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Full text of "Dictionnaire de géographie ancienne et moderne à l'usage du libraire et de l'amateur de livres, contenant: 1. Les noms anciens, grecs et latins, de la décadence latine et de la renaissance, des principales divisions de l'Europe, provinces, villes, bourgs, abbayes, etc., avec leur signification actuelle en langues vulgaires; 2. Les recherches les plus étendues et les plus consciencieuses sur les origines de la typographie dans toutes les villes, bourgs, abbayes d'Europe, jusqu'au XIXe siècle exclusivement; 3. Un dictionnaire français-latin des noms de lieux, destiné à servir de table"

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SUPPLEMENT 


AU 


MANUEL 


DU    LIBRAIRE 


ET 


DE  L'AMATEUR  DE  LIVRES. 


-  -i. 


Paris.  ^  Typ.  Finnin  Didot  frères,  ûls  et  &• 


DICTIONNAIRE 

DE  GÉOGRAPHIE 

AISGIENNE    ET    MODERNE 

A   L'tSAGE 

DU  LIBRAIRE 

ET   DE   L'AMATEUR   DE   LIVRES 

CONTENANT 

t»  Le)  nomt  incicDi,  grcci  etlatiiu,  de  U  déadcnce  litlnc  el  de  la  reuiliuncc.  in  prioclptles  dlii- 
lioni  de  l'Europe,  prorinces,  vUIcs,  bOEirgt,  ibbayei,  etc.,  nec  leur  ilgnlBulloi  Kluelle  «a  Untoe* 
Tulgilni  ; 

1°  Les  ncherch»  lei  ^ua  tiendnn  ft  In  plat  caniclencieuiei  lur  lei  originel  de  la  tj-pagnpUe  dini 
tout»  1«  illlfa,  baurgt,  ibbiyei  d'Europe,  Juiqu'iu  xil>  diele  eiduilxnwal  ; 

3»  Vn  dtctloDDalre  tr*ii{ali-Uliu  dei  noDU  de  lleui ,  detlini  1  lenir  de  Ubie, 

PAR  UN  BIBUOPHILE 


LIBRAIRIE   FIRHIM   DIDOT  FRËRES,   FILS   ET  C" 

BUE  JACOB,   56 


:    9  9  0  3  9 


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A.  M. 


MOGONTIAC.  CIVIT. 


ILLUSTRISSIMI    JOHANNIS    GENSFLEISCH 


ALIAS  GUTENBERG  patrie 


Ad  laudem  et  majorem  gloriam  artis  typographies, 

hune  librum  humilissime  dcdicavit 


.iuclor 

P.  D, 


AVANT-PROPOS. 


Les  plus  courtes  préfaces  sont  les  meilleures.  En  vertu  de  cet 
axiome j  que  nous  considérons  comme  indiscutable^  nous  nous  borne-- 
rons  à  exprimer  un  voeu  modeste^  c'est  que  ce  travail  ardu  puisse 
rendre  quelques  services  à  nos  confrères  les  bibliophiles. 

Mais  il  est  un  devoir^  impérieusement  imposé^  auquel  il  nous  est 
doux  d obéir  :  c'est  celui  Rassurer  de  notre  cordiale  reconruiissance 
les  nombreux  correspondants  qui  ont  bien  voulu  nous  honorer  de 
leurs  utiles  communications;  qu'ils  reçoivent  encore  une  fois  ici  le 
témoignage  de  notre  gratitude  sincère. 

En  dépit  de  nos  efforts  assidus^  et  bien  que  la  conscience  avec 
laquelle  nos  recherches  ont  été  faites  soit  y  croyons-nous^  surabon- 
damment démontrée^  bien  des  inexactitudes  seront  certainement  rele- 
vées  dans  ce  livre;  mais  les  travailleurs  sérieux  auront  pour  nous 
quelque  indulgence.  Ils  sauront  apprécier  à  quelle  suite  d'investigations 
persistantes  et  pénibles  il  a  fallu  nous  condamner  pendant  des  années ^ 
pour  obtenir  ce  résultat^  encore  imparfait^  que  nom  leur  soumettons 
aujourdhui. 

Sept  villes  de  F  Orient  se  disputent  la  gloire  d  avoir  vu  naître  le  vieil 


vm  AVANT- PROPOS. 

Homère  ;  combien  plus  dans  notre  jeune  Europe  prèletident  à  Ntei^- 
ncl  honneur  d'avoir  produit  la  typographie  en  caractères  mobiles  ! 

Le  dernier  mot  sera-il  dit  un  /owr,  qui  mettra  fin  à  ces  discussions 
envenimées^  qui  dissipera  ces  ténèbres  épaisses?  Nous  n'osons  fespérer; 
mais,  loin  de  nous  laisser  aller  au  découragement^  nous  nous  ferons 
un  honneur  de  persévérer  dans  ces  fndes  travaux ^  et  peut-être,  à  force 
de  recherches  passionnées ,  et  surtout  grâce  au  concours  persistant  de 
tant  d'amis  érudits  et  dévoués j  parviendrons-nous  à  jeter  quelque  lu- 
mière au  travers  de  ce  nuage  réputé  impénétrable  qui  enveloppe  de 
son  ombre  le  berceau  de  fart  divin. 

Que  notre  vénérable  et  savant  éditeur  daigne  agréer,  comme  un 
hommage  respectueux^  le  témoignage  de  la  reconnaissance  empressée 
que  nous  sommes  heureux  de  pouvoir  lui  offrir;  cestà  lui  qu'appar- 
tient ridée  première  de  ce  livre,  c'est  à  lui  quil  aurait  dû  être 
dédié;  mais  il  nous  pardonnera^  nous  V espérons,  d avoir  songé  tout 
d abord  à  la  commune  patrie  des  amis  des  livres,  à  f  illustre  ville 
de   Mayence^  la  mère  de  Gtitenberg  et  le  berceau  de  la  typographie. 


Ux\  BIBLIOPHILE. 


DICTIONNAIRE 


DE   GÉOGRAPHIE 


ANCIENNE    ET    MODERNE 


A  L'USAGE 


DU  LIBRAIRE  ET  DE  L'AMATEUR  DE  LIVRES. 


ÀAHvsnjify  Aakus,  ville  de  Westphalie. 
[ChaudoD.] 

Aalburguv^  Aalbcrg,  ville  et  port  du  Da- 
nemark (Jutland). 

Aara^  voy.  Abiun(L£. 

Aarbusum^  Arhusia,  Aarkuns  ou  Aarkus, 
ville  et  évèché  du  Danemark  (Jutland). 

Panzer  mentionne  un  Breviariumjuxta  lecturam 
oniùuariam  cfiori  ArchusziensU  (sif),  imprimé  dans 
cette  fille  en  1519,  par  Melchior  Blumme,  impensis 
capiimii  Arfiusiensis  elaboratum  et  impressum, 
Arlrasii«,  1519,  pontificatus  Rev,  Dni  Clavszen 
wmo  29,  iu-8.  Un  exemplaire  de  ce  rare  Tolome  est 
ronserré  dans  la  biblioUièqae  de  rUnlTersitë  d*AM. 

ÀASoNAy  voy.  A  USA  Nova. 

Aatiacum^  Aazy,  près  Chézy^  bourg  de 
France  (Aisne). 

Aba,  Abm,  anc.  ville  de  la  Phocide  sept.^ 
dont  les  habitants^  Abantes,  colonisè- 
rent nie  d'Eubée  (Négrepont), 

Aba-Vtvariensis  CoMiTATUSy  AbchVyvar, 
comitat  de  Hongrie. 

ncnOIIII.  DK  GÉOGl. 


Abacjena,  Bigénis,  bourg  de  File  de  Sicile. 

Abacum,  Abozanum  [Itin.  Ant.],  Abudia- 
cuM  Danubianum^  Abach,  sur  le  Da- 
nube, bourg  de  Bavière,  près  Ratis- 
bonne. 

Aballaba,  Appîeby  (?),  ville  d'Angleterre, 
chef-lieu  du  Wcst-Moreland. 

Aballbnsis  Pagus  ,  Aballonbnsis  Ager  , 
VAvalUmais,  anc.  pet.  prov.  de  France 
(Yonne). 

Aballo  ,  Abullo  ,  ABAU.UM  ,  Aballone  , 
AvALLONEc  [monn.  mérov.],  anc.  ville 
des  Éduens;  auj.  AvaUon,  ville  de  Fr. 
(Yonne). 

Imprimerie  en  1787. 

Abantias,  Abantis,  île  (ÏEubée,  auj.  Né- 
grepont, sur  la  côte  E.  de  la  Grèce; 
s'appelait  primitivement  Chalcis,  et 
prit  le  nom  d' Abantis  quand  les  A6an^ 
tes  s'y  réfugièrent. 

\ 


ABANTONIA.  —  ABLESIA. 


4 


Abantonia,  Albantonium,  Aubenton,  pet. 
ville  de  l'anc.  Picardie  (Aisne). 

Abakimon^  voy.  Sebiria. 

Abbatu. 

Nous  avons  réuni,  sous  forme  d'appendice  à  ce  vo- 
lume, la  suite  des  abl)ayes  appartenant  aux  ordres 
lettrés ,  que  nous  avons  pu  réunir. 

Abbatia  Bintensis^  Baindt,  ville  de  Souabe 
(anc.  abb.). 

Abbatis  Cëlla^  Appenzell,  ville  et  canton 
de  Suisse. 

Abbatis  Villa,  Abbcms  la  Ville,  bourg  de^ 
Franche-Comté,  près  Besançon  (Doubs).' 

Abbatis  Villa,  Abbavilla,  Abbamico  Villa, 
Abbeville,  ville  de  France  (Somme), 
anc.  cap.  du  comté  de  Ponthicu;  abb. 
de  Saint-Riquier. 

LMmprimerie  est  exercée  dans  cette  ville  dès 
Tannée  14S6.  Jehan  Dupré,  Tillustre  typographe  pa- 
risien, qui  Imprimait  le  Missale  de  1481,  le  Trésor 
des  humains  en  1482,  le  Boccace  des  nobles 
malheureux  en  1483 ,  et  pour  la  Normandie,  le  fa- 
meux Coutumier  de  cette  même  année  148S,  confie  à 
un  artisan  d^Abbeville,  nommé  Pierre  Gérard,  les  ca- 
ractères et  le  matériel  nécessaires  k  rétablissement 
d*une  imprimerie  considérable,  et  dès  Tannée  1486 
cette  association  produit  :  Iz  Somme  rurale ^  com- 
piUée  par  Jehan  BoutilUer^  in-fol.  goth.  de  25S 
rf.  ft  2  col.  de  47  lig.  avec  signât.  :  la  Citi  de  Dieu  de 
saint  Augustin,  mise  en  franc,  par  Raoul  de 
Praesles^  achevée  le  7  avril,  2  vol.  In-fol.  de  940  et 
S20  ff. ,  et  sur  laquelle  Jehan  Dupré  associe  son  nom 
k  celui  plus  modeste  de  Pierre  Çérard.  Nous  pla- 
çons la  Cité  de  Dieu  en  seconde  ligne,  parce  qu*ii  est 
possible  que-la  Somme  rurale^  qui  n*a  pas  de  date  de 
mois.  Tait  précédée.  M.  F.  Pouy  pense  au  contraire 

Sue  le  premier  livre  imprimé  k  Abbeville  est  la  Cité 
e  Dieu,  et  il  se  fonde  sur  ce  que  c'est  le  seul  des 
trois  ouvrages  qui  porte  les^ioms  des  deux  associés  : 
il  suppose  que  Jehan  Dupré  abandonna  la  direction 
de  Tetablissement  typographique  k  Pierre  Gérard, 
aussitôt  après  Timpression  de  cet  ouvrage.  Cette  sup- 
position paraît  assex  plausible.  La  biblioth.  d*Amiens 
conserve  de  cet  important  ouvrage  un  splendide 
exemplaire,  impr.  sur  vétin. 

Le  troisième  ouvrage  sur  lequel  on  rencontre  le 
nom  de  Pierre  Gérard  n*est  pas  moins  important  : 
c'est  le  roman  des  Neuf  Preux:  —  Cy  fine  le 
Hure  intitule  le  Triumphe  des  JVeuf  Preux...  et  a 
este  imprime  dans  la  ville  d* Abbeville  par  Pierre 
Gérard,  et  ftny  le  pénultième' jour  de  may  Van 
M.  cccG.  Lxxx  et  VII,  »  in-fol.  goth.  à  2  col.  de 
54  lignes. 

11  est  probable  qu'à  la  suite  de  l'exécution  de  ces 
trois  ouvrages  l'association  fut  rompue  entre  Pierre 
Gérard  et  Jehan  Dupré,  car  nous  ne  trouvons  plus  de 
traces  d'établissement  typographique  à  Abbeville 
pendant  le  xv»  siècle. 

Au  xvii«  s.,  après  un  Intervalle  de  près  de  deux 
cents  ans,  la  ville  d' Abbeville  appelle  dans  ses  murs 
un  imprimeur  d'Amiens,  Jean  Musnier,  qui  y  trans- 
porte son  matériel,  et,  fortement  appuyé  par  la  muni- 
cipalité, y  Hait  fortune. 

Abbatis  Villa  Sancti  Luciani,  Abbeville^ 
St'Lveien,  commune  de  Picardie,  près 
Beauvais  (Oise). 

Abbefortia,  Abbotsford,  village  et  château 
d'Ecosse  (sur  la  Tweed). 

Le  catal.  de  la  volumineose  et  importante  biblio- 


thèque de  ce  château,  résidence  de  sir  Walter  Scott, 
fût  rédigé  en  18S8;  il  forme  un  très-fort  vol.  in-4, 
recherché  aqjourd'hui  des  bibliophiles. 

Abbentonu,  voy.  Abintonu. 

Abcudia,  Abcuden,  Abcoude,  pet.  ville  de 
Hollande.  [Chaudon.] 

Abdara,  Abdra,  Adra,  bourg  d'Espagne, 
dans  Fane.  Bétique  (roy.  de  Grenade). 

Abdera,  Abdère,  ville  maritime  de  Thrace 
(Roumélie). 

Abdiacum,  FauceNuE,  Fùssen,  ville  de  Ba- 
vière. 

Abdua,  Addua,  VAdda,  riv.  d'Italie  (Lom- 
bardie). 

Abella  Vetus,  Abélla  Vecchia,  ville  d'Italie 
(Camp,  de  Rome). 

ABELLiE,  Avella,  ville  d'Italie  (Terre  de 
Labour). 

Abelunum,  Avellino,  ville  de  l'anc.  Sam- 
nitim,  chez  les  Hirpins,  auj.  roy.  de 
Naples. 

Voici  un  volume  imprimé  à  Avellino  en  1057,  que 
nous  rencontrons  au  catal.  Baluze  et  dans  Haym  : 
Caroli  Poggii  et  Leonardi  Ghiensis  de  Vera  fiobi- 
tttate  traetatus,  cum  eorum  vit  a,  et  annot.  Mi- 
chaeUs  Justiniani»  Abellini,  1657,  in-4. 

Abeixinum  Marsicum,  Mcarsico  Vecchio,  ville 
de  l'anc.  Lucanie,  auj.  Basilicate. 

ABENSPERGA,  AVENTINIJM,   AVENTINIUM,  AbU- 

siNA  [Itin.  Anton.],  Abensberg,  ville  de 
Bavière,  sur  l'Abens. 

Aberavonium, A6erav(m,  ville  d'Angleterre 
(Pays  de  Galles). 

AfiERDONu,  Aberdona,  -um,  voy.  Abredonia. 

Abergonium,  Abergavmny,  ville  d'Angle- 
terre (Monmouthshire) ,  voy.  GOBANIUM. 

Abu,  Abnist,  riv.  de  Bavière. 

Abiacum,  AbicU  de  Nontron,  bourg  de  Fr. 
(Dordogne). 

Abiuacum,  Abilly,  commune  près  Ghinon 
(Indre-et-Loire). 

Abinio  [monn.'mérov.],  Avigneau,  village 
dépendant  d'Esccwips,  bourg  de  France 
(Yonne). 

Abintonia,  Abbentonia,  Abindonia,  Abing* 
don,  ville  d'Angleterre,  dans  le  Berk- 
shire. 

Le  Missale  AMngdonense,  in-4,  tut  impr.  en  1528, 
en  cette  ville,  par  les  soins  de  Johannes  Scholaris,  et» 
selon  toute  probabilité,  ce  fut  le  premier  et  peut- 
être  Tunique  produit  de  ses  presses.  Ce  John  Scho- 
lar  dirigeait  une  imprimerie  k  Oxford ,  de  1512  à  1518. 

Abiolica,  le  Ballet,  pet.  ville  de  Suisse, 
près  Yverdon  (cant.  de  Vaud). 

Ablesu,  Ableiges,  village  de  Fr.  (Seine- 


ABLONIUM.  —  ACALANDRUA. 


6 


et-Oise);  anc.  château  et  comté  du 
Vexin  français. 

Arlonium,  AbUm,  commune  près  Ville- 
neuve-St-Georges  (Seine-et-Oise). 

Arnoba,  AùvoCa  [Ptol.]^  Randen,  montagne 
de  Souabe^  près  de  laquelle  le  Da- 
nube prend  sa  source. 

Abnobics,  Ister^  Danurius^  le  Danube  (en 
ail.  Dcnau),  le  plus  grand  fleuve  de  TEu- 
rope. 

A  BOA,  Abô,  Aboe,  ville  de  Russie  (Fin- 
lande) ;  se  dit  en  finnois  :  Turusa  ou 
Tourhou. 

Imprim.  en  1042.  1er. imprimeur,  Petnis  Waldiiu. 
Cn  Misaale  Aboense^  que  Vévéqne  Conrad  Bystz  fit 
corriger  par  Dan.  de  Egher,  professeur  de  Uiéologie 
à  la  Faculté  de  Paris,  fut  imprimé  k  Lubedc,  par 
Barth.  Gothan,  dès  l'année  14S8.  Nous  pouvons  citer 
coume  imprimé  ft  AbO  :  Wexioniut,  Epitome 
deêcriptiom»  Sueeiœ,  Gothiœ,  etc.,  Aboce,  P.  Wald, 
16M,  peL  in-8,  volume  fort  rare,  parce  que  certains 
détails  indiscrets  donnés  sur  ces  pays  le  firent  sup- 
primer lors  de  son  apparition. 

Abodiacum^  voy.  Abudiacum. 

Abrantium^  Abrantès,  ville  de  Portugal^ 
sur  le  Tage. 

Abredonia,  Aberdona^  Aberdonia  Vetus  ac 
Nova^  Aberdea,  Aberdeen,  ville  impor- 
tante d'Ecosse,  où  se  trouve  l'illustre 
collège  Marischal  (voy.  Devona). 

Imprim.  en  1622.  Le  l«r  imprimeur  cité  est 
Edwalraus  Rabanus,  et  voici  le  titre  dhui  livre  qui  se 
trouve  à  DuUin,  in  Archbishop  Marah's  lÀbrary^  et 
qui  doit  être  le  !«'  livre  imprimé  dans  cette  ville  : 
«  IV  DiscipUna  Ecelesiattica,  —  Abredoniae  excude- 
bat  Edvardus  Rabanus,  inipensis  Davidis  Melvill, 
1022,  cum  privilegio.  ■  —  Ce  livre  anonyme  (l'au- 
leorse  qualifie  avec  modestie  de  Gallicus  divinus) 
est  un  in-12  de  143  p. 

ABBENOTIUM,  AbHINCA,  ARERNETHiEUM^  AbCT^ 

nethy,  pet.  ville  d'Ecosse,  dans  le  comté 
de  PerUi  ;  ancienne  résidence  des  rois 
Pietés.  =  Autre  ville  d'Ecosse,  dans  le 
C4>mtc  d'Elgin,  près  des  monts  Gram- 
pians. 

Abria,  le  Lochaber,  contrée  montagneuse 
de  l'Ecosse,  dans  le  comté  d'inverness. 

Abrisca,  voy.  Abrenotium. 

AftRiNCJ:,  Abrdïcatui,  Abrunca,  civitas 
Abricastum,  cnr.  Abrincentensis  [Itin. 
Anton.],  AVENTicuM,  Ingena,  ^vytva 
[Ptol.],  Abrinktas,  Abrenctas,  Abrin- 
cATAs{monn.  mérov.],AvRENCEs  [Chron. 
de  S.-Denis],  Avranches,  ville  de  Fr. 
(Manche),  anc.  évèché. 

Imprimerie  en  1545,  suiv.  le  Ttfpographical' Ga» 
zetieer  du  Dr  Cotton  ;  mais  nous  ignorons  sur 
ooeile  donnée  repose  cette  assertion.  Le  plus  ancien 
Irrre  impr.  ft  Avranches  que  nous  connaissions  est 
m  brMaire  d*Avraneht»,  publié  par  Jehan  le 
Cartel,  en  15M,  et  qui  porte  à  la  fin  la  date  de  1592. 
M.  Ed.  Frère  cite  1500  comme  date  de  rétablissement 


de  la  t>-pographie.  Ce  Jehan  le  Cartel  fonda  quelques 
-nnées  après  une  imprimerie  k  Coutances  (1507). 
La  bibliothèque  d^Avranches  est  importante  ;  on  y 


années  après  une  imprimerie  k  Coutances  (1507). 

La  bibliothèque  d^Avranches  est  importante  ;  oi.  ^ 
remarque  les  mss.  de  l'ancienne  abb.  ou  mont  Saint 


Michel,  dont  M.  Ravaisson  a  donné  une  description 
exacte. 

AbrincatuIj  Abrincates,  *A6pi-pcaToSoi  [Ptol.], 
peuple  de  la  Lyonnaise  11%  qui  habi- 
tait VAmanckin  ou  pays  à^Aûranches 
(Abrincensis  pagus). 

Abrutium,  Abmzzi,  les  Abruzzes,  forment 
aui.  trois  provinces  du  roy.  d'Italie, 
habitées  au  temps  des  Romains  par  les 
Bruttiens,  les  Prétutiens,  etc. 

Absorus,    Ausoriensis    civitas,    Apsorus 

tltin.  marit.],  Osero,  île  et  ville  de  la 
^almatie. 

Absyrtides  iNsuLiE,  gTOu^c  d'îlcs  de 
l'Adriatique,  sur  la  côte  illyrienne;  la 
principale  était  Crepsa,  auj.  Cherso. 

AbUCINA,  VOy.ABUSINA. 

Abucinus,  voy.  Portus  Abugini.. 

Abuducum,  Abodiacum  [Tab.  Peut.],  Abdia- 
cuM,  Fùssen,  ville  de  Bavière,  dans  l'anc. 
Vindélicie. 

Abula,  'Aê&uXa  [Ptol.],  Albula,  Albicella, 
Avila,  ville. a'Espagne,  dans  la  Vieille- 
Castille. 

Abus,  Humber,  fl.  d'Angleterre;  se  jette 
dans  la  mer  du  Nord. 

Abusina,  Aboona,  AvENTiNcii,  Castrum 
Rauracense,  Arusena  [Tab.  Peut.], 
Abensperga,  Abensberg,  ville  de  Bavière, 
sur  l'Abens,  près  Ratisbonnc. 

Abydos,  Abydus,  Abydum  [Plin.],  Nagara 
Bouroun,  ville  de  THellespont,  sur  le  dé- 
troit des  Dardanelles  (auj.  pach.  d'A- 
natolie). 

Abydos,  Mand  founeh  (ville  enterrée),  ville 
d'Egypte. 

Ce  fut  là  que  M.  Bankcs  trouva,  en  1818,  la  fameuse 
table  d*Abydos.  —  N'est-ce  pas  VAviduvicus  de  Pcu- 
tinger  7 

Abyij^,  Abyta  Columna  [Plin.],  sieira  de 
las  Monas,  mont  aux  singes,  sur  la  côte 
d'Afrique ,  vis-à-vis  Gibraltal*.  On  a 
donné  ce  nom  égalemeut  à  la  ville  de 
Ceuta  (Septa),  où  sont  les  presidios  es- 
pagnols. 

Abystrum, Orstmarso  (?),  bourg  deCalabre^ 

anc.  ville  importante  des  Bruttiens. 
AcA,  voy.  Acco. 

AcADEMU  JuLu,  voy.  Heliiestadtum* 

AcATJiNDRA,  anc.  ville  de  la  Lucanie,  auj. 
Saiandra, 

AcAiJVNDRUA,  la  Salandrella,  rivière  qui 
passe  à  Salandra,  roy.  de  Naples« 


ACAMANTHIS.  —  ACILIO. 


8 


ACAMANTHIS,  VOy.  CyPRUS. 

AcANTHOPous,  Bomstett,  viUe  du  Wur- 
temberg. 

AcANTHUS,  "AxavOo;  [Strab.],ou  Apollonu, 
Erizzo,  ville  de  Grèce  (Macédoine), 
près  da  mont  Athos.  =  Cheriasa  oa 
Hierisos,  autre  ville  de  Macédoine,  près 
Chalcis. 

AcARNANiA,  VAcamanie,  province  de  Grèce 
0ont  un  diocèse  porte  encore  le  nom  ; 
,  auj.  la  Carnia  et  il  Despotato,  cap.  Argos 
AmpkHochivm. 

AcAUNUM,  voy.  Agaunum. 

AccATUcas,  anc.  ville  de  la  Bétique^  auj. 
Huelma,  bourg  de  l'Andalousie . 

Aca,  AccTTANA  avTTAs,  Gades,  Cadix,  ville 
d'Espagne  (Andalousie).  Voy.  Gades, 

AcapiTRUM  Insula,  île  San  Pietro,  au  S.  de 
la  Sardaigne. 

AccipiTRuii'  Insulje,  iks  Açores  (d'açor, 
milan,  en  portugais). 

AccrroDUNUM ,  Ahun,  dans  la  Marche 
(Creuse),  bourg  et  anc.  abb.  de  Bénédict. 
qu'on  appelait  le  Moustier  d'Ahun. 

AccmjM,  Finiana,  pet.  ville  d'Espagne 
(roy.  de  Grenade). 

Acco,  AcA,  Akka,  ou  SUJean-d'Acre,  ville 
de  l'emp.  ottoman  (Syrie);  anc.  Ptolé- 
maxs  et  Ptolénmde, 

AccusiARUM  GoLONu,  voy.  Gratianopolis. 

AcEDEs,  AcEDUM,  Ceueda,  ville  et  évèché 
d'Italie  (Lombardie). 

AcETxuM,  AauuM,  voy.  Asula. 

AcERis,  Acri,  riv.  de  Calabre. 

AcERNUM,  Acemo  ou  Actemo,  ville  et  évè- 
ché de  la  Princip.  cit.  (roy.  de  Naplcs). 

ACERR.E,  'Ax«PP«  [Strab.],  Acerra,  ville  de  la 
Campanie  (Terre  de  Labour),  dans  le 
roy.  de  Naples,  sur  YAgno,  détruite 
par  Hannibal  et  rebâtie  par  les  Ro- 
mains. =  Acere,  ville  de  la  Lombardie, 
près  Pavie. 

AcESTNEs,  'AxTrjaiyr.;  [Arrian.l,  AcHATOs,  Can- 
tara  ou  Cantera^  riv.  de  Sicile. 

AcBSTA,  Egesta,  Aceste  et  Segeste,  auj. 
CakUatinni,  ville  de  Sicile  ;  ou,  suiv. 
Mommsen,  Alcamo, 

Achaia,  Acilea,  iEoiALEA,  VAchoie,  auj. 
Livadie,  province  grec(]ue  ;  ses  douze 
États  constituent  la  ligue  Achéenne, 
détruile  l'an  146  av.  J.  G.:  au  moyen 
âge,  une  principauté  est  formée  sous 
ce  nom  (1205-1387).  VAkhaia  actuelle 


forme  un   diocèse  dont  Patras  est  le 
chef-lieu. 

AcHASsu,  Achasse  ou  Achasses,  riv.  du 
bas  Languedoc;  se  jette  dans  le  Rhône. 

AcHATEs,  riv.  de  Sicile,  auj.  le  Drillo. 

AcÊATius,  VEchitz,  riv.  de  Wurtemberg; 
se  jette  dans  le  Neckar. 

ACHATOS,  voy.  ACESINES. 

AcHELous,  'Ax»Xwo;  [Thucyd.],  Sionaspro  ou 
Aspropotamoi  riv.  de  Grèce  (Livadie). 
=  VEpidone,  autre  riv.  de  Grèce,  en 
Êtolie,  auj.  gouv.  de  Missolonghi. 

AcHERHusiA,  Ackerhuus,  ville  de  Norvège. 
[Chaudou.] 

AcHERON,  Delichi  (en  turc  :  Fanar),  rivière 
d'Epire  (auj.  pachalik  de  Janina),  = 
Petite  riv.  d'Italie,  dans  le  Bruttium 
(Calabre).  On  trouve  aussi  Aqua  Ache- 
RusiA.  ==  Pet.  riv.  de  VElide  (Pélopon- 
nèse), app.  auj.  Savuto. 

AcHERONTu,  Agerentia  [Paul.  Diacon.], 
ville  de  la  Lucanie  orient.,  auj.  Ace- 
renza,  roy.  de  Naples,  dans  la  Bost/t- 
cote  (archevêché). 

ACHERONTU  ou    ACHERONTINA   PROVINCIA,  la 

Basilicaiey   partie  de  l'anc.  Lucanie, 
prov.  du  roy.  de  Naples. 

AcHERsuNDA,  Akersimdi,  île   de  Norvège. 

AcHERusu  PALUS,  lac  FusoTo,  entre  Cumes 
et  Misène,  dans  l'anc.  Campanie  (Terre 
de  Labour).  =  Marais  de  la  Thesprotie, 
en  Epire,  près  de  Dodone,  auj.  Cas- 
tritza. 

AcHETus,  riv.  de  Sicile,  auj.  Fiume  di 
Nato. 

AcHiLLEA  NovA,  KiUa,  pet.  ville  de  la 
Turquie  d'Europe. 

AcHRiDiA,  AcERYs,  auj.  Oofida,  ville  de  la 
Bulgarie  macédonienne  (pach.  de  Si- 
hstrie).  L'empereur  Justinien,  qui  y 
était  né,  l'avait  relevée  et  appelée 
Justiniana  Prima, 

AcHYRUM,  Achtyrskqj,  ville  de  Russie^  sur 
le  fl.  Vorsklo,  dans  l'Ukraine. 

AaAcuM,  Aq/,  bourg  de  Normandie 
(Seine-Inférieure). 

Guillelmus  de  Adaco,  1265. 

AciDULiE  Antonianue,  Tillerbronn,  eaux  mi- 
nérales, près  Cologne  (Prusse). 

AdUA  AuGUSTA,  Straubingen,  ville  de  Ba- 
vière, dans  l'anc.  Vindélicie. 

Aciuo,  AciLioNis,  Urbs  Aiguiluonum,  Ai- 
guillon, ville  de  Fr.  Voy.  Aiguilijonum. 


ACIMINCUM.  —  AD  ANSAM. 


iO 


AoMiscvu,  'Axovpuvxov  [Ptol.]^  AcuNUM  [Tab. 
Peut.],  Peteruxa^dein,  ville  forte  de  Hon- 
grie, sur  le  Danube  ;  dans  Tanc.  Pan- 
nonie  inférieure. 

Aascira^  Acincum  Sicambrle,  Aquincum, 
AU-Ofen,  ville  de  Hongrie  (Voy.  Aquin- 
cum). 

AcnnpuM,  Acinippo,  anc.  ville  de  la  Béti- 
que,  que  l'on  croit  retrouver  dans  les 
ruines  de  Ronda  la  Vieja  (Andalousie). 

AciRis,  Agri,  riv.  de  la  Grande  Grèce, 
auj.Calabre  citer. 

Aas,  Ztptçoc  [Strab.],  Meropu  ou  Syphnus, 
ile  de  Siphanto,  dans  l'Archipel,  l'une 
des  Cyclades. 

Agis,  Aci-Reale,  ville  de  Sicile,  au  N.  de 
Catane. 

Agis,  Jaci  ou  Ad,  riv.  de  Sicile,  près  du 
mont  Etna. 

AoTA,  Melùs  ou  Mile,  lie  de  la  Grèce  (Cy- 
dades). 

AciTHENTs,  Acmnus,  Birgi,  pet.  riv.  de  la 
Sicile,  dans  le  val  di  Mazara. 

AcLEA,  JE,  Acle,  pet.  ville  d'Anrieterre, 
en  Gloucestershire  et  en  Norfolk. 

AcoiQMUM,  AcuioNcuM,  Solankemen,  ville 
de  l'anc.  Pannonie,  auj.  en  Autriche, 
dans  la  Slavonie. 

AcoNA,  Aqu£  Saxonicjs,  Acken,  pet.  ville 
sur  TElbe,  près  Magdebourg. 

AcRA,  Hydrus,  puis  Hydruntum,  ville  de  la 
Grande  Grèce,  près  du  cap  lapyge,  aui. 
Otrante,  Otranio,  dans  la  Calabre  cité- 
rieure. 

AcRA,  Arda,  anc.  ville  de  Sicile,  à  l'O.  de 
Syracuse,  auj.  monastère  de  Santa 
Maria  d'Arcia. 

AcRA  Iaptgu,  cœp  Santa  Maria  ou  cap 
lapyge,  près  d'Otrante,  dans  la  Calabre 
citer. 

AcR£,  auj.  Palazzolo  ou  Palazzuolo,  ville 
de  Sicile,  au  S.-O.  de  Syracuse. 

Acragâs,  Agrigentum,  auj.  Girgenti,  ville 
de  Sicile,  sur  la  pet.  riv.  qui  porte  son 
nom,  Fiume  di  Girgenti  ou  Fivme  di 
Naro. 

AcRicoimni  [Itin.  Anton.],  Hereford  sur  la 
Wye,  ville  d'Anglet.,  cnef-lieu  du  Here- 
fordshire. 

AcROATBos,  !\xfcéc«v  [Hérod.l,  anc.  ville  de 
Thrace,  sur  le  mont  Athos,  auj.  Cima 
di  Monte  Santo,  abb.  de  l'ordre  de  S.- 
Basile. 


AcRocERAUNiA ,  Kimoria  ou  Khimarola, 
ville  d'Ëpire,  dans  le  pachalik  de  Ja- 
nina. 

AcRocERAUNu  MoNTEs,  chalue  de  monta- 
gnes en  Ëpire,  qu'on  appelle  auj. 
Monti  délia  Chimera  ou  Chimiaroli. 

AcRONius  Lacus,  en  ail.  Bodensee  ou  Bod- 
mer,  le  lac  de  Constance,  en  Suisse. 

AcROPous,  Agropdi,  pet.  ville  du  roy.  de 
Naples  (Princip.  citer.). 

AcHovENTUM,  auj.  Govemolo  (?),  pet.  vi}le 
d'Italie,  près  de  Mantoûe. 

AcTANiA,  Schelling,  île  du  N.  de  l'Allema- 
gne, dans  la  mer  du  Nord. 

Acte,  anc.  nom  de  VAttique. 

AcnuM,  FANUM  Apolunis  Acte,  Ano,  ville 
et  promontoire  de  la  Grèce,  dans  l'anc. 
Acarnanie,  près  du  golfe  d'Ambracie 
(bataille,  31  av.  J.  C).  =  La  ville  cons- 
truite sur  les  ruines  d'Actium  s'appelle 
Preveza  [suiv.  Chaudon].  =  Le  pro- 
montoire porte  auj.  le  nom  de  Ca^ 
Figalo  ou  Figolo,  ou  encore  Punta  de  la 
Civola. 

AcuLA,  Aquje  TARiNiE,  Acquorpendente , 
ville  d'Italie,  au  N.  de  Viterbe  (Ro- 
magne). 

Acumincum,  voy.  Acumintum. 

AcuMUM,   Mansio   Acuno    [Itin.  Anton.], 

iEMARORUM    MONS,    MONTIUUM    AdEUARI, 

MoNs  Adhemardi,  Montélimart,  ville  de 
Fr.  (Drôme). 

Le  premier  livre  imprimé  k  Montélimart,  dont 
nous  ayons  connaissance,  est  intlt.  :  U  Magnificat 
du  Pape  et  de  Sainte  Mère  Église  romaine  (fHW 
Charles  Léopard),  à  Montélimas  (sir ),par  J.  Joyeux, 
1386,  pet.  in-8.  Il  nous  serait  cependant  impossible 
de  prouver  que  ce  livre  satirique  ait  été  réeUement 
Imprimé  dans  cette  ville. 

Acls,  Mont-Aiguille,  dans  le  Dauphiné 
(Isère).  =  Aiauilles,  bourg  de  France 
(Hautes-Alpes). 

Acusio  CoLONTA>  Acusio  Segalaunorum, 
Ancone,  bourg  du  Dauphiné  (Isère). 

AcuTi  MoNASTERiUM,  Antimonasterium,  Ey- 
moutiers,  auj.  Émoutier,  pet.  ville  du 
Limousin  (Haute-Vienne). 

ACUTUS,    AgUSTUS,     AUGUSTIUS,     Agotius, 

VAgoust,  pet.  riv.  du  haut  Languedoc; 
se  jette  dans  le  Tarn. 

AcYTHUs,  AcYTHos,  Melos,  voy.  Agita. 

Adamantta,  um,  Amantia,  Amantea,  ville 
d'Italie  (Calabre  citer.). 

Ad  A^'SAM,  localité  d'Angleterre  que 
Cambden  croit  être  Itham-Cester 
(comté  d'Essex). 


11 


AD  AQUAS.  —  AD  MAUREIM. 


12 


Ad  Aquas.  ZarmirZegethuta,  cap.  de  la 
Bessarabie  (anc.  Dacie). 

Ad  Aquas  Gradatas.  S.  Cantiano,  bourg 
maritime  de  la  Vcnétie. 

Ad  Aquas  Larodas^  Thermo  SELiNumiiE^ 
Sciacca,  bourg  de  Sicile^  prè»  Girgeuti. 

Ad  Aquilas,  voy.  Aquujl. 

Ad  Aquilas^  Aigle  (en  ail.  Eigeïl),  petite 
ville  de  Suisse,  cant.  de  Vaud. 

Adax,  Atax,  Adice  Fluvius  [Frédég.], 
l'Aude,  û,  du  Languedoc. 

Ad  Caballos,  Bagnacaballum,  Bagna-Cii- 
valh,  bourg  d'Italie,  dans  la  légation 
de  Ferrare. 

Ad  Calem  [Tab.  Peut.1,  Ad  Callem  [Itin. 
Ant.],  Cagli,  ville  au  duché  d'Uroino, 
dans  l'anc.  Ombrie,  sur  la  voie  Flami- 
nienne. 

Ad  Capras,  Caprje,  auj.  Capraja,  bourg 
des  États  du  Pape,  dans  Tanc.  Ombrie. 

Ad  Carceres,  Kersers,  bourg  de  Suisse. 

Ad  Casas  CjKsarianas,  S.  Cassano,  pet. 
ville  de  Toscane,  près  Florence. 

Ad  Centuriones,  Ad  Centenarium  [Tab. 
Peut.],  Ceretum,  Céret,  ville  de  France 
(Pyrénées-Orientales),  dans  l'ancienne 
Gaule  Narbon.,  chez  les  Volsques  Tec^ 
tosages. 

Ad  Cetium  Montem,  Cilli,  bourg  d'Autriche. 

Ad  Decimum,  Borghetto,  bourg  d'Italie,  sur 
le  Tibre,  à  10  milles  de  Rome. 

Addua,  VAdda,  riv.  d'Italie,  dans  l'anc. 
Gaule  cisalpine,  auj.  Lombardie;  se 
jette  dans  le  Pô. 

Addua  Glarea,  Ghierra  d'Adda,  pet.  prov. 
de  Lombardie.  [Ptol.] 

Ad  Duodecihum,  Delme,  bourg  de  Lorraine 
(Moselle). 

Adellum,  Elda,  ville  et  riv.  d'Espagne, 
roy.  de  Valence. 

Adera,  ville  d'Espagne,  auj.  Amposta  (?) 
(Catalogne). 

Aderborna,  Aderbom,  pet.  ville  de  Pomé- 
ranie,  sur  l'Oder. 

Adettauna,  Echtemach,  ville  de  Belgique 
(Luxembourg). 

Ad  Fines,  Bibrax,  Fim^e,  Fismes,  pet.  ville 
de  Champagne  (Marne).  (Conc.  prov. 
a.  881,  935.) 

Ad  Fines  [Itin.  Ant.],  Fines  [Tab.  Theo- 
dos.],  Pfin,  bourg  de  Suisse  (Thurgo- 
vie). 


Ad  Fines,  la  Sirettura,  bourg  d'Italie, 
près  Spolète.  =  Thuin,  ville  de  Belgi- 
que  (Uainaut).  =  Torre  di  Sarracme, 
pet.  ville  de  Toscane.  =  Veillane,  bourg 
du  Piémont.  =:  Samagtuxr,  ville  de  Hon- 
grie. 

Ad  Flexum,  <i>x*Çcv  [Ptol.],  Ovaru,  Ova- 
rium,  dans  la  Pannonie  supérieure, 
auj.  Altenburg  (en  hong.  Obar),  ville  de 
Hongrie,  sur  la  Leitha. 

Ad  Flexum,  BidizzoH,  pet.  bourg  d'Italie, 
entre  Bergame  et  Vérone.  =  Rivoltella, 
suiv.  Bischotf  et  MôUer. 

Ad  Fonticulos  ou  Funtuijos,  alla  Fontana, 
village  près  Fiorenzola  (Toscane). 

Ad  Gradus  Rhodani,  les  Bouches  duRhôîie  : 
le  vocable  Gradtis  s'est  conservé  dans 
le  nom  de  Gras  que  portent  les  divers 
bras  du  fleuve  à  son  embouchure. 

Adhelaidis  Palatium,  depuis  Villanova  S. 
Germant,  auj.  Franqueville,  village  près 
Compiègne  (Oise),  anc.  palais  mérovin- 
gien. 

Ad  Herculem  [Itin.  Ant.],  Portus  Hercuus 
Labronis,  Liburnum,  Aîêupvov  [Zosim.], 
Livomo,  Livoume,  ville  de  Toscane. 

Deux  imprimeries,  Pune  hébraïque,  l^autre  ca- 
tholique, furent  établies  dans  cette  vUle  l*an  1650. 
Le  l«r  imprimeur  catholique  s'appelait  Antonio 
Santini.  M.  Ilaym  cite  un  y/61  in-8,  Origine  de  Li- 
vomo^ di  Niccolô  Magri,  imprimé  en  1647. 

Ad  Herculem,  Carpis,  Kapirt;  [Ptol.],  Car- 
poRUM  vicus  [Amm.  Marcel.],  Sirpi  [Itin. 
Ant.],  Gran,  ville  de  Hongrie,  sur  le 
Danube;  en  hongr.  Esztergom. 

Imprimerie  en  1586. 

Ad  Herculem  Castra,  voy.  Aquincum. 

Ad  Horrea,  à  12  milles  d'Antibes.  [Itin. 
Ant.],  Cannes,  ville  de  France  (Var). 

Ad  Inqsa  Saxa,  Incisa,  pet.  ville  du  Pié- 
mont, sur  le  Belbo. 

Adjaqi  Sinus,  golfe  d'Ajaccio. 

Adjacium,  Ursinum,  ^occto,  ville  de  Corse. 

Ad  Jovem,  la  Sauvetat  ou  la  Salvetat,  pet. 
ville  de  Fr.  (Haute-Garonne). 

Ad  Lacum,  Lachen,  ville  de  Suisse  (canton 
de  Schwytz). 

Ad  Lapidem,  Stronchan,  pet.  ville  d'Angl. 
[Cambden.] 

Ad  Leucas  VII.  Geminas,  voy.  Legio. 

Ad  Malum,  Oulx,  pet.  ville  du  Dauphiné 
(Hautes-Alpes). 

Ad  Maureim,  ad  Mures,  Maukirchen,  pet. 
ville  d'Autriche. 


!3 


AD  MEDIAS.  —  AD  SUMMUM  PIDUM. 


14 


Ad  Médias^  ïa  GrimQia,  pet.  ville  de  Tos- 
cane,  au  confluent  de  la  Sesia  et  du  Pô. 

AdMoniua  [Tab.  Peut.],  Moneglia,  bourg 
d'Italie,  près  Gènes. 

An  MoN-TEM,  Amœntts  Mons,  Ammen  ou 
Ambden,  bourg  de  Suisse. 

An  MuRos,  MiîRoaNCTA  [Amm.  Marcel.], 
Sumerzim,  pet.  ville  de  Hongrie,  dans 
Tanc.  Pannonie  infér. 

Ad  Noxum,  Melegnano  ou  Marignan,  pet. 
ville  du  Milanais.  =  Mestre,  bourg  de 
la  Vénétie. 

Ad  Noyas,  Porto  Cesenatico,  pet.  port  sur 
l'Adriatique  (Italie). 

Ad  Octavum,  Ripula,  Rivoli,  ville  du  Pié- 
mont. =  Saltara,  village  de  la  Lombar- 
die,  au  N.-O.  de  Vérone. 

Adonum  SoLENuif,  Adon,  cbàteau  de  Hon- 
grie, sur  le  Danube. 

Ad  Palatium,  Palazzo,  ville  du  Tyrol,  près 
Trente,  sur  TAdige. 

Ad  Perticas, village  près  Pavie,  sm], Santa- 
Maria  délie  Pertiche,  avec  une  basilique 
bâtie  par  la  reine  Roselinde. 

Ad  Pontem,  Paunton,  ville  d'Angleterre 
(Lincolnshire). 

Ad  Pontem  ou  Pons  Mûri,  Murau,  ville  de 
Styrie. 

Ad  Poîn-EM  ïsis,  Ibissa  [Tab.  Peut.],  Ips, 
bourg  de  la  basse  Autriche,  sur  le  Da- 
nube. 

Ad  Portum  [Itin.  Aq.  Apollin.l,  à  xxni  m. 
de  Gadès,  auj.  Chiclana  (?)  oourg  près 
Cadix  (Andalousie). 

Ad  Portum  Dubris  [Itin.  Anton.],  voy.  Do- 

ROBERNIA. 

Ad  quatuor  Rotas,  Vierraden,  ville  près  de 
Brandebourg,  dans  l'UckermarK  (Mar- 
che de  l'L'cker). 

Adrabj;  Campi,  anc.  district  de  la  Germa- 
nie, auj.  Dat-Marchfeld,  en  Autriche. 

Adrana  [Tacit.  Ann.l,  Adranus,  VEdder 
ou  VEaer,  riv.  d'Allemagne;  traverse 
la  M'estphalie  et  la  Hesse.    . 

Adraste,  St'Oswaid,  bourg  de  l'Autriche, 
dans  l'anc.  Norique. 

Adran'um.  'a^oaWv  [Diod.  Sic],  Hadranum 
[Sîlins],  Aaemo,  ville  de  Sicile  au  pied 
de  l'Etna. 

Adru,  AUri,  ville  du  roy.  de  Naples,  fon- 
dée par  Adrien  (Abruzze  ultér.). 

Adria,  'A^pta  [Strab.],  Atria  [Plin.],  Adria, 
ville  de  la  Vénétie,  dans  l'Est  de  Rovigo. 


ADRLfi  ScopuLus,  Pelagosa,  pet.  île  de 
l'Adriatique,  près  Venise. 

Adrianopous  [Amm.  Marcel.],  'A^ptavoûwoXiç 
[Zosim.],  Orestias  [Zonar.],  Mua,  anc. 
ville  de  Thrace,  chef-lieu  de  la  prov. 
appelée  Hœmimons;  auj.  Andriîwple 
(en  Thrace,  Uscudama;  en  turc,  Eder- 
néh;  en  allem.,  Adrianopel)  ;  cap.  de 
la  Roumanie,  sur  la  riv.  de  Maritza 
(l'anc.  Hebrus), 

Les  Juifs  introduisirent  rimprimerie  dans  cette 

ville  au  milieu  du  xvie  siècle.  Le  Dr  Cotton  cite  un 

livre  imprimé  à  Andrinople,  en  15M ,  qui  se  trouve 

.  dans  la  biblioth.  Oppentaeim.  {Typogr,  Gaz.,  p.  5.) 

Adruticus  Sinus,  'Aâ'piaTixô;  [auxc;  [Strab., 
IV],  Hadria,  mare  Adrianum  Cicér.], 
MARE  SupERiii  [Lucan.],  Golfo  ai  Vewe- 
zia,  la  mer  Adriatique. 

Ad  Rubras,  Cabecas  Rtddas,  village  d'Es- 
pagne, en  Andalousie. 

AdRUMETUM  (anc.  ADRYMÈ,'A5'pup.yî,HADRIT0), 

sous  Trajan,  Concordia,  et  sous  Justi- 
nien  Justiniana  Secunda,  Susé,  auj.  Ha- 
mamet,  ville  de  la  côte  Nord  d'Airique 
(Tunisie).  ==  On  trouve  également 
au  moyen  âge  Sousah,  Sassa  Nigra  et 
HerkJa. 

Ad  Saunas,  SATJNiE,  Spotana,  pet.  ville 
d'Italie  (Abruzzes). 

Ad  Septem  Aras  [Ilin.  Ant.],  Azumar,  ville 
de  Portugal,  près  Elvas. 

Ad  Sextias,  Sesti^e,  Rocca  di  Fiumesino, 
bourg  de  la  Marche  d'Ancône  (Italie). 

Ad  Shanum,  Albrac,  village  de  Roucrgue 
(Lot),  qui  s'est  appelé  aussi  Pradès  d'Aur 
broc. 

Ad  Stabulum,  le  Boulou  ou  Elbolo,  village 
de  France  (Pyrénées -Orient.),  dans 
l'anc.  Gaule  Narbonnaise. 

Ad  Statuas,  Oliva,  pet.  ville  d'Andalousie^ 
au  N.  d'Alicantc. 

Ad  Statuas  Colossas,  Colœz,  ville  de  Hon- 
grie, sur  le  Danube. 

Ad  Summum  Arnam,  Somme-Ame  ou  Som- 
meranie,  village  de  France,  à  la  source 
de  TArne  (Marne). 

Ad  Summum  Axonam,  Somme-Aisne  ou  Som- 
maisne,  village  du  Barrois,  à  la  source 
'  de  l'Aisne  (Marne). 

Ad  Summum  Bionam,  Somme-Rione,  pet. 
village  de  Champagne,  à  la  source  de  la 
Bione,  rivière  qui  se  jette  dans  l'Aisne. 

Ad  Summum  Pidum,  Somme-Py,  bourgade 
de  Champagne,  anc.  baronnie  (Marne). 


15 


AD  SUMMUM  SARTHAM.  —  ^DUÏ. 


16 


Ad  Sitmmum  Sârtham^  Somme-Sarthe,  village 
du  Perche,  à  la  source  de  la  Sarthe 
-    (Orne). 

Ad  Summum  Suppiam,  Somme-Suippe ,  vil- 
lage de  Champagne,  à  la  source  de  la 
Suippe,  pet.  riv.  qui  se  jette  dans 
r Aisne  (Marne). 

Ad  Summum  Turbam,  Somme-Tourbe,  village 
de  Champagne,  à  la  source  de  la  Tourbe, 
affl.  de  1  Aisne  (Marne). 

Ad  Summum  Vidulam,  Somme-Vesle,  villaçe 
de  Champagne,  à  la  source  de  la  Vesle 
(Marne). 

Ad  TRES  Lares,  BIediolarium  [Ptol.],  auj. 
MiiUaren,  pet.  ville  de  la  Frise. 

Ad  Tricesimum  [Itin.  Anton.],  Tricesimo, 
ville  d'Italie  (Frioul). 

Ad  Tropj:a,  ville  des  Bruttiens  dans  la 
Grande-Grèce,  auj.  Tropia,  dans  le  roy. 
de  Naples. 

Ad  Turrem  LiBissoNis,  Porto  Torre,  bourg 
de  rile  de  Sardaigne. 

Ad  Turres,  Taurucum,  Tauryacus,  Tauria- 
cuM  viuji  IN  FiNiBUs  Carnutum  [Charta 
reg.  Bosonis,  a.  881],  Toury,  bourg  de 
la  Beauce  (Eure-et-Loir). 

Adua,  Adduas,  Indus,  ÏAin,  rlv.  de  Fr.  ; 
se  jette  dans  le  Rhône. 

Aduaca,  voy.  Aduatica  Tungrorum. 

Aduallas,  Alpes  Summ^,  voy.  Alpes. 

Aduatica,  voy.  Antuerwa. 

Aduatica  Tungrorum,  voy.  Attuatuca. 

Aduatici  ,  Atuaci,  Catuatici  [Caes. 
Comm.J,  peuple  de  la  Gaule  Belgique, 
habitant  ce  qui  forme  auj.  le  territ.  de 
Namur,  et  partie  du  dép.  du  Nord. 

Aduaticorum  oppidum,  Atuatica,  Namur- 
cuM,  Namurum,  Namur,  ville  de  Belgi- 
que. —  «  Egregie  natura  munitum  oppi- 
tt  dum...  altissima  rupes,  »  dit  Caesar. 
Cette  description  des  Commentaires 
s'applique  beaucoup  mieux  à  Namur 
qù  à  Douai  ou  à  Anvers,  comme  l'ont 
pensé  quelques  géographes. 

Suivant  MM.  Temaiix.  et  Gotton,  le  1er  livre  im- 
primé i  Namur  serait  intit.  :  Synodi  diacetani  na- 
murcensis,  ISamurci,  1639,  in-4.  Un  livre  publié 
au  XVI*  siècle  dans  cette  ville,  sans  date,  figure 
dans  plusieurs  anciens  catalogues;  c'est  le  recueil 
des  Coutumes  et  ordonnance»  du  pays  et  comté  de 
Namur,  in-ft,  mais  nous  ignorons  son  lieu  dMm- 
pression. 

LMntroducUon  de  Pimprimerie  eut  lieu  à  Namur 
en  1610,  nous  écrit  M.  Goihier,  libraire  érudit  de 
Liège;  le  nom  du  premier  imprimeur  est  Henri 
Furlet,  et  voici  le  titre  d'une  de  ses  premières  im- 
pressions :  la  Fie  du  glorieux  S»  Gérard,  abbé  de 


Broigne,  tirée  des  escrits  du  I?.  P,  Ribadeneyra, 
prestre  de  la  Compagwe  de  Jésus,  par  Fr.  Gouris, 
prieur  de  Vabb,  de  S.  Gérard.  —  Mamur,  H.  Furlet, 
t.  d.  in-12,  de  S2  p.  avec  approb.  du  1*'  sept.  1618. 

Adula,  Adualla,  Adyla,  («pc;  t«v  "A-Xiricuv 
[Ptol.],  groupe  de  montagnes  alpestres 
qui  renferme  le  Saint-Gothard,  le  Fo- 
gelsberg,  le  Grimsel,  etc.  Voy.  Alpes. 

Adullia,  Adlulua,  Douriers,  village  de 
Picardie  (Somme). 

Aduncum,  Adoncum,  Adonco,  village  sur  le 
lac  de  Côme. 

Adura,  voy.  Aeria. 

Adura,  Adurus,  Aturis,  ^ÀToupi;  [Ptol.], 
Aturrus  [Auson.],  VAdour,  fl.  de  Fr. 
(Basses-Pyrénées). 

Adurni  Portus  [Notit.  imper.],  Edering- 
ton,  pet.  ville  d'Angleterre. 

Adurus,  voy.  Adura. 

Adus,  voy.  Addua. 

Adyersa,  Averso,  pet.  ville  du  roy.  de  Na- 
ples, près  Capoue. 

Ad  Vicenas,  voy.  Vincepw^. 

Ad  Vicesimum  [ïtin.  Anton.],  Mendoloia, 
bourg  de  la  Terre  d'Otrantc,  au  fond 
du  golfe  de  Tarente. 

Ad  Vicesinum  .[Tab.  Peut.],  Arignano, 
bourg  des  États  Pontificaux,  à  20  m. 
de  Rome. 

AdvocatoruM  Terra,  le  Voigtland,  prov. 
de  Saxe  (?). 

iEA,  île  du  PontrEuxin,  auj.  Sataheîla, 
dans  la  mer  Noire. 

iEAS,  voy.  Aous. 

iEBUD-€,.EBUDES,  Hebrides  insulje,  Ubs  Hé- 
brides, sur  la  côte  N.-O.  d'Ecosse. 

^Ebura,  Atêoupa  [Strab.],  ville  de  la  Tarra- 
conaise,  auj.  Talavera  de  la  Reyna 
(Espagne).  —  Sans  doute  la  Libora  de 
Ptolémée? 

iEcAE  [Tab.  Peut.],  Ecae  [Itin.  Anton.], 
ville  des  Hirpins,  en  Italie,  auj.  Troja, 
dans  la  Capitanate. 

iEcLANUM  [Itin.  Anton.],  ^Eculanum,  aîjwu- 
x«vov  [Ptôl.],  ville  des  Hirpins,  ruinée 
par  Sylla.  Les  géographes  sont  divisés 
au  sujet  de  l'emplacement  qu'occupent 
ses  ruines  :  suiv.  lea  uns  c'est  à  Fricenti, 
dans  la  Princip.  ultér.  ;  suiv.  d'autres  à 
Mirabello,  près  de  Bénévent,  qu'on  re- 
trouve ces  débris. 

iEDui,  peuple  qui  tenait  le  premier  rang 
parmi  les  nation^  gauloises  (jEdui  quo- 
rum in  omni  Gallia  summa  est  authori- 


17 


iGDUNUM.  —  iCMILIANI. 


18 


tas,  dit  César)  ;  Plutarque  les  appelle 
'A^iX^t  'p<dua{e«v  :  ils  habitaient  une  par- 
'  tte  de  la  Bourgogne  et  du  Lyonnais^  le 
Forez,  le  Beaujolais,  la  Bresse,  le  Ni- 
vernais, etc.  Parmi  eux  on  trouve  : 
.€dui  Alexienses,  habitant  VAuxois  (en- 
virons de  Semur);  —  iEoui  Ambarri, 
terril,  de  Chalon-sur-Saône;  —  iEDUj 
Lkgones,  lerrit.  de  hongres  ;  —  iEDUi 
LuGDCNENSEs,  le  Lyonnois  ;  —  iEDUi  Ma- 
TiscoNENSEs,  le  Màconuais  ;  — iEnui  Mor- 
vLVNi,  le  Morvan  ;  —  JEdvi  Nivernenses, 
le  ytremais,  etc. 

.Cdutçum,  voy.  NrvERNUM. 

.Cdcorcm  Civitas,  voy.  Bibractum. 

jïIeta,  voy.  Cajeta. 

.Cg££  Macedonls,  kiyuLl  [Diod.  Sic], 
Arrxtat  [Plol.],  Edesse,  capit.  de  l'Ema- 
thie,  aLU}.'Moglena,  dans  le  pachalik  de 
Saloniki.  =  Pendant  les  croisades  elle 
s'appelait  Eoehes. 

.Cgates,  iEoADEs,  Mgusm,  Aî^ffai  [Polyb.], 
Lnsul-e,  Favillana,  Levenza,  Maretamo, 
groupe  d'iles  à  l'E.  de  la  Sicile. 

.Egeta  [ïlin.  Anton.J,  Egeta  [Tab.  Peut.], 
'E-pira  [Ptol.l,  Viteslaw,  ville  de  Servie, 
dans  Tanc.  Mœsie  supérieure. 

.€jgevu,  voy.  Mare  iEcEUM. 

iCGiALEA,  anc.  ville  de  l'ile  d'Amorgos, 
dans  TArchipel,  auj.  Hyali.  =  L'Achaîe 
propre,  auj.  Marée, 

JEIgiba  [Plin.],  yEciDiA,  iEoiDis  Insula 
[Inscr.  Gruter.],  Justinopous,  auj.  Capo 
d'ïstria,  anc.  capit.  de  l'Islrie  véni- 
tienne, auj.  Illy rie  autrichienne. 

iEGnK)RA,  VEider,  riv.  du  Holstein. 

iEGH-A,   i£GU.IUM,   iEciLON    [PHo.],  Aî-yiXov, 

C\PRARU  [Plin. ,  p.  Mêla] ,  Gaprasia 
[Varro],  Capraja,  Caprée,  île  de  la  côte 
d'Italie,  au  N.-O.  de  l'île  d'Elbe. 

.CGnx\,  ktyiXoL,  Cérigotto,  l'une  des  îles 
Ioniennes. 

iEGJLiusf,  Capraria,  Cabrera,  île  faisant 
partie  du  groupe  des  Baléares. 

^£GiLnjM  [Itin.  Anton.l,  Igujum  [Cœsar], 
Gigliû,  île  de  la  Méditerranée,  sur  les 
côtes  de  Toscane,  à  l'E.  de  l'ile  d'Elbe. 

JEj&isky  K\y.rny  CEnone  [Plin.] ,  CEnopta 
[Ovid.  Metam.l,  Myricioonia,  auj.  Egina 
ou  £ngta,  lie  de  la  Grèce,  dans  le  eolfe 
d'Egine  {sirms  Saronicus),  près  de  la 
côte  de  llorée. 

En  18S0,  InAeteê  du  Gouvernement  et  de  l'Aisem- 
Me  dm  vaf»,  ta  HponiTixà  Tf^;  iv  'Apysl  avve>.eû- 


ceco;,  et  les  Devoirs  du  capitaine  de  navire,  rà 
Xp«Y)  ToO  TcXoiop/ou,  in-8*,  y  furent  imprimés  avec 
les  caractères  envoyés  par  A.  F.  Didot,  sur  la  de- 
mande de  Capo  dMstrias. 

Avant  de  s'établir  à  Athènes,  André  Koromélas 
installai  .i^ine  Pimprimerie  que  M.  A.Firmin  Dldot 
lui  avait  envoyée  en  1834.  Néophytes  Ducas  y  Ût 
imprimer  une  collection  de  classiques  grrecs,  avec 
traduction  et  commentaires  de  lui,  en  l'année  183^ 
"OixTjooc,  V Iliade  et  VOdytUe^  avec  commentaires, 
0  voK  in-8o.  La  dédicace,  en  vers  grecs,  est 
adressée  à  GanaHs.  —  EùpiTctôr,;  avec  commen- 
taires, 6  vol.  in-8o  et  la  dédicace  en  vers  k  Eynard. 

En  Tannée  18S5,  Soçtorrn;,  ou  Recueil  de  discours, 
opinions,  etc.,  émis  en  diverses  occasions,  par 
Néophytos  Ducas,  2  vol.  in-S».  —  nav-y]Y\)pt<rr7)c, 
Mélanges  et  traductions,  par  Néoph.  Ducas,  2  vol. 
in-8o. 

itciNiuM,  Armiro,  ville.de  Thessalie  (pa- 
chal.  de  Janina). 

iEcniA,  Aî^tipa  [Polyb.],  Xylocastrum,  auj. 
Xylocastro,  ville  de  Morée. 

iEciRos  ou  iËGiRUM,  Ai-iftpo;,  anc.  ville  de 
l'île  de  Lesbos  (Mételin),  auj.  Gemia, 

iEGiRTius,  iEcYRCius,  le  Gers  (Giers),  riv. 
de  France  ;  se  jette  dans  la  Garonne. 

iEoissus,  Ai-)fia<jo;,  Tatzà  ou  Saczi,  ville  de 
la  Bulgarie,  sur  le  Danube,  dans  l'anc. 
Mœsie  super. 

iEGiTUA  ou  Canote,  Cannes,  ville  de  France 

(Var). 

Imprimerie  en  1785. 

iËGiuM,  anc.  ville  de  la  ligue  Acbéennè^ 
dont  on  voit  les  ruines  près  de  Vos- 
tilza  (Morée). 

iEoLESBURGus,  Ayîssbury,  bourg d'Anglet., 
sur  la  Thame. 

le  snppl.  au  Typogr.  Gazetteer  donne  Tan- 
née 1778,  comme  date  de  Tintroduction  de  Timpri- 
merie  dans  cette  ville. 

yEcos  PoTAMos,  Indjé  Limen,  fl.  de  Thrace 
(Houmélie). 

iEGUAxNA  JuGA,  Ics  moutagnes  de  S&rrente, 
dans  la  Tene  de  Labour. 

^GUSA,  Capraru,  Eax)ignana,  Favillana, 
l'une  des  îles  iCgates  (Sicile). 

jEgyptus,  Aeria,  Nesambobolos,  Myara, 
Mazor,  Ogygu,  IIoTap.ia,  V Egypte  (Mis- 
raïm). 

iEi3URGUM,  voy.  Alburgum. 

iEuA  RicciNA,  Helvia  Riccina,  anc.  ville 
du  Latium,  dont  les  ruines  subsistent 
encore  sous  le  nom  de  Redna  Rovinata, 
non  loin  de  Recanati,  dans  la  Sabine. 

iEMARORUM  MONS,  VOy.  AcUMUM,  . 

iËMATuiA,  voy.  Macedonta. 

/Cbiiuant  (S.)  EccLEsiA,  Saint-Émilion , 
bourg  de  France  (Gironde). 


i^ 


iEMIUANUM.  —  iESERNIA. 


20 


iCMlLIANUM  RUTHENORUM  y  ÀMILHANUM  y  MlL- 

UADUM,  Milhau,  ville  de  Fr.  (Aveyron). 

SuiT.  M.  Tcrnaux,  rimprimerie,  dans  cette  Tille, 
ne  date  que  de  l*an  xiii.  —  Œuvres  paloises  de 
Claude  Peyrot,  Millau,  Pierre  Cbanaon,  an  xiii*, 
(1S05]  in-S. 

AMINES  PoRTus,  Rade  de  Brusc,  en  Pro- 
vence (Var). 

iEniNiuM,  Agveda,  bourg  d'Espagne^  dans 
rEstramadure^  près  Talabriga. 

i€)MODJE  Insul-e,  Ues  Shetland  (Ecosse). 

iCMOD£   Occiput    insul^,  Ues    Hébrides 

(Ecosse). 

iEMONA,     iEMONA      PaNNONIORUM,    CoLONIA 

Taurist.orum,    Laracum,    Laybach   (en 
ital.^  Lubiana),  ville  de  la  Garniole. 

Imprimerie  en  1578  [Dr  Gotton]  ,  mais  nous  con- 
naissoni  un  livre  qui,  selon  toute  apparence,  est  le 
premier  réellement  imprimé  dans  cette  ville  ;  en 
voici  le  titre  exact  :  Auspergy  [Herbardi  Baroni») 
Vita  et  mors,  ad  salut em  et  commodum  Patriœ 
transacta  et  in  Corvatia  extremis  finilms  ad  BU' 
datshkum  X.  Kal,  oct,  in  prœlio  ado.  Turcas.,. 
çloriosissime  appetita,  a  G,  KMsl  de  Kaltenpntn 
descripta.  Labaci,*  1575,  in-4. 

i€)M0Nu,  voy.  Thessaua. 

i€)M0Nu  Nova,  Città  Nuwaj,  ville  de  l'istrie 
(roy.  d'Illyrie).  —  Les  ruines  s'appellent 
encore  Emonia  Rovinata. 

^NARiA,  Inarime  [Virg.l,  PiTHEcusA  [PUn.], 
•   niftfjxouffai  [Ptol.],  l  lie  d'Ischia,  sur  la 
côte  napolitaine. 

Aenhoîjiu,  Aenhoîm,  ville  de  Danemark 
(lie  de  Laland). 

Mmxy  Moncastro,  ville  du  pachalik  de  Sa- 
loniki. 

iENiPONs,  voy.  OEnipons. 

iEmPONS  INFERIOR,  VOy.  (£Nn>ONS  INFERIOR. 

.€xNOxNA  [Plin.],  Aivwva  [Ptol.],  iVbna,  ville 
de  Dalmatie. 

/Enos,  Aivc^  [Herodot.J,  ville  de  la  Thrace 
(Houmélie),  que  les  Grecs  appellent 
Enos  et  les  Turcs  Ygnos, 

yENOsTADiUM,  Instadt,  pet.  ville  de  Bavière. 

iEMJs,  OEnits,  Aivcç  [Ptol.],  VInn,  riv.  du 
Tyrol,  affluent  du  Danuoe. 

iEoiJiE  Insul.€,  aî  Aîo'Xoy  wci  [Strab.],  He- 

PHiESTIADES    [Pliu.J,  LiPARiEORUM    INSULA 

[Plin.],  Ues  de  Lipari,  au  N.  de  la  Si- 
cile. 

iEFEA,  Sou,  SoXoi  rptol.,  Strab.l,auj. So/ia, 
pet.  bourg  de  l'île  de  Canaie.  Le  lan- 
gage barbare  des  habitants  de  cette  ville 
a  donné  lieu  à  la  locution  de  solécisme, 
icXcucuraoç;  et  sans  doute  le  mot  créti' 
nisme  est  puisé  à  la  même  source  ;  il 
signifierait  esprit  créUHs, 


iEouA,  vicrs  AcQUENSis,  Vico  Eqiietise  ou 
Vico  di  Sorrento,  pet.  ville  du  roy.  de 
Naples  (Terre  de  Labour). 

Nous  connaissons  plusieurs  livres  imprimés  à  Vico 
Equensoenl585:c*estd*abordunrarein-8,  intit.:  Re- 
pliea  di  Camillo  Pellegrino  alla  Risposta  degli  Ac- 
eademici  delta  Crusca,  fatta  contra  il  dialogo  dell* 
Epica  Poesia  in  difesa,  corne  e*  dicono,  dell*  Or- 
lando  Furioso  dcli  Ariosto, 

Puirun  second  intit.  :  Rime  et  versi  in  Iode  délia 
/(/.  Giovanna  Castriota  Corrafa  duchessa  di  \o- 
tera,...  saitte  in  lingua  toscana^  laiina  et  spa- 
gnuolà  da  diversi  et  race,  da  D.  5.  de  Hlonti.  Tn-4. 
Et  enfin  :  le  Lagrime  di  San  Pietro,  di  Luigi  Tan^ 
siUo,  in-A.  avec  l'ancre  Aldine  ft  la  fin. 

iEQUA  Bon  A,  Cowia,  bourg  de  Portugal 
(Estramadure) . 

iEguiNocnuM  [Itin.  Anton.],  Fischamend 
ou  Vischmund,  ville  de  l'aoc.  Pannonie 
super.  (Autriche),  au  confluent  'de  la 
Fischa  et  du  Danube. 

iEouoLEsniA,  voy.  Engousma. 

iEoruM,  colonie  romaine  dans  la  Dalmatie 
Mérid.,  auj.  Cluzzi,  bourg  d'Illyrie. 

iEOUUIf    FaUSCUM,  COLONIA  JUNONIA  ,   FaLE- 

RiuM,  <l»a>ipicv  [Strab.],  Fausca  [Solin.], 
auj.  Castellana  ou  Civita  Castelîasia, 
ville  d'Italie,  dans  la  Légat,  de  Vi- 
terbe. 

• 

iEouus  TuTicus,  anc.  ville  des  Hirpins,  auj. 
Ariaîio  (?)  dans  les  Abruzzes. 

Aéra,  Aerea,  Ayr,  .ville  d'Ecosse  (voy. 
Ercojena). 

Aereus,  VAyr,  riv.  d'Ecosse. 

Aeria,  Aru,  Atrehatum,  Heria,  Atura, 
Aena,  Aire,  ville  de  France ,  sur  la  Lys 
(Pas-de-Calais). 

Imprimerie  en  168£i.  —  Summairc  ou  abrégé  des 
indulgences  accordées  par  les  Souverains  Pontifes 
à  la  Confrérie  de  Vordre  de  la  très-saincte  Trinité 
et  rédemption  des  captifs.  —  Aire,  Qaude-François 
Tulliet,  1684.  In-18  de  68  p. 

M.  Morand  cite  un  autre  livre  sorti  des  presses  de 
TuUiet,  cette  même  année  1684  ;  c*est  un  in^i, 
intit  :  «  B,  Bomard's  Christian  Ûuty.» 

En  1764  [Rapp.  Sartines],  un  seul  libraire  existe 
à  Aire,  François  Gheradi,  natir  de  Nantes  ;  mais  il 
n*y  a  plus  dMmprimeur.  L*arr6tdu  conseil  du  12  mai 
1750,  qui  avait  réduit  A  quatre  le  nombre  des  impri- 
meurs pour  TArtois,  deux  à  Arras  et  deux  à  Samt- 
Omer,  avait  supprimé  toutes  les  autres  typographies. 

Aeru,  voy.  Creta. 

Aeria  Vocontiorum,  voy.  Vasio. 

Aerwilra,  Villa,  Aerwilre,  Aertveilei\ 
bourg  sur  la  riv.  l'Ahr,  dans  la  Prusse 
Rhénane. 

iEsAR,  iEsARUs,  Aîoopo;  [Stiab.],  VEsaro, 
riv.  du  roy.  de  Naples  (Calabres). 

iEsAR  [Ovid.],  le  Serchio,  riv.  de  Toscane; 
se  jette  dans  l'Arno. 

iEsERNiA  [Sil.  Ital.  —  Itin.  Ant.],  Atotpvta 


21 


.€SICA.  —  AGAUNUM. 


22 


[Strab.]^  ville  des  Samnites>  auj.  Jser- 
nia,  au  pied  des  Apennins^  dans  le  roy. 
de  Naples. 

L*iinprfmerie  existe  dans  cette  TiHe  en  lOftA,  et  le 
premier  tjpoprapbe  se  nomme  Camillo  Cavallo; 
loki  le  titre  da  lirre  :  Memorie  Isiariche  del  Sannio^ 
ddamato  oçqi  Prineipato  uUra  e  parte  di  terra  di 
iMBorOy  in  V  iibri,  da  Gior.  Viocenzo  Qarlanti.  — 
Iscniia,16M,  ia-fol. 

iEsicA,  Netherby,  ville  d'Angleterre  (Cum- 
beriandshire). 

Msis,  VEsino,  riv.  d'Italie;  séparait  le  Pi- 
cenum  de  l'Ombrie. 

J£sis,  AEsnTH,  Aexium^  Essium,  lest,  ville  de 
la  Marche  d'Ancônc  (Italie). 

Imprimerie  en  1472.  —  La  comedia  di  Dante 
AUeghiert  di  Firenze à  la  fin  : 

ExpliciL  liber.  Dantis.  im 
pressTs.  a.  mag^stro.  Fede 
ricow  Teronensi.  m.  cccc. 
Lxxii.  Qrintodecimo.  .A 
lendas.  avgYSti. 

iB-à  (et  non  pas  pet.  In-foU,  comme  le  dit  Voipi 
dbns  son  catal.  des  éditions  du  poëte),  de  210  ff.  à 
SS  Hg.,  inq»r.  en  car.  rom.  très-élégants,  sans  ch., 
réd.  ni  sisnattires. 

Cette  émtion,d*ane  rareté  insigne  (nous  n'en  con- 
misaotts  qoe  trois  exeropl.),  est  sans  nom  de  lien, 
mais  tons  les  bibliographes  s'accordent  à  la  recon- 
naître comme  le  premier  livre  imprimé  à  lesi. 

Frédéric  de  Vérone ,  ou  Federicus  de  (}omitibas 
de  Verooa,  titre  qu'il  s'attribue  dans  la  souscription 
d*im  opusc  de  Nie  de  Auximo,  inUt.  Spiriiualis  qva- 
drifA,  imi^ime  en  1475  et  date  de  cette  ville 
oDlîTre  important  :  jEgid,  Alvarez  Carilto  de 
AilbtmoZp  EpiMc,  Salrieruis^  liber  Canstitutionum, 
in-4. 

jEsthonia,  Aestia,  VEsihonie  (en  allem. 
Esthland),  prov.  de  l'empire  russe. 

£sncxiivi\m,  Sommerfeldt,  ville  de  la  Neu- 
mark  (Autriche). 

iEsnvAUCM  IN  Carnu,  Estival  en  Chamie, 
village  près  de  Chémiré  (Sarthe). 

iEsTUARTCM  Abum,  voy.  Abus. 

iEsTUABiUM  s.  Georgu^  Sinus  Sabrin^e,  2a- 
CptacvA  [Ptol.],  BIanica  Bristouensis,  Ca- 
nal de  Bristol,  entre  l'Angleterre  et 
l'Irlande. 

jEstlaaium  Varj:,  Mwrray-Fyrth,  golfe  de 
Murray  (Ecosse).  —  Fj^rth  vient  de  fre- 
twn. 

MimxLLK  IPlin.l,  klBaXid  [Strab.l,  Iloa, 
Ilva  [Tit.  Liv.],  'IXovaJPtol.],  ïik  d'Elbe 
(en  ital.  Elva),  île  de  'Toscane,  au  milieu 
du  canal  de  Piombino. 

Résidence  impériale  du  H  mai  1814  au  26  février 
191  &:  Napoléon  y  lit  imprimer  les  proclamations  qui 
précédèrent  les  Cent  Jours. 

JETBtOÂ,  voy.  Hadru. 

iEnuA,  Alteia^  YAuUhie,  pet.  riv.  de  Pi- 
cardie. 

JErjUk,  Aîvta.  [Théocr.],  Ar-nm   [Diod.  Sic], 


le  mont  Etna  ou  mante  Gibello,  dans  le 
val  di  Demona  (Sicile). 

iExNA  [Anton.  Itin.] ,  jEtnense  Oppidum 

S  Diod.  Sic.],ÏNNESA,*lwrioa  [Strab.],  ville 
[e  Sicile,  au  N.-O.  de  Gatane,  auj.  San 
Nicolo  de  Arenis  (?). 

ifiTNA  Tellus,  la  Sicile, 

iEioNU,  iETHONU,  Etona,  Etm,  ville  d'An- 
gleterre (Buckingbaiùshire).  Célèbre 
collège  fondé  par  Henri  VI. 

Par  les  soins  de  sir  Henry  Saville,  une  imprimerie 
fut  établie  en  ce  collège,  et  l'an  1007,  sous  la  direc- 
tion de  Jobn  Norton,  l'imprimeur,  il  y  publia  plu- 
sieurs ouvrages  grecs;  les  charmants  caractères 
dont  il  fit  usage,  caractères  que  leur  extrême  élé- 
gance fit  appeler  ihe  SUver  Letter^  devinrent,  à  la 
mort  de  sir  H.  SaTille,  la  propriété  d'un  imprimeur 
d^Oxlbrd,  nommé  Tumer. 

La  publication  la  plus  importante  de  Jobn  Norton 
fut  la  première  édiu  collecUTe  des  oeuvres  de  saint 
Jean  Qirysostome,  8  vol.  in-fol.,  qui  fut  donnée  en 
1012;  l'impression  en  avait  été  commencée  deux 
ans  auparavant.  [BeloC,  Anecd.  of  Litler.] 

iExuATicus  Vicus,  Tavetsch,  bourg  de 
Suisse. 

Agabra,  pet.  ville  de  Ta  Bétiquc,  auj.  Carba, 
'  en  Andalousie. 

Agara,  voy.  Egra. 

Agasus,  anc.  port  de  mer  d'Apulie,  auj. 
J*or<o  GrcBco,  dans  la  Capitanate. 

Agatha  [Plin.],  nommée  par  les  Massi- 
liens  'A")faWjTÛxirj, Agatha  Massiliensium  in 
Tectosagibus ,  S.  Agatot  urbs  [Ai mon]. 
Agate,  au  vra«  s.,  anc.  ville  desAtacins, 
auj.  Agde,  ville  de  France  (Hérault). 

Imprimerie  en  1510  :  Breviarium  ad  vsum  bea- 
tiMimi  protomartyris  AgatM  diœcexis  patroni. 
—  Impressum  cura  5  industrie  magistri  Johafiis 
Belo  ciuitatis  valentinefl.  impressoris.  Anno  dfii 
M.V.C.X.  5  die.  XV.  mensis  Julii.  Pet.  in-8  golh. 
car.  rouges  et  noirs,  viii-491  ff. 

Ce  Jean  Belon  avait  également  des  presses  à  Va- 
lence en  Dauphiné,  sa  patrie.—  Voy.  Valentia. 

Agatha,  Blascon,  Onis  [Plin.  m],  île  de  la 
Méditerranée,  sur  les  côtes  de  la  Gaule 
Narbonnaise,  auj.  Brescon. 

Agathopous,  fanum  Sanct^e  Agath.e,  auj. 
S.  Agata  di  Goti,  pet.  ville  du  roy.  de 
Naples,  dans  la  Princip.  ultér. 

Agathyrilm,  anc.  ville  de  la  Sicile,  auj. 
Capo  d'Orlando', 

Agathyrsa,  Agathyrna  [Itin.  Anton.], 'A-ya- 
Oupvcv  [Strab.],  San  Marco,  pet.  ville  de 
Sicile,  sur  la  côte  N. 

Agaunum,  Acatjnum,  Acavno,  Acavnensis 
[monn.  mérov.],  Saint-Morisse  de  Gau- 
NEs  EN  Chablies  [Chron.],  Saint-Maurice 
en  Chablais,  ville  de  Suisse  (Valais); 
abb.  de  Bénéd.,  fondée  au  iv*  s.  (vers 
375),  en  mémoire  du  massacre  de  la 
légion  Tbébaine,  en  286. 


23 


AGEDUNUM.  —  AGESINATES. 


24 


Agedunum,  Acitodunum,  Ahun,  pet.  ville 
de  FniDce  (Creuse). 

Ageium,  Ay  ou  Ai,  bourg  de  Champagne 
(Marne). 

Agelu,  CHnchamps,  village  de'Normandie 
(Calvados). 

Agelocum  [Anton.  Itin.],  Çegelocum^  Litt- 
leborough,  ville  d'Angleterre,  dans  le 
Nottinghamshire. 

Agendici:m  TCœsar],  Agedincum  Senonum, 
'A'pi^'ixcv  [Ptol.],  Agredicum  [Itin.  An- 
ton.], Metropous  Senonle,  ou  Lugdc- 

NENSIS     QUART^E    [Notit.]  ,    SeNONI     [Eu- 

trop.],  Senones  [Amm.  Marcel.],  Seno- 
NiCA  Urbs  [Greg.  Tur.],  Senonas  CivrrAS 
[Frédég.l,  Sens,  anc.  cap.  des  Senofies, 
archevécné  (Yonne). 

M.  Bninet  cite  :  la  Complainte  de  monsieur  le 
Cul  contre  les  inventeurs  des  Vertugalles,  —  A 
Sens,  par  François  (iirauU,  demeurant  à  renseigne 
du  Bœuf  Couronné,  1552,  peu  in-8. 

Le  second  lirre  imprimé  dans  cette  ville  serait  : 
Antiphona>'tuê  ad  ritum  et  consuetudinem  Se- 
nonensis  Ecelesiœ,-  —  Vénale  reperitnr  Sefi.  in 
»dibus  Joafiis  de  la  Mare,  ad  insigne  AquUe  iuree, 
in  Vico  Maiori  commorantis.  1554.  —  A  la  fin  :  Inv 
prime  à  Sens  par  Françoys  Girault,  imprimeur, 
pour  Jehan  de  la  Mare,  marchant,  demeurant  audit 
Sens,  en  la  grand  Rue ,  à  renseigne  de  Laigle  d*or. 
1554;  gr.  in-fol.  (sur  Télin,  à  la  Blbl.  impér.). 

Le  troisième  livre  imprimé  dans  cette  ville  est  : 
CocsiTiiES  du  BaUttage  de  Sens  et  andis  ressorts 
d'ire/My...—  à  Sens,  de  Tiraprimerie  de  Gilles  Riche- 
boys,  pcLl  in-A,  1556  (sur  \élin,  à  la  BibL  Impér.). 
On  a  cru  ft  tort  k  une  édition  de  1555. 

Et  le  quatrième  :  Evangetionnn  liber, quœ  inEc- 
elesia  Senonensiet  tôt  a  aiœcesi,  sinçulis  totiusanni 
diebvs,  inier  missarum  solennia  dtctmtari  soient, 
—  Excudebat  Senonib.  ^Ivgidius  Eichebois,  anno 
Dom.  HDLX.  —  lu-foL  (sur  vélin,  à  la  Bibl. impér.) 

Les  imprimeurs  sénonais  qui  mutent  une  men- 
tion sont  Jean  Savine  au  xyi«  siècle  et  Prussurot  et 
Niverd  au  xvii*. 

L'Ageicdicum  des  Commentaires  de  César  est-U 
Sens  ou  Provins  ?  Nous  nous  gardons  bien  de  tou- 
cher à  cette  question  controversée,  et  nous  ren- 
voyons aux  nombreux  mémoires  publiés  à  ce  suJeL 

Agennapil'm,  Genappes,  pet.  ville  de  Bel- 
gique (Brabant  méridional). 

Agensensis,  Aginxensis  Pagus,  VAgénois, 
district  et  anc.  comté  de  la  Guienne 
(France). 

Agenxo,  Agenntm  [Auson.l,  Aginnum  [Itin. 
Anton.],  Agesinatium,  Civitas  Aginnen- 
SI  m.  Urbs  Nitiobrigum,  AGmuM  [Greg. 
Tur.J,  Agen,  ville  de  France  (Lot-et- 
Garonne). 

Nous  ne  pouvons  affirmer  que  rintroductiaa  de 
rimprimerie  dans  cette  ville  ne  remonte  pas  plus 
haut  que  Tannée  1545  ;  généralement,  dans  les  villes 
de   France,  rexercice  de  Part   typographique  est 

Provoqué  par  les  municipalités  et  phu  souvent  par 
influence  cléricale.  11  nous  parait  donc  asses  dif- 
ficile d^admettre  que  le  premier  livre  sorti  des 
presses  d*Antoine  Reboul,  k  Agen,  soit  un  poème 
Italien  ;  il  fatat  i^uter  cependant  que  l^auteur  de  ce 
poème,  qui  s*était  réfugié  dans  cette  ville  avec  les 
membres  de  la  funille  do  célèbre  César  Frégose, 


dont  il  avait  été  le  serviteur  et  Pami,  devint,  malgré 
quelques  peccadilles  de  Jeunesse,  entre  autres  la  pu- 
blication antérieure  de  poésies  passablement  obscè- 
nes, devint,  disons-nous,  évéque  d*Agen  en  1550,  et 
qn*il  avait  pu  certainement  présider,  quelques  années 
auparavant,  k  Torganisation  d*un  établissement  typo- 
graphique dans  la  résidence  qu*il  avait  choisie.  Ôuoi 
qu*il  en  soit,  Yoici  le  titre  exact  du  livre  qu*U  fit 
imprimer  en  cette  année  1545  : 

—  Canti  Xi  de  le  Lodi  de  la  S.  Lucretia  Gonzaga 
di  Gazuolo^  e  del  vero  Amore,  col  Tempio  di  Pu- 
dicitia,  e  con  altre  Cose  per  Deutro  poeticamente 
deseritte  lin  Ottava  Rima),  —  Le  11 l. Porche  da 
esso  Banaello  cantate  ne  la  Nativita  del  S.  Giano 
primogenito  del  5.  Cesare  Pregoso  e  de  la  S.  Cos- 
tanza  Rangona  sua  consorte.  —  Si  stampauano  in 
Guienna  ne  la  citti  di  Agen  per  Antonio  Reboglio,. 
1545,  peu  in-ft"  de  203  ff. 

Le  cataL  de  S.  Richard  Heber,  dont  nous  sommes 
bien  loin  de  vouloir  garantir  Tinfaillibilité,  nous 
annonce  une  édition  des  poésies  d*un  certain  Michel 
Vérin  :  Miehaelis  Verini  dislUha  de  MorUms, 
Agennii,  1542,  pet.  in-8,  qui  serait  le  plus  ancien 
livre  imprimé  k  Agen,  signalé  Jusqu'à  présent,  si  Ton 
admet  Texactitude  du  renseignement. 

Nous  trouvons  en  1547  le  nom  d'un  imprimeur 
nommé  Villote,  mais  peut-être  n*était-il  que  libraire  : 
Statuta  (Aginensia)  et  constitutiones  synodales,., 
édita  et  promutgata,  anno  1547.  —  Aginni,  Villote, 
1547,  hi-4  (P.  Le  Long,  1. 6311).  Dans  sa  dédicace  au 
cardinal  de  Lorraine,  évéque  d'Agen,  le  rédacteur 
de  ces  constitutions  nous  dit  qu'elles  avaient  déjà 
été  imprimées. 

L*état  de  la  librairie  dressé  en  1754  par  ordre  de 
M.  de  Sartines  nous  apprend  qu'à  cette  époque  il 
existait  à  Agen  trois  libraires,  Raymond  Cayau,  Jean 
Ëoê  et  Jean  Noubel,  mais  que  celui-ci  était  seul  im- 
primeur, conformément  aux  ordonnances  de  1739 
et  de  1750. 

Parmi  les  impruneurt  d*Agen,  dont  nous  pour* 
rions  donner  les  noms,  nous  ne  citerons,  comme 
dignes  de  mémoire,  que  Pomaret,  qui  figure  à  la 
fin  du  XVI*  s.,  Jean  Fumadères  et  surtout  Thomas 
Gayau  (1638, 1606). 

Agenoa,  vov.  Hagenoa. 

Agerana  Valus,  Agerentkal,  aui.  Geren- 
thal  (en  fr.  Val  Geren),  vallée  de  Suisse 
(canton  de  Vaud). 

Ager  Antuatum,  le  Chablais,  prov.  de  Sa- 
voie, au  S.  du  lac  Léman.  Voy.  Cabal- 
ucA  Provincia. 

Agerentia,  AcHERONTiA  [Procop.],  Ace- 
renia,  ville  du  royaume  de  Naples,  sur 
le  golfe  de  Tarente  (Basilicate). 

Imprimerie  en  1688.  [Haym.] 

Ager  Fontanensis,  Saint-Martin  de  Fon' 
taine,  bourg  de  Fr.  (Khoiïe),=z  Fontaine, 
village  de  France  (Saône-et- Loire). 

Ager  Macucensis,  Massy,  bourg  de  Fr. 
(Saône-et-Loire).  Voy.  Macuclti. 

Ager  Marianus,  Ager  Marle,  Manager, 
ville  du  Jutland,  sur  le  Mariagerfiort. 

Ager  Segusu>x^s,  le  Forez,  prov.  de  Fr. 

Ager  Vuoln  agen  sis  ou  Vulnucus,  Vannas 
ou  Vonnaz,  village  de  la  Bresse  (Ain). 

Agesina,  voy.  Engousma. 

Agesinates,  peuple  d'Aquitaine,  voisin  des 
Pictones,  occupait    lAngoumois,   auj. 


25 


AGGER.  -  AlCHSTADIUM. 


26 


dép.  de  la  Charente  et  partie  de  la 
Dordogne. 

ÂGOER  Gandavensis^  Gataracta  Gandaven- 
sis.  Sas  van  Gendt,  bouri<  de  Ttle  de 
Tholen,  dans  la  Zélande(?) 

Aggerhusu  Prjefectura,  Aggerhusius  Co- 

HTTATUS^  AGGCRBUSlUMy  AgGERHUUS^  ville 

de  Norvège^  au  fond  de  la  baie   de 
Christiania. 

Aggeripoktdm^  Thomasbrùck,  Thamesbrùck, 
Tkingsbfrûdi,  bourg  de  Fane.  Thuringe, 
aaj.  dans  la  Prusse  Rhénane. 

kGcnESAy  San  Filippo  d'Argirone,  ville  de 
Sicile.  Voy.  Agcbium. 

Agilara^  Aguillaru  Campestris^  Aguilar 
dd  Campo,  ville  d'Espagne  (Vieille- 
CasUUe). 

AGOJHnf ^  Aglieri,  bourg  du  roy .  de  Naples. 

AfiiLLA^  Cervehi,  bourg  de  Toscane. 

Agikkensis  Mansus^  le  Mas  d'Agénois,  vil- 
lage de  France  (Lot-et-Garonne). 

AcunvuM^  voy.  Agenno. 

Agiko,  Agnius^  l'Aa,  pet.  riv.  de  TArtois. 
Il  y  a  en  Europe  plusieurs  riv.  du  même 
nom. 

Agniadellum ^  Agnadel  (AgnadeUo),  bourg 
de  la  Vénétie^  près  de  Gassano. 

Agnicurtum,  Agnicourt,  village  de  la  Pi- 
cardie, près  Saint-Pol  (Pas-de-Calais). 

Agoruv^  Agora,  bourg  de  laVénétie^  près 
Bellune. 

Agotius*,  voy.  AcuTus. 

Agkagas^  voy.  Acragas. 

Agramontium^  Agramonie,  pet.  ville  de 
Catalogne,  près  de  Lérida.  =  Aigre- 
morU-le-Duô,  commune  et  anc.  château 
de  France,  près  Dijon  (Côte-d'Or). 
Plusieurs  localités  du  même  nom  exis- 
tent en  France. 

Agratïum,  Zagravu,  Zagraru,  Agram  (Za- 
grab),  ville  de  la  Croatie,  près  de  la 
Save  ;  chef-lieu  du  comitat  du  même 
nom;  évéché,  académie. 

bBprimerie  en  1606.  —  Pauli  Rilter  Dalmaiœ 
CÈromicA,  Zagrabic,  1090,  in-8*,  cité  par  SzO- 
renyi  (FùuUeiœ  Sirmienae»,  p.  S5).  —  Nous  trou- 
vons, dam  un  cataL  italien  fort  ancien,  un  livre  d'une 
date  aotérieore;  mais,  comme  nous  n*avoiis  pu 
troaTer  ce  rare  volome  et  vérifier  Pantheiiticité  du 
renseigDeinent ,  nous  ne  le  donnons  que  pour  mé- 
■otre;  il  est  intitulé  : 

Bagkmi,  per  le  guali  ti  dimostra  la  lemerità  e 
iMgiMsiizia  dell*  armi  Venete  coniro  gli  UtcoccM, 
—  Zagrabix,  lOSS,  in-4.  —  Sans  nom  d'auteur  ni 


Agbia,  Erlau  (Eger),  ville  des  Etats  autri- 


chiens (roy.  de  Hongrie),  chef-lieu  du 
comitat  de  Hevesch,  sur  la  riv.  du 
même  nom  ;  archevêché. 

L'imprimerie,  d'après  le  nouveau  Typogr,  Gaz, 
du  Dr  Cotton,  fut  exercée  dans  cette  ville  à  partir 
de  l'année  1087. 

Agria,  YErlau,  riv.  de  Hongrie,  afû.  de  la 
Theiss. 

Agrigentum,  voy.  Acragas. 

Agrimum,  Aghrima,  Agrim,  ville  d'Irlande, 
dans  le  Connaught. 

Agripani  \icvs,  Saint'Agréve,  pet.  ville  du 
Vivarais  (Haute-Loire). 

Agrippina,  voy.  Colonia. 

Agrîus,  l'Agrt,  pet.  riv.  du  roy.  de  Naples. 

Agropous,  Novomarchia,  Neumarkt  (en 
transylv.  Maros-Vasorhély),  ville  impor- 
tante"^  de  la  Transylvanie,  sur  le  Maros 
ou  Marosch,  affl..  de  la  Theiss. 

Palais  de  Tékéli  et  biblioth.  nationale  extrême- 
ment  importante. 

Aguciacum,  Agvisy,  village  de  Fr.  (Oise). 

Aguilaru,  Aguilar,  ville  d'Espagne,  dans 
la  Navarre. 

Aguillaru  Campestris,  voy.  Agujuu. 

Aglwum,  'AycwvTov  [Ptol.],  Aguntus  [P. 
Diac],  Indu,  Intica  (au  moy.  âge),  pet. 
ville  de  la  Norique,  auj.  Innichm  (quel- 
quefois Innekem  ou  Inichifig),  bourg  du 
Tyrol,  sur  le  Drau. 

Agurium  [Itin.  Anton.],  Agyrium  fCic], 
'A-)fo6piov  [Ptol.],'ApYwpiov[Diod.Sic.j,  Ar- 
girone  [monn.  Sic],  San  Filippo  d'Ar- 
giro  ou  d'Argirone,  pet.  ville  de  Sicile, 
dans  l'intend.  de  Catane. 

Agylla,  Agyluna  Urhs  [Virg.],  Cœre,  ville 
de  l'Etrurie,  à  TO.  de  Veïes,  voy.  Agilla. 

Ahunum,  Ahun,  pet.  ville  de  la  Marche. 
(Creuse.)  =  Le  MousHer  d'Ahun,  mo- 
nast.  de  Cluny. 

Abusu,  Ahusa,  Ahus,  Ahuis,  pet.  ville  du 
Danemark. 

Ahusium,  Akaus,  ville  des  États  prussiens, 
dans  la  Westphalie  ;  résidence  du 
prince  Salm-Kyoourg. 

AuMONTiuM,  Ayamonte,  ville  d'Espagne 
sur  la  Guadiana  (Andalousie). 

AlCHSTADIUM,  Areatum,  Alcimoenum,  Ala 
Narisca,  Eustadium,  Dryopolis,  AicAstddt 
ou  Eichstàdt,  ville  de  Bavière,  sur 
l'AUmûlh,  évéché  fondé  en  741 . 

Le  premierlivre  imprimé  dans  cette  ville  avec  une 
date  certaine  est  de  1478  ;  il  est  intitulé  ;  Uenriei 
de  Seçvaio  F.  de  S,  Bartholomœo  vulgo  Hostieri' 
sis,  summa  super  TUulis  Decretalium,  (A  la  fin  :  ) 


27 


AIGUILUONUM.  —  ALATA  CASTRA. 


28 


.  —  Desaderatiiin  haius  sunuiie  boMiensis  finem 
adoexit  mensis  febrnarii  dies  décimas  octaTos  qao 
pMt  Tirginee  proUs  vagili»  dalcûftimos  mille  qo* 
dringenti  septoaginta  norem  amii  transicre. 

2  roL  tn-foL  dont  le  t«'  est  daté  de  1478,  sans 
ch.,  réd.  ni  ^gn^  sans  nom  de  lien  nid*imprimeiir, 
mais  certainement  exécuté  k  Aichstâdt  avec  le  gras 
caract.  goth.  de  Michel  Reyser  qui,  de  concert  avec 
son  frère  George,  avait  concarremment  une  impri- 
merie ï  Augsboarg. 

Parmi  les  lirres  que  ces  deux  frères  imprimèrent 
k  Aichstâdt,  nous  citerons  : 

Uber  moratttaium,  in-IoL,  1479  (Panzer,  1,  S86). 

Breriarhm  EwtettenMe,  in-foL,  14S2  (Bain,  I, 
531. 

Statvta  gfpwdaUa  Euitettenàs  dieteetU*  in-d, 
1484. 

Un  très^beaa  MImmoU  de  1480»  in-fDl.  —  Ces  trois 
derniers  ouvrages  portent  le  nom  du  lieu  d'impres- 
sion et  celui  de  limprimenr. 

Panzer  indique  un  grand  nombre  d*oaTrages  im- 
primés sans  date^  et  dont  très-probablement  plu- 
sieurs sont  antérieurs  à  1478.  Nous  en  airoos  m  un 
Il  la  Bibliothèque  impériale  qui  provient  de  la  veute 
\A  Vallière  (n«  558),  c'est  :  —  JohaAU  de  tambaeo 
de  contoUàUme  théologie  Htri  Xi  F,  in-161.  de 
2SA  ff .  à  44  tig.  en  lettres  de  somme,  sans  ch.,  réel, 
ni  sjg.,  avec  Mancs  àt  la  place  des  lettres  toomeures. 
Ce  beau  livre  offre  tous  les  signes  d*une  hante  anti- 
quité et  doit  certainement  être  antérieur  de  plu- 
sieurs années  h  U  Somme  de  Tarchevéque  d'Embrun. 

AlGUILLlONUM,       AqUILONIA,      AGUILUONUM 

tBandrand]  ^  Aiguillon,  pet.  ville  de  la 
îuyenne,  près  Nérac  (Lot-et-Garonne); 
elle  fut  érigée  en  duché-pairie  en  1599. 
Voy.  Acmio. 

AirjuM,  Aliacum;  Euacum^  Ailly,  village 
de  Fr.,  près  Louviers  (Eure).  Il  y  a 
plusieurs  au  Ires  localités  de  ce  nom 
en  France. 

Un  village  d'Allemagne  porte  également  ce  nom  ; 
le  célèbre  cardinal  Pierre  d*Ailly  (Petrus  de  Alllaoo), 
archev.  de  Cambrai,  serait  Allemand,  si  l*on  en  croit 
Thevet  etRaph.  de  Volterra;  mais  P.  Bayle  le  dit  né 
il  Compièf^  en  1358. 

La  maison  d'Ailly  tirait  son  nom  d'un  château  sis 
en  Picardie;  aqj.  AUty  le  Haut-Cloeher, 

AiLLAxni  Vicus,  Aillant,  bourg  du  Gàti- 
nais,  près  Montargis  (Loiret).  =  Ail- 
lantsW'Thoncn,  bourg  de  France,  près 
Joigny  (Yonne). 

AiXEDA,  Ainôd  (en  illyrien,  Kreisé),  bourg 
d'illvrie. 

AiRDRiA,  Airdr^,  ville  d'Ecosse,  dans  le 
comté  de  Lanark. 

AiBiAcuM,  Airy,  bourg  près  Auxerre 
(Yonne). 

Concile  en  1820. 
AlSTADIUM,  VOV.  AlCnSTADIUM. 

Akiermana,  Bialogrod,  pet.  ville  de  Po- 
logne. 

A&RAGA5,  voy.  Acragas. 

Ala,  Alena,  A(^uu-egla,  Aalm,  bourg  du 
Wurtemberg. 

Ala,  Ola,  Aelen,  bourg  de  Suisse  (cant. 
de  Vaud). 


.  Alaba,  bourg  d'Espagne,  chez  k s  Cclti- 
bères,  auj.  Ahtca,  pet.  ville  de  l'Aragon. 

ALAB05,  Al.\boxa,  Alavoxa  [Ptol.],  Alagon, 
bourg  et  riv.  du  roy.  d'Aragon;  la  riv. 
se  jette  dans  le  Tagê. 

Alabcns,  Alapcîïtis,  Ventawn,  village  et 
anc.  château  du  Dauphinc  (Hautes- 
Alpes). 

Ala  Flavu,  voy.  Viex.xa  Acstrle. 
Alaua,  voy.  Aleru. 

Alamonte,  Alabontf.,  le  MonesHer  d'Ala- 
mont,  à  18  m.  de  Gap  [Itin.  Anton.], 
village  sur  la  Durance,  à  la  limite  des 
dép.  des  Hautes  et  Basses-Alpes. 

Alandu,  île  d'Aland,  dans  la  Baltique. 

Ala  Narisca,  vov.  Aichstadium. 

Alanensis  Pagcs,  Alaftessis,  Alu:çensis 
Tractus,  Alxisich,  VAulnis,  auj.  VAtmis, 
anc.  prov.  de  Fr.;  auj.  partie  de  la 
Charente-Inférieure  et  des  Deux- 
Sèvres. 

Alakgueba,  Alangl  erux,  Alanorum  Fanum, 
AUmguer,  ville  de  Portugal,  sur  le  Tage, 
dans  TEstramadure. 

Alanova,  ville  de  l'anc.  Pannonie  super., 
auj.  Ebemessdorff,  château  impérial, 
dans  la  basse  Autriche. 

ALAirru,  Alencum,  Allanche,  pet.  ville  de 
Fr.  (Cantal). 

Alancs,  Alan,  riv.  de  Comouailles  (An- 
gleterre), se  jette  dans  le  canal  de 
Bristol. 

Alaona,  Alavnam  [monn.  mérov. ]  ,A//own^, 
village  de  Fr.  (Manche).  =i  Allonnes,. 
village  de  Fr.  (Maine-et-Loire). 

Alara,  Alleïu,  Alaraln  [Chron.  Eginh.], 
V Aller,  riv.  de  la  Basse-Saxe,  aÏQ.  du 
Wéser. 

Alarantes,  Tallard,  bourg  du  Dauphiné 
(Hautes-AJpes). 

AlaRCSXM,   LaRIXLTI   [Cic],   Actpivcv  [Ptol.], 

Larino,  pet.  ville  du  roy.  de  Naples, 
dans  la  Capltanate. 

AîJ^TA  Castra,  U-n^ta^  ©rpaToirt^cv  [Ptol.], 
Castra  Puellarum,  Edinlm,  Aneda,  Bur- 
Gus  Al.\ti*s,  Edenburgum  [Cellar.],  ville 
de  l'anc.  Calédonie,  sur  les  ruines  de 
laquelle  ou  a  élevé  Edimbourg,  la.  cap. 
de  l'Ecosse  (en  gaélique  :  Dun  Eu- 
dain,  Edin-Bruaichy  etc.). 

«  a  printing  press,  dit  Chalmers  {Ufe  of  Ruddi- 
«  man^  p.  80),  was  first  established  at  Edinburgh 
m  during  thc  year  1507,  under  tbe  protection  of 
«  James  lYt-ibê  first  printers  were  Walter  Chepman, 


29 


ALATEUM  YILLARE.  —  ALBA  CAROLINA. 


30 


■  a  merciuiit,  and  Andrew  Myllar,-*  mère  work- 
tt  man.  •  —  Hertiert  donne  de  curieux  détails  sur  un 
précieux  Tolume  de  poésies  exécuté  par  ces  deux 
tjrpQ^rapbes  en  1508,  et  il  fait  observer,  à  cette  occa- 
sioo,  qa*à  cette  époque  les  caractères  grecs  étaient 
inconnus  à  Edimttourg  ;  on  remplit  à  la  main,  dans 
dnque  exempL  du  Hay*»  book^  les  passages  grecs 
que  les  imprimeurs  avaient  été  oblige  de  laisser  en 
blanc,  et  cet  usage  se  perpétua  presque  Jusqu'à  la  fin 
da  XTi*  s.  Le  D'  Lee,  dans  son  Mémorial,  affirme 
que  les  premiers  caractères  grecs  dont  on  fit  usage 
en  Coosse  tarent  les  lettres  du  mot  Xateivo;  qui  se 
présentent  dans  une  annotation  de  ta  Bible  impri- 
mée par  Arbuthnot  et  Bassendine,  en  1576-0. 

Le  Brevia/'ium  aberdonense  fut  imprimé  en 
1509-10.  par  Walter  Chepman,  à  Edimbourg;  il 
forme  2voL  in-8.0n  n*eu  connaît  que  quatre exempl. 
fort  imparfaits.  Le  biblic^raphe  améncain  Is.  Tho- 
rétend  même  que  c'est  ]k  le  premier  livre  im- 
en  Ecosse,  mais  son  autorité  n*est  pas  considé- 


n  nous  faut  aussi  mentionner  le  premier  livre 
impr.  en  gaélique.  Lowndes  en  donne  le  titre  exact  t 
Johm  Kmox.  liturgy  in  çaëlic;  fofrm  nomui- 
éiiadh  ;  Edimbourgh,  Lekpreuck,  1567,  in-8. 

«  troublions  pas,  »  dit  le  ly  Cotton,  auquel  nous 
empruntons  une  partie  de  ces  détails,  «  de  mention- 
«  ner  le  SaUutte  stéréotype  de  1736,  in-12,  exécuté 
«  par  Win.  Ged,  livre  bien  connu  aujourd'hui  et 

■  fort  reclierclié  des  curieux,  comme  Tun  des  pre- 

■  miers  échantillons  de  cet  art  nouveau.  • 

Ce  WiU.  Ged,  oui  s'intitule  Aurifaber  Edinenais, 
dans  la  souscription  du  voL,  a  imprimé  ce  livre  avec 
des  formes  solides,  non  typis  mobilibua,  ut  vulgo 
BOiet,  $ed  tabelli»  aeu  laminibua  futia  ;  seulement 
ce  n*est  pas  en  1736,  comme  le  dit  M.  Gotton,  mais 
bien  en  1730  que  cette  impression  eut  iieu,  avec  un 
second  tirage,  mieux  exéôité,  qui  porte  la  date  de 
l'A*. 

Alateum  Villare,  in  Pago  Parjensi,  Pter- 
relaye,  village  près  Pontoise  (Seine-et- 
Oise),  suiv.  l'abbé  Lebeuf.  =  Auviller, 
village  de  Picardie  (Oise),  suiv.  Féli- 
bîen. 

Alatrium,  'A>iTpiov  [Strab.],  anc.  ville  des 
Hemiques^  auj.  Alatri,  ville  et  évèchc 
de  la  Campagne  de  Rome  (États  Ponti- 
ficaux). 

Alau.na  [Tab.  Peut.],  Alaunium  [Itin.  An- 
ton.], bourg  de  la  Lyonnaise  II*;  auj. 
MousHer  d'Alonne,  village  de  Fr.  (Eure- 
et-Loir). 

ALALNA,  VOy.  CORIOSOPITUM. 

Alau5a^  voy.  Valonle. 

Alaoil^m,  VEospiialet,  village  des  Basses- 
Alpes^  près  Sisteron. 

Alauniti  ,  localité  dans  la  Gaule  Nar- 
bonnaise,  auj.  Manosque, 

Alalnum,  voy.  Longovicum. 

Alausus  [Cell.]/AXaiwç  [Plol.],  VAlne,  riv. 
du  Northumberland,  qui  se  jette  dans 
la  mer  du  Nord. 

ALAV05A,  voy.  Alabon. 

Alba,  Albula,  ÏAube,  riv.  de  Fr.,  affl.  de 
la  Seine.  =i  L'Ame,  pet.  riv.  affl.  de 
l'Aisne. 


Alba,  Alba  de  Tormes,  bourg  d'Espagne, 
dans  le  roy.  de  Léon. 

Alba,  Helv^,  Elvas,  [)et.  ville  du  Portu- 
gal, évèché  dans  la  prov.  d'Alem- 
Tejo. 

Alba,  Albia,  *AX6ioç  [Ptol.J,  Albis  fPlin., 
Tacit.] ,  VElbe,  grand  fleuve  d'Allema- 
gne, qui  se  jette  dans  la  mer  du  Nord, 
dans  le  N.-O.  de  Hambourg. 

Alba,  Avézzano,  ville  du  roy.  de  Naples 
(Abruzzes). 

Alba,  dans  la  Tarraconaise,  auj.  Estella, 
bourg  d'Espagne,  dans  1^  Navarre. 

Alba,  voy.  Alba  Helvjorum. 

Alba,  voy.  Aqu^  Statiell^e. 

Alba,  voy.  Vivarium. 

Alba  ad  Saravum,  SarrcUbe,  bourg  de  Lor- 
raine (Moselle),  au  confluent  de  la  Sarre 
et  de  l'Allée. 

Alba  Antonia  ou  Albantonium,  AubetUoti, 
pet.  ville  de  la  Picardie  (Aisne). 

Alba  Augia  Naviscorum,  Albaugu,  Weis- 
senau  [Veissenîiohe),  bourg  près  Wûrtz- 
bourg  (Bavière),  anc.  abb.  de  S.  Benoît. 

Alba  Augusta,  voy.  Alba  Helviorum. 

Alba  Bulgarica,  Alba  Gracca  fCellar.], 
Alba  Gr^ca,  anc.  Singidunum  [Itin.  An- 
ton.], ou  SioriNDUNUM,  Sîyyyi^ov  [Procop.1, 
auj.  Griechisch'Weissmburg  ou  Belgrade 
{Belgrad  —  ville  blanche),  ville  capit. 
de  la  Servie,  sur  le  Danube. 

Archevêché  grec;  évéché  catholique;  imprimerie 
en  1552  :  Henderson  {Biblical  reaearchea  in  Ruaaia) 
fait  mention  d*uiie  traduction  slave  du  Nouveau 
Testament  imprimée  et  publiée  à  Belgrade  en  cette 
année  1552 ,  un  vol.  iii-fol.  Nous  n^avons  vu  citer  ce 
rarissime  ouvrage  dans  aucun  des  catalogues  spé- 
ciaux, ce  qui  nous  autorise  à  révoquer  en  doute  Pas- 
sertion  de  Henderson.  M.  Cotton  cite  encore,  d'après 
le  catal.  de  la  BodieianOy  une  traduction  du  Nouveau 
Testament  en  langue  valaquc,  imprimée  en  1048, 
in-foL 

Alba  Carolina,  Alba  Jllu,  Apulum,  Au- 
gusta CoLONiA  Apulensis  [Grut.  Inscr.], 
Weissenbubgum  [Cellar.l,  ville  de  Fane. 
Dacie,  auj.  Albe  Julie,  Varlsberg,  Karls^ 
burg  ou  Weisseiiburg ,  ville  de  Transyl- 
vanie (Autriche),  clief-Iieu  du  comitat 
du  Weisscnburg  inférieur,  sur  le  Maros 
ou  Marosch. 

LMntroducttun  de  rimprlinerie  dans  cette  ville  a 
été  traitée  avec  quelques  détails  par  M.  Temaux, 
auquel  nous  empruntons  quelques-unes  des  notes 
qui  suivent  :  te  prince  Jean  Sigismond  (Zapoly) 
appela  vers  Pan  1506,  à  Garlsbcrg,  Raphaél  Hofhalter, 
auquel  il  donna  le  titre  cl  les  privilèges  de  chef  de 
son  imprimerie  particulière  ;  mais  ce  typographe 
mourut  Pannée  suivante  :  sa  veuve  et  ses  enfants 
continuèrent  à  imprimer  Jusqu'à  la  mort  de  Jean 
Sigismond,  époque  à  laquelle  ils  furent  contraints 


31 


ALBA  CORONA.  —  ALBANiUM. 


32 


d*abandonner  le  pays.  Le  premier  liTre  imprimé  par 
Hoflialter  est  daté  de  1567;  il  est  intitulé  :  Refutatio 
uripti  Pétri  Melii,  quo  nomine  tynodl  Dtbrednœ 
docet,  JdiovaMIUatem  et  Trfnitatem  Deum  pa^ 
triarchU,  prophetU  et  apoatoU*  ineognitum, 

Albc  Julis  excudebat  typogr.  regius  Raphaël 
Hofbalter.  1567,  in -4. 

En  1620.  Gabriel  Bekleii  (ait  tenir  de  nouveaux 
imprimeurs  d'Allemagne,  qui  publient  ^  ses  frais 
on  livre  intit.  :  Exequiœ  prinetpaUs.  —  Albc  Juliz, 
1624,  in-4. 

En  1637,  George  RakoUky  établit  une  imprimerie 
particulière  :  vinet  ans  après,  en  1657,  nous  trou- 
vons comme  imprimeur  du  prince  {celtisêimi  Tran- 
sytvaniœ  principi»  ae  ichotœ  typographutn)  un 
certain  Martinus  Major  Coronensis  (de  Kronstadt,  en 
Transylvanie)  :  il  y  imprime  un  livre  ai^ourd*hui 
rare  et  recherché  en  Allemagne  :  ■  Schéma  primwn 
générale,  sive  forma  atudiorvm  albetuivm,  pro 
hoc  anno  Dni  1657.  »  Le  fils  de  ce  George  Rakotzky, 
qui  succéda  à  son  père  sur  le  trône  de  Iransylvanie, 
est  Pauteur  du  célèbre  Offieium  Baçotzianum,  dont 
il  fit  imprime;^  sous  ses  yeux  la  première  édition  à 
Carlsberg,  et  qui  est  encore  ai^ourd*hui  d*un  usage 

Sresquc  universel    dans  une  grande  partie  de  la 
longrie  et  dans  toute  la  province  de  Transylvanie. 

Alba  Corona,  Blanche-Couronne,  village  de 
Fr.,  p^ès  Nantes  l[Seine-lDférieure),  anc. 
abb.  de  S.  Benpit. 

Alba  DociuA,  village  de  Ligurie,  auj.  Al- 
bizola,  près  Savone  (Piémont). 

Alba  Fucentia  [Itin.  Ant.]^  Alba  Fucentis, 

!Grut.  Inscr.]^  Alba  ad  Fucinum  Lacum 
Plin.  m.],  Alba  Marsorum,  anc.  ville 
les  Marscs,  au  N.  du  Laais  Fucinus, 
auj.  Alba,  ville  du  rov.  de  Naples^  dans 
1  Abruzze  ultérieure  II*. 

Alba  Gr^eca^  voy.  Alba  Bulgarica. 

Alba  Helviorum  [Plin.l,  Alba  Elviorum, 
CiviTAS  Albensium  [Not.  Gall.],  Alba 
Al'gusta,  anc.  cap.  des  Heiviens^  dé- 
truite par  les  Vandales  au  v*  siècle^ 
auj.  Aps  ou  Alps  en  Vivarais,  bourg  de 
Fr.  (Ardèchc). 

Alba  I^galkorum,  voy.  Albingaunum. 

Alba  Jlua,  Civitas  Alba,  Ackerman  ou 
Akkerman  (Bielgorodok  en  russe),  ville 
de  l'emp.  russe,  dans  la  prov.  de  Bessa- 
rabie. 

Alba  Juua,  voy.  Alba  Carouna. 

Alba  Leucorum,  Albus  Mons,  Blammont  ou 
Blamont,  village  de  Franche-Comté 
(Doubs). 

Alba  Longa  [T.  Liv.l,  Alba  [Varro],  Al- 
bona  [Itin.Hieros.J,  ville  duLatium,  au 
S.-E.  de  Rome,  auj.  Palazzolo. 

Alba  Mala,  Alba  Marl^,  Ambmale  [Frois- 
sart],  Aumale,  ville  de  France  dans  la 
Seine-Inférieure  ;  comté  au  xi*  siècle, 
duché-pairie  au  xvi«. 

Alba  Mabis,  Alba  Maritima,  Blandona, 
Iadera,  anc.  capit.  de  la  Libumie  sous 


les  Romains,  auj.  Zara  Vecchia  ou 
Biograd,  bourg  et  port  de  la  Dalmatie 
vénitienne,  au  S.-E.  de  Zara, 

Alba  Uarsorum,  voy.  Alba  Fucenha. 

Albana,  voy.  Alexandria  Albanle. 

Albani  (S.)  Villa,  Yerulamium,  [Tac,  Itin. 
Ant.] ,  Saint'Albans,  bourg  d'Angleterre, 
dans  le  Hertfordshire;  illustre  abb.  fon- 
dée par  OfTa,  roi  de  Mercie,  sur  les 
ruines  de  Tanc.  Yerulam. 

C*est  b  troisième  ville  d'Angleterre  qui  ait  Joui  des 
bénéfices  de  Timprimerie.  et  cela  grâce  an  tèle  éclairé 
des  moines  de  Clieaux. 

1*  Rhetorica  nova  Laurencii  GuiUlmi  de  Sa/ma, 
'^impressum  fuit  presens  oput  rhetorice  facultatis 
apudviUaSancli  Albani.  Anno  Domini  M  CCGC  LXXX, 
in-A.  goth.  avec  sign.  de  A  à  Z.  La  souscription  de  ce 
rare  volume  commence  par  ces  mots  :  Comptlatum 
autem  fuit  hoc  opus  in  aima  universitate  Conta- 
àrigie,  anno  Domini  M  CCGC LXX  VI II,  die  Ti  Julii; 
ce  qui  a  donné  lieu  à  quekpies  bibliographes  d'an- 
noncer une  édition  de  Cambridge,  147S,  qui  n*a 
Jamais  existé  que  dans  leur  imagination. 

2*  ÀlbertUM  {Sigandus),  Liber  Modorum  tignifi' 
candi,  S.  Albano.  1480,  pet  in-4.  deM  ff.  sign.  A-F 
à  L-L,  S2  1.  à  b  p.  ent  petits  car.  goth.  A  b  fin  : 

ExpUdt  Uber  ModoH  sigfidi 

Alberti  Ipss'  apo  villam 

SancU  Albani  a*  M*  CCCG*  LXXX*. 

Ce  livre,  bien  décrit  au  Manuel  et  dans  Dibdin, 
existe  à  la  Bibliothèque  impériale  et  manque  au 
British  Muséum. 

8*  Exempta  sacrœ  Scripturœ.  1481,  pet  in-4. 

A*  In  Aristotelis  Phytica.  1481,  in-foL 

5»  TheSt'Alban'schronicle.  1083,  in-fol. 

6*  The  book  of  St-Albans,  by  JuHana  Bemers 
ou  Bameê.  1486,  in-fol.  de  88  IT. 

Le  nouveau  Typogr,  Gazetteer  nous  donne  le 
titre  d'un  volume  non  décrit  que  possède  b 
Bodléienne;  c'est  un  in-4  de  18  p.  et  S2  I.  à  b  p., 
sans  ch.  ni  sign.  intit  :  Aug.  Dathi  Scribe  Super 
TuUianis  elogancii»  (sic)...  incipii  Libellus;  à  la 
fin  :  ImprcMsum  fuit  opus  hoc  apud  Scih  AlbanU, 

Après  1480  on  ne  trouve  plus  trace  d'imprimerie  k 
St-Albans,  pendant  un  laps  de  temps  considérable. 
Vers  1584,  John  Hertford  fonde  un  nouvel  établisse- 
ment typographique,  qui  ne  fonctionne  que  quetre 
années,  les  persécutions  religieuses  du  roi  Henri  VIII 
ayant  provoqué  la  dispersion  et  la  ruine  des  maisons 
conventuelles  en  Angleterre. 

Albanu,  VAlbegna,  riv.  d'Jtalie,  dans  la 
Toscane. 

Albanu,  voy.  Albanum. 

Albanu,  Braid  Albin  (Allibawn),  anc. 
prov.  montagneuse  d^Ecosse  :  on  trouve 
souvent  aussi  Albanu  pour  l'Ecosse 
elle-même. 

Albanu,  prov.  de  l'e'mp.  turc,  en  Europe  : 
comprenait  Tanc.  Epire  et  partie  de 
rillyrie  méridionale  ;  forme  auj.  cinq 
paehaliks,  parmi  lesquels  nous  citerons 
celui  d'Jskanderiéh  (Scutari)  et  celui  de 
Yanla  (Janina). 

Albaniuu,  Alba  Regalis,  Alba  Regu, 
CiMBRiAN.£  [Itin.  Anton.],  Cimbrunum, 
Stuhlwdssenburg  (  Szekes-Fejesvar  en 
hongr.),  ville  de  la  Hongrie,  chef-lieu 


33 


ALBANOPOUS.  —  ALBIA. 


34 


da  comitat  de  ce  nom^  anc.  résidence 
des  rois  de  Hongrie. 

Itoos  trouToos  dans  un  des  catalogues  des  foires 
de  Francfort,  impr.  au  conunencemeDt  du  XTii*  s., 
UD  livre  90!  d^fwte  rexistence  d*un  établissement 
typographique  à  Stuhlweissenburg  &  cette  époque: 

RfOpn  Humgariœ  iteeupatio,  SummarUehe  reUh 
tkm  wU  dtr  fUrst  in  SiebenHtrgen  Bethlehem 

freieàs  kvH§am  sick  bemâchtiget  und  die  KOni- 
fUehe  erom  tu  Pre$turg..,  Stublwdssemborg,  ben 
Lorentz  Emmerich,  anno  IMft,  in-4. 

Ce  Laurent  Emmerich  avait  Ji  la  même  époque  un 
établissement  typographique  à  Prague. 

Albanopous,  ville  de  Tlllyrie  grecque^ 
auj.  Albamopoli,  sur  le  Drina. 

Albanum^  Ajlba>xm  Pompeii  [Cic.  pro  Mil.]^ 
Tîlle  du  Latium^  près  de  Tanc.  Aloa 
Longa,  anj.  Albano,  dans  la  campagne 
Romaine. 

AiJU5VM^  Mmte  Albano,  bourg  du  roy.  de 
Naples. 

Albanus,  *âX&woc  [Ptol.];,  Albius  Mons^  tb 
'AXCtcv  cpo^rstrao.]^ auj.  Alben ou  Monte 
dd  Carso,  bourg  ae  la  Carinihie  fRam- 
then),  anc.  prov.  des  Etats  autrichiens. 

Albanus  Lacus,  Lago  Casiello  ou  Lago  di 
Castel  Gandolfo  (Italie). 

Alba  Petra^  Aubepierre,  bourg  de  France, 
près  Sainl-Flour  (Cantal).  =  Aube- 
pierre,  village  de  France,  près  Guéret 
(Creuse). 

Alba  Poicpeu  [Plin.  ra^Tab.  Peut.],  Alba 
PoîiPELkNORUM  [Insc.  ap.  Grut.j,  anc. 
ville  des  Statiellates  en  Ligurie  ;  auj. 
Alba,  sur  leTanaro,  pet.  ville  du  Mont- 
ferrat  (Piémont). 

Albaquercus,  Albuquercdm,  Albtujuerque, 
bourçdu  Portugal  (Estramadure)  ;  anc. 
duché. 

Albaracinum,  Ll'betum,  TuRiA;  Albarazin, 
ou  Alb€mracin,  ville  d'Espagne,  sur  le 
Guadalaviar  (Aragon). 

Alba  Regaus,  Alba  Regu,  voy.  Albanium. 

Albariji,  les  Attbiers,  village  de  France 
(Indre-et-Loire). 

Alba  Ripa,  Auberive,  bourg  de  Champa- 
gne (Haute-Marne),  anc.  abb.  de  Ci- 
teaux,  du  diocèse  de  Langres. 

Alba  Sebuslana,  Alba  Selusiana,  Selusium, 
Kronweissenburg,  pet.  ville  d'Alsace 
(Bas-Rhin). 

Alba  Terra,  Aubetene,  pet.  ville  de  Fr. 
(Charente),  anc.  marquisat. 

Alba  Virganexsis,  Ardona,  bourg  d'Espa- 
gne (Galice). 

Albaugta,  voy.  Alba  Auglv. 

DlCTlOUIf.    DE  GÉOGR. 


Albece,  Civitas  Rejensium  [Notit.  Gall.j, 
CivrrAS  Rejensis  [Cell.J,  Alebece  Rejo> 
RUM  Apolunarium  [Pliu.,  in.l,  Regium 
Segoreiorum  ,  Riez,  ville  de  France 
(Basses -Alpes).  Conciles  en  439  et 
i285. 

Albemale,  voy.  Alba  Mala. 

Albenacium,  Albenacum,  Albiatinum,  Albe- 
NAs.  Aidienas,  ville  de  France  (Ardè- 
che). 

Albencum,  Albenqye,  bourg  du  Quercy, 
près  Montauban  (Tarn-et-Garonne). 

Albenno,Albinno  [monn.mérov.l,A/6on(?), 
village  de  France  (Drôme),ou  Aubonnel^), 
village  de  France  (Doubs). 

Albensis  Comitatus,  Comitat  du  Weissen- 
burg  inférieur,  en  Transylvanie;  chef- 
lieu  Karhbarg,  ou  Carlsberg, 

Albensium  Civitas,  Alba,  Vivarium,  Vi- 
viers, ville  de  France  (Ardèche). 

L*établi88enient  de  Timprimerie  dans  cette  tille  ne 
date  que  du  XTiii*  siècle,  bien  que  son  évéché  soit 
un  des  plus  anciens  de  France,  puisqu'il  remonte  au 
T*  siècle.  Un  médecin  de  Vivien,  nommé  Barthélémy 
de  SoUioule,  fait  imprimer  en  1516  son  livre  des/'ro- 
blème»,  in  civitate  divi  Pontii  Tltomeriarum,  c'est- 
à-dire  dans  la  petite  ville  languedocienne  de  Sain^ 
Paul  de  Thomiers. 

Albertoota,  Alverton,  pet.  ville  d'Angle- 
terre (Yorkshire). 

Albertum,  voy.  Angora. 

Albeta  Amnis,  VAubétain,  pet.  rivière  de 
France,  dans  la  Brie. 

Albia,  Albiga,  Civitas  Albigensium  [Notit. 
Gall.],  Urbs  Albigensis  [Greg.  •  Tur.  1, 
Alby  ou  AÎM,  ville  de  France   (Tarn). 

Anc.  cap.  des  Buteni,  la  quatrième  des  huit  cités 
de  l*anc.  Aquitaine.  Concile  en  1176;  impiîm.  en 
1529.  «  —  Sensuyt  ta  vie  et  légende  de  madame 
saincte  Febronie,  glorieuse  vierge  et  martyre,  de 
laquelle  la  (este  est  la  vigilU  de  sainct  Jehan  Bap- 
tiste. >  A  la  fin  :  A  Thonneur  et  révérence  de  ma- 
dame saincte  Febronie,  a  faict  imprimer  le  présent 
livre  sire  Pierres  Rossignol  marchât  et  bouivioys 
Dalby,  et  a  la  louège  des  dévotes  religieuses  du  dévot 
monastère  de  Nostre  Dame  de  Fargues  Dalby.  —  In-4 
de  18  ff.  goth. 

Un  autre  opuscule,  qui  lait  ordinairement  suite  au 
rare  petit  vol.  que  nous  venons  de  citer,  est  imprimé 
avec  les  mêmes  caracU  et  porte  la  même  date  :  c'est 
la  Déclaration  de  la  règle  des  seurs  de  la  Vierge 
Marie,  c'est-à-dire  du  couvent  précité  de  N.-D.  de 
Fargues. 

Le  rapport  fait  à  M.  de  Sartines  en  1764  nous  ap- 
prend qu'il  n'existait  k  cette  époque  qu'un  seul  im- 
primeur-libraire à  Alby  ;  il  s'appelait  Jean-Baptiste 
Baurens,  s'était  établi  en  17S7  et  avait  été  reçu  im- 
primeur par  arrêt  du  conseil  du  7  sept.  1739. 

Albia,  A/6t,  A/6te,  pet.  ville  de  Savoie. 

L*imprim.  date,  en  cette  ville,  de  1481.  I^e  premier 
livre  avec  date  est  intit.  :  Contempladones  Ml  Joti, 
de  Tvrrecremata.  —  Impr.  Albie,  anno  M^CCCC", 
octuagesimo  primo  et  die  \ij.  niensis  nouembris,  — 
ïn-k  de  30  ff.,  dont  le  dcniier  blanc,  avec.  fig.  s. 
bois.—  Un  livre  qui  a  certainement  précédé  celui- 


33 


ALBIA.  —  ALBOCALA. 


36 


ci,  mtah  ^  est  lam  éMe,  c'est  :  EpUtoU  Mmem 
5yfptf  4c  flPoHt  roiMM».  —  iMe  in^r.  ».  4.  iD-4, 
lam  récLoi  figii.  7  ff.  k  Slttga.  en  car.  rwaiii 

SxjAx,  TOT.  AunniGCM. 

Albllxa^  Son  Jkfidfatiù,  peU  Tille  de  111e 
de  Corse. 

Al5luie>se  FRETUXy  (léfrot/  et  San  Bom- 
fado,  entre  la  Corse  et  la  Sardaigne. 

AunAsmc,  Kufsiein,  pet.  TÎOe  du  lyrol. 

Albute^  Auratum  Giussum^  Biagrasâa, 
Abfiagrauo,  boorg  du  MîlaDais. 

ALBICA5TRL'Jf  ^      CASTllOiiL%CE3kSC      OpPIDrM^ 

CAsmonucuM^  Cosfoj  Braneo,  Tille  de 
Portugal,  proT.  de  Beira. 

Alricella,  toj.  Albula. 

Albicobum  REim  ApoLLCURim,  toj.  Al- 

BCCE. 

AuHEicas  Agex,  Albigiexsis  Pagus,  Aim- 
GiLxsE,  Alhticcse  [moim.  méroT.],  VJJ- 
tngeois,  proT.  de  France. 

Alhga,  Toy.  Alha  et  ALftniGAL'5UM. 

Alugi  (mono.  méroT.],  Avbe,  Tillage  de 
Lorraine  (Moselle}. 

ALBmcfmm^  B/omon/,  pet.  Tille  de  France 
(Meurthe).  =  Blamont,  bourg  de  Fr. 
(Doabs).  =  Blankenburg,  TÎlle  de  Saxe^ 
dans  Fane.  Forêt  Noire. 

ALM5GAU!fOly     AlBA    IkGAUXOBUX^  ALHOA, 

Alhih  IsvGALKOBUM^  Albengo,  Tille  de 
Fane.  Ljgorie,  aoj.  Piémont. 

Alhma^  AUBA5IA,  Aubagne,  pet.  Tille  de 
ProTence  (Boacbes-dn-Rbône). 

XuoMkccMf  ALscnAcrs  [Gesta  Dagob.], 
Aukgxie^  au  n*  s.,  AuMgné  ou  Aubu- 
gny.  DiTerses  localités  de  France  por- 
tent ce  nom  :  Autigny,  bourg  du  Pas- 
de-Calais;  =  Autigny,  pet.  Tille  du 
Cher,anc.  comté,  érigé  en  duché-pairie 
par  Louis  XIV;  =  Aubigné,  bourg  de 
Breta^e;  =^  Aubignae,  bourg  et  anc. 
abb.  de  la  Marche  (Cher). 

Albi5ia5jE^  Alucoa^a  Castra^  première 
station  indiquée  par  l'itinér.  d  Antonin 
entre  Leyde  et  TrèTes,  à  10  m.  de  la 
première  de  ces  Tilles;  auj.  Alphen, 
bourg  de  Hollande^  sur  le  Rhin. 

ALBcniauM^  Albcctemeucm^  ALBnsTDfiuim 
[Tab.  Peut.]  y  AmxmoLiXAy  Albiux  Inte- 
MEUUM  [Plin-  ni^,  Mrxicipnn  Ixtemelium 
[Tacit.  Hist.  n\,'Vinttntiglia,  Vintimille, 
TUle  d'Italie^  aans  la  proT.  de  Gènes. 

Albuiovuii,  Alvamlm,  Altum  Novum,  A/t'€- 
nau,  pet.  district  de  la  Suisse. 

Albccum,  yiedervintel,  en  Autriche. 


Albio,    VAt^jR,    pet.   rÎT.    de   France 
^Haute-Marne . 


ALBI05  iPlin.l,  \)^A09  [Ptol.],  Hiê9&;  PpiTsc 

yod  [Strab.],  BiOTA!e(L4  [Plin.,  Caes., 
Tac.],  Englimd,  Angleterre  :  se  dÎTisait 
en  Ultérieure  et  Citérieure  ;  la  première 
était  appelée  Barbasrt  par  les  Romains, 
contre  qui  les  habitants  défendirent 
aTec  une  énergie  indomptable  leur  au- 
tonomie. 

Alhoriux,  AuncAGm,  Leucobea,  Yiteii- 

BClkGA,  WrTTEBElIGA  [ClUT.,   Ccll.],  WlT- 

TEXBER6A,  WitietUttrg,  Tille  de  Saxe,  à 
9  milles  de  Leipzig. 

TiDe  »  Jnnis  amtic  dans  rkistoire  4e  b  RéfonDe 

Uu   pffUwtmt  n'cMÉblien  pu   que 

|w,  le  Si  9epu  1M7,  Martin 

ks  iMMlOités  contre  ta  cour  de 


fnt 


inelepRHerUTFe  impriné 
ceOe   Tile  est  on  ÊeemeU  des  Senmoms  dt 
Pierre  deWatemme,  daté  de  1515  :  ilconfMid  le Utre 
dn  livre  avec  an  antre  et  te  tiiinnii  wur  ta  date. 

ien  aotreflMnC  ^ot  et  donne  ta 
deMBScMHMoeOe  de  natnMtaction  de  lli 


prit  I il  >  Wittenberg.  Mais  tauer  pronve  rerrenr 
dHM  ImikIIi  est  MNBbé  Maictaire,  et  prend  Pannée 


^m  sait  ta  fondation  de  rCaîTcrsité  à  WittenimnB 
cn—Hf  ccOe  ob  roa  y  instalta  le  prtMJii  élabiisse- 
■ent  tfpuyaphiqae,  c'est-à-dire  15tt.  Le  prenûer 
iirre,  sarvant  Panier,  lenit  :  Omfio  kmtiia  a  Ni- 
ealm  Maneako  Umrio  AIMori  memdemia  im  Me- 
mamku  Impres.  Aliiori  in  Suonta,  IMS,  XT  kaL 
fdir.  in-*. 

Hais  M.  Branet  proof  e  que  ce  Kvre  nVst  qœ  le 
second,  et  que  le  nreoiier  serait  :  Peiri  EavemmatiM 
eamtpemtimm  jmrU  etnU»,  précédé  dTnne  intrsdnc- 
tioa  de  Pierre  MaieaJul  on  Marscal  prédié,  et  dont 
ta  soBScription  porte  :  laipressani  Ambmr^  prktic 
momms  êepiemttres  ammo  a  yetmU  Ckrtuiano  M  D  lU. 
L^tannée  coancnçant  à  Piiinea,  ta  bmîs  de  fénier 
est  éndesMKnt  postérieur  a  cehû  de  septembre. 

Ce  Nicote  Marscal  atait  étafaK  à  Rostoch,  qa*il  ha- 
hitait,  nne  imprimerie  particaJière  dans  sa  maison, 
et  ce  fnt  ta  que  trarauta  Gvntbems  Hyems,  aUà» 
GvMker  Winlfer,  d'Erfvth. 

Les  preiaétii  imprimenrs  comms  seraient,  ton- 
Joors  an  dire  de  Fialkenstein,  Johann  Gmnen* 
berg  (I5«0-1S22),  Mekhior  Lotter  der  Jûngere 
(I5t9'f525),  et  GcoTf  Rlmn  il52*-15k8). 

A  partir  de  ta  réforme,  Kmprimerie  prit  nne  ex- 
tension énorme  dans  cette  fille,  mêflae  après  que 
rOniteniié  ent  été  supprimée  et  réunie  k  ccHe  de 
Balle. 

Albis  [Plin.],  'AXÊio;  [Ptol.l,  Alba,  ÏEibe, 
un  des  grands  fleuTes  d'Allemagne. 

ALBisTRCMy  Onimarso,  Tille  de  la  Grande 
Grèce  (Calabres). 

Albium  Ingauxum,  Yoy.  Alscsgauncii . 

Albium  Lytemelitm^  Toy.  Albemmium. 

Albrs^  TGV.  Albis. 

Albocala  [Tit.  Ut.],  Albccell-x  [Itin.  An- 
ton.!, Albucole  iSteph.  Byi.],  TiUe  des 
Vacéens,  dans  la  Tarraconaise ,  auj. 
Toro,  dans  la  Vieil le-CastiUe. 

Antonio  cite  un  vohune  imprimé  du»  cette  pe- 
tite Tille  en  1630,  mab  M.  Cottoo  bit  remonter  à 
ÏSÊS  ta  date  de  Pintrod.  de  h  typogr.  à  Toro;  mai- 


37 


ALBONÂ.  —  ALCOBATIA. 


38 


bfurwuement  il  ne  cite  aucan  titre  à  I*aippiii  de 
cette  aasertioii,  qui  nous  piralt  |[^taite. 

Albo5a^  Albunea,  VAgogna,  pet.  riv.  du 
Piémont^  se  perd  dans  le  lac  Majeur. 

Alboxa  [Plin.],  'AXcûwv*  [Ptol.] ,  Alvum, 
Albona,  bourg  de  l'Istrie. 

ALbOMCM^  YAlbon,  pic  életé  des  monta- 
gnes des  Algarves^  en  Portugal. 

Albretum^  Alebrejum^  Leporetum^  Yicus 
LfBRETi,  Albret,  yille  de  France  (Lan- 
des). 

Érifé  en  docbé-pairie  en  1556  :  la  maison  «TAlbret 
icnonte  &  l'iin  1050.  [P.  Anselme.] 

ALBuao,  ALBuauM^  Albucum,  Albula^  Al- 
Bcsso5njM^  XvBrniOfAvbusson,  pet.  ville 
de  France  (Creuse). 

ALBULA,  VOy.  TiBERIS. 

Albtla^  VAube,  riv.  de  France.  =:  Riv. 
de  Vibrato,  dans  les  Abruzzes  ;  =  la 
Solforata,  riv.  dltalie.  =  Weisseritz, 
riv.  de  Bohème^  affl.  dé  TElbe. 

Albulh  Yilla^  in  pago  Wormacensi  pala- 
Hum,  villa  carlovingienne^  près  Worms. 
[9.  Martcne.] 

Albcm  iEsTUARiuM^  çolfe  formé  par  ÏEum- 
ber  à  son  emboucnure  (Angleterre). 

Albcm  Sctitm^  Seccopelus^  Yibrau.  Gui- 
bray,  faubourg  de  Falaise,  ville  de 
Normandie. 

Albl7(ea  Sylva,  forêt  qui  entourait  l'anc. 
Tibwr. 

ALBU5EJC  Aoujt,  voy.  Tibur. 

Albuquercum^  voy.  Au^aouercus. 

ALBCRAas^  Aregu,  l'Ange,  riv.  de  France 
(voy.  Aurigera). 

Alburgcm,  Aelburgum^  Albia,  Aalhorg, 
ville  et  évèché  du  Danemark  (Jutland). 

M.  Termitx  cite  iin  livre  imprimé  dans  cette  ville 
en  1611,  et  nous  n'avons  rien  pu  trouver  d^antérieur. 
Voici  le  titre  de  ce  livre  :  i?.  (te  pygmeis  probtema- 
twn  pkUùêopMcorum  et  mattcorum  miteellaneœt 
Albû,  BabcH,  1611,  in-4. 

ALBUR5rs  Moxs,  anc.  montagne  de  la  Lu- 
canie,  auj.  Albomo,  ou  Monte  di  Posft- 
glione,  Ptincip.  citer.  ^  anc.  royaume 
de  Naples. 

Albuzacum,  Albuzac,  bourg  du  Limousin, 
près  Tulle  (Corrèze). 

Alc\la  Regalis,  Akcda  la  Real,  ville  d'Es- 
pagne (Andalousie). 

Arx.AMTrcM>  Alcaftiz,  boufg  de  TAragon, 
sur  le  Guadalope»  =  Akahices,  pet. 
ville  du  roy.  de  Léon. 

ÂLCANTARA^  NoRBA    CjEsarea^  Alcontara 


(en  arabe  :  le  Pont) ,  v.  d'Espagne  en 
Estramadure,  sur  le  tage. 

Alcaratium  fitin.  Anton.],  Alce  [T.  Liv. 
xl],  ville  des  Celtibères,  dans  la  Tarra- 
conaise,  auj.  Alcaraz,  dans  laNouvelle- 
Gastille. 

Alcasarium  Saunarum,  Salacia  Imperato- 
RiA,  Alcaçar  do  soi,  pet.  ville  de  FEstra- 
madure  (Portugal). 

Alcasarium  S.  Joannis,  Alcaiar  de  S.  Juan, 
bourg  de  la  prov.  de  Ciiidad-Real. 

Alcathoe  [Ovid.],  'aXxoOoïi  [Apollod.],  Mé- 
gare,  ville  d'Achaïe,  sur  l'isthme  de 
Corinthe. 

Alce,  voy.  Alcaratium. 

Alceja,  Altaua,  Alzey,  ville  de  la  Hesse 
rhénane. 

AixiAcuM,  AxiMAioNio  [mouu.  mérov.l, 
Auxy'le-Chàteau,  bourj;  de  Fr.  (Loiret). 
=  Auxy-auX'Moines,  village  de  TArtois, 
près  Hesdin  (Pas-de-Calais). 

Alciatum,  Alzato,  bourg  du  Milanais,  prov. 
de  Côme. 

Alcimoennis,  voy.  Ulma. 

Alcmoenum,  voy.  Aichtadium.  ' 

Alcira,  voy.  SucRO. 

Alcira,  Setabicula,  Alcira,  pet.  ville  d'Es- 
pagne, prov.  de  Valence. 

Alcmaria,  Alcmarium,  Alcmaèr,  ville  de 
Hollande,  entre  Harlem  et  Amsterdam. 

Nous  ne  connaissons,  non  plus  que  M.  Temaux, 
oui  ne  (ait  que  copier  la  note  du  docteur  Cotton,  de 
livre  impr.  dans  cette  ville  avant  1605  :  Dictiona- 
BiuM  Belgico-LcUinum,  per  Comelium  Kilianum, 
Alcmaric,  1605,  in-6.  Le  premier  imprimeur  s'appelle 
Jacques  Meister.  —  Voici  un  autre  livre  impr.  en 
1606  :  Gomes  von  Trier  :  Fan  den  heuschen  BQr- 
gerlycken  Ommegangh,  een  neer  Sinrcke  liefflycke 
und  noetteghetsamen  spreckinghe,  —  Aickmar,  by 
Jacob  de  Meester,  1606,  in-4. 

Une  Chronijcke  van  Atcmaer,  in-6,  fut  imprimée 
dans  cette  ville  en  16<k5. 

Alcmona,  Alcmana,  Alcmonia,  Alemo,  Al- 
monus,  ÏAltmùhl,  riv.  de  Bavière;  se 
jette  dans  le  Danube,  près  de  Ratis- 
bonne  ;  est  appelée  Halotnore  dans  les 
Chron.  de  St-Denis. 

Alcobatia,  Eburobritium  [Plin.],  Alœbaza 
ou  Alcobaça,  ville  de  Portugal,  dans 
TEstramadure. 

Célèbre  abb.  de  Bénédictins,  dans  laquelle  une 
imprimerie  fut  établie  au  xvi*  siècle.  Les  archives 
de  ce  monastère  réunissaient  les  plus  précieux  tré- 
sors littéraires  et  historiques,  imprimes  et  manus-» 
crits,  qui  fussent  en  Portugal.  Voici  le  titre  d*un 
important  ouvrage  imprimé  et  publié  dans  ce  monas* 
tère  :  MonarcMa  lAtsytana  composta  por  frey 
Bernardo  de  Brilo,  cftronista  générât,  proffesw 


39 


ALGOCERUM.  —  ALENCONIUM. 


40 


HO  real  mostetro  de  Aleobaça  ;  parte  prlmetra,., 
impresso  no  insigne  mosteiro  de  Aleobaça,  anno  de 
1507,  in-fol. 

La  seconde  partie  fut  imprimée  à  Lisbonne  en 
1000,  et  les  autres  successivement  Jusqu^k  la  hui- 
tième et  dernière  qui  ne  parut  q;u*en  1720  :  les  S*  et 
ft*  parties  sont  d'Antonio  BrandaS,  les  deux  suivan- 
tes de  son  frère  Fr.  BrandaS,  la  7*  de  Rafaël  de  Jésus, 
enfin  la  dernière  partie  fut  composée  et  publiée  par 
Manocl  dos  Santos.  Bemardo  deBrito,  rauteur  des 
deux  premières  parties  de  cet  ouvrage  capital,  éuit 
né  à  Almeida;  il  devint  moine  d^Alcobaça,  de  la  ré- 
forme de  Ctteaui,  en  1584,  et  mourut  en  1617.  [Bibl, 
Lusit€uta,  t,  I,  p.  275  et  suiv.] 

Alcocerum,  Akocer,  pet.  ville  d'Espagne, 
dans  le  roy.  de  Valence. 

Alcola,  Arva  [Plin.],  Flavium  Arvense, 
dans  la  Bétique,  auj.  Alcole,  bourg 
d'Andalousie,  sur  le  Guadalquivir. 

Aldea  Rm,  Aldea  el  Rivo,  bourg  d'Anda- 
lousie, sur  le  GuadalquiTir. 

Aldenarda  [Cell.],  Aldenardum,  Oude- 
narde,  Audenaerde,  Audenarde,  ville  de 
la  Flandre  occid.  (Belgique). 

L*imprimerie  date  en  cette  Tille  de  1480  :  le  pre- 
mier imprimeur  est  le  célèbre  Arend  ou  Amola  de 
Keysere  ou  Keiser,  Arnaud  PEmpereur  ou  Amol- 
dus  Osaris,  suivant  la  fantaisie  qui  Tinspire  de 
franciser  ou  de  latiniser  son  nom  :  nous  citerons 
deux  ouvrages,  l'un  avec  date  et  l'antre  sans  date, 
qui  passent  pour  être  les  premiers  produits  de  ses 
presses. 

Dijttorie  von  SuUan  Saladine.  (A  la  fin  :)  Taude- 
naerde  gheprendt,  in-4,  sans  indic  de  date  et 
sans  nom  d'imprimeur,  mais  évidemment  exécuté  par 
Arnold  de  Keyser.  U  n'existe  de  ce  prédeux  inconaole 
qu'un  exemplaire  qui,  de  la  bibliotb.  de  M.  J.  Konlng, 
a  paûé  dans  celle  de  Harlem. 

Hermanni  de  Petra  de  Scutdorpe  termone»  L 
super  orationem  Donilnieam,  (A  la  fin  i)  —  Pressum 
Aldemardi  per  me  Amoldum  Caesaris  meosque  soda- 
les  dominice  incamationis  supra  M.  GQÔC  anno 
LXXX. 

Vnde  ferant  laudes  ciîcta  creata  Deo. 

In-fol.  goth.  de  ISO  ff.  à  2  coL,  y  compris  7  ff.  de 
tables  en  tête  du  vol. 

U  nous  faut  aussi  mentionner  un  autre  ouvrage 
tout  aussi  précieux  et  qui,  de  plus,  est  orné  de  quatre 
planches  sur  bois  grossièrement  exécutées,  mais  qui 
présentent  un  singulier  caractère  de  grandeur  : 

De  quatuor  novissimis,  ou  les  quatre  choses  der- 
nières auxquelles  la  nature  Humaine  doit  toujours 
penser;  trad.  du  latin  de  Denys  de  Rickel,  le 
chartreux,par  Th.  le  Roy.  bénéd.  de  St-Martin  de 
Toumay  ;  —  s.  1.  ni  d.,  mais  imprimé  également  avec 
les  caract.  d'Arnold  de  Keyser  vers  1080.  ln-4.  A  la 
fin  sont  ces  deux  vers  : 

Priiez  pour  l'impresseur  de  ce  livre  très  excellent 

A  audenaerde  impresse  pour  instruire  toute  gent. 

M.  Brunet  a  donné  de  ce  livre  une  description  mi- 
nutieuse et  excellente. 

Arnold  de  Keyser  quitte  Audenaerde  &  cette  époque 
pour  transporter  et  établir  ses  presses  k  Gand,  ob 
nous  le  retrouvons  en  1488. 

Aldenburgum,  Aldeburgum,  Palj;opyrgdm^ 
AUenburg,  ville  principale  de  la  Saxe- 
Altenburg,  sur  la  Pleisse,  abb.  de 
bénéd.  [Urbs  Misniœ  clarissima,  Isr. 
Clauderi  Laudat.] 

Ni  Maittairc  ni  Panzer  ne  mentionnent  cène  ville 
parmi  celles  qui  ont  joui  du  bénéfice  de  l'imprimerie 


au  commencement  Bu  zvi*  s.  :  M.  Gotton  dit  que  la 
Bodléienne  d'Oxford,  qui  renferme  un  certain  nombre 
de  traités  allemands  relatifs  à  la  Réforme,  en  possède 
un  daté  de  1523  et  imprimé  à  Altenburg,  mais  U  ne 
donne  ni  le  titre  du  livre,  ni  le  nom  du  typographe. 
Dans  son  nouveau  Typogr.  Gazetteer^  il  dit  qu'il 
doit  ce  renseignement  à  Feverlin  [BibL  Symb,  Luik.t 
tom.  II,  p.  42).  M.  Temaux  est  plus  précis  et  cite 
cet  opuscule  daté  de  1524,  avec  le  nom  de  l'imprimeur, 
Gabriel  Kantz  :  Elne  Christliche  Verma/inung  aus 
dem  Evangelio,  Aldemburgk.  in-4.  Nous  avons  dé- 
couvert dans  les  précieux  catalogues  des  foires  de 
Francfort  une  édition  que  nous  croyons  aujour- 
d'hui inconnue  et  peut-être  disparue,  d'un  célèbre 
pamphlet  du  grand  réformateur  :  De  abroganda 
missa  privata  Martini  Lutheri  sententia,  Lto 
rugiet,  quiM  non  timetit  (Amos)  7  -«  A  la  fin  t 
Impressum  Aldemburgi  viii  kalendas  martii,  h  ozxn, 
in*a. 

Ce  serait  Ui  une  réimpression  pure  et  simple  de  la 
première  édition  de  witterabcrg,  donnée  au  mois 
de  Janvier  de  cette  même  année,  et  exécutée  pn»- 
bablement  par  cet  imprimeur  de  Zwickau,  que 
nous  avons  nommé  Gabr.  Kantz. 

Aldergemum,  Auweghem,  bourg  de  la  Flan- 
dre orient.  (Belgique). 

Aldershott,  village  d'Angleterre  (Hamp- 
shire). 

Un  ouvrage  de  <&roit  fort  connu,  Viner's  abrULg' 
menf,  en  dix  vol.  in-fol.,  fut  imprimé  par  l'auteur, 
dans  sa  propre  maison,  en  dix  ans  (t742'1755),  nous 
nous  dit  le  nouveau  Typogr,  Gazetteer. 

Aldorfu,  voy.  Altorfu. 
Alduabis,  voy.  Dubis. 
Ai^bece  Reiorum,  voy.  Alrece. 

Alebhjm,  Dalebium,  Delebio,  bourg  de 
Suisse. 

Alecta,  Electa,  Aleth,  pet.  ville  et  anc. 
évèché,  près  Limoux  (Aude). 

Alectum,  voy.  Allectum. 

Alemannta,  Deutschland,  Allemagne  (de 
ail,  tout,  mon,  homme  :  Vhormne  j9ar 
excellence  l), 

Alemanus,  Aleuanni  Monasteridm,  Ait- 
mùM-Mùmter,  en  Bavière. 

Alemanus,    Alemo,    Almonus,  VAltmùh!, 
■    riv.  d«  Bavière  ;  se  perd  dans  le  Da- 
nube, près  de  Kellheim. 

Alena,  Ala,  Aalen,  ville  de  Souabe  (Ba- 
vière). 

Alenconium,  Alentio,  Alencio,  Alençon, 
ville  de  France  (Orne). 

Comté  ériçé  au  xni*  s.  par  S.  Louis,  puis  duché- 
pairie.  Impnmerie  en  1550.  Le  premier  livre  que 
nous  connaissions  sous  la  rubrique  d' Alençon, 
c'est  :  Le  sommaire  de  toute  médecine  et  chiruT' 
gie  contenant  les  remèdes  les  plus  spéciaux  et  eX' 
perimentez  de  toutes  maladies,  par  Jean  Gouevrot, 
vicomte  du  Perche,  médecin  du  Roy,  A  Alençon, 
chez  maistre  Simon  du  Bois,  1530,  in*  16  goth.,  de 
88  ff.  (Cité  par  M.  Frère,  HfR  normand^  II,  p.  54.) 

Puis  vient  :  Le  Miroir  de  l'âme  pécheresse,  ouquel 
elle  recongnoist  ses  fouîtes  et  péchez.  Aussi  ses  grâ- 
ces et  bénéfices  a  elle  faitez  par  Jesuchrtst  son  es- 
poux,  La  Marguerite  très  noble  et  précieuse  sest 
préposée  a  ceulx  qui  de  bon  cueur  la  cerchoieni. 


41 


ALENCUM.  —  ALEXANDRIA. 


42 


—  A  Alraçon,  chex  maJstre  Simon  du  Bois,  mdxxzi, 
peC  in-A.  aolli.  tfe  S5  AT.  sans  ch.  arec  sign. 

Ce  toi.  Inlininipnt  rare  et  précieux  a  été  réimpr. 
émt  ans  après  avec  (Tamples  additions  sous  le  titre 
de  :  DkUogue  en  forme  de  vigion  twctume  entre 
fret  NOM*  ei  exreUente  princeue  madame  Mar* 
gwtriu  de  Fraiue,S(Kur  unique  du  roy  notre  sire.., 
le  Miroir  de  Came  pechere*»e...  Ditcord  estant  en 
ritomme  par  la  contrariété  de  l'esprit  et  de  la 
cftflù*.—  AAleoçon,  ches  maJstre  Simon  du  Bois, 
aril  dna  cens  trente  et  trois,  pet.  in-ft.  gotlL  de  61  ff. 

A  la  en  du  xm*  s.  et  penoant  tout  le  ztui«,  une 
Cnrille  que  nous  retrouvons  exerçant  la  typognphie 
dans  ptaaeurs  Tilles  de  VOaai  de  la  France,  les  Ma- 
basb,  fournit  de  nombreux  imprimeurs  k  ÂlenoNi. 

En  ITOfe  (rapD.  Sartines),  nous  trouvons  établis 
dnu  mciabi'e*  de  cette  tkmille  :  la  Tenre  de  Fr.-Au- 
fustin  llalassis,  pourvu  en  1726,  et  Louis  Malassis, 
le  Jeone,  beau-flrère  de  la  précédente,  établi  en 
1732  ;  1rs  arrêts  de  17S9  et  de  1750  conservèrent  ers 
deux  imprimeries. 

kLEscim,  Alantia,  Alanche  ou  Alenche, 
pet.  ville  d'Auvergne  (Cantal). 

ALE.XG0N1S  PoRTus.  Lofigon ,  village  de 
France  (Gironde). 

Alexus,  VAlne,  riv.  d'Anglet.  [Cambden.] 

Alepum^  Aleppum,  Berœa  [Strab.],  Beroa 
[Itin.  Anton.].  Btppcia  [Appian.]^  Cha- 
LEP  [Nicéph.],  Halape  [Join  ville], 
A!ep  (en  turc  Haleh),  ville  de  Syrie 
(Turquie  d'Asie). 

Imprimerie  en  1706.  Kitâb  el  enMil  ei  cherif, 
{Livre  de  VEvanqUe  saint  et  pur  du  flambeau  res- 
plendissant.] »  Impr.k  Alep,  aux  frais  d'Anastase, 
patriarebe  des  Grecs  d*Antiocbe,  en  1706,  in-fol. 
285  ff.  non  ch.,  avec  portr.  (6it.  S.  de  Sacy,  I, 
n*lSS7.) 

Alera,  voy.  Ingeris. 

Alera,  V Aller,  riv.  de  Saxe  ;  se  jette  dans 
le  Weser. 

AunuA,  anc.  Alalia,  colonie  romaine, 
dans  l'ile  de  Corse ,  évèché  au  moyen 
âge,  auj.  Aleria,  village  au  S.-E.  de 
Corte. 

Ane  évéché  du  moyen  âge,  dont  fut  titulaire  ril- 
lostre  philologue  et  savant  Joannes  Andréas,  auquel 
nous  tommes  redevables  de  la  reproduction,  aux 
débots  de  rimprimerie  en  Italie,  de  la  plupart  des 
cbe&<r«ravre  de  Tantiquité  latine. 

Alésa,  Al^sa,  anc.  ville  épiscopale  du 
Sicile,  auj.  ruinée,  dont  on  trouve  des 
vestiges  intéressants  au  bourg  de  Tosa, 
dans  la  vallée  de  Demona. 

Alesia  fCaes.  Bell.  Gall.  vu,  T.  Liv.],  'AXyj  • 
«îx  [ètrab.],  Alexia  [Flor.  u.;  Plin.], 
AusiA,  Urbium  Mater,  ville  des  Mandur 
biens,  dans  la  Gaule  Lyonnaise  pre- 
mière, au  N.  de  Bibractum,  sur  l'empla- 
cement de  laquelle  on  est  à  peu  près 
tombé  d'accord  :  ce  serait  auj.  Alise- 
Sainte-Beine ,  dans  Tanc.  Duesmois 
(dont  on  veut  que  le  nom  vienne  de 
Mandabiî),  bourç  situé  près  de  Somur, 
dans  le  dép.  de  la  Côte-d'Or. 

AI.ESU,  Alesujm,  ville  de  la  Gaule  Narbon- 


naise  première,  sur  le  territoire  des 
Arecomici;  Ausiacas  fmonn.  mérov.], 
auj.  Alais,  sur  le  Garaon,  pet.  ville  du 
départ,  du  Gard. 

Anc.  comté  et  évéché  éubli  par  Louis  XIV,  k  la 
suite  de  la  révocation  de  l'édit  de  Nantes.  En  1764 
(rapp.  Sartines),  il  n'existait  q;u*un  seul  libraire  à 
Alais^  qui  s'appelait  Pierre  Bascou.  L'imprimerie  ne 
fût  introduite  dans  cette  viUe  que  beaucoup  plus 
tard. 

Alesia,  Alessium,  Alessio,  pet.  ville  d'Al- 
banie, dans  le  pacbalik  de  Janina. 

Alesiensis  Ager,  VAuxois,  anc.  prov.  fai- 
sant partie  de  la  Bourgogne,  avec 
Semur  comme  chef-lieu  ;  occupait  une 
portion  du  territoire  des  Mandubii, 

Ale^us,  fleuve  d*Ëtrurie,  auj.  la  Sanguir 
naria. 

kLETMy  Aletha,  Aletum  Vetus  Rhedonum, 
Vicus  Aleti,  Alestum  [monn.  mérov.]^ 
Maclovu,  Maclopous,  Aleth,  Guicn- 
Alet,  Quid^h,  Saint-Malo,  ville  de 
Bretagne  (Ille-et-Vilaine). 

Imprimerie  en  1552:  Vitasancti  Marchutis,  Bri» 
tan,  auctore  Bilio,  Maeloviensi  episcopo.  MacloYii, 
1552Jn-12.  «Du  vieux  temps,  ditd'Argentré,  futBilius 
«  Armoricanus  qui  escrivit  disertement  la  Tie  de 
«  saint  Malo,  comme  disent  ceux  qui  l'ont  vue.  ■ 

Nous  pouvons  citer  encore  un  ouvrage  important 
de  Thomas  de  Querey,  Malouin  :  Antiquilez  de  la 
cité  d'Aletk  ou  Guidaleth,  ensemble  de  la  ville  de 
Saint'Malo,  —  Saint-Halo,  Labiche,  1628,  in-12. 

Aletium,  Autium,  Lecce,  pet  ville  de  l'anc. 
roy.  deNaples,  dans  la  Terre  d'Otrante. 

imprimerie  en  1634  [Haym].  GiuKo  Cesare  infan» 
tinOy  memorie  di  Lecce.  —  (Sans  nom  d'imprimeur.) 
Lecce,  1634,  in-4.  Citons  encore  :  Andréa  délia  Mo^ 
naca,  memoria  istorica  délia  città  di  Brindisi; 
Lecce,  1674,  in  4.  —  Le  premier  imprimeur  de  Lecce 
dont  le  nom  nous  soit  connu  s'appelait  Maizei. 

Aletrum,  voy.  Alatrium. 

Aletum,  Electa  [Notit.  Imper.],  Aletha, 
voy.  Alesia. 

Aletum  Novum,  S.  Servani  Oppidum  ou 
PoRTUs,  S.-Servan,  ville  et  port  de 
France,  à  l'embouchure  de  la  Rance 
(Ille-et-Vilaine). 

Alexandria,  'AXiÇav^piwv  iro'Xi;,  Alexandrie, 
Jshanderiéh  (anc.  KAKOTisdes  Pharaons), 
cap.  de  l'Egypte. 

Nous  ne  connaissons  pas  d'établissement  typogra- 
phique dans  cette  ville  avant  l'occupation  française 
a  la  fin  du  siècle  dernier;  mais,  à  partir  de  1708, 
les  ordres  du  Jour,  les  bulletins  de  l'armée  d'en- 
vahissement, les  livres  de  religion  et  d'éducation  élé- 
mentaire en  arabe,  ture  et  français  sont  publiés  en 
assex  grand  nombre  à  Alexandrie  Jusqu'à  la  mort  de 
Kléber.  (Voy.  Cal.  Langlès,  S.  de  Sacy,  Mars- 
den,  etc.! 

En  1833  le  pacha  d'Egypte  fit  demander  à  MM.  Di- 
dot,  par  rentremij>e  de  MM.  Pastré,  une  imprimerie 
dont  M.  Adolphe  Lalné  fut  le  titulaire  pendant 
quatre  ans.  U  y  imprima  le  Moniteur  Égyptien. 

Alexandria  a  Palea,  Alexandria  Statiel- 


43 


ALEXANDROVIUM.  —  ALISNI. 


44 


LORUli  OU  Stalicellorum,  Palea,  Ales- 
sandria  délia  Paglia,  ville  forte  du  Pié- 
mont^ sur  le  Tanaro. 

Ane.  évéché;  fondée  en  1178,  elle  prit  son  nom  du 
pape  Alexandre  UI,  et  ses  premiers  niun  Mtis  de  boue 
et  de  paille  lui  firent  donner  le  nom  de  Civita  délia 
Paglia,  M.  Temaux  fait  remonter  rimprimerie  dans 
cette  ville  à  1549:  Vrsinut,  Elegia  <U  Peste, -^ 
Alexandriae,  apud  Franciscum  et  Simonem  Mesctil- 
num,  15(kS,  in-4.  —  Nous  ne  connaissons  pas  le  livre 
et  ne  te  trouvons  pas  cité  par  Haym  dans  son  cbap. 
des  UM  clie  traltan  di  Peste. 

Nous  sommes  forcé  de  reporter  seulement  à  1598 
rintroduction  de  la  typographie!  Alexandrie  :  Joan- 
niâ  Marii  Mattii  opinUmum  libri  très.  —  Alexan- 
drie StaUella^,  Hercules  Quintranns,  1598,  in-a.  (CaU 
Baloze,  n»  5027,  et  cat.  de  Tournes,  p.  S29.) 

ALEXANDROVIUM,  Alcxandrow,  pet.  ville  de 
Pologne,  dans  le  palat.  de  Braclaw. 

Alexani  Civitas,  Alexan'um,  Alessano,  pet. 
ville  de  Tanc.  roy.  de  Naples,  dans  la 
Terre  d'Otrante. 

Alexu,  voy.  Alesia. 

Alexianum,  Alissan  ou  Alixan,  bourg  du 
Dauphiné,  près  Valence  (Drôme). 

Alexodunum,  Hexham,  ville  d*Angleterre, 
célèbre  par  la  bataille  de  ce  nom  en 
1463  (Northumberland). 

ALFEU>A,Alfelden,  bourg  du  Hanovre,  près 
Hildesheim. 

AuicuM,  Alpica,  Portus  Alpicensis,  Alfe- 
cuM  [monn.  mérov.],  le  Pecq,  bourg  de 
France  (Seine-et-Oise). 

Alfidena,  voy.  Aufidena. 

Alfordia,  Alford,  ville  d'Angleterre  (Lin- 
colnshire).  *   * 

Algarbia,  Algarves  (en  arabe  i  el  Garb), 
une  des  sept  provinces  du  Portugal, 
appelée  aussi  par  les  chroniqueurs 
Algabrle,  Agabilje,  et  par  les  roman- 
ciers :  le  Royaume  de  Garbe. 

Algaria,  Corax  [Cell.J,  Portus  Caracodes, 
Alglier,  pet.  ville  de  Sardaigne,  sur  la 
côte  0. 

Algea,  Algoia,  Algovu,  der  Algau,  partie 
de  la  Souabe  (Bavière). 

Algerium^  Algaria,  Algier,  Argier  [anc. 
chron.J,  Alger,  ville  française  d'Afri- 
que ;  en  arabe  :  al  Djezayr  (les  lies)  ;  on 
rapporte  cette  ville  à  l'ancien  lœsium 
des  Romains. 

Algia,  voy.  Auga. 

AixïiA,  Algi£  Saltus,  Algiensis  Ager, 
Lexovici  Pratenses  ,  VAuge,  le  Pays 
d'Atige,  en  Normandie. 

Algidum,  Aldum,  Bocca  del  Papa,  ville  et 
montagne  des  Ëtats  du  Pape,  jadis  ville 
des  Eques,  dans  le  Latium. 


AuACMON,  Hauacmon  [Cœs.  Civ.],  riv.  de 
Macédoine,  auj.  le  Platomone  ou  Plata- 
mone,  dans  le  pach.  de  Saloniki. 

AuAcuM,  voy.  AnjuM. 

AuARTus,  'AXiopToç,  anc.  ville  de  la  Messe- 
nie,  auj.  Néocastro,  en  Morée. 

AUCANTIUM,    AUCANTA,    LUCENTUM    [PHu.], 

AouxtvToi  [Ptol.],  ville  de  l'Espagne  Tar- 
raconaise,  auj.  Alicante,  ville  et  port 
d'Espagne,  dans  le  roy.  de  Valence. 

M.  Temaux,  qui  connaissait  bien  la  bibliognphie 
espagnole,  nous  donne  comme  premier  livre  imprimé 
dans  cette  ville:  Oracion  funèbre  a  la  reyna  de  Es- 
paika,  doua  Maria  Luisa  de  Borbon ,  por  Isidro 
Sola.  Alicante,  Jayme  Mesnier,  1689,  in-4. 

AucLE,  Aucicj:,  Salemi,  pet.  ville  et  riv. 
de  Sicile. 

Alietum,  Isola,  pet.  ville  d'illyrie. 

Alifa,  'AXXiaa  [Ptol.],  Aluf^e  [Liv.  vm.], 
ville  de  Tanc.  Samnium  occid.,  auj. 
Alifi,  pet.  ville  de  l'anc.  roy.  de  Naples, 
dans  la  Terre  de  Labour. 

Aldiania,  Limania,  la  Limagne  d'Auvergne, 
part.  N.  du  dép.  du  Puy-de-Dôme. 

AuNGAViA  in  Turonibus,  Aiingavias  [monn. 
mérov.],  loyigeow?  pet.  ville  de  France 
(Indre-etp-Loire). 

Alingo,  Alingonis  Portus  [Sid.  ApoUin.J, 
Langon,  ville  de  France  (Gironde). 

Aliniacum,  AWtgny,bourg  et  anc.  baronnie 
du  Nivernais. 

Alione,  Alone  Brigantum  [Itin.  Anton.J, 
Longovicum,  Lancastria,  Lancaster,  ville 
d'Angleterre,  sur  le  Loyne.  On  croit 
que  cette  ville  est  l'anc'  Alaunum  des 
Damnii. 

Imprimerie  en  1755  t  Bill  for  repairing  and 
widening  the  road  from  Bochdale  ta  Bumley, 
Laiicaster,  1755,  in-fol. 

Ausca,  Almaza,  dans  la  Pannonie  infé- 
rieure, auj.  Aimas,  sur  le    Danube 

(Servie). 

AusiA,  voy.  Alesia. 

AusiACAs  [monn.  mérov.],  voy.  Alesia. 

AusiNcuM  [Itin.  Anton.],  chez  les  JSeiut, 
auj.  Anisi,  village  de  France   (Nièvre). 

Alisium,  Alsium,  Palo,  pet.  ville  d'Italie 
(Etats  pontificaux). 

Descrizione  délia  Terra  di  Palo  del  P,  F,  Gio. 
Bat.  di  Palo.  —  Napoli,  1081,  in-4. 

Alisium,  voy.  Heilbronna. 

AusLA,  anc.  ville  de  l'île  de  Corse,  qu'on 
croit  être  PorUhVecchio. 

Alisni,  Liebenau,  dans  le  comté  de  Hoya. 

[Graësse.] 


43 


ALISO.  —  ALMINIUM. 


46 


Auso  [Tac.  Adh.],  6  'EXiowv  [Dio  Cass.], 

VAlme,  riv.  de  Westphalie. 

• 

Auso  [Tacit.1,  Auso  Romanorum,  Lisbom, 
bourg  de  Westphalie^  au  confluent  de 
l*AIme  et  de  la  Lippe. 

AusOy  Yoy.  Yesaua  Inferior. 

AuscmUy  AuzoNTA,  Elza  [Ausod.]^ 
YEIze  ou  VÂlsitz,  riv.  du  Luxembourg. 

AuTA^  voy.  Aletuii. 

AujkBA  [Itin.  Anton.],  Allava,  m.  de  Si- 
cile. 

AixàDA,  KiUaloe,  ville  diriande. 

Au.*  Castrux^  Yoy.  Au>enrurgum. 

Auji  Narisca,  Toy.  Aichstadium. 

AujkTAy  Aleta  [Ptol.]^  Mosh,  pet.  ville  de 
la  Dalmatie. 

AuxcTUV,  DoNUM  Dm,  Toadunum.  Dundee, 
ville  d*Ëcosse,  dans  le  comté  de  Forfar. 

Nooi  oe  comiaissont  pas  de  livre  imprimé  dans 
œtie  ville  antérienrement  k  1792.  SfnaÛ's  (Bev.  D. 
JL)  Stmtistieal  aeeount  of  DtouUe.  Dundee,  1702, 
in-S.  Le  Dr  Cotton  (Suppl.)  donne  Tannée  170S 
comme  date  de  rintrodnction  de  rimprimerie  à 
Dundee,  mais  sans  désignation  de  livre  à  Tappui. 

Au-EMAioA,  A/Z^ma^e,  bourg  de  Provence 
et  anc.  baronnie^-près  Riez  (Basses- 
Alpes). 

AujE2a)0RFiuM^  Allendorf,  bourg  de  la 
Hesse^  prèsCassel. 

AuxNSTEMUM,  AWewstein,  ville  de  Prusse^ 
près  Kônigsberg. 

AuxvARDUM^  Auj:vardi  \iLiJL,  AUevard, 
pet.  ville  et  anc.  comté  du  Dauphiné 

(Isère). 

Auja,  riv.  de  la  Sabine^  auj.  VAja,  qui  se 
îette  dans  le  Tibre.  Elle  est  célèbre  par 
la  grande  bataille  à  la  suite  de  laquelle 
les  Gaulois  s'emparèrent  de  Rome. 

AujAcuM^  E!y,  ville  d'Angleterre^  dans  le 
Cambridgeshire. 

AujENi  Forum,  voy.  Ferrara. 

Aux)BR0GJE^  Aux>BROGEs  fCss.  Bell.Gall.J^ 
!uxo^7t;  [Dio  Cass.,  dtrab.].  Cessâtes^ 
Tiwfért;  [Plut.,  Ptol.],  peuple  de  la  Gaule 
compris  d*abord  dans  la  Province  ro- 
maine, puis  dans  la  Yiennaise  ;  au  iv*  s., 
leur  territoire  s'appela  Sabaudu^  puis 
Scrroye. 

Aux^BitoGUM  CoLOMA,  voy.  Geneva. 

Aujodh,  les  Alleux,  village  du  Poitou, 
près  Saint-Maixent  (  Deui-Sèvres)  ;  = 
village  de  Champagne,  près  Rethel 
(Ardennes). 


Au^oDiuM,  Allois,  village  près  Limoges 
(Haute-Vienne). 

Alma  [Itin.  Anton.],  l'Arôta,  riv.  de  Tos- 
cane; z=:  l'Ai-MA,  riv.  de  Crimée;  = 
Y  Aime,  riv.  de  Westphalie,  se  jette 
dans  la  Lippe. 

Almagrum,  Almagro,  pet.  ville  d'Espagne 
(Manche). 

AufANDRALEGiUM,  Almondroleio ,  bourg 
d'Espagne  (Estramadure). 

AUfANGOVIA,   AlEMAMNIA    PROPRIA,  YAlgcM, 

prov.  d'Allemagne. 

AufANisCiK,  Almonach^,  Almmesches , 
bourg  de  Normandie  (Orne). 

Almantica,  Almenza,  ville  d'Espagne  dans 
la  Nouvelle-Castille. 

Alicarazijm,  Almarez,  pet.  ville  d'Espa* 
gne. 

Almaria,  vov.  Mons  Fortis. 

Almardium,  Almerinum,  Almeirim,  ville 
de  Portugal,  sur  le  Tage  (Estrama- 
dure). 

Imprimerie  en  1510.  Beçra  e  têiatutoê  da  Or- 
dem  de  Avi»^  Almeirim,  1516,  por  Germao  de  Cam- 
pos,  in-fol.  Ce  fat  là  aussi  que  fut  commencée  par  le 
même  Herman  de  Campos  l'impression  du  fameux 
Canctonebro  gênerai  de  Garcia  de  I\e8ende  [irmao 
(frère)  do  mestre  André  de  Rezende,  N.  de  Etoral ,  qui 
ftat  terminée  à  Lisbonne  cette  même  année  1516,  par 
cet  imprimeur,  et  ce  Germao  de  Campos  n*est  autre 
que  le  Français  Germain  Gaillard,  dont  nous  retrou- 
verons le  nom  k  Thistoire  de  la  typographie  de  Us- 
bonne. 

Almazanum,  Almazan,  pet.  ville  de  Cas- 
tille,  sur  le  Douro. 

Almeloa,  Almelo,  pet.  ville  des  Pays-Bas, 
dans  rOber-Yssel. 

Albientia,  YAmance,  pet.  riv.  de  Cham- 
pagne, se  jette  dans  l'Aube. 

Almeria,  Portûs  Magnus,  ville  de  TEspa- 
gne  bétique,  porte  aujourd'hui  ce  même 
nom  d' Almeria  :  c'est  un  évéché  du 
royaume  de  Grenade,  capitale  d'un 
royaume  au  xi«  s.  ;  prise  par  les  Ara- 
bes; on  trouve  dans  les  chroniques 
Almarie  et  Almerie, 

Le  docteur  Cotton  donne  l'année  IMO  comme 
date  de  Tintroduction  de  rimprimerie  dans  cette 
ville ,  sans  autre  détail  :  voici  cependant  un  livre 

Îioe  nous  trouvons  dans  un  caial.  des  foires  de  Franc- 
brt  (a.  1602)  :  La  expUcacUm  de  ta  Santissima 
Cruxada,por  Manoel  Rodriguex,  Jesuita  (n.  de  Co- 
vilham),  —  en  Almeria,  1599,  in-8. 

Almuna,  Albegna,  pet.  ville  *d'Italie. 

AlMINIUM,     PeGUNTIUM     [Ptol.],      PlGUNTL« 

[Plin.  m.],  Almissum,  Dalmasîum,  auj. 
Almissa,  ville  de  Dalmatie,  sur  l'Adria- 
tique, dans  l'O.  de  Spalatro. 


47 


ALMODA VARIA.  —  ALPES  MARITOLE. 


48 


Almodavaru  Campestris^  Almodovar  del 
Campo,  bourg  d'Espagne^  près  Ciudad 
Real,  dans  la  Nouvelle-Gastilie. 

Almondburium  9  Almondbury,  pet.  ville 
d'Angleterre  (Yorkshire). 

Almunecara,  Almunecar,  pet.  ville  d'Es- 
pagne (ro^.  de  Grenade). 

A1.MYDISSUS,  ScUmydisse,  pet.  ville  de  Rus- 
sie (Crimée). 

Alnealdum^  Aunus,  Auneau,  bourg  de 
France  (Eure-et-Loir). 

Alnealdum^  Aunedonnacum  [llin.  Anton.], 
AtUnay,  bourg  de  France  (Charente- 
Inférieure). 

AiaNENsis  Pagus,  Alattensis  Tractus,  Al- 
NETENsis  Ager,  Alnisium,  VAulnis,  auj. 
VAunis,  pet.  prov.  de  France,  comprend 

Î>artie  des  dep.  des  Deux-Sèvres  et  de 
a  Charente-Inférieure. 

Alnetum,  Alnium,  AtUnay-sur-Odon,  bourg 
de  France  (Calvados). 

Alnetum,  Lannojuh,  Lannoy,  bourg  de 
France  (Nord). 

Alnetum,  voy.  Vernetdm. 

Alniacum,  AtUnoy,  bourg  de  Picardie 
(Pas-de-Calais). 

Alnisium,  voy.  Alnensis  Pagus. 

Alnovu,  Jôlswa,  Jelsawa,  pet.  ville  de 
Hongrie. 

Alodia,  Alluye,  bourg  de  France  (Eure- 
et-Loir). 

Alompus,  Alainp  (au  xiu'  s.),  auj.  Alain, 
village  près  de  TouJ  (Meurthe). 

ALONiE,  voy.  Aucantium. 

Alostum,  Aalst,  Aèlst,  Alost,  ville  de  la 
Flandre  belge,  fondée  par  les  Goths  au 
V*  siècle. 

Thierry  Martens,  né  à  Alost  ven  IftSO,  alla  étudier 
l*art  typographique  à  Venise,  ainsi  quMl  nous  l*ap- 
prend  lui-même,  par  deux  vers  de  la  souscription 
d'un  traité,  de  frère  Baptiste  de  Mantoue,  sur  ta  Vie 
ètemeUej  imprimé  k  Alost  en  1474  : 

Hoc  opuM  impressl  Martifls  Theodorieui  Àlosti, 
Qui  Venelum  teita  flandrensitus  affero  euncta; 

et  les  premiers  caractères  qu*il  emploie  ont  une  res- 
semblance indiscutable  avec  la  lettre  gothique  des 
premiers  imprimeurs  vénitiens. 

Il  prit,  en  Italie,  la  résolution  de  doter  son 
pays  des  bienfaits  inappréciables  de  la  décou- 
verte de   Gutenberg ,     et ,    de  retour   à    Alost , 


établit  une  imprimerie  dans  cette  ville,  imprimerie 

Î[ui  prit  tout  d'abord  une  importance  telle,  que 
ean  de  Westphalie,  Thabile  artiste  allemand,  que 


l'université  de  Louvain  venait  d'appeler,  s'empressa 
d'acheter  à  l'imprimeur  d'Alosi  une  partie  de 
ses  publications,  puis  une  portion  de  ses  carac- 
tères qui  lui  servirent  de  types. 


Voici  les  premiers  ouvrages  sortis  des  presses  de 
Thierry  Martens  : 

Spéculum  conuersianit  pcccatorummagtstrid^o- 
nisii  de  leuuuis  alias  rikel  ordtnis  Cartusiauii, 
In-4  de  deux  cah.  de  10  ff.,  et  d'un  de  8.  Au  milieu 
du  ro  du  dernier  f.,  on  lit  cette  souscription  :  Im- 
pressum.  AlosU.  in  Flandria.  Anno.  mo  ococ* 
Lxxiiio. 

Beati  Augusiini  de  sahtte  tiue  atpiralione  anime 
ad  deum  Incipit  féliciter,  •—  ln-4  de  S  cahiers,  dont 
le  premier  et  le  oemier  ont  8  (T.  et  celui  du  milieu 
seulement  flw 

lÀbellus  de  duo&us  amantibuâ  Bnee  SiiuU  de 
eurialo  et  Lucretia,  —  In-4,  même  caractère  que 
les  précédents.  —  A  la  fin  :  ExpUcIt  opuacnlum 
Enee  Siluii  de  duobus  amantibus  impressum  Alosti 
aono  Domini  Mo  quadringentesimoseptuagesimo  So. 

Thierry  Martens  ne  meurt  qu'en  1554,  après  avoir 
établi  des  succursales  de  son  imprimerie  à  Anvers 
et  à  Louvain,  oii  nous  le  retrouverons. 

M.  Van  Isegbem  a  consacré  à  cet  illustre  impri- 
meur une  excellente  monographie  (Malines,  IwS, 
in-8),  k  laquelle  nous  renvoyons  le  lecteur. 

Alpes,  Alpium  Urbs,  Aulps,  Atips,  pet. 
ville  de  Provence  (Var). 

Alpes  (du  mot  celt.  Alp,  haut),  Alpdïa 
JuGA  [Cicér.l,  Alpis  [Juven.],  Aggeres 
Alpini  [Virg.j,  les  Alpes,  vaste  système 
de  montagnes  qui  embrasse  une 
partie  de  1  Europe.  En  voici  le  dé- 
tail : 

Alpes  Carnic^  [Plin.  ra.J,  Alpes  VenbtjK, 
prolongement  sud  des  Alpes  NoRicfi, 
montagnes  couvertes  de  poiriers  (Btm- 
baumer),  qui  s'étendent  au  N.  de  la 
Vénétie  et  bornent  la  Camiole. 

Alpes  CorniE  [Tacit.:  Amm.  Marcel.!, 
Alpes  Cottiana,  réseau  situé  entre  le 
Mont-Viso,  Alpis  Vesula,  et  le  Jfonl- 
Cenis,  Alpis  Cottia  ou  Cothca. 

Alpes  DiNARiCiE,  prolongement  des  Alpes 
Miœ,  qui  va  se  rattacher  à  la  chaîne 
des  Balkans,  en  Turquie. 

Alpes  EuGANEiE,  partie  des  Alpes  Comi- 
ques, qui  se  prolonge  au  sud  jusqu'à 
Vicence  et  Vérone. 

Alpes  Grale  ou  Grej^e,  Saltus  Grajus,  les 
Alpes  Graies,  chaîne  comprise  entre 
TAlpis  Cottu  IMont-Cenis)  et  la  Duru 
Major  (la  Doire);  là  se  trouve  le  Petit- 
StrBemard  (Graius  Monsj.  On  trouve 
dans  les  chroniques  carlov.  Mons  Ca- 
Nisius  et  MoNs  CiNisius,  MorU-Cems, 

Alpes  Juli^e,  Alpes  Juliennes.  Ce  nom  fut 
donné  au  prolongement  sud  des  Alpes 
CARNiCiE,  quand  Jules  César  s'y  fraya 
un  chemin  pour  passer  en  Pannonie  : 
on  les  appelle  aussi  Alpes  Pannonic^. 

Ai^PEs  LEPONTiiE  ou  HELVETiCiE,  moutagucs 
qui  séparent  le  Valais  de  Tltalie  :  on  y 
trouve  le  mont  Saint-Gothard. 

Aï.pEs  Maritimje,  Alpes  Littore.e  [Tacit.], 


49 


ALPES  NORlCiG.  —  ALTA  RIPA. 


50 


partie  S.-O.  du  réseau  alpestre  qui 
Tient  aboutir  à  la  Méditerranée  et  sé- 
pare la  Provence  de  TËtat  de  Gènes 
(anc.  Ugurie). 

Alpes  Norice,  les  Alpes  Froides,  séparent 
la  Bavière  du  Tyrol  et  de  la  Camiole  et 
se  rattachent  aux  Alpes  CARMCit  ;  elles 
vont  des  sources  de  TAdige  à  la  Brave. 

Alpes  Pennina  ou  PiSNiNJt  (Sprûner)^  noi- 
rsx  [Ptol.],  les  Alpes  Penmnes,  partie  cul* 
minante  du  système  :  partent  ae  la  vallée 
de  la  Doire  et  rejoignent  le  mont  Adule, 
séparant  le  Valais  et  la  Savoie  du  Pié- 
mont :  on  y  trouve  le  Mont-Blanc,  le 
Mofii'Bosa,  le  MonP-Cervin  et  le  Grand- 
Sain^Bernard,  Penninus  Mons  ou  Sum- 
MLn  Pexninum. 

Alpes  RHEnc^,  R^etlc,  Juga  RH^KncA^ 
rTacit.]^  cbdne  du  Tyrol  allant  du  lac 
Majeur  aux  sources  de  TAdige. 

Alpes  Sumils,  Aduallas,  montagnes  qui 
séparent  le  Milanais  du  Tyrol. 

Alpes  Tridentinjc,  Jdga  Tridentina^  partie 
sad  des  montagnes  du  Tyrol. 

La  disposition  géographique  du  ré- 
seau alpestre  est  celle-ci,  en  allant  de 
Toaest  à  Test  :  Alpes  Maritimes;  — 
Alpes  Cottiermes;  —  Alpes  Grecques  ou 
Grées;  —  Alpes  Pennines;  —  Alpes 
UponHennes;  —  Alpes  Bhétiques;  — 
Alpes  Noriques,  avec  prolongement  des 
Alpes  Comiques,  Juliennes  et  Dinariques, 
[Atlas  de  Sprûner.J 

Alpha,  ÏAa,  riv.  de  Suisse  ;  traverse  le 
canton  d'Unterwald  et  se  jette  dans  le 
lac  de  Luceme;  —  l'Aa  ou  VAduassa, 
riv.  ;  passe  à  Munster  en  Argaw.  (Orte- 
lius  pense  que  TAlpha  était  la  riv.  Ausa, 
on  Alsa  du  Frioul.) 

Alphanum,  Fraxinum,  Alphano,  bourg  de 
Portugal,  dans  TAlemtejo. 

Alpheus,  i  'AXçtic;;,  VAlphée,  auj.  Bcu/ia, 
riv.  de  Morée. 

Alpica,  voy.  ALncoM. 

Alpis  [Hérodot.],  VAlben,  riv.  qui  se  jette 
dans  le  golfe  de  Venise,  près  de  Capo- 
dlstria. 

Alpi'xari  Montes,  les  Alpujarras,  monta- 
gnes du  roy.  de  Grenade. 

Alra,  Vltching,  pet.  riv.  d'Angleterre. 

Alsa,  Ausa,  riv.  du  Frioul.  =  Ile  d'Alsen 
où  Alsoé,  dans  la  mer  Baltique. 

Alsx  Frenum,  VAlsen-Sund  ou  détroit  de 
Tîle  d'Alsen. 


Alsatia  [Cell.],  Elisatu,  Eusse  IChron. 
Cari.],  Elsass,  V Alsace,  prov.  reunie  à 
la  France  en  i648  :  on  trouve  Alsa- 
cioNEs,  Alsacu,  pour  Alsaciens. 

Alsaugiensis  Comitatus,  VElsgau,  district 
du  comté  de  Montbelliard  (Mûmpel- 
gardt)  (Doubs). 

Alsena,  Almada,  ville  de  Portugal,  sur  le 
Tage,  dans  TEstramadure. 

Alsfelda,  Alsfeld  ou  Asfeld,  pet.  ville  de 
la  Hesse-Cassel. 

Alsium  [Tab.  Peut.],  Alsiensis  Colonia 
[Coll.],  'ax<h6v  [Strab.  Ptol.l ,  colonie 
romaine  en  Ëtrurie,  sur  l'Arno;  auj. 
Palo  (?)  (Toscane). 

Also,  Also  ScLAVoNiA  Ban,  Also-Scbes, 
ville  de  Transvlvanie,  ou  Also  lÀndua, 
en  Hongrie  (?). 

Le  premier  imprimeur  que  nous  coonaisilons 
dant  cette  petite  viUe  s'appelait  Rudolpli  Hoflialter, 
et  le  livre  le  plus  ancien  que  nous  puissions  citer 
est  daté  de  157^  Ce  Rudolph  Hoflialter  éuit. 
suivant  toute  apparence  ,  le  fils  de  Raphaël 
Hofluilter,qui  fut,  après  la  mort  de  son  père  et  ceUe 
du  prince  Jean  Slgismond  de  Transylvanie,  obligé 
de  quitter  Wesseimburg  avec  sa  famille  (voy.  Alba 
Cabouna);  il  se  reUra  à  lindua  ou  Abo-Ùndua^ 
où  U  tat  accueilli  par  Nicolas  Banfi,  qui  le  retint 
quelque  temps,  et  lui  permit  d'exercer  son  art,  f 
Pabri  de  sa  puissante  protection.  Plus  tard,  Rudolph 
Hoflialter  alla  porter  son  industrie  errante  à  Debrec- 
xin  et  à  Waradin,  oh  nous  le  retrouverons. 

Le  volume  imprimé  par  lui  à  Undua,  en  157^ 
et  que  cite  M.  Temaox,  est  un  reeueU  de  Sermons 
sur  les  Évangiles,  en  langue  hongroise,  Also-Unduae, 
157a,  in-4. 

Alsona,  Alzone,  bourg  du  bas  Languedoc^ 
près  Carcassonne  (Aude). 

Alstadium,  Alstedtum,  Alstadt,  ville  de 
Tburinge.  [Urbs  olim  Palatinatus  Saxo- 
nici,  B,  G.  Strucii  Bibl.  Saxon,] 

Alstettum,  voy.  Alterpretum. 

Alta  CrMBA,  Haute  Combe,  bourg  et  anc. 
abbaye  de  Savoie ,  près  du  lac  du 
Bourgct. 

Alt.e  RiPiE  CrviTAS,  Brega,  Brieg,  ville  de 
Prusse  (Silésie). 

Altaua,  voy.  Alceja. 

Alta  Mauta,  HoJiemauth,  pet.  ville  de 
Bobème,  sur  la  riv.  Mayla. 

Altanum  [Itin.  Anton.],  ville  du  Bruttium, 
auj.  Calegnaiio,  bourg  de  l'anc.  roy.  de 
Naples  (Calabre). 

Alta  Ripa  [Itin.  Anton.j,  Altripe  [Anon. 
Raven.l,  Altrip,  ville  du  Palatinat, 
entre  Mayence  et  Spire. 

Alta  Ripa,  AUenreif,  village  et  anc.  abb. 
de  Suisse  (canton  de  Fnbourg). 


51 


ALTA  RIPA.  —  ALTINSTADIUII. 


52 


Alta  Ripa  [Tab.  Peut.},  dans  la  Paononie 
inféneore,  auj.  Tolna,  Tille  de  Hoogrie. 

Alta  Ripa,  Hauierice  ou  Auierite,  pet. 
ville  du  Lan^edoc  (Haute-Garonne;. 
=  Plusieurs  localités  portent  ce  nom 
en  France. 

Alta  Spécula,  ScimoNTORiUM,  Hohemcarth, 
bourg  de  BaTière. 

Alta  Villa,  EiMUe,  Blttil  ou  Eifdd, 
bourg  près  de  Mayence  (Palatinat). 

Imprim.  en  1M7.  Cette  localité,  à  quatre  licnet  de 
Mayence^  est  roue  des  six  premières  TiUes  qui  aient 
jooi  des  bénéfices  de  Pimprimerie.  Nicolas  et  Henry 
Bechtennimcxe  tarent  les  cbefo  d*an  éiablinenieot 
ty-pograplUque,  dont  les  produits  peuTent  riraliser 
arec  ceux  des  imprimeries  plus  illustres  de  Mayence, 
de  Bamber;  et  oe  Cologne. 

yocatularhtm  LaUno-ToUoniCMm^  dictum  :  ex 
QCO.  In  AUavilla,  per  H.  Becbtennuncae,  1487,  pet. 
in-&.  gotb.— A  la  fin  on  lit  ceUesonscripClon  :  /W- 
s^iis  hoc  (ffmaaUA  nû  atiH  aut  pemme  gmffroflo,., 
per  Hettrtcmm  Bechtermmnczt...  in  AluûiUa  eH 
iHcokatum  et  demû  sut  touto  Dài  m.  ococ.  Lxrii, 
...^Karfa  dU  memsit  novembrU  per  mfcoUmm  beek- 
termêeu  fratrem  dieti  Uenriei  et  wffÇOHétû  sp^esz 
de orthenberg  ê  eonsumimatû.,. 

Ce  liTTc  cé'.èbre  tat  appelé  Vocabularimm  Exgco, 
parce  qu*U  commence  par  ces  deux  mois:  il  eut  un 
succès  tel,  qu*i]  fat  réimprimé  en  1MB,  1472  et  1477, 
par  les  mênîes  typographes. 

La  première  édiL  est  devenue  si  rare,  qu'il  nous 
serait  impossible  d*en  citer  d'autre  exempL  que  celui 
de  b  Bibl.  imp.  de  Paris. 

Les  caractCTes  du  yoeabmiarhtm  rappellent  ceux 
du  CathoOeon  de  14M,  k  un  tel  point,  qull  est  4 
croire  qu'une  partie  du  matériel  de  Gntenberg, 
mort  Ters  1406,  fat  cédée,  à  Henry  Becittermuncze 
probablement,  par  le  docteur  Conrad  BouMry,  auquel 
un  décret  du  prince  archevêque  de  Mayence  avait 
attribué  rétablissement  et  le  matériel  ayant  appar- 
tenu au  célèbre  infenteur.  Mais  M.  Aug.  Bernard 
répond  à  cela  que  Becbterrauncse  imprimait  en  1404, 
et  que  Ilomery  était  encore  détenteur  de  râtelier 
tjrpograpbiqoe  de  Gutcnberg  en  1406.  —  On  ne  peut 
donc  expliquer  l'emploi  des  caractères  du  drtkoticon 
de  1464  par  Becbtermuncse  en  1M7,  qute  attri- 
buant &  cfloi-d  également  l'impression  de  ce  célèbre 
Catkoiieon  de  1460,  et  c'est  ce  que  fait  M.  Bernard 
sans  hésiter.  Mais  M.  A.  F.  Didot,  dans  son  article 
Gulenberg  de  la  Biographie  gémérale^  suppose  que 
Ilomery,  délenteur  et  possesseur  du  matériel  aban- 
donné par  Gntenberg,  alors  qu'en  1465,  le  prince 
Adolphe,  archeréqœ  de  Mayence,  le  nomma  gen- 
tilhomme de  sa  cour,  céda  4  Bechtermnncte,  élève 
et  parent  de  Gutenberg,  soit  les  caractères  eux- 
mêmes  du  C€UhtMeoitt  soit  une  font^  de  ces  ca- 
ractères, ou  les  matrices  elles-mêmes  ;  d'où  0  résulte, 
selon  hii,  que  tout  en  voyant  ces  types  attribués 
à  Gutenberg  reparaître  dans  des  ouvrages  dHme 
date  postérieure  à  son  exercice,  on  n'a  pas  le  droit 
d'en  conclure  qu'il  ne  soit  pas  llmprimenr  des 
ouvrages  exécutés  antérieurement  avec  ces  mêmes 
types.  (^  oy.  t.  XXn,  p.  900  de  la  Biogr.  gén.  de  Didot.) 

Alta  Viixa,  AltacUla,  pet.  Tille  de  Pane, 
roy.  de  Naples  (Princip.  citérieure). 

Alta  Villa,  Alteviller,  village  près  Metz 
(Moselle). 

Altdorftcm  ad  Vns'KAS,  Weingarten,  ville 
du  grand-duché  de  Bade,  anc.  abb. 
de  Bénéd. 


M.  Cottoo  (soppl.  au  Typagr,  Gax,)  dit  qu'un  vol. 
composé  par  un  moine,  nooMué  P.  Gretz,  tat  im- 
primé dans  cette  abbaye  eu  1606. 

Altcmberga,  Altenberg,  ville  de  Bohème, 
dans  le  cercle  de  Czaslau. 

Imprimerie  en  1580.  —  StottkagiMâ,  Dapimii 
tite  Ecloga  paremtmtU,  Alienberga%  1580,  in-16. 

Altexachilk,  Aliéna,  bourg  de  Prusse, 
près  d'Arensberg. 

Du  ABemand,  Abereoo,  imprima  dans  cette  ville, 
en  1773,  un  journal  fui  fut  supprimé  peu  après. 
(Timperiey,  p.  728.] 

Altenavu,  Altoxavu,  AlUma,  ville  et 
port  du  Danemark,  sur  TElbe,  près 
Hambourg  (Holstein). 

Koos  ne  connaissons  pas  de  Uwe  imprimé  dms 
cette  ville  avant  171S,  non  plus  que  M.  Ternaux  :  le 
docteur  Cocton  fixe,  il  est  vrai,  à  1673  la  date  de 
rintrod.  de  la  typogr.  à  Altona,  mais  U  ne  donne  pas 
■e  Utre  du  li«Te  qui  pourrait  déterminer  la  ouestion, 
bien  qufl  cite  fiinprimeur,  Cornélius  Van  der  Men- 
len.  Le  voL  que  cite  M.  Ternaux  est  intiL:  Capiede$ 
privUiges  mieS.M.DamoiêeaattordH  de  nomveûm 
à  la  ville  itAlUma,  bridée  par  le»  SuidoU,  Altona, 
le  18  mars  1713,  faii-4  ;  on  les  a  Imprimés  en  même 
temps  en  aUemand  et  en  hoBandait. 

ALTE5AVR-M,  Alienou,  pet.  ville  d'Allema- 
gne,  près  Goslar. 

Alte^burgum,  voj.  Aldehbcrgom. 

Altenhovu,  Ccru  Vetus,  AUenhofen,  pet. 
ville  d'Autriche,  sur  le  Danube. 

Alterpretum,  Alsiaetten,  ville  de  Suisse, 
canton  de  Saint- Gall. 

Nous  rapportons,  d^inrèsM.  Ternaux,  le  titre  d'un 
vol.  qu'U  prétend  imprimé  dans  cette  ville  en  1506  : 
HerUtims.  TraetatMs  theologieO'ifaMtnmomo-hi»- 
torieus  von  dem  turekiBcken  BeiektmHtergamg  : 
Alstetten,  1506,  in-4. 

Le  docteur  David  fieriiu  a  publié  effectivement 
plusieurs  ouvrages  à  cette  époque,  et  celui-ci  particu- 
bèrement,  dont  nous  allons  rétablir  le  titre,  d%près 
rédition  de  Francfort,  1507:  ùavidis  Hertàtii  M.  D. 
pars  1, 2,  S,  4  cf  5  der  asiromamiseken  Sckrtiben 
von  des»  TMreken  Undergang.  Franckfurt,  Paul 
Brachfeld,  1507,  —  in-4  ;  mais  comme  nous  retrou- 
vons encore  une  édition  du  même  livre,  impr.  k 
Lich,  la  même  année,  avec  un  titre  tout  fifinrent 
de  celui  donné  par  M.  Ternaux  et  de  celui-ci,  il  nous 
faut  admettre  que  Tassertion  de  M.  Ternaux  est 
exacte,  et  que  le  livre  du  docteur  Herliu  eut  asseï 
desnccès  pour  être  réimprimé  deux  fois,  4  Francfort 
et  4  Uch,  dans  Tannée  qui  suivit  la  première  édi- 
tion. Freytag  consacre  au  docteur  Ueriiu  un  long 
arL  dans  ses  Analecta  liiter,^  p.  442. 

Alth-ea  [Polyb.],  Carteu  [T.  Liv.],  ville  de 
TEspagne*  Tarraconaise ,  auj.  Orga^, 
dans  la  Nouvelle-Castille. 

Alth£l\,  Altuja,  VAiUhie,  pet.  fleuve  de 
Picardie.  ;  se  jette  dans  l'Océan,  près 
Montreuil. 

Altimurium,  Muriel,  village  de  France 
(Hérault). 

Altin'je,  Eltenlh,  Elten,  pet.  ville  de 
Westphalic. 

Altinstadil-m,  Altinstadt,  village  d*Alsace 
(Bas-Rhin). 


53 


ALTINUM .  —  AMANDOPOLIS. 


54 


Altwum  [Plin.,  ItiD.  Ant.] .  -ro  AXtïyw 
fStrab.],  AIHno,  pet.  port  altalie,  sur 
rAdriatique. 

Altisu,  YAtUise,  pet.  riv.  du  Poitou  ;  se 
jette  dans  la  Sèvre  Mortaise. 

Altisiodurum.  VOV.  AunSIODURUM. 

Altisouuh.  Solium  Vetus^  AltsoM,  pet. 
ville  de  la  bast3e  Hongrie. 

ALT&mcuM^  AlUârch,  ville  d* Alsace  (Haut- 
Rhin). 

Altobracum^  Aubrac,  bourg  et  abb.  de 
France  (Aveyron). 

Altogilcm,  Altouum^  Autolium  Parisio- 
fom,  Auteidl  lez  Pari»;  plusieurs  loca- 
lités portent  ce  nom  en  France. 

ALTORFnjM,  Altorfia^  Vicus  Vetus,  AUorff, 
Tille  de  Suisse,  dans  le  canton  d'Uri. 

ALToanuM,  AUorf^  ville  de  Hongrie,  à 
18  m.  de  Leutscnau. 

Imprimerie  CD  173a.  [Cotaon,Sappl.] 

Altorfiuv,  Altum  Cœnobium,  Altorfeny 
village  et  anc.  abb.  de  Bén.,  près  Mols- 
heim  (Bas-Rhin). 

ALTORpmuM ,  Altorfia  y  Aldorfiuh  Pà- 
LMocouEy  Altorf  ou  Alidorf,  pet.  ville 
de  Franconie,  près  Nuremberg. 

Univcnité  fondée  en  1579.  Denx  ans  après  nous 
troavoas  rimprimerie  établie  dans  cette  ville: 
JEtdUnU  et  Demottkenis  Orationes  II  eontrariœet 
StvmH  coïïKmentartolumineMdemnecatomereâ. 
Demuo  exprttMa  Ui  usum  Aitorfianœ  Norinber- 
çauiMm  Academiœ  eum  prafatione  Edonis  HUde- 
rieL  ■—  Altorfiae,  1581,  imprimebantur  typis  Geria- 
chtanis.  Graece.  Pet.  in-8/  (Uoffman,  p.  21,  et  cat. 
J.  et  S.  de  Toomes,  p.  537.) 

Altovadcm  ,  Vabum  Altum  ,  Hohenfurt , 
bourg  de  Bohème ,  sur  la  Moldau. 

Altrucum,  Autry,  bourgade  et  anc. 
comté  de  Champagne  (Haute-Marne). 

Alttm,  le  bourg  d'Axdt,  village  de  Picar- 
die (Somme). 

Altuh  Castrum^  Alta  Arx,  Vicegradum, 
Plintenbwrg  (en  hongr.  Wtschegrad) , 
bourg  de  Hongrie,  près  Ofen. 

Aluata,  Alita,  VAH,  riv.  de  Hongrie  ,-  se 
jette  dans  le  Danube,  près  de  Nicopoli. 

Alica,  Alota,  pet.  port  de  la  Corse. 

Alvanga,  Alswangen,  ville  de  Russie 
(Courlande). 

Alvanium,  voy.  Albinovum. 

Alverni  Velocassium,  Anvers,  village  de 
France  (Seine-et-Oise). 

Alvernu.  Arvernia,  Alvernh  [Anc. 
Chron.j,  Alvemie,  Aucemie  [Chron.], 


V Auvergne,  prov.  de  France;  comprend 
auj.  le  Cantal  et  le  Puy-de-Dôme. 

Alvernu  Inferior,  la  Limagne  d'Aiwergne. 

Alvernia  Superior,  le  Velay» 

Alvincium.  Winza,  Winzendorf,  bourg  de 
Transylvanie. 

Alvum,  voy.  Alba  Longa. 

Alvum  Novum,  voy.  Albinovum. 

AiLAci,  'A|Aftxoî  [Ptol.] ,  peuple  de  TEs- 
pa^e  .Tarraconaise  ,  dans  les  As- 
turies. 

Amades,  Amisium,  Emhs  ou  Hohenembs, 
bourg  du  Tyrol. 

Nous  donnons,  sans  garantie,  ce  laconique  rensei- 
gnement emprunté  au  SvppL  du  Dr  Cotion  :  À  preu 
wa$  in  uit  Hère  in  the  ycars  1646, 1649,  etc. 

AiLSA,  voy.  PoRTUs  Alacer. 

Amager,  Amagria,  ile  d'Amack,  en  Dane- 
mark, dans  le  Sund  ;  dépend  de  Tile  de 
Seeland. 

Amagetobrica,  Amagetobria  [Caes.  I,  31], 
ville  des  Sequani,  dans  la  Gaule  Lyon- 
naise; est-ce  Amage,  village  près  de 
Luxeuil  (Haute-Saône)?  Est-ce  Broye^ 
leZ'Pesmes,  village  de  Franche-Comté, 

Î>rès  Gray?  Les  géographes  ont  chacun 
eur  opinion  hypothétique  qu'ils  sou- 
tiennent avec  énergie.  Les  uns  pensent 
que  cette  ville,  célèbre  par  la  victoire 
que  César  y  remporta  sur  Arioviste  et 
les  Germains,  pourrait  bien  être  Mont- 
béliard  ;  d'autres,  Clavier  et  Saiison 
entre  autres ,  croient  qu'il  faut  lire 
dans  les  Commentaires,  Nagetohrica,  qui 
serait  sans  doute,  en  allemand^  Nahe- 
bnick  ou  Naumburg, 

Amagusta,  voy.  Famagusta. 

Amalcuium  Mare,  voy  Mare  Balticum. 

Amaua,  Amal,  bourg  de  Suède. 

Amalphu,  Amalphis,  Amelfi,  Amaifl,  ville 
du  royaume  de  Naples  (Principauté 
citer.). 

Archev.  en  11S5  ;  on  y  trouva  le  célèbre  ms.  des 
Pandectes,  connu  sous  le  nom  de  Tables  d*Amalfi, 
L*liistoire  de  raiiilque  république  d*Anialfi,  par 
Francesco  Panza ,  fut  imprimée  4  Naples  en  1724, 
2  toi.  in-A. 

Amana,  VRohm,    pet.   riv.   d'Allemagne 

(Hesse). 

Amandopolis,  Amandi  Burgus,  Saint' 
Amand,  sur  la  Scarpe,  pet.  ville  de 
France  (Nord),  anc.  abb.  de  Bén.  = 
Saint'Amand,  sur  TEscaut,  pet.  ville 
de  Belgique,  près  Anvers.  =  Saint" 
Amand,  village  de  France  (Loir-et- 
Cher). 


55 


AMANDOPOUS.  —  AMBIANUM. 


56 


Amandopous,  voy.  Mons  RoruNiius. 

Amanes  Portus,  voy.  Flaviobrigâ. 

Amantu.  Aamantia  [Cic,  Phil.], 'ÀMAVTia 
[Ptol.t,  Amantea,  pet.  ville  de  Vanc. 
rov.  ae  Napies  (Calabre  citer.).  =  Ane. 
vifle  maritime  de  rillyrie,  auj.  Porto 
Bagusco,  [Ferrarius.] 

Amaranthus,  Amarante,  pet.  ville  de  Por- 
tugal. 

Amarinum^  Saint^Amarin,  pet.  ville  de 
France,  dans  Tanc.  Sondgau  (Haut- 
Rhin). 

Amasenus  [Virgil.],  Baudinus,  Amaseno, 
pet.  riv.  dltalie  (Etats  Pontificaux). 

Amasu.  ^\juMnM  [Strab.],  Amasius^  'Aosuncc 

iPtol.]^  Amisivs  [Plin.],  Amasis,  1  Ems, 
leuve  d'Allemagne  ;  prend  sa  source 
en  Westphalie  et  se  jette  dans  la  mer 
du  Nord. 

Amasu  Cattorum^  voy.  Marfiirgum. 

Ahastra  [Silius,  xiv.J,  'ApLiîoTj«tToç  [Steph.l, 
MuTi<rrpaTC(  [Polyb.],  auj.  Mistretta, 
bourg  de  Sicile^  dans  le  vu  di  Demona. 

Amathus  [Plin.].  'ApLoOtOç  ^trab.],  Amor 
thonte,  ville  ae  Tîle  de  Chypre,  sur  la 
côte  sud,  auj.  Limisso, 

Amatbica,  AifATRicuM,  Amotrice,  bourg  de 
l'anc.  roy.de  Napies  (Abruzze  ultér!). 

An AViLLA,  Ameville,  bourg  du  Piémont, 
sur  la  Doria. 

Ambacu,  Ambasu,  Ambacea,  Ambaciavicus, 
Anbace  [monn.  mérov.],  Ambaide(a}x 
xm«  s.),  Amboise,  ville  de  la  Gaule 
Lyonnaise  111*,  auj.  départ.  d*Indre-et- 
Loire. 

Nom  ne  pouvons  trourer,  pour  rintroduction  de  la 
typographie  dans  cette  ville,  de  date  antérieure  ft 
celle  de  1744.  Par  suite  d*une  délibération,  en  date 
du  S  février  1*740,  des  corps  et  communauté  de  la 
Tille  d^Amboise,  il  fut  décidé  <nie  les  titres  et  prM- 
tiges  de  ladite  ville  seraient  imprimés  à  cinquante 
exemplaires  aux  frais  de  la  ville. 

Le  P.  Le  Long  cite  ce  volume  sans  en  donner  la 
date  ;  mais  une  note,  figurant  dans  un  des  dossiers 
de  la  riche  collection  tourangelle  de  M.  Taschereau, 
porte  b  date  de  17M  comme  celle  de  rimpression  ; 
le  format  est  in-ft".  Devenu  introuvable,  ce  volume 
fut  réimprimé  en  1822,  également  de  format  in-4. 

M.  Taschereau  possède  encore  un  volume  Impr. 
k  Amboise  en  1745  :  La  civilité  qui  se  jtratique  en 
France  parmi  tes  honnêtes  gens,.,  avec  tes  qua^ 
trains  de  Pitrac,  A  Amboise,  chex  Jérosme  Légier, 
ln-8.  (Privil.  du  28  octobre  1745.)  —  Ce  Jérosme 
Légier  serait  donc,  suiv.  toute  probabilité,  Timpri- 
meur  des  titres  et  privilèges  de  la  ville;  nous  le 
retrouvons  à  la  Rochelle. 

Nous  voyons  figurer  au  Catat.  de  t^Uist,  de 
France  de  la  Bibt,  impér.  une  pièce  dont  nous 
donnons  le  titre,  bien  que  le  lieu  de  rimpression  soit 
évidemment  supposé,  et  que  cette  citation  n*oflre 
dMntérét  que  cehii  de  la  curiosité  :  Responce  au  livre 
inscrit,  pour  la  majorité  du  roy  François  second. 
Ensemble  ledit  Uure,  Amboise,  1500,  in-8  (sans  nom 


dHmprimeor).  Cette  réponse  était  dirigée  par  les  i^- 
fermés  contre  un  ouvrage  bien  connu  de  Jean  du 
Tillet,  impr.  k  Tours,  cette  même  année  1500,  Tan- 
née même  du  tumulte  d* Amboise. 

L*arrét  de  1759  a  probablement  supprimé  rétablis- 
sement typographique  d*Amboise,  car  nous  ne 
voyons  pn  figurer  celte  viBe  an  rapport  sur  Peut 
de  rimprimerie  en  France  adressé  à  If .  de  Sartines 
en  1704. 

Ambaciacum^  Ambazat^a-Marche ,  Ambor 
zac,  bourg  de  France  (Haute-Vienne). 

Ambabri^  peuple  de  la  Gaule  Lyonnaise^ 
qui  occupait  le  pays  qui  s'appela  de- 
puis la  Bresse,  auj.  dép.  de  Saone-et- 
Loire. 

Amberga,  Amberg,  anc.  capit.  du  haut 
Palatinat  ;  appartient  auj.  à  la  Bavière. 

Imprimerie  en  1501.  Orlandl ,  le  carme  de  Bologne, 
dans  son  Origine  délia  Stampa,  a  commis  k  propos 
de  cette  ville  une  singulière  niéprise  :  0  date  rin- 
trodoction  de  l'imprimerie  à  Amberg  de  1471,  et  te 
Uvre  mi*U  cite  à  rappui  de  cette  assertion  {Mar, 
TuL  Cieer,  orationes  omnes,  in-fol.  sine  typogra- 
pM  nomine;  Ambergv,  1471),  n'est  autre  que  la  cé- 
lèbre édition  des  Orationes  de  Océron,  impr.  par 
Adam  Àmbergam ,  en  1472 ,  s.  U  et  Jugée  avec  rai- 
son par  Van-Praet  comme  une  production  allemande. 

Nous  trouvons  dans  le  Ùatal,  des  foireâ  de 
Francfort  (éd.  1025)  un  livre  imprimé  à  Am- 
berg en  1571,  mais  noos  pensons  qu'il  faut  lire  1501, 
car  c'est  seulement  à  partir  de  cette  année  que  nous 
trouvons  fréquemment  dans  les  calai,  contemporains 
les  traces  laissées  par  un  grand  établissemen  t  typogra- 
phique à  Amberg  ;  void  le  titre  du  voL  :  ueorg, 
Spindlers  jéussleçung  uberdas  17  cap.  S.  Johamds: 
Amberg.  -  1571 ,  in-8.  Nous  citerons  encore,  i  la 
date  de  1501,  un  autre  ouvrage  qui  nous  donne  le 
nom  du  premier  imprimeur  :  Die  lautere  WarheU^ 
wie  ein  Jeder  Christ  auss  den  fûnff  hauptstrUeten 
deu  catechismi  Lutheri  die  Evangetisehe  reUgion... 
gepredigt  durch  Bvodium  theophitum.  —  Amberg , 
durcb  Michael  Forster,  1501.  Nous  trouvons  dans 
VIndex  generatis  des  livres  publiés  en  Allemagne 
à  la  fin  du  xvie  s.  et  dans  les  Caul.  des  foires  de 
Francfort  l'indication  d'un  très-grand  nombre  de 
livres  imprimés  à  Amberg  à  cette  époque,  que 
nous  nous  dispenserons  de  dter. 

Ambergensis  Ager^  VAmbetgaa,  territ. 
d'Amberg. 

Amberiacum,  Ambérieu,  Ambérieux,  daus 
Tanc.  princip.  de  Dombes,  peL  ville  de 
France,  près  Trévoux  (Ain). 

Les  ruines  du  château  de  Gondebauld,  roi  de  Bour- 
gogne (fin  du  ve  siède),  couroiment  la  colline  au 
pied  de  laquelle  est  bâtie  la  ville. 

Ambertl'm,  Atnbeii,  ville  de  France  (Puy- 
de-Dôme). 

Ambialetcm,  AmbicUet,  bourg  du  Langue- 
doc (Tarn). 

Ambuni-Pontivi,  le  Ponthieu,  anc.  prov. 
de  France  ;  comté  indépendant  au 
x<>  s.,  ce  nef  passa  dans  la  maison 
d*Alençon  au  xm%  et  fut  réuni  à  la 
Couronne  en  1370. 

Ambianum,  Ambiani  [Itin.  Anton.],  Samaro- 
BRivA  [Caes.  B.  G.],  layjoi^^çv^a.  [Ptol.], 


57 


AMBIATINUM.  -  AMELIAGUM. 


58 


Ambiakis  ,  Ambeams   [monn.   mérov.] , 
Amiens,  ville  de  France  (Somme). 

Limprimerie  ne  date  en  cette  ville  que  de  1011  • 
sainuit  le  R.  docteur  Gotton,  et  M.  Temaux  oublie 
fen  parler;  nous  citerona  :  Coustunus  generalles 
eu  ÉaUiage  damiau  avec  eelteê  des  puostez  de 
MctutroeuL,  Beanquesne,  PouHoy^Scdnt-Riequier^ 
IkmUet,  p  Beauuoiâis,  Nouellemit  pubtiees  et  de- 

crtteti  en  la  viUe  Damiens Imprimées  par 

Nieoias  le  Caron,  imprtmew  p  Ulnraire  demourû 
em  UuP  viile  Damiis  en  la  rue  des  Lombards, 
(A  la  fin  :)  ImipHme  à  Amiens,  par  Nicolas  le  Coran, 
éantmrant  en  la  rue  des  Lombards,  in-S,  goth.  de 
»  fl.  drifl.,  tans  date,  mais,  suiTant  M.  Ferdinand 
PuNiy,  qui  consacre  à  ce  livre  important  une  notice 
intéressante,  imprimé  vers  Pan  1M)7,  ou  dans  les 
premières  années  qui  suivirent  la  promulgation  de 
eesr^ntfiimes  qui  date  de  cette  même  année  1507. 

RèimMimé  en  15S5,  à  Paris,  et  enl5M,  à  Amyens, 
ekexJdùm  Coron,  in-S. 

Parmi  les  imprimeurs  d*AmIens,  postérieure  à  la 
bmiile  desCaron,  nous  ne  croyons  devoir  citer  que 
ks  Huianlt  et  Musoier,  au  xtu«  siècle. 

En  10fe7  parait  le  premier  almanach  impr.  dans  le 
dép.  de  la  Somme;  il  est  lotit.  :  VAmanaeh  spiri' 
fnd  pour  la  ville  d'Amiens  et  sort  des  presses  de 
Goiaiaia  LdieL 

Le  nppon  cyt  ft  M.  de  Sartines  établit  l'état  de  la 
trie  à  Amiens  en  170(1  :  quatre  libraires  et  deux 


AuBUTiifiiHy  Ambtatinus  Yicus  [Sueton.]^ 
KôniçptM,  botirg  et  anc.  abb.  de  la 
Prusse  rhénane. 

Ambitareti,  AMBiYARin  [Cœs.  B.  G.],  Am- 
UBAREn,  peuple  de  la  Gaole  Lyonnaise^ 
occupant  la  prov.  du  Vivarais^  auj.  dép. 
de  FArdëche. 

Axbivaiutum,  voy.  Antderpu. 

Amblaya^  Amblavu^  Amblaves  [Sigeb. 
Chr.],  la  riv.  d'ArMéve,  dans  le  Luxem- 
boui^;  se  jette  dans  TOurte,  près  de 
lÀége. 

Amblaya,  Amblef,  sur  la  rÎYe  droite  de 
l'AmblèYe,  bourg  de  la  Prusse  rhé- 
nane^ près  de  Malmédy. 

Ambletosa^  Ahbletouum  [Cell.]^  Amble- 
teuse,  pet.  Yille  de  France  (Pas-de- 
Calais). 

Ambuditm,  Amblyswr-Aisne  et  Ambly-sur- 
Marne,  deux  Yillages  de  France 
(Marne). 

Amboglana  ,  Yille  de  Tanc.  Bretagne  ro- 
maine^ que  Camden  croit  être  Amble- 
sinde. 

.Vmbra,  Ammer,  Amber,  riv.  de  Bavière^ 
affl.  de  l'iser.  ^  BruchrSur'Amber, 
bourg  de  BaYière. 

Xmbra,  Emmera,  Emmer,  iiy.  de  Wastpha- 
lie. 

Xïbraoa,  /Aaêpoxîa  [Ptol.,  Strab.],  anc. 
Tîllc  d'Épire  (Thesprotic),  colonie  de 
Corinthe;  auj.  Arta,  Yille  d*Albanie 
(pachalik  de  Janina).  Auguste^  après  la 


victoire  d'Actium,  lui  donna  le  nom 
de  Nicopolis,  qu^elle  ne  conserva  pas. 

Ambracius  Slvus,  Golfo  di  Arta,  formé  par 
la  mer  Ionienne,  entre  TÉpire  et  TAcar- 
nanie. 

Ambratu,  ville  d'Espagne^  au'on  croit  être 
Vera  de  Plasencia,  dans  l^Estramadure. 

Ambresburu^  Ambrosh  Vicus^  Amersbury, 
pet.  ville  d'Angleterre^  dans  le  Wilts- 
bire. 

Ambria^  VAmmerland,  district  de  la  West- 
phalie. 

AifBRicocuRTE^  Abbécourt,  village  de  Fr., 
près  Beauvais  (Oise). 

Ambri$nA|  Ambrifies,  village  de  France^ 
près  Arras  (Pas-de-Calais). 

Ambrissus  (anc.  Ctparissus^  Ku^ocpi^ooc)^ 
ville  de  Grèce;  ce  n* est  auj.,  suiv.  Spon> 
qu'un  village  nommé  Arachora. 

Ambroicus  Pagus,  Plasencia,  pet.  ville 
d'Espagoe,  dans  le  roy.  de  Léon. 

Ambrones,  les  Ambrons,  peuple  de  THel- 
vétie,  qui  occupait^  suiv.  Cluvier,  les 
cantons  de  Zurich ,  Berne,  Lucerne  et 
Fribourg.  Sprûner  n'en  indique  pas  la 
situation. 

Ambroniacum,  Amboumay,  pet.  ville  de 
France,  dans  le  Bugey  (Am). 

Ambrosiopous,  anc.  ville  de  la  Dacie  Tra- 
jane,  auj.  Brosz  ou  Broos,  en  Transyl- 
vanie. 

Ambrosium  [Itin.  Anton.] ,  à  xv  m.  de 
Nismes  ;  Ambres  (?),  sur  la  limite  du  dép. 
du  Tarn. 

Ambrovviciis  [monn.  mérov.],  Embrau, 
bourg  et  château  sur  la  Garonne  (Cha- 
rente). :=  Lambres  (?),  pet.  ville  de  l'Ar- 
tois (Nord). 

Ambrussum  [[tin.  Anton.],  Pont-Ambruis, 
à  l'E.  de  Lunel,  sur  la  Vidourle  (Hé- 
rault). 

Ambstelodanum,  voy.  Amstelodamum. 

Ambuletum,  Ambuleius  Ager,  auj.  Grouer- 
nolo,  pet.  ville  de  Tltalie  du  nord,  aux 
environs  de  Pcschiera.  Ce  fut  là,  dit 
Jornandès,  que  le  pape  saint  Léon  eut 
une  entrevue  avec  Attila. 

Amburgum,  voy.  Hamburgum. 

Amedes,  voy.  Amades. 

Amelandu,  ile  d'Ameland,  sur  la  côte  de 
Frise. 

Ameuacum,  AmhJis  en  Berry,  village  de 
France  (Cher).  =  Amilly,  village  de 
Saintonge  (Charente-Inférieure). 


59 


AUtlLLANA.  —  AMPUACUM. 


eo 


Amellana,  Waterford,  ville  d'Irlande 
(prov.  de  Munster). 

L'introduction  de  l*iniprlinerie  dans  cette  Tille 
date ,  suivant  le  docteur  Cotton,  de  1555.  Voici,  d*a- 

f»Hrs  les  catal.  de  Sr  Masterman  Sykes  et  Rich.  Heber, 
es  litres  des  deux  toI.  qui  ont  été  exécutés  dans 
cette  ville  sous  cette  date  :  OMe*M  Jequital  or  Pur- 
cation  of  the  mooât  CatHotyke  Ctiriâten  Prince 
Edwarde  the  Vl^  Kina  of  Englande,  Fraunce, 
and  Irelande,.,  ami  of  the  Churche  of  BngUnuU 

refburmed'ond  aouerned  under  hfpn Emprlu- 

ted  at  Waterford,  the  7  daye  of  noTembre  1555, 
in-8. 

Et  le  second  :  Epistte  written  tnf  John  Seory, 
the  late  Biahope  ofChichester  vnto  ail  the  faythful 
thaï  be  in  pryton  in  Englande^  or  in  any  other 
troble  for  the  defence  ofGoddes  trnihe.  Anno  1555. 
in-8,  sans  lieu  ni  date,  mate  exécuté  avec  les  mènes 
caractères  que  le  précédent. 

Mais  M.  Gotton  prétend  que  le  lieu  dUmpretsion 
de  ces  deux  rares  volumes  est  supposé,  et  qu*ils  ont 
été  exécutés  à  Southwark,  bourg  du  Surrey,  par 
Christopber  Trutbal,  et  ime  note  du  catal.  Rich. 
Heber  (part.  II,  n*A213)  semble  confirmer  cette 
opinion.  Il  ne  se  prononce  pas,  il  est  vrai,  sur  on 
5e  vol.  imprimé  cette  même  année  1555,  à  Water- 
ford ,  dont  le  catal.  du  Trinity  Collège,  de  Dublin, 
nous  révèle  Pexistence  :  Jrrhbishop  Cranmer's 
confutation  ofunwritteti  verities,  Waterford,  1555, 
in-8;  il  se  contente  de  nous  apprendre  que  œ  livre 
précieux  a  depuis  longtemps  été  soustrait  with 
several  other  choice  morceaux,  par  un  employé 
de  la  Bibliothèque,  trop  ardent  bibliophile;  et  la  con- 
clusion adoptée  par  le  savant  docteur  est  quMl  ne 
faut  pas  faire  remonter  plus  haut  qu*à  rannée  lOfti 
la  date  de  Pintroduction  de  la  typographie  à  Water- 
ford. En  lOVk,  un  imprimeur  du  nom  de  Thom. 
Bourkes  imprima  the  PropotUions  of  the  Roman 
Catholicê  of  irelandt  80  pp.  in*4. 

Ameria,  AmeHa,  ville  de  l'Ombrie  méri- 
dionale (États  du  Pape).  Ane.  ville  des 
Amerini. 

Ameria,  Aîieri^,  Aymeries,  pet.  ville  du 
Hainaut  français  (dép.  du  Nord). 

Amersfortuii,  voy.  Amorfortia. 

Amesis,  voy.  Embda. 

A3IESTRATUS,  Amastra,  MUtretta,  bourg  de 
Sicile. 

Amfredivilla,  Amfrevilla,  AmfremUe  ou 
Anfreville;  plusieurs  localités  en  France 
portent  ce  nom. 

Amiliakum,  Amiuavum,  Emuji  CrvTTAS,  Mil' 
hau,  bourg  de  France  (Gard). 

AMUER^aM  [T.Liv.],'Aa{Ttpcv  rptol.jStrab.], 
patrie  de  Salluste:  auj.  San  Vittorino, 
ville  et  anc.  évèché  des  Abnizzes,  au 
roy.  de  Naples. 

L*imprimcrtc  existe  dans  cette  Tille  en  182S  : 
Francescus  GuiUimannus  de  relnu  Uelveticis,  Ami- 
terni,  1623,  in-4. 

Amtvadum,  voy.  Amorfortu. 

Amma,  Emmana,  VEmme  (Gross  et  Klein 
Emmeti),  rivières  de  Suisse  ;  la  première 
se  jette  dans  TAar,  l'autre  dans  la 
Reuss. 


GLSTA,  Famagusta  ou  Famagouste,  ville 
de  l'île  de  Chypre  (Kibris). 

AMŒNLif  Stagnum,  loc  d'Albufera,  près 
Valence  (Espagne). 

Amœncs  Mons,  voy.  An  Montem. 

Amoxdi  Villa,  Mmdeville,  village  de  Fr. 
(Calvados). 

Amorforua  ,  Amursportum  ,  Amivadum  , 
Amersfordia,  Amersfoordt,  ville  de  Hol- 
lande (prov.  d'Utrecht). 

Nous  trouvons  dans  le  cataL  dUeinsins  un  livre 
impr.  dans  cette  Tille  en  1544  :  Ordonnantie  der 
ttadt  Amers foorL  Amerst,  1544,  hi-4;  mais  peut- 
être  devons-nous  admettre  l'opinion  qui  veut  que 
rimprimerie  n*ait  existé  dans  cette  ville  qu*en  \m; 
car  rien  ne  prouve  que  ce  livre  des  OrdomuaiceM 
d'Jmersfoordt,  dont  nous  ne  connaissons  pas  d'exem- 

plaire^  ait  été  exécuté  par  une  imprimerie  locale. 

« 

Amorgos,  Tune  des  îles  SporadeSy  auj. 
Amorgo  (Archipel). 

Ampelus,  \ai7tXoc  [Ptol.],  Ampelcsia,  cap 
de  nie  de  Crète,  auj.  Ccqto  Sacro. 

Ampelusia  Promontoriltc,  cap  Sparte!,^  k 
ro.  de  Tanger,  à  l'entrée  du  aétroillie 
Gibraltar. 

Amphdiala,  Sade,  pet.  port  de  Tîle  de 
Candie. 

AMPBiocmA,  Al'ria,  Aquj:  Caud^  Ciuno- 
RL*M,  Aqu.e  Cilinjs  [Itiu.  Ant.],  ville  des 
Cileni,  dans  l'Espagne  Tarraconaise , 
aui.  Orense,  Caldas  d*Orense,  dans  la 
Galice. 

Voici  im  li\Te  bien  connu,  imprimé  dans  cette 
Tille  en  1547  :  Fascodioz  Taneo.  Utro  intitolado 
PalUwdia,  de  la  neptumda  y  fiera  nacUm  de  lot 
TurcoM,  y  de  su  engafloso  arte  y  cruel  modo  de 
guerrear,  y  delos  îperios,  reynos,  y  prouineias  4 
han  sulrietato....  Belacton  de  las  guerras  del  Gran 
TurcoSoUmano...recopilado  por  Fasco  Diaz  Taneo^ 
alias  Clavedan,  ~  Este  libro  Ilamado  Palinodia  fuc 
ympresso  en  la  ciudad  de  Orcnse,  que  es  in  GaUzia 
en  la  ympression  del  proprio  actor,  que  lo  hizo  e 
recopilo  e  onde  al  présente  haze  su  residenda.... 
acabose  de  imprimir  a  quinze  dias  de  setiembre  H. 
D.  xxxxvy.  pet.  in-fol.  gotb.  (catal.  Thorpe,  1834, 
R.   Héber,  Gohier,  SalTa,  etc.) 

Amphipolis  (anc.  'ATa^païao;),  ville  de  la  Ma- 
cédoine, sur  le  Strymon;  auj.  lamboli 
ou  EmboH,  dans  le  pachalik  de  Salo- 
niki. 

Ampiiissa  [Plin.],''Au9ia<Ta  [Pausan.],  Sa- 
lona,  Salone,  ville  de  Grèce,  près  du 
golfe  de  Lépante  (Livadie). 

Ampihssia,  ville  maritime  de  la  Grande 
Grèce,  auj.  la  Rocella,  dans  la  Calabre 
ultérieure. 

Ampla,  VAbenst,  affl.  du  Danube,  riv.  de 
Ba\ièrc. 


Ammocoostos,   Amkiocbostos,    Fama   Al-      Ampll\clm  [monn.  mérov.],  Ampilly,  vil- 


61 


AMPLIPUTEUM.  —  ANAPIUM. 


62 


lage  de  France  (Côte-d'Or)  ;  il  y  a  Am- 
piUy'Ie-Sec  et  Amptlly-les-Éordes. 

AuPLiPLTEUM,  Amplepids,  bourg  du  Beau- 
jolais, pcès  ViilefraDche  (Rhoue). 

Ampsagas,  Oued  el  Kebir,  Suffegmar ,  le 
Rummeî,  fleuve  d'Afrique,  passe  à  Con- 
stantlue. 

*  AjtPvsiANkf  An^pugnani,  bourg  de  Tîle  de 
Corse. 

Amsara,  Amsaris,  VEmseher,  riv.  de  West- 
pbalie. 

AxsTELA,  VAmatel,  riv.  de  Hollande. 

AmSTELODAMUM^  AMSTELiEDAMUM,  AMSTELR£- 

DAJfUM,  Amsterodamum  [Cluv.]^  Oppidum 
AMSTKUifiDAifENSE,  Amsteldom,  Astelre- 
dam,  auj.  Amsterdam,  ville  de  Hol- 
lande. 


^ pisse  généralement  pour  n'exister 

àaan  celte  tOle  ulnstre  que  depuis  l'année  1523  ;  ce- 
penduit  U  nous  fout  citer  un  livre  dont  certaine- 
Bwnt  la  date  d'impression  doit  être  reportée  aux 
pcemières  années  du  xti*  siècle  : 

HofloMttff  GueUtrUtqve  Bellum  a  fVHhtlmo 
Hermaamo  OUmdo,  Amsterdamis.  s.  a.  in<4.  —  Ce 
Tolnme,  extrêmement  intéressant  pour  l'histoire  de 
la  Hollande,  est  d'une  grande  rareté.  L'auteur,  né 
à  Gooda,  poète  et  théologien,  avait  publié  en  1497,  à 
Paris,  un  volume  de  poésies,  célèbre  parce  qu'il 
coatIcBt  la  première  pièce  d'Érasme  qui  ait  été  im- 


llab  un  livre  plus  ancien  encore,  et  qui  porte 
les  caractères  d^me  édition  du  xv^  siècle,  nous 
est  indiqué  par  La  Sema-Santander.  qui  le  possédait  : 
cVst  un  pet.  voL  in-8,  imprimé  à  longues  lignes,  au 
■ombre  de  20  sur  là  pages  entières,  sans  ch.  ni 
fécL  avecsign.;  il  est  intit.  :  Traetatuê  frairis  Dio- 
jiystï  de  Conuertione  peccatari»  ;  à  la  fin  on  lit  cette 
aouscription,  dont  le  caractère  et  les  nombreuses 
annoncent  une  assez  haute  antiquité  : 


Ad  Lamdem  9  gVam  dd  oîjfotitis  |  Sueqz  scfssi- 
çemitrkU  marie,  ad  |  profeetHqi  deuoto^  cor- 
eordiaU  ^  ter  ad  deU  se  eôuerti  volenttû  Jm  | 
7  jpût*  est  pns  deuot'  dya  |  log'  fMercu- 
riati  oppido  Amstei  1  rcdàmisi  instàciis  ocdignis 
expè  I  sU  destotissimi  viri  dûi  Johîs  Pas  \  torts  in 
Ltpdâ'dorp  extra  mitros  |  oppidi  Leydèsf,  trac- 
tas de  juersfoè  1  pecùris  edit^  a  multû  deuoto 
vtro  I  necttO  religioso  fri  JHonisio  ordU  Carthu- 
akmùi ,  p  vmdecim  ar  I  ticuios  omate  diuisus , 
ff  paieM  deuote  Legentu 


Cet  opuscule,  on  le  voit,  est  de  Denis  Rickel,  plus 
connu  sous  le  nom  de  Denis  le  Chartreux. 

La  Sema-Saniander  cite  encore  un  pet  vol.  in-24, 
qui  serait  la  plus  ancienne  impression  connue, 
ponant  le  nom  de  Doen  Pietenoen,  le  premier  ty- 
pographe d'Amsterdam  dont  le  nom  soit  parvenu 
juaqu'i  nous  :  Hier  beçint  dye  carte  doornen  crone 
ems  Oefs  heeren  Jhesu  Christi;  à  la  fin  :  Gheprent 
lot  Amsterdam  audie  oude  lyde  in  die  Kerckstraet, 
Jy  my  Doen  Pieterzœn  in  Enghelenburch. 

Nous  recevons  d'un  correspondant  de  Hollande 
Pindication  d'un  livre  considéré  par  les  Hollandais 
OMHDe  Tun  des  premiers  prodmts  de  la  typogr. 
d'Amsterdam  i  Dit  is  cen  nieume  Suverlike  tfoem- 
gmert^  die  noyt  Gheprent  is,  Gheprent  biimen  Ams- 
tebredam  opoie  oude  BurehunU,  1508,  pet  ln-8,  avec 
den  f^.  s.  bois.  (  V  <•  Schinkel,  00  0.) 

Panzer  ne  cite  comme  i"  livre  impr.  à  Amster- 
dam que  rédition  des  Êpltres  et  Ë^'angiles  en  hollan- 
dab  (trad.  de  Martin  Luther)  t  Die  Evangelien  ous 


Heeren  Jesu  Christi,  in  der  Duytscher  Sprach 
Getranslateert^  in-8,  impr.  avec  le  nom  de  Doen 
Pietera,  en  1523.  Voici  un  voL  imprimé  la  même 
ainnée,  plus  rare  encore,  et  qui  offre  cette  particu- 
larité a'être  enrichi  de  deux  planches  gravées  et 
d'un  beau  portrait  : 

Alardi  Amstetredami  ritus  edendi  paschalis  agni 
decem  item  ptagœ  sive  Ctades,  quibus  olim  ob  PhO' 
raonis  impietatem  misère  divexata  est  jEgyptus. — 
On  lit  à  la  fin  cette  souscription  :  Apud  sacrosane* 
tum,  religiosumque  Amstelredamum,  nobile  totius 
HoUandiœ  emporium,  ad  Christianœ  pietatis  et 
deeus  et  augmentum  Dodo  Petrus  typographiis  ad 
Castrum  Angelieum  pridieparasceues  christianœ 
excudebat  anno  1523,  in-4. 

Il  est  inutile  de  parler  des  imprimeurs  sans  nom- 
bre qui  suivirent  Doen  Pieterzœn.  La  plus  brillante 
époque  de  Pimprimerie  à  Amsterdam  est  la  fin  du 
xvii«  siècle  ;  les  Elzevirs  y  avaient  alors  un  établisse- 
ment tout  aussi  considérable  que  celui  de  Levde. 
Puis,  la  révocation  de  Tédit  de  Nantes  amena  dans 
cette  ville  un  grand  nombre  de  Français  proscrits  et 
irrités,  et  la  guerre  des  Ëtauavec  la  France  leur 
fodlita  les  moyens  d'épancher  en  pamphlets,  en 
virulentes  satires,  le  trop-plein  de  leur  Juste  haine 
contre  leurs  persécuteurs. 

Amstruttera  ,  Anstruttera  ,  AnstrtUter, 
bourg  d'Ecosse^  sur  le  Firth  of  Forth. 

Amundivilla,  Amonville,  village  de  Fr. 
(Calvados). 

Amursfortum,  voy.  Amorfortu. 

AuYCLM,  Amyclées,  ttt  'AptûxXot  IHomer.l, 
AMYCLE.E  ApoLLiNiE  [Stat.  Théb.],  ville 
de  Grèce,  dans  le  Péloponnèse,  auj. 
Sklaivochori. 

Amycl£,  ville  du  Latium  méridional  ^ 
fondée  par  les  Lacédémoniens  d'A- 
myclée.  auj.  ^pej'longa,  dans  le  roy. 
de  Naplcs. 

Amycljios  Mons,  voy.  Taygetus. 

Anabis,  ville  de  l'Espagne  Tarraconaise, 
auj.  Igualada  (?)  en  Catalogne. 

Anactorium  [Plaut.] ,  'AvoxT&piov  [Strab.J , 
ville  de  l'Acamanie,  auj.  Vmiitza,  en 
Albanie. 

ANADR.EMOS,  voy.  Amphipous. 

Anagelum,  Anaghelone  (?),  ville  d'Irlande^ 
dans  ruister.  [Môllcr.] 

Anagnia,  ville  du  Latium^  cap.  des  Herni- 
ques,  auj.  Anagni,  ville  et  évèché  d'Ita- 
lie, dans  les  Etats  Pontificaux. 

Analiacum  [monn.  niérov.],iYat7/ac,  bourç 
du  Périgord  (Dordogne).  =11  y  a  aussi 
Anlhiac  ou  Anliat,  vil  âge  du  même 
départ.  [Cartier.] 

Ananu,  Anaunia,  la  vallée  du  Nonsberg,  au 
Tyrol,  près  Trente. 

Anaphe,  pet,  île  de  la  mer  Egée,  auj. 
Namphio,  l'une  des  Cyclades  (Archi- 
pel). 

Anapium,  Anappe,  village  et  château  de 


63 


ANAPUS.  —  ANDEGAVA. 


64 


Flandre  9  près  Lille  (Nord).  Ancien 
comté. 

ANAPus/Ay*ircç  [Théocr.],  Anapo,  riv.  de 
Sicile. 

Anarasum,  Anras,  bourg  du  Tyrol. 

Anas  [Caes.,  Plin.],  Guadiana,  fleuTe  d'Es- 
pagne et  de  Portugal. 

Anassunensis  Ager,  Landwiter  der  Ens  (le 
pays  au-dessous  de  l'Ens)^  district  au- 
trichien. 

Anassianum,  Anasum,  Anisia,  Ensium  Cm- 
TAS,  Ens,  ville  de  la  haute  Autriche,  sur 
la  rivière  du  même  nom  (cercle 'de 
Traun). 

Anasus,  Anesus,  Anisus,  VEns,  riv.  d'Au- 
triche. 

AN'ATmuA,  iCciDiopous,  Saint-Gilles,  bourg 
du  Languedoc  (Haute-Garonne). 

AkaTIUORUM  UrbS  , 'Av*7iX&v    iroXi;    [Ptol.], 

Naritima  Avaticorum  [Mêla],  Mastra- 
MELA,  MARTicrcM,  Mortigues/y'ûle  de 
France  formée  par  la  réunion  de  trois 
villes,  Scdnt'Geniez,  Ferrières  et  Jon- 
qtdéres,  en  i58i  (Bouches-du-Rhône). 

Anaunu,  voy.  Ananu. 

ANAXiPouSy  Kônigstadt ,  pet.  ville  de 
Bohème. 

Ancelu  Burbo,  voy.  B^rbo. 

Ancelu  VnxA,  Ancervt7le,  village  de  Cham- 
pagne, qui  appartenait,  au  xm*  siècle, 
au  sire  de  Joinville  (Haute-Marne). 

ANCENEsiUMf  Angenisium,  Angenium,  Ance- 
nis,  ville  de  France  et  anc.  marquisat 
(Loire-Inférieure). 

Ancucum,  Ansuccm,  Ancy-fe-Frowc,  bourg 
et  château  de  France  (Yonne). 

AxcLAioof,  Ancîam,  pet.  ville  de  Pomé- 
ranie,  près  Stettin. 

AscoNE  [Juvén.l,  \yun  [Strab.],  Ascosa 
[Cic],  ville  de  Tanc.  Picemim,  sur  la 
mer  Adriatique,  colonie  de  Syracuse, 
auj.  Ancùne  (Anœna),  ville  forte  et 
grand  port  du  roy.  dltalie. 

Le  premier  Uvre  imprimé  dans  cette  Tîlle,  que  ci- 
tent Maittaire  et  Panxer,  est  intiu  :  Opéra  il  pertke 


od  imtemOtre  la  cagiome  et  moite  Cote , 
et  watfinMrmewf g  atia  comsenKitùme  deUa  tattJta  : 
et  pàffsiommûaf  et  virtm  délie  kerbe,  —  Stampau  io 
Adcob*  per  Bemutlino  Guerralda  Vercclleae  ad  ins- 
tantia  de  Maestro  Hieroaymo  Soiuiiio,  H.  Du  xiiii.  di 
Tui  de  ZiifDO  Dd  pootificato  dd  Leoœ  papa  X*, 
inA. 

M.  Brooet  nous  donne  le  nom  de  Pantenr  de  ce 
rare  Tolume;  c'est  HieronymoManlircdi,  de  Soncino, 
qui  se  trouve  cité  dans  b  souscription;  notre  iOnstre 
bibliomphe  .est  également  d^ivis  qoe  c^»t  â  le  pre- 

'     b%re  connn  imprimé  A  Anctee. 


Ancone,  Ancunum,  Ancone,  bourg  de  Fr., 
sur  le  Rhône  (Drôme). 

Anconitants  Ager,  Marche  puis  Délégih 
tion  d' Ancone  (anc.  Ptcentun);  cette 
province,  réunie  aux  États  "du  Pape  en 
i532,  fait  auj.  partie  du  royaume 
d'Italie. 

Angora,  Ancre,  pet.  riv.  de  Picardie. 

Angora,  Anchora,  Albertuu,  Ancre,  puis 
Albert,  pet.  ville  de  Picardie  (Somme), 
avec  titre  de  marquisat,  a  pris  le  nom 
d'Albert  au  xvn*  s. 

Ancus,  JRto  do  Soure,  riv.  de  Portugal. 

Andaîa,  Andaja,  Andaye  ou  Hendaye, 
bourg  de  France  (Basses-I^énées). 

AitDANaA,  Andance,  bourg  de  France  (Ar- 
dèche). 

Andani  Villa,  AndaincUle,  village  de  Pi- 
cardie (Somme). 

Andecamulum,  Ranco,  Bancon,  bourg  de 
Fr.  (Haute-Vienne). 

Andecrium,  voy.  Andretiuii. 

Andegava,  Andegavum  [Greg.  Tur.],  Ande- 
CAVUM  [Not.  Lugd.],  JuLioMAGOs  |Tab. 
Peut.],  AndicavorumCivitas  [Itin.Ant.], 
Andegabum  [Fredeg.],  Juuomagds  An- 
Daif  [Cellar.],  Angiers,  auj.  Angers, 
anc.  cap.  des  Andecavi,  dans  la  Lyon- 
naise ni*,  ville  de  France  (Maine^t- 
Loire). 

Cest  la  ciiiqnième  TîIle  de  France  dans  laqoelle 
ait  pénétré  rimprimerie  :  Strasbourg,  Paris  et  Lyon, 
senles,  Tont  précédée,  et  Toakmse  oocape4e  même 
rang  ;  mais  le  premier  lirre  imprimé  à  Angers  n'é- 
tant daté  que  «n  5  férrier,  et  Fannée  conuMncsnt  à 
Piques,  nous  derons  croire  que  le  lirre  im|innié  à 
Toulouse  cette  même  année  iftTS  est  antérieur. 

ineiffit  Èhetoriea  Nova  Marct  TultU  OeercmiM; 
i  la  fin:  Anno  Incamaeionfi  DomM  u,  OQOC. 
LXXTi  die  qtuUa mentis  febroarU  fuit  hoc  opmBeom^ 
pletum  Andegami,  per  JokoMem  de  twrre  atqf  mo- 
reUl  impresaores.  in-A,  en  lettres  rondes,  sans  du, 
rècL  nisign. 

Ce  livre  précieux  est  tellement  rare,  qu'a  ne  nous 
serait  possible  d'en  citer  que  deux  exemptaim. 

Le  seoKid  volume  imprimé  à  Angers,  arec  date,  est 
un  Mammel  des  Curés,  MamipulMS  CTurofonan,  de 
1%77,  également  in^. 

Mais  un  livre  qui  dinnite  la  priorité  i  la  IMétoriçife 
de  Cicéron,  est  le  précieux  Coustimiier  tf'ilii[^  .•  Clr 
commencent  tes  coustumes  des  pays  daniom  9  d» 
I  wunfne  constenans  seize  parties.  —  Pet.  in-8  de 
155  IL  en  letL  rondes,  19  Ug.  par  p.,  sans  ch.  ni  ré- 
cL  avec  sign.  a  —  ▼. 

Ce  précieux  volume  est  exécuté  aveclcs  canctèrcB 
de  la  BketorSea  nova  ;  U  est  décrit  avec  soin  dans  le 
ManueL,  d'après  TexempL  de  la  Bibëothèque  faupér. 

M.  Brunet   le  déclare  antérieur  à  fanaée  IWI  et 


peut-être  même  à  MKIt  ;  •  car,  dit-Il,  il  est  aases  na- 
turel de  croire  que  l'imprimerie  éiabfie  à  Angers  à 
cette  époque  se  sera  occupée  de  la  coutume  du  paya, 
avant  de  reproduire  la  rhétorique  du  consul  ronâdu.» 
Kous  admettrions  volontiers  cette  opinion  du  vénéra- 
ble  bibliographe,  si  les  signatures  du  Coufumigr  oe 
venaient  pas  éublir  un  progrès  typographique  sur 


65 


aNDEGAVENSIS  AGER.  —  ANDEMANTUNUM. 


66 


la  Bkêtonque,  qui  n*en  a  pas.  Dans  tous  les  cas,  c*est 
le  pHis  anaen  coutumier  irançais  que  l'on  connaisse. 

A  la  fin  du  xve  siècle  Timprimerie  d'Aneers  est 
moins  florissanie,  car  les  libraires  de  la  ville  et  de 
runiversitè,  Charles  de  Bongne  et  Jehan  Alexandre, 
(ont  imprima  plusieurs  ouvrages  à  Paris  et  à 
Rooen,  aies  Pierre  Leret  et  Martin  Morin. 

Au  XTK  siècle,  elle  reprend  une  extension  consi- 
dèr^Ue,  et  les  principaux  Imprimeurs,  Richard  Pi- 
qnenoi  et  Antoine  Hemault,  entre  autres,  mettent 
au  jour  un  certain  nombre  de  livres  à  Tusage  de 
Nantes,  de  Rennes  et  de  Bourges. 

ANDEGAVENSIS  Ager^  Andegavoruh^  puis  An- 
GovDîORUM  CoMiTATUs,  ÏAtijou,  provincc 
française,  habitée  primitivement  par 
les  Ândec<m  ;  comté  en  l'an  870  :  prov. 
anglaise  jusqu'en  i203;  duché  en 
1360  y  enfin  réunie  à  la  couronpe 
en  U82. 

Axdelagus,  Andeuum,  Andeleium,  Ande- 
LLACfru,  les  Andeïys,  ville  de  France 
(Eure).  On  trouve  au  moyen  âge  Andeli 
sous  (jailhrt,  à  cause  de  la  proiimité 
du  ChàteaurGaiUardy  dont  les  ruines 
existent  sur  les  bords  de  la  Seine. 

Nous  ne  trouions  trace  d'imprimerie  dans  cette 
▼iUe  qu*A  dater  de  1790  :  Vie  et  office  de  sainte 
Ckftiide,  reine  de  France  et  seconde  patronne  de  ta 
vûle  d'Jndely,  Andely  (SalUot),  1790,  in-12. 

Akbelaus^  Andelacv  in  pago  Lingonico^ 
AriBELAON  [Frédég.] ,  Andelaovicus 
fvilla  raérov.),  AsDELoauM,  Andelot, 
Dourg  et  château  de  Champagne^  dans 
la  Haute-Marne.  Congrès  des  rois  francs 
en  587. 

AxDCLEJUM,  Landelles,  village  de  France 
(Calvados). 

Andelejus  Flovius,  Andella,  VAndelle, 
pet.  riv.  de  Fr.  (Calvados). 

Andeuacum,  Andilly,  village  de  Tlle- de- 
France  (Seine-et-Oise).  Plusieurs  au- 
tres localités  en  France  portent  ce  nom. 

A!<n>ELLA,  voy.  Andelejus. 

ANDELUS,  VOV.  POMPEIOPOLIS. 

AndemantuntJIc,  Andeilatunum,  Andomatu- 

NUM,  'Av^cpiaTCUvov  [Ptol.J,  LlNGON^  [Aun. 

Hincm.;  Ann.  Bert.],  Lingones  [Plin.  ; 
*  Tac.J,  CiviTAS  Lingonum  [Tac.  Hist.  i], 
Urbs  Langonum  [Eutrop.],  Langres,  ville 
de  France  (Hautç-Marne). 

Brûlée  en  407  par  les  Vandales  ;  en  A51  par  Attila  ; 
cootté  an  moyen  ige. 

Les  Langrois  célèbres  qui  ont  écrit  avant  1582  ont 
fiK  in^irimer  leurs  ouvrages,  les  uns  à  Paris,  les  au- 
tres à  Troyes,  à  Reims  ou  à  Lyon  :  ainsi  un  évèque  de 
Langres  fait  exécuter  à  Troyes,  chex  J.  le  Cocq,  vers 
1M7,  un  livre  de  liturgie  à  l*usage  de  son  diocèse  ; 
le  diaooine  Roussat  publie  à  Lyon,  chcx  Rouillé,  en 
1S50,  son  livre  de  Ta  Mutation  des  temps  ;  enfin 
Mian  Duvet,  le  MaUre  à  ta  Licorne,  Tillustre  or- 
fèvre du  roi  François  1*%  qui  grava  à  Langres  les 
pimclkes  de  son  admirable  Àpoecdypse,  les  fit  impri- 

KràLyon  ai  1561. 

Le  premier  imprimeur  langrois    dont   le  nom 


puisse  être  cité  est  Jeban  des  Preyz,  et  le  livre  le 
plus  ancien  sur  lequel  nous  rencontrions  son  nom 
n*est  daté  que  de  1682.  Sans  doute  quelque  coiitu- 
mier,  quelque  livre  de  liturgie  aura  précédé  celui 
dont  nous  allons  donner  le  titre  exact,  mais  tout 
cela  est  perdu  pour  nous  : 

Compot  et  manuel  katendrier  :  par  lequel 
toutes  personnes  peuvent  facitemit  apprèdre  et 
sçauoir  les  cours  du  soleil  et  de  la  lune».,  en  suy- 
uant  la  correction  ordonnée  par  nostre  sainct 
père  Grégoire  X///*,  compose  par  T...  imprimé  à 
Lengres  par  Jehan  des  Preyz,  le  19«  Jour  de  décem- 
bre. Pan  de  la  correction  du  kalendrier,  1582.  — 
In-ft  de  32  (L  non  cta.,  titre  en  lettres  rondes,  texte 
en  goth.,  épistre  dédic«  en  itaL 

Ce  petit  volume  fort  rare  est  de  Tboinot  Arbeau, 
c*est-à-dire  de  Jean  Tabourot,  qui  fit  iinprimer  dans 
cette  même  ville,  en  1589,  sa  célèbre  Ôrchésogra' 
phie  et  une  pièce  satirique  sous  la  rubrique  :  de  l*im- 
primerie  de  Jean  Tabourot,  (Voy.  Cat.  de  la  Bibl. 
impér.,  Hist»  de  France,  tom.  I*',  p.  SS3.) 

Les  riches  archives  de  la  ville  de  Lang^res  ne  nous 
fournissent  aucun  détail  relatif  à  Jean  des  Preyz  : 
nous  trouvons  seulement  dans  un  extrait  du 
Ti*  compte  de  Claude  Pigney,  receveur  des  deniers 
communs,  dons  et  octrois  de  la  ville  de  Langres, 
1500-05  :  •  àM*  Jehan  Despreys  imprinieur  la 
somme  de  deux  escus  pour  avoir  imprimé  le  ca^ 
Iholicon  par  mandement  et  quittance  du  dixiesme 
Janvier  (mille)  cinq  cent  quatre-vingtz-^inze, 
ey \\  esc. 

Ce  document,  qui  n*a  sans  doute  qu'une  faible  im- 
portance, pourra  nous  servir  à  éclaircir  un  mystère  ■ 
bibliographique.  «  Il  ne  peut  être  ici  question  que 
du  Catholicon  d'Espagne,  nous  écrit  M.  Amédée  Bro- 
card, bibliophile  langrois  fort  perspicace  ;  la  date 
l'indique;  de  plus  la  municipalité  langroise  était  en- 
nemie déclarée  du  parti  de  la  Ligue  et  fort  avant 
dans  les  bonnes  grâces  du  roi.  Quelques  chanoines 
ligueurs,  chez  lesquels  on  avait  découvert  des  dépôts 
d'armes,  venaient  d'être  arrêtés  :  Jean  Roussat,Ie 
maire  de  Langres,  était  en  correspondance  directe 
et  suivie  avec  Henri  IV.  De  plus  Jacoues  Gillot,  l'un 
des  cinq  auteurs  de  la  satire  Ménippee,  était  de  Lan- 
gres. A  la  même  époque  {ibWi)  paraît  sous  la  rubri- 
que :  Turin,  par  T.  Carabiaco  (lieu  et  nom  sup- 
K>sés),  une  édition  du  Catholicon  d* Espagne,  que 
.Bninet  indique  sans  donner  son  lieu  d'impression. 
N'est-ce  pas  li  une  édition  publiée  par  Jacques  Gil- 
lot, et  sa  ville  natale,  éminemment  royaliste,  n'aura- 
t-elle  pas  voulu  contribuer,  selon  ses  moyens,  à 
l'impression  de  ce  livre  qui  a  plus  fait  pour  Henri  IV, 
dit  le  président  Hénault,  que  la  bataille  d'Ivry?  » 

Voilà  un  fait  bibliographique  que  nous  soumettons, 
avec  M.  Brocard,  à  l'attention  du  lecteur  curieux, 
qui  parviendra  sans  doute  à  l'élucider. 

11  est  un  nom  langrois  du  xvr  siècle  que  nous 
croyons  devoir  citer  :  c'est  celui  de  Simon  Girault, 
le  descendant  du  grand  saint  Hubert,  le  patron  vé- 
néré des  chasseurs.  Ce  Simon  Girault  fait  iinprimer 
en  1590,  in-a,  chez  J.  des  Preyz,  un  Dialogue  pour 
apprendre  la  langue  latine,  auquel  Ch.  Nodier  a 
daigné  consacrer  un  des  plus  étincelants  articles  des 
Mélanges  tirés  d'une  petite  bibiiothèque,  et  cet  ar- 
ticle, dit  M.  Bninet,  a  fait  la  fortime  de  Simon  Gi- 
rault, qui,  sans  cela,  risquait  fort  d'être  oublié  par 
l'ingrate  postérité. 

Des  imprimeurs  langrois  postérieurs,  nous  ne  ci- 
terons, au  XVI*  siècle,  que  Joseph  Boillot  et  George 
Lambert,  et  au  xvii*,  Jean  Boudrot  ou  Booderot  et 
Sécart. 

N'oublions  pas  de  mentionner  que  le  premier  im- 
primeur de  Turin,  Jean  Lefèvrc,  Johannes  Faber 
ou  PiUfri  (en  ital.),  était  de  langres. 

En  1764,  un  seul  imprimeur  est  établi  à  Langres  : 
c'est  Etienne  Bonuin,  pourvu  le  20  février  1741  et 
maintenu  par  l'ordon.  de  1759.  Le  rapport  à  M.  de 
Sartines  ajoute  :  «  L'imprimeur  a  une  bonne  répu- 
tation, il  est  à  son  aise  ;  on  se  plaint  seulement  que, 
comme  il  est  seul,  il  ^fait  payer  ses  impressions  un 
peu  cher.  ■ 


mcnoirif.  de  g£oob. 


67 


ANDENNiE.  —  ANETUM. 


68 


Andennje,  Andenne,  pet.  ville  de  Belgique^ 
sur  la  Meuse. 

Andeoli  Burgus  ou  Fanum.  BùwrgSaint- 
Andéol,  pet.  ville  de  Fr.  (Ardèche). 

Anderidum,  Anderitum  [Tab.Théod.],  'Av^t- 
pi^ov  [Ptol.],  Anderedon  [Scaliger],  Ga- 
BALi  [Cœs.  vu],  CiviTAS  Gabautana,  ville 
de  la  Gaule  Aquitaine^  chez  les  Gabali, 
depuis  capit.  du  Gévaudan^  auj.  Javols 
ou  Ja/voulx,  ville  de  France  (Lozère). 

Anderlacum,  Anderlech,  bourg  de  Belgi- 
que (Brabant). 

Andernacum,  Antonacum  [Not.  Imper.] ^ 
Antunnacum  [Amm.  Marc,  Itin.  Ant.  , 
Castelll'm  Antonacense  [Fortun.  xj, 
Andrei  villa  in  pago  hegenensi  (dans  le 
Meiengau),  anc.  ville  des  Treveri,  dans 
la  Gaule  Belgique^  puis  villa  carlovin- 
gienne,  auj.  Andemach,  ville  de  la 
Prusse  rhénane. 

Anderpus,  voy.  Antuerpia. 

Andes,  voy.  Andegavum. 

Andethanna  [Itin.  Anton.] ,  Epternacum 
[Ann.  Hincmar.  a.  8701,  Eptemach,  ou 
Echtemach,  pet.  ville  au  Luxembourg 
belge. 

Anducum,  AngeaC'Champagne,  village  de 
TAngoumois  (Charente),  anc.  villa  car- 
loringienne. 

Andlavu,  Andlaw,  bourg  d'Alsace  (Bas- 
Rhin). 

Andomatunum,  voy.  Andemantunum. 

Andovera,  Andwer,  bourg  d'Angleterre 
(Hampsbire). 

Andracium,  Bùchenstein,  bourg  d'Autri- 
che. 

ANDREiE  BuROUs,  Atidréansberg ,  pet.  ville  de 
Hanovre. 

ANDRE.E  Fanum  ou  Vicus,  Saint-André.  — 
Un  grand  nombre  de  localités  en  France 
portent  ce  nom. 

Andrei  Villa,  Palatium,  voy.  Anderna- 

CUM. 

Andreopous,  Andrew  Cœnobium,  Scnnt- 
Andrews,  ville  de  l'Ecosse,  dans  le  comté 
de  Fife* 

Anc.  université  célèbre,  fondée  par  rérêquc  Ward- 
law,  en  lftl2;  archetéché.  l/imprimcrie  date  en 
celte  ville  de  isi^  [Herbert].  Le  plus  ancien  livre 
imprimé  dans  cette  ville,  dit  notre  autorité,  qui  em- 
prunte ce  renseisnement  au  docteilr  Mackensie,  est 
un  opiwculç  célèbre  intitulé  The  complaint  of 
Scotland  t  niais  comme  on  ne  connaît  pas  un  seul 
exemplaire  de  cette  pièce  avec  un  titre  ancien,  ai 
bien  qUc,  lors  d6  la  réimpression  de  1801  ^  l'énilnent 
éditeur,  le  d' John  Leyden  fut  obligé  d*cn  forger  un 


dans  le  goût  des  anciennes  impressions  écossaises  ; 
comme  par  conséquent  rassertion  de  Mackenrfe  et 
de  Herbert  ne  repose  que  sur  une  hypothèse,  on  est 
forcé,  avec  le.  d' Cotton,  de  revenir'au  CatéekiMme 
de  Varchevêque  HamiUon,  bien  réellement  imprimé 
à  Saint-Andrews,  mais  en  1551  seulement,  ce  qui 
nous  parait  devoir  être  la  date  exacte  de  Tintro- 
duction  de  rimprimerie  dans  celte  ville. 

Andresellum,  Andrezelles,  village  de 
France  (Seine-et-Marne). 

Andreslvcum,  Andrezy,  village  de  France 
(Seine-et-Oise). 

Andretium  [Tab.  Peut,],  Andecrutm,  'Av^i- 
xpiovfPtol.],  Andetrium  [Plin.  m],  'Av^ii- 
Tpicv  TStrab.],  anc.  ville  et  forteresse  de 
la  Dalmatie,  auj.  Glissa. 

Andru,  voy.  Inger. 

Andru,  Andro,  Ville  et  évèché  de  l'anc. 
roy.  de  Naples. 

Andruga,  ville  de  Thrace,  sur  le  Pont- 
Euxin,  auj.  Gotopoli,  dans  le  pach.  de 
Saloniki. 

Andrinopous,  voy.  Adrianopous. 

Anbros  [Ovid.],'AvTav^po^  [Strab.],  Andrds 
[Plin.  rv],  Hydrussa,  Andro,  île  de  TAr- 
chipel  (Cyclades). 

Andros  [Plin.j,  Bardsey,  île  anglaise,  sur 
la  côte  d'Irlande. 

Andurnum,  Andonio,  ville  d'Italie  (Pié- 
mont). , 

Andusara,  Andujara,  Anduiar,  ville  d'An- 
dalousie, construite  sur  les  ruines  d'Illi- 
turgis. 

Andusia,  Andusa,  ville  de  la  Narbonnaise 
première,  auj.  Anduze,  ville  du  Lan- 
guedoc, au  pied  des  Cévennes  (Gard). 

Anecium,  voy.  Anneoum. 

Aneda,  voy.  Edimburgum. 

ANEIANLT4,  Monte  Agnano  (?),  ville  d'Italie, 
près  Padoue. 

Anetum,Alnetum,Anetum  Palatium  [Chart. 
Phil.  Aug.  a.  4204],  Anet  ^  village  de 
France  (Eure-et-Loir).  La  Renaissance 
y  construisit  un  château  qui  fut  Tune 
des  plus  charmantes  œuvres  de 
Philibert  de  TOrme^  mais  dont  il  ne 
reste  plus  que  bien  peu  de  chose  ;  et 
ce  peu  de  chose  est  assez  important  ce- 
pendant, pour  avoir  ^té  rangé  dans  la 
classe  des  monuments  hiMoriques  dont 
la  conservation  intéresse  la  France. 

Tout  près  du  cbâteau  d*Anet  sont  les  importants 
moulins  à  papier  de  Sorel  et  Sausaye,  qui  apparUen- 
nent  i  la  maison  Didot  :  là  fut  établie  la  première 
machine  à  papier  dit  sans  fin. 

Anetijm,  Anet,  bourg  du  canton  de  Berne 

(Suisse). 


69 


ANGARIA.  —  ANGULUM: 


70 


Akgaria  lCellar.1,  Angria,  Angrivaria, 
£iigfr,TilledeWestphalie,  près  Minden. 

A?iGARn^  voy.  Angrivarii. 

Angeuaci^,  Toy.  Angeriacum. 

Axgelopous,  ad  Angelos,  s.  Angelo,  pet. 
Tille  de  Tanc.  roy.  de  Naples  (Capit»- 
nate). 

Angelopous  ad  Lombardum.  s.  Angelo  de* 
Lmbardi,  ville  et  évêche  de  la  Princip. 
ultér. 

AnGELOPOUS  ad  MeTAURUM,  TlPrfkRNL'M  Me- 

TAURUM,  s.  Angelo  di  Vado,  pet.  ville 
des  États  Pontificaux. 

Angelostadium,  voy.  Ingolstadium. 

A^GENISIUM,  voy.  A^'CENESIUM. 

Anger,  Angeris,  Inger,  Aindre  (au  moy. 
âge),  VIndre,  riv.  de  France  ;  se  jette 
dans  la  Loire. 

A5GERUCUM,  Angeuacum.  Angeua  (7)^ 
Samt-Jeathd^Angély,  ville  •  de  France 
(Charente-Inférieure). 

Noat  ne  connaiSMi»  pas  de  livre  imprimé  dans 
cette  petite  ville  avant  1021  :  Discours  sur  ce  que 
ceux  de  Im  reliçion  réformée  ne  sont  cause  de  la 
guerre,  eumtien  qu'elle  leur  soit  plus  utile  en  ce 
temps  que  la  paix  feinte  et  simulée  dont  on  veui 
Us  abmser.  —  Saint-Jean-d*AngeIy,  par  Nicolas 
Grcspoo,  1621,  in-ê. 

Nicolas  Crespon  est  certainement  de  la  famille  du 
pnniier  imprimeur  de  Saintes,  S.  Crespon. 

Mais  si  le  nom  d*AiiGELiA  peut  être  traduit  par 
S«lnt>Jean-d*Angély,  la  biblioinèque  de  la  cour  de 
cassation  possède  un  livre  de  Jurisprudence  qui  nous 
permHtrait  de  faire  remonter  beaucoup  plus  haut 
b  date  de  rimprimerie  dans  cette  ville. 

Ârmanâi  Mokhini  Summa  Juris  civilis,  Angelir, 
ISIÔ,  in-8.  Malheureusement  la  date  que  nous  four- 
nit le  catalogue  de  cette  bibliothèque  est  inexacte, 
car  Annand  Maicbin  est  un  avocat  saintongeois  bien 
connu,  qui  vivait  encore  à  la  fin  du  xvii*  siècle.  Ce 
tat  lui  qui  publia,  en  1671,  chex  Henri  Boisset, 
imprimeur-libraire  de  Saint-Jean-d*Angély,  VHis- 
toire  de  Saintonge,  Poitou,  Aunis  et  Angoumois. 
2  part,  en  1  vol.  in- fol.  11  nous  faut  donc  lire  16&5, 
et  nous  contenter  de  1621  comme  date  de  Tintroduc-  ' 
tkm  de  la  typographie  dans  cette  ville. 

Angermannu  [Cellar.J,  en  ail.  Angerman- 
land,  Angennanie,  anc.  prov.  de  Suède, 
forme  auj.  la  préfecture  de  Wester^ 
Norrland. 

Angermannus  Furvirs,  Angf^^manflodt,  riv. 
de  Suède  ;  se  jette  dans  le  golfe  de 
Bothnie. 

A5GU,  AnglvKi-îi,  Enghieti,  ville  de  Bel- 
gique, prov.  du  Hainaut. 

A5GIa>tm,  Enghien  {Enguien  au  moy.  âgej, 
bourg  et  établissement  thermal  en 
France  (Seine-et-Oise)« 

Angla,  Angle,  pot*  ville  de  France  (Ven- 
dée), anc.  abb«  d'Augustins. 


Angla  Montana,  Angle,  bourg  de  France 
(Hérault). 

Anglaria,  Angliers,  près  Nouaillé,  village 
de  France  (Charente-Inférieure).  = 
Anglars,  bourg  d'Auvergne  (Puy-de- 
Dôme). 

Anglaria,  Anglers,  anc.  villa  mérov. 
[Gesta  Dagob.],  auj.  bourgade  du  Poi- 
tou (Vienne). 

Angledura,  Anglure,  bourg  de  France 
(Marne),  anc.  baronnie  champenoise. 

Angleru,  Anglerle  Comitatus,  Anghiera, 
ville  et  anc.  comté  Me  la  haute  Italie. 
[Graësse.] 

Anglesaga,  Mona  Insula,  Anglesey,  île 
d'Anglet.,  dans  la  mer  a*Irlande. 

Angu,  peuple  dont  la  situation  géogra- 
phique correspondait,  d'après  M.  Sprû- 
uer,  à  l'extrémité  septentrionale  du 
Schleswig,  et  que  Tacite  et  Ptolémée  pla- 
cent parmi  les  Suèves  de  la  basse  Saxe  ; 
les  Angïes  ont  émigré  dans  \a,Britannia, 
et  lui  ont  donné  leur  nom. 

Angua,  England,  Angleterre  ;  c'est  Fane. 
Britannia  Major  des  Romains.  Voy. 
Britannia  et  Heptarchu. 

Angua  Medu,  Merde,  l'un  des  royaumes 
de  l'Heptarchie  saxonne,  fondé  par  les 
Angles. 

Angùa  Minor,  Angeln,  district  du  Schles- 
wig. 

Anglia  Orientaus,  Estangïie,  l'un  des  roy. 
de  THeptarchie  saxonne,  fondé  par 
les  Angles. 

Angousmensis  Pagus,  voy.  Engolismensis. 

Angolmonasterium,  Ingelmùnster,  bourg  de 
la  Flandre  wallonne. 

Angrlv,  voy.  Axgaria. 

Angria,  Angri,  ville-de  l'anc.  roy.  de  Naples 
(Princip.  citer.). 

Angrivarii  [Tac.  Ann.  ii],  Angarii,  Enga- 
riexs  [Eginh.  Cliron.],  peuple  de  la  Ger- 
manie, que  Sprûner  place  au  S.  des 
bigcevojie^  et  au  N.  des  Chénisques.  Us 
occupaient,  sur  les  rives  du  Wcser,  le 
territoire'correspondant  à  la  Westpha- 
lie,  à  Brème,  Oldenburg,  la  Lippe, 
Munster,  etc.  Ce  pays  s'est  appelé  An- 
gria pendant  les  premiers  siècles  de 
l'ère  chrétienne. 

Angi'li'm,  Anguli  s  [Itin.  Anton.],  'Av^oXc^ 
[Ptol.],  Angeloi'olis  AI)  Mahê,  ville  des 
Vestini,  dans  le  Samnium,  auj.  S.  An" 
gela,  dans  l'Abruzze  citérieure. 


71 


ANGÙLUS  ALPIUM.  —  ANNEaUM. 


It 


Akgulus  ALpmM,  Albek,  bourg  de  Souabe, 
près  Ulm. 

Angusia,  Angus,  comté  d'Ecosse,  entre 
ceux  de  Perth  et  d'Aberdeen,  chef-lieu 
Forfar. 

Anhaltinl'm,  Anhaltinus  Princu>atus  (As- 
cania),  princip.  d'Anhalt  (Allemagne). 

Awhaltinum  Vktds,  château  d'Anhalt,  Alt- 
Anhalty  dans  le  duché  d'Anhalt- 
Bemburg. 

L'imprimerie  existait  dans  cette  peUte  ville  en 
1500,  car  voici  le  titre  d*an  vol.  que  nous  trouvons 
dans  le  Catal.  des  foires  de  Francfort  de  1010  : 
Ad,  Cratonis  Rettun§  dess  Tauffitûehleins  D. 
Martini  Luiheri  und  der  Augspurgischen  confes- 
sion verwandien  Kirchen,,,  Anhalt,  1500,  in-ft. 

Anholta,  Anot^,  île  et  ville  de  Danemark 
(Jutland). 

Anholtium,  Anholt,  pet.  ville  de  West- 
phalie. 

Aniacum.  Agny,  village  de  France  (Pas- 
de-Calais). 

Aniacum,  Atanacum,  Aignay-le-Duc,  bourg 
de  France  (Côte-d'Or). 

Aman£  Therm.c,  anc.  bains  de  la  Campa- 
nie,  auj.  Bcigni  del  Logo,  dans  Tanc. 
roy.  de  Nap|es  (Terre  de  Labour). 

Anuni  Vicus  ou  Fanum,  S.  Aignan,  pèt. 
ville  de  France  (Loir-et-Cher);  cons- 
truite par  Eudes  I*',  comte  de  Blois  ; 
anc  duché-pairie.  =  S.  Aignan ,  bourg 
de  France  (Charente-Inférieure).  = 
S.  Aignan  ou  S.  Chignan,  bourç  et  anc. 
abb.  de  Bénéd.  en  Languedoc  (Hé- 
rault). =  Un  grand  nombre  de  localités 
en  France  portent  encore  ce  nom. 

Anianus  Lacus.  lac  d'Agnano,  dans  Tanc. 
roy.  de  Naples. 

Anicium,  BahinecL,  ville  de  Croatie. 

Anicium  [Greg.  Tur.],  Anicium  Velavo- 
RUM,  Vellava  Uhbs  [Not.  Civit.  Gall.], 
Canicium,  Anicio  [monn.  méyov.],  Po- 
dium, Podium  Aniciense  in  Vallavu 
le  Fuy  en  Vélay,  ville  de  France  (Haute- 
Loire),  anc.  chef-lieu  de  la  province  du 
Vélay. 

La  date  la  plus  ancienne  à  laquelle  nous  puissions 
faire  remonter  l'introduction  de  Timprimerie  dans 
cette  ville  est  1017.  La  bibliothèque  de  TArsenal 
possède  un  rare  volume,  iiiiit  :  Stances  contenant 
rhistoire  de  la  défaite  des  troupes  du  sieur  d*On' 
dredieu,  au  lieu  du  buisson  en  dèvaudan,  et  reddi- 
tion de  la  place  et  montaane  de  Grèie  par  lui  saisie, 
par  P,  de  Bodes  Castatn.  —  Au  PUy,  André,  1017, 
In^ 

Antérieurement  à  cette  date,  les  écrivains  delà 
localité  faisaient  imprimer  à  Lyon  ou  à  Avignon 
leurs  ouvrages  ;  nous  avons  une  Uistoria  dedica- 
tionis  ecclesiœ  Podii  aniciensis  in  Vallavia,  par 
Jacques  David,  imprimée  à  Avignon,  en  1510,  in-4. 

tu  1020  même  rimprimerie  ne  devait  avoir  que 


bien  peu  d'importance  au  Puy,  car  le  père  Oddo  de 
Gissey  Hait  imprimer  à  Lyon  son  Discours  Histo- 
rique de  la  très-ancienne  dévotion  à  N.-D.  dm 
Puy,  réimprimé  depuis  au  Puy  en  lOM  et  lOM, 
in-8,  par  F.  Varoles. 

Parmi  les  autres  imprimeurs  du  x?ii«  siècle 
exerçant  au  Puy,  nous  croyons  dévoir  citer  Gnynaad 
et  de  la  Garde  (1050-1078). 

En  1704,  il  n'existe  qn*un  imprimeur  au  Put, 
Ant.  Qet,  établi  depuis  1751. 

Anien  [Virg.],  Anio  [Eutrop.],  Anientjs,  le 
Teverone,  riv.  d'Italie,  dans  l'anc.  La- 
tium  septent.,  affl.  du  Tibre. 

A'Kisu,  voy.  Anassianum. 

Anisucovicvs  [monn.  mérov.),  Anisy-le- 
Château,  village  de  France  (Aisne). 

Anisus,  vov.  Anasus. 

AnNABERGA,     ANNiEBURGUM,     AnN^MONTIUM, 

Anfiaberg,  ville  du  roy.  de  Saxe. 

Bibliotb.  importante.  II  nous  a  été  impossible  de 
trouver  trace  d'imprimerie  dans  cette  ville,  anté- 
rieure à  la  date  fixée  par  M.  Ternaux,  qui  prétend 
au*une  traduction  allemande  de  la  Paraphrase  de 
Théodore  de  Bèze  sur  VEcclésiaste  de  Salomon  a 
été  imprimée  en  1599,  in-12,  à  Annaberg  :  le  D' Cot- 
ton  donne  la  date  de  1597,  mais  il  ne  cite  aucun  livre 
à  Tappui  de  son  assertion.  An  xvu*  et  au  xviii*  s., 
rimprimerie  fonctionne  d*une  manière  régulière 
dans  cette  ville  :  parmi  les  nombreux  ouvrages  dont 
Struvius  reproduit  les  titres  dans  la  Biblioth.  Saxo- 
nica  ipp.  118  et  suiv.)  nous  citerons  seulement  : 
IncùnalnUonKrti  scholœ  Annœbergensis  très  recen- 
siones  fr.  ff'ilischii,  Anncbergae,  iHU^  ia-k,  et  Ar- 
cana  Bibliothecœ  Annabergeusis,  Lipsic,  17S0, 
in-8.  Ces  deux  ouvrages  sont  Justement  recherchés 
des  bibliographes.  , 

Annandi  CivrrAS,  Annandum,  Annan,  \ille 
du  sud  de  TEcosse,  sur  la  riv.  du  même 
nom. 

Annandi  Valus,  Annandia,  Annandale, 
district  d*Écosse,  dans  le  comté  de 
Dumfries. 

Annebaltom,  Annebaut,  bourg  et  château 
de  Normandie,  anc.  marquisat  (Seine- 
Infér.). 

Annecium,  Annesucum,  Annesium,  Anneu- 
NUM  [Itin.  Anton.],  Annissy  (xiv«  s.), 
Annecy,  ville  et  évéchéde  l'anc.  Savoie, 
ch.-heu  de  l'anc.  comté  du  Genevois, 
auj.  ch.-l.  du  dép.  franc,  de  la  Haute- 
Savoie. 

Nous  connaissons  un  grand  nombre  de  liTres 
imprimés  au  xvi*  siècle  à  Annecy;  nous  n*en  cite- 
rons que  deux  : 

Elégies  de  Baptiste  Maniouan  contre  les  folles 
et  impudiques  amours  vénériennes,  ensemble  un 
chant  juvénile  dudit  Mantouan,  de  la  nature 
d'amour,  te  tout  traduit  par  François  de  Myozin- 
gen.  —  Annissy,  par  Gabriel  Pomar,  1530,  in^k. 
(Cité  par  Du  Verdier  à  TarL  François  Myotingen.) 
La  Savoye,  de  Jacques  Pelletier  du  Mans,  —  An- 
necy, Jacques  Bertrand,  1572,  pet.  in4(. 

Au  moment  de  mettre  sous>  presse,  nous  trouvons 
dans  le  catal.  des  livres  à  gravures  sur  bois  de  la 
biblioth.  de  M.  Ainbr.  Firmin  Didot,  une  indication 
précieuse  qu'il  ne  nous  est  pas  permis  de  négliger. 
Cet  illustre  bibliophile  possède  un  petit  livre 
d'heures  de  N,  D,  imprimé  :  Armesiaci  per  Francis- 


ANNECIUM  VETUS.  —  ANTILIA. 


7i 


non  PomardMm,  in-i6,  s.  d.,  mais  avec  un  calen- 
drier commençant  en  15U.  Ce  François  Pomar 
en  évidemment  de  la  famille  de  Timprimeur  Ga- 
briel Pomar,  que  cite  Da  Verdier. 

Da  même  Fnnçois  Pomar  le  Sappl.  au  Typogr. 
Gaxtneer  dôme  on  Breviarium  ÉeeUMiœ  Geben* 
MHsiâ,  imprimé  à  Annecy  en  155A,  in-12. 

An  XTn*  siècle  nous  n'avons  gt:^re  à  mentionner 
dans  cette  ville  d*aatre  imprimeur  que  Jacques  le 


AxxEauM  Vetos,  Annecy  le  Vieux,  bourg 
de  SaToie,  proche  Annecy. 

AxxEcius  Lacus,  Ujc  d'Annecy, 

AxMKAqs  Gastri^  Gli  Casielli,  localité  de 
l'anc.  roy.  de  Naples^  dans  la  Calabre 
ultérieure. 

Ax!nBALis  PoRTus,  dans  la  Lusitanie;  on 
croit  que  c'est  un  village  de  Portugal 
appelé  Villa  Nùva  do  Pcrtimaon. 

ANNDiSULA,  VOy.  S.  CâBÏLXI  OPPIDUM. 

AssoKMJju,  Annonucum,  Annonay,  ville 
de  France  (Ardèche). 

Cette  vilie  est  célèbre  dans  PEurope  entière  par 
tes  importantes  papeteries. 

ANOKnjM^  voy.  Ananu. 

A^ostros,  Nons,  riv.  du  T^rol.       v 

A50POIJS,  Araden,  pet.  ville  de  l'île  de 
Candie.  [Chaudon.] 

Anostl'ii^  Anost,  village  de    Bourgogne 
•  (Saône-et-Loire). 

A50THU,  Annot,  bourg  du  Dauphiné 
(Basses-Alpes). 

A-NSA,  Ansa  Vuxa  [Chr.  Radulfi],  Asa  ou 
AssA  Paulini  [Itin.  Anton.!,  Antium, 
Ance  ou  Anse,  pet.  ville  du  Beaujolais, 
à  XY  m.  de  Lyon  ;  anc.  villa  royale  ;  ba- 
ronnie  ;  palais  d'Auguste  ;  plusieurs 
conciles  provinciaux  (Bhône). 

Anser,  Serculus,  le  Serchio,  riv.  d'Italie, 
qui  prend  sa  source  dans  l'Apennin  et 
passe  à  Lucques,  afïl.  de  TArno. 

Anseria,  Oye,  bourg  de  Picardie  (Pas-de- 
Calais),  anc.  comté. 

AxsGoni  Vicus,  Ingotwille,  pet.  ville,  fau- 
bourg du  Havre  (Seine-Infér.). 

A.\s£0Di  Villa,  Ansgod,  bourg  du  Dane- 
mark. 

A>'sucnv,  voy.  Ancucum. 

AXSIBARIUM    [Tac.    Xra]  ,   HASiEPONS,    OSNA- 

BURGUM,  auj.  (knabrùck,  ville  de  Hano- 
vre, dans  l'anc.  pays  des  Ansibarii, 
traversé  par  le  Weser. 

V.Cotton  date  Pimprimerie  à  OsnabrQck  de  16S1, 
sans  autre  indication.  Voici  deux  volumes  imprimés 
aDtérieurement  : 

M.  Wolffganqi  Helvici  baculus  brevis  et  nodoaus 
fro  JohannU  à  Munster  SeniorU  cane  latrante^ 


das  ist,  etc.  Osnabriick,  bey  Martin  Bfann,  1621  — 
in-4. 

Danielis  Crameri,  neun  Fasten  tintf  PaM$U)n9' 
predigtèn,  —  Osnabrugi,  1628,  in-8. 

La  première  édition  de  ce  livre  avait  été  donnée  & 
Hambourg  en  1611,  par  les  Froben,  établis  en  cette 
ville. 

Ansloa,  Ansloga,  Asloa,  anc.  Opsloe  ou 
Ansloe,  brûlée  en  1624  et  rebâtie  par 
Christian  IV,  qui  lui  donna  son  nom; 
auj.  Christiania,  capit.  de  la  Norvège. 

Un  collège  y  fut  fondé  en  16SA,  et  l'introduction 
de  Pimprimerie  doit  avoir  suivi  de  près  cet  établis- 
sement. M.  Temaux  cite  un  Recueil  des  articles  de 
guerre  du  rot  Christian  IF  (Danice)  publié  en 
cette  ville  par  Tjrge  Nielsson  en  1644.  Nous  trouvons 
dans  la  BibHoth,  Septentr.  le  livre  suivant  :  Michael 
Pétri  Echoit,  Past,  Aggershusanus  in  Norwegia 
Stephanologia  Danica,  vel  brevis  delineatio  qua 
demonstratur,  qua  virtute  et  fortuna  avita,  et 
antiqua  Danorum  eorona  supra  annos  2500  gesta 
fuit,  Christianiae,  16^,  in-ft. 

Et  du  même  auteur  t  Geologia  Norvagica.  Chris- 
tianae,  1657,  in4. 

Nous  trouvons  également  dans  cet  excellent  ou- 
vrage t  ytcolat  SvenoHis,Lect,  Christ,  in  Norva- 
gia,  eogitationes  piœ,  quibus  oecupari  debemus 
festo  Nativitatis  Christif  Christianc,  16M,  in-8. 

Anspacum,  voy.  Onoldinium. 

Ansus,  voy.  Anesus. 

Antandrus,  voy.  Andros. 

Antaradus,  Orthosia,  Carchusa  [J.  de  Vi- 
try],  TouRTousE  [sire  de  Joinville],  aui. 
Tarthcmiàh,  dans  TEyalet  de  'Tripoli 
de  Syrie. 

Antea,  Anteis,  Ampuis,  bourg  du  Forez, 
sur  le  Rhône  (Rhône).     • 

Antebrimacum  ,  Antebrennacum  [monn. 
mérov.],  Ambemac  ou  Ambemat,  ville 
de  i'Angoumois  (Charente). 

Antecarla,  voy.  Antiquaria. 

Antennacum,  Antenacum  ad  Matronam, 
prope  Altavillarense  Monasterium,  An- 
ienay,  villa  carlovingienne,  auj.  village 
de  France  (Marne). 

Anternacha,  voy!  Andernacum. 

AnTHUS^,  voy.  CONSTANTINOPOIJS. 

Antiana,  ville  de  l'anc.  Pannonie,  auj. 
Zamko,  sur  la  Drave  (Hongrie). 

Antibarum,  Antivari,  pet.  ville  de  Dal- 
matie  (pach.  de  Scutari).     • 

A^'TICYRA,  Anticirriia  [Plin.]^  'AvTÎxipoa 
[Strab.j,  ville  de  l'anc.  Phocide,  sur  le 
golfe  de  Corinthe,  auj.  Asprospitia;  elle 
s'est  appelée  Suola  au  moy.  âge. 

Antigona  Psaphara,  Antigonea,  ville  de 
l'anc.  Macédoine,  auj.  Argyro-Castro  en 
Épire  (pach.  de  Janina). 

Antiua,  Anthill,  bourg  d'Angleterre 
(Bedfordshire). 


75 


ANTIMELOS.  —  ANTROS. 


76 


ANTTMELoSy  AntxmUo,  l'une  des  Gyclades 
méridionales. 

Antimonasterium^  EymouHefs,  bodrg  du 
Limousin  (Haute-Vienne). 

Antinacum,  Antignucum,  Antogvy  le  Tillac,  ^ 
village  du  dép.  d Indre-et-Loire,  sur  la 
rive  gauche  de  la  Vienne. 

Antiniaccm,  Antigny  le  Château,  anc.  mar- 

auisat,  village  de  la  Bourgogne  (Côte- 
'Or). 

Antinucum  adVartimpam,  AnHgny'Sur'la- 
Gartempe,  village  du  Poitou  (Vienne). 

Antipahos,  île  de  1* Archipel,  auj.  Olatros, 

Anttpous  [Plin. ,  Ptol.],  Antopous  [Itin. 
Marit.],  ville  de  ranc.  Narbonnaise  11% 
chez  les  Déciates,  auj.  Antibes,  ville  de 
France  (Var). 

Nous  ne  connaissons  pas  en  cette  ville  d'impres- 
sion antérieure  à  Pannée  1618  ;  à  cette  date  nons 
trouvons  un  livre  espagnol  :  Aviso  de  Pamaso, 
Êobre  et  estado  de  la  ÉepubUca  de  Venecia,  y  del 
duaue  de  Savoia,  eon  la»  annotaeiones  de  Valeriô 
Fuîuio  Savoiano.  Antopolt.  1018,  in-4. 

Ce  petit  livre  fut  traduit  en  italien  et  publié  trois 
ans  après  dans  la  même  ville  et  dans  le  même  fer- 
mât. 

Nous  trouvons,  au  cataL  Balnze  et  dans  Haym, 
l'indication  d'un  grand  nombre  de  volumes  publiés 
à  Antibes  à  cette  époque  ;  mais  nous  ne  citerons  que 
la  Stalera  Politica  ne*  Giomi  di  Giugno  1028,  da 
Jnt.  Vicoperli,  Antopoli,  1050,  in-4;  ces  livres, 
d'ailleurs,  portent  Antipolt  au  bas  du  titre,  mais 
pour  un  grand  nombre  c'est  un  lieu  d'impression 
Imaginaire. 

Antiqua  Civrris,  voy.  Halberstadium. 

Antiquaria,  Anticaru,  Antequaria,  ville 
des  Bastuli,  dans  la  Bétique,  auj.  An- 
tequera,  ville  du  roy.  de  Grenade  (Es- 
pagne). 

Imprimerie  en  1510;  le  premier  imprimeur  fut  An- 
tonius  Nebrissensis,  le  grammairien  [vulgo  Antonio 
de  Lebrija)  ;  et  le  premier  livre  que  Ton  cite  est 
intit.  :  Éleganeia»  namançadas  par  el  m*  Anto- 
nio de  Sebrixa.  Antiquarie,  in  cdibus  Nebris- 
sensis,  1510,  in-4. 

Antissiodorum,  voy.  AirriissioDORUM. 

Antistiana,  ville  de  la  Tarraconaise  (à 
XXII  m.  de  Tarragone),  citée  dans  l'Iti- 
nér.  des  Aqu42  Aiwllinares, 

Antil'm,  anc.  cap.  des  Volsques,  dans  le 
Latium,  auj.  Anzio  ou  Nettmo,  bourg 
des  États' Pontificaux. 

Antium,'  Ilanz,  bourg  de  Suisse,  dans  le 
canton  des  Grisons. 

Antivestjeum  Promontorium,  Cap  Saint- 
Yves,  à  la  pointe  de  Cornouaiues  (An- 
gleterre). 

Antouum,  Anteuil,  village  de  Bourgogne 
(Saôue-et-Loire). 

Antona,  Autona,  Lower  Avon,  riv.  d'An- 


gleterre; se  jette  dans  la  Sevem.  = 
Upper  Avon,  autre  riv.  qui  se  jette  aussi 
dans  la  Seyern.  =  VAvon,  fleuve  du 
même  pays  ;  se  jette  dans  la  Manche. 

Antona  Meridionalis,  Clausentum  [Itin. 
Anton.],  Hantonu,  Southantonia,  Tri- 
SANTONis  PoRTUs,  Hanton,  auj.  Soti^/iomp- 
ton,  ville  d'Angleterre  (Hampshire). 

Le  premier  livre  imprimé  dans  cette  grande  ville 
qui  soit  arrivé  à  notre  connaissance  n'est  daté  que 
de  1775  :  à  Soutbampton,  conune  dans  les  grandes 
métropoles  du  commerce  anglais,  Liverpool,  Man- 
chester, etc.,  l'imprimerie  ne  s'établit  qu'excessive- 
ment  tard.  Le  volume  qtfc  nous  trouvons  porté  au 
caial.  de  sir  Walter  Scott,  à  cette  date  de  1775,  est 
tout  simplement  un  Guide  of  Southampton,  in*12, 
et  tout  nous  porte  à  croire  que  c'est  là  le  début  de 
ribiprimerie  dans  la  patrie  dp  noble  sir  Bevis  de 
Soutbampton,  autrement  dit  Bmovo  d' Antona,  Ce- 
pendant Il  nous  liut  ajouter  que  le  Dr  Cotton  {SuppL) 
donne  1708  conune  date  de  l'introduction  de  l'im- 
primerie. 

Antona  Septentrionaus,  NorthampUm  (en 
saxon  :  Nordhamtun),  ville  et  comté 
d'Angleterre. 

Nous  ne  connaissons  pas  de  livre  imprimé  dans 
cette  ville  avant  1720  :  Le  SuppL  du  D*^  Cotton  nous 
apprend  qu'en  cette  année,  le  2  mai,  parut  le  pre- 
mier numéro  d'un  Joumar  :  THe  Sort/utmpton 
Jfercury,,  imprimé  par  W.  Raikcs  et  W.  Dicey. 

Nous  connaissons  encore  :  Traei  of  H.  de  Veil, 
on  t/u  Horizontal  moon,—  Northampton,  1725,  fn-8. 

Antonacense  Castellum,  Antonuclu,  An- 
TERNACHA  [Anon.  RavcD.],  Antonnacum 
[Frédég.],  voy.  Andernacum. 

Antonavis,  Antonave$3  village  de  France 
(Hautes-Alpes). 

Antonia,  voy.  Ultrajectlti. 

Antonu,  Antoing,  bourg  de  Belgique 
(Hainaut). 

Antoniaclu,  voy.  Andernacum. 

Antonian*  Acidulé,  Toenestein,  eaux  mi- 
nérales près  Andernach  (Fausse  rhé- 
nane). 

Antomna  CivriAS,  voy.  Ultrajectum. 

Antonini  Fanum,  Saint-Antonin,  pet.  ville 
de  France  (Tam-etrGaronne). 

Antonnacuht,  Antoané,  village  de  France 
(Vienne).  [B.  Fillon.] 

Antopous,  voy.  Antipous. 

Antoricum,  voy.  Carnutum. 

Antra,  anc.  ville  des  Séquanais,  dont  on 
a  découvert  les  ruines  à  la  fin  du  xvii*  s., 
en  Franche-Comté. 

Antrinum,  Antrim,  Antrym,  ville  et  comté 
d'Irlande;  anc.  évèché  (prov.  d'Ulster). 

Antros  [Mêla,  ni,  2],  île  de  la  Gaule  Aqui- 
taine, auj.  Cordouan,  dans  la  Gironde; 


i  4 


ANTUATUM  AGER.  -  APAMIA. 


78 


ANTUATUM  Acer,  voy.  Cabaluca  Proyincu. 
AxnrxxACUM,  voy.  Axdernacum. 

AsTVERPu,  Handoverpu,  Ambiyaritum,  An- 
DEVoRPin,  Anderpvs  [monn.  mér.].  An- 
torf  (sur  les  vieux  livres  allemands)/ 
Ambwarten,  Antwerpen  (en  flam.), 
Amberes  (en  espag.),  Afwers,  ville  de 
Belgique,  sur  TEscaut,  anc.  chef-lieu 
du  dép.  français  des  Deux-Néthes.  Quel- 
ques auteurs  ont  voulu  voir  dans  cette 
ville  I'Attuatuca  ToiNgrorum. 

Anven  disiwte  à  Alost  et  à  LouTain  l'honneur 
4*afoir  été  la  première  Tille  de  la  Belgique  qui  ait 
Joai  4es  bénéfices  de  rimprimerie.  Elle  oase  cette 
■féiaitioo  sur  rexistence  d*un  livre  imprimé  en 
1^72!  Ge  litre,  dont  nous  possédons  un  exemplaire 
à  la  BUïlioibèqoe,  est  intitulé  :  Het  boeek  van  Ton- 
éëtuê  vUtocHt  imprimé  par  Mathis  van  der  Goes, 
amw  ■.ococ.LXxU«  pet.  in-4,  goth.  de  SS  ff.  non 
chiL  mais  avec  des  signai,  de  A  ~  Ei^.  Mais  comme 
U  est  prouvé  qœ  Matliieu  van  der  Goes  n*a  com- 
mencé à  imprimer  à  Anvers  qu'en  1482,  et  que  Tem- 
uloi  des  striures  n*a  couuoeocé  à  se  répandre  en 
BeigiaiM  que  plusieurs  années  après  h  date  préten- 
due de  ce  livre,  il  est  certain  que  l'imprimeur  a 
omis  un  X  et  peut-être  deux  dans  la  stiuscription, 
et  que  les  prétentions  d'Anvers  à  déposséder  Th. 
Hartaos  d* Alost  de  la  gtoire  d'avoir  été  le  premier  im- 
primeur de  la  Belgique  se  réduisent  à  bien  peu  de 


Arrivons  i  1476.  Nous  trouvons  imorimé  à  cette 
date  un  ouvrage  de  Petms  Hitpanus  (Joannes  Papa 
su),  intit.  :  Swnma  expérimenter um,  sive  The- 
atânu  puMpemm  nmgUtri  Pétri  YtpanU  A  la  fin  x 
proetita  medieine  que  TKeêauru$  pmtperum  nun- 
eupatur^.  êtudioie  eorrectus  exaraius  Antwerpie 
per  me  Tkeodoriemm  MartinL  Anno  domini  1470, 
die  22  maj,  in-fol.,  goth.,  à  2  col.,  sans  ch.  mais  avec 
iign. 

Mais  ici  nous  retombons  encore  dans  une  polé- 
mique. M.  W.  Holtrop,  dans  son  Catcd,  des  </irii- 
luiMes  de  la  Miioih,  de  la  Haye,  décrivant 
Fezemplaire  de  la  Sema  Santander,  qui  est  con- 
servé à  la  biblioUi.  académique  d'Utrechi,  déclare 
que  ce  livre  n'a  pu  être  imprimé  à  Anvers  ,en  1470, 

1  surtout,  aJouie-t-iU  parce  «pi'il  a  été  exécuté  avec 
des  caractères  absolument  différents  de  ceux  dont 
se  servait  Thierry  Martens  en  cette  même  année.  ■ 
Il  préiend  donc  qu'il  y  a  erreur  de  date  et  qu'il  faut 
lire  1497  au  lieu  die  1470. 

Très-bien  :  mais  M.  Van  Iseghem,  dans  sa  curieuse 
histoire  du  grand  imprimeur  d'Alost  et  de  Louvain, 
est  d\m  avis  absolument  opposé  :  i  Martens  n'avait 
pas  mal  employé  son  temps  depuis  qu'il  s'était  séparé 
de  Jean  de  Westphalie,  puisqu'au  bout  de  dix-huit 
mois  non-seulement  il  s'était  fabriqué  trois  sortes  he 
lettres  neuves,  mais  il  les  avait  fait  seivirà  l'impres- 
sion des  deux  volumes  qui  parurent  à  Anvers  au 
BBois  de  mai  1470.  ■ 

Ce  second  volume  dont  parle  M.  Van  Iseghem  est 
intit.  :  Bodulphi  agricole  opnscula;  Antuerpie, 

2  mai  1470,  per  Theod.  Martini,  in-4.  —  David  Qé- 
ment  cite  ce  très-rare  volume  dont  nous  ne  connais- 
sons pas  d'exemplaire,  mais  qui  est  certainement 
eiécuté  avec  les  caractères  du  Thésaurus 
Pattpemm,  et  qui  serait,  par  celte  date  du  2  mai,  le 
phis  anden  livre  imprimé  à  Anvers  qui  soit  cité  par 
les  bibliographes.  Le  livre  eut  asse^  de  succès  pour 
qu'on  ait  cru  devoir  en  donner  une  seconde  édition 
rannée  suivante  i  Deventer,  mais  nous  ne  croyons 
pas  que  malheureusement  il  existe  aujourd'hui  de 
la  première  édition  d'Anvers  un  seul  exemplaire 
connu,  du  moins  dans  les  bibliothèques  publiques. 

Comme  M.  Goitfried  Reichhart  et  quelques  autres 
savanu  bibliographes  sont  de  Topimon  de  M.  Van 
Iseghem,  nous  ne  craignons  pas  de  nous  rangera  leur 


suite  (il  est  prudent,  en  fait  de  discussions  bibliogra- 
phiques, d'éire  du  côté  des  gros  bataillons),  et  nous 
concluons  :  Le  premier  imprimeur  d'Anvers  est 
Thierry  Martens,  et  les  deux  premiers  vohunes  im- 
primés dans  cette  grande  ville  datent  du  mois  de 
mai  1470. 

MathiJs  van  der  Goes  serait  alors  le  second  impri- 
meur d'Anvers  :  il  débute  en  1482,  puis  vient  le  cé- 
lèbre Gérard  de  L«eu  ou  Gerardus  Lemis,  l'impri- 
meur de  Gouda  en  1477,  et  son  frère  Nicolas  ou 
Claes,  qu'il  associe  à  son  établissement  d'Anvers  en 
1487;  puis  viennent  encore,  au  xv«  siècle,  Godfrid 
Back,  Adriaen  Van  Liesvcldt,  W.  Vorsterman,  qui 
fonde  au  xve  siècle  un  établissement  qui  devient 
très-important  au  xvi«;  Henri  Eckert,  van  Homben:h, 
Nicolas  de  Graeve,  etc. 

Bien  qu'il  nous  soit  interdit  de  suivre  les  déve- 
loppements de  la  tj-pographie  à  Anvers  pendant  les 


XTi«  siècle.  Christophe  Plantin  était  Français;  il 
naquit  près  de  Tours,  en  1514,et  mourut  en  1589  :  le 

f premier  livre  imprimé  par  lui  est  daté  de  1555,  il  est 
ntit.  :  La  institvtione  di  vna  faneivlla  nota  no- 
bilmente  (par  J.  M.  Bruto),  trad.  de  langue  toscane 
en  françoise.  —  Anvers,  Chr.  Plantin,  1555,  in-12  de 
00  or.  La  même  année  il  publie  les  Observations  et 
plusieurs  slngularitez  des  choses  mémorables  trou- 
vez en  Grèce,  Asie,  Judée,  etc. ,  par  Pierre  Selon  du 
Mans,  pet.  in-8,  fig.  en  b.  avec  une  planche  pliée 
gr.  en  b.  qui  doit  se  trouver  entre  les  p.  224  et  225. 

Ce  livre  serait  peut-être  le  premier  publié  par 
Plantin.  (Voy.  Ann.  Plantin.,  p.  8  et  9.) 

Qu'on  nous  permette  encore  de  citer,  au  moins 
comme  imprimeurs  d'ouvrages  français,  au  xvi*  s., 
Martin  l'Empereur  (Martinus  Cssaris),  et  Jehan 
Steels.    . 

Nous  avons  passé  sous  silence  l'étrange  mémoire 
lu  à  l'Académie  de  Bruxelles  en  1777  par  un  savant 
du  nom  de  Jean  des  Roches,  qui  prétend  faire  re- 
monter à  1442  l'introduction  de  la  typographie  à 
Anvers  ;  Pabbé  f .  Ghe>quière  en  fit  bonne  et  prompte 
Justice.  (Voy.  Esprit  des  Journaux,  1779-1780,  sur 
la  singulière  polémique  qui  s'engagea  à  ce  sajeL) 

Anxa,   Callipous    [Sil.  Ital.l,    KaXXiiroXic 

tSieph.],  GcUlipoh,  ville  de  1  anc.  Grande 
Irèce,  auj.  dans  le  roy.  d'Italie  (Terre 
d'Otrante). 

Anxanum,  Lanciam,  ville  d'Italie  (Abruzze 
citer.). 

Anxi-xloduncm,  Ossoldunum,  Exoldunum, 
YsoLDUNU*,  Issoxtdxm,  ville  de  France 
(Indre). 

Nous  ne  connaissons  pas  de  livre  imprimé  dans 
cette  ville  avant  le  commencement  de  ce  siècle. 

Anxia,  ville  de  Lucanie,  auj.  Anzi,  dans 
la  Basilicate. 

AjrauR  [Plin.  m],  Tarracinj:,  Toppoucivai 
[Ptol.J,  Tarracina  [Cic.  Epist.  ad  Att.], 
Tofpaxî^r.  [Strab.],  ville  des  Volsques, 
dans  le  I^tium,  auj.  Terracina,  dans 
les  États  Pontificaux,  pr.  de  Frosinone. 

Anydros,  île  des  côtes  d 'Ion  ie,  auj.  Sycussa^ 

Aous   [T.  Liv.    xxxii],  ^Eas  [Plin.],  A?a« 

i Strab.],  la  Vyossa  ou  Vqjuzza,  fleuvQ 
l'Albanie,  passe  au  N.-E.  de  JaniiMi> 

Apamu,  APAMiiE,  Apannes  [Itin»  AlltQiO.]^ 


79 


APANUM.  —  AQUA  CAUDA. 


80 


Apamicensis  sub  TolosatE;  Pamiers,  ville 
de  France  (Ariége). 

Nous  connaissons  une  pièce  imprimée  dans  cette 
ville  en  1668,  ou  tout  au  moins  portant  Pamiers 
comme  Heu  dMmpression  : 

Sentence  d'excommunication  contre  troii  Je- 
suistes  du  collège  de  Pamiis,  A  Pamiés,  de  Timpri- 
merie  épiscopale,  février  1666,  U  p.  in-4. 

Le  Rapport  Sartines  (l'Wft)  cite  un  imprimeur  de 
Pamiers,  Jean-Florent  Baour,  pourru  par  arrêt  du 
12  mai  1750. 

Apanum,  voy.  Aponum. 

APENESTiE^  ville  de  TApulie  DaanieDDe, 
auj.  Viesti,  dans  l'anc.  roy.  de  Naples 
(Gapitanate). 

APENNINUS,   ApENNINI  JuGA,    'Air^wiVGV   5po;, 

les  Apennins,  montagnes  d'Italie. 

Apenroa,  A]fenrade,  ville  du  Danemark^ 
sur  le  Petit  Belt  (Sleswig). 

Aperiascio^  Eperl£^  Eperiesinum^  Eperies, 
pet.  ville  de  Hongrie^  sur  la  Théiss. 

Aphrodisium^  Pyrenje  Promontorium,  tÎ) 
Tîic  nopiivïjc  àxpov  [Strab.] ,  Promonto- 
rium Crucis,  Cap  de  Creus,  Cabo  de  Cruz, 
promontoire  de  Catalogne. 

Apia  Tellus,  nom  primitif  du  Pélop(mnése, 

Apiarium,  Bejar,  bourg  d*Espagne  (roy. 
de  Murcie). 

Apidanus,  'AiTi^avoç  [Thucyd.],  VEipideno, 
riv.  de  Thessalie,  affl.  du  Pénée,  auj. 
SaltUffias. 

Apolunares  Aqvm  [Tab.  Peut.],  établisse- 
ment d'eaux  minérales  en  Etrurie,  au 
N.-O.  de  Caere,  dont  il  existe  des  Itiné- 
raires, fort  importants  au  point  de  vue 
géographique. 

Apollonia  Avlona,  voy.  Valona. 

Apollonu  ad  Mare  Hadriaticum  [Tit.  Liv. , 
Cic],  'AiToXXwvia  [Plut,  in  Sylla. ],  ville  de 
rilljrrie  grecque,  auj.  Ptrgo,  en  Al- 
banie. 

Apollonia  Cret^e  [Steph.l,  Eleuthera  [Dio 
Cass.l,  AoRos,  ville  de  Tîle  de  Crète, 
auj.  6ortyna(t), 

Apollonia  Sozopolis,  anc.  ville  de  Xbrace, 
auj.  Sizeboli,  dans  la  Roumélie. 

Aponum,  Aponus,  Apanum,  Abano,  ville  de 
la  Vénétie,  près  Padoue  :  ses  eaux  mi- 
nérales étaient  connues  des  anciens 
sous  les.  noms  d'APONi  Fons,  Aqu^e  Pa- 
tavin^e;   c'est  la  patrie  de  TiteLive. 

Apostolorum  Porta,  Apostolorum  Mons, 
'  Postelberg,  bourg  de  Bohème. 

Appianum,  AMano,  bourg  du  Tyrol. 

,    Apraricu  [monn.  mér.],  Aprey  (?)  village 
de  Bourgogne  (Haute-Marne). 


Aprianïcum^  Abrianecum  [monn.  mér.], 
Chevry,  village  de  France  fSeine-et- 
Marne),  suiv.  Valois  et  Lelewel.  =  Chor 
brignac,  village  de  la  Corrèze,  suiv.  De- 
loche.  =  Plusieurs  autres  localités  en 
France  portent  le  nom  de  Chevr}*. 

Apriuanum,  Apiigliano,  pet.  ville  de  l'anc- 
roy.  de  Naples.         ♦ 

Aprimonasterium,  Novientium,  Ebersheim- 
munster,  village  et  anc.  abb.  en  Alsace, 
près  Schélestadt  (Bas-Rhin). 

Aprusa,  riv.  de  l'Ombrie,  auj.  ÏAvesa, 
dans  la  Romagne. 

Aprutium  [Plin.],  Apruntum,  Abnazo,  pro- 
.vince  de  l'anc.  roy.  de  Naples;  forme 
VAbruLze  ultérieure  et  citérieure, 

Apsorus  [Itin.  Anton.],  "Aijwfpo;  [Ptol.], 
Ausara,  Osero,  île  de  l'Adriatique,  sur 
la  côte  d'Illyrie. 

Apsus  [Cœs.],  'Atl»;  [Plut.j,  Ckrevasta,  riv. 
de  rillyrie  grecque  (Albanie). 

Apta  Julia  [Plin.],  Apta  [Sidon.  Ed.],  Q- 
vrrAs  Aptensium  [Not.  Provinc.J,  Apta 
VuLGiENTiuM,  villc  dcs  Vulgicutcs  dans 
la  Gaule  Narbonnaise,  auj.  Apt,  ville 
de  France  (Vaucluse). 

Impr.  en  1682,  suiv.  M.  Temaux  ;  La  vie  de  saint 
Castor,  évêque  tTApt,  par  M.  dé  Saint-Quentin, 
Apt,  1682,  in-12. 

Aptera,  'Àirrspa  [Strab.],  Apteron  [Plin.], 
'Awrepia  [Ptol.J,  ville  de  l'ouest  de  nie 
de  Crète,  auj.  Pakeocastro,  fort  de  l'île 
de  Candie. 

Apua,  ville  des  Apuani  Ligures,  sur  la 
Macra;  depuis  Pons  Trêmulus,  auj. 
Pontremoli,  dans  le  N.  de  la  Toscane. 

Apud  indaginem  MARcmoNis,  Grossenhayn, 
ville  de  Saxe  [Graësse]. 

Apuua  [Cœs.,  Cic,  Liv.,    etc.],  'AsouXia 

S  Strab.],  au  moy.  âge,  la  Pouilk,  prov. 
le  l'anc.  roy.  de  Naples,  qui  se  subdivise 
ainsi  :  Apuua  Dauniorum  [Plin.],  ou 
Daunias  [Horat.],  la  Capitanate  avec  un 
.canton  de  la  Basilicate.  =  Apulu  BIes- 
SAPU,  la  Terre  d'Otrante.  =.  Apuua  Pes- 
CETU,  la  Terre  de  Bari,  avec  une  portion 
de  la  Basilicate.  * 

Apulum,  voy.  Alba  Carouna. 

Aqua  Bella,  Aqua  Pulchra,  Aiguebelle, 

Set.  ville  de  Savoie,  auj.  dép.  de  la 
aute-Savoie. 

AouABURGUM,  -Aqu^burgum,  Wosserbwrg, 
pet.  ville  de  Bavière. 

Aqua  Cauda,  voy.  Aqua  Sparsa. 


8i 


AOUA  PGTA.  —  AQUiE  CALlDiE. 


82 


Aqua  Putâ,  in  pago  Parisiaco,  PtUeaux, 
bdurgde  France  (Seine). 

Aqca  Spabsa,  Aqua  CALmA,  Xqvm  SpARS^e, 
Aigne-Perse,  pet.  ville  de  France  (Puy- 
de-Dôme).  =  Bourg  du  Beaujolais^  près 
Màcon  (Saône-et-Loire). 

« 

AocA  VivA,  Atgiie-Vïve,  bourg  du  Langue- 
doc, près  Nîmes  (Gard).  Il  y  a  en  France 
plusieurs  localités  du  même  nom. 

Aor.E,  Ax,  pet.  ville  du  pays  de  Foix 
'Ariége). 

AorjE,  Badena,  Civitas  Aubelia  Aquensis, 
Baden,  ville  du  grand-duché  de  Baden. 

Uimpiimeiir  René  Beck,  fùvtnt  la  peste  de  Stras- 
boorg,  te  réfugia  dans  cette  ville  en  1510,  et  y  trins- 
Borta  son  matériel  ;  il  y  imprima  sous  la  date  de 
ISll  :  Dca  MABGOBAPrscHAPFT  Bodcn  Statuten 
mmâ  OrdtMMHçeH  in  iestamenten,  Eràfellen  und 
worwuumâKkatfUn,  A  la  fin  :  Gedrûekt  und  volendet 
te  der  LobUehen  statt  Baden  dureh  Retnharten 
Meckem  Bvrger  zu  Strasiturg,  off  vnter  Lieben 
fr^wok  abad  w^untatiôia..,  Anno  DfU.  h.  qcogc.  xJ. 
in-iDl.  de  18  IL  écrit  en  allemand,   par  Ddalric 


La  même  année  il  imprima  mie  pièce  de  Jean 
de  Motis,  intit.  :  AvolOQia  malierum  in  virai 
pratratot,  in4  de  18  IL,  en  lettres  rondes,  dont  la 
sooKriptli»]  est  à  noter  i  Sxcuuum  iu  Thermii 
Aatltonùds  opifidi  Badensiâ  per  Benatum  Beek 
cteeai  arçadineh.  Anno  H.  D.  u.  Nono  kal,  JanuO' 
rti,  qmâto  pettiM  prêter  tolitam  crudetitatem  Argen- 
tùTûti  inerudeMcebaU 

Go  ne  sjit  trop  pourquoi  le  Judicieux  Panxer  a 
Strasbourg  comme  lieu  d'impression  à  cet 


k(j^M,  voy.  Aquisgranum  . 

AociE  Allobrogum,  voy.  Aqua  Gratianje. 

AoujK  Apollinis,  voy.  Apollinares  AoUiS. 

AoUiE  Aponi,  voy.  Aponum. 

Aqua  Augustje,  'ï^am  AÙ70Û<rra  [Ptol.], 
Aqua  Tarbellicje  [Ant.  Itin.],  Aquensis 
CivrrAs  [Not.  GalLj,  anc.  cap.  desTar- 
belli,  dans  la  Novcmpopulanie,  aui. 
Box,  ville  de  France  (Landes).  Quel- 
oues  auteurs  voient  dans  ce  nom 
aAquœ  Tarbellicœ,  Bayonrte  ;  Sanson 
d*Abbeville,  entre  autres^  qui  donne  à 
Dax  le  nom  de  Tasta  Datiorum. 

Imprimerie  en  1747,  suit.  M.  Temaux  :  Dufau. 
Ok$er»ation$  sur  la  nature  de.t  eaux  thermales  de 
Terwls.  Dax,  17(17,  io-lZ  Mais  rimprimerie  remonte 
ceruinement  plus  haut,  car  le  rapport  Cait  à  M.  de 
Sartines  en  1704,  en  donnant  le  nom  de  Tunique 
inmrlmeur  de  la  ville,  Roger  Le  Qcrcq,  qui  possé* 
dait  trois  presses,  dit  que  la  famille  des  Le  Qercq 
exerçait  la  typographie  dans  la  ville  de  Uax  depuis 
im  temps  reculé. 

Aqca  Baussa  [Itin.  Anton.],  localité  de 
la  Pannonie  supérieure,  auj.  Selle,  pet. 
ville  de  Hongrie,  entre  la  Drave  et  la 
Save. 

Aqua  Bella,  voy.  Aqua  Bella. 


Aqua  Bellicus,  Wasserbillich,  bourg  de 
Belgique  (Luxembourg). 

Aqua  Bigerronum,  Vicus  Aquensis,  Ba^ 
gnéres  de  Bigarre,  sur  l'Adour,  ville  de 
France  (Hautes-Pyrénées). 

Aqua  Bilbitaxorum  [Itin.  Anton.],  Aqua 
BiLBiLiTANA,  Ville  de  l'Espagne  Tarra- 
conaise,  auj.  Alhama  ou  los  Banos  de 
Alhama,  pet.  ville  d* Aragon. 

Aqua  Bona^  Bonn,  lieU'  de  bainâ,  en 
Suisse,  dans  le  canton  de  Fribourg.  = 
Les  Eaux-Bonnes,  bourg  de  France 
(Basses-Pyrénées).  =  Aigues-Bœi/nes , 
village  de  France  (Landes).  =  Eau- 
bonne,  village  de  l'Ile-de-France  (Seine- 
et-Oise). 

Aqua  Borbonle,  Aqua  Borbonica,  Burbo 
açchembaldi  ,  burbonium  arcnibaldi, 
ville  des  Bituriges  Cubi,  dans  l'Aqui- 
taine première,  auj.  Bourbon-VArcham- 
bault,  ville  de  France  (Allier). 

La  ville  est  dominée  par  i*anc.  château  des  sires 
de  Bourbon. 

Aqua  BoRvo^as,  Aqua  Bormonis,  ville  des 
Sequani,  dans  la  Gaule  Belgique,  auj. 
Bourbonne4eS'BainSy  ville  de  France 
(Haute-Marne). 

Aqua  Calentes,  Chaudes- Aiguës,  ville  et 
lieu  de  bains  de  France  (Cantal). 

Aqua  Caltoa,  Aigties-Chaudes,  bourg  de 
France  (Basses-Pyrénées). 

Aqua  Calida,  Archessa,  bourg  et  sources 
thermales  d'Espagne,  dans  le  roy.  de 
Valence. 

Aqua  Çalida,  Bagni  di  Ballicano,  bourg 
des  États  Pontificaux,  près  Viterbe. 

Aqua  Cauda,  Bagnols,  village  du  Langue- 
doc (Gard). 

Aqua  Calida,  Aqua  Sous  [Itin.  Anton.], 
Aqua  Cauda  Belgarum  Transducto- 
RUM,  Bathonu  [Cellar.l,  Bath,  ville  de 
bains ,  en  Angleterre  (Somersetshire). 

Nous  ne  connaissons  pas  de  livre  imprimé  dans 
cette  ville  avant  Tannée  1702  :  M.  Gotton  (Suppl.)  cite  : 
Jardine's  Discourses ^  sans  indication  ae  format 
ni  d*imprimeur.  Voici  un  rare  volume  imprimé  dans 
cette  ville  un  peu  plus  lard:  Merrylanddeneribed, 
containing  a  topographical ,  geographical  and 
natural  Uistory  ofthat  country,  Bath,  1741,  in-8. 

Aqua  CAtn>A,  Viciuum,  ville  des  Ai'vemi, 
dans  l'Aquitaine,  auj.  Vichy,  ville  de 
France  (Allier). 

Aqua  Cauda,  ''T^ara  Oipuà  [Ptol.],  Aqua 
VocoNiA  [Itin.  Anton.],  Bannolia,  ville 
de  l'Espagne  Tarraconaise,  auj.  Ban- 
fwlas,  en  Catalogne. 


83 


AOU^  CAROUNiE.  —  KQUM  SEXTIiE. 


84 


Aquj:  Caroun-e,  Cavlsbaden,  ville  de 
Bohème,  sur  la  Tôppel. 

Xqvm  Cilinorum,  AiTRU,  Aqu^e  CeLENI;E 
[Itin.  Anton.],  ville  des  Gilteni  dans 
FEspagne  Tarrabonaisc,  auj.  Caldas  de 
Rey,  ville  el  sources  thermales  de 
Galice. 

Aquje  Consorannorum,  voy.  Conseranum. 

Aqu^  Convenarum  [Anton.  Itin.],  Thermje 
Onesle,  Ta  Tûv  'OvTi<r΀i>v  dippiaé  fStrab.], 
ville  des  Coiwefiœ,  dans  la  Gaule  Aqui- 
taine, auj.,  Bagnéres  de  Luchon,  ville  de 
France  (Haute-Garonne). 

Aqu^  Dur jî,  Italica,  AkcUa  del  Rio,  bourg 
d*Espagne  (Andalousie). 

Aquj:  Flavle  [Inscr.  ap.  Grut.],  CnAViE, 
Chiaves,  ville  et  évèché  de  Portugal 
(Tras  os  Montes). 

Aquj;  Fondus,  Aigtie-Fonde ,  bourg  du 
haut  Languedoc,  près  Castres  (Tarn). 

AQUiE  Gradatj:,  Laguna  di  Grao,  ville  du 
Frioul. 

AQUiE  Grani,  voy.  Aquis  Granum. 

Aquje  GRATiANiE,  Sabaudic^,  Allobrogum, 
Aix,  AiX'le&'Bains,  ville  de  Fane.  Sa- 
voie, près  de  Cbambéry  (dép.  de  la 
Savoie). 

Aquj:  HelveticjE,  Aqu^e  Verbigenje,  Ad 
Aquas  Helvetus,  Vicus  Thermarum, 
Thermie  Helvetiorum,  Thermopolis,  Bada 
Helvetiorum,  Badena,  Badenu^  Baden, 
ville  et  sources   thermales  de  Suisse, 

•  dans  le  canton  d'Argovie,  sur  la  Lim- 
mat. 

Aquj:  JuxNctj:,  Aygu^imtes,  village  du 
Languedoc  (Haute-Garonne). 

Aquj:  Labodj:,  ad  Aquas  Labodes,  Sacca, 
pet.  ville  de  Sicile. 

AqU:E   Lentinatj:,  "ï^ara  AiotTowa  [Ptol.], 

Sardara,  pet.  ville  de  Tîle  de  Sardaigne. 

Aquj:  Luple,  Aqu jlupje,  GuadcUupe,  bourg 
d'Espagne,  dans  la  Nouvelle-Castille, 
célèbre  par  son  église  dédiée  à  Notre- 
Dame. 

Aquj:  Luvienses  Tungrorum,  Aqu^e  Spa- 
DANj,  Spa,  ville  de  Belgique,  dans  la 
prov.  de  Liège. 

M.  Cotton  (Suppl.)  prétend  que  Timprimerie  re- 
monte en  cette  ville  à  Tannée  1089,  et  M.  Gothier, 
libraire  de  Liège,  nous  écrit  qu*elle  ne  date  que 
de  1841. 11  a  sans  doute  voulu  dire  1741,  car  nous 
connaissons  et  M.  Ternaux  cite  i  Dissertaticn  inau- 
gurale sur  les  eaux  de  Spa,  par  de  Pretseux 
Spa,  1749,  in4k. 

AQUiE  Mattiacj:  [Am.  Marc],  Mattiaci 
Fontes    [Plin.],  Thermje    Wisbadenses 


iCellar.],  Visbada,  ville  des  MatHaH,  en 
■crmanie,   auj.    Wiesbad&n,   danî  le 
grand-duché  de  Nassau. 

Aquj:  Mortu^e,  Aigue&-MoTtes ,  ville  de 
France  (Gard). 

M.  Ternaux  cite  un  livre  imprimé  dans  cette  ville 
en  1608  :  Wlâolâtrie  papiatique  en  réponse  à  l'UiO' 
latrie  huguenote,  par  Jean  Bansilion,  Aiguet- 
Mortes,  1608,  in-8.  Mais  il  y  a  tout  lieu  de. croire  que 
le  nom  du  lieu  dMmpression  est  supposé  ausst  bien 
que  le  nom  de  Tauteur. 

Aquj  NerjE,  Nereenses,  Néiis,  pet.  ville 
de  France  (Allier). 

Aquj  Nisineh,  voy.  Borbonium  Anselmium. 

AQUiE  Origines,  Orenses,  Caldas  d'Ùrense, 
ville  et  eaux  thermales  d'Espagne  (Ga- 
lice). 

AQUiE  PaNNONICJ,  ThERH J  AUSTRIACiE,  Ville 

de  la  Pannonie  supérieure^  auj.  Baden, 
sur  le  SchwÔchat,  en  Autriche. 

Aqu^  Parisiorum,  voy.  Balneoletum. 

AQUiE  PATAVINffi,  VOy.  ApONUM. 

Aquj  Plumbarle,  Plombières,  ville  de  Fr. 

(Vosges). 

Aqu>e  QuiNTiANiE,  villc  de  la  Tarraconaise, 
auj.  Saria,  ville  d'Espagne,  prèsOviedo. 

Aquj  Regij,  Egere,  pet.  ville  de  Suisse 
(Canton  de  Zug). 

Aquj  Rubej,  Rubeacum,  Rouffacum, 
Ruffach  ou  Rouffach,  pet.  ville  de  Fr. 
(Haut-Rhin). 

Aquj:  Sabaudicj,  voy.  Aquj  Gratianj. 

Aquj  Saxonicj,  voy.  A«ona. 

Aquj  Segestj,  voy.  Ferrarle. 

Aquj  Sentian j,  voy.  Lucus  AuGUsn. 

Aquj  Sextle  [Flor.  m,  Liv.,  Plin.,  xxxi], 

"T^ara  Tàlî^na  [Strab.],  COLONU  AquéN- 

sis,  Col.  Jul.  Aur,.  Aquis  Sextus  [Inscr. 
Grut.],  Aix,  ville  de  France,  anc.  capit. 
de  la  Province  romaine,  ce  qui  lui  a 
valu  aussi  le  nom  de  Metropous  Civitas 
Aquensis,  archevêché  ;  conciles  (Bou- 
chcs-du-Rhône). 

L*imprimerie  remoQte  en  cette  ville  au  milieu 
du  xvie  s.  :  le  plus  ancien  livre  que  nous  con- 
naissions est  intitulé  Beiglement  des  advocats^ 
procureurs  et  greffiers  et  des  troubles  de  cour  : 
avec  deux  arrests  et  auires  ordonnances,  par 
François  Guérin,  à  Aix,  Fas  CavaUis,  1552,  in-8. 
sans  nom  d'imprimeur,  mais  probablement  exécuté 
par  Pierre  Rest  ou  Roux,  pour  le  libraire  Vas  Ca- 
vaUis ou  plutôt  Cavallier. 

Il  peut  cependant  exister  quelques  ouvrages  im- 
primés dans  cette  ville  antérieurement  à  cette  date 
de  1552  ;  car  des  privilèges  sont  accordés  en  15S0  et 
15A5  aux  libraires  d*Aix,  par  François  l«r  qui,  quel- 
ques années  auparavant,  avait  oonné  A  Antoine 
Vincent,  imprimeur  A  Lyon,  la  permission  pour 
trois  ans  (1530-1539)  dMmprimer  les  ordonnances 
du  pays  de  Provence. 


85 


AOUiE  SICC^.  —  AQUILA  IN  VESTINIS. 


86 


Ce  «mit  donc  à  cette  date  de  1SS9  qa*il  faadnit 
(lire  remoater  rintrodnction  de  la  typographie  à 
Aix,  si  qoelques  faits  ne  Tenaient  malencontreuse- 
■ent  s*^poser  à  cette  conjecture  :  en  1M7,  le  cha* 

Çitre  d'Arles,  par  acte  notarié,  autorise  le  libraire 
as  Cavallier,  d*Aix,  à  publier  une  nouvelle  édition 
du  BrMairc  de  son  église,  ce  qui  est  d'autant  plus 
rsBarqaible  que  la  première  édition  de  ce  Bréviaire 
avait  été  imprimée  à  Arles  même  en  1501.  Hais  le 
libraire  d'Aix  duurge  de  l'impression  un  imprimeur 
de  Lyqp,  Thiband  Payen,  qui  publie  rouvrage  en 
15^,  aTec  cette  souspription  :  Luaduni  excudebat 
Th,  Paganus^  venwuUmtur  Aquis,  In  Palatù)  re- 
§aii  per  Vas  CwmUIU  ,  Mbliopoiam, 
.  Ainsi  Vas  Gavallier  n'avait  pas  encore  à  cette  épo- 
que monté  d'établissement  typographique;  et  tres- 
probableaieot  le  livre  que  nous  citons,  à  la  date  de 
15&2,  n"^  point  été  imprimé  par  lui,  bien  que  sa 
soosaiption  puisse  le  laisser  croire. 

M.  Hcnricy,  dans  son  livre  sur  l'imprimerie  en 
Provence,  n'admet  pas  que  Tintroduction  de  la  ty- 
pographie à  Aix  puisse  remonter  plus  haut  que 
15^  et  il  soutient  qu'en  cette  année  seulement  les 
magistrau  de  la  ville,  ayant  voté  les  fonds  néces- 
saires à  l'établiaseaient  d'une  imprimerie,  firent 
venir  d'Avignon,  pour  la  diriger,  Pierre  Rest,  qui 
déjà  exerqiit  cet  art  dans  cette  dernière  ville. 

Les  imprimeurs  du  xvi«  siècle  que  l'on  peut  citer 
à  la  suite  de  Vas  Cavallier  et  de  Pierre  Resi  ou  Roux, 
d'Avignon,  sont  Jean  Tboloxan,  Nicolas  Pillehotte  et 
Jean-Baptiste  et  Estienne  Roize,  qui  prennent  le 
titre  de  Beçiœ  Vnivertitaiis  ordinarii  typograpM, 
Au  XVII*  siècle,  Estienne  David  s'intitule  :  impri^ 
du  Boy  et  de  la  ville. 


Aqu£  Sicc.£,  dans  la  Gaule  NarboDDaise^ 
aaj.  Seyches,  bourg  de  France  (Lot-et- 
Garonne). 

Aqu£  Sous^  Toy.  Kqvm  Caud^e. 

AqujK  Spadanje^  voy.  AquvE  Luvienses. 

AoL\E  Sparsjî,  voy.  Aqua  Sparsa. 

AQL.E  SpIrs^  Petrocoriorum,  Atgues- 
Perses,  village  de  France  (Haute- 
Vienne). 

Aol-e  Statiellje  [Plin.  xxxi],  Aqu^  Sta- 

TIELLORUM    [PHu.    IIl],     AQU^  StELLAT^E, 

ville  des  Statielli,  dans  la  Li^urie,  auj. 
Acqui,  ville  du  roy.  d'Italie^  sur  la 
Bormia^  au  S.-O.  d'Alexandrie. 

Panxer  cite  comme  imprimée  à  Acqui,  en  149S,  une 
édition  rare  de  la  grammaire  d'Alexandre  de  Ville- 
dien,  intitulée  :  Opus  AUxandri  grammatici  pro 
erudilione  pverorum.  A  la  fin  :  Doctrinale  Alexan- 
driGalli,  vulgo  de  ViUa  Dei,  grammatici,  féliciter 
expUcit...  Anno  Domini,  lù93.  sans  indication  de 
lien  ni  de  nom  d'imprimeur,  SO  It;  imprimée  à  Acqui 
on  i  Jite,  dit  Hain,  qui  décrit,  sans  avoir  vu  la  se- 
conde, deux  éditions  à  peu  près  identiques,  mais 
dont  la  première  est  sans  date.  La  souscription  de 
la  première  édition  est  assez  curieuse  pour  mériter 
d'être  reproduite  :  impresaum  sat  incommode, 
eum  aliquarum  rerum,  quœ  ad  hanc  artem  perti- 
memt,  impressori  copia  fieri  non  potuerity  in  hujiu 
artiâ  initio:  poste  Genuae,  Ast,  alibique  militante, 
Emendavit  autem  hoc  ipsum  opus  Venturinus 
prior,  grammaticus  eximius,  ita  diligenter,  ut 
non  aniea  doctrinale  parum  emendatum  in  pie- 
risque  locis  librariorum  vitio  esse  videretur,  nunc 
ilHms  cura  et  diligentia  adhibita  in  manus  homi- 
«rm  quam  emendalissimum  veniat.  Imprimentur 
mulem  posthne  libri  alteriux  generis  littcris,  et 
ekgantrr  arbitror,  nam  et  fabri  et  aliarum  re- 
rum, quorum  haclenus  promptor  indigus  fuit,  illi 


nunà  Dei  munere  copia  est,  qui  euneta  disponit 
pro  sue  votuntatis  arbitrio.  Amen. 

La  Sema  Santander  donné  ce  livre  comme  im- 
primé k  Alba,  et  nous,  comme  Gottfried  Reichhart, 
nous  disons  seulement  :  il  a  dû  être  imprimé  à 
Acqui  ou  à  Alba,  mais  plus  probablement  dans  la 
première  de  ces  villes. 

Aqu^e  Suesan^  ou  MoNs  Draconis,  Mondror 
goncy  bourg  d'Italie  (anc.  roy.  de 
Naples). 

AQUiE  Tarbelucj:,  voy.  Aqvm  August.e. 

Aqujs  TarinjE^  Acula,  Acquapendente,  pet. 
ville  dltalie  (Etats  du  Pape). 

AoUiE  Verbigen^e,  voy.  Aqu^e  Helveticje. 

AgUiE  Veteres,  OudewiUer,  sur  TYssel^ 
ville  de  Hollande  (prov.  d'Utrecht). 

Aquje  Viv^,  Aigues-Vives,  bourg  de  Fr. 

(Var). 

Aqu.e  Voconi^,  Vôconis  ou  Vocontis  (Au- 
soNA?),  station  des  Itiri.  des  Aquœ  Apol- 
linares,  Vick,  pet.  ville  et  eaux  ther- 
males, en  Espagne  (Catalogne).  Que  - 
ques  géographes  croient  que  Vich  n'est 
autre  chose  que  Tanc  ville  d*AusoNA. 

AQiiiE  VocoNiJE  Indigetum,  CcUdos  de  Mala- 
vellu,  pet  ville  d'Espagne  (Catalogne). 

AqUM  VOIJITERN^,  voy.  VOLATERR^. 

Aqualatum,  Ygualada,  bourg  d'Espagne 
.    (Catalogne). 

AouARiA,  Yvoire,  bourg  de  Savoie  (Cha- 
blais). 

Aquensis  Vicus,  voy.  Aqij^  Bigerronum. 

Aquianum,  Evian,  bourg  de  Savoie,  près 
du  lac  de  Genève. 

AotiFLAVu,  voy.  Aql^e  Flavle. 

Aquifouetum,  la  Houssaye,  vill^e  de  Fr. 

(Oise). 

Aquila,  Ad  Aquilas,  V Aigle,  pet.  ville  de 
France  (Eure). 

Aquila,  Ala,  Aelen,  pet.  ville  de  Suisse 
(canton  de  Berne). 

Aquila  in  Vestinis  [Martyr.  Rom.J,  Aqui- 
lia,  Avella,  Avia  [Cluv.],  Aquila,  ville 
de  Fane.  roy.  de  Naples,  ch.-lieu  de 
l'Abruzze  ultérieure  Ib,  fondée  en  1240. 
(Fu  fabbncata  dalle  ravine  délie  città 
d'Amitenio,  e  di  Forconio.) 

LMmprimerie  fut  importée  dans  cette  ville  par 
l'Allemand  Adam  de  Rotwil,  qui  venait  de  Venise,  où 
il  avait  imprimé  depuis  1474  Jusqu'en  IMO.  Il  im- 
prima à  Aquila  en  1482  plusieurs  ouvrages  : 

1.  Plutarco  :  vile  degl'  imperatori  traducte  de 
lat.  in  volgare,  pcr  Bapt,  Aless,  Jaconello  de 
Biete.  Stamp.  per  Maestro  Adam  de  Rotuvil,  Ala- 
mano  stampalore  excellente,  xvi  de  septcmb. 
M.ccccLXXXii,  in-fol. 

•    2.  Ja:obi  de  Bangio.  Tractât,  de  censuris  et 
panis  ecclesiaslicis.  In-fol. 


87 


AQUILANA  PROVINCIA.  —  ARA  (LESAWS. 


88 


s.  Jacobi  de  Bangio  :  lo  Septenario,  In-A. 

U,  Chronica  di  San  Isidoro  Menore,  In-ft,  etc. 

Un  fait  à  noter,  c'est  que  quelques-uns  des 
rares  exemplaires  qui  sont  arrivés  Jusqu'à  nous  de 
cette  première  partie  des  Vies  de  Plutarque,  impr. 
à  Aquila  en  1482,  portent  par  erreur  le  cliil&«  de 
1472,  qui  Tut  évidemment  corrigé  pendant  le  tirage 
de  rédition. 

Aquilana  Provincu,  VAbruzze  u/^ër.,  pr. 
(le  Tanc.  roy.  de  Naples. 

Aquilaria,  Aguilar  de  la  Froniera,  pet. 
ville  d'Espagne  (Andalousie). 

Aoi'iLARiA  Gampestris,  AguUor  del  Campo, 
pet.  ville  d'Espagne  (Haute-Castille). 

A0UU.EGIA,  voy.  Ala. 

Aquileja  [Plin. ,  Amm.  Marc.,  etc.].  Aom- 

LEJA    COLONIA    LaTINA    [Liv.J,    TQ     AxuXïjia 

[Strab.],  anc.  cap.  des  Cami,  puis  des 
Veneti,  dans  la  Gaule  transpadane,  auj. 
Aglar  ou  Aquileja,  dans  le  Frioul 
(gouvern.  de  Trieste).. 

Nie.  Catherinot  et  Prosper  Marchand  ont  prétendu 
que  rimprimerie  avait  existé  dans  cette  ville  au 
xve  siècle;  mais  le  comte  Bartolini  [Tipogr.del 
Friuli,  p.  38  et  suiv.)  a  \  ertement  relevé  ces  alléga- 
tions téméraires ,  Catherinot,  qui  composait  ses  éïu- 
cubrations  sans  preuves  ni  documents,  mais  «  de 
seule  mémoire,  ■  a  pris  le  célèbre  Mitsale  Aqui- 
lejensis  Ecclesie  impr.  à  Augsbourg  en  lAM  par  Erh. 
Hatdoli,  pour  un  produit  des  presses  imaginaires 
d'Aquilée  ;  et  le  second  a  tout  simplement  confondu 
Aquila,  ville  du  pays  napolitain,  avec  AquUeia,  ville 
du  FriouU  Mercier  de  Saint-Léger  avait  déjà  relevé 
cette  seconde  erreur  dans  son  Supplémenfk  VHist, 
de  Pimprimerie. 

AouiLONu  [Liv.  x],  'AxoulXnivia  [Ptol.],  ville, 
des  Hirpms,  auj.  la  Cedcfgna,  bourg  de 
l'anc.  roy.  de  Naples  (Princip.  ultér.). 

AouiNcuM  [Tab.  Peut.],  Acincum  [Anton. 
Itin.l,  AciNcus  [Sid.  Apollin.],  \xoôï-yxov 
[Ptol.],  Ad  Herculem  Castra,  Castra 
Hercuus,  Buda  Vetus,  ville  de  la  Pan- 
nonie  inférieure,  sur  le  Danube,  auj. 
Bude  (en  allem.  Ofen,  en  hongr.  Budin), 
capitale  du  royaume  de  Hongrie,  sépa- 
rée de  Pesth  par  le  Danube. 

I/imprimerie  paraît  dater  dans  cette  grande  ville 
de  lCi73;  le  roi  Mathias  Gorvin,  qui  1  voUa  délia 
Pannonia  formare  una  Italia  novella,  •  à  la  re- 
quête d*un  savant  italien,  Taddeo  Ugoleto,  qu*il 
s'était  attaché,  fit  venir  (probablement  de  IHirnie) 
rimprimeur  Andréa  Hess,  qui  enrichit  du  produit 
de  ses  presses  Tadmirable  bibliothèque  que  le  grand 
roi  avait  déjà  réunie  à  Bude. 

Le  premier  livre  imprimé  par  lui  est  probablement 
Chronica  Hungarorum  ab  origine  ad  coronatio- 
nem  Régis  Mathiœ,  A  la  fin  :  Finita  Bude  anno 
Dni  M.  cccc  Lxxiii,  in  vigilia  Penthecostes  per 
Andream  Hess^  in-fol. 

Ce  livre  est  d'une  excessive  rareté. 

Un  autre  ouvrage,  sans  date,  mais  qui  paraît  être 
aussi  ancien  que  cette  chronique,  est  celui-ci  : 

Ubellus  Basilii  magni  de  legendis  poetis,  cum 
prœfatione  Leonardi  Aretini.  A  la  fin  :  Sic  finis 
lÀbelli  Basilii  est,  p.  A.  H.  Bude  :  et  à  la  suite  de  cet 
opuscule  :  Apologia  Socratis  incipit.  —  Sans  date, 

fwt.  in-4,  sans  ch.,  réel,  ni  sig.  20  ff.  à  24  longues 
ignés  à  la  page. 


Nous  ne  connaissons  pas  d'autres  livres  portant  le 
nom  de  cet  imprimeur,  André  Hess,  quil  faut  peut- 
être  lire  Andréas  de  Uassia. 

Aquiniacum,  Aquigny,  bourg  de  Norman- 
die (Eure). 

Aquinum  [Plin.,  Cic],  Aquinium,  Aquino, 
village  de  l'anc.  roy.  de  Naples,  dans  la 
Terre  de  Labour,  près  du  mont  Cassin  ; 
c'est  la  patrie  de  saint  Tbomas.  =  Un 
autre  bourg  du  même  nom  dans  le  pays 
des  Volsques,  au  Latium  ;  c*est  la  patrie 
de  Juvénal. 

Aquiscinctum,  Anchin,  village  du  Hainaut 
françaifi,  près  de  Douai  (Nord),  anc. 
abb.  de  Benéd.  établie' dans  une  île  de 
la  Scarpe. 

Aquisgranum  [Itin.  Anton.],  Urbs  Aquen- 
sis,  Veterra  [Ptol.],-  Aquje  Graniin  Ton- 
GRIS  [Chr.  carlov.],GRANiA\iLLA  [Charta 
Car.  Calvi,  a.  886],  Aquis  Granlm  Pa- 
LATiiJM  [Capit.  Car.  C],  Aqu-e,  Aquis 
[Praecept.  Car.  m],  en  ail.  Aachen,  en 
iranç.  Aix-la-Chapelle,  ville  des  Etats 
prussiens,  sur  le  Rhin,  fondée  par  le 
Romain  Granus,  l'an  i23  de  J.-C;  re- 
levée par  Charlemagne,  dont  la  cathé- 
drale, le  Mw\ster,  renferme  le  tom- 
beau. 

C*est  à  l'année  1591  que  nous  croyons  pouvoir 
faire  remonter  la  date  de  l'introduction  de  la 
typographie  dans  cette  ville:  et  nous  pourrions 
citer  trois  ouvrages  imprimés  a  cette  date  ;  en  voici 
un  :  Jacobus  HovUiusivs  Antverpianvs  :  Exem- 
plaria  sive  formulœ  scripturœ  omatioris  xxxv.  in 
quibut,  prœter  diversa  litterarum  q^era,  varii 
eammdem  duetus,  structurœ  et  eonnexiones  tra- 
duntur.  Âquisgrani,  1501,  in-ft. 

L*uii  des  premiers  imprimeurs  d'Aix-la-Chapelle 
s'appelait  Johann  Schvniartxenbach. 

Aquitaî^u  [Caes.,  Mêla,  m],  AourrANiCA 
Provincia  [Notil.  Gall.,  Frédég.],  Galua 
Aquitania  [Plin.],  l'une  des  quatre 
grandes  divisions  territoriales  de  la 
Gaule  ;  divisée  en  trois  provinces,  Aqm- 
tQ;nia  prima,  secunda  et  tertia  ou  Novem- 
populania  (César  désigne  cette  dernière 
comme  formant  de  son  temps  toute 
l'Aquitaine).  Une  partie  de  ces  trois 
provinces  a  forme  depuis  le  duché  de 
Guienne  ;  elles  comprenaient,  après  Cé- 
sar, toute  la  partie  du  S.-O.  de  la 
France,  depuis  l'Auvergne  et  «la  Sain- 
tonge  au  N.,  jusqu'aux  Pyrénée'S  au  S. 

Aquitanicus  Oceani  s,  le  Golfe  de  Gascogne. 

AouuLA,voy.  Aquila. 

Ara  Baccbi,  Ar^e  BAccm,  Bàccharacum, 
Bacharach,  pet.  ville  sur  le  Rhin,  près 
Coblentz. 

Ara  Cesaris,  dans  la  Gaule  cisalpine,  auj. 
Arsago,  pet.  ville  du  Milanais. 


89 


ARA  COEU.  —  ARAUSIO. 


90 


Ara  Cœij,  Aracillum,  AraquU,  pet.  ville 
d'Espagne  (Aragon). 

Ara  LAPn>£A^  Pechlar,  pet.  ville  d'Au- 
triche. 

Ara  Ubiorum,  voy.  Bonna  ad  Rhenum. 

Ababo  [PtoL],  Rabus  [Cell.l,  Aoua  Nigra 
[Jornand.]^  Rhaba,  la  Raab,  riv.  de  Hon- 
grie,  afll.  do  Danube. 

Arabo?ïensis  ou  Jauriensis  Gomitatus^  le 
Comitat  de  Raab,  en  Hongrie. 

Arabonu,  Arrabo,  Arabone  [Eginh. 
chron.],  Jaurinum,  Ruaba^  Raab  (ei) 
hongr.  Nagy-gior,  Gyôr-ben  ou  Java- 
rin)y  ville  de  Hongrie,  située  au  con- 
fluent de  la  Raab  et  du  Danube. 

Le  D^  Gottoo  date  Tintrod.  de  Timprimerie  dans 
ceue  TUIe  deiaftS,  maif  M.  Gotton  (Sappl.)  nous 
dooDe  1728  cooime  l'Smnée  à  laqaeUe  il  peat  ftdre 
Pimprimerie. 


Arabrica,  ville  de  l'anc.  Lusitanie^  ad. 
Araicida,  dans  le  Portugal,  au  S.  de 
Colmbre. 

Aracbthus,  'a^Ooc  [Ptol.,  Strab.],  fleuve 
d'Épire,  auj.  Vowropotami. 

ARAGnxuM,  voy.  Ara  Cœu. 

'    Aracosu,  Arcus,  Arcûs,  pet.  ville  d'Anda- 
lousie, sur  le  Guadalete. 

ARAD1E5SIS,  Orodiensis  Comitatus  (eu  ail. 
Die  arader  Gegpannsehafl),  le  Comitat 
d'Arad,  en  Hongrie^  chef-lieu  Alt- 
Arad. 

Aradccta,  Amarante,  bourg  du  Portugal 
(entre  Minho  et  Duero). 

Xk£  Flavlk  [Tab.  Théod.],  B«»{xoi  <l>XaotSiGi 
[Ptol.],  ville  de  Germanie.  Plusieurs 
villessont  désignées  par  les  géographes 
comme  occupant  cette  localité;  Rott- 
weill,  sur  leNeckar  ;  Aurach  [Cell.],  près 
de  Ulm,  ou  Nordlingen,  en  Bavière. 

Arjegenus,  voy.  Argentomum. 

Ar^gents,  Aregenus,  Argences,  village  de 
France  (Manche). 

Ar-€  Jovis,  voy.  Aranguesia. 

Akjl  Sous,  Cabo  de  Mongia,  bourg  d'Es- 
pagne, près  du  cap  Finistère. 

AR.iG>TM,  Aemen,  bourg  de  Suisse  (Va- 
lais). 

AR-iGoNiA,  Celtiberu,  Tehra  Iberia,  V Ara- 
gon, prov.  d'Espagne. 

Aragls,  VArga,  riv.  d'Espagne,  affl.  de 
lEbre. 

Aramonœusi,  Aramons,  Aramont,  pet.  ville 
du  Languedoc  (Gard). 
L*Unprinierie  eiiaie  dans  cette  peUie  ville  en  16M, 


ainsi  qae  nous  le  prouve  un  livre  d'une  certaine 
importance,  que  le  Manuel  a  dédaigné  cependant  de 
signaler  :  /o.  D.  PUmiavit  de  la  Pause;  ehroni" 
con  Prœsulum  Lodovenslum.  Aniax>n«i,  10S4, 
in-ft. 

Aranda  Duru,  Aranda  de  Duero,  pet.  ville 
d'Espagne  (Haute-Castille). 

Aranda  Iberi,  Aranda  de  Ebro,  bourg 
d'Aragon. 

Arandis,  Turres  Veteres,  Torres  Vedras, 
bourg  de  Portugal  (Estramadure). 

Aranguesia,  Ar-e  Jovis,  Aranjuez,  ville 
d'Espagne  (Nouv.-Castille). 

Imprimerie  en  1793   (Suppl.-  au    Typogr,  Ga^ 
utteer). 

Arania,  Vile  d'Aran,  sur  la  côte  0.  de 
l'Ecosse. 

Aranu  Valus,  le  val  d'Arran,  dans  les 
Pyrénées  (Haute-Garonne). 

Aranum,  Arunci,  Aronches,  bourg  du  Por- 
tugal (Alentejo). 

Aranyensis  Sedes,  le  Siège  d'Aranyas 
{StuM),  enclave  du  pays  des  Szeklers, 
prov.  de  Transylvanie. 

Arar  [Plin.,  tes.,  etc.],  6  "Apop  [Strab.], 
Araris  [Virgil.  Claud.],  Sagona  [Amm. 
Marc],  Saugonna  [Greg.  Tur.],  la  Saône, 
riv.  de  France;  prend  sa  source  au  pied 
du  MoNs  VoGEsus  (les  Vosges),  et  se  perd 
dans  le  Rhône  à  Lyon. 

Arassium,  Arassi,  bourg  d'Italie  (Prov. 
de  Gènes). 

Araugia,  Aravia,  Arovia,  Arovium,  Aarau 
ou  Arau,  ville  de  la  Confédération 
suisse,  chef-lieu  du  canton  d'Argovie, 
sur  l'Aar  (AniJa). 

Aarau,  dans  le  canton  d'Argovie,  dit  M.  Temaux, 

£>ssède  une  imprimerie  depuis  1796.  On  trouve  in- 
qué  dans  la  Biblioth,  suisse  de  Ilaller  :  Hemoriale 
exhibitum  a  D.  Malapert,  résidente  hoUandico  ; 
Aarau,  1072.  Mais  il  paraît  que  c*est  une  désignation 
fictive,  car  on  ne  trouve  dans  les  registres  de  la 
ville  aucune  trace  de  l'existence  de  cette  impri- 
merie. 

Araura  [Itin.  Anton.],  ou  plutôt  Cessero 
[Plin.  III.],  Kwatpco  [PtoL],  StiThiberu^ 
OPPIDUM,  s.  Thiberi,  pet.  villo  du  Lan- 
guedoc (Hérault),  anc.  abb.  de  Saint- 
Benoît. 

Arauris  [Mêla  ii,  PUn.],  'Afaupîo;  [Ptol.], 
Rauraris  [Strab.],  Ahalraris,  V Hérault, 
fleuve  de  France;  des  Cévennes  à  la 
Méditerranée. 

Arausio  [Tab.  Peut.],  'Apauaiwv  [Ptul.J, 
Arausio  Secundanorum  Coloxia  [Plin. 
ui],  CiviTvs  Arausicohim  [Notit.  Gall.], 
Arahsica,  Arausicanum,  Oragnia,  Oran- 
Gu,  ville  des  Cavares,  dans  la  Gaule 


9i 


AHAUSIONIS  CASTRUM.  —  ARCIA. 


92 


Narbonnaise,auj.  Orange  (dép.  des  Bou- 
ches-du-Rhône). 

Nous  ne  connaissons  pas  de  liTre  imprimé  dans 
cette  Tille  qui  remonte  plus  haut  que  157S  :  Dialch 
gv8  quo  milita  exponuntur  quœ  Luther ania  et  Hu' 
ganotis  Gallii  accidenmt;  nonnuUa  item  adtu 
digna  et  salutaria  consilia  adjecta  swit,  Oragnic, 
excudebat  Adamus  de  Monte,  157S,  pet.  ln-8. 

Ce  petit  voK  est  de  Nicolas  Rarnaud  ou  Bernand, 
suiv.  Prosper  Marchand  et  Allard,  de  Hugues  Don- 
neau,  suiv.  Cu\bs\  enfin  il  est  donné  à  Théod.  de 
Bèie,  par  Adr.  Baillet.  Il  fut  traduit  en  français  et 
imprimé  à  Basle,  la  même  année,  avec  cette  soascrin- 
tion  :  Achevé  d'imprimer  le  donziesme  iottrdu 
sixicsme  mois  d*apri$  la  tournée  de  la  trahi$on, 
Cest-à-dire  le  12  février,  le  mois  de  la  trahison  cor- 
respondant h  août  1572. 

Au  xvii«  siècle  nous  ne  connaissons  guère  d'impri- 
meur à  Orange  méritant  une  mention,  si  ce  nVst 
Edouard  Raban. 

Arausionis  Castrum,  Arausionensis  Burgus^ 
Onanenburg,  ville  de  Prusse. 

Aravia,  voy.  Araugia* 

Araxos,  Cap  Papa  ou  Palogria,  en  Grèce, 
vis-à-vis  Céfalonia. 

Arba  [Plin.l,  Arbe,  île  de  l'Adriatique,  sur 
la  côte  dalmate. 

Arbacala,  Vilîena,  bourg  d'Espagne 
(Murcie). 

Arberga,  Arlaburgum,  Arberg,  pet.  ville 
de  Suisse  (Canton  de  Berne). 

Arbogia,  Arboga,  ville   et  port  suédois, 
'  sur  la  pet.  riv.  du  même  nom. 

Arbona,  Arbor  Félix  [ïtin.  Ant.],  Arbon, 
ville  de  Suisse  (Thurgovie),  sur  le  lac 
de  Constance. 

Arborea,  Oristana  [Cluv.],  Oristagni,  pet. 
ville  de  l'île  de  Sardaigne,  sur  la  côte  0. 

Arborella,  VArbresle,  bourg  de  France 
(Rhône). 

Arbosia,  Arbosium,  Arborosa,  Arbois,  pet. 
ville  de  France  (Jura). 

Arbuda,  TiNiNiuM,  Knin  ou  Tinen,  ville 
forte  de  Dalmatie. 

ARBURGUM,     ArOLJIBURGUM,     ÀjiOhM    MONS, 

Aarburg,  ville   de    la    Confédération 
suisse  (Argovie). 

Arca,  Arcua,  ArcjE  Caletenses,  Arqujs, 
Castri:m  Archarum,  Argues,  village  et 
anc.  chat,  de  France  (Seine-Infér.J. 
C'est  Fane,  capit.  du  TcUou,  suiv.  l'abbé 
Cochet. 

Arca,  la  rivière  d'Argués  ;  se  jette  dans 
la  Manche,  à  Dieppe. 

Arcadia,  Arcades,  Arcade  [Tab*  Peut.], 
Arcadim,  bourg  de  l'île  de  Candie; 
anc.  abb. 

Akcadia  [Virg.,Plin.,etc.],  'Afx«^ia[Strab., 
Ptol.],  VArcadie,  prov.  du  Péloponnèse, 


auj.  Morée,  comprenant  les  diocèses  de 
Kynéthe  et  de  Mantinée, 

Arcadius,  riv.  de  Grèce,  auj.  îaSpimazza. 

Xrc£  Castrenses,  Arches,  village  de  Cham- 
pagne (Marne). 

Arc^  Eburovicum,  voy.  Pons  Arcuatus. 

Arc^e  Palatium,  Arqiies,  anc.  villa  carlov., 
auj.  village  sur  la  Meuse^  près  Mé- 
zières  (Ardennes). 

Arc.e  Remenses,  voy.  Carolopous. 

Arcegovina,  VHerzegowine  {Herzek),  partie 
.  de  la  Bosnie  mérid.  formant  le  pacha- 

lik  de  Mostar,  nominativement  soumis 

à  la  Porte. 

ÀRCELLfi,  ArchelJes,  village  de  Normandie 
(Seine-Infér.). 

Arcennum,  Arcenum,  BreceniAjm,  Braccia- 
NUM,  Bracciano,  ville  et  anc.  duché  des 
États  Pontificaux. 

Andréas  Phaeus  (Andréa  Fei),  qui  se  doone  la  qua- 
lification de  typographus  ducatis,  exerça  Pimpri- 
merie  dans  cette  ville  de  1621  à  16M.  U  venait  de 
Rome,  oh  son  établissement  continua  à  être  floris- 
sant, pendant  qu'une  partie  de  son  matériel 
fonctionnait  à  Bracciano.  Nous  pensons  que  le 
premier  ouTrage  sorii  de  ses  presses  est  celui-ci: 
Alexander  Ambrosinus  de  immunitate  et  iibertate 
ecclesiastica,  Bracdani,  per  Andream  Phsnm,  1021, 
in-4.  (Caul.  Baluze.) 

A  la  même  date  nous  connaissons  encore  :  Seudo 
di  Chriito  overo  di  David,.,  Bracciano,  1021,  in-4. 
,(CaL  Dubois,  n,  p.  35.)  Et  au  cataL  Floncel  (n* 
5<I98) ,  nous  trouvons  :  Il  martirotogio  Bomano, 
sec.  la  nuova  forma  del  ealendario,  trad.  del  Jt 
D,  Rern,  Rocea,  —  Bracciano,  Fei,  1021,  in-lli. 

Un  antre  ouvrage,  dont  le  Utrê,  donné  par  Fr. 
Zambrini,  p.  348,  est  rectifié  par  Haym,  I,  p.  173, 
est  celui-ci  :  Vita  di  Cola  di  Biemo  trituno  del 
Popolo  romano,  scritta  in  Ungua  volgare  Bomana 
di  quella  età  da  Tommaso  Fortifloeca  scribasenato, 
— Bracciano,  per  Andr.  Fei,  Stampatorem  Ducalem, 
1024,  in*12.  Réimp.  par  le  même  en  1031. 

Un  ouvrage  plus  important  est  donné  par  le  même 
impr.  quelques  années  après  :  Scheineri  (Chr.) 
Bosa  Vrsina  sive  sol  ex  admirando  faeularmm  et 
macularum  stiarum  phœnomeno  varius.  Bracdani, 
1020-30,  in-fol.  orné  d*un  très-beau  portrait  du  duc 
de  Bracciano,  Paolo  Jordano  Ursino. 

Arces  ad  angustias  Hellesponti  (Sestos  et 
Abydos),  les  Dardanelles. 

Archa,  Herck,  bourg  de  Belgique  (prov. 
de  Liège). 

Archangelopolis,  Fanum  s.  Michaeus  Ar- 
ciiANGELi,  Arlûiangel,  ville  de  Russie 
(prov.  Dwina). 

Archucum,  Archiac,  bourg  de  France 
(Charente-Inférieure). 

Arciile,  voy.  Arca. 

Archiniaco  Villa,  Archignat  sur  la  Ma^ 
gieure,  village  près  Huriel  (Allier)» 

ARcmPELAGUs,  voy.  Mare  Mgehu.  • 
Arcia,  Arcia  ad  Flumen  Icaunam,  Arcey** 


93 


ARCIACA.  —  ARDONELE. 


94 


suar-Yornie,  village  de  France  (Côte- 
d*Or);  plusieurs  localités  portent  ce 
nom  en  France. 

Arciaca^  Arciacas  [monn.  mérov.],  Artia- 

CUM  VnJLA  SUPER  FLUYIUM  ALBAM,  ARCHIA- 

ci-M  [Aimon.  Chr.],  Archi  [Chr.  de  S. 
Den.],  Aruacensis  Campanu,  Arcees, 
Artie-mr-Aube  [Chr.  des  xn*  et  xm*  s.]. 
Arcis-sur-Aube ,  ville  de  Champagne 
(Aube). 

Arcuca  de  Bosco,  Bois  d'Arcy,  village  de. 
Bourgogne,  anc.  abb.  d*Aug  (Yonne). 

Aroca  ou  Arcisa  ad  Albionem,  Arc  en  Bar- 
rois,  sur  TAujon,  pet.  ville  de  France 
(Haute-Marne). 

Aboca  ad  Toam,  Arc-«ur-lVUe,  bourg  de 
France  (Côte-d'Or). 

Abocs,  y  Arche,  riv.  de  Savoie,  affl.  de 
ITsère. 

Abcobriga  [Itîn.  Anton.],  Aracosia,  Arcos 
de  la  FrmUra,  ville  aEsnagne  (Anda- 
lousie). =  Ariza,  pet.  ville  d'Espagne 
(iùagon). 

Arcouvm,  Arcus  JuLiANi,  ArcueU,  bourg 
de  nie-de-France,  près  Paris. 

Ok  imprinoie  cluidaUiie  a  existé  dans  cette 
locaUté  n  stiu*  dède.  En  1750  eDe  tat  découverte 
et  Miiie,  les  im|rtmeiirt  arrêtés  et  condamnés.  [Lot- 
tiB,  II,  p.  «•) 

kncomM,Areon,hourg  de  Franche-Comté 
(Doubs). 

ARcrAUifUif  FraKcorum,  Orteîiburg?  pet. 
viûe  d'Allemagne  (Hesse-Darmstadt). 

Cest  as  jy  Cotton  que  nous  empruntons  le  ren- 
seifDeiiient  qui  Suit  :  Une  traduction  en  rers  latins 
du  petit  poème  écossais  du  capiL  Alexander  Mont- 
fonérr,  tke  Ptum  and  the  Cherry  (la  Prune  et  la 
(krimX  fut  imprimée  dans  cette  TÎlie  en  lesi,  «  tyffis 
PUitckmaimiaHiM,  »  Un  exemplaire  de  ce  rare  vo- 
lune  existerait  à  Dublin  dans  la  bibl.  de  lord  Char- 
leaooL 

Arctopous,  voy.  Berna. 

Arctopous,  Ursorum  Castrum,  Bjmiieborg, 
ville  de  Russie  (Finlande). 

Arctopous  ad  Salam,  Bernburgum,  Urso- 
pous,  Bemburg,  ville  du  duché  d'An- 
balt-Bemburg,  sur  la  Saaie, 

Arcua,  voy.  Arca. 

Arclm,  Arco  (en  ail.  Boden),  sur  la  riv. 
Sarca,  pet.  ville  du  Tyrol,  près  de  Trente 
et  du  lac  de  Constance. 

Van  Praét  cite  un  livre  imprimé  dans  cette  petite 
localité  en  1584,  dont  im  exemplaire  sur  vélin  exis- 
tait de  son  temps  à  la  Bibliothèque  impériale  de 
Paris  ;  il  avait  été  acquis  à  la  vente  Maccarthy  : 

PrirU^ia  et  diplomata  et  quàs  investit uras  vo- 
eaut,  Olim  eomitilm»  De  Arce  irrngata.  Opéra  Am- 
broaii  Franei  et  tenebria  propemodum  eruta  et 
Arci  exntMsa  (15M),  pet.  in-foL  de  25  flC 


Arcus,  voy.  Aracosia. 

Argus,  l'Arc,  riv.  de  Provence  ;  se  perd 
dans  l'étang  de  Martigues. 

Argus  in  Briage,  Archambray,  bourg  de 
Saintonge  (Charente-Inférieure). 

Argus  Juuani,  voy.  Arcouum. 

Ar'da  Morinorum,  voy.  Ardra. 

Ardaca,  Ardacha,  xirdagh,  pet.  ville  d'Ir- 
lande. 


Ardartum,   Ardfeart 
d'Irlande. 


ou   Artfeart,  ville 


Ardea,  Civttas  Ardeatium,  Ardée,  ville  du 
Latium^  anc.  capit.  des  Rutules,  avec 
des  eaux  minérales.  Fontes  sulphurati 
[Vitruv.j.  Ce  n'est  aujourd'hui  qu'un 
village  de  la  Campagne  de  Rome. 

Ardea,  Ardee,  bourg  d'Irlande,  sur  la 
DeCi 

Ardea,  Ardes,  bourg  d'Auvergne  (Puy- 
de-Dôme)'.  . 

Ardea  ou  Ardurus,  V Ardée,  riv.  de  Nor- 
mandie ;  se  perd  dans  les  sables  du 
mont  Saint-Michel. 

Ardeuca,  voy.  Pescaria. 

Ardena,  VArdeine,  village  de  Normandie 
(Calvados). 

Ardesca,  VArdécke,  riv.  de  France,  qui  se 
jette  dans  le  Rhône. 

Ardevicum,  Harderovicum  ,  Hardervigum 
[Cluv.l,  Hardeiwyck,  ville  de  Hollande 
(Guelarc). 

LMmprimerie  parait  avoir  existé  dans  cette  ville 
en  lOlS.  MM.  Temaux  et  Cotton  citent  une  traduc- 
tion des  LambettC$  articles  imprimée  sous  la  date 
de  1513  (pour  1013),  par  Thomas  Hcnricus. 

Nous  trouvons  au  Catal.  des  Livres  qui  in  BibliO' 
polio Danieliê Elzevirii vénales  extant  (Anist.,  1674), 
un  volume  in-û,  de  J.  Isaac  Pontanus,  intit.  :  Origi- 
num  Francicarum  lib.  vi,  imprimé  dans  cette  même 
ville  en  1016  par  Th.  Heinrick  ;  mais  le  catal.  dressé 
après  la  mort  de  Daniel  Elzevir,  arrivée  le  k  août  1681, 
donne  le  même  livre  avec  la  date  de  1650.  La  pre- 
mière nous  paraît  devoir  être  acceptée  pour  bonne, 
car  la  plupart  des  ouvrages  d'isaac  Pontanus  sont 
de  ce  temps,  161ft4634.  Dans  ce  même  catal.  de  D. 
Elzevir  de  16S1,  nous  avons  encore  Joan.  Urùani 
Tapcinophrosines,  Hardervici,  1616,  in-8. 

Ardiensium  Burgus,  Ardon,  bourg  de 
Suisse  (Valais). 

Ardimacua  ,  Ardmacha,    Armaciu  ,  Arma- 

canum  ,  Aiinagh,  ville,  évèché  et  comté 

d'Irlande  (Ulster). 

Le  Syppl.  au  Typogr,  Gazrttecr  nous  donne 
comme  imprimeur  dans  cette  ville  William  Diciâe  en 
1751,  et  T.  VVaIsh  en  1786. 

Ardon K.£  .  [Liv.  xxiv] ,  Erdoni.e  [Tab. 
Peut.,  Itin.  Anton.],  Kftp^'&vta  [Strab.l, 
Herdonia  [Liv.  xxv|,  'Ep^wvia  [IHol.j, 
ville  des  Hirpins,  dans  l'Apti/ta  Daujiia, 


95 


AHDRA.  —  ARENACUM. 


96 


auj.  la  Cedogna,  dans  la  Principauté 
ultér.,  suiv.  Clavier,  et  Ardona,  bourg 
de  la  Basilicate,  suiv.  Cellarius. 

Ardra,  Ardr.€,  Arda  Morinorum,  Ardre- 
siuM,  Ardretii  M,  Ardrat  fxii»  s.),  Ardres, 
ville  do  France  (Pas-de-Calais). 

Ardrosa^  Ardrosen,  bourg  d'Ecosse 
(comte  d'Ayr). 

Arduenna,  Ardenne,  pet.  ville  et  anc.  abb. 
de  Belgique,  sur  la  Meuse. 

Arduenna  Sylva  [Caes.,Tac.1,  Ardukndu- 
XUM,  Ardoennensis  SiLVA  [Grég.  Tur.], 
Ardenna  [Frédcg.],  la  fwest  des  Ar- 
dannes»  la  forest  d'Ardwie  [Grég. 
Chron.1,  la  forêt  des  Ardennes,  qui 
s'étend  des  défilés  de  l'Argonne  à  la 
Forêt  Noire. 

Areje,  Ohia,  Olbia,  Hy ères,  ville  de.Fr. 
(Var),  anc.  abb.  de  femmes  (les  Non- 
nains  d'Hycres). 

Aherurgii:m,  Areburium,  Aremontium^ 
Aremberg,  bourg  et  château  de  la  Prusse 
rhénane,  sur  1  Aar,  entre  Cobleutz  et 
Cologne. 

Arecanum,  voy.  Arenacum. 

Areconu'm,  Ariconium,  Harfordia,  Hère" 
ford,  ville  d'Angleterre,  sur  la  Wye, 
.    chef-lieu  du  comté  d'Hereford. 

Thomas  Davies  y  imprimait  en  1722.  Un  Journal, 
the  Hereford  Timest  y  fat  fondé  en  17S9.  Simon 
Tlwmas  y  imprima  son  Hùtory  of  the  Cimbri  en 
1740:  tfie  author  $it  up  the  types  Mmtelf^  and 
distributed  a  fcw  copies  as  présents.  (Lowndes'Dibl. 
Manual.) 

Aredata,  Aredati'm,  Gesoduntm,  Lentia, 
Lentuîm,  LiNcu,  LiNciUM,  Linz  ou  Lintz, 
ville  forte  de  la  basse  Autriche,  sur  le 
Danube. 

Noos  pouvons  citer  d'après  le  catal.  de  H.  Libri 
(Juillet  1861,  no  70.^9),  un  livre  imprimé  dans  cette 
ville  dès  Tannée  1520.  Cest  un  in-8  goth.  intit.  :  J. 
Bûnderlin,  Gemeyme  Berechnung  Ut>er  der  iieyli- 
gen  Schriffi  Jnnhalt.  Lynts,  1529. 

LMllustre  astronome  J.  Keppler  publia  dans  cette 
ville  la  plupart  de  ses  immortels  ouvrages  :  JV^va 
Stereometria  doUorvm  vinariorvm  imprimis  Aus- 
triaci..,  Lintiis,  Plancus,  1615,  in-fol.,  avec  une  tra- 
duction allemande  publiée  Vannée  suivante  dans  la 
même  ville. 

Epitome  astronomiœ  Copernieanœ.  UnUis  ad 
Danubium,  Plancus,  1618,  in-8. 

Harmonices  mundi  JAb.  V\  —  Lincii  Austr., 
1619,  in-fol. 

Ephemerides  motuum  cœlestium,  —  Ibid.,  1650, 
in-ft,  etc. 

keppler  nous  apprend  que  vers  1627  rétablisse- 
ment typographique  de  Lyntz  ayant  été  détruit  à  la 
suite  d'une  commotion  politique,  il  fut  obligé  de  se 
retirer  à  Sagan,  en  Silésie  :  mais  le  dernier  ouvrage 

Î|ue  nous  \enons  de  citer,  Ephemerides  motuum  cœ- 
eslium,  imprimé  en  1650,  prouve  que  cette  inter- 
ruption ne  fut  que  momentanée.  Cependant,  à  dater 
de  cette  époque,  les  publications  du  grand  astronome 
se  font  un  peu  partout,  k  L'Im,  à  Francfort  et  î 
Augsbourg. 


Aredvnovicvs  [monn.  mérov.],  Arâin, 
bourg  du  dep.  des  Deux*Sèvres,  suiv. 
M.  de  Barthélémy. 

Areflucti's  ,  Harflevium  ,  Harflorium  , 
Harfleur,  ville  et  port  de  France  (Seine- 
Inférieure). 

Aregauacoi,  Aregalivicvs  [monn.  mér.], 
Aurillac  (Cantal),  suiv.  Cartier.  Voy. 

AL'REUACUM. 
AREQIA,  voy.  AURIGERA. 

Arelas  [Auson.],  Arelas,  Gallula  Roma, 
Arelate  [Cœs.  Civ.  i],  Arelatf  Sextado- 

RUM  [Plin.],  'AptXâTov  RoXcavta  [Ptol.],ARE- 

LATE  Salyiîm,  Arelatensis  Colonta,  Ale- 
RATO  CiviT  [monn.  mérov.],  Arlait,  Arle- 
Îe-Blmic  [Anc.  Chron.J,  Arles,  ville  de  la 
Narbonnaise  II*,  sur  le  Rhône,  auj.  dép. 
des  Bouches-du-Rhône  ;  sous  Constan- 
tin fut  appelée  Constantixa  et  Ivua 
Materna  ;  capitale  du  comté  de  Pro- 
vence, puis  de  la  Bourgogne  cisjurane 
sous  les  Mérovingiens. 

L*imprimerie  remonte  en  cette  ville  I  l'année 
1501  :  Brtviarium  secundum  consuetwttnem  eeeU' 
sie  arelatensis,  A  la  fin  :  Bxptieit  Breviarium  s'd 
vsvj  sacratisstme  arelatisis  ecclesie^  accuratissime 
eorrectû  ae  emendaium  in  eadé  arelatensi  wrbe 
impengis  CapittiU  impressum.  Anno  DonUni  iQfie- 
simo  quingentesimo  primo.  Pet.  in-8  goth.,  âi  2  coL, 
car.  rouge  et  noir.  Le  nom  de  Timprimeur  n'est  pas 
désigné,  et  probablement  c'est  un  artiste  lyonnàisqne 
le  chapitre  aura  fait  venir  en  Provence  pour  exé- 
cuter ce  Uvre.  Ce  rare  volume  est  bien  décrit  dans  le 
Manuel  de  M.  Brunet,  d'après  rexempl.  de  U  Bi- 
blioth.  impér.  Hain  n'en  parle  pas. 

Parmi  les  imprimeurs arlésiens  des  XYi*  et  xyiKS., 
nous  ne  citerons  qu'une  seule  famille,  celle  des 
Hesnier,  que  nous  voyons,  après  plusieurs  généra- 
Uons  d'imprimeurs,  figurer  encore  dans  cette  ville 
au  milieu  du  xvui«  siècle. 

Arelatense  Regnum  [Chron.  mérov.],  le 
royaume  de  Bourgogne  au  vii«  siècle. 

Arelaunus,  Arelaunum  [Jocundum  Pala- 
tium,  Mabillou] ,  Arelenco  [monn. 
mérov.],  Ariane  ou  Arlant,  suiv.  Car- 
tier, pet.  ville  d'Auvergne  (Puy-de- 
Dôme). 

Aremonia  Nova,  Citta  Nuwa,  ville  d'ïs- 
trie. 

Aremorica,  voy  Armorica. 

Arenacum  [Tac.  Hist.  v],  Arenacio,  Are- 

NATiuM  [Tab.  Peut.],  R^renatium  [Itin. 

Anton.],  Arnhemu,  Arnhemium,  Arnhe- 

MUM  Geldrorum,  Aniheim,  ville  forte  de 

Hollande,  dans  la  pruv.  de  Gueldre; 

anc.  résidence  des   ducs  de  Gueldre; 

un  lui  donne  aussi  dans  les  chron.  le 

nom  d'Arnoldi  Villa. 

Nous  trouvons  au  fatal,  des  foires  de  Francfort, 
de  1625  (page  662),  une  indication  qu'il  nous  faut  ^ 
enregistrer,  bien  qu'il  nous  soit  impossible  d'en 


y? 


ARENiE.  —  ARGENTINiE. 


98 


saraotir  r^nctitude.  Cest  le  titre  d*un  ouvrage 
in|Mr.  dans  cette  Tille  en  15(15  :  Jaeob  Kaltenbnm- 
mtnBecktnMIddein,  darinnen  aUejetzt  Getraueh- 
iM€  KoMffmœms  und  anderer  hechnungen  be- 
frigoi,  Ambeim,  1565,  in-^  Ce  serait  lA  certainement 
le  pins  ancien  livre  connu  imprimé  dans  cette  ville, 
et  u  nous  faudrait  sauter  Jusqu'aux  premières  an- 
nées éa  vmfi  s.  pour  trouver  la  trace  d*un  vaste 
étabUssement  typographique  fonctionnant  à  Amheim. 
Cn  imprimeur  damand,  appelé  Jan  Janssens  ou  Jan 
lann  on  plus  souvent  Jan  jansson,  et  ce  Jan  Jansson 
doit  être  le  Jansson  d'Amsterdam,  l*un  des  plus  grands 
imprimeurs  de  ce  temps  en  Hollande,  établit  une 
soecursale  à  Amheim  vers  Itsn  1000.  Nous  pour- 
rions dter  un  grand  nombre  d'ouvrages  imprimés  à 
ceue  époque  par  le  Jansson  d'Amheim;  en  voici 
imelqaa-uns  :  ŒMer  von  Hordt  :  Nye  êcMffart 
êtr  koUoMkr  umtker  den  Gantzen  Kreysz  der 
Brdem.  Ambem,  ben  Jan  Jansson,  1003,  in-4. 

Àlterti  Uwrtri  inttUvtiofwm  GeotneMcarvm 
Uèrt  quatmov,  —  Hamhmix  in  dvcatv  Geldri»,  in 
oCidoa  Joannis  Jansonii  bibliopolae,  1605,  in-fol.  flg. 

La  plupart  des  ouvrages  du  grand  artiste  de  Nu- 
remberg ont  été  réimpr.  à  Amheim,  même  les  trad. 
ftramaises,  telles  que  :  tes  Quatre  livres  d'Albert 
J>§rerée  la  jfropârtUm  des  par  lies  et  pourtraits 
été  corps  htmains,  trad.  par  Loys  Meygret.  — 
^  "  sur  redit,  de  Paris,  1557,  à  Amheim,  chez 
,161S,in-foL 


ÀREKc^Atremies^Tillage  près  d'Abbe^ille 
(Somme). 

ABiKiB  Olonenses^  les  Sables  d'Olonnes, 
▼ille  de  France  (VeDdée).  On  trouve 
anssi  Pictonum  Promontoriuv. 

Abzksberga,  Arensberg,  ville  de  Westpha- 
lie,  près  Cologne. 

kîŒSS90CÂ,  Arembock,  bourg  du  Holstein. 

Arerstum,  Arleux,  bourg  de  France,  dans 
le  Gambrésis  (Nord). 

Areschottum,  Arschot,  ville  de  Belgique, 
sur  le  Demer  (Brabant). 

Aresdobfium,  Arensdorf  (?),  village  du 
Brandebourg  (Prusse). 

M.   Cotton   dte    un    volume   que   possède    la 
Bodléienne,  imprimé  dans  cette  localité  au  xvi*  siè- . 
de  :  Sebast.  Castalionis  diatogi.  Aresdorfiii,  per 
Tbeophilnm  Pbiladelphum,  1578.  Les  noms  de  lien 
et  d'imprimeur  nous  paraissent  supposés. 

Arestaliux,  voy.  Heristâllum. 

Arethusa  [ïtin.  Anton.],  'Apeô^vuca  [Strab.], 
FocUno,  pet.  ville  de  la  Macédoine  (pa- 
chalikdeSaloniki). 

Arethcsa,  =  un  grand  nombre  de  fon- 
taines ont  porté  ce  nom  en  Sicile,  danç 
les  îles  d'Eubée,  d'Ithaque,  etc. 

Aretium  (Plin.  xv,  Martial  i],  Arretitm 
(Cic.  Epist.  xvi],  'ApfiiriGviroXiç  [Polyb.], 
Aretium  Fidens,  Municu>ium  Aretinum 
[Inscr:  Grut.],  Castiglione  Fiorentino, 
Arezzo,  ville  de  Toscane,  sur  l'Arno; 
a  donné  naissance  à  Pétrarque,  à  Gui 
d'Arezzo,  etc. 

Nous  trouvons,  dans  la  Bibliotheca  Aprosiana 
(p.  A29),  un  livre  imprimé  in  Arezzo  per  Hereole 
Gort^  1616,  in-12et  intit  Cieitia  (sic)  son^i,  indra- 
muitiea  poeska,  di  AnnihaU  Lomeri  sanese, 

DlCnOHII,  DE  OiOOM, 


Arevacorum  Urrs,  voy.  Segubu. 

Arevalum,  Arevalo,  ville  d'Espagne,  dans 
la  Vieille-Castille. 

Antonio  date  de  1551  l'introduction  de  Timprim. 
dans  cette  ville. 

Argadu,  Argatheua,  Argyle,  anc.  mar- 
quisat, puis  duché  d'Ecosse,  chef-lieu 
Inverary, 

Argajonense,  Augusto  Albense,  Urgao, 
ViRGAo,  Arjœia,  bourg  d'Espagne  (An- 
dalousie). 

Argea,^  'Açyiîa    [Polyb J  .    Argous,  "'Af^oXîç 

[Hérod.J,  partie  du  Péloponnèse;  forme 
auj.  un  diocèse  de  la  Grèce,  chef-lieu 
Nauplie. 

Argeua  'AfryiXta  [Ptol.LToRGAVU,  Torgou, 
sur  l'Elbe,  ville  de  Prusse. 

ARGENsoUiE,  Argensoles,  village  près  Sois- 
sons  (Aisne). 

Argensonium,  Argemon,  village  de  Tou- 
raine  (Indre-et-Loire). 

Argentacum,  Argentavi  [monn.  mérov.], 
Argentat,  pet.  ville  du  Limousin  (Cor- 
rèze). 

Argentanum  [Liv.].  Marcopous,  ville  des 
Bruttiens,  dans  le  roy.  de  Nazies,  auj. 
S.  Afarco  in  Lamis  (Galabre  citer.). 

Argentanum,  voy.  Argentonum. 

Argentaria  [Amm.  Marc],  Castrum  Ar- 
gentariense,  Argentuaria  [Tab.  Théod.], 
'ApiftvTouttpîa  [Ptol.],  Argentovaria  [Itin. 
Anton.],  Horburg?  ville  des  Rauraci, 
dans  la  Gaule  Belgiaue,  détruite  lors 
des  invasions  des  baroares  et  dont  on 
voit  les  ruines  au  village  de  Uot^burg, 
près  Colmar  (Haut-Rhin). 

Argentaria,  Argenteria  ,  Argentières, 
bourg  de  France  (Hautes-Alpes).  = 
Village  d'Auvergne,  près  Montlucon 
(Allier). 

Argenteis,  Lorgnes  [1)   bourg  de  Franco 

(Var). 

Argenteola,  anc.  ville  d'Espagne,  auj. 
le  bourg  iïAvilés,  dans  les  Asturics. 

Argenteus  [Plin.],  Argentum  Flumen  [Cic. 
Epist.],  'Ap^EVTiGv  [Ptol.J,  VArgenz,  pet. 
fl.de  Fr.;  se  jette  dans  la  Méditerranée. 

Argentigera,  VArget,  pet.  riv.  de  France 
se  jette  dans  l'Ariégc. 

Argentina,  Zwonmk  ou  Iswomik,  ville  de 
Turquie,  sur  la  Drinna  (Bosnie). 

Argentina,  voy.  Argentoratum. 

ARGENTiNiE,  Argentine,  bourg  du  Périgord 
(Dordogne). 

4 


99 


ARGENTO.  —  ARGOS. 


iOO 


Argento,  Argenîomagus  Pictonum,  Argen- 
ton-le-Château,  pet.  ville  et  anc.  comté 
de  Poitou  (Deux-Sèvres). 

Argento,  ArgenUm,  bourg  de  l'Anjou 
(Maine-et-Loire). 

Argentouum,  ArgenteuU,  bourg  de  Bour- 
gogne, près  Tonnerre  (Yonne). 

Argentouum  ad  Sequanam,  ArgenteuHsuT' 
Seine,  bourg  de  TIle-de-France,  anc. 
abb.  de  S.-Benoît. 

Argentobiagus   Cuborum  ,    Argantomagum 

SItin.  Xnion.],  Argentonsiir-Creuse,  ville 
le  France  (Indre), 

Argentomum,Argentanu]|,Ar£G£NUS  [Tab. 

Peut.],  'AûTévGO;  [Ptol.],  ARiE  Genu£,  Ar- 

gentoen  (au  XI*  s.).  Argentan,  ville  de 
France  et  anc.  comté  (Orne). 

Argentoratum  [Tab.  Theod.],  Argentina  Ci- 
viTAS  [Not.  Prov.],  Argentina  Reni,  'ApT*^ 
Topa  [Julian.  Ed.],  'Ap^iyropaTW  [Ptol.], 
Argentoratus  [Itin.  Anton.],  Argento- 
RAcuM  Palatium  [Charta  Lotbar.  reg.j, 
AuGusTA  Trebocorum  ou  Triboccorum, 
Strateburgum  [Not.  Prov.],  Stratisbur- 
GUM  [Géogr,*  Raven.],  Stateburgus, 
Stratburgum,  •  enfin  Strazbourch  [Car- 
tuL],  Strahashourg  [Chron.  Carlov.]  et 
Strasbourg  (en  ail.  Strassburg),  anc.  ca- 
pit.  des  Triboques,  dans  la  Gaule  Bel- 
gique, auj.  chef-lieu  du  départ,  du 
Bas-Rhin. 

Cette  ¥iUe  revendique  l*honnear  de  la  découverte 
de  rimprimerie.  Cest  avec  Mayence  et  Harlem  la 
seule  qui  puisse  présenter  à  Tappui  d'une  prétention 
aussi  grave  des  titres  assez  sérieux  pour  mériter 
Tbonneur  d'une  discussion  approfondie. 

M.  Léon  de  Laborde  {Dètmti  de  Cimfnimerie  à 
Strcubourg)  a  publié  avec  une  exactitude  scrupu- 
leuse et  un  grand  bonheur  de  traduction  les  pièces 
des  diflérents  procès  que  soutint  en  cette  ville  de 
llt^i  &  1439  Jean  Gensfleisch  (en  ÏAÛnAruicaro),  ou 
Zum  Gutenberg,  né  à  Kuttenberg  en  Bohème,  suiv. 
l'opinion  la  plus  généralement  accréditée.  Les  pièces 
et  dépositions  de  ces  procès  sont  présentées  et  ana- 
lysées avec  une  telle  netteté,  les  recherches  sur  les 
mystérieux  travaux  par  lescpiels  l'illustre  père  de  la 
typographie  préludait  à  son  mimortelle  découvertede 
la  mobilisation  des  caractères,  sont  présentées  avec 
unt  de  clarté,  enfin  les  conséquences  qu'a  su  tirer 
M.  de  Laborde  de  l'ensemble  des  faiu  sont  déduites 
avec  une  logique  si  puissante,  qu'il  nous  paraît  inu- 
tile de  rentrer  dans  une  discussion  qui  ne  se  rat- 
tache qu'indirectement  au  plan  que  nous  nous 
sommes  imposé.  Le  livre  de  M.  de  Laborde  est  d'ail- 
leurs dans  les  mains  de  tous  les  bibliophiles,  et 
nous  lui  demanderons  la  permission  d'y  renvoyer 
le  lecteur. 

Strasbourg,  à  l'époque  de  Gutenberg,  était  ville 
impériale,  depuis  l'année  1205.  Lors  de  la  réforme 
elle  se  rallia  tout  d'abord  au  protestantisme  et  ob- 
tint en  récompense,  des  empereurs  d'Allemagne,  la 
création  d'une  université  protestante  (1621).  A  la 
fin  du  xvu«  siècle,  Louis  XIV  la  réunit  à  la  France 
(1681). 

Si  l'on  peut  ^^outer  foi  &  la  Chronique  contempo" 
raine  de  Phil.  de  Lignamine  (Rome,  147A).  Jean 
Mentelin  imprime  dans  cette  ville  dès  l'année 
1U8  :  U  est  à  croire  que  cet  imprimeur,  lors  même 


qu'il  n'eût  pas  été  appelé  à  Mayence,  ainsi  que  le 
veut  Meerman,  eut  connaissance  des  procédés  nou- 
veaux employés  par  Gutenberg,  procédés  sur  les- 
quels le  retentissement  dés  nombreux  procès,  soute- 
nus par  celui-ci  à  Strasbourg  même,  avait  forcément 
atUré  l'attention  des  hommes  spéciaux. 

Mais  même  en  admettant  l'authenticité  du  rensei- 
gnement de  Philippe  de  Lignamine,  il  ne  nous 
serait  pas  possible  de  préciser  auquel  des  nombreux 
ouvrages  exécutés  sans  indication  de  lieu  ni  de  date 
par  J.  Mentelin  pourrait  s'appliquer  cette  assertion. 

L'un  des  livres  incontestablement  les  plus  impor- 
tants qui  soient  sortis  de  ses  presses,  l'un  de  ceux 
qni  révèlent  une  antiquité  reculée,  est  certainement 
la  Bible  allemande  (BibUa  sacra  Germaniea)  en  un 
seul  volume  in-fol.  de  C1O5  AT.  à  2  col.  et  de  6!  lignes 
à  la  colonne  enUère  :  ce  livre  précieux  à  tous  égards 
est  reporté  par  tous  les  bibhographes  (voy.  JSctet 
Altliorp,;  P.  G.  Reichhart,  etc.)  au  moins  à  l'année 
1400. 

La  Bible  latine,  dite  de  50  lignes,  plus  importante 
encore  (2  vol.  in-fol.  de  21S  et  212  IL  à  2  col.  de 
50  lignes),  est  peut-être  tout* aussi  ancienne.  Les 
caractères  ronds  dont  s'est  servi  Mentelin  pour  son 
exécution  sont  les  mêmes  que  ceux  avec  lesqneb  il 
a  imprimé  en  1473  le  Spéculum  MstoriaU  de  Vin- 
cent de  Beauvais. 

Henrv  Eggesteyn  fonde  à  peu  près  simultanément 
un  établissement  rival  de  celui  de  Mentelin.  Sa  Bible 
allemande  (in-fol.  de  004  If.  à  2  coU  de  00  lign.)  est 
tout  aussi  ancienne  que  celle  de  son  rival,  et  peut 
également  être  reportée  à  l'année  1400. 

Le  premier  livre  strasbourgeois  publié  avec  une 
date  certaine  est  sorti  de  ses  presses  :  c'est  le  Gra- 
tiani  decretum ,  cum  apparatu  Bartholomœi 
Brixiensis,..  artificiosa  adinuêcûnis  iw^primendi 
absffi  vIUl  catami  exaratione  sic  effiçiata  et  ad 
iaudem  offmipoêtis  dei  est  eôsûmatû  Per  venera- 
bilem  vira  Henricû  Eggesteyn.  Artia  Uberaliû  ma- 
gistrum  eivem  inclite  dvitatis  ArgentifL  Anno  Dfii. 
li.C(kx.LXXjo,  in-fol.  à  2  col.  Texte  entouré  par  la 
glose,  459  tL 

La  même  année  U  publie  d'Adrien  le  Chartreux  le 
lÀber  de  remediis  utriusque  fortunœ,  in-4,  im- 
primé avec  son  plus  petit  caractère. 

Les  principaux  imprimeurs  strasbourgeois  qui 
suivent  J.  Mentelin  et  H.  Eggesteyn  sont  :  Adolphe 
Rusch  de  Inguilen,  qui  prend  la  suite  de  l'établiue- 
ment  de  Mentelin,  Martin  Flach  et  Jean  Grûninger. 

En  1764  le  rapport  fait  à  M.  de  Sartines  signale  à 
Strasbourg  dix  libraires  et  cinq  imprimeurs. 

^Argentovaria,  voy.  Argentària. 

Argentum,  Argent,  bourg  et  anc.  château 
du  Berri  (Cher). 

Argenus,  Argttenon,  riv.  de  Fr.  ;  se  jette 
dans  la  Manche^  près  de  Saint-Malo. 

Argu^  Argous^  auj.  la  Saccama,  district 
de  la  Morée. 

Argivernum,  Argenxière,  bourg  du  Niver- 
nais (Nièvre). 

Argoja,  Argonia,  Argovu,  Arahts  Pagus, 
VArgovie  (en  ail.  Argau  ou  Aargau), 
canton  suisse. 

Argous,  voy.  Argia. 

Argonna,  Argonnensis  Silva,  VArgonne, 
partie  montagneuse  et  boisée  des  dép. 
de  la  Meuse  et  des  Ardennes. 

Argos,  Argouca  Urbs  [Ovid.],  ville  du  Pélo- 
ponnèse^ sur  remplacement  de  laquelle 
existe  auj.  une  ville  qui  porte  encore 


101 


ARGOS  fflPPIUM.  —  ARIAPE. 


102 


ce  grand  nom  d'Argos,  au  N.-O.  de 
Nanplie. 

Argos  Hippium  [Plîn.K  Argyripa  [Virg. 
JSn.],  Argyrippa  (Plin.  m],  *Apyopîinra 
XajTHMv,  "Afirci  [Ptol.] ,  Arpi,  Ville  de 
VAptHa  Daunia,  dont  les  ruines  se 
voient  dans  la  Capilanate  et  sur  l'em- 

{^lacement  de  laquelle  on  a  bâti  un  vil- 
age  nommé  Foggia. 

Argous  Pohtus  [Diod.  Sic.],  Porto  Ferrajo, 
cq>it.  de  rîle  d'Elbe. 

Argovu,  voy.  Argoja. 

Arhusia,  AannsiuM,  voy.  Aarhusu. 

Aria,  voy.  Aeru. 

Aeia,  Ait  ou  Arroê,  île  du  Jutland  (Da- 
nemark). [Rinneir.] 

Arialbinum  (Tab.  Theod;],  Aktalbinum 
[Itin.  Anton.],  MuLHusnJM,  Mùhlhausen, 
Mu0i€use,  anc.  ville  des  Rauraci,  dans  la 
Gaule  Belgique,  auj.  ville  de  France 
(Haut-Rhin). 

Od  oonfond  aaseï  fréquemment  cette  ritle  avec 
b  Tille  momie  dn  même  nom,  dans  laquelle  Pim- 
primerie  exisu  à  partir  dn  zyi«  siècle.  U  nous  pa- 
rait cependant  que  nous  pouvons  faire  remonter 
PétalillaMment  de  la  typographie  dans  la  Mulhouse 
abadcnne  à  l'année  1561.  voici  un  livre  &  cette 
date  que  nous  trouvons  flréquemment  cité  t  De  Ar- 
bore  âdeniiœ  àom  et  mali,  Augustino  Eleutherio 
(Séb.  Frank)  authore.  —  A  la  fin  :  MOlbusii  sope- 
rioris  Elsatiae,  per  Petrum  Fabrum,  anno  1501,  in-S. 

Parmi  les  imprimeurs  du  xvi^  siècle  que  nous 
coonaiasons  dans  cette  ville,  nous  ne  trouvons  pas 
de  noms  importants  à  mentionner  ;  mais  nous  re- 
commandons de  ne  pas  confondre  George  et  André 
llantzach,  les  premiers  imprimeurs  de  MQhlhausen 
en  Saxe,  avec  les  typographes  de  Mulhouse  d'At' 
sace,  NOUS  les  retrouverons  à  Mulhcsicm  Tcrir- 

GOICM. 

AKIA5UM,  Ariano,  sur  le  Pô,  bourg  d'Italie. 

Ariarica,  voy.  Ariorica. 

Arica  [Itin.  Anton.],  Ebodia,  Evodia,  Ori- 
NucuM,  AuRiNiACA  [Auc.  Cbr.j,  Avrigny 
(en  angl.  Aldemey),  île  de  la  Manche, 
sur  la  côte  0.  de  France. 

Aricia,  Aricia  Nemoraus  [Martial,  xml, 
ville  du  l^tium,  au  nied  du  Monte  Al- 
bano,  auj.  Laricda,  aans  la  campagne 
de  Rome. 

Arigomum,  voy.  Areconium. 

Aroonum  [Itin.  Anton .1,  'ApijAivov  [Strab.], 
Armimum,  ville  de  l'Ombrie  sur  l'Adria- 
tique, auj.  litmtm^  dans  la  délégation 
de  Forli. 

Cn  livre  imprimé  en  1^86  a  passé  longtemps  pour 
être  le  premier  produit  des  presses  de  Rimini; 
c'éuit  un  livre  hébreu  :  Sepher  Bkkarim,  du  rabbi 
Joseph  Albo,  an.  v.  ccxvi  (Christi  IdSÔ),  in-fol.  de 
197  p.  U  est  aiiijourd'hui  avéré  que  ce  livre  précieux 
et  recherché  est  sorU  de  l'imprimerie  de  Soncino, 


dans  le  Crémonais  (voy.  Bossi,  de  Hebr,  typ. 
orig,)*  n  fut  réimprimé  à  Rimini,  en  1522  ;  mais 
cette  édition  tronquée  n*a  aucune  valeur  ;  elle  n*a 
même  pas  le  mérite  d*étre  le  premier  livre  imprimé 
k  Rimini,  puisque  les  bibliographes  en  citent  un  de 
Vannée  précédente  :*PubUi  Prancisci  Modesti  Ve- 
netfados  tibri  xii  et  alia  poemata.  item  ejusdem 
Sylvarum  liber  unus.  —  Arimini,  cura  et  impensa 
Sebastiani  Modesti,  per  Bemardinum  Venetum  de 
Vitalibus,  1521.  2  tom.  en  1  voL  in-fol.  (Catal.  La 
Valiière,  no  2624, 119  livr.  19  s.) 

Ariminus,  Marecchia,  riv.  d'Italie,  qui 
prend  sa  source  dans  les  Apennins. 

Arinianum,  Arignano,  ville  de  Toscane, 
sur  l'Arno. 

Ario,  Arionius,  Arnona,  TAmon,  riv.  du 
Berri,  affl.  du  Cher. 

Ariodunum,  Aerding  ou  Erding,  pet.  ville 
de  Bavière. 

Ariola  [Itin.  Anton.],  Ayrolum,  Oriens, 
Orienz  (en  ital.  Airolo),  bourg  de  Suisse 
(canton  du  Tessin). 

Ariola,  Ureuil,  village  près  Toul  (Meur- 
the).  Quelques  géographes  voient  dans 
cette  station  de  lltinér.  d'Antonin  le 
village  de  Bocourt  (Marne). 

Ariolica  [Tab.  Peut.],  Nizeroles,  village 
du  dép.  de  la  Nièvre,  suiv.  Baudrand. 

Ariouca,  Aiarilly.  Plusieurs  localités  en 
France  portent  ce  nom. 

Ariona,  Arjona,  VOmbla,  riv.  de  Dalmatie. 

Ariorica  [Itin.  Anton.],  à  xvi  m.  de  Be- 
sançan,  Ariarica,  Pons  Aelu,  Pons  Du- 
Bis,  Pons  Arlle  fChr.  Virdun.  a.  1095], 
Aelium  [Valcs.  Not.  Gall.],  Pons  Elave- 
Ris,  Pontarlum,  Pontarlier,  sur  le  Doubs, 
ville  de  Franche-Comté  (Doubs). 

Nous  ne  trouvons  pas  trace  d'impression  dans 
cette  viUe  antérieure  au  xixe  Siècle. 

Aripolis,  voy.  Ingolstadium; 

Arisa,  l'Anse,  riv.  du  Languedoc;  se  jette 
dans  la  Garonne. 

Ariscotium,  voy.  AREscnorruM. 

Arisitensis  Pagus,  VArzai,  canton  du 
Rouergue  (Aveyron). 

Arisitum,  ville  épiscopale,  suiv.  Grégoire 
de  Tours,  mais  dont  il  ne  subsiste  que 
de  faibles  ruines  auprès  de  la  petite  ville 
d'Arza^  en  Rouergue  (Aveyron)/ 

Aristadium,  voy.  Arnstadium* 

Aritium  Pr^torium,   voy.  Beneyentum. 

Arlantum,  ARiaATEVicus  [monn.  mérov.], 
Arlant  ou  Ariane,  bourg  d'Auvergne 
(Puy-de-Dôme). 

Arlape,  Arx  Lapidea,  Ara  Lapidea,  Pechlarn 
ou  PocMam,  ville  d'Autriche. 


103 


ARLAUNUM.  —  AROSIA. 


i04 


Arlaunum,  Arlunum,  Arolàunum,  Orolau- 
NUM,  Arlon,  ville  de  Belgique  (Luxem- 
bourg). 

Arlegia  Palatium,  Arleux,  village  de  TAr- 
tois^  entre  Cambrai  et  Douai.  [Spicileg. 
Acber.,  p.  187.] 

Armanls,  ARMASANiCiEy  Aymargues,  pet. 
ville  de  France,  près  Lunel  (Hérault). 

Armeium,  Armieu,  bourg  du    Daupbiné 

(Isère). 

Armeniacensis  Comitatus  ,  Armeniacum  , 
Arminacensis  Tractus  [Cbron.  Carlov.l, 
ÏArmeniac,  Liermignac  (xin«  et  xiv"  s.), 
V Armagnac,  province  française,  repré- 
sentée auj.  par  les  dép.  du  Gers,  des 
Hautes-Pyrénées  et  partie  du  Tarn-et- 
Garonne. 

Armenita  fjab.  Tbeod.T,  Arnina  [Itin. 
Marit.],  Fiore,  riv.  de  Toscane. 

Armenopous,  Armenienstadt,  ville  de  Tran- 
sylvanie. 

Armentari^,Armenteria,  Armenft^res,  pet. 
ville  de  France,  sur  la  Lys  (Nord). 

Armentio,  VArmançon,  riv.  de  Bourgogne; 
se  jette  dans  TYonne. 

Armorica  (du  celte  Ar  Mor,  prés  la  mer), 
Armoricanus  Tractus  [Not.  Imper.J, 
Armohic^e  Civitates   [Caes.  v,  51],  Bri- 

TANNIA    MiNOR,    BRITANNIA    GlSMARINA,  la 

Bretagne,  prov.  de  France,  la  patrie  des 
hommes  de  mer. 

Arna,  VAme,  pet.  riv.  de  Champagne. 

Arna  [Sil.  Ital.],  Civitella  d'Amo,  pet. 
ville  de  Toscane,  au  pied  des*  Apen- 
nins. 

Arn^cm  Ducium,  *Arnejum  Duas,  Arnehum 
DucuM,  Amay-le-Duc,  ville  de  France 
(Côte-d'Or). 

Arnapha,  Ervates,  Erft,  riv.  de  West- 
phalie,  affl.  du  Rhin. 

Arnasia,  Miitsch,  château  et  baronnie  en 
Tyrol. 

Arnavia,  Amau,  Amaw,  sur  TElbe,  pel. 
ville  de  Bohème. 

Nous  connaissons  un  livre  imprimé  dans  cette 
ville  à  l^époque  de  la  rérorme  : 

Eyn  fregsprech  gen  Regenspurg  zu  ynss  conci- 
lium  zwischen  eynem  Byschoff  hûrenwirt  und 
Kuntzen  seinem  knecht, 

A  la  fin  :  Gedruekt  zu  Amaw  an  der  Elbe  in 
liOhem  durch    Hans    Jlosi   von  Brawn.    Anno 

MDXXV. 

In-ft  de  20  (T.  fig.  s.  b.  ;  très-curieux  opuscule 
que  nous  communique  le  libraire  L.  Liepmannsohii. 

AiLNBURGUM,  Arnold!  Burgum,  Aimbùr§  ou 
Ambourg,  pet.  ville  de  Prusse,  sur 
l'Elbe  (Brandebourg). 


Nous  ne  pouvons  rien  ajouter  au  renseignement 
fourni  par  M.  Ternaux.  Premier  livre  imprimé: 
Icônes  et  historica  descriptio  prœcipuorvm  hœre- 
siarcharum,  etc.,  Arnburgi,  1009,  in-fol.  Nous 
pensons  seulement  qu'il  y  aurait  lieu  peut-être  de 
lire  :  Uamburgi,  car  celte  localité  n'est  citée  que 
par  M.  Ternaux. 

Arnemium,  voy.  AreiNacum. 

Arnemuda,  Arnebiunda,  Armuyden,  ville 
de  Hollande,  dans  Tile  de  Walcheren. 

Arnetum,  voy.  Arn^um. 

Arnhemium,  voy.  Arenacum. 

Arnoldi  Villa,  Arnovilla,  Amouville.  — 
Plusieurs  villages  de  France  portent  ce 
nom. 

Arnona,  voy.  Arto. 

ARNSBURGLT4,  Amsborg,  ville  et  château  de 
Danemark  (Gothland). 

Arnstadium,  Aristadium,  Arnstetum,  Ar- 
NosTADiuM,  Amstadt,  ville  de  Thuringe, 
près  Erfurt  (princip.  de  Schwartzburg- 
Sondershausen). 

Premier  livre  imprimé  :  Eckardus  Leichnenu; 
Comment,  de  Magit  qui  Christum  adarare  vetu- 
runt  in  Bethléem,  Arnsteti,  1625,  in -10.  Réimpr.  à 
léna,  en  1655,  sous  le  titre  de  :  De  Tempore  MagO' 
rum,  in-12.  Le  catal.  des  Elzevirs  de  1681  nous 
fournit  un  titre  d'ouvrage  imprimé  dans  cette  Tille 
en  1641  :  Jos,  Grossgebaur,  Jesuê  staurologia  Pa- 
rabolico-paradigmatica.  Amstad,  1641,  in-4,  et  la 
Bibliotheca  saxonica  G,  Struvii  nous  donne  un 
grand  nombre  de  livres  relatifs  à  l'histoire  de  cette 
Tille  et  de  la  province  de  Schwartzburg,  entre 
autres  tous  les  ouvrages  de  Jean  Christ.  Olearius,  le 
célèbre  pasteur  de  cette  ville,  à  la  fin  du  xvii«  siècle, 
Arnstcedische  feuer-historie  ;  Amstadt,  1700,  in-8, 
Epitome  historiœ  Arnstadiensis,  cum  fig.  cneis. 
iM(t,  1704,  infol.,  etc. 

ARNULpm  Oppidum,  S.  Amoul,  S.  Amould, 
pet.  ville  de  France  (Eure-et-Loir). 
Plusieurs  localités  en  France  portent 
ce  nom. 

Arnus  [Plin.,  ra.  ;  Tacit.  Ann.,  i],  VAmo, 
fleuve  de  Toscane. 

Aroanna  Fluvius,  VOrvanne,  riv.  de  Fr., 
affl.  du  Loing. 

Aroasia,  Aroaise,  bourg  de  l'Artois,  près 
Bapaume  (Pas-de-Calais). 

Aroe,  voy.  Patrie. 

Arola,  Arula,  voy.  A  ara. 

Arolj:  Burgum,  voy.  Arburgum. 

Arol^  Mons,  Mont  Saint-Gothard, 

Arolaunum,  voy.  Arlaunum. 

Aronà,  VAiwide,  riv.  de  Picardie,  affl.  de 
rOise. 

Arosia,  Arosen,  Westei^as,  ville  de  Suède, 
sur  le  lac  de  Maelar. 

Le  catalogue  delà  Biàl,  TeUeriana  (p.  187), Pan- 
ier (tom.  Ti,  130),  Jean  Hallervort  {BibL  curiosa, 
Regiomonti,  1676,  in-4,  p.  S9),  enfin  J.  SchelTer 


105 


AROSIUS.  -  ARTEMÎSIUM. 


i06 


(5verùi  tUtercia,  p.  17),  donnent  comme  premier 
liTre  imprimé  dans  cette  Tille  s  Brtuiarium  tecuti" 
dmm  ritum  aimœ  ecclniœ  ArosiensU,  Arosic,  15M, 
in-S.  Ce  tH-ériaire,  publié  par  Otto,  éTéque  de  Wes- 
teras,  existe-t-il  réellement?  Le  fait  est  trës-con- 
testé  :  Panser  indique  le  liire  comme  étant  In-fol.  ; 
le  catal.  Le  Tellier  parle  d'un  in-4,  et  ScbeCTer,  qui  né 
le  cite  oue  d^près  Hallerrort,  le  dit  in-8.  Le  D' Gotton 
prèieqd  que,  selon  toutes  les  probabilités,  ce  bré- 
Tlaire  n'tet  aotre  que  celui  qnimprimait  à  Bâle,  en 
1513,  Jacques  de  Pforxbeim ,  dont  Panser  aurait 
TU  un  exemplaire  incomplet  du  dernier  f.,  et  que 
la  préCKe  étant  datée  d^Arotiœ  ti  /d.  octobr,  1500, 
le  bibliograpbe  de  Nuremberg  aurait  été  induit  en 
erreur  et  aurait  improTisé  ce  titre  :  Brevtarium 
aeewéum  riium  BecL  âroslentis.  Ceci  est  très-pos- 
sible sans  doute,  mais  comment  admettre  que  Panser, 
'exactitude  faite  bomme,  oui  décrit  ce  bréTiaire 
de  Bile  sous  le  format  in-4  (Ann.  ti,  p.  190),  se 
soit  ainsi  trompé  deux  fois  T  En  effet,  quelques  pages 
aanaraTant,  il  désigne  le  BréTiaire  de  Westeras  sous 
le  format  in-fol. 

M.  ScbrGder  dfjpsal  {Ineunabula  artis  typoçra- 
ffkkm  (n  Sueeia)  ne  fait  aucune  mention  de  ce  Bré- 
Tiaire de  Westeras,  et  son  silence  est  une  forte 
preuTe  à  l*appui  de  la  non-existence  du  livre. 

M.  Brunet  esqulTe  la  difficulté  en  ne  citant  ni 
rnn  ni  rautre  de  ces  deux  bréviaires,  et,  nos  efforts 
pour  nous  les  procurer  étant  restés  vains,  il  nous 
est  impossible  de  trancher  la  question,  bien  que 
Doos  pendiioos  fortement  jtour  l'opinion  du  doc- 
teur Gotton. 

Si  rappel  que  nous  fsisons  aux  bibUograpbes 
étrangers  est  entendu,  et  sL,  comme  nous  l'espé- 
rons, notts  obtenons  de  leur  complaisance  quelques 
documents  nouveaux,  nous  reviendrons  sur  cette 
question,  ainsi  que  sur  tous  les  points  laissés  dans 
fobscurité^  que  nous  ne  serons  pas  parTenus  à  élu- 


Cest  seulement  à  Tannée  1821  que  le  Dr  Gotton 

bit  remonter  rétablissement  d'une  imprimerie  à 

testeras  sous  la  direction  d*01au8  Olai,  d'Elseneur, 

et  mai  le  pstronage  du  grand  roi  Gustave- Adolphe. 

Mais  ta  Bibtioth,  Septentrianalis  nous  fournit 

quelques  indications  antérieures,  entre  autres  :  Con- 

ao  fwekrU  in  oMUm  Joh.  Trotziç.  Arosiae,  per 

Eacoariom,  1617,  in-8.  Cette  oraison  funèbre  est 

d^  pisttur  de  Stockholm,  nommé  Simon  Benedlcti. 

Gd  psautier  en  suédois,  dont  il  existe  un  exem- 

pUiK  rar  vélin  A  Puniversité  d'Upsal,  fut  imprimé 

aWnteras  en  163S,  et  nous  citerons  encore  une  tra- 

éoctioo  du  célèbre  ouvrage  de  Philippe  de  Momay, 

Ccnsidenaio    vttœ  ae  mortU  humanœ,    impr. 

irosie,  per  Petrum  Wald,  an.  16S9,  in-8. 

•Vrosits,  Arrosius,  YAroux  ou  VArroux, 
riv.  de  Bourgogne,  afïl.  de  la  Loire. 

Abothu,  Arolsen,  ville  de  la  princip.  de 
Waldeck,  prèsPaderbora. 

Arovu,  voy.  Aradgia. 

AiiPAJONUM,  Castrdm  Arpajoni^  Arpacona 
monn.  mérov.],  Arpajon,  ville  de  Fr. 

Seine-et-Oise). 

AiPKUM  [Cic. .  Sallust.] ,  anc.  ville  des 
Volsques,  dans  la  haute  Apulie,  auj. 
Ârpm,  ville  de  l'anc.  roy,  de  Naples 
(Terre  de  Labour). 

l'itriedeCicéron  :  Haym  cite  plusieurs  ouvrages 
nottcrés  A  la  description  de  cette  ville  antique. 


ippelée  par  A.  Bicchi  da  Cora  la  Reçina  de.Voi 

Arponium,  Quarcano,  bourg  dltalie  (Ca- 
labre  citer.). 

AaocATA,  Arquatum,  Arqua,  bourg  de  la 


Vénétie,  près  Padoue.  =  Arqua,  bourg 
près  de  Rovigo. 

Arrabona,  voy.  Arabo. 

Arreium,  Arreio  Villa,  Arreau,  pet.  ville 
de  France  (Hautes-Pyrénées). 

Arruca,  ville  des  Carpetani,  dans  la  Tar- 
raconaise,  auJ.  Guadalajara,  dans  la 
Nouvelle-CastiUc.  On  trouve  dans  les 
Chroniqueurs  :  Godelfare. 

Nous  connaissons  un  livre  imprimé  dans  cette 
ville  en  \5ÙU  :  Mémorial  de  cosas  notables,  por 
Inigo  Lopez  de  Mendota,  Guadalajara,  S.  de  Cor- 
melias,  ISOft,  pet.  in-fol. 

ARRiANiE,  ville  de  la  Pannonie,  qu'on 
croit  être  auj.  AUenhoven,  en  Autriche, 
sur  le  Danube. 

Arroa,  Arroê,  lie  de  la  Baltique. 

Arrosa,  VAyr,  pet.  riv.  de  Champagne, 
afQ.  de  l'Aisne. 

Arsaq  Abbatia,  Arsac  l'Abbaye,  bourg  de 
France  (Gironde). 

Arsacum,  Arzac,  pet.  ville  de  Gascogne 

(Gers). 

Arsembiacum,  Arsembouy,  village  du  Ni- 
vernais. 

Arsicua,  'Apdixoo*  [Ptol.],  Hadrisch,  pet. 
ville  de  Morale  (Autriche). 

Arsignanum,  Arx  LANiE,  Arzignano,  bourg 
de  la  Vénétie,  près  Vicence. 

Arslnoe  [Plin.  v],  KXtowaTpiç  [Strab.], 
Hauiroth  [Num.  xxxui],  Suez,  sur  la 
mer  Rouge. 

Arsinoe,  voy.  Fama  Augusta. 

Artabrum  Promontorium  [Plin.],  Ni'picv 
[Strab.],  Caput  Finisterr^^  Cap  Finis- 
terre,  en  Galice. 

Artaium,    Ai'tas,    bourg    du    Dauphiné 

(Isère). 

Artalbinum,  voy.  Arlalbinum. 

Artaunum,  voy.  Herbipous. 

Artegia,  Arthies,  village  et  anc.  château 
du  Vexin  français  (Seine-et-Oise). 

Arteuca,  voy.  Piscaria. 

Artemisia  [Plin.  m],  'Af^!^*'^*  [Steph.], 
GianuH,  Januti,  île  d'Italie,  sur  la  côte 
de  Toscane. 

ARTEiasiuM,  Santa  Agata,  bourg  d'Italie 
(Calabre  citer.). 

Artemistdm  [Strab.],  Aiàvicv  [Ptol.],  Dia- 
NiuM  [Cic,  Plin.J ,  Hemoroscopium  Con- 
TESTANORUM  [Fcst.],  auc.  ville  de  la 
Tarraconaise ,  auj.  Dénia,  ville  mari- 

.  time  d'Kspagne  (roy.  de  Valence). 


/ 


107 


ARTEMÏSIUM  PROMONTORIUM.  -  ARVERNA. 


i08 


Artemisium  Promontorium,  C€^  s.  Martin, 
en  Espagne. 

Artesu  .  [Cell.] ,  Atrebatensis  Comitatds, 

Ï^ays  des  anc.  Atrebates,  V Artois,  prov. 
rançaise  qui  comprend  partie  des  dé- 
partements du  Pas-de-Calais  et  de  la 
Somme. 

ARTHENiEUM,  Arthetioy,  Artenay,  pet.  YJlle 
de  France  (Loiret). 

Arthona,  voy.  Artona. 

Artiaca^  voy.  Arcuca. 

Artucuh  Villa,  Supra  Fluvium  Ararim 
[Charta  Rodulfi  reg.  a.  925],  Arcey, 
anc.  villa  royale,  auj.  village  de  la 
Haute-Saône. 

Artigi,  Artigis  [Itin.  Anton.],  Alhama, 
ville  d'Espagne  (roy.  de  Grenade). 

Artivu,  Ariél,  bourg  du  Nivernais. 

Artobriga  [Tab.  PeutJ,  Laufen,  bourg  de 
Suisse,  près  Schafiouse.  =  Artzburg, 
ville  de  Tanc.  Yindélicie  (Wurtem- 
berg). 

Artouca,  Tugîia,  bourg  de  Savoie,  près 
d'Aoste. 

Artona,  Arthona,  Hortana,  Artonne,  pet. 
ville  d'Auvergne  (Puy-de-Dôme). 

Artonum,  ArUm,  ou  Arthon.  Plusieurs 
villages  de  France  portent  ce  nom. 

« 

ARuca,  Aruc^  [Itin.  Ant.],  auj.  Maura, 
ville  de  Portugal  (Alentejo). 

Arula,  TArlbergy  chaîne  secondaire  du 
Voralberg,  montagnes  du  Tyrol. 

Arula,  voy.  Arola. 

Arula,  Y  Aigre,  pet.  riv.  de  la  Beauce, 
affl.  du  Loir. 

ARULiE,  Arles-sur-Tech,  bourg  de  France 
(Pyrénées-Orient.). 

Arunda  [Plin.],  Ronda,  ville  d'Espagne, 
dans  le  roy.  de  Grenade. 

Nous  empruntons  à  Tadmirable  trayail  de  Don  J. 
Gallardo  le  titre  d'un  livre  imprimé  &  Ronda  au 
XVII*  s.  :  Relacion  verdadera  <U  l  la  çrande  tor- 
menta  y  diluvio  que  sucedio  m  la  chidad  |  de 
Bonda.  Lunes  28  de  setiembre  deste  présente  \\  ailo 
de  1657,  y  dêl  grande  estrago  que  hito  en  hom  | 
bres,  animales,  ediflcios  y  eampos.  |  Dose  cuenta 
de  algunos  mUagros  que  la  Virgen  nueslra  sefiora  | 
obré  en  ella,  In-ft. 

Aruntina,  Arvndel,  ville  d'Angleterre 
(comté  de  Sussex). 

Imprimerie  en  1756.  [Gotton^^uppL] 

Arupinum  [Strab.LARUPiuM  fltin»  Anton.], 
Arypium  [Tab.  Peut.],  le  château  (TAues- 
berg,  dans  la  Gamiole,  près  Laybach. 


Arur,  voy.  Arola. 

Arva,  Orawa,  AlsO'KiMn,  pet.  ville  de 
Hongrie,  dans  le  comitat  d'Arva. 

• 

Arva,  TAvre,  pet.  riv.  de  France,  affl.  de 
l'Eure.  C'est  sur  cette  rivière,  dans  la 
papeterie  du  Mesnil,  près  l'abbaye  de 
l'Estrées,  appartenant  alors  à  M.  Guil- 
lot  et  maintenant  à  MM.  Didot,  que 
furent  continués  par  Robert,  avec 
aussi  peu  de  succès  qu'à  Essonnes, 
les  essais  de  son  idée  première  sur  la 
machine  à  papier  continu.  =  VArve, 
riv.  de  Savoie,  affl.  du  Rbône. 

Arvensis  Cobutatus,  die  Armer  Ges^ 
pannschaft,  le  comit(U  d'Arva,  en  Hon- 
grie. 

Arverna  [Sidon.  m,  Epist.],  ARVERNORm 
CivrrAs  [Not.  Civ.  Gal.J,  Augusta  Arver- 

NORUM  ,      Au70U<rrovip[4Tov     [Plol. ,    Tab. 

Peut.],  Gergovia  Arvernorum  (voy.  Ger- 
Govu),  Areverno,  Arroverno  Ijnonn. 
mérov.],  Claromontium  [Cell.],  Nemos- 
sus,  NepAKidoç  [Strab.l ,  Clarus  Mons, 
Clairmont  (moy.âge),  Clermont-Perrand, 
anc.  capit.  des  Arvemi,  puis  du  comté 
d'Auvergne^  auj.  chef-lieu  du  dép.  du 
Puy-de-Dôme. 

Sept  conciles;  abb.  de  Bënéd.,  abb.  de  Quoy,  abb. 
de  Prèmontré.  Impr.  en  1538. 

M.  Temaux  donne  comme  premier  lirre  imprimé 
dans  cette  ville  l'ouvrage  de  Savaron  sur  les  Ori- 
gines de  Clermont,  impr.  en  1607,  in-S,  et  M.  Gotton 
fait  remonter  Jusqn^A  1594  la  date  de  l'introduction 
de  Timprimerie  dans  la  capitale  de  l*Auirergiie.Nous 
pourrions  facilement  citer  un  grand  nombre  de'iro- 
lûmes  antérieurs  ;  le  plus  ancien  et  le  plus  impor- 
tant, à  notre  avis,  est  la  seconde  édition  des  Cou- 
tumes du  hauit  et  bas  pays  (PAuj^ergne^  Clermont, 
Nicolas  Petit,  1SS8,  in-8,  dont  la  première  est  datée 
de  Paris,  1511,  imprimée  par  Jeban  Petit  et  déposée 
àOermont  en  Ihostel  de  Loys  Maritain  libraire 
dutT  lieu,  in-8,  gotb.  (Bibl.  impér.,  F.  SUS). 

La  même  année  nous  avons  un  autre  livre  imprimé 
à  Qermont,  dont  un  bel  exempl.  est  aussi  conservé 
ft  la  BibL  imp.  (B.  1505)  :  Statuta  Synodalia  diae, 
Claromontensis  a  GuUlermo  de  Prato,  episcopo 
Claromontensi,denovo  ordinata,  anno  hdxxxvh. 
aermon^  Nicolas  Petit,  15S8,  in-ft.  Ces  statuts  sy- 
nodaux avaient  été  imprimés  antérieurement,  ainsi 
qu'il  résulte  d'un  fragment  que  nous  avons  eu  entre 
les  mains,  et  dont  le  titre  était  conservé  :  Statuta 
syniHialia  Claromon,  De  novo  ordinata  eum  pri- 
vilégia régis,  h.d.  xxvi.  Venundatur  in  ciuitate 
claromofl.  A  magistro  Antbonio  Chalvet  bibliopola 
comornti  ante  ecclcsiam  diue  Marie  de  Gratia.  in-ft, 
avec  une  marque  formée  d'un  A  entre  deux  GC.  — 
Ce  de  novo  ordinata  semble  même  indiquer  pne  édi- 
tion antérieure. 

Parmi  les  imprimeurs  postérieurs  A  Nicolas  Petit, 
ui  ont  quelque  importance,  nous  citerons  Jean 
Durand,  qui  donne,  en  1587,  une  nouvelle  et  belle 
édition  des  Coustumes  d'Auvergne,  in-8;  Nicolas 
Jacquard  et  Boujon,  au  xviie  siècle. 

Le  rapport  fait  à  H.  de  Sartines  donne  les  noms 
de  deux  imprimeurs  conservés  à  Clermont  par  l'édii 
de  1759  et  exerçant  en  1764  :  Pierre  ViaUanes, 
pourvu  en  1736,  possédant  trois  presses,  et  Lauis- 
P.  Boutandon,  établi  dep.  1735  (<k  presses).  Les  an- 
cêtres de  ce  dernier  avaient  exercé  la  charge  d'im- 
primeur du  roi  depuis  1697. 


S 


109 


ARVn.  —  ASCRÏVÏUM. 


.  110 


ARTHy  peuple  de  la  Gaule;  occupait  le 
dép.  actuel  de  la  Sarthe. 

ART0MA9  Arvoniensis  Gomitatcs^  Snau- 
DONu,  la  j[)fY)vi7tce  de  Caemarvon,  en 
Angleterre  (Pays  de  Galles). 

Arx  Alta,  yoy.  Altum  Gastrum. 

Arx  ARMiNn,  Hermannsburg,  dans  la  prin- 
cip.  de  Waldeck. 

Arx  kusnask,  Zuyd-Schans,  forteresse  du 
Brabant,  près  Bcrg-op-Zoom. 

Arx  Batayorum^  Batemburgy  pet.  ville  de 
Hollande  (Gueldre). 

Arx  Britâivnica  [Sueton.]^  Brittenbwrg, 
bourg  de  Hollande,  près  Leyde. 

Arx  Buccin'^,  le  château  Trompette,  fort 
près  Bordeaux.  [Graesse.] 

Arx  DRUSIANA9  Dœsbwrg,  ville  forte  de 
Hollande  (Gueldre). 

Arx  Fohtana,  Fuenies,  place  forte  du  Hi« 
lanais. 

Arx  Gandulfi,  CasteUGcatdolfo,  bourg  et 
résidence  d'été  de  la  cour  papale. 

Arx  iFHiAy  Arx  Taxuna,  Gastellum  Iphium^ 
châtmu  d'îf,  lie  et  forteresse  dans  la 
rade  de  Marseille. 

Arx  Keluna,  EniskUling,  ville  d'Irlande 
(Ulster). 

Arx  LANiE,  voy.  Arsignanum. 

Arx  Lapibea,  voy.  Arlape. 

AixLuDOViaAD  Saaram^  Sara  vus  LuDOVia, 
Saarlom,  Sarrelouis,  ville  forte  de  la 
Prusse  rhénane^  près  de  Trêves. 

Arx  Lddovicu,  Foii-Lovis,  pet.  ville  d'Al- 
sace (Bas-Rhin). 

Arx  Media,  Médius  Yicus,  Moyemic,  bourg 
de  Lorraine  (Meurthe). 

Arx  MiNERViE  [Virg.J,  'A^vaiov  [Dion. 
Halyc],  PoRTus  Veneris,  auj.  Castro, 
bourg  dltalie  (Calabre). 

Arx  Nova,  Nysslot,  SawolUna,  ville  de 
Russie  (Finlande). 

Arx  Nova,  Neoseuum,  Neuhùàsel,  bourg 
de  Hongrie. 

Arx  Rcbra,  Bother  Thurm,  défilé  des 
montagnes  de  Transylvanie. 

Arx  s.  Hospirn,  Ospitio,  bourg  de  France 
(Alpes-Marit.). 

Arx  s.  JuuANi,  fort  San  JtUiano,  sut  le 
Tage  (Portugal). 

Arx  Scepusiensis,  Scepusium,  Szepervar, 
bourg  de  Hongrie. 


Arx  Schenkiana,  Schenhenschans,  bourg 
dans  l'île  de  Grafenwoord,  sur  le  Rhin. 

Arx  Septeniua,  Settenil,  bourg  d'Espagne 
(roy.  de  Grenade). 

AsA  Paulini,  voy.  Ansa. 

AscAUNGiuM,  *A<jxaXî-]f7wv  [PtoL],  Bennopolis 

B'ab.   Peut.],  HiLDEsiA,  Hildeshemium, 
Udesheim,  ville  du  roy.  de  Hanovre. 

L*imprimerie  remonte  dans  cette  ville  à  Tannée 
1605.  et  le  premier  imprimeur  est  Andréas  Hantzsch. 
Voici  le  titre  d*Qn  livre  pubUé  par  lui  cette  pre- 
mière année  :  M.  Christop/u  Roatbarti  extremum 
Judidvm^  du  gantze  Ltlùr  vom  Jûngsten  Tag  ;  — 
Hildestaeim  ku  Hannober,  1605,  in-S. 

André  Hantzsch  n'avait  établi  à  Hildesheim  qu*ane 
succursale,  son  imprim.  princip«étantàMQhlhau8en. 

Le  D'  Gotton  fait  aussi  remontera  cette  même 
année  1605  rétablissement  d'une  imprimerie  à 
Illldesbeim. 

AscANiA,  AscHARU,  l'ancicn  château  des 
princes  d'Anhalt,  sur  les  ruines  duquel 
s'est  élevée  la  petite  ville  d*Aschersleben, 
près  Halberstadt. 

Peignot  mentionne  un  ouvrage  de  J.-Fr.  Rein- 
man,  imprimé  dans  cette  petite  ville  en  1702,  et 
Temaux  cite  :  HeberU  flducia  magistratus.  As- 
canic,  1715,  in-ft.  U  est  vrai  oue  trois  Ifgnes  plus 
bas  cet  excellent  bibliographe  cite,  sous  la  rubrique 
Aschersleben  :  Lutheri  Catechistmtu,  1705,  in'12. 
Pour  Timprimerie  à  Anhalt,  en  1590,  voy.  Anhal- 
tinum  Vêtu»* 

9 

AscANu,  TuscANiA,  Toscar^jûla,  pet.  ville 
fortifiée  d'Italie  (délég.  de  Viterbe). 

AscHAviA,  ksthmh,  ville  de  Bavière,  près 
Wùrtzburg. 

AsciBURcn  Montes  [Cell.], Gigantei  Montes, 
dos  Riesengebirge,  chaîne  de  montagnes 
qui  sépare  la  Silésie  de  la  Pologne. 

AsciBUROiuM  [Tab.  Theod.l,  ville  des  Gti- 
gerni  dans  la  Gaule  Belgique,  auj. 
Asburg,  bourg  du  roy.  de  Wurtemberg. 

AsciBURGUM,  voy.  Embhica. 

AsciBURGUM,  voy.  Dispargum. 

AsaBURGUU,  ASCHIBURGUM,  COLONIA  TrAJANA, 

Aschaffenburgum,  Aschaffenbwrg,  ville 
de  Bavière  (cercle  de  Franconie),  entre 
Francfort  et  Mayence. 

L'introduction  de  l'imprimerie  dans  cette  viUe 
date  de  1620,  suiv.  le  docteur  Gotton,  oni  désigne 
Balthasar  Lippius  comme  le  premier  imprimeur. 
Nous  ne  connaissons  pas  les  livres  sur  lesquels 
s'appuie  le  bibliographe  anglais  pour  déterminer 
cette  date,  et  ce  n'est  qu'en  1C29  que  nous  trouvons 
des  livres  imprimés  dans  cette  ville  :  Vorburg 
(  Wolfg.  Sigistn,)  Testimonialis  commissarius  Lati- 
no-Germanicus»  Aschaiïenburgi,  16S0,  in-12.—  Vor- 
burg {Jo.  PML)  Paratitla  Juris  canonici.  AschaflC, 
1629,  in-8.  (Cat.  de  Tournes,  p.  200.)  —Jo,  Althusii 
Apfiorismi  Juris  civitis.  AschalTenburg,  16S0,  in-12.' 

Ascrivium  [Plin.  m],  'Aoxpouîov  [PtoL],  Cat- 
TARA,  Catar^,  ville  de  Dalmatie,  auj. 
Caitaro  (Kottor^  en  slave),  avec  un  grand 
port  sur  l'Adriatique. 


m 


ASCULUM  APULUM.  -  ASSINIUM. 


H2 


AscuLUM  Apulum  [Cell.],  Asculum  fFlor.], 
*A<ncXov  [Plut,  in  Pyrrh.],  ville  de  VApu- 
lia  Datmia,  auj.  Ascoli  di  Satriano,  ville 
de  Tanc.  roy.  de  Naples  (Capitanale). 

Nous  avions  cru  retrouver  les  traces  d'un  établis- 
sement typographique  dans  cette  petite  ville  au 
XTii*  siècle,  mais  nous  avons  acquis  la  preuve  que 
c*est  à  V Ascoli  du  Pitenum  que  s'appliquent  les 
notes  que  nous  avions  recueillies. 

Asculum  Picenum,  "AoxXov  t^  nîxYivov  [Strab. 
Plutarch.],  *X<t)woXov  [PtoL],  Asculum 
[Plin.  ni,  Cœs.],  Ascoh,  ville  forte  de  la 
Marche  d'Ancône,  sur  le  Tronto. 

Tous  les  bibliographes  citent  deux  ouvrages  im- 

S rimes  dans  cette  ville  au  xv*  siècle  ;  aussi  n*en 
onnerons-nous  que  les  titres  succincu  :  La  Cro- 
fdea  de  Saneto  Isidero  Menore,  eon  atchune  addi' 
tioni  eaciate  del  texto  et  Utoria  délia  Bibbia  e  del 
IWro  de  Pauto  Orosio.  A  la  fin  :  Impresso  in  Ascoli 
in  casa  del  Rev.  Plebano  de  saneto  Venantio  Miser 
Pascale  :  per  mano  del  degno  impressore  Mag. 
Golielmode  LinisdeAlamania,  M.cccCLXxyn,  in-A. 
Char.  rom.  157  ff. 

Et  Statutactvitatis  AsetUanœ,,,  Gli  sopradicti  sta- 
tuti  sono  stampati  per  il  venerab.  frate  Joanni  da- 
Theramo...  d*  la  çità  d'Ascolo,  in  Tanno 
M.  CCGC  LXXXXYi.  lu-fol.  à  2  coL,  30  lig. 

AscuM,  AscA^  Assche,  bourg  et  château  de 
Belgique,  près  d'Alost. 

Le  célèbre  Josse  Bade  était  né  dans  ce  château,  ce 
qui  lui  fit  donner  le  surnom  d*Aseentius,  On  a  pré- 
tendu que  Thierry  IMartens  d'Alost  était  originaire 
de  ce  bourg;  mais  le  contraire  est  démontré 


M.  Van-Iseghein,  dans  la  remarquable  étude  qu'il  a 
consacrée  au  prince  des  imprimeurs  belges. 

AsENA,  ville  de  Bétique,  auj.  Alamuz, 
bourg  du  Portugal,  sur  le  Tage. 

Asu,  voy.  Aqu^  Tarbeluos. 

Asn.uM  ou  Mansus  Asuj,  le  Maz  d'Azil, 
bourg  du  Languedoc  (Ariége). 

ASINARIUM,    ASINERL£,    ASNERLE    PaLATIUM, 

Asniéres,  anc.  villa  royale,  in  agro  Par 
risiaco  [Charta  S.  Ludov.  a.  126i],  auj. 
bourg  de  la  banlieue  parisienne.  Un 
grand  nombre  de  localités  en  France 
portent  ce  même  nom. 

AsîNARUs,  'Aatvopo;  [Plutarch.l,  le  Freddo, 
riv.  de  Sicile,  dans  le  Val  ai  Demona. 

AsiNDo,  voy.  AssrooNU. 

AsiNi,  Asnes,  village  de  la  Flandre  fran- 
çaise (Nord). 

AsiNiAcuM,  Ais'enay,  Yillage  près  Luçon 
(Vendée). 

AsmovuxAAE,  Anseauvillars  en  Chaussée, 
village  près  de  Breteuil  (Oise). 

ASISIUM,  Al9l<nov  [Ptol.],  ASISINATIUM  MUNICI- 

•  piuM  [Grut.],  ville  de  lOmbrie,  auj. 
Assisi,  Assise,  ville  de  l'Italie  centrale, 
dans  la  délég.  de  Pérouse.  • 

Armellini  a  publié  dans  cette  ville  en  1751  et  17S2 
les  deux  premières  parties  de  sa  Biàttotheca  Bene- 
dicto-Casineiuù,  sive  teriptorum  Castnensis  con- 


gregationis  Sanctœ  Justinœ  Patavtnœ  eum  addiu 
et  append.  fn-fol.  La  Ire  partie  a  238  pp.,  la  2*  242, 
et  V Appendice  qui  forme  15  pp.  fut  imprimé  cette 
même  année  17S2,  mais  à  Foligno.  La  biblioth.  de 
Tabbaye  de  Sainte-Justine  de  Padoue,  auj.  dispersée, 
était  fort  importante  et  renfermait  un  grand 
nombre  de  traités  inédits  des  savants  Bénédictins. 

Asros,  Chiascio,  riv.  d'Italie,  affl.  du 
Tibre. 

ASLOA,  voy.  Ansloa. 

AsNEsuM,  Assens,  ville  de  l'île  de  Fionîe 
(Danemark). 

ASOTDIA,  ASSINDIA    [Ccllar.],  ESSENDIA,  Es- 

sen,  ville  de  la  Prusse  rnénane. 
AsoLVEROTH,  voy.  MoNS  S.  Georgh. 

Asopus  [Ovid.],  'Aattwcoç  [Strab.l,  rAsspo  ou 
VAsopo,  fl.  de  Grèce,  dans  1  anc.  Béotie. 

AspALATOs,  Salona  Nova,  Spalatrum,  Spo- 
lairo,  ville  des  États  autrichiens  (Dal- 
matie). 

AspALucA,  Acous,  village  du  Béam,  près 
Orthez  (Basses-Pyrénées).  Quelques, 
géogranhes  désignent  sous  ce  nom  la 
vallée  a'Aspe,  dans'  le  même  départe- 
ment, et  le  Gare  d*Aspe,  torrent  qui 
traverse  cette  vallée. 

AsPAviA  [Cœs.],  Espejo,  village  d'Espagne 
(Andalousie). 

Aspera,  Asperen,  bourg  de  Hollande^  sur 
le  Linge.  =:  Aspres,  bourg  du  Dau- 
phiné  (Hautes- Alpes). 

Asperosa,  Astrizza,  Polystilo,  ville  de  la 
Turquie  d'Europe,  dans  la  Roumélie. 

Aspis,  Aspe  ou  Aspa  Vi^a,  bourg  d'Espa- 
gne^ au  roy.  de  Valence  (cest  une 
station  de  l'itin.  d'Antonin,  située  entre 
Tarragone  et  Carthagène). 

Aspis,  YAspido,  pet.  riv.  de  l'Italie  cen- 
trale. 

Asprencia,  voy.  Sparnacum. 

Aspricolus,  Mons  Acutus,  Scherpehhemel 
(Mont-Aigu),  pet.  ville  de  Belgique 
(Brabant). 

AspRmoNTTCM,  Asprimons,  Aspremont  ou 
Apremont,  la  plus  illustre  baronnie 
d'Austrasie,  dit  le  père  Anselme.  Un 
grand  nombre  de  localités  en  France 
portent  ce  nom. 

AssA  Pauuni,  voy.  Ansa. 

AssiDONiA,  AsiNDO,  Methymna  Sidonia,  ville 
de  la  Bétique,  à  l'O.  de  Cadix,  auj. 
Médina  Sidmia  (prov.  de  Séville). 

ASSINDIA,  voy.  ASNIDLA. 

AssiNiuM,  AssiNUM,  Assimshire,  comté 
d'£iCosse« 


il3 


ASSISIUM.  —  \TALANTyE  NESÏUM. 


H4 


Assisnm^  voy.  Asismic. 

AsoRcs  [Cic.  Ver.],  'Aa<T»poç  [Steph.],  As- 
soMin^  Azaro,  bourg  de  Sicile. 

AssoviuM,  Asovu  Tanais  [Plin.],  Azom?  ou 
Azof,  ville  de  la  Russie  d'Europe,  dans 
une  île  du  Don  (prov.  d'Iekateri- 
noslaw). 

AsTA  [Plin.  m,  5],  'Aora  xoXwvia  [PtoL], 
AsTExsis  CiYiTAS  [Paul.  Diac.],  Asta 
PoifPEJA^  Hatia  [Tab.  Peut.],  ville  de 
Fane.  Ligurie,  sur  le  Tanaro,  auj.  Asti, 
ville  et  évêché  de  Piémont. 

Paoxer  et  les  bibliographes  moderaes  citent  deux 
livres  imprimés  k  Asti  en  1518  et  1519  :  Albert  i 
Bnod  de  ConstUvtionibuê,  decretis,  statutis  et  eon- 
netmdÙÊiàus.  Astx,  mdxvui,  in-toU -^  Benevenuti 
SaMgeorgii  Séries  MontUferrati  marchianum  et 
prùicipum,  Astae,  per  Franciscum  de  Silva,  hdxix, 
fai-4.  (CaL  Pioelli,  II,  p.  Î6H.) 

n  ne  nous  est  pas  pennis  de  passer  soùs  silence 
le  lÎTre  le  plus  prédeux  imprimé  à  Asti,  dont  un 
exemplaire  est  consenré  dans  l'admirable  bibliothè- 
que du  respectable  doyen  des  bibliographes,  M.  J.- 
C  Bronet,  qui  l*a,  (te  vinL,  décrit  aussi  exactement 
que  possible  dans  la  dernière  édition  du  Manvel  du 
Ukraxrt,  »  AUotd  AstensU  {J.-G.)  opéra  Joeunda 
meiro  Maekarronico  matemo  :  et  GtUlieo  compo" 
rita.  A  la  fin  :  Impressum  Ast  per  magistrum  Franc 
deSilva,  anno  dfii,  Hilesimo  quingentesimo  rigesimo 
primo,  die  xij.  mensis  HardJ.,  pet.  in-8,  demî-goth. 
Iig.s.l»is;  200  ff.  non  chiCTrés.  Le  bel  exemplaire 
de  H.  Branet  a  figuré  dans  les  ventes  Hanrott  et 
Ridi.  Heber.  ;  il  fut  acquis  à  cette  dernière  vente 
par  le  libraire  Groiet,  qui  le  céda  A  M.  Brunet  :  11 
est  incomplet  de  2  AL,  mais  il  a  le  frontispice  origi- 
nal que  n'avait  pas  celui  de  M.  Libri  (vente  de  1M7). 
Voyex,  k  cette  occasion.  Acte  d'accusation  contre 
Ubri-Carueei,  art.  Grenoble, 

Asta  Regu  [Plin.,  Mêla.,  Itin.  Ant.], 
Xeresium,  ville  de  Tanc.  Bétique,  auj. 
Xérès  de  la  Frontera,  sur  le  Guadalete 
(Andalousie). 

•  L'imprimerie  doit  exister  dans  cette  ville  depuis 
Pao  1620,  »  dit  le  D*"  Cotton,  qui  ne  cite  aucun  livre 
à  rappui  de  son  assertion.  Voici  un  vol.  imprimé 
Tannée  précédente,  qui  se  trouve  A  la  biblioth.  de 
rArsenal  :  Diseorso  en  que  se  prueva,  que  et  habito, 
mtroéueido  por  la  nueva  Pragmatica,  es  el  mas 
natural  y  mas  conforme  al  antiguo  destos  Reynos, 
por  el  Ueeneiado  Fernando  Manojo  de  la  Corte, 
Xérès,  1025,  in-^  Une  édition  de  ce  petit  traité  a  été 
pabliée  A  Barcelone  cette  même  année  1625  :  nous 
^norons  laqueUe  est  la  première. 

AsTAPA  [Liv.],  Estepa  la  Vi^a,  ville  d'Es- 
pagne, près  du  Xenil  (Andalousie). 

AsTARACENSis  Ager,  Astaracum,  'pays  d'As- 
tarac  ou  d*Estarrac,  en  Gascogne,  près 
Gomminges  (Haute-Garonne). 

Asnois  [Itin.  Ant.],  Astigitana  Colonu 
(Plin.  m] ,  CoLONiA  Augusta  Firma 
[ïnsc.  ap.  Grut.l,  Ecija  ou  Exija,  ville 
d'Espagne,  sur  le  Xenil  (Andalousie). 

Noos  ne  connaissions  pas  de  livre  Imprimé  à  EciJa, 
aatérieurement  à  celui-ci  :  Sotedad  entretenida  en 
que  se  da  noticia  de  la  storia  de  Ambrosio  Cali- 
sandao,  eompuesio  por  Joan  de  Barrio  nuevo  y 
Moya  cUrigo,  —  En  EciJa,  por  Juan  de  Malpartida 


de  las  Alas,  1638,  in^k.  Mais  D.  J.  Gallardo  nous  en 
indique  un  plus  ancien  :  Relacion  de  ta  solemnitad 
con  que  celetfrô  ta  octaba  del  Santissimo  Sacra- 
mento  en  la  ygleaia  mayor  de  Santa  Crut  su  pa- 
trono  Don  Diego  de  Mendoza,  regidor  de  la  dictia 
ciudad  este  aflo  de  16SS.  —  Con  licencia,  imprcsa  en 
Ecija,  en  la  oficina  de  Luis  Esiupiftan,  afio  1653. 
\n-U.  36  (T.  sans  pagin. 
(Bibiioth.  espailola,  tom.  J,  729.) 

AsTiGis  Vêtus,  Astygis,  Alahameda  (Ala- 
meda),  bourg  d'Espagne,  près  Ecija 
(Andalousie). 

ASTIPALfiA,  \(srw:aXa.U  [Ptol.],l/e  deStam- 
pâli,  dans  rArchipel,  entre  Naxos  et 
Rhodes,  sur  la  côte  de  Carie. 

AsTR£us,  fleuve  de  Macédoine,  auj.  la 
Vistrizza,  dans  le  pacb.  de  Saloniki. 

AsTRASu,  Westrachia.  Westergoè,  l'un  des. 
quatre  districts  ae   la  Flandre  wal- 
lonne. 

AsTRizzA,  voy.  Asperosa. 

AsTURA  [Plin.  m],  6  STopa;  [Strab.],  Salira, 
pet.  riv.  des  États  du  Pape. 

Astures,  peuple  de    l'Espagne  Tarraco- 
naise,    divisé    en   Astures  Augiistani 
.  Iroy.  de  Léon)  et  Astures  TYansmontani 
(les  Asturies), 

AsTURiCA  Augusta,  Colonia  Asturica,  Aus- 
TURGA,  AsTURGU,  auc^  cap.  des  Astures, 
auj.  Astorga,  ville  d'Espagne,  dans  le 
roy.  de  Léon. 

Le  Dr  Cotton  rapporte  que  la  bibliothèque  du 
Trinity  Collège  de  Dublin  contient  un  volume  im- 
primé dans  cette  ville  en  1624  par  Hieronymo  Mu- 
rillo,  mais  il  n*en  donne  pas  le  titre. 

Pedro  Cosin  imprima  dans  cette  ville  en  1577  un 
traité  de  D.  Franc  Garmiento  de  Mendoza,  inlit.  : 
Defensio  libelli  de  rediiibus  ecclcsiasticis  ab  im- 
pvgnationibus  doctoris  Martini  yavarri,  —  Astu- 
rica, 1577,  in- fol. 

Asula,  Acelum  [Plin.  in.],  Acedum,  ^Ajte^cv 
[Ptol.],  Asola,  pet.  ville  de  la  Vénétie, 
sur  la  Cbiese. 

Cest  la  patrie  d*Andreas  Asulanus,  qui  prit  la  di- 
rection de  rimprimerie  des  Aides,  à  la  mort  d*AIde. 
Tancien,  qui  arriva  le  8  fé>Tier  1515  (1516,  n.  style). 

Ataciacus  Vicus  [monn.  mérov.],  voy. 
Narbo  Martius. 

Atacini,  peuple  de  la  Gaule  Narbonnaise 
première,  babitait  sur  les  bords  de 
XAtax  (Atide). 

Atacinorum  Civitas,  voy.  Nahbo  Martius. 

Atacinus  Vicus,  Au&sière,  bourg  de  Fr. 

(Aude). 
Ataginos  [monn.   mérov.],   voy.   Narbo 

Martius. 

Atagis  [Strab.],  Eisacus  [Cell.],  Hisarcus, 
Itargus,  l'Eysac/i,  riv.  du  Tyrol. 

ATALANTiE  NeSIUM,  'AToXàvTYlç  NïKJlOV,  île  dC 


H5 


ATANACUM.  —  ATHENiË  AD  EHNUM. 


ii6 


Nesos,  TàlcmcU  oa  Tkalandonis,  dans  le 
N.-O.  de  Négrepont. 

Atanacum,  Aignai-le-lhic,  bourg  de  Fr. 
(Haute-Marne). 

Atanus,  voy.  Atoanatum. 

Atax,  Adax^  Aude,  fleuve  du  Languedoc. 

Ategua,  Attegtia  [Dio.  Cass.],  Attegova, 
ville  de  la  Bétique,  dont  César  fit  le 
siège,  et  sur  les  ruines  de  laquelle  s'est 
élevée  Alcala  Reale  ou  Alcaia  la  Real, 
près  Jaen  (Andalousie). 

ATELiE  VeROMANDUNORUM,    AXELfi  VlLLA    IN 

Pago  VitiOMANDENSi  [Grég.  Turon.],  At- 
telé, AihieSy  bourg  de  France,  dans 
l'anc.  Yermandois  (Aisne). 

Atella  [Liv.,  Cic,  Tab.  Peut.], 'A-rtXXa 
[Ptol.],  'ATtXa  [Strab.],  ville  des  Osci, 
dans  la  Campanie,  auj.  Avena,  près 
Capoue,  ou  San  Arpino,  dans  la  Terre 
de  Labour  (d'où  Atellanes). 

Aternum,  'AT^pvcv  [Strab.],  Pescara,  bourg 
du  roy.  de  Naples  (Abruzze  citer.). 

Aternus  [Plin.],  Piscarius  [Paul  Diac], 
ÏAtemo,  riv.  d'Italie;  se  jette  dans 
TAdriatique. 

Ateste  [Tac.  Hist.  ra],  Ateste  Colonu 
[Plin.J,  Adestdm,  Este,  ville  de  la  Véné- 
tie,  au  S.-O.  de  Padoue. 

Noos  ne  connaissons  pas  de  liyre  imprimé  dans 
cette  ville  avant  17ftS  :  Èrevi  notizie  Intomo  alla 
terra  di  Este,  ii  per  queUo,  che  riguarda  l*anti- 
cMtà  délia  sua  origine,  che  le  sue  varie  mutazioni, 
ecc,,  di  Antonio  AngelierL 

Este,  per  l*0rlandini,  17ftS,  in-8.  Haym  prétend 
qne  ce  livre  est  l'oeavre  de  D.  Paolo  Vagenti. 

Atha,  Athum,  Ath,  pet.  ville  de  Belgique 
(Hainaut). 

L*auteur  du  Très-dévot  vouage  à  Jérusalem, 
Jean  Zuallart,  a  fait  imprimer  dans  cette  petite  ville 
un  livre  tout  spécial  :  Description  de  ta  ville  d'4th. 
Atb,  J.  Mafis,  lèlO,  in-8. 

Nous  ne  trouvons  aucune  trace  d'imprimerie  an- 
térieure. En  16S7,  nous  pouvons  encore  signaler  : 
Chronique  de  Grandmont,  par  Benoit  Ihtteau, 
Ath,  J.  Maés,  in-12,  et  :  Fie  de  S.  Adrien^  patron  de 
Grand-Mont,  par  le  P.  Martin  le  Brun,  Ath, 
1657,  in-8. 

Atha-Clyath,  voy.  Dublinum. 

Athanagia  [Liv.  xxiT,  Cardona,  sur  le 
Cardonero,  ville  d'Espagne  (Catalogne). 

Athanatum,  Atanvs,  Atanence  Monasterium, 
S.  Arediys.  StrYtier-de-la-Percke  ou  St- 
Yrieix,  village  et  anc.  abb.  de  Bénédic- 
tins, près  Limoges  (Haute-Vienne). 

Nous  citons  ici  cette  abbaye,  parce  qa*au  xn^  siè- 
cle les  moines  y  montèrent  un  établissement  typo- 
Sraphique  dont  le  plus  ancien  produit  fut  un 
reuiarium  cité  par  P,  de  Golonia,  dans  son  His- 
toire littéraire  de  la  ville  de  Lyon,  impressum  in 
monasterio  Athanatensi,  anno  1520,  et  un  Mis- 
sale  Athanatense,  imvr,  Athanati,  in  eodem  mO' 
nasterio^  anno  1531,  in-foL,  dont  un  bel  exemplaire 
ne  fut  vendu  que  5  fr.  1  s.  à  la  vente  Golbert. 


Athenje  [Liv.  etcj,  'A(Mv»j,  Geciopia  [Ca- 
tul.],  Thesea  [Thucyd.]  ;  au  moy.  âge  : 
AsTiNEs,  Setines,  Athina.  Athènes  {Athi- 
niàh  en  turc),  capitale  ae  la  Grèce. 


Le  S  aoAt  182S,  dès  le  commencement  de  Pinsw^ 
rection  grecque,  M.  Ambroise-Firmin  DidoL  promo- 
teur du  célèbre  Comité  philbellénique  de  Paris, 
s*cmpressait  de  faire  don  k  la  Grèce  d*une  imprimerie 

Î|u*il  aurait  voulu  diriger  sur  Athènes  ;  mais  éUe 
ut  expédiée  d*abord  à  Hydra,  oh  elle  senit  à  Csirc 
paraître  le  <l>îXo;  tov  N6(jlou,  Journal  politique. 

En  1824  le  comité  de  Londres  envoya  trois  petites 
imprimeries  qui  ftarènt  ainsi  réparties  :  l'une  A  His- 
solonghi,  l'autre  à  Kauplie,  la  troisième  k  Athènes, 
d'oh  les  Turcs  avaient  été  chassés.  Le  2ft  avril,  le 
Journal  d^ Athènes,  *E^\t£ç'iç  tûv  'AOiQvâv,  parut» 
imprimé  dans  Athènes.  Mais  cette  imprimerie  fut 
complètement  détruite  le  24  mai  1827,  quand  les 
Turcs  reprirent  Atht*nès. 

En  Janvier  1834,  sur  la  demande  et  la  recommao- 
dation  du  prince  Soutzo,  M.  Ambroise-Firmin  Didot 
confia  à  M.  Kororoélas  d'Athènes,  qui  vint  s'ins- 
truire des  procédés  de  la  typographie  chexMH.  Firmia 
Didot,  une  imprimerie  qui  devint  par  la  suite 
très-considérable.  Les  premiers  livres  qui  sor- 
tirent de  ses  presses,  k  Athènes,  sont  :  en  18S4, 
VHisioire  d'Athènes,  par  Denys  Sourmélis,  in-8*; 
en  18S5,  *AvOoXoYCa  f|  ovXXoyi^  qiajidtedv  ifjpolxûv 
xal  ipcoTixcôv,  2  pet.  vol.  in-16  ;  en  18S0,  les  Mé- 
moires militaires  du  général  Christophe  Perraibos 
(*Aico(&vT]{jLoveu(iaTa  9coXs(i.()ià  OMX^^iaj^mL  icopà 
TOV  ovvrayiJATâpxou  ^pior.  lleppaiooO).  2  vol. 
in-8<»,  André  Koromélas,  rue.  d'Othon,  n*  2i5. 

Dans  une  antre  imprimerie  parurent,  en  1888,  les 
Souvenirs  de  la  régénération  grecque,  de  1820  à 
1823,  par  Germanos,  métropolitain  de  Patras» 
*rico(ivr,(iaT«  iccpi  xi];  éicavaffxdaeoi;  if]c  '£X>flu* 
8oc  icopà  ToO  ucTpoicoXtTov  IlaTpàiv  rep(ia*0Uy 
publiés  par  Callimaque  Kastorchès,  à  Athènes,  ty- 
pographie de  Pierre  Bflantzarakès,  rue  Nteka,  n*  45. 

Koromélas  a  imprimé  plusieurs  dictionnaires.  Le 
premier,  publié  en  1837,  est  le  Dictionnaire  fran- 
çcds-grec,  de  Dentotis  et  Zalik,  un  fort  volume  in-8*, 
Athènes,  1837,  typographie  de  Koromélas,  et  le  der- 
nier est  le  grand  dictionnaire  d'après  le  Thésaurus 
grcecœ  linguœ  de  Henri  EStienne,  par  Skarlatos, 
2  voL  in-4*,  Athènes,  1852,  imprimé  et  stéréotypé 
par  A.  Koromélas.  Cet  ouvrage  est  fort  bien  exécuté, 
bans  les  prolégomènes  l'auteur,  Skarlatos  de  By- 
zance,  et  réditeur  disent  qu'ils  ont  été  encouragés  à 
préférera  l'ordre  étymologique  adopté  par  H.  Estienne, 
et  qui  fut  suivi  à  tort  par  les  éditeurs  de  Londres,  l'or- 
dre alphabétique,  selon  l'exemple  donné  par  Ambroise- 
Firmin  Didot,  et  ils  s'expriment  ainsi  :  *Ave6dp- 
puvav  TÔv  àXY)Od>c  i\ptùOL  Tfi;  TvitOYpat^tac  Xp.- 
ébôaiov  Oip(Aîvov  AiSoÂTov,  f|  xaOûc  tov  i6aicTt<rcv, 
eu  icoicôv ,  ô  if)(JLéTepo;  Aatanio^ ,  Aiodorov ,  va 
àvaXâ6iQ  Tpirriv  toO  8T)90cupoO  Sxdoatv  xaT*  àX- 
9a0v)Tov  (p.  2). 

D'autres  imprimeries  s'établirent  à  Athènes  avec 
les  caractères  de  Didot  :  celle  d'Apostolidès,  de  Gkar- 
boi^,  etc. 

Koromélas  mourut  à  Athènes  en  1800. 

ATHENiE  AD   EhNUM,    AcADEMIA   JuUA,  HeL- 

mestadium,  Helmstadilîm,  Helmstœdt,  ville 
du  duché  de  Brunswiclc. 

L'imprimerie  précède  de  quelques  années  en  cette 
ville  la  fondaUonde  l'Université,  qui  n'eut  Jieu  qu'en 
1570.  Nous  connaissons  un  livre  imprimé  en  1572  : 
D.  NicSelneckers  Bekandtnuss  vnd  testament  vom 
h,  abendmal  dess  Henren,  was  es  sen,  und  tvas 
darinnen  aussgetheilt  und  genommen  werde. 
Helmstatt,  1572,  iu-8.  Le  nom  du  premier  imprimeur 
est  Jacobus  Lucius  Transylvanus. 


117 


ATHENiE  AD  SALAM.  —  ATREBATiE. 


H8 


Athekje  ad  Salam,  Athenis  Salanjs^  Ihena^ 
lena,  YiUe  du  grand-duché  de  Saxe^ 
'Weymar  (anc.ahuringe). 

UniTcnité  eâèbre  ftmdée  en  1548.  SulTant  le 
Dr  CoCtoOf  qui  t'appuie  de  Pautorité  de  Ldong, 
rfoipriaierie  date  en  cette  Tille  de  1545  et  le  premier 
Une  imprimé  serait  :  Chrùtophori  Hammeri  in- 
tro4meiio  fm  UetUmem  Armmteam.  lenae,  1545, 
ki-4.  Gomme  noui  sommes  forcé  d*avouer  en  toute 
homilité  ne  connaître  ni  les  ouvrages  ni  même  le 
nom  de  Christophe  Hammer,  nous  déclarons 
manquer  des  élémâits  nécessaires  pour  Térifier  l*au- 
theniidié  de  cette  assertion.  Un  théologien  luthé- 
rioi  du  nom  de  H anin  Hammer  a  publié  plusieurs 
•nvrages  à  léna  à  peu  près  à  la  même  époque,  mais 
rfmnêssion  du  plus  ancien  ne  remonte  qu'à  1565. 
Toiâ,  imprimé  A  léna,  unlirre  intéressant  que  nous 
croyons  devoir  citer;  il  nous  est  fourni  par  Stru- 
Tlui  {De  TkMrimniœ  scriptori&uâ)  :  JolL  SMgelii 
ùrmHo  éê  emaU^  quart  eonitihumtur  Aeademiœ, 
ÊutHtm  lemmj  in  etieberrimo  eonsetsu  iUu$trissi- 
wtormm  itemm  Saxonlœ,  prùuipumy  eamitum,  no- 
èêUtmtU  et  raîUM  uhoUuHei^  eum  pubUee  rteita- 
remtmrprirUtgia  «f  statuia  AcadtnUœ  lenêntU^  2  die 
PeèrmarU  amo  iatuti»  m  d  Lvin.  len»,  1558,  in-4. 

Atheiuk  Anglorum^  Yoy.  Oxonu. 

Atheeue  Ràcrac^^  yoy.  Basilea. 

Atbenjs  Remorum^  voy.  Rémi. 

Axhenopous  [Mêla].  Athenopous  Massi- 
LiENsiuM  rPiio.  m],  Sambraoa,  Tille  de 
la  Gaule  Narbonoaisey  colonie  de  Mar- 
seille, aaj.  Grimaud,  pet.  yille  de  Fr. 
(Var). 

AnoDiRiA,  Athewrey,  Tille  d'Irlande. 

AiHEKDAy  Aiherdee,  bourg  d'Irlande. 

Atbesia,  Athesinus  Ager^  Etschland,  dis- 
trict du  Tyrol. 

Athesis  [Virg.  iEn.,  Plin.],  'Afti<nç  JPtol.J, 
Atïsia  [Tab.  Peut.],  'Atkjgv  [Plut.], 
ÏAdige  (Ètsch  en  ail.),  fleuTe  d'Italie  ;  se 
jette  dans  TAdriatique. 

Athiso,  Toy.  Ansis. 

Athloka,  Athlone,  ville  d'Irlande  (comté 
de  Roscommon). 

M.  Gotton  iSuppl.)  croit  qu'un  certain  Denys 
Daiy  ftat  le  premier  imprimeur  de  cette  vUle,  vers 
1785;  en  1789  il  y  fonda  un  Journal,  intit.  :  the 
àtklone  HeraUL. 

Atho,  Athos  [Plin.  iv,  Oyid.1,  é  "AO»;  [Hé- 
rod.],  Athon  [Cic,  Liv.1,  le  mont  Athos, 
Monte  Santo,  Hagion  Oros,  montagne 
de  Macédoine,  auj.  dans  la  Roumélie  : 
22  couvents  de  l'ordre  de  S. -Basile. 

Atroua,  Atht^,  comté  d'Ecosse. 

Atbum,  voy.  Atha. 

AxHURmrs,  Vulturnus  [Liv.,  Plin.],  Vol- 
Tt-RNus  |Dion.  Halic.J,  il.  de  la  Campa- 
nie,  auj.  le  Voltumo,  dans  le  Napoli- 
tain. 

Atu,  voy.  Atina. 

Atilia,  voy.  Aldenburgum. 


AiiLiAcuM,  Tilly,  villaffe  de  France,  près 
des  Andelys  (EureJ;  ou,  suiv.  l'abbé 
Cocbet,  Antigny,  village  près  Fontaine- 
le-Dun,  arrondiss.  d'Yvetot .  (Seiné- 
Infér.). 

Atina  [T.  Liv.,  1x1,  Atia,  Atinum  [Plin.  m], 
Atino,  bourg  du  pays  napolitain  (Terre 
de  Labour). 

Atisis,  Athiso,  riv.  de  la  Gaule  Transpa- 
dane,  chez  les  Insubres,  auj.  la  Tosa  ; 
se  jette  dans  le  lac  Majeur. 

Atlanticum  Mare,  'ATXamxri  ôatXotaaa,  OcEA- 
Nus  OcciDENTAUs,  VAtlautique. 

ATORnuM,  Ai>0RFiuM,  Adorf,  pet.  ville  du 
roy.  de  Saxe,  sur  l'Elster. 

Atrebata  [Not.  Imp.L  Atrebates  |moy. 
âge],  Atrebatium  IJCluv.],  Atrebatum 
[Ceil.],  Rigiacum,  Regiacum  Atrebatum, 
Opif  iflucov  [Plol.],  Nemetacdm  [Itin.  Ant.], 
Nemetocenna  [Hirt.  vm],  Civitas  Atra- 
VATUM  [Itin.  Anton.},  Atrebetis  [monn. 
mérov.j,  Arras,  ville  de  France,  sur  la 
Scarpe  (Pas-de-Calais). 

Ruinée  par  les  Vandales  et  par  les  Normands.  Ap- 
partient définitivement  à  la  France  depuis  le  traité 
de  Nlmègue. 

L'imprimerie  ne  fut  introduite  dans  cette  rille 

Ïu'en  1528«  et  le  premier  imprimeur  est  Jehan  de 
uyens. 

En  1508  parait  un  Miuale  ad  usum  inMtgnis 
Beelesie  AtrebcUentiâ...  finit  hùc  intigne  saerimii- 
$alis  opta.  Anno  a  Notait  DomiMi  u  d  tiii,  impenta 
et  are  Johannia  Lagaehe  (en  lat.  Joh.  Piea)^  ti- 
Ifrarii  manentia  domum  familiamgue  haoentis 
Atrebati  ad  inlertignium  5.  Joti,  Èvangelisii.,, 
ibidemque  vénale  reperietur,  In-A,  lettres  rouges 
et  noires. 

Ce  beau  livre  (ùt  imprimé  à  Rouen  par  le  célèbre 
Martin  Morin,  qui  mit  son  nom  en  toutes  lettres  sur 
le  Jambage  intermédiaire  de  l*ftl  majuscule  qui  com- 
mence Touvrage. 

En  1517  une  seconde  édiUon  In-foL  du  même  Mis- 
sel fut  imprimée  à  Rouen  par  Martin  Morin  et  éditée 
par  Jean  L.agache,  qui  s^était  associé  son  fils  An* 
thoine,  et  six  mois  après  un  Bréviaire  portatif  in-8 
sort  encore  des  presses  rouennaises,  mais  cette  fois 
'avec  la  marque  et  le  nom  entier  de  «  Magiater  Mar- 
tinu»  MoriUs,  > 

Mais  les  années  suivantes  voient  une  imprimerie 
nationale  s'établir  à  Arras  et  Tan  1528  paraît  le  pre- 
mier livre  réellement  artésien  :  ■  Ordonnances, 
V8age$  et  itUiiie  la  gouvernance  d'Arras^  faictes 
et  décrétéet  par  Vempereur  comte  d* Artois.  — 
On  les  vend  en  la  cité  d'Arras  par  Jean  de  Buyens, 
deuant  le  portail  de  Nostre  Dame.  (A  la  fin  :)  Imprime 
nouuellement  en  la  cite  d*Arras  par  Jehan  de 
Buyens  l*an  hdxxviii,  pet.  in-ft,  goth.,  avec  les 
armes  impériales  sur  le  titre,  gravées  sur  bois. 

Jehan  de  Buyens  imprime  encore  eu  1531  les 
nouvelles  ordonnances  du  même  empereur,  in-4, 
gotlu  (a  la  Bibl.  impér.). 

La  première  édiuon  des  Coustumes  generaltes  du 
conte  d'Arthois,  connue  et  décrite,  est  donnée  en 
1555,  par  Jehan  Bourgeois,  libraire,  denunirant  près 
du  petU  marché  devant  Saint-Géri,  in-8,  goth. 
M.  Brunet  fait  remarquer  que  la  dernière  ordon- 
nance est  datée  de  1551,  ce  qui  permet  de  supposer 
une  édition  antérieure  i  celle  de  1555.  Nous  Igno- 
rons si  ce  Jehan  Bourgeois  avait,  à  la  date  de  15S5, 
un  matériel  d'imprimerie  suffisant  pour  produire  un 
livre  de  cette  importance,  et  il  nous  est  permis  d*en 


ii9 


ATREBATENSIS  PAGUS.  —  AUDIERNUM. 


120 


douter,  puisque  nous  voyons  cotte  coutume  réim- 
primée en  1547,  avec  cette  souscription  i  •  On  Us 
vend  en  Arras  par  Je/ian  Bourgeois,  «  et  à  la  lin  : 
«  imprimé  à  Anuers  par  moy  Jehan  Grap/ieus.  « 
'  Ce  n'est  qu'en  1553  que  nous  trouvons  sur  une 
nouvelle  édition  des  Ctnistumes  la  mention  d'Im- 
primeur accolée  au  nom  de  Jehan  Bourgeois. 

Voici,  pendant  les  xvie  et  xvii»  sièles,  la  suite  des 
imprimeurs  artésiens  que  nous  fournit  une  curieuse 
monogcaphie  de  MM.  d'Iléricourt  et  Caron  : 

Jehan  de  Buyens,  dont  le  frère  Pierre  ne  fût  que 
libraire. 

Jehan  Bom*geois  ;  il  y  en  eut  deux  probablement 
du  même  nom  qui  imprimèrent  de  1535  à  1590. 

Claude  de  Buyens  et  Gilles  Bauduyn  (1589),  librai- 
res, pour  lesquels  fmprimait  d'abord  Joachim  Tro- 
gnesius,  mais  que  l'on  trouve  plus  tard  figurer 
comme  imprimeurs. 

Robert  Maudhuy(1592-16S0). 

Guillaume  de  la  Rivière  (1591-1634),  qui  imprimait 
aussi  quelquefois  pour  Gilles  Baudouin.  Ce  G.  de  la 
Rivière  est  le  typographe  dont  se  glorifient  à  Juste 
titre  les  bibliophiles  artésiens;  il  fait  revenir  de 
Cambrai,  en  1629,  son  fils  Jean-Baptiste,  dont  nous 
voyons  pendant  quelques  années  le  nom  associé  au 
sien. 

Arras  fournit  aux  imprimeries  étrangères  Pierre 
Touros,  surnommé  le  Tondeitr  d'Arras^  prote  de 
l'illustre  Thierry  Martensd'Alost,  et  le  savant  Cris- 

{>inus,  Jean  Grespin,  que  l'intolérance  religieuse 
brce  ft  quitter  la  France,  et  qui  va  porter  à  Genève, 
la  libre  patrie  des  réformés,  son  savoir  et  son 
génie. 

Nous  trouvons  la  mention  d'un  imprimeur  d'Ar- 
ras,  nommé  Ralet,  qui  exerçait  an  commencement 
du  xviie  siècle  ;  mais,  comme  MM.  d'Iléricourt  et 
Caron  n'en  parlent  pas,  nous  ne  le  citons  que  sous 
toutes  réserves. 

'  '  En  1764  (Rapp.  Sartines),  il  n'existait  à  Arras  que 
deux  imprimeurs,  Charles  Lemaltre  de  la  Sablon- 
nière,  pourvu  en  1747,  et  Michel  Nicolas,  reçu  im- 
primeur en  1752. 

Martin  Franc,  l'auteur  du  Champion  des  Dames, 
était  d'Arras,  ainsi  que  l'auteur  de  la  JUélusine, 
Jehan  d'Arras. 

ATREBATENSIS  PaGUS  OU  COAIITATUS,  VArtoiS, 

anc.  province  française  réunie  à  la  cou- 
ronne 
passe 

mariage  de  Maximilien  avec  Marie  de 
Bourgogne,  et  revient  définitivement  à 
la  France  par  le  traité  de  Nimèirue 
(1678). 

Atrebates,  peuple  de  la  GauleBelgique  II«; 
occupait  l'emplacement  de  Tanc.  dio- 
cèse d'Arras,  auj.  partie  du  départ, 
du  Pas-de-Calais. 

Atrebath,  peuple  de  la  Bretagne  romaine  ; 
occupait  une  partie  du  comté  de  Midd- 
lesex,  sur  la  Tamise,  et  de  l'Oxford- 
shire. 

Atrianus,  Tartarus  LPlin.L  ^^  Tartaro,  pet. 
riv.  de  la  Vénétie. 

Attaoum,  "Attoxov  [Ptol.],  station  de  TEs- 
paçne  Tarraconaise,  chez  les  CelHberi, 
auj.  Darocca. 

ATTEIJI,V0y.  AlEL^. 

Atterus  Lacus,  die  Sckwartzee,  ou  le  Lac 
Noir,  en  Bavière. 


par  Philippe-Auguste,  en  li80; 
a  la  maison  d'Autriche  par  le 


Attiniacum,  Attiniacum  Palatium  in  agro 
Remensi  ad  Axonam  [Capit.  Car.  C.  ; 
Baluz.],  Attigny,  pet.  ville  de  France 
(Ardennes),  résidence  royale  pendant 
les  deux  premières  racrs  et  siège  de 
plusieurs  conciles. 

Attipîacum,  Attichy,  bourg  de  Fr.  (Oise). 

Attium  Promontorium,  cap  de  la  Corse, 
sur  la  côte  0.;  auj.  Puenta  diLacdvoio. 

Attobriga,  Monast.  Veltenburgicum,  Wel" 
tenburg,  bourg  de  Bavière,  sur  le  Da- 
nube, anc.  abb. 

Attuatuca,  Aduatdca  [Itin.  Anton.],  Açuaca 

TUNGRORUM,  'ATCUabccuTOV    [Ptol.],  AtUACA 

[Tab.  Peut.],  Tungri,  Tongres  (Tongem 
en  flam.),  ville  de  Belgique,  dans  le 
Limbourg,  anc.  cap.  des  Tongri,  peuple 
de  la  Gaule,  dans  la  Germanie  II*,  au 
S.-O.  des  Ubiens,  qui  vinrent  occuper 
le  pays  des  Eburones  quand  ceux-ci 
eurent  été  détruits  par  César.  —  On 
croit  aussi  que  cette  ville  correspond 
à  la  PALfiOPous  Aduaticorum,  dont  on 
rencontre  souvent  le  nom. 

Nous  ignorons  oii  M.  Temaux  a  pris  l'indication 
d'un  vol.  impr.  à  Tongres  en  1005  :  Bonarseus, 
amphitheatrum  honoris.  Paleopolis  Adualieorum, 
1605, in-h. 

Nous  trouvons  dans  plusieurs  anc.  catal.  la  men- 
tion d'une  édition  de  ce  livre  imprimée  à  Anvers  en 
1006,  in-4,  avec  le  nom  véritable  de  l'auteUr,  Ôliv, 
Bonarsius  (Bonars) ,  comme  on  traduisait  Bongarspar 
Bongarsius,  Nous  trouvons  dans  un  des  catalogues 
des  Elsevirs  une  édition  de  la  Cité  de  Dieu  de 
saint  Augustin,  trad.  en  flamand  et  imprimée  à 
Tongres  en  1018,  in-A.  Mais  ces  indications  sont 
l'une  et  l'autre  inexactes,  si,  comme  le  prétend  le 
Bibliophile  belge,  la  ville  de  Tongres  n'a  eu  sa  pre- 
mière imprimerie  qu'en  1829. 

Un  imprimeur  d'Anvers,  au  commencement  du 
xvii«  siècle,  était  de  Tongres  et  en  portait  le  nom  : 
Willem  van  Tongeren. 

Attubi,  voy.  CoLONiA  Claritas  Julu. 

Atur,  Atodris,  'AToupio;  [Ptol.] ,  Aturus 
[Lucan.],  Tarbelucus  Aturus  [Auson.], 
Arus  Silvensis  [Auson  .1,  VAdour,  fleuve 
de  France  ;  se  jette  aans  le  golfe  de 
Gascogne. 

Atura,  Aturum,  Aturre,  Civitas  Aturen- 
siuM  [Itin.  Anton.],  Aire,  pet.  ville  et 
anc.  évêché  de  Gascogne,  sur  TAdour 
(Landes). 

AuBANiA,  voy.  Albinu. 

AuBiGNiuM,  voy.  Albintacum. 

AucENsis  Fluvius,  Oka,  riv.  de  Russie. 

AuciAcuM,  AuxyAe-Chàteau  (^Auchy),  bourg 
de  Picardie  (Pas-de-Calais). 

AUDENARDA,  VOy.  ALDENARDA. 

AuDiERNUM,  Audieme,  bourg  de  France 
(Finistère). 


121 


AUDOENI  VILLA.  -  AUGUSTA. 


122 


AUDOENI  YUXA,  s.   AL'OOENI  NOBIUS  DOMUS9 

s.  OuYN  [Ordin.  reg.  fr.],  anc.  rési- 
dence royale,  ScdnMhien,  près  Paris  ; 
pendant  la  Révolution  s'appela  Bains- 
ptr-Seine.  On  trouve  dans  tes  chron.  : 
SanU-Oain,  Saint^Hans  :  les  Gesta  Reg. . 
Fr.  portent  B.  Odoenus.  Aimoin  dit  : 

AUDOENUS  ALIAS  DaOO. 

ACPOMAROPOUS,    AUDOMARUM,     FaNUM    DIVI 
AUDOMARI  [ClUV.],  S.  AUDOMARI  PaLATIUM 

[Chron.  Ludov.  viii^  a.  1211],  appelée 
autrefois  SUhieu,  suiv.  Malbrancq,  auj. 
Saini'ùmer,  ville  de  France  (Pas-de- 
Calais). 

En  15M,  on  ooUése  de  jésuites  7  fut  installé  par 
If  R.  P.  Panons,  et  devint  bientôt  la  maison  d*édu- 
caiioo  privilégiée  des  Jeunes  catholiques  de  la  no- 
bloK  d^rbode,  d'Angleterre  et  des  Pays-Bas.  Vers 
rn  ION  les  RR.  PP.  y  montèrent  une  petite  im- 
primerie A.  M.  D.  G.,  dont  les  premiers  produits 
iOBt  nres  et  rediercliés. 

Le  Dr  Goiton,  dans  son  SuppL,  dit  que  les  Jésuites 
imprimèrent  dès  Tannée  \Wi  the  Ufe  atid  Dcalh 
9fM,  Bématud  GenfngSj  prie$t,  in-4.  Les  Jésuites,  en 
iSM ,  ne  pensaient  pas  encore  à  leur  collège  de  Saint- 
Omer  ;  et  comment  les  aventures  du  prêtre  Genings, 
•  tfuiiued  vitb  martyrdome  at  London  the  10  day 
of  november,  •  auraient-elles  été  imprimées  à  Saint- 
Orner  dans  le  courant  de  cette  année?  Cette  asser- 
tioov  empruntée  au  S^  volume  de  J,  Ames  et  au 
Matauell's  €at,,  p.  5S,  est  donc  inexacte  :  le  Mar- 
tyre de  Genings  ne  fut  imprimé  à  Saint-Omer  qu'en 
flOift,  et  le  volume  est  im  mince  in-4*  de  110. pp. 
qui  s*est  vendu  on  ne  sait  pourquoi  SIO  fr.  à  la 
vente  Dinaux. 

Le  premier  livre  imprimé  par  les  Jésuites,  dans 
lenr  couvent  de  Saint'Omer,  est  probablement  :  A 
èriefe  âpotoçU  or  defenceofthe  eatholike  eccU» 
aiattical  kkrarehie  and  subordination  in  England 
(^  JI.FaraofU),Saint-Omer,160i,  in-12.  —  Lowndes 
nous  donne  un  ouvrage  plus  important  :  Discttsslons 
of  ihe  answfre  of  Wm.  Barlow  to  the  booke  intit. 
tke  Judgnunt  of  a  CathoU  English  man,  Saint- 
Omer,  1603,  with  a  svppL,  1612.  —  2  voL  in-4. 

Mais,  pendant  que  les  Jésuites  prenaient  Pavancc, 
la  omnicipalité  de  la  ville,  piquée  d*hoiineur,  attirait 
on  im|Himeur  laïque,  François  Bellet,  qui,  dans 
Pèpltre  dédjcatoire  du  premier  volume  sorti  de  ses 
presses,  se  fait  un  devoir  de  remercier  c^s  dignes 
échevins  de  b  munificence  ttbérale  dont  ils  ont  fait 
preoveà  son  égard,  et  ce  premier  ouvrage  est  intit.  : 
Bpùires  dorées  de  saint  Uierosme,  traduites  de 
latin  en  françois,  avec  une  table  très-ample,  Saint- 
Omer,  François  Bellet,  1602,  pet.  in-12  de  299  p. 

Chartes  Boscard,  que  M.  Brunet  appelle  Bascariy 
nous  ignorons  pourquoi,  ne  vint  s*établir  à  Saint- 
Omer  que  quelques  années  après  François  Bellet. 

L'arrêt  de  17àO  fixa  le  nombre  des  imprimeurs 
de^aint-Omer  à  deux,  et  le  rapport  fait  à  M.  de  Sar- 
lioes  nous  donne  le  noiU'de  ces  deux  imprimeurs  : 
FraiM;ois-Dominique  Festel,  pourvu  en  1743,  pos- 
vedant  ft  presses,  et  Ilenri-Françob  Boubers,  établi 
en  17U,  aj-ant  aussi  A  presses. 

Vous  devons  une  partie  de  ces  renseignements 
l  un  bioliophile  artésien  distingué,  M.  le  baron 
Uard. 

XibBucA  Villa,  Odreia  Villa,  Audrieu 
|Chron.  Carlov.],  anc.  villa  royale,  aui. 
Ormille,  village  de  France,  près  Doul- 

lens  (Oise). 

Amm,  AirruRA,   Ebura,  rjBwre,  riv.  de 
Normandie,  affl.  de  la  Seine. 


Auftdena,  Aùçi^YÎya  [Ptol.J,  Al  Fetieda  (en 
arabe),  Alfidena,  ville  au  roy .  de  Naples 
(Abruzze  citer.). 

AUFIDUS  [Horat.,  Liv.],AUFIDA-STAGNA  [Sil. 

Ital.l,  auj.  VOfanto,  fleuve  du  roy.  de 
Naples;  passe  à  Cannes  et  se  jette  dans 
TAdriatiquc. 

AunNA,  AuFiNUM,  auj.  Ofeiia,  bourg  du 
roy.  de  Naples. 

AuFONA,  voy.  Antona. 

AuGA,  AuGJE,  AucA,  AuGiuM,  Algia,  Augum, 
AusTA,  Eu,  ville  de  France  ;  anc.  comté  ; 
résidence  et  château  royal  ;  anc.  abb. 
d'Augustins  (Seine-Laférieure). 

AuGu  [campus  pascuus  amni  adjacens,  vel 
amm  circumfiisus,  Duc),  voy.  Alglu 

AuGiA,  AuGiA  Lacus  Tigurini,  Vile  de  Ufiiau, 
dans  le  lac  de  Zurich. 

AuGU  Alba,  Wissenavia,  Weissejiau,  bourg 
et  anc.  abb.,  en  Bavière. 

AuGu  DivEs,  RicHENAVu,  Rckhetiou,  île  du 
lac  de  Constance. 

AuGiA  DoMiNi,  Herisau,  bourg  de  Suisse 
(C.  d'Appenzel). 

AuGiA  liAJOR,  AuGiA  Reesï /Rheinou,  ville 
de  Suisse  (pr.  Schaffhauseii). 

AuGiA  Sacra,  Elgg,  bourg  de  Suisse  (C. 
de  Zurich). 

AuGiA  ViRGiNUM,  Mogdetiau,  village  et  abb. 
de  Suisse  (canton  de  St-Gall). 

AuGLE  Saltus,  Saut'd'Auge,  bourg  de 
Normandie  (Calvados). 

AuGMiNioNA,  Aumignon,  pet.  riv.  de  Picar- 
die, affl.  de  la  Somme. 

AUGUBIUM,  voy.  EUGUBIUM. 

Augum,  voy.  Auga. 

AuGusTA,  Augusta  Leontinorum,  Agosta, 
ville  cl  port  de  Sicile,  au  N.  de  Syra- 
cuse, sur  la  mer  Ionienne. 

Augusta,  Aouste  sur  la  Bresle,  village  de 
Normandie  (Seine-Iùféricure). 

Augusta,  Augustus,  Au{jst,  village  de  Pi  - 
cardie  (Pas-de-Calais). 

Augusta  [Itin.  Anton.  ;  Tah.  Peut.],  Neu- 

MAGUS,     NoiGaa-j^OÇ     [Ptol.]  ,   NOVIOMAGIS, 

Neodunum,  Niviodunum,  ville  des  Tricas- 
tini,  dans  la  Gaule  Narbon.,  auj.  Nynns, 
ville  de  Suisse,  sur  le  lac  de  Genève 
(Vaud). 

LUmprimeric  fut  introduite  dans  cette  petite  ville 
à  la  fin  du  xviii«)  siècle  :  le  Tableau  de  Paris  cri- 
tiqué, Nyon,  1783,  S  vol.  in-S. 

Augusta,  voy.  Tublvga. 


123 


AUGUSTA  ACILU.  —  AUGUSTA  NEMETUM. 


i24 


AuGusTA  AaLU^  Castra  AuGusTANAy  Servio- 
DURUM  [Tab.  Peut.],  Straubinga,  Straih 
bifigen,  ville  de  Bavière,  sur  le  Danube. 

Imprimerie  en  1585  t  Jacob  Rabi  Cfiristtteti 
manual  oder  handbUchlein ,  von  rechtem  Nutz 
dess  wallfahrtenê,  und  mit  was  Christliciier  an- 
dacht.,.  Straubingen,  1585,  in-8.  (Catal.  des  foires 
de  Francfort,  a.  1625,  p.  ASl,  2«  partie.) 

Du  même  auteur,  nous  trouvons  encore  :  Jae» 
Rabi  ChrisHiche  instruction  und  unterweisung, 
wesê  iieli  Fatter  und  Mutter,  Gevatter  und  Prie- 
ster.  Straubingen,  1585,  in-4.  Mais  nous  n'avons 
pas  le  nom  du  premier  imprimeur. 

AuGusTÂ  Allobrogum,  voy.  Geneva. 

AuGUSTA  Antonini,  Gastinum,  Gastein,  ville 
de  bains,  en  Autriche,  près  Saltzburg. 

AuGusTA  Arvernorum,  voy.  Arverna. 

AuGUSTA  ASTURICA,  VOy.  ASTURICA. 

AuGusTA  AusaoRUM  [Itin.  Anton.],  Auxo- 

RUM,    AUXITANA  CiVITAS,  aUC.  GUMBERRIS 

OU  Climberrum  [Mêla,  m],  Ausci  [Amm. 
Marc],  anc.  cap.  des  Auscii  et  de  la  No- 
veinpapuianie,  auj.  Attch,  ville  et  archev. 
de  France  (Gers). 

I^  Breviarium  Auxitanum,  imprimé  I  Auch,  en 
1555,  in-8,  goth.,  est  le  plus  ancien  livre  que  nous 
puissions  citer  comme  imprimé  dans  cette  ville  ar- 
chiépiscopale. Ce  livre  doit  être  fort  ;vre,  car  nous 
ne  le  trouvons  décrit  nulle  part  et  nous  ne  le  voyons 
figurer  qu'une  fois  dans  un  catalogue  de  Tente  (Cat. 
Baluie,  11,  no  9b2h). 

En  n^U  (Bap.  Sartincs).  nous  ne  trouvons  à  Anch 
qu'un  seul  imprimeur,  Etienne  Duprat,  reçu  en 
1742  et  possédant  deux  presses. 

Algusta  Badacum,  Birckhausen^  pet.  ville 
de  Bavière. 

AUGUSTA  BaSILEA,  VOy .  LONDINUM.      ^ 

AuGUSTA   Batiennordm,    AÙYcuara  Boctmvââv 

iptol.],  ville  de  la  Gaule  Cisalpine,  auj. 
lassignana,  bourg  d'Italie,  près  Coni. 

AcGusTA  BuBius,  BiLBius  [Martial,  x 
Epig.li  ^ille  des  Celtiberi,  dans  la  Tar^ 
rac,  auj.  Catalayudy  ou  suiv.  Bischoff 
et  Môller  Bambola,  près  Calalayud. 

AuGBSTA    Bracara     [luscr.  Grut.],    Au- 

GUSTA  BrACARITM  [PllH.],  BrACARA,  BpOXOp 

ACryoûara  [Ptol.],  Bracharaugusta,  ville 
des  Callaici  Bracarii,  auj.  Braga,  ville 
du  Portugal  (prov.  entre  Duero  et 
Minho). 

LMmprimcric  fut  introduite  dans  celte  ville  archié- 
piscopale au  xve  siècle  par  un  typographe  allemand 
nommé  Jean  Ghcriing  ou  Gherlinc  :  le  premier  livre 

3ue  nous  connaissions  est  un  Bréviaire:  Breviareum 
\raeharcnsef  impressum  in  Augusta  Bracharensi 
civitate,  per  masistrum  Joannem  Gherlinc  alcma- 
num,  anno  salutts  Christians  mccccxciv,  in-fol.,  et 
non  pas  in-ft,  comme  le  dit  le  P.  Gotif.  Rcichhart,  et 
non  pas  in-8,  comme  le  dit  Née  de  la  Rochelle. 

Augusta  C-esarea,  voy.  Salduba. 

Augusta  Castra  [Itin.  Anton.],  Augustana 
Castra  [Notit.  Imper.],  dans  la  Vindé- 
licie,  auj.  Azelburg,  en  Bavière. 


Augusta  Coloota,  voy.  Nemausus. 
Augusta  Colonia  Apulensis,  voy.  Alba  Ca- 

ROLINA. 

Augusta  Dâcica,  Colonia  Sarhizegetbusa 

[Inscr.     Grut.l,     Xaffif^uacc     PooCXuov 
Ptol.l,  ville  de  Dacie,  auj.  Yœrh&y, 
en  Valachie. 

Augusta  Dea,  voy.  Du. 

Augusta  Drusi,  voy.  Campidosa. 

Augusta  Emerita,  Au^uara  'Hpi^ita  [Dion 
Cass.l,  CoLONU  EMERiTENsig  fuiscr. 
Grut.l,  Emerita  TPrud.,  Plin.],  Merida, 
ville  au  Portugal  (Estramadure). 

L'imprimerie,  suivant  Antonio^*  existe  dans  cette 
ville  depuis  1545,  et  Toici  le  titre  du  livre  qn*il  cite  à 
Tappui  :  Diego  de  Cabranet.  Amiadura  esffiritual 
del  hombre  interior;  Merida,  1545,  in-fol.  Cet  auteur 
et  son  livre  ne  sont  pas  cités  dans  la  BibUoth.  Lnui' 
lana  (Lisboa,  1786,  A  vol.  iu-12).  Mais  Gallardo  (p. 
409)  en  fait  mention;  il  nous  aimrend  aussi  que 
Diego  de  Cabranes,  vicaire  de  Menas,  devint  le  cha- 
pelain honoraire  de  Tempereur  Qiarles^^ulnL 

Augusta  Firma,  voy.  Astigis. 

Augusta  Francorum,  voy.  Augcstodunum. 

Augusta  Gemella  [Plin.],rt|aXXa  [Appian.J, 
•  Martos,  pet.  ville  d'Espagne  (prov.  de 
Jaen). 

Augusta  Julia  Gaditana,  voy.  Gades. 
Augusta  Leontinorum,  voy.  Augusta. 

Augusta  Londinium,  voy.  Londinum. 

Augusta  Misneksium,  Augustoburgum,  Avr 
gustusburg,  ville  de  Saxe.  [Graësse.] 

Emestus  Ilermann,  pasteur  d*Iéna,  a  fait  VHii- 
toria  Augustoburçi,  et  Phil.  Wagner  a  publié  à 
Dresde  en  1572  :  Btnweihung  de$  Schlotaes  Augu9- 
tusburg,  in-4. 

Augusta  Nemetum  [Cluv.],  Civitas  Nemktum 
[Not.  Prov.],  Spira  Nemetum  [Notit.  re- 
cens.], NovioMAGus  [Tab.  Theod.],  Ifow- 
jxa-yGç  [Ptol.],  Sphira  [Geogr.  Rav.], 
Nemetense  Palatium  [Prœcep.  Carol.  a. 
789],  anc.  capit.  des  Némètes,  dans  la 
Gaule  Belgique;  auj.  Srdre  (en  allein. 
Speyer  ou  Speier),  ville  de  Bavière, 
anc.  ville  impér.  ;  cvèché  ;  jadis  la  ca- 
pitale de  l'une  des  plus  illustres  prin- 
cipautés ecclésiastiques  de  l'Europe. 

Nous  faisons  remonter  Jusqu*en  1471  la  date  de 
riniroduction  de  rimprimerie  dans  cette  ville  :  Pot- 
mia  scholastica  super  Apocalypsin  et  super  Can- 
tica  eanticorum,  A  la  fin  :  Explicit  PostiUa  stolas- 
tica  (sic)  super  Apocalypsin  et  super  Cantica  ean- 
ticoru^  impssa  Spire  anno  uuuo.  —  15  ff.  in-4. 
sans  ch.,  réel,  ni  sign.,  car.  ronds,  à  Texceplion  du 
V  qui  est  gothique.  Ce  rare  volume  est  considéré 
par  tous  les  bibliographes  comme  le  premier  livre 
imprimé  à  Spire  ;  il  ne  nous  donne  malheureusement 
pas  le  nom  de  Timprimeur,  et  le  caractère  n*a  au- 
cun rapport,  dit  M.  Brunet,  avec  celui  qu'emploie 
en  iUli  Peler  Drach,  que  Pon  considère  générale- 
ment comme  Pintroducteur  de  la  typographie  à 
Spire. 


125 


AUGUSTA  NOVA.  —  AUGUSTA  TAURINORUM. 


.126 


Le  P.  Gottfiried  Reichhart  et  Hain  attribuent  ce- 
peodant  à  Peler  Drach  rimpression  d*un  traité  de 
S.  Augustin,  FamosuB  BeeUi  Augustint  libellus  de 
Vita  XjOana.  A  la  fin  :  Aie  Beati  Augustint  Ubel- 
tea  vartntUis  et  famosus  in  civitate  Spirensi  est 
S.  a.  in-tk,  lOlT.  à  SI  1.,  sans  ch.,  réel,  ni 


sigtu  et  Hain  lait  remarquer  que  le  V  sothique  du 
urtcèdent  volume  se  retrouve  dans  celui-ci.  L'autorité 
de  ces  deux  bibliographes  est  assez  considérable 
pooruoos  permettre  d^attribucrà  Peter  Drach  rim- 
pression du  livre  intiu  :  Postilla  sctiolastica,  aussi 
bien  que  celle  d'un  autre  recueil  de  traités  du  même 
Père  de  TÉglise  latine  :  De  Fuga  muUerum,  de 
emuineniia^de  coniemptumandi,  etc.»  in-A,  s.  1.  n. 
d.,  2S  ff.  à  20  lig.,  même  caractère  que  les  précé- 
dents et  imprimé  à  peu  près  à  la  même  époque. 

Ainsi  donc  :  Date  de  rintroduction  de  rimprime- 
rie  i  Spire,  1471  :  premier  imprimeiu-.  Peter  Drach. 

AuGusTA  Nova,  Yoy.  Porta  Augusta. 

Atgusta  Nova  [Plin.  ni],  Noo^ou^cucrra 
[Ptol.1,  ToKRis  Crebiata,  Torquemada, 
ville  d'Espagne. 

Acgcsta  Prjetoru  [Plin.  m,  Tab.  Peut.], 
AdgcstaPr^etoria  Salassorom  [Strab.J, 
AcGfJSTUM,  Aoste  {Aosta),  ville  de  Pié- 
mont, sur  la  Doire,  dans  Tanc.  Taren- 
taise. 

Mont  ce  connaissons  pas  dans  cette  ville  de  livre 
plusanden  que  celui  cité  par  M.  Temaux  :  te  Héros 
ées  Alpes,  ou  la  vie  du  grand  saint  Bernard  de 
Meittkon,  fondateur  des  Mpitaux  de  Montjoux  et 
Comiomnejoux,  par  F,  Bernant  Aoste,  168S, 
iD-12. 

Augusta  Quintana,  Augusta  Quintanorum, 
Kyntzen,  bourg  de  Bavière  sur  le  Da- 
nube. 

Augusta  Raxtracorum,  Axt^cùotcl  'Paupixwv 
[Ptol.],  Augusta  Rauracum  [Tab.  Peut.], 
Raurica  (Inscr.  Grut.],  Colonia  Raurica 

iPlin.  ivj,  ville  des  Rauraci,  dans  la 
;aule  Belgique,  auj.  Avgst,  bourg  de 
Suisse,  sur  le  Rhin  (cant.  de  Bâle). 

Siège  primitif  de  Pévêché  de  Bâle.  Le  Dr  Cotton 
prétend  que  Timprimerie  exista  dans  ce  bourg  ^ 
Ididi,  sans  citer  aucun  ouvrage  à  l'appui  de  cette  as- 
sertion ;  mais,  comme  il  traduit  la  souscription  Au- 
gusta Munatiana  par  Aug»t ,  tandis  que  de  tout 
temps  le  terme  Augusta  Ûunatiana,  Cotonia  Au- 
gusta Munatiana,i  été  appliqué  à  Bâle,  il  est  à  sup- 
poser que  le  lirre  surlcmiel  il  base  sa  prétention  est 
rédlement  le  produit  d'une  typographie  bàloisc.  Le 
cataL  des  frères  de  Tournes  (Gçnève,  1670,  in-12), 

?i  est  d^me  grande  importance  pour  Thistoire  de 
typographie  en  Suisse,  ne  cite  pas  un  seul  volume 
impnmé  à  Augst.  L'erreur  de  M.  Gotton  serait  d'au- 
tant plus  excusable,  que  ce  bourg  est  en  quelque 
aorte  un  faubourg  de  Bàle,  et  que  Ton  a  dû  bien  des 
fois  confondre  ces  deux  localités,  Augusta  Raura- 
,  et  Augusta  Munatiana, 


Augusta  Romanduorum,  voy.  Luoliburgum. 

Augusta  Salassorum,  voy.  Augusta  Pr.£- 
toria. 

Augusta  SuESsoNUM  [Itin.  Anton.],  Au^ouora 
Oùtwowv  [PtoL],  Augusta  Sukssorum 
[Tab.  Peut.J,  Noviodunum  Suesstonum 
[Caes.  B.  Gall.  n],  Suessonj:,  Sues- 
sioN^  [Greg.  Tur.],  Sexonas  [Frédég.], 


Sexsionas,  Suessionas  [Frédég.  contin.], 
ville  importante  de  la  Belgique  11%  auj. 
SoissonSy  ville  de  Fr.  (Aisne). 

lA.  Temaux  date  de  1617  l'introduction  de  la 
typographie  dans  cette  ville  :  Chronicon  abbatiœ 
$,  Joannis  apud  Vineas,  a  Petro  Grisio,  Sues- 
sionc,  1617,  in-8  (Cat.  Secousse,  n'*  /i731). 

Cette  histoire  de  l'abbaye  de  Saint-Jean  des  Vignes 
fut  traduite  eu  français  par  de  Louen  et  publiée  en 
1710.  L'un  des  ouvrages  les  plus  importants  publiés 
à  Soissons  au  xviie  siècle,  c'est  Vllistoire  de  la  ville 
deSoissons  et  de  ses  rois,  ducs,  comtes  et  gouver- 
neurs, avec  une  suite  des  évéqués,  etc.,  par  Clpude 
Dormay.  Soissons,  N.  Asseline,  1663-64,  2  toL  in-4. 

En  1764  (fVapp.  Sarlines),  on  trouve  à  Soissons 
deux  imprimeurs,  quoique  l'arrêt  de  1759  n'en  eût 
permis  qu'un  seul;  mais  ces  deux  imprimeurs 
avaient  tous  deux  succédé  à  leur  père,  le  premier 
en  17/k8,  le  second  en  1752,  et  l'on  passa  par-dessus 
l'irrégularité;  le  premier,  Pierre-Nic.  Waroquier, 
avait  deux  presses,  et  le  second,  Pierre  Courtois,  en 
employait  trois. 

Augusta  Taurinorum  [Plin.  m.  Tac.  Hist. 

n]  ,  COLONIA  Taurina  [Tac.  l] ,  Aù^oûara 

Towpivwv  [Ptol.],  Taurasu  [Appian.],TAU- 
RiNUM  [Itin.  Anton.],  Turi  (au  moy. 
âge),  auj.  Torino,  Turin,  ville  forte 
d  Italie  ;  anc.  cap.  des  États  sardes. 

Université;  bibliothèque  riche  et  importante. 
LMmprimerie  existe  dans  cette  ville  depuis  l'an  1474. 
Dans  une  excellente  monographie  du  baron  Vemazza 
(Bassano,  1827,  iu-8)  intit.  \  Osservaiioni  suUibri 
stampaii  in  Piémont e  net  secolo  xv,  l'auteur,  après 
avoir  rappelé  que  l'introducteur  de  la  typographie 
dans  le  Piémont  fut  un  Allemand  nommé  Ilans  ou 
Johannes  Glim,  que  nous  retrouverons  à  l'art.  Savi- 
gliano,  nous  rappelle  qu'après  lui  Ant.  Mathias  d'An- 
vers et  Balthazar  Cordero  de  Mondovi  imprimèrent 
en  1472  à  Mondovi,  et  qu'alors  seulement  apparut  le 
premier  imprimeur  turinois ,  Joanncs  Fabcr  Lin- 
gonensis  (Jean  Lefebvre ,  de  Langres) ,  appelé  en 
cette  ville  par  un  médecin,  Paiitaleone  di  ConHucnza, 
et  par  Pietro  Cara  ;  ce  Jean  Lefebvre  s'étant  associé  à 
un  autre  Français,  Giovannino  di  Pietro  (ce  que  nous 
pouvons  traduire  par  Jouannin  ou  Janin  de  Pierre, 
ou  fils  de  Pierre),  ces  deux  typographes  mirent  au 
Jour,  en  1474,  le  livre  suivant  : 

Breviarium  Bomanum.  A  la  fin  :  Prœclarissimiet 
medici  etphilosopM  DominiMagistriPanthaleonis 
volumina  lohannes  Fabri  et  tohanninus  de  Petro 
Galici  (sic)  egregii  quidem  artifices  Taurini  féli- 
citer impressere  m.  cccc.  uuliiii.  Deo  grattas. 
Amf.n.  In-8,  ou,  dit  Amati,  pet.  in-4.  505  AT.  à  2  col. 
de  28  1.,  siins  ch.,  réel,  ni  sign. 

Cette  erreur  est  excusable,  Amali  n'ayant  vu  que 
l'exempl.  sur  vélin,  conservé  à  la  biblioth.  de  Turin. 

L'associé  de  Jean  Lefèvre  ne  reparait  plus,  et,  pres- 
que immédiatement  après  l'impression  du  bréviaire, 
l'imprimeur  Langrois  établit  une  succursale  à  Casale,  • 
près  Turin,  bourg  renommé  pour  ses  cartiere^  c'est- 
à-dire  ses  moulins  à  papier;  nous  l'y  retrouverons; 
mais  il  conserve  néanmoins  son  établissement  prin- 
cipal, car  l'année  même  (1477)  où  nous  le  voyons 
imprimer  au  mois  de  mai  les  DisticUa  Catonis  à 
Casale,  paraît  à  Turin ,  die  ix  Julii,  un  ouvrage  de 
son  protecteur  et  ami  le  médecin  Panialéon  de  Coii- 
fluentia  {Coblentz  ou  Confions)  :  Pantaleonis  de 
Confluentia  summa  Lactictniorum,  sive  tractât  us 
varii  de  Butyro,  de  caseorum  vanarum  gentium 
differentia  et  facultatc.  Taurini  pcr  Johanncm  Fa- 
bri, MCCCCLXXVii.  In-fol.  Livre  sa\ant,  livre  recher- 
ché par  les  caséopMleSy  c'est-à-dire  par  les  amateurs  , 
de  fromage. 

Jean  Lcfèvrc  imprime  encore  en  cette  même  année 
1477 ,  à  Turin ,  la  Chronica  Martini  Poloni,  ln-4»  ; 
puis  les  Décréta  Sabaudiœ  ditcalia,  in-fol.  ;  enfin 


127 


AUGUSTA  TIBERII.  —  AUGUSTA  VAGIENNORUM. 


128 


Tannée  suivante  une  édition  célèbre  de  Térenee, 
in-fol. 

En  1&79,  il  est  appelé  I  Saluzzes  par  le  marquis 
Louis  II  ;  il  y  imprime  un  seul  volume  et  retourne  à 
Turin.  En  1481  il  va  faire  une  petite  excursion  à 
Casai,  dans  le  Montfcrrat,  et  y  établit  une  impri- 
merie. Jusqu*ea  1485  nous  le  voyons  seul  typographe 
à  Turin;  mais  cette  année  voit  Tart  de  Timpri- 
meric  prendre  une  extension  considérable  dans 
toute  la  province,  et  à  Turin  nous  voyons  arriver 
Jacobus  Suigus  (Jacopo  Suigo  da  8an  Germano),  Ni- 
colaus  de  Benedictis  (Espagnol),  Francisco  de 
Silva,  etc. 

Jean  Lefèvre  cède  son  établissement  vers  IftQl,  et 
cet  infatigable  typographe  meurt  vers  Tan  1500, 
car  nous  trouvons  à  cette  époque  plusieurs  livres 
«  impr.  Taurini  cum  cha-acteribus  Johannis 
Fabri.  • 

AUGUSTA  TiBERn,  COLONIA  TiBERIA  AUGDSTA, 

Regtnum  [Ilin.  Anton.],  Castra  Regina 
[Not.  Imper.],  Ratisbona,  Ranasbona, 
Reginoburgum  ,  HiEBOPOLis,  Imbripolis 
[Acta  Pub.],  Tiburnu  [Diploma  Leonis 
m],  Regensburgum  Palatiitm  pubucdm 
[Charta  Carol.  Magni,  a.  792|,  Ra- 
ganesburg  Palatium  [Charta  Ludov.  p. 
a.  82i],  Renebourc  [Gr.  Chron.],  Régi- 

NUM  ClVITAS  QVJE  NUNC  ReGANESBURG  VO- 

CATUR  [Ann.  Eginh.],  Ratisbonne  (Be- 
•   gensburg  en  ail.),  ville    importante  de 
Bavière^  au  confluent  du  Danube  et  du 
Regen. 

Tous  les  bibliographes  s'accordent  à  reconnaître 
que  l'imprimerie  fut  introduite  en  1485  dans  cette 
ville  par  les  typographes  de  Bamberg,  Joh.  Sensen- 
schmidt  et  Joh.  Bcckenhaub  de  «Mayence,  aux  frais 
et  dépens  de  l'évèque  Henry  de  Ratisbonne.  Le 
premier  livre  imprimé  est  :  Liber  Missalis  ucun- 
ttum  breviarium  chori  Bcclesfœ  Batitponauis, 
Après  le  calendrier  vient  le  décret  de  Tévèque  de 
lUtisbonnc,  qui  se  termine  ainsi  :  Dune  Librum 
per  viroa  inaustrios  Johannem  Sensenscftmidt  et 
Johannem  Beckenhaub  diclum  Mogunlinum  opifl- 
ces  :  Jussimus  et  fecimus  impressione  decarati. 
Datum  Batispone  die  quinta  mensit  Mardi.  Anno 
Domini  M.  cccc.  octogesino  quinW.  In-fol.  de  S60  AT. 
à2coL 

Ce  missel  fut  réimprimé  par  ordre  dudii  évéque 
et  du  chapitre  de  Ratisbonne  en  1492,  par  de  nou- 
veaux typographes  de  Bamberg,  Henry  Petzenstei- 
ner  et  Jean  Pfcyl  ;  mais  très-probablement  cette  réim- 
pression rut  exécutée  dans  leur  établissement  de 
Uamhcrg,  et  ils  ne  se  transportèrent  point  à  Ratis- 
bonne. 

AuGusTA  Treba,  Voy.  Trebu. 

Augusta  Trecarum,  voy.  Trece. 

Augusta  Trevirorum  [Tab.  Thcod.],  Aù- 
-^cuara  Tpïiêipwv  [Ptol.],  Augusta  in  Tre- 
veris  (Mêla,  m],  Colonia  Treverorum 
[Tacit.  Hist,  iv.],  Treveris,  Treviri 
[  Amm.  Marc],  Treverica  Urbs  f  Auson.], 
Trevirensia  Palatia  [Mabillon],  anc. 
capit.  de  la  Belgique  r*^  puis  du  dio- 
cèse des  Gaules;  son  importance  la 
faisait  surnommer  la  métropole  des 
Gaules:  auj.  Trêves  {Trier,  Tn'ers  en 
ail.),  ville  de  la  Prusse  rhénane,  sur 
la  Moselle. 


Bibliothèque  importante,  qui  possède  un  Evangé- 
Uaire  du  vi»  siècle^  Tun  des  plus  anciens  connus. 

L'imprimerie  (suiv.  Panzer,  Ann.,  u  viii)  remonte 
en  cette  ville  k  l'année  1517  ;  mais  le  Dr  Gotton  ne 
paraît  pas  accepter  cette  donnée  du  bibliographe  de 
Nuremberg,  puisqu'il  ne  fait  dater  l'introduction  de 
la  typographie  à  Trè\es  que  de  l'année  158S. 

II  nous  est  heureusement  possible  d'assigner  une 
date  infiniment  plus  respectable  à  l'imprimerie  de 
Trêves,  puisque  Ilain,  le  P.  Reichhart  et  M.  Bruoet 
nous  donnent  le  titre  d'un  opuscule  publié  en  IftSl  : 
incipit  specutum  Clarum  nobile  et  pdosum  ipi&^ 
iocerdotu  in  quo  reftilgët  et  repaentantur  aliqx 
valde  vtilia  speculûda  rirca  tria  pncipaUa  :  Bai>- 
tismi  Eitkaristie  et  Penitëde  êaeramèta..»  per 
fratri  nermânû  dictz  de  Schildiâ  ordïs  Heremi- 
tarû.,,  —  impressû  Treveris.  Anno  DM  nUlletimo 
quadringentesimo  oetuagesimo  primo.  In-A,  16  ff. 
a  50  I.  sans  ch.  réel,  ni  sign. 

M.  Edw.  Tross  nous  fait  remarquer  que  ce  livre, 
dont  on  ne  connaît  pas  l'imprimeur,  est  exécuté 
principalement  avec  les  caractères  de  Guldenschaff 
de  Cologne,  mais  qu'il  s'y  trouve  mêlé  toutes  sortes 
de  caractères  différents,  même  des  caractères  ro- 
mains, comme  s'il  avait  été  imprimé  par  un  ouvrir 
ayant  couru  lé  monde,  et  qui  se  serait  approprié  une 
partie  des  caractères  dans  chacune  des  typographies 
oh  il  aurait  été  employé. 

Augusta     Tricastinorlu     [Plin.,     Itin. 
•  Anton.],  Fanum  Sancti  Pauu  Tricastini 

fCell.],   Civitas    Tricastinorum     [Not. 

Prov.J,  Saint'Paul-trois^hàieaux,  bourg 

de  Fr.  (Drôme). 

Pierre  Chevillot,  «  typographus  regiwt,  •  exerçait 
l'inoprimerie  dans  cette  petite  ville  dès  Tannée  1615. 
M.  Ternaux  est  tombé  ici  dans  une  bizarre  erreur; 
il  a  pris  Troyes  {Augustobona-Tricassium)  pour 
St-Paul-trois-Châteaux,  et  a  donné  comme  premier 
livre  imprimé  dans  cette  ville  la  célèbre  édition 
princeps  de  Phèdre,  publiée  en  1596  par  P.  Pithou, 
édition  dont  nous  reparlons  à  l'arL  Luyera, 

Augusta  Tjmnobantum,  voy.  Londinum. 
Augusta  Turonum,  voy.  Turones. 
Augusta  Yagiennorum  [Plin.],  Augusta  Ba- 

GIENNORUM,  SaLUTI^E,  SaLUTIARUM  CiVTTAS, 

ville  des  Bagitenni  [Tab.  Peut.]  ou  Va- 
gienni,  dans  la  Ligurie,  auj.  Salwes 
(Saluzzo  en  ital.),  ville  des  États  sardes, 
anc.  marquisat.  -^  Quelques  géogra- 
phes voient  dans  TAugusta  Vagienno- 
RUM  Bassignana,  bourg  des  États  sardes, 
près  Coni  (voy.  Augusta  Batiennorum). 

Saluces  est  la  patrie  de  Bodoni.  L'imprimerie  re- 
monte dans  cette  ville  à  l'année  1470  :  le  marquis 
Louis  II  de  Salucès  décida  le  célèbre  Jean  Le- 
fèvre de  Langres  à  quitter  Turin  pour  quelques 
mois  et  à  venir  fonder  un  établissement  typogra- 
phique dans  sa  ville  capitale.  Ilain  nous  donne  le, 
titre  exact  du  vol.  qu'y  imprima  le  célèbre  Langrois, 
et  la  souscription  est  asseï  curieuse  pour  que  nous 
la  reproduisions  in  extenso  :  Facinus  Tiberga.  In 
Atexandrum  interpretatio  ex  Prisciano  :  ad  itlus- 
trem  Ludovicum  marchionemSalutiarum.  A  la  fin  : 
Marchio  me  jussit  generosus  Salutiarum  Edere, 
quod  quintus  protulit  annus  opus.  Quo  viso  dixit 
prudens  hic  verba  Facine  Adduccns  artis,  non  tua, 
nempe  sapis.  Erras  si  forsan,  tuus  et  velut  error  ho- 
nestus  ;  Qucm  semper  magnus  dux  fovet  atque 
régit.  Quique  fidem  testis  vcl  iudicis  obtinet,  ut  tu, 
Scriptuui  securus  prodere  nemi)e  potesL  O  quam 
'  te  memorem,  quae  me  non  despicis,  alto  lmi)erii 
quanquam  sanguine  ducta  domus,  et  Germano  tuo. 
Generoso  Galliae  régi  aOinis  ducibus  prtndpibusque 


1^9 


AUGUSTA  VALEMA.  —  AUGUSTA  VOCONTIORUM. 


i30 


sàmiL— Inprettimi  per lobannem  Fabri  miUesimo 
mmlrîiigeQtesiiiio  aeptnasiesiino  nono  die   altima 

lôui  Lefèrre,  au  bout  d'une  année  de  séjour  I  Sa- 
hmes,  i^tn  retourna  à  Turin  asses  peu  satisfait  des 
ptoMH  du  marcpiis  (non  aveiuio,  corne  si  deve 
SM^porrt,  ritrovate  tu  Sahitio  quelle  eonvenienze 
eàe  ai  JoreMe  oMpettaio,  Amati,  p.  509),  et  son  suc- 
cesseur tat  Martin  de  la  Valle  ;  celui-ci  donna  en 
MU  une  édition  des  satires  de  Perse,  avec  cette 
lOMKriptioH  :  Impressuê  SdtutiU,  arte  et  ImpensU 
Jfarftel  de  Ut  Folle,  eorreetiuqz  ae  emcwtati 
éUI§iii  opa  Bfreqit  viri  Johaàis  Gauterii  rectariâ 
acftoinrftft  SaiueiisUt  anno  DM  m cccclxxxi,  in-fol. 
SOCli.  de  12  ir.  sign.  A-B. 

IL  Bninet  fiit  remarquer  que  les  caractères  go- 
thiqncs  de  Martin  de  la  Valle  ressemblent  beaucoup 
I  ceux  d*une  édition  de  Boèce,  donnée  i  Pignerol 
en  lftl9  par  Giacomo  de  llossi,  autrement  dit  Jaco- 
Inb  de  Httbeis,  Fram^is  que  nous  trouverons  à  Par- 
tide  PigneroL  Cela  n*a  rien  d'impossible,  et  Martin 
de  b  Valle  peut  avoir  acheté  son  matériel  de  Jacques 
le  Rouge,  ou  bien  celui-ci  avoir  Cait  fondre  des  ca- 
ractères identiques  I  ceux  de  celui-là,  saAs  que  du 
fût  on  paisK  tirer  une  conclusion  bien  intérêt- 
santé. 

AUGUSTA  VaLERIA^  VOy.  SiETABIS. 

AUGUSTA  VaNGIONOM,  VOy.  VORMATIA. 

ArcusTA  Veromanduorum^  voy.  Quintino- 

POUS. 

AuGusTA  Vesckna,  voy.  Petricordidm. 
AuGCSTA  ViNBEUcoRUM  [Ant.  Itin./  Tab. 

Peut,  Tac],  AÙTOWTTaOùiv^sXixûv  [Ptol.1, 

Coijonia  Augusta  Raçtorum  [Grut.J, 
ViNDEucA  iEuA  Augusta  (sur  beaucoup 
délivres  anciens  on  trouve  seulement: 
Augusta  ;  sur  quelques  autres,  Trago- 
pous),  ville  des  Licates,  dans  la  Vindé- 
licie,  auj.  Augsburg,  Augsbourg,  ville 
de  Bavière.  On  Tappela  aussi  quelque- 
fois LioAunoRUM  Damasu,  parce  que, 
avant  d'avoir  reçu  une  '  colonie  ro- 
maine, elle  était  la  ville  principale  de 
ce  peuple. 

ViBe  impériale  de  1276  k  1806;  eUe  fut  Ulustrée 
par  la  protestation  ou  plutôt  la  confession  de  foi 
que  les  réformés  opposèrent,  en  1530,  aux  décrets 
impériaux,  ce  qui  lui  a  fait  donner  le  nom  A  jamais 
célèbre  de  Confession  d*Augsbourg. 

Do  libraire  de  Paris,  fort  instruit  et  excellent  bi- 
Uiographe,  M.  Edwin  Tross,  a  bien  voulu  nous  don- 
ner, au  si^et  de  Timprimerie  à  Augsbourg,  quelques 
notes  que  nous  sommes  heureux  de  présenter  à  nos 
lectiters. 

Augsbourg  est,d*après  Tordre  chronologique  établi 
par  tons  les  bibliographes,  la  cinquième  ville  de  TAlle- 
magoequi  ait  produit  des  impressions  avec  date  cer- 
taine. Son  premier  typographe  fut  GflntherZainerou 
Zejnerde  Reutlingenqui,vraisemblablement,  sortait 
des  ateliers  de  Fust  et  Schoiffer;  ses  impressions 
sont  fort  belles  et  ses  caractères  bien  gravés.  Le 
premier  livre  sorti  de  ses  presses  est  intit.  :  Medi- 
latkmes  Bonarenturœ  ;  il  porte  la  date  iiiio  ydas 
Marrii,  anno  LXo  oclavo  (1468),  in-fol.  goth. 

L'est  à  Zatner  que  l'on  doit  l'introduction  et 
remploi  en  Allemagne  des  caractères  ronds  dits  ro- 
mains :  le  premier  livre  imprimé  avec  ces  caractères 
est  daté  de  1472  ;  ce  sont  les  Etymologiœ  Isidori 
ktspalensis. 

Jusqu'en  1500  on  compte  23  imprimeries  à  Augs- 
bourg, dont  celle  du  monastère  de  St-Dlric  et  St- 
Afre,  de  l'ordre  de  S.  Benoît,  est  ime  des  plus  Im- 

dictioun.  de  oéogb. 


portantes.  Quelques-uns  des  volumet  sortis  des 
presses  monacales,  entre  autres  le  Spéculum  Msto^ 
riale  de  Vincent  de  Beauvais,  de  1470,  S  vol.  in-foL, 
sont  exécutés  avec  les  caractères  d'Ant.  Sorg. 

Un  exemplaire  de  ce  beau  livre  qui  a  iiguré  à  la 
vente  Bearxi  contenait  la  note  manuscrite  sui- 
vante :  Melchior  de  Stamhain  abbas  SS.  Udalrici  et 
Aufnne,...  incipit  opus  lllud  impressoriac  artls  per- 
ficere... 

Augsbourg  est  la  ville  oui  a  produit  au  xve  siècle 
le  plus  grand  nombre  de  livres  illustrés  avec  figures 
en  bois,  et  le  plus  grand  nombre  d'ouvrages  en 
langue  allemande  :  les  belles-lettres  et  les  sciences 
y  marchaient  d'un  pas  égal  avec  la  théologie  ascé- 
tique et  dogmatique. 

Augsbourg  a  aussi  produit  la  première  impression 
musicale  exécutée  en  caractères  mobiles  en  Alle- 
magne. Ce  premier  ouvrage  est  intitulé  :  Melopoiœ 
seti  Harmoniœ  Tetracenticœ  super  xxii.  Gênera 
carminum  heroicorum,  elegiaeorum,  tyricorum  et 
ecclesiastieorum  hymnorum  per  Petrum  Trini- 
tonium,,,.  etc.  Impressum  Auguste  Vindelicorum 
ingenio  et  industria  Erhardi  Oglin,  1507,  pet.  in-fol. 

Les  principaux  bibliographes  qui  se  sont  occupés 
de  la  typographie  i  Augsbourg  sont  : 

Zapf{G.  W.)Augsburg'sBuchdruekerçeseMchte, 
Augsbourg,  1788-91,  2  part.,  in-4,  fig. 

Meçger  (C,G.)  Augsburg^s  œlteste  Druekdenk- 
maie.  Augsburg,  1840,  in-4,  fig. 

Nous  demanderons  la  permission-  d^t^outer  quel- 
ques mots  à  cet  exposé. 

M.  Tross  est  de  l'avis  de  Panzer;  il  dit  :  Premier 
livTe  impr.  à  Augsbourff,  1468:  Bonaveniurœ  medi- 
tationes.  Mais  pourquoi  ne  dit-il  pas  un  mot  de  Joh. 
Bamier,  Bemler  comme  l'appelle  Bfaittalre,  ou  Bacm- 
1er,  suiv.  Lichtenberger,  qui  cit«  de  cet  imprimeur 
une  Bible  latine  de  14667  Bien  des  bibliographes  ont 
admis  cette  assertion  comme  certaine  :  il  est  vrai 

2u'il  paraît  prouvé  aii|ourd*hui  que  cette  Bible  de 
amler  fut  impr.  par  H.  Eggetteyn  de  Strasbourg, 
et  que  le  fait  qui  donna  lien  à  cette  hérésie  biblio 
graphique  est  une  inscription  manuscr.  qui  se  trouve 
sur  l'exempl.  de  cette  Bible  que  l'on  conserve  I 
WolfenbOttel  :  explicit  Psalterium,  Bamler.  1466. 

Ce  Bamler  n'était  alors  qu'un  enlumineur  de 
talent ,  et  il  lui  plaisait  de  signer  sa  peinture 
sans  qu'il  pût  se  douter  que  ce  fait  dût  mettre  dans 
l'embarras  les  bibliographes  de  l'avenir,  Maittaire, 
Zapf  et  M.  Didot  compris  ;  comme  en  définitive  ce 
Jean  Bamler  se  laissa  emporter  par  le  courant  et  se 
fit  imprimeur  4  son  tour,  vers  1470  et  certainement 
en  1472,  il  méritait  l'honneur  d'une  mention. 

Mentionnons  aussi  lo.  Schûsslcr,  qui  •eleçantiS' 
simo  charaetere  chartaque  nitidissima  excudit 
an.  1470,  JosepM  de  Belle  Judaico  latinam  editio- 
nem  prineipem,»  (Lichtenberger,  p.  191.) 

Ehrard  Hatdolt,  l'imprimeur  de  Venise,  qui  re- 
vient dans  sa  patrie,  et  y  imprime  en  1488  Valma- 
nach  de  Jean  de  Kœnigsberg,  dont  il  avait  déjà  donné 
une  édition  à  Venise  en  1476. 

Et  surtout  donnons-nous  garde  d'oublier  Jean 
Schcensperger,  senior  (l'aîné),  «qui  abanno  circiter 
1481-1524 typiselegantibus  libros  excudit»  (Lichtenb. 

f».  193),  et  auquel  nous  sommes  redevables  des 
ivres  les  plus  richement  ornés  qui  peut-être  aient 
Jamais  été  mis  sous  la  presse  :  une  Bible  allemande 
de  1487  et  1490,  avec  figures  sur  bois  ;  —  un  Novum 
Testamentum,  allemand,  de  1523,  avec  des  gravures 
sur  bois  de  Jo.  Scheufelein,  d'une  exécution  char- 
mante et  a^ec  le  caractère  réduit  du  fameux  The- 
werdank  ;  enfin  ce  Tewrdannekh  ou  Thewrdanck, 
lui-même,  dont  il  avait  donné  la  première  édition,  à 
Nuremberg  en  1517,  et  dont  il  publia  deux  réimpres- 
sions à  Augsbourg  en  1519  (Lichtenb.  193),  mais 
déjà,  dit  M.  Didot,  il  avait  imprimé  h  Augsbourg  en 
1514  le  livre  de  prières  de  l'empereur  Maximilien, 
|)et.  in-4,  en  gros  caractères,  dont  l'exécution  typo- 

?*aphique    est    peut-être    supérieure  à    celle    du 
hewrdanek  lui  même. 

Augusta  Vocontiorum  ,    Augustum   [Géo. 

5 


131 


AUGUSTANA,  PILETORIA.  —  AULA  QUIRIACA. 


132 


Hav.l,  FoHUM  AuGusTUM[Itin.  Anton.], 
AvsTA  Ci  VIT  A,  Agvsta  [monn.  mérov.J, 
Aouste,  bourgade  du  Dauphiné  (Drôme). 

AuGusTANA  PrjKtowa  Dacl€,  Romon,  pet. 
ville  de  la  Moldavie. 

AuGUSTi  Ll'cus,  ville  des  Calaici,  dans  la 
Tarraconaise,  auj.  Lugo,  ville  de  Ga- 
lice. 

Al'gusti  Mûri,  voy.  Pons  Saravi. 

AuGUSTi  TroP-EA,  StêaoToû  Too'waia  [Ptol.|, 
TuRBiA,  auj.  Torbia,  bourgade  du 
comté   de  Nice   (Alpes-Maritimes). 

AuGUSTius,  AcuTus,  VAgoust,  VAgoût,  riv. 
du  Languedoc. 

AuGUSTOBONA  Tricassium,  voy.  Trec*. 

AUGtSTOBRlCA  [Itîn.  AUtOH.],  AUGUSTOBRIGA 

[Inscr.  Grut.],  ville  de  la  Lusitanie, 
auj.  Puente  del  Arçobispo ,  dans  la 
»Nouv.-Castille. 

AUGUSTOBRIGA,   AùjOUOToêpilf*  [Ptol.|,     viUc 

des  PelentoneSy  dans  la  Tarraconaise,  auj . 
Agreda,  pet.  ville  de  la  haute  Castille. 

AuGusTODDNENsis  Tractds  [pavs  dcs  JBdut), 
VAuttmois,  anc.  çrov.  de  France  ;*  cor- 
respondait au  dép.  de  Saône-et-Loire, 
réuni  à  un  arronaiss.  de  la  Côte-d'Or. 

AuGL'STODUNUM  [Tacit.  Ann.  m.],  AùifouarcH 
^ouvov  [Ptol.l,  CiviTAS  J;]duordm  ou  Eduo- 
BUM,ifeDUA  [itin.  Anton.],  Hkdua,Avgvs- 

TEDVNO ,     AVGVSTEDVNVM,      AVGVSTU)YNO, 

AvGvsoTEDVNo  [mouu.  mérov.J,  Eduense 
Palatium  [Charta.  Lug.  Jun.J,  Augusta 
Francorum  (sur  quelques  vieux  livres), 
•  OsTVN  [Chr.  de  S.  Den.],  anc.  Bibrac- 
TLM?  dont  rétymologie  serait,  selon 
J.  Lempereur,  Mons  Bifractus,  AtUun, 
ville  de  France,  sur  TArroux  (Saône-et- 
Loire). 

Quelques  géographes  pensent  que  Tantique  Bi- 
bractum  des  Gaulois  n'est  autre  qu'un  bourg  de 
HAutunois  nommé  Beurect  ;  mais,  comme  les  auto- 
rités les  plus  importantes  ont  consacré  la  ville  d'Au- 
tun  comme  représentant  le  Bitfractum  de  César, 
nous  ne  faisons  mention  de  l'opinion  contraire  que 
comme  d'un  renseignement  de  quelque  intérêt  :  un 
dictionnaire  de  géographie,  connu  sous  le  nom  de 
dUetionnaire  de  Lacombe,  n'écrit  pas  Beurect,  mais 
Beuvray  ou  Beuveray^  autre  village  de  l'Autunois. 

L'imprimerie  ne  fut  pratiquée  dans  ceite  ville,  au 
dire  de  M.  Temaux,  qu'en  lÔW,  et  le  Dr  Gotton 
l'a  lait  remonter  en  1596.  Nous  pouvons  la  reporter 
à  une  date  antérieure.  Le  livre  intiU  :  SlatutaEduœ, 
atatuta  curiœ  EdtœnsU,  auct,  Joan.  Btondel,  1534, 
in-8,  bien  que  publié  sans  nom  de  lieu  ni  d'impri- 
meur, est  très-probablement  sorti  des  presses  aulu- 
noises.  Le  catal.  Golbert  nous  fournit  l'indication 
d'un  Mûsale  cceUsiœ  Ueduensit.  Heduc,  1556, 

in- fol. 

Enfin  nous  trouvons  dans  le  catal.  des  sciences 
médicales  de  la  Biblioth.  impér.  un  livre  imprimé 
«n  1578  ;  c'est  une  édition  de  Galien,  trad.  en  latin, 
corrigée  et  augmentée  par  Jean  Lallemand  et  im- 


primée sans  nom  d'éditeur  ni  de  typographe,  He- 
duœ,  1578,  in-8. 

Il  nous  faut  citer  i)lusieurs  imprimeurs  auiunois 
au  xTii*  s.:  Blasius  Simonnot,  Pierre  Laymeré,  Ber- 
nard Lamethe  et  Tort  à  la  fin  du  siècle. 

Cette  ville  ne  figure  pas  en  1764  au  Bap^fort  dit  i 
M.  de  Sartincs. 

AuGUSTODURUM,  Ar^genus,  Vedeocjî,  auc. 
ville  des  V%d\iica8ses,  dont  le  village  de 
Vieux  (Calvados)  maraue  auj.  l'empla- 
cement; suiv.  Rcichard,  ce  serait 
AuUnay,  et,  d'après  d'Anville  et  Valloy, 
St-Fromond,  local,  du  même  dép. 

AuGUSTOMAGus  [Itin.  Anton.  ;  Tab.  Peut.], 

CiVITAS      SiLVANECTUM       [Not.      PrOV.]    , 

SiLVANECTiE    INotit.  Imper.J,  Silvanec- 

TENSIS  UrBS    [Greg.  Tur.],    àLVANECIUM, 

SiLVANECTiK  Palatium,  Seni.esses  [Chr.l, 
ville  des  Silvanectes,  dans  la  Gaule  Bel- 
gique, station  de  Titin.  d'Antonin,  à 
xxu  m.  de  Soissons»  auj.  Senlis,  ville  de 
France  (Oise)  ;  suiv.  d'Anville  ce  serait 
le  'PaTojxapç  de  Ptolémée. 

Nous  ne  connaissons  |)as  de  livre  imprimé 
dans  cette  ville  avant  l'année  1698  :  Critique  d*um 
docteur  de  Sorbonne  sur  les  deux  lettres  de 
MM,  Deslyons,  ancien,  et  de  Bragelongne,  nou- 
veau doyen  de  la  cathédrale  de  Setdis,  toucfuuU  la 
symphonie  et  les  instruments  que  l'on  a  voulu  in- 
troduire dans  leur  église  aux  leçons  des  ténèbres. 
Senlis,  impr.  de  R.  Caron,  1608,  iu-ft.  (Bibl.  impér. 
Hist.deFr.,  t.  viii.) 

En  1764  (Rapp.  Sartines),  il  n'y  avait  à  Senlis  qu'un 
seul  imprimeur,  Nicolas  Desroques,  né  à  Paris,  établi 
en  1751  ;  il  était  à  la  tête  de  trois  presses. 

AUGUSTOMANA,  VOy.  TrECjE. 

Augustonemetum,  voy.  Arverna. 
AuGusTOPous,  voy.  Augusta. 
AuGUSTORiTUM  Lemovicum,  voy.  Lemovicum. 

AUGUSTORITUM  PlCTOiNUM,  VOy.  PiCTAVU. 

AuGusTUM,  voy.  Augusta  Vocontiorum. 

AuLA  BoNA,  AubofinCy  pet.  ville  de  Suisse 
(canton  de  Vaud). 

AULA    MAGNI    MAGISTRI    ORDINIS    TeUTONICI, 

Marlë  domus,  Mergethum,  MergerUheùn 
ou  Mergenthal,  ville  du  roy.  de  Wui^ 
temberg;  ruines  de  Tanc.  château  des 
grands  maîtres  de  Tordre  Teutonique. 

M.  Cotton  (suppl.),  mais  sans  citer  aucun  titre  de 
livre  à  l'appui  de  son  assertion,  prétend  que  cette 
ville  possédait  une  imprimerie  en  1698. 

ÀuLA  Nova,  Ebersdorf,  sur  le  Danube, 
bourg  d'Autriche. 

Est-ce  dans  cet  Ebersdorf  ou  dans  la  petite  ville  du 
même  nom  située  dans  la  haute  Saxe,  dans  le  cercle 
de  Zwickau,  que  fut  imprimée,  en  1727,  la  Biblia  Sa- 
xonica,  in-8,  dont  parle  le  père  Leiong?  La  Biblio- 
ttteca  Saxomca  de  Struvius  ne  mentiomiant  même 
pas  cette  localité,  il  est  à  croire  que  c'est  à  l'Ebers- 
dorf  autrichien  qu'il  nous  faut  attribuer  cette  impri- 
merie. 

AuLA  QuiRiACA,  QunuAcuM,  Gueranda,  Gué" 
\aiide,  ville  de  France  (Loire-lnféheure). 


133 


AULA  REGIA.  —  AURELIACUM. 


134 


Alla  Regu^  KânigsscuU,  Zbraslaw,  abb.  en 
Bohème,  sur  la  Moldau. 

L*iinprinierie  a  peat-étre  été  exercée  dans  ce  mo- 
nastère au  Xf  s.  ËD  effet  nous  trouvons  :  Dyalogm 
éittwt  MaloçnmahtM,  comvUatua  a  quodam  vtne- 
rmHU  abàaie  numasterii  Aule  régie  in  Bohemia. 
àm.  Dni  ■  GOGCLXXXTii*.  in-fol.,  sans  aucune  autre 
inAkatian ,  ce  qui  ne  nous  permet  pas  d'affirmer 
d'une  manière  précise  que  le  monastère  de  KOnigs- 
saal  ait  possédé  une  imprimerie  au  XTe  siècle. 

AuLA  Regia  ad  Lynum,  voy.  Aulicâ. 

AuLERa,  peuple  de  la  Gaule  lyonnaise^ 
divise  en  :  Aiderci  Brannovices,  sur  les 
bords  de  la  Loire  ;  Aulerci  Cenomani 
[Caçs.  vn],  Kr^pa^A  [Ptol.l,  le  Maine; 
Att/erct  Diablintes  ou  Diaolindi  [Plin., 
iv],  àwRiXîTflu  [Ptol.L  le  Perche  (?)  et  Au- 
lerci  Eburovtces  (Plin.,  m],  ou  Eubu- 
rones  [Cœs.,  \u],  AuXipxioi  ^^cupalxot 
[PtoK],  le  dép.  de  l'Eure. 

Auuca,  Aula  Regia  ad  Lynum,  Elze,  sur 
la  Leine,  pet.  ville  du  Hanovre. 

Auus,  AuXt;,  Microvathi,  ville  de  Grèce, 
dans  l'auc.  Béotie. 

Aulon  [Itin.  Ant.],  AùXwv  [Strab.],  ville  de 
riUvrie  grecque,  auj.  Vaùma,  sur 
r Adriatique,  en  Albanie. 

AuMiGHONA,  VAtmigwm,  riv.  de  Picardie, 
affl.  de  la  Somme. 

AUNEDONNACUM,  VOy.  AlNEALDUM. 

Au>'us,  ALNEALDUM,  Atoicau  ou  Awieoux, 
bourg  de  France  (Eure-et-Loir). 

AUIL\,  VOV.    AUTURA. 

AiRA,  VAure,  pet.  riv.  de  Normandie, 
affl.  de  l'Eure. 

AuRAauM,  AuRAicuM,  AuRAscL'M,  Auvay, 
ville  de  Bretagne  (Morbihan). 

AuRAcuM,  Uraçl'm,  Aurocky  Urach,  ville  de 
Wurtemberg,  sur  l'Erras. 

LHmprimerie  existait  en  cette  ville  dèsl^année  1A81, 
si  nous  en  croyons  Tindlcation  suivante  négligée  par 
Panser  et  Maitlaire,  mais  que  nous  donne  Hain 
(Ul,  JM)  :  Leifcn  der  Heiligen  (la  Vie  des  Saints)  ; 
à  la  fin  :  Hye  endet  sich  der  Heiligen  leben  dos 
H^tHiterteyt,  Dos  haXt  Getruckt  ikn  wlendel  Cun- 
radus  Feyner  zu  Uvacli.  An  Montag  nacli  sont 

Maftinstag...  M.  CCCC.  LXXXI 2  vol.  in-foL,  le 

premier  de  240  rr.,chirf.  àcis  lig.,  plus  un  premier  L 
non  chiffré:  le  second  vol.  commence  par  un  f.  non 
chiffré,  suivi  de  2G8  ff.  chiffr.  avec  fig.  xylographiques. 

Conrad  F>-ner  était  à  cette  époque  établi  à  Essling, 
ob  nous  le  retrouverons;  il  fut  sans  doute  appelé 
i  Aurach  par  les  congrégations  religieuses. 

AuRAcuM  Duas,  Aurucum,  Aurach-le-Duc 
(Herzogen  Aurach),  pet.  ville  de  Bavière, 
près  Nuremberg. 

Imprimerie  en  1707,  d'après  le  iuppL  du  Dr  Cot- 
ton. 

AtRAICUM,   VOV.  ArRACIUM. 

AuRARiA  Magna,  Aurariacum,  Abrud-Banya 
(  Gross  Schlatten),  bourg  de  Transylvanie. 


AuRARiA  Parva,  Zalathna  {Klein  Schlatteti), 
bourg  voisin  du  précédent. 

AuRAsitM,  Auras,  ville  de  la  Silésie  prus- 
sienne, sur  l'Oder. 

AuREA  Tempe,  Aureim  Arvum,  die  goldetie 
Ane,  Eosenùne,  district  de  la  basse 
Saxe. 

AuREA  Vaixis,  Airvault,  bourg  de  France 
(Deux-Sèvres).  =  Orval,  bourg  et  abb. 
près  Trêves  (Luxembourg). 

AuREATA,  Aurée,  village  de  Fr.  (Nièvre). 
=  VAurée,  pet.  riv.  de  Champagne, 
affl.  de  la  Seine. 

AUREATUM,  voy.  AlCHSTADILM. 

AURELIA     [Cell.],      AUREUANORUM      ClVlTAS 

tSid.  ApoU.],  AUREUANUM,  AURELIANENSE 
>ALATIUM,    AURILTANA    CiVITAS,     CeNABUM  . 

fltin.  Ant.],  KwMxêcv  [Ptol.],  Genabum 
[Caes.],  Ktivaécv  [Strab.],  Genabum  Carnt:- 

TUM        [CaeS.j   ,        AVRELIANIS        ClVITATE, 

Avriuanis  [monn.  mérov.],  Oruens, 
aux  XII''  et  xiu°  s.,  Orléans,  ville  de 
France  (Loiret). 

Panier  et  après  lui  tous  les  bibliographes  s^accor- 
dent  à  reconnaître  comme  premier  ouvrage  imprimé 
à  Orléans  la  traduction  française  du  âtampulu»  CU' 
raiorum^  Guidonis  de  Monte-Bocherii,  M.  Bniiiet 
Joint  à  la  description  exacte  qu*il  fait  de  ce  rare  vo- 
lume la  reproduction  de  la  marque  de  Mathieu  Vivian, 
le  premier  imprimeur  d^Orléans.  Voici  le  titre  du 
volume  :  Manipulus  Curatorû,  trâslate  de  latî  en 
fràcoys.  Au  v*  de  Pavant-dernier  f.  —  Cy  finitt  le 
Hure  dit  Manipulus  Curatorum  translate  de  latin 
en  francoys  par  vénérable  et  discrète  psonne 
Maistre  Guis  du  Mont  Rocher  docteur  en  théologie. 
Imprime  à  Orléans  par  Maistre  Mathieu  Vivian.  Ouec- 
quez  la  ayde  de  Nostre  Signcur  ihûxpt  lan  mille 
quatre  cens  quatre  vings  et  X.  le  dernier  iour  de 
mars. 

ln-4.  goth.  sans  ch.  ni  réel.,  avecsign.,  2iik  ff.  à 
2i!i  et  25  longues  lignes  par  page. 

Les  principaux  imprimeurs  de  la  ville  d'Orléans 
au  xvie  siècle  sont  :  Jacobus  Hoys,  que  nous  rencon- 
trons en  1518,  Jac.  Martinet  en  1528,  Fr.  Gueiardus 
en  1536,  Louys  Rabier,  Pierre  Trepcrel  (sic),  Satur- 
nin Hôtel,  Olivier Boynard  et  Eloy  Gibier;  au  xvii's. 
nous  ne  citerons  que  Gilles  Ilotot,  Maria  Paris  et  les 
frères  Borde. 

Le  rapport  fait  à  M.  de  Sartincs  en  1764  nous  donne 
les  indications  suivantes  :  il  y  a  à  Orléans  quatre  im- 
primeurs :  (Iharles  Jacob,  syndic,  descendant  de  plu- 
sieurs g(>nèrations  d'imprimeurs,  pourvu  en  1720, 
possède  3  presses.  —  Martin  Courel  de  Villeneuve, 
natif  d'Orléans,  âgé  de  47  ans,  fils  d'imprimeur, 
établi  en  17û7,  a  succédé  à  son  père;  b presses.  — 
Jean  Rouzeau  MontaulL,  adjoint,  établi  en  1752; 
U  presses.  —  Pierre  Rousseau  Liger,  établi  en  1750; 
5  presses.  Ce  dernier  ayant  imprimé  un  livre  pour 
démontrer  l'inutilité  de'  la  confession,  son  imprime- 
rie fut  interdite  pendant  trois  mois  ;  il  a  donné  sa 
démission,  qui  n'est  pas  encore  acceptée. 

Nota.  Le  commerce  des  livres  se  fait  par  des  gens 
qui  ne  sont  pas  autorisés;  il  y  a  entre  autres  un 
nommé  Pierre  Chevillon,  frère  du  libraire  de  ce  nom, 
qui  lient  boutique  de  revendeur. 

Al'Relia  Allohrogum,  voy.  Geneva. 

AUREUACUM,     AURII^CUM,     AURIUACUM,  Ail' 

rillac,  ville  de  Fr.  (Cantal). 


135 


AUREUÀNENSIS  AGEK.  —  AUSTRASlÂ. 


136 


Nous  ne  connaissons  pas  de  lirre  imprimé  arant 
108»  dans  cette  Tille  :  VEntélécM".  des  Baux  de 
ViC'le-Comtt  en  Auvergne^  par  Jean  Mante,  — 
ÂuriUac,1085,in-12. 

En  17601  {Rapp,  Sartines),  il  y  a  an  imprimeur-li- 
braire établi  dans  cette  ville  depuis  1761  ;  il  se  nomme 
Antoine  Viallanes. 

AuRELiANENSis  Ager,  VOrléonois. 

AuRETJANuu^  Origanxm,  Oiigano,  pet.  ville 
de  la  Vénétie. 

AuREOLus  Pons,  Pons  Aureliani,  Pons  Au- 
REou  [Aur.  Vict.],  ville  des  Insubres^ 
dans  la  Gaule  Transpadane,  auj.  Pm- 
tirolo,  bourg  du  Milanais,  sur  la  route 
de  Bergame  à  Milan. 

AuRGi,  voy.  Flavtum. 

AURIA,   voy.  AMPfflOCHIA. 

AuRU,  voy.  Xqvjr  Caud.e. 

AuRiAcuM,  Auriac,  bourg  du  Périgord 
(Dordogne).  Plusieurs  localités  en 
France  portent  ce  nom. 

AuRiAcuM^  AuRicuM,  AuTtc/i,  villc  de  rOst- 
Frise  (Hanovre). 

Est-ce  à  cette  ville  que  s'applique  la  désignation 
que  nous  fournissent  Herbert  et  Lowndes  d\m  livre 
imprimé  en  1541 7  «  James  Sawtrey,  Defence  ofttie 
mariage  of  Presittes  agents  Steven  Gardmer, 
BiMhopofWynchester,  WUl,  Repse^  BUhopofNor- 
wiehe,  etc.  Awryk,  by  John  Froost,  IMl,  in-16. 
28  pag.  Goth.  « 

AuRiAciiM,  voy.  AuRACUM  Ducis. 

AuRiGERA,  Alburacis,  Aregia,  VAriége,  riv. 
de  Fr.,  afïl.  de  la  Garonne. 

AuRiuAcuM,  Aurillé  et  Aurilly;  plusieurs 
villages  de  France  portent  ce  nom. 

Alrimontanum,  Ursimontanum,  Ormonts, 
bourg  de  Suisse  (canton  de  Berne). 

AuRiMONTiuM,  Goldberg,  ville  de  la  Silésic 
prussienne,  au  pied  des  monts  Géants 
(Eiesengebirgé). 

AuRiNiAcuM,  Oiigny  en  Thiérache,  yillagc 
de  France  (Aisne). 

AuRio.  Evron,  bourg  de  France,  anc.  abb. 
de  béncd.  (Sarthc). 

AuRisiLM,  Roth,  ville  de  Bavière  (margr. 
d'Aiispach). 

AURISTADIUM,   voy.  AVERSTADHIM. 
AURIVAIXIS,  voy.  AUREAVALUS. 

AuRUNCA  [Liv.  vui],  SuESSA  [die.  Phil.], 

SUESSA  AURUNCORUM  [LiV.  IX],SUESSA  Au- 

RUNCA  [Vell.  Pat.] ,  ville  des  Awunci, 
dans  la  Campanie,  auj.  Sessa  ou  Sezza, 
ville  de  la  Terra  di  Lavoro,  prov.  napo-. 
litaine  du  roy.  dltalie,  qu'il  faut  se 
garder  de  confondre  avec  Suessa  Po- 

METIA. 


Nous  pensons  que  la  grande  famille  des' imprimeurs 
de  ce  nom,  oui  florissaient  à  Venise  au  xvi*  siècle, 
était  originaire  de  cette  ville  :  le  premier,  dont  les 
essais  comme  typographe  datent  de  1505,  s*appelait 
Giov.  Bapt.  da  Sessa  ou  Sessa  ;  puis  viennent  le  cé«> 
lèbre  Melchior  ou  Marchio  Sessa,  et  Giov.  Baptista 
Marchio  Sessa  et  ses  fils.  Sept  différentes  marques 
(te  ehat  et  la  souris)  de  cette  famille  illustre  ont 
été  recueillies  et  publiées  uar  Dibdin  dans  son  Deea- 
meron.  Un  célèbre  bibliophile  du  commencement  de 
ce  siècle.  Tévéque  d'Kly,  disait  à  propos  des  livres 
sortis  des  presses  de  ces  imprimeurs  :  «  Whenever 
you  see  a  book  with  a  cat  and  mouse  in  the  frontis- 

ÎMce,  seize  upon  it  ;   for  the  chances  are  as  three  to 
bur  that  it  will  be  found  bothcuriousand  valuable.» 

AUSA,  AUSA  N0VA,VICUSAUS0NENSIS  [Cell.],^ 

AusoNA   (au  moy.  âge),  Aasona,  Vick/ 
Vich  d'Osona,  ville  d'Espagne  (Cata- 
logne). 

AUSAR.\,  VOY.  ApSORUS. 

AusARiENsis  CiviTAS,  Ic  bourg  d'Osero,  dans 
l'île  du  même  nom.  Voy.  Apsorus. 

Ausri,  voy.  Augusta  Ausciorum. 

AusciA,  la  Bresle,  pet.  riv.  de  Normandie , 
séparait  le  Vimeu  du  Tellau. 

AusER  [Plin.  in],  Ausur  [Rutil.  Itin.], 
Aîaof  [Strab.  v],  fleuve  uEtrurie,  auj. 
le  Serchio,  affl.  de  l'Arno. 

AusiACA  Vu.LA,  Ameauoille,  village  de 
Lorraine. 

AUSIMUM,  voy.   AUXIMUM. 

AusoBA,  Aù<To6a  [Ptol.],  le  Logh,  riv.  d'Ir- 
lande, dans  le  Connaught. 

AusoNA,  voy.  AusA. 

AusoNu,  r Ausonte,  nom  poétique  de  l'I- 
talie. 

AussoNA,  AussoNicA,  AuxoNu,  Aussontie, 
Afixonne,  ville  de  Fr.  (Côte-d'Or). 

Âuxonne  fut  fondée  Tan  ftOO  de  J.  C,  suivant  Thls- 
torien  Claude  Jurain;  ses  armoiries  lui  furent  don- 
nées par  Philippe  le  Hardi,  duc  de  Bourgogne. 
LMmprimerie  n'existe  dans  cette  ville  qu*à  parUr  de 
1787,  suivant  M.  Temaux,  qui  cite  un  Manuel  des- 
tiné à  la  célèbre  école  d*artillerie  :  Lombard^  Table 
du  tir  des  canons,  Âuxonne,  1787,  in-8. 

AusTA,  AusTiA,  UsnA,  UsTiE,  Atfsstg,  ville 
de  Bohème,  sur  l'Elbe. 

AusTERAViA,  voy.  Ameijindia. 

AUSTERBATIUM,  VOy.    AUSTREBATIUM. 

AusTRACHu,  Emstrachie^  YCEstergoê,  partie 
orientale  de  la  Frise. 

AUSTRASlA,  AUSTRACIIIA,    AUSTER  [Frédég.], 

Westerreich,     Westreich,     VAusirasie, 

f)rov.  N.-E.  de  la  France  et  0.  de  l'Al- 
emagne;  comprenant  la  Lorraine,  le 
Brabant^  la  Thuringe,  le  Luxembourg 
et  pays  de  Liéçe,  etc.  ;  a  formé,  du  vi* 
au  viii°  s.,  un  des  principaux  royaumes 
francs. 


137 


AUSTRAVÎA.  —  AVARICUM. 


138 


ArsTKATU^  Castra  Prjetentta^  Osteirhova, 
(kierhofm,  ville  de  Bavière^  près  du 
Danube  [B.  et  Môller]. 

ArSTREBATIUM,    AUSTERBATIDM^  AVSTREBANTO 

[mono.  méroY.]^  Ostrevand,  district  du 
Hainaut  belge  (territ.  de  Bouchain). 

AcsTRiA  [Cluv.  Cell.],  AusTRi  Franqa, 
Oster-Rks,  Regnum  Oruntaus,  CEster- 
rekh,  (Estreich,  Vempire  d'Autriche, 
Tune  des  grandes  puissances  euro- 
péennes (?). 

ArsTRu,  Toy.  Licerium. 

AusTRi£  CivrrAs,  Toy.  Bedriacum. 

AusiTGiuM,  AusuGUM  [Itin.  Ant.],  ville  de 
Fane.  Norique;  auj.  Borgo  di  vai  Sugcaia 
(d*après  Forbiger),  pet.  ville  du  T^rol 
autrichien. 

L*iiiipriiiierte  exista  dans  cette  localité  en  1750,  dit 
M.  CotiOD,  dans  son  supplément. 

AcnssioDORUM  [Tab.  Peut]^  Autesioih)- 
RFM  [Itin.  Anton.],  Altisiodorum  [Geli.], 
AcTosiDORUM  [Amm.  Marcel.],  Antisio- 
DORUM,  Urbs  Alcedronensts,  Avtiziodero, 
AvnxioDERo  J^monn.  mérov.],  Avnssio- 
DERVM  [Frédeg.J,  Avaucerre  [Joinv.], 
AvsEURRE  (Guy  aAuseurre,Guy,  évêque 
d'Auxerre,  Docange),  la  Cité  d'Auçoire 
[Chron.  de  St-Denis],  Auxerre,  ville  et 
evècbé  de  Fr.  (Yonne). 

M.  Ternanx  porte  1 1050  et  le  D' Gotton  1 1960  la 
date  de  Tintroduction  de  la  typographie  dans  cette 
Tille,  mais  sans  indication  de  livre  imprimé. 
Voici  le  voimne  que  M.  Gotton  a  dû  vouloir  dési- 
gner: c*est  unfiréTiaire  à  Tusage  d*Auxerre,  Brevia" 
rimm  EecUsiœ  Antissiodorentis,  Ântissiodori,  1580, 
in^i,  que  nous  trouvons  dans  plusieurs  catologues» 
entre  autres  sous  le  n*  5521  du  cat .Dubois.  Mais  la 
Bibliotlièque  impériale  possède  une  pièce  publiée 
soos  une  date  antérieure  :  Sauvegarde  donnée  par 
rEmperevr  (MaximBien  11)  à  M,  le  cardinal  de 
Lorraine,  euesqye  de  Metz,  Ausserre,  par  M.  Bour- 
don, 1500,  in-8. 

Parmi  les  imprimeurs  d'Auxerre  que  nous  Jugeons 
dignes  d*une  mention  honorable,  nous  citerons  : 
Pierre  Vatard,  au  commencement  du  xvii*  siècle,  et 
C  de  Villers. 

En  175%  [Rapp,  Sartines],  il  n*y  a  qu'un  seul 
imprimeur  \  Auxerre;  c'est  François Fonrnier,  èu- 
blien  17A2. 

Altomate  [Plin.  u],  Hiera  [Oros.] ,  Tune 
des  îles  Lipari,  auj.  Megali  Cametii, 
dans  r Archipel. 

Autosidorum,  voy.  Actissiodorum. 

Autreum,  Autrai  ou  Autrey,  bourg  et  anc. 
comté  de  France  (Doubs). 

AuTRicuM,  vov.  Carnutum. 

AuTUMNAaTM,  voy.  Andernacum. 

Autura,  Audura,  Ebura,  l'Eure,  riv.  de 
Fr.,  affl.  de  la  Seine  (non  citée  par 
Forbiger). 

AuvERTiuM^  Atfters;  plusieurs  localités  en 
France  portent  ce  nom. 


AuxANUM,  Anxanum  ITab.  Peut.],  Lanciano, 
bourg  d'Italie  (Abruzze  citer.). 

AuxEixoDumJM,  voy.  Exelodunum. 

AuxENNA  [Tab.  Peut.],  Muenna  [Itin.  An- 
ton.], A  VALLES^  Avaulx,  Avaux,  sur 
TAisne,  bourg  et  château  de  France 
(Marne),  construit  sur  les  ruines  d'Er- 
chery  ou  Ecry  [Chron.  cari.]. 

AuxiMUM  [Gaes.  B.  G.  i],  Ausimum  [Tab. 
Theod.l,  Au&pLcv  [Plutar.],  Acximon  [Itin. 
Anton.],  ville  des  Picentins,auj.  Ommo, 
ville  de  la  délég.  d'Ancône  (Italie). 

Voici  un  livre  imprimé  dans  cette  ville  ï  une  date 
assez  reculée  t  c'est  une  traductidh  latine  dumremier 
chant  de  TArioste  :  Ariosto  Lud.  —  EolandiFurioti 
liber  primui  et  Cantuê  cujusque  Prikeipia,  laii- 
nitate  donati  a  Visito  Mauriiio  de  Monte  forum. 
Auximi,  per  Astulfum  de  Grandis,  1570,  in-S. 

AUXONIA.  voy.  AUSSONNA. 

AuxuENNA,  voy.  Fanum  s.  Meneioldis. 

AVAUX),  VOy.ABALLO. 

Av.uxoauM  [Greg.  Tur.,  Frédég.],  Alluye, 
bourg  de  Fr.  (Eure-et-Loir). 

AvANTici,  peuple  de  la  Gaule  Narbon.; 
auj.  occuperait  partie  des  dép.  des 
Alpes-Maritimes  et  des  Basses-Alpes. 

AVANTICORDM  OpPIDUM,  VOy.   ICTODURUM. 
AVANTICUM,    AÙOVTUCOV     [Ptol.] ,     AVENTICUM 

Tacit.  Hist.  i] ,  Aventicum  Helvetiorum 
Itin.  Anton.],  ville  de  la  Gaule  Lyon- 
naise], aui.  Avanche,  Avenches,  ville  de 
Suisse,  près  du  lac  de  Morat  (cant.  de 
Vaud). 

AvARA  Major,  VYévre,  Vléire,  pet.  riv.  du 
Berry. 

AvARicuM  fCaes.,  Itin.  Anton., Tab.  Peut. 
Aùopixov  [Ptol.j,  BiTURicE  [Geog.  Raven.' 
BiTURiGiE   [Sid.  Apoll.],  BrruRicuM  [Lu- 
can.],  BrruRiGA,  BmiRix,  Oppidim  Ava- 

RICIM    IN    FINIBUS  Bm^RIGUM   [CffiS.],  Be- 

TORicA  [Greg.  Tur.],  Beturigas  urbs 
[Frédeg.J,  Betoregasci,  Beoregas^  Be- 
TORGAS,  Betorex  [moHii.  mérov.],  cap. 
des  Bituriges  Cubi,  dans  la  Gaule  Aqui- 
taine, auj.  Bourges,  ville  et  archevêché 
de  Fr.  (Cher). 

Catberinot,  le  compilateur  berrichon,  porte  k 
Tan  1500  la  date  de  IMntroduction  de  Timprmierie  à 
Bourges,  et  laThaumassière,  dans  son  HUt,  du  Berry , 
cite  un  Bréviaire  en  deux  volumes  imprimé  S  Bour- 
ges en  151S,  pour  Tabbaye  de  S.  Satur  :  mais 
aucun  Eait ,  aucune  preuve,  ne  sont  apportés  à  Tappui 
de  ces  assertions  purement  gratuites. 

M.  Gotton ,  de  son  côté,  dit  que  Timprimerie  fut 
introduite  k  Bourges  pur  Barthélémy  fiartault,  et 
H.  Temaux,  suivant  sa  coutume,  reproduit,  sans 
même  en  varier  les  termes,  cette  assertion  erronée  t 
B.  Baruult  fut  Tun  des  premiers  libraires  de  Bourges, 
mais  n'imprinui  Jamais.  Le  Coustumier  général  des 
Payé  et  Duché  de  Berry  (Man.,  toin.  Il,  coL  555 


139 


AVARIO.  —  AVELDA. 


140 


fut,  suivant  Gotton,  1c  premier  livre  imprimé  à 
Bourges  ;  il  se  vendait  dans  cette  ville  en  COBtel  de 
Barth.  BarlauU ,  et  avait  été  imprimé  à  Paris  par 
Michel  Fezandat,  mais  aux  fraisde  trois  libraires  asso- 
ciés, B.  Bartault  et  Jean  Gamier  de  Bourges,  et  Ponce 
RofTet.  dît  le  Faulcheur,  de  Paris. 

Suel  fut  donc  le  premier  imprimeur  de  cette  grande 
de  Bourges,  si  célèbre  k  cette  époque  par  son 
université  cl  son  école  de  [droit,  oh  brillaient  d*un 
renom  sans  égal  les  Cujas  et  les  Alciat? 

Nous  emprunterons  à  une  curieuse  brochure  de 
M.  Boyer,  bibliothécaire  de  Bourges,  quelques  détails 
consciencieux  et  fort  intéressants  à  ce  sc^^'t  On  ne 
reconnaît,  dit-il,  de  fondation  certaine  d*un  établis- 
sement d'imprimerie  à  Bourges  qu'en  15S0.  A  cette 
époque,  sous  la  bienfaisante  protection  de  Margue- 
rite, duchesse  de  Berri,  qui  portait  à  cette  province 
une  affection  particulière,  les  cours,  de  TEcole  de 
droit  avaient  commencé  à  prendre  un  lustre  inaccou- 
tumé ;  le  renom  européen  du  professeur  AlciaU  qui 
venait  d'y  faire  son  entrée,  appelait  autour  de  sa  chaire 
une  foule  d'hommes  d'étude  à  qui  les  livres  deve- 
naient plus  que  Jamais  nécessaires.  La  ville  crut  de- 
voir répondre  à  ce  besoin,  et  appela  de  Paris  un 
imprimeur  du  nom  de  Jean  Gamier,  qui  apporta 
avec  lui  ses  presses  et  s'engagea  à  rester  six  ans  au 
moins  dansle  pavs.  De  plus,  pour  l'attacher  davan- 
tage et  prévemr  les  mauvaises  chances  d'un  nou- 
vel établissement,  les  maire  et  échevins  lui  assu- 
X  rèrent  une  rétribution  annuelle  de  100  livres 
tournois.  On  y  ajouta  10  livres  une  fois  données 
pour  l'aider  à  faire  le  voyage  de  Bourges  k  Paris,  ob 
il  allait  chercher  sa  femme  qu'il  y  avait  laissée  avec 
tout  son  ménage  et  son  matériel.  (Compte  de  la 
ville,  1529-1530.) 

Les  premiers  spécimens  des  presses  de  Gamier  ont 
disparu.  Celaient  sans  doute  de  simples  ordonnances 
ou  des  pièces  administratives  des  maire  et  échevins  i 
mais  bientôt  il  fut  adopté  par  le  clergé  et  devint  à 
la  fois  l'imprimeur  de  l'autorité  séculière,  celui  de 
l'Université,  et  en  mémp  temps,  ce  qui  valait  mieux 
à  celle  époque,  le  tvpographe  agréé  par  le  parti  clérical. 

Malgré  ces  trois  cordes  à  son  arc,  Gamier  ne  fit 
pas  fortune,  puisqu'on  lit  dans  un  dénombrement 
des  officiers  de  l'Université  :  •  L'imfnrimeur  c*e»t 
Jehan  Gamier,  homme  paouvre  qui  n'imffrima  de 
sa  vye  livre  fors  des  Almanacs  et  ut  Vhoffice  nou- 
uetlement  érigé  et  ni  eust  iamays  imprimatr  que 
luy,  •  Celte  pièce,  dit  M.  Boyer,  doit  être  de  1556 
environ;  or  Gamier  avait  certainement  imprimé 
lui-même  le  MiMel  de  15*7,  dont  nous  avons  parlé; 
ce  qui  contredit  l'assertion  précitée:  qu'il  n'imprima 
de  sa  vye  Hure  fors  des  Almanacs, 

Gamier  exerçait  encore  en  1562  ;  la  biblioth.  du 
chapitre  de  Saint-Etienne,  ayant  été  saccagée  parles 
Huguenots  qui  envahirent  la  ville  cette  année  1562, 
fut  reconstiiuée,  tant  bien  que  mal,  par  les  bourgeois 
bien  inlenlionnés ,  qui  recueillirent  <;*  et  là  les 
épaves  du  nauf^ge;  parmi  ceux  qui  achetèrent  des 
livres  aux  pillards,  dans  ce  but,  figure  ce  brave 
Jehan  Gamier,  faisant,  comme  l'on  voit,  contre  for- 
tune bon  coeur. 

La  marque  parlante  de  ce  libraire  était  un  vaisseau 
battu  par  la  tempête,  avec  trois  moutons  paissant 
sur  le  rivage,  et  cette  devise  biblique  : 

Discerne  causam  meam  de  aente  non  saneta. 

L'homme  dont  Bourges  a  le  droit  de  se  glorifier, 
('est  Geoffrov  Tory,  bien  que  nous  n'admettions  pas 
comme  suffisamment  authentiques  les  attributions 
qu'on  voudrait  faire  à  son  burin  de  toutes  les  pièces, 
sans  exception,  marquées  d'une  4- ^  ^^^  un  biblio- 
graphe éminent,  M.  Auguste  Bernard,  ayant  consa- 
cré à  cet  ariiste  une  monographie  fort  importante 
(éd.  Tross,  1866,  1  vol.in-8.),  nous  n'avons  pas  à 
nous  en  occuper. 

La  Coutume  du  Berry  fut  publiée  en  latin  bien 
avant  d'être  imprimée  en  franoiis  :  le  Manuel  de 
M.  Bmnet  indique  comme  étant  la  première  une  édi- 
tion de  ces  Coustumes  gi-néralles,  annotées  par 
Nicolas  Bcerier  ou  Boyer , imprimée  en  1512  ;  la  biblio- 
thèque de  la  ville  de  Bennes  en  possède  une  plus 
ancienne,  doni  un  éminent  professeur  à  la  faculté 


des  lettres  de  cette  ville,  M.  Delaunay,  nous  com- 
munique la  description  : 

Le  volume  est  in-'B,  et  se  compose  de  156  fL, 
sign.  A-V,  impr.  en  car.  goth;  après  le  titre  en 
rouge  et  noir,  semblable  à  celui  de  l'édit.  de  1512,  on 
lit  :  Earumdem  ae  noUuUis  cO  |  sUiis  et  addti  p 
ipih  p  Boerier  novi  |  ter  edil  tis;  ce  mot  noviter 
indique-t-il  une  édition  plus  ancienne  ?  Le  livre  est 
dédié  à  Jehan  de  Gannay,  chancelier  du  roy.  A  la  fin 
on  lit:  ExpUeiunt  Consuetud,  inelite  Civitatis  et 
septene  Byturigum,  impresse  anno  DM  M*  CGCGCIX, 
die  vero^XV,  mensis  octo&ris,  sans  aucune  indica- 
tion de  lieu  ni  d'imprimeur;  mais  au  ▼*  du  dernier  f. 
la  marque  dfEnguilbert  de  Mamef,  ce  qui  nous 
donne  Paris  comme  lieu  de  l'impression. 

Nous  ne  connaissons  pas  de  Coustumier  Berrichon 
imprimé  à  Bourges,  avant  celui  de  1579,  que  cite 
aussi  M.  Bmnet. 

Quant  aux  livres  de  liturgie  spéciale,  nous  cite- 
rons le  Miuel  de  Bourges^  impr.  à  Paris  par  l'Alle- 
mand J.  liygman,  en  l(k9S,  in-fol.  goth.  sous  Pépis- 
copat  de  Guil.  de  Cambray.  (bibl.  de  Bourges.) 

Un  autre  Missel^  impr.  à  Paris,  jmpensis  J.  Parvi, 
Engleb.  de  Mamef,  Pétri  Sanier  et  Jac.  Ferot,  pen- 
dant l'épiscopat  de  François  de  Bueil,  en  1522,  in-fol., 
dont  un  splendide  ex.  sur  vélin  fut  vendu  1915  tr, 
en  1860. 

Caiherinot  cite  un  autre  Missel  de  Bourges,  impr. 
également  à  Paris  en  1527. 

Le  premier  qui  soit  sorti  des  presses  locales  est  un 
in-fol.  Si  2  col.,  en  car.  goth.,  avec  cette  souscrip- 
tion :  Excudebat  Joaties  Gamerius  Biturigibus 
ad  seholas  utriusqz  iuris  vM  vénale  reperies. 
M.  D.  XLYIL 

Le  Manuel  foumit  encore  cette  indication  :  En 
même  temps  que  l'archevêque  de  Bourges  confiait 
aux  presses  parisiennes  l'impression  du  Missel  de 
son  église,  il  faisait  imprimer  un  Bréviaire  à  Li- 
moges en  un  vol.  in-8,  aiec  cette  souscription  à 
Pavant-dernier  f.  :  impressum  in  Lemovieœ  civitaie 
per  Paulum  Berton,  1522;  mais  les  frais  de  cette 
publication  furent  faits  par  les  quatre  libraires  de 
Paris  et  de  Bourges,  que  nous  venons  de  citer;  aussi 
voit-on  au  v«  du  demier  f.  la  marque  et  le  nom  de 
Pierre  de  Sartières  (ou  Sartier),  et  lit-on  cette  sous- 
cription :  Venundûtur  Bituris  et  Parisii. 

Noua  citerons,  parmi  les  imprimeurs  qui  ont  suc- 
cédé à  J.  Gamier,  Jean  Hantet  (1558),  Pierre  Bou- 
chier  (1576-1587),  Nicolas  Levez,  chef  d'une  dynastie 
qui  imprime  Jusqu'au  xviii*  siècle,  et  qui  le  premier 

S  rend  le  titre  d'fmpHm^ur  juré  de  la  ville  ;  les 
risto.  Chaudière  et  Toubeau.qui  portèrent  la  typo- 
graphie berruyère  à  un  degré  -de  perfection  assex 
remarquable. 

Le  Bapport  Sartines  signale  deux  imprimeun  : 
Solange  Toubeau,  veuve  de  Jacq.  Boyer,  impr.  de- 
puis 1717  ;  la  famille  des  Boyer  est  originaire  d'Or- 
léans, où  elle  imprimait  depuis  deux  siècles.  Pois 
Barthélémy  Cristo,  d'une  vieille  famille  dMmprimeurt 
du  Berry. 

AvARio,  Veronius,  YAveiro,  Aveyrou,  Avey- 
ton,  riv.  de  Fr.,  affl.  du  Tarn. 

AvATicoRUM  Stagnum,  Mastramelum  Stag^ 
NUM  [Cell.],  VEtang  de  Martiffues  (Bou- 
cheSKlu-Rhône). 

Avedonacum,  Aunai,  bourg  de  Fr.  (Cha  - 
rente-Inférieure). 

AVEIRUM,    AVERIUM^    ErcOBRIGA     [Polj'b.l, 

Talabrica  fltin.  Anton. J,  Aveira,  ville 
et  duché  de  Portugal,  au  N.-O.  de 
Coïmbre,  suiv.  Ukert. 

AvELDA,  AvELDiA,  Aveld,  pet.  ville  de  la 
Hesse. 


141 


AVELLA.  —  AVERSiE. 


i42 


lytiprès  M.  Ternaux,  intis  sans  aucune  garantie 
iTauUienticité,  nous  citerons  :  AtigustiHUs  AveUUn- 
9U,  Pia  CcUakio  cum  Martino  iMihero  super  Bi- 
èUotkeca  nova,  ÂTeldic,  1528,  in-4.  Nous  ne  con- 
nûssons  ni  le  livre  ni  son  auteur,  que  nous  ne 
troaTOQS  cit^  par  aucun  bibliographe. 

AvEXLA^  voy.  Aquila  in  Vestinis. 

AvELLAy  Avu  Vacckorum,  VilMon,  ville 
d*Espagne  (roy.  de  Léon). 

KmiASA,  AvELLANUM,  HmIocH,  pet.  ville 
da  cercle  de  Franconie,  près  de  Nu- 
remberg. 

AVE51CUÎI,  AvENAiTJM,  AvKNUCUM,  Avetioy, 

St.  ville  et  anc.  abb.  de  Champagne 
arae). 

AvENPi  Castrum,  voy.  Romarici  Mons. 

Atenio  [Mela^  Plin.],  Aôivîwv  «oXiç  [Steph.]^ 
AvENio  Cavarom  [Tab.  Peut.],  Gvitas 
AvENîocoRDM  [  Notlt.  Ptov.  Vien.  ]  , 
AvTNioTîi  ûv.  [monn.  mérov.],  ville  des 
Cavares,  dans  la  Gaule  Narbon.^  auj. 
Avignon,  ville  de  Fr.  (Vaucluse). 

LUmprimerie  date  à  Avignon  de  1497  :  Lueiani 
JHittmMnu,  Seiffk)  Romanua,  Carmina  heroiea  in 
Awtarem,  Asinus  Aureut,  Bruti  et  Diogenis  Cynici 
epiMioUt  (omnia  latine).  Uec opuscula  castigatissinu 
emeiidata  impreasa  sunt  Aninione  impensa  Nicolai 
Tepe  ciuîs  Auinlonensis.  m.  ccc  xcvii  ,  idibus  octo- 
brtt,  pet.  In-4i,  goth.  de  37  fC  à  20  lig.  par  page,  plus 
on  t  bbnc 

M.  Brunet  a  écrit  Nie,  Cèpe,  Panser,  Bain  et  les 
autres  biltliogr.  Lepe;  mais  un  libraire  de  Paris,  cu- 
rieux et  instruit,  M.  daudin.  dit  observer  qu*à  cause 
de  la  forme  singulière  de  la  lettre  T,  gui  offre  une 
grande  analogie  avec  VL  et  le  C,  les  bibliographes 
ont  écrit  tantôt  Lepe,  tantôt  Cèpe,  mais  guMI  faut 
lire  Tepe;  et  en  cela,  après  vérification,  nous  sommes 
d*aufant  plus  de  son  avis,  que  nous  trouvons  sur  le 
second  hvre  avignonais  le  même  nom  écrit  Tepe, 
et  par  M.  fôiinct  lui-même  (J/an.  A,  col.  159}.  VAai- 
nus  Aurais  annoncé  sur  le  titre  n*est  |)as  compris 
dans  le  volume;  non  plus  que  dans  Tédition  de  1505 
< Paris,  Gaspard  Philippe),  qui  reproduit  celle  d^ Avi- 
gnon, 1497  ;  la  censure  ecclésiastique  a  passé  par  là. 

Le  second  livre  imprimé  à  Avignon,  cité  par  les 
bibliographes,  est  intitulé  :  Roffi  edi  Tractatus  U- 
èetlomm  super  utraque  censura.  —  Tractatus 
Ubellorum  super  utraque  censura  cum  questioni- 
bus  sabbatinis,  cattigatus  a  Petro  MiUtti,  Petro 
Tepe  et  Joanne  Pabeyrani  dicto  Gandarre  scho- 
lastico.  —  Impressit  Dominicus  Anselmus  Auenio- 
nen&is,  Aiienione  altéra  Roma  ultima  Kal.  Marcîus, 
A.  M.  cccrr. ,  in-fol. 

Le  Lucien  de  1497  ne  nous  avait  pas  donné  de 
nom  dUmprimeur;  mais  celui-ci  nous  révèle  très- 
*  probablement  comme  premier  t)'pographe  avigno- 
nab  Dominique  Anselme  :  nous  disons  très-probable- 
ment, parce  que,  n*a>'ant  pu  trouver  le  livre  du 
légiste  Odofredus  ou  Roffredus,  que  nous  citons, 
nous  n'avons  pu  comparer  le  caractère  dont  s*est 
seni  Dora.  Anselme  avec  celui  du  Lucien. 

Mais  le  nom  le  plus  glorieux  de  la  typographie 
avignonaise  est  évidemment  celui  du  célèbre  Jehan 
de  Channey,  dont  les  produits  sont  encore  aujour- 
d^ai  si  recherchés  des  amateurs;  la  marque  de  cet 
habile  imprimeur  rappelle  exactement  celle  des 
AMes. 

Parmi  les  nombreux  imprimeurs  d^Avignon  au 
XTI*  siècle,  nous  citerons  :  Ant.  Bonhomme,  qui 
exerçait  en  15S2,  et  Barth.  Bonhomme,  en  15b5; 
Gr.  Tachet,  en  1549,  et  à  la  même  époque  Hymbert 
Parmentier;  Pierre  Roux,  en  1555,  et  Math.  Vmcent. 


AvENioNETUM,  Aviguonet,  bourg  de  France 

(Aude). 

AvENioNis  Castrum,  Napoule,  village  de 
Fr.  (Var).  Quelques  géographes  donnent 
'  à  ce  village  remplacement  de  Fane. 
Aihenopolis, 

AvENUFNius,  LiRNius,  the  Liffey,  riv.  d'Ir- 
lande. 

AVENNiE,    AVESNiE,    AVISNA    |ch.    Ct    dipl.], 

Avemes,  ville  de  Fr.  (Nord).  Quelques 
villages  de  Picardie  et  d'Artois  portent 
aussi  ce  nom. 

Nous  ne  connaissons  pas  de  livre  imprimé  à 
Avesnes  avant  1078  ;  à  cette  date  nous  trouvons  au 
Catal.  Dubois,  n«  2416  t  TraUé  de  ta  retraite. 
Avennes,  1678,  in-i6. 

AvENNJE  Ck)Mms.  AvesneS'k'Comte,  bourg 
de  Fr.  (Pas-de-Calais). 

AVENTACUM,  voy.  AVENACUII. 

AvENTicENsis  Lacus,  dev  MurtnerseCy  le  lac 
de  Morat,  en  Suisse  (canton  de  Fri- 
bourg). 

AvENTicEXsis  Pagus,  vov.  Ultrajuranus. 

AvENTiciiM,  voy.  Abrinc^. 

AVENTICITM,  voy.  AVANTICIJM. 

AvENTiNUM,  voy.  Abusina. 

AvENTiNus  MoNS,  Ic  mofit  AventiM,  monte 
di  Santa  Sabina,  une  des  sept  collines 
romaines;  il  y  en  a  huit  aujourd'hui. 

AvENiiM,  l'Aven,  pet.  riv.  de  basse  Bre- 
tagne. 

Averciaco  Villa  [monn.  mérov. ],AiTec/iy, 
ville  de  Fr,  (Oise). 

Averdera,  Aveurdre,  bourg  de  France 
(Allier). 

AVERIUM,  voy.  AVEIRIîM. 

AvEBNUM,  Averties,  Plusieurs  villages  de 
France  portent  ce  nom,  partie,  en  Nor- 
mandie et  dans  le  Vexin. 

AvERNTS  [Plin.  Stat.],  Averni  Lacus  IT. 
Liv.,  Cic],  il  "Aopvo;  Xiji.vTfj  [  Strab., 
Diod.  Sic],  logo  Avemo,  dans  Tanc. 
Campanie,  auj.  lago  Tripergola,  au  roy. 
de  Naples. 

AVERS.E,  Aversa,  ville  de  la  Terra  di  La- 
,  voro,  proY.  nap.  du  roy.  d'Italie. 

Comté  normand  au  moyen  ige  :  Timprimerie  date 
dans  cette  petite  ville  de  l'an  1620  :  D,  Luce  Pras^ 
sicii  Confutationes  in  Commentationes  Augusti 
yipM  pro  defensione  Cathoticœ  ac  peripatheticœ 
veritatis.  —  Impressae  Averse  per  A.  de  Fritiis,  A.  D, 
1520,  in-fol. 

C'est  M.  Temaux  qui  nous  donne  cette  indication,  et 
nous  manquons  de  moyens  de  contrôle:  le  livre  est 
inconnu  à  Tanzer  et  à   Maittaire;  Amati  non  plu 
qu*Haym  ne  le  citent.  Giustiniani  seul  (p.  125)  no  u 
fournit  le  titre  d'un  livre  du  même  D.  Lucas  Pras- 


143 


AVERSBERGA.  —  AZAUM. 


144 


sieius,  imprimé  à  Naplei  l*année  soiT.  1521,  où  nous 
voyons  qu'il  était  qualifié  de  Patricius  Aversanus, 
ce  qui  semble  donner  quelque  apparence  d'authenti- 
cité au  renseignement  de  M.  Temauiu 

AvERSBERGA^  AuERSBERGÂ^  Aversberg,  boucg 
de  Carinthie^  près  Laybach. 

AvERSTADiuM,  AuRiSTADiuM,  AueTstœdt,  pet. 

ville    des    États  prussiens^  prov.  de 

Saj[e. 

Avu,  voy.  Aquila  (in  Vestinis). 

AviARiUM  (Locus  aptus  mUriendis  avibus 

'  vUUUicis,  Duc),  Pluverium,  Pluviers 

[Chron.], Pithiviers,  ville  de  Fr.  (Loiret). 

AvicuLA,  der  Vogelberg  (en  ital.  Monte- 
Uccello),  montagnes  de  Suisse  (Alpes 
Bhœticœ). 

AviLiACUM,  Avilly,  village  près  Chantilly 

(Oise). 

Le  père  Houbigant  (Ch.  Fr.),  célèbre  hébrafsant, 
y  établit  une  petite  imprimerie  à  son  usage  en  1*745, 
et  cette  imprimerie  fonctionna  pendant  un  laps 
d*ftnnées  asses  considérable  :  il  en  sortit  un  PiaUe- 
rium  hebralcum,  en  17ik8,  sous  l.i  rubrique  t  Lug- 
duni  Batavorum,  tiré  à  cent  exemplaires  ;  les  Prxh' 
verbia  en  1703  et  plusieurs  ouvrages  en  français. 

AviUANA,  ViLLUNA,  Avigliafia  ou  Avi- 
gliano,  pet.  ville  du  Piémont^  dans  la 
prov.  de  Susa. 

AviLLA,  Aviles,  pet.  port  d'Espa^e^  dans 
les  Asturies^  sur  le  golfe  de  Biscaye. 

AvDioNS,  Oisemont,  bourg  de  Picardie 
(Somme). 

AviNauM  Villa  super  fluvium  Tarni  [Ch. 
Car.  C.  a.  843],  Avizucum,  Aveins,  sur 
le  Tarn,  village  de  France  (Tarn-et-Ga- 
ronne),  anc.  villa  royale. 

AvisiuM,  Avis  ou  Aviz,  pet.  ville  de  Por- 
tugal, dsms  TAlentejo. 

AvisiuM,  Ecas  ou  Effas,  pet.  ville  d'Autri- 
che, près  Brixen. 

AviTAcuM,  Aubières,  bourg  de  Fr.  (Puy- 
de-Dôme). 

AvoLOTiuM,  AvoLODiA  [Frédég.],  Avallo- 
auM  [Greg.  Tur.l,  Allonne,  village  et 
anc.  seigneurie  de  Fr.  (Eure-et-Loir). 

Avus,  riv.  de  TEspagne  Tarraconais.e,auj. 
le  Rio  d'Avés,  en  Portugal. 

Axa,  Axbridge,  bourg  d'Angleterre  (Som- 
mersetshire). 

Axa,  Axucum,  Axium^  Essay  ou  Essex, 
bourg  de  Normandie  (Orne|,  anc.  abb. 
d*A.  =  Essey,  anc.  abb.  de  B.,  dioc. 
d'Agen  (Lot-et-Garonne).  =  Essay, 
village  de  Fr.  (Côte-d'Or).  =  Un  village 
du  même  nom  dans  la  Haute-Marne. 

AxALiTA,  Fanum  Axalitanum,  Axati  fPlin.], 
Lora,  bourg  d'Espagne,  près  de  Séville. 


AXANTA,  voy.  UXANTTS. 

Axati,  voy.  Axalîta. 

AxELLA,  Axel,  pet.  ville  de  .Hollande, 
dans  l'île  du  même  nom  (prov.  Zee- 
land), 

AxELLODUNUM,  Codenoc  (?),  ville  du  Quercy 
(dép.  du  Lot). 

AXELODUNUM,   AXELLODUNUM,   Exhom,    Ville 

d'Angleterre  (Northumberland). 

AxiACiE  [Plin.  iv],  AxiACE  [Mêla],  ville  de 
l'anc.  Sarmatie,  sur  YAxiaces  (le  Teli- 
goul),  auj.  Oczakûw,  Otschakow,  ville  de 
Russie,  prise  aux  Turcs  en  i739  (prov. 
de  Cherson). 

AxiACEs  [Mêla.,  Plin.l,  ô  'aÇmucïjç  [Ptol.], 
le  Teligoul,  riv.  de  Russie  ;  se  jette  dans 
la  mer  Noire. 

AxiACUv,  voy.  Axa. 

AxniA  [Tab.  Peut.] ,  Axuna  [Geoç.  Rav.], 
ville  de  la  Gaule  Narbon.,  auj.  Aymé, 
bourg  de  Savoie.  =  Jacquemont,  dans 
l'anc.  Tarentaise,  pet.  ville  de  Savoie. 

Axiopous  [Itin.  Anton],  'AfrouiroXi;  [Ptol.l, 
ville  de  la  Mœsie  infér.,  auj.  GaUUsch, 
Galatz,  ville  et  port  franc  de  la  Molda- 
vie, sur  le  Danube.  Forbiger  voit  dans 
Axiopous  Bassova, 

AxiTTs  [Liv^  PlinJ,  'A&oç  [Hom.  n],  'aÇiw; 
[Ptol.],  'AÇioç  [Strab.,  Thucyd.],  Barda- 
Rius,  Vardarius,  fleuve  de  Macédoine 
(Maidonia),  auj.  le  Vardarou  Vardhari; 
se  jette  dans  le  golfe  de  Saloniki. 

AxoNA  [Caes.,  Auson.] ,  Axonia,  AûÇouwo; 
IDio.  Cass.],  VAisne,  riv.  de  Fr.  afQ. 
ae  l'Oise. 

AxuENA  [Itin.  An  ton.],  à  47  m.  de  Verdun. 
Est^e  Ste-Menehmdd ,  comme  l'ont  dit 
qq.  géographes,  ou  plutôt  JVeuvtWe^<m- 
Ponty  bourgde  Champagne,  reconstruit 
en  1203  par  Blanche,  comtesse  de 
Champagne  p) 

AvENNUM,  Ayen,  pet.  ville  de  Fr.  (Haute- 
Vienne),  anc.  auché-pairie. 

Aygarus,  VEygues,  pet.  riv.  du  Dauphiné, 
àfQ.  du  Rhône. 

Aymontium,  Ajamontium,  Ayamonte,  ville 
forte  d'Espagne,  sur  le  Guadiana  (An- 
dalousie;. 

AvROLUM,  voy.  Ariola. 

AzACUM,  AsAcuM,  Azay,  plusieurs  local, 
de  ce  nom  dans  les  dép.  d'Indre-et- 
Loire,  du  Cher  et  de  la  Vienne. 

AzAUM  [llin.  Anton.],  ville  de  Pannonie, 


145 


AZELUM.  —  AZINCURTUM. 


146 


sur  remplacement  actuel  de  laquelle 
les  géoeraphes  sont  divisés  :  suiv.  Mu- 
char  il  ULUorait  le  voir  près  d*un  bourg 
de  Hongrie  nommé  Tata;  Mannert  y 
voit  NeiMorf,  sur  le  Danube,  et  Aeichard 
Ac$  [Forbiger]. 

AzELUM,  ville  des  VeneH,  dans  la  Gaule 


Transpadane,  au}.  Asolo,  bourg  d'Italie, 
près  Trëvise. 

AzERAcuM,  Azerat,    bourg  du    Périgord 
(Dordogue). 

AzuicuRTUM,  AzmcAKTUM,  Azincourt,  bourg 
•  de  l'Artois,  près  Hesdin  (Pas-de-Calais) . 
On  disait  au  jy*  s.  Agitwourt. 


BABAnniA,  Baudobrica  [Itin.  Aoton.],  Bo- 
noBRiA  [Not.  InipJ,  BoDASBir-iiM,  Boppar- 
DiA,  Bo.NTOBBicAlTab.  Peut.],Boîrtï>BBi(:E 
ImoQii.  niérovJ,  fioppord.  ville  d'Alle- 
magno,  sur  le  Rhin,  près  CoblenU. 

Babeberga,  voy.  Bambekga. 

BABEcnxtM,voy.  Babbecii-luk. 

Babia  [Plin.],  Balbu,  Altokontium,  Mons 
Alti.'s,  JSotUallo,  pet,  ville  de  la  Calabre 
citer.,  au  pied  des  Apennins. 
Le  cCtèbre  Joannes  deJanua,  l'aaleur  dc'la  pre- 

crtu  (Ule. 

Babina,  Bahaisek,  bourg  de  Hongrie- 

Bacacl'h,  .voy.  BauacIih. 

Bacasis,  voy.  Baoanïm. 

BAr.i::£,  BAccniH,  BAcnAcm.  Baccis  Villa 
[N  TERBiToitio  SiDONEHsE  (de  Sion)  [Fré- 
dég.j,  Bex,  tioui^  de  la  Confrd.  suisse 
(Vaud). 
Imprlnteri»  en  IB<n. 

Bacun.c  [Itin.  Anton.],  ville  d'Étruriej 
auj.  Baccano,  sur  le  lac  du  mËtne  nom. 

Bacchahacuh,  voy.  Aba  BArcm. 

Bacchimo,  HEtioACKs  HiNOR  [Plin.,  Liv.], 
Baechiglione,  riv.  de  la  V(>nétie, 

Bacen.e,  An  Bacenas,  Binaseo,  forteresse 
entre  Milan  et  Pavlir. 

Haoua,  Baeh,  pet.  ville  de  la  basse  Hon- 
frie,  sur  le  Danubf. 

Baliuh,  BAr.ivuH,  Basia,  Ba[î:iuu,  Bachts 
Villa,  Bacivile  [Chroii.  Sigeb.],  Bai- 
aieux,  village  près  Corbie  (Somme), 
anc,  villa  roy.  (Chr.  Fontan.,  a.  847). 

Baciviiu  SuBTEBius,  Bésu  S.  Êloi  (?],  village 
près  Gisors  (Eure). 


BArjvuu  SupEBiDS,  Bém  le  Long,  village 
près  Gisors  (Eure),  [Aug.  le  Prévost]. 

Bacorurvu,  Batava  Castb*  [Not.  Im|>er.], 
Castellum  Ratavinuh  (Tafi.  Peut.],  Pas- 
savia,  pAssAvniM     Patatia,  Passoovdii 

ÎChron.],  dans  l'aoc.  Vindélicic,  auj. 
'afsau.  ville  forte  de  Bavière,  au  oiu- 
fluent  de  Tlnn  et  du  Danube. 

L'IntrcMhiction  de  b  typographie  nmonle  eacrile 


bliogrsphei  ciieni  i 


M  le  ptm 


:  Palmiinêt,  d 
—"I,  qui  rorm 

Fini  lifrrC  hararam  luxla  ruirleam  Ealt- 
tit  PatavitÂ.  Imprttti  tu  \itclUa  dnllalt  praticla 
mil  Aimo  dmnjnli^'c)  Mltlttlmo  guaartngtnltMmo 
etutagtiiino  (irfnui,  txta  Me  angiitlL 

L'nmte  tuinnie.  nous  Irouiom  In  nam  de  deux 
Imprimeurs I Conrad  Stahcl  et  Benoit  Uayr,  anociéi; 
lepremierdcsomnEueiMultepar  co  lypographet  ' 
eat  InilluKi  £pftrcK(a  Beau  BiiteMt  S.  UHromiml 
dliclptill  de  mni-le  glorioil  Hieronlml,  in.*,  M  tt, 
1 1  col.  aiec  sign.  —  Ce  Conrad  Siahel,  ijul  exerce 
le  premier  l'art  lypottriphiilue  *  Passau,  en  «ociéni 
de  Ben.  Mair  lou  M«yr),ïlla  posiéricureinenn'irablir 
k  Venise,  puis  enlln  i  Brunn  en  Moravie  ;  Il  ril  1 
jrvnurquer  que  leacar»itrea  qn'ii  employa  k  Pai&au 
MDl  Mentlqnemenl  aemblablea  t  ceux  dont  ae  ter- 
vali  i  la  mtinc  ^poiiue  Looiad  Zmlnger,  rimin-linFur 
de  Hurembent.an  polnl  que  piuiîetiri  ouiragei. 
pnblKa  uni  indlcallonde  lieu  ni  de  lypographe,  mais 
èiécui^aieccecancitre,  soniindlfleremmentaltrî- 
buéa  par  les  blbUographes  aux  |«nses  de  NOrenUierg 
on  1  cellea  de  Patiau. 

Wlllebert;  en  Bohtme,  Jean  Alacrav,  et  dont  le 

wnnler  outrage  ei^Ut^  t  llïsau  nt  IntiL  :  Ueita. 

SeAUitUt  Ont.  katm.  S.  Aaguil.  Spenthm  ma- 

nuak  larerdaiHin.  —  /mpr.  in  tnctlta  ricitale  pa- 

rairfniif  prr  Joli.  Atakraa>  tt  Bentdtclum  Mair. 

S«b  mua  dHi  H.  CCCC  uuxil,  dtchna  quarta  Me 

nonemtrU,  in-A. 

Bacovilla,  Bacqueville,  bourg  de  Nor- 
mandie (Seine-Infcrieure). 

Bacttacum,  voy.  BArj:.«. 

BAct'NTuîs  iPlin.],  riv.  de  la  Pannonie 
inr€r.,auj.  le  Bosset,  afO.  de  la  Save. 

Bada,  voy.  Aqu*  Helvetic*. 


149 


BADENA.  —  BAJOC^. 


i50 


Badena^  voy.  Aqvm  Baden^e. 

Badenacha,  Badenoch,  bourg  et  district  du 
comté  d'Inverness  (Ecosse). 

Badenvilla,  Badenweiler,  pet.  ville  du 
grand-duché  de  Bade. 

Badera,  Badinum,  Badum,  Basiége,  Bazié- 
geSy  pet.  ville  du  Languedoc  (Aude). 

Bader.%,  voy.  Alta  Ripa. 

Bapu,  voy.  Pax  Augusta. 

Badonicus  Mons,  voy.  AqujE  Gaud^. 

Babrinus,  Vatrenus  [Plin.],  auj.  le  San^ 
terno,  riv.  de  la  Romagne^  afQ.  du  Pô. 

Baduhenna  Sylva,  Baduhenn^.  Lucds 
[Tac],  der  SevenwcUd,  Cette  forêt,  qui 
couvrait  une  partie  de  la  Frise,  n'existe 
plus. 

Badum,  voy.  Badera. 

BfCULA,  Bao^uXa   [Ptol.]^  BaixuXa   [Polyb. 

iO],  ville  des  Ausetani,  dans  la  Tarra- 
conaise,  auj.  Boda  (Catalogne). 

Baela  Claudu  [Itin.  Anton.] ,  Baelon 
[Plin.  m] ,  BaÔLitfv  [Ptol.] ,  Belo  [Strab., 
Anon.  Rav.  ] .  ville  des  Turdetani ,  en 
Bétique,  sur  le  il.  Baelon  (  laguna  de  la 
Janda),  auj.  Barbote  f?)  en  Andalousie, 
on  suiv.  Ukert,  quelques  ruines  sans 
nom ,  à  3  m.  de  Tarifa. 

B.Esn»po,  B«ujiinM  [Ptol.j,  Besippo  [Plin. 
ni,  1],  ville  maritime  des  Turditani, 
dans  la  Bétique,  auj.  Porto  Barbato, 
bourg  d'Andalousie ,  entre  Cadix  ot 
Algésiras  [Forbigerj. 

BfTERRA  SePTIMANORDM,  VOy.   BlTERR£. 

Bjetes  [Sil.  Ital.],  B^etis  [Plin.,  Mai-tial.], 

9    Baîn;     [Strab.  ]  ,      Certis  ,    TafTTiaao; 

[Stob.],  QuADARQurviB  (au  xv«  s.),  le 
Guadalqmvir,  il.  de  l'Andalousie  (de 
l'arabe  :  Oited-el-Kebir,  le  grand  ileuve). 

BincA  Provln'cia  [Plin.] ,  ^  Bainxii  [Po- 
lyb.], Betica  [Insc.  ap.  Grut.],  Turde- 
TAXiA  [Strab .1,  ppov.  de  l'Espagne  ulté- 
rieure, auj.  V Andalousie. 

Bjttlo  [^Plio.],  Betdlo,  ville  des  Lacetani, 
dans  la  Tarraconaise ,  auj.  Badeloiia, 
en  Catalogne  [Marca  Hisp.  n] . 

Bagacum,  Bajacum  Nebviorum  [Itin.  An- 
ton.], Bavaccm  [Tab.  Peut.],  Bv^tvK^ 
[Ptol.],  Bacacum,  Bavaeum.  ville  des 
Nervii,  dans  la  Gaule  Belgique,  auj. 
Bavay,  ville  de  France  (Nord). 

• 

Baganum,  Bax*<ji;  [Ptol.],  ville  des  Lace- 
tani, dans  la  Tarraconaise,  auj.  Marnera 
suiv.  Cell.,  mais  plutôt  Baga,  bourg  de 
Catalogne,  suiv.  Reichard. 


Bagaudarum  Castrum,  Monasterium  Fossa- 
tense,  s.  Mauri  Fossatensis  abb..  Si- 
MatiT'deS'Fossés,  anc.  monastère  de  Bé- 
nédictins (chef  d'ordre),  auj.  bourg 
près  Paris  (Seine). 

Bagenn^e,   Benna,  Bena,   bourg  d'Italie, 
*  près  Mondovi  (Piémont). 

Bagisinus,  voy.  Bajocensis  Ager. 

Bagnacaballum,  voy.  An  Caballos. 

BAGNBRIiE,  OnESI£  TUERHiE.  Ta  TÛV   '(Maïuv 

etppwt  [Strab.].  ville  de  la  Gaule  Aqui- 
taine, au  piecl  des  Pyrénées,  auj.  Ba- 
gnères-de-lAJichon,  dans  la  Haute-Ga- 
ronne. 

Bagyona,  Bajonium,  Bajon,  bourg  de  Fr., 
sur  la  Moselle  (Meurthe). 

Bahusia,  BAmisiUH,  Bahus,  forteresse  de 
Suède,  dans  l'île  de  Gœthœlf. 

Badiocium,  Baimoza,   Boinitz,  ville  de  la 
*  haute  Hongrie,  chef-lieu  du  district  du 
même  nom  {Baimotzensis-processus), 

Bajj:     [Mêla,    Flor.,  Sen.,    etc.],  ^B«îati 

t Strab.],  ville  de  la  Campanie,  entre 
lisène  et  Pouzzoles,  auj.  Baia  dans  le 
Napolitain. 

Bajanum,  voy.  Tornacum. 

Bajoaria,  Bojaria,  Bajwaria,  Bavaria, 
la  Bavière  (Baiem),  roy.  de  l'Allemagne 
du  Sud. 

Bajocj:  [Not.Imper.J,  Givitas  Bajocassicm, 
Arj:genus  (?)  [Tab.  Peut.],  Augustodu- 
Rus  [Graësse],  Civitas  Biducassium,  Ba- 
oassinum  [Greg.  Tur.] ,  Baigassinum 
Saxondm  [Frédeg.],  Bagias  (sur  la  tapis- 
serie de  Bayeiiœ),  Baieuks  (au  xi«  s.},  ville 
des  Biducasses,  dans  la  Gaule  Lyon- 
naise, auj.  Bayeux,  évèché  (Calvados). 

M.  Frère  {Man,  du  Bibiiogr,  normand)  nous 
donne  quelques  indications  sur  Pintroduction  de  la 
ty^graphie  dans  la  ville  de  Bayeux.  Le  premier  im- 
primeur de  Bayeux  aurait  été  Pierre  le  Roux,  qui 
serait  venu  s'établir  vers  162S,  et  dont  le  premier 
livre  imprimé  daterait  de  lOSt  seulement.  M.  Fréd. 
Pluquet  [E»8ai  hisU  sur  Bayeux)  fixe  à  16S0  ki 
date  de  TintroducUon  de  Timprimerie,  en  prenant 
également  1628  comme  date  de  l'arrivée  et  de  réta- 
blissement de  Pierre  le  Roux  :  Arrest  de  ta  cour  de 
Parlement  de  Rouen  pour  Vh&pital  et  Maison-Dieu 
de  Bayeux,  donné  entre  le  Prieur  de  ladite  Maison 
et  les  bourgeois  et  habitants  dudit  Bayeux,  te 
11  ai-ril  1651  ;  Bayeux,  P.  le  Roux,  in-ft,  de  26  p. 
A  la  suite  se  trouve  un  extrait  des  grands  jours 
tenus  à  Bayeux  en  1540  ;  cette  pièce  est  d'une  exces- 
sive rareté.  Et  encore  :  Itécitdela  vie  et  des  miracles 
du  bienheureux  Thomas-Elie  de  BiviUe,  Bayeux, 
P.  le  Roux,  16S2,  in-12.  Cité  par  MM.  Frère  et  Plu- 
quet. comme  Tun  des  premiers  livres  imprimés  dans 
la  ville. 

Le  Catalogue  de  la  BibL  impériale  nous  roiimit 
une  indication  antérieure;  malhcurcusenient  les 
noms  de  la  ville  et  de  l'imprimeur  paraissent  être 
supposés,  ce  qui  ne  laisse  au  renseignement  d'autre 
intérêt  que  celui  de  la  curiosité  :  V Anti-Roussel,  au 


i5i 


BAJOCENSIS  AGER.  —  BALNEOLUM. 


452 


tiom  du  peuple  de  BretheuU  (sic) .  par  T,  D,  CS.D.  P, 
(2S  avril  1622).  fiayeuk,  N.  rEnnite.  1022,  in-». 

La  famille  des  Uriard  tient  après  Pierre  le  Roux  ; 
au  xviie  siècle  nous  trouvons  Jean  Briard,  et  TÊtat  de 
la  librairie  en  Môk  nous  signale  ft  Bayeux  an  seul  im- 
primeur, Gabriel  Briard,  petit-fils  de  Jean,  exerçant 
depuis  le  1«'  février  1721  et  possédant  deux  presses. 

Bajocensis  Ager^  Bajocassinus,  B£LLCm:as- 
S1NU8,  Bagisinus  Tractus,  le  Bemn,  anc. 
district  de  Normandie;  forme auj.  l'ar- 
rond,  de  Bayeux. 

Bajona  [Cell.],  (Baya  ona,  bonm  baie  en 
basque},  Lapurdum  [Sid.  Apoll.]^  (d'où 
Terre  de  Labour),  Bojatum^  Bayonna, 
BayoTum,  Bayonne,  ville  et  port  de  Fr.^ 
sur  l'Adour  (Basses-Pyrénées). 

Nous  trouvons  cité  un  vol.  de  poésies  imprimé  à 
Bayonne,  en  lOSO  :  Etcbberry  (Etcheverry),  Canttqi  et 
ipirttuets  en  basque,  Bayonne,  16S0,  in-24. 

If.  Cotton  donne  109S  comme  di^te  de  Tintroduc- 
tlon  de  rimprinierie. 

Voici  la  note  ifui  nous  est  obligeamment  fournie  par 
M.  Ed.  Dulaurens,  bibliothécaire-archiviste  de  la 
ville  : 

Baylac,  auteur  d'une  Nouvelle  Chronique  de  la 
ville  de  Bayonne,  imprimée  par  Dubart-rauvet  en 
182'7,  mentionnant  la  Relation  des  privilèges,  droits 
et  règlements  de  la  ville,  imprimée  à  Bayonne  en 
1681,  lOoute  en  note  : 

«  Ce  livre,  imprimé  chez  Antoine  Fauvet,  oui  y 
«  prend  le  titre  dMmprimeur  du  Roy  et  de  la  Ville, 
«  est  du  reste  fort  postérieur  à  Pépoque  de  Pexisr 
«  tence  d'une  imprimerie  à  Bayonne.  D^apirès  un 
•  mémoire  de  la  ville,  il  y  en  avait  une  dès  Pan  IMO, 
«  établie  par  un  Pauvet,  d*o(i  descendent,  ainsi  que 
«  rimprimeur  du  livre  cité,  ceux  du  niéme  nom 
«  actuellement  existant.  • 

«  Voilà  les  renseignements  que  nous  fournit  notre 
pauvre  bibliothèque,  ajoute  M.  Dulaurens,  et  nos 
archives  communales  n'en  disent  pas  davantage.  ■ 

Dans  son  Pays  Basque,  M.  Francisque  Michel  in- 
dique l'année  1610  pour  date  de  Fimpression  à 
Bayonne  d'une  doctrine  chrétienne  en  basque  la- 
bourdin. 

En  1764,  le  rapport  fait  à  M.  de  Sartines  établit 
l'état  de  l'imprimerie  ft  Bayonne  :  trois  libraires,  dont 
deux  imprimeurs  :  Pierre  et  Paul  Fauvet,  impri- 
meurs de  père  en  fils  ;  ils  tirent  pour  le  commeree 
avec  l'Espagne  leurs  livres  de  Paris,  Lyon  et  Tou- 
louse. Pierre  Fauvet  est  imprimeur  de  PEvéché  et  de 
rilOtel-dc-Ville;  Paul  Fauvet  celui  de  la  Marine. 

Bajomum,  hayon,  commune  et  chat,  sur  la 
Moselle  (Meurthe). 

BAJONNA,Bayo7ie,  bourg  d*Espagne  (Nouv.- 
Castille). 

Bajonna  ad  Minium,  Bajonne,  ville  de  la 
Galice,  sur  le  Mincio. 

Bajoxus,  voy.  Pax  Augusta. 

Balagn'ia,  Algajola,  pet.  port  de  la  Corse. 

Balagurria,  voy.  Ballegarium. 

Balbastrum,  voy.  Barbastrum. 

Balbia,  voy.  Babja. 

Balcilm  Bretolu,  les  Baux  de  Breteuil, 
village  de  France  (Eure). 

Balt>omeri  Villa,  St-Gaîmier,  village  de 
France,  près  Lyon  (Rhône). 


Baléares  Insulte    [Liv.],    BoXiapî^ic  vraci 

ÎStrab.,  Ptol.].  BoXioftlç  [Diod.  Sic], 
ÎYMNESLE  [Liv.j,,rufA.v«aîati  [Diod.  SicJ, 
lies  Baltaires,  (au  moy.  âge),  îles  Ba- 
léares, dans  la  Méditerranée,  apparte- 
nant à  l'Espagne. 

Voy.  pour  l'imprimerie  Insula  Majoriea. 

Balgentiacum,  Belgentiacum,  Bavoenua- 
cuM,  Beauqency,  ville  de  Fr.  (Loiret). 
Deux  conciles. 

Balgiacum,  Bagé4e'Chàtel,  bourg  de  Fr., 
dans  la  Bresse  (Aisne);  anc.  mar- 
quisat. 

Balgium,  Baugium,  Beaugé,  Bougé,  ville  de 
France  (Maine-et-Loire). 

Balina,  OùflcXtiva  [Ptol.],  Vauna,  ville  de 
la  haute  Pannonie,  auj.  Valbach  (Hon- 
grie). 

Balistella,  Balsial,  bourg  de  Suisse  (can- 
ton de  Soleure). 

Ballegarium,  Beulegarium,  Balagurla,  Ya- 
ijLGMàmk,  Baksguer,  auj.  fia/agu«r,  ville 
d'Espagne  (Catalogne). 

Baluolum,  Balltola,  Belgiolum,  Bailleul, 
ville  de  Fr.  (Nord).  Plusieurs  localités 
du  même  nom  en  France. 

Baima,  Palma,  Baulme,  Baulme-les-Dames 
ou  Baume'leS'Nofinains,  ville  de  Fr. 
(Doubs),  avec  deux  abb.  de  bénéd. 

Balma,  la  Balme,  village  de  Fr.  (Isère). 

Balmi,  voy.  Bapalma. 

Balma  Augustoduni,  la  Baume  d'Autun, 
bourg  du  Dauphiné  (Drôme). 

Balma  Rupis,  Baume-lorRoche,  village  de 
Bourgogne  (Côte-d'Or). 

Balnea,  Balneolis,  Bagnols,  ville  de  Fr. 
(Gard). 

Balnea  Regia,  Balneum  Régis  [Geo.  Rav.], 
Bagnarea,  ville  des  États  du  Pape  (de- 
lég.  de  Viterbo).  =  Bagnara,  ville  d'Ita- 
lie (Calabreultér.). 

« 

Balneolum,  BagnolS'leS'Bains ,  ville  de 
Fr.  (Lozère). 

Balneolum,  Balnea,  Bagnoles,  village  de 
Fr.  (Orne). 

Balneolum,  Balneoletum,  Aqu^  Parisio- 
RUM,  Bagnolet,  village  de  Fr.  (Seine). 

En  16S0,  le  cardinal  Duperron  y  avait  établi  une 
imprimerie  particulière;  il  y  faisait  imprimer  ses 
ouvrages,  dit  M.  Peignot,  et  était  lui-même  son  cor- 
recteur; il  faisait  toujours  deux  éditions  de  sesécrits, 
la  première  pour  quelques  amis  éclairés,  dont  il 
recueillait  les  avis  (ainsi  ^suet  pour  la  première 
édition  de  VExposition  de  la  doctrine  de  l'Eglise 
cathoUquey  dite  des  amis),  et  la  seconde  quMI  livrait 
au  public. 


153 


BÂLNEUM  MARI^.  —  BAIIBERGA. 


i54 


Baucscx  Uâx^m,  Marienbad,  TÎUaj^e  de 
Bohème,  près  Pilsen  ;  eaux  minérales. 

Balsa  [Mêla,  m],  BoDigot  [Ptol.] ,  Tavira, 
ville  de  Portugal  (Algarves). 

Balsacum,  Balsac  ou  Balzac,  pet.  ville  de 
France,  près  Brioude  (Haute-Loire). 

Balsio  [Itin.  Anton.],  BiXoi^cv  [Ptol.], 
ville  de  l'Espagne  Tarraconaise,  aui. 
Bcfrgia,  en  Aragon;  suiv.  Reichard, 
Fuente  de  Xaim, 

Baltia  [Plin.],  Basiu  [Plin.l,  Scani>u, 
ScANu,  ScANDTNAViA,  U  Scandinavie;  au 
N.  de  l'Europe,  forme  auj.  la  Suéde, 
Nortége,  Laponie  et  Finmark  :  ce  nom 
se  retrouve  dans  Belt  et  mer  Baltique. 

Balticuii  frctum  Majus  et  Mwus,  Grandet 
Petit  Belt  ;  détroits  qui  réunissent  la 
Baltique  à  la  mer  du  Nord. 

Balticum  mare,  voy.  Codants  Sinus. 

Baltiona,  Belenizona,  Bebinzona,  Belun- 
zoNRH,  Bwjno  [Greg.  Tur.],  Bhjtiona, 
ftLUzoïiA,  BeUinzona  (en  aU.  Bellenz), 
ville  de  Suisse  (c.  du  Tessin). 

B^iLiTCH,  voy.  Bauctom. 
Baluclavu,  Balaclam,  en  Grimée,  sur  la 
mer  Noire. 

Bamberga,  Babebebga,  Btp^tcv  [Ptol.],  Pape- 
BERGA,  Paembert  FGesta  Ludov.  Jun.l, 
Baanberg,  ville  de  Bavière  (cercle  de  la 
Haute-Franconie),  archevêché  catholi- 
que; biblioth.  fort  importante. 

Bamberg  a  l*boimetir  d*étre  le  second  berceau  de 
rimprimerie,  Inatnatulum  typoqrapMœ;  quatre 
anoees  seulement  la  séparent  de  Mavence,  si  Ton 
prend  comme  point  de  départ  la  date  de  1457»  année 
da  PfaUerium. 

Il  nousserait  bien  difficile  de  dire  quelque  chose  de 
nouveau  sur  un  sujet  qui  a  servi  de  thème  aux  disser- 
utions  les  plus  approfondies,  aux  déductions  les  plus 
ingénieuses  des  meilleurs  esprits  de  la  bibliographie; 
il  serait  même  imprudent  à  nous  d'en  avoir  la 
peaiée,  quand  nous  n'avons  pas  les  monuments  sous 
les  yeux,  et  quand  il  y  a  si  longtemps  quMI  nous  a 
été  donné  d'admirer  \e»  fables  deBoneret  les  trésors 
bibliographiques  de  la  célèbre  collection  de  Wolfen* 
bûHel.  Nous  ne  nous  permettrons  donc  point  d'ex- 
cursion sur  un  terrain  semé  d'obstacles  et  d'obscu- 
ritrâ,  eL,  renvoyant  aux  nombreux  travaux  que  les 
bibliographes  de  tous  les  pays  ont  depuis  environ 
un  siècle  consacrés  à  l'histoire  des  débuts  de  Timpri- 
nerie  à  Bamberg,  nous  nous  permettrons  seulement 
dVmprunter  à  l'un  de  ces  bibliographes  les  plus 
aatorisés.M.  Auguste  Bernard,  quelques  notes  essen- 
tielles. 

Le  premier  imprimeur  de  Bamberg,  sur  le  passé, 
Ja  vie  et  la  postérité  duquel  tout  n'est  que  ténèbres, 
est  Albrecht  PTister,  et  se$  impressions  datées  re- 
montent ft  l'année  1481 .  Des  seiie  ouvrages  que  les 
partisans  de  ce  typographe  lui  attribuent,  M.  Bernard 
en  écarte  sept,  et  ceux  qu'il  conserve  sont  par  lui 
classés  dam  l'ordre  suivant  : 

1^  premier,  comme  antiquité  et  comme  impor- 
tance, est  la  Bible  de  30  lignes,  appelée  aussi  quel- 
quefois Bible  de  Schelhom,  parce  qu'elle  fut  décrite 
pour  la  première  fois  par  ce  bibliographe  ;  c'est  un 
m-lbl.  de  882  fT.  à  2  col.;  le  seul  exemplaire  connu, 
à  peu  près  complet,  est  conservé  k  la  Bibliotlièque 


impériale  de  Paris.  M.  Bernard  pense  que  cette  Bible 
fut  imprimée  avant  IMO,  et  avec  des  caractères 
achetés  par  Pfister  au  typographe  inconnu  auquel 
on  doit  le  Calendrier  de  1457,  dont  le  seul  fragment 
existant  fût  cédé  par  G.  Fischer  k  cette  même  biblio> 
thèque  de  Paris.  Ce  qui  fait  croire  k  M.  Bernard,  avec 
toute  apparence  de  raison,  que  cette  Bible  est  anté- 
rieure a  1461,  c'est  que  la  Bibliothèque  impériale  de 
l'aria  possède  un  second  exemplaire  du  dernier  feuil- 
let portant  une  souscription  manuscrite  datée  de 
1460  ;  c'est  encore  qu'on  a  trouvé  depuis  un  autre 
feuillet  détaché,  dans  Tépaisseiu*  de  la  couverture 
d'un  registre  de  dépenses  de  l'abbaye  de  iralnt-Micbel 
de  Bamberg,  commencé  le  21  mars  1460. 

Les  Fables  de  Roner  en  allemand,  liber  sHnilitu- 
dinis,  qu'Heinecken  appelle  aussi  le  livre  dee  singes, 
parce  que  les  planches  gravées  sur  bois  représentent 
ces  animaux  au  milieu  d'hommes,  dessinés  avec  un 
art  assea  naff  pour  (fu'on  ait  peine  à  les  distinguer 
les  uns  des  autres.  Ces  fàbUs  portent  la  date  de 
1461,  et  ce  serait  k  la  fois  le  premier  livre  avec  date 
imprimé  par  Ptister,  et  le  premier  livre  imprimé 
en  caractères  mobiles  illustré  de  figures  gravées 
sur  bois.  \je  seul  -  exemplaire  connu  (te  ce  ti^-pré- 
cieu<  incunable  a  passé  quelques  années  k  Paris,  k 
l'époque  des  splendeiuv  du  premier  empire;  lors 
des  misères  de  1815,  il  est  retourné  à  Wolfenbattel. 
'  M.  Bmnet  signale  une  seconde  édition  de  ces 
Fable»  imprimée  a^ec  les  mêmes  gros  caractères  de 
la  Bible  de  S6  lignes^  sans  aucune  souscription  ni 
indication,  avant  77  ff.  à  28  longues  lignes,  tandis 
que  la  précédente  a  88  ff.  à  25  lignes  seulement  ;  te 
seul  exemjilaire  de  cette  édition  que  l'on  connaisse 
est  à  la  Bibliothèque  royale  de  Berlin. 

Le  lÀvre  de»  Quatre  Histoires  (c'est  à  savoir  : 
Joseph,  Daniel^  Bsther  et  Judith),  pet.  in-fol.  de 
68  ff.  à  38  lignes,  même  caractère  que  tes  précédenu  ; 
la  souscription  porte  te  nom  d'Albrecht  Pfister,  k 
Bamberg,  et  la  date  de  1462.  Trois  exemplaires  con- 
nus, l'un  relié  avec  tes  Fables  de  Boner  k  Wolfen- 
bQttel,  l'autre  ^  la  Bibl.  impériale  de  Paris,  et  le 
troisième  en  Angleterre,  à  la  spenceriana. 

Belial  ou  la  ConaoUUion  des  Pécheurs,  en  alle- 
mand, in-fol.  de  95  ff.  à  28  lignes;  le  seul  exemplaire 
connu  est  décrit  par  Dibdin  comme  faisant  partie  de 
la  Spenceriana. 

Biblia  Pauperum,  en  altemand,  18  fT.  pet.  in-fol., 
dont  te  dernier  blanc:  trois  exemplaires  connus, 
décrits  par  Sotheby,  Ottley,  etc. 

La  même  en  latin;  le  seul  exemplaire  connu  est 
conservé  k  la  Spenceriana. 

Plaintes  contre  la  Mort,  en  allemand  ;  24  ff.  pet. 
in-fol.  ;  trois  exemplaires  connus. 

Bechtstreit  des  Menschen  mit  dem  Tode,  2S  ff. 
pet.  in-fol.;  Falkenstein  (p.  139)  croit  ce  livre  une 
seconde  édition  du  précédent. 

Nous  avons  dit  qu'on  ne  possédait  aucun  détail 
biographique  sur  Pfister  ;  on  croit  cependant  qui! 
fut  le  père  de  Sébastien  Pfister,  qui  publia  vers  1470 
un  ouvrage  assea  remarquable  sous  le  rapport  typo- 
graphique (vov.  Falkenstein,  p.  141). 

En  1481,  âpres  une  lacune  de  plus  de  quinze  années, 
nous  voyons  deux  nouveaux  imprimeurs  s'établir  i 
Bamber|(  :  Jean  Sensenschmidt  et  Henry  Petzenstei- 
ner  ;  puis  viennent  J.  Pfeyl,  Joh.  Schoncrs  et  George 
Erlinger. 

l'armi  les  nombreux  bibliographes  qui  ont  con- 
sacré h  l'imprimerie  de  Pfister,  soit  des  monocra- 
phies  spéciales,  soit  des  articles  importants  au  milieu 
de  travaux  généraux,  nous  citerons  :  G.  Fischer, 
Camus,  Lileinecken,  Falkenstein,  Sclielhom,  Lich- 
temberger,  Steiner,  Wetter,  Van-Prafit,  Dibdin, 
M.  deLaborde,  M.  Aug.  Bernard,  M.  Ambroise-Firmin 
Didot,  etc.,  etc. 

Outre  les  nombreux  fac-similé  donnés  par  presque 
tous  ces  auteurs,  nous  croyons  devou*  indiquer 
comme  fort  intéressante  pour  l'histoire  de  la  typo- 
graphie k  Bamberg,  la  précieuse  suite  de  spécimens 
Srovciiant  de  la  bibliotlièque  du  baron  Kloss,  publiée 
Francfort  en  1835,  k  un  nombre  restreint  a'exem- 
plaires. 

Au  moment  de  mettra  sous  presse,  nous  recevons 


155 


BAMBUftlA.  —  BARAFLETUM. 


«56 


de  notre  savant  éditeur,  M.  Ambroise-Finnin  Didot 
une  lettre  d*un  intérêt  tout  particulier,  que  nous 
croyons  devoir  publier  in  ejctenso: 

•  Mon  cher  monsieur  Descbamps, 
«  Je  lis  votre  article  sur  BamlMrg  et  vois  avec 
peine,  niais  sans  étonnement,  que  plus  on  veut  ap- 
profondir et  éclaircir  les  origines  de  rimpriroerie, 
plus  elles  semblent  s*obscurcir.  Dans  mon  Esuxi  sur 
la  Typographie,  J^avais  élevé  des  doutes  sur'ce 
nouveau  système  qui  voudrait  attribuer  à  Pfister  et 
à  la  ville  de  Bamberg  la  plus  grande  part  dans  Tin- 
vention  de  rimprimerie,  bien  quMl  n*a!t  été  fait  pres- 
que aucune  mention  de  Pfister  dans  les  écritsméme 
tes  plus  rapprochés  de  Torigine  de  Plmprimerie. 

■  Possesseur  de  plusieurs  feuillets  de  la  Bible  de 
36  liçnes  et  aussi  d'un  exemplaire  de  la  Lettre  (f  In- 
dulgence de  1ft5ft,  J'ai  pu  signaler  l'identité  du  carac- 
tère de  la  Bible  de  S6  lignes  avec  le  gros  caractère 
de  cette  Lettre  d* Indulgence,  (^  qui  me  faisait  dire 
(col.  615)  de  mon  Essai  en  1952  que  si  l'on  attribue 
à  Pfister  l'impression  de  celte  Bible  parce  que  les 
raracières  s'y  reproduisent  les  mêmes  que  dans  leli- 
vre  des  (Quatre  Histoire»^  il  faudrait  par  hi  même 
raison  faire  imprimer  aussi  par  Pfister  la  Lettre 
d*lnaulgencedeiit5ii,\aque\\e  contient,  en  outre  des 
lignes  on  figure  ce  gros  caractère,  un  texte  de  29  li- 
gnes d'un  petit  caractère,  qui  est  un  véritable  chef- 
d'œuvre  de  gravure,  de  fonte,  et  même  d'impression; 
or,  on  sait  que  les  quelques  opuscules  attribuésè  Pfis- 
ter, et  dont  deux  seulement  portent  son  nom,  le 
Joyau  de  Boner,  1401,  et  le  Ûvre  des  Quatre  His- 
toires^ 1462,  sont  d'une  grossière  exécution. 

«  A  ces  impressions  de  Pfister  on  voudrait  ijou- 
ler  encore  la  feuille  du  Calendrier  de  1457,  déposé  à 
notre  bibliothèque  par  Fischer,  lequel  en  attribuait 
l'impression  k  Guteuberg,  et  un  Almanaeh  ou  Appel 
contre  les  rvrrs,dont  l'unique  exemplaire  esté  Mu- 
nich, et  même  le  Doiiat ,  dont  la  Bibliothèque  impé- 
riale possède  deux  feuillets,  et  dont  J'ai  aussi  deux 
autres  feuilletf .  puisque  ce  même  caractère  sert  k 
toutes  ces  impressions  (1). 

■  Que  rcstera-t-il  donc  k  Gutenberg,  proclamé 
universellement  de  tout  temps  Pinventeur  de  Plm- 
priuierie,  tandis  qu'on  accorderait  à  Pfister,  Jadis  si 
peu  connu,  la  presque  totalité  de  ce  qu*on  atûibualt 
à  GiJitenbergT 

■  Je  maintiendrai  donc  mon  opinion  (col.  61  S)  t  «Il 
«  est  probable  que  le  démembrement  d'une  partie 
«  de  l'imprimerie  de  Gutenberg  précéda  sa  mort 

■  C'est  ce  qui  expHquerait  comment  le  caractère  qui 
•  lui  avait  servi  pour  l'impression  de  la  Bible  de 
«  trente-six  lignes  aurait  paru  subitement  k  Bam- 

■  berg.  > 

Les  opuscules  de  Pfister  semblent  plutôt  l'œuvre 
d'un  typographe  où  le  texte  semble  n'être  qu'un  ac- 
cessoire 4  ses  gravures  sur  bois,  que  celle  d'un  ha- 
bile typographe. 

«  Pfister,  qui  deux  fols  s'est  adressé  au  lecteur  pour 
lui  apprendre,  avec  des  détails  particuliers,  qu'il  a 
Imprimé  à  Bamberg  le  Joyau  de  Bonet\  en  1461, 
et  le  Livre  des  Quatre  Histoires  en  1462,  aurait 
très-probablement  fait  mention  de  l'impression 
d'un  ouvrage  aussi  important  que  la  Bible  de 
96  ligni*s  s'il  en  eCït  été  l'imprimeur. 

«  A.  F.  DiDOT.  » 
«  Adhuc  sub  judice  lis  est.  • 

Bamburia^   Banbury,  bourg  d'Angleterre 
(Oxfurdshire). 

Un  libraire  du  nom  de  George  Thorpe  résidait  dans 
cette  ville  en  1706,  mais  l'imprimerie  n'y  fut  intro- 
duite que  beaucoup  plus  tard  :  en  1789  un  tyiiographc 
du  nom  de  William  Aussher  s'y  établit  ;  en  1804  une 
édition  du  Bosselas  de  Johnson  y  fut  donnée  «  with 
patent  types.  > 

(Ij  Je  pot^'de  Auuideux  ptKc«  da  Bélial,  autre  livre  impn- 
aie  psr  Pfl«ler,  mais  dont  U  n'cxi«te  ou'un  teal  eiemplaint 
dan«  la  bibtiothcqiie  de  lord  8peneer.   Cei  deux  feuilleu  nie 

Cerniellenl  d'alletter  l'aulbcnlicile  des  raraclèrei  avec  celu  i  de 
i  Bible  de  36  lignef. 


Ban  AGI  A,  Banaiia,  Bavarta  I  Ptoi.J.  dans  la 
Britannia  Barbara,  auj. Âinnoc^6tini  (?), 
bourg  d'Ecosse  ^  (  comté  de  Stirling), 
célèbre  par  la  victoire  de  Robert  Bruce 
sur  les  Anglais. 

Baxayenna,  Vedow,  bourg  d'Angleterre 
(Norlhamptonshire) . 

Bancona,  Oppenhemium,  Oppettheùn,  ville 
de  la  Hesse-Darmstadt^  sur  le  Rhin. 

Maittaire  et  Panxer  nous  donnent  les  titres  de  deux 
ouvrages,  imprimés  air  xve  siècle  dans  cette  petite 
ville  :  frigandi  Wirt  (Cauponis)  Dyalogus  apolo- 
geticus  adversus  Trittiemium  de  Conceiftione  Vir- 
ginis  Mariœ.  Oppenliemii,  1494,  in-4. 

Schelhom  (Auiœnit.  litter.)  cite  du  même  auteur: 
Dyalog.  apolog.  Pr,  fVigandi  fVirt  contra  Wesa- 
lianicam  perfidiam  atque  ordinis  Pr.  PrœdicatO' 
rum  persecutores,  in-4,  s.  d.  Ce  volume  est  curieux 
k  cause  d'une  pièce  de  vers  que  le  correcteur,  Pierre 
Gunther,  ludi  litterariiOppenheimensismagister, 
publie  h  la  suite  des  pièces  liminaires;  cette  pièce 
de  vers  est  une  apologie  de  la  découverte  de  Pimpri- 
mcrie  et  des  premiers  typographes  allemands. 

Le  second  volume  imprimée  Onpenheim  au  \v«  s. 
est  daté  de  1498;  c'est  un  in-4,  intitulé  :  de  Vitaet 
Morte  Aristotflis  liber  vernu  et  métro,  item  de 
sainte  Aristotelis^  liber.  Malheureusement  aucun  de 
ces  volumes  ne  nous  donne  le  nom  du  premier  typo- 
graphe d'Opi)enhcini  ;  ce  n'est  qu'au  xvie  siècle  que 
nous  trouvons  le  nom  d'im  imprimeur  dont  l'établisse- 
ment eut  certainement  de  l'importance,  si  l'on  en  Juge 
par  le  nombre  des  spécimens  oui  en  sont  conserva 
Jacques  KObel  {Jacobus  Koebelivs  et  ChobelUus)^ 
qui  s'intitule  :  Protlionotarius  et  Calcographus 
Oppenhcimensis,  imprima  de  1510  4  1530  environ; 
Panxer  (tom.  Tii  et  ix)  nous  doime  les  titres  d'im 
très-grand  nombre  d'ouvrages  exécutés  par  lui,  avec 
ou  sans  date. 

Banbritum     [Tab.     Peut.],    Pontiviacum 

ifîreg.  Tur.J, Pontiniacum  [Ann.  franc], 
^ontigny,  bourg  de  Champagne  (Yonne), 
anc.  abb.  de  Cîteaux. 

Banea  Valus,  la  vallée  de  Biuiienthal,  en 
Suisse  (Valais). 

Banfia,  comté  de  Banff,  en  Ecosse,  dans 
le  Murray. 

Bangertium,   Bangor,  ville  d'Angl.  (Pays 
de  Galles). 

Baniascum,  Bagnasco,  sur  le  Tanaro,  bourg 
dllalie  (Piémont). 

Baxxavaml'm,  voy.  Bennayexna. 

Bannoua,  voy.  Aqu-e  Caud^, 

'Banonum,  Banm,  village  de  Fr.  (Basses- 
Alpes). 

Bantia    [Liv.    27],    ville   d'Apulie,  auj. 
S.  Maria  di  Vanze  [Forbiger]. 

Bapalma,  Balma,  Bapaume,  ville  de  Fr. 
(Pas-de-Calais) . 

Bapaume  n'a  commencé  à  imprimer  qu'à  l'époque 
de  la  Hévolution.  [B.  Dard.] 

Bah  A,  île  d'Italie,  sur  la  cote  de  l'anc. 
Messapie,  auj.  terre  de  Bari. 

Barafleti  M,  Barokllctum,  Barfleur,  ville 
de  Fr.  (Manche). 


157 


BiiRANlVARlUM.  —  BARCINO. 


io8 


Baramyarium^  Barcuiya,  Baramwar,  ville 
de  la  basse  Hongrie. 

Baiunoma^  Baranow^  yille  de  Pologne^ 
dans  le  palatinat  de  Sendomir. 

LÉ*giise  réfomi^e  y  établit  une  imprimerie  en  1028  : 
SemdomuiauiM  Conaenms,  Latine  et  Polonice.  Ba- 
ranovix,  in  typo^raphla  André*  Petricorii,  1628,  in-8, 
rCimpr.  en  1632.  (Hoffmann,  Typoç,  Polontœ,  p.  52) . 

Bara.vyensis  Comitatus^  le  wmUat  de  Ba-  s 
ranya,  en  Hongrie ,  s'étend  le  long  de 
la  Drave  au  S.,  et  est  borné  par  le  Da- 
nube à  l'E. 

Barbana^  la  Bojana,  riv.  de  Tanc.  lllyrie 
grecque^  auj.  laDalmatie.' 

Barbansonium.  Barbcmçon,  bourg  de  Fr. 

(Nord). 

Barbarium  Promontorium,  cabo  do  Espkhel 
(Portugal). 

Barbastrum,  Balbastro,  anc.  ville  épiscop. 
d'Espagne  (Aragon). 

M.  Cotton  dit  avoir  vu  dans  la  bibliothèque  de 
Trinity  CoUece,  k  Dublin,  un  recueil  ^homUietetpa- 
fnofef  pour  les  Jours  de  carême,  publiées  par  ordre 
de  Philibert  Grand,  prieur  de  GastUle  et  de  Lfon, 
avec  cette  souscription  :  Impressas  en  la  Ciudad  de 
Barbasiro,  vor  Sébastian  Matevad.  Afio  1622, 
in-foL  Antonio  n'en  parle  point. 

BARB£cn.LUM^  Barbicellum  ^  Barbezu^us^ 
Bœrbezieux,  ville  de  Fr.  (Charente). 

Barbesoi.a>  BcuêviaoXa  [Ptol.],  Barbesula 
IPlin.],  Guadiaro,  riv.  d'Espagne. 

Barbium,  Barby,  bourg  et  comté  de  Saxe, 
sur  l'Elbe.  • 

Un  grand  collège  et  une  imprimerie  furent  établis 
dans  cette  petite  ville,  |u  milieu  du  xviii«  siècle. 

Barcelum,  Cœuobriga  (?),  ville  de  Lusita- 
nie,  fondée,  dit-on,  par  Hamilcar  Barca, 
auj.  Barcelos,  bourg  de  Portugal  (entre 
Minho  et  Douro). 

Barcheria,  Bercheru,  Berkshire,  comté 
d'Angleterre. 

Barcuoxium,  Barchon,  bourg  d'Espairne 
(N.-Castillc). 

Barcino,  Bofxivwv  [Ptol.],  Barchino,  Bar- 
r.LNo.\  [Auson.],  Co|X)NiA  Barcino  Faven- 
tia  [Plin.  iiij,  ville  des  Lacetani,  dans 
la  'Tarraconaise,  auj.  Barcelona,  Bar- 
celone, capit.  de  la  Catalogne. 

M.  AUg.  Bernard  a  consacré  4  cette  ville  un  cha- 
pitre fort  intéressant  de  son  Uist.  de  ^Imprimerie 
•  t.  II,  p.  I»i9  et  suiv.)  ;  nous  donnerons  quelques  ex- 
traits de  cet  excellent  livre,  corroborés  par  Tautonté 
incontestable  de  la  dernière  édition  de  la  Typographie 
e^ugnole  de  >leudei. 

Des  assertions  contradictoires  de  vingt  biblio- 
graphes, il  résulte  malheureusement  que  les  orisiiies 
de  la  typographie  espagnole  sont  enveloppées  d^une 
ombre  épaisse* Valence  passe  pour  la  premi&re  ville 
qui  ait  Joui  des  bienfaits  de  rimpriuierie,  et  cepen- 
dant Barcelone,  par  sa  position  géographique,  par  ses 
vastes  relations  commerciales  et  par  son  grand  port 
devait  se  trouver,  de  toutes  les  cités  de  la  Pénmsule, 


la  première  en  contact  avec  ces  imprimeurs  alle> 
mands,  qui,  missionnaires  ardents  d*une  sorte  de  reli- 
gion nouvellement  révélée,  s'expatriaient  k  Penvi 
pour  aller  porter  aux  autres  peuples  les  bien  aits  de 
leur  industrie  et  les  merveilles  de  la  sublime  décou- 
verte de  Gutenberg. 

laissant  de  côté  les  assertions  trop  glorieuses  d'une 
foule  de  bibliographes  espagnols  qui  font  remonter 
rirtipriinerie  de  Barcelone  4  des  dates  un  peu  ambi- 
tieuses, tels  que  :  D.  Antonio  Campany  qui  cite  une 
prétendue  Cathena  aurea  de  saint  Thomas,  impri- 
mée en  1471  ;  de  Seiz,  qui  relate  avec  autorité  des 
Commentaires  sur  la  Métaphysique  d'Aristoie,  par 
Fr.-Nicolas  Boneti,  imprimés  en  1(173  (lisea  140S), 
édition  donnée  sous  la  forme  dubitative  par  Malt- 
taire,  mais  contestée  ou  niée  par  tous  les  autres, 
nous  arrivons  à  un  livre  qui  a  donné  lieu  à  de  lon- 
gues dissertations  et  à  une  polémique  ardente,  à 
laquelle.M.  Bernard  a  porté  le  dernier  coup;  ce  livre, 
in-8  ou'  pet.  in-4  de  50  pages,  est  une  prétendue 
grammaire  de  Barthélémy  de  Mates,  qui  porte  cette 
souscription  :  lÀbeUus  pro  effleiendis  orationibus 
ut  grammatice  artis  leges  expostultuitedocto  viro 
Bartholdmeo  Mates  eonditus.,.  et  mira  arte  im- 
pr*essa  (sic)  per  Johannem  Gherlint  atamanum: 
finitur  Barcinone  nonis  oelobns  anni  a  Nativitate 
Christi  M.  occc.  lxviii.  M.  Bernard,  qui  a  eu  entre 
les  mains  un  fac-similé  envoyé  de  Barcelone,  prouve, 
avec  son  autorité  et  sa  véritable  science  typogra- 
phique, que  cette  date  ne  peut  être  exacte,  que  rien 
dans  la  disposition  ni  dans  les  caractères  employés 
ne  permet  d'attribuer  h  ce  livre  une  antiquité  aussi 
reculée;  que  de  plus  l'imprimeur  allemand  Jean 
Gheriint  ou  Ghertinc  imprime  à  Braga  seulement 
en  l&M,  et  propose  en  conséquence  de  lire 
M.  CCGC.  xcviii  au  lieu  de  M.  occc.  lxviii. 

Nous  Sommes  d'autant  plus  fondé  k  reconnaître  la 
Justesse  de  ce  raisonnement,  que  nous  retrouvons 
ce  Jean  Gherlint  en  France  près  de  vingt  ans  aprbi  ; 
h  Saint-Paul  de  Tomiers,  petite  ville  de  Languedoc, 
en  1516,  enfin  à  Toulouse  en  1519,  toutefois  avec 
une  légère  variation  de  nom,  car  en  France  il  s'appelle 
Jean  Gueriins,  Ailoinjnd;  mais  c'est  bien  14  le  rait  de 
ces  artisans  nomades  qui  vont,  à  ces  débuts  de  l'im- 
primerie, porter  de  ville  en  ville,  de  pays  en  pays, 
leur  industrie  et  leur  luatéricl,  fait  dont  nous  retrou- 
vons de  si  fréquents  exemples,  même  à  une  époque 
bien  plus  rapprochée  de  nous. 

Il  est  fâcheux  qu'un  bibliographe  aussi  exact  que 
le  P.  Reichhart  ait  cru  devoir  admettre  cette  date 
fabuleuse  de  1468  et  les  conclusions  de  M.  G.  Heine, 
de  Berlin,  dans  le  Serapeum, 

Antonio,  la  Scnia  et  Paiizer  citent  comme  premier 
livre  imprimé  à  Barcelone,  /.  Falesci  Tarentini 
(maestro  Valasco  de  Taraiita)  opus  de  Epidemia  et 
Peste^  trad.  en  caUlan  par  Juan  Villar,  et  imprimé 
en  1475  ;  ils  ne  donnent  ni  la  désignation  du  format 
ni  le  nom  de  riuiprimcur.  Ce  livre  étant  également 
cité  par  Mendez  cuins  l'édition  de  1861,  nous  avons 
cru  devoir  en  faire  mention,  par  respect  pour  l'au- 
torité de  ces  quatre  bibliographes,  mais  nous  ne 
pouvons  y  ajouter  une  foi  considérsrtile.    % 

Les  deux  premiers  imprimeurs  authentiques  de 
Barcelone  sont  deux  étrangers  :  Nicolas  Spindelcr, 
un  Allemand,  et  rierre  Bru  ou  Bruno,  un  savoyard. 
Ces  deux  compagnons  établissent  en  association  une 
typographie  d'une  certaine  importance  dès  Tan  1478, 
et  le  premier  ouvrage  qui  soit  sorii  de  leur»  presses 
est  \ni\{\x\é  i  EijregU  Doct(fl^  Sancti  ThomedeAqvino 
in  librit  EUiicorum  Cornent  vm  incipit  ;  à  la  lin  se 
trouve  b  souscription  que  rapporte  Mendea,  et  de 
laquelle  il  résulte  que  le  \v  Juin  1478  ce  livre  fut 
iiupriiné  {Kir  Pei'e  Bruno  y  yicolau  Spindeler  , 
Atemanijs. 

Ijà  même  année  les  deux  associés  publient  du  même 
saint  Thomas  un  commentaire  in  libros  PolittiicO" 
rum  Auisic);  cette  abréviation  bixarre  du  urenversé 
se  retrouve  souvent  dans  ces  premiers  volumes  : 
ici  Au  veut  dire  Aristotelis;  plus  loin  on  trouve 
pMcO:L  pour  pMsicorum, 

Puis  ces  deux  imprimeurs  se  séparent:  Pierre  Bru 


459 


BARCINO  VASCONIiE.  —  BARIUM  DUQS. 


160 


8*as9ode  à  on  Espagnol,  Pedro  Posa,  en  1A81  ;  on 
voit  k  Séville  en  1492  un  autre  Pedino  Bruno  qui 
pourrait  bien  être  notre  Savoyard. 

Nicolas  Spindeler  continua  seul  &  diriger  son  im- 
primerie de  Barcelone. 

Pedro  Posa  apprend  son  métier  avec  Pierre  Bru, 
mais  de  lft82  à  150ù  il  figure  seul  k  la  souscription 
des  livres  quMl  imprime. 

En  IMM  nous  trouvons  Pedro  Miguel  ou  Père 
Miquel  Condam  qui  donne  la  fiimeuse  édition  de  la 
Metaphytiea  Fr.  Sieolai  Boneti,  datée  par  erreur 
de  1A7S;  en  1A97  la  seconde  édition  du  célèbre  roman 
de  Tirant  lo  Blancho,  in-fol.  gotb.  à  2  col.,  presque 
aussi  rare  que  la  célèbre  édition  de  Valence,  et  que 
nous  voyons  encore  imprimer  en  1408  pour  le  monas- 
tère de  Monserrate. 

En  cette  même  année  1A9S  Juan  de  Bosembacb  de 
llaydellerch  (pour  Heydelbergj,  qui  imprime  les 
célèbres  Constitueiona  de  Cathalunya.  En  1409  il 
s*en  va  imprimer  &  Tarragona  un  Missel;  en  1500 
nous  le  voyons  à  Perpignan;  en  1518  11  est  de  retour 
en  Espagtw  et  devient  nmprimeur  des  PP.  de  Mon- 
scmite;  enfin  en  1526  il  imprime  à  Barcelone  lo$ 
Offlcioâ  de  CIcéron. 

Nous  avons  encore  au  XT*  siècle  h  Barcelone  t 
Diego  de  Gumiel  (1494  à  1502);  à  cette  époque  il 
imprime  &  Valladolid,  et  en  151S  et  1515  nous  le  re- 
trouvons à  Valence. 

Enfin  TAllcmand  Jean  Luschner,  de  1495  &  1503, 
qui  devient  aussi  Tun  des  tiTHigraphesdu  couvent  de 
Monserrate. 

Mous  attendons  avec  impatience  la  suite  du  beau 
travail  de  D.  José  Gallardo  «  Ensayo  de  una  BibL 
EtpanolOn  >  dont  les  deux  premiers  volumes  seuls 
ont  paru.  Nul  n'est  plus  apte  k  élucider  les  points 
restés  obscurs  des  origines  de  la  typographie  espa- 
gnole, et  &  la  dégager  des  t  ténèbres  que  se  sont  com- 
plu h  épaissir  autour  de  son  berceau  les  autres 
bibliographes  nationaux. 

Barcino  Vascoxle,  Barceîofie,  bourg  de  Fr. 

(Gers). 

Barcinona,  Barcino  nota,  Barcilona,  Bar- 
ceîonette,  pet.  ville  de  France  (Basses- 
Alpes), 

BARœvicuM.  Barovicum,  Barvicum,  Berwick 
on  Tweed,  ville  d'Angleterre,  sur  les 
frontières  d'Ecosse  (Northumberland). 

Nous  ne  connaissons  pas  de  livre  im|Hinié  à  Ber- 
wick remontant  plus  haut  que  1774  :  •  Description 
exact  and  circumstantiat  of  Boitte  of  Ptodden,  in 
verse,  written  atHmt  lime  ofQueen  Elisabeth,  with 
notes,  tm  Bev,  B,  Lambe,  vicar  of  Norham.  Ber- 
wick, 1774,  in-12.  >  Mais  le  SuppL  du  D*  Cotton  fait 
remonter  à  1759  Tintroduction  de  la  typographie  en 
cette  ville. 

Barcum,  JBarco,pet.  ville  d'Italie,  prèsOr- 
sinovi,  dans  la  prov.  de  Brescia. 

L*une  des  premières  typographies  hébraïques  a 
fonctionné  à  Darco  à  la  fin  du  XY«  siècle  ;  elle  a  pro- 
duit un  assea  grand  nombre  d'ouvrages  dont  le  plus 
ancien  est  intitulé  :  Selicoth  :  seu  preces  pro  remis- 
sione  peccedorum,  in-fol.  litt.  quadr.,  les  plus 
craiids  car.  avec  points,  les  plus  petits  sans  points. 
La  souscription  est  curieuse  :  Hodie  feria  V, 
die  VIll,  mensis  Tisri  (octobre  et  novembre), 
annioCLMUSextimillenarii  (Chr.  1497),  absotvimus, 
Deo  donte,SeticothJuxta  ordinem. . .  fuit  autem  finis 
carum  Me  Barri  quodest  in  provincia  Brixiana  pcr 
manum  minimi  typoffraplwrum  Gersom  filii  sa- 
pientis  B.  Mosis  feL  mem,  qui  appetlatur  germa- 
niée  Btenttlen  Sontiin^  quem  Deus  custodiat.  Ita 
adjuvet  eum  Domimis  pro  clementia  sua,  ut  inci- 
piat  tractatum  Sanhédrin  eumque  absolvat  cum 
retiquis  libris  sanctis,,. 

Ce  Rabbi  Gerson  était  le  fils  du  juif  Moïse  de  Son- 


cino,  le  premier  imprimeur  hébreu  de  ritalie,  et  la 
souscription,  que  nous  venons  de  citer,  nous  apprend 
son  origine  allemande;  ai^rès  avoir  pendant  un  asses 
grand  nombre  d'années  imprimé  à  Barco  et  à  Breadat 
ce  R.  Gerson  s'en  alla  avec  tout  son  matériel  k  Con- 
stantinople,  où  11  mourut  en  15S0. 

Bardenuvicum  ,  Bardovicum,  Bardincum, 
Bardevicuh,  Hardengoant  [Chron.l, 
Bardeioick,  bourg  de  Hanovre,  près  de 
Luncburg,  sur  nlmenau. 

Barderate  [Plin.],  Braida,  ville  de  Ligu- 
rie,  auj.  Bardi,  sur  le  Tanaro,  pet.  ville 
du  Piémont  [Forbiger], 

Bardia,  Bartke,  riv.  de  Poméranie. 

Bardium,  voy.  Barthum. 

Bardum,  voy.  Barthum. 

BarduiI,  Bardo,  pet.  ville  du  Piémont, 
dans  le  val  d'Aoste. 

Bahea,  Boftia  [Ptol.],  Baria,  ville  de  Béti- 
que,  auj.  Vera,  dans  le  roy.  de  Grenade. 

Bareflectum,  voy.  Baraflectum. 

Barentonium,  Borenlofi,  bourg  de  France 
(Seine-Inférieure). 

Baretium,  voy.  Varesium. 

Bargemontilm,  Bargemonum,  BargemotU, 
bourg  de  Fr.  (Var). 

Barianus,  Baritanus,  Bariensis  ager,  terra 
di  Bari,  prov.  napolitaine  du  roy. 
d'Italie. 

Barium,  Bapicv  [Strab.,  Ptol.].  Barrium, 
Bari,  ville  d'Italie,  ch.-l.  de  la  prov.  du 
même  nom. 

Le  premier  volume  imprUné  dans  cette  ville  est 
daté  de  1516  :  Pétri  Galatini  opus  de  arcanis  eatho- 
ticœ  veritatis,  eonira  obstinatissimam  Judœorum 
nostrœ  tempestatis  perftdiam.  Baril,  m.  d.  xvi, 
in-fol.  On  trouve  dans  ce  rare  volume  une  épUre  de 
l'empereur  Maximilien  Ji  l'auteur,  datée  de  1515, 
avec  la  réponse  de  Galatmus,  et  u;i  privilège  du 
pape  Léon  X.  Le  livre  de  Galatinus  fut  réimprimé 
deux  ans  après.  (Voy.  Orthona  Maris,) 

Panser  et  le  catal.  La  Vallière-Myon  nous  donnent 
un  second  ouvrage  imprimé  k  Bari  quelques  années 
plus  tard  ;  celui-ci  a  un  nom  d'imprimeur  :  Opérette 
del  Parthenopeo  Suavio,  in  varii  •  tempi  et  per 
diversi  subjetti  composte,  Bari,  Gilliberto  Nehou, 
Francese,  15S5,  in-4,  fig.  s.  b.  —  Ce  rare  volume  est 
ai^ourd'hui  &  la  bibliothèque  de  l'Arsenal. 

Barium,  Bar,  ville  de  Podolie,  sur  le  Kow. 

Barium  ad  Albulam,  Barrum  ad  Albulam, 
Barcastrum,  Bar-suT'Aube^  ville  de  Fr. 

(Aube). 

Le  premier  imprimeur  de  Bar-sur-Aube  s'appelle 
Fèvre^  auquel  succèdent  Blanchard,  puis  fiastien; 
le  15  août  1760  Jean  Vitalis  prend  la  suite  des  affaires 
de  Bastien  et  meurt  en  176S:  son  fils  Germain  Vitalis 
succède  à  la  librairie  du  père,  mais  ce3se  d'imprimer 
et  se  défait  du  matériel. 

Barium,  Barum  ad  Sequanam,  Bar-sur-Seùie, 
ville  de  Fr.  (Aube). 

Barium  Ducis,  Barro*Ducum,  Barrum  Du- 


i61 


BARJOLIUM  —  BARUTHUM. 


162 


as,  Bar-le-Duc,  ville  de  Fr.  <Meuse)  ; 
on  dit  aussi  Bar-mr-Omain. 

M.  Beiiipr^  ne  comprend  pas  cette  ville  dans  soq 
BiML  ée  nm^rimerie  en  Lorraine;  M.  Saboorin  de 
Nanion  ne  la  mentionne  pas  dans  sa  brochure  sor 
les  C<mmme€Wiaa$  de  l'imprimerie  dans  les  Vosges. 
Il  bodrait  pourtant  bien  la  placer  quelque  part. 
LMmprimerie  tfa  fonctionné  que  fort  tard  dans  cette 
TUle;  M.  Temaux  désigne  un  ouvrage  de  de  Maillet 
imprimé  à  Bar-le-Duc  en  1759,  in-12,  et  un  peu  plus 
loin  il  cite  wi  AMçé  de  la  Nouvelle  HéMae,  im- 
primé en  l*an  tm,  à  Bar-sur-Omain,  comme  si  c'était 
une  antre  TiDe. 

Kous  trouTOQS  dans  le  curieux  catal.  d'un  avodit 
au  Pariement,  nommé  Gaoon,  dont  la  vente  se  fit  en 
1737,  une  indication  intéressante  :  dans  la  nombreuse 
coDection  de  coutumes  qu'avait  réunie  cet  bommede 
loi,  se  trouve  au  n*  259  :  Commentaire  sur  la  cou- 
tume de  Bar  le  Due  et  de  S,  MiMel  par  Jean,  le 
Patçe,  Bar-le-Duc,  Lochet,  1711,  in-8.  Ce  renseigne- 
ment nous  donne  en  même  temps,  le  nom  du  pre- 
mjerimprimeur  de  la  ville. 

Le  Catal,  de  la  BibL  impériale  (tom.  Vil!)  nour 
donne  le  nom  d^in  autre  imprimeur  de  Bar-le-Duc, 
qui  se  nommait  R.  Briflot,.  et  le  titre  d^ine  pièce 
sans  date,  mais  selon  toute  apparence  imprimée  dans 
cène  ville  es  1757  :,Belatian  d^une  fête  donnée  à 
Bar-le-Shte  le  25  août  1757,  en  l'honneur  du  Roy, 
—  Cantate  pour  le  jour  de  la  Saint-loutt,  s.  d.  in-ft. 

L'imprimerie  fut  étouffée  dès  son  début  dans  cette 
ville  par  r^rrêt  de  1759,  aussi  ne  figure-t-elle  pas  sur 
Pétat  piésenté  en  17(M  à  M.  de  Sartines,  et  ce  n'.est 
qu'i  partir  de  h  Révolution  qu'on  la  voit  fonction- 
ner de  nouveau. 

Les  Coustumes  du  BaUliage  de  Bar,  imprimées 
en  1580,  par  le  commandement  du  duc  Chartes  III  de 
Lorraine,  avec  une  Epitre  audit  duc,  siniée  par 
Martin  le  Martorat,  datée  de  Bar,  le  20  Janvier  1580» 
furent  imprimées,  suivant  M.  Beaupré,  k  Pont-4- 
Moosson,  par  Etienne  ou  Martin  Marchant,  et  réim- 
primées en  1599,  à  Nancy. 

BARJouim,  Beriolum,  BarjoU,  pet.  ville  de 

Provence  (Var). 
Bar>iîs,  B«fvoû«  [Polyb.],  BoRA  [Tit.  Liv.J, 

ville  de  Macéaoine,  auj.  Nitje  ou  Vitzt, 

dans  le  pacbal.  de  Saloniki,  suiy.  Pou- 

queville. 
Barocca,  Baroche,  bourg  de  Fr.  (Orne). 
Barofluctum^  voy.  Barafluctum. 

Barolocus,  Cannes  (au  ix«  s.),  Barlim, 
bourg  du  Berri  (Cher). 

Barolum,  Parulum,  Barmu^  Bormio,  bourg 
de  la  Lombardie. 

Baromacus^  voy.  Cjvsaromagus. 

Barpana^  Harpon  a  [Plin.l,  Carbanu  fP. 
Mêla],  ile  Cerboli,  dans  la  Méditerranée, 
près  de  l'île  d'Elbe. 

Barra,  la  Barre  ;  plusieurs  localités  por- 
tent ce  nom  en  France,  entre  autres 
une  anc.  abb.  d'Augustins. 

Barrana  Arx,  Barraux,  bourg  de  Fr., 
dans  le  Grésivaudan  (Isère). 

Barrensis  Ducatus,  Barum,  Barium,  le 
Barrois,  le  dttché  de  Bar,  anc.  comté, 
puis  duché,  forme  auj.  partie  du  dép. 
de  la  Meuse. 

Barroducum,  voy.  Barium  ducis. 

DICnONN.  DE   GÊOGB. 


Barrojus,  Barrow,  fl.  d'Irlande  (Leinster). 

Barsa  insula  [Ilin.  Anton.],  VUe  de  Cers 
dans  la  Manche,  entre  Jersey  et  Guer- 
nesey  [Forbiger] . 

Barsacum,  Barsac,  bourg  de  Guyenne 
(Gironde). 

Barschiensis  CoMrrATUs,comtta^de  Baicscher, 
en  Hongrie. 

Bartha,  Barissus,  Bauisch,  riv.  de  Silésie. 

Barthum,  Bardum,  Bardium,  Barth,  pet. 
ville  de  Poméranie,  sur  la  Baltique;  on 
trouve  aussi  Barda,  Bardensis  Princi- 

PATUS. 

En  1582  le  duc  Boguslaw  XIII  établit  dans  cette 
viUe  une  imprimerie  parUculière;  le  plus  ancien 
livre  sorti  de  ces  presses,  que  nous  connaissions, est: 
BalthoÈor  Russow,  Cronicader  provintz  Lyfflandt 
darinne  vermeldet  werdt,..  mit  velen  Historien 
vermehret  dorch  den  autoren  SUlveit.  Gedrflcket 
to  Bart,  in  tler  FOrsUichen  Driickerge  dorch  Andream 
Seitnem,  158A,  in-h.  Livre  précieux  et  recherché. 

On  croit  que  les  quelques  volumes  sortis  de  ces 

Sresses  ducales  n^étaient  pas  mis  en  vente,  mais 
istribués  par  le  duc  4  ses  amis. 
Les  Juvenilia  d*Ant.  MureL  que  nous  trouvons 
imprimés  dans  cette  ville  eb  1590  (cat.  Maittaire,  ii, 
p.  175),  y  fturent  réimprimés  Tannée  suivante  1591. 
(Foires  de  Francfort,  1592,  p.  590.)  Les  deux  éditions 
portent  :  ex  offlcina  princlpis,  et  sont  fort  remar- 
quablement exécutées. 

Bartonia,  Barten,  pet.  ville  de  Russie 
(Brandebourg). 

Bartpha,  Bartfeld,  ville  de  Hongrie,  dans 
le  comitat  de  Saros,  sur  la  Tepla. 

Une  imprimerie  fut  établie  dans  cette  ville  vers 
1579 ,  et  plusieurs  ouvrages  importants  y  fu- 
rent exécutés  par  David  Gutgesel  et  Jacques  KlOs, 
à  partir  de  1590  ;  plusieurs  spécimens  de  164S  et  de 
1650  sont  conservés  à  la  Bodléienne.  De  1008  à  . 
1072  la  typographie  de  Bartfeld  fut  dirigée  par 
George  Sambuch  •  Civitatis  Senator;  »  mais,  de  1072 
à  1701,  les  troubles  du  royaume  de  Hongrie  ruinè- 
rent cet  établissement,  qui  eut  encore  quelque 
importance  Jusqu'en  1715,  époque  à  laquelle  le  ma- 
tériel ftat  transporté  au  Collée  des  Jésuites  de  Ka- 
schau  [Nemeth,  typo^.  Hungriœ], 

Baruluh,  Barolum,  Baruuta,  Barletta, 
ville  d'Italie,  fondée  par  les  Normands 
au  xi«  siècle,  dans  la  Terra  di  Bari. 

Barum,  voy.  Barium. 

Baruthum,  Byruthum,  Bayreuth,  Baireuth, 
ville  et  anc.  margraviat  de  Bavière. 

M.  Temaux  date  de  1000  Pimprimerie  de  Baireuth. 
Le  livre  qu*il  cite  :  lAlien,  Summa  Theologiœ  Chrie- 
tianœ;  Baruthi,  1000,  in-4,  nous  est  inconnu;  mais 
nous  le  trouvons,  heureusement  pour  M.  Temaux, 
cité  au  catal.  des  Elsevirs  (Amst.  1081,  p.  261  )  sous 
le  titre  :  Caspar  lÀlien,  Summa  Theologiœ,  Baruthi, 
1600,  in-a. 

LMndication  d*un  livre  imprimé  à  Baireuth  en  1069 
nous  est  donnée  par  M.  Brune t,  et  elle  est  exacte  : 
Th,  Reinesii  Epietolœ  ad  Nesteros  patrem  et  filium, 
Baruthi,  1009,)  in-4,  réimprimé  Tannée  suivante  à 
Leipzig. 

Nous  n^avons  malheureusement  pas  le  nom  du  pre- 
mier imprimeur  de  Baireuth,  à  moins  (jue  nous 
n'acceptions  pour  authentique  le  renseignement 
sommaire  donné  par  M.  Cotton  (SuppL)  :  «  Printing 
was  carried  oh  nere,  by  John  Gérard,  in  1000.  » 
• 

0 


163 


BASATENSIS  AGER.  —  BASILEA. 


i   4 


Nous  aurions  été  heureux  de  Yoir  le  titre  d*nn 
ouvrage  cité  à  Pappui. 

BaSATENSIS  AGER,  VaSATENSIS  AGER  (BaSA- 

BocATEs),  ïeBazadois,  anc.  prov.  franc.; 
fait  auj.  partie  des  dép.  de  Lot-et-Ga- 
ronne et  de  la  Gironde. 

Basatum,  voy.  Vasatum. 

BASENtiiNiis,  Basiento,  il.  du  roy.  de  Na- 
pleSy  trav.  la  Basilicate, 

Basiana,  dans  la  Pannonie  inf.,  anj.  Pos- 
séga,  dans  TEsclavonie^  ou,  suiv.  d'au- 
tres géographes,  Sabaiz,  sur  le  Sau. 

Basuxa  [Itin.  Anton.] ,  Basiua  [Amm. 
Marcel.],  Basilea  Raubacorum,  Colonu 
MuNATUNA  (de  Munatius  Plancus^  aue 
Ton  prétend  avoir  fondé  la  ville), 
ATHENiE  Raurac^,  Bazbla,  [Gco.Rav.], 
BiEsuLA^  Basula,  Baille,  Baalle  [Chron. 
Garlov.],  auj.  Basle,  Bàle  (en  ail.  Basel), 

>    ville  4^  Suisse,  sur  le  Rhin . 

Conciles;  université  fondée  en  1459,  par  iEneas- 
Sylvius  Piccolomini  (P.  Pio  H**);  bibliofnèque  d'une 
haute  importance. 

D*innonibrables  recherches  bibliographiques  ont 
été  consacrées  aux  origines  de  la  tj^granhle  dans 
cette  Tille  célèbre.  Voici  le  résumé  des  faits  désor- 
mais acquis  au  domaine  de  l*histoire. 

En  1455  on  voit  figurer  comme  témoin  dans  le  pro- 
cès intenté  par  Faust  à  Gutenberg  k  Mayence,  et  que 
celui-ci  peroit  le  6  novembre,  un  certain  fierthold 
Rot,  natif  de  Hanau,  appelé  aussi  quelquefois  Bec- 
thold  ou  Dertboud  de  Hanau,  ouvrier  de  l*atelier  de 
Gutenberg. 

Vers  l*an  1460  une  sorte  de  fièvre^dc  propagande 
s'empare  des  ouvriers  typographes  de  Mayence; 
comme  après  la  mort  du  Christ,  ses  apôtres  se  parta- 
gent le  monde,  ainsi  les  missionnaires  de  rimprime- 
rie  se  répandent  en  Europe  et  portent  les  bienfaits 
diie  la  sublime  découverte  Jusqu'à  ses  extrémités. 

Berthold  Rot  fut  un  de  ces  émigranis,  mais  lui 
n'alla  pas  si  loin  ;  de  Mayence  il  remonta  les  bords 
du  Rhin  Jusqu'à  Strasbourg  oh  il  résida  quelque 
temps,  ditnm,  puis  arriva  à  Bâle,  alors  ville  d'Alle- 
magne, oh  il  se  fixa. 

De  1A62  à  1474  il  dut  imprimer  un  assez  grand 
nombre  de  livres,  mais,  comme  son  illustre  et  mo- 
deste maître,  il  les  publie  sans  y  mettre  son  nom  et 
même  sans  date;  heureusement  il  fit  une  seule  fois 
exception  à  la  i^le,  et  le  volume  au  bas  duquçl  il 
apposa  son  nom,  sert  à  faire  reconnaître  ses  carac- 
tères. Ce  volvune  est  intitulé  :  Repertorium  vocabu- 
Ufi^  Bquisitorum  ^sic)  Oratorie  poesz  et  historia  0 
rum  cum  ftdeli  narracoe.»,  Editum  a  doctistimo 
If  arum  ama  fl  tore  Magiatra  Conrado  (  de  Mure) 
Tvricentz ccclesie  cantore.  Et  ,fptetu$  an  g  no  dO' 
mini  M*  COGC.  Lxx.  ni".  —  Puis  on  lit  ces  vers  s 

Vnde  litter  venerit  presens  si  forte  recuiras 
Quid  t^  novi  référât  perlege  quod  sequitur 
Èertoldus  nitide  hûc  impresserat  in  Basitea,,. etc. 

(Absq.  anno),  in-fol.  goth.  147  fr.,sans  ch.,  réel,  ni 
sign.,  30  et  38 11.  à  la  page  entière. 

Les  caractères  dont  Berthold  se  servit  pour  Tim- 
pressiou  de  cç  livre  se  retrouvant  dans  un  assez 
grand  nombre  des  premiers  produits  de  la  typogra- 
phie bâioise,  par  exemple  dans  le  livre  de  saint  Gré- 
Î(oirele  Grand,  intitulé  :  Moraiia  in  Job,  on  est  assez 
égitimement  fondé  à  les  attribuer  tous  aux  presses 
de  cet  imprimeur.  Un  exempl.  du  livre  de  saint  Gré- 

goire,  ci-âessus  cité,  porte  cette  note  manuscrite  et 
ion  authentique  :  ■  Hune  solvianno  u.  cccc  Lxvui. 
Joieph  de  Vergerê,  presbiter  Ecete$iœ  S.  Hytlarii 
Moçvntini,  •  crob  l'on  a  tiré  cette  conclusion  fort 
naturelle  que  Berthold  Rot  imprimait  en  1407,  puis- 


que cet  énorme  in-folio  de  421  ff.  à  2  col.  de  48  lig. 
a  demandé  plus  d'un  an  de  travail. 

Vers  1473  il  commença  l'impression  d'une  Bible 
en  deux  volumes,  in-fol.,  mais  probablement  la  mort 
Pempécha  de  terminer  ce  grand  ouvrage;  le  premier 
volume  seul  est  imprimé  avec  ses  caractères  {tom. 
prim.  Bibliorum  Latinorum,  in-fol.,  gine  a.,  {.  et 
typ.  indic.,  qui  flnitur  Psalterio  et  Uneas  50  in 
quavis  cotumna  gerit,  excepta  prima  quœ  48  tin. 
est.  Initiales  singutorum  tibrorum  et  cap.  literœ 
non  impressœ  sed  manu  appictœ  sunt.  Uchtenber- 
gcr,  p.  218.) 

Bernard  Hichel,  bourgeois  de  Dàle,  qui  probable- 
ment avait  prêté  à  Berthold  Rot  les  premiers  fonds 
nécessaires  a  l'établissement  de  son  imprimerie  (et 
nous  verrons  dans  un  grand  nombre  de  villes  le 
même  isÀt  se  reproduire),  prit  goût  lui-même  au 
métier,  et  s'établit  aussi  typographe;  ce  fut  lui  qui 
termina  la  Bible  que  nous  venons  de  décrire,  et  im- 
prima le  second  volume  avec  ses  propres  caractères, 
en  1475.  Le  nom  de  ce  U.  Ricbel  cesse  de  figurer  sur 
les  impressions  bâloises  à  partir  de  1480. 

Les  deux  premiers  volumes  imprimés  avec  date  à 
BAle  sont  de  l'année  précédente  ;  le  premier,  daté  du 
13  décembre,  est  :  Repertorium  Juris  Joannis  Cal- 
derini,  in-fol.;  il  est  exécuté  par  un  troisième  impri- 
meur, Michel  Wensler  ou  Wensel,  c'est-à-dire  avec 
les  caractères  dont  ce  dernier  se  servit  pour  l'im- 
pression des  Epttres  de  Gasparin,  auxquelles  il 
mit  son  nom  ;,le  second,  imprimé  par  Bernard  Richel, 
est  im  in-fol.  faititulé  t  Der  Sachsenspieget. 

Michel  Wensler  et  B.  Ricbel  Impriment  ensemble 
le  QuadragesinuUe  Roberti  de  Ucio...  pressit  ma- 
nimu  née  tersis  in  Basilea,  Bemardus  Richel,  cum 
MiehaeU  fVaUel,  1475. 

Nous  ne  pouvons  suivre  dans  tous  ses  détails  la  déve- 
loppement rapide  de  l'art  typographique  à  Bàle  ;  nous 
devons  seulement  noter  encore  quelques  bits  et 
signaler  de  grands  noms. 

On  livre  publié  sous  la  fausse  date  de  1444  donne 
occasion  à  âuelqucs  rêveurs  de  revendiouer  pour 
cette  ville  l'honneur  de  la  découverte  de  rimprime- 
rie  ;  il  est  intitulé  :  Reformatorium  vitœ  morumque 
et  honestati  saluberrimum.  Basilex.  M.  occcxuni, 
in-8^pourxaiii). 

Parmi  les  grands  imprimeurs  bàlois ,  que  Zwinger 
appelle  typographid  Heroes,  nous  devons  citer  : 
Jean  de  Amerbach,  chef  d'une  famille  illustre,  qui 
porte  presque  à  la  perfection  l'art  de  la  typographie  ; 
son  premier  livre  est  de  1481,  c'est  le  Prœceplorium 
divinœ  legis  de .  J.  de  Nyder,  des  frères  Prêcheurs, 
in-fol.  de  221  rr.  à  44 1.  ;  son^  Saint  Ambroise  de  1492 
est  resté  célèbre. 

Ses  ti'ois  fils  succèdent  à  son  imprimerie  et  sou- 
tiennent dignement  l'héritage  paternel. 

L'Un  de  ses  correcteurs  fut  Jean  Froben,  de  Ham- 
melbruck  (1400-1527),  qui  devint  à  son  tour  Princeps 
typographiœ  Basiliensis;  il  fut  le  protecteur  et  l'ami 
de  trois  grands  hommes  :  Erasme,  OEcolam|»de  et 
HoUbein,  qui  pendant  de  longues  années  lui  prêtèrent 
leur  concours.  Erasme  pleure  la  mort  de  Froben 
d'une  façon  touchante  :  Irunquam  antehac  expertus 
sum,  dit-il,  qxtantam  vim  haberet  sincera  amicitia 
ae  mutuus  animorum  nexus.  Fratrit  Germemi 
mortem  moderatisaime  tuli,  Probenii  desiderium 
ferre  non  possum» 

M.  A.-F.  Didot  a  consacré  à  ces  deux  grands 
hommes,  Amerbach  et  Froben,  une  des  plus  intéres- 
santes notices  de  son  Hist.  de  la  typographie, 

11  nous  faut  encore  nommer  Jo.  Hervagius,  auquel 
nous  sommes  redevables  du  Polybe  de  1529,  Jo.  Bc- 
belius,  qui  donne  VAristote  grec  de  1531,  Andréas 
Cratander,  Jean  Oporin,  dont  le  vrai  nom  est  Jean 
Herbst,  qui  mourut  en  1508,  et  qui  publia  le  VesaU 
de  1555,  in-fol.,  un  admirable  livre  ;  enfin  Thomas 
Guarin,  l'imprimeur  de  la  Bible  de  VOurs. 
.  Au  xviie  siècle  Jean  Buxtorf,  le  père,  fait  fondre 
des  caractères  hébreux,  et  pendant  plusieura  années 
publie  des  ouvrages  imprimés  en  dette  langue  : 
«  Nostra  typographia  hebratca  sopita  est ,  dit 
P.  Burmann,  quam  tamen  resuscitare  typographus 
ad  œstatem  cogitât^  ■ 


165 


BASILEENSIS  PÀGUS.  —  BATIA. 


i60 


Au  xviii*  siècle  on  doit  à  un  imprimeur  de  Bile, 
M.  Baas  les  ;premien  etads  de  cartes  exécutées  par 
h  typographie. 

Nous  terminerons  cette  notice  par  un  emprunt 
fait  à  un  curieux  voya|{e  que  publiait  en  171S  im 
ceruin  M.  de  Routière,  cooseiHer  du  roi  et  apothi- 
caire cûrdin.  de  S.  M. 

«  Maintenant,  dit-il,  la  librairie  de  B^  est  peu  de 
chose,  elle  est  fort  tombée;  elle  ne  roule  quasi  plus 
que  sur  les  Kcmig,  dont  les  ancêtres,  depuis  1580 
Jusqu^en  lOiO,  nous  ont  donné  plusieurs  ouvrages 
considérables  :  le  grand  Lexieon  Chaldaiewn,  Tal- 
wuÊMcym^  et  BMmtemn,  ouTrage  de  trente  années 
de  M.  Jean  BnxtorfSe,  que  Louis  Kioenig  a  imprimé  en 
10S9,  sous  les  yeux  de  M.  Jean  Buxtorfe  le  fils,  est 
un  immense  volume,  qui  fera  toi^Jours  honneur  à 
rimprimerie  des  Kcenig.  Il  est  vrai  qu'ils  s^accom- 
modent  aqjourdliui  au  goût  de  leur  patrie,  oh  les 
livres  ne  sont  pas  fort  recherchés,  et  qu*Us  ne  don- 
nent pas  beaucoup  de  livres  nouveaux  au  public, 
contents  av<ec  raison  des  fonds  qu*iis  tiennent  de. 
leurs  pères.» 

Basileensis  PAGUS,  le  cou/on  de  Bàle,  réiioi 
à  la  Suisse  en  1501. 

Basiuca  s.  ViMCEirrn  f  Aimoinl,  S^Vimeni, 
commune  de  Fr.  (Lot-et-Garonne). 

BAscmm,  Basinga,  Poesing,  yiUe  de  la 
basse  Hongrie. 

Basivus,  Baitieux,  village  près  Corbie 
(Somme). 

Bassacum,  Bassac,  bourg  de  Fr.  (Cha- 
rente)^ anc.  abb.  de  Bén. 

Bassavilla,  BasoiUe,  village  de  Tlle-de- 

Franee,  anc.  marquisat: 

Bassea^  la  Bouée,  pet.  ville  de  la  Flandre 
Wallonne  (Nord). 

BASsnnAy  Bassinucits  ager,  le  Bassigny, 
anc.  district  de  la  prov.dc  Champagne. 

Bassus  foss,  Basee-Fontaine,  village  de 
Champagne  (Aube),  âne.  abb.  dePrém. 

Basta  (Plin.],  ville  de  TApulié,  entre  Hy- 
dnmhtm  et  le  cap  Japyge,  auj.  Ycate 
[Forbiger]. 

Bastarnorum  regio^  voy.  Russia  rubra. 

Basti  [Itin.  Anton.],  Bacca,  ville  de  la 
Tarraconaise,  anj.  Baza,  dans  le  roy. 
de  Grenade. 

M.  Cotton  donne  la  date  de  161ft  pour  rintroduc- 
tion  de  rimprimerie  dans  cette  ville;  voici  le  livre 
sur  lequel  il  a  base-cette  assertion  :  Peregrinot  pen» 
âomientos  de  Mytterios  (Hirinos  en  varios  verto»  y 
gUnas  diflcyltouu,  ptar  Alph.  de  BoniUa,  en  Bacca, 
IMJk  in-4  (cat.  Dubois,  II,  p.  624);  mais  les  biblio- 
grapbes  espagnols  citent  plusieurs  ouvrages  du 
même  auteur  imprimés  k  la  même  époque  k  Baeaa, 
»  ville  natale,  et   particulièrement  celui-ci  dont 


Antonio  nomme  Timprimeur  Pedro  Cuesta,  ce  qui 

i  permet  de  considérer 
tion  du  caul.  Dubois  et  du  D*  Cotton. 


nous 


comme  une  erreur  Tasser- 


Bastia,  voy.  Mantinum. 

Bastida,  la  Bastide;  plusieurs  localités 
portent  ce  nom  en  France. 

Bastonacum^  Bastonu>  Belsonacum^  Bas- 


tognack,  pet.  ville  des  Pays-Bas  (Luxem- 
bourg). 

J5ATAVA  Castra,  voy.  Bacodurum. 

Batavi  [ctv.  fratres  et  amid  P.  R.,  Inscr. 
ap.  Grut.],  les  Hollandais. 

Batavia,  BatTawvîat  [D.  Cass.]  ,  Patavu 
[Tab.  Peut.],  Batavorum  ager  [Tacit. 
Ann.] ,  HoLLANBiA,  la  Hollande  (Pays- 
Bas  ou  roy.  Néerlandais),  État  de  l'Eu- 
rope centrale,  divisé  en  onze  prov. 

^ATAVOBURGIUM^    BaTAVORUM   OpPTDUM,   Ba- 

thenis  Arx,   Batenburgum,  Batenburg, 
ville  des  Pays-Bas,  sur  la  Meuse. 

Batayodurum  ITac.J,  Durostadium,  Duers- 
tadium  [Cell.],  Dorostate  [Geo.  Rav.], 
Wyck  Duurstede,  ville  de  Hollande, 
(prov.  d'Utrecht). 

Batavorum  insula  [Caes.  B.  G.,  Plin.,Tac.], 
1^  Tûv  BamovcAv  N^«o«  [D.  Cass.],  Batavie^ 
patrie  primitive  des  Bataves;  on  pense 
que  c'est  auj.  l'ile  appelée  Bommder 
Waard,  entre  le  Wabal  et  la  Meuse^ 
dans  la  prov.  de  Gueldre. 

Batenburgum,  voy.  Batavoburgium. 

Batha,  Insula  Bxtbevsis,  île  de  Batz,  sur  la 
côte  N.  de  la  Bretagne  (Finistère). 

Bathaseca,  Bathasac,  pet.  ville  de  la  basse 
Hongrie. 

Bathenis  Comttatus,  le  comitat  de  Ba- 
tha (der  Bathische  district),  en  Hongrie. 

Batuia,  Bathonia,  vey.  Aqu^  Calîd^. 

Bathmonasterium,  Batmunster,  bourg  de 
la  haute  Hongrie,  sur  le  Danube;  anc. 
abb.  de  S.  Ben. 

Batuys,  Boôu;  [Ptol.l,  riv.  de  Sicile,  auj. 
loti,  dans  le  val  ai  Mazara. 

Batia,  Beatia,  Biatia,  Baeza,  ville  d'Es^ 
pagne,  sur  le  Guadalquivir  (Anda^ 
lousie). 

Suivant  Antonio,  Timprimeric  remonte  en  cette 
Yille  h  l'année  1551,  et  voici  le  titre  du  volume  qu*il 
indique,  mais  sans  donner  le  nom  de  Timprimeur  : 
Traslado  de  la  CapUulacion  entre  el  poderoso  liey 
de  Tunes  Muley*Has*an  y  el  illustre  Sefior 
D.  Alonso  de  la  Cueva  y  Benavides^  Capiton  Gène- 
rat,  Àleaide  y  Gotfemador  de  la  Goleta  de  Tunes. 
—  Baeça,  1551,  in-4. 

Cet  ouvrage  fut  probablement  imprimé  par  Andres 
Fanega  ou  tout  au  moins  il  en  fut  réditeur.  Gallardo 
(tom.  11,  n«*  iim  et  2204)  nous  indique  plusieurs 
autres  livres  imprimés  en  cette  même  année  1551* 
Doctrina  cor  dis  del  seraftco  dotor  Scuit  Buenaven* 
tura  en  romance,  E  impresso  en  Baexa  à  costa  de 
Andres  Fanega,  mercader  de  libres,  vccino  de  Gra- 
nada,  en  el  mes  de  Julie,  aik>  1551.  ~  A  la  fin:  Aca- 
bôseicatorce  diasdei  mes  de  Agosto  de  1551,  in-4, 
s.  réel,  ni  chiff. 

Fuensalida  [Franc,  (te).  Brève sumnut ,  llamada 
sotiego  y  descanso  del  Anima.  —  Impreso  en  Baeia, 
à  8  dus  del  mes  de  Enero  1551,  in-8. 

En  15M  Juan  Batista  de  Montoya  était  imprimeur 
dans  cette  ville. 


i67 


BATIANA.  — *  BEDOVINÛM, 


'     168 


Battana,  ville  des  Helviens,  sur  le  Rhôoe^ 
dans  la  Gaule  Narbonn.-, auj.  J3ai5«  Baix 
atix  Montagnes  (Drôme).  , 

Batinum  [Plin.],  riv.  d'Italie^  auj.  le  ScUi- 
nello, 

Battica  (t)  Battice,  village  près  de  Hervé 
(prov.  ae  Liçge). 

M.  J.  Gothier,  libraire  &  Liège,  auquel  nous  som- 
mes redevable  de  nombreux  et  consciencieux  ren- 
seignements, nous  communioue  la  note  suivante  : 

Selon  Ferd.  Hénaux,  une  imprimerie  fut  établie 
dans  ce  village  en  1780,  et  M.  L.  Capitaine  ne  date 
cet  établissement  que  de  1789  ;  voici  le  titre  du  seul 
livre  daté  que  Ton  sache  provenir  de  cette  localité  : 
Ckte  'à  leurs  Alte$tes  Royale»  Marie-Christine,  Ar- 
chiduchesse d* Autriche,  et  le  due  Albert-Caslmir  de 
SaxeTesschen^  Gouverneurs  généraux  des  Pays- 
Bas  autrichiens^  au  sujet  de  leur  passage  par  te 
JUm^oura.  — fiattice,  F.-J.  Vieillewye,  17M,  in-12, 
de  12  p. 

BaTUA    [PUn.],    BooXooa  [Plol.],  BULUA^  BUr 

doa,  ville  ae  Dalmatie^  sur  le  Gattaro. 

Batula,  Besos,  fl.  de  Catalogne  :  se  jette 
dans  la  Méditerraoée^  près  de  Barce- 
lone. 

Baucium^  Baltium,  les  Baux,  bourg  de 
Provence,  anc.  marquisat  (Bouches-du- 
Rhône). 

Bauconica  [Itin.  Anton.],  Bonconica,  ville 
de  la  Gaule  Belgique,  auj.  Bockenheim, 
en  Hainaut,  suiv.  Cruse,  et  Oppenheim, 
dans  la  Hesse  Rhénane,  suiv.  Gluvier. 

Baudobrica,  voy.  Babahdia. 

Baudru,  Boudry,  bourg  de  Suisse  (c.  de 
Neufchàtel). 

Baudrino  villa,  Boran-sur-Oise,  village 
près  Beaumont  (Oise). 

Baugeium,  Baugé-k'Vieux,  bourg  et  chat. 
d'Anjou  (Maine-et-Loire). 

Baugeriacitm  ,     Bauqesium  ,     Beaugerais , 
*bourg  de   Touraine  (Indre-et-Loire); 
abb.  de  Citeaux. 

Baugiacum,  Baugy,  bourg  du  Berry  (Cher). 

Baugium,  Bougé,  pet.  ville  d'Anjou,  sur  le 
Couesne  (Maine-et-Loire). 

Baujovium,  voy.  Bellojocum. 

BAUTiE,  voy.  BONA.VILLA. 

Bauzanum  [P.  Diac],  Bolzanum,  Bulsanum, 
Bauxare  [Cod.  Theod.  Lex  3],  ville  de 
Rhaetie,  auj.  Botim,  Bolzano,  ville  du 
T^rol. 

LUmprimerie  existait  dans  cette  petite  ville  au 
ivii*  siècle;  voici  le  titre  d*un  rare  volume  non  cité 
par  Lowndes,  que  nous  avons  vu  cbez  M.  Tross, 
libraire  de  Pans  :  O*  Conor.  Lumen  orthodoxum, 
sparaens  duodecim  radios  Ulustrioris  prœ  cœteris 
luvii  et  ignis  fidei  catholicœ,  emteantes  entheiviri 
Joan,  Duns  Scoti...  probat  Fr.  Bonav.  O*  Conarus 
Kiei'iœ  (alias  a  S.  Patritio)  Hybemus.  —  Bulsani. 
in  typograpliia  Archiducali,  1601,  pot.  in-8,  de  2ft  et 
590  p.  plus  un  f.  d'errata. 


.  > 


Bavacitm,  voy.  Bagacum. 

Bavaru,  voy.  Bajoaria. 

Bavo  [Plin.  m],  Bo^e  [Amm.  Marcel.] , 
île  de  la  mer  Adriatique,  sur  la  côte 
niyrienne,  auj.  BahtUL, 

Bayonna,  voy.  Bajona. 

Bazinga,  voy.  Basinium. 

Bazochu,  Bazoche,  bourg  et  anc.  vicomte 
du  Perche  (Orne). 

Bealta,  Buixacum,  Bealt,  bourg  d'Angt., 
dans  le  Brecknockshire  [B.  et  M.]. 

Bearnia  [Cluv.],  Beneharnia,  Beneehar- 
NUM,  Bieme  fau  xni«  s.,  Nosire-Dame 
Bieme,  cri  ae  guerre  des  comtes  de 
Foix),  le  Béam,  prov.  franc.,  réunie  à 
la  couronne  en  1594;  auj.  dép.  des 
Basses-Pyrénées. 

Beatia,  voy.  Batia. 

Bebuna,  Bahenhausen,  bourg  de  Bavière. 

Bebriacum  [Juven.Sat.l,  BEDRiACUMPTac. 
Betriacum  [Sueton.J,  BviTpMuwvJ[Ptol. 
Vetriacum  [Chron.],  Canedum  [Cluv.  ^ 
ville  de  la  Gaule  Transpadane,  auji 
Canedo,  bourg  de  la  prov.  de  Mantoue, 
ou  S.-Lorenzo  Guazzone  [Forbiger]. 

Beccum,  Beccum  Herluini,  le  Bec-UelUmn, 
commune  de  Normandie  (Seine -Infér.), 
anc.  abb.  de  S.  Benoit. 

Beccum  Akiosi,  Bédarrieux,  pet.  ville  de 
France  (Hérault). 

Becia,  Biecz,  ville  de  Pologne  (palat.  de 
Cracovie). 

Bech-lum   [Geo.  Rav.],  auj.  Benecello,  lo- 
calité entre  Parme  et  Modène  [Forbi- 
.  ger]. 

Becoisellum,  Becoisel,  Beœyseau,  anc.  villa 
roy.  et  château  dans  la  forêt  de  Crécy 
(Oise);  in  Sylva  Crisciacensi  in  pago 
Bfiegio  [P.  Anselme,  l.  ra]. 

Beckena,  Bechen,  Beckum,  ville  de  West- 
phalie  au  S.-O.  de  Munster. 

Beda  [Tab.  Peut.],  anc.  ville  des  Treviri, 
dans  la  Gaule  Belgique,  auj.  Bidburg, 
bourg  près  de  Trêves. 

Bedesis,  le  Bonco,  û,  d'Italie;  se  jette 
dans  TAdriatique,  ou  la  Bevana,  suiv. 
Reichard. 

Bedfordia,  voy.  Lactodurum. 

Bedfordiensis  Gomitatds,  the  Bedfordshire 
(Angleterre). 

Bedovinum,  Bédouin,  bourg  d'Angleterre 
(Wiltshire). 


169 


BEDRIACUM.  —  BELLA  GUMBA. 


170 


Bedruccm.  vov.  Bebhiacum. 

BEFORncM^  Belfortia^  Béfort,  Belfort,  ville" 
de  la  haate  Alsace,  réunie  à  la  France 
en  1648  (Haut-Rhin). 

Le  rapport  Sartines  nous  apprend  que  rimiNriine- 
rie  date  à  Belfort  de  Tannée  1756;  Jean-François 
Comte,  natif  de  Besançon,  y  fonde  un  établissement 
typof^pbique  arec  deux  presses;  on  était«  aTant 
cette  époque»  obligé  de  fiiirè  imprimer  à  Bâle  ou  à 
Monibelliard. 

Begardum,  Bigardu^  Begars,  commune  de 
France,  anc.  abb.  de  bénéd.  (Gôtes-du- 
Nord). 

Begu,  Bejara^  Pax Juua,  nà|  ^IcuXix  [Ptol.], 
CoLONiA  Pacensis  [PUn.|,  ville  des  Tur- 
detani,  dans  la  Lusitanie,  auj.  Beja,  en 
Portu^  (Alentejo). 

Beichunga  Arx^Beichungiuh,  BeicMingen, 
▼ille  de  la  Saxe-Weimar. 

Bee(hemium,  Beinheùn,  pet.  ville  d'Alsace 
(Bas-Rhin). 

Bejara  McLENjr,  St-dejoT-de-Metena,  bourg 
d'Espagne  (Andalousie). 

Belacum,  Beîlac,  pet.  ville  de  France 
(Haute-Vienne). 

Belca  [Itin.  Anton.],  prem.  station  sur  la 
Loire  après  Briai'e,  axxn  m.  d'Orléans  ; 
anc.  ville  romaine  dont  on  voit  les 
ruines  à  Montboux,  village  du  Gàtiuais 
(Loiret)  ;  ou  à  Bougy,  village  du  même 
département,  suiv.  Forbiger. 

Belcastrcm,  Belucastrum,  Geneocastrum, 
Belcastro,  ville  d'Italie  (Calabre  ,ul- 
tér.  II*). 

Beldea,  vov.  Beuca. 

Belegra,  Bf^iTpa  [Ptol.],  Beregra  [Plin.l, 
ville  du  Picenum,  s\x}.  Celmo  ou  Civi- 
tella,  dans  le  roy.  de  Naples  (Abruzze 
ultér.). 

Belemiîm,  Bekm,  château  sur  le  Tage, 
qu'il  commande,  en  avant  de  Lisbonne. 

Beleni  Villa,  BUximÂlle,  bourg  de  France 
(Seine-Inférieure). 

Belenizona^  voy.  Baltiona. 

BELERiDf  iNsuLiE,  Ics  iks  Sanguxncoie,  sur 
la  côte  de  Sardaigne. 

Bcleriuv  Promontorium,  BcXipicv  [Ptol.j, 
AxTivESTAcuM  Prom.,  thecctp  of  Comwail, 
ihe  Land's  end,  cap  Finisterre,  à  la 
pointe  de  CorDOuailles. 

Belesmdm,  BEusMiJif,  Belléme,  Belesme, 
pet.  ville  du  Perche  (Orne). 

Belfastum  (?),  dans  le  pays  des  anciens 
Autni,  kùnmi  [Ptol.],  auj.  Belfast, 
ville  d'Irlande,  dans  le  comté  d'Antrim. 


Nous  ne  pouvions  faire  remonter  Timprimerie  h 
Belfast  gu'à  1714  (Lowndes,  part.  V,  p.  1421),  mais 
le  âuppL  du  D' Cotton  nous  reporte  à  Tannée  1690. 
James  Blow,  imprimeur  de  Glascow,  vint  se  fixer 
k  cette  époque  en  cette  ville  avec  Patricl^  Neill ,  son 
beau-frère.  L'archevêque  de  Dublin,  King,  cite  des 
éditions  du  ■  ScottUh  Catechism,  with  tne  soiemn 
Leaque  and  Covenant.  •  aux  dates  de  1004  et  1700, 

ZuMl  assure  avoir  été  imprimées  à  Belfast  en  1704. 
e  même  James  Blow  donna  une  édition  de  la  Bible, 
qui  fut  la  première  publiée  en  Irlande  ;  il  fout  clou- 
ter, avec  le  respect  dO  à  la  mémoire  du  vénérible 
prélat,  que  cette  Bible  est'parfaitement  inconnue  de 
tous  les  bibliogniplies. 

Belfortium,  Bel  forte,  pet.  ville  d'Italie 
(prov.  de  Parme). 

BeLGENTUCUM,  voy.  BALGEimACUM. 

Belgica,  voy.  G  allia. 

Belgica  [Itin.  Anton.],  ville  des  Ubiens, 
dans  la  Gaule  Belgique,  auj.  Balckhau- 
sen,  pet.  ville  de  la  Prusse  rhénane, 
suiv.  Cluvier. 

Belginiim  [Tab.  Peut.],  ville  des  Treviri, 
dans  la  Germanie  infér.,  auj.  Baldenau, 
près  Goblenz,  ou  Belch,  au  N.-O.  de 
Kirchberg,  suiv.  Forbiger. 

Belgiolum,  voy.  Baluolum. 

Belgium,  pays  de  la  Gaule  placé  au  centre 
de  la  Belgique  II®,  occupé  par  les  Bel- 
lovaci,  les  Atnbiam,  les  Atrebaies,  etc. 

Belgium,  Belgica  [Cluv.],  Germania  infe- 
RioR  [id.],  partie  de  la  Gaule  Belgique 
comprenant  : 

i .  Belgium  Austriacum,  formé  de  la  Flan- 
dre, le  Hainaut,  le  comté  de  Namur,  le 
Gueldre,  le  Luxembourg,  Anvers  et  Ma- 
Unes. 

2.  Belgium  Confœderatum,  formé  de  la 
Hollande,  la  Zélande,  le  Gueldre  infér., 
Groningue,  Utrecht,  la  Frise  ocdd. 

3.  Belgium  Galucum,  V Artois  et  partie  de 
la  Flandre,  du  Hainaut,  du  Luxembourg 
Belge  et  du  comté  de  Namur. 

Belgradum,  voy.  Alba  GrjEca. 

Beua,  B(Xita  [Ptol.],  ville  des  Edetani, 
dans  la  Tarraconaise,  auj.  Belchite,  pet. 
ville  d'Aragon. 

Beuca,  Belucum,  Belucium,  Beldea,  Bel- 
ley,  Bellay,  ville  de  Fr.  (Ain),  anc.  cap. 
du  Bugey. 

Mous  ne  connaissons  pas  de  livre  imprimé  dans 
cette  ville  avant  le  xix*  siècle  ;  le  célèbre  Camus,  écri- 
vain disert  mais  quelque  peu  trop  fécond,  fut  évêqne 
de  cette  ville  au  xvii*  siècle  :  ses  innombrables  éiu- 
cubrations  sont  pour  la  plupart  éditées  et  imprimées 
à  Paris. 

Belisia,  Bilsen,  \ille  des  Pays-Bas  (prov. 
de  Limbourg). 

Beutionum,  voy.  Baltiona. 

Beu.a  Cumba,  Belle-Combe,  bourg  et  anc. 
abb.  de  France  (Haute-Loire). 


171 


BELIA  REPARIA.  —  BEl.LOVACUM. 


172 


Bella  Reparia^  Beaurepaire,  bourg  du 
Dauphiné  (Isère). 

"  Bëlla  villa  ad  Sagonam^  BellevUle-sur' 
Saône,  bourg  de  France  (Rhône). 

Bella  villa  in  pago  Paiusl\co^  Bdleoille  ; 
dépend  anj .  de  Paris. 

Bellefordu,  Beaufort  ;  un  grand  nombre 
de  localités  en  France  portent  ce  nom, 
entre  autres  Beaufort-m-Vallée,  pet. 
ville  et  anc.  château  d'Anjou  (Maine- 
et-Loire). 

Bellegardia,  Belugardum,  Bellegarde,  pet. 
ville  de  France  (Côte-d'Or)  ;  anc.  duché- 
pairie. 

Belucadrum,  Bellocarum,  Belloquarda, 
Ugernum  [Tab.  Peut.],  oôi^tpvov  [Strab.L 
Castrum  Arelatense  [Greg.  Tur.],  ville 
de  la  Gaule  Narbonaise^auj.  Beaucaire, 
sur  le  Rhône,  vis-à-vis  Tarascon  (Gard). 

Bellicastrum,  voy.  Belcastrum. 

Belucetum^  le  Beaus9et,  pet.  ville  de  Fr. 
(Var). 

Belugardum,  voy.  Bellegardu. 

Belluocensis  AGERy  Belu  Joq  Gampus,  le 
BeatgoUm,  anc.  prov.  de  France,  divi- 
sée auj.  entre  les  dép.  du  Rhône  et  de 
la  Loire. 

Belujocum,  Bbllojocum,  Baujovium,  Be- 
URu  [au  xin<>  s.).  Beaujeu,  anc.  cap.  du 
Beaujolais,  ville  de  Fr.  (Rhône). 

VoKU,  d*après  M.  S.  de  la  Rocbe  la  Carelle,  la  note 
des  deux  premiers  livres,  peut-être  même  des  deux 
seuls  livres  iiiipriinés  k  beai^eu  :  te  Blason  des 
Donnes  où  se  voyent  Us  maUieitrs  et  ruines  venant 
des  danses  dont  Jamais  homme  ne  revint  plus  sage 
ni  femme  plus  pudique,  par  Guillaume  ParaOin, 
k  Beav-Iev,  pour  Justinian  et  Philippes  Garils,  1556, 
pet.  in-9,  réimprimé  en  1560  audit  lieu  par  les 
mêmes  typographes,  pet.  in-8  de  111-87  pp.  Cet 
ouvrage  est  dédié  par  Paradin  i  sa  nièce  Prudence, 
femme  de  Pun  des  Garils.  Le  second  volume  Imprimé 
k  Beaujeu  est  du  même  Paradin  :  De  la  Concorde  pu- 
blique, à  Beav-Icv,  pour  Justinian  et  Philippe  Garils, 
1565,  in-8,  de  68  pp.  et  2  ff. 

Quelques  exemplaires  des  Annales  de  Bourgogne, 
que  Paradin  fit  imprimer  à  Lyon  chez  Gryphe  en 
1556,  in-fol.,  portent  Beaujeu,  au  lieu  de  Lyon; 
la  bibliothèque  de  Rennes  possède  un  de  ces  rares 
exemplaires  (cat.  n^  10824). 

Cet  ëublissement  typonaphiaue  de  BeaiiJeu,  qu'on 
peut  appeler  Pimprimerie  particulière  de  Guil.  Pa- 
radin. doyen  de  BeanO^u,  cessa  d'exister  à  sa  mort, 
arrivée  vers  1568  ;  son  frère  le  chanoine  Jean  Para- 
din, qui  fit  imprimer  divers  ouvrages  à  Lyon,  n'en 
usa  Jamais.  Les  frères  Garils,  après  la  mort  de  leur 
onde,  retournèrent  k  Lyon  avec  le  matériel  de  la 
typographie. 

Bellilocus,  BewéUey,  sur  la  Sevem,  pet. 
ville  du  comté  de  Worcester  (Angle- 
terre). 

Bellinsula,  voy.  Calonesus. 

Bellintum  [Itin.  Hierosol.] ,  station  entre 
S.  Gabriel  et  Avignon,  aui.  Lauzac  ou 
Barbantam  [Papon,  Hist  de  Provence], 


Belupratum,  Bellopratum,  Beaupré;  plu- 
sieurs localités,  dont  deux  abbayes,  en 
France,  portent  ou  ont  porté  ce  nom. 

Bellitas  prope  Vicenas  ad  Matronau, 
BeatUé-sur-Mame,  près  Vincennes,  anc. 
villa  roy.  (Seine)  ;  on  trouve  domus  Pul- 

CHIUTUDINIS  et  DOMUS  DeCORIS. 

Bellocassinus  ager,  voy.  Bajocensis  ager. 

Bellofontanum,  voy.  Fons  Bliaudi. 

Bellogradum,  voy.  Alba  Gr^eca. 

Bellojocum,  voy.  Bellijo<:um. 

Bellomartscus,  Beaumaris,  chef-lieu  de 
rile  d'Anglesey,  dans  la  mer  d'Irlande. 

Bellomontium,  Bellus  mons,  Beaumont; 
plusieurs  localités  en  France  portent 
ce  nom. 

Bellomontium  ad  Isaram,  Beaumont-^ur- 
Oise,  bourg  de  Fr.  (Seine-et-Oise). 

Bellomontium  in  Algla,  Beaitmont-en-Au^e, 
anc.  vicomte  et  prieuré  de  béned. 
(Eure). 

Bellomontilh  in  Argona,  Beaumont  en 
Argone,  ville  de  Fr.  (Ardennes). 

Bellomontium  Rogerii,  Bdmons  (au  xui*  s.), 
Beaumont-îe-Boger,  bourg   ae   France 

(Eure). 

Brllomontium  vicecomitis,  Beaumont^ le- 
Vicomte  ou  Beaumont-sur-Sarthe,  ville  de 
Fr.  (Sarlhe)  [Babel.,  liv.  ii,  chap.  xxij. 

Bellopratum,  Beaupréau,  pet.  ville  de  T An- 
jou, anc.  marquisat  (Maine-et-Loire). 

Bellovacensis  ager,  le  Biauvoisin,  Beau^ 
voisin,  dép.,  le  Beauvoisis,  anc.  prov. 
de  Fr.  (dép.  de  l'Oise). 

Bellovacum,  Bratuspantium  [CaBS.  Bell. 
Gall.],  CiESAROMAGus  [Tab.  Theod.],  Kai- 
aopojxa-yoç  [Ptol.J,  Bellovacorum  aVITAS 
INotit.  Imper. I,  Belvacum  (xu*  s.), 
Biauvais,  [anc.  chron.],  anc.  chef-lieu 
des  Bellovaci,  dans  la  Gaule  Belgique, 
auj.  Beauvais,  ville  de  Fr.  (Oise). 

La  date  la  plus  ancienne  à  laquelle  nous  puissions 
faire  remdnterPimprimerie  dans  cette  ville  est  1602, 
et  nous  trouvons  cette  indication  dans  le  Père  Leiong 
et  dans  le  tom.  ▼!«  du  catal.  La  Valilère-Nyon  :  His- 
toire des  sattUes  Princesses  Maure  et  Brigide, 
martyrisées  à  Baiagny  et  transportées  à  yogent- 
tes*  Vierges  en  Beauvaisis.  Beauvais,  Courtois,  1002, 
in-i2.  Si  le  renseignement  est  exact.  Courtois  serait 
donc  le  premier  imprimeur  de  Beauvais,  et  ce  ne 
serait  que  quelques  années  après  que  nous  verrions 
G.  Valet  établir  ses  presses;  celui-ci  imprime  des 
livres  plus  important^,  parmi  lesauels  nous  citerons 
les  Poésies  latines  de  Micliel  Vérin  en  1017  ;  Pannée 
suivante  :  Ànthodosispro  feliei  Belvacensis Episcopi 
adventu,  autltore  Jacooo  de  NuUy,  1018,  in-4, 
les  Coutumes  de  Sentis,  Amiens,  Ctermont  et  Mon' 
dktier,  la  même  année  ;  enfin  :  Discours  du  siège 
de  Be€tuvais  par  Charles,  due  de  Bourgogne,  en 
i«72.—  Beauvais,  1022,  in-8. 


i73 


BELLOVIUM.  —  BENËHARNUM. 


i74 


Sa  TeoTC  loi  succède  vers  16S0. 

Au  xviii*  siède  nous  trouvons  établie  dans  cette 
Tille  la  famille  De^ardlus,  qui  imprime  à  la  fois 
pour  Pèréque  et  pour  la  manici|iBlité;  en  17M 
Pierre-Nicolas  De^ardins  succède  à  son  père,  et  le 
rapport  fiit  è  M.  de  Sartines  le  signale  en  iw  cotmne 
le  seul  imprimeur  exerçant  à  Beauvais. 

BELLOTim,  Bélku,  bourg  de  Normandie 
(Calvados). 

Bellux  Castellum»  Bekastel,  bourg  de  Fr. 
(Aveyron). 

Bellum  fagetum,  Beaufay,  bourg  du  Maine 
(Sarthe). 

Bejjlum  forte,  Beauforten  FoZ/ée^pet.  ville 
et  anc.  château  de  TAnjou  (Maine-et- 
Loire). 

Bellum  PratÛm,  Beaupré;  plusieurs  loca- 
lités et  anc.  abbayes  portent  ce  nom  en 
France. 

Beua'm  vadum,  voy.  Flàviobrica. 

Beixuxum  [Cluv.,  P.  Diac.|,  Belunum 
IPiin.  m],  BtXoOvov  et  BtXX&ûwv  fPtol.J, 
Berunum  [Cellar.];  ville  des  Veneti^ 
dans  la  Gaule  Transpadane,  auj.  Bel- 
iuno,  Bdlune,  sur  la  Piave^  dans  l'Etat 
de  Venise. 

LMmpriroerie  fut  exercée  dans  cette  ville  en  1629 
par  Franciscus  Viecerus;  le  catal.  du  TrirUty  Collège 
de  Dublin  fournit  cette  indication  à  M.  Cotton.  En 
16^0  nous  trouvons  dans  Haym  :  Gio.  Battisia 
Barpo.  Detcritione  di  Cividal  01  Belluno  e  iuo  ter- 
ritorio.  Belluno,  t(UO,  in-4.  Giovanni  Niccolo  Doglioni, 
que  la  Bibliotheea  Aprotlana  appelle  Hfobile  BetiU' 
nese,  e  chiaro  Lume  de*  nostri  incognitU  a  publié 
i  la  fin  du  XVI*  siècle  un  grand  nombre  d'ouvrages 
dont  le  Origine  di  Cividal  di  Belluno,  imprimé  à 
Venise,  en  15S8,  in<4. 

Bellus  locus,  Beaulieu;  un  grand  nombre 
de  localités  en  France  portent  ce  nom  ; 
Bellus  locus  ad  Duranium,  Beau/ieu, 
pet.  ville  de  Fr.  (Corrèze).  ==  Bellus 
Locrs  ad  Ingerim,  Beaulieusur-Indre, 
bourg  de  Fr.  (Indre-et-Loire).  =  Bel- 
lus Locus  AD  LiGERiM,  Beoulteursur- 
Loire,  bourg  du  Loiret,  etc. 

Bellus  Mons,  voy.  Bellomontium. 

Bellus  portus,  Beauport,  près  St-Brieuc, 
bourg  et  anc.  abb.  de  Prém.  (Côtes-du- 
Nord). 

Bellus  Riparius,  Beaw^èpaire,  bourg  de 
Bourgogne  (Saône-et-Loire). 

Beixcs  visus^  Beauvoir,  bourg  de  France 
(Seine-Inferieure)  ;  anc.  abb.  de  cha- 
noinesses  régulières.  Plusieurs  autres 
localités  en  France  portent  ce  nom. 

Belna  [Cluv.],  Beijîum,  Btaune  (auxui®  s.), 
Beoim^,  ville  de  Fr.  (Côte-d'Or). 

Le  premier  livre  imprimé  dans  cette  ville  remon- 
terait à  1059,  au  dire  de  M.  Ant.  Voisin,  qui  nous 
communique  (|uelques  notes  relatives  &  la  Bour- 
iragne  ;  ce  livre,  que  nous  trouvons  également  cité 


par  le  P.  le  Long,  estintit.  z  tes  Beglemens  et  Cou$- 
tûmes  de  la  Chambre  des  pauvres  de  la  ville  de 
Beaune;  à  Beaune,  chea  François  Simonnot,  impri- 
meur du  roy  et  de  la  ville,  1<»9,  pet.  in-12. 

Les  archives  de  la  ville  de  Beaune  renferment  une 
péUtion  adressée  à  la  municipalité  por  ce  FrançoISv 
blmonnot,  quelques  mois  seulement  avant  Timpres- 
sion  de  ces  Beiglemens  des  Pauvres  fil  expose  que 
la  ville  de  Beaune  n'ayant  Jamais  possédé  d*éiabliûe- 
ment  typographique,  il  y  a  ursence,  pour  les  besoins 
de  la  ville,  dV  établir  une  Imprimerie  dont  il  de- 
mande le  brevet. 

Un  autre  livre  sorti  des  mêmes  presses  s.  d.,  nais 
très-probablement  îQiprimé  cette  même  année  1650, 
c^est  :  fondation  et  reigles  de  l*hâpital  de  la  vilU 
de  Beaune,  fondé  par  Nicolas  Bollin,  in-ft  (cat. 
Secousse,  no  52M). 

La  famille  Simonnot  a  fourni  une  longue  suite 
d'imprimeurs  &  la  ville  de  Beaune,  ainsi  qu'à  cel!e 
d'Autun. 

Les  arrêts  de  17S9  et  de  1759  retirent  à  cette  ville 
le  droit  de  foire  imprimer  ;  nous  n'y  trouvons  plus, 
en  170ft,  que  trois  libraires  qui  font  venir  de  Paris 
et  de  Lyon  les  livres  nécessaires  k  leur  commerce.. 

Belna  ^  Belna  Rolandi,  Vellaunodunum 
fCaes.  B.  G.J,  Beaune-la-Rolande  pu 
Beaune  en  Gatinais ,  bourg  de  France 
(Loiret),  suiv.d'Anville  et  Tabb.  Belley; 
ce  serait,  suiv.  Reichard,  Chàteaur 
Landon. 

Belœh.,  château  de  Belgique  (Haînaut). 

U»  maréchal  Prince  de  Ligne  avait  fondé,  vers  1780, 
dans  celte  magnifique  résidence  une  imprimerie, 
dont  le  premier  produit  est  bien  connu  :  Coup  d'csil 
sur  Belœil,  k  Belœil,  de  l'imprimerie  du  prince 
Charles,  de  1781 ,  in-8,  de  150  p.  ;  réimprimé  en 
1786,  in-8,  de  204.  M.  Aug.  Voisin,  biblioth.  de 
rOniversité  de  Gand,  a  consacré  une  notice  curieuse 
aux  imprimeries  particulières  de  Belgique,  et  il 
compte  six  ouvrages,  formant  neuf  volumes,  impri- 
més de  maiti  de  prince  h  Belœil. 

Belogradum,  Bielgorod,  ville  de  Russie, 
dans  le  gouvernement  de  Kursk. 

Belsia^  la  Beauce,  anc.  district  de  l'Orléa- 
nais, fait  auj.  partie  du  dcp.  d'Eure-et- 
Loir. 

Belsinum,  voy.  Balsio. 

Belza,  Belzium,  Belz,  cb.-lieu  du  palatinat 
du  même  nom,  dans  la  Gallitie. 

Benacus  lacus  [Plin.  nj,  -h  Biivouo;  xîptvyj 
[Strab.],  logo  di  Garda,  en  Italie. 

Benearnia,  voy.  Bearnia. 

Beneuarnum  [Itin.  Anton.],  ville  des  Con- 

venae,  dans  la  Novempopulanie,  auj. 

Ortez  suiv.  d'Anville,  Pau  suiv.  Andem, 

.ou  Navarreins  suiv.  Reicbard;  mais  la 

plupart  des  géographes,  Marca,  Valois, 

etc.,  voient  dans  cette  localité  la  ville 

de  Lescar  ou   Lescars,  dans  le  dép.  des 

Basses-Pyrénées.   On  trouve  aussi  sur 

quelques  livres  Lescuria  et  Lascuria. 

Nous  croyons  qu'à  la  requête  de  l'évéque  de  Lescar, 
l'imprimeur  de  Pau,  Jehan  de  Vingles,  envoya  dans 
cette  \ille  une  partie  de  son  matériel  typographique, 
en  l'année  même  où  il  imprimait  4  Pau  les  Fors  et 
Costunuu  de  Bearn  ;  en  effet  nous  trouvons  k  cette 
date  de  1552  les  Constitutiones  DiOKesis  Lascurien' 


ilo 


BENESCHOVIUM.  —  BERGA. 


176 


sis,  per  Jacobum  de  Fuxo  ectttœ.,,  sans  lieu,  typis 
Joannis  de  Vingles,  in-4.  Cette  expression  tyjrts 
J,  de  Vingles  ne  se  retrouve  sur  aucun  des  livres 
exécutés  par  cet  imprimeur  à  Pau,  et  nous  croyons 
pouvoir  affirmer  aue  ce  livre  liturgique,  édité  par 
Jean  de  Foix,  Téveque  de  Lescar,  fut  exécuté  sous 
ses  yeux. 

Les  Fors  et  Costumas  de  Bearn  furent  réimpri- 
més à  Lescar  en  1602 ,  par  Louis  Rabier.  Quelcfues 
années  après  nous  trouvons  de  nouveaux  impri- 
meurs :  loan  de  Saride  et  G.  de  la  Place. 

La  ville  de  Lescar  ne  possédait  plus  d'imprimerie 
en  17S9. 

BENESCHOVIUM,  Btmschau,  ville  de  Bohême. 

L*imprimerie  date  en  cette  ville  de  1749  (D'  Cot- 
ton*s  Suppl»), 

Beneventum,  BENAVENTuii^fienoventé^  bourg 
de  Portugal  (Estramadure). 

Antonio  (t.  Il,  p.  26A)  et  le  Summario  da  Biblio- 
theca  Lusitana  nous  donnent  le  titre  d*un  livre  im- 
primé dans  cette  ville  au  commencement  du  xvii* 
siècle  :  Sanetissimt  D,  N.  Papœ  PauU  V.  stafuto 
nuper  emUso  in  confessionario  fœminas  solUdtan' 
tes  in  confessione  motœ  solutœ  quœstiones  atiquot 
auctore  Aoderico  à  Cunha.  —  Benaventi  in  Hispa- 
nia,  apud  Blatheum  Donatum,  1611,  in-ft. 

U.  Rodrigo  da  Cunha,  né  k  Lisbonne,  fut  d'abord 
inquisiteur,  puis  évéque  de  Portalegre  et  de  Porto, 
devint  archevêque  de  Braga  et  de  Lisbonne,  et  mou- 
rut en  164S  ;  son  livre  de  Confessariis  soUicitanti" 
bus  fut  réimprimé  avec  de  notables  additions  4 
Valladolid  en  1620  et  en  16S2. 

Beneventum   [Liv.  ix,  Hor.,  Plin.L  anc. 

MaLEVENTUM  [Liv.  IX],   Btvtcutvroc  [Ptol.], 

BivicucvTov  [Slrab.l,  CoLONiA  Beneven- 
tana,  Bonivent  [Chron.] ,  anc.  ville  du 
Samnium^  auj.  Bene^^enio,  ch.-l.  de  la 
délég.  du  même  nom^  enclave  de  la 
Princip.  ultér. 

Le  Dr  Cotton  donne  Tannée  1646  comme  date  de 
rintroducUon  de  la  typographie  k  Bénévent,  et 
il  emprunte  cette  date  au  cataL  Pinelli  (vente  de 
Londres,  n*  17&5)  :  'Beltrano,  Descritione  del 
reano  di  Napoli,  Benevento,  1646,  in-4.  Mais  Haym, 
qui  cite  plusieurs  ouvrages  d*Ottavio  Beltrano,'  et 
entre  autres  celui-ci  avec  un  titre  plus  ample  :  Breoe 
Descrizione  del  regno  di  Ntxpoli  divisa  in  dodici 
provincie,  Napoli,  per  lo  stesso  Beltrano,  1640,  in-4, 
et  une  seconde  édition  du  même  ouvrage  également 
imprimée  à  Napies  en  167S,  ne  dit  pas  un  mot  de 
l'édition  de  Bénévent,  que  nous  considérons  comme 
apocryphe.  Cette  expression  per  lo  stesso  Beltrano 
nous  indique  en  même  temps  que  Beltrano 
était  lui-même^  un  imprimeur  napolitain;  en  ef- 
fet Haym  nous  donne  la  liste  de  plusieurs  ouvrages 
sortis  de  ses  presses  à  partir  de  l'année  1602.  Nous 
pensons  qu'il  faut  reporter  k  l'année  1703  seulement 
u  date  du  premier  établissement  typographique  de 
cette  ville  :  Catalogo  universale  di  tutti  glt  obblighi 
di  Messe  perpétue  nellaeittà^e  diocesi  di  Benevento 
di  Vineenzo  Maria  Cardinale  Ors<ni. -~  Benevento, 
1703,  in-4.  (Haym,  p.  66.) 

Benfica^  Bemfica,  abb.  de  dominicains,  en 
Portugal. 

En  162S,  Emmanuel  deSousa  Goutinh'o,  en  religion 
Fr.  Luiz  de  Sousa,  fit  venir  de  Lisbonne  l'imprimeur 
Gérard  de  Vinha,  ou  tout  au  moins  un  matériel  pro- 
venant de  son  établissement  typographique,  et  fit 
imprimer  sous  ses  yeux  au  couvent  de  Bemfica  la 
1'*  partie  de  VHistoria  de  S,  Domingos  particolar 
do  heino  et  Conquisias  de  Portugal,  in  fol.  La  se- 
conde partie  ne  fut  imprimée  à  Lisbonne  que  trente 
ans  après  la  mort  de  Luix  de  Sousa,  en  1662;  et  la 
troisième  au  même  lieu,  en  1078. 


Benium,  Bény,  le  Bény,  village  et  château 
près  Bayeux  (Calvados). 

Bennavenna,  Bannaventum  [Itin.  Ant.J, 
IsANNAVATu,  villc  dcs  Goritanî,  dans  la 
Bretagne  romaine,  auj.  Daventry,  ville 
d'Angleterre  (Northamptonshire). 

M. Cotton  [SuppL]  donne  l'année  1755commedate 
de  l'introduction  de  la  typographie  k  Daventry. 

Bennopolis,  voy.  Ascaungium. 

Benofeldia,  Benfeld,  pet.  ville  d'Alsace 
(Bas-Rhin). 

BENTHEiauM,  BENTUDfu,  Beutheim,  ville 
de  Hanovre:  anc.  ch.-l.  du  comté  du 
même  nom. 

Berancurtum^  Brécourt,  village  de  Nor- 
mandie (Eure). 

Berauna^  Beraunium^  Beraun,  ville  de 
Bohême. 

Bercetum  [P.  Diac.]^  Berzetto,  S^rceio, 
bourg  d'Italie  près  de  Parme. 

Bercheioum,  Berghehium^  Berckheim,  pet. 
ville  d'Alsace  (HautrRhin). 

Bercizoma,  Bercomum,  Berga  ad  Zomam^ 
Bergen  op  Zoom,  ville  de  Hollande  (Bra- 
bant  sept.). 

L'imprimerie  date  en  cette  ville  des  premières  an- 
nées du  XTII6  s.  ;  voici  le  titre  du  livre  le  plus  ancien 
que  nous  connaissions,  nous  le  trouvons  porté  au 
catal.  de  Tournes,  p.  2S4  :  Personœ  [Joh,  Bapt.)  in 
Galenum,  quod  animi  mores  corporis  tempora  se- 
quuntur.  Bercomi,  1602,  in-4. 

Le  Bibliophile  belge  nous  donne  comme  nom  du 

Jremiei  imprimeur  J.  Canin,  et  cite  un  ouvrage  de 
.  BadeHus,  deOppugnatione  Bergopzomii,  imprimé 
par  lui  en  1603,  ouvrage  dont  on  ne  connaît  plus  que 
deux  exemplaires.  En  1605  le  P.  le  Long  (1,  p.  380), 
le  catal.  Dubois  (III,  p.  321),  le  catal.  de  Tournes 

L148),  nous  donnent  un  nouveau  livre  imprimé 
s  cette  ville  :  Jean  Tassin,  l'Etat  de  l'Eglise  avec 
le  discours  des  temps,  depuis  les  apôtres  Jusqu'à 
présent,  Berg  op  Zoom,  1605,  in-4. 

Berckessella  r?)  BERGASEU.A,  Bcrckessel, 
pet.  ville  d'Allemagne,  près  Mayence. 

Le  catal.  Glgongne,  si  parfaitement  rédigé  par 
M.  Potier,  notre  excellent  hbraire,  nous  fournit  l'in- 
dication suivante  :  Admirable  discours  d'un  bri- 
gand, nommé  Ghristeman,  exécuté  à  mort  en  la 
ville  de  Berckesset,  près  de  Mayence,  le  14  juin 
1590|  lequel  a  confessé  entre  autres  crimes  avoir 
tué  en  sa  vie  964.  personnes.  Berckessel,  imprimé 
par  Jehan  Ghebon  ou  Gheben,  anno  1590,  In-4,  de 
2  fC.  lig.  s.  b. 

Bercqricm^  Bressuira,  Bressuire,  ville  de 
Fr.  (Deux-Sèvres). 

BERBcmA,  Béregh  Ozasz,  ville  de  Hongrie. 

Berbnna,  Berens,  bourg  du  Languedoc, 
près  Alby  (Tarn). 

Beretra,  voy.  Belegra. 

Berga,  Berg,  village  de  Suisse  (St-Gall). 

Un  habitant  de  ce  village,  nommé  Hietemberger, 
nous  apprend  M.  Temaux»  y  imprima,  dans  la  se- 


177 


BERGA.  —  BE31LENGA. 


178 


coude  moilié  du  xnn*  liède»  plusieare  ouTnges 
ornés  de  figures  sar  bois  qa*U  griTait  lai-mênie. 

Berga,  BERGiBy  Bergen,  ville  de  Norvège. 

Cette  Tille  tat  fondée  en  1070  par  OUif  Kyrre  et  ftit 
la  résidence  des  rois  de  Nonrége  Jiisqu*en  1397.  Nous 
ne  cootiaiasoos  -pas  de  date  d'impression  plus  an- 
cienne que  celle  que  nous  fournit  M.  Ternauxt 
Parentatitm  over  Maria  BtUabeth  Tuxen  ;  Bergen, 
1722,  in-fol. 

Bergà  ad  Zoxam^  voy.  Bercizoiia. 

Bergj£  .div£  Gertbudis.  Gertrudëberga^ 
Gertruydenberg,  ville  ae  Hollande  (Bra- 
bant  septent.). 

Imprimerie  en  1802. 

Berg'je;  Sti  ViNoa,  Berg  St-Vinox,  anc. 
abb.  et  vicomte,  auj.  bourg  de  France 
(Nord).   . 

Bergamensis  ager,  ]&  province  de  Bergame, 
U  BergamascOy  en  Italie. 

Bergeraccm^  Brageracum,  Bergerac  iBra" 
gerac  au  xvî«  s.),  ville  de  France  (Dor- 
dogne). 

Le  lirre  le  plus  ancien  que  nous  trouvions  à 
Bergerac, 'est  une  pièce  de  poésie,  d*André  Ducros  : 
tKacowr»  ntr  les  mUired  de  et  temps,  en  vers,  à 
Bergerac,  1M9,  in4i;  il  se  trouve  quelques  exem- 
plaires de  ce  rare  volume  dont  la  souscription  porte  : 
Angoulesme,  et  d'autres  :  La  Rochelte,  par  Bar- 
tkëemy  Berton  [Bibl.  exctica,  Francfort,  1610, 
p.  148). 

Le  catal.dela  Bibliothèque  impériale  (tom.  I,  p.  S08) 
nous  donne  une  pièce  imprimée  en  1585  :  Déclara- 
tion et  protestaiton  du  roy  de  Nauarre,  de  mon- 
sieur  le  prince  de  Condi,  et  de  monsieur  te  duc  de 
Montmorenei,  sur  la  paix  faiete  avec  ceux  de  la 
maison  de  Lorraine.  —  Imprimé  à  Bergerac,  1585, 
in-8. 

Nous  connaissons  encore  (cat.  Secousse,  P.  le  Long, 
etc.)  un  assez  grand  nombre  de  volumes  imprimés 
dans  cette  ville  au  ui*  siècle,  mais  nous  ne  citerons 
que  les  Statuts  et  les  Coustumes  de  la  ville  de  Bra- 
gerac,  en  latin  et  en  français,  par  E.  Trelier, 
Bragerac,  15d3,  in-4;  réimprimés  cinq  ans  après 
dans  la  même  ville  plir  Gabr.  de  Gourtaiiève,  égale- 
ment in-4. 

Au  ivii*  siècle  nous  ne  citerons  que  Gilbert  Ver- 
noy  (1609-1834^,  quifitsoucbedMmprimeurs. 

La  typographie  n'existait  plus  dans  cette  ville  en 
1704  (itapp.  SarUnes). 

Berguemium,  voy.  Berchemium. 

BERGU>rUM  FLAVIUM,  Bsoyi^ov  *Xao6ïov  [Ptol.], 

ville  des  Astures,  aans  l'Espagne  Tar- 
raconaise^  auj.  VUlafranca,  dans  le 
roy.  de  Léon. 

Berginium,  Bergium  Castrum  [Liv.  34], 
Berga,  pet.  ville  d'Espagne  (Catalogne). 

Bergomum  [Plin.  m,  Justin,  xx],  Be'pYOjxov 
Ptol.],  Pergamus  [P.  Diac],  Pergamum 
Geo^:.    Rav.],    Bergamum,    Vergamum 
Justin.],  ville  des  Orobii  dans  la  Gaule 
Transpadane,  auj.  Bergamo,  ville  d'Ita- 
lie, dans  le  Milanais. 

Les  anciens  bibliographes  citent  tous  comme  date 
de  l^ntroduction  de  IMmprimerie  à  Bergamo  Tannée 
1477  ;  mais  il  est  reconnu,  depuis  longtemps,  que  le 
livre  qui  a  donné  lieu  à  cette  asserUon  est  imprimé 


k  Vicence;  en  voici  le  titre  exact:  GuUelmi  Patelli 
Squitis  Vicentini  Laudatio  in  funere  iUustris  Bar- 
tholomei  Colei  exereitus  Venetorum  Unperaioris, 
—  A  la  fin  :  Oratio  fUnebris.,,.  habita  BergomL., 
alqz  impressa  yicentiœ  :  quâ  diligentissime, . . . 
Bergomt  in  foro  ante  œdem  divœ  virginis  m.  cccc. 
Lxxvii.  Finis.  On  ne  Comprend  pas  que  Mercier  et 
Tiraboschi  aient  pu  tirer  d*une  souscription  aussi 
claire  l*induction  que  ce  livre  soit  sorti  des  presses 
bergamasques  ;  il  est  de  plus  à  remarquer  que  les 
caractères  qui  ont  servi  k  son  impression  sont  iden* 
tiquement  semblables  à  ceux  quHimployait  à  cette 
époque  Pimprimeur  de  Vicenza,  Blesser  Pre.  Zuan- 
luoardo  loogo ,  Piovano  dl  sancto  Paulo  de  Vicenia, 
et  avec  lesquels,  cette  même  année  1477,  il  imprimait 
le  livre  de  Giacomo  Gamfora  de  Animœ  immorta- 
tUate. 

Un  autre  volume  imprimé  en  1498  :  Tractatus 
Chirurgie  Guidonis,  Bruni  Theodortei  Rolandi  et 
Lanfranehi,  BergonU,  1496,  in-fol. ,  sans  nom 
d'imprimeur,  cité  par  l'anzer  sous  la  lieiusse  date  de 
1497,  fut  imprime  k  Venise  cura  et  arte  Boneti 
LocateUi  Bergomensis. 

Dans  la  savante  dissertation,  publiée  en  1780  par 
le  comte  Giovambattista  Galizioii  sur  IMmprimerie 
bergamasque,  nous  trouvons  la  preuve  qu'en  15t7 
la  typographie  n'existait  pas  encore  dans  cette  ville  : 
t  Appare  bensi  da  una  scrittura  che  si  conserva 
neUd  copiosa  libreria  di  quesli  Padri  Eremitani 
di  sanV  AgostinOjChe  la  città  nostra  nelPanno  1517 
fosse  sprovveduta  di  stampatori.  Blab  bien  avant 
cette  année  un  grand  nombre  d'artisans  avalent 
quitté  Bergame  et  avaient  exercé  l'imprimerie  avec 
un  certain  éclat  dans  les  villes  voisines;  ainsi  à  Ve- 
nise Pietro  et  Giovanni  son  frère,  qui  se  fait  appeler 
Pietro  Bergamasco,  imprime  vers  1480;  dix  ans 
après  nous  trouvons  Vincenzo  Benaglio,  puis  Simone 
da  Lovere,  etc. 

n  nous  fout  de  toute  nécessité  arriver  à  la  seconde 
moitiC  du  xvi*  siècle  pour  trouver  une  typographie 
locale  établie  à  Bergame,  et  .nous  sommes  forcé  de 
n'accueillir  que  sous  toutes  réserves  le  renseigne- 
ment fourni  par  le  cat.  Pinelli  :  Bellaflno,  origiae 
delta  città  di  Berçamn,  tradotto  da  Ucinio,  Ber- 
gamo, 1558,  in-8.  Non -seulement  nous  ne  connais- 
sons ni  le  livre  ni  son  auteur,  mais  nous  ne  le 
trouvons  signalé  dans  aucun  catalogue  ni  livre  de 
bibliographie;  de  plus  nous  connaissons  plusieurs 
volumes  relatifs  à  l'histoire  de  Bergame,  imprimés  è 
cette  même  époque  dans  les  villes  avoisinantes.  Bref, 
ce  n'est  qu'à  l'année  1587  que  nous  pouvons  reporter 
avec  certitude  l'établissement  de  la  typographie  dans 
cette  ville,  avec  le  nom  de  Comin  Ventura  comme 
premier  imprimeur.  Ilaym,  les  catal.  des  Volpi,  Pi- 
nelli, Floncel,  etc.,  nous  fournissent  un  grand 
nombre  de  livres  imprimés  A  celte  date  ;  nous  n*en 
citerons  que  deux  :  une  tragédie  de  Torquato  Tasso, 
il  Torrismondo,  in-4,  et  Rime  ai  ceiebri  Poeii 
raccolte  da  Giambatista  Ucinio,  in-8. 

Bergua,  Bergties,  bourg  de  Fr.  (Pas-de- 
Calais). 

Bergul^e  [Geo.  Rav.J ,  Bip-^cûXin  [Ptol.] , 
Bep^ouXiov  [Cedren.,  p.  266],  Afxa^toû- 
woXt;  [Hierocl.],  ville  de  Thrace,  auj. 
Dsjatcu-Borgas,  en  Roumélie. 

Bergusium  [Tab.  Peut.],  Bergusia  [Itin. 
Anton.],  Birgusia  fGeogr.  Rav.],  Èour- 
gain,  ville  de  Fr.  (Isère). 

Berigonium,  Bargeny  pet.  ville  d'Ecosse 
(comté  d'Ayr). 

Berinzona,  voy.  Baltiona. 

Beriolum,  voy.  Barjolium. 

Berlenga,  Berlanga  [chroii.carlov.],JBar- 


no 


BERUNUM,  —  BERONA  IN  ERGOVIA. 


180 


Imga,  pet.  ville  de  la  Vieillc-Castille, 
sur  le  Ducro,  conquise  par  Gharle- 
magne. 

Berlinum,  voy.  Berounum. 

Berna  [Cluv.],  Berna  Het^vetiorum,  Arcto 
pous,  Bern,  Berne, .  sur  TAar,  ville  et 
ch.-l.  d*un  canton  suisse. 

Berne  ftit  fondée  en  1101  par  le  doc  Benbold  de 
Zœhringeu;  déclarée  en  1218  viUe  impériale  et  reçue 
dans  la  Confédération  en  1852. 

^vec  la  réforme  vient  s'établir  à  Berne  un  impri- 
meur du  nom  de  llathias  Bienenvater  ou  Apiarlus, 
qui  fut  Tun  des  agents  de  la  propagalide  protestante, 
et  l'introducteur  de  la  typographie  dans  cette  ville. 
Falkenstein  (p.  273)  dit  qu'il  y  imprima  dès  Tannée 
1525  une  Danse  des  morts  {todleniant)  de  Nicolas 
Manuel,  mais  sans  donner  Tindication  du  lieu  d'im- 
pression ;  ce  lieu  est  désigné,  nuiis  sans  le  nom  du 
t)'pographc,  sur  un  édit  de  réformation  daté  du 
7  février  1528;  enfin  ce  n'est  qu'en  1530,  toujours  au 
dire  de  Falkenstein,  qu'on  trouve  à  la  fois  et  le  lieu 
de  l'impression  et  le  nom  de  Mathias  Apiarius  sur  les 
rares  volumes  sortis  de  ses  presses. 

Ce  Mathias  Apiarius  se  lixa-t-it  à  Berne,  et  n'éta- 
blit-il qu'une  succursale  &  Strasbourg,-  pourfrevenir 
définitivement  à  Berne  7  Voilà  ce  qu'il  ne  nous  est  pas 

Kssible  de  préciser;  nuis  nous  le  voyons  à  Stras- 
urg  en  1533,  et  nous  voyons  son  nom  figurer  sur 
les  livres  Jusqu'en  1537;  puis  nous  le  retrouvons  à 
Berne  en  153V  :  Joan,  Boccatii  Oe  Certàldo  insigne 
opta  de  Claris  mutieribus.  Berne  Helvetiorum, 
excudebat  Mathias  Apiarius,  153g,  in-fol.,  fig.  s.  b. 
Volume  rare,  édité  par  un  maître  d'école  bernois, 
nommé  Télorus. 

Bernacum^  BernayvM;,  Betnay,  ville  de  Fr. 
(Eure)  ;  anc.  abb.  de  bénéd. 

Bernrurgum^  voy  .àrctopous  ad  Saiam. 

Bernensis  pagus^  canton  de  Berne  (Suisse). 

Berniacum,  Bemy;  plusieurs  localités  por- 
tent ce  nom  en  France. 

Bfaœa,  Btpoia  (Thucyd;!,  Btppoux  [Polyb.], 
depuis  Irenopolis,  ville  de  Macédoine, 
au  S.-O.  de  Pella,  auj.  Veria  ou  Beria, 
dans  la  Roumélie  (pacbal.  de  Salo* 
niki). 

Berounum,  Berlinum  [Cluv.],  JBer/tn,  cap. 
de  la  Prusse,  sur  la  Sprée. 

Cette  ville  fut  fondée  en  1103  par  le  margrave 
Albert  de  Brandenburg  ;  elle  portait  le  nom  de  (Mftn 
an  der  Spree;  en  1657  elle  fut  appelée  Friedriehs- 
werder  du  nom  de  l'électeur  Frédéric-Guillaume; 
Friedrichsstadt  en  1688,  de  Frédéric  1er  ;  enfin  Ber^ 
lin.  Le  D*  Cotton  {Suppl.)  dit  que  l'imprimerie  date 
à  Berlin  de  1539,  et  que  le  premier  livre  Imprimé  fut 
un  ouvrage  de  Geoi^  Wicelius;  nous  trouvons  un 
grand  nombre  d'ouvrages  de  ce  théologien  catho- 
lique imprimés  de  1564  à  1577  ;  et  plusieurs  même 
le  furent  à  Paris  en  1565,  mais  nous  ne  croyons  pas 
pouvoir  faire  remonter  à  une  date  aussi  ancienne 
l'impression  de  ses  traités  dogmatiques  ou  polémiques. 
Ce  n'est  que  l'année  suivante,  1540,  que  nous  trou- 
vons trace  &  peu  près  certaine  d'une  typographie 
fonctionnant  à  Berim  :  Kirehen  Ordnung  im  Chur^ 
furstenthum  der  Marcken  lu  Brandanburg,  voie 
mon  sich  beide  mit  der  Leer  wid  Ceremonien  /uil' 
ten  toi,  Berlin,  Johan  Weis,  15ft0,  trois  parties  en 
un  volume,  pet.  in-4,  ai  ce  musique  notée.  Le  Privi- 
lège, daté  de  a  COln  an  der  Spree  Dinstag  naeh 
JubUate,  1540,  >  donne  à  a  Ûans  Weiâ*  unser 
Buchdrveker  •  le  droit  d'imprimer  et  de  vendre  des 


livres  dans  la  ville  de  Berlin.  Ce  rare  volume  fut 
vendu  chex  M.  Libri,  en  1850, 5gulnées;  la  note,  ré- 
digée par  ce  célèbre  ami  des  livres,  à  la  «suite  des 
titres  que  nous  venons  de  rapporter,  est  fort  cu- 
rieuse. 

I*endant  le  xvi«  siècle  nous  trouvons  plusieurs 
noms  de  libraires  et  un  assez  grand  nombre  de  vo- 
lumes imprimés  à  Bertin  dans  Vogt,  dans  le  catal. 
Heinsius,  des  EUevirs,etc. 

Pour  l'imprimerie  établie  à  Beriin  dans  un  cou- 
vent de  Franciscains,  dont  les  produits  portent  tan- 
tôt :  ■  in  Graven  Klosler,  >  tantôt  «  fit  monasterio 
Lettcophœo^»  voy.  Priedldnder,  Beitràgetur Bucli- 
dmekerge-SchicMe  Berlins,  1834,  in-8.     • 

Berolstadia  Lusati.€,  Beriisiadt,  sur  la 
Pliesnitz,  pet.  ville  de  la  prov.  de  Lau- 
sitz  (Lusace). 

Berolstadium^  Bernstadium,  Btntëtadi,  sur 
la  Weida,  ville  de  Silésie. 

Berona  in  Ergoyu,  Monasterium  Bero- 
nense,  Ecclesia  Beronensis^  VAhhaye  de 
Berone  ou  Beromunster  ;  ce  monastère 
illustre  a  donné  naissance  au  bourg 
lucernois  du  même  nom^  Munster  in 
Aérgau,  près  du  lac  de  Sempach. 

En  1460,  ce  monastère  avait  pour  prévôt  du  cha- 
pitre Joost  de  Sillinen,  administrateur  de  révéché 
de  Grenoble,  et  plus  tard  évéque  de  Lyon,  l'agent 
stipendié  du  roi  Louis  XI  de  France  ;  et  parmi  les 
chanoines  de  ce  chapitre  figurait  Bile  de  l^ufTen, 
qui  signe  Helyas  Helye,  ou  Helyas  de  LoufTen.  Cest 
le  personnage  qui  figure  comme  fondateur  de  l'im- 

Erimerie  de  Beromunster,  comme  l'introducteur  de 
I  typographie  en  Suisse,  dans* une  série  d'ouvrages 
datés  de  1470  à  1474. 

Ce  digne  chanoine,  déjà  septuagénaire  &  cette  épo- 
que, ne  fut,  suivant  toutes  les  probabilités,  que  le 
propulseur  moral  de  l'atelier  typographique  établi 
sous  ses  auspices  par  quelques-uns  des  réfugiés  de 
Mayence. 

On  cite  parmi  ces  ouvriers  typographes  qui  trou- 
vèrent asue  et  protection  ft  l'ombre  des  murs  de 
rabbaye,  un  certain  Pierre  Kranu,  qui  figure  comme 
témoin  de  Fust  dans  le  procès  de  1455,  et  qui  fut 
peut-être  le  père  de  Martin  Krantz  ;  on  cite  encore 
Oorfling  de  Winterthur,  et  M.  Ambnoise-Firmin 
DIdot  y  ajoute  Ulrich  Gering,  fnais  sans  rien  appor- 
ter à  l'appui  d'une  assertion  aussi  importante,  de 
laquelle  on  devrait  conclure  que  certainement  l'ate- 
lier de  Berone  a  fourni  à  Paris  ses  premiers  t}^»- 
graphes,  et  que  l'imprimerie  a  existé  à  Berone 
avant  1470,  puisqu'eb  cette  même  année  Gering  et 
ses  deux  associés  publient  plusieurs  volumes  à 
Paris. 

Quoi  qu'il  en  soit,  chef  de  la  typographie  ou  seu- 
lement correcteur  et  éditeur,  le  chanome  Hélie  de 
Lauffen  publie  en  1470  le  fameux  Mamolrectus  de 
Jean  Marchcsini,  destiné  par  l'auteur  aux  clercs  en- 
core notices  dans  la  langue  latine  {Veluti  Mammam 
aaci^efufam  et  infantibus  manibus  tractandam, 
(nsfor  piœ  nutricis  exMbuerat)  :  Mammotrectus 
seu  exposUU)  voctibulorum  quœ  in  Bibliis  occur- 
runt  ;  on  lit  à  la  fin  :  Explicit  Mamotrectus  siue 
pri  y  micerius  arte  inprimendi  seu  ca  ||  ractari- 
zanai  {sic)  per  me  Helijam  lle\\  lije  alias  de 
lUouffen  canonicum  \\  Bcclesie  ville  Beronensis  in 
pa  11  go  Brgowie  sitt^  absqj  catami  ||  excwacione 
Vigilia  sancti  Mar  ||  tini  Episcopi  sub  Anno  ab  in  || 
carnacione  Domini  MUlesimo  \\  Quadringentesimo 
Septuage  \\  simo.  Deo  laus  et  gloria  per  in  [|  /ini'm 
secula  secttlorum.  Amè. 

In-fol.  de  299  AT.  et  non  pas  297  AT.  comme  l'ont 
dit  MM.  Van  Praet  et  Bninet,  à  2  col.  de  32  lignes. 

La  Sema  Santander,  M.  de  MaroUes  et  d'autres 
bibliographes  n'ont  voulu  voir  dans  ce  livre  qu'une 
réimpression  textuelle  ou  même  un  second  tirage 


181 


BEROSTONUM.  —  BEUXUM. 


482 


4e  rédition  dv  même  livre  donnée  par  Scbeffer  à 
Blayeoce,  le  même  joiir  de  la  même  année,  et  ils 
basent  cette  opinion  sur  ce  que  le  Mamoireelus 
de  Berooe  a  des  signatures,  ce  qui  est  incompatible 
a>ec  sa  date  ;  mais  M.  Auguste  Bernard  prouve  que 
rédition  de  Bérone  est  incontestablement  différente; 
que  cette  coinddenee  de  date  est  accidentelle  ;  que 
ce  que  Ton  a  pris  ^our  des  signatures  n'est  qu'une 
Iccine  de  Talphabet  placée  en  bas  de  chaque  colonne 
en  guise  de  signe  de  renvoi  ou  de  point  de  repère, 
qui  se  combine  avec  un  chiffre  arabe  placé  en  haut 
de  la  colonne  suivante. 

Cest  dans  ce  Hvre  que  Ton  trouve  employés  typo- 
gfaphiqnement  pour  la  première  fois  les  chiffres 
arabes. 

Martin-George  Christgau  a  consacré  im  mémoire 
fort  intéressant  à  ce  mamotrûetuê  ;  CpmmaUatio 
hiator.  Utteraria  de  Mammoirecto ,  statum  rei 
tiîterariœ  drea  inventa  typaarapMœ  tempora 
iUustrante,  ~  Fratteof.  dd  Viaéram,  17è0,  ln-4. 

Un  livre  que  M.  Van  l>raet  (catal.  in-foL  p.  iOè) 
estimait  antérieur  au  Mamolrectus,  f  est  un  Psal' 
terhtm  de  68  ff.  in-fol.,  à  31  lignes  à  la  page  entière, 
imprimé  avec  le  ,méme  caractère,  que  le  précédent, 
mais  sans  aucune 'indication  de  lieu  d'impression,  ni 
de  libraire,  ni  de  date;  on  en  co'nserve  un  exem- 
plaire à  la  BibUoth.  Impér.  de  l>aris. 

Le  total  des  impressions  attribuées  au  chanoine 
Helyas  de  Lauffen  monte  i  huit;  il  mourut  en  lft75. 

Nous  vemms  combien  il  y  a  de  fortes  présomp- 
tions pour  croire  que  l'atelier  de  fierone  fournit  & 
Louis  XI  les  premiers  typographes  de  ftuis  :  en  effet 
du  prévôt  du  chapitre  oe  Berone,  Joost  de  Sininen, 
agent  et  créature  du  roi  de  France,  à  Jean  Heynlein 
de  Siein,  ou  de  /a  Pierre^  originaire  de  la  petite 
ville  scbaffbousoise  de  Stein  am  Roein,  et  à  Guillaume 
Fkhet,  né  sur  les  bords  du  lac  Léman,  l'un  préteur 
et  Pautre  recteur  de  la  Sorboone  à  Paris,  il  existe  un 
rapport  direct,  im  trait  d'union  si  évident,  qu'il  ne 
faut  pas  un  grand  eflbrt  d'imagination  pour  se  re- 
présenter ces  deux  savants  s'adressant  par  ordre  du 
roi  à  leur  compatriote  le  prévôt  de  Vabbaye  de 
Berone,  qui  leur  envoie  aussitôt  trois  de  ses  meil- 
leurs ouvriers  imprimeurs,  et  de  I&  l'établissement 
de  râtelier  typographique  de  la  Sorbonne. 

BEROSTOînjii,  Bemstein,  ville  de  Prusse, 
dans  la  marche  de  Brandenburg. 

Beroyicum,  voy.  Barovicum. 

Berra,  Berre,  bourg  et  anc.  baronnie  de 
Provence' (Bouches-du-Rhône) . 

Bkrsinum,  Lombaru,  Lombatia,  Lombez, 
bourg  de  Fr.  (Gers). 

Bersula  [Tab.  Peut.],  riv.  d'Italie,  auj., 
suiv.  Reichard,  la  Bardinezza, 

Bersuria,  voy.  Bercorium. 

Bertini  abbatia,  St'Bertin  ou  Sithiu,  abb. 
de  rArtois,  dans  le  dioé.  de  St-Omer. 

Charlemagne  accorde  aux  religieux  de  cette  abb. 
un  diplôme  par  lequel  il  les  autorisait  à  se  procurer, 
par  la  chasse,  tes  peaux  nécessaires  à  la  reliure  des 
manuscrits  du  monastère. 

Bertranopous,  voy.  Lugdunum  convenarum. 
Berumjm,  vov.  Bellunum. 

BESARRA,VOy.  BlTERRfi. 

Besoa,  Vescu,  Vescianum,  Vesciano,  bourg 
napolitain,  dans  la  Terra  di  Lavoro. 

Beseda,  B€<ni^a  (Ptol.],  Basi,  ville  des  Cas- 
tellani,  dans  la  Tarraconaise ,  auj. 
San- Juan  de  las  Badesas  (Catalogne). 


Beselounuh,  voy.  Bisaldunum. 

BESiDiiE  [T.  Liv.],  Bestoianum,  Besignanum, 
Besinianijm,  ville  des  Brutii,  dans  la 
Grande  Grèce,  auj.  Bisignano,  dans  la 
Calabre  citérieure.  • 

Besippo,  voy.  Basippo. 

Besontium,  voy.  Vesontio. 

Bessapara  [Itin.  Anton.],  Bocnropa  [Pro- 
cop.]^  ville  de  Thrace,  aui.  Tatar-Bor 
zam^ik,  dans  la  Roumélie  [Forbiger]. 

Bestisiacom,  BisnsiAcuM  Palatium  [Edict. 
Phil.  Aug.  a'>  1200],  Betisi,  Bethûg,  anc. 
villa  royale,  auj.  bourg  de  Picardie, 
près  Compiègne  (Oise). 

Bbtboricc,  voy.  Mbudm. 

BSTERRiE,  voy.  BlTERRC. 

Beutania,  Bythonia,  Beuthen,  ville  de  la 
Silcsie  prussienne,  sur  l'Oder. 

Le  5tipp/.  du  docteur  Gotton  nous  dit  que  la  Bod- 
léienne  possède  deux  ouvrages  de  Gaspar  Domavius 
imprimés  «  Bethaniœ  ad  Oderam»  en  1017.  Noiu 
ne  connaissons  pas  ces  volumes  ;  les  deux  livres  de 
ce  savant  sont  imprimés,  le  premier  !  •.Menenfus 
Agrippa,  »  \  Hanovre,  en  1615,  typie  WechelianU^ 
in-ft,  et  le  second  :  «  ÀmpMtheatrum  sapientiœ  t<h 
eratieœ  jocO'Seria,  in-fol.,  »  dans  la  même  ville 
en  1019. 

M.  Teniaux  nous  donné  le  titre  d'un  vol.  du  même 
auteur  imprimé  dans  cette  ville  en  1010  :  Everg^ 
tes  ehrisiianuM^  Hoc  est  de  vita  et  morte  G,  a 
Schonaich  baronis  Bethaniœ.  Bethanis,  1019,  in-4. 

Betharram  ou  Beth-Aram. 

Nous  citons  ce  lieu  dont  nous  ignorons  le  radical 
latin  et  même  la  situation  aciueUe,  mais  que  nous 
soupçonnons  n'avoir  été  qu'une  église  dépendant  de 
r^rchevéché  de  Toulouse  et  ainsi  appelée  de  la  Bai- 
ôspav  de  l'Ecriture,  parce  que  nous  trouvons  an 
XVII*  s.  un  livre  dont  ui  souscription  porte  ce  nom  : 
■  Traité  des  merveilles  opérées  en  la  chapelle  N.- 
D.  du  Calvaire  de  Beth-Aram,  par  P,  de  Marca, 
—  Beth-Aram,  R.  Lavoir,  1646,  in-12  et  seconde  édi- 
tion :  audit  lieu,  164S,  in-8. 

Betulehemuh,  voy.  Belemum. 

Bethunia,  Béthune,  ville  de  Fr.  (Pas-de- 
Calais). 

L'imprimerie  n'existe  en  cette  ville  qu'à  partir 
de  la  période  révolutionnaire. 

Betonu,  Extremadura  Legionensis  [Bisch. 
et  Môll.],  ÏEstramadure,  prov.  d'Es- 
pagne. 

BeTUÊA,  voy.  BiECULA. 

Betulus,  Batulo,  Beses,  Besos,  fleuve  de 
Catalogne;  tombe  dans  la  Méditerra- 
née, entre  Barcelone  et  Tarragone 
(Bisch.  et  Môll.). 

Beucinum,  voy.  Buxonium. 

Beugesia,  Bugia,  le  Bugey,  pet.  province 
de  Fr..  avec  Belley  pour  chef-lieu,  auj. 
dép.  ae  TAin. 

Beuxum,  Bœuf,  bourg  du  Forez  (Loire).     ' 


483 


BEVELANDIA.  —  BIDINUM. 


184 


Bevelaxtoia  austraus  [Cluv.],  Zutd-Beve- 
land^  Lcaid  van  der  Goes,  île  de  Hol- 
lande, dans  la  prov.  Zeeland. 

Bevelandia  septentrion aus^  NordrBeve- 
land,  île  de  la*  même  province. 

Beverlacum,  Beverley,  ville  d'Angleterre 
(Yorkshire). 

Un  Hollandais  nommé  Hugh  Goes  {al.  Van  der 
Goés)  y  séjourna  vers  l'année  1510;  une  ballade  im- 
primée par  lui  à  cette  époque  est  le  seul  produit  de 
cette  presse  qui  soit  parvenu  Jusqu*à  nous. . 

Bevernense  Castellum,  Beveni,  château 
de  Silésie. 

Résidence  du  duc  Ferdinand  de  Brunswick-BeTem, 
ob  il  iit  imprimer  son  oiivrage'  intitulé  :  Des  umn- 
derlichen  wunderliehe  Bègelmiste.  Auf .  dem  fOrst* 
lichen  Residenx-schloss  Bkvbrn  gedruckt  von 
Johann  HechtmQUer;  part,  ire,  1078,  in-ft;  part.  11*, 
1080,  in-4.  On  ne  coimalt  pas  d*autre  livre  im- 
primé dans  ce  château  [Temaux]. 

Beverovicum,  Beverwyck,  pet.  ville  de 
Hollande,  entre  Alkmaër  et  Harlem. 

(Jn  imprimeur  hollandais,  du  nom  de  Franz  Pels, 
y  fonda  en  10S8  un  établissement  typographique. 

Beyssacum,  Beyssac,  bourg  du  Limousin 
(Haute-Vienne). 

Bezelinga,  Basselingen,  ville  de  Suisse. 

Bezua  de  Bosco,  BézvrlOrForét,  bourg  de 
Normandie  (Seine-Inférieure). 

Biala,  la  Biala,  riv.  de  Gailicie^  affl.  de 
la  Vistule. 

BiALiKAMiA,  Bialykamen,  ville  de  la  Galli- 
cic,  au  N.-O.  de  Lemberg,  sur  le  Bug. 

BiALOQUERCA,  Biolocerlfiew,  ville  de  Russie, 
dans  le  gouv.  de  Kiew. 

BiATiA,  voy.  Batia. 

BtRacum,  BtëflUMv  [Ptol.],  Viechtach,  bourg 
de  Bavière. 

BiBE  [Tab.  Peut.],  localité  de  la  Gaule 
Belgique,  auj.  Bazoches,  bourg  entre 
Fismes  etSoissons  [Forbiger]. 

Biberacum,  Bragodunum,  Biberach,  ville  du 
Wurtemberg,  sur  la  Riss,  au  S.-O. 
d'Ulm. 

BiBERAHA,  Bibra,  pet.  ville  de  la  Saxe 
prussienne,  près  Naumburg. 

Le  SuppL  du  docteur  Cotton  nous  apprend  que 
la  souscription  de  certains  livres  imprimés  dans 
cette  ville  porte  :  Bialynice^  et  que  dès  i*année  1050 
un  établissement  typographique  fonctionnait  dans 
ses  murs  ;  nous  n*avons  pas  malheureusement  de 
titre  de  livre  à  citer  ^  l*appui  de  cette  assertion,  et 
nous  ignorons  sur  quelles  données  s*appuie  le  bibli- 
ographe d*Oxford  pour  émettre  cette  <^inion,  que 
Bibra  et  Bialynice  ne  font  qu'un. 

BiBiENA,  BiBiuM,  dans  la  Germanie  super., 
à  ro.  du  Rhin.  auj.  Iffizheim  [Bisch. 
et  Môll.],  IfPgheim  [Forbiger],  bourg 
du  Nassau. 

BiBISCUM,  voy.  ViVIACUM. 


BiBOLA  [Gcogr.  Rav.],  sur  la  Macra,  à  TO. 
de  la  Yia  Clodia,  auj.  Bibola,  bourg 
près  Carrare  (Italie). 

BiBONiuM  [Tacit.]",  Bôbîingen,  ville  du 
Wurtemberg,  aans  le  cercle  du  Neckar. 

Bibra,  Birra,  la  Berre,  pét.  riv.  du  I-an- 
guedoc,  qui  coule  dans  la  vallée  Cor- 
bière, valHs  Corbaria;  se  jette  dans 
rétaùg  de  Bages  (Aude),  et  sur  les 
bords  de  laquelle  se  livra  une  bataille 
en  737  [Frédég.]. 

BiBRACTUM  ;  le  nouvel  historien  de  César 
place  cette  localité  importante  sur  le 
mont  Beiwray,  mons  Bwractus,  près  Au- 

tun.  (Voy.  AUGUSTODUNUM.) 

BiBRAX  [Cœs.  B.  G.  ii,  6],  Oppidum  Rhe- 

MORLM. 

Le  père  Lempereur  place  cette  loca- 
lité à  trois  lieues  àeNeufchàtel;  Tavocat 
Jacq.  Robbe  croit  que  c'est  Lcum  ;  une 
lettre  publiée  au  journal  de  Verdun  en 
1750  dit  que  c'est  Bruyères,  village  à 
une  lieue  de  Laon  ;  Samson  et  Du  Cange 
opinent  pour  Fismes  (voy.  Ad  Fines)  ; 
enfin  Lebeuf,  d'Anville  et  Forbiger 
penchent  pour  Biévres,  village  aux  en- 
virons de  Laon  (Aisne). 

BiBRoci,  peuple  de  la  Britannia  Major,  oc- 
cupait le  territoire  qui  correspond  en 
partie  aux  comtés  cle  Surrey,  de  Sus- 
sex  et  de  Berk. 

BicESTRiA,  VicESTRiA,  Bicestre,  Bicétre,  près 
Paris. 

Ce  nom  vient  de  Jean,  évèque  de 
Winchester,  possesseur  du  château  au 
xvf*  siècle. 

BiciNA,  BiTT.€,  BiDiscuM,  Bitche,  ville  de 
Fr.  au  pifed  des  Vosges  (Moselle). 

BicocA,  la  Bicoque,  bourg  du  Milanais. 

BicoRNis,  FuRCA,  FuRCELLA,  Gobelberg  (en 
ital.  Fvrca),  bourg  de  Suisse  (cant.  de 
Vaud). 

BiCURDIUM,    Bixcup^icv   OU  Bixoup^iov    [Ptol.], 

Bickenriede,  bourg  près  Mûlnausen,  en 
Saxe,  suiv.  Reichard  et  Forbiger. 

Le  SuppL  du  D*"  Cotton  nous  apprend  qu*on  im- 
prima  dans  ceue  ville,  qu'il  appelle  Bieurgicorum 
metntpolUy  un  ouvrage  de  H.  Carpzovius  daté  de 
1022.  Nous  connaissons  cet  auteur,  dont  le  catal.  des 
ElwTirs  de  ^6^k  cite  Jusqu'à  27  ouvrages,  mais  im- 
primés pour  la  plupart  à  Leipzig,  et  tous  de  1650  à 
1671  :  nous  doutons  de  l'exactitude  du  renseignement. 

BiDGosTiA,  Bromberga  [Cluv.l ,  Bromberg, 
Bydgosz,  ville  de  Prusse,  dans  la  prov. 
de  Posen.. 

BiDiNUM,  Bydena,  Biuivaxiov  [Procop.],  Vi- 
MDîAQUM  [Luen.J,  WiDDiNUM  [Lucn.], 
Widdin,  ville  de   Hongrie,  sur  le  Da- 


185 


BIDIS.  —  BiNGUIUM. 


186 


Dube  (?)   mais  plutôt  suiv.  Reichard 
Kosiolacz, 

BiDis  [Cic.  Ferr,],  Bi^oç  [Steph.],  S.  Gio- 
vanni di  Bidim,  ville  de  Sicile^  dans  le 
¥al  di  Noto. 

BiMSCCIf,  YOy.  BlONA. 

BiDOLiiJMy  BEDOLrroM  [Mabill.],  vieus  mbH- 
eus,  aui.  Beiiou,  TiUage  et  chat,  de  Pi- 
cardie (Somme). 

BiDossA^  ViDASsos^  la  Bidassoa,  riv.  qui 
sert  de  lifipe  de  démarcation  entre  la 
France  et  l'Espagne  à  l'O. 

BiDRUNTUMy  BiTUNTUM^  BUonto,  villc  d'Ita- 
lie, dans  la  Terra  di  Bari. 

BlMXIÀSSES^  TOy.  VmUCASSES. 

BiELA,  Ebelunum^  Bid,  bourg  d'Espagne, 
dans  le  roy.  d'Aragon. 

BiELCA,  BiOsk,  BUlsko,y\\\e  de  Russie, 
dans  la  prov.  de  Bialystock,  du  roy.  de 
Pologne. 

BiELCENsis  Palatinatcs,  XàPodlachie,  prov. 
de  la  Pologne  russe. 

BiELLA,  BiPENNis,  BiENNA.  Biella,  ville 
dltalie,  sur  le  Gervo  (Piémont). 

Noos  ne  connaissons  pas  de  livre  imprimé  dans 
cette  Tille  avant  177S  :  Mémoire  eronoioçiehe  e  eo» 
rografkke  deUmeiità  di  BieUa,  da  G,  T.  MulUaera. 
Bielia,  177S. 

BiENNA,  Bid,  Bienne,  ville  de  la  Confédé- 
ration suisse  (canton  de  Berne),  sur  le 
lac  du  même  nom,  Biennensis  lacus. 

L*împrimcrie  existe  dans  cette  Tille  depuis  Tan 
1M7,  dit  le  SuppL  du  D»  Cotton,  et  M.  Temaux 
prétend  qu'un  typographe  du  nom  de  Daniel  Beck 
j  exerçait  rimprimerie  dès  1011  ;  nous  ne  pouvons 
la  faire  remonter  avec  certitude  qu*à  171S  :  Panigy- 
riqme  de  taint  Florent,  Bienne,  171S,  in-12.  [P.  Le 
Long,l,ôt5.] 

BiExnNuii,  BiofUina,  bourg  de  Toscane, 
au  S.-O.  de  Lucca. 

Bœkneburgum,  voy.  Aretopous. 

BiGARGiOM  pALATiuM,  BiGAUCHE  [Gesta  Da- 
gob.].  Gorges,  village  entre  St-Denis 
et  Gonesse;  suiv.  Lebeuf  fiv,  i).  398], 
ou  Garthes,  près  St-Cloud,  village  du 
dép.  de  Seine-et-Oise. 

BlGASTRÛM,   VOV.  OrIOLA. 

BiGACGU,  Fegau,  ville  de  Saxe  [Graêsse]. 

BiGERRA,  BÎYifOA  [Ptol.],  ville  des  Basti- 
tani,  dans  l'Espagne  Tarrac,  auj.  VU- 
lena,  dans  le  roy.  de  Murcie. 

BlGERRENSIS    COMITATUS,    BlGDRIA,    BiGORRA, 

Baigorry,  la  Bigorrey  le  Bigorre,  anc. 
prov.  et  comté,  de  France  ;*  comprenait 
le  dép.  des  Hautes-Pyrénées. 

BiGERRi  [Paul.  Not.] ,  Begerri  [Plin.],  Bi- 


GERioNES  [Cœs.],  peuple  de  la  Gaule 
Aquitaine  (Novempopulanie). 

BiGERRONUM   AQUJS,  VOy.  kQVJE, 

BiGORRA,  Begorra^  BigoTTe,  anc.  villa  mé- 
rovingienne ;  n'existe  plus  aujourd'hui. 

BraAciuM,  Bihacs  ou  Wihitz,  ville  de  Bos- 
nie, dans  une  île  de  l'Unna  [Bisch.  et 
Môll.]. 

BraARiuM,  BraARiENsis  comTATus,  Bihar, 
ville  et  comitat  de  Hongrie. 

BiLBius  [PlinJ ,  BixêiXt;  [Strab.],  Salo 
[MartialJ,  fleuve  de  la  Tarraconaise, 
auj.  le  Xalon,  dans  le  roy.  d'Aragon. 

BiLBius,  voy.  Augusta  Bilbius. 

BiLBiLis  NOYA,  CoMoyud,  ville  d'Aragon, 
sur  le  Xalon. 

BiLEFELDiA,  BiuvELDA,  BteUfeld,  ville  de 
Westphalie,  entre  Osnabrûck  ètMinden. 

Nous  pouvons  faire  remonter  &  1075  l'imprimerie 
dans  cette  ville  t  le  Cattd,  librorum  novlstime  Im- 
preesonan  publié  tous  les  six  mois,  à  Amsterdam, 
de  1078  à  108^  (part.  1,  p.  12), nous  fournit  cette  In- 
dication :  C,  Mentzelii  lâpiê  BatumieneU  in  obecuro 
lucenê  eoUatus  cum  Photphoro  htrmetieo  C.  A, 
Baiduini,  Bilefeldic,  1075,  in-12,  avec  pi. et  front, 
gr.  Ce  livre  a  été  vendu  eu  1801,  à  Londres,  dans 
un  catal.  de  M.  Libri  (n*  IIM).  -^  Le  cataL  des  Bl- 
xeyirs  de  1081  (p.  470)  nous  indique  aussi  :  yotk' 
mar  {Henningiti  PUum  Ariadne»  logieum.  Bile- 
feld,  1075,  in-8. 

BU.ESTINUM,  BeUstetn,  ville  de  la  Prusse  * 
rhénane,  sur  la  Moselle. 

BiLUOMUM,    BlLLBMUM,    BlUOMAGUS,    Billom, 

pet.  ville  d'Auvergne  (Puy-de-Dôme). 

BiLiNA,  Bilin,  ville  de  la  Bohème,  sur  la 
Bila. 

BiuTio  [Greg.  Tut.],  voy  Baltiona. 

BUJVELDA,  VOV.  BiLEFELDIA. 
BiLLEMUM,  voy.  BiLHOMUM. 

BiLLENA,  Bille,  fl.  du  Lauenburg. 

BiLLiAcuM,  Billy  ;  plusieurs  localités  de  ce 
nom  enr  France,  dont  une  pet.  ville  de 
l'Allier. 

BiLuzoNA,  voy.  Baltiona. 

BmoNiuM,  Birichester,  bourg  d'Angleterre 
[Bisch.  et  xMôll.]. 

BiNARiTsiA,  Binaros,  pet.  ville  d'Espagne, 
dans  le  roy.  do  Valence. 

BiNcrauM,  Binch,  Bincke,  ville  de  Belgique 
daus  la  prov.  du  Hainaut. 

LMmprimerie  remonte  en  cette  petite  ville  h  1545  : 
La  vie  z  legîde  de  madame  smncte  Luthgarde, 
iadis  tresêaincte  moniale  au  monastère  de  Euuiere 
ou  pay»  de  Brabant,  Imprime  en  Binch  pour 
Monsieur  Labbe  Deulne,  Un  M.  v.  cxlv.  par 
M«  Guillaume  Cordier,  in-4  goth.  de  40  ff.  à  SI  lign. 
La  marque  gravée  en  b.  qui  est  figurée  sur  le  titre  et 


187 


BINDRIUM.  —  BISUNTILM. 


488 


ri  reproduit  le  Matmel  (t.  coU  1201),  est  entourée 
ce  nom  :  D.  Joamne»  de  Lanoy  atbai  AUuû, 
que  Poo  croit  être  le  nom  de  rautenr  de  cet  opq»- 
cnle. 

M.  Bnmet  ajoote  :  livre  trèê-rare,  le  aeul  amnu 
quiaUHè  tmpr,  à  cette  époque  et  pemi-itre  pendaa 
fort  Um^tempe  après,  à  Bime/u»,  et  au  tom.  11,  ool. 
873,  nous  trooToos  cette  note  empruntée  au  catal. 
La  Vallière  et  de  Soieinne'  s  iHaloçue  nauvean  à 
trois  perâomuiçes  c'est  à  sçatair  Ltmbassadewr  de 
Lemperewr  dcame  Pakx  et  BeUome  la  déesse  de  la 
guerre...  En  Binch,  imprimes  par  Goittaume  Cor- 
dier,  Lan  M.D.XLTni,  pet.  in-4,  de  8  IL  en  ital.  et 
en  vers  de  i9  syllabes. 

Blndrii:m,  voy.  Buscum  ducis. 

BiNGHTM  [Tac.  Hist.L  ville  des  Vangiooes^ 
dans  ta  Gaule  Belgique,  auj.  Bingeny 
ville  de  Hesse-Dannstadi ,  à  TO.  de 
May  en  ce. 

BiouNDUM^  DiOLiNDUM  [Tab.  Peut.]^  Belvez, 
bourg  du  Périgora,  au  S.-O.  de  Péri- 
gucni  (Dordogne). 

BiPENNIS;  voy.  BlELLA. 

Bipoynof,  Bipoxtcm  (Cell.j,  Geminus  pons, 
Zweybrûcken  (en  fr.  Deux-Ponts),  ville  de 
Bavière,  sur  TErlbach. 

Nous  connaissons  on  grand  nombre  de  llTres  Im- 
primés dam  cette  ville  en  1500,  et  c*est  là  la  date  la 
plus  ancienne  que  nous  puissions  assigner  &  la  typo- 
graphie de  Deux-Ponts.  Nous  citerons,  d*après 
VElenetius  ou  cataL  des  lirres  imprimés  de  l'an  1593 
à  16M  dans  l'étendue  du  saint  Empire  :  Johan 
Schwebelii  erster  Theil  aller  deutscher  BHeher 
und  uhrifften  welche  er  im  hochlôbltehen  fUrs- 
leHihumb-Zweibruek  von  anno  christi  1522,  Msf 
auff  1540,  geschrieben.  ZweibrQck,  bey  Ludwig 
KOnig,  1596,  lu-8.  (Cité  également  par  le  CataL  des 
foires  de  Francfort,  de  1625.) 

Citons  encore,  d\mrès  ce  dernier  CataL  (p.  420)  : 
fkriâtliche  Geffetttn  geoentoertiger  atlgemeiner 
Koth,  sonderlich  wider  den  feindt  der  ckristenheU 
tout  geschwinae  sierbens  sewehe  der  sehâdtiehen 
Pesiilentt,  —  ZweibrQck,  1596,  in-ft. 

Nous  trouToos  ce  premier  imprimeur,  Ludwig 
Kônig,  établi  à  la  même  époque ,  ou  à  quelques  années 
de  distance,  à  Strasbourg,  à  Constance  et  i  BAle  ; 
encore  un  de  ces  imprimeurs  nomades  comme  on 
en  rencontre  si  souvent  à  cette  époque  ;  et  son  fils 
Peter  KOnig  fut  imprimeur  à  Munich  au  commence- 
ment du  siècle  suivant. 

II  nous  faut  aussi  signaler,  au  xvni«  siècle,  la  célè- 
bre imprimerie  qui  produisit  cette  admirable  collec- 
tion de  classiques  latins,  si  connue  sous  le  nom  de 
Collection  de  Deux-Ponts, 

BiRcoFELDA,  Birkmfeld,  ville  du  Palatinat, 
dans  le  S.-O.  de  Trêves. 

BnuciANA  [Tab.  Peut.],  Wemitz,  riv.  de 
Bavière,  affl.  du  Danube. 

BmiciASA  [Tab.  Peut.],  ville  de  Vindélicie, 
auj.  Burkheim,  bourg  de  Bavière. 

BiRMixouAMiiM  (?)  Birmingham,  ville  d*An- 
gleten-c  (Warwicksliire). 

Le  Supp^.  du  Dr  Gotton  nous  apprend  que  la  ty- 
pographie fut  introduite  dans  celte  grande  ville  en 
ni6.  Le  premier  livre  cité  est  A  sermon  by  t^^»  J» 
SouthatL  Le  second  fut  x  A  loyal  oration  bg  J. 
Parkinsoti,  Head-Master  of  the  Free  school,  i*n- 
primé  par  Maithcw  Dnwin  en  1717,  in-4.  En  17ftl 
un  Journal  :  Aris'  Birmingham  Gaxette,  txxX  pu- 
blié dans  cette  yille,  et  le  premier  numéro  est  daté 


du  Mnovembre.'Bieotôt  après  fut  établie  la  célèbre 
typographie  de  John  Basker>îlle,  dont  la  belle  col- 
lection de  classiques  laUns  est  si  justement  recher- 
chée ;  U  débuta  par  le  VirgUe  de  1757,  in-à,  et  son 
dernier  volume  imprimé  parait  être  le  SaUuste  de 
177ft,  in-8.  Cet  imprimeur  employa  pour  la  première 
fob  le  papier  vélin  en  1756;  en  France  ce  furent  les 
Johannoc  qui  s*en  servirent  les  premiers  en  1780.  Tout 
le  monde  sait  que  Beaumarchais  se  rendit  acquéreur 
des  caractères  de  Baskerville,  et  les  fit  transporter 
i  Kehl,  où  de  17M  à  1789  il  publia  en  70  voL  in-8 
rédition  complète  des  ouvres  de  Voltaire. 

BiRTHALBi.NTMy  Béret halom,  bourg  de  Tran- 
sylvanie. 

BisALDU?nnf^  BisHJïuxA,  Beseldunum,  ville 
des  Ausetani^  dans  la  Tarraconaise^ 
auj.  Besalti,  ville  et  anc.  comté  de  Ca- 
talogne. 

BisAMMs^  le  Bisaqno,  fl.  d'Italie,  des  Apen- 
nins au  golfe  de  Gènes. 

BiSANTHE  [Plin.] ,  BmvOn  [Hérod.] ,  Rhœ- 

DESTUM^  Tsu^ltfTOV  [Ptol.],  'PflU^SffTo;  [Pro- 

cop.],  REsisTOSyRiEGisTus[Uin.  Anton.] , 
ville  de  la  Thrace^auj.  Bodosto,  Bodos- 
tschig,  TejW'Laghi,  ville  de  la  Rou- 
mélie. 

BiscAJA  [Cluv.  Cell.],  Cantabru  [Plin., 
Cic],  partie  de  la  Tarraconaise,  auj.  la 
Biscaye,  prov.  d'Espagne. 

BiscARGis  [Plin.],  Buncofvtç  [Ptol.],  ville 
des  Hercaones,  dans  la  Tarraconaise, 
auj.  Flix,  en  Catalogne,  suiv.  Bisch.  et 
MolL,  ou  Berrus  suiv.  Forbiger. 

BiscoANUM,  voy.  Besidle. 

BisoNTiuM,  voy.  Vesoktio. 

BissoNTM,  Bessan,  bourg  du  Languedoc 
(Aude). 

BlSTONIS  LACUS,   BiSTONUM  STAGNLII  [PllU.], 

lac  de  Thrace,  dans  le  pays  des  BisUmes, 
auj.  Logos  Buru,  près  Kumulscbina,  en 
Roumclie. 

BisTiuciA^Cluv.],BisTRicicM,  Bistritz  [Besz^ 
tercze),  Noesen,  ville  de  Transylvanie, 
sur  la  riv.  du  même  nom. 

Christian  Lehman,  typographe  de  Kronstadt,  en 
Transylvanie,  transporu  son  éublissement  à  Bis* 
trica,  ven  1778  ;  et  le  premier  livre  qu*il  y  imprime 
eft  intit.  :  Bericht  iKurzgcf aster)  von  der  Belaae- 
rumg  der  Stadt  Bisztricz,^  Bistrits  druckts  Chr. 
Lehman,  1770,  in-8,  de  8  ff. 

BisTRoviTsiuM  (?),  localité  dont  nous  igno- 
rons la  position.  M.  Cotton  croit  qu'il 
faut  traduire  ce  nom  par  Bistritz.  (Voy* 

BlSTRlCU.) 

La  Bibliotheca  Lusitana  nous  donne  le  titre  d*un 
ouvrage  imprimé  dans  cette  localité  en  159S  :  Isaae 
AbarbaneU  sacrifîcium  Paschalis  (en  hébr.),  Bis^ro- 
vitsii,  1503,  tn-fol.;  Wolfius  mentionne  également 
celte  imprimerie  hébraïque.  Cçt  Isaac  Abarbanel  ou 
Abarbinel  était  né  à  Lisbonne.  Antonio  rappelle 
ceUberrimus  inter  suœ  gentis  ttomines  Rabbinus. 

BisuNTiuM^/Voy.  Vesontio. 


1S9' 


BiSURGiS.  —  BLASËNDOKFIUM. 


190 


BisuRGis^  voy.  VisURGlS. 

BrrECTUM,  Bitetto,  pet.  ville  de  la  province 
napolitaincy  Tcna  di  Bari. 

BiTERRf,  BjsniiRjE  Septimannorum  [Mela^ 
Win.],  BctTipat  [Ptol.l,  BaiTOjjpa  [Steph.], 
SiîTopp&y  Beterrje:  fjtin.  Anton.],  Bu- 
tera,  BUTERR^    [CfuvJ,    BeDIERS    [gT. 

chr.],  ville  des  Volcae  Tectosages,  dans 
la  Gaule  Narbonaise,  auj.  Béziers,  ville 
de  Fr.  (Hérault). 

^oas  lie  pooToos  faire  remonter  rintroduction  de 
la  lypo^npiiie  dins  cette  Tille  qu'à  rannée  1012;  à 
cette  époque  le  cliap.  de  Bésiers  fait  venir  de  Tofi- 
looae  riniprimeiir  Pech  et  loi  bit  impriinlîr  t  Coti' 
dtium  provinciale  Narbonenae,  htMtum  «umo 
lOM.  Biterris,  Joan.  Pecb,  1612,  in-8. 

Dès  l'année  1615  nous  trouvons  un  nouvel  impri- 
meur, C.  Moret,  dont  nous  connaissons  les  Ptoûan» 
te»  nouvelteM  apportées  sur  tout  ce  qui  u  poise  en. 
la  guerre  du  Piedmont,  avec  ta  harangue  du  ca- 
pitaine Picotin,  Béxiers,  C  Moret,  1<H5,  in-S.,  si 
toutefois  ce  n*est  point  un  nom  de  lieu  supposé.  En 
1617  nous  retrouvons  le  nom  de  Jean  Pech  au  bas 
de  Pouvrage  bien  connu  de  Jacques  Gassan  sur  l'on- 
tioaitt^  et  l'exeeUenee  du  languedoc. 

Nous  citerons  parmi  les  imprimeurs  subséquents 
Jean  Martel,  qui  imprime  en  1628  VAntiqmtè  du 
triomphe  de  Biziers,  Am.  Estradier  et  Oaverie. 

Les  Barbut  de  Toulouse  viennent  s'y  établir  au 
railiendu  xvu»  riécle  et  y  font  souche  d'imprimeurs  ; 
c'est  un  membre  de  cette  famille  que  le  rapport  bit 
i  M.  de  Sartines  signale  comme  seul  imprimeur 
exerçant  à  Béxiers  en  1764  ;  U  avait  été  pourvu  le 
18  janvier  1740. 

BrruERViuM,  voy.  VrrERBiuM. 

BiTORicA,  voy.  AvARiaiM. 

Bnrf,  voy.  Bicina. 

Bnrj; viLL.\,  BkhwiUer,  pet,  ville  d'Alsace 
(Haut-Rbin). 

Bituxtum,  voy.  Bidruntum. 

BiTURGiA,  Borgo-diSan'Sepolcro,  pet.  ville 
de  Toscane. 

BmiRicf,  BrroRicuM,   Biturix,  voy.  Ava- 

RICUM. 

BrruRicENsis  ducatus,  Bitorlnus  pagus,  le 
Berry  ou  Berri,  grande  province  de 
France;  comprend  auj.  le  dcp.  du  Cher 
et  de  l'Indre. 

BiTiRiGEs  [Caes.  vn,  Liv.  v],  peuple  de  la 
Gaule  Aquitaine,  qui  se  divisait  en  : 
BrrURIGES  Cubi,  Biroupi^i;  oî  Koûêci  [Ptol.], 
et  BrruRiGEs  ViBisci  ou  Ubisci,  Birwpm; 
'oîo<jxsi  [Strab.],  ou  ci  oùîêicncoi  [Ptol.J  ; 
les  premiers,  dans  rAquitaine  T®.  oc- 
cupaient le  pays  du  Berri,  chei-licu 
AvARicuM,  Bourges:  les  seconds,  dans 
l'Aquitaine  U^,  au  S.  des  Santones,  oc- 
cupaient le  B(rrdelais. 

BuuRni,  Bedarides,  ville  de  Fr.  (Vau- 
cluse). 

Bizucm,  Bizy,  bourg  et  chat,  de  Nor- 
mandie (Eure)^  anc.  prieuré  de  béné« 
dictins. 


BizYA,  Viza  ou  Vyzia,  ville  de  Roumçlie, 
dans  le  pachal.  d'Andrinople. . 

Blabia  [Notit.lmp.l,  Blavltum,  Por(-Iouis 
(pend,  la  République  Port-Libre),  petit 
port  de  Bretagne  (Morbihan),  suiv. 
d'Anville.  La  Sauvagère  voit  dans  Bla- 
bia Blaye,  en  Saintonge  (Gironde)  ;  voy. 
Blavia. 

BiJkBTRA)  Blabyrja,  Blauburnium,  Burrho- 
NiUM,  Blaubeuefn,  Blaubeuren,  ou  Boit- 
toiîl,  ville  du  roy.  de  Wurtemberg. 

On  connaît  un  livre  imprimé  dans  cette  ville  au 
XV*  siècle,  très-probablement  par  une  imprimerie 
ambulante,  qui  se  transporta  ailleurs  après  cet  essai; 
eh  voici  le  titre  exact  :  AlOertus  de  Hyb,  Oà  ein 
ma  sen  zu  nemen  ein  eiich.  wih  oder  nit,  A  la  fin  : 
M.  cccc.  Lxxv.  Ck>nradus  Mancx  zu  Blauburren,  gr. 
in-8,  IW  H. 

Le  célèbre  imprimeur  Adam  de  Rotlwill,  Tun  des 
missionnaires  de  la  typographie  en  kalie,  était  de 
Blaubcuem. 

Blabius,  le  Blavet,  riv.  de  Bretagne. 

Blancoberga,  Blankmherg,  port  de  la 
.Flandre  occid.,  entre  Ostende  et  Sluys. 

Blancoburgum,  Albimontium,  Blankenburg, 
ville  du  grand-duché  de  Brunswick,  au 
pied  du  Hartz. 

Blancoxis  fanom,  BlanJsmhayn,  pet.  ville 
de  Saxe-Weimar. 

Blanda,  BXav^flt  [PtoL],  BUmos,  port  de  la 
Catalogne  [Forbiger]» 

Blanda  [Liv.,  Plin.,  Tab.Peut.],  S.  Biasio, 
bourg  du  pays  napolitain,  suiv.  Forbi- 
gcr,  ou  LoflfOTieflTo,  dans  la  Basilicate, 
suiv.  Bisch.  et  Môllêr. 

Blandona  [Itin.  Anton.],  BXavwva  [Ptol.], 
auj.  Toire  Biline,  sur  la  côte  illyrienne, 
suiv.  Reichard. 

Blangiacum,  Blangeium,  Blangy-en-Teniois, 
bourg  de  Fr.  (Calvados).  =  Village  de 
l'Artois,  avec  une  anc.  abb.  de  Saint- 
Benoît,  près  Hcsdin  (Pas-de-Calais). 

^hxszikcvUfBlanzac,  pet.  ville  de  France, 
près  Barbezieux  (CharenUî).  zz:  Blanzy^ 
paroisse  de  Bourgogne,  a\ec  16  ha- 
meaux (Saône-et-Loire). 

Blara,  Blair,  pet.  ville  d'Ecosse,  dans  le 
comté  d'Athol. 

Blascon  [Plin.J,  fiXa^xiiv  [Strab.,  Ptol.], 
île  BrcHcou,  dans  la  Méditerranée,  près 
Cette. 

BlasendorfiuîT,  Bïdsendorf  (Baiasfalva), 
ville  de  Transylvanie ,  dans  le  comitat 
de  Weissemberg  résidence  de  révo- 
que des  Grecs  unis. 

L*évèque  Petms  Aaron  de  Bisstra  y  fonda  -en 
1761  une  imprimerie  de  laquelle  sont  sortis  plusieurs 
ouvrages  en  langue  grecque  et  .valaque.    Joseph 


191 


BLASII  IN  HYRGINIA  GCENOBIUM.  —  BOBIUM. 


192 


BenkO  {TransstlvanUi,  l.  II,  p.  230)  écrit  s  •  Habe- 
tur  et  insigne  typographeeum  (BaUsfilvae)  a  Sté- 
phane Pildi  typographe  ClaudfopoUtano  reformatae 
religionis,  adstructum,  qno  latin!  quoque,  sed  Vala- 
chid  imprimls  libri  iinprimantur.  » 

Blasii  jn  Hyrciniacœnobium^  monastère  de 
St-Blaise,  dans  là  forêt  Noire,  de  Tord, 
de  Saint-Benoit,  diocl  de  Constance. 

L*iniprinierie  exista  dans  ce  monastère  au  milieu 
du  XYiiie  siècle  ;  oi>  peut  ta  faire  remonter  à  1758. 
Nous  citerons  :  Mort,  Gerberti  de.eantu  et  mutUa 
sacra,  a  prima  Eceletîœ  œtate  usque  ad  presens 
lempus.  Typis  San-BIasianis,  177ft,  2  vol.  in-A,  fig. 
M.  Temaux  cite  du  même  auteur  :  Iter  Alamani- 
cum,  Italicum  et  Gallicum,  Tvp.  San-Blasianis,  1765, 
in-8.  Le  même  Gerbert  a  publié  en  3  vol.  in-4,  I*his- 
toire  de  son  monastère.  Typ.  S^-BIas.,  17854)8. 

Blasiua,  Blesle,  bourg  et  anc.  abb.  de  Bé- 
néd.,  en  Auvergne  (Cantal). 

Blatobulgium,  Blâtum  bulqium  [Itin.  An- 
ton.], localité  des  Brigantes  dans  la 
Bretagne  romaine,  à  xu  m.  p.  de  Lugu- 
VALLUM  (Carlislé),  auj.  Bulness,  à  la 
pointe  S.-.O.  du  Firth  of  Solway,  mais 
plutôt  Middleby  ,*  suiv.  Reichard  et 
Caniden. 

Blauburnium,  voy.  Blabira. 

Blavia  [Tab.  Peut.,  Auson.]  (Blavio),  Bla- 
VATUM,  Blaviense  Castrum  [Greg.  Tur.l, 
Blavium  [ïtin.  Ant.],  Bîaie,  Bîaye,  ville 
de  Fr.,  sur  la  Gironde  ;  abb.  de  Béné- 
dictins et  abb.  d'Augustins. 

Blenavium,  Bleneau,  bourg  du  Gâtinais 
(Loiret). 

Bleonis  vn.LA , ,  Belem  yiLLA  y  Blainville, 
bourg  de  Fr.  (Manche). 

Bleonis  villa  ad  Mosam,  BlairwUk,  bourg 
de  Fr.  (Meuse). 

Blenodium,  Blmod,  bourg  de  France  (Mo- 
selle). 

Bles£  [Luen.],*BLiES-€,  Blesum^  Blesbnse 
PALATTOM  AD  LiGERiM,  Bkis,  Ville  "dc  Fr. 
(Loir-et-Cher). 

Nous  ne  pouvons  faire  remonter  plus  haut  qi^ 
155ft  rimprimerie  à  Blois  s  le  premier  livre  imprimé 
dans  cette  ville,  nous  écrit  M.  A.  Dupré,  bibliothé- 
caire, serait  :  te»  GraxuU»  et  fantastiques  Bataittes 
des  grands  rays  Boditarauset  Craocus.,,  (trad.  du 
laUn  d*Elisius  Calentius),  impr.  à  Bloys,  chez  Julian 
Angelier,  1556,  in-16. 

Julien  et  Jean  Angelier  ou  les  Atigetiers,  comme  ils 
avaient  Thabitude  de  s^appeler,  Œins  celte  grande 
famille  de  typographes,  étaient,  croyons-nous,  les 
fils  de  Charles  Angelier,  établi  à  Paris  avec  son  frère 
AmouL  en  15S5;  le  fils  d*Amoul,  qui  s*appelait  Abel, 
succédait  à  son  père  en  1584. 

En  1556  nous  trouvons  fLe  Long,  Bibt.  hist. 
no  S5628)  un  ouvrage  considérable^  imprimé  cette 
fois  a>ec  le  nom  de  Jean  Angelier;  c*est  la  première 
partie  du  commentaire  latin  de  Denys  Dupont  (Dio- 
nysius  Ponianus/Blesensis  advocatus),  sur  la  cou- 
tume de  Bloys.  Blesis,  apud  Joannem  Langeller, 
1556,  in-fol.  Cette  importante  publication  ne  vit  le 
Jour  qu*un  an  après  la  mort  de  l'auteur,  arrivée  à 
Blois  Tannée  précédente,  1555. 

La  Bibt  sacra  du  P.  Le  Long  (I,^p.  551)  nous 


donne  :  Nouveau  Testament  en  français  (version 
de  Genève).  Bloys,  Jean  Langellier  [sic],  1559,  ln-16. 
Et  enfin  nous  trouvons  dans  les  mémoires  du  P.  Ni- 
céron  (t.  xiv,  p.  211)  :  Traité  des  devoirs,  par  du 
Haitlant  (imitaUon  du  Livre  de  Of/ieiis  de  Qcèroni, 
imprimé  &  Bloys  chex  Jean  Langelier,  1560,  in-ld. 

Ce  du  Haillant  doit  être  l'illustre  Bernard  de  Gi- 
rard, seigneur  du  Haillant. 

Il  est  à  regretter,  nous  dit  M.  Dupré,  que  la  biblio- 
thèque de  la  ville  de  Blois  ne  possède  aucun  de  ces 
premiers  monuments  de  la  typographie,  et  il  serait 
a  souhaiter  que  dans  chacune  des  villes  de  France 
une  municipalité  intelligente  prit-  soin  de  réunir  et 
de  conserver  avec  orgueil  les  incunables  de  la  tj-po- 
graphle  locale. 

Parmi  les  imprimeurs  blésols  postérieurs  aux  An- 
geliers,  citons  Jamet  Mettayer  qui,  obligé  de  quitter 
Paris  et  d'accompagner  le  pariement  à  Tours  en 
1580,  fonda  en  passant  un  etablissenKnt  typogra- 
phique à  Orléans,  et  à  Blois.  Au  xti«  siècle,  nous 
ne  connaissons  que  la  veuve  Gomet,  qui  imprime 
en  1505  un  poème  fort  rare  de  Sébastien  Gamier  : 
Les  trois  premiers  livres  de  ta  Loyssée,  contenant 
le  voyage  de  5.  Loys,  roy  de  France^  in-i^  (bibl. 
de  l'Arsenal). 

Au  zvii*  siècle,  Aleiis  Moette,  Ph.  Cotterau, Collas, 
de  la  Saugère,  Mottot,  etc. 

En  17611,  le  rapp.  Sartines  nous  donne  les  noms  ' 
de  deux  imprimeura,  Philibert-Joseph  Masson,  né  h 
Tours,  établi  à  Blois  en  1720  ;  et  Pierre-Paul  Charies, 
né  à  Châteaudun,  pourvu  en  1735. 

Blesensis  ageb,  le  Blaisois,  prov.  de  Fr., 
correspond  au  dép.  de  Loir-et-Cher. 

Bleterum,  Bletterans,  bourg  de  Fr.,  sur  la 
Seille  (Jura). 

Bletisa  [Inscr.  Grbt.,  Marianà],  ville  de 
Lusitanie.  auj.  Ledesma,  près  Salaman- 
que  (roy.  de  Léon).   • 

Blirucum,  Bléré,  bourg  et  chat,  de  Tou- 
raine  (Indre-et-Loire). 

BuTABRDM,  Buitrago,  ville  de  la  Nouvel  le- 
Castille,  prov.  de  Guadalajara. 

BLITERRiE,  voy.  BiTERRiE. 

Boa  [cod.  Theod.],  BoiE  [Amm.  Marc], 
Bovo  [Plin.l,  Bua,  île  de  la  mer  Adria- 
tique, sur  la  côte  de  la  Dalmatie. 

BoAcpjE  [Itin.  Anton.],  ville  de  Ligurie, 
sur  le  fl.  Vara,  auj.  Bozzolo,  eu  Pié- 
mont, suiv.  Reichard. 

BoACTEs,  BcflbcTr,;  [Plol.],  le  Vara,  pet.  fl. 
du  Piémont. 

BoANDUs,  BoiNA,  la  Boyne,  riv.  d'Irlande, 
dans  la  prov.  de  Leinster. 

BoARRu,  voy.  Bajoarla. 

BoBAcuM.  Bem(mx,  village  et  abb.  du 
dioc.  cie  Sisteron  (Basses-Alpes). 

BoBiANiJM.  Boiavov  [Strab.].  Bovianum  [T. 
Liv.j,  itàxiov  [Diod.  Sic],  ville  duSam- 
nium,  auj.  Bcjawo,  sur  le  Biferno,  ville 
de  la  prov.  napolitaine  de  Molise. 

BoBii3M  [P.  Diac],  BoBBiuM,  S.  Columbani 
Cœnobiuh,  Bobina,  sur  la  Trebbia,  ville 
de  la  prov.  de  Gènes.  Célèbre  abbaye. 


193 


BOBIUM.  —  BOJOBINUM. 


m 


BoBiuM  L'mbiuje,  Sarsina  [Si).  ital.J^  X0ÉO- 
ona  [Strab.]^  Sassina  [Inscr.  ap.  urut.L 
▼ille  de  l'Ombrie,  auj.  Sanina,  dans  la 
délég.  de  Forii  (Romagne). 

Haym  (p.  Al)  Dont  domie  le  titre  d'un  vol.  imprimé 
dau  cette  ville  en  1007,  mais  sans  nom  d^imprimeur  : 
Fflfppo  Ant(m!M,dUcorii  deU'  antiquUà  dtSar- 
zina  e  ée'  coHumi  de'  Bornant  Sanina,  1607,  in-A. 

BocARj)!  iNsuLAy  VIsle-Bouchord,  bourg  de 
Touraine,  dans  une  ile  de  la  Vienne 
(Indre-et-Loire). 

BoccBOLTu,  Bûcholt,  ville  de  Westphaiic, 
sur  l'Aa,  dans  la  prov.  de  Munster. 

BocBANiux^  Bucuanium;  Bouchain,  ville  de 
Fr.  (Nord). 

BocuB.iRDUMy  Yoy.  Babardia. 

B0CJL1.NGA  (?)  Bocking,  bourg  d'Angleterre 
(comté  aEsseï). 

Le  SnppL  éa  docteur  Cotton  nous  apprend  que 
deux  imprimeurs  du  nom  de  Penno  et  de  Sbearcroft 
iQDdèmt  en  1785,  dans  cette  petite  localité,  un  éta- 
blisfiement  typographique  qui  ne  fonctionna  que 

BocoMCA,  Bockenheim,  bourg  de  Fr.  (Bas- 
Rhin). 

BoDALCHA,  Bouaffles,  village  de  Normandie 
(Eure;.  =  Autre  du  même  nom^  près 
Meulan  (Seine-et-Oise).  ' 

BODAMICUS  ULCUS  [Gell.J^BlUGANTINUS  LACUS 

[Plin.]y  Lacus  BRiGANTiiE  [Amm.  Mar- 
cel!.], COXSTANCIESSIS  LACUS  [Ccll.],  laC 

de  la  Germanie 9  auj.  der  Bodemee, 
Cofistanzer  See,  le  lac  de  Constance,  sé- 
parant la  Suisse  de  l'Allemagne  (Bade, 
Wurtemberg,  Bavière). 

BuDAXExsis  VALUS,  le  vol  de  Baïuiés,  près 
Sisteron  (Basses-Alpes). 

BooEDE^-BN,  village  de  l'île  d'Anglesey  (N. 
Wales). 

Le  Suppl.  do  D' Cotton  nous  apprend  qu*en  173ft, 
nne  imprimerie  fut  instaUée  temporairement  dans 
ce  village  ;  avant  cette  époque  il  n'en  avait  existé 
aucune  autre  dans  toute  retendue  de  la  princip.  de 
Halles. 

BobETiA  [Itin.  Anton.],  localité  de  la  Li- 
jrurie,  auj.  Bonacioîa,  bourg  de  la  prov. 
de  Gènes  (Italie),  suiv.  Reichard. 

BoiK)BIUCA,  BODOBRIGA,  VOy.  BaBARWA. 

BoDOTBu  [Tacit.  Agric.]^  Boderia  iEsTUA- 
wi*M  fMannert],  golfe  formé  par  la  mer 
du  Nord,  dans  la  Britannia  romana, 
auj.  the  firth  of  Forth,  sur  la  côte  S.-E. 
d'Ecosse.  {Firih  comme  fiort  viennent 
de  pretum,) 

Bodoxu,  Bodok,  cbàteau  de  Hongrie. 

Bodrogiessis  comitatus,  le  camitat  de  Bo- 
drog,  dans  la  haute  Hongrie,  entre  le 
Danubeetla  Theiss.  , 

Mcnom.  M  otooR. 


Bœa,  Bota  [Strab.],  Bo^e  |.Plin.].  Boiai 
[Pausan.j,  Vatka  ou  Vatiha  [Foroiger], 
pet.  ville  de  Morée. 

Bœbeis  lacus  IPlin.],  1^  BoiCtit^  Xip.vr.  [Ptol., 
Strab.],  Bcigia<xî(iw)  [Steph.],  lelacKarla 
en  Albanie. 

Boemu,  Bojemum  iTac.  Germ,],  Bojoqe- 

MUM    [Vell.     Pat.],    BOHEMIA,     BEHAIG>k 

(au  xiv«  s.),  Behaingne  [Froissart],  la 
Bohême,  B[>ehmen,  roy.  de  l'Europe 
centrale,  partie  de  l'empire  d*Autriche. 

Buenium,  Boen,  surleLignon,  bourg  du  Fo- 
rez, près  Montbrison  (Loire). 

Bœotia,  -h  BcuDTta  [Hom.,  Strab.,  Ptol.], 
Bœotis  [Mêla],  province  de  Grèce,  en- 
tre la  Phocide,  1  Attique  et  le  ^olfe  de 
Corinthe  ;  forme  auj.  un  distnct  de,la 
Livadie,  nommé  Stramulipa,  et  un  dio- 
cèse nommé  Voiotia. 

BoERosu,  Boras,  ville  de  Suède  (Goth- 
land). 

BoGADiuM,  Bo^a^iov,  suiv.  Rcichard^  Boc/io/(  ; 
suiv.  Ledebur,  Bockum  an  der  Lippe 
[Forbiger]. 

BoiLLANUM,/aBout7/6^  bourg  de  Normandie 
(Seine-Inférieure). 

BoiuM,  Boîov  [Strab.] ,  ville  de  la  Doride, 
auj.  Astaco,  suiv.  Bisch.  etMÔller. 

BojANovA,  Bqjanowa,  pet.  ville  de  Prusse, 
dans  le  gouv.  de  Posen. 

M.  Cotton  a  vu  à  la  Bodiéienne  une  grammaire 
allemanno-polonaise,  imprimée  dans  cette  localité 
en  1770. 

BojANUM,  voy.  Bobiani;m. 

BoJARiA,  voy.  Bajoaria. 

Bojatum.vov.  Bajona. 

BojATUM^  BuciisiuM,  BuxiiM,  Buch,  la  Téie 
de  Bmh,  ville  de  Fr.  (Gironde). 

Bon  [Caes.,  Liv.,  Tac],  Bc'îoi  [Strab.],  peu- 
ple divisé  en  plusieurs  nations,  dont 
deux  étaient  établies  dans  la  Gaule, 
l'autre  en  Germanie  et  la  quatrième  en 
Italie,  sans  compter  des  colonies  en  Asie 
Mineure  •  les  Boïcns  gaulois  furent 
confinés  par  César  dans  la  Lyonnaise  P*, 
entre  la  Loire  et  l'Allier;  la  seconde 
peuplade  habitait  le  dép.  actuel  des 
Landes.  Les  Boïens  de  la  Germanie  ha- 
bitaient d'abord  la  Boio-Uemum  ou 
Bohème,  puis  furent  refoulés  par  les 
Marcomans  dans  la  Boio-Aria  ou  Ba- 
vière. Enfin  les  Boïens  d'Italie  occu- 
paient^ dans  la  Gaule  Cispadane,  le 
territoire  deBononûx,  Bologne. 

BojOBiNinf,  voy.  Praga. 


495 


BOJODURUM  —  BONN;E. 


196 


stadt,  faubourg  de  Passau,  en  T^rol. 

BOJORLM      AGER,      BURBONENSIS      PROVINCIA 

[Cellar.],  le  Bmrhmnais,  anc.  province 
irançaise^  auj.  dép.  de  l'Allier. 

BoLENA,  Bolléne,  peU  ville  du  comtat  Ve- 
naissin  (Vaucluse). 

BoLEONis  FANUM,  Bolkmhayn,  pet.  ville  de 
la  Silésie  prussienne. 

BoLERim      PROMONTORIUM ,       BoXtplOV      «Xfov 

[Ptol.],  the  Land'8  end,  cap  Finisterre, 
en  Angleterre  (Cornouailles). 

BoLESLAi  FANUM  NOVUM,  JuTig-BunzloM,  pet. 
ville  de  Bohème,  sur  Tlsar. 

BoLESLAi  FANUM  VETUS,  Alt-Bunzlau,  ville 
de  la  Bohème,  au  confluent  de  Tlsar  et 
de  TElbe. 

BOLESLAYIA    [LUCU.],    BOLESLAVU    SlLESI^, 

Bunzlau,  ville  de  la  Silésie  prussienne^ 
sur  le  Bober. 

BoLEUM,  Boglio,  bourg  de  Fr.  (Alpes-Mari- 
times). 
BoLONiA,  voy.  Gessoriacum. 

BOLONIA,  voy.  BONONU. 

BoLONiA,  BoNONiA  Vasconlk,  Boulogiie,  sur 
le  Gers,  bourg  de  Fr.  (Haute-Garonne). 

BoLONDUAHiuM,  BolandwoT,  forteresse  de 
Hongrie. 

BoLovERDA,  Boulmre,  bourg  de  France 
(Sarthe). 

BoLovERDA.  Bolsioaert,  ville  de   la  Frise 

(Hollande). 

M.  Gotton  {SuppD  prétend  qoe  ^imprimerie  exisu 
dans  cette  ville  en  1600  ;  nous  ignorons  sur  quoi  re- 
pose cette  assertion  ;  Fallcenstein,  non  plus  que  les 
autres  bibliographes,  ne  menUonnent  cette  ville 
parmi  celles  qui  ont  Joui  du  bénéfice  de  Timpri- 
merie. 

BoLTONUiM.  (?),  Bolton,  ville  d'Angleterre 
(Lancashire). 

L*imprimerie  existe  dans  celte  ville  depuis  1701, 
dit  le  Suppl,  du  D' Gotton.  M.  Jackson  y  imprima  en 
1787,  et  John  Gardner  de  1780  à  1835. 

BoLZANUM,  voy.  Bauzanum. 

BoMELu,  BoMLo.  ZcUt-Bommel,  ville  de 
Hollande,  sur  le  Wahal  (Gueldre). 

BoMiuM,  localité  des  Ordo vices,  dans  la 
BntanniaRomana,auj.  Cowbridge,  ville 
du  Glamorganshire. 

Imprimerie  en  1771. 

BoNADUTZ,  village  de  Suisse,  dans  le  can- 
ton des  Grisons,  dont  nous  ignorons  le 
radical  latin. 


p.  Moron  avait  fondé  dans  cette  localité  une  im- 
primerie qui  subsista  une  trentaine  d'années.  Son 
plus  ancien  produit  est  :  /.  Bawier^  BeschrtUntng 
de»  Sauerbrunn  tu  Piderig  in  Prettigaw.  Bona- 
duts,  P.  Moron,  1707  [Temaux] . 

BoNA  Spes,  Bonfie-Espérance,  anc.  abb.  de 
Prémontré,  dans  le  diocèse  de  Cambrai 
(Nord). 

Une  petite  imprimerie  fonctionna  dans  cette  abb. 
au  commencement  du  XTin«  s.  s  Chronican  ecclesiœ 
B,  Mariœ  virginU  Bonœ  Spei,  ordini»  PrœmonM- 
tratenii$<,  ex  oreMvU  ejutdem  et  quitmsdam  aue- 
torUnu  compotitum;  per  R,  D,  r.  Engelbertum 
Maghe ,  quadragesimum  êeeunditm  abbatem  : 
Bons  Spei,  sacne  majestatis  catliolicae  pennissu, 
170^  in-4. 

BoNA  Valus,  Bonevallis,  Bormeval,  pet. 
ville  de  Fr.  (Eure-et-Loir).  Plusieurs 
localités  et  anc.  abb.  portent  ce  nom. 

BONAVUXA,  voy.  BAUTiE. 

BoNAziDA,  Bonzi^fkfi,  château  de  Transyl- 
vanie. 

BoNcoNicA,  voy.  Oppenuemium. 

BoNDEUA,  Bagnone,  bourg  de  Toscane. 

BoNDORnuM,  Bondorff,  pet.  ville  du  grand- 
duché  de  Bade. 

Dans  cette  localité,  qui  dépendait  Jadis  de  Tabb. 
de  Saint-Bbise,  dans  la  Forét-Noire,  exista  une  im- 
primerie qui  donna  en  1728  une  histoire  de  l'Uni  ver-  ^ 
site  de  Saltzburg." 

BoNEcciA,  GtUeneck,  chat.  d*Illyric. 

BoNEFA,  Boneffe,  bourg  et  anc.  abb.  de 
Belgique  (prov.  de  Namur). 

BoNn^Acii  civiTAs,  Bonifacio,  ville  de  Corse. 

BOOTFACU  SINUS,  FRETUM  HeTRUSCUM,  dètfOUdi' 

Bonifacio,  entre  la  Corse  et  laSardaigne. 

BONNA  [Tac,  Itin.  Anton.,  etc.] ,  Bo'wa 
[Ptol.],  BoNNA  AD  Rhenum  [Cell.Jy  Cas- 
tra Bonnensia  [Tac.  His/.j,  Ara  Unui- 
RUM,  ville  de  la  Gaule  Belgique,  auj  ,Bonn, 
ville  de  la  Prusse  rhénane,  sur  le  Rhin. 

Université,  biblioth.  importante.  Nous  ne  pouvoiii» 
faire  remonter  plus  hautqu*à  Taïuiée  1543  Pcxercice 
de  la  typographie  dans  cette  ville  ;  c*est  du  moins 
cette  année  que  Falkenstein,  et  après  lui  tous  les  bi- 
bliographes, assignent  comme  date  du  premier  li\re 
imprimé  \  Bonn  par  une  presse  locale. 

Voici  le  titre  mie  cite  IL  Temaux:  Hermann 
ErzbiachofT  zu  Côm,  Einfaltiges  Bedencken^  worauf 
eine  christliche  reformation  an  tehr.,,  in  der  chur- 
fûrsdichen  statt  Bonn  duiV:h  Laurentium  von  der 
MQllen,  15<k3,  in-4. 

Ge  livre  est  cité  par  J.-J.  Bauer  {Bibl.  lib.  rario- 
ninuU,  p.  101).  mais  seulement  à  la  date  de  1545  et 
imprimé  à  Marburg;  voici  do  même  auteur  et  im- 
primé en  15U  un  vol.  que  cite  Bauer  k  la  suite  : 
Bestaendige  Ferantwortung  des  Bedenekens  von 
chriMtUchcr  reformalion  contra  des  Timm.  capi- 
têts  daselbst,  etc.  Bonn,  1545,  in-fol.  Il  qualifie 
ces  livres  de  minus  cogniti,  rarissimi  et  nuucimc 
quatsiti. 

Ce  Laurent  von  der  MQllen  signait  en  latin  Lau- 
rentius  Mylius,  et  c'est  sous  ce  nom  que  le  cite 
M.  Gotton. 

BoNN.E,  Bonnea,  bourg  de  Fr.  (Vienne).  = 


i07 


BONNOPOUS.  —  BONONIA. 


i98 


Autre  commuDc  du  même  nom  (Cha- 
rente). 

Boxsopous,  voy.  BArii. 

BoNOGiLUM,    BoNOGELo    [monn.   méroY.], 

BuNOGELl'M^  BONOILUM  VILLA,    od  MotrO- 

nom,  in  agro  Parisiaco,  Bonœml-sur- 
Manie,  village  de  TllcMle-France,  anc. 
villa  mérovingienne  (Lcbeuf). 

BoNONL\  [L\\,,  Plin.,  Suet.)  etc.],  ivcvwvîa 
[Strab.,  Plol.],  appelé  par  erreur  b&6cî>- 
vttx  par  Steph.  Byz.,  anc.  Fei^lna  [Plin., 
Sil.J,  BoNOMA  PiNGuis  [Cluv.],  viUc  de  . 
la  Gaule  Cisalpine,  auj.  Bologna,  Bolo- 
gne, chef-lieu  de  Tanc.  délég.  du  même 
nom  ;  appartient  au  roy .  dltalie,  après 
avoir  longtemps  dépendu  du  domaine 
de  Saint-Pierre. 

UniTersité  fondée  en  1119;  bibliotlièque,  musées, 
moniuDents,  coUecUons  scienUfiques  a*ufie  haate 
importance.  L'imprimerie  remonte  dans  cette  ville 
illustre  \  rannée  l£i71  ;  bien  que  nous  ne  possédions 
pas  d*ouTnge  spécial  consacré  à  Phistoire  de  la  typo- 
graphie bolonaise,  les  matériaux  extraits  des  ouvra- 
ges  généraux  sont  abondants,  il  n*y  a  làni  doute  ni 
point  contesté.  Le  premier  imprimeur  de  TanUque 
Fetgbut  est  un  Bolonais,  Balttaaxar  Axioguidi,  et  le 
premier  livre  sorti  de  ses  presses  est  d'autant  plus 
précieux  ou'il  peut  être  regardé  en  même  temps 
comme  Tédition  jnincepa  dhin  de  nos  grands  clas- 
siques :  PuBucs  OviMi^s  Nabo.  Poemataet  ^usdem 
viia.  P.  O.  NasoHis  Epistola^  Liber,  Sappkos. 
AmtPf  UM  très,  ad  iuuentvtem  rhomanam  a  arte 
amàdi  Mri  très.  De  remeéio  amorU  liber.  Meta- 
nufrpkoêeos  libri  xv.  Ad  Germanieum  Cesarem 
foMtonan  tibri  aex.  De  Tristtbus  tibri  qvinque.  De 
Ponto  libri  iv.  De  PuUce,  De  PMtometa.  De  Medi- 
camine  faciei.  De  Nuce,  i^e  li\re  commence  par 
l*fpttrp  dédicatoire  de  Frandscus  Puteolanus  au  car- 
dinal de  Goozague,  puis  vient  la  vie  d*Ovide  par  le 
même  Puteolanus,  à  la  suite  de  laquelle  est  la  sous- 
cription suivante  :  Huius  opéra  tmmia  Medea  ex- 
cepta  et  triumpho  Cesaris;  et  libello  Uto  pontica 
UÀgua  eâpotito  :  que  incuria  tempo^  perierunt  : 
Baithetar  Atofuidus  eivis  bommiensia  honeêtis- 
siMio  loco  natuM  primus  in  sua  ciuitate  artis  im- 
pressarie  îuentor  et  sUma  nectsritudine  mihi 
côiMnctissinuis  ad  utiUtatè  humani  generis  im- 
pressiL  M.  CCGC  lxxi.  Le  U*  feuillet  contient  la  table 
que  nous  avons  analysée  au  commencement  de  la 
deacripUoii  du  livre. 

Ge  vol.,  in-fol.,  doit  avoir  Uk7  ff.  à  30  lignes,  si  la 
dernière  partie  qui  manque  à  Pexempl.  de  la  Bi- 
bHoth.  impér.  est  composée,  comme  dans  la  seconde 
édition  de  Bologne  (1080),  de  48  ff.;  un  fait  à  signa- 
ler, c'est  que  Balth.  Aizognidi  n'emploie  pas  de 
dipbibongues:  ainsi  il  remplace  M^  Oh,  par  ç. 

Balth.  Aizoguidi  cesse  d'imprimer  en  1480,  suiv. 
Falkenstein,  et  son  dernier  livre  est  la  seconde  édiL 
dt>vide,  que  nous  venons  de  citer. 

Le  second  Inqïrimeur  de  Bologne  est  Scipio  Mal- 
pigii,  si  Pasaertion  d'Apostolo  Zeno  et  de  Maxiu- 
cbeBi  est  exacte.  En  effet,  nous  avons  :  Justi  de  CO' 
wdiitus  romani  utriusque  iuris  interpretis  poetœ 
etaristtmi  Ubellus  Faliciter  ifidpit  intituiatus  : 
u  BCLLA  Maho.  —  Per  me  Scipionem  Malpiglium, 
Boooaiensem,  M.ccccLUU,  in-à.  Cette  édition 
serait  imprimée  à  Vérone,  au  dire  de  Pietro  Valva- 
sensé  ;  quoi  qu'il  en  soit,  c'est  le  seul  livre  où  l'on 
trouve  le  nom  de  ce  typographe. 

André  Portilia,  le  célèbre  imprimeur  panncsan, 
essaye,  en  l£i7S,  de  fonder  un  établissement  à  Bo- 
logne; U  y  publie  le  commentaire  sur  le  Digeste 
d*Ali*ssandro  d*Imola,dit  le  Tartagni,maisdoppo 
questa  ediz.  fatta  in  Bologna  ripatrià,  non  tro^ 


vandovi  quello  scopo  che  forse  si  era  prefisso 
(AmaU). 

Puis  viemienl  L'gone  Rugerio,  Bertocbo  de  Beg- 
gio  et  Giov.  Vursier  de  Kampidonia. 

L'édition  du  Ptolèméc  impr.  à  Bologne  par  Do- 
nienico  Lapi  ou  de  Lapis,  en  1A82,  porte  par  erreur 
1462.  Ce  Domenico  Lapi  imprima  de  1476  a  1482. 

Une  autre  édition  bolonaise  est  imprimée  sous  la 
date  de  1405,  c'est  le  Pétri  Jtrixiensis  repertorium 
utriusque   Iuris.  Panser  dit  qu'il  faut  lire  1475. 

La  liste  des  imprimeurs  bolonais  au  W  s.  est 
considérable  et  nous  nous  en  tiendrons  là;  mais 
nous  mentionnerons  en  finissant  un  rare  et  char- 
mant petit  volume  cte  M.  Panizzi,  Téminent  ex-con- 
servateur du  British  Muséum,  intitulé  :  CM  era 
Francesco  da  Bologna  ?  M.  Panisii  prouve  Jusqu'à 
l'évidence  que  ce  Francesco  da  Bologna,  qui  grava 
les  charmants  caractères  italiques  et  romains  des 
Aides  ;  ceux  de  Jérôme  Soncino,  qui  imprlim^  lui- 
même  cinq  rares  et  précieux  volume\en  1510  à 
Bologne  :1e  Pétrarque^  in-S2,  VArcadia  de  San- 
nazar,  les  i42o/an<  de  Bembo,  le  Corbaccio  de  Boc- 
cace,  et  quelques  Jours  seulement  avant  sa  mort  les 
Epistolœ  ad  familiares  avec  un  petit  caractère 
bizarre,  mais  d'une  grande  netteté,  qui  ressemble  à 
celui  de  Paganino,  et  peut-être  même  a-t-il  gravé 
celui  même  de  cet  imprimeur;  M.  Panizzi  prouve, 
disons-nous,  que  ce  graveur,  ce  typographe  bolo- 
nais, n'est  autre  que  le  très-universel  artiste,  le 
grand  Francesco  Raibolinl,  que  nous  connaissons  et 
admirons  tous  sous  le  uom  à  Jamais  illustre  de 
Francia, 

BoxoMA  [Tah.  Thood.],  Bcvcavia  jZosim.], 
BoNosiA  IN  Francia  [Luen.],  Gessoria- 
CI:M  [Mêla],  rT)aopt«xôy  iwivtiov  fPtol.], 
Gessoriacus  [Plin.J,  Gessoriacum  oroD 
NUNc  BoxoNiA  [Ant.  Bertiusl,  Morinorum 

PORTUS     BRITAXNICUS     [Pliu.J  ,     BOLONIA, 

port  des  Morini  dans  la  Gaule  Bel- 
gique, auj.  Boulognesur-Mer,  ville  de 
France  [Pas-de-Calais). 

Les  archives  de  l'ancienne  cathédrale  de  Boulogne 
constatent  que  Pierre  Battut  était  établi  imprimeur 
dans  cette  ville  en  1005  :  mais  le  premier  livre  sorti 
de  ses  presses  porte  la  date  de  1G7S  ;  il  est  intitulé  : 
Officia  propria  sanctorum  ecclesiœ  cathcdralis  cl 
diœcesis  Morino-Boloniensis,  etc.,  ^ol.  in-8,  de 
18-158  pp.  En  1094,  le  même  imprimeur  publiait 
le  Martyrologe  des  fondations  de  l'église  cathé- 
drale de  Boulogne,  peu  in-fol.  de  40  pp.,  aussi  in- 
téressant par  les  renseignements  qu'il  corttlent  que 
par  son  excessive  rareii*.  Un  exemplaire  de  ce  volume 
se  trouve  à  la  Biblioth.  impériale.  L'imprimerie  de 
Pierre  Baltut  passa  successivement  à  ses  deux  fils,  et 
le  dernier,  Charles  Battut,  eut  pour  successeur,  en 
1781,  François  Dolet,  qui  imprima  les  nombreuses 
instructions  oastorales  de  M.  de  Pressy,  puis,  dans 
un  ordre  d'idées  bien  dilTérent,  les  opuscules  poli- 
tiques de  Daunon,  de  Leuliotte  et  de  la  MKieté  des 
amis  de  la  Constitution.  (Voir  l'essai  de  M.  Morand 
sur  les  principales  impressions  boulonnnises,  vol. 
in-8, 1841.)  [Baron  C.  Dard.j 

Nous  n'ajouterons  que  peu  de  mots  à  cette  note 
substantielle.  Peignot,  indiquant  une  traduction  de 
Dap/uiis  et  Chloi,  s'est  évidemment  trompô.  Rec- 
tifions également  l'erreur  de  M.  Urunet  qui  donne 
aux  Coustumes  de  la  ville  de  Calais  et  pays  recon  * 

Suis,  imprimées  à  Boulogne  par  P.  Uattut,  la  date 
e  1683  au  lieu  de  1083  ;  enfin  mentionnons  l'affir- 
mation du  Dr  Cotton  [Suppl.)  qui  signale  comme 
existant  à  la  Bodiéienne  un  vol.  imprimé  par  P.  Bat- 
tut en  1070;  ce  vol.,  dont  il  a  le  tort  de  donner  le 
titre  en  anglais,  serait  un  :  Véritable  Portrait  de 
PÉglise  du  Christ,  par  Theodulus  Philadeiphus,  et 
il  dit  :  /  lutve  seen  (?). 

Le  rapport  Sartiiies  donne  la  note  suivante  :  «  En 
1704,  à  itoulogne.  Chartes  Battut,  reçu  en  1752,  asuc' 


499 


BONONIA.  —  BOSNIA. 


200 


cédé  I  son  père  et  ayeul,  qai  ont  été  les  preinten 
imprimeurs  établis  dans  cette  Tille  ;  il  possède  et  il 
emploie  deux  presses.  • 

BoNONiA  [Amm.  Marc.^  Itin.  Anton.],  Bovw- 
vîa  [Procop.],  Malaise  [Tab.  Peut.],  lo- 
calité de  ta  Pannonie  infér.,  sur  le  Da- 
nube, auj.  niok,  Ujlak,  bourg  à  FO.  de 
Peterwardein  (Hongrie). 

BoNONiA,  Bcvwvîa  [PtoL],  anc.  ville  de  FIl- 
lyrie,  dont  on  vpit  les  ruines  auprès  de 
Bunich,  dans  le  gouv.  de  Trieste. 

BoNONiENsis  AGER,  le  Bouloniiais,  anc.  prov. 
de  Fr.,  occupant  le  pays  des  anc.  Mo- 
rini;  faitauj.  partie  du  Pas-de-Calais. 

BoNOPPiDUM ,  GtUstadt,  pet.  ville  prus- 
sienne, dans  la  prov.  de  Kônigsberg. 

BoKsiDELiA,  WunsiedeU  pet.  ville  de  Ba- 
vière, dans  la  princ.  de  Bayreuth. 

Imprimerie  en  1677  :  PertncMi  origineê  Vùitlan» 
diœ,  et  ceUbria  in  hâc  urbi»  Bonsideliœ.  —  Bonsi- 
delic,  1677,  in-4.  (BIbl.  BrubU,  U,  p.  202.) 

BoNTOBRicA,  Baudobrica  [Itiu.  Antou.], 
localité  de  la  Gaule  Belgique,  auj.  Bù- 
delich,  suiv.  Ukert,  ou  Boppard  suiv. 
Cluvier,  Bisch.  etMôU.  (Voy.  Babardu.} 

Bonus  fons  in  Terascia,  Bonne-Fontaine  en 
Tierascke,  anc.  abb.  de  Citeaux,  dans 
le  dioc.  de  Reims  (Marne). 

Une  imprimerie  fut  installée  dans  ce  monastère 
au  milieu  du  xvii*  s.  et  produisit  un  assez  grand 
nombre  de  volumes.  Nous  citerons  :  Berirandi 
Tiasier  BibUolheca  Patrum  CUtereensium.  Bono- 
fonte,  typis  Cœnobii,  per  Ant.  Benesson,  1660  et 
ann.  suiv.,  8  vol.  in-fol.  —  Le  Falots  Boyal, 
extrait  des  mémoires  de  Nie.  Bergeron,  amplifié  et 
enrichi  de  plusieurs  pièces  curieuseê,  par  Fr.-A. 
Mauldrae.  —  Bonnefontaine,  1662,  in-8.  ~  Joan. 
de  Lancy,  historia  Fusniarensis  CanoàU,  ordinis 
cisterciensis.  Bono-fonte,  1670,  in-4.  Ce  vol.  du  prieur 
de  Tabbaye  de  Foîgny,  Jean  de  Lancy,  est  à  la  Bi* 
blioth.  impër.  (Cat.  de  Phist.  de  Fr.  viii,  312.) 

Boppardia,  Voy.  Babardia. 

Borbetomagus,  voy.  Vormatia. 

BoBBoxn'M  Anselmium,  voy.  Burbo  Ancelli. 

BoRBONiLM  Arcimbaldi,  voy.*  Aqvje  Bor- 

MONIS. 

BoRBURGiJM,  Broblrgus,  Bourbourg,  pet. 
ville  de  Flandre,  près  Saint-Omer 
(Nord). 

BoRcovicCs,  localité  de  la  Bretagne  ro- 
maine, où  séjourna  la  prem.  cohorte  ; 
auj.  doit  être,  suiv.  Camden,  Pnidhotv- 
Castle. 

BoRDONELLrs,  BoDERNELixs,  BoHiel,  villagc 
près  Chambly  (Oise). 

BOREUM  PrOMONTORIUM,  Bopstcv  àxpov  [Ptol.], 

auj.  North  Cap,  ou,  selon   Camden, 
8.  Helen's  head,  en  Irlande. 


Normandie,  anc.     abb.     d'Augustins 
(Seine-Inférieure). 

BoRGUs  Novus.  Blrgus  novus,  Borgo  novo, 
bourg  de  ta  Lombardie,  dans  le  mar- 
quisat de  Rocca-forte. 

On  imprimait  dans  cette  pet.  localité  en  1718:  Trat- 
tato  délia  Povertà  de*  cavalieri  di  Matta  raccolto  dal 
fu  Ven,  Priore  di  Lombardia  Garavita  eon  varie 
Grazie  faite  da  SS,  Pontefici  a*  cavalieri  deU*  Or- 
dine  Gerosolimitano.  Borgo  Novo,  1718,  in-ft. 

Boringia,  BoRXHOLMiA,  ilc  BoHiAo/w,  dan  S 
la  mer  Baltique,  à  la  Suède. 

BoRMA,  Bonnes,  bourg  de  France  (\ar;, 
anc.  baronnie  et  anc.  couvent  de  Mi- 
nimes. 

BoRifANUM,  voy.  Cascuovia. 

BoRMiUM  THERM.E,  BormianjE,  Bormio,  ville 
d*Italie,  dans  la  Lombardie. 

BoRNnouoA,  voy.  Boringia. 

BoRsoDiENsis  coMTTATUs,  Bot^schodcT,  comi- 
tat  de  la  haute  Hongrie. 

BoRTiNA  [Itin.  Anton.],  Bcrtina,  ville  des 
Ilergetes,  dans  la  Tarraconaise,  auj. 
Zwira,  sur  le  Gallejo.  ou,  suiv.  Rei- 
chard.  Villa  Nueva  de  Gallejo,  entre 
Huesca  et  Saragosse. 

BoRussu,  la  Prusse,  Tune  des  cinq  gran- 
des puissances  de  l'Europe. 

BoRYSTHENEs,  BcpuoOi'vïj;  [Hcrod.,  Strab.J, 
Axvawpiç,  le  Dnjepr,  Dnieper,  fleuve  de 
Russie. 

BOSA   [Itin.    Anton.],  Bàaa,  Boaaa    fPtol.], 

sur  la  côte  0.  ae  l'île  de  Saraaigne, 
auj.  Bosa. 

BoscHETUM,  le  Bouchet,  pet.  ville  du  Gàti- 
nais,  anc.  marquisat  (Loiret). 

BoscoBELLiM,  Bois-belle,  anc.  petite  sou- 
veraineté enclavée  dans  le  Berry, 
exempte  de  tailles  et  de  droits,  avec 
Hefirichemont  (HENRicoMOi\nuM)  pour  ca- 
pitale ;  elle  a  appartenu  aux  ducs  de 
Sully.  Henrichemont  est  auj. un  ch.-lieu 
de  canton  du  dép.  du  Cher. 

BoscoDUcuM,  voy.  Buscoduca. 

BOSCODUNUM,  voy.  BUSCODUNUM. 

Boscus,  le  Bois  ou  le  Bosc;  ulusieui*s  loca- 
lités en  France  et  en  Belgique  portent 
ce  nom  :  Boscus  Alberici,  le  Bois  An- 
bry;  Boscus  Alzeraci,  le  Bois  Auzevoi; 
Boscus  Dagoberti,  le  Bots  Dabert  ;  Bos- 
cus MoRETi,  le  Bosc  Moret;  Boscus  Ho- 
BERTi,  le  Bosc  Robert  y  etc. 

BosNA  [Cluv.j,  la  Bosna,  riv.  de  Bosnie, 
affl.  de  la  Save  {die  San), 


BoRGus  AcHARDi,  Boui^gochord,  bourg  de      Bosxu  [CelL,  Cluv.] ,  Bosixa,  la  Bostiic 


SOI 


BOSPHORUS.  —  BRANA  ALLODIENSÏS. 


202 


{Bosnien},  prov.  turque,  cb.-lieu  Bosnor 
Seraj, 

BospHORUs,  Ocîtsenfurt,  ville  et  bailliage 
de  Bavière,  dans  la  prov.  deWûrzburg. 

On  vol.  iii-12 intitulé:  De  naturœ  altquot  areani» 
wieékwmemtiM,  porte  comme  souscription  :  Bosphori, 
apnd  Ctarifltopboram  Justinom^  l<t22;  il  esté  la  Bod- 

KieiBlC* 

BospoRLs,  Bo9i70foc  [Procop.],  Kertsch,  ville 
de  Crimée,  suiv.  Forbiger. 

BospORCs  Cdoierle  [Plin.],  BoWopo^  Ktft- 
ui^viz  [Strab.] ..  Fretum  Bosporanum 
[Steph.],  dans  la  Chersonèse  Tauri- 
que,  auj.  détroit  de  Caffa,  dans  la  mer 
Noire. 

BospoRCS  Thracue  [Ovid.J,  Bosporus 
Thracius  [Plin.,  Amm.  Marcel.],  Bôt- 

«coc;    i  6(Muucç   [Ptol.] ,     tô    Ru^ayrtaucov 

(no(&a  [Strab.],  le  Bosphore  ou  canal  de 
Boghaz,  entre  la  mer  Noire  et  la  mer 
de  Marmara. 

BosTADTUM,  BostacU,  pet.  ville  de  Dane- 
mark (Halland). 

BOSTAHPIUM  ,         BOSTANIUM  ,         POSTAM PIUM 

ILuen.],  PoTESTAMPiuM,  Potsdam,  ville 
le  Prusse  (Brandenburg). 

Imprimerie  en  1700,  suIt.  Falkenstdn. 

BoswoRTH,  ville  d* Angleterre  dans  le  Lei- 
cestersbire. 


Le  SupifL  &a  Dr  Gqtton  nous  soprend  qu*un  im- 

Inucy 
en  1775. 


primeur  du  nom  de  Robert  Grii 


y  était  établi 


BoTBNu,  BoTMA  [Cluv.,  Cell.],  la  Bothnie, 
pro?.  de  Suède. 

BoTHNicus  smus,  le  golfe  de  Bothnie, 

BOTHRUNTUM,  VOy.  BUTROTUM. 

BoTOBRiGA,  voy.  Babardia. 

BOVIANUM,  voy.  BOBIANIIM. 

BovauE  [Tac.,  Plin.],  BoIXXat  [Steph.], 
BoBELUE  [Tab.  Theod.l,  pet.  ville  du 
Latium,  auj.  Marino,  bourg  des  États 
pontificaux. 

Bovdîje,  Bovine,  Bouvines,  village  de  Fr. 
(Nord). 

BOVINDA,  voy.  BOANDUS. 

BovmucuM,  Bouvignies,  bourg  de  la  Flan- 
dre wallonne  (Nord). 

BovwuM,  île  de  Bouin,  en  Bretagne  (Loire- 
loférieure). 

BoviiM,  ville  des  Silures,  dans  la  Breta- 
gne romaine,  auj.,  suiv.  Camden  et 
Reicbard,  Bangor,  ville  du  pays  de 
Galles  (comté  de  Caemarvon). 

BoYNTM,  PoYNTTM  cASTRuii ,  Peina,  pet. 
ville  de  Hanovre,  au  N.-O.  de  Brunswig. 


BoxuM,  ville  de  la  Gaule  Lyonnaise  I", 
auj.  Bussiére,  bourg  près  Autun  (Saônc- 
et-Loire),  suiv.  d'Anville. 

BozoKiENsis  coMiTATus,  Ic  distfict  de  Bozoh, 
en  Hongrie. 

BozoLUM,  Bozolo,  sur  l'Oglio,  ville  du  Cré- 
monais  (Italie). 

Brabantu,  Bragobantus  pagus  (au  vin*  s.), 
le  Brabant,  prov.  de  Belgique. 

Bracara  Augusta,  voy.  Augusta  Bracara. 

Bracchia,  Bracha,  Brattia  [Plin.  m], 
Brazza,  île  de  la  mer  Adriatique,  sur  la 
côte  de  Dalmatie. 

BRACCHniM  [Notit.  imper.],  suiv.  Andrews, 
auj.  Brclugh,  bourg  au  S.-O.  de  Rich- 
mond,  en  Angleterre  (comté  de  Surrey). 

Braccunum,  voy.  Arcennum. 

Braccum  Saccum,  voy.  Brisacum. 

Braclavu  ad  Hypanim,  BracUxw,  sur  le 
Bug,  ville  de  Russie  (Podolie). 

Braclejum,  Brachley,  pet.  ville  d'Angleterre 
(Northam  p  tonshire) . 

Bradants  [Itin.  Anton.],  fl.  de  la  Lucanie, 
auj.  le  Bradcmo,  dans  la  Basilicate. 

BRiEA,  Bree,  bourg  de  Belgique,  dans  la 
prov.  de  Liège. 

Bragantia,  Brigantia  Lusffanle,  Braganza, 
ville  de  Portugal  (Tras-os-Montes). 

Brageracum,  voy.  Berger acum. 

Bragodukum,  Bça-yo^cupov,  ville  de  la  Rha»- 
tie,  auj.  Altheim,  près  Moskirch,  en 
Bavière. 

Braia,  Bria  œMms  Roberti  Bne-Comte- 
Bobei't  (pendant  la  Révolution  :  Brie- 
sur-Hyéres),  ville  de  France  (Seine-et- 
Marne)  . 

Braina,  voy.  Brennacum. 

Brajacum,  Brageac,  pet  oourg  d'Auver- 
gne (Cantal). 

BrAJUM,  voy.  BlBRAX. 

Bramenium,  Bremenium  [Itin.  Anton.],  Bpc- 
piviov  jPtol.],  ville  de  la  Britannia  Major, 
auj.  Rochester,  ville  du  comté  de  Kent 
suiv.  Camden,  et  Brampton,  dans  le  Cum- 
berland,  suiv.Bisch.  etMôll.  (voy.  Di'ro- 

BRIVIS) . 

Brammovicuh,  Bramant,  bourg  de  la  Savoie, 
dans  la  Maurienne. 

Bramosauti'm,  JBramosmi/,  bourg  de  Suisse, 
(cant.  de  Berne). 

Brana,  voy.  Braina. 

Brana  Allodiensis,  Braine-la-Leud,  bourg 


203 


BRANCASTRUM.  —  BRAYUM. 


204 


de  Belpnqut%  dans  le  Brabant  méridio- 
nal. 

Brancastrum,  voy.  Brannodunim. 

Brancidunum,  Brancicni,  bour^  et  château 
de  Bourgogne  (Saônc-et-I.oire). 

Brandeburgium  [Cluv.] ,  Brandenburgum 
AD  Havelam,  Brennoburgum.  Brcaiden- 
bwg,  ville  de  Prusse,  dans  la  prov.  du 
même  nom. 

Cette  Tille  est  omise  par  Falkenstein  et  tous  les 
autres  bibliographes  ;  cependant  nous  trouvons  dans 
les  caialogues  des  foires  de  Francfort  TindicaUon  de 
plusieurs  ouvrages  publiés  dans  cette  ville  au  com- 
mencement du  xvii«  s.  Le  plus  ancien  est  celui-ci  : 
Gebeth  und  Gesang  avff  aile  tag  in  der  wochtn, 
auff  Anordnung  margraff  Johanne»  Geargen,  — 
Zu  Brandenburg,  bel  Henning  Tross,  1002.  in><k. 
Cet  imprimeur  Henning  Tross  avait  son  établissc- 
mrnt  principal  &  Leipzig. 

Brandenbi  RGUM  NovuM,  NeU'Biwidenburg, 
Tillo  du  jluché  de  Mecklenburg-Strelitz. 

LMmprimerie  existait  dans  cette  petite  ville  kla 
fin  du  xvi«  siècle  ;  voici  un  livre  imprimé  en  15M 
dont  la  Bibliotheca  exoliea  (Francfort,  1025)  nous 
donne  le  titre  :  D.  Eras,  Albert  verUhrte, 
Lehr  der  Carlêiader  und  aller  vornembtten  Laup- 
ter  der  Saeramentirer  widertauffer,  satrament- 
loMlerer...  und  verwuiier  aller  guten  Ordnung, 
Newen  Brandenburg,  i5M,  in-8. 

Braxdinos,  Arran,  île  d*Écosse,  dépendant 
du  comté  de  Bute. 

Brankcuim,  Brunecca,  Brunopous,  Bru- 
neyg^  Bruneck,  ville  du  Tyrol,  dans  le 
cercle  de  Pusterthal. 

Brangonia,  Branomum  [I lin.  Anton.],  B^v- 
viféviov  [Ptol.],ViGORNiA  [Ccll.],  vflle  dcs 
Cornavii,  dans  la  Bretagne  romaine, 
auj.  Worcester,  ch.-lieu  du  comté  de 
ce  nom,  sur  la  Severn.  Forbiger  croit 

Sue  ces  indications  se  rapportent  au 
RAViNiuM  de  ntin.d'Ant.,  qu'il  traduit, 
avec  Camden,  par  Bromféld, 

L*imprimerie  fleurit  k  Worcester,  comme  k  Can- 
terbury,  k  Ipswirh,  etc.,  k  une  époque  asseï  reculée, 
mais  elle  disparaît  pendant  le  règne  et  par  suite  de 
rinflnence  aesséchatile  de  la  reine  Marie  {withe- 
riig  influence,  dit  le  Dr  Cotton).  Ce  n'est  qu'An 
milieu  du  xviii*  siècle  qu'on  voit  refleurir  la  plupart 
de  ces  typographies  provinciales.  M.  Cotlon  cite 
Sampson  Evans  qu'il  qualifie  de  libraire,  peut-être 
même  imprimeur  k  Worcester  en  1058.  Un  Journal, 
le  Woreeiter  Postman,  fut  fondé  en  1778  par  Sa- 
muel B^n,  et  il  fut  suivi,  l'année  suivante,  d'une 
seconde  feuille  publique  :  the  Worcester  joumaL 

Brannodunl'm  [Itin.  Ant.],  Brancastrum, 
Brcmcaste)*,  ville  d'Angleterre  (Norfolk- 
shire). 

Brannovr'm,  voy.  Brangonia. 

Hransberga,  voy.  Brunsberga. 

Brantosomum,  Brantolmum  ,  Brantôme, 
bourg  de  Fr.  (Dordogne). 

Braslï:,  voy.  Prasia. 

Braslavta,  Bratislavta  ,  Braslmv,  ville  de 


Russie,  sur  la  Dwina,  dans  le  gouv. 
de  Wilna. 

Brassovia  [Luen.],  Corona  [Cluv.],  Ste- 
phanopous  jCluv.,  Cell.],  Kronstadt, 
Brassow,  Brassôy  ville  forte  de  Transyl- 
vanie (Land  der  Sachsen),  au  S.-O. 
d'Hermanstadt. 

J.  Nemeth  {Hht,  typogr.  Hungariœ  et  TranuU- 
vaniœ,  Pesthini,  1818)  et  Falkenstein,  nous  fournis- 
sent les  éléments  nécessaires  k  l'histoire  de  la  typo- 
graphie dans  cette  ville  :  Jean  Honterus,  né  en  laôs,  k 
Kronstadt,  alla  étudier  aux  universités  de  Cracovie,  de 
Wurtemberg  et  de  Râle.  Il  revint  en  1555  dans  sa 
ville  natale,  avec  un  matériel  typographique,  et 
fonda  une  imprimerie  qu'il  dirigea  lui-même  ;  sélé 
protestant,  il  fit,  k  l'aide  de  ses  presses,  une  propa- 
gande énergique  en  faveur  de  la  religion  nouvelle, 
propagande  que  combattit  du  reste  avec  un  lèlc 
tout  aussi  virulent  le  Dr  Georg.  Martmusius.  Hon- 
ler  mourut  le  25  Janv.  15A9.  Le  premier  livre  qu'il 
ait  imprimé  est  intitulé  :  /.  Honteri  compendium 
grammatices  latinœ,  Coronc,  1555,  in-12.  réiropr, 
en  1577,  in-8. 

Ses  successeurs  k  Kronstadt  furent  :  Valeniin 
Wagner,  écrivain  et  typographe,  dont  le  premier  vo- 
lume: KatYÏ/irivicOOâXrmvou  ToOOOocvtcpou  Kopù- 
veoc,  est  imprimé  par  lui-même  en  1550,  in-8  ;  Jo- 
hann Nitreus,  Geoi^r  Creus,  Micbael  Hermann,  Lucas 
Sefller,  Stephan  MQIler  et  Christian  Lehmann  :  ce 
dernier  imprimeur,  établi  k  Kronstadt  au  milieu  du 
XV1II«  siècle,  avait  aussi  un  atelier  typographique  à 
Linu. 

Bratananium,  ville  de  la  Rhœtie,  Brands- 
tetten,  sur  l'Ebraeh,  bourg  de  Bavière, 
suiv.  Reichard. 

Brattia  [Plin.,  ïtin.  Ant.],  Brazia  [Geog. 
Rav.l,  grande  île  de  la  mer  lllyrienne, 
auj.  Brazza, 

Bhatcspantium,  BreteuiJ,  village  du  dioc. 
de  Beauvais,  suiv.  le  P.  Menestrier, 
Mabillon  et  d*Anville  ;  le  P.  Oaire  veut 

Su'Amiens  ait  été  biUie  sur  les  ruines 
e  BRATispANTirM ;  suivant  Bisch.  et 
Môll.  ce  serait  Fiers,  bourg  du  dép.  de 
rOise. 

Braunatiim,  Braunate  in  Briegio,  Brunoy- 
sair-Yères,  commune  de  Fr.  (Seine-et- 
Oise). 

Braunodunitm,  Brunodt'num,  Braunau,  villr 
de  Bavière,  dans  rUnterdouaukreis  (k 
cercle  au-dessous  du  Danube). 

BrAUNSRERGA,  [Cluv.],  voy.  BRrXSBERGA. 

Brauron,  Bpaufwv  [Strab.,  Steph.],  ville  dr 
TEpire,  auj.  Vraona,  Vrana,  dans  la 
Roumélie. 

Braviarum ad  Samaram,  voy.  Brayim. 

Braviniim  [Itin.  Anton.],  Bromfu'hl,  ville 
d'Angleterre  (Shropshire). 

Bravum,  voy.  Bi  ROI. 

Brayum  ad  Samaram,  Bkaviarim,  Bray-sur- 
Somme,  ville  de  Fr.  (Somme). 

Brayiîm,  Braiacum  ad  Sequanam,  Bray-snr- 


205 


BRECASI.  —  BRENNOBURGUM. 


206 


Semé,  bourg  de  Fr.  (Seine-et-Marne), 
anc.  abb.  de  Gîteaux. 

Breca£i  {Y}. 

Proteblement  on  lien  d'impression  nipiMMé, 
eonuBe  Behoodi,  que  Melcy  croit  être  lliLAHO;  nous 
croyons  que  BiiCAM  siniifie  RolU. 

MwnuM  é^  Frati  Min.  €aiuf.  del  P,da  Bagna- 
«naOo.  Btrecatit  1618,  ln-12. 

Brecennum,  voy.  Arcennum. 

Brechinia,  Breconiun.  Brecknoeh,  comté  du 

pajs  de  Galles,  oont  le  chef-lieu  est 

Urscofi* 

/oMi'  kittanf  cf  tke  ctmuttf  wtu  prtnted  hère  te 
18tS.(DrCAippL) 

B11ECBINICIC9  Brechin,  bourg  d'Ecosse 
(comté  de  Forfar). 

BlIECISLABURGUIf,  TOy.  PR£SBUR0UM. 

Bredana  BARocmA,  Breda,  ville  forte  de 
Hollande,  dans  le  Brabant  septentrio-^ 
nal. 

Lnprimerie  en  1015,  sniT.  Falkenstein.  Nous  trou- 
ivtns  dus  le  Fiorigerium  lÀtrorum  raricrum 
(GroningK,  17t7,  in-12,  p.  2M)  une  traduction  hol- 
kndiise  dn  livre  suivant  t  Joéffue»  de  Weaenbeee. 
La.  detcriptkm  de  CSêtat,  nueès  et  oeeurreitee, 
«teemies  au  Paie  Bas  on  fatet  de  ta  retigton,  toi 
Breda  gednikt  bv  Isaac  Schiiders»  1016,  ln-4.  Jacques 
de  Wcaenbeec  ŒAnTeri,  conseiller,  puis  syndic  de  sa 
viUe  natale,  tut  dépoté  des  Provinces-Unies  auprès 
do  rai  d»£^i«ne  en  150S  (de  Tlioo,  liv.  40,  f.  520). 

Bredefortu,  Brefortium,  Breedevoort,  Bre- 
fort,  sur  l'Aa,  pet.  ville  de  Hollande 
(Gueldre). 

Bredo,  Bron,  village  du  Dauphiné  (Isère). 

Brega  [Luen.],  Briga  [id.],  Brieg,  ville  de 
la  Silésie  prussienne. 

Nous  ne  pouvons  foire  remonter  plus  haut  que 
1015  Plmprimerie  dans  cette  ville  :  Johann  Gaàrie- 
li$  andâektlge  Gebet  undSeufttxen  auffden  santd- 
gtickem  vnnâ  fUmembtten  (est  evangetien,  Brieg, 
bei  Gaspard  Siegfried,  1015,  in-8.  (F.  de  Francf.,  a. 
1025,  p.  Iftl.) 

BREGfnUM,     BfTfOltTtcv     [Ptol.],     BRFiïETIO 

[Itin.  Anton.l,  BwGrno  [Aur.  Vict.], 
Bergentio  [Tan.  Peut],  ville  de  Panno- 
nie,  sur  le  Danube,  auj.  Trùmmer,  près 
de  Szôny,  à  l'O.  de  Komorn  (Hongrie). 

Bregensistherîle,  Bregaua,  Brieg,  bourg 
de  Suisse  (cant.  de  Vaud). 

M.  Temaux  cite  un  vol.  imprimé  dans  cette  loca- 
lité :  CtOMéU  Phitomust  exelamatio  in  acerrimam 
hottimn  invaglonem  in  vaUem  Turrenam.  Brega- 
Itc,  1020. 

Brkgentu,  Brigantia,  Bregenz,  riv.  qui 
se  perd  dans  le  lac  de  Constance. 

Bregentiuh,  voy.  Briganthim. 

Bregeho,  voy.  Breg^tium. 

Brema  [Cluv.  Cell.],  Fabiranum,  Fabirana 
Saxokum,  la  ville  libre  de  Brème,  sur  le 
Weser, 


Falkenstein  ne  Ikit  remonter  qu'à  Tannée  1585 
l'introduction  de  la  typographie  dans  cette  ville  ; 
nous  pouvons  la  reporter  k  1502. 

La  première  édition  d'un  des  plus  rares  volumes 
du  célèbre  dissident  Francowiu  fut  donnée  dans 
cette  ville;  Bsner  nous  en  donne  le  titre  exact:  Diê- 
putatio  de  originaU  peeeato  et  libero  art/itrio, 
inter  M,  Placium  Ulyrieum  et  Victorin,  Strigelium 
publiée  Finariœ  (Weymar)  per  tntegrwn  hebdoma^ 
dam  prœeentHna  iliustriss,  Saxoniœ  Prineipibus 
a,  1500.  /frit.  M.  Aug.  habita,  cum  prœfatione.,. 
Bmne,  1502,  in-4.  (CaL  de  la  bibl.  des  eoi-diêant 
jésuites  du  coll.  de  Ctermont,  no  881,  vendu  18  li- 
vres). La  Bibl.  saxon,  de  Struvius  (p.  1005)  cite 
aussi  ce  volume  sous  le  titre  de  Aeta  CoiloguU  Fi' 
nariensis  de  Peeeato  originis..é 

Le  cat.  des  frères  de  Tournes,  de  1070,  nous 
donne  un  grand  nombre  d'indicaUons  antérieures  à 
celle  que  fMimit  Falkenstein;  citons  Ambr,  Wolfii 
Fundamenta  Lutheran.  de  ubiquitate  expensa, 
Brems,  1579,  in-ft. 

Les  première  imprimeura  de  Brème  sont  Amoldns 
Wessel  et  Bembardus  Pétri. 

Bremacum,  Berneghjm,  Brinnacum  [Cart. 
»  IX  sœc],  Bargny,  auj.  Bamy-Bivière, 

village  près  de  Soissons  (Aisne),  anc. 

villa  roysde,  dans  le  dioc.  de  Senlis  (ab. 

Lebeuf). 

Brembatitm  inferius,  Brembato  (H  SoUo, 
bourg  du  Milanais,  dans  la  délég.  de 
Bergame. 

Brehbus,  le  Brembo,  riv.  du  pays  Berga- 
masque. 

Bremeniuh,  voy.  Bramentum. 

Brementônacum  [Itin.  Ant.l,  Brembtenra- 
CUM  [Geo.  Rav.],  ville  des  Brigantes, 
dans  la  Britannia  Romana,  auj.  06er- 
burrow,  dans  le  Yorkshire,  suiv.  Man- 
nert  et  Forbiger. 

Bremetum,  Brema,  bourg  du  Piémont,  au 
continent  de  la  Sesia  çt  du  Pô. 

Bremogartum,  Bremgarten,  bourg  de 
Suisse,  sur  la  Reuss  (cant.  d'Argovie). 

Brena,  Breona,  Briona  villa,  Briennium, 
Brienne,  ville  de  Fr.  (Aube)  ;  anc.  villa 
royale  [Praec.  Car.  C.J. 

Brendulum,  Brentula,  Brentola,  bourg 
d'Italie,  près  Vicence. 

Brenianum,  Bregnano,  bourg  du  Piémont 
sur  la  Sesia. 

Brennacum,  Brinnacum,  Brana  adVidulam, 
Braina,  Brinagum  [Greg.  Tur.],  Brin- 
NAicuM  [id.],  Braunade  [Gesta  Dag.], 
Braine-sur^la-Vesle,  bourg  de  Fr.,  près 
Soissons  (Aisne);  anc.  villa  roy. ;  con- 
cile en  580  ;  abb.  de  Prémontre.     , 

Brennensis  circulus,  le  cercle  de  Brùnri,  en 
Moravie. 

Brennia  comitis^  Bronium,  Braine-le-^omte, 
ville  de  Belgique  (Hainaut). 

pRENNOBURGUM,  VOy.  BrANDFJIURGIUM, 


207 


BRENNOVICUM.  -  BRETOLIUM. 


208 


Brennovicum,  Fanum  Sancti  Joannis  in 
VALLE  Mauriana,  S.' Jean  de  Mavrienne, 
ville  de  Fr.  (Savoie). 

Brennum,  Breno,  bourg  vénitien,  sur 
rOgno. 

Brenta,  riv.  de  la  Rhaetie,  auj.  le  Brenz, 
afil.  du  Danube. 

Brenta,  Brentia,  Brenz,  bourg  de  Wur- 
temberg, sur  la  riv.  du  même  nom. 

Brentesia,  Medoacus  MAJOR  JPHn.,  Cell.], 
la  Brenta,  fl.  d'Italie;  se  jette  dans  l'A- 
(iriatique. 

Brentonicum  [P.  Diac,  Cluv.],  Brentonico, 
bourg  du  pays  vénitien. 

Breona,  voy.  Brena. 

Brescu,  Bressicia,  Bresica,  Brestia  in 
LiTHUANiA,Brz6SC  (Brzésciu),  ville  et  pa- 
latinat  de  Lithuanie. 

Masch,  dans  ion  édition  de  la  BièUotheca  ioera 
de  Leloiif,  et  Faikenstein,  dans  sa  Table  chronolo- 
gique, donnent  1M6  comme  date  de  Tintroduction 
de  la  t]q>ographie  dans  cette  ville.  Masch  cite  un 
Pentateuque  imprimé  par  les  Juift  &  cette  époque, 
ce  qui  prouyerait  que  la  première  imprimerie  aurait 
été  établie  par  eux;  mais  de  Rossi  n*ea  parle  pas,  et 
le  fait  doit  paraître  au  moins  douteux,  car  le  livre 
est  resté  inconnu.  C'est  à  1550  seulement  que  tous 
les  bibliograplies  et  Falkenstein  lui-même,  se  recti- 
fiant (p.  S05),  font  remonter  le  premier  établisse- 
ment d'une  Imprimerie  dans  cette  ville. 

Nicolas  Radziwil,  palatin  de  Vilna,  zélé  protecteur 
des  dissidents,  dépensa  plus  de  10000  flofins  d*or,  dit 
Hegenvolscius  [HisL  Èecle$,Slavonteœ,  1. 1),  pour 
la  création  d'im  établissement  t)'pographique  k 
Brzesé,  et  l'imprimeur  qu'il  mit  à  la  tête  de  cet  éta- 
blissement s'appelait  Bernhard  Woiewodka.  Le  livre 
par  lequel  il  débuta  est,  selon  toutes  probabilités, 
Simonis  Zaici  confetsio  fldei  ecelestœ  Velnensis 
contra  exnurgentea  AnabapliÊlas.  Brestiv,  1559, 
iu-(i.  Mais  la  célèbre  Bible  polonaise  de  156S  est  la 
publication  la  pins  •  Importante  ;  en  voici  le  titre 
exact  * 

Bibiia  Swi^ta,  iho  iest  Ksiçgi  êtarego  y  Nowego 
Zakonu  wlamie  z  Zydowskiego^  Greekiego  y  La- 
cinMkiego,  nowo  na  Polski  i0yk  z  pilnoscia  y 
wiemie  wylofone.  —  Drukowano  w  BDescio  Li- 
te wskim  z  roskatania  a  nakladem  OswieconegroPana, 
Pana  Mikolaia  Radxiwila  Ksiazecia  na.  Olyce  y  na 
Nieswiezu,  etc.  156S,  in-fol.,  fig.  s.  b.,  579  et  143  AT. 

Cette  traduction  avait  été  faite  sous  les  yeux  du 
prince  Radziwil  à  Pinczow,  peUte  ville  près  de  Cra- 
covie,  par  un  grand  nombre  de  savants  protestants, 
parmi  lesquels  on  peut  citer  Simon  Zacius,  Bernard 
Ochin,  André  Trtecieski,  Mart.  Rrowicki,  etc. 

Une  seconde  traduction,  faite  par  Simona  Budnego 
(Simon  Budneus),  fut  imprimée  en  1572,  non  pas  à 
Brzosc,  comme  le  dit  M.  Temaux,  mais  à  Zaslaw 
(w  2eslawin)  ;  c'est  un  \ol.  in-4,  qui  n'est  pas  moins 
recherché  et  est  peut-être  encore  plus  rare  que  le 
précédent. 

Bressl\,Segusianus  ager,  Brexia^  la  Bresse, 
LUC.  prov.  de  France;  forme  auj.  le 
lép.  de  l'Ain. 

Bressuira,  voy.  Bercorium. 

Brestia,  voy.  Bresca. 

Brestia,  Brestum  oppidum,  Brest,  ville  et 
port  militaire  de  Fr.  [Finistère]. 


de 


Le  nom  de  celte  ville  apparaît  pour  la  première 
fois  dans  une  chronique  du  ix»  siècle. 

Le  savant  bibliothécaire  de  la  ville  de  Brest,  M.  P. 
Levot,  nous  adresse  au  sujet  de  l'imprimerie  bres- 
toise  la  comraunicaUon  suivante  : 

L'état  de  barbarie  dans  lequel  Brest  resta  plongé 
Jusque  vers  1681  donne  tout  lieu  de  croire  qu'aucun 
imprimeur  n'exista  dans  cette  ville  avant  Olivier 
DriUet,  qui  prenait  en  1681  le  titre  d'imprimeur  du 
Boy  et  de  la  marine,  et  imprimait  sur  placard  de 
formatpetit  in-fol.  les  Lettres  patentes  de  Louis  XI  F, 
données  à  Versailles  au  mois  de  Juillet  1681,  lettres 
constitutives  de  la  nouvelle  marine. 

La  Camille  des  OriUet  semble  avoir  été  une  famille 
d'imprimeurs,  car  Nicolas  du  Brayet,  imprimeur  à 
Morlaix  en  1647,  avait  épousé  une  Drillet,  parente 
vraisemblablement  de  Pimprimeur  brestois. 

Un  peu  après  DriUet,  nous  trouvons  la  mention 
d'un  Guillaume  Camarec,  qui  prend  le  titre  d'impri- 
meur et  libraire  de  la  marine  ;  il  imprima  en  1699, 
sur  parchemin  in-plano,  les  Statuts  réformés  de  la 
corporation  des  cordonniers  de  Brest.  En  tête  est 
un  fleuron  fort  bien  gravé  représentant  les  armes  de 
France  supportées  par  des  anges.  La  première  ligne 
commence  par  un  L  ob  se  voit  un  personnage  nimb<> 
placé  sur  un  fond  parsemé  de  fleiuv  de  lis. 

Ce  G.  Camarec  a  dû  imprimer  le  Traité  d'hydro- 
graphie de  Coubait,  premier  professeur  d'hydrogra- 
phie à  Brest.  Colbert  en  avait  autorisé  l'impression 
au  mois  de  mare  1684,  et  une  lettre  de  ce  ministre, 
datée  du  12  Janvier  1685,  et  adressée  à  M.  Desclou- 
leaux,  intendant  de  la  marine  à  Brest,  lui  prescrit 
d'envoyer  à  Ilochefort  150  exemplaires  du  Traité  de 
navigation  que  le  sieur  Coubait  a  fait  imprimer. 

Un  autre  imprimeur,  Jean-Louis  Camarec,  demeu- 
rant vis-à-vis  la  maison  de  l*intendant, »ux\ni*  s., 
est  probablement  le  Gis  de  Guillaume. 

Un  imprimeur,  Romain  Malassis,  de  la  famille  des 
imprimeure  d'Alençon,  prend  le  titre  û*imprimeur 
de  la  marine  et  des  armées  navales  de  Sa  Majesté  ; 
il  imprime  ven  1696  une  tragédie  sacrée  de  dom 
Jean  Cadec,  prêtre  du  diocèse  de  Léon,  Brest,  in-8  ; 
et  vers  1698,  les  privilèges  accordez  par  Louis  XIV, 
très  crestien,  aux  maire,  eschevins  et  habitans  de  la 
ville  de  Brest,  pet.  in-8. 

Citons  pour  mémoire  deux  numéros  du  catal. 
Dubois  :  an  imitation  lésus-Christ ,  hon  Salver 
Biniquet,  E  Brest,  1689,  in-8,  et  :  €in  Templ  eonsa- 
cret  der  Passion  lesus^hrist,  E  Brest,  1695,  ln-8. 

M.  Frère  (BibL  nomi..  Il,  p.  569)  nous  donne 
aussi  le  titre  d'un  ouvrage  imprimé  à  Brest  en  169S  ; 
c'est  un  Exercice  en  général  de  toutes  les  manœu- 
vres qui  se  font  à  la  mer^  par  l'amiral  de  Tour- 
ville,  in-8. 

L'arrêt  du  conseil  du  21  juillet  1704,  qui  fixe  le 

nombre  ûes  imprimeurs  tant  à  Paris  que  dans  les 

villes  de  province,  en  autorise  un  seul  pour  la  ville 

de  Brest. 

Le  Bapport  fait  à  M.  de  Sartines  signale  deux  im- 

Srimeries  existant  à  Brest  en  1764,  celle  de  la  veuve 
amaret,  et  celle  de  Romain-Nicolas  Malassis,  qui 
possède  4  presses. 

Brestiensis  PALATIN  ATI  s,  Woieicodut  dl' 
Brzesc,  en  Lithuanie. 

Brestum,  voy.  Brestia. 

Bretelium,  voy.  Bretolium. 

Bretiniacum,  Bretigny;  plusieurs  localités 
en  France  portent  ce  nom,  mais  le 
traité  de  4360  fut  conclu  dans  un  ha- 
meau de  la  Beauce,  au  dioc.  de  Char- 
tres, auj.  dép.  d'Eure-et-Loir. 

Bretouum,  Bretelrtm,  BRrroucM  palatium 
Charta  Ph.  Aug.  a.  1204],  Britouum 
Charta  Ludov.  vui,  a.  1223],  Breteuil- 


209 


BREUœMAGUS.  —  BRIOCENSE  OPPIDUM. 


210 


sur-IUm,  ville  de  Fr.  (Eure),  anc.  villa 
royale.  =  BreteuHsur-Noye,  ville  de  Fr. 
(OL^). 

Breucohagus,  voy.  Brocomagus. 

Breuiha  valus,  le  val  de  BoUenza,  Boknzer 
Thaï,  CD  Suisse. 

Brelthe,  ville  d*Arcadie,  au  N.-O.  de  Mé- 
galopoliSy  aig.  Karithene,  en  Morée. 

Brevaixis,  Brev<il;  plusieurs  localités  en 
France  portent  ce  nom. 

Breviodurum  [Itin.  Anton.],  Audemari 
PONS,  ville  (les  Lexovii,  dans  la  Lyon- 
naise W,  auj.  Pont'Attdemer,  ville  do 
Fr.  (Eiu^). 

Noos  penMos  que  c*est  par  suite  d'une  erreur  de 
non  on  d'tanée  que  II.  Frère  [Bibl.  nomt,)  donne 
15SS  comme  dite  de  l'introduction  de  la  typographie 
dans  la  Tille  de  Pont-Audemer,  et  le  nom  de  Guil- 
laume Oural  comme  premier  libraire-imprimeur  : 
nous  ignorons  sur  quels  livres  peut  s'étayer  cette 
assertion,  et  nous  désirons  vivement  être  édifié  à 
ce  s^let. 

Bresia,  voy.  Brixia. 

Brezei:m,  Brézé,  bourg,  chat,  et  marquisat 
d'Anjou  (Maine-et-Loire).  On  trouve 
dans  le  Voyage  des  reL  Bènéd.,  Petrus 
Brezeus,  F^nqsca  Brezea,  etc. 

Bria,  voy.  Braia. 

Brianzonu  arx,  Biiançonnet,  sur  l'Isère, 
pet.  ville  de  France  (Isère). 

Bruru,  voy.  Brivodurdm. 

Bricejuh,  Bricesum,  Briey,  bourg  di?  Fr. 
(Moselle). 

Bricucus,  Bructugus,  Brécé,  commune  de 
Fr.  (Mayenne). 

Briela,  Briel,  pet.  ville  de  la  Hollande  du 
Sud. 

Le  Cat.  de  Daniel  Elzevir  de  1681  nous  fournil 
une  indication  qui  nous  permet  de  faire  remonter 
à  16U  la  date  de  rimpriroerie  dans  cette  ville  :  Ja- 
cobi  Revit  Thekei  contra  Carthenium,  Briel,  16AS, 

Briensis  pagus,  Brigensis  ager,  Briegii:s 
sALTis,  la  Brie,  anc.  prov.  de  France. 

Brjeza  nDA,  Treuen-Briezen ,  ville  do 
Prusse,  dans  le  gouv.  de  Potsdam. 

Briga,  le  Breg,  riv.  du  gr.-duché  de  Bade. 

Briga,  voy.  Brega. 

Brigabannis,  Brigobanna,  ville  de  la  Vin- 
délicie,  sur  le  Danube,  auj.  Breunlin- 
gen,  bourg  du  gr.-duché  de  Bade. 

Briganconia,  Bregançm,  village  et  chat, 
de  Provence,  érigé  eu  marquisat  en 
1574  (Var). 

BRiGANTEs^anc.  peuple  d'Irlande;  occupait 
la  province  de  Leinster. 


Brigantes,  peuple  de  la  Bretagne  romaine; 
occupait  les  comtés  de  Cumberland, 
Westmoreland,  Lancaster,  York  et 
Durham. 

Brigantu,  voy.  Bragaktu  et  Brigantium. 

Brigantinïis  ager,  le  Briançonnais,  district 
de  Fr.,  autour  de  la  ville  de  Briançon. 

Brigantinus  lacus,  voy.  Bodamicus  lacus. 

Brigantium,  Bpi-yavncv  [Dio  Cass.^  Flavium 
Brigantium,  <ï>Xat&ûï&v  Bpi-yoÉvnov  [Ptol.] , 
Brigantia  [Oros.],  ville  desCallaici  Lu- 
censes,  dans  la  Tarraconaise,  sur  l'em- 
placement actuel  de  laquelle  on  est  peu 
d'accord  ;  mais  les  principales  autorités 
penchent  pour  Coruna,  la  Corogne,  ville 
rorte  et  port  de  Galice  ;  Mannort  penche 
pour  le  Ferrol  et  Reichard  pour  Betan- 
zos,  près  de  la  Corogne, 

Brigantium  [Itin.  Anton.,  Tab.  Peut.;  etc.|, 
Bpt-yflcvTiGv  [Ptol.,  Strab.l,  Byrigantum, 
BJ)t7<xvTia  [Julian.  Ep.],  Briscatio  [Geo. 
Rav.],  Bhegetio^  ville  des  Caturiges, 
dans  la  Gaule  Narbonaise,  auj .  Briançon, 
ville  de  Fr.  (Hautes-Alpes). 

Brigantium  [Tab.  Peut.],  Bpi-yivTiov  [Strab., 
Ptol.],  Brigantia   [Amm.  Marc,  Itin. 
Anton.],  Bregenz,  ville  du  Tyrol  autri- 
chien; chef-lieu  du  Voralberg,  sur  le  ' 
lac  de  Constance. 

Imprimerie  en  1711  [Dr  Cotton*s,  5uppf«];mals 
M.  Temaux  cite  :  Plancher  Baitwas»er  dur  eh 
P.  N.  N.  P.  Brcgentz,  1669,  in-8. 

Rrige  [Itin.  Anton.],  ville  de  la  Bretagne 
romaine;  auj.  Broiigton,  ville  du  Hamp- 
shire  [Camden]. 

Brigensis,  voy.  Briensis  pagus. 

Ôrigetum,  voy.  Ovetum. 

Briguna,  Baniann,  ville  d'Espagne 
[Graësse] . 

Brigolium,  Brigueil,  bourg  de  Fr.  (Cha- 
rente). 

Brinnacum,  voy.  Brennacum. 
Brinnium,  voy.  Brdna. 

Brinolium,  Brinonia,  Brigmles,  ville  de 
Fr.  (Vdr). 

Briocense  oppidum,  s.  Brioci  faxum,  Brioc.e, 
Brioci  Castrum,  Castel  de  Brioc  [Guill. 
Gemet.],  St-Brieu^,  ville  de  Fr.  (Côtes- 
du-Nord). 

Le  premier  imprimeur  de  Saint-Brieuc  s'appelait 
Guillaume  Doublet.  Voici  le  premier  livre  que  nous 
connaissions  de  lui  :  Les  hymnes  on  cantiques  sacrez 
à  la  gloire  (Ut  Dieu,  tirez  de  plusieurs  sainctt  pères 
et  docteurs  anciens,  traduicts  en  vers  français 
sur  tes  plus  beaux  airs  de  ce  temps,  par  le  sieur 
Auffray  Pleduno,  chanoine  de  Véglise  cathédrale 
de  Sainct'Brieuc,  A  Sainct-Brieuc,  par  Guillaume 
Doublet,  1623,  in-8.  GoUetet  dit  de  ce  brave  cba- 


2H 


BRIONNA.  —  BRIVA  ISARiC. 


242 


noine ,  qu*U  s*cxpriine  si  nistiquement  et  avec  un 
style  si  contraiot  et  si  barbare,  qa*il  lemUe  tenir  un 
peu  plus  de  Tair  de  Pantique  langage  des  Goths  et 
des  Vandales  que  de  Tair  de  notre  langue  française. 

En  1027,  le  même  Guillaume  Doublet  Imprima  : 
Vie  et  nUracUB  ae  S.  Brieuc  et  de  5.  Guillaume^ 
eiuemble  ta  tranUattan  des  reliques  dudit 
5.  Brieue...  avec  des  remarques  et  des  oëserva- 
tioM^  par  L,  G,  delà  Devison,  chanoine  de  t'éçtise 
de  S.  Brieuc.  Saint-Brieoc,  Doublet,  1027,  in-0. 

Rn  lOM,  le  même  imprimeur  donne  une  nouvelle 
édition  des  t^Uoques  bretons,  de  J.  Quiquicr  le 
Roacovite. 

Les  arrêts  du  conseil  du  21  Juillet  1704  et  du 
SI  mars  17S0  autorisent  un  seul  imprimeur  dans  la 
ville  de  Saini-Brieuc,  et  cet  imprimeur  privilégié 
est  Jean-Louis  Mahé,  éubli  en  1751. 

L'arrêt  du  12  mai  1759  confirme  les  précédents. 

Brionna,  Brionu,  Brùmne,  pet.  ville  de 
Normandie  (Eure)  ;  concile  en  1050. 

Briovera,  Oppidum  Sancti  I^audi^  Sanlau- 
DDM,  Sixint-Lô,  ville  de  Fr.  (Manche). 

Suivant  M.  Frère,  l'imprimerie  date  en  cette  ville 
de  rannée  idSti  et  le  premier  typographe  s'appelle 
Jean  Pien.  Le  Catal,  Offar,  cité  par  M.  Cotton,  oonne 
un  kaUndrier  Mstorial  et  atmanaeh  perpétuel^ 
in-10  (n*  437),  et  les  Pseaumes  mis  en  rime  par 
C.  Marot  et  T.  de  Beze,  avec  la  prose  coireapon- 
dante,  verset  pour  verset,  in40  (n*  452).  portant 
St'Lô,  comme  lieu,  et  1507  comme  date  d'unpres- 
sion  ;  nous-même  pourrions  citer  un  volume  pu- 
blié sous  la  rubrique  St-Lâ^  en  1505,  mais  imprimé 
k  Rouen.  Ccst  seulement  à  la  date  fixée  par  M.  Frère 
que  nous  pouvons,  avec  certitude,  fiiire  remonter 
l'introduction  de  la  typographie  dans  cette  Tille. 
Parmi  les  livres  sortis  des  presses  de  J.  Pien,  qui 
prend  le  titre  d^imprimeur  et  libraire  du  coUège^ 
nous  citerons  une  pièce  assez  rare  :  Lettre  héroïque 
sur  le  retour  de  M,  te  Prince  à  madame  la  du- 
chesse  de  Longuevilie,  par  te  steur  Jacques  de 
CaitUères.  St-LÔ,  J.  Pien,  1000,  in-4. 

L'arrêt  du  èonseil  du  SI  mars  17S9  supprime  l'im- 
primerie dans  la  ville  de  Saint-LÔ. 

Bripium^  Brwio,  bourg  de  Lombardie^  sur 
TAdda. 

Brisacum,  Brisiacus  mons  [Itin.  Anton.j^ 
Brescha  [Geo.  Rav.]^  Braccdm  Saccum, 
Breisach,  Brisach,  anc.  cap.  du  Brisgaw^ 
ville  du  gr.-duché  de  Bade. 

Brisacum  ksDEGAyiJE,  Brissac,  bourg  et 
chat,  de  Fr.  (Maine-et-Loire). 

Brisacum  novum,  Neu-Breisach,  ville  de  Fr. 
(Haut-Rhin). 

Brist.avia,  Brigovia  [Cell.,Cluv.],  Brisiga- 
viA  [Cluv.],  der  Breisgau,  le  Brisgaw, 
anc.  prov.  du  gr.-duché  de  Bade. 

Bristolia,  Bristolidm,  Brictzstowensis  c:i- 
vrrAs  (xin«  s.).  Bristol,  ville  et  comté 
d'Angleterre. 

Cest  à  1042  que  le  Dr  Cotton  fait  remonter  l'in- 
troduction de  la  typographie  à  Bristol  ;  il  cite  :  A 
sennon  by  Bichard  Towffood,  104S,  in-8  (Inconnu 
4  Lowndes).  —  Certain  observations  on  the  new 
league  or  covenant,  etc.,  with  a  eopy  ofsaid  co- 
venant,  in-4,  Bristol,  prmted  for  Richard  Harsell, 
and  are  lo  be  sold  by  him  in  Bristol,  1043. 

Citons  encore  :  BowetVs  Mercurius  Hibemicus; 
or  a  disconrse  of  the  insurrection  iti  Ireland. 
Bristol,  1044,  in-4. 


Bruannia  [Cœs.,  Tac,  etc.],  ia  Bpirwwixf. 
wo;  [Strab.],  ii  BptTTovia  [D.  Cass.], 
iQ  Bpimvia  [Ptol.J,  Albion  [Plin.],  '^6ut«v 
vwoo;  [Ptol.] ,  Angua,  V Angleterre  [£ng- 
land),  ou  la  Grande-Bretagne  (en  saxon  : 
Vryaain). 

BarrANMA  barbara,  voy.  Galedomia. 

BrTTANNIA  niFERIOR  SEPTENTRIONAUS  [Ccll.], 

au  nord  de  la  Bretagne  romaine,  for- 
mant auj.  les  comtés  du  Cumberland, 
West-Moreland ,  Lancaster,  York  ot 
Durham. 

BarrANMA  minor,  voy.  Armorica. 

Britannia  romana,Britanxia  major  [Cluv.], 
Britaknu.  propria  ,  [CelL] ,  V Angleterre 
propre,  séparée  de  la  Britannia  indé- 
pendante par  le  mur  d'Adrien,  de  New- 
castle  au  nrth  of  Solway. 

Brftannia  secdnda,  Cambria  [Cluv.,  Cel  1.1, 
CAMBRo-BRrrANNu,  KiMRu,  Walua,  le 
Fays  de  Galles,  en  Angleterre. 

Britannica  insula,  les  lies  Bntanniques, 

BRrrANNODUNUM,  Castrum  Britoncm,  Dum- 
BRrroNiuM,  Dumbartœi,  ville  et  chat. 
d*Ëcosse,  ch.-lieu  du  comté  du  même 
nom. 

BarroLicM,  voy.  Bretouum. 

BanTENEVALUs,  Britenevalle,  Bemeval-le- 
Grand,  bourg  près  Dieppe  (Seine-Infé- 
rieure). 

Briva  cdrretia,  Briyatensis  vicus,  Brives- 
larGaillarde,  ville  deFr.  (Corrèze). 

Nous  trouvons  au  catal.  Baluae  (no  8201)  un  toI. 

Sue  cite  aussi  M.  Temaux  :  Histoire  de  S.  Martin 
e  Brive,  par  Jean  Conte,  Brive,  10S5,  in-12  ;  nous 
trouvons  encore  au  t.  UI*  du  cataL  Dubois  (n*  1M8), 
te  Siècle  illuminé,  ou  exercice  de  piété  pour  vivre 
spirituellement  dans  le  monde,  par  te  P.  U»  de 
ac.  Brive,  1049,  in-12. 

Briva  IsÂRM  [Itin.  Anton.,  Tab.  Peut.], 
Brivisar^e,  Pons  Isaile,  OEsiensis  Pons, 

PONTŒSIA,     PoNTESIA      IN     VeUOCASSIBOS 

SCh.  Lud.  vm,  a.   i  179],  Pontoise,  ville 
le  Fr.  (Seine-et-Oise). 

Nous  ne  pouvons  assigner  de  date  certaine  à  rin- 
troduction  de  rimprimerie  dans  cette  localité.  Le 
P.  Lelonc  et  le  cataL  de  la  Bibl.  irop.  nous  donnent 
le  Utre  d'un  vol.  imprimé  en  10S7  :  Histoire  oéri- 
table  de  l'antiquité  et  prééminence  du  vicariat  de 
Pantoise  et  du  Vexin  français  (par  le  curé  de  St- 
Nicolas  du  Chardonnet,  Hipp.  Ferret  de  Pontoise), 
dont  la  première  édition  fût  donnée  4  Paris  en  10S7, 
chez  la  veuve  Chevalier,  mais  dont  la  réimpression 
de  la  même  année  porte  :  Paris  et  Pontoise,^  /.  de 
la  Varenne,  in-4.  Mais  très-probablement  ce  Jean 
de  la  Varenne,  dont  nous  ne  trouvons  le  nom  ni 
dans  Lottin  ni  dans  la  Caille,  était  un  simple  li- 
braire de  Pontoise  qui  obtint,  en  se  rendant  acqué- 
reur d'une  partie  de  l'édition,  rautorisation  de  faire 
imprimer  son  nom  sur  le  frontispice. 

En  1052,  le  pariement  étant  à  Pontoise  se  fait 
suivre,  comme  a  Tours  en  1589,  d'un  imprimeur  et 
d'un  matériel  suffisant,  et  plusieurs  pièces,  daté<^ 


2H 


BRIVAS.  —  BROCARIACUM  PALATIUM. 


âU 


et  cette  époque,  soot  imprimées  sous  la  rabrknie  t 
PomttHse.  (Voy.  calai,  de  Phist.  de  France,  Riblioth. 
impér..  tom.  fin,  n**  S099,  St09,  SUO,  5147,  etc.) 
Toutes  ces  pièces  sont  imprimées  par  Jean  Courant* 
Cette  tille  ne  figurant  ni  k  Parrêt  du  conseil  de  1704, 
ni  à  celui  de  17S9,  ni  au  rapport  fait  ft  M.  de  Sar- 
tiMS  en  1764,  il  est  clair  que  rétablissement  de  Jean 
Gourant  ne  continua  pas  à  fonctionner  après  le 
rappel  du  Parlement. 

Brivas  iSidon.  Apoll.J,  Brtvatum  in  Arver- 
MA,  Brivata,  ville  (les  Arverni^  dans  la 
Gaiile  Aquitaine^  auj.  Brmuie,  ville  de 
Fr.  (Haute-Loire). 

Brivas  vêtus,  Bri(mde4a- Vieille,  sur  l'Al- 
lier, bourg  de  Fr.  (Haute-Loire). 

BrIVATES    KORTCS  ,    bfiOWlVK  Xiutljv    [Ptol.], 

dans  la  Brit.\nnia  minor,  auj.  le  Croisic, 
ville  de  la  Loire-Inférieure,  suiv.  d'An- 
ville  ;  le  bourg  de  Batz,  dans  le  même 
dép.,  suiv.  Gosselin  ;  et  une  localité 
entre  Guérande  et  le  Croisic,  du  nom 
de  Brivain  ou  Brévin,  suiv.  Reichard. 

Brivouurcm  [Itin.  Anton.,  Tab.  Peut.], 
Briare,  ville  de  Fr.  (Loiret). 

Bri\ellum  [Tacit.,  Plin.],  BpiÇsXXov  [Ptol.], 
Brexuxum  [P.  Diac.],  sur  le  Pô,  et  sta- 
tion de  la  voie  qui  conduisait  de  Rcg- 
gio  à  Crémone,  auj.  BregelUi  ou  Bres- 
relia. 

Brixia  [Liv.,  Plin.,  etc.],  Beiïî*  [Strab.], 
Bpi(ta  [Ptol.],  Brexu,  ville  des  Ceno- 
nianni,  dans  la  Gaule  Transpadane, 
auj.  Brescia,  ville  d'Italie,  chef-lieu  de 
la  dclég.  du  même  nom,  dans  le  Mi- 
lanais. 

Le  cardinal  Quirini  {de  Utterat.  Brixtana,  ln-4. 
Brixis,  17M),  Amati  (p.  (k20  et  suiv.),  Mauro  Boni 
{Primi  Mri  a  gtampa  deil*  italia  mper.  —  Ve- 
neaia,  17M,  pet.  in-fol.  p.  7S  et  suiv.),  se  sont  occu- 
pés saécialeinent  de  Phistoire  de  la  typographie  à 
Breacta.  Voici  ce  que  nous  croyons  devoir  extraire 
de  ces  volumineux  documents  :  L'imprimerie  fut 
introduite  à  Brescia  vers  1A72  ;  on  trouve  à  cette 
date  un  vol.  imprimé  en  caract.  ronds,  sans  nom  de 
lien  ni  d'imprimeur,  mais  que  l'on  s'accorde  k  con- 
sidérer comme  le  premier  produit  de  la  typographie 
bressane.  Cest  un  in-foL  de  70  ff.  à  S7  1.,  sans  ch., 
réel,  ni  sign.,  inUtulé  x  Lamardi  Arretini  (sic) 
Ep^oUurrm  ||  famiUarUfm  Uber  primvs  feUci  ||  ter 
imeipU,  MCOCCLXXU. 

Par  qui  fut  imprimé  ce  volume  rare  et  précieux  ? 
e!U-ce  par  Thomas  Ferrando,  le  premier  imprimeur 
bressan? est-ce  par  rimprlmeur  également  anonyme 
du  VirgQe  de  1473?  voilà  ce  qu'il  nous  est  Impossi- 
Ue  de  déterminer.  Le  caract.  rond  avec  lequel  il  est 
e'xécuté  n'a  aucun  rapport  avec  celui  de  Thomas 
Ferrando.  Le  voL  commence  par  deux  épttres  adres- 
sées à  révteiie  de  Padoue,  J.  Zeno,  par  Anu  Moreto 
de  Bresda,  réditeur,  et  Jér6me  Alessandrino  ;  mais, 
parce  que  Péditeur  cPun  livre  est  de  Brescia,  on  ne 
peut  afllnner  que  ce  livre  soit  imprimé  k  Brescia. 

Le  second  volume  imprimé  dans  cette  ville  serait, 
au  dire  de  Mauro  Boni,  le  célèbre  pofime  de  Fran- 
cesco  de  Stabili,  plus  connu  sous  le  nom  de  Fran- 
ceaoo  ou  Geceo  d'Asooli,  VAeerba,  in-fol.  s.  d.  (154 
poftee  fmirresae  oU*  aUetza  <U  9  poUiei  et  tre  di 
terf  AfSM),  16  lignes  à  fai  page  entière  ;  k  la  fin  : 

FINIS 
BIXlETHOIfAFERlino  AUTORE  [tic). 


Parmi  les  autres  productions  de  cet  imprimeur, 
non  datées,  mais  révélant  une  grande  antiquité,  par 
les  caractères  et  par  l'absence  de  ch.,  récL  et  sign., 
nous  citerons  t  la  ira  édiUon  de  Lucrèce^  in-fol., 
104  ff.,  rarissime  vol.  dont  Dibdio  croyait  posséder 
le  seul  exemplaire,  et  qui  depuis  a  été  décrit  dans 
le  caul.  de  la  bibl.  d'Eki  (p.  04)  ; 

La  première  édlt.  de  Properce,  in-4,  sans  aucune 
désignation,  mais  toujours  exécutée  avec  le  même 
caractère  ; 

Un  Térenee,  un  Aulu-GelU,  les  Epttre»  de  Pha- 
laris,  les  Oroitones  Ciceronis  et  une  pièce  de  4  ff., 
petit  In-4,  dont  on  ne  connaît  qu'un  seul  exemplaire  : 
iUiutrU  MtMtwmi  MarcMoni»  in  NuptU»  \\  Tho- 
masi  Ferandi  Brixiani  oraiio. 

Les  éditions  de  l'année  147S,  datées,  sortant  des 
presses  de  cet  imprimeur,  sont  :  Statuta  eômunie 
Brixtœ,  publiées  XII  kl'  Junii,  dont  Amati  (p.  423) 
donne  un  titre  minutieusement  détaillé.  Cest  dans 
ce  livre  que  Th.  Ferrando  se  plaint  de  la  ladrerie  de 
SCS  cx>ncitoyens,  qui  le  payent  c  per  aduUerinam 
modo,  modo  per  tontam  monetam,  >  et  le  rédui- 
sent k  mourir  de  faim. 

puis  :  Statuta  Merehancie  mercluUorum  Brixte 
et  dtstrictus,  in-fol.  ;  et  la  même  année  :  Obligatlo- 
ne»  et  ordines  contra  dadarioê  et  debitores  Cam, 
ducaliM  $iue  côi»,  Brixie  euju»  eapita  êunt  XI i  ; 
tirées  k  100  cxempialrps  seulement. 

Une  nouvelle  édition  de  D,  I.  luuenali»  et  A. 
Peritii  Satyrœ,  in-fol.,  datée  de  XIU  kl'  AugusU 
M  çooc  Lxxiii,  et  publiées  :  lubente  preêbytero  Petro 
Villa,  00  ff.  Cette  édition  fut  découverte  par  le  car- 
dinal Quirini  et  passa  longtemps  pour  le  premier 
livre  imprimé  à  Brescia  (voy.  Mercier  et  Tiraboschil. 

Il  nous  faut  parler  aussi  d'une  édition  plus  pré- 
cieuse que  tout  ce  qui  précède  ;  c'est  du  célèbre  rir- 
Qile  de  1473,  exécuté  avec  des  caractères  que  Dib- 
din  et  Brunet  croient  être  ceux  du  Mercure  Tris- 
mégiste,  imprimé  liTn^vise  par  Gérard  de  Flandre  en 
1471,  ce  qui  permet  de  supposer  que  cet  Imprimeur 
fonda  un  établissement  à  Bresda,  comme  il  en  eut 
à  peu  près  à  la  même  époque  à  Venise  et  k  Udine  : 
ce  livre  serait  le  premier  volume  à  la  date  de  1473, 
car  il  fut  publié  par  le  prêtre  Pietro  Villa  le  21  avril 
de  cette  aniiée,  et  par  conséquent  le  troisième  Jour 
de  l'année,  puisque  Pasques  tombe,  en  1473,  le  18 
avril. 

Les  autres  Imprimeurs  de  Brescia  au  xv«  siècle 
sont  :  l'Allemand  llenricus  de  Golonla,  le  Fran<»is 
Eustache,  qui  donnent  ensemble  V Homère  ûe  1474, 
latinisé  par  Laurent  Vallc,  puis  Boninus  de  Boninis 
de  Ragusia,  Gabriel  Pétri  de  Trévise  et  son  fils  Paul, 
Barthélémy  de  Vercelli,  etc. 

Brixianus  ager,  U  Bresciano,  la  province 
de  Brescia. 

Brixina  [Lucn.],  Brixia,  [Cluv.],  Brixinu.m, 
Brixen,  ville  du  Tyrol,  dans  le  cercle 
de  Piisterthale. 

Voici  un  livre  imprimé  dans  cette  localité  :  Br, 
Joh,  Nasen  concordia  alter  und  neuwer,  guter 
unnd  bOter  Glaubens  strdtiger  Lehren  verglichen, 
Beschreibung.  Brixen,  1383,  in-4  {Biblioth.  Exo- 
tica,  pari,  allem.  p.  45) . 

Broagium,  Britagium,  Brouage,  ville  de  Fr. 
(Charente-lnfér.). 

Broruroum  morinorum,  Bourbourg,  ville  de 
Fr.  (Nord);  voy.  Borrurgum. 

Brocariacum  PAI.ATIUII,  Brucariacum  villa, 
Bruciif-riacum,  Burcharïacum  [Aimoii.|, 
Brocariaca  [BoUand.],  Bruguele  [Clir. 
S.  Dion.],  anc.  villa  mt^rov.,  rési(lence 
{\v  la  reine  Brunehaut,  auj.  Boucherasse, 
Bourrheresse ,  village  près  d'Avaloii 
(Yonne),  suiv.  Valois. 


215 


BROCAVUM.  —  BRUG.*:. 


216 


Brocâvum  [Itin.  Anton .],  Brougham,  ville 
d* Angleterre  (Westmoreland). 

Brocmeria^  Brockmerland,  district  de  la 
Frise  orientale  (Hanovre). 

Brocomagus  [Itin.  Anton.,  Tab.  Peut.], 
Bptujtoixap;  [Ptol.],  Brochâgad  palatium, 
Brodmat  [Valois],  anc.  cap.  des  Tribo- 
ques,  auj.  Brump^,  BrvmaÂ,  bourg  d'Al- 
sace (Bas-Rbin). 

Broda  Bohemica,  Bohmisch-Brod,  ville  di» 
Bohème. 

Broda  Teutonica,  Bpo^ivria  [Ptol.J,  Brod- 
Nemottki  ou  Deutschbrod,  ville  de 
Bohème,  dans  le  cercle  de  Czaslau 
[Forbiger], 

Brodnica,  Stratioburguh  ,  Brodniiz  ou 
Strassburg,  ville  de  la  Prusse  occiden- 
tale, dans  la  prov.  de  Marienwerder. 

Broiaccm,  Brou,  ville  de  Fr.  (Eure-et- 
Loir). 

Broilum,  Broglio,  bourg  de  Suisse  [For- 
biger] . 

Brouum,  le  Breuil  ;  plusieurs  localités  en 
France  portent  ce  nom. 

Bromptonum,  Brompton,  bourg  d'Angle- 
terre (Middlesex). 

Brondulum,  Brundulum  [Plin.],  Brofidolo, 
bourg  du  pays  vénitien. 

Bromum,  voy.  Bren'nia  comitis. 

Brossa,  Ambrosiopous ,  Brosz,  ville  de 
Transylvanie. 

Brovonacum  [Itin.  Anton.],  BROvoNACiE, 
localité  des  Bridantes,  dans  la  Britan- 
nia  Romana,  auj.  Wlielpcastle,  dans  le 
Cumberland. 

Brubacum,  Braubach  sur  le  Rhin,  ville  du 
Nassau. 

Brucariacum  villa,  voy.  Brocarlacum. 

Brucsauum,  Brucfisal,  ville  du  gr.-duché 
de  Bade. 

L'imprimerie  existe  dans  cette  YlIIe  au  commen- 
cement du  XTiie  siècle,  et  le  premier  imprimeur  est 
un  Français  du  nom  de  Gilles  Vivet  :  Joh.  Val,  Pts- 
lorii  begUrer  oder  Schatz  der  Seelen^  voie  mon 
Gott  erkermen,  fûrehten  und  lieben  soUe.  Bruchsal, 
durch  Egidium  Vi?et.  1005,  in-8  [Bibl,  exotica, 
part,  aliem.,  p.  200). 

Bructeri  [Tac],  Bpouxripoi  [Ptol.l,  peuple 
de  la  Germanie,  habitant  sur  les  bords 
de  l'Ems  et  du  Rhin,  entre  Osnabrùck 
et  Munster. 

BRLERiiE,  Bruyères  ;  plusieurs  localités  de 
ce  nom  en  France,  dont  un  bourg  du 
dép.  des  Vosges. 

Nous  ignorons  sur  quoi  se  fonde  le  Dr  Cotton  pour 


prétendre  quMi  a  existé  une  imprimerie  dans  ce 
Bourg  en  178S. 

Bruga,  Krvlm  Pons,  Bi*uck,  Bnigg,  bourg 
de  Suisse,  sur  TAar  (canton  d'Argovie). 

Bruga  ad  Ederum,  Armorder  Brug,  ville  du 
Nassau  [Graësse]. 

Brug^e,  Brugge,  Bruges,  ville  de  Belgique 
(Flandre  occid.). 

Tous  ceux  qu'intéresse  Thistolre  de  Piroprimerie 
ont  entre  les  mains  le  monument  aue  Van  Praet 
consacra  à  l'illustre  introducteur  de  la  typographie 
dans  la  \ille  de  Bruges;  il  est  donc  inutile  de 
nous  appesantir  sur  des  faits  universellement  con- 
nus. 

Le  premier  livre  imprimé  par  Golard  Mansion  est 
sans  date  ;  c'est  le  Jardin  de  dévotion,  imprimé  vers 
1475,  in-foL  de  29  ff.  à  2S  lign.,  sanscli.,  récL,  sigii. 
ni  init.,  en  anc.  grosse  bâtarde.  Au  dernier  f.  on  lit  : 

Primum  opus  impressum  per  Golardum 
Mansion,  Brugis.  Laudetur  omnipotens. 

Le  premier  livre  avec  date  est  :  Bœcaee  du  de- 
ehitt  des  nobles  hommes  et  eleres  femmes  traduit 
du  latin  en  françoi».  Bruges,  Colard  Mansion,  1476, 
gr.  in-fol.,  en  anc.  gros  caractère  gotb.  saosch., 
réd.  ni  sign.,  avec  minuscules  pour  indiquer  la 

8 lace  des  initiales  qui  doivent  être  miniaturées;  280 
'.  \  2  col.  de  SS  lignes.  A  la  fin  i  A  la  gloire  et 
loenge de  JH\\eueta l'instrvction  de  tous (| a  este 
eestui  euure  de  boca  \\  ce  du  decMet  des  nobles 
hommes  et  femmes,  im  ||  prime  a  Bruges  par 
Co  II  lard  Mansion.  Anno  m  ||  cccc  lxxvJ. 

Parmi  les  volumes  sortis  incontestablement  des 
presses  de  Golard  Mansion  qui  ont  été  découverts 
depuis  la  mort  de  Van  Praet,  nous  citerons  la  pre- 
raière  édition  de  VBstrif  de  Fortune,  de  Martin 
Franc ,  in-fol.,  sans  I.  n.  d.,  mais  imprimé  avec  Ir 
caractère  goth.  du  Boece  de  1477.  La  Bibliothèque 
impériale,  qui,  grâce  au  zèle  ardent  de  son  ancien 
administrateur,  possède  wie  suite  superbe  des  Uvtvs 
sortis  des  presses  de  Golard  Mansion,  n'a  pas  ce  ra- 
rissime volume;  mais,  comme  il  est  k  la  biblioili. 
Sainte^eneviève,  il  faut  espérer  qu'un  Jour  ou  l'au- 
tre, par  voie  d'échange,  il  viendra  compléter  une 
collection  des  plus  importantes  au  point  de  vue  de 
la  typographie  française. 

Le  registre  de  la  confrérie  des  libraires  de  Bruges 
renferme  deux  noms  d'imprimeurs  antérieurs  k  Go- 
lard Mansion,  Dieric  de  Prentere  (Didier  l'impri- 
meur) ^  en  1457,  et  l'année  suivante,  Dierk  F.  lan  de 
Prentere  {Didier,  fils  de  Jean  l'imprimeur)  \  en  se- 
condlieu  un  libraire  nommé  Jean  Briton  (1454-1  iM). 
Le  premier  (car  ces  deux  Dieric  à  la  date  de  1457  et 
1458  ne  nous  paraissent  faire  qu'un  seul  et  même 
artiste)^  le  premier  était  un  imprimeur  xylographe 
qui  découpait  des  caractères  ou  des  images  en  relief 
sur  des  planches  de  bois  ;  il  ne  reste  malheureuse- 
ment rien  que  l'on  puisse  lui  attribuer  avec  certi- 
tude. 

Le  second  exécuta  c  par  un  art  nouveau  et  des 
instruments  de  son  invention^  un  écrit  composé  à 
la  prière  de  lévéque  de  Térouanne  par  Jean 
Gerson,  et  que  ce  prélat  avait  fait  transcrire  dans 
deux  tableaux  pour  qu'ils  fussent  exposés  at 
dehors  de  son  église,  >  (Voy.  Man.  du  Libr.,  k  l'art. 
Gerson.) 

«  Cette  nouvelle  manière  d'écrire,  dit'  M.  Van 
Praet,  consistait  probablement  à  motder  des  carac- 
tères avec  des  lettres  de  laiton  k  jour,  semblables  à 
celles  qu'on  a  longtemps  employées  pour  exécuter 
des  livres  de  liturgie  et  de  chœur.  > 

Ces  deux  tableaux  furent  imprimés  par  Jean 
Veldener  pendant  son  séjour  À  Utrecht,  vers  1480;  le 
seul  exemplaire  que  l'on  en  connaisse  est  à  la  Bi- 
bliothèque impériale. 

On  ne  connaît  pas  d'autre  imprimeur  à  Bruges  au 
xve  siècle  ;  mais,  tout  au  commencement  du  xvi»,  i 
faut  citer  Heynderic  van  den  Dale,  dont  on  connaît 


2n 


BRUGiE  BEARNl^.  —  BRUXELLA. 


218 


en  1593  an  rare  petit  Tolume  in^  intit.  :  Rosarium 
rirgims  Marie,  Jft  It  ornés  de  M  lig.  gravée*  sur 
cuiTre.  A  la  8n  :  /mprewiim  Brugiâ  perme  nqfn- 
Hrwnlidf  OaUe.  Anno  Dfti  M  cccoc  ||  TerTto  de- 
cimo  memengU  MartiJ. 

Ce  petit  Tolaine,  fort  rare,  passe  pour  être  le  pre- 
mier ouvrage  orné  de  planches  sur  cuivre  qui  ait 
paru  en  Belgique.  .     ^ 

Pour  le  long  séiour  qa^  (ait  Guill.  Caiton  à  Bru- 
ges, Toyei  une  longue  et  intéressante  dissertation 
de  M.  Aog.  Bernard  [Hist.  ds  Vimpr,,  1. 11,  p.  36)  à 

385). 

Yen  le  milieu  du  xn"  sitele,  Hubertus  Goltdus, 
Pnn  des  pins  savants  archéologues  et  numismates  de 
son  époque,  fondait  k  Bruges,  dans  sa  propre  mai- 
son, une  imprimerie  d*une  certaine  importance,  & 
son  reUMH-  d'Iutte,  d*ob  II  rapportait  et  d'admirables 
souvenirs  artistiques  et  le  titre  de  citoyen  romain. 
Ses  commanditaires,  ses  protecteurs,  ses  amis  les 
ptu  dévoués,  étaient  ces  frères  Laowerin  ou  Laurin, 
la  GroUkn  de  la  Belgique,  dont  la  bibUothèqae  est 
restée  câèbre.  Goltsios  compoiait  loi-méme,  corri- 
çeait  et  wtHtait  en  pages  ses  propres  ouvrages  ;  il 
alla  Jusqu'à  en  graver  lui-même  toutes  les  planches. 
îje  kmuel  (lom.  U,  col.  1033)  donne  le  détail  des 
principaux  ouvrages  émanant  des  presses  particu- 
liHesd^aberGolta  [Foppens,  Bm.  Belgiea]. 

Brvgm  Bearni^^  Bruges,  bourg  de  Fr. 
(Basses-Pyrénées). 

Bmjgga  (?),  Bntfjg,  en  Suisse  (caiit.  des 
Grisons). 

II.  Teraaux  cite  un  livre  imprimé  dans  cette  loca- 
lité :  B.  Amhom  ttegOge  wie  dergebuet  der  evan- 
geliukm  kirchen  in  Rfuttia.  Brugg,  1680,  in-8. 

Bbcgnatith,  BruxNUcum^  Brcnetum,  BrU' 
gmUo,  ville  d'Italie,  sur  le  fl.  Vara  (prov. 
de  Gènes). 

BRrMiA,  Toy.  Prumu. 

Brunna,  Brinnïlm,  Brinnum,  Civitas  Bru- 
NENsis,  Bruxxa,  Brùnn,  Bnio,  ville  de 
Moravie  (Autriche). 

Le  premier  livre  connu  et  cité  par  tous  les  biblio- 
gnpiies  comme  imprimé  dans  cette  ville  est  un 
Agtmia  uamdtan  ehorum  Olomticensem.  Bruns, 
1M0,  in-ft  (Rain,  n*  371).  Le  second  est  :  Johanne»  de 
Tkaroez,  chnmiea  HungarUg.  in\\ineUta  terra 
Morwrie  Bmnesi  Uum  \\  bratissime  impressa  finit 
FeOeius.  Anno  8a||lutis  M  cccc  LyyyvIiJ.  die  x\ 
Martii.  In-foL  goth.,  fig.  s.  b 

Ce  n'est  qu'en  1491  que  nous  trouvons  les  noms 
de  deux  imprimeurs  :  BIissale  strigo^iiense  im- 
nrcasum  Brunnae...  per  ingeniosos  ac  magnarum 
indostriarum  virQs  Conradura  Stahcl  et  Mathcum 
Preinlein,  impressores  venetos,  1491,  in-4. 

Conrad  Stahel  était  imprimeur  à  Passau  vers  1^0  ; 
il  s^assoda  probablement  avec  un  Allemand  arrivant 
de  Venise  pour  fonder  le  premier  établissement 
typographique  deBrunn. 

BRtrxDULUM,  voy.  Brondolum. 

Brundustom  [Cœs.,  Cic,  Tac,  etc.], 
Brundyshtm   [P.   Diac.j ,  BpwWawv   fPo- 


lyb.,  Strab. 
Japyçii,  au, 


,  Bpcv<^saiov  [PtoL],  ville  des 
Brindisi  (Brindes),  ville 
forte  d*italie  (terra  d'Otrauto). 

BRCTŒTLif,  voy.  Brugnatum. 

BRDxoDUMJif^  voy.  Braunodunum. 

Brl'xoxis  moxs,  BourmoîU,  ville  de  France 
[Haute-Biame). 


Brunonis  vicus,  voy.  Brunsviga. 
Brunopolis,  voy.  Branecium. 
Brdnsberga^  Braunsberga  [Cluv.],  Brans- 

BERGA,  BrUNSBURGUM.  BrUNORUH  (?),  BrI> 

NEBER  [Chr.  E^inh.],  Bnmsberg,  ville 
de  Prusse,  dans  la  prov.  de  Kônigsberg, 
sur  le  Wescr. 

Le  Dr  Cotton  nous  apprend  que  le  cardinal  Hosius, 
à  son  retour  du  concile  de  Trente,  établit  dans  le 
collège  de  Jésuites  de  cette  ville  une  imprimerie  qui 
fonctionna  à  partir  de  l'année  1601.  On  trouve  sur 
ces  livres  BROnORitCequi  peut  s'appliquera  Bruns- 
berg,  mais  pourrait  également  signifier  Brvneck  en 
Tyrol.  Le  catal.  de  la  Bibl,  Hielmsii^na  (p.  278) 
nous  donne  t  Gultielmi  Corvini  assertiones  ex  uni- 
versa  pMlosopMa,  préside  Stanisiao  RadzinekU 
Bninori,  G.  SchGnfeis,  1604,  iu*8. 

Brunsbutta,  Bnuisbùtteî,  bourg  du  Hols- 
toin. 

Brunsviga  [Luen.] ,  Brunsvh:um  [Cluv., 
Cell.J,  Brunonis  vicus,  Brunopous, 
BMwischweig ,  Brwismg,  ville  d'Alle- 
magne, capit.  du  ducbé  du  même  nom. 

C'est  à  l'année  1509  que  Falkenstein  fait  remonter 
l'imprimerie  dans  cette  ville,  et  Panser  nous  donne 
le  titre  du  livre  :  Regimen  sanitatis  Anglorum 
Régi  ex  Parisiensi  gymnasio  miuum.  A  la  fin  : 
Expressa  sunt  hœe  in  florentissima  urbe  Bnuis- 
vigo,  per  Joannem  Dom,  imposita  suprema  manu 
quinto  Iduum  iunii,  anno  Christi  1509,  in-ft. 

Le  second  volume  cité  par  lui  est  :  Probœ  Falco- 
niœ  virgilio-centones.  Bruns  vie  i ,  1510,  in-A  ;  et  la 
même  année  parut  un  commentaire  de  llenr.  flâner 
sur  ce  livre. 

Bruntutum,  Bruntrutum,  Bruxdusia,  Brus- 
msiA,  Porentruy  (Bruntrut),  ville  de 
Suisse  (caiit.  de  Berne). 

Quelques  géographes  croient  cette  ville  bâtie  sur 
remplacement  de  VAmagetobria  de  César.  Cest  à 
1594  que  Falkenstein  fait  remonter  l'imprimerie 
dans  cette  ville  :  nous  ne  connaissons  pas  le  livre 
qui  lui  fournit  cette  date,  mais  dès  l'année  suivante 
mus  trouvons  :  Sacerdotale  BasUiense  jussu  Ja- 
cobi  Christophori  Episcopi  Basiliensis  editum. 
Bnintuti,  1595,  in-a  (Catal.  d'Estrécs,  n«  710  ).  On 
sait  qu'après  la  réforme  cette  ville  devint  le  siège 
de  révêché  de  Bâle. 

Brusca,  Brusciia,  Breusch,  bourg  d'Alsace 
(Bas-Rhin). 

BuuTTiUM  rPlin.,  Liv.],  Brutiorum  regio 
[Jornand.]  ,  Boernavr,  ywpa  [Polyb.] , 
Bperrîa  [Strab.J,  prov.  du  Sud  de  Tlta- 
lie,  habitée  par  les  BnttHi,  comprise 
dans  les  CcUabres. 

Bruxella  [Cluv.],  BRUXEL.fi  [Cell.],  Bru- 
CELLE,  Bruxelles  [Brùssel),  cap.  de  la 
Belgique.  On  trouve  Brucelas  et  Brur 
selas  sur  les  livres  espagnols,  et  Bruesel 
sur  les  flamands. 

Les  frères  de  la  vie  commune,  de  l'ordre  des  Hié- 
ronymites,  étaient  établis  en  Belgique  depuis  l'an 
1S70  environ;  ils  avaient  pour  fondateur  Gérard 
Groot  on  Gérard  le  Grand,  né  à  Devender  en  1S40  ; 
leur  maison,  chef-d'ordre,  était  k  Gand  ;  elle  existait 
déjà  en  IftSS,  rue  basse  de  l'Escaut  (Nederschelde- 
straet] ,  dans  le  bâtiment  qu'occupe  ai:4ottrd*hui  l'hos- 


219 


BHLYJKRIiC  AD  VELOGERAM.  —  BUCHAiMA. 


220 


pice  des  Kuldcrs;  ils  forent  supprimés  eu  17M 
[A.  Voisin,  impr.  partie,  aux  Pays-Bas],  L'histo- 
rien inédit  de  la  ville  de  Louvain,  J.  Molanus,  nous 
donne  dans  son  intéressant  ouvrage,  dont  M.  Van- 
Hulthem  possédait  une  fort  bonne  copie,  plusieurs 
détails  fort  curieux  sur  la  règle  et  les  actes  de  Cfs 
religieux  lettrés  :  fVatranus,  prior  primus  Vallis 
S.  Martini,  auxit  structuras^  fratres  conscribcre. 
libros  octo  horisjussit  quotilfet  ipst  die.,..  Cum  ty- 
pographia  adinventa  esut,  eoiuui  sunt  etiam  Mar- 
tinenses,  exempta  aliorum  quorumdam  régula- 
rium,  quœdam  iypis  exprimere.  Sed  cum  tnde 
dispeHdium  faceraU,  ab  impressione  mox  cessa» 
runt,  contenu  fere  describere  Ut/ros  offlcii  eccte- 
siastici,  eo  qnod  alH  liàri  per  typagrapkos  poMStm 
ederentur.  Gomme  on  le  voir,  ce  furent  desreligieax 
du  couvent  du  Val  Saint-Martin  dans  le  diocàe  de 
Liège,  qu*il  faut  se  garder  de  confondre  avec  le  cou- 
vent du  même  nom  du  diocèse  de  Tournai,  appar- 
tenant aux  Bénédictins  ;  ce  furent  les  Hiéronymites 
du  Val  Saint-Martin  qui  les  premiers  se  livrèrent  à  la 
typographie,  aussitôt  après  Tintioduction  en  Belgi- 
que, par  Thierry  Martens  d*Alost,  de  cet  art  qui,  sc- 
ion rexpressioQ  de  Laurent  Valle, 

Quod  vix  in  toto  quisquam  pnescripserat  anno 
Munere  Germanico  confkit  nna  dies. 

(Encore  une  pierre  Jetée  par  le  poCte  aux  partisans 
de  L.  Coster.) 

Les  frères  de  la  vie  commune  se  livraient  à  Pédu- 
cation  et  A  l'enseignement;  ils  avaient  plusieurs  éco- 
les à  Deventer,  A  Bruxelles,  A  Cambrai,  etc.  ;  A  Gand, 
ils  formèrent  plusieurs  élèves  célèbres,  entre  autres 
Josse  Bade  (Ascensins)  ;  A  Deventer,  ils  eurent  l'hon- 
neur d'instruire  Erasme  de  Rotterdam,  dont  le  pn>- 
fesseur  s'appela  Alexander  Hegius.  Nous  les  retrou- 
verons ailleurs,  particulièrement  A  Marienthal,  où 
ils  impriment  avant  même  le  retour  en  Belgique  de 
Thierry  Martens  ;  A  Nuremberg,  A  Rostock,  A  Schoon- 
hoven,  etc. 

Leur  première  impression  bruxelloise  qui  porte 
une  date  certaine  est  imprimée  avec  un  caractère  ex- 
trêmement irrégulier  et  barbare,  sans  ch.,  réel,  ni 
sign.,  et  avec  un  luxe  d*abréviations  qui  en  rend 
la  lecture  aussi  difficile  que  celle  des  manuscrits  du 
même  temps  ;  elle  fut  exécutée  dans  leur  couvent  ; 
la  maison  qu'ils  occupaient  alors  fUt  cédée  par  eux 
aux  religieuses  de  Sainte-Claire  quand  ils  quittèrent 
la  ville  au  xvi*  siècle,  par  suite  des  troubles  politiques 
des  Pays-Bas.  Kn  voici,  d'après  Hain,  le  titre  exact  : 
Arnoidus  Geilhoven  ou  Gneyloven  de  HoUandia  de 
Rotterdam.  Ordin.  S.  Auçustini.  Cnotosotitos  sive 
»peculum  conscientia..,.  Presens  hoc  spéculum... 
Arte  îpssolria  multiplicatû.  ^  fftû  liuàna  suffecit 
îdustria  Isatis  sollerî  elaboralû.  Bruxetle  opido 
tfraààcij^e  ftnitû  féliciter  anno  d/U  M^  cccco.  Lx. 
xvi".  XXV I  mensis  maij.  Sur  quelques  exempl.  la  sous- 
cription est  difTérente.  2  parties  ai  un  vol.  in-ful. 
A  2  col.  de  50  I. 

Un  grand  nombre  de  bibliographes  font  remonter 
à  1472  la  date  de  Pintroduction  de  la  typographie 
dans  la  \iUe  de  Bruxelles  :  voici,  mais  imprimé  sans 
nom  de  lieu  ni  de  typographie,  sans  ch.,  sign.  ni 
réel.,  le  vol.  qui  a  donné  lieu  A  celte  revendication  : 
indpit  sUma  collacionû  ad  Ôe  genus  ttominU.  —  ù- 
nitû  est  hoc  opus.  Anno  domini  1.  A.  72.  die  lA  men- 
sis julii,  in-fol.  de  111  (f.  à  2  col.  de  AO  lignes.  Ce 
\olume  passe  pour  avoir  été  imprimé  A  Bruxelles  chez 
les  frères  de  la  vie  commune  ;  il  est  du  moins  exé- 
cuté avec  les  caractères  du  Gnoto80litos;tt  cette  date 
de  1A72  parait  être  exacte,  car  à  l'exemplaire  de  la 
vente  La  Serna  Santander  était  écrit  sur  une  f.  de 
vélin,  en  tête  du  vol.,  cette  note  :  Uunc  Ubellum  ego 
Anthonius  Estourncl  emi  bruxellc  anno  Xvi. 
M.iiiic.LXXiU. 

M.  Didot,  lui,  donne  comme  premier  livre  imprimé 
A  Bruxelles  une  édition  de  1A7A  :  Epistola  Beati  Gre- 
gori  Pape  de  expositione  Ezechietis  ad  Marianum 
episcopum.  —  expliciunt  omelic  Gregori  Pape.., 
in-A,  1A7A  (voy.  Amati,  p.  13y,  qui  ajoute  :  Char, 
coth.  eod.  quod  impressi  sunt  1081  in  bac  dvitaïc 
Sermones  D.  Bemardi), 


Un  assex  grand  nombre  d'ouvrages  de  liturgie  ou 
de  théologie  ascétique  et  sermonnaire  furent  encore 
imprimés  par  les  frères  de  la  vie  commune  A  Bru- 
xelles :  nous  ne  pouvons  ici  en  donner  le  détail,  et 
croyons  devoir  nous  en  tenir  aiu  trois  volumes  que 
nous  avons  cités,  en  maintenant,  avec  MM.  de  Reif- 
femberg,  Gottf.  Reichhart  et  autres  bibliographes 
modernes,  1A70  comme  date  certaine  de  l'introducti<» 
de  la  typographie  dans  la  capitale  actuelle  delà  Bel- 
gique et  Jadis  de  la  contreCiiçon. 

BRUYiERLfi:  AD  Velogekam  ,  Bt^uyéTet-star- 
lorVélogue.  village  de  Franche-Comté 
(Haute-Saône).  [Ann.  Fr.a.  805]. 

Brygianum,  voy.  Arcennum. 

Le  catal.  Baluxe  (n*  6A5i)  nous  donne  un  titre  de 
livre  imprimé  A  Bracciano  en  1020  :  JutU  Cmsaris 
Rainerii  catalogus  censurorum  et  irregularitatum. 

BnysEM,  Boiottat  IHpm. ,  lliad.] ,  B^uotxi 
[Pausanj,  localité  de  la  Laconie^  au 
pied  duTaygcte,  auj.  Potrini. 

Brystacia,  Umbriaticum^  Umbriatico,  bourg 
d'Italie  (Calabre  citer.). 

BirBULiE,  BuileSy  bourg  de  l'Ile-de-France, 
à  4  lieues  de  Beauvais  (Oise). 

BucA  [Plin.],  Bcûîta  [Strab.],  ville  des 
Frentani,  dans  le  Samnium,  auj.  pro- 
bablement TermoH,  ville  dltalie^  dans 
la  Capitanate. 

BUCARESTA^  BUCIIURESTUM,  ThYANUS  (?),  BOU- 

kharest,  Boukowesti,  ville  des  provinces 
danubiennes  (Valachie). 

Cest  aux  efforts  multipliés  de  l'hospodar  Jean- 
Constantin  Bassarabas  que  Ton  doit  llntroductioiide 
rimprimerie  A  Bucharest,  ù  la  fin  du  xvtie  siècle. 
Weller  (Altes  a.  allen  Theilen  d.  Geisch.,  vol.  II,  p. 
820)  nous  donne,  comme  premier  livre  imprimé 
dans  cette  ville,  Biblia  tVcUlachica:  Bukarcst,  1688, 
in-fol.  Pour  l'histoire  de  rimprimerie  qui  a  produit 
cette  bible,  on  peut  consulter  If  e(/ad«  statUM  Ècclcs. 
Grœcœ,  p.  13-17.  Cette  bible  est  citée  par  Henderson 
dans  ses  c  BibUcat  researches  in  Russia  •;  mais  U 
lui  donne  A  tort  la  date  de  1068. 

BucciNA,  PnoRBANTiA  INSULA,  Uc  Ltxenzo, 
sur  la  cote  de  Sicile. 

Buccipni:M,  voy.  Bociianilm. 

BuccoNis  Villa,  Bouzonville,  bourg  de  Fr. 
(Loiret). 

BrcELL^,  Bucelhis,  localité  de  Portugal. 

M.  Temaux  cite  :  Antonio  CarveUho  de  Parada, 
Arte  de  reynar.  Bucellas,  Pedro  Craesbeck,  16Ai, 
in-fol.— Antonio  cite  le  livre  sans  en  désigner  le  lieu 
d'impression  ;  mais  la  Bibliotk.  Lusitana  {l,  p.  107) 
confirme  l'assertion  de  M.  Temaux.  Ce  Pedro  Craes- 
beck était  établi  A  Lisbonne  depuis  le  commen- 
cement du  xviic  siècle. 

BucELLUM,  Civita  Borella,  bourg  napoli- 
tain, dans  l'Abruzze  citer. 

BUCEHIALEA,  VOV.    BeUCU^LM. 

BucFELDUM,  Bocfeld,  bourg  d'Anglotenv 
{Adamus  de  Bocfeld,  ord.  fr.  Minor. 
sœc.  xiv), 

BiicuANiA,  Buchan,  district   écossais  du 


221 


BUCHAVIA.  —  BULLIO. 


222 


comté   d'Aherdcen^  sur    la  mer  du 
Nord. 

BicAAVU,  Blxdum  (pagus  qui  Buqui  voeu- 
twr,  Mgmh.  cbr.\  sans  doute  Budsau, 
pet  ville  de  Souabe  (Ba?ière). 

BccmNGHAJiiA  y  Neomagus  9  Buckingham , 
ville  et  comté  d'Angleterre. 

J.  Scdey  poMMiit  on  éubiiaaeiiieiit  typograplii- 
qne  en  cette  Tille  en  ITSXi  on  important  ouvrage  lUt 
publié  par  ce  mène  Seeiey,  li  nous  en  croyons  le 
SttffpL  do  Dr  Cottoo,  soixante  ans  aprfes  la  création 
de  son  imprimerie  t  ce  fut  le  lirre  du  savant 
ly  Charles  &Goanor,  intitulé  :  Jl«raiiii  UiUndca- 
rwm  Èoripîorttt  •  an  admirablv  edited  work,  prin- 
led  at  tbe  expcnse  of  Us  GrKe  tbe  Duke  of  Bnckinc- 
Imm.  ■  Lovndes  cite  cet  ouvrage  sons  la  date  de 

BiTjAci  M,  Bucy  ;  plusieurs  localités  por- 
tent ce  nom  en  France. 

Bi'CLvni,  voy.  Vulceja. 

Buda  [CIot.^  Oeil.],  voy.  Aquincum. 

Nous  jouterons  quelques  mots  à  l*Srtfcle  que  nom, 
avons  consacré  à  Pimprimeffe  de  Bude  t  le  grand 
Msdiias  Gorrin,  désirant  ftdre  de  sa  capitale  VEmpO' 
Htm  teitoManniLt  ctaarffea  son  parent  LjKlislas  Ge- 
reb,  Tice-dnnoelier  de  Hongrie,  depuis  évéoue  de 
Transylvanie  et  enfin  archevêque  de  Gok>csa,  an  soin 
d'un  étahlissement  typographibiie  à  Bude  t  celui-ci 
m  venir,  comme  nous  levons  dit,  André  Hesse,  qui 
hii  dédia  sa  Cnmi^ue  iU  Hongrie  :  •  Laborem,  dit-il 
étoquemnent,  qnem  omnibus  Hungaris  mtum  at- 
qae  Jacundum  fore  pntavi .  quaodoquidem  t  ut 
quisqne  natale  sotaun  unk%  dillgit  s  reliquisqne  or> 
Db  tcrrarum  partibus  kmge  anteponit  :  ita  ut  suo- 
rum,  qoalem  vitam  egerint  qulsqoe  vematicos  scire 
plmkmm  exoptat  t  ut  si  que  prcdara  x  memorato- 
qne  digna  oonspexerit  imitarl  debeat:  si  qua  vero  mi- 
nus féliciter  gesta  compererit  doctus  prccavere  pos- 
sit.»  On  ne  peut  expliquer  qu*André  liesse  n^ait  im- 
primé que  cette  chronkfue,  et  peui-étre  un  second 
ouvrage,  que  nous  avons  cité,  que  par  la  supposition 
d'une  mort  prématurée  ;  mais  dans  ce  dernier  cas 
powqnoi  Laoïslas  Gereb,  gui  vécut  Jusqu'en  150S, 
pourouoi  llathias  Gorvin,  laissèrent-ils  tomber  un 
établissement  qu'ito  avaient  en  tant  à  cœur  de  fon- 
der ?  Qu'est-ce  que  ce  l^urentins  Paep,  librarius  Bu- 
demis,  qui  fait  imprimer  en  IftOS  les  Légende  sanC' 
tonm  regfti  Hungarte  (Bain,  990S)  7  VoiU  des 
questions  que  nous  ne  saurions  résoudre  et  que  nous 
laissons  sans  réponse.  Quoi  gu*il  en  soit,  en  1541  Soli- 
man, vainqueur  des  cbrétiens,  arbora  le  croissant 
snr  la  cathédrale  de  Bude,  et  le  pillage  et  la  dévasta- 
tion de  rsdmirable  bibliothèque  de  llathias  Gorvin 
furent  la  conséquence  de  la  ruine  de  la  Hongrie. 

En  IdOS,  après  1*5  ans  de  misères,  les  armes  vic- 
torieuses de  Léopokl  arrachèrent  la  ville  de  Bude  k  la 
iwfitnde  ottomane,  et  Tannée  suivante  Parchevéque 
de  Gran,  George  Saédiényi,  y  fonda  une  académie  ; 
msH  rimprimerie  n*y  reparut  qu'en  1725,  et  le  pre- 
typographe  de  cette  ère  nouvelle  s'appelle  Jean 


Bcddia,  Budin,  pet.  ville  de  Bohème^  dans 
le  cercle  de  Raconitz. 

BuPccGA,  Budingefi,  ville  de  Hessc^  entre 
Francfort  et  Hanau. 

Le  5Hpp(.  du  D'  Gotton  dit  qu'un  Nouveau  Testa- 
memt  en  allemand  fut  imprimé  dans  cette  localité  en 
1717,  et  M.Temaux  dte  :  BUdingiaeh  Ge$angbueti, 
BîMOngen,  17SS,  in-8. 

BUDISSINA^  BiniSSA  [Ccll.|,  BUDISSINA  LUSA- 


TORiiMy  Bautzen,  Budissin,  ville  du  roy. 
de  Saxe,  sur  la  Spréc,  ch.-l.  de  district, 
dans  Fane.  Lusace  Suiiérieure. 

Le  premier  imprimeur  de  Bautzen  est  Nicolas 
WolruD  (et  non  pas  tFoIrab,  comme  récrit  M.  Got- 
ton), et  le  titre  au  premier  livre  qu'il  ait  peut-être 
imprimé,  ou  tout  au  moins  que  nous  connaissions, 
nous  est  fourni  parla  Bibliotn.  Saxon,  de Struvius  : 
Chroniea  und  antiquUateê  des  alien  Kayserttchen 
ntiffii,  der  Rœm.  Èurg  Chroniea  und  êtadt  MOrê- 
burg  am  der  Sala  im  Obern  Saefuen.  Budissin, 
1550,  in-4.  Ce  livre  est  de  Emestus  Brotuffins, 
rainé,  de  Merseburg,  qui  fut  d'abord  préfet  des  étu- 
des k  l'école  de  Pforta,  puis  syndic  et  bourgmestre 
de  Mflrseburg.  Le  fils  de  l'imprimeur  Wolrub,  qui 
succéda  i  son  père  vers  1580,  imprimait  encore  i 
Bautxen  en  lOM,  et  s'appelait  MichaeL 

BuDORiGLif,  Boo^ooiTov,  BiJDORGis,  Bri^-nur- 
l'Oder,  ville  ae  Silésio,  suiv.  Reichard 
et  Forbiger.  (Voy.  Breoa.) 

BuDORis,  Bcu^opt;  [Ptol.J,  sur  le  Rhin,  auj. 
Morûteim,  suiv.  Wilnelm,  et  Bùdei-ich, 
pet.  ville  prèsCologne,  suiv.  Reichard  ; 
une  foule  d'autres  localités  sont  encore 
désignées  par  les  géographes. 

BuDoviciUM,BunovisiA,  Buduissa.  Budweiss^ 
ville  de  Bohème,  sur  la  Moldau. 

BunRiciiiLTf,  voy.  Buricuum. 

BUDRUNTUM,  BUTUNTUM,    viUc    dc   I'ApULIA 

Peucetu,  auj.  BiUmte,  au  N.-O.  dv 
Brindes,  dans  la  prov.  d*Otrante. 

BuDUA  [Itin.  Anton.],  çrobablement  la 
BoOp^cua  de  Ptolémee,  ville  de  Lusitanie, 
auj.  S.  Maria  de  Botna,  suiv.  Forbiger. 

BuEzzoviiM,  BuNrnuM,.BnxoNiuM,  Butzow, 
pet.  ville  du  gr.-duché  de  Mecklemburg- 
Schwerin. 

fie  cataU  de  la  Bibliotb.  Speculœ  PuleovensU  {i\c 
Pobservat.  de  Pouikova)  nous  révèle  l'existence 
d'une  imprimerie  à  Butsow  au  siècle  dernier  :  Jeu- 
$enii  Kraftii  Mechanica  latine  reddita  et  aucta  a 
J.  iV.  Tetens.  Buezzovii,  1775,  in-ft. 

BUGEIXA,  voy.  BlELLA. 

BuLBONiuM,  Boulbon,  village  et  aiic.  cotnlé 
de  IM'ovence  (Vaucluse). 

BuuuAcuM,  Bulcy,  bourg  du  BeiTi  (Cher). 

Bulgares  [Gest.  Longob.  |,  BouX-yâpoi  |Suid.  | , 
Bui/iARi  fjornand.J,  Simlgares»  BoiUgves, 
l)euple  de  la  M(esie  inférieure,  qui  ve- 
nait de  la  Sarmatie  asiatique. 

Buix^ARiA  [Cluv.,  Cell.],  la  Bulgatia,  Bnl- 
ghar-ilH,  prov.  de  l'empire  turt ,  en  Eu- 
rope, entre  les  Balkans,  le  Danube  et 
la  mer  Noire,  cap.  Sophia, 

BuLiuM,  Bidl,  bourg  de  Suisse  (caiit.  de 
Fribourg).  =  Le  Btruf,  village  et  aiic 
abb.  de  Cîteaux,  près  Limoges  (Haute- 
Vienne). 

BuLLio,  BuLLONiUM,  BuLUUM,  BotiWon,  ville 
de  Belgique  (Luxembourg). 


223 


BULLIUM.  —  BURDIGALA. 


224 


Pierre  Rousseau,  imprimeur  de  Toulouse,  se  lit, 
en  1760,  Pèditeur  du  Journal  eneyelopidique,  quHl 
alla  imprimer  à  Bouillon,  Tille  essentiellement  to- 
lérante, et  dont  les  anciens  ducs  de  Bouillon  avaient 
fait  un  lieu  de  refuge  pour  les  protestants  et  les 
néo-philosophes.  Pierre  Bousseau  imprima  vers  cette 
époque  un  assez  grand  nombre  de  livres  de  polémi- 

Îue  religieuse;  nous  citerons  seulement:  Justini 
'eàronii,  JuriicoMuUi,  de  Siatu  EecUsiœ  et  tegi- 
ttma  potcitate  Romani  Pontiflci»,  liber  êinguUtri», 
ad  reuniendos  di»$identeê  in  religione  Chri»tianos 
compotitus;  BuUioni,  176S,  in-4;  ouvrage  qui,  bien 
qu*écrit  en  latin  pres<](ue  macaronique,  eut  un  grand 
retentissement  ;  u  était  d*iu  nommé  Lefèvre,  du  dio- 
cèse de  Trêves,  et  fait  à  la  requête  des  princes  dis- 
sidents d*Aliemagne. 

Il  fut  réimprimé  deux  ans  après  dans  la  même 
ville. 

BiiLLiuM,  Beuil,  pel.  ville  de  Touraine 
(Indre-et-Loire). 

Blngeia,  Blngiacum,  Bondy,  bourg  de  Fr. 
(Seinc-etrOise). 

Bungucensis  Silva,  la  Forêt  de  Bondy; 
s'est  appelée  aussi  Ljberiacensis  Silya^ 
la  forêt  de  Uvry,  et  peut-être  aussi 
Lauchonia  Silva,  sous  les  Mérovin- 
giens. 

BUNITIUM,  BouvÎTlGV  fPtol.],VOy.  BUEZZOVIUM. 

BiNOMiA,  voy.  Pella. 

Blouojlm,  Bitquoi,  bourg  de  Fr.  (Pas-de- 
Calais). 

BuRA,  Bùren,  ville  de  Prusse,  dans  le  cer- 
cle de  Minden. 

BuRBo  Ancelu,  Bl'rbu  Anselu,  voy.  Borbo- 

NIUM   AnSELMILM. 

Nous  trouvons  dans  le  P.  Lelong:  Lettre  mr  les 
vertus  des  eaux  minérales  de  Bourbon-Lancy,  par 
iaaac  Cattier,  médecin.  Bourbon,  1055,  in-4. 

Burbo  Arcimbaldi,  voy;'  Aqu^e  Bobbonle. 

BURBONENSIS   AGER,  BoRBONENSIS    PROVINCU, 

le  BotirbonnaiSy  anc.  prov.  de  France; 
forme  auj.  le  dép.  de  l'Allier. 

BlRBLRGUM,  voy.  BrOBIRGUS. 

Blrchana  insula  [Plin.J,Bcupx*''U  [Strab.J, 
Fabaria  |Plin.  iv],  ile  de  Borhum,  dans 
la  Frise,  au  N.-O.  de  Emden. 

BuRCHARiAci  M,  voy.  Broc'.ariacum. 

BuRCHOLMiiM ,  Btircholm ,  ville  forte  de 
Suède  (Gothic). 

Blrchlsa,  BuRciiLsii'M,  Burghunsen,  pet. 
ville  de  Bavière,  dans  le  cercle  du  lias 
Danube. 

Le  Suppl,  Coiton,  sans  aucun  détail  à  Tappui  de 
son  assertion,  dit  que  l'imprimerie  exista  dans  cette 
localité  en  1738. 

Blrcinalium,  Cranenhurg,  ville  de  Prusse, 
dans  la  prov.  de  Clève. 

BuRDiGALA  [Itin.  Anton.,  Sid.  Apoll.l,  Bcup- 
kv^aXoL  [Strab.,Ptol.],BuRDEGALA  [Amm. 
Marc,  Cluv.],  Civitas  Biturigum  Vivis- 


(:ori:m  [Inscr.  Grut.],  Bordiaus  [Chron. 
S.  Dion.],  Bourdeamx,  Bordeaux,  ville 
de  Fr.  (Gironde). 

M.  Gustave  Brunet,  l*éminent  bibliographe  borde- 
lais, nous  adresse  quelques  notes  au  sujet  de  la 
proto-typograpbie  bordelaise,  que  nous  insérons 
presque  sans  additions  ni  commentaires.  Le  pre- 
mier volume  avec  date  imprimé  k  Bordeaux  est  on 
in-folio  de  2ft0  f.  divisé  en  trois  parties  (la  dernière, 
sur  le  fronUspice  de  laquelle  sont  les  armes  de  la 
ville,  est  impnmée  en  152ft)  ;  il  est  inUiulé  :  5vifui 
diuersar\nn  questionum  medicinaliû  perordinial- 
phabeti  :  coUectarû  Per  Mgf.  Gabrielem  dé  Tare' 
gua,  doctorem  regentem  Burdegale.  —  Impressuj 
est  hoc  opust  comnietu?;  Burdegale  décima  octaua 
die  mCsis  decembns  anno  cristi  millesinio  quingë- 
tesimo  vicesimo  Per  Gaspardû  pbliippum  cafcogra- 
plium  prope  sanctam  columbam  morantem. 

Ce  volume  fut  réimprimé  en  1524  par  Jehan 
Guyart,  et  Fauteur,  dans  cette  seconde  édiUon,  est 
nommé  de  Tarrega.  (Voir,  au  sulet  de  ce  médecin, 
un  article  do  Dr  Cailleau  dans  VAlmanaeh  de  la  Soc» 
de  médec,  de  Bordeaux,  et  un  autre  de  M.  Jules 
Delpit,  dans  les  Actes  de  TAcadémie  de  Bordeaux,  an- 
née 18A8,  pag.  117-1S2.) 

M.  J.-Gh.  Brunet,  oui  décrit  consciencieusement  les 
deux  volumes,  fait  observer  avec  raison  qu*il  parait 
peu  probable  que  Timprimerie  bordelaise  ait  oébuté 
par  un  ouvrage  aussi  considérable. 

Gaspard  Philippe  était  imprimeur  à  Paris  dès  Tan- 
née 1699  ;  en  1508  il  y  avait  exécuté  pour  Martin 
Alexandre  et  consorts  «  la  Pragmatique  Sanction, 9 
in-A.  de  88  et  A7  iC  Mais  on  ignore  à  Thiler- 
cession  de  qui  sa  typographie  fut  établie  à  Bordeaux. 
U  semble  avoir  cédé  au  bout  de  quelques  an- 
nées son  établissement  à  Guyart,  qui  s^nnonce  en- 
lement  comme  habitant  devant  l'église  Sainte-u>- 
lombe  :  sa  marque  est,  sauf  le  changement  de  nom, 
exactement  la  même  que  celle  de  Gaspard  Philippe 
(voy.  Silvestre,  Marques  typographiques). 

Sans  doute  Gaspard  Philippe  fut  mandé  à  Bordeaux 
par  la  municipalité.  Jalouse  de  mettre  la  métropole 
de  la  Guyenne  au  niveau  des  grandes  villes  avoisi- 
nantes  ;  il  y  insulla  une  tvpogniphie  et  la  dirigea 
Jusqu'à  ce  qu'il  eût  formé  des  élèves  en  état  de  le 
remplacer,  puis  retourna  k  Paris. 

Jehan  Guyart  imprime  depuis  Tannée  152ft;  i  cette 
date  nous  connaissons  de  lui  la  2e  édit.  du  livre  de 
Taregua,  et  les  Constitutiones  Johannis  de  Puxo, 
va-k.  En  1528,  nous  trouvons  les  Coiudaiies 
gènèralles  de  la  ville  de  Bordeaux,  in-4,  dont  un 
exempl.  sur  vélin  est  conservé  dans  la  bibliothèque 
de  la  ville;  en  1529,  les  Gestes  des  sotUcitman 
d'Eustorg  de  Beaulieu;  ces  deux  rares  volumes 
sont  les  deux  premières  impressions  françaises  exé> 
entées  k  Bordeaux  que  nous  connaissions. 

11  faut  également  ranger  parmi  les  producUons  de 
Tancienue  typographie  bordelaise  la  Complainte  du 
trop  tard  marie,  in-8,  de  8  ff.,  pubUée  avec  la  mar- 
que de  Guyart,  et  la  Complainte  du  trop  tost  ma- 
riéf  exécuta  avec  les  mêmes  caractères. 

£n  1545,  un  nouvel  imprimeur  bordelais,  François 
Morpain,  publie  un  rare  et  curieux  volume  :  Unguœ 
Vasconum  primitiœ  per  Bemardum  Deckepâre, 
rectorem  sancti  Michaelis  veteris.  Burdigalae,  Franc 
Morpain,  1545,  pet.  in^  de  28  IT.  Ce  volume,  malné 
son  Utre  latin,  ne  renferme  que  des  pièces  de  poàie 
en  langue  basque;  c'est,  croyons-nous,  le  premier 
volume  imprimé  en  cette  langue  :  il  a  si  complète- 
ment disparu,  qu'on  ne  connaît  que  l'exemplaire  de 
la  Biblioth.  impér.  de  Paris,  exemplaire  dont  M.  G. 
Brunet  a  donné  une  minutieuse  et  intéressante  des- 
cription  dans  les  Actes  de  V Académie  royale  de 
Bordeaux,  ann.  1847,  p.  79-162. 

Le  plus  grand  nom  de  la  typographie  bordelaise 
est  incontestablement  celui  des  Millange;  plusieurs 
générations  d'imprimeurs  de  ce  nom  portèrent  &  un 
assez  haut  point  de  perfecUon  l'art  typographique 
dans  la  patrie  de  Montaigne.  Mais  leur  plus  beau 
titre  de  gloire  est  d'avoir  été  les  premiers  éditeurs 


225 


BURDIGALA  IN  DELPHINATU.  —  BURGUM  AURACENSE. 


226 


EuAls  de  Phomine  de  génie  dont 
la  ville  de  Bordeaux  est  à  Juste  titre  si  fière. 
SiiDoa  llUlaces,  le  cbef  de  la  fimille,  donna 
en  ISM  et  15S2  les  deux  premières  éditions  des 
deax  premiers  Utivs  de  Micnel  de  Montaigne. 

La  première  édition  de  1580,  bien  moins  complète 
que  1rs  sniTanles,  est  devenue  depuis  quenues 
années  unjoyan  bibliographique  du  premier  ordre  ; 
an  eiempi  en  maroqnin,  qui  n'avait  été  payé  que 
18  lirres  t  la  vente  d*llanganL,  en  1780,  est  monté  h 
2Mt  fr.  à  celle  dn  prince  Radziwil  en  1805  (n*820). 

Jacqoes  Mongeroo-Millanges  succède  k  Simon  Mil- 
langes,  son  ban-père,  et  après  lui  nous  citerons, 
pnitti  les  typographes  bordelais  au  iTn«  siècle.  Du- 
dier,VeiDoy,  Pierre  de  la  Cour  et  Simon  Boé. 

Un  arrêt  da  conseil  du  mois  de  Juillet  1088  avait  ù\é 
il2  le  nombre  des  imprimeure  qui  pouvaient  exercer 
dans  la  ^ille  de  Bordeaux  ;  ce  chiffre  fut  réduit  à  10 
par  rarrét  du  M  mare  1759  et  ne  fut  plus  dépassé. 

En  ITSI*  le  rapport  fait  à  M.  de  Sartines  signale  à 
Bordeaux  15  Ubraires  et  10  imprimeurs,  employant 
ensemble  38  presses. 

Bi'RPiGALA  IN  Delphinatu^  Bowrdeoux , 
bourg  du  Daupbiné  (Drôme). 

BcRGAsuy  voy.  Bergcsitm. 

Bi'RGAViA.  Bwrgau,  Tille  de  Bavière,  dans 
le  cercle  du  bas  Danube. 

Bl'BGDORnUMy  BURGYITXA,  BURGIVILIA,  BkR- 

THOLDiuMy  Bargâarf  ou  Berthoiui,  ville 
de  Suisse  (caut.  de  Berne). 

BcRGOoRncM  OPPIDUM,  BuTgdorf,  ville  de  la 
Confédération  germanique,  rov.  de 
Hanovre,  préfecture  de  Luueburg,  sur 
TAa. 

L*iaiprlaierie  existe  dans  Vum  ou  Tautre  de  ces 
deox  vIDes  au  Tf  siècle  :  plusieun  bibliographes 
ont  prétendu  que  c'était  à  la  vUle  helvétique  que 
s*appliquait  la  souscription  des  ouvrages  que  nous 
allons  dter;  mais  depuis  un  certain  nombre  d'in- 
nées Popinion  contraire  paraît  prévaloir  :  Traetatui 
de  tifiparUkmitus  animantm  posi  exitumletuf.  a 
earporiè'  BdWlin  erdfoniia  nb  exceltentitsimo  viro 
Jacobo  de  ClMiaîord,  Carth.  — Impressus  in  opido 
BoRdorf ,  annofdfU  1475,  in-fol.  de  20  ff.  k  35  llg. 

L^xcmpl.  de  ce  livre  rare,  qui  Ogurait  à  la  vente 
Beani,  contenait  une  note  manuscrite  qui  en  attri- 
buait Pexécution  typograpbiqueè  Lucas  Brandis,  l*im- 
primeur  contemporain  de  Lubeck  et  de  Merseburg, 
qui  anrait  éf^lement  imprimé  à  Burgdorf  le  vol.  que 


i citons  plus  bas;  M.Gaullieur,qui  le  revendique 
natareOenient  pour  la  Suisse,  prétend  que  Tlmpres- 
sioo  en  doit  être  attribuée  k  l'imprimeur  anonyme 
de  Strasbourg  dont  les  produits  sont  reconnais-' 
tables  à  b  forme  particulière  de  la  lettre  S. 

Ebett,  Trosa  et  bien  d'kutres  experts  sont  les 
dn  Hanovre.  Qui  tranchera  la  question  ? 
it  parviendra-t-on  k  éclaircir  tant  d'autres 
polBti  qui  restent  obscora  dans  les  origines  de  l'im- 
VK  T  par  la  création  dHin  musée  typographique 
ka  fastes  galeries  de  la  Bibliothèque  impé- 
riale, dont  les  riches  collections  d'incunables,  dispo- 
ste avec  méthode,  classées  par  années  et  par  pays 
cl  fwwiniqnéfs  avec  complaisance,  permettraient 
a«x  bibliographes  l'étude  comparée  des  premien 
Bmnments  de  l'art 

Le  second  votaune  imprimé  à  Burgdorf  est  inti- 
talé  :  imeipit  ûgenda  Sonet,  ff'olfgangi  epieeapi 
KeihiptmeMMii  ewm  offkio  vetperarum  matutina' 
non  et  wdsêe  de  eodem.  Impressum  in  opido  Burg- 
dorf, anno  dfU  lft75,  in-folio  de  20  ff.  S.  Wolfj;ang 
tpovqooi  M.  Brunet  estropie-t-il  le  nom  de  ce  saint 
éVêqve  T)  était  fito  da  comte  de  Pfnlingen;  il  mou- 
rm  en  9M  et  ftit  canonisé  par  Léon  viu.  (Freytag, 
p.  lits.) 

UCnORIf.  M  GÉOGB. 


BuRGËLLA,  Bùrgel,  pet.  \ille  de  Saxe,  au 
N.-O.  diéna. 

Bi  RGETUM,  le  Bourget,  pet.  ville  de  Fr.  (Sa- 
voie). 

Bi'RGETLif  AD  MiNciUM,  BoTghetto,  dans  la 
prov.  de  Vérone,  sur  le  Mincio. 

BURGI,  BURGUM,  BraVI'M  (?),  Bfoûcv  [Ptol.], 

CiviTAs  BuRGiTANA,  Bwgos,  vilIc  d'Espa- 
gne, cap.  de  la  Vieille-Gastillc. 

C'est  à  l'année  1485  que  nous  pouvons,  d'accord 
avec  tous  les  bibliographes  espagnols,  re|)orter  la 
date  de  l'introduction  de  la  typographie  dans  cette 
ville  célèbre,  et  c'est  encore  un  Allemand,  sans  doute 
un  élève  de  Bertbold  Rot,  Frédéric  de  Bâle,  que  les 
Espagnols  appellent  Fadrique  Aleman,  que  nous 
avons  à  citer  comme  le  premier  imprimeur  connu  : 
voici  le  titre  et  la  description  du  premier  vol.  qui 
passe  pour  être  sorti  de  ses  presses  : 

Arte  de  Gramatiea  de  Fray  Andrée  de  Cerezo. 
(en  lettr.  rouges)  Andréas  Guterriu»  Cerasianus  Am- 
numitsinuf  Domino  Ludovico  Aeu/fia  :  BeverendU" 
simoque  patri  in  Xpto  Epiectypo  burgensi  bene  me- 
rito  et  viro  graviàsimo  êalutem  plurimam  dieit, 
A  la  fin  :  Même  martio  duodeeima  die  anno  satuti» 
domini  1485  guo  lempore  ctariêsimi  reges  Fredi' 
nandus  et  iietisabeUa  infidèles  ingentibus  copiis  de- 
solare  ceperunt  superstUe  iUustrisstmo  principe 
Joanne in-fol.  lettr.  goth. 

Frédéric  de  Bâle  demeura  longtemps  k  Borg05,  car 
nous  le  voyons  encore,  à  la  fin  de  Tannée  1512,  im- 
primer {por  arte  r  industria  de  Fadrique  aieman 
de  Basilec^  la  première  édition  de  la  célèbre  chro- 
nique du  Gid  {Çroniea  del  famoso  CaualUero  Cid 
Rttffdiex  I  Campeador) . 

Le  premier  imprimeur  dont  nous  trouvions  le  nom 
an  xv«  siècle,  après  Frédéric  de  Bâle,  est  Jean  de 
Burgos;  il  imprime  en  1491  un  César  in*fol.;  en  1405, 
le  livre  appelé:  Compendio  de  la  humana  Salud; 
et  ce  qui  est  assez  bizarre,  c'est  qu'il  est  chargé,  en 
1497,  de  réimprimer  le  premier  ouvrage  sorti  des 
presses  de  Frédéric  de  Bue,  VArte  de  Grttmatica  de 
F.  Andres  de  Cereio. 

En  1498,  il  publie  le  célèbre  roman  de  Merlin  {el 
Batadro  del  SeMo  Merlin  CÔ  sus  pro(ecias),  la  même 
année  que  l'édition  française,  qui,  suivant  nous,  doit 
avoir  précédé  le  livre  espagnol  ;  l'édition  française 
de  1498  est  imprimée  par  Vérard  sans  date  de  mois, 
et  l'édition  espagnole  est  datée  du  10  février,  c'est-à- 
dire  tout  k  fait  à  la  fin  de  l'année  1498. 

Parmi  les  imprimeurs  de  Burgos  au  xvie  siècle, 

3u'il  nous  paraît  intéressant  de  citer,  nous  avons 
eux  membres  de  l'illustre  famille  florentine  des  Jun- 
tes :  Juan  de  JuuU  (1528-1554)  et  Felippe  de  Junta, 
qui  lui  succède  et  que  nous  trouvons  encore  en 
1563.  Le  premier  possède  un  second  établissement  à 
Salamanque  (1534-1550)  ;  le  second  n'est  pas  cité 
par  A. -A.  Renouard. 

BURGIDOLUM,  voy.  BURGUS  DOLENSIS. 

BuRGouuM,  Bouryueil,  ville  de  Fr.  (Indre- 
et-Loire). 

BuRGONiuM^  BuRGONNo,  Bourgofi,  village  du 
canton  de  Loiron  (Mayenne). 

BuRGOMANËHLM  ^    BorgomonerOy  boui'g  de 
Piémont  (prov.  de  Novara). 

BuRGUMj  Burg,  pet.  ville  de  Prusse,  sur 
rihle. 

BuRGUH^  Bwrgo,  bourg  du  Tyrol. 

BURGUlf  AURACENSE^  VOy.  AURACUM. 


227 


HURr;i  M  NOVLM.  —  BURGUS  VAIXIS  TAHL 


2tS 


Hi;rua:M  noyi:m,  IkMrgneuf,  ^M>urg  de  Fr. 
((^harcnto-lnf/îricurc). 

Hiiimi.M  novi;m  ad  IjoRRHf,  Bourgneuf-en- 
Retz,  villfî  do  Fr.  'I»ire-lnff:rif;ure). 

flijRr.i'NMA  [Cell.,  Luen.],  la  Boforgogne, 
anc.  roy.,  jMii»  duché,  puis  proT.  fran- 
çaiîM:,  divisée  en  Burgl'ndu  lsferiob, 
Ki:RGf'Nr>iiK  nccATi:»,  auj.  dép.  de  la 
O'iUî-d'Or,  de  l'Yonne,  de  Saône-ct- 
l/)in;  et  de  l'Ain  ;  et  en  BuROusmA  scpe- 
RioR,  WvwiXJSMM  OmiTATus,  la  Franche- 
Comté,  auj.  dép.  du  Doubs,  de  la 
Haute-Saonc  et  du  Jura. 

BuRouNDioNRs  [Jom.,  Isid.  Hisp.,  PKn.], 
Bi:Roi:NDn  [Amm.  Marc.],  Boo^t^w  [Zo- 
ftim.|,  hvr^wmç  [Pl^>l.l,  peuple  de  la 
Germanie  septentrionale  qui,  chassé 
d<î  son  territoire  par  les  Gépides,  vint, 
après  de  longues  pérégrinations,  se 
fixer  sur  les  confins  de  la  Germanie  II* 
et  de  la  Grande-Séquan^ise. 

BcRori»,  Bourg-mr-Mer,  pet.  ville  de 
France  (Gironde)  ;  anc.  abb.  d' Augus- 
tin». 

BiiRGiîs  AiBATis,  BouTg-VAbhé,  village  de 
Fr.,  pr^s  Pithiviers  (Loiret). 

Nous  connaissons  un  petit  vol.  qui  porte  ce  nom 
de  lieu,  au  17"«  siècle,  ce  qui  ne  prouve  pas  qu'une 
imprimerie  y  ait  existé,  mais  permet  de  supposer 

Siu'une  typographie  nomade  ou  particulière  y    a 
onctionné  quelque  temps  ;  il  est  intitulé  t  Pseau- 
mes  pour  le  jour  de  ta  Sainte-Cène,  en  ver», 
fiourg-l*Abbé,  Le  Bourgeois,  1070,  in-24. 

Buncufl  AicADRi,  Bowrgachart,  bourg  et 
ahh.  de  Normandie  (Seine-Inférieure)  ; 
Airadrus,  saint  Achard,  fut  abbé  de  Ju- 
mièges. 

BuHGiîs  ALATus,  voy.  Alata  Castra. 

BuRous  Andkoli,  Bourg-St-Andéol,  ville  de 
France  (Ardcche).  Voy.  Andeoli  Bdr- 

GIJS. 

L'imprimerie  existe  dans  cette  ville  depuis  1775  ; 
un  nommé  (iuillier  fut  autorisé  k  y  exercer  la  pro- 
r(>ssion  d'imprimeur,  par  arrêt  du  Conseil  du  17  dé- 
cembre  de  cette  année.  Nous  connaissons  de  ce  tv* 
pograptie  :  Procès-verbal  des  aéanees  de  l'aasembtée 
provinciale  de4i  état»  du  pay$  de  Vivarais.  Bourg* 
iit.-Andéol,  Guillier,  1781,  in-4. 

BuRGiJs  AR(iENTALis,  Bourg-ArgejUal,  pet. 
ville  du  Forez  (Loire). 

BuRGiîs  Baij)Uini,  Bourg-Baudouin,  comm. 
de  Normandie  (Seinc-lnfér.). 

BriRGUs  Brrssijï,  Burgus  Sebusianorum  , 
Bourg-en-Bresse,  ville  de  Fr.  (Ain). 

Nous  ne  pouvons  faire  remonter  plus  haut  que 
1020  l'imprimerie  dans  cette  ville  :  Les  epistres  d  O- 
videy  f raa.  en  vertfrançoiê,  avec  des  commentaires 
fort  curieux,  par  CL  Gaspar  Bachet  s' de  Mitiriac  ; 
V  partie  ;  à  Bourg  en  Bresse,  ches  Tainlurier,  1026, 
in-8.  (Unica  pars  isu  hactenus  prodiit.  Cat,  Buiteau, 
1758.)   (>  Méziriac,    l'une  des  gloires  littéraires 


de  la  Brfsse,  fut  Tau  des  M  premiers  de  P Académie 
française. 

Eo  lOM  nous  avons  (Cat.  Baloxe,  n*  SOSft)  :  STy- 
Im*  reçims  GaUiarmmJuridints,  oim  SaitietaniM 
vrœ$crtpims,  auetore  Petro  Granetio,  Surgi  Sebo- 
sianomm,  lOSf ,  in-^ 

Enfin,  en  1033  (CaLSecoosse,  n*  5335)  :  Vare-tn- 
Ciel  de  ta  riUe  de  Maeon^  ou  entrée  d'Henry  de 
Bourbon  dan»  la  ville  ae  Maeon,  par  le  P.  Ga$p» 
Matonnaif.  Boarg-en-Bresae,  1033,  in-^ 

Le  CstaL  Bultean  (5721,  bis)  nous  donne  le  nom 
do  second  imprimenr  de  Boocg,  qui  s'appelait  Bris- 
toc 

Les  arrête  dn  conseil  de  17M  et  de  1739  laissent 
à  cette  ville  on  seni  imprimenr,  et,  lors  du 
Bapport  fait  à  M.  de  âartinei  (170«),  cet  im- 
priJDBenr  se  nomme  Jean-BuMiste  Beison,  étaiili 
par  arrêt  do  ConseU  dn  7  mai  1742. 

Bcrgcs  dolensis,  Bi-RorooLUM,  Bowrgdiea, 
Bourdieu,  village  du  Berri  (Cher)  ;  anc. 
abb.  de  Bénédictins. 

Biîrgus  fortis,  Borgoforte,  pet.  ville  de 
l'Etat  vénitien,  près  de  Maiitoue. 

Burgus  Laurexh!,  Borgro-Son-Lorenzo,  ville 
d'Italie,  près  de  Florence;  patrie  de 
Giotto. 

Burgus  Novus,  Borgo-Novo,  bourg  d'Italie 
(Toscane). 

Imprimerie  au  commencement  du  ivui*  siècle  x 
GU  »tatuti  delta  »atra  reliqione  GerototimUana  ;  le 
ordinazionU  privilégia  etc^per  il  Bagttvo  Fr,Gio. 
BatlMta  Spinota.  Borgonovo,  Scionico,  1719,  iq-fol. 
(Cat.  FkMicel  et  Pinclli). 

Burgus  Novrs,  Bourganeuf,  pet.  ville  de  la 
Marche  (Creuse). 

Burgus  Regin^e,  Bourg-lorReine,  commune 
de  Fr.  (Seine). 

Burgus  Sti-Angeli  ,  Borgo  di  San  Angelo, 
dans  Pile  de  Malte. 

Burgus  Sti-Donnini,  Borgo  di  San  Don- 
nino,  ville  d'Italie^  dans  le  Parmesan. 

M.  Temaiix  cite:  DizionarioParmigiano-italiano 
di  tlario  Petchieri.  Borgo  di  San  Donnino,  17S0, 
in-8. 

Bltïgus  Sti-Edmunî)i  ,  Bury-Si-Edmunds, 
ville  d'Angleterre,  dans  le  comté  de 
Sufiblk. 

Anc  abb.  de  Citeaux.  L'imprimerie,  dit  le  SuppL 
Cotton,  fut  exercée  dans  cette  ville  en  1720.  Le  plus 
ancien  Journal,  The  Bury  and  Norwieh  Po»t,  com- 
mença à  iiaraltre  le  11  Juillet  1782,  avec  Peter  Gedge, 
comme  éditeur. 

Burgus  Sti-Sepulchri,  Borgo  di  Sa7ito  Se- 
polcro,  pet.  ville  de  Toscane  entre  Ur- 
nino  et  Florence. 

Burgus  Sessites,  Borgo  di  Sessia,  bourg  de 
Lombardic,  sur  la  Sessia. 

Burgus  Tiieroaldi,  Bourgtheroulde,  com- 
mune et  anc.  baronnie  de  Normandie 
(Scine-luférieure). 

Burgus  valus  Tahi,  Borgo  di  val  de  Tcaro, 
bourg  de  Toscane,  près  Plaisance,  sur 
le  Taro. 


i^ 


BURICIANA.  —  BYRLTHUM. 


230 


BriuoAKA,  BuRCHEWLM,  Bwrkheim,  bourg 
de  Bavière  [Gracssc]. 

BuRLATi'x,  Burlats,  bourg  du  Haut-Lan- 
guedoc (Tarn). 

BciuaouELLLM,  Bcumiqud,  bourg  de  Fr. 
(ATeyron). 

BaiR0!cis  Moss,  Bcunmmt,  pet.  ville  de 
Fr.  (Haute-Marne). 

BuRRHomuMy  voy.  Blabira. 

BuRioANA.  Borriano,  bourg  d'Espagne, 
prov.  de  Tolède. 

BimmATA  [Tab.  Peut.],  Taba  (?)  [Jor- 
nand.],  lieu  de  la  Dacic,  auj.  Rother 
Ttom  en  Transylvanie  [Forbiger]. 

BuBSFELPA,  Bursfeld,  abb.  de  Bcnédictius, 
du  dioc.  de  Mayence,  dans  la  Hcsse 
rhénane. 

Un  JfitMte  Êur$feUen»e,  seaindumeoniueiMdi' 
mem  ordêii»  S.  BmedkH,  de  obêervantia  Bunfel- 
étmtk,  tat  imprimé  dans  ce  monastère,  en  1496. 
in-foL,  ptrnmprimeor  de  Spire,  Peter  Dracb,  qui 
Tint  iiHtaller  «ne  prêtée  dans  l*eiioeinte  da  couvent, 
i  la  reqnète  do  célèbre  Jean  Tritiième,  abbé  de 
Spanheim,  da  même  ordre;  ce  rare  Toinme  ettcité 
parfiain. 

BcRTAifGA  BwrUmger  Fort,  Bourtang,  chat, 
de  Hollande,  dans  la  prov»  de  Gronin- 
gue.  (Bisch.  et  Môll.) 

BiTRTOKA,  Bmim-on-Trent,  ville  d'Angle- 
terre, sur  les  confins  du  StrafTordshirc 
et  du  Derbyshire. 

BUSCODCCA,     BUPCCM    DUCIS,     BoSCODUOTM, 

Sylva  duos,  Bindrium,  Loc^^s  ImperatH- 
ris,  BtscioDucA,  Bois^e-Dm  (on  holl. 
Herzogenbmch)^  ville  de  Hollande,  chef- 
lieu  du  Brabant  sept.  On  trouve  sur  les 
livres  :  Herzogbusch  et  Heiiogenbosch, 

Gérard  Leempt,  de  Nimègue,  parait  avoir  intro- 
duit la  typograôbie  dans  cette  ?ille,  et  c'est  èl*anm^ 
laM  qo^on  doit  la  (aire  remonter  :  le  premier  livre 
imprimé  avec  ses  caractères  ne  porte  pas  son  nom  : 
Dat  Boeek9(mT(md(Uu9  Fystoen.THertogenbosch, 
lMA,in-4;en  1487,  nous  trouvons  deux  ouvrages 
qm  portent  le  nom  de  IMmprimear  :  Proverbia  se- 
rknm  meutmiee  et  latine,  Boscoduor,  per  Ger. 
Uempt  deNovimagio,  1M7,  in-4,  et  Pigenti  Prœ- 
cepta  elegmntiarwn  grammatieattum,  Buscoducls, 
tè87,  in-t. 

A  b  même  époque  è  peu  près,  on  connaît  encore, 
de  cet  imprimeur,  des  Lettres  d'indulgence  du  pape 
Stete  IV,  in-ft,  s.  d. 

On  sait  que  Gérard  Leempt  fût,  avec  Nicolas  Ket(v 
laer,  le  premier  imprimeur  dUtrechu 

BusENTucLU ,  Buzençm,  Btizançais,  ville 
du  Berri  (Indre),  anc.  comté. 

BussucuM,  Bussy;  plusieurs  localités  de 
France  portent  ce  nom,  entre  autres 
Bussy-le-Châtel  (Marne),  anc.  marqui- 
sat ;  et  Bussy-k'Grand  (Haute-Marne), 
anc.  comté. 

Bi'?n:x  Magnih,  Busto^rande,  bourg  du 
Milanais. 


BuTAViA,  BtUon,  ville  de  Prusse. 

BuTHROTi^M,  BcuôpwTov  [Strab.,  Ptol.],  Bu- 
trinto,  ville  d'Epire  (pach.  de  Janina). 

BiTRiDM  Umbiorum  [PHn.],  BouTpiov  [Strab., 
Ptol.],  PiiTRiuM  [Tab.  Peut.],  ville  de  la 
Gaule  Cispadanc,  auj.  Palaizwlo,  bourp 

Eres  Ravenna,  suiv.  Mannert  et  For- 
iger. 

BuTROTus  [Liv.],  fleuve  du  Brutium,  auj. 
le  Bntciano,  suiv.  Forbiger  ;  le  BucorUi^ 
suiv.  Bisch.  et  Môllcr. 

BotUA,  voy.  Batita. 

Bltuntum,  voy.  BmRrNnrM. 

BUVIXDA,  voy.  BOANDUS. 

BcviNni:M,CARUXGFORniA,  Cdtrlittgfurd,  ville 
d'Irlande  (prov.  Leinster). 

BuxrATUM  [Liv.,  Plin.l,  BoôÇirrov  [Ptol.J, 
Pvxrs  [Plin.],  OoÇcSç  [Strab.],  ville  de  la 
Lucanic,  auj.  Polictisiro,  dans  la  princi- 
pauté citer.  (Italie). 

BiTXERiuM  PicTONUM,  Bussiéte,  bourg  de 
Fr.  (Haute-Vienne). 

BuxETA  fP.  Diac],  Bussetum,  Bus$eto,  pet. 
ville  de  la  prov.  de  Parme,  sur  FOn- 
gina. 

BuxHEMiuM,  BuxnEifn  Mo^jasterium^  J3ti,r- 
heim,  bourg  et  anc.  abb-  de  Ben.,  en 
Saie. 

Buxii'M,  le  Bim,  bourg  de  Fr.  (Drôme). 

BuxiUM,  St'Amand  de  Baisse,  bourg  de 
l'Angoumois,  anc.  abb.  de  Bénéd.  (Cha- 
rente); concile  en  H 70. 

BuxoiJiTM,  Buxeuil,  bourg  du  Berri  (Cher). 

BUXONIUM,   BeUCINUM,   BlTCEPIIAMA,  BUEZZO- 

vii'M,  Butzow;  ville  du  Mecklemburg. 

BuxoviLLA,  Buchsweiler,  bourg  de  Fr. 
(Bas-Rhin). 

Brxi'ms,  Bossu,  Bossiii,  bourg  et  anc.  ba- 
ron nie  du  Hainaut. 

BrxuM,  voy.  Bojatim. 

Bï'xrM,  BuiX'Iei'xiwHlIac,  bourg  do  Fr. 
(Cantal)  ;  anc.  abb.  de  Bénéd. 

BuzEYiiM,  Biizay,  village  de  Bretagm 
(lx)ire-lnfér.)  ;  anc.  abb.  de  Citeaux. 

Byrchanis,  ile  et  bmirg  de  Borhutiiy  à  la 
Hollande,  dans  la  mer  du  Nord. 

Bvrriia,  Byrriius,  le  Ryc/iz. rivière  du  Ty- 
rol  (Mannert  croit  que  c'est rinnj. 

Byrrha,  la  Bera,  pet.  riv.  du  haut  Lan- 
guedoc, qui  se  perd  dans  l  étang  de 
Sigean. 

Byruthitm,  voy.  BARiriiirM. 


231 


BYSTRICIUM.  —  BYZANTIUM. 


232 


Bystricium,  Bystrzyca,  ville  de  Russie , 
dans  le  gouvernement  de  Grodno. 

Bytuonia,  voy.  Betiiania. 

BYZ.vNnuM  [Plin.,  Ovid.,  etc.],  BoÇavricv 
[Hérod.,  Thucyd.,  etc.],  Lygos  [Plin.], 
Lygos  Byzantina   [Auson.],  Constanti- 

NOPOLIS    [Jomand.,  CIUV.],  lô  Kwwravri- 

voOwoXi;  [Sozom.],RoMANoyA  [P.  Diac], 
Constanttnople  (Stambul,  Istambol),  sur 
le  Bosphore,  capitale  de  l'empire  turc. 

Un  quart  de  siècle  à  peine  api^s  la  prise  et  le  sac 
de  Constantinople  par  Mahomet  II,  quand  la  chré- 
tienté, épouvantée  du  désastre,  courait  aux  armes 
contre  les  infidèles,  quand  la  papauté  poussait  à  la 
guerre  sainte  à  coups  dMudulgences,  ce  qui  nous  a 
valu  toujours  quelques-uns  des  premiers  monuments 
typographiques,  l'imprimerie  se  glissait  à  petit  bruit 
dans  la  capitale  dc^Tlslamisme,  et  des  presses  dirigées 
par  des  Juifs  insidienx  et  tenaces  y  fonctionnaient 
clandestinement  malgré  les  terribles  arrêts  de  Bija- 
zct  II  eu  lft8S,  et  de  son  fils  Sélim  en  1515,  qui  punis- 
saient de  mort  les  insensés  qui  osaient  vulgariser 
cette  invention  révolutionnaire.  En  likSS,  nous  ap- 
prend Toderini  {LMeratura  Twchuca]^  le  premier 
ouvrage  imprimé  à  Constantinople  fut  un  Lexique 
hébr<Aque;  nous  n*en  connaissons  pt^int  d'exem- 
plaire ;  deux  ans  après,  en  1490,  nous  voyons  luie 
ilUtoire  du  Pettple  de  Dieu  du  R.  Joseph  Ben  Go- 
rion  (Falkenstein)  ;  de  1402  à  1598,  on  connaît  un 
nombre  considérable  de  livres  publiés  dans  cette 
ville,  et  le  plus  important  peut-étn-,  tout  au  moins 
le  plus  rare,  est  le  célèbre  Pentateuchus,  de  1505  : 
Pentateuchuê,  cum  Targum^  Haphtaroth,  Megil- 
loth  acvariorum  commentariis. — Absolntum  uni- 
versum  opus  (per  Dav.  et  Sam.  filios  Nachmias), 
mense  nisan,  anno  orbis  conditi  5265  (ChrisU  1505), 
in  urbc  magna  Constantinopolis.  Gr.  in-(i. 

Parmi  les  premiers  imprimeurs  de  cette  ville, 
n'oublions  pas  de  mentionner  un  Juif  d'Italie,  que 
nous  avons  déjà  cité  (voy.  Barcum),  Rabbi  Gersom, 
fils  de  Rabbi  Moïse  de  Soncino,  le  premier  impri- 
meur hébreu  de  l'Italie,  qui  alla  avec  tout  son  ma- 
tériel s'établir  k  Constantinople,  dans  les  premières 
années  du  xvie  siècle,  et  y  mouriit  en  1530. 

Au  commencement  du  xvu»  siècle,  nous  dit 
M.  F.  Didot,  le  moine  Nicodème  Metaxas,  de  Cépha- 
lonie,  secondé  par  le  patriarche  Cyrille  Luckaris, 
essava  d'établir  une  imprimerie  grecque  avec  des  ca- 
ractèras  qui  provenaient  probablement  d'Angleteire; 
le  premier  h  vre  qui  sortit  de  cette  imprimerie  est 
un  recueil  cont.  :  1<*  le  traité  contre  les  Juifs  du 
patriarche  Cyrille  ;  2*  les  homélies  de  l'évéque  de 
Cyihère  ;  il  est  imprimé  eu  1027,  in-A,  et  dans  sa  pré- 
face Nicolas  Metaxas  nous  apprend  que  c'est  bien  là 
le  premier  livre  sorti  de  cette  imprimerie  établie  par 
ses  soins  sous  la  protection  du  patriarche  de  Constan- 
tinople ;  mais  les  Jésuites  reconnurent  bientôt  que, 
protégé  par  les  Anglais,  C>riUe  cherchait  à  propager 
les  idées  protestantes;  ils  usèrent  donc  de  toute  leur  in- 
Ouence  pour  paralyser  ses  efforts  et  y  réussirent. 


Après  avoir  eu  à  subir  les  persécutions  de  B^Jazet  et 
de  Sélim,  avoir  encore  affoire  aux  Jésuites,  c'en 
était  trop  :  l'imprimerie  disparaît  pour  on  siècle. 

En  1008  (Falkenstein^  une  presse  arménieniie, 
expédiée  de  Venise,  est  introduite  à  Constantinople, 
mais  est  immédiatement  brisée  par  les  Janissaires  ; 
bitqui  ne  nous  parait  pas  du  reste  d'une  authenticité 
rigoureuse.  Cependant,  mal^  les  Janissaires  et  les 
lésuites,  l'imprimerie  a  subsisté  quelque  part  à  Cons- 
tantinople, car  nous  trouvons  des  Uvres  à  toutes  les 
dates  :  la  Biblioth.  impér.  de  Paris  possède  on  voL 
de  17U5  :  c  à  Constantinople,  de  la  nouvelle  impri- 
merie du  sous-diacre  Gr^oire  de  Marsouan  ;  ■  un 
autre  en  1712,  «  de  l'imprim.  du  Sr  Karobiet,'fils 
d'Asrouad-5ater.  » 

Ce  n'est  qu'au  XTiii*  siècle  que  nous  voyons  le 
gouvernement  turc  non  pas  prendre  l'initiative,  mais 
an  moins  permettre  l'établissement  d'une  imprime- 
rie arabe,  persane  et  turque  dont  il  favorisera  les 
développcanents.  Nous  emprunterons  qudques  dé- 
tails à  ce  svyet  au  7e  volume  de  VHistoire  ottomane 
du  baron  de  Hammer. 

Le  fils  de  Méhémet-Effendi,  qui  avait  accompagné 
son  père  en  France  lors  de  son  ambassade  aimrès  <ki 
régent,  avait  été  vivement  frappé  des  merv^cs  de 
la  civilisation  occidentale  et  de  son  principal  instni- 
ineiit,  l'imprimerie.  De  retour  A  Constantinople. 
Said-Effendi  obtint  du  sultan  l'autorisation.  Jus- 
qu'alors si  obstinément  refusée,  s'associa  avec  un  re- 
négat hongrois,  qui  s'appelait  Ibrahim,  fit  graver 
des  caractères,  organiser  un  matériel,  forma  des  com- 
positeurs, et  une  Imprimerie  foncti<mna  à  Constan- 
tinople à  la  lumière  éclatante  du  soleil  d'Orient. 

La  liste  complète  des  ouvrages  qui  sont  sortis  de 
cette  imprimerie  pendant  le  siècle  dernier  est  donnée 

rir  M.  de  Hammer.  Un  grand  nombre  est  consacré 
la  grammaire  et  à  la  lexicok>gie  des  langues  orien- 
tales; quelques-uns  à  l'histoire,  d'autres  à  la  mé- 
taphysique et  aux  sciences  exactes;  Jamais  le  Koran 
ne  fût  imprimé  à  Constantinople  :  le  Koran  est  la 

Birole  divine  révélée  aux  hommes,  et  la  parole  de 
leu  ne  peut  être  soumise  à  un  travail  mécanique  ; 
telle  est  la  foi  des  vrais  croyants. 

Depuis  le  commencement  du  xviii«  siècle,  il  s'était 
formé  une  imprimerie  française  à  Constantinople,  à 
laquelle  on  doit  la  Grammaire  turque  du  jMite 
Holderman. 

En  1787,  le  comte  de  Choiseul*Gouffier,  ambassa- 
deur de  France,  installait  une  imprimerie  partica- 
lière  au  palais  même  de  l'ambassade;  ce  fut  là  que 
furent  publiés  les  Btémentê  de  la  langue  turque, 
par  le  ^re  Viguier,  et  en  1705  l'ambassadeur  Verni- 
nac  y  fonda  une  Gazette  françaUe^  qui  eut  quel- 
ques numéros  seulement. 

Nous  avons  vu  des  livres  franoiis  imprimés  avant 
l'établissement  des  presses  officiellemeut  reconnues; 
on  en  trouve  Jusqu'à  nos  Jours  :  la  langue  fhm- 
çaise  a  toujours  été  prédominante  à  Constantinople, 
et  le  premier  Journal  établi  dans  cette  capitale  Ait 
imprimé  en  français  et  en  turc  :  le  MokUewr  Otto^ 
man  ;  il  devait  être  reproduit  en  grec  et  en  armé- 
nien et  paraître  une  fois  par  semaine  :  un  Journal 
chez  les  Turcs!  c'était  la  révolution  auUraUl  la 
Turquie  devenait  puissance  européenne. 


Cjjullicds  Dt'CATCS,  Cabaluaœksis  agek» 
It  Cliùblait  {Ciablete) .  prov.  des  ÉUts 
sarde»,  chet^ieu  :  Tftonon. 

Cabalukim,  Toy.  CAniu.nNi'ii. 

CABAKESaX,     CltBANASlI'H,      CHABANESrirM , 

Cltabaïutjft,  Chabmuitt,  bourg  de  t'r., 
anc.  pnncip.  (Charente).  Jacques  de 
Vendosme,  prince  de  Chabanais,  au 

Cauksis  ciscu,  ile  de  Pam  (Cyclades), 
Cabeua,  CuEUACi'H,  Cabuaccii,  ChabHt, 
Tille  de  Fr.  (Yonne). 

Ub  li^ilimur  DomMlt  bmk  nir  onc  pelllc  illle  ; 
ilitpMt.  1  Ut  ■«Joar,  T  ni  ntcno  qurlquciiii- 
ntn  par  une  miuiklpalli^  IntrlIiKnitp  ou  quelque 
atnfrtciUoa  i^Kc;  Il  y  publie  i  de  longi  inlpr- 
nlk*  Aui  M  bot*  Daincn  pml-éire  ;  «i  nrl,  y 
iritart,  «iBii  h  qulllr  pour  n'y  plui  Rirnir,  cm- 
poftHU  une  lui  mu  anUriH.  sans  libwr  iVi^lèn», 


MMlinnii  Part  dont  il  l'ilail  bll  Ir  pnmiotpur  i 
wKc  w  niUoln  de  l'imprimerie  t  Oublis,  et  Oins 
mat  («aie  4f  lonlil^  dr  «tic  ImporUiice. 

Hem  (.eniugr,  lUr  la  biogriphlv  duquel  ou  ne 
»ll  ibiotsmrni  rkn,  Imprime  1  Lbiblit,  en  IA7I, 
wa  ni.  loliluV  :  Le  Iture  dti  tonnct  maa-f  (akt 
rt  tampoitpiir  frire  Jaequtt  Legnml,  reltçliux 
^  ÉtCcràrtdet  Anf—" —  ■■-'■—-   .-■--■..—  n- 

SSST 


paiMi  tu  biat  des  ftnilleti,  el  la  juaiiGatlon  dei 
entonne)  ni  tl  Imparftile  qo'au  premlprcoup  d'irll 
IB  ligne  intgilei  panluenl  Un  dei  yen;  In 
du»  des  chiplire*  lonl  Imprimfsen  Iriimnjuget  : 
Le  liiR  detiii  ttrf  omt  de  pi.  gr.  lur  b.  qui  n'aiir 
pH  *tt  Min  et  la  place  eal  mlir  en  Mme 

tj  BUiliaih.  Impt^r^oMe  encore,  imprime  >ur 
•«in,  le  second  ontrigeconmi  sorti  de»  prewe»  de 
Pierre  Lerouge;  c'nl  un  Brtcterium  Anllttlijilo- 
rtuÉe  —  fompMnn  ïilil].  die  ApriUx.  Anna  Mt 
mille  axe  LittiiJ.  Inpritiiqi  L'IutUett  fit  Oomo 
HIri  UroHge,  pet,  ln-8,  gnih. 

LVirnpL  de  ta  Bihllolh.  Impfr.,  qui  tienl  des 
/Mil»  de  Uenoanl,  ni  dlili«  en  deux  rolumn.  Il 
CB  *ûic  't*'""''"  un  mempl.  1  la  bitiHotbèqae 

Crue  mène  jnn't  IliBJ.paraUl  Tmyn,  Imprimi' 


..  . leJffMdte  Tremtseiqai  e>... 

premier  livre  imprimé  dam  cette  illle. 

En  i»S7  |el  non  p«ien  tass  comme  ledit  H. Cot- 
rard  de  Rn4un)  Pierre  Lerouge  iVIibiît  k  Paris,  et 
en  l«g«  il  y  donne  1>  premièir  Mition  de  la  Mer 
tleiHMiHra,  oli  il   prend  ic  Uire  de  libraire  ei 

En  vaa,  et  tiou'p>9en1»Mcommele  ditH.Cor- 
rard  de  Br^bân,  In  semions  de  MBurice  (de  ânlly), 
étiqtie  de  nrls,  miii  publlAi  t  Chdilis,  mail  ûr 
Cuillanme  Lerouge  et  lous  le  Utre  lalTHot  i  les 
fapoiinoii*  det  emmtUlei  e»  franfojft.  A  la  Un  du 
r*  du  dernier  t.  :  <^  pulâl  itt  expmUltmM  riesjl 
maçilleteH  frttfOit  f nprtmeea  n  |(  {'AaAHi  p  lïMlf • 
leumt  Lt  Xoiwe /m  II  prfmcHr  fdn  mil.  cccc.  gnaf| 
trt  vingt  et  neuf,  le  Xtm  loar  ||  doflobre.  Puis  la 
martiue  de  Timprimeur  ;  in-Tnl.  goih,  de  AD  IT,  à  ï 
roi.  de  SB  ilg.  non  ch.,  ilgn.  a  -  ti. 

Celte  drscripilon,  communiqui'e  par  M.  Potier 


-  Ite  description,  communiquée  par 
H.  Brunet,  es!  d'une  grande  rMCIiiude. 

Bt>  lasi  Pierre  Ij^miige  m  encore  i 
nous  liT  inyons  donner  :  flore  btate  M, 
gliiff  ad\imtn  ercfriii* ||  AmiallRe. 


Paris 


AiaRoseenlanieneuue 

De  ^oslre  dame  de  Paris. 
Au  1°  du  dem.  t.,  avei:  la  marque  de  Pii'rre  l.e- 
rouge,  on  III  Li  souscription,  de  laquelle  II  résuliï 
que  ce  1ypogra|die  impnmail  le  volume  pour  Vin- 


même  li     . 

rouge,  qui  reste  dans  la  preinlèrr  de  cet  villn  T  Où 
el  quand  esi-ii  mort?  IJu'esl  dcienu  son  aivlier  i)  - 
ingraphique  de  Chablis:  toi Ik  ce  que  nous  diVia* 

i:aueu.i<i  [Tab.  Peut.,  Plin.J,  Kie.iî.i'fv 
IPl.il,),  K!<eï>,>(<».  jStrab.].  Gawlona 
[(k-c.  Ra>.|,  CiviTAï  Caiikij.ii;ohi  h  [Nul. 
liall.],  ville  des  Cavares,  dans  laiNar- 
bunaise,  auj.  CavaiUon,  ville  de  FraiiO' 
(Vaucluse)  ;  abb.  de  Biîiiéd. 

Cahkns.e,  ïoy.  Cflbënna. 

Cariux>num  [Cts.,  Itin.  Anton.,  Tab. 
Peut.],  CAUiLLO.vLslAnim.  llarc],  Ka- 
Eù/liy^y  IPtol-l ,  K«6yA>.;.t,*  IStrab.],  Ca- 
vii.[J)m;m,  Cavkuine    [Ci'sta  reg.   Fr.j. 


235 


CABILONENSIS  PAGUS.  — CADOMUM. 


23G 


Cabalaunum  Palatium  [Diplom.  Lud.  Pii], 
anc.  Orbandale^  ville  des  i€dui^  dans 
la  Gaule  Lyonn.,  auj.  Chàlon-sur-Saône, 
ville  de  Fr.  (Saône -et-Loire). 

Nous  ne  pouvons,  malgré  de  consciencieuses  re- 
cherches, faire  remonter  plus  haut  qu'à  Tannée  1004 
la  date  de  Tintroduciion  de  la  typographie  dans  la 
ville  de  Chilon.  Voici  le  titre  du  premier  volume  im- 
primé à  cette  date  :  Privilèges  octroyés  aux  maires, 
échevins,  bourgeois  et  habitants  de  la  viUe  et  cité 
(te  Chalon-sur-Saône,  par  les  anciens  roys  de 
France  et  dues  de  Bourgongne..,  enrichis  de  notes 
et  remarques...  (par  B,  Durand),'^  Ctaâlon,  par 
J.  Des  Prez,100a,  in-A. 

Parmi  les  imprimeurs  suivants  nous  ne  citerons 
que  Léonard  Berthault,  Philippe  Tan  et  Antoine 
liespiiiasse,  qui  imprime  la  Petue  Varlope  en  vers 
burlesques;  Pierre  Cusset,  dont  le  nom  figure  fré- 
quemment au  bas  des  livres,  n'était,  croyons-nous, 
que  libraire-éditeur. 

Les  arrêts  du  conseil  du  21  Juillet  1704  et  du 
31  mars  17S9,  qui  fixent  le  nombre  des  imprimeurs 
dans  toutes  les  villes  du  royaume,  n'en  autorisent 
qu*un  seul  dans  la  ville  de  Chilon-sur-Sadne  ;  aussi 
en  1704  le  rapport  fait  à  M.  de  Sartines  ne  signale 
que  Claude  Dessaint,  né  à  Mâcon,  établi  libraire  de- 
puis 1719,  imprimeur  depuis  1722. 

(IabiijONensis  pagus,  Gabilonçnsis  agek 
IFrédég.],  le  territoire  de  Chalon-sur- 
Saône. 

Cabiomagum,  Cabaignac,  bourg  du  Lan- 
guedoc (Aude). 

Cabkeria,  Calfrières,  bourg  du  bas  Lan- 
guedoc (Hérault),  dont  les  habitants^ 
soi-disant  hérétiques ,  furent  massa- 
crés en  i540. 

Cabyle  [Eutrop.,  Amm.  Marc],  KaCûXr. 
IPolvb.J,  KoXugy.  [Strab.],  Calybe  |Sext. 
Huf.l,  ville  du  N.-O.  de  la  Thrace, 
auj.  Galoivitzn  (C/w/tV-Oosi)  sur  le  Tun- 
dscha,  en  Roumélie  [Forbiger]. 

Cauiextum  Palatium,  Catklintum  [Mand. 
Phil.  Pulchri,  a.  \ 305),  Cachamp  [Ordin. 
Job.  reg.  a.  1356],  Cochon,  Caclutnt, 
pet.  village  de  l'Uc-de-France  (Seine) . 

Cacyrim,  Kobcupcv  [Ptol.],  Cassaro,  bourg 
de  ro.  de  la  Sicile,  dans  le  val  di  Moto. 

CAriAciiKRiuM,  Cadagnes,  bourg  de  Cata- 
logne. 

Cadanum,  Kiifiden,  Kaden,  ville  de  Bohème. 
Cadavus,  Caditvo,  bourg  d'Espagne  (Ga- 
lice). 

Caoburgi  M,  Cabuurg,  sur  la  côte  de  Nor- 
mandie (Calvados). 

CADE.NACUM,  Cadenac,  bourg  de  Fr.  (Lot). 

Cadenetum,  Cadenet,  bourg  de  Provence, 
anc.  vicomte  (Vaucluse). 

Caderossium,  Ciidetvusse,  ville  de  Franct? 
(Vaucluse);  anc.  abb.  de  lilles  Béné- 
dictines et  titre  de  duché. 

i:\DiANUM  [Itin.  Hier.],  Vuldiero,  bourg 
de  la  Vénétie  [ForbigerJ . 


Cadillacim,  Catelliacum,  Ca(/t//ac, bourg 
de  Vt,   (Gironde). 

Le  duc  d*Épenion,  à  l'époque  de  sa  toute-puis- 
sance en  Guyenne,  avait  son  château  à  Cadillac^  et 
ce  fut  U  qu'il  établit  une  imprimerie  particulière. 
Voici  le  titre  d'une  pièce  qui  sortit  de  cet  atelier  ty- 
pographique fort  peu  coaim  :  Béponse  de  Mgr  le 
duc  d'Èpernon  à  la  lettre  du  parlement  de  Bor- 
deaux, du  second  d*auril  m  Dcxux.  —  Cadillac,  par 
rimprimerie  de  Mgr  le  duc  d*Espcmon,  1649,  in-^ 

Cadmea,  voy.  Thebjs. 

Cadocum,  Cayeux,  ville  maritime  de  Fr. 
(Somme). 

Cadolaiclm^  Caduuacum,  Chaalis,  Chùlis, 
village  de  Fr.  (Oise);  anc.  abb.  de  Cit., 
fondée  en  1136. 

Cadomum  [Cluv.],  Cadomis,  Caen,  ville  de 
Fr.  (Calvados). 


Jacques  Durandas  et  Gilles  (hiHoue,  artistes 
sagers  et  ambulants  (c'est  amsi  que  les  appelle 
l'abbé  de  La  Rue,  dans  ses  Nouv,  Essais  hist.  sur 
là  ville  de  Caen,  tom.  H,  p.  340),  imprimèrent  eu 
ceUe  ville  cnlUiSO.  L'uni \ersité  fondée  en  1U6  par 
le  roi  Henri  VI  d'Angleterre  était  alors  en  pleine 
prospérité  ;  ses  régents,  poussés  par  un  mobile,  trop 
rare  à  cette  époque,  l'amour  des  saines  études  et  le 
culte  des  monuments  les  plus  purs  de  la  hauie  litté- 
rature classique,  attirèrent  dans  leurs  murs  ces  deux 
imprimeurs  qui  peut-être  sortaient  de  l'atelier  typo- 
graphique fonde  k  Rouen  à  peu  près  A  la  ménv* 
époque  par  les  U^res  I^llcinand,  et  dirigé  par  le 
célèbre  Martin  Morin  ;  ils  lui  demandèrent  une  édi- 
tion du  plus  grand  des  poëtes  latins,  Horace,  mo- 
nument précieux,  qui  reste  un  des  titres  de  gloire 
de  la  ville  de  Caen,  puisque  cette  édition  est  la  pre- 
mière que  Ton  ait  faite  en  France  du  poète  d'Au- 
guste :  htcipiunt  Epistole  Horatii  |  Èpistola  ad 
Mecenatem,  (Au  recto  du  dernier  f.  )  :  Finis.  Im- 
pressum  Cadomi  ver  magistros  Jacobum  1  Duran- 
das et  Egidm  qui  ioue  Amw  Domini  \\  MiUesimo 
quadringcntesimo  octogesinw\\mense  Junio  die 
vero  sexia  ejusdem  mensis.  Pet.  in-4,  goth.,  40  (f.  à 
20  lign.  par  page;  sign.  A.  E. 

Les  lignes  sont  bien  espacées,  le  caractère  grand, 
élégant  et  fort  net,  l'encre  très-noire. 

L'exemplaire  de  la  Bibliothèque  impériale,  sur 
papier,  vient  de  la  collecUon  Hibbert;  celui  de 
lord  Spencer  est  sur  vélin  ;  malheureusement  il  a 
été  réduit  à  la  grandeur  d'un  in-8  par  le  couteau 
sacHlége  d'un  relieur;  il  provient  de  la  collection 
Farmer;  un  troisième  exemplaire  existe  en  Angle> 
terre  dans  la  bibliothèque  du  comte  de  Pembroke. 

Ce  livre  est  le  premier  livre  imprimé  en  Norman- 
die avec  une  date  certaine.  Que  devinrent  ses  im- 
primeurs 7  voilà  ce  que  les  recherches  les  plus  minu- 
tieuses n'ont  pu  faire  décou\rir  à  M.  Frère,  qui  ne 
peut  même  signaler  aucun  autre  ouvrage  portant 
leur  nom. 

Maittaire  et  Panier  citent  un  certain  nombre  d'ou- 
vrages imprimrâ  à  Caen  au  commencement  du 
xvi«  siècle.  Nous  si^^nalerons  un  traité  de  Geraoïi 
que  M.  Brunet  a  omis  :  Joannis  Gersonii  Tractatus 
de  i*irtutibus  et  ritiis.  A  la  fin  :  A  Caen,  par  Mi- 
ctul  Angier  pour  Jean  Macé,  libraire,  demourant 
à  Bennes,  et  pour  Bichard  Mùcé,  libratre  m  l'Vui- 
l'crsiti  de  Caen,  démoulant  à  Bouen,  m  du,  in-fol. 
—  m  Michel  Angier  demeurait  à  Caen,  dit  M.  Frère. 
ad  intersignium  montia  itancti  Michaelis  archangeli 
jiixta  Cordigeros.  *  Etait-il  imprimeur  ou  seulement 
libraire?  la  souscription  du  traité  deGerson  sembk' 
indiquer  qu'il  imprimait  lui-même  ;  mais  sur  quel- 
ques autres  volumes  le  contraire  parait  plus  pro- 
bable. 

Le  voimne  que  nous  liions  rst  le  premier  qiir 
l'on  connaisse  portant  son   nom,  et  le  dernier  est 


237 


CADORINUS  AGER.  —  CJERE. 


238 


«laté  de  15tt;  il  mourut  vers  1566,  après  atoir 
mnpU,  deux  ans  auparavant,  les  fonctions  d'éche- 
vîiu 

Le  Tolume  suivant  est  intéressant  k  cause  de  sa 
souscriptiou.  Cest  le  Gràt  Couttumier  du  pays  et 
éMekt  de  NomuuHUe,..  A  la  fin  :  youuetlement  im- 
priwte  à  Caen  par  Lauretis  Hostinçue  demourant 
aadU  Ueu  deuant  la  tour  aux  Landoys,  Pour  Mi- 
càet  Angiar  tWraire  et  relieur  de  luniversitè  dwC 
Cœn  demourdt  au<P  lieu  près  le  pôt  Sainct 
Fierre..,  et  oui  este  aekeuet.  Lan  de  grâce  mil  cinq 
cens  et  dix,  le  xx\iii  iour  dapuril,  —  lu-fol.  goth. 
216  ff.  à  1.  lign. 

Comme  spédnien  de  Timprimerie  de  Micb.  Angier 
associé  à  Jean  Hacé,  nous  citerons  :  Baptiste  Man» 
tuoHi  poète  Xtiamissimiparthenice  Mariana,,.  — 
impauis  Mich,  Angier  et  Joannls  M  ace  librar. 
«jciacrs.  Catkjmensis,..  Impreuum  Cadami  s.  d.  et 
s.  D.,  in-8. 

Parmi  les  typographes  postérieurs  nous  ne  vou- 
lons citer  que  les  Mangeant,  au  xvii*  s.,  bien  connus 
des  bibUophiltt,  et  Jean  Cavelier,  l'imprimeur  de 
Uoysani  de  Brieux. 

Les  arrêts  du  conseil  de  1704  et  de  1759,  gui  fixent 
le  Donbre  des  imprimeurs  autorisés  dans  chacune 
des  villes  du  royaume,  en  accordent  quatre  A  la  ville 
de  Caen  ;  et  en  1764,  le  Rapp,  Sartines  signale  sept 
libraires  et,  eonformément  aux  arrêts  précités, 
(|Batre  imprimeurs  :  Jean  Poisson,  Pierre^Jacqucs 
\voii,  Jean-Qaude  Pyron  et  Pierre  Cbalopin. 

Cadorinus  AGER  y  //  Codonm,  territoire 
de  Cadore^  dans  le  pays  vénitien. 

Cadrius  Mons^  Palatium  in  agro  Lemovi- 
cmo.  Les  Cars ,  village  près  Limoges 
,  (Haute-Vienne),  d'après  Mabillon. 

CADRonuM,  Caudrot,  bourg  de  France  (Gi- 
ronde). 

Cadubrium,  CADUbRUM^  Castrum  Plebis^  Car 
dore,  Pieve  di  Cadore,  ville  du  pa\s  vé- 
nitien^ sur  la  Piave. 

L*illttstre  famille  des  Vecelli  était  originaire  de 
cette  ville  ;  sans  compter  le  grand  Tiziano,  son  frère 
Cesare,  et  leur  parent,  Titien  Vecelli  de  Cadore,  le 
poêle  et  Porateur,  plusieurs  imprimeurs  de  ce  nom 
ont  acquis  une  certaine  notoriété;  nous  citerons 
Andréas  Vecellius  Cadubriensis  et  JohannesVecellius 
Cladorinus,  qui  imprimaient  à  Venise  au  xvii*  siècle , 
de  1672  A  1766;  nous  avons  encore  à  Padouc  il  Cado- 
rino,  run  des  bons  imprimeurs  de  cette  époque  de 
d^adeace  typographique. 

Cai»ul\um,  Cudauin,  bourg  du  Périgord 
(Dordogne);  anc.  abb.  de  Cit. 

Caduppa  villa  [Ch.  Lud.  pii] ,  Catusiacum 
fit.  Ant.],  Caddssa,  Chamrce,  bourg  près 
Troyes(Aube);  villa  donnée  par  Charles 
le  Chauve  à  l'abb.  de  S. -Denis  par 
une  charte  de  867.  [Félibien], 

Cadiucen'sis  pji^gus  ,  Catorclnus  pagus 
[Frédég.l,  le  Kiersi  (au  ix«  s.),  le  Cakoi^ 
«R,  le  Querey,  anc.  prov.  de  France  ; 
forme  auj.  presque  entièrement  les 
dép.  du  Lot  et  de  Tarn-et-Garonne. 

Cadiuci  [Caes.],  Ko^Gjpjtoi  [Strab.,  Ptol.j, 
peuple  de  la  Gaule  Aquitaine. 

Caourcum  [Cell.L  Divona  [Auson.],  Acuricav» 
Aewcva  tptol.j ,  BiBONA  fTab.  Peut.] , 
CiviTAS  Cadurcorum  [Not.  Prov.],  Caotirs 


[anc.  chron.],  Caors,  Cahors,  ville  de 
Fr.  (Lot). 

Le  premier  imprimeur  de  celte  ville  s'appelle 
Jacques  Rousseau,  et  le  premier  livre  sorti  de  ses 
presses  que  nous  puissions  citer  est  daté  de  1585  ;  il 
est  Intitulé  :  Discours  de  M.  Antoyne  Depeyrusse, 
Jtige  et  lieutenant  général  en  la  séneaetiaucie  de 
Querey,  sur  l'Edict  du  Roy,  contenant  la  réunion 
de  ses  subjects  à  la  Religion  catholique,  apostolique 
et  romaine.  —  Caors,  par  J.  Rousseau,  1585,  in-8.  (A 
la  Bibl.  impér.) 

Le  même  Ant.  Depeyrusse  fait  imprimer  en  1587, 
toiOours  par  Jacques  Rousseau,  ime  Apologie  contre 
les  réformés. 

En  1566  nous  avons  :  Discours  des  choses  mémo- 
rables advenues  A  Caors  et  vais  de  Qercy  en  Van 
M  GGGC  XXVIII.  Extraictdes  AnnaUs  consulaires  du- 
dit  Caors.  ln-4. 

Ce  Jacques  Rousseau  eut  un  fils  qui  lui  succéda  et 
que  nous  trouvons  au  xvii«  s.  imprimer  concur- 
remment avec  Jean  d'AIvy,  161S-VM4. 

Au  Rapp.  Sariines,  conformément  aux  arrêts  du 
conseil  du  21  Juillet  1704  et  du  SI  mars  1789,  nous 
trouvons  en  1764  un  seul  imprimeur  &  Cahors,  Fran- 
çois Ricbard,  pourvu  par  arrêt  du  conseil  du  3^  octo- 
bre 1746,  à  la  tête  de  trois  presses. 

Cmcaua  Castra  [Plin.],  KaixtXî»  reuixxivcv 
[Ptol.],  Castra  Ceuca  [Itin.  Anton.], 
Caceres,  ville  d  Espagne  (Estramadure), 
fondée  par  le  consul  Q.  Cœcilius  Me- 
tellus. 

C^LANUM,  Celanum.  Celono,  ville  du  pa^s 
napolitain,  dansTAbruzze  ultér.  Il«. 

C;ELtANUM  fltiu.  Auton.] ,  Ceglie,  bourg 
d'Italie,  dans  la  Basilicate. 

• 

CïLiiTs  [Tab.  Peut.],  C^lius  Mons  [Uiii. 
Anton.],  localité  de  Vindélicie,  auj. 
Kelhmmz,  bourg  de  Bavière,  dans  le 
cercle  du  haut  Danube  ;  ou*,  suiv.  d'au- 
tres géogr.,  Tûrkheim,  bourg  du  même 
cercle. 

CjENE,  KaivTi  [Ptol.],  CiENEPOLIs,  KaiviiiroXi; 

[Procop.],  Taîvapcv  [Hérod.,  Ptol.j,  T.*:- 
NARiJM  [Plin.],  ville  de  la  Laconie,  auj. 
Kaihwares,  suiv.  Bisch.  et  Môller. 

C.£NOM.LM,  voy.  Cenomani. 

CiKNus,  Kaivo;  [Ptul.],  riv.  de  la  Gaule 
Narbon.,  près  d'Aix,  auj.  VArc,  qui  se 
perd  dans  l'étang  de  Berre. 

Cjînys  Prom.,  Kaîw;  [Strab.],  cap.  du 
Bruttium,  auj.  Capo  di  Cavallo,  suiv. 
Mannert;  et  Coda  di  Volpe,  suiv.  d'au- 
tres géograjibes. 

C.+:puna,  Kaiuiava  [Ptol.],  ville  de  Lusita- 
nie,  chez  les  Celtici,  auj.  Cezimbra 
[Forbiger). 

CjiRE  [Plin.],  Kaîpt  [Ptol.j,  Kaipta  [Strab.l, 
Agylla  [Plin.],  Agyllina  urbs  [Virg.], 
ville  d'Etrurie,  auj.  Cei'vettre  ou  Cerve- 
in,  pet.  ville  de  l'Italie  (Toscane).  Voy. 
Canina,  Dtscr.  di  Cere  antica.  Home, 
1838,  iii-4. 


239 


CiERETANUS  AMNIS.  —  CiESENA. 


240 


C^RETANUS    AMNIS    [Pllll.],    CiERITIS   AMNIS, 

pet.  il.  d'Etrune,  auj.  VEri;  se  jette 
dans  la  Méditerranée. 

C.ESARAUGUSTA  [Plîn.,  Itin.  Anton.},  Kai- 
«ofiux  Aù^cucrra  [Strab.,  Ptol.|,anc.  Sal- 
DUBA  [Plip.],  ville  des  Edetani,  dans 
l'Espagne  Tarrac,  aiy.  Zaragoza,  Sara- 
gosse,  cap.  de  l'Aragon. 

Lps  biblioRraphes  sont  tous,  ou  peu  s*en  (aut, 
(Paccord  sur  Fhistoire  de  la  typographie  à  Saragosse. 
C'est  en  1475,  le  15  octobre,  qu'un  imprimeur  fla- 
mand, du  nom  de  Mathieu,  mit  au  Jour  un  pet.  in- 
fo!., considi^ré  Jusqu'à  présent  comme  le  début  de 
la  typographie  dans  la  capitale  de  l'Aragon  :  a  Bs 
una  de  las  rarUimoê  eiùciones  de  Espafia^  »  dit 
Mendez.  Voici  le  litre  exact  de  cet  incunable  :  Mani- 
PCLUS  CCRATORUM.  Jndpit  Moniffulut  curatorum 
composUus  a  Guidone  de  Monteroteri  (Guy  de 
Montrocher)  sacve  théologie  profeuore.  Suit  une 
dédicace  de  l'auteur  à  D.  Raymond,  évéque  de  Va- 
lonce,  datée  de  Turolli  (Teruel),  l'an  1533. 

A  la  fin  :  Bxplicit  Manipuluê  curatorum. 

Ihus,,,  Marie,,,  Filiui.,, 

Clero  et  populo  impressio  perutUis  utriusque 
ope  sed  Matthei  Fland*  industria  feliei  termina 
clouta  est  Aragonenaium  regia  in  urbe  Cesaran- 
gusta  XV  ociobri»  anno  ialutis  millesimo  quadri- 
gente$imo  sepluagesimo  çuinto. 

Le  vol.  forme  un  pet.  in-fol.  ou  un  grand  in-4  (Men- 
dex),  à  longues  lignes,  en  lettres  de  forme  [letra  de 
tortia)  très-nettes,  les  capit.  et  toumeures  Icalderil- 
las)  Iais9|^s  en  blanc  et  rubriquées  à  la  main* 

On  ne  connaît  rien  autre  chose  de  ce  typographe 
Mathieu  le  Flamand,  à  moins  que  Ton  n'accepte  la 
suggestion  de  Née  de  la  Rochelle  (Reeh.  sur  la  Cyp. 
en  Espagne,  p.  18)  :  i  Ce  Mathceus  Flander,  dit-il, 
i*st  peut-être  le  même  que  Mathieu  Vendrell,  que 
Ton  regarde  comme  un  honnête  marchand  et  des 
plus  anciens  libraires  d'Espagne,  ayant  fait  faire  des 
éditions  à  ses  frais  à  Gironne  en  1480,  à  Barcelone 
en  1484.  »  Mée  de  la  Rochelle  veut  dire  :  à  Girone, 
1483,  mais  sa  supposition  n'est  pas  inadmissible,  et  la 
première  syllabe  ven  ou  van  du  nom  de  cet  honnête 
marchand  indique  volontiers  une  origine  flamande 
ou  hollandaise. 

Le  second  imprimeur  de  Saragosse  est  Paul  flurus 
de  Constance  ;  mais  nous  trouvons  à  la  même  épo- 

?|ue  Jean  ilurus,ce  qui  peut  nous  faire  supposer  deux 
rères  établis  simultanément  à  Saragosse.  Cependant 
le  premier  livre  sur  lequel  nous  relevions  le  nom  de 
Paolo  llurus  de  Constancia  n'est  daté  que  de  1485  ; 
c'est  un  recueil  des  EpUres  et  Evangiles  en  portu- 
gais; et  dans  l'intervalle  nous  trouvons  dans  Men- 
dez la  description  de  cinq  volumes  imprimés  sans 
porter  de  nom  de  typographe,  dont  le  plus  impor- 
tant est  :  el  Libro  de  la  deelaracion  de  la  misa, 
daté  du  16  Juin  1478. 
En  1494  Paul  llurus  donne  un  Jehan  Bocaeio  de 

Il  las  mugcres  illus  ||  très  en  romûce. 

En  1496  nous  trouvons  un  nouveau  nom  d'impri- 
meur, mais  peut-être  n'est-il  qu'éditeur  et  libraire, 
car  nous  lisons  seulement  au  bas  des  Epistolas  de 
Seneca  publii^s  à  cette  date  à  Saragosse  :  Empre- 
midas...  à  instancia  y  expensas  de  Juan  Thomas 
Favario  de  Lumelo  del  contado  de  Pavia, 

Enfin,  en  1500,  trois  ouvriers  allemands  associés 
établissent  une  nouvelle  typographie  ;  ils  signent  : 
George  Coci,  Leonardo  Butz,  y  Lupo  Appentegger, 
Alemanes. 

Un  livre  spécial  a  été  consacré  à  l'histoire  de 
rimprimerie  dans  cette  ville  ;  la  imprenta  en  Zara- 
goza^  con  noticias  preliminares  sobre  la  imprenta 
(VI  gênerai.  Su  autor  D,  Jeronimo  Borao.  Zara- 
goxa,  impr.  y  lib.  de  Y.  Andréa.  1800,  in-8. 

(IjESAKEA   BoJORlM,    .^U\  Fl.AViA  CJ^SARK\, 


Kôsching,  Kotzing,  bourg  de  Bavière, 
dans  le  cercle  du  bas  Danube. 

CiESAREA  Insula  [Itiu.  marit.] ,  Jersey 
(Giersé,  au  x*  s.),  île  anglaise,  sur  la 
côte  0.  de  France. 

(LeSAREA    LuTRA   [Cell.],    CiESARO-LUTIlERA, 

KaUers-Lautem,  ville  forte  de  la  Bavière 
Rhénane,  au  N.-O.  de  Spire. 

Cjesareanum,  St-C'éré,  bourg  de  Fr.  (Lot). 

(Iesareopolis  ,  Kaisersmark ,  Kaistnark , 
ville  de  la  haute  Hongrie. 

(1.ESARIANA  [Itin.  Anton.],  Ceserina  [Tab. 
Peut.],  Casalnuma,  sur  le  Negro,  dans 
la  Basilicate. 

C.ESARIS     BURGUS,     CiESARORURGCS ,    CaRO- 

BURGUM,  Cherbourg,  ville  et  port  mari- 
time  de  Fr.  (Manche).  Suiv.  Sanson  et 
Keich.  ce  serait  Tanc.  Goriallum  des 
Tab.  de  Peutinger,  d'où  Coriovallensis 
■  Pagus;  on  trouve  au  xni«  s.  Chiere- 
bourc, 

Cest  à  l'année  1684  que  nous  faisons  remouter 
l'imprimerie  dans  cette  ville  ;  nous  trouvons  à  cette 
date  un  Processionale  Constanciense  (à  l'usage  de 
Coutances)  imprimé  par  Guillaume  Gossin,  in-4. 

L'imprimerie  fut  siipprimée  presque  aussitôt  après 
son  introduction  à  Cherboui^,  car  nous  ne  trou- 
vons plus  de  nom  de  typographe  après  17S0,  tt 
cette  ville  ne  figure  ni  aux  arrêts  du  coosell  de  1704 
et  de  1739,  ni  au  Rapp,  Sartines. 

C.ESARis  Insula  [Luen.|,  Kayserswertua, 
Kaisersiverth,  ville  de  Priisse,  dans  la 
prov.  de  DûsseldorfT. 

CiESARis  MoNs,  Caisservers  (au  xin*  s.). 
Kaisersberg,  ville  d'Alsace  (Haut-Rhin). 

CjEsaris  Pr.etorium,  voy.  Forum  Tiberiu 

Cjîsarodunum,  voy.  Turones. 

C.esaromagus,  voy.  Bellovacum. 

CiESAROMAGus  [Gco.  Rav.] ,  Baromacus 
[Tab.  Peut.] ,  ville  des  Trinobantes 
dans  la  Britannia  roman  a,  aui.  Cheims- 
ford,  ville  d'Angleterre  (comte  d'Esseï), 
suiv.  Burton  et  Gamden. 

Un  Journal,  the  Chelmsford  ChronicU,  parat 
dans  cette  ville  en  1730  ;  the  Elegiac  tears  du  Rér. 
Dr  Cotton  y  furent  imprimés  en  1706,  et  une  His- 
toire d*Essex  y  parut  en  6  vol.  in-8,  en  1760-72. 
{Çotton*s  SuppL) 

Cjvsarotti'm,  voy.  Gisortium. 

G.ESENA   [Gic,  Plin.],  Gesena  [It.  Hier.l, 

KttKniva  [Strab.],  Kaiaava  [Ptol.l,  CesINa, 

Sesena  [Geo.  Rav.],  ville  de  la  Gaule 
Gispadane,  auj.  Cesenn,  dans  la  délég. 
de  Ravenne. 

Imprimerie  en  1525,  suiv.  Falkenstein  :  Voici  le 
volume  cité  par  Panzcr  :  de  ContractUms  summa- 
tim  versibus  elegis  editus  libellus,  opus  fere  dim- 
num  non  solum  notariis,  sed  etiam  cupidts  legiim 
tyrunculis  pemccessarium,  quum  breui  periodi 
periodo  initituiionnm  termines  complectatw  :  in- 


241 


CiCTOBUIX.  —  CAIJVUIS. 


242 


terpreie  éL  Faifdamtmte  Tiberto  iacrantm  legum 
dodore,  et  cum  hkttee  toiiua  opertê  examussim 
eastigato.  Carmen  ad  icribam. 

Que  te  aeire  deeet  referente  Seriba  Ubellum 
Hmne  eme  :  qui  paruo  uenditur  ère  tibU 

A  ta  fin  :  Impressum  Gesene  per  Amadeam  et  clus 
Mciot  anoo  EMU  MDXXV.  Qaarto  kalC  decemtins  : 
rcUcissimo  démente  ftummo  pontifice  •epiimo  im- 
penmte,  in^. 

(l£TOBHIX,K9U7oCpt%  [Ptol.],  CaTOBRIGA  [ItÎD. 

Antun.J,  Cetobriga  [Anon.  Rav.],  ville 
«le  la  côte  0.  de  la  Lusitanie,  auj.  Se- 
tuxûl  ou  Sétubaf,  ville  et  port  de  Portu- 
gal (Estramadurc). 

^i  Panier,  ni  Falkeostein,  aucun  bibliographr 
espagnol  ni  portugais,  ne  citent  cette  fille  parmi 
cdies  qui  ont  Joui  des  bénéfices  de  la  typographie  i 
une  époque  reculée  :  IL  Temaux  seul  a  la  gloire 
d*aT0ir  trou? é  un  livre  imprimé  i  Sétubal  en  1509  : 
Jlefr«  e  eatatmoi  da  miUtar  ordem  de  S,  lago,  — 
Sétubal,  1M9,  in-fol.  M«Temaui  ne  cite  malheureu- 
sement pas  ta  source  où  il  a  puisé  ce  renseignement  : 
peut-être  provient-il  de  M.  Ribeiro  doa  Santos,  qui 
a  publié  un  mémoire  sur  ta  typographie  portugaise, 
que  M.  Bmnet  a  omis  dans  sa  table  et  que  nous  n'a- 
vons pu  nous  procurer. 

Caii  Maru  AGERy  Camaria^  la  Camargtte, 
grande  île  située  dans  le  Delta  du 
Khône. 

Caino,  voy.  CniNONiuM. 

Cuarcum,  Cajare,  bourg  du  Quercy  (Lot). 

Cajeta  [Virg.,  Sil.,  Jornand.],  Kaiar* 
[Strab.],  HauLXTr.  [Diod.],  Qaietta,  Gaèta, 
ville  de  la  Terra  di  Lavoro,  prov.  na- 
polit.  du  roy.  d'Italie. 

Imprimerie  en  lft87,  suiv.  Falkensiein.  Maittaire 
ui  Panser,  non  plus  qu*Ilaym,  ne  citent  de  livre  im- 
primé en  cette  année  à  Gaéte.  Voici  le  titre  du  vo- 
lume tel  que  nous  le  donnent  Haym  et  Bmnet  :  For- 
mmUuio  di  epUiote  vutgare missive  et  responsive,., 
eomposto  per  Cristopnoro  Landini  citadino  di  Pi' 
remze..,  A  la  fin,  après  le  registre  ;  Explicit  Formw 
iario  de  Ejristole  missive  e  resfwnstvc  et  aitri  flori 
de  ormati  partamtnti,  Impresso  nella  aima  et  iti- 
clfta  cUà  de  GayetapermL  A.  F.mcccclxxxvii, 
peL  in-4.  Ces  lettres  initiales  A.  F.  désignent  TAIle- 
mand  André  Fritag  qui,  après  avoir  essayé  de  l'im- 
primerie  dans  cette  ville,  ob  il  n'exécuta  peut-être 
que  ce  volume,  alta  s'éublir  à  Rome  vers  1401. 

L'année  suivante,  1488,  un  nouvel  imprimeur, 
probablement  initié  aux  secrets  de  l*art  nouveau 

Er  Fritag,  publie  un  volume  que  citent  tous  les 
iliograpbes,  c'est  :  El  ÉXalogo  de  S,  Gregorio 
papa  tratto  del  latino  in  vuigar  per  maistro  Lu- 
nardo  da  Udene..,  con  la  vita  de  S.  Gregorio.,, 
impresso  in  GaJeta  per  maistro  Justo.  mcgcc  octant» 
odo.  xxnu  de  mano,  in-foL 

C.UETANTS  sixis,  xo).TOç  Koiârx;  [Strab. | , 
Golfodi  Gaèta. 

Cajodunl'm,  Kiddtmi,  Keidani,  ville  russo 
du  gouv.  de  Wilna. 

i'AiJi  [Greg.  Tut.],  Villa  Calexsis  [Id.j, 
KvLA  [Prapcepta  Rob.  Reg.],  CELLiE  ai» 
.Matrosam,  Chelles,  Chelles-Ste-Beau- 
thour,  bourg  de  Fr.  (Seine-et-Marne)  ; 
anc.  et  célèbre  abb.  de  Bénéd.  ;  con- 
cile en  1008. 


Calabona  [Plin.],  Tribtvgeha,  ville  de  la 
Bétique  (Andalousie). 

Calabri  [Hor.],  K*Xa€poî  [Strab. |,Salextini 
[Jornand.],  ïaXivrrvoi  [Strab.,  IHol.], 
peuple  de  l'Italie  méridionale. 

Calabri  A  [Tac,  Plin.,  Horat.,  etc.],  KaXa- 
Épta  [Strab.,  Ptol.],  anc.  Messapia,  m«o- 
aoLisios,  [Polyb.,  Strab.],  Mioaiwa  [Steph.l, 
prov.  de  l'Italie  méridionale,  faisant 
partie  de  l'anc.  Iapygia;  forme  auj. 
trois  provinces  napolit.  du  roy.  dltalie, 
la  Calabria  citm ,  la  Caialnna  uftra,  1 
et  II. 

(iALACTA    [Cic),    KfltXflUCT*    [Ptol.l,    CaLACTE 

[Sil.  Ital.],  K<xXvi  'Kxrn  [l)iod.|,  Caronia, 
bourg  de  Sicile,  dans  le  val  di  Demona. 

Caladunum     [Itin.    Anton.] ,    KoXot^ouvcv 

Ïtol.],  ville  de  l'Espagne  Tarrac,  auj. 
iranaeUa  (Traz-os-Montes),  suiv.  Bisch . 
et  Môll.,  ou  Fuente  Carcada,  suiv.  For- 
biger.  * 

Cal.£gia,  voy.  Hala. 

Calagorris,  Caières,  pet.  ville  de  France 
(Haute-Garonne). 

Imprimerie  en  1793,  si  Ton  en  croit  le  Dr  Gotton, 

3ui  ne  cite  aucun  fait  à  Tappui  de  cette  assertion, 
ont  nous  contestons  Texactitude  Jusque  preuve 
contraire  ;  peut-éire  a-t-il  voulu  parler  de  la  villi* 
espagnole  de  Caceres.  (Voy.  Cmciuk  Castra.) 

Calagum  [Tab.  Peut.]^  localité  de  la  Gaule 
Lyonnaise  IV«,  auj.  Cfuiilfi,  £haiUy, 
bourg  du  GAtinais  (Seino-et-MarnoK 

Calaguris  Fibi:larensis  [Plin.,  Cœs.j,  ville 
des  llergetes  dans  l'Espagne  Tarrac, 
auj.  Loharre,  en  Aragon,  au  N.-O. 
d'Huesca  (a  FibiUamm  opificio,  P.  dv 
Marca). 

CALAorRRis  [Cjts.  ,  Liv.1 ,  KaXâ-^oupi;  [Strab.] , 
K*Xa-]fopîvx  |Ptol.],  Calagitrra  (ItJn.  An- 
ton.], Municipium  CalagurisJulli  [Insc.J, 
Caijlhorra  [Coll.],  ville  de  l'Hispania 
Tarrac,  aui.  Calahorra,  ville  de  la 
Vieille-Castille,  dans  la  prov.  de  Soria. 

CALAMii:,  KaXà|jLai  [Polyb.],  bourg  de  la 
Thessalie,  auj.  Kalathi  [Pouqueville]. 

Calami,  Chaumes,  bourg  de  Fr.  (Yonne); 
anc  abb.  de  Bénéd.  du  dioc  de  Sens. 

Calancorum,  voy.  Gorlitium. 

r.ALARis.  Caralis  [Itiu.  AutoH. ,  Tab. 
Peut.J,  Carala  [Jornand. J  ,  KapaXi; 
[Sti*ab.],  K«(>«Uiç  [Ptol.],  KâpvaXi?  [I>au- 
san.],  (^arales  [Liv.],  Cagliari  {Calltr 
en  esp.),  cap.  de  l'île  de  Sardaigne. 

Nous  pouvons  faire  remonter  à  1557  la  date  de 
rimprimerie  à  Cagliari,  et  celte  date  nous  est  Tour- 
nic  par  Melti  (Dict.des  Anon.  et  Pseud,  111,  20(>)  : 
La  vitta  et  la  morte  et  passione  de  sanctu  Gixvinu, 
Prothu  et  Januariu»  s.  1.,  mais  impr.  à  Cagliari, 


213 


CALARÛGA.  -  CMISŒIL 


214 


Caloazjl,  OmtÊode^  Upor^deFr.  (Tarn-el- 


la  CaBrr.  ■mjuti,  bm-Vj 

IVK  Mèelc;  cr  Bf  re 
t;c^cst  b 

am  V  Me,  OÊifëÊm,  m  mmb  éa  ni,  Ai  7  avril 
ta«  :  2»  lie  4e  fwdfeevIfK  4e  Cjgfiwi  *i  S  OTrii  ; 
S»  li^.  »  fÎMfiiw,  %1k;.  Sti^fiin.  wmr  Tm 
ûmHtm  ««■•eéBine.pM-Mc. 
n)tméni  {f0^  failli  #■  •  avril  l>lk;  *•  lie 

t»  îttn  mÊSnÉi  :  /o.  F.  Fé 

est  aMrt^  aH  g.j>ii    ^m  ^umb^a  4e 
'daruLau  2*^.  wmlàémtét  tM«:  cette 

Ifvrrcat  ^orié  «r.«»  m  4aie  véntaMcv^  cii 

C%L.iiujr,A,  Caiani^ja^  bourg  de  la  Haute- 
CastiUi;,  près  Suria. 

CiL.uiff5A,  la  ChaknrfMt,  pet.  m.  affl.  de 
la  Saône. 

Calata,  Cai^ta  HiEBo?n«iy  Calatofjmme, 
U^urg  de  Sicile^  dans  le  val  di  Demona. 

CALATAJL'BAy  liOV.  BlLBILB  \OVA. 

Calatia  [LÎT.y  Cic.],  Ka>A7{x  [Strab.]y  Ca- 
\ja\s.  ,Plifi.]y  sur  la  TÎa  Appia,  entre 
Cap«#ue  et  Bénévent,  auj.  Cajazzo,  Tille 
d'Italie  (TerradîLaToru/yetsuiv.  Momm- 
«^n,  il  GfMiz^^,  le  Gallaze,  luealitê  de 
la  voie  Appienne,  mm  loin  de  Caserte. 

CaL.%T05LMy  Chalonttes,  village  de  l'Anjou, 
près  Beaugé  (Maine-et-Loire). 

Calatim  .Itin.  Anton.],  Kâiomy  [Ptol.], 
ville  de  la  Britannia  ]ïajor,  auj.  Kmdall 
;Wef»tinureland). 

Calba  ad  SALA3f.  ColU,  SUT  la  Saale,  ville 
prussienne  9  de  la  rég.  de  Magdeburg. 

Calcaiiia  [Itin.  Anton.,  Tab.  Peat.],  suiv. 
Heicbard,  Callissane,  bourg  de  France 
(  Bouches-du-Kbône;. 

Caixarja  'Itin.  Anton.] ,  ville  de  la  Bri- 
tanuia  Major,  auj.  yewlury,  sur  le  Vkurî 
(Vorkshire;,  suiv.  Camden. 

CALr:AHiA  CuvoRiM,  Callarum,  Calcar, 
pet.  ville  prasftienne,  dans  le  duché  de 
Clèves,  près  Francfort. 

Tfmaui  die  :  LaekMtebu  Deaeriptio  ttrbis  Jeru- 
Uiirm.  Calcari^r  aiTomm,  157u,  iii-foL,  tiire  qui 

UM»  m  ilMWfUlH. 


CàiriATA,  Cjllziata,  f(sizndfÊ^  S.  tkmàmjb 
et  la  CalzadOy  bourg  dTspagne  (piov. 
de  Borgos . 


Cau^ariuv,  CaHerm,  Caldtm,  buorg  do 

TjTOl. 
CALMXCfXlX,  TOT.  ClLttO  BeCTV. 

dix  Hin.  Anton/,  Pobtus  Caudcs»,  Pob- 
tts^Calu,  Tiiié  des  Callaici  Bracarii, 
en  Lositanie,  auj.  Pwk>^  Oporio,  TiUe 
du  Portugal,  ehi;i4iea  de  la  prov.  de 
Minho  ;  on  trouve  anasi  Pomrs  Ll'sh'a- 
XLCOU  CnrnAS  Pocrct^ALEJcsis. 

et  la  niMgnpfck  éM*  cette  tJe  t  /gfc»  ée 
aeHKiÊoéM€mm»trméa  rcyA.  /a*»  HL  f  ipeUto 
ée  CMsmÉOÊ  (Sf«tt0  ée  Cmmâm,  m  AalMiaU  la 

Vannai  Di»  Ta 


|év.  ée  Pmti  éà 


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7.    \ 

le  une 


i-a. 


19*1«  IMU. 


■  DiL.  ^ta«  rypif  «tfi«  M  !■ 


Cale,  vuy.  Cales. 

CAixBACHrs,  Kilbetfi,  bourg  d'Irlande 
(proT.  dTLster. 

Caleiioma  [Tac.  Afjfric.],  Hjj^J^vna.  [Dio 
Cass.],  BiuTANXU  Barbaiu,  Calvdhon 
(pays  de  forets,  en  gaélique),  Scûiland, 
Sehûttlatui,  YEto»se,  réunie  à  la  Grande- 
Bretagne  en  1707. 

Caledomui  CiSTKL'M,  Dln«31eldi.\uii,  ville 
des  Caledonii,  auj.  Ihuùeldy  ville  d'E- 
cosse, dans  le  comté  de  Perth. 

CaLEGU,  VOy.  WnTEBEBGA. 
CaLEM  (Ai»;,  Vu}'.  Calrii. 

Calentum,  ville  des  Celtiberi.  dans  la  Tar- 
racunaise,  auj.  Caxalla,  bourg  de  l'A- 
ragon  [Reichaîrd]. 

Calenum,  Carùtola,  bourg  du  Napolitain 
(Terra  di  Lavoro). 

Cales  (Cicér.,  Liv.],  RLstXic;  j^PtoLJ,  t  t»* 
KflOisvûv  Kz>.ii  i^Steph.],  MixiaMUM  Cale- 
num jCiccr.j,  TuKEiciA  [Sil.  Ital.],  ville 
de  la  Campanie,  auj.  Colvi,  ville  du 
Na|»olitaiu  (Terra  di  Lavuru). 

Cales<:iii,  Chalais,  bourg  de  France  (Cha- 
rente,. 


24o 


TALETENSIS  AGER.  —  CALLIPOLIS. 


246 


Caixtensis  AGER,  pays  des  anc.  Caletes, 
fiaXtlru,  [Ptol.],  dans  la  Gaule  Lyon- 
naise Ih,  auj.  le  Pays  de  Caux,  dans 
la  haute  Normandie. 

Caletom  [Cluv.,  Cell.] ,  Calesium,  Sortis 
srpERioR,  Callesis,  Kalays  [Chron.], 
Caleys  (xiu*  s.).  Calais,  ville  de  France 
(Pas-de-Calais).  Quelques  géographes 
ont  vu  dans  ce  port  l'emplacement  du 
Porto  /ceins  de  César,  mais  les  pré- 
somptions les  plus  fortes  sont  pour 
WissofU. 

Le  plus  anden  livre  imprinu^  i  Cabis  qui  soit 
ronnu  de  noos  est  dati^  de  1582.  Cest  an  pet.  in-4 
d»nt  \oici  le  titre  :  Btitrie,  e»tat  ou  répertoire 
îles  dmlen  et  marckamUseâ  ettrangères.  ^  Sortie, 
RMtai^.  de»  marehaHdi»e»  qui  $r.  peuvent  tirer  et 
tramgporter  kors  le  royaume.  Calais,  Abraham  Le 
Maire,  150,  2  part,  en  un  vol. 

Le  Dr  Cotton  dte  an  EngtUh  manual  ofPrayerê, 
impriBBé  à  Calab  en  1509. 

L*anoée  suif,  nous  avons  encore  à  citer  un  vol. 
rare  et  mrienx  :  Lue  lanzz  Pilote  :  Thre*orerie  ou 
eaèimel  de  la  tonte  marimesque  :  imprime  aux  de»" 
pna  et  pour  BonaueHture  d'AseuHle,  marchant 
Uèraire,  dtmomrant  «)  Cakd»,  —  Calais,  1600,  in-4. 

Les  Câmatmwu»  de  la  ville  de  CaUd»  et  pai»  recon- 
quis ne  forent  imprimées  dans  cette  ville  qu'en 
lSMi,in-ft. 

L*krrÉC  dn  conseil  du  SI  mars  1730  qui  règle  Tétat 
des  imprimeries  du  royaume,  supprime  celle  de 
Calais,  et  nous  Yo^tms  en  1764,  au  Beqiport  Sartines, 
un  iropnmenr  octogénaire  conservé  dans  cette  ville, 
mais  qui  n*e\erçait  que  par  suite  d'une  Caveur  sp^> 
ciale;  clYst  Joseph  Maunr,  né  en  1684,  qui  succède 
en  1705  i  ion  père,  et  dir^^e  trois  presses. 

CuUlaome  et  Jean  Morel ,  célèbres  imprimeurs 
«-ublis  &  Paris  au  xff  s,,  étaient  nés  à  Calais. 

<:aî.EVA  |ltin.  Anton.],  KaXr.cua  [Ptol.]  , 
Caîjjîva  [Googr.  Rav.l,  Calkiia  Atreba- 
TiiM,  ville  des  Atrchates,  dans  la  Bri- 
tannia  Komana^  auj.  Silchester,  ville  du 
Hampshire. 

Caui»aoi'.€,  Ckaudesaigves,  ville  (h?  France 
(Cantal). 

Calidava,  voy.  Capidava. 

Caudi  (x>ll£s,  Caudecoêk,  pet.  ville  du 
bas  Armagnac  (Gers.\ 

Calido  Becum,  Caldebeccum  rCelL],  Cam- 
iHM  BErxrM,  Cmidebec,  ville  de  France 
(Seine-Inférieure). 

Caijdum,  Chaiid,  bourg  de  Savoie,  sur  le 
lac  d'Annecy  (Haute-Savoie). 

C*UDrs  MoNs.  Caumont,  Un  grand  nom- 
bre de  localités  en  France  et  en  Belgi- 
que portent  ce  nom,  entre  autres  un 
iMiurg  du  ficrs  et  un  autre  du  C^alvados, 
cbef-ïieu  de  canton. 

CiUSTLA,  Carinula,  Coftno/a,  bourg  du 
pays  napolitain  (Terra  di  Lavoro). 

Causi\  |ltin.  Anton.l,  KaXtoî*  [Ptol.],  Ca- 
Lissini,  ville  des  Suevi,  en  Germanie, 
auj.  Kalisch,  chef-lieu  du  palatinat  du 
même  nom,  en  Pologne» 


Un  mag^niflque  collège  fut  fondé  dans  cette  ville 
par  l'archev.  de  Cneseu,  Stanislas  Camcovius  au 
xvi«  s.  ;  et  la  typographie  ne  tarda  point  à  être  exer- 
cée dans  ses  murs  ;  mais  il  n'existe  point  de  livre 
imprimé  au  xvi*  s.,  et  le  plus  ancien  incunable  de 
Kaiisch  connu  ne  remonte  qu'à  Tannée  1606  :  Hie- 
ronimu»  Platus  de  tfono  »tntu  religioti,  poioniee 
transL  et  etlitu»  a  Simone  Wyaocki.  Calissii,  1606, 
in-4.  — Ce  Simon  Wysocki,  éditeur  et  imprim<>ur  à 
la  fois,  prend  un  agneau  comme  marque  en  l'hon- 
neur du  fondateur  du  collège  de  Kaiisch,  qui  le  por- 
tait dans  ses  armes. 

En  1615  Albertus  Gedelius,  typographuê  archU' 
piâœpali»Gne»nengi»,  publie  à  ICalisch:  Caroli  Mala- 
pertH  Mi»celUmêa,  in-4,  et  en  1619  un  livre  polonais 
d'une  exécution  typograph.  remarquable  :  o  Exor* 
bytaneyach  Stanu  durhowneno,  ktore  »o  tym  wleku 
niektorty  Jch  Mo»e.  PP,  Swieccy  SlOHOwiducliouh 
nemu  zadaia,  également  in-4. 

Caliuh,  Ad  Calem  [Tab.  Peut.],  An  Caixem 
fltin.  Anton.],  Calus,  Cagh,  ville  d'Ita- 
lie, a  otto  legbe  da  Urbino  (Ëtatsdu  Pape). 

LMmprimerie  remonte  en  cette  petite  ville  à 
l*année  l(i75 ,  suiv.  Falkenstein  :  Maptuei  Vegii 
de  morte  A»tianaeti»  opu»  locundum  et  Misera' 
Ifile,  —  A  la  fln  :  Anno  gratiae.  mccgclxxv, 
tertio  kalendas  lulii.  Hoc  opu»cultanCallii  impre»- 
sum  e»t  Tempore  Domini.  Fboerici  illn»tristsimi 
Fràinatium  ducis.  Ac  »acro»anctœ  Romame  Eoele- 
siœ  Gonfaloneril  ;  (]  lAmreniii  Abstemii  Maeero' 
tensi»  Carmen.  \\  Ingenium  ne  forte  pute»  non  esse 
Latini»  :  ||  Qui  tantum  Gallo»  Teulona»  atque  pro- 
bas  II  Hoc  média  Itatta  geniti  impressere  Bobertus 
\lcum  Bernardino  quod  brève  cerni»  opu»,  in-4  de 
6  W.  chiffrés,  s.  récL  ni  sign.  (Robertus  de  Fano  et 
Berna  rdinus  de  Berganx») . 

Nous  avonj  un  aecond  volume  imprimé  Tannée 
suivante,  dont  nous  donnerons  sommairement  le 
titre  :  Servti  Honoraii  libeUiu  de  nUimis  SyUabis, 
et  Centimetrvm,  ex  rec,  Laur.  AbttemU,  —  Rober- 
tus de  Fano  et  Bernardin  us  de  Bergomo,  plura  opéra 
cum  bocimpressere.  Calii,  anno  salutis,  mcccclxxvi 
XV  octobris  in-4. 

La  même  année  :  Jo,  Ant.  Campant  funebri» 
oratio  pro  Baptista  Sphortia  IJrbini  comitisaa,  — 
Callii,  Kal.  Martii,  1476,  in-Ci,  livre  que  sa  date  re- 
porte à  la  troisième  plac",  etaiM^uel  M.  Bruiiot,  qui 
cite  les  deux  autres,  donne  i)ar  uiadvertance  la  pre- 
mière (if  on.,  V,  col.  S15). 

Callaici  [Sil.  Ital.] ,  KoaXaucot  [Strab.| , 
Caixaici  Bhacarii  fPlin.]^  çt  Bpaixâfici 
I  Ptol .] ,  peuple  de  l'Lspagne  Tarrac,  dont 
la  capitale  éiàiiBraga  (Traz-os-Montes). 

Callenburgum,  voy.  Callunda. 

Callesis,  voy.  Caijîtium. 

Calleva,  voy.  Cai^va. 

Callicula  Mons  [Liv.],  mont,  de  la  Cani- 
panie,  auj.  Monte  Cajanello,  dans  la 
Terra  di  Lavoro. 

CALLiFJi  [Liv.j,  ville  dos  Hirpini,  dans  le 
Samnium,auj.  Canfe,  bourgde  la  Terra 
di  Lavoro. 

Callitouf,  voy.  Anxa. 

Callipous  [Sil.  Ital.],  KaX>.i77oXic  [Honul.], 
ville  des  Sicu|i,  entre  Messaiia  et  Tau- 
romenium,  auj.  Gallodoro,  en  Sicile. 

Cauipoijs  [Liv.,Plin.l,  KoaXiroXtç  [Strab., 
IHol.j,  ville  de  Thrace,  auj.  GallipoH, 


247 


CALLISTE.  —  CALVIUM. 


248 


dans  la  Roumélie   (pachal.  d'Andri- 
nople). 


chipel. 

Calltum,  voy.  Calium. 

Calloellcm,  Callooellum,  Chaillot,  anc. 
.village  à  l'O.  de  Paris^  auquel  il  est 
auj.  réuni. 

Calloniana  [ItiR.  Anton.] ,  sur  la  voie 
d'Agrigenteà'Catane,  auj.  CaltanUetta, 
ville  forte  de  Sicile,  chef-lieu  de  la 

.     prov.  du  même  nom  [Forbiger]. 

Calloscopium,  voy.  Elis. 

Callum  [Itin.  Hier.],  ville  deThrace,  auj. 
Comburgos,  dans  la  Roumélie. 

Callunba,  Callenburgum  9  Kalîundboi'g, 
ville  du  Danemark  (Ile  Seeland). 

Calmakia,  Calmarnia,  Cahnar,  ville  de 
Suède,  chef-lieu  de  la  préfecture  du 
même  nom. 

Voici  la  note  du  D^  Gotton  relative  à  l'intro 
duction  de  rimprimerie  dans  cette  ville  :  «  Vers 
l*an  1620  l'évéque  Jonas  Rothovius  fonda  un  établis- 
sement typographique,  ainsi  que  Tattestent  quelques 
livres  publia  cette  année  même  :  le  premier  impri- 
meur  s^appelait  Chrisiopbc  Gunther^et  en  1055  il 
alla  avec  son  matériel  se  fixer  à  LinkOping.  • 

Nous  ne  connaissons  pas  ces  premiers  volumes 
inipr.  en  1620,  et  ce  n'est  qu'en  1627  que  nous  trou- 
vons dans  la  Bibliographie  suédoise  de  J.  Scheffer 
la  trace  d'une  impiimerie  fonctionnant  à  Calmar. 
Voici  quelques  titres  :  Conciç  sacra  in  fUnere 
M,  Jonœ  koUiovii  (c'est  l'é^éque  ci-dessus  cité), 
superihtendentis  Calmarensis  (en  anglais  superin- 
tendens  se  iraduiMI  par  évêque  ?)  ex  Malth,  xxv. 
14.  ad  al.  excusa  Calmaric  per  Christ.  Guntber»  an. 
1627,  in-4. 

Harmonia  evangeiiorum,  Joh.  Baaiio  auct,,  — 
édita  Calmariae,  per  Guntherum,  anno  1627,  in-4. 

Calmf.racum,  Chaumerac,  bourg  de  France 
(Ardcche). 

Calmontiiîm  BASsiNiiK,  Caï.vus  mons,  Cal- 
viMONTiuM  BAssiNiJi,  Cluiumont-en-Bossir 
gny,  ville  de  Fr.,  chef-lieu  du  dép.  dv 
la  Haute-Marne. 

Il  est  assez  extraordinaire  que  nous  sovons  forcé 
de  signaler, comme  premier  ouvrage  sorU  des  presses 
locales,  un  livre  d'une  spécialité  assez  bixarre  ;  mais 
la  liturgie  du  diocèse,  non  plus  que  l'administration 
municipale,  ne  nous  fournissent  aucun  titre  anté- 
rieur à  celui-ci  :  Joseph  Hoillot,  modelles  artifices 
de  feu  et  diuers  instrumens  de  guerre  auec  tes 
moifens  de  s'en  priualoir  pour  assiéger  y  battre, 
surprendre  et  défendre  toutes  les  places,  Chau- 
mont-en-Bassigny,  Quentin  Maréchal,  160R,  in-A,  fig. 
vt  titre  gravé  ;  presque  toutes  les  planches  sont  gra- 
vés par  Joseph  Boillot  lui-même. 

Ce  livre  de  pyrotechnie,  si  rare  et  si  curieux,  est 
bien  le  livre  de  ces  temps  de  troubles  et  de  tumul- 
tes ;  c'était  après  la  Ligue,  et  l'auteur  s'était  trouvé 
mêlé  d'une  façon  active  aux  désordres  de  la  pro- 
vince ;  il  était  Langrois,  et  dans  la  préface  du  rare 
volume  publié  à  Langres  en  1592^  intii.  ;  Nouveaux 
Pourtraicts  et  figures  de  termes  pour  user  en  Far- 


chitecture,  il  nous  donne  quelques  détails  sur  sa  vie 
qui  nous  expliquent  la  dirôctioo  toute  spéciale  que 
ce  savant,  cet  artiste  avait  été  forcé  de  donner  à  tes 
travaux  ;  il  nous  apprend  que  son  livre  fut  fort  in- 
terrompu lors  des  guerres  de  la  Ligue,  «  ayant  tooIb, 
dit-il,  résister  de  force  à  mon  possible  aux  mtqœ- 
reaux  et  paillards  qui  voulaient  desbancher  nostre 
ville...  » 

Le  second  volume  que  nous  pouvons  citer  oomne 
imprimé  à  Chaumont,  nous  e^t  donné  par  M.  Branet  : 
Mcolas  de  HauU.  Voyage  de  Hieruaalem  faSet  en 
1505.  —  Chaumont-en-Bassigny,  1601,  in*16. 

La  Coutume  de  Chaumont^en-Bcûgigny,  rédigée 
par  Jean  Gousset,  ne  fut  imprimée  quVn  1722. 

L'arrêt  du  conseil  du  51  man  1738^  qui  fixe  le 
nombre  des  imprimeurs  dans  toutes  les  vHlesdu 
royaume,  en  conserve  un  dans  celle  de  Cliaumont, 
et  en  1764  {Rapp,  Sartines),  cet  imprimeur  s'ap- 
pelle :  Claude-Antoine  Bouchard,  établi  en  1758, 
possédant  deux  presses. 

Calnje,  Caunes^  pet.  ville  du  Languedoc 

(Aude). 

Calneria,  Chaulnes,  Chaunes,  bourg  de 
Fr.  (Somme);  anc.  duché-pairie. 

Calniacum,  Chauny,  pet.  ville  de  Picardie 

(Aisne). 

Calonesus,  KaXovr.9oc  [Ptol.],  Insula  Bella, 
au  moy.  âge  ;  Pulchra  iNsuiJk  nomine 
Britannico  Guedel,  Belle-Isle,  Belle-Île- 
en-Mer,  île  de  Bretagne  (Morbihan). 

Calonna,  Chalonnes,  pet.  ville  d'Anjou 
(Maine-et-Loire). 

Calor  [Liv.,  Tab.  Peut.],  il.  du  Samnium, 
auj.  Il  Colore,  dans  la  prov.  napoli- 
taine, Princ.  ultér. 

Calossia,  la  Chalosse,  anc.  pet.  prov.  de 
France  ;  dépend,  auj.  du  départ,  des 
Landes. 

Calpe  [Itin.  Anton.],  KàXim  [Strab.],  K«x- 
irîa  [Steph.  Byz.],  Gilbathar  [Anc. 
Chron.J,  Gibraltar,  ville  et  promontoire 
formant  l'extrémité  Sud  de  l'Espagne, 
sur  le  détroit  du  même  nom. 

Calpi:rniana  [Itin.  Anton.] ,  KaXircupvîava 
fPtol.],  ville  de  la  Bétique,  auj.  mija- 
lance,  suiv.  M.  de  Laborde,  ou  Carpto, 
ville  de  la  prov.  de  Cordoue,  suiv.  Rei- 
chard. 

Calunia,  voy.  Praesidium. 

Calvenciacum,  Cfuivancy,  bourg  de  Belgi- 
que (Luxembourg). 

Calvenzanum,  Calvenzaiia,  bourg  du  Mi- 
lanais, sur  TAdda. 

(l\LviM0NTiuM,  voy.  Calmontium. 

Caf.viniacum,  Chauvigny,  pet.  ville  du  Poi- 
tou (Vienne).  =  Bourg  du  dép.  de  Loir- 
et-Cner. 

Calvissonium,  Calvisson,  Cauvisson,  bourg 
de  Fr.  (Gard). 

Calvium  Ca/rt,  ville  de  l'île  de  Corse. 


240 


CALVUS  MONS.  —  CAMBORICUM. 


250 


Calvis  Mons,  Calvomons,  Catunont,  Chau- 
mont;  un  grand  nombre  de  localités  en 
France  portent  ce  nom.  Nous  citeroos  : 
CiLVUS  Moss  NoRMASSii,  Coumont,  bourg 
du  dép.  du  Calvados;  =  Calvds  mons 
PiioviNaJE,  Cmmont,  bourg  du  départ, 
de  Vaucluse  ;  =:  Calvus  moss  Vascoxi-e, 
Caumont,  bourg  du  départ,  de  la  Gi- 
ronde ;=Calyos  mons  IN  PAGOVU-CASSINO, 
Chaummi-ei^Vtxm,  pet.  ville  du  dép. 
de  roise;  anc.  abb.  de  Béncd. 

(Ialydria,  vov.  Tesedos. 

I'alypsus,  voy.  Ogygia  ïns. 

Camaijhxum,  CamaldoH,  bourg  de  Tos- 
cane ;  anc.  abb.  de  Bénéd. 

r.AMAi^DUM'M  [Tac],  Caiiuix)dunum  [Itin. 
Anton.],  K*a6*jX6ocuw»  [Dio.  Cass.J,  Ca- 
maldunum  [t*lio.l>  KouGu^oXavcv  |Ptol.|, 
CAMULunuum  Colonîa  [Geo.  Rav.},  ville 
des  Trinobantes,  dans  la  Britannia  Ho- 
mana»  auy.  MaUdon,  bourg  du  comté 
d'Essex,  9uiv.  Gamden,  on  Cokkester, 
ville  du  même  comté  (voy.  Couiestria). 

CiMARAcuM,  voy.  Cameracum. 

(UxARiA,  vov.  Cau  Marii  Ager. 

<:amari<ui,  RLx{ikXftu(a  [rtol.],  ville  des  Canta- 
bri,  dans  la  Tarrac.,  auj.  Vittma,  ville 
d'Espagne,  dans  la  prov.  de  Alava. 

Falkenstein  ne  rooitioime  pis  cette  ville  ;  Mendei 
la  eiie  parmi  Uu  eiudatUs  que  han  tenido  o  tienen 
imcprcHta,  mais  sus  loi  consacrer  de  notice  smS 
riait*.  Nous  n*afoo8  rencontré  de  livre  imprimé  à 
Viiloria  qa*à  une  époque  très-rapprochée  de  nous,  el 
il  doit  certainement  en  exister  ^antérieurs.  Voici  ce 
que  nous  donne  le  cataL  Salva  de  1826  :  Provincia 
de  Alav€L  Omtdamo  de  Uu  leyes  y  ordenanzas  con 
qwe  u  gobuma.  Vitoria,  1770,  pet.  in-fol.,  Ut.  gr., 
pas  même  de  nom  dMmprimeur. 

(juurisa  fPlin.],  Ka(xafîvï}  [Hcrod.],  K«- 
iMiptva  [Thnc],  ville  de  la  côte  S.  de  Si- 
cile, auj.  Torre  di  Camarana,  dans  le  val 
di  Noto. 

CvsLiRiNA  Palus  [Sil.  Ital.],  Kap-opiva  Xîp.vr. 
[Luc,  Steph.],  aiij.  Logo  di  Camarana. 

r.AjiB.ETCM,  KipiêatTcv,  Cambodfjs,  bourg 
d'Iiispagoe  (Asturies),  suiv.  Reicbard. 

faiiBARucuM,  Chemiré,  commune  de  Fr. 
(Sarthe). 

(luIBERIACUM  ,     CaMBERINUM  ,      CaMBERIUM  , 

Chamrarucum,  Chambéry,  ville  de  Fr. 
rh.-l.  du  dép.  de  la  Savoie. 

Cest  à  l'knnée  IWS  enf  iron  que  nous  pouvons 
faire  remonter  Tintroduction  de  l'imprimerie  dans 
Pane  cap.  de  la  Savoie.  Le  premier  livre  portant  une 
date  étant  de  lAM,  avec  un  titre  et  des  signatures, 
no«s  devons  signaler  un  volume  que  nous  avons 
eu  longtemps  entre  les  mains  et  qui  dénote  incontes- 
tablement une  impression  antérieure  :  Jehan  Ger- 
ma, Le  uotB  DE  noTS  PAiTiu.  A  la  fin  :  £7y  finitt 
fr  iiurtde  wudMtre  Jehan  Geraon^  Hoctewr  en  theo" 
loyie  et  dtanêelier  de  MÔre  Dame  de  Paii$  ||  ap- 


pelle  en  îatin  Opue  triptUtt  ||  en  fmçoyt  ung  Hure 
de  traye  ptiet.  Cett  aestmoir  des  cômùaemis  d 
ère  Seigneur,  de  confession  el  d  ta  teiense  de  bien 
morir.  Deo  aratUu,  s.  I.  n.  d.,  in-4,  goth.  de  40  ff. 
dont  le  premier  est  blanc,  21  long.  lig.  à  la  p.  entière, 
s.  ch.,  réel,  ni  sign. 

Ce  très-rare  vol.  est  impr.  avec  les  caractères 
dont  Neyret  s*est  servi  en  1M4  pour  imprimer 
V  Exposition  des  évançdles  et  le  Baudoyn  de  Flan- 
dres ;  mais  il  est  certainement  antérieur  à  ces  deux 
livres,  puisqu'ils  ont  des  titres  et  des  signatures. 

Exposition  des  Buangiles»  Au  v*  du  dernier  f.  : 
Cy  finist  (exposition  des  euvâgilies  et  des  epistres 
de  tout  Ion  translatées  de  mmueau  de  latin  en 
françoys.  imprimées  /L  ekambeni  Par  Anthoine 
neyret.  tan  degraee  MOCCCLXXXiiiJ,  le  vi,  iour  du 
moyn  de  iuiUet.  Deo  grattas,  in-fol.  goth. 

Ce  livre  contient  une  traduction  des  sermons  de 
Maorice  de  Sully,  évéque  de  Paris,  mort  à  la  fin  du 
XII*  s. 

Le  Baudoyn  de  Flandre,  la  seconde  édition  de  cet 
important  roman  de  chevalerie,  est  un  livre  trop 
connu  pour  que  nous  en  donnions  le  titre  détaillé  ; 
nous  (lirons  seulement  qu'étant  achevé  d'imprimer 
(e  xxix*  lourde  novemtire,  il  est  postérieur  de  qua- 
tre mois  à  V Exposition  des  épangûes. 

Ce  roman  de  chevalerie  eut  un  succès  tel  que  Ney- 
ret Tut  obligé  de  le  réimprimer  l'aimée  suivante; 
cette  édition,  plus  rare  encore  que  la  première,  est 
bien  décrite  par  M.  Brutiet. 

Camberoxa,  Cambron,  bourg  de  France 
(Nord);  anc.  abb.  do'Cit. 

Cambes  [Itin.  Anton.,  Tab.  Peut.],  localité 
des  Rauraci,  dans  la  (icrmanie  super., 
auj.  Kembs,  Grass-Kembs,  bourg  de  Fr. 
(Haut-Rbin). 

Cambisoxum  [Charta  Car.  reg.  857 1,  Cfui- 
messoïiy  anc.  villa  earlov.,  village  de 
Tanc.  Diiesmois,  près  Chàtillon-sur- 
Seine  (Côte-d'Or). 

Cambodunitm  [Itin.  Anton.],  KoucuvXo^ouvov 
[IHol.],  ville  des  Brigautes,  dans  la  Bri- 
tannia Kom.,  auj.  Afmondbury,  ville  du 
comté  d'York,  ou,  suiv,  Maniiert  ci 
Camden,  Gretlan,  près  Almondbury. 

Cambodunum,  voy.  Campodunum. 

Camboxium,  Chufnbon,  pet.  ville  de  France 
(Creuse). 

Cambondm  lit.  Hier.],  dans  la  Gaule  Narb., 
auj.  la  Baume  des  Arnauds,  commune 
(le  Fr.  (Hautes-Alpes). 

Cambobicum  [Itin.  Anton.],  Camboritlm 
[Id.),  Cami  vadum  fCell.],  Cantabriga, 
Cantabrigia,  Cambridge,  ville  d'Anglet., 
chef-lieu  de  comté  (en  saxon  :  Gi'anta- 
brycg,  GruntorBrydge;  en  gallois  ;  Caer- 
GraatU). 

Université  illustre,  fondée  en  1229.  L'imprimerie 
semble  dater  en  cette  ville  de  l'année  1521.  Voici  le 
premier  volume  imprimé  dont  le  catalogue  de  la 
Grcnvilliana  (toin.  Il,  p.  M7|  nous  donne  le  titre 
exact  :  Lucianns.  Lepidissimum  opusculum  ictol 
$t4/âSa>v  :  Uenrico  Bulloco  interprète  :  oratio  ejus- 
dem  cum  annotationilnts  marginaliàus  :  ex  prœ- 
clara  aeademia  Cantabriqiensi,  Anno  ■dxxi.  — 
Impressum  est  hoc  opusculum  Cantabrigicper  Johan- 
nem  Slberch,  anno  l,*»?!,  in-4.  L'exempl.  de  ce  rare 


!^51 


CAMBORIUM.  —  CAMERINUM. 


232 


volume,  qui  est  aujourd'hui  conservé  avec  les  tré- 
sors bibliographiques  du  Bight  hon.  Thomas  Gren- 
ville  au  Bntish  Muséum,  porte  cette  note  ms.  d*unc 
écriture  anc.  :  «  The  first  Book  printed  at  Cam» 
tridae.  ■  Mais  comme  Heri>ert  signale  sept  o<ivra< 
ges  imprimés  par  Siberch  en  cette  même  année 
1521,  sans  désignation  de  mois,  il  est  bien  difficile 
de  décider  de  Tantériorité  de  l*un  d^ux. 

M.  Brunet  et  M.  (U>tton  penchent  pour  le  volume 
suivant  :  Calent  (sic)  pergamensis  de  temperamentis 
et  de  hispquali  intempérie  libri  ires.  Th.  Linacro  an- 
glo  interprète^  ppus...  nunc  primum  proditin  lu- 
cem.  —  Imprcssum  apud  prccbram  Cantabrigiam, 
per  Joann.  2>iberch,  1521,  pet.  in-4,  imprimé  en  car. 
rom.  tn  magnifique  exempl.  imprimé  sur  vélin,  de 
ce  livre  rare,  est  conservé  à  la  Bodléienne. 

Cet  imprimeur  fut  le  premier  en  Angleterre  qui 
employa  les  caract,  grecs  fondus  ;  en  1510  Wynkyn 
de  Worde  avait  finit  usage  de  caract.  grecs  en  bois 
dans  l'ouvrage  de  Whittinton,  deConcinnitate  gram- 
matice*  (Dibdin,  tibrary*»  Compan), 

Au  xviiie  s.  Puniversité  de  Cambrige  eut  une  Im- 
primerie particulière  à  la  tête  de 'laquelle  elle  plaça 
J.  Archdeacon. 

CaMBOHIUM,  CAMBOKTlt'M,GAMBORINUS,  Ckanh- 

bord,  commune  et  chat. 'célèbre  de  Fr. 
(Loir-et-Cher). 

Cambretonium  [Itiii.  Anton.],  ville  des 
Iceni^  dans  la  Brit.  Rom.,  auj.  Bretm- 
kam,  bourg  du  Suffolkshirc. 

Cambria,  voy.  Britannîa  Secunda. 

Cambriliacum  villa  [Gbarta  Car.  G.  a.  850], 
Chambry,  village  de  Fr.  (Aisne). 

Cambus,  Cambone  [Eginh.  Ghr.],  h  Camb 
ou  Kamb,  riv.  d'Autriche,  affl.  du  Da- 
nube. 

Cameuacum,  Chambly  VAuberger  [Mab'iU.], 
Chambly,  pet.  ville  de  Fr.  (Oise);  on 
trouve  dans  les  Ch.  et  Dtp/,  (tome  I, 
p.  227)  Oppidum  Camliacense. 

Camelium  (?)  lieu  d'impression  suppose. 

Le  catal.  publié  après  la  mort  de  Daniel  Eteevir, 
arrivée  le  h  août  1681,  nous  donne  (p.  285),  Joh, 
Mmrsii  meditationes  ChrUtianœ,  ^  Camelii,  lOSft, 
iu-24.  Ce  livre  fut  probablement  imprimé  à  Leyde. 

Camelodunlm,  voy.  Danum. 

Camenecia,  Gamenfxum  PoPoUiE,  Kaminki^ 
Podolcki,  ville  de  Russie  (Podolie). 

Camentia,  Cammz,  ville  de  Saxe  (Lusace). 

Camentïa  ad  Nissam,  Camenz,  bourg  de 
Prusse,  sur  la  Neisse,  anc.  abb.  de  Gît. 

Cameracensis  ager,  le  Cambraisis,  anc. 
prov.  de  Fr.  (Nord).. 

Cameracitm,  Cambeiracum,  Chameyrac,  anc. 
villa  roy.  en  I^imousin  (Corrèze). 

Cameracum  [Cluv.],  Gabiaraclm  [Itin.  An- 
ton., Tab.  Peut.],  ville  des  Nervii,dans 
la  Gaule  Belgique,  auj.  Cambrai  (en  ail. 
Camerik),  ville  de  Fr.  (Nord). 

La  plus  ancienne  production  connue  des  presses  de 
Cambrai  est  un  in-ft  de  0  ff.  non  chilhés,  car.  goth., 
intitulé  :  Budimenta  grammatictê  ad  initituendos 
juvtneM  non  parum  eondyeentitu  Impressum  Came- 


rad,  anno  Domini  MCCOGCxmi.  Cest  ea 
temps  Tun  des  premiers  ouvrages  imprimés  en 
France,  dans  lesquels  on  ait  bit  usage  de  caitcL 
grecs. 

Un  volume  français,  peut-être  encore  plus  rire, 
fut  publié  à  la  même  époque,  et  oehii-cl  noos  donne 
le  nom  du  plus  ancien  imprimeur  de  Cambrai  connu  : 
Chy  tenêuyuent  les  gistres  (sic)  repalstre»  et  des- 
pens  :  que  moy  Jusque  le  Saige  marchant  de  draps 
de  soye  demourant  a  Douay  ayfaUt  de  ikmay  a 
HierusttUm,  Venise,  Rhodes,  Borne,.,  et  amUres 
passaiges,  que  moy,,,  ay  faiet  lan  ndl  cMneq  cens 
xviU  auee  m/m  reUmr.  Imprime  noooelleiBeDt  a 
Cuimbray  p<ir  Bonavencnre  Brassart,  au  d^cns  dofit 
Jasques,  pet.  in-ii  goth.,  de IW  fl.,  rign.  A.  FF. 

Ce  très-précieux  volume  lyitoertaimeaaQot  imprimé 
vers  Tan  1520,  ou  du  moins  avant  1528.  car  one  se- 
conde édition  du  voyage  de  J.  Le  Sagp  nC  donoée  i 
Cambrai  en  cette  même  année  152S,  et  on  it  as 
V»  du  ^T»  f.  et  au  78*  i  AuJounUad  xi«  de  JmÊUat 

Î quinze  cens  vingt  trois  ayons  achevés  se  second 
iurcm 
Bonav.  Brassart  exerçait  encore  i  Cambrai  enl&M, 
car  k  cette  date  il  imprime  VBntrée  de  Chartes- 
Quint  à  Camtrai,  dont  nous  avons,  vu  pendant  lâcn 
des  années  le  seul  exempl.  connu  cbes  on  bibliophile, 
M.  Farrenc,  à  la  vente  duquel  il  fut  payé  035  fr.  par 
un  amateur  distingué,  M.  Buggieri. 

Au  xvie  s.  nous  devons  encore  dter  à  Candirai 
Nicolas  Lombard,  et,  au  commencement  du  xvm*, 
Jean  de  la  Rivière.  Cet  imprimeur  descendait  d^Boe 
célèbre  famille  d'imprimeurs  éublle  à  Arras  ;  nous 
avons  vu  le  chef  de  cette  famille,  Guillaume  de  la 
Rivière,  rappeler  auprès  de  lui,  en  1020,  son  fila  Jean- 
Baptiste,  qu^il  associe  i  sa  maison  d*Ârras  ;  ce  Jean- 
Baptiste  était  alors  établi  à  Cambrai,  et  c'est  llayeul 
de  iMmprimeor  Jean  que  nous  dtoos. 

Les  arrêts  du  conseil  de  XWk  et  de  1799  n'aoeor- 
dent  à  Cambrai  qo*on  seul  imprimeur,  et  en  1701 
le  Btilpp,  Sartines  signale  cet  imprimeur  unique,  mi 
éuit  alors  :  Samuel  Berthoud,  Scusse  d'origine,  établi 
en  1750  et  possédant  k  presses. 

Cameracdm  AT)  AX.BIM,  Kemberç,  ville  prus- 
sienne, de  la  prov.  de  Merseburg. 

Camerata,  localité  du  Picenum,  porte 
auj.  le  même  nom  ;  dans  la  délcg. 
d'Ancône. 

Cameriacum,  voy.  Gamberiacum. 

Camërinum  [Gaes.,  Cic.],  Camarinum,  Ka^- 
fîvcv  [Strab.,  Ptol.],  ville  de  l'Ombrie, 
auj.  Camerino,  chef-lieu  de  la  délég.du 
même  nom,  au  N.-E.  de  Rome. 

Cette  ville  n*est  citée  ni  par  Panser,  ni  par  FU- 
kenstein.  Le  premier  livre  sorti  des  prenet  lo- 
cales est,  à  notre  connaissance,  un  rare  volume  que 
nous  avons  possédé  :  Paciftei  Maœimi  poète  Aveu- 
lani  (sic)  elegie  nô  nulle  iocose  et  festtue.  lavdes 
summorum  uirorum,  wbium  et  loc(^„.  A  la  fin  : 
loannes  lacobus  de  Benedictis  Bononiensis.  Came- 
rini  excudebai  :  suis  et  lodouici  Placidi  Camertb 
socii  sumptib*...  Quintili  mense  medio  huius  anni 
ChrisUani  ritus  mdxxiii,  pet.  \n-h  de  00  tt.  non 
chiff.  à  27  lig.  par  p.,  sign.  a^m,  lett.  rond«k 

Dans  la  dédicace,  les  imprimeurs  présentent  ce 
livre  comme  le  premier  produit  de  leurs  presses, 
«  offleinœ  nostrœ  primitias,  »  Le  dernier  feuillet  ne 
contient  que  la  souscription  que  nous  venons  de 
rapporter  avec  la  marque  des  imprimeurs. 

Quoique  infiniment  moins  précieuse  que  la  pre- 
mière de  VHecatelegium,  celle-ci  est  encore  extrê- 
mement rare;  elle  fut  vendue  101  tr,,  à  Paris,  en 
1800. 

Parmi  les  livres  imprimés  i  Camerino  au  xvi*  Si 
que  nous  fournissent  Haym,  Pinelli,  le  catal.  des 
Voipi,  etc.,  nous  ne  citerons  qur  IHu  dialoçM  di 


253 


CAMiniS.  —  CAMPUS. 


254 


7.  ÀwA,  GiUo  Ha  Pabiano.  Camerino,  pel  Giojoso, 
190%,  in-ft.  Le  second  de  ces  dialogues  est  consacré 
à  11  critique  da  oélHire 7 va^m^nl  dernier  de  Micbel- 
Aoge. 

CAMicrSy  Kfl^tuco;  [Hcrod.,  Diod.l,  ville  de 
Sicile,  près  d'Afçrigente,  aoj.  Siculiana, 
dans  le  val  di  Mazara. 

Cajiiccs  fl..  la  Canna;  se  jette  dans  la  Mé- 
diterranée, près  de  Siculiana. 

Caioliacitm,  Toy.  Cameuacum. 

Caviluacum,  Cfcemt/W,  ville  de  Fr.  (Maine- 
et-Loire)  ;  anc.  comté. 

Caxcia,  KaiM$,  bourg  du  Tyrol. 

Camuhum,  Canm,  Cammin,  pet.  ville  de 
Prosse,  rég.  de  Marienwcrder. 

Camim«,  Càmiii,  ville  de  Prusse  prèsStet- 
tin  (Poméranie). 

CuiiBos  niela]^  Camirus  [Plin.l,  Kxpbtpc; 
ISteph.j,  ville  sur  la  côte  0«  ae  Tile  de 
Kbodes^anj.  F&achio. 

CAjassANUM,  CamUano;  bourg  de  la  Vê- 
nétie. 

Campaha,  Campagne,  bourg  de  TArmagnac 
(Ariége). 

CASCPAinA  [Cîc.f  Liv.],  -h  Kai&iravM  [Strab., 
Polyb.],  i  rm  KA{uravâv  «p  [Ptol.J,  Cam- 
PAXU8  AOER  [Plin.,  Liv.],  Gampania  Feux 

iCluv.1,  Laborinus  ager,  prov.  italienne. 
Tu  S.  an  Latium,  au  N.-E.  du  Samnium, 
aui.  Terra  di  Lavoro,  grande  prov.  na- 
politaine du  roy.  d'Italie. 

Campanu,  Camfogna,  bourg  du  Napolitain 
(Princip.  citer.). 

Campaxia  ad  Isalam,  Campi  [Bert.] ,  Cam- 
pen,  ville  de  Hollande  (Ober-Yssel). 

Campanu  Francica  [Luen.],  la  Champaigne, 
Champagne,  paude  prov.  de  Fr.;  forme 
auj.  partie  aes  dép.  des  Ardcnnes^  de 
l'Anbe,  de  la  Marne  et  de  la  Haute- 
Marne. 

C^vpAKU  IN  PAGO  Camuacense,  Champagne- 
svr-Oise,  près  Chambly  (Oise). 

Campama  Romana,  la  Campagne  Romaine, 
anc  prov.  des  Etats  de  TEglise;  forme 
auj.  la  délég.  de  Frosinonc,  et  la  partie 
S.  de  la  Comarxiue  de  Rome. 

Campaxiacus,  voy.  CnrrrAS  Gampanijs. 

GAMPKRinf,  Champiers,  village  du  Dau- 
phiné  (Isère). 

Campi,  Champ»,  village  de  Fr.,  arrond.  de 
Sain  t-Dié  (Vosges). 

L*abbé  J.-C  Sommier,  cnré  de  cette  paroisse,  ^ta- 
Mii  dttissacare  ooe  petite  imprimerie,  que  Ton  sait 
avoir  fonctiofiiié  vers  17M  [Pcignot]* 


G.AMi'i,  vov.  Campania  ai>  Isalam. 

IIampi  Canwi  [Greg.  Tur.],  district  de  la 
Rhétie,  auj.  le  Graubùnden,  chez  les 
Grisons  (Suisse). 

Gampi  Lapidei  [Plin.,  m],  Gampus  Lapidcits 
[Mêla],  la  Crau,  vaste  plaine  du  dép. 
des  Bouches-du-Rhône. 

Gampî  Macri  [Liv.,  Varro],  Mw^^i  Kaui?ot 
[Strab.l,  localité  de  la  Gaule  Gispadàne, 
auj.  val  di  Montirone  [Bisch.  et  Môll.|, 
ou  Magreda  |Reichard],  bourg  entre 
Parme  et  Modène. 

Gampianum,  Campiano,  sur  le  Taro,  bourg 
de  Sicile,  dans  le  val  di  Taro. 

Gampidona  ,  Gampidunum  ,  Gambohunum 
[Itin.  Anton.],  Kemptèn,  ville  de  Ba- 
vière, dans  le  cercle  de  Souabe,  au  S.-O. 
d'Au^hourg  ;  anc.  abb.  de  Bénéd.  ; 
concile  de  1238;  l'abb.  s'est  appelée 
aussi  Gampus  vetus  et  Gampinacus. 

Gampidonum,  Gambodunum  [Tab.  Peut.], 
Weilheim,  bourg  de  Bavière,  dans  le 
cercle  de  l'Isar,  sur  l'Ammer. 

Gampimontium  ,  Chamounix,  Chamouny, 
bourg  de  Fane.  Savoie,  aui.  dép.  de  la 
Haute-Savoie;  anc  prieuré  de  Bénéd., 
ce  qui  Ta  fait  appeler  longtemps  le. 
Prieuré, 

Gampixia,  Campigne,  Luyksche-Kempem , 
bourg  de  Belgique,  dans  la  prov.  de 
Liège. 

Campiniacum,  Champigny-mr- Vende,  pet. 
ville  de  Touraine  flndre-et-Loirc)  ;  un 
grand  nombre  de  localités  portent  en 
France  le  nom  de  Ghampigny. 

GamPi  Sai:ri:m,  Champsaur,  pet.  district  du 
Dauphiné,  ({ui  portait  le  titre  de  ducbé 
(Hautes- Alpes). 

Gampivkria,    Gampoveria,    Vera    [Gluv.j, 
Veere,  Ter   Veere,  ville  de  Hollande, 
•  dans  la  prov.  de  Zccland. 

Gampu'm,  Campoli,  bourg  du  Napolitain 
(Abruzzc  ultér.). 

Gampodunum,  voy.  Garipidona. 

Gampona  [Itin.  Anton.],  localité  de  la 
Pannonie  infér.,  auj.  Zsamlek,  bourg 
d'Autriche,  suiv.  Reichard. 

Gampoxi,  peuple  de  la  Gaule  Aquitaine; 
habitait  la  vallée  de  Gampan. 

Gampsum,  Gamso,  Gams,  bourg  de  Suisse 
(c.  de  St-Gall). 

Gampus,  Campo,  bourg  d'Italie  (prov*  de 
Gènes). 


255 


CAMPUS  ALBERTl.  —  CANTABRICUM  MARE. 


2of» 


(^.AMPi:s  Alberti,  Champaubert,  comm.  de 
Fr.  (Marne). 

Campus  Carounl  s  ,  Carlo  pago,  ville  forte 
des  États  autrichiens^  sur  l'Adriatique 
(Croatie). 

Campus  Dojungrum,  Vr-Mezô,  bourg  de 
Hongiie. 

Campus  Longus,  Hoszkzu-Mezô,  boiirg  de 
Hongrie. 

Campus  Paludis,  Chambalud,  bourg  du 
Dauphiné  (Isère). 

Campus  Pomptinus,  Palus  Pontina,  les 
Marais  Pontim,  dans  les  États  Pontifi- 
caux (Délég.  de  Frosinone). 

Campus  Rotundus  [Cell.],  Egosa,  'EY^wia 
[Ptol.],  ville  des  Castellani^  dans  la 
Tairac,  auj.  Campredon,  ville  de  Cata- 
logne, au  pied  des  Pyrénées. 

Campus  Vktus,  voy.  Campidona. 

Campylus,  Ka|xwiXcç  [Diod.[,  riv.  d'iEtolie, 
auj.  la  Megdhova,  en  Grèce. 

Camunludunum,  voy.  Camalodunum. 

Cana  [Inscr.],CANSTADiuM,  Ctt/isfod^,  bourg 
du  Wurtemberg,  sur  le  Neckar. 

Caxa,  tq  KâvTj  [Strab.l,  promontoire  de  la 
côte  sud  de  l'Aloiide,  auj.  cap  Colmi, 
en  Grèce. 

Canadium,  Cenadium,  Genadium    [Cluv.], 
•    Chaiiad,  ville  et  comitat  de   Hongrie, 

sur  la  riv.    Marosch,   au-delà  de  la 

Theiss. 

Canalicum  [Itin.  Anton.],  ville  de  la  Ligu- 
rie,  auj.  Cairo,  en  Piémont  (prov.  de 
Savone),  ou  Calizotia,  suiv.  Reichard. 

Canama  [Plin.],  ville  de  la  Bétique,  auj. 
Villatiova  del  Rio,  sur  le  Guadalquivir, 
bourg  d'Andalousie. 

(>AXASTRjf:uM  Promontorjum  [Mêla],  Kava- 
oTpaî&v  'Aîcpov  [Hcroà,], cap àanisiro,  dans 
le  parhal.  de  Saloniki. 

Cancalî.ium,  Cancale,  bourg  de  Fr.  (lUe-el- 
Vilaine). 

Caxckllata,  Chanceladc,  bourg  du  Péri- 
gord  (Dordogne). 

Cancius,  Quentia,  Cantia,  la  Ccmche,  pet. 
11.  de  France,  près  d'Étaples;  se  jette 
dans  le  Pas-de-Calais. 

Candanum,  Koiv^avGv  [Ptol.],  ville  des  Jazy- 
ges,  en  Dacie,  auj.  Czanad,  en  Hongrie. 

Candate,  CANDiiUM,  Caneda  Vicus,  Caude, 
bourg  de  Touraine  (Indre-et-Loire); 
Vicus  ubi  S.  Martinus  obiit. 

Candavia  [Plin.,  Cic.,Cœs.l,  contrée  mon- 


tagneuse de  l'illyrie  grecque,  auj.  la 
Canavia. 

Candea,  Candeum,  Candé,  pet.  ville  de 
l'Anjou  (Maine-et-Loire). 

CANT)n)A  Casa,  Whitehom,  bourg  d*lrlandc 
(comté  de  Gallway). 

Candidiana  [Itin.  Anton.],  Kav^t^iavâ  [Pro- 
cop.],  localité  de  la  Mœsie  infér.,  auj. 
Kiliman,  sur  le  Danube,  dans  la  Boul- 
garie  ottomane. 

CaiNedum,  voy.  Bebriacum. 

Canelata,  Kav«XaTTa  [Ptol.],  Fanum  S.  Flo- 
rentine [Cell.],  S.  Fiorenza,  sur  la  Mé- 
diterranée, bourg  de  l'île  de  Corse. 

Canetum,  Canet,  bourg  du  Roussillon  (Py- 
rénées-Orientales); anc.  vicomte. 

CaNGIACUM,  VUXA  PUBLICA  IN  PAGO  AUGUSTO- 

nuNENsi  [Cbarta  Caroli  Simpl.  an.  9H], 
ClMfigy,  village  et  anc.  villa  carlov., 
près  Autun  (Saône-et-Loire). 

Canina,  localité  de  l'illyrie  grecque,  auj. 
Kanina,  bourg  de  TAlbanie. 

Canisia,  vov.  Caliss^m. 

Canisia  ad  Bravum  [Cluv.,  Cell.],  Canischa, 
bourg  de  la  Basse-Hongrie,  sur  ia  Drave. 

Canisium,  Canisy,  bourg  et  anc.  marquisat 
de  Normandie  (Calvados). 

Canium,  Cany,  bourg  de  Normandie  (Seine- 
Infér.). 

CaxNNne  [Liv.,  etc.],  Kaw*iJPolyb.],CaiMie$, 
village  de  la  Terre  de  Bari,  dans  le  Na- 
politain :  la  plaine  d'Annibal  s'appelle 
encore  auj.  Campo  diSangue. 

Canninefates  [Tac,  Afin.],  Cannenufates 
[Plin.],  peuple  habitant  Vlnsula  Bator 
vorwn,  auj.  la  Frise  Orientale. 

CANOiE,  voy.  iEGrrNA. 

Canobium,  Canobio,  bourg  du  Piémont, 
sur  le  lac  Majeur. 

Canonium,  Caunonium  [Tab.  Peut.],  dans 
la  Bretagne  Romaine,  auj.  Kelvedon, 
bourg  d'Anglet.,  au  N.-E.  de  Witiiam. 

Canorga,  la  Canowrge,  ville  de  Fr.  (Lo- 
zère). 

Canoricum,  Chanoricum, 'C^onncry,  bourg 
d*Ëcossc,  dans  le  comté  de  Ross. 

^antabri  [Liv.],  KavraSpoi  [PtoL],  peuple 
de  l'Espaçne  Tarrac.  ;  leur  territou% 
forme  auj.  partie  de  la  Biscaye  et  des 
Asturies. 

Cantabria,  Biicaya,  prov.  d'Espagne. 

Gantabricum  mare,  golfe  de  Biscaye. 


257 


CANTABRIGIA.  —  CAPENA. 


258 


CAyrABRiGiA^  voy.  Camboricum. 

Cantaciuv^  Cantazaro^  bourg  du  Napoli- 
tain (Calabre  ultér.). 

CusTANUs,  Kffvravoç  [Sleph.],  Cantanuh 
[Tab.  Peut],  Kavravia  [Hier.],  ville  de 
rEpire,  au  S.-E.  de  Dulopolis,  auj. 
Kkadros,  ville  de  TAlbanie  infér. 

Cantaropous,  voy.  Cana. 

CARTECRuciof,  Contecroix,  bourg  de  Belgi- 
que (Brabant  Mérid.). 

Cantelldpdm,  Cantalupus,   Campus    Lupi 

IAd.  y aïois] y  Chanteloup;  plusieurs  loca- 
ités  en  France  portent  ce  nom.  Nous 
citerons  particulièrement  le  célèbre 
château  des  Choiseul,  dans  Tlle-de- 
France  (Seioe-et-Mame). 

Lecâèbre  ministre  de  Louis  XV,  ËUenne-François 
duc  de  Choiseal-SuinTille,  mit  à  profit  les  loisir» 
forcés  que  lui  avait  Mis  son  maître,  en  composant 
et  faisant  usprimer  sous  ses  yeux,  dans  son  château, 
par  on  prote  dMmprimerie  nommé  Lebrun,  une  sé- 
rie de  pièces  détachées  qui  furent  livrées  au  public 
pw-  Soulavie  quelques  années  après,  en  1790,  sous  le 
titre  de  Mémoires  du  due  de  Choiseul.  Le  détail  de 
ces  élocubrations,  oui  n*étaient  point  desiinéps  à  la 
publicité,  est  donné  par  M.  Brunet  ;  les  éditions 
originales  furent  achevées  dMmprimer  en  1778  et 
forment  un  rare  volume  in-ft. 

CAKTHimnjM  (?),  peut-être  un  lieu  d'im- 
pression supposé. 

Jlennii  1m.  Gailia  gestamm,  aàuaque  (sic)  promul- 
goto  paeU  eiUeto,  mense  malo  1576,  ad  hune  diem,  in- 
signis  ataue  tneefnctanarratio,tic^authoreGeor' 
akf  Ebouff.  Ganttanrii,  ex  officina  A.  Uenalcx,  1577, 
in-^ 

Castu,  voy.  Cancuîs. 

Cantia^  voy.  Cantium. 

CAiniERA^  Cantyre,  presqu'île  d'Ecosse, 
formant  la  partie  Sud  du  comté  d'Ar- 
gyle. 

Gantiers  Rostrum,  Epidium  Promontorium, 
cap  Cantyre,  en  Ecosse. 

Ca>tilu,  Chantelk,  Chantelle-le-Ckàteau 
bourg  de  Fr.  (Allier). 

(7ètait  dans  cette  anc.  et  magnifique  résidence 
que  le  connétable  de  Bourbon  avait  réuni  une  in- 
comparable collection  de  trésors  artistiques ,  qui 
forent,  à  la  suite  de  la  catastrophe  de  1527,  confis- 
qués par  arrêt  du  Parlement.  La  bibliothèque,  les 
ricbef  et  précieux  manuscrits,  dont  la  plupart  étaient 
à  la  marque  du  connétable,  un  cerf  aile  et  le  mot 
ESTEBAHCE,  fuTcnt  réuuis  à  la  bibliothèque  de  Fon- 
tainebleau. 

CAxnŒRis,  KarriGiêiç  [Ptol.l ,  localité  de 
Vindélicie,  auj.  Hambach,  bourg  de 
Bavière,  près  Nuremberg. 

CANnuM  [Caes.J,  Cantia  [Beda]^  comté  de 
Kent,  chef-lieu  :  Canterbury;  c'était 
l'un  des  sept  royaumes  de  l'Heptarchie 
saxonne,  en  saxon  :  Cent-wara-rice, 

CAirncM,  Kavnov  'Axf&v  [Strab.,  Ptoi.],  cap 
Bamsgate,  sur  la  côte  Sud  d'Angleterre. 

racnOllH.  DK  GÊOGB. 


Cantuaria  [BedaJ,  Darvernum,  A*pc»jipvev, 
[Ptol.],  Ddrovernum  [Itin.  Anton.],  Du- 
ROAVERus  [Tab.  Peut.],  Duror  yerno, 
Canterbirs  (au  xi®  s.),  Grentebrige  (au 
xiu«  s.),  Canterbury,  ville  d'Angleterre, 
chef-lieu  du  comté  de  Kent  (en  franc, 
du  xiv«  s.  ;  Cantorbiere;  en  saxon  : 
Cantwaraburtd  ;  en  allera.  :  Cantelberg); 
archevêché  célèbre,  fondé  dès  la  fin  du 
vi«  s.  par  le  roi  saxon  Ethelred. 

Herbert  et  le  Dr  Cotton  fbnl  remonter  Tintrodiic- 
tlon  de  la  typographie  dans  celle  \ille  à  Tannée  15û9  ; 
mais  Lowndes  die  certains  volumes  sans  date  qu'il 
reporte  à  quelques  années  plus  haut  :  A  Goodly 
narration  how  S  Augusiine,  thc  Apost le  à f  En- 
gland,  raysed  two  dead  Bodies  at  LongeomptÔ 
If"  arwickshire,  coUectedoutof  divers  autors^  trans- 
lated  ify  John  Lidgate,  monke  of  Bury,  Printed  at 
S.  Austensat  Canlerburic,  in-4,  s.  d.  mais  vers  1525. 
[Maunsell's  catal.,  p.O). 

Le  premier  imprimeur  de  Canterbury  connu  est  John 
Mitchell.  Voici  une  pièce  imprimée  parce  typographe 
que  ne  mentionnent  ni  Heibert,  ni  Dibdin;  c'est  un 
petit  traité  du  même  John  Lydgale,  moine  de  Bury, 
mtii.  :  the  Chorle  and  the  Byrde.  Canterbury,  by 
John  Mychell,  in-4  de  8  p.,  s.  d.,  vers  1540. 

L'imprimerie  ne  parait  point  avoir  été  Jamais  en 
grand  honneur  à  Canterbury,  car  on  ne  connaît  que  dix 
à  douEc  volumes  sortis  des  presses  locales  pendant 
près  d'un  siècle  cl  demi. 

Cantus  Juld  AD  Elaverim,  Chaiiteuse-sur" 
l'Allier,  village  de  Fr.  (Allier). 

Cantus  Merul^,  Chantemerle;  plusieurs 
localités  en  France  portent  ce  nom. 

Canusium  [Plin.,Liv.,etc.],Kavuaiov  [Strab., 
Ptol.],  Kttvoûaiov  [Proc.J,  ville  de  l'Apu- 
lia  Daunia,  sur  rAufidus,  auj.  Canosa, 
ville  de  la  Terra  di  Bari,  sur  l'Ofanto. 

Cafara  [Itin.  Anton.JjKarrapa  [Ptol.],  ville 
des  Vettones,  dans  la  Lusitanie,  sur  le 
Durius,  auj.  las  Ventas  de  Caparra,  sur 
le  Duero,  ville  de  Portugal  (Estrama- 
dure). 

Capedunum,  ville  des  Scordisci,  dans  la 
Pannonie  infér.,  auj.  Kapfeiistein,  bourg 
de  Hongrie. 

Capella,  Capelle,  pet.  ville  de   Picardie 

(Aisne). 

Capella,  Capula  [P.  Diac],  anc.  localité 
de  la  Carinthie,  auj.  Capella,  pet.  ville 
delà  Carniole  {Krain), 

Capella,  la  Chapelle;  un  très-grand  nom- 
bre de  localités  portent  ce  nom  en 
France  ;  plusieurs  se  distinguent  par  le 
nom  de  leur  saint  patron  :  Capella  S. 
Dyomsii,  la  Chapelle-St-Denis,  auj.  réu- 
nie à  Paris  ;  Capella  I)ni  Gilonis^  la  Cha- 
pelle d'Aîiyilloii,  pet.  ville  du  Berri 
(Cher),  etc. 

Capena  [Liv.  v],  Capenatium  Municipilm 
[Inscr.  ap.  Grut.|,  ville  d'Etrurie,  auj. 
Civitella,  ville  des  ÉUts  Pontificaux. 

9 


259 


CAPHA.  —  CAPUT  BOVIS. 


260 


Capha,  vov.  Theodosu. 

Caphareus  [Plin.,  Ovid.,  etc.],  Caphereus 
Promont.,  Kaouptuç  [Hérod.,  Ptol.],  Ka- 
fn^U  [Dio  Cass.] ,  promont,  de  l'île 
d'Eubée,  auj.  Cavo  d'Oro  ou  Xylofago, 
cap  de  l'ilc  de  Négrepont. 

Capucum,  Chépoix,  village  de  Picardie 
(Somme). 

Capidava  [Itin.  Anton.],  Cappmava  [Geo. 
Rav.J,  Katri^a€a  [Hier.] .  localité  de  la 
Mœsie  infér.,  sur  le  Danune,  auj.  Tscher- 
nawode  (?),  dans  la  Boulgarie  [Forbi- 

ger]. 

Capionis  TuRRis,  voy .  Cjepionis. 

Capitabriga  (tête  de  pont),  localité  dont 

nous  trouvons  le  nom  sur  quelques 

livres,  probablement  Cambridge  (?) 

Platonis  de  retuê  divinit  dUUogi  seteeti  grœee 
et  latine,  in  commodas  tectiones  dispertttif  annexa 
ipsarum  indice,  Editio  secunda,  avctior  et  emen- 
datior.  Capiubrigv,  1083,  in-S.  {CataL  Ubr,  novis- 
sime  impress,  Amstel.  ap.  Janssonio-Waesbergios, 
1083,  p.  A.) 

Capitina  CivrrAS  [Cic.J,  Capytium,  Kaironov 
[Ptol.],  Capizzt,  ville  de  Sicile,  dans  le 
val  di  Demona. 

Capitis  Buccn  PAGCS,pays  deBuch,  district 
de  Guyenne. 

Capitonuna  [Itin.  Anton.],  sur  le  fl.  Eryx, 
Bamaeeo,  bourg  du  §.-E.  de  la  Sicile. 

Caposvarium,  Caposvar,  bourg  de  Hongrie. 

Capr^  Dorsum,  Ziegenrùck,  ville  de  Prusse 
(Reg.  d'Erfurt). 

Capr^  Mons,  Vn.LA  Regia  [Mabillon],  Che- 
vremont,  village  de  la  haute  Alsace,  sur 
la  Meuse,  à  l'extrémité  du  dioc.  de 
Liège. 

Capraru,  ville  des  Cavares,  dans  la  Gaule 
Narbon.,  auj.  Cabriéres,  village  de  Fr. 
(Vaucluse). 

CaPRARIA  INSULA,  VOy.  iEGTUUM. 

Caprasia  [Plin.],  sur  la  mer  Adriatique, 
auj.  Câpre,  bourg  de  Calabre. 

Caprasium,Capca  Stagni,  Capestang,  bourg 
de  Fr.  (Hérault). 

Capreolum,  Chabrol,  bourg  et  anc.  château 
du  XII*  s»,  en  Limousin  (Haute-Vienne). 

Capria  [Dio  Cass.l,  Capre^e  [Plin.,  Tac, 

etc.],  ai  Ktttrpîai  [Steph.],  Kaiçpta  [Plol.J, 

Capri,  île  de  la  Méditerranée,  au  Sud 
de  Naples* 

Capriacum,  Chevry;  plusieurs  localités 
portent  ce  nom  en  France. 

Caproniensis  processus,  der  Kapronozische 
district,  en  Croatie. 


Caprul^,  Cahorle,  pet.  île  de  l'Adriatique, 
dans  les  eaux  de  Venise. 

Caprus,  Kairpoç  [Strab.],  ville  maritime  de 
la  Macédoine,  auj.  Lybjadha  ou  Lyht- 
zadha  [Forbiger]. 

Caprusium,  Chevreuse,  bourg  de  Fr.  (Seine- 
et-Oise);  duché-pairie;  château. 

Captonacum  Palatilm  [Greg.  Tur.],  aoc. 
villa  mérovingienne,  auj.  Captormay  ou 
Capnay,  en  Lorraine,  suiv.  Du  Gange. 
On  trouve  dans  les  Prœcepta  Chûdeb^ 
Opatinacum,  qui  doit  être  le  même  mot, 
mal  écrit  ou  mal  lu. 

Capua  [Liv.,  Cic,  Plinl,  etc.],  Kairà« 
[Steph.],  KaiTut)  [Strab.,  Ptol.,  etc.], 
anc.  VuLTURNUM,  la  capit.  de  TApulie, 
sur  le  Volturno,  Capua,  Capoue,  ville  de 
la  Terra  di  Lavoro,  prov.  napolit.  du 
roy.  dltalie.  Quelques  ruines  qui  se 
voient  encore  kSanta  Maria  délie  Gra- 
zie,  indiquent  seules  l'emplacement  de 
l'antique  cité  que  le  nom  d'Annibal  a 
rendu  si  célèbre.  La  Capoue  d'aujour- 
d'hui, C(wua  Nova,  est  sur  remplace- 
ment de  Pane.  Casilinum. 

Prosper  Marchand,  Fabricius  et  quelques  antres 
bibliographes  après  lui  ont  fait  remontera  1489  nm- 
primerie  à  Capoue.  Le  premier  livre  imprimé  anndt 
été  un  Breviarium  Capuanum,  publié  par  ordre  de 
rarchcTéque  de  Capoue,  Jordano  Cajetan,  qui  mou- 
rut en  1496;  Tol.  in-4  et  non  in-8,  comme  te  dit 
Prosper  Marchand.  Cette  date  d^impression  est  fort 
exacte,  et  Ughelli,  dans  son  ItaUa  sacra,  la  con- 
firme; mais  le  lieu  d'impression  n'est  point  Capoue, 
et  Giusiiniani  prouve  que  ce  bréviaire  fat  exéoité  à 
Naples  avec  les  caractères  de  Mathias  Morave  :  il 
serait  effectivement  difCcile  d'admettre  que  cet  im- 
primeur ait  eu  un  établissement  typographique, 
même  temporairement,  à  Capoue,  au  xv»  siècle,  sans 
qu'il  en  fût  fait  mention  dans  quelques-uns  des  au- 
teurs contemporains,  ou  sans  qu'il  en  restât  quel- 
ques traces. 

Ce  n'est  qu'en  1547  que  nous  pouvons,  avec 
H.  Ternaux,  faire  remonter  l'introduction  de  la  ty- 
pographie à  Capoue,  et  encore  nous  serait-il  impos- 
sible de  dire  od  M.  Ternaux  a  puisé  son  renseigne- 
ment, que  nous  transmettons  soos  toute  réserve  i 
Successo  dello  combatimento  delli  tredici  Itatiani 
e  tredici  Franciosi,  fatto  in  Puglia,  con  ta  dis/Uta, 
cartelli ,  et  la  virile  essortatione  que  fece  lo  capi- 
taneo  Fieramosca  a  glicompagni  et  lagloriota 
vittoria  ottenuta  di  gli  Italiani,  nel  anno  150S. 
Stampato  nella  fedelissima  citta  di  Capua,  per  Gio- 
vanne  Sultzbach,  1547,  in-8. 

Cette  grande  ville  était  trop  rapprochée  de  Naples 
pour  que  l'imprimerie  pût  y  prendre  Jamais  une 
grande  extension  ;  aussi  voyons-nous  presque  tous 
les  ouvrages  consacrés  à  l'histoire  ecclésiastique  et 
municipale  exécutés  au  xvi«  et  au  xvii*  sièctepar 
des  typographes  napolitains. 

Capungum,  Confugium,  Kaufungen,  village 
et  abb.  de  la  basse  Hesse  (Cassel). 

Caput  Aqueum,  Capaccio,  pet.  ville  de  la 
Principauté  citer,  (anc.roy.de  Naples). 

Caput  Bovis,  Kait'-ûS'êoE;  [Procop.],  Pons 
Trajani,  tclc  de  pont  sur  le  Danube, 
dans  la  Mœsie  super.,  dont  les  ruines 


261 


CAPUT  BUCCII.  —  CARBANTORIGUM. 


26t2 


subsistent  entre  Zernigrad  et  Tscher- 
netz. 

Caput  Buccu,  Capt  de  Buch,  la  Teste  de 
Buch,  pet.  port  sur  le  bassin  d'Arca- 
cbon  (Gironde). 

Capft  Corsum,  Promont.  Sacrum,  Capo 
Corso,  cap  Corse,  dans  l'île  de  ce  nom. 

Capct  Denaci,  Uxellodunum  (?)  [Caes.], 
ville  des  Cadurci,  dans  la  Gaule  Aqui- 
taine, auj.  CapdeTiac,  bourg  de  Fr. 
(Lot).  (Voy.  ChampoUion-Figeac,  Nom), 
Recherches  sur  la  ville  gauloise  d'UxELLo- 
DUNUM.)  D'Anyille  place  cette  localité 
à  Puech-d*Usselou,  village  du  Quercy, 

Srès  Cahors,  et  d'autres  bibliographes 
Cabors  même  ;  Usselou  rappelle 
certainement  Uxellodunum  :  nous  avons 
par  erreur  porté  cette  localité  au  mot 

AXELLODUNLU. 

Caput  finis  Terrj:,  voy.  Artabrum  Pro- 
mont. 

Caplt  HisTRLfi,voy.  iEcroA. 

Caput  OEni,  VEngadine,  vallée  suisse  du 
canton  des  Grisons. 

CâPirr  RisuM,  cap  Carpasso,  dans  Tile  de 
Chypre. 

Caput  Stagni,  voy.  Caprasium. 

Caput  Thyrsi,  Thyrso,  bourg  de  l'île  de 
Sardaigne,  ou  Buduso,  localité  voisine, 
suiv.  Forbiger. 

Capttium,  voy.  Capitana  Civitas. 

Cara  IPlin.,  Inscr.,  Grut.1,  Cares,  près 
de  Pnente  la  Reyna,  en  Navarre,  suiv. 
Reicbard. 

Caraca  [Geo.  Rav.],  Kopox»»  [Ptol.],  se- 
rait, suiv.  Forbiger,  la  ville  de  Guada- 
lajara,  dans  la  Nouvellc-Castille ,  que 
l'on  trouve  aussi  désignée  sous  le  nom 
d*ARRiACA.  Voy.  ce  nom. 

Carahagus,  voy.  Cariciacus. 

Caracotinum  [Itin.  Anton.],  Gramlle,  près 
Harfleur,  bourg  de  Fr.  (Seine-lnfer.). 
Quelques  géographes  ont  vu  dans  cette 
station  de  Vltin.  d'Antonin,  les  uns 
Carentan,  les  autres  le  Havre, 

CarÀctonum,  Allerion,  ville  d'Angleterre 
[Graêsse]. 

Caradocus,  Keradec,  village  de  Bretagne 
(Finistère). 

Caradrina,  le  Brino,  fï,  d'Albanie;  se  jette 
dans  l'Adriatique. 

CuLUJis,  Caralis,  voy.  Calaris. 

Carautanum  Promont.,  rapo  Si  Elia,  en 
Sardaigne. 


Caralitanus  Sinus,  KopoXXiTavoç  xoXiwç,  golfo 
di  Cagliari,    « 

Caralium  (?)  Caraqlio,  ville  du  Piémont,  à 
ro.  et  près  de  Coni. 

Imprimerie  en  177S,  dit  M.  Gottoa,  mU  même 
lorsqu'il  emprante  une  date  à  Falkenstan,  devrait 
bien  fournir  un  titre  à  l'appui  de  son  assertion. 

Caramentum,  Castrum  Reginaldi,  Château^ 
Begnauld,  Chàteau-Benault,  ville  de  Fr. 
(Indre-et-Loire). 

Carantomagus  [Tab.  Peut.],  Carenton, 
bourg  de  France,  près  Rodez  (Avey- 
ron). 

Carantonum,  PONS  Charentonius,  Charen- 
ton-le-Font,  bourg  de  Fr.  (Seine). 

Untrès-grand  nombre  de  livres protestAnts,  an  xTii* 
siècle,  portent  ce  nom  de  lieu.  Les  réformés  avaient 
à  Cbarenton  un  de  leurs  temples  les  plus  renommés  ; 
mais  il  est  à  croire  que  rétablissement  tjrpographique 
qu'ils  y  avaient  fondé  n'avait  pas  une  importance 
aussi  considérable  que  semble  IMndiquer  rénorme 
quantité  de  livres  publiés  sous  ce  nom  de  ville  et 
qo*iin  certain  nombre  de  ceux  qui  sont  désignés 
sous  la  rubrique  :  Charenton^  sortent  des  imprime- 
ries protestantes  de  la  Rochelle,  de  Saumur  et  de 
Montpellier.  Cependant»  comme  il  parait  certain 
qu'une  imprimerie  a  existé  dans  cette  localité,  sous 
Louis  XUIy  nous  dirons  que  le  plus  ancien  livre  que 
nous  connaissions  avec  cette  souscription  est  daté  de 
1015  :  Andréa  ScMoppU  elixir  Ctuvinisticum,  seu 
lapiâ  PhilosopMœ  reformata.  Ponte  Charentonio, 
1015,  in-8. 

Plusieurs  imprimeurs  établis  à  Paris,  L.  Vendosme» 
J.  Berlon,  etc.,  mettent  leurs  noms  au  bas  de  ilvres 
imprimés  à  Cbarenton,  ce  qui  prouve  ou  une  sorte 
d'accord  tacite  d'adopter  un  nom  de  guerre  pour 
ces  livres  de  combat  religieux,  ou  l'existence  réelle 
d'un  établissement  typographique  dans  la  localité,  et 
cette  existence  parait  démontrée  par  une  Sentence 
du  2h  janvier  1620,  rendue  contre  Jecoi  Berjon  et 
Stiniuel  Petit,  pour  un  libelle  diffamatoire,  par 
laquelle  il  fut  dit  que  la  presse  à  imprimer  que 
ledit  Berjon  avoit  fait  porter  à  Charenton,  seroit 
ostée  dcuis  les  vingt-quatre  heures,  et  les  livres 
brûlez. 

Carantonus  [Auson.l,  KavsvTtXoç  [Ptol.], 
Carentonius,  la  Charente,  fl.  de  Fr.  ;  se 
jette  dans  TOcéan. 

Caranusca  [Tab.  Peut.],  Saxanusca  [Cluv.], 
Elzing,  village  de  Lorraine,  près  Thion- 
ville  (Moselle);  suiv.  d'Anviile  Garsck^ 
et  suiv.  Cluv.  Saarburg. 

Carara,  Cariara  [Itin.  Anton.],  ville  d'É- 
trurie,  auj.  Carrara,  ville  forte  d'Italie, 
près  Modènc  ;  près  de  là  sont  les  célè- 
bres marbrières,  Lunenses  Lapidicinœ, 

Carasa  [Itin.  Anton.] ,  Garis ,  Gariis, 
bourg  du  Béarn  (Basses-Pyrénées). 

Caravacium,  Caravaggio,  bourg  du  Mila- 
nais, dans  la  Délég.  de  Bergame. 

CaRBANTORIOUM,  Kap6avTopi"]fOv  ]Ptol.],  CaR- 

BAÎ5TIUM  [Geo.  Raven.J,  localité  de  la 
Britannia  Barbara,  auj.  Caerlaverok,  en 
Ecosse  suiv.  Camden,  ou  Kirkcvdbrighty 


263 


CARBONACUM.  —  CAREGIUS  AGER. 


264 


suiv.  Rcichard,  chef-lieu  du  comté  de 
ce  nom. 

Carbonacum,  voy.  Corbeu  Nova. 

Carbonarla,  Aqua  Bella,  Aiguebelle, 
pet.  ville  de  France  (Haute-Savoie). 

Carbonaru  [Plin.],  Porto  di  Goro,  ville  de 
la  haute  Italie,  à  Tembouchure  du  Pô. 

Carbula  [Plin.],  ville  de  la  Bétique,  auj. 
Corbtd,  en  Andalousie,  suiv.  Reichard. 

Carcaso  [Caes.  B.  Gall.].  Kopxaaw  fPtol.], 
Carcasso  Tectosagum  [itin.  Hier.],  Car- 
cAssio  [Tab.  Peut.],  Carcasum  fPlin.], 
ville  des  Volcae  Tectosages,  dans  laNar- 
bon.,  détruite  par  les  Burgundes  au 
Y*  s.,  et  rebâtie  au  x«;  auj.  Carcassonne, 
ch.-l.  du  dép.  de  TAudc. 

Uq  livre  cité  par  Panxer  à  la  date  de  1517  est  cer- 
tainement le  plus  ancien  spécimen  de  Timprimerie 
locale,  si  tant  est  qu*il  faille  accepter  comme  authen- 
tique le  renseignement  fourni  par  la  souscription  : 
Ordinarium,  tive  Baptisterium  eccUsiœ  et  diacesis 
Careassone.  —  Au  t*  du  dernier  f.  :  Ympressum 
fuit  hoc  opus  ordinariû  siue  \\  BaptUteriû  ceclesie 
et  diœeesis  CarcassoneWde  mandai o  venerabiliU 
viro^  diioi^  ca  Wnonico^  eapitulisede  vacOteec- 
ei^ie  cathe  \\drali8Carctusone.  Dierii  mèsis  februa- 
\\rii  Anno  dnice  îcarnatOis.  mcccgc  xvij ,  in-Ci, 
goth  ,  sign.  a  —  e  par  8,  f—  g  par  6,  en  rouge  et 
noir;  les  notes  de  plain-chant  sont  enbianc  et  subs- 
tituées à  la  plume. 

Ce  rare  volume,  provenant  du  cardinal  LeTellicr, 
archevêque  de  Reims,  est  à  la  bibl.  Sainte-Geneviève; 
malheureusement  rien  dans  la  souscription  précitée 
ne  prouve  le  lieu  d*impresslon.  et  pour  notre  part 
nous  doutons  fort  que  ce  lieu  soit  Carcassonne. 

L'arrêt  du  SI  mars  1730,  qui  fixe  le  nombre  des 
imprimeurs  dans  les  villes  du  royaume,  supprime 
celle  qui  exisuit  à  Carcassonne  ;  il  est  présumable 
que  par  suite  d'une  tolérance  spéciale  on  ne  donna 
pas  suite  à  cette  mesure,  car  voici  la  note  que  nous 
trouvons  au  Rapport  fait  à  M,  de  Sartines  en  1764  : 
Carcastonne,  un  seul  imprimeur,  Jean-Baptiste 
Coignet,  reçu  en  1760,  fils  et  petit-fils  d'imprimeurs; 
son  aïeul  établit  la  première  imprimerie  qui  ait 
fonctionné  dans  cette  ville. 

Carcicis  Portl's,  Cassis,  bourg  de  France 
(Bouches-du-Rhône). 

CarCINA    [Plin.],   Kotpxiv*  [Ptol.],  KopxivTn; 

[Hérod.j ,  localité  de  laSarmatie  europ., 
auj.  Kiesselev  (?),  bourg  de  la  prov.  de 
Goeslcwe  (Russie). 

Carcinites  Fluvius,  KopxivÎTTjç  [Strab., 
Ptol.],  Pacyris  [Plin.],  fl.  de  la  Sârmatie 
europ.,  auj.  le  Jianilschàk;  se  perd  dans 
la  mer  Noire. 

Carcinites  Slnus,  golfe  de  Akhmeschid  ou 
de  Kaîiilschak,  dans  la  mer  Noire. 

Carcini's  [Mêla],  sur  le  fleuve  Carcines  [le 
Corace),  ville  de  la  Grande-Grèce  (le 
Brutium),  auj.,  suiv.  Reichard,  Catan- 
zaro,  ch.-l.  de  la  prov.  de  la  Calabre 
ultér.  \\\ 

Carcoviaca,  Kirkwal,  bourg  de  l'île  de 
Mainland,  l'une  des  Orcades. 


Carcuvidm,  Carajnel,  Caro/cuèl,  pet.  ville 
d'Espagne. 

Cardabianca,  voy.  Friburgum. 

Cardauacum,  CardaiUao,  pet.  ville  du 
Quercy  (Lot). 

CARDANiA,CERETAinA,CERRrrANu,  la  Cerda- 
gne  (Cerdana),  anc.  pays  des  Ceretani; 
se  divise  auj.  en  Cerdagnes  éspa^ole 
et  française;  Tune  formant  partie  du 
dép.  des  Pyrénées-Orientales,  Tautre 
en  Catalogne,  intend,  de  Girone  et  de 
Lérida. 

Cardanuh^  Cardano,  bourç  du  Milanais, 
sur  l'Arno  [Bisch.  etMôll.]. 

Cardia  [Plin.,Mela],  Kap^î*  [Hérod.,  Ptol.l, 
Kop^wtvwv  itokiç  [Pausan.] ,  ville  de  la 
Chersonèse  de  Thrace,  auj.  Karidia, 
ville  de  Turquie,  dans  la  presqu'île  de 
Gallipoli. 

Cardonia,  Carden,  bourg  de  la  Prusse 
Rhénane,  près  de  Trêves. 

Cardonum  [It.  Hier.],  Carrhodunum,  Kappen 
^ouvov  [Ptol.],  auj.,  suiv.  Reichard,  Soft- 
drovecz,  bourg  de  Hongrie. 

Carea,  Carium,  CmERiUM,  Chieri,  Chien, 
ville  du  Piémont;  était,  au  moy.  âge, 
ville  libre. 

Nous  trouvons  dans  Ilaym  :  Cesare  Molegrumo, 
Descrizione  deli*  origine,  sito,  e  famiglie  antiehe 
délia  cilla  di  Sorrenio,  —  Cbieri,  IG07,  in-4,  nous 
croyons  quMl  y  a  faute  d'impression  et  qu*il  faut 
lire  :  Chieti. 

Caregius  Aajeh,  Caregyi  ou  Carreggio,  villa 
près  de  Florence  (Italie). 

Cette  magnifique  résidence  qui  faisait  avec  celle  de 
Fiesole,  aux  portes  de  Florence,  partie  du  domaine 

Krivé  des  Médicis,  n'était  point,  comme  on  pourrait 
;  supposer  d'après  les  titres  de  quelques  ouvrages 
de  philosophie  de  Mnrsile  Ficin,  le  lieu  d'impression, 
mais  seulement  celui  de  la  composition  des  traita 
de  ce  philosophe  :  Hain  (n«  7,06S)  nous  donne  la 
souscription  exacte  d'un  de  ces  volumes  publiés  sans 
indication  de  lieu,  ni  d'aimée  d'impression,  qui  pour- 
rait Jeter  quelque  trouble  dans  les  idées  du  biblio- 
phile inexpérimenté  :  Marsilius  Piclnus,  de  TripÙct 
yUa....  data  est  XV.  Sept.  1489,  in  Açro  Caregio. 
—  in-dde  100  f.  Ficin  faisait  imprimer  ses  nombreux 
ouvrages  à  Venise  et  à  Florence  (voy.  Ûain,  70^5  et 
suiv.). 

Ce  fut  dans  cette  magnifique  villa  des  Médicis  que 
le  grand  Cosme  et  Laurent,  le  Magnifique,  mouru- 
rent; c'éuit  delà  quMIs  écrivaient  à  Marsile  Ficin  : 
•  Viens  donc  à  Carcggio,  ami,  et,  si  possible,  apporte 
avec  toi  le  souverain  bien  de  Platon.  •  Picui  lui- 
même  y  mourut  le  1er  octobre  iti99. 

Cette  villa  existe  encore;  elle  apparUent  à  un  An- 
glais, M.  Sloane,  qui  en  a  fait  un  véritable  musée 
médicéen,  composé  avec  le  goût  le  plus  sévère  et  le 
soin  le  plus  religieux  ;  la  bibliothèque  ob  se  réunis- 
sait la  célèbre  Académio  Platonicienne  est  conservée, 
ainsi  que  cette  chambre  ob  l'incomparable  Laurent 
le  Magnifique,  expirant,  disait  à  Pic  de  la  Mirandole 
et  ft  Politicn,  pieusement  inclinés  à  son  chevet  : 
a  Ce  que  je  regrette,  mes  amis,  c'est  de  mourir  avant 
d'avoir  mis  la  dernière  main  à  votre  collection  de 
livres  àSt-MarcI  •  (St-Marc  de  Florence,  l'anden 
couvent  de  Savonarole.) 


265 


CARELf:.  —  CARMO. 


266 


Carelk   [Itin.  Anton.,  Tab.  Peut.],  ville 
d'Etrurie,  auj.  Galera,  en  Toscane. 

Cabento,  Carmtcm,  ville  de  Fr.  (Manche). 

CâRENTONllTM^  VOy.  CaRANTONUM. 

CARGAPouSyXorgenx)/^  sur  TOnega,  ville  de 
Russie  (gouv.  Olonez). 

Cariara,  voy.  Garara. 

CariciacuiIj  Carisiacum.  Karisucum  Pala- 
TiuM  [Gapit  Car.  C.J,  Caricucus  locus 

W  PAGO  SUESSIONICO,  VlLLA  PaLATII  SUPER 

IsARAM  [Fredeg.] ,  Carici  [Chron.  D. 
Dion.]>  Kiersy,  Quierzy -sur -Oise,  vil- 
lage de  France,  près  Chaunv  (Aisne); 
anc.  villa  roy.  j  Charles-Martel  y  meurt 
en  742;  concile  en  849  [Mabill.  Dtp/. 

1.  IV]. 

Caricta,  Carricta,   Carrick'On-Suir,  ville 
d'Irlande  (comté  de  Tipperary). 

L'imprimerie  date  en  cette  ville  de  la  flii  do  siècle 


M.  Cotton  ne  connaît  pas  de  livre  plus  ancien  que 
celui-ci  :  Tke  Polyglot  preceptor,  or  eiementary 
ùutitutes  of  the  englisk,  latin,  greek,  hébreu  and 
iriêk  Utnguages.  VoL  I,  containing  a  complet 
gramnuw  of  the  englUh  longue  for  the  use  of 
tehoolÊ..,  êry  Patrick  Lyneh, 

Carrick,  printed  by  John  Stacy,  mdccxcvi,  in-8 
de  122  p. 

Carilocus^  Carolocus,  Charlieu,  ville  de 
Fr.  (Loire)  ;  C4)ncile  en  926. 

Caruoacuii,  Carignan,  bourg  de  Fr.  (Ar- 
dennes). 

Carinianum,  Carignano,  Carignan,  ville  de 
Piémont  (prov.  de  Torino). 

Carinthu,  la  Carinthie,  Kàmthen,  partie 
orientale  du  Tyrol. 

Cario  Comitum,  Carrion  de  los  Condes,  ville 
d'Espagne  [Gracssc]. 

Caris  [Cell.l,  Carus  [Grcg.  Tur.],  Ciures 
[Fortunatj,  le  Cher,  riv.  de  Fr.,  affl.  de 
la  Loire. 

Carisucum,  voy.  Crecucum. 

Carissa  [Plin.],  Kaçwoa  fPtol.],  Carissa 
REGu  AcRELiA,  ville  de  la  Bétique,  auj. 
Cariza,  ville  d'Andalousie. 

Caristcm  [Liv.],  ville  des  Statiellates,  dans 
la  Ligurie,  auj.,  suiv.  CelL,  Carso, 
bourg  de  la  prov.  de  Gènes. 

CàRiTjEUif,  Caritas,  OppmiJM  Charitatis,  la 
CharUé-^wr-Loire,  ville  de  Fr.  (Nièvre). 
Cette  viUe  ne  prit  son  nom  qu'au  xi^  s. ^ 
lors  de  la  fondation  d*un  prieuré  de 
Clany,  que  Tordre  appelait  la  première 
fille  de  Cluny  ;  la  ville  s'appelait  anté- 
rieurement Syr, 

Plasieors  bibliograplies,  et  particulièrement  Ter- 
oaux,  n*ont  pas  manqué  de  fau%  remonter  Timpri- 
mcrie  dans  cette  petiie  ville  à  l'année  1535,  à  l'occa- 


sion d*un  volume  de  Coutumes  que  nous  allons 
décrire  :  Coustumes  dn  pays  t  conte  de  ||  yyuer^ 
noys  II  enclaues  t  exem  ^ptiom  diceltuy.,,  par  Loys 
Bpillard  z  Guillaume  nourgiAg.  A  la  fin  :  Cy  fine 
te  coustumicr  et  sUlle  du  pays  et  conte  de  Niuer  |J 
noys  diligèment  veu  t  corrige  au  vray,  selon  lori- 
ginal.  El  fut  ||  acheue  dimprimer  le  dernier  iour 
du  moys  daoûst  mil  \\  cinq  cens  trente  cinq  par  Ni' 
colas  hiemcui  im\\primeur,  pour  hofieste psonne 
Jehan  \\  le  Noir,  marchât  libraire  de  ||  mourant  à 
la  Chari  \\  te  près  la  halle  ||  a  lensei  \\  gne  \\  sainct 
Jacques  ou  Ht  se  vendent  cà  Neuers\\  a  lenseigne 
saint  Roc,  rue  de  la  Saueterie,  pet.  in-a  gôtb. 

Nicolas  Hieman  était  établi  à  Paris. 

La  Ribl.  impér.  possède  de  ce  rare  Coutumier  un 
excmpl.  sur  vélin,  provenant  de  la  Vallière;  il  avait 
été  oflert  par  les  auteurs  à  la  comtesse  de  Nevers, 
Marie  d'Albret,  dont  il  porte  les  armes  miniaturées 
sur  le  titre. 

Falkenstein,  moins  ambiUeuxqucTemaux,  ne  fait 
remonter  Timprimerie  à  la  Giarité  qu*à  Tannée  1111, 
sans  citer  aucun  titre  à  Tappui  de  cette  allégation  ; 
\yo\kT  notre  part  nous  conn^sons  ne  pouvoir  la  re- 
porter  qu*aui  premières  années  du  siècle  actuel. 

Carium,  voy.  Carea. 

Carlatum,  Cariât,  pet.  ville  d'Auvergne 
(Cantal). 

Carleolum,  voy.  Luguvallium. 

Carlingfordia,  voy.  Buvindum. 

Carlostadium,  Bibixim  [Itin.  Anton.],  CarU 
stadt,  ville  des  Etats  autrichiens  (Croar 
tie). 

I^  catal.  Baluze  nous  donne  une  indicatioi\  qne 
nous  devons  relever,  bien  que  le  vol.  dont  il  relate 
le  litre  soit  sans  date  :  Preces  Christianœ  collecta  a 
Mathœo  SUinski,  lingua  russica  et  slavonica.  — 
Carlostadii,  s.  d.,  in-d. 

Carmaniola,  Carmanola,  Carmagnola,  ville 
du  Piémont,  près  du  Pô. 

Un  typographe  ambulant  imprima  dans  cette  petite 
ville,  au  xve  siècle,  un  ouvrage  cité  par  les  biblio- 
graphes, mais  dont  nous  n'avons  pu  nous  procurer 
d'exemplaire  :  Facini  Tibergœ  in  Alexandrum  de 
villa  dei  interpretatio.  Carmagnolx,  l/tô7.  Tlrabos- 
chi,  Panser,  Vernazza,  Hain,  Amati,  etc.,  citent  ce 
livre;  aucun  ne  le  décrit,  aucun  n'en  donne  même 
le  format.  Tiraboschi  (Storia  délia  Htt.  itaL  vi) 
est  réditeur  responsable  de  l'assertion,  puisque,  le 
premier,  il  Ta  signalée  :  la  première  édition  de  ce 
commentaire  avait  été  donnée  à  Turin  en  1479  par 
Lcfebvre  de  Langres,  sous  les  auspices  du  marquis 
de  Saluzzes;  quant  à  celte  de  Carmagnola,  personne 
ne  Va  vue. 

Haym  (p.  614)  nous  donne  un  second  produit  de 
la  typographie  dans  cette  ville;  mais  encore  sans 
nom  d'imprimeur  :  //  Fortalizio  délia  Fcde  contro 
gli  Ebrei,  li  Saraceni.,.  delPadre  Alf.  Spinadêll* 
ord.  de*  Minori,  trad,  dalla  lat.  neW  ttal,  da  un 
rcligioso  del  medes.  Ordne,  Carmagnola,  1522,  in-ft. 

Carmantm,.  Carming,  Carmaing,  bourg  du 
I^anguedoc  (Haule-Garonne). 

Carmathexa,  voy.  Maridunum. 

Carmentuadis  Villa  [Prœc.  Caroli  Simpl.], 
Carmen  Tradi,  Carmentray,  village  près 
Meaux,  sur  la  Marne  [Mabillon,  ann. 
Bén.  315). 

Carmïnianensis  Saltus  [Not.  imper.],  la 
Calabre. 

Carmo  [CtPS.],  Koppwûv  [Strab.],   KotpCwvn 


267 


CARMOVIUM.  —  CAROLI  HESYCHIUM. 


268 


[App.]^  ville  de  la  Bétique^  auj.  Car- 
mona,  ville  de  la  prov.  de  Séville,  suiv. 
ïltin,  de  M.  de  Laborde. 

Carmovium  .  Carmotw-les-Cordes,  bourg  du 
Languedoc  (Tarn). 

Carnacum,  Carme,  bourg  de  Bretagne 
(Morbihan). 

Carnarius  Sinus,  Camero,  partie  du  golfe 
de  Venise. 

Carnia  [Luen.],  Carniola  [Cluv.,  Cell., 
etc.],  Cranu,  Krain,  la  Camiole,  prov. 
iljyrienne  de  Tempire  d'Autriche. 

Carnu,  Chamie,  anc.  district  du  Maine  ; 
dépend  auj.  du  dép.  de  la  Sarthe. 

Carntcum  Juulm,  VUlach,  ville  de  Carinthie 
[Graesse] . 

Carnioburgum,  Krainburg,  ville  illyrienne 
de  la  Camiole',  près  Laybach. 

Carnoetum,  Kamoêt,  village  et  anc.  abb.  de 
f^  Bretagne  (Finistère). 

Carnotena  urbs,  voy.  Carsutum. 

Carnovia  [Cellar.],  Carsmma,  Jàgemdorf, 
ville  de  la  haute  Silésic,  près  Troppau. 

Carnuntum  [Plin.,  Itin.  Ant.,  etc.],  Kapvoûç 
[Ptof.],  Carnus  [Liv.],  ville  de  la  Pann. 
super.,  au  S.  du  Danube  ;  suiv.  Cellar. 
c'est  auj.  Uainburg  (Hamburgum  Ads- 
trle);suiv.  Kruse,le  bourg  dtPetronell, 
à  1  m.  de  Hainburg,  dans  le  comitat 
hongrois  de  Wieselburg. 

Carnutensis  Ager,  le  Pays  Chartrain,  auj. 
dép.  d'Eure-et-Loir. 

Carnutes  [Caes.],  Kopyoûrai  [Ptol.],  Carnuti 
[Plin.],  i)euple  de  la  Lyonnaise  iV%  en- 
tre la  Loire  et  la  Seine. 

Carnutum  [Notit.  Imper.],  Autricum,  Aut^i- 
xov  [Ptol.],  Carnotena  Urbs  [Frédég.], 
Carnotum  JGreg.  Tur.],  Carnotas  Civ., 
Carnotes  [monn..mérov.],  Autricum  m 
Carnutibus,  Chartres,  ville  de  Fr.  (Eure- 
et-Loir). 

La  biblioth.  Maxarine  possède  un  Tolume  fort  rare 
qui  nous  permet  de  faire  remonter  au  XT«  s.  l'éta- 
blissement de  rimprimerie  dans  It  Tille  de  Qiartres  : 
Breviarium  ad  usum  ecclesiœ  Camotensis.  On  lit 
au  \*  du  84«  f.  :  ConsUmatû  adsolutûqjl  [sic)  est 
hoc  psalterivm  camotilanno  dfli  mcccg  octauo^ 
gesimo  tertio  quarto  delcimadie  menais  aprilisi 
ï  domo  venerabili  canolnici  fS»gri  Pétri  Plumel 
orale  pro  eo,  ln-4  goth.  de  S56  0*.  à  2  col.  de  28  lig. 
Au  recto  du  dernier  f.  est  répétée  cette  indica- 
tion :  Anno  ab  Icarnatioè  dtU  mcccg  octogesimo 
tercio.  Die  xvii  iulit  psùmatû  è.  Selon  toutes  les 
probabilit{>s,  ce  bréviaire  aurait  été  exécuté  à  Char- 
tres dans  la  propre  maison  du  chanoine  P.  Plume 
par  un  imprimeur  nomade  ou  peut-être  à  l'aide  d'un 
matériel  expédié  de  Paris  ou  de  Rouen.  Nous  igno- 
rons si  les  archives  de  la  ville  ou  de  la  cathédrale 
renferment  quelques  détails  concernant  ce  fait  assez 
intéressant. 


Au  xvie  siècle  nous  trouvons  de  disianee  «i  dis- 
tance trace  d'une  imprimerie  chartraine  ;  ahtti  en 
1520  :  Constitutiones  synodales  diœcesia  Carmotett' 
sis,  Camoti,  1520,  in-d,  réimpr.  par  Phil.  Uotoi,  en 
1550,  également  in-4. 

Mats  nous  croyons  «pie  le  premier  imprioBear  éta- 
bli d'une  façon  véritablement  réguli^e  et  stable 
dans  la  ville  de  Chartres  est  ce  même  Philippe  Ho- 
tot  qui  demeurait  en  la  Grand  Rue  près  la  Bote. 
On  lui  doit  les  Coustumesde  Chasteauneuf  en  TM- 
merayst  pet.  in-8  goth.,  sign  A.— L,  ff.  sans  chiflhss, 
portant  la  date  du  8  mai  155S. 

Un  grand  nombre  de  livres  ponant  le  nom  de  eet 
habile  imprimeur  nous  sont  donnés  par  le  P.  Le 
Long,  par  le  catal.  de  l'hist.  de  France  de  la  BiiL 
Imjpér..  par  les  catal.  Baluze,  d'Estrées,  etc. 

En  1558  nous  trouvons  un  nouvel  imprimeor,  S. 
Picquot,  dont  nous  connaissons  tme  pièce  in^  con- 
tenant un  Petit  traicte,  eztraiet  par  monsêeur 
nudstre  Estienne  Prévost,  officiai  de  Chartres, 
contenant  description  de  plusieurs  vuttitre»  et 
hystoires  dignes  de  mémoire  :  touchant  te  nùHe 
royaume  de  France,  etc. 

La  même  année  1558  le  même  EsUenne  PréTost 
publie  un  autre  petit  traité  sur  l'église  de  Churtns 
auquel  la  veuve  J.  Pisson  met  son  nom,  noos 
croyons  seulement  comme  libraire  et  non  pas  comme 
imprimeur. 

Puis  vient  la  famille  des  Cotterean,  dont  le  chef, 
Richard  Cottereau,  éuit  établi  libraire  à  Chartres, 
en  même  temps  que  Phil.  Hotot  ;  c'est  pour  loi  que 
Nicolas  Chrétien  ae  Paris  imprime  en  1557  une  édi- 
tion du  Coustumier  de  Chateauneuf.  De  son  fils 
Claude  l'imprimeur,  nous  connaissons  un  très-gnmd 
nombre  d'ouvrages  publiés  Jusqu'en  1597. 

En  \16U,  trois  imprimeurs-jurés  étaient  établis 
à  Chartres  :  Nicolas  Bernard,  depuis  1724;  Fruicois 
LetcUier,  depuis  1720,  et  Michel-Charles  Hanner- 
ville,  pourvu  en  1752.  Ce  nombre  de  trois  impri- 
meurs indique  une  tolérance  de  la  part  de  l'autorité, 
car  l'arrêt  du  21  Juillet  1704  avait  fixé  à  deiu  le  nom- 
bre des  imprimeiu^  de  Chartres. 

Carobrle,  Chabris,  bourg  du  Blésois,  près 
Romorantin  (Loir-et-Cher). 

Caroblrgum,  voy.  Cjesaris  Burgus. 

Caroceus  Valus,  Maurianensis  Valus,  la 
Vallée  de  Mawrienne,  en  Savoie. 

Carocottnum  [Itin.  Anton.],  v'dle  des  Ga- 
ietés, dans  la  Gaule  Lyonnaise,  auj., 
suiv.  Valois  et  Cluvier,  Crotoy,leCrotof/, 
pet.  ville  de  Picardie  (Somme);  mais 
cette  attribution  est  contestée. 

Carodunum,  voy.  Cracoyia. 

Carolesium,  Quadrellensis,  Quadrigellen- 
sis  Pagds,  le  Charolois,  le  Charollais, 
anc.  prov.  française  dépend,  de  la 
Bourgogne;  est  auj.  comprise  dans  le 
dép.  de  Saône-et-Loire. 

Carou  Corona,  Carlscrona,  Karlskrona, 
ville  de  Suède,  bâtie  sur  plusieurs  pe- 
tites lies  de  la  Baltique,  dont  la  princi- 
pale s'appelle  Trottsoe. 

Le  SuppL  du  Dr  Cotton  nous  apprend  que  l'im- 
primerie exista  à  Carlscrona  dès  l'année  1656,  et 
qu'en  1087  Vitus  Haberger,  imprimeur  à  Malmoé, 
transporta  dans  cette  ville  ses  presses  et  son  maté- 
riel. J.  Schefler  non  plus  que  llallervordt  ne  noos 
fournissent  aucun  renseignement  à  l'appui  de  cette 
assertion. 

Carou  HESYcmuM,  Carouna  Hesycbia,  Ca- 


269 


CAROLl  PORTUS.  —  CARPENTORACTE. 


270 


ROLSRLiiA  [Bisch.  ct  Môll.],  Çarlsruhe, 
cap.  du  grand-duché  de  Bade. 

Bibliothèque  (Tune  grande  imnoriancc.  L'impri- 
merie nVxista  dans  cette  ville  quli  la  fin  da  xviii*  s. 
Le  CuKOv  ouTn^e  de  Claude  Dupiu,  les  CEcwto- 
aiiaves  ($  toL  in-ft),  imprimé  sous  la  rubrique 
Cariaruhey  qui  ne  fut  tiréqu*à  une  domaine  d*exem- 
pUiics.  fut  eiécnté  \  Par».  Claude  Dupin,  fermier 
c^néral,  ftil  également  l'auteur  de  deux  ouvrages  : 
MefUxUms  et  o&urvationi  sur  un  Uvre  intitulé  : 
DeVes^  des  loix,  Paris  1745  et  <Wd.  1757-58, 
qn^il  fit  égaleoient  tirer  à  un  nombre  infiniment 
restreint  d'exemplaires.  Ce  bibliomane  philosophe 
fut  raieul  de  George  Sand  ;  c'est  un  titre  littéraux 
qui  eo  vaut  lUen  un  autre. 

Cabou  Portos,  Carlshamm,  ville  de  Suède 
(Sud-Ck)thlaiid). 

Carou  Portus  ad  Visurgim,  Carlshafen, 
ville  de  la  Hesse-Eleciorale,  près  Cassel, 
sur  le  Wéser. 

Carou  Villa,  voy.  Carolopous. 

Carolle,  CharoUes,  ville  de  Fr.  (Saône-et- 
Loire). 

Carolina  A^•nouA,  Alt-Carleby,  ville  de 
Finlande  [Bisch.  etMôller]. 

Carolina  Nova,  Carolopous,  Neu-Carleby, 
ville  de  Finlande  [Id.]. 

Caroline  Thermo,  Carlsbad,  ville  et  éta- 
blissement de  bains  en  Bohème,  sur  le 
Tœppel. 

Carouum,  Karoly,  Grosi-Karoly,  bourg  de 
la  haute  Hongrie. 

Cvrololesium  ,  Caroloregium  ,  Charleroi, 
ville  forte  de  Belgique  (Hainaut). 

Carolomontium,  Charlemont,  forteresse  de 
l'empire  français,  qui  domine  Givet 
(Ardennes). 

Carolomoxticm  Hiberntcum,  Charlemount, 
sur  le  Blackwater,  bourg  d'Irlande  (Ar- 
magh). 

Carou)pous,  voy.  Carouna  Nova. 

C\R0L0P0us  Campanle,  Caroli  Villa,  Arce 
Remenses,  Charleville,  ville  de  Fr.  (Ar- 
dennes); elle  n'est  séparée  de  Mézières 
que  par  la  Meuse. 

L'imprimerie  existe  dans  cette  Tiile  depuis  161S, 
dit  Falkenstein  ;  mais  sur  quel  fait  repose  cette  as- 
sertion, te  bibliographe  allemand  ne  nous  le  dit  pas. 
Ce  n'est  qu*&  l'année  1G28  que  nous  pouvons  la  faire 
remonter.  Parmi  les  nombreux  ouvrages  que  nous 
rcDcootrons  k  cette  date,  nous  citerons  :  Epitome 
ekromicon  monasterii  B.  Hariœ  Moscomettsis 
(Mooxon),  or<L  S,  Benedicti,  in  diœc,  Bhemensi.,, 
coUecta  opéra  et  industria  Me.  Maberti,  ejusd. 
mtmast.  prioris  claustralis,  Carolopoli,  t)<pis 
Buberti  Raoult,  162S,  in-8o. 

Sepulchre  de  la  princesse  madame  Claude  de 
Mu9,eomtesse  de  Ckaligny,  fondatrice  et  religieuse 
professe  de  l'ordre  du  S,  Sepulehre  de  Jérusalem, 
Qiaiteville,  Ilaoult,  1628,  in^. 

Le  nom  de  cette  dame  illustre  est  estropié  par  le 
P.  Le  Long,  qui  rappelle  Claude  de  May  ;  eue  fut 
enseveUeaîns Péglise  de  ce  monastère  le  27  novem- 
bre i«27. 


Des  deux  volumes  que  nous  venons  de  citer,  le 
premier  est  à  la  Biblioth.  impér.,  le  second  \  la  bibL 
de  l'Arsenal. 

Parmi  les  imprimeurs  de  Cbarleville  que  nous 
rencontrons  posurieurement,  nous  citerais  Gédéon 
Poncelet  au  milieu  et  Louis  François  vers  la  fin  du 
xviP  siècle. 

L'imprimerie  était  d^&  supprimée  de  fait  dans 
cette  ville  à  la  fin  du  xviie  uède,  car  l'arrêt  du 
21  juillet  1704 y  qui  détermine  le  nombre  des  impri- 
meurs autorisés  à  exercer  dans  chacune  des  villes 
de  France,  ne  mentionne  pas  Gharteville. 

Caroloregium^  voy.  Carololesiuh. 

Carolostadium  [Luen.J,  Carolina  Civitas, 
Karelburghscus  regaus  [VUa  S*.  Burch. 
saîc.  3],  Carlstadt,  sur  le  Mein,  ville  de 
Bavière^  cercle  de  la  Bassc-Franconie. 

Carolostadium,  Karlstadt,  ville  de  l'empire 
d'Autriche,  au  S.-O.  d'Agram  (Croatie). 

Carolostadium  Suevicum,  anc.  Tingyalla, 
Carlstad,  Carlstadt,  ville  de  Suède, 
ch.-l.  de  la  préfecture  de  ce  nom. 

L'imprimerie  n'existe  dans  cette  ville  que  depuis 
le  commencement  du  siècle. 

Carolovicia,  Carolovttium,  Carlowitz,  Car- 
lovacze,  ville  de  Hongrie,  sur  le  Danube, 
au  S.-E.  de  Peterwardein  (SlavonieJ. 

Caronium,  voy.  Brigantium. 

CAROpmuM,  Charost,  Charrost,  pet.  ville  du 
Bem  (Cher);  anc.  titre  de  duché- 
pairie. 

Carpasu,  Kapwacia  [Strab.,  Ptol.],  Kof- 
iraaiov  [Hierocl.],  Carpasium  [Plin.],  ville 
du  Nord  de  l'ile  de  Chypre,  dont  les 
ruines  forment  encore  un  village 
nommé  Carpasso. 

Carpates  Montes,  é  KapiraTYj;  opo;  [Ptol.], 
Alpes  Bastarnicjî  [Tab.  Peut.J,  Carpa- 
Tici  Montes  [Cluv.J,  Monts  Karpathes, 
Carpatheii,  Krapacks,  chaîne  de  mon- 
tagnes qui  traverse  l'Autriche,  séparant 
la  Gallicie  de  la  Hongrie,  la  Transyl- 
vanie de  la  Moldavie  et  de  la  Valachie; 
leur  direction  est  du  S.-O.  au  N.-E. 

Carpatiius  Lns.  [Plin.],  KopTroôc;  [Herod., 
Strab.],  Kpàwateoç  [Hom.l,  Scarpanto  (en 
turc  :  Kqje),  île  de  l'Archipel,  app.  à  la 
Turquie. 

Carpentoracte    [Plin.],    Carpentoractum, 

iroXiç  KoouapoAv  KopirevTopov  [Strab.],  ville 

des  Cavares,  dans  la  Narbonnaise,  auj. 
Carpentras,  ville  de  Fr.  (Vaucluse). 

Mercier  de  Saint-Léger  a,  dit-on,  prouvé  l'erreur 
des  bibliographes  qui  faisaient  remonter  Pimprime- 
ric  à  Carpentras  Jusqu'au  xv*  s.  ;  la  date  de  IftM 
serait,  non  point  celle  de  l'impression,  mais  celle  de 
la  rédaction  du  livre  que  l'on  citerait;  et  Panzer,  ajoute 
M.  Cotton,  par  son  silence,  confirme  l'assertion  de 
l'abbé  de  Samt-Léger.  Très-bien,  mais  que^  sont  ces 
bibliographes  qui  ont  commis  cette  bévue  7  voilà  ce 
qu'il  faudrait  savoir.  En  effet,  Prosper  Marchand  cite, 
p.  89,  dtf  Indagatione  celestium  motuum  sine  cal- 


271 


CARPESII.  —  CARTHAGINIENSES. 


272 


culo,  Carpen«  \k9U,  in-ft,  et  il  ajoute  :  «  mais  gac 
.  veut  dire  Carpen?...  peut-être  faudrait-il  Cam^ 
pen,  «  Et  voilà  le  crime  que  relève  le  docte  abbé. 
11  est  vrai  que  Krcytag  [Apparat,  Litt.  t.  II)  donne 
la  souscription  du  livre  :  Ex  Carpen.  per  iiuil, 
jEgidii  de  fVissekerc  ex  ZelandiOt  l<t94.  Et  comme 
il  4oute  que  dans  un  autre  litre  Tauieur  est  appelé 
civis  Carpentoralensu,  il  en  conclut  que  Carpen 
▼eut  dire  Carpentoratum,  et  que  149a  est  la  date 
non  pas  de  Timpression,  mais  de  Texécution  du 
livre  ;  déduction  qui  nom  paraît  moins  logiquement 
amenée.  Nous  couheiitons  cependant  à  acclamer 
le  triomphe  de  Tabbé  de  Saint-L<3ger,  bien  que  ses 
ennemis  nous  paraissent  quelque  peu  imaginaires. 

D*autre  part,  voici  le  Suppl.  du  D'  Cotton  qui 
nous  dit  que  Pimprimerie  date  à  Garpentras  de 
Tannée  153H,  et  qu'à  cette  date  il  existe  deux  traités 
du  cardinal  Sfadolet,  mentionnés  par  les  bibliogra- 
phes; ceci  est  encore  pour  nous  une  inconnue. 
Nous  connaissons  cependant  deux  ouvrais  du  cé- 
lèbre cardinal,  portant  cette  date,  mais  Pun  est 
imprimé  à  Lyon,  Tautre  à  Genève. 

Nous  sommes  forcé  de  retomber  à  Dominique  La 
Barre,  qui  nous  paraît  être  le  premier  Imprimeur 
de  Garpentras  et  dont  le  plus  ancien  volume  que 
nous  connaissions  est  le  PortefeiiiUe  de  M.  de  la 
Paille,  in-12,  publié  en  1694  et  qui  pourrait  bien 
être  réellement  imprimé  dans  cette  ville;  mais  un 
volume  inGniment  plus  authentique  est  celni-ti  : 
Décréta  sytiodi  Carpentoractensis,  anno  1697,  a 
Laur,  Butio,  —  Capentoracti,  1698,  in-ft. 

En  1702.  nous  trouvons  un  nouvel  imprimeur, 
Claude  Touzet. 

Garpentras  dépendait  du  comtat  Venaissin,  qui  ne 
fut  définitivement  réuni  à  la  France  que  le  14  sep- 
tembre 1791  ;  c'est  ce  qui  explique  pourquoi  cette 
ville  ne  figure  ni  aux  règlements  concernant  la 
librairie,  édictés  pendant  le  xviii*  s.,  ni  au  Bapp. 
fait  à  M.  de  Sartines  en  1764. 

Carpesii  [Liv.],  Carpetani  [Plin.],  peuple 
de  l'Espagne  Tarrac,  à  1*0.  des  Celti- 
beri;  occupait  les  deux  rives  du  Tage, 
dans  le  roy.  de  Tolède. 

Carpi  [Amm.  Marcel.],  Kapwiavct  [Ptol.J, 
Kapirci  [Zozim.],  Carpiant,  peuple  de  la 
Sarmatie  europ .  ;  occupait  la  Podolie 
actuelle. 

Carpis,  voy.  Dr  A  vus. 

Carpium,  Carpi,  ville  forte  d'Italie  (prov. 
de  Modène). 

Maittaire  et  Panzer  nous  donnent  le  titre  de  deux 
volumes  imprimés  dans  cette  ville  au  commence- 
ment du  XVI*  siècle  :  Lectura  fratris  Pauti  scrip' 
torts  ord.  minor.  de  Observantia  super  quœstiones 
Scott  in  primo  libro  sententiarum  per  artium  et 
theologiœ  doctorem  Joannem  Montesdocca  Hispa- 
num  emendata.  Impressa  Carpi  per  Benedictum 
Dulcibellum  Carpensem  impressorem  elegantissi- 
mum,  anno  dfii  UDVI  die  ix  aprilis,  in-fol. 

Ije  second  ouvrage  sort  des  mômes  presses;  il  est 
daté  de  1508;  c*est  :  Grattant  doctoris  Brixiensis 
ord,  min,  in  stctmdo  libro  sententiarum  Scoti, 
in-fol. 

Nous  ne  trouvons  plus  trace  dMmprlmerie  à  Carpi 
pendant  la  fin  du  xvi*  siècle,  et  ce  n^est  qu'en  1619 
qu*Haym  et  Melzi  (Dêct.  des  Anon.)  nous  donnent 
comme  imprimés  dans  cette  ville  les  Capitoli  e 
Privilegi  del  consiglio  dei  signori  Venti  di  Corre- 
gio.   C^i,   1619,  in-4. 

Carpium  ad  Athesim,  Carpi,  bourg  de  la 
Vénétie. 

Çarpona,  Karpfen,  ville  de  Hongrie. 


Carraca,  vov.  Arriaca. 

Carrea  Potentia  [Plin.  ni,  5],  ville  placée 
entre  Pollentu  (Polenza)  et  Augusta 
Vagiennorum  (Saluzzd),  sur  le  Tanaro^ 
auj.  Carru,  bourg  du  Piémont  [For- 
biger], 

Carrectanltj,  Carretto,  bourg  et  chat,  do 
Montferrat  (Italie). 

Carrhodunum,  Kappo^oovov  [Ptol.],  ville  des 
Lygii,  dans  la  Germanie  orient.,  à  i'O. 
de  la  Vistule,  auj.  Zamowitz,  pet.  ville 
de  la  prov.  de  Cracovie. 

Carrhodunum,  voy.  Cardonum. 

Carrio  Comitum,  voy.  Cario. 

Carrodunum,  Kappc^oovov  [Ptol.l,  ville  de 
la  Pannonie  super.,  auj.  Czàkatom, 
bourg  près  Warasdin  (Hongrie). 

Carrofum,  Karofa,  Charroux,  pet.  ville  de 
Fr.  (Vienne)  ;  A  conciles;  anc.  abb.  de 
St-Benoît. 

Carrostum,  voy.  Carostum. 

Carseoli  [Liv.,  Ovid.],  KapaioXoi  [Ptol.], 
ville  des  ^Equi,  dans  le  Latium,  auj. 
Civita  Carentia,  bourg  de  la  Princip. 
ultér.  (Naples). 

Carsici,  Carsicum,  la  dotât,  ville  de  Fr. 
(Bouches-du-Rhône)  ;  quelques  géo- 
graphes ont  vu  dans  cette  ville  Tanc. 

CiTHARISTA. 

Carsidava,  Kap<T(5'aua  JPtol.],  ville  deDacie, 
auj.  Choczim,  sur  lePruth,enValachie. 

Carsul^e  [Tac],  Kap^ouXot  [Strab.],  ville 
de  rOmbrie,  auj.  Casigliano,  bourg  de 
Toscane,  suiv.  Bisch.  et  MôÛ.,  ou  Ton- 
dino,  suiv.  Mannert. 

Carsus  [Itin.  Anton.,  Tab.  Peut.],  Kapcouji 

IPtol.J,  Kopatû  [Procop.],  Carsion  [Geo. 
lav.j,  ville  de  la  Mœsie  Infér.,  aui. 
Kersova,  Kerschoica  ou  Hirszova,  ville  de 
Boulgarie,  sur  le  Danube. 

Carteja  [Liv.,  Caes.,  etc.],  KoptriCa  [Strab., 

Ptol.],  K(xp6aia  [Appian.],  Kaprorjîa  [Pau- 

san.],  KpavTÎa  |l)io.  Cass.],  Cartfx>ia 
[Geo.  Rav.],  ville  des  Bastuli,  dans  la 
Bétique,  auj.  Rocadillo,  pet.  ville  d'An- 
dalousie, ou  suiv.  quelques  géographes, 
Algesiras  (en  arabe  :  Al  Djezyreh),  dans 
les  chron.  Gésir,  ville  d'Espagne,  à  I'O. 
de  Gibraltar. 

Carteja,  voy.  AlthjEA. 

Cartemunda,  Kierteminde,  bourg  du  Da- 
nemark, dans  l'île  de  Fionie. 

Carthaglmenses  [Liv.,  Cic,  etc.],  Kajpxr*- 
^o'vioi  [Strab.,  Polyb.],  Pœni  [Virg.,Cic.], 
Puni  [Plaut.],  les  Carthaginois. 


273 


CARTHAGO.  —  CASALE  SANCTl  EVASII. 


274 


CARTnAGo  [Plin.,  Mêla,  etc.],  Carthâgo 
Vêtus  [Cic,  Jlin.  Anton.],  i  Ka^r^^ôyt 
[Strab.^  Ptol.],  Tyru  urbs  [Virg.],  (en 
phénicien  :  Cartha-Hadath,  Nova  Civi- 
tasy  Solin.),  Carihage,  dont  les  ruines  se 
retrouvent  à  Tendroit  où  s'élèvent 
auj.  les  villages  de  Mersa,  de  McUga  et 
de  Deuar-el-Schat,  au  N.-E.  de  Tunis. 

Carthâgo  Nova,  [Cic,  Plin.,  Liv.,],  Car- 
TRAGO  Pœnorum  [PHu.],  Carthago  Spar- 
TARiA  [liin.  Anton.],  ville  des  Contes- 
tani,  dans  l'Espagne  Tarrac. ,  anc. 
colonie  des  Carthaginois,  établie  par 
Asdrnba),  auj.  Cartagena,  Carthagéne, 
ville  forte  et  grand  port  d'Espagne, 
dans  le  roy.  de  Valence. 

Nous  ne  trouvoiu  pas  trace  d'imprimerie  dans 
cette  Tille  avant  le  xix*  s. 

Carthago  VktUS,  Ka^y^^ia^  iroXata  [Ptol.], 

ville  des  Ilercaones,  dans  la  Tarrac, 
auj.,  suiv.  Marca,  Caria  Vi^a,  dans  le 
district  d'Alcanniz  (Aragon). 

Carthus,  le  Cert,  riv.  d'Ecosse. 

Carthusu,  la  Chartrouse  ou  Chartreuse, 
montagne  du  Grésivaudan,  qui  prend 
son  nom  du  village  de  Chartreux  (Isère)  ; 
c'est  de  cette  montagne  que  saint 
Bruno,  à  la  fin  du  xi®  siècle,  a  donné 
le  nom  à  Tordre  qu'il  fonda. 

Carthusu;  il  existait  une  abb.  de  Char- 
treux en  Belgique,  dioc  de  Namur. 

Le  catal.  Delbecque,  de  Gand,  nous  fournit  Tin- 
dication  de  deux  opuscules  imprimés  dans  celle  ab- 
baye au  XT*s.  :  Een  dévote  meditatie  of  ouerdyncke 
atHçaende  de  eeremonien  ende  thediet  van  der 
mU»e,  Gheprent  Chartreusen  theeme ,  pet.  in-8 
goth^  sans  cIl,  mais  avec  sign.  et  réel. 

Le  second  :  £eR  zoete  daqhelixghe  oufenynghe 
om  deuote  meynacHen  te  overdynckene,  Gheprent 
om  deuote  theeme,  pet.  in-8,  sans  ch. 

Ces  deux  impressions  peuvent  remonter  à  Tannée 
lftB5;  elles  ne  sont  citées  ni  par  Panzer,  ni  par 
Bain. 

Carthusia  Magna,  la  Grande  Chartreuse, 
abb.  chef-d'ordre  des  Chartreux,  fondée 
par  saint  Bruno,  à  24  kil.  de  Grenoble 

(Isère). 

Pioar  Timprimerie,  voy.  Correbia. 

Cartfus,  Cimbrorum  Promuntorium,  Jutia 
[Cluv.],  Jun^NDiA  [Cell.],  le  Jtsiland, 

Carumba,  Carumbus,  Caromb,  bourg  de 
Fr.  (>'aucluse),  anc.  couv.  de  frères  Mi- 
neurs. 

Carlo,  Carvo  [Itin.  Anton.],  ville  de  l'île 
des  Bataves,  auj.  Kuilenburg,  sur  le 
Leck,  ville  de  la  Hollande  méridionale, 
ou  Leersum,  suiv.  Reichard,  ou  Grave 
sur  la  Meuse,  etc. 

Carus,  voy.  Caris. 


Carusates,  peuple  de  la  Gaule  Aquitaine; 
occupait  partie  du  dép.  du  Gers. 

Carussa,  Charousse,  bourg  du  Faucigny, 
sur  TArve  (Savoie). 

CARYiE,  KopOat  [Xenoph.,  Paus. ,  etc.], 
ville  de  Laconie,  auj.  Arakhwa  (Bo- 
blaye,  p.  72). 

Cary^,  Kopuai  [Pausan.),  Carya  [Vitruv.l, 
ville  d'Arcadie,  auj.  Gioza,  ou  plutôt 
Krevata,  localité  du  dioc.  de  Mantinée. 
C'est  de  là  que  vient  le  mot  Caryatide 
(Caryas  et  Caryatis,  Vitruv.). 

Carystus  [Liv.,  Plin.],  Kapu<TToç  [Ptol.], 
ville  des  Statielli,  dans  la  Ligurie,  auj. 
Carosio,  en  Piémont  (suiv.  Mannert). 

Carystus  [Plin.,  Ovid.J,  Kopucrroç  [Hom., 
Str.,  Ptol.],  ville  de  l'Eubée,  auj.  Cas- 
tel'Rosso  (Negro- Ponte). 

Casa,  Gaiss,  bourg  de  Suisse  (Biscb.  et 
Môtl.). 

Casa  C^saris,  vov.  Ceciua  Castra. 

Casa  Candida,  Whithem,  bourg  du  Gallo- 
way  (Ecosse). 

Casa  Dei,  la  Chaise-JHeu,  ville  de  France 
(Haute-Loire);  anc.  abb.  de  Bénéd. 

Cas^  C^sarianian^,  ad  Fines  [Uin.  Ant.], 
S.  Giovanni,  près  l'Arno,  bourg  de  Tos- 
cane. 

Casalaqueum,  Cazalegas,  bourg  d'Espagne, 
sur  le  Tajo  (Nouv.-Castille). 

Casale  Majus,  Casai  Magaiare,  ville  du 
Milanais,  dans  la  délég.  Ile  Crémone. 

Une  imprimerie  hébraïque  fut  installée  dans  cette 
ville  au  xv*  siècle  par  les  imprimeurs  de  Soncino, 
Josué  et  Moïse,  fils  du  rabbi  Israël  Nathan,  origi- 
naire de  Spire,  qui,  les  premiers,  avaient  importé  en 
Italie  rimprimerie  hébraïque.  Le  seul  produit  comiu 
de  cette  imprimerie  est  celui  ci  :  âtachasor  seu 
compendium  precum  pro  synagogis  Italicis,  cui 
Cantic.  cantic.,  Bulh,  Threni  et  Ecclesiaites  mU- 
eentur.  Commence  par  Benedictum  sit  Creatoris 
nomen.  L'ouvrage  est  composé  de  deux  parties  dont 
la  première  a  105  et  la  seconde  154  IT.  A  la  fin  :  Fuit 
autem  inUiumœdificiihyjus  libriper  nos  soninates 
(sic)  in  urbe  soncini  mense  Tisri  anno  ce  xlvi  sexti 
millefiarii  (sept.  1485)  eumque  absoluimus  hic 
casale  majori  feria  ii,  hebdomada,  die  xx  menais 
Elut  anno  qitinquies  mUlesimo  ducentesimo  qua- 
dragesimo  sexto  a  creatione  tmindi,  etc.  (août 
1486).  In-fol.  impr.  en  caract.  hébreux  de  trois  corps 
avec  sign.  et  titre  gr.  sur  bois ,  à  longues 
lignes. 

La  Bibliothèque  impériale  ne  possède  de  ce  livre 
que  la  seconde  partie  imprimée  sur  vélin  ;  Hain  a 
par  erreur  donné  354  ff.  à  cette  seconde  partie. 

Casale  Sancti  Evasii  ou  s.  EvAxn,  Bodin- 
coMAGUs  [Plin.],  BoNDicoMAGus  [Grut.], 
Industria  [Plin.],  Casale,  Casalium, 
•ville  de  la  Ligurie,  auj.  Casai,  Casai  di 
San-Vaso,  sur  le  Pô,  Casale  di  Monfer- 
rato,  dans  la  division  d'Alexandrie, 
anc.  cap.  du  Montferrat. 


275 


CASAiNA.  —  CASHILIA. 


276 


C*est  &  1081  que  nous  faisons  remonter  Timpri- 
roerie  dans  cette  ville  avec  Panier  et  Falkenstein. 
Des  deux  ouvrages  que  citent  les  bibliographes 
comme  exécutés  en  cette  ville  au  xv*  s. ,  un  seul 
étant  daté,  c'est  à  celui-ci  que  nous  donnerons  la 
priorité  :  Epistolœ  Ueroide»  [P.  Ovidii  N,),  cum 
Comment.  Ant,  VoUei  et  HubertiniCUriei  Crescert' 
tinatis.  A  la  fin  :  Hœc  interpretatio  ejriÊtola'^  He- 
roidum  Ouidv...  ab  Ubertino  cognom.  elerico 
Crescentinate  édita,  et  impressa  est  in  toeo  Casalis 
sancti  EvaxU,  anno  salutis  humane  mcccculxxi 
octauo  idHs  septembris...  Impressit  Gulieimus  de 
Canepa-Nova,  de  campanilibus  de  Saneto-Salva- 
tore,  impensa  prœdicii  Hubertini,  venerabiUsque 
et  integerrimi  sacerdotis  presbyteri  Stephani  de 
Ulmo,  de  loco  Sessani,  prœpositi  BubbH,  et  eano- 
nid  in  œde  dicti  S,  Evaxii,  peL  in-fol.,  suiv.  Pan- 
ser, Falkenstein,  Ilain,  Reichhart,  etc.;  Amati 
dit  in-a. 

M.  Brunet  dit  avec  la  Sema-Santander  :  «  Première 
édition  de  ces  deiu  commentaires  et  en  même 
temps  le  seul  livre  connu  imprimé  à  Casale^  S, 
Evasi,  dans  le  xv*  s.  ;  »  et  quelques  pages  plus 
loin  il  cite  d*après  Amati  :  //  claristimo  poeta  Ovi- 
dio  de  Arte  Amatidi,  A  la  fin  : 

Quem  lector  legis  hic  arte  Nasonis  amandi 
impressos  tibros  urbe  Casalis  habes 

Vrbe  suo  nimium  Gugtielmo  principe  magno 
Felice,  insigni  eujus  honore  nitet. 

Ferceltis  ortus  sacer  Augustinus,  et  una 
Contenus  preuum  Gas;par  obruit  opta,  etc. 

In-ft,  s.  d.  Edition  fort  rare,  qu*Amati,  nous  ignorons 
pour  quel  motif,  place  avant  les  Uéroldes. 

Des  trois  villes  de  Montfeirat  nous  avons  vu  déjà 
Alba  et  Acqui.  Casai  était  la  résidence  du  marquis. 
LMmprimeur  de  Venise,  Manfredo  de  Monteferrato, 
auquel  nous  devons  deux  édit.  du  voyage  de  Man- 
deville,  en  italien,  était  de  CasaL 

Câsana  [Cell.],  Casanum,  Casatiy  Kazan, 
ville  ae  la  Russie  orient.,  à  l'E.  de 
Moscou. 

Une  université  ftit  fondée  &  Kazan  en  180S,  et  Tim- 

Erimerie  y  fut  introduite  la  même  année;  elle  dé- 
uta  par  deux  éditions  du  Koran,  Tune  in-ft,  et  Tau- 
ire  in-8. 

Casandria,  Cassand,  Cadzaiid,  bourg  hol- 
landais de  rile  du  même  nom  (Zee- 
land). 

Casanum  ad  Adduam,  Cassanum,  Casa,  C^- 
SARiANA  (?),  Cassano,  bourg  du  Milanais, 
sur  l'Adda. 

Casanum,  Cassianlm  [P.  Waruef.,  Gesta 
Longob.J,  Cassanl'm,  Cosanum,  Cassano, 
ville  du  Napolitain  (Princip.  citérieure). 

Celait  de  celte  ville  que  le  duc  de  Cassano  Serra 
portait  le  titre.  On  sait  que  ce  bibliophile  célèbre 

Îtroposa  en  1819  à  lord  Spencer,  qui  voyageait  en 
talie,  Tacquisition  de  sa  précieuse  bibliotbèoue  et 
que  sa  Seigneurie  accepta  cet  le  proposition.  Les  livres 
étaient  expédiés  en  Angleterre  Tannée  suivante.  Dib- 
din  nous  apprend  que  ce  qui  détermina  lord  Spencer 
à  cette  coûteuse  afraire,  fut  la  découverte  de  la  très- 
précieuse  édition  A^Horace,  imprimée  par  Amoldus 
de  Bruxella,  à  Naples,  en  Id^ft,  dont  le  seul  exem< 
plaire  connu  se  trouvait  chez  le  duc  de  Cassano. 

Casanum,  Cassanum,  Cassaw;  il  y  a  encore 
deux  villes  de  ce  nom  en  Italie  :  l'une 
dans  la  Terra  di  Bari,  l'autre  dans  la 
Princip.  ultér. 

Casa  Rubra,  Carouge,  pet.  ville  de  Suisse, 
sur  les  bords  du  lac  de  Genève. 


Voici  rindication  d*un  ouvrage  publié  dans  cette 
localité  au  xviii*  s.,  indication  que  nous  emprun- 
tons à  Temaux  et  dont  nous  ne  garantissons  pas 
rinfaillibilité  :  Description  du  Pou  vu  au  mieroS' 
cope,  en  fr,  et  en  russe,  par  Pheodore  Carjavine, 
Carouge,  Jean  Thomas,  1780,  in-4. 

Cascale,  Cascaes,  bourg  du  Portugal, àl'E. 
de  Lisbonne  (Estramadure). 

Cascantum  [Itin.  Ant.l,  Kowjxavrcv  [Ptol.], 
ville  des  Celtiberi,  dans  laTarrac,  auj. 
Cascante,  ville  de  Navarre. 

Caschovu,  voy.  Cassovu. 

Casella,  Casellarum  Oppidum,  Casale  ou 
Caselle,  ville  du  Piémont,  divis.  et  au 
N.  de  Turin,  près  de  la  Stura. 

Nous  avons  parlé  de  cette  ville  à  l*article  Auouita 
Tadrinoriim  ;  c'était  là  que  les  Cartiere  du  nord  de 
l'Italie  avaient,  au  xv  siècle,  établi  leurs  moulins  à 
Ai>ier  ;  attiré  par  les  relations  Journalières  qu'il 
tait  forcé  d*avo!r  avec  ces  industriels,  le  grand  im- 


ëu 


primeur  de  Turin,  Jean  Lefebvre,  v  installai  la  fin  de 
Ihlii  ou  au  commencement  de  Tannée  suivante  un 
atelier  typographique,  et,  assisté  du  docte  médecin 
et  philosophe  Pantaleone  da  Confluenxa  (que  nous 
retrouverons  encore  à  Pavie),  il  publia  :  Divi  Hie- 
ronymi  vitœ  sanctorum  Patrum.  A  la  fin  :  Per 
clarissimum  medicum  et  philosophum  dominmn 
magistrum  Pantalionem  Perçue  JohaAem  Pabri 
Galicum  egregium  artificem.  De  vitis  sanctorum 
patrum  volumina  in  Casellarum  oppido  féliciter 
Impressa  sunt.  Anno  damini  mcccclxxv,  hcroys 
ccUidoney  luce  penuUima  menais  AugustLAmen^ 
In-4  gotb.,  sans  réel,  ni  sign.,  mais  avec  cbilL 

Deux  ansaprte  et  quelque  temps  avant  de  retour- 
ner à  Turin,  Jean  Leiebvre  publia  encore  à  Caselle  : 
Catonis  Distica  de  moribus,  A  la  fin  : 

Hoc  opus  exiguum  perfeeit  rite  lohannes 
Fabri  :  cui  serval  lingonis  alta  Lares 
ac  voluit  formis  ipsum  fecisse  CaseUis 
M  cccc  Lxxvii  de  mense  maii. 

\n-U  goth. 

Un  autre  volume  publié  sans  aucune  indication, 
mais  imprimé  avec  le  même  caractère  oue  Us  Vies 
des  Pères  de  St  Jérôme,  avait  été  publié  à  Caselle 
par  Lefebvre,  probablement  dans  l'intervalle  qui 
sépare  les  deux  ouvrages  précédents;  c'est  une 
édition  du  Sophologium  Jacobi  magni^  in-fol.  sign. 
A-T  à  deux  col.  de  40  lign.  (Hain  10474). 

Casellium,  Chazelle,  bourg  de  France, 
près  Montbrison  (Loire). 

Caseolum,  Choiseuly  Choiseuil,  bourg  de 
Champagne,  près  Chaumont  (Haute- 
Marne). 

Caserta,  Caserta  Nuova,  Caserte,  ville 
d'Italie,  chef-lieu  de  la  prov.  napoli- 
taine de  la  Terra  di  Lavoiv. 

}\e\zi  {Dict,  des  Anon.,  1,424)  nous  donne  le  titre 
dHin  livre  imprimé  en  1778,  et  nos  recherches  n'ont 
pu  nous  donner  lieu  de  faire  remonter  la  typogra- 
phie dans  cette  ville  à  une  date  antérieure  :  Le 
Porche  Caudine  illustrate  (Da  Franc.  DanieU), 
Caserta,  per  Giuseppe  Campo,  1778,  in-fol. 

Cashiua,  Cassiua,  Cashel,  bourg  d'Irlande 
(comté  de  Tipperary). 

L'imprimerie  fut  introduite  dans  cette  ville  par 
un  certain  Thomas  Lord,  qui  vint  d'Youghal,  ou  il 
était  établi,  fonder  un  nouvel  établissement  typo- 
graphique en  1786  ;  les  imprimeurs  qui  lui  succé- 
dèrent s'appelaient  Reeves  et  William  Price. 


277 


CASIACUM.  —  CASSILIACUM. 


278 


Casucum^  Caziacum^  Caziei  (vm*  s.),  Chèzy, 
bourg  de  la  Brie,  du  dioc.  de  Soissons, 
sur  la  Marne;  anc.  abb.  de  Bénéd.  = 
n  y  a  un  autre  Chésy-en-Auxois,  village 
du  dép.  de  TOise. 

Casujnum  [Liv.,  Plin.],  KawîXivov  [Ptol., 
Strab.],  sur  le  Yultumus  (Voltwmo),  à 
rembranchement  de  la  Via  Latina  et 
de  la  Fia  Appa,  à  19  st.  dans  le  N.-O. 
de  Capua,  auj.  Capoa  Nova,  ou  Capua, 
dans  la  prov.  napolitaine  de  la  Terra 
di  Lavoro.  (Voy.  Capua.) 

CASDfANa  Villa,  Chaisemais,  village  près 
d'Huhd  (AUier). 

CAsncnaA^  Kasimir,  ville  prussienne  du 
grand-duché  de  Posen. 

Casduria  ad  Vistolam,  Kazimieri,  ville  de 
Pologne  y  dans  le  palatinat  de  Lublin. 
H  y  a  deux  autres  villes  de  ce  nom  en 
Pologne  dans  les  palat.  de  Kalisch  et  de 
Masovien. 

Casccomagus,  localité  de  la  Gaule  Aqui- 
taine,  dans  le  S.  d'Auch,  auj.  suiv. 
Bisch.  et  Môll.  Coulogne,  bourg  du  Lan- 
guedoc (Haute-Garonne). 

Casincm  [CiC;  Liv.,  Plin.],  Raoïvov  [Strab.], 
station  de  la  Via  Prcmestina  [Itin. 
Anton.],  chez  les  Volsci,  auj.  San  Ger^ 
mono,  ville  de  la  prov.  napolitaine  de 
la  Terra  di  Lavoro. 

Casdojs,  fl.  du  Latium,  auj.  il  Sacco. 

Casixus,  Casdojm,  auj.  Casino,  bourg  na- 
politain de  la  Terra  di  Lavoro. 

Casinus  Mons,  Casslxensis  Mons,  le  Mont 
Cassin,  Monte^assino,  montagne  de  la 
Terra  di  Lavoro,  sur  laquelle  est  cons- 
truit le  Casinense  Cœxobium,  le  monas- 
tére  du  mont  Cassin, 

Cest  la  plus  illustre  abbaye  du  monde  entier  ;  ce 
fut  là  qu'en  529  saint  Benoît  fonda  la  congrégation 
k  laquelle  il  légua  son  nom  glorieui.  L'ordre  des  Bé- 
nédictins est  à  la  fois  le  plus  ancien  et  le  plus  érudit 
des  ordres  lettrés  ;  il  couvrit  de  ses  monastères  la 
vieille  terre  d'Europe,  et  c'est  k  ses  incessants  eflbrts, 
à  ses  inbtigables  recherches,  à  ses  pénibles  et  cons- 
tants travaux,  que  nous  sommes  en  grande  partie 
redevables  de  la  conservation  et  de  la  transcription 
des  plus  beaux  monuments  littéraires  de  l'antiquité. 
La  Biblioibèque  actuelle  du  Mont-Gassin  est  Juste* 
nent  célèbre.  L'n  établissement  typographique  fut 
înitallé  dans  le  monastère  au  xvii*  siècle,  et  le  plus 
produit  de  ses  presses  est  daté  de  1740  :  A'u- 
vta  (in)  œrea  $euctiora  maximi  moduli,  e 
piùmo  oUm  Corrario  animadoersione»  {ab 
Atèerto  Mazzoleno),  In  Benedicto-Casinate,  1740-41, 
*  lOflL  €n  2  voL,  in-fol.  fig.  Notez  que  la  souscrip- 
tioii  de  quelques  exemplaires  varie,  et  porte  :  in  mo- 
•-^-  poRtidx  Agri  Bergomatis, 


Casletcm,  voy.  Gasseletum, 

CvsLEvo,  CaUxvm,  riv.  de  Provence,  qui 
se  perd  dans  la  Durance. 


Gasmena^  Kour|uv7}  [Hérod.],  Gasmene,  loca- 
lité de  Sicile,  auj.  Cacciola,  suiv.  Rei- 
chard. 

Gasperu'  [Virff.],  Gasperula  [Sil.  Ital.] , 
ville  des  Sabmi,  dans  le  Latium,  auj. 
Aspra,  bourg  entre  Terni  et  Tivoli. 

Gaspingidm  [Tab.  Peut.],  ville  de  l'île  des 
Bataves^  auj.,  suiv.  Gellar.,  Asperen» 
Aspem,  bourg  de  la  Hollande  mérid., 
près  Gorkum  ;  suiv.  Glu  ver.,  Giessen- 
ourg,  et  suiv.  Reichard,  Kapellen, 

Gassandrea  [Liv.].  Cassandria  [Plin.],  Kaa- 
aav^oiuc  [Strab.L  anc.  Potidjîa  [Plin.], 
n&Tidata  [Hérod.],  ville  de  Macédoine, 
sur  la  presau'île  de  Pallène,  auj.  Kas- 
sandhra,  ville  de  la  Roumélie  (pach.  de 
Saloniki). 

Gassanum,  GA3SIANDM,  voy.  Gasanum. 

Gasseletum,  Gasletum,  Gastellum  Morino- 
RUM  [Itin.  Anton.],  Gassellum  [G.  Bri- 
to],  ville  de  la  Gaule  Belgique,  auj. 
Cassel,  ville  de  Fr.  (Nord). 

Gasseletum,  CASTELeruM,  Chàtelet,  pet.  ville 
de  la  prov.  du  Hainaut  (Belgique). 

Gassella  [Gluv.], Gassell.e  [Luen.],  Gasse- 
LiA  [Bert.],  Gasseuum,GassellomGatto- 
RUM  [Gluv.],  Gassellum  ad  Fuldam, 
Casset,  cap.  du  grand-duché  de  Hesse- 
Gassel,  sur  la  Fulde. 

Suivant  de  très-fortes  probabilités,  le  volume  que 
cite  Panzer  :  «  Ambr.  Catbarini  Dialagus  contra 
Lutherum  super  his  verbis  :  tu  es  Petrus  ;  Casselle 
M D XXIV,  ïn-ti\  •  fut  imprimé  à  Casai  et  non  point 
k  GasseL  Ce  champion  de  la  foi  catholique  était 
Florentin,  et  les  premières  éditions  de  ses  écrits 
sont  toutes  données  dans  sa  ville  natale  :  Falkenstein 
partage  notre  opinion,  car  il  ne  mentionne  pas  Cas- 
sel  parmi  les  villes  d'imprimerie,  à  moins  que  pour 
Caselle,  qu'il  cite  à  Tannée  1&99,  il  n'ait  voulu  indi- 
quer Cassel.  M.  Cotton  fait  également  remonter 
l'imprimerie  à  cette  année  1599  seulement,  Temaux 
à  1559.  Voici  un  volume  plus  ancien  que  nous  trou- 
vons décrit  au  catal.  de  la  Biblioth.  des  chanoines  de 
Rebdorf  (part.  II,  p.  101)  :  fVon  den  Judè  ob,  vfi 
voie  die  under  den  Christi  tu  halten  sind,  ein 
BathscMag,  durch  die  Geler ti  am  ende  dis  bûehtins 
verzeic/met,  zugericM,—  Item  :  Ein  weitere  erkle- 
rung  und  beschirmung  dos  seibigen  retthscMags, 
Durch  Martin  Bucer,  Au  bas  du  titre  gravé  :  zu 
Cassel,  anno  domini  mdxxxix,  in-A. 

Au  XVII*  siècle  nous  pouvons  citer  à  Cassel  une 
typographie  d'une  certaine  importance,  dont  le  chef 
s'appelait  Schadewicz. 

GASSELLiE,  voy.  Gasale. 

Gassenaticum,  ville  des  anc.  Gassenates, 
Sassenage,    pet.   ville    du    Dauphiné 

(Isère). 

Cassi  [Gaes.],  peuple  de  la  Bretagne  ro- 
maine; habitaient  1»  Berkshire. 

Gassianum,  voy.  Gassanum. 

Gassiliacum  [Not.  Imper.l,  ville  de  la  Vin- 
délicie,  auj.  Kisslegg,  bourg  près  Wan- 
gen  (Bavière). 


279 


CASSINOGILUM  PALATIUM.  —  CASTELLIO  AD  MATRONAM. 


280 


Gassinogilum  Palatidm  (in  quo  natus  Lu- 
dov.  pius),  Cassinolle  [Chron.  E^inh.], 
Chasseneuil,  bourg  de  l'Angoumois  (Cha- 
rente). 

Cassinoilum,  même  localité  que  le  précé- 
dent,  mais  pourrait  désigner  Chassi- 
giioles,  village  près  La  Châtre  (Indre). 

Cassinomagus  [Tab.  Peut.],  Chassenon, 
bourg  de  Fr.  (Haute-Vienne)  ;  suiv. 
Ukert,  Gimont;  suiv.  Reichard,  Chaban- 
nais;  enfin  suiv.  d'Anville,  Lombez;  ces 
trois  localités  dans  le  dép.  de  la  Cha- 
rente. 

Cassinum,  Cassinus,  voy.  Casinum. 

Cassio,  voy.  Vasatum. 

Cassiope  [Plin.,  Cic],  Kaaawmj  fPtoLJ , 
Cassopo,  bourg  de  Tîle  de  Corfou  (Io- 
niennes)^ sur  le  cap  du  même  nom. 

Cassiofe,  CASsoPE[Plin.],Kaw»inj  [Steph.|, 
KoLoowim  [Ptol.J,  ville  des  Cassopaei^ 
dans  la  thesprotide^  dont  on  voit  les 
ruines  auj.  près  du  couvent  de  Zalongo, 
dans  le  pacn.  de  Janina. 

CASSITERmES  iNSULiE    [PHu.,   Mclal,   Kaa<Ti- 

Tipî^iç  [Diod.  Sic.l,KaTTiTiptS'iç[Hérod.], 

SU-URUM    iNSDLiE  [SoliU.],  SyUNA  InSULA 

[Sulp.  Sev.],    les   Sorlingues,    Scilly, 

groupe  d'îles  au  S.-O.  du  comté  de 
ornwall  (Angleterre). 

Cassopia,  Kawttwia  [Steph.],  district  de 
TEpire,  anc.  Thesprotide,  compris  auj. 
dans  le  pach.  de  Janina. 

Cassovia,  Caschovia  fCell.l,  6ormanum> 
ville  des  Jazigcs^  dans  la  Dacie,  auj. 
Kaschau,  ville  de  la  haute  Hongrie^  sur 
VHemaih,  chef-lieu  du  comitat  d'A- 
baujvar. 

Si  rindication  fournie  par  le  catal.  de  la  Biblioth, 
Cornidesiana  (p.  227)  est  exacte,  c*e8t  k  l*an  1()00 

Se  nous  pouvons  faire  remonter  l'imprimerie  il 
icbau  :  Heinzelir  {lUalhiœ  reetoria  Ht^iznensis) 
ModUMprcedicandi  synonymus.  Casse  vis,  1600,  in-8. 
Mais  nous  pouvons  avec  certitude  la  fixer  à  1608. 
Voici  la  liste  des  imprimeurs,  au  xvii*  siècle,  que 
nous  fournit  J.  fiémelh  (Typogr,  liungar.)  :  Joanncs 
Fischer,  16101618;  Daniel  Schulls,  162S-1626  ;  sa 
veuve  de  16S5  à  1636;  Severini  Marcus,  16M-166S  ; 
Suunna  Severini,  166'4  ;  J.  David  TOrsch,  1666-1668, 
etc.  Parmi  les  volumes  imprimés  dans  ces  divers 
ateliers,  nous  citerons  :  Apologia  aynodi  Solnensii. 
Cassoviae,  an.  1610,  t)pis  Joh.  Fischer.—  ideacHris- 
tianorum  Hunçarorum  in  et  sub  Turcismo,  EdÛ- 
tola  quondam  a  Paulo  Thurio  redore  scholœ  Thot- 
nen»is  ad  amicos  perscripta  ;  nunc  opéra  Joannis 
Bocatii,  conaularis  R.  P,  et  çymnasiarchœ  Cassav, 
in  lucem  édita  et  impresaa  Caaaoviœ  calcographo 
Joanne  Fischero.  Anno  FIOe  seD  GVI  VIDe  (161S). 

Cassdbia  [Cluv.],  Cassuben,  district  et  du- 
ché de  Ma  petite  Poméranie. 

Cassula,  voy.  Cassella. 

Câstana^  Castan£A  [Mela]^  Kouj6ava(Ti  [Hé- 


rod.|,  ville  sur  la  côle  de  la  Thessalie, 
au  pied  du  Pélion,  au}.  Kastania,  suiv. 
Kruse. 

Castanedolum,  Castagnedolo,  bourg  du 
Milanais. 

Castanera,  bourg  du  même  nom,  sur  le 
Tage,  en  Portugal  (Estramadure). 

CASTANiAy-  ville  de  TAnulia  Peucetia,  auj. 
Castellaneta,  dans  la  prov.  napolitaine 
de  la  Terra  d'Otranto. 

Castanovittom^  Casta9iowitz,  Kostanitza, 
ville  de  Croatie,  dans  l'île  d*Unna. 

Castelavium  Auravidm,  Castelldm  Novum 
Ariaî^orum,  Castrum  de  Ario,  Sostoma- 
Gus(?)  [Itin.  Anton.],  Castelnavdary, 
ville  de  Fr.  (Aude). 

I^  p.  Le  Long  et  le  catal.  Secousse  (n*  565*71  non! 
donnent  rindication  d*un  ouvrage*  imprimé  éwm 
cette  vUle  en  1682,  malheureusement  suis  le 


du  tjrpographe  :  Lei  règles  du  jeu  du  canal  rofdf 
du  Languedoc  (par  François  Andreossy)  avec l'expii" 
cation  de  toua  les  travaux  qui  composent  ce  çrând 
ouvrage.  Castelnaudary,  1682,  in-12. 

LMmprimerie  fut  supprimée  dans  cette  ville  par 
TarrOt  du  conseil  du  SI  mars  17S9. 

Casteletiim  ,    le    Chàtelet ,    ville  de   Fr. 

(Cher). 

Casteletum,  voy.  Casseletum. 

Castella,  Castiua  [Cell.],  CasHlla,  la  Cas- 
tille,  anc.  roy.  d'Espagne  ;  forme  auj. 
deux  capit.  générales  :  CastUla  la  VUja 
et  CasHlla  la  Ntieva, 

Castellani  [Plin.],  KaOTiXXavoî  [Ptol.], 
peuple  de  la  Tarraconaise  ;  habitait  le 
pays  compris  entre  l'Ebre  et  les  Pyré- 
nées. 

CASTEUJkRUM,  Chastelar,  bourg  de  France 

(Savoie). 

Castelletum,  le  Catekt,  bourg  de  France 
(Aisne).  =  Le  Casielet,  plusieurs  villa- 
ges de  ce  nom  en  Provence. 

Cartellio,  Ckfitillon,  bourg  de  France 
(Drômc). 

Casteluo  ad  Carim  ,  ChfUillonsur-^her, 
bourg  de  Fr.  (Loir-et-Cher). 

Castelijo  ad  Ingerim,  Chàtillon'Siir'Indre, 
ville  de  Fr.  (Indre). 

Castellio  ad  Ugerim,  ChàHlUm-sur-Loire, 
ville  de  Fr.  (Loiret). 

Casteluo  ad  Lufpiam,  Chàtill(m''Swr-Loina, 
pet.  ville  du  Gàtinais  (Loiret);  titre  de 
duché;  patrie  de  Coligny. 

Castellio  ad  Matronam,  CASTELUONim , 
Chàtillon'Sur'Manie,  village  de  France 
(Marne);  patrie  du  pape  Urbain  H. 


281 


CASTELLIO  AD  SEQUANAM.  —  CASTELLUM  HERALDJ. 


282 


Castellio  ad  Seoi'anam,  Castellionum  , 
ChàtUlon-sur-Seine,  ville  de  Fr.  (Côte- 
dOr). 

Kous  ferons  remonter  riinpriinerÎG  dans  cette  Tille, 
avec  le  P.  Le  Long,  l  Tannée  1051  :  HMoire  et  vie 
de  toùde  Reine  ;  l'élévation  et  translation  de  ses 
reliques;  une  authentique  approbation  de  celle  qui 
est  préseniement  dans  la  ettapelle  d'Alise,  avec  un 
petit  office,  par  un  religieux  observant  in  de  ta 
protimee  de  S.  Bonavenhire,  ChâtilIon>sur-Seine, 
Laymeré.  le&l,  in-12  de  95  p.  ;  Pépltre  dédicaioire, 
dit  le  P.  Le  Long,  estsignte  F.  P.  G.,  lisez  Pr.-Pierre 
Goi^n,  Dînais,  cordelier,  mort  en  167S. 

A  b  fin  du  XVII'  Sm  nous  trouvons  un  imprimeur 
qui  probablement  succède  à  Laymeré  ;  il  se  nomme 
J.  Bonnet  (1078-1097).  I^ymeré  alla  de  son  cOlé 
s*éubUr  à  Autun,  où  nous  le  trouvons  encore  en 
1099. 

L*imprimerie  est  supprimée  à  Cbâtillon  par  Parrét 
du  St  mars  1799,  et  les  caractères  sont  fondus  en  1704, 
ainsi  que  le  cons!ate  le  Rapport  (ait  à  M.  de  Sartines. 

Jean  Cbouet,  Timprimeur  genevois,  était  de  Châ- 
lilkm-sur-Seine;  il  (Ut  reçu  citoyen  de  Genève  en 
15». 

Un  autre  imprimeur  genevois  était  également  de 
Chililkm  ;  c*est  Jl»n  IXirant,  qui ,  comme  Crespin 
^Arras,  EsUenne  et  tant  d'autres ,  avait  quitté  la 
France,  par  suite  de  Tintolérance  religieuse  de  son 
pays  ;  Jean  Durant  moiunit  en  1589,  et  sa  veuve  im- 
prÙBâ  jusqu*en  lOM. 

Casteluo  AI»  Separam,  Castellio  Pictavij:, 
ChàtUhn'Swr-Sèire,  ville  de  Fr.  (Deux- 
Sèvres). 

Casteluo  Burgundle,  Chàtillûn-les-Dom' 
be$.  ville  de  Fr.^  sur  la  CharlUronue 
(Ain). 

Casteluo  inferior,  Nieder^estelen,  bourg 
de  Suisse  (caot.  de  Vaud). 

Casteluo  Medulci,  Castiuo,  CasUUon, 
ville  de  Fr.  (Gironde). 

Casteluo  Nivernensis  Ta  actus,  Châtillon  en 
Bazois,  bourg  de  Fr.  (Nièvre).  • 

Castellio  Pedemontd,  Chàtillm,  bourg  du 
Piémont,  sur  la  Doria  (pr.  d'Aosla). 

Castïxuo  Piscaria,  Castilio,  Cttstiglione, 
bourg  de  Toscane,  sur  le  lac  du  même 
nom. 

Ca5teluo  superior,  Obei'  Gestelen,  bourg 
de  Suisse  (cant.  de  Vaud). 

Casteluondm,  Cttstiglione  délie  Stiviere, 
ville  du  Milanais,  au  N.-O.  de  Man- 
toue.  =:  Castiglione,  ville  du  Milanais, 
sur  TAdda,  au  S.-E.  de  Lodi. 

Castelloditnum  ,  Rupes  Clara  (au  m*  et  au 
IV*  s.),  Castrodunbm,  Dunum,  pendant  la 
Révolution  :  Dun-sur-Loir ,  Château- 
dun,  Primaria  ttrbs  Dimensis  cotnitatus, 
ville  de  Fr.  (Eure-et-Loir). 

Toutes  les  recherches  que  nous  avons  faites  pour 
trouva'  trace  d'imprimerie  dans  cette  ville,  anté- 
rieure âi  1789 ,  sont  restées  infructueuses.  <  «pendant 
M.  Temaut  cite  un  livre  imprimé  en  1710  :  •  L'of- 
fire  et  la  vie  de  saint  Boch,  Gbasieaudun,  Charles, 
1710,  in-12.  ■  Mais  son  autorité  n'est  pas  bien  consi- 


dérable et  l'exactitude  n'est  point  son  fort.  liC  Sup' 
plément  du  D' Cotton,  publié  il  y  a  quelques  mois, 
s'est  aidé  des  recherches  nouvelles,  bonnes  ou  mau- 
vaises, de  Temaux;  il  profite  donc  de  cette  décou- 
verte d'un  volume  publié  en  1710  à  Châteaudun,  le 
vieillit  de  cent  ans,  ce  qui  le  rend  plus  respectable, 
et  dit  :  Chdteaudun,  imprim.  1010  {Bodleian)  ! 
Ainsi  donc  ce  livre  impcjmé  à  Châteaudun,  en  1010 1 
l'année  de  la  mort  d'Henri  IV  !  eiuste  &  la  Bodléienne. 
Voilà  qui  est  bon  à  savoir. 

Nous  ne  connaissons  pas  ce  Charles,  imprimeur  en 
1710  des  livres  liturgiques  de  l'éKlise  de  Château- 
dun ;  mais  ce  que  nous  savons,  c'est  que  l'arrêt  du 
conseil  du  21  Juillet  1704,  celui  du  SI  mars  1739,  ne 
font  pas  menUon  de  cette  ville  et  qu'enfin  le  Bapp, 
Sartines,  en  1704,  dit  textuellement  :  «  Cbâteaudim, 
deux  libraires  ;  il  n'y  a  pas  d'imprimeur.  ■ 

Castellona,  voy.  CnrrrAS  Saunarum. 

Castellum,  Castelberg,  bourg  du  cercle  de 
Kinsig  (gr.-duché  de  Bade). 

Castellum  ad  Axonam,  Pontavérey  Ponta- 
veile,  bourg  de  Picardie  (Aisne). 

Castellum  AD  Fuldam,  voy.  Cassella. 

Castellum  Album,  voy.  Albicastrum. 

Castellum  Angeu,  Moles  Hadruni,  Châ- 
teau Si- Ange  (Engelsburg),  à  Rome. 

Castellum  Arianorum,  voy.  .Castelavium. 

Castellum  Asense,  Castel  â^Asens,  bourg 
et  château  d*Espagne  (Catalogne). 

Castellum  Baldum,  Castel  Baldo,  bourg  de 
la  Vénétie,  sur  TAdige  (prov.  de  Pa- 
dua). 

Castellum  Batavinum,  voy.  Bacodurum. 

Casteu.um  Cameracesu,  le  Câteau-Cambrc- 
sis,  ville  de  Fr.,  sur  la  Selle  (Nord). 
Traité  entre  la  France  et  l'Espagne, 
signé  en  1559. 

Castellum  Carnonis  [Chron.  carlov.]  , 
Chastel-Challon,  Chatel-Châlons,  bourg 
de  Franche-Comté  (Doubs)  ;  anc.  abb. 
de  Bénéd. 

Castellum  Cattorum,  voy.  Cassella. 

Castellum  Durantium,  Castrum  Durantis, 
Castel  Durante,  ville  des  Etats  pontifi- 
caux, dans  la  délég.  d'Urbino. 

Castellum  episcopi,  Bischoffs-Castel,  bourg 
d'Angleterre,  dans  le  Shropshire,  suiv. 
Bisch.  et  MôU. 

Castellum  Firmanum  [Mêla,  Vcll.],  Firma- 

NORUM    [Plin.],    KàoriXXov    itzimos  <^îpacu 

[Strab.],  Porto  di  Fermo,  bourg  de  la 
Marche  d'Ancône  (Italie). 

Castellum  Gubernium,  Governolo,  sur  le 
Mincio,  pet.  ville  du  Mantouau  (Italie). 

Castellum  Heraldi,  Castrum  Airaudi,  Cas- 
trum Eraldium,  Chàtellerault,  ville  de 
Fr.  (Vienne);  titre  de  duché-pairie.  On 
trouve  au  xiu"  s.  Chustiau-Léravi. 


283 


CASTKLLLM  HOLMIUM.  —  CASTRA. 


284 


Cest  en  1622  que  nous  trouvons  pour  la  première 
fois  le  titre  d*un  livre  imprimé  k  Châtellerault  :  Con- 
version de  M.  de  Brassac,  capitaine  de  cent  Hom- 
mes d'armes,  et  gouverneur  de  Chastellerault,  par 
de  Chabans.  Cliastellerault,  Quentin  Maresctaal,  1622, 
in-8  [\  la  bibl.  de  ^A^senal^  Au  xvii*  siècle,  cette  ville 
ne  figure  oas  k  Varrfit  du  conseil  du  21  Juillet  170ft  : 
mais  celui  du  SI  mars  17S9  la  mentionne  pour  la 
comprendre  parmi  les  villes  du  royaume  dans  les- 
quelles rimprimerie  existante  est  et  demeure  sup- 
primée, et  malgré  cela  nous  la  trouvons  |>ortée  au 
Bapp,  Sartines.  En  1759,  quand  on  avait  eu  le 
temps  d*oublier  l'arrêt  de  17S9,  la  veuve  Guimbert 
s'établit  imprimeur  à  Châtellerault  et  reçoit  son  bre- 
vet ;  en  176A,  elle  exerçait  encore  et  possédait  deux 
presses. 

Castellum  Hououm,  Castelkolm,  bourg 
de  Suède. 

Castellum  Hunnorum.  Castellaun,  bourg 
de  la  rég.  de  Coblentz  (Prusse  rhé- 
oane). 

Castellum  Ictium,  Vlsle^en- Jourdain,  sur 
la  Save,  ville  de  Fr.  (Gers). 

Castellum  Leonense,  voy.  Pauu  Leonensis 
Fanum. 

Castellum  Majus,  Castel-Maggiore,  bourg 
d'Italie  (priocip.  de  Lucques).  =  Castel- 
magno,  bourg  du  Piémont  (prov.  de 
Coni). 

Castellum  Maris^  voy.  Stable. 

Castellum  Menapiorum  [Tab.  Peut.]^  Km- 
TtUov  Mtvawîiûv  [Ptol.],  ville  desMenapii, 
dans  la  Gaule  belgique,  auj.  Kessel, 
bourg  sur  la  Meuse  (Limbourg).  «  Cas- 
tellum oppidum,  quod  Mosa  fluviusprœ-' 
terlambit,  » 

Castellum  Morinorum,  voy.  Casletum. 

Castellum  Moronis,  Castel-Moron,  bourg 
de  Fr.,  sur  le  Lot  (Lot-et-Garonne). 

Castellum  Mosellanum,  Tabern^  Mosella- 
McjE,  Bemcastel,  ville  de  la  Ftusse  rhé- 
nane, entre  Trêves  et  Coblentz,  sur  la 
Moselle. 

Castellum  novum,  Castel  Nuovo,  ville  dal- 
mate,  dans  le  cercle  de  Cattaro,  sur  la 
mer  Adriatique.  =  Cos^eZnau 5  plusieurs 
localités  en  France  portent  ce  nom. 

Castellum  novum,  NeufcJiâteau ,  sur  le 
Mouzon^  ville  de  Fr.  (Meuse). 

LMmprimerie  exista  dans  cette  petite  ville  à  la  fin 
du  siècle  dernier.  Nous  citerons  :  Dissertation  sur 
la  manière  dont  on  doit  prononcer  te  Canon  et 
quelques  autres  parties  de  la  messe,  par  M,  Robbe. 
rieufchâteaii,  1770«  in-12. 

Castellltc  novum,  Neufchàteau,  pet.  ville 
du  Luxembourg  belge,  près  d'Arlon. 

Castellum  novum  Aru,  Arunorum,  voy. 
Castelavium. 

Castellum  novum  Garfinianum,  voy.  Garfi- 
nianum. 


Castellum  Orientis,  Lemnta,  petit  port 
sur  la  Méditerranée,  dans  la  prov.  de 
Gènes. 

Castellum  Petrje,  Castello  délia  Pietra, 
bourg  du  Tyrol. 

Castellum  Rainaldi,  Reginaldi,  voy.  Ca- 
ramentum. 

Castellum  Sarracenorum,  Gastrum  Sarha- 
cENi,  Castel'Sarrazin,  ville  de  Fr.  (Tam- 
et-Garonne). 

Castellum  Trajani,  voy.  Cassklla. 

Castellum  Truentinum,  voy.  Truentcm. 

Castelrottum,  voy.  CastrumRuptlti. 

Castesertlti.  Castel'Sagrai ,  village  de 
Fr.,  près  de  Valence  (Drôme). 

Casthanjîa  [Plin.] ,  Kao6avaivj  [Herod.] , 
Kaoravaia  [Steph.],  localité  de  l'Epire, 
auj.  Tanuhiari. 

Castujo,  voy.  Castellio  Medulci. 

Castilio,  voy.  Casteluo  Piscaria. 

Castujo  Calabrle,  Castiglione  mariiimo, 
ville  de  la  Calabre  citer.,  prov.  napol. 
du  roy.  d'Italie. 

Castiuo  Consentina,  Castiglione  di  Oh 
senza,  ville  de  la  Calabre  citer.,  prov. 
napolitaine  du  roy.  d'Italie. 

Castiuo  Mantuana,  CasHglione,  bourg 
lombard  du  Mantouan. 

Castilio  Stiverorum,  Castiglione  deUe  SH' 
viere,  bourg  du  Milanais. 

Castinacum,  Châtenois,  bourg  et  eaux  mi- 
«  nérales,  près  Scbclestadt  (Bas-Rhin). 

/.  Mich.  Kurschner,  de  fonte  fredteato  CoMttui^ 
eensi,  ArgentoraU,  1760,  in-A. 

Castinetum,  Kestenîu>lz,  village  de  France 
(Bas-Rhin). 

Castio,  Castrlti  Stiucon'is,  Castione,  bourg 
du  Milanais. 

Castiodum,  Castiodunum,  CEsch,  CEscAar* 
bach,  bourg  de  Suisse  (cant.  de  Berne). 

Castorlti  [Tacit.],  Ad  Castores  [Sueté]i 
Castores  [Oros.J,  Cansero,  bourg  d'Ita- 
lie, près  Crémone. 

Castra,  Castra  ad  Garlunam^  Castrci 
Albiensium,  Castres,  sur  TAgoût,  ville 
de  Fr.  (Tarn). 

Le  cauL  des  frères  de  Tournes  (Genève,  1671, 
tP-12)  nous  fournit  rindication  d*itn  livre  impriaié 
k  Castres,  en  1616,  malheureusement  sans  nom  d'fan* 
primeur  :  Portrait  de  Cigtise  militante,  par  Jeem 
Gary,  Castres,  1616,  in-8.  Ce  n*est  que  dix  ans  ptai 
tard,  en  1626,  que  nous  voyons  un  impr.  de  Tonlooseï 
Jean  Viala,  établir  une  succursale  typograpUqae 
dans  cette  ville  ;  puis  Arnaud  Colmniei.,  ^ayiift 
grand  imprimeur  toulousain,  vient  quelques 


285 


CASTRA.  —  CASTRUM  ALBUM. 


286 


plos  tard  diriger  un  établissement  typographique  k 
Castres.  C*est  ^  lui  qu*OD  doit  rexècution  d*un  livre 
bien  conna  :  Pierre  Borel,  U»  antiquités,  rare- 
tés.,, et  oMtres  choses  considérables  de  ia  ville  et 
amaéde  Castres,  (t albigeois  et  des  lieux  qui  sont 
à  ses  environs,  avec  Phistoire  de  ses  comtes,  évê- 
(lues,  etc.  Castres,  Am.  Coiomiez,  1M9,  in-8. 

En  Idtth  nous  trouvons  un  nouvel  imprimeur 
nommé  Barcouda,  qui  imprime  un  Traité  de  la  me- 
sure  des  eaux  courantes,  trad.  de  Pital.  de  Castelli 
par  le  sieur  Saporta,  in-4. 

Les  arrêts  du  conseil  de  1704  et  de  17S0  autorisent 
Fim  et  loutre  un  maître  imprimeur  &  exercer  dans 
b  ville  de  Castres.  Lors  du  dernier  arrêt  cet  impri- 
meur s*appclait  J.  d*£sclas6an  ;  il  mourut  en  1750,  et 
P.-Goinburoe-Dominique  Robert,  qui  lui  succéda, 
imprimait  encore  lors  du  Rapport  Sartines,  en  17(M. 

Castra,  la  Châtre,  pet.  ville  du  Beiri 
(Indre). 

CaSTKA,  TOy.  SCYLACEUM. 

Castra  Arpajom,  voy.  Arpajontm. 

Castra  AuGDSTAP^A,voy.  Augusta  Aciua. 

Castra  Batava,  voy.  Bacodurum. 

Castra  Cfcnji  Hetelli,  voy.  Cmcjua 
Castra. 

Castra  Catcuna,  Tuin,  bourg  d'Autriche, 

S rès  Vienne,  dans  le  district  au-dessous 
e  TEns. 

Castra  Constantina,  voy.  Constantia. 

Castra  Exploratorum,  dans  la  Britannia 
Romana,  auj.  Netherby,  ville  d'Angle- 
terre, dans  le  Cnmberland. 

Castra  Hannibaus  [Plin.l,  dans  le  Bru- 
tium,  auj.  Casietlete,  dans  la  Calabre 
ultér.,  ou  Torre  di  Cantazaro,  suiv. 
Reichard. 

Castra  Herculis  [Tab.  PeutJ ,  localité  de 
rinsulaBatavorum,  auj.  Kesteren,  près 
Amheim,  suiv.  Kruse. 

Castra  Hordeani,  Ordinga,  OErdingen, 
bourg  de  la  Prusse  rhénane,  près  Dus- 
seldorf. 

Castra  Julla  [Plin.],  ÎROOnJUM,  Turca- 
uoN  [Geo.  Rav.],  ville  de  la  Lusitanie> 
auj.  Truxillo,  ville  de  TEstremadure 
espagnole* 

Castra  Mbtellina,  Metellinum,  Medeîin, 
▼nie  de  TEstremadure  espagnole,  sur 
la  Guadiana. 

Castra  Morinorum>  voy.  Casletum. 

Castra  nova  [Tab.  Peut;],  ville  de  Dapie, 
dont  subsistent  les  ruines  près  de  Par- 
has,  sur  le  Teglui,  en  Yalachie. 

Castra  Postumiana  [Caes.] ,  Castro  del  Rio, 
bourg  d'Espagne  (prov.  de  Cordoue). 

CisnA  PuellaRum,  voy.  Alata  Castra. 

Castra  Regina^  voy.  Augusta  Tireru. 


Castra  Trajana  [Tab.  Peut.] ,  localité  de 
Dacie,  dont  les  ruines  se  voient  auj. 
près  de  la  forteresse  de  Heltaut,  en  Ya- 
lachie ;  suiv.  quelques  géographes,  ce 
serait  la  ville  dfe  Ritmik. 

Castra  Ulpu,  Colonia  Trajana  [Itin.  An- 
ton.], Legio  XXX,  Ulpu  [Id.],  Obtrin- 
CENSE  OPPIDUM  [Amui.  Marc^,  ville  des 
Gugerni,  dans  la  Germania  inferior, 
auj.  Kellen,  dans  le  duché  de  Clèves 
(Prusse  rhénane). 

Castra  Varia,  Variana,  Velika,  bourg  de 
Slavonie,  dans  le  comitat  de  Poscbega. 

Castra  Vetera  [Tac,  Itin.  Anton.] ,  Oùi- 
Tip<x  [Ptol.],  ville  des  Gugerni,  dans  la 
Germanie  infer.,  auj.  Santen,  Xanten, 
ville  de  la  Prusse  rhénane  (duché  de 
Clèves). 

Castra  Vigili^e,  Vizilles,  bourg  du  Dau- 
phiné  (Isère). 

Castra  Zarba,  Ka<rrpa?;ap6a  [Procop.],  Cas- 
tra Zobra  [Itin.  HierJ,  Castra  Rubra 
[Tab.  Peut.],  ville  de  Thrace,  auj.  Cas- 
tro  Zarvi,  en  Roumélie  (pachal.  d*An- 
drinople). 

Castrensis  Ducatcs,  duché  de  Castro,  dans 
la  délég.  de  Viterbo  (Etats  pontif .),  avec 
CASTRicomuM  [Plin.],  Castro,  comme 
chef-lieu. 

Castri  Burgus,  Castroburgum,  Château- 
bourg,  bourg  de  Fr.,  près  St-Malo  (Ule- 
et-Vi  laine). 

Castriferrense  Oppidum,  Sarvar  (en  ail.  : 
Kothburg),  bourg  de  Hongrie,  sur  le 
Raab. 

Castrobracum^  voy.  Albicastrum. 

Castrodunum,  voy.  Castellodunum. 

Castromenum,  Cahons,  village  de  Picardie 
(Somme). 

Castrum,  Castro,  bourg  et  anc.  évêché  du 
Parmesan  « 

Castrum,  voy.  Cesthia. 

Castrum  ad  Ledum^  Chiteau-du^Loir,  ville 
de  Fr.  (Sarthe)i 

Castrum  Airaudi,  voy.  Castellum  Heraldu 

Castrum  Alarici,  Alayrac,  bourg  de  Fr; 
(Aude). 

Castrum  Alatum^  voy;  Alatà  Castra. 
Castrum  Albiensium>  voy.  Castra. 

Castrum  Albonis,  Albon,  bourg  de  France 
(Drôme). 

Castru'm  Album,  dans  l'Espagne  Tarrac.j 
auj.  Castralta,  suiv.  Biscn.  et  MÔll.,  ou 
Segvara  de  la  Sierra,  suiv.  Graésse; 


287 


CASTRUM  ARAGONENSE.  —  CASTRUM  FOROJUUENSE. 


28S 


Castrum  Aragonense,  Castello  Aragonese, 
pet.  ville  de  la  côte  N.  de  l'île  de  Sar- 
daigne. 

Castrum  Ariani,  voy.  Arianum. 

Castrum  Badenvillense,  voy.  Badenvilla. 

Castrum  Bellum,  Castel  Bell,  bourg  et  châ- 
teau dy  Tyrol. 

Castrum  Bernardi,  ChàteaurBemard,  bourg 
de  Fr.  (Charente).  =  Bamard  Castle, 
bourg  d'Angleterre  (Durhamshire). 

Castrum' BiGORRENSE,  Tarb^e^  Turba  cum 
Castro  Bigorra  fNot.  Prov.] ,  Tarbes, 
ville  de  Fr.,  chef-lieu  du  dép.  des  Hau- 
tes-Pyrénées, sur  l'Adour. 

Nous  ne  connaissons  pas  à  Tarbcs  du  livre  plus 
anciennement  imprimé  que  celui-ci  :  La  Recherche 
des  eaux  minèrates  de  Coûterez  ^  avec  la  manière 
d'en  user,  par  te  sieur  Jean-Francois  de  Boric^ 
docteur  en  médecine.  A  Tarbes,  chez  Mathieu  Roque- 
maurel,  imprimeur  et  marchand  libraire,  mdccxiv, 
iD-8  de  170  p.,  chiffr.,  non  compris  8  (T.  prélim. 

Titre,  1  f. 

Table  des  chapitres,  2  f.,  avec  Verrata  au  verso 
du  second  f. 

1  feuillet  blanc. 

Avis  au  lecteur.  4  f.  avec  cette  réclame  Chapitre, 
au  bas  du  verso  du  k*  f. 

L*ouvrage  commence  par  le  lilre  du  volume  :  La 
Recherche  des  eaux^  etc.  20  lig.  à  la  page,  gros  carac- 
tère un  peu  empâté,  mauvais  tiiage,  papier  Jaunâtre 
sans  marque. 

Le  P.  Le  Long  appelle  cet  imprimeur  Loquemaur- 
rey,  par  erreur,  (/est  bien  Roquemaurel;  Texempl. 
de  la  bibliothèque  de  PArsenal,  qui  nous  est  obli- 
geamment communiqué  par  M.  Paul  Lacroix,  en 
fait  foi. 

L'imprimerie  a  dû  n'avoir  qu'une  existence  éphé- 
mère à  Tarbcs,  car  les  arrêts  du  conseil  de  i70<i  et 
17S9,  le  Rapport  fait  â  M.  de  Sartines  en  1764,  ne  la 
mentionnent  point  parmi  les  Tilles  du  royaume  qui 
Jouissent  des  bénéfices  de  l'imprimerie. 

Castrum  Cortesium  (?) 

Panzer,  Tiraboschi,  les  caial.  La  ValUère-Nyon, 
Pinelli,  etc.,  nous  donnent  l'indication  d'un  livre  fort 
rare  imprimé  in  Castro  Cortesio  en  1510.  En  voici 
le  tiire  exact  :  Pauli  CortesH,  protonotarii  aposto- 
lici,  de  Cardinalatu  libri  III.  A  la  fin  :  Finis  U*ium 
librorum  de  Cardinalatu,  ad  Juliumsecundum,  Pont. 
Max.,  por  Paulum  Cortesium  protonotarium  apos- 
tolicuni,  quos  Simeon  Nicolai  Nardi,  Sencnsis,  alias 
liufus,  chalcoçraphus  impriuiebat  in  Castro  Cortesio, 
die  décima  qumia  novembris  mgccccx  pontificatus 
ciusdem  S.  D.  N.  papap  Julii  anno  octavo,  in-fol.  â 
long,  lig.,  letl.  rondes,  sans  titre,  avec  reg.,  chif.  et 
sign.,  sans  réclames  ni  lettres  initiales. 

M.  O)tton,  qui  signale  ce  livre,  dit  au'il  a  dû  être 
imprimé  dans  quelque  château  en  Italie  :  •  ou  en 
Espagne!  n  Sur  un  exempl.  qui  figurait  au  catal.  du 
libraire  Tliorpe,  â  Ix}ndres,  en  1837,  était  une  note 
ms.  du  temps,  qui  vaut  la  peine  u'étre  reproduite  : 
•  L'auteur  de  ce  curieux  volume,  qui  sort  d'une  im- 
primerie' particulière,  se  déroba  aux  vicissitudes  et 
aux  troubles  de  la  vie  publiqnefet  vint  se  retirer  in 
nwntana  villa,  k  deux  milles  de  Saint-Germain  en 
France  isans  doute  Montainville)  et  se  détermina  â 
consacrer  le  reste  de  ses  Jours  à  l'étude  des  lettres. 
Dans  Cf  ite  retraite,  il  est  avéré  que  quelque  temps 
a  vanl  sa  mort  il  établit  chez  lui  une  presse  pan  iculière, 
de  laquelle  sortit  le  présent  volume,  qui  parait  être  le 
seul  et  unique  produit  de  cette  imprimerie.  >  11  va 
de  soi  que  nous  produisons  ceue  historiette  sans  au- 
cune espèce  de  garanUe  d'authenticité. 


Castrum  Braium,  Bracium,  Bray-surSeiM, 
bourg  de  Fr.  (Seine-et-Marne). 

Castrum  Briennense,  voy.  Brena. 

Castrum  Brienth,  ChàteavJbHtmd,  ville  de 
Fr.  (Loire-lnfér.). 

Castrum  Casaris,  Castrum  Sigeriq,  Caxtro 
Geriz,  bourg  de  la  haute  Castille  (prov. 
de  Burgos). 

Castrum  Canlvum,  ChâieaurChinoH ,  pet. 
ville  du  Nivernais,  anc.  cap.  du  Mor- 

van  (Nièvre). 

Castrum  Celsum,  Champioceaux,  bourg  de 
l'Anjou  (Maine-et-Loire). 

Castrum  Cornu,  Castekom,  seigneurie  en 
Tyrol  [Bisch.  etMôll.]. 

Castrum  de  Aguina,  Aiguines,  village  de 
Provence,  près  Riez  (Basses-Alpes). 

Castrum  de  Arcubus,  les  Arcs,  bourg  de 
Provence  (Var). 

Castrum  de  Ario,  voy.  Castelavium. 

Castrum  Dolense,  Déols,  bourg  de  Fr. 
(Indre). 

Castrum  Dunense,  voy.  Castellodunum. 

Castrum  Duni,  Regiodunum^  Dun-le^Boi, 
ville  de  Fr.  (Cher). 

Castrum  Duni  ad  Mosam,  Dun-sur-Meute, 
bourg  de  Fr.  (Meuse). 

Castrum  Durantis,  voy.  Castellum  Duran- 

TIUM. 

Castrum  Ebredunense,  voy.  Eburodunum. 
Castrum  Eraldium,  voy.  Castellum   He- 

RALDI. 

Castrum  Ferreum,  Castrum  Ferri,  Eisen- 
burg,  bourg  de  la  basse  Hongrie,  sur 
le  Baab. 

Castrum  Fontarabije,  Andaya,  Hendaye, 
bourg  de  Fr.  (Basses-Pyrénées). 

Castrum  Forojuliense  [Paul  Warnefr*  de 
Gest.  Longob.] ,  Castrum  Forojuuanum 
[ld.],FoROjULiENsis  CiviTAs  [PUn.],  ♦dpo^ 
loûXic;  [Ptol.],  FoROJUuuM  [Geo.  Rav.], 
colonie  romaine,  chez  les  Carni,  dans 
la  Gallia  Transp.,  au  N.-O.  d'Aquileja, 
aui .  Cividale  del  FHuli,  Cividad  di  FrwH, 
ville  de  la  Vénétie  (Frioul).  On  trouve 
aussi  sur  les  livres  Civitas  Austrlk,  û- 
viTAS  Friuli  et  Cividal  d*Austria. 

Gérard  le  Flamand,  qu'on  appelle  quelquefois  Gi- 
rardus  de  Lysa  ou  l.ysz,  parce  au'il  était  né  sur  let 
bords  de  la  Lys,  fut  le  premier  imprimeor  de  cette 

ville  : 

Gloria  debetur  Girardo  maxima  Lise 
Quem  genuit  campis  Flandria  picta  sais. 

Celait  un  de  ces  missionnaires  de  l'imprimerie 
qu'une  humeur  vagabonde,  ou  plutôt  l'ardent  désir 


289 


CASTRIM  FRAiNCORUM.  —  CASTRUM  MINERViE. 


290 


de  propager  le  grand  art  auquel  ils  araicnt  voué  leur 
vie  entière,  poussaient  à  desdéplacenientscontinuels. 
Suivant  de  fortes  présomptions  il  faisait  partie  des 
ateliers  typographiques  de  Mayence,  et,  quand  en 
SW2  Adolpne  de  Nassau  saccagea  cette  ville,  quand 
les  arts  de  la  paix  durent  se  i-éfugier  dans  les  pays 
paisibles,  il  passa  les  Alpi'S  comme  Sweynheim  et 
hannarta,  Jean  de  Spire,  Jenson  )e  Français,  et  bien 
d'antres,  et  alla  s'établir  en  Italie  :  il  semble  avoir 
été  TélèTe  de  Nicolas  Jenson,  car  il  adopta  les  beaux 
caractères  romains  de  ce  maître  et  surtout  ces  élé- 
gant» majuscules  carrées  qui  décorent  1^  plupart  des 
éditions  dn  célèbre  imprimeur  français.  En  1ft71 , 
nous  le  Toyons  introduire  Timprimerie  à  Tré- 
▼iae  ;  cinq  ans  après  nous  le  retrouvons  à  Vi- 
cence,  puis  à  Venise;  puis  au  Prioul,  à  Udine,  k  Ci- 
vidale^. 

Bartolini ,  dans  son  Sagçio  epistolare  sopra  la 
Hpografla  dd  FriuU ,  entre  dans  de  longs  déve- 
loppements sur  les  débuts  de  l'imprimerie  dans  cette 
vire;  nous  allons  les  analyser.  Deux  ouvrages  furent 
Imprimés  par  Gérard  de  Flandre,  dès  Tannée  1/tôO, 
à  Qvidale  dl  Friuli  :  Platyne  de  honesta  Votuptatei 
yaUtwtSe,  ad  Ampti*»imû  ||  ac  Dociistimum.  D.  B.l 
RouertUam,  5.  Clemitis  presbiterû  ||  Cardinalem. 
A  la  fin  :  Viri  doctissimi  Platyne  opusctilum  ||  (et 
non  pas  apuseuUum,  comme  l'écrit  Audiflredi)  de 
()tfonii$  :  ae  de  honesta  voluptaie  \\  ?  valitudine  : 
impressHZ  in  ciuitate  |]  auttrie  :  impensis  p  expen- 
M  Gerardi\\de  Flandria,  Venetiaruz  Duce \\ In- 
cUtoJohanne  MocHco,  \\  nono  kalendas  nouembris, 
llMccccLUXll/aui  omnipotenti  Deo,  In-4,  avec 
cil.  et  reg.  mai»  sans  sign.  ni  pag.  03  It  à  32  longues 
lignes. 

Le  second  :  Comenza  La  Cronica  De  Sancto  isi- 
dero  MeWnore  :  Con  Alehune  additione  Cauate 
Del  Texto  ]|  Et  istorie  De  La  Bitfia  :  E  Del  Lilfro 
De  Pauio  il  Orosio  zEdeLe  Passione  De  Li  SanctL 
A  la  fin,  au  r*  du  49*  f.  :  Pinita  La  Cronica  De 
êonto  Isidoro  Ueno  \\  re.  In  Ciuidad  De  Friuli,  Nel 
Anno  tUl  |]  noUro  signore  iesu  Cristo,  lUiSO.  Adi 
24  de  liouembre  ||  Laudato  Sia  sempre  el  nostro 
siçHor  Dio.  In-4, 40  ff  à  32  lignes,  sans  chif.  ni  réel., 
mais  avec  sign.  A.-F. 

Ces  deux  ouvrages  furent  seub  imprimés  à  Civi* 
dale  di  Friuli  au  xve  siècle  ;  sur  l'exempl.  de  la 
Chronique  d* hUlore,  comervéàla  blDlioth.  muni- 
cipale de  Cividale,  on  lit  cependant  d*une  écriture 
du  xv«  siècle  la  mention  suivante  :  «  S'altro  va 
stampato  qui  in  Cividale,  cb'io  oculaïamente  ho 
viso,  YEpikole  famigliari  di  Cicérone t  et  un  altro 
libro,  che  mi  ritrovo  ha  ver  pure  in  casa  iniitolato  : 
Plaîyne  de  honesta  toluptate,  quale  dice  nel  fine, 
avant!  la  lavola  di  esso  :  Impressum  in  civitate 
Austne  impensis  et  expensis  Gherardi  de  Flan- 
dria  :  1480.  >  La  mention  d'une  édition  cicéronienne 
imprimée  dans  cette  ville  au  xv  siècle  piqua  vive- 
ment la  curiosité  de  l'abbé  Morelli  et  du  comte  Bar- 
tuliiii;  mais  leurs  ardentes  recherches  restèrent 
vaines,  et  ce  dernier  le  confesse  franchement.  Au- 
diCTredi,  lui,  cite  bravement  celte  édition  des  EpiS' 
tôle  famigliari  comme  le  troisième  livre  imprimé  h 
QvMale,  et  il  conclut  :  «  De  ista  editione  nihit  aliud 
novimos,  quam  quod  in  supra  citatis  memoriis  legi- 
tor ;  nimirum  in  hac  Civitate  impressas  etiam  fuisse, 
VEpistole  di  Cicérone.  • 

Caftrum  Francorum,  Castel'FrancOy  ville 
lombarde  de  la  délég.  de  Trévise; 
plusieurs  villes  et  bourgs  du  même 
nom  en  Italie. 

Nous  croyons  que  c'est  au  Castel-Franco  de  Lom- 
bardie  qu'il  faut  attribuer  l'établissement  typogra- 
phique tonde  au  xviii*  siècle  par  Giulio  Trento. 
Sous  citerons  de  cet  imprimeur  :  Biflessioni  e  pra- 
tichef  per  le  differenti  (este  e  icmpi  deW  anno^ 
Huova  traduz.  dal  Frfuicese  (de  i'abbé  Séb.  Mar- 
cuzxî).  Cast«1-Franco ,  stanipéria  di  Giulio  Trento, 
1*702,  in-8,  et  Ternaux  cite  un  ouvrage  d'Apbst.  Zeno 
imprimé  dans  cette  ville  en  1761. 

DICTlOîllf.  DE  UKOGR. 


Castkum  Gaixionis,  voy.  Gallio. 

Castrum  Gelausum,  Castel jaloux,  ville  de 
Fr.  (Lot-et-Garonne). 

Castrum  Gontehii,  Castrum  Gontiieri,  CM- 
teauSontier,  ville  de  Fr.  (Mayenne). 

Une  Imprimerie  fut  installée  et  fonctionna  à  Châ- 
tcau-Gontier  pendant  vingt-cinq  ans  environ.  J.  Gen- 
til en  fut  le  premier  directeur.  Nous  connaissons 
de  lui  :  Entretiens  sur  la  rage  et  ses  remides,  par 
Hunaud,  Ghâteau-Goniier,  Gentil,  1714,  in-8,  et  du 
même  auteur  :  Projet  d*un  nouveau  cours  général 
de  médecine.  Château-Gontier,  1718,  in-12.  —  Disser- 
tation apologétique  sur  l'apparition  miraculeuse 
(f«  N.  S.  J.  C.,  arrivée  au  Saint-Sacrement  en  la 
paroisse  des  Vîmes  de  St-Florent,  prés  de  Saumur 
(signé  J.  Grandet).  ChAteau-Gontier,  J.  Gentil,  1715, 
ln-8  (à  la  Bibl.  impér.). 

Une  édition  des  Coutumes  du  duché  d'Anjou  ré- 
duites en  12  parties,  peu-  Balth.  Durson,  fut  donnée 
encore  à  Château-Gontier  en  173S,  in-12;  mais  l'arrêt 
du  conseil  du  31  mars  1730  vint  brusquement  arrê- 
ter l'essor  de  cet  établissement  typographique,  en 
mettant  Chât«iu-Goniier  au  nombre  des  villes  oh, 
à  partir  de  l'arréi,  l'imprimerie  demeurera  suppri- 
mée :  en  conséquence,  elle  ne  figure  pas  au  Bap- 
port  Sartines,  en  1761  ;  le  fait  vaut  la  peine  d'être 
enregistré,-  puisque  sur  les  quarante-six  villes  du 
royaume  dont  l'arrêt  de  1739  supprime  les  établisse- 
ments typographiques,  près  de  la  moitié  trouva  le 
moyen  de  maintenir  ses  pressa  en  exercice,  grâce  à 
l'excessive  indulgence  avec  laquelle  cet  airêt  fut 
exécuté. 

Castrum  IpmuM,  voy.  Aux  Iphu. 

Castrum  Laudonis,  Castrum  Nantonis  in 
pago  Vastinensi  [Chart.  Lud.  Jun.  a. 
1160],  ChàteaU'Landon,  ville  de  France 
(Seine-et-Marne);  Reichard  voit  dans 
cette  ville  Tanc.  Vellaunodunum  de 
César. 

Castrum  Leonense,  voy.  Pauu  Leonensis 
Fanum. 

Castrum  Leonis,  Castel  Leone,  bourg  du 
Milanais  (délég.  de  Cremona).=  Castel 
Leone,  ville  d'Italie  (Terra  di  Lavoro). 

Castrum   Linum,  Castrounum,    Castellin, 
Chàteaulin,   ville    de  Bretagne  (Finis-, 
tère). 

Castrum  Lucii,  Chatduz  (au  xii«  s.),  Cha- 
lus,  ville  de  Fr.  (Haute-Vienne). 

Castrum  Lurle,  Palatium  Euriacum  ad  Se- 
quanam  ICharta  Lud.  vi  a.  1120.],  Eun, 
Eiri,  village  près  Corbeil  (Seine-ei- 
Oise),  suiv.  DuCange. 

Castrum  Lydi,  Castellum  Lidi,  Châteavrdur 
Iotr,ville  de  Fr.  (Sarthe). 

Castrum  Meluani,  Castrum  Meluandi,  Me- 
moLENs  [Chron.  S.  Dion.],  Mediolanexse 
Castrum  ,  Chasteau-Méliahd ,  Château- 
meillant,  pet.  ville  et  anc.  comté  du 
Berri  (Cher). 

Castrum  Meroliacense  ,  Chastel-Marlhiac, 
bourg  d'Auvergne  (Cantal). 

Castrum  Minervjs,  voy.  Arx  Minery^e.' 

10 


291 


CASTRUM  MONTIS.^— 


GâSTRUM  VICECOMITUM. 


292 


Castrum  MoNns  Caleru,  Montecalvo,  Mon- 
calvo,  sur  le  Pô,  bourg  et  comté  du 
Montferrat. 

Castrum  novum  [Liv.,  Plin.,  etc.],  colonie 
romaine,  en  Etrurie,  auj.  ^an  Mari' 
nello,  bourg  près  Civita-Vecchia. 

Castrum  novum,  Cîtâteau-Neuf,  pet.  ville  et 
anc.  baronnie  du  Berri  (Indre).  = 
Bourg  de  Bretagne  et  anc.  marquisat 
(llle-et-Vilaine),  etc.  Un  grand  nombre 
de  localités  portent  ce  nom  en  France. 

Castrum  novum  [Plin.,  Itin.  Anton.,  Tab. 
Peut.],  JuuA  NOVA  [Vell.  Pat.], 
colonie  romaine,  dans  le  Picenum,auj. 
Giulia  Nwa,  sur  le  Salinello,  bourg  de 
TAbruzze  citer. 

Castrum  novum  ad  Adduam  ,  Castel  Nvovo, 
bourg  du  Milanais,  au  confl.  de  TAdda 
et  du  Pô. 

CastrumnovumadLigerim,Palatium  [Chart. 
Phil.  Aug.  a.  1182],  Chastecameuf,  bourg 
de  rOrléanais  (Loiret). 

Castrum  novum  ad  Martam,  Cornetum, 
Cometo,  ville  des  États  pontif.  (délég. 
de  Viterbe). 

Castrum  novum  ad  Sartam,  Cenomannense, 
Chàteauneuf,  bourg  du  dép.  de  Maine- 
et-Loire,  sur  la  Sarthe. 

Castrum  novum  Ariani,  voy.  Casteiavium. 

Castrum  novum  Dalmatle,  Castel  NuovOy 
ville  et  forteresse  de  Dalmatie^  conquise 
en  1687  par  le  célèbre  proveditore  véni- 
tien Girolamo  Corner. 

Castrum  novum  Dertonense,  Castel  nuovo 
Tortonense,  bourg  d'Italie  (prov.  sarde 
de  Tortona]. 

Castrum  novum  Incuusmense,  Chàteauneuf" 
'    sur-Charente,  ville  de  Fr.  (Charente). 

Castrum  Octavianum,  Ioco^^  pet.  ville  d'Es- 
pagne (Catalogne). 

Castrum  OsciS,  Ush,  bourg  d* Angleterre, 
dans  le  comté  de  Monmouth,  suiv. 
Biscb.  et  MôU. 

Castrum  Pipini,  Bipp,  bourg  et  château  de 
Suisse  (cant.  de  Berne). 

Castrum  Poneonis,  Castel  Ponzone,  château 
près  Crémone,  dans  le  Milanais. 

Castrum  Porcianum,  Portixnum,  ChâteaU" 
Porcieti,  ville  de  Frl  (Ardennes). 

Castrum  Pleixarum,  voy.  Alata  Castra. 

Castrum  Radulpiii,  Castrim  Rufum,  Cas- 
tkllum  Rudolpiiintm  ,  Chastel -Raoul  [Gr. 
Cbr.  ] ,  ChasteaU'Roux ,  Châteauroux , 
ville  de  Fr.  (Indre);  anc.  duché-pairie  ; 


château  bâti  en   950    par  Raoul  de 
Pédis. 

LMmprimerie  ne  date  à  Gbâteaoroox  que  des  pre- 
mières années  de  la  Révolation  ;  on  faisait  avant  cette 
époque  venir  tous  les  livres  de  Bourges  ou  de  Téars. 

Castrum  Rauracense,  voy.  Abusina. 

Castrum  Regale,  Castro  Beale,  ville  de  Si- 
cile (val  di  Demona). 

Castrum  Reginaldi,  Castellum  Rainacdi, 
Château-Regnauld,  Château-Renauli,  ville 
de  Fr.  (Indre-et-Loire).  =  Un  autre 
bourg  du  même  nom,  en  Champagne. 

Castrum  Romericum,  voy.  Romariq  Moks. 

Castrum  Ruptum,  Kastelruth,  comté  en 
T^ro^Graësse]. 

Castrum  Salinarum,  ChàteaurSàlins,  ville 
de  Fr.  (Meurthe). 

Castrum  Sarrageni,  voy.  Castellum  Sakra- 

CENORUM. 

Castrum  S.  Anemundi,  Fanum  S.  Chane- 
mundi,  StrChamond,  ville  de  Fr.  (Loire). 

Castrum  S.  Angeu,  S.  Atigeh,  bourg  do 
Milanais,  sur  le  Lambro. 

Castrum  S.  GuELPm,  Guelfo,  ville  du  Par- 
mesan, sur  le  Taro. 

Castrum  S.  Macarii,  St-Macatre,  bourg  de 
Fr.,  sur  la  Garonne  (Gironde). 

Castrum  S.  Severi,  S.  Severo,  ville  du  Na- 
politain, dans  la  Capitanate. 

Castrum  Sfdunum  [CelL],  ûvitas  Sbduno- 
RUM  îlnscr.],  Sedunum  [Martyr.  Rom,, 
Cluv.j,  Sion,  Sitten,  ville  et  évèché  de 
Suisse  (c.  du  Valais). 

Fallccnstein,  d*après  Alb.  van  lialler,  fixe  I  ranoée 
1617  la  date  de  IMiitroduction  de  la  typographie  dans 
le  clieMieu  du  Valais  ;  le  SuftpHm.  du  D'  Gotton  dit 
seulemeat  :  dans  le  courant  du  xvn*  siècle. 

Castrum  Sinemurum  Briennense.  Semlhicm 
Brjennense,  Salmovingum  (t),  Semur, 
ville  de  Fr.  (Côte-d'Or). 

Castrum  Taxianum,  voy.  Arx  Iphu. 

Castrum  Theodoriq^  Château-Thierry ,  ville 
de  Fr.  (Aisne)  ;  pendant  la  Révolution 
s'est  appelée  Égaiité-sur'Mame. 

Castrum  Truentinum,  voy.  Truentîjm. 

Castrum  Ucecense  [Notit.  Civ.  Narb. 
prim.]>  Ucecia  [Cell.],  Ucetia  [Id.],  ville 
des  Vulcœ  Arecomici,  dans  la  Narbon., 
auj.  Uzés,  ville  et  château  de  Fr.,  anc. 
duché-pairie  (Gard). 

Castrum  Valeriani'm,  Bringenheim,  bourg 
du  laiidgraviat  de  llessc-Hombourg. 

Castrum  Vetrium,  voy.  Caulonu. 

Castrum ViGEcoMiTUM,  Castel'Visconte,  châ. 


293 


CASTRIM  VJLLANUM.  —  CATALAINLAI. 


294 


leau  de  Lombardie,  sur  TOglio  (prov. 
de  Cremona). 

Castrum  ViLLAïa^M,  ChûteaurViUain,  bourg 
de  Fr.,  sur  TAujon  (Haute-Marne). 

Castrum  VnrooîacuM,  voy.  Vendoctnum. 

CAfnnuM  VcLPKNSE,  Castellum  Vulpinum, 
ChàieaU'Remrd,  ville  de  Fr.  (Loiret). 

Casti'a,  Kastm,  Kastau,  pet.  ville  autri- 
chienne du  roy.  dlUyrie,  sur  la  mer 
Adriatique. 

CAsnxo  ILiv..  Sil.  Ital.l,  KaoroXciv  [Po- 
lyb.,  Strab.j,  KiorXwv  [Plut.],  KoMrrouXwv 

[Ptol.] ,  MuNiapiuM  Castulonense  [Inscr.], 
ville  des  Oretani^  dans  la  Tarrac.,  auj. 
Cnzbna,  bourg  d'Andalousie,  et  suiv. 
d'autres  géographes.  Florez,  Reichard, 
etc.,  Oizorla,  ville  de  la  même  prov., 
au  N.-E.  de  Jaen. 

Castulonensis  Saltus  [Liv.,  Caes.] ,  Sierra 
de  Ccaorla,  près  de  la  vallée  et  de  la 
ville  du  même  nom. 

Casuaru  i Itin.  Anton.],  près  du  lac  d'An- 
necy, aans  les  Alpes  Grajœ.  auj.  Cese- 
rieux,  bourg  de  Fr.  (Haule-Savoie). 

Casuentus  11.  [Plin.],  le  Basiento,  suiv. 
Manncrt,  mais  plutôt  le  Cavme,  qui  se 
jette  dans  le  golfe  de  Tarente. 

Casll^,  Casoliy  bourg  napolitain  de  l'A- 
bmzze  citer. 

Casurgis,  Kaooup^î;  [Ptol.],  localité  de  la 
Germanie,  chez  les  Lyçii,  auj.  Karzen, 
bourg  entre  Brieg  et  Scnweidnitz,  suiv. 
Reicbard.  On  a  quelquefois  donne  à 
Prague  cette  dénomination. 

Catacium,  Catancium  [Cluv.],  Catanzaro, 
ville  napolitaine,  chef-lieu  de  la  Cala- 
bre  ultér. 

C\TALAUNi  [Cell.],  Catelauni,  peuple  de  la 
Gaule  Belgique,  qui  habitait  une  partie 
du  dép.  actuel  de  la  Marne. 

Catai*aitni  Campi,  Catalaunici  Cabipi,  Cata- 

UiCNENSISTERRITORUCAMPANIA  fFrédég.], 

5 laines  qui    entourent  Chàlons- sur- 
lame, et  dans  lesquelles  les  hordes 
d'Attila  furent  anéanties  en  451. 

Catalaunu,  Catalonu  [Cluv.,  Cell.],  Go- 
THALAUMA,  partie  orientale  de  l'Espagne 
Tarraconaise,  auj.  Cataluna  (la  Catalo- 
gne,  Catalonien  en  ail.),  l'une  des  douze 
cap.  génér.  d'Espagne. 

C^TALAUNUM  [CclL],  Catai-auni  [Eutrop., 
Jomand.],  Catelauni  [Ammian.],  Duro- 
CATELAUSi  juin.  Anton.],  Civitas  Catel- 
LAUNORUM  |Not»  Prov.  ctCiv.  Gall.],  ville 
des  Catelauni^  dans  la  Gaule  Belgique^ 


auj.  Chaalons,  Châlons-sw-Mame,  ville 
de  Fr.  (Marne). 

Deux  indications  précieuses  relatives  à  Pane,  typo- 
graphie châlonnaise  nous  sont  fournies,  l*une  par 
M.  Brunet,  l'autre  par  le  Suppl.  du  Dr  Cotton  :  Les 
dictz  des  oysetuix  (sic)  i  \\Et  des  besteê  par  hys- 
tores  (au  recto  du  dernier  f.  )  :  imprime  à  Chaa- 
dons  par  Estienne  ||  bally  Imprimeur  demourant 
deuant  J|  nfe  dame  en  vaulx  près  ta  grosse  teste, 
pet  iii-4  goth.  ff.  non  chif.  —  M.  Brunet  nous  raconte 
comme  quoi  les  précieux  fragments  de  cet  incunable 
champenois  furent  trouvés  dans  la  couverture  d'un 
vieux  li^re  appartenant  au  duc  d*Arenberg,  qui  les 
lui  fit  offrir  par  M.  Ch.  de  Brau.  Toutes  les  pages  de 
ce  livret  sont  entourées  de  bordures  sur  bois  repré- 
sentant, comme  celles  des  anciennes   heures,  des 
fleurs  et  des  animaux.  Le  ro  du  premier  f.  donne 
le  titre  ci-dessus  en  deux  lignes,  au-dessous  desqueUes 
a  été  gravé  un  aigle;  le  verso  ne  contient  qu'une 
bordure  sans  texte.  Au  ro  du  dernier  f.  se  lit  la  sous- 
cription en  S  lignes,  et  au-dessous,  en  haut  d*une 
seconde  bordure  goth.,  les  lettres  A  et  B,  qui  semblent 
être  des  signatures  ;  au  vo  du  même  feuillet  se  trouve  la 
devise  en  rébus  Sola  Fides  sufTeeit ,  quePon  rencon- 
tre sur  plusieurs  impressions  du  typog.  parisien  Guy 
Marchand. 

Le  livre  châlonnais  parait  être  l*cssai  d*un  impri- 
meur inexpérimenté,  et  pourrait  remonter  aux  pre- 
mières années  du  xvi«  siècle. 

Voici  maintenant  Pindication  du  bibliographe  oxo- 
nien  :  Une  découverte  récente  que  M.  Cotton  a  foite  k 
la  Bodléiennc  lui  permet  de  faire  remonter  Pimpri- 
merie  à  Châloiis  au  commencement  du  xvie,  peut- 
être  même  an  xve  siècle.  C'est  un  pet.  volume  in-16, 
inUtuIé  :  Diwmale  ad  usum  ecclesiœ  Cathataunen- 
sis,  qui  porte  à  son  dernier  f.  cette  souscription  : 
Uoc  presens  diurnale  impressum  fuit  Cathatauni 
per  Arnutphum  BocquiUon  :  impressorem.  Anno 
Domini  millesimo  guadrîgëtesimo  terdo  (sic)  Fice- 
sima  quarta  mësis  julii.  Que  signifie  cette  date 
fautive  7  certainement  1483  ou  iei9S.  Le  caractère  est 
gothique,  se  rapprocliant  beaucoup  de  celui  qu'em- 
ploie Germain  Hardouyii  pour  ses  heures  du  com- 
mencement du  xvie  siècle  :  les  signatures  sont  par 
S,  mais  le  premier  cahier,  cont.  le  titre  et  le  calen- 
drier, est  de  10  ;  les  cahiers  ne  sont  signés  qu'au 
premier  feuillet. 

Les  capitales  sont  rubriquées  à  la  main.  La  page 
signée  Ai  est  remplie  tout  entière  par  une  planche 
gravée  sur  bois,  la  Salutation  ançélique  ;  il  y  a  trois 
autres  sujets  gravés,  formant  la  bordure  des  pages 
sign.L.  2,  Q.  1,  et  R.  7.  Au  vo  du  titre  est  une  oraison 
\  saint  Geraldus  et  une  autre  à  saint  Quentin. 

Cet  Arn.  iiocquillon,  dont  le  nom  se  présente  ici 
pour  la  première  fois,  est  sans  doute  encore  un  de 
ces  imprimeurs  nomwdcs  qui  ont  parcouru  les  villes 
de  province,  laissant  çà  et  là  quelaues  traces  de  leur 
passaKC,  destinées  un  Jour  à  rendre  pénibles  les  re- 
cherches des  bibliographes  et  souvent  à  les  dérouiier 
complètement  :  ce  nom,  que  nous  ne  connaissions 
point,  devra  servir  de  point  de  départ  à  de  nouvelles 
recherches  de  la  part  des  bibliophiles  champenois. 

Il  nous  faut  arriver  à  la  fin  du  xvi*  siècle  pour 
retrouver  une  trace  iK>uvclle  d'imprimerie  à  ChâlouS' 
sur-Marne.  Nous  citerons  Pierre  Dubois  et  C.  Guyot, 
comme  les  principaux  imprimeurs  de  ce  siècle  ;  au 
commencement  du  suivant  nous  trouvons  Baussan, 
Germain  Nobily,  etsurtoutlesSeneuze,qui  restent  les 
principaux  typographes  de  la  ville  pendant  près  de 
deux  siècles. 

L'arrêt  du  conseil  du  21  Juillet  1704  fixe  à  deux  le 
nombre  des  imprimeurs  de  la  ville  de  Châlons-sur- 
Manie,  et  ce  nombre  est  confirmé  par  celui  du 
31  mars  1739.  Le  Rapport  fait  à  M.  de  Sartines  en 
1764  en  sîKnale  cependant  trois  exerçant  dans  cctie 
ville  :  Nicolas  Scncuzc,  établi  en  1700,  d'une  famille 
d'imprimeurs  qui  exerce  depuis  de  longues  années, 
emploie  4  presses;  —  la  veuve  Claude  Bouchard  et 
François  Ménier.  «  Les  imprimeurs  de  la  ville  avalent 
été  réduits  à  deux,  dit  le  Rapport,  par  suite  de  Par* 


295 


CATANA.  —  CATULI  ARA. 


296 


r£t  de  1739,  mais  on  les  a  laissés  subsister  par  tol(^- 
raiice  ;  le  même  arrêt  a  sapprimé  les  deux  impri- 
meurs de  Ste-Menehould  et  réduit  de  quatre  k  deux 
ceux  de  Rheims.  » 

Catana   [Liv.],    KaTocvY)   [Thuc,   Strab., 


PtoL],  Catina 

TINA    COLONU 


R 


Cic.  Verr.,  Juven.],  Ca- 
Plin.,  Cic],  ville  de  la 
côle  E.  de  Sicile,  au  pied  de  l'iEtna, 
auj.  Catania,  Catane,  chef-lieu  de  la 
prov.  du  même  nom,  en  Sicile. 

Tous  les  bibliographes  s'accordent  k  ne  faire  re- 
monter qu*à  Tannée  lOSO  l'introduction  de  Timpri- 
meric  à  Catane  :  //  MongibeUOy  deseritio  da  D.  Pie' 
tro  Carrera^  in  tre  lAbri,  nei  çuaici  oitra  diverae 
noiitie,  si  spiega  CkittoHa  degP  Incendi  e  le  Ca- 
gioni  di  queili.  Catania,  appr.  Rosso,  16^,  in-li 
(Hayra,  Gamba,  Catal.  Pineili,  Floncel,  etc.).  Mais 
Melzi  {Ànon,  et  Pseud,^  tom.  Il,  p.  A65)  nous 
donne  le  titre  d*iyi  irolume  publié  par  le  même  im- 
primeur Tannée  précédente  :  Rispoêta  di  VaUntiuo 
Fespai  (Pietro  Carrera)  in  difesa  di  Piett'o  Carrera 
contra  CApologin  di  Alessandro  Salvio.  Catania, 
anpresso  Giovanni  Rosso,  1635,  in-Hi.  a  Le  Salvio,  dit 
Melxi,  avait  critiqué  un  ouvrage  de  Carrera,  sur  le 
Ji;u  d'échecs;  traité  bien  connu  et  fort  recherché, 
publié  en  1617,  à  Mililello  (voy.  Bibl.  Aprosiana, 
>.  6!i4),  et  dédié  à  Tévéque  Oranciforte.  En  1639 
e  même  imprimeur  publie  un  ouvrage  plus  impor- 
tant du  même  auteur  :  Mcmorie  Istoriche  délia 
città  di  Catania,  dell*  Antica  origine,  e  sito  di  easa, 
ec.  da  D.  P.  Carrera  ;  con  le  iiicMarazioni  e  deseri' 
zioni  sopra  le  Medaglie  di  Catania  di  h'ilippo  Pa- 
ruta,  descrilte  con  figure.  Catania,  163a,  2  vol. 
in-fol. 

En  16â2,  Tévéque  de  Catane  Brancifortius  (Branci- 
forte)  établit  une  imprimerie  dans  son  palais  :  un 
des  rares  volumes  sortis  de  cette  typographie  parti- 
culière est  *  la  Bodléiennc,  et  cité  par  M.  Cotton  ; 
la  souscription  est  ainsi  conçue  :  «  In  nostro  Ca- 
lante Palatio,  per  A,  Disagnam,  typographum  Ca- 
tneralem.  » 

CATARA(rroNUM  [Itiu.  Anton.],  Kar&upaxTovtGv 
[Ptol.]  Catraractomum  [Géo.  Rav.] , 
ville  des  Brigantcs  dans  la  Britannia 
Romana,  auj.  Thoimborough ,  bourg 
du  Yorkshire;  ou,  suiv.  Reichard,  Ca- 
taract-Bridge ,  sur  leSwale  (Yorkshire). 

Catelliacum,  voy.  Cadillacum. 

Caterlogum,  Carlow,  ville  dlrlandc,  chcf- 
licu  du  comté  du  même  nom,  dans  le 
Leinster. 

L'Imprimerie  exista  dans  cette  ville  au  siècle  der- 
nier; un  Journal,  imprimé  par  \Vill.  Kiniicar,  the 
Carlow  Chronicle,y  j^rul  pendant  quelques  années; 
il  cessa  d'exister  à  la  mort  de  Kinnear  en  1^86 ,  et 
fut  remplacé  par  tfie  Carlow  Mercury  y  imprimé  par 
Eustace,  à  partir  de  1789. 

Cathanasl\;,  Catiienesia,  comté  de  Caith- 
ness,  en  Ecosse. 

Catharum,  voy.  Cattarus. 

Catigos,  llcuve  de  Lusitanie,  auj.  le  Sado; 
se  jette  dans  rOcéan  près  de  Sétubal. 

Catobriga,  voy.  Cœtobrix. 

Catobbigus  pagus,  le  KletUjau,  district  de 
Souabe. 

Catolacum,  Catolocum,  Vicus  Catoloceiisis 
[Acta  S.  Gcnov.]^  Catuluacum,  Fanum 


S.  DioNYsn,  St-Denys,  St-Denis,  irill^ 
de  Fr.  (Seine);  anc.  et  célèbi^* 
abbaye  de  St-Ben.,  dont  l'église  ren- 
ferme les  tombeaux  des  rois  de  Fr. 

Catonacum  ad  Sequanam^  (MabilU  ChaJtoUy 
bourg  de  llle  de  France  (Seine-et- 
Oise).  ^ 

Catoneum,  Codogno,  bourg  de  la  Vé- 
nétie. 

Catorissium,  [Géo.  Rav.]  Gantourisa.  anc. 
loc.  des  Uceni,  aui.  La  Garde,  Dourg 
du  Dauphiné  (Isère)  ;  ou  ViziUe,  suiv. 
Valois. 

Cattarus,  Kàrra^o;  [Procop.],  Catharum, 
Decadaron  (?),  Cattaro  (Kattor ,  en 
slave),  ville  forte  de  la  Dalmatie^  chef- 
.  lieu  du  cercle  de  ce  nom.  Nous  avions 
cité  cette  ville  au  mot:  Ascrivium,  mais 
Reichard  et  Forbiger  traduisent  Ascri- 
viuM  par  Andriez  (?),  et  d'un  autre  côté 
ils  voient  Cattaro  dans  le  Decadaron  du 
Géo.  de  Ravenne. 

Cette  ville  faisait  venir  tous  ses  livres  de  Venise 
ei  d*Udioe  :  et  ce  n*est  qu*à  la  fin  du  dix-boitièâie 
siècle  que  nous  trouvons  une  imprimerie  kxale. 
Voici  le  titre  du  seul  livre  que  nous  donne  la  BibUogr. 
dalmate  de  Valentinelli  :  Dott.  Marco  Jvamnriek 
Canon,,  délia  deditioûe  deUe  Bocche  di  Cattaro  à 
S.  M.  Imper,  l'rancesco  /«,  e  délia  antiea  oHoiM 
di  delta  Città,  Cattaro,  1799,  dalle  SUmpe  di  Flranc 
Andreola  Veneto,  stampatore  regio,  in-S. 

Mais  qu'est-ce  que  Andréa  Paltasich  stampaL,  di  Cat- 
tare  (1460-1490)  7  et  encore  Jerolim  Zagurovich  (Gi- 
rolamo  Zagurovich),  stampat.  da  Cattaro  (1556-158t), 
auxquels  les  archives  Zapovjestnicu  Ingoala^ensko 
consacrent  deux  articles  (ann.  1851, 1,  p.  lli'ltS}? 

Un  des  premiers  imprimeurs  de  Venise,  Jacobi  Ao> 
dreas,  était  de  Cattaro;  la  souscription  du  Pflnede 
1477  porte  : 

Qui  cupis  in  paruo  compendia  prisca  libeDo 
Me  lege  :  succincte  sum  pater  historic. 

Si  petis  artificem  :  quis  sit  :  patriamque  reqoiris. 
Jacobi  Andréas  :  et  Catharum  patiia. 

Catti     [Tac.     Ami,    et    Ilist,]  ,    Cdatti 

[Plin.J,  Xàrrci    fStrab.],  Xa-rrai   [Ptol.], 

Hassi  [Cell.],  peuple  de  la  Germanie, 
occupait  le  pays  desllessois  (Ilessen). 

CATTiMELiBocrM,  Kutzenclnbogen,  bourg  du 
Nassau. 

Cattorum  vicus,  Cattwyk,  ville  de  la  Hol- 
lande méridionale. 

Cattus,  Katzbach,  riv.  prussienne,  afïl.  de 
roder. 

Catuacum,  Catuapolis,  voy.  Duacum. 

Catuiaca  [Itin.  Anton.,  Tab-  Peut.],  à  la 
limite  occid.  du  dép.  des  Basses-Alpes, 
auj.  HeiUanm,  bourg  de  ce  dép.,  suiv. 
Papou  [Hist  de  Prav,):  ou  Oppedetk, 
village  de  l'arrondiss.  de  Forcalquier. 

Catuli  Ara,  Gattinara,  pet.  ville  de  la 
prov.  de  Vercelli  (Italie). 


297 


CATULLIACUM.  —  CAVEA. 


298 


Catcllucum^  Toy.  Catolacum. 

Caturig^  [Itin.  Anton.],  Catormagus, 
[Tab.  Peut.] ,  localité  des  Caturiges, 
K«Tcpi-pç  [Str.],  près  des  Alpes  maritimœ, 
auj.  Charges,  bourff  de  Fr.  entre  Gap  et 
Embrun  (Hautes-Alpes). 

CiTusucuM  fUin.  Anton.],  Caduppa  villa, 
Chaowrce,  sur  la  Serre,  bourg  de  Fr. 
(Aube);  patrie  d'Amadis  Jamyn  (voy. 
Caduppa). 

Cauca  [Plin.] ,  Koûxx  Ptol.],  ville  des 
Vaccaei,  dans  la  Tarrac,  auj.  Coca,  ville 
de  laHaute-Castille  (prov.  de  Scgovia). 

Caucucdm,Cauciacus  [ùmtin,  deFrédég.], 
Cauci  [Sigeb.  Chr.],CHAUsucuM  m  novio- 
MENsi  PAGO,  villa  mérov.  au  confluent 
de  rOise  et  de  l'Aisne,  Choisy^iWrBacq, 
village  près  Compiègne  (Oise). 

CLwaACUM  REGIUM  AD  SeQUANAM,  GaUCIACUM 

Palatium,     Gauuacum,    Choisy-le-Roy, 
bourg  de  Fr.  (Seine).  ^ 

Caucouberum,  Caucouberis  [P.  de  Marca], 
ColHoure,  ville  de  Fr.  [Pyrénées-Orien- 
tales). 

Cal^a  Vulpis,  Coda  di  Volpe,  cap  de  la 
Calabre  ultér. 

CACDER2,  Coudiez,  pet,  ville  du  haut  Lan- 
guedoc (Pyrénées-Orientales). 

CAunim,  [Cic,  Liv„  Itin.  Ant.],  Kaû^iov 
Strab.  *  Ptol.j,  Gaudinorum  CivrrAS, 
Orellij,  ville  du  Sanmium,  sur  la  voie 
Appienne,  aui.  Casale  di  Forchia,  dans 
laPrincip.  ultér.,  non  loin  du  défilé 
appelé  Caudinjî  Furcul-e,  les  Fourches 
Ccntdines. 

Caifunga,  vov.  Capungum. 

Gauixacum,  vov.  Cauci acum. 

Cal-lon  [Liv.,  Virg.],  KauXwvia  [Strab.], 
voy.  Castrum  Vetrium. 

Caux^,  Cobiomachus,  Caunes,  bourg  du 
Languedoc  (Aude),  anc.  abb.  de  Bén. 

Calnts,  localité  des  Celtiberi  dans  la 
Tarrac,  auj.  Moncajo,  ville  d'Aragon. 

Caura,  [Plin.],  Caura  Siarum,  Coria,  bourg 
d'Anaalousie,  près  de  Séville. 

CAURiuii,  Ka^icv  [Ptol.],  Cauria,  ville  des 
Vettones  dans  la  Lusitanie,  auj.  Caria, 
ville  d'Espagne,  sur  le  Duero  (roy.  de 
Léon). 

Le  Père  Mënestrier,  daus  le  Véritable  Art  du  Bla- 
um  (Lyon,  fienoist  Coral,  1671,  in-12,  p.  30],  pré- 
icnd  que  Gracia  Dei,  Roi  «P Armes  d'Espagrne,  com- 
posa en  Ters  espagnols,  appelés  Redondillas,  un 
I  Bkwm  General  de  todas  las  insignias  del  Uni- 
verwo,  •  in-4,et  que  ce  précieux  volume  fut  imprimé 
à  Coria  i  par  Maestre  Bartolome  de  Lilla,  Fia- 
meneOt  •  en  Pannée  iM9!  Hain  accepte  et  repro- 


duit cette  date.  Or  Gracia  Dei  fui  Roi  d*Armes  de 
Ferdinand  et  dUsabelle-Ia-Calholique,  qui  ne  mon- 
tèrent sur  le  trône  qu'en  lUlU.  M.  Brunet  cite  ce  vol. 
qu'il  date  de  1489,  et  qu'il  dit  imprimé  avec  des  ca- 
ractères grossiers  et  d'une  forme  singulière.  Mais  Ren- 
dez (édit.  de  1861)  fait  Justice  de  toutes  ces  alli^ga- 
gations  ;  il  soutient  purement  et  simplement  que  tout 
ceci  est  de  pure  invention  {afladCt  un  canard!);  qu'il 
n'exista  jamais  dMmprimerie  ^  Coria,  et  qu'à  cette 
prétendue  date  de  1U60,  selon  toute  prolKibilité,  Gra; 
cia  Dei  n'écait  point  né. 

Cependant  ce  volume  a  figuré  à  la  vente  Hanrott 
où  il  a  été  adjugé  au  prix  de  6  £  12  scb.  6  d.  ;  c'est 
donc  probablement  à  Soria^  dans  la  Vieille-CastiUe, 
qu'il  faiu  reporter  l'impression  de  ce  livre. 

M.  Gallardo,  dans  le  troisième  volume  ée  sa  Biblio- 
theca  Espaflola,  élucidera  probablement  ce  mvstère. 

Au  moment  de  mettre  sous  presse  Je  reçois  cette 
note  de  M.  A.  F.  Didot  : 

I  Tout  ce  mystère  résulte  ou  d'une  erreur  de  plume 
commise  par  le  Père  Ménestrier,  ou  d'impression 
de  son  imprimeur,  ou  d'un  renseignement  inexact 
fourni  au  l'ère  Ménesirier  qui  peut-être  n'avait  pas 
vu  ce  volume  très-rare,  puisqu'on  assure  que  hors 
celui  de  la  vente  de  Hanriott  (c'est  celui  très-probable- 
ment que  Je  possède),  il  n'en  existe  qu'un  au- 
tre dans  la  bibliothèque  des  Hiéronymites  de 
Lisbonne.  En  voici  le  titre  :  Blason  général  de 
todas  las  insignias  del  universo.  Dedicado  al  Sere- 
nissimo  principe  alto  y  muy  poderoso  rey  de  Porto- 
gai  {Jean  II,  qui  monta  sur  le  trône  en  MiSi), 
Hecho  en  la  universitad  de  Salamanca  Por  un 
gallego  MJo  del  dicho  estudio  renorabre  Gracia  dey. 
A  la  lin  on  lit  :  inpresso  y  entallado  wi  la  cibdab 
de  coria  por  maestro  Bartoleme  de  lila  ftamèco 
atko  de  mil  cccc  l  xxxix  (1489'. 

«  Cette  date  et  ce  colophon  mettent  fin  à  toutes  les 
discussions.  Ce  livre  est  des  plus  curieux,  particu- 
lièrement par  les  quatorze  grandes  gravures  sur 
bois  qui  occupent  toute  la  page,  et  par  un  grand 
nombre  de  blasons.  Il  donne  un  spécimen  de  la  gra- 
vure sur  bois  en  l'ortugal  à  cette  époque  reculée. 

«  A  la  suite  de  mon  exemplaire  est  imprimé 
dans  le  même  format,  à  deux  colonnes,  et  en  même 
caractère,  un  ouvrage  sans  gravure,  ayant  plus  par- 
ticulièrement en  vue  la  chevalerie,  il  contient 
24  feuillets  chiffrés.  » 

Cauron,  Kaûpov,  voy.  Andhos  Ins. 

Caurzimensis  pRoviNciA,  le  cerclede  Kaurzim, 
en  Bohème,  entre  la  Moldau  et  TElbe. 

Causenn^  [Itin.  Anton.l,  'ocalité  delaBri- 
tanniaRomana,  a.u},  Kesrvick,  sur  le  Non, 
bourg  du  Cumbcrland. 

Calterl*:,  Cauterets ,  bourg  et  sources 
thermales  (Hautes-Pyrénées). 

Gava  Juuani,  Cahilhana,  pet.  ville  du  Por- 
tugal (Graësse). 

Cavanensis  Comitatus,  le  comté  de  Cavan, 
en  Irlande  (Ulstcr). 

(^AVANUM,  vov.  BrEANIA. 

Cavari,  Cavares  [Plin.,  Mêla],  Kacuapci 
[Strab.],  Kaûopoi  [Ptol.] ,  peuple  de  la 
Gaule  Narbon.  11^,  habitant  les  bords 
du  Rhône;  son  territoire  forme  auj. 
le  dép.  de  Vaucluse. 

Cavarum  oppidum,  voy.  Avenio. 

Cavea,  Cava,  la  Cava,  bourg  d'Italie,  dans 
la  Principauté  citéricure;   tout  auprès 


299 


CAVICLUM.  —  CELLA. 


300 


est  le  célèbre  monastère  bénédictin  du 
même  nom. 

Caviclum  [lUn.  Anton.] ^  local,  de  la  Baeti- 
que,  auj.,  suiv.  Reicnard^  TorredeCalor 
honda,  bourg  de  l'Andalousie. 

Cavortium,  Caours,  Cavour,  bourg  du  Pié- 
•   mont^  au  N.-O.  de  Saluzzo. 

Cazalia,  Cazals,  bourg  du  Quercy  (Gers). 

Cazeca,  Ka^î)Mt  [Arrian.],  ville  de  la  Sarnla- 
tie  européenne^  dans  la  Cbersonèse 
Taurique^  auj.  Tasch-Katsckik ,  en 
Crimée. 

Caziacum,  Checucum,  Chezy-r Abbaye  s 
comm.  de  Fr.  (Aisne)^  anc.  abb.deBén. 

Cea  [Plin.  Ovid.,etc.],  Ceos,  Kïû»;  [Strab., 
Steph.],  K(xç6ai«,  Kîa  [Ptol.l,  île  des 
Cyclades,  auj.  Zea,  dans  TArcnipel. 

Ceba  [Plin.]j  ville  de  Lieurie,  sur  le  Ta- 
naro,  auj.  Ceva,  ville  du  Piémont 
(prov.  de  Mondovi). 

Cebanum,  voy.  Geneva. 

Cebenna  Mons  [Cœs.  Vil],  Gebenna  [Plin. 
Cell.],  Gebennici  Montes  [Mêlai,  Cemme- 

NUS    MONS,    Tô    Ke;A{Mvov    Ôpo^      Strab.]  , 

Ta  K«(xji.eva  cprj  [Ptol.] ,  les  Cévmnes , 
chaîne  de  montagnes  qur  rattache  les 
Vosges  aux  Pyrénées,  du  N.-E.  au  S.-O. 

Cebennica  regio  [Luen.],  Gebennarum 
Tkacttîs,  les  Cévennes,  anc.  prov.  fran- 
çaise, faisant  partie  du  Languedoc,  et 

,  comprenant  le  Gévaudan,  le  Vivarais  et 
le  Velay. 

Cebrus  FL.,CiABRUs,Kîap.Gpoc  [Plol.],fleuve 
de  la  Mœsic,  afQ.  du  Danube,  auj.  le 
Zibru  [Forbigcr]. 

Cecerr.*:,  voy.  Cervaria. 

Ceciuonicim  filin.  Ant.],  ville  de  la  Baeli- 
quc,  auj.  Batios  en  Andalousie,  suiv. 
M.  (le  I^borde. 

Cecina  [Mêla],  ville  d'Étruric,  auj.  Cesina, 
bourg  de  Toscane. 

Cecinna  fl.  [Plin.],  le  Cecina,  rivière  de 
Toscane. 

Cecropia,  voy.  Atiiex.e. 

Cedexs,  Cens,  comm.  deFr.  près  Roche- 
corbon  (Indre-et-Loire). 

Cedonie  [Tab.  Peut.],  en  Dacie  ,  auj. 
Szerdahely,  ville  des  prov.  danubiennes. 

Cela  [CIuv.],  fl.  de  Sicile,  auj.  Fiume  di 
Terra  Nnova, 

Celadus  fl.  [Mêla],  fl.  de  la  Tarracon., 
auj.  le  Celaao  ou  Rio  de  Gefrones, 

Celeja  [Plin.,  Itin.  Anton.],  KtXiia  [Ptol.], 


dans  le  S.-E.  de  la  Norique,  auj.  CiUy, 
ville  de  la  haute  Autriche  (Steyer  mark), 
chef-lieu  d'un  cercle  du  même  nom, 
Celejensis  Comttatus. 

Celemantia,  ville  des  Quadi,  dans  la  Ger- 
manie, auj.  Kalminz,  près Comorn,  en 
Hongrie  [Cluv.]. 

Celena  [Itin.  Hier.],  Cansilenîi  [Tab. 
Peut.],  ville  de  la  Pannonie,  auj.,  suiv. 
Reichard,  Czelktovcze,  en  Hongrie. 

Celetrum  [Liv.  32],  ville  de  riHjrie  grec^ 
que,  auj.  Kastoria,  ville  de  Dalmatie, 
suiv.  Pouqueville. 

Celeusum  [Tab.  Theod.],  localité  de  la  Vin- 
délicie,  sur  la  rive  droite  du  Danube, 
auj.  Œtling,  ou  Ettling,  bourg  de 
Bavière. 

Ceua,  KikioL  [Strab.,  Ptol.],  GtEUAinm 
[Tab.  Peut.],  Cœijnus  Agbr  [Front.], 
ville  de  TApulia  Peucetia^  avg.  Cêfin, 
Ceglie,  ville  de  la  Terra  di  Bari,  prov. 
napol.  du  roy.  d'Italie. 

Cella,  CsLLiE,  In  Celle;  plusieurs  localités 
en  Fr.  portent  ce  nom:  CeltaGlodoalu, 
la  Celle  St-Cloud,  etc. 

Cella  [Cluv.,  Coll.],  CeujE,  CESLA[God. 
Gothao.J,  Shaesla  [Cod.  Guelferb.I, 
Zella,  Celk,  ville  de  Hanovre,  dans  la 
prcf.  de  Luneburg. 

M.  Temaux  cite  un  volume  irapriiné  duift  cttte 
▼illfî  en  1680  :  Heldebrandus  (sic), de  immorUUUÊte 
animœ  ;  Cellis,  1680,  in-ft.  Nous  ignorons  où  ce  bi- 
bliographe a  puisfTcette  indication.  Les  CatsL  <r Ams- 
terdam (ap.  ianss  Waesberg.)  qui  coodennent  Is 
liste  des  ouvrages  imprimés  en  Allemagne,  Fmce, 
Belgique, etc.,  de  167S  à  108S,  n'en  disent  pas  vn  mot; 
le  Père  Le  Ix>ng,  Bauer,  Freytag,  etc.,  Imilcot  et 
silence  significa  tir. 

D*un  autre  côté,  Feverlin  (INM.  Symb.  lartA.  I, 
p.  S70)  fait  remonter  k  IMl  la  date  de  Timprimerfe 
dans  cette  ville,  citant  un  Catèchiime  par  Orbuas 
Regius,  portant:  «  CeUœ  Saxonum^  ÎM,  »  Est-oe  It 
date  de  la  composition,  est-ce  celle  de  rinipresiion  T 
Ce  livre  lui-même  existe-t-U?  le  fait  parait  doacen; 
nous  connaissons  un  très-grand  nombre  d*onvrage8 
théologiques  d*(Jrbanus  Rc^ns  ;  tous  sont  inurirais 
à  des  dates  postérieures,  et  aucnu  n'est  ei&até  à 
Celle  ou  Zell,  et  nous  ne  trouvons  dans  aucun  biblio- 
graphe trace  de  ce  CatechigmuM  dont  parie  Fevertin. 

Cella  ad  Mosellam,  Zell  imHamm,  ville  de 
la  Prusse  Rhénane  (rég.  de  Coblentz). 

Cella  Franconica,  Zell,  bourç  de  Bavière, 
dans  le  cercle  du  HautrMein. 

Cella  Rudolpiii,  Cella  Suevle,  Zell  am 
Harmersbach,  bourg  du  gr.-duché  de 
Bade  (Kinzigkreise). 

Celia  s.  Canici,   voy.  Kîlkenu. 

Cella  SoLA,  Cella  Solonis  ,  Sohlenhofen, 
bourg  de  Bavière,  sur  rAltmûhl. 

Cella  Tirolensis,  Zell  im  ZUlerthale,  bourg 
du  Tyrol,  dans  le  cercle  d'Inspruck. 


30i 


CELL^  —  CENETA. 


302 


Gell^9  Cala  y  Calla,  Kala^  Ciiielle 
[Pnec.  Roberti  Reg.],-  [Ane.  Chr.] , 
Cht'iles,  bour^  de  Fr.  sur  la  Marne 
(Seine-et-Marne)  ;  abb.  célèbre  de 
fillos  de  St-BenoU  ,  fondée  par  la 
reine  Bathilde  au  vu*'  s.  Concile  en 
1008. 

Cell£  îltin.  Anton.],  KgXXu  [Hierocl.], 
Tille  ae  Macédoine,  auj.  Ostrova,  dans 
le  pachal.  d'Andrinople. 

Cell£,  Celles,  Selles;  plusieurs  localités, 
et  anc.  abb.  de  ce  nom  en  Fr.  Nous  ci- 
terons SelleS'Sur^her,  ville  de  Fr.  (Loir- 
et-Cher),  avec  une  antique  abbaye  de 
Feuillants,  fondée  par  Cbildebert. 

M.  Cotton,  du»  son  premier  ouvrage,  dit  avec  aa- 
torité  :  SeUêi^  tar  la  rivière  le  Cher  :  imprimerie 
1618.  Noos  déclarons  a%ec  confiosion  ignorer  abso- 
Inment  ce  qaH\  veut  dire. 

Cellerina,  localité  de  la  Haute-Engadine, 
dans  le  canton  des  Grisons  (Suisse). 

M.  Temaux  emprunte  ft  raoteor  anon.  de  P/ffs- 
toire  de  l'imprimerie  en  Suisse  (Saint-Gall,  18M 
fai-S)  one  anecdote  que  nous  mentionnerons  ;  pour 
eiémterle recueil  decantiaues  nécessaires  au  service 
divin,  le  dergé  fit  venir  oe  Bergame  un  imprimeur 
qui  cliargea  sur  son  dos  et  sur  son  âne  le  matériel 
nécessaire  à  cette  impression  :  dans  une  écurie, 
sacs  antre  sMe  que  celle  d*un  petit  vacher,  il  par- 
vint h  terminer  ce  recueil  de  Cantiques,  qui  forma 
nn  gros  hi-a,  asses  bien  exécuté.  On  ne  nous  dit  pas 
en  qneOe  année  s'accomplit  ce  tour  de  force;  on  ne 
nous  donne  pas  non  plus  malheureusement  de  preuve 
à  l*appui  d'une  assertion  qui  nous  parait  un  peu 
riaqnée. 

M.  Cotton,  en  disant  que  G.  N.  Gadiiia  y  éublit 
one  imprimerie  en  1705,  trancherait- il  la  question 
et  nous  donnerait-il  ï  la  fois  le  nom  et  la  date  qui 
noos  manquent?  Cela  ne  serait  pas  impossible  ;  mais 
il  ijonte  que  ce  Gadina  avait  en  même  temps  une 
pretseà ScuoI,  bourgdu  même  canton:  ce  qui  ne  nous 
rapproclie  pM  de  Bergame;  de  plus  il  y  a  entre  ce 
nom  G.  A*.  Gadina  et  VEngadina,  vallée  célèbre  de 
ce  canton  des  Grisons,  une  certaine  similitude,  une 
aorte  d*ooomatopée  qui  nous  inquiètent. 

Ceuous  fl.)  KiXvicc,  dans  la  Britannia  Bar- 
bara, auj.  le  Spey,  ri?.  d'Ecosse. 

Celsa  [Plin.]  KiXca  rStrab.,Ptol.],  Colonia 
VicTRix  Juua,  ville  des  Edctani,  sur  la 
rive  gauche  de  l'Ébre,  dont  on  voit  les 
ruines,  suiv.  Marca  et  Florez,  à  Yclilla 
près  Xelsa  (Aragon). 

Celsona,  Solsona,  ville  d'Espagne  (Catalo- 
gne). 

CELTi,  K^Tflu,  KsXtoi  [Polyb.,  Strab.,  etc.], 
nom  primitif  d'un  peuple  qui  couvrait 
la  plus  grande  partie  de  l'Europe  ;  ce 
nom,  à  l'époque  des  guerres  de  César, 
n'était  conservé  qu'aux  habitants  de  la 
Gaule  Celtique. 

Celttbebes  [Lucan.],  KtXTiêtjpt;  [Polyb., 
Strab.],  Celttberi  [Plin.,  Liv.],  peuple 
de  l'Espagne  Tarrac.  formé  de  lareunion 
des  Celtes  et  des  Ibères. 


Celtiherta  [Plin.,  Liv.,  Cœs.l,  KiXTi6vipia 
Polyb.,  Strab.],  prov.  de  la  Tarraco- 
naisejforme  auj.  la  partie  S.-O.  de 
TAragon,  le  S.  de  la  NavaiTe,  la  prov. 
de  Soria  dans  la  Haute-Castille,  et  le 
N.'  E.  de  la  Nouvelle-Castille  (prov.  de 
Cuença). 

Celtica,  voy.  Gallia. 

CELTia,  KsXtixoi  [Strab.],  peuple  de  la 
Lusitanie;  occupait  la  prov.  actuelle  de 
l'Alemtejo. 

Celticoflavu,  Torrecilla  de  Aldea  Tejada, 
ville  d'Espagne,  près  Salamanca. 

Celticum  Promontorium,  voy.  Artabrum. 

Celtorum  Mons  ,  le  Cantai ,  montagne 
d'Auvergne  qui  donne  son  nom  à  un 
département. 

Celurca,  Mons  Rosarum,  Montrose,  Mont- 
ross,  ville  d'Ecosse  (comté  de  Forfar). 

LMmprimerie  remonte  en  cette  ville  ft  Tannée 
1784,  nous  dit  le  Suppl,  du  0'  Cotton,  et  le  nom  du 
premier  typographe  est  :  George  Johnston. 

Celydnus,  KiXu5'voç  [Plot.],  fl.  d'Épire,  des 
monts  Acrocérauniens  à  l'Adriatique, 
auj.  le  Saluich. 

Cembum,  Gexnepim,  Gennep,  bourg  de  Bel- 
gique (Limbourg). 

Cemeneuum  fPlin.],  Cemenelum  [Tab. 
Peut.],  Kgp.iv8Xc&v  [Ptol.l,  localité  des 
Vedtantii  dans  les  Alpes  Maritimae  ;  aui. 
les  Cimiez,  Notre-Dame  des  Cimiez,  vill. 
et  anc.  abb.  qui  dominent  la  ville  de 
Nice  (Alpes -Maritimes). 

Cemmexus  Mons,  vov.  Cebenna. 

Cena  fltin.  Anton .1,  localité  de  Sicile, 
suiv.  Forbiger  et  Mannert,  Monte-Aile" 
gro,  près  Agrig^entc;  suiv.  Reichard, 
Cianciana;  mais  Bisch.  et  MôlI.  pren- 
nent Cena  pour  un  fleuve,  et  le  tradui- 
sent par  Fivme  délia  Cane  ;  l'Itinéraire 
d'Autonin  donne  certainement  Cena 
comme  une  station,  à  xviii  m.  p.  d'Agri- 
gente  et  xn  m.  p.  d'Allava. 

Cenabi^m,  voy.  Aureua. 

Cenadium,  voy.  Canadium. 

Cen^um  Prom..  KTÎvaiGv  [Strab.,  Ptol.], 
cap  de  l'île  d'Eubée,  auj.  Cap  Litar  ou 
Canaias  (Negroponte). 

Cenchre^e  [Plin.. Liv.].  Ki^^psai  [Thucyd.l, 
Kipcptai  [Strab., Ptol.], Ks-prpi;  [Callim.], 
ville  et  port  de  Corinthe,  du  côté  du 
golfe  Corinthiaque;  s'appelle  auj.  Kelûir 
ries  (Pocockc). 

Cenestum,  Santa-Lucia,  bourgade  de  l'Ile 
de  Corse. 

Ceseta  [Grut.),  Cesitense  Cjistrum  [Gesta 


303 


CENETUM.  —  CENTU[.UM. 


304 


Longob.],  ville  de  la  Gaule  Transpadane, 
auj.  Ceneda,  dans  la  Vénétie,  près  de  la 
Carniole. 

Falkenstein  n^enregistrc  pas  cette  ville  parmi  celles 
qui  ont  Joui  des  bénéfices  de  rimprimerie,  mais 
M.  Gotton  dit  que  Marcus  Uaserias  imprimait  à 
Cinéda  en  1609. 

Cenetl'm,  Cerreto,  bourg  de  la  Terra  di 
Lavoro,  prov.  napol.  duroy.  d  Italie. 

Ceni  Magm  ,  peuple  de  la  Britannia 
Romana;  liabit.  les  comtés  actuels  de 
Sutfolk,  Norfolk,  Cambridge  et  Hun- 
tliigdon. 

Cenisius  Mons,  le  Mont-Cenis. 

Cenna^  Cinna  ,  Langenzenn ,  bourg  de 
Bavière,  près  Nuremberg. 

Cenni,  Kevvci  [Dio  Cl,  peuple  de  la  Vindé- 
licie,  au  N.-E.  du  lac  du  Garde. 

Cenomani  [Plin.],  Ktvcoavcî  [Polyb.,  Sir. 
Ptol.],  vulgo  Cœnomani,  peuple  de  la 
Gaule  Lyonnaise  111%  faisant  partie  de  la 
nation  des  Aur^Rci,AùXi9xici  ol  Ktvcaavo{ 
[Ptol.]. 

Cenomani,  Ktvofxavcf,  peuple  de  la  Gaule 
Cisalpine,  au  N.  du  Pô  ;  c'était  une  frac- 
tion des  Aiilerci  de  la  Lyonnaise  11I«,  qui 
vinrent  s'établir  sur  le  territ.  des  Euga- 
néens  au  iv«  s.,  et  en  chassèrent  \fs  ha- 
bitants. 

Cenomanum,  Cenomani  [Cell.j,  Cenomania 
(Civitas)  [Greg.  Tur.].  Civitas  (^enoman- 
NORUM  fNolit.  Gall.J,  Cenomannum 
^Cell.l,  SuBDiNNL'M  [Tan.  Peut.],oùiv^ivcv 

Ptol.J,    ViNDINUM,    ou   plutôt   SUINDINUM 

d'Anville],  capitale  des  Aulercr  Ceno- 
mani, auj.  le  Mans,  chef-lieu  dudép.  de 
la  Sarthe;  anc.  cap.  de  la  prov.  du 
Maine, 

En  tôle  d*un  manuscrit  de  la  Ribliothèque  impé- 
riale (Fonds  latin,  n«  13,303}  se  trouy.iit  une  pHiie 
pi(ce  gotliiquf  de  h  feuillets,  que  nous  a  romuiuni- 
quéc  obligi  amment  M.  Guérin,  secrétaire  de  Tadmi- 
uisiration  ;  en  \oici  le  titre  et  la  souscription  :  Abé- 
cédaire •'  L'Oraison  dominicale,  La  Salutation 
Angélique.  Les  douze  article»  de  ta  foy,  La 
bénédiction  de  ta  table.  La  confession  générale. 
Quant  on  monstre  nostre  Seigneur,  Quant  on 
tnonstre  le  calice.  Quant  on  monstre  nostre  Sei- 
gneur deuant  le  Pater  noster.  Ofaison  a  son  bim 
ange,  ijes  respons  de  la  àtesée.  Les  dix  coninumUe- 
mens  de  la  loy,  Ixs  commandemens  de  l'egli^e. 
A  la  fin  :  —  Au  Mans,  par  Mathurin  le  Roux,  de- 
meurant en  la  grand  rue.  15.1,  pièce  de  Ci  ff.  pet. 
in-8,  goth. 

Malheureusement  le  troisième  chiOlre  de  la  dateest 
graité  et  a  couiplc^tement  disparu  ;  mais  tout  nous 
porte  ^  croire  quMl  faut  lire  1541,  ou  tout  au  moins 
1551  :  dans  la  premièn*  hypothèse,  ce  serait  le  pre- 
mier livre  avec  date  qu'il  nous  serait  possible  de 
citer;  avec  la  seconde,  il  ne  passerait  qu'en  seconde 
ligne,  car  nous  avons  en  1546  un  admirable  livre  à 
mentionner  : 

Missale  ad  vsum  preclare  eclcletie  Cenomanësis 
nuper  adminiculo  et  auxilio  Do^ctissimorù  tirorû 
a  nonnullii  mendis purgatum  |  aclprittine  integri- 


tati  restitutû  :  Sacre  quoap  biblie  eonicordantijt 
passim  adornatum  :  et  aaauctum,-^  VenundÙtwr 
Ccnoiti  apnd\Dionysi1l  Gaignot  :  FroMeiMeum  Co» 
chéri  :  Alexandrû\Chnueti  :  et  Stephtmwm  Brim- 
deau  ;  commovaû.  in  ma}gno  vico  diui  ImUani 
ïpressum  anno  diïi.  m.d.xlvi. 

Au  v<*  du  dernier  f.  est  cette  souscription  avec  la 
marque  de  Gaignot  : 

Impressuni  Ceuomanis.|Per  Dionysium  Gaifoot 
CalcographQ.|Conimorafi  prope  EcclesiamlDiol  in- 
liani  IM.  0.  xlvJ. 

In  fnl.  goth.  avec  fig.  en  bois,  sur  2  coL  de  Mlig. 

I^  bel  exempl.  de  la  Biblioth.  impériale  a  dix  feuil- 
lets du  Canon  de  la  messe  imprima  sur  vélin. 

Ce  nom  de  Mathurin  le  Koux  que  nous  avons  cité 
à  Tart.  Abécédaire  pourrait  n*être  que  le  non  d\m 
libraire;  mais  dans  le  cas  contraire  ce  ne  serait  qifini 
de  ces  typographes  passagers  qui  colportaient  de 
V  ille  en  ville  leur  matériel  et  leur  industrie,  car  noua 
ne  connaissons  aucun  autre  livre  qui  porte  son  non, 
tandis  que  Denis  Gaignot  semble  être  le  véritable  et 
sérieux  premier  imprimeur  de  la  ville,  travaHlant 
à  la  fois  pour  le  clergé,  la  municipaUté  et  les  pntl- 
cnlicrs.  Nous  citerons  encore  le  Coustumier  de  lS5t, 
in-8,  sur  Irquel  son  nom  figure  comme  libraire  et 
comme  imprimeur  a?ec  cclni  de  Macé  Vaoœlles  et 
d'autres  librairies. 

A  la  même  date  les  Soels  nouueaulx ,  tics  le  dumt 
de  plusieurs  belles  chansons  nouvelles  de  eeetepre- 
tente  année  mil  cinq  cens  L,  iiil.  Imprime  au 
Mans,  par  Denys  GaiKnot,  imprimeur  et  libraire  de- 
mourant  en  la  grand  rue  près  Saint-JnUan. 

Nous  avons  au  xvi*  siècle  un  grand  nombre  de 
recueils  deNoëls  et  Cantiques  imnriuiés  en  cette  ville, 
et  Jusqu'à  la  fin  de  ce  siècle  les  difTérenta  imprimeurs 
qui  les  exécutcnr  empl:)ient  V*.  caractère  gothique, 
fait  qui  se  rppn'-scntc  dans  plusieurs  villes  de  pro- 
vin<c  quand  à  Paris,  Lyon,  Kouen,  etc.,  ce  caractère 
était  abandonné  depuis  longtemps  comme  suranné. 

1^  famille  desOlivior  fournit  une  nombreuse  suite 
d'imprimeurs  à  la  ville  du  Mans;  le  premier,  llié- 
rosnie  Olivier  ^1505-IOOft),  puis  sa  veuve,  qui  débute 
en  1005:  François  olivier,  à  la  fin  du  ivi'  siècle^ 
Germais  Olivier,  que  nous  croyons  le  fils  de  JèrAme, 
au  xvii<  siècle;  enfui  un  second  Hiérosme  Olivier,  an 
milieu  de  ce  même  xvii"  siècle  :  on  doit  k  celui-ci 
plusieurs  livres  importants  :  les  Mènufirei  des  Com- 
tes du  .Plaine,  par  IHerre  TrouiUart,  lôW,  inlî, 
et  les  Prémices  de  la  Poésie  du  Sr  de  BouUte, 
I6'47,  in-8.  etc. 

Les  arrêts  de  1704  et  de  1730  fixent  k  deux  le 
nombre  des  imprimeurs  autorisés  de  la  ville  du 
Mans,  et  le  Rapport  fait  à  M.  de  Sartincs  en  VHk 
omet  celte  ville,  fait  que  nous  ne  pouvons expllqutT. 

Centroxes  fC«Ts.J ,  peuple  de  la  Gaule  Bel- 
f^Mquc;  halutail  une  partie  du  Hainaut. 


Centrones  [Ca^s.J,  KîVTowvt;  [Ptol.l,  peu- 
ple de  la  Gaule  Narnonnaise;  nabitait 
la  Savoie  orientale,  partie  de  laTaran- 
taise  et  du  Faiicigiiy. 

CeNTROMJM    CiVlTAS,   S.    Tfll'lKïNlS  OPPTItUM, 

Saint-Tivyen ,   Saint-Trond,    ville    de 
Br'lp^ique  (Limbourg). 

Cextronum  Civitas  [Not.  Prov.],  Daran- 
TAsiA  [Ilin.  Anton.],  Monasteriitm  in 
Tarantasia,  Monsterium,  local,  des  Cen- 
trones, auj.  Moutiers,  Moutiers-en-Taran- 
taise,  ville  de  France  (Savoie). 

Cextulum,  Centula,  s.  Richaru  od  Ricre- 
Rii  MoNAST.,  s.  Ricquier,  S,  Atguter, 
hourji:  et  anc.  abb.  de  Picardie 
(Somme). 


305 


CENTUM.  —  CERAUSÏUS  MONS. 


306 


M.  F.  IV>nT  signale  an  fait  intéressant  à  propos 
de  rette  célèbre  abbaye  :  le  moine  Héric,  charK«^  par 
Louis  le  Débonnaire  de  l*(yconomat  du  monas- 
tèfe,  rapporte,  dans  an  état  daté  de  831,  que  la 
rtK  des  fabricants  de  boucliers,  Ji  St-Ricquier,  était 
chargée  de  foomir  la  couverture  des  livres  qui  fai- 
saiait  partie  de  la  bibliothèqoe  conventuelle,  et  dont 
le  catabiguea  été  consené  par  le  moine  llariulfe.  Ces 
livres  étaient  reliés  et  cousas  dans  cette  même  roe, 
et  crttt  doable  opération  coûtait  annuellement  à 
rabbiye  la  somme  de  30  sous  d*or. 

Cestcm,  Cento,  ville  d'Italie  (délcg.  de 
Ferrare). 

Cest  i  ramiée  iShS  que  Falkenstein  fait  remonter 
rimprimerie  dans  cette  ville,  que  nous  ne  connaissons 
ini^re  que  comme  ta  patrie  du  Guerchin,  et  voici,  à 
cette  date,  le  livre  que  dte  llaym  (p.  467,  1  )  :  Vo- 
eaMarkf,  Gramaiica,  ed  Ortofirafia  delta  lÀngua 
woiifwre  di  Alberto  AeariMio  (u  Accarisi).  Geuto, 
1543,  iQ-4.  Edition  rUtampata  per  U  yalgriiio,  ji 
\enise,  en  155ê  :  c'est-à-dire  que  cet  imprimeur 
acheta  en  bkic  ce  qui  restait  de  Pédition  de  Cento 
rt  renouvela  le  litre  et  le  dernier  feuilleL  Doni  dit 
de  cet  ouvrage,  •  Me  oppressa  delV Accarisio  eran 
te  parole  dello  seriver  bene,  ma  in  fatti  lo  seriver 
êene  era  appresu}  agit  altri.  • 

CentumCell*  [Plin.,  Itin.  Anton.,  Tab. 
Peut],  KivTWttJttXXoi  [Procop.] .  Cell^e 
[Frag.  Iliu.  Anton.], TRAiANUM[Fr.  Itin. 
Anton.],  ToaUtvoç  Xi^ai^  [HoI.],  CnriTAS 
vETrs  [Celi.J,  Cenceixe,  Centocelle 
[anc.  chro.],  ville  d'Étrarie,  aui. 
Cirita  Veccfaa,  Çvdta  Vieja  (en  Esp.), 
ville  et  port  des  États  pontificaux,  dans 
la  délégat.  de  Viterbe. 

Si  le  lieu  dHmpression  n'est  pas  supposé,  Melxi 
{Anom.  et  PsewL)  nous  donne  deux  indications  qui 
nous  permettent  de  faire  remonter  rimprimerie  en 
cette  «Ole  aux  années  1621  et  1631  :  Il  Pan- 
taUme  impazito,  Commedia  in  prosa  (di  Francesco 
Rlghetti,  Mantovano).  Civitk  Vecchia,  1621,  in-12, 
seconde  édition;  la  première,  de  169  «,  est  de  Viterbe. 
—  Gli  Àmanti  Sctiiavi,  Commedia  di  Francesco 
ir«nl«{(Mledelchini).Givita  Vecchia,  1631,  inl2.  Ce 
Miedelcbini  publia  d'autres  ouvrages  sous  le  nom 
d*  il  Academico  Ritirato. 

Cestum  Colles,  Htmdertsbuei,  ZashaloJi, 
hourg  de  Transylvanie,  près  Hcrman- 
stadt. 

Centiripa  [Itin.  Anton.,  Tab.  Peut.], 
Cexturipa  [Plin.,  Sii.]  ,  Centuripinum 
JMela] ,     Centi'ripina     (!witas    [Cic], 

Ta  Ktrropiira  [Thucyd.,  Polvb.],  Kivrou- 

51-xi  [Ptol.],  ville  dès  Siculi,  au  pied  de 
l'.tltna,  auj.  Centcrbi,  dans  le  val  di 
Uemona  (Sicile). 

CextI'RIUM,    Kirr&ooiov,    Kivrcupiv&v     [Ptol.], 

local,  de  l'île  de  Corse,  auj.  Porto  di 
Centuri, 

CeosIxs.,  voy.  Cea. 

Cepeua,  Csepeîj  St-Margaretheninsel,  île 
du  Danube,  en  Hongrie. 

Ceperantm.  Ceprani,  bourgade  du  Napoli- 
tain (Italie). 

Cephallenia     [Liv. ,    Plin.] ,    KiçoXXyivîa 


[Herod.,  Thucyd.],  Kt^aXvjvîa  [Polyb., 
Ptol.J  ,  Samus',  Same  [Virg.],  laaTj 
[Hom.,  Strab.],  île  do  la  mer  Ionienne, 
sur  la  côte  d'Achaïo,  auj.  Cefaîonia, 
Kephcdenia,  île  de  la  Méditerranée,  la 
plus  grande  des  îles  Ioniennes  (Grèce)  ; 
elle  fut  appelée  parfois  Sainos  du  nom 
de  sa  ville  principale,  et  il  faut  se  gar- 
der de  la  confondre  avec  Tlle  de  ce 
nom  sur  la  côte  de  l'Asie-Minetire,  auj. 
Sousam-Adassi,  à  la  Turquie. 

Cephalœdis  [Plin.]  ,  Kgça),ci^i&v  [Strab.], 
Cephalœdis,  Ke'^>.ci^{;  [Ptol.J,  Cephalo- 
i>uM  [Itin.  Anton.] ,  Cefiialedum  [Tab. 
Peut.],  ville  de  la  côte  N.  de  la  Sicile, 
auj.  Cefalu,  dans  le  val  di  Demona. 

Si  Ton  devait  croire  sur  parole  Falkenstein, 
Haym,  Cotton,  etc.,  dont  Popinion  est  corroborée 
par  lesCaul.  Bahiae,  Floncel,  Bnlieau,  etc.,  on  ferait 
remonter  rimprimerie  dans  cette  petite  ville  à  l'an- 
née 1641  :  Lo  Scudo  e  l'asta  del  soUiato  Monferrino 
impugnatt^  alla  difesadel  suo  politieo  sistema  con- 
tra ristoricapotitico  indifférente,  daec,  con  un 
discorso  politieo  sopra  i  correnti  affari  deti*  Itatia 
da  Cotenuccio  Sicoleonie  (  Vittorio  Siri  abbate  Ca- 
sinese),  Cefolfi,  appresso  Altabalipa  l^ontino,  1641, 
in-ft.  Malheureusement  Melxi  (Anon,  et  Pseud.)  nous 
*apprend  que  ce  pamphet  du  célèbre  Vitt.  Siri  fut 
imprimé  à  Venise:  il  forme  un  pet.  voL  de  202  p., 
dont  la  dernière  est,  par  erreur,  chiffrée  294.  Depuis 
la  publication  du  roman  satirique  d*Adr.  Banchieri, 
la  \obtlità  deW  Anino  di  Attabatipa  del  Peru,  ce 
nom  d'Attabalipa  était  peut-être  entré  dans  le  calen- 
drier des  Grotesques,  mais  A  coup  sûr  il  n*avaitpas 
été  admis  au  nombre  des  saints  de  PÉglise  romaine, 
et  ce  lait  seul  aurait  dû  inspirer  quelque  défiance  aux 
bibliographes  précités. 

Cephissia  ,  KïKpiaiia  [Strab.] ,  Kmcpiaoïgu; 
[Philostr.],  CEpmsiA  [A.  Gell.],  local,  de 
l'Attique,  auj.  Kivisia, 

Cephissus  [Stat.],  é  KTjçwaoç  [Hom.,  Pind., 
Strab.],  il.  de  la  Phocide,  auj.  le 
Mavroîiero  [Forbiger]. 

CEPnissus,Ky.çiaao;  [Strab.],  fl.  de  l'Attique, 
tombe  entre  le  Pirée  et  les  rumes 
d'Eleusis  dans  le  golfe  d'Égine,  auj.  le 
Podhonista  [Bisch.  et  Môll.j. 

CepianaJ  Kaii:îava  [Ptol.] ,  PiNELUM,  ville  de 
Lusitanie,  auj.  Pmhel,  bourg  de  Por- 
tugal dans  la  prov.  de  Beira. 

Cepusiensis  Comitatus,  Cercle  de  Ztps,  en 
Hongrie,  sur  la  Theiss. 

Cepusium,  voy.  Arx  ScEprsiENSis. 

Ceramis,  loc.  de  l'Attique,  auj.  Sepolia. 

Cerasium,  Cetisy,  bourg  de  Normandie 
(Calvados);  anc.  abb.  de  Bénédictins. 

Cerata,  Ta  KÉpara  [Strab.],  promont.  de 
l'Attique,  auj.  cap  Kandili, 

Ceraunii   Montes,    Kipaûvia   opyj    [Strab.], 

VOY.  ACROCERAUNII. 
CeraL'SIUS  Mons,  Ta  Kipaûmcv  ope;  [Ptol.]  , 


307 


CERBALUS.  —  CERVARÏA. 


308 


montagne  de  la  Messénie^  auj.  le  Mont 
Tetrazi. 

Cerbalus  [Plin.];  fl.  de  l'Apulia  Daunia, 
auj.  le  Cervaro,  dans  le  Napolitain. 

Cercidius^  fl.  de  TUe  de  Sardaigne,  auj. 
le  Pianello. 

GsRaDius^  fl.  de  Tile  de  Corse^  auj.  le 
Liamone, 

Cercinitis  Palus,  Ki^xm-n;  xî{i.vii  [Arrian.], 
lac  de  la  Macédoine,  auj.  lac  de  Takino, 
Takhyno,  dans  le  pachal.  de  Salo- 
niki. 

Cercunum,  Cerzun,  bourg  de  la  Valteline 
(dclég.  de  Sondrio). 

Cerdania,  Ceretanu,  la  Cerdagne,  Cerdaha^ 
contrée  Pyrénéenne  divisée  entre  la 
France  et  l'Espagne. 

Cerebeliaca  [Itin.  Hier.] ,  'Ghabeluum  , 
Chabueil,  Cnabeuil,  comm.  du  Dauphiné 

(Drôme). 

Cerenthia,  Geruntia,  Cerenzia,  bourg  du 
Napolitain  (Calabre  Citer.). 

Gérera,  Cerea,  bourg  de  la  Vénétie  (pi*ov. 
de  Vérone). 

Ceresius  Lacus,  Goresium  Stagnum  [Greg. 
Tur.],  dans  la  Rhétie,  auj.  lago  ai 
Lugano,  en  Tyrol. 

Geresus,  Kipsocç,  ville  des  Jaccetani,  dans 
la  Tarrac,  auj.  Columba  de  Keralto 
[Forbiger],  ou  Cervera,  suiv.  Reichard 
(voy.  Gervaria). 

Geret,  Svjaà  [Steph.  Byz.l,  Sera  ou  Cera, 
bourg  d  Espagiie  entre  Xerez  et  Medina- 
Sidonia  [Forbiger]. 

Geretan'i  [Gell.].  Gerretani  fPlin.l,  Kippr,- 
ravoi  [Strab.J ,  peuple  de  rÉspagnc 
Tarrac.  au  pied  des  PjTénées,  habit,  la 
Cerdagne, 

Geretania,  voy.  Gerdanu. 

Geretanorum  Podium,  Podium  Geretanum 
IMarca],  Pitdgcerda,  Puycerda,  ville  de 
Catalogne  (voy.  Jdtja  Libyca). 

Geretanum,  Ceretanay  bourg  de  Sicile, 
dans  le  Val  di  Noto. 

Geretica,  Gereticensis  Gomitatus,  Cardi- 
gan, ville  et  comté  d'Angleterre  (Pays 
de  Galles). 

Ceretum,  voy.  Ad  Genturiones. 

Gerfenma  [Itin.  Anton.],  Girfenna, 
[Tab.  Peut.],  ville  des  Marses,  auj. 
Collarmeno,  dans  TAbnizze  Citer. ,  ou, 
suiv.  Reichard,  CerchiOy  près  CoUar- 
meno. 


Gergeium,  Gergiacum,  Cergy,  comm.  près 
Pontoise  (Scine-et-Oise). 

Cerilli  [Sil.  Ital.],  KiîpiXXoi  [Strab.],  Cereu 
[Tab.  Peut.],  ville  du  Brutiam,  auj. 
Girella  Vecchu  (Galabres). 

Cerinhius  IPlin.],  Kr^iv6o<  [Hom.,  Strab.], 
ville  de  fa  côte  E.  de  Tile  d'Eubée,  aoj. 
Zéro,  petit  port  de  Negroponte.  . 

Gernagora,  il  Monte  Nero,  le  Montent^ 
(Karatag,  en  turc)  ;  État  nominative- 
ment soumis  à  la  Porte ,  dans  la 
partie  N.-O.  de  l'Albanie  sept. 

Le  Monténégro  est  divisé  en  quatre 
Nahijé,  chacune  desquelles  se  sabdivise 
en  Knezine  et  Plemena;  Cettigne,  dont 
nous  ignorons  le  radical  latm  (Gett- 
GNA  ?  ),  en  est  la  capitale. 

LMmprimcrie  remonte  dans  cette  petite  ville  à 
une  haute  antiquité  :  un  typographe  dalutate,  da 
nom  de  Macarius  ou  Macario,  y  transporta  un  natèHel 
en  1&9S,  et  jusqu'en  151S  y  publia  plusieurs  Tdn- 
mes  ;  mais  il  serait  Intéressant  de  comparer  ces  raris- 
simes spécimens  d*une  typographie  presque  lucomnie 
avec  les  caractères  de  Gabriel  di  Pietro,  rimprimeiir 
d'Udine,  ou  avec  ceux  dont  Gérard  de  Flandre  8ese^ 
vit  ï  la  même  époque  dans  plusieurs  des  Tilles  voi- 
sines, Vicencc,  (!dine,  Friuli,  etc. 

Voici  les  titres  succincts  des  volumes  que  ron  sait 
avoirété  imprimés  par  ce  Macarius:  Oktfik  iiittamio- 
çlamik.  C«tigne,  Macario,  IMft,  in-foL,  de  270  pp. 
—  Psaltir  (en  dalmate),  1495,  in^.  —  La  même  an- 
née 1A95,  il  donne  encore  un  ouvrage  intitulé: 
âtoMvenik  Um  Euchologion,  et  en  1512,  TAmpi* 
Qjelie. 

La  Bibliographie  du  Monténégro  nous  apprend 
qu*en  18S4,  une  nouvelle  imprimerie  tat  établie 
oans  cette  ville,  vt  prit  sur  les  livres  le  titra  de 
Stamperia  di  Montenero, 

Gerretani,  voy.  Geretani. 

Gersilla,  voy.  Sarcelia. 

Gertaldum,  Cerialdo,  bourg  de  Tancgr.- 
d.  de  Toscane,  auj.  roy.  d'Italie,  sur 
l'Eisa. 

Boccace  mourut  dans  cette  localité  ;  nous  trouiwi 
dans  Melzi  (Anon.  et  Pieud,  II,  87)  trace  d'une 
imprimerie' locale  auxviii«  siècle  :  LetteradeiC  F. 
M.  G.  G.  P.' A.  H.  A.  O.  F.,  fitoUfço Etrtuco  ai  Arit- 
tareo  Scannabue*  Certaldo,  10  aprile  1764,  in-ll* 
«datafinta,»  dit  Melzi,  qui  croit  avec  PAristarnKi 

?|ui  n*est  autre  que  Giuseppc  Baretti,  que  cette  pièce 
ut  imprimée  en  Toscane,  mais  sans  afflrmer  le  Heo 
désigné  d'impression. 

GERTERAT.E,    GORTRACUM,    CotUrOS,    VÎUc  de 

France  (Gironde). 

Gertiacum  [Luen.] ,  Forum  Tiberh,  ♦^ 
Ti€tp(ou  [Ftol.],  ZuRZAcuM,  Zurzach,  soi 
le  Rhin,  ville  de  Suisse  (canton  d'A^ 
govie).  ^ 

Gertima  [Liv.],  ville  des  Geltiberi,  dans  la 
Tarrac.  anj.  Arlanzo,  dans  le  roy. 
d'Aragon. 

Gervaria  [Mêla],  Gervaria  Lacetanorum , 
Cervera,  ville  d'Espagne  (Catalogne). 


309 


CERVIA.  —  CHALYBON. 


3i0 


En  17M,  dit  M.  Ternaaz,  qui  cite  on  lirre  qui 
nous  est  inconnu  :  Belacion  que  tutce  el  CUnutro 
de  la  real  y  pontifida  univertidad  de  Cervera  a  ta 
real  magestad  del  Bey  N.  S.  D.  Fernando  FI,  de 
Ima  reaUt  exequUiM  del  rey  Felipe  F,  por  D.  Bios 
Berraz;  Cervera,  17M,  in-4. 

Imprimerie  en  1750,  dit  Falkenstein;  nous  con- 
onisions  seulement  :  Sylloçe  interiptionum  Borna- 
mamm  quœ  in  prineipatu  Catalauniœ  extant,  au- 
tkore  Joteplto  Finettres.  Cenraris,  1702;  in-4. 

Certu,  CMévres,  bourg  de  Belgique 
(Hainaut). 

CERvrocmjM,  Cenon,  bourg  de  Fr.  (Nièvre). 

Cerydcontium  ad  Salam,  Hirsciiberga  ^ 
Hmehberg,  ville  de  la  Silésie  Prus- 
sienue^  dans  la  rég.  de  Liegnitz. 

Cervimontium  Westpballk  ,  Hirschberg, 
ville  de  Westphalie  (Prusse). 

Ceryxites  fl.,  KipuvtTnç  [Pausan.] ,  fl.  d'A- 
chaîe^  qui  passe  à  Ce»ynu^  en  Arcadie, 
anj.  Bokhusia  ou  Bi^tiusia  [Boblaye]. 

Cesada  [Itin.  Anton.]>  lUa^ia  [PtoL] ,  loc. 
des  Celtiberi  dans  la  Tarrac.^  auj.  Hita, 
près  Espinosa,  suiv.  Florez^  daiis  la 
prov.  de  Guadalajara. 

Cesancv,  Cesano,  bourg  du  Milanais. 

Cesarista^  voy.  Citharista. 

Cesiana,  Kimava  [Procop.K  loc.  de  la 
Mcesie^  auj.  Kaezanik,  ville  de  la  Boul- 
garie  CTurquie). 

Cessero^  Cesserons^  voy.  Araura. 

Ceste  [Itin.  Hier.],  ville  de  Ligurie,  suiv. 
Reichard,  Monte-Sestino,  en  Piémont. 

Cestria,  Deva,  Devana  [Itin.  Anton.]  , 
Ay.cuava,Aucuva  [Ptol.],  ville  des  Comavii, 
dans  la  BritanniaRomana,  auj.  Chester, 
ville  d'Angleterre  sur  la  Dee. 

Falkenstein  et  Cotton  donnent  1656  comme  date 
de  l'Introduction  de  la  typographie  dans  raniiquc 
capitale  du  Cheshire,  mais  sans  aucun  titre  ft  Pappul 
je  cette  assertion  :  le  Supplément  du  D'  Cotton  est 
Mement  muet  à  cet  égard.  Nous  avons,  à  la  date  de 
M^_un  livre  important  que  nous  croyons  devoir 
^Écrire:  Bandte Hotme,  the  Academy  ofArmory, 
cr  a  Storehouse  of  Armory  and  Blaton.  Chester, 
^W,  in-fol.  Ce  voL,  d'une  extraordinaire  rareté,  se 
compose  d'un  titre  gravé  et  d'un  titre  imprimé,  daté 
4t  Chester,  for  the  Author^  1688;  divisé  en  quatre 
parties,  mais  troisaenlement  ont  été  imprimées  k  cette 
•te;  le  troisième  tome  se  termine  au  f.  signé  SS  et 
coté  561,  an  verso  duquel  est  une  adresse  au  lecteur. 
AJJdate  de  1701,  on  a  ijouté  une  dédicace  au  roi 
M^mne  et  ft  la  reine  Marie.  Dne  partie  du  qua- 
trième tome  (environ  100  p.)  fut  imprimée  à  Ches- 
jer,  mais  on  ne  connaît  qu'un  seul  exempt,  de  ce 
ingnent;  enfin  en  1821,  on  ^outa  un  index,  Or- 
BoodJ'auteur  de  VHistory  of  Che»hire,  dit  de  ce 
prédeux  volume  :  «  It  is  consiacred  to  be  one  of  the 
■aoat  scarce  of  heraldic  books.,  and  that  noi  more 
tkao  /Vhf  copies  are  to  be  found  in  the  Ringdom.  • 

Cestrieksis  CoMiTATus,  ChesUfe,  le  comté 
de  Chester  (ensaion,  Ceasterscyre) ,  anc. 
territoire  des  Cornavii,  dans  la  Flavia- 


CaBsariana,  érigé  en  comté  par  Guil* 
laume  le  Conquérant. 

Cetaria,  Scopelîo,  bourg  de  Sicile,  dans 
le  val  di  Mazara. 

Cetigna  (?)  Cetigne,  voy.  Cernagora. 

Ceticm  [Itin.  Anton.,  Tab.  Peut.],  Mu\ 
CEnENsis,  ville  de  la  Norique,  auj.  Mou- 
tern,  bourç  près  Kreras,  suiv.  Kruse,  ou 
Poôlten,  SUIV.  Reichai*d,  pet.  ville  d'Au- 
triche. 

Cmus  MoNS,  To'.KtTtcv  5poç  rPtol.],  Kahlen- 
berg,  montagne  d'Autricne. 

Cetobriga,  voy.  Catobrix. 

CHAbEUiUM,  voy.  Gerebelliaca. 

Ch^dini,  Xai^tivoC  [Ptol.],  peuple  de  la 
Scandinavie,  habit,  les  environs  de 
Linkôping  (Finmark). 

Cileronea  [Plin.,  Tab.  Peut.] ,  Xaipwvna 
[Thuc,  Plut.],  ville  de  la  Bœotie,  dont 
les  ruines  subsistent  encore  auprès  de 
Kapraina,  ou  Capre/ia^suiv.  Kruse. 

Chaingiacum  [Charta  Phil.  Pulc.  A.  1302], 
Cymgiacum,  Chaingy,  anc.  villa  roy., 
bourg  de  l'Orléanais  (Loiret). 

CnALASTRA  [Plin.],  XaXàoToa[Strab.],XaXta- 

Tw  [Plut.j,XaXaî<yTOa,  ville  de  Màcédoiue 
(Mygdonia),  dont  les  ruines  se  trouvent 
dans  le  sud  de  KtUakia. 

Chalce  [Plin.]  ,  XaXxïi  [Thuc],  XaXxi* 
[Strab.J,  île  de  rArchipei,  auj.  Charki, 
suiv.  Kruse,  àTO.  de  Rhodes. 

CiiALcis,  XaXxî;  [Steph.],  localité  de  l'Épire, 
auj.  KhaUki,  dans  le  pachal.  de  Janina. 

Chalcis,  XaXxi;  [Hom.,  Strab.,  Ptol.],  ville 
d'iCtolie,  dont  les  ruines  subsistent  près 
de  Kakiskala,  dans  le  gouv.  de  Misso- 
longhi. 

Chalcis  fPlin.,  Vell.],  XoXxi;  fHcrod., 
Ptol.,  àtr.],  E11BŒ.E  [Liv.,  Plin.j,  capi- 
tale de  l'île  d'Eubée,  auj.  Egnpo  ouiVe- 
groponte,  sur  la  côte  0.  dé  l'île  ;  elle 
est  réunie  au  continent  par  un  pont  jeté 
sur  l'Euripos,  qui  la  sépare  del'Attiqup. 

Chalia,  XaXwt  [Steph.  Byz.],ville  de  Bœotie, 
auj.  Akhalitty  sur  le  canal  de  Negro- 
ponte,  suiv.  Forbiger. 

Chaliveium,  Chativoy-Milon,  village  du 
Berry  (dép.  du  Cher). 

Challandium,  Ghalant^  bourg  et  comté  de 
Piémont,  entre  Aoste  etBardo. 

ChaLUSUS     fl.,     XâXouac;      [Ptol.],     TRaVA 

.[Cluv.,  Cell.],  Trave,f[,  duHolstein. 

Chalybon,  XoXûgwv  [Ptol.],  Berœa,  Halape 
[Joinville],  Alep,  Aleppo  (en  arabe: 


dM 


CHALYBS.  —  CHERRONE. 


3iî 


Fa/^6),  ville  de  Syrie,  chef-lieu  de  l'Eya- 
let  du  même  nom. 

GnALYus  [Justin.],  fl.  de  T Espagne Tarrac, 
auj.  Cabe  ou  Quelles  y  affl.  de  TEbro. 

CnAMAvi  [Tac],  peuple  du  Nord  de  la 
Germanie,  aont  le  territoire  correspond 
aux  environs  d'Eichsfeld,  dans  le  Ha- 
novre. 

Chambariacum,  voy.  Gamberiacum. 

CnAMBLiAcuM,  CfiombHSy  village  de  France 

(Oise). 

COAMBORDUrM,  VOV.  CaMBORITUM. 

CnANTnjAcrM,  Chantilly,  bourg  et  rh«Ateau 
de  l'île  (le  France  (Oise). 

Chaonia  [Cic,  Lucan.],  Xowvia  [Ptol.],  dis- 
trict de  l'Kpire,  au  pied  des  monts  Acro- 
ccrauniens,  auj.  Canina,  fait  par^^ie  du 
Pachal.  de  Janina  (Albanie). 

CiiARADRrs,  Xflîda^;  [Ptol.]  ;  plusieurs  pe- 
tits fleuves  ae  Grèce  portaient  ce  nom  ; 
le  plus  important  est  en  Epire,  auj*  le 
Zalmgos,  qui  se  perd  dans  le  golfe 
d'ArU. 

CuARAX,  XopoÇrStrab.],  localité  de  l'île  de 
Gorse,  que  Forbiger  dit  auj.  s'appeler 
Carghese,  pet.  port  sur  la  côte  0.  de  l'île. 

Charax,  Xa'pal  [Ptol.]  ville  de  la  Gherso- 
nèse  Taurique,  auj.  Cara-Kaja,  en 
Grimée. 

Giiariatum,  Cariati,  bourg  de  la  Galabre 
Gitér.,  sur  le  golfe  de  Tarente. 

GnARIDEBfl       ProM.  ,     Xa^i^r,u.vj    àxfuTTipicv 

fPtol.],  Crtbo  de  Gâta,  entre  Adra  et 
Verga,  dans  le  roy.  de  Grenade  (Es- 
pagne). 

Gharitas,  Giiaritatis  Oppidum,  voy.  Gari- 

TŒUM. 
GlIARlDES,  Xapoû^i;  [Ptol.],HARUDES  [GîPS.], 

peuple  du  N.  de  la  Germanie,  habitant 
le  Jutland,  suiv.  Mannert  ;  ou  le  pays 
entre  le  Rhin  et  le  Danube,  suiv.  Gelki- 
rius. 

GiiARiJS,  vov.  Garis. 

GriARVBms,  rochers  sur  la  cote  N.-E.  de 
Sicile,  dans  le  détroit,  au  S.-E.  des  ré- 
cifs de  Scvlla. 

GiiAsrARi  [Tacit.],  Xarcouàpici  fStrab.],  Xa- 
ffcuàpioi  [ptol.],  Gatitarii  [Amm.  Marc], 
peuple  de  la  Germanie,  sur  le  Visurgis 
{Weser),  habitant  le  territoire  de  Pader- 
born  et  Minden,  en  Westphalie. 

GiiAiTci   [Tac],  GAirciii   [T.   Peut.J,  Kaûî»i 

iStrab.],  Koûxoi  [Ptol.],  peuple  de  la 
lermanie  septentr.,  à  1 0.  des  Saxones; 


(KTupait  le  gr.-duché  d'Oldenbourg  et 
partie  du  Hano\Te. 

GnAUi>ENAYUM,  Chaudenai,  village  de  Fr. 
(Haute- Marne);  [Guido  Dominus  de 
Ghaudenayo,  Cart,]. 

GnAVANUAcuM,  Chavoncy,  bourg  de  Belgi- 
que (Luxembourg). 

GuELMA,  Ghelmum,  C^/m,  viUe  de Pologoc, 
dans  le  Palat.  du  môme  nom,  Chelmeic- 

sis  Palatinatus. 

GnEi/»XATAs  Pr.,  Xi>^vdTx;  [Strab.j,  Xi3u&«t?t« 
fPtol.l,  en  Elide,  auj.Gopoîbnwie,  ou, 
suiv.  d'autres géogr.,  Capodi  Chiarenza. 

GnEi.0xNiTEs  Sinus,  XtXwvÎTijc  xikmç  [Ptol.], 
entre  l'Elide  et  Zantc. 

GiiEMiMo,  Chtminon,  bourg  de  la  Cham- 
pagne (Marne)  ;  anc.  abb.  de  Cit. 

GiiELSEA,  ville  du  comté  de  Middlcsex, 
auj.  faubourg  de  lx)ndres  (a//-ator- 
hing)y  sur  la  rive  gauche  de  la  Tamise. 

LMionrimerie  exista  dans  ceue  localiié  eo  iTtS, 
nous  dit  le  Suppl,  du  D' Colton.  Le  premier  GarUe 
New-  Wesiament^  imprimé  en  Angleterre,  le  ftit  dam 
cetio  ville  en  1807.  une  importante  fabrique  de  por- 
celaine, dontlrsproduiissontrocbercbét  aiOourd*bni« 
exista  à  Ctacisea  à  la  fin  du  siècle  dernier. 

GiiEMNiTirM,  GnEMNiciuM,  Kemnitium,  Chem- 
nitz,  ville  de  Saxe. 

Imprimerie  en  1691  (Falkenstcin).  J.  C  Wolfios, 
an  tom.  Il,  p.  ftO'4,  de  ses  IHoiiumenta  typoçrapMtû^ 
nous  donne  le  renseignement  hUl«anL,  que  nous  ne 
transmettons  que  $ous  toutes  réserves,  ce  bibliogra- 
phe n*étant  pas  considéré  comme  une  autorité  con- 
sidérable :  J.  G.  Gutner  y  établit  la  première  impri- 
merie en  1061.  et  son  premier  livre  est  intitulé  x 
DrVCkcrey  z  V  keMnitt  ertte  bLatter  :  vander 
iobtichrn  und  sc/tatzbaren  RuchOruekertjf'KMnU 
Erfindung,  iSuit  und  Defordenmg.  Mit  gott  Vmâ 
gLVck  (sic)  ;  c'est  une  histoire  de  rart  typographi- 
que, mais,  Jusqu'à  preuve  contraire,  nous  noua  per> 
mettrons  de  contester  l'existence  de  ce  livre  ;  de 
plus,  les  lettres  capitales  qui  sentent  donner  la 
date  en  chiffres  romains,  sont  celles-ci  M.D.CLLVVV, 
ce  qui  ferait  1715  et  non  pas  1661. 

Voici  un  volume  avec  date  certaine  dont  la  MWkh 
llicca  Saxon,  (p.  106)  nous  fournit  une  indication 
exacte  : 

i/.  lo.  fFinckieri,  ArcM-Diaconi  BomensiM,  ons- 
lio  »ynodaliê  de  urbe  Borna,  germnnict  trerm  et 
continuata  a  M.  Sebastiano  Kutinio,  areMdiaeumos 
—  Chemnicii,  1688,  in-4.  Celte  même  BibtiottL  5«. 
XOK,  contient  à  la  p.  1S21  et  suiv.  une  série  d'un- 
vrages  consacrés  à  l'histoire  de  cette  ville  et  de  set 
abbayes;  nous  citen)ns  :de  Bibliotheca  Ckemniceiui, 
U .  Daniel  MUlleru»  tingulari  cgit  programmâtes 
1700,  in-fol. 

Gheitovia,  ChepstoWy  ville  et  port  d* An- 
gleterre, dans  le  cOmté  de  Montmouth, 
sur  la  riv.  Wve. 

Imprimerie  en  1806  (Gotton's  5tipp/.)« 

Giierium,  voy.  Gakea. 

Gherrone  [Mêla],  Giiersox,  Ghersonest'S, 
Xspfovy.ao;  [VU>\,] ,  ville  de  la  Gherso- 
nèse  Taurique,  dont  les  ruines  subsis- 
tent près  de  SchuncM,  en  Grimée. 


3i3 


CHERSO.  —  CHIOS. 


314 


Cherso  [Joruand.],  Cheksonium,  Kherson, 
ville  et  gouvern.  de  la  Russie  mérid.^ 
sur  le  liman  d,\x  Dniester. 

Chersonesus  Ctmbkica,  Xipoovuiooc  Ktp.6pixiii 
[Ptol.].  presqu'île  de  la  Germanie  sep- 
tentr.y  auj.  le  Jutland,  ou  peut-être  ta 
péninsule  Danoise  tout  entière. 

Chersonesus  Novantum,  voy.    Gallomdia. 

Chersonesus   Tauricâ    [Cell.j ,  i  Taupucin 

X«f<Kvr.oo;  fPtol.],iR TflWpixx  [Strab.],  ClIER- 
SONESrs    ScYTUICAy     Xtppsvr.ic;       p.e^3t).rj, 

Chersonesus  Crim.ea  ,  la  Cnmce,  pres- 
f|u  ile  de  l'empire  Russe  dans  la  mer 
Noire. 

Chersonesus  Turacica  fCell.],  Thracle,  i^ 
Xef^vno?;  epaxix  [Her.J,  pres<|u'ile  de  la 
Thrace  maritime;  auj.  presqu'île  de  Gai- 
iipoliy  KalU)oli,  formant  avec  la  côte 
de  l'Asiey  à  l'O.^  le  détroit  des  Darda- 
nelles. 

Chertsey,  bourg  d'Angleterre^  dans  le 
comté  de  Surrey  ;  nous  en  ignorons  le 
radical  latin. 

Une  imprimerie  foncUonna  dans  cette  localité  en 
1791. 

CHERusa  [ùes..  Tac],  Xïipwtncoi  [Strab. 

Xxipcu<n9t  [PtolJ,  Chrepstini  [T.  Peut.  ^ 
*  peuple  de  la  Germanie  sept,  entre  fé 

Wescr  et  l'Elbe;  en  l'an  ix  de  J.-C.,  Ar- 

niinius^  l'un  de  ses  chefs,  détruisit  les 

légions  de  Varus. 

CiiEsiNus  FL.,  Xf(Fivcç  [Ptol.j,  fl.  de  la  Sar- 
matie  européenne,  auj.  la  Dtvina  du 
sud,  ou,  suiv.  Wilhem,  la  Naroiva,  dans' 
la  Russie  méridionale. 

Chesteufielî),  ville  d'Ançielen'c,  comté  et 
auX.  de  Derby,  sur  le  Rathcr.  (Radi- 
cal latin  inconnu.) 

Imprimerie  en  1774  (Cotton*s  SuppL),  Nous  con- 
naissons :  Setdham  (E.)  on  the  square  of  a  circte, 
ClMsterfield,  1788,  in-4 

CniEMiuM.CmEM UM,  Chietnsee,  village  et  châ- 
teau de  Bavière,  sur  le  lac  de  même 
nom,  Chiemensis  Lacus  [Ccll.]. 

Chjeriux,  voy.  Carea. 

CraLMORiA,KiijiORA,  Kilmore,  ville  d'Irlande 
(comté  de  Cavan). 

Chilonjum,  voy.  Kilonia. 

CoiLTiADiRA,  Nossa  DoJina  (?),  près  du  vil- 
lage de  Truns,  dans  le  canton  des  Gri- 
sons (Suisse). 

Soir.  Temaax,  qoi  emprunte- ce  renseignement  h 
raateor  de  ruist.  de  la  Typogr.  en  Suisse  (Saint- 
GaM,  18301,  rimprimerie  fondée  par  un  nommé  Bar* 
ImscIi  i  CambeJs,  dans  le  même  canton,  aurait  été 
transportée  en  KMIO  dans  cette  localité,  à  Tocjsiun  de 
troolMes  religieux  ;  orne  années  après,  en  1700,  elle 


aurait  encore  émigré  et  aiu^it  été  transférée  &  Di- 
senUs. 

Chimacum,  CuiMiEUtf,  SiMAcuM,  Chmaj/,' 
ville  de  Belgique  (Haiuaut)  ;  on  trouve  : 
Philijïpus  de  Croy,  Cornes  Simacensis, 

CillM.ERA,    [Plin.],   Xîaaipa  [Proc],  Xîp.afa 

(Ann.  Comn.],  ville  d'Epire,  auj.  KW- 
mara,  bourg  du  pachal.  de  Janina,  au 
pied  des  monts  Acrocérauniens. 

Chimerium,  XiipipiGv  [Thuc,  Strab.],  ville 
d'Epire,  auj.  Erimo Kastro,  près  Arpitza, 
bourg  du  pachal.  de  Janina. 

CuiNEiUM,  voy.  Cennacum. 

CmNiACUM,'CWwy,  bourg  du  gr. -duché  de 
I.uxembourg. 

Chinonium,  Caino,  Chinon,  ville  de  Fr. 
(Indre-et-Loire). 

Patrie  de  Rabelais  ;  l'imprimerie  a  existé  dans  celte 
ville  au  xvii«  siècle.  Jusqu'en  1730;  elle  fut  suppri- 
mt^e  par  Tarrét  du  conseil  du  Si  mars  de  cette  an- 
née, (jui  fixe  le  nombre  des  imprimeurs  dans  toutes 
les  villes  du  royaume. 

Un  célèbre  coUecUonneur  tourangeau,  M.  Taschc- 
reau,  a  bien  voulu  nous  communiquer  Texemplairc 
qu'il  possède  d'un  très -rare  petit  Tolume,  qui,  si  Ton 
pouvait  fournir  la  preuve  de  son  lieu  d'impression, 
serait  le  premier  produit  des  presses  chinonaises  : 
Arre»t»\ae  règlement,  en\trele$  officiers  do\siege 
Boyal  de  Chinon,  —  A  Chinon,  Par  lacques  le  I\oy, 
marchand  Iibraire|H.D.  c.  xi,  petit  in-8,  de  22  f., 
sign.  A.  cii. 

Dans  le  même  volume  se  trouve  une  pièce  séparée, 
imprimée  la  même  année  :  îXTKkict\dcs  registres 
\de  parlement,  —  A  CHiiiON,|par  lacques  le  Roy, 
marchand  libraire.  ■.D.c.xi,  pet.  in-8  de  8  p.  ~  Ce 
Jacques  le  Roy  était-il  imprimeur  ou  seulement 
libraire  7  Toilà  ce  que  nous  ignorons  ;  nous  ne  con- 
naissons aucun  autre  volume  portant  ce  nom,  el 
Jusqu'à  preuve  contraire  nous  ne  pouvons  l'admet trc 
que  comme  libraire. 

En  1Mi  nous  trouvons  l'indication  d'un  nouvel 
établissement  typographique,  dont  nous  citerons: 
Apologia  EcclesiœChinonensisadsupremam  apos- 
tolicam  et  romanam  sedem  nuilo  medio  pertineU' 
tis  f  in  anonymi  cujusUam  opusculum,  quo  jura  ip- 
sius  ecclesiœ  contenditsubi}ertere,.,Chmou!A,  typis 
P.  I>'Ayri>m,  1064,  in-4.  L'auteur  de  ce  rare  volume 
est,  au  dire  du  I>ère  Le  lA)ng,  Pierre  Santerre,  cha- 
noine de  l'église  collégiale  de  Chinon. 

Le  même  imprimeur  donne  en  1068  un  livre  bi- 
zarre, que  nous  ne  trouvons  cité  qu'au  IT*  vol.  du 
Qital.  de  la  Valllère-Nyon  :  Anatomie  en  vers,  par 
René  Brian,  Sr  de  la  Relandière.  Chinon,  d'Ay- 
rem,  1668,  in-s  (à  la  bibL  de  V Arsenal). 

Cmos  [Plin.,  Liv.],  Ciiius  [Horat.,  Cic.J, 
xîo;  [Hom.,  Strab.],  Pityusa  [Plin.],  île 
de  la  mer  JE^ée,  sur  la  côte  d'Ionie, 
auj.  Scio,  dans  l'Archipel,  sur  la  côte  0. 
d'Anatolie;  à  la  Turquie. 

Le  nom  de  Chio  figure  au  lias  de  quelques  livres 
ou  pamphlets  imprimés  pour  la  plupart  en  Hollande  ; 
nous  citerons  :  Belation  véritable  de  ce  qui  s*esl 
passé  à  Constantinople  entre  le  grand  visir  et 
M.  de  GutUfragues,  amboModeur  de  France.  Cliio, 
Pierre  de  Touche,  1682,  inl2. 

Peu  de  temps  avant  l'insurrection  grecque,  l'ad- 
ministration du  collège  de  Chios,  qui  pos!>édait 
déjà  une  très-belle  bibliothèque,  enrichie  des  dons 
queM.AnibruiseFirmin  Didui  lui  avait  faits  en  1814. 
reçnt  de  lui  plus  tard  une  imprimerie  complète  où 
de  beaux  livres  furent  exécutés;  lors  du  massacre 


31b 


CHIOVIA.  -  CHKONLS. 


316 


de  Ghios  par  les  Turcs,  en  1822,  cette  imprimerie 
fut  aïK^aiitic  ainsi  que  la  bibliothèque. 

Dn  de  ces  livres  et  des  mieux  imprimes  fut  la Gram- 
maire  grecque,  écrite  en  langue  vulgaire,  par  le  pro- 
fesseur Bambas,  in-8,  typographie  de  Téoole.  Chios, 
1821. 

Cinovu,  voy.  Kiovu. 

GnippENOAMUM  ^  Chippenhamy  bourg  du 
Wiltshire,  en  Angleterre  [Biseb.  et 
Mol!.]. 

Robert  Wame  imprima  dans  cette  localité  en  1721  x 
Mr.  Jmtson's  Sermon  on  King  Chariot  [Gotton's 
SuppL], 

CnissiNGA,  voy.  Kissinga. 

CuiswicK,  village  des  envu-ons  de  Londres 
(Middlesex). 

Un  imprimeur  d*nn  talent  remarquable,  Charles 
Wittingham,  y  installa,  au  commencement  du  siècle, 
un  établissement  typographique,  dont  quckiucs  pro- 
duits sont  Justement  recherchés  des  bibliophiles;  nous 
citerons  particulièrement  la  charmante  réimpression 
des  BtMvemeries  d'Eutrapel,  exécutée  en  1815.  Ji 
160  exemplaires,  aux  frais  de  trois  bibliophiles 
anglais. 

CHoiNTnAy  CoNizA^  KouTiitz,  pet.  ville  de 
Prusse,  près  Danlzig. 

Choisiacum,  Choisy-le-Roy,  bourg  de  Fr. 
(Seine). 

CuoNE,  Xwvr,  [Strab.],  ville  du  Bruttium^ 
auj.  BelcastTOy  dans  la  Calabre  Citer. 

Chora,  Cura,  la  Cure,  riv.  de  Bourgogne^ 
afû.  de  rVonne. 

Chora  [Ftto  S.  Columbani,  Yales.],  localité 
de  Bourgogne  entre  Saulieu  et  Au- 
xerre  ;  Tabbé  Lebeuf  prétend  que  c'est 
Gravant  sur  l'Yonne  ;  d'autres  géogr. 
pencbent  pour  Qiierre ,  village  de 
1  Yonne,  sur  la  Cure. 

CnoRiANi   VILLA,  Kôhrcîi,  bourg  de  Saxe 

[Gracsse]. 

Chotimia,  CnoTiNUM,  Choczim,  place  forte 
de  Bessarabie,  sur  le  Dniester  [Bisch. 
etMôll.]. 

CnREMISS.£       MONASTKRIUM  ,        CREMlSANUIf, 

Cremsmûmter,  bourg  d'Autriche,  sur  le 
Crems. 

Chrepsa,  Cressa,  ChersOy  île  de  TAdriati- 
que,  sur  la  côte  Ulyrienne. 

CuRETiNA,  xpTQtiva  [Ptol.],  localité  de  la 
Lusitanie,  auj.  probablement  Cintra, 
ville  de  Portugal  (Estramadure). 

CimisTA^  Crestidium,  Crest,  ville  du  Dau- 
phine  (Drôme). 

CtlRISTIANÎA,  voy.  AnSI^A* 

CiiRisTiANi  MUNiTio.  Cfiristiansaml,  ville  forte 
et  port  militaire  de  la  Norvège,  sur  le 
Skager-Rack. 

Imprimerie  en  1781,  snir.  Temaux  :  Gertseni 
traité  sur  la  manière  de  faire  sécher  le  tabac  (en 
danois).  —  Christiansand^  1781.  —  Falkenstein  date 


seulement  de  Tannée  182S  l*introduction  de  la  ty- 
pographie dans  cette  ville. 

Christunopolis  [Cell.l,  Christianostâdioii, 
Christiamtadt ,  ville  forte  de  Suède, 
chef-lieu  de  préfecture. 

Nous  trouvons  aucatal.  des  trhres  de  Tournes  (Ge* 
nève,  1670),  et  dans  Bauer  (Suppl.,  vd.  l,jp.  M), 
rindication  d'un  livre  imprimé  dans  cette  vUle,  en 
1053  :  Apocalypsis  retertUa,  d,  i,  Ge&tneU  otfaAtif 
rung  Johanni»  darinnen,  naeh  Qemaehter  ÉmUtd- 
lung  <Ur  Zeiten  des  S.  T,  dos  Beich  des  DraduM^ 
die  Stadthalterey  dei  AntichrUts,  der  ruMige  Z«- 
Btand  der  Kirchen  im  Reiche  C/iristi  dureh  crisn- 
terung  des  XI,  und  XVi,  cap,  gezeigt  wfnf,  etc. 
Christianstadt,  105S,  in-8,  qualifié  ûtUber 


CnRisTiANOSTADiuM  AB  BoBERAM,  ChrisHan- 
stadt,  ville  de  Prusse,  dans  le  cercle  de 
Sorau. 

Christlinga.  (?). 

Nom  de  ville  que  nous  croyons  suppoiév  ^  qneFon 
rencontre,  au  xvi*  siècle,  au  bas  a*on  ouvrage  de 
polémique  religieuse  bien  connu,  que  M.  BroDct  m 
daigne  pas  citer  :  Mini  Celti  Senensts  dtMfmtttlo, 
in  hœretici»  cœrcendia  quatenui  fnvartdi  MmmC, 
vbi  nominatim  eo»  vUimo  tuppUcio  affiti  nm  et' 
bere^  aperte  demonstraittr,  Christlfafi^,  tSTJ^fn^ 
Réimprimé  en  1584,  sans  nom  de  lieu,  ouii  aveclei 
mêmes  raractlTes,  sous  ce  titre  :  Mini  Ceiêi  Semaub, 
de  Hœretici»  capitali  supplicia  non  affieUndiê.  id> 
juncta  suni  ejusdem  at^umenii  Tkeodori  Jkim  €t 
Andr,  Dudithii  Epistotœduœcontrariœ.  Cam  indice. 
S.  1.  in-8.  Les  avis  sont  partagés  à  IVudroit  dn  véri- 
table nom  de  l'auteur  de  ce  livre  s  •  5iail  fvf 
sub  Mini  Celsi  nomine  Sebast,  CtutaUtmem  UÊort 
voluntf  atii,  ut  Sandius,  Placcius,  AmolOuê,  Mh 
letus  et  ileumannus,  hane  personam  indmtamlJh 
lium  Socinum  eacistimant.»  [Vogt.].  âciiellliori,« 
contraire,  veut  que  ce  nom  de  Minns  Gelmi  aiil 
bien  réel  ;  il  dit  que  le  livre  fut  d*alM»rd  écrit  a 
italien,  puis  traduit  en  langue  latine,  et  que  i^sMr, 
qui  professuii  la  religion  catholique,  fût  converti  ptf 
Ik>m.  Ochin  et  Aonius  Palearius  à  la  foi  protestaaiei 
,Melxi  {Anon.  et  Pseud.),  qui  consacre  un  artkieis> 
'sez  développé  Ji  cet  auteur,  ne  nous  apprend  abM- 
luinent  rien  de  nouveau  Ji  cet  égard  ;  ce  qui  est  on- 
tain,  c'est  que  parmi  les  Epistole  iialiee  recuciUBe 

rr  Gtoudio  Tolomeo,  également  de  Sienne,  et  taifr. 
Venise  en  1560,  in-8,  les  lettres  de  FaMo  BentifO- 
glio  (datées  de  Venise  du  15  sept.  1548)  sont  adret* 
secs  ad  Minum  Celsum  Senensem;  ce  qui  ienble 
être  une  preuve  sans  réplique  de  l'existence  de  cet 
écrivain. 

En  1572  parut  h  Bâie  une  édiUon  du  Novum  TaiÊ^ 
mcntum^  publitk;  par  Minus  Cclsus;  tout  portai 
croire  que  son  domicile  d'élection  était  cette  mèM  I 
ville  de  Bâle,  et  que  c'est  par  Batilea  qa*U  nooi  ' 
faut  traduire  ce  nom  de  lien  inconnu  :  ChiistuimA*      ' 

Quant  au  livre  de  Donatus  Gotuisus,  nmiCioaBé 
par  Fêverlin  comme  imprimé  à  Christttngm,  &  Il 
date  de  157S,  nous  déclarons  n'avoir  rien  trouféi 
apr^M  de  minutieuses  recherches,  qui  noot  mette  I 
même  de  contrôler  cette  assertion  \  le  livre  et  aoD 
auteur  nous  sont  inconnus. 

Ciihistopolis  [Niceph .  Greg.,  CantacJ , ville 
d(î  Macédoine,  auj.  KavuUa,  Cavala, 
suiv.  Forbiger,  ou  Jeni-Keni,  dans  le 
pachal.  deSaloniki. 

CiiKOBATiA,  voy.  Croatia. 

Ciikonofolis,  Tilsa,  Tihit,  Tilse,  ville  de 
la  Prusse-Orient,  sur  le  Niémen. 

CuRONUs  fl.,  xpGvoc  [Ptol.],  vulgô  Xp6vOÇ| 


317 


CHHONUS.  —  CICONUM  FLUMEiN. 


318 


ruBONirs  [Ammiaji.jy  Nemenus,  Memela, 
|Cluv.,  Cell.],  le  Niémen  (en  russe  Me- 
met)  fleuve  de  TEmpire  russe,  qui  vient 
se  jeter  en  Prusse  dans  le  Curische- 
Haff. 

Chrcddia,  Ghruddoim,  Chrudim,  ville  de 
Bavière,  chef-lieu  du  cercle  du  même 
Dom^  Chrudimensis  ùrculus. 

Ghbtse,  Xfw  [Pausan.],  Ile  de  la  mer 
i£gée,  a  TE.  de  Lemnos,  auj.  StrcUi, 
dans  rArchipel. 

CHRTsn  AUiuRU,  Altcnburg  (en  Hongr. 
Kôros-Banya)  bourg  de  Transylvanie. 

Chrysils,  le  Kôros,  riv.  de  Hongrie,  afû. 
de  la  Theiss. 

Cdrysoceras  [Plin.] ,  prom.  sur  le  Pont- 
Euiin,  auj.  Cap  de  Fera,  sur  le  Bos- 
phore. 

Chrtsopous  [Amm.  Marc.,  Plin].,  Xçwsô- 
«eXt;  [Steph.,  Strab.],  ville  de  la  côte  de 
Bithvnie,  aiiy.  Scutiai  (en  turc  :  Ous- 
koudar)y  ville  de  TAnatolie,  en  face  de 
CoDstantinople,  sur  le  canal;  elle  est 
Gonndérée  comme  un  faubourg  de  Gons- 
tantinople. 

Uw  imprimerie  ftitiiiitallée  à^cutari,  &  la  fin  do 
aiède  éenrier,  par  ordre  da  sultan  Sélim  m;  le  plus 
aBden  momment,  cité  par  le  célèbre  orientaliste 
m  de  Hammer,  comme  proTenant  de  cet  établisse- 
■em»  est  daté  de  ITM;  les  presses  forent  brisées  et 
dii|iuiéu  en  1817,  lors  de  la  réToIution  fatale  qui  en- 
leva au  sahan  et  le  trône  et  la  vie  ;  une  manufacture 
de  papier,  fondée  ft  la  même  époque,  eut  probable- 
le  même  sort  que  la  typographie. 


CHUîa  [Auson.],  XoOvoi  [Ptol.l,  Hunni 
[Amm.  Marc.,  Jornand.]»  peuple  de  la 
^armatie  européenne,  originaire  de  la 
Mandchourie,  et  de  race  mongole  ;  sous 
le  nom  de  Huns  et  conduits  par  Attila, 
ils  dévastèrent  l'Europe  au  v^  siècle  ;  on 
croit  qu^après  la  mort  de  ce  chef,  ils  se 
divisèrent,  et  qu'une  partie  vint  habiter 
le  pays  entre  le  Danube  et  la  Theiss, 
auquel  ils  donnèrent  leur  nom,  la 
Hcngrie* 

CiABRus,  KMtSpo;,  K-apLgpo-  [Ptol.] ,  rivière 
delaMoesie,  auj.  le  Cztbru  ou  Zibru, 
dans  la  Boulgarie  Ottom.,  afH.  du  Da- 
nube [Forbiger]. 

CHAUE  ÎEutrop.],  KlêoXai    [SoZOm.],  ClBA- 

us  [lit.  Ant.],  CiBALis  [Dio  C],  localité 
de  Pannonie,  entre  la  Drave  et  la  Savo, 
auj.  Vinkoveze,  sur  le  Bosse t,  suiv. 
Kruse  ;  et  suiv.  qq.  autres,  Stoilej,  bour^ 
d'Ulvne. 

CnnnENsis  comitatus,  ou  Sedes,  le  Comitat 
d'Hennannstadt{Szeben'èzdie)y  en  Tran- 


sylvanie, dans  la  prov.  appelée  le  Pays 
des  Saxons. 

CiBiNiuM  [Cluv.,  Cell.],  Hebmannopolis 
jCluv.J,  ViixA  Hermanni,  Hermannstadt, 
Szeben,  ville  de  Transylvanie,  sur  le 
Zibin. 

La  réforme  pénétra  à  Hermannstadt  en  1529,  et  ses 
propagateurs  appelèrent  à  l'aide  de  Ipurs  doctrines 
un  puissant  auiiliaire,  Timprimerie;  mais  ce  n*est 

5fu*en  1575,  qu'une  typographie  stable  et  importante 
onctlonna  dans  cette  ville  avec  Martinus  Ileusler  et 
Martinus  Vintzler.  L'excellent  ouvrage  de  Jean  Nc- 
meth  sur  Pétabl.  de  rimprimerie  en  Hongrie  et  on 
Transylvanie  nous  fournit  à  cette  occasion  tous  le» 
détails  les  plus  authentiques;  le  premier  ouvrage 
sorti  de  leurs  presses  est  intitulé  :  Schesœi  chris- 
tiani  imago  seu  typus  de  lapsu  et  reêtitutione  hu- 
fiumi  generis  per  Christvm  $ine  operilna  Legis^ 
et  cuUituB  Leviticis  :  ex  paraàola  evangelica,  de 
hamine  saticio  et  Samaritano  :  additum  e»t  :  Car- 
men de  sanetorum  angelorum  offlcio,  et  eustodia 
erga  pf  os. 

Impressum  Cibinii  Transsylvanic,  in  officina  Mar- 
tini IJeusler  et  Mart.  Wintxler,  1575,  in-ft*. 

Jean-Henri  Crato,  fils  de  l*imprimcur  du  même 
nom,  qui  avait  ses  presses  à  IVltteberg,  vint  ensuite, 
et  son  établissement  eut  une  importance  considéra- 
ble. Les  typographes  sui\ants  furent  :  Joh.  Fabri* 
dus,  1598;  Jacobus  Thilo,  1615-1619;  Marcus  Pisto- 
rius,  1634-1 650,  dont  Frolich,  dans  sa  MeduUa geogr,^ 
parle  en  ces  termes  :  t  Ttfpographiam  hujut  civita- 
ti$  (Gibiiiiensis)  Êupa*ioribus  annU  turpUer  protti- 
tuit  alaator  Marcus  Pistorius^  inJurio»€U  gumutO' 
que  ehartoi  in  ea  imprimendo,  > 

Nous  ne  donnerons  pas  la  longue  nomenclature 
des  Imprimeurs  d*iiermannsladt;  notons  seuteroent 
la  réimpression  du  célèbre  ouvrage  du  comte  de 
Bethlen  {Uistaria  de  rebu»  Transylvanicii\  qui  fut 
exécutée  dans  cette  ville  à  la  fin  du  xviii*  siècle, 
1782-1795,  en  6  vol.,  tai-8",  par  rimprimeur  Peter 
Barth,  pour  les  premiers  volumes,  et  son  fils  Jean 
fiarih,  pour  les  deux  derniers. 

CiBiNiuM  MINUS,  Kis-Szcben,  petite  ville  de 
Hongrie,  sur  la  rivière  Toriza,  dans  le 
com.  de  Sarosch. 

CiBKUs  fit.  Ant.],  Kiêpo?  [Procop.J,  Ci.vm- 
BBON  [G.  Rav.],  localité  de  la  Mœsic 
infér.,  auj.  Arzer-Palanha,  ou  Zibm, 
dans  la  Boulgarie  ottomane  [Bisch.  et 

Môll.J. 

CicEBKS,  Zizaria,  Zizcrs,  sur  le  Rbin,  bourg 
de  Suisse  (cant.   des  Grisons,  Grau-* 
bûudten). 

CicESTRiA,  Chichester  (en  saxon  :  Ctssaw- 
ceaster),    ville  d'Angleterre  (comté  de 

Sussex). 

M.  Gotton  dit  simplement  que  cette  ville  possédait 
une  imprimerie  dès  Tannée  1724.  Nous  citerons  un 
petit  vol,  Sceman*$  Friend,  impr.  à  Chichester  en 
1774;  Phistoire  de  cette  ville  est  admirablement  faite 
par  le  l\év.  James  Dallaway,  et  forme  le  premier  vol. 
du  splendide  ouvrage  consacré  au  Sussexshire,  et 
publit'  sous  le  patronage  du  duc  de  Morfolk  (Lond. 
1815-19-30). 

(lir.iuANv,  CiLiANA  [It.  Ant.],  ville  de  la  Lu- 
sitaiiie,  auj.  Seiœohi,  suiv.  Ukertj  près 
Merida,  dans  Ttlstramadure  espagnole. 

ClCONUM  FLllIEN,  VOy»  LiSSUB. 


319 


CIERIUM.  —  GEIPHIS. 


m 


CiERiuM,  Kiipiov  [St.  Byz.],  Kitpo;  [Strab.], 
ville  de  TEpire,  dont  les  ruines  se  trou- 
vent près  de  Mataranga,  dans  le  pach. 
de  Janina  (voy.  Transact,  of  the  Roy. 
Soc.ofLitt,  i,  1827). 

CiLENi,  CiLiNi  [Plin.],  KiXivoi,  peuple  delà 
Tarraconaise;  hab.  les  environs  d'Aquœ 
Cilinœy  Caldas  de  Rey,  dans  la  Galice. 

CuJANUM,  CiglianOy  bourg  du  Piémont^ 
dans  la  prov.  de  Vercelli. 

Cujcu,  Zm/s,  Z(dch  ou  Biala,  ville  de  Si- 
lésie  (Graêsse). 

Cnxjî  fit.  Ant.],  CiLuuii  fit.  Hier.],  loca- 
lité de  Thrace,  auj.  Kulioti,  ou,  suiv. 
Mannert,  Rayait,  dans  le  pach.  d'An- 
drinople  (Roumclie). 

CiLNiANA  [It.  Ant.],  ville  des  Bastuli,  dans 
la  Bétique,  auj.  Esteponay  dans  le  roy. 
de  Grenade  [Bisch.  etMôll.]. 

CiLURNiM  [Not.  Imper.],  ville  des Briçantes, 
dans  la  Britannia  Romana,  auj.  Col- 
/erton,prè8  Walwick(Northumberland). 

CiMACULUM,    CotfACIUM,    COMACHIUM,    COMA- 

cuLA,  CofwocAto,  ville  forte  d'Italie  (dclég. 
de  Ferrare). 

CiMARUM,  Kip.*pcv  5poc  [Strab.],  prom.  de 
rile  de  Crète,  auj.  Capo  Spada,  dans 
rUe  de  Candie. 

Cjmbri  rCœs.,  Liv.],Kip.Cpoi  [Strab.,  Ptol.], 
peuple  de  la  Germanie  septentrionale; 
habitait  le  Jutland,  et  particulière- 
ment les  districts  d'Aafborg  et  de 
\Viborg. 

CiMBRiA  Parva,  Fimbria,  l'île  de  Pemerfiy  au 
Danemark  (Sleswig). 

ClMBRIANA,  CiMBRUNUM,  VOy.  AlBAN'IUSI. 

CiMBRORUM  PoRTus,  Cimbrisharriy  ville  de 
Suède  [Bisch.  et  Môll.]. 

CiMBRORUM  PROM.,  Skogen,  cap  du  Jutland. 

CiMiiNirs  Lacus,  Ri^ivixXip.vYj  [Strab.],  Laao 
di  Vtro,  ou  Ijujo  di  Ronciglione,  près  de 
Viterbe  (Italie). 

CiMTNius  MoNS  [Liv.,  T.   Peut.],    Ciminus* 
IVirg.,    Sil.    Ital.],   Mmte  (Jtmwjo,  ou 
Monte  Fogliatw,  dans  la  délég.  de  Vi- 
terbe (Italie). 

CiMiMus  Saltus  [Liv.],  Sh.va  CiminIa  [Liv.], 
la.  Forêt  Ciminietine;  s'étendait  entre  le 
Tibre  et  Viterbe. 

Cimmëril'm,  Ktp.uifiov,  localité  de  laSarma- 
tie  europ.,  auj.  Eski-Krimm,  sur  le  fl. 
Salgir,  en  Crimée. 

CuiOLos,  KijxwXcç  [Scyl.],  Si'^n  fSt<'ph.l,  Ci- 
mous  [Plin.,  Ovid.J,  KiuwoXi;  |Ploi.|,  île 


de  la  mer  iEgée,  auj.  JECûno^î,  dans  l'Ar- 
chipel. 

Cinara  Ins.  [Plin.],Kivapo;  [Plut-j^l'une  des 
Sporades,  auj.  Zinari, 

CiNGA  FL.  [Cœs.],  dans  la  Tarraconaise, 
auj.  Cinca,  riv.  d'Aragon,affl.  del*Êbre. 


CiNGARi,  Zingari  [Cbr.  Bavariœ]^  les 
gari,  die  Zigeuner,  los  GUcmos,  peuple 
nomade,  originaire  d'Egypte  oudeL'Asie 
occidentale. 

Cingiaccm,  voy.  Cuaingiacum. 

CiNGiuA  [Liv.],  ville  des  Vestini  dans  le 
Samnium,  auj.,  suiv.Reichard,  S.CiUa, 
[Abruzze-Ulter.] . 

CiNGULUM  [Cœs.],  ville  du  Plcenum,  auj. 
Cingoliy  ville  dltalie  (délég.  d^Anctoe}. 

Clnium  [Plin.],  vUle  de  l'île  Balearis  Mt- 
ior,  auj.  Sineu,  ou  Calalonga,  bourg  de 
Vile  de  Majorque. 

CiNNA,  voy.  Cenna. 

CiNNA  [It.  Ant.],  XiTKL  [Plol.],  en  lUyrie, 
auJ.,  suiv. Mannert,  Zetta  ou  Zenia,  sur 
le  lac  de  Scutari,  en  Albanie. 

CiNNiANA  [It.  Ant.],  dans  la  Tarraconaise, 
auj.,  suiv.  Reicnard, Cûirdiaj  bourg  de 
Catalogne. 

CiNNiBANTUM  [  Not.  Impcr.  ]  ^  KimMUm, 
bourg  d'Angleterre  (comté  d'Huo* 
tingdon) . 

CiNUM,  ScL\uM,Ctti,  bourg  de  Suisse  (Cdes 
Grisons). 

CiRCEi'M  Prom.  Kipxaîcv  ixpw»  [Str.,  Pt.), 
CiRc.EUM  ji:gi:m  [Virg.],  Circjeia  jcga 
[Sil.],  mont,  du  Latium,  auj.  MonteCir- 
rello,  montagne  de  la  Campagne  de 
Rome,  près  San  Felice. 

CiRCËU  [Cic,  Hor.],  Kipxsùci,  babitants 
d'une  colonie  romaine  dans  le  LAtium, 
auj.  CircellOy  près  de  Civita-Vecchia. 

ClRCESTRlA,  voy.   CoRISIUM. 

CiR<:oNiENsis  LACUS,  Lttc  Czirknitz,  en  Uly- 
rie,  dans  le  cercle  d'Adelsberg  (inner- 
Krain). 

CiREOLA,  Zirly  CirlCy  bourg  du  Tirol,  près 
Innspruck. 

CiRICIUM,       CiRNA,       CZERCUM,      CZERSCUIA, 

Czerckf  yïWe  de  Pologne,  sur  le  Weicbsel 
(Woicw.  de  Mazovie). 

CiRpiiis.  K(p<pt;  [Strab.j,  mont,  de  la  Pho- 
cide,au  S.-K.  de  Delphes,  auj.  Xerommi, 
ou,  suiv.  Kruse,Ztme7<o, près  de  l'isthme 
de  Corinthe. 


321 


CIRRHA.  —  CIVITAS  DlVi  PONTIl  THOMERIARLM. 


322 


CiiuiuA  [Plin.,  Stat.],  i  Kip(«  [Ptol.,  Strab.], 
ville  de  Phocide,  sur  le  Sinus  Crissœus^ 
auj.  Aspro$pitif  en  Livadie,  sur  le  golfe 
de  Lépante;  sxx\y.  d'autres  géographes, 
Sakma. 

CmnsA  [lu  Ant.],  Certisia  [Geo.  Rav.K 
Certis  [Tab.  Peut.],  Kipriwa  [PtoL],  ville 
de  la  PannoDîe,  auj.  Diakovar,  ou,suiv. 
Reichard,  Kmdries,  localités  de  Slavo- 
nie  (Autriche). 

CisAXUs.  Kt<nuto<  [PtoL],  ville  du  N.-O. 
de  l'ile  de  Candie,  auj.  Kisamo-Kasteii. 

CisoNiuM,  Chisoing,  Cisoing,  bourg  de  la 
Flandre VVailonne  (Nord)  ;  anc.  abbaye. 

CissA,  Hîon  [Polyb.l,  Cissuii  [Plin.],  local, 
des  Lacetani,  aans  la  Tarraconaise, 
auj.  Gwnona. 

CissA,  voy.  Cressa. 

Cbiercium,  CUeaux .  hameau  du  dép.  de 
la  Côtenl'Or ,  dans  Tarrond.  de  Beaune, 
célèbre  par  son  abbaye  prélatiale  de 
Bénédictins,  fondée  en  4098;  depuis 
chef-d'ordre  duquel  dépendaient  3600 
abb.  ou  prieurés. 

Lei  priTilégês  de  Vorén  de  Qtetax  ont  été  impri- 
nés  ft  DUon  en  1^1.  M.  Cotton  nous  apprend  qu'une 
iMffiiwrle  lût  hMallèediiis  le  monastère,  au  com- 
■MBcement  dn  Zfu*  siècle,  en  1602,  et  que  le  typo- 
gnatae  anqnel  Pabbé  confia  Pexploitation  de  son  ma- 
icnel  s*kppdait  Jean  Savine;  u  s*appuie  du  nom  de 
M.  Bmnet  pour  authentiquer  ce  fait  :  or  Jean  Sa- 
vtne  (V07.  QuiOft-Locos)  fut  appelé  en  1006  à  l*ab- 
bm  de  Oairlieu,  près  Nancy  ;  H  aurait  pu  exercer 
i  Cneanx  en  1602  et,  sur  la  demande  de  l*abbé  de 
Uairlieu,  être  envoyé  par  le  monastère  chef-d*ordre, 
ouatre  ans  après  en  Lorraine.  Ce  fait  n'est  point  suf- 
Bsamment  éclairci,  et  nous  regrettons  de  ne  point 
avoir  trouTé  le  vol.  oue  M.  firunet  cite  comme  im- 
primé  à  Qteaux  en  1602. 

Quoi  qu'il  en  soit,  la  proximité  de  Sens,  ob  nous 
tnmnws  un  imprimeur  du  nom  de  Jean  Savine,  piu4 
et  vingt  ans  auparavant  (en  1569),  nous  fait  supposer 
que  Ivbbé  de  uteaux  le  fit  venir  de  cette  ville  pour 
lui  confier  la  direction  des  presses  de  son  ordre. 

CnusRON  sfONs,  RiOaipMv,  montagne  de  la 
Béotie,  près  Thèbes,  auj.  Kithùnm  ou 
ElaHa. 

Citharista  [Mêla],  Cesarista,  Ceyreste, 
bourg  de  Fr.  (Bouches-du-Rhône) . 

Cjtharistes  Prom.  ,  KiOatpi<mn;  [Ptoi.],  le 
Cap  d'Aigle,  sur  la  Méditerranée,  près 
de  Ceyreste. 

ùnuM  [Plin.],  Kin^v  [Strab.],  ville  de  l'île 
de  Chypre,  sur  la  côte  S.,  auj.  Chieti, 
ou  Chtti. 

CmcM,  CizA  [Cell.l,  Ziza  [I.uen.],  Citizum, 
CrrzA,  Zeitz^  ville  de  Prusse,  dans  la 
rég.  de  Mcrseburg. 

Le  premier  livre  imprimé  dans  celte  ville  que  nous 
connaissions  est  celui-ci  :  Christophorus  CtUariuu 
Portm  Sfriœ  Mire  nova  mtthoûus  grammaliot, 
Cixae,  1677,  in-4.  (CaL  Elzev.  1681,  p.  107.)—  Cellarii 

DfCnON?!.  DE  GÉOOR. 


(CHrtstophori)  PMloloçiœ  taerœ  tciographia,  Ziic, 
1678,  in-ft  ;  et  encore  :  CeUarius,  EutroJHi  Brevia- 
riumHUtoriœ  RomanœXAtm,  1678,  in-8. 

Puis  vient  : 

En  1680,  IVaehricM  ûber  l/errn  D.  Nicofai  Selnee- 
eeri  vont  80  vnd  ettiehen  narhfolgenden  Jahren 
herumçetragene  Deutung,  Zeitt,  1680,  in-8.  (CaL 
Bibl.  Pulcovensis,  p.  242.) 

Pour  Itiistoire  de  Zeitz^  voy.  la  Bibl.  Saxotu,  de 
Struvius,  p.  657  et  suiv. 

CiTUATUM,  GmjoRUM  iNsuLA,  ScMtt,  île  du 
Danube,  dans  la  Basse-Hongrie  (com. 
de  Pressburg). 

Dus,  CiUM  [U.  Ant.],  localité  de  Mœsic, 
auj..  suiv.  Reichu^,  Rosestiy  dans  la 
Boulgarie  ottomane. 

CiVTTAs,  Civedùy  bourg  de  la  Vénétie  (prov. 
de  Brescia). 

CrviTAs  Carsici,  Carsicum,  La  Cieutat  (au 
xrv*  s.J,  La  Cioudad  (en  Prov.),  La  Cio- 
ta/,  ville  de  France  (Boucbes-du-Rbône) . 

CrvTTAS  AcREUA  ÀQUENsis,  voy.  Aqu^. 

CrviTAS  AusTRti,  CiviTAS  FoROJULiENsis,  voy. 

FORUtf  JULU. 

CivrrAS  Campani^,  Campanu,  Campagiuiy 
ville  d'Italie  (Prineip.  Cit^r.). 

M.  Temaux  cite  un  livre  imprimé  dans  cette  ville 
en  1545  :  Bepertorium  mirtflei  apparatug  D,  ioan- 
ni»  Ant.  de  Sigris,  eitîtatU  CampanUe,  tuper  ejr- 
iravaganti  constitutione  ClementU  Papœ  Fil  con- 
tra ciertcot  non  incidente»  in  hatfitu  et  ion»ura,„ 
Impressum  in  civitate  Campanic...  per  Franciscum 
de  Fabris  de  Gorinaldo...lb&5,  in-folio. 

Un  écrivain  du  même  nom,  Nicolo  de  Nigris,  pu- 
blia en  160U  à  Naples,  Vlttoria  di  Campagna^  in-ft. 

La  Ubreria  de*  Volpi  nous  fournit  l'indication  d'un 
second  volume  imprimé  dans  cette  localité  au  xvi« 
siècle  :  lo,  Nicolau»  Bogeriiu,  in  GeUenum  de  jom- 
guini»  mi»sionef  in  civiiate  Campaniae,  1570,  in-4. 

CiviTAS  CastellaxNa,  Città  di  Castello,  sur 
le  Tibre,  bourg  de  la  délég.  de  Pérouse. 

ClVITAS  CURIOSOPITIM,  VOy.  CORIOSOPITUM. 

CiviTAs  DIVIN!  vuLTus  (?).  Ccci  cst  un  noHi 
de  lieu  qui  se  trouve  sur  la  souscription 
d*un  livre  imprimé  en  1482,  et  signifie 
Vérone;  cette  dénomination  viendrait 
du  sacrosanctum  sudarium  de  Ste  Véro- 
nique, d'après  M.  Brunet. 

ClVITAS    DlVI  PONTII   TIIOMERIARCM,   St-PonS 

de  Thomiers,  pet.  ville  du  Languedoc 
(Hérault). 

LMmprimerie  remonte  en  cette  petite  ville  ft  Tan- 
née 1516.  M.  Bnmet  consacre  au  liv/e  tare  qu'il  dé- 
crit, Ji  cette  date,  un  article  consciencieux,  que  nous 
ne  pouvons  mieux  faire  que  d'analyser  succincte- 
ment :  t*rolflematamagiattiBartholitmeidtSoHiolin 
vivarien»is  medici  :  p  bonamnî  artium  magistri  : 
nec  non  in  facuttaie  mcdicine  ex  aima  mOtispesu- 
lani  vniucrtHide  merito  graduait  :  $uper  »exage- 
tiarium  astronomie  ad  modû  vtiie  et  profecto  ad- 
mirabile  in*trumentum  :  subsequenter  ineipiunl. 
Au  bas  du  v  du  dernier  f.  :  Impressum  fuit  opus 
pscns.  150pblcmatû  magistri  Bartholuiiici  de  solliolis: 
sup  scxagcnariû  :  in  ciuitatc  diui  l'ôtii  thomeriav  : 
p  Alagtra  lo&nè  de  guerlins  impssiorie  artln  mirilicû 
artifice.  Anno  Christi.  500  et.  lO.  sup:  lOOOailoaûi 

U 


323 


CIVITAS  DUCALIS.  —  CLARAVALLENSE  CŒNOBIUM. 


324 


mundi.  6860._die  i^o.  28.  aprilis.  sole  18.  gdO  taari  : 


imprimé  en  très-petits  car.  goth.,  d'une  grande  net- 
teté et  sur  un  exceUent  papier  ;  sur  le  titre  une  gra- 
vure sur  bois,  ob  figurent  deux  hommes  occupés 
d'obserrations  astronomiques. 

Remarquons  le  nom  de  cet  imprimeur,  un  de  ces 
artistes  nomades,  comme  nous  en  trouTons  un  si 
grand  nombre  à  cette  époqup  ;  en  1510  nous  le  voyons 
ji  Toulouse;  mais  plus  de  vingt  ans  auparavant  il 
exerçait  son  art  en  Espagne,  signant  tantôt  Jean  de 
Gherlinc  et  tantôt  Jean  de  Gherlins,  à  Braga  en  IftM 
et  à  Barcelone  en  1408. 

CiviTAs  DucAus,  CUta-Ducale,  ville  dltalie 
(Abruzze-Ultér.  H). 

ClYITAS  1mP£RIAUS  AI)  GOSAM,  VOy.GoSLARIA. 

CiVTTAS  Indaginis,'Haga  Schauenburgi,  Stad- 
TUAGA^  Stadthagen^  ville  de  la  petite  prin- 
cipauté de  Schauenburg-Lippe^  entre  la 
Prusse  et  le  Hanovre. 

Feverlin  nous  dit  que  cette  ville  possédait  une  im- 
primerie en  lôlft,et  voici  le  titre  du  premier  volume 
exécuté  :  Kirclien^Ordnung  unser  von  Gottes  Gna- 
den  HmaUt  grafen  zu  HottteinSchaumburg  und 
stemberçy  worin  zu  âehen,  voie  et  mit  Lehr  und 
ceremonien  in  umem  Graffeiiaflen  und  Landen 
hinfOro  mit  GôttUcher  HUlfe  gehaUen  werden  soU. 
1 .  cor.  Xi  V,  Lasaet  ailes  in  der  Gemelne  ekrlieh 
und  odentlich  zugefien,  Gedruckt  au  Stadthagen  in 
Jahr  1614,  in-ft,  de  270  p. 

Livre  fort  rare«  même  dans  le  comté  de  Schauen- 
burg,  nous  dit  Bunemann,  in  Cotai.  Biblioth,  p.  101. 

CiviTAs  Lavuwa,  voy.  Lanuyium. 

Ci  VIT  AS  MoNTis  Graccensis,  voy.  Zagrabia. 

CiviTAS  Nabcnetum,  voy.  Namnetus  Portos. 

CiviTAS  Noya,  CUtà  Nuova,  pet.  ville  d'U- 
lyrie  (gouv.  de  Laibach). 

CiYiTAs  Plebis,  Civita  ou  Città  délie  Pieve, 
ville  d'Italie  (délég.  de  Pérouse). 

CiviTAs  Regaus  ou  Regia  [Cluv.l,  Ciudad" 
Real,  ville  d'Espagne,  dans  la  Nouv.- 
Castillc^  chef-lieu  d'Intendance,  anc. 
capitale  de  la  Manche. 

Cette  ville  ne  figure  pas  dans  la  nomenclature, 
donnée  par  Mendei,  des  villes  d'Espagne  qui  ont  pos- 
sédé ou  possèdent  aujourd'hui  une  imprimerie. 

CiviTAS  Rëmorum,  voy.  Rémi. 

CiviTAs  RoDERici,  RoDERicopous,  Ciudad- 
Rodrigo,  ville  forte  d'Espagne,  dans  le 
royaume  de  Léon  :  quelques  géogra- 
phes ont  vu  dans  cette  ville  remplace- 
ment de  l'anc,  Lancia  Transcudana. 

Même  observation  que  pour  Giudad-Real;  ne  figure 
pas  au  CataL  de  Mcndcx. 

ClVITAS  SaLLSARLM,  voy.  SALINiE. 

CivriAS  Sancti  Angeli,  Civita  di  S.  Aiigelo, 
bourg  du  Napolitain  (Abruzze-Ultér.  i).' 

CiviTAS  TuTA,  CivrrATULA,  CtWadcWa,  ville 
de  la  Vénétie,  sur  la  Brcnta  (prov.  de 
Yicence). 

CiviTAS  Yallenshim,  voy.  OcroDiTRiis. 


CiviTAs  Vasatica,  voy.  Vasatum. 

CiviTAs  Venetorum,  voy.  Dariorigum . 

CiviTAs  Vetus,  voy.  Centum-Gells. 

CizA,  voy.  CmuM. 

Clagenfurtum,  voy.  Claudia. 

Clamarduh,  Clamari-'SouS'Meudon,  bourg 
de  France  (Seine). 

CLAMEaACUM,     ClaMUCUM,     CLEMENTIACDli, 

Climiciacum^  Clamecy,  ville  de  France 

(Nièvre). 

ClAMORGAMA,   GlAMORGAMIENSIS   COICTATCS, 

Glamorgan,  comté  d'Angleterre,  dans  le 
pays  de  Galles. 

Clampeda  [Liv.,  Mêla],  Clampeia  [Tab. 
Peut.],  AajxTWTita  [Polyb.J,  ville  duBrot- 
tium,  sur  la  côte  0.,  auj.  Cetraro,  dans 
la  Calabre  Citer.,  ou,  suiv.  d'autres 
géogr.,  San  Lucilo. 

Clanis  fl.  [Plin.,  Liv.],  Glanis,  fl.  d'É- 
trurie,  auj.  le  Sacco  ou  Fnime  di  Corn- 
pagna,  et,  suiv.  quelques  géogr.,  la 
Chiana,  affl.  de  TAmo. 

Clanis,  Clanus,  le  Clain,  riv.  de  France, 
afïl.  de  la  Vienne. 

Clanius  fl.  [Virg.],  Glanis,  rxovc;  [D.  Ha- 
lic],  fleuve  de  la  Campanîe,  aoj.  le 
Clanio,  dans  la  Terra  di  Lavoro. 

Clanoventa  [It.  Ant.],  Glanniranta  [Net. 
Imp.l,  localité  de  la  Britannia  Romana, 
que  l'on  croit  retrouver  dans  l'anc.  ab- 
baye de  Holme,  sur  le  Firth  of  Solway, 
côte  N.-O.  du  Northumberland. 

Clanum  [1t.  Ant.l,  localité  des  Scnones, 
dans  laquelle  Ukert  voit  Villeneuve-sur- 
Vanne,  et  Reichard,  Chailly  (Seine-et- 
Marne). 

Clara,  Regia  Magna,  Kralowa-Weliha, 
bourg  de  Croatie. 

Clara,  Clare,  anc.  ville  d'Irlande,  dans  le 
comté  du  même  nom,  sur  le  Fergus 
(Munster)  ;  n'est  plus  auj.  qu'un  village. 

Claramontidm,  voy.  tLAROMONnuM,  Clards 
MoNs  et  Arverna. 

Clarascum,  Quierasque,  Cherasœ,  pet.  ville 
du  Piémont  (prov.  et  au  N.  de  Mondovi). 

Voici  un  livre  imprimé  dans  cette  ville  en  16S1 1 
Aggiustamento  pcr  l'cssccutione  del  trattato  dtt  6 
di  aprile  16S1,  fatto  in  Cherasco,  Cberaaco  et  t^via, 
jier  gli  Ilercdi  di  G.  B.  de  Rossi,  16.31,  in-A.  La  Sto- 
ria  ai  Cherasco^  par  Francesco  Voersio,  fût  impri* 
niée  à  Mondovi,  en  1018,  iii-4. 

CLiVRAVALIJîxNSE    CœNOBIUM,    ClARA    VaLUS, 

Clairvatix,  ville  de  France  (Aube)  ;  anc. 
et  illustre  abbaye  de  S.-Benoît,  fondée 
en  1  H5,  et  dont  S.  Bernard  fut  le  pre- 
mier abbé. 


3â5 


aARA  VALUS.  —  CLARUS  MONS  LOTHARINGliE. 


326 


Clara  Valus,  ClairvauXy  bourg  de  France 
(Jura).  =  Ckravaux,  bourg  du  dép.  de 
la  Haute-Vienne.  =  Clerevaux,  bourg 
de  Franche-Comté  (Doubs). 

Clarexna  [T.  Peut.],  localité  de  laRhétie^ 
sur  l'emplacement  de  laquelle  les  géo- 
graphes sont  divisés  :  est-ce  Munderkin- 
gen,  ville  du  Wurtemberg  [Kruse]; 
Kirchheim,  ou  Rain,  pet.  ville  de  Ba- 
vière, dans  le  cercle  du  haut  Danube  ? 

Clarentu,  Clarence,  ville  d'Angleterre 
(C.  de  SufTolk). 

Clarucum  ad  Ligerim^  Cleriacum  Aurkllà- 
îCEssE,  CUry,  sur  la  Loire,  ville  de 
France  (Loiret);  Louis  XI  fut  enterré 
dans  son  église  de  Notre-Dame. 

Claritas  Jdua,  Espejo,  bourg  d'Espagne, 
dans  le  roy.  de  Cordoue. 

Clarium,  Chiari,  bourg  du  Milanais  (prov. 
de  Brescia). 

Ci^rofontandm  Palatium,  Hellebrunn,  châ- 
teau de  plaisance,  près  Salzbach,  en 
Autriche. 

Claromons,  ChicBramonie,  bourg  de  Sicile, 
dans  le  Val  di  Noto. 

Claromontu  Collegium,  le  Collège  de  Cler- 
mont,  à  Paris,  appartenant  aux  RR.PP. 
Jésuites. 

Sentence  da  6  octobre  161A,  contre  le  P.  François , 
Loriot, Jésuite,  par  laqaelle  défenses  sont  faites  audit 
P.  Loriot,  et  aux  prêtres  et  aux  écoliers  du  collège 
de  ClermoDt,  de  tenir  aucunes  presses,  caractères  et 
ustensiles  de  librairie,  imprimerie  et  reliure,  ni 
d*entreprendre  à  TaTenir  sur  l*art  et  fonction  desdits 
imprimeurs,  libraires  et  relieurs  de  livres,  à  peine 
de  confiscation  et  de  5Q00  livres  d'amende. 

Quand,  au  siècle  dernier,  les  jésuites  furent  chas- 
sés de  France,  leur  admirable  bibliothèque,  dans  la- 
quelle était  venue  se  fondre  celle  de  Tarchevéque  de 
Ilarlay,  fut  adjugée  au  collège  de  Louis-le-Grand, 
par  arrêt  du  2ft  février  1704,  et  la  vente  en  fût  faite 
dès  le  mois  suivant  ;  la  jwUce  interdit  la  vente  de 
V Encyclopédie^  c'est-à-dire  des  7  premiers  vol.  qui 
étaient  parus,  et,  ce  qui  est  biiarre,  des  tableaux 
de  Tonorel  etPérissin. 

CLAROMOînTCM,  voy.  Arverna. 

flous  juterons  à  la  notice  que  nous  avons  con- 
sacrée à  rimprimerie  de  Clennont  :  Les  arrêts  du 
conseil  du  21  Juillet  1704  et  du  SI  mars  17S9  autori- 
sent la  ville  de  Clennont  à  conserver  deux  impri- 
meries. 

Ces  deux  imprimeurs,  en  1764,  lors  du  JRapport 
Sartines,  éuient  Pierre  Viallanes,  |)ourvu  depuis 
1736, avec  trois  presses;  etU-Pierre  boutandon,  re<;u 
naître  et  imprimeur  du  roi  en  1755,  avec  quatre 
presses  ;  la  charge  d'imprimeur  du  roi  était  dans  la 
famille  des  Boutandon  depuis  1697. 

tne  sentence  du  Châtelet  du  2  Juillet  1625,  pour 
les  syndics  et  adjoints  de  la  communauté  des  librai- 
res de  Paris,  fut  prononcée  contre  Guillaume  et  Biaise 
Pucbal  frères,  marchands  papetiers,  qui  avaient  fait 
imprimer  par  Métayer,  maître  imprimeur.  Appa- 
ratu»  in  ('iceronem,  in-A,  laquelle  édition  fut  con- 
fisquée, et  ledit  Métayer  condanuié  à  rarocnde,  avec 
défense  auxdits  Paschal  de  plus  contrevenir  aux  rè- 
glements, à  peine  de  ftOO  liv.  d'amende.  Confirmé 
par  antre  sentence  du  SO  Janvier  1626  ;  et  cette  sen- 


tence contradictoire  porte  que  Biaise  Paschal,  mar- 
chand papetier  d'Auvergne,  sera  condamné  à  remet- 
tre les  exemplaires  des  livres  saisis,  etc.  Arrêt  du 
conseil  du  22  août  1626,  confirmant  celui  du  20  fé- 
vrier, qui  condamne  les  f^rères  Paschal,  marchands 
Sa()etier8  à  Paris,  en  200  livres  d'tanende,  etc.  Ce 
uillaume  etce  Biaise  Paschal,  papetiers  d'Auvergne, 
et  possédant  un  dépOt  à  Paris,  étaient,  croyons- 
nous,  proches  parents  de  leur  illustre  homonyme. 

Claromontium,  Clakemontium  Lutevense, 
Clermmt  de  Lodéve,  ville  de  France  (Hé- 
rault). 

Claromontium,  CLAROMONS^C/eriTum^,  bourg 
et  château  d'Anjou  (Maine-et-Loire)^ 
qui  donne  son  nom  à  l'illustre  maison 
des  Clermont-Gallerande. 

Claromontium^  Clermonty  bourg  et  château 
du  Viennois  (Isère),  d'où  viennent  les 
Clermont-Tallard  [P.  Anselme]. 

Clarus  fons,  Sherbome,  bourg  d'Angle- 
terre (C.  de  Dorset). 

Clarus  locus,  Clarolocus^  Ckàrlieu- lez- 
Nancy,  village  de  Lorraine  (Meurthe), 
où  les  ducs  de  Lorraine  avaient  un  châ- 
teau; anc.  abb.  de  Citeaux,  fondée  en 
1159,  par  Mathieu,  duc  de  Lorraine. 

En  1606,  dit  M.  Beaupré,  une  nouvelle  Imprimerie 
vient  prendre  place  dans  les  annales  de  la  typogra- 

Rhie  lorraine;  c'est  celle  de  rahbaye  de  Qairlieu-îex- 
ancy;  un  typographe  du  nom  de  Jean  ^tevine  (an- 
pelé  peut-être  de  Sens,  où  nous  voyons  une  impri- 
merie de  ce  nom  en  1569)  et  certainement  de  CIteaux, 
si  la  supposition  que  nous  (iiiit  émettre  une*assertion 
de  MM.  Brunet  et  Cotton  peut  être  admise  (voy. 
CiSTERcniM),  y  établit,  ji  l'instigation  de  Pabbé  des 
Bernardins,  une  imprimerie  dont  les  produits  sont 
remarquables  par  la  beauté  des  caractères  et  par  une 
exécution  presque  eizévirienne  ;  en  1609  les  presses 
conventuelles  cessent  de  fonctionner,  et  Jean  Savinc 
va  s'établir  Ji  Nancy.        * 

Pendant  ces  trois  années  huit  ouvrages  sont  im- 
primés tant  au  monastère  des  Bemandins  qu'à  la 
maison  qu'ils  possédaient  à  Nancy,  rue  de  la  Mon- 
naie. 

Le  premier  est  à  la  gloire  de  l'illustre  fondateur 
de  l'ordre  :  Fffa  ei  miracula  tancU  Bernardi, 
primi  ClarevaUis  abbatis  et  prœcipui  sacri  Cisler' 
xiensis  oroinis  illustratoris,  a  quodam  ipsius  or- 
(Unis  monacho  metrice  édita.  Pet.  in-8,  de  S6  If. 
imprim.  en  ital.  à  l'exception  des  sommaires  qui 
sont  en  car.  rom.  ;  ft  la  un,  au  v<*  du  56*  f.  Clari- 
Loci  ad  fianeeium.  Excudebat  Joannes  Savine  ty- 
pographus.  Anno  domini  1606,  sign.  A-Eii. 

Le  plus  important  des  huit  ouvrages  sortis  de  l'ab- 
baye  de  Clairlieu  est  le  :  Discours  des  cérémonies, 
honneurs  et  pompe  funèbre  faits  à  l'enterrement 
du  très-haut,  très-puissant  et  serenissime  prince 
Charte  III  du  nom,  duc  de  Calabre,  Lorraine, 
Bar,  etc.,  par  Claude  de  la  Buelle,  secrétaire  des 
commandements  de  feue  son  altesse,,,  k  Cler-lieu- 
lez-Nancy,  i)ar  Jean  Sauine,  1609,  iu-8,  de  vui-202  f., 
plus  S  f.  non  chiffrés. 

A  partir  de  1609  les  ouvrages  dont  la  souscription 
est  datée  de  Qairiieu  sont  imprimés  à  Nancy. 

Clarus  mons  Bellovacensis,  Clermont  en 
BuuvoisiN  [Gr.  Chron.],  Clermont  en 
BeauvoisiSy  ville  de  France  (Oise);  anc. 
comté. 

Clarus  mons  Lotiiaringle,  Clennont  en  Ar* 
gonnCy  bourg  de  France  (Meuse). 


327 


CLARIS  MOÎSS.  —  CLAVASIUM. 


32S 


CLARUSMONs,Mow<ecAt<iro,  ville  de  Sicile(?). 

Falkenstein,  et,  d*après  loi,  M.  Cotton  signalent 
rimprimerie  comme  existant  dans  cette  localité  en 
1655.  Le  titre  du  livre  dont  veut  parler  le  rèr.  doc- 
teur nous  est  fourni  par  Haym  t  Îm  vita  di  Cesare 
Borgia,  detto  poi  U  Duea  VaUntino.  Oa  Tanuuo 
TonuuL  Montechiaro,  1055,  in-4,  réimprimé  audit 
lieu  en  1671.  Malheureusement  tout  nous  porte  ft 
croire  que  le  lieu  dMmprcssion  est  supposé,  et  nous 
pensons,  avec  Meizy,  quMl  fut  exécuté  à  Macerata. 

Clasis,  riv.  d'Ombrie,  auj.  la  Chiascia, 
al'fl.  du  Tibre. 

Clastidium  [Liv.],  KXawrt^iov  [Polyb.,  Str.], 
ville  de  la  Gaule  Cispadane^  auj.  Cas- 
teggio,  ou  Schiateggio,  près  du  Pô,  bourg 
entre  Plaisance  et  Tortona,en  Piémont. 

Clater  (eris),  Cleder,  village  près  St-Pol- 
de-1^on  (Finistère). 

Claterna  [Cic,  Plin.],  Ciaternum  [Geogr. 
Rav.],  KXiTtpva  [Ptol.],  ville  de  la  Gaule 
Cispadane,  auj.  Vortflfnono,  bourg  d'Ita- 
lie (délég.  de  Bologne). 

Claudu    [Plin  ],    Claudivium,  KXau^ioûîov 

S  Ptol.],  KXaw^ÔYiGv,  Clagenfurtium,  ville 
le  la  Norique,  auj.  Klagenfurty  sur  le 
Danube,  ville  de  la  Haute-Carinthic 
(Autriche). 

Falkenstein  nous  donne  1777,  comme  la  date  dt 
rintroduction  de  la  typographie  dans  cette  ville. 

CI.AUD1A.  Claudia  fossa,  Chioggia,  Chiozzia, 
ville  lorte  de  la  Vénétie,  au  S.  de  Ve- 
nise, à  l'extrémité  orient,  des  lagunes. 

Claudia  Castra,  Claudiocestru ,  voy. 
Clevum. 

Claudianopolis,  Claudiopolis  [Cluv.,Cell.], 
CoLOsvARiA,  CoLosvARiuM,  Clousefiburg 
(en  hongr.  Kolosvar),  ville  forte  d'Au- 
triche, capitale  de  la  Transylvanie, 
ch.-l.  du  pays  des  Hongrois,  l'un  des 
trois  districts  de  la  principauté.  Patrie 
de  Mathias  Corvin. 

JoannesNémeth  {tyvogr.Hungariœet  TranssUv.) 
ne  fait  remonter  qu'à  1550  l'imprimerie  h  Kolosvar  ; 
ce  bibliographe  nous  inspire  une  confiance  absolue, 
mais  nous  devons  cependant  noter  un  volume  por- 
tant une  date  antérieure,  dont  Vogt  [Cat,  Ub.  rar,) 
nous  fournit  la  description  :  Jo,  Deeit  syntagma 
institutionum  juris  imperiaUs  llungariei,  quatuor, 
vtrtpieuii  quœttionum  ac  retponsionum  Ubriscom' 
nrehentum.  Oaudiopoli,  1559,  in-ft. 

Vers  la  même  époque,  mais  ne  portant  pas  de  date, 
naratt  un  livre  célèbre,  dont  Schelhom  nous  donne  la 
descripUon  :  Pulmen  de  Cœto  Delapsum  Trinitario- 
rum  Deum  Triunum  Contundaa,  Oaudiopoli  in 

Transylvania.  „.",.. 

Ce  livre,  ou  plutôt  ce  Blasphème,  comme  rappelle 


réellement  imprimé  à  Kolosvar,  il  fut  saisi  et  supprimé 
avec  un  tel  soin  queSchelhorn  raconte  qu*un  de  ses 
amis,  vir  entdilus^  cuju»  relationt  hoc  debeo,  $e 
omni  cura  in  ipsa  Transylvania  hune  librum  titn 
comparare  haud  potuisse,  affirmavit  ;  ce  qui  est 
parfaitement  sûr,  c'est  qu'il  a  totalement  disparu. 
En  1545  Caspar  lleltal  ou  Heltl,  après  avoir  ter- 


miné scsétudrs  à  Wittembcrg,  revint  Ji  Kolosvar,  sa 
patrie,  en  qualité  de  pasteur,  et  y  fonda  un  établis- 
sement  typographique  qu'il  dirigea  lui-même  de  1550  ft 
1577.  Sa  veuve  lui  succéda  de  1578  à  1580;  puis  son 
fils,  gui  portait  le  même  nom,  Caspar  Ileltai,  et  ce 
denuer  étant  encore  sans  enCints,  sa  soeur  Anna,  ma- 
riée au  sénateur  Mathias  Raw,  hérita  des  prcMetetdn 
matériel  de  la  famille. 

En  1551  run  des  ouvriers  de  Caspar  Heliai  le  père 
fonda  lui-même  une  imprimerie;  il  s'appelait  Georae 
iloffgreff  (1551-1558). 

Voici  le  premier  livre  imprimé  par  C  Héltai  : 

Bitus  explorcmdœ  veritaHâ,  quo  HwÊgarieaNûr 
tio  in  dirimendis  controveriiiM  anteannos  SfeO  irs« 
e»t,  et  ejus  testimonia  pturima  in  taerario  Mummi 
templi  Varadiensis  reperta,  Colosvarii,  15S0,  in-è  ; 
à  la  fin  :  impressum  ColoêvarU  per  G,  H,  [Catp^ 
rem  i/eltum) . 

George  Hoftgreff  a  publié  en  1551,  de  concert  avec 
son  maître  C.  Hcluî  iSumma  ChriBttteher  Lekrer 
Auderst,  der  kurse  CathecMsmuM  durek  Cmpcr 
Helth,  Pfarrertt  tu  Klauuntmrg;  ft  la  fin:  Zn  KÎm- 
senburg  in  Siebcnbfirgen  durch  Kaspar  Helth  and 
Georg  Hoffgreff,  1551,  in-8. 

En  1555,  nous  le  voyons  signer  seul  les  livres 
qui  sortent  de  ses  ateliers  :  INafyjii  aeripii  tfon- 
cari,..conMeripta  per  Franc,  Hov&Ka...  Impreaanm 
Qaudiopoll  Transylv.  per  Georgium  BoOip^ioM, 
ann.  mdlv,  in-^o. 

Claudiopous,  s.  Claudii  Fanum,  SaùU' 
Claude,  ville  et  évèché  de  Fr.  (Jura). 

A  la  fin  du  xvni*  siècle,  dit  H.  Gaullleor,  à  Toc- 
casion  de  la  révoIuUon  française,  on  imprime  dans 
cette  petite  ville  un  grand  nombre  de  brochures. 

ClaudiusMons  [Plin.],  montagne  de  Croa- 
tie, près  de  Warasdin,  dominant  le 
cours  de  la  Drave. 

Claupivium,  voy.  Claudia. 

Clausa,  Chiusa,  bourg  de  la  Vénétie  (dé- 
lég. d'Udine). 

Clausentum,  voy.  Ajîtona  Meridionaus. 

Clausksa,  Clausium,  Clausen,  ville  du  Ty- 
rol,  entre  Brixen  et  Botzen. 

CijilUsthal,  ville  de  la  Basse-Saxe,  dans 
le  Brunswick,  dont  nous  ignorons  le 
radical  latin. 

Falkenstein  dit  que  cette  ville  eut  une  imprime- 
rie en  1727. 

Claustriburglm,  Claustrum  Neoburgense, 
Klostemeuburg,  sur  le  Danube,  ville 
d'Autr.  (Cercle  infcr.  du  Wienerwald). 

Claustrum,  Lencloistre,  village  de  France, 
près  Châtellerault  (Vienne). 

Clausula  fl.  [Liv.],  fleuve  de  l'Illyrie 
grecque,  auj.  la  Morascaou  la  Drinassa 
[Forbiger]. 

CLAUsiTLiE,  Cli'siî,  Sluys  (écluse),  ville  de 
Hollande  (pr.  Zeeland). 

Clausulje  NiGRiE,  Swarte-Sluys,  bourg  de 
Hollande  (Over-Yssel). 

Clavarum,  Claverium,  Chiavan,  ville  d'Ita- 
lie (prov.  de  Gènes). 

Clavasium,  Chiavasco  {Chivas),  ville  d'Ita- 
lie, au  N.-E.  de  Turin,  sur  le  Pu. 


329 


CLAVENNA.  —  CUTIS. 


330 


Un  imprimeur  nomade,  Jacobinus  de  Suigo  de 
Sanao  Genoano,  qui  eierçait  à  Venise  en  1A85,  vint 
rannëe  suivante,  sans  doute  avec  un  matériel  rou- 
lant, essayer  de  Qiivauo,  alors  l*une  des  places  les 
pins  fortes  du  Piémont  :  il  y  publia  un  seul  volume, 
et  contimia  sa  route  Jusqu'à  Turin,  ob  il  se  fixa  de 
1M9  è  IM»;  puis  il  passe  les  Alpes  et  nous  le  voyons 
exercer  à  Lyon  en  1490  et  lft97  ;  enfin  Tamour  de  la 

Strie  le  ramfeDe  è  Venise  en  lAW,  et  ce  fut  sans 
ote  Ik  an*fl  termina  sa  vie  tourmentée. 

Les  biuiognplies  ne  citent  de  cet  imprimeur  qu*un 
seul  ouvrage  imprimé  à  Chivasso;  en  voici  le  titre 
exact  :  Amtkui  âe  CUwasio  nomma  Angeliea  die  Ca- 
jfdiu  CoMCienfte.— A  la  fin  :  Jacobinm  de  Suigo  de 
MPteto  G&rwumo  kmlvâ  impreatonU  anctor  ad  Ueto  - 
rem;  pois  viennent  six  dbtiques  à  la  louange  de 
rantenr,  et  la  souscription  i  Impreesum  Hoe  opus 
ClmmasU  eumo  chrittiane  êalutis  Hcooa  octuaae- 
simo  êexto,  tertio  idtu  maU,  fetteiter  imperâtibus 
itmoeemtlo  octavo  Ponttfiee  maaotmo  et  Karolo 
ttlMsCrteteio  duee  Saàaudie  Pedemontaneque  re- 
gianlM,  iiKft,  imprimé  en  gros  caractères  goto. 

Dans  une  réponse  de  rameur  k  une  lettre  de  Jér. 
Tomielo,  il  s'exprime  ainsi  :  •  Magistro  JaeoàiHO 
de  wtmeio  Germemo  tu  prœfata  arte  peritiâttmo,  ut 
wl0f»  tulM  potiM  monm  geram,  imprimendum 
(llbrum)  trwumUto.  • 

Clavenna  fltin.  Anton.,  T.  Peut. ^  P. 
Diac.],  Tule  de  la  Rhaetie^  près  du  lacus 
Comaceous.  auj.  Chiavenna  (en  allem. 
Ckeven),  Tille  du  Milanais^  dans  la  Val- 
teline  (délég.  de  Sondrio). 

Imprimerie  en  15M  :  Franc.  Nigri  de  Panini  Fa- 
vtitiM  et  Dom,  BaaatiensiM  morte  Metoria,  Ua- 
venue,  15M,  in-8  (llaym). 

Claverium^  Toy.  Clavarum. 

CLEif£imA£UM^  voy.  Glameciacum. 

Cleonj:  [Uv.  ,  Ovid. ,  Plin.] ,  KXtwvat 
[Hom.,  Pind.],ville  dv.  TArgolide,  au  S.- 
O.  de  Corinthe^  dont  les  ruines  se  trou- 
vent près  de  Kurtesi,  dans  le  dioc.  de 
Nauplie. 

CLEPiAcuif  IN  PAG0  Alnetensi^  Aultioy-eri' 
Brie  ou  Aunoy,  village  du  dép.  de 
Seine- et-Mame,  suiv.  l'abbé  Lebeuf. 

Clepidava^  KXT^î^ouia  [Ptol.]^  ville  de  la 
Sarmatie  europ.,  auj.^  suiv.  Cluvicr^ 
Kaminiec,  Kamenetz,  ville  forte  de  Rus- 
sie^ cbef-iieu  du  gouv.  de  Podolie. 

Clepsydra  Fons^  KXt4>o^pa  [Pausan.]^  pet. 
riv.  de  la  Messénie^  près  du  mont 
Ilbome^  auj.  le  Secreci  [Pouqueville]. 

Cleruccm^  voy.  Clariacum. 

Clesius^  voy.  Clusius. 

Cleyum  [Itin.  Anton.L  Glevum^  Glebon 
GoLONU  [Geo.  Rav.]^  Glaudia  Gastra^ 
Glocestru  (au  xu«  s.^  Gleaweceaster), 
Gloueester,  Ghcesier,  anc.  ville  des  Do- 
boniy  dans  la  Britannia  Romana^  auj. 
cbef4ieu  du  comté  du  même  nom,  sur 
la  Sevem. 

Le  Dr  Cotton  cite  comme  premier  livre  imprimé 
dans  cette  ville  :  un  Sermon^  by  Rev.  Jobn  James, 
173t,  io-8*  (inconnu  à  Lowndes).  l'n  Journal,  the 
GtoiÊceeter  Journal  ou  Chroniele{1)y  parut  pour  la 
première  fois  dans  cette  ville,  le  9  avril  1722,  im- 


primé par  Richard  Raikcs,  qui  mourut  en  1757  ;  un 
voL  in-4*  d*une  certaine  importance  typogra- 
phique y  rut  aussi  publié  en  1704  :  Grieve't  {James) 
History  of  Kamtschatka  and  the  Kurilscki  li- 
land»,  with  Maps  and  Plates  ;  ouvrage  curieux  tra- 
duit du  russe  de  Krasheninnicov. 

GUQACUM^  voy.  GUPIACUM. 

Glimberis^  Gumberrum,  voy.  Augusta  Au- 

SCIOBUM. 

Glinucum^  Glunacum  villa,  Glitnucum, 
Gluninium  [Ann.  Vedast.],  Clugny, 
Cltmy,  ville  de  Fr.  (Saône-et-Loire). 

Anc.  abbaye,  chef  d'ordre  des  Béné- 
dictins, fondée  en  9i0  par  Bernon, 
sous  la  protectjon  de  Guillaume  î^*'', 
comte  d'Auvergne.  L'abbaye  de  Gluuy, 
à  Paris,  ne  fut  fon^lée  qu'en  1269,  par 
Yves  de  Vergy  ;  trois  conciles. 

Le  Missel  de  Cluny,  imprimé  en  1483,  porte  une 
souscription  qui  indigue  le  monastère  lui-méiiie 
comme  lieu  d'impression;  cette  souscription  nous 
parait  précise,  et  nous  la  rapportons  : 

Missale  Cluniacense,  A  la  fin,  en  car.  rouges  i 
Beuerendissimus  et  Pater  Dominus  Dominus  Jaco- 
bus  de  Amboysta  abbas—prœsens  Missale  ordinare 
fecit,  Quod  tandem  industriosus  ingeniosusque  vir 
maçister  Mpehael  WensUr,  eivis'BasUiensis,  plmt 
affectu  dewtionis  auam  luerandi  causa,  impresait 
in  Ciunfaeo,  anno  Domini  millesimo  quadringen" 
tesimo  tertio,  die  nona  mensis  Julii,  pet.  in-ful. 
Nous  avons  vu  ce  Michel  Wensler,  à  l'histoire  typo- 
graphique de  Bile  ;  il  fut  le  troisième  imprimeur  de 
cette  ville;  nous  avons  omis  de  rapporter  Ui  ce  fait 
curieux  de  son  excursion  à  Tabbaye  de  Quny  ;  nous 
ne  pouvons  du  reste  expliquer  cette  bizarrerie  de 
l'abbé  qui  a  sous  la  main  tous  les  imprimeurs  de 
Lyon,  et  s'en  va  en  chercher  un  en  Suisse;  la  Bour- 
gogne était  depuis  six  ans  province  française;  et 
Kut-étre  que  le  monastère  de  Cluny  était  resté 
urguignon  dans  l'âme,  et  n'avait  pu  pardonner  au 
roi  de  France  la  rapacité  avec  laquelle  il  avait 
étendu  sa  main  puissante  sur  la  plus  belle  des  dé- 
pouilles de  Charles  le  Téméraire. 

Glipiacum,  Guppucus  non  procul  Parisius 
[Frcdég.],  Guppi  IGesla  Dagob.],  Gle- 
piacl'm  Pai.atium  [th.  Ghlod.  II,  et  Chil- 
derici],  Glioacum,  Clichy-lorGarenne, 
bourg  attenant  à  Paris;  anc.  palais 
mcrov.  ;  saint  Vincent  de  Paul,  qui  en 
fut  curé,  a  fait  construire  l'église  pa- 
roissiale. 

Glipstone,  village  d'Angleterre,  dans  le 
Northamptonsbire . 

En  1709  et  1800  J.  W.  Morris  imprima  dans  cette 
petite  localité  les  Annual  aecounts  of  the  Baptist 
mUsionaries;  Tannée  suivante  il  transporta  sou  éta- 
blissement à  Dunstable,  dans  le  Bedfordshire. 

Gusius  FL.  [T.  Peut.],  le  Clusone,  affl.  du 
Pô. 

GussoNiuM,  Clisson,  ville  et  anc.  château 
de  Bretagne  (Loire-Infér.). 

GuTERNiA  rPlin.,  Mêla],  ville  des  Fren- 
tani,  au  N.-E.  duSamnium,  auj.  Camjx) 
Marino,  dans  la  Gapitanate. 

Glitis  [Sid.  Apoll.],  Oltjs  (?),  fl.  de  la 
Gaule  Narbon.,  auj.  le  Lot. 


331 


CLITUMNUS.  —  COBURGUM. 


332 


CutumnusFl.  [Plin.,  Virç.],  riv.  de  l'Um- 
brie^auj.  le  Clitunno,  daus  la  délég.  do 
Spoleto. 

Clivia  [Cluv.],  Clèves,  Kleve,  ville  de  la 
Prusse  rhénane;  anc.  ch.-l.  du  duché 
de  Clèves. 

Falkenstein  et  Cotton  font  remonter  rimprimerie 
dans  cette  yUIc  à  Tannée  1625  ;  voici  leTolumequMls 
avaient  probablement  en  vue  .■  D.  Joh,  Peil,  Ta- 
tmla  ProccMum  seu  ordinem  ultimi  divini  et  cri- 
minalîM  judicii  exhibent.  Qivic,  1025,  in-ft.  Le  cat. 
d'une  vente  faite  à  Utrecht  en  1770  (tom.  le% 
no  10021,  qui  cite  ce  volume,  B}oute  :  rare  et  cu- 
rieux, orné  de  12  estampes  en  taiUe-douce  très-Joli- 
ment gravées.  M.  Bnmet  le  cite  égalenient,  au 
tom.  \1,  no  2108. 

CuviENSis  DucATus,  le'duc^  de  Cléves. 

Clivus  s.  Andrej:,  la  Cùte-St- André,  ville 
de  France  (Isère). 

Cloduna  [Itin.  Anton.],  Coladiana  [Itin. 
Hier.],  Gloditana  [Geo.  Rav.],  ville  de 
nilyrie  j^ecque,  auj.;  suiv.  Kruse , 
Craja,  Krqja,  dans  le  S.-E.  de  Durazzo. 

Clodianus  fl.  KXw^iavo'c  [Ptol.],  fl.  de  la 
Tarrac,  auj.  la  Muga,  en  Catalogne; 
se  jette  dans  la  Méditerranée. 

Cia)D0ALDl  ViCUS,  VOy.  NOVIENTUM. 

Clodova,  Orsova,  Orsowa,  ville  de  la  Ser- 
vie, dans  une  île  du  Danube. 

Cloia  [Chr.  Phil.  Pulc.a.  1302],  anc.  villa 
roy.,  auj.  Claye,  village  de  la  Brie 
(Seine-et-Marne). 

CF.0NA,  Clonmel,  ville  d'Irlande,  chef-lieu 
du  comté  de  Tipperary  (sur  les  livres 
irlandais  :  Cluain  Meala), 

M.  Cotton  ne  connaît  pas  de  livre  exécuté  dans 
cette  ville  antérieurement  à  Tannée  1804  ;  il  cite  un 
vol.  de  poésies  par  Samuel  FenncU,  imprimé  par 
T.  Gorman. 

CfjDNFERTiA,  Clmfert,  bourg  d'Irlande,  sur 
le  Shannou,  dans  le  comté  de  Galway. 

Clota  iEsTDARiuM,  Cluid.e  iEsT.,  Fifth  of 
Clyde,  en  Ecosse. 

Clota  Ins.  [Itin.  Anton.] ,  Glota,  Vile 
d  Arran,  en  Ecosse,  dans  le  comté  de 
Bute,  à  l'embouchure  de  la  Clyde  [Cam- 
den]. 

Cluana  [Mcla,  Plin.],  ville  du  Picenum, 

auj.  Sanf  Elpidio ,    dans   la   Marche 

d'Ancône. 

L'histoire  de  cette  antique  cité  fut  publiée  par  An- 
dréa tiacci,  à  Macerata,  en  1692,  in-4. 

Cluanum,  Cloytie,  bourg  d'Irlande  (c.  do 
Cork). 

Cludanus  Amnis,  Cluda  [Cell.],  Glota 
[Tac],  la  Clyde,  fl.  d'Ecosse. 

ai'NiA  [Plin.],  KXtuvix  [Ptol.,  Plut.],  Clu- 
NiENSE  MuNicipiUM,  localitc  sur  les  con- 


fins de  la  Celtibéne,  dans  la  Tarraco- 
naise,  auj.  Coruna  del  Conde,  ville  de  la 
Haute-Castille. 

Clunia,  localité  de  la  Rbaetie,  auî.  AU- 
stadt,  près  Feldkirch,  en  T]|to1,  suiv. 
Mannert,  et  Schlins,  suiv.  Reichard. 

Clunucum,  voy.  Cuniacum. 

Clunium,  KXcôviov  [Ptol.],  Fanum  s.  Gatba- 
RiN£,  s.  Catarina,  bourg  du  N.  delUe 
de  Corse. 

Clupeda,  voy.  Memelu. 

Clusa,  voy.  Clausina. 

Clusje  Valus  [Hincmar.l,  Glosa,  Cladsa 
Valus,  Vaucluse,  vallée  et  départ,  de 
France. 

Clusini  Fontes,  en  Étrurie,  auj.  Bagfddi 
San  Cassiano,  ctabliss.  thermal  en  Tos- 
cane. 

Clusinus  lacus,  -h  itipt  KXcuoicv  li^n 
[Strab.],  Lctgo  di  Chiana,  eu  Toscane, 
près  de  Chiusi. 

CLusnjM  [Liv.,  Plin.J,  KXcOotcv  TPclyb., 
Strab.],  Camars  [Liv.l,  vi  RaoïpTtMv  x^ 
[Polyb.j,  sur  la  via  Clodia,  antique  ré- 
sidence du  roi  Porsenna,  auj.  CMm, 
ville  de  Toscane,  près  Arezzo. 

Clusius  fl.,  KXooffioç  [Polyb.],  Clesi:s  [Geo. 
Rav.],  fl.  de  Toscane,  auj.  le  Chiese. 

Clusonitim,  Chism,  bourg  du  Piémont,  sur 
le  Pô,  dans  la  vallée  du  même  nom, 
Clusonia  Vallis. 

Cluvia  [Liv.|,  ville  du  Samnium,  auj., 
suiv.  Reichard,  Campo  di  Jiove,  dans 
l'Abruzze  Citer. 

Cnapdaua,  Knapdale,  district  du  comté 
d'Argyle  (Ecosse). 

Cnemides  [Mêla],  KvïïfiLî^i;  [Ptol.»  Strab.j, 
localité  de  la  Locride,  au  pied  de  la 
montagne  du  môme  nom,  Kvnu.ic;  on 
en  voit  les  ruines  à  Nikoi^aki,  aans  la 
Phthiotide. 

Cnossus  [Flor.],  Gnossus,  rvaiao;,  Kv6»<k;, 
Kvwaad;,  [Hom.,  Pol.,  Plut.J,  ville  de 
Crète,  auj.  Makro  Teikho,  et,  suiv.  Kruse, 
Ginossa. 

CoAGiA,  CoAGiuM,  Kiogia,  Kiœge,  Koège, 
ville  du  Danemark  (Seeland). 

CoBENA,  Kàben,  pet.  ville  de  la  Silésie 
(rég.  de  Breslau). 

COBIOMACUS,  voy.  CAUNiE. 

COBURGENSiS,    COBURGICUS    DUCATUS,  duchc 

de  Saxe-Coburg, 

COBUBGUM,    COBURGIUM      [ClUV.]^    CobUTÇ, 


333 


COCaUM.  —  COLBERGA. 


334 


Cobourg,  viile  d'Allemagne ,  capit.  du 
duché  de  Saxe-Cobourg-Gotha. 

Prosper  Marchuid  (p.  77)  cite  une  édition  des 
PoMÊectes  imprimée  dans  cette  ville  en  1482;  il  em- 
prunte ce  renseignement  au  SfrteiL  vef .  edit,  {BibL 
MalUnkrot,74);mais  cette  édition  n'est  citée  par  aucun 
bîbliograptae,  et  tout  porte  à  croire  ciu'elle  n'existe 
pas  ;  sans  doute  une  édition  imprimée  par  Anth.  Ao- 
ïurger,  le  typograplie  de  Nuremberg,  aura,  parla 
similitude  du  nom,  induit  le  bibliographe  en  erreur  ; 
ce  n*»!  pas  la  première  fois  (nous  le  saTons  par  ex- 
périence) qu'on  prend  le  Pirée  pour  un  homme  ; 
Hain  nous  donne  en  effet  le  titre  d'une  édition  des 
Panàfteteê  donnée  à  Nuremberg  par  cet  imprimeur 
sous  cette  date. 

M.  Cotton  dit  avoir  vu  è  la  BoMéienne  un  traité  de 
Lotber,  imprimé  à  Goburg  en  15S0  ;  ni  Feverlin,  ni 
fnftM%  (Ajfparat,Utt,)j  ni  BBner,nenou8  fournis- 
sent rintitulé  de  ce  traité,  que  nous  déclarons  ne  pas 


Novis  sommes  forcé  d^assigner  une  date  infiniment 
plus  modeste  A  l'introduction  de  l'imprimerie  dans 
cette  ville  :  /mmgitraKo  tUuitris  gymnoiii  Cagtnd- 
rfmii,  nh  UhtstrisMtmo  princtpe  ac  domino,  Dn,  io, 
CoÊùidrat  duee  SaxonuB,  LandgrmUo  Thuringlœ, 
Marekkme  Mimiœ^  etc.,  apud  CoàurgensiM  aperti, 
qmm  feUOUr  ecgpta  et  peracta,  die  S  juL  anni  tur- 
rotfis  ef  tu  ptUriœ  ae  regUmum  vieinarum  gratiam 
itterii  prodita  ptdt  a  dedgnatU  $eholareMs, redore 
et  eoUegio  gjfmnatH  Câifmiriani,  Goburgi,  1M5, 
in-4.  {BW.  aax.  Struvii/  p.  913.) 

CocciuM  [[tin.  Anton.],  localité  de  la  Bri- 
tannia  Romana,  chez  les  Brigantes^ 
auy.,  sniv.  Camden,  BibchesieTf  bourg 
du  Lancashire. 

CoccTMcnuM,  CouRMunuM^  Cockermouth, 
yilie  d'Angleterre,  dans  le  Cumber- 
land,  suiy.  Bisch.  et  MôU. 

CocncMiuM,  CocHiMA,  Kochheim,  Cochem, 
bourg  de  Prusse,  sur  la  rive  gauche  de 
la  Moselle  (rég.  de  Coblentz). 

CociACUM,  CoDiciAcuM,  CuoACUM,  Coucy-le- 
Château,  bourg  de  France  et  anc.  châ- 
teau (Aisne). 

CociNTiA  [Ovid.],  CoNsiuNUM  [PHn.],  ville 
du  Bruttium,  sur  le  Counthum  Prom., 
Pimia  di  Stilo,  aui.  5ft7o,  pet.  ville  na- 
politaine de  la  Calabre  ultér.  [. 

• 

CocossATEs,  CocosATEs,  pcuple  dc  la  Gaule 
Aquitaine;  habitait  le  territoire  qui 
correspond  au  diocèse  de  Dax. 

COCYKTHCM  PrOM.,  VOy.  COCINTU. 

GoDANiA,  voy.  Hafnia. 

CoDANONu  Ins.,  Vile  de  Scefand  (Dane- 
mark). 

CoDANUs  Sinus  [Mêla,  Plin.j,  Godanumhare 
[Cluv.],  SuKvicuM  Mare  [Tac.|,  le  Catte- 
gajt,  Kattegatt,  Codanischer  Meerbusen, 
détroit  qui  s'étend  entre  la  Suède  et  le 
Danemark,  et  unit  la  Baltique  à  la 
mer  du  Nord. 

GoDRio  [Liv.J ,  ville  de  Macédoine,  auj. 
Zagora,  suiv.  Reichard. 


Gœla,  KoIXa  [Ptol.l,  Cœlos  [Plin.,  Mêla], 
KoîXoç  Xi|jLi«v  [PtoU,  port  sur  la  côte  de  la 
Chersonèse  de  Tiirace,  auj.  Kilidba/tr, 
le  plus  important  des  forts  qui  défen- 
dent le  détroit  des  Dardanelles. 

Cœlanum,  voy.  Celanum. 

Cœu  Gorona,  Himmelskron,  château  de 
Bavière,  près  de  Baireuth. 

Gœliobriga,  KoiXioêpifa,  ville  des  Gœlerini, 
dans  la  Tarraconaise,  auj.  Guimaraès, 
Guimaraens  (?),  en  Portugal  (Minho). 

Gœlium,  voy.  Geua. 

Gœnobium,  Cdnobbio,  bourg  du  Piémont. 

Gœnobiuh  Einsidlense,  voy.  EiNsmiA. 

Gœnobium  MARiiEVALLENss ,  Marientfial, 
bourg  de  Hongrie  (anc.  grande  abb. 
de  Bénéd.). 

Gœnoenum,  Kciv6vivcv,  localité  de  la  Germa- 
nie, chez  les  Garinï,  que  l^ilhelm  voit 
auj.  près  de  Raizeburg,  et  ^ue Reichard 

{>lace  à  Gnoien,  dans  le  district  meck- 
emboui^eois  de  Rostock. 

Gœsao,  Gœs^ons,  Gesdaone  [Itin.  Bur- 
digal.],  Gaeone  [T.  Peut.],  Gesabone 
TAnon.  Rav.],  Césanne,  pet.  ville  de 
Savoie. 

Gœtnum,  le  Couemon,  pet.  11.  de  Bretagne, 
se  jette  dans  la  mer,  près  de  Pontor- 
son  ;  est  appelé  Flumen  Gosnonis  dans 
la  tapisserie  de  Bayeux. 

GOGNACUM,  GoNACUM,  VOy.  GONDATE. 

Cola,  Cqll,  l'une  des  Hébrides,  sur  la  côte 
0.  d'Ecosse. 

GoLANcoRUM,  KoXa-pcopcv  [Plol.],  ville  des 
Marcomans,  dans  la  Germanie,  auj. 
Collochau,  près  Schlieben,  dans  la  basse 
Lusace,  suiv.  Reichard. 

GoLANu,  KoXavia  [Ptol.],  KoXflcvixa,  Lanork, 
Lanerk,  sur  la  Glyde,  ville  d'Ecosse, 
ch.-l.  du  comté  du  même  nom  :  Gam- 
den  voit,  dans  Golania,  Coldingham, 

GoLAPis,  KoXainç[Strab.],KoXù4  [D.  Gass.], 
GuLPA  [Gell.],  riv.  de  la  Pannonie  sup., 
auj.  Kulpa,  riv.  d'Ulyiie. 

GoLARNUM  [Plin.],  KoXapvov,  ville  des  Go- 
larni,  dans  la  Lusitanie,  auj.  villa  Cova 
a  Coelheira,  suiv.  Reichard. 

Goi^Tio  [T.  Peut.],  GouATio,  Lithopolis, 
ville  de  la  Norique,  auj.  Stain,  Stein 
(Kamnech),  pet.  ville  illyrienne  du  cer- 
cle de  Laybach,  ou,  suiv.  Reichard, 
Kotalach. 

Golberga,  Colberg,  ville  et  pet.  forte- 
resse de  Prusse  (Poméranie). 

Falkenstein  donne  1056  comme  date  de  Tintroduc- 


335 


COLCESTRIA.  —  COIJJS. 


336 


tion  de  rimprimcric  dans  cette  ville,  et  M.  Cotton 
nous  donne  le  nom  du  premier  typographe,  Henri- 
eus  Hasius,  «  Senatûs  typographus;  •  il  nomme  aussi 
Georgius  Bothius,  comme  imprimant  en  1084,  sous 
la  même  dénomination. 

CoLCESTMA,  voy.  Camalodunum. 

CoLDANiA,  CoLUDi  Urbs,  Coldingham,  \ille 
d'Ecosse^  dans  le  comté  de  Berwick. 

CoLDiNGA  [Cell.],  Coîding,  Koldingen,  pet. 
ville  du  Jutland. 

CoLDiTTA,  Colditz,  pet,  ville  de  Saxe,  dans 
le  cerde  de  Leipzig. 

lA  Biblioth,  $axon.  de  Struvius  (part.  V.  p.  101O) 
nous  donne  le  titre  d*un  vol.  imprimé  dans  cette  lo- 
calité au  XVII*  siècle  ;  Georgii  Weitii  Superinteu' 
(tentis  CoUticenais,  Verzeieltnii  der  Getpraeeht  mit 
Z>.  Caap,  Peucero  in  ScMoss  tu  Leipzig  1576  gehal- 
ten  1576  4.  Goldits,  1683,  io-f. 

COI.DUI,  voy.  QUADI. 

COLEDA,    COLOMA    AD    WiNDAM,  WeRITIERO- 

RUM  OPPIDUM  [Struv.] ,  Colleda,  Coin  an 
der  Losse,  Kuhcôln,  ville  de  Prusse  (rég. 
de  Merseburg). 

CoLENDA,  KoXîvîa  [Appian.],  ville  des  ller- 
caones,  dans  la  Tarrac.,  auj.  Covar- 
ruhiùs,  bourg  de  la  Vieille-Gastillc 
(prov.  de  Burgos). 

CoLENTUM  fPlin.],  île  de  l'Adriatique^  auj. 
Mortara,  sur  la  côte  dalmate. 

CoucARU  [Itin.  Anton.],  localité  dans  la 
Gaule  Cispadane,  sur  la  voie  de  Modène 
à  Vérone;  auj.,  suiv.  Reicbard,  Ronca- 
glio  di  Sotto,  et  suiv.  Maunert,  Miran- 
dola,  ville  d'Italie  (prov.  de  Modène). 
Voy.,  pour  l'imprimerie  dans  cette  ville, 

MlRANDL'IJ^. 

CoLiN^UM,  CoLUNiEUM,  ColUnée,  Collincc, 
paroisse  de  Bretagne^  près  Saint- 
Brieuc  (Côtes-du-Nord). 

Bien  que  certains  écrivains  picards  soutiennent 
que  le  célèbre  Simon  de  Collines  est  un  enfant  de 
leur  province,  nous  croyons  devoir  appuyer  Popinion 
plus  généralement  répandue,  qui  le  fait  naître  au 
bourg  de  CoUiiieCy  en  Bretagne,  dont  il  aurait  pris 
le  nom,  légèrement  modifié  t  U  avait  travaillé  pen- 
dant sa  jeunesse  &  l*aielier  des  imprimeurs  de  Bré- 
bant-Loudéac,  Jehan  Créa  et  Robin  Foucquet  ;  puis  11 
alla  à  Paris,  oh  il  épousa  la  veuve  de  Henry  Estienne 
1er  ;  on  lui  doit  l'introduction  du  caractère  italique, 
et  la  disposition  du  livre  d'éducation  interligne  de 
blanc,  pour  laisser  ft  Télève  la  faculté  de  mettre  le 
mot  à  mot  au-dessous  du  texte  latin  :  sa  marque 
parlante  était  formée  de  trois  lapins  qu*on  appelait 
Conils  {Conniffl  en  breton). 

Inter  nos  norunt  libros  qui  cudcre  très  sunt 
Insignes  ;  languet  estera  turba  famé  ; 

Castigal  Stcphanus,  sculpsit  Colineus ,  utrumque 
Gryphius  edocta  mente  manuque  facit. 

C*est  bien  Ut  Ilenrv  Estienne,  le  savant  correcteur, 
Simon  de  Collines,  le  prince  des  typographes,  et  la 
pauvre  fouie  de»  imprimeur»  qui  meurt  de  faim 
est  caractéristique. 

Coumaci:m,  Counium,  Coligny,  CoHigny^ 
bourg  de  Fr.  (Ain)  ;  a  donné  son  nom  à 
l'illustre  famille  des  Coligny. 


CoLiNUM,  Collin,  Kolin,  pet.  ville  de 
Bobéme^  dans  le  cercle  de  Kaurzim. 

CoLLATiA,  ville  de  l'Apulia  Daunia:  serait 
auj.,  suiv.  Reicbara,  CoglioniH  (?)  [Fo^ 
bigcr]. 

CoLLATiA  [Plin.,  Cic],  KoXXana  [Strab.], 
CoNLATiA  [Festus]^  ville  des  Sabini, 
près  de  TAnio,  auj.  Castellaccio,  sur  la 
rive  droite  de  l'Anio^  diaprés  i'àf&mift- 
tion  de  Forbiger. 

COLTATIO,  voy.  COLATIO. 

Colles  valus  Thumple  :  Vallis  Trumpia 
in  finibus  Brixianorum  es^,  dit  Paozçr 
(tom.  XI,  p.  39i). 

Plusieurs  imprimeries  existèrent  au  xt«  liède  et 
au  commencement  du  xvi«  siècle,  dans  les  eavinos 
de  Brescia;  celle-ci  est  certainement  une  des  moins 
connues,  puisque  l*on  ignore  même  aoo  cnqplMe- 
ment  exact  :  le»  eoUine»  du  Val  Trompia  peovou 
et  doivent  être  une  désignation  imagioairef  et  bmb 
avions  cru  d*abord  pouvoir  asaigner  aux  pwtt 
bressanes  les  trois  ouvrages  que  cite  Panier»  nablt 
nom  de  Timprimeur  ne  figure  pas  parmi  les  proto-ty- 
pographes bressans,  et  force  nous  est  de  Caire  on  ar- 
ticle spécial  è  propos  de  cette  localité  indéteminée. 

IJBEI  PONTIFICALIS,  editu»  diUgrntia  AugutkiHl 
Pairicii  de  PieolominUm»  ;  à  la  fin  :  PMt  Uèer 
pontifleali»  emendatu»  diiigeutia  ReBd'i  te  Xfo  |m- 
tri»  /Mf  de  Lutii»  u.  i.  doctoriê  epi  calaeemi»  et 
DiUJoannitBurehardi  Capeliœ  S.  D.  N.  Pmpmeert- 
moniarum  magietri.  Impreasus  collibua  ▼■lus  Tfooi* 

Pic  per  Mafeum  de  Fracaainis,  sedente  Alexandro  VI. 
.  M.,  anno  élus  XI.  M  occcdii.  die  XI.  Aogwti 
(litteris  rubris  et  nigris)  fol.  (Cat.  Colbert,  n*il2). 
2e  livre  imprimé  :  Forma  iMlrumeutorum,  s» 
forma  cartularii  pro  notarti»  ordinata  per  Magi»- 
trum  Martinum  de  Buxii»  Notarium,  sut  aimo 
1A72,  ft  la  fin  :  Gollibus  vallis  Tmmpiae  per  Maphcam 
de  Fracazinis.  ii«d.x.,  iu-8. 

3*  li«re  imprimé  :  Henrici  de  HoMêia  êetretm  ta- 
eerdolum,  quœ  in  mis»a  teneri  debent,  mnltum 
utilia.  Iniprcssa  Gollibus  \  allistrumpic  per  Gabrie- 
lem  de  Fracazinis,  1516,  in4k. 

CoLUPPiJs,  CoLLippo  [Plin.j,  ville  de  Lusita- 
nie  dont  les  ruines^suiv.  Fiorez^  se  voient 
auprès  de  S.-Sébastien;  suiv.  Reichard, 
ce  serait  Covilho,  dans  le  Guipuscoa. 

CoLLis,  Colle,  bourg  de  Toscane^prèsVol- 
terra. 

L*lmpression  remonte  dans  cette  petite  viHe  k 
Tannée  1478;  d'importantes  inanufiictures  de  pa- 
pier ,  CARTER! B,  qui  exbtatent  dans  les  Caoboiirii^ 
avaient  sans  doute  déterminé  des  ouvriers  aUensMi 
k  s*y  fixer  dès  cette  époque.  Le  premier  livre,  dlé 
par  ks  bibliographes  comme  imprimé  i  Colle, cat 
celui-ci  :  Diosoorides  <te  materia  medteatttrt  f, 
etc.,  latine,  curante  Petro  i^duano  ;  la  souseripCioo 
est  au  r"  du  f.  signé  F  6  :  ExpUc  Dyaatariém  (rie) 
que  per  lu»  (sic)  ]  paduanési»  legttuto  eorrtsit  f 
expolnendo  tj  utiliora  »Ût  t  lucetdeduseft.limprth 
tu»  colle  p  magistrut  Joti*em^allemanumdle  Mt' 
demblick,  annofXpi  milleaimo,  ococ*.  LxzviQ*. 
menteliulij^  in-iol.  de  103  ff.,  à2  cd.  de 47, Impr. 
en  caract.  goih.  assea  maigres,  qui  se  rapprochent  de 
ceux  de  Ilailbrun  et  de  Jenson,  avec  granaescaotaks 
imprimées  en  marge.  Les  signât,  sont  très-iwqpMè- 
res  :  a 8,  b8,  c8,  d4,  eS,  f6,  g6,  hS,  A6,  M%C%, 
d8,  e8  et  f8;  le  dernier  f.  f8  a  un  registre  au  ndo. 

On  rcmarc|uera  la  qualification  d*a/leiiMDiactqaeie 
donne  cet  imprimeur,  né  à  Medenblick,  en  Hol- 
lande ;  ce  fait  se  représentera  plusieurs  foû. 


337 


COLLIS  ANGELl.  —  COLONIA. 


338 


L'Mitioii  princeps  «TOppien,  de  PUeatu,  tnd.  eu 
ten  latins  ptr  Lanrentius  Lippus  de  GoUe,  et  dé- 
diée à  Ijinrent  le  Magnifique,  est  le  second  livre  im- 
piïmé  dans  cette  ville.  En  voici  la  souscription  : 

PhOippiis  PoscQs  ad  lectorem. 

Lanrentius  Lippus  Gollensis  vir  ntraque  Un|gua 
apprime  emditus  noc  dluinO  Oppiani  opu8|traduxit. 
Gauns  cognomine  Bonns  impressit.  1  ut  csset  stu- 
dioals  litterarum  utrisque  industriafquantniacun- 
que  aocessio.  Quapropter  qnod  Oplpianum  o  lector 
lattonm  lec^  ntrisque  gratia8|aga8  Impressum  in 
Colle  oppido  mnnkipiolFIorenuno  anno  ab  hOaltate 
QuistL  M.ococ.LXZTiii.|die  xii.  septembris. 

ln-4,  de  6*  rr.,  à  32  L,  avec  registre  et  sign.,  en 
caract.  gotli.qai  rappelle,  avec  plus  de  netteté  et  de 
r^golarité,  oàni  de  nie  Ketelaer. 

Le  Bénie  inprimear  donne  la  même  année,  mais 
sans  date  de  mois  an  livre  iUuMr,  phUoaùpM  et 
medki  ApolUnarit  Offrtdi  Cranoneiuls^  in-ft,  et 
ramiéc  snivwite  :  Jotmmi»  MichaeliM  Savonarolœ 
Praetlea  dê»m9ntuétnihu,  in-foL  goili.  a%ec  sign. 
et  registre. 

Coaime  le  nom  du  premier  imprimeur  ne  reparait 
snr  aocmi  livre,  0  est  permis  de  vapposieT,  qu'errant 
en  Italie  avec  vn  matériel  portatif,  Jean  de  Meden- 
Ukfc  tat  retenn  à  Colle  par  la  mnnicipalité  ou  plus 
iMement  par  les  fUnicants  de  papier,  qui  lui 
odèrent  de  former  un  typographe  du  pays,  et 
dès  qne  son  élève  Gallos  Bonus  fut  initié  aux 

iU  de  llart  divin,  le  pauvre  Hollandais  ftit  congé- . 

dié  et  oUIgé  de  reprendre  sa  pérégrination  typogra- 


GoLUs  Anotu,  Caulange-lorVineuse,  pet. 
Tille  de  Bourgogne  (Yonne).  Plusieurs 
.autres  localités  en  France  portent  le 
nom  de  6>ulange. 

COLUS  MABTISy  COLMARTIUM^  ColmOTS,  pct. 

ville  de  Fi>.  (Basses-Alpes). 

CoLUs  PgRBGRiNORUM^  Marbachium  (?)^  loca- 
lité de  la  Germanie,  chez  les  Agri  De- 
cumates,  que  Biscn.  et  MôU.  pensent 
être  Marbach,  ville  du  Wurtemberg, 
sur  le  Neckar;  c*est  la  patrie  de 
Schiller.' 

COLMARIA     [CIUV.],      GOLOBURGUM        [AnU. 

Fuld.],  toLUMBRJs,  Cholumbare,  Cuo- 
LONPimuM  [  Ch.  et  Dipl.] ,  Golumbaria 
[Schôpfl.  Alsat.J,  Colmir,  Colmere  (au 
xu«  s.j.  Calmar,  ville  de  Fr.  (Haut-Rhin). 

Pamer,  Falkenstein  et  les  autres  bibliographes 
ditent  de  152S  fintroduction  de  la  typographie  dans 
cette  ville  :  Harodiani,  Mstorici  qrœci^  ttbH  y III, 
Aitçtio  PotUioHO  interprète,  curante  Am,  FarcaUio^ 
h  la  (faitColmaric,  ex  cdibus  Amandi  Farcaltii  menste 
decembri  ■.D.xxiii,  in-8*  (Cat.  Crev«>nna,  n*  61. \5; 
cac  Ubrl,  1801,  n«  S050).  Ce  livre  rare  aurait  mérité 
de  la  pan  de  M.  Brunet  rhonneur  d*une  insertion  au 
MmmeL  Notons,  en  passant,  que  le  cat.  Maituire 
(IL  pb  71)  désigne  par  erreur  rimprimeur  sous  le 
prcDMi  vArmandu». 

Le  second  volume  cité  par  Panser  est  une  édi- 
tiao  dn  HmmeaM  Testamentj  et  la  souscription  de 
ee  Uvre  nous  donne  le  nom  vulgaire  de  l'imprimeur 
Amamé  FarekaU. 

Vn  15M  la  BM.  Rituatis  de  Zaccaria  (I ,  IS  )  nous 
doane  le  nom  d*UD  nouvel  imprimeur,  d'un  typogra- 
phe strsabonrgeols  bien  connu  ;  lAtvrgia  BasUiana, 
0bBrmmo  convena,  Cotmariœ,  typia  Bartholomœi 
Grfetditgeri  édita,  m.d.xl,  in-4. 

Bsrtiiéleuiy  Gryeninger  ou  Grfininger  était  le  fils 
de  Jean  Grfininger  de  Strasbourg. 

Les  anéts  du  conseil  de  I70'i  et  de  17S9  conser- 
vent un  seul  imprimeur  dans  la  ville  de  Colmar,  et 


le  Rapport  Csit  à  M.  de  Sartines  nous  donne  le  nom 
de  cet  imprimeur  en  ITttft;  il  s'appelait  J.-Henry 
Decker,  né  à  Basle,  reçu  maître  imprimeur  en  1700, 
et  possédant  S  presses  ;  le  Rapport  ajoute  qu'il  est 
à  regretter  que  cet  imprimeur  ne  soit  pas  catho- 
lique. 

GoLMOGARA,  ColmogTod,  pet.  ville  de  Rus- 
sie, sur  la  Dwina^  dans  le  gouv.  de  Wo- 
logda. 

GoLOBUNCM,  Co/o6iano,  bourg  du  Piémont, 
près  Vercelli. 

GoLOBURGUM,  VOy.  GOLMARIA. 

GoLociA,  CoLozzA  [Gcll.],  Colocza,  ville  de 
Hongrie,  sur  le  Danube,  dans  la  prov. 
de  Pestb. 

Falkenstein  et  M.  Cotton  donnent  1749  comme 
première  date  de  Timprimerie  à  Colocsa,  mais  J.  Né- 
meth,  le  bibliographe  spécial  du  royaume  de  Hon- 
grie, dit  fonnellement  1700.  Franc.-Ant.  Royer,  im- 
primeur à  Erlau  (en  hongr.  Xaoer)^  transporta  son 
matériel  à  Strigau  (voy.  Stbiqoridm)  en  1702,  sur 
Pinvitation  du  comte  Barkôtzy,  archevêque  de  celte 
ville,  et  après  la  mort  de  son  protecteur  alla  s'éta- 
blir à  Golocaa  ;  le  premier  livre  sorti  de  ses  presses 
dans  cette  ville  est  intitulé  :  CsOdy  Pâl-Stombat/ie' 
Iffi  Prèpott,  Gréf,  Batthyàni  et  Strattmanit  lajoa 
Magyar  Orszàg  Palatimuiànak,  etc.  Kalocsan,1700, 
in-fol. 

Au  commencement  de  ce  siècle  l'imprimeur  de 
rarchevéché  s'appelait  Joannes  Tomentsek. 

GOLOMBARLE,  Goi.UMBARLE,    CotofîlWerS,  Co- 

lombiére;  plusieurs  localités  portent  ce 
nom  en  France. 

GOLOMERIA,    GoLOMERliE,    GoLUMBARIA,  COU- 

lùmmiei's,  ville   de    France  (Seinc-el- 
Marne). 

GoLoMiA,  Kolomyja,  ville  de  Gallicie,  sur 
le  Pruth. 

GoLONEsus,  voy.  Calonesus. 

GoLONiA,  GoLONJA  Agrippina  [It.  Aut.,  Ta- 
Cit.,  Ami.  et  Hist.] ,  'A-ypwrtPÎvr.wi;  (Golo- 
nia)  [Ptol.J,  GoLONiA  Glaudia  Augusta 
Agrippinensium  [loscr.  ap.Grut.],  Agrip- 
pina [T.  Peut.,  Amm.],  GofX)NiA  Agrip- 
pina Ubiorum,  Oppidum  Ubiorum  [Tac. 
Ann,],  Gouix)iGNE  [Ghron.  B.  Dion.' 
Cuelefi,  Ceiden,  Keulen  [Liv.  Allem. 
Cœln,  Cologne,  sur  le  Rhin,  ville  prus- 
sienne, chef-lieu  de  la  régence  du  même 
nom;  université  fondée  en  1388. 

lies  origines  de  l'imprimerie  à  Cologne  sont  en- 
veloppées de  ténèbres  ;  à  en  croire  certains  biblio- 
grapties,  on  pourrait  reporter  à  1404,  peut-être  même 
à  1457,  les  prototypes  des  presses  locales;  mais 
comme  nous  ne  pouvons  trouver  de  livre  portant  une 
date  certaine  antérieure  à  1400,  c'est  A  cette  année 
seulement  que  nous  croyons  pouvoir  faire  remonter 
avec  sécurité  l'imprimerie  dans  cette  grande  et  illus- 
tre ville. 

Tout  le  monde  sait  (j'entends  le  monde  des  biblio- 
philes) qu'en  1402,  la  ville  de  Mayence  avant  été  prise 
et  saccagée  par  les  reltres  d'Adolphe  de  Nassau,  les 
ouvriers  typographes  qui  travaillaient  sous  la  direc- 
tion de  Gutenberg  f?;  et  dans  l'atelier  de  Pierre 
ShcBlfer  ou  SchoiflTer,  épouvantés  de  ces  scènes  d'hor- 
reur, et  déliés  de  leur  serment  d'engagement,  allèrent 
chercher  des  villes  plus  tranquilles,  où  ils  pussent 


339 


COLOMA. 


340 


avec  8écnrit<^  cnItiTcr  et  propager  le  plus  noble  des 
arts  de  la  paix  :  les  uns,  comme  Ûlribli  Zell  de  Ilanau, 
s'en  allèrent  dans  les  villes  avoisinantes  ;  d'autres, 
plus  aventureux,  passèrent  les  monts  et  portèrent 
en  Italie  la  sublime  di'<ouverte  qui  faisait  la  gloire 
de  leur  patrie. 

l'irich  Zell  ou  Zel  ('tait  né  à  Ilanau,  petite  ville  de 
In  liesse  Electorale,  près  de  Francfort -sur-Mein  ;  il 
était  probablement  de  Tatclier  de  Schceffer,  dont  il 
imita  toujours  les  caractères  et  les  procédés  typogra- 
phiques {ititore  ad  Mogvntinos  Fausti  proxime 
a'cedunt,  dit  Lichtenberger),  bien  que,  plus  tard. 


dicta  de  cette  d<^couverte,  il  ait  omis  Jusqu'au  nom 
de  SchœCTcr. 

Obligé  de  quitter  Mayencc  en  ruines,  comme  nous 
Tavoiis  dit,  il  alla  se  fixer  à  Cologne,  et  le  nouvel  éta- 
blissement typographique  devait,  suivant  de  fortes 
présomptions,  fonctionner  déjà  dans  le  courant  de 
iUQtt, 

Maitiairc,  Panzer,  Ilain  et  bien  d'autres  bibliogra- 
phes, citent  un  grand  nombre  des  premiers  produits 
de  ces  presses,  exécutés  sans  aucune  désignation 
d'année,  de  lieu  ni  de  nom  d'imprimeur,  mais  avec 
les  caractères  bien  conims  d'ilricli  Zell,  et  dont  plu- 
sieurs, bien  probablement,  sont  antérieurs  k  l'année 
1406;  nous  y  reviendrons. 

Mais  comme  il  nous  est  impossible  de  rien  préci- 
ser à  cet  égard,  et  comme  le  point  de  départ  de  l'his- 
toirc  d'une  imprimerie  doit  être  logiquement  fixé 
au  premier  livre  imprimé  avec  une  date  certaine, 
c'est  h  cette  année  iiiGô  seulement  qu'il  nous  est 
permis  de  (aire  remonter  l'histoire  de  l'atelier  d'Ul- 
rich Zell  à  Cologne. 

JOiiANNis  CHBysosTOMi  sttpcr  psalmo  quinqua- 
gesimo  liber  primus  :  à  la  fin  :  Deo  et  deiferc  refera 
gras  infiuUas  de  flne\vrimi  libri  Johanis  crisostomi 
sancii  doctoltiê  p  episcopi  sup  psatmo  quiquage- 
simo.^per  me  L'iricû  zel  de tianau  clericù dioceslsl 
MoQûlinm.  Anno  diii  millcsimo  quadrt^gelciimo 
(sMxagesimo)  sra'to.  in-4,  sans  chitf.,  réel,  ni  sign. 
10  ff.  de  :i3  longues  lignes  à  la  page  entière. 

Réimprimé  l'année  suivante  pur  le  même  tyiMgra- 
I  lie,  avec  l'adjonction  du  si^coiid  livre,  in-J:i,  de  29 
lignes  par  page. 

I^  souscription  de  l'édition  de  14G6,  et  l'omission 
du  mot  Sexagesimo  ont  donné  naissance  à  de  nom- 
breux comineiitaires;  la  Seriia  Saiitander  soutient 
qu'Ulrich  Zrll  ayant  imprimé  au  moins  jusquVii 
1499,  on  peut  tout  aussi  bfeii  lire  14*0,  lûBG 
oi  même,  à  la  rigueur,  149G.  que  lAUO;  mais  d'a- 
b>nl  Tabsence  de  tout  signe  typographique  indi- 
(|ue  une  antiquité  reculcV,  puis  Zell  se  qualifie  ici 
de  Clerc  du  Diocèse  de  Mayeiice.  et  il  ne  conserve 
cotte  denoniiiiation  que  Jusqu'en  l(i73,  époque  à  la- 
quelle il  prend  le  titn*  de  Artis  impressoriœ  magi»- 
ter  (Rob.  de  lAcio  Quadr âge aimali»,  an.  14*73,  per 
U.  Z.  impr.),  puis  en  1492  il  s'intitule  Coloniœ  Pro- 
tocharagmaticug, 

I<a  (.hronique  de  Cologne  prouve  que  ce  grand 
imprimeur  exerçait  encore  en  1499. 

Parmi  les  innombrables  ouvrages  sans  date,  et 
souvent  sans  aucune  désignation,  exécutés  par  (Jlr. 
Zell,  nous  citerons  uue  édition  des  Offices  de  Cicé- 
rnii,  que  M.  Brunet  croit  imprimée  vers  140G,  et  que 
Panzer  au  contraire  pense  avoir  précédé  celle  de 
Scheiïcr  de  1465  ;  elle  est  in-4,  de  60  ff.  à  :Ui  lignes. 
■  Si'S  fautes  nombreuses,  dit  l'anzer,  prouvent  son 
antériorité  sur  l'éditiun  de  Mayence;  elle  fut  exécu- 
tée probablement  sur  un  manuscrit,  et  quand  le 
typographe  ou  l'éditeur  ne  pouvaient  lin>  le  texte, 
ils  laissaient  des  blancs,  ce  qui  ne  serait  pas  arrivé  si 
l'édition  de  1465  de  Bilayence  avait  été  publiée,  puisque 
«  Culonia  nonnisi  XWV  horis  a  Alogwitia 
distet»  • 

Nous  citerons  encore  avec  M.  Bernard,  mais  pour 
rectifier  une  légère  erreur  que  cet  excellent  binlio- 
graphe  a  commise,  la  célèbre  JiuUa  Hetractationum 
du  Pape  Pie  11;  le  catalog.  La  Vallière  nous  donne 


l'histoire  de  cette  bulle  et  du  singulier  reriremeiit 
de  cet  illustre  Italien,  oui,  devenu  pape  en  14511, 
brûla  les  faux  dieux  qu'il  avait  adores,  alors  qu'il 
s'appelait  ^neas  Silvius  PiccoloroinL 

Pij  ppe  secùdi  :  BuUa  retractatUmU,-'  On  lit  ao 
r*  du  XI*  f.  Pij  fipe  secUdL  BuUa  ftrœtmiUmk 
dlm  dudû\p  eum  in  minorièvM  adhue  agitem  pro. 
ConleiUo  Basilien,  p  cofi  Rvgenium  tummuM  Pam- 
tifi^cem  ncriptontm  finit  féliciter,,,,. 

Cette  buUe  est  datée  VI  Kal,  Maia9.  MUkMimo 
quîgètesimo  sexagesimo  tertio  (26  avril),  et  adre*- 
s(>e  aux  recteurs  et  membres  de  l'illustre  univenité 
de  Cologne,  in-4,  goth.  à  longues  lignes  an  oombre  de 
27  sur  les  pages  entières,  sans  chiL,  réd.  ni  «ignat^ 
contenant  11  ff. 

Acheté  410  fr.  à  la  vente  U  Vallière,  poor  la  W- 
blioth.  du  Roi. 

MM.  Brunet  et  Bernard  disent  t  S6  feniUets;  cVtt 

Sue,  dans  le  même  voL,  se  trouve  relié,  dans  l'excflqil. 
e  la  Biblioth.  impi^r.,  le  traité  d*iËneas  îUlvhtt,  éc 
Curialium  miseria,  imprimé  avec  les  mèmea  carw- 
tères  et  la  même  Justification,  sans  titre,  compoié 
de  25  feuillets. 
La  Sema  Santander  dit  que  cette  balle  a  été  inn- 

Brimée  en  1468  ;  nous  pensons,  avec  M.  de  Bore  et 
l.  Bernard,  qu'elle  a  dû  éure  imprimée  avant  la 
mort  d'iEneas  Silvius,  qui  olHit  anno  H.GOQC.uuiii, 
in  Anchonoj  dû  proficisci  ppotuerit  contra  Turrot. 
Le  Pape  Pie  II  a  dû  exiger  ou  tout  au  moins  pres- 
ser la  prompte  publication  de  cette  rétractation  des 
erreurs  de  sa  Jeunesse,  erreiu^  qui  pouvaient  porter 
atteinte  è  son  caractère  sacré. 

Ulrich  Zell  eut  la  gloire  d'imprimer  pour  le  célèbre 
duc  de  Bourgc«ne  Philippe  le  Bon,  le  plus  grand  et, 
avec  Mathias  Gorvin,  le  plus  magnifique  collectioD- 
neur  de  riches  manuscrits  de  son  siècle:  Cologne  fai- 
sait alors  partie  de  la  maison  de  Bourgogne;  son  cha- 
pelain, Raoul  Lcfebvre,  qui  venait,  à  son  instigaUoo, 
de  com|K)ser  un  beau  roman  de  chevalerie,  le  Ae- 
cueil  des  histoires  de  Troye,  lui  fit  part  da  bruit 
qui  commençait  à  se  répandre  au  loin  de  b  nouvelk 
découverte  de  Mayence,  et  lui  apprit  qu'un  des  plus 
fervents  adeptes  de  cet  art  divin  était  devenu  son 
sujet,  l^e  vieux  duc  donna  aussitôt  à  ion  chapelain 
les  ordres  nécessaires  ;  un  nouveau  caractère  fut 
fondu,  imitant  à  s'y  méprendre  la  belle  écriture  du 
temps,  avec  un  nombre  de  ligatures  et  de  lettre» 
groupées  qui  donnent  au  livre  l'aspect  des  xylogra- 
phies, dit  avec  Justesse  M.  Bernard:  ce  caractère  fut 
confié  à  Ulrich  Zell  (quoi  qu'en  disent  les  Anglaik, 
qui  veulent  que  leur  compatriote  W.  Caxton  ait  été 
l'imprimeur  du  duc,  mais  leurs  prétentions  ne  sent  \»% 
soutenables),  et,  suivant  toutes  les  probabilités,  Phi- 
lipc  le  bon  put  voir,  avant  sa  mort  arrivée  le  15  luiu 
1467,  le  premier  exemplaire  imprimé  du  Recueil 
DES  HISTOIRES  DE  rttO\K&.  Citmpose  par  vcnerabU 
homme  raoul  le  feure  prcstre  chappellan  de  m^u 
très  redouble  seigneur  Monseigneur  le  Due  Phe- 
lippe  de  bourgoingne  En  leui  de  grâce,  mil,  Gccc 
LXiiii. 

Pet.  in-fol..  goth.,  de  285  IT.,  à  SI  longues  lignes 
par  page,  sans  ch.,  réel,  ni  si^n.  ;  les  capit.  sont  lais- 
sées en  blanc  pour  être  nibriquées  à  la  main. 

C'est  le  PREMIER  LIVRE  IMPRIMÉ  EN  FRANÇAIS. 

Ce  qui  tend  à  prouver  que  le  livre  fut  publié  avant 
1467,  c'est  que  Caxton  noui  apprend,  dans  le  pro- 
logue de  la  traduction  anglaise  qu'il  en  a  publiée, que 
cette  traduction  avait  été  commencée  par  lui  en  14Ô7, 
abandonnée  pendant  deux  ans,  et  reprise  et  menée  i 
bonne  lin  en  1469. 

Raoul  le  Febure  avait  encore  composé  son  roman 
de  Jason^  avant  la  mort  de  Philippe  le  Bon;  il  fkii 
imprimé  avec  le  même  caract^re,  mais  après  le  décès 
du  bon  duc,  car  dans  le  prologue  Tauieur  parie  de 
la  présentation  du  manuscrit  «  a  Philippe  père  et 
ameur  d*  vertus  en  son  temps  duc  de  Bourgotngne,,, 
lequel  tout  son  viuant  a  este  moult  ofTecte  et  en- 
clin de  oyr  et  veoir  lire  les  aiuHennes  kystoiret.  i 
Ce  rare  volume  forme  un  petit  in-folio,  de  ISl  fT.,  à 
SI  lignes,  divisé  par  cahiers  de  4  feuillets. 

l  Irich  Zell  fut  le  maître  de  William  Caxton,  et  et 


341 


COLONIA  ACCÎTANA.  —  COLONIA  EQUESTRIS. 


342 


ntst  pas  là  le  inoinâre  de  ses  titres  de  gloire;  nous 
aurons  occasion  de  nous  occuper  individuellement 
du  proto-typoflprapbe  de  l*Angleterre,  aussi  nous  con- 
tenteroos^ioas  de  dire  ici  que  sa  traduction  du 
BteueU  été  l^fstoire»  de  Troyes  étant  parachevée  à 
(Magatt  le  19  septembre  1471,  il  obtint,  par  rentre- 
mise  de  la  duchesse  Marguerite  de  Bourgogne,  sœur 
da  roi  d*Ai^terre  et  femme  de  Charles  le  Témé- 
raire, rautorisation  de  disposer  des  caractères  spé* 
càux,  gravés  par  Pordre  de  Philippe  le  Bon,  et  Pim- 
priina,  probablement  sous  les  yeux  d*Ulrich  Zell  à 
Cologiie,  où  les  caractères  èuient  restés  en  dépôt, 
et  peut-être  avec  i*aide  de  ce  maître  imprimeur, 
fait  ^pii,  pour  nous,  oflre  toutes  sortes  de  bonnes  rai- 
sons iPèae  :  la  apologistes  de  Caxton  lui-même  n'o- 
Kot  pas  affirmer  qu'il  ait  entrepris  seul  cette  rude 
besogne  de  Timpresslon  d'un  in-folio  qui  n'a  pas 
moins  de  Ul  ff.  suivant  Brunet,  de  589  suiv.  Ditxlin. 
t  To  soy  lAcf  Caxton  printed  hiê  book  U  to  describe, 
1m  fèw  Word»,  u  work  of gréai  eompUxity  and  dif- 
/Mfffy,»  dit  on  des  historiens  du  grand  typographe, 
qui  cependant  S'ïittribne  formellement  la  gloire  de 
rexécution  typographique  du  livre  :  «  /  hâve  prac- 
tyaed  onrf  terned  at  my  {frète  charge  and  dispente 
to  ardeyne  ikU  »aid  book  in  prynie  after  the  maner 
mmà  fortme  a»  ye  may  Hère  êee,  • 
Ce  livre  est  le  pbkmiem  qdi  ait  été  imprimé  en 

AMCLAIf. 

M.  Beraard  a  étudié  avec  un  soin  tout  particulier 
et  une  grande  puissance  d'élucidation  toute  cette  pé- 
riode intéressante  du  séjour  de  Caxton  dans  les  Pays- 
Rk:  nous  aurons  Poccayion  d'y  revenir. 

NVnibUons  pas  de  citer  le  Bartholomœus  Angli- 
eus  ifiUnufUla),  dont  Winkin  de  Worde  imprima 
une  traduction  angiaiie,  à  la  fin  de  laquelle  il  dit 
formeUemenf  que  cet  auteur  avait  été  primitive- 
ment imprimé  en  latin»  par  W.  Caxton,  a  Cologne, 
%ers  IV7é.  (Voy.  à  ce  sujet  une  note  de  M.  Tross, 
du»  son  eatoL  de  IMl,  n*  IV.) 

En  1%79  s^élèvcnt  à  Cologne  de  nouveaux  ateliers 
rivaux  de  celui  de  Dtaich  Zdl  :  nous  citerons  Ar- 
nold Ther  Hoemen  :  le  premier  livre  sorti  de  ses 
pmsci  ctt  le  t  Sermo  ad  populum  predicabUis  in 
fettop9eniatkmi$  Beatistime  marie  semper  virgi- 
ni»  noetter^,  per  imprestioni  mulliplicatus,  sub 
boc  cnrrente  anno  Domini  M'.cgcc**.  lxx%  pet. 
in-A,  de  12  ff.,  à  27  lig.  avec  chiffres  arabes. 

Il  y  a  deux  éditions  sous  la  même  date  ;  Tune 
porte  an  v*  du  frontispice  une  préface  de  27  1.,  à  la 
fin  de  laquelle  on  lit:  In  eiuitate  Cotoièni  per  dis- 
eretû  vijf,  Arnoldû  Therhœmè;  et  cette  préface 
n'existe  pas  dans  l'autre  tirage.  Ce  livre  a  de  plus 
passé  pour  èure  le  premier  dans  lequel  on  ait  fait 
usage  des  cfaiSines  arabes;  mais  nous  avons  déjà  cité. 
à  rsarticle  Beboive,  un  volume  offrant  cette  même 
particubritt^  et  imprimé  k  la  même  date. 

Ce  même  Ther  Hoemen  imprime  en  1471  le  liber 
Ouodiibetorum  de  saint  Thomas,  pet.  in-fol.,  goth.  ; 
c^est,  dit  M.  Firroin  Didol,  le  premier  livre  dans  le- 
oœl  on  trouve  des  titres  courants  imprimés  en  haut 
«spagei. 

Citons  encore  Johannes  Koelhoff  de  Lubeck,  dont 
le  premier  volume  est  de  1470,  mais  duquel  nous 
citerons  seutement  :  Joii.  Syder  ou  .VWer,  prœcep- 
torimm  dninœ  Ugis^  —  Explicit  prœceptorium,.. 
impreuû  Colonie  per  mixgi$trum  Johannem 
KoeUuffdeLMbick{9\t)annoDniVL.fXCC,\JiX\]^  in-fol. 
gotli^  de  397  fl.,  à  2  col.,  de  39  lign.,  avec  signât. 

Cest  le  plus  ancien  livre  connu,  imprime'? 
avec  des  signatures,  au  moins  portant  une  date  cer- 


Ce  JcanKoelhof  f^t  aussi  l'imprimeur  de  la  célèbre 
Ckront^ve  de  Cologne  en  1499. 

Fetros  de  CHpe  imprime  également  à  Cologne  dès 
raniiée  1479. 

Jean  Veldener,  célèbre  imprimeur  hollandais,  dé- 
bute aussi  dans  celte  ville  en  1470  ;  nous  le  retrou- 
verons à  Louvain,  à  Utrecht  et  à  Culembnrg,  dans  la 
province  de  Gueldre. 

Nous  ne  citerons  plus,  au  xv«  siècle,  que  Henricus 
Qoentel,  qui  imprime  avec  les  caractères  d'Ulrich 


Zell,  J.  Guldenschaaf  de  Maycnce  et  Conr.  Winter 
de  Homburg. 

Enfin,  et  pour  finir,  nous  dirons  que  Maillairc  et 
Vogt  ont  parlé  d'un  Donat  imprimé  par  ce  Quentel 
en  1457,  et  Vogt  cite  un  fragment  d'une  lettre  de 
Le  Ducbat  à  l'appui  de  son  assertion  :  «  M.  de  la 
Croze  et  moi  avons  vu  et  manié  ce  livre,  et  il  est 
actuellement  à  Dresde  dans  la  Biblioih.  du  baron  de 
Besscr...  Au  bas  du  titre,  tout  entouré  de  figures  en 
forme  de  vignettes,  se  lit  bien  distinctement  ;  1457, 
à  Cologne,  chez  QuenteL  Je  ne  doute  pas  qu'il  n*y 
ail  là  de  rimposture....  •  Effectivement  il  faut  lire 
1487. 

COLONIA  AcCITANA,  VOy.  GaDES. 

CoLONiA  AD  Spream,  Colonia  Brandenbur- 
GicA,  CoLONu  Marchle,  Colii  an  der 
Spree,  faubourg  de  Berlin. 

Quelques  livres  portent  cette  désignation;  nous 
citerons  :  Marei  Pauli  Veneti  de  regionibus  arien- 
talibus  libri  très,  evm  manuscripio  collati  et  notis 
illustrati,  accessit  Uaitonis  historia,  etc.  Coloniœ 
BrandeburgicK,  1671,  in-4.  {Man.  t.  III,  c.  1406.) 

M.  Cotton  cite  un  traité  d'EIsholtius,  sur  la  trans- 
fusion du  sang,  imprimé  dans  ce  faubourg  par  George 
Schults,  imprïmeiu'  de  PËlecteur  en  1067. 

Colonia  Allobrogum,  voy.  Geneva. 

Colonia  Alpina.  Lieu  d'impression  sui>- 
posé. 

M.  Cotton  cite  une  édition  italienne  de  VJIistoire 
des  bénéfices  ecclésiastiques^  du  célèbre  Fr.  P.Sarpi, 
imprimée  sous  cette  rubrique,  par  Pietro  Albertino, 
en  1675. 

Colonia  Apulensis,  voy.  Alba  Carolina. 

Colonia  Augusta  Bracara^  voy.  Alt.lsta 
Bracara. 

Colonia  Augusta  Firma,  voy.  Astigi. 

Colonia  Augusta  Panormitanorum,  voy. 
Panormus. 

Colonia  Aurélia  Antoniana,  vov.  Ovilia. 

Colonia  Barcino  Faventia,  vov.  Bvrcino. 

Colonia   Camalodulensis  ,  voy.    Camalo- 

DUiNUM. 

Colonia  Ci^ritas  Julu,  anc.  Attubi,  loca- 
lité des  Turdetani,  auj.  Olivera,  hourj,^ 
d'Andalousie. 

Colonia  Classica,  voy.  Forum  Julii. 

Colonia  Claudia  Augusta  Jadera,  vuy.  Ja- 
dera. 

Colonia  Diensis,  voy.  Dia. 

Colonia  Eboracensis,  voy.  Eboracum. 

Colonia  Equestris  [Plin.,  Spon,  Uist.  Gr- 
net).],  'ExouEOTpt;  [Ptol.],  Civitas  Eques- 
TRiuM  [Orelli],  Noiodunum  (de  Nol\, 
No  VIA,  Eau,  et  Dun,  Heu  bas,  voc.  celt.). 
Civitas  Equestrium  Noiodinum  [iSot. 
Prov.],  sur  le  coté  N.  du  lac  Lcraan, 
Nim,  Nyon,  Neuss,  ville  de  Suisse 
(cant.  de  Vaud). 

L'imprimerie  existe  dans  cette  peUte  ville  à  la  fin 
du  XVII I*  siècle.  Peignot  cite  une  BibliograpMe  det 


343 


COLONIA  FEREiNTINENSlS.  —  COLRANA. 


344 


Payt'Boê  imprimée  à  Nyon  en  1783.  «  A  Pépoque  de 
la  révolution  minçalse,  dit  M.  Gaullieur,  la  guerre 
de  brochures  polémiques  redouble  de  vivacité;  on  en 
imprime  non-seulement  à  Genève,  mais  à  Carougc, 
ft  Nyon  et  à  Saint-Claude.  » 

GoLONiA  Ferentinensis,  voy.  Ferbntinum. 

CoLONu  Itaucensis  pnscr.  ap.  Grut.],  Ita- 
ucA  lEutrop.],  Trajani  Civitas  [Jor- 
nand.J^  localité  de  la  Bétique,  à  vi  m.  p. 
d'Hispalis,  auj.  Sevilla  la  Vi^a,  sur  le 
Guadalquivir^  bourg  d'Andalousie^  près 
de  Scville. 

COLONIA  JUUA,  voy.  BONNA. 

CoLONu  JuLiA  AuGUSTA  Dertona,  voy.  Drr- 

TONA. 
COLONIA  JULU  FaNESTRIS,  VOy.  F.VNUM. 

CoLONiA  JuuA  Octavianorum,  voy.  Forum 

JlILII. 

CoLONu  JuuA  Salona^  voy.  Salo. 
CoLONiA  Marchica,  voy.  Berounum. 

CoLONiA  Marcia^  ville  des  Turdetani^  dans 
la  Bctique^  auj.  Marchena,  bourg  d'An- 
dalousie^ près  de  Séville. 

COLONIA  MORINORUM,  VOy.  TaRUANNA. 
COLONIA  MUNATIANA^  VOy.  BaSILEA. 

CoLONiA  Pacensis,  voy.  Begia. 

CoLONiA  Pacensis  Classica  ,  voy.  Forum 
Juui. 

CoLONiA  Patricia,  voy.  Corduha. 

Colonia  Raurica,  voy.  Basilea. 

COLONIA  ROMULKNSIS,  VOy.  HiSPAUS. 
C01X)N1A     SaRMIZEGETHUSA,     voy.     AUGUSTA 

Dacica. 
Colonia  Senensis,  voy.  Sena  Julia, 

Colonia  Solmontina,  voy.  Sulmo. 
Colonia  Tolosa,  voy.  Tolosa. 

Co[X)NiA  Trajana  [Itin.  Anton.  >  Tab. 
Peut.],  TpaUvTj  xcXMv(a  [Ptol.],  Kelln, 
bourg  près  de  Clève,  suiv.  Cluvier. 

Coijonu  Treyerorum,  voy.  Augusta  Trevi- 

RORUM. 

Colonia  Ubiorum^  voy.  Colonia. 

Colonia  Venetorum,  Cologna,  ville  de  la 
Vénétie,  près  de  Vicence. 

Le  catal.  Pinelli  (vente  de  lx>ndres)  cite  un  livre 
imprimé  sous  la  rubrique  :  Cologna,  en  1705(7}. 

Colonia  Vuxa  [Capit.  Car.  Calvi],  Coulai- 
nés,  comm.  près  du  Mans  (Sartne)  ;  con- 
cile en  843  ;  suiv.  d'autres  géogr.  Cou- 
longes,  bourg  du  même  département. 

Coloniacum,  Colonia,  Cologni,  Coloyny, 


village  de  Suisse,  près  du  lac  de  Genève 
(cant.  de  Vaud). 

En  1505  un  libraire  de  Genève,  Perrin,  établit  l 
Colofpny  une  succursale  qui  foDctioniia  assea  ré(o- 
lièremcnt  pendant  plusieivs  années;  oo  trouve,  è  par- 
tir de  cette  époque,  un  très-grand  nonaltare  de  Uvm 
publiés  à  Genève  ou  ailleurs  sous  la  rubrique  de 
cette  localité. 

M.  Gauliieur  nous  fournit  d*auxlleiits 
ments  à  ce  sideL 

Les  livres  imprimés  à  Genève  étant 
oUet  de  réprobation  dans  tous  les  pays  où  le  cath»- 
licisme  avait  triomphé  à  la  suite  des  terribles  iotlo 
qui  suivirent  la  réforme,  les  principaux  Inprimem 
et  libraires  genevois,  en  vue  de  bcfliter  Péeorie- 
ment  de  leurs  marchandises.  Jugèrent  pnideiitdedls> 
simuler,  et  remplacèrent  le  nom  trop  eâèiire  de  li 
ville  de  Calvin,  par  ceux  de  Gologny,  et  de  SalM- 
Gervais,  petite  localité  peu  connue,  utoée  aiDE  envi- 
rons de  Genève.  Cétait  le  fameux  Simon  Goolafd,  et 
Senlis,  intéressé  dans  la  question,  qui  avait  Imgli^ 
cet  expédient. 

Mais  les  libraires  français,  particulièrenent  ceui 
de  Lyon,  réclamèrent  énergiquenient  contre  la  c«n> 
rurrence  des  Genevois,  qui  ne  se  gênaient  nulle  atat,  il 
faut  l'avouer,  pour  contrefaire  tout  ce  qa*lla  JngeaieBi 
de  bonne  vente;  ils  dévoilèrent  toutes  lei  nnes  da 
Genevois,  et  la  douane  firançaise  saisit,  avec  u  re- 
doublement de  sévérité,  toutes  les  provenances  ty- 
pographiques de  Genève. 

Pyramus  de  Candolle,*que  nous  retrouverons I 
Tverdon  et  à  Saint-Gervals,  ftu  envoyé  par  le  gon- 
vemeroent  de  Genève  auprès  du  roi  Bienri  IV,  pour 
tâcher  d'obtenir  du  roi  de  mettre  fin  aux  TCxatisM 
sans  nombre  que  les  libraires  firançato,  diadt-il, 
leur  fiisaient  subir. 

M.  Gauliieur  raconte,  avec  de  longs  détails  fK 
nous  ne  pourrions  reproduire,  toutes  la  piiaaeadectt 
antagonisme  des  imprimeurs  genevois  et  lyonnsis; 
nous  aurons  du  reste  Poccasion  d*en  reparler. 

Quant  è  Cologny,  il  paraît  certain  et  nrouvéaue 
plusieurs  étahlisaemenu  typographiques  y  rerent  rtel- 
lement  installés  :  d*abord  celui  de  Pernn,que 
avons  cité  ;  puis  on  trouve  imprimés  sous  la  rub 
Cologni  ou  Cologny,  à  la  un  du  xvi«  alècle  et 
dant  tout  le  xtii«,  des  ouvrages  sortis  des  pres- 
ses de  Jean  Gymnicus,  des  Chouet,  de  Dixaier,  de 
Lefebvre,  et  de  plusieurs  autres  imprimeurs  de  Ge* 
nève. 

Parmi  les  innombrables  ouvrages  publiés  tous  ce 
nom  de  lieu,  nous  citerons  te  ParatUB  ou  Jwrébk  et 
dévote»  oraisons;  à  Colognie  (sic),  par  Jean  Gyaai- 
cus,  I5W,  in-24  ;  la  première  édition  du  Tmtor 
des  langues  de  Q.  Dnret,  publiée  par  les  ouvriets 
de  Pyramus  de  (.audolle,  à  Gologny,  en  IMS,  par 
Jean  Berjon  (reçu  bourgeois  de  Genève  en  t51IQ,K 
avec  un  titre  renouvelé,  à  Yverdon,  de  la  soofté 
helvétiale  Caidoresiiue,  1619;  enfin  les  Amtl^wUését 
la  ville  de  MarseUle,  par  Baymond  de  Solier.  —  Gs- 
logny,  par  A.  Pernet.  1615,  in^ 

Et  ruiostre  famille  des  de  Tournes,  elle-nêw, 
emprunte  cette  souscripUon  :  les  kmbumes  d'Aldsl; 
Gologny,  Jean  de  Tournes,  1615,  in-8. 

Coix)NiDEs^  KoXuvC^sc  [Pausan.],  Uiim 
[Ptol  J  y  localité  de  la  Messénie^  sur  li 
côte  0.  du  Sinus  Messeniacus,  avj.  ùh 
ron,  sur  le  golfe  du  même  noiDy  tiUe 
du  dioc.  de  Messénie. 

CoLosu^  CoLosiuM^  Toy.  Glauihopoijs. 

COLOSVARIENSIS    CoMITATUS^  COLOSBN8I8  Go- 

MiTATus^  le  comitat  de  KoUavar  (en  att. 
Klaxisenburg),  en  Transylvanie  (Land 
dcr  Magjarcn). 

GoLRiNA^  Colrane,  bourg  d'Irlande,  dans 


345 


COLUBRAHIA.  —  COMITIS  MOLA. 


34G 


le  comté  de  Londonderrv  (prov.  d'Uls- 
ter). 

CoLUBRARiA  [Plin.] ,  probablement  Co- 
urba [Itin.  ADton.j,  Opuiusa,  *Oçioû«a, 
\)^t6(Mios  [Ptol.],  rune  des  lies  Baléares, 
auj.  Fomentera. 

G>LrDA9  Coidingham,  bourg  d'Ecosse 
(comté  de  Berwick). 

COLUMBARUy   TOy.  CoLMARU  Ct  CoLOMERU. 
CoLCMBARIUlf  PR.[Piin.]9KoXu(&^t6V  [Ptol.], 

Capo  Figari,  en  Sardaigne. 

CoLOiiBCs  FL.9  CohunbUm,  pet.  riv.  d'An- 
gteterre,  sohr.  Bisch.  etMôU. 

CoLuiccAy  Chotm,  ville  rosse  du  gouv.  de 
Pskow. 

CoEJDiuiARHBGiifA^ii  ^Pvpwfi  oTuXîç  [Strab.]j 
Toy.  RHEGnnf. 

CoumnM  HeRCUUS,  'H^oxÂtGu;  SrJiXat,  les 

Cclotmes  dHercuie;  Calpe,  dans  la  Béti- 
qoe,  AbflOy  dans  la  Maurétanie  Tingi- 
fcme.  auj.  Qibralkar,  au  N.  du  détroit 
do  même  nom,  en  Tacc  de  la  Sierra 
de  la$  Menas,  au  S. 

Gi)LUifNARinf  Capot,  ca^  Colonna,  dans  la 
Galabre  ultér.,  sur  la  mer  Ionienne. 

0>LUlDIARnil    FRETUM,  FrETUM  HeRCULIS,  IC 

dHrM  de  Gibraltar;  réunit  la  Méditer- 
ranée à  l'Atlantique. 

CoLvrov,  Cmtg,  bourg  du  Berri  (Cher). 

CoMACiMJs  LAcus  [Uiu.  Autou.],  voy.  La- 
Rius  Lacus. 

COMACHILH,  COMACULM,  VOY.  ClIlACULUM. 

CoiuGEfA  [Tab.  Peut.],  Comagen.e  [Itin. 
Anton.],  Tille  de  la  Norique,  sur  la  rive 
droite  do  Danube,  auj .  Zeisehnaûr,  su iv. 
Mncbar,  en  Autriche  (Land  unter  der 
Ens]. 

CoMAGENUs,  CoifiANus  [Anu.  Fuld.],  auj. 
Kanmberg,  bourg  d  Auti'iche,  près  de 
Zeiselmaûr. 

COHARA  [ClOT.],  C0MAR0?nUM,  CoMORKA 

[Gell.],  CoMMiA  (moy.  âge),  Komom,  Ko^ 
marmn.  Tille  forte  de  Hongrie,  au  confl. 
do  Waag  et  du  Danube,  sur  Tile  de 
Scbûtu 

Mtobt-Jetn  Schmid,  imprimeur  à  Oldenburç, 
tnoiporu  en  17Af  son  établissement  i  Komom,  mais 
fl  tat  bientôt  obligé  de  renoncer  à  son  imprimerie; 
on  ne  connaît  qa*an  seul  lirre  sorti  de  ses  presses; 
en  Yoid.  d'après  J.  Németh,  le  titre  exact  :  FlonUe- 
feêmm  iponiatUium  canonieo  morale  Foro  Fori  et 
FeU  mctoamuMiatum,  esaentîam,  proprietates  et 
effèetui  iponsattum,  née  non  etecisiones  L,  eum 
fiûÊdamemtis  jrro  et  contra  dUcuMgis  comptectens 
Jmxia  iMeoneuua  tuiistimaque  dogmata  Doctorit 
Àm^eUei  D.  TAonur  Aquinatis,  aUorumqveproba- 
tormm  mHtttontm,  eonctnnatum  a  Ludovico  Paxy 


ont.  S,  PauU,   ^  Gomaromii ,  typis  Nie   Joannis 
Schmid,  1740,  in-4,de  50S  p. 

Après  de  longues  années  d'interrallp,  une  nourelle 
typographie  fut  installée  ft  Comom  par  Simon-Pierre 
Weber  de  Presburg,  en  1780,  et  il  la  dirioea  Jusqu*en 
1794;  puis  vint  Joneph-Valentin  WeinmQller  de  17M 
à  ISOO,  et  sa  veuve,  Clara  WeinmQller,  lui  succéda. 

CoMAROMiENsis  CoiOTATus ,  le  comiUU  de 
Komom,  en  Hongrie. 

CoMARUs  PoRTUs,  KofAOfoç  [Strab.J,  port  de 
l'Épire,  auj.  Gomaro,  au  N.  de  Prévéza 
(pacb.  de  Jannina). 

CoMBARisTUM  [Tab.  Peut.],  Combrées,  bourg 
de  Fr.  (Mayenne). 

CoHBELu  VILLA  REGiA,  Combeoux,  villagc 
de  la  Brie  (Seine-et-Marne). 

CoNfBRALiA,  Combrailk,  anc.  district  de 
l'Auvergne  ;  dépend  auj.  du  départ,  de 
la  Haute-Vienne. 

CoMBRErONIlTM    [Itîu.    AlltOO.],    CoNVETONI 

iTab.  Peut.],  Cambretonium,  BrcWewAam, 
>ourg  d'Angleterre  (Suffolkshire). 

CoMBiisTA  [It.  Aquar.  ApoUinJ ,  au  S.  d« 
la  Gaule  Narbonn.,  auj.  St-Hippolyte  (?), 
au-delà  de  l'Aigly,  dans  les  Pyrénées- 
Orientales. 

CoMENSis  LACUS,  voy.  Larius  Lacus. 

CoBfERANUM,  Boscus  CoMMUNis,  Bois-Com- 
mun,  pet.  ville  du  Gatinais  (Loiret). 

CoMESATTUM,  Comesazzo,  bourg  du  Mila- 
nais, sur  rOglio. 

CoMESiANORUM  CoNVENTUs,  Gambs,  bourg  et 
anc.  abb.  de  Suisse  (St-Gall). 

CoMiDAVA,  Ko{i(^aua  [Ptol.],  ville  de  la  Da- 
cie,  auj.  Dees  akka,  Salzdorf,  bourg  do 
Transylvanie  [Bisch.  et  Môll.J. 

COMÎDAVA    AD   SaMOSIUM,  CONFLIÎENTES    Sa- 

Mosii,  Dees  Dyesch,  bourg  de  Transylva- 
nie, au  confluent  des  grand  et  petit 
Szamosch. 

COMILLOMACUS    [Itiu.  Auton.],    COMELIOMA- 

Gus  [Tab.  Peut.],  ville  de  la  Gaule  Cis- 
padane,  auj.  Cicognola,  suiv.  Manncrt 
et  Forbiger. 

• 

CoMLNEiM,  CoMMiNiUM,  Commifies,  Comines, 
ville  de  Fr.  (Nord);  la  Lys  la  sépare  de 
la  ville  belge  de  Commines,  dans  la 
Flandre  occidentale. 

CoMiNiLM  [Liv.],  CoMiNi  [PHu.],  villc  dcs 
Hirpins,  auj.,  suiv.  Reichard,  S.  Gioin 
Galdo  (Princip.  ultér.) 

CoMLNUM,  voy.  Heph^stia. 

CoMiTis  MoLA,  CoMiTATis  MoLA,  Greifsmùh' 
len,  ville  du  Mecklenburg-Schwerin. 


347 


COMITATLS  KEGIS.  —  COMPLLTUM. 


348 


CoMiTATi:s  Kecîis,  Kiugs  County ,  comté 
d'Irlande  (Leinster). 

CoMFTATUs  Vesas4:inis,  le  Comtat  Venais- 
sifiy  on  France,  auj.  dép.  de  Vaucluse. 

CoMiiKK<:iA<:rM  [Coll.,  ann.  Kinhard.],  Corn- 
mervy,  ville  de  Fr.  (Meuse). 

Le  Dictionnaire  œconomiquc  de  /.  Marrct,  avec 
supplément  par  Noël  Charnel,  fut  imprimé  ou  tout 
au  moins  fut  publié  sous  la  rubrique  Commercy, 
Henri  Thomas^  1741,  A  vol.  iii-fol.  M.  Temaux  cite  : 
Leslie,  Abrège  généalogique  de  l'Mêtoire  de  la 
maiion  de  lorraine.  Commcrcy,  H.  Thomas,  ITU, 
in-8.  Nous  manquons  de  détails  sur  celte  impri- 
merie dllenri  Thomas. 

COMOPOLIS. 

Ucu  dlmpressiou  supposé  :  un  livre  de  l-aulus 
.Merula,  porte  :  Comopoli,  typis  Lucse  Molinci,  1020; 
ce  livre  fut  imprimé  à  Amsterdam. 

CoMpF.NDiuM  [Ann.  Hinem.  Reni.,  Auu. 
Vedast.,  CelL],  Compexihum  Palaticm 
IPriPC.  <'.hildeherti  a.  .'ï.'JOj,  Compvijney 
aiic.  palais  des  rois  mérov.  et  carluv., 
ville  de  Fr.  (Oise)  ;  anc.  abh.  de  S.  B.; 
conciles. 

l'tMulant  les  lioubles  de  la  miuorilé  de  Louis  XIV, 
une  imprimerie  fut  établie  à  Compiè^ne,  à  la  tète 
de  ln(|U('lle  fui  mis  un  typographe  du  iioin  de  Jean 
Oiurant,  qm*  nous  avons  déjà  vu  figurer  comme 
imprimeur  à  l*i>nloiM%  oti  nous  avons  dit  quMI  avait 
sni«i  le  parlenieiil  ;  on  trouve  à  la  date  de  1652  un 
Krand  noinhn*  di»  pièces  imprimées  par  lui  ;  la  nature 
de  ces  pièces  nous  prouve  que  Jean  Gourant  était 
au  Blazarin  et  loyal  royaliste,  probablement  aux 
appointements  : 

Hépimsc  faite  par  le  tioi  à  la  dernière  lettre  de 
S,.-i.  |}.  (12  septembre;).  Réimpression  sous  le  titre  : 
la  irritable  réponxe..,;  et  encore  :  Lettres  de  S.  A, 
R.,  écrite  au  Boy  (7  septembre  ;,  avec  la  réponse, 
(12  seplembi'e)... 

La  véritable  réponse  du  Roy,  faite  à  la  harangue 
de  M.  le  cardinal  de  Retz  et  MM.  du  clergé. 

Extrait  de  l'instruction  envoyée  par  le  Prince 
de  fondé  au  sieur  de  S.  Romain,  étant  de  présent 
en  Champagne. 

Toutes  ces  pièces  tirées  in-H,  et  imprimées  ù  Com- 
piègne,  ivir  Jean  (>)uraiit,  1652. 

I^ii  1674,  nous  trou\ons  un  nouvel  imprimeur  du 
nom  de  l\a\esson;  il  imprime  en  1080  un  Catéchisme 
de  S.  Joseph,  in-12,  qui  figure  au  ratai,  du  cardinal 
Dubois,  sous  le  n**  3253. 

L'imprimerie,  à  Oiupiègne,  devait  avoir  une  cer- 
taine importance  au  xvii(<  siècle,  puiM|ue  les  arrêts 
du  conseil  de  1704  et  de  1739  crun*nt  devoir  autori- 
ser lui  maître  iuipriuieur  à  S('Juunier  dans  cette 
ville.  Le  rapport  fait  à  M.  de  SartiiH>8,  en  1704,  nous 
donne  le  nom  de  cet  imprimeur  .'kceiK'  date;  il  s'ap- 
|)elait  Louis  ISfTtntnd,  avait  été  ivvu  imprimeur  en 
1751,  et  possédait  deux  presses. 

(lOMPiTiM  [Itin.  Anton.],  <À)MJ'iTrM  Ana<;m- 
ni:m  [Tan.  l*eiit.|,  Sfnifjtmno,  lioiirg  de 
la  deléf:.  de  Frosiiione,  prch  d'Anaj^ni. 

C(>Mi»LEc.A,  Kcu.wXî^a  [Appian.],  \iUe  des 
Celtiheri,  (lans  la  Tarrac,  auj.  Vaina 
la  Vii'ja,  sur  le  Xucar,  suiv.  Fl(»rez. 

CoMPLiTiM  |IMin. ,  Itin.  Anton.],  Kc'u.- 
ttXc'jtcv  [Plol.|  ,  ville  des  Carpetani , 
dans  l'Esi).  Tarrac.,  auj.  Ahila  de  Ile- 
nnrés,  ville  d'Kspapfnc,  dans  la  Nonv.- 


(^tille^  sur  le Henarès  :  cost  la  patrie 
de  Miguel  Cervantes. 

Michel  Maittaire  (Ann.  typ.l7U,  t.  H,  p.  581)  cite, 
d*après  le  cat.  de  la  bibl.  Rothean.  (p.  32,  n*  431),  un 
livre,  sans  nom  d'imprimeur,  exécutié  dans  celte  vDIe 
au  xve  siècle  :  Gabriel  Vasques  de  euUu  adoratùh 
nis,  Compluti,  14M,  in-4.  Cest  tout  si mplemeiit  ane 
erreur  d*un  siè<-le;  Gabriel  Vasques,  Jésaiie,  moanu 
h  Alcala  en  1004,  h  Page  de  55  ans  ;  son  livre  de 
Cultu  adorationis,  imprimé  à  Alcala  en  15M,  fat 
nMmprimé  à  Mayence  en  1600  (Antonio,  1, 511). 

1/université  d'Alcala  n'ayant  été  fondée  qa*CD 
1490  par  Pillustrc  Ximeiiès  de  Cisncros,  archevêque 
de  Tolède,  il  y  a  tout  lieu  de  croire  que  rétabliàe- 
ment  d'une  imprimerie,  indispensable  compléncni 
des  études  universitaires,  suivit  de  trta-iro  cette 
institution. 

D.  Melchior  de  Cabrera  noos  apprend  (en  et  dis- 
curso  Icgal  acerca  de  la  imprenta,  fol.  It),  qne  te 
licencié  Varez  de  Castro  introduisit  le  praouer  k 
Alcala  cet  art,  dans  lequel  il  était  expert;  et  que  le 
cardinal  Ximenès,  en  sa  qualité  de  gobernador  éc 
aspaûa,  lui  accorda  de  notables  nrivilégeft. 

Mais  nous  ne  connaissons  pas  de  livres  soriis  d» 
presses  de  cet  habile  licencié,  et  c'est  le  PotonaksSu- 
nislus,  Lanzalao  Polono,  Pimpriroeur  de  SévUle,  que 
nous  voyons  quitter  son  associé  Heynard  Unfitt  cl 
venir  s'établir  A  Alcala,  en  1501  ;  c'est  lui  que  non 
devons  considérer  comme  le  père  de  la  tvpognphie 
dans  celte  ville,  qui  eut  une  si  grande  umponnce 
littéraire  en  Esiiagne  au  xti*  siècle. 

On  connaît  de  lui  en  1502  uu  placard  «mtcoul 
des  Ordenanzas  reaies,  au  bas  duquel  il  sflntiiule  : 
Impresor  de  libros,  esuinte  en  la  villm  de  Alcali  dr 
ilenareSy  avec  sou  écusson  formé  d'un  S,  et  Pumh 
dans  un  dbuble  cercle  surmonté  d'une  ôois  de  Lor- 
raine. 

La  même  année  :  VUa  A'ûf f  CartvxaiÊO  tkmm^ 
zado  vor  Fr.  Ambrosio..,  fué  emffrtHtmdo  par  Oh 
dustna  e  arte  del  muy  ingenioso  e  ktmrado  5raaÂ- 
lao  de  Polonia,  varonprecipuo  del  arle  imprtm/rlê. 
E  impriniiose  a  costa  e  espcnsai  del  virtuose  e  may 
nobk^  varon  Garcia  de  Rueda  en  la  muy  noUe  «Bta 
de  AIrald  de  Henares,  a  XXII.  dias  del  mesde!lo- 
vierobre  del  afîo  de  iiuestra  reparacion  de  mill  eqaî- 
nientos  et  dos,  ft  vol.  iii-fol.;réimpr.  ftSérilleven  I&H 

Cet  Ambrosio  Montelino,  franciscain,  est  fantHr 
du  fauH'ux  Cancione.ro  imprimé  âi  Tolède  en  152J. 

Quelques  années  après,  un  célèbre  imprimeur,  qai 
poùédait  un  établissement  imporunt  âi  Pampelùne, 
au  xv«^  siècle,  que  nous  retrouvons  i  Ijomo»  es 
1505  et  1506,  vient  s'établir  à  Alcala  vers  Ibll  ;  cVil 
Arnaud  Guillen  de  Drocar,  dont  le  moine  AuguiiD 
Fr.  (léronimo  Roman  dit  •  que  el  impreÊor  mëS 
famoso  que  rino  à  Alcala  de  Henares  fui  Amm 
Guillen.  *  [Rep.  Gentilica,  1.  VU,  c.lll.) 

Nous  citerons  de  lui  :  Flokbs  y  Blanca  Flm, 
la  historia  de  los  dos  enamorados  Flore*  y  JKaiiea- 
flor,  rey  y  reyna  de  Espafla  y  empcrûàora  de 
Roma;  à  In  fin  :  A  loor  p  gloria  de  nuestro  seàar 
Jesu  ChristOt  emptitniose  este  présente  tratado  par 
Arnao  Guillen  de  Brocar.  Acaboêe  aéu}  de  ma 
ccc£C.y  XII,  in-4.  goth.,  de  24  fT.  non  chiffirés.  (On. 
de  Hure,  n"  9:i7,  vendu  150  fr.) 

L'année  suivante,  la  première  édition  du  lArv 
del  Esforçado  Cauallero Comte  Partinuples  Quefm 
cmperador  de  Constcuitinopla,  imprimé  le  10  dot. 
1513,  in-4,  goth.  (même  vente,  n*  M5,  lU  îr.). 

Conclut,  dans  Ij  Biblioth.  de*  Aornims,  cite,  da 
PartenoplcSf  une  édition  dcTarragone,  lUà,  ifr^il 
Ki^  truiniie  d'un  siècle. 

\jc  plus  iHuiu  titre  de  Rlnire  d'Amaud-CïuiUauae 
de  i;r(K-ar  est  d'avoir  été  rimprimeur  de  la  Irès-JM* 
temeni  célèbre  Polyglotte^  Ximenès,  imprimée I 
Alcala,  en  quatre  aiui('>es.  1511-1517,  et  formant  ttk 
volumes  in-foU  Ce  noble  livre  est  trop  connu  pov 
que  nous  en  parlions  en  détail. 

U's  principaux  imprimeurs  d'Akals  auXTl*sièik 
sont  ;  Miguel  de  Kguia,  1522-1530;  nous  le  trouTiai 
aussi  à  Logrono;  le  fils  d'Aniaud  de  Brocar,  Jovif 


340 


C0xMI>OSTELLA.  —  CONCUKCALLUM. 


350 


cle  15Mà  15M;  pots  Tiennent  Aiidrès  de  Augulo 
'  1S6S]  ;  Sébastian  Martinex  (1558-1507)  ;  Juan  Ifiiguex 
île  Leqnerica  (1572-1&87);  JuanGracian  (15741588) 
et  sa  Teuve,  ft  partir  de  1589,  etc. 

COMPOSTELLA^  VOy.  FlAVIONAVIA. 

CoOTSA  [Liv.,  Vell.l,  K«i4«  fPtol.],  Comp- 
SANi  [Win.],  ville  aes  Hirpins,  auj. 
Conza,  ville  de  la  prov.  napolit.,  Prin- 
cip.  ultér. 

CoiiPULTCRU  [Liv.|^  sur  le  haut  Volturno, 
auj.  le  Bifemo,  S.  Ferrante,  localité 
de  la  province  de  Molise  (Italie);  suiv. 
Mommsen. 

CoMUM  [Win..  Itin.  Anton.,  Tab.  Peut.], 
1Ué{&gv  [Strab.,  Ptol.] ,  Novocomum  [Sali., 
Caes.][,  ifMXMfwv  [Appian.!,  ville  des 
Orobii,  dans  la  Gaule  Transpadaue, 
auj.  ComOy  Came,  ville  du  Milanais, 
cheMieu  de  délégation;  patrie  des 
deux  Pline. 

On  ne  connUt  que  trois  ouTrages  imprimés  dans 
celte  fiOe  an  Vf  siède;  le  plus  ancien  est  daté  de 
IftTi  :  imapiviiT  ivbbics  tkaIctatub  appellatio- 

HnilQin  TKACTATVS  00«GI||AIUV1I  R? NCVPATVS  E8T| 
QT1A  MOLâMBVS  fVIS|AB  IPSO  AVCTOBB  P1I0|C0NG1A- 

no  R  uncnlwns  labobtm  qtosIui  qvotidianis 

LBClnOSmVSPATIBBAlflTVR  TRACTATVS  EST.  —  AU 

davier  f.  (193)  :  Cowâleta  p  Dominum  Johanem 
ÀHUHdÊuiàe  iOÊtto  Ùeargio  dictû  de  placaitia 
ppotMleaiaieSàetiAmbraxU  Maioris  Mediolani 
l/Mrb  «Crfin^i éoeiorei  t  Comiiei ordinariasljitrii 
emumki  kaaium  die vumt  infelict  ttuldio  papierui 
smk  WMMiriMgimo  daiue  Galeaz  \\  Maria  vice  comité 
ente  MeétoioML^lCcmi  impressa  per  magtstros 
AwttroûdMmjde  orcko  ef  Dyoïtistttm  de  paraue-' 
wtmo  QMlMtoUdtu  aitgu»ta»,lucccic  lxx  iiii«|.  deo 
CBATIA8.  AXEif,  in-fol.,  de  192  (T.,  à  2  col.  de  60  lig., 
sanscbiffr.  ni  sign. 

Le  Kcond  volume  est  nn  in-foI.  à  2  col.  en  caract. 
ronaiiiB,  Imprimé  per  M,  Baidesarem  de  Fossatn, 
en  M77;  il  ctt  intn.  AlbertideRosate  Bergomensis 
optiê  fllafnf onni. 

Le  troisième  :  TeofUo  vUa  di  S,  Giovantii  Capis- 
trtmo,  in^  sans  nom  d'im[irimeur;  il  est  exi'cuté 
enlttîl. 

GmA,  CONADA,  VOy.  CONDATE. 

C05ACTIA,  CoNNAUA,  le  Cormaug/it,  l'une 
des  quatre  divisions  territoriales  de 
rirlande. 

COXACUM,  VOy.  COGNACLM. 

CoNATiA,  Trrcmel,  bourg  d'Irlande  (Uls- 
ter). 

Co!scA,  CoNCHA,  CoNciA,  Cuençù,  ville  d'Es- 
pagne, ch.-l.  d'une  intendance  de  la 
Nouvelle-Castille. 

Falkenstein  et  Cotton  portent  à  Tann^'e  1589  la 
date  de  Fintroduction  de  la  typographie  &  Cnença. 
Le  noanl  Eiuayo  de  typographia  espaAola  de  Gal- 
iardo  nous  donne  des  mtes  antérienres;  nous  ciic- 
rans  :  Deuotissimalexposieion  soJ^bre  el  psalmo 
ê\wdaerere  mei\deMM.  Feeha\por  un  deuolto  re- 
ttiioeo.lAgora  nueuamite  corre^gido  y  emidado, 
m.ixzO,  à  b  fin  :  Imprindotse  la  présente  obra, 
Em  la  «niy  wMe  y  muy  teai  dbdad  de  Cuenca^  en 
cma  de  Francisco  de  al  Faro.  Acabose  a  sictc  dias 
def  mes  de  Uagyo.  de  m.  d.  xxxij.  AfU)s,  in-8o,  goih. 
sans  pagin.,  mais  avec  sign.  A.  p.  par  8. 


Romance  y  glosa  sobre  la  muerte  de  la  empera^ 
triz  y  reina  nuestra  seûora,  y  el  suntuoso  enterra" 
niiento  que  se  le  Mio  en  la  ciudad  de  Granada, 
eon  un  villancico.  Hecho  por  Anton  Delgado  ;  à  la 
fin  :  En  Cuenca  ano  1539,  in-4,  de  4  (T.,  avec  une 
pi.  gravée  sur  bols,  comprenant  19  copias. 

Alonso  de  Cervantes.  Glosa  famosissima  sobre  las 
f  optas  que^Mzo  don  Jorge  Manrique  a  la  muerltc 
dcl  maesire  de  Santiagolsu  padre;  à  la  fin  :  En 
Cuenca,  por  Juan  de  Canoua.  M.  d.  Lij,  in-4,  de 
10  fT.y  sign.  A,  B. 

Quand  on  trouve  sur  un  ouvrage  du  xvie  ou  xvii* 
siècle  le  nom  de  Cuenca  latinisé ,  c'est  toujours  par 
CONCHA  quMl  est  traduit  iJ.B.de  Madrigal,  tratado 
brève  sobre  los  mysterios  de  ta  missa.  concBiE, 
M.DC.  in-8  (Antonio).  —  Johannes  de  Bustamante  de 
ta  Camara,  de  las  ceremonias  de  la  Missa.  Con- 
chœ^  1822,  in-8.  {Biblioth,  Bitualis,  H,  p.  151.) 

Le  livre  qu*ont  sans  doute  voulu  désigner  Fal- 
kenstein  et  Cotton  est  celui-ci  :  Diego  A'tiflez  Alvn. 
Dialogo  de  ta  vida  de  soldado.  Cuenca,  1589,  in-8. 

CoNCA,  anc.  local,  de  l'Ombric.  dont  les 
ruines  se  voient  auprès  de  Rimini. 

CoNX.F.,  Concile,  Conques,  pet.  ville  de  Fr. 
(Avoyron).  :=  Conckes,  ville  de  Norman- 
die; anc.  marquisat;  anc.  abb.  deBén. 

(Eure). 

CONCiF,  VOy.  CONQUESTUS. 

CoNXANA,  Koyitava  [Ptol.] ,  ville  dcs  Con- 
cani,  dans  la  Tarraconaisc,  aui.  Santil- 
lana,  ville  de  la  Vieillc-Castille,  dans 
l'intendance  de  Santandcr,  ou,  suiv. 
Reicbard,  Cangas  de  Onis, 

CoxcANGiUM,  Kendal,  ville  d'Angleterre 
(Wcstmoreland). 

CoNCARNEUM ,  CoTicameau,  ville  de  Breta- 
gne (Finistère),  que  quelques  géogra- 
phes ont  pris  pour  l'anc.  Yorganium  de 
Ptolémée. 

Concile,  vov.  COiNce. 

Concile. 

On  trouve  sur  quelques  livres  italiens  cette  déno- 
mination, qui  est  fausse,  et  qui  veut  désigner 
HODENA,  (Melzi,  Anon,  et  Pseud,,  1.  p.  210). 

CoNciAcuM,  Coincy,  bourg  de  la  Brio 
(Aisne),  anc.  abb.  de  Béncd. 

CoNcoRDiA  fPlin.],  K&7xoû^(a  [Ptol.],  ville 
de  Lusitanie,  auj.  Thomar,  ou,  suiv. 
Reicbard,  la  Gttarda,  en  Portugal  (Es- 
trcmadure). 

CoNcoRDiA  [Ammian.j,  ville  des  Nemetes, 
dans  la  Gaule  Belgique,  aui.,  suiv.  Sim- 
Icr,  Kôchersberg,  bourg  de  Fr.  (Bas- 
Rhin);  suiv.  Reicbard^  il  faudrait  pla- 
cer cette  localité  auprès  de  Lauterburg 
dans  le  nicme  département. 

CoNcoRDiA  [Mêla,  Plin.],  Ko-yxop^(a  [Strab., 
Ptol.],  ville  des  Vcneti,  dans  la  Gaule 
Transpadane,  auj.  Concordia,  pet.  ville 
de  la  Vénétie,  dans  la  délég.  d'Udine. 

CoNT.rRCALLUM,  CoNCREssANUM,  CoTicressaîit, 
bourg  du  Berri  (Cher). 


3ot 


COJNDATE.  —  CONFLUENTES. 


352 


CoNDATE  [Auson.],  au  N.-E.  de  Bordeaux^ 
Comlat,  bourg  du  Périgord,  dans  une 
île  de  la  Dordogne. 

En  celtique^  le  mot  signiGe  cmflueiit, 
ce  oui  explique  le  grand  nombre  de 
localités  qui  portent  ce  nom. 

CoNDATE  ITab.  Peut.,  Geo.  Rav.],  sniv. 
Ukcrt,  Chanteuges,  près  Langeac  (Haute- 
Loire);  suiv.Reichard,  Lanyogney  bourg 
de  la  Lozère. 

COxNDATE  [Geo.  Rav.j,  Seissel,  au  confluent 
du  Rhône  et  du  Sier  (Haute-Savoie). 

CoNDATE  [Itin.  Anton.,  Tab.  Peut.],  Mo- 
NASTERioLUM  AD  IcAUNUM,  anc.  ville  dcs 
Senones,  dans  la  Gallia  Lugdun.,  auj. 
MontereaU'fauU'Yonne,  Montereau,  ville 
de  Fr.  (Seine-et-Marne),  au  confl. 
de  l'Yonne  et  de  la  Seine. 

CoNDATE  [Itin.  Anton.],  Cona,  Conada, 
Brannovicus  Aulercorum  [Tab.  Peut.], 
ville  de  la  Gaule  Lyonnaise,  auj.  Corne, 
Cosne-sur-Lcfire,  ville  de  Fr.  (Nièvre). 

Conhate  [Itin.  Anton.,  T.  Peut.],  ville  des 
Eburovices,  auj.  Condé-sur-Iton,  bourg 
de  Normandie,  avec  titre  de  comte 
(Eure). 

CoNDATE,     CoNDATE     AD     SCALDIM,     Condé, 

Condè-sur-l* Escaut,  ville  forte  de  Fr. 
(Nord),  entre  l'Aisne  et  l'Escaut;  anc. 
titre  de  prince,  appartenant  à  la  mai- 
son de  Bourbon. 

CoNDATE,  CONDATUM    AD   NeRALLUM,  Coudé- 

sur-îsoireau,  ville  de  Fr.  (Calvados). 

CONDATE,  VOy.  NORVICIÎM. 

CoNDATE  Rhedoni:m,  voy.  Rhedones. 
CoNDiviNcuM,  voy.  Namnetus  Portus. 

CONDOMIUM,   CONDOMIUM  VaSCONUM,  CoNDO- 

Mi:s,  Condi:m  [Gcsta  Dag.],  Condom,  ville 
de  Fr.  (Gers). 

L'imprimerie  existe  à  Condom  au  xvii«  siècle,  et 
les  arrôts  du  conseil,  en  date  du  21  Juillet  1704  et 
du  51  mars  17S9,  autorisent  cette  ville  à  consenrer 
un  linpriiueur,  (évidemment  à  cause  de  Timpurtance 
cccU'siastique  que  lui  donnait  son  évéclié.  Le  titre  du 
premier  livre  imprimé  k  Condom  que  nous  puissons 
ri  1er  nous  est  fourni  par  M.  Temaux  :  La  respONce 
à  S.  Germain^  ou  les  lumières  de  Mathieu  de  Mor- 
gues, pour  VMstoire  de  France,  esteintes  par  Sci- 
pion  Dupleix.  Condom,  Mânes,  1645,  in-4  (à  TArse- 
iial).  Un  livre  de  liturgie  locale  est  imprimé  en  1689  : 
Proprium  sanctorum  ecclcsiœ  Condomiensis,  Condo> 
mii,  1689,  in-12  (Cat.  Dubois,  III,  n»,  5397;;  M.  Cot- 
ton,  qui  cite  ce  volume,  dit  qu'il  a  sans  doute  été  fait 
sous  la  direction  de  Bossuel;  il  y  avait  longtemps 
que  Bossuel  était  k  Meaux,  et  il  ne  s'occupait  guère 
en  1689  de  son  premier  diocèse. 

\je  Rapport  Sartines  nous  domie  le  nom  de  l'im- 
primeur de  Condom  en  1764  :  Pierre- Jacques  Ijir- 
roirc,  libraire- imprimeur  reçu  en  1751 ,  possédant 
2  presses. 


CON  DR] ACUM  ,     CON DRIEVIUM  .     CoNDRUSlCM  , 

Condiieu,  ville  de  Fr.  (Rhône). 

CoNDRusi  [Caes.,  Oros.],  qui  sunt  inter  Ebn- 
rones  Trevirosque,  peuple  de  la  Gaule 
Belgique,  entre  Trêves  et  Liège;  occu- 
pait les  environs  de  Cologne. 

CoNDURUM,  CondtireSy  bourg  de  Gascogue 
(Landes). 

CoNEDRAciiJM ,  CoNNARACDH  ^  ConneToy , 
bourg  du  Maine  (Sarthe). 

CoNEUANUM,  ConegUano,  ville  de  la  Vénc- 
tie,  dans  la  délég.  de  Trévise. 

Impr.  en  1611,  suivant  Falkensteln  ;  HaTn  (pblTS) 
nous  donne  une  date  antérieure  :  La  Battatea  tf 
monsig,  Giorgio  Tomati  protonoiario  apoUotko» 
Conegliano,  pel  Claseri,  1069,  in-ft.  Ce  Uvre  figure  m 
cataL  Colbert,  n*  8SS7. 

CONKMBRIA.  VOV.  CoNIMBRICA. 

CONEITM,  voy.  CUNEUM. 

Cokfluentes  [It.  Anton.,  Tab.  Peut,  Caes., 
Plin.,  etc.],  CoNFLUENs  [Ann.  Colon., 
Afin.  Fuld. ,  Fortunat.] ,  CoNFLocms 
RifENi  et  MosiE  [Cluv.] ,  Confluenha, 
ville  des  Treviri,  dans  la  Gaule  Belgi- 
que, auj.  Coblenz,  Cobleniz,  ville  de  la 
Prusse  rhénane,  au  confluent  de  la  lb>- 
selle  et  du  Rhin. 


U  est  extraordinaire  que  rimprimerie  ait 
tionné  aussi  tardivemeut  dus  une  ville  de  cette  !■- 
portance;  Falkensteln  n'en  foit  même  pM  muillwi 
et  nous  ne  pouvons  la  fiire  remooter  aa*iM  co» 
mencemeut  du  xviiie  siècle  ;  Toid  le  livre  le  àm 
ancien  que  nous  connaissions  :  C,  A  Betz,  FâMon- 
lusMyrr/iœ  in  luctuosammortis  BckeiHim  J,  Bwft 
ni$  archiepiâcopi  Trevirensis.  Gcrmuiioey  Coniiei 
tie,  1711,  in-fol.  On  voit  siu*  le  firontiuioe  ieecr 
trait  de  l'archevêque  exposé  sur  un  Ut  de  ptnKCt 
six  figures  emblématiques.  (CattLLibri,18Sl,  ii*llNb) 

CONFLUENTES,  CONFLUENTU    BCRGUIfDIil  St- 

pERioRis,  Conflans,  bourg  de  Fr.  (HIDt^ 
Saône). 

CONFLUENTES.       CONFLUENTIA     CENTItOKinfy 

Conflans,   bourg  d«^  la  Haute-Savoie, 
au  N.-E.  de  Charobéry. 

CoNFLUENTES,  CoNFLUENTIA  INSULi!  FràVOM, 

ConflanS'l' Archevêque,  hameau  au  con- 
fluent de  la  Seine  et  de  la  Marne. 

On  y  voit  le  château  des  anc  arcberéquet  de  Mb; 
une  imprimerie  exista  dans  ce  \iltaBe  à  la  fin  dnder 
niiT  siècle  :  Du  sommeil,  par  Ckabert,  OntÊUà 
Charenton,  an  IV,  in-8. 

CoNFLUFj^Es,  Conflans-Ste-Honcfine,  bourg 
de  Fr.  (Seine-et-Oise),  au  conflaent  «e 
ces  deux  rivières. 

Confidentes,  Confoulans,  Ooyi/%>/efis,  ville 
de  Fr.  (Charente),  au  confl.  duGoireel 
de  la  Vienne. 

CON  KLU ENTES  ,     CoNFLU F.NTlA-LOTUÀftIKGIl , 

Conflatis-en-Jamy,  bourg  de  LornÙDCy 
près  Verdun. 


3o3 


CONFLUENTIA  WESTPHALICA.  -  COiNSENTlA. 


3.H4 


CoNFLUEMiA  Westpualicâ^  voy.  Beckena. 

CoNGAVATA,  daiis  la  Britannia  Romana^  au 
N.-Ë.  de  Luguvalluin^  ai]g.  Stanwkk, 
bourg  du  Cumberland. 

CoNGiA,  Koege,  ville  du  Danemark  (Sec- 

land]. 
CoNGLETONiuM  [Bisch.  ct  Môll.],  Congletoft, 

ville  d'Angleterre  (Ghesbire). 

John  Deui  inquimit  dans  cette  ville  en  1800,  nous 
dit  M.  Cottoo. 

CoNiA,  Coçftia,  bourg  du  Piémont,  près 
d'AosU. 

CoNiciA,  voy.  Chonitu. 

COKDIBRICA,  GONEMBRIGA    [Plin.,  It.  Ant.], 

CoNmbRU,  CouMBRiA^  CoLUfBRE  [anc. 
cbron.],  ville  de  Lusitanie,  auj.  Coim- 
bra,  Ccimbre,  ville  forte  du  Portugal» 
prov.  de  Beira. 

Ctai  la  KOle  oniTcnité  du  royaume  ;  elle  Ait  fon- 
dée en  IM6;  évèehéirigéaa  ti«  siècle;  Pimprimerie, 
solvant  Falkenstein  et  Gotton,  ne  remonte  en  cette 
ville  qu'A  1530;  mais  noos  croirons  pouvoir  la 
rqMrierplDS  haut;  nous  avons  d'abord  one  date  qui 
neos  est  foomie  par  Panier  d'après  Hennings,  c'est 
Ptenée  même  de  h  fondation  de  roniTcrsité  1516  : 
Brtt¥  Ciiamiei,  de  CapUÎM  Fvlneribuê,  Go- 
!  per  Didac  Lonreiro»  m.  d.  x? i,  in-lbl.  Ceci 

.  .  .  errenr  du  bibliographe  de  Nuremberg: 
Du  Jelo  Bravo  Ghamisso,  natif  de  Serpa,  professeur 
de  Bédedne  k  l'université  de  Coimbre,  n'était  pas 
oèi  celte  époque;  tous  ses  ouvrages  sont  datés  du 
CHUBencement  du  ivn^  siècle;  nous  croyons  donc 
qsffl  bat  lire  a.  K.  xti.  M.  Ribeiro  dos  Santos,  dans 
■oa  mimsirr  sur  les  origines  typographiques  en 
nvtuol,  nous  apprend  qu'aussitât  après  que  l'uni- 
versité eut  été  fondée  par  le  roi  Joan  UI,  elle  fit  Tenir 
de  Ushoime  deux  habDes  imprimeurs,  J.  Barreira  et 
J.  Alvara  ;  le  premier  Uvre  exécuté  par  Barreira,  dit 
M.  Ribeiro  dos  Santos,  est  un  Reportorio  dos  teni' 
pOÊ,  Gonfanbricc,  1519,  in-ft,  que  nous  ne  connais- 
soos  pas,  nais  dont  nous  senons  assez  disposé  à 
contester  la  légitimité;  en  effet  nous  trouvons,  dans 
Antooio  et  dans  la  Biblkftheea  Lutitana^  II,  p.  264, 
ee  Mefortmio  do$  tempos,  avec  Joâo  Barreira 
donné  eonmie  auteur,  Cotmbra  comme  lieu  d'impres- 
iMm,  et  avec  la  date  de  1570,  réimpr.  en  1582 ,  iii-4  ; 
IVxactitiide  habituelle  de  b  BittL  iMtUana  nous  fe- 
rait volontiers  pencher  la  balance  en  sa  foveor.  Quoi 
qn*il  en  soit,  nous  pouvons  citer  avec  certitude»  sous 
la  date  de  1520,  on  li^re  célèbre  dont  parle  la  Bibl, 
LnUana,  Antonio  Gallardo,  et  même  Brunet  ;  Cro» 
Rica  do  imperador  Ciarimundo.  trestadou  do  Un- 
fÊTO,  por  loâo  de  Barros,  Goimbra,  J.  Barreira, 
ni-f6l.»got]L,à2  coL,  Uvre  d'une  rareté  telle  que  Gal- 
lardo n'a  DU  le  trouver  en  Espagne  et  n'a  pu  ie  dé- 
crife  detitu, 

JoSo  de  BsiToa,  né  à  Viseu,  Mettre  da  lingoa  por- 
twfwetOf  e  komem  verdadeirametUe  sabiOp  mourut 
eu  1571  {jnbLlMMU,,  IV,  p.  169). 

J.  Barreira  introduisit  en  Portugal  les  caractères 
grecs,  et  le  premier  volume  qu'il  publia  à  l'usage 
des  écoliers  avec  ce  nouveau  caractère  est  daté  de 
15M  (Jfém.  de  m,  port,,  U,  556,  vill,  79). 

Barreira  conserva  fort  longtemps  son  établisse- 
ment typographique  à  Goimbre  ;  en  1565  nous  le 
vmons  encore  donner  dans  cette  ville  la  seconde 
édition  du  voyage  d'Antonio  Tenreiro,  que  da  India 
veto  por  terra  a  este  reino  de  Portugal,  pet.  in-8, 
(iii-12  sniv.  Antonio  et  la  Bibl.  LusUana)  ;  son  fils 
loi  succéda  et  imprima  Jusqu'aux  premièn»  années 
da  siècle  suivanL 

Dans  Fintervalle  une  imprimerie  rivale  de  celle 
de  l'université  s'était  établie  à  Goimbre  dans  l'eii- 

MCTlOlfH.  DE  GÉOOM* 


ceinte  du  couvent  de  Santa-Croce  ;  ce  fut  de  ces  pres- 
ses sacrées  que  sortit,  en  15S1,  le  Uvro  da  rmi  e 
perfeiçam  de  cotwersassam  dos  Monges,  por  Lou- 
renxo  Jusiiniano,  traduzidopor  donna  Catharfna, 
in-foL,  et  en  1536  :  P.  Jorae  CoeUio,  seeretario  do 
cardinal  Bef/;  elegia  ad  Virçinem  deiparam  t  de 
Chrislo  morieme,  Goninbricê,  in  Gœnobio  sancts 
Grucis,  15S6,  in-4. 

Le  grand  imprimeur  de  Lisbonne  GermSo  Galharde 
avait  aussi  établi  k  Goimbre  une  succursale;  c'est 
de  tt  qu'est  sorti  en  1531  un  livre  précieux  et  rare  : 
Duarte  de  Rezende,  Tratado  danavigaçào  de  Fer- 
nâo  da  Magalhaens  as  ilhas  de  Molueo,  Goimb.,  por 
G.  Galharde,  1581,  in-4.  {Bibl.  LuMtt.) 

CoNizAj  voy.  CnONITIA. 

GONNACIA^  voy.  CONACTIA. 

CoNNOBURGUM  [Chr.  Moissiac.]^  Conneburg, 
bourff  de  Prusse  ^  dans  la  régeuce  de 
Potsoam. 

CoNNovius^  voy.  Tœsobis. 

CoNOPA^  K«v«Mnj  [Polyb.J,  ville  de  l'iEto- 
lie^  sur  l'Achéloûs^  dont  les  ruines  sub- 
sistent près  é'Anghelokastro,  dans  le 
Ac.  de  Missolonghi. 

Co50iT£STus^  CoNCA^  le  Conquet,  ville  de 
Bretagne  (Finistère). 

CoNSAHRUM  [Plin.,  It.  Ant.]^  Consaburo- 
NENSE  MUNic.  [luscr.  ap.  Grut.],  ville 
des  Carpetani^  dans  la  Tarrac.^  auj. 
Ccnstiegra,  dans  le  roy.  de  Tolède. 

CONSENTIA 


iNSENTiA  [Liv..  Plin.^  It.  Ant.],  Kov<n 
[Strab.,Ptol.],CosENnA  [Jornand.], 


KovmvT^a 

TENTiA  [Tab.  Peut.],  ville  du  Bruttium^ 
auj.  Cosewza,  chef-lieu  de  la  Calabre 
citérieure  (Italie). 

Tous  les  bibliogr.  fixent  à  l'année  1478  la  date  de 
l'introduction  de  la  typographie  à  Cosenu  ;  deux  ou- 
vrages sont  cités  par  Panxer  et  Brunet  h  cette  date  ; 
le  second  est  omis  par  Haln  :  Franeesco  Filclfo, 
dell'  immortatttà  dell*  anima  in  modo  di  dialogo^ 
in  Gosenxa,  per  Ottoviano  Salamonio  de  Manfrrdonia, 
1478,  in-». 

Cest ainsi  que  le  titre  est  donné  par  presque  tous  les 
bibliographes  et  par  Panxer  lui-mérae  ;  mais  celui-ci 
(tom.  IV,  p.  285) ,  et,  avec  lui,  Giustiniani  et  Amati,  rec- 
tifient ce  Utre,  ct  voici  la  nouvelle  rédaction,  d'après 
laquelle  la  paternité  du  livre  passe  de  Fr.  Philelpne  è 
un  nouvel  auteur  :  Jaeobo  Campharo  de  immorta- 
litote  animœ  in  modum  dialogi  vutgariter  ineipit 
prologus  féliciter.  Al  vénérable  e  dUcreto  suo  mag- 
giore  Jon.  de  Marchanova  dtadtno  de  Venetia. 
Frate  Jaeobo  Campharo  di  Genoa  deU*  ordine  de 
frati  predicatori  in  sacra  theologia  ticenciato  in  la 
^tniversità  di  Oxoufordi  (sic),  etc.  Gusantic,  Octa- 
viani  Salomonii,  1478,  in-4,  sans  chif.,  réel,  ni  sign. 

Gette  rectification  est  faite  d'après  l'exemplaire 
que  nous  croyons  unique,  de  la  Biblioth.  Impériale 
de  Paris. 

Le  second  ouvrage  est  sans  titre  ;  c'est  un  traité  de 
la  sphère  en  ottava  rima  de  Gregorio  Oati,  portant  : 
Gusenci»,  Octavianus  Salomonius  de  ManlHdonia, 
1478,  in-4  (décrit  par  Magné  de  Marolles). 

Un  troisième  vol.  sans  date,  mais  imprimé  par  le 
même  imprimeur,  au  xve  siècle,  est  décrit  partout  : 
Oui  si  tractano le  fabule  del  Bxopo  transmutate  dal» 
àlcto  latino  in  vulgare  per  H^  Faeio  Caffarelio  da 
Faenza.,,  Per  lo  e^regio  maestro  Octaujaiio  Salomo- 
nius de  Manfridoni  impressore  in  la  cita  de  Cosenza; 
à  la  fin  du  registre  GustiiTic  Suivent  :  Cantilêna 
très  in  obiium  Henrid  de  Araçonia  Catabriœ  Gu- 

VI 


355 


CONSENTliNA  PROVINCIA.  —  CONTREBIA. 


356 


bemaloris,  sans  date,  iiuft  de  U7  m,  impr.  eu  gros 
car.  goth.,  sansch.,  récU  ni  pagination  (nain,  I,  ftO). 

GoNSENTiNA  PROVINCIA,  Colobria  cUeriore. 

GONSERANUM,  CoNSORANUM,  KQVM,    CoNSOR- 

RANORUM,  yilie  des  Gonsuarani  [Plin.], 
dans  la  Gaule  Narboimaise^auj.  S.  Lt- 
zier,  dans  le  Gonserans,  anc.  comté  de 
Gascogne,  auj.  compris  dans  le  dép.  de 
la  Haute-Garonne. 

GoNsiLiMJM  [Plin.,  Gassiod.],  Consignano, 
bourg  de  ta  Galabre  ultér. 

GoNSTANTiA  [It.  Aut.,  Gco.  Rav.,  Gell.l, 

GONSTANTIA  AlEMANICA,  GaNODURUM  (?}, 
AUGUSTA  TURGOIORUM,  CONSTANCIA  HeLVE- 

TioKUH,  ville  des  Helvètes,  dans  le  Pagus 
Tigurinus  (le  canton  de  Zurich),  auj. 
Constance  IKonstanz,  Kostnitz),  ville  du 
grand-ducné  de  Bade,  sur  le  lac  de 
Gonstance  (Bodensee) ,  anc.  palais  des 
rois  de  la  seconde  race,  cb.-l.  du  cercle 
du  lac;  concile  célèbre  (i4i4-i418)A 

Une  petite  pièce  de  8  ff.  passe  pour  être  li^re- 
mière  prodoction  de  la  typographie,  dans  la  ville  cé- 
lèbre oh  tarent  condanonés  Jean  Hoss  et  Jérôme  de 
Prague  :  Bpùtola  de  morte  Hieronymi  PragensiM. 
Geue  épitre  est  du  Pogge;  elle  est  adressée  à  Léo- 
nard Arétin,  et  datée  i  Gonsun|cie  tertio  Klas  luu^ 
que  die  Hierouim'  penas  luiL  Suit  :  lÀber  Leonardt 
Aretini  de  duoints  |  Amantibus  GuUcardo  scilicet  Et  | 
Sigismunda  féliciter  finit,  in-4,  de  8  (T.,  à  SS  lignes 
par  page,  sans  aucun  signe  typographique»  ni  dé- 
signation de  lieu  ni  d'imprimeur. 

Celte  pièce,  dont  le  caractère  et  l'alnence  de  tous 
les  siffiies  typogr.  révèlent  une  asset  haute  antiquité, 
est-elle  imprimée  à  Constance  même,  ainsi  que  le 
soutient  hardiment  M.  Libri  (CaU  1862,  n»  008),  qui 
môme  hidiquc  une  édition  qui  paraît  postérieure, 
de  9  ff.  à  M  lignes  (Hain.  n*"  13211)  7  Voilà  ce 
qui  nous  parait  très-dirficilc  à  déterminer;  une 
note  ainsi  conçue  :  •  Premier  livre  imprimé  à  Cons- 
tance;, •  fait  bien  sur  un  catalogue  de  vente  ;  mais 
sMl  fallait  justifier  cette  assertion,  nous  croyons  qu'il 
faudrait  entrer  dans  un  examen  minutieux  des  types, 
du  papier,  des  signes,  en  Caire  Tobjet  d'une  compa- 
raison avec  les  monuments  tvpographiques  de  la 
même  provenance  et  de  la  même  époque,  bref,  se 
livrer  à  une  série  de  petits  travaux  dont  Tariaité 
est  de  nature  à  épouvanter  le  plus  intrépide  des  cau- 
logographes. 

Ainsi,  malgré  raffirmatlon  de  M.  Libri,  nous  croyons 
pouvoir  passer  outre,  et  rentrer  dans  la  voie  qui 
nous  a  été  tracée  par  nos  devanciers. 

laissant  aussi  de  côté  l'indication  que  donne  Mait- 
tairc  d'un  opuscule  de  Florins,  de  Ihiobui  Amanti" 
bus,  CamUli  et  Bmitte,  imprimé  à  Constance  en 
1489,  assertion  dont  Panxer  a  fait  justice,  nous  arri- 
vons à  1505,  que  la  voix  publique  proclame  comme 
Tannée  oh  la  typographie  a  fait  son  apparition 
dans  les  murs  de  Constance  :  Ç.  Criapvs  Salvstivs, 
De  conjvraiione  L.  Ser.  CatiUnœ,  Constantiae,  per 
Joannem  Schaeffeler.  M.  d.  y.  die  xii.  Junii,  in-4.  Ce 
vol.  rare  a  figuré  à  la  première  vente  de  Richard  He- 
ber,  sous  le  n*  61S9. 

Panxer  indique  un  second  ouvrage  exécuté  à  Cons- 
tance en  1519,  sans  nom  d'imprimeur. 

Le  principal  imprimeur  de  Cbstnitx  am  Bodensee 
à  la  fui  du  XVI*  siècle  s'appelle  Leonhard  Straub. 

CONSTANTIA,     CoNSTANTINA     GaSTRA     [Am- 

mian.],    Givitas    Gonstantina    [Greg. 

Tur.],  CONSTANTIA  NORMANNORUM,  aUC. 
GoSEDIiE,   GOSEDICE,  GoSTANCA    (?),  COUS^ 


tances,  Coutances,  ville  de  Normandie 
(Mancbe)  ;  anc.  abb.  de  S.  Ben. 

Cest  à  Tannée  1507  que  M.  Frère  (I,  p.  91)  Wt 
remonter  la  typographie  à  Coutances  %  Anêdktio- 
naU  ecclesiœ  et  diaeesi$  Con»tantieiiMl$.  Gonitaa- 
tic  (Joan.  le  Cartel  impr.),  1597,  in-t,  faïqirinié  co 
rouge  et  noir,  musique  notée.  Ce  Jean  le  Cartel  ^»' 
aussi  imprimeur  à  Avranches. 

En  16(M,  nous  avons  :  HiMaire  de  la  fimdsikm  de 
Péglise  et  abbaye  du  Mont  St-MicM,  par  F,  Pran- 
ajû  Feu-Ardent,  Constance  (sic),  par  J.  le  Gaild, 
lOOft»  in^. 

En  1Ô08,  les  AntiquUis  des  ptu»  cétèèrfs  vUlet  et 
châteaux  de  France,  par  F.  Des-Roes,  ConMamces. 
par  J.  le  Cartel,  1608,  in-12. 

Signalons  encore  un  petit  livre  rare  Imprimé  par 
Robert  Coauerel,  vers  1650  i  Gilles  de  St-Joseph,  soli- 
taire de  l'hermitage  de  SL-GerboM,  la  Trompette 
de  PUnion^  in-ft  de  21  fL  en  vers  alexandrins  ;  c'est 
une  satire  des  vices  dn  temps,  divisée  en  156  qua- 
trains (à  l'Arsenal). 

GoNSTANTiANA^  KwvoTavTiav^  [Procop.],  villc 
de  la  M(£sic  infér..  auj.  Kostendne,  en 
Boulgaric,  sur  la  cote  de  la  mer  Noire. 

GONSTANTIENSIS  LACUS,  BODAMICDS  LACOS,  cfef 

Bodensee,  le  lac  de  Constance. 
Gonstantina,  voy.  Arelas. 

GoNSTANTiNOPous,  voy.  Btzantiuii. 

GONSTANTINUS  PAGUS,    GONSTANTIEKSE  TDUU- 

TORiuM,  territoire  des  anc.  VnelH,  de- 
puis le  Cotentin,  district  de  la  basse 
Normandie;  fait  aig.  partie  du  dép.  de 
la  Manche. 

OjNSUANTiE,  Kovoooavrat   [Ptol.],  GoNSUAlfE- 

TEs  [Plin.],  peuple  de  la  Vindélicie;  oc- 
cupait en  Bavière  partie  de  rkarkroise, 
aux  environs  de  Landshut. 

Gonsuarani  [Plin.J,GoNsoRANNî  [Not.  prov. 
Gall.l,  peuple  de  la  Narbonnaise  ;  occu- 
pait ranc.  Conserans,  comté  de  la  haute 
Gascogne. 

GoNTESTANi  [PHu.],  KovTtoravoC  [Ptol.],  peu- 
ple habitant  le  S.-E.  de  l'Espagne  Tar- 
racouaise,  province  de  Garthagène. 

GoNTiAcuM,  GoNTEiUM,  Cofilt,  Couty,  bourg 
de  France,  sur  la  Seille  (Somme)  ;  au- 
trefois titre  d'une  princip.  appartenant 
à  la  maison  de  Bourbon. 

CoNTiLiANUM,  Contigliono,  hourg  dltalie, 
dans  la  délég.  de  Spoleto. 

GONTINITM,    CONCINUM,    MiRANDA    OURII,  Mi- 

randa  do  Duero,  ville  de  Portugal,  sur 
le  Duero  (Traz  os  Montes). 

GoNTRA  AciNcuM,  voy.  Pessium. 

GoNTRA  Aginnum  [It.  Aut.,  Tab.  Peut.l, 
ville  des  Veromandui ,  dans  la  Gaule 
Belgique,  auj.  Chauny,  ville  de  France 
(Aisne)  ;  et  suiv.  Lebeuf,  Coudrain,  vil- 
lage de  Picardie  (Somme). 

GoNTREBiA  [Liv.,  Aur.  Vict.,  Geo.  Rav.], 
villo  des  Celtibcri,dans  la  Tarraconaisc, 


357 


œNTRIBUTA.  —  CORBEJA  VETUS. 


358 


auj.  Santaver,  suiv.  d'Anville;  Cuerva, 
d'après  Reichard^  près  d'Alcala. 

CONTRIBUTA    [It.  Ant.],    KovTpt^Ûm   [Ptol.], 

▼iUe  de  la  Bsetique^  auj.  Medma  de  las 
Torres,  pet.  yilie  de  l'Estramadura. 

Comis  VL.,  la  Queugne,  pet.  riv.  du  Berri^ 
affluent  du  Cher. 

CoNTALLEs,  CombroUles,  anc.  district  de  la 
basse  AuTergne;  fait  auj.  partie  du 
dép.  de  la  Creuse. 

^  CmcvESis  [Plin.,  Itin.  Anton.] ,  K<»voutvaî 
[Str.y  Ptol.j^  peuple  de  la  Novempopu- 
tanie,  an  pied  des  Pyrénées^  avg.  partie 
S.  du  dép.  de  la  Haute-Garonne. 

CONVENARDM  LUGDUNUM  [Itlu.  AutOn.],  CON- 
VENUE piotit  Gall.]  y  CoNVENNiE  [Gr. 
Chr.l,  GoMBANENsisuBBs^  CoMBANEs  [Fré- 
dégJ,  capit.  des  Convens,  St-Bertrand 
de  CiimngeB,  anc.  évôché,  ville  de  Fr. 
(Haute-Garonne). 

CoNVENTRu^  GovENTRANUM^  Coventry,  ville 
d^Angleterre  (Warwickshire). 

Volet  la  noie  que  M .  Gotton,  dutt80D5ifpp(.,coii- 
sacreà  Pinprimerie  de  cette  ville  :  •  On  prétend  que 
riiulmafe  tat  aeroée  à  GoTentry  pendant  le 
XTii*  siècle  ;  m  ooTrage  est  mentionne  dans  les 
Notn  and  Qmerie»,  dn  13  STril  1861,  Flora  nobi- 
UtriMo,  mi  passe  pour  a?oir  été  eiécuté  à  Goven- 
try,  en  léot  ou  ISM.  •  WlUlam  Raffen  imprimait  là 
'  en  IIM  (Dpcoit).  DugdaU'ê  HUtory  of  Warwick' 
s**%  ftu  imprimée  ft  Goventry,  en  1785,  un  toI. 
io-fDl.  ;  on  Jouraal,  tke  CovaUry  Mercury,  y  fut 
puMiéià  partir  do  16  novembre  ITU. 

GuNVERSANUM,  CupERSANUM  [GraêsseJ^  Coti- 
venano,  bourg  de  la  Terra  di  Bari, 
prov.  napol.  du  roy.  d'Italie. 

CopaIs  lacus  [Liv.l,  Kamtoî;  xfpiwi  [Strab.^ 
Herod.] ,  Cephusis ,  i  Kyiçtooi;  xi^LYn 
[Hom.^  PausJ,  Topolias,  lac  de  Grèce, 
au  S.-E.  d'Orchomènc,  auj.  Logo  di 
Topoglia,  dans  le  dioc.  de  Béotic. 

CopiNGA^  Kâping,  ville  de  Suède,  dans 
Tanc.  Westmanie,  aig.  préfecture  de 
Westeras. 

CopRANiTiA,  Copranitz,  bourg  de  Slavonio, 
sur  la  Drave. 

CopRiNiTiA,  Copreûdtz,  Kaproncza,  pet.  ville 
de  la  Croatie,  sur  la  riv.  du  même  nom. 

CopuLATA  vu,  Coublevie,  bourg  du  Dau- 
phiné  (Isère). 

CoRA,  anc.  cité  des  Volsqucs,  auj.  Cori, 
bourg  des  États  pontincaux,  près  de 
Velletri. 

CcMUBiuuM  (Tabi  Peut.],  Corbonidm  ad 

SeQUANAM,  CORBOLIUM,  CORBOILUM,  COR- 

RKLLUM  [Cell.]>  Corbeily  ville  de  France 
(Scine-et-Oise). 

Le  tome  1*î  du  Cafal.  d'histoire  de^France  de  la 


Bibliothèque  impériale  nous  donne  le  titre  d*nnc 
pièce  imprimée  a  la  date  de  1S90,  sous  la  rubrique 
Corbkil;  mais  cette  pièce  est  exécutée  par  Timpri- 
meur  parisien,  qui  avait  suivi  le  pariement  à  Tours 
l'année  précédente,  Jamet  Mettayer  :  DUtcourt  de  ce 
qui  t*e8t  patMé  en  l'armée  du  Boy,  depui»  que  te  duc 
de  Parme  t'est  iofnct  à  celle  de  ses  etmemU,  iu»- 
ques  au  quinziesme  d*  $eplembre  1500.  —  Gorbeil, 
s.  d.  (1590)  in-8. 

On  ne  peut  faire  remonter  Timprimerie  à  Gorbeil 
plus  haut  que  la  révolution,  et  voici  même  une  pièce 
sans  date,  mais  imprimée  au  commencement  de  1706, 
qui  peut  nous  servir  de  point  de  départ  :  Typogra- 
pMa  CorboUi  insUtuta,  ex  fastis  corboliensibus,  oc- 
tava  februartt  (1498)  ;  latine,  gaUice  et  metrice  (aoc- 
tore  J.  A.  Guiot).  Corbolii,  typis  G.  J.  Gelé»  vergente 
seculo  decimo  octavo,  in-12. 

Joseph-André  Guiot  a  publié  un  grand  nombre 
de  pièces  relatives  à  la  ville  de  Gorbeil»  ches  ce  même 
imprimeur,  qui  toutes  sont  à  la  Bibliothèque  impé- 
riale. 

Coiucodes  Portus,  Ko^xxeii^yic  Xtp-w  [Ptol.], 
port  de  la  côte  N.-O.  de  Tile  de  Sardai- 
gne,  auj.  Alahero,  Algher,  cbcf-lieu  de 
la  province  de  ce  nom. 

CoRAX  [Liv.],  K6pa(  [Strab.],  montagne 
d'iEtoiie,  auj.  Monte  Coraka,  près  du 
golfe  de  Lépantc. 

CoRBAcuM,  CoRBAcmuM,  Corbock,  ville  de 
la  Hesse-Cassel. 

Imprimerie  en  1078»  suiv.  Falltenstein  ;  le  Gâtai, 
des  Élzevirs  de  1081  (p.  405)  nous  donne  une  indi- 
cation antérieure  :  ZacHariœ  Victoria  dissert  atio 
de  exemptionibus  imperH,  Gorbachii,  1070,  in-8. 

Le  livre  qu'indique  Fallcenstein  peut  être  :  Joii. 
Colneri  chronoloçia  et  syncrotema  papatus,  hoc 
est  ex  aoitis  ipsissimis  pontificis  aliisque  veridicis 
autoribus  solida  demonstraiio  quod  hodierna  Ro- 
mana  ecclesia  sit  apostatica  nova  et  hœretica,  editio 
novO'iterata,  Gorbachii»  1078,  in-8.  {Cal.  libr, 
novissime  tmpr.,  Amst.,  1079,  in-4.) 

CoRHARU  Palatium,  Coi'bière,  la  Corbière, 
village  de  Franche-Comté  (Doubs); 
anc.  résidence  carlovingienne. 

CoRBARiA  VALUS,  la  vollée  de  Corbiéres, 
dans  le  Languedoc  (Aude). 

Corbeja  VETUS ,  CoRBEiA ,  Covbie,  ville  de 
France  (Somme)  ;  elle  est  célèbre  par 
son  antique  abb.  de  Bénéd.  fondée  pai' 
le  roi  Clotaire  111,  en  600. 

La  bibliothèque  de  cette  illustre  abbave  était  Tune 
des  plus  importantes  parmi  toutes  celles  que  réu- 
nissait et  conservait  religieusement  cet  ordre  lettré 
auquel  nous  devons  de  posséder  encore  quelques- 
uns  des  plus  précieux  monuments  littéraires  de  Tan- 
tiquité;  elle  ne  le  cédait  en  importance  qu*à  celles 
du  Mont-Cassin  et  de  Saint-Germain-des-Prés.  Le 
plus  ancien  document  relatif  à  cette  librairie  est  un 
fragment  de  catalogue  du  xi*  siècle,  conservé  A  la 
Vaticane  (ms.  520»  du  fonds  de  la  reine  Christine,; 
il  fut  transcrit  et  publié,  mais  avec  quelques  inexac- 
titudes» par  le  cardinal  MaL 

L'un  des  catalogues  postérieurs  mentionne,  au 
xiiie  s.,  environ  S50  volumes,  parmi  lesquels  i^^- 
rent  presque  tous  les  grands  classiques  latins  :  Gicé- 
ron,  Térence,  Virgile,  Tite-Live,  Sailuste,iLucrèce, 
Stace,  Juvénal,  Lucain,  Martial,  Perse,  Gésar,  Quinte- 
Gurcc,  Florus,  Valère  Maxime,  le  Tintée  de  Platon, 
etc.  ;  parmi  les  nombreux  ross.  de  Gicéron  on  en 
voyait  trois  du  célèbre  traité  de  ConsolatUme,  dont 
la  perte  est  à  Jamais  regrettable. 

A  partir  du  xiiie  siècle»  des  copistes  séculiers  sont 


359 


CORBEJA  NOVA.  —  CORCYRA. 


360 


atuchés  au  monastère  pour  s*occuper  régulière- 
ment de  la  transcription  des  anciens  textes. 

Après  le  pillage  de  cette  abbtye  au  zviie  siècle, 
ce  qui  restait  de  ces  précieux  monuments  fut  porté 
à  Paris  et  réuni  à  la  bibliothèque  de  Saint-Germain- 
desPrés  en  1630  ;  il  restait  encore  environ  400  volu- 
mes. Ces  manuscrits  furent  compris  sans  annoL 
dans  le  catal.  général  des  nus.  de  Saint-Germain-des- 
Prés.  dressé  en  1077  ;  cat.  dont  Monttaucon  a  donné 
rabrégé. 

,0n  pouvait  croire  enfin  que  ces  trésors  seraient  là 
en  sQreté,  et  que  leurs  pérégrinations  étaient  termi- 
nées; mais,  en  1791,  un  vol  considérable  est  commis 
à  Saint-Germain-<les-Pré8;25  des  plus  beaux  mss.  dis- 
paraissent, et  presque  tous  provenaient  de  Corbie  ; 
ils  furent  pour  la  plupart  portés  et  vendus  à  l'étranger; 
on  peut  encore  les  admirer  aujourd'hui  à  la  biblioth. 
impériale  de  l'Ermitage.  En  août  1794,  un  incendie 
dévore  une  partie  du  couvent,  et  quelques-uns  des 
manuscrits  sont  brûlés,  ou  fortement  endommagés  ; 
ce  qui  restait  des  mss.  de  Corbie  (S75  environ)  fut 
enfin  transporté  à  la  Bibl.  nationale,  en  décembre 
1795  et  Janvier  1790,  et  forment,  avec  les  mss.  de 
Saint-Germain-des-Pri^,  une  des  plus  précieuses  sec- 
tions de  l'incomparable  collection  des  mss.  de  la  Bibl. 
impériale.  (Voy.  le  tome  xziv  des  Mémotrea  de 
VAcad.  des  inscriptions  et  une  excellente  monogra- 
phie que  le  savant  Léopold  Delisle  a  consacrée  à  l'ab- 
baye de  Corbie.) 

Parmi  les  grands  hommes  ou'a  produits  Corbie, 
nous  citerons  Adalard,  le  conseiller  de  Cbarlemagne  ; 
Wala,  confident  de  Louis  le  Débonnaire  ;  Eudes,  évé- 
que  de  Beauvais  ;  le  ministre  de  Charles  le  Chauve, 
l'archevêque  Hincmar;  et  le  moine  Jehan  de  Corbie, 
appelé  par  le  roi  Alfred  en  Angleterre,  pour  former 
les  mornes  d'Abingdon  k  la  lecture  et  diriger  les 
études  chorales. 

GoRBËJA  Nova,  Cohbeu  Saxonica,  Corvey, 
bourg  et  anc.  abb.  de  Westplialie,  de 
Tordre  de  Saint  Benoît,  dans  la  régence 
de  Minden. 

C'est  dans  la  librairie  de  cette  abbaye  que  furent 
retrouvés  les  ciiio  premiers  livres  des  Annales  de  Ta- 
cite; on  en  doit  la  transcription  etlapublicatloti  au 
pai)c  Léon  X,qui  s'empressa  de  faire  l'acquisition  du 
manuscrit,  et  en  fit  immédiatement  commencer  l'im- 
pression, sous  la  surveillance  de  Philippe  Beroalde, 
à  qui  il  adressa  une  bulle  spéciale,  datée  de  Rome, 
1514  ;  l'imprimeur  fut  un  Lorrain  t  Magister  StephO' 
nus  GuiUereti  de  Lotharùtgia, 

CORBELIUM,  voy.  CORABIUUM. 
CoRhKNIACUM,  CORBINIACUM,    ViCUS  S.  MaR- 

cuLFi,  Corbeni  ou  St-Marcoulfy  bourg  de 
Picardie,  dans  le  dioc.  de  Rheims 
(Marne]  ;  célèbre  prieuré  de  Bénédic- 
tins. N  est-ce  pas  là  le  Gokbenacum  des 
Mérovingiens,  que  l'on  trouve  traduit 
dans  les  Gr.  Chron.  par  CarbojuU,  terre 
de  Carbone,  et  où  les  barons  de  France 
rendirent  hommage  à  Cbarlemagne  ? 

Corbilo,  KcpgiXwv  [Strab.],  localité  de  la 
Caulc  Lyonnaise,  sur  la  Loire,  auj. 
Coueron,  bourg  de  la  Loire-Inférieure. 

Corbiniacum  Nivernense,  Corbigny,  St- 
Léonard,  pet.  ville  de  Fr.  (Nièvre); 
anc.  abb.  de  Bénédictins. 

Corbk»  [Liv.J,  Kopêicùv  [Dion.  Hal.],  ville 
des  ^]qui,  dans  le  Latium,  auj.  Carbo- 
niario. 


CoRBo,  CoRBONUM,  Corboïi,  bourg  du  Per- 
che (Orne).  On  trouve  Corbonknsis  Pa- 
Gus,  le  Corbonois. 

CORBOILIDM,  voy.  CoRABJUUM. 
CORBULONIS  MONUMENTUM,  VOy.  GrONINGA. 

CoRCAGiA,  CoRCAVu,  Cork,  sur  les  livres 
irlandais  et  gaéliques  Corcuighf  ville 
et  comté  d'Irlande  (Munster). 

M.  Cotton  avait  mentionné  dans  son  premier  ou- 
vrage un  volume  imprimé  en  1049,  mau  dont  II  ne 
connaissait  qu'une  réimpression  exécuta  I  DubUo: 
Certain  acts  and  deetârations  mode  ^y  tke  eeeU* 
siastical  congrégation  ofarehàishops,  Mêhops,  said 
other  prêtâtes  met  at  Ctonmaenoue,  m  Wk  Dec.  * 
1M9.  Printed  at  Cork  25th  Feb.  itm  (lOM),  and  n- 
printed  in  Dublin,  by  W.  a,  in-ft«  de  20  p.  Dans 
son  second  volume,  publié  seulement  à  la  flo  de 
1800,  il  donne  de  nouveaux  renseignements.  La  li- 
brairie diocésaine  de  Cashel  renferme  un  spédmea 
de  la  typographie  de  Cork,  plus  ancien  <fue  celui  qui! 
avait  mentionné  dans  son  premier  ouvrage  ;  c^ttt  on 
placard  de  l'année  1<M8,  intlL  :  À  speech  mode  èy 
the  tord  iieut.  gen.  of  the  kingdom  ofiretamd  to 
tke  generaU  assemlfly  ofthe  confederate  catkotique 
of  the  City  of  Kitkenmf,  at  the  conclusion  of  the 
peace,  =  Printed  ad  Corcke,  and  are  to  be  soM  at 
Roche's  building  without  South  Gâte,  1(MS. 

"Ware,  dans  ses  :  •Writers  of  Iretand.  >  mentionne 
un  Sermon  by  Dean  ïVorth^  preaehed  at  the  fane- 
rai of  Richard  Boyle,  archbishop  of  Timdr,  im- 
primé dans  la  ville  de  Cork  eu  XWl 

Le  cat.  Stewart  (Lond.  1803)  contient  t  A  décla- 
ration ofthe  lord  tieut.  gen,  of  Iretand  /br  the  set' 
tlement  of  theprotestant  religion.,,  imprimé  à  Cork 
en  lOftS. 

Le  premier  nom  d'imprimeur  que  l'on  trouve 
dans  cette  ville  est  William  Smith,  mais  seulement 
sur  un  livre  à  la  date  de  1079. 

Le  premier  Journal  de  Cork,  que  l'on  connaisse, 
existait  dans  cette  ville  en  1710  :  c'était  une  seule 
page,  in-4»,  publiée  sous  le  titre  de  the  Preeholder  ; 
ce  journal  fut  suivi  d'une  nouvelle  feuille,  in-foL, 
appelée  the  Cork  Newsletter^  en  1725. 

M.  "Windele  a  consacré  à  la  ville  de  Cork  une  mo- 
nographie fort  curieuse,  publiée  en  1848,  sous  le 
titre  :  Notices  ofCork  and  ils  vidnlTy,  in-12. 

CoRCELL.t,  Courcelks,  Corcelles;  plusieurs 
localités  de  ce  nom  en  France  :  nous 
ne  citerons  que  Gowcetles-lez-Semur, 
village  de  Bourgogne  (Cùte-d'Or). 

Nous  trouvons  au  catal.  Secousse  (n*  2009)  une 
édition  des  mémoires  de  Guillaume  de  Saulx,  sei- 
gneur de  Tavannes,  désignée  sous  la  rubrique  : 
Courcelles^  1597,  in-A.  Ce  serait  là  une  édition  In- 
coimue  et  non  citée  de  ces  mémoires  qui  auraient 
été  publiés  pour  la  seconde  fois  avec  ceux  de  Gasptr 
de  Saulx,  maréchal  de  France.  (Voy.  Lugny.) 

CoRcoNiANA  [Itin.  Anton.],  localité  de  Si- 
cile, auj.  Naro.  sur  la  route  de  Girgenti 
à  Catane  (Forbiger]. 

CoRCYRA  [Plin.,  Mêla],  K6px*jpa,  Kûxu^ 
[Hérod.,  Thuc,  Xén.,  PtoL,  etc.].  Sche- 
Ru,  2x«P^^  [Hom.,  Od.J,  Drepaxe  [Plin.], 

ApsiràvY),  PHiEAClA  [Tibul.],  <>ftiT.Ji»v  v««tt; 

[Hom.],  il  YTiaoç  Tûv  <i>aioucuv,  ile  de  la 
mer  Ionienne ,  sur  la  côte  de  rËpire, 
auj.  Carfu,  Cwfou,  l'une  des  sept  Ues 
Ioniennes,  la  principale  et  la  plus  sep- 
tentrionale ;  fait  partie  du  royaume  de 
Grèce. 


361 


CORCYRA.  -  CORINTHIACUS  ISTHMUS. 


362 


CoRCYRA  [Plin.],  Phjeacum  UKBS^  <l>0llWC«»v 
«g'Xiç  [Hom.],  Corfa,  capitale  de  l'ile 
située  aa  N.-E.^  évèchc  grec,  archev. 
catholique;  université. 

Bien  ave  me  de  Corfba  ait  appartenu  à  la  Turquie, 
à  la  fin  «m  tiède  dernier,  c'est  cependant  à  cette  épo- 
que que  nous  feront  remonter  l'introduction  de  la 
typographie  :  Epigrammi  tradoiti  dal  latino  et  dal 
frmmcete  da  AMonio  T.  PfeH»  bt.,  gall.  et  ital. 
GoKu,  1790,  fn^  (Oaym.) 

M.  Tenaux  dte  un  Bêttà  sur  Vital  dt  la  etoitUor 
îkm  et»  PktmekMMt  imprimé  à  Gorcyre  en  1811, 
iflhà,  en  grec  moderne,  avec  le  firançais  en  regard. 

Eo  1S18,  let  nfcmiérs  Journaux  grecs  tarent  pu- 
bliés à  CorlMi,  imprimét  par  Tordre  du  gouverne- 
ment anglait,  et  par  let  preaaet  du  gouverneur;  ils 
étaient  conpotéi  en  italiôi  et  en  grec  moderne. 

En  1822,  fur  la  demande  de  M.  Pétridès,  de  Cor- 
fan,  un  maléiid  de  typographie  complet  fut  expé- 
dié de  ftrit  I  Gorfou,  par  la  maison  Didot. 

Oepuit  celle  époque  un  miiaionnaire  anglais, 
IL  Lovndet,  y  lit  imprimer  une  traduction  alba- 
naiie  de  la  BUmb,  qu'il  tuf^HMait  (à  tort)  être  le  pre- 
livre  imprimé  dans  cette  langue. 


CoRCTRA  NiGRA  [Pllii.^Mela],  K^pxupa  [Str.jy 
K^pnioa  i  (liXatva  [Ptol.],  GoRCTRA  Illy- 
Riiiy  lie  de  l'Adriatique^  sur  la  côte  iily- 
rienne^  ai]y.  CuzzoUl,  Karkcar  (en  escla- 
Ton)  ;  dépend  du  cercle  de  Raguse. 

Ck>RDA,  Kû'p^a  [Ptol.],  localité  du  N.  de 
la  Britannia  Romana,  ko\.,  suiv.  Gam- 
den,  Old-€umnock,  bourg  d'Ecosse 
(comté  de  Dumfiries). 

Ck>RDONA  [Gell.],  ville  des  Lacetani.  dans 
la  Tarrac.^  avj.  Cordon,  en  Catalogne. 

CoRDD^^  Cordes,  ville  de  Fr.  (Tarn). 

CoRDUBA  [Cic,  Plin.^  Mela]>  Kop^u^Yi  [Po- 
Ivb.,  Slrab.^  Ptol.]^  Colonia  Patricia 
6)RDUBENsis  [Inscr.ap.  Grut.],  Patricia 
[Plm.],  vltte  de  l'Hispanla  Bstica,  ai]g. 
Cordova,  Cordoba,  Cordoue,  sur  le  Gua- 
dalquivir,  ville  d'Andalousie^  capit.  de 
l'intendance  du  même  nom;  patrie 
des  deux  Sénèque^  de  Lucain^  a'Avi- 
cenne  et  d'Averrhoès. 

Llaqirimerie  ne  dauit  en  cette  ville  que  de  l'année 
l^SS,  suiT.  Falkenstein  et  Gotton;  mais  les  nou- 
vrauz  travaux  de  M.  Gallardo  nous  permettent  de  la 
r.ire  remonter  an  xve  siècle  x  Bête  es  et  quaderno 
de  Uu  Ifyet  nueuas  dt  ta  hermOdad  II  del  Bêy  o  delà 
HryiM  «rot  seiiores  :  p  pcr  tu  mOdado  he  j|  ehat 
eu  Imjunta  générât  en  lordetaguna  :  notifteaaat  et 
a^ào  detnateimiito  det  Uro  taluadorjetu  Chritto 
de  uUUolquatrocientot  p  ocHenta  pteytaHot. 

A  la  uo  :  ikuia  eu  la  mvy  noble  ciudad  de  Cor- 
doua  é  ttett  diat  del  met  de  Julio.  Alto  det  nat- 
àmdatto  det  uuettro  Seitor  Jesu  ChrUto  de  mtU  e 
fÊUtroeleutos  e  oekenta  e  teys  aitoi»  Yo  et  Bey. 
Yo  ta  Beyua,  Yo  Diego  de  Santander,  tecretario 
del  Beif  y  de  la  Be^fua  nuetirot  sdloret,  ta  flze  et' 
creubr  par  tu  wmudado.^Boderieu»^  Doetor.-Pi- 
ult,  Deo  grotiat, 

In-fol.,  goth.,  de  8  fr.,  à  L  L,  sans  aucune  autre 
indication,  ce  qui  malheureusement  ne  nous  permet 
pas  d'affirmer  que  cette  pièce  rare  et  précieuse  ait  été 
réeOement  imprimée  à  Cordoue,  mais  noos  auto- 
rise néanmoins  à  le  supposer.  Grenade,  qui  ne 
ftat  reconquise  sur  les  Arabes  qu'en  1492,  eut  une 
imprimerie  prrsqoe  aussitôt  apr^  la  conquête;  on 
doit  admettre  que  Cordoue,  qui  depuis  plus  de  deux 


siècles  appartenait  à  la  couronne  d'Espagne,  avait  dû 
Jouir  plus  tOt  des  bénéfices  de  la  nouvelle  découverte. 

Si  notre  hypothèse  o*est  point  admise,  ce  qui  pour- 
rait bien  arriver,  il  nous  faut  de  toute  nécesdté  fran* 
chir  un  long  intervalle,  et  ce  n'est  qu'en  1560  que  nous 
pouvons,  avec  Antonio,  foire  remonter  l'imprimerie: 
Fr.  Vicenie  Mexla,  deU'orden  de  S.  Domingo, 
tatudable  intlruceion  det  ettado  det  matrimonio  y 
la  obligaeion  que  tienenlotCasados,  Cordub»,  1500, 
in«1  ;  puis  nous  arrivons  à  l'année  1577,  époque  à 
laquelle  nous  trouvons  à  Cordoue  le  premier  nom 
d'un  imprimeur  :  Verdadera  relacion  tobre  un 
martirioqUe  dieron  lot  Turrot,  enemigot  de  nuet' 
tra  tanta  fee  calolica  en  Constantinopta  d  un  dé- 
vote fraite  de  la  orden  de  San  Frandtco  tiamado 
fray  Gontalo  Lobo...  Impreso  con  licencia  en  Cor- 
doba por  Juan  Baptista;  afio  1577,  in-4,  à  1.  lignes, 
avec  ug.  gravées  sur  l)ois. 

En  1001  une  imprimerie  jparticulière  existait  à 
Cordoue,  en  el  convento  de  San  Pablo,  de  la  ôrden 
de  tanto  Domingo,  et  le  chef  de  cette  imprimerie, 
qui  exerçait  avec  privilège  du  Roi,  s'appelait  Andres 
Barrera. 

L'un  des  principaux  imprimeurs  de  Valladolid  au 
xvie  t.  était  de  Cordoue;  il  s'appelait  Francisco 
Ferâandez  de  Cordoba,  impretor  junto  d  lat  Escue- 
tat  mayoret. 

CoRFUiiuM  [Caes.,  Cic],  to  Kcp^i'vicv  [Strab.^ 
Ptol.],  CoRFiNiRNsis  RESPURUCA  [Orelli], 
Italica,  ^TdXucvi  [Strab.],  Itaucum  [Vell. 
Pat.],  ville  de  la  Sabine,  auj.  PeHno, 
dans  TAbruzze  citer. 

CORU. 

Lieu  d'impression  supposé  :  voyez  la  note  biblio- 
graphique que  nous  avons  donnée  à  ce  sujet  au 
mot  Caubium. 

CoRucuM,  Coray,  commune  de  Bretagne, 
dans  le  canton  de  Rosporden  (Finis- 
tère). 

CORIALLUM,  CORIALLO,  VOy.  CaSaRIS  BuRGUS. 
CORIDORGIS,    KGpi^cp-]f{ç   [Ptol.|,    villc  du  S. 

de  la  Germanie,  auj.,  suiv.  Reichard, 
Ckmdim,  ville  du  roy.  de  Bohème, 
ch.-lieu  d'un  cercle. 

CoRiNiuM  [Geo.  Rav.],  Kcp(vicv  [Ptol.],  Do- 
RocoRNoviuM  [Itin.  Anton.l ,  ville  des 
Dobunni,  A&€cuvvoî  [Ptol.],  dans  la  Bre- 
tagne romaine,  depuis  Circestria  ,  Ci- 
cester ,  Circester,  Cirenccster,  ville 
d'Angleterre  (Gloucestershire) ,  anc. 
abb.  de  Cit.,  fondée  par  Henri  l•'^ 

L'imprimerie  fut  exercée  dans  cette  ville  à  partir 
de  Tannée  1720;  un  livre  fort  important  y  fut  pu- 
blié en  1770  : 

Sam.  Budder*t  Sew  Hittory  of  GloueestersMre^ 
compritinç  the  Topography,  Antiquiliet,  Curiosi- 
tiet^  Produce,  Trade,  and  Manufacluret  of  ttiat 
Ckfunty.  Cirencester,  1779,  in-fol.,  map  and  17 
plates. 

Le  Supplément  du  D'  Coiton  nous  apprend  que 
Sam.  Rudder  fut  lui-même  rimprimeur  de  cet  ou- 
vrage, ainsi  probablement  que  du  suivant  :  Hit- 
tory and  autiquitiet  of  the  cUy  of  Ghuretler,  par 
le  même;  Cirencester,  1781,  in-8,  with  a  vlew  of 
Glouoester  infirmary,  by  T.  Bonnor. 

CoRiNiUM  [Plin.],  Kop{viGv  [Ptol.],  ville  d'Il- 
lyrie,  auj.  Carin,  bourg  de  Ualniatie. 

CORLNTHIACL'S  ISTRML'S    [PllU.,  Liv.,  Ovid.], 


363 


CORÎNTHIACUS  SINUS.  —  CORMICIACUM. 


304 


^oOfM;  Kop{veou  [Strab.,  Pînd.]^  VIsthme 
de  CoiHnthe,  langue  de  terre  qui  relie 
la  Morée  au  reste  de  la  Grèce,  baignée 
dans  ro.  par  le  golfe  de  Lépante,  et 
dans  TE.  par  le  golfe  d'Athènes. 

CoRiNTiiiACUS  SINUS  [PHu.,  Liv.],  Kcpi>6tsuco; 
xo).irc;  [Ptol.],  le  Qolfe  Cofinthiaque,  auj. 
goifo  ai  Lepanio. 

CoRiNTous  [Plin.,Cic.,etc.],  K&'pivôoç  [Pind., 
Herod.,  Thuc.,  Ptol.,  etc.],  -h  iroXi;  t»v 
KcptvOittv  (xr^diXYi  [Strab.],  anc.  Ëphyra 
[Plin.],  CoLONiA  LAns  Julia,  Cokiktuus, 
Corintho,  Koriiiihos  (en  grec),  Cordos 
(en  turc),  Corinthe,  ville  de  Grèce,  chef- 
lieu  du  dioc.  de  ce  nom. 

En  1822,  011  publiait  dans  cette  ville  un  Journal  iBh 
primé  en  grec  moderne,  la  Trompette  heU&nUiue, 

CoRioLi  [Liv.,  Plin.,  Flor.J,  KopCoXXa  [Dion. 

Halyc.J,   r,    TÛv  KopioXavuv  iroXiç  [Pliit.], 

ville  des  Volsci,  l'une  des  trente  villes 
fédérales  latines,  dont  on  voit  les  rui- 
nes sur  le  monte  Giove,  au  S.-E.  de 
Rome. 

CORIOLANUM,  CORIOLUM  [BiSCh.  Ct  MÔll.],  C<h 

ingliano,  ville  d'Italie  (teiTa  d'Otranto). 

CoRioLANUM  Calabrl£,  Coriglxono,  ville 
d'Italie  (Calabria  citer.). 

CoRioNDi,  Kopidw^oi  [Ptol.],  peuple  du  N.-E. 
de  l'Hibernia,  au  N.  des  Brigantes; 
occupait  le  comté  de  Cork,  en  Irlande. 

CoRiosopm  [Not.  imper.] ,  Curiosolit.e 
[Obs.],  CoRiosopiTES  [Not.  Gall.],  Curio- 
siJELiTEs  [Plin.],  peuple  de  la  Gaule 
Lyon.  III,  entre  les  Osismii  et  les  Y&ieti; 
occupait  partie  du  dép.  du  Finistère. 

CoRiosopiTiTM  [Not.  civ.  Gall.],  Citriosoli- 
MAcrs,  Alaiîna  [Itin.  Anton.]  (?),  Cri- 
sopmjM  CORNU  Galll€,  ville  des  Corio- 
sopiti,  auj.  Kemper,  QuimfHT,  Quimper- 
Coretitin  (pend,  la  révolution  Montagne- 
sur-Odet),  ville  de  Fr.  (Finistère). 

Un  libraire  de  Rouen,George  Allienne,  fonde  un  éta- 
blissement typographique  à  Morlaix  vers  1620,  et  pres- 
que aussitôt  monte  une  succursale,  ou  tout  au  moins 
un  dépdt  de  librairie,  k  Quimper;  le  premier  livre, 
portant  le  nom  de  cette  dernière  ville  sur  le  titre,  est 
daté  dé  16SS,  et  ce  sont  les  Notices  chronologiques 
de  la  Bretagne,  de  Miorcec  de  Kerdanet  (Brest,  1818, 
in-8),  qui  nous  donnent  ce  renseignement  :  Nomen- 
clator  communium  rerum  propria  nomina  GiUlico 
Idiomate  indicans  multo  quàm  anteà  trevior  et 
enundatior,  auctore  Uadriano  Julio,  medico,  in 
usum  studiosorum  Soc,  Jesu.  En  eeste  édition  a 
esté  adioitstée  la  langue  bretonne,  correspondante 
à  la  latine  et  françoise,  par  maistre  Guillaume  Qui- 
quier,  de  Roscoff,  en  faueurde  MM.  les  escoliers 
des  collèges  de  Quimpercorentin  et  Fanes^  à  Mor- 
laix, chcK  George  Allienne,  imprimeur  et  libraire 
Juré  à  Rouen,  au  Palmier  couronné  ;  et  à  Quimper- 
corentin, en  sa  boutique,  1635,  in-2(i. 

De  ce  même  Guillaume  Quiquier  le  Roscovite  nous 
possédons  un  Dictionnaire  et  Colloques  François- 
9retons^  également  imprimé  à  Morlau  chei  George 


Allienne  et  portant,  ainsi  que  le  précédent  :  à  Mr- 
percorentin  en  sa  boutique,  16Si,  iô-16ii 

De  ce  peUt  livre  rare,  M.  Brunet  indiqae  one  pre- 
mière édition  de  1626  que  nous  ne  conoaiMooa  ptt, 
mais  la  n6tre  porte  un  privilé{^  à  George  AllieBiie, 
aualiGé  AHmprimeur  et  libraire  demeurtmt  à  Mot' 
Udx,  daté  du  20  Janvier  16S1,  et  an  bat  :  achevé 
d'imprimer  le  15  de  mars  16SS,  pour  la  jwowîèi'c  fois. 

En  1659  nous  trouvons  à  Quimper  on  uovvel  im- 
primeur du  nom  de  Hardoayn  :  Le  sacré  eoUéçe  4e 
Jésus^  où  l'on  enseigne  en  tangue  armoriqw£  ks 
leçons  chrétiennes,  avec  trots  clefs  poitr  y  entrer  : 
un  dictionnaire,  une  grammaire  et  mu  sf/ntaxe  en 
la  mesme  langue,  par  le  P,  Julien  Maunotr,  Qui». 
pcr-€orentin,  liardouyn;  1650,  in-6. 

A  la  fin  du  siècle,  plusieurs  Imprimerief  rivales 
s'établissent  :  Romain  Malaaais»  de  la  bmiDe  des 
Malassis  d*Alençon,  fonde  un  étabUsacanent  typogra- 
phique simultané  k  Brest  et  â  Oaimper;  on  ccrtalo 
Gauthier  Buitingh,  qui  se  qualifie  d'AitpHmatr  du 
Diocèse  et  Collège;  et  enfin  Jean  Perler,  mort  se«- 
lement  en  17SS. 

lies  arrêts  de  170b  et  de  1790  n'antoriseat  qu'on 
imprimeur  dans  la  ville  deQuimper,et]e  rapport  lUt 
à  M.  de  Sartines  en  1766,  dit: Quimper,  Siraoïi-Marie 
Périer  ou  Perrier,  seul  imprimeur  et  Ubraire,  a  sac- 
cédé  à  son  père  Jean,  le  81  aoQt  17SS  ;  possède  trois 
presses  qui  sont  en  bon  état. 

Ajoutons  à  cet  article  que  des  heures  à  l'usage  de 
Quimper  ont  été  trouvées  par  M.  Tros8,etpar  hii  cé- 
dées à  M.  Didot  :  ces  heures  sont  sans  titre,  mais  an 
bas  du  l«r  feuillet  de  chaque  cahier  on  lit  eo  guise  de 
signature  :  Corisop.  et  au  bas  duLXT*  f.  éesSmffra- 
gia  sanetorum  :  resta  immobitta  in  curia  offeia- 
lotus  Corisopitensis  observata.  Ce  volume  est  bien 
décrit  dans  le  nouveau  Manuel  de  M.  Bnioet  à  b 
col.  1685  du  tom.  Y. 

CoRiovALLUM  [Itin.  Anton.],  Corioyaluum 
[Tab.  Peut.],  ville  de  la  Gaule  Belgique, 
que  Cluvier  croit  être  la  même  localitc 
que  Falcoburgum,  Falconis  mons,  Fàl- 
kemberg,  pet.  ville  du  Limbourg  belge; 
suiv.  d^5iutres  géographes  Faulquemmt, 
bourg  de  Fr.  (Moselle). 

Coritavï,  Kcpirauoi  [Ptol.],  gpuple  de  la 
Britannia  Romana  ;  occupait  presque 
entiers  les  comtés  de  Nottmgbam  et  de 
Lincoln  [Forbiger]. 

CoRm  ARX,  voy.  Cortona. 

CoRiuM,  Kopiov  [Steph.],  localité  de  Tile  de 
Crète,  auj.  Ktirna,  Koma,  bonrg  de 
Candie,  sur  un  lac  du  même  nom. 

CoRLiNUM,  Côrlin,  ville  de  Prusse,  dans  la 
rég.  de  Côslin. 

CoiiMA,  Cormes,  bourg  du  Maine  (Sarthe). 

CoRMARiciîM  [Ann.  Prud.  Trec.l,  GoRifE- 
RucuM,  Cormeiy,  pet.  ville  de  touraioe, 
sur  l'Indre  (Indre-et-Loire);  anc.  abb. 
de  Bénéd.,  fondée  en  780. 

CoRMELiA,  Cormeilles,  bourg  de  Norman- 
die (Eure)  ;  abb.  de  Bénéd.  fondée  en 
1060. 

CoRMELiA  IN  PAGo  pARisiAco,  CormeUles-en- 
Farisis,  bourg  de  l'Ile-de-France  (Seine- 
et-Oisc). 

CoRMiciAcuM,  Cormicy,  bourg  de  France 
(Marne), 


365 


CORMONES.  —  CORRERIA. 


366 


CoRMONEs  [Paul.  Waniefr.|>  localité  de  la 
Gaule  Transpadane,  Cormom,  bourg 
d'Illrrie^  dans  le  cercle  de  Gôrz  [Cel- 
lar.j. 

CoiuiABn,  Kopva6iet  [Ptol.],  Kofim&iGt,  peu- 
ple de  la  Calédonie^  occup.  le  comté  de 
Caithness. 

CoRKACATEs>  pcuplc  de  la  Pannonie  infér., 
habitant  les  enrirons  de  Gobnacum  . 

GoBXACDM Jltln.  AntOD.y  Tab.  Peut.J,  Kof- 
wxev  [Ptol.] ,  ville  de  la  Pannonie 
infér.9  entre  la  Drave  et  la  Save^  slu}., 
suiy.  Reichard,  Vuhoivar,  et  suiv.  Man- 
nert^  lUoky  dans  la  basse  Hongrie. 

CoiLNAvn,  KoMouiot  [Ptol.],  peuple  de  la 
Britannia  Romana  ;  occupait  le  comté 
de  Chester. 

Cdunklia,  WiMPiNA  [Luen.],  Wimpfen, 
Tille  hesaoise  de  la  proy.  de  Starken- 
bnrg. 

CoRNEUAKUM,  ComeiUm,  bourg  de  FAr- 
magnac  (Landes). 

CoRNicuLUV  fPlin.,Liv.],  KopwtoXov  [Dion.], 
KeptxXoc  [Steph.],  Tille  des  Sabini,  dans 
le  Latium,  sur  une  montage  au  N.  de 
Tibnr,  ai^y.  MonHcdH,  au  pied  du  monte 
Gennaro  (?). 

CoRNicuM,  Korom,  bourg  de  la  basse  Hon- 
grie^ au  confluent  du  Danube  et  de  la 
Theiss. 

CoRMLUNUM,  Comigliano,  bourg  de  Sar- 
daigne,  proT.  de  Gènes. 

CORNUBIA,   CORNWALUA  [Cell.l,   CoRNUAUS, 

Dlmnomorum  regio  (Cell.J ,  en  saxon  : 
ComweaUM,  Comwan,,Cornouai!les,  ca^ç 
et  comté  d'Angleterre,  au  S.-O. 

CoKNUBicM,  la  Comoiurille,  bourg  de  TAn- 
jou  (Maine-etrLoire). 

CORNUETTM,  CORNETUM,  CaSTRUM  NOVUM   AD 

Martam,  Ccmeto,  ville  du  territoire 
pontifical,  délég.  de  \iterbe. 

Cornu  Gallle,  Qcernocailles  (xni*  s.),  la 
prwince  de  Comouaiîles,  en  basse  Bre- 
ta^e,  territ.  des  anc.  Curiosopiti  ;  de- 
puis formait  le  dioc.de  Quimper,  q^u'on 
appelait  aussi  révèché  de  Cornouaillcs. 

CotNus  [LiT.j,  Ktfvoç  [Ptol.],  Comi,  [Itin. 
Anton.],  anc.  cap.  de  Tile  de  Sardai- 
gne,  auj.  Comeio,  dans  la  prov.  de  Sas- 
sari. 

CoRNunus,  suiv.  le  P.  Dom.  Magnau 
[Dict.  géogr.  de  la  France],  c'est  S<- 
Atibin-w-Cormier,  ville  de  Bretagne 
(lUe-et-Vilaine). 

CoROBiucM,  localité  des  Catalauni,  dans 


la  Gaule  Lyonnaise,  S.-Ouen,  bourg  de 
Champagne  (Ifame),  suiv.  Bisch.  et 
MôUer. 

CoRoconNUM,  voy.  Carocotinum. 

CoRONA,  Corcm,  riv.  du  Milanais,  affl. 
du  Pô. 

CoRONA,  la  Couronne,  bourg  de  TAngoû- 
mois  (Charente)  ;  anc.  abb.  d'Augus- 
tins. 

CoRONA,  voy.  Brassovia. 

GoRON^fiBURGUM,  KroMnbuirg ,  Kronborg, 
place  forte  de  Danemarck  (Seeland). 

CoRONE  [Plin.,  Liv.],  Kop«>u  [Strab.,. 
Ptol.],  ville  de  Messénie,  auj.  PetaMhi, 
suiv.  Pouqueville  et  Boblaye. 

GoROKEA  [Liv.,  Plin.].  Kopcmui  [Hom., 
Strab.,  etc.],  ville  ae  la  Béotie,  dans 
ro.  du  lac  Copaïs,  auj.  Cormeria,  dans 
le  dioc.  de  Livadia,  suiv.  Chraêsse. 

CoRONU  [Cell.,  Luen.],  Landskrona,  ville 
forte  de  Suède,  sur  le  Sund^  près  de 
Malmoê. 

CoRRAGus  [Liv.],  localité  de  Tlllyrie  grec- 

2ue,  auj.  Korina,  suiv.  Reichard,  chat, 
e  la  Dalmatie. 

CoRREGiuM,  Correaio,  ville  du  Modénat 
(Italie)  ;  patrie  a  Antonio  Allegri. 

Nous  pouvons  fiiire  remonter  l'imprimerie  dans 
cette  petite  ville  à  Tannée  1554  :  Délie  prtvate  rap^ 
paciflcaiioni,  trattato  di  Rtnaldo  Corêo,  dottor  di 
Lcçgi,  con  le  Attegaziani.  In  Gorreggio,  1554,  in-4, 
de  M  p. 

Réimprimé  Tannée  suivante  an  même  lieu,  et  le 
catal.  des  frères  Voipi  qui  indique  cette  seconde  édi- 
tion «Joute  :  «  Vtw  de'  pocfiissimi  eêemptari  fatii 
rtttampare  da  un  gran  cavaUere  italiano,  ptr  ener 
divenuto  introvabiU  Coriçinale.  * 

Du  même  auteur,  nous  avons  encore  :  Vita  diGU 
berto  Terxo  di  Corregaio,  delto  il  defensorty  colla 
vita  di  Veroniea  Gambara  ;  e  gli  onori  deUa  eata 
di  Correggio,  recitati  nel  eamevaU  delm.  u,  uni  ; 
con  due  capitoU  in  Iode  délie  donne  Correggesi  di 
E,  C,  (Rioaldo-Gorso),  Correggio,  1566,  in-S;  la  se- 
conde partie  avait  été  d*abord  imprimée  à  AncOne. 

CoRRERiA,  la  Correrie,  imprimerie  de  la 
Grande  Chartreuse,  près  de  Grenoble 

(Isère). 

L'imprimerie  de  la  Grande  Chartreuse,  écrivent  en 
1779  IX  Robinet,  général  de  l'ordre,  et  en  1787, 
D.  Nicolas,  Cbartreux  de  Paris,  a  été  établie  par  le 
R.  P.  D.  le  Masson,  un  des  généraux  de  Pordre,  vers 
l'an  1680,  à  l'occasion  de  quelques  changements  qu'il 
fit  dans  l'ordre  et  qui  donnèrent  lieu  à  quelques  mo- 
difications liturgiques:  il  fit  venir  de  Grenoble  au  cou- 
vent André  Galle,  imprimeur,  qui  ftit  chargé  de  four- 
nir et  d'organiser  le  matériel  typographique,  et  di- 
rigea l'impression  des  premiers  produits  ;  mais  les 
incendies  successifs  qui  ont  désolé  ce  monastère  lui 
ont  fait  perdre  presque  tous  ses  titres  et  nombre  de 
richesses  littéraires  ;  il  ne  possède  que  des  lettres  pa- 
tentes renouvelées  de  temps  en  temps  Jusqu'en  1757; 
ces  lettres  patentes  permettent  de  ftilre  imprimer 
tous  les  livres  d'église  à  l'usage  de  l'ordre  dans  le  lien 
le  plus  commode  et  le  plus  proche  de  la  maison  des 
Chartreux  ;  depuis,  s'étant  aperçu  qu'il  leur  en  coA- 


367 


CORSICA.  —  COSETANI. 


368 


tait  beaucoup  plus  de  (îaire  imprimer  par  eux-mê- 
mes que  de  recourir  aux  imprimeurs  ordinaires,  et 
que  leurs  livres  toient  moins  satisfaisants  sous  le 
rapport  de  Pexécuiion,  la  maison  renonça^Ters  1*760, 
à  nire  usage  de  ses  propres  caractères,  et  s*adressa 
aux  presses  de  Faure,  tsrpographe  de  Grenoble. 

liC  plus  ancien  produit  de  Timprimerie  de  la  Gor- 
rerie  est  daté  de  1081  :  Sova  CoUeetio  atatutorum 
ordinis  Cartusierutt.  Correriv,  1081,  in-8.  Cest  un 
livre  fort  rare  que  possédait  Bahize  ;  et  la  bibliotbè- 
crae  de  Grenoble,  qui  s*est  enrichie  à  la  révolution 
des  dépouilles  de  la  Grande  Chartreuse,  conserve  cet 
ouvrage,  qui  pourrait  être  rendu  an  couvent 

Nous  citerons  encore  :  Explication  de  quelqvea 
endroits  des  anciens  statuts  de  tordre  des  Chat' 
treux,  acee  des  éclaircissemens  donnez  sur  te  su- 
^  jet  d'un  UMte  qui  a  été  composé  contre  l'ordre  et 
gui  s'est  diinUgué  secrettement  (par  Doin  le  Masson). 
La  Correrie,  par  André  Galle,  imprimeur  de  Greno- 
ble, 106S,  in-4. 

En  1087,  un  nouvel  imprimeur,  Fremon,  préside  à 
IMmprimerie  de  la  Gorrene  ;  c'est  lui  qui  donne  les 
Annales  de  l'ordre^  publiées  en  latin  par  le  même 
général,  Dom  Innocent  le  Masson,  in-iol.  ;  un  autre 
imprimeur  de  la  Correrie,  vers  la  fin  du  xyii*  siècle» 
s'appelait  Laurent  Gilbert. 

Les  anciens  livres  liturgiques  de  Tordre  des  Char- 
treux avaient  été  imprimés  :  les  Statuta  et  Privi- 
légia à  Bâle,  dt  IMO,  goth.  ;  Jusque-là  Tordre  ne  s'é- 
tait ser^'l  que  de  manuscrits  ;  un  Missel  à  Paris,  en 
1520,  réimpr.  également  à  I^ris  en  IMt;  en  1583,  à 
Paris,  une  non%-elle  édition  des  Statuts  :  en  1585, 
runique  édition  des  Homiliaires  de  Tordre,  à  Lyon  ; 
en  1588,  une  édition  des  Hymnes  à  son  usage,  à  Gre- 
noble, etc. 

CoRsicA  [Virg.,Liv.,Tac.l,Kopoixa  [Strab.], 

Kop^ixT    [Ptol.],    Koo(TÎ;   [Dion.],  Koupoocti 

[Procop.j,  Cyrnts  [Plin.],  Kupvoç  [Str.], 
vUc,  de  Corse,  Corsica,  dans  la  Méditer- 
ranée. 

CoHsiUANL'M,  ConsuNUM,  PiEXTu,  Pîenza, 
ville  d'Italie  (prov.  de  Siena). 

CousopiTUM  [Itin.  Anton.],  Morstorpitum 
[CelL],  Corbridge  tmon  the  Tine,  ville 
du  Northumbcrland,  ou  Morpeth,  dans 
le  même  comté,  suiv.  Camden. 

CoRsoRA,  voy.  Crucisora. 

CoRTENACUM,     CoRTINIACUM^     COURTENAYUM 

(au  xui«  s.j,  Courtenay,  bouri^  de  Fr. 
(Loiret)  ;  célèbre  par  la  famille  de  ce 
nom,  dont  la  branche  aînée  monta  sur 
le  Irone  des  Constantin. 

CORTERIACUM,    CORTRACUM    [CIUV.],    CORTO- 

riaci:m  [Not.  impar. ],Courtray,Cortryck, 
ville  forte  de  Belgique  (Flandre  occid.). 

Falkenstein  porte  à  1020  la  date  de  Tintroduction 
de  la  typographie  dans  cette  ville  ;  et  M.  de  Keiflem- 
berg,  seulement  k  Tannée  suivante,  1027  ;  mais  il 
nous  donne  le  nom  du  premier  imprimeur,  Jean  Van 
Gbemmert. 

CoRTicATA,  ville  de  la  Bétique,  auj.  Corte- 
gana,  bourg  d*Andalousie. 

CoRTONA  [Liv.,  Virg.,  etc.],  KopTwv*  fPtoL], 

KpoTwv,     Ko6«ttpvîa    [Polvb.],  CORITI     ARX 

(Sil.  ïtal.],  CoRYxnus  [Virg.],  ville  d'E- 
trurie,  près  du  lac  de  Trasimène,  auj. 
Cortona,  Cortone,  ville  de  Toscane  (prov. 
de  Florence). 


Haym  cite  plusieurs  ouvrages  de  J.  Lauro  Roomimi, 
de  Dom.  Tartaglini  et  de  Nie.  Mannoui,  comicrés  I 
la  descripUon  de  Cortona,  mais  aucun  n'est  inpriiaé 
dans  cette  ville  ;  nous  ne  trouvons  trace  d^iae  ty- 
pographie locale  dans  aucun  catalogue  italfeo;  le 
nom  de  Cortona  n'est  signalé  par  aucun  des  blÙio- 
graphes  spéciaux,  et  toutes  nos  recherches  powr  dé- 
couvrir une  imprimerie  antérieure  au  zu«  siècle 
sont  demeurées  infructueuses. 

CORTYNA,  voy.  GORTYNA. 

CoRVANTiANA  VALUS,  ChurwàUkn,  district 
du  canton  des  Grisons  (Suisse)^  dûs 
le(^uel  était  un  monastère  de  saint  Be- 
noit,   Cl'RIOVALLIS   OU  GORVANTIEXSE  MO- 

NASTERiuM,  obb,  de  Churwalden. 

CoRYCL's,  Kd^iMc;  [Ptol.],  ville  de  Crète, 
près  du  cap  du  même  nom,  auj.  Cor- 
7iico,  près  du  Capo  Grabusa  (Candie). 

CoRYTHus,  voy.  Cortona. 

CosA  [Tab.  Peut.],  localité  de  la  Gaule 
Aquitaine,  auj.,  suiv.  d'Anville,  Cos. 
sur  rAveyron,et  suiv.  Ukert,  Coussode. 
ville  de  Fr.  (Tarn-et-Garonne). 

CosA  [Cic,  Virg.,  Tac,  etc.],  Kôww 
[Strab.],  CossA  Volscikntium  [Plin.|, 
CoLONu  JiiuA  CossA,  ville  des  Yolscien- 
tes  sur  la  côte  d'Etrurie,  avec  un  port 
nommé  Portus  Cosanus  [Liv.];  aurait 
existé,  suiv.  quelques  géographes,  en- 
tre autres  Mommsen,  au-dessus  d'Orbi- 
tello,  ville  de  Toscane,  près  de  Sienne, 
à  la  place  qu'occupe  auj.  AMedoma; 
d*autres  géographes  voient  dans  Cosa 
la  ville  d'Ot'bitello  elle-même.  (Vuy. 
Orbitf.llum.) 

Cosa,  vov.  Cassa  nu  m. 

Cosasi:m  [Cic.  AU,] ,  Famm  S.  Stepham 
[Ccll.l,  S(jui  Steiihoiio,  pet.  ville  sur  la 
côte  (le  Toscane. 

CosnuNo  VILLA,  Coiuliui,  village  près  Com- 
piègne  (Oise);  anc.  villa  mérov. 

CosEDL£  [Itin.  Anton.],  Cosedu  [Tab. 
Peut.],  ville  du  la  Britannia  minor,  sur 
remplacement  de  laquelle  on  n'est  pas 
d'accord  ;  les  uns  veulent  que  ce  soit  en 
Normandie;  mais  d'autres,  etSprûncr 
dans  son  nouvel  atlas  est  du  nombre, 
placent  cette  localité  en  Bretagne,  peuV- 
etre  à  Carhaix  (Finistère),  ce  qui  serait 
d'accord  avec  l  opinion  d'Ukerl. 

CosEiJA,  Koseï,  Kozle,  bourg  et  chat,  de 
Prusse,  dans  la  rég.  de  Oppeln. 

COSENTIA,  vov.  CONSENTIA. 

CosETANi  [Plin.],  KooTiTxvof  [Ptol.],  Cosi- 
TANi,  peuple  de  l'Espagne  TaiTac.  ;  oc- 
cupait une  partie  de  la  Catalogne  au 
N.  (le  l'Ebre. 


I 


369 


COSFELDIA.  —  COVELIACiE. 


370 


Co9FELDUy  Coesfeld,  Kôsfdd,  ville  de  West- 
phalie  (rég.  de  Manster). 

Inorimerie  en  1712,  uiiT.  Falkenstein;  mais  \o^ 
(Ciiur  libr.  rar.  p.  S5)  noos  donne  :  JohannU  ab 
âtpem,  eeetesUtirum  metroffotUanœ  CoUmUmis  or- 
tlMiaamlmaiori»,  devUaei  retuâ  geâtU  Chrlêto- 
plutri  BenUuurOi,  epUeoifi  et  prinefpii  moiuute- 
rlaul»,  tferat.  For*  #.  Goesfeldic,  typis  Andr.  Her- 
mmii  Wemmeyeri,  lOlM,  in-8;  la  seconde  partie  Ait 
teprinéek  Manster,  enllOS,  également  in-S. 

Les  AetaeruéUonm  de  1709  (p.  ft25),  louant  le 
mérite  de  ce  Urre,  en  déplorent  l'extrême  rareté: 
•  /IfMf  éoUnénm^  lUfri  egregH  exempUtria  Ua 
ftrerf  temipore  omnlno  (taparuUae,  ui  difftaUter 
€t  mrix  qitidim  eompararl  poMJJit.  > 

CosuNiENsis  coMTTATus,  fégence  de  Kôslin, 
en  Prasse. 

CosuNi'My  KôàHn,  ville  de  Prusse^  chef-1. 
de  la  régence  de  ce  nom^  en  Pomé- 
ranie. 

CosMiNBcuM^  Kowm,  ville  de  Pologne^ 
dans  le  fMdatinat  de  Kaiisch  (oppâtitn 
majoris  Pokmiœ  m  PakU.  Calissiensij. 

Wenfienki  ne  bit  pts  mention  de  rimorimerie 
i  Kosmin«  mais  J.  D^  ncfEmann  (typogr.  Polonic) 
nous  dit  que  les  frères  Confesseurs  de  Bohême  eu- 
rent dans  cette  ville  on  établissement  typographique 
an  ZTi*  siède,  et  que  là  fut  traduit  du  bohémien  en 
polonais  et  Imprimé  le  traité  suivant  :  De  euUu  di- 
Hmû  ckrUtkawiÊm,  Id  est  :  Kstaxkt  teaao  praw- 
dxÈmtm  maknenêiwie  eMrxetetanikiem  teraz  x  ezes- 
kfcà  Ml  polMtk  prxepiione  a  wfdrukowane  wKoi' 
minta.  a.  1501,  die  XI  sept.  in-8.  Peu  d'années 
après,  la  TiDe  avant  changé  de  maître,  l'établissement 
des  flrèresCoDlesseors  bohémiens  cessa  d'exister. 

C0SSIACUM9  CùsMe-'YMen,  bourg  de  Fr. 
(Mayenne). 

Cossio,  CossTUM^  voy.  Vasatum. 

CoèTA  Andrej:^  la  côte  St-André,  pet.  ville 
de  Fr.  (Isère). 

Costa  BaljENjE  [Itin.  Anton.],  Costa  Bel- 
LENE  [Tab.  Peut.],  Costa  Ballenis  [Gco. 
Hav.],  localité  de  Ligiirie,  auj.  Terre  di 
Larma,  près  de  Poggio,  suiv.  Heichard. 

CosTNiTsiuM,  voy.  Coxstantia. 

OiSTRiNUM  [Guv.J,  CcsTRiNuif,  Cùstriu, 
Kûsirin,  place  forte  de  la  Prusse,  dans 
la  régence  de  Francfort,  au  confluent 
de  la  Wartha  et  de  l'Oder. 

Imprimerie  en  1709,  suiv.  Falkeustein  et  Cotton; 
anU  M.  Temanx  cite  un  (ivre  antérieur  :  ff^Uh, 
Reektri  commentariuê  civUtt  de  oitraeismo,  Cus- 
trini,  laM,  in-4. 

CosYRA  ms.  [Plin.,  Mêla],  Cosyrus,  Kdoupcç 
[Scyl.,  Strab.l,  Cossura  [Ovid.],  Koa- 
vj^  [Procop.j,  He  de  la  Méditerranée, 
entre  la  Sardaigne  et  F  Afrique,  auj. 
PANTEUjuaA,  Pantelaru,  groupe  volca- 
nique, dép.  de  ritalie. 

CoTBusiuM,  CcMus,  Cotiwitz,  ville  de  Prusse 
(rég.  de  Francfort-sur-rOder),  sur  la 
rive  droite  de  la  Spree. 

ïje  cataiogue  de  b  library  of  the  British  and 


foretgn  Bible  Society  nous  apprend  qu'un  Ancien 
Testament  en  langue  iUyrienne  ou  windique  y  fut 
imprimé  en  1796,  sous  la  rubrique  Cott(m.%  d'après 
l*anc.  traduction  de  George  le  Dalmate  ;  le  reru«i- 
gnement  est  reproduit  par  Falkenstein  ;  mais  M.  Ter- 
iiaux  nous  donne  une  date  antérieure  :  Anwùtung 
fUrdieJugend  in  Chriêtenthum.  Gotbus,  1729,  in-8, 
et  M.  Ck>tton  dit  qu'un  Nouveau  Testament  en  lan- 
gue wendique  y  rat  exécuté  l'année  précédente  1729, 
et  réimprimé  en  1759  et  en  1775. 

COTUA,  COTHENA,  COTHENUM  AnHALTINORUM, 

Côthen,  Koethen,  ch.-l.  de  la  princip. 
d'Anhalt-Côthen,  au  S.-O.  de  Dessau. 

Imprimerie  en  1021,  et  nous  avons  à  cette  date 
im  grand  nombre  de  livres  imprimés,  parmi  lesquels 
nous  citerons  en  première  ligne  :  KitterUche  Tha- 
ten  desM  nmndeneltzamen  Abentliewers  don  ki- 

CHOTE   DE   LA    MANTSCHA,     ZU    TcUtSCh  ,    JunckCT 

Zwat'cktlaehenê  auu  Fleckenland,  ausê  Spaniacher 
aprach  in  die  Teutsche  utersetut,  Cothonis  (sic) 
Anhaltinorum,  1621,  in-8. 

Une  autre  traduction,  d'un  poète  français  cette 
fois:  La  seconde  Semaine  de  GuU,  de  Saluste  sei' 
gneur  du  Bartas,  Die  andere  fVoche  WiUielms  von 
Saluste  Herm  zu  Bartas^  etc.  Gotheois  Anhait., 
1621,  in-4. 

Un  livre  fhuiçais  :  Diatoguespour  Pusage  de  ceux 
quiapprenent  {sic)  la  langue  ftançoise,  A  Cothen, 
en  principauté  d'Anhalt,  16it,  in-8. 

Un  rare  volume  en  syriaque  :  .Yovtcm  Testamen- 
tum  Syriaeum^  Gothenis,  1621,  in-O,  publié  par  Mar- 
tin Trost,  qui  deux  ans  après  fait  imprimer  dans  la 
même  ville  son  Lexieon  Syriacum, 

CoTiA  siLVA^  forêt  de  Cuise,  qui  couvrait 
une  partie  des  dcp.  de  TOise  et  de 
l'Aisne,  et  dont  subsistent  encore  deux 
fragments,  la  forêt  de  Compiégney  et  la 
forêt  de  Villers-Cotterets. 

CoTiGSACiiM,  CotignaCy  bourg  de  Provence 
(Var);  anc.  baronnie. 

CoTiNussA  INS.  [Fest.  Avion.],  Erythr.«a 
(Solin.],  Tartessus  [Plin.J,  Aphrodisias 
[Mêla],  lie  de  la  côte  0.  ae  la  Brique, 
aiiy.  ile  de  Léon,  sur  la  côte  S.-O.  de 
l'Espagne  :  la  ville  de  Cadix  est  située 
à  l'extrémité  N.  de  llle. 

CoTiRAcuM ,  Crouy-eri'  Thelle,  bourg  de  Fr. 

(Oise). 

CoTONEUM,  voy.  Catoneum. 

Cotracum,  voy.  Certerat^e. 

CuTTiiE  fltin.  Anton.],  Cuttas  [Tab. 
Peut.],  localité  dans  rO.  de  la  Gaule 
Transpadane,  auj.  Cozzo,  bourg  du  Pié- 
mont. 

CoTTi  REGNUM  rPlin.,Cell.l,  Komov  fStrab.], 
Civitates  CiOTTiAX.E  [Plin.J ,  la  province 
de  Suza,  en  Piémont. 

CouciACUM,  voy.  ComcucuM. 

C0VARIA,  Koevar,  place  forte  do  la  Tran- 
sylvanie, ch.-l.  du   district  du  même 

nom,  COVARIENSIS  districtus. 

CovELiAC.E  [Tab.  Peut],  localité  de  Vin- 
délicie,  auj.  Kochel,  bourg  de  Bavière, 
dans  le  cercle  de  l'isar. 


37i 


COVELIACUS.  -  CRACOVÏA. 


372 


CovEUAf.iTs  FL.,  Kockel ,  riv.  de  Transyl- 
vanie, afO.  du  Màrosch. 

COVENTRU,  VOy.  C0N\TJ^TRI1. 

CoviNUM,  Cuivin,  bourg  de  Belgique  (prov. 
de  Liège). 

CoYORDiA,  Cœwrden,  Kœvœrdeii,  sur  l'Aa, 
ville  de  Hollande  (Drenlhe). 

Crâcln'a  lns.  PicTAVENsis  [Grcg.  Tur.], 
Crocina  ins.^  Riiea,  Regu^  ile  de  Ré  ou 
de  Rhè,  sur  la  côte  0.  de  France,  dé- 
pendant du  (lép.  de  la  Charente-Infé- 
rieure. 

Cracovia  [Cluv.,  Cell.],  Caroditnum 
jLuen.J,  Craca,  Cracovie,  Krakow  en  po- 
lon.,  krakau,  en  aliem.^  sur  la  Vistule, 
anc.  cap.  de  la  petite  Pologne,  dé- 
clarée ville  libre  et  placée,  par  les  trai- 
tés de  1815,  sous  la  %)rotecUan  de  TAu- 
triche,  de  la  Prusse  et  de  la  Russie^  et, 
depuis  1846,  incorporée  avec  son  terri- 
toire à  l'empire  autrichien  avec  le  titre 
de  grand-duché. 

Son  université  célèbre  fut  fondée  en  IMM,  par  Via* 
dislas  Jagellon,  et  sa  niag;niGque  caUiédrale  renferme 
les  tombeaux  des  rois  et  des  héros  polquis. 

11  nous  est  impossible  de  taire  av^ précision  et 
sécurité  Thistorique  de  l'établissement  de  la  typo- 
Kmpbic  dans  cette  ville  ;  les  bibliographes  polonais 
eux-mêmes  sont  loin  d*étre  d'accord;  nous  nous 
contenterons  d'exti aire  de  leurs  nombreux  oufrages 
ce  (|ui  nous  paraîtra  le  moins  hy|>otbétique,  et  notre 
unique  pn'Mcntion  sera  de  fournir  de  bonnes  sour- 
ces et  d'utiles  documents  à  qui  voudra  s'occuper  à 
nouveau  de  Thistoire  typographique  de  la  Pologne. 

Michel  Podciaszynski,  dans  le  brillant  tableau  qu'il 
fait  de  l'état  de  la  civilisation  polonaise  au  xve  siècle 
{Tableau  de  la  Pologne,^T  Malte -linin,  1830,  toni. 
11,  p.  350),  nous  apprend  qoe  la  première  imprimerie 
polonaJ|e  fut  fondée  à  Cracovie  vers  iVJU  ;  et  George- 
SàmueflBandtki,  dans  la  Monographie  spéciale  qu'il 
consacre  ù  l'imprimerie  de  celte  ville  (Cracovie, 
1810,  in-8j,  ronnnne  cette  opinion;  nous  sommes 
assez  disposé  à  adopter  cette  version,  bien  que  Zapf 
et  quelques  bibliographes  polonais  aient  voulu  la 
faire  remonter  Jusqu'à  l'année  1465,  que  I^anzer  la 
fasse  débuter  seulement  en  1496,  et  que  l'histoire 
de  la  tyiK>graphie  polonaise  et  lithuanienne  d'Iloff- 
niann  ne  la  reporte  qu'aux  premières  années  du  siè- 
cle suivant. 

Le  livre  que  nous  allons  citer,  bien  que  non  daté, 
nous  semble  réunir  assex  de  garanties  d'antiquité,  et 
se  présente  dans  des  conditions  telles,  que  nous 
croyons  pouvoir  le  placer  avec  sécurité  au  premier 
rang  de  la  typographie  cracovienne  ;  il  est  sauschir- 
fres,  réclames  ni  signatures  ;  les  capitales  sont  lais- 
sées en  blanc,  et  il  est  exécuté  avec  le  gros  ca- 
ractèn;  gothique  du  célèbre  imprimeur  d'Augsbourg, 
Gilnther  Zainer,  qui  cesse  d'imprimer  en  1475  ;  en 
voici  le  titre  exact  t 

Ad  aanctiuimum  ac  beatinsimum  dùm  Pivm 
Sî'dm  Ij  pontificem  maximum  editlo  tn  Ubrum  ptal' 
mo^.  què^alij  soliloquiU  dtcunt  IndpU  féliciter  a  Jo- 
hanne  de  tioTelcremata.  Sabine nsl  èpo  ac  sàcte 
romane  eccle  cardlàll\sàctl  Slxtl  vulgarltei'  nfioi- 
pcdo  edlta\{  )  Eailsslmo  patrl  ac  clemèlUtimo  do- 
viïo  H  pio  AÎ'do  pôilficl  maxlmo  lohannea  de\  Tur- 

reeremata au  vo  du  l<iO«  f.  :  ioltanis  de  turre 

crematcu  CardlnalU  scU  Slxtivulgalrlternùcupatl 
explanado  l  puUterlU  finit.  Cracis  impssa,  in-fol. 
&  37  longues  lignes  à  la  page,  et  de  140  ff.  (l'exem- 
plaire décrit  ]Kir  Panzcr  était  incomplet  de  2ff.)« 


Ce  livre  aurait  été  imprimé  h  Cracovie  en  MTSfii, 
comme  le  veulent  quelques  bibliognplies,  Zaiocr, 

Sue  l'on  ne  voit  plus  figurer  panni  les  imprimeuri 
'Anssbonrg  à  partir  de  cette  année,  eftt  été  appdé 
par  runiversité  pour  y  fonder  an  éiabUsseBcnt  ty- 
pographique; mais  il  est  à  croire  qu'il  fechafei 
seulement  d'organiser  et  d'expédier  un  matériel,  car 
il  était  parvenu  au  terme  de  sa  carrière,  et  peat-an 
supposer  qu'il  ait  pu  se  déterminer  à  quitter  n  ps- 
trie  pour  aller  à  l'antre  extrémité  de  rftllfnn|m 
créer  une  imprimerie,  pour  revenir  presque  inHuAl 
à  Augsliourg,  où  il  meurt  effiectivement  trait  ans 
après,  en  1478  7 

Un  bibliographe,  G.-G.  Zapf,  a  consacré  k  oe  Uvr 
précieux  une  dissertaiion  spéciale,  dans  lM|Mlle  il 
soutient  que  cette  publication  a  dû  être  exécutée  en 
1465,  et  que  GQnther  Zainer  avait  quitté  l*aieUer 
de  Mayence  en  1402,  pour  venir  s'établir  à  CrKovie, 
puis  aller  de  là  fonder  la  typographie  d'AagdMurg. 
Cette  opinion  n'est  point  discutable  et  la  contre-par- 
tie seule  est  admiasmle. 

il  est  incontestable  que  l'Allemagne  a  fourni  à  b 
Pologne,  comme  à  presque  toute  1  Europe,  set  pre- 
miers maîtres  en  fait  de  typographie;  mais  id  no» 
avons  à  mentionner  une  opinion  nouvelle,  qu'Hoff- 
mann et  d'autres  bibliographes  ont  soutenue  aver 
conviction  :  «  Les  premiers  typographes  de  Cracovie, 
disent-Ils,  n'ont  pu  venir  que  oe  Nuremberg;  celte 
ville  était  en  relations  de  commerce  ti  étroitctavcr 
Cracovie  que  tout  porte  à  croire  que  c'est  elle  qui  hu 
a  fourni  et  ton  premier  imprimeur  et  ton  pranier 
matériel  typographique.  Cicea  entm  et  mercêtam 
ejus  civttatis  fréquentes  tum  Cracoviam.  eommm- 
bant,  et  en,  quœ  ad  eiegantiam  vitœ  et  neeetattatem 
pertinent, tmportabantfitàf  utCoMlminiM  rex,4ah* 
a,  1457  dvibuâ  Cracovlentibus  prUrilegio,  illormm 
libertalem  atiquando  prœeùÉeretf  qui  meree»  snu 
vendere,  niri  eomtituto  nvruiinarum  tempore,  mon 
poësent,  • 

Bem.  Mallincrot,  pour  soutenir  cette  tbète,  veut 
que  le  typographe  qui  expédia  à  Cracovie  le  pr^ 
mier  matériel  soit  le  célèbre  Ant.  Koburger,  de  Mu- 
remberg,  et  Hoffmann,  qui  veut  prouver  que  le  pre- 
mier imprimeur  de  cette  ville  est  un  Alwmand  dn 
nom  de  Jean  Haller,  cherche  à  s'appuyer  de  la  tbèsr 
de  Mallincrot,  eu  faisant  remarquer  une  simiUtudr 
complète  entre  les  caractères  de  Koburger  et  ceux 
qu'employait  J.  Haller. 

Toutes  ces  hypothèses  peuvent  heureusement  » 
concilier,  car  Ùallcr  n'imprime  que  longtemps  ^»rès 
la  publication  du  livre  du  cardinal  de  Turrecremata. 
et,  après  avoir  essayé  des  caractères  d'Augsbourg  a|K 
portés  ou  cédés  par  Zainer,  la  ville  aura  certainr- 
meiit  pu  s'adresser  à  Koburger  ou  à  ses  succeateunk 
pour  fonder  un  nouvel  établissement. 

Un  Miasale  Cracovletiae^  sans  date,  imprimé  aver 
les  caractères  {l'Aiigsbourg  et  à  peu  près  a  la  mêni* 
époque  que  le  Soliloquium  ci-dessus  décrit,  est  si- 
gnalé par  Panxcr  (IX,  230),  et  par  Hain  (111,  429)  ; 
ce  livre  est  cependant  imprimé  par  un  Nurember- 
gcois,  George  Stuchs  de  Sultxbach,  et  aux  tnlt  et 
sous  kl  direction  ûo  Jean  Haller  dont  parle  Hoff- 
mann; le  dit  Jean  Haller,  qualifié  derirto  Croah 
viensls  et  de  libraire,  et  ce  fait  seul  peut  prouver  que 
longtemps,  peut-être  vingt  années  avant  dlmprimer, 
Haller  avait  exercé  la  profession  de  libraire  à  Cra- 
covie ;  la  souscription  prouve  de  plus  qu'il  était  lui- 
même  de  Nuremoerg,  car  l'imprimeur  et  r éditeur 
sont  qualifiés  de  conclve$  yurembergense». 

On  cite  un  livre  d'Heures  imprimé,  sous  b  date 
de  1491,  à  Cracovie,  en  langue  slave,  qui  serait  à  la 
fois  le  premier  livre  daté  et  le  premier  volume  slave 
qui  ait  Tié  imprimé;  ce  livre  intit.  :  Ctaaoslowke, 
est  imprimé  par  Sweybold  Veyl,  aux  frais  de  UaDer, 
a\ec  des  canictères  slaves  gravés  par  Rodolph  Bors- 
dorf,  de  iSrunswick. 

Randtki  cite  également  sous  la  même  date  :  Octœ- 
chos  vener.  P.  Joan.  Oamasceni,  avec  cette  sous- 
cription traduite  du  slave  :  Ftnttus  est  iste  tiber  in 
mtigna  urbe  Cracoviœ  sub  dominatu  magni  régis 
PolonUie  Caslmiri  et  ftnitus  est  per  civem  C^rorp* 


373 


CRACOVIENSÏS  PALATINATUS.  —  CREMNICIUM. 


374 


SaMmtapeUum  Fiai  (Swqfbotd  Ve^i  ou 
S€lim€ibold  FeU)  a  Gtrmtmia  StirpU  Germanicœ 
Frœtem,  et  àbmdMtuiest  àMHtoeansUio  IMl,  in- 
foL  de  M  C  oo  ovaetèret  slaves  cyrilliques. 

Frikenstcin  indique  sous  cette  même  date  de  IMK 
des  Comstttutitme»  et  êttttmta  provinetaUa  inelyH 
refKi  FoiomUe,  qpe  décrit  minutleusenient  Hoff* 
mais  qn*il  dédare  étfe  sans  date  :  i  Jtarissf- 
ktÊpiê  serHif  wuMumaUum,  in  qvo  quUUm 
laeuMt  aefM  ammip  qwf  Uber  iminreMtUM  $U, 


Le  pfenier  livre  avec  date  cité  par  Panser  ne  re- 
BMMite  fo'â  1486  :  iMMremtU  Ccrvini  NmfOforauU 
airwiMgm  KmcCvra;  ougiistfssfmi  gywmàiH  tf  m- 
tmOhu  (sic)  ékaiû.  Cracovic,  anno  m.  cqcc.  zcti., 
KaL  octobrUras»  in4.  Cet  oovrage  didactique  du 
poCie  noloiiais  niest  pas  dié  par  M.  Bmnet. 

Le  MBS  ancien  Uvre  polonais  imprimé  à  Cracovie 
daiedelUl. 

Le  phis  anden  Uvre  imprimé  en  hongrois  fut  éga- 
lement exècnté  dans  cette  ville  en  1539  ;  c*vsi  une 
tradaction  des  Bfitireê  4e  S,  Paul,  faite  par  Benoit 
KiN^lat  (HagjarKocnyvestaax,  BiH.  ifunaor.,  Raab, 
lM&,tai8). 

fondant  le  ivi«  siècle,  le  Roi,  racadémie,  Parcbe- 
véqae^  rnnivenltè,  les  Joifi  eiu-mêmes,  eurent 
loua  iBsprif  ufs;  voici  les  principaiu  : 

Après  Jean  Ualler,  que  nous  voyons  consul  h  Cra- 
covie en  tSÊê,  pois  sénateur,  et  dont  nous  voyons 
le  nom  fignrer  sur  les  livres  Jusqu'en  1521  (il  nous 
teoi  cDoave  dter  un  Uvre  rare  sorti  de  ses  presses, 
c'Mt  la  Jkeeriptkm  de  ia  Terre  êotnte^  en  latin, 
faite  par  vn  religieux  des  Mres  Mineors,  Anselme 
le  Folonais,  en  ISlih,  in^),  après  J.  Haller,  nous 
tnwvons  :  HieroBymiisVietiM',  ancien  Imprimeur  de 
Vienne  oè  il  exerçait  eiKore  en  1515  ;  nous  le  voyons 
à  Cracovie  en  1518;  il  y  mourut  en  1540,  et  sa  veuve 
dirigea  son  établissement  Jusqu'en  1508. 

nwlaBns  Ynglerins,  loannes  et  Paulus  Hclicx  et 
Bernard  Wolemka,  que  nous  avons  d^àvuâ  Bnesc, 
soailea  prinripani  typograplies  deCracovie,  Jusqul 
ra%éneflKat  de  la  dynsstie  des  Scharflénberg,  oont 
nous  poBvoQs  dter  cinq  membres,  imprimeurs  de 
père  en  fis,  de  15S5  à  1609. 

Cii.%coviE!isis  PALATiNATuSy  Palatînot,  auj. 
{frand-àuché  de  Cracovie  (Gallicie). 

Cranjl  île  du  Sinus  Lacoiiicus .  habitée 
par  les  Craoaiy  Kpâvaot  [Héroa.J,  sur  la 
c5te  E.  de  la  Uu^onie,  auj.  Marathonisi, 
île  de  la  Grèce ,  dans  le  golfe  de  La- 
conie. 

Crania  IPlin.],  Kpccvtia.  montapic  de 
l'Epire^  dépendant  ae  la  chaîne  des 
Acrocérauniensy  auj.  Kelberini  [Leake]. 

Crama,  toy.  Gabnu. 

CraNICO!!  [Plin.^  Liv. ,  CiC.].  Kfawciv,  Kpa- 

vw«  [Hérod.,  Thuc,  Strab.],  Tille  de  la 
Pélttgiotide  (Tbessalie),  auj.,  suiv. 
Leake,  Paka  Larissa,  près  d'Hadjiiar. 

CRA5SACUM,  Cransae,  bourg  du  Roucrgue 
(ATeyron). 

Cbasxoslavia,  Grastnostavia,  Krasnystaw, 
▼îlle  de  Pologne  (palat.  de  Lublin). 

Crastus,  Kpomç  [StephJ,  localité  de  Si- 
cile, aui.,  suiv.  Reichard,  monte 
Stnuzoff). 

CRATEiB  ras.  [Plin.],  KoanwC  [Scyl.],  groupe 
dlles  sur  la  côte  d  lllyrie,  dont  la  prin- 
cipale s'appelle  Krato, 


Crathis  fl.  [Plin.],  Kpo»i<  JDiod.,  Strab.], 
Grater  [tab.  Peut.],  fl.  de  Lucanic, 
auj.  Craii,  fl.  de  la  Galabre  citer.  ;  se 
jette  dans  le  golfe  de  Tarcnte. 

Gratiimnum,  Gredonium  ,  Greonium,  Craùfi, 
ville  de  Fr.  (Mayenne). 

Gravennum,  Grevaxtium,  Cravixnt,  bourg 
de  Fr.  (Yonne). 

Cbea  iEsTUARTOM,  Cteefyrik,  golfe  d'Ecosse, 
sur  la  mer  d'Irlande  (Galloway). 

Greance,  Cretmge,  village  et  anc.  baronnie 
du  pays  Messin  (Moselle). 

Greciacum,  Garisiacuh,  Gresciacuh,  Gri- 
scEcus  VILLA  LN  PoNTio  [Frédég.],  Gri- 
aAciJH  AD  RivuM  MAiAM  LN  PoNTivo  [Gharta 
Glotharii,  a.  660],  Cressy,  Crécy  en 
Ponihieu,  anc.  ville  mérov.,  auj.  pet. 
ville  de  Picardie  (Somme)  ;  bataille  en 
1346  (Prœulu  Gresoacum,  Piigna  Gres- 
siaca). 

Grebelium,  voy.  Grollejum. 

Grediuum,  Greduuum,  Greouitm.  Créel 
(au  xra«  s.),  CreU,  ville  de  Fr.  (Oise). 

Greditonum  (?),Credfton,  ville  d'Angleterre 
(Pevonshire), 
Cette  ville  possédait  une  imprimerie  en  1775. 

Gredonensis  ager,  Craonais,  district  du 
dép.  de  la  Mayenne  (France). 

Gredilio,  Crillm,  bourg  de  Fr.  (Vau- 
cluse). 

Gbema  [ifin.  Sylv.  Hist.  Frider,  III),  Crema, 
Crème,  ville  du  Milanais,  sur  le  Seriti. 

Havm  (p.  75)  nous  donne  le  titre  d*un  livre  im- 

Srime  dans  cette  ville  en  1571 1  Alenumio  Pino, 
toria  M  Crema  dagli  Annati  di  Pietro  Terni  roc- 
eoUa  ;  con  la  gtunta  dl  due  ttbri^  ed  alire  eose. 
Crema,  1571,  in-8;  la  première  édition  avait  été  pu- 
bliée à  Venise,  en  1500,  in-ft. 

Gremenecum,  Creminieck,  Krzemienieç,  ville 
de  Kussie  (prov.  de  Volhynie). 

Gremensis  ager,  le  Cremasco,  la  délég.  de 
Cremona, 

Gremera  fl.  [Plin.,  Ovid.j,  riv.  d'Ëlrurie, 
affl.  du  Tibre,  auj.  fa  Varca,  suiv. 
Gluvier. 

Gremesia,  Greul^^ilm,  Gremsa,  Krems,  ville 
de  la  basse  Autriche,  sur  le  Danube. 

L'imprimerie  remonte  en  cette  ville  à  Tannée 
1715,  suiv.  Fallcenstein. 

Greuiacum,  Stramiacum  [Mabil.,  Valois], 
Crémieu,  bourg  de  Fr.  (Isère). 

Gremuyon,  voy.  Grohmyon. 

Gremnicium,  Kremnitz,  Kœrmœtz-Banya , 
ville  de  la  basse  Hongrie  (comitat  de 
Bars), 


375 


CREMONA.  —  CREUTZBERGA. 


376 


Cremona  [Liv.,  Virg.,  Tac,  etc.],  Rptp«»vv) 
[Strab.],Kptit«va  [Ptol.],Ti  Kpepiwv  [App.], 
anc.  ville  de  la  Gaule  Traospadane, 
fondée  par  les  Cenomanni  ;  elle  reçut 
une  colonie  romaine  l'an  290  av.  L-C., 
auj.  Cremona,  Crémone,  ville  forte  d'Ita- 
lie (Milanais). 

Le  premier  liTre  imprimé  dans  ceue  ville  est,  au 
dire  presque  unanime  des  bibliographes,  daté  de 
lt72:  Leetura  Angeli  de  Perviio  tuper  I.P,  ff, 
nooi  {Super  primam  partent  Digetti  novCi,  —  /m- 
pre$sa  et  compléta  fuit  9  doctiuimoê  magiitroa 
Dianysium  de  Paravesino,  et  Stephanum  de  MertU 
ni*  de  Leucho  territorii  Mediotanenet*  in  CivUate 
Crémone  $ut>  anno  dominiee  incamationiSt  BI.COCC. 
LXXIP,  die  martii,  zxyi.  JanuariU  —  In-fol.  s^th. 
sans  ch.,  réel,  ni  sirn.  Ce  rarissime  Tolume  est  d^ 
crit  par  Audiffret,  Panser  et  Amati  ;  les  deux  im- 
primeurs sont  italiens,  ce  qui  est,  on  le  sait,  un 
(ait  presque  extraordinaire  à  signaler  au  xv*  siècle, 
surtout  en  Italie,  où  presque  toujours  les  premiers 
imprimeurs  sont  étrangers. 

Ce  Dionysius  de  Paravesino,  c'est-à-dire  natif 
d'un  bourg  des  environs  de  Milan,  appelé  Parave- 
sinOi  alla  s'établir  k  Milan  presque  aussitôt  après 
Pimpression  du  volume  que  nous  venons  de  citer  ; 
ce  fut  là  qu'il  exécuta  en  1475  (Janvier  1470,  anc 
style)  la  Grammaire  grecque  de  Lascaris,  in^; 
c'est  le  premier  lirre  entièrement  exécuté  en  carac- 
tères grecs. 

«  11  est  très-remarquable,  dit  la  Serna  Santander, 
que  pendant  vingt  ans,  c'est-à-dire  Jusqu'en  1M2, 
l'on  n'ait  fiait  aucune  impression  nouvelle  à  Cré- 
mone. *  En  voici  au  moins  une  qu'a  signalée  pour  la 
première  fois  M.  Melzi  : 

Comtncta  la  tavola  sopra  ta  vUa,  el  transito  et 
çli  MiraeoU  del  Beati»timo  Hieronimo  doctore 
excellentissimo.  On  lit  à  la  fin  : 

Quem  legis  impressus  dum  siabit  cre  caracier, 
Dum  non  longa  dies  vel  fera  fata  prement, 

Candida  perpétue  non  décrit  fama  uremons, 
Phidiacum  bine  superat  Bartholomeus  ebur. 

Cedite  chalcographi  ;  millesima  nostra  figura  est 
Archetypas  fiugit  solus  at  iste  notas. 

M.  cccc.  Lxxiii.  Nieolao  Trvno  Dvce  venetiarvm 
régnante  impreasvm  (vit  Hoc  opvs  fœtteiter,  I^tit 
in-4. 

Cette  vie  de  saint  Jérôme  est  de  Jacques  de  Vora- 
gine;  et  d'après  une  note  qui  se  trouvait  sur  un  ms. 
de  la  bibliothèque  Archinto  de  Milan,  le  traducteur 
est  Fr.  Benignus  Mediolanensis, 

Ainsi  l*année  qui  suit  l'essai  de  Denis  de  Parave- 
sino un  nouvel  imprimeur  s'établit  à  Crémone;  sans 
doute  un  imprimeur  de  passage,  c^r  nous  ne  retrou* 
vons  son  nom  sur  aucune  des  impressions  crémonai- 
ses  du  XV*  siècle. 

Auiati  signale  un  volume  rarissime  auquel  il  donne 
une  antiquité  fort  reculée,  et  quMI  considère  même 
comme  antérieur  au  livre  d'Angelo  de  Perusio;  mal- 
heureusement il  est  sans  date,  et  de  plus  Hain  le 
croit  imprimé  beaucoup  plus  tard;  en  voici  le  titre  : 
ûtonyttt  Halyearnasuei  prœeepta  de  oratione  nup' 
tiati,  de  oratione  natalilia,  et  de  oratione  epUha- 
lamia,  a  Tlieodoro  Gâta  latine  reddita.  Oratio  in 
nvptiis  Uugotionisconirarii,  et  CamillœPiœ,  Clau- 
diani  Carmen  de  Phcenice.  —  Impressum  Cremonae, 
in-t,  de  0  fl".,  sans  chif.,  réel,  ni  signât.  Cette  pièce 
est  décrite  par  Giac  Morelli  dans  la  Pineluana, 
i.  III,  p.  9. 

Les  autres  imprimeurs  de  Crémona  au  xvic  siècle 
sont  :  Bemardinus  Misinti»  de  Pavie,  qui  imprime 
plusieurs  ouvrages,  en  association  avec  Cœsar  le 
Parmetan  en  1492.  puis  va  s^éublir  à  Brescia.  Cé- 
sar le  Parmesan,  lui.  Tenait  de  Brescia  ;  on  le  trouve 
à  Crémone  seulement  pendant  trois  ans,  de  1492  à 
1494  ;  il  s'y  associe,  après  le  départ  de  Bernardine 
Misintis,  avec  un  Ilongrois  nommé  Basseyn  ou  Bas- 
sayn  Jtassaynus  UngaroruiH). 


Enfin  notis  trouvons  Carotuide  DaHarHiùtUÊi 
à  1500. 

Rossi  (Ann.  Hebr.)  nous  parle  de  l'iinpoTtanie  ty- 
pographie hébraïque  qui  existait  à  Crénone  •■ 
xvi«  siècle. 

Cremonensis  ager^  la  délég.  de  Cremona, 
dans  le  Milanais. 

Cremonis  Jugum  [Liv.l,  Cremo^  montage 
faisant  partie  des  Alj^es  Gottis,  acg.  le 
CramorU  [Forbiger]. 

CRENiE^  Kfvivai  [Thucyd.],  localité  de  l'Aear- 
nauie,  ai]g.  Armyro,  bourg  de  Grèce 
(dioc.  d'Acarnanie). 

Creouum,  voy.  Crediuum. 

Grepucum,  Grispucum  ln  Lauduno,  Grès- 
PEiuM,  Crespy,  Crèpy-en-Laonnm,  bourg 
de  Fr.  (Aisne). 

Crepicordium,  Grepicorium,  au  n*  s.  Oi^ 
vecœr,  Crevecœur,  Crevecoer,  pet.  place 
forte  de  Hollande ,  dans  le  Brabaot 
septentrional. 

Grepicordicm,  Crevecœur,  bourg  de  France 
(Oise);  plusieurs  localités  portent  ce 
nom  en  France. 

Grepregha,  voy.  Tzepreginum. 

Grequium,  Créquy,  village  de  l'Artois,  près 
Hesdin  (Pas-de^Galais). 

Grespiacum,  voy.  Grispucum. 

Gressa,  voy.  Ghrepsa. 

Gressiacum,  voy.  Greoacum. 

Grestonia  ,  KpuoTwvîa  [Thuc] .  x  Kocam- 
VUC1)  [Herod.L  pet.  district  de  la  Macé- 
doine, dont  le  ch.-l.  était  Greston,  Rpt»- 
Tftwr,,  KpriffTwv  [Hérod.,  Thuc],  Galucdm 
[Tab.  Peut.l,  auj.  Kilki^,  suiv.  Leakc, 
ou  Galliko,  bourg  d'Albanie  (pach.  de 
Saloniki). 

Greta  INS.  [Mêla,  Horat.,  Liv.,  etc.],  i 
KpiiTr.  l Hom.l,  Aeria,  Gres  [Gic],  Gressa 
[Ovid.J,  île  de  la  Méditerranée,  au  S.-E. 
du  Péloponnèse;  s'appelait  au  moven 
âge  KJuindak,  auj.  ile  de  Candie,  Iud 
des  vingt-quatre  pachaliks  de  Tempire 
ottoman,  en  Europe. 

Greteuum,  Créteil,  bourg  de  Tlle-de- 
France  (Seine-et-Oise). 

Gretense  Gastrdm,  voy.  GARAConnuM. 

Greusa  [Liv.],  Kp^cwaa  [Strab.,  Ptol.], 
Kpeoua{;  [Xcnoph.] ,  port  de  la  Béotie, 
sur  le  Sinus  Gorinthiacus,  aiy.  Creisa, 
près  Livadhostra,  ou,  suiv.  Quelques 
géogr.,  S.  Basilio,  dans  le  aioc.  de 
Yoiotia. 

Greutzberga,  Gruciburgum,  Kreuzburg, 
ville  de  la  Silésie,  dans  larég.d'Oppeln 
(l^ussej. 


377 


CREVANTiUM.  —  CROTON. 


378 


i' 


Creva^ntilm^  CreviuU,  bourg  de  Fr.  (In- 
dre) ;  c'est  de  là  que  la  maison  des 
CreYant,  seigneurs  de  Baugé^  tirait  son 
nom. 

Crulka,  voy.  Ghebsonesus  Taurica. 

Crimisa^  Kf  {(&10SI  [Strab.] ,  ville  du  Bruttium^ 
sur  le  cap  au  même  nom,  auj.  Ciro, 
bourg  d'Italie  (Galabre  citer.). 

Cruusus,  Kfi|x.iosc  [Dion  h  Crimessus,  K^ i- 
(«03C  lPlut.]>  fl.  de  dicile,  aifj.  Beltce 
Jïeslro/dans  levaldi  Mazara, 

Crlvacco  [Tab.  Peut.],  localité  de  l'Aqui- 
taine, auj.  Sourzat,  bourg  du  Périgord 
(Dordogne). 

Crbenaru,  la  Cressonnière,  commune  près 
Dieppe  (Seinc-Infér.)^  ou,  suiv.  Fabbé 
Cochet,  Cressy,  comm.  du  canton  de 
Bellencombre,  dans  le  même  départ. 
(AKas  :  Crisiciacuii  et  Cressenium). 

CRisiriM,  KreiUi,  bourg  de  Croatie. 

Crispqum,  Crispucuh,  Crispinucuii,  Crespi 
[Charta  S.  Ludov.  a.  1247],  Crespy, 
Cresoy-en-Valois,  dans  le  dioc.  de  Sen- 
lis,  bourg  de  Fr.  (Oise). 

Crismaka,  Crispianis  [Itin.  Anton.],  loca- 
lité de  la  Pannonie  mfér.,  auj.  Sarhany, 
suiT.  Mannert,  bourg  de  Hongrie,  près 
duRaab. 

Crispa  [Plin.] ,  KfCooa  [Hom. ,  Strab., 
Ptol.] ,  Tille  de  Phocide,  dans  le  S.-O. 
de  Delphes,  aui.  Krisso,  Ckryso,  dans  le 
dioc.  de  Phocide,  suiv.  Leake. 

CrissjKUS  sinus    [Plin.]  ,    Kpcaoaîo;  xoXico; 

[Strab.] ,  le  goife  de  SaUma,  partie  du 
golfe  de  Lépante. 

Crista  Arnaodorum  ,  Christa,  Crestuu, 
Crest,  ville  de  Fr.  (Drôme). 

Critbote  [Plin.],  KfrfkÛTrj  [Strab.],  voy. 

CAIJJfOUS. 
CriuMETOFON   ProM.    [Plin.] ,  Kpicû  piTUircv 

[Slrab.,  Ptol.],  prom.  de  Tîle  de  Crète, 
auj.  Cm  Crio,  sur  la  côte  S.-O.  de  File 
de  Candie. 

CwvA  (?)  Crieff,  ville  d'Ecosse  (comté  de 
Perth). 

Rooi  trauTom  une  imprimerie  dins  cette  Tille 
dus  ta  McoDde  moitié  du  dernier  siècle  :  The  lift 
méÀâfoawret  ofsir  fViUiam  ff^aUaee.—  CriefT, 
177l,iii4X 

Cruia  [Itin.  Anton.],  ville  de  la  Ligurie, 
auj.,  suiv.  Reichard,  Bocchetta  del  Cencio, 
bourg  du  Piémont. 

Croatia  [Cluv.,  Cell.],  la  Croatie,  (en  ail.) 
Kroatien,  Croatien,  (en  madgyar)  Horvath 
orszMy,    roy.  dépendant  de   Tempirc 


d'Autriche  ;  faisait  partie  de  Tanc.  Li- 
RURNiA.  1=  La  Croatie  turque,  prov.  qui 
forme  la  région  extrême  N.-O.  de  l'em- 
pire ottoman  en  Europe. 

Crociatonum  [Cœs.] ,  Kpw««Tovcv  [Ptol.] , 
Crociatonnum  [Ciuv.],  Cronciaconnum 
fT.  Peut.],  Carento,  Carentan,  ville  de  Fr. 
(Manche).  D'Anville  voit  dans  le  Crocia- 
tonum de  César.  Valogne,  ville  du  même 
départ.,  et  M.  ae  Gerville  le  traduit  par 
St'Càme,  village  près  Carentan. 

Nous  receTons  de  IL  Frère  la  notule  bibliogn- 
phique  d-Jointe  t  Carentan.  J.-N.  Agnès,  temporai- 
rement imprimeur,  en  1793  ;  son  établissement 
principal  était  à  Coufances. 

Crociuacum,  CRoaLLiAcuM,  le  Croisil,  auj. 
le  Croisic,  ville  et  port  de  Fr.  (Loire- 
Inférieure). 

Crociluaca,  CauaLLjK,  Croizilles,  bourg 
de  Fr.  (Seine-Infér.)  =  Croisille,  bourg 
de  Suisse  (cant.  de  Genève). 

Crociotonorum  portus,  Bameville,  bourg 
de  Normandie  (Manche),  suiv.  Graësse. 

Crodunum,  localité  du  S.-O.  de  la  Gaule 
Narbonnaise,  auj.  Gourdan,  bourg  de 
Fr.  (Haute-Garonne),  suiv.  Forbiger. 

Croldus,  Crovus,  la  Crou,  pet.  riv.  de  Tlle- 
de-France,  af!l.  de  la  Seine. 

Crollejum,  Cuhlejum,  Credelium,  Crevilly, 
sur  la  Seule,  bourg  de  Fr.  (Calvados). 

Crouartinus  comitatus,  le  com^é  de  Cro- 
marty,  en  Ecosse,  dont  le  ch.-lieu, 
qui  porte  le  même  nom,  s'appelait 
Cromartium  [Bisch.  et  Môllcr]. 

Cromena,  Krwnau,  ville  de  Bohème,  sur 
la  Moldau. 

Crosa,  la  Creuse,  riv.  de  Fr.,  alfl.  de  la 
•     Vienne. 

Crosna  [Cell.],  Crossen,  ville  de  Prusse, 
au  confl.  du  Bober  et  de  l'Oder. 

Crosna  ad  Elystrum  ,  Crossen,  bourg  de 
Prusse  (rég.  de  Merseburg). 

Imprimerie  en  iliki  Mer Ifcrger^  ArctiacherWeg- 
weiser.  Crossen,  1714,  in-8. 

Crosna  Sarmatica,  Crossen,  bourg  de  Gal- 
licie  (cercle  de  Jaslo). 

Crossiacum,  Croissy;  plusieurs  localités  de 
ce  nom  en  France. 

Crotalus  fl.  [Plin.],fl.  du  Bruttium,  auj . 
VAlli  ;  se  perd  dans  le  golfe  de  Squil- 
lace. 

Croton,  Croto  [Cic,  Plin.,Tab.  Peut.,  etc.], 
-h  K^joTwv  [Hérod.,  Strab.,  Ptol.],  Cro- 
TONA  [Justin.,   Petron.],  Crotone,  ville 

frecque  du  Bruttium,  sur  le  golfe  de 
arente,  auj.  dans  la  Calabre  ultér.  II. 


379 


CROVIACIJM.  —  CUBURIA. 


(Voy.  G.  B.  di  Nola  Molisi,  cronica  di 
Crotone.  Napoli^  1649,  in-4.) 

Croviacum,  Crovium,  Croy,  bourg  de  Fr., 
près  Soissons  (Aisne),  qu'il  faut  se  gar- 
der de  confondre  avec  Crovu  sl'fer 
MosELLAJf,  dit  Mabillon. 

Crovus,  voy.  Croldus. 

Croydona  (î),  Croydofi,  ville  d'Angleterre 
dans  le  comté  de  Surrey  ;  anc.  résidence 
des  archev.  de  Cantoroéry. 

M.  GoUon,qui  n'avait  daté  rimprimerie  dans  cette 
ville  que  de  rannée  1798,  i^oute  dans  ane  dernière  • 
note  :   «  It  tqppears  tkat  a  jn'int^  office  was 
condueted  hert  by  W,  Glover  êo  early  a$  1104 
(Hotien).  • 

Crda,  .Croja,  Crqja,  (en  turc)  Aihùsar, 
bourg  de  la  Rouméhe  (Rum-ili). 

Crucenacum  [Luen.l,  Crucinucum  [Ann. 
Prudent.  Trec],  Cruconacum,  Cruztia- 
cuH  villa  [Cb.  Caroli  M.  a.  809),  anc. 
résidence  carlov.,  auj.  Kreulznoc^.  ville 
de  la  IVusse  Rhénane,  dans  la  reg.  de 
Coblenz. 

Noos  trouvons  un  voL  imprimé  dans  cette  ville  eu 
16S9  :  AbtcHeuliehe  Erxdhtung  wie  die  KayserUehen 
in  der  Stadt  GoUtberg  gehcaut.  Creutzenach,  1053, 
in-4. 

Cruciburgum  ad  Vierram,  Creutzbwrg,  ville 
de  Saxe-Weymar,  sur  le  Werra  (princ. 
d'Eisenacb). 

CHrciBUHr.uM  Venedicum,  Creutzburg,  ville 
de  l^russe  (rég.  de  Kônigsberg). 

Crucisora,  Corsora,  Corsoer,  Korsôr,  ville 
de  Danemark  (Seeland). 

Crucium  |Tab.  Peut.],  localité  de  la  Pan- 
nonic,  aui.,  suiv.  Reicbard,  Krassinize, 
et  suiv.  d'autres  géographes,  Grùsch, 
bourg  du  pays  des  Grisons. 

Crudasium,  Cruas,  pet.  bourg  du  Vivarals 
(Rhône),  anc.  abb.  de  Bénéd. 

ChUMENlTM,  voy.  COMARA. 

Crumiayia,  Crlulovium,  Krumlau,  Mali' 
risel'Kromau,  ville  de  Moravie  (cercle 
de  Znaim). 

Crcni  [Plin.],  KpouvGÎ  [Strab.|,  sur  le  fl. 
Ziras;  s'est  appelée  depuis  Dionyso- 
polis  [Itin.  Anton.,  Tab.  Peut.] ,  Àiovu- 
fto\tKo\i;  [Arrian.],  ville  de  la  Mœsic, 
auj..  suiv.  Reichard,  Baldsjik,  dans  la 
Boulgarie. 

Crupna,  Kraupen,  Kimpka,  ville  de  Bohème, 
dans  le  cercle  de  Leutmeritz. 

Cruptum  (?). 

Nous  ignorons  la  situation  de  cette 
localité ,  à  moins  qu'on  ne  veuille  y 
voir  la  Cruptoricis  villa  des  Ann,  de 


Tacite,  que  Forbiger  traduit  par  Em 
Byck,  dans  la  Frise. 

Voici  un  vol.  que  nous  trouvons  imprinié  tÊmh 
rubrique  crupti,  dans  le  cataL  d'une  vente  latar» 
Unte,  faite  k  Utrecht  en  1776  (L  H,  p.  ÉH). 
S.  C.  jErninga  de  convMU  fettivU  «v(  «nnfri.  - 
CrupU,  1750,  in-a. 

Gru&ea,  Kftoooafv)  [Hérod.],  KofOo«(c  llllll- 
cyd.l,  ville  de  la  Macàloine,  tiû.  lol»- 
marta,  sur  la  côte  0.  (pacb.  de  Stto- 
niki). 

Crusinia  [Tab.  Peut.],  dans  TE.  de  laGtik 
Lyonnaise,  auj.  Ckrissée,  village  du  Jm 
près  de  Dôle,  suiv.  Bisch  et  Moller. 

Crustuherium  [Plin.],  CausTDHBBU  ILhr.], 
ville  des  Sabini,  auj.  MarcigHano  Ym- 
dm,  bourff  de  la  Campagne  romaiMy 
près  du  Tibre. 

Crusvicia,  Grusvicum,  JùvswkOp 
pet.  ville  de  Pologne. 

Voici  une  trace  d'imprimerie  dans  cette! 

Se   nous  fbumit  le  JHtî.  des  Jmom,   et 
Mêlai  (t.  I,  p.  192)  :  Celebertimorwm 
rlogia  ffro  Caroto  MusUano  advertiu 
MartinOf  etc.  Kruswich,  17M,  In^  dMiéca 
trois  parties;  ce  livre  est  de  Sebastlano  BavtolL 

Crux  Oratoridm,  Croix,  commune  do  dép. 
du  Nord,  près  de  I^andrccies  (France). 

Cruzhacum  virjjk,  voy.  Crucenacum. 

Crybenstenium,  KmbeMteîn,  place  forte, 
en  Saxe,  dans  le  cercle  de  Leipzig. 

Crypta,  Grotta,  bourg  lombard^  au  conll. 
de  TAdda  et  du  Pô  (prov.  de  Cremona). 

Cryi>ta  Aurea,  GroUaglia,  bourg  nap(^  de 
la  terre  d'Otranto. 

Crypta  Rosaria,  Saxa  Rubra.,  Grotto  fiOMB, 
pet.  ville  papale  de  la  délég.  de  Viterbo. 

CsANiENDis  coMiTATus,  le  cottuUat  de  IMft- 
nad,  dans  la  haute  Hongrie. 

CSICKIENSE  MONAST.,  VOy.  TZICKIENSE. 

Ctenus  portus,  Ktivcû;  Ai|Aw  [Strab.J.  dans 
la  Chcrsonèse  Tauriquc;  suiv.Clarkei 
Pallas,  etc.,  ce  serait  le  port  de  Sétai- 
topol  ou  celui  de  Kamiesch,  en  Crimée. 

CuiiA,  Caub,  pet.  ville  rhénane  du  grand- 
duché  de  Nassau. 

CUBI,  voy.  BiTLHIGES. 

CuBiAcuM,  S.  André  de  Cubzac,  pet.  ville 
de  Fr.  (Gironde). 

Cubitus,  Elnhoga,  Einbogen,  ch.-l.  du  cer- 
cle de  ce  nom,  en  Bohème. 

CuBRUNUM,  Coveni,  bourg  de  la  Prusse 
rhénane  (rég.  de  Coblenz). 

CUBURIA,   CUBURIENSE  CœNOHIUM,   St^FrOH" 

çois  Cvhurien,  prieuré  de  cordeliers, 
situé  au  bas  de  la  riv.  de  Morlaix,  dan» 


asi 


CUCUFATI.  —  CILKNBURGL'M. 


382 


le  dioc.  do  St-Pol-de-Léon  (Finistère). 

Oiristoplie  de  Cheffootaioe,  général  de  Pordre  des 
Cordelieni  avait,  par  permission  spéciale  do  Roi,  ob- 
leuB  rratorisadon  d'établir  une  imprimerie  dans  son 
cowrentée  Gobmien  ;  cette  imprimerie  fonctionna  à 
partir  de  l'aniiée  1570,  et  dat  être  supprimée  à  la 
mort  de  son  propriétaire,  arrivée  le  20  mai  1595. 
Psnni  les  rares  ouvrages  soptis  de  cette  typographie 
ooBvcBtaéUe,  nous  citerons  d'abord  Les  qmtreftru 
ëv  tkomme,  en  vers  bretons,  par  Penfewiteunyou 
chef;  tête,  et  Femaetui^atL,  ISonuines)  im- 

an  coovcDt  de  Cuburien  près  Morlaix,  1570. 

Le  Mbroer  4e  ta  wtori,  (TOUiner  de  ta  Marche; 
iCne  en  quatre  parties,  dont  le  Manuel  (t.  III. 
TaSi  die  une  édition  gothtoue.  ftit  réimprimé 
par  les  soins  de  Gbristopbe  de  Cbefiontaine,  en  son 
convcBt  de  Cnbnrien.  en  1573  ;  fl  sf  conserve  un 
eamplaira  de  ce  rarissime  voL  chet  M.  de  Kerda- 
mt,  1  Lesneven  (Finistère). 

iMwie  et  MiMt  Bfnam,  patron  de  laparolsu  de 
Fêe9tàt,amdk)eiaedeTr4guier,a»echfpnne$etres- 
fORS,  par  Léon,  imprimée  an  couvent  de  Gubu- 
rlm,  près  llorlan,cn  1575,  in-lX 

Albert  le  Grand,  de  Morlais,  Pkuteur  des  Fie»  de$ 
Sufafs  ée  ta  Breia§ne  ârmorique  (Nantes,  1057,  et 
1050,  in-4),  donne  quelques  deuils  sur  cette 
;  nous  en  avons  extraitce  qui  précède. 


ce 


CUCCFATI  (S.)  MOXASTERIUM  VALUS  ARETANE, 

San  Colgat  del  Voiles,  S.  Cucufàt,  mo- 
nastère de  Catalogne,  près  de  Barcc- 
loney  de  l'ordre  de  S.  Benoit. 

Panser  croit  que  le  volume  à  la  date  de  1480  que 
nous  allons  citer  n*a  point  été  imprimé  dans  ce  mo- 
nastère, mab  les  bibliographes  esjMgnols  ne  sont  pas 
de  cet  avis  :  T8A4C  de  bbugione,  à  la  lin  :  Finitue 
kie  Uèeit  apvd  «ancfft  Cwulfatum  vallU  Aretane. 
zxn  mmUrùlanni  d.  ii.cocc.lxxxix,  in-ft,  de 
ISS  C  en  arad.  goth.,  sans  récL  ni  chiff.,  mais 
avec  sifoot.  A.  Liliy,  dédié  k  Pedro  Capata  arci- 
preaie  de  Daroca  ;  le  prologue  est  de  8  ff.  et  la  ta- 
ble de  de».  Les  mots  Fimttu»  UMlus  signifient-ils 
la  fin  de  la  composition  ou  la  fin  de  l'impression  du 
livre  ;  voilà  ce  qnll  est  bien  difficile  d'établir,  et  ce- 
pendant Mendes  penche  pour  la  seconde  alternative, 
s'kppuyant  de  ces  mou  du  prologue  :  •  No  entonces 
qmmdo  se  /ko,  mas  ahora  que  pubUeando  se  apro- 


Ge  livre  dlssac,  que  Ton  dit  avolf  été  abbé  d'Es- 
teOa,  fut  réimprimé  à  Sévillc  en  lft07,  et  non  point 
5  Btfceione,  per  Jacohum  Gumiel,  comme  le  dit 
rabbé  Caballero;  Mendez  (p.  155  de  l'édition  de 
1801)  le  décbre  expressément. 

ffée  de  la  Rochelle  dit  formelleroent  :  ■  Je  me  suis 
«perçu  que  le  monasUrre,  appelé  Saint-Cucufate, 
est  le  même  que  celui  de  Notre-Dame  des  nwnia- 
ffiMS  ée  Momerrat  en  Catalogne  s  l'aride  l'impri- 
merie y  liit  porté  en  effet  par  un  Allemand  très-ha- 
bile, nommé  Jean  Luschner.....  •  Voilà  qui  aplanirait 
la  difficnlté;  par  malheur  il  n'y  a  pas  moyen  de  con- 
fondre ces  deux  monastères. 

CUCIACUM^  VOy.  COCIACIIM. 

CrcLLLi  [Tal».  Petit.],  Casteij.um  Cucul- 
Lus,  localité  de  la  Norique,  auj.  Kuchl, 
sur  le  Salzach,  bourg  d  Autriche  (cerc. 
de  Salzburg). 

CucLLUM,  Kcûx<>uXcv  [Strab.],  station  de  la 
Via  Valeria,  dans  le  pays  des  Marsi, 
auj.  Cwullo  [Cell.]^  ville  de  la  prov. 
napoL  de  TAbruzze  citer. 

CcDA  FL.,  en  Lusitanie ,  auj.  Coa,  afll.  du 
Duero. 

CcmxsTAmm  [Ann.  Petavian.],  Cufestum 


IAnn.   Eginli.l,  Cuffestein  villa,   auj. 
iostheim,  bourç  de  Hesse-Darmstadt, 
au  confl.  du  Mein  et  du  Rhin. 

CUGERNI,  VOy.  GUGERNI. 

CuoTTNiAcuM ,  QuéHgny ,  commune  près 
Dijon  (Côte-d'Or). 

CuisELLus  LiNCAsioRUM,  Cuiseaux,  bourg  et 
ch.-l.  de  canton  du  dép.  de  Saône-et- 
Loire  ;  patrie  de  Guillaume  Paradin. 

CuLARo,  voy.  Gratianopous. 

CuLENBURGUM ,  CuletUnirch ,  Culenborch , 
Kuilenburg,  pet.  ville  de  Hollande,  à 
12  m.  au  S.  d'Utrecht  (Gueldre). 

Jean  Veldener,  le  célèbre  imprimeur  de  Louvain 
et  d'Otrecht,  qu'Hdnecken  croit  sorti  des  ateliers 
de  Cologne,  et  probablement  de  celui  de  Ther  Hcer- 
nen  (ce  qui  fait  honneur  à  son  patriotisme,  sinon 
à  sa  perspicacité),  imprime  dans  cette  petite  ville  de 
Cuienburg  plusieurs  volumes  à  partir  de  1485.  Voici 
le  Utre  exact  du  premier, atu|uel  Dibdin  {BibL  Spen- 
ctr,^  VII,  180)  consacre  une  notice  très-courte,  mais 
curieuse;  il  trouve  â  ce  volume  tme  apparence  véri- 
tablement caxtonienne,  ■  tke  type  ha$  a  itrong 
Caxtonicm  aspect,  • 

De  Spifçliet  onser  ttehoudenissc.  ~  Culcnburcit, 
JoHan  Veldener.  1085  ;  au  r*  du  15a«  f.  on  lit  :  Dit 
bœck  is  votmaect  in  die  goede  stede  von  Cu\ten- 
burch  MJ  mij  iohan  veldener  Int  iaer  ons  herenî 
M.  eccc»  en  de  Lxxxiy,  des  saterdaghes  post  ma\ 
thei  apostoli,  in-4,  de  ISft  ff.  goth.  à  25  lig.,  sans 
ch.,  réel,  ni  sig.,  figures  xylographiqnes  ;  le  v*  du 
ISft*  f.  est  blanc. 

Les  planches  xylographiquos  qui  décorent  ce  très- 
important  et  très-précieux  volume  sont  les  mêmes 
que  celles  des  premières  éditions  du  Spéculum  Au- 
manœ  salvationis  ;  ce  fait  important  a  été  fort  bien 
démontré  par  Meennan  et  par  M.  Bernard,  malgW; 
l'affinnalion  du  contraire,  failc  avec  une  légèreté 
impardonnable  par  Dibdin.  Veldener,  pour  accommo- 
der ces  planches  in-folio  à  son  nouveau  format,  les 
scia  en  deux  à  l'endroit  oh  un  pilier  gothique  sépare 
les  deux  compartiments  de  la  gravure. 

Quant  au  caractère  même  de  ces  planches,  il  est  es- 
senUellement  hollandais  et  non  point  allemand  ;  bien 
que  le  nombre  des  manuscrits  néeriandais  du  xvo  siè- 
cle, enrichis  de  miniature,  qui  auraient  pu  servir  de 
termes  de  comparaison,  soit  infiniment  restreint,  un 
savant  collectionneur  anglais  S.  Sam.  Meyrick,  en 
rapprochant  les  costumes,  les  armures,  les  tvpes  des 
personnages  du  Spéculum,  des  types  identiques  re- 
trouvés soit  dans  les  mss.  de  la  cour  de  Bourgogne, 
de  l'école  d'Alsace  ou  même  du  nord  de  la  France, 
soit  dans  les  monuments  de  la  statuaire  sépulcrale 
ou  décorative  du  siècle,  a  prouvé  ce  fait  Jusqu'à  Té- 
vidence. 

Ottley,  dans  son  magnifique  ouvrage  sur  les  orlgi- 
nés  de  l'imprimerie  (London,  1885,  pp.  505  et  suiv.  j, 
a  consacn''  aux  différentes  éditions  uu  Spentlum  et 
à  celle  de  Veldener,  connue  sous  le  nom  du  Spieget 
onzer  Behoudeniss,  vmc  dissertaUon  extrêmement 
substantielle  et  déterminante,  à  laquelle  nous  ne 
pouvons  que  renvoyer  le  lecteur. 

La  même  année  Jean  Veldener  a  publié  à  Gulen- 
bourg  un  autre  volume,  également  enrichi  de  plan- 
ches xylographiques  ;  c'est  une  histoire  de  la  sainte 
Croix  qui  commence  ainsi  :  Seth,  tieve  sone,  wiU 
my  voel  verstaen  ;  à  la  fin  i  <K(  (s  ghemaect  in  die 
gôede  stede  vdn  Culcnllforch,  Int  iaer  ons  hercn 
M.  cccc  eû  L.xxxiU.  Ii  opten  sesten  dacà  van  Maerte 
Ify  my  ion  Veldener,  | 

G.B. 

In-A.goth.,  avec  sig  .A-D  viy  ;  le  premier  cahier  est 
de  10,  les  trois  autres  de  8  ;  le  recto  de  A 1  et  le  verso 
de  D  vilj  sont  blancs  ;  le  volume,  dont  Dibdin  donne 


383 


CULENTUM.  —  ŒVPjE. 


m 


uiie  très-copieuse  description,  comprend  M  qua- 
trains. 

M.  lioltrop  [Cat,  de»  livrée  impr.  om  !▼•  iièele  de 
la  BUfl.  de  la  Haye)  décrit,  sous  les  no*  5S8  et  UO, 
deux  autres  volumi's  exécutés  sans  nom  de  lieu  ni 
d^imprimeur,  mais  évidemment  avec  les  caractères 
dont  Jean  Veldener  s*est  senii  pour  IMmpression  des 
deux  volumes  précédemment  décrits. 

CuLENTUM,  Culant,  bourg  du  Bourbonnais 
(Allier). 

CuLMA  [Bert.],  Culmia  [Cluv.] ,  Culm, 
Cheimno,  ville  de  Prusse^  dans  la  rég. 
de  Maricnwerder. 

CULMBACHIUM^  GULMBACUM^  CULMENBACUIUM, 

Cvimbach,  ville  de  Bavière^  dans  le  cer- 
cle du  haut  Mcin. 

Cette  ville  est  omise  par  Falkenstein  :  Friedieifen, 
ChrittfurêtUch  Bedeneken.  Clumbach,  170e,  in-12. 

CuLMEN  S.  Bernilardini^  Ic  mmt  S.-JBer- 
lunrd,  en  Suisse^  dans  le  Valais. 

CuLiiiiixN  Uksi^  Speluga^  Ursulus,  le  Splu- 
yètiberg,  le  Spfugen,  montagne  de  Suisse 
(cant.  des  Grisons). 

CuLTURA,  la  Couture;  plusieurs  localités  en 
France  et  d'anciens  monastères  portent 
ce  nom. 

CuM.E  [Cic,  Tac,  Plin.],  Kuun  [Pind., 
Strab.],  Cyme  [Sil.],  KGupuxi  fPtol.J,  ville 
de  la  Campante,  anc.  colonie  de  l'île 
d*Eubée^  auj.  Cuma,  Cumes,  ville  du 
Napolitain. 

(IrMAMA  MAJOR,  Gross-Cumaiiien,  district 
de  la  Hongrie. 

Cl'siama  minor,  Klevi-Cumanien ,  dist.  de 
la  Hongrie. 

CUMANL'S  SINUS,  VOy.  PUTEOLANUS  SINUS. 

CuMHEUA  (?),  Cumbels,  localité  du  canton 
des  Grisons  (Suisse). 

Une  imprimerie  dirigée  par  un  nommé  Barbisch, 
(lit  Vlliit.  anon.  de  ta  typographie  en  Suiue 
(S.  (iall.  ISM),  exista  dans  ce  bourg  de  1684  à  1680  ; 
mais  les  troubles  religieux  et  les  persécutions  for- 
cèrent cet  imprimeur  à  transporter  son  matériel  à 
Ghiltjadira. 

GUMBRIA    [Cell.],   Gt'MBERLANmA  [Coll.],  le 

Cumberlundy  (en   saxon)   Curnbraland , 
comté  du  nord  de  l'Angleterre. 

CiMEOBERGUM  [Aun.  Lauriss.],  Katunberg, 
ville  du  Tvrol  autrichien,  dans  le  pays 
au-dessous  de  l'Ens. 

CuMERUM  pROM.  [PUn.],  sur  la  côte  du  Pi- 
ceiium,  auj.  Moutc  Comero,  proche  de 
Aucune . 

CuMETENSE  TERRiT.,  GoMENsis  PAGus,  la  délé- 
gation de  Gomo,  dans  le  N.  de  ritalic. 

GUMILUM    MAGNKM,      COMILU)MAGrS     [  ItiU. 

Ant.],  GoMELioMAGi:s  [Tab.  Peut.],  ville 
de   la  Gailia  Transpadana,  auj.   Cico- 


gnola,  bourg  près  Pavic,  saiv.  Mao- 
nert.  ' 

CuNALDUM,  Cunauld,  Cunaud,  bourg  d'An- 

i'ou  (Biainc-et-Loire)  ;  anc.  prieuré  de 
iénéd. 

GuNciANUM,  Gociam,  bourg  de  l'ile  deSa^ 
daigne,  sur  le  Taniyrso. 

GuNETio  ritin.  Anton.],  Margaberga,  tfoK- 
borougn,  sur  le  Kennet,  ville  d'Angle- 
terre (Wiltshire). 

L*imprimerie  ftat  exereée  dus  oetts  vIDedès  ha- 
née  1736  ;  en  1795,  rimprliaeur  t*feppeialt  B.  Hv- 
roM. 

GUNEUU,   GONEJUM,    GONEUM,    CUHBO,   Cod, 

ville  lorte  d'Italie^  ch.-l.  de  difuioD,iu 
S.  de  Torino. 

Panser  cite  trois  volumes  impriméi  dans  cette  fflk 
de  1507  à  1510  ;  le  premier  te  trouve  décrit  M  CeieL 
de  la  mbl.  Aprosiana,  p.  485:  ÀlàerUmi  Cmttldki 
Brixiensis,  ad  iiutitutumem  PiUorum  mon—  tf- 


ber  ae  doetrina  dieendt  ei  taeemÊL  Cunel,  per  Mm. 
Viotum  de  Dulds,  anno  1507,  de  même  MifHil, 
pet.  In-foL 

Un  MiMsale  tee,  morem  romamm  curim  est  inpr. 
en  1508;  enfin  en  1510  des  <kNRm«iil4ilres  fur  iff^ 
tote  par  Samuel  de  Catttii»  sooteiéciitéflmriD 
nouvel  imprimeur  t  te  oppldo  Cwtet  te  Pmmm 
tium  opéra  SimoHt$BevUaQMa,WLn,^Ut^(JhtriL 
BiU.  gr.IH,SU). 

On  trouve  on  imprimeur  de  ce  nom  à  L)oa  en 
1500. 

GuNEUM  PROM.,  Cabo  s.  Mijaia,  au  S.  do 
Portugal. 

GuNEus  AGER  [Mcla],  Kcûno<  [Stfab.],  Al- 
garve,  prov.  de  Portugal. 

GUNEl'S    AUREUS     [GlUV.],     GuNUS    ALKECS, 

dans  la  Rhétie,  Sf^ùifen,  village  du  tant. 
des  Grisons,  au  pied  de  la  montagne. 

GuNiu  [Plin.J,  Calafiguer,  bourg  de  TUede 
Majorque,  sur  la  côte  S.-O. 

GUNICULARLE  IXSULf,  VOy.  BeLEHIDA. 

Gl'nicularium  Prom.,  Kcuv!oux«P»w  dUpw 
[Ptol.],  copo  Carboftara,  dans  l'ile  de 
Sardaigne,  suiv.  Reichard. 

GUNIGAMIA,  GUNINGIIAMIA,  GUNDiCBAMU,  Ot 

ningfuim,  district  du  S.  de  l'Ecosse. 

GuNiGusT.  GuRTis  REGiA  [ PrsBC.  Garlomaïuiii 
a.  879],  Kônigstein,  bour^  à  5  lieoes  de 
Mayenne,  dans  la  vallée  du  Taunus; 
anc.  villa  carlovingicnne. 

GuNONis  VILLA,  Kicnsheim,  bourg  d'Alsace 
(Bas-Rbin). 

Glnorum  sedes,  Kunselyseg,  bourg  de  Hon- 
grie (Gross-Cumanien). 

Glpersamtm,  vov.  Gonversanum. 

Gi  l'i'ij:  lltin.  Anton.,  Tab.  Peut],  l^«« 
IProcop.],  ville  de  la  Mœsie,  aoj.  Go- 
lubatz,  ou,  suiv.  Mannert,  PofeieAeM, 
dans  la  Bosnie  près  de  Gradiska. 


393 


CUPRA.  —  CURIAS. 


386 


CcpRA  [Plin.l,  CupRA  MAurmiA  Hnscr.  ap. 
Grut.],KovïcpaMafiT{|Mi]  [Ptol.J,  ville  au 
Picenam,  au  N.-E.  d'AscuIum^  aui. 
S.  Benedetto  ou  Bipa  Transone,  dans  la 
marche  d'ÀDcona. 

CcPRA    MONTANA    [Plîll.]  ,   Kouirpa   MovTOcva 

[PtoL],  localité  du  Picenum,  aui.  Lo- 
retto,  suiv.  B.  et  M.  ;  c'est  à  cette  loca- 
lité que  Forbiger  applique  le  nom  de 
^>a  Transone. 

CupRi  FiFANOBCM,  Cdprum,  CupoT-Fife,  ville 
d'ËÔMSse,  cb.4.  du  comté  de  Fife. 

Imprimerie  en  IMS;  mie  éiUtion  de  VIrgUe  y  fat 
donnée  en  1810,  sons  la  rnbriqae  :  «  Cupbi  nt a- 
■OBin.» 

CcpRiMONTnjM^  Kwpferberg,  ville  de  Silésie^ 
rég.  de  Reicheubach. 

CuPKiifoinnni  Gestricls^  Kupferberg,  Mor 
ria-Kiqifer,  pet.  ville  de  Suède  (Nbrr- 
land). 

CriA,  voy.  Choiul. 

CiJiiAcncA  ms.  [Plin.],  KupaxTuc^  [Strab.], 

CURICTA  [Plin.],  KoipUXTa  [PtoK],  CURICA 

[Tab.  Peut.],  Karek,  Coridico,  île  dllly- 
rie,  dans  le  golfe  de  Quarnero^  entre 
ll^e  et  la  ualmatie. 

CuRBA  vu,  CuBVJE  VLE^  Cofurbevoie,  bourg 
de  Fr.  (Seine). 

CCBBOBIUS,  CURBBIUS  VlCCS  IN  PAGO  TeLLAO, 

Cwenrille'Swr'Yéres  Çt) ,  commune  de 
Fane.  Tellau .  auj.  dans  le  dép.  de 
TEure^  près  Septmeules. 

CCBENSIS   AMNIS  [Ccll.],  CURRENTIA,  COTTese, 

riv.  de  la  Sabine,  afQ.  du  Tibre. 

Cubes  fCic,  Virg.l,  .up«î;  [Dion.  H.l, 
K^^  jStrad).],  ville  des  Sabins,  à  TE.  du 
Tibre,  auj.  Correse,  Curese,  bourg  de  la 
Sabine. 

CuBETiA,  Corréze,  riv.  de  Fr.,  affl.  de  la 
Vézère. 

CuBu,  Koô^,  ville  de  la  Britannia  bar^ 
bara,  sur  remplacement  de  laquelle 
certains  fféop.  voient  Lanarh  ou  La- 
nerh,  cb.-l.  du  comté  du  même  nom, 
en  Ecosse,  et  Reichard  KirhuJUrright, 

Ctbia  [Itin.  Anton.,  Tab.  Peut.],  Curia 
RoETOBUM  civiTAS  [Wam.  de  Gest.  Lon- 

gob.J,   COBU    RRiETORUM    [Ccll.],   CuRIA 

Helvetiorum,  ville  de  la  Rhsetie,  auj. 
Cocra,  (en  ail.)  Chwr,  (en  franc.)  Cotre, 
cb.-l.  du  cant.  des  Grisons  et  de  la 
ligue  Caddée,  évèché  fondé  au  v*  s. 

En  1607  nous  rencontrons  un  volume  imprimé  à 
Coire,  qui  se  trouTe  porté  dans  une  foule  de  catalo- 
gaes  et  dans  Haym,  p.  dftS;  cVsi  un  in-4,  intitulé  : 
itareoUa  degtt  êcritti  usctti  fuori  in  Utampa ,  et 
teriui  a  mano,  nella  causa  del  Papa  Paolo  V,  co* 
9l§mni  veneiUmi,  secondo  le  stampe  di  Venetia, 

MCnOHlI.  DB  otooi. 


di  Borna,  et  aUri  luogM.  Goira,  Paolo  Marcello 
1507  (sic),  2  tom.  en  1  vol.  in-4.  C'est  la  troisième 
édition  :  celles  de  Venise  et  de  Rome  sont  de  Tannée 
précédente  1600. 

Le  premier  livre  imprimé  en  dialecte  romansche* 
de  la  Ligne  Grise  tat  exécuté  dans  cette  ville  en 
1611;  ce  sont  les  Psatmiikividi»  en  vers.  Vo)es,  k 
propos  des  dialectes  romansches  et  des  livres  exé- 
cutés dans  ces  différents  dialectes,  nn  intéressant 
travail  de  M.  Planta,  qui  se  trouve  inséré  dans  le 
06*  vol.  AesPhitoêopIdeal  Tramaetions  (ofthe  Royal 
Society  ofLoruUm). 

CuRiA,  Cenestum  (?),  Corte,  ville  forte  de 
Corse,  sur  le  Tavignano. 

La  révolution  de  Corse  et  la  malheureuse  campa- 
gne dn  roi  Théodore  donnèrent  lieu  à  rétablisse- 
ment d*une  imprimerie  à  Corte  :  C^ittari/featfone  délia 
rivoluxione  di  Corsica,  e  delta  ferma  ritoluzione 
prêta  da'  Corsi  di  non  mai  piû  êoltometterti  al 
dominio  di  Genova.  Corte,  1758,  in-8.  Ce  mémoire 
est  du  chanoine  Salvini,  de  Balagna,  en  Corse. 

M.  Temanx  cite  un  autre  volume,  qui  nous  donne 
un  nom  d'imprimeur  :  litruxioni  iopra  la  CoUora 
degtt  Celai,  ùotMe,  Batini,  1765,  in-8. 

CuRiA  Bavarica  [Luen.],  Curu  Reonhiana, 

CURIA  REGNinORUM,    CURIA  VaRISCORUM, 

Hof,  Hoff,  Stadt  cm  Hof,  ville  de  Bavière, 
sur  la  Saale  (Obermainkreise). 

La  BitUoth.  Saxonica  de  Struvias  nous  permet 
de  dire  remonter  à  1604  Pimprimerie  dans  cette 
▼Ûle  ;  c'est  une  description  poétique  du  terrible  in- 
cendie qui  détruisit  la  ville  d'Anuaberg  le  27  avril 
1604  X  if.  Andreœ  SeMsneri  incenttii  Annattergœ 
descriptio,  earmimice.  Curie  Varisconim,  1604, 
in-4. 

CuRiA  Beata,  Curia  Pietra,  Corbette,  bourg 
du  Milanais. 

Curu  Dei,  la  Cour-Dieu,  village  de  France 
(Loiret)  ;  anc.  abb.  de  Cit.  fondée  en 
1118. 

Curia  major,  Corte  maggiore ,  sur  l'Arda, 
bourg  du  Parmesan. 

Curia  Moravica,  Eof,  bourg  de  Moravie, 
dans  le  cercle  d'Olmùtz. 

Curia  Norici,  Am  Eof,  bourg  d'Autriche, 
dans  le  cercle  de  Salzburg. 

Curia  Kegia  [Luen.L  Curia  Régis,  Curia 
Regia  tn  Arvis  [ Luen.l ,  Kœnigshofia, 
Kônigshofen  im  urabfelde,  ville  de  Ba- 
vière sur  la  Saale  (Untcrmainkreise). 

Curia  Régis  ad  Albim,  Reginaccuria,  Kô- 
nigshof,  ville  de  Bohème  sur  l'Elbe. 

Curu  Regnihana,  voy.  Curia. 

Curu  Variscorum,  voy.  Curia. 

Curu  vêtus,  voy.  Altenhovu. 

Curianum  Prom.,  dans  la  Gaule  Aauitainc, 
auj.  cap  Ferret,  dans  le  dcp.  Je  la  Gi- 
ronde, suiv.  d'Anville,  ou  Pointe  de 
Grave,  suiv.  Forbiger. 

Curias  Prom.,  Koopiâ;  [Strab.,  Ptol.J,  pro- 
montoire de  l'île  de  Chypre,  aui.  Capo 
délie  Gatte  ou  Capo  Gavàta,  sur  la  côte 
S.  de  Candie. 

i3 


387 


CURICA.  —  CUTILIA  LACUS. 


388 


CuRicA  [Plin.,  Itin.  AatOD.]^  Koup^wt  [Ptol.], 
ville  des  Celtici,  auj.  la  Calera,  bourg 
de  rAlcmtejo,  en  Portugal. 

CuRicTA  [Plin.],  -h  KupaxTocTî  [Strab.l,  île 
de  TAdriatique,  sur  la  côte  dlllyrie, 
auj.  Veglia,  dans  le  golfe  de  Quarnaro, 
près  Fiume,  avec  un  bourg  du  même 
nom. 

CuRioNEs,  peuple  de  la  Germanie  :  occu- 
pait le  cercle  de  Regen,  en  Bavière. 

CURIOSOUTiE,  VOy.  CORIOSOPITI. 

CURIUM,     CURIAS     [Plin.],     KGUpiGV     [Ptol., 

Strab.],  anc.   ville  de  Tile  de  Crète, 

{)rès  du  promont,  du  même  nom,  dont 
es  ruines  se  voient  à  Piscopia,  bourg 
de  la  cote  S.  de  Candie. 

CURLANDIA    [Bert.,    ClUV.l,     CURONIA,    la 

Cùurlunde,  Curland  {Mittau),  gouverne- 
ment de  la  Russie,  ducbé  en  i56i, 
réuni  à  la  couronne  en  1795. 

CuRMiLiACA  [Itin.  Anton.],  ville  des  Am- 
biani,  dans  la  Gaule  Belgique  II,  auj. 
CormeiUe,  bourg  de  Picardie  (Somme). 

CUHONENSIS  LACUS,  CURLANDLE  SINUS,  Cw- 

rische  Eaff;  c*est  le  nom  d*une  baie 
profonde  de  la  Prusse  orientale. 

CURRENTIA,  VOy.  CURENSIS  AMNIS. 
CURSIACUM,  ECCLESIA  DE  CURSIACO,  COUrSCUs^ 

commune  de  France,  près  S.  Désire 
(Allier). 

CuRTA  [Itin.  Anton.],  Koupra  [Ptol.],  loca- 
lité de  la  haute  Pannonie,  auj.,  suiv. 
Reichard,  Kôrmond,  bourg  entre  Raab 
et  Rakesburç,  et,  suiv.  Muchar,  Tscha- 
kathum,  en  Hongrie. 

CURTENACUM,  VOy.  CORTENACUM. 

CuRTiPALATiuM,  Courpolms,  bourg  de  la 
Brie  (Seine-et-Marne). 

CuRTiPETRA,  Cropière,  bourg  d'Auvergne 
(Puy-de-Dôme). 

Ckrtis  Bosonis  [Charta  Caroli  C],  villa 
supei*  amnem  Ligcrim,  Courbouzon,  com- 
mune de  l'Orléanais  (Loiret). 

CiîRTis  LATA,  Courlay,  commune  de  Bre 
tagne  (Finistère). 

CuRTis  MiLiuM,  Cortemiglia,  bourg  piémon- 
tais,  de  la  prov.  d'Alba. 

CURTRIACUM,  VOy.  CORTERIACUM. 

CURZIÎLA   INS.,  CORCYRA    NIGRA,  Uc  de  Cw- 

zokh  dans  l'Adriatique,  sur  la  côte  de 

Dalmatie. 

Statutan  iâutœ  Curtulœ  (lat-itaU),  Venetii8,1614, 
la-8. 


CusAcuM,  Cosfiac,  bourg  de  Saintonge 
(Charente-Inférieure). 

CusfUM,  Cursay,  bourg  du  Poitou  (Vien- 
ne) ;  anc.  marquisat. 

CusDumiM,  Coudun,  sur  l'Aronde^  conun. 
près  Compiègne  (Oise). 

CUSENTIA,  VOy.  CONSENTÏA. 

CusioNUM,  Cuqioney  bourg  du  Milanais. 

Cusius  LACUS  [Tab.  Peut.],  Lago  diLugano 
(voy.  Ceresius  lacus). 

CussANius,  la  Cousson,  pet.  rlT.  de  la  So- 
logne, afD.  de  la  Loire. 

CussENAcuM  [Simler,  Rép.  Helv.],  l[â/)u- 
îuicht,  bourg  de  Suisse  (canton  de 
Schwyz). 

CussETUM,  Cusset,  pet.  ville  du  Bourbon- 
nais (Allier);  anc.  abb.  de  Bénéd.  fon- 
dée en  886. 

CussiNGUM,  Kjzinga,  CmssiNGA,  GTSsnroA, 
Kissingen,  pet.  ville  de  Bavière^  sur  U 
Salle  (Untermainkreise). 

imprimerie  IMft;  premier  typographe  i  Jom. 
Manluras.  Void  le  titre  d*im  roL  sous  cette  dite,  foe 
nous  fournit  le  Cat.  des  foireê  de  Framefort,  et 
1S92  :  De  raiUme  instituendt  jmerum  aë  mmù  «M- 
tis  Yi  et  VII  ad  annum  usque  xir,  ita  ut  prmur 
duo»  aut  1res  matermu  Unçwu^  etiam  teAiai 
diseat  reele  loqui  et  scribere ,  çrœcsam  mto  madjo 
criter  inteUigere ,  insuperque  rtidimeifta  dlûU»' 
ticœ  et  rhetoricœ  ad  usum  serîbenM  eomferre,  G|>- 
bingx  excudebat  Joannes  Manlinus,  19M,  in-a. 

CrsTODiA  Dei,  HERRNnuTUM^  HermhMt, 
bourg  de  la  haute  Lusace,  entre  Lobau 
et  Zittau. 

CusTos  LAÎcus,  Contrelay,  localité  de  Bel- 
gique (Brabant  mérid.). 

CusTRiNUM,  Custrin,  Kustrin,  ville  du  Bran- 
debourg (Prusse). 

L'imprimerie  existe  dans  cette  localité  an  zm* 
siècle,  quoique  Falkenstein  ne  la  teae  reoMBicr 
qu'à  l'année  1709.  Nous  trouvons  au  cataL  de  Dh 
niel  Elsevir,  en  1081  (p.  295)  :  FrideHei  MoUtrl 
observatio  de  partu  clxxiii  dienim  vivo,  GoaCrWi 
1002,  in-12;  et  ouelques  années  ensuite  noos  troafaai 
encore  trace  d'imprimerie  dans  cette  ville  i  if  Jr*- 
kischcr  Mereurius  an  den  PommeriêciUm  Atlm 
d,U  v.  s.  w.  von  Pr.  Bergenumno.  Cftstrin,  109} 
iCatal.  deHa  BibUotk,  Spécula  Pulcoveiuli  [Obier 
vatoire  de  Poullcova] ,  p.  241). 

CusuM  [Itin.  Ant.,  Tab.  PeutJ,  Clms 
[Not.  impcr.]^  localité  de  la  rainonie 
infér.,  auj.,  suiv.  Muchar,  Csumk,  et, 
suiv.  B.  ciVL,,Gudelaf,  en  Hongrie,  près 
Carlowitz. 

CuTi.E  [Tab.  Peut.],  Cuttle,  Cozzo,  bour;g 
près  Vorcclli  (Italie). 

CUTILIA   LACUS    [PllH.]  ,   CUTUJENSIS    LACCS 

IVarro.].  lago  ContigliajWt  dans  la  Si- 
>ine  (dciég.  de  Spoleto). 


389 


CUTINA.  —  CYPARISSIUM. 


390 


CunsA  [Liv.l .  Catignmo ,  bourg  de 
l'Abnizze  uïter.  (Italie). 

CtrrXA,  CUTNA-HORà  fClUV.],  KUTTENBERGA, 

Kuttenberg,  Tille  ae  Bohême  (cercle  de 
Czaslau). 

CUTRACUMy  VOy.  CiOTRACUM. 

CuxHAVU^  Cuxhaven,  bourg  près  Ham- 
bourg, entre  TElbe  et  la  mer  du  Nord. 

CTcmuA,  Toy.  Salamis. 

Cyclades  ws.  [Caes.,  Tac.,  Hor.,  etc.],  Ki>- 
xXo^i;  [Herod.,  Strab.,  Ptol.],  les  Cy- 
dades,  auj.  des  de  l'Archipel,  qui  for- 
ment cinq  diocèses  (hypodioicesis)  du 
roy.  de  Grèce. 

Ctdgîoa  [Plin.l ,  Ku^wvîa  [Herod.,  Polvb., 
Strab..  etc.],  Ku^«vî«  [Ptol.J,  kû&»vk 

iHom.j,  Ctdon  fPlin.],  ville  de  la  côte 
i.-O.  de  nie  de  Crète,  auj-  Khania, 
Canea,  la  Camée,  capit.  et  éyèché  de  Tîle 
de  Candie. 

Quand  Illc^de  Candie  fut  cédée  par  la  Torquie  ft 
Mâièmet  AU,  pacha  d'Egypte,  en  1830,  ce  prince  se 
Mta  dintriMhiire  IHmpninerie  dans  sa  nouTelle  pro- 
Yinoe,  et  établit  on  Jownal  en  turc  ei  en  grec,  qui 
^ImpriiBait  à  la  Canée,  et  dont  le  premier  n«  date 
et  18U;  ce  Journal  t*àppelait  :   *£^(uplc  xiic 

CrDoisu,  ibiimlA,  Cydonie,  ville  récente  de 
FAsie  Mineure,  située  sur  le  continent 
an  bord  de  la  mer,  en  face  des  ilesMos- 
connisi  (Hecatonnesis) .  C'est  sur  une 
de  ces  îles  que  Tanc.  ville  de  Ku^uvfa 
est  située. 

En  1816  M.  Ambr.  FirminDidot  y  séjonma  dans  le 
célèbre  collège  de  Cydonie.  n  en  ramena  nn  Jeune 
Grec,  Constantin  Tompras,  qui  resta  deux  ans  à  Pa- 
ris, pour  être  instruit  par  IL  Didot  des  procédés  de 
la  gravure,  de  la  fente  des  caractères  et  de  Tlmpri- 
merie.  Tompras  imprima  lui-même  chez  Didot  le 
lÎTre  in-8  sur  l'fidncation  :  "ëtciotoXiq  icpÀ;  '£(&- 
lUKvoinfiX  IaXTâLY)...Tvn(i>6eî9a  icapà  K(ov<rro(VTCvou 

TofLicpx  Kv8a>vti«»; IlapKrtotc,  iv  irei  1818,  èv 

iXXirnxÇ  xmcoTpoifûf  toO  K.  *Atiépofftou  Ai56tou. 

En  1819  il  retourna  it  Cydonie  pour  y  établir,  aux 
frais  de  la  Démogérontie  de  Cydonie,  une  imprime- 
rie d*oh  sortirent  des  livres  d*une  exécution  remar- 
quable ;  mais  elle  eut  le  sort  de  celle  d'Athènes,  et  Tut 
anéantie  en  1877  par  les  Turcs,  aiusi  que  la  ville  et 
son  oâèbre  collège. 

La  première  impression  ISsilte  par  Tompras  (ùt  une 
ode  pour  célébrer  Tinstallation  de  l'imprimerie  ;  on 
y  lit  cette  strophe  : 

Dpcitci  xà^fa) 

'A^tfa);  va  Tt{ii^tf(i) , 
Mè  ocupvac  va  oroXCoco 
*A{i^pofftov  ixcTvov 
4>iXfA>,Y)va  4>ip(iIvov. 
TovTO  KoXXà  noOâ. 

L'aoteur  de  cette  ode  était  un  am!  et  camarade 
de  U.  Didot  au  collège  de  Cydonie,  et  il  l'a  signée 
ainsi  :  Ai||&Yrrp(o;  MiXitàdv};  ô  9ik  çîXoc  K\^- 
vieû;. 

L'un  des  premiers  livres  imprimés  par  Tompras 
est  une  traduction  des  Conseils  à  ma  flUe,  par 


BouiUé,  Su(x6ouXa2  icp6c  tv}v  ^axipct  {jiou,  in-8, 
1820  ;  le  traducteur  fut  M"*Evanthie,  soeur  du  célè- 
bre professeur  de  Cydonie,  le  docte  et  vertueux 
Kalris. 
Tompras,  échappé  au  massacre  des  Turcs,  se  réfu- 

Sia  à  liauplie,  oh,  mettant  à  proGt  ses  connaissances 
es  diverses  parties  de  l'impnmerie,  il  grava  des  ca- 
ractères, les  fondit,  puis,  s'associant  avec  Joannidès, 
imprima  quelques  ouvrages.  H.  Didot  le  retrouva  à 
Nauplie  en  18S8,  et  en  rapporta  un  livre  intéressant 
Imprimé  par  Tompras.  Tompras  envoya  ensuite  une 
partie  de  son  imprimerie  à  Fatras.  [F.  Didot.] 

Cygnea,  Schwaan,  pet.  ville  du  Mecklen- 
burg,  près  de  Rostock. 

Cy&nea  [Cell.,  Luen.l,  Cynavu,  Zwicca- 
vu,  Zwickau,  ville  au  roy.  de  Saxe,  sur 
la  Mulde,  ch.-lieu  d'un  district  formé 
de  l'anc.  Yoigtland. 

Le  premier  livre  imprimé  dans  cette  ville,  que 
cite  Panier,  n'est  daté  que  de  1520;  mais  Falkenstein 
et  leD'  Cotton  Cont  remonter  l'imprimerie  à  l'année 
1528.  et  le  dernier  dit  que  la  Booléienne  renferme 
plusieurs  traités  allemands,  relatifs  à  la  Réforme, 
imprimés  à  Zwickan,  «  Some  of  tiie  earliest  of  which 
bear  date  1523.  »  De  ces  traités  nous  n'en  pouvons 
citer  qu'un  :  Ein  Sermon  von  der  evangelischen 
lehre;  Zwickau,  durch  Jorg  Gastel,  152S,  in*4  (BibU 
Feverlin). 

Le  livre  cité  par  Panxer  à  la  date  de  1520  est  intit.  : 
Bene  loquen€U  scribendique  instUutUf,  Leonardo 
Kulmanno  coUectore.  Cygnes,  in  odibus  Gabr. 
Kanu,  M.  D.  zxix,  in-8. 

A  la  fin  du  ztie  siècle,  le  principal  imprimeur  de 
Zwickau  s'appelait  Samuel  Eoelius. 

Cyllene  [Liv.,  Ovid.l  ,S  KuXXwi  [Hom., 
Strab.],  ville  de  TElide,  auj.  Kiarenza, 
bourg  du  dioc.  de  TÉlide,  en  Morée. 

Cyme,  voy.  CuMiE. 

CYNiETHA  [Plin.] ,  KuvaiOa  [Paus.,  Strab.], 
ville  du  N.  de  l'Arcadie,  auj.  Kalavryta, 
en  Morée,  ou  plutôt  Kynèthe,  ch.-iieu 
du  dioc.  de  ce  nom,  en  Grèce. 

CYNOs[Mela,  Plin.],  Kuvoç  [Strab.,  Ptol.], 
ville  des  Locri  Opuntii,  dans  la  Locride, 
auj.,  suiv.  Kruse,  \Livanitis,  ville  de 
Grèce. 

Cynos  Cephal^  1^*^-1  î^l<^r.j,  Kuvo;  KiçoXaî 
[Strab.,  Plut.],  colline  de  la  Phthiotide, 
en  Thessalie,  où  les  Macédoniens  fu- 
rent détruits  par  Q.  Flaminius  ;  auj. 
on  y  voit  le  bourg  de  Karadagh  au 
N.-E.  de  Scotussa,  dans  la  Tbessalie 
ottomane. 

Cyntianum,  Genzano,  bourg  de  la  campa- 
gne de  Rome,  près  Velletri. 

Cynuria.  Kuvoupta  [Thuc,  Strab.],  district 
méridional  de  1  Argolide  ;  est  auj.  com- 
pris dans  le  dioc.  de  ce  nom. 

Cyparissia  [Plin.,  Liv.],  Ku7rapi(T(TÎaf  [Hom,, 
Strab.],  KuwxpMTffo;  [Ptol.],  ville  de  la 
Messénie ,  dont  les  ruines  existent  à 
Arkhadia,  suiv.  Pouqucville  et  Bo- 
blaye. 

Cyparissium  prom.,  cap  de  la  Messénie, 


391 


CYPARISSUS.  —  CZYRCASSIUM. 


392 


auj.  Capo  Apidaglia,  sur  la  côte  0.  de 
Morée. 

Cyparissus,  Kuiropwoo;  [Hom.,  Strab.]^  ville 
de  la  Phocide,  près  de  Delphes,  auj. 
Castel  Rampano,  dans  le  dioc.  de  Pho- 
cidcî,  sur  le  golfe  de  Ronchio,  anc.  Cy- 

JPAHISSIJS  SINUS. 

ypRFâSATA  [Itin.  Anton.],  dans  la  Gaule 
Narbonn.,  auj.  Port  de  la  Traille,  en- 
tre Orange  et  Avignon  (suiv.  Papon, 
H  st.  de  Provence), 

Cyprus  INS.,  Kûicpcç,  CypRiA  Teixus,  grande 
île  de  la  Méditerranée,  à  TE.  de  la 
Crète,  sur  la  côte  de  la  Gilicie,  auj. 
ChyTprc,  Kebris,  Kibris  (en  turc),  Cipro 
(en  Italien),  Cypem  (en  ail.),  sur  la  cote 
du  pach.  d*Adaua,  à  la  Turquie. 

Cypseia  [Liv. ,  Mêla] ,  Ku<|«Xa  [Strab. , 
Ptol.J,  GiPsiiA  fltin.  Hier.],  ville  de 
l'intérieur  de  la  Thrace,  auj.  Ipsala, 
Chapsylar,  près  Ke^han,  dans  le  pach. 
d'Andrinople. 

Cyriscum,  voy.  Gnuciuii. 

Cyrnus,  voy.  CoRsicA. 

Cyrta,  fleuve  de  la  Gaule  Narbonn.,  qui 
serait  Y  Hérault,  suiv.  Valois.  (Voy. 
Arauris.) 

CYTiEUM  [Plin.],  Kûraiov  [Ptol.],  ville  sur 
la  côte  N.  de  l'Ile  de  Crète,  auj.  Sethia, 
Settia,  chat,  près  d'Armyro  (Candie). 

Cythera  INS.,  KuOrjp*  [HoDi.,  Strab.,  etc.], 
Ku67)p«i«  vîjaoç  [Xénoph.],  Kuôvipia.  île  de 

la  côte  S.-O.  de  la  Laconie,  dans  la 
Méditerranée,  auj.  Cerigo,  Tsérigo,  la 
plus  méridionale  des  îles  Ioniennes. 

Cytherium,  dans  la  Lucanie,  auj.  Cirisano, 
bourg  de  la  Calabre  citer. 


Cythnus  [Tac,  Plin.],  Ku6»oç  [Herod.,  Str.], 
Driopis,  Ophiusa  [Steph.  B.] ,  ile  de  la 
mer  iEgée,  Tune  des  Cyclades,  auj. 
Thermia,  au  S.  de  Zea,  daîis  FArchipel. 

,Cyza,  voy.  CmuM. 

CzASLAViA,  Cioslau,  ville  de  Bohème,  chef- 
lieu  du  cercle  du  même  nom,  Czasla- 

VIENSIS  ORCULUS. 

Czebrinum,  Czebrin,  sur  le  Tasmio,  ville 
de  la  basse  Volhynie. 

CzENSTOcnovTA,  Czenstockou,  pet.  ville  de 
la  république  de  Cracovie,  sur  les  con- 
fins de  la  Silésie. 

A  nne  très-peUte  distance  de  cette  fille  était  an 
coufent  de  Tordre  de  S.  I>aal,  ermite,  appelé  CLAïui 
MOifs  czBifSTOCBOfiEirais,  dani  lequel  nmpriBerie 
exitti  au  xviie  siècle;  le  plut  ancien  livre  que  no» 
connaissions  est  intitulé  t  BartkoL  Sotarevtt  oré, 
S.  Pauti  prtmi  erettdîœ  jrrtêb^teri  Bif$$UM  et  pvi^ 
piiro,  êeu  vita  et  martffrhnnStamiMiai  epte.  Ot- 
covientiê.  In  înonte  Gaenstochofiensi,  1603 ,  in-%. 

Augustini  Koréeekl  Nova  GigamiomaeMm  eottrm. 
imaginem  Delparœ  VlrgimiM  in  momtê  CxemMtodu 
per  Sueeoê  et  alim  kasretieoê  exrUateu  ItM,  in-S. 

L'Imprimerie  exista  pendant  an  lapa  de  tenq»  aa- 
aes  considérable,  car  noos  troavona  an  I*'  caiaL 
Rich.  Heber,  n*  MS6  :  ËjadiMlai  Simemdi  Corwi  JM 
eremittei  nova  musa  ineonrbmata,  Typb  Qari- 
Moniis  Caestocboviensis,  1712,  in-4. 

CZEPREGINUH,  VOy.  T^EPREGINUM. 

CzERDiNuii,  Tscherdin,  ville  de  Russie  (gou- 
vern.  dePerm). 

CzERNicHoviA,  Tschemigow,  ville  et  district 
de  Russie,  dans  le  gouv.  de  Smolensk. 

CzERscniA,  voy.  CiRiauM. 

Czyrcassiuh,  Czyrkassi,  sur  le  Dnieper, 
ville  de  Russie,  dans  le  gouv.  de  Vo- 
lhynie. 


DiGUDnAcunx,  Damigny,  bourg  de  Nor- 
mandie (Orne). 


Dacba-ilm,  Daehau,  boui^  de  Bavière,  sur 
l'Amber  (Isarkreis). 

DiCHSBinuHJM,  Dagsperg,  bourg  et  chAteau 
d'Alsace  ;  anc.  comté  (Bas-Rhin). 

DàCB?mniM,  Daehttana,  boui^  d'Alsace 
(Ba»-Rhin]. 

Dacu  [Tac.  Agr.,  Flor-.Jomand.),  i  Aoula 
[Ptol.],  vaste  contrée  de  l'Europe  en- 
tre le  Daoaster  et  le  Danubius,  habitée 
par  les  Daci  [Tac.,  Cses.],  Ac!w>  [Ptol.], 
Auu(  [Stnib.],etparle9GBT.E;  forme auj. 
la  province  russe  de  BessartMe,  ies  prov, 
ottomanes  de  Moldavie  et  de  Valachie , 
la  Ttansylvaaie  k  l'Autriche,  etia  partie 
N.-E.  de  la  Hongrie. 

DioÀ  AuREUAKi,  la  Dade  awilienne,  qui 
Tonna  sous  Constantin  le  diocèse  de  Da- 
de, divisé  en  6  provinces. 

Dm3a  Trajana,  la  Daeie  Trajant,  ou  Bade 
propre,  au  N.  du  Danube,  dont  la  cap. 
était  Zarmitegethusa. 

Dactoniuh,  AjutrévtOT  [Ptol.],  ville  de  l'Es- 
pagne Tarrac.,  auj.  Montforte  de letms, 
en  Galice  [Bisch.  et  Hôll.]. 

DxDAUuii  [Itin,  Anton.],  Acuï^m  [Diod. 
S.],  localité  de  Sicile,  au  pied  de  l'Ec- 


cSteS.  I 


rla 


DAGUNtUH,  Dagland,  bourg  du  Périgord, 
près  Sarlftt  (Dordogne). 


Dai-ecahu*,  Dada,  la  Daliatrlie.  (en  ail.) 
Dalehuriien,  Delanie,{6aauéd.)Thaland, 

firov.  de  Norvège,  comprise  auj.  dani» 
a  préf.  de  Stora-Koppaibcrg. 
Dalecari.ii;s  fl.,  Dal-Elf,  fl.  de  Norvège, 

ara.  du  goire  de  Bothnie. 
Dalhekr'h,  Dalheim,  commune  de  Lor- 
raine (Hosellc). 
Daleethuh,  Dallseilh,  boored'Ëcosse  (Mid- 
Lolhian). 


Dalmatu  [Tac,  Plin.l,  ^aX^la■:a.  [Strab., 
Ptol.],  À  i«l[iaTi»fl  [Procop.],  Deluatia 
[^Vell.P,],  la.  Dalmalie,Daiinatien,  prov. 
de  l'empire  d'Autriche,  divisée  en  qua- 
tre cercles. 

Daluemacux,  Doumeroy,  comm.  de  l'Anjou 
(Uaine-et-Loire). 

DALXFNlUti,  iaXp.(«ov  [Strab.]  ,  AD.jil«M 
[Ptol.l,  iiX("«  ISteph.l,  I)ErjiATAHuii 
VRBs  [Aurel.  Vict.j,  ville  de  la  DaJniatie, 
auj.  DelmifU),  ville  de  Turquie  (prov. 
de  Bosnie). 

Noua  cnyon*  que  celte  vl lit  l'appela  ani  ir<  Pt 
iti' sltcln  0(ilmaniii0tf  ou  IWnuiiâgJlo  ;  Ice  nom 


395 


DAMASIA.  —  DANTISGUM. 


396 


nous  troDTODS  trace  iPimpriinerie  an  commence- 
ment  du  XTiie  siècle  :  RagUmi  delta  refmblica  Vt- 
netiana  contro  UscocekL  Stampato  in  Dalmanxago, 
per  Antonio  Boron,  1617,  in-4,  de  20  p.  (CaL  Fk>n- 
cel,  II,  n*  0565,  et  ValentineUi,  n»  1159). 

Damasu  [Strab.]^  ville  des  Licatii^  dans  la 
YiDdélicie,  suiv.  Cluv.  ;  auj.  Diessen, 
bourg  de  Bavière  (Isarkreis). 

Damma^  Dammum^  Damme,  bourg  de  Bel- 
gique (Flandre  occid.). 

Dammartinum,  Damnum  Martinum^  Domi- 
NiuM  Martini^  Domno  MARTmi,  Dcmt  Jfor- 
tin  en  Govelle  (au  xm*  s.),  Dammartin, 
ville  de  Fr.  (Seine-et-Marne)  ;  ancien 
comté. 

Dammona^  Damum^  Dam,  Ajpingadam, 
bouig  de  Hollande  (prov.  de  Gronin- 
gue). 

DAMNn,  Aspect  fPtoL],  peuple  du  N.-O.  de 
la  Britannia  Romana  ;  occupait  le  comté 
de  Lanark,  en  Ecosse. 

Damnonu,  A04&VOV101  [Ptol.J,  DuMNONn  [Itin. 
Anton.],  peuple  du  S.-O.  de  la  Britan- 
nia Romana  ;  occupait  une  partie  du 
comté  de  Comwall. 

DaMNONIUM  PROM.^  OCRINUM,  Aftfivdvtov  to  xal 

"Oxfivcv  oxpov  [^Ptol.],  promontoire  de  la 
Britannia  Rom.,  sur  la  côte  S.-O.,  auj. 
cap  Lizard,  cap  Dead  mon,  à  rextrémité 
de  la  (}ornouaille. 

DAMoviLLAy  Damvilla,  DomviUe,  sur  Tlton^ 
bourg  de  Fr.  (Eure);  anc.  ducbé. 

Dampetra,  Dampierre,  village  et  chat. 
(Seine-ct-Oise). 

Château  des  ducs  de  Lnynes  ;  H"**  la  duchesse  de 
Monbnorency-Laval  établit  une  petite  imprimerie 
particulière  dans  cette  lielle  résidence  li  m  fin  du 
siècle  dernier;  les  produits,  tirés  à  très-petit  nombre, 
de  ces  presses  princières  sont  tout  aussi  recherchés 
que  ceux  de  rimprimerie  du  prince  de  Ligne,  à 
BeUeil;  nous  citerons  seulement  :  the'Ufe  anUmost 
surffrising  adventures  of  Robituon  Crutoë...  (par 
Dan.  de  Fo€,  avec  la  traduction  française  interli- 
néaire) .  —  Imprimé  k  Dampierre,  par  G.  £.  J.  M.  A.  L. 
(M"*de  Montmorency-LaTal,  née  Albert  de  Luynes], 
1797,  2  Tol.  gr.  in-8,  tirés,  dit-on,  à  24  exemplaires. 

Lettre*  de  If  ■•  Suard  à  $on  mari,  Dampierre, 
1S02,  in-4.  (Vend.  100  fr.  50c.  Aimé-MarUn.) 

Dampetra,  Donna  Petra,  Dampierre  ;  plu- 
sieurs localités  de  ce  nom  en  France. 
=  Dampierre,  village  et  chat,  de  la 
Haute-Marne  ;  anc.  marquisat.  =  Dam- 
pierrestcr-Salon,  bourg  de  la  Haute- 
Saone,  etc. 

Dampous,  AiiaicoXiç  fAnn.  Comn.],  A16- 
woXi;  [Hiérocl.J,  ville  de  Thrace,  auj. 
larnboli,  dans  le  pach.  d'Andrinoplc. 

Dampvillerium,  Damvillerium,  Damvillers, 
Damvilliers,  bourg  de  Fr.  (Meuse). 

Damum^  voy.  Dammona. 


Danat,  voy.  Grjeci. 

Danapris,  voy.  Borysthenes. 

Danastris  fl.  [Ammian.]^  Danaster  [Jor- 
nand.l,  Tyras  [Melal,TyRA  [PUn.],AT»- 
^  [PtoL],  1%;  [Hérod.],  Tûpi;  [Steph., 
Suia.]y  fl.  de  la  Sarmatie  europ.,  anj. 
le  Dniester,  Dniestr,  fl.  d*Europe,  des 
Karpathes  à  la  mer  Noire. 

Danoagum,  Daincei,  commune  du  Perche 

(Orne). 

Dandaca^  Aav^dxii  [Ptol.jy  localité  de  la 
Chersonèse  Tannque,  auj.  Esti-Farm, 
en  Crimée. 

Dangellum,  Danjouum^  Dangeau,  bourg 
de  Fr.  (Orne). 

Dangeum,  Ecdesia  B.  PauH  et  Pétri  de  Bmh 
geo,  Dangé,  commune  de  Fr.,  sur  la  rive 
droite  de  la  Vienne  (Vienne). 

Dangilonium^  DangiUm,  bourg  de  France 
(Cher). 

Danhusiuh,  Dannhantsen,  bourg  du  Wur- 
temberg. 

Dani  [Ann.  Eginh.,  Prudent.,  Hîncmar 
Rem.],  DANiGENiE  [Ann.  Rubdolf.  Fold.], 
les  DanoiSy  Dànen.  ' 

Dania  [Cluv.,  Cell.],  D<enen,  Dcema,  Dœ- 
NisKE.  le  royaume  de  Danemark  (Otm- 
mark), 

Danicum,  Sunbicum  Fretum,  Oresundioii 
FRETUM,  le  Stmd,  Oresund,  entre  File  de 
Seeland  et  la  Suède. 

Danneberga  [Cluv.],  Danneberg,  ch.-liea 
du  cercle  au  même  nom,  dans  le  Ha- 
novre. 

Danorum  vallum,  Danorum  opus,  Doiie- 
werk,  fortifications  danoises,  aux  fron- 
tières du  Schleswig. 

Dantiscum  [Cluv.,  Fabri.,  Cell.],  GEDAmix 

IFabric.J,  Danzig,  Dantzich,  ville  de 
^russe,  ch.-lieu  de  la  rég.  du  même 
nom,  Tune  des  villes  les  plus  impor- 
tantes de  la  ligue  Hanséatique. 

Sur  les  livres  polonais  cette  ville  est  ^mMt 
Gdansku  ;  Fallcenstein  ne  porte  lUmprimerie  t  Dan- 
zig  qu*à  1595,  Temaux  à  1582;  nous  poovioos  k 
faire  remonter  Jusqu'à  Tannée  1578,  maisM.Gotiai^ 
dans  son  Supplément,  nous  donne  la  date  de  ÎStê, 
sans  présenter  aucun  titre  k  l*Sppul  de  tOBas> 
scrtion  :  de  1565  9t  1582,  le  seul  nom  de  typotnake 
que  Ton  puisse  relever  est  celui  de  Jacohus  RMOMb 
Voici  le  titre  du  volume  que  nousdonne  le  CatÊLém 
foires  de  Francfort  de  1592,  et  qui  est  ooapii 
parmi  les  Utnri  Musici  :  ValentiM  SchrechH  *cfl»- 
sticorum  et  Hymnorum,  prœctpuas  lecfionai 
euangeUcantm  in  ecclesta  uiUatarum  docfrlMi 
et  vsum  complectentium,  UM  tret,  CU  annotatU  ii 
fine  duobus  tupra  vigenti  carminum  gmerikÊM, 
Dantisci,  1578,  in-8. 

«  Un  ouvrage  de  Daniel  Herman,  dit  M.  Cocton* 
sur  la  défaite  des  Russes  parles  Polonais,  daté  de 


397 


DANUBII  TNSULA  —  DARLITONIA. 


398 


1582,  ofb%  une  beauté  d'exécution  très-remarqua- 
ble ;  TexempL  de  ce  volume  que  renferme  la  Bod- 
léienne  contient  une  dédicace  ms.  à  la  reine  Eli- 
sabeth, qui  dit  présnoier  que  c'est  Texempl.  pré- 
senté par  Tauteur  lui-même  à  la  reine.  • 

DANuitn  Insula,  voy.  Donaverda. 

Danubius  [Caes.y  Mela^  Tac.,  Plin.l,  6  Aa- 
v&ûêicc  [Strab.y  Ptol.,etc.J,  Ister  [Horat., 
Cic,  PliD.],  «  "ttnpoç  [Strab.,  Ptol.], 
{Oriens  prope  Bauracos  montes),  le  Da- 
niel, Donau,  le  plus  grand  fleuve  de 
l'Europe  centrale  ;  se  perd  dans  la  mer 
Noire  après  un  cours  ae  2770  kilom. 

Danvu  [Itin.  Anton.],  Dura  Castruh,  Don- 
CASTRu,  Dimcaster,  Doncaster,  ville 
d'Angleterre,  sur  le  Don  (Yorkshire). 

Cette  Tille  Jouit  des  a?anuces  de  l'imprimerie  de- 
pnis  fanoée  172^  au  dire  de  M.  Cotton,  qui  it  nos 
ycm  est  une  autorité  respectable  pour  Thistoire  de 
ftDC  typograpbie  lulianniqoe.  Nous  regrettons  que 
bien  souTent»  à  l'iesemple  de  Falkeostein,  ce  biblio- 
graphe ne  cite  luièTement  qu'une  date,  sans  entrer 
dans  kt  détails  relatifii  aux  débuts  des  premiers 
imprimeurs  des  TiUes  qu'il  signale. 

Danus,  Indus,  Idanus,  Y  Ain,  riv.  de  Fr., 
afO.  du  Rhône. 

Daoulasium,  Daoulas,  bourg  et  anc.  abb. 
d*Augustins,  en  Bretagne  (Finistère). 

Daphabjb  [Itin.  Hier.],  ville  de  la  Thrace, 
auj.  Htqaa,  Hafsa,  dans  le  pach.  d'An- 
dnnople. 

Darantasu,  voy.  Centronum  civttas. 

DARDANELLiRUM  FRETUM  ,  VOy.  HeLLES- 
PONTUM. 

Dardania  [Ovid.,Plin.],  i  Aojj^avocTj  [Str.], 
prov.  de  la  MoBsie  supérieure,'  auj. 
Skopia  ou  Urkub,  district  de  la  Servie. 

Dardanu,  ville  de  la  Tarrac,  a\x},Orduha, 
bourg  de  la  Biscaye  (Espagne). 

Dardama,  voy.  Samothrace. 

Dardanis,  Dardanium  phom.,  Capo  Barbieri, 
Burun,  sur  le  détroit  des  Dardanelles. 

Dardanus,  montage  de  la  Tarrac,  auj. 
Penna  di  Orduna,  en  Biscaye. 

Darini,  Aaptvoi,  A^viot,  peuple  de  THiber- 
nia,  sur  la  côte  orient.;  occupait  une 
partie  du  comté  d'Antrim,  avec  Dari- 
NUM,  Esianfort,  comme  ville  principale. 

Dabiorigum,  Aoft^oi'Yov  [PtoL],  Dartoritum 

Çrab.  Peut.1,  VENETIA  [Caes.],  Civitas 
DCETORUM  [Not.  LugdUU.],  ClVITAS  Ve- 

KEncA  [Greg.  Tur.l ,  ville  des  Veneti, 
sur  la  côte  S.  de  la  Britannia  Minor, 
auj.  Vannes,  ch.-lieu  du  dép.  du  Mor- 
bihan (France)  ;  M.  de  Gaylus  soutient 
qu'il  faut  voir  dans  Dariorigum,  le 
bourg  de  LoftfnorioAer.  près  Aurai  (Mor- 
bihan). 


Imprimerie  en  1073,  sui?.  Temaux,  qui  cite  :  Le 
Triomphe  de  l'amour  divin  dans  la  vie  de  ta  bonne 
Armelte  Nicolas,  pauvre  villageoise^  écrite  par  une 
religieuse  Urguline  de  Vannes:  en  1678,  suiv.  Fal- 
kenstein  et  M.  Cotton,  qui  ne  citent  rien,  mais  ont, 
sans  aucun  doute,  touIu  désigner  :  La  Betrtdte  de 
Vennea,  ou  la  façon  dont  la  retraite  des  hommes 
se  fait  dans  Vennes,  sous  la  conduite  des  RR,  PP. 
Jésuites,  Vennes,  J.  Galles,  1878,  in-12. 

Nous  connaissons  un  assez  grand  nombre  d'ou- 
vrages exécutés  antérieurement  dans  la  vieille  cité 
armoricaine  :  si  un  renseignement  fourni  par  le 
Caul.  Golbert  (n*  8090),  appuyé  par  le  Catal.  Baluze 
(n*  A2S1),  corroboré  par  le  Catal.  Secousse  (n««  SSM 
et  5454) ,  enfin  confirmé  par  Ae  P.  Le  Long  (U, 
n«  27210),  réunit  des  garanties  suffisantes  d'exacti- 
tude, c'est  à  l'année  1697  qu'il  nous  but  reporter 
l'introduction  de  l'imprimerie  à  Vannes  x  Observa' 
tions  sur  diverses  choses  remarquables  eur  l'État^ 
couronne,  peuple  de  France^  tant  ancien  que  mo- 
deme,  recueillies  de  divers  autettrs,  par  Regnautt 
d*Oriéans,  sieur  de  lAncé,  conseiller  au  pHsidial 
de  Vennes.  —  Venues,  Bourrelier,  1597,  in-ft.  Le 
nom  de  ce  Regnault  d'Oriéans,  non  plus  que  le  titre 
de  son  livre,  ne  sont  mentionnés  par  M.  Miorcec  de 
Kerdanet,  dans  son  curieux  travail  biographique  et 
bibliographique  sur  la  Bretagne  ancienne  et  mo- 
derne, publié  à  Brest  en  1818,  in-8. 

Nous  croirions  volontiers  que  ce  Bourrelier,  qui 
imprima  le  livre  de  Regnault  fTOriéans,  n'éuit  qu'un 
de  ces  ouvriers  \  matériel  roulant,  qui  allaient  de 
ville  en  ville  colporter  leur  industrie,  sans  nulle  part 
laisser  de  traces  d'un  établissement  permanent, 
comme  on  en  vit  si  longtemps  dans  l'Europe  entière, 
car  il  nous  faut  sauter  à  l'année  1067,  pour  trouver 
tm  nouveau  nom  d'imprimeur  à  Vannes;  mais  à- 
partir  de  cette  date  la  succession  des  noms  de  typo- 
graphes est  régulière.  La  gloire  de  Ste  Anne,  ou  To- 
rigine  et  progrès  admirable  de  la  célèbre  dévotion 
de  la  Chapelle  miraculeuee,  près  Aurai  (par  le 
P.  Pr.  de  Hematovxt  Jésuite,  né  à  Ploubannee, 
en  Léon).  Vannes,  par  V.  Doriou,  1057,  in-12.  Ce 
rare  petit  volume  est  réimprimé  en  1059,  en  lOOft, 
par  Jean-Nic.  Galles,  enfin  en  1082,  par  la  veuve  de 
cet  imprimeur. 

L*arrét  du  conseil  en  date  du  21  Juillet  170A  au- 
torise deux  imprimeurs  it  exercer  dans  la  ville  de 
Vannes  ;  ce  nombre  est  réduit  par  l'arrêt  du  51  mars 
1759,  qui  n'en  rccoimalt  plus  qu'un  seul;  enfin  le 
nouvel  arrêt  du  12  mai  1759,  qui  réglemente  la  ty- 
pographie de  la  province  de  Bretagne,  réduit  aux 
seules  villes  de  Rennes,  Quimper,  St-Brieuc  et  Brest, 
ta  licence  de  posséder  des  imprimeries.  U  est  vrai 
que  cet  arrêt  sévère  fut  mis  à  exécution  avec  une 
excessive  indulgence,  car  dans  presque  toutes  les 
villes  l'imprimerie  continua  it  fonctionner,  presque 
partout  sous  l'influence  directe  du  clergé,  et  à  Van- 
nes le  rapport  fait  à  M.  de  Sartines  en  1704  dit  t 
VILLE  DE  VANNES.  —  Imprimeurs  : 

Nicolas  Galles,  âgé  d'environ  57  ans,  reçu  par  ar^ 
rêt  du  conseil  du  25  mars  1719,  en  la  place  du  S'  Chris- 
tophe Galles  son  père,  sous  la  régie  du  S'  Vincent 
Galles,  son  oncle.  Jusqu'à  ce  qu'il  eût  l'âge  requis 
(20  ans  accomplis).  Le  défunt  Jean-Nicolas  Galles, 
frère  cadet  doait  Sr  Nicolas  ci-dessus,  fut  reçu  par 
brevet  de  S.  M.  du  20  avril  1758,  et  est  décédé  depuis 
environ  18  mois.  Sa  veuve  Jacquette-Françoise  tier- 
tain,  âgée  d'environ  54  ans,  continue  de  tenir  impri- 
merie en  vertu  dudit  brevet;  elle  est  associée  avec 
son  beau-frère  Nicolas,  en  sorte  qu'ils  ne  représen- 
tent qu'un  seul  imprimeur. 

Darlitoma,  Darlintonium,  Dar/triflfton,  ville 
d' Ad  déterre,  sur  la  Skerne  (Durham- 
shire). 

Martin  (Catal.  of  books  privaiely  printed,  p.  517 
et  suiv.)  nous  signale  l'existence  d'une  imprimerie 
particulière  existant  dans  cette  ville  de  1708  â  1800. 
■  George  Allan  ;  Esq.  an  attomey,  résident  at  Dar- 
liîtgton,    commeneed  his  ttfpographieal  labours 


399 


DARMSTADIUM.  —  DAVENTRIA. 


400 


about  the  year  1768  ;  he  died  the  18r/k  of  moy  1800.  » 
Cette  imprimerie  est  plus  communément  citée  sous 
le  nomée  the  Grange  Preste  parce  qu'elle  fonction- 
nait à  la  résidence  seigneuriale  de  GÎrorge  Allan,  ap- 
pelée BlackweU  Grange  f  mais  un  grand  nombre 
des  pièces  qui  en  sont  sorties  portent  :  Darlington. 
Le  nombre  des  productions  typographiques  de  ces 
presses  privées  est  extrêmement  considérable,  et 
Martin  en  donne  le  catalogue  exact  et  détaillé,  qui 
ne  comporte  pas  moins  de  50  pp.  Les  imprimeurs 
employés  par  le  Landlord  sont  Messrs.  Darnton  et 
George  Smith  ;  le  premier  ou?rage  sorti  de  ces  no- 
bles presses  est  intlL  :  Darlington  Sehool  docu- 
ments, eoniaining  the  Charter  granted  *y  Queen 
Elizaàeth  for  founding  the  Fret  grammar  Sehool 
at  Darlington^  1507,  pp.  7.  Statutes,  ordinanees, 
and  decreeê,  made  by  the  Governon,  1748,  pp.  fli, 
etc.,  in-4*,  avec  une  vignette  représentant  Técole. 
L*ouTrage  capital  de  l'imprimerie  de  BlackweU 
Grange  est  celm-ci  t  Collection  relating  {to)  Sher- 
twm  Hoapital,  in  the  County  Palatine  ofDurham: 
shewtng  the  foundation  thereof,  hy  Hugh  PwUeg, 
Bishop  ofDurham,  aàout  the  year  1181,  etc.  Prin- 
ted  in  the  year  1771,  in-4,129  pp.,  y  compris  le  titre, 
sans  pagination,  avec  trois  planches  gravées. 

Darmstadium  [Cell.ly  Barmstadt,  ville  d'Al- 
lemagne^ cap.  aa  gr.-duché  de  Hesse- 
Darmstadt. 

Cest  à  Tannée  1005  que  les  divers  cauU  des  Foires 
de  Francfort  nous  permettent  de  faire  remonter 
riiiiprimerie  dans  cette  ville.  Henry  Leochter 
de  Darmsudi,  prédicateur  et  théologien  protestant, 
qui  avait  été  obligé  de  foire  imprimer  à  Francfort, 
par  Joh.  Hartmann,  eu  10Q2,  un  recueil  de  25  ser- 
mons, décida  un  typographe  du  nom  de  Balthasar 
Hoftaann  it  venir  s'établir  à  Darmstadt  it  la  fin  de 
1004  ou  au  commencement  de  1005,  et,  depuis  lors 
Jusqu'en  1020,  lui  fit  exécuter  un  très-grand  nombre 
d'ouvrages,  parmi  lesquels  nous  en  choisirons  deux 
ou  trois  :  D.  Henrid  Leuchterê  ChriâUiche  Prediat, 
von  dem  enchrôckliehen  châbmate,  welchuden 
7  y'ovemb,  an.  1005,  oben  am  Himmel  gfëchen  tror- 
den.  Darmstadt,  bai  Iloffman,  in-4.  —  D,  Henrich 
Leuchters  Trostbrieff  an  aile  der  reinen  Augspwr- 
gischen  Confeuion  tugethane  in  Oàer  Pikrstent 
thumà  Hesten  abgeseizte  theologen,  Darmstadt, 
Balthasar  Hofman,  1000,  in-4. 

Voici  encore,  d'après  Vogt,  et  à  cause  de  sa  rareté, 
un  volume  postérieur  :  Henr.  Leuchteri.  D.  Hof. 
Pred,  zuDarm8tadt,antiquaHeêaorumfldes Chris- 
tiana  et  vera,  da»  iat,  Hiêtoricheê  Berieht  vom 
alten  und  wahren  Chrittliehen  Glauben  oder  Reli' 
gioti  der  Uesicn.  Darmstadt,  durch  Balth.  Hofmann, 
1007,  in-4,  de  524  pp. 

Béimpr.  par  le  même  Hofmann  en  1020,  sous  un 
titre  un  peu  différent;  les  deux  éditions  sont  égale- 
ment rares  et  précieuses,  dit  Henr.  Chrest.  Seno* 
keiiberg  {in  prœfai,  tomi  III  SeUctorum  juria  et 
hist.  p.  8i;. 

L'illustre  de  Thou  possédait  dans  sa  splendide  bi- 
bliothèque un  livre  imprimé  it  Darmstadt  en  lOiO  ; 
cet  exempl.  passa  dans  la  collection  du  grand  acca- 

Eireur,  BÎichard  Heber;  il  est  aujourd'hui  au  British 
useum  :  N.  Pritchlini  operum  poéticorum  para- 
Upomena,  et  VIII  iatyrœ  adv.  lae.  Babum,  ex 
récent.  Val.  ClestU.  Darmstadii,  B.  Hoffmann, 
1010,  in-8. 

Falkenstein  ne  faisait  remonter  l'imprimerie  dans 
cette  ville  qu'A  l'année  1011. 

Darnasia  [Luen.] ,  Diesenhofia,  Diessen- 
hofm,  bourg  de  Suisse,  sur  le  Rhiu 
(canl.  de  Thurgovie). 

Darocinium,  Ltoos,  bourg  de  Transyl- 
vanie. 

Dartokitvm,  voy.  Dariorigum. 


Dabventîts,  Derventus,  Denoent,  riv.  d'An- 
gleterre (comté  de  Derby). 

Darvernum,  voy.  Cantuaria. 

DascOxN,  Aiffjttûv  [Thuevd..  Diod.l,  port  de 
la  côte  orient,  de  Sicile,  au  â.  de  Sv- 
racuse,  dont  on  voit  les  ruines  auprès 
de  la  PurUa  di  Gisante  [ForbigerJ. 

Dasena  ,  TeUchen,  ville  et  cercle  de 
Bohême  [Graësse]. 

DATiiy  Adbtoi  [Ptol.],  peuple  de  la  Gaule 
Aquitaine;  occupait  le  pays  situé  entre 
le  Tarn  et  la  Garonne. 

Datira,  Delà  y  Belle,  DaUenried,  bonrg 
de  Fr.  (Haut-Rhin). 

Datum  [Plin.],  AiTov  [Strab.],  ville  du  S. 
de  la  Thrace^  auj.  CavÂlla,  pet  port 
dans  le  pach.  d'Andrinople. 

Daulis  [Liv.,  Plin.,  Ovid.]'^  AawXCç  [Hom., 
Thuc.J^  ville  de  Phociae,  au  N.-O.  de 
Ghœronée,  dont  les  ruines  se  voient 
encore  auprès  du  bourg  de  UhaoUa, 
dans  le  dioc.  de  Phocide. 

DAUNLà,  AouvCoi  [Polyb.y  StrabJ,  Apcua 
Daunia  [Fest.]^  Apuua  Dauniorum 
[Plin.],  partie  de  TApulie;  forme  aiy. 
la  province  uapol.  de  la  Terra  di  Bari, 
avec  partie  de  la  Capitanate. 

DÂUTONU  [Itin.  Anton.],  localité  de  la 
Pannonie,  auj.,  suivant  Reichard^  Ze- 
than,  en  Hongrie. 

Daventria  [Luen.,  Bert.],  Devohturum 
rZeiler],  Deventer,  ville  de  Hollande 
(Over-issel) ,  patrie  de  Gronovius. 

Cest  à  l'année  1477  que  l'on  peut  flkire  raBontcr 
l'imprimerie  it  Deventer  ;  et  l'illustre  introdocteor 
de  cet  art  est  un  Allemand  de  Cologne,  sans  doute  n 
élève  d'Ulrich  Zell  ou  de  Tber  Itoemen,  qui  ftat  ap- 
pelé, croyons-nous,  en  Hollande,  par  les  AnédiciiDS 
de  Deventer;  il  s'appelait  Richard  l'afflroet,  et  soit  à 
cause  du  nombre,  soit  à  cause  de  la  bonne  exécu- 
tion de  ses  impressions,  on  peut  hardiment  le  con- 
sidérer comme  le  premier  imprimeur  de  la  BoUaode 
au  xve  siècle  ;  sans  doute  on  lui  fera  un  reproche 
du  luxe  de  signes  abréviatifs  qu'il  se  permet,  mais 
les  premiers  imprimeurs  des  Pays-Bas,  4  l'eicepCiiM 
de  Colard  Mansion,  sont  presque  tuus  tombés  dMS 
cet  excès.  L'atelier  typographique  de  Richard  Atf- 
froet  était  établi  9t  Deventer  sur  la  place  de  l'évécM. 

Voici  le  tiire  exact  du  premier  livre  avec  date  qni 
soit  souscrit  par  lui,  d'après  ilain  et  d'après  rexenpL 
de  b  Biblioth.  de  la  Haye,  décrit  avec  le  plus  gnÎMl 
soin  par  M.  Holtrop. 

Pétri  Bertorii  Beductorium  morale  (tguramm 
Bibliorum.  Daveniric,  Richardus  Paffroet  de  Oolo- 
nia,  ci  vis  Daventriensis,  1477,  in-fol.  de  MS  ft  goih., 
à  2  cul.  de  42  I.  avec  chif.,  réel,  et  sign. 

Au  Y"  du  407*  est  imprimée  la  souscription  sui- 
vante en  lettres  rouges  :  Bxplieit  ApocaUptU.  liber 
tricesi  II  muiquintus  et  vltimus  redueto  ||  r^  morë- 
lit  flgurarum  biblie.  sup  \\  utnmip  teâtamientum.  a 
venera\\bili  domino  Petro  bertorii  fior0||acMti 
eligi)  parisiensit  ordinit  ta  ||  cti  beneàktl  :  de  pk- 
tauie  partibf  \\  oriundo.  auinione  faelue.  dwU\\ 
trie  diligenti  correetUme  emenda\\tu»  pËctwatut 
et  tabtilatus  atzlimpreuus  Anno  îcamatOnii  dMl 


40f 


DAVIANUM.  —  DECETIA. 


402 


MUlâMtmo  qmadrigentethno  $epltwtge9imo  teptimo 
par  IhehardUtlpatfiroei  de  Colonia.  tiuem  dauiW 
trtftec.  ffro  ornatu  mmnitkme  et  \\  edifleatione  mt<- 
mereatis  ecrle.  et^ispomi  eUudem  honore,  dài  nf  (| 
ttoM  xpi^eêt  benedtkUu  te  te  [1  cuku  AMSii. 

LeL468«eMblaiic 

C^  RetrwM  Berekoriuâ  quil  faut  lire,  et  non  pas 
MertoriuM,  poiique  le  nom  français  du  savant  Béné- 
iktio,  priear  de  Se  Eloy,  s'écrit  Bercheure  wit  Ber^ 
tàioire^  et  que  ee  oom  célèiire  est  celai  du  traduc- 
mr  oflkiH  de  la  oour  des  rais  de  France  Jean  II 
M  Chartes  Y.  On  trouve  également  le  nom  de  llm* 
■rtancar  écrit  de  pâosieim  naolères  :  Pafjftvet  et 
Fa(jfkved^  et  même  Pafirmei. 

ht  ttoonà  imprimear  de  Detenter  est  Jacqnea 
de  Bréda;  a  débute  vers  r^méelMOL  Enfin  les  der- 
dn  xw  siède  voient  an  troisième 
à  Oefenter  :  il  te  nonmie  Théodore  de 


■e  pesqne  toutes  les  fillesdes  Pays-Bas,  De- 
aniit  sa  légende  bibHographique  i  on  fait  re- 
mooler  la  typograpliie,  à  l'aide  de  titres  oa  d'années 
luppoiéLS,  à  une  antiquité  reeolée;  ainsi  unPruden- 
Ites  ilMTcfiais  de  Wil,  plusieun  traités  de  Cicéroa 
de  m,  etc.,  snr-'Pexistence  desquels  on  avait  écha- 
ftndé  tout  on  système,  n'ont  Jamais  été  impriqnés 
fuc  dus  rimaginatioo  trop  entlioasiaste  de  qael- 
qpes  bidiognpMS  natiooaax;  et  le  judicieux  Panser 
a  frit  bonne  justice  de  toutes  ces  rêveries  ;  mais  lui- 
même  a  adopté  tout  d'UMMdia  date  de  1*75  pour  le 
Ivre  de  P.  Bcrebeure,  et  cette  édition  n'existe  point; 
Puter  luiHDême  en  convient  un  peu  plus  loin  : 
•  Hem  et  êdltio  otmt  U75,  ^uom  ex  MaiUairio  ex- 
€itm9(mmg,  odstt  vaUe  OMèUo.  •  (Tom.  IV,  p.  286.) 

Datiakum  [It.  Hier  J^  localité  de  la  Gaule 
Narbonn.,  aaj.  Veynes,  bourg  du  Dau- 
phiué  (Hautes-Alpes). 

Dayium  Sacellum^  Falkêrk,  ville  d'Ecosse^ 
dans  le  comté  de  Stirling. 

Un  recueil  de  Ballades,  InUtulé  RoMh  ilood'ê 
GarlOMd,  rot  réimprimé  dans  cette  ville  en  1779, 
nous  dit  M.  Gotton,  dans  son  Supplément;  nous 
trouvons  aoCatal.  deS.  Walier  Scott  (p.  75)  :  Bar- 
rf's  (JftfTMref)  Sweet  expériences  and  Godly 
cjserctes.  FSUdrk,  1778,  in-12.  Patrick  Mair  y  sous- 
aivit  dUérenu  rolumes  en  1782  et  1787.  Noos  ci- 
terons encore  :  D,  Uaenat^ê  dacriptUm  oftiu  is- 
lÊmâ  ma  Miitgdom  ofSUHIy,  etc.  Falkirk,  178ft,  in-8. 

DKà  Voco!rnoRnif  [Itiu.  Anton.,  Itin.  Hier.J, 

DiA   [QUV.],  DeIA,  AUGUSTADIAy   M%  in^i 

Tulc'AXviOfv  [Steph.],GERGovuVocoNno- 
HUM  (T),  Die,  ville  de  Fr.  (Drôme). 

Limprimerie  parait  dater  en  cette  ville  de  IMS  : 
^MfnmuRafum  JotumiM  Owen,..  Ubri  très.,,  edi- 
fto  uttima,  prioribuê  emendatior.  Dde  auguste 
VoGouttonmi,  ex  ofBdna  Jobannis  Bodolpbi  Fabri 
■biloaepbiu  profemoris,  sumptibos  ^usdcm,  lOIS, 
m^  en  deux  parties,  dont  la  première  de  71  ff.  non 
-^  .,  sign.  A-Ki(],  contient  les  trois  livres  ci-dessus 
' i;  la  seconde  porte  un  titre  particulier  :  Epi- 
atwm  JotuL  Owen.,.  liber  singularisa  edit, 
j  36  If.  non  cliilf.,sig.  A.-EiiJ.  Quelques  exem- 
plaires portent  la  date  de  1614;  celui  de  la  Biblioth, 
QrmwiUkutA  est  do  nombre. 

itrfldesiCs  la  Paix  eoneUie  à  Nismes  le  Vllno- 
membre  M.  D,  LXXFIii,  arrestez  entre  les  dipu- 
toi  en  Boit  de  Xamarre  et  ceux  de  la  Religion 
Mifonnêe  dm  etnnti  de  Venisse  et  archevêcHt)  d'A- 
wlgmm.  —  Uie»  de  Timprimerie  de  I.  R.  le  Feure. 
MllLin-«.  ' 

JMaplHilon  des  doutes,  ou  sommaire  décision  des 
rses  entre  VÉglise  réformée  et  l*EgUse 
.  par  Pr.  Monginot.  Traicté  contenant  les 
et  raisons  gui  ont  meu  ledU  Pr.  Monginot, 
à  êortir  de  l'Eglise  romaine...  Die,  1017,  in-8  (it 
PArsenal). 


L'imprimerie  n'a  sans  doute  été  exercée  que  pen- 
dant le  Zfiie  siècle  dans  la  rille  de  Die,  car  les  ar- 
réu  du  conseil  de  17M  et  de  17S9  ne  mentionnent 
méroe  pas  son  nom. 

On  trouve  sur  certains  livres  Gerqovia  Vocontio- 
BUU ,  qui  doit  désigner  cette  même  localité  :  Lud. 
Carterii  expostulatio  de  P.  M.  Xantes  Mariales, 
autore  bibliothecteinterpretumad  summam  saneti 
Thomœ.  Gergovic  Vocontiorom,  Cbapin,  in-8.  (Gat. 
de  11  Cour  de  cassation). 

En  1672,  l'imprimeur  de  Die  s'appelait  FigueU 
(Le  Long,  1, 175.) 

Deanum,  Dean,  ville  d'Angleterre  (Gloccs- 
tershire). 

Debrecinum^  Debrettinum,  Docidava  (?),  A&- 
xt^axM  [Ptol.]^  Debreczin,  ville  de  Hon- 
grie. 

L'Imprimerie  date  dans  cette  ville  de  l'année  1562  ; 
le  premier  typographe  s'appelait  Micbael  T6r&c; 
après  lui  nous  trouvons  Rapnsei  Hoffhalter,que  nous 
avons  déjà  tu  à  Alba  Garouna;  cet  imprimeur 
était  Polonais  ;  on  l'appelait  aussi  Sknetusky;  il  avait 
été  apprendre  son  métier  dans  les  Pays-Bas,  de  là 
était  allé  s'établir  à  Zurich,  jpuis  à  Vienne,  oh  il 
imprima  de  1556  à  1562,  pour  le  compte  de  la  société 
de  Jésus;  mais,  s'étant  retourné  du  côté  des  réformés, 
il  ftit  obligé  de  quitter  Vienne  et  vint  se  réfugier  à 
Debrecsin,  oh  il  resta  juMiu*en  1565  ;  enfin  il  alla  se 
fixer  A  Weissemburg,  oh  il  termina,  en  1567,  une 
existence  étrangement  errante  et  tourmentée  (foii- 
dem  Albœ  Julia  et  viiœ  et  peregrinationit  termi- 
num  1567  invenit  (Németh,  p.  74).  Dés  l'année  1568 
nous  trouvons  des  livres  exécutés  dans  cette  ville 

rir  sa  veuTC.  Son  fils  Rudolph,  que  nous  avons  tu 
Also-Lindoa,  Tint  s'établir  à  Debrecxin,  oh  nous  le 
trouvons  de  1584  A 1587.  Depuis  ces  premiers  impri- 
meurs Jusqu'à  noure  siècle  la  succession  des  typogra- 
phes de  Debrecxin  est  nettement  établie  par  Nemeth 
dans  son  excellent  ouvragesurrimprimerie  hongroise 

Voici  le  titre  exact  du  premier  livre  exécuté  dans 
cette  Tille  :  Confessio  Catholica  (ilelvetica)  de  prœ- 
cipuis  fidei  artwulis  exhibita  Saeratissimo  et  Ca- 
tholico  Bomanorum  imperatori  Perdinando,  et 
fiUo  suœ  Majestatis  D.  Begi  MaximiUcmo,  ab  uni* 
'  verso  exercitu  equitum  et  peditum  S.  B.  M,,  a  no- 
biHbus  item  et  incolis  totius  VaUis  Agriœ,  in  no- 
mine  S.  Trinitatis,,.  {eum  prœ  fat.  Pétri  Bieilii  rt 
Georgii  Zegledbit).  Debrecini,  1562,  in-4,  de  181  (T. 

Ce  livro  extrêmement  important  fut  exécuté  par 
Micbael  TOrOc. 

Decadaron^  voy.  Cattarùs. 

Decastadium  [Itin.  Anton.] 9  ville  de  la  côte 
S.-O.  du  Bruttium^  auj.  Cas^tdto,  suiv. 
Cellarius^  ou  bien  Stellia,  bourg  de  Ca- 
labre. 

Decelea,  AcxtXiia  [Hérod.,  Plut.],  Decelia 
[Corn.  N.J,  ville  de  l'Attique,  à  cxx  stad. 
a'Athènes,  dans  le  N.-E.,  sur  rempla- 
cement de  laquelle  on  voit  auj.  Biala 
Castro.  Forbiger  dit  que  les  ruines  sub- 
sistent auprès  d'une  localité  appelée 
Tatoy. 

Decem  Pagi  [Itin.  Anton.,  Tab.  Peut.], 
ville  des  Mediomatrici,  dans  la  Gaule 
Belgique,  auj.  Dieuze,  sur  la  Seille,  ville 
de  Fr.  (Meurthe). 

Decentianum,  Dezenzano,  bourg  d'Italie, 
dans  la  délég.  de  Brescia. 

Decetia  [Ga'S.,  Itin.  Ant.],  Degena  [Tab. 


JifKt 


DEÇU.  —  DELIllL 


404 


P^nt.'y  kicalité  de  la  Gaole  Ljonn.  1, 
jiur  la  l>iire,  aoj.  J/en'::^,  Tille*de  Fr., 
dans  nnt  île  de  la  l>#îre  NieTre  . 

fiE/JAy  IHhTiA,  //i«l^,  bûz,  SUT  le  Lahn, 
▼ille  du  >a«<»aa;  anc.  château  de^ 
comtes  de  Nassau-Diez. 

ÏWAn.€,  Aixtrrxi  ^PoUb.,  Strab.%  Aîxii- 
TiM  '  PUil.],  DErjATEs"'Mtla,  Plin  J,  peu- 
ple de  la  Xarkyonn.;  bahitait  le  Sl-L.  do 
dép.  du  Var. 

f>E/jATT:M  [Mela%  AsxnsTî»  ir^ii^  Stiab.% 
oppii»t'M  OECfLtTTM  [SpFûner],  Ville  dés 
Ih'xiàis^,  entre  ADtibes  et  'Xiee,  aoj. 
lM$itz4i,  suiv.  Bii^h.  et  Môller  ;  maïs  cette 
lijcalité  nous  est  inconnac. 

llE/:iDAVA,  Dyetn,  Iriemench,  bourg  et  thât. 
de  Traas}ivanie9  sor  le  Slarosch. 

flf/:iMA  ;Cbron.  Gottwic],  Ci:rti5  rcgu 
Oiarta  Da^foh.J,  Deun^  sot  la  Moselle^ 
près  Trêves,  anc.  YÎlla  royale. 

DEiJxuSy  Diémoz,  commune  da  Daupbiné 
fl?^;re),  à  10  m.  de  Vienne.  =  Dizimieu, 
dans  le  même  dép.,  à  iO  m.  de  Cré- 
mieu. 

bfjAUk  [Plin.L  ville  de  IHisp.  Baetica, 
auj.  Paima  M  Rio,  suiv.  Graêsse. 

l)Ef.UMA50HL'M  COUjMA,   TOT.  NaRBO  MaR- 

TIIS. 

l)Fxi  MATES  AGRi  [Tac.  Gerwi.],  dlstricts  sur 
l'emplacement  desquels  on  n'est  pas 
d'accord  ;  les  uns  v  voient  le  Brwjau 
dans  le  gr.-duché  ie  Bade,  les  autres 
le  pays  qui  s'étend  entre  la  rive  druite 
du  Khin,  le  nord  du  Danube  et  le 
Neckar. 

Deirnsis  paou?,  Diensis,  le  Diois,  pet.  prov. 
du  Dauphiné;  fait  partie  du  dép.  actuel 
de  la  Drôme. 

l)Ei  LLcus,  GadefAisch,  ville  du  gr.-duché 
df:  Mecklenburg-Schwerin . 

Dki  MhSfy,  der  Deuschfferg,  Diestalden,  mon- 
la;rne  de  Suisse  (Wallis,  Valais;. 

Deinsa  [Raiidrand],  Ikinse,  sur  la  Lys, 
bourg  de  Belgique  (Flaodre  orient.)." 

l)E(jiHi:GGiA ,  Iklhrûck,  bourg  de  IVusse 
(rcg.  de  Minden). 

l)Ri.EMoNnuM,TELAMONTiuM  [Chron.  Basil.], 
Delsbtru,  Ikimont,  pet.  ville  de  Suisse 
(cant.  de  Berne). 

Dei.fi  [Voss.],  Delftm  [Bcrt.]  ,  Delphi 
[duv.,  Cell.],  Deu^uiim  [Guicciard.], 
J)elft,  ville  de  Hollande,  au  N.  cl  sur  le 
canal  de  Rotterdam  (Hollande  mérid.). 

Dans  la  cathMrale  reposent  Guilbume  d^Orange 
le  Taciturne,  Hng.  Grotius  et  ramlral  Tromp. 


Si  b 
ZLert  «tait 


cMé  VÊT  Haittrire  ctp« 
Deift  «lirait  rboonev  #to«  Il 


pnmiktr  «ilie  «n  ?»j%-eM.  apris  Harlem  (?) ,  md 
tût  V  a  trAMOMOÊiKr  rfana  son  encetnie  w  Battra 
typoçraphiqae.  MallHamiscnent  tout  le 
à  p^a  prrs  4'xcard  sur  le  peu  «Tamorité  < 
gBiwat  îomnû  par  ces  deox  bibliographes.  eC  Itait 
tair»  hiïHBrfflie  ne  die  f  e  Toinnwqifns  depraÉen- 
les  rescriaions:  (7.  de  Vormtbte.  Dmt  WimUntm 
{Pars  Btemain)  ran  Oem  Pankmmti  Loitee,  i»> 
rta  legêmâa  Vote^ndet  te  DeMT  in  HoBaBi* 
1*72.  dm  V  jnen  dach  in  sepCnaber,  in-foL  • 
lai  lameoTLiacius  tpse,  ajoute  Maittaire,  an  ■«■  p»> 
tins  anuis  sit  1M2,  eo,  qood  hocanno  pan  Jbtna- 
lîs,  éat  «OHorsfarr,  prodierit.  •  la  BUioiMfM 
nmvcniiaire  de  Lefde  possède  «n  eseapiiiic  de  ce 
▼oioBK  pffOJiigieiBeBseni  nre. 

C'est  la  prcaaaie  bible  en  bogue  flaonade,  fri 
inangiire  aotbeniiqiHsenl  le   prenbr  étabUMe- 
it   tfpugiaufcinue  de  Deift;   en  void  b  due 


Omm  ie§kemwoeréi§ke  kièU  mdt  Aoljrai  éocr- 
kem.  €màt  eleboerkwdâ  mUelt^fm€mpU€lm.èitaè 
motmbtUm  «ces  '  fer  mti  omergkœt  «c  dem  lafÉac 
t»  duiltMCàe  emOe  WKJ  mmertleii€§eeorri  M  §eerî  aidt 
wei  g/usptett  :  wms  fra«rrf  |re  delfim  kolkmt  wdt- 
ter  kmipm  çedsltmde  bij  anêjëcob  Jmcoéê  wn  ta 
maM\rUius^femûmf9  zoem  nu  AicMel6oreft|.UI77. 
It  dock  dtr  WÊoemt  Jamarimê.  2  «cl.  io-foi.,  gsCb., 
Si^S  et  »•  ff.  à  deux  coL,  de  38  L,  saoscbu,  réd. 
ni  sign.:  à  b  fin  b  marque  des  irophaseurs  coui- 
posi^  de  deox  fcumoni,  tirée  en  rouge.  Ce 
Tol.  est  décrit  par  M.  Holtrop»  dus  le  CufoL  des  In- 
emmabU»  de  la  BfH.  de  la  Ht^K,  ton  b  n*  tS:ct 
par  Dibdin  (BibL  Spemcr,  I,  M  et  suiv.).  LViempl. 
de  M.  Borlnot  de  Viondonck  ftat  vendu  lO  Ir.  aa 
libraire  angbis  W.  Boooe. 

Ce  livre  noos  donne  les  nodb  des  deux 
imprimeurs  de  Deift,  Jacob  Jacobssoeu  et 
Yemantsoen  de  Middelburg. 

La  Ptattemtm  (holbndice),  imprimé  à  DeUt  en 
1480,  est  décntantom.Vll,p.l8tdeb5p0icerfaaa; 
et  un  très-grand  nombie  de  mres  exécutés  avec  les 
caractferes  de  Jacob  Jacobssoen  sont  décrits  par  Pan- 
ier et  par  M.  Holtrop. 

L*imprimeor  de  Deift  le  plus  important  après  ceux 
que  nous  menons  de  citer  est  lienrickEckert  ^an 
nombô^h,  qui  débute  en  1A87;  puis  Christ.  Snel- 
bert,  qui  imprime  en  même  temps  et  débute  même 
une  année  plus  tôi,  en  IttOw 

Kous  citerons  encore  Uenrycus  Petms  Letter- 
snjder  (peintre  de  letues),  qui  imprime  vers  15M 
ou  t5«5. 

Delfziua  arx  [Strad.  de  BeiU)  Belg.]  , 
helfzyl,  place  forte  de  Hollande  (prov. 
Grouinguc). 

Delgovttia  [Itin.  Anton.],  ville  des  Bri- 
gantes,  dans  la  Britannia  Roinana,auj. 
suiv.  Camdcn,  Godmmham ,  boni^ 
d'Angleterre. 

Delisboa,  Dillsboo,  bourg  de  Suède. 

Deijtum,  Deliltschia,  Delitzsch ,  ville  de 
tVusse,  dans  la  régence  de  Mersebnrg. 

Imprimerie  en  1711,  suiv.  Falkcnstein;  b  BitVk»' 
ttuwa  Saxotu  de  Sinivius  nous  permet  de  bire  re- 
monter un  peu  plus  haut  rintrodaciion  de  b  typo- 
graphie dans  cette  ville  :  Georg  Sigismvmd  Sittigs, 
Pastoris  Ussensis^  sonderbare  tAssiiclu  Btul- 
Zeichen-PredigU  DeliUsch,  1783,  in-4,  et  du  même 
G.  S.  Sittigs,  Besseres  und  rechi  ChriMtUehn  gegen 
bcdenckctu  Delitxsch,  1704,  iii-4. 

Delium  [Cic,  Liv.],  AtiXicv  [Thuc,  Slrab.|, 
ville  de  la  côte  de   Beolie,  au  S.-E. 


405 


DELLINA.  —  DEODATUM. 


406 


d'AuIis^  acy.  DhUessi,  dans  le  dioc.  de 
Voiotia  [L^e]. 

Deluna,  Delbna,  Balcke,  bourg  près  Pa- 
derborn. 

Delmenhorstiuii  y  Delmenhorst ,  ville  du 
gr.-daché  d'Oldenburg. 

DELMnanM,  voy.  Dauunium. 

Dklosins.  [PliD.yVirg.yetc.J^AYiXoc  [Hom., 
Thnc.^Diod.,  etc.],  Asteru  [Plin.J,CYN- 
THU  [Plin.]*  ^1^  de  la  mer  JEgée,  auj. 
SOH,  DiH,  Fane  des  Cyclades. 

Dklos,  cap.  deTile  de  ce  nom,  où  se  trou- 
irait  le  temple  de  Latone  et  d'Apollon, 
dont  on  voit  encore  les  ruines. 


LPm  [Liv.,  Plin.,  Ovid.],  Mkffoi  [Hom., 
Héroa.,  etc.l^nuAuv  [Pind.,  Paus.],  Py- 
1SIA,  ville  de  la  Pnocide,  célèbre  par 
son  temple  d'Apollon^  dont  les  ruines 
existent  auprès  de  Kastri.  bourg  de  Li- 
vadîe^  près  du  golfe  de  Lepante. 

DELPmcuif  TEiiPLDM^  Ics  Trcis-Maries,  vil- 
lage de  Provence  (Boucbes-du-Rhône). 

Delpbiiutus  [CelL],  Delfinatus  [Cluv.],  le 
Daupkiné,  anc.  prov.  de  Fr.;  occupait 
une  partie  du  territoire  des  Cavares, 
des  Voconces  et  des  Allobroges  :  auj .  re- 
présente les  dép.  de  l'Isère^  de  la  Drôme 
et  des  Hantes-Alpes. 

DELPmm  poRTus  [Plin.L  Dklphinum  [Itin. 
Anton.],  port  de  la  Ligurie,  auj.  Porto 
Fifio,  sur  la  côteO.  du  golfo  di  Rapalo. 

DsLPHmnni,  AtX«{vtcv  [Strab.J,  petit  port 
de  FAttique,  auj.  Mancopaldo  [Bisch.  et 
Môll.]. 

Delphorum  portcs,  Deïftshafen,  bourg  à 
ro.  de  Rotterdam  (Hollande). 

Démets,  Anutrat  [Ptol.],  peuple  de  la  Bri- 
tannia  Romana  ;  habitait  le  S.-O.  du 
pays  de  Galles. 

Deicetrias,  voy.  Paros. 

Deuminum,  Bemmin,  ville  de  Prusse,  dans 
la  rég.  de  Stettin. 

Demoxesos,  Demonesi,  Vile  des  Princes, 
Prinzemnseln,  Demormesi,  dans  la  mer 
de  Marmara. 

Denatum,  Denat,  pet.  ville  du  haut  Lan- 
guedoc (Tarn). 

De^biga,  Denbighum,  Lenhigh,  ville  du  pays 
de  Galles,  en  Angleterre,  ch.-lieu  du 
comté  du  même  nom,  Denbigensis  Co- 
mitatcs. 

Denegoxttum,  Digoin,  bourg  de  Bourgo- 
gne (Saône-et-Loire). 

Detoa,  voy.  Artemisium. 


Denizus,  AéviÇoç  [Procop.],  ville  de  Thrace, 
auj.  Indsigis,  en  Roumélie  [Reichard]. 

Denonium  ad  Scaldim,  DyNiACDM,  Denaium, 
Denain,  sur  l'Escaut,  bourg  de  Fr. 
(Nord);  anc.  abb.  d'Augustins  fondée 
en  764. 

Denteunus  ducatus  [Aimon.,  Frédég.] , 
Jnter  Seauanain  et  Jsaram,  Dentilonis 
ducatus  [Gesta  Dagob.l,  var.  Denzeuni, 
Danzileni,  Dentileni,  la  diuihé  Denteléne 
[Gr,  Chron.],  duché  de  DerUelin,  territ. 
situé  aux  confins  de  la  Neustrie  et  de 
TAustrasie ,  et  formé  probablement 
d'une  portion  de  la  première,  (Voy.  à 
ce  sujet  l'excellent  travail  de  M.  Alf. 
Jacobs,  sur  la  géogr.  de  Frédégaire.) 

Deobriga  [Itin.  Anton.],  AtéSpi-ya  [Ptol.], 
ville  de  l'Espagne  Tarrac,  auj.  Érinnos, 
suiv.  Forbiger,  ou  Miranda  de  Ebro 
[Bisch.  et  Môll.l,  ville  d'Espagne,  dans 
la  Vieille-Castille. 

Deodatum,  Theodata,  s.  Deodati  fanum, 
Saint-Dié,  sur  la  Meurthe,  ville  de  Fr. 
(Vosges)  ;  on  lit  sur  quelques  monnaies 
lorraines  Sain-Diey. 

En  18S0  M.  GraTJer  a  publié  l'Iiistoire  de  Saint- 
Dié  et  de  son  arrondissement  ;  il  fait  mention  d'une 
impression  exécutée  dans  cette  Tille  qui  lui  permet 
de  dire  remonter  Pintroduction  de  la  typographie 
à  IftM  ;  malheureusement,  au  lien  d*étayer  cette  as- 
sertion de  faits  précis  et  d'indications  spéciales,  il 
dit  sèchement  :  «  Le  clianolne  Gauthier  Lud,  asso- 
cié par  la  suite  à  Mathias  Riagmann,  connu  sous  le 
nom  de  Philesius  des  Vosges,  signala  la  fin  du  xv« 
siècle  par  l'introduction  de  Pimprimerie  à  St-Dié. 
II  fonda  plusieurs  fêtes  religieuses,  destinées  à  com- 
battre  Timpiété  de  ses  confrères...  La  plus  impor- 
tante de  ces  fondations  fut  celle  de  la  Présentation 
au  Temple^  instituée  par  le  pape  Paul  II,  et  que  Lud 
fit  célébrer  pour  la  première  fois  en  l':iM.  Il  consa- 
cra les  prémices  de  ses  presses  à  la  publication  des 
bulles  d'institution  et  de  Toffice  de  cette  fête,  sur 
s  feuilles  ïn-U",  impr.  à  2  col.,  en  lettres  rondes, 
sans  cb.  ni  réel.  •  Et  il  i^oute  :  «  Cette  première 
impression  annonce  Penfance  de  Part.  Au  v"  du  der- 
nier feuillet,  Lud  a  écrit  ce  distique  en  Jouant  sur 
son  nom,  selon  l'esprit  du  temps  : 

Postbis  quinque  sedensalter  quemquinquesecuntur, 
Et  tuba  cum  ludo  (si  caret  orbe)  vocor. 

Walter  Vs  Lud.  » 

«  M.  Gravier,  dit  avec  infiniment  de  raison  le 
célèbre  bibliographe  lorrain  M.  B(>aupré,  qui  pos- 
sède assez  de  connaissances  spt^ciales  pour  parler  de 
chiffre*  et  de  réclames^  aurait  bien  dû  nous  donner 
quelques  détails  plus  précis  sur  cet  incunable  in- 
connu, nous  dire  s'il  était  exécuté  encaract.  mobiles, 
ou  seulement  le  produit  de  la  xylographie  ;  nous  ap- 
prendre s'il  l'avait  décrit  de  visii,  ou  seulement  d'a- 
près quelques  données  plus  ou  moins  spécieuses; 
enfin  nous  faire  savoir  ce  que  sont  devenus  ces  trois 
importants  feuillets  in-tt".  Comme  il  ne  nous  ap- 
prend rien  de  tout  cela,  nous  devons  passer  outre, 
considérer  son  assertion  comme  non  avenue,  et  don- 
ner it  St-Dié  le  second  rang  parmi  les  localités  lor- 
raines qui  ont  possédé  une  imprimerie,  au  lieu  du 
premier  que  cette  date  lui  assurerait.» 

Gaulthier  Lud,  chanoine  de  la  collégiale  de  St-Dié, 
de  la  famille  d'un  secrôtaire  du  duc  René  de  Lor- 
raine, nommé  Johannes  Lud  (7),  s'associe  pour  éta- 


407 


DEODATUM.  —  DERBATUM. 


408 


blir  ane  imprimerie  it  St-Dié  avec  on  écriTain,  connu 
sous  le  nom  de  Pliilesius  le  Vosgien,  maii  qui  s'appe- 
lait Mattiias  Ringmann,  né  en  l(i82  dans  un  %illage  de 
la  vallée  d'Orbey,  en  Alsace,  et  mort  en  1511  à  la  fleur 
de  ràgc.  «  Cette  imprimerie,  dit  Tabbé  Grandldier, 
se  distingue  par  le  choix  des  ouvrages  et  par  la  net- 
teté des  caractères.  »  Son  premier  produit  est  inti- 
tulé :  Cosmographiœ  introductio  evm  qvibvulam 
geometriœ  ac  astronomiœ  principiis  eut  eam  rem 
necessariiâ.  l/isuper  quattuor  Ameriei  yetpvcij 
nauigationes  Vniuertalis  Coitnographiœ  deticrip' 
tio  tam  in  solido  qf  piano,  ei»  etiam  inserlis  quœ 
PUiolomeo  ignoia  a  nuperU  reperta  sunt.  (L'rbi  Deo- 
date,  1507)  y  pet.  in-4,  de  54  ff.,  titre  compris,  sans 
chtf.  ni  réel.  ;  divisé  en  2  parties,  l*une  de  22  ft,  y 
compris  la  planche  représentant  une  mappemonde, 

3 ni  occupe  2  ff.  réunis;  la  seconde  de  S2  ff.;  au  r*  du 
emier  f.  la  marque  de  G.  Lud,  et  la  souscription 
qui  se  termine  ainsi  :  Finitû  vy.  kl',  ma^  |  Anne 
supra  sesqui  ||  millesimum.  vy. 

Outre  cette  édition,  il  en  existe  une  autre  sous  la 
date  du  iUi.  kP  $epibris,qu\,  bien  qu'ayant  un  même 
nombre  de  tt.  et  une  souscription  identique,  est 
entièrement  diflérente. 

Comme  ces  deux  éditions  du  célèbre  incunable  lor- 
rain sont  minutieusement  et  scrupuleusement  dé- 
crites par  M.  Brunet  (Man.,  tom.  2,  col.  516-19),  et 
par  M.  Beaupré  (impr.  en  Lorraine,  pp.  07  et  suiv.), 
nous  croyons  qu'il  nous  est  permis  de  renvoyer  le 
lecteur  it  ces  deux  excellents  ouvrages;  nous  Conte- 
rons seulement  qu'un  exempl.  de  l'édition  du  vu  ktÎL 
ma^j  a  été  adjugé  dans  la  vente  de  M.  Libri,  Caite 
A  l^ndres  en  1802,  au  prix  de  12  livres  sterling  ;  et 

2u'un  antre  de  l'édition  du  uu  kaL  sepiemàriM  a 
té  payé  10  liv.  10  sch.  Cest  dans  ce  livre  qu'on 
trouve  pour  la  première  fois  la  proposition  de  bap- 
tis<^r  le  nouveau  continent  du  nom  û^Amèrique  en 
l'honneur  d'Améric  Vespuce. 

Le  second  volume  imprimé  A  St-Dié  est  décrit  par 
Panser,  M.  Brunet  et  M.  Beaupré  :  PMlesii  Voêge- 
iigenœ  (Matth.  Ringmann)  Grammatica  ftgurata: 
octo  partes  orationis  seeundum  Donati  editionem 
et  régulant  Bemigii  ita  imaçinUfut  expnssœ,  ut 
pueri  jucwido  chartamm  ludo  faciliora  gram- 
matieœ  prœludia  diseere  et  exercere  queant,  Deo- 
date,  pcr  Gauliherum  Lud,  mdix  ,  in-ft.  grav.  sur 
bois.  A  la  fin  du  volume  sont  des  vers  latins 
adressés  par  Ringmann  it  son  associé  : 

Kunc  opus  exegi  :  quod  nec  Jovis  ira,  vel  Ignés, 
Vel  poterit  ferrum,  vel  edax  abolere  vetustas , 
Gualthere  insignis  :  tamen  bec  tuajussa  peregi, 
Atque  tuo  scmpcr  (ni  fallor)  pertore  vivani. 
Est  locus  in  Voscgo  Jam  notus  ubique  peroriiem 

A,  Deodate,  tuo  nominc  uomen  habens  : 
Ilic  Gualtherui  Lud  uecnon  Philesius  ipse 
-    Presserunt  miris  hec  elementa  typis. 

Cl.  Oberlin,  qui  avait  découvert  ce  livre  et  l'avait 
signalé  A  Panzer,  l'a  longuement  décrit  dans  le  If  a- 
goâtn  encyclopédiqut  (tom.  V,  p.  521  et  suiv.). 

Deodatim,  Dotis,  Tata,  bourg  de  Hongrie, 
dans  le  comitat  de  Comorn. 

Deomakt,  voy.  Dinantium. 

Deppa  [Cluv.,  Cell.],DiEi'PA  [Thuani  hist.], 
Deppia,  Dieppe,  ville  et  port  de  France 
(Seine-Inférieure);  fut  aussi  appelée 
Bertheville, 

L'abbé  Cochet,  savant  archéologue  normand,  a  con- 
sacré une  monographie  spéciale  à  l'histoire  de  la  ty- 
pographie dieppoise  (Dieppe^  18ti8,  in-8o  de  Ak  p.); 
nous  lui  empruntons  les  détails  qui  sui\ent  : 

Missionnaire  du  calvinisme,  le  colporteur  Vénable 
vint  de  Genève  en  Normandie  ;  il  traversa  la  France 
déguisé  en  porte-balle,  et  arriva  A  Rouen,  puis  à  Lu- 
iieray,  oh  il  plaça  chei  les  tisserands  un  nombre  in- 
iiiii  do  brochures  réformistes.  En  1557  il  pénétra 
jusqu'à  Dieppe,  ob  il  fUt  bien  accueilli;  la  veuve 


Hélène  Bonchard,  riche  dnpière,  héberget  i^spObt 
du  calvinisme,  lui  acheta  tous  ses  livres  etlesrtpn- 
dit  par  tout  le  pays. 

Le  succès  de  cette  propagande  ftit  tel  qii*U  dM 
donnera  quelouos  spéculateurs  l'idée d'éuUir nm 
imprimerie  it  Dieppe  même  ;  mais  quel  fut  le  pre- 
mier typographe  7  l'abbé  Cochet  ne  nous  le  dit  ptSi 

Nous  trouvons  à  cette  époque  plosienrs  votaws 
publiés  sous  la  rubrique  :  Dieppe;  mais  il  est  pRsqv 
certain  qu'il  furent  imprimés  it  Rouen  t  DiÊCoan 
brief  et  familier  iur  le  fait  de  la  uvle  vraie  et 
ancienne  religion,  par  PrançoiM  de  St-PaU.  tar 
Estienne  Martin,  libraire,  demeurant  h  Dieppe,  1905, 
in-8,  de  m  p.  et  2  fl  prél.,  et  encore  VFaige  et  fa 
religion  chrétienne,  par  le  même.  Dieppe,  Eitt.  Mat- 
tin,  1566, 158  p.  plus  un  f.  blanc  an  r'^;  au  ▼•  do- 
quel  sont  quelques  versets  tirés  du  ponme  dtié- 
chiel.  — Djsrours  de  l'histoire  de  la  PUfHée,par 
M»  le  ChaUeux,  imprimé  sans  nom  de  Uea, 
daté  :  de  Dieppe^  ce  il  moy  15M. 

■  Le  premier  libraire  que  nous  troaTons  à  Dl< 
dit  le  docte  abbé,  est  Guillaume  Maiot,qui,  en  16i7, 
fait  quelques  fournitures  h  l'église  d'OffranviOe;  nil 
doute  qu'il  n'ait  été  imprimeur.  •  —  Mais  qodle  eo 
est  la  preuve  7 

En  1042,  le  P.  Foumier,  Jésuite,  fdtiomriBKr  h 
Dieppe  chez  P.  Dnbuc,  le  chef  de  cette  flnniOe  de  ty- 
pographes qui  ne  s'est  éteinte  qu'en  181l,an  voliime 
intit.  :  Prières  pour  réciter  pendant  la  nusse. 

De  1(M8  it  1008,  il  fait  encore  imprimer  ciiei  Pierre 
ou  Nicolas  Dubuc  un  asses  grand  nombre  de  trai- 
tés sur  la  géographie,  la  cosmographie  ou  h  navi- 
gation. 

Un  livre  célèbre  et  que  l'on  trouve  cité  dus  «n 
très-grand  nombre  d^nciens  catal.:  Instauratœ  ani- 
sarum  Deppensium  sedes,  Deppiis,  1048»  in-*,  est 
attribué  par  l'abbé  Cochet  aux  pretres  de  l'Oratoire  : 
simple  hvpothèse. 

Après  le  bombardement  de  lOM,  Dieppe  Ikt  rt- 
duite  à  emprunter  it  la  ville  de  Rouen  un  impri- 
meur ;  et  celle-ci  lui  envoya  im  des  Viret,  fkmllleqai 
donne  un  grand  nombre  de  typographes  à  la  capitale 
de  la  Normandie  pendant  les  xvi*  et  xvii*  sièd^t. 

Les  emprunts  que  nous  venons  de  faire  à  l'alibè 
Cochet  ne  sont  pas  de  nature,  on  le  voit,  à  donner 
une  idée  bien  nette  des  débuu  de  la  typognpUe 
dieppoise;  mais  le  premier  des  bibliographes  nar- 
mands,  M.  E.  Frère,  a  bien  voulu  ajouter  au  pea 
que  nous  savions  une  de  ces  notes  brèves  et  suba- 
tantlelles  dont  il  a  le  secret  ;  il  considère  Nicolas 
Acher  comme  le  premier  imprimeur  réelleaaent 
établi  à  Dieppe,  de  1025  it  1049,  et  voici  le  titre  do 
premier  volume  sorti  de  ses  presses:  Analomàt 
française  en  forme  d* abrégé,  recueillie  des  inetf* 
ieurt  authewt  qui  ont  escrit  de  reste  setenee,  par 
M^  Théophile  Gelée,  médecin  ordinaire  de  la  vUle 
de  Dieppe.  A  Dieppe,  par  Nicolas  Acher,  imprimeur 
demeurant  dans  la  Grand'Kue,  vis-à-vis  la  fontaine 
du  Marché*  1025,  pet.  in-S",  de  285  p.  plus  la  table 
en  9  ff.  prélim.  dont  un  titre  gravé. 

Le  1"  Journal  de  Dieppe  fut  publié  le  19  férrier 
1815  ;  ce  n'était  qu'une  feuille  d'annonces,  intitulée  i 
Répertoire  des  négociant». 

Les  arrêts  de  1*704  et  de  1759  autorisent  un  impri- 
meur à  tenir  un  établissement  typographique  tas 
la  ville  de  Dieppe  ;  en  1704,  cet  imprimeur  étailJac- 
ques-Nicolas  Dubuc,  pourvu  en  1729;  sa  veuve,  à  sa 
mort,  continua  à  exercer  pendant  la  mUiorité  desoa 
fils;  cette  imprimerie  ne  possédait  que  deux  prestes. 

Derbatum,  Derpatum,  Derpata^  Torpatum 
[Zeiier],  Dorpatum  Livanordm  [CIut., 
Cell.],  Dorpat,  Dôrpt,  Tehrpoia  (eu 
lithuanien)^  ville  de  Russie^  dans  le 
jjouv.  de  Riga. 

Université  fondée  en  1052;  biblioth.  importante. 
Cette  ville  possède  une  imprimerie  depuis  la  fonda- 
tion de  son  univcnité  :  Fridericus  Mentus,  P,  L.C, 
hist.  ft  antiq.  professor  Dorpatensis,  relaii/t  de 
inauguratioHC  Univcrsitatis  Dorpatensis  die  15  oe- 


409 


DERBIENSIS.  —  DESIDERII  MONS. 


4i0 


to^ris  amo  633  fœta.  itUomate  GermanU^o,  Ediu 
Dorpiti  impensis  Jacobi  Beckern,  in-ft.  Ije  même 
auteur  doone  U  même  année  :  fiunciu»  Pamasti 
Urotiei  P^etievs,  §eu  gratuiaiio  in  fundationem 
éêntt  academiœ  dorpatentis,  sermone  partim  lo' 
timo^  partfm  germimico.  Ibid.  ldS2,  in-4  ;  et  Tannée 
■livaote:  ProdrumuM  hitioricus  BeipuMieœ  lAvO' 
mtem,  ak  fpti»  ejutàern  provineiœ  incunabuli»  ad 
■wnem  Gnattarl  Magid  Régi»  Sueciœ  deduetus, 
serai,  germon.  Domti  Ufonorum,  apud  Jacob. 
BcdEcra»  an.  16SS,  in-h. 

U  Btèikftk,  Septentrion,  de  M(Hler  et  SchefTer 
Mws  donne  on  nombre  considérable  de  Ihrrs  impri- 
■és  dM»  cette  TiUe  antérieorement  h  1042,  date 
adoptée  par  Falkenstein. 

Derbieecsis,  Derbicensis  comitatus^  le  comté 
de  DeHny,  Derbyshire,  en  Angleterre. 

Deria^  DERRAy  RoBERETUM,  coDité  irlandais 
de  Derry  ou  Londonderry  (prov.  Ulster). 

I>ER!ics^  Eksus  lacus,  ïoc  EoTne,  en  Irlande 
(comté  de  Fermanagh). 

Derrhis  prom.^  Derris^  Ai^ç  IStrab.],  cap 
de  Macédoine,  à  la  pointe  S.  de  la  pres- 
qu'île de  SUhinia,  aijg.  cap  Dejprano. 

Dertoeta  fPlin.,  Gic,  Jornand.],  AipOuv 
rStrab.]y  AifiâiMi  [Ptol.],  Juua  Augusta, 
GoLoiOA  Juua  Augusta  Dertona^  Tur- 
wjsk,  Tardonne  [Chr.  carlov.],  ville  de 
Liçorie,  aui.  TorUma,  TorUme,  ville  de 
Piémont^  ch.-l.  de  la  prov.  da  même 
nom. 

Falieuatrin  ftdt  remooier  rimprimerie  dans  celte 
vOle  à  ruinée  1014  ;  et  Haym  (p.  102)  nous  donne 
le  dire  da  livre  exécnté  cette  année  à  Tortone  ;  mais 
Doos  pouroRS  citer  des  produits  antérieurs,  sans  ce- 
pendant  pouvoir  asslgniier  de  date  certaine  à  l*éta- 
bUssement  de  la  typographie  :  Décréta  promulgaia 
in  gpnoéo  diœeeiana  Dertoneiui  prima,  anno  1M&, 
DertoDB,  laOQ,  in-4  (GataL  d'Estrées,  n*  908).  ~ 
c;audo*OR<  (Wilta.)  Admxatia  civilis,  Dertooae,  1011, 
in-4i  (Gau  de  Tournes,  p.  178).  Le  folume  que  cite 
Hajrm  et  qu*ft  voulu  désigner  Falkenstein  est  celui-ci  : 
Mmcû  Proèo  BtetL  Atçui  rittà  antita  del  Monfer- 
reto  €om  nddixkmi  delP,  Ant,  Ruàa.  Tortona,  pel 
Viola,  lOIft,  iMÈrh\  il  nous  donne  un  nom  d*im- 
prinmir. 

Dertosa  [Mêla],  Dertusa,  Jlxia  Illehga- 
voNu  Dertosa.  AipTwoa  [Ptol.],  ville  des 
Uercaones,  dans  l'Espagne  Tarrac, 
auj.  Tortosa,  sur  l'Ebro,  ville  de  Cata- 
logne. 

Tous  les  bibliographes  sont  d'accord  pour  faire 
remonter  rimpriroerie  A  Tortosa  ft  l'année  1&S8  : 
Bemardiniu  de  Sorio  (sic),  reetor  collegii  Dertu- 
aenel».  Mariale.  A  la  fin  :  imprestum  est  autem 
presenâ  opws  Derhue  :  per  Amaidum  Guillermi 
de  wumte  pe$eto,  Septimo  idus  januarii.  Anno  sa- 
tefts  wdlteeimo  ffuingenteeimo  trigesimo  octavo, 
In^  de  277  pp.  imprim.  irrégulièrement  en  car. 
gQili.«  arec  quelques  mitiales  neuronnées  ;  Timpri- 
uieur  est  protégé  par  un  privilège  de  dix  années, 
i.fec  pénalité  pour  le  contreCKteur  de  mille  florins 
li^ameDde  et  destruction  des  exempl.  saisis.  Nous 
•■■pmnloos  cette  description  it  M.  Gotion,  qui  la 
(lomie  d'après  un  exempl.  de  la  Biblioth.  de  Tri' 
uitg  Coileget  à  Dublin,  et  nous  soumettons  au  lec> 
leur  les  refluions  que  ce  titre  nous  suegère. 

L'auteur  de  ce  livre,  et  ce  livre  lui-même,  ne  sont 
cités  par  aucun  des  bibliographes  espagnols,  ni  par 
.w.ioiiio,  Mendes,  etc.,  ni  par  Iê  Biblioth,  Liuitana  : 


son  nom  semble  estropié  parle  Typogr.  gazetteer, 
qui  rappelle  Bernardintu  de  Sorio^  au  lieu  deSoria; 
ne  serait-ce  point  le  moine  franciscain,  de  Tordre 
des  frères  mineurs,  Bernardino  de  Busto,  ou  de 
Bustis,  dont  Hain  décrit  Touvrage  intitulé  Ma- 
riale de  singuliê  Pestiritatibus  Beatœ  Firginis, 
et  de  ce  livre  un  nombre  assea  considérable  d'édi- 
tions du  XV*  s.,  pour  la  plupart  publiées  à  Strasbourg 
et  k  Milan?  et  ce  Mariale  ne  serait-il  pas  le  même 
livre  que  celui  qu*a  voulu  décrire  le  olbliographe 
d'Oxford,  mais  peut-être  traduit  eu  espagnol,  car 
M.  Cotton,  qui  n'aime  pas  les  superfluités,  ne  daigne 
pas  nous  dire  si  le  livre  est  espagnol  ou  latin  7  Le  nom 
même  de  l'imprimeur  nous  est  inconnu  ;  est-il  parent 
du  célèbre  Arnaud  Guillen  de  Brocar,  le  grand  impri- 
meur du  xve  siècle,  en  Espagne,  ou  de  son  fils  Juan  ? 
Nous  ne  pouvons  édaireir  ce  détail,  et  nous  ne  sau- 
rions non  plus  dire  ce  que  signifie  ce  nom  de  liru  : 
Monte  Pesato^  à  moins  qu'il  ne  faille  lire  :  Monte 
Serrato  ;  ce  oui  it  la  rigueur  ne  serait  pas  absolu- 
ment impossible,  et  pourrait  alors  indiquer  un  cer- 
tain Guillen,  compositeur  d'imprimerie,  que  l'abbé 
de  Monserratc  fit  venir  de  Barcelone  k  son  couvent 
en  1518  (Mendex,  Typ.  E»p.,  p.  175);  en  un  mot 
tout  est  pour  nous  ténèbres  dans  l'histoire  de  la 
typographie  de  Toriosa,  et  nous  désirons,  sans  l'espé- 
rer, que  la  lumière  nous  vienne  d'Oxford  ou  de 
Dublin. 

Derventia,  Derventio  INotit.  imper. ^  Itin. 
Anton.] ^  ville  des  Brigantes^  dans  la 
Britannia  Homana^  aui.  Derby,  en 
saxon  Deoraby,  ch.-l.  du  comté  du 
môme  nom^  dans  TAngleterre  cen- 
trale. 

L'imprimerie  remonte  en  cette  ville  au  commen- 
cement du  xviii*  siècle  ;  un  Journal  the  Derby  Post' 
mon  commença  ft  paraître  le  1*'  décembre  1719,  et 
fut  remplacé  le  11  mai  1720  par  the  Britith  epy  and 
Derby  Postman  ;  le  nom  du  premier  imprimeur 
que  connaisse  M.  Cotton  est  S.  Drewry,  qui  était 
établi  en  1728. 

Desekhna,  Discentium,  Disentlna,  Disser- 
TiNUM,  Disentis,  bourg  de  Suisse  (cant. 
des  Grisons)  ;  anc.  abb. 

Nous  empruntons  it  M.  Tcmaux  la  note  suivante  : 
«  Les  religieux  avaient  établi  en  1729  uneimprime- 
rie  dans  leur  monastère,  qui  fut,  en  1799,  consu> 
mé  par  un  incendie  ;  le  métal  provenant  de  la  fu- 
sion des  caractères  fut  recueilli  et  servit  it  fabriquer 
les  tuyaux  d'orgue  de  l'église  de  St-Mariin,  à  Disen- 
tis ;  le  plus  anc.  produit  de  cette  presse  conventuelle, 
qui  soit  venu  à  ma  connaissance,  est  celui-ci  :  /'7a- 
minio  da  Sale,  Pundamenti  principali  délia  Ungua 
Eetica  0  Griggiona,  ail*  uso  di  due  délie  principali 
vatle  délia  Bezia,  eioè  di  Sopraselva  e  di  Surset. 
Stauipato  nel  principale  monastero  di  Disentis,  da 
F.  Ant.  BInn,  1729,  in-4.  t  Ce  rare  volume  est  cité 
au  Manuel  (tom.  V,  coL  70).  M.  Cutioii  ajoute  à 
l'histoiiette  de  M.  Temaux  un  détail  bien  anglais, 
c'est  que  l'incendie  de  1799  fut  allumé  par  l'armée 
française* 

Desertum,  Dysartum,  Dysart,  bourg  d'E- 
cosse (comté  de  Fife). 

Desideru  fandm,  Desideriopolis,  St'Dizier, 
ville  de  Fr.  (Haute-Marne). 

Nous  ne  pouvons  faire  remonter  l'imprimerie  dans 
cette  ville  qu'it  l'année  1791  :  Adresse  des  adminis- 
trateurs du  directoire  et  procureur  syndic  du  dis- 
trict de  Saint-Dizier  aux  officiers  municipaux  et 
citoyens  des  paroisses  du  ressort  de  ce  district, 
Saint-Dixier,  impr.de  Fouroier,  1791,  in-4*';  celte 
pièce  est  à  la  Bibliothèque  impériale. 

Desidehu  mons^  in  finibus  Ambianomm, 


4il 


DESlDERll  MONS.  —  DlCiEA. 


412 


Montdidier,  ville  de  France  (Somme). 

Suivant  M.  de  BeauTillé,  ce  fat  seulement  l'an  11 
de  la  République*  que  Bigot,  imprimeur  à  Breteuli 
(Oise),  transporta  son  matériel  typographique  à 
Montdidier  et  y  imprima  :  Tableau  au  maxinnum 
des  denrées  et  marchatuiises  qui  te  consomment 
dans  Vétendue  du  district.  Montdidier,  impr.  de 
Bigot,  an  11  de  la  république,  une,  indivisible  et  im- 
périssable. Le  papier  et  lUmpretsion  laissent  à  dé- 
sirer. 

M.  de  Beau  vil  lé  nous  apprend  encore  qu'au  xyik 
tiède  les  proressions  libérales  étaient  à  Montdidier 
l'objet  d'une  protection  spéciale,  et  il  cite  Pierre  Fou- 

Suerelle,  marchand  libraire  et  relieur,  qui,  s'étant 
xé  à  Montdidier,  fut,  par  suite  d'une  délibération 
de  l'échevinage  du  7  avril  1072,  «  eiempté  du  loge- 
ment des  gens  de  guerre,  aydes,  fourniture,  usten- 
siles et  contributions,  soit  en  deniers  ou  en  nature, 
attendu  que  cet  établissement  va  à  Futilité  pu- 
blique, t 

DEsroEBii  MONS,  Mondidier,  bourg  d'Espa- 
gne, dans  la  Galice,  suiv.  Bisch.  et 
MôUer. 

Deslonardum,  Dieulouard,  bourg  du  pays 
Messin  (Moselle). 

Desna,  Dessna  [Cluv,],  Desna,  riv.  de  Rus- 
sie, afQ.  du  Dniepr. 

Dessavia  fZeiler,  Topog.  sax.l ,  Dessau, 
ville  d'Allemagne, ch.-l  de  lanc.  prov. 
d'Anbalt-Dessau. 

Imprimerie  en  1696,  suiv.  Falkenstcin;  les  Juifo  y 
avaient  fondé  un  établissement  typographique. 

Desuviates,  peuple  de  la  Gaule  Narbonn.; 
habitait  le  pays  compris  entre  Arles  et 
Tarascon. 

Dethmolda  [Cell.],  Dietmeixum,  Dietume- 
LiuM,  TnEOTMELL    [Egiu.   Chr.],  TmET- 

MEIXE,    DiPPODISWALDA     [MÛ  11.,    StrUV.], 

Dethmold,  Detmold,  ville  d'Allemagne, 
cap.  de  Tanc.  princ.  de  Lippe-Detmold; 
lieu  célèbre  par  la  destruction  des  lé- 
gions de  Varus  et  par  la  victoire  de 
Charlemagne  sur  les  Saxons. 

Falkenstein  ne  (ait  remonter  l'imprimerie  dans 
cette  ville  qu'9t  1789. 

Detrekô  arx,  po^ttô  in  cwiitaiu  Posoniensi, 
cliàt.  et  bourg  de  Hongrie,  dans  le  co- 
mitat  de  Presbourg. 

Pctnis  Bomemisza  ,  pasteur  de  la  confession 
d^Augsbourg  it  (ialgotion,  à  Schintau,  it  DetrckO  et 
à  Rarbok  (ces  deux  derniers  châteaux  appartenant 
au  comte  Etienne  fialassa  de  Gyarmath,  qui  s'était 
déclaré  son  protecteur),  traîna  partout  avec  lui  une 
petite  imprimerie,  avec  laquelle  il  imprima  quelques 
volumes  a  DetrckO  et  à  Rarbok,  de  VanuHî  1582  à 
1584.  Son  premier  volume  est  en  hongrois;  nous  n'en 
donnerons  pas  le  titre  entier,  qui  est  formidable  : 
Enekcc  iiarvm  rcndbe  killOmbkiHûmbfelec,  etc.  De- 
trekO  \araba  anno  md.  laxxii,  in-ili.  Ccst  un  recueil 
de  pri^^cs  et  de  pot^sics,  dont  l'auteur  de  la  typo- 
graphie de  la  Hongrie,  Neuieih,  donne  Intégralement 
le  titre»  et  il  ajoute  :  «  Auctor  hanc  suam  odarum 
syltoçen  nwgniflcatœ  ac  munificœ  Dominœ  Annœ 
Cioron  Stephani  Balassa  de  Guyarmath  lectissimœ 
thaUxnd  sociœ  grat.  ammi  causa  dedicavit.  • 

Deva  [Cell.],  la  I)ee,  fl.  d'Angleterre  ;  se 
jette  dans  la  mer  d'Irlande.  =  Dee,  fl. 


d'Ecosse  ;  se  jette  dans  la  mer  du  Kori 

Deva,  voy.  Cestria. 

Deva,  Diva,  la  Dive,  pet.  fl.  de  Fr.  (Cal- 
vados), avec  un  pet.  port  du  même  non 
à  son  embouchure  dans  la  Manche,  cé- 
lèbre par  rembarquement  de  Guil- 
laume le  Conquérant. 

Devana,  Devona  VETUS,  AnGÙaMc  [Ptol.]; 
n'est  point  Aberdeen,  suiv.  Forbim, 
mais  aurait  existé  à  6  ou  7  milles  cbns 
ro.de  cette  ville. 

Develtus  colonu.  AcGÛtXTcç  [Ptol-]>  DcvEL- 
TON  [Plin.J,  ville  du  N.«£.  de  la  Thrâcc^ 
auj.  Zagora,  Dei}elto,  dans  la  Romnélie 
(Rum-Ui). 

Deviotia,  voy.  Teviotia. 

Devona,  Avicùova  [Ptol.],  ville  des  Hermon- 
duri,  dans  la  Germanie,  sur  Templaee- 
ment  actuel  de  laquelle  on  n'est  pu 
d'accord  ;  SchweinfwrUi,  ville  de  Bavière, 
suiv.  "Wilhelm,  et  suiv.  Reicbard^  M- 
wang,  près  Rotenburg,  etc. 

Comme  les  partisans  de  la  première  ■ftrilwliw 
sont  plus  nombreux,  nous  ptacerons  à  ce  bob  h 
note  typographique.  C*est  de  r^miée  1615  que.  Ac- 
cord avec  Falkenstein,  nous  dsterons  rflfiMIwr 
ment  de  la  première  imprimerie  de  oetle  tBi  : 
M,  JotL  Sckrôders  Biblisehem  eêuramoUmlm  wm- 
metirt.  Schweinftirt,  1005,  in^  {CtOoL  dei]btruéi 
Francfort,  ann.  1625,  p.  07). 

Devonia,  Devoniensis  coiOTATcs,  le  Deotmh 
hire,  en  saxon  Defhasqfre,  comté  d'As- 
gleterre. 

DiA,  voy.  DeA  YOCONTIORUII. 

Diablintes,  voy.  Aui^rci. 

Diabfjntum  aviTAS  [Baudrandl,  Dusuni- 
cuM,  Nœodunum,  If GiG^ouvov  [Ptol.L  Ne- 
DioNNUM  [Tab.  Peut.],  Jublems,  Jublâm, 
bourg  du  Maine  (Mayenne). 

DiaNjE  portus,  'ApTiuLi^oc  Xtfifnv  [Ptol.]^  pet 
port  dans  TEst  de  l'Ue  de  Cône,  prit 
d'Aleria,  auj.  Stagna  di  Diana. 

DiANiuM,  voy.  Artemisium. 

DiANUM  [Baudrand],  Diane,  bourg  du  Nt* 
politain  (princip.  citer.). 

Dibio,  voy.  Divio. 

Dicjla,  Aixa((x  [Hcrod.],  AuboudmXic  [Sih 
das],  ville  de  Thrace^  suiv.  Rrose,  uL 
Bauron  ;  suiv.  Choiseul  et  Reiduiiii 
Cumu,  localités  de  la  Roumélie. 

h 


Freytag  {Anal,  Utter.,  pag.  258)  nonsi 

titre  d*un  livre  imprimé  avec  la  sooacripUDa  #< 
Tille,  en  1600  :  PMlaretis  Amyntœ  Cmonumi 
logia  pro  Georgio  Popelio  Barone  de  UMufU—, 
regni  Boiohaniœ,  quondam  smprtmm  amlm  prth 
fecto  ;  post  ab  Imperatore  Rudotfo  II,  Htm§mlÊ 
ac  Boiohemiœ  Rege,  per  duodeevm  amun,  cmM 
ius  fasque  in  carcere  detento%  ad  regeâ^'pi 
cœterosque  christiani  nominiê  morfofdt. 


413 


DKLEARCHIA.  —  DIONANTUM, 


4i4 


SiU,  apud  Theopbil.  Agathoiiem ,  1606,    irï-8,  de 
;  pp.  (noms  de  lieu  et  d'imprimeur  supposés  7). 
Volume  précieuiK,  imprimé  avec  le   plus  grand 
soin  par  ordre  de  b  cour  impériale  d'Autriche,  et 
ëcvcnu  fort  rare  ;  il  en  existe  un  exempl.  à  la  Bi- 
Miotli.  de  Dresde,  et  un  autre  à  Wolfenbuttel. 

DiCSAiIClUAy  TOy.  PUTEOU. 

IhaAcuVjDnziACUM,  Duodecucum  [Concil., 
tom.Wlïj,Douzy,  bourg  de  Champa- 
gne (Ardennes)  ;  concile  en  874. 

DlCTAlIKIJll^     A(xt«pt'»OV    fPtol.],     DlCTYNNA 

[Mela]^  ville  sur  la  côte  N.-O.  de  la 
Crète^  ai]j.  Dictamo,  bourg  près  de  la 
Cauée  (Candie). 
Dicnjii,  DiGAMYEiA,  Diganwey,  bourg  du 
pa]rsde  Galles  (Caernarvonshire). 

DlDATnUM,  Toy.  DOLA. 

IhDTME  DIS.  IPlin.],  Ai^ûpwj  [Thucyd., 
Diod.]^  Tune  des  îles  Lipari,  auj.  Pa- 
noria,  sur  la  côte  N.  de  la  Sicile. 

DiDTMi.  Ai^ûoGi  [Pausan.],  localité  du  S. 
de  FArgolide,  auj.  Didymo,  DidMmo, 
bourg  de  Morée. 

DiDYMOTicBos^  localîté  de  la  Thrace,  aui. 
DimoHka,  ville  de  la  presqu'île  de  Gal- 
lipoli. 

Dbgiluv,  Deuil,  commune  près  Montmo- 
rency (Seine-et-Oise). 

DœraoLTA  [Zeiler],  DiepHoh,  bourg  d'Al- 
lemagne (Hanovre);  ch.-l.  de  comté. 

Dœppa,  voy.  Deppa. 

DiESTA  [Fortunat.];  Diesthemium,  Biest, 
ville  de  Belgique  (Brabant  mérid.). 

SuîTant  M.  de  Rdffenberg,  llmprlmerie  existe 
cette  petite  Tille  depuis  Tannée  1797  ;  et  le  pre- 
typographe  iPïippelait  François-Tbéodore  Page- 


DiEniELLUii;  voy.  Detmolda. 

DiGMAXiAcuSy  DAGinNiAcuit£^  Damiguy, 
bourg  du  Perche  (Orne). 

DuA,  DiLiSy  Verdonia,  le  Verdon,  pet.  riv. 
de  Provence,  afQ.  de  la  Durauce. 

Diunga,  Dilldîoa  [Cell.],  IHUingen,  ville 
de  Bavière^  sur  le  Danube  ;  université 
catholique  fondée  en  1552  ;  anc.  résid. 
des  évoques  d'Augsbourg. 

Imprimerie  en  1555,  suiv.FalIcenstdnt  nous  pen- 
qiie  rimprimerie  a  dû  suivre  de  plus  prto  la 
lOHîDO  de  Punivertité  ;  mais  nous  n'avons   pas 
I  livre  plus  ancien  à  citer  que  le  MissaU  secundum 
■  AuguMtauiiEeclesiœ.  Dilingen,  in  aedibus  Se- 
Hajcr,  1555,  in-fol.  (Bibl.  roy.  de  Munich). 


IhL5Ay  BâlorBanga,  bourg  de  Hongrie^ 
dans  le  comitat  de  Horn. 

DiifOLA  [Pertz],  IHemel,  riv.  de  Westpha- 
lie,  am.  du  Weser. 

Dd^axtium  [Cell.],  Dwannum,  Dionantium, 
Dimmtes  (tapiss.  de  Bayeui),  Dinan, 
ville  de  Fr.  (Côtes-du-Nord). 


Voici  la  note  que  nous  recevons  du  savant  biblio- 
thécaire de  Dinan,  M.  L.  Odorici  :  Emmanuel  de 
liorraine,  duc  de  Mercosur,  fut  le  Mécène  de  Tim- 

{»rimerie  à  Dinan  ;  elle  fut  établie  tout  d'abord  chez 
es  Franciscains  et  les  Gordelicrs.  On  dirait  qu'au 
milieu  des  troubles  de  la  Liçue  qui  désolaient  alors 
la  Bretagne,  cet  »rt  de  la  paix  n*avait  pu  trouver  un 
asile  assuré  qu*à  l*ombre  au  cloître,  il  l'abri  sacré  du 
temple.  I^  elle  n'imprime  que  des  brochures  pieuses 
om^s  d'images  passablement  grotesques.  Dès  l'an- 
née 1595  cette  typographie  met  au  jour  des  volumes 
imporunts  :  Escript  de  l'evesque  de  SaitU-Brieu , 
contenant  les  raisona  qui  Pont  retenu  ejn  l'union 
des  catholiques  contre  ta  partialité  des  hérétiques 
et  schismatiques  leurs  associez  et  fauteurs.  A  Mon- 
sieur.  Monsieur  Veuetque  du  Mans,  A  Dinan,  par 
Julien  Aubiiiière,  imprimeur,  demeurant  en  la  rue 
des  Chflges,  1595,  in-8  de  578  pp. 

Traité  des  brefs  et  sauf-conduits  de  la  province 
de  Bretagne,  par  Toisse  de  BotsgeUn;  Dinan, 
Jullan  Aubiniere,  1594,  in-K. 

Au  zvii*  siècle  nous  citerons  t  De  la  nature  et 
des  vertus  des  eaux  minérales  de  Dinan,  par  du 
Hamel,  Dinan,  Aubin,  1648,  ln-12. 

Kn  iota  Jacques  Mahé  succède  ft  Aubiniere  ;  il 
est  remplacé  en  1628  par  Jacques  Aubin;  la  Cunille 
de  ce  dernier  exerce  cet  art  de  père  en  fils  Jusqu'au 
milieu  du  xviii*  siècle.  Enfin  la  fomille  iluart,  qui 
existe  encore,  débute  en  17S9. 

Les  arrêts  du  conseil  de  17ûa  et  de  1759  conser- 
vent un  imprimeur  dans  la  ville  de  Dinan  ;  l'arrêt 
du  12  mai  1759,  qui  supprimait  l'imprimerie  dans 
plusieurs  villes  de  Bretagne,  avait  aussi  respecté 
celui  de  Dinan  ;  et  le  rapport  fait  it  M.  de  Sartines 
en  1764  nous  donne  le  nom  de  cet  imprimeur:  Jean- 
Baptiste  Huart,  reçu  en  1759  et  possédant  deux 
presses. 

DiNCKFSPUULA;  Tricolus,  Zeapoliî?  fMeriaD. 
topog.],  Dinkelsbùhl,  ville  de  Bavière, 
près  de  Nôrdlingen. 

DiNGLiA,  Dingle,  bourg  d'Irlande,  dans  le 
comté  de  Ken^. 

DiNGOLnNGA,  JHngolfing,  ville  de  Bavière, 
sur  risar  (Unterdonaukreisc). 

DiNiA  [Plin.],  Aiv^a  fPtol.),  CiviTAS  Dinien- 
siLTi  [Not.  prov.J,  ville  des  Bodiontii, 
dans  la  Gaule  Narbonn.,  auj.  Bigne^ 
ch.-lieu  du  dép.  des  Basses-Alpes 
(France). 

Nous  ne  trouvons  pas  .trace  d'imprimerie  en  cette 
ville  antérieure  au  xix»  siècle* 

DîocLEA  [Aur.  Vict.],  Doclealb  [Plin.], 
AoxXéa  [PtoL],  ville  d'illyrie,  auj.  Bog- 
nidolatz,  suiv.  Heichard,  sur  le  golfe  do 
Scutari. 

DionuRUM  [Itin,  Anton.],  Dourdan,  ville  de 
Fr.    (Seine-et-Oise) ,   suiv.  d'Anville  ; 

voy.  DORDANUM. 
DlOUNDUM,  voy.  BlOLLNDUM. 

DioMEDEA  [Plin.],  DioMEDiA  [Mcla],  Trime-» 
TUS  [Tac,  Mêla],  Teutria  [Plin.],  Trc- 
miti,  bourg  principal  des  îles  de  ce 
nom,  dans  la  mer  Adriatique,  Diome- 

DE-E  INSULTE. 
DiONANTUM,   DlNANDllM    [THuail.],   DeOMANT 

[Hincm,  Rem.] ,  Dionant,  Dînant,  ville 


415 


DIONYSil  FANUM.  —  DIVIO. 


M 


de  Tanc.  pays  de  Liège  ;  fait  partie  aaj. 
de  la  prov.  de  Namur  (Belgique). 

L'imprimerie  peat  être  reportée  dans  rette  ville  à 
l*année  1670,  elle  nom  du  premier  typographe  est 
Jean  Morard  ;  on  ne  connaît,  qu'un  seul  ouvrage 
sorti  de  ses  presses  :  Le  Bouclier  gpiriivet  contre 
les  dardt  redoutables  de  la  mort  subite^  du  foudre 
et  de  la  peste.  Dinant,  de  IMniprimerie  de  Jean  Mo- 
rard, 1079,  peu  in-8;  les  approbations  sont  datées  de 
1005. 

Ce  volume  est  plus  que  rare,  il  a  totalement  dis- 
paru ;  car  on  n*en  connaît  point  d'exemplaire  ;  il  est 
cité  seulement  dans  la  Rlblioiheca  sertptorum  Léo- 
diensium  de  Van  drr  Meer,  dont  le  ms.  est  conservé 
par  M.  X.  de  Theux;  aussi  beaucoup  de  bibliophiles 
Delgcs  n*adnietient-ils  pas  cette  première  imprime" 
rie  dinantaise,  et  reporient-ils  seulement  a  Tan- 
née 1712  rintroduction  de  la  typographie  à 
Dînant  par  Philippe  Wirkay;  le  premier  ouvrage  pu- 
blié par  ce  dernier  est  intitulé  :  Manuductio  ad 
ciElmn  sanetomm  patrum  veterumque  pMIosO' 
phorum  medullam  continens,  opuscutum  pr<esf oii- 
tissimum  Emin.  Card.  Bonœ,  adauetum  metroque 
rhythmicoetincinnatum  per  P.  P,  Ev,  P.  D.  {Pierre' 
François  Evrard  Prêtre  /Niir'nfcrfa).Dionanti,  apud 
Phll.  WIrkay  typographum.  1712,  pet.  in-8,  de  10  f. 
lim.  et  908  pp.  en  vers  latins  rimes.  Quelqutrs  exem- 
plaires portent  la  date  de  171S. 

(Communication  de  M.  Gothier,  de  Uégc.) 

DiONYSn  FANirM,  MONASTERIUM^  VOy.  CaTO- 
LACUM. 

Nous  ajouterons  une  note  relative  à  Timprimerie 
particulière  de  l'abbaye,  établie  en  1571  :  vile  était 
installée  it  Paris,  rue  de  TAmandier  (auj.  des  Aman- 
diers), près  de  St-Etienne  du  Mont,  et  spécialement 
réservée  aux  impressions  monacales,  dont  la  pre- 
mière fut  :  Carmen  de  arte  rfietorica,  a  Francisco 
Picard.  Paris,  typ.  nionasterii  S.  Diunysii  a  Praio, 
via  Amygdalina,  aa  Veritatls  insigne 

Plusieurs  pièces,  dont  le  titre  est  donné  au  CataL 
de  ClUstoire  de  France  de  la  Biblioth.  imper, 
(tom.  I,  p.  S81  et  »uiv.),  portent  comme  souscrip- 
tion :  S.  Df.kis  en  France,  avec  la  date  de  1593  ;  mais 
nous  les  croyons  exécutées  k  Paris,  et,  suivant  quel- 
ques probabilités,  elles  sortent  de  l'imprimerie  de  la 
rue  de  VAnuuutier. 

DioNYsii  (S.)  IN  Leonibus  palat.,  s.  Délits, 
dans  la  foret  de  Lyons,  bourg  de  Fr. 
(Eure)  ;  anc.  ])alais  construit  par  Henri 
1*%  roi  d'Angleterre  (Charta  Phil.  Aug. 
a.  1202). 

Un  grand  nombre  de  localités  en 
France  sont  placées  sous  Tinvocation 
de  S.  Denis^  reconnu  comme  apôtre 
des  Gaules. 

DioNYsopoLis  [Itin.  Anton.],  Aicvu^cvitoXi^ 
[Arrlan.],  Matiopolis  [Scymn.],  ville  de 
la  MoBsie,  auj.  Buidsjtck,  dans  la  Boni- 
garie  ottomane,  suiv.  Reichard  (Pa- 
chai,  de  Silistrie). 

DioRsiuM,  Diors,  bourg  du  Berri  (Indre). 

DioscoRiAS,  voy.  Sebastopolis. 

Dipo  [Itin.  Anton.],  Evandria,  Eùav^oCa 
[Ptol.],  EvANDRiANA  [Itin.  Anton.],  ville 
(le  la  Tarrac,  auj.  Tahivera  la  Vieja  (?), 
bourg  sur  le  Tage,  dans  la  prov.  de 
Tolède. 

DiRiGOTA,  Dlnogutria,  vlUe  de  la  Mœsie 


infér.,  auj.  Drimago,  sur  le  Daniibe, 
près  Kersova  (Boulgarie). 

DiRsciiAViA,  Dirschau,  ville  de  Prusse,  sur 
la  Vistule  (prov.  de  Prusse  occid.). 

DisiBODENGENSE  cŒxoBmii,  IHetenbm, 
bourg  de  la  Prusse  Rhénane  (rég.  de 
Goblenz). 

DisHUDA,  DiXMUDA,  Dixmuyden,  Diasande, 
ville  de  Belgique  (FI.  occid.). 

DisPARGUM  [Ghr.  Moissiac.l,  DraPARGni 
CASTRUM  [Greg.  Tur.J,  Disbargcv  (ài 
termino  Thuringonm),  Hespargom  [HiDo- 
mar.j,  ville  de  la  Germanie,  am.  Boei- 
burg,  Duysborg,  bourg  de  Belgique, 
entre  Louvain  et  Bruxelles  (Brabant). 
D'autres  géographes  voient  dans  ce 
nom  de  lieu  Diest,  dans  le  Brabant 
mérid.;  d'autres  Dutsfttirg,  ville  de  k 
réff.  de  Gleveberg;  enfin  Damben, 
chat,  près  Paderbom,  anc.  palais  mé- 
rovingien. 

DissERTiNDM,  voy.  Desertina. 

DiSTEMIUM,  voy.  DiESTA. 

DmfARsiA,  DrrHMARsiA  rZeiler],  Dtttaar- 
sen,  sur  la  mer  du  Nord,  district  da 
Holstein. 

DnTATiUM  [Itin.  Anton.] ,  Airrinav  [Ptol.j, 
ville  des  Sequani,  dans  la  Gaule  Belgi- 
que ;  suiv.  quelques  géogr.,  cette  loca- 
lité correspond  au  Vieux-Satrre,  villan 
près  dq  Seurre,  ville  de  Fr.  (Gôte-d^. 

DiiM  [Liv.],  AIov  [Thuc,  Polyb.],  ville  de 
Macédoine,  auj.  Ketrina,  dans  le  pach. 
de  Saloniki  [Graêsse]. 

DiUM  promont.,  cap  Sossoso,  dans  fUe  de 
Candie. 

DiUSRURGUH,  voy.  DUISBURGUM. 

Da'ZA,  voy.  Divicia. 

Diva,  voy.  Dkva. 

Diva,  Deva,  fl.  d'Espagne,  tombe  dans  le 
golfe  de  Biscaye. 

Divi-rruM,  Diveto,  bourg  de  Sicile  (Val  di 
Demona). 

DmciA  ci\TrA9  [Frédég.],  Divitia  [Greg. 

Tur.],      DlVlTENSE    MONrME.NTUM,   DlUZA 

[Chr.  Reginon.],  DeiUz,  Ihdz,  sur  la 
rive  droite  du  Rhin,  pet.  ville  de  la 
Prusse  Rhénane,  à  TE.  de  Cologne. 

Divio  [Cell.,  Luen.],  Divionensé:  GAsmui 
[Greg.  Tur.],  Diviodunum  [Innoc.  III 
Epist.],  DivioNUM  [Cluv.],  DiBio  [Insor. 
Rom.],  Diion,  ville  de  France,  cb.-llen 
du  dcp.  (le  la  Côte-d'Or,  anc.  cap.  et 
résidence  des  ducs  de  Bourgogne;  deux 
abb.  de  S.  Benoît  et  de  Qteaux;  patrie 
de  Bossuet,  etc. 


417 


DIVODURUM.  —  DOADUM. 


418 


Le  premier  livre  imprimé  dans  cette  ville  est  daté 
de  lUH  ;  c'est  an  recueil  des  privilèges  de  Tordre  de 
Citeaox;  cette  compilation  fut  faite  par  un  abl)é  de 
rbrdre  nommé  Jelian  de  Cirey,  Johanne»  de  Cyreio; 
uo  Allemand  nommé  Pierre  Metlinger,  appelé  de 
Dôle,oiirannée  précédente  il  imprimait  un  Beeuetl 
du  ordomnoMees  royaux,  en  fut  Pimpriroeur.  Hain 
donne  de  ce  livre  rare  un  titre  détaillé  que  nous 
abrégeons  :  Collectio  piitilegiorum  ordinis  as- 
mcnERais.  »  Au  r*  du  107*  f.  Opéra  Zïpè9a  Reue^ 
rAtfssfNd  im  chrùto  prit  edUi:  dfU  lo  \\  hOnU  ab- 
èmiU  eiMtercif  so/cre  théologie  extmij  pfe$wris  :  ad 
om  |]  ii<inn  nti  tacraiissimi  ordinU  ftttorû  consola'' 
tkmem  t  pfetiMm,^hoe  ojnupluriû  summorû  roti" 
tiékvm  prhiileçiorû,  quib'  dieltus  sacer  ordo  Ciê' 
taviefk  ampUârtme  côlra  omnts  injurias  r  <n  |  sultus: 
priHikgittims  est  Z  munitus  :  emèdatissime  t  inte- 
ferrt  II  me  impressMm  DMone  p  magistrû  PetrU 
MetUmger  AlemélntL  ànno  diU  M.CCCC.  nona- 
meaàmo  mirno  iiij  Xonas  lutias,lFiniT  feuciter. 
un  voL  In-ft,  9t  long,  lignes,  S5  à  la  p.  entière,  en 
lettres  de  somme,  sans  chli.  ni  réel.,  avec  signât  et 
capiL  gr.  eo  bois  ;  contenant  107  ff.,  en  tête  1  f.  qui 
OMiient  au  r«  et  ?<>  une  fig.  gr.  s.  bois;  le  second 
eommeoce  :  Jïreris  prtfaiio  sub  sequenti  collecta: 
«n  r*  du  dernier  f.  la  souscription;  puis  vient  une 
■ièce  de  M  vers  latins  de  Conradius  Leontorius  au 
kcleor;  Peiempl.  de  la  BibL  impériale,  payé  79  liv. 
1  &.  A  la  Tente  La  Vallière  (n«  111^  ne  contient  que 
196  (L 

PapiHoo,  dans  la  Bihlioth,  de  Bourgogne,  A  Tart. 
Jtam  ae  Cfrey,  cite  de  cet  abbé  un  Capitutum  ge- 
ttermie  dsterciense,  qu*il  dit  avoir  été  imprimé  A 
DQon  en  1A9I  t  «  Otte  date,  dit  M.  Brunet,  n'est  pas 
bicD  constatée;  •  Texisience  du  volume  non  plus. 

Le  président  Boubier  possédait  A  Dijon  un  nombre 
■SKI  considérable  de  manuscrits  de  l'abbé  de  Urcy; 
le  CmpUulmm  oenerate  était  peut-être  du  nombre.  . 

Ou,  A  rabbé  de  Cirey  que  l'on  doit  également  le 
MîÊMdM  Ciatereiense  de  IA87,  imprimé  sans  nom  de 
Uen»  rt  dont  II  peut  être  intéressant  de  comparer  le 
rlère  avec  4e  recueil  des  privilèges  du  même 


Les  Coutumes  de  Bourgogne,  dont  la  première 
édition  avait  été  donnée  A  Lyon  en  1517,  sont  réim- 
primées A  Dijon  d'après  une  nouvelle  rédaction  pu- 
bttée  en  Caudienee  de  la  court  souveraine  du  Par^ 
êement  de  Dôle,  en  date  du  10  mai  15S9;  le  titre 
porte  :  Imprimé  pour  Hugues  Danoux,  marchand 
libraire  demeurant  à  Dijon  deuanl  Notre-Dame,  et 
la  sou>cription  :  Imprime  pour  Mongeot  Danoux  : 
marehana  Ubraire  demourant  à  Dôle. 

les  principaux  imprimeurs  de  Dijon  aux xvie  et 
xni«  siècles  sont  :  Hugues,  Jean  des  Planches,  du 
Brel,  Ciuy  Aune  Guyot  et  Claude  Guyol,  Philibert 
Uia«ance,  l'illustre  Pierre  Pallioi,  etc. 

Les  arrêts  du  conseil  en  date  des  21  Juillet  170A  et 
SI  mars  1739  fixent  à  quatre  le  nombre  des  impri- 
meurs qui  peuvent  exercer  A  Dijon. 

En  176A  ces  quatre  imprimeurs  sont  :  la  veuve  De* 
samt,  Hucberot,  pourvu  en  ilUk,  Defay,  exerçant 
depuis  1757,  et  Causse  depuis  175S  ;  ils  possèdent  en- 
tre eux  treiae  presses. 

DivoDUHCM  [Tac.,  Iliii.  Anton.,  Tab.  Peut.], 

iiwtK^cupCV    fPtol.l,  DiVODURUM  MkDIOMA- 

T1UC0RUM  ICluv.j,  Mediomatbici  [Amm. 
MarGclL],  Mediomatrica  [Chr.  Moissiac.l, 
Mcn  [Not.  imper.],  Meitis  fFortunat.J, 
Mettense  Palat.  [Chr.  Cari.  Simpl.  a. 
912),  ville  des  Mediomatrici,  dans  la 
Gaule  Belgique,  auj.  Metz,  ville  de 
Fr.,  sur  la  Moselle  et  la  Scille,  ch.-lieu 
du  dép.  de  la  Moselle,  anc.  ca|).  du  roy. . 
d'Austrasie,  anc.  ville  impériale,  ap- 
part.  à  la  France  dep.  1552. 

Le  premier  livre  imprimé  à  HeU,  suiv.  M.  Tessier 

DICTIOJIJr,  DX  GÈOGB. 


{Essai  philoL  sur  les  eommeneements  de  la  typogr, 
à  Metz),  est  le  !•'  livre  de  Vimitation  de  J.-C.  ;  ii 
est  inUtulé  :  tneipiût  ammonicOnes  ad  spiritualè 
uita  utiles.  Ca.  primû  de  imitaeôe  xpi.  —  Ofa  lit  au 
r**  du  dernier  f.  :  impresse  in  cïlate  Metensilper 
fratrem  Johannè  Coltni,  or^dinis  fratrum  Car' 
melitarum  \\,et  Gerhardum  de  noua  ciuUate.  0  Anno 
Doniini  Millr«.  cccc*.  Lxxxij».  in-A,  goth.  de  2A  (L, 
sans  chif.,  réel,  ni  signât.,  A  29  I.  par  page. 

Ce  rare  peUt  volume  a  été  signalé  pour  la  pre- 
inière  fois  por  M.  Brunet  dans  le  beau  Catalogue  de 
M.  d'Ourcnes,  ei  l'exempl.  décrit  fUt  payé  24  fr.  par 
M.  de  Bure,  probablement  pour  la  Blbl.  du  Roi,  qui 
en  possède  deux  exemplaires. 

L'exempl.  décrit  par  M.  Tessier  se  trouve  relié 
avec  un  autre  pet.  volume  de  même  format,  exécuté 
avec  les  mêmes  caractères,  mais  sans  nom  d'impri- 
meur ;  en  voici  le  titre  :  Opusculû  Ifd  speculû  au- 
reû  (Ae  peccatcis  ïseribit  :  îdpit  feliciL  et  au  \*  du 
S5«  n  ;  Spéculum  aureum  anime  peceatrics  a  quo- 
dam  Cartusiense  editû:  finit  féliciter,  imprêsstnn 
anno  domini  Millesimo.  cocc  lxxx^.  xix  augvsti. 
Même  disposition  typographique  que  le  précident 
voL,  mais  avec  2$  lig.  A  la  page  ;  par  ces  mots  quo- 
dam  Cartusiense,  on  désigne  Denys  le  Chartreux, 
alias  nickel. 

Un  livre  û^Heures  à  Vutage  de  Metz,  imprimé  en 
1A98,  porte  :  Acheuees  pour  maistre  Jelian  Mag- 
dalene  demeurant  en  la  dicte  ville  de  Metz;  mais 
il  paraît  démontré  que  ce  livre  n'a  point  été  exé- 
cuté A  Meu. 

Nous  citerons  parmi  les  imprimeurs  de  Mets  aux 
XVI*  et  xvii«  siècles  :  les  deux  Jehan  Pallier,  habi- 
les et  célèbres  typographes  du  milieu  du  xvi*  siècle, 
que  MM.  Tessier  et  Beaupré  citent  avec  honneur  ; 
Dominique  Faber,  ancien  directeur  de  l'imprimerie 
ducale  de  Nancy,  qui  se  retire  A  Metz  vers  1572,  et 
son  fils  Abraham,  dont  les  premiers  travaux  typo* 
graphiques  A  Mets  datent  de  1587.  Utons  encore 
Claude-Félix  Domenge,  Brocquin  el  Stan.  Antoine,  au 
commencement  du  xvii«  siècle. 

Les  arrêts  de  170A  et  de  1739  autorisent  deux  maî- 
tres imprimeurs-Jurés  pour  la  ville  de  Metz,  et  le 
Rapport  Sartjnes  donne  les  noms  de  ces  deux  impri- 
meurs en  170)  :  Juseph  Collignon,  fils  d'imprimeur, 
reçu  en  17A2,  a  reçu  en  1755  les  provisions  d'impri- 
meur du  Roi ,  possède  S  presses.  —  Joseph  Antoine, 
ui  appartient  à  une  famiilu  d'imprimeurs  qui  dutc 
le  plu>  de  130  ans  (nous  pouvons  citer  des  livres  por- 
tant, le  nom  du  chef  de  cette  f  imille,  datés  de  102A)  : 
reçu  en  1756  et  nommé  imprimeur  ordinaire  du  Roi 
par  lettres  patentes  de  1758.  Cette  imprimerie  com- 

Erend  6  presses;  on  y  rcmar(|ue  des  caractères  hé- 
ralques.  «  Cet  imprimeur,  dit  la  note  adressée  au 
ministre  (noie  passablement  inexacte),  est  le  premier 
qui  se  soit  occupé  en  France  de  ce  genre  d'impres- 
sion qui  est  digne  de  protection,  ne  pouvant  quVire 
utile  aux  sciences  et  aux  arts,  et  singulièrement  for- 
mer une  nouvelle  branche  de  commerce  dans  cette 
ville  et  y  ai  tirer  l'argent  de  l'étranger,  par  raison 
de  disette  o(i  se  trouve  la  nation  Juive  des  livres  pro- 
pres A  l'exercice  de  la  religion.  » 

DiVONA,  VOy.  C.U)UBCUM. 

DiXMUDA,  VOy.  DiSMUDA. 

DoADUM,  TiiEODOADUM  [Baudraud],  TiiEOD- 
WADUM  [Charta  Pippini  R.  a.  835],  Do- 
v^uM,  Doé,  anc.  palais  de  Dagobert  et 
des  ducs  d'Aquitaine,  auj.  J)ot«?,  ville  de 
Fr.  (Maine-et-Loire). 

L'imprimerie  exista-t-elle  momentanément  dans 
cette  petite  ville  au  commencement  du  xvii*  siècle, 
ou  le  nom  de  lieu  est-il  suppost:  ?  ^ous  ne  saurions 
le  dire,  bien  que  nous  penchions  pour  la  première  hy- 
pothèse; mais  nous  connaissons:  \ii  Rabelais  ré- 
formé par  tes  ministres  tt  nommément  par  Pierre 
Du  Moulin,  ministre  de  Charenton,  pour  réponse 
aux  bouffonneries  insérées  en  son  livre  de  la  voca- 


3 


410 


DOBERANUM.  —  DOLA  SËQUANORIM. 


420 


tUm  des  pasteurs,  A  DoTé,  de  IMmpiimerie  de  Firmio 
Ruffin,  imprimeur  et  libraire  Jaré,  demeurant  à  la 
Colombe,  1620,  lii-So,  de  178  pp.  Cette  satire,  dirigée 
contre  le  célèbre  Du  Moulin,  ministre  protestant,  par 
le  père  Garasse,  fut  imprimée  d*abord  a  Bruxelles  en 
1010. 

DoBERANUM,  Doberaii,  bourç  du  Mecklen- 
burg-Schwerin  ;  anc.  abn.  de  Citeaux. 

DoBERUS  [Plin.],  A6€Tjpoç  [Thuc],  Ao^&npo^, 
Aii6o(>c;  [mol .],  ville  du  S.  de  la  Macé- 
doine, aui.  Palœohori,  dans  le  pachal. 
de  Saloniki. 

DOBRINIA,  DOBRINUM,   DeBRICINIUM,   DOBRIZ- 

NUM,  Dobriyn,  ville  de  Pologne  (woiw. 
de  Plock). 

DoBROMiLiJM,  DoBROMiUA^  DobromU,  pet. 
ville  de  la  Russie  rouge  (anc.  Pologne), 
près  de  Premislaw. 

Félix  Herburtus,  surnommé  Dobromilski,  établit 
une  typographie  dans  cette  ville  en  1611,  et  en  confia 
la  direction  &  Jean  Saeliga  ;  les  livres  sortis  de  ses 
presses  sont  fort  bien  exécutés  ;  ihnis  citerons  :  Sta- 
nislai  Orichovii  Annale».  Dobromili,  1611.  «  LUfer 
ineignis  et  magna  prudentia  seriptus,  sed  raris- 
sfmo  in^entu,  ■  dit  Vogt  (Cat.  litfr,  rar,^  p.  506). 
Vendu  1 1.  2  sols,  chez  Colbert,  n*  15175,  avec  un  se- 
cond ouvrage  relié  en  maroquin  ;  c'étaient  les  prix 
de  1728.  —  Historia  PoUmica  ViiicentH  Kadluico- 
nis,  episcopi  Cracoviensis,  Dobromili,  1612,  in-8 
(Catalogue  Baluae,  n*  7829). 

Après  1615  Sxeliga  transporU  son  matériel  de  Do- 
bromU à  Jarosbw,  dans  le  cercle  de  Prxemysl. 

DoBUNNi,  AoêouYvoî  [Ptol-l,  peuple  de  la 
Rritannia  Romana  ;  occupait  le  Gloces- 
ter-shire  et  une  partie  des  comtés  de 
Warwick  et  d'Oxford. 

DoccoMiUM  [Bert.] ,  Docrcetum,  DoaiUMCSi 
jZeiler],  Dockum,  Dokkuni,  ville  de  Hol- 
lande (Frise). 

LMmprimerie  fut  introduite  dans  ceUe  Tille  en  1772, 
dit  M.  Cotton,  qui  signale  en  outre  les  traductions  en 
dialecte  frison  de  trois  pièces  de  Shakspeare,  impri- 
mées à  Dokkum,  en  1842. 

DociDAVA,  voy.  Debbeondm;  Reichard  voit 
dans  ce  nom  de  lieu  la  ville  de  Tfu^ 
rotiJu), 

DoDONA  [Cic.J,  Aw^eivYi  [Hom.],  ville  de 
rÉpire  (Molossis),  avec  un  temple  dt; 
Jupiter,  sur  l'emplacement  actuel  de 
laquelle  les  géogr.  sont  divisés  :  est-ce 
Helonitnon,  au  S.-E.  de  Castritza,  ou 
Castritza  elle-même,  dans  l'Albanie 
infér.? 

Doesburgum  [Cell.l,  Drusiana  arx  [Zciler], 
Doesbwg,  ville  de  Hollande  (Gueldre). 


M.  Cotton,  dans  son  premier  traTail,  applique  à 

sur  IN   "  " 
levo 
(Voy.  Duysburgum), 


cette  ville  une  note  sur  rorigine  de  la  typogranhie, 
que  nous  croyons  devoir  réserver  pour  Duisourg 


ville  de  Fr.  (Ille-etrVilaine)  ;  anc.  abb. 
et  évèché. 

Le  premier  imprimeur  de  D6le  est  Julleo  Hesoin  ; 
son  établissement  dut  fonctionner  depuis  le  €oa- 
mencement  du  xvnie  siècle;  son  sueceaseor  foi 
Arnault  Caperan,  qui  épousa  sa  veuve  en  1750;  0 
ne  possédait  qu*une  presèe. 

L*imprimerie  avait  été  supprimée  par  un  arrêt  da 
12  mal  1750  dans  les  villes  bretonnes  de  Uôle,  Morlaix, 
Trégulcr,  Redon,  Vitré  et  Saint-Pol-^le-Léon;  anis 
par  tolérance  on  permit  aux  Imprimeurs  iPatnef 
leur  vie  durant. 

Douk  Sbquanorum  [Cell.],  anc.  DmATTiun, 
Ai^dETTiov  [PtoL],  DoLUM,  ville  des  Se- 
quani^  dans  la  Gaule  Belgique,  aui. 
Dole,  ville  de  Franche-Comté  (Jora); 
anc.  université  fondée  en  1422  par 
Philippe  le  Bon;  appart.  à  la  France 
depuis  le  traité  de  Nimègue. 

Le  p.  Laire  {Dissert,  sur  l'iwiprimerte  comtctst, 
p.  30)  cite  comme  premier  livre  Imprimé  à  D6ie  ou 
volume  que  nous  trouvons  décrit  par  Panaer,  et  etut 
opinion  a  été  acceptée  par  tons  les  bibliogrukes 
sans  exception  :  Les  Ordonnances  du  Jloy  Louus  Xh% 
pour  la  comté  de  Bourgongne,,.  Impruné  à  Dote  le 
premier  mai  1490,  chez  Pierre  MeUingvr  ;  pa, adop- 
tant le  titre  de  Panier  :  Ordonnancée  roffou»  dt 
Louis  constituées  es  Parlement  de  Bawr^fçne  ca 
feburier  1480.  A  Dôle,  cbes  Metlinger,  UM,  ùhk.  — 
Ce  livre  doit  nécessairement  exister,  pubqoe  m 
grand  nombre  de  savants  bibliognpbet  en  ont  doooé 
le  titre;  mais,  en  somme»  personne  ne  l'adéaii* 
visu;  Tabbé  de  St-idéger,  dans  une  lettre  qall 
écrit  au  Journal  des  savants,  à  propot  dn  Aqvi^ 
ment  qu'il  venait  d'ajouter  à  VHistofre  de  Vimm*' 
merie  de  Prosper  Marchand,  dit  que  le  dernier  jaar 
de  mai  1490  un  Allemand  du  nom  de  Pierre  Metlfah 
ger  termina  ^impression  des  Ordonnances  de  LbuU 
a7  publiées  au  parlement  de  Salùu  en  1482  c! 
1489  ;  et  il  ne  peut  même  en  indiquer  le  Connat  dtac 
bcon  exacte. 

Ce  livre  peut  donc  et  doit  donc  exister,  mab  il 
nous  serait  impossible  d'en  citer  une  adludicMion 
et  d'en  signaler  un  exemplaire. 

Pierre  Metlinger  alla  d^  l'année  suivante  à  DO«i 
ce  qui  prouve,  dit  M .  Brunct,  qu'il  ne  Maalt 
brillantes  affaires  à  Dôle. 

Un  autre  livre  signalé  parMaIttaire,  Pr.' 


DoLA,  Deal,  ville  et  port  du  comté  de 
Kent,  en  Angleterre. 

Imprimerie  en  1802. 
DoLA  [CIUV.],  DOLIM,  DOLA  BWTONUM,  Do  , 


Panzer,  Laire  et  même  Hâin,  nous  laisse  encore  tiel* 
ques  doutes  :  ce  dernier,  dont  l'autorité  est  eonsHl- 
rable  à  cause  de  son  exactitude,  ne  die  le  voiameqae 
d'après  ses  devanciers  :  Joannis  UeberWng  Gwmmmir 
diensis  leelio  declarativa  super  epidemke  morèo,  Dt- 
be,  1492,  in-4.  En  remontant  à  la  source,  il  se  traaic 

Sue  Maittaire  cite  ce  volume  d'aprte  Van  der  Ua- 
en,  Descriptis  medicorum,  pp.  305  etOOl.Xov 
ignorons  quel  est  le  degré  de  loi  que  Ton  peut  ac- 
corder aux  assertions  de  ce  bibliograplie  SfédÊà, 
mais  presque  tout  le  monde  parle  de  oeilvre  aoosoae 
forme  dubitative,  à  l'exception  de  Laire»  qui  aouUeal 
bravement  qu'il  a  encore  été  imprimé  par  MdUnftft 
à  quoi  Panzer  répond  :  t  Petrum  Metumgerummm, 
1402  impressisse  Dolœ  apud  Sequanos  mssril 
Laire  Ind.  il,  p.  413.  Quo  fu^damoUo  T  norto.  • 
Nous  connaissons  au  xvi*  siècle  à  DMe  MoolMBa- 
vel  en  1554,  Jean  Tariot  en  1577,  à  la  fin  dn  lîèck 
Antoine  Dominique  ;  et  en  même  temps  que  eelai^ 
Jean  Poy^re  et  Ravoillot,  qui»  dans  la  prébced'Bi 
livre  iutit.  :  Avis  du  Japon  des  années  1583 €f  1981, 
in-8,  Impr.  par  eux,  se  qualiflent  de  premkrtimi' 
primeurs  de  la  ville  de  Dôle;  prétention  qoe  ooai 
ne  nous  chargeons  pas  d'expliquer. 

L'arrêt  du  conseil  du  Si  mars  1739  autorlMoa 
seul  imprimeur  pour  la  ville  de  l)Ale;I'arrêi  dil2 
mai  1759  le  conGmie,  et  en  1704  le  Rapport  Sartiaes 
nous  donne  le  nom  de  cet  imprimeur:  P.  Françoii 
Tonnet,  possédant  seulement  deux  presses. 


421 


DOLA.  —  DORCESTRIA. 


422 


DOLA,    DOLLMy  CASTRUM  DOLENSE,  DeolS  OU 

Bmirg-Dieux,  pet.  ville  du  Berri  (Indre); 
anc.  abb.  de  S.  Benoît,  fondée  eu  917 
et  supprimée  eu  1623. 

Ce  fut  proteblemeot  daniceue  localité  que  naquit 
Alexaoder  de  Villa-Dei,  et  non  point  k  Dol  en  Breta- 
gne, ainsi  que  le  suppose  H.  Bernard. 

DoLA,  la  Deule,  pet.  riv.  de  Flandre,  affl. 
de  la  Lys. 

DouANUM,  Doglianû  bourg  piémontais  de 
la  proT.  de  Monaovi. 

DoutM,  Deuil;  plusieurs  localités  de  ce 
nom  en  France. 

DoLOPiA,  partie  S.-O.  de  la  Thessalie  limi- 
trophe de  TËtolie  ;  fait  auj.  partie  de  la 
Thessalie  ottomane. 

DoMA,  Lcmme,  bourg  du  Périgord  (Dor- 
dogne). 

DoMBENSis  PAGUs,  OU  pRiNap.,  le  poys  de 
Lombes,  formant  une  principauté  dont 
Trévoux  était  la  capitale  ;  auj.  dépend 
du  dép.  de  l'Ain. 

DomnAcuM,  Donzeium,  Donzy,  pet.  ville 
du  Nivernais;  anc.  cap.  du  Donziois 
(Nièvre). 

DoMmuM,  DœmUz,  ville  du  Mecklenburg- 
Schvrerin,  sur  l'Elbe. 

DoMNA  Mabia,  Daumaria,  Dammarie;  plu- 
sieurs localités  de  ce  nom  en  France. 

DoMNA  Maru,  Domina  Maria,  Donnemarie, 
pet.  ville  de  Belgique,  près  Mons  (Hai- 
naut). 

Le  coré  de  cette  paroisse,  possesseur  d*un  matériel 
d*miprinierie,  qu'il  exploite  dans  son  presbytère,  pu- 
blie en  17S0  ses  poMes  et  quelques  ouvrages  de  peu 
dtaportance,  surtout  au  point  de  Tue  littéraire  ;  il 
twpfdàit  Cottercan. 

DoMNA  Maria,  Donnemarie,  bourg  de  Fr. 
(Seine-et-Maine). 

Doion  Frons,  voy.  Donnifrons. 

Doii(i)nis  Aper,  Domévre-en-Haye,  bourg 
de  Fr.  (Meurthe). 

DoM(i)ifus  Basolus,  Dombasle,  localité  du 
pays  Messin,  près  Verdun  (Meuse). 

Dom(i)ncs  Martinls,  Domus  Martini, 
Dommartin;  plusieurs  localités  de  ce 
nom  en  France,  dont  une  anc.  abb. 
dans  le  Pas-de-Calais  et  un  bourg  dans 
le  dép.  de  la  Marne. 

DonoDuscELLA.  Domo  d'Ossoîa,  ville  d*Ita- 
lie,  au  pieu  du  Simplon,  sur  le  il.  Tosa 
(prov.  deNovare). 

Bonus  Pétri,  Domnus  Petrus,  Dompierre, 
honrf  de  Fr.  (Allier);  plusieurs  autres 
localités  en  France  portent  ce  nom. 


DoMus  Remigu,  Dômrétny,  village  de  Fr., 
sur  la  Meuse  (Vosges)  ;  patrie  de  Jeanne 
d'Arc  (Ul  2). 

DoNASTiENUii ,  S.  Sebastiani  FANUM,  S.'Sé- 
bastien,  San  Sébastian,  ville  d'Espagne, 
sur  le  golfe  de  Biscaye  (Guipuscoa). 

Mendea  cite  cette  Tille  parmi  celles  d'Espagne  qui 
ont  possédé  une  imprimerie;  et  Falkenstein  donne 
1674  comme  date  de  rintroductiou  de  la  typogra- 

Sbie;   nous  n'avons  malbeureusement  aucun  titre 
e  livre  à  citer  à  Pappui  de  ces  asserUons. 

Donaverda,  Donavertia,  Insula  Danubii 
fFabri] ,  Donauwerth,  Donawert,  ville  de 
Bavière,  sur  le  Danube,  dans  le  cercle 
de  Souabe,  jadis  ville  impériale. 

DoNCANONiuM,  i>uncamion,  bourg  d'Irlande, 
(comté  de  Wexford). 

DoNCASTRiA,  voy.  Danum. 

DoNCHERUcuM,  DuNCHERiuM,  viUu  Domini- 
calis  [Charta  Caroli  Crassi],  Donckery, 
sur  la  Meuse,  ville  de  Fr.  (Ardennes). 

DoNEscmNGA,  Donaueschingen ,  bourg  du 
gr.-duché  de  Bade  (Donaukreis). 

Kurze  Geschiehte  des  Gotteshaus  Reinau,  Do- 
nauescbingen,  J.  M.  Mreth,  1775,  in-fol. 

DONLNT.UM,  DONICUM,  DUMNCUM,  DUUNGJUM, 

Doulens,  Dmdlem,  ville  de  Fr.  (Somme)  ; 
anc.  abb.  de  S.  Ben. 

Le  s  décembre  17M  seulement,  la  première  presse 
fut  inaugurée  à  Doullens,  par  M.  Maurice  Quinquen- 

Kix,  imprimeur  et  directeur  de  la  poste  aux  lettres. 
l«r  livre  imprimé  est  intitulé  :  Demande  par  le* 
habitants  de  ùoullens  aux  autorités  de  la  ville, 
pour  la  réouverture  de  riglise  Saint-Martin.  Im- 
primerie de Quinquenpoix,  1795.  M.  F.  Pouy,  dans 
ses  Becherehcs  sur  Vimprim.  de  la  Somme,  cite  plu- 
sieurs autres  productions  de  cet  imprimeur. 

N'oublions  pas  de  mentionner  un  livre  fort  rare 
d'un  écrivain  doulennais,  oublié  :  Livre  de  guerre 
tant  piU'  mer  que  par  terre,  et  Vopération  du  feu 
Grégeois,  composé  en  1545,  par  Je;m  Bitharne,  ca- 
nonnier  ordinaire  du  Roy.  Ce  livre,  presque  inconnu, 
traite  peut-être  pour  la  première  fois  en  France  du 
terrible  engin  de  guerre  oriental,  car  L.  Lalanne  ne 
l*a  pas  mentionné  dans  ses  Recàerches  sur  le  feu 
Grégeois,  Il  esta  la  Bibl.  impériale  (F.  Colbert). 

Donnifrons,  Dom  (i)  ni  frons,  Donfrontium, 
Danfron,  Domfront,  ville  de  Fr.  (Orne) . 

DoNUM  Petri,  Dampëtra,  Damjnerre-sur- 
Salœi,  bourg  de  Fr.  (Haute-Saone). 

Dora  Baltea,  Duria  Major,  la  Dora,  Dmia, 
riv.  du  Piémont,  affl.  du  Pu. 

Doratum,  Dorai,  pet.  yille  de  la  Marche 
(Haute-Vienne). 

DoRCiE,  voy.  Drog.*:. 

DoRCESTRU,  DuNIUM,  Aouviov  [Plol.J,  DURNO- 

VARiuM  [Itin.  Anton.],  ville  desDuro- 
triges,  dans  la  Britannia  Roniana,  auj. 
Dorchestei',  ch.-Ueu  du  comté  de  Dorset 
(Angleterre). 

WiU.  Churchill  y  était  établi  libraire  eu  1064:  mais, 
suiT.  M,  Cotton,  l'imprimerie  n'existe  dans  cette 


423 


DORCESTRIENSIS  COMITATLS.  —  DRACEN.t. 


424 


Tille  que  depuis  171S,  et  le  premier  typographe  8*ap- 
pelait  R.  GaylancL 

DoRCESTRiENsis  coMiTATiis,  DoTsetskire. 

DoRciNLE  civ.  [Cambden],  Dorchesler. 
bourg  d'Angleterre  (Oxfordshire). 

DORDANUM^  DURDANUMj  DORDINGUM  AD  Ur- 

BiAM^  DoRDiNGA^  DourdanrSWT'Orge,  Dowr- 
dan,  ville  de  Fr.  (Seine-et-Oise);  patrie 
de  la  Bruyère. 

DORDONU,  VOy.  DURANIUS. 

DORDRACUM      [ClUV.,     Cell.],       DORTRACUM 

jBert.],  DoRTERACUM,  DoRDRECTUMy  Dort, 
bordrecht,  ville  de  Hollande  (prov.  hoU. 
mérid.). 

M.  Ternaux  cite  dans  son  Supplément  un  liTre  im* 
primé  dans  cette  Tille  en  1518  :  Legatio  tnagni  int' 
peratoris  Indorum  prcêbyteri  JoannU  ad  Emma" 
niteiem  Luêitaniœ  regem  anno  1513;  item  de 
Indorum  ftde^  ceremoniis  et  religione,..  interprète 
Damiano  de  Goes.  Dortraci,  1518,  in-8.  Il  emprunte 
ce  renseignement  à  DaTid  Qément  (t.  IX),  ce  qui 
explique  la  légère  erreur  quUl  commet;  ce  liTrede 
Damiam  de  Goes,  Portugais,  né  à  Alemquer,  fut  im- 

λrimé  pour  la  première  lois  &  LouTain  en  15S2,  pet» 
n-4,  et  après  nombre  de  réimpressions*  à  Dordrecht, 
en  1618,  et  non  pas  1518  [BibL  UaUana,  I,  p. 
S2S). 

Le  Long,  dans  h  Bibl.  sacra,  signale  une  édition 
hollandaise  de  la  Bible,  imprimée  à  Dordrecht,  en 
1571  :  nous  pensons  encore  qu'il  y  a  erreur  et  que 
c'est  de  la  Bible  de  1581,  publiée  in-IoL  aTec  cartes 
et  flg.  sur  bois,  qu'il  a  touIu  parler. 

En  1595  un  imprimeur  de  Dordrecht,  assex  estimé, 
s'appelle  Pieter  Verhagen. 

Du  IS  noTembre  10 1 8  au  0  mai  1619  fut  tenu  dans 
cette  Tille  un  célèbre  synode,  qui  fixa  définitlTcment 
les  bases  et  le  rituel  de  la  religion  réformée  :  les 
livres  saints  publiés  postérieurement  sont  déclarés 
pour  la  plupart  conformes  aux  formules  adoptées 
par  le  synode  de  Dordrecht. 

En  1665,  on  peut  signaler  l'imprimerie  particulière 
de  Junius,  qui  donne  la  première  édition  des  t'rag» 
ments  d'UlpMlas  :  Quatuor  Svangetiorum  vereio» 
nés  perantiquœ  duœ,  golMea  scilicet  et  anglo-saxo^ 
ntca,  edidit  Fr.  Junius.  Dordrechi ,  typis  et  sump- 
tibus  Junianis,  1665,  2  part,  en  un  toI.  in-4. 

DoREGNAL^  lieu  d'imprcssiou  supposé. 

Factum  pour  les  religieuses  de  Ste-Catherine- 
Us-ProvUis  contre  les  PP.  Cordeliers  (par  Alexan- 
dre Varet).  Dorvgnal,  Dierick-Bnenen,  1679,  in-12. 
Cette  pièce  est  imprimée  aTec  les  caractères  elaéW- 
riens  d'Amsterdam. 

DoRis  [Plin.,  Mela],ia  Awpiç  [Hérod.,  Str., 
Ptol.],  anc.  Dbyopis,  Apixwr^;  [Hérod.], 
la  Dclride,  prov.  de  Grèce,  entre  la  Pho- 
cide  et  la  Thessalie,  habitée  par  les  Do- 
riens,  Dores,  Awpuî;  [Thucyd.],  qui 
s'emparèrent  de  la  plus  grande  partie 
du  Péloponnèse;  fait  auj.  partie  du 
dioc.  de  Phocide. 

DoRiscus  [Liv.,  Plin.],  Aopîoîct;  [Hérod.l, 
chat,  de  Thrace,  auj.  Tusla,  dans  la 
plaine  de  Bumigik  (A&pCox&ç  iri^i&v)  à  l'O. 
du  Maritza,  dans  la  Roumélie  orien- 
tale. 

DoRKiNG,  pet.  ville  d'Angleterre,  dans  le 
comté  de  Surrey. 


Un  livre  imprimé  en  1789  est  souscrit  au  nom  de 
cette  ville  :  Edwards*  Tables  of  dUianee  in  tke 
countyof  Surrey.  Dorking,  1789,  in-4.  ICotton^ 
Suppl.) 

DoRMANUM,  îkrmans,  pet.  ville  de  Cham- 
pagne (Marne);  anc. comté. 

DORMUNDA,  DORTMUNDA,  VOy.  TrEMONU. 

DoRNAcuM,  Domach,  Damegg,  village  de 
Suisse  (cant.  de  Soleure). 

DoRNBURGiai  [Fabric],  I>om6uro,  pet  ville 
de  Saxe-Weimar,  au  N.-E.  d  léna. 

DoRNocuM,  DoRNOTUNUM,  Domock^  ch.-lieu 
du  comté  de  Sutherland,  en  Ecosse. 

DOROBERNU,  VOy.  DOBRIS. 

DoROMELLUM  [Almon.,  Frédég.],  Jk/rmâla- 
sur-Orvanne ,  bourg  près  Montereao 
(Seine-et-Marne);  bâti  en  600. 

DoRosTOLUM   [Itin.  Anton.],  DimosioRCM 

iTab.    Peut.] ,   AcupdvropcT,    Iw^àmiUt 
Ptol.],  DoRosTORLs  [Ammian.],  Aop^ 

<rroXo;   [Procop.],   AopwrroXo»  i  vvvA(«tmi 

[Aposp.  Geo.],  DoRosTKNA  fJomaod.], 
ville  de  la  Mœsie  infér.,  sur  le  Danube, 
auj.  SUistne,  Silistri,  Dristra,  ville  forte 
de  la  Boulgarie  ottomane,  ch.-lieu  d'un 
pachalik. 

DoRovERNUM,  voy.  Gaotuaru. 

DoRPATUM,  voy.  Derpatum. 

DORSETIA«      DORCESTRIENSIS     COinTATUS,    k 

comté  de  Dorset,  en  Angleterre. 

DoRSTA,  Dorsten,  ville  de  la  régence  de 
Munster  en  Westphalie  (Prusse). 

DoRTANUM,    Dortan,  bourg    du    Bugey 

(Ain). 

DoRTicuM  [Itin.  Anton .1,  AopTut6v  [Ptol., 
Procop.],  ville  de  la  Mœsie  super.,  ai^. 
Decz,  près  Blaska,  dans  la  Boulgarie 
ottomane. 

DoRTosA,  voy.  Dertosa. 

DoTEcuM,  DetUichem,  ville  de  HoUaode 
(Gueldre). 

DousiAcuM,  voy.  Dioactim. 

DOV^UM,  voy.  DOADUM. 

DovARNENA,  Douatiienez,  ville  et  port  de 
Fr.  (Finistère);  sur  la  grande  rade  do 
même  nom. 

Drabescus,  Apaê^ffxoç  [Thucyd.,  Strab.], 
Daravefxus  [Tab.  Peut.],  ville  de  la  Ma- 
cédoine (Edonis),  auj.  Dhrama,  sur  le 
golfe  d'Orphano,  dans  le  pach.  de  Sa- 
loniki. 

Dracen  j:,  Dracenum,  Draguignan,  ville  de 
Fr.,  ch.-lieu  du  Var. 


425 


DRACO.  —  DRESSENIUM. 


426 


Nous  ne  pouvons  fiire  remonter  Timprimerie 
tfns  cette  Tille  qa'aax  premières  années  dn  xix*  s. 

Dbâco^  le  Dragone,  riv.  du  Napolitain, 
affl.  du  Sarno. 

IhucoMONTiuMy  Trachenbfrga,  Trochen- 
berg,  ch.-l.  de  la  princip.  de  ce  nom, 
dans  la  Silésie  prussienne  (rég;  de  Bres- 
lau). 

Draconerium,  Dronero/yille  du  Piémont 
(proT.  de  Goni). 

Diucoms  MONS,  Monidragon,  bourç  de 
ProTence,  sur  le  Rhône  (Vaucluse). 

Dracds  [Cell.l,  le  Drac,  riv.  du  Dauphiné, 
affl.  de  ITsegre. 

Dragahuictina,  Travemdnda,  Travemunde, 
pet  ville  située  à  l'embouchure  de  la 
Trave,  dans  la  Baltique,  près  de  Lu- 
beck. 

Drahonus  fl.,  Drachonus  [Au3on.],  Drone 
flVaoi),  affl.  de  la  Moselle,  dans  la  rég. 
de  Trêves. 

DRAOïucDif  [liv.],  vill/s  des  Penests,  dans 
rniyrie  grecque,  aui.  Dardasso,  au  S.-O 
d'OchriiUL  (Reichard). 

DftAYOBURGUM  [Zcilcr],  Oôcr-DfoMirg,  bourg 
d'IUvrie,  dans  rUuter-Kamthen  (cercle 
de  Eiagenfort). 

Dravus  [Plin.,  Jornand.],  IpaSoç  fStrab.1, 
lé^  [Ptol.],  Dravis  [Geo.  Rav.],  la 
Drave,  Drau,  riv.  des  États  autrichiens, 
affl.  du  Danube. 

DREimA,  Drentsa,  le  Drenthe,  prov.  de 
Hollande. 

Drepanum  IVirg.],  to  Afiiravov  [Ptol.,  Po- 
Ivb.J,  Drepana  [Liv.,  Plin.],  rà  Àptirava 
fPolyb.],  PoRTus  Trapanum  [Chron.  B. 
Dion.],  Trapani,  ville  de  Sicile  (val  di 
Mazzara). 

Cest  à  Tannée  1682  seulement  que  nous  faisons 
remonter  fimprimerie  à  Trapani  :  Bagnuoli  {Giulio 
Ceaare),  VàrogonitUy  tragettia,  Trapani,  1082,  in-ft 
(caL  Pinelli). 

En  1084  nous  avons  :  Antonio  Anêaldi,  i  Soçni  di 
Emterpe,  taggio  primo.  Trapani,  presso  Giuseppe 
Barbera,  lOM,  in-12;  et  en  1085,  il  trionfo  delta 
CoHama,  tfriegato  net  Marttno  delP  invitii»simo 
taMa  Lorenxo,  dialogo,.,  Trapani,  presso  il  sud- 
*so,  1065,  in-ft. 

Mebi,  qai  cite  ces  deux  volumes,  nous  apprend 

iHs  ne  sont  pas  d'Antonio  Ansaldi,  mais  de  son 
Geraréo  Amalâi,  de  l*ordre  des  firères  Mi- 


■rere 


Drepanum  prom.  [Plin.],  entre  Messana  et 
Tauromenium,  aui.  Capo  di  S.  Alessio  ou, 
sttiv.  Reichard,  tapo  Grosso,  sur  la  côte 
E.  de  Sicile.  =  ^'iravov  'Axfcv  [Strab.], 
cap  d'Achale,  aiy.  Capo  Dhrepano,  en 
Morée  (Leake).  =  Aftiravcv  "Axpcv  [Ptol.], 


cap  de  rile  de  Crète,  auj.  Punia  di  Tra- 
pani, sur  la  cote  N.-O.  de  Candie. 

Dresda  [Cluv.,  Cell.],  Dresden,  Dresde,  sur 
TElbe,  cap.  du  roy.  de  Saxe. 

Cette  viUe,  qu*on  a  surnommée  VAUtène*  de  TAI- 
lemagne,  possède  une  bibliothèque  considérable, 
l*une  des  plus  précieuses  galeries  de  tableaux  du 
monde,  une  académie  de  peinture  et  de  sculpture» 
etc.  :  sa  manufiscture  de  porcelaine,  si  célèbre  au 
xvin*  s. ,  a  été  transférée  à  Meissen. 

LMmprimerie  remonte  à  Dresde  à  l'année  1520  en- 
viron; Jérôme  Emaer,  célèbre  adversaire  de  Luther, 
ptralt  être  le  promoteur  de  la  typographie,  et  Wolff- 
gang  StOckel  le  premier  typographe  de  cette  ville. 
Nous  citerons,  d*sprès  Riediner,  naehrichten,  I,  pp. 
105-200,  Graèsse,  II,  p.  471-72,  la  BUflioth,  Rebdor- 
fiana,  etc.  :  Hier,  Èmser$  tedingung  auffLuterg 
er$ten  widergpruch,  Dresden»  idibus  uovembris, 
1521,  in-4.  de  ift  AT. 

Dn  pamphlet  plus  célèbre  du  même  auteur  t  De 
venatîone  Lutheriana  MqœerotU  astertio,  eum 
ptœfot.  ad  Martinum  Lutherum,  imprimé  avec  les 
mêmes  caractères,  mais  sans  ndm  de  lit'u,  doit  avoir 
précédé  la  pièce  que  nous  venons  de  citer;  il  est  daté 
de  1620;  et  peut-être  convient-il  d'attribuer  aux 
mêmes  presses  une  pièce  à  la  date  de  1510  :  Joh, 
Bccii  pro  Hieronymo  Emaer  contra  malesanam 
LtUheri  venaiionem  retponsio»  s.  1.,  1510,  in-4. 

Verantwortunç  amff  da»  Ketzeritche  Imch  An- 
dru  CaroUtaiê  von  àbthueung  der  bUder  (Dres- 
den,  1522),  in-4.  82  AT. 

A  rappni  d'une  lettre  de  Tabbesse  Charitas  Pir- 
kheimer,  de  Nuremberg,  qui  se  lamentait  des  fou- 
droyants progrès  que  faisait  l*hérésie  dans  la  ville, 
Emser  foit  imprimer  :  Enttehuldigung  von  wegen 
der  BhrwUrdtgen  domina  der  AbtUsin  xu  Nitrm- 
berg  (Dresden,  1523),  W.  StOckel,  in-4.  de  S  fL 

Ce  W.  StOckel  avait  son  imprimerie  principale  & 
Leipzig  et  une  grande  partie  des  ouvrages  qu'il  pu- 
blia &  Dresde  sont  souscrits  également  au  nom  de 
cette  ville. 

Nous  citerons  encore  deux  volumes  qui  furent 
longtemps  célèbres;  d'abord  une  défense  des  canons 
de  Ta  Messe  contre  Ulrick  Zwingle.  Dresden,  1524, 
51  ir.  in-4.  —  Sur  le  titre,  en  rouge  et  noir,  le  pape, 
au  milieu  de  ses  cardinaux,  célèbre  la  messe  ;  au  se- 
cond f.  la  dédicace  d'Emserk  Albert  de  Brandeburg, 
cardinal-archevêque  de  Mayence  :  puis  la  defensio 
Mistœ  sous  forme  de  dialogue  entre  Zwingle  et 
Emser  lui-même;  puis  ce  sont  des  annotations  cri- 
tiques et  satiriques  d'Emser  sur  la  nouvelle  version 
du  Nouveau  Testament  de  Luther,  publiées  à  Dresde 
en  1524,  in-8  de  57  IT.,  et  réimpr.  en  1527  in-fol. 

Plusieurs  de  ces  pamphlets,  aujourd'hui  rarissimes 
et  recherchés  en  Allemagne  (Omnia  Emseri  aeripta 
perrara  iunt^  Th.  Sinceri  neueyachricht\  sont  dé- 
crits avec  soin  dans  le  catal.  de  la  bibliothèque  des 
chanoines  de  Rebdorf  ;  les  titres  sont  presque  tou- 
jours imprimés  en  rouge  et  noir,  et  beaucoup  sont 
entièrement  écrits  en  latin.  Sur  l'un  d'eux  on  Ut  : 

Tetrastiction  Enueri. 

Si  pro  Martino  Marium  quis  dixerit,  errât 
Nomine,  re  quadrat,  sens  uterque,  minax. 

Hostis  vterqz  patnim  vehemens,  popularis  vterqx 
Audax,  et  promptus,  seditiosus,  atrox. 

Voilà  comme  les  défenseurs  de  la  papauté  enten- 
daient la  polémique  en  l'an  de  grâce  1524. 

Dressenpjm,  Driesena,  Dresena,  Driesen, 
ville  de  Prusse  (rég.  de  FrankfurtL 

Nous  trouvons  dans  la  Biblioth,  saxon,  de  Struve 
trace  d'imprimerie  dans  cette  ville  au  commence- 
ment du  xviiie  siècle  :  Jo,  Georg,  BetnUardi  anti- 
quilates  morchionatuê ,  ut  et  origines  tandgra^ 
uiatus  Thuringici  Hermanni  i  et  ii  ex  êlemmate 
comitum  IVineeburgicorum  ante  tempora  Ludo- 
vid  Ht  landgrarii  Thuringiœ  adâerta  et  ad  ma» 


427 


DREVUM.  —  DUACUM. 


428 


jorem   Thurinçieœ   MMtoriœ  iUuitratUmem  eX' 
posita,  Dreseoae,  171S,  in-4. 

Drevum,  Dreve,  bourg  du  Nivernais  ;  anc. 
chat.  (Nièvre). 

Dribuhgum,  Jhihwrgy  ville  de  Prusse  (rég. 
de  Minden). 

Drilu  [Plin.],  AptXwv  [Strab.,  Ptol.],  Dri- 
Ni:s  ALBUs  ou  Niger  [Cluv.],  fleuve  de 
rillyrie  romaine  ;  tombe  dans  l'Adria- 
tique; auj.  Lrin,  Drino-Bianco,  fl.  de 
Bosnie.  =  Le  Drino-Negro,  fl.  de  Rou- 
mélie^  se  perd  dans  le  lac  d'Ochrida. 

Drinopous,  Drinavar,  bourg  de  Servie, 
dans  une  lie  du  Drino. 

Drinus  [Cluv.],  Aûûvcc  [Ptol.J,  IhHloMinor, 

SCell.],  riv.  d'illyrie,  auj.  le  Drina,  affl. 
le  la  Save. 

Drocc,  Drocitm  [Thuan.  Hist],  Dorca, 
Druodorum,-  DuRocAsis  [Itin.  Anton.], 
DiTRocàssiuM  [Tab.  Peut.],  fanum  Drui- 

T>UM  (?)  ,  DORCASISOM  CASTRUM,  vlUc  dc  la 

Gaule  Lyonnaise  IV,  anc.  cap.  des  Du- 
rocasses,  auj.  Dreux,  ville  de  Fr.  (Eure- 
et-Loire). 

Drocensis  coinTATUs,  DuRocENsis,  le  comté 
de  Dreux  :  on  trouve  aussi  Cornes  Drut- 
dum, 

DROGiiD.fi A,  Dro(;eda,  Pontana  [Camden], 
Drogheda,  Tredagh  (en  irland.),  ville 
d'Irlande  (comté  de  Louth). 

Le  récii  du  siège  de  cette  Tille  fut  écrit  en  tMl  par 
sir  Henry  Tichbom  et  imprimé  à  Drogheda  même  en 
1772  ;  Chartes  Kran»  dirigeait  un  atelier  typographi- 
que en  1791  ;  nous  citerons  de  cet  imprimeur  :  nint» 
for  providinq  rexideneet  for  the  ParocMal  clergy 
ofireland.  Drogheda,  1791*  in-4. 

Dromaria,  Dhumoru,  Dromore,  Drummore, 
ville  d  Irande  (prov.  Ulster). 

Dromos  AcniLLEos  [Mêla,  Plin.],  Ap6(jLo; 
\xiXkrio;  OU  \yjiXkitn  [Ptol.,  Strab.], 
dans  la  Sarmatie  européenne, auj.  itossa 
Dscharigatsch,  dans  la  steppe  des  No- 
gaîs,  suiv.  Bisch.  et  Môll.,  ou  Tendere, 
suiv.  Forbiger. 

Drontoemiiîm,  voy.  Hidrosia. 

Drubetis  [Tab.  Peut.] ,  Apou^in^fç  fPtol.], 
ville  de  Dacie,  auj.  Kraiowa,  en  Vala- 
chie,  suiv.  Biscb.  et  Môll.,  et  Drivicza, 
suiv.  Forbiger. 

Druentia  [Liv..  Plin.],  6  Apouim'a;  [Strab .1, 
ô  Apo'jivTio;  [Ptol.],  la  Durance,  riv.  de 
!«>.,  affl.  du  Hhône. 

Druna  [Auson.],  Druma,  la  Drame,  riv.  de 
Fr.,  affl.  du  Rbône. 

Druodorum,  voy.  Droc^.. 


Drusiana  arx,  voy.  Dœsburgum. 

Drusuna  urbs,  Frauenbcugum  [Zeiler], 
Frauenburg,  pet.  ville  de  I^msse  (rég.  de 
Kônigsberg). 

Drusipara.  Druzipara  [Ilin.  Anton.],  Apoo- 
otiropa  fPtol.][,  Drizupara  [Itin.  Hier.], 
Api^iirapoç  [Suid.l,  ville  de  Thrace,  aoj. 
Karistran,  dans  le  pach.  d'Andrinople, 
suiv.  Reichard, 

Drusomagus,  voy.  Memminga. 

Drymaca  [Liv.,  Plin.],  à^juJa  [PtoS.], 
ApofAia  [Rérod.],  ville  de  Phocide,  doDt 
les  ruines  se  voient  encore  à  OghadtM, 
près  de  Klunista,  dans  le  dipc.  de  Pho- 
cide. 

Dryopis,  anc.  nom  du  pays  des  Doriens, 
voy.  DoRis. 

Dryopis,  voy.  Cytbnus. 

DuACA  Galtjca  [Camden],  Gàluvensis  co- 
MiT.,  le  comté  de  GcUhoaff,  QaUowaïf,  en 
Irlande  (Connaught). 

DuAcuM  [Gell.,  Zeiter],  Gatuacuii  [Cdl., 
Cluv.],  DuAcuM  Catuacorum,  Aduaiico- 
RUM  OPPIDUM,  Douay,  Douai,  ville  deFr., 
sur  la  Scarpe  (Nord). 

Cette  Tille  célèbre  nlpMirtient  iimnlliiiiiMli  H 
France  que  depuis  le  traité  d*DtreGtoL  M.  H.4i.  Di- 
thilleul  s'est  fait  Thisiorien  de  U  blbUÔcnfUe 
douaisienne  :  son  université,  fondée  par  le  roi  wÈh 

Eagne  en  1M2,  (ùt  nécessairement  suivie  de  Pte- 
lissemeni  d*une  typograpiile,  indispensable  ce» 
plément  des  études  scolaires.  Mais  on  4im— ^ 
que  nous  fournit  le  CataL  de$  fo(re$  de  Framefurî 
(a.  1592«  p.  S8S)  nous  porte  à  croire  que  fiostaHit- 
tion  de  Jean  Bogard,  ou  Jean  Boscaro,  le  praricr 
imprimeur  de  Douai,  avait  précédé  Péiabliae- 
mcnt  de  l'université  :  IlTBEtTi  Rtdolpri  CbÊtr- 
eiensis  ordUd»  presàyteri  oratUf  ad  AieJOâmdnm 
Farnegium  Parmœ  et  PlaeetUiœ  thieem  de  rOm 
ab  ipso  in  Belgio  gestis,  Duaci«  apod  Joai 


gardum,  1501,  in-8.  Ce  serait  là,  selon  noos,  le  wn- 
micr  livre  imprimé  à  Douai,  et  PétablisAenieoi  diai 
cette  ville  dc  Jean  Kogard,  imprim«^r  à  Lonfria, 
s'expliquerait  par  l*appel  fait  par  les  moines  de  l^ib- 
baye  de  N.-D-des-Prés,  appel k  Tobéissuirc  diqael 
la  toute-puissante  Intervention  d*Alexandre  Ftente 
aurait  pu  n'être  pas  restée  étrangère. 

Le  livre  cité  par  M.  Duttiillcul  à  la  date  de  IMS  ett 
celui-<*i  :  Bref  recueil  et  rédt  de  la  âolemdté  /Mcfff 
à  Centrée  et  consécration  de  l*unt»enUi  fiueted 
érigée  en  ta  ville  de  Douai,  en  Flamire,  par  U  Irit- 
catfiolique  et  très-veriueux  prmce  PkiUfipe,  r«y 
d'Espatgne,  conte  de  Flandre...  le  v  d*oe  aère  fm 
M  ccccc  LXii.  Douay,  de  l'imprimerie  de  Jean  Bogîrf, 
1563,  peu  in-4.  de  0 IT.  non  cblllirét,  impr.  en  laum 
rondes. 

La  même  année  nous  avons  :  MémoÊrt  fwwf» 
ble  sur  U  trépas  de  Françays  de  Lorredme,  Due  es 
Guise,  in-8  {Catal.  Secousse,  no  2020). 

Nous  devons  signaler  un  imprimeur  du  nénK  WMI 


établi  à  Paris  en  1541,  Jactnies  Bogardx  nous  iti»- 
rons  quel  degré  de  parenté  Pattacbalc  à  notre Tea 
Bogard  ;  mais  il  eut  aussi  un  étabUssement  à  DohIi 
rt  sa  veuve  lui  succéda  vers  1588  :  noos  avons  efl» 
tivcmcnt  :  Généalogie  et  descente  de  la  wnaimm  M 
Croy,  par  Jean  Scohier.  Douay,  veuve  Jacquet  Bn- 
card  (ou  Bogard),  1589,  in-foi.  Uaaons  (à  PAnmi)* 


4^ 


DURA.  —  DUGLASIUM. 


430 


Preiqnc  simiiltanénMiit  un  second  imprimeur 
8*écabUt  à  Douai  ;  c'est  Loys  de  "Wiode,  qui  donne  en 
156%  le  np0Yy«i*0Ttxôv  de  l*arcbeYéque  de  Tolède, 
D.  JuUaoat,  dont  le  mt.  éuit  conienré  k  Corbie 
(ITAclL  SpieiL)^  et  dont  la  première  édition  aTtit 
été  donnée  à  Leipiig,  par  Micbel  Blum,  1580,  in-ft. 
Gdle  de  Douai  fut  publiée  «  auspicii»  et  opéra 
BoeiàH  Bpoiîit  Beiga  doetisstmi  qui  tamen  ignorasse 
wùki  viàUur  superiores  editiones^»  dit  Antonio 
(Hisp.  vetui»  I,  ^k). 

Pois  Tient  la  Cunille  des  Bélier  ou  BeOére,  qui 
nyoone  sur  toute  la  Flandre  ;  Jean  et  Balthaxar  à 
Douai  ;  le  premier  souscrivant  également  des  lirres 
imprjoiés  A  Bnnelles,  à  Anvers  et  à  Arras,  et  dont 
Pimprimerie  est  spédâlement  consacrée  à  Peiécu- 
lioa  des  lirm  espagnols  :  nous  avons  encore  Gas- 
pard et  Pierre  Bellere  A  Anvers  ;  le  second  imprime 
cgaienentà  Bmielles;  enfin,  à  la  fin  duxvue  siècle, 
nous  trouvons  encore  un  Pierre  Bélier  à  Anvers. 

ftrmi  les  autres  imprimeurs  de  Douai  aux  xvj*  et 
zni*  s.,  DOW  citerons  :  Pierre  Auroy,dont  lepetit- 
lils  Amable  Anroy  s'établit  A  Paris  à  la  fin  du 
XVII* siècle;  Franc.  Fabri,  Marc  Wyon,  Pierre  Borre- 
msos,  GulU.  Beaulieu,  G.  Pinchon,  Pierre  Telu  et  sa 
veuve,  etc. 

Comaselln,  le  célèbre  imprimeur  d'Heidelberg, 
était  de  Douai:  il  mourut  en  1595. 

L'arrêt  du  conseil  du  21  Juillet  17M  ne  parle 
point  de  la  ville  de  Douai,  bien  qn'eDe  eût  été  prise 
par  les  années  Arançalses  en  1007,  et  reprise  par  les 
alliés  seulement  en  1710  ;  mais  celai  du  81  nuirs 
1730  fixe  à  quatre  le  nombre  des  imprimeurs  gui 
pouvaient  y  exercer;  ce  chiffre  donne  une  idée 
exacte  de  Pimportance  littéraire  de  cette  ville,  puis- 
faH  n'y  avait  alors  que  neuf  villes  dans  le  royaume 
qui  eussent  le  droit  de  conserver  quatre  imprimeurs 
et  sept  seulement,  v  compris  Paris,  qui  pussent  en 
avoir  un  plus  grand  nomnre. 

Le  AaiiÎMrf  flUt  au  ministre  de  la  police  Sartlnes 
WMi  donne  le  nom  de  ces  imprimeurs  en  1704  : 
teqnea-François  Wittenvald  ou  Wiiterval,  reçu  en 
ITm  iauprimeor  de  la  vUle,  possédant  cinq  presses  ; 
Aaioine<iér)ipldn  Derbaix,  la  veuve  Leclercg  et  Le- 
ces  trois  derniers,  il  est  vrai,  avaient  été  sup- 
r  un  anrêt  de  1759,  avec  faculté  d'exercer 
leur  vie  durant. 


l>UBAy  DuBENA  [Zeilep],  Theba  SaxoiNicc 

ilHi.  MelaDchth.hDàden^Yille  de  Prusse, 
laos  la  rég.  de  Merseburg. 

IhJBis  [Os..  Plin.],  AoûCic  [Strab.^  Ptol.], 
DoYA  [Frcdée.],  le  Doubs,  riv.  de  Fr., 
affl.  de  la  Saône. 

DuBUNENsis  coiOTATus^  le  comté  de  Dtiblin, 
en  Irlande  (Leinster). 

DcBLca-M  [Camd.,  Brit.].  Dubunia^  Durli- 
KicM  [Cell.].  Erlana  [d'Anviile],  Atha- 
Cliath  (sur  les  lÎTres  irlandais  j^  Balla- 
na-Cleib  (en  erse) ^  Dublin,  cap.  de  l'Ir- 
lande. 

Dniversité  fondée  par  la  reine  Elisabeth  en  1591. 
L'Introduction  de  l'imprimerie  a  précédé  à  Dublin  la 
loadation  de  l'université  ;  le  plus  ancien  livre  connu 
remoole  à  1551,  et  le  premier  imprimeur  s'appelait 
Huasphrey  Povell  :  the  Booae  op  gommor  Piayeb... 
DuMtnlB,  in,  oCficina  Humphredi  Powell,  1551,  in- 
flM.  Put  forth  at  the  eommandment  of  Sir  Anthony 
Sc*Leger,  Lord  Deputy,  etc.  De  beaux  exemplaires 
de  ee  livre  excessivement  rare  et  prédeox  sont  con- 
servés dans  la  bibliothèque  de  VEmmanuel  Collège 
à  Caaabridge,  et  dans  celle  de  Trinity  Collège  à  Du- 
blin; c'est  une  réimpression  de  l'édition  de  Whit- 
diarch,  de  15%9,  et  lia  souscription  porte  :  Impren- 
teé  ¥g  Hwmfreg  Powell,  primer  to  the  Kynges 
ÈÊàktte,  in  Arfs  Hyghnene  reaime  of  treland. 


dwellinge  in  the  eUee  of  Dublin  in  the  gréai  toure 
ty  the  Crâne,  ewn  privilegio  ad  imptimendum 
solum,  anno  DombU  M.  D.  L.  L 

Powell/dit  M.  Gotton,  auquel  nous  empruntons  ces 
détails,  continua  A  exercer  à  Dublin  pendant  au 
moins  quinse  ans,  mais  il  changea  de  demeure  et 
vint  se  fixer  dans  St-Nicholas  Street, 

L'Imprimerie  en  caractères  irlandais  fut  exercée 
dans  cette  ville  à  partir  de  1571,  par  N.  Walsh  et 
John  Keamey  ;  celui-ci  est  l'auteur  d'un  catéchisme 
qui  fut  imprimé  en  cette  tnéme  année  1571,  et  qui 
passe  pour  être  le  premier  livre  iriandais  exécuté 
en  Irlande  :  un  exemplaire  de  ce  rare  volume,  que 
ne  cite  pas  Lowndes,  est  conservé  à  la  Bodléienne, 
mais  il  nuinque  au  British-Museum. 

DuBRis  [Cluv.],  DuBRiE  [Not.  imper..  Tab. 
Peut.],  PoRTDs  DuBRis  [Itin.  Ant],  Do- 
VERA^  DovoRU,  DovEREy  DovcT,  Douvres, 
Tille  d'Angleterre  (comté  de  Kent). 

L'imprimerie  ne  renxmte  en  cette  ville  qu'à  l'an- 
née 1801  {Cotton's  SuppL), 

DuRRovojANiNA,  Dubrcvniku,  pet.  ville  de 
Dalmatie. 

La  bibliographie  dalmate  nous  Ibumit  Pindication 
suivante  :  P.  G.  Bassieh,  Besjedde  Duhovna  oxa 
Bemarda,  Zuzzeri  Duifrow^fanina  druebe  Jésus- 
sooe  reeene  prld  serupsetinom  dobre  smerti  m 
Zerkvi  S.  Ignatia  ti  Dutnrovniku.  —  U  Dubrovniku, 
1798,  po  Andrii  Trevisan,  in-A.  A  ce  livre  eat  Jointe 
ime  traduction  italienne  :  Brève  ragguaglio  delta 
vita  del  P,  Bemardino  Zuzzeri  delta  Compagnia 
di  GesA,  descritta. 

Bemardino  Zuxzeri  naquit  à  Raguse  en  lOSS  et 
mourut  à  Rome  en  1702.  Andréa  Trevisano  était  im- 
primeur à  Ragttse. 

DuciuM,  Ducy,  bourg  de  Normandie  (Cal- 
vados). 

DucLARUMy  Duder,  bourg  de  Normandie 
(Seine-Inférieure). 

DuDELuvTLLA^  Doudeouville,  village  de  Fr. 
(Pas-de-Calais)  ;  anc.  abb.  d'Augustins. 

DuDERSTADiuM  [Zeiler]^  Duderstadt,  ville  de 
Hanovre  (prov.  de  Gôttingen). 

Imprimerie  en  1075  ;  le  premier  typographe  s'ap- 
pelle Johann.  WestenholT;  voici  le  utre  du  premier 
volume  sorti  de  ses  presses,  que  nous  fournit  la  Bibl. 
saxon,.,  et  que  possédait  Colbert  {Caî.  n"  15150)  : 
Joh,  Mauritii  Gvdeni  {Erfurtensium  Jureeonsulti 
et  consUiarii  Mogvntini)  Uittoria  Erfwrtensis  ab 
Urbe  condlta  ad  redMCtam^  libri  iv.  Duderstadii, 
Joh.  WestenhoO;  1075,  in-S. 

DuDLEY^  ville  d'Angleterre,  dans  le  comté 
de  Worcester. 

On  y  voit  les  ruines  pittoresques  d'un  ancien  châ- 
teau, dont  une  description  fut  publiée  dans  la  ville 
même  en  170A,  par  un  imprimeur  du  nom  de  John 
Rann. 

DuELULM,  DuEUJi,  TiELA^  Hohentwûf, 
chat,  de  Suisse,  près  Schaffhausen. 

DuERSTADiuM,  voy.  Batavodurum, 

DuESMAy  DusMA,  Duesme,   anc.  bourg  de 

Bourgogne,  qui  a  donné  son  nom  au 

Duesmois,  Duesmensis  pagus  (Côte-d'Or). 

DuGLASiuM,  Duglass,  Douglas,  ville  d*An- 

§leterre,  sur  la  côte  E.  de  l'île  d^  Man, 
ont  elle  est  la  capitale. 


431 


nUILLlUM.  —  DUMNISSUS. 


m 


Cette  ville  arait  deux  imprimeries  fonctionnant  en 
1798;  on  peut  Caire  remontera  1700  l'intriMluction 
(le  la  typographie  dans  TUe  ;  mais  il  ne  parait  point, 
d*après  les  titres  des  livres  exécutés  pendant  cette 
période,  qu'ils  soient  sortis  des  presses  de  Douglas  ; 
dans  les  premières  années  du  xix«  siècle  parut  dans 
cette  ville  :  the  isle  ofMan,  weekly  gazette. 

DuiLuuM  (7)^  JknUliers,  Dulliers,  terre  sei- 
gneuriale, dans  la  commune  de  Fran- 
gin, au  pays  de  Vaud  (Suisse). 

Nous  empruntons  à  l'excellent  livre  de  M.  Gaul- 
lieux,  sur  b  tj-pographie  geocYolse,  les  détails  sui- 
Tants  : 

En  1608  rimprimeor  Jean  Hermann  Widerhold  fut 
reçu  bourgeois  de  Genève  «  moyennant  50  écos.  un 
mousquet  assorti  pour  Taraenal  et  un  seillot,  ■  dit  le 
Journal  des  bourgeois. 

A  la  même  époque  deux  frères,  natifs  de  Ghia- 
venna  et  réfugiés  &  Bâle  pour  cause  de  religion, 
Jean-Ghristophe  et  Nicolas  Fatio,  s'étalent  rendus 
acquéreurs  de  la  terre  de  Duillier»  dépendant  de  la 
paroisse  de  Prangin,  dans  le  canton  de  Vaud  ;  ils  y 
appelèrent  de  Genève  Jean  Widerhold  qui  installa  une 
Imprimerie  laquelle  fonctionna  à  partir  de  1675.  Le 
premier  volume  sorti  de  ces  presses  particulières  fut 
un  dictionnaire  italien-français,  français-italien  et 
latin'français-italien,  en  S  vol.  in-8.  Hais  le  succès 
littéraire  de  cette  typographie  fut  la  production  en 
1680  de  la  célèbre  édition  originale  du  Dictionnaire 
de  Riehetet,  en  2  vol.  in-4 ,  qui  porte  :  Genève,  malt 
fut  certainement  exécutée  au  chitesu  des  frères 
Fatio.  Quant  k  Tanecdote  de  1500  exempL  du  dic- 
tionnaire saisis  et  brûlés  par  la  communauté  des 
libraires  de  l^ris,  par  suite  d'introduction  clandes- 
tine en  France,  et  de  la  mort  de  Widerhold.  qui  aurait 
été  la  conséquence  du  chagrin  qu'il  aurait  éprouvé 
de  ce  di^sastre  ;  enfin  du  coup  de  poignard  donné  au 
dénonciateur,  le  libraire  Simon  Bernard,  de  Paris, 
tout  cela  est  un  pur  roman  dont  M.  IJbri  a  eu  le  tort 
de  &e  faire  sinon  l'éditeur,  du  moins  le  reproducteur. 
On  a  de  Widerhold  des  éditions  bien  postérieures  à 
ces  événements  imaginaires. 

L'imprimerie  de  Duillier  contrefaibalt  les  éditions 
des  Elzevirs  et  reproduisait  leur  Sphère  et  quelques- 
uns  de  leurs  fleurons  ;  il  Itit  même  condanmé  à  cent 
écus  d'amende  pour  ce  fait  par  le  conseil,  et  censuré 
plusieurs  fois  pour  cause  d'impression  clandestine 
de  livres  de  dévotion  catholiques. 

DuiNA^  DuNA  [Baudrand],  la  Dùna,  Dwina, 
Dvina,  û,  dé  Russie  ;  se  jette  dans  le 
golfe  de  Livonie. 

DUISBURGUM,  DUYSBLTIGUM  ClIVORUM^  DU|CZI- 

RURGUM^  Buisburch;  Duisburg,  ville  de 
la  Prusse  Rhénane  (Clèves-Berg). 

Nous  faisons  remonter  Pimprimerie  à  1585,  c'est- 
à-dire  k  une  date  antérieure  à  celte  que  citent  les 
bibliographes.  Le  géographe  Gerhard  Mercator  de 
Bupelmonde,  qui  avait  fait  imprimer  ses  premiers 
ouvrages  à  Anvers,  k  Cologne  et  à  Bâle,  confia  à  par- 
tir de  1585  tous  ses  ouvrages  à  un  imprimeur  qu'il 
avait  déterminé  à  venir  s'établir  k  Dui&burg,  où  lui- 
même  résidait  à  cette  époque  t  GaUiœ  iabulœ  geO' 
graphicœ,  Doysburgi  Uyuorum,  1585,  in- fol.  — 
Gailiœ  totiu»  geograpMca  descriptio  apposititgra- 
ditnts  longitudinis  et  latitudinis,  ibid.,  1586,  in-foL 
—  Germaniœ  totius  descriptio  geograpMca,  appos, 
gradibit»  long,  et  lai,  Ibid.,  typis  aeneis,  1586,  in- 
fol.  ~  CosmograpM  ducia  Juttà,  Italiœ,  Slauoniœ 
et  Grœcœ  iabulœ  geographicœ,  ibid,  1589. 

Du  même  auteur  Le  Long  cite  un  ouvrage  tbéolo- 
gique  à  lu  date  de  1592  que  Faikenstein  veut  pro- 
t>aolement  désigner,  puisque  c'est  là  la  date  qu'il 
assigne  à  l'introduction  de  la  typographie  à  Duis- 
burg, et  que  nous  trouvons  également  au  catal.  Du- 


bois (p.  11,  no  210),  Ger,  MereatoHâ, 
quatuor  evangeliêtarum.  Duisb.  GUronmi,  1502 
in-4. 

DUISRURGUM     GUELDRORUM^    TUISCOBURGUM, 

Dœsbwrg,  Doesberg,  ville  de  Hollande,  au 
confluent  des  deux  Yssel  (Gueldre). 

DurriuM,  voy.  Didza. 

Duixis  VALus^  VadtUz,  bourg  et  chàleiii 
dans  la  vallée  du  Rhin,  attenant  an 
canton  des  Grisons. 

DuLEcuM  Damuagum  [Camden],  JkuMke, 
Duleck,  bourg  d'Irlande,  dans  le  comté 
d'Eastmeath  (Leinster). 

DuLGiBiNi  [Tac],  AouX-foufAvtGi  [Ptol.] ,  peu- 
ple de  la  Germanie,  habit,  le  territoire 
de  Paderborn,  sur  le  Weser. 

DuLicmuM  INS.  [Ovid.,  Virg.,  Mela],AM- 
x^xtov  [Homer.,  Strab.1,  île  de  la  mer 
Ionienne,  Tune  des  Eeninades.  au  S.-E. 
dlthaque,  aiy.  Curzolari,  lune  des 
Ioniennes. 

DULINCUM,  voy.  DONINCDM. 

DUT.MENSIS  PAGUS  [Anu.  Hincm.  Rem.],  le 
Dormois,  pet.  prov.  de  Champagne  «  M 
viens  Sindunum  ad  Axonam,  Senne  » 

[Pertz]. 

DuLOPOLis,  AouXéwoXt;  [Stcph.,  Suidas],  ville 
de  l'île  de  Crète,  dans  le  S.-O.,  auj. 
Sklavopula,  suiv.  Forbiger. 

DUMB£,  DUMRENSIS  OU  DUNBARUM  PRINOPA- 

Tus,  la  principauté  de  Bombes,  en  Boar- 

gogne,  ch.-l.  Trévoux;  fait  auj.  partie 
u  dép.  de  l'Ain. 

DiJMBARUM  [Buchan.],  Dunbar,  bourg  du 
S.  de  l'Ecosse,  dans  le  comté  de  Had- 
dington:  célèbre  par  la  victoire  de 
Cromwell,  en  1651. 

George  Miller  y  avait  établi  une  imprimerie  ao 
commencement  du  siècle:  ce  fut  1&  que  parut  pour 
la  première  fois  en  1812  The  cheap  Magatim. 

DuMBLANUM  [Buchau .] ,  Dumô^in,  pet.  ville 
d'Ecosse,  dans  le  comté  de  Perth. 

DuMBRiTONiUM,  voy.  Britannodurdm. 

DuMiA,  Dume,  bourg  de  Portugal,  près 
Braga  (Minho). 

DuMMRRA,  der  Dummersee,  lac  de  West- 
phalie,  entre  Munster  et  Osnabrûck. 

DiTMMA  INS.,  Acufxva  [Ptol.l,  île  de  la  Bri- 
tannia  Barbara,  auj.  Hay-Island,  Tune 
des  Shetland. 

DuMNissus  [Auson.],  Dumno  [Tab.  Peut.], 
ville  des  Treveri,  dans  la  Gaule  Bel|n- 

3ue,  auj.  Detisen,  près  Kirchberg,  vdle 
e  Prusse  (rég.  de  Coblenz), 


433 


DUMNONII.  —  DURANIUS  FL. 


434 


DUMNONDy  AcU(iv6vtGl  [Pt0l.]y  YOy.  DAMNONn. 
DUMNOMCM  PROM.^  YOy.  DaMNONIUM. 

DuMNCs,  Dumasscs,  Daun,  bourg  da  bas 
Palatinat 

DuNA,  voy.  DUINA. 

I>infEtifENSis  coMiTATUs,  the  Durhamskire 
(Angleterre). 

Di7!cnjiuif[CamdenL  Duiœuoa,  Duremum^ 
DoREM  [Froissardj,  Dwrham,  ville  d'An- 
ffteterre,  sur  le  Wear,  ch.-lieu  da  comté 
de  ce  nom. 

U  CataL  Hic*.  Heber  (ptrt.  II,  n*  1800)  nom 
4iaDe  le  titre  dHtn  livre  Imprimé  dani  cette  Tille 
CD  1739  s  Dwkam  cathêdrtà  as  U  xoa»  before  the 
mtêoimikm  oftkg  monanfry.  Durliam,  17SS,  in-t2. 

A  la  fio  (tai  fiède  une  imprimerie  ptrticuUère 
ftnctloima  I  Duriiam  (Martin.  Cat.  ofBrokspri- 
9êL  pHtUid,  p.  00)  t  J  Caiotogue  ofthe  library  al 
jÉ—iiirgft  cùtile,  in  the  eomnly  Narthumbertamt, 
ittiMiil  in  three  atphabet.  parte  :englUh,  UOin, 
fhtmek  aàd  àther  modem  ùmguaçe$,  puhlWied  tfy 
onkr  ofthe  tnaiêeê  of  the  eitaie»  of  the  righi 
Hom.  NethOMaei,  laie  lord  Crewe,  and  lord  BUhop 
of  Dmiuan.  —  Durtam,  prinied  by  L.  Penniogtoo, 
17»0,iii-«4e60pp. 

DcKENsis  coMiTATUs,  comU  de  Down,  en  Ir- 
lande (Ulster). 

IKjnknsis  tractcs,  Dunensium  pagus,  le 
Danois,  anc.  comté  de  France,  dont 
Ghàleandun  était  le  chef-lieu  (Eure-et- 
Loir). 

DU5KSTAB0LA  (?)  Dunstoble,  ville  d'Angle- 
terreyBedfordshire.  (Voy.  Magiovinium.) 

En  1801,  J.  W.  Morris,  Imprimeur  à  dipstone, 
tnotporu  lOD  matériel  typographique  à  DiiDStalile 
et  t'y  éttbtit  définidTement. 

DuNESTORiuM  CASTRUM,  Dunstef,  bourg 
d'Angleterre  dans  le  comté  de  Som- 
merset. 

DcKTEEJAy  DuMFRGGA,  Dwufries,  vllle  d'E- 
cosse^ chef-lieu  du  comté  du  môme 

nom,  DUKFREJENSIS  COMTTATUS. 

Le  poète  Robert  Boms  résidait  dans  cette  Tiile  et 
y  movrot.  L'imprimerie  peut  être  reportée  à  Vannée 
1718  :  Fêter  Bae*$  hietory  of  the  late  rébellion  rai- 
ten  mgainst  Hit  Afo^sty  ày  the  Priendê  of  the 
PopiMh  pretender,  etc.  OumCries,  1718,  pet.  in-4. 
(AUboisford  library,  cat.  p.  18).  Cet  ouvrage  est  cité 
par  S.  Walu  Scott  dans  la  préCKe  de  Bob-Boy»  et 
ésns  les  TaUê  of  a  Grandfather, 

Le  premier  Journal  de  Dumfries  apparaît  en  1750. 

DuNGALENsis  coMiTATus,  le  comté  (k  DoTiegal, 
en  Irlande  (Ulster). 

Dosa,  Aoûvoi  [Ptol.],  peuple  de  la  Germa- 
nie, habit,  le  terntoire  de  Liegnitz,  en 
SilÀie. 

DUNI  CASTRUM,  VOy.  DUNUM. 
DlTNIUM,  voy.  DORCESTRU. 

DiTNEERAKUMy  Dundolk,  ville  du  comté  de 
Lonth,  en  Irlande  (Leinster). 

Limprimerie  ne  date  en  cette  ville  que  du  siècle  ; 
le  plus  ancien  typograplie  (1808)  s'appelait  Parks. 


DUNKERCA,  DUNIKERKAy  DUNQUAERCAy   Bun- 

kerque,  Dùnkirchen,  Dtmkerh  (église  des 
Dunes),  ville  de  Fr.  (Nord)  ;  c'est  le 
seul  port  français  sur  la  mer  du  Nord. 

Aussitôt  après  la  réunion  de  cette  ville  à  la  France, 
en  1062,  l'imprimerie  v  fut  Introduite  par  un  Flamand 
nommé  lan  Weins,  dont  la  famille  partagea,  avec 
celle  des  Laurens,  le  monopole  de  l'imprimerie  pen- 
dant plus  d'un  siècle  ;  nous  ne  pouvons  citer  le  nom 
da  premier  livre  Imprimé.  On  livre  rare  imprimé 
dans  cette  viUe  au  xvii«  s.  est  cité  au  catal.  Flon- 
cel  :  Servitio  che  l'infanteria  deoe  fàoe  giomal- 
mente  tU  campo  eon  Vesereitio  deW  armi,  U' 
eondo  M.  <tArtaignan,  meiso  in  itaUano  per  Cuto 
del  regimento  ttraniere  di  Mouront.  Donkerque, 
leOO,  in-12. 

La  typographie  dut  avoir  une  certaine  importance 
à  Dunkerque,  puisque  les  arrêts  du  21  Juillet  1704  et 
du  SI  mars  1780  décidèrent  que  28  villes  de  France 
seulement  auraient  le  droit  de  conserver  deux  im- 
primeurs et  que  celles:!  est  du  nombre;  le  rapport 
fait  à  M.  de  Sartines  en  1704  donne  les  noms  de  ces 
deux  imprimeurs  x  Nicolas  Weins  et  Emmanuel 
Laurena,  reçus  tous  les  deux  maîtres  en  1708  ;  il 
ajoute  la  note  suivante  :  Le  sieur  Weins  imprime  de 
père  en  fils  depuis  un  siècle,  et  les  ancêtres  mater- 
nels du  sieur  Laurens  depuis  80  ans. 

DuNsiuM.  DusiuM,  Dtms^  bourg  d'Ecosse^ 
dans  le  comté  de  Haddington  ;  patrie 
de  John  Duns  Scotus. 

DiJNUM^  Aoûvov  [Ptol.],  ville  des  Manapii, 
dans  THibcmia^  auj.  Down,  Doum  Pa- 
trick, ch.-l.  du  comté  irlandais  du  même 
nom  (Ulster). 

DuNUM,  voy.  Castellodunum. 

DuNUM,  Dùnberg,  bourg  du  gr.-duché  de 
Baden  (Treisamkreise). 

DuNUM  AD  MosAM^  Dun-sw-Meuse,  bourg 
de  Fr.  (Meuse). 

DlTNUM   iflSTUARlUMy    Aoûvov   x6Xircc    [Ptol.], 

golfe  de  la  Britannia  Romana,  Bobin 
HoodS'bay,  dans  le  comté  d'York. 

DuNUM  REGis^  Dun-le-Roi,  ville  de  France 

(Cher). 

DUODECIACUM,  voy.  DiCIACUM. 

DupLAVius  [P.  Diac.l,  ville  de  la  Gaule 
Transpadane,  sur  la  Piave^  auj.  Val- 
Dobiadeno,  suiv.  Reichard  ;  dans  la  dé- 
lég.  de  Belluno. 

DupLicEs  AQUJî,  ZwiefaUen,  bourg  et  anc. 
abb.  de  Bénédictins,  dans  le  Wurtem- 
berg, près  Ulm  (Donaukreise). 

Dura,  voy.  Marcodurum. 

DuRAciuM,  Duras,  bourg  de  Fr.,  anc.  titre 
de  duché-pairie  (Lot-et-Garonne). 

DuRACiuM,  ToARciuM,  Thuarcium,  ThmwTS, 
ville  de  Fr.  (Deux-Sèvres). 

DuRANius  FL.  [Auson.,  Sid.  Apoll.],  Durra- 
Nus,  Dronia,  la  Dordogne,  riv.  de  Fr., 
afQ.  de  la  Garonne,  avec  laquelle  elle 
forme  la  Gironde. 


435 


nURASTEÎJ.UM.  —  DUROICOREGUM. 


43< 


DURASTEU.UM,  DURESTALI.UM,    DUROSTALLUM, 

Durestal,   Durtal ,   bourg    de  l'Anjou 

i Maine-et-Loire)  ;  anc.  comte  ;  château 
)âti  en  1040. 

DuRBis,  DuRBLTUM^  Dwrbuy,  Durby,  bourg 
de  Belgique  (prov.  de  Liège),  suiv. 
Bisch.  et  Môil. 

DiiRDANUM,  voy.  Dordani:m. 

DUREGUM,  voy.  TiGURUM. 
DlJREMUM^  voy.  DUNELMUM. 

1)urenfurti:m,  Dyrenfurt,  ville  (Je  Prusse 

(Silésie). 

Un  Juif,  Sabatheus-ben-Joseph,  j  (établit,  dès  1670. 
une  imprimerie  hébraïque  dont  Ungher  a  doimé  le 
catalogue  :  Index  H^rorum  Babhinicorum  Dureii' 
furti  etulgatorum,  1710,  in-8. 

DuRETiE  [Tab.  Peut.],  Rieux,  commune  de 
Bretagne,  près  Redon  (Ille-et-Vilaine), 
suiv.  Rcichard. 

DuRiA  FL.,  Thur,  riv.  de  Suisse,  afïl.  du 
Rhin. 

DuBiA  MAJOR  [Plin.],  AcupCflt;  [Strab.J,  Du- 
RiA  Bantica  [Geo.  Rav.l ,  ïk>ra  BcUtea, 
la  Doire  Baltée,  riv.  de  l'Italie  du  Nord, 
affl.  du  Pu. 

DuRu  MiNoR  [Plin,.  Geo.  Rav.],  Duria  Ri- 
paria,  Dora  Ripeira,  la  Doire  Bipaire, 
autre  affl.  du  Po. 

Duria  palatium,  voy.  Maroodurum. 

DlJRIAS  FL.,  VOV.  TURIA  FL. 

DuRiî,  ville  des  Insuhrcs,  auj.  Df)ma, 
bourg  du  Milanais. 

DuRiNUM,  DrRivuM,  Saint-George^de-Mon^ 
taigu,  bourg  de  Fr.  (Vendée). 

DuRiuM,  DiJRioN,  Donzeré,  bourg  du  Dau- 
phiné  (Drome). 

DiRiis  FL.  [Plin.,  Sil.  Ital.],  A&ûpio;,  Aoupioç 
Strab.J,  Awpic;  [Dio.  Cass.l ,  Awpia; 
IHol.],  le  Diuro,  Douro,  fl.  d'Espagne 

qui,  après  avoir  traversé  le  I^ortugal, 

se  perd  dans  l'Atlantique. 

Dlulaclm  [Cluv.,  Luen.J,  Turrelaci:m, 
Ti'RRjs  An  Lacii'm  [Zeilerj ,  Diirlach,  ville 
du  Palatinat  (gr.-duché  de  Bade). 

L'imprimerie  remonte  en  celle  ville  à  Tan  1512; 
voici  le  titre  du  >olumc  ext^iuté  en  celle  année  que 
citent  Maittaire,  Panzer  et  le  Manuel  :  Passio 
Chritti  ab  VUalricho  Vannio  metrice  exarata,  A 
la  fin  :  linpressum  in  Durlach  per  fratrem  Nicolaum 
Keibs,  ordinis  sancti  loanA  anno  Jhesu  mdxii,  in-ft 
(le  U  il.  :  sur  le  titre  un  Christ  en  croix  gravé  sur 
bois  ;  c*est  la  seule  producUon  que  Ton  puisse  citer 
des  presses  de  ce  moine;  mais  quelques  années 
après,  en  1530,  on  trouve  un  nouvel  imprimeur  du 
nom  de  Valentin  Kobian,  et  au  x?ii«  siècle  on  peut 
citer  Simon  Millier,  dont  les  presses  eurent  quoique 
importance. 

DURLFJîDtUM,  VOV.  DoNINCl'M. 


DuRNOMAGus  [Itin.  Anton.] ,  ville  des  Ll>ii, 
dans  la  basse  Germanie,  aoi.  Dorma- 
gen,  bourg  de  Prusse,  dans  ranc.  du- 
ché de  Jufiers. 

DuRNovARiA    [Itin.   Anton.] .    Djl^burkum 

IGeo.  Rav.J,  station  de  la  Britanma 
lomana,  auj.,  suiv.  qq.  géographes, 
Dorcheskr  (voy.  Dorcestria)^  mais  suiv. 
Camden,  More-Criichel,  bourg  du  oomlr 
de  Dorset. 

Sous  la  rubrique  Dobrovauâ,  M.  Gottoii,  A|rti 
Lowndes,  cite  :  Short  medUatUnn  on  OÀter  Crtm- 
well,  ify  J»  D.  Dumovaric  (IMt),  iii-4. 

DuROBRiViE    [Itin.    Anton.],    Dchobratj 

Kieo.  Rav.].  DLuosnjs,  Bramekium  (R, 
OFFA  [Cell.J,  ville  des  Cuiiii,  dans  U 
Britannia  Romana,  auj.  ÏUxhasUT,  viUe 
d'Angleterre  (comté  de  Kent),  sur  k 
riv.  Medway. 


Le  cartulaire  de  l*égtise  de  Rocbesccr  hit 
au  XIX*  s.,  par  Emulphe,  évAque  de  cette  vile. 

M.  Cocton,  dans  son  premier  ouvraoe,  a^ak  cM 
comme  imprimé  à  Rocbetter  un  Uvre  daté  de 
1048,  qui  est  en  effet  souscrit  au  nom  de  cette  vile: 
tlie  Kentith  faifre,  or  the  parttamemt  aoW  fii 
their  best  wortH,  Rocbester,  loaS«  in^  (ché  pv 
Lowndes)  ;  mais  dans  son  Supplément.  pubUé  en 
1860,  il  revient  sur  sa  première  allégatu» .  et  dé- 
clare que  si  ce  livre  n*a  point  été  exécaté  à  R»- 
cbester  par  un  typographe  ambulant  dont  réttMii- 
sement  n*a  pas  laissé  de  traces,  ce  doit  être  «n  Uea 
d'impression  supposé,  ce  qui  est  nuriaitmiMllilf  n 
milieu  des  guerres  civiles  de  cette  terrible  époqw; 
il  semble  prouvé  que  le  premier  établissement  typt- 
graphique  de  Rochester  ne  date  que  dn  milieu  é> 
XVI 11"  siècle,  et  que  le  nom  du  premier  Impriaew 
est  Thomas  Fischer,  qui  mourut  en  1786. 

DraoBRiViE^  autre  station  de  ritin.  d'An- 
tonin,  chez  les  Coritavi^  dans  la  Bre- 
tagne romaine^  auj.  Casier,  sur  le  Ne» 
[Camden];  ct^  suiv.  d'autres  géogr., 
BrighrCastei'ton,  bourg  d'Angleterre. 

DuROBURGUM^  Hartcnberg,  bourg  de  Ri- 
vière^ entre  Kaiserslautem  et  Fran- 
kentbal. 

DuRocAss^y  DuRocASsiuH^  voy.  DR0C£. 

DUROCATEIAUKI,  VOy.   ClTELAUNI. 

DuRocoBRiViE,  Station  de  l'Itin.  d'Antonio, 
sur  remplacement  actuel  de  laquelle 
les  géographes  sont  loin  d'être  d'ac- 
cord; Mannertet  Camden  pensent  que 
sur  ses  ruines  s'élève  le  bourg  de  Dwu- 
table,  dans  le  comté  de  Bedford. 

En  1801,  J.  W.  Morris,   imprimeur  à  Qipttoiie, 
transporte  son  établissement  à  Donstable  (GottonV 

Supph), 

DuRf)r.(mNOviuM,  voy.  Coritsium. 

Di:rocortorum,  voy.  Remorum  civitas. 

DcRFORTE,  Dwfort,  bourg  du  haut  Lan- 
guedoc (Tarn). 

DiiKoicuREGiM  [Tab.  Peut.]^  localité  de  U 
daule  Belgique,  à  xiv  m .  p.  de  Samaro- 


437 


DUROLEVUM.  —  DYSPORUM. 


438 


briTa,  aaj.  Druearg,  Drucat,  village  de 
Picardie  (Somme);  et,  suiv.  d'autres 

Séo^rapheSy  Dourters,  village  du  même 
épartemeut. 

DuROLEvuM  [Itia.  Anton.],  DuROLEVo[Tab. 
Peut.],  DuROLENUM,  viUe  des  Cantii, 
danslaBritannia  Romana.  auj.  Fevers- 
ham,  ville  d'Angleterre,  dans  le  comté 
de  Kent,  suiv.  Forbigerj  et  Lenham, 
bourg  du  même  comté,  suiv.  Gamden. 

DmouFONs  [Itin.  Anton.],  suiv.  Reicbard 
Bury  St'jBdmunds;  et  suiv.  Gamden^ 
qm  nomme  aussi  cette  localité,  Dubosi- 
poNs.  Goodnumchester ,  sur  la  riv.  Ouse 
(Sutfolkshire). 

DuBouTCM  [Itin.  Anton.],  station  du  pays 
des  Trinooantes,  auj.  Letton,  près  Rum- 
ford,  bourg  d'Angleterre,  dans  le  comté 
d'Essex. 

DuRONiA  [Liv.] ,  ville  des  Samnites,  auj. 
Dvnzzano,  suiv.  Reicbard,  dans  la  pro- 
vince de  Molise. 

DciHHinif  jltin.  Anton.],  localité  desVero- 
mandni,  auj.,  suiv.  Cell.,  la  Capelle, 
bourg  de  Fr.  (Aisne). 

DcBosTABroif,  voy.  Batavodurum . 

DUROSTOMM,  voy.  DOROSTOLUM. 

Dcmmicini,  Durotingom  [Geo.  Rav.],  ville 
des  Allobroges,  dans  la  Gaule  Narbon., 
auj.,  suiv.  Reicbard,  Digniéres,  village 
du  Daupbiné  (Isère). 

Durotriges,  Acup^rpi-yt;  [Ptol.l,  peuple  de 
la  Britannia  Romana,  habit,  le  Dor- 
seUhire. 

DuRovERNUM,  voy.  Gantuaru. 

Ddsa,  IkMze,  riv.  de  Fr.,  affl.  de  TAdour. 

DusiACA,  T(my,  bourg  de  Fr.  (Meurthe), 
suiv.  Pertz. 

DrsMA,  voy.  Duesma. 

DussELLA,Diiss«/,  riv.deWestphalie;  tombe 
dans  le  Rhin,  près  de  Dûsseldorf. 


DussELDORPiuM  [Lucn,  Zeiler],  Dûsseldorf, 
\iilede  la  Prusse  rhénane,  ch.-l.  delà 
régence  du  même  nom  (Westphalie). 

Imprimerie  en  15S1  :  Desiderii  Eraami  Botero- 
dami  adagiorum  ChUiade»  quatuor.  Dvtseldorpii , 
M  D  LXi,  in-8.  —  Si.  Comelii  Buschop  fûnffïzig  Psal- 
men  Datnds  mit  ft.  Stimmen  eotnpontert,  Dussel- 
dorrr,  1562,  in-4. 

En  1560,  voici  un  livre  de  musique  fort  rare  : 
Joan,  de  Loire  vulgari  coqnamento  Petit-Jan; 
Cantiome»  sive  Mutetœ  4iuinque,  ux  etseptem  vo- 
eum.  Dusseldorpii,  1506,  in-ft. 

Van-Praét  mentionne  un  livre  exécuté  dans  cette 
▼ille  en  1575  par  un  imprimeur  du  nom  de  Albertus 
Dusius. 

DuTUNGA,  TuMingen,  pet.  ville  du  Wur- 
temberg. 

DuvELAMDu,  Duiveland,  ile  de  Hollande 
(prov.  de  Zeeland). 

DuxoNUM,  Buchs,  Dux,  ville  de  Bohème 
(cercle  de  Leutmeritz). 

DuzucuM,  Douze,  bourg  du  Périgord  (Dor- 
dogoe)  ;  anc.  marquisat. 

Dyla,  la  Dyle,  riv.  du  Brabant,  affl.  de 
l'Escaut. 

Dtmje  [Itin.  Anton.],  Demm  [Itin.  Hier.), 
AujjLYi  [Ptol.],  ville  de  la  Thrace,  sur  la 
rive  orientale  de  THebrus,  auj.,  suiv. 
Reicbard,  Feredsjick,  sur  la  Maritza, 
dans  le  pachal.  d'Andrinopfe  (Rum- 
Ili). 

DvME  [Gic,  Liv.],  Aupwrj  [Herod.,  Strab.], 
localité  du  N.-O.  de  l'Achaïe,  dont  auj. 
quelques  ruines  subsistent  près  du  cou-^ 
vent  de  Saint  (i-noç)  Gonstautinos,  à 
Karavosiasi,  suiv.  Reicbard  et  Forbigcr; 
mais  d'autres  géographes  retrouvent 
cette  ville  dans  Kaminitza,  en  Morée, 
pet.  ville  sur  la  riv.  du  même  nom. 

Dyrrachium  [Mêla,  Plin.,Liv.,  Gaes.],  Dur- 
rachium  [Gatul.],  Auppax'ov  [Thuc,  Sir., 
Ptol.],  anc.  EpiDAMNus,'E7n'^a|i.vcç  [Thuc, 
Polyb.],  ville  de  TlUyrie  grecque,  auj. 
Durazzo,  chel-lieu  du  pachal.  du  même 
nom.  dans  T Albanie  ottomane  ;  port  sur 
l'Adriatique. 

Dyspobum,  voy.  Dispargum. 


Eauna^  voy.  Epauna. 

Eba^  Maranus  mons,  Monte  Marano,  ville 
du  Napolitain  (Princ.  Ultér.). 

Ebeijjnum  [Itin.  Anton.]^  Bailo,  bourg 
d'Espagne j  dans  le  roy.  d'Aragon^suiv. 
Forbiger. 

Ebeltoftia^  Pomagrium^  EbeUud,  Ebeltoft, 
ville  du  Danemark  (Jutland)^  près 
Aarhuus. 

Eberacum^  Ebuacum^  Eberach,  Erbach, 
bourg  de  Bavière,  près  de  Schwein- 
furth;  anc.  abb.  de  Citeaux^  du  dioc. 
de  Bamberg. 

• 

Ebernbdhgum,  Ebemburg,  village  et  anc. 
château  de  la  Prusse  rhénane,  entre 
Kreuznach  et  Oberstcin. 

Le  célèbre  Ulrich  de  Ilutten,  poète  latin,  ardent 
et  violent  sectateur  de  Luiher,  qui  avait  fait  impri- 
mer son  premier  ouvrage  dans  le  diâteau  de  Stec- 
lcell)erff,  ofa  il  était  né,  fût  accueilli  par  la  famille 
de  Sickingen ,  k  laquelle  appartenait  b  Torteresse 
d*Ebernburt(,  et  ce  fut  U  quMi  publia  de  1519  à  1522 
quelques-uns  de  ses  ouvrages  de  controverse  les  plus 
violents:  Panzer  et  Vogt  en  citent  un  assct  grand 
nombre,  dent  le  plus  ancien  est  intitulé:  UlricM  de 
Hutten,  Equitia  Germant,  ad  Carolum  imperatO' 
rem,  adversui  intenlatam  sibi  aBomanistis  vim  et 
injuriam,  Conquestio.  Eiusdem  alia  ad  principes 
et  viros  Germaniœ^de  eadem  re  Conquestio.Eiusdem 
ad  Albertum  Brandenburgenum  et  t'riderichum 
Saxoitum  aucem,  principes  Etectores,  atiœque  ad 
aiios  Epistola,  Jacta  est  aléa...  Ex  ILbernburgo, 
Idib.  septenib.  anno  M.  D.  XX,  in-4,  de  23  ff.  Tous 
ces  rares  traités  d'Ulrich  de  Ilutten,  que  Tanzer  a 
décrits  de  visu^  sont  datés  d*Ébrmburg,  et  le  biblio- 
graphe de  Nuremberg  n'hésite  pas  à  déclarer  qu'ils 
ont  été  exécutés  dans  le  château  même,  sans  doute 
avec  le  matériel  qu'il  avait  organisé  à  Steckelbcrg, 
et  qui  Pavait  suivi  à  Ebemburg. 

Ainsi,  en  décrivant  la  violente  diatribe  de  notre 


luthérien  contre  les  orateors  de  Léon  X  à  li 
Wonns,  Panier  dit  que  cette  jiièce  est  laiMMatfi 
lieu,  mais  tafne  duffio  in  wreeÉhtrmbwrfi  imi9rmm,t 

Ebersberga,  voy.  Eburobergomum. 

Ebersdorfium  [Chron.  Misn.],  Ebtnimt» 
ville  de  Saxe,  près  de  Ghemnitz. 

Une  Bible  saxonne^  en  2  vol.  in^  fot  ïmfAmèti 
Ebersdorf  en  1727;  c'est  la  première  éditlaa  titi- 
rare  de  la  Bible  de  Zinaendort;  chef  de  la  lecte  dei 
IlejmhuUeiifl  (Graêsae,  I»S79). 

Eberstenium,  EbersUm,  bourg  etchâleaiii 
chef-lieu  du  comté  de  ce  noiDj  dani  K 
Wurtemberg  (Schwarzvrald). 

Ebeshamum,  Bj^ham,  Epsam^  ville  d'An- 
gleterre (comté  de  Surrey). 

Un  imprimeur  du  nom  de  ÏJaghim  y  cnqril 
en  1700. 

EblaNA.  'ECXava,  VOy.  DUBUNUM. 

Eblani,  "Egxavci  [Ptol.],  peuple  de  UoMe 
orientale  de  THibernia;  habitait  k 
comté  actuel  de  Dublin. 

Ebodia,  voy.  Arica. 

Ebodij:  fretum,  le  Aaz  hUxnchard,  détroit 
entre  l'île  d^Aurigny  et  la  France. 

Ebolum,  Eholus,  Eboli,  ville  napolitaine 
de  la  Principauté  Citer.;  anc.  princip. 

M.  Ternaux,  dans  un  SuppièmeiU  qu'il  dooM  Ci 
1849  à  sa  Notice  sur  les  imprimeriei  çirf  egUtmâ 
ou  ont  existé,  nous  donne  cette  Indieaiieo  t  MF 
Caramuele  établit  une  imprimerie  à  Im  MMpflpM 
di  EboU  en  1070  (7). 

Ebora   [Plin.,  Mêla],  "EScupa    [Strab.]» 

''Eêcupa,  EbURA  [PtOLj,  LiBERALITAS  iCUA 

[Plin.],  ville  de  Lusitanie,  au  S.  da 
Tage,  atij.  £t'ora,  ville  de  Portugal, 


44i 


EBORA.  —  EBRODUNUM. 


442 


ch.-l.  de  rAleotejo;  archevêché,  bibl. 
et  musée. 

Jacques  Cromberger,  le  célèbre  impriinear  de  Lis- 
bonne, fm  appelé  d«ns  cette  ville  en  15tO  ou  1520, 
par  les  dominicains,  pour  y  monter  un  établissement 
tjrpograpbique  ;  il  y  donna  en  1521  la  seconde  édi- 
tion do  recueil  des  ordonnances  du  royaume  :  Or^ 
éenaçOes  do  rebut  de  Portugal,  publiées  par  les 
soins  de  kOo  das  Regras,  cbancelier  du  royaume, 
io-lbl.  (JKM.  Uuitana.  //,S22). 

De  155S  à  15^,  rimpriiiieur  d*ETora  s*appelait 
Andréas  de  Burgos;  on  peut  encore  citer  au  XTX* 
siècle  Martin  de  Btnrgos  et  Manuel  de  Lyra. 

An  xm*  siècle,  une  imprimerie  particulière  fui 
établie  à  Evora,  dansrenœinie  mémeducouTent  des 
dominicains:  Joamdo»  soiilof,  varia hiatoria  de 
€om$aa  motaveU  do  Oritnie  et  da  Chrittandade 
que  0$  ReUgiOMOt  da  Orden  des  Pregadores  netle 
fturéH,  Impresso  noconvento  de  S.  Domingos  de 
Erora,  IdW,  pet.  in-fol. 

Quant  à  vltiMerario  da  terra  santa  de  Fr. 
ftntaliaffl  de  ATdro,  fkvnciscain,  que  M.  Cot- 
lon  cite,  d'après  Ribeiro,  comme  imprimé  à  Evora 
en  1512,  il  but  lire  161 2,  et  peut-être  1632.  La  !'«  édi- 
tion est  de  Lisfaoa,  159S,  in-«. 

EBORAy  Ebura  Gerealis  [Plin.]^  ville  de 
l'Espagne  Tarraconaise,  aui.  Muros, 
houTf  de  Galice  :  Reichard  place  cette 
localité  auprès  d  Akaia  la  Real, 

Eboracemsis  comitatus,  Yorkshire,  le  comté 
dYork,  en  Angleterre. 

Edoracum  [Itin.  Anton.h  ^g^î'paxov  fPtol.], 
Emjracum  [Geo.  Rav.j^  Golonia  Ebora- 
CENSD  [Inscr.  ap.  Grut.]^  ville  des  Bri- 
gantes  dans  la  Britannia  Romana,  auj. 
rbri  (en  saxon  :  Eofor-wk),  ville  d*An- 
^eterre;  archevêché^  patrie  d'Alcuin. 

Un  Bdge  du  nom  de  Ougbes  Goes,  ou  Van  der 
Goes,  y  importa  rimprimerie  en  1560;  nous  disons 
Belge  df^^irès  Ames ,  qui  suppose  que  ce  Hughes 
Goes  était  le  fils  de  Matthias  Goes,  Pimprimeur 
df Anvers  en  1^85.  Void  le  titre  du  premier  livre 
sorti  de  ses  presses  :  In  Laudem  Sanctisaime  Tri- 
tdtaiù,  totimtqiu  milieie  celestis,  ad  honorem  et 
énorem  S.  Becleêie  Eboroêensiê  Anglicane,  eius- 
fne  ^letotUeimi  cleri,  hoc  ofms,  quod  Pica  sive  di' 
rwfortam  iacerdotwn  nuneupaïur,  rigilantt  studio 
fmemdatum  et  revismn,  Impressum  Eboraci  per  me 
Bagooem  Goes,  in  vico,  qui  appellaïur  Steengate, 
aano  llomini  M.  D.  ix.  18  die  mensis  Februarii , 
in«8i,  avec  une  préCwre,  par  le  docteur  Thomas  ilan- 
nftaU  chanoine  de  la  cathédrale  dTork. 

L^aonée  suivante  nous  voyons  Hughes  Goes  dater 
de  Beveriay  une  ballade  que  nous  avons  citée  &  ce 
no»  de  vUle. 

Plnsienn  imprimeurs  se  succèdent  rapidement  t 
John  (Joannes)  Gachet  ou  Gaschet  (1516-15S0), 
Ursyn  Mytner  (1516-1536).  Du  premier,  nous  cite- 
rons un  ouvrage  fort  important:  Missale  ad  uaû 
eeleèerrime  ecetfe  eboractsis  optimis  caracteribus 
réciter  impressum ,  cura  puigili  maximaqi  lucw 
bratioi  midis  if  pluribus  emendatum.  Sumptibus 
et  trpemaUJolùMsGachet  mercatoris  librarii  bene 
Mfrtff  <tuBt«  prefatam  eeelesià  coihorantis,  Anno 
M(  éetimo  sexto  supra  miltesimum  et  quingites- 
wUuM.  Die  vero  quinta  Pebruarit,  eomplitum  atqi 
perfectum,  —  In  Ibl.,  en  çros  car.  goth.  rouges  et 
noirs;  avec  notes  de  musique ,  capitales  et  orne- 
ments gravés  sur  bois  ;  sans  chiffres  ni  récL,  mais 
avec  signatures.  Réimprimé  par  le  même  Jean  Ga- 
dMt  en  1536,  pet.  in-4,  die  vero  secundo  JulH 
eOpletÛ  atqz  perfectum.  Les  mots  italiques  imprimés 


Ames  [Tfpogr.  antiq,  111,  p.  1437)  indique  un 


breviarium  ad  usum  Bccleslœ  Bboraeengis  comme 
imprimé  par  J.  Gachet  en  1526;  ce  bréviaire  ftit  exé- 
cuté à  Paris,  et  y  fut  même  réimprimé  en  1555,  en 
très-petit  format. 

L'imprimerie  ne  laisse  que  de  faibles  traces  à 
York,  après  U  période  gue  nous  venons  d*erabrasser, 
et,  pendant  plus  d'un  siècle,  on  ne  pourrait  citer  que 
bien  peu  de  volumes  publiés  dans  cette  ville  ;  au  mi- 
lieu dn  xviie  siècle  Samuel  fiericeley,  Thomas  Broad, 
sont  des  noms  qui  méritent  d'être  conservés:  en 
1688  nous  citeronsaussicchil  de  J.  Whlte,quieut  le 
courage,  dit  M.  Cotton,  de  publier  et  de  signer  la  fa- 
meuse proclamation  du  prince  d*Orange,  laquelle  eut 
pour  effet  d'envoyer  Jacques  U  &  St-Germain,  et  qui 
prenait  en  169S  le  titre  de  :  «  Thelr  Maiesties  prin- 
ter  for  the  city  of  York,  and  the  five  Northern 
Counties.n 

Eboreu,  voy.  Sporedu. 

Eboreshemium  [Ann.  Hincm.  Rem.]^  Ober- 
enheim,  Obemai,  ville  de  Fr.  (Bas- 
Rhin). 

Ebrbdunense  Castrum^  voy.  Ebrodltnum. 

Ebrodunum  y  'Eêpo^cuvo^  [Strab.  |  y  ^ECop-;- 
^oovov  [Ptol.l,  Ebcrodunum  [Geo.  Rav.], 
Eborodunum  [Itin.  Anton. J,  Ebrunum 
[Tab.  Peut.],  Hebribunum  [it.  de  Bor- 
deaux], Castrum  Ebredunense  [Not.  Civ. 
GalL),  Ebrène  [Chron.  B.  Dion.],  capit. 
des  Caturiges,  dans  la  Gaule  Narbonn., 
auj.  Ambrvn,  Embrun,  ville  de  Fr.,  sur 
la  Durance  (Hautes-Alpes);  anc.  arche- 
vêché; conciles  en  1367  et  1290. 

Nous  connaissons  plusieurs  vol.  imprimés  dans 
cette  ville  en  1586 ,  et  nous  citerons  :  Missive  à  la 
reine  mire,  sur  le  faict  de  Vedict  du  roy,  faicl  en 
juillet  dernier,  1585,  pour  réunir  tous  ses  sujets  à 
la  religion  romaine  (15  août).  Ambrun,  158A,  in-8 
(à  la  Bibl.  impér.  et  à  r Arsenal).— ifayeiis^fa^ff s, 
entreprises  et  nUUitei  du  rescript  et  bulle  du  pape 
Sixte  y*  du  nom,  en  date  du  mois  de  septembre 
1585.  Contre  le  serenissime  prince  Henry  de  Bour- 

bony  roy  de  Navarre et  Henry   de  Bourbon 

aussi  prince  du  sang,  pair  de  France,  prince 
de  Condé,  ducd^Anguien,parun  catholique...  mais 

bon  François (par  P.  d»:  Belloy,  suiv.  i^  Long). 

Ambrun,  Pierre  Chaubert,  1586,  in-8 ,  (à  la  BtbI.  imp.. 
etV«Coste,  n«  1951). 

L'imprimerie  semble  avoir  pris  tout  d*abord  une 
extension  considérable  dans  cette  ville;  car,  dès  Pan- 
née  suivante,  nous  trouvons  le  nom  d*un  second 
imprimeur;  il  est  vrai  que  le  livre  que  nous  allons 
citer  est  le  fait  d'un  huguenot  renforcé,  ce  qui  peut 
laisser  admettre  que  les  deuv  camps  avaient  chacun 
leurs  presses  spéciales,  et  choisissaient  leurs  typo- 
graphes piirmi  des  coreligionnaires:  Discours  des 
dissensions  et  confusions  de  ia  papauté^  nouvelle- 
ment mis  en  lumière,  Ambrun,  par  Jean  Gazaud. 
15S7,  in-16  de  406  pp. 

L'imprimerie  ne  dut  fournir  qu'une  carrière  limi- 
tée dans  lu  ville  d'Embrun,  et  disparaître  de  bonne 
heure,  car  cette  localité  neflgurepas  parmi  les  villes 
de  France  dans  lesouclles  les  arrêts  de  noa  et  de 
1739  réglementent  le  nombre  des  imprimeurs,  non 
plus  qu'au  Rapport  taiik  M.  de  Sarlines  en  1764. 

Ebrodunum   [Luen.,  Zeiler],  Eburodunum 
Tab.  Peut.],     castrum    Ebrodunense 
iNotit.  Proy. \,  Iffertm,  Yverdun,  Yier- 
don,  ville  de  baisse  (cant.  de  Vaud). 

Bien  que  Falkenstein  fasse  remonter  Pimprimeric 
à  Yverdon  &  l'année  1586,  nous  ne  pouvons  accepter 
cette  assertion,  à  l'appui  de  laquelle  le  bibliographe 


443 


EBRODUiNlîlNSIS  LACUS.  —  EBUROBERGOMUM. 


444 


allemand  n'apporte  aucune  preuTe.  Cest  seulement 
v.n  150S  nun  nous  trouvons  des  livres  souscrits  à  ce 
nom.  Nous  citerons  une  des  plus  anciennes  Mitions 
du  céli^bre  lexique  de  Scapula ,  Ltxicon  Grœco- 
Latinum  io.  Scapulœ,  ex  Stephano,  Yverdun,  159S, 
in-b. 
SI  nous  acceptions  sans  contrôle  mie  date  fournie 

Sir  les  anciens  catal.,  c'est  &  1560  que  nous  aurions 
it  remonter  la  typographie  à  Yvcrdon,  car  nous 
trouvons  au  catal.  du  libraire  Robert  Scott  (Londini, 
167'J,  in-a,  p.  85;:  Io  HcUihini  (sic.  lisez  :  Bauhint^ 
Universalis  ptantarum  hittorta.  Ebroduni ,  1560, 
S  vol.  iii-fol.  L'ordre  des  chiffres  est  renversé;  ce 
grand  ouvrage  fut  imprimé  k  Yverdon,  en  1650. 

En  1612,  un  imprimeur  de  Genève,  bien  connu 
par  ses  démêlés  avec  les  magistrats  de  Genève,  par 
sa  mission  auprès  du  roi  de  France  Henri  IV,  par 
ses  propres  écrits ,  enfln  par  la  souscription 
hixarre  qu'il  adopte  pour  les  nombreux  produits 
de  ses  imprimeries»  l*yramus  de  Candolle,  espé- 
rant irou\er  plus  de  culme  sur  les  terres  de  BcrKC, 
dans  le  pays  de  Vaud ,  se  dt^ide  à  transférer  son 
mat  riel  dans  la  ville  d' Yverdon,  sous  la  protec- 
tion directe  du  bailli  Nicolas  de  Dicsbach  et  d'un 
seigneur  de  Benie,  fort  lettré,  qui  devint  auss  .plus 
lard  bailli  d'Yverdon  ,  François-Henri  Grafien- 
ried  de  Geizensee.  Cette  translation  et  l'installation 
du  nouvel  établissement  ne  purent  être  terminées 
qu'à  la  lin  de  1616,  et,  dès  Tannée  suivante,  nous 
trouvons  des  livres  imprimés  ii  Yverdon  par  Pyramus 
de  Candolle,  avec  cette  souscription  sur  les  livres 
latins  :  Ebroduni ,  lypoçraphia  CaUioriana^  et  sur 
les  français  :  De  la  Société  helvétiale  Caldoresque, 
souscription  qu'il  avait  déjà  adoptée  à  Genève  en 
1610,  et  qu'il  faisait  venir  de  ses  ancêtres,  les  Caldora 
de  Naples. 

Mais  il  ne  trouva  pas!  Yverdon  le  repos  qu'il  espé* 
rail,  et  ses  procès  avec  ses  ouvriers  Jean  Beijon  et 
Jacq.  Stoiir,  et  ses  longs  démê'és  avec  le  conseil  de 
Genève,  sont  longuement  analysés  par  M.  Gaullieur 
{Typofir.  Genev,^  p.  190  et  suiv.). 

«  Cette  imprimerie  d'Yverdon ,  dit  ce  bibliographe, 
après  avoir  eu  un  moment  de  faveur  et  de  prospé- 
nté  au  début,  finit  par  échouer  devant  les  mêmes  dif- 
ficultés qui  nuisirent  aux  presses  genevoises  au  mi- 
lieu du  XVI*  siècle,  savoir  :  le  changement  de  d^ 
rection  dans  les  esprits,  qui  se  préoccupaient  moins 
de  controverse  et  nialhi  ureusement  aussi  des  fortes 
éludes  classiques  du  xvie  g.  •  les  procédés  de  basse 
fabrication,  la  mauvaise  qualité  du  papier  et  l'emploi 
d'un  vieux  matériel  que  l'on  ne  renouvelait  Jamais. 
A  la  fin  de  leur  carrière,  les  imprimeurs  d'Yverdon 
INtssaient  dans  le  pays  pour  être  adonnés  i  la  recher- 
che du  grand  œuvre;  et  leur  nom:  Caldoresque, 
disaient  les  voisins,  venait  de  la  grande  chau- 
dière oh  ils  faisaient  bouillir  leurs  mixtures  de  sor- 
ciers. 

•  Un  siècle  après,  vers  1765,  un  moine,  Fortnnato 
Itertolomeo  de'  Fi'lici ,  échappé  des  cachots  de  l'in- 
quisition napolitaine,  releva  rimprimeiic  d'Yverdon, 
et  lui  doniui  mi  éclat  nouveau  par  de  nombreuses 
publications,  et  surtout  i)ar  une  édition  de  VEiicy^ 
elopédte  11770-1780).» 

Ebrodinensis  LACUS,  lac  d'Yverdon,  auj. 
lac  de  Neufchàtely  Neocomensis  lacus, 
que  traverse  ÏAar,  ARUJji. 

Ebrogilum^  Ebbolium,  £^ci«7, ville  deFr., 
sur  la  Sloule  (Allier);  anc.  abb.  de  S. 
Benoit. 

Ebroica,  Ebroicum  [Ca»s.],  Ebruice  [(^elL], 
Eburo,  Ebiruniciîm,  Civitas  Ebroicorim 
|Notit.  Inip.J,  Ebroicexsk  OPPIDUM  [Ann. 
Hiiicm.  Reiii.J,  auc.  Mediolanim  [itiu. 
Anton.],  Me^ioXàviov  [Plol.J,  anc.  capit. 
des  Aulerci-Eburovices,  cn.-l,  de  comté 


au  moy.  âge,  auj.  Evreux,  ville  de  Fr. 
(Eiu*e)  ;  deux  abb.  de  Bénéd. 


Cest  avec  le  xvii«  siècle  que  débute  Pimprii 
k  Ëvreux  ;  Antoine  le  Marié  (1600-1632)  efl  riMn- 
ducteur  de  la  lypographie,  et  Ton  peut  mCne  At 
qu'il  appartient  au  xti^  siècle,  puiaque  Hm  conaft 

Îlusieurs  volumes  sortis  de  tes  presses  à  le  due  et 
600  :  il  avait  pour  marque  :  Orphée  Jouant  de  h 
l>Te,  assis  sur  un  dauphin ,  qui  le  promène  ar  h 
mer,  et  pour  devise  :  Je  fumte  iarwtomief  dette 
parlante  d'après  une  note  que  nous  aTom  loas  !■ 
yeux ,  note  dont  nous  ne  pouvons  afaaoluBntt  re- 
trouver ni  contrôler  la  provenance»  mais  qmt  um 
consignons  pour  valoir  ce  que  pourra  i  Ani.  le  Mvii 
aurait  eu  pour  femme  Jekanne  Lemumt ,  dont  I 
aurait  cberehé  à  rappeler  le  nom  dani  ces  devlM^ 
iuivant  te  mode  un  peu  poérile  da  Tiens  tes 
Voici  quelques  volumes  imprimés  par  le  Hmi 
Discours  de  J.  D.  du  Perram  tttr  U  PiMumt  Ut 
Evreux ,  AnU  le  Marié.  1600,  ln-8.  —  Aetes  et  II 
Conférence  tenue  entre  le  f  ivuque  iTAimt 
(Jacques  Davy  du  Perron)  et  U  s*  du  Pktilê  (êê^ 
nay),  en  présence  du  roy^  à  PoniaUteHeœSt  k  hét 
may  1600.  Évreux,  Anth.  le  Marié,  1661,  i»4. 
Réimprimé  l'année  suivante;  dté  an  CatëL  dm 
Eltévtr  de  16M,  In-ft.  -  Réfutation,  de  l'Ecrit  M 
M*  Daniel  TUenus  contre  te  discours  de  Jf .  fEmeh 
que  d*Evreux,  touchant  ta  traditkm  apotfoMfV^ 
par  ledit  sr  évesque  (cardinal  du  Pern»).  —  IML, 
éd.  1601,  in-8.  (Cat.  Delassiae,  n*  110).  —  JrfMo 
des  ministres  et  autres,  appelles  par  madame,  pnr 
la  Conférence  proposée  entr'eux  et  Jf .  fewesqm 
d*Eureux^  1602,  in-8. 

Le  second  imprimeur  d'Évreux  s^ppeOe  Nicahi 
Ilamillon  ;  il  était  issu  d'une  fiunille  iTImpriaMn 
rouennab  ;  ses  débuts  couune  bnprimenr  à  ÉvnB 
datent  de  1651. 

L'arrêt  de  1704,  confirmé  par  celui  de  IW, 
n'autorise  qu'un  seul  maître  imprimeur  pour  k 
ville  d'Évreux  ;  en  1764 ,  le  Rapport  Sartines  Mai 
donne  le  nom  de  cet  imprimeur  :  C'est  la  ^m 
veuve  Jean  Malassis,  qui  a  succédé  à  aon  mari, dé- 
cédé en  1758,  lequel  avait  imprimé  pendant  ptai  it 
/Ml  ans  dans  la  ville  d'Evreux  :  cette  dame  MalMii 
possède  deux  presses. 

Ebronium,  voy.  Auiuo. 

EeuDiE  Ins.,  'Eêcu^at  r^oci  [Ptol.l,  Uebcdc 
[Plin.]^  jl^roupe  d1les  de  la  cote  0.  de  U 
Britannia  Barbara^  auj.  les  Héhridet, 
Westerti'Islands ,  situées  sur  la  côte 
d'Ecosse,  depuis  le  cap  Wrath  jusqoi 
la  presqu'île  de  Cantyre;  les  priDopi- 
les  sont  :  Ebuda  orieutaus^  Vile  de  SI19 
ou  SMe;  dépend  du  comté  alnverne»; 
et  Ebuda  occidentaus,  ou  Leogus  [Cao- 
den],  Lewis  Island,  la  plus  septentrio- 
nale du  groupe;  ch.-l.  :  Stomomqf. 

EbURA,  VOy.  AlDlTRA. 

EbURA,  Yoy.  Ebora. 

EbUROBERGOMUM  ,  EbERSPERGA.  EBBRSBEI6A, 

Ebersbi:rgum,  Ebersberg,  bourg  de  ht- 
vière  (Isarkreis). 


Nous  connaissons  une  lettre  du  célèbre 
pede,  le  curé  de  lUIe  converti  à  la  Réforme  ethai 
de  Frobcn  et  d'Erasme»  imprimée  :  BbersMtrgi^  ca 
1522  ;  en  voici  le  titre  exact  :  Quod  exptdmi  #(■ 
slolœ  et  evangelii  lectionem  in  m<aaa  tnimfW 
sermone  plebi  promulgai'i  CEcolampadU  ad  ff#* 
dionem  ei'iatota.  Légat ,  expendat,  quisquis  sam 
compteclitur.  Est  quod  pectus  vere  duiettâoum 
delectei,  Ebcrsburgi,  mente  Junii  1S22,  fai-8. 


445 


EBUROBRIGA.  —  EDRON. 


446 


Ebukobkiga  [Itia.  Anton. ,  Tab.  Peut.]^ 
dans  la  Gaule  Lyonn.,  auj.,  suiv.  Rei- 
chard  et  d'AnviUe,  St-Florentin-sur^ 
rAfmcmçon,  ville  de  Fr.  (Yonne). 

Emtiobiutium^  Yoy.  Alcobatia. 

Ebckodunum^  Yoy.  Ebrodunum. 

Eblhomagus  [Tab. Peut.],  Hebromagus  [Au- 
son.],  localité  de  la  Gaule  Narbonn.^ 
aaj.  Brame,  commune  du  Limousin 
(Haate-Vienne). 

Ehibongs  [Plin.y  Gaes.],  'ESoupokvK  [Strab.L 
peuple  de  laGalliaBelgica;  habitait  le 
LmuMurg  hollandais. 

Eburotices,  voy.  Aulercl 

EagmoUf^'E^w^^  [^hoL],  voy.  Olmutium. 

Bmjscs  Ins.  [Plin.],  'E^oç  [Strab.],  *e6uo-  , 
•Bc  [Ptol.l,  EsiTssns  [Liv.y  Itin.  Anton.], 
PtTTVSA  Majob  [P.  deMarca],  l'une  des 
Ues  Baléares,  thiza.  Itiça,  au  S.-O.  de 
Mi^orque;  appart.  a  l'Espagne  depuis 
1294. 

ËocLESBits,  suiv.  Graësse,  serait  la  ville 
de  Fallurk,  en  Ecosse;  voy.  Davium 
Saceluth. 

EocLESLE,  Iglesias,  houT«  de  Tile  de  Sar- 

daigne  (prov.  Cagliari). 
EcHA,  Eieh,  bourg  de  Hollande   (Lim- 

bourg). 

EcHEOoRus  FL.,  ^Extf^ttjpo;  [Hérod.] ,  'Exs- 
^••poç  [Ptol.j,  pet.  lîeuve  de  la  Macé- 
dome,  auj.  le  GcUliko  [Leake,  Pouque- 
ville). 

EcHETLA,  i  'ExÎTXa  [Polyb.,  Diod.],  localité 
de  Sicile,  à  l'O.  de  Syracuse,  dans  la 
montagne,  auj.,  suiv.  Reichard^  Gran- 
mtcMe(?),  et  Ochuia ,  suiv.  Bisch.  et 
îlôller. 

EcHCfADEs  iNsuLfi  [Mcla,  Ovid.,  Plin.,  etc.], 
'Exwflu,  'ExwdJ^t;  Wiaoi  [Hom.,  Hérod., 
Ptol.],  groupe  de  petites  Ues  de  la  côte 
d'Acarnanie,  à  l'entrée  du  golfe  de  Co- 
rinthe,  auj.  Cwzolari,  près  du  golfe 
de  Lepanto. 

EcBiNTs  [Liv.,  Mêla],  'Exîvc^  [Aristoph., 
Strab.],  ville  de  laThcssalie,auj.,  suiv. 
Lcake,  Akhino,  dans  le  dioc.  de  la 
Phthiotide. 

EccEsiŒA,  Ekesivm  [Baudraud],  Ekesjo, 
ville  de  Suède  (Smaland). 

ECLA5U1I,  voy.  iECLANUM. 

Egwmos,  'Exvooc;  [Diod.],  bourç  du  Sud 
de  rile  de  Sicile,  auj.  Monte  d%  Licata. 

EcoLiSMA,  voy.  Engousma. 

Ectodurum^  Leutkerra,  Leutkircha  [Zei^ 


1er,  Budrand] ,  XcM<Wrc/i,  ville  de  Wur- 
temberg, sur  l'Eschach  (Danaukreis). 

Edelberga,  voy.  Heidelberga. 

Edessa  [Liv.,  Itin.  Anton.,  Tab,  Peut.j, 
"E^iaoa  iPolyb.,  Strab.,  Ptol.J,  ArW* 
[Plut.,  Steph.l,  anc.  capit.  ae  l'Ëma- 
thie,  en  Macédoine,  auj.  Vodina,  Vo- 
dhena  [Leake,  Cousinery],  ville  du  pa- 
ch.  de  SaloniLi. 

Edeta,   Liria,  "H^YiTa  T.  xxl  Aiipia    [Ptol.j, 

ville  des  Edetani,  dans  l'Espagne  Tar- 
raconaise,  auj.  Liria,  ville  de  l'inten- 
dance, et  au  Is.-O.  de  Valence. 

Edetani  IPlin.J,  'H^riravoî  IPtol.] ,  Ski»k- 
TANi  [Plin.],  Si^YiTavoî  [strab.],  peuple 
de  l'Espagne  Tarrac. ,  entre  les  Con- 
testani  et  les  Celtiberi;  occupait  le 
Nord  du  roy.  de  Valence  et  une  partie 
de  l'Aragon. 

Edinum,  Edenburgum,  voy.  Alata  Castra. 

Nous  a\joiiterons  à  la  note  bibliographique  que  nous 
avons  consacrée  à  cette  ville,  Texirait  suivant  du 
Prazer*s  Magazine^  mai  18S8:  I^  poste  ne  fut  établit^ 
en  Ecotise  4u*en  10t5,  et  son  apparition  fut  bientôt 
suivie  (le  la  création  d'un  Journal,  en  1051,  le  Mer- 
eurius  Scoticus,  qui  ne  réussit  pas  et  disparut  Tan- 
née suivante.  Le  Caledonian  Mercury  est  fondé  le 
SI  déc.  1661,  par  Thomas  lydserf,  fiJs  de  l'ËvAque 
des  Orcades;  puis  l'Edimtmrgh  Gazette  apparaît  en 
1680,  tombe  et  se  relève  en  1690,  pour  fournir  sa 
longue  et  brillante  carrière. 

Nous  donnerons  aussi  le  titre  du  premier  livre 
imprimé  avec  date  certaine  à  Edimbourg,  que  nou& 
n*avons  fait  que  mentionner,  et  seulement  d'après 
Herliert,  qui  entre  à  ce  sujet  dans  de  longs  et  cuneux 
détails. 

Ce  livre,  dont  le  seul  exemplaire  connu  fut  cédé 
par  un  gentleman  du  comté  d\\yr  à  la  librairie  des 
avocats  d'Edimbourg  en  1788.  porte  sur  le  dos: 
Treatiae  ofnobletiess;  c'est  un  recueil  factice  de 
plusieurs  pièces  de  poésie  et  ballades,  dont  plusieurs 
ontété  imprimées  à  Edimbourg,  et  les  autres,  particu- 
lièrement la  dernière  :  «  The  gest  ofRobyn  Hode,  » 
à  Londres,  par  Pynson.  L^a  première  pièce,  seule, 
est  en  prose. 

Après  les  cinq  premières  ff.  en  prose,  on  Ht:  Heir 
endèê  the  Porleous  of  nobteness  translatât  out  of 
ffrenche  in  Scottis  be  maUter  Andro  Cadiov,  /m- 
prentit  in  the  South  Gait  ofEdimburgh  be  Walter 
Chepman  and  Andrew  Mittar  the  xx  dai  ofApile 
(tic)  the  yhereofGod  Mccccc  and  viii  Yheris.  — 
Suit  un  traité  en  vers  de  20  ff.  A  la  fin  :  Heir  endia 
the  Knightly  taie  ofgolagrass^  and  Gawanc  in  the 
$outh  gait  of  Edimburgh  be  Waiter  Chepman  and 
Andrew  Miilar  the  viii  day  of  April  the  yhere  of 
god  M.  ccGGC  et  viii  yheris. 

Ce  recueil,  d'un  prix  inestimable,  contient  quatorze 
pièces,  toutes  uiii((ues  (?),  mais  dont  plusieurs  son! 
malheureusement  imparfaites. 

Chapman  et  Myllar  cessent  d'imprimer  vers  1530, 
et  même  probablement  avant  un  peu  cette  époque. 

Edones,  "H^wvi;  [Thuc,  Strab.],  Edoni 
[Plin.,  Liv.],  'H^wvoi  [Herod.,  Steph.], 
peuple  de  la  Thrace,  puis  de  la  Macé- 
doine^ entre  le  Strymon  et  le  iNestus  ; 
habitait  les  bords  du  fleuve  actuel  du 
Strouma  et  du  golfe  d'Orfano. 

Edron  fPlin.],  EvRON  [Tab.  Peut.],  port 


U7 


ËDRUM.  —  EINSESTADIUM. 


448 


des  Veneti,  dans  la  Gallia  Transpadana, 
auj.  Chioffgia,  Chiozzia,  à  la  pointe 
onentale  des  Lagunes  (Vénétie). 

Edhum  [Cell.]^  ville  des  Euganei^  dans  la 
Galiia  Transpadana^  auj.  Idro,  bourg 
du  Milanais  (délég.  de  Brescia). 

EpuLUM^  £(iu/o,  bourg  du  Milanais  (délég. 
de  Brescia). 

Egabra^  iEoABBA,  vîUe  de  la  Bétique^  auj. 
Cabra,  bourg  d*Andalousie^  entre  Cor- 
doue  et  Grenade. 

EgELASTA  [Plin.],EGELESTA[id.],  'EyiXomitbu 

tStrab.]^  ville  des  Carpetani,  aans  la 
farrac,  auj.  Yniesta,  dans  la  Nouvelle- 
Castille  [Morales]. 

Egesta  [Fcstus] ,  ^'ETtora  [Thuc],  Âx^^una. 
[Strab.],  AcESTA  [Virg.],  ït'ït<TO  [Ptol.], 

VOy.  ACESTA. 
EgETA,  VOy.  iEGETA. 

Eghamum  (%  Egham,  bourg  d'Angleterre 
(comté  de  Surrey). 

Ce  fut  là  que  la  Grande  Charte  fut  signé  par  le  roi 
Jean  en  1215:  l*impriuierie  exista  dans  ce  bourg  en 
lOOS.  (Gotton's  Surrp^ 

Egidora^  voy.  >E<;idora  [Tac.J. 

Egiuum^  6rto/to,  pet.  île  de  la  Méditerra- 
née^  sur  la  côte  de  Toscane. 

Égine,  voy.  iEoiNA. 

En  1827,  sur  ta  demande  que  leur  en  avait  faite 
Capo  d'istria,  MM.  Didot  envoyèrent  une  imprimerie 
à  Égine,  destinée  plus  spécialement  aax  impressions 
du  gouvernement.  Un  des  premiers  livres  qui  y  fu- 
rent imprimés  est  la  biograpliie  des  béros  Marc 
Botzaris  et  Karalslcaki,  par  Garis  x  Bioyçac^ia  tûv 
;^a>vMafxovM6otaapou  xaiKapaloxixT),  dédiée 
au  président  de  la  Grèce  AÎYiv|i,èv  t^i  ebvix^  T\mo- 
Ypa^tqi,  $t£vOvvo(iivi|}  icocpàr.  *Aico9ToXC6ou,  1828. 

M.  Cotton  cite  k  la  même  dute  une  pièce  anglaise  : 
Notes  on  the  $enooU  establinhed  in  the  greek  islanda, 
^  Printed  at  tbe  Gallo-Hcllenic  press,  1828,  13  p. 
in-8. 

Egitania  [Inscr.  Florez  Esp.],  ville  delà 
Lusitanie,  dont  les  ruines  se  voient  à 
Idana  la  Vieja,  près  de  Coria  (Estrema- 
dura). 

Egus  [Baudrand],  VEgly,  pet.  fl.  du  Rous- 
silloD  ;  tombe  dans  le  golfe  de  Lyon. 

Eglisavia,  Eglisau,  pet.  ville  de  Suisse, 
sur  la  rive  droite  du  Hbin  (c.  de  Zu- 
rich). 

Egnatia  [Plin.],  'EWot  fSlrab.,  Ptol.J, 
Gnatia  [Hor.,  Mêla],  ville  de  TApulia 
Peucetia,  auj.  Torre  d'Egnasia,  ou 
Agnasio,  dans  la  Terra  d'Otranto. 

Egolesima,  voy.  Exgolisma. 

Egonum  vicus,  Vicohabentia,  Vicovenza, 
bourg  d'Italie  (délég.  de  Ferrara). 

Egorigium  [Itin.  Anton.] ,  Icorigium  [Tab. 


Peut.],  ville  desCondrusi,  dans  la  Gallia 
Belgica  (Germania  infer.) 

Egosa,  voy.  Campus  Rotundus. 

Egra  [Cell.],  Agara  [Chron.  Moisàiac.], 
VEger,  riv.  de  Bohème,  affl.  de  TËlbe. 

Egra  [Cluv.],  CEgra  [Bert.],  Agru,  Eifer 
(en  tchèque  :  Chehbe),  ville  de  Bohème, 
dans  le  cercle  d*Elbogen. 

Ce  fut  là  que  Wallensiein  fot  assassiné  en  183*. 
Falkenstein  fait  rennonter  l'imprimerie  dans  celte 
ville  à  Tannée  1087.  Nous  pensons  que  ce  MUiogra- 

She  a  confondu  celte  ville  avec  TAoïu  de  Hnnnie, 
]ger  ou  Er/au  ;  mais  dans  ce  cas  il  antidaterait  rio- 
troduction  de  la  typogra^bie,  car  c'est  seulement  ea 
1750  que,  sous  les  auspices  dn  comte  Barkocsy, 
évéque  d*Erlaa,  Fr.  Ant.  Royer,  imprimeur  à  Pres- 
bourg,  transporta  son  établissement  typographique  i 
Erlau,  et  peu  d'années  après  il  suivit  son  nroteclev 
àGrao,  dont  celui-ci  venait  d*étre  nomme  arCbevê- 
que.  Voici  le  titre  du  premier  volume  imprinéà 
Ërlau  :  Stegedy  Joan.  —  Opuseulvm  de  HiermxklÊ 
EuL  et  de  Primatu  5.  Peiri  apo$toU  iijuMpu  <«r- 
ceMsorum  romanontm  pontifleum,  Agric,  typis 
Francisci  Antonii  Roycr,  1750,  in-8  de  270  pp.  (voy, 

AGRIA). 

Egurri,  Gigurri,  riirouppei  [Ptol.J,  peuple 
de  la  Tarrac.  ;  habitait  partie  de  l'in- 
tendance des  Asturies. 

Ehrenrerti  Saxum  [Dagob.  Chr.,  Aon. 
Trever.],  Ehrenbreitstein,  fort  qui  do- 
mine le  cours  du  Rhin,  en  face  de  Co- 
blenz;  la  ville  s*appelle  Thaï  Ehren- 
breitstein  (Prusse  rhénane). 

Imprimerie  enlSOO  (Cotton*s  Supplem.). 

EicHSFELDiA  [ZcilcrJ,  Eichsfeld,  district  de 
la  Prusse,  divise  entre  la  rcg.  d*Erfurt 
et  Gôttingen. 

ElCHSTETIUM ,  ElSTETA,  ElCUSTAmUM,  VOJ. 
AlCIlSTADIUM. 

Ajoutons  à  la  note  bibliographique  que  nous  avons 
consacrée  à  cette  ville  :  Un  livre  sans  date,  mais  qui 
passe  pour  avoir  été  imprimé  a  Aichsiadt,  par 
M.  Ueyscr,  en  1U78,  est  décrit  par  M.  Tro^  (ni. 
1801,  IX)  :  S.  Brunonis  episcopi  herbipotensU  pêat- 
terium  latiiiuni,  cnm  expositionilms  piUrum  onli* 
quorum  atf  eodem  cullectis,  in-fol.  2>.  L.  N.  O.280 
ff.  à  2  col.  Truss  déclare  ce  livre  imprimé  à  Wortt* 
bourg,  par  Georges  Ueyser  (vers  1475).  Voy  Heibi- 

POLIS. 

Eiderr,  EomoRE  [Chr.  Charlemaines],  voy. 

itOIDORA. 

EiECTA,  Ejecta,  hssex,  comté  d'Angleterre, 
sur  la  mer  du  Nord  ;  l'un  des  roy.  de 
l'Heptarchie  saxonne. 

EiFFALiA,  Eifel,  distr.  de  la  Pruïse  rhé- 
nane (Niedcrhcim). 

Eilenblrgum,  voy.  1j.ebergum. 

EiNDoviA  [Guicciard,  Zeiler],  Eindhofen, 
ville  de  Hollande  (Brabant  septentr.). 

ElNSESTADIUM ,     KiSMARTONlUM ,     Eisettëtodt 

(en  hougr.  Kis-Marton) ,  ville  de  Bon- 


449 


EINSILDA.  ^  ELBINGA. 


450 


i 


.1 


<i 


me  fcomitat  d'CEdenburg);  palais  des 
Esteriiazy. 

L'introdoctriurde  la  typographie  à  Rismarton  est 
Joann  Léopold  StoU;  son  imprimerie  date  delà  pre- 
mière amiée  du  xix*  siècle  :  rûrêtenpaar'daa-edle, 
Ein  dialogUirtes  ÙHginal-GemâMde  ansdem  jet» 
xigen  JahrhunderU  Eisenstad,  gedmckt  bey  Joh. 
Leop.  Stoca,  HochfîkrsU.  Esaterhàsyschen  Ilowucb- 
dmcker,  1M3,  iii-8,  de  Iftl  p. 

EucsiLDA,  Elssidla^  Eremitarum  Cœnoéium^ 

MONAST.  IN  SyLVA^MeGINRADI  CELLA.£in- 

tieddn,  bourg  et  anc.  abb.  de  Bénéd.^ 
en  Sn^  (cant.  de  Scbwitz]  ;  Zwingle 
était  curé  aEinsiedeln  en  i5i7;  patrie 
de  Paracelse  (Bombast  de  Hobenneim). 

Utaprimcrie  exbte  dans  ce  monastère  depuis  1507, 
■i  MMB  pouvons  ijouter  foi  au  caulogue  du  libraire 
Tkorpe  de  rsannée  1836,  qui  donne  le  titre  d'un  toIu- 
■e:  5.  MelmrarM  Fita,  trad.  en  allemand  et  sous- 
crit :  «  AcfuydteUt  15<n.  •  Ne  connaissant  pas  le  to- 
i,  nous  sommes  forcé  de  sauter  un  siècle,  et 
aniroi»  à  la  fin  du  xtu*  siècle  :  Histoire  de 


y 


f «Hiffiie»  d»  vrogris  et  de  l'état  présent  de  la  ste 
tàmfelle  de  N.  D.  des  hermites,  en  Cabbaye  d*Bin» 
jMfe,  O.deS,  Benoit  {D.  de  Besançon); recueiilie 
et  dbressie  par  M.  CL  Jacquets  Enisidie,  1086,  in-8. 
FarodoauL  tkomtstieo-theoloçiea^  id  est  seleciiores 
éiflkuUates^,..  qvas  propugnabunt  Bever.  et 
éœtiss.  P.  Haan,  S,  Stader,  ete,,  typis  monasterii 
Kipsidlensis,  anno  1688,  in-8  (cau  de  Dinaux). 

Enfin,  Haym  (p.  S96)  cite  un  vol.  imprimé  Bin» 
sUém  nefC  Blceiia^  per  Ebersbaeh,  qui  nous  donne 
le  Domdn  premier  imprimeur  que  nousconnaiasions. 

EioN,*iilwv  [Thac.^  Hérod.]^  yillede  Macé- 
doine (Eaonia)y  auj.  Bendina,  o\Xy  suiv. 
Kruscy  Omiessa,  vale  située  sur  le  golfe 
du  même  nom^  qu'on  appelle  aussi 
golfe  d'Orfano. 

EiRCTE  MONS^  monte  PeUegrino,  près  Pa- 
ïenne (Sicile). 

EiSEOBERGA  [LucD.],  EisENBERGA.  Eisenberg, 
sur  la  Saale^  ville  de  Saxe  Aftenburg. 

Eisenberg  (sur  les  liTres  hongrois:  Vas-Var) 
fmtMt  une  imprimerie  en  1780  [Cotton's  sup' 
pion.].  PriderieusGotlhelfGÔtter,  Nachricht  von 
im^onnen-Closter  zu  Eisemberg.  —  Eiscnberga*, 
17M,  in-8.  (Voy.  BibL  saxon,  Struvii,  p.  78ft.)  Du 
Bêne auteur  nous  citerons:  Programma  de  Vita 
0.  CMifimii  dvcis  Saxo-Bisenbergensis,  s.  1. 1725, 
ifrS,  que  nous  croyons  provenir  des  presses  de  cette 
Berne  fine. 

ErrELBUBGA(?). 

lord  une  note  du  Supplément  de  M.  Cotton: 
I  Un  traité  par  U  Pitbopœus,  daté  de  1 580,  porte  : 
Bfld^gœ,  typis  Jo.  MyiiL  »  (Bodleian)  :  est-ce 
Beidelberg? 

Uobertinus  Ludolphus  Pithopœus,  de  DeTenter, 
pnr.  à  l*uni«ersitéd*ilKidelberg,  publia  depuis  1565 
on  très-grand  nombre  d*ouvra^s  de  philosophie  et 
de  littérature,  qu'il  fit  toujours  imprimer  soit  à  Hei- 
Mbcrg,soità  Nrustadt;  à  la  date  de  1586,  nous 
troiiToos  de  lui  :  L,  L,  Pithopcei  post  reditum  in 
AcatLHeidelberg,  de  studio  poetices  oratio,  ad  HL 
WincieptmFridericumlMdovici  Vllelectoris  pala- 
M  lUium,  Ileidelbergs,  1586,  in-ft.  Nous  ne  trou- 
TOQs  tnce  nulle  part  de  l*Eitelbdrga  de  la  Bod- 
iéienne:  de  plus,  M.  Cotton  appelle  Timpriroeur 
dUeidelberg  ■  Jo,  Mylius.  •  11  veut  sans  doute  io- 
diqoer  Jacobus  Mylius. 

EUA,  'EXa{a  Xi^triv  [PtoL],  PoRTUS  DULCIS, 
DICnONH.  DE  OÉOOB. 


Clycis  Lmen  [Itin.  Anton.],  nuxî»;  Xi|i.iîv 
rstrab.],  ville  d'Epire (Thesprotia),  auj. 
Porto  Famri,  dans  l'Albanie  infér. 

Elj:us  [Liv.,  Plin.],  "EXaioç  [Polyb.],  auj. 
Missolonghi,  ch.-lieu  du  aioc.  d'Étolie, 
suiv.  Forbiger. 

L«  comité  grec  de  Londres  y  envoya  une  petite 
imprimerie  en  1823,  et  lord  Byron  y  fit  imprimera  ses 
frais  les  Cnroniquet  grecques, 'EXhi^xà  y oo^ixi 
en  1824.  En  1825  parut  dans  cette  imprimerie,  diri- 
gée nar  Mestheneus,  l'hymne  de  Solomos  à  la  Z<- 
berte,  et  la  même  année,  6f  cdpia  le  Gouverne^ 
ment  représentatif,  par  Polyaoldès,  in-8. 

ELiEus  [Liv.^  Plin.J,  *EXaieû;  [Ptol.],  Eleds 
[Mêla],  ville  de  la  côte  S.-E.  de  laCher- 
sonèse  de  Thrace.  auj.  Crittd,  dans  la 
presqu'île  de  Gallipoli  ;  suiv.  Boblaye, 
les  ruines  d'EuEus  se  verraient  près  du 
cap  Griego. 

Elaphonesos,  Elaphonnesus  [Plin.],  Cer- 
voRUM  Insula  [Cell.J.  Proconnesos 
[Mêla],  npox6wïi<jo;  [Ptol.j,îles  delaPro- 
pontide,  auj.  les  îles  de  Marmara,  dans 
la  partie  occid.  de  la  mer  de  ce  nom. 

Elaris,  voy.  Elaver. 

Elarona,  voy.  Iluro. 

Elatea  [Liv.l,  'EXrfni*  [Hérod.,  Strab.], 
ville  de  Phocide,  auK  Elefta,  Elefto- 
poli,  dans  le  dioc.  de  Phocide  [Kruse]. 

Elaver  [Caes.],  Elaris  [Sidon.],  Elacris, 
Helebius,  1  Allier,  riv.  de  Fr.,  affl.  de 
la  Loire. 

Elberfeldia,  Elberfeld,  ville  de  Prusse 
(rég.  de  Dùsseldorf). 

Le  catal.  de  la  ■  library  of  the  British  and 
foreign  Bible  society,  >  nous  apprend  qu*im  psal- 
terium  germanicum,  imprimé  en  1515,  in-ft,  est 
publié  sous  la  rubrique  :  Élberfeldœ. 

Elbii  Vicus,  bourg  d'Étrurie,  auj:  Vico, 
bourg  de  Toscane  (prov.  de  Pise),  près 
du  logo  di  Vico. 

Elbinca,  Elbinga,  Elbing,  ville  de  Prusse 
(rég.  de  Dantzig),  sur  une  rivière  du 
même  nom. 

Sui¥.  Falkenstein  et  Cotton,  imprimerie  en  1641. 
On  trouve  partout  un  nombre  considérable  d'indica- 
tions antérieures  ;  la  plus  ancienne  nous  est  fournie 
par  Vogt  et  Freytag,  et  remonte  k  156S:  Ordinis 
Teittonici  Chronicon,  hoctitulo:  KurUe  Brxehlung 
der  Hohemeistere  deutsches  Ordens,  welche  an- 
fdnglic/i  gewesen,  und  bis  zu  unsrer  Zeit  regieret 
haben,  Eloinga^,  1563,  in-8,  et  iterum  ibidem  apud 
Wolg.  Dietniarum  typographum,  1564,  in-4. 

Georges  Ranis  est  i^auteur  de  cette  chronique  a- 
nonyme ,  la  première  qui  ait  raconté  les  hauts  Tails 
des  grands  maîtres  de  Tordre  Teutonique  (voy.  Se- 
lecta  Mstorica  et  litterariacontinuataBegiomont, 
1719,  p.  100). 

Auxvii«  siècle,  nous  trouvons  quelques  indications 
de  livres  antérieurs  à  1641,  dans  le  Catal,  des  El» 
zeiirs  de  1681,  et  dans  la  Biblioth.  septentr,  de  J. 
yiôWcT'.Johannes  Bothvidi,  Formulas  precatUmum 
XXX,  tempore  belli  solennium,  sermonepopulari.., 
Elbingz,  pcrWendelBodenhauseu,  anno  1629,  in-4. 

i5 


; 


461 


ELBOGORIS.  —  ELIBANUS  MONS. 


452 


— /oA.  Sehanli  ManuaUlogieiim,  Elbingc,  16S0, 
i  11-12,  etc. 

Elbocoris.  'EXgoxe^U  [Ptol.],  Ei^ocoRn 
[Plin.]  Jocalitéde  la  Lusitanie.  au  N.-E. 
de  Goimbre^auj  Xekrico,  suiv.  Reichard. 

£lborA;  At66fa  [Ptol.]^  voy.  Talabriga. 

Elbovium^  Ellebovium^  Elbeufy  ville  de  Fr. 
(Seine-Infér.)  ;  anc.  titre  de  duché- 
pairie;  la  première  manufactore  de 
drap  fut  fondée  en  1667. 

ËLBURGUM  [CluY.].  EWwTg,  ville  de  Hol- 
lande (Gueldre). 

Elcebus^  'EXxnêoc  [Ptol.],  Helyetum  [Itin. 
Anton.]  (X)y  Helellom  [Tab.  PeutJ  (î), 
Alau  [Geo.  Rav.].  localité  des  Tribo- 
ques^  dans  la  Gaule  Belgicjue^  sur  rem- 
placement de  laquelle  les  opinions  sont 
parti^ées;  suiv.  Ouvier  et  Zeiler^  c'est 
ai]^.  EU,  bourg  de  la  basse  Alsace  (Bas- 
Rhin)  ;  suiY.  Beat.  Rhenanus  et  Simler^ 
Schelestadt;  enfin,  d'après  Kruse,  Ze(- 
senheim,  commune  près  Strasbourg. 

ELCETmuM,  'EXx^Oiov  [Ptol.],  ville  de  la 
côte  0.  de  Sicile,  auj.  Akaia  degli 
Friddi,  suiv.  Reichard. 

Eldana,  Saldaàa,  Saldanha,  bourg  d'Es- 
pagne (Haute-Castille). 

Eldena,  Eldena,  bourg  du  Mecklemburg, 
sur  l'Elbe. 

Elea  [Cic],  *E)ia   [Strab.,  Steph.],  "extq 

iStrab.j,  Heua  [Plin.],  Yelia  fCic, 
lela] ,  BûJa  [Steph.],  OoiXuxi  [Ptol.], 
ville  de  la  côte  de  la  Lucanie,  auj.  Cc^ 
tellamare  délia  Brucca,  bourg  de  la 
Princip.-Gitérieure,  prov.  napolitaine 
du  roy.  d'Italie. 

Electa,  voy.  Alecta. 

Electria,  Samondrdki,  île  de  l'Archipel 

[Graësse]. 

Electris,  île  située  dans  le  N.  du  golfe  de 
Tarente,  auj.  Monte  Sardo. 

Elegium  [Tab.  PeutJ,  localité  de  la  Nori- 
que,  au  S.  du  uanube,  auj.  Erlach, 
bourg  d'Autriche,  suiv.  Cellier;  et  suiv. 
Reichard,  Achkiten. 

Klbi  fPhn.,  Liv.],  ol  'HXcloi  fPausan.,  Str.], 
habitants  de  Y  Elis,  qui  forme  auj.  l'un 
des  dioc.  de  la  Grèce,  en  Morée. 

ElenaVicus,  voy.  Lentium. 

Elephantucum  [Merian],  Elwanga,  Eli- 
toangen,  bourg  du  Wurtemberg. 

Quand  le  docteur  Gotton  dit  avec  une  concision 
(désolante:  «  TM»  littU  ptace  possessed  apress  in 
1080,  ■  il  devrait  bien  avoir  la  charité  confira- 
temelie  de  nous  dire  sur  quels  titres  il  base  son 
asserUon. 


Elepta,  Niebla,  bourg  d'Espagne  (prov. 
de  SéviUe). 

Eleusa  Ins.  IPlin.),  i  Kioooa  [Strab.],  île 
du  Sinus  Saronicus^  entre  Egine  et  Sa- . 
lamine,  auj.  Lcdusa,  suiv.  Boolaye. 

Eleusis  [Cic,  Mêla,  Tac.,  etc.],  ^ËXsuoîc 
[Héroa.,  Strab.],  ville  de  l'Attiqne,  sur 
te  golfo  d'Egina,  Saronicus  sncns,  au 
N.-O.  d'Athènes,  auj.  lesstna,  Elmm; 
on  y  voit  les  ruines  du  temple  de  Gérés. 

Eleutheri  Cadurci.  peuple  de  la  Gaule 
Aquitaine,  hab.  l'Albigeois. 

Eleutherna  [Tab.  Peut.],  'EXsuô^  [?^0» 
'EXtuôtpvai  [Polyb.],  ville  du  N.-E.  ûe 
l'ile  de  Crète,  auj.  Elevthema  [Pashley]. 

Eleutheropous,  voy.  Fretstadhim. 

Eleutheropolis  ad  Vaguh,  Freystadt,  sur 
le  Waag,  pet.  ville  de  Hongrie  (com. 
de  Neitra). 

Eleutheropous  Tessdœnsis,  FREtsTADuni, 
Freystadt,  sur  l'CElsa,  ville  de  laSilésie 
autrichienne. 

Noos  croyons  pouvoir  rapporter  à  cette  vilie  Flm- 
pression  suivante  :  iMdovm  CamerarU  eimeeUaria 
nispatiiea,  $eu  eonsideratione$  et  acla  pubUea,  es 
quUfUM  proicriptionis  in  eUetorem  paUMmim  tc<h 
pus  apparet;  aeeesserunt  flores  ScioppiaiU,  ex 
Casp.  Scioppii  classico  belU  saeri.  FrebtadU,  1822, 
in-A.  (Bauer.— CaL  Bulteau,  n*  1676.) 

Falkenstein  et  Gotton  donnent  aussi  cette  date,  et 
veulent  sans  doute  désigner  ce  livre  pour  les  débots 
de  rimprimerie,  dans  Tune  des  villes  de  Freystadt, 
mais  sans  désigner  à  laquelle  de  ces  villes  s'applique 
cette  indication. 

Elfertunum,  NorthaUerton,  ville  d'Angl., 
dans  le  North-Riding  du  Yorkshire. 

L'imprimerie  parait  dater  en  cette  ville  de  b 
fin  du  siècle  dernier  ;  en  1791,  miss  Crossfield  y  ps- 
blia  son  History  of  NorthaUerton,  in-S. 

Elgina,  Elgis,  Elgin,  ville  et  ch.-l.  du 
comté  de  ce  nom,  en  Ecosse. 

Ce  nom  a  été  rendu  tristement  célèbre 
par  le  saccagement  sauvage  des  marbres 
du  Parthénon  et  du  temple  de  Thésée 
par  l'ambassadeur  anglais,  lord  Elgin. 

M.  Gotton  signale  dans  son  supplément  uat 
curiosité  bibliographi'4ue,  c'est  un  in-12,  publié 
en  1822,  et  tiré  à  deux  exemplaires  :  BusseU's  luitif- 
ral  history  of  the  Bee.  Elgin,  1822 ,  in-12  ;  imprimé 
par  l'auteur,  avec  des  caractères  gravés  par  loi- 
même. 

Elgov£,  Selgov^,  peuple  du  nord  de  la 
Bretagne  romaine;  habitait  i'O.  da 
comté  de  Dumfries  et  TE.  du  Galloway, 
en  Ecosse. 

Elgovta,  Eligovia  sacer  pagus,  EUgâw, 
Ekk,  Uelligau,  bourg  de  Suisse  (cant 
de  Zurich). 

ELibANus  MONs,  Moute  Fisardo,  montagne 
de  la  Calabrc  ultér. 


453 


EUBERRI.  —  EMBASIS. 


454 


EuBERRi  [Mêla],  Toy.  Lluberis  et  Grânata. 

EUBTRGE^  TOy.  GRANATA. 

EuDis  AMNis  [Oyid.],  Yoy.  Alpheus. 

EiMy  Yoy.  Elei. 

Elimberrum,  Gldcberjus  [T.  Peut.]^  voy.  Au- 
GUSIA  AusaoRUM. 

EuocROCA  ptin.  AdI.]^  Ilorcis  [Plin.]  (?^^ 
Tille  du  S.  de  l'Espagne  Tarrac.^  auj. 
Lûfca,  bourg  du  roy.  de  Murcie. 

Eus  (Mêla,  Liv.,  Cic.]>  ''fiDuc  [Strab.L  de- 
puis Galloscopium,  anc.  cap.  de  rËlide, 
auj.  Belvédère,  Kaloscopi,  ville  princi- 
pale du  dioe.  d'Elide,  sur  le  Pénée. 

Wolf  (RibL  Hebnldi)  nous  approid  qoe  les  Joifo 
avaitnt  installé  dans  cette  TiUe  nne  inôprimerie  au 
oommenoenientdn  XYi*  siècle; on  volame  imprimé 
ai  caractères  bébraiqaes,  sons  la  (rabnqoe  :  CaUoâ' 
coplt  etàla  date  de  1525,  est  oooaenrë  Ala  Bodléienne. 

Eus  [Mêla,  Virg.,  Ovid,  etc.],  -h  'HXic  [He- 
rod.,  Strab.],  •h  'HXtia  [Ptol.]t  "h  'HXttwv 
XM^  [Polyb.],  EuoRUM  AGER,  VElide, 
partie  occid.  du  Péloponnèse,  forme 
aujourd'hui  Tun  des  dioc.  de  la  Grèce. 

EusA2«A.  LnisERME  [Auc.  Ghr.] ,  Lucena, 
Tille  a  Andalousie  (intend,  de  Gordoue). 

Eusaha,  Toy.  Alsatu. 

EusTBR  [Gell.^  Luen.],  Elstera  [Bert.1, 
VEUter,  die  Schwarze  EUter,  riv.  d'Al- 
lemagne, a£Q.  de  l'Elbe. 

Euxou,  C^ONENsis  Peninsula,  die  Curir 
sehe  Niedenmg ,  district  de  la  Prusse 
orientale. 

EuzATiuM,  Salesia,  Seletio,  Salsa  Rhe- 
NANA,  Saluch  [Eginh.  Gbron.l^  Salusu, 
Saloise  [Gr.  Chr.],  SeUz,  ville  de  Fr. 
(Bas-Rhin). 

Ella  [Pertz]i  Alsa    [Zeiler],  VIU,  riv* 

d'Alsace,  affl.  du  Rhin. 
Eujebogicm,  Yoy.  Mauiogu. 

Euxhouua,  Bkmkolm,  pet.  ville  de  Daoe* 
mark. 

Eujbbris,  voy.  Lluberis. 
EuiATicA,  voy.  Sauhantica. 

EutA>  voy.  IU.IBERIS. 

EufA,  la  lÀanne,  pet.  fl.  de  Picardie; 
tombe  dans  le  Pas-de-Galais  à  Boulo- 
gne-sur-Mer. 

Elone,  ^Bkûm  [Hom.,  Strab.l.  depuis  Li- 
MONE,  Attftwvn  [Strab.],  ville  de  Tbes- 
saiie,  auj.  Selas,  près  du  mont  Lâcha. 

Elorcs,  'EXwfoç  ic6Xiç  rsteph.]^  Helorus, 
ville  de  Sicile,  au  S.-O.  de  Syracuse, 
dur  le  fl.  du  même  nom,  auj.  Ceretina, 
bourg  du  val  di  Noto,  sur  le  Telloro, 

EuucuM,  EUrichj  ville  de  Prusse,  dans  la 
régence  d'Erfurth. 


Void  une  indication  d^primerle  locale,  que  nous 
fournissent  les  biblio^phes  allemands,  Vogt  et 
Bauer:  GeMngbuch  (Li^re  de  cantiques)  vulgo  doi 
Hohentsteinische  ;  seu  :  Vieler  geistreichen  lÀeder 
zu  EUrich  Uhd  BUicherode.  Ellrich,  1707,  in-8.  Vogt 
ijoute  :  UbeUus  iocinUmi  suspectus,  prohUfUui  et 
mmmeranu, 

Elsenora,  Helsingora,  Elseneur,  Helsin- 

gasr,  ville  de  Danemark,  sur  la  côte  0. 

du  Sund  (Seeland). 

L'imprimerie  remonte  en  cette  ville  i  l'tonéelOOS, 
d*après  Falkenstein. 

Elsinburgum,  voy.  Helsinga. 

Eltenum,  voy.  AltinjE. 

Eltwuxa,  voy.  Altavuxa. 

Eltzia  [Valois],  Elz,  bourg  de  la  rég.  de 
Trêves,  sur  la  riv.  du  même  nom. 

Elui,  voy.  Helvi. 

Eluro  fMela],  Iluro  [Plin.],  ktkoi^ 
[Ptol.J,  ville  de  la  Tarrac.,auj.  McUaro, 
suiv.  Ukert,  ou  Pineda,  suiv.  Marca. 

Elusa  [Amm.,  Sid.  Apoll.,  Itin.  Hier.], 
Elosensis  villa  [Greg.  Tur.],  ch.-l.  des 
Elusates,  dans  la  Novempopulanie,  anc. 
évèché  au  moy.  âge,  dont  le  siège  fut 
transporté  à  Auch;  sur  les  ruines 
d'ELusA  a  été  bâtie  la  petite  ville  d'Eauze, 
ch.-l.  d'arrond.    du    dép.    du  Gers. 

Elusates,  Elusani,  habitants  d'un  district 
de  la  Novempopulanie,  qui  s'est  appe- 
lée depuis  VEaazcm,  dans  le  Bas-Arma- 
gnac. 

Elusium,  Elusum  [S.  Paulin.  Ep.],  luz, 
ville  de  Fr.  (Hautes-Pyrénées). 

Elva  Ins.,  voy.  iEiHALiA. 

Elva,  Asalpha,  Fanum  S.  AsAPra,  St-A- 
scUph,  St-Asaphy  ville  du  pays  deGdles, 
anc.  évèché  (Angleterre). 

Elva,  voy.  Alba. 

Elvanga,  voy.  Elephantiacum. 

Elyma,  "EXujxa  [PtoL],  Elyiua,  ville  des 
Elimœi,  dans  la  Macédoine,  auj.  Sema 
(Forbiger),  ou  Gr«ino,.suiv.  Kruse,dans 
le  pachal.  deSaloniki. 

Elymu,  ^EXujxCût  [Xenoph.],  ville  d'Arcadie, 
dont  les  ruines  se  voient  près  de  Le 
vidhi,  suiv.  Boblaye. 

Elysii  [Tacit.],  peuple  de  la  Germanie, 
habit,  les  bords  de  l'Oder,  dans  la  Silé- 
sic  prussienne. 

Emathia  [Liv.,  Justin.],  'H|jta6îa  [Polyb., 
Ptol.],  partie  de  la  Macédoine,  située 
entre  1  Erigon  et  rHaliacmon  ;  ce  nom 
a  été  souvent  employé  comme  désigna- 
tion de  la  Macédoine  entière;  fait  auj. 
partie  du  pachal.  de  Saloniki.  Voy. 
Edessa. 

Ebibasis,  Emsia,  EmSf  ville  du  Nassau,  sur 


455 


EMBDA.  ^  EMPORI/C. 


4SI 


la  rive  droite  de  la  Lahn  ;  célèbre  éta- 
blissement thermal^  existant  déjà  au 
temps  des  Romains. 

Embda^  Yoy.  Emda. 

Embdanus  coinTATus  [CluY. j ,  Frisia  Orienta- 
us  [Cell.,Cluv.],  la  Fnse  Orientale,  Ort- 
Friesland,  province  du  Hanovre. 

Embrica,  Emerica,  Emmericcm^  Ascibur- 
AUM  (?)^  Embrecha  villa  ,  suora  Rheni 
fluenta  [Gharta  Car.  Simpl.  A.  922], 
EmmerichyEmrichy  sur  le  Rhin^  ville  de 
la  Prusse  rhénane. 

NouspoQTons,  à  l*aide  des  catalogoet  des  foires  de 
Francfort,  faire  remonter  rimprimerie  en  cette  Tille 
Jusqu'à  Tannée  1573:  JohannU  Beichenii  Bemehr' 
nuM»  der  rechten  ChriitlieheH  Lehr,  von  den 
zwenen  Naturen  Jem  Christi,  der  Gôêtllehen  und 
Menschlichen.  Emrich.  157S,  in-fol.  En  1502,  nous 
citerons  un  vol.  au  titre  assex  bizarre:  Pétri  BoehC' 
rit  fponçia  ebrioiorum,  Embricae  CliTorum,  1502, 
in-8.  Ce  Pierre  Bagier  on  Bachier  était  de  Gand,  et 
de  plus  Jésuite;  il  fit  imprimer  k  Donai,  en  1580: 
Tabula  merorwn  carmimtm  ptammque  preewm. 
Bnehiridion ,  in-8,  et  de  nombreux  ouTrages  de 
•héologie  dans  différentes  Tilles  de  Belgique  et  à 
Cologne. 

LMmprimeur  d*Emmericli,  en  cette  année  1502, 
s'appelait  Reynder  Wylicks  Van  Deventer. 

Embrodunum  Caturigum^  voy.  Ebrodcnum. 

Embsium  ad  Rhenum^  Ewhs,  Ems,  bourg  du 
Tyrol  entre  Coire  et  Reichenau  ;  on  y 
parle  la  langue  romansche. 

L'imprimerie  semble  avoir  existé  dans  cette  lo- 
calité ft  xoïv  époque  assez  reculée,  car  nous  pouvons 
citer  d'après  Vogt  {CaU  libr,  rar.,  p.  710)  un  livre 
exécuté  sous  la  rubrique  Bmbgti  ad  Bnenum,  en  lOMc 
Henrici  iVagnereckii  StanOhafte  Beltung  und 
Beweiiung  du  Clottert  contra  acta  lÀndaviemia. 
Embsii  ad  Rhenum,  bey  B.  Schnell,  in-fol. 

Ce  livre  est  d'une  rareté  telle,  ut  inter  libro»  fere 
deperditos  referri  po$iit.  Le  nom  de  l'auteur  n'est 
pas  donné  sur  le  titre,  et  le  format  lui-même  n'est 
point  indiqué;  ce  serait  un  in-fol.,  d'après  le  Ca/a(. 
Ilistor,  Presnoio-Meneken,  p.  15S;  un  in-/k  suiv. 
Jo.  Peir.  de  I^dewig.  Voici  ce  qu'en  dit  Reinh. 
Wegelinus  in  Prœrogat,  anttquitatU  liberœcivitatiâ 
Lindavieniit,  p.  32  :  «  Anno  1640,  vel  ut  vindicator 
Raslerus  vult,  1647,  Heidero  oppositus  est  liber,  sub 

titulo  :  5ra/idAa/ire  Betlung Autor  habetur  Wa- 

nierecldus,  e  soc.  Jesu,  veteranusolim  Juriscanonid 
In  universitate  Dillengensi  profcssor.  •  Ce  livre  est 
encore  cité  avec  quelques  détails  dans  la  Biàlioth. 
icriptorum  de  relnu  sueoieii,  de  J.-J.  Moser,  p.  30. 

Emda  [Cell.*, Cluv.],  Eitoda  PCelLI^  Emetha 
(?) ,  anc.  AuASîAy  Amisu  [Tac.Jy  Etnden, 
Embderiy  ville  de  Hanovre  ,  près  de 
rembouchurederEms  (Frise-Orientale). 

Falkensiein  et  Cotton  portent  ft  l'année  1534  la 
date  de  l'introduction  de  la  typographie  à  Bmden,  et 
ce  dernier  cite  même  un  rare  vol.  exécuté  k  cette 
date,  par  un  imprimeur  nommé  Jacob  Aurik  ou  Au- 
rit  k  ;  nous  donnons,  d'après  Panser  et  Lowndes ,  le 
titre  de  cet  ouvrage  :  The  êubuerston  of  Mores 
faulse  foundation  ;  Wha*cupon  he  sweteth.  to  set 
faute  and  shoue  unner  his  shamles  Shoris,  to  rn- 
derproppe  the  Popia  CMrch,  mode  ày  George 
Joye  (dennis  imprimeur  à  Londres  en  1541)  ;  at 
Emdoa  (sic),  by  Jacob  Aurik,  MOXXXliu,  pet.  in-8 
de  04  p. 

M.  Cotton  cite  un  long  extrait  de  ce  vol.,  consacré 
ft  Thomas  Morus  ;  et  il  rectifie  l'assertion  de  Her- 
bert, confirmée  cependant  depuis  par  Lowndes,  qui 


ne  donne  ft  ce  livre,  lequel  bit  partie  debt 
que  41  p. 

Mais  nous  trouvons  dans  le  rare  FtorUegium  U- 
brariorum  de  Daniel  Gerdes  (Groning.  1717,  lo4, 
p.  23),  r indication  d'un  ouvrage  plus  ancien  :  Geor- 
gii  Aporlani  Liber  de  S,  Cètna,  Emden,  152S;  le 
titre  en  Ost-Frison  est  celui-ci  :  Bime  Klare  Vmâtr- 
richting  van  den  sacramemte  des  AvemimalM  maert 
Heren  Jesu-ChrisiL 

Ce  livre  extrêmement  rare  est  dté  par  ptasiens 
auteurs  ;  Obbo,  Emmius,  Hittor.  Ub,  UV.,  et  Mci- 
nersius,  Hisi.  Beform.  Pris,  Orient,  t.  f,  p.  113,  en 

K  rient  et  font  ressortir  ft  la  Mis  le  mente  réd  de 
uvrage  et  son  extrême  rareté.  «PerMmne,  dit 
Dan.  Gerdes,  ne  peut  ignorer  le  nom  de  Georgiis 
AportanuSy  primus  Prisiœ  Orientons  Befm  wmttn 
et  Bmdanorwn  BvangeUsta,  vero  nominê  éktas 
Juijen  van  Sive,  by  der  daere.  •  —  «  Vir  amfMnf- 
mtis  et  bonis  carissimus^  dit  Emmius,  eficiiumi 
ffi  memoria  grata  posterorum  et  Bmbdmet  toto  in 
agrovivens.  > 

Un  grand  nombre  de  Bibles  protestantes  tarent 
imprimées  dans  cette  ville  au  xvi*  siècle  ;  la  plus 
ancienne  remonte  à  1556;  elle  ftit  publiée,  in-à,  par 
St.  Iliedman  et  Jan  Gheylliaert,  librairet,  sur  les 
bases  de  la  Bible  d'Anvers  en  15M,  si  connue  sons  le 
nom  de  Bible  de  Uetudt,  parce  qo^elle  fax  Impri- 
mée par  Jacob  Van  Liesuelt. 

Une  seconde  fkit  donnée  en  1560,  In-C;  elle  est  à 
l'usage  de  la  secte  des  Mennonites.  traduite  de  la 
version  luthérienne  qui  fut  imprimée  en  hii  aiiiii 
à  Magdebourg  en  1554. 

Maibla  plus  célèbre  des  Bibles  d'Eraden  eit  cela 
de  1565,  in-fol.  Cest  la  traduction  de  la  verrieo  de 
Luther  par  Jean  Wiienhoec  ;  elle  est  oooirae  aooa  te 
nom  de  «  Vylenspiegelt  Bibel  ;  à  cause  de  ta  tiadie- 
tion  de  Jésus  Siraeh,  1 0, 5;  on  l'appelle  ansai  :  «  Denas 
Aes  Bybel,  ia  Bible  des  deux  AÀ%  »  parfaite  #hh 
note  de  Luther,  trad.  en  holtandais  delà  naaBre 
suivante  :  «  De  Armen  mœten  ket  Cruyee  ârtit' 
hen,  de  Bijke  en  geeuen  niet,  deux  ass  €ii  beeft 
niet.  Six  cinque  en  gheeft  niet,  Quater  dry,  éà 
helpen  vrij.  •  ;  mais  cette  note,  dit  avec  raison 
M.  Grâesse,  est  reproduite  dans  une  série  d'éditions 
hollandaises,  dout  ce  bibliographe  cite  une  doozaioe. 

Nous  citerons  encore  la  Bible  de  1503,  in-4et  in4L 
imprimée  sans  nom  de  lieu,  mais  certainement  I 
Emden;  elle  est  très-cnnnue  par  sasouocriptïoo,  oai 
a  trompé  quelques  bibliographes  k  llmagination 
rêveuse,  lesquels  se  sont  ateniurèi  i  direqoe  ce  livre 
avait  éié  exécuté  sur  une  imprimerie  flottante,  en 
pleine  mer  du  Nord  :  «  Gcdruckt  by  Lenaert  étr 
Kinderen,  Scheep  op  der  Sordseef  •  c'esl4-dire  ft 
f  enseigne  du  Navire  de  la  mer  du  Nord. 

Emelia  [Camden] ,  Emely ,  bourg  d'Ir- 
lande^ dans  le  comté  de  Tipperai^ 
(Munster). 

Emerica^  voy.  Embrica. 

Emerita  [Isid.  Chr.,  Mêla],  voy.  Adgcsta 
Emerita. 

Emlia,  Emmeli  (?)  ville^  de  Suisse  [Graêsse]. 

Emilu  CiviTAs,  voy.  Amilunum.' 

EifMANiE^  Amm£  Vallis,  VEmmetithai,  val- 
lée du  canton  de  Berne  (Suisse). 

EifMERANi  Cœnobium^  dbb.  de  Bénédictins^ 
à  Ratisbonne. 

Nous  aurions  dû  citer  à  l'art.  Adgcsta  Tiberii, 
une  imprimerie  conventuelle  établie  dans  ce  monas- 
tère, avec  Michael  Engleith  comme  typographe. 

Emporije  [Liv.y  Sil.  Ital.,  Mêla],  '£(i«op6u 
IHol.,  Sleph.],  Emporium,  'E^airdpw» 
Scyl.l,  'K|X7rcpiwv    [Strab.],   Indigetum 


457 


EMPORIiE.  —  ENNA. 


458 


URBS,*I^txïiitoXi«  *l^rjia4  [Steph.],  ville 
des  Indigetes^  dans  la  Tarracon.^  colonie 
des  Phocéens  de  Marseille,  auj.  Ampu- 
riasy  Tille  d'Espagne  (intend,  de  Giione)« 

Emporlb  [LiY.ly  Castel  Aragonese ,  bourg 
de  l'ile  de  Sardaigne. 

Emportom  (Liv.);  Empoua^  Empoli,  bourg 
de  Toscane,  sur  l'Amo. 

EnFULOif  [LiY.]y  ville  du  Latium,  auj.  Am- 
figUoM,  dans  la  campagne  de  Rome, 
près  de  Tivoli. 

Emsu,  voy.  Embasis. 

Emula,  voy.  Fordm  Gornelh. 

ENARGI5CM,  Ot^,  viUc  de  France  (Bou- 
cbes-du-Rhone). 

Enchusa  [Bert.,  Guicciard.],  Enkhusa 
[Cell.],  Enchusu.  Macusa,  Ènchhdzeny 
ville  de  Hollande ,  sur  le  Zuydersee 
(Norbolland). 

Imprimerie  en  16M,  salv.  FBlkenstdn;  le  nipplé- 
ment  de  J.-J.  Biner  (rarer  Bueher)  nous  fournit 
une  iodicttûm  antérienre  :  Jo$.  de  AeoBta,\hi»torie 
matmrœien  mortel  van  île  fVtêtenche  indien,  Enck- 
nen.  1S9S,  in-8,  réimpr.  à  Amsterdam,  en  162ft: 
JLVe  "    ■  


"^Tflo  rara  (Bibl.  Salthen.  p.  129).  M.  Cotton 
die  les  ^MUMitef  <te  5.  Matthieu  et  de  S,  Mare^  en 
■aiii-4ioHindait,  imprimés  dans  cette  Tille  en  1029. 
Ce  livre  iknis  est  inconnu.  Une  édition  de  quelques 
Mines  «rOrlde,  Imprimés  séparément,  de  Pastis, 
THtfttm  ef  Ponfo,  formant  on  toU  tn-12,  y  fut 
daoïiée  en  1658. 

Ercopia,  Engcopu,  Enkôping,  ville  de  Suè- 
de sur  le  Mâiarsee*. 

Enbelavu,  Endelâ,  Enddave,  Endelau, 
îleetbourg  du  Jutland  (prov.  Aarhuus). 

ENDm^  fit.  Ant.L  local,  de  la  Rhaetie,  auj., 
sujv.  Kruse,  mn,  Enga,  près  Botzen 
(Tyrol). 

Ehesds,  Anbsis,  VEnSy  riv.  d'Autriche,  afû. 
du  Danube. 

Enfoda  (?),  Enfield,  ville  d'Angleterre, 
dans  le  comté  de  Middlesex. 

«  Ttu  Rulesofthe  Enfield  Amicable  Society  fu- 
rent imprimés  dans  cette  ville  en  1*794  (Cotton). 

Engadi  Valus,  V^^adina,  célèbre  vallée 
du  pays  des  Grisons,  en  Suisse.  Voy. 

SCUOLA. 

ExGousMA  [&lss.  et  monn.  du  zm*  s.l, 
anc.  GoNDATB  Agesinâtum  fTab.  Peut., 
E.  Castaigne],  Agesina  [Plin.,  Valois], 
Aquesiiia,  Aqueuna,  Aquilesina,  Ecou- 
siNA  [monn.  mérov.j,  Ecousma  [Not.  pr. 
Gall.,  Greg.  Tur.,  Eginh.J,  Egoussima, 

EQUOLESDIA  [MsS.],    ENGELEmEIMA  (x^  S.), 

ANGOusiiA(xni®  s.),  ville  des  Agesinates, 
dans  la  Gaule  Aquitaine,  auj.  An^oules- 
me,  Angoulémey  chef-lieu  du  dép.  de  la 
Charente,  entre  ce  fleuve  et  la  riv.  d'An- 
guienne,  ce  qui  justifie  l'ingénieuse 
traduction  du  Condate  de  la  Tab.  de 
Peutinger  (Condate,  en  celtique,  vou- 


lant dire  confluent),  faite  par  M.  Eus. 
Castaigne,  dans  le  savant  mémoire  qu'il 
vient  de  publier  sur  les  Agesinates  de 
Pline  TAncien  ;  mémoire  dans  lequel  le 
bibliothécaire  d'Angoulème  écarte  ri- 
goureusement les  noms  d'Jcu/tsruz  [Au- 
son.],  et  i*Inculisna  que  Dan  ville  et 
plusieurs  géographes  après  lui  avaient 
appliqués  à  Angoulème. 

C*est  à  Tannée  1491  que  ,  d'accord  arec  tous  les 
bibliographes,  nous  faisons  remonter  rimprimerie  à 
Angouléme:  Auetores  oeto  continèltes  libros  iHde' 
lieet  jl  Cathonem\Paeetum  |]  Theodolum  de  conte- 
ptu  mundi,  \\  FÎaretum  \\  Àlanum  de  parabolis  |) 
Fabulas  esopi\\T/iobiam.  Au  t*  du  dernier  f.  : 
Félix  libelloy,  finis  quos  auetores  tmlgo  appellàl 
eorrecUi^  impresso^  qp  engotisme  die  xvjj.  mcnsift 
Biait  Anno  dni  mcocclxxxxj.  petin-ft,  goth.,  sans 
chif.  mais  avecsign.  de  A-S,  par  8,  excepté  le  der- 
nier cahier  de  0,  dont  le  dernier  f.  blanc,  4  25  lig. 
par  page. 

Au  XVI*  siècle,  les  Minières  doivent  être  cités  par- 
mi les  principaux  imprimeurs  d'Angoulème  ;  Jean  de 
Minières  est  le  chef  de  cette  famille,  et  son  fils 
Olivier,  à  la  fin  du  siècle,  doit  être  remarqué  entre 
tous. 

Au  xviio  siècle,  nous  citerons  Mauclaire  et  Hélie 
le  Paige  qui  donne  l'édition  des  Coutumes  d'Angou- 
lesme,  exécutée  dans  cette  ville  en  1627,  in-4.  (i^  pre- 
mière édition  des  Coutumes  de  l'Angousmoys  avait 
été  donnéeà  PoiUers»  en  1514,  ce  qui  pourrait  per- 
mettre de  supposer  que  le  premier  volume  cité  par 
nous  à  la  date  de  1491  est  le  produit  d'une  imprime- 
rie passagère,  et  que  l'on  ne  doit  peut-être  faire 
remonter  l'imprimerie  qu'au  milieu  du  xvi*  siècle. 

Les  arrêts  du  Conseil  de  1704  et  de  1739  donnent  ft 
la  ville  d'Angoulesme  le  droit  de  conserver  deux 
imprimeurs  ;  et  en  1764,  lors  du  rapport  Sartines, 
ces  deux  imprimeurs  étaient  Jacques  Nété,  pourvu 
en  17S1,  et  Abraham  François  Bobin,  éubli  en  1746. 

ENGOusBfENSis  Provinoa^  Ecoumensis  Pagus 
[Ann.  Prudent.  Trecens.] ,  Incuusmen- 
sis  Provincia  [Duchesne,  Antiq.  de  Fr,], 
VAngoumois,  province  de  France,  répar- 
tie auj.  entre  le  dép.  de  la  Charente  et 
de  la  Dordogne. 

Engyum  [Sil.  It.],   "Eypcv  [Diod.l,  'E-ryOïov 

[Plut.],  Engyna  Civ.  [Cic.  Verr.j,  ville  de 
Sicile,  dont  les  ruines  se  rencontrent 
près  de  Gangi  Vetere, 

Enhydrium  [Liv.J,  ville  delaThessalie,  auj. 
Fersàlitiy  sur  la  rive  gauche  de  la  riv. 
du  même  nom,  dans  ledioc.  d'Elide. 

Eningu,  voy.  Fenningia. 

Enipeds  11.  [Plin.,  Virg.],  'Evwtoç  [Hom., 
Slrab.l,  fleuve  de  l'Elide,  le  Fersaliti , 
affl.  du  Kofeo  ou  Alfeo. 

Enisis,  Nisi,  petit  fl.  de  Sicile,  dans  le  Val 
di  Demona. 

Enjedinum,  Enyedindm,  Agneitinum,  Enied 
(eu  aW.  Strassburg),  bourg  de  Transyl- 
vanie, près  du  Marosch. 

Enna  [Cic,  Liv..  Plin.,  etc.],  i  "Ewa 
IPolyb.,  Strab.j,  sur  la  voie  de  Catane 
a  Agrigente,  auj.  Castrogiovanni,  ville 
de  Sicile,  dans  le  Val  di  Noto. 


459 


ENOSIS.  —  EPIDIUM  INS. 


M 


Enosis  [Plin.],  petite  île  sur  la  côte  S.-O. 
de  Sardaigne^  auj.  S.  Antioco. 

Ensdorfense  Monasterium,  Ensdorpium, 
Ensdorfy  bourg  de  Bavière,  près  d'Am- 
berg;  anc.  abb.  de  Bénéd. 

Ensishemium^  Einsheim,  bourg  d'Alsace 
(Haut-Rbin). 

Ensium  CivrrAs,  voy.  Anassiandii. 

Entella  [Sil.],  -h  ^mXXa  [Diod.,  Ptol.], 
^tvTtXa  rsteph.],  ville  de  Sicile^,  sur  les 
ruines  ae  laquelle  s'élève  un  village  du 
même  nom,  dans  le  Val  di  Mazzara,  à 
TE.  de  Pog^o  reale. 

Entella,  11.  de  Ligurie,  auuLavagna,  dans 
la  prov.  de  Gènes;  tombe  dans  la  Médi- 
terranée. 

Enus,  voy.  CEnus. 

EoRA,  YYèrey  riv.  de  Normandie  ;  se  jette 
dans  la  Manche. 

Epamantadurum  [It.  Ant.],  Epahandunum 
fTab.  Peut.],  Jâandeure,  bourg  de  Fr. 
vDoubs). 

Epaxterh,  peuple  des  Alpes  Maritimae, 
habit,  les  environ  de  Vintimiglia, 

Epauna,  Epaundm,  Epaonum,  Epona,  Epo- 
NENsis  crviTAs,  Epaone,  localité  célèbre 
^par  un  concile  tenu  en  5i7,  et  sur  rem- 
placement actuel  de  laquelle  on  n'est 
Sas  d'accord  ;  les  uns,  Menestrier  et 
'autres  savants,  appliquent  cette  déno- 
mination à  une  ville  de  Savoie,  Yenne, 
anc.  capit.  du  petit  Bugey;  d'autres 
traduisent  par  Famiers  ;  ceux-ci  par 
Aïbon,  bourg  à  5  lieues  de  Vienne 
(Dauphiné)  :  ceux-là  enfin  par  Mandeure 
(voy.  Ghitilet^  Diss.  de  Loco  Epaun. 
ConciL), 

Eperle,  Eperjesinum,  voy.  Aperuscio. 

Nous  aTons  omis  une  note  bibliographique  d*nne 
certaine  importance  quand  nous  avons  cité  cette 
Tille  à  la  lettre  A.  Voici  ce  que  nous  apprend  J.  Né- 
meth  (Typogr.  Uvnçariœ,  p.  8S): 

En  1050,  un  typogr.  du  nom  de  Thomas  Schoitz 
s'établit  à  Eperies  ou  Eperjestn  ;  un  seul  livre 
exécuté  par  lui  est  aujourd'hui  connu,  et  Jusque  la 
seconde  moitié  du  siècle  suivant  l'imprimerie  dispa- 
raît. Voici  le  titre  de  Punique  spécimen  de  la  typogr. 
de  Th.  Scholtz,  qui  soit  parvenu  Jusqu'à  nous  :  ilor- 
vath.  Andr*  VelerosoUens,  Ilung,  TrencMn,  Dein 
Eperies.  Gymn.  Hector,  —  Disputatio  adverstu 
Pondficios  de  Scripturœ  sacrœ  V,  T,  Canone , 
quant  sub  prœsidio  Andr,  Horvath  defcndere  anni- 
tetur  Andréas  Braxatoris  Bosenberga  Uptov.  Ann, 
1056.  Epexjenini,  excudebat  Thomas  Scholtz,  in-A, 
18  ff. 

L'imprimeur  dédie  ce  premier  produit  de  ses 
presses  au  sénat  et  aux  citoyens  d'Epcries. 

Eperodu,  Eporedu  [Cluv.,Zeilcr],  'Eircpe^'ia 
fPtol.]  ,  Eboregia  ,  Eboreia  ,  Yvorie 
[Chron.  B.  Dion.],  Ivrée,  Ytrea,  anc. 
colonie  rom.  du  temps  de  Marins,  auj. 


chef-lieu  de  la  province  sarde  du  même 
nom. 

Epetium  [Plin.],  ^Eitetiov  [Pdlyb.,  PtoI.L 
ville  et  fort  de  ITllyrie,  auj.  Sirobez,  à 
l'embouchure  du  Narenta,  en  Dalma- 
tie. 

EPEnM>  'ïirtiov  |Xen.l,  "Ëmov  [Herod.L 
AiTH)  [Hom.J,  ville  dlÉlide,  dont  les  nu- 
nes  se  trouvent  à  Paliiïha^ro,  près  de 
Platiana. 

EpHYRA,  voy.  CORINTHUS. 

Ephyra  Ins.,  sur  la  côte  de  rArffolide.ile 
de  l'Archipel,  auj.  HypsUi  [Boblaye]. 

Epicaria'  [Ptol.],  ville  de  Dalmatîe,  aoj. 
Papadoras,  dauDsle  pachal.  de  Jaoina. 

EpmAMNus  [Plin.],  'Eirt^afAvoc  [Thuc.,  Po- 
lyb.,  Strab.l,  puis  DvBRACHnDf  [Cœs., 
Cic,  Liv.],  Aupp^xwv  [Thuc.,  Ptol.j,viDe 
de  rillyrie  grecque,  auj.  Durazzo  (en 
(llyr.  Duradsch)^  ville  de  la  Turquie 
d'Europe ,  dans  TAlbanie ,  pachal. 
d'Elbessan;  évècbé  cathol.^  archev. 
grec. 

Cette  ville  ne  figure  pas  comme  liea  dlnipi^ciilw 
dans  la  longue  liste  fournie  par  Falkensieiii,  et  ce* 
pendant  il  nous  faut  menUonner  un  ouvrage  me 
nous  trouvons  an  Gâtai,  de  G.  WlUer  (  FtanooL,  iSU^ 
et  au  Caul.  Maittaire  (Lond.  1749)  i  dpoûiêoal»  mo- 
ui  ueteris  CapUecomu  nihili  FtagrtaulBg  ttrtàm 
loco  inter  qttoadam  amieos  mutuo  migaa  per  UiUr- 
nuntium  Mereurium  UbertUem,  Patritimm  Am> 
ventanum.  Epidamnit  apud  Polydomm  CuvioB, 
1&84,  in^. 


laquelle  s'élève  la  ville  de  Baçùsa-VeO' 
chtày  sur  le  Narenta,  bourg  du  cercle 
de  Ragusa,  dans  la  Dalmatie  autri- 
chienne. 

EpmAURUS  [Cic,  Liv.,  Plin.],  -h  ^Bvltapec 
[Herod.,  Thuc.J,  "Eicf^oupo^  U^  [Wut], 
ville  de  l'Argohde,  à  TO.  d'iEgine^  sur 
le  Sinus  Saronicus,  auj.  Fidhavro,  saiv. 
Boblaye. 

EpmAURUS  Limera  [Plin.],  ^icISoape^  î 
Atftr.pd  [Thuc,  Strab.,  Ptol.J,  Malvasu 
[Cell.],  ville  de  Laconie.  auj.  Paiea  Mo- 
nemvasia,  ou  Nonembàsia,  Nd^poU  ai 
Malvasia,  ville  de  Morée,  dans  une  pe- 
tite île  du  golfe  de  Napoli  de  Romanie 
(Argoucus  Sinus). 

Epideuum,  localité  de  la  côte  de  Laconie, 
auj .  Agio  Lindi,  en  Morée. 

Epidh,  peuple  de  la  Calédonie,  habitant 
la  côteN.-O.  d'Ecosse,  partie  du  comté 
de  Ross. 

EpmiuM  INS.,  l'une  des  Hébrides. 


46i 


EPIDIUM  PROM.  —  ERCURIACUM. 


462 


Epmiuii  Prom.,  MuUofCantyre,  le  CapCan" 
tyre,  en  Ecosse  (comté  d'Argyle). 

Epila>  t^la,  pet.  ville  d'Aragon. 

Voki  ce  que  nous  dit  Antonio  (tom.  I,  p.  009)  : 
«  Hieroayiniis  Ximenex,  Medicus  CosaniUKUStanus, 
edidit  :  InUttutUmum  Medicarum  Ub,  /r,  Toleti, 
anno  15»,  in-fol.  —  Epilae,  ISOO,  in^  —  Quatiio- 
ma  Medicas.  EpiUe,  in-fol.  >,  et  il  ajoute  i  «  Ex 
Eptla  Ângonic  regni  oppido  fuisse  oriundum  docet 
Andréas  Scotus.  > 

Le  iCom  de  Pimprimeur  de  ces  deux  curiosités 
médicales  e«t  Juan  Pérès  de  Valdivieso.  M.  Ternaux 
donne  la  date  de  1578  pour  la  première  édition  des 
Ub.  iV  inuit.  Medie .;  dans  ce  cas  Fédition  de 
Tolède  ne  serait  que  la  seconde. 

Epinaburgcm  ad  yujsAMy  Biburgy  VUsH" 
bwrg,  boure  de  Bavière,  près  Landshut^ 
(Isarkreise). 

Epirot^  [Cic,  i,  liv.],  'Hiniûôrai  [Plut., 
Str.l,  PTRRHTDiE  [Justîn.],  166  habitants 
de  lIÉpire,  les  Epirotes. 

Efirus  [Cic,  tes.,  Liv.],  i^'Hiwpo;  [Xen., 
Ptol.,  etc.],  VEpire,  anc.  royaume  de 
Grèce  ;  fait  partie  de  Tempire  Ottoman 
depuis  i435,  et  est  compris  dans  l'Alba- 
nie Inférieure  (Pacbal.  de  Janina). 

Episcopatcs,  Vescovatum,  Vescovctto,  dis- 
trict du  Milanais,  dans  la  prov.  de 
Cremona.  =:Ve8cov<Uo,  bourg  de  Tilcde 
Corse,  au  S.  de  Bastia. 

Enscopi  Castrum,  Bishopscastle ,  bourg 
d'Angleterre  (Shropshire). 

Episcopi  Cella  [Simler,  Luen.],  Btsc^o/S$- 
zell,  ville  de  Suisse  (Thurgovie}. 

Episcopi  Lnsula  [Zeiler],  Bischofswerda, 
pet.  ville  de  Saxe  (pr.  de  Meissen). 

Episcopi  Mons,  Ercsguemon*  ;  plusieurs  lo- 
calitéâ  portent  ce  nom  en  France. 

Episcopi  Petra,  Bischoffstein  ville  de  Prus- 
se (prov.  de  Rônigsberg). 

Episcopi  Villa,  BischofsioiUer,  Bischweiler, 
Bischwiller^  ville  de  Fr.  (Bas-Rbin). 

Epitaliuii,  ville  de  TElide  (Triphylia),  auj. 
ZumhiOy  près  Agule/iitza  (Bisch.  et 
Môller). 

Epidm,  voy.  Epeum. 

Epoissum  [It.  Ant.],  Epusum  [Not.  Imper.], 
IvoDiuM  (?),  ville*  des  Treveri,  dans  la 
Gaule  Belgique,  auj.  Yvoix,  Yvoix-Cari" 
gnan  (en  flam.  Ypschs),  bourg  de  Fr. 
(Ardennes). 

Epona,  voy.  Epauna. 

Epona,  Phœringa  [Merian],  Pfoéringy 
bourg  de  Bavière,  près  du  Danube 
(Regenkreise). 

Epora  [Plin.,  Itin.  Ant.],  ad  Lucos  [It.. 
Aq.  Apollin.] ,  ville  de  la  Bétiquc,  sur 


le  Guadalquivir,  auj.  Mon^oro  [Horez], 
en  Andalousie,  ou,  suiv.  d'autres  géogr. 
Aldea  del  Bio. 

Eporedia,  voy.  Eperodia. 

Epotium  [Spon,  Mise.],  local,  de  laNarbo- 
naise,  auj.  Vpaix,  bourg  du  Daupbiné, 
sur  la  Durance  (Basses-Alpes). 

Epta,  Etta,  Itta,  VEpte,  riv.  du  Vexin, 
afQ.  de  la  Seine. 

Epternacum,  voy.  Andethanna. 

Epusus,  Yvoy,  village  de  l'Orléanais  (Loi- 
ret). 

EouABONA  (It.  Ant J,  iEouA  BoNA,  ville  de 
Lusitanie,  sur  le  Tage,  auj .  Cauna,  Coynay 
entre  Lisbonne  et  Merida. 

EounjuM,  iEQUiLiuif,  /esofo,  bourg  de  la 
Vénétie. 

Equttaniâ  [Mariana].  îdaafika  a  Velha,  pet. 
ville  du  Portugal  (prov.  de  Beira). 

Equus  Tuncus  [Ant.  ItJ,  Tab.  Peut.], 
Equotuticus  .[Cic],  Tuncuii,  Toutwov 
[Ptol.],  Oppiaulum  quod  versu  dicere  non 
est  [Horat.  So/ir.],  ville  des  Hirpini,  dans 
le  Samnium,  auj.  probablement  Casiel- 

{Vanco,  suiv.  Forbiger  j  ou  Artano,  dans 
aPrincip.   Ultér.,  smv.  Bisch.  et  Môl- 
1er. 

Eractum,  "HpaxTov  [Ptol.],  ville  des  Bastar- 
nes,  dans  laSarmatie  europ.,auj.  Row, 
bourg  de  la  Podolie. 

Erana,  '^va  [Strab.],  ville  de  la  côte  0. 
de  la  Messénie,  auj.  Arène. 

Erasinus  [Ovid.,  Senec,  Plin.],  *Epaotvo;, 
'Apaîvoç  [Strab.],  il.  d'Argolide,  auj.  la 
riv.  de  Kalavryta  [Leake]  ,•  un  fl.  de 
TAttique  portait  le  même  nom. 

Eravus,  voy.  Arauris. 

Erbessus,  'Eû6Yj<ja6;  [Polyb.,  Diod.],  06é<rogt 
[Ptol.],  ville  du  S.  de  la  Sicile,  auj.  H 
Grutti,  suiv.  Reichard. 

Erchrecum,  Ercherego  villa,  var.  Ercheco, 
Ercariaco,  Achery,  village  dudép.  de 
l'Aisne,  d'après  Valois;  même  localité 
que  Ercuriacum  (?). 

Ercobriga,  voy.  Talabriga. 

Ercojena,  Erigena,  Aéra,  Ayr,  ville  d'Ecos- 
se, chef-lieu  du  comté  du  même  nom, 
sur  le  firth  of  Clyde. 

Ercta  [Tac],  EipxTii  [Polyb.],  EtpxraC 
[Diod.],  bourg  et  forteresse  du  N.-O.  de 
la  Sicile,  auj.  Monte  Fellegrxno,  dans  le 
Val  di  Mazara,  ou  îraci,  suiv.  Reichard, 
près  du  Capo  di  San  Vito. 

Ercvrucum  [Ann.  Hincm.  Rem.],  nom  de 


463 


ERDINI.  —  ERIDANUS. 


464 


lieu  que  Pertz  traduit  par  Ecry,  sur 
l'Aisae^  et  D.  Bouquet  par  Bibemont^ 
sur  l'Isère  ;  voy.  Erchrkcum. 

Erdini,  peuple  de  rHibernia,  habit,  le 
comté  actuel  de  DonegcU  (Ulster). 

• 

ERDODroM,  Erdod,  bourg  de  la  haute  Hon- 
grie (cercle  au-delà  de  la  Theiss). 

Erebantium^  cap  de  la  partie  orient,  de 
rîlc  de  Saraaigne  ,  auj.  Capo  délia 
Testa. 

EREMrrARUif  GosNOBiuM,  voy.  EmSILDA. 

Ereneum.  Emée,  ville  de  France  (Ma- 
yenne). 

Eresburguh^  Erisburgum  [Ann.  Fuld. 
Heresburg,  Meresrurg  [Ânn.  Sangall.J, 
Hereroure  [Eginh.  Ghr.],  Irminsul^ 
Erbiensui.^  ville  de  la  Germanie^  célèbre 
au  temps  de  Charlemagne,  qui  y  cons- 
truisit une  église  dédiée  a  S.  Pierre 
et  S.  Paul^  axx}.Stadtberg  ou  Marsberg, 
ville  de  la  rég.  d'Amsberg^  çur  la  Die- 
mel  (Prusse-Rhénane). 

Eresus,  [Plin.l,  *EMa6;  [Strab.],  '£ptov6c 
[Diod.,  Ptol.J,  ville  de  la  côte  S.-O.  de 
rilc  de  Lesbos.  auj.  EnsH  ou  Heresso, 
dans  nie  de  Mételin. 

Eretru  [Liv.],  *EpiToiot  [Polyb.,  Str.l, 
*EûtTp{«i  fPtoK],  ville  de  la  Phthiotide 
(Tnessalie)^  dont  les  ruines^  suiv.  Leake^ 
se  voient  près  de  Tjangli. 

Eretria  [Gic,  Plin.,  Liv.,  etc.],  'Ep^pta 
[Hom.^  Herod.,  Strab.],  etc.,  ville  de 
l'île  d'Eubéc,  auj.  Palœokastro,  dans  le 
S.-O.  de  Negroponte  [Leake]. 

Eretum  [Ant.  It.,Liv.,  Virg.,  Tab.  Peut.l, 
'HpTiTov  [Strab.,  Dion.,  Ptol.],  ville  des 
Sabini,  sur  l'Allia,  auj.  Monte-Rotondo, 
bourg  de  la  Sabine;  mais  Mannert 
place  cette  localité  auprès  de  la  Fiora 
Osteria, 

Erfordia    |Gluv.,    Gell.],    Erthespurtum 

iAnn.  FuldJ,  ërfesfurdum,  Ierofordu, 
iERFURDiA,  ÈRFDRTUM,  EffuTt  (Erpesfofde) 
ville  des  États  prussiens,  chef-lieu  de 
régence,  dans  la  prov.  de  Saxe. 

C*c8t  k  Tannée  1479  que  nous  ferons  remonter  Tim- 
priinerie  i  Erfùrth,  d*accord  avec  le  bénédictin  Gott- 
fHed  Reichban  :  Lection arium  de  tempore  duode* 
dm  ac  trium  lectionum,  Erphordix,  mcccclxxix, 
infol.  de  10<l  (T. 

Ce  livre,  que  nous  ne  trouvons  cité  par  aucun 
bibliographe,  fut-il  exécuté  par  le  premier  lin  primeur 
d^Erfiirth,  Paul  Wider  de  Ilombach  ?  Nous  pouvons 
le  supposer,  mais  le  P.  Reichhart  ne  nous  apprend 
pas  sMI  est  imprimé  avec  les  caractères  du  livre  de  1482 
que  Panter,  Falkenstein  et  autres  citent  comme  le 
premier  livre  imprimé  à  Erfurth  :  Joh.  Lvtrei 
Ouœ$tiones  in  libres  Artatotelis  de  Anima.  A  la 
un  :  Exereitiû  librorU  de  anima  per  EgregiU  dfim 
iuiree  êaerepalgine  licèciata  Etifordèsi  in  vni' 
uenitate  cottectû  j  approbatû.  An  |  no  ?£?  1482.  Kt.  y. 


7  ieptèàris  p  PauUt  wider  de  Uormhaek  liii|pr<s- 
ium  finit,  in-4.  Sans  ch.,  récL  ni  sign.  71  ft  k  ML, 
sans  nom  de  lieu,  mais  considéré  par  ums  les  biblio- 
graphes comme  imprimé  à  Erfortn. 

Falkenstein  attribue  deux  autres  oumges  n 
même  imprimeur  :  AriMteœ  traclatms  de  lxx  Mer- 
pretibua,  IbSS»  in-ft,  et  Andreœ  Hundom  Are  epl»- 
tolandi,  de  même  format,  mais  daté  de  \k9k,  ee  qd 
contredit  PasserUon  de  ce  bibliograplie,  qui  on  pei 
plus  haut  soutient  que  P.  Wider  ae  Hombach  tfïï 
imprimé  à  Erfurth  que  de  1482  ft  IttK. 

Les  principaux  imprimears  d'Erfùrth  an  Zf«  siè- 
cle sont  t  Heidericus  et  Marcot  Avrert,  1«M  ;  et 
surtout  Wolgang  Schenck  on  Scheaken,  qui  prcod 
aussi  quelquefois  le  pseudonyme  de  iMpaamÊtn 
Ganimeda  ;  c'est  sous  ce  non  qa*fl  ImprtaK  ca 
1501  lagranunaire  dePriacien,in-a.,*lifre  tort  iwe, 
que  i*anxer  signale  comme  le  premier  livre  en  Ale> 
magne  dans  lequel  on  ait  liait  ua^pe  des  tiftlim 
grecs  ;  dans  la  souscription  de  ce  lifre»  Wolg.  Sclwcfc 
se  qualifie  de  «  typographu»  in  carte  ama  adkwe  m* 
vitiua  ■. 

Quelques  années  plus  tard  nous  trouToiis  aooee»- 
sivemeni  t  en  1506  Wolfius  StOrmer;  en  1597  Iohi- 
nes  im  ;  en  1508  Joannes  Inap;  en  1510  SebaM  Strl- 
blita  ;  enfin,  en  1511  Mathieu  Btaler,  qui  ett  peat-éttc 
le  même  que  Mattheus  Pictorios  queclte  ranerl 
la  date  de  1512  ;  ce  Mathieu  Maler  Imprime  encare 
en  1520  ;  car  à  cette  date  la  BibUoUL  Saxomka  die 
une  •  Crotdca  Sont  Eliaabet  zu  Teuteck  be§a§ni 
ihre  heyligea  teben  »,  exécutée  à  Brftarth  «  tfm  «ft 
Matthee  Maier  »,  in-ft. 

Ergavica  [Plin.]  'EpTocuixa  [Ptol.],  Ergavu 
[Liv.]^  Ergaviga  Geltiberum  [Gell.], 
ville  des  Geltiberii^  dans  iaTarraoonaise, 
auj.  Alcaniz,  pet.  ville  d'AragOD  ;  oo, 
suiv.  Reichàray  Oreja, 

Ergavica  Vasconuh  [Gell.]^  Ifjualada,  pet 
ville  de  Gatalogne^  sur  la  Noya. 

Ergetium 

TUM 

cile^aui'.  Cûtadellal  d'après  Gluvier; 
Reichard  place  cette  localité  à  MonU 
Artesina  au  N.  de  Gastro-Giotanni. 
Erginus  fl.  IPlin.],  'Ep^îvoç  [ApoU.], 
fleuve  de  Thrace  ;  tombe  dans  la  Pro- 
pontide^  auj.  ÏErkene. 

Ergovia,  voy.  Berona. 

Eribœa^  ville  des  Partbini^  dans  riUyrie 
grecque^  auj.  Croia,  dans  le  pachal.  de 
Scutari. 

ERicmuM^  OsilOf  bourg  de  l'ile  de  Saidai- 

gne. 
Ericusa^  iERicusA^  Ericodes  INS.,  Tune  des 

îles  Lipari,  auj.  Alicudi. 

Ertcusa  ins.  [Plin.],  i  *EputoO<wt  [Ptol.],  île 
delà  mer  Ionienne^  aiy.  Varcusa,  dans 
TArchipel. 

Eridaniitm,  nom  de  lieu  d'impression  sup- 
posé, que  Ton  trouve  siur  un  grand 
nombre  de  livres  italiens,  et  que  Ton 
traduit  par  Torino. 

Eridanus  fl.,  voy.  Padus. 

Eridanus,  Rodaun,  riv.  de  Prusse,  affl.  de 
la  Vistule. 


m  [Plin.],  'EoYÉncv  [Steph.],  Erce- 
[Sil.],  Sie^wTtcv  [Ptol.],  ville  de  Si- 


463 


ERIGENA.  —  ESCAMUS. 


46G 


Erigeva^  voy.  Ercojena^ 

Erigon  fl.,  'Ept'pM  rstrab.],  Erigonds 
[Liv.],  il.  de  Macédoine,  auj.  la  Vis- 
triiza, 

Ebwjkum, 'Epwtov[Thuc.],'Efivtov  l'Strab.], 
ville  de  la  Thessaiie  (Phthiotide),  que 
Krûsc  dit  porter  auj.  le  même  nom 
Erineo. 

EaiA  ICluv.,  Cell.],  voy.  Agria. 

HotnK>mcfon>  à  la  courte  note  bibliographique 
qne  noos  afoos  cooMcrée  ft  la  Tille  (TErlau,  un  ex- 
trait «a  Ufreipédal  de  J.  Németh,  sor  la  typogra- 
phie Hwp«««*  t  a  ne  llidt  remonter  rimprimerie  à 
MHiqifànuinCelTSO:  «A  la  demande  de  ré  féque 
dlCrlBn,  Franc  Barkdcsy,  dit-il,  Fr.  Ant.  Royer,  t)  - 
pqgrapiw  étaUi  à  Preabiirg,  trantporta  son  matériel 
à  Krlan,  en  ITSA,  et  quekiues  années  après  il  sulTit 
aoo  protecteor  à  Gran,  oont  celui-ci  venait  d*éire 
nomnié  archerrègoe;  le  premier  livre  imprimé 
par  Royer,  à  firtau,  est  intit.  :  Szeçedy  Joan, 
OpMM,  deHierareMa  Eut»  etdePrimatu  S.  Pétri 
Jèppiioii  ^nme  weeesMontm,  Agri«,  typ.  Fr.  Ant 
loyer,  1^  In-S,  de  270  p.  ■ 

Etienne  Séndor,  à  la  p.  M5  du  Magyar  KOnyvet- 
kéiy  bit  remontff  à  1705  l*impr.  à  Erlau,  et  donne 
le  t!tfed*ttn  vol.  imprimé:  if-dik  Bâkétzi  Fejede- 
itmneek.eic.,  HadiTôrvénfei,  Agris,  1705,  ln-4, 
mais  Nemeth  est  fort  éloigné  d^dmeure  l*opinion  de 


Erubrus 

Buver 


Çrlacum,  Erlach,  bourg  de  Suisse  sur  le 
lac  de  Brienne  (cant.  de  Berne). 

ERijkNGA  [Zeiler],  Erlangen,  ville  de  Ba- 
vière [Rezatkreise]. 

L*imprimerie  date  en  cette  ville  de  17M,  suiv.  Fal- 
kenatein,  et  le  nosn  du  premier  typographe  est  D. 
SchultXfOaSchnta. 

Erlaphcs,  Arlapa  [Zeiler],  VErlaf,  Erlachy 
riv.  de  Styrie,  am.  du  Danube. 

Ermandica,  voy.  Salmantica. 

Ermslebu  [Lang.  Chr.,  Leibnitz],  Emsle- 
ben,  boui^  de  Prusse,  rég.  de  Merse- 
burg. 

Ernaginum  [It.  Ant.],  'Epva-ytvov  iPtol.],  Ar- 
HAGiNE  [It.  Hier.],  Arnago  [Tab.  Peut.], 
ville  des  Salyi,  dans  la  Gaule  Narbon., 
auj.  St-Gamd,  village  de  Provence, 
près  Tarascon  (Bouches-du-Rhône). 

EiNODUNUH  [It.  Ant.],  S.  Ambroix-sur-Ar- 
non,  village  du  Berry ,  (Indre),  anc. 
prieuré  de  S.  Benoit. 

Ernolatu  [Tab.  Peut.],  local,  de  la  Norî- 
que,  auj.  SpiUU  am  Pyrm,  suiv.  Mu- 
cbar  ;  ou  Hall,  bourg  et  lieu  de  bains 
en  Autriche  (Traunkxeise). 

Erpacrium  [Zeiler],  Erbach,  sur  le  Mûm- 
ling,  ville  de  Hesse-Darmstadt. 

Erphesfurtum,  voy.  Erfordia. 

Errebantiuh  prom .,  cap  de  Tile  de  Sardai- 
gne,  auj.  PurUa  Santa  Beparata,  suiv. 
Mannert. 


{    [Auson.],    Erubris    [Cell.],   le 
,  riv.  de  Fr.,  affl.  de  la  Moselle. 

Eruqum  rit.  Ant.^,  'EpCxivov  [Ptol.],  Castel 
Sardo.  bourg  de  Tile  deSardaigne  [Rei- 
chardj. 

Eruli  [JornandJ,  Heruu  [Amm.  Marc], 
peuple  du  N.-E.  de  la  Germanie,  gu'on 
croit origin.  de  la  Sarmatie  Asiatique; 
habit,  partie  de  la  Ponmiéranie  et  du 
Mecklemburg. 

Ervates,  voy.  Arnapha. 

Eryce,  'EpCxrj  [Steph.],  ville  de  Sicile  à  90 
stades  de  Gela  ;  on  en  voit  les  ruines  à 
Catalfano,  près  de  Calatagirone. 

Erycis  pobtus  [It.  Ant.].  Eryx  [Fr.  It. 
Ant.],  sur  la  côte  de  la  Ligurie,  auj. 
LericCy  dans  la  prov.  de  Gènes. 

Erymanthus  fl.  |Mcla,  Ovid.],fl.  d'Arca- 
die,  auj.  le  Dmitzana,  en  Morée. 

Erymanthus  mons,  6  ^E^ùtutiAoç  [Strab., 
PausJ,  montagne  d'Arcadie,  auj.  Ofe- 
nos,  ôlonos, 

Erythia  INS.  [Mêla],  île  de  la  côte  0.  de 
Lusitanie,  auj.  Bertenga,  sur  la  côte  de 
TEstremadura. 

Erythia  ins.  [Plin.].  'EpôOwa  [Hesiod., 
Strab.],  île  sur  la  cote  de  TEspagne  Bé- 
tique,  auj.  la  Carraca,  près  ae  Cadix  ; 
quelques  géogr.  y  ont  vu  Vile  de  Léon. 

EeYTmLE  [Liv.].  'Epoôpai  [Steph.],  ville  de 
la  Locride,  auj.  S.  Nicolo  près  Etia, 
suiv.  Pouqueville. 

Erythrée  ,  'Epu6pa(  [Hom.,  Strab.J,  surFAso- 
pus,  ville  de  la  Bœotie,  à  10.  de  Kat- 
zula  [Leake]. 

Erythb^a  [Fior.],  ville  de  Crète,  sur 
FErythraum  prom.,  auj.  le  Capo  Xacro, 
dans  le  N.  de  Candie. 

Erythropous,  Rodbye,  bourg  de  Dane* 
mark,  dans  l'île  de  Laaland. 

Eryx,  voy.  Erycis  portus. 

Eryx  [Cic,  Liv.,  Plin.],  é  'EpuÇ  [Polyb., 
Strao.],  localité  située  dans  la  partie  0. 
de  la  Sicile,  auj.  Monte  S,  GitUiano,  ou 
Trapani  del  Monte,  dans  le  Val  di  Maz- 
zara. 

Esca  [Cell.,  Camdcn],  VEsk,  riv.  d'Ecosse  ; 
donne  son  nom  au  district  VEshdale 

(Escia). 

EscAMusfl.  [Plin.J.ANASAMUs  [Tab.  Peut.], 
Escus,  riv.  de  la  Mœsie  Infér.,  affl.  du 
Danube,  auj.  ÏIscha  (Ostru), 


467 


ESCARLELE.  —  ETRICULUM. 


M 


EscARLEiJE  ,  Escharlis,  village  près  Mon- 
tants (Loiret). 

Un  médecin  du  nom  de  Raul  Dubé  a  publié,  en 
1649,  un  vol.  in-8,  sur  la  vertu  des  eaux  minérales 
de  cette  petite  localité. 

EscHEDA,  Esta,  VEste,  riv.  de  la  préf.  du 
Luncburg  (Hanovre)^  afil.  de  TElbe. 

EscHENRiED,  villagc  de  Suisse  (?). 

Nous  empruntons  à  Temanx  et  donnons  (sous 
toutes  réserves)  la  note  ci-après  : 

Fonder  LaupenactUaetu,  ein  Ued,^  Escbenried, 
15S6,  in-8  (7). 

Esco  [Tab.  Peut.],  localité  de  Vindéli- 
cic,  auj.  Eschenaorf,  sur  le  Lecb,  bourg 
de  Bavière. 

EscoviuM|fe)scniNA,  Escouen,  Ecoiten,  bourg 
de  Fr.  (Seine-et-Oise)  ;  anc.  cbàteau 
construit  par  le  connët.  de  Montmo- 
rency. =1  Ecouis,  bourg  de  Fr.  (Eure). 

ESCURULE,       SCORIACUM,    ScORULE       (BaU- 

drand),  Escorial,  Escwrial,  ville  d'Espa- 
gne (Nouv.-i;astille),8ur  leGuadarra- 
ina ,  palais  et  monastère  construits  par 
Philippe  II. 

La  célèbre  bibliothèque  de  l'Escurial,  si  impor- 
tante à  cause  de  ses  manuscrits  arabes,  a  été  en 
grande  partie  réunie  à  la  bibliothèque  royale  k 
Madrid  ;  le  calai,  des  Mss.  arabes  seul  a  été  publié 
en  2  ¥01.  in-fol.  (Madrid,  1760;,  par  les  soins  d*un 
savant  prêtre  maronite,  du  nom  de  Michaél  Casir. 

Escus,  Iscus,  QEscus  [It.  Ant.],  OEscus  Iri- 
BALLORUM,  daus  la  Mœsie  Infér.,  auj. 
Ischa,  ville  de  Boulgarie,  sur  le  fl.  du 
môme  nom. 

ESEIJNGA,  VOy.  EZEUNGA. 

EsENA,  Esenj:  fZcilerl,  Esew5,  ville  du  Ha- 
novre dans  la  Frise  Orientale. 

Esesfeldum,  voy.  Itzkhoa. 

EsiA,CEsiA,  OisiA  [Baudrand],  VOise,  ny. 
de  Fr.  affl.  de  la  Seine. 

EsMANTu,  Amance,  bourg  de  Fr.  (Haute- 
Saône). 

ESPARfiES  CaSTRUM^  VOy.  DiSPARGUH. 

Espernacum,  voy.  Sparnacum. 

EspiNoiuM,  voy.  Spinetum. 

EsQuiLiNUs  MoNs,  EsQUHj^ ,  Moute  s.  MOr 
ria  Maggiore,  l'une  des  Sept  Collines  de 
la  ville  éternelle. 

Essecum,  Essekium,  Mursa,  Essek,  pet.  ville 
d'Esclavonie. 

Esselfeldum,  voy.  Itzehoa. 
Essendu,  voy.  Asnidia. 

Imprimerie  en  17S0  (Gotton*s  suppl.). 

EssExiA  [Cluv.  ^Thuan.^  Camden]^  Trino- 
RANTUM  UkciIo,  le  Comté  d'Essex,  en  An- 
gleterre ;  l'un  des  anc.  roy.  de  l'Hep- 
tarchie  Saxonne. 


EssiuM,  ExiuM,  voy.  iEsis. 
EsTEULA^  voy.  Stella. 

ESTENSIS  MARCmONATCS  [i£n.  SilvioB.],  k 

Marquisat    (TEste,    dans  la  prov.  de 
Padoue. 

ESTEVA^  ESTEViEAy    STAYIAClIlf,  SimffU,  Eê' 

tevay,  bourg   de  Suisse  (C.  de   Fri- 
bourg). 

EsTHONu^  EsTENiA  [Quv.],  YEsÊkumU,  Sh 
Mand,  Beval,  gouvemement  nme, 
dans  la  Russie-Balticpie  ;  cbef-lÎM 
Revàl  ou  Bevd, 

EsTiA  Palus  [Mêla],  derDammenee,  lac 
du  Hanovre. 

EsnoNEs^  o{  ^E<rrtov^  fStrab.],  peuple  de  la 
Vindélicie^  bab.  le  cercle  ae  Fdd- 
kircb,  enTyrol. 

Estivale^  Estivalhim,  Stivalium,  EsHcalm 
Chamie,  bourg  du  Maine  (Mayeniui), 
anc.  abb.  de  S.  Benoît 

Estoijl  fl.^  VEsla,  riv.  d'Espagne,  affl.  dn 
Duero. 

EsTRiAcuM  ,  Estreehy ,  bourg  du  Bent 
(Cher). 

EsuRis  [It.  Ant.]  y  sur  la  côte  0.  de  la  Bé- 
tique^  auj.  Ayamonte ,  suiv.  Flon^ 
Xeres  de  la  Frontera  (voy.  Asta  Rima), 
ou  Faro,  ville  de  Portugal  (Algarrcfl), 
suiv.  quelques  autres  géographes. 

Etanna  [Tab.  Peut.],  Yenne,  ville  de  Sa- 
voie, suiv.  Forbiger.  (Voy,  Epauna.) 

Etea  [Plin.],  "HTtiflt  [Steph.],  ville  delUe 
de  Crète,  auj.  Setia  ou  SetHa,  d'êfith 
la  carte  de  Pashley. 

EinopiA,  ville  des  Athamancs  dans  TEpi- 
re,  auj.  Avados-Ru,  dans  le  pach.  de 
Janina  [Bisch.  et  Môll.]. 

Etobema,  •HT66iniAa  [Ptol.l,  Etovissa  [Ut.], 
'HTo6r.<jA ,  ville  des  Ëdetani,  dans  ti 
Tarrac,  auj.  vraisemblablement  Oro- 
pesa,  près  Segorbe,  dans  le  roy.  de 
Valence. 

Etocetum  [NoC  Imper.],  Liciipnj)TA,  Ucb- 
FELDUM,  ville  des  Comavii,  dans  la  Bri- 
tannia  Romana,  auj.  lÀchfidd,  dans  le 
StrafTordshire  ,  suiv.  Camden  ;  Rei- 
cbard  confond  Etocetum  avec  UTocEnu, 
et  traduit  par  Utchester.  (Voy.  Forbiger, 
III,  295.) 

Etona,  voy.  iETOxiA. 

Etosca,  voy.  Ileosca. 

Eto VISSA,  voy.  Etobema. 

Etriculum,  Lattarar.o,  bourg  du  Napolitaio 
(Calabre-Citér.). 


469 


ETRURU.  —  EURYMENiE. 


470 


Etruru  \Uy,y  Mêla,  Plin.,  etc.],  Tdscu 
rVarro,  Amm.],T>M«ivfa[Arist.,Polyb.], 
Ttrrhenia  rOvid.j  ,  -h  tûv  To^ptivôv 
x«»?*  [Strab.J,  contrée  de  l'Italie  cen- 
trale^ qui  forme  acg.  la  Toscane,  Tos- 
cana,  et  partie  des  anc.  Etats  du  Pape. 

EiRURiA,  c'est  le  nom  d'un  village  d'An- 
^derre  (Straffordshire) . 

Oe  tat  là  que  M.  Wedgewood  établit  sa  célèbre  ma- 
Witeture  de  poteries»  à  PimitatioD  des  anciens  Tases 
duuanucs,  etPagsUNiiération  des  maisons  qui  se  for- 
ai amour  de  la  ubriqoe  prit  le  nom  A*BtrurUL  II 
kaiTBit  éulkmmt  insbillé  nne  petite  imprimerie , 
16  sonit»  an  siècle  dernier:  A  catalogue  ofea- 
WÊttm,  €U^  mode  «itf  lold  ^Jotiah  fFeUgewood, 
Uraia,  1787,  in-8. 

EiRusa  [Liy.,Catul.],ETRURn  |Flacc.],anc. 
TuRSENNiS,  d'où  les  Grecs  ont  fait  Tup- 
ocvci,  Tuppnvot  ;  les  Ombriens  Turs-ci,  et 
les  Romains  Tusa  et  Etrusci,  les  Etrus- 
ques, peuple  de  la  grande  famille  indo- 
germanique, l'une  des  trois  races  pri- 
mitives qui  peuplèrent  l'Italie;  on  les 
appela  aussi  Riis-ENNJB  [Mommsen]. 

ErrEBSBDROUH,  EUersburg,  bourg  du  gr.- 
ducbé  de  Saxe-Weimar. 

Ettungâ,  ErrEUNGA,  EttUngeriy  sur  TAlb , 
petite  ville  du  gr.-ducbé  de  Bade. 

Lliiiftiwi  I  if  1 1  mnnte  en  cette  Tille  à  Tannée  15S1  ; 
void  le  nom  da  plos  ancien  Tohmie  qoi  soit  Tenu  à 
Il  cwmaisMnce  de  Panier  :  Avieenœ  arabis  ntedico- 
non  obnÊCcimetam  brevitaiiê  copiamfaciie  jninci' 
ft9,  ftÊorta  m,  primi  tU  wtiverêaii  ratUme  me^ 
X  nmne  priman  M.  Jaeobi  Mantini  mediei 
fti  ioperaT)  LattnUatetionata  et  <n  ttwtioso' 
MtitUatem  a  pRytieea  itudiosiê  quibusdam  ger- 
s  rypit  tradita.  u  oxxxi.  A  la  fin  :  Ettelingc 
Valentinnm  lobian,  Siense  Aprili,  15S1,  in-8. 
-^  L^imnée  soivante,  signalons  Joh.  Hasfvrti  notia 
wtedkinœ  metkodu»,  ex  mathematiea  ratione  mor- 
ko»  CMnmdim  —  n»id.  per  Valent.  Kobian.  mdzxxii, 
in^  fi9.s.  b.  (Panier,  I,  506;  Baœr,  U,  82).  Ge 
MTre  est  également  iKÛté  au  catal.  des  frères  de 
Toomes  (p.  2M),  mais  l*anteiir  est  appelé  Johannu 
V1BMIMI». 

EuANTmA,  voy.  CEanthe. 

EuBŒA  IKS.  [Liv.,  Tac,  Plin.]^  Euêoia 
[PtoL,  Strab.],  anc.  Chalos  (Airain), 
(Longue) ,  Abantis  (colonie  des 
Ahcmte^,  grande  ile  de  la  Grèce,  sur  la 
côte  orient.,  aiy .  NégreporU,  Negroponiey 
Eçripùs,  séparée  du  continent  par  l'Eu- 
ripe  et  le  canal  de  Négrepont  ;  forme 
l'un  des  31  dioc.  de  la  Grèce  (Dioc. 
d*Ribée,  cbeM.  Chalcis). 

EcBŒA,  Eu&^  [Strab.l,  ville  du  S.-E.  de 
la  Sicile,  auj.  CastelkuMy  dans  le  Val  di 
Noto  [B.  et  M.]. 

EcBoïcus  Smcs,  voy.  Euripus. 

EuDosEs  [Tac],  peuple  du  N.-E.  de  la 
Germanie,  sur  la  rive  droite  de  l'Elbe, 
babit.  la  Régence  de  Potsdam. 

Eddoxiqpous,  voy.  Skltmbria. 


EuDRAcimiM  (Tab.  Peut.],  ville  des  Salassi, 
dans  la  Gaule  Transpadane,  auj.  Eu- 
tranne,  en  Piémont. 

EuGANEA  Vatxis,  Ausugu  Yalus,  le  Val 
Sugan,  en  Tyrol. 

EuGANEi  [Liv.y  Mart.,  Plin.]^  peuple  de  la 
Gaule  Transpadane,  babit.  au  nord  du 
golfe  Adriatique  jusqu'à  la  partie  des 
Alpes  Rbétiques,  qui  en  prenaient  le 
nom  d'EuGANEi  Montes  ,  c'est-à-dire  en 
grande  partie  la  délég.  de  Padoue. 

EuGENu  Insula,  Inisowen,  presqu'île  ir- 
landaise de  l'Ulster. 

EuGUBiuM,  Iguvium  [CaBS.,  Liv.],  i-youtov 
fPtol.]^  Aguvium  [Tab.  Peut.],  ville  des 
iguvini  dans  l'Ombrie ,  auj.  Eugubio, 
Gubbio,  ville  de  l'anc  ducbé  d'Urbino, 
auj.  faisant  partie  de  la  délégation  de 
ce  nom. 

Ceftat  làqa*en  1450  tarent  décooTertcsles  célèbres 
Tabulœ  EuguMiue. 

An  XTi*  siècle  y  (tat  établie  une  célèbre  fabrique  de 
faïences  artistiques. 

EULEMBURGUM,  VOy.  IlERURGUM. 

EuMENu,  Omenia,  Omegna,  bourg  sarde 
de  la  prov.  de  Novara. 

EuoNYMLS  [Plin.l,  EùwrjfAoç  [Strab.,  Ptol.], 
l'une  des  iles  Lipari^  auj.  Saiina. 

EUPAUUM,  [Liv.]  ExmdXm  [Strab.],    EuiroXiov 

[Stepb.],  anc.  ville  de  la  Locride,  dont 
les  ruines  se  voient  auprès  du  monas- 
tère de  S.  Giovanni,  dans  le  N.-E*  de 
Lepanto. 

EUPATORIUM,     EùirûtT6piGv     rStrab.l,     EÙTra- 

Topîa  [Ptol.] ,  dans  la  Chersonese  Tau- 
rique,  aui.  Eupatoria,  port  de  Crimée  ; 
on  rappelle  aussi  Rosloff. 

Une  imprimerie  fkit  fondée  ft  Bupatoria  en  1800, 
sniv.  Cotton. 

EupiLis  [Plin.],  lac  de  la  Gaule  Transpa- 
dane, auj.  Jjogo  di  Pusciana,  dans  la 
prov.  de  Côme. 

EUPOUUM,  voy.  EUPALIUM. 

EuRJE  Castrum,  Tévre-le-ChâteaUAy  bourg 
de  l'Orléanais  (Loiret). 

Euripus  [Liv.,  Mêla,  Plin.,  Cic.j,  Eôpi7:o; 
[Herod.,  Strab.],  détroit  qui  sépare 
l'Eubée  du  continent,  auj.  Egripos, 
Êuripo. 

EuROPA,  i  Eup«Mm  [Herod.,  Strab.],  l'Eu- 
rope. 

EuROTAs,  EùpoÎTaç,  fleuve  de  la  Laconie, 
auj.  VasUipotamo,  en  Morée. 

EuRotAs,  voy.  Galaxius. 

EuRYMENiF,  Eopup£vût(  [Diod.],  localité  de 
la  Thesprotic,  auj.  tervitziana,  dans  le 
pacbal.  de  Janina. 


471 


EUSTADIUM.  —  EXONIA. 


n 


EiîSTADiuM,  Eiî?TETA, Eystet  (auxv*  S.),  voy. 

AlCHSTADIUM. 

Nous  aTons  donné  comme  premier  livre  imprimé 
dans  cette  ville  la  Sithma  Ilostiensiê  llenrici  de 
Segusio,  l<i78;  mais  il  nous  faut  signaler  une  attribu- 
tion que  nous  trouvons  dans  le  catal.  Libri  (Lond. 
1859,  II*  1567),  attribution  que  nous  avons  con- 
trôlée  et  qui  nous  permet  de  faire  remonter  sans 
hésitation  à  une  date  antérieure  l'introduction  de  la 
typographie  dans  la  ville  d'Eichstadt. 

Mariœ  Dei  Genitriciâ  casiiutmœy  inviolata 
perpetuœ  que  defensorium,  pet.  in-4  goth.  s.  I. 
n.  d. 

Cet  excmpl.,  acheté  par  Libri  66  fr.  seulement  à  la 
vente  Ueani,  est  composé  de  50  ff.,  dont  le  verso 
du  dernier  est  b'anc,  ornés  de  5S  curieuses  planches 
xylographiques,  avec  un  texte  en  vers  latins  et  prose 
allemande.  La  6*  p.,  la  seule  qui  ne  soit  pas  décorée 
de  grav.  sur  bois,  a  S2  lignes.  L'exemplaire  vendu 
chez  Libri.  et  dont  ce  bibliophile,  d*uprès  llain,  at- 
tribue  avec  raison  l'impression  aux  presses  de  Rey- 
scr,  portait  cette  note  d'une  écriture  très-ancienne: 
«  PhilotopMa  id  est  naturalis  flçuratio  de  fecunda 
virgùte  édita  per  Bgregium  DoetoremPra»ciacum 
Retz  de  Vienna  ord.  prédicat.  • 

Hain  décrit  deux  autres  éditions  de  cette  pièce 
rarissime,  et  donne  également  la  première  de  ces 
éditions  aux  presses  d'Eichstadt. 

rians  j»uvoir  assigner  une  date  certaine  à  ces 
productions  d'un  art  très-reculé,  il  est  permis  de  les 
faire  remonter,  sinon  à  l'année  1<I70,  comme  le  fait 
hardiment  M.  Libri,  au  moins  à  1475.  \jes  deux 
éditions  sont  incontestablement  imprimées  parRey- 
ser,  et  tontes  deux  sans  chiff.,  récL  ni  sign.,  avec 
les  capit.  rubriquées  à  la  main. 

M.  Renouard,  qui  décrit  une  de  ces  éditions  {Cat. 
de  la  àibl,  d'un  amateur,  1,  p.  21),  n'hésite  pas  à 
en  placer  l'impression  entre  les  années  1170  et  1475; 
le  rédacteur  du  catal.  de  M.  Solar  (Glinchamp),  non 
moins  hardi,  date  de  1470  le  bel  exempl.  qui  figu- 
rait dans  cette  vente. 

EUSTE.SIDM  [Jornand.],  voy.  Nov^e. 

EvAHONiuM,  Evalue,  anc.  chef-lieu  de  la 
prov.  de  Combrailles,  auj.  pet.  ville  du 
dép.  de  la  Creuse. 

EvANDRiA,  Eùav^pîa  [PtoL],  ville  de  la  Tar- 
rac,  auj.  Taîavera  la  Vieja,  bourg  de 
la  prov.  de  Tolède,  sur  le  Tage. 

EvENus  FL.  [Plia.,  Ovid.],  E5rivo;  (Strab.], 
Lycormas,  fl.  de  l'iEtolie,  auj.  le  Phi- 
doiH  ;  tombe  dans  le  golfe  de  Fatras. 

EvESHAMiuM  (?),  Evesham,  bourg  et  anc. 
abb.  d'Angleterre  (Worcester^hirc). 

John  Agg  imprimait  dans  cette  petite  localité  en 
1791  ;  voici  le  titre  d'un  livre  cité  danslc  catal.  Rolin 
do  Uhi  (no  22,192).  IV,  TindaPê  HUtory  and  amti- 
quiiiea  of  the  Abbey  aud  Borough  of  Evesliam, 
fiorcciterihirey  compitcd  chiefly  from  31  ss.  in 
the  British  Uuêeum,  Evesham,  1794,  in-4.  fig. 

EvEssiA,  Evrecy,  bourg  de  Normandie 
(Calvados). 

Evic,  village  près  de  Wilna  en  Lithu- 
anie. 

Henderson  (Biblical  Besearches)  dit  que  trois  édi- 
tions du  Nouveau  Te$tamettt  de  la  langue  slave 
furent  exécutées  et  publiées  dans  ce  village,  sous  les 
dates  de  1611,  1635,  1641.  M.  Graesse  ne  les  cite 
pas. 

EvoDiA,  voy.  AwcA. 


EvoNiUM,  STEPHANeDUNLif,  Dimstafliag , 
bourg  et  château  d'Ecosse,  dans  lé 
comté  d'Argyle. 

EvoRAs  MoNs^  6  Eùôpac,  montagne  de  li 
Laconie,  auj.    le  Paœimadhi  [Leake. 

Morea], 

EvoREA  IN  Epffio  [Sozom.  Pist],  appelée 
aussi  DoNATiANA,  du  nom  de  S.  Dont» 
to^  son  évèque;  ce  n'est  aujourdlni 
qu'un  village  qui  a  conservé  le  nom  de 
San  Donato,  dans  l'Albanie  Infér. 

EvoRuciK,  voy.  Faremonastertom. 

EvREMODiuM,  Envermeuily  bourg  de  Nw. 
mandie  (Seine-Infér.). 

EvR0Gn.uM,  voy.  Ebrogilum. 

EvRoicDii,  voy.  Ebroica. 

EvDs,  VAy,  pet.  riv.  d'Ecosse. 

Ex  [Mêla] ,  Exitanorum  Oppidem  ,  voy, 
Six. 

ExA,  IscA,  ÏEx,  pet.  fl.  d'Angleterre;  tombe 
dans  le  canal  de  Bristol. 

EXANTAPRISTIS,  VOy.  PrISTA. 

ExasDM  [It.  Ant.],  Exium^  VUleneme  d'A- 
gen,  ville  de  Fr.  (Lot-et-Garonne),  oi 
se  trouvait  le  monast.  d'Eyssez^  abb.  de 
S.  Benoît. 

ExELODUNUM  [Yvo  Camut.],   ExoLmum», 

AlIXELLODrXUM,    EXSOLDUNUM^    ESSOLDC- 

NUM  [Guilt.  Armor.]^  Yssodun,  Istoudmi, 
ville  de  Fr.  (Indre)  ;  concile  en  <081; 
abb.  de  Bcnéd. 

L'historiographe  d'Issoudun  est  M.  Armand  P!ué> 
nié,  ^ui  a  publié  en  1847,  h  Paris,  cbes  Dapni,  m 
vol.  in-8.  intii.  :  Beeherches  histi>riqueM  etêoraiàh 


logiques  sur  la  ville  d'Issoudun  ;  mais  il  ne  i 

malheureusement  aucun  détail  sur  la  typiTgripfcit 
Issoldunoise,  que  nous  ne  pouvons  taire  reaKialer 
à  une  date  antérieure  au  xix*  siècle. 

ExiDouuM^  ExcideuU,  Bxideuil,  pet  ville 
du  Péngord,  anc.  marquisat  (Dordo- 

gne). 

ExoNA^  in  agro  Paristensi,  Axona,  Sooiu 
Vicus  (?)^  EssoNA,  Essormes,  pet.  ville  de 
Fr.  (Seine-et-Oise) ,  sur  la  pet.  riv.  da 
mémo  nom. 

ExoNABA,  Stombar,  bourg  de  Portugal  (AI- 

garves). 

EXONIA,  EXCESTRIA,  aUC.  ISCA  DUMNONIORDH 

de  rit.  d*Ant.  (?),  en  saxon  Exauceasteb, 
Exeter,  chef-lieu  du  Devonshire  (An- 
gleterre). 

I.e  titre  du  premier  livre  imprimé  à  Exeter  noM 
est  fourni  par  l^wndes  :  Thomas  Fuller  ,  D.IK 
Good  thoughts  in  bad  Times,  Exeter,  16tt,  ln-16ii 
«  The  first  fruits  of  the  Exeter  press,  as  Fuller  Min- 
sclf  infonns  us.  • 

Le  premier  nom  d'imprimeur  que  Pon  pnitse  rele- 


473 


EXSOLDUNUM.  —  EZIACUM. 


474 


verfstGdai  d*Aime  Digbt  en  1M8  ;  Samael  Fartey 
eurça  en  17M  et  Joseph  Bliss  en  1708. 

A  partir  de  Pannée  1711,  on  trouve  quelques  livres 
eiécatés  sous  la  rubrique  htine  ■  ISCM  »,  quelques 
astres  portent  ■  kxonle  •. 

ElSOLDUXUM,  TOy.  ElELODUNUM. 

ExTREMA,  Stremontium.  Estrcmoz,  ville 
forte  du  Portugal  (Alemtejo). 

EzTMau  Dcnn^  Exstremadijra  LusrrANicA 
[Zeiler^  Vasconc],  Estremadura,  Esira- 
maâwty  l'une  des  sept  provinces  du 
Portugal. 

EXTREMA    Mlim,    PORTUGALUA  InTERAMNEN- 

sis  [Resend.  Lusit.],  Etitre-Duero-et- 
MvUio,  prov.  portugaise. 

EXTREMADURA  [ClUV.]^  EXTREMADURA  LeGIO- 

NENsis,  OU  Castetxana^  Betonià  rZci- 
1er},  Estremadwra,VEstramadwrey\une 
des  42  capitaineries  générales  d'Es- 
pagne. 

'  Etsacus^  voy.  Atagis. 

EzEUKGA,  EsuNGA  [Zcilcr],  Esslingen, 
sur  le  Néckar,  anc.  ville  libre  et  im- 
per., incorporée  au  Wurtemberg  en 
1802. 

BMlingcit  encore  une  de  ces  Tilles  où  les  origines 
tiimrapliiqnes  sont  enveloppées  de  ténèbres  si 
épaisses  que  les  efforts  les  plus  consciencieux,  les 
ncliereiNS  les  plus  approfonaies  ne  peuvent  panre- 
■ir  è  les  éclaifdr.  Sans  aucun  doute,  lA  comme  ft 
Calogncè  UlB,  k  Strasbourg,  à  Augsbourg,  le  pre- 
'  Urre  que  nous  pouvons  dter,  portant  une  date 
line.  a  dû  être  précédé  de  beaucoup  d'autres 
les  signes  eitérieurs révèlent  une  antiquité  plus 
raciilée«  et  dont  il  n*est  pas  cependant  facile  de 
tirer  une  indoction  posilive  et  concluante  ,  rien 
■e  pensetiant  d'assigner  à  ces  productions  du  pre- 
mier ife  une  date  certaine,  et  rien  autre  chose  que 
les  marques  du  papier  et  Tattimilation  des  carac- 
tères ne  donnant  le  moyen  d*en  déterminer  la  pro- 
fenanoe  d^me  ùioon  absolue  et  définitive. 

Les  bBiiiograpoes  signalent  un  très-grand  nom- 
ire  dVmvrages  imprimés  primitivement  k  Essiing, 
nos  date,  sans  nom  de  viUe»  sans  nom  de  typogra- 
phe ;  mais  tous  avec  ce  petit  caractère  gothique,  qui 
rappelle  celui  d'Eggesteyn  de  Strasbourg,  et  qui  est 
bien  cdol  dont  se  servit  Conradus  Fyner  de  Gerhus- 
aen  ouGoarshausen,  le  premier  et  leseul  imprimeur 
éiaMi  dans  cette  ville  au  xv«  siècle,  depuis  itilO  peut- 
être  Jusqo*!  IMO  environ  ;  en  IftSl  nous  l'avons  vu 
appelé  par  les  religieux  dans  la  petite  ville  d'Urach 
IÂORAC0M),  et  depuis  lors  on  perd  absolument  sa 
trace.  Nous  disons  le  seul  imprimeur,  bien  que  nous 
trouvioos  un  opuscule  du  Chartreux  Jacobus  de 
dosa,  dPErfurth,  intiU:  Quodlibetum  statuum  hu- 
manomm,  exécuté  avec  les  caractères  de  Fyner, 
aaosaacvne  espèce  d'indication  typographique,  et 
aans  lieu  ni  date,  mais  portant  au  verso  du  69* 
etdoTiierf.  ces  mots:  per  DUeretû  tHrû  Johà- 
mtm  kmt  et  Goppingen^  et  ce  Jean  de  Goppingen , 
fse  Falkenstein  donne  comme  correcteur  à  Gon- 
rad  Fyner,  pourrait  fort  bien  avoir  été  son  associé, 
■mt-étre  inéme  son  rival;  car  Tidentité  ou  la  quasi- 
tdentité  des  caractères  ne  peuvent  prouver  d'une 
Ciçan  péremptoire  Pexistcnre  d\ine  imprimerie  uni- 
fpm,  et  tant  que  le  récolement  et  la  collation  des 
nombreux  incunables  d'E&sling  n'auront  point  été 
bits  avec  un  lèlr  éclairé  et  minutieux,  il  sera  bien 
téméraire  de  se  prononcer  sur  ce  point  d'une  façon 
abioliMr.  Il  y  a  en  effet  deux  modes  bien  distincts 
de  coOatioiiDer  les  prototypes  des  imprimeries  ;  le 


premier  pst  à  l'effet  de  déterminer,  par  l 'assimilation 
des  caractères  et  drs  signes,  l'origine  commune  des 
monumentscomparés  ;le  second,  aucontraire,  est  de 
chercher  les  dissemblances  qui  peuvent  exister 
entre  des  types  qui  paraissent  à  première  vue  tout  à 
fait  identiques,  et  cette  manière  seule  devrait  être 
eujployée  dans  le  cas  exceptionnel  que  nous  signa- 
lons. 

I«e  premier  livre  exécuté  avec  les  caractères  de 
Conrad  Fyner  et  portant  une  date  certaine  est  de 
1472:  Tiionuu  de  Aquino.  Svmmœ  Theotogicœ 
secundœ  Partis  Par»  secundo.  Les  7  premiers  ff. 
cont.  la  tabula  quœstionum  et  Li  tab,  alphcUf.;  le 
8*  est  blanc  et  le  9*  L  recto  commence  :  l  )  ost 
fmune  fsUieraeOnemUde  vtrtutiàus  et  victjs...  A 
ta  fin,  au  r«du  290"  ff.  col.  lr«  :mcgcclxxij.  || 
LAUS  DEC.  290  ff.  gr.  in-f.  à  2  col.  de  58  lign.  sans 
ch.,  réel.,  sign.,  ni  lettres  maluscules. 

Nous  citerons  de  suite  le  premier  livre  auquel 
l'imprimeur  d'EssIing  se  soit  décidé  ^  mettre  son 
nom:  Thomas  de  Aquino,  Postilta  in  Job;  à  la 
fin:  Explicit  posltUa  in  Job  fratris  Thome  dts 
Aquino  Anno  \\  MUlesimo  quadringentesimo  seplua- 
çesimo(lrtoper  dilscretum  ConradttmPyner  a  ger- 
huszen  artis  impressorielmagistrumj  in-fol.  de 
107  ff.  à  42 1.,  sansch.,  réel,  ni  signât. 

Parmi  les  impressions  de  1)73,  qui  ne  portant  pas 
de  nom  d'imprimeur,  mais  qui  sont  exécutées  avec 
les  caractères  de  Fyner,  nous  citorons  :  Joannis 
Gerson  collectoriû  sup  nuignificat\SiU  r*  du  107*  f: 
et  sic  terminal  liée  ^pUado  deuota  egregii  \\  j  fa- 
mosi  mgri  iohaHis  Gerson  sacre  p{igine\\dflrior 
(sic)  eximij  caneeliarij  parisiatsis  Annoldni 
M  cccc*LXXiii,  in-fbl.  de  109  ff.  à  58  lig..  dont  les  deux 
derniers  contiennent  la  table  des  rubriques  et  le 
registre. 

C'est  le  premier  livre  dans  lequel  on  trouve' du 
plain-chant  uoté,  au  dire  de  Panser  et  du  Père 
Laire. 

Nous  citerons  encore  une  très  -rare  édition  des 
Commentaires  de  César^  que  n'a  pas  connue  Pan- 
ser :  Commentarii  de  bello  Gallico  C.  Julio  Celso  de 
vita  et  rébus  gestis  Jutii  Cœsaris.  Explicit  liber, 
Deo  gracias.  '>tlAnno  dAi.  u  cccc*  lxx.  ||  Tercio^ 
in-fol.  de  153  ff.  non  chif.  à  38  lig.  par  p.  :  ■  Cette 
édition,  nous  dit  M.  Brunct,  reproduit  fidèlement  le 
texte  fort  incorrect  d'im  manuscrit  dont  la  leçon 
diffère  essentielleincnt  de  celle  des  autres  ms.; 
elle  est  exécutée  par  i'jonnû  Fyner  d'EssIing.  • 

L'excessive  rareté  de  cette  précif'use  édition  est 
attestée  par  ce  passage  de  Jean  Goduin,  l'éditeur  du 
César  ad  usum  DelpMni  :  «  Ego  vero  fateor  me 
Celsi  editionem,  anno  1473,  factam^  quanquam 
sedulo  in  celeberrimis  bibliothecis  perquisitam,  non 
invenisse,  >  (Voy.  r^it.  Revicxk^r.  part.  H,  p.  142  et 
siiiv.).  Elle  est  décrite  par  Dibdin,  qui  a  eu  sous  les 
yeux  ce  même  cxempl.  du  comte  Reviczky,  dont 
la  bibliothèque  fut  achetée  en  bloc  par  I^rdSpcncer. 

(Voy.  aussi,  au  sii^et  de  ce  rare  volume,  une  note 
intéressante  que  lui  consacre  M.  Meisi,  dans  son 
Dict.  libr,anon,^  t.  I,  p.  193.) 

Nous  devons  en  finissant  signaler  un  volume  im- 
primé en  1475  :  Petrus  Niger,  ordm,  Prœdicat. 
Contra  pcrfldos  Judœos  de  conditionibus  veri 
Messiœ.  Au  v«  du  43e  f.  :  Inpressus  (sic)  est  p  dis- 
cretû  ac  Induxtriû  vitH  Conrq  II  dum  Pijner  de 
Gerhuszen,  in  Esslingen  imperiali\\  vida,  ac  fplet 
Anno  ab  incarnacO'f  dAi  MUlesimo  M  occc.  lxxv. 
Die  Sexta  Junii  ;  pet.  in-fol.  de  49  fr.  dont  6  sui- 
vent la  souscription. 

Cest  dans  ce  livre  qu'au  10*  f.  apparaît  pour  la 
première  fois  le  caractère  hébraïque,  au  dire  du  P. 
Laire;  mais  nous  donnerons  à  l'article  Rhegium  le 
titre  d'un  livre  li(l'breu  imprimé  Tannée  précédente 
(février  1475,  c'est-à-dire  Un  de  1474) . 

EzERus,  lac  de  Macédoine,  auj.   Lngo  di 
Jenisa,  dans  le  pachal.  de  Saloniki. 

EziAcuM,  £zy,  bourg  de  Normandie  (Eure), 
anc.  vicomte. 


Fabaria,  Favarium,  Ad  Favarias,"  Pfùfers, 
Pfeffers,  bourg  de  Suisse^  dans  le  can- 
ton de  S.  Gall;  abb.  deBénéd.  fondée 
en  7SU0  par  Charles  Martel. 

Fabaris  [Virg.J,  Farfarus  [OvidJ,  Far- 
far  [Tab.  Peut.J,  fleuve  delà  Sabine, 
auj.  le  Far  fa,  affl.  du  Tibre. 

Fabia  Prisca  Serpensis  [Insc.  ap.  Grut.l, 
Serpa  [Ant.  It.J,  ville  de  TEspagne  Be- 
tique,  auj.  Serpa,  ville  de  Portugal 
(Alemtejo). 

Fabiranum^  voy.  Brema. 

Fabrateria  [Cic,  Juven.J,  4>a€oaTipta 
[Strab.],  ville  des  Volsci  dans  le  La- 
tium,  auj.  Falvaterra,  dans  la  Terra  di 
Lavoro. 

Fabrianum  [Baudrand],  FaJbriam ,  ville 
d'Italie  (délég.  de  Macerata). 

Imp.  en  1726  :  Il  Medico  Poeta^  ovvero  la  Mette" 
cina  esposta  tn  veni  e  prose  Italiane,  da  CamUlo 
Brunori,  med(co,  eon  ima  salira  in  fine  contro 
quelli,  che  biasimo  la  Poesia  nel  medico.  Fabria- 
no,  Mariotti,  l'726,  in-fol. 

Faclniacum^  FociNucFNsis  Pagus,  Fossi- 
GNucus  Tractus,  le  Faucigny,  prov. 
sarde,  chef-lieu  BonneviUe. 

FiENiANA,  <I»aivîavût  [Ptol.J,  localité  de  la 
Rha^tie  ,  auj.  Finningen,  bourg  de  Ba- 
vière (Oberdonaukreise). 

FiEROiE  Ins.  ,  Ultima  Thule  (?).  les  iles 
Fœroê,  Fœroeme,  groupe  d'îles  da- 
noises de  l'Atlantique,  au  S.-E.  de 
l'Islande,  par  les  cr  et  62»  de  lat.  N. 

FiESULA    [Sali.,    Cic,     Lîv.]  ,    <I>ai(joûXai 


^     A.],    *ai<JoXa  JPolvb.],  FfSULâ  [SU. 

Ital.],  Fesvlm  IFlor.J,  ville  d'Etrane, 
auj.  Fiesole,  ville  et  évèdié  d'ItilÎB 
(Toscane),  patrie  de  Fra  Angelîoo. 

L'imprimerie  D*existe  dam  cette  ville  qat  icvik 

le  xix«  siècle  (T). 

Fagifulanum  [Plin.],  Fojana,  dans  b 
princip.  de  Benevento^  suiT.  Bô- 
chard. 

Fagonu,  Buchonia  [Zeiler1,Biietoi>lllKl»> 
7iau,  district  du  duché  de  Fulde  (Hean- 
Gassel). 

Fagonium,  Feldsperg,  bourg  de  Suisse  (C 

des  Grisons). 

Falacrine  [Suet.],  Falachinum  fit.  AntU 
au  pied  des  Apennins,  ville  desSabim, 
dont  on  trouve  les  traces  près  de  Oi* 
vità  Beaie,  dans  la  délég.  de  Rieti;  ptf 
trie  de  Vespasien. 

Falarium,  Falerium  [Inscr.  ap.  Gni^ 
ville  du  Picenum,  auj.  Faimme,  pi6 
d'Ascoli  [Cellar.]. 

Falchenstenium  [Ann.  Sangall.],  flsfito- 
tein,  bourg  de  Suisse  (G.  deSioleore). 

Falcoberga,  Falhenberg,  Vakkenborffk 
pet.  ville  du  Danemark  (Halland). 

Falcobergum,  Fawjuembergue,  bourg  de 
Fr.  (Pas-de-Calais). 

Falcoburgum  [Mencken.],  flolcfteiitol» 
ville  de  Prusse  (Rég.  de  Côslin). 

Falcomuntium,  Fakhenberg,  Niemonâbi» 
ville  de  Silcsic  (Rég.  d'Oppeln). 


477 


FALCONIS  MONS.  -  FANUM  FORTUNiE. 


478 


Falcoms  Mons,  Toy.  Gorioyallum. 

Falcoms  Petra^  Fakkenstein,  bourg  de  la 
Bavière  rhénane  (Rheinkreise). 

Falcopia,  Falkôping,  ville  de  Suède  (Goth- 
land). 

Falcostqnium^  Falkenstein ,  village  et  châ- 
teau histonque  du  xn«  siècle^  dans  la 
rég.  de  Magdeburg  (Prusse). 

Fâlerium,  FauscA;  Givitas  Castellana, 
voy.  iEQUuM  Faliscdm. 

Koos  afoof  oublié  de  menUonner  un  lirre  qui 
■ou  penoet  defidre  remooter  dans  cette  Tflle  Pioi' 
vrimcrie  aa  xvn*  siècle;  c'est  une  corieuse  réunion 
ie  lettres  et  de  biogrspiiies  sous  le  titre  suivant  :  JN- 
l0wia  Poiitiea  di  tutte  U  opère  e  Lettere.  Gttk  Gas- 
teiluia,167a,  S  toI.  in-A. 

Falernls  Mons^  voy.  Massicus  Mons. 

Falesia^  Falasa^  Faix)ise,  au  xn^  s.^  Fa- 
lasse^  au  XIV*  s.,  Falaise,  ville  de  Fr. 
(Calvados)  ;  patrie  de  Guillaume  le 
Conquérant;  abb.  de  Prémontré. 

M.  Frère  fait  remonter  l*imprfcnerie  4  Falaise  à 
ITSai,  avec  Pistel-Préfontaine  comme  premier  typo- 
graplK  ;  dans  son  Manuel  du  bibliographe  nor^ 
■MÛd,  il  signale  plusieurs  ouvrages  exécutés  dans 
cène  viDe  an  xvni*  siècle,  et  particulièrement  des 
ainaaacks  dont  la  publication,  ait-il,  a  été  longtemps 
Il  spédaUté  de  la  ville  de  Falaise  :  Almanaeh  hU- 
iorffvc  ef  géograpMgue  du  diocèse  de  Siety  conte- 
MRf  la  éeseHpUoH  et  le»  particularité»  le»  plu» 
kdàrttêOKte»  de  toute»  te»  viUe»  de  ce  diocè»e„„ 
préteiUéàMgr  Lo/^Ud^rançol»  NieldeChn»tot,  évé' 
fveçlfSécf.  Falaise,  Pitel-PrefontaJne,  in-24  deeSff. 

ÉttremÊU  wUwertelte»,  utile»  et  agréable»,  pour 
Ftmmèe  ITTS,  Friaise,  ctaes  Pitel-Préfontaine  ;  ft 
Caen,  cbet  dâlopin  ;  in-S2  de  48  ft  avec  cartes  gëo. 

Ge  Pistel  de  Préfontaine  était  fils  d'un  libraire, 
étH^  établi  à  Fècamp  en  17M,  et  signalé  dans  le  rap- 
port présenté  4  M.  de  Sartines.  Sa  typographie 
pasB  dans  les  mains  de  son  gendre  Bouquet,  qui 
■oorut  à  la  fin  du  xvnio  siècle,  et  sa  veuve  en 
CDotinna  rexploiiation. 

D^antres  éditeurs  d'almanachs,  les  frères  Brée,  di- 
rigeaientà  Fatoiae  une  seconde  typographie  qui  dé- 
ma»  avant  le  xa«  siècle;  cette  maison  a  fondé  une 
petite  publication  qui  sulMiste  encore  et  a  toi^ours 
un  véritable  succès,  ce  sont  les  Étrenne» 
me»,  lancées  en  l'790,  et  qui  se  tirent  chaque 
,  on  nombre  toqjours  croissant  d'exemplaires. 

Falesu  Portos  [It.  Ant.J,  Voxa  Faleria 

iRutil.],  localité  d'Étrurie.  auj.  Forte, 
i  1*0.  de  Massa  [Reichard] . 

Faijsca^  voy.  Falsrium. 

Fausga^  GaUese,  bourg  dltalie  (délég. 
de  Viterbo). 

Fausca^  Fauscum.  Flascis^  Flûsch,  bourg 
de  Suisse  (C.  des  Grisons). 

Fausq  [Ovid.,  Liv.,  Jomand."|,  ^Equi 
FAUsa  [Virg.],  4>aX(oxot  (StrabJ,  Fale- 
Rn  [Liv.,  Tab.  Peut.],  <^xX<çioi  [Zonar.l, 
peuple  de  TEtrurie,  habit,  les  envi- 
rons du  mont  Soracte,  près  du  Tibre. 

Falisgorum  Mons,  Mons  Soractes  [Virg., 
Plin.],  Monte  di  S.  Oreste,  montagne 
du  Latiumi  près  du  Tibre. 


Falrircha,  voy.  Davium  Sacellum. 

FALMUTHUMjVOLUBiE  PORTUS,  CeNIONIS  OPPI- 
DUM, Fabnouth,  ville  d'Angleterre  (Corn- 
wall). 

HC.  Gotton  fait  remonter  à  1755  l'introduction  de 
la  typographie  k  Falroouth  ;  un  sermon  par  Samuel 
WalKer,  de  Truro,  imp.  à  Falmoutb,  en  1753 ,  in*12, 
est  le  plus  ancien  spécimen  de  l'imprimerie  locale 
que  cite  le  bibliographe  dX)xford.  Un  Journal,  Tàe 
Comvall  Gazette^  fut  fondé  et  édité  dans  cette 
ville  vers  1705. 

Falstria  [Zeiler],  Falster,  ile  danoise, 
dépendant  de  la  prov.  Laaland. 

FaMA  AuGUSTA,    AMMOCHOSTUS,    'AfX(A6x»<rroi 

[Ptol.],  Amagusta,  Famaqusta,  Fama- 
gausie,  ville  forte  de  l'île  de  Chypre,  au 
S.-E.  de  Nicosie. 

Famiensis  Tractus.  Famine,  district  du 
Luxembourg  belge. 

Fananum,  Fanano,  bourg  dltalie  ("prov. 
Modena). 

Fanarum,  Pualeru  [Pliû.],  Phanaria, 
ville  de  la  Thessalie,  auj.,  suiv.  Rei- 
chard ,  Phanari,  ou  Porto  Fanari,  dans 
le  pachal.  de Jeni-Scheher  (voy.  Ei.j:a). 

Lieu  d'impression  supposé,  désignant  probable- 
ment Venise  :  Confutazione  délia  Diairibâ,  pubàlt- 
eata  da  Florio;deîto  Bemardi,  »otto  nomediSci- 
pione  Obei,  ingle»ey  dell  dott,  Giovanni  Ce»are 
Mantroncini  (Doit.  Pranceeco  Corneront,  da  Fa- 
naro).  Fanaro  (data  (Usa,  circa  fl  1008),  in-A*^  (Mclzi, 
Anon,,  t  II,  p.  15ft). 

Fanesiorum  Insula,  ile  sur  les  côtes  de  la 
Sarmatie  européenne,  auj.  Ue  Wol- 
lin,  WoUinscher  Werder ,  sur  la  cote  de 
la  Poméranie  (Rég.  de  Stettin). 

Fania,  Fanu  Sylva  [Pertz],  la  Faigne,  dis- 
trict de  la  prov.  de  Liège,  dans  les  Ar- 
dennes  (Befgiciue). 

Faniolum  ,  Fagnaux,  pet.  ville  du  haut 
Languedoc  (Ariége). 

Fanis,  Faim,  village  de  Normandie  (Orne). 

Fanum  ap  Taffum,  Landava,  Landaff,  bourg 
d'Angleterre  (Glamorganshire). 

Fanum  Axalitanum,  voy.  Axalita. 

Fanum  Davidis,  Menevi^  [Fuller.],  S.  Dor 
vids,  ville  d'Andeten*e  (comté  de  Pem- 
brocke)  ;  anc.  évèché. 

Fanum  Divi  Columbani,  S.  Colombano,  bourg 
du  Milanais. 

Fanum  Druidum,  voy.  Droc£. 

Fanum  Feronlb  [Inscr.  ap.  Crut.,  Cluv.jj 
Petra  Sancta^  Pietra  Sancta,  bourg  de 
TEtrurie  septentr.,  près  de  Lune- 
giano. 

Fanum  FoRTLNiE  [Caes.,  Plin.,  Tac],  -n 
lifôv  fîiç  TûxTjç  [Strab.],  Colonu  Julu 
Fanestris  [Mêla,  Plin.],  Fanum  Cssa- 


479 


FANUM  FORTUNi£.  —  FANUM  IIARTIS. 


4M 


RIS  [sur  les  livres  du  xvi«  s.],  anc.  ville 
de  1  Ojnbrie,  auj.  Fano,  ville  forte  delà 
délrg.  d'Urbino  e  Pesaro,  à  l'embou- 
chure du  Metauro  dans  l'Adriatique. 

Cest  à  Tannée  1502que  tous  les  bibliographes  font 
remonter  Tintroduction  de  la  typographie  en  cette 
ville.  L*un  des  petits-fils  du  rabbi  Israël  Nathan,  de 
Spire,  qui  avait  en  IftM  introduit  Pusage  des  carac- 
tères hébraïques  dans  le  bourg  de  Soncino,  dans  le 
Milanais,  vint  s*établir  à  Fano  :  ■  Ex  hoc  oppido 
(Soncino),  dit  Giulio  Bartolocchio,  Tauteorde  la 
Biblioth,  Babbinica^  primo  prodierunt  in  Italia  im- 
pressores  librorum  hebraK>rumexJudci8,quiquideni 
etsi  traxerint  originem  ex  Mose  SpirensiGermano, 
voluerunt  tamen  ex  Soncino  cognominari  Sonci' 
Haies.  M  Nous  verrons,  à  Part.  Rhegium,  que  le  pre- 
mier livre  imprimé  en  hébreu  ne  fut  pas  exécuté  ft 
boncino. 

Voici  le  titre,  d*aprè8  Panzer  et  PineUi,du  premier 
vol.  exécuu^  à  Fano:  Matihœi  Bonfinii  Opuseula 
Grammaticalia,  Fani,  per  Ilieronymum  Soncinum, 
1502,  in-ft,  réimprimé  en  1510. 

La  même  année,  1502,  nous  trouvons  au  même 
catal.  Pinelli  (111,  p.  249)  :  invectiva  in  gramnuUiP- 
tas  et  ignares  Ulterarum  pœdagogos,  ac  prœcipue 
in  Alp/ieum  quemdam  omnium  fωissimum,  in 
Patricios  item  iUorum  fautores,  et  in  eUscipulO' 
rum  nostri  temporis  ignaviam  ac  moUitiem.  Fani, 
1502,  iu-4;  et  encore  du  fabuliste  I^ure ntius  Abste- 
mius  :  Fita  Epamitiondœ  Thebanorum  ducis,  id.. 
ibid.  iii-ft,  dedicata  al  Valentinc  (sans  doute  le 
duc  de  Valentinois?). 

L*année  suivante  nous  devons  signaler  l'emploi 
des  charmants  caractères  cursifs,  gravés  par  Fran- 
cesco  da  Bologna,  le  Francis,  dont  les  Aides  '  ont 
fait  depuis  un  si  fréquent  usage  ;  te  Cose  volgari 
di  Messer  Prancesco  Petrarcha^  Unpresso  in  Fano 
Canaris  per  Ilieronimo  Sondno,  nel  M.  D.  m,  a  dl 
▼II  de  Julio,  pet.  in-8.  Dans  tme  épitre  dédicatoirc  A 
Caesar  Borgia,  le  Soncino  s'exprime  ainsi  (  le  passa- 
ge est  trop  important^  au  point  de  vue  typographi- 
que, pour  que  nous  hésitions  à  le  transcrire  in 
integro)  : 

■  Per  et  che  essendo  stato  da  sua  B.  S.  benigna- 
mite  exaudito,  ho  votuto  obseruare  quâto  da  me 
era  stato  promesso,  E  per  mia  ex/iortatione  nô 
solo  sonno  venuti  quiui  li  compositori  tanto  nota- 
bili,  et  sufficienti,  quanto  sia  poxsibile  adiré  :  ma 
anchora  in  nobitissimo  scutptore  de  littcre  latine^ 
grâce,  et  hebraice,  chiamato  M,  Fràcesco  da  Bo- 
togna.  VXgeno  det  ijle  cerlamète  credo  che  in  taie 
exercitio  nÔ  troue  vn  altroequale.  Perche  non  solo 
le  vsitate  stampc  perfectamente  sa  fare  :  ma 
etiam  hacxcogitato  vi^a  noua  forma  de  littera  dic- 
ta GORSiVA,  o  vero  Cacellaresca,  de  la  quale  non 
Aldo  Bomano,  ne  altri  che  astutamente  hanno 
tètato  de  le  altrui  pêne  adomarscy  ma  esso  M, 
Francesco  è  stato  primo  inuenlore  et  designatore, 
el  quale  e  tucte  le  forme  de  littere  che  mai  habbia 
stampaio  dicto  Aldo  ha  intagliato,  e  la  prœsente 
forma,  cO  tanta  gratia  e  venustate,  quanta  facii- 
mente  fn  essa  se  comprende,  •  Ce  pasrage  céHbrc 
])rouve  sans  réplique  que  les  charmants  caractères 
des  Aides  ont  tous  été  gravés  par  le  Francia;  nous 
ne  relèverons  que  le  mot  astutamente,  qui  nous 
semble  bien  dur  pour  le  grand  imprimeur. 

En  1505  nous  trouvons  b  première  impression 
hébraïque  de  Fano.  En  1S31  nous  signalerons  :  Mis- 
sale  Bomanwn  a  Simone  Cosicih,  siue  Begna,  Ma- 
dranensi  cpiscopo,  quod  A.  M.  d.  xxxi.  Charactcre, 
qvem  llieronymum  vocant,  excusum  fuit  Fani  S. 
FitiFlomoniensi,  seu  flumine,  ejusdem  episcopi  ex- 
pensis,  iu-U,  (P.  Zaccharia,  Bibl.  Bitualis.) 

Eu  1514  nous  trouvons  le  premier  livre  exécuté 
en  caractères  arabes  par  des  presses  établies  à  Fano 
parGrcgoriodcGregoriis,  à  la  requête  et  aux  Irais 
du  Pape  Jules  H,  qui  mourut  avant  la  publication  du 
volume  ;  le  titre  arabe  est  :  Kitab  Sefat  el  Scoud*i, 
Le  litre  latin  varie,  Panzer  dit:  Septem  Uorœ 
C'anoiifr<r;  BrunetctSchnurrer  (Bibl.  Arab.p.  23) 


traduisent  :  Precatio  Horarii;  enfin  les  catal.  Qbi. 
tremèrc  et  Libri,  de  1850,  disent:  Uorolo^am 
brève,  seu  preces  noctumœ  et  diumœ  Graranm, 
egrœco  sermone  in  arabicum  fr<iiis/arimi.'Fani, 
per  Gregorium  de  Gregorio,  12  sept.  1514,  pet.  ia4, 
de  120  ff.  non  chif.,  è  12  lig.  par  page,  av(ceIlCsrtr^ 
ment. 

Fanum  Fortune,  Tycropous  [Topogr. 
Sax.  Inf.],  Gluchstadicu,  GlùrlùtùM, 
chef-lieu  du  Holstein^  appartenait  an 
Danemark. 

Temaux  cite  un  Beeueil  des  Ordomianea  êi 
police  du  roi  Christian  /F.  imprimé  en  aUemni 
à  GlQckstadt  enlGSO.  ln-4;  il  nomme  mteie  lenMi 
de  Pimprimeur,  André  Koch.  Nous  troavoDS  hicB 
une  longue  nomenclature  de  lois,  de  CoH$tiiMtfmia 
Bcclesiasticœ,  de  recessu»  Juris  Damlci,  A'Békiû 
publica,  é*articuliJHristiarilimi,  etc.,  édictés  p» 
le  grand  roi,  mais  ^ordonnance»  de  pcMet^  uâne 
trace,  et  c'est  en  vain  que  nous  avons  dépodOè 
Visagog.  ad  Hist.  Cimbriœ.  Alb.  Bartboliiuis  ce 
Scriptis  Danorum,  et  les  Hf/pomncmata  de  Jean 
IHOller. 

Falkenstein  ne  fait  remonter  qu*i  1645  le  pr^ 
mier  établissement  typographique  de  cette  ville,  et 
nous  ne  connaissons  même  pas  de  Tolumes  impri- 
més à  cette  date. 

En  1648  seulement,  nous  trouvons  dans  Albertai 
Bartholinus,  de  Scriptis  Danorum,  une  tradoctioo 
de  VAstrée,  en  vers  danois,  faite  par  Séverin  Tor- 
chill,  receveur  des  impôts  JtGlQckstad,  et  imprÛBée 
dans  cette  ville  en  1648,  in-4oblong;  le  texte  dit: 
Seuerinus  Torchilli,  TeUmartus  HegiuM  GUckamâ , 
Astrœam  Danieo  carminé  reddldit. 

Fanuh  Hercuus,  voy.  BIassa. 

Fanum  Jovis^  Fanjaux,  bourg  de  Fr. 
(Aude). 

Fanum  Luciferi^  San  Lucar  de  BarramedOy 
bourg  d'Andalousie^  sur  le  Guadal- 
quivir. 

L'imprimerie  remonte  en  ceue  petite  ville  A  Ite- 
née  1569,  suiv.  Antonio;  nous  citerons:  Pêâroéà 
Peramato,medicOt  opus  médicinale.  LudferiFlun, 
1576,  in-fol.  et  au  siècle  suivant  :  lÀbro  de  CMs- 
toy  Maria,  por  el  P.  Hemando  de  Paralta,  Ea 
Sanlucar,  1626 ,  in-4. 

Fanum  Marle  Ij^uretan^e,  Laurehim,  Lh 
retto,  ville  d'Italie^  anc.  cheMieado 
commissariat  du  môme  nom  ;  magnifi- 
que cathédrale  dans  laquelle  on  voit  la 
Scmta-Casa,  maison  de  la  Vierge , 
transportée  par  les  anges  à  Loretto,  et 
sa  statue  en  bois  de  cèdre  ^  sculptée 
par  S.  Luc  ! 

Fanum  Martis  [Ant.  It.]^  localité  des 
Goriosopiti  dans  la  Gaule  Lyonnaise, 
auj.,  suiv.  Ukert,  le  Faouet,  ville deBre- 
tagnc  (Morbihan). 

Fanum  Martis  [It.  Ant.,  Tab.  Peut.],  ville 
des  Vcredi,  dans  la*  Gaule  Lyonnaise, 
dont  l'emplacement  actuel  n'est  pas 
suffisamment  déterminé  ;  suiv.  d*Ao- 
ville,  Mont-Mai  Un,  bourg  de  Norman- 
die (Manche)  ;  d'après  Reichard,  Jfof- 
tain,  ville  du  même  départ.;  ou  encore 
S.'Pair,  village  près  Granville  (Manche). 

Fanum   Martis  [Not.  Impér.],   ville  des 


481 


FANUM  QUINTINI.  —  FANUM  S.  BRIOGI. 


482 


Nervii^  dans  la  Gaule  Belgicrae,  aaj. 
¥amar$,  yilla^e  de  Tarrond.  ae  Valen- 
ciennesCNord)^  chef-lieu  d'un  district 
que  Ton  trouve  désigné  sous  le  nom  de 
(anmartinsis'Pagcs,  comme  dépendant 
du  Hainaut  français. 

pAïaïf  QuiNTca,  voy.  Quintinopolis. 

FlNUX  SaNCÎjE   kOk-TEM,  TOJ.  ÀGATHOPOUS. 

Fanum  s.  Gatbarinje  [Cell.]^  Toy.  Glunium. 

Famjm  s.  Grucis,  HdHgm'-Creuz,  bourg 
d'Autriche  (Waldthale). 

Farvii  s.  Eolalue,  Santa  Olola^  ville  d'Es- 
pagne (Nouvelle-Gastille). 

Fasi-mS.  Fn>Ei(Thuan.)^  Ste-FoylaGrande, 
Tille  de  Fr.  sur  la  Dordogne  (Gironde). 
r=  SaJUorFe,  ville  d'Espagne^  sur  le  Xenil 
(prov.  de  Grenade). 

Fâ-hux  s.  Florentea,  voy.  Camelata. 

Fanum  s.  Juuanje^  Sahtillanay  ville  d'Es- 
pagne (Vieille-Gastille). 

Fa.xl'm  s.  Haru^  s.  Mabu  in  fodinis^  Sie 
Marie  aux  Mines,  Markirch,  ville  de  Fr. 
(Haut-Rhin). 

Fancu  s.  Mekehildis  (Menechildis)  [Bau- 
drand]^  Sanmamhifj)»^  Auxufnna  (?), 
S.  Menoldis  Urbs  [Gart.  a.  1247],  Ste- 
Menehauid,  ville  de  Fr.  (Marne). 

Lnmnrimerie  a  cercainemeot  existé  dans  la  ville 
de  Sce-Meucbould  au  xtii*  siècle,  puisque  I^arrêt  da 
cooseil  do  21  juillet  1704  autorise  un  inaltrc  imprl- 
mnr  I  e&ercer  dans  cette  tille.  L'arrêt  du  conseil 
dn  31  mars  ITSe  retire  cette  autorisation,  et  on  com- 
premftra  que  cette  interdiction  fut  sans  aucun  doute 
profoquée  par  le  (ait  suivant  : 

Eo  1732  ou  1733,  une  imprimerie  clandestine 
fooctioona  4  Sie-Meneliould  sous  la  direction  de 
Gabriel  Deliége.  L'Iiist.  générale  de  Téglise  pendant 
le  mu*  siècle,  de  l'abbé  Guillon  de  Montléon  (Be- 
sançon, 1823,  in-8,  t.  I,  p.  Mè  et  suiv.),  contient  à 
ce  si^et  de  très-carieux  détails  que  nous  analyserons 
enauelques  mots  : 

Uabbé  Pbelipeaux,  grand  vicaire  de  Bossuet,  sui- 
vait i  Rome  raSûre  du  Quiétisme  avec  le  neveu  de 
Boasoet  ;  il  en  écrivit  une  relation  qu'il  soumit  à 
rév«i|ue  de  Meaax,  qui  rappronva  ;  cette  relation 
était  essentiellement  hostile  a  Fénelon.  Phellpeaux 
ne  mourut  qu'en  17(18,  en  exigeant  de  ses  héritiers 
de  ne  (aire  imprimer  cet  écrit  que  vingt  ans  après  sa 
mort.  En  effet  ce  ne  fut  qu*en  1732  qu'elle  lut  im- 
primée i  Ste-Menebould,  clandestinement.  Le  gou- 
rerncmcut  fit  saisir  cette  relalUnu  et  en  nièmc 
temps  deux  autres  ouvrages  sortant  des  mêmes 
prcMes,  une  édition  des  Protinciales  et  des  Anec- 
éoieê  sw  ViUA  àe  la  reUgion  en  Chine  (voy.  Bar- 
bier). Ce  fut  par  robtention  pure  et  simple  d'une  let- 
tre de  cachet,  que  le  lieutenant  de  police  Hérault 
poorsuivitces  trois  ouvrages  ;  il  fit  enlever  dès  cinq 
■eufcs  du  matin  le  libraire  Deliége  dans  la  ville  de 
Ste-Menebould,  avec  son  fils,  trois  ouvriers  et  tout 
ce  que  Ton  put  saisir  des  exemplaires  des  trois  ou- 
vrages; aprèssept  mois  de  détention  préventive  à  la 
Bastille,  k  IU>raire  et  ses  complices  furent  Jugés , 
et  fai  sentence  fut  prononcée  le  29  décembre  1733,  à 
rittsu  des  accusés.  La  femme  Deliége  fUt  mise  hors 
de  cour  ;  un  plus  ample  informé  de  trois  mois  fut 
décrété  à  rteard  du  fils  et  d'un  des  ouvriers  ;  1^- 
liége  et  ks  deux  compagnons  condamnés  à  être  ex- 

DlCnOim.  Dl  GÉOOB. 


posés  au  carcan  sur  la  place  principale  deSte-Mene- 
nould,  4  l'amende  et  au  bannissement  pour  trcMS  ans, 
les  ouvrages  incriminés  devaient  être  saisis  et  dé- 
truits, et  les  caractères  de  l'imprimerie  confisqués 
et  vendus  à  Paris. 

Fanum  Sancti  iEoiDii,  S.-Qilles^es-Bouckc- 
ries,  ville  de  Fr.  (Gard);  église  du  ix^s.^ 
concile  en  1042. 

Fanum  S.  Affricani,  S.-Afftique,  ville  de 
Fr.  (Aveyron), 

Fani  M  S.  Albint^  Vieus  md  Comutus  cUci- 
tur  [Aimon.]^  Bourc-Gornu  [Ghron.  B. 
DïonA,  S.-Aubin-dU'Cormier ,  ville  de 
Fr.  (lAe-et-YUaine). 

Fanum  S.  Amatôris,  S.- Amour,  ville  de 
Fr.  (Jura). 

Fanum  S.  Andeou^  voy.  Burgus  Andeoij. 

Nous  recevons  de  M.  Anatole  de  Ganter,  biblio- 
phile du  dép.  de  la  DrOme,  la  note  suivante  que 
nous  pouvons  heureusement  donner  ici  :  «  Bourg-St- 
AndtoL  La  typographie  a  été  introduite  dans  cette 
ville  à  une  époque  antérieure  è  ceUeque  vous  indi- 
ques. Je  possède  les  deux  vol.  sulvanu  : 

1*  EeeueU  des  Ordonnances  du  diocèse  de  Viviers 
renouvelées  et  confirmées  par  Monseigneur  FroH' 
çois  Beynaud  de  Villeneuve,  évéque  et  comte  de 
Viviers,  publiées  au  synode  général  tenu  à  Vi- 
viers le  20  octotfre  de  Cannée  173A,  à  Bourg-St- 
Andéol,  ches  César  Chappuis,  imprimeur  de  Mgr 
l'evêque  de  Viviers,  in-12,  s.  d.  (le  mandement  de 
ï'évêque  en  tête  du  volume  est  daté  du  20  octobre 
1734  ;  il  fut  probablement  exécuté  à  la  fin  de  cette 
même  année)  ; 

2*  Sanctorale  seu  officia  proptia  sanetorum 
diœcesif  yivariensis,  reeognita  et  ediia  jussu  lU, 
et  Eev,  in  Chr.  Pairis  oc  Domini  D,  Franc.  Regin. 
de  Villeneuve,  Epise,  et  Comitis  Vivariensis,  Burgi 
Sancti  Andcoli,  apud  G«sarem  Chappuis  IlL  ac  Rev. 
n.  D.  Episcopi  typographum.  ii.D.oc.xxxvii.  Cum 
permissu,  in-12. 

A  réi»oque  de  la  révolution,  Tmprimeur  que  vous 
citez  s'appelait  P.  Guillet  et  non  Guillier  ;  U  trans- 
porta depuis  son  établissement  è  Privas.  • 

Fanum  S.  ANDREiE[Gell.]^  Scmtander,  bourg 
d'Espagne^  dans  la  prov.  de  Burgos. 

Fanum  S.  ANDREiE  ad  Danubium,  S.  André, 
bourg  de  Hongrie^  dans  le  comitat  de 
Pesth. 

Fanum  S.  Asaphi,  Elwa  [GamdenL  S. 
Asaph.  ville  d'Angleterre  (G.  de  Flint, 
pays  de  Galles). 

Fanum  S.  Audomari^  voy.  Audomaropous. 

Fanum  S.  Beati^  S.'Béat,  bourg  de  Fr. 
(Haute-Garonne). 

Fanum  S.  Beluni,  Bellino,  bourg  de  la 
Vénétie  (prov.  Rovigo). 

Fanum  S.  Benedicti,  Szent  Benedict,  bourg 
de  la  Transylvanie. 

Fanum  S.  Bertrandi,  voy.  Lugdunum  Con- 
venarum. 

Fanum  S.  Bonifacii,  voy.  Marianum. 

Fanum  S.  Brioci,  voy.  Briogense   Oppi- 


dum. 


16 


483 


FANUM  S.  CHANEMUNDI.  ^  FANUM  S.  LAUDI. 


4S4 


Fanum  s.  Ghanbmundi^  voy.  Gastrum  S. 
Anemundi. 

Fanum  S.  Claudii,  voy.  Claudiopous. 

Fanum  S.  Glodoaldi^  voy.  Novigentum. 

Fanum  S.  Deodati^  voy.  Deodatum. 

Fanum  S.  Dionysh,  voy.  Gatolacum. 

Fanum  S.  Eutroph,  Fanum  Tropetis  [Bau- 
drandj^  HkracleaCaccabaria  (î),  S.-IVo- 
peZf  viUe  de  Fr.  (Var). 

Fanum  S.  Facundi^  San  Pangm,  bourg 
d'Espagne  (roy.  de  Léon). 

Fanum  S.  Florentini,  S.  Florentin,  ville  de 
Fr.  (Yonne). 

Fanum  S.  Flori^  Floriopous  [Rob.  de 
Ste-Marthe),  Inducum  (Î),  St-Flawr, 
viUe  de  Fr.  (Cantal). 

Le  P.  Lelong  (Bibl.  hisL,  I,  p.  448)  nous  donne  le 
titre  d*un  livre  imprimé  à  St-nonr,  en  1760  :  Or- 
donnances  du  diocèse  de  St-Plour  ou  ataluU  syno- 
daux. Sainl-Flour,  veuve  Sardine,  1760,  in-8.  Le 
rapport  Sartines,  en  1764,  ne  signale  pas  cette  im- 
primerie. 

Fanum  S.  Galu  [Cluv.,  Simler],  Sangal- 
LENSE  Gœnobium,  Sancto-Gaixum  [Ghron. 
San-Gall.^  Simler]^  Saint-^all,  ville  de 
la  Suisse^  chef-lieu  du  canton  de  ce 
nom. 

Cette  Tille  doit  son  nom  au  célèbre  monastère  de 
St-Benolt,  fondé  en  613,  et  qui  existe  encore,  avec 
nne  partie  de  sa  riche  bibliothèque;  la  collection  de 
manuscrits  précieux  réunis  par  les  Bénédictins  dans 
cet  illustre  séminaire  des  lettres  est  restée  Juste- 
ment renommée.  Ce  fut  là  qu*à  l'époque  du  Concile 
de  Constance,  trois  énidits,  trois  avides  chercheurs 
des  trésors  littéraires  perdus,  le  Pogge,  Sozomène  de 
Pistoie  et  leur  ami  Bartholomeo  da  Monte  Pulciano, 
déterrèrent  un  bon  nombre  des  plus  précieuses  épa- 
ves des  lettres  antiques,  entre  autres  sept  des  plus 
important^  plaidoyers  de  Cicérou,  les  conmientaires 
d*Asconlus  Pedianus  sur  Torateur  romain,  les  ma- 
nuflcrits  de  Quintilien,  etc. 

L'imprimerie  Ait  introduite  dans  ce  docte  monas- 
tère à  la  ifin  du  xvi«  siècle  ;  un  bon  imprimeur, 
Leonhard  Staub  ou  Straub,  fut  appelé  de  Constance, 
et  organisa  le  matériel.  Le  i>remier  livre  sorti  des 
presses  conventuelles,  qui  soit  venu  à  notre  con- 
naissance, est  intitulé  :  Davidis  ff^etteri  SangaUen" 
sis  ecclesiœ  ministri  Testimonia  de  pracipuU  ve- 
rœ  et  christianœ  nostrœ  religionis  capitilnu,  ex 
S.  Scripturœ  Veterumqp  Orthodoxorum  Ubris 
collecta.  Sangalli,  1580,  in-8.  Citons  encore  :  Joan» 
Rassit  Calendarium  romanum  Bthnicœ  vetusta» 
fis.,.,  ex  Cusjpiniani,  Natalis  comitum.  ManutU, 
Gyraldi,  talfellœ  Antuerpiensis,  Chytrœi,  etc.»  Ca^ 
lendariis  coUectunu  Sangalli  excndebat  Leonhardus 
Straub,  1584,  in-4. 

Fanum  S.  Georgii,  Szent  Georgy,  bourg  de 
Transylvanie  (Lande  der  Szekler). 

Fanum  S.  Georgh,  S.  Georgen,  ville  de 
Hongrie  (comitat  de  Presburg). 

Fanum  S.  Germani  in  Laja^  ou  de  Ledia, 
Germanus  in  Ledia  SiLYA,  S^-Germain-enr 
Laye ,  ville  de  Fr.  (Seine-et-Oise)^ 
(Laya^  coupe  de  bois ,  Duc.  iv^  p.  50). 

A  In  fin  de  1648,  la  cour  de  France  s'éCant  retirée 


ft  S.-Germain,  le  cardinal  Maiarin  i^  fait  svivre  et 
son  imprimeur,  Jean  Courant,  I  Iwe  duquel  I  es- 
père foudroyer  à  distance  la  Fronde  et  ses  aM- 
rents,  suiv.  l'expression  de  M.  Flrère;  plnsienrs  piè- 
ces publiées  contre  les  princes  et  le  parlement  son 
datées  de  cette  yflle  pendant  Pànnée  1649;  la  pÉM 
ancienne  est  intitulée:  Lettres  du  Jk^«  ife  5.  X  JL  , 
et  de  M,  le  Prince,  au  Due  de  Mamtbaxon,  mas 
prévôts  des  marchands  et  iekeuins  de  la  vtUe  de  ^ 
Hs  (5  et  7  Janvier).  St-Germain-en-Laje,  ifltt,  in-l. 
Limprimerie  cesse  d'exister  dans  cette  ville  aprti 
le  départ  de  la  cour* 

Fanum  S.  Gisleni^  S.  GtdsUdnp  bourg  de 
Belgique  (Hainaut). 

Fanum  S.Goari,  S.  Goar,  ville  de  laPrusBe 
rhénane  (rég.  de  Goblenz);  doit  soi 
origine  au  saint  de  ce  nom,  qui  en 
570  vint  y  prêcher  TËvangile;  anc.  abb. 
de  Bénéd.  supprimée  en  1624 

Fanum  S.^  Gotthardi,  Szent  Or»,  bourg 
de  Hongrie,  dans  le  comitatde  Salader. 
=  S.  Gotthard ,  bourg  de  Hongrie 
(corn.  d'Eisenburg). 

Fanum  S.  Hippolyti  FLuen],  SAMPOLTAicnf 
Oppidum,  Pôlten,  ville  d'Autriche  (Lande 
unter  der  Ens). 

Fanum  S.  Hippolyti,  S.  Hippolyte,  ville  de 
Fr.  (Haut-Rhin).  =  S.-H^ppolyte,  ville 
de  Fr.  (Gard). 

Fanum   S.  Jacobi  Gompostellensis,  voy. 

Flavionu, 

Fanum  S.  Joannis,  S.  Jean,  localité  de 
Prusse,  dans  la  rég.  de  Trêves. 

Fanum  S.  Joannis  ad  Tavum,  Pertha,  Perth, 
ville  et  comté  d'Ecosse^  sur  le  Tay. 

Sur  les  livres  gaéliques  on  trouves  Peairt  ;  resce^ 
lente  typographie  de  H.  Morrisson  and  son ,  dtt 
M.  Gotton,  florissait  dans  cette  ville  en  1774,  année 
oii  parut:  Adamson's  Muses  threnoitte,  contatdÊt 
the  most  remarkable  antiquitiee  of  Seoilenâ, 
in-1'2.  En  1788,  parut  un  recueil  <les  anc  poéâm 
écossaises,  Scottisk  Poets,  formant  k  toL  m»  li^ 

Fanum  S.  Joannis  ângeruu,  voy.  Ahgeiiia- 

CUM. 

Fanum  S.  Joannis  in  Yalle  Mauriam a^  voy. 
Brennovicum. 

Fanum  S.  Joannis  Laudonensis,  LACDOirA, 
S, 'Jean  de  Ijosne,  ville  de  Bourgogne 
(Gôte-d'Or). 

Fanum  S.  Joannis  Luisii,  Luisium,  S.-Jeaih 
de-Luz,    ville    de    Fr.   (Basses-Pjié- 

nées). 

Fanum  S.  Joannis  Pedeportuensis,  S.-JeoH- 
Fied-de-Vort,  ville  de  Fr.  (BasseSH-Pyré- 

nées). 

Fanum  S.  Jobi,  Szent-Job,  bourg  de  la 
Haute-Hongrie,  près  de  Gros»-wardeiii. 

Fanum  S.  Laudi,  voy.  Briovera. 

Addit.  &  la  note  bibliomphique  i  void  ce  qm 
nous  écrit  M.  Frère:  «  J'ai  dans  mes  noies  llndHca- 


485 


FANUM  S.  LEONIS.  —  FANUM  S.  NICOLAI  A  PORTU. 


486 


Uoo  «ran  lin«  imprimé  dans  cette  Tllle  par  Thomas 
Bovchard  et  Jacques  Lebas,  en  ibCi  ;  on  ne  connaît 
pas  d'antre  folame  exécuté  par  ces  typographes  : 
cfétait  prolnblement  une  de  ces  imiMiroeries  tem- 
Mraires,  éiabûes  pour  les  besoins  de  la  politique  ou 
delà  religloo  pendant  les  troubles  qui  agitèrent  la 
Tnaot  sous  Charles  IX  et  ses  successeurs.  Après 
cela  il  tot  arriTer  ft  Pimprimerie  de  Jean  Pien, 

CBlfiSt.» 

Mous  avions  connajasance  de  ce  volume  de  1M5, 
mÊi»  fWBS  l^vtons  sommairement  signalé  comme 
provenance  des  presses  roueiuiaises. 

Fan-ux  S.LEmos^  Leopous^  San  Léo,  bourg 
d'ltaUe(Délég.d*Urbmo]. 

Fakux  s.  LucERn^  voy.  Licerium. 

Fanuh  s.  HACLOTn^Yoy.  Aletjb. 

FanumS.  Marceujni^  S.'MarceUinj  ville 
deFr.  (Isère). 

Fanuh  S.  Mabci  IBaudrand],  Son  Marco, 
Tille  de  Sicile  (Intend,  de  Messina). 

Faxum  s.  Marini/  San  Marino  y  Saini-Uar 
rin,  y\\\e  d'Italie,  chef-lieu  de  la  petite 
république  de  ce  nom,  au  N.-O.  d'Ur- 
bino. 

KoBS  tnmvons  dans  Haym  et  dans  le  calai,  des 
Yolpi  Mndication  dfun  Uvre  publié  en  1035,  sous 
la  nbiiqiie  (très-probablement  supposée)  de  San 
Uuiao  zIH»eorw  ujpra  la  Uttera  flnia  de  nome 
dklBeCkrisiimiisimo,  teritta  ai  dueadi  Montba- 
xam.  S.  Marino,  1085,  in4  (à  U  bibliothèque  impè- 
fiaie). 

Faxum  S.  Martini,  Szent-Martin ,  bourg 
de  la  Basse-Hongrie  (corn,  de  Thuroz). 
=  S.  Marton,  bourg  de  Hongrie  (corn, 
de  CEdenburg). 

Fanum  s.  MAUEmi,  voy.  Agaunum. 

Fanum  s.  Maxentii.  S.-Maixent,  ville  de 
Fr.  (Deux-^vres);  anc.  abb.  de  S.  Be- 
noit. 

M.  Temaux  ne  date  llntroduction  de  la  typogra- 
phie à  St-Maixent  que  de  la  révolution;  elle  est  cer- 
taiBcment  de  beaucoup  antérieure,  et  peut  être  placée 
entre  les  années  1704  et  17S0,  puisque  l'arrêt  du 
conseil  de  cette  première  année  170ft  ne  mentionne 

C cette  viÛe  parmi  celles  qui  ont  le  droit  de  possé- 
une  imprimerie,  et  que  celui  du  31  mars  1739  dé- 
clare que  rétablissement  typographique  qui  fonc- 
tionne 4  cette  date  en  la  ville  de  St-Maiient,  sera 
et  demeurera  supprimé. 

Fancm  s.  Michaelis,  Samielum,  Samiellum 
m  LMaringia,  Samt-Mikiel,  ville  de 
Fr.  (Meuse). 

Cest  la  patrie  de  Jean  Bérain,  qui  naquit  en 

lesL 

L'imprimerie  remonte  en  cette  ville  à  l'année 
1013,  an  dire  de  M.  Beaupré,  gui  cite  deiu  volumes 
k  cette  date  :  le  premier  d'après  la  Bibt,  sacrée  de 
Charles  Nodier  (p.  137),  Novum  Testamentum, 
Sunieli  in  Lotbaringia,  Pbilippe  Dubois,il013,  in-lO. 
Bl.  Beaupré  n'accepte  le  prénom  de  PMlippe  qu'avec 
réserves,  et  nous  trouvons  en  effet  dans  presque 
toutes  les  villes  lorraines  des  imprimeurs  de  ce  nom 
à  cette  époque,  h  StNicolas-du-Port,  à  Tout,  4  Ver- 
don  et  a  Pont-à-Mouason,  mais  aucun  ne  porte  ce 
prénom  de  Philippe. 

Le  second  volume  cité  par  M.  Beaupré  à  la  même 
date  est  impriosé  par  François  Dubois,  qui  venait 


de  Pont-à-Mousson,  et  bien  probablement  c'est  ft  lui 
qu*il|laut  attribuer  également  l'exécution  de  ce  Nou- 
veau Tettament.,  cité  par  Nodier;  voici  le  titre  du 
second  volume  publié  à  S.-M ihiel  :  Traicté  de  la 
tutelle  et  curatelle,  par  lequel  il  est  succinctement 
explicqué  et  monstre  comment  les  Tuteurs  et  les 
Curateurs  sedoiuent  gouuemer  en  ^este  charge 
tutelaire..,*  composéparM.Jean  Gillet,  escuyer; 
A  S.  Mibiel,  par  François  dv  Bois,  imprimeur  et 
libraire  de  Son  Altesse...,  IGiS,  in-8  de 8  ff.  lim., 
texte,  p.  2  à  308,  plus  8  (T.  non  chiff.  contenant  le 
chapitre  du  DouatrCy  et  13  autres  ff.  pour  la  table 
et  le  privilège. 

Ce  volume  fdt  réimprimé  à  Toul,  en  1018,  et  il  en 
avait  besoin,  car  il  est  déplorablement  exécuté,  et 
l'avis  au  lecteur  de  cette  nouvelle  édition  dit  en  par- 
lant de  l'édition  antérieure,  que  Pimprimeur  a  tra» 
vaille  si  négligemment  que  fauteur,  honteux  de 
sa  difformité,  est  contraint  de  la  désavouer...  Son 
travail  reparaît  dans  celle-ci,  repoli^  agencé  et  enri- 
chi de  deux  tables. 

La  Coutume  de  Saint 'Mihiel  ftit  imprimée  pour 
la  première  fois  ft  Pont-à-Mousson,  en  1509,  et 
réimpr.  à  S.-Mihiel  en  1027,  par  Jean  Dubois  (cat. 
Lancelot,  n"  773). 

Voici  les  imprimeurs  de  S.-Mihiel,  cités  par  M. 
Beaupré  :  François  du  Bois,  1013-1019  ;  François  et 
Jean  du  Bois,  1021-1025  ;  Jean  Dubois,  1027-1034. 

Fanum  S.  Miniati  ad  Tedescum,  Miniatum 
Teutonis,  s.  Miniaioal  Tedesco,  ville  de 
Toscane. 

Fanuh  S.  Nicolai^  S.  Niklos,  bourg  de 
Transylvanie  (gouv.  de  Kokelburg). 

Fanum  S.  Nicolai.  S.  Nidas,  bourg  de 
Hongrie  (com.  ae  Liptau). 

Fanum  S.  Nicolai  a  Porto,  Nicolai  Porto- 
ENsis  CiviTAS,  ad  Murtam  fluvium,  St' 
NicolaS'dU'Port,  ville  de  Fr.  (Meur- 
the). 

Cette  ville,  qui  Jadis  eut  une  grande  importance* 
fut  ruinée  dans  la  guerre  de  Trente  ans  ;  c'est  le  ber* 
ceau  de  l'imprimerie  dans  la  province  de  Lorraine, 
puisque  le  fait  d'une  impression  à  St-Dié,  avec  la 
date  de  lft9/!i  et  le  nom  de  Gauthier  Lud  comme  ty, 
pographe,  est  considéré  comme  apocryphe  ;  et  que 
d'autre  part  la  ville  de  Metz  ne  tenait  au  duché  de 
Lorraine  par  aucun  lieu  politique. 

Le  dépouillement  du  trésor  des  chartes  de  Lorraine 
a  permis  à  M.  Beaupré  de  retrouver  les  traces  de  la 

Eroto -typographie  de    St-NicoIas-du-Port  ;  pendant 
ien  longtemps  le  Livre  de  la  Nancéide  a    passé 
pour  le  premier  volume  imprimé  dans  cette  ville, 

Suis  on  a  trouvé  les  Heures  à  l'usage  de  Toul  ;  en- 
n,  il  y  a  quinze  ans  environ,  M.  Beaupré  a  rencon- 
tré la  mention  suivante,  dans  un  registre  des  comp- 
tes du  duc  René  II,  de  l'an  1500-1501  :  ■  Payé  par 
ledit  receueur  à  Messire  Pierre  Jacobi,  imprimeur 
demourant  à  Sainct-Mcholas,  la  somme  de  xx  fr. 
(sic?),  pour  ai<o<r  fatct  et  imprime  les  ordonnan- 
ces des  or  et  monnoye  nouuellement  faictes,  et  ce 
par  ordotlance  de  Messieurs  du  ConseiL,  faicte  le 
XX*  lourde  Juin  mil  Vc  ung.„  • 

Voilà  donc  une  trace  certaine  d'une  imprimerie 
établie  en  1501,  et  qui  peut-être  remonte  aux  der- 
nières années  du  xy«  siècle.  Ce  Pierre  Jacobi  était 
prêtre,  et  peut-être  même  curé  de  S.  Nicolas,  à  ce 
que  prétend  D.  Calmet. 

Voici  la  description  du  livre  d'heures  que  nous 
avons  mentionné  :  Uore  Fyinis  Marie  ad  rsum 
Tullensis  Ecclesie,  pet.  in-4,  goth.  sans  ch.  ni 
réel.,  mais  avec  sign.,  avec  capit.  et  initiales  en 
rouge  ou  en  bleu  ;  au  v°  du  dernier  f.  :  faictes  et 
imprimées  a  Sainct  Nicolas  du  Port,  le  xxviii  iour 
de  luing  lan  de  grâce  Mil  cincq  cëtx  et  trois.  Pour 
le  Roy  de  Sicille,  duc  de   Lorraine  et  de  Bar,  etc.^ 


487 


FANUM  S.  PALATII.  —  FANUM  S.  TROPETIS. 


m 


nostre  trcs  redoabte  et  souueraiii  seigneur.  Par 
Pierre  lacobi  pbre  dcmourant  audict  Sainct  Nico- 
las, imprimeur  dudict  sire  Boy. 

Dans  ces  registres  des  comptes  du  duc  Bené  II, 
se  retrouvent  les  mentions  suivantes!  •A  HesMire 
Pierre  JacoH  pretfstre,  demorant  à  Sainet-Nieo- 
Uu^  lafomme  de  quarante-six  francs,  monnaye  de 
Lorraine,  qui  luy  uni  été  tauxis  (taxés)  par  Mee- 
aieurs  de  lachcantre  des  compte»,  pour  us  peines 
et  salaires  d*avoir  Caict  imprimer  tes  ordonnœtces 
des  monnayes  d'or  et  d'argent  de  Lorraine  et  Bar- 
iHris,  en  plusieurs  ^t  diuerses  sortes.  Appert  par 
sa  quittance  dallée  du  ix  de  mars  mil  cinq  cens  et 
uuze,  ■  —  Ces  mots  faiet  imprimer  indiquent  que 
Pierre  Jacobi,  pendant  ses  absences  (en  eOet  nous  le 
rcirou¥ons  à  Toul,  oii  il  imprime  le  célèbre  Viaior)^ 
se  tiisait  suppléera  St-Nicôlas-du-Port;  et  la  sous* 
cripiion  de  ces  Ordaiiances  des  MatUryes  nous 
donne  le  nom  de  ce  nouveau  typographe  :  faietes  et 
imprimées  a  Sàinct  Nicolas  du  Part  le  xxy*  iour 
de  lanuier,  Lan  de  grâce  mccccc  et  unie  (1512), 
par  Nicolas  Symon  Diacre  demeurant  aud.  S.  N. 
avec  la  marque  de  Pierre  Jacobi,  telle  qu*on  te  voit 
à  la  fin  du  L»ber  Nanceidos  ;  seulement  le  nom  de 
ce  vén<^rable  prêtre  est  remplacé  par  celui  de  son  di* 
gne  diacre. 

CeUber  Nanceidos^  imprimé  en  1519  (Nonas  lanu- 
arii  mdxviii)  ,  est  beaucoup  trop  connu  et  a  été  trop 
souvent  décrit,  pour  que  nous  ayons  à  nous  enoccu- 
p(>r  ;  nous  renvoyom  particulièrement  le  lecteur  au 
curieux  ouvrage  de  M.  Beaupré  limpr»  en  Lorraine^ 
18)5,  p.  38  et  suiv.,  et  dernier  supplément^  1853, 
p.  14  et  15). 

Jusqu'à  Tannée  1525,  on  ne  peut  citer,  à  St-Ni;o- 
las-du-Port,  d*autrc  nom  d'imprimeur  que  celui  de 
Jérôme  Jacob;  de  1525  I  1559,  il  n'y  a  pas  trace 
d'imprimerie ,  fait  biaarrc  qui  se  reproduit  dans  tou- 
tes les  villes  de  Lorraine;  au  xvu«  siècle  arrivent 
François  Dubois  et  Jacob  François,  et  l'imprimerie 
s'arrête  brusquement  en  1029  ;  c'était  l'époque  de  la 
lutte  inégale  que  soutenait  la  Lorraine  contre  la 
France,  et  en  1635  la  ville  était  détruite  parles 
Suédois,  et  Tallemant  des  Héaux  nous  fait  un  récit 
accentué  des  ravages  qu'y  commirent  les  Cravattes 
ou  Croates ,  particulièrement  à  l'endroit  des  pau* 
vres  religieuses  de  la  ville. 

Au  moment  de  mettre  sous  presse,  nous  recevons 
de  M.  Tit>ss  Pindication  d'un  nouveau  livre  imprimé 
àSt-Dié,  avec  la  marque  de  Gautier  et  Mcolas  Lod, 
que  cet  habile  libraire  vient  de  découvrir  ;  mais  ce 
livre,  s.  d.,  imprimé  vers  1520,  n'infirme  en  rien 
nos  assertions  relatives  à  St-Micdas  du-Port  ;  voy» 
Oppidum  S.  Deodati. 

Fanum  s.  Palath,  s.  Palais,  ville  de  Fr. 
(Basses-Pyrénées). 

Fanum  S.  Papuli,  S.  Papoul,  ville  du  haut 
Languedoc  ;  anc.  abb.  de  Bénédictins^ 
érigée  en  évèché  en  1317  par  le  pape 
Jean  XXll  (Aude). 

Fanim  s. Pauu  Leonensis,  Leonum,  Leona^ 
(anc.  OccisMOR  des  chron.  bretonnes ?)« 
Castrum  Leonense^  anc.  château  des 
Omismii  Lconenses,  occupé  depuis  par  les 
Romains^  auj.  St-Pol-de-Léon,  Castel-Pol 
(en  breton). 

C^t-st  vers  le  commencement  du  xviii*  siècle  que 
nous  pouvons  reporter  rétablissement  d'une  impri- 
merie à  St-Pol-de-Léon;  en  effet  nous  avons  en 
1709  la  première  édition  d'un  ouvrage  du  capucin 
Giéguire  dcRostrcncn,  et  l'arrêt  duroii&eil  du  21 
JuilK't  1704  ne  fait  pas  mention  de  cette  ville  comme 
possédant  un  établissement  typographique;  ce  serait 
doi  c  diiiis  cet  intervalle  que  cet  établissement  au- 
rait été  fondé;  Grégoire  de  Rostrcuen  ,  le  gram- 
mairien, mourut  ft  Roscoff,  au  milieu  du  XV]u«  siè- 


cle ',  il  avait  fait  imprimer  à  St-Pd  tes  Bxerdta 
spirituels  de  la  vie  chrétienne,  suivis  de  pkux 
cantiques  n  en  breton,  St-Pol  de  Léon,  1719,  in-8b 

La  première  édition  de  son  i>lctionnaire  firanecis- 
celtique  parut  h  Rennes,  en  1732,  chei  Julien  Va. 
tar,  in-4,  et  celle  de  la  Grammaire  françûise-bn- 
ronite,  dans  la  inéme  ville  en  1738. 

L'arrêt  du  conseil  du  SI  mari  1730  luppriae 
rimprimerie  dans  la  ville  de  .St-Pol-de-Lfon  ;  nuii 
il  ne  fut  pas  sans  doute  exécuté  avec  rigueur,  poii- 
que  le  12  mai  1759  fut  édicté  un  noiTel  arhh,  qii 
réglemente  spécialement  PimpriflMrie  ûsns  la  ho- 
vince  de  Bretagne,  et  supprime  à  nouveau  féiabUs- 
•eroent  de  SC-Pol-de-Léon. 

Ce  qui  n'empêche  pas  le  rapport  Sarthieft  de  dke  : 
S.  Pol  de  Léon.  J.  P.  de  Crémeur,  écuyer,  établi  eo 
1753  ;  en  vertu  du  privilège  que  le  oonsell  a  accordé 
à  l'évéque  de  Léon  pour  l'étabUssenient  d'une  iapri- 
merie  dans  la  ville  épisoopale,  et  aux  fins  de  IVrêi 
du  12  may  1759;  dHiprès  cet  arrêt  les  presses  bn- 
tonnes  étant  réservées  aux  villes  de  Rennet,  Qui» 
per,  S.'Brieuc,  Brest,  cette  imprimerie  est  fort  ulile. 
Le  sire  de  Crémeur  ne  possédait  qu'une  preste. 

Au  commencement  du  xvi*  siècle,  les  livret  de 
liturgie  du  dioc  de  St-Pol  ftirent  généralenKBt 
exécutés  à  Paris:  Missale  secundum  venan  usum 
insignis  eccUsim  Leonensis,  Paritiit,  1531,  iiKl, 
gotb. 

Fanum  •  S.  Pauu  Tricashni^  Yoy.  Augusta 

Tricastinorum. 

Fanum  S.  Pdnth  Tomeriarum,  Pontiopous 
ToMERi-fi,  voy.  DviTAs  Dm  Porto  Tùo- 
meriarum. 

Fanum  S.  Portiani^  SaitU-Pdurçttm,  sur  II 
SiouUe,  ville  de  Fr.  (Allier). 


En  1703  un  ouvrage  paraît  avec  une  ___„., , 

probablement  supposée,  au  nom  de  cette  vUe: 
V  Avocat  du  Diabtey  ou  âlémoires  histoHqwes  sur  la 
vie,.,  du  Pape  Grégoire  XIL..  avec  des  Mèmotra 
sur  la  bulle  de  canonisation  de  Fincent  de  Posât  k 
SaIntPourçain,  1743  ;  3  vol.  in.l2  (Bibl.  de  la  Odv 
de  cassation,  Hist.  p.  S4).  Ce  livre  astei  rare  CM 
attribue  par  Barbier  à  l'abbé  Adam,  curé  deSC-Bai^ 
thélemy,  à  Paris. 

Fanum  S.  Quintlni,  voy.  Quintinopous. 

Fanum  S.  Remigii  fCell.],  voy.  Glanum. 

Fanum  S.  Remogii  [Baudrand]^  S.  Remuu 
GiviTAs^  San  Remo,  ville  de  la  prov.  de 
Gènes  (Italie). 

Fanum  S.  Salvatoris^  Son-SaZrador^  bourg 
de  Fr.  (Alpes-Maritimes). 

Fanum  S.  Sebastiani,  voy.  Donastienum. 

Fanum  S.  Severi.  Severopous  [Baodrandy 
P.  de  MarcaJ,  S.-Setcr,  ville  de  Fr. 
(Landes). 

Fanum  S.  Spiritus^  Fanum  Kedziense,  SzeiU 
Kesdy-Lekk,  bourg  de  Transylvanie. 

Fanum  S.  Stephani,  Launcestony  ville  d'An- 
gleterre (Cornwall). 

Fanum  S.  Stepiiani  [Thuan.  Hist],  S.-£- 
tienne,  sur  le  Furens,   ville    de    Fr. 

(Loire). 

Fanum  S.  Stefhani,  voy.  Gosandm. 

Fanum  S.  Tuopetis,  voy.  Fanum  S.  Eutro- 
pii. 


4«9 


FANUM  S.  TRUDONIS.  —  FAUSTINT  VILLA. 


490 


Fantm  s.  Trudonts,  Trubonopous  [Mabil- 
lon],  SARONinM  (T),  S.-Trond,  S.-TVon, 
bourg  de  Belgique  (Limbourg)^  anc. 
abb.  de  Bénéd.  fondée  par  S.  Trudo^  du 
D.  de  Liège. 

FAïa'M  S.  Ursicim^  S.-Ursane ,  Ursitz, 
bourg  de  Suisse  (canton  de  Berne), 
sur  le  Doubs. 

Fanum  s.  Valeru,  Walaricum,  Yoiacensis 
Abratia  [MabiUon],  Ledconads,  Lego- 
XAcs  [Oraehc-VitAl.K  S^-Vatery-sur- 
Somme,  Tille  et  port  de  Fr.  (Somme). 

FAïan  S.  Yalebu  Caletensis,  S^-Vaiery-en' 
CoÊtx,  fille  de  Fr.  (Seine-Inférieure). 

Fanum  S.  Vedash,  S.'VaasUia-Hcugue , 
▼ille  de  Fr.  (Mancbe). 

FAznn  S.  Vbnahtii.  S.^Venant^  bourg  de 
Fr.,  sur  la  Lys  (Pas-de-Oalais). 

FAxm  S.  Vm  FuTMONiENSis,  Flumen  S. 
Vm  [Luen.]^  SaM'Veit-am'FUwm , 
Firnne  (en  ital.),  ville  de  l'empire 
d'Autricbe,  en  Hongrie,  dans  le  cer- 
cle de  Klagenfùrt,  sur  le  golfe  de 
Quamero. 

La  BIèL  mtuatt»  (p,  p.  100)  nous  donne  :  Si- 
Boo  QoAicich,  epéKX^Nis  Ifadnusensis,  edidit  llly- 
rica  lio^iia  I  Jfttioitf  PmU  S,  VUi  Flumonitmi», 
M.D.XX1I,  in-*.  Impr.  le  25  mal  par  les  soins  de 
Fcriianid  Kndasv  Romain,  avec  flg.  sur  bois 
Rooi  croyons  ce  HTre  imprimé  à  Fano;  mais 
H.  GoilDii  dit  deux  TOlames  antérieurs,  (râi  sont 
cenamés  à  la  Vaticane,  tous  deux  imprimés  4 
ftane,  en  ISSt ,  et  exécutés  en  caractères  glagoli- 
liqKS;  le  premier  est  un  MiMMaU  lUyricumy  in-4; 
nous  croyons  qii*il  y  a  erreur  de  date  et  que  le  bibl. 
anglais  vent  désiimer  le  Mistaie  de  Tévéque  Gosi- 
ckh  de  15S1  ;  et  le  second,nne  Fie  des  Pape»  par  . 
Stméom  CotêIcUms,  également  ln-4;  ce  dernier  to- 
lume  ne  tat,  croyons-nous,  imprimé  qu*en  1551  ;  ces 
deux  folumes  sont  de  la  plus  grande  rareté.  S.  Jé- 
rôme, dit  Mntio  Pania  {Delta  MbUoth,  Vaticana 
ragiomam.^  p  308),  ftat  Plufenteur  des  caractères 
gii«lolitiqaes,  et  son  portrait  est  conservé  à  la  Vati- 
cane.  avec  celte  inficription  t  S.  Ilieronymns  litera- 
nuDJIUyricarum  invcntor.  On  sait  que  S,  C}Tillecn 
décoQTnt  un  autre  qui  de  son  nom  s*est  appelé 
Cyrillique.  La  Vaticane  possède  aussi  le  fameux 
MisëaU  lUffrieum  de  14SS,  le  premier  litre  impriuié 
en  caract.  glagolitiques  t  «  litfer  itupen<iœ  rari- 
tatii»  (Toy.  colL  aucL  Vatieana,  p.  111,1831). 
J.  Kémeth  (Bibl.  Hunçariea)  ne  mentionne  pas 
cette  proto-typograpbiedeFiume,iluc  Tait  remonter 
rfmprimerie  dans  cette  ville  qn*4  l'année  17M,  avec 
Laor.  Aloysius  Karietaky,  comme  premier  typogra- 
phe ;  ce  Kai  letxky  intitule:  c  Regtt  GubemU  totiUM- 
fw  LUorotts  litmgariei  Typographus,  • 

Fa5um  SpmiTcs  Sakcti,  Pons  Spiritus 
Sancti^  PorU-^,-Espritf  sur  le  Rhône^ 
▼ille  de  Fr.  (Gaid). 

Famjm  Vacun*  ILiv.],  Vocone^  bourg  de  la 
Sabine  (EUts-PonUf.). 

Fantm  VoLTUMNiE,  voy.  Yiterbiuic. 

Fara^  Ferra  [Ann.  Vedast.]^  La  Fére, 
ville  de  Fr.  (Aisne);  anc.  abb*  de  Bé- 
néd. =  La  Fére-en-Tardemis,  Tille  du 
même  dép. 


Fardium,  Piiardum,  Verdu  [Chr.  Brem.], 
Verderiy  bourg  du  roy.  de  Hanovre,  sur 
l'Aller. 

Fareniacum  [Aimon.],  Paareni  [Chr.  B. 
Dion.]^  Faurinucus  Vuxa  [Fredeg.], 
Faverneyum^  Faverniacum  [Ann.  Hinc. 
Rem.]^  Favenujy,  bourg  près  Yesoul 
(Haute-Saône);  anc. abb.  de  S. -Benoît. 

Farensk  Monasterium^  Brigense  Monaste- 
RiuM,  Far^monasterium,  anc.  Evoriac^e^ 
FaremousUer ,  FaremorUier,  bourg  de 
Brie  (Seine-et-Marne). 

Célèbre  abbaye  de  BénédicUns,  fondée  par  Ste  Flare 
(Burgundo  Fara)  en  617 1  «  Madame  Sainte  Phare 
Oorissoit  en  ce  temps  en  un  lieu  appelé  Eborte^  et 
qui  ores  est  dit  PHaremoustier  (Gr.  Ghroo.).  » 

Farinaria  in  HiiNOAviOy  MoulinSy  bourg 
près  de  Solesffles(Nord). 

Faringa  [Ann.  Lauriss.],  Pferinga  TAnn. 
Eginh.],  Pfàringen,  PhMngen,  bourg 
de  Bavière. 

Une  indication  que  nous  Commit  le  catalogue  du 
libraire  George  Willer  d*Augsboarg  (Francf.  1592, 
in-8,  p.  5S7),  nous  semble  d  e  nature  à  permettre  de 
reporter  Pimprimerie  dans  cettie  localité  au  xvi* 
siècle  :  Bartêtol.  HvbneriMeâiciet  PMUnopIvL  Er- 
pHordlanterotieaca»ta.  Quituêadluneta  est  nup- 
tialium  veriuum  eidem  aè  amida  prœ$ertptorum<, 
Pherings,  1587,  in-8. 

Faristnensis  SINUS.  Canal  de  Ferisina,  en- 
tre ristrie  et  l'île  de  Gherso. 

Farnesium  Castruu,  Farnesu^  Faméze, 
bourg  et  château  des  Etats  du  Pape 
(Délég.  de  Viterbe). 

Suivant  Falkenstein,  et  d*après  le  catal.  Pinelli, 
rimprimerie  remonte  en  cette  petite  ville  célèbre 
à  la  dernière  année  du  XYi*  siècle  ;  et  le  premier 
imprimeur  s'appelle  Nirc^lo  Mariani.  Nous  citerons 
ftousia  date  de  l^annéc  sui^unte  une  pièce  rare  sortie 
des  prisses  de  cet  inipiimeur:  Baprcsenlatione  di 
Santa  Colomba  Verçine  et  Martire  composta  nvo- 
vamente  {in  ottava  rima)  dat  Desioêo  ituipUto 
SanesCy  in  Famese,  appresso  Nice.  Mariani,  1001, 
in-4.  Ce  volume  n*est  point  cité  par  Allacci. 

FAUCENiE,    FaUCENSE     OPPIDUM.    AbODIACUM^ 

[Tab.  Peut],  localité  de  l'anc.  Vindé- 
licie^auj.  Fùssen,  ville  de  Bavière^  près 
du  Danube. 

Fauces  Noricorum,  SciEVA  ViENNiE,  Schott- 
loien,  Schaidtwien,  bourg  d'Autriche. 

Facces  PERTUs-fi,  PoMPEU  TrophjEa  ,  pas- 
sage  des  Pyrénées^  entre  la  Catalogne 
et  le  Roussiilon^  qui  s'appelle  le  Pertuis. 

Fauratium,  Faurat,  bouig  de  Savoie,  auj. 
à  la  France. 

Impr.  en  1079  :  Miâiale  Carthuilani  ordinii  ex. 
ordinatione  capituli  çeneralis  anno  1677.  Faurati 
in  Sabaudia,  typis  L.  Dufour»  1679,  In-fol. 

Faustini  Villa  [It.Ant.l,  localité  des  Iceni 
dans  la  Britannia  Romana^  auj.  suiv. 
Gamden  Bwry  Saint-Edmund's ,  ville 
d'Aîigleterrc  sur  le  Larke  (  Suffolk- 
shire)  ;  anc.  abb.  de  Bénéd. 


491 


FAVARIUM.  —  FEREiNTlNUM, 


492 


Favarium,  ad  Favarias,  Tfàfers,  Ffeffers, 
bourg  de  Suisse  (c.  de  St-Gall)  ;  anc. 
abb.  de  Bénéd. 

Fayentia  [Cic,  Liv.,  Tab.  Peut.],  <^a«>tv- 
T(a[Strab.,  Ptol.],  <i»a€tvT{a[Steph.,Pro- 
cop.]^  Faventinch  Oppidum.  [Jornand.], 
CiviTAs  Favsnsis^  ville  de  la  Gaule  Gis- 
I>adane,  auj.Foensa,  ville  de  la  léga- 
tion de  Ravenne,  qui  faisait  partie  des 
Etats  du  Pape;  elle  a  donné  son  nom  à 
la  faïence. 

Nous  ne  connaissioiis  pas  de  livre  imprimé  à  Paen- 
la  avant  1525,  mais  M.  Gotton,  dans  son  dernier  sup- 
plément, nous  apprend qu*il  existe! la  Bodléienne 
un  ouvrage  portant  une  date  antérieure  :  JntonH 
attadini  FaventinianseuUati<me$  inparvam  artem 
GeUeni;  à  la  fin:  impressum  Faventic  per  lo.  lia- 
riam  de  Simonetiis  Gremonensem,  anno  domini 
M.D.xxiii,  in-fol.  de  S7ft  pp. 

Voici  le  volume  à  la  date  de  1525,  que  nous  donne 
Molini  dans  ses  Aggiunte  e  eorrezioni  al  Bmnet 
(p.  303)  :  Nieolai  \Pelru$),  ad  S.  O.  D.  N.  CUmen- 
tem  y  II  Ofnu  de  immortaUtate  animonan  ieewi- 
dum  PUUonem  et  Aristotelem,  Pétri  Nieolai  Paven- 
tini  philosophi  ae  medMci,  Faventic,  Joan.  Maria  ex 
Skmonettls,  1525,  in-fol.  51  IL  numérotés,  en  car.  ro-  • 
mains. 

Falkenstein  ne  date  rimprimerie  ft  Faenia  que  de 
1610  ;  il  emprunte  le  renseignement  et  la  date  à 
Haym  ;  ^p.  60|,  qui  citei  i^eve  riitrelto  delta  Pro- 
uineia  di  Bomagna  di  Franeeêco  Pera,  Faenia,  pel 
Simbeni,  lOlft,  in4. 

Faventia^  Fayence,  pet.  ville  de  Provence, 
près  de  Draguignan  (Var). 

Faventia  Golonu,  voy.  Barcïno. 
Faventia  Ilebgetum,  voy.  Osca. 

Faverga,  Faverges,  bourg  de  Fr.  (Haute- 
Savoie). 

Favernucum,  Favernkyxim,  voy.  Faurinu- 
cus  Villa. 

Fa  vomi  Portus  [Ant.  Itin.],  dans  le  S.-E. 
de  rile  de  Gorse,  auj.  Porto  Favone, 

Fearnum,  s.  Maidoci  Fanum,  Feam,  pet. 
ville  d'Irlande,  dont  fut  évèque  S.  Moêg 
(S.  Maidocus). 

Febian-e  [Not.  Imper.],  Febiana  Gastra, 
Bebenhusa  [Ann.  Suev.],  Bebenhausen, 
bourg  du  Wurtemberg  au  N.  de  Tùbin- 
gen. 

Fedenttacum,  Frédencb  [Chr.  Garlov.], 
FezensQCy  vic-Fezensac,  ville  de  Fr. 
(Gers)  ;  anc.  chef-lieu  du  comté  de  ce 
nom. 

Feldkircha  [Munst.  Cosmogr,],  Veldkir- 
cniuM,  Valcircdm,  Feldkirch,  ville  du  Ty- 
rol,  près  Bregenz,  sur  TIll. 

M.  Tcmaux  cite  :  /.  L,  Bartholame  von  Glaru$, 
NaehrieM  von  dem.  Sarganaer  Land,  Feldkircb, 
1734,  in-ft;  et  Bueelinuâ.  Menologium  Benedictinum, 
FeldkirchiSy  1755  ;  mais  id  il  y  a  une  légère  erreur, 
et  le  Manuel,  d*après  Bauer  (lom.  I,  p.  102),  cite 
le  volume  à  une  oate  d'un  siècle  antérieure  :  Go- 
trieUê  Bwelini  Menologium  Benedictinum  saneto- 


rum,  aeeesHt  iaerarium  ilve  reliquariMm 
dictinum.  Yeldkirchii,  1055,  in-fol.,  livre  rare  qâ 
ftat  réimprimé  l*année  suivante  ft  Augsbourg. 

FKuaA,  <imXw(a  [Ptol.l,  ville  de  la  Germa- 
nie, auj.  suiv.  Reichard,  Fulnek,  dans  le 
cercle  d'Olmutz,  en  Moravie. 

Feucttas  Juua  Ousipo,  voy.  Olisipo. 

FEumiM  [Zeiler],  FeUin,  petite  ville  de 
Russie  (gouv.  de  Riga). 

Felsina,  voy.  Bononu. 

Feltria  [Inscr.  ap.  Grut.,  It.  Ant]^  Fbl- 
TRLE  [Inscr.  ap.  Murât.],  Filtrio  [Geo. 
Rav.],  ville  des  Feltrini  dans  la  Rhstîe, 
auj.  FeUre,  ville  de  la  Vénétie^  dans  la 
délég.  de  Bellune^  sur  la  Piave. 

Voici  le  titre  du  plus  ancien  ouvrage  tooioit  ai 
nom  de  cette  ville,  que  nous  connaissions  :  Pw^ 
Josephi  Antonii  de  Mortto  Naroniano  traelaim» 
Feltris,  typisseminarii,  17ft7,  io-4,  de  253  jn.  LImh 
tcur  était  médecin  du  Fort-Opns,  dans  le  «itiiet  de 
Naranu  ou  Neretva,  près  de  Pieltie. 

En  1753,  Mêlai  (  Anon.,  1. 11,  p.  835)  noua  dame  t 
//  Petrarea  con  note  [det  Canonico  SebagtUmo  Pa^ 
gelto),  date  la  prima  votta  in  tuée  ad  utUiAé^ 
giovani  rhe  amano  la  poe$ia.  Feltre,  FosUtda, 
1753,  2  vol.  in-16  ;  ime  seconde  édition  ftit  ioimét 
la  même  année,  sous  le  titre  de:  Btme  di  Mumt 
Praneeêco  Petrarea.  —  Ivi,  ranno  lateMO,  i»^ 

Femera,  Fdcbru,  Ue  de  Femem  (SIeswig). 

Fenestrella,  FenestrelleSj  sur  la  Clusoiie, 
bourg  du  Piémont  (prov.  de  Pignerol). 

Fenisium,  Fenix,  bourg  du  Piémont,  près 
d'Aosta. 

Fbnni  [Tac.  Germ.],  Ptonni  [P.  Diac.,  Jor- 
nand.],  4>îwoi  [Ptol.],  peuple  de  la  Sar- 
matie  europ.,  les  Finnois,  auj.  les 
Finlandais  ;  ce  peuple  a  donné  son  nom 
à  la  Finlande,  au  Finmark,  à  Tile  de 
Fionie,  etc. 

Fenningia  fPlin.,  Gluv.l,  Finningia,  Ekk- 
GiA  [PUn.l,  Flnnoma [Zeiler],  Finulakdu 
[Gluv.l,  la  Finlande,  Finnland,  Sono- 
men-Maa  (Pays  des  Marais,  en  finnois), 
Tune  des  grandes  divisions  de  l'empire 
russe  ;  appartenait  à  la  Suède. 

Fera,  voy.  Fara. 

Ferda,  Ferdi  [Eginh.  Ghr.l,  Ferdia  [Mote- 
siac.  Ghr.],  Verden,  ville  de  Hanovre, 
voy.  Fardium. 

Ferentinum  [Suet.,  Tac,  Horat.],^ptvnw 
Strab.],    4>tptvTia    [Ptol.],     Ferentiot 
Plin.],  Ferentino,  ville  du  territ  pon- 
tifical (délég.  de  Viterbo). 

Ferentinum  [Liv.,  Plin.,  Tac],  ♦tptvtww 
[Strab.],  MuNiciP.  Ferentis  J[Vitruv.l, 
Golonu  Ferentinensis  [Frontm.],  ville 
d'Etrurie,  auj.  Ferento,  village  près 
Montefiascone,  dans  la  délég.  de  Vi- 
terbo. 


493 


FERENTUM.  —  FERRARA. 


404 


FeRESTCM,  Wy.  FORKNTUll. 

Feretrus  Mons^  voy.  Fanum  S.  Leonis. 

Fergush  Scopuujs.  Carrickfergus,  Knockfer- 
gus,  bourg  d'Irlande  (comté  d'Antrim). 

Ferjtas  ALEsn^  Firhttas  Adelheidis^  Fmia- 
TAS  AuEsu  [Baadrand]^  FeritasBalduini^ 
la  Ferté  Baudmdn  (aux  xii«  et  im^  s.), 
appelé;  depms  la  Ferté  Aaiés  oa  Aalis, 
à  tort  Al^,  dit  M.  P.  Paris,  enfin  la 
Ftrié  AUns,  bourg  de  Fr.  (Seine-et- 
Marne). 

Ferhas  Adreni^  Fouotas  Aureniensis^  la 
Ferté-Awram,  bourg  du  Blésois  (Loir- 
et-€ber)^  anc.  titre  de  duché-pairie. 

Feritas  Bernhardi^  FniiciTAs  Bernardi,  la 
Ferti-Bemœrd,  ville  de  Fr.  (Sarthe); 
patrie  du  poète  Robert  Garnier. 

Fertfas  ou  FiRmrAs  Mnx)msy  la  Ferté-Mi- 
hm.  Tille  de  Fr.  (Aisne)  ;  patrie  de  Jean 
Racine. 

Un  miid  nombre  de  localités  en  France  portent 
cenom  de  la  Ferté  ,Toy.  aussi  Fibmitas. 


Feriior  fl.  [Plin.]^  voy.  Bisamnis. 

Fermanagehsis  Gomit.,  le  comté  de  Fermor 
nagk,  en  Irlande  (Ulster). 

Fernerix,  Fernexu  (?),  Femex,  Femey, 
bourg  et  château  de  Fr.,  au  pied  du 
Jura  (Ain)^  célèbre  par  le  séjour  de 
Voltaire. 

Ma^ré  l'article  du  Seottiseh  Christian  Herald 
me  dte  U.  Gotton,  nous  n'admettons  point  que 
Voltaire  ait  établi  une  imprimerie  particulière  ou 
claodestîne  &  Femejr  ;  ses  relations  avec  les  impri- 
■Hws  de  Genève,  les  Bousquet,  et  surtout  les  frères 
Qsmer,  qui  publient  cette  édition  des  oeuvres  com- 
plètes du  grand  polygrapbe,  connue  sous  le  nom 
vEiUtkm  encadrée,  sont  trop  connues  pour  que 
oomafons  besoin  d'y  refenir;  mais  quant  à  Pimpri- 
Berk  de  Femey,  bien  que  certains  livres  soient 
sooscriis  4  ce  nom,  nous  ne  l'admettons  point. 
Void  la  noti éa Seotlish  Christian  Herald:  «Vol- 
taire  te  vantait  de  pouvoir  démolir  à  lui  seul  cet 
édifice  de  la  ctarétientë  que  les  mains  de  douze  apô- 
tres avaient  eu  tant  de  peine  &  ériger,  et  aujourd'hui 
cette  presse,  dont  il  usait  ÀFemey  pour  l'impression 
de  ses  blasphèmes,  sert  à  Genève  &  l'impression  des 
Saintes  Ecntnres...  U  faut  ajouter,  comme  un  fait 
singulier,  que  la  première  assemblée  qui  prépara  la 
réforme  de  VAtudUarv  Bible  Society  d'Edimburgh 
ftat  tenue  dans  la  cbambre  mémeoti  mourut  Hume,  ft 
Femey.  t 

L'indulgence  des  Sociétés  Bibliques  est,  on  le  voit, 
4  la  hauteur  de  la  tolérance  catholique. 

Ferniacum,  Frenay,  petite  ville  du  Perche 
(Mayenne)  ;  anc.  baronnie. 

Feronu,  ^jtÉmoL  [Ptol.],  ville  du  S.-E.  de 
la  Sardaigne^  auj.  Onme,  suiv.  Rei- 
chard,  ou  Orosai,  suiv.  Mannert. 

Fehranus  ou  Pfyretanus  Ck)MiTATUs  [Im- 
hof.]^  SuNDGAVu,  le  SundgaUy  district 
de  la  haute  Alsace,  c[ui  fait  partie  auj. 
du  dép.  du  HautrRhin. 


Ferrara  [Cell.],  Ferraru  [Cluv.,  Baron., 
Mn.  Sylv.L  Forum  Aueni  (Î),  Ferrare, 
Ferrara,  ville  d'Italie,  chei-lieu  de  lé- 
gation. 

Anc.  capitale  delà  maison  d^te.  Cette  rille,  fondée 
au  V*  siècle,  a  feit  longtemps  partie  du  domaine  de 
S.  Pierre  ;  elle  possède  une  bibliothèqne  fort  impor* 
tante.  L'imprimerie  remonte  à  Ferrare  au  xv*  siè- 
cle, et  c'est  k  un  Franais,  André  Beaufort,  qui  signe 
Andréas  Gallicus,  Anoreas  Belforti,  ou  Andréas  de 
Franda,  que  l'on  en  est  redevable^  Amatt  donne 
comme  premier  livre  exécuté  par  cet  imprimeur  une 
édition  des  commentaires  deServiusHonoratus  sur 
Virgile,  qui  fut  publiée  à  Rome  par  Odalricus  Gallus, 
en  1471  ;  mais  cette  même  année  nous  avons  une 
édition  de  Martial,  une  autre  des  Facéties  du  Pog- 
gio  et  un  volume  d'Augustin  Dathi.  Voici  la  descrip- 
tion du  Martial  t  au  recto  du  1er  feuillet:  PUNii 

SECVimi  EPISTOLA  AD  |1  COBNEUITM  PUBCUM.  L'épîtfP 

occupe  la  page  entière;  les  dix  lignes  qui  suivent,  et 

Î|ui  dans  les  éditions  postérieures  sont  espacées,  font 
ci  corps  avec  le  texte  de  fépttre;  le  v«  est  blanc;  an 
r*du  2e  feuillet:  M.  Valerii Martiaus  EpigbamI 
MATON  LiBKR  PIII1ID8 111 CIPIT  ;  suit  le  texte,  à  la  fin 
(r*  du  1920  f)  :  M.  Valerii  Mabtiaus  apopho|beta 

BZPUCIT.  FCUCITEB.  LiBEB  UUI.  FINIS. 

Hic  terminatur  totU  opus  MartiaU»  Valeriil 
çuod  continentur  in  quatuordecim  Ubris  parltia' 
tibus  Impressum  Ferrarie  die  secftda  luUi, 

Anno  Domini,  m.lxxi  (sic). 

In-4  de  192  ff.  à  29  lignes,  en  gros  caractère  lourd 
et  Irrëgulier.  sans  ch.,  réel,  nisign. 

Cette  édition  peut  être  considérée  comme  fnin^ 
eeps,  parce  qu'elle  a  été  donnée  sur  un  manuscrit 
absolument  différent  de  celui  gui  a  servi  à  Vindelin 
de  Spire  pour  son  édition  de  Venise,  sans  date  ;  la 
transposition  des  épignmmes,  l*idtération  de  quel- 
ques titres  et  l'absence  du  lÀbeUus  de  spectacuUs 
le  prouvent  surabondamment 

Baruffaldi  (7inx>9.  Perrar,)  signale  au  cataU  des 
Mss.  de  l'université  de  Leyde  un  titre  ainsi  rédigé: 
•  M.  Valerii  Martialis  epigrammaia  Ferrariœ^ 
1471,  a  viro  docto  conscripta,  •  C'est  l'édition  ori- 
ginale, prise,  ce  qui  s'est  vu  souvent,  pour  un  ma- 
nuscrit. (Voy.  Jac.  Geel.  Catal.  Cod,  Biàl.  Lugduno- 
Batavœ,  1852,  in-A.,  et  Catal,  BibL  Lugd,  Bat.t 
£lz.,16S6,  in-a.) 

Ce  volume  est  infiniment  précieux  et  de  la  plus 
grande  rareté  ;  nous  ne  pourrions  guère  en  citer  que 
cinq  exemplaires;  l'exemplaire  de  la  Bibliothèque 
impériale  a  coûté  2,000  fr. 

Le  comte  d'EIci,  le  comte  Rewiczky,  ne  le  possé- 
daient pas;  l'exempl.  de  lord  Spencer  vient  de  PincUi; 
celui  de  la  Laurentiana  a  été  acquis  de  la  collection 
Reina  de  Milan. 

Les  Facéties  de  Pogge  delà  même  année  suivent  de 
près  le  Martial  :  Jo.  Franc,  Poggii  Florentini  fa^ 
cetiarum  Libri  quatuor.  Impresse  ferraris  die 
quinto  Augusti  m.cgcclxxi.  l^e  nom  de  l'imprimeur 
ne  s'y  trouve  pas,  mais  les  caractères  d'André  Beau- 
fort  sont  trop  particuliers  pour  qu'on  puisse  s'y 
méprendre.  C'est  un  vol.  in-4,  de  66  ff.  à  25  lig. 
par  page. 

Enfin  paraît  le  19  octobre:  Traetatus  Augus^ 
tint  Dathi  senensis  de  variis  ioquendi  flguris , 
in-4,  de  S8  ff .  à  25  llg.,  sans  ch.,récl.  ni  sign.;  au  r» 
du  58*  f.  on  Ut:  expliciût  eleçâtie  parue  domini 
AugustinilBathi  Senensis.  Impresse  ferrarie,  die 
decilma  nona  octobrisA  M.cccaLXXi.| /mpressf 
Andréas  hoeopp,  eui  frâcia  nomélTradidit  :  at 
ciuis  ferrariensis  ego.lHerculeo  felix  ferraria  tuta 
manebatlNumine  :  perfectus  cum  liber iste  fuit. 

Ces  mêmes  mots  :  cui  Francia  nomen  se  retrou- 
vent dans  la  souscription  de  la  plus  ancienne  édition 
connue  de  Catulle.  Voyez  la  note  extrêmement  sagace 
et  réellement  intéressante,  que  M.  Brunet  consacre 
à  ce  (ait  bibliographique,  auiom.  lor,  col.  1G81  delà 
ve  édition  du  Manuel.  Nous  ne  pouvons  la  repro- 
duire, puisque  ce  grand  livre  est  dans  les  mains  de 


495 


FERRARIA.  —  FEVERSHAMTUM. 


496 


tous  les  bibliophiles,  et  nous  ne  nous  permettrons 
d*]r^)<Hiter  qu'une  obsenration  de  détail  :  M.  Briinet 
dit  que  «  dans  cette  édition,  nombre  de  lettres  sont 
mal  venues  sous  la  presse,  et  qu^elle  semble  être  un 
produit  imparfait  diin  imprimeur  peu  exercé,  et  par 
conséquent  pourrait  bien  avoir  précédé  le  Martialet 
les  antres  ouvrages,  pabHét  I  Ferrare  en  1471.» 
Cette  obsenration  supplique  également  au  Martial 
et  an  Dati,  dont  Pirrégularité  et  les  procédés  primi- 
tifiid^exécution  ont  frappé  tons  les  bibliographes, 
même  Dibdin,  et  nous  ne  pourrions  voir  dans  ce  bit 
la  preare  de  antériorité  ou  Catulle. 

Les  imprimeurs  fernurals  du  xv^  siècle  sont 
nombreux.  Noos  citerons:  Augustinus  Camems, 
qui  donne  VHoraeeàit  14(74,  in-4»  de  IM  ff.  On  lit  an 
To  du  dernier  f.: 

FerrarU  impreuU  regnàte  tub  hercule  diuo 
Beffia  quo  çaudet  nune  Uanora  utro  ; 

CamaruMpiurAuçwKnnuM,  eut  dédit  almd 
BemarduM  Lueem  bibtkfpota  bonus, 
u.ccccvaun. 

Et  deoeraème  Augustin  Gamer  nous  avons  un  livre 
encore  plus  illustre,  c'est  hi  célèbre  édition  de  la 
Tkiêikle  de  Boccace  de  1475  ;  celui-ci  est  beaucoup 
trop  connu  pour  que  nous  en  donnions  la  descrip- 
tion. 

Nous  en  aTons  vu  vendre,  à  la  vente  Costabili,  on 
bel  exemplaire,  incomplet  de  deux  feuillets  refldts 
à  la  plume,  moyennant  a,000  fr..  au  libraire  Boone 
de  Londres  ;  il  est  vrai  que  ce  léger  défaut  n'était 
pas  indiqué  au  catalogue,  et  que  le  fait  n'a  été  si- 
gnalé qu'après  Pa^udication. 

Puis  viennent  Petrus  de  Aranœyo,  Jobannes  de 
Tomaco,SeverinusFerrariensis,  Laurentiusde  Ru- 
beis  de  Valentia,  Andréas  de  Grassis  de  Castro 
Novo,  eic 

Ferrare  est  un  lien  d'impression  cher  aux  biblio- 
philes, car  les  éditions  princeps»  les  raretés,  les  cu- 
riosités bibliographiques  y  abondent.  Au  premier  rang 
nous  citerons  la  très-illustre  première  édition  de 

I'ORLANDO  FUUOSO    de  m  E88EB    LVDOVIOO  ABI06TO 

DA  Febhaba.  —  Impresso  in  Ferrara  per  Maestro 
Gionaf&i  Maxocco  dal  Bondeno,  a  di  xzii  de  Aprik, 
M.i>.xvi,  in-ft,  avec  privilège  de  la  république  de 
Venise,  du  15  octobre  1515. 

^ous  connaissons  six  ou  sept  exemplaires  de  en 
livre,  qui  vaut  aujourd'hui  5,000  ou  6,000  francs  s 
1.  Celui  de  la  Bibliothèque  Impériale,  provenant  delà 
collection  Soubise  et  payé  M  francs,  2.  fiibl.  de 
Dresde;  S.  British-Museum(Grenvilliana);a.  Bibl. 
de  Ferrare  ;  5.  BibL  de  Dubhn  ;  0.  Spenceriana  ;  7» 
Comte  Melzi. 

I^  seconde  édition,  encore  plus  rare,  puisque  Ton 
n'en  connaît  que  deux  exemplaires,  celui  de  la 
biblioth.  Angelica,  à  Rome,  et  celui  de  la  bibl.  de 
Dublin,  est  également  exécutée  à  Ferrare  :  Finisse 
Orlando...  Stampato  in  Ferrara  per  Giouanni  Bat- 
tisu  da  la  Hgna  Milancse,  a  di  xiii  di  Febraro, 
M.D.xxi,  in-4*  de  250  ff.  9i  2  col.  plus  1  f.  pour  Per- 
rata  ;  titre  rouge  dans  une  bordiu%.  L'exempt,  de  la 
vente  La  Vallière  (n*"  S0Q4)  fut  vendu  7  tr,  50  c.  à 
Tilliard  pour  Crevenna,  k  la  vente  duquel  (n*  MOO) 
il  ne  fut  payé  que  Ift  florins  10  :  c'est  celui  de  Du- 
blin ;  Pexempl.  Floncel  est  allé  4  Home.  BamfËUdl, 
dans  ta  Vita  deU* Ariosto^  rapporte  lui  doctuient 
qui  nous  apprend  que  PArioste  céda  100  exempl.  de 
Pédition  de  1521  au  libraire  Jacobo  dai  Gigli  de 
Ferrare,  moyennant  00  lire  (marc  anc),  à  con- 
dition que  ce  libraire  ne  pourrait  pas  vendre 
d'exemplaire  au-dessous  de  •Solidorum  iamareh.»^ 
c'est-à-dire  k  peu  près  2  lire  italiennes. 

Consulter,  pour  Phisioire  de  l'imprimerie  à  Fer- 
rare, BarufEaldi  {Typogr.  Ferrarese),  Gius.  Anto- 
nelli  [Eicerche  biblioar,  suite  Edtxioni  Ferraresi 
dei  Secolo  XF,  18S0,  in-ft),  Amati  (p.  246  et  suiv.), 
etc. 

Ferraru  fit.  A.],  à  TE.  de  Caralis^  loca- 
lité de  1  île  de  Sardaigne,  auj.  Verghe- 
reto,  bourg  près  Cagliari  [Reicbard]. 


Ferraria,  Perrière,  village,  du  Poîton 
(Vienne),  anc.  abb.  de  Bénéd.  =Uiie 
autre  abbaye  de  Citeaui,  du  dioc.  de 
Clermont,  et  plusieurs  autres  Xùcàhth 
portent  ce  nom  en  France. 

Ferraria  [Ann.  Hincmar.]^  FERRARiAim 
MoNAST.  IMabillonJ^  Ferriéres,  petite 
▼ille  du  Gàtinais  [Loiret]  :  anc.  abb.  de 
Bénéd. 

Ferrarije,  AQUiE  SEGEsiis,  Ferrtéres^booig 
de  Provence,  sur  Tétang  de  Bem 
(Bouches-du-Rhône) . 

Ferrarle  Garnohum,  Gûntring,  boorg  de 
Carinthie. 

Ferrarls  Ducatus  [Glttv.,  Gell.],  le  IMé, 
auj.  DélégaHon  de  FerrarCy  en  Italie. 

Ferrarius  portus,  Porto  Perrajo,  capit.  de 
nie  d'Elbe. 

Ferrata  ,  Ferbeta  ,  Pfyreta  [Merian.^ 
Imhof.],  Perrette,Pfrit,  bourg  d'Alsace 
(Haut-Rhin). 

Ferratus  mons,  le  Prahkenberg,  en  Al- 
sace. 

Ferrera,  Ferriéres,  bourg  de  Fr.  (Lot). 

Ferreus  Mons  [Plin.],  Monte  di  Cabarga, 
près  Santanaer  (Espagne). 

Ferroenses,  voy.  Faroensbs  INSCL£. 

Ferrucii  s  VU.LA  AD  Garumnau  [Ch.  Caroli 
C.  a.  843),  Castel-FerruSy  viUage  du 
Bas-Armagnac,  dans  le  dioc.  d*Aire 
(Landes). 

Fershelt),  village  d* Angleterre  (comté  de 
Norfolk). 

Le  rév.  Francis  Blomefield,  recteur  de  ce  villsfe, 
y  fit  imprimer  ou  du  moins  publia,  à  la  soucriptiQO 
de  Fersfield,  deux  ouvrages  aue  nous  aUons  citer, 
mais  qui  peut-être  furent  exécutés  à  Norvich  :  1. 
History  of  tfœ  aneient  cUy  and  burgh  of  Thaforà, 
Fersfield,  1739,  in-4.  Ce  vol.  de  10-18ft  pp.  Itit  rtaoi 
par  l'auteur  au  grand  ouvrage  suivant:  2.  iSnay 
towards  a  topographieal  history  ofthe  Countyef 
IVorfolk,  continued  by  the  Révérend  Charles  Par- 
kin,  Fersfield»  etc.,  17S9-75,  &  vol.  in-fol.:  les  den 
premiers  volumes  seulement  sont  sousciits  au  dcmb 
de  Fersfield,  aux  dates  de  1190  et  17ftl.  (Lovndes, 
I.  210.) 

Fescamdm,  voy.  Fiscannum. 

Fescenma  [Plin.],  Fesckn.vidm,  *x<ncwte» 
[Dion.  Halic],  ville  d'Etrurie,  sur  rem- 
placement de  laquelle  s^élè^e,  suivant 
Nardini  et  Mûller,  Civita  CasteHana, 
dans  la  délég.  de  Viterbe,  que  quel- 
ques géograpnes  croient  être  1  antique 
Falisca. 

FesuljE,  voy.  FjsuLi. 

Feversiiamium  ,  Feversham  ,  Favershan , 
bourg  d'Angleterre  (comté  de  Kent). 


497 


FEVOS  FL.  —  FINES,  AD  FINES. 


498 


Momeiiipniiitonsaasuppl.  doD'  Cotton  le  ren* 
triCDODeot  suiTant  :  une  rarissime  pièce  de  théâ- 
tre :  The  lamentaMe  €uul  true  Tragédie  ofM,  Ar^ 
4ttio(Pe»er$kam  in  Kettt  and  Blaek  WiU,  prîn- 
tei (or Edward  Wliite,en  1502,  in-4,  (Ut  réimprimée 
àFcfenbam  en  1770,  io-S,  aTec  une  préface  ridi- 
dftr,  qui  attribue  pteisamment  la  pièce  à  Shakespeare 

(UtMl»,  1.  62). 

Fivos  FL.  [Tab.  Peat.],  le  Belho,  afil.  da 
Pô. 

FuNHAERuoi.  C'était  le  nom  d'une  milice 
permanente  ded  tribus  d'Irlande  ;  on 
appelle  aussi  Feiani  les  Gaéls  d'Irlande, 
dans  les  anciens  chants  nationaux, 
d'ouest  Tenu  le  vocable  actuel  :  Fe- 

FiQRii  [Plin.],  «cxap(a  [Ptol.l,  petite  île 
sur  la  côte  N.-O.  de  Saraaigne,  auj. 
Cortefozzo. 

RcARu  [GeU.|,  FicuARU,  ViqkàeraSy  Ft- 
fàérts,  Yille  de  Catalogne  (Intend,  de 
Girone). 

FicELU,  Vesalu  superior,  XOherwesel , 
piince  prussienne  de  la  régence  de 
Coblenz. 

RcooE,  Cervia,  yille  d'Italie  (délég.  de 
Ravenne). 

RcDLEA  [CellJ,  FicuLNEA  Vetus  [Liv.], 
TJUe  des  Sabini,  au  pied  du  Mons 
Sacer,  dont  l'emplacement  était  auprès 
de  Genzano,  suiv.  Marmi  (Inscr.),  dans 
ladélég.deVelletri. 

FwEHM  [Cic,  Liv.,Tac.],  al  <ï»t^tivai  [Strab.l, 
Fidesa  [Tac,  Plin.J,  «H^wi  [Dion.J, 
Tille  des  Sabini,  à  40  st.  N.-E.  de 
Rome,  dont  les  ruines  se  Toient  à 
Castro  GmbUeo,  sur  le  Tibre. 

FmEirnA  [Lit.,  It.  Ant.],  ^Ftoentiola  vicus 

ilt.  Ant.l,  Ftoentia  Julia  [Martyr, 
tom.l,  yflle  de  la  Gaule  Cispadane, 
anj.  Borgo  di  San-Bonnino,  aans  le 
Parmesan  (Toy.  Burgus  S.  Donnini). 

FmEMTUcuii,  Fesensac,  Fezensao,  Yic-Fe- 
un$ae,  TÎlle  de  Fr.  (Gers),  anc.  titre  de 
comté. 

FiGiAcuM,  Figeae,  pet.  TÎlle  du  Quercy 
(Lot)  ;  anc.  abb.  de  Bénéd. 

FiGiJNiC  [Tab.  Peut.],  St.'Bambert,  bourg 
de  Fr.  (Ain). 

FiGUNJE,  AD  FiGUNAS,  Figifio ,  Fegino, 
bourg  du  Piémont,  près  de  la  riv. 
PolceTcra. 

FiLEUA,  ^tXixtx  [Ptol.l,  ville  des  Quadi, 
auj.  Pidnek,  bourg  au  N.-E.  de  la  Mo- 
ravie. 

FniCERi£,  FmGERLE,  FuîiGERi^,  Fougéres, 
Tille  de  Bretagne  (Ille-et-Vilaine). 

IL  Cotton,  d«M  le  aecond  Tolnme  du  Typogr,  Co- 


xttteer  (Oxford,  1866),   dit  que  l'imprimerie  fut 
exercée  à  Fougères  en  1783. 

FiLDM  Mdsiacdm  [Tab.  Peut.],  Filomusia- 
cuM,  station  de  la  Gaule  Lyonnaise, 
entre  Chantrans  et  Ornans,  est  peut- 
être  auj.  Mailley,  village  du  dép.  delà 
Haute-Saône. 

FiM£,  FisM£,  Toy.  ad  Fines. 

FiMBRJA,  VOy.  CiMBRIA  PARVA. 

FiNARiuM  [Alb.  Desct".  Ito/.],  Finale,  Fi- 
naro,  bourff  de  la  prov.  de  Gènes,  près 
de  la  mer  [Bisch.  etMôller]. 

Ces  deux  noms  nous  forcent  à  donner  séparément 
deux  faitsbibliographiques  :  sous  le  nom  de  Finale^ 
notu  trouvons  trace  dUmprimerie  existante  en  1043, 
si  nous  en  croyons  Melzi  {Dict,  Anon.  et  Pseud, 
1.167):  Vito  Canaldo,  Dolcezxe  amare^  opéra  di 
ec»  Finale,  per  Matteo  Spinola,  1643,  in-12;  le  nom 
X  de  Vauteur  est  supposé,  et  Mclxi  nous  donne  le  nom 
réel  z  P.  F.  Donato  Calvi,  da  Dergamo. 

D*autre  part  nous  trouvons  en  1676  un  livre  im- 
primé sous  la  rubrique  Finaro,  et  les  bibliographes 
croient  ce  nom  supposé,  indiquant  Florence  com- 
me lieu  dMmpression  :  //  MalmatUile  racquiitato^ 
poema  di  Perlone  Zipoli  {Lorenxo  Upp().  l'inaro^ 
nella  Siamperia  di  Gio.  Tommaso  l\os8i,  1676,  in-12, 
de  16-300  pp.,  livre  rare,  auquel  Charles  Nodier  a 
daigné  consacrer  un  article  aans  ses  Mélançes,  Le 
Manuel  veut  que  ce  livre  soit  imprimé  à  Florence  ; 
nous  ne  partageons  pas  cet  avis  ;  nous  ne  voyons 
guère  pourquoi  ce  recueil  de  Plorentininnes,  avec 
son  insolente  préface  du  Cinelli,  ne  serait  pais  exé- 
cuté dans  ce  oourg  génois,  et  nous  demandons  si 
rien  dans  ce  livre,  imprimé  en  earaetères  grossiers 
sur  au  papier  abominable,  c*est  l'expression  de 
Nodier,  in4iquc  quMl  soit  sorti  des  presses  élégantes 
de  Tél^nte  Florence. 

Fines,  voy.  ad  Fines. 

Fines  fit.  Ant.,  Geo.  Rav.],  sur  la  route 
de  Barcelone  àTarragone,  auj.  Jtfarto- 
rell,  bourg  de  Catalogne. 

Fines,  station  de  Tltin.  d'Ant.,  indi- 
quée sur  la  limite  du  territoire  des 
Petrocorii  et  des  Lemovices,  auj.  Ftr- 
mier,  suiv.  Forbiger. 

Fines,  sur  les  confins  des  Bituriges  et  des 
Lemovices  ,  auj.  St-Avit-d* Auvergne 
(Puy-de-Dôme). 

Fines  [It.  Ant.,  Tab.  Peut.],  sur  les  con- 
fins des  Bituriçes,  à  TE.  de  Limonum 
S  Poitiers),    auj.,    suiv.     Forbiger    et 
l'Anville,  S^-Michel-de-Uains. 

Fines  [Tab.  Peut.],  sur  les  confins  des 
Cadurci,   auj.  Bonrepos,  sur  le  Tescou 

(Gers). 

Fines  [Tab.  Peut.],  sur  la  route  de  Sens 
à  Orléans,  auj.  Courcy,  commune  près 
.dePithivicrs,  ou,  suiv.Reichard,la  ville 
de  Pithiviers  elle-même. 

Fines,  ad  Fines  [It.  Hier.],  la  BBche^es- 
Amauds,  village  du  Oauphiné  (Hautes- 
Alpes). 


499 


FINES,  AD  FINES.  —  FIVIZANUM. 


500 


Fixes,  ad  Fines  [It.  Ant.],  sur  les  confins 
des  Osismii,  auj.  la  Trinité,  prèsAvran- 
ches  (Manche). 

Fines,  ad  Fines  [It.  Ant.],  sur  les  confins 
des  Mediomatrici,  auj.  MarchevUley 
commune  près  Verdun  (Meuse). 

Finis  Valu  [Cell.],  Finis  Mûri  [Cambd.], 
voy.  Vindobala. 

FiNNiA,  voy.  Eningia. 

FixNMARcmA  [Cell.],  Finnomarchu  [Cluv.], 
le  Finmark,  Fimmarhen,  prov.  de  Nor- 
vège, dans  le  Nordlanden. 

FiNSBURGUM  (?),  Finsbwy,  grand  faubourg 
de  Londres,  qui  jadis  formait  un  bourg 
séparé  de  la  métropole. 

Une  imprimerie  y  fonctionnait  an  XTli«  siècle; 
M.  Cotton  cite,ei  nous  connaissons  :  KUburne*s  ^W») 
Dangerous  errora  in  several  late  printed  Bibles, 
Printed  at  Finsburjr,  1659,  in-4. 

Fionia  [Luen.j,  iledeFionie,  Fùnen,  Fyen, 
au  Danemark,  entre  le  grand  et  le  petit 
Belt. 

FiR.«si,  <ï>ip«T<roi  [Ptol.],  peuple  qui  habi- 
tait la  côte  S.-O.  de  la  Scandinavie. 

Firmanorum  Castrum  [Plin.],  FnuniM  Cas- 
TELLUM  [MelaL  4>tp|A6v  x(i<mXXw  [Strab.] , 
localité  du  Picénum,  auj.  FirmianOy 
dansladélég.  deFermo. 

FiRMiTAs,  voy.  Feritas. 

FiRMiTAs,  Ferté,  petite  ville  du  Luxem- 
bourg hollandais. 

FiRMiTAs  AD  Gronam,  la  Ferté-sur-Grôtie, 
commune  de  Fr.  (Saône-et-Loire) . 

FiRMiTAS  AD  JoTRUM,  lu  Ferté- SOUS- Jouarrc, 
ville  de  Fr.  (Seine-et-Marne). 

FiRMiTAs  A1.ESIA,  voy.  Ferttas  Alesh. 

FiHMiTAS  AucuLpei,  pu  QuALQUAHU,  la  Fer- 
té-Gaucher,  ville  de  Fr.  (Seine-et- 
Marne). 

FiBMiTAs  Naberti  ,  Id  Ferté'Si-Avhin , 
bourg  de  Fr.  (Loiret). 

FiRMiuM  JuLiuM,  ville  du  S.-E.  de  la  Béti- 
que,  auj.  Motril,  ville  et  port  d'Espa- 
gne (roy.  de  Grenade). 

FiRMUM  [Cic.  ad  A^.,  Mêla,  Liv.],  *(f>|xcv 
ni)ty,v6v  [Strab.J,  Firmum  Picenum  [Val. 
Max.],  Firmum  VicENUM  [Tab.  Peut.],  4>î^ 

atov  [Ptol.l,  FiRMUS     [P.    Diac],  FiRMU'M 

[Jornand.  ,  ville  du  Picénum,  auj. 
Fermo,  vil  e  du  roy.  d'Italie,  chef-lieu 
de  la  délég.  de  ce  nom. 

Les  bibliogra plies  ne  Tont  remonter  IMmpriracrie  à 
Fermo  quit  Tannée  1586  ;  nous  avons,  ù  la  date  de 
S 577»  plusieurs  volumes  à  citer:  Haym  (p.  153)  nous 
donne  :  Viia  di  San  Tommasod'Aquino  scritta  in 
latino  dal  P.  Guglietmo  di  Tocco  deU'  ordine  de* 


Predicaiari,  tradotta  dal  tat,  in  tolgareda  Go, 
Batliita  de  Lcctis,  Ferme,  1577,  in-S.  Le  catilone 
de  la  Ubreria  de?  Volpi  (PadoTa,  1756,  p.  12)  die  : 
AugenU),  Oraiio  del  preservarM  daUa  PM<.  Fcr> 
mo,  1577,  in-8.  Enfin  nous  connaissons  : /Monb 
Baptistœ  EvangeUi  Apologia,  Firmi,  1577,  Im4, 
O  rarissime  vol.  est  d*Ahle  M anuce,  le  fils  de  RmI  ; 
il  est  dédié  au  prince  Buoncompagni  ;  on  y  traufe-eei 
▼ers: 

Nonne  eadem  aentis  icrikiMque  Manuti 
Aide  Pater,  doetarque  virUmsptendorque  iMpoCm. 

FiscA  [Ann.  Sangall.  a.  1030],  FîSueâwl,, 
die  Grosse  Fischa,  riv.  d'Autriche,  afil. 
du  Danube. 

FiscANNUM,  Fisa  Campus,  Fescamum,  l'Ies- 
camp,  Fécampy  v'dle  et  port  de  ft. 
(Seine-Inférieure);  anc.  aob.  de  S.  Be- 
noît. 


L*imprimerie,  soiTant  M.  Frère,  ne  remoaie  I 
Fécamp  on*!  la  révolution  ;  Toici  le  titre  da  piDi 
ancien  volume  que  nous  ayons  reocontré  t  /mfnw- 
tion  pour  la  cavalerie  nationale  de  Pieamp,  ptr 
Leneuf,  capitaine,  Fécamp,  à  rimprimerie  de  Jw-B. 
Robert,  homme  de  loi,  s.  d.,  in-A*  de  6  ff.  M.  Frère 
dit  cet  opuscule  exécuté  vers  1792. 

FiscELLus  MONs  [Pliu.,  Siliusl,  dans  TOm- 
brie,  auj.  Monte  délia  Sibilia  [Forbiger]. 

FiSCUS   ISUCENSIS,    ou    ISUCUS,    DIZIACCM, 

Issy,  commune  près  Paris  (Seine). 
FisMiE,  voy.  AD  Fines. 

FisTUJAcuM,  FitiUieu,  commune  du  Dau- 
phiné  (Isère). 

FiTERUM,  FrrERiïiM,  Fitéres,  abb.  de  Q- 
teaux,  dans  le  roy.  de  Navarre,  du 
dioc.  de  Pampelune. 

I^  p.  Lelong  {Hist,  de  Fr.  L  801)  nous  donne  une 
indication  qui  semblerait  indiquer  une  imprimerie 
conventuelle  particulière  :  Exordium  ordinis  diter- 
ciensis  minus ,  seriptum  cirea  an.  1120,  juss» 
sancti  Stephani,  tertii  abbatis  cisterciensis,  per 
Jictigiosum  ejusd,  ord.  Anonymum,  plurimis  in 
lacis  auctum  et  notis  illuslratum  ab  Ignatio  Fir- 
mino  de  Hibero,  Fiterensis  Cœnobii  in  Begno  Xa- 
varrœAbbate,  Fiteri,  1610,  in-fol. 

FivizANUM,  Fivizano,  petite  ville  de  Tos- 
cane, nclla  provincia  di  Lune,  suH'Au- 
lella,  presso  il  golfo  délia  Spezzia  (Ama- 
ti)  (town  in  Etruria,  dituibdin),  sur 
les  confins  de  la  prov.  de  Gènes. 

Deux  citoyens  érudits  et  curieux  aBiatears  des 
lettres,  voulant  doter  leur  patrie  du  nouvel  art  mil 
depuis  quelques  années  seulement  était  si  générale- 
ment adopté  par  toute  Pltalie,  firent  venir  de  Venise 
un  imprimeur,  sans  doute  un  ou>Tier  de  Tatelier  des 
frères  de  Spire,  des  Jenson  ou  des  Valdarfcr,  et  tra- 
vaillèrent sous  sa  direction  aux  éditions  de  deux  des 
plus  grands  poètes  de  Tant  iquité  romaine,  qui  paru* 
reni  un  1472.  C'était  très-probablement  une  petite 
presse  particulière,  et  ces  publications  nVurent  point 
de  suite,  car  le  professeur  retourna  bientôt  à  Ve- 
nise, ob  nous  le  retrouvons  en  1477,  et  pendant  des 
siècles  on  ne  rencontre  plus  de  livre  souscrit  au 
nom  de  Fivizano. 

1.  ViRGiLii  OPERA,  1472,  pet.  in-fol.  allongé, de 
170  ff.  à  41  lignes  par  page,  à  la  fin  de  P^néide: 
PublHMaronis  VirgiliiMneiXdos  liber,  xiu  foeli- 
citer  finit  ;  puis  viennent  8  f  C  contenant  le  15«  livre 


501 


FIXA.  —  FLAVIONAVIA. 


502 


liouti,  et  au  y*  do  dernier  t  on  lit  ces  vers  cités 
par  tons  tes  bibliognq>lies  s 

S€uiptenmt  doeti  numiàvs  sed  pectore  firmo 
Cm'ÊdHa  uirgitU  natis  super  œthera  noti 
Imahu  exUtenê  primuâ,  bapUêtasacerdos 
ilM  AUexander  eamites  in  amore  benignt 
Qu /brtxoiii  uimmi  super  oppida  digni, 

M.GOOC.LXXII. 

1  iTim  ITTEXALU  AotHif AT» |5afyr(d  Poetœ 
INfiiiiited  Uber  ineipUl  {  )  emper  egoauditor, 
MrdaTt«L:Fims(| 

Otto  Ml  sof  yros  luuenaUM  pertege  aquùii 
Saiptit  quas  !aeotu$  œrenottmtenumu 
Jk FiMiumo:  Feueta  seddoetus  in  urbe  : 
lam  ffrldem  Imji«  patria  eUtra  tenet^ 
Sotfepreces  sotoequlcuiuiue  volumtnaeernis 
jfiXiMe  qui  pauper  porrige  vota  deo, 

iii4*de  72  ff.  à  27  lignes  à  la  n.  entière,  sansch., 
lécLf  sîgmni  lettres  capitales.  Cette  précieuse  édi- 
tipD  n'est  pas  diiée,  mais  la  Bibliotb.  impériale  de 
Paris  possède  un  exempl.  sur  lequel  on  Ut  d'une 
flude  écriture  authentiquement  ou  XT«  siècle  ces 
■ois;  Mei  Bartb.  Zbffii.  M.Gccc.LXXin,  et  nous 
ooyaisqiie  celte  date  de  li73  est  même  postérieure 
i  ctBede  cette  édition  de  Juuènat,  qui  probablement 
I  précèlé  le  Fir§He  que  nous  avons  décrit  tout 
(hbord.  D'après  les  deuxsouscriptions  on  doit  croire 
que  rimprinieur  vénitien  a  seul  imprimé  le  Juvé- 
jMi,  donnant  à  ses  deux  acolytes  ou  patrons  une 
boQoe  leçon  de  typographie,  mais  que,  par  suite 
d^ioe  modestie  assez  foctle  à  comprendre,  ils  n'ont 
ptiosésigoer  ce  premier  ouvrage  ;  d'élèves  étant 
passés  maîtres  lors  de  l'exécution  du  Virgile,  ils  ont 
fenrement  associé  leur  nom  à  celui  de  leur  maître. 
Qn  si  Ton  nous  blâme  de  nous  lancer  dans  ces  hy- 
pedites,  nous  répondrons  qu'elles  n'ont  rien  que 
de  fort  innocent;  ce  ne  sont  pas  là  des  (àits  histori- 
mesama  importants  pour  que  l'on  soit  tenu  de 
bire  acte  perpétuel  d'humble  scribe  d'enregistre- 
meat,  sans  ponvofar  se  permettre  quelquefois  de 
doooer Jour  a  quelque  boôffée  fentaisiste. 

Fixa,  yoj.  Flkxia. 

FuGiAcuM,  Flagy,  commune  de  la  Brie 
(Seine-etrMarne). 

FuxmiA  fJomand.l,  Romandiola^  Roma- 
Niou,  [Cluv.,  Cell.],  la  Bomagnay  prov. 
italienne  formant  aujourd'hui  la  aélég, 
deBacenna, 

Flamoîcu  [Plin.],  localité  de  la  Vénétie, 
auj.,  SUIT.  Reichard^  Flagogna, 

FlANiTICDS  smus  [Plin.]  ,  <l>Xav«>vixb;  x6Xiro; 

[Steph.],  Golfo  di  Quamero,  entre  Tls- 
trie  et  la  Dalmatie. 

Flandria  [CHuv.,  Cell.,  etc.],  la  Flandre, 
Fkmdem,  Wlaanderen,  anc.  comté  des 
Pays-Bas,  qui  forme  auj.  le  dép.  du 
Nord,  àja  France;  la  Flandre  orient, 
et  occid.  à  la  Belgique ,  et  partie  de  la 
Zéelande  à  la  Hollande. 

Funona    [Plin.],  0Xavû>va  [Ptol.],  <I»Xàv«v 

[Steph. J,  Tille  de  laLiburnie,  auj.  Fia- 
rma,  pet.  Tille  illyrienne  du  ceicle  de 
Trieste. 

FuvACDWA,  Flaoaccmrt,  commune  de  Nor- 


mandie (Eure). 
Fuvu  [Sigeb.  Chr.],  Flatucum,  Flaix, 


r 


depuis  St-ùermer,   village  de  Picardie 
(Oise);  anc.  abb.  de  Bénéd. 

Flayia  iEnuoRUM,  voy.  Augdstodunum. 

Flavia  CiESARiENsis  [Not.  Impcr.],  partie 
de  la  Britannia  Romana,  qui  se  trou- 
vait entre  le  nord  de  THuinber  et  la 
muraille  romaine. 

Flavia    Constantu  ,     voy.     Constantia 

(Gall.)« 

Flavia  Galuca,  TcùXixh  4»Xacuia  [Ptol.], 
Tille  des  Ilergetes  dans  laTarrac,  auj. 
Jpyaga,  Tille  de  T Aragon. 

Flavia  Lambris,  <l)Xaouia  AajAgpfc  [Ptol.], 
Flayiensis  CivrrAS  [Isid.  Hisp.],  Flavium 
Brigantium  [GraësseJ,  ville  de  la  Tar- 
rac.,  auj.  Betanzos,  ville  de  la  Galice, 
près  de  la  baie  de  ce  nom. 

Flavu  Solva,  voy.  Flavium  Solvense. 

Flaviacum,  Flaviniacum,  Flavigny,  pet. 
ville  de  Bourgogne  (Côte-d'Or)  ;  anc. 
abb.  de  Bénéd.  a.  606,  D.   d'Autun. 

Flaviana  Castra,  Flavianum,  voy.  Vini>o- 

BONA. 

Flavianum,  Flavinianum,  Fiano,  bourg  des 
Etats  Pontif.  (délég.  de  Yiterbo). 

Flaviobriga  fPlin.l,  ^XoloM^^v^o,  IPtol.], 
Amanes  Portus,  Bellum  vadum,  Bilbaum 
[Not.  Vascon.l,  Tille  et  port  des  Autri- 
gones,  dans  la  Tarrac,  auj.  Bilbao, 
ville  forte  et  grand  port  d'Espagne  dans 
les  provinces  Basques  ;  suiv.  quelques 
géographes  Fîaviobriga  serait  Portuga- 
letey  ville  de  Tlntend.  de  Bilbao, 

Cest  à  l'année  158S  que  l'on  fixe  l'introduction  de 
la  typographie  k  Bilbao  :  Pii  IV^Pii  V  et  Grego- 
m  XIII,  variœ  constitutiones.  Flaviobrigx,  Ma- 
thias  Paludanus,  1589,  in-4.  (Cat.  Baluze,  n*"  2780.) 
—  L.  Ariosto,  Orlando  Fttrioso,  traduiùio  en  ro- 
mance eastellano .  Bilbao,  Mathias  Mares,  158S, 
in-O,  VIII  fr.  Um.,  302  ff.  chifT.  et  U  ff.  de  table 
(Cat.  Dubois,  U,  7203)  ;  on  comprend  que  ce  Maibias 
Mares  est  le  même  imprimeur  que  le  Mathias  Palu- 
danus,  avec  un  nom  btinisé  d'une  façon  cavalière. 

Nous  citerons  encore  :  Lit*ro  del  invencible  caual- 
lero  I  Primaleon  Hijo  de  Palmerin  de  Oliva  donde  se 
ira  \\  tan  lossus  altos  hechosen  armas  y  los  de 
Polendos  su\\hermano  y  los  de  don  Duardos 
principe  de  Ingtater \\ray  de otros  preciados  ca' 
uaUeros  de  la  corte\del  emperador  Palmerin.  Im- 

f>resso  en  Bilbao,  por  Mathias  Marcs,  mercader  de 
ibros,  afio  de  m.d.lxxxv,  in-fol.  de  239  ff.  à  2  col. 
(Gallardo,  l.  998). 

Enfin  :  Andrez  de  Poca^  IlydroçrapMa  la  mas 
euriosa  que  liasta  aqui  ha  salido  a  lut  :  con  la 
graduacion  de  los  puertos,  y  la  navegacion  al 
Catayo  por  cinco  vias  diferentes,  Bilbao,  1585.  2 
tom.  en  un  vol.  in-(k;  la  navigation  au  Cathay,  c'est* 
à-dire  en  Chine,  est  annoncée  comme  traduite  «  tia 
un  libro  inglese,  impresso  in  Londres^  1580.» 

Flavionavia,  OXaouîova&uia  [Ptol .],  ville  des 
Paesici,  dans  la  Tarrac. ,  qui  serait  auj., 
suiv.  Cell.  et  Bisch.  etMÔll.,S.  Andero, 
bourg  de  Biscaye,  ou  FuaneSj  petit  port 


503 


FLAVIONIA.  —  FLEVUM. 


504 


près  de  Santillana,  dans  la  même  pro- 
vince. 

Flavionia,  FtAvioNUM  [Mcrula,  Cosmogr.l, 
OisiwjSTELLA  [AIariana]y  Santiago  de 
ComjïosteUa,  SatntJaajuesde  Compostelle, 
y'\\\e  d'Espagne,  dans  Tintend.  de  la 
Corogne  (Galice)  ;  archevêché  et  uni- 
versité. 

Imprimerie  en  107S.  Voici  le  titre  «Ton  Tolame 
cité  par  Antonio  t  Eespue$ta  teoloçiea  acerea  ttel 
abuÈO  de  to*  eseotado$,  hoc  at  ad  interrogatUmem 
D,  Andreœ  Gironii,  eommteUani  orckiefftseoffL 
Gompostells,  apad  Antooiom  Frais  Pineiro,  167S, 
ln-4.  Par  Escotadot,  le  respectable  théologien  en- 
tend la  mode  qne  les  Espagnoles  commençafenc  à 
inirodoire,  d*écbancrcr  les  robes  un  peu  plus  bas 
qiNf  les  ^ules  {ita  vocatnostraœta»^  dit-il,  demU^ 
ê<u  infra  humeroê  femituamm  veue$), 

Fr.Avii'if  [Plin.],  ville  de  la  Pannomie  su- 
per., aui.  S.  Xndraestadt,  ville  d'Illyrie 
(cercle  de  Klagenfurth). 

Flaviusi  Aurgitanum  [Maratori],  Gienna, 
GiENsuM  [Cell.l,  GmENNiuM,  JiENA  [Ccll.], 
Jaen,  ville  d'Andalousie,  chef-lieu 
d'une  intendance;  quelques  géogra- 
phes ont  cru  qu'elle  occupait  1  empla- 
cement de  l'anc.  Oningis. 

La  Sema  Santander  est  ici  notre  autorité,  car 
Mcndcz,  à  la  p.  399  de  sa  dernière  édition,  dit  ex- 
pressément avoir  cherché  partout  quelques  rensei- 
Kiieoients  sur  la  proto-typographie  de  Jaén«  et  n*avoir 
rien  trouvé  que  rindication  passablement  dubitative 
de  la  Sema  ;  indication  qui ,  du  reste,  est  appuyée 
par  Nain  cl  p<r  Bcichhan.  Voici,  d*aprhi  ilain,  le  titre 
du  volume  mentionné  par  la  Serna,  Panzer,  Cabal- 
Irro,  etc.:  Gui  {Pehnti  do .  vilta  montf$  Albani 
Presbytn\  traelatuB  de  dtfferentiis.  A  la  fin  :  Pi- 
nitus  hic  liber  de  differentia  edUus  à  MagiUro 
Pctro  Dagui  in  urbe  Giennetisi  anno  a  Sativilate 
dmnini,  M.ccccc.  die  vero  20  mensÎM  matt  ;  sans  in- 
dication de  format. 

Tous  les  bibliographes  que  nous  venons  de  citer 
croient  que  cette  date  (1M)0)  doit  s'appliquer  l  la 
composition  et  non  point  à  Pexécution  tj-pographi- 
(|uc  du  livre;  dans  ce  dernier  cas,  il  nous  faudrait 
rrimrter  Timprimerie  4  Jaen  à  plus  d*un  siècle,  car 
c*e»t  si'ulenieiit  dans  la  première  année  du  xvii*  siè- 
cle que  nous  rencontrons  le  nom  d'un  imprimeur. 
Fernando  Diax  y  Montoya. 

Antonio  et  Gallardo  citent  une  édition  de  la  Vida 
de  Roberto  del  Diablo,  despues  de  gu  conversion 
llamado  ilombrtde  /)ros, exécutée  à  Jaen,  en  1028, 
in-4. 

FiJiviuM  Brigantium,  voy.  Brigantium. 

Flavii:m  Interamniuh^  Pons  ferratus  (?), 
ville  de  la  Tarrac,  auj.  Ponferrada, 
ville  du  roy.  de  Léon. 

Flayium  Solvense  fPlin.],  Flavia  Solya 
[Inscr.  ap.  Grut.j,  ville  de  la  Norique, 
auj.  Solfeld,  TÀotféld,  dans  la  Garin- 
thic. 

Flavoxirnsis,  Flamoniensis  Circulus,  Cercle 
de  Fiume,  en  lllyrie  (gouv.  de  Trieste). 

Flemma,  Flwns,  bourg  de  Suisse  (c.  de 
St-Gall). 

Flemum^    Flenium  ,    Gastellum    Flemum 


[Tac.],  ♦Xucuu  [Ptol.],  ville  des  BaUvi, 
auj.  Màrding,  Mattrdingen,  bourg  de 
Hollande,  près  de  Rotterdam. 

Flenopolis,  Flensburgum  [Pontan.  Descr. 
Dan,],  Flenshvrgy  Ftensborg,  ville  da 
Danemark,  sur  la  Baltique  (Sleswig). 

L^imprimerte  remonte  encettevflleèrtaoée  lOTSi, 
suivant  Falkenstein  et  Gottoo  :  les Cololo^i  titronm 
in  Germania^  Gallia  et  Belçio,  efc,  novisaims  te- 
pressorum^  publiés  ft  Amsterdam  de  1878  à  16B, 
Jn-4,  chex  Jansson-Wcsberg,  nous  dooMiitfftoeifve- 
ment  le  titre  d*uD  volume  à  cette  date  loprioié  à 
Klensborg  :  Franeiseî  Woeraeri  relMkmet  MigUh 
rirO'PoUtieœ.  Mensbufgi,  1675,  in-ft.  Bmkt  et 
Freytag  nous  donnent  les  titres  d'autres  connu 
du  même  auteur,  mais  ib  sont  imprimés  à  Goftti- 
hague. 

Fi.Fj:iN'GA  [Zeiler,  Guicciard.l,  Flessoiga, 
Flessinguey  Vliessingen,  Mtssingm,  vUle 
forte  de  Hollande,  dans  l'Ile  de  Wtl- 
cheren  (Zeeland);  patrie  de  rarnînl 
Ruyter. 

Un  livre  de  Jean  TafTln,  imprimé  dans  celte  rOle 
en  1C09,  en  kithi  et  en  français,  parait  être  le  phn 
ancien  spécimen  de  nmprhnerie  de  Flesilugue  qui 
soit  venu  Jusqu**  nous,  du  moins  avec  une  date  cer- 
taine :  ExposMoH  de  l'âp^ealfpse  on  BMÏÊliom 
de  St-Jean,  par  Jean  Taffln,  Flesalngoe,  Hll, 
in-8  [Vmi,  elsev.,  10S4,  Uo.  fironcaiM,  p. 4  icBt.de 
Tournes,  1078,  p.  148,  etc.),  publié  en  ntfai  sow  le 
titre  de  t  Paraphrasa  GaUica  m  Àpoeat^/vsin  /^ 
hannts  TafflnU,  Flessing»,  1800.  (Voy.,  au  sq)ei  de 
Jean  TBffin  et  de  J.  Crespin  d*Arrat,  le  Utre  d'an 
livre  cité  au  Manuel,  tom.  Il,  col.  A2t  t  Jetn  TmHù 
y  est  qualifié  de  «  ministre  de  la  Parole  de  Dieu  de 
iV^lise  francise  4  Flessingue  ■  ). 

l  n  livre  sans  date,  mais  que  nous  croyons  exécuté 
au  xviiie  siècle,  nous  donne  le  nom  d*an  imprUnev 
i  Flessinguc  i  Dis  s  de  heure  van  den  lande  van 
Zelanil  {Geemancerd  a,  S495).  Vlissingen,  vcor 
Toussainct  le  Sage,  Boekverkoper,  in-tk. 

Citons  encore:  Costumen,  Statuten,  PrbftUgien 
en  Ordonnantien  der  stadt  Vtissinçen  (a.  lSIS-1858), 
Vlissingen,  1763,  in-4. 

FiJvTio  [Tab.  Peut.,  Geo.  Rav.],  localité 
des  Batavi,  entre  Utrecht  et  Leyde,  aui. 
Ysselstein^  suiv.  Wilhelm,  ou  plutôt 
Fleuten,  Vleuien,  bourg  de  la  pruv. 
d'Utrecht. 

Flkvo  IxsuLA  [Mêla],  île  du  LacusFlevo, 
auj.ri/e  d'irh,  dans  le  Zuydersee. 

FLKVf»  Laciis  [Mêla],  Flevum  AusTRDîm 
[Cell.],  Lu:us  Imbieksus  [Tac.j,  lac  au 
N.  de  l'île  des  Bataves,  qui,  par  le 
Flevum  Ostium,  communiquait  avec 
rOcéan  germanique;  une  irruption 
de  la  mer,  en  1238,  en  a  fitfH  le  Suder- 
see,  Zuidersee,  Zuycia*see,  mer  intérieure 
de  la  Hollande. 

Flevoiandia,  rîle  Vlieland,  au  N.-E.  du 
Texel  (prov.  de  la  Hollande). 

Flevl'm  IPlin.,  Mela^  Tac],  oxucûfi  [Ptol.], 
localité  des  Frisii,  dans  le  N.-O.  de  la 
Germanie,  auj.,  suiv.  Kruse,  WiesfHd, 
au  N.-O.  de  Groningue;  et,  suiv. 
Gell.,  Fliedorp, 


505 


FLEXIA,  -  FLORENTIA. 


506 


Flexu,  Fixa  Andecavorum,  la  Flèche,  ville 
de  Fr.  (Sarlhe). 

Nous  ne  poofonsbire  remonter  rimprimcrie  dans 
cette  ville  q^  rannée  1575  :  Discours  de  l'Origtne 
des  GtaiMs;  ensemble  des  Angevins  et  des  Mon- 
eeaux,  par  Jean  le  Maste,  Angevin,  La  Flècbn , 
René  Tkvis-MaiUea,  1575,  pet.  in-8  de  23  pp.  (la 
Croix  d«  Maine.  L  5A1.  —  P.  Leiong.  II,  0).  •  r>ï  Jean 
le  Jtasie,  AngeTin,  dit  La  Croix  du  Maine,  estoiten* 
qoestenr  4  Baogè,  au  pays  et  duché  d'Ai^ou,  homme 
ODCie  en  grec  et  latin,  et  poCte  francois.  •  Ce  petit 
Mine,  qui  commence  par  l*c\posé  des  idées  singu- 
Uèrea  des  aateurs  sur  l<èrigine  des  Gaulois,  finit  par 
laloiDi^  du  Draociscain  Jean  Porihaise,  auquel  son 
ovfrage  est  dédié-  Jl  figure  au  catal.  Secousse  (no 
9186),  oè  par  erreur  il  est  porté  sous  la  date  de 
tftTS. 

Les  imprimeurs  qui  ont  suiri  René  Trois-Mailles  ft 
La  Flèche  sont  s  Jean  Rtee,  l'imprimeur  onlinaire 
4e  la  coosrégation  de  Jésus,  dont  le  célèbre  collège 
tat  fondé  en  1013  par  Henri  IV  ;  Hébert  (i518-1020)  ; 
Georse  Griveau,  dont  nous  rencontrons  le  nom  vers 
MB,  et  4lQQt  la  veuve  continue  le  commerce.  Cest 
I  ce  George  Griveau  que  Ton  doit  Timprcssion 
ée%  ouvrages  aasea  recherchés  de  Mathuiin  Jousse 
et  U  Flèche  :  VArt  du  Serrurier  ,  1A27  ;  les  Se- 
ereu  dtAreldUeiure,  1<M2  ;  enfin  le  Tiiédtre  de 
fort  du  Cturpeniier,  1059,  3  \ol.  in-fol. 

Les  arrêts  du  conseil  de  1704  et  de  1739 conservent 
«B  imprimear  à  la  Flèche  ;  en  1759  un  nouvel  arrêt 
snmtrimf  r^ablissement  typographique  de  Louis 
Amas,  et  le  rapport  fût  à  M.  de  Sartines  en  1764 


donne  le  nom  de  rimprimeur  existant  dans 

cette  vjBe  i  cVst  Loais-Eusuche-Rrné  de  la  Fosse, 
qai  avait  en  1737  ioccédé  à  son  frère  Eustache-Fran- 
çoit  de  11  Foise  ;  U  possédait  deux  presses. 

Flexc¥  [It  Ant.,  Tab.  Peut.],  voy.   ad 
Flexim. 

Fuegekstall  (^,  lieu  d'impression  sup- 
posé (?). 


(suppL  t.  U,  p.  81),  s*appuyant  sar  le 

CaimL  Christ  Leipx.  1757,  cite  t  Joh.  Pischarts, 
aUer  Prueliek  Grossmutter,  diediekgeàrockte  pan- 
tafruelbdseke  Betruqdieke  Prockdieh  oder  pruch- 
mastiekatz^  laulafel,  Baurenregel  vnd  Weiter 
MêehiiM  auff  aile  Jahr-Geriehnet,.,,  Gednickt  im 
FUegenstalU..  1508,  in-8.  Ubellus  festlvus  et  rarus. 

FLORE!rnA  [Tac.,  Flor.,  Plin.l,  ^Xfù^trna. 

tPtoL],  FlorentiaTuscorum  [tab.  Peut.1, 
*L0RE5TiNA  CoLONu  [FrontinJ,  ville 
d'Elroriey  sur  rArnus,  auj.  Fiorenza, 
Firenze,  Florence,  anc.  capit.  du  grand- 
duché  de  Toscane,  auj.  capitale  provi- 
soire du  royaume  d'Italie,  sur  TArno  ; 
Eitrie  de  Dante,  Pétrarque,  Boccace, 
achiaveU  Galilée,  Andréa  del  Sarto, 
Léon  X,  Maso  Finiguerra,  Benvenuto 
Geliini,  et  d'une  foule  de  grands  hom- 
mes, qui  ont  fait  de  cette  noble  ville 
le  plus  glorieux  foyer  littéraire  et  ar- 
tistique de  l'Italie. 

Les  grandes  bibliothèques  de  Florence  sont  extré- 
nemcni  nombreuses;  nous  citerons  la  Laurentia- 
NO,  4  laquelle  ont  été  réunis  les  précieux  incunables 
du  comte  d^lci  et  les    manuscrits  du  grand^uc 
Léopold;  les  catalogues  de  toutes  ces  collections 
ODt  été  rédigés,  savoir  :  celui  des  Mss.  grecs«  latins  et 
italitts,  par  Bandioi  (Florentin,  1764-78,  8  vol.  in- 
(oi.)  et  ce  catalogue,  dit  afec  raison  Adrien  Balbl,  est 
aache(-d*cnivre  de  méthode,  de  critique  et  de  clar- 
té. -  Le  catalogue  des  Mss.  de  la  bibl.  Leopoldino- 


Ijiurentiana,  par  le  même  Aug.  Mar.  Bandini,  forme 
S  Tol.  in*rol.  imprimés  de  1791  àl79S;  enfin  les  ma- 
nuscriis  orientaux  avaient  été  antérieurement  dé- 
crits en  un  vol.  in-fol.  (Florentic,  1742)  par  Stcpli. 
Evod.  Assemani,  le  neveu  du  célèbre  Joseph  Simon 
auquel  on  doit  le  catal.  des  Mss.  orientaux  de  la 
Vaticanc.  Quant  aux  trÈs-précieux  incunables  du 
comte  Angiolo  d'EIci,  ils  forment  un  catal.  spécial, 
publié  eu  1826  à  Florence,  in-fol.  avec  portrait  gr. 
par  l\aphaél  >lorghen. 

La  nagiiabecehUma^  qui  possède  environ  150,000 
imprimés  et  10,000  manuscnu.  Cette  spicndide  col- 
lection provient  d'Antonio  Magliabecchi,  «  vir  eru- 
ditionia  laude  loto  or&e  eelebriSy  dit  Montfaucon  ; 
is  nos  consiUo,  opera^  lilnisque  suis,  nom  bibliO' 
thtca  gaudel  numerosissimn,  juvlt  assidue.  »  Le 
catal.  de  ses  manuscrits  a  été  publié  par  Ferd.  Fossi 
à  Florence,  de  1783  à  1785,  en  trois  vol.  in-fol.;  celui 
des  éditions  du  xy*  siècle  forme  à  lui  seul  deux  vol. 
in-foL  publiés  par  le  même  Fos^i  en  179S. 

La  Ricca»'dianat  dans  laquelle  se  tiennent  les 
assemblées  de  la  célèbre  académie  délia  Crusca; 
c'est  Tancienne  collection  du  marauis  RIccardi,  dont 
le  catal.  fut  publié  à  Livoume,  in-fol.,  en  1756. 

La  Marurelliana.  etc. 

L'histoire  de  la  typographie  florentine  a  ét<^  l'ob- 
jet de  nombreux  travaux  estimables,  oue  M.  Bcrnanl 
a  résumés  avec  une  grande  lucidité  dans  son  c\cel- 
lente  histoire  de  l'imprimerie  ;  il  ne  nous  est  mal- 
heureusement pas  permis  de  le  suivre  dans  les  dé- 
tails intéressants  qu'il  nous  donne  d'après  Federigo 
Fantossi  {Not.  btogr,  di  Bernardo  Cenntni,  Fi- 
renze, 1880,  ln-8),  Cnmbi  {Dcliiie  ttegli  cruditi  Tos- 
co/if^ ,  F.  Fossi  {Cat.  lib,  Sœc.  xv.  impr,  Hagliab, 
Biblioth.)^  Vinc.  Fineschi  {NoHtie  slori'-he  sopra  la 
Stamp.  di  BipoU) ,  Dibdin,  Audiffret,  Panzer,  Ama- 
ti,  etc.  iNouB  nous  contenterons  d'esquisser  les  faits 
acquis  à  l'histoire. 

L'introdticteur  certain  de  la  typograplile  b  Flo- 
rence est  un  orfèvre,  Bernardo  Gcnnini,  né  le  *i  dé- 
cembre 1415,  filsde  «  Bartholomeo  di  Cenni  del  Fora, 
Becoijo  di  professione  ■ .  U  eut  quatre  fils,  dont  le 
second,  Domineco,  né  en  1452,  et  le  dernier,  (iio. 
Francisco,  né  en  1458,  suivirent  la  carrière  pater- 
nelle. 

En  1451 ,  Bernardo  Cennini  travaillait,  sous  la 
direction  de  l'illustre  Lorenzo  Ghibérti,  aux  or- 
nements des  portes  du  Baptistère  ;  mais,  aussitôt 
que  le  bruit  oe  l'arrivée  en  Italie  d'ouvriers  alle- 
mands accueillis  dans  un  couvent  des  Etats  du  Pape, 
et  le  retentissement  de  leur  invention  sublime,  fu- 
rent parvenus  Jusqu'à  lui,  ilqm'tta  tout,  et  résolut  de 
faire  Jouir  sa  patrie  des  prodigieux  avantages  de 
cette  découverte,  destinée  à  renouveler  la  race  du 
vieux  monde.  Seul,  sans  notions  typographiques, 
sans  guide,  sans  autre  aide  que  celle  de  ses  deux  fils, 
il  découvrit  tous  les  procédés  Jusqu'alors  employés, 
et  par  une  sorte  de  divination  prodigieuse,  mais 
qui  éLiit  bien  le  fait  des  artistes  liorentins  de  cette 
époque,  il  sut  se  les  approprier,  et  parvint  à  mettre 
au  Jour  en  1471  un  livre  important,  qu'il  ne  put 
terminer  qu'en  1472. 

Servii  EXposiTto  ViBGiui.  ServU  UonoratiMaur 
grammatica  explanatio  in  Bucoliea,  Georgiea  rt 
jEneidem  Maronis^  in-fol.  de  257  ff .  à  43  lig.  par 
p.  Gommenco  au  ro  du  l*r  f.  par  ces  mots  : 

(B)  VCOLICA  YT  FERVNT  DICTA  SVNT  ACV- 
STODIA  BOVIIID  EST  PRECIPOA 

ElflM  SYNT  A?ftXALIA  APVDRTSTICOS  DO- 
UES... 

Les  souscriptions  des  trois  parties  sont  trop  itii 
portantes  pour  que  nous  ne  les  donnions  pas  textuel* 
lement  : 

A  la  fin  des  Bucoliques  (V^  du  r°  23),  on  lit  : 

Ad  lectorcm  [Iflorenliœ.  vu.  idvs  novembres  || . 
MCCCCLXXI  Bernardvs  Cennius  (sic)  aurifcx  om- 
nium iudicio  praesltantissimus:  et  Dominicus 
eius.  P.  egrcgiœ^ndolis  aiiolleicensî  exprcisis 
ante  calibe  cararteribus,  ac  dein  ||  de  fiisfs  literis 
uolumen  hoc  primum  impresserunt,  \\  Petrus  Cen^ 


!>07 


FLOKENTIA. 


508 


ninus  Bemardi  eiusdem,  F.  quanta  votuit\\cura 
et  diligèlia  emendauit  uti  cemU.  Florentinia  in| 
çenU»  nil  ardui  est, 

•  I/op^Tation  dn  la  gravure  des  poinçons  sur  acier 
et  dr  la  Tonte  dt's  carucU>n>s,  dit  M.  Bernard,  est 
parfaitement  décrite  |)ar  cette  première  souscrip- 
tion. ■ 

Le  commentaire  sur  les  G<k)rgiques,  qui  suit, 
est  terminé  au  v<>  du  f.  55,  i>ar  cette  souscrip- 
tion: 

Servit  lionoratigrammatici  inGtorlçica  Uaro- 
ni$  explanalio  explicttlad  lectoremlPlorentiœ,  F. 
idus  JanuarioMl,  mcccclxxi.  (Cest-)i-dire 9  JanTier 
1^72). 

Ijï  souscription  qui  suit  est  exactement  sembla- 
ble à  celle  d4:s  Bucoliques,  sauf  les  mots:  ut  ea*ni$f 
qui  mauqumt* 

Uuis  vient  TEnéide,  qui  contient  180 fT.,  et  au  ▼* 
du  f.  235,  commence  :  eiusdem  ad  Aquilinwn  de 
natura  syUabarum  libeUu»^  2  ft  au  vo  du  237*  et 
dernier  on  lit  : 

adLectorenu 
Itcrnoi'dus  Cenninuê  aurifex  omnium  iudieio 
prœ»tantissimu8  :  et  ikjminicus  ctus.  P,  optimœ 
indolis  aioletcenê  impreaerunt.  Petrvâ  eiusdem 
Bcrnnrdi.  P.  emendaoit  :  eumantiquitsimis  aulem 
multii  exemplaribus  contulit:  inlprimiMque  UU 
curœ  fuit,  ne  quid  alienum  tervio  adteriberetur, 
tieu  quid  recideretur  aut  deesset  :  quod  ifonorati 
essepenfetuMta  exemptaria  demonstrarent.  QuO' 
niam  vero  plerosqite  iuvat  manu  propria  suoque 
moregrœca  interponere  :  taque  in  anttquis  Codi' 
ciifus  perpauca  «vnf,  et  accentué  quidem  diffieil' 
tlme  imprimendo  notari  possunt  :  relinquendum  ad 
id  spatia  duxU,  Sed  eum  apud  homines  perfectum 
nihil  Bit ,  uUi»  vidtri  cuique  detfebii  :  si  M  tihn 
{quod  wtiementer  optamus)  prœ  aliis  emendati 
reperientur.  Absolutum  opus  Nonis  Octobribus, 
MCCGCLXXii.  Ptorentiœ  (7  octobre  1J:i72). 

Nous  voyons  Ift  intervenir  le  fils  aîné,  PietroCen- 
nini,  ■  homme  docte  et  pieux,  dit  Mars.  Ficin  dans 
ses  lettres,  qui  fut  attaché  comme  secrétaire  &  l*am- 
iKissade  que  la  république  de  Florence  envoya  au  roi 
Fenlinand  de  Naples»  ;  Apost.  Zeno  parle  aussi  en 
lx>ns  termes  de  ce  fils  de  Bernard  Cennini,  qui  vou- 
lut aider  son  vieux  père,  en  lui  servant  de  correc- 
teur, «  et  lui  paya  de  cette  façon  la  dette  que  les 
excellentes  études  dont  il  était  redevable  à  son  père 
lui  avaient  fait  contracter  envers  lui  (Donat.  Accia- 
ioli)  a.  Ce  fut  lui  aussi  qui  remplit  de  sa  main  les 
mots  grecs,  que  Pabsence  de  caractères  et  d'accents 
forçait  ûv  laisser  en  blanc,  et  son  écriture  est  d*une 
grande  élégance,  disent  Bandini  et  Fossi. 

Malgré  les  indications  vag«  de  l*anxer,  de  Mait- 
taire,  d^Audiffret,  et  même  de  M.  Brunet,  ^i  attri- 
bue k  (lennini  Texécutiondu  traité  de  Marsiie  Ficiu, 
de  vcra  religione,  d'après  Tallégation  d'Et.  Audin, 
\i'  bibliothécaire  du  comte  de  Boutourlin,  traité  que 
le  judicieux  Fossi  décrit  comme  faisant  partie  de 
la  Magliab<'cchiana,  mais  se  garde  bien  (l'assigner 
aux  presses  de  Cennini  ;  malgré  toutes  (  es  problé- 
matiques assertions,  il  iiaralt  aujourd'hui  déhnitive- 
ment  prouvé  que  tous  les  eH^orts  des  Cennini  se 
sont  l>oniési  l'exi'cution  d'un  seul  li\Te;  satisfaits 
d'avoirdoté  leur  patrie  de  l'art  divin,  craignant  de  ne 
l>ouvoir  soutenir  la  concurrence  des  ouvriers  alle- 
mands qui  arrivaient  de  tous  côtés,  suggère  M.  Ber- 
iianl,  le  vieux  Cennini  et  ses  nls  revinrent  modeste- 
ment à  leur  première  profession,  si  honorée  à  Flo- 
n*in:e,  et  on  les  voit  exener  l'état  .d'orfèvres  jus- 
qu'à la  lin  du  xvc  siècle. 

Le  second  imprimeur  de  Florence  est  un  Allemand, 
Jean,  fils  de  Pierre,  de  Mayence  ;  ce  qui  l'a  fait 
pci-ndre  par  quelques  bibli(^n^phes  pour  le  fils  de 
Pirrn*  S<:h(rfrer,  lequel  succéda  k  son  père  en  1502 
et  n'ii^ait  que  huit  ou  neuf  ans  en  ltk72.  Cest  à  cet 
imprimeur  que  l'on  doit  la  première  édition  du 
Philoculo  de  Roccace.  A  la  fin  :  Magister  Joan- 
nés  Pctri  de  Magontia  scripsit  hoc  opus  Plo- 
rùiiœdiexii.  Nouembris  mcccclxxii,  in-foL  de266 
f  f.  à  34  longues  lignes  à  la  page  entière. 


\jn  caractères  ont  beaucoup  de  rapport  avec  cmx 
de  l'imprimerie  de  S.  Jacques  de  RipoU  dont  imo» 
niions  |)arler.  Une  édition  des  THom/Ide  Pétrarque, 
împriméf  sans  date  par  ce  Jean  de  Mayence,  pûie 
également  cette  mention  :  scripiit^  qui  ne  te  trouve 
pas  sur  les  libres  sortis  &  la  fin  du  siècle  des  pi«»> 
ses  de  cet  imprimeur. 

Ce  fut  ce  J(>aii  de  Mayence  qui  céda  en  1477  an 
chefs  de  riiiiprimerie  de  S.  Jacques  de  Rlpoll,  da 
matrices  de  caractères  romains,  moyennant  10  lo- 
rins  d'or. 

Nous  arrivons  à  l'établissement  typographiqiK  et 
ce  couvent  de  sceurs  de  l'ordre  de  S.  DominiqK, 


dont  Vlncenzio  Fineschi  (et  non  pas  Fotlini, 
l'appelle  M.  Krunet,  1,  coU  1737)  a  fait  Phirtoiine, 
et  dont  F-  Fossi  publie  le  catal.  au  S*  volomedeli 
bibl.  Magliabecchiana.  Ce  ratai,  depuis  IVmnée  Wlê 
Jusqu'à  1484  ne  comprend  pas  moins  de  80  oavn- 
ges,  plus  12  Impressions  douteuses  on  sappoaéca. 
La  typographie  conventuelle  fut  établie  pu*  Doai- 
nique  de  Pistoja,  directeur  du  monastère,  avec  IWdi 
d'un  moine  nommé  Pierre  de  Pise;  leur  prcoueroa- 
▼rage  est  im  Donatetlo  ou  Donatus  pro  puais^  do« 
ftOO  excmpl.  furent  mis  en  vente  le  10  novôafeR 
dans  la  boutique  du  libraire  Dominique. 
Parmi  les  volumes  les  plus  importants  sortis  to 

Sresses  conventuelles,  iraus  citerons  :  un  Arte  dd 
\ene  Morire  de  28  ff .  qui  a  peut-être  été  oonfooii 
l)ar  Fineschi  avec  Tédition  florentine  de  1087  ;  li 
Legenda  delta  B*  Caterina  da  Siena,  de  1177, 
laquelle  porte  les  noms  de»  deux  impriaicu;^,  Domi- 
nique de  Piitoie  et  Pierre  de  Fisc,  et  c'est  le  aeal 
Eroduit  des  presses  de  Ripoll  quiollire  cette  narticB- 
irité.  En  1078,  trois  classiques,  SaUuste,  Ptbu  H 
Suétone, 

En  lOHl  un  poCme  rarissime,  le  Morçante  MtÊf- 
giore  di  Luigi  Putei  ;  mais  cette  édition  ert  aa 
moins  douteuse,  et  nous  ne  la  citons  que  pov 
mémoire. 

Ix!S  Beitezze  di  Pirenzc^  en  1082,  et  surtout  kt 
Centonovelle  qui  ne  sont  Probablement  autres  que 
le  rarissime  ikcaméron  de  Boccace,  dont  DibdiB 
i.PMes  Althitrp.  H,  no  1297)  a  fait  la  description. 
11  est  imprimé  incontestablement  avec  les  caractèfcs 
de  Ripoli,  et  forme  un  voU  pet.  in-fol.  s.  d.,  i  90 
lignes  par  page,  dont  M.  lîrunet  donne  le  détail 
exact.  Ce  \olume  a  été  mis  sous  presse  le  20  airil 
1082  et  n'a  été  publié  que  1«*  13  mai  de  l'année  sui- 
vante ;  Il  nVn  existe  plus  que  deux  exemplaires,  et, 
si  Ton  veut  bien  se  souvenir  de  Tanto-da-fc  que 
Savonan)l('  fit  en  1007,  sur  la  Piazzade^Signorik 
Florence,  de  tous  les  libres  profanes  que  conteiaitla 
ville,  s'achamant  tout  particulièrement  sur  Boccace, 
Pétrarque  et  les  Pulci,  on  ne  sera  étonné  que 
d'une  chose,  c'est  qu'il  en  ait  survécu  deux  exem- 
plaires. 

Un  autre  Allemand,  Nicolas,  fils  de  l^urent,  .Vi- 
rotaus  Laurcntiif  de  Bn^slau,  donne  en  1077  un  livre 
qu'il  nous  faut  citer:  c'est  le  fameux  Monte  Sanîo 
dilHo  û'Antvnio  (Beitini)  da  Siena.  Florentie,  Nico- 
lo  di  Lorenxo,  die  x  septembris,  1077,  gr.  in-0.  (Test 
le  premier  volume  connu  dans  lequel  se  trouvent  des 
planclu'S  gravées  en  taille-douce  ;  on  cite  cependant 
des  calendriers  lat.  allem.,  dont  les  tables  astronomi- 
ques, commençant  en  1077 ,  ont  dû  être  imprhBéci 
en  107G,  et  ces  Kalendarii  duo  (voy.  au  âfonaief, 
t.  III,  c.  639)  possèdent  deux  planches  grossière- 
ment gravées  sur  cuivre;  mais  il  paraît  difhcile  dé- 
mettre ceci  comme  raison  suffisante,  attendu  que 
parmi  K's  centaines  de  livres  d'heures  avec  caleu- 
driers,  que  nous  connaissons  tous,  il  s'en  trouve  un 
certain  nombre  postérieur  de  plusieurs  années  à  la 
pn'niière  date  de  leur  calendrier. 

Ces  planches  du  Monte  sanlo  di  Dio,  dit  lleinec- 
ien,  sont  dessinées  par  Sandro  lk>ticelli,  et  gradées 
par  Baccio  l^aldini,  orfèvre  de  Rorence,  deux  élèves 
de  Mam  Fiiiiguerra. 

Nicolas  de  UresLiu  se  trouva  sans  doute  bien  de 
cette  innovation,  car  il  publia  derechef  en  1081  m 
DanlCy  in-fol.,  avec  illustrations  sur  cuivre,  des  mê- 
mes artistes  (voy.  au  sii^et  de  ce  livre  célèbre  lu 


509 


FLORENTIA.  —  FOLLEYE  IN  SILVA  LEONUM. 


510 


i 
1 


curinix  article  de  M.  Van-PraCt,  Catal,  des  livres 
tur  9éUm  de  la  Bibl.  du  Bai,  IV.  p.  118). 

Nous  ne  pouvons  citer  tons  Uâ  imprimeurs  de 
FloreDoe  aux  xt«  et  xti*  siècles,  qui  ont  krien  mé- 
rité de  la  république  des  lettres,  mais  il  ne  nous  est 
pas  permis  de  paûer  sous  silence,  Sédition  princeps 
da  prince  des  poètes,  le  vieil  Homère,  donnée  en 
IMS  par  les  Iranes  Nerll,  Sumptibus  Bemardi  et 
NerU  Nerliarum^  2  vol.  àc,  in-fol.  à  S9  lign.  par  p.; 
iaprinéedraprèsuMCOine  préparée  par  un  réfugié 
grec*  IMmétrins  Chakondyle  d'Athènes,  et  sous  la 
swTcOlBnce  de  Jean  Accia[}oli  et  de  Démétrius  le 
Gmdioce,  oocrecleiirt.  Jjl  Biblioth.  impér.  en  possè- 
de on  esémpl.  non  rogné,  mais  la  Magliabeecniana, 
li  UblioâL  de  Maples  et  celle  de  Su-Marc  de  Venise 
«■  conaervcat  toutes  trois  des  exemplaires  imprimés 
war  vfliD.  Les«aractères  des  frères  Nerli  devinrent 
qaelmKi  amiéet  après  la  propriété  des  Juntes^ 

A  B  fin  du  XTB  siède,  Antonio  Miscomini,  le  pré* 
ttc  Gkrvanpietfo  de  Bonominis  de  Gremona,  ser 
Booaeoorsi,  ser  Lorenio  de  Morgiani,  et 
PhHippo  Giunta,  voilà  les  noms 
delà  typographie  florentine;  le  dernier 
ioo  Ime  Luc  -  Antonio,  le  chef  de  cette 
fflâtre  flBBilled'imprinieurs  qui  a  partagé  avec  les 
AMes  en  Italie  uendant  le  siècle  suivant  le  sceptre 


Le  premier  livre  qu'il  ait  imprimé 
est  intitulé  :  ZenoMiBpitome  parcemio- 
(gneoe)  ;  à  la  fin  t  TC^  iv  x^  4»Xfi>pev- 
xUu  iwtpresmm  FUtrentie:  Impensis  ac  cura 
nifUf^  de  Emita  Plorentini.  Anno  Domini 
KAOOCaJOXZfii,  pet  In-^  de  MIL  imprimés  et  2  ff. 
UaoGS;  fl  est  exécuté  avec  les  caractères  de  VHO' 
Mère  de  Rcrli  ;  son  frère  Luc-Antonio  était  allé 
aVcablir  à  Venise  dès  l'année  1480  ;nous  en  parlerons 


FLOfimTU  rit  Ant.,  It.  Hier.]^  Florentiola 
fGeo.  Rftv.JL  ville  de  la  Gaule  Gispa- 
dane,  aoj.  Fiormzuola,  Firenzuola,  ville 
da  Parmesan^  au  S.-E.  de  Piacenza. 

FLORDmAcuM^  Florensac,  pet.  ville  du  Bas- 
Languedoc  (Hérault). 

Florbktinum,  voy.  Ferentinum. 

FLORucDif  AD  LiGERiM  [Ann  .  Hiiicm. 
Rem.]^  Flewry,  dit  S.- j6enoi<-sur-Lotre, 
bourg  de  l'Orléanais  ;  célèbre  abb.  de 
Bénéd. 

Ge  monastère,  fdndé  en  650,  fut  brûlé  en  883  ;  les 
■Dincsi,  avant  toutes  choses,  de  préférence  même  aux 
«i^  tes  plus  précieux  de  leur  trésor,  s'attachèrent 
I  sauver  leurs  manuscrits;  aux  xii»  et  xui*  siècles, 
leur  librairie  était  extrêmement  célèbre. 

Floriacum  ad  Oscaruh^  Florentinus  in 
Castro  [Ann.  S.  Golumb.J^  Fleury, 
bourg  de  Bourgogne  (Yonne);  anc. 
abb.  de  Bénéd. 

FLORuan  Monasterium  [Luen.],  Flewrus, 
bomgde  Belgique  (Hainaut). 

FunuMOimuM  [Zeilerh  Fleurmonty  en  ail. 
Bba^PBrg,  bourg  de  la  Haute-Alsace 
(Haat-Rhin). 

Floumaccm^  villa  super  Carum  [Dipl. 
Piçpinia.  8471,  Flory,  village  du  Niver- 
nais (Nièvre)  ? 

Ploreounga  [Ânn.  Hinc.  RemJ,  Florin- 
^lage    près  St-Pol    (Pas-de-Calais); 


Tune  des  résidences  des  rois  de  la 
seconde  race. 

Florins  [Bucelin.  Germ,  Sacrà\,  Floriana 
(It.  Ant.J,  Flùrennes,  bourg  de  Hollande 
(prov.  de  Namur). 

Floriopous,  voy.  Fanum  S.  Flori. 

Florius  fl.  fPlin.],  fleuve  de  la  Tarrac, 
auj .  kBiode  Castro, 

Florivalus,  Blumenthal,  bourg  et  château 
de  Suisse  (cant.  des  Grisons). 

Flosis  fl.  [Tab.  Peut.],  fleuve  du  Pice- 
num,  auj.  Potenza. 

Fluetum,  Flueten,  Vlueten,  bourg  de 
Hollande  (prov.  d'Utrecbt). 

Flumen  s.  Vm^  voy.  Fanum  S.  Vm. 

Fldmetum,  Flumet,  bourg  de  Savoie  (Fau- 
ciguy). 

Flusor  fl.  [Tab.  Peut.],  Flesor  [Geo. 
Rav.J,  fleuve  du  Picenum,  le  Chienti; 
se  perd  dans  le  golfe  de  Venise. 

Fluvius  in  Atinate  Campo  [Plin.],  Tanager 
[Virg.],  rivière  de  la  Lucarne,  auj.  le 
Negro,  affl.  du  Sele. 

Fluvius  Fœderatorum  [Pliu.J,  dans  la 
Bé tique,  auj.  le  Rio Guadalmedina,  dans 
le  roy.  de  Grenade. 

Fluvius  Tellas,  la  Telles,  auj.  la  Béthu7ie, 
riv.  de  Picardie  ;  a  donne  son  nom  au 
district  Tellau  ou  Talou. 

Foburgum,  Woborgy  bourg  de  Danemark 
(île  de  Fionie). 

FociNiACENsis  PAGus,  voy.  Faciniacum. 

Focunates  [Plin.],  peuple  de  la  Rhaetie, 
habit,  le  Sondai,  dans  la  Valteline. 

Fœdus  Cathédrale,  Cas^e  Dei  Fœdus,  le 
Gotteshausbund  en  Suisse  (Grisons, 
ligue  Caddée). 

Fœdus  Decem  Jurisdictionum,  le  lehuge- 
richtenbund  en  Suisse  (Grisons,  ligue 
des  Dix  Droitures). 

FoGARASiNUM  [Zeilcrl,  Fogarasch,  Fogresch- 
markt,  chef-lieu  du  district  de  ce  nom 
en  Transylvanie. 

FOLIA,  voy.  PlSAURUS. 

FoLiuM,  le  FoBuil,  village  de  Bretagne 
(Côtes-du-Nord). 

FoLLANEBRAiUM,  VUlu  regia  Franc,  1,  et 
Henrid  II  [Du  Cange[,  FoUetnbray,  vil- 
lage et  château  de  Picardie,  près  Laon 
(Aisne). 

FoiXEYE  IN  SiLVA  Leonxm,  Ui  FouHlée,  anc. 
villa  royale  dans  la  forêt  de  Lyons 
(Seine-Inférieure) . 


511 


FONS  APONI.  —  FONTENACUM. 


513 


Foxs  Aponi,  voy.  Aponum, 

FoNs  BEATiE  ViRGixis  [Stcttler.  Cbr.  etc.], 
FrauenbruHîien,  bourg  de  Suisse  (cant. 
de  Berne)  ;  anc.  couvent  de  Bernar- 
dines. 

FoNs  Bellus^  Schbnbnmn,  cbâieau  célèbre 
d'Autricbe,  près  de  Vienne. 

FoNs  Bliaudi  [Luen.],  Fons  Bellaqueus 
[Id.],  Fons  Bleaudi,  Bellofontanum.  in 
silva  Bieria  pagi  VastineJisis  [Manil- 
lon], Fontainebleau,  ville  de  Fr.  (Seine- 
et-Marne)  ;  cbàteau  du  xn°  siècle,  res- 
tauré par  François  !•'  et  Henry  II.  C'est 
de  là  qu'est  datée  la  révocation  de 
redit  de  Nantes,  Tune  de  ces  fautes  qui 
flétrissent  un  roi  et  un  siècle. 

FoxNS  Bonus,  Fontis  boni  Eremus. 

11  ne  faut  pas  confondre  cette  abbaye  de  Gamal- 
dules,  qu*oii  appelle  Ponlitboni,  avec  rabbaye  Cis- 
tercienne de  Bonne'FoHtaitie  en  Thieradehe,  dont 
nous  avons  parlé.  Gius.  Molini  {Opérette  Mbliagr.p 
Firenxe,  1858,  p.  1S5)  consacre  k  l*imprimerie  de 
ce  monastère  un  long  arUcle;  voici  le  premier  livre 
qaMl  cite  :  Régula  vit^  eremiticjs.  A  la  lin  :  /m- 
pressa  iunt  hœe  omnia  in  monasterio  Fontis  boni 
qô.  Sacra  CamalduleiiMis  eremi  hotpitium  dieitur 
etab  ca  per  uniui  miUarii  tpatium  diâtat  Cornai' 
duientiU  eremita  et  iussiune  et  impcsis  arte  et 
induitria  Bartholomei  de  ZanetiU  frrfxfensfs 
Anno  dfiice  incamatiOis,  mdxx.  Ab$oluta  die  xiiU. 
Augusti.  LACS  DEO,  in-4. 11  y  a  deui  frontispices, 
chacun  desquels  présente  les  Ggures  en  pied  de  S. 
Benoît  et  de  S.  Uoinuald,  gravées  sur  bois  ;  l'ouvrage 
contient  une  narration  de  Torigine  des  ermites  et 
cénobites,  et  une  explication  des  termes  t  Monaco, 
Cenobita^  Eremita  et  Anaeoreta;  ce  livre  est  cité 
parBaodini  (Odeporico  del  Ctuentino,  tom.  VU); 
ce  manuscrit  de  Tillustre  rédacteur  du  catalogue  de 
la  I^urentiaue,  formant  12  vol.  in-4,  est  conservé  à 
la  bibl.  Marucelliana,  de  Florence. 

Ou  cite  encore  •*  P$alterium  tnonaslinan  iec.  or- 
dinem  Camatdulensium ,  nouiter  impressum.  A  la 
lin  :  e\  typographia  sac  erem.  Camaldul.  Anno  dfiJ, 
1545,  in-iol.  de  154  ff.,  réimprimé  à  la  même  ty- 
pographie con\entuelle  en  1587  et  1595,  également 
in-fol. 

Enfin  Mittarelli  [Annales  Camaldulenses)  cite  : 
Reformatio  Camaldulensts  ordinis,  ex  typog,  mo- 
nast,  fontis  Boni,  anno  1559. 

Fons  Burgi,  Fontaine-le-Boar^,  commune 
de  Normandie  (Scine-Inférieure)  ;  anc. 
baronuic. 

Fons  Euraldi,  Evraldt  ,  Fons  Clarus, 
Frontevaux  (au  xm«  s.),  Fofitevrault, 
bourg  de  Fr.  (Maine-et-Loire)  ;  anc.  et 
célèbre  abb.  de  religieuses  de  TOrdrc 
de  St-Benoît,  fondée  vers  1100  par 
Robert  d'Arbrissel. 

Fons  Episcopi,  Fontaine-VEvéf^ue,  boiii'g  de 
Belgique  (Hainaut). 

Fons  Francus,  Fontaine-Française,  bourjr 
de  Bourgogne  (Côte-d'Or)  ;  anc.  prieuré 
de  Bénéd.  ;  bataille  en  1595. 

Fons   Gombaldi^  Fontgombaud,   bourg  du 


Berry  (Cher)  ;  anc.  abb.  de  Bénéd.  fon- 
dée en  1091. 

Fons  Guidonis,  Fàntaine-lorGuffen,  com- 
mune de  Fr.  (Eure-et-Loir). 

Fons  Iberi,  Fontebro,  bourg  d'Espagne 
(Nouv.  Castille")^  près  des  sources  de 
TEbre. 

Fons  Latius,  Latzfafi,  bourg  duTyrol^ 
dans  le  cercle  de  Brixen. 

Fons  Paderje,  voy.  Pàderborna. 

Fons  Radulphi.  Fontaine' Raoui  ;  un  grand 
nombre  de  localités  en  France  portent 
ce  nom. 

Fons  Rapidus  [Thuan.  Hist.]^  FovTàKàmk 

SCell.]^  Fuenterrabia,  FàntmvMe,  ville 
l'Espagne  (intend,  de  Guiponcoa)^u 
fond  du  golfe  de  Gascogne. 

Cette  ville  n'est  citée  ni  par  Falkenttehi,  ni  pr 
Blendex,  dans  la  liste  que  ces  deux  bibUognphes  ut 
donnée  des  localités*  où  exista  un  élabUsacnait  ty- 
pographique; ce  dernier  particuUèreiiieiit  est  œ 
autorité  presque  souveraine  pour  Phlstolre  de  n» 
priinerie  espagnole  ;  cependant  M.  Oouon  dit  Me, 
vers  l'année  1060,  une  imprimerie  ftit  établie  à  nd- 
tarabie  :  nous  demandons  le  titre  à  rappaf  de  celle 
assertion,  qui  nous  parait  problématique. 

FoNs  Sanus^  Fossanum^  Fossano,  ville  forte 
de  ritalie  septentr.  (div.  de  Coni). 

Fons  Tungrorum^  voy.  Aqu^e  Spapan^. 

FoNTANELTjk,  FontencUes,  bourg  de  Flandre 
(Nord)  ;  célèbre  abb.  de  Glteaax,  do 
dioc.  de  Cambrai^  fondée  en  1212. 

FONTANETIIM  [AHU.  S.  Columb.],  FOSTAKIAS- 

ciîM  [Chron.  Rcginon.1,  Fontaniw.- 
xNUM  [Ann.  Prudent.  Trec.j.  FoNTESAan, 
Fonten^lm,  Fontcfiay  -wrès-  Vezetan  , 
commune  de  Fr.  (Yonne)  ;  c*est  dans  ce 
lieu  que  s'est  livrée  en  841  la  fameuse 
bataille  entre  les  petits-fils  de  Gbar- 
lemagne. 

FoNTANETUM,  FoNTEs,  Fontaneto,  bourg  du 
Milanais^  près  Arona. 

FONTENACUM,     FONTENvEUM   COMITIS^  FoîiTA- 

NAcuM  CoMms,  Fonlenay-/e-Cof?ite(pend. 
la  révol ution  :  Fontenay -le- Peaple) , 
ville  de  Fr.  (Vendée). 

Antboine  d'Angicourt,  fils  de  Pierre  d'Angicovt, 
établi  libraire  à  Fontenay,  est  mentioiméconune  ele^ 

Santaussi  la  profession  d'imprimeur,  dans  on  acte 
u  l*r  mars  1550  ;  c'est  un  bail  à  ferme  d'une  mai- 
son destiii('>e  à  recevoir  le  matériel  de  vm  Impii- 
merie  ;  il  ne  parait  pas  que  ses  presses  aient  kN^* 
temps  fonctionné,  car  on  le  trouve  simple  Uboire 
en  Tannée  1562.  (Voy.  Poitou  et  Vendét^  art.  Pm» 
tenayt  p.  55.) 

Jacques  d'Angicourt,  petit-fils  d'Aiitboine,  dttate 
comme  imprimeur  en  1508  ou  1599  ;  nous  connais- 
sons de  lui  :  U  catéchisme,  c'est-à-dire  fonm- 
taire  de  (^instruction  des  enfants  de  la  doeirtse 
chrestienne  ,  par  Etienne  Thubin.  A  Fouleoay, 
chex  Jacques  d'Angicourt,  lOOft,  in-8  de  145  pages. 
Eu  16<^  Pierre  PeUt-Jean  succède  à  Jacques  d'An- 


513 


FONTENACUM.  —  FORT  (THE). 


oU 


gicoart,  c'est  lai  qui  imprime  en  1612  un  livre  que 

nous  troormis  cité  au    catal.   «TEstrées   (tom.  I, 

B*  SU)  X  Bèfktation  de  ce  qu*a  ffroduit  te  Corde' 

UerMëekoM,  contre  La  doctrine  des  içUâet  rêfor 

méet,  par  BaUkaxar    Monceau,     Fontenay-le- 

Conte,  IMi,  in^.  Il  est  encore  imprimeur  en  1625  ; 

BOUS  cileroos  une  satire  4  la  fois  politique  et  reli- 

llEMe  :  amours  du  cavalier  le  Fort-Louys,  avec  la 

klk  BotMie,  ensemble  les  articles  portons  les 

comentkms  de  leur  conirai  de  mariage.  Fontenay, 

Mt-Jeai,  1825,  in4  (à  la  biU.  de  PArsenal). 

Erfn  le  cauL  de  la  Bibliotb.  impér.  {HisL  de 
FNnMftom.  I,p.  156)  fût  foi  de  la  longue  carrière 
a  toonie  cet  imprimeur,  puisqu'il  donne  le  titre 
tatotame  ioascrit  à  son  nom  et  daté  de  1605. 

L*VTèt  du  conseil  du  SI  mars  1759,  qui  réglemente 
rtaprbncrie  du  royaume,  supprime  rétablissement 
nieusiaità  Footenay  ;  mais,  comme  dans  beaucoup 
Mres  vflies  qui  se  trouTaient  dans  le  même  cas, 
hirtt  fot  eiécuté  avecassa  peu  de  rigueur,  puis- 
Me  te  npport  présenté  en  ITmà  M.  de  Sartines  sur 
relit  deli  librairie  en  France  dit  :  Fontenay-le- 
Oom  :  iliouise  Ripocbe,  vcfUvede  Jao^ues  Poirier, 
iMiMar  et  libraire,  naUvc  de  S.-Martm  d'Angers, 
||iêée  fiant,  mariée  airec  le  s'  Poirier  en  1755. 11 
miflbit  avant  aon  maria|se  avec  son  père,  qui 
curait  avant  lui  la  profession  d'imprimeur  depuis 
flMie  Mans,  k  la  smie  du  sr  Petit-Jean,  son  beau 
piR,  ciiorteqa*il  y  a  toi^ours  eu  un  imprimeur 
ém  k  ville.  Cette  veuve  fut  conservée  par  l'arrêt 
éttm,  tarêt  de  1750  n'ayant  point  été  sévère- 
Kil  oécnié;  elle  possède  deux  presses.  • 
OcMSDOieB'fest  point  parbitement  claire,  mais  on 
eUÊ/nai  que  les  M  ans  d'exercice  du  sr  Poirier  le 
ptn  Et  confondent  avec  l'exercice  de  son  beau- 
fère,  ledemier  des  Petit-Jean. . 

tlom  devons  une  partie  de  ces  renseignements  I 
folUgcaBte  communication  de  H.  Benjamin  Filloo. 

FOOTINACUM^  FONTANEUM^    FONTANETUM.  Un 

très^rand  nombre  de  communes  fran- 
çaises portent  le  nom  de  Fontenay; 
nous  citerons  deux  abb.  de  Bénéd.  de 
ce  nom.  Tune  dans  le  dioc.  de  Bayeux^ 
l'autre  dans  le  dioc.  d'Autun;  et  de 
plus  un  bourg  de  Saintonge>  Fontenay- 
ÏAbMu,  dans  le  dép.  des  Deux-Sè- 
vres, qui  fut,  en  1714,  érigé  en  ducbé- 
pairie,  sous  le  nom  de  Rohan. 

FoMTEKiAcuM,  Fontenoy^  village  de  Belgi- 
que (Hainaut)  ;  bataille  en  1745. 

Fontes,  Fàntaines  ou  les  PoTitoine^;  plu- 
sieurs communes  de  France  portent  ce 
nom. 

Fortes  Belg A,  FontanensisEcclesia,  Theo- 
KonuNUM  (?) ,  Welue  [Camden]  yWells, 
ville  d'Angleterre  (Somérsetshire). 

FoiTTEs  BAOERf,  voy.  Paderborna. 

FoscTu,  Ue  de  Ponza,  dans  la  Méditerra- 
née, sur  les  côtes  de  Toscane. 

Fora,  Fœra  Ins.,  Ue  Fôhr,  Fôhrde,  sur  la 
cftte  0.  du  Sleswig  fDanemark). 

FOHCALQUERIUM,  VOy.  FORUM  NeRONIS. 

FoBCHHEMiuM  [Zeilcrj,  Forachheim  [Gharta 
Lad.  Pii],  FoRAHHEiM  [Ann.Rud.  Fuld.], 
Foraheui  [Ann.  Laubac],  vUla  seu 
CÊrtisregia,  Fùrchheim,  ville  de  Bavière, 
cercle  de  la  Haute-Franconie,  sur  la 
R(^tz  ;  résidence  carlovingienne. 

OlCnOim.  DE  GÊOGH. 


FoRDUNiuM  [Camd.],  Fordon,  Fùrâun,  bourg 
d'Ecosse,  dans  le  comté  d'Aberdeen. 

FoRENsis  PAGus,  FoREziuM,  Ic  Forez,  prov. 
française,  habitée  par  les  Segusii  au 
temps  de  César;  forme  auj.  partie  du 
dép.  de  la  Loire  et  de  la  Haute-Loire. 

FoRENTUM  fLiv.L  Ferentum  [Liv.,  Horat.J, 
4>ip8mj  fDiod.  Sic],  ville  de  l'Apulia 
Peucetia,  auj.  Forenza,  bourg  d'Italie 
(Terra  d'Otranto). 

Forest  (la)  sur-Saivre,  ou  Sêvre,  bourg  et 
anc.  baronnie  du  Poitou  (Deux-Sèvres), 
qui  appartenait  à  Mcssirc  Philippe  dtî 
Mornay,  seigneur  du  Plessis-Marly,  etc. 

Ce  fut  dans  ce  cliâtcau  aae  mourut,  le  samedi 
11  novembre  1023,  ce  grand  nomme.  Tune  des  gloi- 
res les  plus  pures  de  sa  patrie  ;  ses  premiers  mé- 
moires  y  furent  imprimés  par  les  soins  du  sieur  de 
YiUamoul,  l'un  de  ses  gendres,  et  formèrent  deux 
vol.  in-4,  publiés  le  premier,  en  1024,  et  le  second. 
Tannée  suivante.  La  devise  de  Pbilippcdc  Moniay 
était  aussi  noble  que  le  tui  sa  longue  vie,  consacrer 
tout  entière  I  son  Dien,  à  son  pays,  k  son  roi  ;  la 
void,  telle  que  nous  l'avons  lue  écrite  de  sa  main  sur 
rédiUon  originalede  son  livre  sar  PEucharistleoffenc 
à  sa  fille  Marthe  de  Mornay  :  ynm  sociA  vibtus, 
Hortis  gomes  globu. 

FoRETUM  [Plin.],  localité  de  la  Libumie, 
auj.  Fortino,  en  Istrie. 

FoRGi^,  Forges-ies-EauXy  commune  de 
Fr.  (Seine- Inférieure). 

FORI-JULII    DUCATIIS    fClUV.],   FORO-JUUUM 

[Ann.  Eginh.],  Forum  Juui  [Cluv., 
tCell.]  ,  FoROJULiBNsis  Marca  [Ann. 
Eginh.î,  le  Friaul,  Fiioid,  Friuli,  anc. 
prov.  de  l'empire  d'Autriche  ;  se  divise 
en  Frioul  Vénitien,  chef-lieu  Udine;  et 
Frioul  Autrichien,  partagé  en  deux 
cercles  :  Trieste  et  Goritz. 

FoRuviuM,  voy.  Forum  Livii. 

FoRMERiiE,  Formerie,  bourg  de  Fr.  (Oise). 

FoRMLE  [Cic,  Plin.,  Liv..  etc.],  ^^(ai 
[Strab.,  Ptol.I,  HoRMiic  iPlin.],  Mamur- 
RARUM  URBS  [Ovjd.],  viUc  du  Latium, 
auj.  MoUi  <U  Gaeta,  ville  du  royaume 
d'Italie  (prov.  Terra  di  Lavoro). 

FoRMiNiACLTi,  Formigny,  bourg  de  Nor- 
mandie (Calvados)  ;  bataille  contre  les 
Anglais  en  1450. 

FoRMio  FL.  [Plin.],  <i»opp.ift>v  [Ptol.],  fleuve 
deritalieSeptentr.,auj.  leRisano,  dans 
l'istrie;  se  jette  dans  l'Adriatique. 

FoRNOLis  Villa,  Fernoel,  commune  de  Fr., 
sur  les  limites  des  dép.  de  la  (>euse  et 
du  Puy-de-Dôme. 

FOROJULIENSIS  CiVITAS,   VOy.  FORUM  JULIL 

FoROJuuuM,  voy.  Forum  Julu. 

Furu-Skmi'runium,  voy.  Forum  Sempronii. 

Fort  (Tue),  château  du  Gloucester-Shire 
(Angleterre). 

Kl 


515 


FORTALITIUM  LUDOVICI.  —  FORUM  JUUUM  TRANSPADANUM. 


316 


Propriété  de  James  Oallaway,  esq.,  qui  installa 
dans  son  manoir  une  imprimerie  particulière  â*où 
sortirent  plusieurs  volumes  de  po!ésie,  et  :  the  Bo- 
maunte  oj  a  Knyght,  by  Chatterton,  at  The  Fort. 
(Martin  ne  cite  point  cette  imprimerie  particulière.) 

FoRTALiTiUM  Lupovici,  Ludovici-Arx,  Fort- 
Louis,  bourg  et  forteresse  française^ 
dans  l'île  de  Giessenheim  (Bas-Rhin). 

FoRns  MONs,  FoRTAunuM,  la  Forza,  pet. 
ville  de  Sicile^  dans  le  Val  di  Demona. 

Forum  Adriani,  Hadriani  [Tab.  Peut.], 
dans  l'île  des  Bataves,  Vorburgum 
ICell.],  auj.  Voorbttrg,  ville  de  Hollan- 
de, entre  Delftet  I^eyclen. 

Forum  Alliem,  voy.  Ferrara. 

Forum  Appii  [Cie.,  Horat.,  Plin.],  <i»6pov 
*Ainr(cu  [Acta  Apost.],  ville  desVolsc®  à 
xLui  m.  de  Rome  sur  lavia  Appia,  auj. 
San  Donato,  dans  le  S.-E.  de  Rome. 

Forum  AuREui  [Cie.,  It.  Ant.,  Tab.  Peut.], 
sur  la  via  ^milia,  localité  d'Etnirie, 
auj.  Castdlaccio^  bourç  à  l'embouch.  de 
l'Arone,  ou>  sun.  Reichard,  Monto/to, 
dans  les  Etats  du  Pap^ 

Forum  Bibalorum,  <l>opoç  Bi€aX«v  [Ptol.], 
ville  des  Bibali,  dans  TEsp.  Tarracon., 
auj.,  suiv.  Florez,  Viana  ai  Bollo, 

Forum  Calcarium,  voy.  Forum  Neronis, 

Forum  Calvisu,  local,  des  Cenomani,  dans 
la  Gaule  Cisalpine,  auj.  Calvisano,  bourg 
milanais  de  la  délég.  de  Brcscia. 

FoiiuM  Cassii  [It.  Ant.,  Tab.  Peut.],  Forum 
Casi  [Geo.  Rav.],  station  d'Ëtrurie,  auj. 
Sta  Maria  Foroassi,  bourg  près  Sutn^ 
(délég.  de  Viterbo). 

Forum  Claudii,  Forum  Clodi  [Tab.  Peut.], 
FoRocLAUDiuM  [PHu.],  viUc  de  la  cote 
S.-O.  d'Etrurie,  auj.  Oriolo,  près  de 
Bracciano. 

Forum  Claudii,  <l»6po;  KXau^îcu  [Ptol.],  ville 
des  Centrones,  dans  la  Tarantaise, 
auj.  Moutiers,  Moustiers,  bourg  de  Fr. 
(Basses- Alpes). 

Forum  Cornelii  [It.  Ant..Plin.,  Martial.], 
4>6pcv  KopvïiXiov  [Strab.1,  <l>opo;  KopvriX(ou 
[Ptol.l,  iMOLiE  [P.  Warnef.l,  Emula, 
ville  des  Lingones,  dans  la  Gaule  Cis- 
padane,  auj.  Imola,  ville  forte  de  la 
délég.  de  Ravenne  (Romagne). 

Imprimerie  en  l&88x  5.  Gregorii  Nazianzeni 
tetrasticha  spiritualia,  Imolar,  1588,  in-8.  (Cat,  des 
frères  de  Tournes^  p.  S9.) 

Fort:m    DiUGUNTORUM  ,      <I>6po;      AicjpuvTwv 

[Ptul.J,  ville  des  Insubres,  dans  la  Gaule 
Transpadane;  auj.^  suiv.  Reichard, 
BertonicOy  et  suiv.  Bisch.  et  MôUcr,  Piz- 
zigh€Uo7ic y  yiWii  forte  du  Milanais  (délég. 
de  Cremona). 


Forum  DoMmi  [It.  Ant.,  Tab.  Peut.],  Fo- 
RLif  DoMniANUM  [Valois] ,  Forum  DoMm 
[Itin.  Aq.  Apoll.],  station  des  Itiné- 
raires, placée  chez  les  Volsc®  Tectosa- 
ges,  et  sur  l'emplacement  actuel  de  la- 
quelle les  uns  voient  Frcntignmy 
ville  deFr.  [Hérault];  d'autres  tfoni- 
bazin,  au  N.  de  Cette,  d'autres  enfin 
Fabrègues,  commune  près  Montpellier. 

Forum  Druentinorum  [Plin.],  ville  delà 
Gaule  Cispadane,  auj.  Bertinaro,  entre 
Forlimpopoli  et  Cesena,  bourg  deU 
Romagne. 

Forum  Ecri  [Tab.  Peut.],  Samta  Cnxt, 
bourg  de  la  Sabine,  au  pied  des  Apen- 
nins. 

Forum  Egurrorum,  ville  des  Astures,  dau 
la  Tarrac.,  auj.  MedinaddFdoieco,  préi 
Valladolid  ;  ou,  d'après  d'antres  géo- 
graphes. Salas,  dans  les  Astories. 

Forum  Flamuoi  [It.  Ant.],  «d^  «XoiifNai 
[Strab.],  ^t>6^  <»Xafuv(ou  [Ptol.],  ville  de 
rOmbne,  suiv.  les  uns^  Funiu  Codai' 
mo,  et  suiv.  d'autres,  la  Vescia,  booig 
près  Foligno  (délég.  de  Pemgia). 

Forum  Fulvu  [Plin.],  Forum Sm.vi  [dénoiiL 
erronée  des  Tab.  Peut.],  Forum  Folyd 
cognom.  Valentinum  fPlin.],  ville  de 
Ligurie,  auj.  Valmia,  ville  du  Piémont 
sur  le  Pô  (prov.  d'Alexandrie). 

Forum  Gallorum  [It.  Ant.],  ville  des  Vas- 
cones,  dans  la  Tarrac.,  aui.  Guerrea, 
Gurrea,  ville  d'Aragon  (Reichard). 

Forum  Gallorum  [Cic. ,  Tab.  Peut.,  Geo. 
Rav.],  ville  de  la  Gaule  Cispadane, 
Castel'Pranco,  voy.  Castrum  Francordu. 

Forum GiGURRORUM  [It.  Ant.],4>dpo;  Frpu^y 
[Ptol.],    ville    des  Gigurri,    dans  la 
Tarrac,  auj.  suiv.  Florez,  St-Estevan  de 
Val  de  Orres,  dans  les  Asturics.    * 

Forum  Hadrllni,  voy.  Forum  Adriani. 

Forum   Julu  [Mêla,   Plin.],  ♦6pov  louXiev 

[Strab.],   Forum    Juuum   [Tac],  ♦opo; 

louÀio;  ÎPlol.],    Oppidum  Forojuliense 

[Tac],  CoLONiA  quœPACENsis  appellator 

et  Classica  [Plin.,  Cic],  Colonu  Clas- 

sENsis,  ville  de  la  Gaule  Narbonaise, 

auj.  Fréjus,  ville  de  Fr.  (Var);  patrie 

d'Aj^'ricola. 

Nous  ne  trouvons  pas  trace  d*imprimerie  en  cette 
ville  antérieure  au  xix*  siècle. 

Forum  Julii  [P.  Diac],  voy.  Castrum  Fo- 
rojuliense. 

Forum  Juuum,  voy.  Iliturgis. 

FoRiM  JuLiuM Transpadanum, voy.  Castrcm 
Fuuujuuense. 


517 


FORUM  LEPIDI.  —  FORUM  SEMPRONII. 


518 


FoBm  Lepidi^  voy.  Ruegium. 

Forum  LnnacoRUM  (Lebuorum)^  ville  des 
iDSubres,  dans  la  Gaule  Cisalpine^  auj. 
Jk^rgoLcKizara,  bourg  du  Milanais. 

FoRCV  Licimi  [Plin.],  ville  des  Orobii, 
dans  la  Gaule  Transnadane^  auj.,  suiv. 
Reich.  et  Gluv.,  Berlasina,  entre  Gome 
et  Milan. 

FoRCX  LiGNKOif  [It  Ant.]^  Urdos,  bourg 
du  Béam  (Basses  -  Pyrénées)^  suiv. 
d'Antille. 

FoBUX  LimcoBUM^  ^oç  Aii&txwv  rPtol.]^ 
LDiii  rit.  Ant.,  Geo.  Rav.]^  ville  des 
Calaici,  dans  la  Tarracon.,  auj.  Ponte 
de  lAma,  bourg  du  Portugal  (prov. 
Entra  Duero  e  Minho). 

FoRtï  Livn  [Plin.^  It.  Ant.,  Tab.  Peut.]; 
FoioLivnjM;  ville  de  laGaule  Gispadane, 
entre  Gœsena  et  Faenza,  auj.  Forli, 
Tillc  d'Italie,  au  N.-O.  de  Rome,  chef- 
Ûea  de  la  délég.  de  ce  nom. 

Den  imprimeriet  ritilet  s^élablisseot  tai  même 
t^bt  1M5  I  Forli:  rime  a  pour  chef  un  citoyen  de 
h  Tifle  qui  i*iMOcie  4  ui  oavrier  bolonais,  la  secon- 
de otmigée  par  mi  Pumesan,  et,  cliose  digne 
Utoeaoïée,  le  premier  volnme  mis  an  Jour  dans 
oite  ville  est  imprimé  en  même  tempspar  les  deux 
iiyltfiea  rivales,  et  parait  k  buit  Jours  de  dis- 
Me,fi  Tcnt  probablement  concours  et  lutte  so- 
lemde:FBiirrvs  (NteoUnu),  De  BUgantiaUn- 
fm  teifMT  ta  eplUott»  'et  orationilnu  eomponendiâ 
tene»ta  prmupîa...,,  ad  ll/iufr(as<miim  princi- 
pm,  tt  exeeUêfUiithmÊm  dueem  x    H  Oetauia- 
WÊHL.»  au  T«  du  290  f .  Finis,  et  au  r»  du  f.  soe, 
ipibtrob  épterammes,  rient  la  souscription  :  Ope- 
n  a  impiM  PauU  guarini  de  guartniê  PoroUuien- 
àt  d  IoêhU   iaco&i  de  BenedietU  Bononiensie 
fHprtnorit  et  wcii  :  |  hoe  opta  est  Imprestum 
PorttÊH  :  emendatwnluero  per  ipsum  auctoremî 
If  âfptret  inleiuidem  epistota,  in  fine  »eatndi\ 
(ièri,    a»io   fidei  chrtMtianelu.ccccuiTJLXY.  \ 
vulUàatiMatt,  puis  le  registre,  les  mots  :  Lats 
NO,  et  sur  le  même  f.  la  marque  des  imprimeurs, 
iB4,4eMlt  4ML  aveccb.,  réd.  et  signatures. 

Lotion  arrivée  seconde  est  certainement  plus 
keOeetfiliis  ornée,  ce  qui  explique  sa  défaite;  en 
Toidiaaacription  :  c'est  également  un  in-4*  de  40 
ctll  ligiws  par  page  et  de  28  ff.  ;  au  r^  du  1er  t  est 
le  titre  :  Nioolats  Fcbettvs,  et  une  gravure  sur 
èoîi,  arec  b  devise  t  Sii^ntivm;  au-dessous  sont 
lis  èstiqiUM;  au  v*  on  lit  :  Ad  lUuêtriMsimû  Prin- 
tlfoi,  et  BseeUentùMimû  Duei  Octauialnû  Biariû 
m^n  ro  du  f.  2:  Nicolai  Feeetti  RauenatU  d 
itnetwra  teu  ordte  et  taictura  eûpositloniê  or- 
M/m  ai  cèponendOM  epistoUu  liber  primu$l  ;  au  r* 
H9»l  une  autre  gravure  sur  bois,  au-dessous  de 
bqoeOe  on  lit  :  Hoe  oput  est  impretsum  Foriliuii 
)Kr  Mc  Uierony  \\  mum  Medesanum  Parmensem, 
wtkerqpp  ipsumîAuetorem  correptum  aditum 
{fkiet  emendatwn\Anno  d(miini.  m.ccgc.lxxxxv.  | 
Ékuro,  XXV.  Mai  Begnante  iUustris  f|  »imo  Pri- 
dft  notfro  domino  Octa\uiano  de  Biaric  :  ac  In- 
clHoé)\mino  Jaeobo  Pheo  gubernaltori  dtgnis- 
Kaio. 

Le  prince  de  Forli,  dont  il  est  ici  question,  est  le 
doc  Riario  Sfona;  sans  doute  il  était  Juge  du  camp 
et  délivra  probablement  un  prix  à  diacun  des  con- 
conreots  ,  à  l'un  prix  de  Titesse,  4  Tautre  prix  de 
perfection  d'exécution. 

Geuc  même  année  les  premiers  imprimeurs  pu- 
Uient  on  rarissime  petit  volmne  itsiUen,qoe  cite 
M.  Bnmet  :  Mimuo  (Antonio)»  Pronoêtieon  dia- 


logaie  de  la  exceUentlMgimo  et  famoêissimo 
Aitrologo  Antonio  Manitto  $ino  aU'anno  m.ccooc, 
et  uttra.  —  Impresiwn  PorliuU  hoe  exeeUentiui- 
mum  et  ueriubnum  Prognostieon  per  Pautum 
iiuarfnum  Porottuieneem  et  loannem  laco&um 
de  Benedietis  Bononiensenu  Anno  Saiutifere  inear- 
nattonis  m.gcoc.lxxxxv.  Bie  xii.  Auautti  Aêcen- 
den»  xu  GraL  FirginU^lauM  Deo,  in-4. 

Forum  Nehonis,  voy.  Luteva. 

Forum  Neronis^  4>6poc  Viçmcç  [Ptol.]^  Forum 
Galcarium^  Forcalquerium^  ville  des  Me- 
mini,  dans  la  Gaule  Narbon.^  auj.  For- 
ccdquier,  ville  de  France  (Basses- \lpes). 
Adr.  Valois  traduit  Forum  Neronis  par 
Carpentroa,  et  d'autres  par  Botirg-dOi- 
Bans,  petite  vi.le  de  Fr.  (Isère). 

Forum  Novum  [Gell.],  Foronovani  [Inscr. 
ap.  Grut.],  FoRONiANUM  [P.  Diac.]^ 
municipium  des  Boii  dans  la  Gaule  Gis- 
padane,  auj.  Fùmovo,  FùmouCy  bourg 
du  Parmesan  (Italie);  bataille  en 
1491. 

Forum  Novum  [It.  Hier.,  Tab.  Peut.,  Geo. 
Rav.],  ville  du  Picenum;  existait  à 
ro.  et  près  de  Monte-Gbiaro,  dans  la 
Marche  d'Ancône. 

Forum  Popilu  [Plin.,  It.  Hier.],  Forum 
Popuu,  [Tab.  Peut.,  Geo.  Rav.],  ville 
de  la  Gaule  Gispadane,  auj.  Forlimpo^ 
poli,  dans  la  délég.  de  Forli. 

Forum  Popilu  [Tab.  Peut.],  4>6poç  noirXCou 
[Ptol.],  'A-yo^a  n&icXi'a  [Dion.  Hal.],  Foro- 
popuu  [Geo.  Rav.],  ville  de  la  Gampa- 
nie,  sur  la  via  Popilia,  à  l'E.  de  Paes- 
tum,  auj.  Polla,  bourg  du  Napolitain, 
et  non  pas  Polo,  comme  le  ditReichard, 
ni  la  Fossa,  comme  le  veulent  Bischoff 
et  Môller. 

Forum  Segusianorum  [Insc.  ap.  Grut.],*opoç 
itpuaiovôv  [Ptol.] ,  Foro-Segustavarum 

ÎTab.  Peut.],  ville  des  Segusiani,dansla 
>aule  Lyonnaise,  auj.  Feurs,  ville  de 
Fr.  (Loire). 

Forum  Sempronh 

4>opoç  ItfiirpcDvtcu 

rstrab.] ,  FossFjiPRONiuM .'  Forosimpre 
[Chron.  Carlov.] ,  ville  ae  TOmbrie , 
auj.  Fossombrone ,  anc.  ville  papale  de 
la  déléç.  d'Urbino  c  Pesaro  ;  fait  auj. 
partie  du  royaume  d  Italie. 

Un  imprimear  de  Venise,  célèbre  par  une  inno- 
vation importante  dans  Part  typographique,  Tim- 
iiresslon  des  notes  de  musique  en  caractères  mobi- 
es  de  fonte,  Ottaviano  Petrucci,  établit  à  Fossom- 
brone, sa  ville  natale,  un  atelier  typographique  vers 
l'année  1512,  à  la  requête  de  Tévéque  de  cette  ville, 
Paulus  de  Middelburgo;  Tannée  suivante  parait  le 
premier  ouvrage  sorti  des  presses  de  Fossombrone; 
il  est  cité  par  Panxer  :  Paulus  Germanus  de  Mid^ 
deltntrgo,  Pauuka  de  becta  PAScajt    cblebra- 

TIONE   ET    DE   DIE    PASSIONIS    DOMINI  NOSTRl    JESD 

CHRiftTi  ;  k  la  fin  de  la  seconde  partie  :  Impressum 
Porosempronii  per  spectabilem  tirum  Oetauia 


rit.  Ant.,  Geo.  Ray.], 

[Ptol.],  <I>opov  Zifxirpwviov 


519 


FORUM  STATIELLORUM.  —  PRACILUO. 


520 


num  petrutium  Poro$emproniensem ,  impresso- 
riœartii  perUiuimum.  Anno  DominUu,B,iin,  die 
Octaua  Julii,  cum  prinlegio...  2  parties  en  un  vol. 
in^fol.,  sans  cb.,  mais  avec  réel,  et  sign.  La  première 
partie  est  signée  o^  par  8,  et  le  cahier  l  par  IQ; 
la  seconde  ra  Jusqu'à  GOiiU  ;  puis  un  dernier  f.  au  v* 
duquel  se  trouve  la  souscription  avec  la  marane  de 
rimprimeur  ;  au  v«  du.  titre  est  le  priviK^  de 
LéonX. 

Ce  beau  livre  est  extrêmement  remarquable  au 
iwint  de  vue  typographique,  à  cause  du  luxe  des  orne* 
ments  gravés  sur  bois,  bordures,  vignettes,  dont  il 
c>8t  décoré;  l'impression  en  est  admirable  ;  le  pre- 
mier catalogue  oaos  lequel  nous  le  rencontrions  est 
celui  de  fialuze  (I,  n"  55)  ;  le  dernier  est  celui  de  la 
vente  Libri  de  1859,  ob  le  bel  exemplaire  du  pape 
Ci«Mnent  XI  ne  fut  payé  oue  £  I,  scb.  10.  M.  Libri  en 
avait  un  second  exempl.  incomplet  du  titre,  qui  Ggura 
au  grand  catalogue  de  1861. 

La  même  année  15iS,  le  catal.  des  Volpi  nous 
doiulc  l'indication  d'un  second  ouvrage  exécuté  à 
Fussombrone  :  Castiglione^  C,  Batdastare,  ad  Hen- 
ricum  Vlll^  AngUœ  Regem  eiHatota  de  vita  et 
gestis  GuidubaMi  Vrbiid  DucU.  Forosempronii, 
M.D.XIII,  IV  Kal.  Aug.,  in-4,  •  extmix  rarUatU  tt- 
bcUus,  dit  D.  Gaetano  Volpi,  le  rédacteur  du  catal., 
quem  no(HM  dono  dédit  Vir  CL  Raymundus  Mitêth 
riu»  ■.  Réimprimé  par  les  Volpi  dans  Pédition  col- 
lective qu'ils  donnèrent  des  csuvres  de  Balthaxar 
Gastlglione  en. 1755. 

L'année  suivante  Ottaviano  Petrucd  donne  ses 
célèbres  Motetti  de  la  Goioiia  en  quatre  parties, 
formant  un  voL  in-ft*  oblong  :  ■  A  la  fin  de  chaque 
partie,  dit  M.  Brunet,  se  trouve  un  privilège,  en 
forme  de  bulle,  du  pape  Léon  X,  en  date  de  Rome, 
die  xxU  Octobris  m.d.xui,  et  accordé  4  Ottaviano 
Petrucci  de  Fossombrone  ;  il  est  dit  dans  ce  docu- 
ment que  Petrucci,  précédemment  établi  à  Venise, 
y  avait  déjà  obtenu  du  doge  et  de  la  seigneurie  de 
cette  république  un  privilège  de  vingt  ans  (à  partir  du 
25  mai  ae  l'année  1408,  et  un  autre  pour  cinq  ans 
en  1511),  comme  inventeur  d'une  manière  particu- 
lière d'exprimer  les  notes  de  musique,  et  qu^ensuite 
cet  imprimeur  était  venu  s'établir  JÉ  Fossombrone, 
sa  patrie,  où  il  pratiquait  heureusement  une  mé- 
thode que  d'autres  avant  lui  avaient  essayée  sans  suc- 
cès, ce  que  prenant  en  considération,  S.  S.  accordait 
audit  Petrucd  le  privilège  de  pouvoir  seul  imprimer 
et  vendre  dans  les  Etats  pontificaux,  pendant  15  ans, 
les  livres  de  musique  exécutés  d'âpres  son  nouveau 
procédé.  • 

M.  Anu  Schmidt,  l'historiographe  de  la  musique , 
a  consacré  I  Ottaviano  Petrucci,  une  excellente 
monographie  spéciale  :  Ottaviano  dei  Petrucci,  à 
laquelle  nous  renvoyons  le  lecteur. 

Forum  Statiellorum^  Villadaso,  bourg  du 
Milanais. 

Forum  Tiberh,  «InSpo;  TiSeûCou  [Ptol.]^,  CLesa- 
RIS  Prjîtorium,  ville  des  Helvetii,  dans 
le  Pagus  Tigurinuà^  auj.  Kaisersstuhl, 
bourg  sur  le  Rhin,  dans  le  comté  d'Ar- 
govie  (Suisse),  suiv.  Rcichard:  ou, 
suiv.  Andem,  Steckbom,  sur  le  (ac  de 
Constance. 

Forum  Trajani  [An t.  Itin.],  4>Gpov  TpaZavcû 
[Procop.  deÂdib.],  ville  de  Sardaigne, 
que  Ton  croit  être  auj.  Pordongumo, 
ou  Fordongianu  [Reichard]. 

Forum  Vmii  [PlinJ,  localité  des  Taurin i^ 
dans  la  Gaule  Transpadane,  auj.  Bubie- 
na,  bourg  du  Piémont  ;  ou  suiv.  d'au- 
tres géogr.,  CasteJrFioTi, 

Forum  Voconii  [Cic,  Plin.|,  Forum Boconi 


[Geo.  Rav.],  localité  de  la  Gaule  Nar- 
bon.,  qui  est,  suiv.  queloues  géog., 
Cttne^  bourg  des  Pyrénées-Orient  (voy. 
Canetum),  et  que  d'autres  confondent 
avec  DRACENiE,  Brag^ignan, 

Forum  Vulcani,  la  Solfatara,  dans  la  Terra 
di  Lavoro. 

FoscoLUs  MONs,  MoTite  Fôscolo,  petite  ville 
du  Napolitain  (Princip.  Oltra,  à  7  m. 
de  Benevento). 

Otuvio  Beltrano  (et  non  pas  Boitrano),  dit  M. 
Cotton,  imprima  dans  cette  viDe  en  1M2.  Noua  avoM 
déjà  parlé  d'Ottavio  Beltrano  ll^art.  EKiEVEanni, 
et,  à  cette  date  de  1642,  il  était  encore  à  Kapies  ;  ce- 
pendant le  fait  signalé  par  le  bibliogr.  dX)xford  n\si 
point  inadmissible. 

Fosi  [Tac,  Germ.l,  peuple  de  la  Germanie, 
qui,  suiv.  Leionitz.  habitait  le  terri- 
toire du  comté  d'Hildesheim.' 

FossA  [Plin.l,  Bocca  di  Bonifado,  entre  la 
Corse  et  la  Sardaigne. 

FossA  Claudia,  Clodia,  Chiogaiay  Chiozxia, 
ville  forte  de  la  Vénétie^  a  l'extrémitc 
orientale  des  Lagunes. 

FossA  CoRBULONis,  Tlte,  VUestrom,  fleuve 
de  Hollande  [Graësse]. 

FossA  Messanica,  canal  de  la  Gaole  Cis- 
padane,  auj.  Canale  di  S.  Alberto. 

FossA  Papiriana  [It.  Ant.],  FossiK  Paphua- 
HM  [Tab.  Peut.J,  ville  de  la  côte  d'E- 
trune,  qu'on  croit  être  même  chose 
que  ViAREGiuM,  Vareggio,  Vorreggio, 
bourg  d'Italie  (prov.  de  Gènes). 

VossM  [Ann.  Hincm.  Rem.],  Fosse,  bourg 
de  Belgique  (prov.  de  Namur). 

VossM  INS.,  [Plin.],  îles  de  la  partie  N.  du 
détroit  de  Bonifacio,  auj.  Caprera  et 
Sta  Madalena, 

FosSiE  Marianne,  Mofiaval  ^éamu  [Ptol.], 
les  Etangs  de  Martigues  (Bouches-du- 
Rhône). 

Foss*  Marian.e,  FoZ'le::'Martigues ,  vil- 
lage près  de  l'étang  de  Berre  (Bou- 
ches-du-Rhône). 

FossANUM,  voy.  FoNs  Sanus. 

FossatensbMonasterium,  voy.  Bagaodarum 
Castrum. 

FossiNiAcuM,  voy.  Faloniacum. 

Fovea,  Foggia,  ville  forte  du  Napolitain  ; 
chef-lieu  de  la  Capitanate. 

Fovu.LA,  Foville,  bourg  de  Normandie 
(Seine-Inférieure). 

FoxuM,  voy.  FuxuM. 

Fraciluo,  Franciuo,  Francillon,  bourg  du 
Berry,  près  Châteauroux  (Indre). 


521 


FRANCAVILLA.  —  FRANCOFURTUM  AD  MOENUM. 


522 


Francavilla,  Francheville,  •  bourg  de  Nor- 
mandie (Eure). 

FRAKa  y  ^flrpcoi,  les  Francs  ;  se  divisaient 
en  Franq  Australes  et  Franci  Inferio- 
RES  ou  Occidentales,  lesquels  compre- 
naient les  peuplades  appelées  Chatti^ 
Brccteri,  Chahavi^  Sicambri,  Ansibarii 
ou  Ampsivaru^  Cattcarii,  Saui^  Tuban- 

TES,  DlVITENSES,  etC. 

Frarcu,  Yoy.  Galua. 

Fraxcuccm^  FRANacLii^  Fronsac,  bourg  de 
Fr.  (Gironde)  ;  anc.  titre  de  duché. 

Fraxcle  Marchia  [Sigebert],  \oy.  Longo- 

BARDU. 

Fraxciscopous^  Portus  GRATiiK  [Thuan. 
ffîsf.j,  Havrea^  le  Hatre-de-Orace,  ville 
de  Fr.  (Seine-Inférieure). 

M.  FMre  frit  remonter  rimprimeric  aa  Hafre,  I 
hnéel97t,  aree  lacqnes  Gmcbet,  comme  premier 
imrapbe.  Void  les  titres  des  plus  anciens  ouvra- 
m  nprimés  dans  cette  Tille,  qui  soient  arrivés 
JHqi'à  noos  :  Le  réritoMe  art  de  naviger  par  U 
fÊÊTîkrét  rédmetUmopeeUqvelanpeut  réduire 
k»  nmne»  dt»  ndaseaiup  en  «ler,  et  enrichi  de 
rbakun  rwreUe  qui  n'ont  ffoint  encore  été  décou- 
urtm,  par  G.  Blondet  {St-Aubin),  Havrenle- 
Grioe,  Jacques  Gmchei,  1871,  in-4,  réimprimé  en 
m  par  Jacquet  Hubaolt,  en  171S  et  170S.  M.  Frère 
K  rite  pas  cette  édition,  qui  est  I  l'Arsenal,  et  qui 
Ifve  dans  le  cataL  Bulteaa  (no  2857),  La  Vallière- 
Rfoo  (n*  0600).  etc. 

Dd  Bine  auteur  M.  Frère  cite  encore  :  les  Prin- 
dpaàtia  natfigaiion,  contenant  Vutage  du  nom- 
An  /or,  de$  épaeteê,  des  maries,  etc.,  Havre-de- 
Gri»,  J.  Gmchet.  1075  pet  in-12. 

Et  encore:  Triçonamitrie  géométrique,  asirono- 
wàiuei  maritime^  ibid.,  h  Grucbet,  1080,  in-12. 

DeGniBanme  le  Vasseur  de  Beauplan,  autre  ingé- 
rifor  hjàrograpbe.  nous  avons:  l'Usage  de  la 
9Mre  plate  unhrerselie,  ouvre  agréable  aux  eu- 
rtax,  fro(ltatie  aux  doctes,  nécessaire  aux  navi- 
§dtun,  Bavre-de-Grâce,  J.  Grucbet,  107S,  in-ft. 

IbOD|  I  ta  date  de  1078,  nous  avons  encore  : 
JafifirfCéf  de  la  ville  de  Harfleur,  recherchées  par 
kPét  la  Motte,.,  écbevin  en  ladite  ville,  avec 
wdqus  discours  qui  ont  été  prononcés  à  Mgr  le 
èuésSt,  Aignan,  le  Havrenle-Grâce,  J.  Grucbet, 
ino,  iihS,  réimprimé  par  le  même  Tannée  suivante 
llliBibL  impériale). 

Le  Mcood  imprimeur  du  Havre,  Jacques  Hu- 
bMit,  est  du  même  temps  que  Grucbet;  nous  avons 
de  loi  des  imiiresslons  depuis  1083  |usqu*à  1702,  et 
a  vcare  continua  à  dirieiîer  sa  maison. 

Ije  fib  de  Jacques  Grucbet,  qui  s'appelait  Guil- 
taav,  succéda  également  à  son  père,  et  sa  veuve 
dvifa  aussi  son  imprimerie,  après  sa  mort,  qui 
arrin  vers  1747.  Dès  le  conmiencement  du  siècle 
«  mit  également  figurer  Piene  Faure.  dont  la 
teille  devint  titulaire  de  l'office  d'imprimeur  du 

Ut  arrêts  du  conseil  de  1704  et  c'e  1739  conser- 
vtrmt  Pun  et  l'autre  un  imprimeur  dans  la  ville 
te  ibvre,  et  le  rapport  fait  A  M.  de  Sartlnes  en 
ITM  nous  donne  lej'nom  de  cet  imdrimeur  auto- 
liié,  Pierre-Josepb-I)enys-Guillaume  Faure,  né  au 
Hivre,  éubli  en  17M,  en  remplacement  de  feu  son 
père,  seul  imprimeur  au    Havre,    possède    deux 


•  Cette  famille  d'imprimeurs  est  établie  au  Havre 
depuis  plus  de  cent  ans.  •  —  Nous  admettons  cette 
femiUe  eierçint  la  librairie,  plus  d'un  siècle  avant 
ITOfe,  mais  nous  ne  pouvons  accorder  qu'elle  ait 


possédé  et  exploité  un  établissement  typographique 
antérieurement  au  xyiii«  siècle. 

Francodaua  [Freher,  Tùpogr,  Palat,]^ 
Frankenthalium,  FranhaUhal,  ville  de 
Bavière,  près  Spire  (Khciu  iG'eis). 

Nous  pouvons  faire  remonter  Jusqu'à  l'année 
1578  l'imprimerie  dans  c«'tte  petite  ville,  gui,  sous 
l'électeur  Palatin,  Cbaries-Tbéodore,  fiit  célèbre  à  la 
fin  du  XVIII*  siècle ,  par  sa  bbrication  de  porce- 
laines. 

'Hermanni  pacifici  simpUx  et  dHucida  expositio, 
qua  ratione  côtrouersia  de  cogna  domini  orta  fa- 
die  eognosci  et  eomvoni  possU.  Franckentalic , 
1578,  in-8,  (Cat.  G.  Willeri,Franct  1502,  p.  39). 

En  1008,  Roland  Pape,  que  nous  trouvons  à  la 
même  époque  dirigeant  ime  imprimerie  à  Sedan, 
souscrit  des  livres  de  controverse  religieuse,  au 
nom  de  Franckentbal. 

FRANCOFURTUM    AD    MœNUM     [CluV.,    Cell., 

E^nh.,  etc.],  Franconofurtum  [Ann. 
Hincm.  Rem.^  Ann.  Fuld.],  Francono- 
FORTUM  fAnn.  Hincm. Rem.J,  Francono- 
FURDUM  [Prudent.  Trec.],  Franconefur- 
TUM,  Franconovurdum,  Francofurdum, 
Franchonofurtum,  Francosovada  TAnn. 
Div.],  Franconofurt  palatium  [Charia 
Car.  M.J,  Franquoforct  [Ghron.  Ludov. 
Pii],  Frankene-Furt  (le  lieu  d*où  sont 
partis  les  Francs)^  Frankfwrt  am  Main, 
Francfort-sur-Main  ou  sur-le-Mein, 
l'une  des  anc.  villes  libres  de  la  Confé- 
dération Germanique,  auj.  prussienne; 
concile  en  794  ;  patrie  de  Goethe. 

Sur  le  maretaé  aux  grains  de  cette  ville  célèbre  à 
tant  de  titres  existait  une  maison,  sur  l'entable- 
ment de  laquelle  on  pouvait  lire  l'inscription  sui- 
vante :  AB  IRVECTA  HDIC  UBBl  A  SE  PBIMO  TTPOGRA- 
PHICA  AO  XIII.  nOMOM  HANC  CHRISTIARDS  EGEROI.- 
PHDS  HADAMABIEN,  EXTBUI  F.  A»  DNI,  IIDXIII. 

Christian  Egcnolpb  ou  Egenolff  est  donc  incon- 
testablement l'introducteur  de  la  typographie  en 
cette  ville;  ou,  pour  être  plus  exact,  le  chef  du  pre- 
mier établissement  fixe  et  stable  ;  il  exerça  depuis 
1531  Jusqu'il  sa  mort  arrivée  en  1556;  son  corps 
reoMOse  dans  le  cimetière  de  l'église  de  Saint-Pierre. 

Nous  trouvons  à  Strasbourg  un  imprimeur  du 
même  nom  au  commencement  du  siècle  :  P.  Mim- 
tant  Satyrœ  de  PoetiSy  de  Medicis,  de  principibv», 
de  viia  beata.  Argent.,  ap.  Christ.  Egenolphuni, 
1529,  in-8.  —  Est-ce  encore  le  même  imprimeur 
qui  aurait  établi  dans  les  dernières  années  de  sa 
vie  une  typographie  à  Marburg?  car  nous  trouvons 
cité  par  divers  auteurs  le  livre  suivant:  Helii  Bobu- 
ni  liessi  et  amieontm  ipsius  epistolarum  fanii- 
Uarium  libri  xil  Marpurgi  Hessorum,  Christianiis 
Egenolphus,  1503,  in-iol.  (Vogt,  p.  340  ;  Bauer,  J , 
p.  252,  D.  Clément,  VllI,  p.  03).  Nous  ne  pouvons 
répondre  à  cette  double  question,  mais  tout  doit  nous 
porter  à  raflirmati\c. 

L'imprimerie  de  Christ.  Egenolph  fut  exploitiV 
longtemps  après  sa  mort  par  son  fils  Christ.  Ege- 
nolph Il  et  ses  descendants;  nous  voyons  encore, 
au  commencement  du  xviib  siècle ,  des  livres  sous- 
crits :  Apud  hœredes  Christiani  Egenotphi, 

Quant  à  l'imprimerie  de  Marburg,  dont  nous 
venons  de  parler,  (Mie  était  tenue  à  la  fin  du  siècle 
par  un  autre  Egenolph,  dont  le  prénom  est  I>aul, 
sans  doute  l'un  des  (ils  ou  petits-fils  de  Christian. 

(îrâcc  h  l'obligeant  concours  de  M.  Joseph  Rmt, 
l'émincnt  libraire  de  Francfort,  qui  a  bien  voulu  nous 
communiquer  l'ouvrage  de  M.  le  sénateur  (^winner 
{Kunst  und  Klinstla'  in  Frankfurt  am  Main. 
Fref.,  1862,  in-8.  Verlag  von  Joseph  Baer),  non» 


523 


FRANCOFURTUM  AD  MOENUM. 


524 


pouvons  rectifier  les  erreurs  qaé  Falkenstein  a 
commises  dans  Thistoire  des  origines  typographi- 
ques de  cette  grande  ville. 

Le  premier  imprimeur  de   Francfort,  c*est-A-dire 
le  premier  qui  ait  possédé  un  établissement  fixe,  nous 
Tavons  dit,  est  Christian  Egenolph,  15S1-1555,  ccd 
est  un   fait;  mais,  longtemps  avant  lui,    on  peut 
citer  des  ouvrages  exécutés  dans  cette  ville  par  des 
imprimeurs  nomades  ou  temporairement  appelé» 
pour  les  besoins  de  la  cité.  Ainsi  M.  Gwinner  donne 
le  titre  d*un  volume  qui  existait  Jadis  dans  la  biblio- 
thèque dUffenbach  ï  Francfort,  mais  qui  malheureu- 
sement a  disparu  depuis:  Opiuru/um  confestionaU 
quod  inditstria  et  arte  impressoria  fiai,  ordinavit 
et  conâtitutt  Vaierabili»  Vir  MagUter  Joannes 
Lupi    CapeUanus,  eapellœ  5.  Pétri  in  iubnrèio 
francofurtenti  per  suos  manufldetes  pro  paro' 
chiiM  sedum  diceeetis  Maçuntinentis.,,,  qùod  eomplt' 
tvm  Mfanno  ctomfnfM.ccccLXXVUi  in-4.  Ce  livre 
est  cité  par  Hain  (tom.  III,  p.  SOS),  et  ne  nous  don- 
ne pas  le  nom  de  l'imprimeur,  car  ce  Joannes  Lu- 
pus ou  Johann  Wolff  était  un  prêtre  francfurtois , 
chapelain  delà  cathédrale  de  St-Pierre,  bien  que  Hain 
Tait  confondu  avec  le  Johannes  Lupus,  ou  Lobo,nro- 
lonotaire  apostolique  et  évéque  de  Ségovie  ;  dans 
tous  les  cas  il  fit  imprimer,  mais  il  ne  nomme  pas 
ses  manu  fidèles. 

H.  Gwinner  attribue  Pimpression  de  ee  livre  à  un 
imprimeur  du  nom  de  Ilans  Pfedersheini,  appelé  mo- 
menumémentà  Francfort  ;  est-ce  à  ce  même  typogra- 
phe qu'il  convient  dcdonnerTimpression  de  quelques 
pièces  importantes  que  M.  Gwinner  vient  de  décou- 
vrir dans  les  archives  de  Francfort,  et  dont  nous 
trouvons  les  titres  dans  une  brochure  supplémen- 
taire que  nous  recevons  à  Tinstant  ?  Ces  pièces  sont 
comprises  parmi  les  documents  concernant  les  cou- 
ronnements des  Empereurs  d'Allemagne;  elles  sont 
imprimées  en  1486  ;  Tune,  de  8  ff.  pet.  in-fol.,  con- 
tient: La  ((«fe  des  Princet  et  Seigneurs  présents 
au  couronnement  de  Frédéric  i if,  le  jeudi  après 
INVOCAVIT  de  l*an  1486. 

Une  autre  édition  de  cette  même  pièce,  avec  des 
diflérences,  mais  exécutée  avec  les  mômes  carac- 
tères. 

Une  relation  de  la  pompe  funèbre  tenue  le  di- 
manche Reminisccbe  1486  dans  Pàglise  de  St- Bar- 
thélémy pour  les  saurs  de  l'Empereur,  et  delà 
cérémonie  funèbre  faite  le  dimanche  Jodica  de 
1486,  pour  les  funérailles  du  Margrave  Albrecht 
de  Brandeburg,  mort  le  jour  précédent,  dans  le 
couvent  des  frères  Preseheurs  de  Francfort. 

M.  Gwinner  pense  que  ces  trois  pièces,  dont  l'exé- 
cution typographique  est  fort  imparfaite,  ont  été 
iniprimét»  à  Francfort  même,  et  vraisemblablement 
par  lians  Pfedersheim  ;  les  raisons  qu'il  donne  4 
l'appui  de  cette  présomption  paraissent  détermi- 
nantes. 

Trente  ans  plus  tard,  nous  rencontrons  à  Franc- 
fort, selon  l'opinion  émise  par  Panier  et  confirmée 
par  M.  Gwinner,  deux  imprimeurs  du  nom  de  Nicolas 
Lamperter  et  Balthasar  Murrcr;  mais  ici,  nous  nous 
trouvons  en  désaccord  avec  nos  autorités;  nous 
avons  sous  les  yeux  un  petit  volume  exécuté  par 
eux  en  1507,  c'est  Tédition  du  Tableau  de  CébàSy 
citée  par  tous  les  bibliographes,  et  dont  un  exem- 
plaire nous  a  été  communiqué  par  M.  Tross  :  Tabula 
Cebetis  Philosophi  soîCratici  cU  lohùnis  Aesticà- 
piani  Epistola.  In-4  de  18  ff.  sign.  A-C  ii{,  sans 
ch.  ni  réel.;  au  r*  du  17'  f.;on  lit  :  Impressa  Eranc' 
phordio  (sic)  pcr  honestos  \\  viros  Nicolaû  Lam- 
perter et  Balthasar  Murrer,  Anno.  M.  D.  vij. 

Est-il  bien  prouvé  que  ce  livre  sorte  des  presses 
établies  4  Francfort-sur-Mein  ?  Et  n'est-ce  (tas  de 
Francfort-sur-Oder  qu'il  s'agit  ? 

En  effet  le  volume  débute  par  une  épitrc  de  J. 
niiagius  .Csticampianus,  qui  se  qualifie  de  poéie  et 
tliéteur  de  Lusace,  c'est-à-dire  d'une  province  avoi- 
siuant  cette  seconde  ville  et  fort  éloignée  de  la  pre- 
mière; bien  qu'il  ait  publié  ses  ouvrages  à  Ix^ipzig 
et  4  Cracovie,  cet  itsticampianus  appartenait  à 
l'Académie  de   Francfort-sur-Oder,    et    passa  une 


grande  partie  de  sa  vie  dans  cette  viHe.  De  plus  k 
volume  est  terminé  par  une  pièce  deversdUMc 
de  Hutten  ;  or,  ce  célèbre  gentilbomme  luthérien, 
que  nous  voyons,  quelques  années  après.  Imiuiiiant 
ses  diatribes  politiques  et  rellsieuses,  dans  les  cW- 
teaux  d'Ebcmburg  et  de  Steckelberg,  venait  dTêtre 
nommé  maltre-ès-arts  4  Francfort-surOder,  Ion  de 
la  première  promotion  de  docteurs,  faite  enlSM, 
parla  nouvelle  académie  (Bayle,  II,1420).AiiMifoâl 
un  livre  édité  par  deux  membres  d'une  onlverdlé 
récente,  qui  porte  les  noms  notables  de  plusiean 
citoyens  d'une  ville,  et  lorsque  cette  ville  poaaède 
depuis  plus  d'un  an,  une,  et  nous  disons  an  doîdi 
deux  typographies,  ce  livTe  aurait  été  porté  parla 
éditeurs  4  une  ville  absolument  étrai^re,  alon  qae 
cette  ville  n'avait  point  une  seule  ImfHimerie  réîii- 
lièrement  installée  (l'Epitapbe  d'EgauUph  en  m 
foi)! 

Mais  dans  ce  cas  les  livres  cités  par  Ramer  conaa 
portant  le  nom  de  Lamperter  et  de  Marrer  auraient 
également  été  exécutés  4  Francfort-sur-Oder  I  Pov- 
quoi  non  ?  Est-il  un  seul  des  volumes  en  quodM 
dont  le  siijet  ne  cadre  4  merveille  avec  les  éCiAn 
universitaires,  et  la  Grammatica  Martimd  PqHtis 
eapellet  avec  la  préface  de  notre  £sticanp&BM, 
et  VOratio  Sallustii  invectiva  in  Cieenmem,  ne 
sont-ils  pas  de:i  livres  d'Académie  ? 

11  resterait  4  Francfort-sur-Mein  un  impriBcar 
d'un  nom  presque  identique  ;  nous  parlons  de  Bonn 
Munierdc  Strasbourg,  que  nouscrovons  le  firfereie 
Thomas  Mumer  Sclielmenxunft,  rénidit,  dut  il 
imprimait  les  ouvrages,  et  qui  certaioement  iomcrii 
au  nom  de  Francfort-sur-Mein  plusieurs  ouvrages 
datés  de  1511  et  de  1512  (Voy.  Panier,  VU,  M). 

Nous  arrivons  à  Christian  Egenolph.  Ce  graad 
imprimeur  était  né  4  Hadamar,  dans  le  NasMo,  » 
1502;  le  grand  nombre  des  ouvrages  publiés  parhû, 
et  le  soin  avec  lequel  ils  sont    imprimét,  don- 
nent une    haute    idi*e   de    l'imporûoiee  de  Mo 
établissement.  Il  a>ait  af^ris   son    art   4  Stras- 
bourg, oii  l'on  trouve  sa  trace  dès  l'année  1522,  et ob 
il  séjourne  Jusqu'en  15S0  ;  ses  premières  iapies- 
sions  datent  de  1531  :  Jacob  Kôbel  von  Oppenkeim, 
der  Stab  Jacob,  KUnftich  und  gerecht  tu  maehe» 
ufui  zu   gcbrauchen,    damit  an  Gebàuent  astek 
sonst  —  lu  Messen.  Frankfurt,  ChrisL  Egenolph. 
1531,  im  niay,  in-ft,  avec  pi.  a,  sur  bois.  —  €W- 
din  Bull  Caroli  des  vierden,  Weiland  Bùm,  Ke*i- 
ser  reformationcn,  statuten,   herliçketten    wvt 
ordnungcn  aller   oberkeit  des  /f.   Bûm,  ïïekhs 
und  icutschc    nation   belangend,  nebst  Keifser 
Friedrichs reformation  aller Stànde^tatc^ia  Frank- 
furt am  meyn,  bel  t;hrist.  Egenolph,  imhewmoQ  de» 
M.DXXXI  Jahrs,  in-4. 

Christ.  Egenolph  mourut  en  1555.  U  fut  enae>eli 
dans  l'église  de  St-Pierre,  et  sa  veuve  et  sesenfints 
lui  érigèrent  un  tombeau  avec  cette  épitaphe  : 

Hic  Jaceo  Egenolphus  Chr.  de  nomine  dictas 
Ilacque  Chalcographus  primus  in  Urbe  fUL 

Obii  Christianus  Egenolphus  llademariefl, 
Anno  Dom.  1555.  iEtalis  sus  53  ab 

Invccta  vero  a  se  pnmo  in  hanc  L'rbem 
Typographia  Anno  25.  Civis  defuncti 

Memoriz  act.  Margaretha  Uxor 
Et  Liberi  superstites  M.  P.  C 

L'inscription  citée  par  Falkenstein  et  reprodaiie 
par  beaucoup  d'autres  bibliographes  existait  effecti- 
vement sur  la  maison  qu'habitait  Egenolph,  mais 
cette  maison  disparut  eu  1785,  et  avec  elle  cette 
inscription  qui  n'avait  d'autre  importance  qpie  la 
répétition  des  mots  de  l'épitaphc  :  ab  inveeta  huk 
urbi  a  se  primo  typographiea  (s.  eut.  orfe). 

Le  fils  de  Christian  Egenolph,  portant  le  même 
nom,  succède  4  son  père;  mais  déJ4  nous  avons  i 
citer  plusieurs  imprimeurs  :  Peter  Brubach  (1540- 
1507),  Ilcrmann  Gulfferich,  de  la  même  époque,  dont 
M.  Baer  conserve  plusieurs  rares  et  précieuses  im- 
pressions, etc.  .      ..       , 

Wigand  Haii  vers  1540,  Cyriacus  Jacobus  Zum 
Bart  (Cyrille  Jacobi),  qui  donne  en  1545  une  édi- 


525 


FRANœFURTUM  AD  ODERAM. 


•526 


UoD  nre  da  Beineke  fkeh»  {Reineke  de  Voss),  in-fol., 
DBTÎd  Zepbeliiis,  Jolumn  Wolfr,au  milieu  du  siècle; 
Jeui  Spicf  qui  poBsMe  également  un  établissement 
à  Uekklbeiv,  Jean  Elchorn,  Petriis  Fabricius,  Caro- 
Im  PesDOt,  Petr.  Fisber  et  Henr.  Tack,  tous  impri- 
memn  à  Francfbrt  dans  la  seconde  moitié  du  xvi« 
iftcle  ;  George  el  Christophe  Gonr  in  de  1560  4  1591, 
leaccoad  imprimant  tfmiutanément  à  llertx>ni,  dans 
ledBdié  de  Nassau;  Nicolas  et  Joannes  Basscus , 
■s  fojfoos  fMqaemment  le  nom  figurer  sur 
UfTCB  imprfinrf»  dqtuls  1506  Jusqu'à  la  fin  du 


deux  fkmillef  OlasM,  celle  des  Wechel 
ce  ceUedeaFefcnbeiidou  Feierabend. 

Le  pra^er  Imprimeur  du  nom  de  Wechel,  origi- 
waJn  de  Fnmcfoit,  afait  été  reçu  maître  imprimeur 
ctlJknifelPtfifl,eDl522,et87éUit  établi  4  l'en- 
aelne  de  Pégase,  dans  la  me  de  Beauvais;  son  fils 
André,  q«i  hii  soccéda  en  15S5,  établit  une  impor- 
tane  imprimerie  à  Francfort  vers  1560  ;  et  son  petit- 
fls  Jean  (157»-1597)  continue  4  diriger  Pétablisae- 
BKBt  f  AHemaane,  associé  tantôt  avec  lierre  Fischer, 
ttBiOt  avec  riUnstre  Théodore  de  Bry;  plus  ordinal- 
lOBentonvoii  son  nomfigarerseol  au  bas  des  livres 
^  sortait  de  ses  presses. 

VofjfUlita  fVeckelkana  resta  l*ane  des  plus  im- 
Bortantei  typographies  d'Allemagne  Jusqu'au  milieu 

One  seeoDde  ftmHle  dimprimenrs  non  moins  il- 
tantics  honore  la  rille  de  Francfort,  c'est  celle  des 
Fejcniienda 

Lesdeax  Feyrabend  ou  Feyerabend,  Sigismond  et 
MrOne,  ignrent  comme  imprimeurs  des  l'année 
tSOiS  kabues  imprimeurs,  non  moins  remarquables 
ifeors  et  dessinateurs,  ils  donnèrent  tous 
A  la  publication  de  livres  splendidement 
itéss  «Le  caractère  du  dessin  de  cesartis- 
ici,  «tM.  Didot  {Euai  twr  l'Mit,  de  la  gravure  iur 
Mig  coL  ML  est  un  mélange  du  style  italien  qui 
twrodnit  «ns  le  style  allemand,  sans  en  afTaibiir 
la  verre  eCPexubérance,  et  qui  donne  aux  gravures 
odoniéci^nr  les  Feyrabend  un  cachet  tout  particu- 
lier. Quant  an  nombre  de  leurs  publications  toutes 
ornées  d*one  immense  quantité  de  gravures  sur  bois, 
on  petites,  il  suffira  de  dire  qu'ils  ont  impri- 
dans  le  lonnat  in-l^  au  moins  sept  éditions  de  la 
et  dans  le  même  format  cinq  éditions  des  figu- 
MMiÇMCs;  en  Bibles  d'un  format  moindre,  neuf 
édittowa,  trois  éditions  de  flgwre»  tibttques  et  une 
PoMBlom  de  J.-C,  indépendamment  des  éditions 
in-foL  de  César,  de  Tite-Llve,  de  Josèpbe,  de  Plutar- 
^oe,  et  antres  livres  sur  la  guerre,  sur  les  arts,  l'hip- 
pologie, les  tournois,  la  chasse,  Tagriculture,  les 
travaux  ^aiguille  ;  enfin  des  chroniques,  des  lirres 
d^pprentissage  et  Jusqu'à  des  livres  de  cuisine,  le 
tout  orné  de  graTures  multipliées,  mais  qui  cepen- 
dant sont  soafeot  répétées.  0 

Les  plus  iUnsires  des  innombrables  artistes  aux- 
^oeb  on  est  redevable  de  Fomementation  des  beaux 
livres  publiés  A  Francfort,  sont  incontestablement 
Jqsi  Amman  ou  Amoion,  Virgile  SoUs  et  les  de  Bry  ; 
néodore  de  Bry,  graveur,  dessinateur,  marchand 
d'estampes,  libraire  et  sans  doute  imprimeur,  est 
le  chef  de  cette  grande  fimulle,  A  laquelle  on  doit 
rimpression  de  la  collection  si  recherchée  des 
Grandi  et  petite  voyage»  (1590-1634,  2S  parties  in- 
foi.).  Umourat  au  mob  de  mars  1598,  laissant  deux 
fils,  Jean-Théodore  et  Jean-Israél,  et  un  gendre.  Math. 
Merlan,  qui  continuèrent  et  menèrent  à  bonne  fin 
cette  immensf  entreprise,  hme  des  plus  considéra- 
bki  qui  ait  Jamais  honoré  l'imprimerie  (voy.  le 
beau  travail  que  M.  Brunet  a  consacré  à  cette  col- 
lection, dans  la  dernière  édition  du  Manuel  du 
Uèraire). 

Une  édition  allemande  des  prophéties  de  Jean 
de  Lichtemberger  figure  au  caul.  des  foires  de 
Francfort  (Frcf.,162S,  p.  652),  sous  la  date  de  1505  ; 
mais  te  nom  de  Pimprimeur,  Me.  Bassaeus,  indique 
nue  bute  dlmpression;  il  faut  lire  probablement 
158SOU1595. 

U  ne  but  point  oublier  de  citer  l'imprimerie  pai^ 


ticulière  de  J.  Ludolphe,  établie  à  Francfort,  vers 
1080. 

Quelques  imprimeurs  nés  &  Francfort  ont  acqub 
une  certaine  célébrité  à  l'étranger  :  nous  citerons 
Kicolaus  von  Frankfurt,éiabli  à  Venise,  en  1A72; 
Johann  von  FrankfVirt,  imprimeur  A  Valladolid  en 
1A93,  et  Wilhebn  Schomberg,  4  Messine,  1498-1A99; 
quelques  historiens,  entre  autres  Heller  {Gesehiehie 
der  Holzsehneidekunst)  t  ont  même  soutenu  que 
cette  >ille  était  la  patrie  de  l'illustre  Conrad  Svreyn- 
heim,  le  proto-typographe  de  Pltalie  II 

Francofdrtum  ad  Oderam  [Clav.,  Cell.], 

FRAiNCOFURTUM  AD    VlADRUM,    FrANCOFUR- 

TUM  Marchiondm,  Fronkfurt  an  der  Oder, 
Francfort  sur  l'Oder,  ville  de  Prusse 
(prov.  de  Brandebourg),  chef-lieu  de 
régence. 

Son  université,  fondée  en  1506,  est  aqjourd'hui 
transférée  4  Breslau;  l'imprimerie,  au  dire  de  Fal- 
kenstein,  remonte  en  cette  ville  4  l'année  1504,  c'cst- 
4Hdire  antérieurement  4  la  fondation  de  l'université, 
ce  qui  est  au  moins  improbable.  Une  édition  des 
quatre  premiers  livres  d'Euclide,  donnée  en  1506, 
est  le  plus  ancien  produit  d'une  typographie  locale 
qu'il  nous  ait  été  donn^de  compulser;  c'est  un  in-A" 
de  ft6  ff.;  on  lit  au  v«  du  46*  f.  : 

Et  tantum  de  quatuor  Ubris  elementorum  Eu- 
cUdis  cum  famUiari  Campant  in  eotdem  commen- 
tario,  qui  cum  in  omnibus  universattbus  studiis 
ordinaria  institutione  prœleguntury  sic  etiam  in 
hoc  nostra  academia  Frankfordiana  ab  illustrissir 
mis  Joachim  :  principe  eleetore  et  Alberto  germaû: 
MarcMonUms  Brandenbwrçi  nuper  erecta  :  per 
Mgrih  Ambrosium  Jocher  (ou  Lâcher)  de  Mers- 
purg  mathematieum  ibidemq  Collegiatum  accurata 
diligentia  casligati  propriisque  impesis  elaborati 
sunt  atque  impressi  ui  Athenarum  more  studium 
phtlosophiœ  a  mathematico  splendore  miriftce 
ineeptum  eiflorescat.  (Hoffmann,  Lexic,  BibUogr,^ 
tom.  11,  p.  176). 

Panzer  nous  donne  le  titre  d'un  volume  imprimé 
en  150A,  mais  rien  ne  prouve  que  ce  livre  soit  exé- 
cuté 4  Francfort  même  ;  on  en  Jugera  par  la  sous- 
cription, que  nous  croyons  devoir  citer  :  Expositio 
prasclarissima  Tractatum  Magistri  (Pétri)  His- 
p(mi  seeundum  viam  Doctoris  sancti  Et  Domini 
Alberti  ad  unguem  emendata  Cum  textus  correc- 
tione  continens  succincte  totqpi  Aristotelis  princi' 
pis  Plùlosophorum  DyaUctieam..,  laboriose  per 
Johanem  lintholz  de  Mûnchbergk  comportata.  A 
b  fin  :  Impressum  est  hoc  opus  Inpensis  (sic)  ope 
auaeilio  Ingenioqj  prouidi  viri  Pétri  Schwobwro- 
consulis  tnsignis  opidi  (sic)  Prankfurdensis  Quod 
Ebcrhardus  Gutthenberger  artium  et  meaicine 
doctorproconsule  proviaoStephano  Hundermarck 
rempublicaan  tenente  ad  unguem  castigavit  per 
me  Sebastianum  Johannem  de  Ingelstavia  et  Con- 
radum  Hertzogaurach  antw  incarnationis  Christi 
M.D.JIII,  vigesimo  secundo  Aprilis,  in-fol. 

11  est  permis  de  supposer  que  ce  livre  est  bien  le 
premier  produit  des  presses  locales,  mais  la  preuve 
matérielle,  le  nom  de  b  ville,  manque;  de  plus  le 
nom  des  imprimeurs  ne  reparaît  plus  sur  les  livres 
exécutés  postérieurement. 

D'après  l'opinion  que  nous  avons  émise  4  l'égard 
de  Nicolas  Lamperter  et  de  Balthasar  Hurrcr  (Voy. 
Francfort-sur'Mein\  11  nous  faut  pbcer  ici  ces 
deux  noms  d'imprimeurs,  que  nous  considérons 
comme  les  typographes  Jurés  de  b  récente  univer- 
sité. 

En  1507  et  années  suivantes,  les  bibliographes 
allemands  nous  donnent  les  titres  et  descriptions 
d'un  très-grand  nombre  d'ouvrages  exécutés  A 
Francfort4ur^l'Oder;  nous  ne  reproduirons  pas  cette 
longue  liste,  dans  laquelle  figure  plusieurs  fois  le  nom 
précité  d'Ulrich  de  llutien.  Les  imprimeurs,  qui  pa- 
raissentrégulièrement  fixés  dans  celte  ville  4  partir  de 


527 


FRANœGALLlA.  —  FREGENiE. 


528 


cette  époque,  sont,  avec  Aitibrolse  Jochcr  (dont  nous 
retrouvons  lo  nom,  en  1510  et  1511,  écrit  Lâcher), 
Jean  de  lianau,  et  Conrad  Baumgardt  ou  Bauingar- 
tcn,  de  Rottcnburg  ;  ce  dernier  eut  une  importante 
t)pographie;  on  lui  doit  de  nombreuses  et  correctes 
éditions  de  poëtcs latins:  Virgile,  Martial, Ennius,  et 
particulièrement  Horace,  dont  Panier  cite  Jusqu'à 
neuf  éditions. 

Francogallia,  voy.  Franconia. 

Francohdsa  [Struv.],  Franhenhamen,  pet. 
ville  de  la  principauté  de  Schwartz- 
burg-Sondernausen^  dans  la  haute 
Saxe. 

Struvius  [Biblioth.  Saxon,)  nous  donne  la  date 
de  17S0  comme  ceUe  de  Fintroduction  de  la  tfvo- 
graphie  dans  cette  localité  :  /o.  Georçii  Brevl,  Aec- 
tori»  Prancohutani,  programma  de  iUuêtrWus 
çentis  Schwartzàurgieœ  herolbus,  quorum  cura 
Aug,  Cons,  in  istaf  prouinciat  introdueta  fuit, 
Francohusae,  1730,  in-ft;  et  encore:  Gedàchtniu 
der  evangeUschen  predigen  von  Anfang  der  Repr^ 
mation  Mm  1700,  derstadl  CcHledOy  Franckenhan- 
sen,  1730,  in-ft. 

Franconia  [Zeiier]^  Francogalua^  Francia 
Oriilntaus  [Gnr.  Einbard.],  Franua 
supERioR  [Ann.  Vedast.],  Francia  [Au- 
8on.]y  AusTRiA  [Ann.  Lauriss.^  Ghr. 
Moissiac.]^  Francken,  Franœnie,  anc. 
cercle  de  Temp.  d'Allemagne^  dont  le 
chef-lieu  était  Nuremberg^  érigé  en 
duché  au  x*  siècle  ;  forme  auj.  trois 
cercles  du  roy.  de  Bavière. 

FrancOxNis  Villa,  Franconville,  bourg  au 
N.  de  Paris  (Seine-et-Oise). 

Francopolis,  ViHe-Franche-de-Bouergue , 
ville  de  Fr.  (Aveyron);  anc.  capit.  de 
la  Basse-Marche. 

Francosteinium,  Frankenstein,  ville  de  la 
Silésie  prussienne^  dans  la  rég.  de 
ReichenDach. 

Franekera  [Bert.],  Francoera,  Franica, 
Franequera,  Franecker,  ville  de  Hol- 
lande (Frise). 

Université  fondée  en  1587,  supprimée  en  1810.  La 
Biblioth.  Sacra  du  P.  Le  Long  nous  donne  l'indl- 
caiion  d*un  livre  impriiné  à  Franecker  en  1586, 
(t*est-à-dire  dans  Tannée  qui  précède  la  fondation  de 
Tuniverslté:  Ruth  hiëtoriay  gr,  et  lot,,  a  Jo, 
Dntsio.  Franckerae,  apud  >f-:gidium  Rtiadcum,  1580, 
<n-a. 

Qiarles  Nodier,  qui  cite  ce  volume  diaprés  le  P. 
Le  liOng,  y  Joint  une  notule  caractéristique  :  «  Cette 
rare  el  singulière  édition  renferme  un  traité  fort 
curieux  sur  les  Mandragores  découvertes  par  Reuben  ; 
voyez  cette  histoire  dans  la  Genèse,  xxx,  14  ;  la 
MandRigore,  ajoute  l'auteur  de  la  Fée  aux  Miettes^ 
était  une  plante  dont  les  racines,  bifùrquées  par  en 
bas  comme  des  Jambes,  offraient  quelque  appa- 
rence d'une  figure  d'homme,  et  que  cette  bizarrerie 
faisait  passer  pour  propre  à  rendre  les  femmes 
fécondes.  ■ 

Jounnes  Drusius  était  un  théologien  réformé,  et, 
bien  que  son  édition  du  livre  attribué  au  prophète 
Samuel  ne  nous  soit  pas  connue,  nous  pouvons  citer 
de  lui  un  volume  imprimé  dans  la  même  ville  l'an- 
née suivante:  MiteeÙanea  locutionumsacrarum. 
Franekera^,  apud  /Egidium  Rhadapuin,  1587,  in-8.  Le 
catal.  de  dcorge  Willer ,  libraire  d'Augsbourg 
(Fraucf.    1592),    nous   donne   rncon*     l'indication 


d'un  certain  nombre  d'ouvrages  du  même  auteur, 
imprimés  à  Franecker  au  xvi*  siècle. 

A  la  même  date  le  même  catal.  nous  donne  Pindi- 
cation  de  beaucoup  de  livres  exécutés  par  le  mène 
imprimeur  :  Cellit  Snecani  Frisii  tabula  de  utiU  et 
commoda  concionis  ratione,  Franekerx,  ap.  eun- 
dem,  1587,  et  Tabula  theologieœ  tres^  de  proprie- 
tatibus  episcopi,  etc.id.,  ibid. 

Nous  trouvons  quelquefois  sur  les  livrcf  la  déno- 
mination de  Fbaiiica  :  Godofredi  Sopittgii  apologe- 
tiea  responsio  ad  bonam  fklem  Sibrandi  LubètrtL 
Franicx,  1810,  in-4  (Gau  Elicv.,  1081,  p.  M2). 

Frascaroi.um^  FirascantolOj  bourg  du  Mila* 
nais. 

Fratuertium  [Plin.l,  (a  Terzo,  bourg  de 
Calabre  (Terra  d  Otranto). 

Frauenrurgum,  voy.  Drusiama  urrs. 

Frauenfelda,  voy.  Ginjipedium. 

Frauenstenium  [Stmv.L  Frauautein,  châ- 
teau de  Tancienne  Misnie  (Saxe),  dans 
les  environs  de  Meissen. 

Fraustadium,  Gvnacopous^  Fraustadt  (en 
polon.^  Wschmoa),  ville  du  grand-da- 
ché  de  Posen  (Prusse). 

11  exisu  dans  cette  ville  au  xviie  siècle  une  tai- 
primerie  des  réformés  qu'y  avait  installée  GkriM»- 

She  Wilde  d'Eislebei^,  obligé  de  quitter  la  vUlede 
teinau  en  Silésle,  par  suite  des  persècottoot  mk- 
quelles  il  était  expoôé  ;  ce  Christ.  Wilde  avait  épooê 
vers  1075  la  veuve  d'Erasmos  Roetner,  impriiMurde 


Steinau,  de  Glogau  et  de  Bauden  ;  mais,  n*hyam jh 
trouvé  à  Frausiadt  la  fortune  et  le  repos  qnl  y 
cherchait,  il  alla  se  fixer  k  Schlichtingslieim,  da» 
le  même  palatinat  de  Posen  ;  après  sa  mort,  sa  veuve 
épousa  un  nouvel  imprimeur,  Jean  Gottfrtod  Hatse, 
comme  nous  le  verrons  en  son  lieu  (NemeilL  1^ 
pogr,  in  Polonia)» 

Fraxinetum^  le  Fraxinet,  ancienne  forte- 
resse des  Sarrasins ,  qu'on  croit  être 
auj.  la  Garde-Freinety  y'û\Bge  del'ar- 
rondissement  de  Toulon  (Var). 

Fraxinia,  Fraxindm,  voy.  Frisinga. 

Fredelatum,  voy.  Apamia. 

FREGELLiE  [Liv.,  Vcll.,  Flor.],  4y7ÎUau 
[Strab.],  Fregellanum  fit.  Ant.],  célè- 
bre ville  des  Volsques  sur  le  Liris,  au 
N.-O.  de  Fondi;  après  la  destruction 
totale  de  cette  ville  l'an  124  av.  J.-C.> 
la  colonie  de  Fabrateria  est  établie 
sur  une  portion  de  son  territoire.  Clu- 
vier  croit  que  remplacement  de  Fré- 
gelles  est  occupé  auj.  par  PonteeonxK 
petite  ville  de  la  Terra  di  Lavoro^  sur 

.  le  Garigliano;  Forbiger  et  d*autre^ 
géographes  se  déclarent  pour  Ceprano, 
petite  ville  de  la  même  province  napo- 
litaine. 

Nous  trouvons  an  catal.  Floncel,  et  dans  Baya, 
un  volume  qui  porte  le  nom  de  cette  dernière  ville  ; 
mais  nous  sommes  loin  de  garantir  l'authenticité  de 
la  souscription  :  Glt  anumti  intromesti^  eomedia 
del  fign,  Antonio  VUagliani,  Ceprano,  lOftft,  hi-12. 

Fregen.e  [Liv.,  Plin.,  etc.] ,  ^P^trma 
(Strab.l,  ville  et  colonie  romaine  d'E- 


529 


FREIBERGA  IN  MISNIA.  —  PRIBURGUM. 


530 


trarie,  aaj.«  soiT.  Reichard^  Terre  Ma- 
tarese,  bouiffde  Toscane,  sur  l'Arone. 

I  

FrEIBERGA  in  IIISNIA,  FfUBERGÂ,  FREYBERGA, 

Freyberg,  ville  de  la  Basse-Saxe,  au 
S.-0.  de  Dresde,  sur  la  Mulde  ;  anc. 
chef-lieu  du   cercle  de  TErzgebirge. 

U  hftUoCMqiM  de  réoole  publique  de  Freiberg, 
«dovdlMii  dispenée,  ftait  Jastement  célèbre.  L*im- 
pnJBTTie  renooie  dm*  cette  fille  au  xy«  siècle,  ainsi 
«M  le  proave  la  sonscripUoa  de  la  réimpression  da 
Miamê  JTJaitevae.  donné  poar  la  première  fois  4 


%  par  ScboUler,  en  1485.  On  Ut  à  la  fin  de 
ce  nre  Tolame  in-M.  :  Opiis  librorum  misiottum 
Jmxtm  rubrkam  EetUaiœ  MitnaulM.  ReveremdiMti' 
mtu  in  Càfiito  PaUr  et  ikfmùuu  DominuM  Johan- 
ma  tfe  SëUttaum,  mMlcmiii  MianemU  Ecetuiœ 
BpÊÊtopms  prcMit  MiêêoUMm  opUM  luxta  ruAH- 
€am  im  dktœ  nm  MimauU  dUecttU  dUigaUi 
o^tra  eamgaîMm  ataue  OUtûtetum  per  iiutes- 
I  ComtaâHm  Kaateioten,  Intius  impre$torie 
wflftirr  M  m^  cppi0tfue  LipêmtUeonctvemin 
to  eodcn  imekoari,  aique  graêatmte  peêtijero 
wtôrèo  in  appiéo  Frtikerq  perfei  a  fetteiter  finiri 
yrwvmtt  tffe  terne  m.  no».  mnuL  ii.ococ.lxxxxv. 

Oeœ  iOMScriBtiod  est  d*aiie  importance  assez 
emaàêtntèt;  éat  noos  donne  très-Traisemblablement 
It  BOB  d*in  des  proniers  imprimeors  de  lidpiiK» 
^  ■PÉnit  pu  conna  Jusqu'ici,  et  auquel  on  doit 
CBtVèatmaA  llmpression  du  Breviarium  mis- 
mtmm  de  IMS,  que  nous  citerons  à  l'article  Mmna 
(Mrtwwy  n  est  présnmable  que  cet  établissement 
typsffipfeime  de  Conrad  Kacbielosen,  pro? oqné  par 
Il  pale  de  Lefulg ,  nVxisia  que  temporairement  4 
Ffecftcig,  car  U  noos  but  aller  Jusqu'à  Pannée  1M2, 
Mrtranvcrla  trace  d'une  nouvelle  imprimerie  : 
If.  MIekmNt  aempetU  AussUgvna  wmehmer 
ttàOmtr  TroêUpmdulAviê  dem  P$auer  und  nt" 
«ai  rMMunf.  Frejrberg,  iM2,  in-8. 

ftttfmtitn  Indiqae  1<M8  comme  l'introduction 
de  IstypogripUe  l  Rrelbers,  d'après  Vogt  (Libr. 

0  noos  but  encore  rapporter,  d'après  Christ.  Got- 
tHcb  Schvars  (JVfnuirja  quttdam  documenta  de 
eii$bte  tfpoffrapkke,  part  II,  p.  8),  une  note  inté- 
ressante fclatiTe  à  la  blblioibèque  de  Freiberg.  Par- 
ai les  adndrables  Incunables  qui  enrichissaient  cet 
étsMiasement  (foy.  Jo.  Muller,  Chron.  Freiber- 
foiae,  P.  1,  paf.  120  et  suiv.),  il  but  citer  en  pre- 
adère  Usne  le  célèbre  Psautier  de  Blayence,  de 
1I&7,  atqoonrbni  à  Dresde;  voici  la  note  de 
•  In  Fretbergetui  exempL,  "plwrimiM 
itut  quatuor  lineœ^  notœque 
b  wuuiei,  mdbus  modi  eantionis  deti- 
Mtf  nmt  ;  CÈthumodi  nota  musteœ  in  exemplari 
finâokmenti  detlderanivr^  ita  tamen,  ut  earum 
iKoapattMm  vaewim  ttt  reiietum.  Prœterea.  in 
finâokmenti  exempt,,  suhteriptioni  typoçrapho- 
nmtupra  rteentUa  tubUeiuntur  consueta  ingi- 
fbniTSii  et  SchsfTeri;  quœ  uero  exempL  Fret- 
kr§mat  mm  twnt  addtta.  Hoc  debeo  parttm  vira 
pertutremlo,  Christbno  Goubold  Wilischio,  Se- 
dfKÊmm  FrelbergenMlt  In  Histor.  ecdesiast.  Frei- 
koLpag.  S7e;  parffm  notttiœ  kuiue  lilni,  ex 
mbtiua   Vindobonenst  miM  btnigne  euppedi- 

Mg,»  m 

ScAdhorn  et  Heinecken  parlent  aussi  de  cet  exem- 


Frdstadium,  voy.  Eleutheropous. 

D  ta  de  soi  Qu'un  très-grand  nombre  de  livres 
iaprimés  en  AUemagne  sous  la  rubrique  Fretsta- 
mni,  Freffttadt,  qui  répond  èl'italien  Villa  Franca 
etaobançais  FiUefranehe  tm  VUleUlfre,  sont  exé- 
CBtés  dans  des  villes  dont  on  \eut  dissimuler  le 
aoB  réel. 

Fremiccria  [Mariiuiëre],  Prémncourty  com- 


mune de    rile-de-France    (Seine-et- 
Oise). 

Frentana  Regio  [Plin.],  -h  «tpivTowj  x»p* 
IPolyb.l,  pays  des  Frentani  ;  auj.  l'A- 
oruzzo  CUeriore,  pro?.  napolitaine  du 
roy.  d'Italie. 

Frentani  [Ca;s.,  Liv.,  Mêla],  «tifivTavoî 
[Pol^b.],  ^ptvTavoC  [Scyl.,  Str.,  Ptol.J, 
habitants  de  I'Ager  Frentanus  entre  le 
Samnium  et  TAdriatique,  borné  au  S. 
par  le  Frento  (auj.  le  Fortore). 

Frequentum^  Fricentum,  Frigentium,  Pri- 
cerUi,  Frigento  (?),  boui;g  de  la  Prin- 
cip.  ultérieure,  pro?.  napolitaine. 

Fresiua  [Li?.],  ville  des  Marses,  auj., 
suiv.  Reich.,  Bisciolo,  bourg  près  du 
lac  de  Gelano. 

Fresnacum,  Fresnay-sur-Sarthe,  ville  de 
Fr.  (Sarthe). 

Fresnes  (château  dé);  appartenait  à  la 
famille  d'Aguesseau. 

Voici  le  titre  d'un  livre  souscrit  au  nom  du  châ- 
teau de  Fresnes  :  Discours  sur  ta  vie  et  la  morf ,  te 
caractère  et  tes  mantrs  de  M,  d'Aguesseau,  eon- 
seitter  d'État,  par  M.  d^AguesseaUy  chancelier  de 
France,  son  fils.  Au  château  de  Fresnes,  1720 
(1778),  in-8.  •  Cet  ouvrage  a  été  composé  typogra- 
phiquement  par  M.  le  président  et  la  présidente  Sa- 
ron,  dans  leur  hôtel,  k  raide  de  caractères  que  Je  leur 
avais  procurés  ;  il  n'en  a  été  tiré  que  00  exemplai- 
res. •  (Extrait  d'une  note  ma.  He  Pimprimeur  Dela- 
tour.) 

Fretum  Bosporanum,  voy.  Bosporus. 

Fretum  BRirAiNNicuM  [Cell.],  Fretum  Galij- 
cuM,  Fretum  Morinorum,  le  Fas-de-Ca- 
lais,  entre  la  France  et  l'Angleterre. 

Fretum  Euboîcum  ,  VEgripo  ou  Euripo  ; 
sépare  Negroponte  du  continent. 

Fretum  Gaditanum,  ou  Herculeum,  le  dé- 
troit de  Gibraltar. 

Fretum  Siculum  [Mêla,  Plin.],  6  SixiXixô; 
ircç6p.o^  [Strab.J,  il  faro  di  Messina, 
entre  la  Sicile  et  l'Italie. 

Freyberga,  voy.  Freiberg  a. 

Freystadium  Orientale,  voy.  Eleutoero- 

POLIS. 

Friburgensis  Pagus,  le  Canton  de  Fnburg, 
en  Suisse. 

Friburgum,  Freyburgum  [Cluv.,  GelL], 
Fribuhgum  Brisgovle  [Zeiler],  Fribur- 
gum Brisgoi^e,  Friburga  (sur  quelques 
livres),  Friburgum  Brisgaudle  (sur  quel- 
cpies  livres),  BRisACHooGiys  (sur  quel- 
ques livres),  Fribourg  en  Brisgau,  Fret- 
burg  in  BrisgaWy  ville  du  grand-duché 
de  Bade  (cercle  du  Haut-Rbin). 

Université  fondée  par  l'archiduc  Albert  en  1456. 
C'est  à  l'année  149S  que  les  bibliographes  Contre- 


531 


FRIBURGUM.  —  FRIESHEMIUM. 


532 


monter  Pe^ercice  de  la  typognptaie  dans  la  Tille  de 
Fribourg-en-Brisgau.  Yoici  la  description  da  pre- 
mier livre  impnmé:  PEaLUSTBATio  Sancti  Boha- 
uektubeIOi  Primum  Ulfrum  Sententiarum»  4  par- 
ties en  uu  voU  in-fol.;  la  première  partie  commence 
par  une  épitre  de  Job.  Bekenhub,  évéquc  de  Ma- 
yence,  suivie  d*une  pièce  de  vers,  dans  lesquels  il 
fout  citer  ceux-ci  : 

Quo  liàri  impressor  Friburçi  kiUanus  ifte. 
Piscator  tenaat  pott  na  fata  jn'eeor... 

Au  r"  du  S*  f.  commence  le  prologue,  et  le  texte 
qui  se  termine  au^r*»  du  172«  (.;  puis  6  ff.  contenant 
le  registre  et  la  table.  La  seconde  partie  est  terminée 
au  ▼*  du  23ft*  f.  par  ces  mots  :  Finis  aeeunée  par' 
\U  bonaueture  cum  textu  senten\tiarum;  suivent 
6  ff.  de  registre  et  de  talile.  La  S»  partie  se  termine 
au  T*  du  196e  f.  par  une  souscription  semblable  à 
la  précédente;  les  ^  ff.  qui  suivent  contiennent  éga- 
lement la  table  et  le  registre.  Enfin  la  4«  partie  est 
terminée  au  v*  du  250*  f.,  suivi  deOfT.;  le  tout  forme 
un  volume  énorme  de  857  ff.  à  deux  colonnes,  im- 
primé en  gros,  moyen  et  petit  caractère,  sans  dési- 
gnation spéciale  de  lieu,  de  date,  ni  de  nom  d*im- 
Srimeur;  mais  une  réponse  de  Nicolas  Tinctoris,^ 
octeur  en  théologie,  à  Tépltre  de  Tévéque  de  Ma- 
yence,  est  datée:  ex  Bamberga  anno  a  Christi 
natiuttate  u.ccccxciUt  Mensi»  mafi  die  secundo; 
voilà  pour  la  date  ;  le  nom  de  l'imprimeur  et  le  lieu 
de  rimpression  sont  clairement  désignés  ians  les 
deux  veis  que  nous  avons  cités  plus  haut 

Un  livre  de  Fr.  Niger,  Opusculum  seribendi  epi- 
ttolas,  1499,  52  ff.  in-4.  nous  donne  un  second  nom 
d'imprimeur  au  xv«  siècle  ;  la  souscription  est  : 
Opuseulum  hoc  de  seribendi  epistolas  ratione: 
fjj  diligen  \\  tsime  (sic;  emendatû^  arte  ((qs  impres- 
soria  FcKterici  Riedrers^hegoU  elaboratum  est 
friburgo ,  anno  dominice  ïneamati  j|  qnis  MilUst- 
moquadringentesimo  nonagesimonono,  ||  Lausdeo. 
Panzercitedo  même  imprimeur  un  volume  daté  de 
1490. 

On  rencontre  quelques  livres  avec  la  souscrip- 
tion Frjbdrga;  nous  citerons  avec  Panzer,  llain, 
etc.,  rédiiion  de  la  Cité  de  Dieu^  de  St  Augustin , 
iPriburgœ,  1494),  qui  présente  cette  particula- 
rité. 

Les  principaux  imprimeurs  qui  suivent  Kilianus 
Pescator  et  Fœder.  Riedrers  {ou  Riedrer),  sont 
Joann.  Schott,  de  Strasbourg,  et  J.  Faber  Enneus, 
de  Juliers. 

Fkiburgum  [Cell.,  Cluv.],  Friburgum  Nui- 
TONUM  [Simler,  MuDSter  Cosmogr,],  Fri- 
burgum AVENTICORUM,  FrIBURGUM  HELVE- 

TioRUM,  Freiburg,  Fribourg,  Tille  et 
chef-lieu  de  canton  de  la  Suisse  ,  ad- 
mise dans  la  Confédération  en  1481. 

L'imprimerie  ne  parait  pas  remonter  en  cette 
ville  beaucoup  plus  haut  que  l'année  158S,  date  à 
laquelle  les  catal.  'Willer  et  Baluze  nous  fournissent 
des  titres  d'impression  :  Statuta  Synodalia  Jacobi 
Christophori  episcopi  Basiliensis,  Friburgi  lielvet., 
158S,  in-8.  —  MiehaeUs  ilageri  5»  Theologia  doc- 
loris  et  profesioris  Fnburgensis,respoAsum  ad- 
versus  Heerbrandi  de  Antie/tristo  Apotugiam. 
Friburgi,  1583,  in-8. 

Le  premier  nom  d'imprimeur  nous  est  fourni 
l)ar  les  catal.  G.  Willer  et  des  frères  de  Tournes  : 
Psalmi  septem  pcenitentiales  cum  litaniis  et  preci- 
bui,  ad  opem  aduersus  hcereiicos  proqj  aUis  péri- 
cutis  auertendis,  Friburgi  Uelvet.,  apud  Gemperli- 
num,  1590,  in-24  ;  et  encore:  Tiotœ  in  tectiones 
euangelicas,  quœ  per  totum  annum  in  ecclesia  ca- 
thoiicœ,  diebus  dominicis  recitantur,  Friburgi  Hel- 
ueUorum .   ap.  Abraham  Gemperlinum,  (1591,  in-4. 

Ce  serait  k  cet  Abraham  Gemperlin  de  Constance, 
et  peut-être  à  son  associé  Yf.  Mâss,  qu'il  faudrait 
attribuer  l'impression  des  volumes  que  nous  avons 
cit<>s  à  la  date  dp  1583,  bien  que  Falkenstein  ne 


fesse  remonter  leur  établissement  à  Fribourg  qtfi 
la  date  approximaUTe  de  1585. 

Friburgum  ad  Windam,  Freyburg^  Tille  de 
Prusse  (rég.  de  Merseburg)^  dans  l'an- 
cienne Thuringe.  (Arx  Montana  Prey» 
burg,  Landgraoiorum  olim  sedes,  Strov., 
p.  793). 

Fricdislaru  [Ann.  Lauriss.l,  Fridesi.aru 
[Ann.  Einnard.  Fuld.],  FRisDiLAR,Fta- 
DISLAR  [Ann.  Eginh.]^  PrUzlar,  ville  de 
la  Hesse-Electorale  près  des  frontières 
de  la  Westphalie. 

Fricentdm,  voy.  Freqdentum. 

FRmsRici  CoLLis^  Friedrichshùgd,  châ- 
teau j^èsde  Germersheim^  aiuis  la  Ba- 
vière Rhénane. 

Friderici  Oda^  Fridericia,  bourg  et  kft* 
teresse  du  Jutland,  sur  le  petit  Belt 

Imprimerie  en  1794  :  Gaarman,  BstetreiniMer 
om  KiOpstedt  Fridericia,  Friderida,  1794.  Ci»- 
naux.) 

FamERici  poRTus^  Ftiedrichshaon,  port  de 
la  Finlande^  sur  le  golfe  de  FioDie 
(Russie). 

Fridericiana  Valus,  Frieiriicksthal,  châ- 
teau de  Danemark  (Seeland). 

Fridericoburgum  [Zeiler.,  Pontan.]^  antea 
Ebeluoltum,  Friedrichshcrg,  forteresse 
danoise  dans  Ule  de  Seeland. 

Fridericopous^  Friedrichsstadi,  sur  ITi- 
der^  ville  du  Schleswig^  fondée  en 
1621. 

Falkenstebi  porte  k  1624  l'Introduction  de  la 
t>'pograpliie  dans  cette  ville,  et  M.  Gotton  ijoateqoe 
le  premier  imprimeur  s'appelait  Hans  Gcetbal  ;  doub 
n'avons  pas  de  titre  délivre  à  citera  l^appoide 
cette  double  asserUon,  que  nous  ne  révoquons  point 
en  doute. 

Fridericostadium  [Baudrand]  >  Fridmchs- 
TADiUM,  Friedrichsstadt,  pet.  ville  forte 
de  Norwége^  près  Christiania.  Charles 
Xll  fut  tué  devant  ses  murs  en  1718. 

Friedberga,  Friedberg,  ville  de.  Hesse- 
Cassel^  anc.  ville  impériale. 

Friedlandu  [Zeiler],  Friedland,  ville  de 
Prusse,  rég.  de  Koenigsberg.  =  Ville 
de  Bohème^  dans  le  cercle  de  Buoz- 
lau. 

Frienwalda,  Freyenwalde,  sur  l'Oder,  ville 
de  Prusse  (rég.  de  Potsdam). 

Frieshemium  (?),  Friesheim,  bourg  de 
Suisse. 

La  Bibliothek  der  Sehweiierisck  Gesekkhie  de 
Ilaller  (U  Ul)  cite  comme  ayant  été  imprimé  dans 
cette  localité,  vers  1545»  et  par  l'auteur  lui-méffle, 
le  livre  suivant  :  Gésprdch  BUchlein  wider  die 
Wiedertaufer  durch  JoKann  Kinttdsius  ,  s.  d., 
in-4. 


533 


FRIGEiNTIUM.  —  FRUMENTARIA. 


534 


FuGEMiuM^  Toy.  Frequentum. 

FuGiDÂ^  Frias,  sur  l'Ebro.  bourg  et  chft- 
teaa  de  la  Haate-Castille. 

FtiGiDA  YALLis^  Froidevoiy  vallée  d'Alsace. 
=  Vaik  Fredda,  village  du  Napolitain 
[Bisch.  etMôlIer]. 

Fngidcs  fl.  [It  Ant,  Tab.  Peut.]^  le 
fnâdùy  rîT.  de  Toscane^  traTerse  le 
territoire  d'Arezzo. 

noRUy  FRonus,  Tille  de  Ligurie^  auj. 
friçMÀo,  dans  la  dÎT.  de  Goni. 

Frisacdm  [Zeilerh  freiiach,  Friesach,  pet. 
Tille  dlUyrie  dans  le  cercle  de  Klagen- 
fort. 

FnsDORr,  Tîllage  de  la  Prusse  Rhénane^ 
près  Bonn. 

H.  Goctan  cite  m  litre  imprimé  en  iOM  et  sons- 
crlIaaDoa  de  cette  looilité,  nom  qui,  uiifant 
iRSKt  les  praiMbiUtét,  tenlt  supposé. 

Frisa  fChron.  et  Ann.1,  Fresa  [Ann. 
Goelierb.l,  Fresia  [Ann.  Vedast.l^ 
Phrisia  [Ann.  Sanffall.^  Gnicciard.]» 
FrksUmd,  la  Frise,  1  une  des  divisions 
territoriales  de  la  Hollande^  dont  la 
tapit  est  Lenwarden. 

FRISLS  MONASnaiUM . 


KT  ffaau  IT,  p.  115)  cite  un  Uvre  Imprimé, 
tfUI,  dmt  un  monstére  de  la  Frise  :  Hiade  de 
mtfça  eommentarius  inJuM  antiguum  Frito- 
OolL),  mte  iUS,  in^  (sine  ulia  lod,  anni 
typogr.  indic.).  —  H.  Gotton  décrit  cet  ourrage, 
doBtla  Bodléienne  coosenredeux  exemplaires  ;  nuis, 
coBBe  rien  n'indique  le  lieu  d'impression ,  nuus 
De  naos  y  anéierons  pas. 

Frbu  [Tac.,  Plin.],  4»pf<raioi  [Ptol.],  ^îa- 
9onç  [Procop.].  Frisones  [P.  Diac.], 
Frigores  [Geo.  RaT.|,  les  Frisons,  peu- 
ple de  la  Germanie,  qui  habitait 
d'abord  Tile  desBataves,  puis  s*étendit 
sur  le  littoral  de  l'océan  Germanique 
entre  les  embouchures  de  l'Ems  et  du 
Rhin. 

Frisinca,  Fraxinum,  Frixinia,  Fruxinia, 
Fruhnum  [Zeiler,  Topogr,  Bavar,],  Frei- 
sing,  Freysmaen,  rille  de  Bavière  (Isar- 
kreis)  ;  anc.  evèché. 

L*évéque  de  Flreysingen,  Sixte,  fit  appel  à  la  Tille 
foisiœ  de  Bamberg,  pour  en  obtenir  un  imprimeur, 
k  Feffet  de  ftdre  exécuter  les  libres  liturgtqnes  de 
son  diocèse,  et  le  célèbre  Jean  Sensenschmidt  vint 
à  Freysingû  en  lW7^t  y  donna  un  Missel  que  nous 
décrivons  :  MfMtaie  rriàngeme.  Les  six  premiers 
(T.  contiennent  un  calendrier  ;  au  r"  du  f.  7  : 
Sixti  episoopi  Frisengensis  mandatum  de  impri- 
Bwndo  ndssali  :  Dati  im  eiuiiate  nottra  Priêengeû 
ëUwUimawimWiU  AuguMii.  Anno  dfU  MiUuimo 
férlMçeteaimo  oetuagetimo  iepto.  Puis  vient  une 
ptooche  grarée  sur  bols,  accompagnée  destrmes  de 
réviqne.  An  r*  du  f.  S.,  en  lettres  rouges  :  IncipU 
ordo  miMaaU»  «acft  il  dum  breuUaiA  ehori  ecclesUl 
Priaemgeà^.  L'exemplaire  décrit  par  llain  contient 
entre  les  feuillets  paginés  Iftl  et  142,  21  ff.  conte- 


nant les  préfaces,  et  12  ff.  sur  vélin,  contenant  une 
planche  xylographique  et  le  canon.  Au  vo  du  SOS«  f. 
se  lit  la  souscription  suivante  en  lettres  rouges: 
liber  missalit  v^  mgrm  \\  lohanem  Sensen- 
schmidtlde  Babfbergu.  Armo  dtli  \\  m.cccclxxxvîJ, 
tecûdo  vo  KllSepte&ris  impêsuê.  Finit  ||  féliciter.  Le 
vol.  in-fol.  contient  en  tout  7  ff.  non  paginés,  et 
S2S  fr.  paginés,  âi  2  col.  de  30  lignes,  plus  30  ff.  non 
numérotés. 

Comme  il  n^est  pas  prouvé  d'une  façon  pércmp- 
toire  que  ce  beau  livre  soit  le  produit  des  presses 
locales,  nous  donnons  le  titre  du  volume  qui  Jus- 
qu'ici a  passé  pour  être  le  premier  produit  de  Fim- 
primerie  de  Freysingen  :  Compendioia  materia  pro 
luuenum  informatUme  satis  magistralUer  corn- 
pUata,  Ctdus  titulus  es  tu  teotaris  (sic).  A  la  fin: 
Impretsum  Freùinçen  per  Johannem  Schœffler 
Annodomini  m.ccccxct.  Sexto  Kalendaa  Juiii, 
in-ft.  Ce  Schcffler  imprimait  4  Ulm  en  149S,  et  on 
Vy  retrouve  en  1497, 1498  et  1499. 

Friteslaru^  voy.  Fricdislaria. 

Fridu  Civitas,  voy.  CastrumForojuliense. 

Frivaldia,  FreientDalde,  pet.  ville  de  Prus- 
se, sur  roder,  près  Neustadt  (Ebers- 
walde).  =  Freywalde,  pet.  ville  de  la 
Silésie  Autrichienne. 

Encore  probablement  un  lien  dMmpreasion  sup- 
posé, étant  donné  surtout  le  nom  de  Fauteur  que 
nous  avons  JÉ  citer:  Perr,  PaUavieinU  auserlesene 
JVercke;  Freywald,  bey  Gotiart  Treumann,  1003, 
in-S {Utt,  WoekenbL^l.  II,  p. 3). 

Frogmore-Lodge,  Windsor. 

Pavnion  dépendant  du  chilcau  de  Windsor,  ob  la 
reine  Charlotte  d'Ansleterre  avait  fait  établir  une 

B'tite  imprimerie,  dans  laquelle  sa  lectrice  miss 
lis  Gornelia  Knight  fit  imprimer  le  livre  sui- 
vant :  Tran$Uition$  from  the  Germon^  in  prose 
aud  verse. 

«  Make  us  etemai  truths  reeetve 

And  practise  aU  that  we  believe,  ■  Dryden. 

Printed  by  E.  Hardiog,  Frogmore-Lodge,  Windsor, 
1812,  un  vol.  in-12  de  112  ps  tiré  se  ulement  à  30 
èxempl.      • 

La  même  année  parut  :  MUeellaneous  Poems. 
Printed  by  E.  Harding,  Frogmore-Lodge,  Windsor, 
1812,  pet.  in-4  de  90  pp. 

Ce  volume  contient  un  choix  de  poésies  tirées  de 
William  Robert  Spencer,  Samuel  Rogers,  miss 
Knight,  et  autres;  il  est  enrichi  d'une  vue  de  Fro- 
gmore. 

Miss  E.  G.  Knight  est  auteur  d'un  grand  nombre 
d'ouvrages,  dont  l'un  :  Unes  addressed  to  Vietory, 
in  conséquence  of  the  suecess  ofLord  CorttwàlUs 
against  Tippo-Salb,  (ùt  imprimé  avec  une  traduc- 
tion italienne,  par  Bodoni,  I  Parme,  en  1793. 

L'imprimerie  de  Frogmore-Lodge  a  servi  encore  à 
rimpression  de  cinq  Jeux  de  cartes  historiques  et 
chronologiques,  fort  rares  ai^iutl'hui. 

Frontiacum,  Franciaciim  [Ann.  Einhard.], 

"■,  FRANaCUM, 

,  sur  la  Dor- 
un  château 


Fkonciacus  [Ann.  Lauriss. 
Frontknoy  [Eginh.  Chron. 
donne  (Dordogne),  avec 
construit  par  Cnarlemagne (Gr. Ghron.)^ 
auj.  Fronsac,  pet.  ville  de  Guienne, 
anc.  titre  de  duché-pairie  (Gironde). 

Frontiniacum,  Frontoîianum  [Thuan.], 
Forum  Domitii  (?)  [It.  Anl.,Tab.  Peut.], 
Forum  Domitianum  (?)  [Vsues.],  Fronti- 
gnan,  ville  de  Fr.  (Hérault). 

Frump^h-aria,  voy.  Ophiusa. 


535 


FRUSINO.  —  FULGINIUM. 


536 


Frusino  [Liv.,  Cic-  Juv.,  It.  Ant.],  ^V^wtl- 
vttv  [Strab.]^  ville  des  Volscœ^  sur  la  via 
Praenestina^  depuis  colonie  romaine^ 
auj.  Frosinone,  chef-lieu  de  délégation 
des  anc.  Etats  Pontificaux^  sur  la  Cosa 
(Fl.  CoéAs). 

Fruxinia,  voy.  Fhjsinga. 

FucinusLacus  [Liv.,  Virg.,  Plin.],  xCavn 
<lH»MjCva«  [Strab.]^  xi^Lm  4>ouxîvii  [bio 
Cass.].  Lago  di  Celano  ou  CapistranOy 
dans  ranc.  pays  des  Marses^  auj.  TA- 
bruzze-Ulténeure  II. 

FuENGiROLA  [Gell.]^  petit  port  du  roy.  de 
Grenade  qui  conserve  le  même  nom. 

FUENTERRABIA,  VOy.  (EaSO  Ct  FONS  RAPI- 
DUS. 

FuLCARDmoNs^  Foucormont,  bourg  de  Nor- 
mandie (Seine-Inférieure)  ;  anc.  abb. 
de  Citeaux. 

FuLCHERiA^  Addua  Glarea^  district  du  Mi- 
lanais^ auj.  la  Ghierra  d'Adda. 

FuLDA  [Ann.  Fuld.,  Ann.  Lauriss.],  Ful- 
DENSE  Cœnobiuh  [Aun.  Fuld.y  Ann. 
Einhar.],  Fcldense  monasterium.  Mo- 
NAST.  s.  BoNiPAcu^  Fuida,  Fuld,  ville  du 
ffr.-duché  de  Hesse-Cassel^  chef-lien 
de  province^  sur  la  Fulda. 

LMmprimerie  parait  avoir  existé  en  cette  Tille  en 
l'année  1670,  car  noas  trouvons  an  cataL  Heinilos 
et  cité  parTernaux;  Georgii  Mentxtt  cmtekmator 
extemporali»  ex  PnUmis,  Fulds,  1670,  in-4  ;  mais 
sans  doute  elle  cessa  pendant  un  laps  assex  considé- 
rable d'années  d'être  en  exercice,  puisqu'en  172S,J.  T. 
Schannot,  dans  la  souscription  de  ses  Vindemiœ 
Utterariœ ,  dit  de  son  livre  :  ■  Speeimen  retuueentis 
apud  FuUtam  typographiœ,  •  (Gotion's  Suppl,) 

FuLDA  [Cluv.,  CelL],  Fuldaha,  FuUda,  ri- 
vière d'Allemagne;  se  jette  dans  le  We- 
ser  près  de  M inden. 

FuLFULiE  [Liv.]^  ville  du  Samnium^  auj.^ 
suiv.  Reichard^  Monte  Fuscone^  au  S.- 
E.  de  Benevento. 

Fur^ERiA^  voy.  Fiucerja. 

FuLGiNiuM  [Inscr.  ad  Orelli]^  Fulginia 
fSil.  Ital. ,  OhjuXxiviov  [Strab.,  App.], 
FuLGiNu  [  t.  Hier.J,  Fullinium  [Miraeus, 
Qeogr,;  Blond.  Hist.]^  ville  de  l'Ombrie^ 
auj.  Fidigno,  Fùligno,  ville  de  la  délég. 
deSpoleto  (Italie). 

Lorsque  Gutcnberg  perdit  en  1(155  son  procès 
contre  son  avide  commanditaire  Jean  Fust,  et  se  vit 
dépouillé  de  ses  presses,  de  ses  instrumenui  de  tra- 
vail, réduit  à  abandoimer  son  atelier  comme  un  mal- 
faiteur, et  sans  même  pouvoir  parvenir  à  éieindn* 
la  dette  usuraire  qu'il  avait  contractée,  le  grand 
homme  qui  avait  consacré  sa  longue  vie  à  la  pour- 
suite et  à  la  réalisation  d'une  idée,  resta  seul  ct 
presque  sans  ressources;  Il  se  retira  dans  la 
maison,  dont  la  famille  des  Gensfleisch  avait  pris 
le  nom,  maison  dite  a  bono  monte  (Gut  berg)  ;  à 
l'aide  d'un  peu  d'argent  que  consentit  k  lui  avan- 


cer le  docteur  Humery  ou  flomery,  II  pat 
un  très-modeste  atelier  typographique,  et  ce  M 
là  qu'avec  le  concours  d'un  ouvrier  habile,  ém  I 
fit  son  associé.  Il  mit  au  Jour  son  magnifique  £ÏMÉs- 
Ueon  de  Janua^  en  1460. 

Cet  ouvrier,  dont  on  a  heureusement  remmé 
le  nom,  était  un  clerc  du  diocèse   de 
qui  s'appelait  Jean  Numeister  ou  Nunmieisier.' 

Sur  un  livre  donné  par  Gutenberg  aux 
de  Mayence,  on  lisait  (car  ce  livre  a  disparu  dCNiL 
mais  M.  Fischer  l'a  vu  et  décrit,  JSssai,  etc,p.ïq 
une  souscription  manuscrite,  dont  nalhÔBPeoMi 
les  dernier^  lettres  des  lignes,  atteintes  par  le  i 
teau  du  relieur,  rendent  le  sens  on  peu  ohi 
mais  que  l'on  peut  néanmoins  arriver  k  traduire  s 

Carthusiaprope  Maguntifi  possidet  exTber  (al) 
DonacQne  loflifiis  dicti  a  Booo  monte  oposca  (fm) 
•  Mira  sua  arte  se  ë  Johannis  Nummeistftr... 
Qeric  Gonfecta.  Anna  dni  M*  ococ» 
LX.  m.  zlii.  Kal.  Jul. 

Tout  est  clair  danscette  souscription,  à  PeanpttoB 
des  lettres  Se  E  qui  ont  fortement  occupé  M.  Ai* 
gnste  Bernard,  dont  la  sagacité  et  la  scioice  sont 
imiversellement  reconnues  ;  Il  propose  la  veitioa: 
Me(ieHtia)  e{tiam) ,  qui,  nous  rafoaons,  ne  oau 
satisfait  point  absolument  :  ne  devrait-on  pasUre: 
S{o]c{ii)  {qu)e^  ou  5(o)c(H)«(tiam),  et  avec  cet  den 
mots  la  phrase  ne  serait-eU^int  parCiiteflKntclaheT 

Ce  Jean  Numeister  resta  fidèle  a  son  vieux  ohUr 
Jusqu'à  la  mort  de  celui-ci,  mort  dont  on  igMre  Is 
date  exacte,  mais  que  l'on  sait  être  anténenRaa 
28  février  1468  ;  délié  de  son  engagement,  il  suivit  le 
chemin  que  lui  avaient  ouvert  tous  ses  compatrioifs 
qui  avaient  ftai  Mayence  après  le  siège  de  IMl,  et 
s'achemina  vers  ritalle. 

Put-il  demandé  à  FoUgno  ?  Y  arri^«-t-il  fBrtuil^ 
ment  7  Le  fait  n'est  point  éclalrci,'et  n'a  du  reste 
aucune  Importance.  Ce  qui  est  certain,  c^estqa*fly 
était  installé  en  1470,  et  probablement  même  à  h 
fin  de  1469,  puisque  le  premier  et  important  ou- 
vrage sorti  de  ses  presses  porte  cette  date  de 
1470. 

ABETiiivft  {Leonardus).  DeBeilo  Itatteo  aâter- 
sus  Gottws  ;  au  i*  du  1*'  f .  Leonardi  abrini  k 

BELLO|lTAUCO  ADVERSDB  GOTHOft||...  A  lafin,  r«  dU 

71*  f.  :  Hune  libellum  Bmilianus  de  Orfink  Ewl- 
ginas  (sic)  |]  et  lohannes  Ffumettter  (Aeaftunfevs, 
{sic)leiusqj  sotii  (sic)  impresterunt  Pulgùui  in 
domo  eittsdê\\  Bmiliani  annodombii  MilUstmo- 
quadringeietilmoseptuagesfmo  féliciter,  In-foL de 
71  ff.  à  29  lignes,  sans  ch.,  réel,  ni  sign. 

Au  lieu  de  Orfinis  ou  OrtIMs  Bulninoâ,  liset 
Ursiniâ  Fulginas  :  on  sait  que  tel  est  te  nom  latin 
des  Obsini,  l'une  des  appellations  les  plus  fréquen- 
tes en  Italie. 

Plusieurs  différences  existent  sur  les  exemplaires 
connus  de  ce  rare  volume  ;  elles  sont  signalées  par 
tous  les  bibliographes  ;  en  voici  une  moins  connue  : 
Tavant-dernier  mot  du  corps  d'ouvrage  est  imprimé 
Hnius  au  lieu  de  Huius  ;  sur  les  exemplaires  da 
second  tirage  la  faute  est  corrigée. 

L'ne  édition  des  EpistoUe  ad  PamUiares^  donnée 
par  le  célèbre  Jean  André,  évéqoe  d*Aléria,  est  pu- 
bliée sans  date,  mais  ceruinement  à  hi  même  épo- 
que ;  c'est  un  voU  in-fol.  également  sans  remarques 
typographiques;  on  lit  à  la  fin: 

Emilianus  auctor  Fulginas  :  et  fratres  una 
Ingenioprestante  uiri.  Numeister  et  Auctor 
Johaunes  Almanus  recte  qui  plura  pcregit 
Tulli  ducenta  nuper  pressere  volumina  recto 
Que  viserat  probus  Episcopus  Alerieosis 
Fulginei  acu  vides  et  Laribus  Emillanl. 

Mais  le  livre  le  plus  illustre  qui  soit  sorti  des  pres- 
ses de  Foligno,  iHm  des  plus  nobles  spécimens  de 
Part  typographique,  c'est  TEdition  pbikccps  de 
Dante,  donnée  en  1472.  Tout  a  été  dit  ei  redit  sur 
ce  livre  célèbre;  il  a  été  trop  souvent  décrit  et  com- 
menté pour  que  nous  ayons  à  y  revenir. 

En  1479  apparaît  encore  un  dernier  nroduit  des 
presses  de  Numeister,  Johannis  de  Turreerematû 


537 


FUUUM.  —  FUXUM.  * 


538 


''I 


OmiempUtatme»,  in-fol.  Ce  livre  est  imprimé  sans 
va  de  ville,  avec  des  caractères  gothiques,  oui  rap- 
icfiesteudementceiix  de  la  Bible  de  A2  lisnes  : 
^4  c^t  on  dernier  et  saDrème  hommage  de  relève 
rapectoem,  qui  restait  fidèle  au  coite  et  ao  sou* 
4  mir  de  looglorieax  patron,  et  qui,  pour  cette  der* 
b  tStn  Ma,  se  départit  dn  goût  italien,  et  cessa  d'em- 
^  jkm  lebcoa  caractère  rond,  qoi  lui  avait  été  impo* 
^t  lé  jMUOtli  par  ses  associés.  U  mourut  probable- 
Hi  Bent  celte  même  année  Xtn%  oo  revint  réteindre 
X:'  èmn  pattie,  car,  à  partir  de  cette  date»  le  silence 
ti  Rfrit  sor  son  nom  glorieux  et  les  presses  de  Foli- 
I'     iB»  flipanisaent  pour  longtemps. 

îl    FiTUDic,  FeuUkns,  bourg  du  Languedoc^ 
^J     prèsRieux  (Haute-Garonne]^  auc.  abb. 
fondée    en  1162^;  chef-d  ordre    des 
>->      Feuillants. 

FuLsiNUM^  Tille  des  Fulsinates  [Plin.],  en 
lUyrie,  auj.  Fussina. 

FcMAcuM,  FuiLBDMy  Fumoy,  pet.  ville  de 
F)r.  (Ârdennes). 

FnMELuiif,  Fumel,  pet.  ville  de  Fr.  (Lot- 
et-Garonne). 

Fgraaiiijs  Lacus  |Plin.^  Tac.]^  Lago  di 
Aad^  dans  la  terra  ai  Lavoro. 

FuRM  [Gic,  LiT.^Mela],  oi  4>oûv^oi  [Strab.^ 
PtolX  ville  des  Volscœ,  dans  le  Latium^ 
aqj.  Fmdi,  ville  de  la  Terra  di  Lavoro, 
province  napolitaine  du  royaume  d'I- 
talie. 

FUNDURCHA,  VOy.  QUINQUE  ECCLESI£. 

FcHDCs  RiGiiis  Saxoiuccs,  Land  der  Sadir 
son,  prov.  de  Transylvanie. 

Fdra,  Fcra  Dccis^  Ffertm^rcn,  bourg  de 
Belgique  (Brabant  M  érid.). 

FcATA,  FuRCA  iioNs^  voy.  BiœRNIS. 

FuicA  Gaudinje,  Us  Fùiirche&-€audines, 
défilé  étroit  du  Samnium,  situé  dans  la 
vallée  située  entre  Ârpaja  et  Montesor- 
ddo,  ou  peutnfttre  dans  celle  qui  va 
d*Arienzo  a  Arpaja. 

FimcoNA  [P.  Wamefr.]^  Furconium,  ville 
des  Sabini^  auj.  Forconey  dans  i'Abruz- 
ze  Ultérieure. 

FnciA,  Fcrnjk  [Guicciard.L  Fumes,  Veur- 
ne,  Veuren^  ville  de  Belgique  (Flandre 
Ocdd.). 

Fdrnts  Calcarius^  voy.  Forum  Neronis. 

FuRoins  [Ann.  Hincm.  Rem.]^  Foron^  Fie- 


ron  (?)^  bourg  de  Belgique  (prov.  de 
Liège). 

FuRs^Ei  DOMus,  Frohen,  Froheins,  bourg  de 
Picardie  (Somme)  ;  de  S.  Fursœus, 
St-Fursy. 

FuRTUM,  FuRTHA,  FuRDA,  Fùrth  (Pferdojy 
ville  de  Bavière  (cercle  de  la  Franco- 
nie-Moyenne),  Fuirth{Gvé):  cette  ville 
doit  son  nom  à  un  gué  établi  sur  la 
Rednitz  par  Cbarlemagne. 

Celait  dans  cette  ville  mi*étaient  relégués  les 
Jaib,  aaxiniels  il  n'était  point  permis  de  s'établir 
dans  la  ville  de  Nuremberg  ;  une  Imprimerie  hé- 
braïque y  fût  installée  au  xvii*  siècle;  le  plus 
ancien  de  ses  produits  remonterait  à  Pannèe  1655. 
(Oppenhelm,  BtbL  Hibr.) 

FuscuLUM^  Montefusco,  ville  du  Napolitain 

(Graësse). 

FusNucuM,  FuacNiAcuM,  Foigny^  bourg  de 
Fr.  (Aisne)^  anc.  abb.  de  Citeaux>  du 
diocèse  de  Laon. 

FusTENBURGUM^  FuRSTENBERGA^  FuTstenberg^ 
anc.  château,  bourg  sur  le  Weser 
(Hesse-Cassel). 

L*imprimerie  existe  dans  cette  petite  localité  en 
lôSè;  nous  avons  un  grand  nombrede  renseignements 
confirmant  ce  feit  et  cette  date  ;  GvU,  Camerarit 
Juêta  deUnaio  prœmoniiUmU  phytieœ,  Fustem- 
bergii,  idu,  in-4.  {Catal,  Bot,  Scott^  (HblkrpoUe 
Londin,,  ld7ft,  in^  p.  96,  et  Cat.  de»  Prèreê  de 
Tourne»)  ;  Tannée  suivante  nous  trouvons  au  catal. 
Baluse  {klM)  la  réponse  au  livre  précédent:  Non 
caM»a  ut  eausa^  »ubfuncta  veraeau»a,  advenus 
GuUtetmum  Camerarium,  auctore  Petro  de  Pa»- 

Î^uUr.  Fustemburgi,  10S&,  in-ft  ;  et  le  livre  est  éga- 
ement  cité  dans  Helsi  {Anon,  et  Pneud,^  II,  318) 
qui  nous  donne  le  nom  réel  de  Fauteur,  Théophile 
Haynaud,  de  la  compagnie  de  Jésus. 

FuxENSis  CoMiTATus  OU  Pâgus^  le  Comté  de 
Foix.  un  des  anciens  gouvernements 
de  la  France,  dont  le  territoire  est 
auj.  réparti  entre  le  département  de 
FAriége  et  la  république  d* Andorre. 

FuïUM,  Foix,  ville  de  Fr.  (Ariége),  anc. 
capitale  du  comté  de  ce  nom,  au  pied 
des  Pyrénées. 

Ce  n*est  qu'%  la  fin  du  siècle  dernier  que  nous 
pouvons  dire  remonter  la  typographie  dans  l'antique 
capitale  des  comtes  de  Foix  et  de  IMliustre  Gaston- 
Phœbus,  de  cynégétique  mémoire i Elfouche  d* une 
detcrtption  abriçèede  VAriège,  parle  citoyen  Mer- 
eadier,,.  Imprimée  et  publiée  oar  ordre  do  citoyen 
Brun,  préfet  de  Foix,  impr.  de  Pomiès  aîné,  fri- 
maire an  IX,  in-8  (Bibl.  impér.). 


Gaualkum,  voy.  Uu>iANiiii. 

Gabali  [Cœs.,  Plin.].  raffitasi  [Ptol.],  Ca- 
bales [Sidon.  Apol.],  riÊaitîç  JStrab.), 
pays  du  S.-E.  de  la  Gaule,  au  S.-O.  des 
Arverni;  occupait  le  G^oudon,  district 
du  Languedoc,  Gabalensis  provihcia, 
ou  Gabalitands  Pagus  [PIid.],  compris 
auj.  dans  le  département  de  la  Lozère 
et  de  la  Haute-Loire  ;  c'était  le  pays 
des  Gabali,  dont  AnsEnmni  était  la 
capitale  [Css.]. 

Gabalch,  Gavaus  [Aimon.],  voy.  Ahdeeu- 

Gabahus  Oleronensis,  le  Gave  d'Oiertm, 
cours  d'oau  des  Basses-Pyrénées. 


GABEIJ.US  FL.  [Plin.],  rivière  do  la  Gaule 
Cispadane,  auj.  la  SeccAfa,  affl.  du 
Pô. 

Gabienuh,  Gabiam,  bourg  du  Hontrerrat, 
près  Ferrara, 

GAEn[PUn.,  Juvylt.  Ant.],r«&ei[Strab.J, 
Gabini  [LIt.,  Tac],  peuple  du  Latium, 
entre  Rome  et  PrEBneste,  dont  la  capi- 
tale, Gabina  tHBs  [Oïid.j,  Gabies,  est 
auj.  GaUiamû. 

Gamncm  [CcII.],  Gabin,  bourg  de  Pologne 
(pruv.  de  Masovic). 

Gabinus  Lacus,  chez  les  Gabii  (Volscx), 
auj.  hago  di  CatHglitme,  dans  les  Etals 
Pontificaux. 


Gabijina,  Jabloha,  Ga6el,  CoUdm,  fille  dt    ] 

Bohème  dans  le  cercle  de  Yong-Biiin-    1 

lau. 
Gabr£,  Gabris  (Tab.  Peut.],  CMx^ttt     • 

le  Cber,  bourg  de  Fr.  (Indre). 
GaBRANTUICI,   ragpavmibui,   peuple   de   la 

Bretagne  romaine;  occupait  partie  da 

Vorksliire. 
Gabraktuicohuii  sinus,   ragn'mufxtn  wHk- 

mç.    Golfe  d'Homey,  à  l'E.  du  Vork- 

Gabreta  silva,  riiÊpira  ûxn  [Plol.,  Strab.], 

(ter  Bôkmerwald,  en  Bohème. 
GABROHAGL-s|[It.  Ant.,Tab.  Peut.1,  TÎUe  de 

la  Norique,   auj.  Lwtten,  sur  IIdd, 

dans  le  Tjrol  [Forbiger]. 
GAfiHOSEKTUH  [Geo.  Rav.],  pASHOCDrmnt, 

bourg  de  la  Bretagne    romaine,  auj. 

Drvmbrough,  sur   le  flrth  of  Solw^ 

(ForbigerJ. 
Gahui.eux  [Tab.  Peut.],  Gebuuon  [Anon. 

Rav.|,   ville  de  Hœsie,   auj.    Glôllm, 

dansia  Boulgarie  ottomjne. 
Gadee   [Hela,    Plin.,  Horat.],  tù  raSnpc 

lEralosth.],   -i  r«ïiif«  [Pind.,  Strab., 
•     Ptol,],  AugustaJdua  GAi>n'AKA  IPlin.], 

GADITANAClVIIA3[CiC.],  AcCtTA-NAUVITiS, 

Acc] ,  Salah  Cadis  [Gr.  Chron.  Cariem.], 
ville  de  l'Hispania  Bœtica,  auj.  Cadtr, 
Cadiî,  ville  d'Andalousie,  dans  li 
presqu'île  de  Liion,  cheHieu  d'inten- 
dance. 


541 


GADITANUM  FRETUM.  —  GALLIA  CISALPINA. 


542 


f 


éttaltla  y  eiwlad  àeCadii,  en  queêeeseriuen 
mdhas  eeremonku  que  u$aua  la  GentiUdad  ;  con 
attituas,  jMtnu,  y  sepulerot  antiqvos,  Gadibus, 
iD^  L*aateur  de  ce  livre  rare  et  précieax  est  Jean 
Butisu  Soarex  y  Salaur,  natif  de  Cadix,  chanoine, 
ndsTicaire  général  de  cette  riUe,  «  vir  tottuê  anti- 
^tatiâ  bu^niter  entditui  • ,  dit  Antonio. 

Roos  ne  sommes  point  instruit  du  nom  de  l'impri- 
■eor  aoqoel  on  doit  PexècnUon  de  ce  livre  ;  sans 
AnKciiiait  Joande  Boija,  oui  imprime  en  1017: 
/.  ftrntmdo  Beeerra,  la  rida  y  Muerte  de  loi 
MRiM  Martyres  Fr.  Fernando  de  5.-/0Mp/k,  y 
fir.JVfaotes  jfelo.Gadibus,  ad  Joannem  de  Goenica, 
^orbis  prcsolem,  apod  Joannem  de  Boija,  1617, 
M, 

fti  IflTt,  1073, 1878^  nous  trouTons  des  Ufres  im- 
primés par  Juan  Yijarano. 

Gadhamjm  fretcm^  détroit  de  Gibraltar, 

Gadita  [Cambden]^  Aberfraw,  ville  de 
rUe  d*Anglesey  (Angleterre). 

Gaelch^  Ghé,  bourg  et  anc.  abbaye  de 
Bretagne  (llle-et-Vilaine). 

Gagana  [Tab.  Peut.],  Gaganis,  Gazana 
[Anon.  Rav.j,  localité  de  la  Dacie,  pla- 
cée près  de  Fkfoa,  sur  le  Temesz  (co- 
mitat  de  Temeswar). 

GAI5SB0R0UGH,  sur  le  Trent,  ville  d'An- 
gleterre (Lincolnshire]. 

Geite  Tille  eut  une  imprimerie  en  1776  ;  J.  Bfoaley 
y  ntoita  un  Prayer-book  en  1778,  et  un  Journal  : 
cAe  GaUuèorougkSpectator,  y  parut  A  partir  de 
1793  (Dr  GottOD's  AÎppf.). 

GAniA,  Mcze,  Jaidscha,  bourg  de  Bosnie, 
au  confluent  de  la  Vilva  et  du  Verbas. 

Galaber,  la  Galaure,  riv.  du  Dauphiné, 
affl.  du  Rhône. 

Galactophaga,  peuple  de  la  Scythie,  les 
Kabmmks. 

Galacum,  [It  Ant.],  ville  des  Brigantes 
dans  lawetagne  romaine,  auj.  Kendal, 
sur  le  Ken,  ville  d'Angleterre  (West- 
moreland). 

On  Jouroal,  tke  Kendal  Courant,  imprimé  par  Tho* 
iBasCocioD,|Mimt  dans  cette  Tille  le  l*'Janvier^l7Sl. 
Tke  À§rtaàu  MUeeiUmif,  publication  périodique. 


.  Ashbumer,  parut  en  1745,  et  en  1776 
troiinM»  JF.  Coekin^i  oceasUnuU  Attempts  in 
ipioted  only  for  the  author's    pariicular 
I,  in*8  (Gotton's  SuppL)» 


Galacla,  voy.  Gallicu. 

Galardo,  GoUardon,  bourg  de  la  Beauce 
(Eure-et-Loir). 

GtALARiA^  voy.  Galeru. 

Galata  [Ciel,  ville  de  Sicile,  aui.  Galati, 
bourg  de  la  côte  septentrionale  de  l'Ile. 

Galatia,  voy.  Gallica. 

Galava  [It.  Ant.],  ville  des  Brigantes 
dans  la  Britannia  Romana,  auj.  Lortoti, 
sur  le  Kecker,  suiv.  Mannert,  et  Ouse 
Bridge,  suiv.  Reichard>  près  Manches- 
ter. 


Galenâ,  voy.  Galleva  Atrebatum. 

Galepsus  [Liv.],  roXïn^iS;  [Hérod.,  Thuc, 
Str.l,  ville  de  la  Sithonie  (Macédoine), 
sur  la  côte  0.,  auj.  Hagio  Kirili,  dans  le 
pachal.  de  Sérès. 

Galeria,  roXtpta  fDiod.l,  Galaiua  [Cell.j, 
Galabina,  roçxipiva  [Steph.  Byz.J,  ville 
de  Sicile,  auj.  Gagliano,  dans  le  Val  di 
Demona. 

Galesium,  voy.  Faltsca. 

Galesus  [Virg.],  GALiEsns  [Horat.|,  le 
Galaso,  fleuve  d'Italie  ;  se  perd  dans 
le  golfe  d'Otrante. 

Galgoonum  {in  Comitatu  NUriensi),  Gai- 
goizon,  bourg  du  Comitat  de  Neitra,  en 
Hongrie. 

En  158a  et  1585  Valentinus  Ifantskovitt  exerça  la 
typographie  dans  cette  petite  Tille,  qu'il  quitu  pour 
Vlsoly,  oli  il  ajourna  dfx  ans. 

Lampe  {HisU  eecleê.  reform,,  p.  568)  donne  le 
titre  â*un  Tolume  publié  par  cet  imprimeur  en 
158ft  :  Dem,  SiboUi,  Lelki  Hartz^at  Bwnoes  ember- 
nekfelette  igen  nehez  lelki  KesertetekrOl  valO  vête- 
kedèse.,,.  Galgotson,  nyomtatta  MantskoTlt  Bélint. 
1584,  in-12  de  24  (. 

L'historien  précité  nous  apprend  que  ce  Démé- 
trios  Sibolti  éuit  éTêque  {superintenaeni)  du  dis- 
trict cis-Danubien. 

Németh  donne  un  second  Tolimie  :  PauU  Kyr- 
ndeeri  Confettio  fidei  de  œtema  DeitaU  Christi. 
Galgodni,  typis  Valent.  Mantikovits,  1585,  et  il 
i^ute  :  I  plura  non  invenf,  • 

Galicia,  Galitsch,  Halicz,  ville  de  Russie, 
dans  le  gouv.  et  au  N.-E.  de  Kostroma. 

Galljeci  [Pfin.,  Flor.],  voy.  Callaiq,  KaX- 
Xatxoî  [Strab.,  Ptol.J. 

Galleti,  voy,  Caletes. 

Galu  [Tac,  Cœsar,  etc.],  r«xxoi  [Ptol.J, 
les  Gaulois. 

Galua,  i  raxxîa,  la  Gaule. 

Les  divisions  de  la  Gaule  varièrent  tant  de  fois 
que,  pour  ne  point  entrer  dans  des  détails  si  étendus 
qu'ils  excéderaient  les  bornes  que  nous  impose  le 
cadre  de  notre  livre,  nous  ne  donnerons  que  la  liste 
des  provinces  gauloises  au  temps  des  premiers  em» 
pereurs  romains. 

Gallia  Belgica  [Plin.,  Caes.J,  KsXwYoXaTia 

BeX-yaii  [Ptol.J,  raXX(a   BiX-ytxKi    [Id.],  au 

N.;  divisée,  après  la  conquête  romaine, 
en  Belgique  première,  capit.  Treveri,  et 
Belgique  seconde,  capit.  Rebu  ou  Duro- 

CORTORUM. 

Gallia  Braccata  [Mêla,  Plin.,  Tac],  (de 
Braccœ,  Braies),  appelée  depuis  la  Pro- 
viNciÂ,  comprenait  la  partie  méridionale 
des  Gaules  que  les  Romains  possédaient 
depuis  Tan  121  av.  J.-C;  correspond 
auj.  h  la  Provefice,  qui  [en  a  tiré  son 
nom  ;  voy.  Galua  Narbonensis. 

Galua  Cisalpina  [Cic,  Caes.,  Flor.],  raXa- 

TÎa  iftivTb;Twv  *AXi7t<i»v  [Dio.  CaSS.,  Plut.], 


5(3 


GALLIA  GISPADANA.  —  GALUO. 


544 


KtXnxr,  "h  irn^  [Strab.],  Gamja  Circusi- 
PADANÂ,  Gai.ua  Gherior  [Suct^  Ca^.]^ 
Provinoa    Citerior      [Caps.],     TaXsKta, 

tPlut.],  G  ALLIA  ToGATA  fCic,  Caps., 
►lin.],  raXXia  i  To^ara  [Ptol.],  habi- 
tée parles  Porte-Toyes,  par  opposition  à 
Galija  Braccàta^  habitée  par  les  Porte- 
Braies,  province  formant  le  Nord  de 
l'Italie  :  tirait  son  nom  de  sa  position 
cn-deça  des  Alpes,  par  rapport  à  Rome; 
fut  divisée  en  quatre  provinces:  la 
Gaule  Cispadane,  la  Gaule  Transpadane, 
la  Vénétie  et  la  Gaule  Cisalpine  propre- 
ment dite. 

fiAijjA  CispADANA,  provincc  de  la  Gaule 
Cisalpine. 

GxuAA  CoMATA  OU  Celtica    [Cic,    Tac., 

Plin.jy  ^  bircf  Tûv  "AXfrtuv  KtXnxiQfStrab.ly 

Galua  Ultima  ou  Ulterior  [Cic], 
Gallia  Propria  [Aur.  Vict.],  la 
Gaule  Celtique  ou  Gaide  Chevelue;  Tune 
des  trois  divisions  de  la  Gaule  avant 
César  ;  les  Romains  en  formèrent  les 
quatre  Lyonnaises,  la  Séquanaise  et  les 
Aquitaines  I  et  11;  cette  vaste  étendue 
de  territoire  forme  auj.  la  partie  de  la 
France  comprise  entre  la  BelffiauCy  le 
Rhin,  les  Alpes  au  N.-E.  et  a  TE^  la 
Narbonnaise  et  TAquitaine  au  S.  et 
rOcéan  à  l'O.  et  au  N. 

(jalua  Lugdunensis,  voy.  Galua  Comata; 
les  quatre  Lyonnaises  comprenaient 
du  S.-E.  auN.-O,  le  Lyonnais,  laBour- 
uoone,  le  Nivernais,  l'Ile-de-France, 
rOrléanais,  la  Normandiey  la  Bretagne, 
le  Maine  et  V Anjou.  Le  chef-lieu  de  la 
1'*  Lyonnaise  était  Lugdunuh  ;  de  la 
Lyonnaise  II,  Rotouagus  ;  de  la  Lyon- 
naise m,  TuRONEs;  enfin  de  :1a  Lyon- 
naise IV,  Senones  ;  voy.  ces  noms. 

Gallia  Narbonensis  iPlin.,  Mêla,    Tac], 

•hTaXxria,  -h  rn^i  IfapbMva  [Ptol.,  D.  Cass.], 

Provinoa  [Cœs.],  Narbonensis  Provincia 
[Plin.J,  appelée  d'abord  Gauja  Bracca- 
TA  [Mêla,  Plin.],  par  opposition  à  la 
Gauja  ToG ATA,  en-aecàdes  Alpes  ;  Tune 
des  quatre  divisions  de  la  Gaule,  après 
la  conquête  romaine:  au  S.-E.,  entre 
les  Alpes,  le  Rhône,  les  Cévennes,  la 
Garonne,  les  Pyrénées  et  la  Méditer- 
ranée ;  elle  fut  subdivisée  en  5  pro- 
vinces; les  Narbonnaises  1  et  11,  la 
Vienriaise,  les  Alpes  Graies-et-Penni- 
nes,  les  Aipes-Maritùnes  ;  capit.  Narro- 
Martius. 

Gallia  Subalpina,  Togata,  Transpadana, 
Transalpina,  voy.  Galua  Cisalpin  a. 

Gauja  Ulterior,  Ultima,  voy.  Galua  Co- 
mata. 


Galua  Viennensis,  voy.  Gallia  NARBO^oh 

sis.  . 

Gaujacum,  Gaillac,  ville  deFr.  (Tipn).= 
Gaillac,  village  du  Lan^edoc  (Tarn- 
et-Garonne);  abb.  et  pneuré  de  Bén^ 
dictins. 

Galuanum,  GailianOf  bourg  du  Milanais. 

GaLUOC    PaLUDES,    VENETiB     PlU'DES,    fa| 

La{junes  de  TAdriatique,  sur  lesqneUct 
est  bâtie  Venise, 

Gallicia  [Jomand.,  Isidor.  Chr.],  Gallbcu 
[Ann.  Einhard.,  Ann.  Moissiac],  Gau- 
TiA  [Chron.  Moissiac],  Galjeoa.  la  fio- 
lice,  Galida,  province  espagnole;  une 
des  douze  capitaineries  générales  de  la 
Péninsule 

Gallicum  [It.  Ant.],  Boruna  [Id.],  fogr. 
Bortina. 

Gallicum  [Tab.  Peut.],  localité  de  la  Ma- 
cédoine, auj.  KUkàj,  sur  le  il.  Gallioo, 
dans  le  Pach.  de  Saloniki  [Leake]. 

Galucus  Fluvil's,  le  Gallego,  riv.  d*An- 
gon,  affl.  de  l'Ebre. 

Gallicus  Sinus,  le  Golfe  de  Lyon,  sur  les 
côtes  de  Provence. 

Galu  Fanum,  voy.  Fanom  S.  Galu. 

Noos  troayoDB  au  catal.  des  firèret  fie  Tonnei 
(Genève,  1070,  p.  226)  ont  édition  des  âptwitml 
Hippoeraii» ,  ab  AchiUe  P.  Gas$aro  Uatétatoui 
medieo,  primum  quinque  liMê  «tttrtactf,  «mita 
fiufie  primum  opéra  eilttmdio  Catpari  fVoM  rifa- 
rini  medici  in  lucem  édita.  Sangaill,  15'»,  Ib-S. 
Mais,  comme  nous  retrouvons  ce  niénie  oavitge  ao 
eataL  de  G.  Wiiler  {Prancf.,  1502,  p.  S19),mnb  b 
datedel5Sft,  nous  ne  pouvons  enregister  la  laeD- 
tion  du  catal»  des  frères  de  Tournes  que  soos  Mnè- 
fice  décollation. 

Galli  fons,  Gaillefontaine,  bourg  de  Nor- 
mandie (Seine-Inférieure). 

Gallinaru  1ns.  [Varron.,  Colum.l.  île  du 
Sinus  Ligusticus,  auj.  Isola  d'Albienga, 
ou  Gallinaraf  dans  le  golfe  de  Gènes. 

Gallio,  Castrum  Galuoms,  GAUjko  [Ane 
Chr.],  Gallaonis  Castellum  [RigordI 
Chr.j,  Gaillon,  ville  de  Fr.  (Eure);  anc. 
Chartreuse  et  château. 

L*ardieT<!que  de  Rouen,  très-grand  seigneur  eedé* 
siastique,  l*un  des  plus  riches  prélmidaires  de 
France,  et  nonobstant  très-dévoué  aux  lettres  eti 
l'art  qui  nous  occupe,  François  de  Hariay,  biaaii 
sa  résidence  luibituelle  du  château  de  Gaittoo, 
Tune  des  propriétés  dominicales  de  son  arche- 
vêché ;  c'était  là  qu'il  conservait  b  belle  biblio- 
thèque qu'il  légua  depuis  à  son  chapitre  de  Rouen. 
Son  vicaire  Général  était  le  célèbre  P.-J.  Oaaos, 
démissionnaire  de  Tévéché  de  Belley  ;  ce  tat  tt  enfin 
que.  tracassé  par  le  parlement  d^ioe  part,  de  Vuutn 
entraîné  par  l'amour  des  lettres  et  la  prnioa  dels 
controverse,  il  se  décida  A  insulter  une  Imprimerie 
particulière^  dont  il  donna  la  direction  an  deseen- 
dant  d'une  Illustre  bmiUe,  à  Henry  Esiiemie,  troi- 
sième du  nom  ;  cette  imprimerie  fonctionna  pendanl 


545 


GALUPOUS.  —  GANDA. 


546 


■D  laps  ée  mapt  astet  couidénUe,  et  dous  lui 
devons  qadqaa  pièces  cuileaies.  •  Les  unes,  dit 
H.  Frère,  lODt  Pcwfnge  do  prélat,  les  autres  sont 
reiativci  à  aoo  diocèse,  à  u  Juridiction  arcliiépisco- 
pale,  à  Ks  démêlés  avec  des  reli^ieui»  dânélés 
MBCB  yrth  dont  il  sortit  vainqueur  ;  toutes  portent  la 
■OMcrIptioD  :  €xt^fppçraphia  GultUmœa,  et  sont  im- 
friBBécsdans  le  femnatln-t^  ;  elles  ont  été  réunies  en 
■n  voioBe,  rare  ecrecberché  aïOounPIiui,  qui  porte 

ImtÊm  andenDe  de  ces  pièces  est  intit.  :  £'«u- 
wn  me  paeiikaiitm,  au  eatéeMsme  de  comirovene^ 
mfirwiê  dt  éielMkm.  Au  château  archiépiscopal  de 
CaMoa.par  Henry  Estienne,  ldS9«  in-4,  réimpr.  en 
MM.— £|piifa(a  ctmoniea  Prancitci  de  HarUxy 
m^kie^  roUum.  ad  Carotum  a  S.  Paulo  deeiçna- 
Im  cpfKopm  Aêrlncetuem.  Gallioni,  1040,  in-i. 
(Cal.  BBlDie,n*SM7.)  Voy.  an  même  caUl.,  sous  le 
ipaftn,  me  liste  preaoue  complète  des  pièces  qui 
eoÊOÊfOÊtath  Mercure  de  GaiUoH, 

Le  telil  de  ces  pièces  est  de  M  ;  on  y  remarque 
le  Tretté  €eeeliançe  de»  viUee  dPAnâet^^  Louviers, 
ÀiUerwiomt  et  autres,  entre  Richard  CœW'de-' 
I«OB  et  Vwreht9éqiue  de  Bouen,  et  le  Traité  de* 
JMs  dt  Fremee  avec  te»  arciieveeque»  du  même 
»U§e,  bit  à  la  fin  du  iii«  siècle  ;  le  Catichttme  de» 
mmtraaeraa  .  par  Fraaçot»^  arekeo.  de  Bouen. 
Chet  Henry  Estienne,  à  Gaillon,  iOM,  in-4.  (GataU 
liaiiiBire,i,p.l».) 

Mow  cwmaisaons  aussi  ouelqnes  pièces  in-8,  sor- 
ties dts  mêmes  presses  :  raudeia  Betne  à  N»-D.  de 
ta  Paix,  et  ta  pridietUm  de  PÉglUe,  de»  grâce»  que 
5.  Jf -  deaoti  etpirerpaur  Cotftetdr,  De  Pimprimerie 
de  Grillon,  lOftS,  hi-«  (Bibl.  hnpér.,  ffitf.  de  Fr., 

t^srdievéqor  de  Harlay  mourut  i  Gaillon,  le  22 
mBnldS3»lîédeOBans,ayant  donné  sa  démission 
en  1051.  M.  Frère  a  consacré  à  ce  prélat  un  article 
inl^ifSBMt  (voy.  JfM.  Norm^  U,  p.  04-«5|. 

Le  bcsn  château  des  archeTêcnies  de  Rouen  a  été 
i  centrale  de  détention. 


Galupous^  voy.  Galupous. 

GaLUPOUS  CAIJUSRIiE^  Yoy.  Anxa. 

Galutarum  oppidum,  Guillestre,  bourg  du 
Dauphiné  (Hautes- Alpes].' 

Galuva  [Camden],  Gatltcay,    GaUoway, 
ville  et  comté  d'Irlande  (Gonnaught). 

H.  Gacion,  dans  son  SupptémaU,  consacre  un  cu- 
rieux article  à  la  viUe  de  Gallway  ;  il  relève  les  as- 
sertions de  la  •  Dublin  tUerarjf  Gazette  «delSSO,  et 
dame  un  démenti  formel  aux  oMurgations  erronées 
du  MfètiapIdU  betae  (t.  IV,  p.  U),  qui  s'est  permis 
deJeieraiixAnglaBle  reproche  sanglant  de  cher- 
à  abâtardir  Plrlande,  en  entretenant  dans  ses 
ngnorance  et  développant  Tabrutissement. 


Gallus  ou  Lophi,  TdXkpç  froi  Ac^ci,  localité 
de  la  Moesie  Infér., auj.,  suiv.  Reicbard, 
Gabkva,  bourff  de  la  Boulgarie^  sur  le 
Jantra,  près  ae  Nicopoli. 

Galtbera  [Ann.  Vedast.]>  Dendera^  Tenra 
[A.  Lebeuf.],  riv.  de  la  Flandre  Orien- 
tale, le  Jknder,  Bendre,  affl.  de  TEs- 
caat. 

Galveja,  Gallovidia  [Bucban.ly  GaUoway, 
district  d'Ecosse,  dont  le  chef-lieu  est 
Nem-Galkway. 

Gamachium  ,  Gamapiusi  ,  Gamachessur' 
Bnsle,  bourg  de  Fr.  (Somme),  anc. 
marquisat 

DICTIOSII.   DE  GÉOOB» 


La  làmiile  des  Lottin,  libraires  et  bibliographes,  est 
originaire  de  ce  bourg,  qui  t  donné  aussi  naissance 
à  Francis  Vatable. 

Gamanodunum,  Gamarodurum  [BaudrandJ, 
Grobming,  bourg  de  Bavière,  près  Ra- 
stadt. 

Gamrlatum,  Gambolo,  bourg  du  Mila- 
nais. 

GAMBRAcrcs  sinus,    le  Golfe  de  St-Tropez 

(Var). 

Gambraria,  Gambararo,  bourg  du  Padouan 
.  (Vénétie). 

GAMBRivn  [Tac.  GermA,  Cambrivu^  Gama- 
BRiUNi,  peuple  de  la  Germanie  Se|>- 
tcntr.,  nabitait  le  territoire  d*Ham- 
bourg,  ou,  suiv.  Reichard,  le  pays  entre 
le  Weser  et  le  Harz,  ramification  des 
Carpathes. 

Gambrivium,  voy.  Hamburgum. 

Gammundu,  Gemunda  [Crus.  Ann.  Suev.]^ 
Gemùnd,  SchwûbiscnrGemùnd,  ville  du 
Wurtemberg,  sur  le  Rems. 

Gamundium,  Castcllazzo,  ville  d'Italie  (div. 
d'Alessandria).  « 

Ganda  [Ann.  Einhard.],  Gantum  [Ann. 
Hincm.  Rem.,  Ann.  Prudent.  Trec], 
Gandavum  [Ann.  Vedast.],  Clarinea  (?)^ 
Gessobium  (?),  ville  des  anc.  Cenirones, 
clients  des  Nervii,  auj.  Ghendt.  Gent, 
Gond,  ville  de  Belgique,  chef-lieu  de 
la  Flandre  Orientale,  au  confluent  de 
la  Lys  et  de  TEscaut^  patrie  de  Charles- 
Quint  et  de  Daniel  Hemsius. 

Gand  est  la  septième  ville  de  Belgique  dans  la- 
quelle ait  été  exercé  l*art  de  rimprlmerie  ;  Alost, 
Loovain,  Bruges,  Bruxelles,  Anvers ,  Aodeuaerde 
l*ont  précédé  dans  cette  carrière.  M.  Aug.  Voisin 
(Bibl.  de  Belgique,  p.  58)  recherche  les  causes  qui 
peuvent  expUouer  ce  retard,  et  les  trouve  dans  les 
guerres  et  les  aésordres  du  temps. 

Le  premier  imprimeur  de  Gand  est  Arnaud  de 
Keyser  :on  rappelle  aussi  Amoud  ou  Arendt  de  Kcy- 
ser  ou  de  Keysere,  en  latin  Amoldus  Caesarls,  et  en 
français  Arnaud  l'Empereur.  Quel  est  son  lieu  de 
naissance  ?  on  l'ignore.  On  a  prétendu  qu'il  était 
d'Audeiiaerde  ;  c'est  dans  cette  ville  en  effet  qu'il 
débute  comme  imprimeur  en  1480  (voy.  Aldenabda), 
mais  de  nouvelles  recherches  ont  prouvé  que  son 
nom  ne  se  trouvait  sur  aucun  des  registres  de  la 
Porteryeou  bourgeoisie  de  la  commune.  Appnrtieni- 
il  à  la  fomille  du  célèbre  Pierre  de  Keysere,  l'impri- 
meur d'Anvers?  Voilà  ce  que  les  plus  minutieuses 
recherches  ne  permettent  point  aux  bibliographes 
belges  de  déterminer  d'une  façon  pitkïlse. 

Les  troubles  qui  avaient  agité  la  ville  de  Gand,  à 
la  suite  de  l'exécution  de  Hugonet  et  d'Ymbercourt, 
les  ministres  de  Marie  de  Bourgogne,  ayant  pris  fin, 
la  mort  de  Louis  XI,  de  France,  étant  survenue  le 
50  août  1083,  et  la  grande  cité  llamande  jouissant 
enfin  d'un  peu  de  calme,  Arnaud  de  Keysere  s'em- 
pressa de  quitter  Audeiiarde,  et  de  transporter  sur 
un  phis  vaste  théâtre  ses  presses  et  son  industrie. 

Sa  première  impression,  découverte  il  y  a  quel- 
ques années  (1859)  par  M.  Lempertz  (Héberié)  de 
Cologne,  est  une  pièce  (Irancaise  :  Traicté  de  pai» 
d*Arra»  du  8  avril  1483.  Gand,  Am.  de  Keysere, 


547 


GANDAVENSIS  AGGER.  —  GARACTUM. 


548 


148S,  in-fol.  goth.  de  12  ff.;  cette  pièce  importante 
appartient  aoj.  k  M.  Vanderhsgtien,  l'auteur  de  la 
Bibliographie  Gantoise  ;  elle  n*a  malheureusement 
pas  de  date  de  mois,  mais  on  peut  supposer  que  son 
impresaionest  rapprochée  de  la  date  de  la  conclusion 
du  traité. 

G>mnie  seconde  impression  d'Âm.  de  Keysere, 
nous  avons  : 

GtiiUermi  parisienais  epiaeopi  rtthorica  (sic)  diui' 
no,  quo  nuUim  utilior^  dulcior  ac  deuotior  est. 
On  Ut  an  i'  du  5*  f.  du  dernier  cahier  :  BxpiicU 
Rethoriea  diuina  doetoris  uneti  et  ungentis  magiS' 
tri  GuiUermi  Parisiensis  de  sacra  et  seoictificatiua 
orattone  aliquiter  ablfreuiata.  Impressa  GandaTi 
pcr  me  Amoldum  Cesaris.  Anno  Dfii  m.cgcc.lxxxiii. 
xi«  Kal.  sep.  An  dernier  f.  to,  la  marque  de  rimpri* 
mcur  et  les  mou  Rethorica  diuina,  in-4,  delSSn.  i 
29  longues  lignes  à  la  page  entière,  sans  ch.  ni  réel., 
mais  avec  signât.  A-Q  5  ;  le  point  en  étoile,  les  Tir- 
gules  et  les  traits  d*union  en  ligne  oblique. 

L*anteur  de  ce  rare  Tolume  est  Guillaume  d'Auver- 
gne, né  à  Aurillac,  et  mort  en  1248;  il  occupa  le 
siégé  épiscopal  de  Paris  pendant  21  ans. 

Le  second  ouvrage  encore  plus  rare,  que  cite 
M.  Auguste  Voisin,  comme  appartenant  aux  presses 
d'Arnaud  de  Kevsere,  est  conservé  à  la  bibhoth.  de 
l'Université  de  Gand  ;  il  est  relié  à  la  suite  de  la  Rhe-, 
torica  divinny  et  est  intitulé  :  Dyalogus  sitper  Hber- 
tateecclesiastieainter  Hugonem  deeanum  et  Oliue- 
rium  burgimagistrum  et  Cathonem  secrelarium 
intertocutoret  theuen.  Ce  dialogue  est  suivi  de  sept 
traités  de  divers  auteurs,  Thomas  d'Aquin,Gerson,etc 
Il  forme  un  in-4  de  M  ff.  yms  aucune  désignation  de 
lien ,  d'année  ni  d'impression ,  mais  il  est  exécuté 
vers  1483  et  aicc  les  caractères  dont  s'est  servi 
notre  imprimeur  pour  la  Rhetorica  divtna ,  une 
Justification  et  un  papier  identiques;  il  est  égale- 
ment sans  ch.  ni  recL,  mais  avec  sign.  qui  vont  de 
A  il  à  M  ii. 

Arnaud  de  Keysere  eut  un  fils,  Pierre,  qui  lui 
succéda  et  imprima  dans  cette  même  ville  dès  l'an- 
née 1516  ;  mais  entre  les  deux  Keysere  viennent  se 
Î lacer  deux  imprimeurs  associés,  Simon  Code  et 
udocns  Petrus  de  Ilallis  ex  Brabanda  ;  If.  Voisin 
cite  à  la  date  de  1515  de  ces  deux  typographes  une 
très-intéressante  publication  de  Lambertus  de  Ilam- 
ponibus,  suivie  d'une  souscription  curieuse,  qui 
mentionne  un  privilège  de  l'archiduc  d'Autriche, 
duc  de  Bourgogne,  de  Brabant,  etc. 

Les  Keysere  habitaient  une  maison  située  in  ver^ 
tiee  montis  Arenosi,  au  lieu  dit  ie  SabUm^  den 
Sand-berg. 

On  trouve  encore  le  nom  de  Pierre  de  Keysere  sur 
plasieurs  ordonnances  impériales,  enfran<^is,  dont 
la  dernière  est  datée  du  5  novembre  1547 ,  sans  doute 
Tannée  dosa  mort.  Cette  dernière  pièce  est  intitulée  : 
Mandement  de  lemperiale  maieste  faict  lan  denos" 
tre  seigneur  mille  eineq  cens  quarante  sept,  in-4 
de  4  fr.;  au  v«  du  4e  f.  le  fleuron  de  l'imprimeur, 
représentant  une  presse  avec  ces  mots:  Prelum 
Cesareum,  Petrus  Ce^ar  G<indavus,  fleuron  qui  se 
reproduit  sur  plusieurs  des  impressions  de  ce  ty- 
pographe. 

On  trouve  également  cette  expression  remarqua- 
ble, Prelum  Cesareum^  sur  des  volumes  publiés  à 
Paris  à  la  même  époque.  Cette  presse  césarienne  doit 
se  rapporter  à  l'imprimerie  dirigée  au  commence- 
ment du  xvi«  siècle  par  Martin  de  Keyser,  que  l'on 
croit  le  fils  du  grand  Pierre  de  Kcyser,  l'associé  de 
Stoi,  établi  in  vico  sancti  Jaeobi,  à  l'enseigne  du 
soufiet  vert  ;  mais  la  cofnddence  doit  être  notée, 
et  indique  évidemment  entre  les  imprimeries  ho- 
monymes de  Gand  et  de  Paris  une  parenté,  que  les 
recherches  des  historiens  spOciaux  laissent  deviner, 
mais  sans  en  déterminer  le  degré  d'une  fa<^n  pé- 
remptoire. 

La  ville  de  Gand,  outre  la  riche  bibliothèque  de 
son  université,  possède  un  très-grand  nombre  de 
cabinets  et  de  collections  particulières;  nous  avons 
depuis  quelques  années  assisté  A  la  dispersion  de 
deux  des  plus  importantes  :  celle  de  M.  de  Borluut  de 


Nortdionck  et  celle  de  M.  Quriei  Pieten,  omr 
regretté  et  savant  confirère. 

GaNDAVENSIS  AGGER^  CaTARACTA  GANDAVE5SI5, 

le  Sas  de  Gand,  territoire  de  la  ville  de 
ce  nom. 

Gandersium,  Gandesium>  Gandesbemium, 
Gandersheim,  daus  le  district  du  Bm, 
ville  du  Brimswîg^  Braunschweir  ; 
anc.  abbaye  fondée  en  856,  dont  Im 
abbessc  au  x*  siècle  la  célèbre  Erw- 
witha. 

Ganetbo-Cathenna  (?)  lieu  d'impreinoo 
supposé. 


Nous  trouvons  dans  le tom.  H  do  SuppL  del 
(p.  14)  un  livre  souscrit  à  ce  nom  de  vUte,nals 
nous  croyons  ce  livre  hopriméà  BarceloDe  :  Fmi- 
eesco  Diago,  Historia  del  orden  de  S.  Domlmgo  et 
la  provincia  de  Aragon  desde  sa  orlgeH,  y  prteei- 
pio,  hasta  al  anno  lOoO.  Ganetho-Gitbenna,  laML 
in-fot  Francesco  Diago  tat  on  dominicain  fbrtieniè 

Sii  publia  plusieurs  livres  à  la  louange  et  deaoip- 
on  de  l'Aragon  ;  presque  tons  set  ouvraoes  toat 
imprimés  à  Barcelone  par  Sébastien  CormeUM,  ««à 
cette  même  date  de  1500,  Antonio  cite  un  voIom 
dont  le  titre  se  rapproche  de  cdui  dté  par  Braer  t 
Historia  de  la  provincia  de  Aragon  de  laarde»  es 
predicatores  :  Jussu  Fener,  Vtri  Hier.  BapL  ée 
Lanuza,  provinciœ  per  id  tempus  prœfeetL  oHd- 
none,  apud  Seb.  Gormellas,  1500,  in-lbl. 

Gang£^  Gatigesy  pet.  ville  du  bas  Langue- 
doc (Hérault);  anc.  marquisat 

GanganI;  raYjavoî  [Ptol.],  peuple  de  la 
cote  0.  d'Irlande. 

Gannatum.  Gannapuii^  Gatmai,  ville  de 
Fr.  (Allier). 

Gannoduhum^  Laufenburgusi  [Zciler. 
Typogr.  Alsat,^,  Laufenbwrg,  Grocs- 
Laufenburgy  ville  de  Suisse  (Argovie), 
sur  1c  Rliin^  avec  un  pont  qui  la  relie 
au  bourg  badois  de  Klein-ijaufeiilmrg. 
M.  Schmidt  voit  dans  Gannodurum, 
Culm,  bourg  du  canton  de  Berne. 

Ganoddrum,  ravo^oupov  [Ptol.J,  Gaonodu- 
RUM,  ville  des  Helvetii,  dans  le  Tiguri- 
nus  Pagus,  auj.,  suiv.  Haller  et  Wil- 
liam^ Burg,  près  Stein,  sur  le  Rbio, 
dans  le  canton  de  Zurich.  Quelques 
géographes  ont  pris  Ganodurum  pour 
Constame. 

Gantum,  voy.  Ganda. 

Ganus  [Mêla,  Plin.],  rôvo;  [Xen.,  Scyl.], 
ville  sur  la  côte  de  Thrace,  sur  la  Pro- 
poutide,  auj.,  suiv.  Kruse,  Kanoi  ou 
Ganos;  ville  turque  de  la  Rum-41i^  sur 
la  mer  de  Marmara. 

Garactum,  Wahactus,  Gukretum,  Gwret, 
ville  de  Fr.,  chef-lieu  du  dép.  de  la 
Creuse. 

I.e  plus  anciep  livre  imprimé  à  Gnéret,  que  nous 
connaissions,  ne  remonte  qu'à  l'année  1710;  c'est  le 
père  Lclong  (IV,  p.  S41)  qui  nous  en   fournit  le 


549 


GARDA.  —  GARUMNA. 


550 


litre»  et  qui  nous  donne  le  nom  de  rin^primerie  t  La 
wU  €tte$  wUrwetes  ée  toM  Pardoux,  traduite  du 
êatm  ^mu  tmteur  eoutemporaln,  par  Jateph  CoU' 
tmrier  de  Im  Prugne,1uge  de  potiee.  Gaéret,  Sorio, 
i11«,in-10b  Ce  petit  liinre  ftit  réimprimé  en  1721» 
denanf après  b  monda  traducteur. 

Koas  trouvons  encore  aux  catal.  Secousse  et  Du- 
boiis  rOfItee  de  St-Pardaux  ,  par  Pardoux  Au- 
idiir,  à  Cnéret,  in-11;  ce  petit  volome  sans  date 
wernÊàt  avoir  dtè  imprimé  ?ers  li  fin  du  xtu«  siè- 

Oene  imprimerie  de  Sorin  derait  être  exclusive- 
ment réseme  aux  publications  ecclésiastiques,  et 
B^nn  en  sans  doute  qu*nne  existence  temporaire, 
paisaoe  nous  ne  trouvons  pas  la  Tille  de  Gaéret  si- 
gnalée aox  arrêta  du  conseil  de  17M  et  17S9,  et  que 
le  npMwt  Ut  à  M.  de  Strtines  en  ITMn'en  fait  pas 

Gabdà  [Geo.  RsY.],  Garda,  bourg  de  la 
délég.  deVerona,  8ar  le  Lacus  Bbnacus^ 
Lago  êiOarda. 

Gabaa^  Guarda,  Quarda,  Tille  de  Portugal 
(proY.  de  Beira). 

Gabkligu,  GiJBrddeben,  Gardelegm,  pet. 
Tille  de  Prusse  dans  la  régence  de 
Magdebonrg. 

Teraanxciiei  Journal  odtr  Tagetueh  etnes 
prerf^giers.  Gardeleben,  Kampe,  1722, 


In-S. 


Gardellaca  [Tab.  Peut.]^  localité  de  Pan- 
nonie^  au  S.  du  Danube^  ai^g.,  suiv. 
Reicbard^  Feltô-Gaila,  dans  la  Hongrie 
(cerde  au-delà  du  Duiube). 


[Guicciard.l 
(prov.    di 


e 


GAaMSTALLUM^  GUABDISTALLUM 

Guattalla,   Tille    d'Italie 
Parme). 

M.  Gotton  nous  apprend  qn*un  imprimeur  du  nom 
de  lUrcus  Brasmus  était  établiAGuastallaen  1071  ; 
Il  est  possible  qnece  soit  I  lui  que  l*on  doive  Timpres- 
aioB  os  livre  suivant  :  Conseeraxione  deUe  Ckiese 
éd  Turrimo.  Goastslla,  1685,  iu-ft  [yutpforum 
JIM.,  append.  D,  286);  cependant  U  pourrait  bien 
avoir  été  exécuté  par  un  certain  Giavaxxi,  dont 
nous  tronvons  les  héritiers  établis  dans  cette  ville 
à  la  findu  siècle  t  La  Monarehia  eonsolata  net  Hs- 
fniilfrsl  In  ealuieitiereHise^  Sig,  Principe  D,  Ant. 
Qmuiffa,  protettore  degli  academici  Oziosi  di 
Auntaflo.  Oda  {del  ckerico  Teatino  P,  Meold  Pe- 
foloftO,  te  orvasioiie  delta  ioUta  aeademia  in  ono» 
rtdelB.  ImM  Gonzaga.  Guastalia,  per  gli  eredi 
Giiwii,  1708,  in-ft*  (MeUi,  t.  II,  p.  284). 

GàSŒsxM,  Vabent  (xn*  s.),  Varennes^en- 
Argtmne,  Tille  de  Fr.  (Meuse). 

Gaueiiuii,  Garessio,  bourg  dltalie^  sur  le 
Tanaro  (proT.  MondoTi). 

GARFUilANUM,     CaFERONUNUM^       GaSTELLUM 

NOTUM  Garfihiana,  Coskl  Nuovo  di  Car- 
fagnana,  sur  le  Sercbio^  ville  d'Italie 
(proT.  Modena). 

Garganum  Prom.^  Gargani  Montjs  Prom. 
[Plin.],  *A*p»T7ifiov  To  rof^avov  [Strab.j, 
cap  deTApuliaDaunia,  auj.  Fromontorxo 
del  Monte  Gargano  on  Monte  di  S.An- 

Ëo,  dans  la  Gapitanate ,  au  S*-E.  des 
•le  deTremiti. 


Gargarius  Loctis,  localité  de  la  Gaule  Nar- 
bon.^  auj.  Gargides,  village  de  Pro- 
vence^ dans  la  plaine  de  la  Grau  [Pa- 
pou]. 

Gargogilum^  Gaverdouum  Villa,  Gargoliun 
AD  LiGERiu  [Charta  Car.  C.  Ann.  851], 
Gergeau,  Jargeau,  bourg  de  France 
(Loiret). 

Garianonum    [Not.    Impér.L    Jarmuthum 

SCamden],  Yermutha,  ville  des  Iceni, 
ans  la  Britannia  Romana,  auj.  Yar- 
mouth,  ville  d*Angleterre  (comté  de 
Norfolk). 

L'imprimerie  remonte  en   cette  ville  à  l*année 
1757,  dit  M.  Gotton. 

Gariennus  FL.,  rapiiwoç    [Ptol.],     ro^jûsvoç 

Sld.],  Yare,  fleuve  d'Angleterre;  se  jette 
ans  rOcéan  près  d'Yannouth. 

Gajutes  ]Gaes.]>  peuple  du  S.-E.  de  la 
Gaule  Aquit.;  nabitait  partie  du  dép. 
de  la  Haute-Garonne. 

Garmàtu,  voy.  Vormatia. 

Garna  Portus  [Plin.],  port  de  TApulia 
Daunia,  auj.,  suiv.  Forbiger,  Torre  di 
VarofWy  sur  le  lac  du  même  nom,  dans 
la  Gapitanate. 

Garneseja,  Garnta^  Gernseja,  Gemsevy 
Guemesev,  île  anglaise,  sur  la  côte  de 
France,  a  l'O.  de  Jersey. 

Garoceu  [Gaes.],  peuple  qui  habitait  la 
vallée  de  Maurienne,  en  Savoie. 

Garocelu,  Mauriensis  Vallis,  Mauriann^e 
GoMiTATus,  Maurienna  Vallis  [Ann. 
Lauriss.,  Ann.  Einhard.  Fuid.j,  la  Va/- 
lée  de  Maurienne,  chef-lieu  :  St-Jean-de- 
Mawrienne  ;  anc.  prov.  de  Savoie,  auj.  à 
la  France. 

Garonna,  voy.  Garumna. 

Garrejenus,  Cley,  bourg  de  Norfolk,  sur 
leThym(England). 

Garsa,  Gartia,  Gartium,  Garz,  ville  de 
Prusse,  dans  la  régence  de  Stettin 
(Poméranie). 

Gartia  [Gell.],  Garza,  riv.  du  Milanais 
passe  auprès  de  Brescia. 

Garuli  [Liv.j,  peuple  de  la  Liffurie;  habi- 
tait partie  de  la  prov.  de  Gènes. 

Garumna  fl.  [Plin.,  Ca?s.,   Auson.  etc.], 
Garonna  [Ann.  S.  Aniand.,  Ann.  Ein- 
hard.,    Ann.     Lauriss.],      Gahronda, 
Ann.     Prudent.    Trec.l,    é    ropouvâ; 
Strab.],  ô  rapci»«ç  [PtoL],  l(i  Garonne, 
un    des  quatre  grands    fleuves     de 
France,  qui  prend  au  bec  d'Ambez,  en 
recevant  la  Dordogne,  le  nom  de  Gt- 
ronde* 


351 


GASBECGA.  —  GELOPOUS. 


552 


GASbEccA,  Gœsbeck,,  bourg  du  Sud-Bra- 
bant,  près  Bruxelles. 

Gascogna^  Yoy.  Vasconu. 

Gassicuru^  Gassiœurt,  commune  de  Fr. 
(Seine-et-Oise),  anc.  prieuré  deClu- 
ny^  dont  Bossuet  fut  titulaire. 

Gastenium,  Gastein,  bourg  et  lieu  de 
bains  dans  la  Basse-Autriche  (cercle 
de  Saltzburg). 

Gastinensis  pagus^  Vastiniitm,  Wasqœnsis 
PAGus  [Ann.  Frud.  Trec],  le  GasHnois, 
Gdtinais,  anc.  province  de  France; 
comprenant  le  Gàiinais  français^  chef- 
lieu;  Nemours  (auj.  Seine-et-Marne); 
et  le  Gàtifiais  Orléanais,  chef-lieu  : 
Montargis  (auj.  divisé  entre  le  Loiret, 
rVonne  et  la  Nièvre). 

Gatiacuii  lAnn.  Vedast.],  Gauziacum  [de 
Gest.  Norm.].  Gaziacum,  CbézY-rAb- 
baye,  bours^  de  la  Brie  ;  anc.  aibb.  de 
St-BenoU,  du  D.  de  Soissons  (Seine-et- 
Marne). 

Gattapous,  voy.  Perusu. 

Gaodu  Mundi,  Gemùnden,  ville  de  Bavière, 
au  confluent  de  la  Saale  et  du  Main. 

Gaudianum,  Gozano,  bourg  du  Milanais. 

Gaudiosa^  Jocundiacuh^  Joyeuse,  bourg 
de  Fr.  (Ardèche)  ;  titre  d'une  très-anc. 
maison  de  France,  successivement 
barounie,  vicomte ,  enfin  duché-pai- 
rie. 

GaulosIns.  [Mêla,  Plin.],  Taûikoç  [Strab.], 
Gozzo,  petite  île  de  la  Méditerranée, 
qui  dépend  de  Malte. 

Gaunodukusi,  voy.  Gamnodurum. 

Gàurus  hons  [Gic,  Flor.,  Stat.].  Gaurani 
montes- [Plin.],  montagne  de  la  Cam- 
panie,  auj.  Monte  Gauro,  dans  la  Terra 
di  Lavoro. 

Gavanodurum,  voy.  Juvavia. 

Gavarcucum  nscus  regils,  Javarçay,  vil- 
lage du  Poitou  [Vales.  in  Notit. 
Gall.]. 

Gavarretum,  Gararretum,  Gavaret,  Goba- 
ret,  ville  de  Fr.  (Gers);  anc.  capit.  du 
Gavardan. 

Gaverdouum,  voy.  Gargog^um. 

Gaviodurum,  Ebenheim,  Olnmheim,  bourg 
d'Alsace  (Bas-Rhin). 

Gavihatium,  Ghivira,  pet.  ville  du  Mila- 
nais, sur  le  lac  du  même  nom. 

Gavuldanus  pagus^  voy.  Garaucus. 

Gaya  in  Campania  [Charta  Phil.  Pulc.  a. 


i3J0],  Croy,  Gaye,  village  de  Champa- 
gne (Aube)  ;  prieuré  de  St-Benoit 

Gazara  CiviTAS,  voy.  Jadera. 

Gdansku  (?) 

Nom  poloaaisde  Duitiif  (Yny.  DAimicini).  I 
(t.  IV,  p.  172)  cite  deux  éditiou  do  Noufeao 
mentsoaacritesi  ce  nom:  Nowff  TaUmad 
Nastego  Jexvsa^  CkryUuia^  etc.,  W.  GdaMko.  1610. 
iii^eC109S,iii-lX 

Gebenna  mons,  voy.  Cebenna. 
Gedanum,  voy.  Dantiscum. 

Le  catal.  de  U  biblioUi.  pirtinilière  de  Pnscr  (n* 
2965)  nous  donne  le  titre  dHin  Tohnw  iinprteè  à 
Duitiig,  en  158t  :  Sioimel  Sekelgutg^  de  SUtwa  Mh 
taria.  Gedini,  1580,  in-H,  ans  nom  d^nwiiinaui  ; 
mais  les  catalognes  des  foires  de  FyuKfBrc  nons 
le  nrisentent  comme  exécuté  par  Joannes  Rliodos. 

LeBritista  Moseom  possède  on  NoHWum  TeMm- 
ment,  en  polonais,  imprimé  à  Dantxigcn  tOOOL 

GEmuNi  [Gaes.]^  peuple  de  la  Gaule  Bdgi- 
que  ;  habitait,  suiv.  Reichard,  les  euTÏ- 
rons  de  Dunkerque. 

Geismaru,  Geismara,  Geisnuar,  bourg  du 

S  .-duché  de  Hesse-Cassel,  prèsrritz- 
r. 

L*imprimerie  ezisu  dans  cette  petite  locslilé  ao 
XVII*  siècle. 

Fallcenstein  date  de  1620  l^étabiisseaient  4e  cette 
imprimerie,  et  la  BibUotk»  êotra  dn  pèreLe  Long 
cite  une  Grammaire  ké^rtdtfue,  EmUeee  lùtfmm 
heàrateœ ,  de  Sébast.  Cortios»  in-ik,  qoi  pone  cette 
date  et  cette  souscription  ;  mais  le  catal.  des 
Elzevirs  de  1674  et  celui  de  1681  nous  donnent  ce 
même  livre  sous  la  date  de  1640,  qui  nous  parait  être 
la  bonne;  nous  connaissons  encore:  Tractatmi 
atUfuot  ehymici  singutares,  Geismariae,  1647,  in-12. 

Gela  [Cic,  Virg.,  Plin.l,  rix«  [Hérod., 
Strab.,  Ptol.],  ville  de  la  côte  S.  de 
Sicile,  auj.  Terra  Nuova,  dans  l'intend. 
de  Galtanisetta,  sur  le  Gelas,  auj.  Finh 
me  de  Terra  Nuova. 

Gelbis  fl.  [Auson.  Mosel,],  Kyll,  peL  riv. 
du  Luxembourg,  affl.  de  la  Moselle. 

Geldria  [Cluv.,  Gell.],  Gelru,  Geldem, 
Gueldre,  Wdderen,  prov.  de  Hollande, 
chef-lieu:  Amheim;  comprend  en 
grande  partie  l'ancien  duché  de  Guel- 
dre. 

Geldria,  Gceudru,  Guddre,  Gelder,  Wd- 
deren,  ville  de  la  Prusse  rhénane,  dans 
la  rég.  de  Dusseldorf  ;  anc.  capit  du 
duché  de  Gueldre. 

Imprimerie  en  1771,  dit  M.  Cotton. 

Gelduba  [Tac.,  It.  Ant.],  château  [Castel- 
LUM,  suiv.  Plin.]  des  bords  du  Rhin, 
chez  lesUbii,  aui.  Ge/6,  village  de  la 
Ftusse  rhénane  (rég.  de  Dusseldorf). 

Gelus,  Jaulx,  Jaux,  village  de  France, 
près  de  Gompiègne(Oise). 

Gelopous. 


553 


GELURNUM.  —  GENEVA. 


!>34 


Lieo  d*lflipKS8ion  sapposé;  Melsi  {Anon.  tt 
FwaÊi,^  n.  p,  151)  inûUmet  Mamachimui  par  ekt 
mol  dhternnL  Gdopoli,  aoccux,  in-8.  —  Satire 
du  F.  Mamaciii»  publiée  à  Naples  ptr  le  Dr  Carlo 
Peccnuka 

Gelurnum,  Toy.  GLORron. 

GsifÀPiuif>Toy.  Gbnapdm. 

Gemblacuh  [Gell.^  Guicciard.],  Gemelaus, 
GeuMours,  Gembkux,  pet.  ville  de 
Belgique  (proT.  de  Namur)  ;  anc.  abb. 
de  Si-Benoit. 

finmJA^  TOy.  SaUNARUM  InS. 

Gekelu  Colles  [Plin.],  montagne  de  Si- 
cile^ près  de  Messine,  ai^y.  Mente  di 
Mek. 

GEMEKELum  [Tab.  Peut.],  KtfuviXiov  [Ptol .], 
Toy.  Cemeneluv. 

GEMEtnauM,  Jamnitz,  Jemicze,  pet.  ville 
de  Moravie  (cercle  de  Znaim). 

Gemeticum  mon.  [Aun.  Petav.],  Gehedium 

IAnn.  Hinem.  Rem.],  GEMMEncnic, 
lïMEGiMy  Jttm^éges,  célèbre  monastère 
de  St-Benoit ,  du  dioc.  de  Rouen 
(Seine-Inférieure). 

GmniGA,  Qemingen,  ville  de  Hollande 
[Graêsse]. 

Gmnfi»  PONS,  voy.  Bn^oynuM. 

Gehkaccm,  Gemmathiv,  Jametz,  pet.  ville 
du  BaiTois  français  (Meuse). 

GEMMEinDsiiONS,  voy.  Cebenna. 

Gemunda  ad  Nicrum  ,  Nechar-Gemûnd, 
booorg  du  gr.-ducbé  de  Bade  (Neckar- 
Kreis). 

Gemunda  adTraunum,  Gemùnd,  ville  d'Au- 
triche, dans  le  cercle  de  Traun. 

Gemunda  Villacensis,  Gemùnd,  ville  d'Au- 
triche, dims  le  cercle  lllyrien  de  Vil- 
lach. 

Gemundanus  LAcus,£(iC(ie  Traun,  Gemùnd- 
nenee,  lac  d'Autriche  (Lande  ob  der 
Ens). 

Gena,  voy.  Jena. 

Genabum,  voy.  Aursua. 

QDelqiies  géographes,  Tabbé  Lebeuf  entre  autres, 
▼eolent  que  Gerabum,  qu'ils  distinguent  de  lena- 
BOM,  lit  été  la  fine  de  Gien  ;  Lebeuf  traduit  Cena- 
WH  par  Ckmwu ,  tillage  du  Gâtinais  (voy.  Gia- 
I)- 


Genabum,  voy.  Geneva. 

Genapum,  Gemapium,  Genapius  Vicus,  Gé' 
nap,  Génofpes,  ville  de  Belgique  (Bra- 
bant  mérid.). 

Genauni  [Hor.],  GENAU^•Es  [Plin.l,  rtvawoi 
[Strab.j,  peuple  du  S.-E.  de  la  Rhœ- 


tie,  occup.  partie  du  cercle  tyrolien  de 
Brunnechen. 

Gena  VA,  voy.  Geneva. 

Genavensis  Comitatus  [Prud.  Trec],  Grne- 
vas  Ager  [Cell.j,  le  canton  de  Genève, 
Genfy  en  Suisse. 

Genebra,  Genecray,  bourg  du  Dauphiné 

(Isère). 

Geneocastrum,  voy.  Belcastrum. 

Genesium,  rm'oiov  [Paus.],  ville  de  l'Argo- 
lide,  dont  les  ruines  se  voient  près  de 
Kiveri,  dans  le  dioc.  d'Argolide. 

Geneva  [Cœs.],  Genava  [It.  Ant.],  Genna- 
VA  [Tab.  Peut.L  Civitas  Genavensium 
[Not.  Imper.],  uenua  [Geo.  Rav.],  Au- 
GUSTA  Allobrogum  [Css.],  Aureua  Al- 
LOBROGUM  (Genève,  détruite  sous  le  rè- 
gne de  l'empereur  Aurélien,  avait  été 
réédifiée  par  ordre  de  ce  prince,  qui 
lui  avait  aonné  son  nom),  Januba,  Je- 
NUBA,  Janubensîs  urbs  [Grcg.  Tur.], 
Genava,  Genavensis  urbs  (Frédég.],  Gen- 
NEs  svT  le  Bhàne  [Eginh.  Ghron.],  ville 
des  Allobroges,  sur  le  lac  Lemanus,aui. 
Genève.  Genf,  Geneva,  Ginara, ville  de  la 
Confédération  suisse,  à  l'extrémité  0. 
du  lac  auquel  elle  donne  son  nom,  chef- 
lieu  de  canton^  avec  une  académie  fon- 
dée par  ''-' —     '"  —  1^-1^1 -L, 

pubhque 

de  Bonnivard, 

suite   et  surtout  le    grand    patriote, 

martyr  de  la  liberté,  qui  lui  légua  ses 

mss.  et  ses  livres  ;  patrie  de  Casaubon, 

de  J.-J.  Rousseau  et  de  Saussure. 

Les  curieux  travaux  de  M.  Gaullieur  et  de  M. 
Favre  sont  dans  les  mains  de  tous  les  bibliophiles  ; 
nous  n*aurons  donc  pas  k  entrer  dans  de  trop  longs 
deuils  sur  les  origines  de  la  proto-typograpbie  gène* 
voise. 

Adam  Steinschaber  ou  Steynschaber,  naUf  de 
Schweinfurth,  Jadis  ville  impériale  de  la  Bassc- 
Franconie,  est  Tintroducteur  de  rimprlmcrie  dans  la 
célèbre  ville  dont  nous  nous  occupons.  Celait  ëvi- 
donment  un  de  ces  missionnaires  de  Part  nouveau, 
qui,  comme  tant  d'autres,  partit  des  bords  du  hhin, 
pour  aller  chercher  fortune  et  propager  la  sublime 
découverte  dans  les  villes  étrangères. 

Avait-il  appris  son  art  dans  les  ateliers  de  Bam- 
berg?|Schwelnfurth,  sa  ville  natale,  est  si  rapprochée 
de  cette  ville  qu'on  pourrait  le  supposer,  mais  rien 
dans  ses  caractères  irréguliers  et  bizarres  ne  mppelle 
les  impressions  d'Albrecht  Pfister.  Les  premiers  li- 
vres que  Steinschaber  publia  à  Genève  sont  tous 
français  ;  Genève  à  cette  épooue  éuit  directement 
soumise  à  l'influence  de  Pesprit  français,  et  subis- 
sait Pascendant  intellectuel  de  ses  puissants  voisins. 

Le  premier  volume,  par  rang  de  date,  sorti  des 
presses  d'Adam  Steinschaber,  e!>t  intitulé  :  Le  livrb 
DES  SAINS  AUGES...  Ccst  U  proloçue  de  cest  pre- 
sent  livre  appelle  lellhtre  des  sains  anges  compile 
par  frère  Françoys  eximines  de  lordre  des  frères 
mineurs  à  la  reiqueste  de  Messire  Pierre  dartes 
cheualier  chamlbellain  et  maistre  dostel  duroy 
darragon. 

Au  v<*  du  dernier  feuillet  :  Cy  fine  te  Uure  des 


555 


GEiNGIBACUM.  —  GENUA. 


556 


saini  angeê,  imprime  a  Genefue  Lan  ||  de  grâce 
MilGCCC.LXxviiJ,  le  xxiiij«  iour  de  mars, 

Iii'fol.  à  longues  lignes,  de  idS  ff.  à  31  lignes,  sans 
ch.,  réel,  ni  sign. 

L'imprimeur  n*est  point  nommé  dans  ce  premier 
ouvrage,  mais  bien  dans  le  suiTant,  exécuté  avec  le 
même  caractère  : 

LE  BOMAiiT  DE  MELUSiifE  (de  Jehan  d*Arras) , 
k  la  fin  :  Cy  ftnist  le  Hure  de  Melusine  en  frûcoyê 
imprime  par  maistreAdam  SUinachabtr  natif  de 
Suinfurt  en  la  noble  cite  de  Geneue  Ion  de  graee 
mil  ccccLXXViiJf  au  mois  d'aotut, 
.    In-fol.  de  IM  te  k  32  et  SS  longues  lignes  à  ta 

Sage,  sansch.,  réd.  ni  sign.,  avec  grayores  en  bois 
e  la  grandeur  des  pages  (M.  G.  Favre  dit  19S  ff.. 
d'après  Branet,  mais  Texemplaire  de  Wolfenbuttel 
en  a  bien  IM). 

Ce  livre  est  le  plus  rare  et  le  plus  précieux  de  tous 
les  romans  de  chevalerie;  on  n*en  connaît «pi'un 
cxemptaire  complet,  qui  fait  partie  delà  riche  bibUo- 
tbèque  de  Wolfenbuttel  (Brunswig). 

Deux  autres  ouvrages  furent  exécutés  par  Adam 
Steinschaber  en  celte  même  année  1478  ;  ce  sont 
e  uvRE  DE  SAPIENCE,  imprimé  le  9  octobre ,  dont 
un  bel  exemplaire  a  été  acquis  à  la  vente  Solar,  pour 
la  Bibliothèque  impériale,  et  le  KOMAN  DE  Fiebabbas 
LE  GEANT,  du  28  novembre  ;  c'est  ta  première  édi- 
tion de  ce  célèbre  roman  ;  elle  est  oomposée  de  114 
ff.  dont  les  six  premiers  pour  la  uble  et  le  dernier 
blanc* 

En  1180  nous  trouvons  encore  le  nom  de  Stein- 
schaber sur  un  ouvrage  latin»  le  Manipulus  Cura- 
torum  de  Guy  de  Montrocher.  Cest  le  livre  exé- 
cuté par  Steinschaber  avec  le  plus  de  netteté,  de  ré- 
gularité et  même  d*élégance  ;  son  caractère  gothique, 
asses  bizarre,  est  presque  partout  ailleurs  fort  iné- 
galement aligné.  Nous  trouvons  encore  à  cette 
même  date  sur  une  édition  tatine  des  légendes  des 
Saints  de  Jacques  de  Voragine,  publiée  le  25  octo- 
bre, in-fol.  goth.  de  184  ff.  A  2  col.,  sans  ch.,  récL 
ni  sign.  Entin  un  roman  de  chevalerie,  le  Nouble 
Roy  PonthuSt  sans  date,  sans  aucune  désignation, 
est  très-probablement  sorti  des  mêmes  presses.  Le 
seul  exemplaire  que  nous  connaissions  de  ce  très- 
précieux  volume,  acheté  par  M.  Yéméuiz  de  Lyon, 
a  ta  vente  du  roi  Louis-Philippe,  vient  d*être  re- 
vendu à  M.  Techener  moyennant  le  prix  extraordi- 
naire de  5,950  Dr. 

Nous  ne  nous  expliquons  point  à  quel  propos 
M.  G.  Favre,  qui  décrit  cette  édition,  la  donne  comme 
imprimée  par  Garbin,  quand  un  peu  plus  bas  il  dit  : 
•  I..es  caractères  avec  lesquels  cette  édition  est  im- 
primée sont  ceux  du  Pierabraa  de  Genève,  1478...  • 

L.CS  imprimeurs  qui  suivent  Steinschaber  à  Genè- 
ve sont,  au  xve  siècle,  Louis  Guerbin  ouGarbin  de  ta 
Cruse,  dont  la  première  impression  remonte  au  10 
septembre  1481  ;  on  citerait  de  lui  un  grand  nombre 
de  livres  français  infiniment  recherchés  aujour- 
d'hui :  l'OUivier  de  Castille  (deux  éditions.  Tune 
de  1482  et  Tautre  sans  date,  mais  qui  doit  être  bien 
rapprochée  de  ta  première  )  ;  (c  Doctrinal  de  Sa- 
pienee  de  la  même  année,  mais  imprimé  à  Promen- 
thoux,  village  près  Nyon,  d'oIi  Louta  Garbina  daté 
plusieurs  de  ses  livres  ;  les  sept  Sages  de  Borne  et  le 
Pierabras  de  1483,  etc. 

Puis  vient  Jacques  Amollet  que  nous  retrouvons 
à  Lyon  en  1495  ;  il  n'imprime  à  Genève  que  deux 
volumes,  un  Passianale  Christi  eu  1490,  et  une 
nouvelle  édition  des  Sept  Sages  de  Borne  à  ta  même 
date  ;  Johcumes  Fabri  de  Langres,  le  célèbre  im- 
primeur de  Turin,  qui  en  1491  de  passage  A  Genève, 
sans  doute  pour  retourner  dans  sa  patrie,  imprime 
un  Misaale  ad  usum  Gebennensis  Dyocasis^  vol. 
de  261  ff.  in-fot  A  2  col.;  Jean  Bellot  ou  Belut,  de 
l\oucn,  qui  venait  de  I>ausanne  et  de  Grenoble  et 
auquel  on  doit  deux  KeUendriers  des  bergers^  de 
14t)7  et  de  1500  ;  et  peut-être  bien  aussi  un  certain 
.  Simon  du  Jardin,  auquel  on  devrait  une  édition 
de  Fierabras,  dont  le  seul  exemplaire  connu  est  à 
la  Grenvilliana  (caul.,  1. 1,  p.  244,  acheté  35  liv.  st. 
du  libraire  Thorpc,  de  liOnarcs,  en  1833;. 


Enfin  viennent  au  début  du  xti«  siècle  Jean  Ti- 
vien  ou  Vivian,  Wygand  KOhi  (ex  Fnnda  oriemalô, 
et  bien  d'autres  encore. 

Avec  ta  réforme  et  surtout  avec  Théodore  de  BèM 
et  Calvin,  Genève  devient  la  Rome  des  Huguenots, 
et  la  conséquence  du  puissant  mouvement  InteUec* 
tuel  et  religieux  qui  bouleverse  TEurope  est  Door 
cette  ville  un  redoublement  d'activité  et  de  fièvn 
de  propagande,  oui  se  traduit  par  une  innombnUe 
série  de  publications,  de  pampolets,  brocbures,  «■• 
vrages  de  polémique  et  de  satire.  Nous  n^foos  pas 
la  prétention  de  suivre  les  progrès  ée  ta  typogra- 
phie genevoise,  pendant  sa  devorBiiteactifltédaxfia 
siècle. 

Tous  les  imprimeurs  français  perséculés  dias 
leur  pays  pour  fait  dereligioa  viennent  ciMrekcr  à 
Genève  un  repos  qu'ita  n'y  trouvent  guère,  cv 
l'intolérance  des  calvintates  n'est  nilnre moins  me» 
sière  que  celle  de  l'inquisition  paplstique  ;  ta  giwde 
famine  des  Estienne,  celle  des  de  Taumes,  origi- 
naire de  Noyon,  ta  patrie  de  Calvin,  Jean  Gres- 
pin  d'Arras,  Jean  Chouet  et  Jean  Durant  de  Chiàl- 
lon-sur-Selne,  etc.,  sont  les  principaux  pamiees 
réfugiés.  Parmi  les  autres  nous  nous  contQMvoos 
de  citer  :  Gabriel  Pomarou  Pomard,  que  noosafon 
déjà  vu  à  Annecy,  où  11  s'éuit retiré  en IMO,  ■yail 
été  banni  de  Genève,  tout  simplement  pooreaaseie 
catholicisme  ;  Jehan  Gérard,  rimprimeur  de  ta  JfMe 
à  CEpée,  Jacques  Stoêr,  les  frères  Chouet,  MfcM 
du  Bois,-  Conrad  Badins,  Eustache  VIgnon,  le  gendre 
de  Jean  Crespin,  et  Gabriel  Cartier,  et  Chartes  Pes- 
not,  et  Antonin  I\cboul,  et  enfin  Pyramus  de  Gan- 
dolle,  que  nous  avons  déjà  vu  A  Cologny,  ecpv 
lequel  nous  clôturons  cette  trop  tongw  nomeoela- 
ture. 

Gengibacum,  Gengenbach,  bourg  dagr.- 
duchc  de  Bade  (Kinzigkreise). 

Genuacum^  GenliSy  bourg  de  Picardie 
(Somme)  ;  anc.  abb.  de  Prémontré  et 
anc.  marquisat. 

Gennava,  voy.  Geneva. 

Genosia,  voy.  Gesonia. 

Gentiforum^  VoLMARCHUy  VÔlhelmarkt, 
pet.  ville  de  Tlllyrie  autrichienne  (cer^ 
cle  de  Klagenfurt). 

Gentiuacum^  Agri  Parisiensis  villa  [Ado. 
Fr.  a.  760,  Ann.  Mettons.,  Ann.  Ein- 
hard.],  Gentilly,  bourg  de  Fr.  (Seine)  ; 
anc.  château  ;  concile  en  767. 

Qu'est-ce  au'un  imprimeur  appelé  Le  Natlé,  qui 
souscrit  des  livres  au  nom  de  ce  village,  an  d^Mt  du 
règne  de  Louis  XIII  :  Le  Magot  genevois,  descouvert 
es  arrêt»  du  Synode  des  Ministres  reformez.  Tenn 
à  Privas,  Can  1612.  Gentilly,  Le  Naué,  lOlS,  ln<<; 
seconde  édition  dans  laquelle  on  trouve  leMémotre 
de  Gauthier  et  VEpisire  aux  bons  Prançote  (A  l'Ar- 
senal). Ce  titre  sent  furieusement  sa  supposition 
d'imprimerie  ;  mais  en  tout  cas  ce  Le  NaUe  n'éult 
point  inscrit  au  tableau  des  typographes  parisiens. 

Gfj^ua  [Mêla.,  Liv.,  Plin.],  rtveu*  [Strab., 
Ptol. J.  Genua  SiTPERBA  [Cluv.,  Auu.  fâu- 
hard.j,  'Ep.TcopcIov  Aifûwv  rstrab.],  Janua 
LiGURUM  [Ann.  et  Hist.  Genueti.],  vilh» 
du  S.-E.  de  la  côte  de  la  Ligurie^  auj. 
Gènes,  Genova,  ville  d'Italie,  cbeWieu 
de  la  division  et  de  la  province,  grand 
port  de  guerre  et  de  commerce,  sur  le 
golfe  de  Gènes  ;  puissante  république 
au  moyen  âge  ;  archevêché,  univers!- 


557 


GENUA  URSORUM.  —  GEOFANUM. 


558 


\é,  bibliothèques  publiques^  patrie  de 
Christophe  Colomb  et  d'André  Doria, 
de  trois  empereurs  romains  et  de  qua- 
tre papes. 

U  pRBrier  Um  avee  dete  certaine.  Imprimé 
jlfTltr  Ulnitn  Tille,  ne  remonte  qa^à  1474,  mais 
miitefnt  la  typographie  avait  été  introduite 
Ihnieiin  années  auparavant,  si  Ton  peut  i^outer  foi 
I  ce  éocmnent  Important  que  signale  Laire  {intUx 
ttr.âkinmaua  lyp.,!*  P*SV),  une  supplique  pré» 
Miéepar  les  scrmes  deI*uniTersité  au  gouTeme- 
Mitfiipiéme  de  la  république,  k  Peffet  d'obtenir 
m  net  qui  interdise  aux  nouveaux  imprimeurs, 
BM  piiée  CMre  s^loor  ni  de  travailler,  mais  senle- 
MMéepubUer  les  jpetlts  livres  usuels  et  courants» 
Rk  ^ÊrtwêÊri,  ôftUt  delta  Madonna,  IknuUt, 
SÊÊm,  M9élê,..ÉpUtoUd^(Mdio  e  U  opérette  di 
fni$ero  e  éi  Baopo,  dont  la  copie  est  la  seule 
lOMfce  qui  hsse  vivre  les  pauvres  scribes  •  qu« 
nlMias  paoci  sontetpauci  valorisa,  ne  contes- 
iat|iiie(troit  qu'ils  conservent  d*imprimer  les 
aro  oavrsges  dont  le  nombre  est  Infini. 

Biraiiienoe  du  document  ne  saurait  être  mise 
es  iiMs,  pnbque  Pon  trouve  dans  les  Aggiunte 
flMti,  p.  7M.  la  lettre  suivante,  à  lui  adressée 
ptk  nvam  bibliothécaire  Cassera,  laquelle  réta- 
plt  h  véritable  date  de  la  supplique  :  In  Genova 
àbUdenanemte  tuttora  neUa  MUoteea  privata 
tf  m  Jhircuo  Im  êuppUea  o  mewwriale  diretto 
éà  mfriwm  amtorilà  deUo  ttato  dal  eorpo  dei 
MpM,  flfirid  si  MMtessero  dalla  eittà  gU  ttampa- 
iBriaaoMMairc  vemUi^BMtoidelP'annoiinT.,.'» 

Qk cette  supplique  ait  été  dirige  contre  Téta- 
MniBUit  tnwgraphiqnede  Mathias  Moravus,  voilà 
cefd  tu  snppoaable,  mais  pourtant  ce  que  nous 
■Motoos  affirmer. 

Ce  Ihthias  Morave  (dX)ImOu  en  Moravie),  arri- 
iiotfAlleaagiie,s'éuit  arrêté  vers  la  fin  de  1478, 
Cl  peut-être  même  auparavant,  à  Gênes  ;  y  fut-U 
tftilà  par  Phomme  que,  dans  la  souscription  du 
pfèarier  livre  par  lui  imprimé,  il  présente  comme 
m  Modé,  Mkhaele  dl  Monaco  (/brje  oreflce  dl 
Imaco  nella  Uguria,  dit  Mauro  Boni)  T  ce  Mi- 
ckMlediMonKO  était-il  éuMi  avant  son  arrivée,  et 
B'cttiKe  pas  contre  hii  qu'était  dirigée  la  supplique 
àfoipisiei  de  funiversité?  voilà  ce  que  nous  igno- 
nai  et  ce  qui  du  reste  n*a  pas  grande  impor- 


KnoLU  DB  AvsBO  Swffplementum  fummœ  quœ 
hunuA  weatur.  Au  r"  du  1*^  f.  :  <n  nOie  dàl 
àm  Xpl  ami,  inetpit  liber  qui  dieitur  eupple- 
matmn,  I  ta  fin  :  Ikmorumomniut  largitor*  voUte 
tto^Sxpletum  ftlietter  lanue,  X .  Kalendasilu- 
Ê,MUUstmoqmadrfget€  L.I.I.*  quarto  (siolpcr 
f atMam  morauum  de  domuntzlet  Michaelem  de 
Mmeào  Sotium  eiu$,  petit  in-fol.  goth.  à  2  col. 
■ichn^êcLnisign. 

U  nom  de  Mieiiel  de  Monaco  (on  pourrait  peut- 
drt  Ure  :  MunUk)  ne  reparaît  plus  sur  un  seul 
Im,  et  Mathias  Morave  de  son  côté  quitte  Gênes 
iiééiHtiniLnt,  pour  aller  s'établir  à  Naples  où  nous 
kninMVfrons. 

tas  11  bibUothèque  de  la  cathédrale  de  Bergame 
edfle  ao  Imprimé  qui  doit  appartenir  aux  premiers 
imps  de  la  typographie  génoise;  c'est  uncalen- 
ékt  pour  ninoée  IVTft,  moitié  en  dialecte  génois, 
■oifié  en  tatin^  hitiL  t  La  raione  de  la  Pasea  e  de 
kUma  e  U  feste,  ■.ccccLXxnr;  à  la  7«  page,  on 
it  :  la  orationeclœ  cantava  dante  ofU  ora,  Cest  la 
praaière  édition  de  ce  célèbre  Credo  do  grand  Ali- 
gUeri,  qui  très-probablement  n'est  pas  de  lui,  mais 
•édrouolkmte  Majaiieee»  t 

h  eredo  1mdù>:ein  ulta  etema  tpero 
in  sameio  epirto  :ein  Jetu  di  Maria.,. 

AmatL  donne  la  description  de  ce  rare  opuscule. 
•Qoeir  operetta  interessantissima  è  divisa  in  due 
pu,  la  prima  deUe  quali  non  risguanla  che  il  ca- 
indario  dl  Genova,  e  la  seconda  non  versa  che  nul- 


la  storia  politica  e  geomfica  dello  statoGenovese... 
non  vi  pu5  poi  esser  dobbio  che  questo  libretto  sla 
suto  stampato  verso  la  fine  dell'  anno  lft7S,  poiche 
essendo  calendario  p«r  Tanno  1474,  dovea  almeno 
qualchemese  prima  che  incominciasse  essere  im- 
presso... 

c  U  formato  è  di  on  quarto  piccolo,  di  sole  sedid 
pagine  di  linee  S2  ;  il  carattere  e  romano,  ma  rozxo 
asui,  e  le  manière  d*e8ecuxione  sono  d'inespertissi- 
mo  tipografo...»  Le  nom  de  ce  typographe  Inexpéri- 
menté n'est  point  arrivé  Jusqu'à  nous. 

En  1480  un  carme  génois  du  nom  de  F.  Bautista 
Cavallo  imprime  le  livre  suivant  x 

Johannis  de  Nannis  (Annii  Viterblensis),  ord. 
Prœdicai.  Gloua  in  Apocalypslm  :  de  statu  Ec- 
eUsIœ  et  de  fkturie  ehrittianonan  triumphts  in 
Saraeenoi,  ad  SixtumPapam  tV  et  Reges.,,  A  la 
fin  :  Impressa  Genue  per  reuerendum  nuigistnim 
Baptistam  Caualum  Ord.  Carmelitarupn  in  domo 
sancte  Marie  cruciferorum...  exGenua  14S0dJcSl 
roartii  in  sablnto  sancto  completumet  impreasum 
Genue  eodem  anno  die  vin  decembris,  in-4  (à  la 
Bibliothèque  impériale  de  Paris). 

Aucun  autre  livre,  que  nous  sachions,  ne  fût  exé- 
cuté à  Gênes  auxv*  siècle,  et  il  nous  faut  arriver  au 
fameux  Psautier  de  1516,  en  quatre  langues,  oh  se 
trouve  la  vie  de  Christophe  Colomb,  pour  pouvoir 
signaler  ta  réapparition  de  la  typographie  génoise. 

Genua  Ursorum  [Piin.],  Respublica  Urso- 
NENsiuMflnsc.ap.Grut.],  Ubsaon  fCaps.l, 
Urso  [Plin.],  Oopowv  [Strab.],  ville  deia 
Bétique^  auj.  Osuna,  Ossuna,  ville  d'An- 
dalousie (intend,  de  Séville)  ;  univer- 
sité supprimée  en  i824. 

Un  imprimeur  de  Séville,  appelé  à  Ossuna  pour  le 
service  des  étud^  universitaires,  Juan  de  Léon, 
paraît  avoir  importé  ta  typographie  dans  ceue  ville 
en  1549  ;  voici,  d'après  GaUardo,  le  titre  exact  du 
premier  livre  imprimé  par  lui:  Comiença  el  lilnrol 
primero  de  la  d'elaracw  de  tnstrumetos,l  dirigido 
al  Clementisslmo  y  muy  poderolso  don  Joan  ter- 
eerodeste  nombre^  Reylde  Portugal,  zc,  A  la  fin  : 
Compuso  se  la  pre  f|  sente  obra  tlamada  libro  pri- 
mero de  la  déclara  ?(  don  de  instrumentos  en  la 
muy  noble  y  muy  Uallcibdad  de  Ecija,  de  adonde 
elauctor  es  natureU^lAAo  de  mil  y  quinientos  y 
quarenta  y  ochode  la^encarnacion  de  nuestro  re- 
demptor  Jesu-Christo  .fel  quai  fue  acabadoinfra 
octava  de  todos  losiSanetos,lFue  impressa  la  prei 
sente  obra  en  la  villa  de  Ossuna  par  el  Aoif>*ral| 
do  varon  Juan  de  Léo  impressor  de  la  Vniuer  |) 
sidad  del  iUustrissimo  seflor  don  Juan  ||  Teliez 
Giron,  Conde  de  Uruefla,  zc,  Acabo  f|  se  a  diez  y 
siepte  dias  del  mes  de  Setiembre  \\  Aiko  de  seikfr 
de  mil  y  quinientos  y  quaren^ta  y  nueue.  Y  fue  la 
primera  impression  esta,  in -4  de  156  ff.,  sign.  A.  S, 

Îrivilége  pour  6  ans,  daté  de  Cigales,  du  18  nov. 
549;  licence  du  provinctel  de  Tordre  des  frères 
Mineurs,  donnée  à  Fr.  Juan  Bennudo,  l'auteur  du 
livre,  et  datée  d'Osuna,  lel«'  août  1549. 

Ce  livre  fut  réimpr.  en  1555,  par  le  même  Juan  di* 
Léon,  in-fol.  de  150  ft;  Pauteur  se  nomme  :  Comien- 
ça el  libro  Uamado  declaraeia  de  instrumeios  mu- 
sicales. Compuesto  por  el  muy  reuerendo  padre 
Jray  Jua  Bermudo...  examiHado  y  aprouado  por 
los  egregios  mtisicos  Bemardino  de  Pigueroa,  y 
Christoval  de  Morales,  avec  une  lettre  de  ce  dernier 
rapportée  à  la  p.  120. 

Genusium  [Ccll.l,  Genusini  [Plin.],  ville  do 
TApulia  Peucelia,  auj.  Ginosa,  dans  la 
Terra  d'Otranto. 

Genusus  i-x.  [CaRS.,  Liv.],  fleuve  de  rilly- 
rie  grecque,  auj.  le  Semno,  ou^  suiv. 
Kruse,  Vhcumi,  en  Albanie. 

Geofanum,  Jovis  Fanum,  Gifivii,  Gifimi, 


559 


GEPID^.  —  GERMAiNI. 


560 


bourg  de  la  Princip.  citérieure,  prov. 
napoi.  du  roy.  d'Italie. 

Gepid£  [Sidon.,  Jornand.]^  Gepidi  [Jor- 
nand.,  P.  Warnef.], peuple  de  la  nation 
des  Goths^  établi  sur  le  versant  sep- 
tentr.  des  Garpathes;  furent  au  vi*  siè- 
cle presque  anéantis  parles  Lombards 
et  les  Avares. 

Gepidu,  voy.  Daoa. 

Ger,  S.'Pterre-de'Jars,  près  Reuilly^ 
commune  de  France  (Inore). 

Géra  [Cell.]^  Géra  ad  Eustruh,  Gerapolis^ 
(sur  les  livres).  Géra,  ville  du  Voigt- 
land,  dans  la  basse  Saxe,  au  S.-O. 
d'Altenburg;  titre  de  principauté. 

C'est  à  rftnnèe  1501  que  nous  pouvons  Mré  re-. 
monter  l*fntrodocUon  de  la  typographie  dans  cette 
ville  ;  nous  trouvons  plusieurs  ou^Tages  imprimés 
sons  œue  date  x  Adarni  Craiontâ  Korthu$ani  ad- 
monitio  neeestaria  pro  defetuiane  tua,  de  itreiui 
Brhotasticomm  Soteropolitanorum,  Gdvpoli,  15M, 
in-A  (Gat.  Willer^p.  7);  du  même  auteur  un  ouvrage 
allemand:  Ad  CratonUChriitttehe  yerantwartung, 
est  cité  à  cette  date  dans  le  Catal,  de*  foires  de 
Francfort  de  1625,  j>.  ftOS. 

Meizi  {Anon,  et  Peeud-^  tom.  III,  p.  180)  dte  : 
Gratianui  Turpio,  luatiflcatUmis  noitrœ  per  ChrU- 
tum  Synopsis,  uhi  potissimum  de  ipsius  CluHsti 
mortis  vi  et  effectis  agitur,  awetore  Gratiano  lïir- 
pione  Gerapotensi  {Pausto  Socino,  senense),  Gers- 
poli,  1501,  in-A  de  17  p. 

l\  nous  serait  facile  de  multiplier  ces  citations  ; 
mais  11  faut  nous  homer;  tous  ces  livres  sont  proba- 
blement  imprimés  par  I^ul  Donat,  que  nous  consi- 
dérons comme  l'introducteur  de  la  typographie  à 
Géra. 

GERiESTUs  [Mêla,  Plin.],  ripaioroç  [Hom., 
Strab.,  Ptol.],  Geresto,  bourg  de .rile  de 
Negroponte  (Grèce) ,  près  du  Capo  Mon- 
telo,  qui,  suiv.  Rruse,  est  Tanc.  Ger^s- 
TOM  Prom.  de  Pline. 

Gerardi  mons,  Gerardi  montiuh  [ZeilerJ, 
Geentsfjerge,  Grammont,  bourg  de  la 
Flandre  Orientale  (Belgique),  où  se 
trouvait  une  abbaye  de  Benéd.  fondée 
en  4068,  par  Baudouin,  comte  de 
Flandre. 

Geraus,  Gères,  bourg  d'Autriche  [Graës- 

se]. 

Gerreracum,  Gerboracuu.  Gerboredum, 
Gerberoy,  bourg  de  Fr.  (Oise). 

Gerena,  Gehren,  bourg  de  Thuringc,  dans 
le  com.  d'Arnstadt. 

Gerenia,  rtpYjvfot  [Strab.],  ville  de  la  Laco- 
nie,  auj.  Zamata,  sur  le  golfe  de  Coron, 
ouPasara,suivantquelquesgéographes. 

Gergobia  ou  Gergovia  Bojorum  [Caps.], 
Boja  IJrbs  [CelL],  ville  des  Boji,  dans 
le  S.-E.  de  la  Gaule  Celtique  ;  serait 
auj.  BourboU'Lancy  (voy.  Burbo  An- 
cKLi.i);  suivant  d'autres  géographes, 
Moti/tz/s,  chef-lieu  de  l'Allier;  mais  plus 


vraisemblablement  St-Bécèrim  (Nièvre), 
à  27  kilom.  de  Clamecy;  la  forteresse, 
Arx  in  Bons,  a  donné  son  nom  au  vil- 
lage d'Arzemboy. 

Gergobinuh  Aqvm  Ner£,  Niry,  Néris  en 
Bourbonnais,  ville  thennale    de   Fr. 

(Allier). 

Gergovia  Arvernorum  [C»s.,  Liv.],  Tm- 
cuîa  [Strab.],rtn<»*ia  [D.  Cass.],  IVy^ 
[Polvsen.] ,  ville  forte  des  Arvemi, 
assiégée  par  César,  sur  rempUeement 
actuel  de  laquelle  les  géographes  sont 
d'opinions  très-partagées  ;  mais  les 
nouvelles  rechercnes  de  MM.  P.-P.  Ma- 
thieu, Girard,  Vial,  Olleris,  etc.,  et 
surtout  les  travaux  exécutés  sur  les 
lieux  par  ordre  de  i*Emperear,  permet- 
tent de  déterminer  la  position  occupée 
par  l'antique  rempart  des  Gaules;  la 
Tille  de  Vercin^étorix  occupait  la  mon- 
tagne tout  entière  de  Gergoie  on  Otr* 
goûiet  près  de  Clermont;  c'était  la  vé- 
ritable capitale  de  rArremie ,  tandis 
aue  Clermont,  la  NtfMMoôç  de  Stnbon, 
1  AÙTouoTovtiAiTov  de  Ptolém^,  devait 
n'être  qu'une  colonie  ou  une  station 
romaine.  (Voy.  VEx%Uàre  de  César,  par 
l'Empereur.) 

Gergovu  VocoNnoRUM,  voy.*  Dra  Vocon- 

TTORUM. 

Geriflua  (?) 

Cette  désignation  de  Tille,  que  nous  trouvons  sv 
plusieurs  pièces,  nous  est  inconnue,  mabnoos  pen- 
sons néanmoins  que  Ton  a  pu  vouloir  désigner  &es- 
sen  :  Bpiihalamium  in  nuptias  Helii  Botnad  Hessi  et 
Thrynœ  Spateranœ  a  Ricio  Cordo  editmm.  =  Fu- 
nelfris  Threnodia  in  morttm  Hessie  prinâpis 
Guit.  Philippi  Patris  Ricio  Cordo  Simssusio  auiort. 
Biusdem  de  Carthusiana  religUme  PaneçfHemn, 
in-ft.  A  la  fin  : 

Geriflua  pressit  cinis  Mattheus  in  urbe, 
Qua  nitidam  signant  cornua  nigra 


Gerineshemium,  Gerinesbeim  [Ann.  Fnld.], 
Gernsheirriy  ville  de  la  Hesse-Cassel,  sur 
la  riv.  droite  du  Rhin  ;  on  a  érigé  eu 
1836  une  statue  de  grès  à  Pierre  Schœf- 
fer,  qui  y  naquit. 

Gerloccria,  Gerolshofen,  pet.  ville  de  Ba- 
vière (Untermain  Rreise). 

Gerhani  (S.)  CiviTAS,  S.  Geriiani  Verckl- 
LENsis  MoNASTERiuM,  S.  Gemano,  bourg 
et  anc.  abbaye  de  Citeaux,  près  Ver- 
celli  (Italie). 

L*lmprimerie  exista  dans  ce  monastère  an  xf  siè- 
cle :  Breviariom  secundum  eonsuetudinem  mono- 
ehorum  Cisterciensium,  citm  Psalterio  Hfnmtsqne 
et  calendario,  —  InSancto  Germano  Vercelloisi 
impressnm  per  Jacobinum  Mediolanèsem  de  Soico, 
148^  in-16,  fig.  sur  bols.  Ce  rare  petit  volume  a  été 
découvert  par  M.  Ubri,  qui  le  mit  en  vente  dans  son 
catalogue  de  1859  (n*  438),  en  Taisant  remarquer  avec 
raison  que  personne  avant  lui  n'avait  signalé  cette 
imprimerie conTcntuellc  du  xv«  siècle. 


m 


GERMANI.  —  GERRHUS. 


562 


GfiMAin  (S.)  A  Pratis  monasterium,  St- 
Germain' dêi-Prés,  illustre  abbaye  de 
St-BeDoitàParis. 

Henry  Bitiaiiie  tatfiinprimeardu  monastère  aa 
ttwBencenent  du  XTi*  siède  ;  c'est  à  lui  que  Ton 
épjtrinyf  liion  d'une  rare  et  précieuse  édition  des 
MOd  et  &  Pauls  S^^PomH  epUtalœ  XI y^  ex 
f«lfM  «ttdtMe,  mHêcta  tnteUtgenHa  e»  armeo , 
tm  nmmemtwrHê  Jac.  Paèr%  StaptUenm,  A  la 
ItatiKopas  illBSifatori  Clirislo,  qui  Incet  ubiqne 
0à  iM  capitars  Abaolntum  ftiit  in  GcBDobio  Sancti 
Gansai  inxta  l^riaiot»  Anno  Cliristi  vita  anthoris 
et  doodedmo  supra  ouingentesimnm  et 


drca  naialem  domlnioe  de  purissiflia 
fMse  aaiioitatis  diem  e%.  oflUcina  Uenrici  Stepliani 
fAu^  décenb.  XV,  in-M.  (Toy.  D.  Clément, 


Mff,ctcaL  RdMlorf.,  II,  p.  M).  Jacques  Lefebvre 
ITMipIri,  lYHustra  éditeur  de  cet  ouvrage,  naquit  à 
IfeiecBllIScl  7  mourut  en  16T7  à  lige  de  IM  ans. 

^f^  nrla  BMWt  touclHuitede  ce  grand  théologien, 
&oto dH  Jfotoe,  II,  p.  87.) 

GuAn  (S.)  Vicus,  San  Germano,  village 
dlUlie^  aa  pied  du  Mont-Cassin. 

GuQiAia  (S.)  Vicus  m  Ambronio,  St-Ger-^ 
mam-^Ambron,  bourg  d'Auvergne 
(Cintil). 

GmiAio  (S.)  Famum,  m  Ledu  Silva,  voy. 
Faxom. 

GiUARi  [Gaes.^  Piin.^  Tac.  etc.h  rsp(ui^ 
«<  [Stnb.]^  j[HERMANiy  à^aj(fot\,  ffrand 
Mimle  d'origine  cancasique,  naoitant 
M  BtTfnami€m 

GoufAiiu  [Plin.y  Tac^Gésar^  etc.],  -h  Ttp- 
fuma  fStrab.,  PtoL]^  là  Germanie, 
Msmand;  ici,  comme  pour  la  Gaule  y  il 
De  nous  est  pas  permis  d'aborder  une 
loDgDe  description  géographique  non 
plos  qu'ethnographique.  La  Germanie^ 
comprenant  presque  entière  l'Europe 
ceD^e,  était j  bornée  au  N.  par  l'O- 
céan et  le  Sinus  Godanus,  à  TO.  par  la 
Gaule,  par  la  Dacie  et  la  Sarmatie.  Ses 
peuples  étaient  divisés  en  trois  gran- 
des familles,  les  Ingcevones  au  N.,  les 
UttBvcnes  à  TO.  et  les  Hermiones  {Suevi 
et  Vandaii)  au  centre  et  au  N.-E.  La 
Germanie,  comme  tous  les  pays  fron- 
tières^ fax  divisée  par  les  Romains  en 
deux  parties:  la  Germanie  romaine, 
c'est-Mire  tributaire,  et  la  Germanie 
bvbare,  c'estrà-dire  indépendante. 

Ce  De  fat  ({u'au  x*  siècle,  aue  le  nom  de 
Germanie  céda  la  place  a  celui  d'Alle- 
magne. 

Us  principales  divisions  de  ce  vaste 
territoire  comprenaient: 

GoQiAinA  RoMANA,  diviséc  en  deux  pro- 
Tinces  :  Germania  ou  Germanica  prdi a, 
Germaku  Superior,  l'une  des  provinces 
delà  Gaule  Belgique,  entre  le  Rhin  et 
les  Vosges,  chef-lieu  Moguntucum. 

Germania  ou  Germanica  seconda,  Germa- 
nia Ikferior,  comprise  également  dans 


la  Gaule  Belgique,  entre  la  Belgiaue  II 
et  l'Océan  Germanique,  bornée  a  TE. 

f»ar  le  Rhin  et  l'Ile  des  Bataves,  chef- 
ieu  C()ix)Nu  Agrippina. 

Les  deux  provinces  réunies  s'appelaient 
aussi  Germania  Cîsriienana,   Germania 

UTRAQUE  [Plin.],  GeRMANLF.  DU£. 

Germanu  Barbara,  Barbaricum  Solum^ 
Germania  Magna,  Germanu  Transrhe- 
nana  ;  tels  étaient  les  noms  que  don- 
naient les  Romains  à  ces  vastes  terri- 
toires ennemis  et  inconnus  ^  où  ils  ne 
firent  jamais  que  de  courtes  incursions, 
et  où  naquirent  Arioviste,  et  plus  tard 
Arminius. 

Germania  Transvistulana  ;  c'était  le  pays 
des  Bastarnes,  entre  la  rive  gauche  du 
Danube  et  la  Sarmatie. 

Germanictim  Mare  [Plin.],  6  rtppucvtx^ç 
'Oxtavcç  IPtol.J,  Nordsee,  la  Mer  du  Nord, 
das  deuàche  Meer. 

Germanicum  oppipum,  Germanicus  vicus 
[Tab.  Peut.],  ville  de  la  Vindélicie,  pla- 
ce fortifiée  que  Ton  place  aux  environs 
de  Kôsching,  près  d'Ingolstadt  (Ba- 
vière). 

GSRMANOPOUS  (?). 

Noos  trouvons  ce  nom  sur  quelques  livres  aDe* 
msnds  du  xfiie  siècle  ;  ^c'est  probablement  par 
DitUturg  (TCUTOSURons)  quMl  convient  de  traduire 
cette  dénomination  ;  dans  ce  cas  les  livres  que  nous 
allons  citer  seraient  antérieurs  à  Pannée  que  nous 
avons  donnée  comme  celle  de  Tintroduction  de  la 
typographie  dans  cette  ville  (vov.  Ddisbdrocm)  ; 
nous  trouvons  dans.Bauer  (IV,  25^)  :  Christiani  Fi- 
gUiê  digiertatio  de  Polygamia  aimuttunea.  Germa- 
nopoli,  167St  in-4;  et  dans  le  Caiat,  Utfr.imjn'. 
(Amsterdam,  Janss.  Wcsberg,  1678,  in-A,  1. 17) ,  un 
livre  dv.  Grotius  :  Mars  Germaniœ  perpftuus  exM- 
ben§  modum  perpetui  mUiti»  20,0(H>  in  Geitnania 
alendU  Germanopoli,  1075,  in-12.  Si  ce  dernier  nom 
de  lieu  n*est  pas  supposé,  ce  doit  être  du  Dauburg 
bollandais  qu'il  s*agirait  probablement.  (Voy.  Duis- 

BUBOOa  GUELDBOROM.) 

Germanus  (S.)  DE   Flaviaco,  voy.  FU^VIA- 

CUM. 

Germinucum  [Ann.  Vedast.],  Germigny, 
bourg  de  Fr.  (Loiret);  concile  en  843 
et  anc.  villa  carlov.  [Charta  Caroli  C.  a. 
854,  Mabill.]. 

Gernb,  lac  du  Samnium,  auj.  Lago  di  Va- 
rana,  dans  la  Gapitanatc. 

Gerningeroda^  Gernroda,  Gemrode,  ville 
de  la  princip.  d'Anhalt-Bernburg, 

Geronium,  Gerunium,  localité  au  N.  de 
Luceria.  auj.  Dragonara,  dans  la  Capi- 
tanate  [Mommsen]. 

Gerpinis,  Gerpinnes,   bourg  de  Belgique 

[Graêsse]. 

GERRmjs  FL.  [Plin.],  Ti^oç  [Herod.,  PtoL], 


563 


GERSOVIA.  —  GESOCRIBATE. 


564 


rivière  de  la  Sarmatie  européenne^ 
affl.  du  Bo^sthène,  auj.  le  Truzkoy, 
on,  suivant  Dietz^ /a  Moloschnvia, 

Gersovu  [Sleiner,  Simler],  Gersau,  Gerv- 
sau,  bourg  de  Suisse  (canton  de 
Schwyz). 

Gertrudeberga,  Gerthrudis  (S.)  MONS  [Zei- 
1er,  Guicc],  Gertrudenberg ,  ville  de 
Hanovre,  près  d'Osnabruck. 

Gerthrudis  (S.)  mons,  voy.  BERGiE  S.  Ger- 

TRUDIS. 

Gerulata  [It.  Ant.l,  Geritlatis  [Tab. 
Peut.,  Not.  Imper.],  Gerulata  Castra, 
localité  de  la  Pannonie  super.,  auj. 
Carlburg  (en  honer.  Oroszvar),  bourg 
de  Hongrie,  dans  le  comit.  de  WieseU 
burg,  sur  la  rive  droite  du  Danube. 

Gerunda  [Plin.,  It.  Ant.,  Tab.  Peut.],  Tipoûv- 
^a  [Ptol.],  sur  la  voie  de  Tarraco  à 
Narbo-Mart.,  ville  des  Ausetani,  dans  la 
Tarraconaise,  auj.  Gerona,  Girona, 
place  forte  de  la  Catalogne,  cbef-lieu 
d'intendance. 

D.  Hidalgo  n'a,  dans  la  dernière  édition,  qu'il  vient 
de  donner  de  ia  Typoqr.  fispailoto  de  Mendez,  ré>ël6 
aucun  teit  noiiTcau  A  l'endroit  de  la  typographie  de 
Gerona  :  c'est  toujours  A  1083  qu'il  fait  remonter  Tlm- 
primerie  dans  cette  ville,  et  le  livre  qu'il  cite  de  nou- 
veau comme  le  premier  produit  de  ses  presses, 
peut  fort  bien  avoir  été  exécuté  à  Barcelone  :  Rulnica 
de  la  primera  part  del  libro  apeUài  mémorial 
del  pccador  remut  :  lo  quai  tracta  contemplativo' 
ment  de  la  mort  y  passio  del  fill  de  Deu  fet  home  : 
per  dar  a  home  perdut  reparacio,  compilât  per  lo 
révèrent  mestre  Phelip  de  Malla^  mcstre  en  art»  y 
en  sacra  theologia  :  Canonge  y  Arçdiaca  de  penedes 
en  la  saneta  sen  de  Barcelona.  Bes  partida  aqucê' 
ta  primera  part  en  docen»  cinquanta  capitoU, 

E  comienca  lo  prohemi  del  libre, 

A  la  fin  :  Migençant  la  divina  gracia  venguda  es 
lafXde  esser  impressa  la  primera  part  del  libre 
apellat:  Mémorial  del  pecador  remut  :  impressa  a 
despeses  de  Maiheu  Vendrell  mercader  en  ta  ciutat 
de  Girona,  dilluns  a  xvii.  de  noembre  lany  de  la 
saiud  noslra  mil  cccclxxx,  y  très,  In-fol. 

Mendez  ne  cite  ce  volume,  composé,  ainsi  qu'on 
vient  de  le  voir,  en  dialecte  catalan,  que  d'après 
Mecrman,  et  M.  Brunet  d'après  Meudez;  nous  espé- 
rons que  M.  (iallardo  nous  donnera  une  description 
exacte  d'un  livre  aussi  important  que  peu  connu, 
Gi  élucidera  la  question  pendante  du  lieu  de  son  im- 
pression. 

Nous  trouvons  en  effet  ce  Matlieu  Vendrell  établi 
mprimeur  A  Barcelone  (Mendez,  p.  50)  ;  il  se  qua- 
lifle  là  de  Mercader  Ciudadâ,  ce  qui  veut  évidem- 
ment dire  qu'il  a  dans  cette  ville  le  siège  de  son  éta- 
blissement typographique  ;  nous  ne  voyons  ici  que  : 
Mercader  en  la  ciutat  de  Girona^  ce  qui  semble 
n'indiquer  qu'une  librairie  détaillant  des  li^Tes  im- 
primés ailleurs. 

GERUNirM ,  voy.  Gekoniuh. 

Geruntdia,  voy.  Cerentbu. 

Gervasii  (S.)  Burgus,  St-Gervais,  bourg 
près  de  Genève,  auquel  il  est  mainte- 
nant réuni;   il  forme  aujourd'hui  le 


Quartier  St-Gervais  ;  c'est  le  Transiéoin 
de  la  Borne  protestante. 

A  la  fin  du  xvi«  siècle,  les  livret  imprimés  à  G«> 
nève  étaient  proscriis  dans  tous  les  paficaiholiqaa, 
comme  suspecu  d'hérésie  et  sentani  U  fagoi,  ce 
qui  ne  laissait  pis  de  flUre  un  tort  oonsidénliie  as 
commerce  de  la  ville;  il  n'est  sorte  d^ipédisnlii  I 
reflTet  de  déguiser  la  marchandiae,  qui  lAiit  été  ail 
en  œuvre  par  les  libraires  en  détresse.  Simoo  Go«- 
lard  de  Semis,  réfugié  en  SuisM,  pooreaate  denU- 
gion,  imagina  un  procédé,  qui  réussit  pendait  qMl- 
que  temps  :  il  ne  s'agissait  que  de  changer  de  ni- 
brique,  et  de  déguiser  la  proveoaDoe  ;  onvitlM 
d'un  coup  apparaître  une  foule  de  UvTes  imprimés 
à  Gologny,  à  Gex,  àGingina,  et  surtout  iSt-Gcrvab; 
mais  il  est  certahi  qu'une  grande  partie  des  Im- 
primeries   de  la  ville  étaient  reellenien 


dans  ce  faubourg,  et  nous  avons  particoHteeaieBtla 

Ereuve  que  le  gendre  de   Jean  Oespin    dfArns, 
ustache  Vignon,  qui  avait  succédé  à  son  ' 
avait  ses  ateliers  à  St-Gervais. 

Void  quelques  livres  exécutés  ■  typte  5.- 
s«  •  on  «  typis  GervasUmis  •  : 

Q,  Auretii  Symmaehi  epistoUirum  Ub.Xftmre' 
eennone  ctcum  emendationibus  Jae,  LeaU,  née 
non  Pr,  Jureti  notis»  S.-Gervasii,  E.  Vigooo,16M, 
in-10. 

VHiMtoiredes  Pays-Bas  depuis  /'milSM^infiet 
à  latin  de  Van  1002,  contenant  tout  eequis^y  est 
passé  de  plus  mémorable  tant  sous  tes  gowmm 
ments  de  la  duchesse  de  Parme,  du  (oêc  ^Alèe, 
etc.,  que  sous  le  gouvernement  duprinee  d'Orange, 
St-Gervais,  1004,  2  voL  in-8. 

Samuel  Crespin,  le  beau-frère  d'Eustache  Vlnon, 
emptoya  également  le  procédé  de  Simoo  Goward  : 
Christ,  ClaviiinSphœramJ.de  Saeroboseo  eom- 
mentarii,  S. -Gervasii,  Sam.  Crispinns,  iOM|  in-fe, 
fig.  s.  b. 

Gervasu  (S.)  Fanum,  St-Gervais,  viUe  de 
France,  dép.  de  l'Hérault.  =St'GenxriSy 
pet.  ville  d'Auvergne  (Puy-de-Dôme). 

Gesecena,  Geiseke;  Gesehe,  pet.  Tille  de 
Prusse  (rég.  de  Arnsberg). 

Gesia,  Gesium,  GeXy  ville  de  Fr.  (Ain). 

C'est  l'ancien  chef-lien  du  pays  de  Gex,  cédé  par 
la  Suisse  à  la  France  en  1001.  L'imprimerie  paraît 
avoir  existé  dans  cette  ville  à  peu  pres  à  cette  épo- 
que ;  mais  peut-être  sous  la  rubrique  de  Cex, 
comme  sous  celle  de  A'yon,  de  Cotognu,  de  S-Cer^ 
vais,  les  imprimeurs  genevois  cherchaient-ibi  dis- 
simuler la  provenance  hérétique  de  leurs  Uvrcs,  et 
à  franchir  la  ligne  de  prohibition  établie  sur  toutes 
les  frontières  catholiques.  Cependant  voici  un  livre 
parfaitement  orthodoxe,  ce  qui  n'en  rend  pas  la  lec- 
ture plus  attrayante,  qui  nous  parait  réellement  exé- 
cuté a  Gex,  et  par  un  imprimeur  local  t  Paraphrase 
poétique  des  proverbes  deSalomon,  par  ikarid  da 
Piotay.  Gex,  l'Abbé,  1009,  in-8. 

L'imprimerie ,  dans  tous  les  cas,  n^a  dû  ftire  qu'une 
courte  apparition  dans  cette  ville,  car  les  arrêts  da 
Conseil  de  1704  et  de  1789,  non  plus  que  le  rapport 
présenté  à  M.  de  Sartines  en  ITOik,  ne  font  sncmie 
mention  de  la  ville  de  Gex. 

Gesiacum,  Geziacum,  Juziers,  commone  de 
Fr.  (Seine-et-Oise). 

Gesobrivate,  port  des  Osismii,  dans  la 
Gaule  Lyonnaise,  dont  la  situation 
n'est  pas  déterminée  ;  les  uns,  d* An- 
ville  entre  autres  ,  voient  dans  cette 
localité,  Brest;  d'autres  Brivain  (voy. 
Brivates). 

Gesocriuate   [Tab.  Peut.]  ;  cette  localité 


565 


GESONIA.  —  GILFORDIA. 


566 


doit  sans  doute  être  confondae  avec  la 
pr^ente;  Mannert  et  Reichard  y 
toient  également  Bres^;  d'autres  géo- 
graphes Croxion,  sur  la  rade  de  Brest 
piistère). 

Gcosii  [Flor.],  Genosia  [Mss.],  ville  des 
Ubii  entre  Colon.  Agripp.  et  Bonna^ 
«û.  OeiÊêen,  bourg  de  la  régence  de 
Cotogne;  on,  suiv.  Forbigcr,  Ions,  vil- 

ÏBiir  le  RMn^  au-dessous  de  cette 

GisouAcns  poRius  [Plin.,  Suet.],  Gesso- 
uiCDisifl  POBTDS  [It.  Ant.],  Gessoriâcuii^ 

TOJ.  BOLOMA. 

Gbrsu,  Qdgteseh,  château  de  la  basse 
Hongrie^  près  Raab. 

Geshotictcii^  Qeuricz,  bourg  de  Moravie 
(eerde  de  Prérau). 

BAiMs  bit  mention  d'un  petit  recueil  de  sermons 

Blutii 


tchèque,  par  Burtinus    Pliiladelplios, 
fcpiiwcmn  aurait  élé  inqNrimé  à  Geiricz  en  1S92. 

[Tcnmt]. 

GisniciA,  GiEiMldand,  Gestrikland,  dis- 
trict de  Suède^  à  TE.  du  golfe  de  Both- 
nie. 

Geu  [Win.],  Ti-nn  [Strab  J,  Scythj:  [Plin.], 
peuple  de  la  Mœsie  Infer.,  entre  THœ- 
mus  et  le  Danube  ;  comprend  les  pro- 
mx$  Danubiennes  orientales. 

GmRm  DESEBTini^ifi  twv  Tvnrt  l^i&oç,  dans 
laSarmatie  européenne;  forme  auj.  la 
DettoroUe  (Buziag),  entre  le  Dniester^ 
le  Pruth,  le  Danube  et  la  mer  Noire. 

Geviua,  Gefle,  Giawle,  ville  de  Suède 
(Norland)  ;  chef-lieu  de  la  province  de 
Gefebofg,  Gevauensis  Provincia. 

Gnu^  Oeil,  rivière  du  Tyrol^  afll.  du 
Danube. 

Gmsucn  MONASTEBan,  voy.  Famum  S.-Gis- 
Loa. 

Guaniy  Giemum,  Giexom^  Genabcm(?)^  Gien- 
Mkàteau,  Qien ,  ville  de  Fr.  (Loiret)  ; 
aoc.  comtés  qui  relevait  des  évéques 
d'Aoxerre. 

Mffimerie  ne  remonte  à  Gien  qa*au  temps  de 
krtMlBtioo;  les  arrêts  du  Conseil  de  170ft  et  de 
lM,iMnpUis  que  le  rapport  à  M.  de  Sartiues,  ne 
MBiioonem  le  nom  de  cette  ville. 

Ib  1501  nous  trouvons  le  nom  d'un  libraire  établi 
IGieo,  nr  une  petite  pièce  fort  rare  découverte  par 
Ckiries  Nodier,  et  qui  finire  dans  son  dernier  catalo- 
|ie(n«  M):  la  Prophétie  deevetiti  enfanti  :  tout 
dt  à  JNeu.  Impriiné  pour  Quancien  Bruyère, 
liCMre  marcband,  demeurant  à  Gien-sur-Lojrre, 
Vtiy  ftL  in-8.  n  est  présumable  que  Quancien 
Bnijere  ih  imprioier  cet  opuscule  à  Orléans  ou  à 
Toin. 

GusTLif  Amohium,  voj.  Histonium. 
GodULTAfUA  [Zeiler.]^  voy.  Calpe. 

I.  Gotton  cite  un  spécimen  d'une  imprimerie  éta- 


bliedans  l'enceinte  de  cette  place  au  xvme  siècle:  A 
catalogue  oftne  Garriion  tibraryy  avec  cette  sous- 
cription :  At  ttie  library,  170S.  Nous  avons  eu  l'occa- 
sion de  visiter  cette  formidable  forteresse,  et  avons 
pénétré  dans  la  bibliothèque  ;  mais  nous  sommes 
forcé  d'avouer  que  l'on  ne  noiu  en  a  pas  commimi- 
qné  le  catalogue,  qui,  du  reste,  devait  former  ime 
mince  brochure. 

Gœnna^  Giennum,  voy.  Flavium  Aurgita- 

NUM. 

GiESSA  [Cluv.]^  GissA  Hassorum  [Top.  Sa- 
xon.]^ Ghiessa  Cattorum^  Giessen  (fiye- 
zen),  ville  de  la  Hesse-Darmstadt^  chef- 
lieu  de  rOberhessen  ;  université  luthé- 
rienne fondée  en  i607. 

C'est  à  l'année  1564  que  nous  fierons  remonter 
rimprimerie  dans  cette  ville,  c'est-à-dire  à  une  date 
bien  antérieure  à  la  fondation  de  son  académie  :  Die 
coUetten  s  $  Oman  pfleget  dur  eh  dos  gant  te  Jahr  in 
dar  fnrchen  lu  gebrauehen  verteutêchet  durch 
Wolffgangen.  Giessen,  IMft,  in-8. 

GiFiL  FL.  [Jornand.],  Gilpit  [Geo.  Rav.], 
*Pa6«v  [Ftol.l,  rivière  de  la  Dacie,  auj. 
le  Schyîl,  Sckiul,  affl.  du  bas  Danube. 

GiGANTEi  Montes^  voy.  Asciburgh. 

GiGU  [Baudrand],  Gijon,  ville  d'Espagne 
(Vieille-Castille  et  Léon). 

Cette  ville  n'est  pas  citée  par  Mendes,  comme 
ayant  possédé  d'imprimerie  ;  nous  n'en  trouvons 
trace  qu'à  la  fln  du  dernier  siècle,  et  encore  U  esf 
douteux  que  le  livre  que  nous  allons  citer  ait  été 
Imprimé  en  Europe  :  El  LazariUo  di  Ciegoe  cami' 
nantes  desde  BuenoS'Afreê  hatta  lÀma,  eon  aus 
itinerarios  y  algunas  noticias  utUes  ;  por  Don 
CaUxto  Bustamente  Carlos  Inea,  aliae  CoUmeorvo, 
natural  del  Coico.  G^on,  177S,  in-8. 

Ce  livre,  écrit  par  un  Indien  de  la  race  des  Incas, 
est,  suivant  toute  apparence,  imprimé  à  Lima.  (Bru- 
net.) 

GiGLAViA,  voy.    Iglavia. 

GiGNiACUM,  Gignac,  bourg  de  Fr.  (Hé- 
rault). 

GiGONIS  Prom.,  FiYMvC;  ox^a,  'fl-jfwviç  [Ptol.], 

promontoire    de  la   Macédoine^    auj. 
CapApanomi  [Leake]. 

GlGURRI,  riYGUpooî  [Ptol.],   CiGURRI    [Pliu.], 

peuple  de  la    Tarracon.,   client    des 
Astures,  dont  le  chef-lieu  était  Forum 

GiGURRORUM. 

GiLAvu  BoRUssiCA,  Eylau,  Preussisch-Ey- 
tou,  ville  de  Prusse  (rég.deKônigsberg). 

GiLAViA  Germanica,  Ilowa,  Deutsch'Eylau, 
ville  de  Prusse  (rég.  de  Marienwerder). 

GiLDONACDM,  JuDONu  [Guicciard.L  Judoi- 
gne,  Geldenacken,  bourg  de  Belgique 
(Brabant). 

GiLFORDU,  Guilford,  Guildford,  ville  d'An- 
gleterre, chef-lieu  du  comté  de  Sur- 
rey. 

L'imprimerie  existe  dans  cette  ville  àparUr  du  siè- 
cle dernier;  en  1772  paraît  un  livre  mtitulé:Dr. 
yalpy*$  poetical  Blossoms,  or  a  collection  of  poè- 
mes, odes  and  translations,  Guilfurd,  1772,  in-A; 


567 


GILOVIA.  —  GISSINGA. 


en  1777,  Iht  lÀfe  ofArchbUhop  Abbot  s  enfin  en 
ïMi,theHistory  ofGuUfort  [Surrey)  Goiklford, 
in-8,  livre  assez  rare,  vendu  1  ut.  A  Kh.  à  la  vente 
de  Fonthill-Abbey. 

Gujovix,  Gilowey,  Eglau,  ville  de  Bohême 
(cercle  de  Kaurzira). 

GiMo,  GiMONTiuM^  GiMUNDuu^  Gimotit,  pet. 
ville  d'Armagnac  (Gers)  ;  anc.  abb.  de 
Giteaux,  fondée  en  1 142. 

GtNjEPEDIUM,    GvNiEPEDIUM,      FrAUENFELDA, 

Frauenfeld,    ville  de  Suisse,  sur    la 
Murg  (canton  d'Argovie). 

L*imprimerie  existe  dans  cette  petite  Tille  depuis 
1800. 

GiNGiNS,  petite  localité  au-dessus  de  Nyon, 
en  Suisse  (canton  de  Vaud). 

Amé  de  Gingins,  éln  évéque  de  Genève  en  151S, 
vit  son  élection  annulée  par  Léon  X,  pour  raison 
d'Etat.  Nous  trou>-ons  le  nom  de  ce  Tiliage  au  bas 
de  quelques  livres,  imprimés  en  Suisse,  au  xvii* 
siècle  ;  était-ce  une  Imprimerie  réelle  installée  là 
par  queloues-uns  des  imprimeurs  de  Genève,  cher- 
chant à  aissimuler  rorisuie  des  produits  de  leurs 
presses  7  K*est-ce  pai  plutôt  un  lieu  dMmpression 
supposé  ?  Tout  porte  k  le  croire,  mais  on  ne  peut 
rafârmer  avec  preuves  à  l*appni  t  JuHification  du 
beau  iexet  ouvrage  trèê-utite  aux  hommes  pour 
la  désabuser  de  leurs  faux  préjugés  qu'Us  ont 
sur  l'imperfection  des  femmes,  par  Jf  »«  Hortenr 
iia%  A  Gintfins,  chea  Jean  Guibert^  à  l'enseigne  de 
la  Victoire,  imprimée  cette  année-ci,  peL  in-8.  Dans 
be  volume  se  trouve  reproduit,  gravé  sur  bois,  le 
fleuron  de  Pyramus  de  GandoUe,  une  Renommée  sur 
le  globe  terrestre,  avec  la  devise:  Pâma  per  orbem 
virtute  comparatur. 

GiNOLDI  FOSSA,  GlUOLDI  FoSSA,  GoNDOLFOSSE 

tChr.  Carlov.],  Guiefosse  [Roman    du 
lou]^  Jeufosse,  commune  de    France 
(Seine-et-Oise). 

GiNsiuM  [Zeiler,  Ortel.],  Gimz,  Kôzeg, 
ville  de  la  basse  Hongrie,  dans  le  comi- 
tat  d'Eisenburg. 

GippESwicuM  [Gambden,  Zeiler],  Gihpevi- 
cuM,  Ipswich  (en  saxon  :  Gipeswic),  ville 
d' Angleterre,  chef-lieu  du  comté  de 
Suffolk,  patrie  du  cardinal  Wolsey. 

Le  bibliographe  oxoniena  consacré  un  bon  article 
à  la  tjrpographie  d*lpswich«  en  réponse  à  la  note  de 
M.  Brunet;cedemier,  en  citant  VHistoria  evan- 
gelica  Juvenei  Hispanipresbyteri^  veneunt  Gyps- 
vici  per  KeginaMum  OliTierum,  15M,  in-12,  avait 
dit:  «  Il  est  A  remarquer  queCotton  n*a  pas  connu 
de  livres  imprimés  k  Ipswich  avant  1548 •,  et  liown- 
des,  reproduisant  le  titre  en  question,  dit  aussi  : 
«  A  Work  printed  at  Ipswich  fourteen  years  prior 
to  any  noticed  by  Cotton.  ■  Voici  la  réponse  de  M. 
Go  tien:  «  Bronet  cite  un  ouvrage  de  luvencus  comme 
imprimé  à  Ipswich  en  lUù,  mais  ce  volume,  qui 
figurait  chez  Rich.  Iléber,  porte  simplement  :  re- 
neunt  Ipswiri,  ce  qui  n'indiaue  pas  le  lieu  d'impres- 
sion ;  de  plus  il  est  avéré  que  le  cardinal  Wolsey,  qui 
venait  de  fonder  l'école  qui  porte  son  nom  dans  sa 
ville  natale,  donnait  beaucoup  de  livres  à  imprimer 
à  l*étranger.  La  famille  des  Olivier  était  établie  à 
liouen  au  commencement  du  XTi«  siècle  (pardon  ! 
cetie  allégation  est  discutable  ;  on  connaît  bien  un 
Pierre  Olivier  qui  imprime  à  Rouen,  en  1501,  mais 
de  Reginald  ou  Regnauld  Olivier,  point)  ;  et  il  est 
consuté  que  presque  tous  les  livres  de  la  Liturgie 
anglaise  furent  exécutés  A  cette  époque  A  Rouen  et  à 


Paris.  Olivier  du  reste  t  pu  momentanéiBeiit  Inprf- 
mer  A  Ipswich,  ob  il  aurait  été  appelé  pu-  le  " 
nal.  »  Geite  dernière  venioa  est  infininient  | 
Me,  et  Regnauld  Olirier,  que  nous  ne  vofous 
d'inconvénient  A  reconnaître  comme  étuil  #W> 
gine  française  et  peut«étre  le  fils  de  Pfem  OUftor, 
de  Rouen,  ou  celui  de  Jean  Olivier,  de  Paris,  mnk 
l'introducteur  de  la  trpographie  à  Ipswich. 

Les  imprimeurs  qiu  le  suivent  de  très-prtt  MU 
Anthony  Scoloker,  John  Overton  et  Mm  OsvBit 
les  différents  cataL  de  Richard  Héiwr  cootieaHM 
on  grand  nombre  dHmvrages  eiécméi  par  ces  typa- 
graphes  ;  du  premier  nous  cHerons  un  Utr  m 
rare  :  Dùpuiatiim  betwene  a  ChriMUa  Skomeàst 
and  a  Popffsshe  Parson,  wttMn  tk$  famoffu  cflfi 
of  Norembourghe.  Translated  oui  of  lk$  Ctt' 
mai/ne.  Ippesvrich  by  A.  Scoloker,  154S,  ia-9. 

Du  second  un  ouTrage  antérieur  et  peut-être  pla 
rare  encore,  car  nous  ne  le  trouvons  porté  qni 
catai.  de  Bialttaire  (Ubr.  of  Mleh.  Maftlaire,  Laal, 
tom.  II,  p.  107)  :  Joan,  Balai  quineue  eeiitmim 
iUuMtrium  Britanniœ  serfptormiu  Gippeiwiei,  per 
Joan.  Overton,  15A2,  in<4  (Joha  Baie,  évéqae 
d'Ossory,  mort  en  150S).  Lowndes  (I,  p.  tt^ 


donne  le  titre  d'un  Tolume  du  même  auteur,  layi 
mé  à  Londres,  en  1548,  par  Anthony  Scoloker  aad 
Wyiiyaseres;  ce  qui  ne  noua  paraît  paapnMvcr 
que  cet  imprimeur  ait  possédé  un  établiaaeaMtt  à 
Londres,  en  cette  année  même  oh  U  imprimait  C9- 
tainementà  Ippswlch,  mais  seulement  fuila^ 
Ibrmé  une  association  avec   uni  iiiraire  londonieM. 

Enfin  de  John  Oswen,  Ie2«  caUL  Rich.  BAcr  et 
Lowndes  (t.  I,  parL  2,  p.  S52)  cite  plusieurs  traités 
de  Calvin,  en  anglais,  imprimés  A  Ipswicbenl5M, 
l'un  desquels,  the  MyndeofMr,Jkom  Catdm,  est 
A  la  Bodléienne  et  A  la  bibU  de  Cambridge. 

Le  Journal  d'Ipswich  remonte  à  fanuée  17S. 

GiRONis  (S.)  Gastrum,  St-GvroMj  pet  ville 
de  Gascogne  (Ariege). 

G1HUNDU9  Gbrunna^  la  Gironde,  fl.  de 
France. 

GmviuM,  Yarum,  bourg  d'Angleterre 
(Yorkshire). 

GisBAy  Kwegism,  localité  près  Constanti- 
nople  (Rum-llli.). 

GisN^^  GuisNiK,  Guines,  ville  de  Fr.  (Pas- 
de  Galais). 

GisoNis  Gastra^  Geisenfeldf  bourg  de  Ba- 
vière (Isarkreise). 

GisoRTiUM^  Giso^  GfSARonuM,  in  Vdioeas- 
sibuSy  ad  flumen  Jttom[Gharta  Pb.  Aug. 
A.  1212],  Gisors,  ville  de  France,  sur 
TEpte  (Eure);  concile  en  4i88. 

Suivant  M.  Frère,  l'imprimerie  fut  exercée  à  Glson, 
on  1705,  par  un  typographe  du  nom  de  Thubouf^ 

GissiNGA,  Gyssinga,  Német-Ujv€ar  ^  ville 
de  Hongrie,  dans  le  cercle  d£iscn- 
burg. 

Appelé  dans  cette  localité  parles  comtes  Batthymi, 
un  imprimeur,  dont  nous  avons  plusieurs  fois  parlé, 
Joannes  Manlius  (natione  Germanus;^  y  établit  une 
typographie  en  1582,  qu'il  dirigea  Jusqu'en  iWi, 
époque  à  laquelle  il  se  porta  k  Kémeth-Keresitor, 
dans  le  même  comitat  d'Eisemburg,  plusieurs  de 
ses  impressions  pendant  celte  période  portent  éxale- 
ment  le  nom  de  Monyorokerék  etdeNémei-Sitz,  loca- 
lités voisinca  de  Német-Ujv^r  ;  le  premier  livre  impri- 
mé par  lui  dans  cette  dernière  ville  est  intit:  JfiA^- 
pen,  à  Keresztyen  GyHUketetHen,  à  Keretztséget, 


569 


GITANiE.  —  GLAUCHA. 


570 


nr-ftUoHi&t,  Hétaaok  €$keti9ii,  Oinoxatot,  etc. 

KteeMSTirm  n.  1582,  iii-8. 

MBEih  (Tlrpii  Hmngartœ,  pw  110)  dtef  volumes 

pifeUéi  par  cet  inpriineiu';  en  voici  no  dixième  que 

■Hitaiie  le  calai,  de  G.  Willer    d'Auflfsbourg 

ttSM:  De  rtÊtUmt  UistUmemti  puenan  ab  tmno 

miLri  a  Fit,  mi  amnan  usque  XIV,  ità  ut 

wtur  àMMM  mut  tria  tbtguoê  matenua,  etiam 

Mému  dteoc  ntUio^  et  eeribere;  qrœcam 

mré  ■jrffagrffT  imtetKgere,  imtuperqiie  rudimeiua 

Mmtkm  et  riutorkm  md  vffimi  eaibendl  coh" 

im.  GjMlB0B^  cicodetel  Jbannes  Manlias,  15M, 

TIA  m  livre  qui  mériterait  d'être  réimprimé  et 
fKpMRtit  lire  avec  fruit  notre  cooaeil  noiverai- 
ldR;d«dhcn|N4oqNcadeoe  programme,  iln'eo 
ot  fiTm  se«l  obicrvé  de  nos  Jours  i  •  Ùrœeam 


GoiKJi  [Lif .],  Tille  de  la  Cbaonie  (Epire)^ 
dépendant  des  Gassopsi. 

Gnucnajif.  Gitzwdm  [Zeiler],  Giizchin, 
^ksk,  fille  de  Bohème^  dans  le  cercle 
deBidschow. 

Gmnis  Villa,  QiwetUy  commune  près 
Montlaçon  (Allier). 

GinniMy  Gn^ef,  ville  forte  de  Fr.  (Ar- 
dennes);  patrie  deMéhul. 

GizfiH  (Dutséb)^  Tille  de  la  Moyenne-Egyp- 
te, lur  la  rife  gauche  du  Nil,  au-dessus 
du  Caire. 

PHrimt  réexpédition  d'Egypte  et  après  le  départ  de 
fepoimrte  pour  la  France,  aléber  fit  installer  une 
IflfriMrie  dans  cette  petite  ville  :  un  asses  grand 
snbre  de  pradamatioos,  ordres  ou  Jour,  etc.,  de 
ha  TlUetnm  11,  sontîhtés de Gisèh. 

GuciUM,  GUUZy  Glaz  (Kladsko)  ville  de  la 
Silésie  prussienne^  chef-lieu  de  Tan- 
den  comté  de  ce  nom  (rég.  de  Bres- 
iaa). 

Inpriaierie  en  lOOS,  suiv.  FUkenstein  ;  la  Bibl. 
acrtednP.  Le  Look,  et  T^maux  nous  donnent  une 
te  antérieure  :  Ârùu,  THeeaunts  bonorum  in 
OriM.  Glaix,  108S,  3  p.  in-foU 

GUMNATEVA  ClVlTAS,  GlANATOVA^GlANDATA,. 

GixNNAnNA,  Glannativa  ,  Glandatom^ 
GuNm  Livu  (?)^  Ghmdéoes,  anc.  ville 
éoiscopale  du  département  des  Basses- 
AlpeSy  qui  fut  détruite  par  un  débor- 
dement du  Var;  l'évéque  et  ses  habi- 
tiQts  se  réfugièrent  à  Entrevaux,  sur 
l'autre  rive  ou  fleuve. 

Glameatum 9  Galleratum^  6a/2erato,  bourg 
du  Milanais. 

Glaiospl..  voy.  GLANiset  Clanius. 

Gu.xuif  [It.  Ant.,  Tab.  Peut.],  Glanum 
Lnru  [Plin.],  rxav^Sv  [Ptol.l,  Caliim  [Geo. 
Rav.J.  depuis  Fanum  Sti  Remigii  [Cell.], 
Tille  oes  ^yi,  dans  la  Gaule  Narbon., 
loj.  St-Bémi,  ville  de  Fr.  (Bouches-du- 
Rbône);  patrie  de  Nostradamus. 

Glaiuaiuum,  le  Gravier,  bourg  de  Fr. 
(Nièvre)  ;  anc.  baronnie. 


Glarona  [Simler],  Glarizium,  Glarus, 
Glaris,  ville  et  canton  de  Suisse  ;  Gla- 

RONENSIS  PAGUS, 

Glasconia,  Avaloioa  [Sànder],  GUuUm- 
bury,  ville  d'Angleterre  (Somerset- 
shire);  célèbre  abbaye  détruite  par 
Henri  VUl,  mais  qui  remontait,  dit-on, 
à  Joseph  d'Arimathie  ! 

Glascovia,  Glascovium  [Boct.,  HUt.  Scoi,  |, 
Glascum,  Glascua  rcamden],  Glasgow, 
ville  d'Ecosse,  dans  le  comté  de  Lanark, 
sur  la  Glyde;  université  fondée  en 
1450,  par  le  roi  James  U;  archevêché; 
c*est  la  ville  la  plus  importante  de 
TÉlcosse  ;  ce  fut  là  que  fut  construit  le 

f premier  bateau  à  vapeur.  Sur  les 
ivres  gaéliques  on  trouve  ùrlaschow, 
Anclasco,  Glaschu,  Glaschm,  Glassachu, 
GlasachUy  Glasdhow,  Glassachadh. 

LMmprimcrie  remonte  à  Tannée  1038,  suivant 
Falkenstein,  et  Cotton  confirme  le  fait;  le  plus 
ancien  livre  qu'il  cite  est  intitulé  :  The  ProleetalUm 
ofthe  gênerai  aeeembUe  of  the  ehurch  of  Seot' 
iàndj  ana  of  the  noblemen,..,  tubeeribere  ofthe 
Covenant  UUely  renewed,  mode  in  the  High  Kirk, 
and  at  the  mercate  eroeeeofGUuçow  the  28  and  20 
of  november^  10S8.  Printed  at  Glasgow,  by  George 
Anderson,  in  tbe  yeare  of  Grâce,  16S8. 15  pp.  in-^ 
goth. 

Le  fils  de  George  Anderson,  oui  s'appelle  Andrew, 
iuccède  à  son  père  ;  et  lui-même  est  remplacé  en 
1068  par  Robert  Sanders,  qui  s'intitule  pour  la  pre- 
mière fois  :  Typogr,  cioitatià  et  univer$ttatis. 

Le  premier  Journal  de  GlasKOw  date  de  la  célèbre 
année  de  Tinvasion  du  prétendant  en  Ccosse,  1715. 

Au  iviii*  siècle,  la  typographie  de  Glasgow  Jette 
mi  très-vif  éclat  par  les  belles  éditions  (dassiques 
dues  aux  grands  imprimeurs,  les  deux  frères  André 
et  Robert  Foulis,  les  typographes  de  l'Académie; 
leur  Homère  de  1750,  en  2  voL  in-fol.,  leur  cicé- 
ronde  17ft9,20vol.  in-12;  et  surtout  leur  Horace 
de  1775,  qui  passe  pour  être  absolument  exempt  de 
fautes,  sont  Justement  renommés. 

Nous  devons  signaler  au  milieu  du  siècle  dernier 
un  catalogue  rare  et  fort  recherciié  en  Angleterre, 

Î produit  d'une  imprimerie  particulière  :  Caiatogu» 
tàrontm  A.  C.  D,  A.  {ArchibaUi  Campbell,  Ducis 
Ârgathetiœ),G[si8^m^  1758,  in-4  de  S04  pp.  •  Arcbi- 
bald  Campbell,  Duke  of  Argyle,  died  april  15  th, 
1751  ;  he  had  a  great  tristfor  boolcs,  »  dit  énergique- 
ment  Walpole  {Mémoire  of  George  II), 

Glatovia  [Zeiler],  Brodentia  (?),  Klattau, 
ville  de  Bohème,  chef-lieu  du  cercle  de 
ce  nom. 

Glauciia,  Glauciuvu,  Suburbitun  SaliJiar 
rum  Saxùnimrùm,  Glauchau,  faubourg 
de  Halle,  ville  de  la  Saxe  prussienne, 
depuis  longtemps  réuni  à  cette  ville. 

Glauchau  posaéda  au  zvi«  siècle  une  imprimerie 
d'une  certaine  importance,  dont  on  rencontre  encore 
fréquemment  les  |>roduits  ;  c'est  à  l'année  1580  que 
remonte  le  plus  ancien  livre  que  nous  puissions 
citer  :  Johannis  Rivii  Attendorfieneiê  locorum  com- 
munium  philosophicorum,  quibus  veluti  Grœca 
latinœque  linguœ  scriptorum^  expticationit  ratio, 
via,  eiiuque  usus  in  atitiquiisimo  laudatiMSimoque 
priseœ  memoria  Ilerodoto  retexto,  prœeundo  de» 
numstratur.  Glauchie  snburbio  Salinanim  Saxoni- 
carum,  1580,  in-fol.,  réimprimé  en  1589  au  même 
lieu  (I3auer,  III,  325).  La  Bodiéienne  possède  un 


574 


GLAUCUS.  —  GODEWiCUM. 


1 


57Î 


exemplaire  de  ce  Tolame,  qui  porte  la  date  de  1579, 
au  dire  de  M.  Gotton. 

En  1712  le  baron  Von  Ganttein  fonda  dans  ce  fiia- 
bourg  un  établissement  typographique,  spécialement 
consacré  à  Timpres^ion  des  saintes  Écritures;  on 
prétend  que  cette  imprimerie  produisit  près  d*un 
million  de  Testaments  et  plus  de  deux  millions  de 
Bibles  {Pietas  HalUtuis). 

Glaucus  fl.,  11.  deTO.  de  TAchaïe,  auj. 
le  Lavka  ou  Lefka  ;  se  jette  près  de 
Fatras  dans  le  golfe  de  Lépanto. 

Glemona  [ Paul.  Diac.]^  ville  du  N.-E.  de 
la  Gaule  Transpadane^  auj.  Ghiemona, 
au  N.-O.  d'Aquileja^  dans  le  Frioul. 

Glendelacum,  Glendelagh,  bourg  d'Ir- 
lande (comté  de  Dublin). 

Glessaria  INS.  [Plin.]>  voy.  Amelandia. 
Quelques  géographes  voient  dans  ce 
nom  rile  de  Nordstrand,  au  Dane- 
marky  prèsdeScbleswig. 

Glevum,  voy.  Clevum. 

Glichberga,  Glizberg,  pet.  ville  du  Lu- 
xembourg (Graêsse). 

Glisas,  rxt(ra<  [Herod.^  Strab.]^  Gussas 
[Plin.],  ville  d'Épire^  auj.  8irdschi,dans 
l'Albanie  Inférieure. 

Glocestru,  voy.  Clevum. 

Glocbstriensis  Comitatus,  le  Gloucester- 
Shire  ou  Glocester,  l'un  des  comtés  de 
ro.  de  l'Angleterre. 

Glogovu  Major  [Topogr.  Siles.l,  Glogau, 
Gross  GlôgaUy  ville  de  la  Silésie  prus- 
sienne ;  chef-lieu  d'un  cercle  dans  la 
régence  de  Liegnitz,  sur  l'Oder. 

Nous  ne  pouvons  faire  remonter  Timprimerie  à 
Glogau  qu*à  i*année  1008,  c*est-à-dire  reculer  d*un 
an  seulement  la  date  donnée  par  Temaux;  quant  à 
Falkenstein,  il  ne  connaissait  pas  de  livres  antérieurs 
à  1621  :  Flaminii  Gastonis,  diseurs  vom  rechten 
Jiuti  etlicher  Gebrcatchlicher  Artzeneyen  bey 
wehrenden  SterbensUufften.  Gross  Glogau,  bey 
Joachim  Funck,  1608,  in-8.  {CataL  des  foires  de 
Franef,  A.  1610, 1614  et  1625.) 

Glogovia  MiNOR,  Ober-Glogau,  Klein-GlO' 
gauy  ville  de  Silésie^  dans  la  régence 
d'Oppeln. 

Glorium,  Glorle  Vallis,  Glurnium,  Glu- 
renz,  ville  du  Tyrol,  dans  le  cercle 
d'Imst. 

GlOTA,  voy.  Cl.CDANUS  AMNIS. 

GLOTiE  yEsTiîARiuM  [Tac],  The  Firth  of 
Clyde,  sui  la  côte  S.-O.  d'Ecosse. 

Glotana  Valus,  Glotiana,  Clidesdalu, 
Clydesdale,  district  d'Ecosse,  dans  le 
comté  de  Lanark  ;  Glasgow  en  était  le 
chef-lieu. 

Gluckstadium,  voy.  Fanum  Fortune. 

Glycys  LiMEN,  rxuxùç  Xi|i.w  [Strab.],  Portus 
DuLcis  [It.  Ant.],  "EXaux  [Thuc],  port 


de  l'Épire,  que  Leake  croit  ètreaoj. 
Porto  Fanari,  en  Albanie  (voy.  Fasa- 
nvu). 

Glynd,  Glynd-Place,  manoir  appartenint 
à  lord  Hampden,  situé  près  oe  Lewes, 
dans  le  comté  deSussex. 

Une  imprimerie  particulière,  "dit  M.  Gotti»,  iiit 
avoir  été  installée  dans  ce  cbâlean  vers  17M  ;  Mm^ 
tin  n'en  parle  point,  mais  oo  ooonalt:  Tte  A» 
mer^s  day,  a  descriptive  pastoraL  Glynd,  1771,  ii4. 
Un  fragment  seulement  de  cette  pièce  rarteioN  ttt  i 
conservé  à  la  Bodiéienne;  ce  fragment,  oonpMé  de  II 
première  feuiUe  du  noeme,  est  orné  de  deux  pbn- 
chet  gravées,  dont  ruoe  rcnréteme  le  chflien  dt 
Glynd,  et  Tautre  le  manoir  de  Moot-Gvlion. 

Gmunda^  Grmmden,  ville  de  la  haute  Au- 
triche,  entre  le  mont  Traunstein  elle 
lac  Traun  (Traunsee). 

Panser,  à  VIndex  PonUwn  (XI,  p.  «M),  die  le 
catalogue  de  la  Ubliotlièque  Hcmer,  ODmmefaflpri- 
mé  à  Gmunden,  mais  il  n'en  donne  pas  la  dAie. 

Gnbsna  [Gell.^    Hist.    Polon.],  Giunu 

SCluv.]^  Gnesen,  Gtdexno,  ville  du  grand- 
iuché  de  Posen,  dans  l'anc.  Pologne 

(Prusse). 

Staravoiscius,  non  plus  que  Németh,  ne  ■entioo- 
nent  cette  ville  parmi  celles  qui  ont  Joui  antérle»- 
rement  au  xn*  siècle  du  bénâke  de  rimpriaeilt. 

Gnevum,  Mewe,  bourg  prussien  de  la 
rég.  de  Marienwerder. 

Gnosus,  rv«abç,Kv«<rob;  [Hom..  Str.],  voy. 
Cnossus.  Suivant  Pashley  et  Forbiger, 
cette  anc.  ville  de  l'Ile  de  Crète  serait 
auj.  Makro-Teikho, 

GoARi  (S.)  Fanum,  St-Goar,  ville  des  bords 
du  Rhin,  dans  la  Prusse  rhénane. 

Est-ce  k  cette  localité  que  se  rapporte  Pimpres- 
sion  suivante,  citée  par  M.  Ternaux  t  •  /.-£.  toy- 
grafen  Diolychnium,  Goar,  1629,  in-8  •  T 

GoBiEUM  Prom.,  Toêoicv  àcpov  [Ptol.],  cap. 
-     de    la    Britannia  Minor,  auj.  Pointi 

d'Audieme  ou  Cap  S»-Mahé,  à  l'O.  de 

Brest. 

GoBANNi  (S.)  Villa,  St'-Gobbains,  woj. 
St-Gobain,  ville  de  Fr.  (Aisne)  ;  manu- 
facture de  glaces.  Ce  nom  vient  d'an 
prêtre  irlandais  canonisé^  St-Gobbain, 
qui  vint  prêcher  l'Évangile  à  la  Fère, 
sans  doute  à  la  suite  de  S.  Colomban, 
et  mourut;  sur  sa  tombe  on  éleva  une 
tombe,  puis  une  église,  enfin  une 
ville. 

GoBANNiuH  [Itin.  Ant.],  Gobanium,  Aher- 
gavenny,  ville  d'Angleterre  (comté  de 
Montmuuth). 

GopERA,  Godem,  bourg  et  château  de 
roberhessen,  dans  le  grand-duché  de 
Hesse-Cassel.  ♦ 

GODEWICL'M,  voy.  GOTTWICENSE  MoNAST. 


573 


GODONiS  VILLA.  —  GORLITIUM. 


574 


GoDœas  Villa  ou  Locus,  Gcnnelieuen  Ver- 
mmdoU,  commune  de  Fr.  (Aisne). 

G(DioRU^  Qômôr,  Sajo-Gômôr,  ville  de 
Hongne^  chef-Ueu  du  comitat  du 
même  nom. 

GoiUNGA  [Zeilerly  Gottinga,  Goddinga 
Vnu  [Cbarta  Car.  M.]^  QàtHngen,  Gœt- 
Urne,  sur  la  Leine^  ville  de  Hanovre, 
eélehre  par  son  université  fondée  en 
1735  par  George-Auguste,  électeur  de 
HiDovre,  par  sa  magnifique  bibliothè- 
(jBe  etses  établissements  littéraires  et 
sdentifiques. 

GMiagM  étiit  déjà  une  vQle  imporunte  long- 
IHpitnataonwiifinité,  et  cependant  l'introdac- 
««  le  fai  typographie  ne  remonte  pas  très-haut;  ce 
iMfi^la  date  de  1087  qat  nous  trouvons  trace 
ilsfriaerie:  Dereetnilorum  medieorum  ttmdtto 
êHmWkf  eplUoUariM  ad  omlmm.  Gottingc,  1087, 
M -r  JNtMTtétflo  epiaUAari»  êeeunda  ad  ami- 
m,  ML  1O0S.  Mêlai  (Anon.,  L  II»  p.  «15),  nous 
ÉBMie  ■OB  de  l*aiitear  de  cet  épitres  scientifiques  : 
n  AppehitGkft.  Girolaaio  SbaragUa,  et  éuit  docteur 


LeataL  de  la  bibliotb.  de  Panser  et  celui  de 
ftturrii.  de  PonlkoTa  noos  donnent  les  titres  d*un 
imiBOodire  de  volnnies  scientifiques,  imprimés  à 
GMane  dans  la  première  moitié  du  xnii*  siècle  ; 
iNruisapcrfa  de  donner  cette  stérOe  nomencla- 
lare;  asoB  citerons  seulement  :  MuUerum  çrœcOf 
nna,  fMt  oratkmt  prosa  lUff smiiI,  ff'agmhiia  et 
etofta,  a  Joan.  CkrtMt.  Wolfio.  Gottingv,  17S9, 
ia4i  gr.  lat  Cest  la  première  édition.  Nous  signa- 
Imnée  ph»  Féditlon  complète  de  BoerhaTe  en  7 
voL  iB-12,  publiée  rannée  soivante  à  GOttingue. 

GoutoHA,  GoUnow,  ville  de  Prusse  (rég. 
dcStettin). 

Goioc,  PoXmi  [Ann.  Comn.l^  ville  de 
Tbnce.auj.  Gdowitza,  Chalil-Ovasi,  sur 
LiTundscha^  dans  le  pachal.  de  Salo- 
niki. 

GoMAii  viLLA^  QomervUle,  commune  de 
Noraiandie  (Seine-Inférieure). 

GoMEUAj  GomeTy  bourg  de  Hongrie. 

GoïPHi  [Caes.,  Plin.,  Liv.],  ro|K?ci  fPtol., 
Strab.  L  ville  de  THestiaeotis  (Tbessaiie), 
ao|j.  Aal(û>M,  suiv.  Rruse,  mais  plutôt 
Skombos  (en  ruines)^  dans  le  pacb. 
deleni^Scbeher^  suiv.  Leake. 

GœrassiA,  Gonesse,  bourg  de  Ule-de-Fr. 
(Seine-et-Oise)  ;  ce  fut  là  que  naquit 
Ftôlippe- Auguste. 

Gœcfcs,  Twoç  [Herod..  Str.,  PtoL],  Gonni 
[LiT.l,  rwvot  [Polyb.j,  ville  de  la  Pélas- 
eiotide  (Thessalic)^  auj.  Lyhosiemo,  suiv. 
Leake  (pacb.  de  leni-Schcher). 

GoppiNGA  [Zeiler,  Moser],  Gôppingeriy  y'iWe 
da  Wurtemberg  (Donaukreise). 

Noos  anms  parlé  de  IMmprimeur  Jean  Ilug  de 
GoppiBgen  (▼oy.Esu.iiiGA),  et  du  volume  qui  porte 
M  nom:  Jaoou  Garthosiens» ,  qoooubetcm 
fTATDiiH  RraAHOBUM.  Dibdin  (£des  Althorp.,  U,  1&8) 
mt  que  ce  Une  soit  imprimé  à  Goppingen ,  prin- 
tttf  *y  y.  Hug,  at  Gceftiflngen  ;  ce  qui  n*est  pas  ad- 


missible ;  il  fait  remarquer  la  parfaite  identité  des 
caractères,  surtout  du  bas-de-casse,  de  cet  impri- 
meur avec  ceux  de  G.  Fyner,  et  note  one  simple 
différence  dansl*B  capital. 

L'imprimerie  ne  date  dans  cette  fille  que  du  xn;« 
siècle. 

GORCOMIOM,  VOy.  GOIUCHEMIUM. 

GORDENIA,  r(f^ïJv(a[PtolJ,GORDYmA,  GORTY- 

Nu  [Plin.],  ville  de  TËmathic,  auj.,  suiv. 
Kruse,  Gradisca,  ville  de  la  Bosnie. 

GORDITANUM  PrOM.,    rcp^(Tavov    [Ptol.],  Cao 

de  rtle  de  Sardaigne,  auj.  Capo  Fol- 
cône,  au  N.-O. 

GoRDONiuii,  Gourdm,  bourg  du  Quercy 
(Lot)  ;  anc.  abb.  de  CUeaux,  fondée  en 
4241. 

GoRDUNi,  peuple  de  la  Gaule  Belgique, 
client  des  Nervii  ;  auj.  territoire  de 
Courtrai  (Nord). 

GoRicHEinL'M  [Guicciard.],  Gorcomium,  Go- 
RiNCHEiiiuM,  Gomichem,  Gorkum,  Gorin- 
cJiem,  ville  forte  de  Hollande,  sur  la 
Merwe  [Hollande-Mérid.]  ;  patrie  des 
peintres  Van-der-Heyden  et  Blômart. 

Le  plus  ancien  livre  imprimé  dans  cette  ville,  que 
nous  sacbioiis,  porte  la  date  de  1050  :  Kemps  leven 
der  Heeren  wm  Arkel  en  de  beêchryvinge  der 
Stadt  Gornichem.  Gomicbem,  1050,  in-4  (Cat.  de 
Heinsius,  t.  Il,  p.  251).  L'année  suivante  nous  trou- 
vons au  catal.  du  libraire  Adr.  Moe^ens  :  Gorin- 
ehems  verlossinçe  uyt  haere  Water-nood.  (iorin- 
chem,  1657,  in-12.  Enfin  en  1058  (Bauer,  t.  IV^  p. 
1S2)  :  Pétri  SuavU  historiœ  eoncUii  Tridentini 
Ubri  VI II.  Gorinchem,  1058,  in-4;  réimpression 
de  l'édition  de  liondres,  1020,  in-rol. 

Le  premier  nom  d'imprimeur  que  nous  rencon- 
trions est  celui  de  Finck  (Cat.  de  la  cour  de  cassa- 
tion, t.  II,  p.  M). 

Mais,  si  l'on  en  croit  le  supplément  du  D'  Coiton, 
rimpiîmerie  de  Gorinchem  remonterait  à  une  date 
antérieure;  il  dit  formellement  qu'en  1024  un  typo- 
graptie  du  nom  d'Ahasvérus  Jones  exerçait  dans  celte 
ville;  nous  reproduisons  cette  Indication,  que  nous 
ne  saurions  contrôler,  sous  toutes  réserves. 

GoRTTu,  GohiziA,  Gijrz,  Goritz,  ville  de 
riUyrie  aiilrichienne,  chef-lieu  d'un 
cercle,  sur  l'Isonzo. 

Llmprimerie  ne  remonterait,  d'après  Falken- 
stein,  qu'à  l'année  177S  ;  ce  bibliographe  emprunte  ce 
renseignement  au  catal.  Pinelli  (Vente  de  Londres, 
no  2081);  voici  pourtant  un  livre  qui  exhibe  une 
date inflnimcnt  plus  respectable:  Johannesab  Ham' 
merstedt,  Meretrix  BabyUmietu  Goritic,  1004, 
in-8.  U  va  de  soi  que  par  ces  mott  :  Meretrix  Baby- 
lonica,  le  pamphlétaire  allemand  veut  désigner  la 
cour  de  Rome. 

GoRLiTiuM,  GoRLicniM,  auc.  Galancorum  de 
Ptol.  (?)^  Gôrlitz,  sur  la  Neisse,  ville  de 
la  Silésie  prussienne  (Haute-Lusace)  ; 
belle  biblioth.  scientifique. 

La  Bibl.  ScuDoniea  de  G.  Strovins  nous  fournit 
on  document  qui  nous  permet  de  faire  remonter  à 
1548,  c'est-à-dire  à  une  date  antérieure  à  toutes 
celles  qui  ont  été  données  Jusqu'ici,  l'introduction 
de  la  typographie  à  GOrlitz  :  a  Nicolaus  Mumeranus 
prodiit:  Kurtzer  BericM  Weleher  gestalt  Keyter 
Karl  HerttoQ  Moritun  zu  SaeHsen,  etc.  Mit  dem 
Brtz  marxchatk-Ampt,  tmd  der  Chur  zu  SaeHsen, 


375 


GORNACUM.  —  GOTHINI. 


376 


Sampt  etUchen  tmdem  Serrêchafflen^  etc.  in 
MoiLyiii.  Jar,  den  zxir.  Februmii  au*  dem 
BeicHS'Tage  zu  AuçBimrg  OffentUeh  unter  dem 
Uimmel  betehnet  hat.  GArUu,  15ft8,  in-ft.  Ge  liTre 
avait  été  publié  également  soua  la  rabiique  Leipzig  ; 
et  il  ne  serait  pas  impoaaible  qu'il  eftt  été  exécuté 
clans  cette  dernière  ville  ;  mais  nous  aTons  dû  cepen* 
dant  le  citer,  puisque  sa  souscription  est  la  première 
qui  porte  le  nom  de  GOrlitz. 

Dans  les  Scriptorez  renan  Lusaticarum,  on  lit 
qu*Afarabam  Pritschius  éublit  une  imprimerie  en 
1565  à  Gorlita  ;  cequi  semble  impliquer  d*une  façon 
absolue  rimpression,  à  Leipzig,  du  Uvre  que  nous 
venons  de  citer.  Mais  ce  renseignement  n*est  point 
d'une  rigoureuse  exactitude,  car  le  nom  du  proto- 
typographe  lui*ménie  est  estropié;  ce  n*e8t  point 
sous  le  nom  d'Abraham,  mais  bien  sous  celui  <rAm- 
'broise  Fritsch,  qifil  signe  les  livres  sortis  de  ses 
presses  t  Pétri  LamerU  aententiœ,  timilia  et  apo- 
phthegmata  ex  m.  T.  Cieeronis  operiints  coUeettu 
Item  HubertiSuzofmœidefinitiones  Ciecronianœ. 
Prœterea  Dexiderij  Jacotij  plaeita  philoêophorum  ; 
adjunctis  fragmentis,  ex  operibu»  eiuz  omiêMiMp 
prœterea  qua  Carotuz  Sigoniuz  coUegit.  Gorlicii  ^ 
apud  Ambrosium  Fritsch,  1507,  in-8. 

Aux  dates  de  1508, 1509  et  années  suivantes  jus- 
qu'en 1587,  les  caul.  des  foires  de  Francfort  et  celai 
de  G.  Willer  d'Augsbourg  citent  un  très-grand  nom- 
bre de  volumes  sortis  des  presses  de  cet  impri- 
meur, et  qui  indiquent  l'importance  réelle  de  sa 
typographie. 

(ioRNAcuM,  Goumay-en-Bray,  ville  de  Fr. 
(Seine-Inférieure). 

Un  typographe  du  nom  de  IMeudonné  de  Bailleu 
introduit  l'imprimerie  dans  cette  ville  en  1700. 

GORTYN,     GORTYNA     [PHu.],    TdpTU;     fPaU- 

san.],  ville  d'Arcadie^  au  N.-O.  de 
Mégalopolis^  auj.  Atelucolo,  suiv. 
Kruse^  uu  plutôt  Atziholo  [Forbiger]. 

(jortyna  [Lucan.].  Top^uva  THom.],  Gor- 
TYNA  [Plin.,  Liv.j,  GoRTiNAfTab.  Peut.], 
TopTuva  [Strab.l,  dans  l'île  de  Crète,  auj. 
Novi  Castelli,  buurg  de  la  côte  S.  de 
Candie. 

GORTYNU,  VOy.  GORDENIA. 

GoRzu,  GoRciA.  Gorzes,  bourg  de  Lor- 
raine (Moselle);  anc.  abb.  de  St-Be- 
noît,  qui  s'appelait  Gorgonii  (S.)  Mo- 
NASTERiL'M.  Cette  localité  est  fréquem- 
ment citée  dansl'Ht^^  générale  de  Metz, 
par  les  Bénédiclins. 

GosLARu,  Civitas  Impeiialis  ad  Gosam, 
Gos/ttf,  ville  de  Hanovre  (comté  d'Hil- 
desheim). 

L'imprimerie  parait  dater  dans  cette  ville  des 
dernières  années  du  xvi«  siècle  ;  voici  en  effet  une 
indication  que  nous  fournissent  plusieurs  catalogues, 
entre  autres  celui  de  la  vente  Maittaire  à  Londres 
(tom.  11,  p.  20)  :  f^ionni  tranzlatio  tancti  evangelii 
sccumium  Joannem,  cum  verborum  indice  ;  opéra 
Priderici  SyUmrgii  ;  typis  Johanniz  Fogdii,  zump- 
tibuz  Aiexandri  Ulrickz.  Goslaric,  1505,  in-8*.  Ce 
rare  volume  nous  donne  le  nom  du  premier  impri- 
meur, Johann  Voigt  ou  Vogt,  et  ce  nom  se  retrouve 
sur  un  très-grand  nombre  de  volumes  exécutés  en 
1003, 1007  et  1008,  dont  les  caulogues  des  foires  de 
Francfort  nous  fournissent  les  titres. 

£n  1007  particulièrement,  nous  avons  un  livre 
bien  connu  auquel  Vogt  (Cat.  libr.rar.,  p.  856)  con- 
sacre un  long  travail  :  c'est  VAnH-ÈeUarminuê 
Samuelis  Ilubcri,  imprimé  non  point  iu-8,  comme 


le  dit  Baillet,  mais  bien  in-fol.,  et  en  0  vohuMi, 
Goniariœ,  ex  offidna  JohamU  FogdU,  an.  1ÔI7. 
1000. 

GospoRT,  ville  maritime  dKAngleterre 
(Hampshire),  à  l'entrée  du  port  de 
Portsmouth. 

Une  imprimerie  fonctionna  dant  celte  fiBe.at 
commencement  du  zviii*  siècle,  suivant  M.  QoCiaa 
et Lowndes,  qui  citent:  Ctiurcêiwardem*»  Aeanmiz, 
1708,  et  une  arce  intitulée  t  À  fHp  to  Portzmamk^ 
or  the  nrife*s  eteetioiu,  par  Esiex  Waller,  iavriaét 
en  1710. 

GoTHA  [Fabrit.,  Bert.,  Cluv.,  etc.],  GoOoy 
ville  d'Allemagne,  à  TO.  dewdmar; 
chef-lieu  du  ducbé  de  Gotha^  et  rési- 
dence du  grand-duc  de  Saie-Goboorg- 
Gotha. 

Gotha  possède  une  bibUothèque  de  près  de  MUm 
volumes  et  une  riche  collection  de  médailles.  Gsûa 
viUe  eut  Jadisune  école  célèbre  pour  laquelle  Laite 
ne  dédaigna  pas  d'écrire  nn  catéchisme  spédalt  A 
Martini  Lutheri  cateehismuzparvuM  fnffmi  gtfwn 
nicuâ  pro  Sckola  Gothana^  cum  jMYfflffflwftwf  aU- 
quot.  L'imprimerie  n'existait  pas  encore  à  Golfei; 
le  livre  fut  imprimé  à  Erfnrth,  par  JesaiM  MecUcr. 
en  1585,  in-8. 

Mous  ne  connaissons  pas  de  livres  impriaist 
Gotha  avant  1010  :  Cœeilii  Cypriaid  Utmrnttùêtilgzr 
Beweiz  daz  die  Evangeiizehe  Kireke  nyftfwiwiir 
priezter  habe,  Gothc,  1010,  in-8,  et  l'année  soivuit 
nous  trouvons  dans  la  Bibl,  Saxon,  de  SiivviM 
(p.  700)  :  CkrUtianuz  SchiegeUM».  WetUrt  iw- 
fUhrung,  dau  dU  MUntze  Hemieki^  Gre^m$  wm 
Bianckenberg,  mehr  dem  Grafem  dieze»  Nzàmmt 
in  TMtringen,  alz  dem  azn  Hartze  tMXUêckrObm 
zey.  Gotha,  1020,  in-4. 

GoTHi  TAuson.,  P.  Wamef.],  Gonni, 
rceoî  (Zosim.l,  GoTuoNEs  [Tac.],  Gotbun- 
Ni  [Giaud.]^  les  Goths,  peuple  de  la  Sar- 
matie  européenne  ^  qui  sont  sans  doute 
les  roOcovtç  de  Ptolémée  ;  au  m*  siècle 
occupaient  la  Scandinavie  et  le  N.  de 
la  Germanie  ;  depuis  envahirent  l'Eu- 
rope méridionale  :  faisaient  partie  de 
cette  nation  :  les  OsTROGOim^  les  We»- 
GOTiii,  les  GEPiDiE^  etc. 

GoTiiiA,voy.  Dacia. 

GoTHiA  fZeiler,  Descr.  Suev.J,  Girrau 
[Cell.l,  GoTULANDiA  [Cell.],  GotKland, 
Gœthaland,  ile  et  province  de  Suède. 

GoTiiu  [Ann.  Metens.]^  Gotule  Marchia, 
GoTHiGA  REGio,  GuTiA^  Gozu  [Auu.  Sao- 
gall.],  le  Royaume  des  Goths  en  Fïunce; 
occupait  au  v«  siècle  partie  du  Langue- 
doc. 

GorniA   OcciDENTALis,   voy.    Westro-Gu- 

TUIA. 

GoTiiiA  Orientaus  [Luen.] ,  Ostro-Gothia^ 
Ostgothaland,  district  de  Suède,  dans 
nie  de  Gothland. 

GonuNi  [Tac] 9  peuple  de  la  Germanie,  à 
l'E.  des  Markomans  ;  occupait  le  cercle 
de  Troppau,  dans  la  Siiésie  autri- 
chienne. 


571 


GOTHOBUKGLM.  —  GOUDA. 


578 


■ 


V' 


i-i 


GomOBURGUM,     GOTHEBURGUII,     GiBUebOTÇ^ 

Gothemburiij  ville  de  Suède^  cbef-lieu 
de  la  province  de  Gôtheborg  et  Bohus^ 
surleCattégat. 

irOle  détmite  par  les  Dinois  el  rebitie  par  Gus- 
Ufe-^iofaihe  Quelques  années  après  la  nwrt  du 
mai  rai,  rîmpnmerie  fut  introduite  k  Gotliem- 
IS|,klB  requête  du  Dr  Eric  Brunn,  «  Superinten- 
éJitGatkoiMrgeMtU^i  le  typographe  appelé  là 
icMlt  de  Rykflping,  où  nous  le  trooiroos  en  iôM  ;  il 
^lypdait  Amondos  Mcolai  Grefwe,  Neridus  ;  il  ar- 
rhti  Gotheonburg  an  mois  de  Juillet  1060,  tcum 
i^jUBSt  omHique  re  domeitiea,  in  proprUt  vitœ 
mriffào  »,  ainsi  qu'il  le  raconte  lui-même. 

U  pronier  volume  que  nous  ayons  de  lui  est  ainsi 
ilBài^iEraKmutJohaimiM  Huu  JotuœStegmanni 
prsBVdMriian  munuteuiorum  novi  anni  vertit  in 
0wunim  MmeiieuM,  eéidtimie  Got/totntrgi  par 
ifatàtm  Grefe  tmno  1090,  in-8. 

L^Hoèe  suivante  nous  trouvons  :  CUauiii  Klaoth 
ipMpiit  «maorimt  eriminathim,  Gothob.  aniio 
IM,  ia-tS.  «  En  iOOO,  nous  apprend  Ainauder 
iitg,mii»typogr,iH  Sueeit^^  Am.  Grefwe  subit 
■dMMedtestre;  un  navire  qui  lui  était  expédié 
fcRMdnorg,  ckargé  de  caractères  et  de  papier, 
ytficB  mer,  et  Pinoendie  du  10  mai,  qui  détruisit 
a  fiMde  partie  Gotliemburg,  consuma  son  établis- 
MMBl,  et  le  mina  à  ce  point  qu*on  fut  obligé  de 
lalr  oflkielleiDent  à  son  secours.  •  Ceci  est  fort 
MAteiiMis  si  l'établissement  de  Grefwe  tat  détruit 
ïtaÉcncomUey  U  Ikut avouer  qu*il ne  perdit  pas 
k  mps  à  le  relever,  puisque  nous  trouvons  dès 
ftairte  suivante  un  asseï  graiid  nombre  d*ouvrages 
MMcritt  à  son  nom  i  If.  Joh,  Fulteju»  Hotmen- 
Â,  pÊtIot  eeeteilœgermaHkœ  Gothob.,  de  prœOes- 
HttÊJBM  tondu  fflrra,  €X  Math,  XXll.  Unqua 
Çtm.  Gothoburgi,  ap.  Am.  Grefwe,  1070,  In-ft,  et 
Éi  BêBet  SolatlMm  coneionatorum  et  doctorum 
miaiti  inomuonan,  eoneio  fknekriM  in  obitum 
Ë.nkolÊi  fFeÈtermann,  Ibld.,  1070,  in-«. 

Ab.  Me.  Gref^  eut  sans  doute  pour  successeur 
MO  fil  Tiedeoienn,  qui  mourut  en  1080,  car  nous  coo- 
■iMBS  du  pasteur  Jobannes  VoUeJus,  ôé^  nommé, 
b  pièce  suivante  :  De  ttatu  ehri$tianonim  in  vita 
fnueMet  /telvro.  in  oMu  Tidemanni  Grtfœe^ 
pmotrt^  Gothomo'genMia,  Sermone  Suetico. 
GiMBrgi,  anno  1080»  in-A. 

GoncfGA,  voy.  Gœtinga. 

GoTTORpiA,  GoTTORpiuM^  GottoTp,  chàteau 
près  du  Sleswiff^  qui  donnait  son  nom 
an  ancien  oucné  danois^  d'où  vient 
U  branche  de  Uolstein-Gottorp. 

M.  Temaux  dte  :  OUariu»,  Gottorfltehe  KunS' 
nmmer,  Gottori;  107»,  ln-4.  (7) 

GOTTWICUM^      GOTTWICENSE      MONASTERIUM  , 

GoDEwicuM^    Gottweig,    monastère  de 
Bénédictins  en  Autriche. 


[' 


LlapriBscrie  existe  au  commencement  du  iviii» 
Hàt,  dans  cette  abbaye  :  Chronieum  Gotlwicense, 
mtHMMkêwumoMterH  GoitvrteeHtiM,  tffpis  montu- 
krU  sa  Bénédictin  1732.  2  vol.  in-fdl.  Excellent 
nUé  de  paléographie,  enrichi  de  M  planches,  et 
tut  carie  du  royaume  d'Austrasie,  tirée  à  part, 
Sfoiamque  au  plus  grand  nombre  des  exem- 
Ihucs. 

ConcACGiA,    Giiizkow,  ville  de    Prusse 

[Graêsse]. 

GocDAy  Tergum,  Tergcu,  Tergouuk,  Gouda, 
ville  de  la  Hollande  méridionale^  sur  le 
Petit-Yssel. 

■  11  est  peu  de  typographes  dans  la  Belgiqne  qui 
éléauasi  féconds  en  éditions  de  livres  latins, 

MCnONN.  DE  GÉOOB. 


hollandais,  flamands,  gaulois,  et  qui  les  aient  autant 
enrichis  de  gravures,  que  Gérard  Leeu.  Je  le  trouve 
aussi  supérieur  dans  son  art  k  Maihias  Goes,  que 
l'éuit  Jean  de  Westphalie  à  llartens  d'Alost,  dans  le 
XT»  siècle  ».  Ainsi  s'exprime  le  vieux  bibliographe 
de  la  Belgique,  Lambinet,  et  son  opinion  à  ce  scijet 
n*a  point  trouvé  de  contradicteurs.  Gheraertde  Leeuw 
ou  Gérard  de  Leeu,  Tarai  d'Erasme,  fut  rinirodoc- 
teor  de  l'imprimerie  à  Gouda,  et  Cest  à  Tannée  iun 
que  remontent  les  premiers  produits  de  ses  presse»; 
\oici  les  titres  des  ouvrages  qu'il  exécute  pendant 
cette  première  année: 

1.  Èpiêteien  ende  evangelien  vanden  Gheheelen 
Jœre,  vander  tijt  ende  vanden  Heylighen,  1477, 
op  die  Pinxter  avont.  Sans  indication  de  lieu  et 
sans  la  signature  de  rimprimeur.  Un  voL  in-fol.  de 
187  fE.  goth.  à  2  coL  de  S5  lig.,  avec  des  n**  de  pagi- 
nation dans  la  marse  infér.,mais  sans  ch.  ni  réel. 
Au  i^  du  1S7«  f .  on  11 t  :  IMf  (s  voleffndet  int  iaer  onê 
heri  II  M.GCCC.  ende  Lxxvij  op  die  pinrter  \\  auont  : 
ioMS  deo  in  altisfimo.  Le  v*  est  blanc. 

2.  Die  vier  uterste  ofte  die  lette  dingen  die  ons 
aanstande  ende  tageomende  syn.  Ter  Goude,  1477.  A 
la  fin  :  Foteyndetter  Goude  int  jaeronshereniVTJ, 
op  den  iesten  dach  in  Auguêto^  in-4. 

8.  Dat  Uden  ende  die  pauie  on*  heeren  Jetu 
Christt  Ter  Goude,  1477, 10  septembre.  A  la  fin,  r" 
du  80«  f.:  Amen  |;  Dit  boec  is  voieyndet  ter  Goude 
inhoUantliu  iaer  ons  heren  M.  occc.  ende  lxxvii 
optenltienden  dach  vos  aeptember,  in-4,  de  80  fT. 
goth.  à  20  longues  lig.  sans  ch.  rteL  ni  sign.,  cl 
sans  nom  d'imprimeur. 

Ainsi,  dans  Tintervalle  d'un  mois,  Gérard  de  Leeu 
mit  au  Jour  trois  ouvrages  d'une  certaine  impor- 
tance, mais  sans  mettre  son  nom  k  aucun  d'eux  ; 
sur  un  autre  volume  publié  la  mém^  année  se 
trouvent  seulement  ses  initiales  G.  L.  :  Evangelien 
vanden  Gheheelen  iaer  ende  vanden  tonnendaghen 
miHen  GlOMcn,  Ter  Goude,  G.  L.  1477,  in-4o  de  192 
ff.  goth.k  20  lig.  Au  v«  du  192*  f.  on  lit:  AMKN.n/Nf 
bœe  iêghemaeet  ter  Goude  in  hollantiinttiaerisic) 
onâ  heri  dœmè  êcreef  ii.ccccLXXTiJ.|iG.  L.|  laus 
deo  in  aitissimo. 

Ce  n'est  que  Tannée  suivante,  1478,  que  son  nom 
apparaît  tout  entier;  le  premier  ouvrage  sur  lequel 
nous  puissions  le  relever  est  la  Légende  dorée  de 
Jacques  de  Voragine  {Dtr  passionael  Winter-ende 
Someritue\  2  vol.  in-foL  de  204  et  208  ff.  à  2  col.  de 
S5  lign.  Le  premier  volume  est  daté  du  51  Juillet, 
et  le  second  porte  à  la  fin,  v<>  du  288e  f.,  en  rouge  : 
Hier  is  Voieyndet  bider  gracien|goods  dat  somer 
stuc  vandS  passionael,  bi  mi  Gheraert  Leeu  ter  Gou| 
de  in  hollant  Jnt  iaer  ons  herO  M.CCGC.  efi  lxxviH. 
Op  die  pinxter|auont  den  tiendendach  inmeye|J. 
Puis  vient  Técusson  célèbre  de  Gérard  de  Leeu, 
évidemment  imité  de  celui  de  Schoyffer. 

Le  seul  ouvrage  francab  imprimé  par  Gérard  de 
Leeu  est  le  Dialogue  des  Créatures  moraligie  de 
1482  ;  c'est  la  traduction  faite  par  Golard  Mansioii, 
dont  la  première  édition  latine  avait  été  donnée  eu 
1480  par  le  même  imprimeur  Gérard  de  Leeu  :  Chy 
fine  ce  présent  Uure,,..  commencie  et  ftny„.par 
Gerart  lyon  demourant  en  la  vile  de  Goowe  en  Hol- 
lande. 

Ce  volume  offlre  on  certain  intérêt  ;  c'est  lui  dont 
quelques  bibliographes  ont  voulu  lire  la  date,  1473  ; 
u  est  possible  que  le  V  delà  date  manquât  ou  eût  été 
elbcé  sur  Texempl.  vu  par  Prosper  fllarchand,  par 
Sels  ou  par  les  auteurs  du  Spicilegium  ;  du  reste 
Topinion  émise  par  les  bibliographes  n'a  Jamais  été 
admise,  même  parles  Néerlandais  les  plus  patriotes. 

On  sait  qu'en  1484  Gérard  de  Leeu  transporte  son 
imprimerie  k  Anvers,  oh  il  adopte  un  nouvel  écusson  ; 
les  derniers  ouvrages  publiés  par  lui  k  Gouda  sont  : 
Un  recueil  des  statuts  synodaux  et  provinciaux 
d*Vtrecht,  in-foL  de  40  ff.  k  58  lignes,  et  un  livre 
-sur  les  sept  Sacrements  (  Van  den  leven  sacramen- 
ten),  du  19  Juin,  in-fol.  de  80  fL  avec  fig.  de  bois, 
lequel  est  porté  par  erreur  k  la  date  de  1489  dans 
Panier,  au  tom.  i«r  ;  erreur  rectifiée  au  tom.  IV*. 

De  1484  k  1400,  nous  ne  trouvons  pas  trace  cer- 


570 


GOUPILLÉRES.  —  GRADIUM  REGlNiE. 


580 


uine  d'imprimerie  à  (]ouda,  bien  que  Panzer  cite 
une  édition  de  la  Légende  dorée  à  la  date  de  12i87, 
qo*il  conrond  probablement  avec  l'édition  de  IftSO,  et 
que  Maittaire  et  Meermann  annoncent  une  édition 
de  VExercitium  jmerorum  grammaticale^  Impri- 
mée à  Gouda  enlbSO,  sur  Pédition  d*Anver8  1085; 
mais  personne  n'a  tu  cette  réimpression. 

En  1406,  des  religieux  de  Tordre  de  St-Francois, 
qui  se  faisaient  appeler  ■  fratres  collationis  »,  et  qui 
habitaient  un  monastère  attenant  k  la  ville  de  Gouda, 
lequel  se  nommait  le  Couvent  d^Emmaûs^  établis- 
sent dans  leur  monastère,  à  l'instar  des  frères  de  la 
Vie  commune,  une  imprimerie  à  laquelle  on  doit  un 
certain  nombre  d'ouvrages,  cités  par  Panser,  Mait- 
taire, M.  Holtrop,  etc.;  le  plus  important  est  un 
Breviarium  Trajeeteme,  de  1497,  qui  forme  un 
vol.  de  S86  IL  in-fol.  goth.  k  2  col.  de  30  lign. 

En  terminant  ce  travail,  nous  croyons  devoir  citer 
un  livre  nouvellement  découvert  par  M.  Tross,  décrit 
dans  son  caUl.  (V,  1867,  n"*  1157),  à  prix  marqué. 
C'est  un  in-fol.  goth.  de  VIIl-50  IT.,  imprimé  sans 
date,  mais  vers  1480,  etinilt.:  T*Boec  der  Rente  van, 

Gottdai,,.  eH  dat  van  den  Jare en  daer  op 

beta  II  linge  gedœn  biden  trésorier»  ois.  M.  Tross 
ne  nous  dit  pas  si  ce  livre  est  imprimé  avec  les  carac- 
tères de  Gérard  de  Leeu. 

GoupiLLÈREs,  village  de  Normandie  ;  il  y  a 
Goupilliére,  dans  le  dép.  de  la  Seine- 
Inférieure,  Gwpillaire,  bourg  du  dé- 
part, de  l'Eure,  et  enfin  GoupillièreSy 
village  du  dép.  de  Seine-et-Oise. 

I^  Bibliothèque  impériale  possède  un  fjragment 
important  d'un  livre  d'heures  souscrit  à  ce  nom  ;  ce 
fragment,  découvert  depuis  quelques  années  seule- 
ment, servait  à  doubler  la    reliure  d'un   vieux  vo- 
lume ;  il  nous  donne  le  nom  d'un  nouvel  imprimeur, 
et  d'un  livre  provenant  d'une  presse  inconnue  Jusqu'a- 
lors :  iieurcn  de  GoupiUeres,  Les  presetes  Heures 
furent  iprijmees  a  Goupilleres  leviif  (ourdefmay 
Ion  mil  quatre  cent quatrelvingtê  j  onze:  par  ho- 
norable homelmesstre  Michel  Odrieu  prestre.  44 IT. 
iu-8  goth.  avccsign.,  sans  pagin.;  il  n'y  a  en  fran- 
çais que  les  4  IT.   du  calendrier    (  fragments),    le 
Wostre  Père  et  la  Salutation  Angélique,  qui  précè- 
dent la  souscription.  Ce  prêtre  Michel  Andrieu  avait- 
il  installé  une  petite  imprimerie  dans  son    village, 
ou  bien  avait-il  fait  imprimer  ce  livre  k  Rouen,  en 
se  donnant  la  petite  satisfaction  d'amonr-propre  de 
signer  cette  publication  de  son  propre  nom  7  les  deux 
hypothèses  sont  admissibles  ;  en  tout  cas  sa  qmlili- 
cation  ne  permet  pas  de  soulever  la  troisième  sup- 
position d'une  imprimerie    nomade,  laquelle  était 
évidemment  la  plus  probable. 

GoYSE  VILLA,  proxima  fluvio  Arnon,  Gmiers- 
sur-Amon ,  commune  près  Issoudun 
(Indre). 

GozEKA,  Goseck,  bourg  de  Prusse  [Graës- 

se]. 

Grabovia,  Grabow,  ville  du  gr.-d.  de 
Mecklenburg-Schwerin  (c.  do  Wen- 
den). 

(jRACA,  Grassa,  GRLNNicrM  TSammarth.], 
Grasse,  ville  de  Fr,  (var);  évôché 
fonde  en  1280. 

Les  anciens  livres  de  liturgie  à  l'usage  du  dio- 
cèse de  Grasse  étaient  imprimés  k  Lyon.  Ix?  Bréviaire 
Îarticulièrement  est  daté  de  Lyon,  1528,  pet«  ln-4. 
!ne  Imprimerie  locale  ne  fut  installée  qu'à  la  fin  du 
siècle  deniier  :  C/tritt,  Isnard,  Obiervations  tur  les 
insectes  qui  se  nourrissent  des  différentes  subs- 
tances de  Colivier.  Grasse,  1772,  ln-8. 

Graccuris  (It.  Ant.],  Fpaxoopîç  [Ptol.],  anc. 


Illurcis^  ville  des  Vascones^  dans  la 
Tarracon.,auj.  Cordla,  sur  TEbre,  ville 
de  la  Navarre. 

Gradicum,   Gr£um^    Grajlh,  Graduccs, 
Gray,  ville  de  Fr.  (Haute-Saône). 

L'arrêt  du  conseil  du  21  Juillet  1764,  qui  fixe  le 
nombre  des  imprimeurs  tant  k  Paris  que  dam  les 
villes  de  province,  en  autorise  un  pour  la  viOeée 
Gray;  le  second  arrêt  du  SI  mars  1*^9  le  sopprloie; 
comme  presque  partout,  ce  dernier  arrêt  oe  rat  pdiit 
exécuté  avec  rigueur  k  Gray,  car  nons  trouvo» 
traces  d'imprimerie  postérieurement  k  ino,  et  le 
rapport  foltk  M.  de  Sartines  en  1764  dit  :«iAGny, 
François  Gniad,  imprimeur-libraire,  né  en  1696, 
fils  de  Louis  Gouad,  aussi  imprimeur  et  libraire, 
pourvu  par  lettres  patentes  de  S.  M.  du  17  Janvier 
1729.» 

Ce  rapport  nous  donne  très-probablement  le  nom 
du  premier  imprimeur  de  Gray,  Lonls  Gond,  et 
l'imprimerie  pourrait  remonter  dans  cette  vDIe  k  li 
fin  du  XVII*  siècle  ou  aux  premières  années  dt 
xvui*  siècle  ;  mais  nous  ne  pouvons  citer  de  livre 
imprimé  antérieure  celui  dont  sait  le  titre:  BèfÎÊ^ 
tion  des  anecdotes,  adressée  à  leur  auteur,  par 
Messire  Pierre-François  Lafitau,  évique  de  Sitie' 
ron^  ci-devant  chargé  des  affaires  du  JM.  asarès 
du  StSiige.  Gray,  Gouad,  1734,  3  vol.  in-8.  GeOe 
réfutation  des  Anecdotes  ou  Mémoire  secrets  sur  h 
bulle  Unigenitus  fUt  supprimée  par  arrêt  du  ooo- 
seil.  Le  lx>ng  (I,  309),  qui  cite  l'ouvrage,  estr^k 
nom  de  l'imprimear,  qu'il  appeDe  Qnoaard. 

Gradiscia  [Zeiler],  Gratuka  [CIuv.], 
(Gradczu)  (î),  Gradisca,  ville  de  rlllyiié, 
dans  le  cercle  de  Gôrz,  sur  risonio. 

Prosper  Marchand  (1, 83)  cite  :  Il  TestamoÊio  df 

Giorgio  Sommariva^  Cavalier  Veronese,  in  werso. 

Gradisca,  1488,  in -12,  et  il  s'appuie  sur  l'autorité 

du  Giornale  de'  letterati  d'itaù  toro.  vm,  p.  45. 

a  M'impose  dapprima    l'autorità   dell*   aocrediuto 

Giornale ,  dit  Ant.  Bartoliui  [Typogr.  dei  Prtutf) . 

gran  parte  tessuto,  siccomeè  noto,  e  nartecoani» 

lato  dal  celeberrimo  Apostolo  Zeno,  i  m  cul  scritli 

fanno  sciensa.  •  Mais,  en  remontant  à  la  aonroe,  on 

rencontre  cette  phrase  textuelle:  «  Sino  U  fiio(4el 

Sommariva)  testamento  fit  da  lui  dlsteso  in  verso 

del  1488,  in  Gradisca,  »  et  dans  MaOU  {ferom 

itliistrata,  part.  II,  t.  III,  p.  134)  on  lit  :  lo  vidi 

già  in  un  manuscritio  del  Magliabeecki  U  suotes' 

tamento  in  versi  volgari  ;  donc  ce  testament  a  existé 

manuscrit,  il  existe  même  encore   à  la  MagUibec- 

chiana;  mais  rien  ne  prouve,  rien  ne  peut  mêsM 

donner  lieu  de  croire  qu'il  ait  été  Jamais  Imprimé  i 

Gradisca,  et  qu'il  ait  existé  dans  cette  ville  an  Xf« 

siècle  un  étahlissement  typographique.   Puner  aPl 

point  dû  omettre  cette  prétendue  impression,  nab 

il  a  bien  soin  d'ajouter  :  «  Editio  ob  toeum  inipres" 

sionis  ralde  suspecta,  •  et,  quelques  volumes  plas 

loin,  il  revient  sur  ses  pas,  et  cite  à  son  tour  Buio- 

lini,  qui  démontre  la  fausseté  de  cette  allégation. 

M.  (k)tton  dit  qu'on  ne  connaît  pas  de  livre  im- 
primé  à  Gradisca  antérieurement  à  1530;  qvel  éà 
ce  livre  ?  Quant  à  nous,  nous  dédarou  ne  pas 
trouver  de  trace  d'imprimerie  dans  cette  ville  avant 
la  fin  du  xviii*  siècle ,  à  moins  que  l'on  ne  consi- 
dère rappellailon  de  Gradczu  comme  syiKioyniede 
Gradiska,  auquel  cas  nous  trouvons  chei  Ricbari 
Héber   un    Focabularius     slavonieus,     impriaé 

•  Memsken  Gradczu  •  en  1070. 

Gradium  REGLN.K,  Gradeciim,  Grecrtsi, 
Rkolno  Hrapecr'm  [Zeiler.  Top.  BoA.], 
Kôniginyràtz ,  Kbnigfrrats ,  Gradeci, 
Kraloxcny-Hradccz,  ville  de  Bohème, 
chef-lieu  du  cercle  du  même  nom. 

Falkenstein  donne  1018  comme  date  de  Phitio- 


581 


GRADUS.  —  GRANADA. 


582 


tadion  Ile  b  typofnpbie  d^us  cette  ville,  et  MM. 
Temni  etCoctOD  nous  donnent  le  titre  d*un  volu- 
BK  portant  cette  date  :  Vietorinus  Wrenbiky,  Ana- 
icme  sacrtt  êerifitwrm^  Reginobradecii,  lypis  Martini 
Deioiecbier,  1018,  et  M.  Cotton  sOonte  (|ue  Jo.  W. 
Criestinn»,  archidiacre  de  la  ville,  imprima  (ou  flt 
jnprinwr),  en  1025,  une  traduction  bohémienne 
d^io  ouvrage  de  Henri  Lancelot. 

Glupcs  [P.  Wamef."!,  Torto-Grado,  petit 
portde  l'Adriatique^  dans  l'ile  de  Grado^ 
située  dans  les  lagunes  de  Murano. 

Gnfa^  ci  V^MMi,  01  "EXXvivi;,  les  Grecs. 

Gmcu  [Mêla,  Plin.,  Cic.,  etc.],  i  'euôç 
rstrab.,  Ptol.  etc.],  la  Grèce,  EéHas , 
Griechenland,  royaume  de  l'Europe 
Orientale,  divisé  en  24  dioicesis  et  7  hy- 
fodHoieesis, 

Gl£CU  MAGNA  [Pliu.,  Cic],    GfLECIA  MAJOR 

[Uf.,  Senec!],  '£XXà«  i  (xi^oXyi  [Polyb.], 
Il  Grande  Grèce,  partie  mérid.  de  rlta- 
lie,  oui  comprenait  presque  toutes  les 
prormces  napolitaines  ;  tirait  son  nom 
des  nombreuses  colonies  grecques 
éparses  sur  ses  côtes. 

GiJCIUMStTRLE,  GltKTIA  [Cluv.],  Gr.€zium 
[CelL],  Gràtz,  Grecsz,  Niemetzki-Grad, 
rille  d'Autriche,  cheMieu  du  gouvern. 
de  S^e,  sur  la  Mahr. 

Hbttothèque  et  établissements  scientifiques  fort 
iaporttBts.  Nous  ne  pouvons  faire  remonter  la 
hyepiphte  dans  cette  ville  qu'à  l'année  1571  : 
tmekt  wom$  Wunderbartteken  Sieg  (ou  Sig),  den 
i.  Amtef  PloremtiMM,  ffider  Georgtn.  Scherer 
JmdtM,dteneeh$iabçeUiuffene  FaUten  zu  Wien 
il  (Etierrelch^  mit  dUputieren  erhalten.  Griitz, 
ISn,  i»4.  Ce  titre,  repix>duit  dans  les  catal.  des 
Mrs  de  Francfort  de  1010  et  1025,  offre  la  légère 
nrimt  que  nous  signalons.  U  nous  serait  facile  de 
dlcr  on  trfes-grand  nombre  de  volumes  imprimés  à 
Giaeade  1571  k  1580,  mais  ce  n'est  qu'en  1588  que 
■MM mcontroos  un  nom  d'imprimeur:  D.  Sebat- 
tfMf  CëitaneL,  domiHtctmi,  tractatuâ  brevis  de 
mmrt»  t€€kiHa»tieU,  omidbiu  prœ$ertim  clerici» 

Œme  necesaorhu.  Grccii,  apudCeorgium 
itadinm,  1588,  in-8. 
EtuB  livre  rare  et  assez  précieux:  Perdinandi 
(Et)  tf  Latif  cantkmeê  êoerm  viua  voce  suattissi- 
wmUcmmium  mugicorum  instrumentorum  har- 
mmâÊp€npiam  accommodatœ  atiàs  nec  vi$œ^  nec 
•MMBR  ffpit  nMectœ,  $ex  vocibus.  Grscii,  apud 
tmitm.  1588,  ûf». 

GfticoMoimuM  (7).  Est-ce  Gràtz  f 

Oalivfei  imprimé  en  1705,  porte  cette  souscrip- 
ta: P.  murt  vitaei  Marîyrium  B,  Fladimeri. 
CriBOmontH,  1705,  in-ft. 

GuuM,  Toy.  Gradicdm. 

GUTELIKGU,  TOy.  GraVELINA. 

GiiJi,  f oy.  Gasa. 

Grajoceu,  \oy.  Garoceu. 

Ghuus  mons,  voy.  Alpes  Grajjs. 

Grammatum,  Gramatum  [It.  Ant.l,  localité 
de  la  Grande  Séquanaise,  sur  ta  voie  de 
Vesontio  à  Argentoratum,  auj.  Char- 
mont,  suiv.  Scnôpflin,  Grandmllars  ou 
Grandweiler,  suiv.  d'Anville;  Giremor 


gny,  selon  Ukert  ;  et  la  Grange,  d'après 
Reicbard. 

Grammontium,  Grammont,  bourg  et  anc. 
château  de  la  Basse-Navarre  (Basses- 
Pyrénées);  titre  de  duché-pairie. 

Grampius  mons  [Tac],  les  Monts  Gram- 
pians,  en  Ecosse. 

Granada  [6ell.],  Granata  [Cluv.],  am. 
Grenade,  Granada,  sur  le  Xenil,  viÏÏe 
d*Espagne,  chef-lieu  de  la  cap.  gén.  du 
royaume  de  Grenade  et  de  l'inten- 
dance du  même  nom,  antique  capitale 
des  rois  maures,  bâtie  sur  les  ruines  de 
Tanc.  Illiberis,  'ixxiêspîç  [Ptol.],  con- 
quise sur  les  Maures  en  1492. 

Pendant  te  long  siège  que  subit  cette  ville  illustre, 
les  conquérants  espagnols  datent  plusieurs  livres  de 
la  Campagne  de  Grenade,  et  nous  croyons  que  ces 
impressions  furent  exécutées  dans  le  camp,  ou  plu- 
tôt dans  la  ville  que  les  chrétiens  avaient  élevée 
devant  les  murailles  de  la  cité  défendue  par  Boabdil  : 
ALCABALA8.  Leyes  del  quaderno  nueuo  dt  las  rcn- 
tasde  Uu  alcana  \\Uu  €  ïï'anquettu.  Fecho  en  la 
vega  de  Granada.  For  el  çual  et  Bey  Z  la  Beyfia 
nuesirof  seflores  reuocan  todas  las  otras  leyes  de 
los  oiros  quadernos  feehos  antes,  in-fol.  de  34  IT.  à 
long.  lig.  sans  Heu  ni  date,  mais  commence  :  Atiodel 
nascimiento  del  nuestro  Saluador  Jesu  Chrislo  de 
mill  e  quatrodentos  e  nouenta  aiios,  Yo  el  Bey. 
Yo  la  Beyna. 

Réimprimé  l'année  suivante,  in-fol.  de  AO  IT.  avec  : 
Dada  en  et  Beal  de  Granada^  10  Diciembre  1491, 
c'est-à-dire  23  jours  avant  la  prise  delà  ville. 

Le  premier  livre  imprime  à  Grenade,  ap^^s  la 
conquête,  est,  d'après  tous  les  bibliographes  espa- 
nols,  le  suivant  :  Frimer  volumen  de  vita  Xpi  de 
Fray  Francisco  Xymcnez  corregido  y  aHadido 
por  el  Arçobigpo  de  Granada  :  y  hisote  imprimir 
porque  es  muy  prouechoso.  Contiene  quasi  todos 
los  euangelios  de  todo  el  aAo. 

Ce  titre  est  imprimé  en  lettres  rouges;  puis  vien- 
nent XII  ff.  préliro.  pour  le  prologue  et  la  table,  le 
texte,  et  à  la  lin  8  CL  de  table,  un  d'errata  et  la  sous- 
cription que  voici  :  Fue  acabado  y  empresso  este 
primer  volumen  de  vita  cristi  de  fray  fracisco 
ximenez  :  en  la  grande  e  nobrada  cibdad  de  Gra» 
nada  en  el  postrimero  (lia  del  mes  de  Abril,  AHo 
del  seflor  de  milL  cccg.xcvJ.  For  Meynardo  Ungut 
e  Jhoûnes  de  Nurëberga  alemanes,  pormadado 
y  expensas  del  muy  reuerendissimo  seUor  :  Don 
Fray  Fernando  de  Talauera  primera  arçobispo  de 
la  sancta  yglesia  desta  dicha  cibdad  de  Granada. 
in-fol. 

Ce  livre  précieux  a  été  décrit  par  quelques  biblio- 
mphes  sur  des  exemplaires  incomplets  du  dernier 
f.  ou  se  trouve  cette  souscription,  ce  qui  explique 
l'împsrfoite  description  qu'ils  en  ont  donnée.  Anto- 
nio lui-même  déclare  qu'elle  ne  porte  pas  de  lieu 
d'impression,  ni  de  nom  de  typographe  :  •  Pero 
los  dos  ejemplares  que  he  manejado,  dit  formelle- 
ment Mendez,  uno  de  la  libreria  del  D\  Felaseo, 
y  otro  en  la  real  del  escortai ,  no  dejan  ninguna 
duda  de  su  Ugitimidad,  y  de  que  se  imprimiô  en 
Granada  en  dichoafU).  • 

Meynard  Ungut  et  Jean  de  Nuremberg  étaient 
établis  à  Séville  depuis  1400  et  1491  ;  le  second  s'ap- 
pelait Johann  Pegiiicerde  Nuremberga. 

En  1504  Juan  Varela  de  Salamanca  est  appelé  à 
Grenade,  par  l'archevêque  D.  F.  de  Talauera  ;  il  y 
imprime  les  rares  et  curieux  livres  de  Fr.  Pedro  de 
Alcala  :  Arte  para  ligeramételsaber  la  Ungua 
Arauiga^  et  le  yocabulista  Araui\\  go  en  letra  Cos* 
tellana.  (Voy.  Gallardo,  tom.  1,  n<^  8*7, 88  et  89.) 


o83 


GRANATA.  —  GRATIAJNOPOUS. 


584 


Granata,  Granatense  regnum,  le  Rayaume 
de  Grenade,  l'une  des  capitaineries  gé- 
nérales d'Espagne. 

GraiNcejum  Castrum,  Grancey^e-Chàteau, 
ou  sur  rOurce,  bourg  de  Bourgogne 
(Côte-d'Or). 

Grandepratum,  Grasidpré,  bourg  de  Fr. 
(Ardennes). 

Grandimontium,  Grandis-Mons,  Grand- 
mont,  bourg  du  Limousin  (Creuse); 
anc.  abb.,  chef-d'ordre  des  Bénédic- 
tins^ fondée  en  1076. 

Grandis^  Grand,  bourg  de  Champagne 
(Haute-Marne). 

Grandis  Campus,  Grandchamp,  bourg  de 
Fr.  (Eure-et-Loir)  ;  anc.  abb.  de  Pré- 
montrés. 

Grandis  CuMBA,  Grande  Combe,  Grande  Corn- 
be  ;  plusieurs  localités  portent  ce  nom. 

Grandis  Mons,  Gerardi  Mons  .  Gramrnoni, 
Geeraerdsbergen  ,  ville  de  Belgique 
(Flandre  Orientale). 

Grandis  Silva,  Grand-Selve,  commune  de 
la  Haute-Garonne  ;  anc.  abb.  de  Ci- 
teaux  du  dioc.  de  Toulouse. 

Grandis  Vallis,  Grandval  ;  plusieurs  loca- 
lités de  ce  nom  en  France. 

Grandis  Villa,  Grandviler  [Gesta  Dagob.], 
Grandville,  Granville,  ville  de  Fr. 
(Manche)  :  suivant  Reichard,  GranviUe 
serait  le  Grannonum  des  Notit.  Imper. 

Grandis  \iuji,  Grand'ville ,  Granville, 
Gi'anvelle,  noms  communs  à  plusieurs 
localités  en  France  et  en  Belgique. 

Grandisonium  [Luen.L  Gransia,  Granso- 
NiuM  [Slettler],  Granson,  Grandsen, 
ville  de  Suisse  (canton  de  Vaud). 

Grandivaixis,  Granfelt,  bourg  de  Suisse 
(c.  de  Bâle). 

Grange,  voy.  Darijntonia. 

Grani  Palatium,  voy.  Aquisgrancm. 

Grannonum  [Not.  Imper.],  localité  de  la 
Gaule  Lyonnaise,  dans  laquelle  Valois 
voit  Guérande  près  Nantes;  La  Barre 
(Mém.  de  l'Acad.,  t.  VIII,  p.  419),  Loc 
Renaîi,  entre  BrestetQuimper;  d'Anville 
et  Ukert,  Port-en-Bessin  (Calvados); 
M.  deCaylus  y  voit  un  anc.  camp  romain 
dont  il  trouve  l'emplacement  auprès  de 
Bemiéres,  village  du  Calvados;  enfin 
Reichard  dit  :  GranviUe  (Manche); 
c'est  à  l'opinion  de  ce  dernier  que  se 
rangent  la  plupart  des  géogr.  modernes. 

GRANNOPous,voy.  Gratianofolis. 
Gransia,  voy.  Grandisonum. 


Grantham,  ville  d'Angleterre  (Lincohi»- 
hire). 

J.  Isaac  Newton  reçut  les  premiers  principes  de 
\u  grammaire  à  Técole  des  Frères  de  cette  viller En 
1791,  on  y  imprima  tbe  Trial  of  Wmam  Burder 
for  Murder. 

Granua  fl.  [Ant.  It.,  Cell.],  rpsvcM 
[Ptol.],  riv.  du  S.-E.  de  la  Germanie, 
auj.  IJer  Graan,  affl.  du  Danube. 

Grassa,  voy.  Graca. 

Gratis  mons,  Gnadenberg,  bourg  de  Baviè- 
re, dans  le  haut  Palatinat  (Rezatkreize). 

GRATLfi  poRTUs,  voy.  Franciscopolis. 

Gratianofolis  [Sidon.,  P.  Diac.],  anc. 
Cularo  [Cic,  Tab.  Peut.],  Clxaeowa, 
[Notit,  Imper.],  Curaro  [Geo.  Rav.J, 
CuLARUM  ex  finibus  Allobfigum  [Cic.], 
Accusiorum  Colonu,  Garnopole  [Gr. 
Chron.],  ville  des  Allobroges,  sur 
risara;  Grenoble,  anc.  capit.  duDau- 
phiné,  chef-lieu  du  dép.  de  l'Isère,  sur 
les  deux  rives  de  cette  rivière;  c'est  la 
patrie  de  Bavard,  Mably,  Hugues  de 
I.ionne,  Condillac  et  Barnave. 

La  bibliothèque  de  cette  Tille  est  d'une  très^teote 
importance  ;  son  musée  et  ses  collections  d*liistoire 
naturelle  sont  également  intéressants.  Son  andeoBe 
école  de  droit,  fondée  par  Jean  I«t,  tau  en  ISM, 
convertie  en  unlfersité  par  Ilumbert  II,  le  denrier 
dauphin;  elle  produisit  un  Jurisconsulte céMire, 
Guy  Pape,  né  à  St-Symphorien  dH)son,  mon  ta 
1476  ;  cette  université  fut  transférée  à  Valence  par 
liouis  XI  en  1454. 

M.  Gariel,  Téminent  conservateur  de  la  bibUothè- 
queet  des  musées  de  Grenoble,  a  bien  voulu  no» 
adresser  quelques  notes  intéressantes  et  sigaoes 
relativement  aux  origines  de  la  typographie  de 
cette  ville  illustre  ;  nous  les  donnons  presque  te 
extenso,  heureux  de  pouvoir  mettre  notre  respon- 
sabilité à  couvert  sous  un  patronage  dont  personne 
ne  contestera  Tautorité. 

Un  typographe  du  nom  d*£tienne  Foret,  dont  le 
nom  neugurequ*au  basd'un  seul  ouvrage,  appelé 
peut-être  de  Lyon  à  Grenoble  par  le  ptriement 
dauphinois,  publie  en  1490  un  livre  d*une  eiioessive 
rareté  (nous  ne  Tavons  pas  i  Paris,  et  Ton  n'en  a 
Jamais  cité  que  deux  exemplaires):  DiafllOlils 
GuiDONis  Pape.  Beloë,  dans  ses  AneaL  of  tUer, 
(tom.  V,  p.  S72),  a  cité  le  premier  cet  incunable 
important,  et  Colomb  de  Batines  le  décrit  dans  le 
3*  fascicule  du  tome  I«'  de  ses  Mélanges  reUU.  à 
VhUl.  littér.  du  Dauphiné  (p.  443).  Cest  un  vol. 
pet.  in-fol.  goth.  de  4dO  ff.  non  chiflirés,  i  94  lon- 
gues lignes  à  la  page  entière,  avec  sign.  de  A  k 
GGiiJ.  Plusieurs  des  cahiers  sont  irrégulierSj  et  la 
signaL  VU  est  siguée  par  erreur  VIU.  La  table  des 
matières  ne  porte  point  de  signaL 

Le  vol.  est  sans  titre  ni  faux  titre;  au  v*  du  pre- 
mier f.  dont  le  r*>  est  blanc,  on  trouve  PavertsMe- 
ment  de  Tauteur  ;  au  bas  du  ro  du  dernier  f.,  on 
lit:  Hoc  opus  dccisionû  excellenlissimi  parlamèti 
dalpft.  Wfuit  Gracianopoti  perStephanU  foretideo 
fauente.  \\  ante  ecclesiam  sanete  clore  impressum 
et  finitU  II  die  penultima  mens'  ApriUs,  AnnoDài 

MMO  II  CCCCULXXX. 

.L  .D.  .V. 

Ce  livre  est  cité  par  Nie.  Chorier,  dans  la  notice 

3u*il  consacre  à  Guy  l^ape,  eu  tête  de  l'édition  amen* 
ée  des  Décidions  de  ce  Jurisconsulte,  qu'il  donne  i 
Lyon  en  1092  ;  Niceron  en  parle  d'après  Gborier,  et 
Chauffcpié  d'après Mceron. 


585 


GRATIANOPOLITANUS  PAGUS. 


586 


SaiTint  l'ordre  adopté  par  Colomb  deBatines,  nous 
derons citer:  Statuta  iynodalia  noualepiscopatu» 
GrttitoufpolU,  p«i.  in-ft  gotlL  de  00  (L  non  chif.,  à 
Slkmcnes  lignes  k  la  page  entière,  avec  signatures 
intfgnlièreSiSans  titre  ni  indication  de  lieu  ou  d'an- 
née;  Pexeinplaire  de  la  biblioth.  de  Grenoble  porte 
celte  note  ms.  :  •  GratianopolU  par  Johannem  Be- 
WUtotomaçauem,  anno  149&  » 

Jean  BekM,  né  k  Ronen,  imprimeur  nomade  du 
IT*  iiède,  apparaît  k  Lausanne  en  1A9S,  en  1497  et 
llMkGeDèire,  et  en  1508  k  Valence  en  Daupbiné. 
GKDoble  le  vit  également  k  la  tête  d*un  établisse- 
■est  typographique  de  1A95  k  1A97.  Le  nom  de  cet 
iBprinear  se  trouTe  an  bas  d*un  MisMoie  ad  usum 
GrgtinopoHtantm  de  1407,  dont  voici  la  descrip- 
tJM:  io-ftk2  coL,  car.  gotti.  ronges  et  noirs,  for- 
mat M  IL  paginés  de  30  lig.  k  la  col.  entière  ; 
SigB.iiiU— «UiL 

Ao  r*  da  dernier  f.  on  lit,  impr.  en  ronge,  la 
MaKitotion  suiv.:  Bxptieit  MUmU  ad  usum 
wtk  &^ùmapoUtane  ïpreuU  GratianopoU  de 
wiâalo  reuerëdi  in  Xpo  prié  dffi  Lauritii  alamadi 
(fHacoft  s  priHcipU  GratUinopolitani  et  dflor^  qz 
et  mHuio  diete  eccUsU  (per)  iohOnè  Beloi,  ro- 
tkmÊfeU  Ulatorem  GratianopoUs,  De  anno  diU 
■ttntoiOLXXXXTU  (sic).  DU  xt  mèsismayi. 

HGirJel  nous  communique,  k  propos  du  x*  livre, 
ni  figure  tous  le  n«  IV,  dans  la  liste  de  Colomb  de 
àttiBM,  quelques  notes  intéressantes  et  qoi  nous 
OTÉlrnr  de  nature  k  modifier  Tordre  adopté  Jusqu'à 
prtent  dens  la  classification  des  incunables  dau- 
fhinoii;  on  en  Jugera: 

Uktrtatesper  iUuUrUsimos  jninefpes  delphi- 
mlfioumjes  detpidnaUhts  sutKUtU  coneesse\\ 
UMaqj  et  décréta  ab  eiidemprinetpibuê  nec  non 
mêfiifkiM  de^êOnatU  prmsUUou»  quotlgubema- 
ttra  dIeuHi  p  exeetium  detpMnaUm  (J  aenatU 
dÊM^,  Impema  Praneitei  Pichali  et  Barthoio- 
mdia^oUtiGratfonapolitarum  duium, 

Aa  bis  de  la  p.,  en  lettres  rouges  :  Vénales  haben- 
ttrIadMsmodi  HbeUi  GratianopoU  in  platea  mali 
mdtU  apud  Vraneiseum  piehatum  :  et  in  vice 
prlsmenli  apud  Bartholomeum  Bertoletum, 

tahkgotb.  k  2  col  de  k5  lig. 

Voici  ce  que  dit  II.  Gariel  :  «  Ce  folume  se  com- 
paie  de  trois  parties  que  Je  crois  imprimées  aux 
miidMcs  de  IW»,  1501  et  1508  ;  ces  trois  dates  cor- 
rcifoiMliot  k  ceDesdes  actes  les  plus  récents  de  cha- 
CMC  des  trois  parties.  Voici  sur  quoi  Je  fonde  ma 
prèMoption: 

•  La  pfemlère  partie  est  composée  de  LXxxTiJ  ff. 
(etaoo  85,  comme  le  dit  Bruoet),  plus  un  f.  blanc, 
me  tes  signatures  A-Liiil.  La  seconde  est  composée 
ènxTlJfL  plus  un  L  blanc,  sous  les  signatures 
»cciiQ.  Enfin  la  troisième  ne  comprend  que  deux 
tlBiMiclitffirés,signés  A. 

•Si  tel  deux  premières  parties  avaient  été  impri- 
■ffien  même  temps,  la  moitié  du  r*>  du  f.  87,  tout 
k  f*  et  un  feuillet  tout  entier  n'eussent  pas  été 
Uaéi  en  blanc,  et  le  l*r  f.  de  la  seconde  partie  eûi 
tf  continué  sous  la  suite  des  signatures  de  la 
praaiire,  c'est-k-dire  par  M,  tandis  qu'elles  reconi- 
■tacent  par  AA. 

•  La  taUe  qui  comprend  les  0  pp.  liminaires  ne 
cdaticnt  que  les  pièces  de  la  premia*e  partie  ;  si  tout 
fAi  été  imprimé  en  même  temps,  il  me  semble  évi- 
tet  fue  la  table  eAt  compris  l'mdication  des  pièces 
en  trois  parties.  Quant  au  titre,  il  a  dA  être  impri- 
■éurès  coQç,  surun  feuillet  primitivement  laissé 
et  banc,  car  d  indique  les  trois  parties. 

«  Ij  deuxième  partie,  comme  la  première,  est  ter- 
BUBCe  par  un  f.  olanc  ;  ce  qui  me  fait  croire  égale- 
■eit  que  la  troisième  partie  a  paru  postérieurement  ; 
eene  troisième  partie  manque  k  un  ceruin  nombre 
des  rares  exemplaires  connus  de  ces  Ljbertates. 

•  QnantkPicbaietBertolet,  ce  sont  deux  noms 
CMBUieHement  dauphinois  ;  mais  étaient-ils  tous 
tes  deux  imprimeurs,  ou  tous  les  deux  libraire  ou 
i^m  mnire  et  l'autre  imprimeur?  Celui-ci  aurait-il 
iauprimé  la  première  partie?  celni-lA  la   seconde 


ou  la  troisième  ?  Nul ,  m  Têiat ,  ne  saurait  le 
déterminer. 

a  Brunet  a  commis  une  erreur  grave  en  attribuant 
k  Pichat  et  Bertholet  l'impression  des  commentaires 
de  Guy  Pape  sur  les  Statuta  (1490)  ;  il  n'a  certaine- 
ment pas  eu  simultanément  sous  les  yeux  les  Uber- 
tates  et  les  Commentaria  (ce  dernier  rarissime),  car 
il  n'aurait  pas  dit  avec  autorité  :  Les  caractères  de 
ces  commentaires  sont  les  mêmes  que  ceux  de 
l'ouvrage  suivant  {les  libertates),  imprimé  k  Gre- 
noble (11-1812). 

•  Lettres  initiales,  lettres  courantes,  signes  pré- 
cédant les  alinéa,  tout  est  absolument  et  visible- 
ment dissemblable  dans  les  deux  ouvrages  ;  la  Justi- 
fication n'est  pas  la  même  ;  les  libertates  ont  (i5  li- 
gnes k  la  page,  les  Commentaires  n'en  ont  que  42 
et  elles  sont  beaucoup  plus  courtes.  Mais  il  va 
autre  chose  que  des  différences  typographiques  ;  il  y 
a  dans  la  dédicace  latine,  dont  Brunet  cite  les  pre- 
mières lignes,  deux  passages  significatiCs  :  Tandem 
rogatum  feci  M  (BgktrumJ  Heliam  Olivellum  hu- 
Jusce  nostre  universitatis  bibliopolam  constitu- 
tum  ut  opuseulum  hoc  sua  impensa  curaret  im- 

primendum accipe  igitur^  vir  optime  ac  près- 

tantissime  Jurisconsulte,  opuseulum  hoc  mee  erga 
teobservantiepignus  exiguumtui  favore  impres- 
sioni  mandatum  ac  Heliam  illum  bibUopotam  nos- 
trum  hoc  opus  tui  gratia  imprimendum  susci- 
pientem.,.  Devant  une  preuve  d'une  limpidité  aussi 
transparente,  réservons  donc  pour  Valence  et  poui* 
OliveUus  les  susdits  Commentaires.  » 

Nous  avons  k  citer  un  imprimeur,  auquel  les 
bibliophiles  doivent  l'un  des  plus  prédeux  Joyaux 
de  la  curiosité  :  c'est  Eonemond  ou  Anoemond  Ama- 
bert  (1523-1582). 

Voici  le  premier  livre  sorti  de  ses  presses  :  Statu- 
tum  delphinale  si  quis»,,  domini  Guidonis  Papœ.,. 
venundantur  Gratianopol'  in  offieina  Bonini  Bal- 
sarin,  commorant,  prope  parlamentum,  A  la  fin  : 
Impressû  Gratianopol'  eacpisis  hon,  viri  Anemôdi 
Amaberlt  Pet.  in-ft  de  IV,  82  ff.  chiff.,  plus  le  8«  f. 
de  la  signât  P.,  et  le  4«  et  dernier  f .  de  la  sign.  R. 
qui  ne  sont  pas  chiffrés,  sans  date,  mais  vraisembla- 
blement de  1523,  date  d'un  acte  de  François  1er,  j„. 
tercalédansle  volume.  «  Ce  volume,  dit  M.  Gariel, 
est  curieux  k  plus  d'un  titre;  il  est  chiffré  dans  la 
marge  du  bas  du  côté  opposé  k  la  signât;  le  recto  du 
ferf.  est  composé  avec  les  caract.  du  Mystère  de- 
St-Christofle;  le  reste  du  vol.  est  en  caract  du  mê- 
me genre,  mais  beaucoup  plus  petits.  Cest  en 
outre  le  premier  volume  dauphinois  qui ,  k  ma 
connaissance,  |>orte  simultanément  et  formellement 
l'indication  distincte  d'un  libraire  et  d'un  imprimeur.» 

Le  Mystère  de  St  Christofle  est  beaucoup  trop 
célèbre  pour  que  nous  ayons  k  nous  en  occuper. 

M.  Gariel  nous  donne  encore  le  titre  et  le  détail 
d'un  volume  non  cité  Jusqu'ici,  imprimé  en  1531  par 
A.  Amabert  ;  c'est  un  in-ft  de  18  ff.  intitulé  :  Statuta 
delphinalia  novissime  facta, . .  statvtz  dv  Davlphine  i 
nouvellement  faictz  par  la  suprême  court  du  par' 
lement  du^Daulphiné  et  translatés  de  latin  en  frù' 
roys...  Aubasduv*'duf.  14,  on  lit:  Imprimez  à 
Gre  II  noble  lanmil  cinq  cens  1]  trète  et  vng  le  vingt  \\ 
ettroysiesme  du  \[moys  de[\juùig.  Au  v«  du  f.  15, 
la  Jolie  marque  d'Amabert,  puis  deux  ff.  suppli- 
mentaires.  L^unique  exempl.  connu  de  ce  livn* 
appartient  k  un  amateur  tUstingué  du  Dauphins 
M.  Chaper. 

Grenoble  est  comprise,  par  les  arrêts  du  conseil  du 
21  Juillet  1704  et  du  31  mars  1739,  parmi  les  villes 
qui  sont  autorisées  k  conserver  quatre  imprimeurs, 
et  le  rapport  faitk  M.  dcSartinesenl704  nous  donne 
les  noms  des  typograplies  en  exercice  k  cette  épo- 
que ;  ce  sont  :  André  Girond,  pourvu  en  1745,  a  suc- 
cédé k  son  père  et  k  son  aïeul  (3  presses)  ;  Andri* 
Arnaud,  1745  (3  presses)  ;  Joseph  Guchet,  qui  rem- 
place Mathieu  Petit  en  1748  (3  presses)  ;  enfin  ly 
veuve  d'André  Faure,  imprimeur  du  Roy,  qui  suc- 
cède à  son  mari  en  1753  et  exploite  4  presses. 

(iRATIANOPOLlTANUS  PAGUS,    GrASIVODANCM  , 


587 


GRATICULA.  -  GRODISCUM. 


le  Gramvaudan,  anc.  district  firançais^ 
comprenant  le  bassin  de  Tlsère;  compris 
auj.  dans  le  dép.  de  l'Isère. 

Graticula,  Laurentu  (S.)  EccLESiA^  San- 
Lorenzo,  \illage  des  Etats  du  Pape 
(délég.  de  Viterbe). 

Graudencium  [Cell.,  Zeiler],  Grudentia^ 
(jraudenz,  ville  de  Prusse^  dans  la  rég. 
de  Marienwerder. 

Grava,  la  Grave,  petite  ville  du  Langue- 
doc (Tarn).  =  Grave-en-Oysam,  bourg 
de  Fr.  (Hautes- Alpes). 

Gravelina  [Zeiler],  Graveningas  [Cart.J, 
Graveunga  [Guil.  BritoJ,  Gr^velingu 
[Cell.],  Gravelignes,  Gravelingen,  Grave- 
Unes,  ville  forte  de  Fr.  (Nord),  fondée  au 
xu®  siècle. 

Gravëscenda,  Gravesenda,  Gravesendy 
ville  du  comté  de  Kent,  en  Angle- 
terre, sur  la  Tamise. 

The  History  ofthe  incorporated  Town  and  PO' 
rishes  of  Gravesend  and  Millon  in  the  County  of 
Kent^  bg  Robert  Pocock,  Gravesend,  1797,  in-4, 
serait,  suivant  M.  Cotton,  le  premier  livre  imprimé 
dans  cette  viilc. 

Gravia  [Zeil.],  Gravita,  Grave,  ville  forte 
de  Hollande  (Brabant  septentrional). 

Voici  un  livre  qui  nous  permet  de  faire  remonter 
l'imprimerie  dans  cette  ville  à  Tannée  1045,  ce  qui 
confirme  Tassertion  de  Falkensiein:  Malachiœ  S, 
ArcMepiscopi  DunensU  in  iiybernia,  propheiia  de 
$ummi$  pontiflcibus  futuris  temporibiis  aecuturis, 
Latine  et  BetgiccGny'ix,  l6Uby  ïn-t*.  (Gat.  Heinsius). 

GRAviAc.KfTab.  Peut.j,  localité  de  laNori- 
qiic,  auj.,3uiv.  Muchar, 3furati,  et  suiv. 
Mannert,  Predlit,  bourg  entre  Salzburg 
et  la  Styrie,  dans  la  haute  Autriche. 

(iRAViNUM  [Tab.  Pcut.J,  station  de  la 
Gaule,  que  d'Anville  et  Reichard  pla- 
cent au  village  deGranville-mr-Ry,  com- 
mune de  Normandie  (Seine-Inférieure). 

riHAVloNARllTM  ,  rpauïovapicv  [Ptol.],  ville 
des  Catti  dans  la  Germanie,  que  plu- 
sieurs géographes  placent  entre  Kis^ 
singen  et  Briickenau,  dans  la  Moyenne- 
Franconie,  et  dans  laquelle  d^autres 
voient  Bflm/>er^. 

Gravisc.e  [Liv.,  Mcla|,  rpauioîtai  [Ptol.J, 
Gravisca  [Frontin.],  ville  d'Etnirie; 
serait  auj.  Cometo  (voy.  Castkl'm  novkm 
AD  Martam),  mais  bien  plutôt  Ererno  di 
St-Agostino,  bourg  prèsCivita-Vecchia. 

Grenrergia,  Ginmbergcn,  bourg  de  Belgi- 
que [Graësse]. 

Grenovicum,  vov.  Gronaux'm. 

(iRKSTANiuM,  Grestelnum,  Gi'estain,  bourg 
(le  Normandie  ((Calvados)  ;  anc.  abb.  de 
St-Benuît. 

GRKiXIACUM,    (iRI.VXIACIM,     (rHijnaH,      pet. 

\ille  de  Fr.  ^Drome). 


Un  établissement  typognphiqne  fonctiofinh 
dans  cette  localité,  en  1750,  dit  H.  Gotton  ;  il  non 
tendrait]  un  titre  k  r^ppoi  de  cette  afsertion. 

Grihma  [Cell.,  Zeiler],  Grimma,  ville  da 
cercle  de  Leipzig,  dans  la  Saxe-Royale. 

Nous  pouvons  Ciire  remonter  Pimprlmerte  dm 
cette  localité  à  l'année  lOM  t  Joamita  Prtdaki 
Maijeri  ChriMostomut  lutheranvê  .  OrtMotm 
veritatiSf  advertuâ  décréta  comeUÛ  THéÊmikâp 
aseeesor  Georgii  Haidelbergert  LoUoUietf  Càrùoê- 
tomo  VfxpiMtœ  i  dSametro  appotUia,  GriniDa, 
1080,  in-4.  {Cat,  libr,  noviiêime  impren,,  Abu. 
apud  lanssonio-ViTvsbergiot,  lOM,  in-4.)  Li  JiM. 
Saxonica  de  Stravius  nous  indique  im  aliei  gnni 
nombre  de  livres  imprimés  dans  cette  ville  an  com- 
mencement  du  zviii«  siècle,  mais  ancan  ne  nom 
donne  de  nom  d'imprimeor. 

Grihus,  Grimmy  Grimmen,  ville  de  la  rég. 
deStralsund  (Prusse). 

Grinario  [Tab.  Peut.],  Grùningen,  sur 
l'Ënz,  ou  Nnrtingen,  bourg  da  Wur- 
temberg (Schwarzwald). 

Grinnes  [Tac,  Tab.  Peut],  ville  de  ille 
des  Bataves,  auj.,  selon  Cell.,  AAoïeii, 
bourg  de  Hollande  (Bommeier-Waard). 

Grtpeswolda  [  Cluv.  ] ,  Grtpbiswiu»a 
[Luen.,  Fabrit.].  Gripswaldu  [Clav.j, 
ureif^walde,  Grypswaide,  ville  de  la  rég. 
de  Stralsund,en  Prusse  (PoméraDie). 

Oue  Tille,  qui  fut  donnée  A  le  Soède  par  le  Hiitf 
de  Westphalie,  n'appartient  à  la  Proue  que  dctoii 
1720  ;  riinprimerie  paraît  remonter  A  Pnnée  uMt 


firroée  par  nos  recherches  dans  les  vieoz  eatalofKs 
allemands,  qui  nous  donnent  comme  on  des  pif- 
miers  ouvrages  sortis  de'ses  presses  :  Jf .  Jmtètm 
Finno,  pcutor  ecclestœ  AboentU.   Catitkmu  |pir 
episcoporum  veterum  in  inelyto  Regno  Sveéki, 
prœsertim  Magno  Dueatu  Pintandke  uturfete, 
scrmone  latino  eà  noti»  muMieaUbw^   operm  d 
impensis  Thcod,  Pétri  Rutha,  viri  noMUf  il^yt» 
densis.  Grypliiswaldic,  typis  Perberianis,  an.  IStt       ] 
in -8,  réimûr.  à  Rostoch  en  1025.  j 

Et  l'année  suivante:  Cateehexiâ doctrine CMdXi' 
nos  in  vsum  seholarum  Pameraniœ,  Griph|fH^ 
diaï,  typis  Fcrbvrianis,  158S,  in-«.  (/.  Sekiff^ 
Suecia  lAterataet  Cat.  WUler,) 

(iRisoxiA,  Grisonum  pagus  [Simler],  Gwso- 
m:m  Ligje  TRES,  Rn.enA  superior  ICel* 
lar.],  le  canton  suisse  des  Grisons,  èrw- 
hùnden,  au  N.  du  Tyrol. 

GuissiA  IJomand.],  Gresia  [Geo.  RatJ* 
fleuve  de  Dacie,  auj.  le  Kùtôsz,  riv.  éf 
la  Hongrie. 

Grissoviitm,  Grissau,  bourg  de  Silésjf 
(rég.  de  Liegnitz)  ;  anc.  moDasL  «^ 
(iîteaux. 

(HioDisr.iiM,  Grodzisko,  ville  de  Pro^ 
dans  le  çrandHduché  de  Poscn  (oppi* 
dum  majoris  Poloniae  in  MaSinv* 
Posnaniensi). 

Wengerscius  signale  la  prospérité  de  régliK  éns^ 
K(^li(mc  établie  dans  cette  ville  au  Xfi*  siècle,  rtd* 
ri'taDlissement  typographique  qu*Mle  y  avait  IboM' 
Kramni  Glicineri  comment.  Poton,  in  epitt»  P^ 
nd  PhUemonem,  Gmdisci.  1572,  in-A.  Cet  écrirai" 


389 


GRODNA.  —  GUARDISTALLUM. 


590 


ènit  de  Fraiid6rt-Mir-l*0der,  et  il  y  fUsatt  anté- 
ricureoieiit  imprimer  tes  oufrages. 

Melckior  Neringk,  imprimeur  de  Posen,  trans- 
■ora  MS  preiacs  àGrodxisko  en  1580  et  1581  :  Jac, 
jifkiMMiifn  jpofigfa  aâpertUM  Hieronymum  Po- 
woémêkl  poL,  ïstt,  ~  Brasmi  Giicxneri  odpor 
M  oé^omliéj  Kweêify  iektoryeh,  in-a  •  et  du 
■lâe  I  Ciiromieon  tUœ  J.'C.  ex  quatuor  evange- 
tUtit,  iii-4,  et  CkroHlamEutroi^  poUmice  transta- 
lni.lSM«iiK». 

Alifiide  cette  même  amiée,  Neringic  transfère 
tMétabUMement  à  Tbom. 

Giomcâ^  Grodno,  ville  de  Russie^  chet- 
lien  dja  gouvernement  qui  en  porte  le 
Dom,  sur  le  Niémen. 

Let  Jolf^  qui  j  poaaédaient  une  jyn^l^ogoe,  y 
MaBirent  one  imprimerie,  oti  quelques  livres 
héftrenx  ftirent  publiés  de  1750  k  1705. 

Gbœningà  [Cell.^  Bert.]yGRONiNGA  [Cell.j, 
Grœnmgeny  Groningue,  ville  de  Hol- 
lande, chef-lieu  de  la  province  du 
même  nom;  université  fondée  en 
1614. 


Llaprimerie  préeéda  dans  cette  fille  des 
pMviBKt-Iliiies  la  fondation  de  l'aniTertité  ;  cPest 
i  fMBée  latS  qiK  nous  pouTons  la  faire  re- 
MBlert  VHo  Émmbu  de  oriçine  et  antiquita- 
tÊm  frMonoR  contra  SuffrUtum  Petrum  et 
Mm,  FMnmeriuM,  Groniogc,  1005,  iii-8.  (CaL 
Gribot,  BakBe  et  Heinsios.)  Cette  histoire  de  la 
rrin,  IMte  à  m  |K>int  de  Tues  érienz,  et  pour  réfu- 
Krlaeanles  ibaardesde  Pierre  Syffinoet  (Petr.  Suf- 
Iriim),  tat  SDavent  réimprimée  ;  la  première  édi- 
te tfait  été  doooéeà  Franecker,  apod  .Egidium  Aa* 
i,  en  1500;  et  ce  Radcus  fût,  croyons-nous,  teale- 
t  le  premier  imprimeur  de  Groningue  ;  en  1007,  il 
dans  cette  dernière  ville,  une  nouvelle  édi- 
te et  rhistoire  de  Prise  d*Emmius,  in-8  (Vogt, 
CêlêHiàr,  rar.,  p.  250). 

Tooi  les  ouvrages  de  ce  savant  hollandais  furent 
décalés  dans  aa  viUe  natale;  en  1019  son  :  Opus 
danmologleum  nontm  pturiàue  partUnu  eorutans^ 
ot  poblié  c  Groningœ,  excudebat  Jo.  Sassius, 
«stfttiijJSIxevfrfoncmB,  in-foL.  Quelques  exem- 
j/bim  08t  un  tÀppemUx  Genealoçira,  publié 
ifcc  la  naéme  souscription  l'année  suivante. 

Bafin  en  1752  on  publia  in<4,à  Groningue  :  Ubtfo^ 
tàiEmmU,  vùri  oum  tonge  ceUberrimi,  hiÊtoria 
mttritetiq)ori»„.oina  potthumum,  diuaesidera- 
tm;iuiHC  primumex  Mu,  vutgatum, 

Giiorâicum^  Ghonvicum  [Gamdcn],  Gre- 
iioYicuM,  Greenwich,  ville  du  comté  de 
Kent,  sur  la  Tamise  (Angleterre);  célè- 
bre observatoire,  fondé  par  Charles  II, 
et  par  leouel  les  Anglais  font  passer 
leur  mérioien. 

On  volume  exécuté  pendant  le  règne  de  Marie  la 
Snglante  est  souKrit  an  nom  de  cette   ville  :  A 
hikful  Admonition  of  a  certain  true  pastor  or 
jMpftffe,  eent  inio  the  Gtrmanee  at  such  time  ai 
tmein  créai  Prince»  went  about  to  bryng  AUe- 
asitefo  GermanUf  and  to  restore   the  Papacy» 
tke  Kimgdom  of  Àntiehrttt,  New  tranxlated  into 
iBffif*,  with  a  préface  of  M,  PMltp  Metancthon. 
A  la  te  (sign.  K.  lU),  on  lit  :  Imprynted  at  Green- 
bit  Conrade  Freeman,   in    the    montli   of 
1550,  in-0.  A  la  fin  de  ce  rarissime  et  très- 
traité  est  une  prière  ;  •Tobe  said  of  ait 
trne  CkriMtians  agaUtst  the  Pope,  and   al    the 
Mnanles  ofChriet  and  hys  Gotpel,  ■  qui  fut  réim- 
priaaée  dans  le  «  Morgan'e  Phœnix  Britannicus,  • 
p.  05.  > 

DibdiD,  dans  son  édition  de  Jos.  Araes,  fait  men- 
tion dTnn  aempUire  de  ce  traité,  qu'il  dit  imprimé 


Mnrl55 

arienx 


par  R.  Keie.  M.  Cotion  dit  qu'il  porte  tous  les  carac- 
tères de  la  typographie  suisse  ou  allemande,  et  nous 
croyons  qu'il  a  dû  être  exécuté  à  Witteberg  par 
Nicholas  Dorchaster  ou  Dorcaster,  llmprimeur  des 

I protestants  anglais,  qui  avait  pu  établir  des  presses 
Ibres  à  l'ombre  de  la  protection«du  protestantisme 
allemand,  dans  la  ville  de  Luther. 

Nous  ne  pensons  pas  que  l'on  puisse  fkire  remon- 
ter l'imprimerie  à  Greenwich  au-drlk  du  xix*  siècle. 

Groningensis  Provincu  [Cluv.j,  Grœnen- 
GENsis  Ager  [Cell.],  la  prcmnce  de  Gro- 
ningue, en  Hollande. 

Grossum  Boscum,  Grosbois  ;  pliisieurs  loca- 
lités, villages  ou  monastères^  de  ce 
nom  en  France. 

Grotgavia,  Grottkttu,  ville  de  la  Silésie 
Prussienne,  delarég.  d'Oppeln. 

Gruarh  poRTUs,Porto  GrvLOTO,  ville  du  Frioul 
Vénitien  (prov.  d'Udine). 

Grudh  [Gœs.],  peuple  de  la  Gaule  Belgi- 
que ;  habitait  la  Terre  de  Groude^  dans 
la  Flandre  Occidentale. 

Grudium,  Groéde,  Groude,  seigneurie  et 
château  près  de  Bruges. 

Grderia.  Griers,  Greiers,  Gruyère,  pet. 
ville  de  Suisse,  dans  le  canton  de  Fri- 
bourg. 

Grom£Ntum  [Liv.,  Plin.,  Tab.  Peut.],  Tpoo- 
U4VT0V  [Strab.,  Ptol.],  Grumention  [Geo. 
Rav.],  sur  la  voie  de  Beneventum  à 
Heraclea,  au  confluent  du  Sauro  et  de 
TAgri,  t7  Palazzo,  bourg  napolitain  de 
la  Basilicate. 

Grunum,  Gron,  bourg  de  Suisse  (cant.  des 
Grisons). 

Grussuis,  Greua?,  commune  de  Fr.  (Meuse). 

Grypeswaldia,  voy.  Gripeswolda. 

Grypu^um  [Bulling.J,  Greifensee,  ville  d«î 
Suisse,  sur  le  lac  du  même  nom,  dans 
le  canton  de  Zurich. 

Gryphiberga^  Greiffenberg,  ville  de  Prusse, 
dans  la  reg.  de  Stettin. 

Gryzeuum,  Gréouls,  Gréoux,  bourg  de 
Provence  (Basses-Alpes). 

GUADALA}CARA,  VOy.  ARRIACA. 

Voici,  d'après  Antonio,  le  titre  exact  du  livre  quo 
nous  avons  cité:  D.  tfligo  Lopez  de  Mendoza  (Du\ 
IV  del  Infontado,  V.  Vero  Marchio  de  Santillaua). 
Mémorial  de  las  cosas  notables.  Guadalaxara,  edi- 
tum  typis  Pétri  de  Robles  et  Frandsci  de  Cormel- 
las,  1564,  in-fol.  Le  privilège  est  donné  pour  20  aas 
à  l'éditeur,  à  la  conaition  que  le  volume  ne  pourrait 
être  vendu  plus  de  8  réaux. 

GuALACRA  [Ann.  Prud.  Trec.].  Valacriaiks. 
[Luen.],  Walacra  [Guicc.t,  ile  de  Wal- 
cheren,  à  la  Hollande  (Zeeland). 

GuARDisTALLUM,  Gdadistallum  [Guicciard.], 
Guastalla,  ville  d'Italie  (dans  l'anc. 
duché  de  Parme). 


591 


GUARIACUM.  —  GUNTIA. 


59) 


Atlante,  tragi-comiea  aUegorica  favola,  eon  gli 
intermedi  tUl  tignor  Giacomo  GuiaottU  Goastalla, 
1626,  in.12. 

A  la  fin  do  xvii«  siècle,  rimprimear  grend-dacal 
s'appelait  U  Giavatxi. 

GuARiACLM,  Guerres,  commuDe  de  Nor- 
mandie (Scine-lnférieure). 

GUARMATIA,  YOy.  YORMATIA. 

GuATEGissDM,  Wcggis,  bourg  de  Suisse, 
sur  le  lac  de  Luceme  [Graësse]. 

GuBENA,  Guben,  ville  de  Prusse,  en  Lu- 
sace  (rég.  de  Francf.  sur  TOder). 

La  BUfl,  Saxon,  deStmvias  noos  donne  Pindica- 
tion  de  plusieurs  ouTrages  imprimés  dans  cette 
ville:  Jo.  Caspartê  Croni,  Caniorti  MoikauienMis, 
decus  exhniwn  MoêkavUt^  tive  Besckreibung  der 
Siadt  Moêkau,  Guben,  1666,  in^. 

Un  livre  antérieur,  publié  sans  nom  de  lieu,  doit 
avoir  été  imprimé  dans  cette  ville  :  P/ki/fppt  Jaeotft 
Titii  oratio  VatedUtoria  de  LaméUmê  Gubenœ, 
(Gubenc),  166S,  in-4. 

Citons  encore  :  Cttriitoph.  Petrœi  T/mritulmn 
preeationum;  5,1  et  B  voeibus,  Gubenc,  1669, 
in-A  (CaL  Eliev.,  1681,  p.  SS2). 

GuBERNi  [Plin.],  GuGERNi  [Tacit.],  peuple 
de  la  Germanie  infér.,  dépendant  de 
la  nation  des  Sicambri^  occupait  partie 
de  la  province  prussienne  de  Cléves- 
Berg. 

GuBERNULA,  Govemolo,  bourg  de  la  Véné- 

tie  (Graêsse). 

GuDius,  Guàden-Aa,  riv.  du  Danemark 
(Jutland). 

GuELDRiA,  voy.  Geldria. 

Gdelferbytum  [Zeiler,  Cell.],  Guerpherby- 
TUM  [Luen.],  Luhi  Vadum,  Wolfenbut- 

TELA,  WOLFERBYTUM,  WUELFERBmJM,  Woi- 

fenbùttel,  ville   du  duché   de    Bruns- 
wick. 

Cette  ville  possède  Tune  dos  bibliothèques  les  phis 
précieuses  et  les  plus  riches  de  TEvrope  ;  Lessing  en 
fut  bibliothécaire,  le  duc  Auguste  de  Brunswick  en 
avait  été  fondatem*,  en  16%ft,  et  Pun  de  ses  biblio- 
thécaires, le  conseiller  aulique  Jacq.  Burckhard, 
éleva  k  la  mémoire  de  ce  prince  et  A  la  glorifica- 
tion du  magnifique  établissement  quUl  dirigeait  un 
véritable  monument  en  publiant  :  Historia 
tiblioth,  Auguitœ,  quœ  Wolffentfutteli  est,  duoinu 
tibris  comprehensa,.,  aecedunt  ftgurœ  et  indieeM. 
Lipsic,  typis  Breitkopfianis  (1744),  2  parties  en 
un  vol.  in-4  ;  ce  beau  volume  fut  publié  en  commé- 
moration du  premier  centenaire  de  cette  admirable 
collection. 

LMmprimerie  remonte  k  l*ahnée  IMl,  au  dire  de 
Falkenstein  et  de  Cotton.  Bien  que  nous  connaissions 
un  assez  grand  nombre  d'ouvrages  imprimés  dans 
cette  ville  au  ivi»  siècle,  il  nous  est  impossible  de 
porter  IMmprlmerie  aussi  haut.  La  polémique  entre 
l'électeur  Jean-Frédéric  de  Saxe,  Philippe,  landgrave 
de  Hessc,  et  Henrv  le  Jeune,  duc  de  Brunswick,  en 
1589,  donna  efléctivemeni  lien  k  la  publication  de 
nombreuses  brochures,  dont  Stmvius  donne  le 
détail,  dans  la  Bibt,  Saxonica,  mais  sans  en  indiquer 
le  lifu  d'impression  ;  toutes  turent  reproduites  dans 
le  livre  de  Frédéric  Hortieders  (Francf.,  1617,  in-foL), 
mais  sans  aucun  détail  bibliographUpie. 

Ce  n'est  que  de  l'année  1570  que  nous  pouvons 
dater  avec  certitude  rintrodoction  de  la  typographie 
A  Wolfienbuttel:  Berieht  GrUndlicher  van  Chris- 


tlieher  Einigkeit  der  theologen  Augep.  Confeukm  in 
Ober-und  Nieder-Sackêen,  Wolfenb.,  1570,  in-4. 
(Liber  rarus  et  memorabilis,  Vogt.) 

Gderanda,  voy.  Auba  Quiriaca. 

GuERCHiA,  to  Guerche,  ville  de  Fr.  (Ille-et- 
Vilaine).  —  La  GwBrche,  bourg  du  Bernr 

(Cher).  ' 

GuERETUM,  voy.  Garactum. 

GcERicA,  la  Guierche,  la  Guerche,  bourg 
de  Fr.  (Indre-et-Loire);  titre  de  vicom- 
te et  anc.  château  sur  la  Creuse. 

GuESPiA,  la  Giiépie,  bourg  du  Languedoc 

(Tarn). 

GuESTPALiA,  Westphalu  |GeU,],  Westfa- 
UA  [Cluv.],  WrrEFALE  [Egmh.  Chr.J, 
Wes^halen,  la  WestphaUe^  province  do 
royaume  de  Prusse. 

Gugerni,  voy.  Gurerni. 

Guieriaico  vTLLky  Givarkds ,  commune 
près  Montluçon  (Allier). 

GuiUELMosTADicif,  WUhdmUodt,  WtOem- 
stadt,  ville  de  Hollande  (Brabint^p- 
tentr.). 

Guimaranch,  Gmmaraneiy  bourg  du  Porto- 
gai  (intra  Duero  e  Minho). 

buiNf,  GisN£,  GuisNf,  Gmtnes,  Gu6fie$, 
ville  de  Fr.  (Pas-de-Clalais). 

GUINTONIUM.VOV.  ViNCONlA. 

GuiSLA,  GuisiuM  Castrum,  GusGiA,  Gvise, 
petite  ville  forte  de  Fr.  (Aisne),  sur 
l'Oise;  anc.  titre  de  comté,  érigé  en' 
duché-pairie,  en  1528. 

GuissuNUM,  GuicHu,  la  Guiche,  commune 
de  Fr.  (Saône-et-Loire)  ;  anc.  château 
du  Maçonnais,  d'où  sort  la  famille  do 
la  Guiche  (1340). 

GuiSTRiuM,  Aquistrle,  GuUreSy  bourg  dr 
Fr.  (Gironde)  ;  anc.  abb.  de  Bénéd. 

Gl'ivia,  Guiers,  riv.  du  Dauphiué,  afO.  de 
risère  ;  se  divise  en  Guiers  mort,  et 
Guiers  vif, 

GvuA,  JuGiLA,  Geule,  fl.  des  Pays-Bas  ;  se 
jette  à  la  mer  près  d*Ostende. 

GUMMICASTRITM,    VOy.  ViNCONIA. 
GUNDOVILLA,    GODINGOVILLA,  GUNDULR  VILLA 

[Du  Gange],  GondanvUle,  GcndrecUle, 
commune  de  Lorraine  (Meurthe),  anc. 
résidence  et  palais  carlovingiens , 
(St-GundulfSis,  St-Gondom). 

GUNDULFI  CURIA,  GUNDULFOCURTIS,  GOSDRE- 

cuRTiuM,  GoNDRicoRT,  GondrecouTt,  com- 
mune de  Fr.  (Meuse);  anc.  abb.  de 
Prémontré. 

GlNTIA  [It.  Ant.),  GUNTIUMVILIJ^,  GUNTIOXIS 


593 


GURCA.  —  GYTHIUM. 


594 


Castellum,  Ober-Gùnzburg,  ville  de 
Bavière^  au  conflaent  du  Gûnz  (Guntia 
FL.)  et  du  Danube. 

GuBCA^  CoKcoRAS,  Ic  Gwrky  riv.  d'IUyrie  ; 
se  jette  près  de  Laybach  dans  la  Save. 

GuRGouNUify  voy.  Gargogilum. 
Gdrtiana  pt.  Ant.],  voy.CuRTA. 

Gcruus  N0YA9  FoupouXiç  vta  [Ptol.L  localité 
de  Vile  de  Sardaigne  entre  Caralis  et 
Nora;  auj.,  suiv.  Reicbard^  Orroli. 

Gusa,  Gusia  rciuvj,  Gcss,  Ter-G(B8,  ville 
deTUe  Sûclbevelandy  dans  la  prov.  hol- 
landaise Zeeland. 

GrssANvnxA,  Gunzanjb  Villa,  GomsainvUlef 
commune  de  Fr.  (Seine-et-Oise)  ;  (Pe- 
ints GustainmIkBus,  commentateur  de 
Si  Grégoire). 

Gosniovniii,  Gdstrovu.  Gustrow,  ville  du 
ç«od-dnché  de  Mecidembourg-Scbwe- 
rin,  sur  le  Nebel. 

Llmprimerie  nous  paraît  ranoater  dans  cette 
rflle  amenTirou  de  ruinée  1580  ;  roici  le  plui  an- 
dn  Ihve  que  noos  rencontrions  ;  nous  ne  connais- 
aons  pasce  Tolnme,  mais  le  titre  nons  en  est  fourni  à 
la  Ma  par  te  raC  Willèr  d'Aogsboorg  (Francf.,  1592, 
p.  11),  tlpÊTltCûtoL  lÀàrorwn  qM09  Henning»  Gro- 
jtes  Ltfàm  tMU  gmmpittuê  im/nimi  rwaWf ,  p.  2)  : 
JtKértm  Ctdkkaéœtritta  de  peeeaio  originali  quœs- 
tiomUm»  orikoéoxlê  èrevUer  UUntrataf  Gustrovii, 
IS82,in-4.Ge  rareirolame  ne  fut  pas  imprimé  par 
les  soins  dfHenninss  Grosins,  «  aed  ab  aîio  MMUh 
pote  ptrwuitavit  ;  eodem  tamen  jfrecio  eum  iUU, 
firi^psliis  impenaiB  mut  impresMi  vendUur,  9 

L'année  suitanie  nons  trouTons  un  ouvrage  alle- 


mand du  même  anteur  :  Andreœ  Cetiehii  hauptar- 
tiekel  Chriitlieher  Letnr,  naeh  ordnung  den  eatt' 
ehisms,  Gustrow,  1585,  in-fol.;  et  encore  :  An- 
dreœ RUMi  Postula,  MMT  die  Euangelien  durehi 
çantze  Jahr,  an  wntagen  tout  gewOhnliehen  fes- 
ten^  neben  dan  passionaL.,  Gustrow,  1585,  in-8. 

Gymn/epedium,  Frauenfeld,  ville  de  Suisse, 
chef-lieu  du  canton  de  ThiTgovie. 

GuTTALus  FL.  [Plin.l,  Pregela,  te  Pregel, 
fl.  de  la  Prusse  Orientale. 

GuTTONEs,  voy,  GOTHI. 

Gyardsins.  [Tac,  Petr.],  Gyara  [Juven.|, 
Gyaros  [Cic],  rûctfoç  [Strab.],  île  de  la 
mer  Aùgée,  auj.  Chiura  ou  Jura  dans 
TArchipel. 

Gymnesle  INS.,  voy.  Baléares. 

Gyrœsene,  localité  des  Oretani,  dans  la 
Tarracon.,  auj.  Guisana,  suiv.  Reichard 
(ropt<Toivo(,Plut.  Sertor.). 

Gyrton,  Gyrtona  [Liv.,  Plin.,  Mêla],  IW 
Ttiv,  rof««èvTfi  FHom.,  PtoL],  ville  de  la 
Thessalie  (Pelasgiotis) ,  dont  les  ruines 
subsistent  près  de  Taiari,  dans  le 
pachalick  de  Larissa  [Leake]. 

GYTHANiE,  ville  du  N.-E.  de  la  Thesprotie, 
aui.  Delfino,  Dekmia,  dans  la  haute 
Albanie. 

Gythium  [Mêla, Plin.,  Liv.],  rûôwv  [Strab., 
Ptol.,  etc.],  ville  de  la  côte  E.  du  Sinus 
Laconicus,  auj.  PaléopoH,  dans  TAtti- 
que  [Leake,  Boblaye]. 


Habala,  Habola,  Havd,  riv.  de  Prusse, 
affl.  de  l'Elbe. 

Habitaculum  Marle,  Mariboef  chef-lieu  des 
ilesLaaland,  au  Danemark  ;  ruines  d*un 
couvent  de  nonnes  placé  sous  Tinvoca- 
tion  de  Ste  Brigitte. 

Habitanum,  Bisingham,  bourg  d'Angle- 
terre (Cumberland). 

Habsburgum  [Luen.,  ZeilerJ,  Habesburgum, 
Habsburg,  anc.  château  ou  burg  du 
canton  d'Argovie  en  Suisse,  sur  le 
Walpelsberg^  c'est  le  berceau  de  la 
famille  impériale  d'Allemagne  ;  Rodo- 
phe  de  Habsburg  fut  élu  premier 
empereur  en  1273. 

Hactara,  ville  des  Oretani,  dans  la  Tar- 
raconaise,  suiv.  Reichard;estauj.  Cas^ 
tnl,  dans  le  roy.  de  Grenade. 

Hadeua  ICluv.,  Cell.],  Hadaloha  [Ann. 
tlnliara.L  Hadulla,  Adaloha,  Hadeln, 
district  du  Hanovre,  compris  dans  la 
préfect.  de  Stade. 

Hademarum,  Uadamar,  pet.  ville  du  duché 
de  Nassau,  sur  TElz. 

Imprimerie  en  1800  [Falkenstein] . 

Haderslebia.  Hadersleveny  pet.  ville  du 
Danemark,  à  7  milles  de  Flensburg 
(Sleswig). 

Imprimerie  en  17M,  suIt.  Falkenstein  ;  M.  Ter- 
naux  cite  :  Gutfetd.  Oraiton  funèbre  du  rai  Fré- 
déric V  (en  danois).  IladersleTen,  1700,  in-4. 

Hadina  FBuchanan],  Hadintona,  Hadding- 
ton,  cnef-lieu  du  comté  d'East-Lothian, 
en  Ecosse,  sur  le  Tyne. 


Hadoik)us,  HiEDOPous,  Hjediopolis.  Hjoh- 
coLus,  Kitzbichl,  KUzbùhel,  YiUe  du 
Tyrol,  dans  le  cercle  du  Haat-Imithal. 

L'imprimerie  existe  danf  cttie  vQle  an  àOm  Ai 
iyii«  siècle:  iVfeinvtf  tlUUnifevan  den  DiffMl  Bi- 
dopoli,  1011,  in-8. 

Hadranus  fl.^  'A^pavo(  [Steph.],  l'AcHaiio, 
riv.  de  Sicile  [Mannert]. 

Hadru  [Sil.  Ital.,  Plin.J,  i  ^^cucvêiv  «oXi; 
[Strab.],  Adru,  A<r», ville  de V Abruue- 
Ultér.  1  ,  province  napolitaine  du 
royaume  d'Italie  (désignée  mal  à  pro- 
pos sous  le  nom  d'Altri ,  voy .  Adru); 

Hadru,  voy.  Adruticum  Mare. 

Hadruni  Forum,  voy.  Forum  Adriaki. 

Hadrunopolis  [Tab.  Peut.|^  *^^pt«voôiroXi; 
[Procop.],  ville  de  riFlyrie  grecque,  au 
pied  des  monts  Ceraunii,  auj.  Edernài, 
suiv.  Reichard,  et,  suiv.  Leake,  en  mi- 
nes auprès  de  Libokhovo,  sur  le  DhryDO. 

Hadrianopous,  voy.  Aorianopous. 

HiEBUDES  Ins.,  voy.  Ebudes. 

H^Dicoujs,  voy,  Hadopous. 

HiEMi  EXTREMA,  Eminéh  Bcroun,  promon- 
toire de  la  mer  Noire,  qui  termine  la 
chaîne  des  Balkans. 

HiEMiMONs,  HiEMiMONTus,  anc.  prof.  de 
Thrace,  auj.  comprise  dans  la  Rou- 
mélie. 

HjEmonu,  voy.  Thessalu. 

H^MUs  MONs  [Plin.,  Tac,  Ovid.  etc.], 
à  AîfAOi;  [Herod.,  Thuc,  Strab.],  t4  kl^ 


397 


HAFNU.  —  HAGANOA. 


598 


î^  [Stepb.  B.]^  la  chaîne  des  Balkans 
ou  Tschenqje  (en  turc  :  Eminéh-Dagh)  ; 
s'étend  dans  l'Europe  mérid.,  des 
Alpes  Noriques  à  la  mer  Noire. 

Hafma  lauT.,  Cell.],  Havnia,  Codanu, 
CoDONiA  (de  nie  Codanonia),  See- 
land),  Copenhague,Copetihagen,  capitale 
du  Danemark  ;  bâtie  sur  les  îles  de 
Seeland  et  d'Amager  ;  «  primum  Axel- 
hi:ys^  antea  Steoei^burgum^  deinde 
KioBsi  ANSHAVEN,  hodic  Dauis  Kiobenhaun 
et  a  Germanis  fopenhavenappellatum  » 
iChorogr.  Daniœ  Descriptio  a  Jona  Cod- 
dingensij;  on  trouve  encore Koôcii^a/View. 
Kiâenhafn,  Kaupmannahaufn,  Copman- 
hauen,  Kiobenhaunme  ;  son  nom  en 
danois  signifie  :  port  des  Marchands; 
fondée  en  1168  par  l'archevêque  de 
Loind^  Absalon;  université  fondée  en 
1478  par  Christian  I«^;  académie  et 
magnifique  bibliothèque. 

Bien  que  Ict  Dremiers  incimaldet  de  la  'typogra- 
phie danoiaen^aieot  point  étéeiétutésà  Copenhague, 
rinpriawrie  cependant  remonte  au  ZT«  siècle  dans 
cette  ville  illastre;  et  le  premier  imprimeur  est  un  Aile- 
aMBd  du  nom  de  Gottftied  de  Gbemen  ;  le  premier  li- 
vre pahliéaTec  unedate  certaine  remonte  à  IMS,  mais 
B  tat  pciéo6déd*an  Donat,  sans  date,  quMl  nous  faut 
sifiialer,  parce  qn*il  est  le  premier  livre  sur  lequel 
08  poisse  idever  le  nom  de,  l'imprimeur  :  Donatus 
HOCTO  PABnBDB  0BAT10HI8;  à  la  fin  :  Finit  Dona- 
m  Hmfk^e  per  me  Gof /Htficm  de  Ghemen.  S.  D. 
io-4.  golh.  (vertlM«). 

ht  plus  anden  volume  daté,  avons-nous  dit,  est 
de  Ift»:  RioOLJE  emendate  eorrteteque  Hafnye  de 
f§urmii»C(mitruetionibus  çnmunaiiciM,  ex  divertis 
Pmuibmi  Sacre  Scriplure  ae  Poetarum,  bupres- 
te Uafàyc  ptr  Gahefridum  de  Ghemen.  Anno  1495, 
in-4  (à  Is  BOiUoih.  impériale). 

Goctfried  de  Gbemen  imprime  encore  deux  ans 
apfto  la  oéièbre  chronique  danoise,  en  vers,  du 
moine  Kicolas  de  Soroc,  ou  Miel,  ou  Nigels:  Den 
Dtaute  MiimkroHieke,  Kiobenhavn,  ved  Godfrid  af 
Ghonen,  1495,  in^  de  2S  ff.  et  demi,  réimprimée 
parle  même  typographe  en  1501  et  1508. 

Un  des  livres  les  plus  rares  et  les  plus  importants 
de  la  proto-typographie  de  Copenhague  est  sans 
CBotreot  le  suivant:  Quedambrevet  expositiôes  et 
legum  eUmritt  eoncardantie  et  alUgaiUmes  eirea 
lepcs  tacto  (Jostitic)  per  reverendum  in  Xpo  prem 
mdombuimKamajEpmriberçen.  Et  venerabi- 
lem  mrtms^t  imri$  doctarem  tvp  iutormn  leçiête- 
rtem.  CSpletnmestaQt  pfisopus  perutile  legis  Uanicrs 
Impinnuf  Halbie  p  Gotfridu  de  Ghemen,  Anno  dfii 
■  oooocTiy  inprofesto  Scti  Mathie  Apostoli,  in-4 

rih.  sans  chio.  mais  avec  sign.  a-y  et  A-G.  Sur 
titre  le  portrait  de  Kanut  (Catal.  Tross). 
Parmi  les  principaux  libraires  de  Copenhague  au 
xn*  siède,  noasdterons  :  Ludowich  Dieu  et  André 
Soffrisoo  WedeL 

Au  ivm«  le  privilège  de  posséder  une  impri- 
■crie,  qui  tout  dPabord  avait  été  octroyé  à  toutes 
tel  TiOes  du  royaume  qui  en  avaient  Csit  la  demande, 
fil,  pour  raiM»  dTut,  restreint  à  la  capitale 
'  wét;  le  Danemark  n'a  Jamais  précisément  Drille 
l«  Ks  tendances  ulira-Ubérales. 

Hafod,  résidence  de  Thomas  Jobnes, 
esq.,  située  dans  le  Cardiganshire 
(Southwales). 

M.  iotoes  établit  une  petite  imprimerie  particu- 
ftR  tes  un  cottage  voâin  et  y  donna  en  1807  sa 
tnlncdonde  la  CknmUpte  de  JoinviUe,  et  en  1809 


edle  de  MonitreUt  s  M.  Johnes  avait  également  tra- 
duit Froissart.  (Voy.  Dibdin,  BibOogr,  Deeameron, 
Lowndes,  Cotton,  etc.) 

Haga,  la  EaguBy  pointe  N.-O.  du  dép.  de 
la  Manche^  à  TO.  de  Cherbourg. 

Haga  Aureuanensis,  Haga  Turonica,  la 
Haye,  la  Haye-Descartes,  pet.  ville  de 
Fr.  (Indre-et-Loire);  patrie  de  Des- 
cartes (1594). 

Haga  Comitis  [Cluv  J,  Haga  Comttum  fGuic- 
ciard.],  Haga  [Cell.,  Bert.],  la  Haye, 
Haag,  Graoenhoag^  S'Gravenhaag,  ville 
capitale  de  la  Hollande  ;  çatrie  d'Huy- 
ghens;  magnifique  musée  et  biblio- 
thèque de  la  plus  haute  importance. 

Du  Pny  de  Montbnm  Uteekerehes  bibUogr,  sur 
quelques  impressions  nieriandatses,  du  xv«  et  du 
zvi*  siicU,  Leide,  18Sd,  p.  8S)  nous  donne  l'indica- 
tion d'un  volume,  qui,  suivant  toutes  les  probabi- 
lités, et  Jusqu'à  preuves  contraires,  doit  être  consi- 
déré comme  le  premier  qui  soit  sorti  des  presses  de 
la  Haye;  c*est  une  description  hollandaise  des  s«pf 
églises  de  Romei  Dib  nouap  tade.  vu.  Kkbckê 
v  RoMK.  A  la  fin  ilnden  Hache,  Hugo  Jan.z, 
{van  Wœrden) ,  sans  date  (vers  1500),  pet.  in-4, 
orné  de  sept  grandes  planches  xylographiques.  Ce 
rarissime  et  tres-précieux  volume  est  imprimé  avec 
les  caractères  de  Henri  Lettennyder,  à  longues  li- 
gnes, au  nombre  de  21  sur  les  pagà  entières  ;  il 
n*a  ni  chiffres  ni  réclames,  mais  la  signât.  A,  et 
contient  en  tout  8  (T.;  les  initiales  I  et  O  des  lettres 
grises  sont  gravées  en  bois.  An  vo  du  dernier  f . 
est  une  prière  qui  finit  au  bas  de  la  page  par: 
Amenj.  Inden  Haghe  M  mi  Hugo  Jan.t,  iCatal. 
de  J.  Koning). 

Falkenstein  ne  date  que  de  159S  Pintroduction  de 
la  typographie  à  la  Haye  ;  M.  Cotton  confirme  le 
bit,  en  sjoa^n^  1^  ^^^  ^  premier  typographe, 
Albert  Heyndricsa,  imprimeur  des  Etate  de  Hol- 
lande ;  nous  trouvons  déjà  ce  nom  en  1580. 

Parmi  les  imprimeure  de  la  Haye,  nous  citerons 
llillebrent  JacolA-Wom,  et  surtout  Adrian  Moetjens  à 
la  fin  du  XVII*  siècle  et  au  commencement  du  xviii*, 
dont  la  typographie  rivalisa  avec  celle  des  EIxevirs, 
et  dont  les  in-12  français  sont  encore  aujourd'hui 
recherchés  presqu*à  Tégal  des  plus  Jolies  éditions  de 
ces  illustres  imprimeurs. 

En  1*717  Pierre  le  Grand  fait  exécuter  à  ses  frais 
une  Bible  en  lettres  capitales,  magnifique  ouvrage 
d'une  insigne  rareté,  dont  le  Nouveau  Testament  est 
imprimé  à  la  Haye  et  l'Ancien  à  Amsterdam.  En 
voici  la  description  :  Het  Nieuwe  Testament  ge- 
druekt  door  last  van  zyne  Ctaarske  Majesteyt 
Petrus  den  Eersten,  Keyser  van  groot  en  Klein 
Busland.  S'Gravenhage,  Job.  van  Doren,  1717. 
2  vol.  in-foL~  Het  Oude  Testament.,..  Amsterdam, 
1721.  4  vol.  in-fol.CesO  volumes  sont  imprimés  en 
lettres  capitales.  !•'  vol.  de  V Ancien  Testament^  S  f. 
limin.,  560  ff.  chif.  —  Vol.  H,  in-50ft  ff.  —  Vol.  111, 
iu-398  ff.  —  Vol.  IV,  iu-570  ff.  —  Nouveau  Testa- 
ment, Vol.  I,  iv-255.  —  Vol.  11,11-100  ff. 

Haga  Schauenburgï,  voy.   Cïvitas  Indagi- 

NIS. 

Haganoa,  Hayna  [Zeiler],  Grossenhayn, 
Hayn,  ville  de  Saxe,  sur  le  Rôder,  dans 
le  cercle  de  Meissen. 

Cette  ville  possédait  un  éublissement  typogra- 
phique au  XVII*  siècle  ;  Struvins  {Bibl.  Saxomea) 
nous  donne:  Godofr.  Meisner,  Superintendens 
Haynensis^  Einwey  hungs-Predigt  2.  Diaeonorum 
daselbst.  Hayn,  1074,  in-12.  Plusieurs  ouvrages  ont 
été  consacra  à  l'histoire  de  cette  peUte  ville:  5e6. 


599 


HAGENOA.  —  HALA. 


600 


Mann»  Entwurfder  Stadt  Hayn  in  MeUsen,  Drea- 
den,  1663,  in-4.  — /rcanders  ait  urul  neues  von 
Grossen  Hayn,  Dresden,  17S0,  in-8,  etc. 

Hagenoa  [Cluv.,  Mcrian.J^  Haoenoia,  Ha- 
genou,  Hagenaw,  HaguenaUy  ville  forte 
de  France  (Bas-Rhin) ,  sur  la  Moder  ; 
anc.  ville  impériale,  avant  sa  réunion 
à  la  France ,  lors  de  la  paix  de  Ris- 
wick. 

LMmpriinerie  exisu  au  x?*  siècle  dans  cette  TiUe 
alors  impériale,  riche  et  florissante  :  JOHAïf  nu  de 
Gablandia  (ou  GallardbiA).  Comutu9  Maçistri 
Joannislde  Gartandria.  An  ro  du  58*  L:  ExpotUÔ 
distidj  $eu  Cornuthi  nouintenô  aii\tiqui  Maçistri 
laannis  de  Garladria  cûliententijs  textua  aelU" 
eidaterminoruz  deletaratôe  ex  ifjpluribusautO' 
ribus  treuiteretlpIaneeoUeetis  tmprtaa  imperiali 
in  ovfrido  \\  Hagenam,  per  Heinrieù  Gran  due 
eiuêàej  ||  opidi.  Sut  anno  êalutis  MiUeslmo,  Quai 
drinçentesimo.  Oetuagetimo  nono.  Du  f.  50  i^,  au 
v»du6fte  Tient  leilefffsfra  voeatmllorû  Comuti, 
etc.,  in-4goth.,  sans  réel,  avec  sign.,de  1-57  fL  nu- 
mérotés, et  6  non  paginés,  à  S  col. de  S51ign. 

Ce  livre  de  John  Garland  est  bien  certainement 
le  premier  produit  des  presses  d*Haguen«u  ;  en  effet 
le  :  PellKwti  a  Temesuuar  ord,  />*.  min,  pomœrium 
xemumum,  cité  par  Maittaire  à  la  datedelft75, 
comme  imprimé  à  Haguenau,  est  extrémeoient  dou- 
teux, et  en  tout  cas  il  faudrait  lire  1405.  Les  diffé- 
rents ouvrages  mystioues  ou  ascétiques  de  ce  théo- 
logien hongrois,  de  rordfe  de  St-François,  furent 
fréquemment  imprimés  par  Henry  Gran,  tous  aux 
firaisetà  la  requête  de  Jean  Rynman  d*Hagueoau, 
de  14084  1500.  Hain  en  cite  au  moins  huit  éditions, 
mais  l'existence  de  Tédition  de  1475  n'est  pas  soute- 
nable. 

Ce  Johann  Rynmann  de  GEhringen  est  appelé  dans 
VOratio  Rysichei  in  laudem  St-Ywnis  :  Cnaracte- 
rum  Venetorum  opifex  et  ingeniosus  et  exercitatus 
in  Auguêta  Vindeticorum  ;  ailleurs  on  le  qualifie 
A*Archibibliopula  ;  il  semble  avoir  été  à  la  fois  édi- 
teur, libraire  et  fondeur  de  caractères. 

Le  Focabulartum  Teutonico^iMtinum  et  vocabu- 
lariutn  prœdicantium,  in-ft,  cité  également  par 
Maittaire,  d'après  le  catal.  de  la  Bibt,  Commeliana, 
comme  exécuté  à  Hagenau  en  1487,  est  on  ne  peut 
plus  douteux,  attendu  que  personne  ne  le  connaît 
et  qu'aucun  bibliographe  ne  l*a  décrit  de  visu. 

Enfin  le  Stellarium  coronœ  Mariœ  Virginis  du 
franciscain  Pelbart  de  Temeswar,  dt^Jà  nommé,  dont 
certains  ont  cité  une  édition  publiée  par  Gran  à  Ha- 
guenau en  1488,  est  décrit  par  Hain  sous  la  date 
réelle  de  1408.  Panser  cite  un  très-grand  nombre 
d'éditions  de  ces  divers  ouvrages  de  Pelbart  de 
'lemeswar  ,  exécutées  après  1500  par  le  même 
iinprimeur,  toujours  aux  frais  de  Jean  Rynman 
d'GEhringen.  qu'il  qualifie  de  libraire  par  excel- 
lence, archibibliopolœ, 
S  Quelques  années  piutf  tard,  Henry  Gran  imprime 
paiement  pouriun libraire  de  Strasbourg,  Jean  Kno- 
auch  ou  Knoblouch. 

Ce  n'est  qu'en  1516  que  nous  trouvons  un  nouvel 
imprimeur,  Thomas  Anselme,  de  Bade,  dont  les  pro- 
duits portent  parfois:  ex  Academia  Anshelmiana, 
ou  in  jEdibuSf  ou  bien  ex  Charisio.  L'établissement 
principal  et  antérieur  de  cet  imprimeur  était  A 
Worzheim,  puisil  s'établit  à  Tubingen;  ensuite  vient 
Jac.  Wimpheling,  de  Sélestadt,  auquel  Lichtenl>erger 
(p.  87)  consacre  une  longue  notice.  En  1525  Jean 
Secer  de  Ldiucha  et  en  1528  Guillaume  Selx  succè- 
dent, le  premier  A  Henry  Gran,  et  le  second  à  Tho- 
mas Anselme,  puis  viennent,  en  15S2,  Valentin  Ko- 
bian,  et  en  1554  Pierre  Brubach,  que  nous  voyons  en 
1550  signer  des  livres  exécutés  à  Hall,  ville  du  Wur- 
temberg. 

Le  rapport  fait  à  M.  de  Sartines  en  1764  dit  :  «  A 
Haguenau  est  établi  Matblen  Hederich,  natif  de 
Troppen  en  Silésie,  reçu  imprimeur  en  1740;  il  n'a 


?|u'une  seule  presse,  imprime  fort  bien  en  allenani, 
ôrt  peu  en  latin,  et 
l'état  oh  en  é 
tième   siècle 
d'Haguenau  ! 


fort  peu  en  latin,  et  pas  du  tout  en  firançais.  »  Voiâ 

lit  réduite  l'impi 

tième   siècle  dans  la  riche  ville  libre  et  impériale 


l'état  oh  en  était  réduite  l'imprimerie  au  dix-bol- 


Hagixoia^  voy.  Hannonu. 

Hagion  gros.  Monte  santo,  voy.  Athos. 

Hagley,    village    d'Angleterre,  dans  le 

Worcestershire^  à  3  milles  de  Stour- 

bridge. 

A  Letter  by  John  Wilkes,  imprimée  enlTOS,  est 
souscrite  au  nom  de  cette  localité. 

Hainon,  Hanu,  la  flioûne,  la  Haine,  riv. 
duHainaut,  affl.  de  l'Escaut. 

Hainovu,  Haynovia,  Hainau,  ville  de  Silé- 
sie^ dans  la  rég.  de  Liegnitz,  sur  le 
Deichsel. 

Hala  [Cell.y  Cluv.L  Hala  Magderurgica 
[Luen.],  Hala  HERMUNDURORuiiy  Hau 
Saxonum,  Hala  Soraborum^  Hala  Vene- 
[yoRUM^  Hala  Salica^  Hala  ad  Salam  ; 
(suiv.  Kruse  et  Vilhelm)^  Galagu,  Ha,- 
Xai-^ioL  [Ptol.],  Halle  an  der  Saale,  Halk 
in  Saclisen,  ville  de  Prusse,  sur  ia 
Saale  (prov.  de  Saxe)  ;  patrie  de  Haen- 
del  et  (te  Struensée. 

Nous  avons  déjà  signalé  Texistence  d*one  typo- 
graphie éublie  dans  un  des  faubourgs  de  cette  ville 
(voy.  Glaucha)  ;  nous  avons  à  nous  occuper  main- 
tenant de  la  ville  même. 

C'est  à  l'année  1520  que  remonte  certainement  b 
typographie  pour  la  ville  d'Halle  an  der  Saale,  bien 
que  le  catalogue  Reviczky  (Berlin,  1784,  p.  70  drs 
Classiques  latins)  signale  un  livre  de  1472  à  h  date 
évidemment  erronée  :  M.  Ahnei  Lucan i  GoinuBBi }[ 

SIS     PHARSALIE    UBER    PimUS.   A   la    fin  :    IIAUB. 

M  cccc  LXXiJ,  in-4.  La  bibliothèque  Revidky  tot 
achetée  en  bloc  par  lord  Spencer  (moyennant  une 
rente  viagère,  dont  on  n'eut  à  payer  que  deux  ter- 
mes); aussi  trouvons-nous  ce  livre  porté  au  catal. 
de  la  Spenceriana  (tom.  IT,  p.  14S|,  et  Dibdin,  après 
avoir  examiné  attentivement  le  volume,  reooonui 
que  la  date  avait  été  i^outée  après  coup,  et  ne  for- 
mait pas  corps  avec  l'ouvrage  :  «  \^lioever  examion 
the  date  attentively,  may  see  that  it  is  in  ail  proba- 
bility  introduced  separately  ,  and  subaequently  lu 
the  printing  of  the  body  of  the  Work.  •  Paoïrr 
(t.  IV,  p.  9),  parlant  de  la  prébcede  Petrus  iEoMcii^ 
qui  se  trouve  dans  cette  édition,  rappelle  qnfen 
1490,  ce  savant  professait  publiquement!  LeiiMig, 
et  qu'il  s*occupa  spécialement  des  poèmes  de  Le- 
cain  dans  ses  cours  de  cette  année;  il  pense qtfSui 
lieudeM.ccccLXXii,  ilconvieQtdc  lire  Mxooocjoii, 
ce  qui  ne  demande  que  le  changement  d'une  seule 
lettre. 

Hain  ne  mentionne  même  pas  l'édition,  et  eeite 
exclusion  prouve  que  ce  hibHognphe  ne  oonridère 
pas  le  volume  comme  appartenant  au  xv«  siède; 
du  reste  le  caractère,  les  ornements,  les  sigoes 
additionnels,  tels  que  chiflines,  réclames,  aignsturas, 
ponctuation,  tout  révèle  une  typographie  perfec- 
tionnée et  de  beaucoup  postérieure  1  la  date  sep- 
posée. 

l'anzer  dit  fort  bien  :  •  Je  ne  connais  pas  de 
livre  imprimé  à  Halle  avant  1520  ;  •  seulement  il 
oublie  de  signaler  ce  premier  produit  des  presses 
de  cette  ville;  le  voici  d'après  Vogt,  Rauer  et  le 
Catal.  Biblioth,  Hasœanœ.p,  525:  Upsara,  oder 
reliquiœ  urbis  HaUensis,  im  Misthum  MagMurg; 
Welche  aile  Jahr,  des  sonntags  nach  demfest  der 
Jungfrauen  Marien,  dem  Foleke  sind  geielger 


601 


HALA  AD  ÛËNUM.  —  HALMOSTADIUM. 


602 


uonUH,  zum  ÀbUu$  und  Vergetrung  dtr  SUmUn. 
A  U  fin  :  GedruGkt  in  der  lOblichem  Stadt  Halle, 
Rach  Qiristi  unsen  Hemn  Gcbart,  1520 ,  in-t. 

Il  anait  iniéreamit  de  comparer  ce  rare  Tolume 
avec  le  Lneoin  dé  la  Spenceriana  ;  il  y  a  tout  lieu 
de  croire  que  l*Oa  lecoonaltrait  les  caractères  du 
nêae  imprimenr. 

Uala  ad  OEnum  [LueD.]y  Eall  im  lunthcUe, 
ou  Hall  am  bm,  ville  duTyrol  (cercle  du 
Ba^lnnthal). 

Uala  Suevica  [Lueo.]^  Hall£  Suevorum 
[2eiler.y  Crus.L  HALA-ScnVABicA,  Hall, 
Schwàbisch-H(ul ,  ville  de  Wurtemberg 
(Jaxtkreise). 

Llmprimerie,  soir.  Falkenstein  et  Leichius 
{Tffwgr,  Upsûn*.,  p.  18),  remonte  eo  cette  ville  à 
ranoée  1530  ;  Panier  cite  quatre  volumes  à  cette 
date  ;  nous  signalerons  le  plus  ancien  t  CateeMimuâ 
wtbÊor  jmerorum  goèeroto  puero  Ottoni  Furster 
éàeotn^  mb  UrbamSo  Ehegio,  Additu»  est  alUt$  Ca- 
ttcàioau  Jotumta  BrentU  reeen»  scriptus.  Haie, 
e&  ofidna  Pétri  Bmtecbil  anno  dfii  m.d.uulvi, 
■KMeJolio,  in-8.  Ce  Pierre  Brabach  était  éubli 
de«x  ans  aTint  k  Hagnenau.  Nous  citerons  encore 
(cat  WUIer  et  de  Toomes)  :  D.  Frederiei  Sehetuk, 
Mmrmi»  a  Tmueuùerg^  prcgymmoêta  fori,  uu 
êeMMqui  iMjwdieio  vertanturet  de  aetiê  eivUivm 
fmdicêonm  lièri  II.  Haie  Suerorum,  1537,  in-ful. 
La  hjbKoilièqae  de  la  cour  de  cassation,  qui  possède 
«1  gnod  BOBitre  de  traités  de  ce  Jurisconsulte,  n*a 
pas  ce  rareTolome. 

HALf^  'àyal  [Paos.^  Strab.],  ville  de  la 
Lomde^  dont  les  raines^  suiv.    Lcake, 

*se  trouvent  sur  une  montagne  au  N.-E. 
dePrasi^fiia. 

HâUK      ÀBAPHENlDESy       'AXdù        'AfO^C^t; 

[Strab.,  Steph.],  bourg  de  TAttique, 
sur  le  Sinus  Saronicus^  qui  servait  de 
port  à  B&àURON  (auj.  Vraotia  ou  Vratui); 
s'appelle^  suiv.  Rrusc^Ho/tt^res. 

Halàhdia,  Hâllandia,  Halîand,  Halmstad- 
land,  préfecture  de  Suède  (dans  la 
Gcetbaland  ou  Gothie). 

Halberstadium  [Gluv.^  Baudr.]^  Halbers- 
TADUM  fPertzL  Halberstadia,  Halbers- 
iadt,  ville  de  Prusse^  dans  la  régence 
de  Magdebnrg. 

Cest  à  rannée  1530  que  Falkenstein  fait  remoo- 

ur  PlBiroéBctioo  de  la-  typographie    dans  cette 

TiOe,  et  nias  ne  pooToos  la  reporter  plus  haut  ;  la 

«MloUrfuue  impériale  de  Paris  possède  un  Missel 

^  Mie  oecie  date,  et  dont  Van-Praet  (tom.  1, 

pw  bS)  dMinela  description:  MiuaU  ad  wum 

orébdi  StiBemedlcii  de  oàserwmtia.  A  la  fin  :  Optis 

drfls  m  pdarû  tumma  curiotttaie  ac  diUtçentia 

caHifatwii.  SaeratiMMimo  ordini  dtuilBenedicti 

et  oOsgnUffay  GermaiiUL  Ptu\\nma  vtUitate 

«•  arius  f y  neesssilafe  ||  muUû   accomodatû,  Fe- 

tidln'   eipii|dt.  Impressom    Halberstadie.|Anno 

éfi.  M.C000C.X1;  —  grand  In-fol.  goih.  avec  sign., 

cM.,  initiales  et  titre  courant;  sur  deux  col.  de  SS 

Kgnes  chacune  ;  deux  pUnches   ffravées  sur  bois, 

nue  représentant  Pécussonde  révéque  dMlalbers- 

tittt,  rantre  le  Qhrlst  en  croix. 

Ce  Tohune  ne  porte  pas  de  nom  d'imprimeur  ;  un 

eno^laire  figurait  à  la  Tente  Ubri  (1830),  sous  le 

«•16Udu  caiak)giie. 

LiBiMioCA.  Mandetiiana  dut  par  erreur,  sous 

cdieBèae  date  de  1920,  me  Bible  en  dialecte  bas- 


saxon  qui  est  datée  du  8  Juillet  1522  (voy.  Graéase»  I, 
S75;  Vogt,  Cat.Ubr,  rar„  p.  89,  et  Bauer,  I,  82); 
cepejidant  JOcher  {Bûcher  Lexicon^  t.  I,  p.  152) 
décrit  également  cette  Bible ,  à  laquelle  il  donne 
aussi  la  date  de  1520.  Cette  erreur  provient  de  ce 
qu'une  partie  des  planches  signées  du  Maître  au 
Monogr.  C.  G.  sont  datées  de  1520  ;  il  est  à  remar- 
quer que  la  plus  grande  partie  de  ces  gravures 
sont  copiées  <raprès  celles  de  la  bible  saxonne  de 
Cologne,  Henri  Quentel,  vers  1480. 

Sous  cette  date  de  1522,  Panser,  Feverlln,  Bauer, 
Freytag,  etc.,  nous  donnent  les  titres  de  plusieurs 
volumes  et  le  nom  du  premier  imprimeur,  auquel, 
selon  toute  apparence,  on  doit  rexiécution  du  Missel 
précité  :  Itidori,  Hitpalensi»  episeopi^  litri  IIl, 
deSummo  Bono^  et  lia.  II,  soUloquiomm  de  an- 
gustia  et  mUeria  homUd»,  Halberstadie,  in  aedibus 
Ludovici  Trutebuien,  M.O.XXII,  in-4.  (Relnm. 
BiM,TheoLtUp.W9,) 

Au  XTii*  siècle,  nous  sinialerons  dans  cette  tUIc 
un  imprimeur  du  nomdeJacq.  Amokl  Koter. 

Halebum^  AlebOy  Alep,  voy.  Alepum . 

Ajoutons,  avec  Freytag  (i4na/.  Uiter.,p,  716), 
Psabni  Davidis  AraMci.  Aleppi,  sumtibus  Aihanasii 
Grcoorum  Antiocbeni  patriarche ,  1706,  in-A,  dié 
par  Jacq.  Le  Long,  dans  la  Bibl,  Sacra. 

Hal£s  kl.  [Cic.|,  Halex^  VAlmio,  fleuve 
de  la  Principauté  citérieure  [  Ptol.^ 
Strab.]. 

Halesa,  ÀLiRSA^'AWoa.  Titôa,  ville  de  Sicile 
(intend,  de  Païenne). 

Halesa  9  Aljesa  y  ''AXaiaa  [Ptol.  Strab.J, 
Tusa,  etc. 

Halex^  Halesus  fl.^  fl.  de  Sicile,  auj.^ 
suiv.  Reichard^  le  Pittineo, 

Hauacmon,  voy.  Auagmon;  auj.  la  Vistriza, 
suiv.  Pouqueville. 

HAUABTUs,ift*iix{apToc  [Hom.,  Thuc,  Str.l, 
ville  de  la  Bœotie,  sur  le  bord  mérid. 
du  lac  Copaïs;  auj.  Mazi  s'est  élevé 
sur  les  ruines  de  cette  ville. 

Hauca,  'AXutii  [Pausan.],  'AXid;  [Thuc], 
ville  de  la  cote  S.-O.  de  l'Argolide  ; 
auj.;  suiv.  Kruse,  Keladia  ou  Cheladia. 

Halicu,  Gaucia,  Halicz,  GalUsch,  ville  de 
Gallicie  dans  le  cercle  de  Stry  (Autri- 
che), sur  le  Dniester. 

Halifacium,  HoKTONiuM,  EoUfoXy  sur  le 
Calder,  ville  d'Angleterre,  dans  le 
West-ridingdu  Yorkshire. 

Imprimerie  en  1761:  Uaiifax  and  Us  Gibbet  Law 
placed  m  a  true  lAqht,  lialifax  (P.  Darby,  1761), 
in-S,  de  97  pp.,  y  compris  le  frontispice,  la  dédicace 
et  la  préface.  L«e  véritable  auteur  de  cet  ouvrase  est 
le  Vf  Samuel  Midgiey,  qui  remplace  le  rév.  James 
Bentley  comme  recteur  de  Téglise  de  cette  ville 
(Lowndes,  II.  077).  The  Mstory  of  the  famous  town 
andparish  of  Halifax,  in  Yorkshire^  fut  impri- 
mée dans  cette  Tille  en  1780,  in-8. 

Haliola,  Hallula,  HcUlein,  ville  d'Autri- 
che (cercle  de  Salzburg). 

Halisburgum,  voy.  Helstnga. 

Haluostadium,      Halmstadium      [Bert.]; 


603 


HALMYDESSIS.  —  HANAGAVENSIS  COMITATUS. 


Halmstadty  ville  de  Suède^  chef-lieu  de 
nie  de  HalUmd. 

Halmydessus^  ▼ov.  Salmydessus. 

Halmyris^  "AXtiupi;  [Procop.],  Salmorudis 
[II.  ADt.],  lac  de  la  Moesie  iDférieure, 
auj.  Lac  Carusu,  en  Boulgarie,  au  S.  do 
Danube. 

Halonesus  bs.  [Mêla,  ^'^°j]'  '^^^^'^^ 
[Strab.],  ile  du  golfe  de  Thrace,  auj. 
isola  Ùromi  ou  Peïagnisi,  dans  TArchi- 
pel. 

Haltci^,  'AXùaiflu  [Steph.],  Civitas  Haucy- 
ENsis  fCic],  auj.  Salemi,  ville  de  Sicile, 
dans  Tintend.  de  Trapani  (Val  di  Maz- 
zara). 

H.ufAX0Bn  fHorat.],  'A{M{s6ict  [Ptol.],  peu- 
ple de  la  Sarmatie,  près  du  Palus- 
Maeotis;  occupait  le  pays  compris  entre 
le  Dnieper  et  le  Don. 

Hambcrgum  [Cell.,  Pertz],  Hamburgilm 
Cluv.]^  Hammoiua,  Hochburi  Castelll'm 
Chron.  Albert.  Stad.],  Augusta  Gaji- 
BRiYioRUM,  Hambourg,  Hamburg,  ville 
libre  de  Tancienne  Confédération  Ger- 
manique, sur  TElbe,  près  de  son  em- 
bouchure dans  la  mer  du  Nord. 

Prédease  et  importante  Mbliotbèqoe;  rimprime- 
rie  remonte  dans  celte  grande  et  câèbre  ville  au 
XT*  siècle  ,  et  l'on  connaît  deux  ouvrages  publiés 
vu  1491  ;  le  premier,  bien  décrit  par  Panier,  qui  le 
possédait,  est  iniit.:  Laodbs  béate  Habib  Vieginis. 
A  la  fin,  ▼*  da  152e  f.,  col.  2:  Fmem  aecipiûtbeatc 
rirginiâiSiiuie  laudes.  Magna  cû  ditigenlia  \\eme' 
date.  AU  d  verbo  ad  veràtt  p  totûlattete  reuise  In 
mereurUUi  oppido  ()  HamborgemtHoeo  famaiis^mo 
imlffrette.  Per  me  loannê  t  Thomà]\Borchard. 
Anno  dài  .R0ccc.xçi.|  Scdaferia  p*  Martini,  De 
qiio  dÂs  II  ds  gtfoau  cÛ  tua  benedieta  matre  sit 
ctemaUter  tnUtictus.  —  Pois  Tient  la  table,  et  au 
ro  da  IM*  f.  BxpUeit  Tabuta,  in-fol.  goih.  sans 
chif.  ni  réel,  avec  sign.,  car.goth.,  154 II.  k  2  col. 

Panser  ajoute  :  «  Primi  et  unici  biijus  sec.  XV. 
Hambnrgi  typb  expressi  libri  exemplum  exsiat  in 
Bit>l.  GOuing.,  et  in  colleciione  nostra.  » 

Nous  ne  Tovons  pas  ce  livre  rare  et  précieux  figu- 
rer au  calai,  de  la  bibUotb.  de  Panser;  mais,  en  re- 
vanche, nous  avons  à  signaler  un  nouveau  Toloroe 
imprimié  sous  la  même  date  à  Hambourg,  et  que  le 
bibliograpbe  de  Nuremberg  n*a  pas  connu.  Cest  ane 
édition  des  Sermones  de  Laudibua  sanctorum  de 
Robertus  Caracdolus  de  Ucio,  ordin.  minor.,  epi- 
scopus  Aquensis,  publiée  à  Hambourg,  1491,  in-fol. 
.Noos  empruntons  ce  renseignement  au  bénédic- 
tin D.  Gottfried  Reichbart  {tHe  Dmckorte  des  w . 
Jahrhundert».  Augsb.,  185S);  mais  nous  devons  dé- 
clarer que  ce  volume  n'e»t  ni  décrit,  ni  même  men- 
tionné par  llain,  qui  cependant  a  consacré  k  ce 
théologien  du  xv«  «iècle  un  travail  infiniment  plus 
développé  que  ne  le  comporte  le  si^Jet. 

Falkenstein  donne  une  longue  liste  des  principaux 
imprimeurs  de  Hambourg,  parmi  lesquels  nous  ne 
citerons  que  Franciscos  Rhodos,  qui  exerçait  tout  au 
commencement  do  xvi*  siècle. 

Notons  encore  rimprimerie  particulière  de  G.  Gu- 
thirius,  forientaliste,  établie  à  Hambourg,  vers 
lOM. 

A  la  fin   du   x?ii«  siècle,   un  grand  nombre  de 

Kroteslants  français  réfugiés  k  Hambourg  y  éta- 
Hrcnt  une    pubiicatioo  périodique  ,  qoi  te  con- 


tinua, et,  à  la  suite  de  dIverMi  iransfM 
arriva  jusquà  nos  jours.  H.  F.-L.  DofliBMMi 
bourg  a  coosacié  à  cet  int^iiwint  sqfet  n 
qu'a  publiée  le  ^Mlop*.  M0e(U»):l. 
rides  sçamudes,  à  Hanboorg,  cbex  Baltas 
Langemack.  1080,  in-4,  avec  nue  éditioa  b 
paraissait  simuliaDémcDi  :  Epkemgriéea  ËÂ 
Cette  publication,  dont  chaque  numéro  fon 
feuille iD-4,  n^^amqoe  pendarnSoufi 
2.  Journal  de  Hambourg,  eomtenamt  tfi 
moires  curieux  etutUessur  touiêssoHesi 
A  Hambourg,  cbes  Henry  Beos,  i08MI 
in-8. 

Sous  divers  noms.  Gazette  poUtigwe  et 
que  de  Hambourg,  te  Journaliste  de  Ha 
Esprit  des  Gouttes  ou  Messager  de  te  Mas 
etc.,  les  publications  françaises  se  oos 
pendant  le  xTin«  siècle. 

Pendant  la  révolution,  Hambourg  devio 
centres  de  Fémigratioa  :  le  Bonvemeut  oea 
lutionnaire  se  traduisit  par  de  nouvelles  usa 
périodiques:  le  RuUetin  général  de  la  F 
|te  l'Europe,  1789;  le  Spectateur  eu  Nos 
Journal  Uttéraire  et  bibUograpidque,  1 
etc. 

M.  Hoffmann  poursuit  Jusqu'à  ranoée 
nomenclature  et  u  description  de  cesrwi 
reasantes  publications  :  t  Ce  serait  une  m 
curieuse,  dit  à  œ  sqjet  dans  le  EibUopi 
M.  Poltoratsky  de  Moscou,  que  la  bibllogr 
Journaux  français  qui  ont  été  publiés  < 
publient  dans  les  différentes  contrées  4a 
Nous  espérons  que  l'auteur  de  la  BlbUogr 
la  Presse  pérloittqme  française,  M.  Eus. 
chargera  de  œt  intérnsant  travail  qui  coa 
si  heureusement  sa  belle  publication. 

Hamburgum  Austrle^  voy.  Cabnurti 

Havela,  Hameua  [Zeiler]^  Ham^ 
du  Hanovre  (prêt,  de  Calcnberg 

Hametum^  Hamum  [Baudrand^    Me 
Hamus^    Hamiius,    Ham,  y\\le 
(Somme)  ;  patrie  da  général  Foj 

Coutumes  du  gouvernement ,  batUiagi 
vaste  de  Chauny,  avec  des  notes  et  obn 
par  Asselin.  Ham  et  Noyon,  17M,  in-12. 

Hamiltomidi,  Coria  (?).  HamiiUm,  ^ 
sud  de  l'Ecosse,  sur  la  Clyde  (ce 
Lanark). 

Le  nom  de  cette  localité,  antérieurei 
xive  siècle,  éuit  Cadzow  ou  Cadyow. 

Hammaburgum,  voy.  Hamburgum. 

Hammaria,  Hammer,  sur  le  lac  Mio 
ville  de  Norwége  (préf.  de  C 
nia). 

Hammona  [Lucn.,  Cell.],  Hamm, 
Prusse,  dans  la  régence  d'Arnà) 

Hauoss,  Hamont,  pet.  ville  de  H 
(prov.  Limbourg). 

HaMFTONI     CuRIA,      ÀNTORiB     GaST 

Hamptoncourt,   château  royal  d' 
terre^  dans  le  comté  de  Middl 

Hanagavensis  Comitatus,  Hankoxl 
NOviA,  Haginou,  HainoaviuMjIcB 
Uene-Gouwen  en  flamand,  der 
gau  en  allemand,  province  de  Bel 
anc.  territoire  des  Nervd  ;  s*est 
Fawmartensis  Paccs  (de  Fanum  1 


605 


HANLKY.  —  HARFLEVIUM. 


000 


et  a  pris  son  nom  moderne  de  la  riv. 
Hainon,  la  Haine,  affl.  de  l'Escaut 
[d'Achery,  SpicQ,], 

HA2ILET,  TÎUe  d'Angleterre  (StafTordsbire). 

Gène  Tille  est  située  M  centre  (Ttin  district  appelé 
|0  Merles»  ce  ses  habitants  sont  tous  employés 
an  mvaiix  des  manuftictures  de  oéramiqae  ;  nn 
Wff  inUtnlé  fte  iMnctory  of  Staffordthirt  PoU 
mm  J  fttt  Imprtaé  enlMX. 

HA55EB0TU1I,  Honebout,  Hennelxm,  ville  de 
Bretagne  (Morbihan),  sur  le  Blavet. 

Haknibaus  Poiitfs  [Mêla],  Portimao,  Pw- 
Umaon,  petit  port  du  Portugal  (Al- 
garfc). 

HjkidOKU  [Guicc.,  Bert.],  Hano$ia[C1uv.], 
Toy.  HiiurrAVENSis  Comitatus. 

Hakhovera  [Gell.,  Zeil.],  Hanovera,  Jfon- 
iiovflr.  Hanovre,  ville  capitale  du  royaur 
me  au  même  nom,  dans  l'Allemagne 
neptentrionale;  patrie  d'Herschcl  et  des 
Schlegel. 


Si,  esause  le  dit  Falkenstein,  nmnrimerle  ne 
4Me  dans  cette  Tille  <iae  de  l*année  1547,  nous  au- 
rioaaplasiean  ouvrages  à  citer  sons  cette  date  ;  en 
vdW  ■■,  fue  M.  Cotton  indique,  et  dont  ileiininss 
parle  coasme  d'un  Saiptum  rmriigimiim  (p.  ftTS)  t 
Jo.  Mnmmmi  de  ImuHtm»  prœstaniUBimœ  civi- 
tmtiM  iMètem.  HannoTerv,  apud  Henningum  Rude- 
oum,  15%7,  in-^ 

Koos  ne  pouvons  affirmer  ni  prouver,  mais  nous 
pensons  qne  rintroduction  de  la  typographie  k 
Danovre  est  antérietune  à  cette  date. 

ilAX-Nuiriaf,  Hannctom,  Hannuye,  Hannut, 
bourg  de  Belgique  (pr.  de  Liège). 

Ha.xo:cia  [Cambdenj,  Hamtoni  Comitatus, 
Hampthire,  comte  d'Angleterre. 

H  v.NoviA^  Hannovia,  Hanau,  ville  du  çrand- 
duché  de    Hcsse-Cassel,  chef-lieu  de 

I province,  au  confluent  du  Mein  et  de 
a  Kintzig. 

ImpriBMrie  en  1593,  dit  Falkenstein  ;  c*e»t  aussi  k 
cette  date  que  remontent  les  plus  anciens  livres 
sonxritsao  nom  de  cette  ville,  que  nous  ayons  ren- 
contrés: if  oricnl  BomanUffiionàameremita  Hit' 
rotoi^wiUwUUjbeUMMde  transfiffuratiome  metaUo- 
rum,  et  oeetUta  summaque  antiqvorum  pMlatO' 
phorwm  medidna.  Acttult  Ckrutorremon,  sive  de 
mie  CkifmUa  dialogus,  llanoviae,  apud  Guilllcl- 
nom  Anioninm,  1503,  in-8.  {Elenchus,  eive  index 
Uèrorum  impresmrum,  1593-1009.  Lips.,  1600, 
i»4.)  —  D.  JotmniM  BiMenii  Cateeheêis^  seu  pri- 
wtaimatUmtio  mUùput  eathoUcœ  ehristianœ  reli- 
§loidM  in  êoera  aeriptura  fuwtatœ.  Uannovic,  apud 
Goibeknnm  Antonium,  1509,  in-8. 

André  Wechel,  imprimeur  à  Francfort,  on  plutAt 
tes  héritiers,  fradent  presque  simultanément  un  éta- 
hUssonent  typographioue  à  Hanau;  nous  trouvons 
eene  imprimerie  fonctioonant  en  1506. 

Hanseatic£  inBEs,  DU  Hansestadte,  tes 
Villes  Hanséatiques  (c'est-à-dire  fédé- 
rées] ;  ce  nom,  conservé  aux  trois  villes 
d'Allemagne  Hamôourg,  Dibecket  Brémey 
<ap{^iquait,  au  moven  âge,  à  cette  ligue 
commerciale  formée  en  1241  entre  les 
deux  premières  de  c*es  villes,  ligue  à  la- 


quelle accédèrent  presque  toutes  les  vil- 
les de  commerce  du  Nord,  Londres,  Novo- 
gorod,  Brème, Bruges,  Dan tzig,  etc.,  et 
plus  tard,  les  avantages  de  cette  fédé- 
ration ayant  été  reconnus  et  appréciés, 
les  villes  du  Sud,  Marseille,  Barce- 
lone, Livourne,  etc.,  entrèrent  dans 
la  Hanse,  qui  compta  bientôt  80  villes, 
entre  lesquelles  s'était  centralisé  le  com- 
merce de  l'Europe. 

Hantonia,  voy .  Antosa  Mkrid.  et  Septentr. 

Hapselia  [Mira>us],  Habsal,  ville  russe  du 
gouv.  de  l'Esthonie. 

Haraldi  Villa,  HérouviUe;  plusieurs  com- 
munes de  France  portent  ce  nom. 

HARBURGUM[Zeilcr],  Hartberga,  Horhurg, 
Haarburg^  ville  et  port  du  Hanovre,  au 
confluent  de  laSeeve  et  de  l'Elbe  (prcf. 
de  Lûneburg). 

Cette  ville,  d*aprta  Freytag,  possède  une  impri- 
merie depuis  1011.  Le  nom  du  premier  imprimeur, 
qui  s*est  gardé  de  signer  le  volume  que  nous  allons 
citer,  était  Ilolofem  Kriegseder:  Gasparis  Sctoppii 
cccieêiattieuM,  auetarUaii  ter.  D.  Jaeobi,  Êtagnœ 
Britatmiœ  rejgU,  apposUuê;  in  quo  ditputatur  de 
amplUudine  potestatis  et  JMrisdictioni*  ecciesioê- 
tieœf  tam  in  temporalUna,  quam  in  ttpirituaiUnUf 
de  regum  acprineipum  ekristianonan,  erga  eeele^ 
èiam  ejusque  antistites  seu  prœiatos  offido.., 
IlartbeivK,  1011,  in-4  de  505  p.  Ce  livre,  rare  et  cu- 
rieux, rat  brûlé  à  Paris  par  la  main  du  bourreau,  le 
2ft  novembre  1012,  à  cause  {ce  sont  les  termes  de 
l*arrêt)  des  blasphèmes  et  diflàmations  qui  y  sont 
contenues  contre  la  mémoire  du  roy  Henry  11II«, 
et  pour  plusieurs  propositions  tendantes  à  troubler 
le  repos  de  la  chrétienté  et  contre  la  vie  et  Etats  des 
rois  et  princes  souverains.  •  (Niceroii ,  tom.  jhhy, 
p.  101.) 

Voy.  aussi  P.Bayle,  Diet.  (tom.  UI,  p.255S),  et 
pour  le  catal.  des  ouvrages  de  G.  Scioppins,  Baucr 
(tom.  IV,  p.AO  etsuiv.). 

Harcurtium,  Harjv  CL'RIA,  Harecortis^ 
Harcourt'Thury,  bourg  de  Fr.  (Calva- 
dos) ;  anc.  titre  de  duché.  —  Harcourt^ 
bourg  du  département  de  l'Eure  ; 
anc.  titre  de  comté. 

Harderovicum,  Hardervicum  [Zeiler],  voy. 
Ardevicum. 

Une  grande  partie  des  ouvrages  de  J.-Is.  Ponia- 
nus,  Técrivain  danois  d*HelsingfonL  qui  fut  profes- 
seur de  physique  et  de  mathématiaues  k  llarder- 
vtryck,  furent  imprimés  dans  cette  ville  par  Thomas 
Henriciou  Ileinrick;  nous  avons  cité  déjk  on  volu- 
me de  1010;  en  voici  un  de  Tannée  suivante  t 
Jok.  isaaci  Pontani  diseeptationwn  chorographi' 
carum  de  Rheni  divorriis,  advertus  Ph.  Cluverum^ 
pcurtes.  Hardervici,  ap.  Th.  Henrici,  1017,  in-8. 

Un  livre  français  y  est  publié  en  1024  :  Epittree 
françoiees  des  pertonnagee  Hhuires  et  doctes  à 
Monsieur  Joseph  Juste  de  la  SetUa.  A  Ilardero- 
vrick,  102A,  in-8.  Ce  livre,  rare  et  curieuXf  fut  édité« 
après  la  mort  de  Scaliger,  par  Jacq.  Revius  ;  on  y 
trouve  de  très-intéreâantes  discussions  littéraires 
soutenues  par  divers  savants  de  TEurope,  contre  le 
docte,  violent  et  arrogant  professenr  de  Pnniver- 
site  de  l^ydc. 

Harflevuim,  Harflorium,  Hareflohilm, 
Harfleur,    ville    de    Fr.    (Seine-lnfé-^ 


1 


«07 


HARGA.  —  HARLËMUM. 


608 


rieure)  ;  c  était  jadis  une  ville  d'une 
certaine  importance,  gouvernement 
particulier,  le  siège  d'une  vicomte,  d'une 
amirauté/  d'un  bureau  des  fermes  et 
d*un  grenier  à  sel. 

L'imprimerie  semblé  n'avoir  point  existé  dans 
cette  petite  ville,  et  cependant  nous  trouvons  deux 
éditions  des  Antiqvitet  de  la  ville  de  Harflevr^  par 
Us'  delà  Motte,  Bschevin  en  ladite  ville  ;  l'une 
de  1700  (Bauer,  Bibl.  M,  rar.^  tom.  I,  p.  22),  in-S*, 
souscrite  au  nom  de  HarJUur  ;  l'autre  de  1720 
(Barbier,  Diet,  des  Anon,  L,  70)  également  in-8. 
Mais  M.  Frôre,  gniest  notre  autorité  principale  eu 
fait  d'hi&toire  bioliographique  normande,  dit  n'avoir 
Jamais  eu  l'occasion  devoir  cette  édition  de  1720,  et 
ne  cite  même  pas  celle  de  1700,  ce  qui  équivaut  k  un 
désaveu  d'existence. 

Kakga  [Suêciœ  descr,,  Elzev.],  Hary,  petit 
port  de  Suède,  à  rentrée  du  golfe  de 
Bothnie. 

Jacob  Serenius.  Dietionarium  ançlo-suetico- 
latinum  ;  in  quo  prœter  cetera,  voces  anglieanœ^ 
Quolquot  Gothis  deàentur,  ad  origines  suas  revo- 
cantur,  Hargo*  et  Lithoponti  Suecic,  prope  Mico- 
niam.  Petrus  Mamma  impr.  1737,  Ïn-H,  Ia  première 
édition  fut  donnée  à  Hambourg-,  eu  17Sa  ;  celle-ci 
est  notablement  augmentée,  raras  Mamma  prenait 
le  titre  d'imprimeur  du  roL 

Hahistalmum  [Ann.  Lauriss.]^  Hëristal- 
uuM  [Ann.  Einhard.,  Hincm.  Rem.], 
Hkhistciluum  [Chron.  Reginou.],  Anis- 
TALuuu  [Ann.  Vedast.l,  Herstauum, 
Arëstaul'm  Palahum  [Praec.  Pippini 
Régis],  Aristaluum  [Charta  Caroli  M.  a. 
772],  Hebdtallum,  Palatium  publiaim 
[Diplom.  Belgica  Mirœi],  Heristall,  He- 
listal,  ville  de  Belgique,  sur  la  Meuse 
(prov.  de  Liège)  ;  a  donné  son  nom  à  la 
maison  d'Hcristal,  souche  de  la  race 
carlovingienne. 

Haristaijxm,  Herstaulm,  Herstai,  village 
à  une  lieue  de  Liège  (Belgique). 

Un  ouvrage  wallon  inUtulé  :  Première  réponse 
de  Càlottin  â  loigne  auteiur  de  supplément,  nous 
apprend  que  l'imprimeur  Uégeois  Broncart  dut  se 
réfugier  dans  ce  village,  en  17S0,  après  avoir  fait 
faillite;  et  qu'y  ayant  transporté  un  matériel  typo-  . 
graphique,  il  continua  d'y  imprimer  et  d'y  contre- 
faire ;  mais  on  ne  connaît  aucun  produit  de  ses 
presses  qui  soit  publié  sous  la  rubrique  d'Herstal 
[J.  Gohier,  de  Liège]. 

Habistëixum,  H£RisTELLDM,fl6rs^e/^,  bourg 
de  Westphalie,  au  confluent  de  la 
Timella  et  du  Weser. 

Harlemum  [Junius,  Guicc,  Thuan.,  etc.J. 
Harlem,  Haarlem,  ville  de  Hollande, 
chef-lieu  de  la  province  de  la  Hollande 
septentr.,  patrie  de  Lourens  Janszoon 
Coster  (1370-1439)'^  de  Wouvermanset 
de  Schrevelius. 

11  faudrait  un  livre  entier  pour  donner  complète 
la  nomenclature  des  bibliographes  qui  ont  écrit  sur 
la  typographie  de  Haarlem,  et  consacré  à  l'élucida- 
tion  d'un  problème  insoluble  des  torrents  d'érudi- 
tion, de  sagacité  et  surtout  d'ingéniosité,  qui,  dé- 
tournés sagement  de  leur  lit,  auraient  pu  servir  uti- 
lement à  réiucidation  de  faits  importants  obscurcis 
à  dessein  par  l'ignorance  et  le  fanatisme. 


Nous  avons  dit  ingéniosité ,  et  ce  n'est  en  eflfci 
qu'à  l'aide  de  puissanu  efforu  df  maginatioa  que  le 
patriotisme  hollandais  a  pu  échafauder  aoo  hjukme 
de  proto-typographie  néerlandaise. 

Voici  ce  système:  un  sacristain  ou  maigaOKer 
{Koster)  de  la  ville  de  Haartem,  nommé  fjoorc» 
Janstoon,  né  en  1S70,  mort  en  lUO,  aurait,  dès  les 
premières  années  du  xve  siècle»  déoMivcrt  le  secRt 
delà  mobilisation  des  caractères;  un  desctnnri- 
teurs  ou  ouvriers,  nommé  Jeui,  Initié  par  aoo  paira 
à  tous  les  procédés  de  l'art  nouveau,  onplatôt  èiaai, 
k  l'aide  de  ces  observations  qu'on  qualifie  d'espiou- 
nage,  parvenu  à  les  surprendre,  aurait  fM'iniWI, 
après  la  mort  de  son  patron,  parla  ville  de  Mafcoa» 
et  ce  valet  plagiaire,  faussaire  et  escroc,  aunlt  ci 
l'impudeur  de  s'approprier  les  procédés  et  les  aank 
exploités  admaJoremGermanimglûnaa^ 

Cjkï  est  le  point  de  départ,  mais  bienidt  ce  Bfi- 
térieux  Jean  devient  Jean  Gvtenbcm  I  Je  m  adi 
trop  si  Ton  n'a  point  expliqué  par  le  ai  dSne  cas* 
science  ulcérée  cette  modestie  du  vieux  natlre  qâ 
lui  fit  reporter  à  Dieu  seul  l'honneur  de  soo  Infcn- 
tion  suMiow,  et  ne  lui  permit  point  d'appliquer  an 
produits  de  ses  presses  son  nom  glorieut;  ces  poi- 
gnants remords  iui  auraient  laissé  la  bcullé  de  mvr 
Sirti  de  la  gloire  d'feutnd,  mais  loi  auraient  Aie  rin- 
ce d'en  tirer  vanité. 

En  tirer  parU  1  Le  pauvre  homme  est  nort  de 
misère  1 

L'ardeur  d'une  polémique  passionDéeeamtBe  sou- 
vent les  esprits  les  plus  calmes  au-delè  des  bornes  de 
l'équité  morale  ;  on  en  Jugera  par  ce  mit  s  dauivi  des 
plus  récents  ouvrages  anU-guteiAergistcsqM  boos 
ayons  lus,  livre  dont  on  ne  saurait  tropkMsereertalm 
parties,  et  qui  témoime  de  la  sérieuse  émdillooct  des 
patientes  investigations  de  son  auteur,  nous  icaoon* 
tronsceci  t  ■  M.  KOning  {Comptes  de»  frétorfars  de 
Haarlem)  découvre  la  trace  de  dépemes  extraaffdi- 
naires  occasionnées  par  une  aflkuv  m^atéikun,  I 
la  date  de  iaS9-14èO...  H  y  a  fMquent  échange  de 
correspondances  entre  le  tribunal  de  Haarlem  et 
celui  d'Amsterdam....  Rien  ne  peut  révéler  le  motif 
de  ce  déplacement  inusité  de  courriers,  et  i'aflUre 
est  restée  à  tout  iamais  ensevelie  dans  une  nuit  pro- 
fonde »...  (Mais  ringéniosité  I  )  On  parvient,  aprb 
quelques  circonlocuUons,  k  vous  bire  comprendre 
que  CCS  pressantes  négociations  doivent  avoir  eu 
pour  but  et  pour  résultat  la  poursuite  de  ce  Jeso 
mystérieux,  le  voleur  de  procédés  ;  sans  doute  ou 
aurait  voulu  pouvoir  appliquer  àcecas  réservéceite 
fortïHi  récente  de  l^islation  intemaUonale,  qute 
appelle  rextraditioii. 

J'en  appelle  aux  hommes  de  bonne  Coi,  comne 
dit  Montaigne,  sont -ce  là  des  preuves?  et  ces  hvpo- 
thèses  rciitreut-elles  dans  les  usages  de  la  polémi- 
que avouable  7 

Les  priucipaoY  ouvrages,  libéralement  assignés 
aux  presses  costérieimes,  seraient  le  célèbre  Spku- 
LUM  humanjcSalvatioï«is  (tout  au  moins  réditk» 
hollandaise,  dont  nous  venons  de  voir  un  eicm- 
plaire  complet,  mais  d'une  conservation  médiocre, 
porté  au  prix  insensé  de  17,000  Cr.  à  la  vente  Ens* 
chedé  de  llaarlem)  ;  une  série  de  Donats  (et  per- 
sonne ne  conteste,  à  l'exception  de  M.  Hassler,  d'Cbsi, 
Porigine  hollandaise  de  ces  précieux  firagnenis, 
qui  auraient,  dit-on,  servi  de  modèle  immédiat  i 
Guteuberg)  i  un  Abecedaridh  ou  Horakidii,  décou- 
vert par  M.  Enschedé  en  1751,  et  décrit  par  M.  Hol- 
trop  dans  son  admirable  publication  des  AFoniMiCRfi 
typographiques  des  Pays-Bas  au  iv«  sIècU. 

Le  premier  document  prétendu  officiel  sur  lequel 
se  basent  les  protagonistes  de  la  doctrine  hoUan- 
daise,  est  un  passage  de  la  Chronique  de  Cologne 
(KOlhof,  laoi) ,  dont  l'auteur  anonyme,  qui  dit 
tenir  ses  renseignements  d'OlricfaZell  de  Banau, 
s'exprime  ainsi  (nous  donnons  la  traduction  de 
M.  Paeile  de  Lille)  :i  •  L'art  de  l'imprimerie  a  été 
inventé  à  Mayence...  cependant  sa  premiire  ébau- 
che a  été  réalisée  en  Hollande,  dans  les  Danois, 
qui  ont  été  imprimés  dans  ce  pays  avant  ce  temps. 


609 


HARLEM  UM. 


610 


1 
.1 

;{ 


ri 


I-. 


et  de  ces  Jkmatt  date  le  eommeneement  du  gusdU 

ÊTt.  • 

0»c  ce  témoignage  anonyme,  sans  précision,  sans 
consistance,  de  spconde  main,  oui  sert  de  pierre  fon- 
damentale I  la  pyramide,  qoe  IpsinTenteurs  du  sys- 
tèBM  proio-Rarlétnien  ont  élevée  à  la  gloire  de  Lau- 
■mc  Coster  !  Cest  sur  ces  quelques  mots  que  s*ap- 
paient  les  récits  de  Jan  ran  Zuyren,  de  Junius,  de 
Dîerkk  VolkestioonGoombert,  d'Abraham  Ortelins, 
de  George  Bniin,  etc^  etc. 

Mais  ce  qui  doit  frapper  tout  d'abord  un  esprit 
ia^rtial,  cVst  qu'Mcan  document  contemporain 
■fait  été  décoinrert  par  les  chercheurs  de  trésors, 
ctet  qn^BOcmi  monument,  soit  inscription,  souscrip- 
tion, chronique,  préfiKe,  registre,  ordonnance,  n'ait 
■BBtiooDéce  préanraeur  de  Gntenberg  «  auquel  on 
élère  des  statues,  quand  on  n*»  pas  son  acte  de  nais- 
aoccp  tandis  que  cnaqne  Jour  de  nouvelles  pièces 
sargiaKoi  qui  prouvent  irrécusaUement  la  priorité 
delT&ileBagne. 

tn  article  publié  dans  le  Serapeum  du  15  août 
1806  ODOS  semble  avoir  porté  les  derniers  coups 
aai  prétentions  de  Haarlem,  prétentions  que  le 
bibliographe  le  plus  autorisé  de  la  Hollande, 
H.  Holtrop,  ne  se  souderait  peut-être  plus  de  soute- 
nir auijoord*lnii  ;  voici  la  substance  de  ce  travail  in- 
téressant, laissé  Jusque  présent  sans  réponse. 

M.  Weigel  reconnaît  avec  franchise  qne  les  frag- 
ments de  Skmûtê  découverts  par  M.  Jean  Enschedé 
et  par  hii  donnés  en  17ftl  à  la  biblioth^ue  de  Haar- 
tem,  ainsi  que  les  imiombrables  détritus  de  ce  genre 
retraavés  depuis,  appaniennent  à  la  palco-typo- 
graphie  hollandaise;  mais  il  demande  oii  est  la 
prcave  que  le  siège  de  cet  antique  établissement 
lypopapUque  ait  été  la  ville  même  de  Haarlem. 

Feai-on  les  hire  remonter  à  une  époque  aussi  re- 
cuite ne  orile  des  dates  qui  coïncident  avec  Texis- 
icnce  de  Coster,  mort  en  1459  ?  Rien  ne  peut  auto- 
riser MIrmative;  nous  avons  eu  nout-méme  Toeca- 
aion  et  voir  pinslenn  de  ces  fragments,  découverts 
pv  H.  Trms  ou  d'Mtres,  et  aucun  de  ceux  qui  nous 
ont  pasaé  sous  les  yeux  ne  saurait  être  reporté 
beaucoup  plus  bani  que  IftTO. 

Ce  n'est»  ainsi  aue  nous  ravons  dit,  qu'k  l'année 
UM  oie  remonte  le  premier  document  sur  lequel 
les  Hollandais  peuvent  appuyer  leurs  exorbitantes 
prétentions.  Jnsque-U  rien!  Rien  dans  les  archives, 
rien  dans  les  bibliothèques  publiques  ou  particuliè- 
res, ne  peut  laisser  soupçonner  ce  fait  si  saisissant 
d^me  découverte  hollandaise,  destinée  à  renouveler 
le  vieux  nKmde. 

En  1S61,  le  nom  d»  la  ville  de  Haarlem  est  cité 
pov  la  ucmière  fois  par  un  bourgmestre  de  la  ville, 
■oaiBé  Jan  vanZurenou  Zuyren;  c'est  lui  qui,  sans 
prame,  improvise  cette  fable,  accueillie  avec  tant 
ffavidité^  du  domestique  Jean  (Gutcnbcrg  7  ),  sur- 
■cnant  le  secret  de  son  maître,  et  emportant  k 
myeoce,  le  Brisérable!  la  gloire  de  la  Hollande 
lOBicMièrel 

Ms  puisque  les  apologistes  les  plus  orthodoxes 
itmiL  puftmrnir  même  un  commencement  de  preuve 
àrMOi  deces  étranges  assertions,  ce  qu'il  nous 
fotei  dire  pourra  peut-être  bien  passer  pour  une 
pRive.M..  oes  excès  ota  peut  Jeter  une  imagination 
lin,  quand  die  est  surexcitée  par  un  patriotisme 


Dus  les  archives  communales  de  la  ville  d*Alrk- 

r,  si  rapprochée  de  Haarlem,  existent  deux  vo- 

bi-%*,  manuscrits  sur  papier  du  xve  et  du 

cmneacement du XVI*  siècle;  Ib  sont  i  deux  co- 

bancs;  l'écritiu^  en  est  fort  belle  ;  le  scribe  emploie 

In  ikéviatlons usuelles  ;  tout  en  un  mot  dénote  la 

Moonde  moitié  du  xv*    siècle.  Ces  deux  volumes, 

totas  en  latin,  n-nferment  Jusqu'au  feuillet  292  une 

ckrottique  locale  de  JeanGerbrandsx  de  Leydc,  moine 

Aicoovent  des  carmes  de  Haarlem.  Cette  chronique 

tit  aniéricure  à  l'année  \h\l  ;  mais  tout  ce  qui  suit 

le  feuillet  S12  contient  le  récit  de  ce  qui  s'est  passé 

k  UI7  à  1514,  et  c'est  l'oeuvre  d'un  continuateur 

SMayme.  Celte  chronique  est  une  sorte  de  diarium 

UCTIORH.  DE  GtoGB. 


ou  de  Journal  de  pctiu  faits  et  évi^nements  relatifo  à 
AIckmaar,  Kennerocriand  et  Haarlem ,  et  présente 
un  obituaire  assex  détaillé,  contenant  le  récit  des 
morts,  obsèques  et  épitaphes  des  personnages  nota- 
bles de  ces  localités.  Tout  porte  le  caractère  des 
observations  minutieuses,  parfois  vides  et  insigni- 
fiantes, d'un  pauvre  clerc  peu  lettré,  qui  consigne 
tout  ce  qu'il  apprend,  tout  ce  qni  le  Arappe,  qui  rap- 
porte tout  ce  qui  peut  intéresser  l'ordre  auquel  il 
appartient  ou  le  pays  qu'il  habile. 

La  façon  circonstanciée  avec  laquelle  il  rapporte 
un  événement  qui  s'est  passé  i  Haarlem  en  1458 
(M.  Weigel  ne  Juge  pas  cet  événement  assex  impor- 
tant pour  nous  rexpliquer) ,  la  précision  des  détails 
dans  lesquek  il  entre,  prouvent  qu'il  parle  de  rfju  et 
qu'à  l'époque  il  habitait  la  ville  même  de  Haarlem. 

Puis  tout  à  coup,  au  feuillet  299  du  manuscrit ,  sur- 
git, du  milieu  d'anecdotes  et  récits  insignifiants  ,  la 
note  que  voici  t  Anno  Domm  1440.  Abs  impbime!«di 

LUMOSIX  MAGUIICIA  OltTtJM  HABUIT  ETJOHANKES 
FDST  BIUSOEM  ART18  PRIMUS  OMNIDII  INODUTATUS 
INDE5T0B  FUIT. 

Ainsi  Laurent  Coster  aura  vécu  70  ans  à  Haarlem, 
aura  inventé,  gravé,  f6ndu,  imprimé  pendant  un 
demi-siècle  ,  aura  réchauffé  dans  son  sein  un 
serpent.  Je  veux  dire  un  domestique  qui  aura  sur- 
pris les  secrets  de  son  maître  et  les  aura  colportés 
au  loin,  larcin  et  fuite  qui  auront  mis  toute  la  Hol- 
lande en  émoi!  Et  voici  un  pauvre  moine  contempo- 
rain, dont  les  récits  naïfs  révèlent  la  véracité  la 
plus  ingénue,  qui  rebte  les  jplus  minutieux  détails, 
les  circonstances  les  plus  rutiles  des  Caiits  insigni- 
fiants qu'il  a  vus  ou  dont  le  récit  a  frappé  tous  les 
Jours  son  oreille  !  Et  ce  misérable  Carme,  oui  habite 
la  ville  même  où  se  sont  passés  ces  grands  événe- 
ments, qui  est  non-seulement  le  contemporain,  mais 
aussi  le  compatriote  de  Laurent  Coster,  a  l'impudeur 
de  ne  pas  faire  la  plus  légère  allusion  à  cet  nomme 
de  génie,  ne  trouve  pas  un  mot  pour  annoncer  au 
peuple  consterné  la  mort  du  plus  grand  inventeur 
des  temps  modernes  !  Et.  bien  plus,  un  bruit  est  par- 
venu Jusqu'4  lui  :  «  Àr$  imprimendi  Ubros  in 
Maguncia  ortum  habuii  /  ■  et  il  i^outc  qu'indubi- 
tablement, c'est  k  un  nommé  Jean  Fust  qu'il  faut 
reporter  la  gloire  de  la  découverte  I 

Un  Hollandais  qui  signe  «  (^onstakter  ■  a  com- 
muniqué k  M.  Weigel  le  détail  de  tous  les  Caits  que 
nous  venons  de  relater  ;  il  demande  à  ses  compa- 
triotes 4  quelle  conclusion  logique  il  doit  forcément 
al)outir  :  «  Est-il  exact,  dit-il,  qu'un  habitant  de 
Haarlem  ait  constaté,  au  milieu  du  xv«  sitele,  le  fait 
de  la  découverte  de  l'imprimerie  par  les  Alle- 
mands ?»  Si  cette  allégation  n'est  pas controuvée, 
qu'avex-vous  à  répondre  7  Que  devient  ce  prodigieux 
échafaudage  que  surmonte  la  statue  de  Lourens 
JansxoonCostpr  7...Si  le  fait  est  faux!...  Mais  les 
maruiscrits  sont  conservés  4  la  bibliothèque  d'AIck- 
maar...  et  les  Costériens  peuvent  contrôler. 

Us  ont  contrôlé  et  gardent  le  silence. 

Le  premier  livre  avec  date  certaine  imprimée  à 
Baariem  est  intitulé  :  Lyden  eroe  die  paasi  {Hier 
heghint  dot)  on»  Uéeren  ihetu  ChristU  ende  die 
teykenen  ende  die  miraeulen  die  Mj  dede^  etc.  A 
la  fin:  dit  bouck  is  voleyndet  tôt  Uaerlem  in 
HoUant  antuj  1483,  den  10  daeh  in  decembri,  in-4 
de  80  f  f . 

Voici  la  note  du  catalogue  Enschedé  : 

Premier  livre  avec  date  imprimé  k  Haarlem,  dont 
cet  exemplaire  est  le  seul  connu.  Ijcs  caractères  sont 
ceux  de  Jacob  Bellacrt,  dont  la  marque  typographi- 
que se  trouve  au  v*  du  dernier  feuillet;  signât,  (a)  — 
Liiy.  1^  l*r  feuillet  est  blanc  au  r",  et  contient  au  v* 
une  gravure  sur  bois.  Les 32  planches  gravées  sur 
bois  qui  ornent  ce  livre,  proviennent  de  G.  I^ceu, 
qui  venait  de  les  faire  graver  k  Gouda,  pour  sa 
Passion  de  1482  iHoHrop,  419);  en  1488  Uacs  Leeu 
à  Anvers  a  employé  ces  mêmes  planches,  ainsi  que 
les  34  autres  qui  avaient  orné  la  Passion  de  1482.  En 
1490  Peter  van  Os  k  Zwolle  se  sert  de  trois  de  ces 
planches,  et  en  1496  les  frères  conférenciers  {CoUa' 

•zo 


611 


HARLLNGA.  —  HASSENSTEiMU   . 


612 


ciC'Brœders)  de  Gouda  emploient  les  M  planches 
de  Gouda.  ■  11  est  digne  de  remarque,  dit  M.  Ens- 
chedé  qui  avait  signalé  tous  ces  détails,  que  Gérart 
Leeu  s*e8t  servi  depuis  1484  des  caractères  qu*aTait 
employés  le  premier  Jacob  Bellaert  ;  ils  ont  donc  été 
probablement  gravés  et  fondus  à  Haarlem.i  M.  Hol- 
trop,  dans  la  0«  livraison  de  ses  if  onum.  typogr»^ 
donne  un  fac-similé  de  ce  rarissime  volume,  qui  a 
atteint  à  la  vente  Enschedé  le  prix  de  <fô5  florins. 

Harlinga  [Guicc,  Bert.],  Harungis,  Har- 
LiNGA  Frisorum.  HarlingeHy  Hacarlinaen, 
ville  de  Hollande  (Frise),  sur  leZayder- 
zée. 

M.i>>tton  {Typoar,  Gauttm^  2*  série)  dit  qu'un 
imprimeur  du  nom  de  Peter  Van  Putte  exécuta  dans 
cette  ville  une  Bible  hoUaadaite  en  1579;  M.Ter- 
naux  avait,  avant  lui,  signalé  le  même  ouvrage  sous 
la  date  de  1585  ;  nous  ne  connaissons  ni  Tune  ni 
Pautre  édition,  et  ne  les  trouvons  décrites  nulle 
part.  Pour  nous  Timprimerie  ne  remonte  à  Harlin- 
gen  qu'à  la  première  moitié  du  xvii*  siècle;  et 
encore  ne  trouvons-nous  comme  premier  livre  à 
citer  qu*un  ouvragedaté  de  1052  :  Holwarda  {J.-P.  ) 
Friesche  Sterre-Komt  ope  een  Korte  dock  Vol' 
maeckte  atlronomia,  Marlingen,  10S2,  in-8,  avec 
un  portrait  de  Tauteur  par  Crispin  de  Passe,  livre 
rare,  non  cité  par  Lalande  {Cat,  Biàl.  Speeutœ 
Pulcoventitt  p.  M).—  VHUtolre  de  Henry  te 
Grand  par  Hardouin  de  Perefixe,  traduite  en  hol- 
landais par  Johan  Dullaert,  fut  publiée  in-8*  ï  Harlin- 
gen  en  1070. 

Harungia,  Harlingerland ,  territoire  d'Har- 
liiigen  dans  la  Frise,  sur  la  mer  du 
Nord. 

Harma  [Plin.,Ovid.],*A{>jMt  [Strab.],  loca- 
lité de  la  Boeotie  entre  Thèbes  et  Ta- 
nagra,auj.,  suiv.  Ross,  en  ruines  près 
de  Dritza  (Andritza  ?). 

Harpessus  fl.,  fleuve  de  Thrace,  affl.  de 
la  Mantza,  auj.  VArda. 

Hahpis,  ville  de  la  Mœsie  infér.,  auj. 
Adschud,  dans  le  N.-K.  de  la  Boulga- 
rie  ottomane,  ou  Licostomo,  sur  le 
Danube,  dans  le  pach.  de  Silistrie. 

Harponne  iNsuLiK  fPlin.],  i/es  Formiche,  à 
l'embouchure  de  l'Ombrone  (Italie). 

HARPONitm,- ville  du  Bruttium,  auj.  Cer- 
chiara,  dans  la  Calabre. 

Harsefeldum.  Harsefeld,  bourg  du  Hano- 
vre, près  de  Brème. 

Hartford,  village  d'Angleterre,  dans  le 
comté  d'Hun tingdon. 

Un  livre  intitulé  Embtema  of  mortality,  imprimé 
cil  1801,  est  souscrit  au  nom  de  ce  village. 

HARTFORDUilNSlS        CoMITATUS       [  CamdcU  ], 

comté  d' Hartford  en  Angleterre. 

UARTiAiNA  Sylva  [Cluv.],  Martiana  ILuen.], 
Sylva  Nigra  ,  Schwarz%o<Ud,  la  Forêt 
Noire,  forêts  qui  couvrent  le  Harz 
(Harticus  Mons),  chaîne  de  montagnes 
qui  s'étendent  dans  le  Hanovre,  le 
Wurtemberg,  le  grand-duché  de  Bade 
et  la  Westphalie. 


Haritdes,  voy.  Guarudës. 

Harviacum,  Harvicum,  Ua!rvoiehj,Hartwkh, 
\ille  d*  Angleterre  (E^exsbire). 

Hasa  [Ann.  Lauriss.l,  i'ffase,  riv.  de  Ha- 
novre, affl.  de  lEms;  ÉharlemagDe 
battit  les  Saxons  sur  les  bords  de.  cette 
rivière. 

HasjEpons,  voy.  Ansibarium. 

HaSBANU,  HaSBAMIENSIS    CoMITATUS,  HASbA- 

NiuM  [Ann.  Hincm.],  Haspanicus  Pagus 

S  Ann.  Fuld.J,  comté  d'Hasbainy  Hagpen- 
tau,  dans  la  province  de  Namur  (Bel- 
gique). 

Haslacum  [Ann.  Vedast.1,  AsmjON,  Ase- 
LOHA  [Ann.  FuldJ,  localité  de  la  Gaule 
Belgique^  auj.  Élsloo;  suiv.  Struv., 
même  signification  que  Hasseletuv. 

Hasseletum,  Hasseletum  Transisala.m£, 
Hasseltûm  [Cell.1,  Hasselt,  ville  de  Hol- 
lande (Over-Yssel) . 

L*imprimerie  partit  remonter  dans  cette  ville  i 
l*annèe  1480  ;  le  nom  du  premier  imprîmeiir  ifest 
désigné  sur  les  premiers  ouvrages  que  nar  tes  ini- 
tiales P.  B.,  et  ces  initiales,  suivant  tonta  les  aiea- 
rences,  désignent  Peter  Van  Os  de  Breda,  établi  i 
Zwol  en  1479,  et  gui  serait  venu  fonder  onélaUlft- 
sement  typographique  dans  la  ville  dflawelt^qui 
n*est  éloignée  que  de  deux  Ueues  de  celle  de  Zwol. 

liC  volume  à  la  date  de  1480,  que  nous  pouvons 
citer  avec  Mercier  de  St-Léger,  Hain  et  Reicfahard, 
est  intit.  :  Die  EpisteUn  en  BwmgeUen  't  heelejaar 
door,  Hasselt,  1480,  P.  a,  in-4. 

En  1481  nous  avons:  Ex  gestis  Romaiiobuh  hib- 
TORLE  not€U>ile8  de  vitiis  virtutibutque  traetantea. 
A  la  fin,  r*  du  143*  f.  :  Presens  h'  opui  ex  geili»  ro- 
ma  II  norû  qd'  fert'  recoUectoriuz  :  ek  plu  ||  rif 
appUcatis  hystonjs  :  de  virtuti  \\  b^'^vicija  mUtict 
ad  îtellectû  iras  ||  tumptU  del  doho  ï  HoMteU  fini- 
tuz  II  anno  domini  if.cccc.LXXXi.  ||  P.  B.  ||  Le  v*  du 
143*  f.  est  blanc,  in-fol.  de  14Sff.  goUL  àScoLdc 
S7  I.  sansch.,  réel.,  ni  sign. 

Hasseletom  ad  Demeram,  UasseU,  ville  de 
Belgique  sur  le  Demer,  chef-lieu  du 
Limbourg. 

L'imprimerie  fut  introduite  dans  cette  ville  par 
Gilles  Monsieur,  vers  lO'/O  :  Beverendo  admodxm 
et  eximio  patri  P,  M.  Guilielnw  Boeveriek  ord. 
Erem,  S.  P.  Augitstini  saerœ  theoloqiœ  doetori, 
prouinciœ  Cotonientts  tive  inferiorii  Gaimmim 
priori  prouinciali  meritissimo,  eonventum  Brea' 
num  visitanii.  Ilasseleti,  apud  ^idinm  Monsieur, 
M.DC.LXXi,  in-4  de  2  ff. 

Nous  trouvons  encore  cet  imprimeur  en  1862. 

M.  de  Corswarem  dit  avoir  vu  un  mémoire  en  fa- 
veur des  droits  de  ^Espagne  sur  les  rtovinctt^Jnles 
des  Pays-Bas,  publié  sous  la  rubrique  :  Tôt  HatêtU 
by  Franchoys  den  HoUander  in  den  Begen-Boog, 
1659,  pet.iu-4  de  20  à  SO  pages;  mais  M.  Gothier, 
notre  correspondant  de  Uége,  considtee  PexisieDce 
de  cet  opuscule  comme  douteuse. 

Hassenstenium,  Hassenstein,  château  de 
Bohème  (?). 

Nous  citons  ce  nom,  parce  que  M.  Temaox  dit 
que  Bolcsias  Ilasscnstein  de  Lookofriti,  archidun- 
celicr  de  Bohême,  y  a  tait  imprimer  quelques  ouvra- 
ges. Nous  connaissons  quelques-unes  des  prind' 
liâtes  productions  de  cet  écrivain  grand  seigneur, 
mais  elles  ne  sont  point  imprimées  lA;  le  plus  impor* 


613 


HASSIA.  —  HEIDELBEHGA. 


614 


UDt  de  ses  oavnges  est  :  BohusUti  Hauetuteinii 
poimaium  farrago  eum  ampendiee  epUtolarum 
f/vs,  ver  Thom.  Mytem^  Nmburgensem,  Pragc, 
J570,  iiKS.  (Yoy.  k  ce  sqjet  :  Diâtert.  de  vita  et  me- 
ritU  Bakiulai  HasietisteinU; M itanb.^  1710,  éd.) 

Hassu  iCell.].  Hasiorum  pagls  [j^inh. 
Chr.],nASSORUMREGio,  Hessen,  la  Messe; 
trois  Etats  de  l'AUemagnc  portaient  ce 
nom  antérieurement  aux  derniers 
envahissements  de  la  Prusse  :  la  tfesse- 
Castel  ou  Hesse-Electorale  (Kur-Hesseti), 
la  Hesse-Darmstadt  et  la  Hesse-Hom- 
6oiiiy. 

HiSTA  [Geo.  Rav.]y  dans  la  Ligurie; 
auj.y  SUIT.  Mannert^  Piatio^  bourg  du 
Piémont. 

Hasta  [Tab.  Peut.]^  ville  de  la  côte 
d'Etrurie,  axii.,  suiv.  Reichard^  Casti- 
gHme  deùa  Pesaga. 

Hasteru^  HastièreS'Lavaux,  bourg  de 
Belgique  [Graêsse]. 

Hâtera  |Tab.  Peut.]^  localité  de  Macé- 
doine sur  la  route  de  Beroa  (Veria)  à 
Dram  (KeMna),  auj.  Katerina,  suiv. 
Leake. 

HAnDauM,  HaUem,  ville  de  Hollande 
(Geldem). 

Haitoris  Castrum^  Ettenhemiom^  ëttonis 
UmàSTEBSVu,Ettenheimy  EtheinrMwister, 
ville  du  grand-ducbé  de  Bade^  au  N. 
de  Fribour^-en-Brisgau;  anc.  couvent 
de  Bénédictins. 

liATCA5inf,  Hatvan,  bourg  et  château  de 
la  Haute  Hongrie  (comitat  de  Sza- 
lad). 

Haugastaldiuh,  Sancta  Insula,  Holy 
Iskmd,  lie  d'Angleterre,  dépendant  du 
comté  de  Northumberland. 

Hathu,  voy.  Hafnu. 

Hatrea,  Havre,  bourg  de  Belgique,  su^*  la 
Haine  (Hainaut). 

Hawice,  bourg  d'Ecosse,  dans  le  comté 
deRoxburghe. 

LepoCieGavin  Doaglas,  le  tndncteiir  de  Virgile 
M  »n*  liècle,  était  recteur  de  ce  bourg.  George 
Ceét  poetieal  Muséum  (Ut  imprimé  dans  cette 
Italie  en  ilM,  iii-8.  (Lowndes,  I,  part.  0,  p.  S90). 

HiaRmEs  INS.,  voy.  EBCDiE. 
Hdromaocs,  voy.  Eburomagus. 

Bdrus  fl.  jMela,   Plin.,   Liv.],    'Ê^ç 

IHerod.,  dteph.],  Ebrus  [Jornand.J, 
leave  de  Thrace,  auj.  la  Maritza;  passe 
àPhilippopoli  et  Andrinople. 

HiBDDES  ms.,  Toy.  Ebud.£. 

HiCATONNESi,  *E)caT6vvr.<îGt|Steph.l,  groupe 
dllesde  l'Archipel,  auj.  les  îlesilfusco- 
niri,  au  N.-E.  de  Mételin. 


Heddernhemium,  Heddemheim,  petite  ville 
du  duché  de  Nassau. 

Wolfius  {Biblioth.  Hebrœa)  dit  que  les  Juifs 
avaient  établi  dans  cette  localité,  qu'il  qualifie  de 
village,  une  imprimerie  dans  le  courant  dnxvi* 
siècle,  vers  1540;  il  ajoute  que  tous  les  ouvrages  qui 
en  proviennent  sont  d*une  extrême  rareté  ;  l'impri- 
merie cessa  d'exister  avant  le  milieu  du  siècle  sui- 
vant. 

Hedemarkia,  Hedmarh,  ville  de  Nonnrége. 

Hedena,  voy.  Hesdinum. 

Hedera,  Yerres  ou  Hierre,  commune  de 
rUe-de-France ,  près  Villeneuve-St- 
George  (Seine-et-Oise)  ;  anc.  abb.  de 
filles  Bénédictines. 

Hedetani,  voy.  Edetani. 

HeDUA,  voy.  AUGUSTODUNLM. 

.  Hedui,  voy.  iEDUi. 

Hedyuus  mons,  to  'H^ûXiov  Gpoc,  montagne 
de  Béotie,  auj.  mont  de  Khubam,  suiv. 
Leakc. 

Hegetmatia,  voy.  Lignitium. 

Hegovu  [Crus.,  Ann.  Suev.1,  le  Hegau, 
district  du  grand-duché  de  Bade,  sur 
les  bords  du  lac  de  Constance. 

Heideba,  voy.  Slesvicum. 

Heidelrerga  (Mont  des  myrtilles),  Heidel- 
berg,  ville  du  n*and-duché  de  Bade 
(cercle  du  Niederrhein),  sur  le  Nec- 
kar. 

Célèbre  université  fondéecn  ISSd  [Ruperta-Caro- 
Una\  dont  la  bibliothèque  renferme  130,000  voL, 
50,000  thèses  ou  dissertations,  et  près  de  2,000  ma- 
nnscritsl 

On  trouve,  à  la  date  de  1485  (14M,  nouv.  stylej. 
Un  recueil  de  sermons  imprimé  qui  porte  le  nom 
d'Heidelberg,  mais  ne  donne  point  celui  du  typo- 
Rraphe  :  Hugo  de  prato  Florioo,  ont  Prœdic.^ 
ScRiloiiES  DE  SANCTis.  A  la  On  (2'col.  r^  du  27ft*  f.)  : 
Sermonet  peruUles  de  sanctis  p  anlnt  circulum 
pratri»  Uugoniê  de  prato\florido  Ordinis  sancti 
Dominiei  Belctatoris  fausiissime  fUdunt,  Impressil 
Heydelberge  Anno  dominicj  na(a/ls |m.gccc.lxxxv. 
XiJ.  KaletuUu  februari  \\  as»  Au  ro  du  275*  f.  In- 
efpit  Begistrumlin  êermone»  Hugonis  de  praio 
florido  U  de  sanctis.  Infol.  de  285  ff.  goth.  à  2  col. 
avec  ch.,  réel,  et  sign. 

Ce  volume  est-il  imprimé  par  Henry  Knoblochzer, 
comme  le  dit  M.  Cotton,  ou  par  Friedrich  Misch. 
comme  Taffinne  Falkenstein?  Henry  Knoblochxer 
était  en  1485  établi  à  Strasbourg,  et  ce  n'est  qu'à  la 
fin  de  lb88  qu'il  vient  k  Heidelberg.  Ce  Friedrich  Mlseh 
figure  parmi  les  imprimeurs  de  cette  dernière  ville 
Jusqu'en  1497;  le  nremier  livre  sur  lequel  on  trouve 
son  nom  est  de  1488  :  Questiones  veteris  artis  per- 
utiles  Magistri  Johannis  de  Magistris  doctoris 
Parisiensis.  A  la  fin  :  Finis  questionum  veteris  or- 
tislHeidelberge  impressarum  per  Fridericum 
Misch.  Anno  dfiice  incamationis  m.cgocuulx  viij, 
decimo  quarto  Katendas  Junii  faUciter  adest; 
in-foL 

Le  premier  livre  sur  lequel  se  trouve  le  nom  de 
Knoblochter  de  Strasbourg,  est  intitulé  :  Baptista 
Guarinus  De  modo  et  ordine  docendi  ac  discendi, 
Heydelberge,  Henr.  Knoblochtser,  1480.15  Kal. 
Januarias,  iii-4  goth.  11  ff.à  50  lig.  (Panzer,  I,  458, 
llaiu,  8131). 


Hio 


HEIGERA.  —  HELLESPONTUS. 


6i6 


Aloys  Schreiber  {Heidelbcrg  und  teint  IJmge- 
^unyen.  Beidelb.,  1811,  in-8)  cite  parmi  les  pre- 
niiers  typographes  de  cette  yille  un  certain  lians 
von  Laudenbach. 

BauSr  {BibLlibr.  rar,  Supplem.  t  II,  p.  S50) 
nous  donne  le  titre  d*un  livre  allemand  imprimé  a 
Heidelberg  en  1494,  <iae  n*ont  connu  ni  Panzer  ni 
Hain. 

Parmi  les  imprimeurs  du  xti*  siècle,  il  nous  fout 
citer  le  célèbre  Jérôme  Commelin,  né  à  Douai  ;  de 
1587  ï  1597,  ce  typographe,  l*un  des  plus  parCaits 
(\uï  aient  existé,  exerça  i  Heidelberg,  et  ses  beaux 
livres,  qui  pour  la  plupart  ne  portent  pas  de  nom  de 
ville,  et  sont  souscrits  seulement  :  Apdd  Commbu- 
NOM,  sont  à  Juste  titre  estimés  et  recherchés  au^nr- 
d*hui. 

Heigera^  Hâger,  sur  le  Dill,  pet.  ville  du 
Nassau. 

Hëilbronna,  Heibhuna,  Hau^rrunna^ 
Heilsbrunna^  auc.  Ausium^  Ueilbrcnn, 
ville  du  royaume  de  Wurtemberg 
(Neckarkreisej;  {Jkr  Heiligen  Brun- 
nen,  la  Fontaine- Sainte). 

Imprimerie  en  ifiSS,  suivant  Le  Long  et  Falkens- 
tein,  Jolumiiefl  Cunraduê  Pfeiten,  CUwis  TheolO' 
giœ.  Heilbronn,  lOSS,  in-ft.  Ce  livre  rare  est  porté 
au  Catal,  des  Frères  de  Tournée  (Genève,  1070, 
|).  05);  mais  nous  n*avons  pas  le  nom  du  premier 
imprimeur. 

Citons  un  grand  ouvrage  publié  au  dernier  siècle 
dans  cette  peUte  ville  s  J»  Jotutoni  THeatrum  uni- 
verêale  omnium,  sdlicet  hiêtoria  naturaUê  de 
quadrupedibus,  inâeetU ,  pUeitmi  exanguibut 
aquaticis,  terpentitnu,  arboribu$  et  ptanti»,  cum 
flg.  aeneU,  Heibrunc,  Fr.  Jo.  Eckebrecht,  1755  et 
ann.  suiv.  7  vol.  in-fol. 

La  ville  d*fleilbronn  possède  aiU«  les  impor- 
tantes papeteries  des  ft-ères  Rauch  et  de  M.  Schœf- 
(elein. 

Heiugenstadium,  Sanctorum  urbs,  Heili' 
genstadt,  ville  de  Prusse  (rég.  d'Er- 
furt),  sur  la  Leine. 

D,  Nie,  Selneckeri  ungefdhrliehe  Kurtze  Bnt- 
werssung  der  ChristUchem  Gegenantivort,  sa  D, 
Selneecerus  auffdasfamoaslibel,  welches  D.Chris- 
tophorus  Pezeltus  zu  Bremen  wider  iàn  geschrie- 
ba%^  thun  kundt,  sampt  ablegung  der  lUgen- 
hafflen  Belation,  sa  Peulius  wider  die  prediger  zu 
Hamburg  in  Truck  gegeben, 

Helligenstatt,  1591,  in -4. 

Ce  livre,  dont  les  cataL  des  foires  de  Francfort  nous 
donnent  le  titre,  est  cité  par  Draudius;  il  a  été  réim- 
primé Tannée  suivante  à  Tubingen. 

Helcipous^  Commotau,  petite  ville  de 
Bohème. 

Heleu^um,  voy.  Selestadium;  suiv.  Clu- 
vier,  THeleixum  des  Tab.  Peut.,  I'Hel- 
VETUM  de  rit.  Ant.,  et  peut-être  TAlaia 
du  Geo.  Rav.,  seraient  une  seule  et 
même  localité,  qu'il  place  auj.  au 
bourg  d'£//,  sur  rill  (Bas-Rhin). 

Helena,  voy.  Iluberis. 

Helenains.  [Plin.,  Mela],i^  *EkLm  fStrab.J, 
viiaoç  Maxpà  OU  Kpav^in  [Str.,  Paus.J,  île 
sur  la  côte  E.  de  TAttique,  auj.  Makro- 
nisiy  l'une  des  Cyclades,  suiv.  Tourne- 
fort  et  Chandler. 

Hei^nje  vicus,  voy.  Lentium. 

Heleutteri,  Eleutoeri  Cadurq  [EéleuUri 


sub  Arvemorvun  imperio,  Caes.],  peuple 
de  la  Gaule  Aquitaine,  habitant  le  ter- 
ritoire actuel  a  Alby. 

Helfordum,  Herforbia,  Hereford,  ville 
d'Angleterre,  sur  la  Wye  ;  chef-lieu  du 
comté  de  ce  nom  ;  patrie  de  David 
Garrick. 

Un  Missale  ad  usum  Helfordentîs  eedeafc,  in-è, 
fut  imprimé  à  Rouen  en  1502,  par  Pierre  Olivier  et 
Jean  MandiUer,  pour  Jean  ou  plutOc  John  Riclnnl. 

Hereford  n*eut  d'imprimerie  locale  qa*ai  1722, 
suiv.  M.Cotton;  Thomas  Davies,  typographe»  y  était 


établi  à  cette  époque;  le  Journal  ihe  Hereford 
Times  y  (ùt  publié  à  partir  de  17S9  ;  en  17M  y  panit 
Simon  Thomas'  histonfoftheCimM:  •  the  aaikor 


set  up  the  ty^es  himself,  and  distribMted  a  fe 
copies  as  présents,»  (Lowndes*  BIbl.  Manoa!}. 

Helu,  Eua  [Gamden],  Ely,  ville  d'An- 
gleterre, dans  le  comté  de  Cambridge, 
chef-lieu  de  l'île  d'Ely,  surl'Ouse. 

Heuce  [It.  Ant.,Senec.],IuGA  [It.  Hier.J, 
ville  de  la  Moesie  Infér.  (N.-O.  de  la 
Thrace),  auj.  Ikliman  ou  Itchiman,  dans 
le  pach.  de  Monastir  (Roumélie). 

Helico.  Heucone,  lieu  d'impression  sup- 
pose; indique  probablement  Stras- 
bourg. 

Andreœ  (/of.  Falentini)  Turbo,  stœ  moteste 
frustra  per  cuneta  diuagans  ingenimm,  HeHeone, 
1610,  in-12.  (Bibl.  Salthen.) 

Heucon  fl.,  *EXix«iv  [Ptol.],  fleuve  de  Si- 
cile, auj.  le  Fuman. 

Heucon  MONs,  montagne  deBœotie,  entre 
le  lac  Copals  et  le  Sinus  Corinthiacus  ; 
s'appelle  auj.  Zagora,  Zagara  Vouni. 

Heusatia,  voy.  Alsatia. 

Heusson  fl.,  riv.  d'Arcadie,  affl.  de  l'AI- 
phée,  auj.  IcLeondari,  riv.  deMorée. 

Hélium,  localité  de  ïlnsuia  Batavorum, 
auj.  Briel,  Brielle,  ville  forte  des  Pays- 
Bas  (prov.  SùdhoUand],  à  l'embou- 
chure de  la  Meuse  (voy.  Briela). 

Hella,  ville  d'Épire,  sur  le  lac  Acherusia, 
auj.,  suiv.  Rruse,  Castritza,  dans  le 
pach.  de  Janina. 

Hellana  [Tab.  Peut.],  Eleana  [Geo.  Rav.], 
ville  d  Etrurie,  auj.  Ferruccia,  sUiv. 
Mannert,  mais  plutôt  Agliana,  suiv. 
Reichard  et  Forbiger. 

Hellanrs,  ville  de  la  Bétique,  auj.  Ltha- 
rés,  ville  de  Tintend.  de  Jaen,  smv. 
Béraud  et  Eyriès. 

HeLLAS,  voy.  GRiECIA. 

Hellespontus  [Plin.,  Mêla,  Liv.,  etcj,  'EX- 

XTioTTOVTCÇ  [Ptol.l,  HEIXESPONnCUM  FliETnM 

[Mêla,  Jornana.J,  Dardanellarcm  Fbe- 
TUM,  le  détroit  des  Dardanelles,  en  turc 
Stambul  Denghiz ,   en  ital.  Stretto  di 


617 


HELLOMENUM.  —  HENNIACUM  LITARDI. 


618 


.,    rvirg.],  •ÈX«foç  [Steph.l, 
Sicile,  auj.  YAtetiaro  ou  Acel- 


GàllipoH,  etc.>  détroit  qui  réunit  la 
mer  de  Marmara  à  l'Archipel  et  sépare 
l'Europe  de  TAsie, 

Helloicenum^  *EXXo(Aivov  [Thuc.]^  port  du 
N.-E.  de  FAcamanie^  auj.  ClimenOy 
saiv.  Kruse,  dans  le  dioc.  qui  porte 
encore  le  nom  d'Acarnanie. 

HEUIANTICAy  VOy.  SALMAimCA. 

Hiuoimuif  IGuicc.l^  Helmont,  pet.  ville 
de  HoUanae  (Bnibant  Septentr.]. 

HeUSTADIUM,  TOy.  ATHENiE  AD  EhNUM. 

Roos  afooft  cité  UD  vol.  k  la  dite  de  1572,  jmpriroë 
àHdnstidt,  en  void  annoaveao;  à  la  date  de  1579  : 
Iktkréi  HorstH  FrigU  Tribonianea  jurttpruden- 
tk,  am  ^uêd.  tffapvfalloM  de  jure  feudaU. 
HdoBtadU,  1579,  in-S.  La  BibUaih*  Saxonica  de 
SnTius  cite  on  certain  nombre  de  livres  exécutés 
dM»  tttte  ville  i  la  fin  du  xvi*  siècle. 

Helorum,  'EXMpev  [Scyl.],  "EXoipoç  [Ptol.], 
ville  de  la  côte  S.-E.  de  Sicue^  au 
S.-0.  de  Syracuse^  axjj.  MvrirUcci. 

Helorcs  fl. 
fleave  de 
ïaro,  dans  le  Val  di  Noto. 

HeloSjTô  'exoç  [Hom.^Thuc,  Str.],  ville 
delaLaconie^  soumise  êi  détruite  par 
les  Spartiates  (d*où  HELOTiE,  iLoiiE)^ 
aijy.,  suiv.  Kruse^  HelleSy  dans  le  dioc. 
de  Morée  ;  suiv.  d'autres  géog.^  Tsili, 

HosmcA,  Helsingoburgum^  Elsinburgum^ 
EelsirJKirg,  ville  de  Suède  (préfl  de  Mal- 
mœhus). 

Otte  iUle  n'est  pas  citée  par  Alnaoder,  mais 
M.  Teroaux  donne  l'indication  suivante  :  Rokr.  Pie- 
torarma  te  Mstorin  Sacra.  Elsinburgi,  1709. 

HSLSIN'GFORDIAy  HeLSINGOPORSA,  HeLSINGISSA^ 

anc.  SoNDHEDEy  Hdsingfors,  ville  de 
Russie  (cheNieu  de  la  Finlande). 

L'noivenité  d*Ab6  fut  transférée  à  Helsingfors  en 
lO,  lors  de  Tincendie  qui  détruisit  la  vCUe  ;  elle 
poflède  one  bibliothtaue  d'une  certaine  impor- 
ttoce;  on  Journal  en  langue  finnoise  s'y  publiait 
callft. 

Helslngu,  Hekmgeland,  anc.  prov.  de 
Suède,  comprise  auj.  dans  la  préf.  de 
Gefleborg. 

HsusciGORA,  voy.  Elsenora. 

Helston,  bourg  d'Angleterre,  dans  le 
comté  de  Comwall,  à  9  milles  de 
Falmouth. 

Oo  imprimeur  du  nom  de  Thomas  Flindell  s'y 
HiUit  en  1798  ;  et  peu  après  il  alla  s'installer  à 
Fihnooth  ;  fl  commença  dans  sa  première  résidence 
et  termina  dans  cette  dernière  ville  l'impression 
fane  Bible,  the  CornwaU's  BiMe,  en  langue  celti- 
^,  Il  première  qui  ait  été  publiée  dans  ce 
(onté. 

HELTATiuiiy  Heivaux,  bourg  du  Limousin 
(Haute-Vienne). 

Helyeconje  [Tacit.],  peuple  du  N.-E.  de 


la  Germanie  ;  habitait  les  bords  de  la 
Vistule^  dans  le  sud  de  la  rég.  deDan- 
zig. 

Helvetia  [Gss.Ij,  province  orientale  de  la 
Gaule  Lyonnaise^  auj .  la  Suisse,  Sckweiz, 
glorieuse  république  fédérative,  divisée 
en  22  cantons. 

Helvetii    [Cœs.,    Liv.,    Tac.],    'EXotni-not 

tStrab.l,  'EXêiirrioi  [Plut.],  peuple  de  la 
■aule  Bel^que,  qui  occupait  le  terri- 
toire situe  entre  le  Jura  et  le  lac  Lé- 
man, le  Rhône  et  le  Rhin;  se  divisait 
en  quatre  familles  :  les  Ambrons,  les 
Tigurins,  les  Vrbigénes  et  les  Tugénes, 

Helvetum,  voy.  Helellum. 

Helvia  Riccina,  voy  Mua. 

Helvh  [Cœs.],  'EXooioi  fStrab.],  peuple  de 
la  Narbonaise  I,  au  N.  Sa  capitale  Alba 
Helviorum  est  auj.  Aps  ou  AiUps-en-Vi- 
varais  (Ardèche). 

Helvillum  [It.  Ant.,  Tab.  Peut.],  Herbel- 
LONUM  [It.  Hier.],  Suillum  [Phn.lî,  ville 
de  rOmbrie,  auj.  Sigillo,  StgeAo,  dans 
la  marche  d'Ancone. 

Helvinus,  Salinello,  pet.  fl.  de  TAbruzze 
Ultérieure. 

Heltensis  Insula,  vue  d'Ely,  district  ma- 
récageux du  Cambridgeshire,  dans  le- 
quel les  patriotes  anglo-saxons  trou- 
vèrent un  refuge  assuré,  longtemps 
encore  après  la  conquête  de  l'Angle- 
terre par  les  Normands  [Aug.  Thierry]. 

Hemeroscopium,  voy.  Artemisium. 

Hemipous,  voy.  Halberstadium. 

Hemipyrgum,  Halb-Thum,  bourg  de  Hon- 
grie [Graësse]. 

'  Henley,  Renley-in-Arden,   ville  d'Angle- 
terre (Warwickshire). 

Un  livre  intitulé  :  âiay*s  extracts  front  Jurieu^ 
1790,  est  le  plus  ancien  spécimen  des  presses  d'Hen- 
ley  qu'ait  rencontré  M.  Gotton;  le  bibliographe 
anglais  hésite  à  donner  l'impression  de  ce  livre  aux 
typographes  d'Henley-in-Arden  ;  il  cite  un  bourg  de 
rOxfordshire,  Henley  on  the  Thames,  qui  posséda 
également  une  imprimerie  :  Atnutt  on  the  improve- 
ment  of  the  navigation  of  the  river  Thamei.  Hen- 
ley on  the  Thames,  1805. 

Henna,  voy.  Enna. 

Hennepous,  Henopous,  voy.  Ascalingium. 

Sous  la  rubrique  Henopous  on  trouve  aux  catal. 
Heinsius  et  de  Tournes  un  volume  imprimé  en 
1000  et  intitulé  :  Andr.  Math.  Aquivivi  disputatio- 
nes  in  Plutarchum  de  virtute  tnoraU.  Henopoli, 
1609, in-4. 

On  trouve  dans  Duchesne  :  Chronieon  Hildeehe- 
menée  (714-11S8)* 

Henniacum  Litardi,  Henninum  [Imhof., 
Baudrand],  Henin-Liètard,  bourg  d'Ar- 
tois (Pas-de-Calais). 


f^\9 


HENRIGI  HRADECIUM.  —  HERBANLM. 


$20 


Henrici  Hradrcium^  Nova  Domus,  Neuhu- 
siuify  Neuhaus^  ville  de  Bohème  (cercle 
de  Tabor). 

Est-ce  à  cette  ville  qu*il  convient  de  rapporter  le 
renseignement  qni  sait?  Nous  tronvons  décrits  an 
Cotai,  tib.  rar.  de  Bauer  (tom.  IV,  p.  S2)  plusieurs 
volumes  souscrits  à  ce  nom  :  iVir.  Schatem,  Carotua 
M.  Btmton.  Imper,  et  Francorum  rex.  Nenhusii, 
107ft,  in*4  (liber  nrus). 

-  Le  même  auteur,  Vogt  (p.  609), décrit  deux  ouvra- 
ges posthumes,  imprimés  dans  la  même  localité, 
qui  nous  donnent  chacun  le  nom  d'un  inmrimeur  ou 
du  moins  d*un  libraire  différent  :  Sic.  Schaten,  Soc. 
Jetu,  historia  fFestphaliœ,  in  qua  de  prima  ori- 
gine gentiâ,  de  prUeiM  tiujuê  regionis  popuUs... 
opuM  poithumum.  Neuhusii,sumtibus  Jo.  Todt,  1090, 
in-fol.  de  059  p.  et  :  Annalium  Paderhomentium 
Paré  /,  ojnu  poithumum.  Neuhusii ,  sumiibus 
Christoph.  Nagel,  1003,  In-fol.  de  1020  p.  Pars  IL 
ibid.  1098,  in-fol.  de  782  p. 

«  Opus  insignlter  rarum,  dit  Vogt,  ac  imprimis 
tomus  secundus,  qui  vix  nullibi  haberi  potett. 
Bibliopola  enimrcs  suas  perdidit,  undc  plurima  quo- 
que  exemplariadeperdila  et  snppressa  fuere.  • 

Henricj  pagus^  Einrich,  district  du  daché 
de  Nassau^  près  de  Wiesbaden. 

HENRlCOMOMinM^  VOy.  BoSGObELLUM. 

Henricopolis  ,  Henricostadiuii  ,  Henrich- 
stadt,  Heinrichstadt,  pet.  ville  du  duché 
de   Brunswick,  auj.    à  la  Prusse. 

Nous  trouvons  signalés,  dans  les  divers  catalogues 
des  foires  de  Francfort,  un  grand  nombre  de  livres 
imprimés  dans  cette  ville  à  la  fin  du  xvi*  siècle;  les 
plus  anciens  remontent  k  1571.  Gandershtymauiê 
pedagogii  inauguratio,  constitutio,  classes,  leges^ 
cum  orationitnts  Selnecceri^  de  prcecipuis  eccle- 
fia  doctoribus  ;  M.  Adami  Jfyssandri  de  Schola- 
non  dignitate  ;  M.  Aliœ  Preiseri  de  studio  Grctcœ 
linguœ.  Ilenricopoli,  1571,  in-8. 

—  Uoffgerichts  Ordnung ,  Jutii ,  Hertsogs  zu 
BraunsetÔDeig  und  Lûnenburg,  xc.,  auffs  neuw 
verbessert  vnd  gemehrct.  Sampt  angehengler 
Keyserlictien  conltrmation^  auch  privilegio,  de 
non  appetlando  intra  summam  SOO  aureorum, 
lleiiirichstatt,  1571,  in-4. 

\ucun  des  nombreux  volumes  oue  nous  rencon- 
iroiis  souscrits  au  nom  d'Hennoopolis  ne  nous 
donne  de  nom  d'imprimeur. 

IIkî'Ilf.stia  fPlin.],  'H»awrr(a  |Steph.l, 
'H^itndç  [Ptol.],  ville  du  N.-E.  do 
l'île  de  Lcmnos,  aiij.^suiv.  Kruse,  Aj/to 
Sotiri, 

HEPHiESTlA,  'H^awrHa  wo;,  CoMINUM,  Comi- 

no,  petite  île  de  la  Méditerranée,  entre 
Malte  et  Gozzo. 

HEPHiCSTiADES       INSrL.E,    at      AlTTOCpai,      VOy. 

AcAyUM  INS. 

HEPTARcniA  SAXONir.A,rjfcpfarcM'c  Saxonne, 
dénomination  sous  laquelle  on  réunit 
les  sept  royaumes  fondés  en  Angle- 
terre du  v«  au  VII"  siècle  par  les  Angles 
et  les  Saxons. 

Heraclea,  'Hp<fccXtia  [Steph.],  S.  Remigii 
Fanum  ,  St'Rémi,  ville  de  Fr.  (Bouches- 
du-Khône). 

Heraclea  [Cic,  Mela]^  'HpdbcXita  [Strab.], 
Heracija   [Plin.l,     Heraclea    LiJCAxi.f: 


[Liv.^  ^^^-1>  ^i^'^  ^^  '^  grande  Grèce, 
colonie  dcTarente,  auj.  Po/tcoro;  ba- 
taille de  Pyrrhus,  473  av.  J.-C. 

Heraclea  [Plin.],  Heracleum,  'Hpsbdnev 
[Strab.],  ville  de  Crète,  an  N.-E.  de 
Cnossus,  auj.,  suiv.  Pasbley,  Kakon 
Oros;  la  dénomination  dllERACL£A  a  été 
quelquefois  donnée  à  l'ile  même,  et 
aussi  à  la  capitale,  La  Canée. 

Heraclea,  'HpoxXua  [Ptol.l,  Heraclea 
TmtAciA  [U.  Ant.],  -h  m^^  [PloL], 
Heraclea  Perinthus  [Plin.J.  ville  de 
Thrace,  auj.  ErikH,  HeraiHtza,  sur  la 
Propontide  ou  mer  de  Marmara,  dans 
la  Roumélie. 

Heraclea  Caccabaria  Pobaaiua  [It.  AntJ, 
ville  de  la  Gaule  Narbon.,  au  S.-E.  dr 
Forum  Julii  ;  auj.  Flagtde  CcMàmt, 
près  St-Tropez,  ou,  suiv.  Reichard, 
Camarat,  commune  du  dép.  du  Var; 
quelques  fiféographes  voient  dans  cette 
localité  la  ville  de  SMVopes  elle- 
même. 

Heraclea  Lyncestis  fCaes.,  Liv.],  "Hpi- 
xXtia  [Ptol.,  Strab. j,  Heraclea  Ltkcks- 
tarum,  ville  de  Macédoine,  auj.  BUogHa 
ou  Bitolia,  (pach.  de  Saloniki). 

Heraclea  Minoa  [Liv.,  Mêla,  Cic],  *llp^ 
jcXiia  -hMvfvM  [Polyb.,  Strab.],  viflc  de  la 
cote  S.  de  Sicile,  au  N.-O.  d*Agrigente, 
auj.  Torredi  Capo  Bianco;  suiv.  d'au- 
tres géogr.,  Bissenza. 

Heraclea  Sintica,  Sivrixii  [Ptol.],  'Hpobanx 
2Tpopt6vcç  [Hier.], ville  desThracesSinti, 
sur  le  Strymon,  auj.,  suiv.  Cousinenr, 
Zervokhori. 

Heracleue,  voy.  Heraclea. 

Heracleum  [Liv.,  Plin.],  'HpAùtiw,  ville 
deMacédoine,  sur  TApilas,  près  du 
mont  Olympe,  auj.  Platamona  [LeakeJ. 

IIeraclius  fl.,  pet.  riv.  de  TE.  de  la  Pho- 
cide,  auj.  la  Bulla  ou  Vnerace,  dans  la 
Livadie. 

Herjîa  [Plin.,  Liv.l,  'HmlIol  [Thuc,  Str.], 
r,  Twv  'HçHXtuv  irOXiç  [Polyt».],  ville  do 
TArcadie,  sur  TAlphée,  dont  les  ruines 
se  voient  auprès  d'Ajonm  en  Morée 
[Boblaye]. 

Her£i  montes,  "t^oLia.  opu,  montagne  de 
Sicile,  auj.  iSontiSori. 

Her£uh,  'Hoaîov  [Berod.],  Hierelu  [Tab. 
Peut.],  ville  de Thrace,  auj.Kormi/t. 

Herbanum  [Plin.],  Urbs  Vêtus  [P.  Wamef.], 
Urbibentim,  Oop6i€itTov  [Procop.],  Orxi- 
TUM,  Orvietum  [Cluv.],  Irbevetum,  ville 
du  S.-E.  de  l'Etrurie,  aiy.  Orrieto,villr» 


HSI 


HERBERIA.  —  HERCULANEUM. 


622 


d'Italie,  chef-lieu   de   légation;    anc. 
lapit.  de  rOrvietan. 

Ed  Tannée  1M2,  les  bibliographes  italiens  citent 

18  Uf  re  qui  aurait  été  imprimé  à  Orvieto,  sans  nom 

driaqiriiiieiir,  et  dont  Yoid  le  titre  :  Orazioni  XIX 

M  TefÊUitio,  tradotte  dal  çreeo  In  Ibigua  latina. 

tnOnieco,  lM2,iii-«.Cetteilate est-elle  bien  exacte  ? 

Noos  eo  doutons  Téhémentement,  bien  que  Tlndl- 

citîoo  le  troiiTe  dant  Haym  et  dans  Melu  ;  Yoici  la 

Boie  <|o'Hotttaiaim  {JLexie,    BibUoar,    scriptorum 

GrcKonnR.  LJps.,  18S0,  III,  600^  consacre  à  ce 

Totane  intronvible:  •  Hâte  vertUmem  Paitoni 

ifmmm  In  numituM  habut,  eamque  muioritate 

ttmmtmorai  Argelatt  ;  qwan  detnae  etiam $eeutus 

tgfedaria,1n:  Degli  acrittori  grecl  e  didleita- 

tiae  venioni  -deOe  loro  opère  notiiie  (Padova, 

xm,  ^S32)  ». 

Uniear de Peicellent article  consacrée  Themis- 

tioidaBs'  le  tom.  LVI  de  la  BiagrapMa  Univ.  de 

VcBiK,  182t,  avoue  également  n*feToir  point  eu  le 

nlncentrescs  mains,  d*où  il  résulte  qu*en  som- 

D^  vu  cette  impression  de  1542,  à  Tex- 

idrArselati  ^  dernier  a  fait  un  bon  livre  de 

consacré  aux  écrivains  milanais  ;  mais 

àeda  prb  11  ne  s*tesl  Jamais  occupé  de  cette  science 

t  nous  sommes  bien  loin  de  vouloir  le 

Mnme  une  autorité  indiscutable. 

'  Cea^que  vers  riannée  1582  que  nous  trouvons 

le  mm  d\m  imprimeur.  Nous  citerons  :  Délia  Mt- 

tmorMk ,  dot  trantformatUme   del  vlrtuoto, 

Uk  IF,  tf  Lorenxo  Setva  Marcellino  Pùtolese. 

Orrkio,  Tintinarsi  CTantinarsi),  1582.  in-4.  Ce  rare 

TtliBe  ftit  réimprimé  par  les  Juntes,  a  Florence,  en 

MUb  —  SUmxe  topra  la  Morte  di  Rodomonte  nelle 

fssMiieoiiIfflie  te  prove  ehe  feee  quelP  anima 

iiy ifgf g  nelT  aliro  numdo.  In  Orvieto,  appresso 

iHttiTUtInarsi,  1582,  in-8.   I/aprte  Fédition  de 

Stoai,lS8X,  il  appert  que  ces  stances  sont  dues  ï 

GiMofcro  acanàli,  ditll  Cieeo  di  Forli  (Melzi.  III, 

m),-- Dafiii,  Bgloga  dt  M.  Baldo  Cathani,  nella 

fmlt  toiio  nome  di  Aritea  edi  TtmlKo  si  ragiona 

édttanore,  de  la  virtil  e  de  Vonore,  Orvieto,  pel 

TtetiDBVSi,  1582,  in-ft.  Sur  l'exemplaire d'Haymqui 

Bosi  fournit  ce  renseignement,  se  trouve  celte  note 

as,  '.  •  Ovesfe  egloçe  si  trovano  in  fine  dtW  Opéra 

tSomtn  e  Canzoni  di  Diomede  Burdalotti,  è  non 

itpmtte,  U  voL  èstampato:  Bologna^  Baraliert, 

U6ia 

-  Satire  diEttore  Blanchi,  id. ,  ibid.,  1582,  in-4, 
«•c 

Eol388,  nous  trouvons  de  nouveaux  noms  d*im- 
piiaean  exerçant  à  Orvieto:  ce  sont  Ventura 
I^êSSbo  et  Antonio  Colaldl. 

Rerberia^  Rcberia^  Rvbiera,  château  de 
Lombardie^  sur  la  Secchia^  entre  Mo- 
dène  et  Reggio. 

HeRBIPOLIS  JCIUV.],  ArTAUNUM;  "ApTauvov, 
*AfXT3Uivcv[tHol.]^MACROPOLIS^  VURCEBUR- 
Gni,WlRCEBTjRGL'M,    WwzbUTg  ,  WuftZ- 

bourg,  ville  de  Bavière,  sur  le  Mein, 
cheMieudu  cercle  de  la  Basse  Franco- 
nie;  université  catholique,  fondée  en 
U03. 

Rom  pouvons  hardiment  faire  remonter  Timpri- 
■trie  ï  Wurxbourg  à  Pan  lfli75,  à  Taide  du  beau 
PuLTHimi  Datidis,  que  nous  avons  vu,  il  y  a 
^odqpies  années,  chez  M.  Tross  ;  bien  que  ce  pré- 
den  volume  soit  sans  date  et  sans  nom  dMmpri- 
■nr,  son  origine  n*est  pas  discutable  ;  il  sort  des 
pRaesde  Georg  Reyser,  le  proto-typographe  de 
Wonlnurg,  et  l'archaïsme  des  caractères,  Fabseoce 
ieioas  les  sicnes  typographiques  existant  dans  les 
Eues  datés  de  U79  que  nous  décrirons  plus  loin, 
Remettent  de  lui  assigner  une  origine  plus  an- 
deane;  quelques  bibliographes  ont  voulu  voir  dans 
ce  Hfre  ime  production  des  presses  de  Michael  Rey- 


ser, Fimprimeur  d*Bichst8dt  ;  I*ftnalogie  des  noms 
seule  a  dû  faire  commettre  cette  erreur,  caries 
caractères  sont  parfaitement  distincts  :  Psaltebium  . 
{B)eatHs  vir  qui  non  ùbiitin  eonsilio  impiorû.  S.  1. 
et  a.,  in-fbl.  goth.  à  2  col.,  sans  chif.,  réel,  ni  sign., 
imprimé  en  rouge  et  noir  ;  le  texte  est  en  caract.  de 
missel  (lettres  de  forme),  et  les  commentaires  latins 
de  S.  Bruno,  évécpe  de  \Vunbourg,  sont  imprimés 
eu  mam  en  miniscule  gothique  ;  le  vol.  commence 
par  8  ff.  préliminaires  contenant:  Corrigemll 
emendandiqz  psalterH  prologus  Beatl  Bntnonis  ; 
il  contient  en  tout  280  ff.,  dont  le  dernier  blanc. 

Nous  trouvons  en  1479  le  premier  livre  im|Mrimé 
avec  date  certaine  :  Brevubidm  Diobcesis  Hebbipo- 
LEN8I8,  gr.  in-fol.  en  lettres  de  somme  de  deux 
grandeurs,  sans  chiffres,  réclames,  sign.  ni  initia- 
les; sur  2  col.  de  50  I.  chacune  ;  contenant  367  ff.; 
les  0  premiers  contiennent  le  calendrier  ;  au  ro  du7<^, 
on  lit:  PrivUegium  Budotphi  Eplscopi  Kiliani,  de 
Bibra  PrœposUlel  Gui,  de  Umperg  Deeani  daium 
Magistris  Stephano  DoUL,  leorio  Ryser  et  Johanni 
Beùnhub  dicto  Mentzer  opus  hoe  imprlmendi,  in 
Civitate  HerMpolensL  Anno  domlni  miUesimo 
tfuadrlnçentesimo  septuaçesimo  nono^  die  vieeslma 
mensis  septembris.  Au-dessous  sont  gravées  sur 
métal  les  armes  de  la  ville  et  celles  de  Févéque,  Ro- 
dolphe de  Scherenberg,  mort  en  1405. 

Cinq  ou  six  autres  missels  ï  l*iisage  de  Wurebourg 
ont  encore  été  imprimés  au  xv*  siècle,  par  George 
Reyser;  le  premier  en  1481.  Le  privilège  esta 
noter  :...  ad  iam  dicte  nostre  maioris  HeroÀ  eccle- 
sie  ordlnarium  rubrlcarum  débita  consonantiû 
per  huius  artis  impressorie  opiflcè  peritum  vide- 
Ueet  leorium  Ryser  quem  vsquead  premorati  ope- 
ris  debitum  complementum  in  nostra  dvUate 
Herbfl  commorari  conduximus...  Ceci,  dit  avec 
raison  Panzer,  prouve  qu'antérieurement  à  cette 
date  George  Reyser  n*avait  pas  d'établissement  fixe 
à  Wurxbourg,  et  que  ce  n'est  qu'en  1481  qu'il  sp 
décidai  céder  aux  Instances  de  Févéque  et  à  instal- 
ler définitivement  sa  typographie. 

En  1482  il  a  donné  un  Agenda,  Reoistriih  I!« 
Agendav.  Au  v*,  Datum  in  civitate  flra  Herbn, 
Anno  dûi  m.ccgclxxz  secQdo,  in-4''  deVI,-08  (T. 
dont  le  dernier  blanc  Le  nom  de  Fimprimeur  lorius 
Ryser  se  trouve  au  r"  du  8«  f.  prél.  Au  verso  du 
même  f.  on  voit  une  belle  gravure  en  taille-douce, 
attribuée  à  Martin  Schœn  (Schongauer)  ;  M.  Tross  a 
possédé  un  bel  exemplaire  de  ce  rare  vol.  imprimé 
sur  vélin ,  qu'il  a  décrit  dans  son  premier  catal.  de 
l'année  1860. 

Au  commencement  du  xvi*  siècle,  Fimprimeur 
qui  succède  à  George  Reyser  s'appelle  Balthassar 
MQUer. 

Herbita  [Cic],  'h  'F.pgiTa  [Ptol.],  ville  de 
l'E.  de  la  Sicile^  au  S.  d  Argyrium^  auj. 
Nicosia,  dans  le  Val  di  Demona. 

Herborna,  Herborn,  ville  du  duché  de 
Nassau,  sur  le  Dill  (Westerwalde). 

L'imprimerie  remonte  en  cette  ville  à  l'année 
1585,  suiv.  Fallcensiein.  Un  imprimeur  de  Franc- 
fort, Christophe  Corvin,  fut  Tintroducteur  de  la 
typographie  ;  nous  connaissons  de  lui  plusieurs  vo. 
lûmes,  mais  les  plus  anciens  notés  dans  les  diffé- 
rents catal.  des  foires  de  Francfort,  et  au  catal.  Wil- 
1er,  ne  remontent  qu'à  1587  ;  voici  quelques  titres- 
Joan,  Piscator  Argentinensis.  Analysis  logica  et 
rhetorica  orationis  M*  T.  Ciceronis  pro  Marco 
Marcello,  llerbomae,  apud  Christ.  Corvinum,  1587, 
in-8.  —  Ejvsdem  in  orationem  Ciceronis  pro 
Milone  eommentarius.  llerbornae,  apud  eumdem , 
1587,  in-8.  —  Caspari  Oleviani  notœ  in  evangelia, 
quœ  diebus  dominicis  ac  fesiis  populo  C/iristiano 
in  plerisque  Germaniœ  ecclesiis  proponi  soient, 
Id.,  ibid.,  1587,  in-8. 

Herculanedm  [Mêla,  Flor.,  Sen.],  Herci:- 

[^NIUM     [Plin.],     HERCUIJkNENSE    OPPIDUM 


623 


HERCULEA.  —  HERDONIA. 


m 


[Sen.],  Herculea  Urbs  [Ovid.],  'Hp4- 
xXeicv  rstrab.]»  ville  de  la  Campanie^ 
entre  Naples  etPompeijy  ensevelie  sous 
les  laves  de  Vésuve,  l'an  79  deJ.-C; 
sur  l'emplacement  qu'elle  occupait  et 
au  centre  des  vastes  fouilles  que  Ton 
commença  en  1713^  et  qui  ont  donné 
des  résultats  si  précieux,  s'élève  auj.  la 
petite  ville  de  Besina,  sur  le  golfe  de 
Naples. 

Herculea  [It.  Ant.l,  ad  Herculem  JNot. 
Imp.],  suiv.  Reicnard, serait  auj.  Stuhl-' 
Weissemburg.  Yoy.  Albanium. 

Herculem  (ad)  lit.  Ant.|,  station  de  la 
côte  0.  de  ta  Sardaigne,  auj.  Sanf 
Honoraio,  près  Sassari. 

Herculem  (ad),  voy.  ad  Herculem.  On  nous 
a  fait  observer  avec  raison  que  nous 
aurions  dû  porter  au  mot  propre  les 
localités  dont  la  dénomination  est  su- 
bordonnée à  la  préposition  ad,  ad  Fines, 
ad  Pontem,  ad  Herculem;  nous  recon- 
naissons volontiers  notre  tort,  q^i  est 
aussi  celui  de  BischofT  et  MoUer , 
Graesse»  etc. 

Herculem  (ad)  Castra,  station  de  la  Pan- 
nonie  au  S.  du  Danube,  dont  l'empla- 
cement actuel,  suiv.  Reichard,  est 
marqué  par  des  ruines  romaines  à  l'E. 
de  Viszegrad. 

Herculeum,,  Herkelens,  bourg  de  Prusse, 
dans  la  rég.  d'Aix-la-Chapelle. 

Herculis  Fanum,  ville  de  la  côte  N.  de 
l'Etrurie,  auj.  Massa,  anc.  chef  lieu  du 
duché  de  Massa-Carrara,  puis  ville 
forte  du  duché  de  Modène  (roy.  d'Ita- 
lie). 

L'imprimerie  ne  remonte  guère  qu*au  milieu  du 
XVII*  siècle,  dans  la  ville  de  Massa  ;  le  livre  le  plus 
ancien  que  nous  connaissions,  souscrit  à  ce  nom, 
est  daté  de  1642  :  Constitutiones  êipiodales  Lunen- 
sis  ttSarzanensistcclesiœ  promulgatœ  anno  1642. 
Masse,  1642,  in-4  (Catal.  d'Estrées,  n«  018).  M.  Cot- 
ton  cite  Ui  VUa  SS.  PP.  Meotai  F,  en  italien, 
imprimée  en  1670.  Nous  ne  connaissons  pas 'de  nom 
d'imprimeur  avant  1715:  ilGran  Cid,  dramma  di 
Logildo  Mereo  [Jacopo  Atborghetti).  Massa,  Fre- 
diani,  1715,  in-8. 

Herculis  Fanum,  Castillo,  bourg  d'Anda- 
lousie. 

Hercuus  Fretum,  détroit  de  Gibraltar, 

Herculis  in?.  [Tab.  Peut.],  Hercuus  Insu- 
lte [Plin-l,  'HpoîtXww  wo;  [PtoL],  deux 
lies  situées  sur  la  côte  N.-O.  de  Sar- 
daigne,  auj.  Isola  Asinara  et  Piana 
Isola. 

Hercuus  Labronis  portus,  voy.  ad  Hercu- 
lem. 

Hercuus   Lucus,  Sylva    Hercuus  sacra 


[Tac],  forêt  du  N.-O.  de  la  Germanie, 
auj.  Suntelgebirg,  dans  le  S.-E.  de 
Minden. 

Hercuus  MoNŒa  portos  [Plin.^  Itin.  Ant], 
Mcvouccu  Xi(j.iQv  [Strab.,  PtoI.]«  HEBcnus 
portus,  Monœcum,  Monago  fxiv*  8.1, 
Monaco,  ville  dltalie,  capit.  de  la 
princip.  de  Monaco,  sous  la  protection 
du  roi  d'Italie. 

Un  assex  grand  nombre  de  livret  italieoi,  flnoçiii 
et  latins,  imprimés  à  la  fin  du  zvi«  siècle,  lou  mb> 
crits  au  nom  de  cette  localité,  ce  qui  neBoosMnlt 
point  cependant  une  raison  aulJfiMnte  pour  aflraer 
que  la  typographie  a  réeUement  exiite  à  eette  épa- 

aue  dans  cette  ancienne  propriété  det  GriniUi  de 
énes .  AwUo  piacevole  dato  aUabeUa  itaUa  anmi 
alla  merUita  data  dal  Redi  Navarraa  FaaaSuo 
VfdauA  noMle  Franeeêe,  Monaco,  appressoGîoraoai 
Schwartz,  anno  1586,  pet.  in-4*  de  64  IL  VofA  u 
titre  qui  sent  furieuiement  le  liea  dHmpwiriia 
suppoÀé.  Haym  et  Nelii  nous  donnent  le  Doarèd  de 
ce  gentilhomme  français  :  c'est  Fraooois  Perroc,  Pét 
Méaières,  le  traducteur  de  PhiL  de  Jumaf  ;  le  mtee 
Melxi  estropie  le  nom  de  rimprimeiir,  qo*a  appdle 
Warlt,  mais  ni  lui,  ni  M.  Bmnet,  qui  dte  «  vo- 
lume, ne  soulèvent  le  voile  qui  nous  ptnit  coivrir 
son  lieu  dlmpression. 

Unglet-Dafiresnoy  (IféCA.  Altl.,  IV,  M)  paie  de 
Sttiyres  contre  la  cour  de  Rome,  em  vnmtl  «a 
vert^  imprimées  à  Monaco  ;  il  est  fort  probable  qtfU 
veut  désigner  notre  AvviMO  jrtaeafoU. 

Voici,  k  la  date  de  1667,  nn  livre  qui  nous  parMi 
bien  réellement  eiLécuté  dans  la  ville  mène,  etqoe, 
J«8qu*l  preuve  contraire,  nous  coosidéreroosooai- 
me  le  premier  livre  imprimé  à  Monaco  :  I  TrUmfl 
deU*  ArcMtettura  neua  Montuoea  ruidaaa  di 
Monaco,  descritti  dal  Marchue  Ramteeio  Pdlla- 
vicino,  Monaco,  app.  Straub,  1667,  in-4. 

Hercuus  portus  [It.  Ant.,  Tab.  Peut.],  en 
Etrurie,  auj.  Porto  dErcole,  pet.  port 
de  Toscane. 

Hercuus  portus  fPlin.],  ô  'HpoxXicu; 
Xi|j.inv  [Strab.],  Tropea,  bourg  de  la 
Calabre  ultér.,  prov.  napolitaine  du 
roy.  d'Italie. 

Herculis  promont.,  'HûotxXlou;  «epcv  [Ptol.], 
Cap  HaHland,  sur  le  canal  de  Bristol 
(Devonshire). 

Hercuus  promont.,  dans  le  S.  du  Brut- 
tium,  auj.  Capo  di  Spor/tvento  (Cala- 
bre ùltcr.). 

Hercynia  SYLVA  [Cscs.,  Tacît.,  Plin.], 
Hercynius  saltos  [Liv.,  Tac.],HERCY- 
NiuM  JUGUM  [Plin.],  'Epxov(a  uXu  fSuid.], 
'Epxûvicv  opoç  [Steph.,  Byz.'],  Epwwç 
^pujxoç  [Strab.],  vaste  forêt  de  la  Ge^ 
manie ,  qui  s'étendait  entre  les 
Montes  Hercynu  {Erzgebirge),  et  le 
Rhin  ;  comprend  auj.  la  AouAe  A/p, 
haut  plateau  du  Wurtemberg,  les 
Schwarzwalde,  Bôhmerwald,  Singer- 
wald,  le  Harz,  etc. 

Herdonia  [Liv.],  'Ef^wv^  [Ptol.],  Kip^c 
via  [Strab.],  Erdoni^  [It.  Ant.],  Ordo- 
na,  sur  la  riv.  Carapeila,  bourff  de  la 
Principauté  ultér.  (Italie). 


tô5 


HEREFORDIA.  —  HERVA. 


626 


HsREFORDu  [Camden]^  voy.  Areconium. 

Pdgoot  (DUL  raUonni  de  Mliologie,  II, p.  427) 
dit  que  la  première  manufocture  de  papier  qui  ait 
eiistè  en  Angleterre  fut  établie  à  Hereford  en  1588, 
etqa'ïîam  cette  époque  les  Anglais  tiraient  leur 
fipierderétiaiiger. 

Heresbcrgum,  voy.  Eresburgum . 

Heresfelda^  Hersfeldia  [Ann.  Fuld.J, 
Hebocampu^  Eenfdd,  hvrschfeldn  ville 
de  la  Hesse-Ëlectorale^  sur  la  Fulda; 
cbef-Ueo  du  comté  de  ce  nom. 

iBpriDMrie  eo  1711  {JPabrieiilMX. S.-E.)  [Gotton*8 

BoroRDU,  Hertfofd,  ville  d'Angleterre, 
dief-lieu  de  comté. 

iBfrimrieeo  1777, 
HltfOIIDU^HERVORDIA,  HiERJCFORDUThURIN- 

çiMyEerford,  Hervorden,  au  confluent 
do  werre  et  de  TAa,  ville  de  Prusse 
(lég.  de  Minden). 

ILBraset  (tom.  III,  col.  1582)  nous  donne  le  titre 
AarirevolùiBe  imprimé  dans  cette  Tille  en  1548  : 
HiKorta  4e  vtta  €i  tutt»  Martini  Lutherl  :  adiecta 
sutêJo,  FolUeario  carmina  quœdam  de  oene- 
fOt  fwr  Item  per  iMtkermn  ordi  terrarum  eon- 
tMîiUmdiMiieka  aUqvot  de  aetis  Lutheri.  Apud 
ladtaB  TharingiK  Hiersfordiaro  excudeiiat  Gerva- 
rinSttanems,  iStt,  in-A,  réimprimé  à  Witteberg 
fmét  Mifante. 

HniAyVoy.  JEma. 

Beucuru,  Uéficcuri,  bourg  de  Fr.  (Haute- 
Saône). 

HERCïUMy  Reina,  bourg  de  la  Calabre 
aller.,  prov.  napolitaine  du  royaume 
d'Italie. 

Hdusau,  voy.  AuGiA  Domini. 

iMob  Redinger,  de  Zurich,  fut  appelé  dans  ce  bourg 
da  oofon  d*Appenael  par  le  poète  J.  Grob  von 
Eucnschwyl,  et  y  établit  une  imprimerie  Ters  Tan- 
Déel079. 

Hebispich  [Chron.  Regin.  a.  885],  Heer- 
wen,  bourg  de  Hollande  (Gueidre). 

Heristallum,  voy.  Haristauum. 

Hewts  fl.,  "Hpicç  [Ptol.],  la  Rivière  d'An- 
ray,  en  Bretagne  (Morbihan). 

Heki^a  INS.,  île  Tavolara,  sur  la  côte  de 
Sardaigne  [Graêsse]. 

Rermjeum  prom,,  'Eoi^aia  ôbcpa  [Ptol.],  cap 
dn  S.-O.  de  Tile  ae  Candie,  auj.  Pmta 
Trwidi. 

HffiiiANNopoLis,  Hermanstadium,  voy.  CiRI- 

lUUM. 

Heuhnius  mons  fCses.],  'Epp.iv{cc,  monta- 
gne du  S.-E.  au  Portugal,  auj.  Sierra 
ae  la  Estrella,  dans  la  province  de 
Beira. 

Hdudoxe  [Plin.i  Liv.],  'EpjAwwj  fHerod., 
Strab.l,  ville  de  la  côte  orient,  de 
l'Argolide,  auj.  Kastri,  ville  de  Mo- 

rée. 


Hermiones  [Plin.,  Tac.],  Herminones,  peu- 
ple de  la  Germanie,  montagnes  de 
ThuTÏuge  (Lansitzer  Gebirge). 

Hermonacum  iTab.  Peut.],  Bermerain, 
commune  de  Tarrond.  de  Cambrai 
(Nord). 

Hereunduri    [Plin.,    TacJ,    'Eojj^uv^oîîpoi 

iDio  Cass.],  'Ef|xov*upoi  [Strab.J,  peuple 
le  la  Germanie,  de  la  nation  des  Her- 
miones, dont  le  territoire  était  situé 
entre  le  Main,  le  Neckar  et  le  Danube, 
comprenait  une  grande  partie  de  la 
Saxe. 

Hernadus  PL.,  VEemath  (Kundert),  riv. 
de  la  haute  Hongrie,  affl.  de  la  Theiss. 

Herndalu  [Zeiler],  Hemdal,  di8trict{de 
Norwége. 

Hernici  [Liv.,  Sil.  Ital.],  "E^wtoi,  peuple 
du  Latium,  au  N.-E.  des  Rutules;  oc- 
cupait en  partie  la  délég.  de  Frosinone. 

Hernosandia  ,  Herrujèsand  ,  Hembsand  , 
ville  de  Suède  (Angermanie). 

Imprimerie  en  1700  [Falkenstein]  ;  la  première 
édition  de  la  Biblia  Ix^pponica,  lot  AHes  tialog, 
etc.,  ftit  publiée  dans  cette  ville  en  1811,  Spart,  in-ili, 
aux  firais  de  la  Société  biblique  d'Aneleierre. 

Il  n*est  pas  question  de  cette  viue  comme  lieu 
d'impression  dans  VUisloire  de  Part  typoçr.  en 
Suède,  publiée  par  Alnandèr  à  Rostoch,  en  1725, 
in-12. 

Herocampia,  voy.  Heresfelda. 

Herrnhutum,  Custodu  Dei,  Hermhut, 
bourg  de  la  haute  Lusace,  entre  Lobau 
et  Zittau  (Saxe)  ;  ce  fut  là  qu'exista  le 
premier  établissement  des  frères  Mo- 
raves,  qui  s'appelèrent  de  là  Hermhut' 
ter. 

Hertzrerga,  Hertzberg,  pet.  ville  de  Saie 
(prov.de  Dresde). 

«  Célèbre  est  colloqoium  Hertxbergense  inter 
Lutheranos  aique  reiormatos  HenibârgK,  a,  1578 
celebratum  ».  [Bibl.  Sax.  StruT.,  p.  1010.) 

Hertzholmia,  Hertzholm,  pet.  ville  de 
Danemark. 

Heruli  [Sidon.,   Paul.   Warnef.l,  peuple 

germain,  originaire  de   la  Sarmatie, 
ont  le  chef,  Odoacre,  s'empara    de 
l'Italie  en  476. 

Herva,  Hervé,  ville  de  l'anc.  Limbourg 
belge;  dépend  auj.  de  la  province  de 
Liège. 

LMmprimerie  exista  dans  cette  localité  au  zviiie 
siècle  ;  le  premier  livre  dont  M.  Gothier  de  Liège 
npus  communique  Tintitulé,  est  :  Style  et  maniée 
de  procéder  en  matière  criminelle  au  pays  de 
^lÂige  par  un  citoyen  praticien,  A  Hervé,  chei 
H.-J.  Urban,  imprimeur-libraire,  m.dccluux,  in-8 
de  IX  et  200  pp.  etl  f.  de  table.  Ce  fût  aussi  dans 
cette  ville  que  se  publia  le  Journal  général  de 
P Europe^  k  partir  de  1786.  Urban  quitta  Hervé  en 
1787,  pour  aller  établir  ses  presses  à  Teignée,  ril- 


«27 


HERVORDIA.  —  HIBERNTA. 


62S 


lage  de  la  proYince  de  Liège,  mais  il  retint  I  Hen'c 
dès  l*année  suivante. 

Hervordu,  voy.  Herfordia. 

Hesdinium^  HiSDiNUMy  Hesd^hum  Gastrum 
ad  Flumen  Quantiœ  [Charta  Phil.  Auç. 
a.  Ii94),  Helen^e  vicus  |?),  Hesdin,  ville 
forte  de  France,  sur  la  Manche  (Pas-de- 
Calais). 

Une  imprimerie  était  établie  à  Hesdin  en  1512,  et 
le  premier  livre  sorti  de  ses  presses  porte  le  titre  de 
AG6BÊ6AT0IBE  DR  CouftTUHES,  contenant  ce  qui  M'en- 
ÊvU:  Les  CoMstumeâ  générales  de  la  PrévoMté  de 
Uonatreuil  avec  let  mage»  et  atwle  du  siège  réal  du- 
dit  Ueu  de  MonstreuU,  apostiuées  des  eoneordan- 
ces  du  droit  civil  et  canon,  —  Boulenois,  les  cous- 
tnmes  de  ta  conté  de  Boulenois,  —  Guisnes  • 
les  eoustumes  de  la  conté  de  Guisnes.-^  Sotnct- 
PoL,  les  eoustumes  de  la  conté  de  Satnct-'FoL  — 
Sainct-Omer,  les  eoustumes  du  bàilUage  de  SaUnet' 
Omer.  —  Aire^  les  eoustumes  du  bailliage  iPAirt. 
—  Thérouane,  les  eoustumes  de  la  viUe,  cité  et 
régale  de  Théroâe,  — Artois^  les  eoustumes  géné- 
•ralles  de  toute  la  côté  iT Artois^  petit  in-fto  gotb.  de 
77  f.  Titre  imprimé  en  noir  et  rouge,  sans  réclame 
ni  pagination,  signature  irrégulière. 

Op.  rare  volume,  que  ne  possède  pas  la  Bibliotbè- 
qoe  impériale  de  Paris,  se  termine  ainsi  :  «  Imprimé 
«  à  HeMlin  par  Bauldrain  Dacquin,  auquel  est  or- 

•  donnée  lettie  de  privilège  pour  imprimer  icelle 
«  coufttume  par  laquelle  lettre  on  (kit  défense  à  tous 
«  imprimeurs,  libraires  et  aultres  de  non  imprimer, 
«  vendre,  distribuer  les  dittes  eoustumes  sans  le 
«  consentement  du  dit  Daquin,  d*icby  à.  deux  ans, 
«  sous  peine  de  confiscation  des  dicts  livres  et  d'a- 
«  roeode  arbitraire.  Fait  le  15  décembre  1512 «.Cette 
dernière  date  fixe  Tépoque  de  la  publication  de 
PAgrégatoire. 

Bauldrain  Dacquin  s*est  évidemment  servi,  pour 
la  composition  de  ce  volume,  d*un  ouvrage  publié 
quelques  années  auparavant,  vers  1509,  par  Guil- 
laume Eustace ,  libraire  Juré  en  l'université  de 
Paris,  et  portant  à  peu  près  le  même  titre  t  Agréga- 
taire  de  eoustumes  contenant  ce  qui  s*ensuit ,  les 
eoustumes  générales  de  la  prôstede  MonstreuU  avec 
les  usages  et  styles  du  siège  réal  dudit  lieu  de 
Monstreuil,  aposiilèe»  des  concordances  du  droit 
civil  et  canon.  Dans  l'édition  d'Hesdin  comme  dans 
celle  de  Paris,  on  remarque  en  marges  les  mêmes 
annotations,  que  Ton  attribue  à  Nicolas  Dubnurg 
(Uurseus)  et  que  nous  pouvons  recommander  4  la 
curiosité  du  lecteur. 

Nous  connaissons  une  deuxième  édition  de  TAgré- 
gatoire  d'Hesdin,  sous  le  même  titre,  et  dans  la- 
quelle on  lit,  in  fine,  non  plus  le  privilège  qui  ter- 
mine la  première  édition,  mais  cette  indication  : 
■  Nouvellement  sont  imprimées  cettes  présentes 
«  eoustumes,  à  Hesdin,  par  Bauldrain  Dacquin,  à 
«  lymage  Sainct-Jehan  levanseliste,  en  la  rue  Salnct- 
«  Martin,  le  x*  leur  d'octobre,  an  de  grâce  mil 
«  cccccxviL  >  L'examen  d'un  exemplaire  apparte- 
nant à  M.  llurbiez  (de  Béthune)  peut  faire  croire 
que  cette  nouvelle  édition  fut  imprimée  en  partie 
pour  un  libraire,  «  Alexandre  Fremyn,  demeurant 
<(  à  Hesdm  à  l'ymage  Sainct-Claude  • .    \ 

L'année  suivante,  Bauldrain  Dacquin  publiait  un 
livre  de  Jean  de  Lacu,  chanoine  de  Lille,  intitulé  : 
Dévote  contemplation  sur  le  mistèrede  nostre  ré- 
demption, A  la  fin  :  «  Cby  une  che  présent  traictié 

•  intitulé  Dévote  contéplatlon  nouvellement  ipresse 

•  k  Hesdin,  le  xviii*  Jour  de  decCbre,  an  de  grâce 
a  mil  cincq  eens  xviii,  par  Bauldrain  Dacquin,  de- 
«  mourant  au  dit  lieu,  à  Uiymage    Sainct-Jehan 

•  levSgelistc,  en  la  rue  Sainct-Martin ,  •  petit  in-8<* 
goth.  de  104  ff.  signé  A-S. 

A  partir  de  1518  nous  ne  connaissons  aucun  livre 
sorti  des  presses  d'Hesdin.  Leur  extrême  rareté 
excuse  les  erreurs  qui  ont  été  commises  par  les 
liistoriens  du  pays  sur  Porigine  de  l'imprimerie  en 


Artois.  Cest  dans  les  ventes  Lever,  Dinaox  ccGhan* 
tereau  (de  Boulogne)  qu'ont  été  livrés  aux  encUrcs 
les^xemplaires  de  rÀgrégatoIre  que  ooas  iiidiquo« 
plus  haut. 

Hesdin  est  donc  lapremière  ville  d'Arieis  qii  ak 
possédé  tme  imprimerie.  La  prospérité  dont  ele 
Jouissait  alors,  le  voisinage  d'un  siège  de  Justice  smâ 
important  que  Montreuil,  le  nombre  et  la  rirbrui 
des  abbayes  qui  IVntourateDt,  expliquent  cim— an 
un  typographe,  originaire  sans  dooie  d«  pqrB,s 
pensé  à  s'établir  dans  cette  ville  et  y  a  esereé  ton 
industrie  Jusqu'en  1518.  A  partir  de  cette  amée  U 
est  permis  de  supposer  qrne  Pimprimerie  de  Baul- 
drain Dacquin  a  dû  languir,  puis  s^arrètcr.  Hodia, 
prise  et  reprise  plusieurs  foispar  les  ImpMaox  et  In 
Français,  entre  dans  cette  période  de  iftcadete  qai 
laoonduit  au  siège  de  155$età  la  mine. 

La  nouvelle  ville  n'a  pas  eu  dMmpriinerie.  En  1M5 
Pranciscus  lloncdus  compose  en  son  boaneiraa 
poème  portant  pour  tiure  Hedem  skve  PârmÊbm^  et 
cet  opuscule  est  imprimé  à  Arrts  par  G.  de  la  Bl- 
vière  ;  en  175S  de  La  G>mbe  confie  aux  ansKs 
d'Abbeville  son  pamphlet  bérol-comiaiie,  intlblè  b 
Chapitromoehie  ou  les  démêlés  du  ekaôUre  €Ets- 
dinaveclesMa((istratsdêtmwiêmevili%  voL  k^ 
de  SI  p.  Enfin  les  fisctnms  et  nénoirea  rérobi- 
tionnaires,  relatlflB  à  cette  commune,  ont  été  iaspri- 
mes  à  Paris,  UOe  et  Arras. 

(Commun,  du  baron  Dard.) 

Hesperu,  voy.  Hispania  et  Italu. 

Hessi  [Aon.  Laariss.]^  Hessh  [Adq.  Eio- 
hard.],  Hessiones^  Hassi,  te$  Hettots, 
die  Uessen, 

Hestleotts,  'EonatwTtc  [Strab.]^  proTince 
delaThessalie. 

Hesychia  Garoijna,  Toy.  Garou    Hest- 

CHIUM. 

Nous  avons  parlé  d'un  livre  imprimé  i  Paris,  sont 
la  rubrique  Carlsruhe;  en  voici  un  réellement  exé- 
cuté dans  cette  dernière  ville:  Fred.  Satmutisde 
Schmidt  opuseula  quitnis  res  antiquœ  prœeipue 
Mgyptiacœ  explanantur,  Carolsruhc,  1705,  in-8 
(l'e  vente  du  Cn  de  Busscber,  de  Bruges,  n*  1639, 
Paris,  De  Bure,  an  IX). 

Hethianoia  [SaDsonL  ile  Mainland,  la 
principale  de  Tarcnipel  des  Shetland. 

HETiiiANDiCiE  INS.,  les  Shetlond,  groupi' 
d'îles,  au  N.  de  l'Ecosse. 

Hetriculdm  [Liv.],  ville  du  Bruttiom, 
auj.,  suiv.  Reichard,  Lottortco,  auS.-E. 
de  Fognano,  dans  la  Calabre  citer. 

Hetruria,  voy.  Etruria. 

Heudena  IZeilerJ,  Heusden,  Huyden,  ville 
de  Hollande  [Brabant  sept.]. 

Hevezia,  Heves-Szolnoh,  bourg  de  Hon- 
grie, dans  le  comitat  du  même  nom. 

Hexapous,  Hexapolitanus  Ager,  Sech- 
stœdte ,  district  de  la    Hante-Lusacc 

(Saxe). 

Hexi,  voy.  Sex. 

Hiberna  Hegu,  Kônigswinter,  ville  de  la 
Prusse  Rhénane  (rég.  de  Cologne). 

Hibernu  [Caes.,  Tacit.],  Hibernu  Scotokiti 
Insula  [Ann.  Einhard.j,  Ibernia  [Isid. 


«29 


HIBERNICUM  MARE.  —  HIRSAUGIA. 


C30 


î 

\ 


Hisp.]v  JcvERNA  [Mela]^  'louifvk  [Ptol.J^ 
*liçnt  [Strab.]y  Ierne,  Iernu  ,  Irorum 
Terra,  Iria,  Erin  (noms  celtiques  ou 
erses)  y  Mcmd,  l'Irlande,  l'une  des  iles 
britanniques.^ 

HmERNicuM  Mare,  la  mer  d'Irlande,  entre 
TAngleterre  et  l'Irlande. 

HmoPA,  Akaia  de  Gvadaira,  bourg  d'An- 
dalousie, près  Séville  (Espagne). 

HiEAAiNs.,*tipd  [Ptol.J,  Hteronesos  [Plîn.J, 
Maritdia  [It.  Ant.],  Isola  Maretmo,  ile 
de  la  côte  occid.  de  Sicile. 

Hiera  ois.  [Mêla,  Plin.],     tioa    'H^aCarcu 

IPoljb.],  Vulcanu  [Vu«.],  Vuïxani  ins. 
Oros.i,  Vukandlo,  1  une  des  iles  de 
.ipari,'sur  la  côte  N.-E.  de  la  Sicile. 

Rieracium,  Girjecum,  Qerace,  Giraci,  ville 
delà  Calabreultér.  II.  (Napolit.). 

HiERAPYTSA  fPlin.L  ItpoéicvTva  [Strab.J, 
ttûku^n^  iPtol.J,  HiERA  [Tab.  Peut.], 
Tille  de  Crète,  auj.  Gira-Petra  (Can- 
die). 

HiERASus  FL.,  lipaooc  [Ptol.],  flcuTC  de 
Dacie,  aijy.  le  PnUh,  çrand  affl.  du 
Danube;  on  trouve  aussi  Ii6pa$  et  nu- 
ftT^;  [Hérod.J. 

HiERiNGiuM,  Horrmg,  bourg  du  Danemark. 

HrERiOA,  Qrothohn,  ville  du  Danemark 
(Jutland). 

HratOPOUS,  VOf .  AUGUSTA  TiBERII. 

HiERSPERGA  rZeiler,] ,  Hirschperg,  Hirtzperg, 
château  ae  Bavière,  sur  TAltmâhl. 

Hujuu,  le  Kler,  riv.  de  Bavière,  affl.  du 
Danube. 

HiLARUcnif,  St-Arold,  bourg  de  France 
(Moselle),  suiv.  M.  Graêsse. 

HiLARo  EccLEsu  deifUra  Amnem  (ou  An- 
nom),  Antran,  bourg  du  Poitou,  sur 
la  Vienne,  près  Châtellerault. 

HiLDESU  ,  HiLDESHEMIUM,  VOy.  ASCALIN- 
GIUM. 

M.  Termax  cite,  à  la  date  de  15M,  un  |lne  qa*il 
convient  de  reporter  à  IMO. 

HiucANUM  lit.  Ant.],  Halicanum,  Racuta- 
NTM  [Ceil.],  localité  de  la  Pannonie 
saper.,  auj.,  suiv.  Rruse,  Szerdahely, 
bourg  de  Styrie,  près  de  Radkers- 
borg. 

HiLLEvioNEs  [Plin.],  peuple  de  la  Scandi- 
navie, babit.  la  partie  mérid.  de  la 
Gothie  (Gôthaland). 

HiLraisHusiA,  HiLPERUsiA,  Eildàurghousen, 
princip.  allemande  du  duché  de  Saxe- 
Meiningen,  avec  un  chef-lien  du  même 

nom. 


Zn  \e»S  i  Hildeburghautiiche  Kirehenordnung , 
HUdeburghausen,  1086,  in-^ 

A  la  vente  Oelasiae,  faite  par  M.  Potier  en  1867,  a 
figuré  on  volume  imprimé  dan& cette  petite  ville  en 
17ftS,  volume  curieux  et  reclierché  :  frilhelmi  Sey- 
fridt  Iforimberg,  Comment,  de  JohannU  Jlussi 
martyris  vita,  fatis  et  scripti»,  eum  annot.  Mytti. 
llilperhusae ,  prostat  apud  Joli.  Gotofjr.  Ilanisch, 
l7W,in-ft«. 

HiMERA  [Plin.,Liv.,  Mêla],  'luipa  [Thuc, 
Str.],  ville  du  N.  de  nie  de  Sicile,  5 
ro.  de  l'embouchure  du  fleuve  de  ce 
nom  (auj.  le  Fixume  Salso,  suiv.  Momm- 
sen),  et  près  .de  laquelle  s'élevaient  les 

HiMERENSES  ThER1L£,  eifjMlt  ai  'l|Afp«îai 
[Ptol.],  ou    COLONIA   AUGUSTA    HlMERiEO- 

RUM  Therj^tarum  [luscr.  ap.  Crut.], 
aui.  Termini,  ville  forte  de  la  prov.  dv. 
Palerme. 

La  Storia  délia  eittà  di  Termini  di  Vieenso 
Solito,  ftit  imprimée  à  Palerme,(en  1009,  et  à  Mes- 
sine en  1071;  mais  la  typographie  n'existe  dans 
la  ville  de  Termini  que  depuis  fort  peu  d*années. 

HiNCKLEY,  bourg  d'Angleterre  (Leices- 
tershire). 

Void  la  note  de  M.  Gotton  :  «The  art  of  printinK 
was  introdoced  about  17..  —  by  William  V^ard,  who 
for  more  than  thirty  years  was  master  of  tbe  Frre 
Grammar  School.  • 

HioNA[Ann.  Vedast.],  voy.  Ivauna. 

Hiovu,  Ejo,  petite  ville  de  Suède,  sur  le 
Wettersee,  dans  la  G6tbie  occid. 

HiPPiVNA,  -h  "linrava  [Polyb.],  ville  de  Si- 
cile, auj.,  suiv. Reich*.,  Monte  Maggioi^e, 
dans  la  prov.  de  Palerme. 

HippARis,  fl.  du  S.-E.  de  la  Sicile,  auj.  In 
Carina,  (ians  le  Val  di  Noto. 

Hippo,  voy.  HippoNRTM. 

Hippo,  ville  des  Carpetanî,  dans  la  Reli- 
que, duj.,  suiv.  Reichard,  Yepes,  dans 
le  S.  de  Tolède. 

HiPPONiuM,  'iwiTOviov  rstrab.,  Diod.],  Hipk» 
[Mêla,  Plin.],  Vnio  Valentia  [Cic,  Plin.], 

VibONA    [It.    Ant.]  ,     Oùi€*iva     OOaXtvTtx 

[Strab.],  ville  du  Rruttium,  à  Textré- 
mité  de  la  Via  Popiiia,  auj.  Bivona, 
ville  de  la  Calabre  ultér.  [Mommsen]  ; 
ou,  suiv.  d'autres  géogr.,  Monte  Leone, 
près  du  cap  Zambrona. 

HiPPONUM  PROM.,  capo  Zambrona,  dans  la 
Calabre  ultér. 

HippoRUM  [It.  Ant.],  ville  de  la  côte  S.-E. 
du  Rruttium,  au|.  Spartwento,  suiv. 
"Reich.,  ou  Felo,  suiv.  (Tautres  géogr. 

HiRMTNius  PL.,  fl.  du  S.-E.  de  la  Sicile, 
au}.  le  Mavlo,  suiv.  Cell., fleuve  qui  tra- 
verse le  Val  di  Noto. 

HiRPiNi,  peuple  du  Samnium,  occup.  par- 
tie de  la  prov.  du  Sannio, 

HiRSAUGiA,  HmsAVu,  HiRscHAVu,  IHrsckau, 


63i 


HIRSCHBERGÂ.  —  HISPALIS. 


B3f 


ville  (le  Bavière  près  de  Sulzbach  (Re- 
genkreise). 

Imprimerie  en  1112 1  SemUfehrtiben  neber  die 
CharUUanerie  der  Buchhtmdlung,  Hinchau,  17S2, 
io-S. 

H1RSCHBERGA9  voy.  Gervimontium. 

M.  Gotton  dit  que  la  bibliothèque  de  la  t  British 
and  Foreign  Bible  Society*  renferme  un  exemplaire 
d'une  Bible  allemande  souscrite  au  nom  de  Uincb- 
berg,  et  imprimée  en  1705. 

Nous  trouTons,  dans  b  BiMioih.  Saion.  de  Stni- 
vius,  trace  antérieure  d'impression  dans  cette  TilJe  t 
Le  Corpuê  ffrivUeçiorum  ntperUnii  Lusatiœ  tut 
publié  en  allemand  à  Hirscfaberg,  en  1724,  par  Nik- 
las  Sigismond  Ton  Redem:  O&er-iMutitisehe,., 
PrivUegim  und  andent  wUlUigm  doeumenten  von 
A.  C,  IMO  Mf  1022.  Hirschberg,  172ft,  in-i. 

Dans  le  caUl.  d'une  Tente  anon.  faite  à  (Itrecbt  en 
1770,  noostrouTons  |toI.  II,  p.  070)  :  /.  <;.  Laaelme- 
rus  de  Proeopii  ieatimoHio  de  Colummis  Tfmgitanii, 
IlirschbergC  1749,  in-8,  et  plusieurs  autres  bro- 
chures archéologiques  du  même  auteur,  sortant  des 
mêmes  presses  et  datées  de  1750  et  1751. 

HiSA,  HisARA  [Aon.  Ved.],  voy.  Esu. 

HisENTiACUM,  voy.  Sentiacum. 

HisPALENsis  Provlncu,  la  province  de  Se- 
ville,  dans  TAndalousie. 

HisPALis  [Caes.,  Plin.^  It.  Ant.],  1<nraÀic 
[Strab.,  Ptol.],  HisPAL  [Sil.  Ital.],  Colo- 
NiA    RoMULEA  Permissu    Divi  Augusti 

KÛS8.],  COLONIA  ROMULENSIS  [PUn.], 
OMULA  llnscr.]^  ville  de  l'Hispania 
Bœtica,  auj.  Séville,  SeviUa,  capit.  de 
la  Capit.  générale  d'Andalousie^  sur  le 
Guadalquivir:  sa  première  dénomina- 
tion est  cartnaginoise  ;  c'est  la  patrie 
de  Trajan  etd'Adnen,  de  Las  Casas  et 
de  Murillo^  etc. 

Sé¥ille  estb  qoatrième  rille  d'Espagne  qui  ait  Hé 
honGK-e  par  l'établissement  de  la  typographie,  et,  foit 
remarquable,  ses  premiers  imprimeurs  sont  des  Espa- 
gnols. Le  premier  liTre,  STec  une  date  certaine,  re- 
monte à  1477,  mais  antérieurement  il  nous  faut  citer 
un  liTre,  dont  l'exemplaire  unique  est  conservé  à 
Tolède  par  D.  Blas  Hemandex,  libraire,  qui  possède 
une  riche  collection  d'incunables  espagnols  i  Sacha- 
mental  DE  Clémente  Sanchex  de  Vebcial,  bachU- 
1er  en  Leycs.  y  arcedianode  F  aideras  en  ta  Iglegia 
de  Léon,  in-fol.  goth.  de  100  ff.  à  2  col.,  sans  ch., 
réel.,  ni  sigii.,  avec  lettres  capit.  manuscrites  ;  sans 
nom  d'imprimeur,  sans  nom  oe  TiUe  et  sans  date  ;  le 
texte  finit  k  la  ire  col.  du  f.  100  : 

et  sic  est  finis. 
Deo  gracias. 
Este  libro  agi  ordenado\de  dotrina  tan  per- 
fecta  II  todo  por  su  via  rreeta  [j  Dios  bendicto  es 
aeabado^quien  desea  ser  cotocado[\en  ta  çlaria 
eiernallE  littre  de  todo  mal\\s€a  por  et  ense- 
hado, 

«  Cette  perte  littéraire  et  bibliograpbique  d'ines- 
timable \aleur  ■  (c'est  le  mot  dont  se  sert  Dion. 
Hidalgo,  dans  ses  Additions  k  Mendez),  dont  l'exis- 
tence avait  été  souvent  révoquée  en  doute,  a  été 
décrite  de  visu  par  ce  bibliographe  «  que  he  podido 
redactar  teniendo  à  la  visla  et  ejemplar*.  Mais" 
cela  ne  nous  donne  pas  la  date  précue  deson  exécu- 
tion, bien  qu'il  soit  presque  impossible  de  contester 
son  antériorité  sur  les  volumes  de  1477  que  nous 
allons  décrire.  Quel  en  fut  l'imprimeur  7  Le  licencié 
D.  Mekhior  de  Cabrera  dit  que  l'introducteur  de  la 
typographie  à    Sé%ille   fut  un   certain  Juan     de 


ne  nous  en 


Léon,  «  eminentissimo  en  d  arie  typognin»; 
est-ce  à  lui  qu'il  faut  attribuer  rexécniioa  de  cti 
incunable  7  Ne  serait-ce  pas  plntOt  aux  trois 
meurs  associés  en  1477?  VoiU  ce  qu'il 
pas  possible  de  décider. 

Ce  Saeramental  ftat  réimprimé  trois  fois;  b  se- 
conde édition,  sans  date,  est  donnée  par  les  hMb- 
graphes  espagnols  comme  exécutée  en  U70;  la  mi. 
sième  est  de  1477  ;  nous  allons  la  décrire;  Ibam- 
trième,  de  1478. 

Cest  donc  à  cette  année  1477  «roenoas  pouveoi, 
avec  preuves  matérielles  4  l'appui,  fslre  remeoier 
l'exercice  de  la  t)-pographieà  iiéiillc; 

1.  AlponioDiai  de  Montalto.  BeueremdisUtms 
patri  II  et  domino  petro  \\  gvndisaU>o\de  MemUtai 
dignisMimolecclesie  saîàvntine  eWpiseopo.  5oM- 
lisl»imi  generiâ  magidfieo  domino  mto.  Ât^ion- 
tus  démon  [j  taluo  inmgn'  canonumpptusmfr  sa*- 
nisstmi  dminri  reçis  coMtelte  oudiM^  refertn- 
darV  SMiqi  eonêiiii  se  i^  ri  pmtptitudine  ser- 
uiendL  A  la  fin  i^Expttcit,  Deo  gracias. 

Si  petis  artifices  prtmos  quos  ispatts  oUm 
Vidii  et  ingenio  pprio  mostrante  perHos. 
Très  fkeruni  fiomines  Martini  AntonP  atqs 
De  portu  Alphonf  segura  et  BarîMomif. 

1I.0CCCULXTIL 

In-fiol.  à  2  coL  en  petits  car.  goti.,  sans  réd 
ni  pagination,  mais  avec  registre  et  signainci 
a-y  viil. 

Née  de  laRocbeUe  et  M.  Auguste  Benord  font 
remarquer  Justement  les  mots:  ^tiot  vfdil  oHm 
ispatis ,  lesquels  indiquent  clairement  des  impm- 
'sions  antérieures. 

2.  Clémente  Sanchei  de  Veicial.  SacrmneniaL 
Ce  volume  n'a  pas  d'intitulé;  U  commence  par  ta 
table  des  titres  de  chaque  livre:  Tituto  psimero 
como  debe  santiguar....  On  lit  k  la  in  la  cu- 
rieuse souscription  qui  suit  :  A  gloria  e  konrrm  et 
Dios  todo  poderoso  Paire  e  Fifo  e  Sptritu  Santo  e 
suptemento  de  ta  ifiorancia  de  tos  presbiieros  e 
curas  de  animas  que  por  impositiUdad  non  pudie- 
ron  aleanzar  tétras.  A  instaneia  e  mandado  del 
Reverendo  in  Christo  Padre  D.  Pedro  Femandes 
deSolis,  Olfispo  de  tas  Iglesias  deCadis  e  Atge^ 
cira,  Provisor  e  Vicario  gênerai  por  et  Ba.  ta 
Christo  Padre  e  muy  excelente  Seflor  Don  Pero 
Gonxales  de  Mendoia,  Cardenat  de  Espaàa,  Aruh 
trispo  de  SevUta,  Obispo  de  CiguenuL  En  et  dicko 
Arzobispado  fue  impresa  esta  oàra  en  ta  dieka 
muy  noble  et  muy  teal  Cibdad  de  SeviUa  portos 
diligentes  e  discretos  maestros  Anton  Martinese 
Bartholome  Segura  e  Alplumso  del  Puerto.  E 
acabose  en  primero  dia  del  mes  de  Agosto.  Aùo 
del  nacimiento  del  nuestro  Salvador  Jesu-Ckristo 
dtf  M.CCCC.LXXVI1.  anos  detponiifleado  del  nuestro 
muy  santo  Padre  Sixto  Papa  quarto  aào  sexto. 
E  (tel  presulado  del  Reverendissimo  seàor  Carde- 
nal  Arzobispo  suso  dicho  aào  quarto. 

Un  vol.  gr.  in-40  avec  lettres  capit.  ruiMrIqaées  i 
la  main  ;  108  ff.,  sans  ch.  ni  réel.,  avecsign. 

Nous  ne  pouvons  su  ivre  la  typographie  de  SéviOe 
dans  SCS  Immenses  développenients.  Ses  impri- 
meurs au  xve  siècle  sont  :  raulus  de  Colon&a,  Ale- 
manus,  qui  signe  quelquefois  seul  les  livres  qu'il 
exécute,  et  parfois  y  Joint  les  noms  de  ses  associés 
et  compatriotes,  Joh.  Pegnieter  de  Nnremberga  :  — 
Thoma  s  Glockner,  Magnus  de  llerbat  (1490  et  ann. 
suiv.  )  ;  Meynard  Ungut  U  Stanislao  (Lamalao)  Po- 
lono,  1491,  auxqucb  on  doit  las  Ciento  Noveias  de 
Juan  Boccacio,  1490  ;  Pedro  Brun  de  Savoie  et  Juan 
Gentil,  1492  ;  Jacobo  de  Villagusa,  1498,  etc. 

Née  de  la  Rochelle  signale  l'imprimerie  paitica- 
lière  du  S.  Office,  de  laquelle  sont  sorties  tu  Or- 
donnances de  Didacus  Deçà,  é\éque  de  Palenda, 
grand  inquisiteur,  publiées  en  1500  ;  mais  nouspra- 
sons  que  cette  imprimerie  était  dirigée  par  le  Polo- 
nais Stanislas,  qui  cette  même  année  publie  en  gros 
car.  goth.  un  livre  du  sacré  tribunal:  Sw^ 
vtilissima  errorûe  he\resum  per  Ckristûe  dus 
vicarios  \\  e  per  imlsitores  heretice  pra  jl  uitatis  in 
diuersis  mMi par |J tibus  dâpuatarum^inU: 


e33 


HISPANIA.  —  HOHENAVIA  VETUS. 


H34 


An  xn*  siècle,  la  dirnastie  des  Gromberger  :  Jacobo 
lSi^l5M;  Jnao,  15M-1M7;  Jacomo  ou  Jacobo  II, 
t5IS-lS68;  el  tant  d^utres,  Alonio  de  la  Barrera, 
Doninico  de  Robcrtis,  Anton  AlTarea,  Andréa  Pes- 
doai,  haan  Varela  de  Salamanca,  Bartb.  Pérei,  Fer- 
■nièDDis,  etc. 

HispA5u[Gic.9  G«es.  etc.L  'loirsvîa  [Strab.], 
JxTM,  [Steph.  Byz.J,  Hesperu  [Ma- 
crob.]^  Hesperu  Ultima  [Horat.]^  Ireru^ 
l€«fia  [Strab..  Thuc,  Diod.],  VEspOr 
yiK,  Espana,  tun  des  royaumes  de  la 
race  latme,  aaS.-O.  de  rEiirope  ;  com- 
preDant: 

Hisi'AïaA  BicncA  [Mêla,  Plin.]«,  Provincia 
Bxnck  [Inscr.  ap.  Grut.],    i    Bairlxn 

t Strab.,  Stepb.],  entre  la  Lusitanie,  la 
farraconaise  et  la  mer;  comprenant 
TAndaloosie  et  le  roy.  de  Grenade. 

IbsPANu  LDsiTiiifiA  [Mêla],  Lusitania  [Ta- 
cit.,  Plin.  etc.],  -h  AwnTotvîa  [Dio  C, 
Strab.J,  Provincu  Lusitanu  [Inscr.  ap. 
Gnit.];  comprenait  le  Portugal  ac- 
tuel, a?ec  le  N.-O.  de  l'Estramadure, 
le  S.  du  roy.  de  Léon  et  le  S.-O.  de  la 
Hante-Castille;  mais  avait  en  moins  les 
proT.  de  Minho  et  de  Tras-os-Montes. 

I1ISPA5U  Tarraconensis  (anc.  Citerior) 
[Liv.,  Plin.,  Flor.],  Provinoa  Hispania 
unnoR  [Inscr.  ap.  Grut.l,  ^^r^utToL^- 
wma  [Dio  Caas.,  Strai).],  comprenait 
toute  l'Espagne  du  centre  et  du  nord. 

UispELLUM  nnin.,  SU.],  £i(nrlxXov  [Strab.], 
InnXev  M^l.],  CoLONiÀ  JuuA,  Urbana 
Flavu  Cônstans,  ville  de  l'Ombrie, 
près  d'Assisium,  auj.  Spello,  bourg 
d'Italie^  dans  la  délég.  de  Pérouse. 

Hissa  e«s.,  Issa,  Ue  de  Lissa,  dans  l'Adria- 
tique. 

HisTULA  [Mêla],  'icrrCaia  [Hom.,  Strab.], 
Orius  [Liv.j,  'Opaôç  [Stepb.],  ville  du 
N.-O.  de  la  côte  d'Eubée,  auj.,  suiv. 
Krose,  Oreo. 

EbsTONicM  [Mêla,  Plin.],  'ïarôviov   [Ptol.j, 

IsTomuM  |Tab.  Peut.],  Giastum  Amo- 

'ifiuM,  VASTomuv,  ville  des  Frentani,  sur 

la  côte  du  Samnium,  auj.  Vasto  dAm- 

mone,  dansTAbnizze  citer. 

HlSTRU,  VOy.  ISTRU. 

Hi5TRiopoiJs  [  Tab.  Peut.  J  ,  Istropoi js 
[Mêla,  Plin.],  *îfn^mkiç  [Strab.],  colo- 
nie de  Milet  dans  la  Mœsic  infér.,  auj. 
Froschlovitzaonistére,  près  du  Danube 
(Boulgarie). 

HnoNA,  Aitona,  bourg  de  la  Catalogne, 
près  Lerida. 

Hbgera,  HnzGERA,  UUzacker,  pet.  ville 
du  Hanovre  (préf.  de  Luneburg). 


Hliuni  [Ann.  Lauriss.j,  Lvene,  bourg  du 
Hanovre,  près  Hambourg. 

HoBROA,  HopOiNTUM^  Hobroè,  bourg  du 
Danemark  (prov.  d'Aarhuus). 

Hocseburcum  [Ann.  Mettens.],  Hohseo- 
BURGOM,  Hocseburg  m  Sassoigne  (Saxe) 
IChr.  d'Eginh.],  OEsioburgum,  Hodaee- 
ourg,  Seeburg,  bourg  de  la  rég.  de  Mer- 
seburg  (Prusse). 

HoDiNGiE  fChr.  Reginon.],  Ottinga,  Curiis 

Begia,  Fiscus  Gottwici  Dominicus  [Chr. 

Gottwici],  Alt-CEtHngen,  AltenôtHngen, 

bourg  de  Bavière  (Isarkreise). 

liber  apertui,  id  est  materiœ  meditaiionum  ex 
euangeliiê  ecclesia  romana  catholiea  per  annum 
Ugi  êolitis.  OBttingc,  1701,  2  tom.  en  un  toI.  in-8. 
(Gat.  Dubob,  II,  7S.) 

Hcechsta,  Hœsta,  Trajani  Munimentum 
[Amm.],  lieu  fortifié  par  les  Romains 
sur  le  Main,  auj.  nôchst,  ville  du  gr.- 
ducbé  de  Nassau,  au  N.-E.  de  Mayence. 

Hœchsta,  Hôchtsàdt,  Hochstedt,  ville  de 
Bavière  (cercle  de  Souabe  et  Neu- 
burg). 

HOFA,  HOFIUM  Va^SCORDM,  VOy.  GURIA  Ba- 

VAR1CA. 

Certains  livres  portent  la  dénomination  de  Ho- 
FIUM  ▼ARisooRUM  :  MicH,  Mettneri  gyntagma  phi- 
lologleumde  adnotamentiterUieorum....  HofiiVa- 
riscomm,  1622,  in-8  (Vogt,  p.  ftM,  Bauer,  III, 
p.  48)  ;  Vogt  décrit  ce  livre  sons  la  date  de  1023  et  le 
qualifie  de  liber  valderarus, 

HoFF  zu  Newburg  (?). 

Quelle  est  cette  localité  ?  Nous  croyons  que  c*est 
à  HofT,  ville  de  Bavière  (voy.  Cubia  Bavabica)  qu*il 
nous  faut  rapporter  l'indication  suivante  que  nous 
trouvons  dans  le  CalaL  de$  fairet  de  Francfort  : 
D.  Tob,  Broun  Histobia  Passionis,  aie  gantze 
historia  bess  bitem  Leiden  und  Sterbens  vnaers 
einigen  Heylands  Jesu  Christi;  voie  dietetbigen 
von  alien  vie  euangeliiten  ist  fteitsig  beschrieben 
worden.  Hoff  zu  Newborg.  Anno  1512,  in-12. 

HoGUBf,  Jluy,  commune  de  Picardie 
(Aisne);  anc.  comté. 

HoGUM,  HuuM,  HuYUM  (?),  Huy,  pet.  ville 
de  Belgique,  sur  la  Meuse  (prov.' de 
Liège). 

On  a  toi]^ours  pensé,  nous  écrit  M.  Gothierde 
Liège,  que  le  livre  dont  suit  Tlntitulé  avait  été  im- 
primé a  Huy  :  Eburonum  Huentium  taerarium 
eorunufue  diva  Sartensii.  Prostat  Huy  apud  Am- 
brosium  de  Warem,  anno  mdcux,  in-8*  de  xv-260 
et  U  ît.  de  table.  Mais  le  bibliographe  de  la  prov.  de 
Liège,  M.  Capitaine,  n*est  pas  de  cet  avis,  et  fixe 
l'introduction  de  la  typographie  à  Huy  seulement  à 
Tannée  1816,  par  un  nommé  Pierre-Mcolas-Joseph 
Goffin  ;  cette  assertion  est  d*autant  moins  admissi- 
ble que  Ton  connaît  un  assex  grand  nombre  de 
livres  publiés  pendant  ce  long  mtervalle  sous  la 
rubrique:  Huy. 

HoHENAViA  VETUS,  Altenhohenou,  bourg  de 
Bavière,  entre  Rosenheimet  Wasser- 
burg. 


H3o 


HOHENLOICUS  œMIT.  —  HOLT. 


636 


HoHENi/>ïci:s  ciiMiT.,  le  cofuté  d'Uohenlohe, 
en  Bavière  (Jaxtkrcise). 

HOKHOI.TZ^  VOy.  BOCCHOLTIA. 

noLA[Gell.],  SedesEpiscopalis,  Holum,  Ilfjo- 
lum,  bourg  de  la  cote  N.  d'Islande, 
anc.  évèché,  auj.  transporté  à  Reikia- 
vik. 

M.  Cotton  a  conucré  un  long  tn^-ail  à  Thistoirc 
de  rimprimerie  en  Islande;  nous  n'entrerons  pas 
dans  les  Intéressants  détails  qu'il  emprunte  au  cu- 
rieni  Toyage  de  sir  George  llackensie,  publié  en 
1810: 

Le  d' Van  Troil,  dans  ses  lettres  sur  l'Islande,  dit  que 
ce  (Ut  à  la  requête  de  Johann  Areson  .  évéque 
d'Holum,  qu'une  imnriuierie  fut  organisée  dans 
cette  bourgade  en  1&&0  ;  ce  ftit  là  que  (ùt  exécuté  le 
fameux  Bretiaricm  Nidarmienbe,  par  uu  imprimeur 
suédois  du  nom  de  llathleson  ;  ce  Tolume  pet.  in- 
foL  portait  la  date  de  1531  ;  le  seul  exemplaire  connu 
en  était  conservé  dans  la  bibliothèque  d'Amas  Ma- 

Siueus,  à  Copenhague,  et  il  périt  dans  rincendie  qui 
étruisit  la  plus  grande  partie  de  cette  rilleen  1728. 
I /imprimerie  de  flolum  nit  transportée  k  Breidabols- 
tad,  anrès  la  mort  de  Tévéque  Areson,  puis  à  Nuini- 
fccll,  oanslavall^'ed'EyiiQord;  enfin  elle  revint  àllo- 
luni,  et  ce  fût  \k  qu'on  imprima,  en  1584,  la  célèbre 
Biblia  isUouHca,  revue  par  l'éréque  Gudbrand 
Thoriacluon:  Biblia  Paà  er,  ôll  hâlOç  ritning 
vtlôad  a  Norraenu,  Med  formatum  D»  Martini 
Lutheri.  Prentada  flolum  afJone  Jons  Syne,  1584, 
in-fol.;  elle  ftit  mOûiée  •  auipktit  Fridericil^  DanO' 
rumregi»,  quii,OùO,JoacMmleoi  operihuic  impen^ 
dit,  imjfressa,  et  e  venione  lAtt/uri  Germanica 
non  tamen  vtrbo  tenue  exjfresia»,  là  seconde 
édition  fut  donnée  k  liolum  en  1644,  in-foL 

Deux  ouvrages  d'Amgrim  Joncs,  tlrymoaoa,  et 
Jmiromc  ir/e/X-fntona,  doivent  encore  être  cités;  le 
second,  en  latin,  est  imprimé  typi»  Holensibus  in 
iBlandia  BoreaU,  anno  1012  (Thomas*  prinOng  in 
America,  1, 157). 

•  tVc  visitcd  inourwaytheontyprinting-officc 
nowin  Iceland  (\8i0)^  dit  sir  G.  Mackensie,  ir/k(c/k 
i*  close  to  Leira ,  in  a  amall  and  miierable  woo- 
dcn  building,  situated  in  the  midst  ofa  Bog...  the 
»tate  ofthe  press  is  extremely  injuriaus  to  the 
littérature  of  Jceland».  Il  n'y  avait  que  deux  ou- 
vriers, maniant  une  presse  grossière,  et  fabriquant 
eux-mêmes  leur  encre  d'huile  et  de  noir  de  fumée  ; 
ils  possédaient  huit  fontes  de  caractères,  six  gothi- 
ques et  deux  romaius.  avec  quelques  caractères 
grecs;  toutcclaesten  désordre  dans  une  masure  k 
moitié  ruinée  (•  the  Building  it  in  a  stateof  wret- 
chcdrepair»,,.). 

lioLHKCA^  Uolbeck,  hourg  du  Danemark 
(Sceland). 

HOLDSTEBROA,      Hoi^EI»ONTUM ,      UolstebtOe, 

petite  ville   du  Jutland  (province  de 
Hipen). 

HdLLANDiA  [Cluv.,  Coll.],  voy.  Batavlv. 

HoLMiA  [Zeilcr,  fiotofred.  Descr.  SutHœ), 
Stockholm,  capitale  de  la  Suède,  sur  le 
lac  Mêler,  près  de  son  confluent  avec  la 
Baltique  ;  l'ondée  au  xiii*'  siècle. 

Magnifique  biblioth.  (400,000  vol.),  mus<'>cs,  aca- 
démies ;  l'impiimcrie  remonte  e»  cette  ville  à  Tan- 
née 148S I  Joh.  O.  Alnander  {UiatorioUi  artis  typo- 
çravh.  inSuecia.  Upsal,  1722,  ou  Roslock,  1725, 
ui-10),  Car.  Lengren  [Om,  Boktryckericts  Begyn- 
neUe  ocli  fortgdng  i  gemen.  Stockh.,  1740),  enfin 
J.  Ilenr.  SchrGdcr  {Incunab.  arti$  typogr,  inSuecia, 
Upsalic,  1842,  in-4) ,  nous  donnent  les  détails  les 
plus  exacts   sur  riutroduction  de    la  typographie 


dans  la  capluie  de  la  monarchie  suédo-nonrégieMa- 
Un  maître  imprimeur,  >»*»-i"«»»*f fcVmfwt  <P«T<g^« 
flamande,  nommé  Johannes  Soell,  vint  se  fixa*  m 
1482  à  Odensée,  ville  du  Danemark ,  oâ  il  imoriM 
un  livre  célèbre,  le  GuU.  Caonini  deOttiâiomtt 
beUo  R/todiano,  et  Tannée  suivante  nous  le  trauvaw 
à  Stockholm. 

DIALOGCB  CREATUBAR^'  MOIALUATI».  SlOCkholM, 

per  Johannem  Snell,  artis  impressoria  alagisl^■^ 
148S»pet.  in-4*  goth.,  nnschif.  ni  récL,  ni  ponc- 
tuation, mais  avec  sign.,  de  150  IL  k  2S  lig.,  avic 
capitales  rubriquécs.  A  la  fin»  an-desaous  do  grHi 
écusson  de  Suède,  portant  trois  coorowMS  feraéci, 
avec  deux  lions  pour  support,  on  Ut  cette  i 
tion: 

MU  liber,  diato  guB  creatmrm^ 

appellaiMfioek  dis  fabui^  pki^ 

impreêtuM  per  Jokanem  sneU 

artiê  imptaorie  mgrm,  in  Stock 

holm  ineeptui  et  munere  dei  finituê  eât. . 

dài  M.ccccLXixiU.   Mentis  deeèbriM  /■  i^fltti 

thome» 

Dans  le  blanc  que  nous  conservons  se  Ironvegraiée 
sur  bois  la  marque  de  llmprimeiir. 

Quatre  exemplaires  de  ce  livre  prteleox  sont  CM- 
nus,  deux  sont  conservés  k  la  hihllnîlifmir  arirtfai 
que  d'Upsal  ;  le  premier  lui  fut  dooué  en  17«,  k 
second  en  18S1  ;  un  troisième  est  à  la  bibL  i«y.  de 
Copenhague  ;  il  provient  du  comte  de  Thou,  fil  ¥ 
tenait  d'Amas  Magncus,  le  célèbre  roilwtfcWCTf 
d'antiquités  sepientrioDales,  que  dou  avooi  dté 
précédemment  a  Part.  Hola. 

Enfin  le  4*  excrapL  qui  était  conservé  kPMidtaie 
d'AbO,  périt  en  1827  dans  le  funeste  ineendie  q« 
détruisit  cctétaiilissemenL 

Nous  ne  trouvons  pask  noter  de  Une  loquimé  par 
Johann  Snell  de  1483  k  1405  ;k  cette  daie  nos  en 
avons  deux,  qui  portent  son  nom  latiniaéJoHAaini 
Fabbi  :  Snell  est  en  effet  le  ^meddanois,  légèrcaent 
altéré,  qui  signifie  forgeron  {Faber), 

Breviarium  Striinoereiibe.  Stockholm,  per 
Johannem  Fabri,  1495,  gr.  in-8*  de  370  IT.  k  2  col. 
aveccapit.  tirées  en  rouge  ;  k  la  fin  :  Ad  LÊtudem  t 
glorià  sanetistime  e  ùmuidue  TrùiUaffs....  diUfè- 
tiasime  impiêum  féliciter  fnit  Uobnis  per  /otemé 
Fabri  Anno  salutit  millesimo  quadringenieelmo 
nonagesimo  quinto,  x?  Ki*8  Auçusti . 

La  même  année:  JOH.  Cersoh,  Bok  afDifâfha- 
unt  frà$iil$e.  Stockh..  per  Joh.  Fabri,  1495,  in-l, 
goth.  Cest  le  premier  livre  imprimé  en  suédois. 

Jean  Snell  ou  Smed  meurt  en  1495,  car  dovs  avons 
l'année  suivante  :  Breviarium  aecKiuteiN  rtfMN  er* 
clesiœ  UpMalensiê,  Stockholm,  apud  vidoam  Jehan' 
nis  Fabri,  1490,  gr.  in-8*. 

Au  XVI*  siècle,  nous  avons  k  citer  k  Stockholai 
comme  principaux  imprimeurs  :  Amundus  Laurco- 
tius,  Tobcmus  Tidemann,  Andréas  Torstan  et  Ha- 
dreas  Cutterwiiz. 

Alnander  (p.  97)  nous  appreud  que  le  pronier 
li^rc  imprimé  en  caractères  iruniques  porte  la  date 
dc|1011,  et  fut  exécuté  à  Stockholm.  Ce  premier liifc 
est  un  Alphabet:  Huna  ABC Bokeh,  titerii  Bunkit 
cum  interlinearibu»  tuethids,  liolmic,  1611,  in-8". 
C-i*  fut  nux  soins  d'un  savant  antiquaire,  Jok.  Tbo- 
mas  Durœus  AgririlUensi» ,  que  la  Suède  dut  la 
gravure  ot  la  fonte  de  ces  caractères ,  dont  le  Boi 
fil  la  drpense;  en  1706  de  nouieaux  caractiRS 
runiqucs  furent  fondus  à  Lubeck,  et  les  andeos 
typi'S  fun>nt  déposés  à  rUnivcrsitê  d'Upsal. 

En  1025  un  inipriinour  de  Stockholm,  Petnis  von 
S<'lou,  obtint  un  privilège  pour  Thnprcssion  drs 
livres  en  caractères  russes. 

HoLSATiA  [Cluv.^  Cell.^  Merian.],  Hul»atum, 
lluLSTËNLANDiA,  Ic  Uolsteîn,  pTovince  du 
Danoinark,  sur  la  mer  du  Nord;  auj. 
à  la  i^russe. 

HoLT,  petite  ville  d'Angleterre,  du  comté 
de  Norfolk. 


637 


HOLTENA.  —  HORMUM. 


638 


L'imprimerie  y  eiitte  en  l*au  1800:  Edmund 
M^uu  (/im).  Cramer  etmstdered  as  a  walering 
■tare.  Holu  1800,  réimprimé  à  Londres  en  1806, 
M*. 

HuLTCCA^  voy.  Altenachiuii. 

HoLTRooD  Palace^  Holyrood  Hodse,  palais 
des  Rois  d'Ecosse  etanc.  abbaye  (Sono- 
la  Oiia?),  détruite  en  1544,  près  d'Edim- 
boarg. 

DHsmie  JkKTiptkm  ofthe  antiquUiet,  etc„  of 
Uottrood  Hœue,  1821,  in-8*.  Il  est  dit  quc<  pendant 
le  rtenedeJacmies  II,  ce  roi  bigot  desUna  le  palais 
dltolyTOMi  »  deTenir  râtelier  des  superstitions  pa- 
pistifnes,  «a  nursery  for  superstition  ».  II  institua 
un  coUèse  cattioUque  dans  l'enceinte  de  Tantlque 
abbaye,  et  décrèu  que  tous  les  enfants  y  recevraient 
une  édncatkm    gratuite    (sons-entendex   catboli- 

Un  imprimeur  de  la  religion  proscrite  en  Angle- 
terre, du  nom  de  ^atson  (son  fils,  J.  Watson),  fut 
plus  tard  Imprimeur  de  b  reine  Anne},  s*y  établit, 
rt  obtint  même  du  Parlement  d*EcoMe  le  privilège 
delà  pobUcation  desalmanacbs  et  Prognotticatkms. 
Piaieun  volumes  sortis  de  ses  presses  sont  sous- 
criu  an  w»  d'Holyrood  ;  nous  citerons  particuliè- 
mncnt:  Tke  fffMfoMf  PanUier,  a  poem  ^John 
Arfëm.  Boly-Rood  Houae,  1087,  in-4.  (GataL 
fknburgke,  n*  SMO). 

Ovire  Watsoo,  il  y  eut  un  second  imprimeur 
d'Holymd»  à  cette  mOme  époque  ;  il  s^ppelait 
Mer  Bracet  •  en^fiiifr  •,  et  praiait  le  titre  de  t 
«  PrtHUr  to  tliê  KùHt»  mott  excellent  Majetiy^ 
krMMHomuMd^  Ckappel  and  eoUedçe  >. 

Si  FiBikatloo  donnée  par  IL  Gotton  est  exacte. 
ctcda  dalt  être»  le  matériel  de  rimprimerie  royale 
ctSMcrdMale  ne  Au  pas  dispersé  après  la  chute  de 
JÉcqwi  n,  putaqul  la  fin  du  xviii*  siècle  on 
trouve:  /urnes  Fea,  ewrçeon:  the  présent  êtate  of 
fte  Oràaeif  /stenrfs  eomiéered.  Holyrood  Ilouse, 
ITA,  ID-O^de  00  p. 

it-ètre  cette  attribution   de  lieu  est-elle 
■ ,  dans  tous  les  cas,  nous  n*avons  pu  trou- 
es volume  dans  le    consciencieux  travail  de 


HoLYWELL,  bourg  du  Flintshire,  dans  le 
Soath  Wales  (Angleterre). 

Imprimerie  en  1810» 

On  Mvre  est  dté  par  Lowndes:  Anatomy  of  a 
Hand  In  mmatmâr  of  a  DyaU^  neeetsaru  for  ail 
Feopte,  Imprinted  at  Holy  Well,  by  William  Fol- 
lîMtaam  for  Wcbarde  Bankes,  154^  in-12  goth.; 
mus  Jos.  Ames  (Typogr.  ilitff^.,!,  OIS),  qui  cite  ce 
larinioie  ouvrage,  croit  le  lieu  d'impression  sup- 
posé, et  dit  •  prtnied  probably  that  in  Shore- 
dlÊek; 

BoMBCBGUx  AD  CuvuM,  Uomhouvg,  Hom- 
burg-vor-der'Uœhe,  ville  d'Allemagne, 
sor  l'Escbbacb,  capit.  de  rélectorat  de 
Hcssc-Hombourg. 

Wolfius  dit  que  les  Juifs  y  possédaient  une  impri* 
qui  fonctionnait  en  1715  ;  la  collection  Op< 


I  renfermait  un  volume  publié  sous  la  rubri- 
que ■  IfomOcrf  »  m  1711. 

HoMoumi  [Plin.L  'OuloXiov  [Strab.],  loca- 
lité du  N.-E.  de  la  Phthiotide,  auj.  Ld- 
mma,  près  Fteri^  dans  la  Thessalie 
Ottomane. 

HOOTLEVRTS^  HONFLORIUM^  HONNEFLUM,  HON- 

5EFLO  (Echia.  deNorm.],HoNNEKLExSDUM 
[Cart.  Norm.  j,  Honneflenetu,Hoxnefluc- 
Tr  [Puaillé  de  Lisieux],  Hukcflot,  Hus- 


fleu,  Ilonnefkur,  HonfleuTy  ville  et  port 
de  Fr.  (Calvados),  à  Tembouchure  de 
la  Seine. 

D*accord  avec  le  bibliographe  normand,  M.  Frère, 
et  M.  Délié,  membre  de  la  Société  des  Antiquaires  de 
Normandie,  qui  a  bien  voulu  nous  écrire  à  ce  sujet, 
nous  faisons  remonter  à  Tannée  1000  Pintroduction 
de  la  typographie  dans  la  ville  d'Ilonfleur ,  avec 
Jean  Petit,  comme  premier  imprimeur:  Traieti  du 
Mariage  de  Henry  llil ,  Boy  de  France  et  de  Na- 
varre, avec  la  SerenUelmePrineeeee  de  Florence,., 
Plus  la  Conspiration,  Prison,  iugement  et  Mort 
du  Duc  de  Biron,  auec  un  sommaire  de  sa  vie,  et 
pareillement  le  procet  de  lean  l'iloste.  Auec  la 
ginéaloçie  de  la  maison  de  Medtcis.  Honnefleur,  de 
rimprimerie  de  Jean  Petit,  1008,  in-8*  de  00  pp.  (daté 

Earerreur  de  1500).  Gerare  volume,  qui  se  trouve  à  la 
Iblioth.  impériale  et  k  celle  de  l'Arsenal,  a-t-il  été 
réellement  imprimé  k  Honfleur  ?  Voilà  ce  qu'il  nous 
est  difficile  de  préciser,  Jean  Petit  ayant  eu  simul- 
tanément un  établissement  typographique  à  Rouen, 
et  le  livre  que  nous  venons  de  citer  étant  également 
publié  par  le  même  libraire,  sous  la  rubrique  de  cette 
dernière  ville.  (Voy.  Cal,  ahist.  de  Fr.,  fiibl.  imp., 
tom.  I,  p.  A05.) 

L'imprimerie  ne  fut  point  longtemps  en  cxcrrice 
dans  la  ville  de  llondcur,  puisque  son  nom  ne  figure 
ni  aux  arrêts  du  conseil  de  1704  et  de  1730,  ni  au 
rapport  fait  à  M.  de  Sartines  en  1704. 

HoNoscA  [Liv.|y  dans  la  Tarraconaise^  auj. 
JoyosUy  bourg  du  roy .  de  Valence,  près 
d'Alicante. 

Hontensis  CojiiTATfs,  /c  ComUat  de  Uon- 
ther,  en  Hongrie  (cercle  en-deçà  du 
Danube). 

HoNTiiEMirM  [Ch.  Conrad!  rrevir.],  Hoii" 
iheùn,  village  de  la  l^usse  Rhénane , 
près  de  Trêves. 

HoPONTUIf,  voy.  HOBROA. 

HoRADNA,  HiJRADNA,  Horawitz,  Uorazdio^ 
witz,  petite  ville  de  Bohème,  dans  le 
cercle  dePrachin. 

Les  Juifs  y  établirent  une  imprimerie  au  com- 
mencement de  ce  siècle  ;  la  Bodléienne  conserve  un 
livre  exécutée Ilorawits  en  1800. 

HoKATAiNs.,  ri/eti'Houo^,  sur  les  cotes  du 
Morbihan,  près  de  Belle-Isle. 

HORDEANI  CaSTRUM  ,  HORDEONIS  CaSTRA,  Oh- 

DiNGA,  Urdinyen,   bourg  et  château  de 
la  Prusse  Rhénane,  près  de  Glèves. 

HoRESTi  [Tacit.],  peupl  e  de  la  Bretagne 
barbare,  habit,  les  bords  du  Firth  of 
*Tay. 

Horion-Hozë:mont,  commune  de  la  pro* 
vince  de  Liège.    . 

Un  écrivain  du  nom  de  Frédéric  Rouveroy,  auteur 
de  Fables  et  de  divers  opuMtules  littéraires,  fit 
transporter  dans  ce  village  en  180tl  un  petit  matériel 
d'imprimerie,  qu'il  employai  l'exécution  de  ses  pro- 
près  ouvrages  ;  ce  fut  là  qu'il  fit  paraître  par  feuilles 
séparées  la  première  édition  de  son  livre  intitulé  x 
Le  Petit  Bossuou  les  voyages  de  mon  oncle, 

HoRMUM,  dans  la  Gaule  Belgique  ;  suiv. 
d'Anville ,  serait  auj.  Marchienncs 
(Marciiun;E,  Marciana)  sur  la  Scarpe, 
ville  de  Fr.  (Nord). 


639 


HORNA.  —  HULLA. 


640 


HoRNA  [Cell.^  Zeiler,  Boxborn.],  HoRNiE 
Westfrisiorum^  Hoorna,  Uoom,  Hom, 
ville  de  Hollande  (prov.  de  laHoll.  sep- 
tentr.),  avec  un  port  sur  leZuyderzee. 

Le  caul.de  la  belle  collection  formée  au  xviiio  siè- 
cle, par  les  célèbres  Imprimeurs  de  Ilaarlem,  isaac, 
Johamieset  le  dF  Johamies  Enschedé,  nous  donne  au 
n«  1050  rindic.  d*un  Uvre  imprimé  en  1604  (7.  Fe- 
Uu»),  Chronyck  ran  de  Staat  van  Hoome*  Hoom, 
W.  Andriess,  1(MM^  pet.  in-8*. 

LMmprimerie  fut  eiercée  dans  la  même  Tilleen  1632 
par  iEgIdius  Nicolans  :  jUispanui  reéux,  tive  eact- 
tus  inauciarum  Betgieantm  aâ  Pogder.  Belgas,  Bor- 
ne, apud  iEgid.  Nicoiaam,  1622,  in-4.  [Cat,  B.  Scott, 
Ifibliopolœ  LandtnentiM,  Lond.,  1614,  p.  128)  ;  Le 
Long  (  Bibt.  mera)  cite  on  foloine  impriuié  en 
1625. 

HoRONA^  Uomoy,  commune  et  cbàteaa  de 
Picardie  (Somme). 

HoRREA  [Ann.Hinc.  Rem.],  (Erm,  localité 
de  la  Prusse  Rhénane,  près  Trêves  ; 
anc.  couvent  de  Bénéd.  fondé  en 
639. 

UoRREA  (ad)  [It.  Ant.,  Tab.  Peut.],  Oréa 
[Anon.  Rav.],  station  entre  Antipolis 
et  Forum  Julii.  que  Ton  croit  être  Con- 
fies, port  du  dép.  du  Var  ;  mais  plu- 
sieurs géographes  voient  dans  cette  dé- 
nomination, Napoule,  ville  du  même 
départ. 

HoRREA  Margi  [Ant.  It.,  Tab.  Peut.],  Oro- 
MAGo  [Itin.  Hier.],  'OpôîfAopxoç  [Ptol.], 
localité  de  la  Moesie  septentr.,  que  Ton 
croit  être  auj.  Morawa  Hissar,  ville  de 
Servie,  sur  la  Morawa. 

HoRRisANUs  MONS,  dcr  Horselberg,  monta- 
gne de  Saxe  ,  entre  Gotha  et  Eise- 
nach. . 

HoRSNESiA,  HoTnERSNEsiuM,  HôTsens,  ville 
du  Jutland,  sur  THorsensBord. 

HoRTA  [Virç.,  P.  Diac],  Hortanum  [Plin.], 
Ort£,  ville  d'Etrurie,  au  confluent  du 
Tibre  et  de  la  Nera,  auj.  Orte,  pet. 
ville  des  Etats  laissés  au  Pape,  dans  la 
délég.  de  Viterbo. 

HoRTiiEsiuM,  voy.  Orthssium. 

Hortus  Dei,  VIIort-Dieu,  district  des  Cé- 
vennes,  dont  la  flore  est  célèbre. 

Hosdencum,  Houdanc  (xui"  s.),  Uoudan, 
bourg  de  Fr.  (Seine-et-Oise). 

Hosemum  ,    Husvm,    ville    du   Schleswig 

(Prusse). 

Hosfitellum,  Sospitellum,  Sospello,  VEspel, 
bourg  du  comté  de  Nice  (Alpes-Mariti- 
mes). 

Hosta  [Pertzl,OsTA,  rOste,  riv.  de  Hano- 
vre, affl.  de  l'Elbe. 

Hostilia  [Tac,  Plin.,  Itin.  Ant.l,  dans  la 
Gaule  Transpadane,  Ostiglia,  Dourg  du 


Milanais,  sur  la  rive  gauche  du  Pô. 

HosTUMUM,  Ositmi,  ville  du  Napolitain 
(Terra  d'Otranto). 

HowDEN,  pet.  ville  d'Angleterre,  située 
dans  1*Eiast  Riding  du  Yorkshire. 

Charmante  église  gotliiqoe,  dont  VHittoirt  tat 
impriméedans  la  ville  même  par  un  typographe  do 
nom  de  J.  Savage  en  1790  [Gotton]. 

HOYUM,  voy.  HOGUM. 

Hraba,  Hrapa,  voy.  Arabo. 

Hradisca,  Hradistu,  Eradisch,  ville  d'Au- 
triche, chef-lieu  d'un  cercle  de  la  proT. 
de  Moravie. 

Hrasseya,  Hrapsey,  Btmpsey,  tte  située 
sur  la  côte  G.  d'Islande  dans  le  Brd- 
ds^ord. 

Une  presse  fdt  montée  dans  le  bonrsqne  posMi 
cette  Ile  en  177S  s  UtUiggtiÊg  y  fer  nontm  la§Ê. 
Hrappsey,  177S,  in-8«;  des  iiiiuUes  en  2  vol.  in^* 
y  ftirent  exécutées  en  1775,  nous  dit  H.  CotUM;  n 
fiyre  par  B|omo  Halderaon  ftat  publié  en  178S,  et  le 
CatoLdeta Soeiiti biMiqwe  mtçlabe  et  ètrmieèn 
cite  «  Comment  on  the  ^Mle»  to  tke  9evm  Cftitr- 
ehes  •  comme  Imprimé  en  1784. 

Huberuburgum,  Euberslnarg,  forteresse  de 
Saxe,  dans  le  cercle  de  Leipzig. 

HucuLBi  [Ann.  Einhard.],  Hucclvi  [Ado. 
Lauriss.1.  Petershagen,  pet  ville  de 
Prusse,  diems  la  rég.  de  Minden,  sur  le 

Weser. 

HuDDERSFiEhD,  bourg  d'Angleterre,  dans 
le  West-Riding  du  Yorkshire. 

LMmprimerie  existe  dans  cette  ville  k  b  fin  do 
siècle  dernier:  James  BoUon,  history  ofFungassa 
growing  about  Halifax.  Huddersfield,  178S-M,  h 
vol.  in-ft%  avecl82gTav.  Le  prixderoavragearee 
les  planches  coloriées  est  de  L.  4,  s.  ft.  (porté  par 
M.  Cotton,  par  oubli,  à  la  date  de  1738). 

Au  commencement  du  siècle  :  John  Bootk,  Me- 
duUœ  seu  radiées  insigniores  tinguœ  grœeœ,  or  tkt 
principal  greekffrimiti»es  grammatleaUy  arran- 
ged.  Huddersfield,  in-4,  s.  d.  ^  Lowndes  n*indiaiR 
que  i*édition  de  Londres,  1817,  in-8*  (2*  cat  R.  He- 
ber,  n* 


HuDWTcsowALDUM,  HiuOckswall,  pet.  ville 
de  Suède,  dans  le  N.  de  la  prov.  d'Hel- 
singland. 

HuENA  [Zeiler],  Hween,  pet.  île  suédoise, 
du  Sund. 

HuERiuM,  Ybreium,  Iwy,  Ivru^'Bataille, 
commune  de  Fr.  (Eure). 

HuLLA  (?),  Huit,  KingstoTHm-EnU,  ville 
d'Angleterre  (Yorkshire),  prèsderem- 
bouchure  de  THumber ,  patrie  de 
Wilberforce. 

Cette  grande  ville  possédait  une  imprimerie  co 
17ft0  ;  un  Sermon  par  le  rév.  Robert  Whatley  y  toi 
imprimé  en  1749,  plusieurs  ouvrages  d*ane  certaine 
importance  furent  exécutés  dans  cette  ville  ;  nous 
citerons  :  Uncolnshirepartteulars  ofthe  earrs  oad 
ijow  Grounds,  compiled  by  W,  HetUben,  Bail, 
1790,  h\-U\ 


64i 


HULTONIA.  —  HYLLIS. 


642 


HcLToxu  [CIuv.],  UuDiA,  Ultonia  [Cam- 
deo],  YUkter,  l'une  des  quatre  provin- 
ces de  l'Irlande. 

• 

HcMAGo  [It  Ant.J,  pet.  île  de  l'Adriatique^ 
auj.  Omago,  sur  la  côte  d'Istrie. 

Hcngàri^Ungares^Ungari^  Ungri,  Agareni^ 
ks  Hongrois,  die  Ungam. 

HuNGARu  [Cell.^  Quv.L  Ungaru  [Ann. 
Sangall.,  iEne.  SyW.]^  pays  de  rEuro[)e 
centrale  compris  dans  Tanc.  Pannonîe 
inférieure,  auj.  la  Hongrie,  le  royaume 
de  Hongrie,  der  JJngem,  JJngam,  Mad- 
jar-Ortzag,  div.  en  4  cercles  et  46  co- 
mitats. 

HuNGUNvsRRUM  [It.  Hier.],  dans  la  Gaule 
Narbon.,  auj.  Giscarof,  commune  de  Fr. 
(Landes). 

BumnoÂ,  Huningue^Hùningen,  ville  de  Fr. 
fflaoi-Rhin)  :  a  soutenu  en  1 815  un  siège 
devenu  célèbre. 

HurancDs  Parus,  Hunnorum  Tracius,  der 
Hundtrùek,  montagne  de  la  Bavière 
rhénane. 

HuimoBaoDA,  Brod,  Ungarisch  Brod,  ville 
de  Moravie  (cercle  de  Hradisch}. 

Hcmiuii,  Onnum  [Geo.  Rav.],  Halton  Ches- 
ter,  bourg  du  Northumberland. 

BuirrufGDONiA.  Huntsdonu,  Humtedonum. 
HcMTEDUN  (znTa^s.),HtmHngdon,  chef- 
lieu  du  comté  du  même  nom  (Angle- 
terre). 

Huhtadcisis  Cohtt.,  leComitai  d'Himyad 
en  Transylvanie. 

HuRKPosnjM,  HuREPoisrcs  Tractds,  VHure- 
poix,  anc.  district  de  l'Ile-de-France, 
compris  auj.  dans  le  dép.  de  Seine-et- 
Oisc. 

Huux,  voy.  HoGUM. 

HuxARU,  HuxoRi,  HuxoRiuM^  Hôxter,  ville 
de  Westphalie  (rég.  de  Minden). 

HUTUM,  voy.  HOGDM. 

Htampea  Mons,  montagne  de  la  Phocide, 
auj.  Monte  di  Nauplia. 

Htampolis  [Plin.,  Liv.J,  'ra^mX^  [Hom., 
Herod.J,  ville  importante  de  la  Pho- 
cide, dont  les  ruines  se  voient  encore 
rares  de  Vogdkani,  dans  le  dioc.  de 
Phocide. 

Htbla  [Mêla.  Mart.];  Hybla  Major,  ^'TgXvi 
m^y  viUe  de  Sicile,  auj.  Patemo , 
Mmrg  du  Val  di  Demona. 

HtbuHer^   [CellJ,  "TeXa  iXa'TTwv   ^  "Hpa 

wûjîTou  l'Steph.  Bvz.j,  Hybla  [It.  Ant.. 
Tab.  Peut.],  sur  la  Via  .  d'Agrigente  a 
Syracuse,  wa^.  Bagusa,  bourg  du  Val  di 

Dicnoim.  maioML 


Noto;  ou,  suiv.  Reich.,  Chiaramonte, 

Htccara  [It.  Ant.l,  rà   '"Tkxofa   [Diod.]  , 

''Txxopov  [Steph.l,  ville  de  Sicile^  auj. 
Mura  di  Carini,  dans  le  Val  di  Ma- 
zara. 

Htctopous  ad  Istrum  ;  probablement  Bor 

tisbonne,  Begensburg  (voy.  Augusta  Tdie- 

Rn). 

Cest  mr  presses  de  Ratisbonne  gue  M.  Hérissant, 
dans  un  artjclecité  i»ar  Barbier  [i«um.  et  Pseud.^ 
lU,  522),  attribue  Timpressioii  diin  litre  publié  en 
1687  :  tHseunui  de  ntprematu  advenus  Cœturi' 
num  Fvrstenerium.  Hvctopoli  ad  Istrum,  1087,  in^*. 
Cet  opuscule  est  donne  par  Leibnitak  Henry  Heuni- 

BT,  euToyé  du  dncbé  de  Magdebourg  à  la  diète. 
.  Héri&sant  voit  dans  HyctopoUi  b  traduction 
grecque  du  mot  Imbripotis,  la  vtUe  de  ta  pluie, 
nom  que  l'on  donna  soufent  à  Ratisbonne,  car  si 
Regen  est  le  nom  du  fleuve  sur  lequel  est  bâti  Re- 
gentburg,  en  même  temps  il  signifie  Pluie  en  alle- 
mand. 

L'illustre  typographe  auquel  on  doit  le  Déeaméron 
de  1471,  Christophe  Valdarfer,  était  de  Ratisbonne. 

Hydramum,  T^paiwv,  'ï^papiCa  [Steph.], 
ville  de  Ttle  de  Crète,  auj.  Dhramui 
(Candie). 

Htdrea  INS.,  *T^p<a  [Herod.,  Steph.],  Ile 
de  l'Archipel,  auj.  Hydra. 

Dès  que  rimprimerie  dont  M.  A.  Firmin  Didot 
avait  bit  don  à  la  Grèce,  en  août  182S,  mais  qui  ne 
parvint  à  Hydra  gu'en  1820,  eut  été  installée,  des 
proclamations  y  furent  imprimées,  et  le  22  août 
182ft,  la  constitution  proclanîée  à  Astros,  et  le  Journal 
ô  4>(>oç  TGV  v6|jLGu  y  tarent  imprimés:  le  1*1*  no  fnt 
interrompu  pendant  13  jours,  le  2S  mars  1825,  faute 
d'ouvriers  partis  pour  combattre.  Le  premier  livre 
qui  y  fut  imprimé  est  un  catéchisme  i>oUtique  : 
KarnX^aïc  itoXtttxiô  «U  XP^^'^  "^^  'EXXoSoçwapà 
NixoXocru  naYxaXâxT).  *Ext^  iv  *T2p^  TviroYP»- 
9Îa;,  in-8%  1826. 

Hydropolis,  Hygropous,  Feuchtwangen , 
ville  de  Bavière  (Rezatkreise). 

Hydruntum  [Liv.,  Plin.,  It.  Ant.l,  Hydrus 
fMela,  Ciel,  6  'ï^poû;  [Strab.,  Ptol.], 
Odrontum  [It.  Hier.],  Idronte  [Chr.  Car- 
lov.],  anc.  colonie  rom.,  auj.  Otranto, 
Otrante,  chef-lieu  de  la  prov.  napol. 
Terra  d'Olranto,  surTAdriatique. 

Hydrussa,  voy.  Andros. 

Hydrussa,  voy.  Tenos. 

Hyele,  voy.  Elea. 

Hygres,  'ï-ypilç  [Ptol.],  il.  de  la  Sarmatie 
europ.,  auj.  le  Donez,  affl.  du  Don. 

Hyljsthus  fl.,  riv.  de  la  Locride,  auj.  le 
Momo,  suiv.  Leake. 

Hyuas  fl.,  il.  du  Bruttium,  auj.  VAgria- 
nUe;  tombe  dans  le  golfe  de  Tarente. 

Hyuca  Lac,  Hyuce,  lac  de  laBéotie,  auj. 
Limne-Stiva, 

Hyllis  [Plin.],  presqu'île  d'Illyrie  dans  la 
mer  Adriatique,  Sabioncellaf  en  Dalma- 
tie  (cercle  de  Ragusa). 

21 


643 


HYMETTUS.  —  HYRTACINA. 


644 


Hymettus  mons  [Hor.,  Plin.,  Ovid.],  'rpiïjT- 
t6ç  [Str.,  Ptol.],  montagne  de  l'Atti- 
que^auj.Jfovrotnmi  (Wheier  et  Leake); 
Dely  Dagh,  en  turc;  Monte  Imetto,  en 
ital. 

HYPiEà  INS.  [Plin.]^  Vile  du  Levant,  Tune 
des  îles  d^yères. 

Hypânis  fl.  IMela,  Ovid.,  Plin.],  6  "ïwavK 

SHerod.,  Ptol.],  Hipanis  [Joinand.],  fl. 
le  laSarmatie  europ.,  auj.  le  Bag  on 
Bug,  affl.  da  Dnieper. 

Hypata  [liv.],  i  TwàTa,  *rir«m  [Polyb., 
Ptol.],  ville  du  S.-E.  delà  Thessaiie.  aiii. 
Ilyjfm  ou  Mopatra,  dans  le  pach.  de 
Jeni-Scheher. 


Hypergr£cia  [Zeiler],  OberJùrch^  bourg  et 
château  de  l'Ortenau,  dans  le  gr.-du- 
ché  de  Bade. 

.  Hypsas  fl.,   [Plin.],  'r^\  fl.  de  Sicile, 
auj.  le  Belice,  dans  le  Val  di  Mazara. 

Hypsus,  ville  et  montagne  de  la  Laconie, 
auj.  près  de  Stremnitza  (Morée). 

Hyma,  'ïpU  [Herod.]  Tptçv  rPtol.J,  Unu 
rpiin.],  ville  de  l'Apulia  Daunia,  auj. 
Rodia,  dans  la  Gapitanate. 

Htrxacina  IVirg.],  *rpToac(v«,  *AoTdQif«a 
fSteph.],  V<*««>«  LSteph.],  viUe  de  ITIe 
de  Crète,  dont  les  ruines  se  voient  près 
de  Téménia  [Pashley]. 


f 


LmosuTu,  vrb$  Buttia  Rubrœin  dMrieiu 
fnmUHmti  ad  Soniim  fluoiam  [Né- 
inetb],Iiin«Iac,eber-lieu  dugoaierDe- 
ineBt  de  ce  nom,  ao  S.-E.  de  Saint- 
Péteisbonrg  (Russie). 
Im  Srtl^   iaprinmr  de  Doteomil,  linl  M 

lier  *M  CBIN  «IDE  OD  un  i  Toid  le  titra  du  pre- 

— * ■    — '  ■■-  'tt  iraM*,  tel  que  le  Iniitcrit 

"— ■  NaKmatMa   Cto- 

je  Krateugo  Ko- 
irolofuth.  In  a. 

LuiosLi*u,  lanttaw,  ville  de  Gallicie, 
dans  le  cercle  de  PTzemysl. 

iBEw  [Vire.,  Tac,  SolinJ,nenf«;  [Strab.], 
liEBis  (Mêla],  'lenpei  [Ptol.],  peuple  du 
K.-S.  de  la  Tamtconaise,  dont  le  ter- 
ritoire était  arrosé  par  l'Èbre. 

bERu  [Plin.,  Horat.],  'iSnffo,  voy.  Hispâ- 

Ikuaci»,  iBEHitm,  voy.  Huecium. 
Ikrgs  fl.  [Mêla,  Plin.,  Ces.,  lÂi.],  'ISv 
pcx[Poljb.,  Steph.  Byj.],  VSiro.  Sbre. 
ç.  fleuve  de  1  Espagne  du  Nord  ;  se 
]elte  dans  la  Méditerranée. 
linis,  TMo,  boarg  d'Andalousie  (prov. 
de  Séville). 
Iks  [Liv.1,  Ibi,  booTg  près  Valence  [La- 

tKinle,!»».  iTEip.]. 
ItuGo  (P.  Dtac-l,  ville  de  la  Gaule  Trans- 
Mdine,  auj-,  suit.  Hannert,  IplU,  près 
UTidale,  et.  suiv.  Reichard,  Imittem, 
bonrg  du  Frioui  vénitien. 
buoDDBUM  [[t.  AntJ,  ville  des  Hedioma- 
trid,  dans  la    Gaule  Bel^que,  auj. 


Bemwille,  bourg  de  Lorraine,  au  Con- 
fiani-m-Jamity,  commune  de  Fr.  (Mo- 
seUe). 
iBBimii,  Ybrkiuii,    Ivry,  bonrg  de  Fr., 
près  Sceaux  (Seine). 

LcaiaLdeSoteisiK  [llI,ii>SUl)eiQuèranlDa[u 
doDDent  leiltred'uDe  p«t[ie  pMce,  ilr«e  t  trtt-petli 
naoïbR,  qnl  porte  fliidkiilon,  pent-ém  lappotée, 
diTnr  comiDelleiid'IiiipmilDii  (  la  Kéiinlmde  t'a- 
m(tW,  de  ta naltire  el  delà  reconnafumuv,  petite 
ptèee  en  pnue,  mtlée  d'arltltéi  et  de  mtudetilUee 
(ptrlePn*o*I  d'Eimei),  potp- la  ItU  di  M...  la 
retUedeSI-LotiU,tiai,iltirM.lrTï,liarie-Loi>ltt, 
im,  in-«,  aulile  de  t'Anour  el  l'AmUté.  com«<Ue 
■nésorlqoe  proverbe. 

Iburinga,  Veberlingen,  bourg  du  grand- 
duché  de  Bade  [Graésse]. 
IcARiA  ms.  [Hela],  'Iwif£«'[Slrab., Plol-l, 
IcAHus  [Plin.],  *lx^o(  [Thucvd.J,  •!««- 
pii«(  [Harpocr.],  île  delamer£gëe.  auj. 
JAtma,  nkaria,  l'une  des  Sporades. 
IcAïuus  MONS,  montagne  de  l'Attique,  au- 
près de  Marathon,  auj.  Monte  di  Yra- 

IcAUNA  [Cell-l,  iNCAimrs  [Orelli],  Ytciina 
[G.  Brito],  l'Yonne,  riv.  de  Fr.,  afB.  de 
ta  SeiDe. 

ICCIODUHim  AnvEMORUM,  laODURUIC,  Issio- 
DUHUH  [Baudrand],  bsoire,  ville  de 
Fr.  (Puy-de-Dôme). 

Iccics  POHTUS  [Cses.l,  Iitus  pobtus  [Cœs.], 
■rè  "IxTiOT,  Htiov  [Strab.],  port  des  Mo- 
rini,  dans  la  Gaule  Belgique,  an  N.  de 
Gessoriacum,  sur  l'emplacement  duquel 
on  a  longuemeutdiscuté  :  les  plusfortes 
présomptions  sont  en  faveur  de  Wi»- 


647 


ICENI.  —  lEMERU. 


648 


sant,  village  du  Pas-de-Calais^  dont  le 
petit  port,  presque  ensablé  aujourd'hui^ 
a  dû  voir  rembarquement  des  légions 
de  César.  (Voy.  Malbrancq,  d'Anville, 
Mannert,  Chifflet,  Eckhardt,  Frigell 
d'Upsal,  Henry  {Essai  hist.  sur  Boulo- 
gne), Morel  de  èampenelle  (Recherches 
sur  le  port  Itius),  etc. 

IcENi  [Tac.^  Caes.],  peuple  de  la  Bretagne 
romaine,  au  N.  des  Trlnobantes^  habit, 
les  comtés  de  SufTolk  et  de  Nortfolk. 

IcENORUM  OPPIDUM  [Gamden] ,  laBWcrth^ 
bourg  du  comté  de  Suffolk. 

IcHANA  [Plin.l,  *lx*^*  fSteph.],  ville  de  la 
côte  méria.  de  Sicile^  auj.  îcana^  dans 
le  Val  di  Noto. 

IcHENHUsniM  Çt),  Ichenhausen,  sur  le  Gunz^ 

petite  ville  de  Bavière. 

V^olfius  {BibliottL  Hebrœa)  cite  un  Pentaleuque 
en  hébreu,  exécuté  dans  cette  viUe  en  15AA,  et  pu- 
blié sous  la  rubrique  :  Ichenhauaen  ;  ce  serait  le 
seul  spécimen  d'une  imprimerie,  dont  Texlstence 
n^est  point  suffisamment  confirmée  ;  un  exemplaire 
de  ce  rare  volume  est  également  porté  an  datai, 
BibUoth.  Da».  Oppenhelmcri, 

IcHTHYs  Prom.  IMela],  Ix^^c  [Ptol.],  dans 
TEUde^  auj.  CapoZanchù 

IciANi  [It.  Ant.]^  ville  des  Iceni^  dans  la 
Bretagne  romaine^  auj.  Icôorow?,  Icho- 
row,  aans  le  Norfolkshire. 

IciDMAGUs,  Issengeaux,  Yssengeaux,  bourg 
de  Fr.  (Haute-Loire). 

IciNiAcuM  [Tab.  Peut.],  LicmucuM  [Kruse], 
ville  de  Vindélicie^  auj.  Itzing,  Izing, 
en  Bavière. 

IcioDURUM  TuRONUM,  IcaoDURUM  ^  IseurCj 
commune  du  Berri  (Cher). 

IciuM  Prom.,  Iccium,  "Ixiov  dbepov  [PtoL],  cap 
de  la  Gaule  Belgique,  au  pays  des  Mo- 
rini,  au  S.  d'Iccius  Portus,  auj.  Cap 
Grisnez, 

Icius,  voy.  Iccius. 

IcoRiGiUM  [Tab.  Peut.],  Egorigium  [It. 
Ant.],  ville  des  Condrusi  dans  la  Gaule 
Belgique,  auj.  lonkeradt,  dans  la  Prusse 
rhénane  [Reichard]. 

IcTiMULi,  IcT0MUTX)N,  bourg  dc  la  Gaule 
Transpadane,  auj.  Victimolo,  dans  la 
prov.  de  Vercelli. 

IcTiuM  Castrum,  Vlsle-en- Jourdain  ,  pet. 
ville  de  France,  sur  la  Save  (Gers). 

IcTODunuM  [Tab.  Peut.],  Avanticorum  op- 
pidum, ville  des  Avantici,  auj.  Avançon, 
commune  de  Fr.  (Hautes-Alpes);  ou, 
suiv.  quelques  géogr.,  la  BasHe,  village 
près  d'Avançon. 


IcuusMA,  voy.  Engolisma. 

Ida  mons  [Tac],  1h  [Strab.,  Ptol.l, 
Id£ds  mons  [Mela,Plin.J,  montagne  de 
nie  de  Crète,  auj.  Monte  PsihriH. 

ÏDiEA,  voy.  Creta. 

Idauum  [Plin.,  Virg.],  'l^oXiov  [Steph.], 
IsALDA,  ville  de  1 E.  de  Tile  de  Cypre, 
au  pied  du  mont  Olympe,  auj.  Boita, 
bourg  de  l'île  de  Chypre. 

Idcina,  Edcina,  Ezeauoilley  commune  de 
Fr.,  près  Ecouen  (Seine-etrOise); 
M.  Paulin  Paris  traduit  Idcina  par  Jufi 
(Seine). 

Idex  [Cell.],  IsEx  FL.  [Tab.  Peut.],  rivière 
de  la  Gaule  Cispadane,  aijy.  VIdUt, 
afn.  du  Pô. 

Idimium  TTab.  Peut.],  Idominium  [Geo.  Rav.J, 
ville  de  la  Pannonie,  située,  suiv.  Rei- 
chard, près  de  Tapoiicza,  en  Hongrie. 

Idimus  [It.  Ant.,  Tab.  Peut],  localité  de  la 
Mœsie  supérieure,  aijj-^  ^uiv.  Mannert, 
Voisha,  en  Servie. 

Idistavisus  Campus  [Tac.],  plaine  de  la 
Germanie  septentr.,  appelée  auj.  Bas- 
tenbeck,  près  du  Weser. 

Idomene,  1^cpi<vTfi  [Thuc],  ville  de  FAcar- 
nanie,  auj.  Pateopyrgo,  dans  le  diocèse 
d'Acarnanie,  au  pied  d'une  montagne 
du  même  nom. 

ÏDONu  ViNCA,  rUuisne,  riv.  de  France, 
affl.  de  la  Sarthe. 

Idrinum,  Idrus,  Idro,  bourg  de  la  délég.  de 
Brescia. 

Idstena,  Iostenium,  Idstein,  petite  ville  du 
gr.-duché  de  Nassau,  sur  la  route  de 
Francfort  à  Coblenz. 

Cest  dans  le  château  de  cette  riHe,  anc.  résidence 
des  comtes  de  Nassau,  que  sont  conservées  les  arcÛ- 
ves  du  grand-duché  ;  la  typographie  y  Alt  iotrodoite 
en  1713,  dit  le  Suffplém,  du  Dr  Gotton. 

Idubeda  Mons,  'Wou€i^ot  [PtoL],  mont,  de 
la  Tarraconaise,  auj.  la  Sierra  de  Oca, 

Idumania,  Et^ouuwtvCa  [Ptol.l,  il.  de  la  Bri- 
tannia  Homana,  auj.  le  Siowr,  dans 
TEsseishire  [Mannert]. 

Idunum,  Itevov  [Ptol.],  ville  delà  Noriquc, 
auj.  Judenbourg,  en  Styrie,  chef-lieu  du 
cercle  de  ce  nom. 

Iecora,  le  Jecker,  riv.  de  la  province  de 
Liège. 

Ielgawa,  voy.  Mittavia. 

Iemerii,  peuple  de  la  Gaule  Cispadane, 
habit,  les  environs  de  Ptgnero/. 


649 


lENA.  —  ILERGETES. 


650 


Iena,  Ihewa  [Cluv.,  Cell.],  voy.  Athenjs  ad 
Salam. 

IeNA  iESTUARIUM,  Iwâ  tîoxwîi;  [Ptol.J, 
Wigtcn-Bay,  en  Angleterre. 

Ierabriga  [It.  Ant.]^  voy.  Alanguera. 

Ierne,  Iernis,  Toy.  Hibernu. 

ItMKis,  lipvt^  [Ptol.]^  localité  d'Irlande^  auj. 
CashelL 

Ierncs  fl.^  *l<fvoc»  Ht.  d'Irlande^  aaj.  le 
KUmare,  dans  le  Munster. 

tesicM,  voy.  iËsis. 

Ieski,  Deszna,  bourg  de  Hongrie^  dans  le 
conûtat  d'Arad. 

Iesfus,  'Ii9«6;,  ville  de  la  Tarraconaise^ 
auj.  Iguadela, 

Iessnttzidm^  lesmitz,  Jessenitz,  bourg  de 
Bohème^  sur  la  Sarawa,  près  de  Pra- 
gue. 

Dm  létnprcask»  de  la  Betation  ttEldad  le  Dth 
wiU  tac  Mte  et  pabliée  eo  cette  localité,  en  1722, 
iB>12.  Une  traduction  allemande  en  fut  faite  aussitôt 
ec  bonrimée  l'aniifie  foivante  sons  la  même  rubri- 

m^m,  in^. 


Ifiiji,  *IîT«u  [Stepb.]^  LeiA^  dans  le  S.-E. 
de  la  Sicile,  auj.  Mo,  dans  le  Val  di 
Mazara. 

iGBXUi,  TegengiU,  boure  d'Angleterre^ 
dans  le  pays  de  Galles  [Graessej. 

IcnjuM  INS.,  voy.  ^Egilium. 

Iglavu,  Iglovu  [Zeiler],  GiGLAvu,/g/au, 
ville  et  cercle  de  la  Moravie  ,  sur 
rigla. 

Iglovu,  Neocomiuh,  Iglo,  Neudorf,  bourg 
de  la  baute  Hongrie,  dans  le  comitat 
de  Zipser. 

ICUVIUM,  voy.  EUGUBIUM. 

IiARcuRis,  'lXafX6up(c  [Ptol.],  ville  des  Car- 
petini  dans  laTarracon.,  auj.  Horcha, 
00  Coros  de  los  Infantes,  dans  la  Nouv. 
Castille. 

iLàRDA,  voy.  Ilerda. 

Ilargds  fl.,  Ilartis,  Ilera  fZeiler],  fleuve 
de  la  Vindélicie,  auj.  l'iller,  riv.  de  Ba- 
vière, afQ.  du  Danube. 

lu)UM  fit.  Ant.],  ville  des  llercaones,  dans 
la  Tarrac.,  auj.,  suiv.  Reicbard,  San 
Mattheo,  bourg  du  royaume  de  Va- 
lence. 

luàFL.,  dans  la  Bretagne  barbare,  le 
Wick,  riv.  d'Ecosse  (comté  de  Caith- 

ness). 

Ilebirgum,  Ilekburgum,  Eilenbubgum,  £t- 
knburg,  sur  la  Mulda,  ville  de  Prusse, 


dans  la  prov.  de  Saxe  (rég.  de  Merse- 
burg). 

Le  premier  livre  imprimé  dans  cette  ville  qu'il 
nous  ait  été  possible  de  rencontrer  est  daié  de 
Tan  1600  ;  en  voici  le  titre  :  M,  Stepk,  Schirmeiê' 
ter»,  Der  ArmbnatscMUten'Praetica,  voie  iieh  ebi 
reehter  ArmbnistschûU  in  dieser  kumt  vUen  vnd 
verhaUen  $oU,  Eilenburgi,  bey  Brachfeldt,  1600, 
in-80.  Uber  reurus  (Bauer,  IV,  p.  A2). 

Un  imprimeur  du  nom  de  J.-P.  Bergman  y  était 
établi  en  1724. 

Iijifelda,  îlefeld,  anc.  monastère  du  Ha- 
novre, converti  en  collège. 

H.  Temaux  cite  i  Kriegk.  Programma  in  fUnere 
Henrici  Burckhardi  Utcke.  Ilefeld,  1708,  in-fol. 

Ilercao,  Illerco,  Illarco,  ville  des  J/er- 
caoms  [Liv.],  Ilergames  fPlin.J,  dans 
TEspagne  Tarrac,  auj.  Alarcon,  sur  le 
Xucar,  dans  la  Nouv.  Castille. 

lijiRDA  [Cœs.,  Horat.],  IXsp^a  [Ptol., 
Strab.l,  Eîx^a ,  Hilerda,  Ilerdensis 
Urbs  [Isid.  Hispal.],  ville  de  la  Tarrac, 
capit.  des  Uergetes,  auj.  Lérida,  ville 
forte  de  Catalogne,  cbef-lieu  d'inten- 
dance, sur  la  Ségra.  On  fait  remonter 
sa  fondation  aux  Carthaginois;  aumoy. 
âge  elle  fut  la  résidence  des  rois  d'Ara- 
gon; concile  en  586  (on  trouve  dans 
les  Mss.  Concilium  Heleroense,  Herœnse, 
pour  Ilerdense), 

L'imprimerie  remonte  en  ceue  ville  à  Tannée 
1479,  et  non  pas  à  1478,  comme  le  dit  M.  Graesse 
(1*  534),  ft  Part  Breviarium  Ilerdense.  Un  pauvre 
sonneur  de  cloches  du  nom  d*Antonio  Palarês  fut 
rintroducteur  de  la  typographie  à  Lérida;  Mendez 
nous  donne  le  titre  et  la  souscription  du  premier 
volume,  exécuté  aux  frais  de  cet  humble  ecclésias- 
tique ou  du  moins  homme  .d*église. 

bBEViARio  ILLERDENSE.  Breviorium  opus  seeun- 
dum  iUerdetiiia  ecclesie  conauetudinem  ex  nova 
régula  editvm  clareque  emendatum  per  dominuth 
Laurentium  Fornes  virum  doetum  eiusdem  ecclesie 
presbyterum  succentoremque  prehabUa  tamen  ab 
egregio  dechano  ceterisque  canonicis  eiusdem  ec- 
clesie licencia  Antonius  Palares  campanarum  eius- 
dem ecclesie  pulsator  proprOs  expensis  fieri  feciî, 
Impressitquevenerabilis  Magister  EPenric^  Botel  de 
Saxonia  aieman*  vir  erudiV  hutc  clarissimo  opère 
in  urbe  lUerde  xvi  Augusti  anno  incamationis 
dominice  m.cccclxiviiii,  in-4<>. 

Le  seul  exemplaire  de  ce  précieux  incunable  que 
connûit  Mende£  était  conservé  dans  le  couvent  des 
Carmes  déchaussés  de  Barcelone;  D.  Dionisio 
Hidalgo,  qui  vient  de  nous  donner  une  nouvelle  édi- 
tion très-augmentée  du  bibliographe  espa^l,  ne 
nous  dit  pas  s*il  y  est  encore.  Cet  exemplaire  était 
imprimé  suiv  vélin,  mais  on  doit  admettre  qu'il  en  fut 
tiré  sur  papier,  •  car,  dit  Née  de  la  Rochelle,  il  faut 
croire  que  les  chanoines  et  le  doyen  de  Téglise  de 
Lérida,  qui  ont  permis  à  leur  sonneur  de  faire  les 
frais  d'un  pareil  livre,  n'ont  sûrement  pas  exigé  que 
tous  les  exemplaires  fussent  tirés  sur  vélin.  • 

lieinrich  Botel  de  Saxe  (Henrique  Botel  de  Saxo- 
nia, Aleman)  fut  le  seul  imprimeur  de  Lérida  au 
xv«  siècle,  car  c'est  lui  qu'on  rencontre  en  1485  et 
1489,  sous  le  nom  de  Henrique  Aleman,  ou  Enrique 
Theutonico,  tantôt  qualifié  de  varon  erudito,  tan- 
tôt  de  presbytero, 

Ilergetes  [Plin.,Liv.],lLERGETiE  [Inscr.  ap. 
Grut.],  'iXiàpîTs;  [Ptol.],  peuple  du 
Nord  de  la  Tarraconaise  ;  occupait  l'R. 


65i 


ILFELDA.  -  IMOLiE. 


65! 


de  r Aragon  et  le  S.-O.  de  la  Catalo- 
gne. 

Ilfelda^  UfM,  pet.  ville  de  la  Saxe  infé- 
rieure. 

Martini  Riedelii  eomparatio  Gymnatii  Partensis 
in  mperiori  Saxonia  eum  Pmdaqogio  IlfeldenH 
inSaxaniainferioriinMtituto,  Ilfeld»,  1720,  in -4*. 

luGA  [Itin.  Hier.],  localité  de  la  Moesie 
super.  9  auj.  Ihliman,  Itchinum,  ville  de 
la  Boulgarie  (pach.  de  Sophia). 

lupA  [Plin.],  "ixwwt  [Strab.],  Ptol.J,  Iupa 
Ilia  [Inscr.  ap.  Grut.J,  ville  de  la  Béti- 
que,  auj.  Pennaflor.  dans  la  prov.  de 
Séville  [Florez]. 

lupA,  IfjpLA  [It.  Ant.]y  'IxxCicouXa,  ville  des 
Turdetani,  dans  la  Bétique^  auj.  Niebla, 
bourg  d'Andalousie. 

lUPULÂ   Major^    'lUfffouXa   luyiXin    [Ptol.], 

Ilipula  Laus  [Plin.]^  ville  aes  Turdufî^ 
dans  la  Bétique,  am.,  suiv.  Reichard, 
Loja  ou  Loxa,  dans  le  royaume  de  Gre- 
nade. 

lupuLA  MiNOR  [Plin.] y  Lepe  di  Bcnda, 
bour^  près  deCarmona^  dans  l'intend. 
de  Seville. 

Ilipula  mons,  chaîne  de$  AlpujarraSy  en 
Andalousie. 

lussus  FL.,  "iXiTOoc  [Strab.,  Plat.],  EîXta- 
ao;  [Pausan.],  fleuve  de  TAttique,  auj. 
Yllisse. 

lussus FL.,  Ilsus,  VUz,  riv,  de  Bavière;  se 
jette  dans  le  Danube,  près  de  Passau. 

luTURGis,  voy.  Illituhgis. 

Illarco,  voy.  Ilercao. 

Illergetum,  voy.  Osca. 

Iluberis,  voy.  Granada. 

Illiberls  fl.,  'iXXiCtpi;  [Polyb.],  'IX^Ctpvt; 
I Strab. j,Ticuis  [Mêla,  Plin.L  fleuve  de 
la  Tarraconaisc,  auj.  la  Muga,  ou  le 
Uobregat  Metwr.' 

Iluberis  mons,  Eliberis,  Sierra  d'Elvira, 
près  de  Grenade. 

Iluberris  [Mêla,  Liv.,  Plin.],  *\Xi^i^iç 
[Strab.],  »I>At€epiç  [Ptoi.j,  Euberri 
[Mêla],  Helena  [Eutrop.],  Elna  |CelI.], 
Helenensis  Civitas,  ville  des  Sardones, 
dans  la  Gaule  Narbonaise,£/ne,  ville  de 
France,  sur  le  Tech  (Pyrénées-Orien- 
tales) ;  elle  fut  rebâtie  par  Hélène,  mère 
de  Constantin;  son  évéché  fut  transfé- 
ré en  1604  à  Perpignan. 

M.  Cotton  dit  que  Timprimerie  exista  dans  cette 
ville,  déchue  de  son  ancienne  gloire,  en  1748  ;  plu- 
sieurs brochures  intéressantes  de  IL  Puggiari  ont 
été  consacrées  &  Thistoire  de  cette  fille. 

Iluce  [Mêla],  Illici  [Plin.],  Iuce  [Cell.], 


CoLONu  Immunis,  Illici  [Plin.j^  IxXbi- 
Totvo;  Xtjxiiv  [Ptol.J,  ville  des  Gontestani, 
dans  la  Tarrac.,  auj.  Elcke,  ville  do 
roy.  de  Valence,  près  du  golfe  étAH' 
cante,  Ilucifanus  Sinus. 


Illiturgis,  Iluturgi  [Liv..  Plin.l,  iXmpik 

ï 

Bétique,  âuj.  And^iar  dd  F90,  enAo- 


[Apçian.j^    *ïkw^%ta  tpoljb.J,    lû*- 

Sestlni, 


ri<  [Ptof.],  ville  'des  ^estinil  dans  u 

létique,  auj.  And^ia» 

dalousie;  suiv.  d'autres  géogr^,  Baaa, 

IixuRco  |Plin.,  Inscr.  ap.  Gmi.],  ville  de 
la  Bétique,  à  1*E.  ae  Gorduba,  aoy. 
îllara,  près  d'Alcala  la  Real. 

lixYRiA  [Propert.],  Illyricdii  [Uv.,  Css., 
Plin.,  Tac.],  Illyris  [Mêla],  nxxap(c[Pb- 
lyb.,  Ptol.%  To  ixxueu^  [Herodian.], 
région  de  TEurope  anc,  dont  les  bo^ 
nés  n'ont  jamais  été  bien  détermioées  ; 
elle  était  divisée  en  deux  parties,  Illt- 
RU  Barbara  ou  Romana,  an  N.,  et  Illt- 
ris  GRiECA,  au  S.;  la  première  forme 
auj.  en  grande  partie  le  royaume  d'BIt 
rie,  à  1  Autriche,  qui  compraid  lêi 
gouvernements  de  Laybach  et  de  Tne*- 
te  ;  l'Illyrie  grecque  a  formé  les  pro- 
vinces de  Raguse  et  Cattaro,  Spalalo, 
etc.,  dans  la  Dalmatie^  et  une  putie  de 
l'Albanie. 

Ilma,  Ilmus,  Vnm,  riv.  de  Saxe-Weimar, 
afO.  delaSaale. 

liJiA,  Ilm,  Ilmstadt,  ville  de  la  prindp.  de 
Schwartzburg-Rudolstadt. 

Ilmenavia  [Zeilcr],  Umenau,  ville  de  Slx^ 
Weimar,  sur  1  ilm. 

Ilorcum,  Ilorq  [Plin.],  ville  de  la  Tim- 
conaise,  auj.  Lorca,  dans  la  proT.  de 
Murcie,  à  l'O.  de  Carthagène. 

Ilostum,  Ilsta,  Ylst,  DrieUt,  bourg  de 
Hollande  (Frise). 

Iluro  [It.Ant.],ELARONA,  Eloio,Lebo5IK- 
siuM  Urbs,  Olerona,  ville  de  la  Guk 
Aquitaine  (Novempopul.),  aiy.  Okrm, 
Oléron,  ville  de  France  (Basses-Pyr^ 
nées). 

IlVA  INS.,  voy.  iËTHALIA. 

iMACHARA  [Gell.  L    'lfiklX«pft»  *^«P«  [Pt0l.]i 

ville  de  la  cote  orient,   de  Sicile,  loj* 
Traina,  dans  l'intend.  de  Catane. 

lUBRU,  voy.  FllfBRIA. 

Imbrus  ins.  [Qvid.,  Plin.,  Mêla],  1«Sp( 
[Hérod.,  Strab.,  Ptol.],  tle  de  U  ner 
i£^ée,  à  l'O.  de  la  Cherson.  de  Thitce» 
auj.  Embro,  Imbros,  Imrouz,  dans  l'Ar- 
chipel (Turquie). 

Imoij:,  voy. Forum  Gornelu. 


653 


IMPERIUS  FL.  —  INGOLSTADIUM. 


654 


iMPExiusn..,  YJmperiale,  pet.  fleuTe  de  la 
proT.  de  Gènes. 

IxDM  Gastrcm ,  Castellaioum  ^  Tiefencastel, 
lit.  AntL  château  et  bourg  de  Suisse 
(canton  des  Grisons). 

bfDM  Pywesmxm  [It.  Ant.l9  Tille  des  Tar- 
belii,  auj.  Si^ean-Pied-^k-Port,  ville 
de  F>.  (Baisses-Pyrénées). 

bucHU,  Toy.  Argous. 

bucHus  FL.,  [Sut..  Mêla],  Ivoxoc  (Strab.], 
fleuTe  de lArgolide^qui  arrosait Argos, 
am.  la  ZéHa,  et,  suit,  d'autres  géogr., 
biPUaiùa  ou  Sj^anissa, 

kucHus  FL«,  lyocioç  [Plut.],  fleuTe  d'Acar- 
nanie,  aûj.  la  Vistritza,  suiT.  Leake  et 
Forbiger,  et  le  Vomcoûo,  suiT.  Kruse. 

IxAiina  iics.^  Toy.  JËSASuk. 

buTUS,  Twcwç  [Ptol.],  EimTDc  [Steph.l, 
biiXÂ  [Tab.  Peut.],  Tille  du  S.-E.  de 
nie  de  Crète,  a^j.,  suIt.  Kruse,  Bipatos, 
et  EoMtdiana,  suit.  Pashley. 

bcAmif  [It.  Antl,  Canis,  commune  des 
Bouches-du-Rnône,  sur  les  étangs  de 
Martignes. 

btCAUNUS  FL.,  TOy.  ICAUMA. 

luconj,  Toy.  Iktibiu. 

IiKousMA,  Toy.  Ergousma. 

Iuda,  Gorneui  Monast.,  Komelitumùnster, 
bourg  de  la  Prusse  rhénane,  près 
d'Aix-la-Chapelle. 

bn>AGo  MARcmoNis,  Toy.  Haganoa. 

bcDEsiNA  [Tab.  Peut.],  suiT.  Reichard, 
Eisey,  commune  de  Fr.  (Marne). 

bfDHxrj^    'Muenroi    IStrab.],      'Ev^t^lrai 

[Ptol.T,  Indigetes  [Plin.],  peuple  du 
Nord  de  la  Tarraconaise,  habit,  la  par- 
tie de  la  Catalogne  comprise  entre 
rÉbre  et 'les  I^énées. 

tinxa,  Toy.  Danus. 

IxDcsTBiA,  Toy.  Casale  S.  EvAsn. 

bDBA  [It  Ant.],  Ivïjawx,  *lw«a(i  [Strab.], 
Toy.  CEntA  Urbs.  Cette  localité  est  auj. 
probablement  S.  Maria  di  lÀcodia, 

hnauM  Mare  [Cic,  Liv.,  Cœs.],  Tuscum 
iEoooR  [Plin.J,  TcscuM  Mare  [Varr.], 
Ttrrhsnum  Mare  [Ut.],  i  T^r^^ui 
iSteph.],  partie  de  la  Méditerranée, 
baignant  les  côtes  occid.  de  Fltalie. 
comprise  entre  la  Ligurie  et  la  Sicile. 

IxGJETONES  [Tacit.,  Plin.l,  l'un  des  trois 
mnds  peuples  de  la  Germanie,  entre 
les  embouchures  du  Rhin  et  le  Sinus 
Codanus;  les  principales  nations  com- 
prises sous  cette  dénomination  étaient 


les  Frisons,  les  AngrivarH,  les  Saxons, 
les  Finnois,  etc. 

Ingauni,  iT^auvoi  [Slrab.],  peuple  de  la 
Ligurie;  occupait  le  territ.  dAWenga; 
Toy.  Alsa  Ingaunorum. 

Imgelhemium,  Ingelheim  Palatium  I  Presc 
Ludov.  pii,  826],  Ingelanheim  [Chron. 
Moissiac],  Ingh^enham  [Eginh.  Chr.], 
iNomLiNHADC  [Auu.  Laurcsham.],  Ingi- 
L1HEIM,  Ingulehem ,  biçelheim,  Ober-îngd- 
heim,  bourg  de  la  Hesse-Rhénàne, 
entre  Dingen  (Binche)  etMayence. 

InGENA,  TOy.  AlRINCiE. 

Ingeris,  Inger.  Angeris,  Aijere  ,  Ynora 
rCharta  Phii.  Pulchri],  Agnêres  [Gr. 
Chron.],  Aindre  [Chron.  Cari.],  Vlnère, 
rlT.  de  France,  affl.  de  la  Loire. 

Ingermannu  [Luen.],  Ingermanlandu,  1n- 
GRu  ,  înQermaamUxnd ,  gouTernement 
russe,  dont  Saint-Pétersbourg  est  le 
chef-lieu. 

iNGmLENHEDI,  TOy.  iNGELHEMinif. 

iNGraouL,  Tillage  de  la  commune  d'Es- 
hein,  à  quatre  lieues  de  Huy,  dans  la 
proT.  de  Liège. 

Le  baron  de  TiUenfiigiie,  rhistorien  de  la  Tille  de 
Uége,  qui  possédait  un  cliâteau  dans  cette  petite 
localité,  y  installa  une  petite  Imprimerie  particulière, 
à  l*aide  de  laquelle  il  exécuta  lui-même  deux  ou- 
Trages;  le  premier  est  intitulé:  Histoire  de  Spa, 
où.  i^on  examine  M  Pline  a  voulu  dégtgner  la  fon- 
taine de  ce  lieu  eèlèlrre,ou  bien  tiee  naturaliale  a 
voulu  désigner  la  fontaine  de  Tongres^  avec  des 
notes  MMorUfues  sur  toutes  les  sources  minérales 
du  pays  de  liéçe.  S.  U  n.  d.,  in-24,  de  2  IL  322  pp. 
et  S  pp.  d'errata  ;  tiré  k  9d  exempL 

M.  de  VilleoEsgue  a  imprimé  de  plus  une  notice 
curieuse  sur  Léonard  Streel,  le  premier  imprimeur 
des  Almanachs  de  Mathieu  Laensberg,  (Commun, 
de  M.  Gothier.) 

Ingolstadium,  Angolstadium,  Angelo^a- 
DiuM^  Aripolis.  Ingohtadt,  Tille  forte  de 
Bavière,  sur  le  Danube  (cercle  de  la 
Haute-Bavière). 

Université  fondée  en  1472  et  supprimée  en  IS^O. 

Cest  à  l'année  1487  que  les  bibliographes  font 
remonter  rimprimerle  à  Ingolstadt,  mais  nous  de- 
vons signaler  une  pièce  d*une  incontestable  antério- 
rité, qui  ne  porte  malheureusement  pas  de  date 
d'impression;  ce  volume,  décrit  par  Ham  (I,  220),  a 
figuré  à  la  vente  fsite  nir  M.  Libri,  k  Londres,  en 
1801,  sous  le  no  010  :  (A)  is  memoba  |I  tiua  Adcow  j 
memorandûlTerminos.  QuestiOes,  Argumè\\ta. 
siue  Sermones  çuottas»  Au  v*  du  li*  t:  impressum 
in  ingelstat  \\  Laus  deo  omnipotitL  k  ft  in-ft*,  sans 
date  et  sans  nom  d'imprimeur,  sans  chifT.,  réel,  ni 
signât.;  seulement  les  figures  de  géométrie  xylogra- 
phiques, qui  décorent  cette  pièce  rarissime,  portent 
des  chiffres  arabes,  le  caractère  gothique  est  rude  et 
grossier,  Timpression  est  rudimentaire.  If.  Libri 
porte  à  1472  la  date  de  l'exécution  de  cet  incunable, 
et  cette  présomption  olfre  d'autant  moins  d'improba- 
bilité qu'elle  coïncide  avec  la  date  delà  fondation  de 
l'université. 

Le  premier  livre  imprimé  à  la  date  de  1487  ne 
porte  pas  de  nom  d'imprimeur;  Seemiller  (UI,  71), 
qui  le  décrivit  le  premier,  dit  seulement  qu'il  fut 
composé  et  corrige,  mais  n'ose  affirmer  qu'il  ait  été 


055 


INGRANDISSE  VICUS.  —  INSULA. 


636 


imprimé  à  IngolsUdt  ;  les  bibliographes  qui  l*ont 
suivi,  entre  autres  le  P.Keichhart,  sont  moins  pru- 
dents et  tranchent  la  difûculté:  Paulcs  Lescheuub. 

RHETORICA  PRO  CONFICIElfOlB    EPI8T0LIB  ACGOMHO- 

DATA.  AU  fo  du  f.  22  :  Hee  rhetoriea  felieiter  finUwr 
cUUgètissl\\mec0pO9lta  j  correeta  i  a  magUtro 
l>ati|/o  leseherij  nunlcupetur  in  almo  gttnnaxio 
Jnçotdtttat\Anno  lxuvj^,  in-fto  de  22  ff.  k  40  lig. 
imprimés  en  gros  car.  gotn.  sans  ch.,  réel,  ni  signât. 

Le  premier  imprimeur  d*Ingolstadt  est,  pensons- 
nous,  Jean  Kachelofen,  et  cependant  ce  nom  n*ap- 
paraît  qu>n  lUM)  sur  deux  traités  de  Jacques  Lo- 
cher,  dit  PhUonuàMiu^  écrivain  auouel  M.  Brunet 
consacre  un  substantiel  article,  tandis  que  ceux  de 
WfTSsel  ou  Wyrflel  et  d^Ayrers  sont  signalés  sur 
un  ouvrage  Imprimé  deux  ans  auparavant. 

L.  Hainest  le  seul  oui  décrive,  de  viiu,  les  traités 
en  question,  et  c*est  d'après  lui  que  nous  donnons 
le  titre  qui  suit:  Boêorium  CelestU  Citrie  let  pa\] 
trie  Trtumphantis  :  A  laeobo  Locher  PMUnnuso 
poeta\]j  Oratore  Laureato  confectum;  suit  une 
planche  xylographique  et  au  bas  :  Hexasilehon  eius- 
dem  11  Ad  Uetorem,  L'épUrc  dédicatoire  qui  suit  est 
datée:  Ex !ngol8tadensi\Gymnatio  super  Natalem 
CrUtiant  Anno  mcccculxxxix  |1  Dy  bene  uortant. 
Au  y^dnV  r.:  Impresêua  Me  libeîlu»  inlngoUta' 
derui  ttudio  per  [\  prouidum  dominum  iohatiem 
Kachelofen  jc  mgcccic|  D(j  bene  uortant,  in-4<> 
de?  fl.  en  gros  car.  goth.  avec  chifL  et  sign.  Ce  ca- 
ractère est  le  même  que  celui  du  volume  de  Paulus 
Lescherius,  précité,  à  la  date  de  1487  ;  c'est  ce  aui 
nous  porte  à  donner  à  J.  Kachelofen  rantérionté 
sur  les  autres  typographes  d'Ingolstadt  et  k  lui  attri- 
buer Texécutiou  du  livre  de  1087. 

Panxer  avait  à  tort  porté  ce  Rotarium  eetestis 
curie  à  la  date  de  1490. 

Le  second  traité  de  J.  Locher  à  la  date  de  1499  , 
est  un  :  Carmen  heroicum  de  partu  monstruosj 
in  oppido  Rhain  ad  Bippam,  in-4. 

Ce  Jean  Kachelofen  est  sans  doute  le  frère  ou  tout 
au  moins  le  proche  parent  de  Timprimeur  contem- 
porain de  Leipxig,  Conrad  Kachelofen  (1485-150S), 
mais  nous  ne  pouvons  prouver  cette  assertion,  qui 
réunit  toutes  les  conditions  de  la  probabilité. 

Nous  trouvons  de  nouveaux  imprimeurs  à  Ingol- 
stadt  à  la  date  de  1497  :  Floreâ  Legû  aut  concertes  \\ 
aucloriiatum  iuri*  ciuilis.,  || ..  Impssus  Ingcistat 
p  ieorgiU  (sic)  fVyrffel,\\et  Mareum  Ayrer, 
Anno  dfii  1.4.9.7.,  in-8«  de  96rr.  &21  1.  Ce  Marc 
Ayrer  ou  Ayrers était,  Tannée  suivante,  à  Erfurth. 

En  1527  nous  devons  citer  une  imprimerie  parti- 
culière qui  est  éublle  à  Ingoisradt  ;  c'est  celle  de 
Pierre  bienewitz,  dit  Apianus,  qui  fonctionne  dans 
sa  propre  maison,  sous  la  direction  de  son  frère 
George  :  Pétri  Apiani  von  Leysnick  der  Astrono- 
met  zu  Ingolstadt  ordinar.  A  la  fin  :  Gedrûckt  und 
volendt  zu  Ingolstadt  durch  Georgium  Apianumy 
im  Jar  nach  der  geburt  Chrisli,  1527,  am  9  tag 
Augusti,  in-8.  •  Hic  liber  inter  rariores'  Pétri 
Apiani  libros  referri  meretur,  dit  Freytag....  ex  quo 
apparct,  quod  typographie  priva  te,  que  in  edibus 
Apiani  fuit,  Georgius,  Pétri  Apiani  frater,  pnefectus 
fuerit.  » 

Un  second  volume  sorti  des  mêmes  presses  et 
portant  la  date  de  1534  est  cité  par  Bauer  (tom.  J. 
p.  24). 

Lackmann  {Ann,  Typogr.,  p.  32  et  suiv.)  consa- 
cre à  cette  imprimerie  un  long  et  curieux  article. 

Ingrandisse  Vicus,  Ingrande,  commune 
près  Chatellerauit  (Vienne). 

LnGRIONES,    InCRIONES^     'I-pcp^covi;       fPtol.], 

peuple  de  l'Ouest  de  la  Germanie;  oc- 
cupait une  partie  de  la  Uesse  Electo- 
rale. 

Inicerlm  [II.  Ant.],  local,  de  la  Pannonic 
infér.,  auj.  Czemek,  bourg d'Esclavonie 
(çomitat  de  Posega). 


In  Montibus^  Oris  Mons,  Mund,  M<Mti, 
bourg  de  Suisse  (G.  des  Grisons). 

Innernium^  Invernium  [Gamden].  btcer- 
ness,  sur  les  livres  gaéliques  Inbfdrneiiy 
Inbhemis  ou  Innvimish,  ville  et  com^ 
d'Ecosse,  au  N.-O.  d'Edimbourg,  sor 
la  Ness;  anc.  résidence  des  rois 
pietés. 

Reid  {BibliotlL  Scoto-CeUiea)  iConstate  me  te 
plus  ancien  livre  imprimé  à  Invemess,  qu'il  nU  ait 
été  donné  de  rencontrer,  ne  remonte  qa*à  rumée 
1774;  Mac-Parlants  GaiUc  Version  of  tti 
Psalms  ;  ce  livre  est  imprimé  k  Inverneis,  ptf  ^i- 
drew  Davison.  Ce  Davtson  publia  en  lT78i  tkê  Jt- 
sembly*s  shorter  CatecMsm ,  en  gaClique.  Le  pre- 
mier recueil  périodique,  Uie  invemesê  Jcmnmi, 
parut  en  1807. 

Inolocza,  iNOLoczrcM,  Inombdt,  sur  la 
Pilika,  pet  ville  de  Pologne,  dans  le 
Woiewodat  de  Kalisch. 

Lnsubres  [Liv.,  Plin.],  lyvouC^  [Strab.], 

''locjx^ot;     [Polyb.L    {irpOTA    Tûv  ILiktm 

l^m  [Strab.],  les  lnsubres,  peuple  de  U 
Gaule  Lyonnaise,  qui  passa  les  Alpes 
sous  la  conduite  de  Betlotèse,  et  alla 
s'établir  dans  la  Gaule  Transpadtne, 
au  N.  du  Pô;  avec  Mediokawm  ponr 
capitale. 

1NSUÎ.A  |Camden] ,  Aye,  Eye,  bouig  du 
comte  de  SufTolk  (Angleterre). 

Insula,  VYsd,  riv.  du  Tyrol,  affl.  de  la 
Drave. 

Insula,  VIsk,  riv.  de  France,  aQl.  de  la 
Dordogne. 

Insula  [Guicciard.J,  Insula  [Cell.],  Lille, 
(Ryssel,  en  flam.),  ville  de  Fr.  (Nord); 
fondée  par  le  comte  de  Flandre,  Bau- 
doin IV,  en  1007. 

Nous  recevons  du  savant  bibliotbécaireMirchivisif 
de  la  ville  de  Lille,  M.  Gh.  Paeile,  b  communication 
suivante  : 

a  l.a  typographie  n'a  été  introduite  à  Lille,  ni  en 
1011,  comme  le  veut  M.  Duthillœul,  par  Chriscoplie 
Deys,  qui  imprimait  en  cette  année  les  CêUUeliSiiu 
de  une,  de  Ploris  van  der  Uaer,  trésorier  de  la 
Collégiale  de  St-Pierre  ; 

«  Ni  en  1G04,  comme  Pindique  Falkenstein; 

«  Ni  en  15<J9,  date  A  laquelle  M.  Hoffmann,  de 
Hambourg,  note,  d'après  les  Calai,  des  Foires  de 
Leipzig,  un  livre  qui  serait  sorti  des  presses  llUoiae», 
livre  dont  il  ne  donne  pas  le  titre,  et  dont  il  n'in- 
dique ni  le  format  ni  le  nom  d'imprimeur. 

•  C'est  en  1505  qu'une  presse  a  travaillé  pour  la 
première  fois  à  Lille,  et  le  premier  imprimeur  lil- 
lois se  nomme  Antoine  Tack. 

«  Voici  les  preuves  à  l'appui  de  l'asserUon  : 

«  Au  r>  cccLVi,  recto,  du  Registre  des  comptes  de 
la  ville,  pour  Tannée  1595,  qui  existe  encore  aai 
archives  de  iJllv,  le  comptable.  Allant  Bracm,  a  ins- 
crit l'article  su!  vaut:  «A  Antoine  Taque,  imprinieor, 
que  accordé  luy  at  esté  sur  requeste  par  Iny  pré- 
senté A  Messieurs,  pour  les  vins,  de  ce  qu'il  est  le 
premier  qu'il  at  imprimé  en  ceste  ville,  comme  ap- 
pert fol.  xliiij  verso,  la  somme  de  zxivi  1.  ■ 

«  L'année  précédente,  à  la  St-Jean-Baptbte,  il 
louait  une  boutique  appartenant  à  la  ville  [tntmf 
compte,   fui.  73  r),  tenant  à  la  porte  de  b  Halle 


637 


INSULA,  —  INSUU  SANGTl  ANDREifi. 


658 


éclK?inile(h6tddeViU^,Tls-à-Ti8  la  cl»|ielle  des 
Ardents,  au  rendage  de  MSUfres  par  année.»  —  La 
vieille  laUeëchevinale  n'eniste  plus  et  l'aspect  de  ce 
quartier  est  entiferement  renouvelé,  mais  la  connais- 
sance qoe  pottède  M.  Paeile  de  l'ancien  état  de  la 
ifttt  lai  permet  d'affirmer  qne  l'emplacement  de 
fuciier  de  TMk  cMTCSpond  k  une  maison  de  la 
plHe  du  théAtre,  portant  actuellement  le  n"  14. 

•  A  pdne  instalK,  il  se  met  à  l'œuvre  et  publie  en 
1905  un  TraiU  deêùtâuiqenees,  en  latin,  par  Jean 
Capet  on  ûqietios,  chanoine  de  St-Pierre  (Bibl.  de 
la  vilte,  Tbéol.  n*  661),  et  c'est  probablement  après 
ravoir  achevé  qnli  présenta  an  magistrat  (on  nom- 
nait  ainsi  réche^inage  de  Lille)  la  requête  portée 
dm  taurait  du  compte  de  1505,  mentionné  plus 
hMtt,  qui  loi  fit  obtenir  les  vins  d'honneur,  ou'il 
titk  d^Mfe  de  présenter  A  ceux  qui  introduisaient 
«ne  indnstrie  nouvelle  dans  la  ville. 

•  Yolct  la  description  de  ce  premier  produit  des 
presses  de  Tack:  De  iHDVLOEiiTnB  tbactâtvb 
ncfiB,  etarn  et  ervdUvi,  et  guœUioniifVê  qvœ 
etrtû  ta»  wwveri  toient,  Avthore  jaanne  eapetio 
CÉMlOffkr  tkeneUtto,  insvloui  eanonico.  Insvlis, 
eicvdebai  Antonius  Tack.  xdxct.  On  vol.  pet.  in-«*. 

t  La  marque  tvpogr.  d'Antoine  Tack  est  une  Oeur 
ée  lis  surmontée  d'une  couronne  et  environnée 
Mpines,  avec  cette  devise  :  Sieut  lUium  inter 
fltans.  n  f  a  dans  cet  emblème  une  double  allu- 
sion :  la  fleur  de  lis  »  c'est  la  ville  de  Lille,  qui  a 
yoor  armes  nne  fleur  de  lis,  et  le  rameau  épineux 
airemUèmede  nmprimeur,  car  en  flamand  tack 

S  [fie  brtmekt,  ramrau.  Ce  traité  n'a  pas  de  pa- 
tion;  le  titre,  la  dédicace  k  Mathieu  Moutairt, 
^  d'Arras,  le  sommaire  des  chapitres  et  le 
jroeiiivai  remplissent  une  feuille  liminaire;  le  traité 
entier,  les  erraia  et  la  table  méthodique  des  ma- 
tita  forment  dix  feuilles  d'impression,  sign.  A.  K. 
U  censure  du  livre  a  été  faite  par  le  doven  deSt- 
Bdeone  de  Lille,  qui  a  donné  son  approbation  en  ces 
lemes:  Hic  libellns  Joflnis  Gapetjf  de  indulgentiis 
■ttn  contlnet  repugnans  fldei  aut  bonis  moribus, 
(pnretoto  impnmi  posse  censeo,  pastor  ecclesi» 
parochialis  sancti  Stephani  Insul.  Theologis  licen- 
dtfnt,  Joannes  Regiiart.  • 

tie petit  livre,  qui  peut  être  cité  pour  la  correction 
da  texte  et  la  beauté  des  caractères,  est  d'une  ex- 
trêaie  meié.  M.  Paeile  a  fait  acheter  l'exemplaire 
de  b  bibliothèque  de  Lille,  à  la  vente  Verbeist,  de 
BraieUcs,  et  c'était  le  iteal  et  unique  exemplaire 
qu'il  eût  jamais  vu  figurer  dans  un  catalogue. 

tatni  les  imprimeurs  liltois  du  xviie  siècle, 
M»  citerons  Christ,  fieys,  M.  et  P.  de  Rache  (1615- 
M87),  Balth.  le  Franoq,  F.  Fiévet  et  Louis  Bric- 

^Btt. 

On  libraire  de  Lille.  Guillaume  llamelin,  dcmeu- 
nat  sur  le  marché  au  blé,  figure  à  la  souscription 
fin  livre  important,  imprimé  en  1559,  mais  seule- 
■eot  comme  libraire  chargé  de  la  vente.  (Voy. 
flsmwl,  tom.  II,  coU  1006.) 

L'arrêt  du  conseil  du  21  Juillet  1704,  qui  fixe  le 
Bombiedes  imprimeurs  tant  k  Paris  que  dans  les 
vfllesde  province,  dasse  UUe  parmi  les  treixe  villes 
fiioM  le  droit  de  conserver  quatre  imprimeurs,  et 
ce  nombre  est  porté  k  6   par  l'arrêt  du  SI  mars 

lliV. 

Le  rapport  CiJt  k  H.  de  Sartlnes  nous  donne  les 
BDBisde  cessix  imprimeurs  en  1764  :  Joseph  Danel, 
piarvu  en  175S,  possédant  4  presses  ;  Pierre  Bro- 
vcile  (1758),  4  presses;  P.  Simon   Lalau  (175^,  4 

Cies;  Marie-fiioole  le  Noir,  veuve  de  Chartes- 
is Prévost  (1730),  4  presses;  J.-B.-Joseph  Henry 
imi),k  presses:  et  Nicolas- Joseph  Pétrinck  Cramé , 
portant  le  titre  d'imprimeur  du  roi ,  pourvu  en  1765 
et  poMédant  5  presses. 

IssDu,  Insula  VKNKTiyE,  Lisle,  Vlshy  ville 
de  Fr.  (Vaucluse) ,  sur  la  Sorgue. 

IxsuLi  Adje^  Adami,  lÂsU'Adamy  bourg  de 
Fr.  (Seine-et-Oise). 


Insula  ad  Lacum  Acronium  {]iac  de  Cùns^ 
tance,  Bodensee). 

Cette  appellation  se  rencontre  sur  un  livre  cité 
par  tout  les  auteurs  allemands,  et  certainement  dé- 
signe Undau:  Parœnelieorum  vetentm  pars  pri- 
moy  in  qua  produatntur  aeriptores  Fui  ,  cum 
notiê  Melchioris  Htdmi/uftUUi  Gotdasii.  Insuis 
ad  Lacum  Acronium,  ex  officlna  typographica  Jo- 
hannis  Ludovic!  Bremensis,  1604,  i»-4o.  La  seconde 
paHle  ne  fut  point  publiée.  (Voy.  J.-H.  von  Seelen, 
UemoHa  StadaUana,  p.  188;  J.  Ludolph  Bune- 
mann,  Cai»  lÀb.  rar.,  p.  100  ;  Fabricius,  Bibt.  La- 
tina,  t.  II,  p.  477;  Vogt,  Bauer,  et  Caial.  Ifaituire, 
t.  II,  p.  119.  )  Nous  trouvons  cet  imprimeur,  Johann 
Ludwig,  de  Brème,  établi  k  Lindau  dès  1595. 

lusuLA  Albigensis^  Lislc  en  Albigeois^  Isle 
d'Albi,  bourg  de  Fr.  (Tarn). 

Insula  Amagria,  voy.  Amager. 

Insula  Anholtium,  voy.  Anholta. 

Insula  Aquensis^  Vile  d*Aix,  dans  l'Océan 
Atlantique^  sur  les  côtes  de  France  ; 
dépend  du  dép.  de  la  Charente-Infé- 
rieure. 

Insula  Aru^  voy.  Aru. 

Insula  Avallonu,  Afailach,  auj.  GlasUm- 
bury  ;  voy.  Glasconu. 

Insuia  Balearis  Major,  voy.  Majorica. 

Insula  Balearis  Minor,  voy.  Minorca. 

Insula  Bruitioruii.  Isola,  pet.  ville  du 
Napolitain  (Galaore  ultér.) . 

Insula  Dbi,  Insula  Oaix^YIsle-Dieu,  tle  de 
l'Atlantique^  sur  les  côtes  de  Fr.  (Ven- 
dée). 

Insula  Falstria,  voy.  Falstria. 

Insula  Fionensis,  voy.  Fionia. 

Insut,a  Francia,  y  Ile-de-France,  prov.  de 
Tanc.  France;  comprenait  5  dép.,  avec 
Paris  comme  chef-lieu. 

Insula  Jona,  VUe  d'Hy,  l'une  des  Hébri- 
des. 

Insula  Lopadusa,  Lipadusa,  Lampceuse 
lJoinv.1,  Lampédouse,  Lopadusa,  île  de 
la  Méaiterranée ,  proche  la  côte  de 
Tunisie  (à  l'Italie). 

Insula  Lessoa,  voy.  Lessoa. 

Insula  Mariana,  voy.  Mari-e  Verda. 

Insula  OElandi A,  i/e  d'OEland,  à  la  Suède. 

Insula  Rugiana,  île  de  Rugen,  à  la  Prusse, 
dans  la  Baltique. 

Insula  Sanct£  Marle,  Diesdorf,  Distorf, 
bourg  et  anc.  abbave  de  la  rég.  de 
Magdebourg  (Prusse). 

Insula  Sancti  Andreje  [Ce\\.],St- Andréas, 
île  du  Danube,  dans  le  comitat  de  Pi- 
lisch  (Basse-Bavière). 


659 


INSULA  SANCTI  STEPHANl.  —  INTINE. 


660 


IssoLx  Sancti  Stephani^  Vile^'Etienne, 
dans  la  rade  de  Marseille. 

Insula  Strandu,  Ue  de  Strant,  au  Dane- 
mark. 

Insuul  Tassinga,  Ue  de  Tassingh  (lut- 
land). 

Insula  T0RNEYA9  Thomeye,  district  du 
Cambridgeshire  (Angleterre). 

Insula  Vecta,  voy.  Yecta. 
Insulte  Mgvsje,  voy.  iGcATEs. 

Insul£ Bat^eares^  voy.  Baléares;  et^pour 
rimprime^e ,  Majorica  Insula. 

Let  Baléares,  sous  la  domination  romaine  «  for- 
maient deux  groupes  t  Mayorque  ei  Mimorque^  qui 
s*appebient  Gtm  NESiJt  lHBDLS;et  Iviça,  formemiera 
et  Cabrera^  qnel*on  désignait  sooa  le  nom  de  Pittu- 

IJBIIIS. 

InsuljE  CuNicuLARESy  les  troîs  Ûes  Borro- 
mées.  Isole  Borromee,  dans  le  Sud  du 
lac  Majeur. 

iNSULiB  FiEROENSES^'VOy.  FmROM. 

Le  nom  de  ces  Oes  Tient  t  •  Ab  otiom  moltltodine 
Pctreyar  ?ul^  appell.  a 

iNSULiE  Pantellarle,  Ck)SYRA  JPHn.L  Koa- 
oûfA  [Strab.]^  Pantanélés  [Joinv. J,  Pan- 
TALARÉE  [Du  Cangc]^  Ue$  Pantelïaria,  ar- 
chipel Yolcaniquc  entre  la  Sicile  et 
TAfrique  (voy.  Cosyra). 

iNsuLJf  Stœchades^  voy.  Stœchades. 

iNsuLiE  Venetoruh,  groupe  d*iles  breton- 
nes^ sur  les  côtes  du  Morbihan,  dont 
les  principales  sont  Belle-Be  et  Groix. 

Lntemelu  Ligures,  peuple  (fm  habitait  les 
côtes  de  la  Ligurie  (territoire  de  Vin- 
timiglia). 

Intemeuum,  voy.  Albinimium. 

Interamna  [Varro,  Tac.,  Plin.L  Interamnu 
[It.  Ant.j,  Intermanana  ftab.  Peut.], 
iNTERAMNiuM  [Cluv.L  ville  dc  rOmbrie, 
auj.  Terni,  sur  la  Nera,  ville  du  roy. 
d'Italie  (prov.  de  Spoleto). 

Vers  l'année  1018,  un  imprimeur  du  nom  de  Guer- 
rier! fonde  dans  cette  ville  le  premier  éublioemeiit 
typographique.  Nous  trouvons  en  1020  un  voL  im- 
primé par  lui  ;  c'est  la  troisième  édition,  non  citée 
par  Hajrm,  des  lettres  de  Perandax  Uttert  dei  s<- 
gnor  Giovan  Francesco  Peranda,  in  questa  ultima 
impretiioneampliate,  etc.  Terni,  Guerrieri,  1020, 
in-12.  Nous  trouvons  dans  Haym,  et  indiqué  dans  tous 
lescauloffues:  Scandaglio  topra  la  Ubra  oMtronO' 
mica  e  fllosoflca  di  Lotario  Sorti,  neUa  amtrover- 
iiadtlte  comète,  e  particolarmente  délie  tre  ulti- 
mamente  vedute  Vanno  1618,  del  sigru  Boit.  Stelluti 
daFabriano,  Terni, Guerrieri,  1022,  in-4. 

11  nous  serait  belle  de  multiplier  ces  citations. 

Interamna  LirinÂs  [Cic,  Flor.,  Liv.],  'Ivri- 

efcviov  [Strab.],  ville  des  Volscae,  dans  le 
tium,  au  confluent  du  Liris  et  du 
Melpis,  auj.  Teramo  à  la  jonction  de 


la  Melùi  et  du  GarigUano,  dans  laTem 
di  Lavoro. 

Interamna  Pal j»tina  Piccmi,  Intbramnidm 

PRiBTUTIORUM,*IvTl^a(Xv(ft  [Ptol.l»  TeRAMNI 

t  Front.],  ville  des  Pnetuth,  dans  le 
Icenum,  «oj.  Tsromo,  chef-lieu  de  la 
prov.  Napolitaine,  Abrnzze  ultér.  1. 

Noos  ignorons  ahaoliuient  où  M.  Teranx,  dans 
waSupplèmad^  apris  le  reuseifuement  lalvwit 
«  Teramo.  Isldoro  ndo  et  Lepié»  Fado  7  ianri- 
maient  en  1501.  • 

Intbramnis  [Ann.  Hincm.  Rem.j.  Jbilraû- 
ne,  Entrasme,  bourg  du  Maine  (Ma- 
yenne). 

Interamnis,  Antrain,  bourg  de  Fr.  (Qle- 
et- Vilaine). 

Interamnium,  voy.  Manhemium. 

InteramniumFlavium  rît.  Ant.],  ivnpflÛLvuv 
4»Xaoûrov  [Ptol.],  TiDe  des  Astures,  oàns 
la  Tarraconaise,  auj.  Vilhrbana.  VU- 
knvane,  suiv.  Ukert,  bourg  de  laVieiUe- 
Castille. 

Interaquas  .  Entrayfpies  ,  ville  de  Flr. 
(Aveyron). 

Intercatu  [Liv.,  Plin.,  Val.  Max.l,  Ivtif- 
Mt,rU  [Strab.,  Ptol.],  ville  des  vacesi, 
dans  la  Tarrac.,  sur  la  route  de  Caesar- 
augusta  à  Asturica,  placée  par  Lopez 
dans  le  district  de  Atoseco,  près  de  Pa- 
lencia  (Vieille-Gastille  et  Léon). 

Intercisa  [It.  Ant.],  Backskeney,  bourg  de 
Hongrie. 

Intercisa  [It.  Hier.,  Tab.  Peut.],  Interos- 
SA  [Geo.  Rav.].  Petra  Pertusa  [Aurel. 
Vict.],  ville  de  l'Ombrie,  auj.Fwno,  près 
de  Fossombrone,  suiv.  Mannert. 

Interlacus  [Simler],  Interlacken,  Unter- 
seen,  bourg  de  Suisse  (canton  de 
Berne). 

Intermontium,  Intermontes,  Entrenumt^ 
bourg  de  Fr.  (Haute-Savoie).  =  S^Fier- 
re-d' Entremont,  commune  de  Norman- 
die (Calvados). 

Interocrea,  'Im^Kùtut,  [Strab.],  Intero- 
creum  [It.  Ant.,  Tab.  Peut.],  ville  des 
Sabini,dans  le  Latîum,  auj.  Antrodooo, 
ville  de  TAbruzze  ultér.  II. 

Intervalles,  Intervallium,  Entrewtux,  pet. 
ville  de  Fr.  (Basses-Alpes). 

Intibili  [It.  Ant.],  Incibiu  [Liv.],  localité 
des  Ilercaones  dans  la  Tarracon.,  que 
Ton  place  auj.  entre  San-Matthin  et 
Xert,  dans  le  roy.  de  Vaibnce. 

Intica,  voy.  Aguntum. 

Inttne,  la  Troène,  pet.  riv.  de  France  ;  se 
jette  dans  TEpte,  à  Gisors. 


661 


INUTRIUM,  -•  IRANONIA. 


662 


Ihotrium,  MUtemDoldf  bourg  de  Bavière 
(Isarkreise), 

bfVEiiRiuM^  Yoy.  Innernium. 


Isnrcuif,  Iwxov  [Steph.,  Pausan.j.  Inyx^ 
1t(»&  YiUeduSad  de  Tile  de  Sicile^  auj. 
Calta  Belloia,  près  du  Drago. 

Ion  fl.,1mv  IStrab.],  fl.de  Tbessalie^  auj. 
la  riv.  dekratsova. 

loxEs  [Mêla,  Cic,  Liv.L  "luviç  [Herod., 
Strab.J,  les  Ioniens,  Fune  des  auatre 
gnmdes  familles  belléniques  :  allèrent 
s'établir  sur  le  littoral  occidental  de 
TAsie  Mineure,  et  y  fondèrent  de  nom- 
breuses villes  dont  la  plupart  devin- 
rent florissantes  ;  ce  fut  là  que  naqui- 
rent Homère,  Pytbagore,  Anacréon  et 
Aspasie  ;  leur  dialecte  était  célèbre  par 
sa  pureté  et  leur  musique  par  sa  dou- 
ceur ;  ils  inventèrent  le  mode  mineur 
et  donnèrent  leur  nom  à  un  ordre 
d'architecture. 

\oKKu  MARE  [Plin.,  Mcla,   Tac],  *16ikov 

«tXdrp^   [Pt0l.]«    lONIUM   JSQUOR    [Ovld.], 

loxius  SINUS  [Horat.],  la  mer  Ionienne, 
au  S.  de  l'Adriatique^  donne  Ison  nom 
aux  tiès  Ioniennes. 

loslifs.  [Mêla,  Plin.],''ioç  ]Strab.l,  lune 
des  Qrclades.  auj.  Nia,  dans  FArcbi- 

Sel;  ce  fut  dans  cette  île  que  mourut 
omère. 

Ipagro,  Ipagrum  |Ant.  Itin.J,  ville  de  la 
Bétique,  sur  la  route  de  Cadix  à  Cor- 
doue,  ai:g.  Aguilar,  sur  la  Cabra  [Rei- 
cbard]. 

Iporejia,  Eporedia,  Ivrée,  voy.  Eperodia. 

Nous deToos ici  réparer  une  omission;  IMmprime- 
rieexista  dans  ia  Tille  d*lTiée  an  xviie  siècle,  et  c*est 
en  1642  que  nous  rencontrons  pour  la  première  fois 
des  lifres  souscritsà  ce  nom  :  £1  conte  Smmanuele 
Temmro.  La  vergUte  Mon  fonte  e  il  Capricomo 
teornato,  apoloifia  d* Emmanuel  Tetauro  in  difeta 
éi  nna  ma  inacriUione  eontro  il  libello  intitolato  il 
Cm^ieonuK  Ivrea,  1643,  in-fol.  Melxi,  qui  cite  ce 
niefûtame  (IU,p.  206).  dit  n*en  avoir  Jamais  pu 
Toir  d*eiemplaiie  ;  il  était  porté  au  Cotai,  d.<n  frères 
éeToamesiGenèTe,1670),  et  fig.  an  Catal,  Bulteau 
(U,  p.  466).  Haym  cite  du  même  auteur  un  grand 
Booibre  dPoun^ges  imprimés  soit  à  Turin,  soit  à 
Bùtogoe,  et  un  autre  vol.,  imprimé  4  Ivrée,  nous 
Amae  un  nom  d'imprimeur  : 

PoUtka  di  Baopo  Prigio ,  di  Emm,  Tesauro, 
Ima,  pd  San  Francesoo,  1646,  in-fol. 
CItoos  encore  :  La  Caduta  del  conte  Olivarez 
r<UMOl645,  Ivrea,  16Uk,  in-4«.  Cet  ouvrage  mordant, 
ni  iii  beaucoup  de  bruit,  passa  longtemps  pour  être 
u  oMbre  Ferrante  Pallavidno;  t*abbé  Giuseppe 
Kuntori  (Storia  di  Fotsano,  p.  122)  en  croit  auteur 
Botre  »mte  Emm.  Tesauro,  qu'il  qualifie  de  prête 
uttAart;  mais  Mêlai  (^itoA.,  I,  p.  160),  dontraulo- 
riiè  est  pr«sque  irrécusable,  l'attribue  au  dominicain 
le  P.  IppoUto  GamiUo  Guidi. 

Malgré  l'MBinioo  de  Mebi,  ce  qui  nous  fait  pencher 
dacAiéde  Pabbé  Muratori,  c'est  qu'on  ne  connaît 
pud'iutres  livres  que  ceux  du  comte  Tesauro,  im- 
prinés  i  Ivrée  à  cette  époque  (nous  pourrions  en 


eiter  plusieurs  autres),  et  qoe  ceci  semble  être  le  (bit 
d'une  imprimerie  particulière,  dirigée  selon  toutes 
les  apparences  par  on  typographe  du  nom  de  San 
Francesco,  mais  exclusivement  consacrée  k  l'impres- 
sion des  nombreuses  élucubrations  du  noble  prêtre 
iéeiUier, 

Ipra  [Luen.],  IpRiE,  Hypra  [Bert.],  Ipretum 
[Luen.,  ZeilerJ,  Hypera,  Iper£  (sur 
quelques  livres),  Ypres,  Ypern,  Yperen, 
ville  de  Belgique  (Flandre  Orientale). 
Elle  eut  en  1559  un  évècbé,  dont  fut 
titulaire  Jansénius  de  1635  à  1638. 

Suivant  M.  de  nei(renil>erg,  l'Imprimerie  remonte 
en  cette  ville  à  1545  ou  1546;  nous  aurions  quelques 
indications  antérieures  k  fournir,  mais  ce  sont  des 
livres  imprimés  ailleurs  et  vendus  par  un  libraire  du 
nom  de  Gaspard  de  la  Pierre,  établi  à  Ypres.  Ainsi  i 
Forma  suboentioniê  pauperum  quat  apud  HypC' 
ra»,  Ftandrorum  urbem^otget,  Hyperis,  1551,  in-8o 
(P.  Le  Long,  I,  540)  ;  et  la  même  année:  Th.  U- 
nau,  BuêciumdMcts,  oraiio  in  laudem  tfeUt,  ttabita 
ab  ipso  Marte ,  in  poêtremo  Cameraeenti  eoncUio, 
Iperis,  vaenit  Gaspari  a  Lapide,  15S1,  petit  in-8«.  A 
la  fin  du  vol.,  on  lit:  Impresiwn  Paritiis  a  Chrii- 
tiano  IVeclulo,  impenaU  Gatparii  a  Lapide,  eivis 
lperen$i$. 

Nous  ne  pouvons  citer  de  livre  &  la  date  de  15^ 
ou  1546,  mais  de  Josse  Destrée  ou  Destrex,  rintro- 
ducteur  de  la  typographie  à  Ypres,  au  dire  de  M.  de 
Reiffemberg,  nous  connaissons  t  Droite^  privUigeâet 
Msanche  de  ta  ville  et  cHasteUenie  de  Catsel»  Ypre, 
Josse  Destrex,  1556,  in-8*.  —  Le  êiége  et  la  priâe 
de  la  ville  de  Saint'Quentin  et  du  château  de 
Gouy^  Ypre,  —  Destrex,  1567,  in-12. 

Au  commencement  du  xvii*  siècle,  nous  trouvons 
un  imprimeur  du  nom  de  François  Bellet,  auquel  on 
doit  le  grand  ouvrage  d'Adr .  Schrieck  sur  les  origines 
belges  et  celtiques. 

Tra,  E^a.  [Paus.J,  'r^  [Steph.l,  ville  et 
forteresse  de  la  Messenie,  que  les  Lacc- 
démoniens  assiégèrent  pendant  dix 
ans;  l'emplacement  qu'elle  occupait 
serait  auj.  désigné  au  N.-E.  du  diocèse 
de  Messenie,  entre  Stctëimi  et  KcUokreti. 

Iraoa,  Iraciensis  Villa,  Iracense  Monas- 
terium  ou  Collegiuh  ,  Hiraxense  Mo- 
NAST.,  Irache,  anc.  couvent  de  Bénédic- 
tins, situé  à  deux  lieues  d'Estella,  en 
Navarre. 

Les  religieux  établissent  dans  ce  monastère  une 
imprimerie  dont  les  produits  rares  et  recherchés  eu 
Espagne  datent  des  premières  années  du  xvii*  siè- 
cle :  L'Arte  de  Met  vivir,  guia  de  los  eaminoë  del 
cielo,  por  Fr»  Antonio  Alvarado,  Irache,  1608, 
in-S**.  «  L'auteur,  dit  Gallardo,  naquit  en  1561  à  Bel- 
horado,  ei  mourut  en  1617.  «  Fr.  Gatpar  de  Avilèt, 
maestro  en  la  orden  de  San  Benito.  Mujrte  CriS' 
tiana  y  Avisos  para  tfien  morir.  Valladolid,  por 
Franc.  Femaiidea,  1603,  eu  el  colegio  de  Irache, 
1609, in-8o. 

Corontca  gênerai  de  la  Orden  de  S,  Benito,  haS' 
ta  1169,  por  Fr,  Antonio  de  Yepès,  —  En  la  Vni- 
versidad  de  Nuestra  sefiura  la  Real  de  Yracbe,  1609, 

Cars  prima,  in-fol.,  et  1610,  pars  II;  l'ouvrage  forme 
voU  in  fol.,  et  les  cinq  dernières  parties  fu- 
rent exécutées  4  Valladolid  de  1615  à  1621.  (Gallar- 
do, Antonio  et  Catal.  Golbert,  n<>177S]. 

Iranonia  [Tab.  Peut.],  station  de  la  Dal- 
matie,  dont  les  ruines,  suiv.  Reicbard, 
se  voient  encore  en  un  lieu  nommé 
Visseck,  près  d'Almissa. 


663 


IRCIUS.  —  ISCA  SILURUM. 


m 


Ircius^  Leria^  Lbrtjus  [Tùpogr.  GalL,  Zei- 
1er],  le  Lers,  riv.  du  Haut-Languedoc^ 
affl.  de  la  Garonne. 

Irenopous  [Nicet.],  voy.  Berœa. 

On  irouTe  aa  xvn»  siècle  un  assez  grand  nombre 
de  livres  souscrits  au  nom  grec  de  cette  Tille;  il  est 
plus  qce  présumable  que  le  Ueu  d'impression  est 
supposé  ;  cependant  noiu  ne  saurions  dire  en  quelle 
Tille  ont  été  exécutés  les  liTres  qui  suiTent.  bien 
qu'il  existe  de  fortes  présomptions  pour  les  déclarer 
d'origine  hollandaise:  De  offieio  Hominis  ChHstiani 
in  hotUemis  UtU  de  reUgione  eontroversHs^»  li- 
bellus  hoc  tempore  utUis^muê  ab  amm,  quodam 
veriiatU  pairono  icriptuM,  Cum  gratta  et  privil, 
Summi  Pontifieii  et  régis  eatliolici  exeutus.  Ireno- 
poli,  typis  Theophili  Adamidis,  leiO.  (Vogt.,p.  500.) 
—  Mliotheea  fratrum  Polonorum,  guos  VnUa- 
r(oi  voeant,  uutrycta  operUms  omnibue  fauMti 
Soeini  tenetutâ,  JoH.  Creltti  Franei,  Jonœ  Schli- 
ehtingii  a  Bueowitz,  equitis  Potoni,  etc.  Irenopoli, 
postannum  1050,  8  toI.  in-lbl.  (Voy.,  au  sii)et  de  ce 
très-important  ouTrage,  une  longue  et  intéressante 
dissertation  de  Freyug  {AnaL  Utter,,  p.  12S  et 
suiT.),  dans  laquelle  ce  philologue  donne  Amgter' 
dam  comme  lieu  d'impression  dissimulé  sous  le  pseu- 
donyme û*IrenopoU$).  —  Cateehesis  ecetesiarum 
Poloniearum,,.,  A.  C.  1009  in  lucem  primum 
enUssa,.,  iterumque  (nterpotitis  complurWuê  an- 
nié  a  J,  SchUchtitigio  a  Bucowice  recognita,  ae 
dimiMa  ampUue  pturteaucta,  Irenopoli,  1050,  in-g". 
(Vogt.,  p^  18S  ;  Bauer,  SvppU  1,  p.S28.) 

IwA  [Plin.,  It.  Ant.,  Tab.  Peut.],   Eîpia 

iPtol.],  ViQUEMA,  VicDs  iRiiE,  YiUe  dc  la 
.igurie,  aui.  Voghera,  ville  du  Piémont 
(prov.  d'Alexandrie),  sur  la  StafTora, 
qui  portait  anciennement  ce  même 
nom  d'iRiA. 

Ce  fut  là  qu'en  1450  fut  transportée  l'uniTersité  de 
Pavie,  pendant  l'épidémie  qui  désolait  cette  cité. 

Une  typographie  eiista  dans  cette  Tille  au  xv«  siè- 
cle ;  un  imprimeur  du  nom  de  Jacobus  de  Sancto 
Naxario  y  donna  en  1480  un  livre  que  signalent  le 
P.  Laire,  Panser,  Amati  etBonI;  ce  fut  le  P.  Laire  qui 
le  découTrit,  mais  :  Dtfi  autent,  et  in  quanam  Itaiiœ 
porlicne  iita  tit  Fiqueria^  penitui  ignoro,  •  dit-il. 
Boni  le  décrit:  Alexardri  de  Imola  postilubad 
Bartholdm.  a  la  fin  :  Jacobuê  de  Sancto  ?iatario 
impensa  Domini  Augustini  JOutheri;  Dominique 
AndreœSiUœ  impressU  diligentissinie  in  tucem  eUi- 
dlt  yit}ueria  KaL  Junii  m.gcc&lxxxvi,  in-fol. 
goih.  sans  ch.  ni  récL  avec  sign. 

«  lo  trovo,  dit  Mauro  Boni,  che  Viodericum,  et 
VicDS  iRiiK  si  diceva  laiinamente  il  Borgo,  ora 
Voghera,  e  credo  di  non  ingannarmi  dicendo,  che 
iK>n  leggier  cambiamento  lo  stampatore  scrisse  Vi- 
guérie,  o  Viqueriae,  per  indicare  appunio  Voghera.  • 

Trois  ans  après  ce  même  imprimeur  est  établi  à 
Milan,  et  y  donne:  Alexandri  de  Imola  apostUla 
super  .2  Infortiati.  A  la  fin:  Impressa  per  M  agis- 
trum  laeobum  de  Sancto  Nazario  de  Bippa, 
M.ccccuLXXTiiiJ.  Infbl.  petit  car.  goth.  (Sassi, 
JfitLMedioL,ul,p,bSÔ). 

Iria  Fiavia,  Mpia  <l>Xaouta  [Ptol.],  ville  des 
Capori.  danslaTarraconaise,auj.,  suiv. 
d'Anville  et  Ukert,  el  Padron,  bourg  de 
la  Galice,  sur  l'Ulla  {Conciîium  Irien- 
se). 

Irine  INS.  [Mêla],  île  du  Sinus  Argolicus, 
auj.  Pstli. 

Irmensul  [Gesta  Car.  Magni],  Irminsul 
[Ann.  Laurîss.],  Ehmensul  [Ann.  Petav.], 


HniMiNsuuL  [Gbr.  Moissiac.],  plaines  de 
la  Germanie,  ({n'ensanglantèrent  les 
victoires  d'Arminius  sur  les  Romains, 
et  de  Gbarlemagne  sur  les  Saions  ;  se 
trouvent  dans  les  environs  d'EREsm- 
GUM,  Stadtberg,  ville  de  la  Prusse  rhé- 
nane. 

Irun,  ville  d'Espagne,  dans  Tintend.  de 
Guipuscoa,  sur  la  frontière  française. 

Falkeiistein  donne  1730  comme  datedel*introdac* 
tien  de  la  typographie  è  Iran  ;  un  TraUide  la  4oe- 
trtne  chrétienne,  en  lansue  basque,  pubUé  dm 
cette  Tille  à  la  date  prédtee  est  signalé  oanune  dis- 
tant «  In  the  tibrary  of  WiUiam  Marsden  •. 

IsACA  FL.,  IfnauL  [Ptol.],  IscA  [Gell.,  Cam- 
den],  fl.  des  Dumnonii,  dans  la  Breti- 

§ne  romaine,  auj.  YEx,  YExe,  riv. 
'Angleterre,  qui  prend  sa  source  dans 
le  comté  de  Sommerset  et  se  jette  dans 
la  Manche. 

IsALA  [Gell.,  Gluv.],  Sala  Bructeboium, 
VYssel,  Ijssel,  fl.  de  Hollande;  se  jette 
dans  le  Zuyderzée. 

IsALANDu.  Sa//and,  district  de  la  province 
hoUanaaise  Over-Yssel. 

Isamnium-prom.,  cap  duN.-E.de  l'irlinde, 
auj.  St^ohns-Potnt,  dans  le  comté  de 
Down. 

Isana,  Isen,  bourg  de  Bavière  (l8a^ 
kreise). 

IsARA  PL.  [Cic,  Plin.],  ô  lixaf  [Strab., 
Ptol.],  IsARA  ALLOBROGicus[Flor.,  Cell.l, 
IsERAfGreg.  Tur.]^,  Hyssera  [Frédég.J, 
IsRA[Ôesta  Franc],  VIsére,  riv.  duDau- 
phiné,  affl.  du  Rhône. 

ISARA  FL.^  voy.  OESIA. 

IsARA  FL.  [Zeiler],  Isarus,  Hao^c  [Strab.], 
riv.  de  la  Vindélicie,  auj.  l'Isor,  des 
Alpes  Tyroliennes  au  Danube. 

ISARGUS    FL.     [Gell.],    ISARCOS,  YSARCHE,  fl. 

dc  la  Vindélicie,  afO.  de  l'Adriatique, 
que  l'on  croit  être  I'Athesis,  TAdt^e. 

IsARix)NiA,  Iserlohn,  ville  de  Prusse  (rég. 
d'Arnsberg). 

ISARUS,  voy.  ISARA. 

IsAURUs  FL.  [Lucan.],  voy.  Pisaurds. 

IsBURus,  Calatahellota,  pet.  fleuve  du  Sud 
de  la  Sicile,  dans  le  Val  di  Mazzara. 

IsCA   DUMNONIORDM  [It.  Aut.],  *l<wa  IPtol.J, 

IscA  GuMNORiORUM  [Tab.  PeutJ,  ville 
princip.  des  Dumnonii,  dans  la  Breta- 
gne Romaine,  auj.  ExeliTy  voy.  Exonu. 

IscA  SiLURUM  [It.  Ant.,  Geogr.Rav.J,  ville 
des  Silures  dans  la  Bretagne  Romaine, 
auj.  Caerleon.  ville  d'Angleterre  (comté 
dc  Monmouth)  ;  du  radical  celt.  Caer 
et  du  latin  Legio  ;  ce  fut  une  des  garni- 


ISCAUS.  —  ISNA. 


666 


a  deuxième  légion  ;  les  Romans 
ie-Bitmde  en  font  la  capitale  du 
roi  Arthur  et  des  Noble 
i  of  the  Bcmd  Table. 

îU.].  ISCHAUS,    1<îX«>'lÇ    [Ptol.l, 

Belgœ>  dans  la  Bretagne  Ro- 
luj.  Ikhester,  bourg  du  Som- 
lire.  Cest  la  patrie  de  Roger 

J.  SORU. 

voy.  ^Enaru. 

y.  EscoviuM. 

Guicciard.]»  Isegfcem,  bourg  de 
î  (Flandre  occidentale). 

ilZeilerl,  Isselstein,  Ysselsiein, 
Hollande  (prov.  d'Utrecbt). 

IsNACUM  [Zeiler.  Cluv.,  Cell.], 
i,  ville  du  gr.-duché  de  Saie- 
r,  chef-lieu  d'une  principauté 
le  nom. 

,  dans  aoo  premier  volome,  nous  dit, 
lein,  qa*ui]  traité  allemand  relatif  ft  la 
irimé  à  Eisenacb  en  i52ft,  est  conservé  k 
•;  nous  dédarons  avec  humilité  ignorer 
«de  quel  livre  il  veut  parler,  et,  pour 
jdncaon  de  la  typographie  dans  cette 
tt  de  plus  d'un  siècle  et  demi  postérieure 
mée  par  notre  confrère  d'Oxford  :  Phi- 
rU  mnmm  texieon  geograpMcum,  in 
t  ctMm  oppida,  urifes,  regiona,  pro- 
taMquû  ei  récent  ibiu  homùtibuê  ap- 
tome  tUaiantiU  éeaeHpia  reeenaentur, 
UickaU  Ant.  BaMdrand  ParisinMS.... 
am  editionem  emendavit,  iUustravU' 
,1«77,  in-4. 

tk,  RituaUs  (tom.  Il,  p.  S60)  nous 
ChrittUm.  Reimannui.  Dissertatio  de 
senad,  1679,  in-foL 

dans  son  excellente  Biblioth,  Saxon», 
res  imprimés  à  Elsenach  que  depuis  l'an- 

,  Bisenberg,  pet.  ville  de  Thu- 

>axe). 

Nsis  CoMTTATus  [Imhof.l,  comté 
erg  ou  Ysemburg,  dans  la  Hesse- 
ale. 

[Guicc.  Belg.],  Ysendyke,  pet. 
t  Hollande  (Zeeland). 

Oy.  vEsERNIA. 

it  dans  la  province  de  Bfolise  ;  elle  porte 
!  nom  itahen  de  Sergncu 

rab.  Peut.L  Isis  [Cell.l,  riv.  de 
2,  ITps,  ara.  du  Danube. 

poRTiTs,  'loMucûv  Xifiw  [Arrian.], 

)RUM  PORTUS,  1<rTpi<xxâ)V  Xip.iiv  [Ar- 

port  delà  Sarmatie  européenne, 
emplacement  duquel  quelques 
voient  Odessa,  grande  ville  com- 
ité de  TEmpire  russe,  sur  la  mer 


IsAKcoRUM  Caput  FCell.],  localité  de  la 
Vindélicie,  auj.  Isen,  bourg  de  Ba- 
vière. 

IsmiscA,  riv.  de  Bavière,  VIsen,  afQ.  de 
rinn. 

IsLANDiA  [Cluv.],  appelée  d'abord  S^lelan- 
DLA  (id  est  :  Niyosa  Terra)  ;  on  Tappela 
aussi,  au  moyen  âge,  Gardarsholm  , 
Terra  ouInsulaGardari,  Terre  de  Gar- 
dar,  du  nom  de  l'aventurier  danois  que 
la  tempête  avait  jeté  le  premier  sur  ses 
côtes  oésertes  ;  auj .  V Islande,  IcéUmdy  lie 
de  l'Océan  glacial  aixtique. 

IsLEBiA,  IsLEBiuM,  Eislében,  ville  de  Prusse 
(rég.  deMerseburg). 

Imprimerie,  suivant  FallLenstein,  en  1500  ;  suivant 
Temaux,  en  l&SOi  La  i}i6<tofi!u  Saxon,  de  Struvins 
nous  fournit  une  date  un  peu  antérieure  ;  le  sjrnode 

frotestant  réuni  dans  ceuo  ville  au  mois  de  février 
KU  donna  lieu  k  un  assez  grand  nombre  de  publi- 
cations, parmi  lesquelles  nous  dteroos  :  Aeta  des 
von  ungefehr  100  Predigem  tu  EiêUben  gehaUe- 
nenSynodo,de  necestUate  opentm  adiolutem^a, 
15M.  Islebi»,  15M,  in-4«.  —  Aeta,  oder  Handêun- 
gen  der  laM.  Synodi  in  der  Btadt  zu  SisUben  dan 
13  febr,  155ft  verêommUt,  wUder  etUcHe  faUcke 
lehren  darinnen  verdammet,  Eislében,  155«,  in-ft«. 

La  même  année  Bauer  (IV,  p.  85)  dte  :  Joh,  Slet- 
dont  Kurtze  Summa  oder  InAaU  der  PUUoniMchen 
Lehre,  durch  Georg,  Lanterbecken  im  deudêch. 
gebracM.  Eislében,  1551k,  in-fol. 
'  Les  catal.  des  foires  de  Francfort  nous  fournissent 
les  titres  d^in  nombre  considérable  de  livres  impri- 
més dans  cette  ville  à  cette  même  époque. 

M.  Cotton,  dans  son  Supplément^  dit  qu'un  livre 
allemand  de  George  Wiceiius  fut  imprimé  à 
Eislében  en  1555  ;  nous  trouvons  dans  Shelbom, 
Bauer,  Freytag,  Gerdes,  les  Caial,  des  foires  de 
Francfort^  etc.,  l'indication  d'un  très-grand  nom- 
bre d'ouvrages  sortis  de  la  plume  féconde  de  ce 
théologien  catholique  ;  nous  en  voyons  dont  l'im- 
pression remonte  à  1527,  mais  nous  n'avons  point 
su  en  trouver,  à  la  date  de  1535,  un  seul  qui  fût  sous- 
crit au  nom  d'Eisleben;  nous  regrettons  d'autant 
plus  vivement  que  M.  Cotton  n'ait  pas  cru  devoir 
adjoindre  le  titre  du  volume  k  l'appui  de  son  as- 
sertion. 

IsLiNGTON,  anc.  village  populeui  et  impor- 
tant d'Angleterre  (comté  de  Middle- 
sex),  qui  forme  aujourd'hui  Tun  des 
fauDOurgs  du  nord  de  la  métropole. 

Voici  ce  que  dit  le  Supplém.  du  Dr  Cotton,  notre 
meilleure  autorité  pour  l'histoire  de  la  typographie 
britannique:  ff^hiiehead*s  Manners,  a  Satire, 
porte  comme  souscription:  IsUngton,  printed  near 
the  three  pumps,  1743,  in-12. 

Le  traité  de  Smyth  sur  les  eabx  minérales  des  en- 
virons d'Islingtou  est  souscrit  an  nom  d'  «  Isting- 
ton-Spa,  • 

IsMARUs  [Virç.],  "laixapo;  [Hom.,  Steph.], 
Ismara  fVirg.,  Lucr.],  Ismaron  [Plin.|, 
ville  de  la  Thrace  à  l'embouchure  de 
l'Hébrus,  auj.  Ismahan,  sur  la  Maritza 
(pachal.  d'Andrinople). 

IsNA  [Zeiler,  Bucel.1,  Isna  in  Algavu 
[Struv.],  Issny,  Yssny,  ville  du  Wur- 
temberg (Donaukreise). 


It,  Ant.1,  ISUNISCA   [Tab.   Peut.],  Panzer  (tom.  VIl).  d'après  le Co/o/.  rAoll.(I,  sa), 


667 


iSNAGlM.  —  ITHOME  MONS. 


cite  un  H?re  exécuté  dans  cette  Tille  en  1532 1  Sen^ 
tentiœ  Momleê  Ben  Syrœ  cum  comment,  aecedit 
TobioM  (ebraice  et  latine)  per  Pautwn  Pagiwn, 
Unm,  15S2,  in-4«.  Cest  peut-être  le  même  ouvrage, 
dont  nous  trouvons  une  édition  exécutée  dans  k 
même  ville  en  1  Ml  :  Pauli  PagU  Sententiœ  vert 
eltgtmîeê^vUe^  mireqvê  tum  adfUnçuum  diêeentUon^ 
tmn  ad  ammum  pUtait  excoUnttum  utUeê,  veterum 
êopieniwn  Hetrmorwn^  qua»  cagritMUL  aut  apo- 
phthegmaia  Patrwn  fiamouifi<.Isnc,  15al,  in-ft*  de 
Ibl  pp.  {liber  rarushodUvix  compiâ'abiUs ,  disent 
Vogt  et  Bauer).  Ce  volume,  dté  dans  ItBAeta  ervdiU 
de  1702,  p.  473,  figure  au  calai.  Heiosius,ft  la  p.  36; 
nous  poaaédons  un  exempt,  de  ce  catal.  curieuse- 
ment annoté  par  Gnevius,  et  nous  y  lisons  la  note 
suivante  :  «  Ftfoius  fkU  émdttiu  de  quo  exttat 
eioçium  apud  thuanwn  in  Mêstb,  •  Si  nous  pou- 
vions consulter  ce  manuscrit,  nous  j  trouverions 
sans  doute  la  confirmation  du  bit  énoncé  par 
Mascb,  à  savoir  que  ce  savant  Paul  Page  installa  et 
organisa  lui-même  le  premier  établissement  typo- 
graphique d'Issny,  et  «  SUttetra  manu  caractenimM 
mprtiett  qmoê  deaira  icrtMaittbroê  •,  et  en  efllet, 
sur  le  très«grand  nombre  d*Ouvngin  de  cet  auteur 
que  présentent  les  CataL  de  Thon,  niller,  MaSttalre» 
et  les  livres  de  Bauer»  Vogt,  etc.,  jamais  le  nom  dfim 
typographe  n'est  signalé. 
Freytag,  Baoer,  etc^  indiquent  comme  sorti  des 
s  oe  Paul  Fkge  m 


dont  voidie 
titres  Jommis  Bo€$ekauUén  BstÊngemU  AMvf, 
Brmanktmg  «n  die  ganse  CkrUtenàeit,  Isny,  1588, 
in-4*.  •/ffMd  entm  opmêeuinm^  dit  Freytag,  vis 
prodierat  e  PaulU  Pagtt  typographiay  ewn  Mco^ 
ab  ipfo  Pagio,  tupprmeretur.  a  (Voy.  ft  cette  occa- 
sion Brucker,  Bkrentempelf  p.  56.) 

ISNACUM^  YOy.  ISENACUH. 

IsoNTius^  SoNTiuSy  VIsonxo,  lÀesnUz  (ea 
all.)^  fleuve  de  laVénetie;  desAlpe8 
lulieDoed  à  la  mer  Adriatique. 

ISPALIS^  voy.  HiSPALIS. 

IspiNUM^  YepeSy  bourg  d'Espagne,  prov.  de 
Tolède. 

IssA  INS.  [Cœs.,  Liv.,  Plin.l,  *Ioa*  [Scyl-, 
Strab.,  ÏHol.J,  Isia  [G.  Rav.],  pet.  île 
de  la  mer  Aariatique^  sur  la  côte  Illy- 
rienne^  auj.  U»9a,  sur  la  côte  de  Dal- 
matie. 

issucuM^  IscucuM  AD  Sequanam,  Issy, 
bourg  de  Fr.  (Seine). 

IssioDURUMy  IcioDURUM^  Issoire,  ville  de  Fr. 

g*uy-de-Dôme)  ;  patrie    du    cardinal 
uprat  ;  anc.  abb.  de  Bénédictins. 

ISSOLDUNUM^  voy.  AuXEIXODUNUlf. 

IssoRiA,  loottpCa,  ville  de  la  Thesprotie^ 
sur  la  rive  droite  de  TAchéron^  auj. 
Qlyky,  dans  le  pacbal.  de  Janina. 

IsTADiuM,  UsTADiuM^  YstadL  OE^eskuU, 
ville  de  Suède^  dans  Tîle  ae  Gotnland. 

IsT^voNEs  [Tacit.,  Plin.]^  l'un  des  trois 
grands  peuples  de  la  Germanie,  qui  ha- 
bitait la  partie  N.-O.  et  comprenait  les 
Gvgemiyles  Ubii, les  VangioneSy Neme- 
tes  et  Tribocci. 

IsTER  FL.  [Plin.,  Mêlai,  voy.  Danubius. 

ISTONIUM,VOy.  HiSTOmUM. 


ISTRIA,  voy.  HiSTRIA. 

IsTRiANORUM  poRTus,  Odessù,  vîUe  de  l'em- 

Sire  russe,  sur  la  mer  Noire,  chef-liea 
'un  gouvernement  enclavé  dans  celui 
de  Kherson. 

IsTRiANus  FL.,  fleuve  de  la  Sarmatie  euro- 
péenne, ai:g.  la  VisMe^  Witla,  Wekk- 
sel,  dont  le  cours,  depuis  les  monts  El^ 
patbes  jusqu'à  la  Baltique,  est  d'envi- 
ron 1000  kilom. 

ISTROPOUS,   *l9tpdicoXi;,    lorpîa    iroXic,  Bb- 

TRos,  "lorpoc,  ville  de  laMœsie  InL,  sur 
le  Danube,  ai:g.  Kostendje,  ville  du  n> 
chai.  d*Andrinople  [Maimert],  on.  mit. 
d'autres  géogr.,  PortUza,  sur  u  mer 
Noire. 

IsTROpous,  voy.  Posomuif • 

IsTURGT,  localité  de  la  Bétique,  sur  lete^ 
ritoire  dHiturgis,  est  sans  doute  dé^ 
niée  par  Pline  sous  le  nom  dlPASiniGi 

.  TRiciffHALE  :  était  située  dans  le  voiâ- 
nage  d'AnmgarlaVUia. 

IsuRiuH  [Ant.  It.],  lociipur*  [Ptol.]»  Isim- 
6ANTDM,  ville  des  Brigantes,  dans  bi 
Bretagne  Romaine,  am.  AMbonftgk, 
bourg  d'Angleterre  (Suffolkshire). 

Itaua,  désignée  dans  la  langue  poétique 
sous  les  noms  d'iTALA  Tillus,  d'Auso* 
NU  [Virg.J,  d'HESPERu  et  d'OELsomu 
[Vir^.],  V Italie,  royaume  de  l'Europe 
méridionale,  peuplé  par  trois  races 
primitives  :  les  Japyges,  les  Étrusques 
et  les  Italiotes;  ceux-ci  se  divisant  en 
deux  branches.  Tune  se  rattachant  à 
l'idiome  latin,  l'autre  au  dialecte  des 
Ombriens,  des  Marses,  des  Volsques  et 
des  Samnites.  (Voy.  l'admirable  expo- 
sition de  VUtsUrire  romaine  de  Momm- 
sen.) 

Itauca  [Css.,  a.  Gell.],lTaXu(iQ  [Appian.], 
voy.  CoLONiA  Itaucensis. 

Itancjm  PROM.  [Plin.],  promontoire  de  l'Ile 
de  Crète,  auj.  Capo  Xacro. 

Itarous  FL.,  voy.  Atagis. 

Itoaca  INS.  [Plin.,  Ovid.],  nàm^  [Hom., 
Ptol.J,  lie  de  la  mer  Ionienne,  auj. 
TheaM,  à  la  Grèce;  formait  le  royaume 
d'Ulysse. 

Ithacesle  INS.  [Plin.],  groupe  d'îles  de  U 
mer  Tyrrhénienne,  parmi  lesquelles 
était  1  île  d'Ogygie ,  séjour  de  la  nym- 
phe Calypso. 

Ithome,  'l^tf.v)  [Hom.,  StrabJ,  ville  de 
Thessalie  (Hcstiseotide),  auj .  Fanari,  dans 
le  pach.  ci'Ieni-Scheher. 

Ithome  mons,  Ift^pm  [Thuc,  Strab.] ,  mon* 


669 


ITHORIÂ.  —  IXARIUM. 


670 


tagne  et  forteresse  de  Messénie^  dont 
la  prise  parles  Lacédémoniens^  après 
un  loDg  siège,  termina   la  première 

Serre  de  Messénie:  ajog.  Monte  Vw- 
¥>  [Leike]^  00  Vukarù>  [Kruse]. 

hB0Ru,1liipia  [Polyb.]^  point  fortifié  de 
TiEtolie  :  auj.^  sqIt.  Poaqueyille,  Dd- 
rtfxa,  près  de  Missolonghi. 

lim,  EocwA  [Gesta  Dagob.],  Ezan,  com- 
mune de  l'Ile-de-France  (Seine-et- 
Oise). 

InDSPORTDs^  Toy.  Icaus. 

bvDMLAMURAinjif^  iirt,  bourg  napolitain 
de  la  Terra  di  Lavoro. 

hm,  YEdm.  il.  d'Angleterre;  tombe 
dans  le  Firth  of  Solway. 

im£  JEsujjMOM,  ihe  Fyrth  ofSohoay, 
{Bmm-Wath),  golfe  qui  sépare  l'An- 
rieterre  de  l'Écoâe,  du  côté  de  la  mer 
(Tlriande. 

hunsAy  Tdrissa  [It.  Ant.],  Ito^^cm  [Ptol.|, 
îOle  de  la  Tarracon.,  sur  la  ronte  de 
Pimpdnne  à  Bordeaux^  aijg.  Ituren, 
bourg  de  Na?arre. 

hmmyÉkmy,  commune  de  Fr.  (Calva- 
dos). 

Ibrivj  localité  du  grand-duché  de  Nas- 

IM(!). 


M.  Temanx  cite  i  Mynikê.  Reite  naehJenuakm 
mnd  dem  Lamd  Canaan.  Itxi tdo,  1730,  in-S".  Nom 
ne  tfouTonâ  ce  voyage  cité  par  aucun  autre  bU>lio- 
graphe. 

IvARUs,  ScUzach,  riv.  du  cercle  de  Salz- 
burg  (Autriche). 

IvERNis^  *lou<pvtc,  Tille  d'Irlande,  auj.  Bo- 
nagher,  sur  le  Shannon . 

Iybbskoj,  couvent  de  Moscou. 

M.  Ternaux  dtei  Us  Heureit  en  êtavon.  iTerakol 
Monastl,  166S.  Nous  mauqoont  det  élémentiné- 
eeMairet  au  contrftie  «le  cette  aaaertloa,  que  coo- 
flnne  cependant  fiachmeister  {jBsêoi  «ur  ia  ML  de 
Si-Piter$b.  p.  iOft). 

IvnoTuii^  YvETOTUM [Rob.Gag^uin],  YveM, 
ville  de  Fr.  (Seme-Inférieure)  :  anc. 
chef-lieu  d'une  petite  principauté,  dont 
le  seinieur  prenait  le  titre  de  roi  ;  ce 
titre  fut  reconnu  par  Louis  XI,  Fran- 
çois I*"*  et  Henri  H. 

M.  Gotion,  dans  son  second  Totnme,  donne  1782 
conune  date  de  riniroductioo  delà  typographie  dans 
cette  TiUe. 

Iyonis,  Yyonis  Eoclesu,  St-YveSy  bourg  et 
port  d'Angleterre,  dans  le  comté  de 
Comwall. 

Un  Journal,  the  St.  ivee*  Mereurjf,  j  Ait  pobUé. 
en  1720  [Cotton*ê  SuppUm,}. 

IXARTOM,    ISAURCM    (?),  fiMOT,     IXOT,    TillC 

d  Espagne  (intend,  de  Saragosse). 

Voy.  pour  IMmprimerie  SouA. 


Jacca,  'Un**  [Ptol.],  Jaca,  Jaaa,  ville 
d'Espagne,  aans  l'inlend.  de  Huesca 
(Aragon). 

Jaccetami  [Pliii.],1wuniT<»(it  (Plol-,  Strab.], 
peuple  de  la  Tarraconaise,  dont  Jacca 
était  la  ville  principale. 

iiCEi  Castri'h,  louche,  pet.  fille  de  Bel- 
gique [Graësse]. 

Jadeba  [PIId-,  Mêla,  Tab.  Peut.],  'liîi?» 

tPtol.j,  Gazara  Ci?itas,  Jadeh  [Plin., 
.ucan.],  Jadha  (au  xiv  b.),  Jadre  |Chr. 
B.  Dion.],  TÎIle  de  la  Liburnie,  auj. 
Zora,  capit.  du  roy.  de  Dalmatie,  avec 
un  porL  sur  l'Adriatique  (Autriche). 

tioas  crofODs  devoir  ■ttrJboer  h  nae  iraprimeric 
«UbliekZin  un  litre  que  nous  Iroutani  cité  par 
H«Tni«I  qui  Bgan  lu  oui.  Floncel  «nu  la  ruhri- 
mt  DtUmatttBO  i  Baçioni  Vr  le  çualt  il  dlmostra 
ùï  temtrilà  e  bigiauiila  lUU'  armi  vtnele  nmiro 
gtl  fteaeckl.  Snnpuo  Lu  Dolmuagba  per  Aulonlo 


La  limlllc  BMUn,  dont  le  chet  >'appel*lt  A 


JfHA,  tsscH,  voy.  Flavuiu  Auroitamm. 
Jaoodina,  Jagodna,   pet.  ville  de  Servie, 

sur  la  Horawa. 
Jaitza,   Jayeza    [Cell.],    Jale»,  Jaycza, 

bourg  de  Bosnie,  sur  la  Verbas. 
Jalafl.  [Tab.  Peut.),  la  JUoJca,  afO.  du 

Pô. 
Jaha,  Jamagond,  pet.  ville  du  gouv.  de 

Saint-Pétersbourg,  près  deNarwa. 
lAMSA,  Jahso  [Plin.,  Hela],  lafiw  [Ptol.], 


ville  de  file  de  Hinorque,  sur  l 
occid.,  auj.  CiMdella.  Chidadda. 

jAMPBoniNA  [Liv.],  Aleiandrotous, 
de  Tbrace,  chef-lieu  de  la  piov 
dica,  près  de  la  Horawa,  auj.  l 
ou  Vrania  [Leske],  dans  la  Ri 
lie. 

Janina,  Cassiope  (7),  Jamna,  Yama, 
de  la  Turquie  d'Europe,  chef-li< 
pach.,  en  Albanie. 

L'Imprimerie  n'y  tit  éUbUe  qiM  depub  IM 
de*  preialen  llim  ni  le  lliipot|iiain^p' 
Hecaelt  des  proiierbei  txtpulairet  de  CÉri 
P.  Aravantlmn.  Impr.  de  Dodone,  1  I*niaa  | 
doiûvri:)  la-R°,  ItU,  uiu  noin  d'impriniei 
lei  formalité!  contre  la  contreriçan  y  aonl  a 
néei  :  &iiV!yiàfi\iBi  f|  iriip«Tvirii>«i(. 

Janoba,  voy.  Geneva. 

Janua  LiGUBUH,  voy.  Gesca. 

J APODES, 'Icbroiic  [Strab.j,  Jafypes  | 
Cie-,  Virg.],  li^vîi!  [Ptol.],  peu| 
rillyrie,  au  Nord  de  laDalmatie^ 
pait  partie  de  la  Liburnie,  au  pu 
Alpes  Juliennes;  son  territoire 
aujourd'hui  compris  dans  la  Ci 
jusque  vers  Ftume  et  Zetig. 

Japoddm  Vallis,  OEw  Caplt  [Stu 
Engadine,  Innthal,  vallée  au  ( 
des  Grisons,  en  Suisse. 

Japygu  [Plin..  Vii^.,  It.  Ant.),  1 
[Herod.,  Strab.],  province  delaC 
Grèce,  appelée  depuis  Hessapu 
TC^ii  |Poljb..  Strab.],  MumiR» (Si 
et  enfin  Calabru,  KiùaCpfa   [Si 


673 


JAPYGIUM  PROM.  —  JENECOPIA. 


674 


formait  la  partie  Sud-Est  de  l'Italie, 
c'est-à-dire  la  Péninsule  Messapienneou 
(^abraise;  elle  fut  primitivement  oc- 
cupée par  les  Japyges,  Tune  des  trois 
races-mères  de  Vltidie,  dont  l'idiome, 
dit  tf.  Mommsen,  semble  remonter 
vers  la  source  indo-germanique. 

JiPïGini    PROM.     IPlin.],     laituy  a    ôxpa 
Strab.,   Ptol.],  Sallentinum  IMela],  i 
iiXrctvwv  «xMt,    aui.  Capo  ai   lÀûca, 
pointe  S.  de  la  Calabre. 

Jargolium,  Gergeau,  Jwrgeau,  bourg  de 
Fr.  (Loiret). 

j^RNiAcuM,  Jomac,  ville  de  Fr.  (Charente); 
bataille  en  i  569. 

Jaiomirium,  Jâromiersa,  Jaromierz,  Jaro- 
mira,  ville  de  Bohème  (cercle  de  Kôni- 

gingrâtz). 

Jasi  [Plin.],  JAssn,  peuple  de  la  Dacie, 
habitait  les  bords  de  la  Moldau ,  et 
partie  de  la  Valachie. 

Jasms,  voy.  Aspis. 

jASSim,    Jassiorum    Dacorum  fluNICU>IUM 

Ilnscr.l,  Jassy,  Jasch,  chef-lieu  de  la 
loldavie,  et  auj.  capitale  des  Princi- 
pautés Danubiennes. 

Void  ce  que  nous  trouTons  dans  la  Bibliolh,  Ri- 
fMtft  (n,  p.  SM)  :  «  SImeon,  natione  Grœeus^  ex 
anaodho  areMepiMCopus  ThessaUmieeniis...  LU 
knmée  taeerdotio  ad  numaehum  quemdam;  qui 
am  operWui  hactenus  reeensU  aliisque  prodiit 
mtee  Jataii,  in  Moldavia,  168S.  »  Ce  livre  de 
rSvcbeTtooe  SiméoD  fat  imprimé  par  Jean  Molibdos, 
ntjf  d'Hérad^^  aux  frais  et  par  les  ordres  de  Jean 
Docas ,  «oyewode  de  Moldavie  ;  il  forme  un  vol. 
ia-M.  de  pins  de  400  p.  contenant  le  Iltpi  xoû  OeCou 

«»û  daatres  outrages  de  rarchevèane  Siméon,  et 
ée  phn  ooelqnes  traités  de  Marcus  Eagenicos,  mé- 
tropolitain tfEphèse. 
Ko  1007,  nous  trouTons  au  cataU  Libri  de  1861 
[f  IkOO)  un  livre,  que  le  rédacteur  qualifie  de 
tOiuof  the  rarest  books  in  existence»  :  Joannis 
Math,  Caryophylli  Bnehiriâion  diffieultaiutn  et 
KlutUmum,  grœee.  Valachie  (Jassy),  1607,  in-^". 
Ce  livre  est  écrit  par  un  auteur  qui,  suspecté  de 
pencher  Ytrs  le  calvinisme,  (Ut  condamné  par  le 
pitriucbe  de  Consuntinople.  Ceci  doit  être  une 
réiaqirestion,  car  plusieurs  ouvrages  de  Tauteur, 
diéspar  les  bibliographes,  sont  publiés  de  1626  à 

Eh  1701  :  MethoduM  etratio  (korgii  Trapezuntii^ 
ta  enam  reperiri  postint  anni  tottut  festa,  quœ 
tdtmmiiirinScete$ia  Grœcomm,  Editus  porro  est 
Ebcr  a.  1701,  in  urbe  Jassium,  Valachiae  principatu, 
iiH«*.  [Cûtal.  de  ta  Bibt.  du  Boy,  Paris,  17S9,  in-fol. 
lr*Fart,p.212,n*108.) 

Jathwa,  Jadrensis  regio,  Jederen,  district 
de  Norvège. 

JiUNUM,  voy.  MfiLDi. 

JaircsIi..  [Jornand.]^  riv.  de  la  Mœsie 
Inf., auj.  rcWzuma;  se  jette  dans  le  Da- 
nube à  Nicopoli. 

imi,  voy.  Genua. 

oicnoRii.  SB  aiooB. 


Jauravia,  Jauravidm,  lAvoRroM^  Jouer,  ville 
delà  Silésie  prussienne  (cercle  de  Rei- 
chenbach). 

M.  Ternaux  cite:  MiehaelUy  Myrrenberg  und 
tFeihrauch  HUgel.  Jauer,  1718,  in-12.  Struvius  ne  . 
Ihit  pas  mention  de  cette  localité,  et  M.  Cotton  dit 
qu^elle  posséda  une  imprimerie  dès  Pannée  1066  ; 
nous  manquons  de  moyens  de  contrôle* 

Jauriensis,  Jayariensis  Ck)MiTATUs,  CormUU 
de  Baab,  en  Hongrie. 

Jaurinum  [Luen.]^JAVARiNUM[CluY.]y  Gfyôr- 
hen  (sur  les  livres  hongrois)^  voy.  Ara- 
boni  a. 

Nous  trouvons,  dans  le  catal.  de  la  bibliothèque 
de  Pobservatoire  de  Poulkova,  une  dite  d'impres- 
sion antérieure  à  celle  que  nous  avons  citée,  voici 
un  livre  indiqué  à  la  p.  2S0  :  CaspariM  Bartkolini 
Aêtrotogia,  Raab,  1611,  in-8*.  Mous  trouvons  dans 
Bauer  plusieurs  ouvrages  de  ce  savant  médecin, 
mais  celui-ci  n*est  ci  té  que  dans  ce  catalogue  et  sans 
aucune  note  explicative.  Németh  {Typogr,  Hunga- 
riœ,  p.  86)  ne  fait  remonter  la  typographie  à  Raab 
qu'à  1727:  Joseph-Antoine  Streibig  de  Wildberg 
vint  en  Hongrie  et  s'établit  k  GBdenburg  en  1726  ; 
l'année  suivante,  à  la  requête  du  comte  Phn.  Ludw. 
de  Sinzendorf,  il  transporta  son  établissement .  À 
Raab,  «  ubi  an.  17S1»  die  secunda  Januarii  accepit 
privUegium  pro  se  et  successoribus,  calendarium 
titularead  lOsubseq.  annos  imprimendi».  Le  pre- 
mier livre  imprimé  par  Streibig  que  cite  Németh  est 
daté  de  1728. 

Javennum/ Gtavem),  pet.  ville  d'Italie  (prov. 
de  Susa). 

Jazyges  [Plin.,  Tac.]^  peuples  de  la  Sar- 
matie  Européenne^  habitant  les  bords 
du  Tanais  et  du  Palus-Méotide  ;  re- 
foulés par  les  Gotbs  au  iv«  siècle^  ils 
s'avancèrent  au  Sud  et  se  divisèrent  en 
Jazyges  Metanast^e^  'I^^uft;  et  MtTava- 
<rrai  [Ptol.],  qui  vinrent  occuper  un  dis- 
trict de  la  Hongrie  entre  le  Raab  et  le 
Danube,  appelé  encore  auj.  Jazygiè; 
les  autres^  Jazyges  Basiia  et  ILbot^  se 
fixèrent  sur  les  bords  de  la  mer  Noire^ 
près  des  embouchures  du  Danube. 

Jecora,  Jecker,  riv.  de  la  prov.  de  Liège, 
aCQ.  do  la  Meuse. 

Jedburgum,  Jedburgh,  ville  d'Ecosse  (Rox- 
burgshire).  qui  possède  les  ruines  ma- 

fninques  d'une  anc.  abbaye  de  Béné- 
ictins. 

Jelgava,  voy.  Mitavia. 

Jeua,  Jelleja,  localité  de  la  Gaule  Gispa- 
dane,  auj.  Stradelîa,  bourg  près  Pavie. 

JeNA,  voy.   ÀTHENiE  AD  SaLAM. 

Nous  aurions  dû  citer  les  éditions  des  cravres  de 
Luther,  imprimées  à  Jéna,  k  partir  de  1556,  par 
Christ.  Rhodius  et^  hériUers,  ainsi  qu'une  pièce 
fort  rare  :  G,  Postelli  epistola  ad  C,  Schvoenekfei' 
dium^  cum  prœfatione  M,  Matthei  Flacci  Itlyrici, 
Jenz,  Christ.  Rhodius,  1556,  pet.  in-So  de  7  tt. 

Jenecopia  [Zeiler] ,  Jamkôpinq,  Junhôping, 
ville  de  Suède  [SmalandJ. 

Après  la  mort  de  Jobannes  Kankel,  Pimprimeor 

1% 


675 


JENUA.  —  lOYlNlI  VILLA. 


676 


de  Wisinnoé  (voy. VismoiA  Iiis.)»  arrivée  en  1087, 
lecomteÉric  Dahlberg,  sénateur,  grand  maréchal 
et  gouremear  de  la  pror.  de  Jankdping,  donna 
Tordre  au  fils  du  défunt,  pasteur  de  Weckelsâng,  de 
prendre  les  mesures  nécessaires  pour  le  transfert  à 
JunkOping  du  matériel  typographique  <ini  deTenait 
sa  propriété.  Ce  pasteur  se  conforma  aux  instruc- 
tions émanant  dhme  autorité  supérieure,  et  mit  à 
la  tête  de  l'officine  paternelle  un  ouTrier  du  pays, 
Petrus  Hultman,  qui  devint  le  premier  typographe 
de  Junkdping;  cet  imprimeur,  qui  avait  appris  son 
art  à  LinkOping,  mourut  en  1708. 

Daniel  Waid,  fils  de  Jean  Wald,  rimprimcur  de 
TAcadémie  d'AbO,  neveu  de  Pierre  WaU,  l'hitroduc- 
te ur  de  la  typonaphie  dans  cette  ville,  prit  la  suite 
des  afbires  oe  nerre  Hultman,  mais  il  mourut  de  la 
peste  en  1711;  Israël  Falck  lui  succéda  en  171S. 
(Alnander,  Tffifogr.inSueeUL) 

Jenua^  voy.  Geneva. 

Jenvilla  Palatiuh  [Charta  Ludov.  Jun^  a. 
Ii41j,  Janvilk,  anc.  villa  royale^  auj. 
village  d'Eure-ct-  Loir. 

Jereslavu,  Jaroshw,  Jeroslow,  chef-lieu 
du  gouvern.  du  même  nom^  sur  le 
Volga  (Russie). 

IeRNE^  voy.  HlBERMU. 

Jesium,  voy.  iEsis. 

Jesmtsium,  Jesniis,  Jessenitz,  bourg  de  Bo- 
hème^prèsde  Prague  (voy.lEssNiTZiuM). 

Les  Juifs,  obligés  de  quitter  Prague,  établirent 
dans  ce  bourg  une  imprimerie  k  la  fin  du  xvn*  siè- 
cle ;  le  cataL  Oppenheim  relate  des  volumes  exécutés 
li  de  1702  à  1721.  M.  Cotton  cite  un  traité  de 
Moïse  Maimonides  imprimé  en  1702  k  la  souscription 
de  Jesnitz  ;  une  édition  de  la  Bible  de  Buxtorf,  avec 
les  Commentaria  RabMnorum  et  le  Commentarius 
McaortUeus^  y  furent  publiées  en  5502  (1742)  in-fol. 

Jessena  [Zeiler],  Jessen,  ville  de  Prusse 
(rég.  de  Merseburg). 

JoACDiMicA  Valus  [Zeiler]^  Joachimsthal, 
pet.  ville  de  Prusse  (rég.  de  Potsdam). 

JoANNis  Georgu  oppidum^  Johonn-Georgen- 
stadt,  pet.  ville  de  Saxe,  dans  l'Erzge- 
birge,  fondée  en  1654^  par  l'électeur 
de  Saxe;  auprès  de  cette  localité  est 
un  établissement  d*eaux  minérales, 
connu  sous  le  nom  de  Jobann-Georg- 
Bad. 

JoANNis  Pons,  Uidvegh,  Hiàvegh-Varos, 
bourg  de  Hongrie  (comit.  de  Schy- 
megn). 

JOANVILLA,  voy.  JOVINU  YiLLA. 

JoBn  \iLLA,  svper  Mosam,  Jopila  villa  pu* 
blica,  JoBYiLA  rCharta  Pippini];,  anc« 
résidence  des  Héristal,  auj.  Jupil,  sur 
la  Meuse,  village  de  Belgique  (prov.  de 
Liège). 

JocosA,  Joc\jm)x\AJsUSyFreudenthal,Brun' 
thcU,  pet.\illede  laSilésie  Autrichienne 
(cercle  deTroppau). 

JocuNDiAcuM  [Greg.  Tur.],  anc*  domaine 
dépendant  de  la  cathédrale  de  Tours, 


auj.  Joué,  commune  d'Indre-et-Loire. 

JocuNDiAcuM  Palatium  [Ludov.  Pii  Viti], 
Jogentiacum,  Jogennacum  in  TerrUono 
Lemovico,  Jocundiacum  super  Vinzermam, 
Joquegny  [Anc.  Ghron.],  aoc.  lésîdeoce 
Carlov.,  que  D.  Germain  ttoïi  étic 
Jouac,  commune  duBerry  (Indre);  miis 
qui  doit  plutôt,  à  cause  des  mots  açkt 
Vinzennam,  être  traduit  par  Joukud, 
village  du  Limousin,  sur  la  Vienne 
(Haute-Vienne). 

JODRUM,  JOTRUM,  J0VARA,J0VIS  ÀRA,  JoiKT- 

.  re,  ville  de  Fr.  (Seine-et-Marne)  ;  anc. 
abbaye  de  filles  Bénédictines;  concile 
en  1130. 

JoGALiA,  YoughaU,  ville  d'Irlande  (comté 
de  Cork). 

JoiNA,  la  Jugne  [Frédég.],  la  Juisne,  pet 
rivière  de  France,  am.  de  l'Essonne. 

JojA,  Gùjja,  pet.  ville  du  NqK>litain  (Terrt 
di  Bari). 

JoNosu,  ViUa  LoysQy  pet.  ville  duroy.  de 
Valence  (Espagne). 

JopujL,voy.  JoBuVnjLA. 

JoppA,  JoppE,  Zaphas  [Greg.  Tur.],Jî^ff, 
ville  et  seul  port  de  la  Judée,  sur  la 
Méditerranée,  dans  l'Eyalet  de  S.  lean 
d'Acre. 

JoRjJAcuM  fSteiner],  Imts,  bourg  de 
Suisse,  dans  le  Livinerthal  (canton  du 
Tessin). 

JOSSEUNA,    CiVITAS  JOSSELINENSIS,    JOSS^in, 

ville  de  Fr.  (Morbihan). 

JoYALiA,  JovALULif,  IvoLiiiM,  localité  de 
la  PannonieInfér.,auj.  Valpo,  Waipo, 
chef-lieu    du  cercle  du  même    nom 

(Esclavonie). 

JovAvus,  IvARo  [Tab.  Peut.],  le  Salzadi, 
riv.  qui  se  jette  dans  Tlnn,  près  de 
Salzburg. 

JovuccM  [It.  Ant.,  Tab.  Peut.],  Jaufen- 
bnrg,  suiv.  Muchar,  bourg  d'Autriche, 
ou  Geyersberg,  suiv.  Mannert  (Land  ob 
derEns). 

JOVINUCUM,   JOYIGiNIACUM,  JoiGNIACUM,  JoiK- 

GNY,  Joigny,  ville  de  Fr.  (Yonne). 

JOVLNH  Vu.LA,  JOVIS  Vn.LA,  JoiNGNIVlLLA,  lux- 

cmLLA  [Chart.],  Joinvilla  [Du  Gange], 
JoirnUUy  ville  de  Fr.  (Haute-Marne), 
anc.  chef-lieu  du  Vallage,  baronme 
dont  fut  titulaire,  auxm*  siècle,  Jean, 
sire  de  Joinville,  dont  la  maison  tirait 
son  origine  des  comtes  de  Joigny. 

L*imprimerie  remonte  en  cette  Tille  à  l'année  1720 
fenviron;  le  duc  d'Orléans,  régent,  fit  venir  à  cette 
époque  de  Lille,  oli  il  éuit  né  flob  U  exerçait,  Jean* 


6T7 


JOVIS  ARA.  —  JULIOBRIGA. 


678 


Biptiste   MoBooyer,  qui  imprima  particoUèrement 
pour  les  fines  de  Vassy  et  de  St-Dizier  ;  rétablisse- 
ment de  Monnoyer  fut  sopprimé,  en  droit,  par  l'ar- 
rêt du  conseil  du  SI  mars  1730,   mais  en  fait,  cet 
vtti  n'ayant  point  été  rigoureusement   exécuté, 
MooDoyer  continua  à  exercer,  et  son  gendre,  Jean- 
Bq»t.  de  Gaulle,  loi  succéda.  Le  rapport  fait  à  M.  de 
Sartines  en  17M  mentionne  ces  deux  imprimeurs. 
Degaolle  on  de  Gaulle  exerçait  encore  k  la  fin  du 
tiède,  et  le  cataL  de  lliist.  de  France  de  la  Biblioth. 
iop.  signale  plusieurs  impressions  signées  par  lui  à 
lypoqœ  de  la  réfolution. 

lOVIS  ARA^  YOy.  JODRUM. 

Jons  Fanum,  voy.  Geofanum . 

Jovis MoNs  [AnD .  Lauriss.,  Ann.  ESnhard.] , 
Sraoros  Penninijs  [Pertz],  le  Grand-St- 
Bernard,  montagne  des  Alpes  Penni- 
nés. 

JOTIS  VlLLA^  voy.  JOVINH  ViLLA. 

ioviuM^  JucA,  Joux,  fort  de  Fr.  (lura). 

JoTAccM^  Jouy:  plusieurs  communes  de 
France  portent  ce  nom. 

JOTOSA^  Yoy.  Gaudiosa. 

JcAM  DB  LA  PENA  (San)  ,  monastère  d'Ara* 
gon. 

Mendez  (UMta  de  lot  Ciudades  y  Lugares  que 
kn  taMo  o  tienen  imprenta)  cite  ce  courent 
conoe  ayant  possédé  un  établissement  typogra* 
yhiqjue,  sans  dire  ft  quelle  époque  ni  quels  forent 
Kspradniti. 

JuBERG  [Ann.  Lanriss.],  Iubukg,  auj.  Iburg, 
bourg  du  Hanovre  (rég.  d'Osnabruck). 

JuDECA,  Giwkcay  île  des  Lagunes  de  Ve- 
nise. 

JCDENBURGUM/VOy.  IdUNUII. 

Imxu,  hàdeSy  commune  près  Thionville 

(Moselle). 

JDE5NA  [Tab.  Peut.],  localité  de  la  Nori- 
qae^  suiy.  Cluv.  et  Reichard  ;  est  auj. 
imasieifiy  bourg  de  Carintbie. 

Jcfiuos ,  IvERNis ,  ville  d'Irlande^  auj., 
saiv.  Gamden.  DunAerron^  et  suiv.  d'An- 
Tille,  C<uhely  aans  le  Munster. 

JuERNus,  Senus,  fl.  de  l'Irlande  occident., 
aaj.  le  Stomon. 

JuficuM ,  Jli>hicuh  ,  Sasso/inroto,  bourg 
d'Italie  (délég.  d'Urbino). 

JcGo»  Jvgon^  bourg  de  Fr.  (Gôtes-du- 
Nord). 

JcBONEs,  voy»  Ubh. 

JcimAcuii>  voy.  JovroiAculi. 

iuuA  [Baudrand]>  Gfyv/a,  bour^  de  Hon* 
grie^  sur  le  Schwarzen-Kôros. 

luui  AUGCSTA  BaRCINO,  VOy.  B.V11CIN0. 

iuuA  CoNcoRDU^  voy.  Nertobriga. 
icUA  Illergavonu,  voy.  Dertosa. 
JcuA  JozA,  louXU  *lo^a  [Strab.],    Juua 


Traducta,  ville  de  la  Bétique.  auj.  Ta- 
rifa,  ville  d'Andalousie^  sur  le  détroit 
de  Gibraltar. 

Juua  Libyca,  'louXi*  .Viôuxa  [IHol.],  ville 
des  Cerretani^  dans  la  Tarraconaise, 
auj.  Puigcerda,  Puycerda,  ville  de  Cata- 
logne; ou,  suiv.  Reichard,  L/tvto, 
bourg  du  Nord  de  la  même  province. 

luuA  Myrtilis  [Plin.1,  Mirtylis  IMela], 
'Icux(a  MuoTiXiç  [Ptoi.l,  ville  de  Lusita- 
nie,  aui.  Mertola,  ville  du  Portugal,  sur 
la  Guadiana  (Aientejo). 

IuLiA  Opta,  ville  de  la  Tarraconaise,  auj« 
Huete,  dans  la  Nouvelle-Gastille. 

JuLiA  Restitdta,  voy.  Segida. 

JuuaRomulensis,  voy.  Golonïa  Romulea. 

Juua  Scarabantia,  voy.  ScARABAirra. 

Juua  Traducta,  voy.  Juua  Joza. 

JuuACRNsis  DucATus  ^  Duché  de  Juliers  y 
Hrzth»  Jûlicky  district  de  la  Prusse  rhé- 
nane (rég.  d'Aix-la-Chapelle). 

JuuAcuM  {Ant.  It.,  Tab.  Peut.l,  Juliers, 
Jûlich,  chef-lieu  du  duché  de  ce 
nom. 

JuuNUM.  Wollin,  ville  de  Prusse^  dans 
l'ile  au  même  nom. 

JuuoBONA,  voy.  Flaviana  Castra. 

JuuoBONA  [It.  Ant.,  Tab.  Peut.],  ^ouXioSova 
IPtol.],  ville  des  Calètes,  dans  la  Gaule 
Belgique,  auj.  Lillebonne,  bourg  de 
Normandie  (Seine-Inférieure)  ;  conciles 
en  1066  et  1080. 

JuuoBRiGA  [Plin.],  'louXioêpi^ya  [PloL],  Lu- 
GRUNiuM,  LucRONiuM  [Marlana],  ïjogrono, 
ville  d'Espagne,  sur  l'Èbre  (prov.  de 
Burgos);  quelques  géographes  ont 
donné  une  autre  situation  à  la  Juuobri- 
GAde  Pline;  Cell.  traduit  par  Fuente  di 
Ivero,  d'autres  par  Aguilar  delCampo. 

Les  bibliographes  ne  Tont  remonter  rimprimerie 
dans  la  ville  de  Logrofio  (m*à  Tannée  1507,  et 
M.  Ternaux  dit  même  n'avoir  pu  trouver  à  cette 
date  le  livre  qn*ont  vouln  désigner  Falkenstein, 
Cotton,  etc.;  le  beau  travail  de  MM.  Z.  del  Valle  et 
S.  Rayon  sur  la  bibliographie  espagnole  nous  per- 
met d'assigner  une  date  antérieure  à  la  typographie 
de  cette  ville. 

Sacerdotalis  instructio  circa  misêam,  édita  a 
reuerendo  artiutn  ac  sacre  théologie  profesêore 
magistro  Roderico  de  Sancta  Ella,  Lege  féliciter, 
A  la  fin  :  Impressum  in  oppido  Lugruniiy'indiutria 
et  expensis  mcujiatri  Amaldi  guiltermo  de  Broca- 
rio^  Anno  a  natiuitate  xpi  Millesimo  ccccc  terdo, 
die  vigesima  prima  mensit  martii,  in-A**,  à  long, 
lig.,  sans  ch.  ni  réel,  avec  sign.  A-Il.  Sur  le  frontis- 
pice deux  sravures  sur  bois,  et  au  v"  la  table.  A  la 
fin,  après  la  permission  d'imprimer,  vient  un  petit 
traité  de  Franc,  de  Mendota,  archidiacre  de  Séville, 
à  Roderic  de  Sancta  Ella,  daté  de  Séville,  ikW. 

'Nous  avons  déjà  vu  ce  célèbre  imprimeur  à  Alcala 
de  Hénarès  ;  nous  le  retrouverons  àPampeluna» 


679 


JULIOBURGUM.  —  JUSTINOPOUS. 


680 


Voici  an  autre  volume  sorti  de  ses  presses  à  cette 
même  date  :  Spéculum  sapientiœ  B.  CirilU  alias 
Quadnpartitus  apologetieus  voeatus  est»  A  la  fin  t 

IMPBESSUM  LDCBORII   PEB  ABRALDDM   GUILLELMUII 
DE  Brocario.  Anno  1503,  in-8«. 

Le  volume  à  la  date  de  1507  qu*ont  sans  doute 
voulu  désigner  les  bibliographes  précités,  est  celui- 
ci  :  Tratado  muy  util  y  tnuy  provechoso  contra 
toda  pestileneia  y  ayre  corrupto,  feeho  por  Poresy 
Ueenciado  en  meaicina,  A  la  fin  :  Pue  aeabado  de 
Imprimir  aflo  de  Mil  y  quinientos  y  siete  en  la 
muy  Noble  Cibdad  de  Logrono  por  Maestre  A^nao 
GuiUen  de  Brœar,  a  Honra  p  Loor  de  la  Virgen 
immaeulada  Santa  Maria,  j  del  Bienaventurado 
SeAor  Sont  BoquA,  defensor  de  la  pestileneia^  et 
cual  a  nuestras  petieiones  quiera  ser  buen  Aboga- 
do,  Lausdeo.  In-4<»del8  ff. 

Nous  pourrions  citer  un  très-grand  nombre  de 
beaux  livres  exécutés  k  Logrofio  par  Amauld  Guil- 
Icn  de  Brocar  ;  nous  nous  bornerons  k  mentionner 
la  CronieadelSerenissimo  Bey  Don  Juan  el  secundo 
de  Perex  de  Guxroan,  dont  un  splendide  exempl.  sur 
vélin  est  décrit  par  Van-Praét  comme  propriété  de 
la  Bibl.  impériale  de  Paris,  et  un  autre  incomplet  a 
figuré  dans  le  second  caiaL  de  Salva  (n**  8706),  oli  il 
est  annoncé  comme  unique. 

JuuoBURGUM^  Juliusherg,  pet.  Tille  de 
Prusse  (rég.  de  Breslau). 

luLioDUNUM>  LosDUNUM^  Loudun,  Tille  de 
Fr.  (Vienne);  concile  en  1109;  patrie 
d^Uroain  Grandier^  brûlé  pour  aToir 
ensorcelé  un  couTent  d'Ursulines. 

C'est  de  la  réunion  de  la  célèbre  assemblée  des 
délégués  du  protestantisme  à  Loudun  en  1020,  que 
date  rintroduction  de  rimprimerie  dans  cette  ville  ; 
très-probablement  rétablissement  ne  subsista  que 
pendant  la  durée  de  cette  conférence,  car  il  faut  aller 
jusqu'à  la  fin  du  siècle  pour  retrouver  trace  d'impri- 
merie A  Loudun. 

Lettre  envoyée  au  Boy  par  le»  députés  des  égli- 
ses réformée»  de  France  et  souveraineté  de 
Béarny  assemblés  par  sa  permission  en  la  ville  de 
Loudun  {\Q  Janvier);  avec  la  harangue  prononcée 
an  Roy,  par  les  députés  de  ladite  assemblée 
{25  Janvier),  Loudun ,  de  rimprimerie  de  La  Barre, 
1020,  in-8«.  Cette  pièce  est  A  la  Biblioth.  tmpér. 
(CaU  de  rhist.dc  France,!,  p.  500). 

En  1091,  M.  Cotion,  sans  désignation  de  livre, 
signale  Tcxistence  d'une  imprimerie  A  Loudun  :  nous 
trouvons  effectivement  A  cette  date  (Catal.  de  So- 
leinne,  III,  no  S970)  :  Les  Amours  de  Colas,  comé- 
die loudunoise,  en  beau  langage  (en  cinq  actes  et 
en  vers),  par  Saint-Long.  Loudun,  G.  Cbacbereau, 
1091»  in-80  de2ff.  etSO  p.  M.  Gustave  Bruneta 
donné  de  cette  rareté  une  réimpression  tirée  à  petit 
nombre.  Cette  pièce  fut  réimprimée  dans  la  même 
ville  en  1732  par  R.  BillaulU 

L'arrêt  du  SI  mars  17S9  supprime  l'imprimerie, 
et  cette  fois  l'arrêt  est  exécuté  dans  sa  teneur,  car  le 
rapport  fait  à  M.  de  Sartines  en  176A  ne  mentionne 
même  pas  le  nom  de  la  ville  de  Loudun. 

JuUOLAy    louXîcXa    [Ptol.],    COLONIA    JoUA 

[G.  Rav.],  colonie  romaine  du  N.  de 
l'île  de  Sardaigne^  dont  les  ruines  se 
Toient  à  Torre  Vignale,  suiv.  Mannert, 
et  suiT.  d'autres  géogr.  à  Castro  Doria. 

JlJUOMAGUS,  Yoy.  Andegava. 

JuuoMAGus  [Tab.  Peut.],  Dutlinga,  loca- 
lité duS.-O.  de  la  Germanie^  auj.  Dur 
tlingen  ou  TtUlingen,  Tille  du  Wurtem- 
berg sur  le  Danube,  ou  Phulendorfium, 
Pfullendorf,  en  Souabe. 


JuLiPA,  Zalameade  la  Serena,  bourg  d'Es- 
pagne [Graêsse]. 

JiJLiuM  Carnicum  [P.  Diac.];  Juua  Carniccm 
rit.  An  t.]  IgOXiov  Kopvwdv  [Ptol.],  Tille 
de  laNorique,  au  N.-O.  d'Aquilée: 
auj.,  suiT.  Kruse,  Quildorf,  et,  suif. 
Forbiger,  Ju/ta,  ces  deux  localités  dans 
le  gouT.  de  Laybach. 

Juijcii  Praesidium,  Toy.  Scalabis. 

Jdlius  Vicus  [Not.  Imper.],  Germenhàm, 
Tille  deBaTière,  au  confl.  de  la  Qaeidi 
et  du  Rhin. 

JuLLiAcuM,  Jully,  MUy^  Tillage  de  Fr 
(Seine-  et-Marne)  ;  collège  d'Oralo- 
riens. 

JuNCARiA  [Ant.  It.,  Tab.  Peut.,  It.  Aq. 
ApoU.I,  station  delaroutedeBarcinoà 
la  Gaule,  ai]g .  Jvnchers,  Jtmquera,  bourg    s 
de  Catalogne,  suIt.  M.  de  Laborde. 

JuNCARiA,  Jonquiéres,  bourg  de  Languedoc 
(Hérault);  conciles  892-909. 

JuNEcopiA,  Toy.  Jenecopu. 

JuNiANUH,  LuGANLif^  LuQono,  Lovis,  lOtt- 
werZf  chef-lieu  du  canton  du  Tessin 
(Suisse),  sur  le  lac  du  même  nom. 

Imprimerie  en  1766  [Falkenstein]. 

JuNONiA,  colonie  fondée  par  Caius  Grac- 
chus  sur  les  ruines  de  Carthage,  l'an 
115  av.  J.-C. 

JUiNONIS  PROM.  [MelaJ,    to   t^  '"Hpa;  ôxpuTT- 

piov  [Ptol.],  cap  Trafaigar,    a  l'O.  du 
détroit  de  Gibraltar  (Espagne). 

Jupn.iA,  voy.  JoBii  Villa. 

Jura  Mons  [Caes.],  'lopa;  [Strab.]  'Ioujmw- 
co;5po;  [Ptol.],  MoNs  JuRASsus,  U  Jwm, 
Leberberg,  chaîne  de  montagnes  qui  se 
rattache  au  réseau  alpestre. 

JuRENsis  Urbs,  St'Rambert'le-Jouy,  bourg 
deFr.  (Ain). 

JUSTINGA  (?).  ^ 

Nous  ignorons  A  quelle  localité  peut  se  rapporter 
ce  nom  latin  que  nous  trouvons  sur  quelques  livres 
du  xvie  siècle  :  Testamentum  ubiquitatis  Brenttan- 
dreanœ.à\xsûn%9,  ex  officina  Taleriana,  1585,  in-**. 
(Cal.  G.Willer,  p.8ft.) 

JusTiNiANA  Prima,  voy.  Scopi. 
JusTiNiANA  Secunda,  voy.  Ulpiandm. 
JusTiNOPOLis,  Capo  d'Istfia,  voy.  ^Egida. 

Est-ce  à  cette  vlHe  que  peut  s*appliquer  b  sous- 
cription Jdstinopoli  que  nous  trouvons  à  la  date  de 
1622  sur  un  livre  que  décrivent  Feuerlin  et  Bauer  : 
JustiJustinopoUtani  (Justini)  mystaHum  ùtiqMh 
tatis  eiusque  vera  Apocatypsis,  sive  sécréta  secre- 
torum  turco-papistica  sécréta,  contra  libeUum 
famosum,  cui  ipsa  ealumnia  titulum  prœfixit, 
sécréta  CalvinO'Turcica,  authore  quisefaUo  Tkeo- 


nrriA.  —  juviniacuh. 


682 


|[nu  [Cell.],  JuTUNDU  [ZeilerJ,  voy.  Car- 


Idtubocdh  [Zeiler],  Jutebbocil-m,  Weûm- 
ftbm$eopp.  [Struïius],  Jùterbock,  ïille 
de  Prusse  (reg.  de  Poudam). 
Llaprimcria  nMc  dmi  etnt  iflle  au  xtdi'  lit- 

<lt;(a  lolddeai  ipidiDeniqiw  die  SMitIuii  JV. 

ruMr  SrUordl,  rMortt  QuilUMiracMb,  epfHofa 

AniM  wunailHl  istrcMcl  at  tiûrglum  Caro- 

Im  Italum,  eonnitan  afnc  nMrffnim ,  lertpla. 

URtod,  l7S•,i■t*^  eti  «.PaNA  JoAiHScUlartfl 

viÉ>  MantBK  /xtretoMiudni   eam    naimidtiM 

ai  tfi  fMlt.  iDirebod,  17S1,  In-So. 

iDtiirnns  n..,  daoa  le  Picénum,  aui.  fe 
imite ,  fleoTe  qui  traverse  la  delég. 
de  Ravenae. 

JnÀTDn  [Tab.  Peut.,  Inscr.  ap,  Grut,], 
luTo  [lu  Ant.l,  JuTENSE  CAsmcH  [Not. 
lœp.l,  JuTATU  [Not.  Eccles.],  Jopu,  de- 

'eo  tnnc.  du  m*  s.),  Salebruce  (au 


XIV*  8.),  Tille  de  laNorique,  sur  lefl. 
JovAVUS,  le  Solsoch,  auj.  S(Uiburg, 
Salibowg,  cheMieu  du  cercle  de  ce 
nom,  dans  le  gouvem.  de  la  hante 
Autriche  ;  c'est  la  patrie  de  Mozart. 

■  date  dE  rinlTo- 


Tilic  ;  noui  ne  pDaioni  la  rcponer  qui  l'innée 
lïHi  D.  Jon.  HtlUnl  BuaeltàiidiMke  hUlortm, 
tooi  ileh  beioniltr  In  Beatiimi  (acAm.  loa  H 
JaAreH.nemUlcb  vondai  i  ittr  Beçfcrung  KIMç 
Benrlclu  deu  iUu  avfroat  »  Jeltlger  Xânlplu 
EllMobeUieH  tugelragen.  Silibsr^  lau,  1d-*<. 

JuvENAciA,  Jdvenaciuu,  Giovetuiizo,  peL 
port  du  Napolitain  (terra  di  Bari). 

JuvENtHAcuii  Palatium  [Charta  Lud.  pii, 
a°83'2);  est-ce  Juvisy,  commune  de  l'Ile' 
de-France  (Seine-et-Oise)  T 

JuviNiAcuH  Palatiuu,  anc.  villa  Hérovin- 
gienne;  suiv.  l'abbé  Lebçat,  Juvigrty, 
village  près  Soissons  (Aisne].  Les  deux 
dénomi  nations  précédentes  courraient 
n'aroir  qu'use  signiflcatioa  identique . 


Kahren  [T),  en  Illjrie. 

Voit  tCat,  Ubr.  rar.,  p.  087)  el  BiDer  (filU. 
If»r.  ror.  IV,  p.  109)  Indigucot  l'an  d  l'mtre  nn 
livre  pablLë  toiu  celle  robrlqDe ,  qtii  rappelle  I*  for- 
nie  allemsade  du  mot  Carbitliit:  f/oum  Tatamen- 
tum  litmunilco-U'eaiUcum;  Heaa  Tettamml  «a- 
strsHamJtiU'ChrUH.itiircliGotUebFabricium, 
tu  du  Wtiulilche  tpraclit  Hberteiut.  Uiren, 
nog,  iQ-S". 

K*iwAi,  Ohta  Kaiwai,  bourg  de  Roumé- 
lie,  voisin  de  Constantin oplc. 

A  diiertei  reprise»,  i  ConiUnllnople  comme  dam 
la  plupart  deicipiulei  ou  des  gnodei  Tillei  d'Eu- 
rope, a  l'eicepUon  de  Parla  ei  de  Londres,  kalaiCs 
furent  penttatis,  leur  maUrlel  saisi  on  di<lnUI,  et 
fla  IranapDrltrenl  d«ns  des  looliléi  rapproebées  du 
centre  de  leurs  atCsIm  leurs  tUblisseiiieiitaiypagTa- 
pbiques  ;  au  ivill*  sKcle,  ce  lut  aln^  qu'ils  Imprioit- 
real  quelques-uns   de  leurs  Urres  saiols   sous  la 
rubri^e  Kalwal;  le  plus  wden  spâdnien  décrit 
dans  ta  collectian  Oppenbeim  remoale  à  1717. 
Kala.,  voy.  Cala. 
K*U9,  voy.  Causia. 
Kalmdnda,  Kaimûm,  bourç  de  Bavière, 

sur  la  Vils  (Regenkreise). 
Kabalanska,  ville  de  Russie,  sur  la  Tun- 

gueka,  dit  M.  Cutton;   nous  croyons 

qye  ce  mot    est    une    dénomination 

lithuanienne  de  KÔnigsberg. 

La  première  éllilon  de  II  Bible  lltbainlenne  fut 

Eubliéesousce  nom  de  lieu,  en  17»,  par  Pbllipna 
riiuipa  Kanterj,  In-g*  goUi.  L'eiempl.  vendu 
II I.  cliei  Tumolïtait  daté  de  1138;  un  bel  eiempL 
de  cenre  volume  al  conservé  k  U  bibl.  royale  de 
DanenurL,  un  autre  1  celle  de  l'nnlicrsité  de 
Wilna.  (Voy.  Gratsse,  I,p.  M8.) 

Karaté Lczu JE,  autre  nom  lithuanien  de 

K^gsberg,  voy.  Reuiouontum. 
Kabas,  Karasoti-BasaT,  ville  de   Russie, 


dan»  le  gouY.  de   Tauride,  au  K.-E. 
de  Simphéropol. 

due  mission  énagéliqur  écoailaa  établie  dna  le 
piyi  en  IWl  fit  venir  d'Europe  an  malMel  tns- 
graphiqne,  etenlM7ïaee»mpi.  desJ^MMfla* 
SI-MaltMeu  y  turent  tirés  iu-fol.  sur  papier bk«i 
il  but  encore  dler  counne  prudail  de  celte  inpri- 

Nouveaa  TalanuM  en  taimat  det  TcFttn- 
NogaU.  Kani,  ISIS,  In  8*  (Catal,  Bérousit). 

Kari31acuii,  voy.  Cabisiacuji. 

Kabbofa,  voy.  Cahboflm. 

Kaufhuba,  Kaufbyba  [Zeiler],  Saufbeaen, 

ville  de  BaviËre,  sur  la  Wertach  (Ober- 

donaukreis). 

Celte  ville  possédait  une  imprlnMrie  en  17ll,dl   , 
M.  Collon. 

KAZAnuH,  fituon,  ville   et  cheMieu  de 
gouvern.  dans  la  Russie  orient..  Borli 
Kazanka,  l'un  des  principani  entnptis 
du  commerce,  entre  l'Asie  et  l'Ëiiropt. 
Cette  illle  possMe  Due  untTcnnlé  depuis  IM; 
l'Imprimerie,  ce  puissant  levier  des  étndet  [intinil 
ques.  y  fui  introduite  en  même  tempa;  cà  Ut  de 
clasiiquesou  délivres  dldactiqDes,  on  r  donaa  to- 
dant  celte  première  année  MU  drai  édtUou  et 
Coran,  Tune  In-»*,  l'autre  in-»'.  Plusleun  voIbdis 
en  turc  onenlal,  Impriméi  1  Kaun  en  ISU,  tin- 
rent au  cataLSilr.de  Sacy  |n- IMI,  ISt7,lHt,  etc.), 

Kedl,  aoc.  forteresse  de  l'empire  d'Alle- 
magne, qui,  malheureusement  pour 
elle,  s'est  trouvée  sur  le  fréquent  pas- 
sage des  armées  françaises;  auj.  tête 
du  pont  de  Strasboui^,  au  confluent 
de  ta  Kinzig,  de  la  Shuttcr  et  du  Rhin; 
(gr. -duché  de  Bade). 
Ce  lull*  qu'an  estimable  libraire  de  Lille,  N.nw- 

liDiKke,  bériiier  des  manuscrits  de  VolMlic,  deroi- 


REITH.  --  KEXHOLMIA. 


686 


e  Sr  GtfOD  de  Betnmtrcliais,  qui  cher- 
s  oublier,  par  le  bruit  qui  allait  se  bire  à 
me  vaste  eotreprise  littéraire,  le  scandale 
Tait  à  propos  de  rafbire  des  (iisils  à  four- 
iurgés  d'Amérique;  ce  tat  daiis  le  fort  de 
pour  18  ans,  que  MM.  Panckoucke  et  de 
m  formèrent  un  important  établissement 
[ue,  destiné  à  donner  au  monde  lettré 
e   édition   collective,  réellement  digne 

des  cBUTres  de  Voltidre.  On  sait  que 
lis  s*était  rendu  acquéreur  des  admi- 
rtères  du  célèbre  imprimeur  de  Birmin- 
cerrille,  et  qu'il  conna  la  direction  litté- 
.  de  Condorcet  et  Decroix  de  Lille;  il  ne 
oère  que  le  r61e  de  banquier  de  Pentre- 
idant  il  donna  quelques  notes  qu*il  signe 
*te  du  correspondani  général  <U  ta  S<h 
tire  typographique,  »  (Vojr.  au  si^et  de 
publication  Bouchot,  Préface  des  CEU' 
Itatre,  Paris,  Didot,  1820,  M  ;  Quérard, 

les  ceuvreê  de  VoUatre ,  Peignot  et  te 

le  d'Ecosse  (Banflshire). 

I,  dans  son  nouvel  ouvram,  cite  une  édi- 
tpotUUm  of  th€  New  Teêtament  du  dr 
;  publiée  en  17M,  avec  le  nom  de  cette 
ime  lieu  d'impression.  Ce  livre  aéchap- 
lerches  si  conaciencieuies  de  Lowndes, 
!  plusieurs  éditions,  et  consacre  k  ce 
abant  un  article  trèâ-développé. 

rille  du  comté  de  Roxburg:h 
),  ayec  les  ruines  d'une  magni- 
)baye. 

ilité  possédait  nue  imprimerie  en  1782, 
James  Ballantyoe  (Téditeur  du  «  KeUo 
707,  etc.)  y  donna  une  charmante  édi- 
f insfreisy  of  the  Seottish  Border  »  de 
icott.  (Note  de  M.  Goiton.) 

,  voy.  Cameracum  ad  Alriv. 

[,  voy.  Chemnitium. 

,  Toy.  Campidona  (Gambidona  ?)  ; 
le  Tnomas  A  Kempis. 

IX  dit  qu'un  ouvrage  généalogique  par 
publié  a  Kempten  en  1010  ;  ce  llf  re  nous 
,  mais  du  même  auteur  nous  pouvons 
iltUii  tractatus  t/revii  eontinem  deeem 
octrùiœ  ChrUtianœ,  Gampidoni,  1612- 
.  in-8*  (cité  par  Windekind  avec  cette 
a  Albtxtt  admodum  rara  tunt)\  ces  pu- 
Albizios  ont  été  très-probablement  im- 
lide  d^ine  presse  étabhe  dans  le  couvent 
lins  de  Kempten. 

ivoos  encore  le  nom  de  Kempten  sur  un 
rimé  en  1023  :  P.  Meidertini  kleine 
t,  doM  isf,  kurtze  tfarnung,  Ermak- 
TroMtaehrint,  naeh  Anleitung  des  A. 
Kempten,  bey  ChristofT  Krausen,  102S, 

CoNCANGiUM.    Kendal,   Kiskby- 
Tille  d'Angleterre    (comté  de 
>reland). 

1er  1731,  oarut  un  Journal,  c  The  Ken- 
t  >,  imprimé  par  Thomas  Cotion  ;  un 
Modique,  «  the  agréable  Miseellany  », 
M.  Ashbumer,  fit  son  apparition  en 
l's  Sypfiem,] . 

re,  Tille  d'Angleterre  (Warwick- 

let  magnifiques  mines  du  château  que 
t  a  rendu  si  célèbre.  Le  livret  explicatif 
s  [History  and  description)  fut  impri- 


mé dans  la  ville  mdme  en   1777,  dit  H.  Cotton  ; 
Lowndes  ne  signale  pas  ce  volume. 

Keresdinum,  Kreischy  Kriss,  bourg  de 
Transylvanie  (pagus  in  Comitatu  AlbenH 
inferiori). 

Michael  P.  Saékesi  exerça  la  typographie  ft  Krelicii 
depuis  1084  Jusqu'à  1087  ;  le  matériel  dont  il  se  ser- 
vait était  la  propriété  du  comte  Wolfg.  Bethlen 
(J.  Németb.  Typogr.  Hungar,,  p.  88)  ;  vold  le  Utre 
d'un  volume  publié  par  cet  imprimeur:  Posi- 
tiones  theotogicœ  ex  articula  de  ministerio  ecctê^ 
ïïiastico.  Bespond.  Joanne  Keip,^  1085,  die  M  sept. 
Keresdini,  per  Mich.  P.  Siékesi,  in-4*. 

M.  Temaux  (d'après  KOhler,  HiMtorieh  Mlinz- 
Belustiaungen.  IX,  p.  110,  et  Gundling.  Historié 
der  Getahrtheit,  p.  187)  cite  un  autre  livre  et  un 
fait  hiitorique  que  nous  devons  rapporter:  Bethlai 
Wolgangi  {eomitis  de) ,  pHoribus  seeuU  XVH 
annie  caneellarii  auiici  Tnmsylvaniœ^  hiêtoriarum 
Pannonieo-Daeicarum  lib.  X,  a  elade  Mohaezensi 
1520  usque  ad  /biem  secutU  in  arce  Kreusch 
Transylvania.  typis  et  sumptibus  auctoris,  in-fol. 
Quand  l'impruneur  fut  arrivé  k  la  p.  801,  le  château 
fut  pris  par  les  Turcs  et  le  comte  alla  mourir  en 
esclavage.  Un  siècle  après,  quand  on  voulut  rebâtir 
le  château,  les  ouvriers  trouvèrent  dans  im  caveau 
muré  un  amas  de  papiers  pourris.  Cétait  fédition 
enUère  de  Touvrage,  Jetée  là  au  moment  du  si^  ; 
on  ne  put  en  composer  que  dent  exemplaires  à 
peu  près  intacts,  dont  Tun  fut  placé  dans  la  biblio- 
thèque du  comte  de  Schaalîgotsch  à  Hermsdorf,  et 
l'autre  dans  celle  de  Breslau.  Aussi  Bauer  dit-il  de 
cet  ouvrage:  lÀber  rarissimis  rarior,  eujusduo 
saltem  exemptaria  intégra  in  orbe  lUterato  ex» 
stant.  Vogt  raconte  également  le  fait,  mais  avec  des 
deuils  tout  différents. 

Kereszturinuh,  Néne^Keresiiwr ,  Knutz, 
'     ville  de  Transylvanie,  dans  le  comitat 
d'OEdenburg  (Croatie). 

Un  imprimeur  nomade,  nous  dit  Németh  {Typ, 
Hungariœ)^  exer^  la  typographie  dans  celte  petite 
ville  de  l'année  1597  à  lOM,  sous  la  protection  de  la 
famille  Nâdasdi,  à  laquelle  appartenait  le  château  de 
Kéresxtur.  Voici  la  liste  de  ses  étapes  :  on  le  trouve 
à  Német-UJvarini,  en  1581  et  1597;  à  Monyorokerc- 
kini  en  1589  et  1501,  à  SchQtiini  en  1593,  enfin  à 
Sarvarini  en  1002. 

Ce  Joannes  Manlius  mourut  peut-être  en  1005, 
car  à  partir  de  cette  date  on  ne  voit  plus  figurer  son 
nom;  de  1010  à  1010  le  typographe  de  Keresztur 
s'appelle  Emeric  Farkas. 

Németh  cite  un  grand  nombre  de  livres  hongrois 
exécutés  par  J.  Manlius  ;  Pidiome  des  Ifagyares 
n'étant  point  familier  à  nos  proies,  nous  les  omet- 
trons et  ne  citerons  que  ce  volume  latin  :  Hartlie- 
bit  Georgii  TuMngeiîsis  poetœ  taureati,  earmen 
heroieum..»  magnifleo  D.  Francisco  de  Nadasd,,, 
qui  pie  et  placide  in  Christo  h  Januar,  anno  160i| 
Sarvarini  expiravit ,  sacrum,  Impressum  typis 
Joannis  Manlii  Kereszturini,  1004,  in-4«  de  10  ff. 

.  Kesdiensis  Sedes;  Kesd,  localité  de  Tran- 
sylvanie ;  siège  d'un  évêché. 

Resbiarkinum,  Kaysersmark,  petite  ville  de 
Hongrie. 

Matthias  Vitriari  exerça  l'imprimerie  dans  cette 
localité  de  17U5à  1708,  ou,  du  moins,  un  livre  impri- 
mé à  chacune  de  ces  dates  est  cité  par  Németh  (ry- 
pog.  Uungar.).  Nous  reproduisons  le  titre  latin  du 
dernier:  Thessedik  Pauli  Puchovio-Trentsiniens, 
Ilung,  flebiliter  gravissima,.,  eluiritatis  queri' 
monia,.,  Hunaarico-Christiano  data  orbi,  K^ 
markini,  1708,  in-4«  de  Ci  ff.  en  vers  latins. 

Kexholmia^  KexAo/m,  ville  de  Russie  [Fin- 
lande] ;  elle  est  aussi  appelée  Karelogo^ 


687 


KHARKOVIA.  —  KILKENU. 


688 


rod,  Korehkigorod,  id.  est  Careliœ  pro- 
pugnacidttm.  . 

Kharrovia,  Kharkov,  ville  de  la  Petite- 
Russie^  chef-lieu  de  gouverD. 

Université  depuis  1S03,  Timprimcrie  soiTit  de 
près;  Toici  un  livre  qui  date  des  commencements  de 
cette  typographie  t  S,  MaruhaU  von  Bieberttein. 
Ftora  Taurico-CaueoMla.  CharkoT,  typis  academi- 
cis,  1908,  in-8«. 

KnESROWAN^  Keshouan   (Mont)^  dans  le 
Liban. 

Plusieurs  monastères  et  plusieurs  imprimeries 
existent  on  ont  existé  sur  cette  montagne  ;  voici  le 
résumé  de  quelques  communications,  qu*ont  bien 
voulu  nous  faire  quelques  voyageurs  érudits,  entre 
autres  M.  Marins  Fonuoe,  qui  a  résidé  longtemps 
en  Syrie. 

«Le  père  Adam,  dit  Gérard  de  Nerval  {Voyage  en 
Orient^  t.  U).  m*apprit  que  la  première  imprimerie 
avait  été  établie  u  y  a  cent  ans,  k  llar-llanna  (il  faut 
peut-être  lire  Mar^ouanOy  c*est-k-dire  St'Jean), 
couvent  des  Grecs-catholiques,  par  un  religieux 
d*Alep  nommé  Abdallah  Zelcer,  qui  grava  lui-même  et 
fondit  les  caractères;  beaucoup  de  livres  de  religion, 
d'histoire,  et  même  des  recueilsde  contes,  sont  sortis 
de  ces  presses  bénies.  • 

Si  Gérard  de  Nerval  avait  lu  Volney,  le  père  Adam 
ne  lui  aurait  rien  appris;  en  effet  celui-ci,  dans  sou 
Etat  politique  de  la  Syrie  (édiu  F.  Didot,  p.  248), 
se  sert  presque  identiquement  des  mêmes  termes, 
et  déplus  il  donne  le  catal.  des  ouvrages  Imprimés 
dans  ce  couvent  quMl  appelle  Mar-Hannak  et  Ckou- 
alr.  Le  premier  livre  imprimé  est  un  PsaMier 
de  David  en  arabe,  de  17SS.  Abd-Allah  meurt  en 
1755. 

Voici  maintenant  d'autres  détails  : 

«  On  compte  trois  imprimeries  dans  la  montagne, 
dont  deux  appartiennent  aux  Maronites  et  aux 
Grecs-catholiques.  De  ces  deux  premières.  Tune, 
sf  riaque,  que  possèdent  les  moines  Ubanais  dits 
Bilidié,  a  été  importée  de  l'Europe  en  1789,  par  un 
des  moines  nommé  Séraphin  Choochani  de  Kcyrout. 
Elle  fut  installée  en  premier  lieu  dans  un  des  cou- 
vents de  la  communauté  nommé  Mar-Mouça  el 
HabacM,  et  le  premier  volume  imprimé  Tannée 
même  de  rinstallation  1780  fut  le  Service  de  la 
Meue  maronite^  comme  le  démontre  la  préface 
dodit  livre.  Cette  imprimerie  fut  transférée  en  1815 
dans  un  autre  couvent  du  même  ordre,  nommé 
Si-Antoine  Kozhaia  ou  duQouxahié,  situé  dans  le 
Gcbbeli  ;  elle  fonctionne  encore  aujourd'hui. 

tLa  même  communauté  possède  une  seconde  typo* 
grapliie  arabe  Qu'elle  fit  venir  d'Europe  en  1855,  et 
qu'on  installa  dans  un  des  couvents  de  l'ordre  nom- 
mé Seydet  Jamish,  dans  le  Kesrouan. 

«  L'imprimerie  du  culte  grec-catholique  fut  intro- 
duite en  1712  environ  (nous  croyons  1732)  par  un 
diacre  nommé  Abd-Allah  Zakher  ;  elle  fut  établie 
daiu  le  couvent  de  Mar-llanna-el-Ghouefr,  c'est-à- 
dire  dépendant  du  Chouclr  ou  Choualr,  village  du 
district  de  Kesrouan  ;  le  premier  volume  imprimé 
est  intitulé  t  Mizdn  el  Zemân^  ou  la  Balance  du 
Temvs,  • 

Suivant  une  autre  version  el  Choualr  serait  un 
village  dépendant  du  district  du  âtetten  ;  n  le  Mct- 
ten  est  un  district  chrétien  et  non  drusc  ;  il  est 
habité  par  2ft,(MM)  Maronites  et  8,000  Druses  seule- 
ment. ■ 

L'un  des  livres  les  plus  importants  qui  soient  sor- 
tis des  presses  du  couvent  de  Mar-llannah  est  une 
édition  des  SS.  Evangile»,  en  arabe  :  In  Monasterio 
St-Johannis  inkesrowan  Monte,  1770,  in- fol.  de 
315  pp. 

KiDDERMiNSTER,  viUc  du  comté  de  Wor- 
ce^ter  (Angleterre). 

Un  libraire  du  nom  de   Neville  Simmons  y  était 


établi  en  1050  ;  en  1701  les  imprimeurs  de  la  loca- 
lité s'appelaient  Govrett  et  Pinnell  [a    Couoa'i  . 
SuppL],  Deux  vol.  imprimés  à  Kiddèrminster  fig. 
au  1er  eau  Hich.  Heber,  sous  les  n**  7351  et  735L 

KiEiDANY^  pet.  ville  de  Russie,  dans  le 
gouTernemcnt  de  Wilna. 

Cette  ville  fut  fondée  et  presque  eDdèrement  peo- 
pléepardes  émigrants  écossais;  elle  ponédutn 
XVI*  siècle  une  école  importante  et  une  fnprtaw- 
rie;  M.  Gotton  rapporte  le  bit  d'après  KrasinsfcL 

KuoviAy  Kief,  Kiew,  Kibw  (en  polon.), 
Kiobhv  (en  russe)^  ville  de  la  Russie 
Blanche ,  chef-lieu  du  gouvem.  de 
ce  nom;  cette  ville  est  formée  de 
trois  étages  superposés  en  gradins, 
surmontant  les  rives  du  Dnieper  ;  c'est 
Tune  des  villes  saintes  des  Russes. 

Université  fondée  par  l'emp.  Nicolas;  mais na|iri> 
merle  religieuse  est  antérieure;  le  monastère  PeidKr 
skol  {monatterium  Pelzaar$kienu  XioMiue),  qii 
renferme  dans  ses  vastes  catacombes  les  restes  de  111 
martyrs,  est  connu,  dans  les  annales  bibliofnfhi- 

Îues,  sous  le  nom  de  Monastère  de$  Groltet  de 
lief.  Nous  avons  eu  l'occasion  de  voir  cbei  M.  Ttm 
plusieurs  spécimens  de  ces  presses  coa%-eotMlei, 
d'une  exécution  typographique  irréprochable.  BKfe- 
meister  assigne  expressément  la  date  de  1018  à  FIa- 
troductioude  l'imprimerie  dans  ce  monastère. 

Voici  ce  que  dit  Hoffmann  [de  Typogr»  in  Pokm, 
elUihuan). 

«  Anno  1035,  IlaTepix^v,  quod  Kettor  ttiÊikanï- 
rum  chronographus  Slavofdea  linaiM  ecmionftt' 
rat^  in  quo  Patrum,  qui  in  Crypth  Kioviautkn 
conditi  tunt,  vitœ  reeementur,  a  Sylvettro  Kono- 
vio,  episcopo  Ruthenif'MtcitlavienMt,  Orwmmk 
el  MoMlovienti,  in  compendium  redaetum  ae  te 
linguam  polonicam  translalum  prodiiuetestatw 
Joannei  Heràinius.  Idem  liber  Ungua  Slatoniai 
1001  Kioviœ,  typis  Slawtnicii  imprévus,  exioL» 

Mais  nous  avons  des  indications  antérieures,  quoi- 
que moins  précises: 

i/i-dition  des  Quatuor  Evangelia  Slaviea  diaUcto 
veteri  ecclcsiastica,  imprimée  en  car.  cyrillimes 
sans  désignation  du  lieu  ni  de  date,  in-fol.  de  tl2  fi. 
avec  fig.  sur  bois,  a  très-probablement  été  eséctiép 
dans  le  monastère  au  commencement  du  Xf  il*  siè* 
de. 

(jn  Nouveau  Testament,  en  slavon,  publiée  la  date 
de  1030,  est  souscrit  au  nom  du  :  Monasterium  Pa:- 
sartkieMe  KJovense, 

Voici,  imprimé  avec  les  mêmes  caractères,  aa 
livre  très-im|H>rtant  que  nous  avons  vu  chex  M.  Trois 
en  1850:  Synopsis'  ili  Kratkgb  sobbarib...  5yiiop- 
sis  ou  Recueil  abrégé  de  diverses  annales  mr  te 
commencement  de  la  nation  slavo-russe  et  Us  prr- 
miers  princes  tU  la  ville  de  Kief;  sur  ta  vie  en 
grand  prince  de  Kief  fVladimir,  et  ses  sveeti- 
seurs.  Jusqu'au  ttar  Théodore  AlexiewUek,,.. 
Imprimé  dans  le  Monastère  des  GroUes  de  kief.  pw 
autorisation  de  l'archimandrite...  Innocent  Isiei, 
l'an  1080,  pet.  iu-4",  fig.  sur  bob. 

KlLIA,  VOy.  KlLONIA. 

KiLKENlA,    KiLRENA,    FaNUM    OU    CELLA    StI 

Camci,  CANir.ow)Lis,  Kilkmny,  ville 
d'Irlande,  sur  la  Nore,  chef-lieu  de 
comté  (Leinsler). 

lA)wndes  cite  un  livre  imprimé  à  Cilkenar  co 
iôUGi  A  Tragcdy  of  Colas  Jury,  or  Urends's 
Misery  (for  Irlanda),  by  Henry  Burckhead,  10i6. 
iii-a*.  i>ansla  biblioUièque  diocésaine  de  Ca»hel,dil 
M.  Cotton,  sont  deu\  spécimens  de  l'ancienne  typo- 
graphie de  Kilkennyï  Proclamation  ofthesupreme 
council  of  the  confédérale  eathollcs.  kilkenoy , 


KILLOGIA.  -  KIRKBRIDE. 


690 


le  second:  The  déclaration  of  Ovoen 
wUh  tke  amwer  of  the  eouneil  of  the 
i6  eatholicâ  of  Ireland,  même  date  , 
|o;  ces  pièces  sortaient  d*une  imprimerie 
ablie,  lors  de  la  révolte  de  l'Irlande  en  1041, 
1  pape  Rinncdni,  dans  le  but  de  faciliter 
itkui  de  pamphlets  catholiques  destinés  à 
'l'esprit  relifpeox  en  Irlande  contre  Top- 
rasbytérienne. 

-nia  Dominieana  de  De  Burgo  (Thomas 
it  imprimée  )i  Ulkenny,  soos  la  rubrique 
grtpp.;  une  note  mss.  que  M.  Goiton  a 
siempl.  de  ce  livre  rare  appartenant  à  un 
bolique,  dit  que  le  premier  projet  de  Tau- 
de  le  publier  avec  cette  souscription  : 
U,  (ypis  Jaeobi  Stokes  juxtaprœtorium, 
Daoïiscritfut  livré  &  l'imprimeur  sous  cette 
lis  que  la  terreur  qu'inspiraient  alors  les 
nés  réglementant  la  presse  fit  substituer 
Miqne  celle  de  Cologne. 

i,  Kilmalon,  bourg  d'Irlande,  du 
ï  de  Limerick  (Munster). 

QOi,  Yîlle  d'Ecosse^  dans  le  comté 

• 

merie  date  en  cette  petite  ville  de  l^n 
at  là  que,  deux  ans  après,  le  célèbre  Robert 
lUa  ses  premières  poésies  :  Poems  cMefly 
ttUhdiaUct,  by  Bobert  Bum$,  Kilmar- 
IsoD,  1780,  in-tt"  avec  figures,  tiré  &  000 
et  cette  première  édition  est  devenue  abso- 
Introuvable  (Cat.  Walt.  Scott,  p.  199). 
lire  de  l'illustre  compatriote  de  Robert 
décrit  s  •  fFUh  additional  poems  from 
ers...  andoneofSwrtCt  autoçrapti  excise 
»  En  1789, citons:  David  SiUars*s  poems. 
ck,1780,in-8«. 

i,  Yoy.  CmiJioRU. 

,  KlLX)NUM,  ChILOMIDM,  KlLIA  HOLSA- 

I9  Kiel,  ville  du  Holstein;  port  im- 
nt  surla  Baltique. 

âté  fondée  en  1005  ;  musée  ;  bibliothèque, 
leinr.  Lackmann  de  Hambourg  consacre, 
livre  sur  la  typographie  (Annal,  typogr. 
lutdam  cap.),  un  chapitre  spécial  aux 
rimprimerie  i  Kiel  ;  ce  travail  intéressant 
>up  trop  long  pour  être  môme  analysé  ici. 
ir  produit  de  la  typograohie  locale  qui  soit 
connaissance  de  ce  bioliographe  est  un 
1-4*  qui  remonte  à  l'année  1528,  et  il  est 
bixarre  que  Falkenstein  avant  tout  n'ait 
rahë  Lackmann,  et  de  plus  qu'il  n'ait  point 
•  sur  les  livres  anciens  de  trace  d'impres- 
rieure  à  1007,  qui  est  la  date  absurde 
h  l'introduction  de  l'imprimerie  à  Kiel. 
Utre  du  volume  cité  par  Lackmann  :  Dot 
\ttel  des  evangeiisten  St-Mattheus,  gepre- 
e  uthçeleehi  thom  Kyll  dorch  Melchior 
n,  KOnùicklicker  majesiat  tho  Denne- 
gesette  prediger,  Nege  dyne  oren  vor- 
s  VoUkeSy  unde dynes  FatersHus,Psalm. 
irikkt thom  Kyll,  ym  Jare  M.D.xxviii,in-a. 
inn  cite  plusieurs  autres  ouvrages  impri- 
tte  même  année  1528  et  l'année  suivante; 
catalogues  anciens,  celui  de  Mailtaire 
rei  (lx>nd.  MUS\  nous  donnent  les  titres 
is  imprimés  à  Kiel  au  xvi«  siècle. 
ation  de  l'académie  ne  put  que  donner  une 
impubion  aux  travaux  typographiques: 
igitur  academiœ,  typographia  Kiliensis 
erito  incipit  auspicium,  primo  eius  initw 
:ius,  » 

ofrrapbes  de  l'université  sont  •  ab  epocha 
acaàemiœ  »  :  Joachim  Reumann  (1005- 
«tte  date  il  se  retire  &  Hambourg;  Bar- 
ittaer  (1098,  m.  1721)  ;  J.  Ghristopb.  Rev- 


ther  (1721,  m.  1728)  ;  NIcoL  Laders  (1729,  m.  17S0)  ; 
Gottfried.  Bartsch  (17M-17M).  [Lackmann,  p.  20.] 

Parmi  les  volumes  sortis  des  presses  de  Joachim 
Reumann,  il  ne  faut  point  omettre  de  mentionner 
une  édition  du  célèbre  traité  de  Tribus  Imposto- 
ribus,  Kilonii,  literis  et  sumpUbus  Joac.  Reumanni, 
1080,  in-12. 

Deux  imprimeries  particulières  sont  signalées 
par  Lackmann,  comme  ayant  existé  à  Kiel,  l'une  à 
la  fin  du  XVIIo,  l'autre  au  conunencement  du  XVlIIe 
siècle;  la  première  est  celle  du  professeur  Matthias 
Wasmuth,  et  de  son  fils  le  médecin,  qui  porte  le 
même  nom  ;  elle  fonctionna  en  1092,  sous  la  direc- 
tion de  Joachim  Reumann,  typogr.  de  l'Université  ; 
la  seconde  est  celle  de  l'orientaliste  H.  Opitius,  et 
l'imprimeur  Barthold  Reuther  en  était  le  oirecteur. 

KiMPERLACUM,    QUIMPBRLACDM,     Quimpeflé, 

ville  de  Fr.  (Finistère). 
Kingston. 

Un  très-grand  nombre  de  localités  portent  ce  nom 
en  Angleterre:  M.  Gotton  ignore  &  laquelle  on  doit 
rattacher  l'indication  suivante  :  /.  Boy* s  commen' 
tary  on  the  150'*  Psalm,  Kingston,  1015,  in-ft" 
(non  cité  par  Lowndes). 

KiNGTON,  sur  l'Arrow,  petite  ville  d'An- 
gleterre (Herefordshire). 

Un  imprimeur  du  nom  de  J.  Burril  y  était  établi 
en  1793  :  Bev,  John  Lodge.  Introductory  Sketehes 
towards  a  typographical  history  of  the  eounty  ol 
Hereford,  Kington  (J.  Burril),  179S,  in-8«.  Ce  vo- 
lume est  décrit  au  Manual  de  Lowndes. 

Kiovu,  voy.  Kuovu. 

KioviENsis  Palatinatus,  le  Woiewodat  de 
Kiew  en  Russie. 

KiNGSALU  rCamdenJ,  Kinasale,  bourg  du 
comté  irlandais  de  Cork  [Munster). 

KiRCBAiNA  (?),  Kirchayn,  pet.  ville  de 
Prusse^  dans  la  province  de  Brande- 
bourg (î),  ou,  Kirchheim,  petite  ville 
de  Bavière  (Obcrdonaukreise);  voy. 
Clarenna. 

L'imprimerie  débuta  dans  cette  ville,  quelle  qu'elle 
soit,avecle  TVii^  siècle:  Uenriei  Kornmanm  liber 
de  miraculis  mortuorum.  Kirchaina,  1001,  in-S** 
(Osmont,  1,  p.  588;  Bauer,  Suppl.,  t.  II,  p.  108);  cet 
Heinrich  Kommann  est  l'auteur  d'un  livre  plus 
rare  encore  et  infiniment  plus  recherché  :  Mons 
Veneris;  Praw  Venus  Berg»  Franckfurt,  lOiû,  ln-8®. 

Des  impressions  souscrites  à  ce  nom,  aux  dates 
lOOa,  1010  et  1014,  figurent  à  la  Bodiéienne. 

Une  seconde  édition  du  lirre  de  Miraculis  mor- 
tuorumj  à  la  date  de  lOiO,  figure  à  la  vente  de 
l'abbé  Rive,  sous  le  n°  021  ;  elle  porte  le  nom  d'un 
imprimeur,  Wolffius. 

Du  môme  H.  Kommann  le  traité  de  Miraculis 
vivorum,  imprimé  Kirchainœ,  IGii,  est  décrit  par 
de  Bure  \Bibl.  imtr,,  n*>  l^i),  et  Bayle,  qui  consa* 
cre  un  article  à  notre  auteur,  déclare  que  tous  ses  li- 
vres sont  aussi  recherchés  que  curieux  et  rares. 

KiRCHEMiuM  Palatium,  Kirchetm,  village 
d'Alsace  (Bas-Rhin). 

KiRiTiuM,  Kiritz,  bourg  de  Prusse  (rég.  de 
Potsdam). 

KiRRBRiDE^  village  du  comté  de  Cumber- 
land  (Angleterre). 

En  1711,  un  imprimeur,  du  nom  de  Robert  Ree, 
s'établit .  dans  cette  localité  et  y  publia  :  Spiritual 


69i 


KIRKBY-LONSDALE.  —  KUTENSKOJ  MONAST. 


m 


PUadtngs,  by  the  Bep,  Jokn  Hmnter,  miniiter  ot 
Ayr  (incoaDU  k  Lowndes).  Le  second  foliune  cite 
par  M.  GottoD,  duquel  nous  tradoiaons  cette  note, 
est  également  resté  parfaitement  inconnu  au  biblio- 
graphe anglais  Lowndea;  mais,  comme  les  deux  ou- 
vrages sont  décrits  par  M.  Gotton  conmie  étant  en 
sa  possession,  nous  ne  pourons  point  en  réroquer 
en  doute  l*exlstence  ;  en  1712  :  Tcpica  sacra,  or 
Spiritual  loçic  of  Thoma*  Harriêon,  livre  imprimé 
pour  la  première  foto  en  1058  ;  ce  Tlioaias  Harrison 
était  chapelain  de  Henry  Cromwell,  avec  lequel  il 
alh  en  Irlande,  où  Q  dievint  lecteur  de  la  cathé- 
drale de  Dublin,  CHriH  Ckwreh;  TédiUon  de  KirlE- 
bride  contient  les  «  Hunier* t  iptritual  Pieaéingê  • 
en  supplément,  de  la  p.  1&5  )i  la  p. 278. 

KiRKBY-LoNSDALi,  ville  d'Angleterre,  sur 
la  riv.  Lane  (comté  de  Westmoreland). 

A.  Forster  imprima  dans  cette  ville  en  1801 
•  Seward'itovr  to  Yorae^à  eave»,  The  Kirkt^ 
JLonâdale  Magazine^  formant  deux  vol  in-8o,  y  fut 
publié  en  1820-21.  [Gotton*8  Suppl,] 

KisoKicuil,  Kaysi,  pet.  yille  de  Transyl- 
vanie. 

KlSMARTONIUM^  YOy.  ElNSESTADHIM. 

KissiNGA^  KiziNGA,  Gbissinga,  KisHngm, 

f>et.  ville  de  Bavière,  sur  laSaale,  dans 
a  Franconie  inférieure  ;  eaux  miné- 
rales. 

Klagenfurtum,  voy.  Claudia. 

H.  Temaux  cite  :  Amanduê  GraeeiulM,  PoMCua 
anima  ehriitianœ.  Clagenfnrti,  1005,  tn-4*. 

Kungenrrrga,  Klingenherg,  château  de 
Bohème  sur  une  montagne,  dans  le 
cercle  de  Prachim. 

KuTsoviA,  Klitschcnv,  bourg  de  Pologne 
(palat.  de  Sandomir).  ' 

Knaresborough,  bourg  du  West-Riding, 
dans  le  Yorkshire  (Angleterre). 

The  Mêtory  of  the  eastle  of  Knaresborough  .fut 
imprimée  dans  cette  localité  en  1709. 

Kœsfeldum,  voy.  Cosfeldia. 

KoLosvARiA,  voy.  Claudianopolis, 

KopixGA,  Gopinga,  K^ng,  pet:  ville  de 
Suède,  dans  la  préf.  de  Westeras. 

KopYTz,  pet.  ville  de  Russie  ,  dans  le 
Çouvern.  de  Mohilev  (Russie  occi- 
dent.). 

Lfcs  Juifs  avaient  une  synagogue  dans  cette  ville, 
et  y  établirent  une  imprimerie  en  1799. 

KoREGisMA,  Gismi,  Koregism,  village  près 
de  Constantinople;  auj.  l'un  de  ses 
faubourgs. 

Les  Juifs  y  établirent  une  imprimerie  au  Xti« 
siècle  ;  Schmidt  cite  :  lÀMlu»  Buth  cum  commen' 
tario  Samuelis  de  Uzedo.  Gismi,  prope  Constanti- 
nopolim.  1597,  in*4o  ;  Wolfius  annonce  le  livre  sous 
le  nom  de  Samuel  Oseida,  La  Bitl,  eacra  de  Le 
Long  mentionne  deux  ouvrages  exécutés  en  1597 
et  1598. 

KovARiENsis  PAGCs,  h  distiict  de  Kôwar, 
en  Hongrie. 

Kraua,   Kraliew   Marawen,  Hradcy-Kra- 


lowy,  KràHti,  petite  ville  de  Morafie 
(Autriche). 

Nous  trouvons  dans  Baner  (I«  p-  iOS)  trace  dta- 
pression  dans  cette  ville  à  la  date  de  1579,  et  ce  r». 
seignement  est  confirmé  par  Gfaésae  (L  pi  SU)  t 
BibU  Ceiké  'djl'  prwnl'êMHy,  sans  lieluïSM, 
6  vol.  in-A*.  Voici  la  note  intArêsaante  de  M.  Grab- 
se  :  Cette  Bible,  Caite  sur  les  textes  hébreu  et  gicc 
sortit  de  rimprimerie  particulière  Me  le  baraa 
Jean  deZero^navaitmlieàla  dispotidon  des  Mm 
Moravesè  KraUU  près  du  ehÉtean  de  riaiiil.  m 
Moravie,  qui  lui  appartenait.  Les  tradodeanfÉmi 
Albert  Nicolaus  de  Silésie,  Lucas  Bélits  de 


J.  ^neas  eentor,  Esaias  QepoUa,  et  Geon  Stn^ 
dus  (ou  Vetter)  eonêeniorei,  J.  Epbnlai,  Pari  J» 
senius  et  Joa.  Gapito,  tous  lAres  Norafea.  M.  SArf- 
farik  (Gtêch,  d.  SORf. 5^rac*«,  p.  887)  a  pranéiM 
presque  toutes  les  découvertes  de  prèràdoe  ofi* 
que  et  d*exégèse  dues  è  nos  savanu  IdéelogiM  « 
théologues  modernes  se  retrouvent  dans  las  mm 
de  ces  érudlu  arriérés  de  lt8  ans;  le  nMlidi  li 
traducUon  n^st  point  discutable.  Cette  BWa  cm 
d*une  excessive  rareté,  tous  les  exemplaireB  afM 
été  supprimés  avec  im  soin  extrême  parles  JiiM^ 
après  la  mort  du  roi  Frédéric  V,  éleciear  paittbi. 

Cette  Bible  a  été  réimprimée  deux  foislKnliifi 
1590,  6  voL  ln-8*  (un  exempt  pnnrenaotde  ILU- 
bri  a  figuré  à  la  vente  Paendo-Canaiar;;  ce  m  îtIM, 

ithM. 

Une  réimpr.  de  la  BiMe  de  KralUi  est  Intfquii 
par  GraCsse  (p.  971),  comme  exécutée  aoos  la  n- 
brique:  UraaeifrKnUomy,  1018,  fai-fol.  de  U8  |k 

Kralovelotha. 

Lien  d*impression  supposé;  c'tet  le  cbtan  de 
Bel-CEil  ob  lie  prince  de  Ligne  avait  sa  typemabh 
particulière, et  œ  tatsous  ce  nom  de  lieu  qaPlit 
paraître  l'un  de  ses  plus  curieuxouviages:  Pr^ugii 
militaires,  par  un  of/leier  autriehien,  A  Krelove* 
lotba,  1780,  2  voL  in>8o,  fig.  grav.  par  CboOrd, 
d'après  les  dessins  du  prince.  Nous  avons  vu  chei 
M.  Tross  un  précieux  exemplaire  de  ces  deux  volâ- 
mes, orné  des  desbios  originaux  du  noUe  écri- 
vain. 

Krasznensis  Comitatus^  le  comiUU  de 
Kraszn,  en  Hongrie. 

Kremrs,  Krems,  petite  ville  d'Autriche, 
sur  le  Danube. 

Près  de  là  s'élevait  la  ricbe  abbaye  de  St-Beoolt 
de  Gottweig  (voy.  Gottwicum);  M.  Teniauxdte: 
ChriêtUche  Kirehen  Agenda.  Krembs«  1571,in-foL 

Krtziensis  Comit.^  le  district  de  Kreutz,  en 
Transylvanie,  dans  le  comitat  d^CEden- 
burg. 

Kruswick,  nom  d'une  ville  de  Lithoanie 
dans  le  palatinat  de  Brzesc. 

M.  Gotton  cite  un  livre  de  C  Musitanus,  aitf.  à 
la  Bodléieime,  qui  est  souscrit  au  nom  de  Krut- 
wick  ;  ce  bibliographe  le  croit  Imprimé  à  Genève. 

KuDAcuM  [Cell.],  Kudacky  bourg  de  Russie^ 
dans  la  prov.  de  Kiew,  sur  le  Dnie- 
per. 

KuKOUENsis  CoMiTATUS,  le  comitot  de  Koo- 
kelburg,  dans  la  Transylvanie  (Lande 
der  Magyaren). 

KuTENSKoj  MoNAST.^  couvent  de  la  Petite- 
Russie^  danslegoUv.  de  Kharkov. 

Bachmeister  a  signalé  le  premier  l'existence  d'un 
établissement  typograpbiqnie  au  xvu«  siècle,  dans  ce 
monastère,  dont  il  ne  détermine  pu  la  situation 


KUTTEHBERGA. 


a  (MMlniI  retaircliei  and  Tm- 
mnuj  BcniloaDt  dcui  MlUoni  <lu  Noh- 
■tawiil,«n  anclèra  cnUlIqnei,  eiécuUs 
I  BKMCcoaTcntacUe,  l'un  «ut  1>  date  de 
■ne  fc  Ittl:  il  Ti  de  Ml  qiw  en  deni  Tala- 
t  le  ta  plus  gnaie  nreté. 
(KBGi,  KuOenberg,  ou  HororKutta- 
{ai  tchëqae).  ville  de  Bohfime 
de  de  Czaslau),  yoy.  Cutha. 
m  de*  prtMitiT*  ville*  du  ronum«  de 
*M  loqaelle*  illpéntM  l'ut  de  tlnmri- 
lM  BUe  boMmiennc,  tr«dDcliiHi  da  laVm- 
tattaurlntc  ta  It»;  die  en  Oéctile  nr 
II. •■*«),  BauCe*ki.Nal»orachCiiinaeti. 
MC  MmtOia  t  nuiMW,  lt8>,  ili4l>l.  mlb. 

■n^r.deTbckmm  [Gr%*e] .  On  oe  otn- 
■aMri  CMauUin  anônlK  da  ce  prtcleai 
«eiBqvvllnulli  bUiHoUÂque  d«  Punl- 

'.(■dunt  cette  Hble  deKnUenberi,  Il  dile 
iVdelMai^at     -   -' — 


t  liaMleD|»tntloa,qaelei  inosripble*  de 
tl4iKaiteiA(fg*TCieatc^coduit  dtjk  a>é 
ia^%i  ^iM  tel*  tnw  daircin*n|iiable*  pUn- 
ceneBlUe.cnTta  perle  nuire  BU  mono|r. 
pe  Fm  >ott  OfOnT  pamii  lu  iiifes  de*  If ni- 
repe  Joie*  II,  un  eicellent  poailfe,  nuit 
WM  mondain ,  et  qui  peal-ttre  le  liliu 
er  Ml  pen  loin  par  le  tood  da  Tanltà  tem- 

velwmi  BOUC  li>n  aanaditceiécatj  i  Ent- 

Bt  le  nrtnw  Nntla  de  Tlaelinim  t  c'est  une 
ea  tcMiue  4m  /oMta  aUopt,  In-f. 
ninek,  rkbtarioanpbe  de  Euttenberg,  dll 
■friBeor,  auatlltt  iprt*  ta  pnblieitliin  de 
Vienltlicaaipoier  la  Bible  que  Dom  toiodi 
ke;aieniIdiMKlUSau  IWlquIl  hndndi 


berg,  Hinln  de  TlMnovou  de  fiacbnowa.  mprti 
le  rtalemenl  de>  nuUrei  è>-aru  et  do;eiu  dea  (acul- 
Ui,  dont  le  mu.  ail  oomerr^  t  la  blbllolh.  da  Pra- 
me.  ce  Uariln  fut  nommt  bachelier  en  Vita,  lait 
maître  ou  docteur  en  1MI3,  enfin  en  IkVl  tojta  de 
la  racuitt  de  thtologlt  el  eumlnaleor  de  l'onlier- 
alté  dePraKiM'.il  abandonna  alon  aoa  élabllaaeiaenl 
tTpoKnpblque,  al  aa  retira  dini   cette   dernière 

KnztLx  ViLus  CutusTHuu,  cmnvnl  de  JSat 
Anftintotij  du  Qmuahié,  tu  Liban. 

L'Imprimerie  etliu  dani  ce  monisitre  de  moine* 
cbaldtena  réguUen  en  Iflll:  PMlb[  (tyriace  et 
arabice).  De  claiairo  qui  ut  In  eoUa  Kvsaia  M 
Honti  Ubano ,  ptrfteit  nuplaler  PatellalU  BU  tt 
fiMmlUa  Jotâih  jIKui  Amimah  tx  Caram  SaOïte. 
itit.  peL  in-[oL  de  HO  p. 


Scbnncrer,  qui,  à 


décrit 


!pr«cieu 


p.  Uld> 


nale  un 


a 


la  date  antérieure  de  lïU,  mail  pour  démontrer  que 
ce  livre  n'a  Jamali  eiiité,  et  a  da  probablement  être 
confondu  afec  celui  de  tUÏ. 

naitiredeSt-AniolaedeQouiabléquélW  aoa  apr«) 
ce  puutler  de  161(1  :  un  aère  lie  prurea  Imprime  en 
tjrriaque  et  en  arabe   Larcbounl  fi^re  au  cal.  S. 

llvrt  a  iti  fi^rfmil  nu  eountitl  de  Mv  ÀnlonloitM 
de  Qomaïaé  pur  la  aofiu  di*  inoliuj  chaldèeiu  ré- 

Ï\Ùtri,  jiaulant  la  vie  de  notre  maître  Uliatrt 
m-  /oii*er  ronoii  el-BùIrtrt  ei-Anlaki  (Patriar- 
che d'intlocbel.  Ce  Utrt  a  été  termina  le  31  dt 
TItHrùi  premltr  d*  l'm...  IS«S  du  Metiie.  Pet. 
in-«*dell-m  p. 

IVof.  au  Caial.  S.  de  S*er.  I,  Ul,  It  note  cnnaa- 
crée  à  cette  Imprlm.) 

KrBURGDH,  Chuigebuhgdh^Add.  SangalU], 
Kgburg,  bourg  de   Suisse  (cantoa  de 
Zurich). 
Kyriopous  fHemutadt,  ville  de  Sitésie 
(rég.  de  Breslau). 


Labacuu,  voy.  JEmuha. 
Vogl  [Cal.  lÀbr.  TOT.,  p.  W 

iodiciion   que  notre  dïYolr  i 

obligea  ncuelUir-.  une  trulDctkio  crMie  itaLact 
ineoloolcl  Phit.  HelaneUlumlë,  37  H.  in-t*.  uns 
nom  de  lieu,  doit  iToir  èU  imprimée  t  UybKh  ;  la 


Dan.Cerdei. 

Ce  Prifliua  Tniber,  ai  en  Camiule, 
rien  à  Aaracb.  puis  !i   Derendingrn, 


graver, 


ditrérenis  corpt,  des  caracitres  gUigO' 

in  PrlM/paui  arlicla  de  la  rtUçloii 
me.  imprimés  avec  ces  cariclèm.  eiicellv 
mïme  année  IXl,  soui  la  nibriinie  Tubingen, 
ln-4*,  oue  c'est  le  baron  Van  Ungnad,  de  Camlole, 
quiifait  1»  Irais  de  celle  entreprise. 

J.-Bapt.  Mayr,  Imprimeur  i  Laybach  t  U  Tin  dn 
ivii"  sfecle.  0  également  iraploj*  le  caracitre  cyril- 
lique on  jcrulrii,  et  le  glagoU'iqut,  lequel,  au  dire 
de  J.-L.  Fpisch,  n'est  auire  chose  que  l-»lphahei 
■ervien,    dénaturé    par    les    cilUgraphes.    Jtnsen 


une  intéressante  no 
yàlvator.  Elire  a 


coton 


_..  11.  p.  1__ 

«t  CCS  divers  alpliabet!,etdle 

deux  types  :  Jean  U'eUhard 

lleringlhunu   Craia,  deui 

I  1    Uybach   en  1SH,  ob   les 


I  ittort  apprécier  les  dllTérei 
'eui  alphabets, 
citai.  Thorpe  di  1BJI1,  lous 


.  lojts,  figure  le 
Il  Inscrit  1  rarL  £aoi(i.  Ce 
libraire  dit  «gaiement:  •  TAti  II  theearllal  ipcd- 
mea  of  prlnltnt  at  Laybach.  ■ 

Sous  l'empire,  alors  que  l'iilyrie  ^lalt  province 
(rani;a<se,  Charles  Nodier  lut  appelé  aux  lonclionsde 
bibliothécaire  de  Laybach  :  an  peu  plus  lard,  quand 
Junot,  duc  d'Abrantés,  [ut  nommé  gouverneur  de 
l'IUyTle,  il  Cl  paraître  un  Journal,  le    Tiliçraplie 

lUyrlen,  en  quatre  langue*,  e*  '-  •" '—    —  '— 

conlléeàl'iUusire  a ■"■  ' 


LabadondMj  LiBODUNim,  LuoDimiCiVRu, 
LupoDDNnu  [Auson.J,  Ladenburg,  Uidat- 
berg,  vetile  ville  fort  ancienne  dogr.- 
daché  de  Bade,  sur  le  Neckar,  entre 
Hcidclbcrg  et  Hannhejm. 

rimpciDeTk  i 

!itaMaek,w— 

T  (dtiainfr  ZMmg  umlGadaitliUa, 
UCT  uiiicn  tu  LaUtHrf.  Getmckt  u  Ltdaihui, 
ism,  In-S».  —  BedoipM  Hotptnltad  lu  efiMIm 
PaulloaCaUttat  HomIL  01.  Libodunl,  159S,  pcL 


fa  ttqpa  dont  l'Imprimeur  biilnise  le  lieu  de  ton. 
cription  :  GotinM,  S.  /.,  Ântaomia  ictUt^fi  lut, 
una  cum  allU  apiacuUt.  Labaduni,  lias,  li-t*. 

Laban*  Aou*,  Ti  Aaëdwi  Oi«Ti  [Strab,], 
localité  d'Etrurie,  auj.  Grotto  itaroiia, 
prts  de  Uentana  (Etats  du  Pape). 

Labeatis  Palus  ILît.],  Labeat£  [Plin.], 
lac  de  l'Illyrie  Barbare,  d&na  le  lem- 
toirc  des  Labéates,  auJ.  Lago  ifi  8o- 
gana,  près  de  Scodra  en  Dalmatie. 

Labfi.luu,  Lavellû,  ville  de  la  Basilicate. 
prov.  napol.  du  roy.  d'Italie. 

Labehus,  M€n(a(,  ville  du  S.-E.  de  l'Hiber- 
nie,  auj.,  suiv.  Camden,  Killmr,  peL 
ville  du  comté  d'East-Ueath  (Leinîter). 

Labuvu,  Lobiau,  pet.  ville  de  Prusse 
(rég.  de  KÔiiigsberg). 

Labicum,  voy.  Lavicum. 

Labieni  Castra  [Cces.],  Ladiul<ii  IZeîler, 
Hirxus],  Lobbe,  bourz  de  Beleipe, 
sur  la  Sambre  (Hainaut);  anc  abb,  de 
Bénédictins. 


69: 


LABINIUS  FL.  —  LACTORA. 


698 


Ublxics  fl.,  voy.  Lavinius. 

LàBiscuM  [It.  Ant.],  défilé  des  Alpes  Dau- 
phinoises^ près  duquel  s'élève  auj.  le 
Doarg  des  Echelles  (Savoie) . 

Uboris  Terra,  Laborinus  Campus,  Terra 
dt  LcKoro,  prov.  napolit.  du  roy.  d'Ita- 
lie. 

Ubro,  voy.  AD  Herculem  et  Liburnum. 

Uccius  Portus  [Flor.L  Adbtxio;  FDiod.], 
port  du  N.-O.  de  nie  de  Sicile,  auj. 
hfrioMaggiore, 

Lacidjuion,  Asuu^affMtv^  Sparta,  4  Iirdtp- 
7i,  au  pied  du  mont  Taygète,  sur  TEu- 
rotas,  capitale  de  la  Laconie,  dans  le 
Péloponnèse  ;  la  patrie  de  Lycurguc  et 
de  Lconidas;  n'existe  plus,  mais  de  ses 
ruines  a  été  bâtie,  par  les  Turcs,  la 
petite  ville  de  Mistra,  et  aujourd'hui 
les  Grecs  ont  élevé  une  nouvelle  Sparta 
sar  l'emplacement  même  de  l'antique 
cité;  c'est  le  chef-lieu  de  l'éparkhie  de 
Lacédimone,  dans  la  Morée. 

UcENSis  Abbatia,  Monast.  ad  Lacum, 
JjKh,  Laach,  célèbre  abbaye  de  Béné- 
dictins du  diocèse  de  Cologne,  sur  le 
lie  du  même  nom,  près  de  Wasse- 
Dâch. 


Ceue  alilitve,  célèbre  par  sa  bibUoihèque  et  sa 
flieriede  tableaux,  fat  sécularisée  en  1802,  et  ven- 
iaeà  an  individu  noouné  Délias,  qui  en  a  lait  une 


Itas;  son  admirable  église  est  restée  propriété 
sMiiiMle  et  est  entretenue  aux  frais  du  gouverne- 
■ntprossien;  le  chanoine  de  Lille,  Jehan  de  Lacu, 
cttbrepar  sa  QuowiUe  ipirituelU,  sortait  de  cette 
étoye. 


j> 


Lachaki  [LivJ,  [Plin.l,  Att«T*vo{  [Plut. 
Iaccetani,  iflocximvoi  [Strab.,  Ptol. 
Laletaxi  (?)^  peuple  de  l'Espace  Tar- 
rac.;  habitait  au  S.  des  Pyrénées  cette 
partie  de  la  Catalogne  comprise  entre 
la  mer  etleSégro. 

LàcucA  fTab.  Peut.],  LAaAcuM  [It.  Ant.], 
localité  de  la  Norique;  auj.  Franken- 
morjbt,  bourg  de  la  Haute- Autriche. 

UOBURGIUM,  Aoxiêou^ov    [Ptol.],    villc  du 

N.  de  la  Germanie,  auj.,  suiv.  Wilhelm, 
Wisnuar,  ville  du  gr.-duché  de  Mec- 
kleDburg-Schwérin,et,  suiv.  Reichard, 
Lassahn;  Bischoff  et  Môller  traduisent 
^Batzebwrg  (voy.  Ratzeburguu). 

UciDULEinDif,  Grazaiema,  ville  d'Espagne 
(Andalousie). 

UcmiA   [Plin.],   station    d'IUyrie,   auj. 

Lacinium  Prom.  [Plin.,  Mêla],  Aotxîvtov 
[Ptol.,  Strab.],  cap  du  Bruttium,  auj. 
Capo  délie  Colonne  (Calabre  ultér.). 

Làoppo  [Plin.],  Aaxdnrw  [Ptol.],  ville  des 


Sestini  dans  l'Hlspania   Bœtica,   auj. 
Alecippe,  près  Malaga. 

Lacmon  Mons,  dans  le  N.-O.  de  la  Thessa- 
lie,  auj.  Monte  Liaca  [Kruse]. 

Lacobriga  [Mêla],  Latobriga,  Aa-pc^Spi-^a 
[Ptol.],  Lagium,  ville  des  Celtici  dans 
la  Lusitanie,  auj.  Logos,  ville  de  Portu- 
gal (Algarves). 

I^cocK  Abbey  (Locus  Beat^c  Marle),  anc 
abbaye  d'Angleterre  (Wiltshire;. 

Le  Rer.  G.  Witham,  prêtre  catholique,  aumdnier 
de  lady  Shrewsbury,  qui  habitait  cette  abbaye, 
y  établit  une  petite  i>re8se  et  un  matériel  d'impri- 
merie, it  Taioe  desquels  il  exécuta  en  1806  :  Hiitory 
of  Lacock  Abbet,  or  Locus  Bbatje  Maris,  from 
Dugdate,  Stevens,  etc.,  wUh  addit.  on  the  présent 
ttate  of  the  Abbey.  —  Lacock,  by  the  Rev.  G.  Wi- 
Uiam,  1806,  in-i^*  de  58  p. 

Laconia  [Liv.,  Corn.Nep.,  Mêla,  etc.],  iq 
Aoxwvtxin  [Strab.,  Thucyd.],  partie  du 
S.-E.  du  Péloponnèse,  avec  Sparte  pour 
capitale;  auj. forme  les  deux  éparkhies 
de  Laconie  ou  Tzaconia,  et  de  Lacédé- 
mone, 

Laconicus  Sinus,  golfo  di  Kolokythia,  sur 
la  côte  S.  de  la  Laconie. 

Laconimurgi  [Plin.],  peuple  de  la  Tarra- 
conaise  :  occupait  le  territoire  de  Col- 
menar  aeOreja,  ville  de  la  Nouvelle- 
Castille  (intend,  de  Tolède). 

Lacoritum,  Aflut6ptTw  [Ptol.],  ville  des  Mar- 
comans  dans  la  Germanie,  auj.,  suiv. 
Reichard,  Lôhr,  sur  le  Mein,  près  du 
confluent  de  la  Saale  de  Franconie^  ou 
Gemùnden,  sur  la  Saale  (Bavière). 

Lactarius  Mons,  Lactis  Mons,  rdtXaxTo; 
6^ç^  Monte  Lattario,  montagne  du  Na- 
politain, près  de  Castellamare. 

Lactodurum  ritin.  AntJ,  Lactocetum  [Geo. 
Rav.]  ?  ville  de  la  Britannia  Romana, 
auj.  Towcester,  bourg  du  Northamp- 
tonshire;  Camden  (p.  334)  traduit  le 
nom  de  cette  localité  par  Stony  Strat- 
fard,  ville  du  Buckinghamshire  [For- 
biger]. 

Lactora  [It.  Ant.,  Tab.  Peut.,  Not.  Prov. 
Gall.j,  Lacura  [Geo.  Rav.],  Lectora, 
ville  des  Lectorates,  dans  l'Aqui- 
taine 111;  auj.  Lectoure,  ville  de  Fr. 
(Gers)  ;  patrie  du  maréchal  Lannes. 

Le  catal.  Baluze  (n**  5882)  nous  donne  l'indication 
suivante  :  Proprium  sanctonim  ecclesiœ  Lectoren- 
tis,  Lectorx,  1652,  in-S",  et  la  Bibliotheca  sacra 
du  P.  Le  Long  confirme  ce  titre  et  ce  lieu  d'impres- 
sion ;  il  ne  nous  parait  cependant  pas  possible  d'ar- 
guer de  ce  fait  que  rimprimerie  ait  existé  d'une 
façon  stable  à  Lcctoure  au  xvii*  siècle  ;  il  est  pro- 
bable que  le  volume  exécuté  pour  les  besoins  de 
l'église  et  de  Tévéché  fut  imprimé  soit  A  Toulouse, 
soit  à  la  métropole  ecclèsiastigue,  Aucb,  ainsi  que 
tous  les  livres  liturgiques  du  diocèse,  et  que  le  typo- 


699 


LACURRIS.  —  LiETLE. 


roo 


graphe,  soit  par  déférence,  soit  pu*  suite  des  ordres 
précis  du  chapitre  ou  de  l'érèche,  souscrivit  au  nom 
de  la  ville  les  livres  quMI  avait  eu  mission  d'impri- 
mer. Lectoure  ne  fisure  ni  aux  arrêts  du  conseil  de 
170a  et  de  1730,  qui  réglementent  Timprimerie  des 
provinces  de  France,  ni  au  rapport  oit  )i  IL  de 
tartines  en  170ft. 

Lacuhhis^  Aojtooffe  [PtoL],  nUle  des  Ore- 
tani  dans  la  Tarraconaise^  aijg.  Hues- 
car,  bourg  près  Baeza. 

Lacus  Albanus,  Laçio  di  Castel-Gandolfo, 
lac  des  Etats  Pontificaux. 

Lacus  Albuneds^  Lago  di  Bagni,  près  de 
Tivoli,  dans  la  Campagne  de  Rome. 

Lacus  Andurianus,  Lago  SaUo  ou  Lago 
d'Andoria^  dans  ie  Napolitain. 

Lacus  Aricius,  Lacus  Trivue,  Lago  diNemi, 
dans  la  Campagne  de  Rome,  près  de 
laRiccia. 

Lacus  Aventicensis,  Lacus  Murtensis, 
der  Murtenersee,  le  lac  de  Morat,  en 
Suisse,  près  d'Avenches. 

Lacus  Benacus,  Yoy.  Benacus. 

Lacus.  Biellensis,  Biennensis,  le  lac  de 
Sienne,  Bieler-See^  dans  le  canton  de 
Berne,  près  de  Bienne  (Biel). 

Lacus  Bistonis,  dans  la  Thrace  mérid., 
auj.  lac  Logos  (Roumélie). 

Lacus  Bodamicus,  voy.  Bodamicus. 

Lacus  Cerusius,  Lago  di  Lugano,  en 
Suisse  (Tessin). 

Lacus  Circoniensis,  der  Czirfantzer-Seey 
en  lllyrie. 

Lacus  Comensis,  voy.  Larius  Lacus. 

Lacus  Ebrodunensis,  le  lac  d'Yverdon,  en 
Suisse,  SiU},  lac  de  Neufchàtel. 

Lacus  FEuas  [It.  Ant.,  Tab.  Peut.],  dans 
laNorique.  auj.  Niederwdllsee,  en  Ba- 
vière [Mucnar]. 

Lacus  Fucinus,  Lago  Celano,  dans  les 
Abruzzes. 

Lacus  Idranus,  Edrinus  [CelL],  Lago  Idro, 
dans  la  prov.  de  Brescia. 

Lacus  Inferior,  Lacus  Venetus,  der  Zc/- 
lersee,  en  Souabe^  au  St-E.  du  Jac  de 
Constance. 

Lacus  Italicus,  Lacus  Vau.ensis,  Valgen- 
see,  lac  de  Bavière,  au  S*-0.  de  Mu- 
nich. 

Lacus  Lemanus,  voy.  Lemanus. 

Lacus  Murtensis,  voy.  Lacus  Aventxcensis. 

Lacus  Peisonts  ,  der  Neusiedlersee  >  en 
Hongrie  [Gracsse]; 


Lacus  Plumarius,  der  Fedenee,  en  Souibe 

[Graêsse]. 

Lacus  Regillius,  U  Laghetto,  sur  la  Vit 
I^vicana  (Italie). 

Lacus  Ripanus,  Rivarius.  Ripensis,  ^ml- 
lenstadiensis,  der  wallensee,  lar  de 
Suisse  (St-Gall),  au  pied  du  mont  Kur- 
fûrst;  sur  ses  bords  est  la  petite  ville 
de  Wallenstadt. 

Lacus  Saratinus,  Lago  di  Bracciano,  dus 
les  Etats  Pontificaux. 

Lacus  S.-Christin^  ,  voy.  YuLsœusas 
Lacus. 

Lacus  Tabanorum,  der  MiuUenwasserm, 
dans  le  iutland  [Graêsse]. 

Lacus  Trasdienus  [Cic,  Liv.,  Plin.,  etc.], 
•h  TapoeufUvn   X^javh    iPolyb.J,  T^mtmim 

x({Avn  [Strab.],  en  Etrurie,  auj.  L^iodi 
Perugta;  victoire  d'Annibal,  Fan  217 
av.  J.-C. 

Lacus  Trivls,  Lago  Nend,  en  Italie. 

Lacus  Vallensis,  der  Vaigemee,  lac  de 
Bavière,  près  Munich. 

Lacus  Verbanus,  voy.  Verbanus. 

Ladanum,  voy.  Laudunum. 

Ladesia,  Gladussa,  Lagusta,  Lasire,  ile 
de  l'Adriatique,  sur  la  côte  de  Dalma- 
tie. 

Ladicus  Mons,  Cados  de  Ladoee,  monta- 
gne d'Espagne,  dans  le  royaume  de 
Léon. 

Ladon  fi..,  Aà^ttv  [Pausan.],  fi.  d'Elide^ 
auj.  le  Lagana  [Boblaye]. 

Ladona,  Laune,  bourg  de  Normandie 
(Manche);  anc.  marquisat. 

L^LiA,  AaîXia  [PtoL],  ville  des  Sestini, 
dans  la  Bœ tique,  aui.  Aracena,  ville 
de  Portugal  (Alentejo). 

Lëpa  [Mcla],  ville  de  la  Baetique ,  aoj. 
Lépe,  en  Andalousie,  suiv.  Florez. 

Laertia  Régna,  voy.  Ithaca. 

L^ERos  FL.>  LiERON  [Mêla],  fleuve  duN.-O. 
de  l'Espagne  Tarrac.>  auj.  le  Ler,  oo 
Leriz  ;  se  jette  dans  le  golfe  de  Bis- 
caye, près  de  Pontevedra. 

LiESTRYGONES  [PHu.,  Ovid.],  Aairoj^^ 
[Hom.,  Thucyd.],  peuple  de  la  Sidle, 
qui  n'est  guère  connu  que  par  rOe^s* 
6^e  et  par  les  Méianwr^lmeis. 

L&iije.^  L.£nTLE,  N«  D.  de  Lsmun  Itcsie, 
Licsse-sans-MarchaiSy  bourg  de  Picar- 
die (Aisne);  église  pos^dant  une 
image  miraculeuse  de  la  Vierge,  qui  a. 


701 


LiEVEFANUM.  —  LAMIN1UM. 


702 


pendant  bien  des   siècles^    attiré  de 
nombreux  pèlerins. 

LlYEFAXUM  ,   LeVEPANUM  y    LeVJI    VaUJS  , 

Lecendal,  bourg  de  Hollande. 

Le\i  [Liv.],  Levi  [Plin.],  peuple  de  la 
Gaule  Tiranspadane,  sur  les  bords  du 
Tessin. 

Lagahoijoa^  Ijlholmia^  Lahoim,  yfUe  de 
Suède  (Sûdgothland). 

Lagaiu,  Labana^  Lanus  ^Gell.],  Laugona 
[Y.  Fortun.]^  tohn,  nr  du  Nassau  ; 
ifflne  an  Rhm^  au  S.  de  Coblentz. 

UacmUj  Yoy.  Legeolium. 

Lagiua  (Lbgedu  T),  S.'Pierre-Limgée,  tH- 
lage  de  Normandie  (Manche). 

UiMSUL,  Langenu  [Camden]^  le  Leimter, 
fnne  des  quatre  divisions  territoriales 
de  ririande. 

Unni,  Toy.  Lacobriga. 

Uaa,  Âflrpot  [Diod.Jy  ville  des  Areyacs, 
dans  la  Tarracon.^  auj.  Langa,  suiv. 
Rdchard. 

lifiCEDONu^  Lacedagna,  la  Cedogna,  pe- 
tite Tille  du  Napolitain  (Princip.  IJl- 
tér.). 

LiGuiuNA  Vallis^  Lagerthal,  vallée  du 
l>rol. 

ÏMijUi,  Ao^Opa  [Ptol.]^  ville  de  la  Sarma- 
tie  européenne^  aiig.  £e/6ecA,  dans  le 
gouT.  russe  de  Tauride. 

LiHAHA^  voy.  Lagana. 

Ladiotu  [iEn.  Silv.,  Hist.  Frider.  IIl), 
Mmitz,  bourg  de  Styrie,  dans  le  cer- 
cle de  Marburg. 

Laigioacum^  Laigné-le^Bois,  bourg  près 
Chitellerault  (Vienne).  —  Laigné , 
hovTg  près  Ghàteau-Gonthier  (Maine- 
et-Loire). 

Ulandia^  Laaiand,  LolUmd  (Terre-Basse)^ 
lie  du  Danemark^  à  TO.  de  celle  de 
Falster;  chef-lieu  :  Maribôe. 

Laleiaxi  [Plin.],  voy.  Lacetant. 

Lalirum^  Loiam^  bourg  de  Belgique^  sur 
laScvpe(Hamaut). 

LAMA^LAifACEifORUM  Urbs^  Lameca,  Ville  dcs 
Yettones^  dans  la  Lusitanie^  auj.  la- 
meao,  ville  de  la  prov.  de  Beira  ^Portu- 

LiMBAcmi;  Lcambach,  bourg  d'Autriche^ 
sur  le  Traun  (Hausruckkreise)  ;  anCé 
abb<  deBénédictimi. 

LâiBAuux^  Lambàlle,  petite  ville  de  Bre- 
tagne (Côtes-du-Nord);-  anc.  chef-lieu 
du  duché  de  Penthièvre< 


François  de  la  Noue,  le  héros  do  sitee  de  la 
Roclielle,  qai  nous  a  laissé  ses  mémoires,  fut  taé  au 
siège  de  cette  petite  ville  en  1591.  L'imprimerie 
exista  it  Lamballe  sous  le  patronage  spécial  du  duc 
de  Penthièvre,  ouelciaes  années  avant  la  révolution  ; 
nous  citerons  :  Èxpirienee»  et  oburvatkms  sur  les 
difrtchementSt  par  U  Voueur,  Lamballe,  1775, 
in-fto  (i  la  bibliothèque  0e  Rennes)  ;  ce  volume  n*est 
pas  cité  par  Miorcec  de  Kerdanet.  Citons  encore  t 
VArmoriqus  ttttéraire,  ou  notice»  tur  tes  hammeâ 
de  la. ci-devant  pruvimee  4e  Bretagne  q^  te  eont 
fait  connaître  par  quelque»  écrit»,  tulvie»  de  noti- 
ce» tibliograpMque»,  par  Auçu»te  MaréchaL 
Lamballe,  Bourel,  an  Ul  (1795)  tn-12. 

Lambetb^  ancien  bourg  du  comté  de  Sur- 
rey^  réuni  depuis  longues  années  à  la 
ville  de  Londres^  ail  at>sorbmg,  dont  il 
forme  le  faubourg  du  S.-O;  c*est  auj. 
la  paroisse  la  plus  peuplée  de  cette 
métropole. 

Cétait  l&quelesarchevéqnesdeCanterburyavaient 
leur  palais,  et  ce  tut  dans  Tcnceinte  sacrée  de  ce 
palais  que  le  célèbre  archevêque  Matbew  Parker  fit 
exécuter  sous  ses  yeux  un  livre  infiniment  pré- 
deux  aujourd'hui,  et  que  les  Anglais  payeraient  an 

EDids  de  Tor,  bien  qu*in-folios   Di  antiqditatb 
BITAmiICiB    ECCLESUB   ET     PBIDII.EGII8    ICCHilJt 
CARTUABinrBIS,     CUM      ABCHIEPI8C0PX1     BIDSDEM. 

79.  AN.  DOM.  1572,  in-foL 

Martin,  qui  consacre  Ace  produit  d'une  presse 
nrticuUère  un  long  et  intéressant  article,  décrit 
les  16  exemphires  connus  de  ce  très-précieux  ou- 
vrage (pp.  1  et  517). 

LaHbiscum^  Lambesc,  ville  de  Fr.  (Bouches- 
du-Rhône);  anc.  titre  de  principauté. 

Lambiuc  [Greg.  Tur.].  Lambros,  Lambrus 

SChron.    B.  Dion.j,   LambreSy  village 
le  France^  sur  la  Scarpe   (Nord)  ;  ce 
fut  là  que  fut  enseveli  le  roi  Sigebert. 

Lambbica^  Lambruca  [Mela]^  ville  dans 
ro.  de  l'Espagne  Tarracon.^  qu'on 
croit  auj.  être  El  Padrone,  village  de 
la  Galice. 

Lambrum^  ville  de  la  Gaule  Cisalpine,  sur 
le  Lambro,  citée  dans  les  Itinéraires; 
auj.  Castel  Lambro,  dans  le  Milanais. 

Lambrus  [Plin.],  le  Lambro,  afQ.  du  Pô. 

Lameca,  voy.  Lama. 

Lam£cus,  Lametus,  Lamatus^  rAmato,  La^ 
moto,  fl.  delaCalabre  ultérieure  ;  prend 
sa  source  aux  Apennins  et  se  jette  dans 
le  Lamehcus  Sinus^  Golfo  di  Sta  Eufe- 
mia. 

Lameha  [Steph.^  CluvJ,  Lamehim^  sur  le 
fl.  Lametus,  Sta  mifemia,  pet.  ville 
d'itolie  (Calabrc  filtér.  1). 

Lamia  [Liv.]y  Aap.(a  [Strab.>  Ptol.>  Diod*]> 
ville  de  la  Phthiotide^  dans  TO.  du 
Sinus  Maliacus.  auj«  Zituni,  Zeitun^ 
danslepachaL  aleni-Scheher  [Leake|. 

LaiHagus  Sinus^  voy.  Maliacus  Sinus. 

LAMimuH  [It. AUt.].  AapviGv  [Ptol.]> LAllNIUlt 

[Geo.  Rav.]^  ville  des  Cat>petani>  dans 


703 


lAMPA.  —  LANDSHUTUM. 


704 


la  Tarracon.^auj.  Montieî,  bourg  de  la 
Nouvelie-Castille. 

Labipa^  Aau.wa,  Adhrira  [Scyl.,  Poljrb.,  Ptol.l, 
Aa[i.ini  fsteph.  B.J,  Lappa,  ville  du  N. 
de  rîle  de  Crète,  aui.  Kuma,  Koma, 
sur  un  petit  lac  [Pashley]. 

Lampas  [Arrian.L  ville  de  la  Sarmatie 
Ëurop.,  auj.  malaia'Lampada,  dans  la 
Crimée^  ou^suiv.  Mannert^  Jcuta. 

Lampea,  Lampeus  Mons  [Plin.],  moDtagne 
de  TArcadie,  auj.  Eîunda  Uro, 

Lampra,  Aà[i.i7pa  uiT^vEp6tv  OU  xa6u7rep8ev 
[Strab.,  Paus.],  localité  de  l'Attique^ 
auj.  Lamvrica, 

Lamum,  Manm,  bourg  dé  la  Campagne  de 
Rome. 

Lanahius  fl.  [It.  Ant.],  pet.  II.  de  Sicile^ 
auj.  Il  Madiuni. 

Lanatico  Vn.LA^  Lanage,  commune  près 
Huriel  (Allier). 

Lancastma  [Coll.],  Langinia  [Cluv.],  voy. 

AUONE. 

Lancastriensis  Comitattis^  Lancastershire, 
en  Angleterre. 

Lancia  [Flor.],  Aair/ta  [Dio.  C.].  Lancu- 

TDM,  Aa-pctaTOv  [Ptol.],  LaNCA  fit.  Ant."|, 

ville  des  Lanciati  dans  la  Tarracon., 
auj.  SoUanco,  SoUancia,  dans  les  Astu- 
ries  [Florez]. 

Lancia  Oppidana,  Aa^(a 'OirïnS'drwt  [Ptol.], 
ville  des  Lancienses,  dans  la  Lusitanie, 
auj.  Idatia,  près  de  Ciudad  Rodrigo. 

Lancia  Transcudana,  voy.  Rodericopolis. 

Lanciaxa,  AnxvVNI,  MoLisiNA  Provincia, 
Molise,  province  de  l'ancien  roy.  de 
Naples. 

LaxNcicia  [Cluv.L  LANaciuM^  Lenczig , 
Lentschitz,  ville  de  Pologne,  dans  le 
Woyewodatde  Masovie. 

Lanciohurgum,  Lambur&um,  Lambourg, 
bourg  de  Savoie,  au  pied  du  mont 
Cenis. 

LANDiE,  Zx/nden,  bourg  de  Belgique  (prov. 
de  Liège). 

LaXDARUM  TrACTVS,  SaBULETA  BURDlGAIJîN- 

siA,  Tesca  Aquitanuia,  les  [jtndes,  vas- 
tes lagunes  de  sable,  qui  donnent  leur 
nom  à  un  départ,  français,  situé  entre 
la  Gironde  et  les  Basses-Pyrénées. 

Landavià,  Lanpavum  [Zeiler,  Typogr,  Al- 
sat,],  Landau,  ville  de  Bavière,  sur  la 
Queitch;  a  appart.  à  la  France. 

Landecca,  Landeck,  ville  de  Prusse  (rég. 
de  Reichenbach).  —  Landeck,  bourg  du 


Tyrol,  dans  la  vallée  de  Tlnn,  avec  une 
forteresse  importante. 

Landericucum,  LandrecieSy  Landrecy, 
ville  forte  de  Fr.  (Nord). 

M.  Cotton,  dans  son  dcraier  Sapplèiaent,  Ut 
remonter  la  typographie  dans  cette  fille  k  funée 
171S;  nous  ne  savons  absolument  point  lorqKDe 
donnée  repose  cette  assertion  ;  les  arrfiu  do  cooKjl 
de  1704-1739,  le  rapport  fait  ft  M.  de  Sartioês,  ea 
1764,  ne  mentionnent  en  aucune  foçon  cette  TiÙe. 

Landishutum,  Yoy.  Landshutum. 
Landrecy,  village  de  Suisse. 

G^est  probablement  de  Landeey^  f  illage  iliiii  sir 
la  limite  mérid.  du  canton  de  Genève  [v.  rAltasda  gé- 
néral Dufour],  qu*il  est  id  question. 

Nous  citons  cette  petite  localité,  parce  que  pla- 
sieurs  lettres  du  général  de  Montesquioo,  éa  mn 
de  novembre  1792,  sont  publiées  sous  la  mbriqw 
de  Landreci,  vrès  Genève,  de  l'imprimerie  et 
Varmée  des  Alpes ,  mais  elles  sont  imprimées  à 
Paris. 

Landskerga,  Landsberg,  sur  la  Warthe, 
ville  de  Prusse^  dans  le  cercle  de  Deliti 
(rég.  de  Merseburg). 

t  Osterlandix  olini  parserat  MarchionaiosLiiiii- 
bergensis,  de  quo  Jo.  GotUob  Homios  edidit:  I^au- 
taeiuUichen  BericM  von  dem  aUen  Mangrel- 
thum  Landsberg,  172S,  in-4«.  •  CStruv.,  ^fMott. 
Saxon,) 

Landsoutum,  Landishutuii^  Landskut,  ville 
de  Bavière,  sur  l'issar.  dans  Tanc.  pays 
des  Consuanètes  (Isarkreis). 

Université  réunie  en  1825  2i  celle  de  Ilunich  ;  les 
bibliographes  Falkenstein,  Cotton,  Temaui,  etc., 
ne  font  remonter  l'introduction  de  la  typographie  i 
Landshut  qu'à  Vannée  151A;  c*est  à  Tannée  1515  qoe 
nous  pou  vons  la  reporter  :  Christi  Fascicubu  Ib^ 
heroici  carminis caractère digestus,  a  fVotjfgoMgo 
Mayero,  abbate  Alderspacense,  Landshuti,  anoo 
millesimoquingentesimo  quinto,  in-4.  CerarittiBe 
volume  a  ugurc,  pour  la  première  fois,  k  notre  coo- 
naissance,  dans  le  catalogue  Thorpe,  de  1M2. 

M.  Libri  (catal.  de  1861)  décrit  teus  les  ii«>  U» 
et  1866  deux  éditions  d*un  poème  fort  rare  sur 
l'astronomie,  auxquelles  il  attribue  la  datt  de 
1513:  Compulus  noms  et  ecelesiastietts  totUts  fat 
astronomiœ  fundamentum  puUherrimum  eosti' 
nens,  cum  additionibus  quisbusdam  (sic)  nonier 
apprcssis.  Joannes  Weyssenburger  impiesùt 
I^iidszhut  (151S)  in-a%  front. gravé.  UansliieoOBde 
édition  la  faute  ûequixbusdam  est  corrigée,  mable 
mot  précédent  est  écrit  :  addictionUms  ;  la  gFnm 
sur  bois  a  di^ru  du  titre  et  la  sooscriptMMD  est: 
«  Johann  Weyssenburger  impres^  iMnâtsS' 
tense.  » 

Ce  Jean  Weyssemburger  que  nous  trouvons,  am 
dates  de  1504  et  de  1512,  établi  à  Nuremberg,  oui 
se  donne  la  oualification  de  presbyter,  a  DobUé  à 
Landshut  quelques  livres  importants,  panni  lefqoeli 
nous  signalerons:  Collatiôes  guas  dieuntwr  feeissc 
mutuo  rex  Salomon  sapientissimus  et  Mareotplaa 
fade  deformis  et  turpissimus.  —  A  la  fin  :  Impreh 
sus  Landcsutense  pcr  dfim  loannè  WeysaàkW' 
ger.  Anno  deciroo  quarto  (1514)  mense  maii,  Id-V 
gotli.  de  10  Cr.  fig.  s.  b.  (CataL  Ambr.  Firmia- 
Didot,  p.  XXX)  ;  et  particulièrement  un  Ars  mo- 
rtcncli,  dont  ne  parlent  ni  M.  Brunet,  qui  renvoie  à 
Grnéssc,  ni  M.  Graésse  lui-même:  ^rs mortfmfi ex 
variis  sentattiis  collecta  cum  ftguris  ad  résiste»- 
dum  in  mortis  agone  dyaboliee  suggestioni  vaUM 
cttilibet  Christi  fideli  utilis  ac  multwn  neeessaria. 
In  civitate  Landcscutensi  ducali,  apud  L  W.  151k, 
in-d^,  avec  60  curieuses  planches  gravées  sur  bois. 


703 


LANDSTUHL.  —  LAPATHUS. 


704 


Llndstuhl^  petite  rille  de  la  Bavière 
rhénane,  sor  la  route  de  Mannheim  à 
Saarbrûck. 

Cette  bourgade  était  dominée  par  le  célèbre  et 
formidable  Bwrg  daCid  de  l'Allemagne,  de  Frani  de 
Sickiogen,  fami  de  Goeu  de  Berlichingen  et  de 
Lptber.  Là,  comme  dans  sa  forteresse  d*Ebemburg, 
lacoKillaitnoblement  les  proscrits,  Mëlancbthon, 
dootempade.  Dlricb  de  Haiten,  qui  nommaient  ces 
icmitcs:  VÂuber^dt  la  Juitfee  {H er berge  Oee 

ÇereektitkeU)' 

Noos  n*anHis  mentionné  ce  bourg  de  Landstnhl, 
fK  parce  one  l*wi  des  nombreux  traités  da  turbii- 
leat  et  barol  Ulrich  de  Hotten,  imprimé,  selon  toutes 
éa  prababllitét.  an  château  même  de  Sickingen,  est 
poliié  sous  le  nom  du  bourg  voisin  :  «  fjmdMiaU^ 

uni.  (Voy.  EnUIBDBODM  etSTEKELBBRO  ABX.) 

\     IjkKGARrs,  Lanquart^  riv.  du  canton  des 
Grisons;  afflue  au  Rhin. 

Ukgedocia^  Languedocu^  OccrrANiA  Pro- 
rmoA,  Toix)SANUS  Pagus,  Volcarum 
Regio,  le  Languedoc,  anc  grand  gou- 
yem.  de  France  ;  forme  auj.  les  départ. 
derArdèche,  de  l'Aude,  du  Gard^  de  la 
Haate-Garonne,  de  1  Hérault^  de  la 
Bante-Loire^  de  la  Lozère  et  du  Tarn. 

Lamclaudu,  Longà  Insula,  tu  Langeland, 
VOL  Danemark  (proT.  de  Fionie). 

LjLtGEsiA,  Langesium,  LcofigetSy  Langeais, 
ville  de  France,  sur  la  Loire  (Indre-et- 
Loire)  ;  trois  conciles. 

Lahgiacum,  LangeaCy  yille  de  France,  sur 
l'Allier  ^aute-Loire). 

Langlêi^  tiUage  et  château,  sur  les  bords 
duLomg,  près  Montargis  (Loiret). 

CtA  dans  ce  village  qn*à  la  fin  du  XTiiie  siècle, 
m  uti  hahflf  homme.  c*est  Pdgnot  qui  qualiOe 
rioii  te  sieur  Léorler  de  Lisle,  organisa  une  petite 
iBurimerie,  )i  I^de  de  laquelle  il  put  essayer  les 
tfflércnls  papiers  qu'il  s'était  ingénié  4  composer 
avec  les  substances  les  plus  hétéroclites;  il  en  avait 
febrinié  I  te  papeterie  de  Buges  avec  de  la  paille, 
avceoe  te  guimauve,  des  orties,  des  roseaux,  du 
chiendeot,  de  te  mousse,  du  fusain,  etc.  Nous  ne 
poiTQiis  citer  que  deux  volumes  imprimés  4  Lan- 
aîfeflirces  papiers  exceptionnels;  tous  deux  ont 
i^iré  à  te  vente  Chateaugiron,  de  1827,  sous  les 
■»  79  et  79t  du  catal.:  V  Let  Lolsin  de»  bords 
êâ  Ufbtg^  ou  recueil  de  pièces  fugitives  (publiés 
IvLéorierde  Liste),  1784,  imprimés  sur  papier 
nse.  —  Essais  de  pajpîers  fcOniqués  avec  de  l'herbe^ 
et  ka  soie  et  du  tiUeuU  A  Langlée,  près  Montargis, 
im,  pet.  in-12  (vendu  lA  fr.).  2*  OÈuvres  du  Mar- 
mis  de  Vileite  (publiés  par  Léorier  de  Liste,  et 
mëées  I  M.  Docrest,  chancelier  de  M.  le  duc 
fOritans.  Limdres  (Langlée),  1780,  in-16  (vendu 
tifr.  95  c).  Ce  volume  est  imprimé  sur  papier 
Meoroe  de  tilleul,  avec  19  échantillons  de  plusieurs 
sortes  de  papiers  fabriqués  avec  des  écorces  d*ar- 
teeS|Ctc 

Lakgobardi  [Tac],  Ao^oêdlp^oi  fPtol.], 
AoypCof^atï  Procop .] ,  LoNGOBARDi  [Jorn ., 
P.  Wamef.],  les  Lombards,  peuple 
d'oriffine  Scandinave,  qui,  après  s'être 
établis  en  Allemagne  sur  les  rives  de 
l'Elbe,  descendirent  vers  l'Italie,  qu'ils 
conquirent;    leur    empire,  qui  dura 

ucnoini.  Di  otooB. 


deux  siècles,  fut  détruit  par  Charle- 
magne. 

Langobardia,  Longobardu,  Lombardia,  la 
Lombardie  ;  ce  nom  s*est  perpétué  jus- 
qu'à nous  et  a  servi  longtemps  à  dési- 
gner les  provinces  septentr.  de  l'Italie. 

Langobriga  [It.  Ant.],  Aa'Y^6ptm^  ville  de 
Lusitanie.  près  de  Talabriga,  auj.  Feira, 
petite  ville  de  Poitugal,  dans  la  pro- 
vince de  Beira. 

Lamnojum,  Lanoja,  voy.  Alnetitm. 

Lantenacum,  Lanteniacum,  LarUenac,  ab- 
baye de  Bretagne  (Côtes-du-Nord), 
dans  la  vallée  du  lié,  à  trois  lieues  de 
Loudéac. 

Ce  fut  dans  cette  abbaye  de  Bénédictins  du  dio- 
cè^  de  St-Brieuc,  fondée  en  1158,  que  vint  s'établir 
Jehan  Grès  ou  Crex,  te  célèbre  imprimeur  breton, 
après  sa  rupture  avec  son  associé  Hobin  Foucquet 
(voy.  LoDOEACCM)  ;  il  est  à  peu  près  certain  qu^il  y 
avait  été  appelé  par  les  Bénéoictins,  qui  surent 
mettre  à  contribution  son  savoir-faire  typographi- 
oue,  en  lui  Ihisant  exécuter  les  livres  iiturgi<raes 
oe  l'abbaye,  qui  malheureusement  sont  aujourcThui 
disparus,  nous  ne  connaissons  plus  qu'un  seul  livre 
publié  par  cet  imprimeiu',  sous  la  rubrique  de  Lan- 
tenac  :  Le  Doctbinal  des  noddklles  mabiées.  A 
te  fin  :  <7y  finist  te  Doctrinat  des  nouueltes  mariées, 
—  imprime  à  Lantenae,  te  cincquiesme  iourdocto- 
bre  tan  mil  quatre  cens  quatre  vians  (sic)  XL 
Jehan  Cres,  in*4«  goth.  de  Off.  à  24  lig.  par  page, 
avec  une  grav.  sur  nois  au  v»du  titre  et  à  la  un  la 
marque  de  l'imprimeur,  un  poisson  entre  une  étoile 
et  une  coquille  d'huître. 

Le  seul  exempteire  connu  de  cette  édition  pré- 
cieuse a  figuré  ^  la  vente  La  Vallière,  sous  le 
n«  2904  du  cat.  de  178S  ;  à  la  vente  Uir  en  1819,  et 
enfin  au  beau  catalogue  de  M.  Debure,  en  185S; 
l'heureux  possesseur  de  cette  curiosité  est  auj.  M. 
Giraud  de  Savine. 

Mous  parlerons  plus  amplement  de  Jehan  Grex,  en 
nous  occupant  de  la  typographie  de  lioudéac,  et  nous 
avons  déjà  signalé  &  l'art.  GOLiNiBDM  l'origine  bre- 
tonne du  célèbre  Simon  de  GoUinée,  que  l'on  ne 
connaît  aui.  que  sous  le  nom  de  Simon  de  Gollines, 
et  qui  fut  &  Loudéac  l'apprenti  des  deux  associés, 
Robin  Foucquet  et  Jehan  Crex. 

Lantriguerum,  voy.  Trecora. 

Lantusca,  Lantoscay  bourg  du  comté  de 
Nice  (Alpes-Maritimes). 

Lanuvium  [Cic,  Liv.,  Plin.],  Aav&uiov 
[Strab.J,  AavoueiGv  [Ptol.],  ville  du  U- 
tium,sur  la  Via  Ap^ia,  auj.  CMta  LavU 
nia  ou  Lavigna,  petite  ville  de  laComar- 
que  de  Rome  [Sprùner] . 

Lanzonis  Mons,  Roccalanzone,  petite  ville 
du  Parmesan. 

Laodunum,  voy.  Laudunum. 

Laona,  Killaloa,  Killaloe,  Labu,  petite 
ville  d'Irlande  sur  le  Shannon  (comté 
de  Ciare). 

Lapathus  [Liv.],  localité  de  la  Thessalie, 
que  Forbiger.  croit  être  auj.  Ezero, 
près  du  lac  du  même  nom. 

23 


70o 


LAPETHUS.  —  LASIO. 


70r. 


LAPExnrs  [Plin.,  Tab.  Peut.],  Admfioç 
fDiod.,  Ptol.l,  XoLTrrMa  [Strab.J,  ville  du 
nord  deTilede  Chypre^  auj.  Lapitho  ou 
Lapta  [Pocockc]. 

Lapicini  [Uv.],  peuple  de  la  Ligurie. 

Lapidaria,  ville  de  la  Rhaetic.  auj.,  suiv. 
Reichard,  Pdden  ou  Pitasch,  bourg  du 
Tyrol,  sur  le  Glenner. 

Lapidabia,  Sexamniensis  Vaixis,  dos  Scham- 
serthal,  vallée  du  canton  des  Grisons. 

Lapideum  Lnrus  [Mêla],  la  CraurFerriére, 
bourg  de  Fr.  (Boucnes-du-Rhône). 

Ij^pis  Regius,  Régis  Saxuh  [Zeiler,  Im- 
hof.],  KônigsteiHy  bourg  de  Saxe,  avec 
une  forteresse  célèbre  qui  commande 
le  cours  de  TElbc. 

LAPiTHiE,  Lapithes  [Ovîd.,  Virg.],  peuple 
de  la  Thessalie,  célèbre  par  une  dis- 
cussion avec  les  Centaures. 

Lappia  [Cluv.,  Cell.],  Lapponia  [Cell.], 
LoppiA,  la  Laponiey  Lapplatid  (ei:\  lapon 
Saméanda),  contrée  extrême  du  nord 
de  l'Europe,  que  se  partagent  nomi- 
nativement la  Suède  et  la  Russie. 

Lapurdensis  Tractus,  le  Labourd,  ou  pays 
Labourdin,  district  des  Basses-Pyré- 
nées). 

L.vi'URDUM,  voy.  Bajona. 

Citons,  a\ecM.Gracsse,  une  traduction  basque  des 
Foyages  aventureux  du  capit.  M.  de  Iloyarsabal, 
imprimée  à  Rayonne  en  1677  :  lAbnru  han  da  ixO' 
soco  nabigacionecoa  Martin  de  Hoyarzabalec 
egina  fraticctes.  Eta  Pierres  Defchavcrry,  edo 
Dorrcc,  escararat  émana,  eta  cerbait  guehiago 
abança  tuba,  Bayonan,  Duhart-Fuuvet,  1677,  iD-8<> 
de  164  pp.  et  2  II.  non  chillnîs. 

Laquedoxia,  voy.  Laguedonia. 

Larace  [It.  Ant.],  Larix,  station  d'Italie  , 
auj.,  suiv.  Reichard,  La<im,  sur  l'Isonzo. 

Larkdum,  Laredo,  localité  de  la  Haute- 
Castille,  dans  la  prov.  de  Burgos. 

Laresse  [G.  Rav.],  Jovis  Laresse  (tem- 
plum)  [Tab.  Peut.],  dans  le  pays  des 
Marses,  auj.,  suiv.  Mannert,  Valle 
Scura,  près  du  lac  de  Celano  (Abruzze 
ullér.  U). 

Larga  [It.  Ant.,  Tab.  Peut.],  sur  la  route 
de  Besani^^onà  Strasbourg,  auj.  Largit- 
zen,  près  Altkirck  (Haut-Rhin). 

Larinum  [Cic,  Mcla],  chef-lieu  des  Fren- 
taiii  Larinates,  dans  le  Latium,  auj. 
Lanno,  petite  ville  de  la  Capitanate 
(Napolitain). 

Larissa  [Mcla,  Cœs.,  Liv.  etc.],  Acr'pKxaa 
[Sirab.,  Diod.,  Ptol.j,  ville  de  Thessa- 
lie, sur  le  Salambria,  auj.  Larissa  (en 


turc  :  Jeni-^heher),  capitale  du  pacha- 
lik  de  Thessalie,  au  S.-O.  de  Constio- 

tinople. 

LMmprimerie  ne  parait  pas  aTofr  pénétré  dans  b 
capitale  de  Philippe  de  Macédoine. 

Larissa  Cremastb  [Liv.],  Ao^wm  i  Kfi- 
fAAoni  [Strab.],  Larissa  Pelasgu  [MeU], 
ville  de  la  Phthiotide  (Thessalie),  dont 
les  ruines  existent  près  de  GardkUsi 
[Leake]. 

Larisus  fl.,  Aflcpioo;  [Strab.],  Ljjusbus 
[Liv.],  fleuve  d  Achaîe^  auj.  fOrkM 
[Leake],  ou  la  Mana  [Boblayel,  ou  en- 
core le  Risso  [Bisch.  et  Môller]. 

Larius  Lacus  [Virg.,  Plin.],.in  Aa^***  ^*« 
[Strab.],  Lacds  Gomacrnus  [It.  Ant.], 
LAcus  CoMENsis  [Cluv J,  U  loc  de  Cdm, 
Logo  di  Como,  Comer-See,  en  Italie. 

Larix,  voy.  Larace. 

Larnum  [Plin.]^  ville  du  N.-E.  de  l'Espa» 
Kne  Tarracon.^  auj.  Tordera,  en  Ctta- 
logne. 

Larum,  Lakr,  ville  du  grand-duché  de 
Bade,  dans  la  vallée  de  la  Schutter, 
sur  la  route  de  Strasbourg  à  Bàle. 

Nous  trouvons  trace  dUmprimerie  dans  oetii  viDe 
en  1615.  Peut-être  qu'à  la  suite  de  la  peste  de  Stni- 
Iwurg  de  1510,  qui  détermina  phnrienrs  impriaKors 
de  cette  ville  îi  transporter  leur  matériel  dant  les 
localités  voisines,  Wilhelm  Schaflnaer  alla  se  fiier 
momentanément  dans  la  jolie  ville  de  ûilir,  ainsi  que 
nous  avons  vu  René  Beck  à  Baden  ;  toujours  eit-il 
quMl  nous  faut  citer:  Elucidariut  earminiim  et 
nistoriat^m,  ||  vel  voeabularius  poetieut  eontinau 
fabulas  historias  provineias  urbeê\\.  Item  rora* 
bulaet  intety}retationes  greeorumet  kebrakonm. 
A  la  fin  :WilbelfflusSchaniDaerin  oppido  Laiiexco»* 
sii.  Anno  moxv,  in-4** 

Larus  fl.,  VArone,  petit  fl.  des  États  Pon- 
tificaux, qui  traverse  le  lac  de  Brac- 
ciano,  et  se  perd  dans  la  Méditerra- 
née. 

Larymna  '[Mêla,  PHnJ,  Aopujivx  [Strab., 
Paus.j,  ville  de  la  Bœotie,  sur  la  rm 
droite  du  Cephissus;  )auj.,  suiv.  Leake, 
Bazaraki  aurait  été  construit  sur  sod 
emplacement  (dioc.  de  Voiotia). 

Las  [Liv.],  Ai;  [Hom.,  Strab.,  Ptol.],  ville 
de  Laconie,  au  S.-O.  deGvthium;  près 
de  l'emplacement  qu'elle  occupait, 
s'élève  auj.  le  bourg  de  PasMva,  en 
Morée,  suiv.  Leake  et  Boblaye. 

Lascara  Bearnensium,  Lasccrra,  lescor, 
ville  de  Fr.  (Basses-Pyrénées);  voy. 
Beneoarnum. 

Lasia,  voy.  Lesbos. 

Lasio,  Axaîwv  [Xen.,  Polyb. ],  ville  d'Élide, 
près  de  remplacement  de  laquelle 
s'élève  auj.  le  village  de  Lala,  suiv. 
Leake  et  Boblaye. 


707 


LASSAY.  —  LATRIS  INS. 


708 


UssAYy  bourg  et  château  du  Maine 
(Mayenne)  y  anc.  titre  de  marquisat. 

Ce  fot  dans  ce  diâtean,  appartenant  I  Armand  de 
Motion  de  Letpeme,  marquis  de  l^assay,  que  ce 
digne  MiRneor,  qiielqiie  peu  frondeur,  et  passable- 
ment libertin,  fit  imprimer  à  très-peiit  nombre  un 
1iTreqn*il  destinait  4  ses  amis  les  plus  intimes,  et 

Îii  ett  devenu  à  pea  près  introuTable  auJounTbui. 
le  sont  set  Méhoibes,  c'est-à-dire  un  amas  an  peu 
laiiseile  des  petits  (liHs,  anecdotes  scandaleuses  ou 
pivoiMs,  bons  mou,  pettu  vert,  en  un  mot  des  pro' 
piieta  etmretèela  viUe,  que  le  marquis  a  pu  re- 
cadUr  peiidantsa  lon^œ  et  terne  existence  ;  ces  me- 
■aires  embrassent  nne  période  de  75  ans  (commen- 
oM  en  IMS  et  terminés  en  octobre  1730,  avec  un 
laaiiWmfnt  mi  conduit  lelectevr  ]usqn*ft  Tannée 
m,  e'est4-direjnsqn'k  la  mort  de  l*autear).  M.  de 
Lmmj  a  donné  à  ses  mémoires  le  titre  parfaitement 
.  jasOfié,  de  MeemeU  de  difprentes  chout  ;  Il  y  a  en 
effet  de  tout,  même  infiniment  de  choses  Insigni- 
flûm  on  testidieuses.  L'exemplaire  de  M.  de  Pixe- 
idcoort,  pins  complet  que  ceux  de  la  Biblioth.  impé- 
riile  et  de  l'Arsenal,  comprenait  S  voL  in-ft",  le  pre- 
■ier  de  S71  pp.  et  le  second  de  202  ;  le  troisième 
lal.  était  composé  d'un  Supplément  de  00  p.,  qui 
M  doit  pts  être  confondu  av^  les  10  p.  supplém. 
dfMlées  par  Barbier  dans  l'exempl.  de  la  Biblioth. 
iaBér.;  ce  sopplément  est  intitl:  Voiey  éeê  choie» 
ftt  aw  9imt  tntvre  venwn  dUmâ  VewpHt  dtpui» 
aUa  fvi  omt  déjà  été  tmpriméeê.  Il  renfermait  en 
tatre  les  eartons,  les  33  pages  de  réOeiions  et  les 
MMuri  frriti  ft  la  main  par  Fauteur.  L'exempl.  de 
hisenal  posaède  deux  notes  manuscrites  intéres- 
flBics,  qui  ont  été  reproduites  au  cataL  Pixeré- 

OÊtU 

Làssuuy  Tille  des  Edetani^dans  la  Tarra- 
con.y  auj.  Sarione,  dans  le  S.  de  T Ara- 
gon. 

LiSTiGif  dans  la  Bétique^  auj.  Zahara  (?)^ 
localité  de  la  Sierra  de  Ronda,  dans 
la  proT.  de  Séville. 

Ij5Trinco^  Lasiens,  commune  de  France^ 
près  Lavaur  (Tarn). 

UszczoTu.  Laszovu  [Wengers.],  Laszc- 
zow,  ville  de  Tanc.  Pologne  (Russie 
Rooge),  dans  le  palatinatae  Volhynie^ 
et  Toisine  de  Lublin. 

Wenieracius  (p.  iSO  et  143)  parle  d'une  imprime- 
rie fooiMe  dans  cette  ville  au  xvi*  siècle  par  les 
réionnés,  dont  les  produits  sont  aujourd'hui  &  peu 
■es  taitrouTablcs  ;  il  cite  seulement  ii  la  date  de 
iMI  le  vol.  suivant  :  Jatobi  Biskupski  conteniaria 
rtf&rmai,  (n  dUtrictu  Novoçrody  Bachunek  sum- 

mgrputa  prawdy  KatoUekiey Kacerstwy    m 

iMuaowie.  lOto,  in-4*. 

Hoffmann  ne  fiiit  que  rapporter  exactement  la 
BBle  de  Wengerscius  ;  Bacbmeister  ne  parle  pas  de 
nue  tjpognpbie. 

Utera  [Mêla,  Geo.  Rav.],  sur  le  bord 
des  Stagna  Volcarum  ou  Etang  de  Tau, 
anj.  Lattes,  commune  du  Languedoc 
(Gard). 

Latera  Stagnuh,  Etana  de  Maguelwme, 
dans  le  dép.  du  Gard,  dont  la  partie 
occid.  est  appelée  V Etang  de  Tau, 

Latini,  Aarlvct,  habitants  du  Latium; 
Tune  des  deux  branches  de  la  race 
italiote  [Mommsen];  on  nomma  La^tT»^ 


au  moy.  âge,  tous  les  peuples  qui 
avaient  été  soumis  à  Tempire  romain 
occidental. 

Latinucum,  Lagny,  sur  la  Marne,  ville 
de  Fr.  (Seine-et-Marne)  ;  anc.  abb.  de 
Bénédictins;  concile  en  ii42. 

Latlniacum,  Latiniacus  Villa,  Lagny-le-Sec, 
village  près  Senlis  (Oise);  résidence 
royale  sous  les  .Carlovingiens. 

Latinucus,  LagnieUy  pet.  ville  de  Fr. 
(Ain);  anc.  propriété  de  la  famille  de 
Colign^.  Dans  la  légende  de  S.  Domi- 
tien,  il  est  dit  quun  homme  riche, 
nommé  Latin  us,  donna  son  nom  à  son 
domaine,  d*où  Latinucus  [Quicherat]. 

Latium  [Varr.,  Plin.,  Mêla,  etc.],  i  AotCvu 
[Strab.],  tj  AaT(v«v  pi  [Dion.  Hal.],  La- 
tium Antiouum  ou  Vetus  [Tac,  Plin., 
Virg.L  Latium  Novum  ou  Adjectum 
[Plin.],  antique  berceau  de  la  race 
latine,  dans  l'Italie  centrale,  compris 
entre  la  mer  TjTrhéuienne,  le  Sam- 
nium  et  la  ^Caïnpanie,  arrosé  par  le 
Tibre  et  TAnlo,  et  dont  les  villes  prin- 
cipales, lors  de  la  fondation  de  Rome, 
étaient  Antemtiœ,  Albe,  Crustumerium , 
Cameria,  ColkUia,  Gabres,  Tibur,  Prœ- 
nesium,  etc.  Cette  partie  de  l'Italie 
forme  auj.  la  partie  mérid.  de  la  Co- 
marque  de  Bomey  la  délég.  de  Frosinone, 
et  partie  de  VAbruzze  Ultér,  IL 

Latobriga,  voy.  Lacobkiga. 

Latobrigi  [Cœs.l,  Latobrigii  [Gros.],  peu- 
ple du  S.  de  la  Gaule  Belgique;  habit, 
le  Klettgau,  Latobrigicus  Pagus,  district 
du  ^and-duché  de  Bade  (Donaukreis); 
quelques  géogr.  croient  que  les  Lato- 
brigi occupaient  le  Brisgaw. 

Latofanum,  Latofas  [Aimon.],  Locofao, 
LuFAo,  LucoFAGO  [Frédég.  Gesta  JFV.], 
localité  importante  sous  la  première 
race,  sur  l'emplacement  de  laquelle 
s'élève  auj.  le  village  deLaffaux,  entre 
Soissons  et  Laon  (Aisne). 

Latomagus  [Ant.  It.],  station  de  la  Gaule 
Lyonnaise  II,  à  ix  m.  de  Rotomagus; 
quelques  géogr.  la  placent  à  Caude6ec, 
(voy.  Caudo  Becum). 

Latona,  Lathone  [Gr.  Chron.],  Laone, 
LosNE,  St'Jean-de-Losîie,  ville  de  France, 
sur  la  Saône  (Côte-d'Or);  célèbre  par 
la  belle  défense  qu'elle  opposa  en  1636 
à  60,000  Espagnols  et  Allemands. 

Latovici  [Plin.|,  peuple  de  la  Pannonit 
super.  ;  occupait  les  bords  de  la  Drave. 

Latrisixs.  fPlin.],  îledu  Cylipenus  Sinus, 
auj.  Œjsà  (appelée  par  Zeiler  Osiua)> 


709 


LAUBA  LUSATORUM.  -  LAUGINGA. 


710 


dans  la  Baltique^  à  l'entrée  du  golfe  de 
Livonie;  appartenait  à  Tordre  des 
cheyaliers  Teutoniques. 

Lauba  Lusatorum^  Laubana  [Zeiler],  Lau- 
batiy  ville  de  Prusse^  sur  la  Queiss  (rég. 
deLiegnitz). 

L*imprimerie  existe  dans  cette  TielUe  ville  de 
Lusace,  à  partir  da  xviii*  siècle.  Voici  un  titre  que 
nous  fournissent  les  Aeta  eruditorum,  de  170S, 
p.  90:  M.  Godefr,  Hoffmnnns,  rectoris  Lebens- 
geschicMe  der  evangelischen  pastorum  primariO' 
n/nt  zu  Lauban ,  von  a.  1S25.  «  Lauban,  1707,  in-8. 
Et  Struvius  (Biblioth.  Saxon.,  p.  935)  :  Eneomia  bre- 
via  consulum  Laubanentium,  a  Paulo  C/tristiano 
fiwisdorffs  Laubanense  (gcrman.).  Lauban,  1719, 
in-4*.  Nous  n'avons  pas  le  nom  du  premier  impri- 
meur. 

Falkenstein  fait  remonter  rimprimerie  dans  cette 
ville  à  Tannée  1687,  mais  nous  Ignorons  sur  quels 
titres  il  se  fonde. 

Laubium^  Yoy.  Labieni  Castka. 

Lauchstadium^  Lauchstadt,  ville  de  l'anc. 
Misnie,  auj.  dans  la  régence  de  Merse- 
burg  (Prusse). 

Laucostabui.um.  Lkhtstally  bourg  de  Suisse 
(cant.  de  Bàie). 

Lauda^  voy.  Lads  Pomfeii.  * 

Laudanu,  Laudonia^  Lothiania^  le  Lothian, 
district  d'Ecosse^  qui  forme  auj.  trois 
comtés^  YEast'Lothian,  ou  comté  d'Had- 
dington,  le  Mid-Lothian ,  ou  comté 
d'Edimbourg,  et  le  Wesi-Lothian,  ou 
comté  de  Linlithgow. 

Laudensis  Ager,  Lodesano,  district  du  Mi- 
lanais (territ.  de  Lodi). 

Laudera,  Lutura  ,  Luders,  bourg  d'Al- 
sace et  anc.  abb.  (Bas-Rhin). 

Laupi  s.  Castellîjm,  voy.  Briovera. 

Laudiacum,  voy.  Jiiliodunum. 

Laudona,  voy.  Latona. 

Laudum,  voy.  Laus  Pompeii. 

Laudunum,  Laudunensis  Urbs,  Lugdcnum 
Clavatum  [Hincm.  Rem.,  Flodoard. 
Hist.  Rem.,  Ghana  Lotharii,  a.  954], 
Mon.sLai:duni,Mont-Loon  (Eginh.  Chr.), 
LooN  [Sigebert.j,  Lugdiinum  [Gesta 
R.  Fr.],  Laon,  ville  de  France,  chef  • 
lieu  du  dép.  de  l'Aisne;  quelques  géo* 
graphes  croient  qu'elle  occupe  la  posi- 
tion de  l'antique  Bibrax  (voy.  ce  nom|; 
trois  abb.,  de  Prémontré,  de  S.-Bcnoit 
et  de  Gîteaux. 

Cette  ville  possède  une  bibliothèque  fort  riche  en 
manuscrits,  provenant  du  fonds  de  la  cathédrale  et 
des  abbayes  du  voisinage,  détruites  à  Tèpoquede  la 
révolution  ;  ces  uiss.  sont  au  nombre  de  près  de  500  ; 
quelques-uns  sont  d'une  haute  importance  ;  le  catal. 
en  a  été  fait  avec  beaucoup  de  soin  par  M.  Félix 
Ravaisson. 

Nousnt:  pouvons  faire  remonter  rimprimerie  dans 
cette  \iUe  qu*à  Tannée  1060,  environ  ;  voici  le  pre- 


mier ouvrage  dont  le  père  Le  Long  (Bibl.  hist.,  I, 
p.  S59)  nous  donne  le  titre:  HUtoire  de  la  aainte 
face  de  Notre-^etgneur,  tfui  eêt  en  Vabba^  et 
MonstreuU'Us-Damea,  du  dioe.  de  Laon.  I^aoo.  A. 
Rennesson,  1060,  in-10.  —  Un  ProceubmaU  La»- 
dunenseyeêi  imprimé  par  le  même  Rennesioii  en 
1667.  —  En  1671  nous  trouvons  aux  catiL  Secoone, 
Colbert,  etc.,* et  au  P.  Le  Long::  /ooimei  de  Uateji, 
hittoria  Fusniaeensis  Camobtt  ord,  Citiere.  Lni- 
duni,  1671,  in-tk^  —  En  1662,  HUtobre  desmteieiu 
seigneurs  de  Coucy,  par  Jovet.  Laoo,  1682,  iii-12.  Cet 
imprimeur  Rennesson  resu  fort  longtemps  àla  téie 
de  son  imprimerie,  puisque  nous  le  voyons  eoooreeo 
1702  :  Missale  Eeecîesiœ  Laudunetuts,  eum  omwuu 
iMdoviei  de  Clérmont,  Excudebat  RennesoB,  1711 
«  C'est,  nous  écrit  le  bibllothécaire^reliiviite  de  la 
ville,  le  livre  le  plus  ancien,  imprimé  à  Laon,  que 
possède  la  bibliothèque.  • 

Les  imprimeurs  qui  succèdent  à  Ant.  RenncMOD 
sont  Rennefort,  à  la  fin  du  XTii«  siècle,  et  Mcanier 
en  1720.  Puis  vient  Charles-René  Courtois,  natif  de 
Compiègne,  reçu  en  1702,  seul  imprimeur  à  Ijao 
depuis  le  règlement  de  1739,  dit  le  rapport  llUt  à 
M.  de  Sartines  en  1764.  Ce  Courtois  exploitait  deux 
presses  ;  les  arrêts  du  conseil  de  1704  et  de  17SB 
n*avaient  autorisé  qu'un  seul  imprimeur  pour  la 
ville  de  Laon. 

F^UENBUBGICUS  GoMITATUS  [Gcil.],  OU  DdCA- 

Tus  [Pertz]^  le  I/xuenlmrg,  dacbé  qai 
forme  une  des  5  prov.  du  Danemark^ 
à  TE.  et  auS.-E.du  Holstein. 

Lauenburgum  [Cell.|,  Leoburgum  [Zeiler], 
Lauefihurg,  Lauenbcurg,  ville  du  Dane- 
mark^ chef-lieu  de  la  province  danoise 
de  ce  nom^  sur  l'Elbe. 

M.  Gotton  fait  remonter  4  Pannée  170S  Pirapri- 
merie  à  Lauenburg  ;  nous  manquons  de  moyens  de 
contrôle,  et  enregistrons  simplement  le  bit. 

Lauglnga,  Lauinga  [Zeiler,  Bert.],  Lavinga, 
Lavingar,  Laugingen,  Lauingen,  sur  le 
Danube^  ville  de  Bavière  (Oberdonau- 

kreis). 

Patrie  d'Albert  le  Grand,  de  la  famille  des  comtes 
die  Bollsicdt,  dominicain,  puis  évèque  de  P.atis- 
bonne,  que  ses  découvertes  et  ses  connaissances  en 
chimie  et  en  astronomie  popularisèrent  comme  tor« 
der,  sous  le  nom  du  grand  Albert» 

L'imprimerie  peut  être  reportée  dans  cette  ville, 
comme  dans  presque  toutes  celles  qui  avoisinent  le 
cours  des  grands  Ocuves  d'Allemagne,  b  une  date 
très-reculée.  Sans  doute  quelqu'un  des  apprentis 
de  Pfister,  parti  de  Bamberg,  se  sera  arrêté  à  Uuin- 

§eu,  et  y  aura  exécuté  l'ouvrage  suivant,  b  la  requête 
u clergé  ou  des  monastères:  Uber  beati.  AmguS' 
fini  ypponensis  episcopi  de  Consensu  \\  euangtliM- 
larum  partitus  in  quatuor  libros  iticipit  felieiterA 
il) Mer  omnes  diuinas  autoritates,  etc.  Ala  On: 
Liber,  Beati,  AugustinU  Ypponensis,  Episeapide 
Consensu^euangelistarum,  explidt  féliciter.  In 
ciuUate,  Laugingen,  Im  [j  pressus,  Anno  a  pmiu 
virginis  salutifero,  Millesimo  quadrinlgentesimo 
sepiuagesimo  tercio,  Pridie.  Idus.  Aprilis,  ia-M. 
sans  chiff.,  réel,  ni  caract.,  en  car.  goth.  de  moyenne 
grandeur,  l(i6  IT.  à  S7  lig.  plus  2  O:  blanca. 

Le  car.  est  serai-goth.,  semi-romain;  les  capi- 
tales sont  d'un  style  exceptionnel,  particulièrenient 
l'N.  Panzcr  pense  que  ce  volume,  le  seul  que  Ton 
connaisse  au  xvc  siècle,  rubrique  au  nom  ée  Lauin- 
gen, a  été  exécuté  par  un  imprimeur  ambulant 
Dibdin  demande  si  cet  imprimeur  portait  sur  son 
dos  ses  presses  cl  son  matériel,  et  l'objection  est 
assez  plausible.  Il  est  fâcheux  qu'aucun  document  ' 
n'ait  pu  nous  révéler  le  nom  de  ce  typographe,  soit 
qu'il  ait  stationné  dans  la  ville ,  soit  qu'il  n*^t  fait 
qu'y  passer. 


7H 


LAUGONA.  -  LAUSANNA. 


712 


Nous  atons  mis  en  tête  de  cette  notice  le  root 
iAftefsr,  et  DOQS  tenons  4  Jostifier  cette  assertion  ; 
foidiioe  indication  fbaniie  par  le  catal.  de  Nicolas 
lenaoer,  an  féoond  ècriTsin  allemand  de  la  seconde 
■aUié  da  XTf«  siècles  NieoL  Beusneri  Leorini  deS' 
eiiftkf  oppkU  Lavtngar  ad  DanuMum,  additU  iti 
fb^ttlqwat  eleifiU.  Lavinga%  1587,  in-4*.  Nous  ne 
MBRMM  pu  que  cette  dénomination  puisse  senrir 
\  éésigner  une  autre  localité  que  Lauiogen. 

UuGoiïA,  Toy.  Lagana. 

UuifELLUM  [It.  Ant.>  It.  HierJ,  AaufuXXcv 
nptol.],  Yule  de  la  Gaule  Cisalpine  ou 
Transpadane^  açj.  Lomello,  yille  d'Ita- 
lie (Piémont)^  sur  laGogna. 

UnncESTONy  ville  d'Angleterre,  cbef-lieu 
du  comté  de  Cornouailles. 

LlBorimerie  a  dû  exister  dans  cette  «Ule  en  Pan- 
•ée  1711,  puisque  M.  Gottondte»  k  cette  date,  un 
B«re  incoonu  4  Lowndes:  Jler.  /.  Rotstngton's 
Trtttite  on  Infant  Baptitm,  qui  est  souscrit  an 
■omdeUonceston. 

LiDRANTM.  Laurana,  pet.  ville  d'IUyrie^ 
sur  TAdriatique  (prpv.  de  Fiume). 

LiOREACENsis  Pagus  y  LauTogats,  anc. 
comté  pois  duché  du  Bas- Languedoc^ 
divisé  auj.  entre  les  dép.  de  la  Haute- 
Gironnè  et  de  l'Aude. 

LiUBEAcuM  [Ammian..  Inscr.  ap.  Grut.]^ 
Ladioacum  [It.  Ant.],  anc.  Blaboricu- 
cuM  des  Tab.  Peut.  (%  Laureacense 
Monast,  Laurissa^  Lauresham  [Ann. 
Fold.^Ann.  Lauriss.].  Laureshaim  [Chr. 
Eiohwi.l^LoRASBAM  [Cbron.Reginon.], 
aaj.  Lorch,  Lorsch,  petite  ville  du  Jaxt- 
kreis,  sur  la  Wescnnitz^  .qu'il  ne  faut 
pas  confondre  avec  le  bourg  de  Lorch, 
sur  le  Rhin. 

Aoc  et  très<èlèbre  abbaye  fondée  par  Pépin  le 
BRf;ceftit  là  que  fut  renfermé  le  duc  Tbassilon  de 
RnièK,  déposé  par  Charlemagne.  Le  Chronicon 
Uaitienae  est  l*un  des  roonumenu  historiques  les 
ylai  importants  de  TAllemagne. 

LAD1E5TCM  [Mêla.  Plin.^  Virg.],  Laurens 
Castrdm  [Tibull.]^  -rb  Aauptrrov  [Polyb., 
Str.],  Ammvtov  [Dion.  H.]^  ville  du  La- 
tiom,  àxVI  M.  de  Rome^  auj.  Torre  di 
Potemo,  dans  laComarque  de  Rome. 

LaURETDM,  VOy.   FaNUH  MaRIJ:  LAURETANiS. 

Noos  STOos  omis  par  mégarde  de  parler  de  Tin* 

Induction  de  la  typographie  dans  la  ville  de  Ix>- 

Rtto;  Falkenstcin  et  M.  toiton  la  font  remonter  à 

tnaée  1637;  nous  ne  trouvons  pas  de  livre  à  citer 

I  cette  date,  mais  deux  années  plus  tard,  en  16^)9, 

BBoi  trouvons:  SUvestrt  Petra  taneta,  vindiciœ  in 

âtérea  Riveti  tiùrum^  qui   inscribitur^  Jcsdita 

TAPOUKS.  Laureti,  10S9,  in-4**    (Cat.   Dubois,  II, 

a-  INl).  Raner  (IV,  <»)  indique  x  C.  Silvio  Serra- 

9ti,iaianetacauL abbeiUta,  In  Loreto,  1044,  in-8» 

(liber  admodum  rarus).  M.  Brunetcite  :  /.  Micaliœ 

tnnanatiea  Unguœ  lUyricœ,  Laureti,  1049,  in-8o  ; 

tout  cela  ne  nous  donne  pas  le  nom  du  premier 

iaqirioieur. 

Lauretum,  Lou  Rouet,  anc.  faubourg  de 
Marseille  [Quicberat]. 


Laurium,  voy.  I/)rium. 

Lauridm^  Aaupiov,  localité  du  S.  de  l'Atti- 
aue^  que  Kruse  désigne  auj.  sous  le  nom 
de  Legrano. 

Lauron  [Flor.,  Liv.],  Aaopwv  [Appian., 
Plut.],  ville  des  Contestani>  dans  la 
Tarracon.^  que  Reichard  croit  être  auj. 
Alhaurin,  près  de  Monda. 

Lauruh^  Lerdamum  ,  Leerdam,  petite  ville 
de  la  Hollande  méridionale. 

Falkensteln  donne  1004  cofnme  date  de  Pintrodoc- 
tion  de  la  typoji^.  4  Leerdam,  et  H.  Cotton  i^oute 
que  le  livre  jui  porte  cette  date  est  conservé  4  la 
bibliotb.  de  Trinity  Collège  4  Dublin  ;  nous  regret- 
tons que  le  bibliographe  anglais  ne  nous  ait  pas 
donné  le  titre  de  ce  volume  que  nous  déclarons  ne 
pas  connaître. 

Quelques-unes  des  pièces  relat.  à  la  bulle  Unige- 
nitvt  ont  été  publiées  dans  cette  ville  :  Enchaîne- 
ment des  vérités  proposées  par  l* Ecriture»  Leer- 
dam, 17SS,  in-80.  (Cat.  La  Vallière-Nyon,  no  089.) 

Laus  [Plin.],  Aàoç  [Hérod.,  Strab.],  Laîno, 
petite  ville  de  Titalie  mérid.^  au  S.  du 
golfe  de  Policastro. 

Laus  fl.  [Plin.],  riv.du  Bruttium^  auj.  le 

Laus  Pompeu  Nova,  Laudum,  Lodi,  ville 
d'Italie,  sur  l'Adda,  chef-lieu  de  la 
délég.  de  Lodi  et  Crema  (Milanais); 
construite  par  l'empereur  Frédéric 
Barberousse. 

L'imprimerie  ne  saurait  gutrc  éire  reportée  au- 
delà  de  Tannée  1587,  date  adoptée  par  Falkenstein  et 
par  Cotton  ;  le  titre  du  premier  livre  imprimé  nous 
est  fourni  par  les  calai.  Pinelli  etRich.  Heber  :  Hnu, 
Storia  di  Crema,  raccoUa  dagli  annali  di  Pieiro 
Terni,  libro  decimo,  Lodi,  1587,  in-S*.  Cest  la  pre- 
mière édition  de  ce  dixième  livre  ;  les  sept  premiers 
livres  avaient  été  publiés  pour  la  première  fois  à 
^  Venise  en  1500,  in-ft",  puis,  avec  l*a(Uoiiction  de  deux 
livres  et  A'altre  cose,  à  Crema,  en  1571,  in-8<*. 

Laus  Pompeu  [Plin.],  Laus  fit.  Ant.,  ît. 
Hier.],  Laudensis  Civitas  |P.  Diac.l, 
Lodi'Vecchio,  village  à  TO.  de  la  ville 
neuve  de  Lodi^  dans  le  Milanais. 

Lausanius  Lacus,  voy.  Lemannus  Lac. 

Lausanna  [Tab.  Peut],  Lausona  [CelL], 
Lausonna  [Ann.  Prud.  Trec],  Lauso- 
NiuM,  ville  du  Pagus  Urbigenus,  dans 
la  Gaule  Lyonnaise,  sur  le  Lemannus 
Lac,  auj.  Lausanne,  ville  de  Suisse, 
chef-lieu  du  canton  de  Vaud,  sur  le  lac 
de  Genève. 

L^introducteur  de  la  typographie  4  Lausanne  fut 
très-probablement  le  chanoine  Henri  Bolomier ,  le 
même  qui  avait  déterminé  Sieynschaber  h  donner,  à 
Genève,  la  première  édition  du  Roman  de  Fier  à 
Bras  le  Géant  ;  à  son  instigation,  Pévéque  de  Lau- 
sanne fit  venir,  peut-être  de  Lyon,  un  impri- 
meur quelque  peu  nomade,  Jean  Belot  de  Rouen,  que 
nous  voyons  en  1496,  ou  tout  au  moins  en  1407,  à  Gre- 
noble, et  que  nous  retrouvons  en  1498  à  Genève.  Le 
seul  livre  qu'il  ait  exécuté  pour  Lausanne  est  un 
MissaJU,  dont  voici  la  description  d'après  une  no- 
tice de  M.  X.  Kohler,  dans  la  Revue  suisse  d*avril 


713 


lAUSDUNUM.  —  LEA  FL. 


714 


1848  :  MiSSALB  IN    D8DM  I^USÂNNENSEM.    AU  IxiS  de 

la  seconde  et  dernière  ookMine,  v*  du  dernier  t 
paginé  CLXXxv,on  lit:  Lautannaue  MUmoU in  laU" 
sonna  civitate  impreêswn  tte  jus»u  ReverendU'' 
simi  in  Christo  patris  et  Domini,  d.  Aymonis 
de  MoHtefalcone  Epitcopi  et  Comitis  Bceleiie  Lau-  ^ 
sannensis.  Ac  vcnerattilium  Dominoruw  Capitula 
predicte  ecclesie  Consensu,  Et  per  deputatos  per 
ipsoi  magna  dUigenlii:^  eorrectum  emenâaium 
atque  ordinatum  finit  feliciier. 

Suivent  18  Cf.  sans  pagin.,  mais  avec  signât., 
contenant  des  proses.  La  seconde  col.  dn  r*  du  der- 
nier f.  porte  : 

impt'cMa  Lausanne  urbe  antiquissima  impensa 
arte  et  industria  sotertts  et  ingeniosi  viri  Magittri 
Johannis  Belot  insigne  eivitate  Rothomag*  ortum 
ducentis..  nulle  ealami  exaratioè  seilieet  quadam 
artifidosa  charaeteriiandi  ae  imprimèdi  invètioê 
Missalia  summa  cum  dittgentia  féliciter  flniunt, 
Anno  salutis  nostre  M.cccc  nonagesbno  teretoKa- 
lendas  decembris, 

In-fol.  à  2  col.  de  M  lig.  à  la  p.,  car.  goth.,  les 
initiales  et  capit.  rubriquées  en  rouge,  sans  chiff.  ni 
réel,  mais  avec  sigii. 

Les  caractères  sont  les  niêmes  que  Jean  Belot 
employa  pour  ses  éditions  postérieures  de  Genève  ; 
il  serait  intéressant  de  les  comparer  avec  les  livres 
qu'il  a  exécu  tés  &  Grenoble  &  la  même  époque.  Lt 
biblioth.  du  séminaire  de  Fribourg  possède  de  ce 
livre  rare  deux  exemplaires  dont  un  sur  vélin. 

M.  Gaullieur  (Essai,  p.  5S)  décrit  une  édition  plus 
ancienne  du  Missel  de  l^ausanne,  qo*il  attribue  aux 
presses  de  GenèTe. 

11  faut  arriver  à  Tannée  1550  pour  saluer  te  réap- 
parition de  la  typographie  à  Lausanne  ;  un  impri- 
meur de  Genève,  Jean  Kivery  (1556-1503),  yTonde 
un  établissement  sérieux.  Le  premier  livre  imprimé 
par  lui  dans  cette  ville  est,  croyons-nous  :  Les  Pro- 
verbes de  Salomon ,  mis  en  musique,  par  Pr,  Gin- 
dron,  ensemble  l'Ècclesiaste,  mis  en  cantique  et 
rime  française,  par  A.-D.  Duplessis  {Acasse  d'Aï- 
biac],  I^usanne,  J.  River}',  1550,  in-12.  (ATArse- 
nal.) 

Le  troisième  imprimeur  de  Lausanne  s'appelle  Jean 
le  Preux  (Johannes  Probus)  ;  il  arrivait  de  Paris  en 
1569,  et  probablement  était  fils  de  Poncet-Lepreux*  ; 
en  1579  il  va  s'établira  Morges. 

Il  sMntituiait  •  imprimeur  de  leurs  excellences 
de  Berne  dans  la  ville  de  Lausanne  • .  Ce  fut  de 
riiisupportablc  tyrannie  de  ces  «  excellences  >,  qu'im 
grand  citoyen,  le  major  Darel,  voulut  délivrer  sa« 
patrie;  il  paya  de  sa  tétc  sa  généreuse  tentative, qui, 
ayant  échoué,  fut  naturellement  qualifiée  t  d'insen- 
sée.» 

Lai  sDUNUM,  voy.  Juliodunum. 
Lausomus  Lacus,  voy.  Lemaxnts. 

Laiterbergense  monast.,  Montis  Serenî 
MoNAST.,  Lduterberg,  ahb.  de  Bénéd., 
du  dioc.  de  Magdeburg,  près  de  Halle, 
en  Saxe. 

Plusieurs  religieux  de  cette  abbaye  ont  laissé  des 
chroniques  et  annales  d'une  grande  imporiance; 
Stnivius  consacre  à  leur  analyse  un  long  et  cons- 
ciencieux travail.  (Bibl.  Saxon.,  p.  239  et  suiv.) 

Laitriclm,  LautreCy  petite  ville  de  Fr. 
(Tarn);  anc.  litre  de  vicomte. 

La  VANIA,  Lebonia  [Baudraiidl,  Lavagna, 
bourg  d'Italie  (prof,  de  Gènes). 

Lavara,  Aajapa  [Ptol.j,  Station  de  Lusi- 
tanie,  que  Reichard  croit  être  Lava- 
drio,  bourg  du  Portugal  (Minho). 


Brigantes  dans  la  Bretagne  Romaine, 
auj.,  sniv.  Gamden,  Boices ,  sur  le 
Greta  (comté  de  Westmoreland  ?). 

Laventina,  Laventi  OsncM,  Laoemmde, 
ville  dMllyrie  (cercle  de  Klagenforth), 
au  confluent  de  la  Ht.  LavmU,  Late5- 
TUS,  avec  la  Drave. 

Laviacum,  Lupha^  Lauffen,  Laufeny  village 
delà  Confédération  Saisse»  sur  le  Rhin 
(cant.  de  Schaffhoose)  ;  patrie  du  célè- 
bre chanoine  Helyas  de  LanOen  (voy. 
Berona), 

Lavucum,  Lauffen,  petite  ville  da  Wm^ 
temberg  [Neckarkreis). 

Lavicum  [SiLltal.l,  Aa€uc6v  [Strab.1, Lau- 
cuM  [Cic],  ville  du  Latium,  à  1*0.  de 
Praeneste^  au  N.-E.  de  Tusculam,  any. 
Colonna,  village  de  la  délég.  de  Fras- 
cati. 

La\tnga,  voy.  Lauginga. 

Lavinium  [Varr.,  Liv.,  Virg.],  Kwàm 
[Strab.],  AAÉmov  [Steph.J,  ville  du  La- 
tium,  sar  la  voie  Appienne»  dans  l'O. 
de  Rome;  quelques  auteurs  croient 
que  sur  son  emplacement  on  a  élevé  le 
bourg  actuel  de  Pa(rtca«  que  d'aotres 
traduisent  par  Iatricum. 

Lavinium  [Tab.  Peut.j,  Laminidm  [Geo. 
Rav.J,  sur  les  confins  du  Bruttiam, 
auj.  Laxena,  pet.  ville  de  Calabre. 

Lavinu's  fl.,  AaCivio;  [Appian.J,  riv.  de  U 
Gaule  Cispadane^  auj.  le  Lavino,  ifll. 
du  Pô. 

Lavus  fl.,  le  Lohe,  riv.  de  la  Silésie,  tfll. 
de  l'Oder. 

Lazari  (S.)  Insula,  Vile  San  Lazaro,  daos 
les  lagunes  de  Venise. 

I/es  pères  Arméniens  possédaient  dans  cette  Oe  ao 
couvent  fondé  en  1717  par  un  religieux  nooinié 
D.  Mikhitar,  qui  mourut  en  17W.  Il  avait  iostiKé 
une  petite  imprimerie  arménienne,  de  laquelle  on 
connaît  quelques  produits*  parmi  l^quels  nous  die*, 
rons  ;  Biblia  Armenicayjuxtaalit.anni  1M6,  jvisv 
AbrcUiamipatriarchœ,  et  studio  Mikkilar  édita.  Ve- 
netiis  (San-Laxaro),  Andr.  Portoli,  1733,  In-kL  fig. 
s.  bois. 

Après  la  mort  de  D.  Mikhitar,  les  Arméoieiis  ooo- 
linuèrent  i  faire  usage  de  leurs  presses,  et  panai 
les  nombreux  produits  oue  cite  le  rapport  de  11 
société  Méchitaristique  impr.  à  Venise  en  IStti 
iii-tk**,  ou  en  1835,  in-18.  Ton  est  surpris  de  trourcr 
VUtttoire  romaine  de  Rollin,  Robinsom  Crusoi^  la 
Kuits  d'Young,  le  Paradis  perdu  de  MUtom,  etc. 

A  Pépoque  des  guerres  de  la  République  frao^ 
en  Italie,  ils  se  réfugièrent  avec  le  matériel  qu'ils 
|)ossédaieiit  à  Tricsie,  où  ils  publièrent  en  18M: 
L'Évangile,  code  du  bonheur,  ou  reeueU  de  pré- 
ceptes et  de  conseils,  seuls  propres  à  rendre  Ckm- 
me  heureux  sur  la  terre  en  le  conduisant  au  ekl» 
par  Madame  Adélaïde  de  France  (en  améo.). 
Triesie,  1800,  in-8«. 


Lavatr.e    |It.  Ant.l,   Lavaris,    ville  des      Lea  fl.,  L(?e,  riv.  d'Irlande. 


713 


LEAMINGTON.  —  LEGIO. 


716 


Uaiongton^  Tille  d'Angleterre  (Warwicks- 
hire). 

yoki  la  note  da  D*  Cottoa:  «  The  earliest  Lea- 
flûDston  spécimen  noticed  by  me  is  a  pamphlet  con- 
uinmg  Lettert,  etc.,  reiatina  to  eaptain  Donellan, 
Uie  Burderer  of  air  Theodoshu  Bougthon,  of  wbich 
12  copies  ooly  were  printed  at  ihe  privato  press  of 
Jota  Memdew  esq.,  1781,  in-8*  (Martin)  ». 

toosn^ivona  pomt  sa  trouver  dans  Martin  cette 
iBprijnerie  particulière  de  John  Merridew,  esq. 

Leatherheâd^Letherhead,  Yillage  du  comté 
de  Surrey  (Angleterre). 

Due  imprinierie  particulière  v  (lot  organisée  ^  la 
lia  da  siède  demior,  par  le  Rev.  James  DaUairay. 
M.  Gotton  date  de  1788  le  premier  produit  de  ces 
pRiitf;  Harriet  Dellaway,  sa  femme,  publia  égale- 
Mot;  Eickings  ofviews  in  thê  viearage  of  Lether' 
lntêàt  SwrreMp  1821,  in-8o  tiré  4  SO  exempt  «  for 
prœnts  to  flnends.  » 

Ubadea  [Plîn.^  Stat.|^  AtSo^sta  [Herod.^ 
Strab.^  PtoLJ^  Libadu  IA.  Gell.J,  Liva- 
dia,  Lhadhia,  Tille  de  Grèce,  chef-lieu 
du  dioc.  de  Béotie  ;  anc.  capit.  de  la 
LiTadie. 

Leeen,  AiGiqv  [Strab.],  Lebena  [Plîn.], 
AtWw  [Ptol.l,  port  de  111e  de  Crète, 
auj.  Leia,  Lumda,  entre  le  Capo  Lion- 
da  à  TE.,  et  le  Kalus-Limenas  à  TO. 

Lerinthus  Ins.  [Mêla.  Plin.],  Ai^vAcç,  Tune 
des  Sporades,  auj.  Lemthi. 

UiiOxiA,  Lavagna,  bourg  de  la  proT.  de 
Gènes  (Italie). 

Lebreh  Vicus,  Toy.  Albretum. 

Lebusium,  Ldrtis,  petite  ville  de  Prusse 
(rég.  de  Francfort-sur-Oder). 

lucBLunkyLeighlinbridge,  Tille  d'Irlande 
(comté  de  Cariow). 

Lechus  ICell.],  LicHus,  Licus  |Fortunat.], 
kLeck,  riT.  du  T^rol,  affl.  du  Danube. 

Lectddurum,  Toy.  Lactodurum. 

Lectora,  Toy.  Lactora. 

Ln^ERATA  [Tab.  Peut.,  Jt.  Ant.|,  Ae^ipara 

iProcop.],  L^DENATA  [Not.  Imp.J,  loca- 
ité  de  la  Mœsie  sup.,  près  de  WidcUn, 
dans  la  Boulgarie  ottomane. 

Lede3ia«  Leeds,  Tille  d'Angleterre  (York- 
shire). 

H.  Gottoo  nons  donne  le  nom  de  James  Bowling, 
ëâÀî  en  1710,  comme  celai  du  plus  ancien  impri- 
wor  de  Leeds  dont  il  soit  fait  mention  ;  en  mai 
tm  parut  un  Journal  «  the  Leeds  Mercury  »,  dont 
NdUteur  et  Pimprimeur  s^appelalt  John.llirst,  et 
Imes  Bowlinc  reprit  la  suite  de  cette  publica- 
tian.  Nous  citerons  encore  James  Lister,  im- 
primeur en  1738  ,  auquel  nous  croyons  deyoir 
attribuer  Pimpression  d*un  volume  cité  par  Lown- 
da:  Me».  Tkomoi  Wright.  Tht  Antiquities  ofthe 
town  of  Hatifax,  in  Yorkshire.  Leedes,  17S8, 
iD-12  de  213  pp.  réimprimé  Tannée  suiv.  au  même 
Heu  (voy.  le  colossal  catal.  de  H.  C  fiobn,  de  1841, 
n*  173»). 


bourg  de  Belgique,  sur  la  gr.  Nclhe 
(proT.  d'AnTers). 

Ledia  Silva  (Laya,  Lau),  forêt  de  St-Ger- 
tnain-m-Laye  (Seine-et-Oise). 

Laya ,  coupe  de  bois  {sitvœ  portio  cœdenûa^ 
stgnatis  arboriàus  designaia), 

Ledonis  Curhs,  Leoncourt,  Liancowrt, 
bourg  de  Fr.  (Oise)  ;  titre  d'un  ducbé 
qui  appartenait  à  la  famille  de  La  Ro- 
chefoucauld. 

Ledum  Salarium,  Ledo  Saijnarius,  Lugdu- 
NUM  Saunatorium,  Lonsalinum,  Lons-le- 
Saulnier,  Tille  de  France,  chef-lieu  du 
dép.  du  Jura. 

Cest  en  1762  que  IMmprimerie  est  établie  dans 
cette  yille,  et  le  rapport  fait  à  M.  de  Sartines  en 
1764,  qui  sigiuile  le  fait,  nous  donne  le  nom  du  pre- 
mier imprimetu*:  il  s'appelait  Pierre  de  l'Homme, 
natif  de  Lyon,  et  ftit  appelé  dans  la  Tille  par  la  mu- 
nicipalité. 

Leous  fl.,  Ledum  [Mêla],  le  Lès  ou  Lez, 
petit  fleuYe  qui  passe  près  de  Montpel- 
lier, et  se  jette  dans  la  Méditerranée. 

Lee  Priory,  résidence  de  T.  B.  Brydges 
Barrett,  esq.,  dans  la  paroisse  de 
Jehham,  près  Canterbuiy. 

Le  père  de  ce  gentleman,  sir  Egerton  Brydges. 
baronnet,  établit  une  imprimerie  particulière,  cbns 
cette  maison  de  campagne  :  «  My  privaie  press,  dit 
sir  Egerton,  dans  une  lettre  à  Dibdin,  was  establisheil 
in  July  1813,  in  a  vacant  room  at  the  extremity  of 
the  offices.  ■  Les  imprimeurs  qu*il  employa  s'appe- 
laient Johnson  et  Warwick.  Martin  et  Dibdin  nous 
ont  donné  la  liste  exacte  des  produits  de  cette  impri- 
merie particulière,  aujourd'hui  rares  et  recherchés. 

LÈgecestria,  Leogara,  Licestria  [Camdcn], 
Legrecestria  (xu«  s.),  Ledecestre  (au 
xm«  s.),  Iagraceaster  (en  saxon),  Lei- 
cester,  ville  d'Angleterre,  chef-lieu  de 
comté  ;  suiv.  Camden  et  Forbiger,  c'est 
Tanc.  RATiK  [It.  Ant.],  'PâTai  [Ptol.], 
Ratecorion  [Geog.  Rav.],  Rat^e  Corita- 
NOKUM,  ville  des  Coritani  dans  la  Bre- 
tagne Romaine. 

L'imprimerie,  dit  M.  Cotton,  remonte  dans  cette 
ville  à  l'année  1705  ;  en  Mkk  la  condamnation  de 
John  Flawn,  pour  crime  de  faux,  y  fut  imprimée,  et 
un  curieux  Commentaire  sur  fEeclésiaste,  par  1c 
Bév.  Stephen  Greenaway,  en  trois  parties,  y  fut  exé- 
cuté en  1781. 

Legeoia  [Tab.  Peut.],  dans  la  Gaule  Lyon- 
naise 11,  auj.,  suiv.  M.  de  Gerville, 
Airanches,  voy.  Aurix(le;  suiv.  M.  Qui- 
cherat,  S^-Pierre-Langée,  commune  du 
dép.  de  la  Manche. 

Legeolium  [It.  Ant.],  Lageoiim  (?),  Castle- 
ford,  bourg  d'Angleterre  (Yorksliire). 

Legia  [Cluv.,  Coll.],  Lezia,  Lieva,  la  Lys 
(Leye),  riv.  de  Belgique,  affl.  de  l'Es- 
caut. 


Lei)i  [Ann.  Hincm.  Rem.],  Lier,  Lierre,      Legio,  voy.  Famm  S.  Pauli  Leonensis. 


747 


LEGIO  SEPTIMA  GEMINA.  —  LEMANNUS  LAGUS. 


718 


Legio  Septima  Gëmina  [It.  Ant],  At^Uav  C' 
rtfjMivaii  [PtoL],  (Legio  ad  Leucas  Vil. 
geminas),yï\\e  de  TEspaj^ne  TarracoD., 
auN.-E.  d'Asturica^  auj.  Léon,  sur  le 
IbrOy  ville  d*Espagne,  chef-lieu  d'in- 
tendaDce,  dans  la  capit.  génér.  de  la 
Vieille-Gastille  et  Léon. 

Nous  manquons  de  données  exactes  pour  établir 
d*iine  façon  positive  Thistoire  de  rétablissement  de 
la  typogr.  dans  cette  ville  ;  Falkenstein  et  M.  Cot- 
ton  font  remonter  à  1512  la  date  du  premier  livre 
imprimé,  dont  voici  le  titre  :  CompbgleUm  dt  ia 
arte  de  la  arizmeliea  ifjuHtamente  de  la  geomê' 
tria  :  par  Pray  Juan  de  Orteça,  de  la  orden  de 
S.  Domingo,  de  loi  predicatoree,  ^  Imprimido  a 
Léon  en  casa  de  Maistro  Nicolaa  de  Benedictis,  por 
Joanu  Trinxer  (ou  Trinver)  librerode  Barcekma, 
afio  1512,  pet.  in-fol.  en  car.  goth.  de  deux  gran- 
deurs, avec  les  armes  d*Bspagne  gravées  en  bois  sur 
le  titre. 

Ce  rarissime  w»L  est  4  b  Bodiéienne  ;  il  ne  figure, 

aue  nous  sachions,  dans  le  catalogue  d'aucune 
es  innombrables  bibliothèques  de  France ,  et  nous 
ne  le  trouvons  décrit  par  nul  bibliographe. 

Le  nom  du  savant  oominicain,  F.  Juan  de  Ortega, 
pst  traduit,  en  français  du  XTi*  siècle,  par  Jetum  de 
l'Ortie,  et  son  livre  d'arithmétique,  mis  en  langue 
française,  fût  impnmé  k  Lvon,  par  Esiienne  Baland, 
en  1515.  CVoy.  1er  catal.  luch.  Ileber,  n*  4270.) 

Le  nom  de  Trinxer  est  porté  à  la  fin  du  xvi*  siè- 
de  par  un  autre  libraire  de  Barcelone,  dont  le  pré- 
nom est  Francisco:  c*est  k  lui  qu'on  doit  la  rare 
édition  des  Siele  Sablot  de  Roma,  de  158S,  dont 
M.  Grenville  acquit  chez  Rich.  Hcber  un  bel  exempl., 
auJ.  au  British-Museum ;  mais  MM.  Zareo  de!  \alle 
et  D.  Sancho  Rayon,  les  savants  continuateurs  de 
Gallardo,  écrivent  ce  nom  Trinver^  et  leur  autorité 
doit  décider  de  l'orthographe. 

La  suite  du  grand  ouvrage  de  ces  bibliographes  sur 
la  typographie  espagnole  nous  permettra  sans  aucun 
doute  d'ajouter  quelques  lliits  plus  détaillés  à  l'his- 
toire de  l'imprimerie  de  liéon. 

En  dépouillant  le  vieux  catal.  anglais  de  John 
l^idges  (London,  1725), nousavons  trouvé  (n»  S002) 
un  volume  imprimé  à  Léon,  en  1545;  c'est  une  tra- 
duction espagnole  du  traité  de  la  Sphère  de  TAnglab 
Johannes  de  Sacrobusco,  in-4*  ;  ce  volume  n'est  cité 
ni  par  les  bibliographes  espagnols,  ni  par  Lowndes. 

I^EGIONENSE       ReGNUM,      LeGIONIS      ReGNUU 

[Cluv.,  Cell.l,  royaume  de  Léon,  en 
Espagne  ;  il  eut  des  rois  depuis  Tan  91 3> 
et  fut  réuni  à  la  Gastille  en  i230. 

Legioniacum,  Lechenich,  bourg  de  la  Prusse 
Rhénane  (rég.  de  Cologne). 

Legradinum,  Legrad,  sur  la  Drave,  ville 
de  Slavonie. 

Legum,  Atj^ov  [Ptol.J,  ville  du  S.-O.  de  la 
Sicile,  près  d'Halyci.T  ;  auj.,  suiv.  Rei- 
chard,  Luca. 

Leiierici,  LEinERici  MoNS,  MoNs  Lederu 
jSugerl,  51oNTE  Lethericum  Castrom,  in 
agro  Parisino  [Litt.  Johannîs  Reg. 
a.  1350],  Monthhéry,  Montlhéry,  bourg 
de  Fr,  (Seine-et-Oise)  ;  bataille  en  1463. 

Leicéstmia,  voy.  Legecestria. 

Leicestriensis  Comitatus,  Leicester-Shire, 
en  Angleterre. 


Leinius^  Lynius  FL.f  Leine,  riv.  du  Hano- 
vre, afO.  de  TAller. 

Lehia,  Leyrârgôrdum,  hameau  situé  sur  h 
côte  S.-O.  d'Islande.  , 

Nous  avons  tu,  à  PferL  HOLA,  que  les  débris  des 
typographies  de  Hoolum  et  de  Brappaej  étaient  ahn- 
«Minés  dans  une  masure  minée  de  ce  vUlage;  m 
se  servit  quelquefois  de  ce  uatérieL  Un  Pumtkr, 
exécuté  sous  la  direction  de  PéTéoue  Vidalia,  Ht 
publié  en  1801,  sous  la  rubrique  :  Lefra. 

Leiria  (Ltrta),  voy.  Edeta. 

Leiria  [Cell.],  GoLUPPUs  (?)[Plin.L  Lària, 
ville  de  Portugal  (prov.  d'Estrema- 
dura),  au  N.-E.  de  Lisbonne. 

«'Usjuifi,  si  méprisés  en  Espagne,  dit  Née  de  h 
Rochelle,  y  ont  cependant  rendu  qwlqaes  services  t 
ils  ont  fortement  contribué  à  la  propagatlM  de 
l'imprimerie  dans  les  pays  les  plus  recautranuan 
idées  de  progrès  et  de  liberté  ■  ;  c'estè  eoimern 
doit  rétablisaement  d'une  typographie  à  Lcirit  sa 
Xf  siècle. 

Provtrbia  Salonumi»,  eum  CHaldaka  inti- 
phroii  et  eommeni,  BoMi  Jjoâ  GermmUb  0 
Rabbt  Menachem  MeUri.  —  In  domo  etre§tt  Dm 
SamueliM  Dôrta».  e  rtqlone  Um^nqua^  opéra  Uild' 
liçentis  fiUi  ^uê  Abrahami^  jmia  et  tmqNttM 
iopitntiM  exceUentiMtimi  B,  Sakmonta  Moledrt, 
abeoluta  denique  /.  die  meneU  aie,  anmo  et  wdad 
vel  Sion  in  eantieo  ton  F.  ocui.  (Christl,  ttfl),  in- 
fol.  de  226  ff. 

Ce  rare  volume  est  publié  sans  nom  de  Ueo,  nab 
les  caractères  du  texte  sacré  et  de  la  pnraplwaie 
hébraïque  étant  identiques  à  ceux  du  t«L  snifMl, 
on  a  pu  logiquement  les  attribuer  aux  presses  de 
Leiria. 

Prophétie  prtoret,  uu  Joeue^  Judleet  et  elU 
lÀbri  SamueliM  aeRegum,  cum  Hetreilea  JohêthU' 
nie  pcwaphrasi,  ae  comment,  Rabiri  David  Kt/Kki 
et  Rabbi  LeviGerttmidis,  Leiric.  Anno  256  (Cbrisd 
IftM),  in-fol.  (Uttetis  quadr.,  cum  pnnclis  et 
accent.). 

Le  Se  ouvrage  imprimé  à  Leiria,  en  14M,  no» 
•  révèle  le  noni  d'un  imprimeur  :  TabuUt  tabulurum 
astronomice  régit  Raby  Abraham  Zacuti  attronomi 
serenissimi  régis  Emanuel  rex  (sic)  Foriugalie... 
A  la  fin  :  Expliciunt  tabulœ,,.  opéra  et  arte  tokrtU 
magittri  Ortat  curaque  tua  non  medioeri  imipra- 
sione  complète  exittunt.,,  1496....  etc.,  in-ft*.  (Voj. 
Mendez,  p.  105.) 

Nous  devons  croire  que  l'imprimeur  de  ce  troi- 
sième volume  est  le  même  D.  Samuel  Uortas  oa 
d'Orta  auquel  on  doit  l'exécution  du  premier  ;  et 
Samuel  d'Ona,  teregione  Umginqua*^  était  moi 
doute  de  la  famille  d'Alfonso  dK)rta,que  nous  voyoas 
à  la  même  époque  figurer  comme  typogrspM  k 
Valence. 

Leisnicium  [Zeiler],  Leis«ntg,  ville  de  Saxe, 
dans  le  cercle  de  Leipzig. 

Les  Burggravii  Leitnieentet  forent  Uoitro 
(Struvius,  p.  67S  et  suiv.);  ils  furent  la  souche  de 
la  noble  famille  de  Ilanlzau. 

LEiTiE  Pons,  Brûck  an  der  Leithe,  Trille  de 
la  Basse-Autriche,  sur  la  Leytha. 

Lemanxoxu's  Sinus,  the  Loch  Fine,  en 
Ecosse. 

Lemannus  Lacus  [Cœs.yMela^Plin.l,  Anjo»- 
va  Xtav»!  [Dio.  Cass.],  Aiofltvn  [Strtb.V 
Lausonius  Lacus  [It.  Ant.j,  Losanneksis 

8:ab.  Peut.],  le  lac  Léman,  lac  deGenéce, 
enfersee,  en  Suisse. 


719 


LEMANUS  PORTOS.  -^  LEMURIS  FL. 


720 


Lemanus  Portos  [Tab.  Peut.],   Lemannis 

SSot.  Imper .]^L£MANis  [Geo.  Rav.],  port 
es  Cantiif  dans  la  Bretagne  Romaine^ 
au  S.-O.  de  Douvres,  auj.  Lyme,  Lyme- 
Begis,  dans  le  comté  de  Dorset,  sur  la 
Manche. 

Lemariaco,  Limaruco  [Monn.  Mérov.]^  Li- 
MARiAcus  [Cart.  a.  966],  Limeray,  com- 
mune de  Fr.  (Indre-et-Loire). 

Lemegu  Ynjj^,  Yoy.  Limolium. 

Lemgovia,  Lemgo,  petite  ville  de  la  Prin- 
cîp.  de  Lippe-Detmold  ^  prèsFrank- 
ftirt. 

Falkensteio  fait  remonter  riropriinerie  dans  cette 
¥Oleè  1508;  nn  litre  cité  par  Mencken»  Vost,  Bauer, 
etc.,  nous  donne  nn  nom  d'imprimeur  :  HemMum 
Kêrtêen^roék.  Caialoguê  epiicop<frum  Paderbot' 
NCiutMin,  eorumque  acttL,  quaienuM  haberi  potue- 
rtoU^  M.  Hermanno  a  Keruenbroek  eomareina- 
tore,  Lemgovic,  excndebat  Bartholomeus  Sclilot- 
teidoK,  1578,  in-8*. 

Lemincum  [It.  Aut.ji  Tab.  Peut.]^  Lemens, 
village  près  Chambéry  (Savoie). 

Lehkos  IifsuLA  [Plin.,  Liv.,  Mela|,  AtIjavoc 
[Hom.,  Thuc,  Strab. ,  Ptol.J,  île  du  N. 
de  la  mer  Mgée,  aui.  Stalimene,  Lemno, 
dans  r Archipel,  près  de  la  côte  0.  de 
l'Anatolie  (à  la  Turquie). 

Lbmoiga,  Lemvicum,  Lemwig,  bourg  du 
Jutland,  près  de  Ripen. 

I^MovicGNSis  Provincu,  k  Limosin,  Li- 
numsin,  anc.  prov.  de  France. 

Lemovices  [Cœs..  Plin.],  Aifxcouixt;  [Strab.], 
AifMutxGi  [Ptol.],   Lemoyici,    LiMODiaNi 

SFrédég.],  peuple  de  la  Gaule  Aquit.  I, 
i  ro.  des  Arvemi  ;  occupait  le  dép. 
actuel  de  la  Haute-  Vienne^ 

Lemovicum,  Lemovica  ad  Yigennam,  Lemo- 
viciE,  Castrum  Lemovicense,  anc.  Augus- 
TORiTUM  Lemovicum  [It.  An  t.],  Ausritum 
[Tab.  Peut.],AÙ7oo<jT6piTov  [Ptol.J,  capi- 
tale des  Pictones,  dans  la  Gaule  Aqui- 
taine, auj.  Limoges,  sur  la  Vienne, 
chef-lieu  du  département  de  la  Haute- 
Vienne;  patrie  de  d'Aguesseau  et  de 
Vergniaud. 

Ce  fat  dans  celte  ville  que  prit  naissance  nn  art 
eatentiellement  français,  rémaillerle,  qui  fut  portée 
à  ion  plo^  haut  point  de  perfection  par  les  Pénicaud 
et  Léonard  Limousin  ;  rabbé  Texier  et  M.  Maurice 
Ardant  le  font  remonter  à  la  fin  du  vi*  siècle,  avec 
Abbo,  orfèvre  et  nionnayeur  à  Limoges,  qui  fut  le 
maître  de  S.  Eloi. 

Limoges  est  une  des  trente-cinq  ou  trente-six 
Tflles  de  France  qui  ont  possédé  une  imfirimerie 
ta  XV*  siècle  ;  celte  typographie  fut  établie  à  la 
requête  de  Tévêque  et  du  chapitre  de  la  ville,  et  les 
premiers  livres  imprimés  sont  tous  des  livres  lltnr- 
giqiies  du  diocèse. 

ftous  ne  pouvons  citer  que  deux  produits  de  la 
typographie  limosine  au  xye  siècle  :  le  premier,  à  la 
tttede  1A95,  est  un  Breviabicm  ;  le  second,  à  la  date 
de  1500,  est  un  Missale. 


1.  BaKfIAllUH  AD  U8DM  BCCLESIiB  LEMOVICERS». 

impre$sum  in  Ciutro  Lemovieensi  per  Johaimem 
Berton,  1495,  2  part,  en  un  vol.  in-S*.  Lèsent 
exemplaire  conna  de  ce  livre  précieux,  éunt  conser- 
vé à  la  bibliothèque  royale  de  Copenhague,  n'a  été 
décrit  (te  vi<u  par  aucun  bibliographe;  il  provient 
du  comte  de  Thott.  qui  Tavait  acquis  au  prix  de 
1  £  11  sh.  6  d.  chex  Webte  k  Londres ,  en  1751  ; 
notex  que  cet  exemjpl.  est  imprimé  sur  vélin. 

Une  prétendu  éoition  de  IftOO  du  même  bréviaire 
est  inoiquée  par  M.  Van-Praét  comme  imprimée  à 
Paris;  Molbech  {PortegnglMe  over  depaa  Perça- 
ment.,,...  BitL  KiObenhaven,  18S0,  in-S*,  p.  12) 
démontre  Perreur  de  M.  Van-Praét,  mais  nous  ne 
pouvons  admettre  qae  M.  Graésae  (lonu  I,  p.  5S4) 
accuse  M.  Brunet  de  soutenir  Popinion  erronée  de 
Vaa-Praêt«  lorsqali  dit  formellement:  «  Quant  à 
l'édition  de  Paris,  IftM,  il  est  douteux  ou*elle 
existe  ;  du  moins  n*est-elle  pas  à  la  biblioth.  de  Co- 
penhague ■• 

2.  Missale  ab  dsum  LEMovicEiiseii.  Au  r*  du 
dernier  f.  on  lit  en  ronge  et  en  noir  :  Missale  ad 
vsum  lemouieilsis  peroptime  ordinatû  :  ac  dili  \\ 
genti  cura  easttgatuj  omnia  ne\ces»aria  de  sanctis 
dicti  vsus  cO  (i  tinens officia.  —  impressu^  Ulmoui- 
een.  apud  ymaginem  intelmerate  gioriotissimeqj 
viginislMarie.  Per  iohannem  berton.lAnno  <n- 
camationis  dAL  Mitlesilmo.  ccccc  vicesima  pri-l 
ma  mensis  augttsti. 

An  v%  en  lettres  rouges  : 

Missale  ad  vtum  LemonicefL 

Pet.  in-4*  goth.,  avec  rubriques  en  rouge,  chif- 
fkes,  sign.  et  titre  courant,  sur  2  col.  de  55  lignes 
chacune»  de  viii-162  ff.  (à  la  Biblioth.  impér.). 

En  1510  ce  Miisel  est  réimprimé  par  le  même 
Jean  Berton,  et  en  1510,  par  son  flls,  Paul. 

Un  imprimeur  du  nom  de  Gamier  donne  sans 
date»  mais  vers  1540,  un  vol.  rare  que  nous  trouvons 
à  l'Arsenal:  Extraits  de  plusieurs  sainis  Docteurs, 
propositions,  diets  et  sentences  contenant  les  grâ- 
ces du  très-S.-Sacrement  de  l*auteL  Limoges,  in-8* 
s.  d.  goth.  fig.s.  b. 

Une  illustre  fomllle  d'Imprimeurs,  originaire  de 
Lyon,  s'établit  dans  celte  ville  vers  l&70;c*est  cellu 
des  Barbou.  Hugues,  fils  de  Jean  Barbon,  qui  donne 
à  Lyon,  en  1559,  une  édition  bien  connue  de  Marot, 
après  avoir  succédé  à  son  père,  et  exercé  quelques 
années  dans  cette  villo,  transporte  son  industrie  à 
Limoges,  où  nous  le  voyons  hgurer  Jusqu'en  1589  ; 
il  fit  tige  d'imprimeurs,  qui  exercèrent  à  Limoges 
jusqu'à  la  fin  du  xviiio  siècle,  et  k  Paris,.où  ils  pri- 
rent la  suite  des  affaires  de  Goustelier  ;  ce  fut  là 
qu'ils  donnèrent  cette  charmante  collection  de 
classiques  latins,  imprimés  k  l'imitation  des  éditions 
elxéviricnnes  (c'est  J.  Barliou  qui  s'exprime  ainsi, 
dans  le  prospectus  que  nous  avons  sous  les  yeux), 
et  ces  éditions  sont  aussi  remarquables  au  point  de 
vue  de  la  correction,  que  par  le  mérite  de  l'exécution 
typographique. 

L'arrêt  du  conseil  du  21  Juillet  1704  fixe  à  4  le 
nombre  des  imprimeurs  qui  peuvent  exercer  dans  la 
ville  de  Limoges  ;  ce  nombre  est  réduit  k  deux  par 
l'arrêt  du  SI  mars  1759,  mais  ce  dernier  ne  ftit  point 
rigoureusement  exécuté,  car  le  rapport  foit  k  M.  de 
Sartines  en  1764  signale  cinq  imprimeurs;  J.-B. 
Dalesme,  pourvu  en  1739,  4  presses  ;  —  la  veuve  de 
Martial  Sardine,  1758,  2  presses;  son  mari  avait  été 
reçu  imprimeur  en  1712  ;  —  Martial  Barbou,  1758, 
4  presses  ;  —  Hierre  Chapouland,  1758,  5  presses;  — 
et  J.-B.  Faine,  pourvu  en  1700,  4  presses.  L'impri- 
merie de  J.-B.  Voisin,  qui  existait  depuis  cent  ans, 
fut  supprimée  en  1768. 

Lemovii  [Tac],  peuple  du  N.-E.  de  la 
Germanie;  naoitait,  suiv.  Wilhelm^  le 
territoire  compris  entre  le  Wipper  et  la 
Vistule. 

Lemuris  fl.>  le  Lemo,  pet.  fleuve  de  la 
prov.  de  Gènes. 


721 


LENCIA  FL.  -  LEONA. 


722 


Lencu  fl.9  le  Linia,  fl.  du  Napolitain. 

Lendinaria^  Lendinara,  bourg  de  la  Yéné- 
tie  (Polesina). 

Lengenpeij)ensis  Xkl,  Btirglengenfeld,  pe- 
tite ville  de  Bavière  (RegeDkreise). 

Lennâ  Cas  [Monn.  Mérov.],  LamaCaè" 
trum;  on  propose  Lens  en  Artois^  qui 
est  désigne  comme  ViUa  par  Eginbard, 
dans  sa  69^  lettre  ;  peut-être,  suivant 
M.  Quicberaty  serait-ce  une  forme 
mérovingienne  de  l'introuvable  Helena 
Vicus,  de  Sidoine  Apollinaire. 

Lenoxiâ,  le  Lennox,  anc.  comté,  puis  dn- 
cbé  d'Ecosse,  auj.  partagé  entre  les 
comtés  de  Stirling  etdeDumbarton. 

Lentu,  Lintzium  ad  Danubium^  voy.  Are- 

DATA. 

Lentium,  Lenense  Castrum,  Lensis  VnxA 

Ëginb.],  Hei^ena  ou  EiisM  Vicus  (J), 
NTiAcuM  [Gutcc.,  Zeiler],  Lens»  ville  de 
Fr.  (Pas-de-Calais)  ;  bataille  en  1648. 

Lentudum^  LuMenberg,  bourg  de  Styrie 
(cercle  de  Marburg). 

LENTULiE,  Lentuus  [It.  Aut.],  Lentoue  [It. 
Hier.],  AmouXov  [Ptol.],  localité  de  la 
Pannonie  Supérieure,  auj.,  soiv.  Rei- 
chard,  Lettichany,  bourg  de  Hongrie. 

Leobergum,  voy.  Lauenburgum. 

Leobdsium,  Luba,  Lubens,  Leiibus,  bourg 
de  la  Silésie  Prussienne  (rég.  d'Op- 
peln;;  anc.  abbaye. 

Leocata,  Leucate,  bourg  de  Fr.  (Aude), 
près  de  l'étang  du  même  nom. 

Leodegarius(Sanctus), S.-L^er;  plusieurs 
localités  en  France  portent  ce  nom, 
entre  autres  S.-Lêger'Sous-Beuvray , 
bourg  de  Fr.  (Saône-et-Loire). 

Sous  le  nom  supposé  de  St-Lèger,  ont  paru 
plusieurs  livres ,  aoot  on  ignore  le  lien  «rim- 
pression,  mais  que  cependant  nous  croyons  exécutés 
à  Sedan;  nous  citerons:  Les  Prtuveê  de  rimmor- 
taliii  de  Vàme,  in-8«  s.  d.,  volume  rare,  porté  aux 
caial.  de  Tournes  et  des  Elxevirs. 

Leodicum  [Cell.,  Cluv.j,  Leodium  LEn. 
Silv.,  Ann.  Lauriss.,  Ann.  Einb.],  Led- 
Ticus  Vicus  [Ann.  Prud.  Trec],  Leudi- 
ciiM  [Ann.  HiDcm.  Rem.J,  Leudica, 
LiUGA,  'ckus  publicus  [Vita  Car.  M. 
a.  769],  AuGUSTA  Ebiironum  (?),  Legu, 
Locus  S.  Benedicti,  ville  des  anc.  Ebu- 
rones^  dans  la  Gaule  Belgique,  aui. 
Liège,  Luttich,  Luyck  (en  flamand),  ville 
de  Belgique,  cbef-lieu  de  la  province 
de  ce  nom,  au  confluent  de  i'Ourthe  et 
de  la  Meuse  ;  évêché  fondé  par  S.  Hu- 
bert en  708. 


Uége,  d'accord  avec  tous  les  bibliographes  belges, 
ftit  remonter  l'introduction  de  rimprimerie  dans 
la  ville  de  Liège,  et  Toici  le  premier  volume  exé- 
cuté, «u  du  moins  celui  que  roQ  s*accorde  à  citer 
comme  le  premier  >   • 

PBOifOSTicAnoif  nir  le  cours  du  ciel,  courant 
ton  de  grâce  hdlyi,  faite  et  etUaUée  sur  le  méri- 
dien de  ta  dti  de  Uége  par  Maistre  Jehan  Les- 
cailUer,  medicin  (sic)  praticant  en  la  dicte  cite , 
demeurant  en  la  rue  S.^Jehan  leuangeliste  a  Cen- 
seffçne  du  &on  Gryffon  d*or.  Imprimé  à  Lyége 
cheuz  Henri  Rocheifort,  in-4*  de  ft  fT.  à  longues 
lignes,  car.  gotb. 

On  ne  connaît  de  cette  pièce  qu'un  seul  exem- 
plaire, que  conserve  la  binlioih.  royale  de  Bru- 
XjeUes. 

Comme  nous  ne  pouvons  citer  de  cet  imprimeur 
que  cet  opuscule,  il  nous  fiiut  mentionner  le  nom 
deGualUer  Mort>erius.  qu'il  nous  est.peimis  décon- 
sidérer oonune  le  véritable  père  de  la  typographie 
Uégeoise  ;  son  établissement  eut  une  certaine  impor- 
tance  et  sa  durée  fut  oonsidéraiile,  car  l'obtention 
de  son  brevet  d'imprimeur  remonte  4 15M  et  son 
nom  ne  disparaît  qu'à  dater  de  1596. 

Le  premier  volume  oue  nous  puissions  citer  de 
Gantier  Morberius  est  de  IbOO;  il  est  intitulé  :  Rre» 
viarlum  in  usum  veneraMlis  eeelestm  coUeçiatœ 
Sancti  PauU  Leodietuis.  Leodii,  typis  Gualteri 
Morberii,anno  dfii  1560.  2  toI.  pet.  in-S*.  Le  1*'  de 
SS2  ff.  (Pars  Hyemati$)i  le  second  de  «AO  ft 
{Pars  jBsttwUis)  est  daté  de  1501. 

On  ne  connaît  que  deux  exeiAplairet  de  cet  ou- 
Trags. 

Les  livres  liturgiques  à  Pusage  de  Liège  et  de  son 
diocèse  ont  été  imprimés  à  Pétranger  Jusqu'en 
1558  ;  le  premier  Missel  est  de  Délit,  lft77,  et  le 
dernier  est  un  Bréviaire  d'Anvers,  J.  Steels,  1558  ; 
vm  grand  nombre  de  livres  de  liturgie  ont  été  pu- 
bliés pendant  ce  long  intervalle  à  Louvain,  Bru- 
xelles, Paris,  Cologne,  etc. 

Au  XTiie  siècle  nous  ne  citerons  d'imprimeurs  à 
Liège  que. Vossius,  qui  imprima  dès  1508  ;  Ouverx, 
vers  1820-10S5  ;  Streel,  1650,  etc. 

Près  de  la  ville  était  le  couvent  de  Bénédictins, 
appelé  S,  Laurentius  in  Monte-Publico,  S,  Lau- 
rent Pubtemont,  dont  la  riche  et  précieuse  biblio- 
Ibèque  fût  dispersée  à  l'époque  de  la  révolution. 

Leodbincas^  Ledrinahem,  dans  lé  dép.  du 
Nord  [Quicheratj. 

Leogara^  voy.  Legoçestria. 

Leogus^  ile  Lewis,  la  plus  grande  des  Hé- 
brides [Camden]. 

Leomanu^  Lomagne,  anc.  district  de  la 
Gascogne,  auj.  réparti  entre  les  dép. 
de  la  Haute-Garonne  et  du  Gers. 

Leominster,  bourg  d'Angleterre  (Here- 
fordshire). 

Le  plus  ancien  spécimen  de  la  typographie  de 
cette  petite  ville  est  décrit  dans  les  •  Notes  and 
queries  ■  du  2  décembre  1865,  et  dans  Lovrndes 
(lU,  1S75)  :  pymiam  Uewellyn,  minUter  oftàe 
Gospels^  at  Leominster,  —  A  treatise  on  the  Sab- 
bat h,  I.«ominster,  1783,  in-8*.  —  A  Version  ofihc 
Psalms  of David,  by  CF.  Uewellyn,  ibid.,  1786.  in-12 
de  ¥111-392  pp.  —  L'édition  collective  des  œuvres 
du  rév.  ministre  est  publiée  audit  lieu  en  1791,  it 
forme  4  vol.  in-S". 

Leôn  Prom.,  Aéwv  àxpa  [Ptol.l,  Capo  Lionda, 
promont,  de  Tile  de  Candie. 

Leona,  Leonensis  ecclesia,  voy.  Fanim 
S.  Pauli  Leonensis. 


Cest  à  l'année  1556  que  M.  Gothier,  libraire  de       Leona^   Leones,    Lyons ,    LyonS-la-Fùrét, 


LEONARD!  (S.)  FANUM.  —  LEOVARDIA. 


724 


boorgde  Fr.  (Eure);  a  Castrum  nastrum 
deLyons  »  [Charta  Phil.  Aug.  a.  i2i7). 

Leonardi  (S.)  Fanum,  voy.  Nobtuacum. 

m 

Leonardi  S.  monast.  Ud  grand  nombre 
de  localités  et  d'anc.  abbayes  en 
France  portent  le  nom  de  St-Léonard. 

Leoniacum  Portus,  Legnano,  ville  de  la 
Vénétie  (prov.  Verona). 

LaomcA  [^t.  It.].  AiovCxa  [Ptol.],  ville  des 
Edetani  dans  l'O.  de  la  Tarrac.^  9Xi\. 
Aleaniz,  dans  TAragon^  ou,  suiv.  Rei- 
chard«  VillarLuengo,  bourg  de  la  même 
province. 

LiEONic^y  LoNicus,  Lorgues,  ville  de  Fr. 
(Var). 

Lbonis  Castrum  [Camden],  Castle  Hort, 
dans  le  Denbigtishire  (Angleterre). 

Leonis  monast.,  Lfmster,  bourg  du  comté 
d'Hereford  (Angleterre). 

Leonis  Mons  jCluv.]^  Monte  Leone,  ville 
da  Napolitain  (Galabre  Ultér.  II)  (voy. 
Hipponium). 

Leontini  [Mêla,  Plin.],  cl  AicvTtvot  [Herod., 
Thuc.,  Diod.,  Strab.].  Aioyt(v«v  «^Xk 
jPolyb.J,  Aiovnov  fPtol.],  ville  de  l'E.  de 
la  Sicile,  au  N.-O.  de  Syracuse,  auj. 
LentM,  Leontini,  dans  le  Val  di  Noto 
(prov.  de  Syracuse). 

M.  Cotton,  dans  son  vol.  supplémentaire,  signale 
un  liTre  imprimé  dans  cette  ville  en  1610,  dont  il 
rooslaie  la  présence  à  la  Bodiéienne  ;  nialhenreuse< 
uient  pour  nous,  qui  n'avons  jamais  trouvé  de 
trace  d'imprimerie  à  Lentini,  il  ne  décrit  pas  ce  livre 
et  n'en  donne  pas  le  Utre. 

Leontium  ,  At6vTicv  [Polyb.] ,  ville  de 
l'Achaîe,  dont  Leake  place  les  ruines 
aux  environs  de  Tritaea,  Tiiti. 

Leopoldinum,  Leopoldopous.  Leopoldstadt, 
ville  de  Hongrie,  dans  le  comitat  de 
Neitra  (cercle  en-deçà  du  Danube). 

Leopous,  Lemberga,  Lemberg,  Lwow  (en 
polon.),  ville  d'Autriche,  chef-lieu  du 
gouvem.  de  Gallicie,  et  du  cercle  de 
Lemberg,  sur  le  Pelle w;  archevêchés 
catholique  ,  arménien  et  grecs-unis  ; 
anc.  capitale  de  la  Russie-Rouge. 

Homnann  {Typogr,  Polon,)  ne  fait  remonter  qu'à 
f  SOS  la  typographie  à  Lemberg  ;  mais  J.  Bachmeister 
ÇEssaisurla  BWLde  St-Pitersb.,  p.  103)  reporte 
à  l'année  1&80  lacréation  d'un  établissement  typogra- 
phique à  Lemberg,  et  cite  une  grammaire  (FpaM- 
MaTBKa)  exécutée  en  1591. 

Le  premier  imprimeur  est  Mathias  Bernard,  qui 
donna  en  150S:  FUœ  Annibalis  Carthaginiensit  et 
Scipionis.  Africania  Plutarcho  çr,  detcriptœ  et  a 
Jeremia  tf^oynowski,  polon,  conversœ,  Leopoldi, 
190S,  in-4*. 

Paulus  Zelazo  imprime  en  1000  une  Exhortation 
de  t* archevêque  de  Lemberg^  J,  Dmitri  Solckowskit 


aux  Uvoiden»  de  Samose,  tnd.  du  lat.  en  polo- 
nais, in-4o.  ^ 

Knfin  Jean  Sxeliga,  grand  bnprimenr  nomade,  qui 
débute  à  Cracovie,  passe  à  Dobromil ,  puis  à  Jaros- 
law,  et  vioit  terminer  sa  carrière  tourmentée  à  Lem* 
berg,  s'intitule  tArchiepiscopi  Leopoliensis  typogra- 
phus  •  (1820-1082). 

Nous  trouvons  aoxvii«  siècle  une  imprimerie  par> 
ticulièreà  l*usage  du  collège  des  Jésuites;  Bauer 
(t.  ni,  p.  140)  nous  en  signale  on  produit  impor- 
tant i  Sim,  Okoliki,  Buuia  florlda  rotU  et  Ulii», 
Hoc  est,  jonyidife,  prœdicaikme,  reHgione,  vita, 
anteaP,  P,  Ordinisprœdie.  pereçrinatloneinehoa' 
ta^  nune  eonuentuum  in  Russia  itabilitate  Jkn» 
data,  Leopoli,  tynis  coll.  soc  Jeso,  apod  Sénat. 
Nowogorski,  lOM,  in-fto. 

Freyug  décrit  aussi  longuement  ce  rare  volume, 
d*aprèi  Daniel  JanoskI  {Anai.  p.  OftO). 

Nous  ne  trouvons  pas  trace  k  Lemberg  d'imnrime- 
rie  Israélite,  bien  que  cette  TiUe,  tres-riclie  en 
Jnilii»  possédât  deux  synagogues. 

Leorinum,  Leoris^  Leoik)us9  Lôwemberg, 
ville  de  Silésie,  dans  la  rég.  de  Liégnîtz. 

Leorna  (t),  localité  inconnue. 

Lecatal. delà  Bodiéienne  (1800)  nous  donne  le 
Utre  d'un  volume  imprimé  en  1751  «  leorna  en  la 
prenta  de  Juan  Pablot  de  Pontuha  et  Compania  ». 
[Cotton*ssappl.]. 

Ne  serait-ce  pas  Lkrma  7 

Leostenu  Comit.,  comté  de  Lôwenstein , 
en  Wurtenberg  (Neekarkreise). 

Leostenium^  Laevestein,  Lôwestein,  bourg 
de  Hollande  (Gueldre). 

Un  établissement  tyDograpbigue  exista  dans  cette 
localité  en  1022  [Falk.j,  et  M.  Gotton  nous  donne  le 
nom  du  premier  imprimeur,  Jan  Peiersxooo  Jongbe- 
linck  ;  le  volume  sur  lequel  il  relève  ce  nom  et  cette 
date  appartient  à  la  BibL  de  Trinity  CoUege,  à 
Dublin. 

Leoyalus  [Zeiler]^  Lœwenthai,  Liebenthaî, 
ville  de  la  Silésie  Prussienne  (rég.  de 
Liégnitz). 

Leovardia^  Leuwarden,  Leeuwarden,  ville 
de  Hollande,  chef-lieu  de  la  Frise^  au 
N.-E.  d'Amsterdam. 

L*imprimerie  remonte  en  cette  ville,  suiv.  Fal- 
kenstein,  à  Tannée  1M7;  voici  le  vol.  qu*a  voulu 
désigner  ce  bibliographe  :  Chronijk  Van  VRiESLAirr. 
Leeuwaerden,  1597,  In-fol.  (CaL  Heinsius  ;  II,  240)  ; 
ce  volume  est  devenu  fort  rare,  nous  ne  le  voyons 
pas  figurer  dans  les  récents  catal.  hollandais,  ma<s 
au  catal.  Enschedé ,  sous  le  n*  18S5,  est  décrit  un 
manuscrit  de  cette  chronique:  Chroniooii  PHRiuit, 
dates:  Warachtige  Betchriuinge  van  Vrieslandt^ 
cent  door  Oecam  Scarlensem  seer  vUitich  ty  een 
geteeckent,  ende  andermaels  door  Joan.  Vleeterp 
wederom  vemyeut  ende  verbeetert  :  aU  nu  ooek 
van  gelycken  ten  derden  maele  door  Jf  ■  Andream 
Comelium  Stauriensem  geêchiedt  es,  1590,  In-fol. 
mss.  de  431  f f.  précédé  d'une  table  de  40  fT. 

Un  livre  rare  en  français,  avec  le  nom  d*un  im- 
primeur, figure  au  vi*  voL  du  cataL  de  la  Vallière- 
Nyon  (auJ.  à  TArsenal)  :  Récit  ou  brefue  descrip- 
tion de  ce  qui  s*est  passé  durant  le  très-fameux 
siège  de  Bois-le-Duc,  avec  une  carte' générale  du 
camp  entier,  recueilly  et  mis  en  sa  vraye  propor- 
tion par  Jacques  Prempart,  Ijeeuward-en-Frixe, 
a.  Fontaine,  1650,  in-fol. 

Signalons  en  terminant  un  incunable  que  conserve 
la  bibl.  de  la  Haye,  et  que  le  savant  M.  Ho  (trop 
désigne  comme  pouvant  appartenir  à  des  presses 
conventuelles  de  Leeoirarden  :  Frkeska  Lan- 
DBiocHT  {recueil  d'aneiennes  lois  frisonnes),  s.  I. 


725 


LEPONTIl.  —  LESORA  MONS. 


7J6 


n.  d.,  iiH4*  de  M  fC  goth.  à  M  lignes  à  ta  page  en- 
.  tière,  sani  chif.  ni  sigo.;  commence  par  :  ()f  ffer 
era  godes  tynre  Hauer  moderiMarta  aile  de» 
MmeUeht  HeerteMlpeê.  Ende  aire  (fia  fretena 
fridom.,,,,  etc.  MaîlieureasemeDt  on  ne  connaît 
qu'on  exempL  de  ce  Urre  précieux,  et  le  feuillet  00 
et  dernier,  oli  peut-être  se  lisait  la  souscription, 
manque.  M.  Holtrop  dit  simplement,  mata  son  auto- 
rité est  si  grande  que  nous  n*bésitons  pas  k  repro- 
duire son  allégation:  «  Veristmittier  hic  liber  <m- 
preuu»  in  quodam  FriMtm  {Leovardkmi  T)  mono»- 
terlOy  cura  Viri  Rev,  Hidde  van  CamaUngha^ 
circa  1480-87.  ■ 

Lepontii  [Caes.,  Plin.|,  Awrdvnoi  [Strab., 
Ptol.]»  peuple  du  S.  de  la  Rhaetie,  dont 
le  temtoire  correspond  au  N.-O.  du 
canton  du  Tessin;  d'autres  géogr. 
veulent  que  cette  nation  ait  occupé 
le  pays  actuel  des  Grisons;  uBhenus 
oriturex  LepcmHis,  qui  Alpes  incdunt, 
Cœs.  »  ;  voy.  à  ce  sujet  une  longue 
dissert,  de  Samson  d'AbbeYiUe^  dans 
ses  Bemarques  sur  la  carte  de  l'anc. 
Gaule,  p.  72  et  suiv. 

Lepontina  Yalus^  Livinerthal,  vallée  du 
canton  du  Tessin,  au  S.  du  St-Go- 
thard. 

Leporacensis  Valus,  das  Leberthal,  vallée 
dudép.  du  Haut-Rhin. 

Lepreum,  Aiiroiov  [Herod.,  Polyb.,  Strab.], 
Leprium  [Plin.],  Aiicpiov  [Ptol.],  ville  de 
l'Elide  Mcrid.,  dont  les  ruines  se 
voient  près  de  Strovitzi  [Boblaye]. 

I.EPRosiutf,  localité  des  Bituriges,  auj. 
Levroux,  anc.  ville  du  Berry,  auj.  petite 
ville  du  dép.  de  l'Indre. 

Lerate,  L'Hérat,  S.-FéliX'de'l'Hérat,  com- 
mune de  Fr.  (Hérault). 

Lerdamum,  voy.  Ij^uhum. 

Leria,  vox.  Edeta. 

Lerin^  Ins.,  les  iles  de  Lerins,  en  face  de 
Cannes  (Var),  comprenant:  Leron 
•Ins.,  Aiipwv  [Strab.],  Planasia  Ins.,  l'ile 
Ste-Maripierite  ;  et  Lerina  Ins.  [Plin., 
It.  Marit.],  Lirinus  [Sid.  Apoll.J,  Vile 
SUHmorat. 

Lrrma,  Lerma ,  ville  d^Espagne  ,  dans 
l'intendance  de  Burgos  (Vieille-Cas- 
tille)  ;  anc.  titre  de  duché. 

L*imprimerie  a  existé  dans  cette  petite  Tille,  qui 
est  mentionnée  par  Mendex;  M.  Temaux  cite  comme 
premier  ouvrage  un  traité  de  Fr.  Luii  da  Granada  ; 
mais  comme  Antonio,  non  plus  que  la  Bibiioth. 
Luzitana,  ne  confirment  Tassertion ,  nous  ne  la 
reproduisons  qu*avec  de  prudentes  réserves  :  Luiz 
de  Granada,  introduccion  al  Symbolo  de  la  Pe, 
Lerma,  1019,  infol.  Antonio  ne  cite  de  ce  traité  que 
la  première  édition  qui  fut  donnée  à  Salamanque  en 
1582. 

Lerna  Lacus  [Plin.,  Mêla,  Virg.],  Atovrj 
[Strab.,  Paus.],  marais  de  TArgolide; 


s'appelle  auj.  MoUni,  sniv.  Leake  et 
Boblaye. 

Lertius,  voy.  Irtius. 

Lésa,  Mool,  Aqua  Lesitanje,  localité  de 
l'Ile  de  Sardaigne.  am.  Aks,  bomg 
près  duquel  sont  les  Èaçni  di  Bem- 
tutti,  suiv.  Mannert. 

Lesbos  1ns.  [Plin.,  Liv.,  Tac.,  etc.].  AisCec 
[Hom.,  etc.],  île  célèbre  de  la  mer 
iEgée^  ^ur  la  côte  d'Asie,  où  naouireot 
Alcée  et  Sapbo ,  auj.  Metdino,Mêdâm, 
MidUli,  à  la  Turquie. 

Lescherus,  Leschières,  village  de  Fran- 
che-Comté, près  St-Claude  (Jura). 

LeSCURIA,  VOy.'BENEHARNUM. 

Lesia,  I^otre-Bame-de-Laise,  commooe  de 
Normandie  (Calvados). 

Lesinucum,  voy.  Lusinunum. 

Lesna,  Lesna  Polonorum,  anc.  Lnoosi^ 
leum,  AttxicoaXiiov  [Ptol.|,  Lessno,  en 
allem.  Lissa  Po/itiscA,  ville  de  rioc. 
Polo^e,  dans  le  palat.  de  Posen,  loj. 
à  la  Prusse. 

Les  fktres  Moraves  tfouvèrent  en  cette  fffle  n 
refuge  paisible,  et  dès  Tannée  15M  j  fondèrent  noe 
école  et  y  élevèrent  une  église;  cette  éeoteafam 

Bris  en  1624  Pimporuinoe  d'une  académie,  de  non- 
rcux  écoliers  de  Bohême  y  affluèrent,  et  un  sinnt 
illustre,' Joannes  Amos  Comenlus,  en  fut  nommé  rec- 
teur ;  de  cette  organisation  k  rappel  de  la  typogra- 
phie, il  n*y  avait  qu*uji  pas,  et  ce  pas  fbt  franchi  ca 
1035. 

Wlgand  Funcke,  sans  doute  le  fils  de  cet  iaqvi- 
meur  Joachim  Funcke,  que  nous  avons  m  établi  k 
Glogau  en  1621,  y  établit  une  imprimerie  qui  (M 
plus  spécialement  consacrée  aux  partisans  de  La- 
ther:  en  1655,  dit  Hoffmann,  il  publia:  Jf.  Mekkkh 
nis  Maronii  Gurenais  Silesii  Pattoris  Lanoui^ 
oratio  sacra  ;  ce  discours  avait  été  prononcé  par 
Porateur  sacré,  lors  de  l'inauguration  du  temple 
luthérien. 

L'imprimeur  spécial  de  l'université  des  firèrrs 
Bioraves  fut  Daniel  Wetter,  qui  exi'xuta  de  nom- 
breux ouvrages  scolastiques  de  Gomenius  en  bo- 
gue tchèque,  polonaise,  allemande  et  latine  ;  nous 
citerons  de  lui  en  1643  :  Paneçyricus  a  SebÔHno 
Macro,  Bogislao  com.  de  Lestno,  generali  ms^, 
Pol,  dicatus.  Ixisnc  Polon.,  16M,  In-fol. 

Nous  trouvons,  vers  la  même  époque,  im  gmé 
nombre  d*ouvragns  décrits  par  les  bibliogiipha 
allemands,  ou  figurant  au  catal.  des  Elievin, 
d'Heinslus,  de  l'observât,  de  Poulkova,  etc. 

En  voici  un  que  décrit  Vogt  {Cal»  Ubr.  rtr» 
p.  702i)  :  Georgii  Veehneri  de  austeritate  Ckrtsti 
ergamatrevi,  qua  in  nuptii»  chananœii  utm  ttt, 
tractatus,  Lesnae  Poton.,  typ.WigandiFranckii(FvDC- 
kii),  102iO,  ln-8o;  ce  livre  est  de  la  plus  grande  rareté; 
il  figure  au  catal.  de  Gesner  (Lipslc,  1737,  fai4*), 
et  les  bibliothèques  de  Stockholm  et  d'Upsal  le  pos- 
sèdent. 

Au  XYiiie  siècle,  les  imprimeurs  de  Lesano  sont 
Michael  Buck  ,  Friedrich  Held  et  Mich.  Lmu>. 
Presser. 

Lesora  Mons  [Auson.ly  Lozère,  un  des 
points  culminants  de  la  chaîne  des 
r.cvennes  ;  donne  son  nom  à  un  dcp. 
français. 


m 


LESSA.  —  LEUCONALS. 


728 


: 


UssA,  MtmoL  [Paos.],  ville  de  TArgolide^ 
dont  les  raines  se  voient  auj.  près  de 
Lykurià  [Leake] . 

Lessoa  Ins.,  ile  de  Lesson  (Jutland). 

•  Uuoa^  WiduHç  atqwe  Jnhoitium  imulœ 
«  «rai  eauêa  mmUi  ne  iouiomi  naifitœ  i. 

Lestina,  LiPTiNiE  Palatium,  LestineS'en- 
Cambraisis,  LUmes,  bour^  et  fort  de 
Belgique  (Hainaat),  près  Binche. 

Ldua,  Lewes,  bourg  d'Angleterre,  dans 
le  comté  de  Sussex  [Camden] . 

Llnpriiiieiie  ne  remonte  en  cette  petite  Tille 
n^  rannée  177S;  vingt  af»  après  on  y  pnblie  :  fFUL 
la^i  MeiôMi.  and  woéam  HUtory  ofLewetand 
thtktktimttone,  Lewes,  1795,  in-8»  de  xi-555  pp. 

Lc^inu  FL.  [Auson.1,  le  Léser,  riv.  du  pays 

de  Trêves,  affl.  ae  la  Meuse. 

• 

UtaPane  (T),  localité  dont  nous  ne  pou- 
T0D8  déterminer  exactement  la  situa- 
tion ,  plusieurs  bourgs  et  villages  de 
Hongne  et  de  Bohème,  portant  le  nom 

.  àelMà. 


GeBontciièqae  de  Letà  Pau  se  trouve  à  purUr 
4e  tSSS  sur  on  astei  grand  nombre  de  liTres  bohé- 
wkaÈ,  eiécatés  panlcnlièrement  par  les  (Irères 
iNivci.  A  la  date  précitée,  nous  signalerons  un 
Irre  hn  rare  :  Ziwot  (Adamuw),  anet  çinak  od 
ItarpdasRa  Solfemus,  Builha  welmi  kratoeh- 
■Mm  a  utietteiui,  etc.  Letà  Pane ,  1555,  in-fol., 
me  de  nombreux  bols  gravés.  (GataU  Tborpe,  18ft2, 
pwiiàSCSsb.) 

OiC  hiUe  bohémienne  fort  rare,  que  ne  cite  pas 
EGialHe,  est  décrite  par  Baoer  et  Freytag:  Bibli 
Smim  logea,  Kktha  wnizêewiteeka  PitmaSwata 
mrdio  y  Noweko  Zakona  Earxuqi  :  w  nowe  wy- 
MoM  a  vydana.  Letà  Pane,  1506,  in-8*.  Ce  livre 
ctffaalifié  par  Widekind  û'edUtio  raristima  ;  il  est 
i  bSpenoerienue,  et  M.  Dibdio,  qui  le  dit  de  format 
ia-l*,  ajoute  t  «  It  is  beautifully  printed,  in  a  sharp 
pdiic  letter,  upon  indiffèrent  paper.  The  title-page 
UBpoo  vood,  witb  the  litle  in  red  ietters.  ■ 

Cae  vie  de  J.-C  en  tchèque  fût  également  im- 
Iriaiée  dans  cette  localité,  en  2  vol.  in^S  1017. 


IxniA,  levf A,  ville  d'Ecosse,  surleFirth 
ofForth,  à  2  milles  d  Edimbourg,  dont 
elle  forme  auy.  Tun  des  faubourgs 
(Mid-Lothian). 

LlDprimerie  ftit  exercée  dans  cette  ville  dès 
haoée  1052.  par  Bvan  Tyler,  typographe  d*Edim- 
kag,  dit  M.  Gotton;un  Pamphlet  publié  par  lui  à 
mte  daie  est  conservé  à  la  Bodléienne.  Andrews 
(ÊrHitk  JoumaliMm)  ^ute  à  cette  note  ce  qui 
■it:  ■  Aprfesladébitede  Dunbar,  Crorawell  envoya 
n  inprimeur  à  Leitta  ;  le  protecteur  sentait  qu'il 
jtfait «apposer  une  digue  morale  aux  empiétements 
ài  Tnm  CkurcH;  il  expédia  à  Edimbourg  un  écri- 
iiia-typographe,  xélé  covenaniaire,  du  nom  de 
Chriitophe  Higgins  (7),  qui  établit  ses  presses  à 
Leiih,  et  le  20  octobre  1053  parut  dans  cette  ville  le 
^entier  Journal  qu'ait  vu  la  vieille  terre  d'Ecosse, 
(le  Mereurlus  PoUticus,  • 

LETflirs  Fï..,  AuOatbç  [Strab.,  Ptol.],  il. 
de  l'Ile  de  Crète,  auj.  le  Malogniti 
[Forbiger]. 

Leihls  fl  ,  0  t»:;  Srfir^  {Strab.] ,  Fixmen 
Obuvioms  [Mêla,  Plin.],  Limia,  Limjea, 
Bixicv  iStrab.J,  fl.  delà  Tarracon.,  auj. 


le  Lima;  se  perd  dans  l'Océan,  après 
avoir  traversé  V Entre  Duero  e  Minho, 
du  Portugal. 

Letoa  Ins.,  AyjTwa  [Ptol.],  île  du  sud  de  la 
Crète,  auj.  Isola  Christina. 

Letrini,  ville  de  l'Élide  (Triphylia),  ai]y., 
suiv.  Rruse,  Pyrgo.  . 

Letschu  Vallis  [Simler],  Lettscherthal, 
vallée  du  canton  de  Yaud  (Suisse). 

Letteranum,  Lyctérje,  Lettere,  bourg  du 
Napolitain  (Princip.  Citer.). 

Letusa,  Leuse,  Leuze,  pet.  ville  de  Belgi- 
que (Hainaut). 

Leuca  TLucan.],  rà  Aiuxa  [Strab.],  ville 
d'Italie,  aui.  S.  Maria  d%  Leuca,  dans 
la  Terra  d'Otranto. 

Leuca,  voy.  Tullum. 

Leucaristus,  AiuxipKrrcc  [Ptol.],  ville  de  la 
Germanie,  auj.  Konstadt,  Oj^istadt, 
pet.  ville  de  la  Silésie  Prussienne,  près 
de  Breslau  [Kruse]. 

Leucas,  Leucadu  Ins.  [Mêla,  Liv.],  île  de 
la  meriEgée,  sur  la  cote  0.  derÀcar^na- 
nie,  auj.  Lèfkhada  ou  Santa  Maura, 
l'une  des  îles  Ioniennes;  son  célèbre 
promontoire,  Leucate  Prom.,  Atuxocni, 
dans  le  S.-O.  de  l'île,  s'appelle  auj. 
Capo  Ducato, 

Leuce  Acte,  Aiuxt;  àxni  [Scylaij,  sur  la 
côte  mérid.  de  Thrace;  aujourd'hui 
suiv.  Kruse,  Khiflik,  en  Roumélic. 

Leoce  Ins.,  Aciiilus  Ins.,  'Axi^Xuac  i  Arjxvi 
v^ffo;  [Scyl.,  Strab.],  île  de  la  mer  Noire, 
près  de  rembouchure  du  Dnieper,  anj. 
Phidonisi, 

Leucenses,  Leucrr^e  Tu£Rm.e,  Leukerbad, 
bourg  de  Suisse  (Valais). 

Leuceka  [Tab.  Peut.],  station  d'Italie 
septentr.»  auj.  Aizuro,  bourg  qui  s'élève 
à  l'embouchure  de  TAdda  dans  le  lac 
de  Côme. 

Leuci  [Caes.,  Tac],  Leuci  Liberi  [Plin.], 
peuple  du  S.-E.  de  la  Gaule  Belgique  ; 
habitait  le  N.-E.  du  dép.  de  la  Haute- 
Marne,  et  le  S.  de  la  Meuse  et  de  la 
Meurthe,  avec  Toul  comme  capitale. 

Leucia,  Leuk,  bourg  de  Suisse,  sur  le 
Rhône  (Valais). 

Leuciana,  localité  de  la  Lusitanie,  située 
près  d'Augustobriga,  auj.  Herrera  del 
Duque,  dans  la  Nouvelle  Castille. 

Leixonaus,  Fanum  s.  Vai.arici.  S.-Valery' 
sur-Somme,  ville  et  port  ae  Fr.  (Som- 
me). 


729 


LEUCONIUM.  —  LEVIA- 


730 


Leuconium  |lt.  Ant.],  Leutscuovu  [Zeiler, 
Cell.L  LetUschau,  ville  de  Hongrie^ 
chef-lieu  du  comiiat  de  Zips  (cercle  en- 
deçà  de  la  Tbeiss). 

Jacobus  KlOs,  typographe  de  Baitfeld,  exploita 
concurremment  on  établissement  de  même  nature 
àLeutschau  à  partir  de  1014.  Daniel  Scbuhz  ^j 
installa  en  1017  et  y  imprima  Jusqu*en  1912,  époque 
à  laquelle  II  se  retira  à  Kaschau  ;  enfin,  à  peu  prfes 
à  la  même  époque,  un  imprimeur  célèbre,  L^orentios 
Brewer,  y  exploita  un  établissement  considérable  dont 
il  conserTa  la  direction  Jusqu'en  1098,  c*<nt-l-dire 
pendant  74  ans,  car  ii  Pavait  fondé  en  1024.  Nous 
empruntons  ces  détails  k  Németh,  auquel  nous  nous 
pennettrons  de  (aire  obsenrer  que  ce  long  laps 
d'années  comprend  probablement  deux  générations 
d'imprimeurs  ;  la  veuve  de  Laurentius  Brewer,  le 
fils,  dont  on  latinise  le  nom,  Sophia  Breweriana,  con* 
serve  l'établissement  de  son  mari  Jusqu'en  1704,  et 
ses  héritiers  Jusqu'en  1708. 

lie  premier  livre  imprimé  à  Leutschau  est  inti- 
tulé :^c(a  et  mutines  comensuâ  Synodi  Auguêta- 
nom  Confessionem  ampUetentis  in  oppUU)  Szepe*' 
Fàrallya  anno  Domini  1014,  mense  Januario  eeU' 
&ratœ,  Leutschowic,  typis  Jacobi  KUSs»  s.  a.  (1014), 
in^odelOir. 

Németh  donne  une  longue  suite  des  produits 
des  presses  de  Leutschau,  qu'il  pousse  Jusqu'4 
l'année  1800,  et  que  nous  nous  abstenons  de  repro- 
duire. 

Leucopetrà,  Wkissenfelsa  [Cell.l,  Weis 
senfels,  ville  de  Prusse  (rég.  de  Merse- 
burg). 

Cest  à  l'année  1505  que  nous  reportons  l'introduc- 
tion de  la  typographie  dans  cette,  ville,  et  le  titre. du 
premier  voL  que  nous  rencontrions  portant  cette 
date  nous  est  fourni  par  le  catal.  du  libraire  Willer 
de  Francfort  (1502)  :  Conradi  Mevsbui  capita  doc- 
trinœ  ChrUtianœ,  Leucopetrae,  1505,  in*8o. 

En  1570,  nous  trouvons  porté  au  caial.  des  foires 
de  Francfort  de  1025  (p.  S88)  :  Andréa  Langers 
antwort^aj4f  vier  fragen  von  der  Seliokeit\\aU 
nemlieh  \\  Wer  die  seyn  |)  die  da  seUg  weraen  ? 

Obauch  die  Papisten  teiig  werden Weissen- 

tels,  1570,  in-80,  réimprimé  à  Francfort,  in-foL 
en  1570. 

Au  nom  de  Weiêsenfelsa,  le  P.  Le  Long  (Bibl. 
hist.,  11,108)  nous  donne:  Dtscitrsm  polMcusde 
Carolo  magno,  quatenùs  vitom  ejvi  distribuunt 
Claudiui  Fauehet,  et  Joannes  dt  Serres^  Galli, 
auctoreChritt.  Weytsio,  AWeissenfelsae,  1047,  in-4*, 
réimprimé  dans  la  même  ville  en  1074,  mais  avec  la 
souscription  :  tjtucopetra, 

Leucopetrà  Prom.  [Plin.,  Cic],  Bruttium 
Prom.  [Serv.  JEn.V  Apennini  finis,  pro- 
montoire du  S.-O.  du  Bruttium^  sur  le 
Fretum  Siculum^  auj.  Capo  dell'Armi, 

Leucorea,  voy.  Witteberga. 

Leucosia  ,  Atuxwoîa  [Sozom.],  Aiuxouo(a 
[Hier.],  capitale  de  l'île  de  Chypre, 
auj.  iVtcosta,  KalH  Nekesia,  Lefheuschèh, 
siège  d'un  évèché  grec  (à  la  Turquie). 

Leucostabulum,  LichstalL  Liestaîl,  bourg 
de  Suisse  (cant.  de  Bâle). 

Leuctrum,  AtûxTpcv  ptrab..  Plut.,  Ptol.l, 
Leuctra  [Plin.],  ra  Aiûxioa  [Paus.],  ville 
de  laLaconie,  sur  le  golfe  deMessénie, 
auj.  Maina,  ou,  suiv.  quelques  géogra- 
phes, Leomian. 


Leuctrum,    Aiûxtocv  [Strab.j,    Ta  Acûxrpx 

S  Plut],  ville  ae  la  Bœotie,  au  S.-O. 
e  Tnèbes,  célèbre  par  la  victoire 
d'Ëpaminondasl'an  371  av.  J.-C,  auj., 
suiv.  quelques  géographes,  Leftro;  et 
d'autres  fixent  le  lieu  de  la  bataille 
près  d'EremO'Castro,  là  où  surgissent 
encore  quelques  ruines. 

Leucum,  Lecœy  pet.  ville  du  Milanais, 
au  S.-O.  du  lac  de  Côme. 

Leiidardi  Villa,  OuarmUe,  commune  de 
Fr.  (Eure-et-Loir). 

Leuphana,  Atuçfléva  [Ptol.J,  localité  du 
nord  de  la  Germanie,  sur  l'emplace- 
ment actuel  de  laquelle  les  géographes 
sont  divisés,  mais  que  plusieurs  croient 
être  Lùnekurg  (voy.  Luneburgum). 

Leuteya,  «Luteva,  Lodavia  ArAMONjEUM, 
LoDovA,  Lodéve,  ville  de  Fr.  (Hérault). 

N'est-ce  poIut*ai  la  ville  de  Lodève  qu*il  convient 
de  reporter  une  impression  de  1034  que  nous  avons 
attribuée  à  la  peUte  ville  d'Aramont  (voy.  Aramo- 
NiBOM)  7  Le  volume  de  1041 ,  dté  par  Ternaui, 
comme  premier  produit  des  presses  de  Lodève,  est 
du  même  auteur  que  celui  que  nous  avons  cité  à 
Paru  d*Aramont:  PUmtavitiUê.  PlarUegium  Bibli- 
eum,  Lmevc«  1041  ;  te  Chronicon  prœiulum  lodo- 
venstem  de  ce  Plantavit  de  la  Pause,  publié  sous  la 
rubrique  Abahoiijbi,  doit  donc  bien  probablement 
être  reporté  à  l*actif  de  Lodève.  Du  même  auteur, 
"D.  Gerdes  {Ptoril,,  n.  227)  et  Bauer  (t.  ill,  p.  212) 
décrivent  un  livre  important  publié  k  Lodève  en 
1044  :  ThetauruM  synonymieus  Uebraico-Chal- 
daico-Babbinieus,  in  quo  omnea  totiwt  Hebraicœ 
linguœ  voce8  una  cvm  plerisque  Babbinicis,  Tal- 
tnud,  chaldatciSf  earumque  signiflcationes..,  de- 
monitrantur,  Lodovc,  1044,  in-fol.  max.  (Liber  ra- 
rissimus.) 

Le  Ploritegium  BibUcum^  eomptectens  utriusque 
Testamenti  sententioê  Hebr,  Grœcas.,,  cité  par 
Temaux  à  la  date  de  1041,  est  décrit  par  tous  les 
bibliographes  comme  étant  de  1045,  gr.  In-fol. 
(Voy.  Gerdes,  Freyiag,  Bauer.  cataU  Hxev.,  1081, 
etc.).  ^ous  croyons  devoir  distinguer  ces  deux 
ouvrages  ;  le  premier,  le  Thetaurua,  formant  un 
lexique  des  vocables  hébreux;  le  second,  Flonte- 
gium,  comprenant  les  adages  Urés  des  livres  saints. 

Ce  Jean  Plan  ta  vit  di;  la  Pause  éuit  évêque  de 
IxMiève  au  moment  ob  paraissaient  ces  volume:» 
philologico-théologiques.  Il  mourut  en  lOM,  et  très- 
probablement  il  avait  fait  venir  d*une  ville  voisine 
un  imprimeur  et  un  matériel  typographique  à  son 
usage,  car  on  ne  trouve  plus  trsce  d'imprimerie  k 
Lodève  après  sa  mort  ;  la  ville  nfest  pas  mentionnée 
dans  les  arrêts  du  conseil  de  1704  et  de  1730,  non 
plus  qu'au  rapport  présenté  ii  M.  de  Sartines  en  1704 
sur  Pétat  de  la  librairie  en  France. 

Leutkerra,  voy.  Ectodurum. 

Leutscuovia,  voy.  I^uconium. 

Levaci  \C3ds,],  peuple  de  la  Gaule  Belgi- 
que; habitait  le  pays  de  Gand,  là  où  la 
Lys  se  perd  dans  TEscaut. 

Leyefanum  [Tab.  Peut.],  Fawum  deœ  Lmœ 
dicatum,  ville  de  rîle  des  Batavcs  ; 
auj.,  suiv.   d'Anville,   Livaidoolj  prcs 

-    Duerstadt  (Hollande). 

Levia  [Baudrand],  Lewenz,  bourg  du  co- 


731 


LEVIDONA.  —  LIBORNICUS  >H)RTIIS. 


732 


mitât  de  Bars,  en  Hongrie  ((Cercle  en- 
deçà  du  Danube). 

LEVID0NA9  Ahidona,  bourg  du  Napol. 
(GalabreuUér.]. 

Levima,  Elgovia^  le  Lennox,  anc.  comté 
d'Ecosse^  auj.  divisé  entre  les  comtes 
de  Stirling  et  de  Dumbarton. 

Levitanu,  la  vallée  de  Lavedan,  dans  le 
dép.  des  Hautes-Pyrénées,  avec  Lour- 
des comme  chef-lieu  ;  c'était  là  que  se 
trouvait  l'antique  abbaye  de  S.-Savin. 

Uxovn  [CaPS.,  Plin.],  AuÇomioi  [dtrab.L 
AisEc6&et  [Ptol.]y  peuple  de  la  Gaule 
Lyonnaise;  habitait  le  Lieuvin  ou  tcrrit. 
delisieux  (Eure). 

Luoviuif  [Not.  Civ.  Gall.],N(EOMAGUs,NGio- 
1U170C  \PUA.],  NovioHAGUs  [It.  Ant.]^ 
uviTAS  Leioviorum,  LEXOBiini ,  Lexovie 
[Chron.  B.  Dion.],  ville  de  la  Gaule 
Lyonn.  ni,  aui.  lÀsieux.  sur  la  Touque, 
vflle  de  Fr.  (Calvados);  anc.  abb.  de 
filles  de  S.-Benoît,  anc.  hôpital  géné- 
ral, anc.  évèché,  etc. 

IL  FMre  firitremobter  à  tÔM  nnuoductloo  de  la 
Ue   dam  cette   Tille:   BneMridioH  mm 
!  aaurdotwn  0d  tÊSum  eeele$im  et  diacetii 
,  tatetoritaU  Botucelée  Utdw  cotdU' 


LWfm.  iBBpr.  de  Jean  aémeDce»  160S,  in-8*. 

Afrt»  Jean  CMmence,  doos  citerona,  à  Usieux, 
taif  le  BooDeiiRcr  (mslSOO)  ;  les  arrêts  du  oon- 
îïii  17M  etde  ivSO  coosertent  un  imprimeur 
*w  cane  vIBe,  et  le  rap|)ort  toit  à  M.  de  SaHioes 
■«doHie  le  nom  de  cet  imprimeor  en  VWk  :  c'est 
JkOfMi  Auloay  Doronceray,  éubli  en  IIW,  eiploi- 
Mt  tnis  prcsaes. 

UzcaAcmf,  voy.  Lusgiiacum. 

Lda  [Bandrand],  Libcea,  Leceja,  ville  de 
Russie,  dams  le  gouvem.  de  Mittau. 

LttAnus  MoMs  [Plin.,  Tacit.J,  ACSavo;  [Ptol., 


,,  pour  rimprimerie  da  monastère  du  Liban, 

nOWAH  et  EUSAUl TALUS  MON A8T. 

Iaaiiha  [Plin.],  AtCapvoi  [Ptol.],  Ijbahnus 

Ëiut.],  LIBA^TM  [11.  Ant.J,  LevariNJe 
Rav.],    ville   de    Liguric,  auj. 
,  bourg  de  la  prov.  de  Gènes. 

LncRA  M Aifsio,  Szabad-Szalas,  bourg  de 
Hongrie  [Graësse]. 

Lderalttas  Juija,  voy.  Ebora. 

liKRDUifUM,  Liverâuny  sur  la  Moselle, 
bourg  de  Lorraine  (Meurthe). 

UuuAccif,  LiVARiouE,  LiVARiifi,  Livty  ; 
riusieurs  localités  portent  ce  nom  en 
France;  nous  trouvons  Livriacum  lh 
Alneto,  lÀvrjf^en^Aunis,  dit  Du  Gange, 
mais  plutôt  Livry,  bourg  de  Norman- 
die, près  Avbiay,  au  pays  Bessin>  anCé 


abb.  de    Giteaux  (Calvados),   [Edict. 
Phil.V,  an.  1317]. 

LiBERiTus,  LiDEHicus,  le  I/ÂT,  Hv.  dc 
France,  afO.  de  la  Sarthe. 

LlBEROVADUM  (?). 

Encore  on  de  ces  noms  supposés  qui  se  rattachent 
à  la  tomille  des  ViLLErvAifcuB»  Freistadidh,  Goa- 
MOPOLI8,  et  antres  localités  imaginaires,  tous  le  nom 
desquelles  un  auteur;  pour  dérouler  les  tracasseries 
de  la  censure  inquisitoriale«  Gtaerche  à  dissimuler  le 
lieu  d'impression  de  son  livre  ;  en  voici  un  exem- 
ple: OpUii  JœoterH  diuertatio  iurUlica  de  eo 
Quodjustum  est  circa  tfHriiUM  fammaree  FctmUia' 
nmi...  OHtehae  in-foUo ,  nune  portattU  forma 
çratiore  edita^  reeoçnita^  et  rariU  in  lofU  a  men" 
darum  moeulU  repurgata,  Ulierovadl,  1084,  in-12. 

LiBERUM  Allodhtm,  Ib  Franc-Alleu,  district 
de  la  Basse-Auvergne;  fait  auj.  parlie 
du  dép.  de  la  Greuse;  tirait  son  nom 
des  franchises  dont  il  jouissait. 

LiBETHRA  [Pausan.],  ville  de  Macédoine 
(Pieria),  auj.,  suiv.  Kruse,  Nesivo,  dans 
le  i^ach.  de  Saloniki. 

LiBETHRIAS  MONS,  TO  AtSiqOpicv  oooç    [PaUS.], 

montagne  de  la  Bœotie,  près  Goronea, 
auj.  probablement  le  Monte  Granitza. 

Laix  [It.  An  t.],  station  du  pays  des  Gan- 
tabri,  dans  l'Espagne  Tarrac.,  auj. 
Leyva,  dans  les  Asturies. 

LiBisosA  [It.  Ant.l,  Ki^ifjwn,  [Ptol.],  Forum 
AuGUSTANUM  [PlinJ,  colonie  romaine 
dans  l'Espagne  Tarraconaise ,  &u\. 
Lezuza,  dans  la  Nouv.  Gastille  [Rei- 
chard]. 

LiBissoNis  TiTRRis,  colouic  sur  la  côte  N. 
de  rUe  de  Sardaigne,  auj.  Porto  de 
Torre, 

LiBisTus  [Plin.]^  localité  de  la  Mœsie  In- 
fér.,  auj.,  suiv.  Reich.,  Aliben  ou  OH- 
ben,  dans  la  Boulgarie  ottomane. 

LibORA,  LiBURA,  Talavera  de  la  Reina,  ville 
du  roy.  de  Tolède,  sur  le  Tajo,  voy. 

iEbURA. 

LiBRiA  PL.,  LiRu  [Plin.],  le  Litron,  afQ.  de 
l'Hérault. 

LiBURM  [Plin.,Ga;s.,  Liv.J,  AiSoupvot  [Strab.J, 
Ai6upyo(  [Scvlax],  peuple  de  l'Illync 
Romaine  ;  habitait  les  côtes  dalmates 
de  l'Adriatique. 

LiBURNiA  [Plin»,  Tab.  Peut.],  AtScupvi'a 
[Ptol.],  partie  de  l'IUyrie  Romaine  qui 
comprend  auj.  le  N.  de  la  Dalmatic,  et 
de  la  Groatie. 

Ljhurnicus  Portus  [Gell.],  Liburnum,  voy. 
AD  Herculem. 

Ilaym  nous  donne  une  indication  antérieure  à 
celles  que  nous  avons  signalées  t  Antonio  CaoaUeri» 
Coronazione  di  Uvorno,  Iti,  ISIS,  in^^*, 

Rosai  cite  on  toL  eiécuté  dans  cette  Tille  au 


733 


UGATËS.  —  UGNUM  REGIS. 


r34 


xvii«  siècle:  Salomonis  filtt  ShneatUi  ben  Ttè' 
mack,  MUcMmed  miUva  [Beltum  prœciptQ,  ïn-è; 
Et  il  ajoute:  «  SedUbarni  paodsab  taincannis  ona 
eu  m  patris  Simeonis  die  lertheilte  Flnsternin  (Ge- 
dani,  1081),  dp  quo  Infra  loqnemur.  ■  Et  enoore  : 
Simeonla  ben  Tzemaeh  Kiteed  wmagken  {arcus  et 
clypevi)^  in-4o,  s.  1.  n.d.  lUis,  dit-lL  «  Liburni,  ut 
ex  Judaoram  ore  acccpi,  et  ex  Azulai  testlmoiilo  t. 
(Rotai,  p.  m.) 

LiCATES  IPlin.l,  Aiximoi  [Strab.ly  peuple 
de  la  Vindélicie,  occupait  VOoetwnau- 
knise,  en  Bavière. 

LiCERIUM   CONSERANUM^    FaNUM  S.    LUCERU^ 

AusTRiA^  S.'ldziery  bourg  de  Fr.   (Ar- 
dèche). 

Lir.iiA^  Lycua^  Liciu  ad  Veterim^  in  comi- 
tatu  Sohnensi,  Lych,  Lich,  petite  ville 
d'AUemague,  dans  le  gr.-ducbé  de 
Hesse-Darmstadt. 

Falkensteln  et  Gotton  donnent  1507  comme  date 
de  l'apparition  de  la  typographie  dans  ceue  localité, 
et  nos  recherches  ne  nous  permettent  de  la  Aire 
remonter  qu*à  Tannée'  précédente.  Freyug  et 
Bauer  signalent:  D,  Heratt,  (médecin,  proT.  de 
mathématiques  k  Pacad.  de  Greibwalde) ,  astrono' 
miieh  Sehreiben  an  JHro  ChwrprUL  GnwUn  tu 
Brandenlfurg  von  desierzigen  Turkiteken  Rdelu 
vntergang  vnd  endUeher  Eerêtœmng  ,  etc. 
Gedruckt  su  Lich  durch  Nicol.  Eihen,  l&OO,  in-^o 
de  50  a  David  Herlits,  né  à  Zeitt  en  1557,  moorut 
en  1080  (voy.  Bayle,  t.  Il,  p.  1050) . 

Nous  pourrions  citer  un  grand  nombre  de  toI. 
exécutés  à  Ucheni507  (toy.  la  IHM.  Saxon,  de 
StruYius,  p.  00  ;  Index  lAbr,  ab  anno  1593  ad  amn. 
1600  excu$.;  Catal.  deê  foires  de  Franc fort^ 
a.  1025,  etc.  Tous  ces  livres  portent  également 
le  nom  de  Nicolas  Erben  conmie  premier  typogra- 
piie. 

Le  Manuale  Biblimm  ParaceM  fut  exécuté  à 
Lich,  Cura  ToUteni^  en  1005.  Cest  un  roi.  in-Oo 
auj.  rareet  recherché  (cat.  de  Tournes,  p.  449). 

LiciiADEs  Ins.^  les  lies  Ponticonesi,  sur  la 
côte  N.-E.  de  Negroponte. 

L1CHFILDIA9  Lichfield,  ville  d'Angleterre 
(comté  de  Stafford)  ;  voy.  Etocetum. 

Nous  avons  onib  à  Paru  Etocetdh  la  notice  biblio- 
graphique suivante  :  M.  Gotton  signale  en  1096  un 
libraire  de  Lichfield,  Michael  Johnson,  le  père  da 
grand  lexicographe,  qui  fut  peut-être  imprimeur  eu 
même  temps;  un  ouvrage  de  sir  John  Ployer,  sur 
rutilité  du  bain  lh>id,  non  cité  par  Lowndes,  y  fut 
exécuté  en  1702  ;  une  imprimerie  particulière  est 
signalée  oar  Martin  (p.  51)  :  Seeàwood  Forest 
(by  mr.  Mundy).  Lichfield,  printed  by  John  Jack- 
son, 1770,  in-a*  de  52  pp. 

LicuiNDiJs,  Aîy.iv^o;  [Steph.  B.j.  Ligniari, 
bourg  de  Sicile,  dans  le  S.  de  TÎrapani 
[Rcicn.]. 

ïjciius  FL.,  Licus,  Lycus  [P.  Diac,  Fortu- 
nat.],  Aotîa;  [Ptol.],  te  Lech,  riv.  du 
Tyrol^  affl.  du  Danube. 

LlCINIAClJM,  voy.  LUSINIACUM. 

LicNicii'M,  voy.  LiGNmuM. 

LicopiA,  LiiKOPiA^  Lidkôpingy  ville  de 
Suède,  près  de  Wenersborg  (Gotbie)^ 
sur  le  lac  Wener. 


LioALiA,  '  Liddesdalu^  U  lÂddtUdaU,  dis- 
trict de  l'Ecosse  mérid.,  qui  s'étend 
sur  les  frontières  anglûses. 

LiDcopiAy  voy.  LicopiA. 

LuERicuSy  voy.  LmERnrs. 

LiGERFL.  [Caes.,  Lucan.,  Sidon.1.  Sahm 
[Strab.l,  AC-yt»?  [Ptol.,  Sleph.  B.J, 
At^pGc  [Dio.  Cass.],  ugera,  LigerUi  u- 
GARA  [Ann.  et  Ghron.],  la  Loin,  II.  de 
France. 

LiGERULA^  le  Loiret,  riv.  de  France,  afli. 
de  la  Loire  ;  prend  sa  source  dans  li 
Sologne. 

LiGNAcus  PoRTus,  voy.  Leonucux. 

LiGNAN  (?). 

Noos  connaissons  deux  villages  de  ce  non,  tm 
dans  la  Gironde,  Vuutrt  dans  le  (sers;  nais  mtm 
croyons  bien  fermement  que  ce  nYR  ni  à  rwK  ai 
ft  l'autre  de  ces  deux  locaUite  que  pe«t  /appHqacr 
le  renseignement  bibUographiqiie  soltant  s  5an> 
te'teêtamit  de  la  guerre  qui  reçue  afêudiurm 
terre.  —  On  les  vend  a  Lignan  prêt  dn  bidI  joat 
de  boys,  a  lenselgne  des  deux  loosieax.  PbL  m* 
goth.  de  4  ir.  avec  mie  grat.  en  bois  an  froMii- 
pice. 

Cette  pièce  en  veri  rtrissiaie  est  de  leiMui  HoHMt, 
et  fait  partie  de  ses  œotres;  eDe  est  décitepv 
M.  Branec,  an  mot  TmAHEirr. 

Nous  STons  Mt  qnelgoes  recberdies  poar  déooa- 
vrir  ce  lien  d*inmrttsion,  mais  elki  ont  été' 
tiles  ;  la  vie  de  Jehan  Molinet  est  entelopyèa 
obaciirité  telle,  que  le  résultat  était  prém  d!^^ 

LiGMAcuM,  Ligne,  bourg  de  Belgique  (Hai- 
nault). 

Ijgnitium  [Zeiler],  Licnicium,  Lugidunum, 
Liegniti,  ville  de  la  Silésie  Prussienne, 
(anc.  Lusace  Infér.),  chef-lieu  de  ré- 
gence,  sur  la  Katzbach. 

La  Caille,  et  d*après  loi  Maittalre,  ont  imaginé  bb 
livre  imprimé  dans  cette  ville  en  IMl  :  Fr.  Her* 
vMmni  Dialogue,  Lignis,  1481,  mais  Panser  a  hit 
Justice  de  cette  assertion,  que,  iusqu*à  prenve  000- 
traire,  nous  considérons  également  comme  eomimi- 
vt^  ;  nous  ne  pouvons  Csire  remonter  nuuiimeik 
à  Liegnits  qu'à  l'année  1505:  Auéreœ  Mu/ii  M* 
blidu  sine  miraculorum  diuimorum  mrU  mkUOL 
descriptorum  liber  I,  caxfita  Geneê,  IL  eomfki^ 
tenê,tnaion$  operib.  ïïpeeimen  et  lueremmium. 
Lignicii,  typis  Sartorianis,  In-il*.  {Index  lier. 
excus»  ab.  an.  1593  ad  an.  1000.) 

LiGNiiJM,  LiNCYUM  [Zcilcr]^  Ligny,  ville 
de  Fr.  (Meuse). 

LiGNUM  Régis,  Lynn,  King's  l^wn»  ^^ 
d'Angleterre  (comté  de  Norfolk). 

LMmprimerie ,  dit  M.  Gotton,  remonte  en  cttie 
ville  à  17S0:  September,  a  rural  poem,  bu  m  geM' 
teman^  est  le  livre  que  cite  le  bibliogni|iM  dlOi* 
ford,  comme  premier  spédmen  de  la  tfpugiaphh 
locale. 

Au  n*  1323  du  caUL  Wllbraham,  noos  tnmvsMt 
Parkin'i  {Rev.  Ch,),  the  topograpky  ofFrgebrtêtt 
Hundred  and  tuUf,  in  the  eounty  of  Ncrplk. 
Lynn,  1702,  in-fol.  Ce  volnme,  qui  doit  porter  la  étte 
de  1772,  est  la  continuation  du  grand  oavnfedi 
Rév.  Francis  BlomefieM  sar  la  topographie  di  coodé 
de  Norfolk,  dont  le  tom.  Ul«  imprime  à  Lynn  porte 


r 


LIGOUUM.  —  LIMONUM. 


736 


le  VM»,  et  tes  tomes  IV  et  V  la  même  sous- 
cft  lBtfaiedel775. 

dte  ce  toi.  da  Rér.  Gh.  Parkln,  comme 
MB  la  Tobrique  de  Londres,  également 
avec  ta  teHKC  date  de  17B2. 

GNoas  encore  :  Burton't  deacriplion  of  Leiees' 
UtaiUit.  èoaréM. Lynn,  1777,  in-8*.  * 

Capaad  taiprimeor  nngHiis,  V^lil.  WhitUngbam, 
■amt  dus  la  Tille  de  Lynn,  en  1797. 

LiBoucM,  Ligweil,  bourg  de  Touraine 
(Indre-et-Loire)  ;  anc.  baronnie. 

LiGUHEs  [Liv.y  Plin.,  Tac],  A{7cup^  [Steph. 
B.],  LiGYEs,  Aîptc  [Hesiod.,  StraD., 
Herod.]*  Ligystini  [Plin.],  peuple  habi- 
Uni  la  Ligurie  ;  comprenant  les  Ligu- 
■ES  Apuani  ,  sur  les  bords  du  golfe 
de  Gènes  :  les  Ugures  Comati,  occupant 
les  Alpes  Maritimes  ;  les  Ligures  Igauni 
ou  UiGAUin^  territ.  d'Albienga  ;  Liguhes 
lifTSMEtn^  territ.  de  Viniimiglia  ;  enfin 
Ligures  Vagiennc  ou  Bagienni,  territ.  de 
Sabuzo. 

bccuA  [Plin.,  Suet.1,  At^cuefa  [Ptol.], 
.  «  Avf99Tvtsh  [Dion.  Hal.,  Strab.],  i  At^u- 
«Tcv«|POlybX  LiGURis{Tac.],  la  Ligune, 
pronncede  r  Italie  qui  occupait  la  partie 
S.-0.  de  la  Gaule  Cisalpine,  entre  le 
P6  aa  N.  et  la  Méditerranée  au  S.;  sé- 
parée de  la  Gaule  par  les  Alpes  Mari- 
times à  rO.^  et  la  Macra  à  TE.;  forme 
aaî.  les  divisions  de  Coni,  Nice,  Gènes, 
Saauue  et  Alexandrie. 

LiGL^icA  Insuls,  A17UWV  vTîffoi  [Strab.],  îles 
de  la  Liguiie^  voy.  Stœcuades  Ins.,  et 
Leunje  Ins. 

LiGCsncLU  Mare,  golfo  di  Genua, 

LnjEA  [Stat.],  AîXaut  [Hom.,  Strab.],  ville 
de  la  Phocide,  à  la  source  du  Cephis- 
sos^  dont  les  ruines  sont  appelées  auj. 
Poùa-Kastro  [Leake]. 

Ulsrtiuh,  Liixerium,  Lillers,  ville  de  Fr. 
(Pas-de-Calais). 

LiLLOA,  Lillo,  bourg  et  forteresse  de 
Belgique,  sur    l'Escaut  (prov.   d'An- 

TCTS), 

LiLYBAUH  [Cic,  Liv.,  It.  Ant.,  T.  Peut.], 
a\a66aiov  [Strab.,  Ptol.],  Lilybeum  [Jor- 
nand.],  ville  de  la  cote  0.  de  Sicile, 
auj.  Marsala,  dans  le  Val  di  Mazzara 
(prov.  deTrapani). 

Noos  ne  trouvons  pas  trace  d'imprimerie  dans 
cette  Tille  importante,  antérieurement  au  xixe  siè- 
cle. CVoy.  cependant  Marzabia.) 

LiLYB£U3f  Prom.   |Mela,    Plin.l,  AiXuêawv 

oxpcv    [Polyb.    Strab.,    Ptol.J,    AiXu6yjt<; 

oxpa,  auj.  Capo  Boco,  ou  Capodi  Marsa- 

hoLy  sur  la  cote  0.  de  Sicile. 
LiMAGA,  LiMAGUs,  LiNDEMAGUs,  la  Limmot, 

riv.  de  Suisse,  affl.  de  l'Aar. 
LufANiA,  Alimania  [BaudrandJ,   Alvernu 

DICTIOMN.  DE  GÉOGB. 


Inferior,  la  Limagne  d'Auvergne,  forme 
auj.  la  partie  N.  du  Puy-de-Dôme. 

Ltmburgum  [Cluv.],  Limburg,  Limbourg, 
ville  de  Belgique,  dans  la  prov.  de 
Liège;  anc.  capit.  du  duché  de  Lim- 
bourg. 

LivENiA,  At{ii4via  [Strab.],  ville  de  la  côte 
occid.  de  Tile  de  Cypre,  auj.  Limna. 

LiMENicA  (Yallis),  LimoTgite,  commune  de 
Fr.  (Yaucluse). 

LiMERicENsis  CoMiTATtis,  le  comté  de  Lime- 
rick,  en  Irlande  (Munster). 

LiBfERicuM,  Ldimivicum  [Baudraud],  Lime" 
rickj  chef-lieu  de  comté  en  Irlande. 

La  plus  ancienne  publication  souscrite  au  nom  de 
Limerick  que  signale  M.  Gotton  est  intit.:  The  Ma' 
gaxine  of  magazines^  et  datée  de  1752;  11  cite 
encore  :  Robert* %  Juvénile  Poems^  176S.  —  Perrar's 
[John)  the  htttory  of  Limerick,  front  the  earliest 
records  to  the  year  1787.  Limerick,  1787,  in-8*,  etc. 

LiMiA  [ït.  Ant.,  Geo.   Rav.],  voy.   Forum 

LiMICORUM. 

LiMici  [Plin.l,  peuple  de  l'Espagne  Tarra- 
conaise,  dont  le  territoire  arrosé  par  le 
L1MIUS  FL.,  auj.  Lima,  avait  pour  chef- 
lieu  LiMICORUM  Forum. 

LiMiosALEUM,  voy.  Lesna. 

Limites,  dénomination  sous  laquelle  on 
désignait  toutes  les  peuplades  germai- 
nes confédérées^  qui  successivement 
étaient  venues  s  établir  entre  le  Rhin 
et  le  Danube^  depuis  Cologne  jusqu'à 
Ratisbonne;  Forbiger  a  consacré  un 
lonç.  et  remarquable  travail  à  cette 
agglomération  germanique. 

L1MX.E,  Aîjxvat  [Strab.,  Paus.],  localité  de 
la  Messenie,  que  Leake  place  auprès 
de  Nisi,  sur  le  il.  Pirnatza. 

I^MNiEA  [Liv.],  Aipaîa  [Thuc,  Polyb.], 
ville  dAcarnanie,  auj.,  suiv.  Kruse, 
Loutra,  mais  Leake  en  voit  l'emplace- 
ment à  Kervasara. 

Ldinus  Ins.  [Plin.],  A{p.vc;  [Ptol.],  île  sur 
la  côte  orient,  de  l'Irlande,  auj.  He 
Dalkey, 

LiMOLiuM,  Limeuil,  village  de  Picardie, 
suiv.  Du  Cange,  qui  cherche  à  prouver 
que  cette  localité  est  désignée  par  une 
charte  du  roi  Eudes  de  890,  sous  le 
nom  de  Lemegia  Villa. 

LiMoNE  Ins.,  voy.  Elone. 

LiMONUM  [Cœs.,  It.  Ant.],  Ai[x«vov  [Ptol.], 
Lemunum  [Tab.  Peut.J,  Ratiatum  [ït. 
Ant.,  Greg.  Tur.l  (?),  TarfatTov  [Ptol.], 
Vicus  Ratutensis  [Tab.  Peut.],  Augus- 
TORrruM  PicTONUM  (?),  PicTAVi  [Ammiau., 
Cell.],  PicTAvu,  Victoimm  Metropolis 
[Cluv.J,  PicTAViUM  [Cluv.J,  ville  capit. 

24 


737 


LIMONUM. 


738 


des  Pictones  dans  la  Gaule  Aauitaine  ; 
auj.  Poictiers,  Poitiers,  chei-lieu  du 
dép.  de  la  Vienne  (France);  univer- 
sité, académie,  anc.  siège  présidial; 
23conciles,  batailles  en  732  et  en  1356. 

«  Ce  fbt  à  la  sollicitation  du  bon  roy  Charles  Vil* 
que  le  pape  Eugène  IV  créa  Tuniversité  de  Poitiers, 
par  une  balle  donnée  à  Rome,  anno  ineamattanit 
Domini  1431,  quarto  Kalendas  JvniU  •  Cest  ainsi, 
et  par  la  constatation  de  ce  fait,  que  débu'e  notre 
érudit  correspondant  de  Poitiers,  M.  Barbier-Tri- 
part,  conseiller  k  la  cour,  le  digne  descendant  des 
plus  illustres  imprimeurs  de  la  vieille  cité  ;  et  en 
effet  les  Mamef,  lesThoreau,  lesFleuriau»  les  Faul- 
con  et  les  Barbier,  sont  les  ancêtres  paternels 
de  ce  bibliophile,  véritablement  digne  de  ce  nom 
par  son  amour  et  sa  science  des  lirres.. 
,  Son  père,  imprimeur-libraire  à  Poitiers,  s*éuit  plu 
à  réunir  la  plupart  des  plus  précieux  incunables  du 
Poitou  ;  sa  collection  fut  dispersée  à  sa  mort,  mais 
la  bibliothèque  de  la  ville  s'enrichit  heureusement 
de  quelques  précieuses  épaves  bibliographiques  à 
cette  vente  intéressante. 

C*est  à  Tannée  14*79  que  tous  les  bibliographes  font 
remonter  l'introduction  de  la  typographie  à  Poi- 
tiers: Breyiaridh  Historule  (auet,  Landulptio 
Sagaceàe  Colunma)\  in-A*"  goth.  de  8  ff.  liminaires 
et  de  Slft  ff.  de  texte,  à  long,  lignes  au  nombre  de 
SI  sur  les  p.  entières,  sans  ch.  ni  réel,  mais  avec 
sign.  A-t  (i«  alph.).  Les  Yii  premiers  ff.  contiennent 
une  table  à  2  col.  Au  ro  du  ▼iii*on  lit  :  Deo  grOs  \\ 
Explicit  tabula  ||  huius  Ubri  pictauU  ||  rpress<  ppe 
sanctumlhilartit.  in  domo  euîtusdi  viri  iUustrts- 
<<|| mi  canoniei  eiustr  tc\cUsie  beatissbni  àila  [J  rii, 
Vigilia  iusUptio\\niM   béate  marie   An^no  dM 

M.CGCCLxxix| Le  ▼•  du  viiie  f.  est  blanc  Au 

r«  du  ix« signé  A,  on  lit:  IneiffU  breuiarîum  kiato- 
riale  tft  hominea  bonis  preteritiêdisrant  viuere,  etc. 

Ce  livre  est  bien  décrit  au  Manuel;  uuexempl. 
est  à  Paris  à  la  bibliothèque  de  Ste-Geneviève,  et 
trois  autres  sont  conservés  ii  Poitiers  ;  nous  croyons 
que  le  premier  bibliographe  qui  en  a  fait  mention 
est  Hennings  (/o.  C/tr.)  Bibliotluca  seu  notitia 
«6r.  ror.  Kiliaî,  1766,  in-fi(*,  et  d'après  lui  Bauer 
{Suppl,  I,  p.  253). 

Ce  livre  important  est  dépourvu  de  nom  d'impri- 
meur, mais  on  voit  qu'il  a  été  imprimé  dans  la  mai- 
son d'un  certain  chanoine  de  St-Hilaire;  la  collé- 
giale de  St-IUlaire,  richement  dotée  par  Clovis,  en 
souvenir  de  sa  victoire  sur  Alaric,  avait  un  chapitre 
royal  dont  le  roi  de  France  était  abbé  {cujus  captU 
ipse  rex  Galliœ  est,  dit  Cluver),  et  dont  le  trésorier 
(son  dignitaire  principal)  était  chancelier-né  de 
l'université  de  Poitiers.  Ces  faits  et  llnfluence  énor- 
me exercée  par  cette  collé^^iale  de  Si-Hilaire 
sufliseni  amplement  pour  expliquer  à  la  fois  et  la 
date  reculée  à  laquelle  remonte  l'introduction'  de  la 
typographie,  ftcomment  le  premier  établissement  dut 
être  provoqué  par  le  clergé,  et  suhaista  sous  son 
patronage  immédiat  dans  une  ville  ob  son  autorité 
s*excrçait  sans  contrôle  et  sans  contre-poids.  (Poi- 
tiers conipuit,  avant  80,  5  chapitres,  24  paroisses, 
11  monast.  d'hommes  et  15  communautés  de  fem- 
mes.) 

Mab,  bien  que  le  nom  du  proto-typographe  poite- 
vin manque  *  Pincunable  que  nous  venons  de  dé- 
crire, peut-être  nous  permettra-t-on  de  soumettre 
une  hypothèse  que  certains  faits  d'ailleurs  semblent 
Justifier. 

Des  provisions  d'imprimeur  et  de  libraire  du  rov 
à  Poitiers  furent  accordées  à  Jean  111  de  Marner, 
par  Henry  IV,  le  17nov.  1597. 

Ces  provisions  furent  confirmées  par  de  nou- 
velles lettres-patentes  du  roy  Louis  XIII,  en  faveur 
du  même  Jean  de  Marnef,  lettres  datées  du  6  Jan- 
vier 1611.  • 

En  voici  la    teneur:   «  Louis,  par  la  grâce  de 

Dieu Notre  cher  et  bien  amé  Jean  de  Mamef, 

notre  imprimeur  en  notre  ville  de  Poictiers,  nous  a 


fait  remontrer  qu'en  considération  de  ce  que  ses      , 
prédécesseurs  auraient  été  les  premiers  qui  on-      , 
roient  exercé  l'imprimerie  tant  en  notre  ville  de      , 
Paris  qu*audit  Poictiers  depuis  six-vingts  ans  et      , 
plus,  ou  ils  ont  toujours  depuis  de  père  en  fils  con- 
tinué cette  profession  d'imprimeur,  au  contentement 
et  utilité  du  public  et  de  l'université  dudict  Poictiers, 
pour  les  beaux  ouvrages  et  labeurs  d'imprimerie,  par 
lesdicts  Marnef  s,  faicts  assex  notoires    eu    notre 
royaume,  nos  prédécesseurs  rois  leur  auroient  con- 
cédé et  accordé  plusieurs  privilèges,  même  le  feu 
roi,  notre  très-honoré  seigneur  et  père,  qœ  Dieu 
absolve,  par  les  lettres-patentes  du  17  nov.  1597,etc.i 
Sans  vouloir  s'arrêter  à  ce  que  disent  les  lettres- 

K tentes  du  premier  établissement   des  Mamef  à 
ris,  M.  Barbier-Tripart,   s'appuyant  sur  ces  six-    ' 
vingts  ans  et  plus  d'exercice,  demande,  avec  toute 
sorte  de  probabilité,  s'il  ne  faut  point  attribuer  au 

Sremier  des  Marnef  l'exécution  de  ce  Bretriarium 
istoriale^  et  tout  au  moins  celle  des  Coustumiers 
du  Potetou,  dont  nous  allons  parler. 

Et  nous  demanderons,  nous,  sur  quelles  données 
s'appuie  La  Sema  Santander  pour  gratifier  de  l'hon- 
neur de  cette  impression  Jean  Booyer  et  Guillaume 
Boochet  7 

Le  second  livre  imprimé  à  Poitfers  serait,  selon 
toutes  les  probabilités,  un  Couttumier  sans  date  et 
sans  nom  d'imprimeur,  décrit  au  Manuel  (t.  II, 
col.  984),  et  exécuté  vers  148S,  in-4*  goth.  à  long, 
lignes ,  au  nombre  de  16  à  la  page,  avec  signa- 
tures. 

Ce  très-précieux  volume  ottre  cette  particularité 
qu'il  porte  au  v"  du  dernier  f.  une  marque  d'Impri- 
meur, représentant  un  M  capit.  gothique,  surmonté 
d'une  croix.  Est-il  imprudent  de  supposer  que  cette 
marque  est  celle  du  premier  des  Marnef,  laquelle 
aurait  précédé  celles  du  Pélican  et  de  la  Fleur  de 
Lys.  adoptées  plus  tard  par  ses  descendants,  et  dans  le 
Jambage  médius  de  VU,  prolongé  en  fbrme  de  hampe 
et  portant  la  croix,  ne  peut-on  pohit  voir  un  J  capi- 
tal :  «  (J)EHAif  DE  (M)ARifEP  >  7  et  cette  marque 
ne  coufirme-t-elle  pas  d'une  façon  indiscutable  la 
présomption  de  notre  correspondant  ? 

Un  autre  C(mrum<^r  poictevin,  à  la  date  de  1486, 
in-fol.  goth.,  sans  nom  d'imprimeur,  est  décrit  au 
Manuel  (col.  385 du  tom.  Il);  on  n'en  connaît  que 
deux  exemplaires,  l'un  à  Poitiers,  l'autre  à  la  bibl. 
de  la  Cour  de  cassation  à  Paris,  et  tous  deux  man- 
quent de  titre  ;  celui  de  la  Cour  de  cassation  est 
compendieusement  décrit  au  catalogue  de  cette 
façon  :  «  Ancienne  coutume  de  Poitou,  in-foL  » 

Nous  ne  nous  arrêterons  pas  aux  nombreuses 
éditions  de  ces  Coustumes  de  Poictiers,  avant  ou 
après  révision,  aux  dates  de  1508,  1515,  1530,  etc., 
mais  nous  mentionnerons  celle  de  1508,  parce  que 
c'est  lepremierlivre  sur  lequel  il  nous  soit  permis 
de  relever  un  nom  d'imprimeur,  et  ce  nom  glorieux 
est  celui  de  Jehan  de  Mamef,  déjà  signalé  sur  quel- 
ques livres  imprimés  à  Paris  :  Le  Couttumier  du 
Poitou,  auecques  la  briefue  déclaration  et  concor- 
dance de  chacun  chapitre,  et  les  ordonnances 

royaux  anciennes  et  nouuelUs Cy  finissent  les 

ordonnances  royaux  nouuellement  imprimées  à 
Poictiers,  en  la  maison  de  Jehan  de  Marnef  dit 
Jehan  du  lÀege,  imprimeur  et  libraire  iuré  de  Ttai  j- 
versité  dudit  Poictiers.,,  le  xixe  iourdu  mous  de 
janvier  l'an  mil  cinq  cens  huit,  2  tom.  en  un  voL 
in-8'goth.  {Manuel,  t.  II,  col.  385.) 

Nous  trouvons  en  1512  d'autres  noms  d'impri- 
meurs, et  ici  nous  empruntons  à  M.  Barbier-Tripart 
la  description  d'un  volume  intéressant  :  «  Il  s>git 
d*unLDCAiif,  imprimé  à  Poitiers,  qui  est  passé  delà 
bibl.  de  mou  père  dans  celle  de  la  ville,  que  J'ai  vu 
souvent  et  que  Je  viens  de  revoir  encore;  Je  ne  le 
trouve  pas  mentionné  au  Manuel:  M,  AnneiLucani 
Cordubisis    prœstàtissimi    poêtœ    ac     historici 

Bellû  Pharsalicû in-4»,   sans  chif.,  en  caract. 

romains,  avec  notes  marg.  en  gothique.  A  la  fin: 
Impressus  Pictaviis,  per  Magistrum  lohannem 
Bouyer  ae  Guilelmum  Bouehet,  apud  sanctum 
Hilarium  de  la  Celle  commorût,  anno  a  nataH 


739 


LIMOSUM.  —  LLNDAUGIA. 


740 


ckriMtiano  quingeiesimo  duodet^  tupra  miUesi' 
MauR,  nono  ealendai  fébruarUu. 

m  Bt  nous  totres  Poltetins,  ajoute  notre  excellent 
ONTespondaot,  nous  nous  gardons  bien  de  confon- 
dre St'HUatre  de  la  Celle  atec  la  grande  collégiale, 
doiK  fai  parlé  k  propos  du  Breviarium  nisto- 
riale.» 

Une  autre  preuve  de  Texistence  et  de  l'association 
de  cet  deux  libraires-imprimeurs,  c'est  une  pièce 
importante  nonvellemeot  découverte  et  qui  a  donné 
tteu  k  deux  mémi^res  lus  à  la  Société  des  anti- 
qndret  det*Onest;  Je  veux  parler  du  tesument  de 
Jeun  Booyer,  ftdt  par-devant  notaires,  en  date  du 
19  Juin  1515,  lequel  contient  un  legs  de  10  écus 
d'or  en  faveur  de  Guillaume  Bouchet,  qu'il  appelle 
JoncomiM^fioii,  et  celui-ci.  dans  la  quitunce  qu'il 
donne  des  10  écus  d'or,  quittance  datée  du  10  sep- 
tembre 1515  et  qui  fixe  la  date  de  la  mort  du  testa- 
teur, prend  le  titre  inmprimêur  et  libraire  à  Poi- 
Mers. 

Parlons  encore  d\m  volume  important,  qui  n'est 
point  décrit  au  Manuel  i  c'est  la  première  édition 
des  célèbres  Annales  if  Aquitaine  du  fécond  Jeban 
Bsofbet,  procureur  à  Poitiers,  que  nous  croyons 
ttkn  de  Guillaume  Boncbet,  l'imprimeur  susmen- 
tiomié.  Cest  un  in*foL  goth.  avec  cb.  et  sign.;  il  est 
iBth.:  Lu  AmiALis  D'AoQDiTAiifS,  fttiets  et  geatea 
m  êomnudre  des  roffs  de  France,,»  Au  bas  du  titre 
«I  lits  A  sont  àvendre  à  Paris  enla  rue  Sainet- 
Jmtqmn  deuât  Satnet^Yues,  et  à  Poitiers  à  la 
Cette  et  deuant  tes  Cardeliers  par  Jacques  Bou- 
eàelimvrbnewr  fe'est  le  fils  de  GuUlauroe).  Au  v* 
éa  damier  f.  ou  lit:  Cp  finiisent.,,,  par  Jfe  Jean 
Moueàett  procureur  à  Potctiers  et  imprimée»  audit 
9tm  pour  nudstres  BnquUbert  de  Mamef  et  Jac- 
pm  Jkmcket,  libraires  iurez  de  Puniversiii  dudit 
ieu,  Md  tiers  iour  dumoysdemars,l^an  mil  cinq 

UT. 


In  outre  des  fécondes  djrnasties  des  Mamef  et 
des  Bouchet,  nout  citerons  comme  imprimeurs  à 
Foitiers  au  xti<  siècle  :  Jean  Goussot,  qui  imprime 
qaeiqott  livres  pour  Jacques  Bouchet  en  1525  et 
ami.  suiv.,  Bbncbet,  Nie.  Logcroys,  Nie.  Pelletif>r, 
Courtois,  P.  Boisaieau,  etc.  Au  xvii*  siècle  :  Autb. 
Mcsoier,  Pr.  Lucas,  Charles  Pignon,  Julien  Thoreau, 
Pierre  Amassard,  Abr.  Mounin,  etc.,  etc. 

La  ville  de  Poitiers,  d'après  une  délibération  rou- 
nicipaie  de  1522,  qui  est  conservée  aux  archives  de 
la  vule,  et  contient  l'état  des  marchands  de  la  cité 
par  corps  de  métiers,  avait  k  cette  époque  17  im- 
primeurs ou  libraires. 

M.  Barbier-Triport  possède  aussi  siir  parchemin 
PMiginal  des  Statuts  et  règlements  des  marchands 
Uèraires,  imprimeurs  et  reUeurs  de  la  ville  de 
Puttiert an  x vu* siècle;  ces  sututs  sont  signés  des 
syndic  et  aiQoints  de  la  communauté,  au  nombre 
de  15 1  A  qoel  nombre  total  pouvait-on  porter  la 
eonummaoté  entière,  si  l'on  en  Juge  par  une  cham- 
bre syndicale  de  15  membres  ! 

Cet  statiua,  approuvés  par  M.  de  Sainte-Marthe, 
lient,  ién.  en  la  sénéchaussée  de  Poitou,  le  lA  octo- 
bre 169%,  ont  été  confirmés,  autorisés  et  approuvés 
par  lettres-patentes  de  l/niis  XIII,  du  même  mois 
SPoctobre  ;  ils  ont  ensuite  été  enregistrés:  lo  par 
la  cour  des  Grands-Jours  séant  k  Poitiers,  le  17 
novembre  168k;  2*  par  la  cour  ordinaire  et  prési- 
diale  de  la  sénéchaussée  de  Poitou,  k  Poitiers,  le 
21  novembre  lOSk. 

Hais  la  prospérité  de  l*imiversité,  et  par  suite  de 
llmprimôle,  décroissent  rapidement  A  partir  de 
cette  époque. 

«  En  1702  et  170S,  Je  ne  trouve  plus,  dit  M.  Bar- 
bier-Triport, que  11  imprimeurs  et  libraires  dans 
denx  actes  authentiques,  le  premier  de  création 
d'une  rente  de  11  livres  10  sols  par  lad.  commu- 
nanié,  et  le  second  d'un  rôle  de  répartition  entre  les 
membres  de  la  communauté  d'une  somme  de  200 
livres  à  elle  imposée  pour  l'entretien  des  recrues.  ■ 
.  Les  arrêts  du  conseil  de  1704  et  de  1750  réduisent 
f  denx  le  nombre   des  imprimeurs  autorisés,  et 


les  arrêts  sont  confirmés  par  un  nouvel  arrêt  du  12 
mai  1750. 

Le  rapport  fait  k  M.  de  Sartines  en  170k  signale 
trois  imprimeurs  exerçant  k  Poitiers,  mais  l'un  n'est 
accepté  qu'k  titre  de  surnuméraire  ;  Jean  Faulcon, 
l'alné,  a  succédé  k  son  père  Jacques  Faulcon,  en 
17iMt  ;  il  possède  deux  presses  ;  —  Louis  Braud  suc- 
cède k  son  père  en  1705;  a  cinq  presses,  dont  une  en 
taille-douce  ;  enfin  Jean-Félix  Faulcon,  igéde50  ans, 
reçu  imprimeur  summnéraire  en  17M,  quatre 
presses  ;  et  le  rapport  ^oute  :  Nota.  Les  notaires 
font  tous  les  Jours  des  ventes  sans  y  appeler  les 
libraires,  ce  qui  tUt  qu'on  y  expose  de  raanvab 
livres. 

Le  25  novembre  1770,  un  nouvel  arrêt,  rendu  h 
la  sollicitation  de  Pintendant  du  Poitou,  reporte  k 
trois  le  nombre  des  imprimeurs,  qui  retombe  de 
nouveau  k  deux  en  1702,  par  suite  de  la  fusion  de 
deux  imprimeries,  et  depuis  cette  époque  Jusqu'k 
l'année  1830,  ce  nombre  n'a  point  été  dépassé. 

Poitiers  possède  aujourd'hui  troia  Imprimeries  et 
plusieurs  uibographies. 

LiMOsuM^  Limoux,  ville  de  Fr.  (Aude); 
anc.  capit.  du  comté  de  Razès. 

LiMovic^^  voy.  Lemovicum. 

LiMusA  [It.  Ant.],  localité  de  la  Pannonie 
Infér.y  auj.,  suiv.  Reichard^  Gnlosfa, 
houTs  de  Hongrie  (cercle  au-delà  du 
Danuoe). 

LiNARiuM^  Ligniéres,  petite  ville  de  France^ 
sur  rAriion  (Cher). 

LiNciA^  LiNauM  AusTRL£^  voy.  Aredata. 

LiNciuM,  Ligny-le-Chàtel,  bourg  de  Fr. 
(Yonne). 

LiNcoijnA  rciuv.1,  LmcoLNiENsis  Gomit. 
[Camdenj^  le  Lmcolnshire,  comté  d'An- 
gleterre sur  la  mer  du  Nord. 

LiNcoLONU^  LiNcoLNiuM  [Ccll.],  voy.  LlN- 

DUM. 

Lmcopu^  Civitas  misœpalis,  Lihkôping, 
ville  de  Suède,  chef-lieu  de  préfecture, 
au  S.-O.  de  Stockholm. 

Un  Breviarium  Uneopense  est  imprimé  k  Nu- 
remberg par  Georg.  Siuchs,  en  IkOS,  in-8*,  mais 
l'imprimerie  ne  pénètre  dans  cette  ville  épiscopole 
qu'en  1055,  année  ob  l'évéque  Jean  Bothvid,  avec 
l'autorisation  de  la  reine  Christine,  fait  venir  de 
Calmar  l'imprimeur  Christophe  Gunther  [Kanuti 
fil.)  qui  y  mourut  en  1051  ;  Daniel  Nie  Kempe, 
mort  en  1000  ;  Ephraim  Pétri  Kempe,  en  1700,  etc., 
sont  cités  par  Alnander,  qui  nous  donne  le  nom 
suédois  du  premier  livre  imprimé  par  Chr.  Gun- 
ther. 

Nous  préférons  citer  les  titres  latins  de  volumes 
que  nous  empruntons  à  J.  Scheffer  {Suecia  lite' 
rata)  :  Petru*  EscMlli,  pastor  in  Abu,  Oratio  pro* 
lixa  de  persona  Christi,  Lincopic,  per  Guntherum, 
an.  1630,  in-A".  —  M.Jonas  Pétri  Gothus%  episcop. 
Lincop.  Concio  funebris  in  obitum  Dn,  Mariœ  de 
Grunaw,  ex  lob.  xix,  25,  27.  Lincopie,  per  enm- 
dem,  an.  lOSO,  in-4o,  etc. 

LjNDA,  voy.  LlNDESBERGA. 

LiNDAUGu  [Ann.  Sangall.],  Lindavia,  Lin- 
DOA,  Insula  ad  Lacum  Acronium  [sur 
quelques  livres],  Lindau,  ville  de  Ba- 
vière, sur  trois  îles  du  lac  de  Gonsiancc 


741 


UNDEMAGLS.  —  LIPSIA. 


742 


(Oberdonaukreise)  ;  anc.  abb.  de  cha- 
noinesses  nobles^  dont  la  titulaire  [nre- 
nait  le  titre  de  princesse  de  Tempire. 

LMmpriaierie  existe  en  cette  Tille  depuis  1001 , 
dit  Falkenstein  ;  nous  pouvons  la  reporter  à  une 
dite  un  peu  antérieure.  V index  generaUs  U^,  ab 
atu  1593  atf  ait.  lOuo  excuM»^  publié  à  Leipxigt  par 
Ilennings  Grosen,  nousfoumlt  les  titres  de  plusieurs 
vol.,  dont  nous  citerons  le  plus  ancien  s  D.  Conradi 
Wdffgangi  PUtizii  ttieertie  jnredlge  viuen  Hbbrii 
Jbsd  GBRiSTi  In  uinem  offenem  Lehrampt  auff 
erden  çehatten^  Weu  mon,  tliun  und  çtauben  ioU, 
dos  mon  êeedg  kôndre  werden,  Lindaw  am  Bo- 
densee,  bey  H.  Ludwig  Brem.  1503,  ln-4o. 

(in  CaUndrUr  de  Barth.  KQlich  y  est  imprimé  en 
1505  par  le  même  Ludwig  de  Brème,  et  nous  citerons 
encore  à  la  même  date  i  Tragadia  Teuiâch  Rdmeti' 
weUs,  genannt  der  Kauffmann.  Oder  doi  gerlehi, 
darinn  der  ApostoUichen  vnd  Papiêtiichen  Lthr 
vntertekeidi  itehet:  zuvor  LatetniMch  dureh 
Thomam  Kirehmair.  Lindaw,  1505,  in-S^*. 

Ce  Ludwig  de  Brème  s'appelait  Lndwig  kOnig; 
il  possédait  simultanément  une  autre  imprimerie  à 
norachacli. 

LlNDEMAGUS^  VOy.  LiMAGUS. 

Llndesberga^  Linda.  Lindesberg,  Linde, 
ville  de  Suède  (?)  [Graêsse]. 

LlNDOA^  YOy.  LiNDAUGIA. 
LlNDUA^  YOy.  OUMACUM. 

Ijndum  fit.'  Ant.]^   Aiv^cv  [PtoL],  Lindum 

GOLONUy  LlNCOLONU  [GlUV.j^LlNGOLINIUM 

[Cell.],  au  xm*  s.  Ljncoua,  (en  fran- 
çais du  xu«  s.)  Nicole  9  colonie  ro- 
maine sur  le  territ.  des  Goretani,  sui* 
la  route  de  lA)ndres  à  York^  auj.  Lin- 
coln, ville  d'Angleterre,  sur  le  Witham, 
chef-lieu  de  comte.  " 

M.  Cotton  constate  Timportance  politique  et  ec- 
clésiastique de  celte  ville  a  Tépoque  des  invasions 
romaine,  saxonne  et  normande,  et  donne  deux  noms 
d'anciens  imprimeurs  ou  libraires,  J.  Knight,  li- 
braire (and  probably  a  primer),  en  1000,  et  William 
Rose,  au  milieu  du  dernier  siècle.  Voici  le  plus 
anc.  spécimen  de  l'imprimerie  de  Lincoln  que  nous 
ayons  rencontré  dans  un  catalogue:  Scheme  for 
restoring  and  making  perfeei  the  navigation  of 
the  River  If^itham,  from  Boston  to  Uncoln,  by 
John  Gntndy,  Lincoln,  1744,  in-S*. 

Lindum,  A(v^&v  [Ptol.],  Lindunlh,  Limsit- 
cHus^  ville  de  la  Bretagne  Barbare, 
dans  le  N.-O.  d'ALAUNA  (A/mmc*),  aiij., 
suiv.  Bischoff  et  MôUer,  Linlitghow , 
ville  d'Ë)cossc,  chef-lieu  de  comté. 

LiNnDs[Mela,Plin.J,  Aîv^oçfHom.,  Strab.l, 
ville  du  S.-O.  de  l'île  de  Rhodes,  auj. 
lÀndo  [Kruse]. 

LiNGA,  Llngo  [Zeiler,  Imhof.],  Lingen, 
ville  de  Westphalie,  près  de  l'Ems; 
chef- lieu  de  comté. 

Imprimerie  en  1732  [Falkenstein];  voici  deux 
ouvrages  bibliographiques,  quedtePeignot  (Répert, 
bibl,,  p.  SOI  )  :  Ferdin.  Stoehii  AppenOleula  ad 
Dan,  Gerdesii  et  Joh,  Fogtii^  iUius  Florilegium, 
et  hnjus  cotai.  Libr.  rar,,  potissimum  quotdam 
ab  Om  omitsos  recensent.  Linge,  17ft7,  in-8*.  El  du 
même:  Stoehii  Schediasma  de  Ubrie  rarioribua 
ad  emendationcm  novorum  Upticnsium  nwn, 
xxxvi,  01111(1740.  Ungv,  1750,  in-8*. 


Michel  Truckenbrot,  dans  rexcelleoie  édition 
quMl  a  donnée  de  Vogt  en  1703,  a  tiré  boa  parti  de 
ces  suppléments. 

L1NG0N.E,  LiNGONENSE  Palat.  [Dlpl.  Car. 
Simpl.  a.  92i],  Lingonicum  TJBRRrroiuuii 

[Frédég.],  voy.  Andemantundm. 

Ijngones  [Cses.,  Plin.],  Af^ovs;  [Strab.J, 
A&^covs<  [Ptol.],  peuple  de  ù.  Gaule 
Lyonnaise,  occupant  le  pays  situé  à 
rÈ.  des  Màm,  au  S.  des  Treviri,  an 
pied  du  mont  Vogesus  et  aui  sources 
de  la  Meuse  ;  auj.  partie  des  dép.  de 
la  Haute-Marne  et  de  la  Meuse,  à  TE. 
des  Vosges. 

LiNGONEs  [Liv.,  Gass.]^  peuple  de  laGtole 
Gispadane;  occupait  leterriL  deFoen- 
za,  et  d'Imoto. 

Ljnterna  Palus  [Stat.],  lac  de  la  Campa- 
nie,  auJ.  logo  di  Patria,  sur  la  cote 
occid.  du  Napolitain. 

LiNTERNUif  [Mêla,  Plin.,  Siliusl,  Literzicii, 
sepulcrum  Sdpimis  [Uv.,  Tab.  Peut], 
Arrspoy  [Strab.],  Ac^îtpvGv  [Ptol.],  Tille 
de  la  Campanie,  au  S.  de  YuUumum. 
près  du  lac  du  même  nom,  aig.  Tom 
di  Patria,  bourg  de  la  Terra  di  lacoro. 

LiNTOMAGus  [tab.  Peut.],  tonoiiAfiijs, 
station  des  Morini,  dans  la  Gaule  Bel- 

fique,  auj.  Laêres,  Laires,  commune 
e  TArlois  (Pas-de-Calais);  suiv. 
Ukert,  ce  serait  LUlers,  petite  ville  du 
même  dép. 

LioNiuM,  Lions,  Lyons-khForét,  bourg  de 
Fr.  (Eure). 

LiPARA  Ins.,  Airap*,  ile  Lipari,  Tune  des 
îles  volcaniques  de  la  côte  N.  de 
Sicile,  voy.  Mouje,  Ins.;  la  capitale 
porte  le  même  nom. 

LiPAHENSEs  Ins.,  voy.  Moum.  Ins. 

LipKMi'M ,  Atirjvibv  [Anna  Comn.j,  ville 
de  la  Mœsie,  sur  les  confins  de  l'Illy- 
rie,  au  N.-O.  d'Uskup,  auj.  L^jan. 

Lippi,  AD  Lippos  [It.  Ant.],  station  de  la 
Tarracon.,  auj.  Calzada,  bourg  de  TA- 
ragon  [Laborde]. 

LippiA  [Ann.  Saneall.,  Ann.  Einhard.], 
LiPiA,  LupiA  IMela],  Luppu  [Tac.],  Aw- 


*:riai  [Strab.J,  Lyppia^  la  Lippie  [anc. 
Chron.],  la  Ltppe^ 
lie,  afil.  du  Rbin. 


Chron.],  la  Lippe,  rivière  de  Wes4>ha- 


Lippi.E  Fontes,  Lippuibrunna,  Lippebrune, 
Lippspring,  Lippspringe,  petite  ville 
de  Westphalie,  sur  la  Lippe  (rég.  de 
Minden). 

LiPsiA  [Zeiler,  Cluv.],  Leyptzc  (au  xv«  s.), 
Leipzig,  Leipsick,  ville  du  roy.  de  Saxe, 
chef-lieu  d*un  cercle,  au  confl.  de  la 


743 


LIPSTADIUM.  —  LISSA  INS. 


744 


Pleiss  et  de  l'Elster;  patrie  de  Fabri- 
cias  et  de  Leibniz. 

Célèbre  univenité  fondée  en  IMO,  de  laquelle 
MMnd  une  bibUocbèqae  et  des  collectioni  imnor- 
ttntes;  c*eM  ta  ville  des  livres,  et  c*estlkque  se  tient 
cette  foire  AJuiiie/lé  (fet  U^aires,  qai  a  remplaoé 
celle  de  Francfort,  et  ob  s*opèreot  les  règlements  de 
compte  d'année  du  commerce  des  lifres  (kit  par  les 
Allemandt  dans  le  monde  entier. 

C^st  k  l*kniiée  IMl  que  Pon  peut  reporter,  da 
moins  avec  date  certaine,  rintrodaction  de  la  typo- 
mphie  dans  cette  ville  célèbre,  car  il  est  possible 
que  Ton  paisse  faire  remonter  k  une  date  on  peu 
antérieure  IVxécution  de  quelques  Do^iats,  publiés 

Cr  Conrad  Kacheloaen  et  par  Mektaior  Lottner  on 
tter  ;  mais,  de  tous  ceux  que  nous  avons  vus  ou 
que  nous  trouvons  décrits  par  les  bibliograpbes» 
lacmi,  que  nous  sachions,  ne  porte  de  daie,  et  nous 
ne  devons  pas  nous  y  arrêter. 

Ona  voulu  reporter  a  l*annéeprécédente  la  typogra- 
phie, avec  un  livre  de  Joh.  Widmann,  qui  aurait  été 
eiéenlé  par  Goor.  Kacheloven,  mais  t  «  Hcc  editio, 
dh  Panser,  valde  dnbia,  et  forte  ad  aimum  1489, 
rdercnda  est.  t 

JOAiniis  Aifnn  fde  Kannis)  Yitcbbiefis»  Glosa 
wn àpotaUpttm  dttatueecOe  A^âm)  uUujtiajrtiU 
KtmooccLTXXi  tutijad  fine  mfldf  Et  de  Plciaro  j 
fêoêftÊto  impko  xpOef^  %  Tureot  j  Muu  \\  me- 
lÉoiL...  A  ta  fin  t  JSdv  genua  m.qccclux.  die,  xxxi. 
««rff/  in  aa||kafo  »e6  cùptetum,  Impreasum 
Upakaimo$eipUtelseiiez  m.cocc.ulxxi  in  pfesto 
MktmeU$\\  BxptteUojnu,  Magitiri.Iohanntinan' 
ait  tfe/W| finis  chrtttiancfy  triumphUin  thureos 
et  ÊOTùeenoi  Ad  btattulmU  pOtifleem  fnaximii. 
Sixfft  fnorffi  II  Et  regeê  principes  aeunatUB  chris- 
ftenos.  ln-4*  de  48  ff.  à  SS  Ug.  avec  cfa«  et  sig.  aux 
dtui  prenders  ff. 

Bien  que  publié  sans  nom  d'imprimeur,  ce  livre 
fort  rare  est  cerulnement  exécuté  avec  les  caractè- 
res de  Marc  Brandis,  le  frère  aîné  de  Lucas  Brandis(7), 
qui  tut  quelques  années  auparavant  Tintroducteur 
de  ta  typognpbie  k  Lubeck  et  à  Merseburg. 

Gen^st  qu*en  1484  que  ce  Marc  Brandt  ou  Brandis 
met  son  nom  à  un  livre,  et  ce  livre  est  un  traité 
phflotophiqne  de  Parchev.  de  Prague,  Sig,  Albicus, 
deregtmine  Hominii,..  impretsum  in  Upczkper 
Manum  Brandy  in-4*. 

Conrad  Kacheloven,  que  Panser  croit  être  une 
seule  et  même  personne  avec  le  Conradua  Gatlicus 
dont  on  trouve  fjréquemment  le  nom  au  xv*  siècle 
sardes  livres  imprimés  k  Leipzig  de  1485  k  1518, 
parait  être  le  second  imprimeur  de  cette  ville. 

Pttta  viennent  Mauritius  Brandis  ou  Brandt, 
Jacohus  Thanner  (Abiegnus)  de  Wurtzbourg,  Mel- 
chior  Lotter  on  Lotther,  imprimeur  de  Donats,  qui 
peut-être  remontent  k  une  époque  plus  reculée  qu*on 
■e  pense,  et  dont  nou!i  voyons  le  nom  Ogurer  sur 
des  impressions  de  Leipsig  Jusqu^en  1538  ;  Arnold  de 
Cologne  (1402-05)  ;  Martin  Laendsberg  de  Wurtx- 
bourg,  appelé  Baccalarius  Martinus  Herbipol.;  Gre- 
gor.  Bcetticheret  WolOgang  Stœckel,  de  Munich,  etc. 

Les  développements  de  la  typographie  k  Leipiig 
atteignent,  au  xvi«  siècle,  un  degré  réellement  ex- 
traordinaire dMmportance  et  de  prospérité,  qui  s'est 
aaaiotenu  presque  sans  interruption  Jusqu'à  nos 
Jours. 

Au  XVIII*  siècle  des  noms  considérables  surgissent, 
noms  chera  k  tous  les  amis  des  lettres  et  k  tous  les 
bibliophiles;  ce  sont  ceux  de  J.-D.  Emmanuel 
Breitkopf,  né  en  1710,  mort  en  1704,  iMnventeur  de 
rimpression  musicale  en  caractères  mobiles  ;  il 
sNst  occupé  toute  sa  vie  de  la  gravure  desrarac- 
itoes ,  mais  on  peut  lui  reprocher  d'avoir  été  pour 
beaucoup  dans  le  maintien  des  types  gothiques  en 
AOeangne,  quand  un  grand  nombre  de  philologues 
voûtaient  revenir  aux  lettres  romaines;  ses  héritière 
som  encore  aujourd'hui  k  la  tête  de  Pune  des  plus 
importantes  maisons  musicales  d'Europe. 

G.  C  Traugott  Tauchnitz,  né  en  1701,  si  célèbre 


Eir  ses  excellentes  éditions  des  ctassiques  grecs  et 
tins. 

Les  Teubner,  les  Brockbaus,  et  surtout  R.  Wd- 
gel,  réditeur  du  Serapemn  et  du  Aunaf  eatalog^ 

f publications  si  utiles  aux  bibUomphes,  et  même  si 
ntéressanies  pour  les  bibliophiles,  voilk  les  noms 
qui  sont  llionneur  de  ta  typographie,  non  pas  seu* 
lement  de  Leipsig,  mais  de  rAllemagne  tout  entière. 

LiPSTADiuM^LippAy  LupiAS^Ltppe,  Lippstodt, 
ville  de  Westpbalie  (rég.  de  Minden)^ 
sur  la  Lippe. 

LiPTAviA^  LiPToviAy  lÀptau,  Lijpese,  bourg 
de  Hongrie,  dans  le  comitat  de  ce 
nom^  LiPTAviENsis  Comitatus. 

LiPTiNJE  Palatium,  voy.  Lestin^. 

LiouENTiA  IPlin.,  Virg.J,  Liquetia  [Serv.], 
il.  de  rÉ.  de  la  Gaule  Transpadane^  auj. 
k  Livenza,  fl.  de  la  Vénétie. 

LaoAy  voy.  Edeta. 

Liriacum^  Lirac,  commune  de  Fr.  (Gard). 

LiBicANTUs  ,  S.'Mathurin-de'Larchant , 
commune  de  Fr.  (Loiret). 

LiRiMiRis,  AtpfxtpC;  [Ptol.L  ville  du  N.  de  la 
Germanie,  que  Wilhelm  croit  être 
Oldenfelde,  au  N.-E.  de  Hambourg,  et 
que  Kruse  place  auprès  de  Wismar, 

LiRiNus,  voy.  LerinjB  Ins. 

LiRis  FL.  [Hor.,  Liv.,  Plin.,  Tac],  Atîpi^ 
[Strab.,  Ptol.],  fl.  du  Latium,  affl.  de 
la  mer  Tyrrbénienne,  auj.  le  GaiH^ 
gliano. 

LisBONA,  voy,  Ousipo. 

Lismea.  Lirismeau,    village    de   Belgique 

[Graêsse]. 

Lissa.  Outre  la  ville  de  ce  nom  qui  se 

.  trouve  dans  le  grand-duché  de  Posen 

(voy.  Lesna)»  nous  avons  encore  Lissa, 

bourg  de    Silésie,  entre    Liegnitz  et 

Breslau,  près  de  la  Weistritz. 

M.  Temanx  cite  :  AndreoM  GrypMui,  feurlge 
Freistadt,  Lissa,  18S7,  in-12.  M.  Graêsse,  qui  consa- 
cre un  article  assez  détaillé  k  André  Griffli,  ne  cite 
pas  ce  traité,  mais  sous  la  même  date  il  donne  : 
yeber  den  untergang  der  stadt  Freystadt^  ldS7, 
qu*a  sans  doute  voulu  désigner  IM.  Temanx.  Graêsse 
ne  donne  pas  le  lieu  d'impression,  mais  comme  un 
peu  plus  loin  il  cite  du  même  auteur  un  autre  vo- 
lume  imprimé  en  IMS  k  Lesna  {U$$a  Poton.),  il  est 
k  supposer  que  le  lieu  d'impression  qu*a  voulu  désl- 

gner  JM.  Ternaux  doit  être  la  ville  du  grand-duché  de 
osen. 

Lissa,  anc.  château  de  Bohème,  dans  le 
cercle  de  Bunzlau. 

François-Antoine,  comte  de  Sporck,  gouverneur 
de  ta  Bohême  sous  Léopold  I«r  et  Joseph  1er,  ppo. 
priétaire  du  château  de  Lissa,  y  avait  établi  une  im- 
l>rimerie  d'oh  sont  sorUs»  en  ldS8  etann.  suiv.,  quel- 
ques traités  ascétiques  et  polémiques.  Après  sa  mort, 
ses  deux  filles,  Ëléonore  et  Catherine  de  Sporek, 
employèrent  le  matériel  typosraphique  k  Pexécu- 
tion  de  traductions  d'ouvrages  français. 

Lissa  ins.,  voy.  Issa. 


745 


LISSUS.  —  LOBAVÏA. 


746 


Lissrs  [Cœs.,  Liv.,  Plin.l,  Awoo;  [Poîyb., 
Str.,  Plol.J,  ville  de  llllyrie  Romaine^ 
auj.  Ale$sio  ou  Lesch,  Tille  d'Albanie 
(pach.  de  Scutari). 

Lissus  INS. y  Lassos,  ile  de  Pago,  dans  la 
mer  Adriatique  sur  la  côte  dlilyrie. 

LisTRON^AioTpMv  [Hier.l,'AXiaTpo;  [Procop.], 
sur  TAoûs,  ville  de  Tlllyrie  Grecque, 
auj.  Klisura,  suiv.  Leake. 

Ln-A,  LiTAQA,  le  Leitha,  riv.  de  Hongrie, 
adi.  du  Danube.  ^ 

LiTABRfTM  [Liv.]  (Biutablum),  localité  de  la 
Tarracon^  auj.  Buytrago,  bourg  près 
de  Simancas. 

Litana  Silva  [Liv.],  forêt  d'Italie,  près  de 
Modëne,  auj.  Silva  di  Luge. 

LiTANORRiGA  [It.  Aut.],  statiou  sur  la  voie 
d'Amiens  à  Soi^sons,  que  d*Anville 
place  à  Creil  (Oise),  Reichard  auprès  de 
Chantilly;  d'autres  enfin  à  Pont-Ste- 
Maxeiice  (voy.  Pons). 

LiTERNUM,   voy.  LlNTERNlIM. 

LiTHOPous,  Stein,  pet.  ville  de  Garniole 

[Gracssc]. 

LrraopoNTUS  Suecij;  ,  Stenbrô,  Sienbroé, 
pet.  ville  de  Suède,  près  Nykôpiog, 
dans  la  préfecture  de  ce  nom. 

Pour  Pimprimerie  en  1757»  Toy.  Harga. 

LiTHUANiA  [Cell.],  LiTUANiA  [Cluv.],  la 
Lithuanie,  Lithauen,  pays  ^ui  fut  jadis 
indépendant,  puis  annexe  à  la  Polo- 
gne en  1386;  auj.  divisé  entre  la  Rus- 
sie et  la  Prusse,  qui  en  a  tiré  la  rég.  de 
Gtjanbinnen. 

LiTOMERicicM  [Zeiler],  Lttomerium,  Leitme- 
ntz,  Leutmeritz,  sur  l'Elbe,  ville  de 
Bohème,  chef-lieu  du  cercle  du  même 
nom. 

Imprimerie  en  1020  [Falkenstein]  ;  M.  Gotton 
ajoute:  Johaiines  Sixtus,  prévdt  de  cette  ville  (super- 
inteiMlant),  y  installa  une  imprimerie,  aTec  des 
caractères  et  un  matériel  qui  étaient  sa  propriété,  et 
ces  presses  fonctionnèrent  à  partir  de  1020;  nous  ne 
connaissons  pas  de  livres  souscrits  à  ce  nom  de 
ville,  mais  il  doit  certainement  en  exister. 

LrroMisuuM  [Zeiler],  Leuiomischl,  ville  de 
Bohème,  dans  le  cercle  de  Chrudim. 

B.  Balbinus  (Bohemia  dacta)  nous  donne  le  nom 
d*un  typographe,  Baribolomcus  Flaxius,  archidia- 
con.  Pilsensis,  qui  imprima  dans  cette  ville  un 
traité  polémique  contre  la  confession  d*Augsbourg, 
en  1585;  nous  n'avons  pas  le  titre  de  ce  volume. 

Ijttamum  [It.  An  t.],  station  de  Rhaetie, 
auj.,  suiv.  Cluver,Lu^ac/i,  et  qui, d'après 
Heichard  et  la  carte  de  Muchar,  doit 
être  placée  à  St-Lorenzen,  près  dln- 
nichen,  en  Tyrol. 

« 

LiTïJBiuM,  voy.  RrroBiuM. 

LiVARIOL.E,  LlVAHLfi,  VOV.  I^RERTACOM. 


LiVERPooL  (en  gallois  :  Ue'rjnoll),  ville 
d'Angleterre  (comté  de  Lancaster),  sur 
la  Mersey. 

Un  Journal,  the  Uvtrpool  eaurmUt  fut  publié 
dans  cette  ville  en  1719  ;  malt  le  plut  aaden  Ihne 
souscrit  k  son  nom,  que  signale  M.  Gotton,  ne  re- 
monte qu*k  1724  :  c'est  on  Germon  pabUé  par  le 
Rév.  E.  Alanaon,  in^o. 

Citons  encore,  impr.  jprobaUement  par  A«  Stdter: 
John  Seacome.  Memoôret  ofthe  houâe  ofSUuUeff, 
as  aUo  a  full  (te$eripti<m  of  the  iile  of-  Mmu  Uver- 
pool  (1741),  in-4*  de  20S  pp.  avec  fis.  sur  boii 
\many  rude  woodeuU),  décrit  dau  Lovndes  et 
au  1*'  catal.  R.  Heber,  n*  OS90. 

Rob.  WilUamson  était  imprimeur  de  la  ville  en 
1751. 

Le  28  mai  1750,  parut  le  journal:  The  Uverpoûl 
adveriiMer, 

LiviANA  [Tab.  Peut.,  Sid.  ApolL],  station 
de  la  Gaule  Narbon.,  auj..  suiv.  Rei- 
chard ,  la  Liviniére,  localité  inconnue, 
peut-être  Laviére,  village  du  dép.  di? 
l'Aude  ;  et  par  Ukert  placée  près  de 
Capendu,  dans  le  même  département 

LivoNU  [Cluv.,  Cell.1,  la  lÂnxmiey  lÀfUand, 
gouvernement  de  Russie,  dont  le 
chef-lieu  est  Riga. 

LivoNicus  Sinus  [Cell..  CIut.],  Ctupeiots 
Sinus  [Plin.,  Tac.],  Regersis  Sinus 
rciuv.],  golfe  de  Liwnie  on  de  Rt^a, 
formé  par  la  Baltique. 

LlYRUCUM,  voy.  LlRERUCUM. 

Ijeczi  (?) 

M.  Gotton  cite,  d'après  lecatal.  de  la  Sodélé  bibli- 
que, un  Nouveau  Testament  en  dialecte  bant  win- 
dique  (illyrien)  exécuté  dans  cette  localité,  qui  nous 
est  inconnue,  en  1773. 

Llanymddyfri,  Uandovery,  pet.  ville  du 
pays  de  Galles  (comté  de  Caermarthen), 
sur  la  riv.  Towy. 

Un  imprimeur  du  nom  de  R.  Thomas  y  eiécota  en 
1771  un  ouvrage  de  M.  Rees  Pritcbard,  vicaire  de 
Llandovery;  ce  nom  n^t  point  reproduit  par 
I^wndes,  mais  le  renseignement  nous  est  fourni  par 
M.  Coiton,  qui  indique  également  plusieurs  impri- 
meries du  jnys  de  Galles  :  à  Uanduano  tout  réoem* 
ment;  à  ÙanfylUnou  Lanvyllyn  en  1818;  èllo- 
nidtots  en  1820  (ces  deui  bourgs  dans  le  comté  de 
Uontgomery);  enfin  à  LUuurwst,  dans  le  Denbigb- 
shire,  en  1820. 

IX)AN0  (?) 

Cette  localité  nous  est  inconnue;  nous  trouvons 

f plusieurs  fois  ce  nom  figurer  an  bas  de  livres  iu- 
ieiis,  aussi  jugeons-nous  utile  de  Tindiquer  t  VÀrit 
di  maiteggiar  la  spada  a  piedi  e  a  eavaUo  ni 
GiambatistaGajani,  Loano.  lOlU,  in-A«.  fig. 

Nous  trouvons  un  nom  d*unprimeur  un  peu  plus 
tard  :  La  Belisa^  tragedU»  diD,  Antonio  Mmseettoleu 
Dtidicata  ail*  A.  R.  dt  Carlo  Emmanuel  //.  Dma 
diSauoja,  preneipe  di  Piemonte,  Bè  di  Clpri^etc» 
In  Loano,  per  Gio.  TomasoRossi,  100^  in-12  et  in-4. 
(Voy.  Uaym,  p.  285,  et  \siBibL  Aprosianai  p.  470.) 

I^RAVTA  [Zeiler],  Liebe,  Loébau,  Lobau, 
bourg  de  la  Haute-Lusace  (Sue),  près 
de  Zoblitz. 

Le  plus  ancien  livre  imprimé  dans  cette  localité, 
dont  nous  puissions  relever  le  titre  dant  la  Bihi. 


747 


LOBDUNUM.  —  LOCOVERUS. 


748 


Saxon,  de  Siraviut,  remonte  k  1051  :  D.  lo.  Chrit- 
tioH  Gottkelf  Budœus  ICTUS  Buâiuimuê,  Gronser 
StrektiteMer  Friedrich  und  Pohlniicher  Auquêtu», 
oderdu  çUniœteiebemFnedriekiAuauitt.  Lœbau, 
1«1,  in-fol. 
LOBDCNUM,   LOBODDMA    ClVITAS,   LePODUNUM 

lAoson.h  LATDvoBUHGuify  Ladenburgum^ 
fCell.],  JAMjurg,  Ladenberg,  Ladenburg, 
sur  le  Neckar,  ville  du  gr. -duché  de 
Bade. 

Llaiprimerie  exiita  dans  cette  petite  Tille  k  la 
io  da  XTi«  iiècle:  LaUhieh  ,  wiMderbarlieher 
Êdtttnur  ztitumû  u»d  GueMeMem,  der  LaUen  tu 
UUbtarg.  Gettockt  in  Laleburg*  i907,  in-So.  (dt. 
det  foirct  de  Frcf.,  IttS,  p.  62ft.)  Falkeostein  donne 
«WS  oomme  date  de  rtotroduction  de  la  typogr. 
la  TiUe. 


LoBETCM,  Awôiîwv  [Ptol.],  ville  des  Lobe- 
tani^  dans  la  Tarracon.^  auj.  Eequena, 
à  TE.  de  Cuença^  ou^  suiv.  Reicbard^ 
Vittar  de  Lobos,  dans  le  N.  de  cette 
ville. 

LocATA^  Ledcata^  LewiotUy  Leucaiey  anc. 
place  forte  du  bas  Languedoc  (Aude)^ 
près  de  l'étang  du  même  nom. 

LocHABRu^  le  Loehaber,  district  de  TÉcosse 
septentr. 

LocBAViA,  Lochm  (?).  Quatre  villages  de 
ce  nom  nous  sont  signalés  en  Allema 
gne:  l'un  dans  laHaute-Franconie  (Ba- 
vière) ;  le  second  dans  le  Haut-Palatinat 
SBavièrejy  le  troisième  en  Tyrol,  et  le 
lemier  dans  la  Saxe    Prussienne.  . 

A  laquelle  de  ces  localités  pent  s'appliquer  l'indi> 
calioo  tjpographique  suivante  que  nous  emprun- 
tons à  if.GraèMe,  indication  que  n*a  point  relevée 
FalkcDSiein:  D.  Erasmus,  Dtu  spriehwortx  Mon 
■WM  tHtweder  ein  KOtUg  oder  aber  ein  narr. 
fcèorem  werdem  ausçeleçt.  Au$  dem  iaiein  v,  G. 
Spatalin,  A  la  fin  :  Zu  Locliao,  1520,  in-4o.  Cette 
traduction  des  Adages  du  poljffrapbe  de  Rotterdam 
lifwait  dans  un  catal.  du  libraire  d*Augsbourg, 
P.  Batsdi  ;  ce  n*est  point  une  traduction  littérale  de 
ce  livre,  mais  une  paraphrase  de  certains  proverbes 
au  point  de  vue  de  la  polémique  religieuse. 

LocHENiTiuM^  LdcATiiïz^  bourg  de  Prusse 
(rég.  deStettin). 

LocHU,  Locci[Greg.  Tur.],  Loci*  Castel- 
LUM^  Lucc£  in  finibus  liironum  ad  An- 
gerim  [Vales.  Not.GaU.],  Lucca  Castrum^ 
Loches,  'ville  de  France,  sur  l'Indre 
(Indre-et-Loire). 

Le  plus  anden  livre  que  nous  rencontrions  sous- 
crit au  nom  de  cette  petite  ville,  est  daté  de  1008 
(caL  la  Vatlière-Nyon,  Ch.  Nodier,  Salmon.  etc.): 
Fr,  Jf.  il.  Ditrant,  Chartreux.  La  Magdaliade  ou 
esguiUaa  SfArityel  pour  exciter  les  âmes  péche- 
resses à  quitter  leurs  vanitet  et  faire  pénitence,  à 
ftxerrpiedela  très  sainte  penUente  Magdeleine. 
Lodies,  deuant  l'église  des  Gordeliers,  H.ixi.viu , 
peLin-8*. 

•  Le  plus  ancien  des  trois  poèmes  composés  par 
des  moines  sur  ce  sujet  scabreux,  ditCb.  Modier; 
dest  probablement  aussi  le  plus  rare;  mais  celui  du 
P.  Rémi  de  Bcauvais,  imprimé  à  Tournai  en  1017, 
est,  k  très-Juste  titre,  le  plus  recherché  des  ama- 
teurs. • 


Quoi  qu'il  en  soit  de  l'intérêt  littéraire  de  ce  poème, 
il  dut  se  vendre  fort  peu  Jusqu'en  1022,  nous  ap- 
prend M.  Taschereau,  puLwue  réditeurse  vit  obligé 
d'en  rafraîchir  les  exemplaires  restants,  avec  un 
nouveau  titre  portant  :  A  Tours,  chez  Mare 
Nyon,  rue  des  Cous  ieliers,prUSt-Gatian,u.iKLvau 

«  Ce  qui  prouve  bien,  outre  l'exacte  conformité 
des  caractères  et  la  constance  delà  page  pour  page, 
que  ces  deux  éditions  n'en  font  qu'une,  c'est  qu'au 
verso  du  feuillet  32,  Oe  Ters,  et  au  feuillet  du  verso 
27, 15e  vers,  on  trouve  dans  l'une  et  dans  l'autre 
deux  mêmes  butes  typographiques,  corrigées  k  la 
main,  et  par  la  même  nuiin.  » 

Une  pièce  historique  (à  la  Bibl.  Impér.)  porte 
également  le  nom  de  Loches  ;  mais,  bien  probable- 
ment, c'est  là  une  rubrique  plutôt  qu'une  indication 
sérieuse  de  lieu  d'impression  :  Lettres  de  la  reine- 
mère  à  M,  le  prince  de  Pièdmont  et  à  M^«  la 
princesse  (2S  février).  Ensemble  la  réponse  dudit 
sieur  prince  de  Pieamont  (5  mars).  Loches,  1019, 
in-go. 

La  riche  collection  tourangelle  de  M.  Tascbereau 
ne  possède  aucune  impression  des  presses  de  I  o- 
ches,  poruiit  le  nom  d'un  tyDographe,qui  soit  anté- 
rieure k  celle  dont  suit  le  titre  :  Oraison  funèbre 
de  Monseigneur  te  Dauphin,  prononcé  dans 
l'église  royalle  etcoUegialle  du  château  de  Loches, 
Le  deuxième  juin  h.dcc.xi.  Par  messire  Lovis 
Betavld,  docteur  en  théologie,  doyen  du  chapitre. 
A  Loches,  ches  Maurice  de  la  Jousselinière,  impri- 
meur et  marchand  libraire.  Avec  Permission. 

L'imprimerie  est  supprimée  dans  cette  ville  par 
suite  de  l'arrêt  du  cooseil  du  SI  mars  17S0  ;  et  le 
rapport  Ikit  à  M.  de  Sartines  en  1701^  ne  mentionne 
pas  son  nom. 

LocLE  (le^,  ville  de  Suisse  (canton  de 
Neufchatel). 

Vart  de  bien  vivre  et  de  bien  mourir.  Au  Locle, 
chea  Samuel  Girardet,  1788,  in-8o  [Temaux]. 

Locopous,  Bischofslack,  ville  de  l'empire 
d'Autriche  (Ober-Kârnthen),  suiv. 
Bisch.  et  Môller. 

LocoRiTUM,  Aox6jtTov  [Ptol.],  ville  de  la 
Germanie  Inférieure,  auj.,  suiv.  Wil- 
helm,  Lohr,  pet.  ville  de  Bavière,  au 
confluent  de  la  Saale  et  du  Main,  et 
suiv.  Kruse,  Lauringen. 

LocovERCs  [Echia.  de  Norm.J,  Lœvers 
[Charte  de  Fccamp  et  Richard  II, 
4025-27].  LoviERS  [il57-H95-1248] , 
Loyers  fl  i  96] ,  Loverii  [Conc.  de 
Norm.,  Charte  de  Guill.  le  Conq.], 
Locus  Veris  [Ch.  de  1249],  Loveriarum 
OPPIDUM,  LocovERLE  fDibon .  Essai  sur 
Louviers],  Luparu  [Ihuan.J,  Louviers, 
ville  de  Fr.  (Eure). 

■  Depuis  le  xviie  siècle,  nous  dit  M.  Marcel,  auquel 
nous  empruntons  les  radicaux  qui  prt^cèdent,  on 
écrivit  Lupahia  [ville  des  Loups);  nous  sommes 
loin  du  Locuft  Vehis  ;  mais  Je  ne  nie  plus,  depuis 
que  J'ai  vu  des  têtes  de  loup  dans  les  armes  a'un 
membre  de  la  famille  des  liouviers.  ■  Dans  un  livre 
daté  de  1000  que  possède  ce  digne  bibliophile,  l'au- 
teur se  qualine  de  Lovérien  ;  le  nom  populaire  est 
Louveton  ou  Louveteau, 

L'introduction  de  la  typographie  dans  la  ville  de 
Louviers  date  de  la  révolution  ;  MM.  Frère  et  Marcel 
sont  d'accord  sur  ce  point,  mais  le  premier  nous 
donne  1792,  et  le  second  l'an  lU  seulement  comme 
date  du  premier  livre  exécuté  dans  cette  ville;  voici 
ce  premier  livre,  suivant  M.  Marcel:  Mémoires  d'un 


749 


LOCRA  FL.  —  LONCIUM. 


750 


ditetiu,  pour  servir  à  VMsioire  de  ta  tyrannie  (te 
Boùetpierre  (atec  cette  épigrapiu)  t 

Ce  n'est  pas  Téchafaud  qui  fait  le  criminel, 
Quand  rmnocent  y  monte,  il  deTient  on  autel  ! 

(Mercier.) 

A  LouTierSy  chez  Chaidron  et  O,  imprimeurs  du 
district,  l*an  troisième  de  la  république,  in-So  de 
2Mpp.,  y  compris  tes  pièces  ci-après  qui  terminent 
le  vol.!  10  Lettre  eircutaire  du  l«r  floréal  an  III 
(20  avril  1795)  adressée  par  la  commission  exécutiTe 
de  l'instruction  publique  aux  administrateurs  du 
dép.  et  des  districts  de  la  républioue,  annonçant  l*en- 
Toi  aux  départements  de  h  exempl.,  et  aux  districts, 
de  2  exempl.  des  Mémoires  d'un  détenu,  2*  Appro- 
bation de  l'adminSêtration  du  district  de  Louviers, 
qui  décide  que  les  Mémoires  d'un  déténu  seront 
nvrés  à  Timpression,  pour  en  être  tiré  500  exempl. 
qui  seront  envoyés  aux  municipalités  et  aux  insti- 
tuteurs de  l'arrondissement,  en  date  du  0  prairial, 
an  III. 

Ce  Tol.  est  très-conTenaMement  exécuté:  ■  J*ai 
entendu  dire  dans  ma  Jeunesse,  ajoute  M.  Marcel, 
que  Chaidron  était  d'origine  belge  ;  que,  soupçonné 
de  royalisme  et  trouTé  détenteur  de  Je  ne  sais  quelle 
tragédie  concernant  un  personnage  de  la  famille 
déchue,  il  avait  été  contraint  de  quitter  Louviers 
vers  l'an  V,  qu'il  avait  abandonné  son  matériel 
dHmprimerie,  ou  du  moins  tout  ce  qu'il  poasédait 
de  plus  mauvais  k  Tun  de  ses  ouvriers,  Jacques- 
Claude-Germain    Boussard,  qui   n'imprima  Jamais 

3ue  des  affiches  et  quelques  légendet  de  saints,  et, 
iten  terminant   notre   vénérable  correspondant, 
il  est  impossible  de  rien  voir  de  plus  détestable.  • 

Nous  n'avons  pu  trouver  les  Mémoires  d'un 
détenu  dans  l'excellente  Bibitographie  normande 
deBL  Frère. 

Locr  FL.,  Adxpa  [Ptol.],  pet.  fleuve  de 
Corse,  auj.  le  Tatavo,  qui  se  perd  dans 
le  golfo  di  Valinco. 

LocRi,  Aoxpo{,  peuple  qui  donne  son  nom 
à  la  Locride,  province  grecque,  et  se 
divisait  en  Locki  EpicNEMinn,  Aoxocî 
'E7nxvTi|x{^ici  [Str.,  Ptol.],  au  pied  au 
mont  Cnemis ,  le  long  de  la  mer  d'Eu- 
bée;LocRi  Opuntii,  A.  'Oiroûvnoi  [Pind., 
Str.,  Ptol.],  dans  la  Phocide,  au  S.-E. 
des  précédents,  Locri  Ozol£,  A.  'OCoXai 
[Thuc,  Str.,  Ptol.],  sur  le  golfe  de  Co- 
rinthe;  ville  principale  :  Naupacte,  auj. 
Lépante, 

LocRi,  Aoxpoi  [Polyb.,  Ptol.,  Mêla,  Plin., 
etc.],  'E7nC»<|)6pici  jPind.l,  Epizephyrh 
[Plin.],  I^cRi  Narycu  [Virg.,  Ovid.], 
1>ocrknses  [Cic,  Liv.],  peuple  du  Brut- 
tium,  dans  la  Grande  Grèce,  au  N.  du 
Prom.  Zephyrium,  Capo  diBrussano  ;  ce 
peuple  descendait  des  Locri  Epicne- 
midii. 

LocRis,  Aoxpt,  région  de  la  Grèce  propre, 
auj.  divisée  entre  les  dioc.  de  Phocide 
et  de  Corinthie. 

Locus  Beat^  MARiiE,  Mariemfedt,  village 
près  Cologne  (Prusse  Rhénane).  = 
Lacock-Abbey,  anc.  abbaye,  auj .  bourg 
d'Angleterre.     . 

Locus  Cœu,  Himmelstedt,  bailliage  de  la 
Neumark  (Autriche). 


Locus  Dei,  Lygum,  Lôhmkloster,  bailliage 
du  Danemark. 

Locus  GuDUALi,  LocooZ,  village  près  Redon 
(llle-et-Vilaine). 

Locus  Marle,  Locmaria,  un  village  et  deux 
chapelles  du  Morbihan  gardent  ce 
nom,  qui  est  celui  d'une  des  plus  an- 
tiques familles  de  Bretagne. 

Locus  MoNACHORUM,  Locmifié  (Loc  Me- 
nec%  cellule  des  Moines),  bourg  de 
Bretagne  (Morbihan)  ;  anc.  monastère 
fondé  par  S.  Colomban,  brûlé  parles 
Normands  au  ix«  s.,  et  rétabli  par 
Geoffroi,  duc  de  Bretagne. 

Locus  Regius,  Lorroix,  Loroy,  village  de 
Berri (Cher);  anc.  abb.  de  Citeaux. 

Locus  Sanctus  Palatium  [Vales.,  Not. 
Gall.],  LieursaùU,  village  de  Tlle  de 
Fr.  (Seine-et-Oise). 

LoDA,  Olda,  Ouns,  le  Lot,  riv.  de  France, 
afû.  de  la  Garonne. 

Lodena,  Luynes  ;  ce  nom  d'une  terre  de 
Provence  (Bouches- du-Rhône)  fut 
transporté  au  bourg  de  Maillé  en  Tou- 
raine  (Mai.uacum)  à  l'époque  de  la 
disgrâce  du  maréchal  d'Ancre  ;  Luynes 
devint  alors  le  chef-lieu  d'un  duché 
érigé  en  faveur  de  la  famille  d'Albert 
[Quicherat]. 

LODOVA,  LeUTEVA,  VOy.  JUU0DU^'UM. 

Lœdus,  voy.  LjiiDus. 

Logana,  Lagana,  le  Lahn,  riv.  du  Nassau, 
affl.  du  Rhin. 

LoGARicuM  [It.  Ant.j^  station  de  Sicile, 
que  Reichard  place  à  Valguamera , 
dans  le  Val  di  Mazzara. 

LoGUFL.,  Ao-yCa  [Ptol.],  fleuve  d'Irlande, 
auj.  le  Lagon,  dans  TUlster,  qui  tombe 
dans  la  baye  de  Carrickfergus  [Cam- 
den]. 

LoJA,  Loye,  bourg  delà  Bresse  (Ain)  ;  anc. 
baronnie. 

LoMBARDiA,  voy.  Langorardia. 

LoMBARiuM,  Lomhez,  pet.  ville  de  Gasco- 
gne (Gers)  ;  anc.  évêché  suffragant  de 
Toulouse,  érigé  en  1317  par  le  pape 
Jean  XXll. 

9 

LoMBERiA,  Lombers,  bourg  du  haut  Lan- 
guedoc, avec  titre  de  baronnie  (Tarn). 

LoMHERTiAcuM ,  Lombert,  commune  do 
l'Angoumoia  (Charente). 

LoMELLUM,  Litmello,  bourg  du  Milanais, 
sur  la  Gogna. 

LoNauM  [It.  An  t.],  localité  du  S.  de  la 
Norique,  auj.  Lienz,  bourg  du  Tyrol, 
au  confl.  de  l'Isel  et  de  la  Drave. 


751 


LONDINIUM. 


752 


LoNDimcM  [Tac],  Aov^îvtcv  [Ptol.],  Lundi- 
NiuM  [Ammian.],  Atv^Gvicv  [Steph.  B.l, 
LuNDOMA  [Beda],  Londinum  [Geo.  Rav.j, 
anc.  AuGusTA  Trinobantum  [Amm. 
Marc.],  AuGusTA    Basilea,    Trinovant 

tChron.],  en  saxon  Lon-din^  Llundain, 
.uT«TAiN  (en  gaélique),  Lundene  (la  ville 
des  vaisseaux),  sur  qq.  livres  :  Civitas 
LoxDONURUM,  LuNNVNG  (eu  dialccte  de 
nie  de  Man),  Aov^î^v,  Aov^pa  (en  grec 
moderne),  anc.  ville  des  Trinobantes, 
dans  la  Britannia  Romana,  auj.  I/m- 
dns^  Umdon,  sur  la  Tamise,  métropole 
du  Royaume-Uni,  cap.  de  TAnglcterre. 

Ceci  o*est  point  malbeareosement  an  ItTre  oli  il 
BOUS  soit  perinis  d'essayer  de  lUre  l*bistoire  de  cette 
noble  Tille,  la  patrie  de  Chaucer  et  de  Hilton  ;  il  fau- 
drait on  Tolnme  pour  parler  avec  quelques  détails  de 
ses  instituts,  de  soscdléses,  de  ses  bibliothèques  et  de 
ses  musées  :  nous  ne  pouvons  que  saluer  en  passant 
cette  nienmde  agglomération  de  trésors  littéraires 
et  anutiqufs,  si  menreillensement  administrés , 
qo^  appelle  le  i?r</iâA-Jf  iiseum,  et  la  National- 
GÊiierff,  et  ces  collections  particulières,  qui  ont, 
comme  la  Speneerianat  une  importance  presque 
égpleà  celle  des  plus  riches  dépôts  publics. 

Biea  que  nous  ne  paissions  qu^indirectement  rat- 
tadier  W.  Gaston  à  rhistoire  de  la  typographie  lon- 
doniemie,  piiisqu*au  XT*  siècle  riilustre  abbaye  de 
Westminster,  qui  lui  serrit  d*atelier,  q*étsit  point 
encore  comprise  dans  la  vaste  cité,  on  nous  per- 
mettra d'ajouter  quelques  Ikits  historiques  à  ce  qae 
nous  avons  dit  du  Phototypographls  Angujb  à 
fart.  COLOiriA. 

Dans  oe  district  du  comté  de  Kent,  qu'on  appelait 
le  Wealdi  (du  saxon  waUL,  forêts),  naquit  en  lAlO, 
ou  peut-être  en  1411,  William  Caxton  (  «In  this 
«on  he  was  engaged  on  the  last  of  his  life  the  15  th 
of  Jane,  likOO,  when  he  was  about  eighly  years  of 
âge,  •  dit  uA  de  ses  biographes);  il  fut  mis  en  ap- 
prentissage ches  un  riche  mercier,  nommé  Robert 
urge [Rymei's  Pœdera,  a.  1464],  qui  eut,  en  143V, 
nnsigne  honneur  d'être  nommé  LK>rd-llayor  de  la 
dté  de  Londres. 

Dlbdin  donne  quelques  détails  qui  précisent  ce 
qu'A  nous  faut  entendre  par  ce  mot  •  mereer  ■,  au 
1T«  siècle;  c'était, avec  toute  l'extension  dont  il  est 
snsceptible,  notre  mot  négociant  ■  trading  in  aU 
ÈÊHdi  of  goodt  •  (et  sujourd'hui  encore  mereer 
signifie  rmtreprencur  de  vastes  opérations  com- 
merciales, entrepôts,  dodcs,  etc.);  il  s'ensuivit  que 
Réquisition  et  l'échange  des  manuscrits  littéraires 
oa  sacrés,  et  un  peu  plus  tard  des  imprimés,  fut 
Pane  des  multiples  branches  de  commerce  aux- 
quelles dût  se  livrer  le  Jeune  Caxton,  et  devint  l'une 
desoccupations  habituelles,  et  sans  doute  favorites, 
du  futur  typograplie. 

Caxton  conquit  peu  à  peu  une  position  impor- 
tée dans  le  haut  commerce  de  Londres,  puisque 
MMS  le  voyons,  en  1404,  désigné  comme  l'un  des 
deux  commitfaires  (l'autre  était  Uich.  Whetehill 
csq.),  accrédités  par  la  couronne  et  envoyés  en 
nândre,  à  l'effet  de  conclure  un  traité  de  commerce 
entre  Edouard  IV,  le  rude  vainqueur  de  Marguerite 
d'Anjou,  et  le  noble  duc  de  Bourgogne,  Philippe  le 
Bon  ;  et  quand,  quelques  années  après,  la  sœur  de 
son  souverain,  Margaret  Plantagenet,  devint  la 
bru  de  ce  puissant  vassal  du  roi  de  France , 
Caxton  Alt  désigné  pour  (aire  partie  de  la  suite  de 
la  duchesse  et  atuché  à  sa  personne  ;  cette  illustre 
dame  devint  sa  protectrice  la  plus  xélée,  et  Jusqu'à  la 
in  de  sa  longue  carrière  Caxton  conserva  de  sa  noble 
pttroone  un  souvenir  reconnaissant  et  dévoué. 

Ce  fut  alors  (1468-1471)  qu'il  songea  à  doter  sa  pa- 
trie des  irienfaiis  de  cet  art  merveilleux,  accueilli 
avec  transport  par  tous   les  pays  avoisinant  Ma- 


yence,  et  ffu*il  avait  étudié  lol-mème  à  Cologne, 
très-probablement  dans  les  ateliers  d'Ulrich  Zell. 

Un  passage  intéressant  nous  apprend  comment, 
d'assidu  lecteur  des  tntiqt|es  chroniques  et  des 
Bomanti  de  Chevalerie^  Caxton  fut  amené  b  deve- 
nir d'abord  le  traducteur  de  ces  monuments  litté- 
raires des  xiu«  et  xi?«  siècles,  puis  enfin  rimpri- 
meurde  ces  traductions.  Voici  ce  qu'il  raconte 
dans  la  préface  de  son  Rbcdtel  dp  the  bistobtics 
or  Tbot  (vo  da  1*'  f.)  :  «  Totu  les  hommes  sont 
poussés  par  le  sentiment  impérieux  du  devoir  à 
niir  l'oisiveté,  la  mère  et  la  nourrice  du  vice. 
N'ayant  momentanément  qoe  peu  d'occupation  et 
voulant  obéir  aux  conseils  de  la  sagesse.  Je  m'avisai 
de  prendre  un  livre  français  et  me  mis  à  lire  ces 
étranges  et  merveilleuses  histoires,  dans  lesquelles 
Je  m'absorbai  bientôt  avec  délices,  non  moins  char- 
mé de  la  noble  élégance  de  cette  langue  française, 
que  de  la  précision  de  cette  prose,  qm  a  le  mérite 
d'éclaircir  une  narration  à  ce  point  que  le  lecteur 
en  saisit  et  le  sens  et  les  nuances  les  plus  délicates. 
Bientôt  il  me  vint  à  la  pensée  de  faciliter  à  mes 
compatriotes  1j  lecture  de  ces  chevaleresques  récits, 
et  de  les  mettre  à  même  de  prendre  part  à  mes 
Jouissances,  et  tout  aussitôt  Je  pris  une  plume  et  de 
rencre,  et  me  mis  courageusement  à  roBuvre,  me 
Jetant  en  avant,  comme  un  Bayant  aveugle  /■ 

t  Ai  blynde  Bayard  »,  dit  Caxton,  et  cette  cu- 
rieuse locution,  restée  proverbiale  en  Angleterre, 
est  une  preuve  remarquable  de  Ja  passion  qu'appor- 
tait l'auteur  k  ses  lectures  chevaleresques;  nourri  des 
hauts  faits  de  Regnauld  de-  Montauban  et  de  ses 
frères,  ainsi  que  des  merveilleuses  prouesses  de 
leur  illiutre  cheval  Bayard,  Caxton  emprunte  aux 
récits  des  faits  d'armes  et  de  chevalerie  une  image 
qui  lui  semble  colorer  sa  pensée.  Les  gentlemen 
anglais  qui  emploient  aujoard'hui  cette  locution 
«  oaa  Bltnd  Bayard  »  savent-ils  qu'ils  répètent  un 
mot  de  Caxton,  et  qu'ils  font  allusion  au  noble  che- 
val des  quatre  fils  Aymon  7 

Et  à  la  fin  du  S«  livre,  Caxton,  devenu  savant  en 
typographie,  nous  dit,  dans  son  vieil  anglais  : 
«  '1  herfor  1  hâve  praclysed  and  lemed  at  my  grete 
charge  and  dispense  to  ordeyne  thls  said  book  in 
prynte  after  the  maimer  and  forme  as  ye  may  hère 
s«e,  and  is  not  wreton  with  penne  and  ynke  as  other 
bokcs  ben,  to  thende  that  euery  man  inay  haue 
them  attoncs  ;  flbr  ail  the  books  of  this  story,  uamed 
the  Recuel  of  the  historyes  of  Troves  thus  enpVyn- 
tld  as  ye  hère  see  were  begonne  in  oon  day,  and 
aiso  fynishid  in  one  day 

William  Caxton,  suffisamment  muni  de  matériel, 
de  caractères  et  de  science  pratique,  retourna  en 
Angleierre,  quelque  temps  après  Edouard  IV,  qui, 
détrôné  par  le  comte  de  Warwick,  était  vena  de* 
mander,  asile  et  secours  à  son  puissant  beau-frère, 
et  qui,  accueilli,  mais  peu  généreusement  aidé , 
n'avait  pas  craint  d'aller  affronter  les  armées  du 
faiseur  de  rois,  k  la  tête  d'une  petite  troupe  de 
2,000  vaillants  compagnons.  Caxton  ne  lût  pas  du 
nombre  de  ces  guemers,  car  le  volume  qu'il  publie 
k  Cologne,  en  1474,  prouve  qu'il  éuil  resté  sur  le 
continent  ;  mais  il  y  a  tout  lieu  de  croire  qu'à  la  fin 
de  cette  aimée,  il  partit  pour  l'Angleterre,  appelé 
à  Londres  par  le  célèbre  comte  Rivers,  le  fk^re  d'Eli- 
xabelh  Woodwille,  femme  d'Edouard  IV,  qui  s'était 
déclaré  son  protecteur,  son  collaborateur  et  son 
ami.   . 

Au  milieu  des  terribles  commotions  qui  soule- 
vaient à  cette  fatale  époque  la  vieille  Angleterre, 
Caxton  ne  crut  pas  devoir  se  fixer  à  Londres,  qui  ne 
lui  offrait  point  un  asile  suffisamment  calme  et 
paisible  ;  mais  la  puissante  abbaye  de  Westminster 
consentit  à  lui  accorder  l'inviolable  protection  de 
ses  murailles,  et  ce  fut  dans  cette  enceinte  sacrée 
que  le  proto-typographe  de  TAngleterre  acheva  sa 
laborieuse  vieillesse. 

M.  Aug.  Bernard  dit  que  Caxton  abandoni» 
rabbaye  vers  1485  et  vint  s^établir  à  Londres  dans 
Atftg'j  Street:  nous  ignorons  sar  quelle   preuve 


753 


LONDDSO-DERIA. 


754 


rapoM  cette  assertion,  qui  semble  contredite  par  la 
louscription  de  tous  les  Tolnmes  imprimés  parlai  de 
lft85à  IMO. 

Le  premier  livre  qu*n  exécuta  à  Westminster  est 
inUt.x  THE  Dictes  and  SATnioEt  or  the  raiLOSO- 
PHEBS  ;  il  est  daté  de  iVH  i  nous  j  reYiendrons  à 
Tart.  Westmohastebiom. 

William  Caxton  meart  à  Westminster,  en  1491;  son 
corps  repose  à  S.  Margarefs  Chvrcli. 

Nous  empruntons  au  livre  de  M.  Walcott  sur 
Westminster,  et  aux  Typogr.  atUlquitieê  de  Dibdin 
les  détails  suivants  : 

«  Nous  voyons  rn  feuilletant  les  registres  obi- 
tuaires  de  Margarefs  Church  à  l'année  lft91 1  — 
Item,  quatre  fUmkeaux  de  cire  r>our  Centerre- 
meni  de  Wm  Caxton,  6  sh.  6  d. 

«  Item,  pour  sonner  ta  cloche  pendant  Poffiee. 
6d.» 

Une  mcniion  d\ine  antique  écriture  est  rdevée 

rr  Dibdin  sur  im  fruetUM  temporum,  appartenant 
un  de  ses  amis  du  Glocestershiret  «  Of  >our 
chariteepray  for  the  soûl  of  Mayster  Willyam  Cax- 
ton that  in  bys  tyme  was  a  man  of  moche  omate 
and  moche  renommed  wysdome  and  connyng  . 
and  decessed  ftall  crystenly  the  yere  of  our  Lord 

M.CCCCLXXXU  ». 

Caxton  légua  une  partie  de  ses  Booki  emipryn' 
ted,  pour  être  vendus  au  profit  de  Margarers 
Church. 

Les  exécuteurs  testamentaires,  dans  les  années 
1505  à  1508,  donnèrent  à  la  corporation  de  PAssomp- 
tion  quatre  livres  imprimés,  «eux  sur  la  vie  de  ste 
Catherine  (probabL  de  Sienne),  et  deux  sur  la  nais- 
sance delà  Vierge. 

Pendant  les  années  1492  et  93  il  ne  fut  point  tenu 
de  registre  obituaire,  ou  peut-être  il  a  disparu  ;  pen- 
dant Tes  trois  années  qui  suivent  aucune  vente  de 
li\res  n*est  mentionnée. 

«  149ft-98.  Item.  Reçu  de  Wm.  Ryoll,  6  sh.  7  d. 
pour  rachat  de  l'un  oes  deux  livres  imprimés  de 
W.  Caxton,  reçu  par  l'église. 

«  Item,  Reçu  0  sh.  A  d.  du  même  W.  Ryoll, 
pour  une  tégende  provenant  du  legs  de  W.  Cax- 
ton. 

«  Item,  Reçu  6  sh.  8  d.,  au  nom  de  la  paroisse, 
pour  on  autre  exempl.  de  la  Légende  d*or,  impri- 
mée en  148S.  • 

Neuf  autres  exempl.  sont  vendus  k  différents  prix, 
pen4ant  les  deux  années  suivantes.... 

Nous  demandons  pardon  à  nos  lecteurs  de  cette 
longue  digression  à  propos  du  grand  Caxton,  et  nos 
excuses  sont  d'autant  moins  recevables  que  les  docu- 
ments abondent,  et  qu'indépendamment  des  biogra- 
phies de  l^ewis  et  dX)ldis,  un  grand  nombre  d'écri- 
vains, Dibdin,  MM.  Remard  et  A.  F.  Didot,  entre 
autres,  ont  consacré  à  ce  typographe  des  travaux 
très-complets,  trës-intéresxants,  ei  qui  ont  Je  tort, 
pour  nous,  d'être  dans  les  mains  de  tous  les  biblio- 
philes. 

Qu'est-ce  que  ce  John  Letton,  auquel  on  attribue 
rimpression  d'un  livre  exécuté  à  Londres  en  1480  7 
Sans  doote  un  de  ces  ouvriers  allemands  que  Cax- 
ton aura  raccolés  k  Cologne  ou  à  Gand,  amsi  qu'il 
a  fait  pour  William  Machlinia,  ou  Wilbelm  de  Mali- 
nes,  Wynken  de  Worde,  etc.  On  ne  sait  rien  de 
positif  à  cet  égard. 

AiiTOFiii  Andbeje  [Ord.  Minorum)  Quastiones 
super  XII,  lÀt/ros  Metaphysicœ.  A  la  fin  :  Antonti 
Andrée  ordin,  minor,  super  XII  libros  metaphy- 
sice  questionilms  per  veneraifilem  virum  magis- 
trum  Thomam  Penketh  Ord.  Pr,  August,  emen" 
dattsfbiis  imposiiuse*t  per  Johannem  Lettouad 
impensas  ffUhetmi  Wtlcock  impressum.  Anno 
Christi  MCCccLXxx,  in-foi. 

Nous  croyons,  avec  tous  les  bibliographes  anglais, 
que  ce  livre  est  le  premier  qui  ait  été  exécuté  à 
Londres,  mais  nous  ne  pouvons  le  décrire,  car  nous 
ne  savons  s'il  en  existe  un  autre  exemplaire  que 
celui  que  Dibdin  assure  être  conservé  à  la  bibliothè- 
que de  Magdaten  CoUege  à  Oxford,  lequel  est  in- 
complet de  deux  feuillets. 


Le  second  volume  exécuté  par  John  Letton  porte 
le  nom  de  la  ville  où  il  fut  imprimé:  Bxpneltiones 
super  psalterium,  By  Jaeoàus  de  Vatencia,  viu 
Vstfue adpsaim,  XL.  A  la  fin:  BxpUeiunt  reue- 
remUssimiaoctons  Faiiett  super  psatteriU  huiusq, 
expdnes.  Impresse  in  ciuitate  Umdonienti  ad 
expensas  Withetnd  WHeok  per  me  Johannem 
Lettou,  Anno  Xpi  h.cccc.lxxxi,  in-fol. 
'  De  l'association  de  John  Lettou  avec  Wilhelm  de 
Malines,  Dlbdhi  cite  deux  ouvrages  ;  de  ce  Wilbelm 
ou  Macklyn,  comme  rappelle  Dibdin,  trois,|  entre 
autres  une  pièce  infinunent  précieuse:  Staiuta 
apud  Westmon.  édita  anno  primo  régis  BIcardi 
îertH,  Pet.  ixk-tiÀ.  de  15  (T.  à  la  date  de  148S;  mais 
nous  nous  hitons  d'arriver  à  Wynken  de  Worde. 

Wynkyn,  Wynken  ou  Wynandus  de  Worde,  était 
incontestablement  étranger,  on  le  dit  Lorrain  t 
«  Ucentia  fV*  die  Worde,  de  dueatu  Lotharingia 
oriundi  fatricatoriê  impressorum  tihrorum: 
guodipse  durante  vita  sua  sUindigena  et  ligeus 
noster  »,  ce  sont  les  termes  de  la  patente  que  le  roi 
Henri  VII  lui  accorda  le  20  avril  1490.  Cétait  encore 
un  de  ces  ouvriers  que  Caxton  avait  Kcrutésii 
Cologne  ou  dans  la  Flandre,  et  qu'il  avait  décidés 
à  le  suivre  en  Angleterre. 

A  hi  mort  du  maître,  il  hérite  du  matériel,  des 
caractères,  et  même  de  l'officine  «  Caxton*s 
house  >,  et  continue  d'imprimer  à  Westminster 
iusqu'en  1501  ou  1502.  Il  vient  ators  s'établir  à 
Londres  «  atthe  sun  in  Pteet-Street  »,  et  le  pre- 
mier volume  qu'il  exécute  est  intitulé:  Mahipdlus 
CDBATOBOM.  Sur  le  titre  le  monogramme  de  Cax- 
ton en  bordure,  dumiel  Jaillit  une  branche  fleurie, 
touchante  allusion  a  la  renommée  de  son  illustre 

maître.  A  la  fin:  BxpUeit Impressus  in  ciuitate 

Londoll  per  Winandnm  de  worde  cOroorantS  hi 
vko  vulgariter  nuncupato  de  Flete  strete.  Anno 
dfii  II.COOCC  n.  die  vero  xzn.  mensis  aprilis.  Pet. 
ln-8*  de  cxxxv  f.,  chif.,  non  compris  la  table  non 
chifh*ée. 

Lt  dernier  livre  qu'il  semble  avoir  imprimé  est 
une  édition  des  Colloques  d'Erasme  du  19  janvier 
1554  (1555),  citée  par  Maltuire  et  Panser. 

Wynken  de  Worde  est  incontestablement  l'un 
des  plus  grands  imprimeurs  de  l'Angleterre;  il 
employa  d'abord  les  vieux  caractères  rudes  de  son 
maître,  mais  bientôt  il  les  perfectionna,  les  régu- 
larisa et  en  varia  les  grandeurs. 

Le  catalogue  de  ses  impressions  fournit  plus  de  400 
ouvrages  (408,  dit  M.  Didot)  ;  tous  atteignent  au- 
jourd'hui un  prix  exorbitant. 

11  ne  peut  entrer  dans  notre  cadre  de  foire  l'his- 
toire de  tous  les  grands  imprimeurs  de  L.ondivs  ; 
bornons-nous  à  citer  les  noms  qui  ont  le  plus  mar- 
qué au  xvie  siècle. 

Richard  Pinon,  ou  Pynson,  «  in  partibus  Nor- 
mandiœ  oriund,^  ■  disent  les  lettres  de  naturalisa- 
tion que  lui  accorda  le  roi  Uenri  Vil,  imprime  de 
1495  4  1531;  il  éuit  de  Rouen;  c'est  â  lui  que 
Ton  doit  rintroduction  en  Angleterre  du  caractère 
romain. 

Julian  Notary  (1498-1520). 

William  Vaques  (1504-1511);  encore  un  Normand, 
apprenti  de  Jean  Bourgeois,  de  Rouen. 

Henry  Pepwell  (1505-1559). 

Puis  viennent  John  Skot  ou  Scott  (1521-1537), 
Thomas  Godfray  (1510-1532),  John  Rastell  ou  Has- 
tall  (1517-1533). 

Robert  Copland,  anc.  apprenti  de  W.  de  Worde, 
1515-1547;  son  fils  William  lui  succède. 

Richard  Grafton,  qui  imprime  la  Bible  de  Cran- 
mer  en  1540,  et  tant  d'autres  pour  la  nomencla- 
ture détaillée  desquels  nous  renvoyons  aux  Typo- 
graphical  Antiquities  de  Dibdin  et  au  remarquable 
article  que  notre  excellent  éditeur  M.  Firmin 
Didot  a  consacré  aux  imprimeurs  anglais  dans  son 
Essai  sur  la  typographie  publié  en  1851. 

Londino-Derîa,  Londoîiderry,  Derry,  ville 
et  port  du  nord  de  l'Irlande  (Ulster), 
chef-lieu  d'un  comté  du  même  nom. 


755 


LONDINUM  GOTHORUM,  —  LONGOSAUSSA. 


756 


Nous  trouTons  au  1er  caU  Rich.  Ileber  (no  1M9) 
la  mention  suivante:  Derriana,  A  ColUeHon  of 
papers  relative  lothesUgeofDernf^amdiUuêtra- 
tive  oftke  révolution  of  1088.  London-Derry,  ITM, 
in-8o. 

LONDINUM  GOTHORUM,  SCANORUM,  OU  SCAN- 


DiNORUM  [Zeiler 
yiilede  Suède 


LuNDA,  LuNDEy  Limd, 
(préf.  de  Malmoê)  ;  uni- 
versité fondée  par  Charles. XI  en  1666, 
sous  le  nom  d'AcADEMiA  Carolina; 
{sedes  archiepvtc,  ab  anno  i409|  ad 
a.  <559). 

Quand  racadèmie  fat  instituée,  le  premier  acte 
de  l'administration  fut  de  s'assurer  d'une  typogra- 
phie locale  ;  à  cet  effet  on  fil  venir  de  Malmoé 
Georr.  Hantsch  (Hantschenius)  qui  n'y  resta  que 
peu  de  temps,  appelé  par  le  roi  à  Stokholm  où  il 
mourut  en  1008;  il  fut  remplacé  à  Lundpar  Âbrab. 
Habereger*  qui  y  séjourna  8  années,  après  les- 
quelles il  retourna  k  Malmoé  [Alnander]. 

Un  imprimeur  du  nom  de  Junghaus  vint  s'éta- 
blir à  la  même  époque  à  Lund  :  Sam.  Pufendorfli 
dejurenaturœet  gentiumlitriVlll,  Londini  Sca- 
norum,  Jungbaus.  1072,  in-4*  (CaL  Bulteau, 
no  12ar7),  réimprimé  l'année  suiv.  in-8**.  {fiât. 
Ubr,  novinsime  impress,  Amstel.,  1079, 1,  p.  10.) 

Pierre  Winstrup,  prof,  de  théologie,  évêque  de 
Lund,  y  instïiUa  une  imprimerie  particulière,  que 
dirigea  pendant  0  ans  George  Schrader;  le  premier 
vol.  de  ses  Comment,  enr  S.  Matthieu  parut  en 
1070,  in-fol.;  il  est  souKriti  Londini  Scan,,  ex 
offle.  fFinêtrupiana.  Voy.  à  ce  sujet  Lackmann 
[Annal.  T^pogr.,  p.  50). 

LoNGA  Insula,  voy.  Langelandia. 

LONGALARA^     LONGLARE    PaLATIUM,  iîl  Silva 

Arduenna  [Gharta  Lotharii,  a.  844), 
Glare,  village  de  la  prov.  de  Liège,  près 
de  l'antique  abbaye  de  St-Hubert. 

Long  A  Sauna,  Salodium  [Baudr.],  SkUo, 
ville  du  Milanais  (prov.  de  Brescia)^ 
sur  le  lac  de  Garda. 

Une  typographie  exista  dans  cette  peUte  localité 
au  commencement  du  xvi«  siècle  ;  Panser  cite 
deux  ouvrages  sortis  de  ces  presses  peu  connues: 
fr.  Lychetti  de  Brixia  in  Duhê  Scotum.,.\  Corn- 
mentaria.  Impressum  Sallodii  per  Paganinum  , 
1517,  in-foL,  et  du  même  auteur  :  Comment,  tuper 
auœttionibus,  Impressum  Salodii  per  Paganinum 
de  Paganinis,  1517,  iu-fol. 

Nous  citerons  en  outre,  d'après  Lechi  (Typ, 
Bretc.^  p.  110):  Alexandro  da  Modena  (Franc 
de).  Questo  sotto  scrito  $i  e  tutto  et  viazzo  de 
andare  in  Jérusalem  et  per  tutti  li  loci  êanctl.  — 
Slampato  in  Salo  ad  instantia  de  Alex.  Paganino 
diPaganini  brixlano,  net  anno  mdxvii  a  di  Tli  de- 
cembris.  In-lO  de  8  ff.  dont  le  dernier  blanc,  avec 
cinq  grav.  sur  bois;  titre  gothique,  texte  en  italique. 

Cette  excursion  du  célèbre  imprimeur  de  Venise 
et  de  Toscolanoà  Salo  est  assez  extraordinaire;  mais 
elle  peut  s'expliquer  par  le  voisinage  de  ces  deux 
dernières  localités,  toutes  deux  baignées  par  le  lac 
de  Garda. 

M.  Gotton  dit  n'avoir  point  connaissance  d'autre 
livre  imprimé  à  Salo;  en  voici  deux,  l'un  de  1012  (au 
catal.  Voipi,  p.  291)  :  Eborensis  Andreœ,  Senten* 
tiœ  et  Exempta.  Brixis  et  Salodii,  1012,  in-12;  et 
fautre  de  1013  (au  cat.  Floncel,  no  2210)  :  5cwo- 
larot  Tragi-Comed.  di  Franc.  Bertoldi.  Salo, 
lois,  in-12. 

LoNGATicuM  [Tab.  Peut.]^  station  de  la 
Pannonie    sup.,    auj.,    siiiv.    Rruse, 


Lohitsch,    bourg    de     TUlyrie   Autri- 
chienne,  près  de  Laybach. 

LoNGA  Vn.LA^  I/mgeville,  bourg  de  l'an- 
cien duché  de  Bar  (Meuse). 

M.  Beaupré,  le  consciencieux  bibliographe  de  la 
liorrainc,  dépouillant  les  anciens  comptes  d&  Jehan 
Gerlet  d'Amance,  trésorier  général  du  duc  de  l.or- 
raine,  y  trouva  la  mention  suivante  (10«  compte, 
1500,  0)  I  ■  A  Messire  Martin  Mourot,  prebstre  de- 
mourant  à  liOngeville,  la  soomie  de  quatre  florins 
d'or  pour  avoir  imprimé  cent  douse  transcripti  et 
vidimutde  la  Bulle  de  Laetieinii$,  dont  il  y  en  a 
dix  en  parchemin  et  le  surplus  en  papier.  Par 
mandement  du  roy  (René  11),  donné  à  Bar  lexTiii» 
Jour  d'octobre  Mil  Vc.  et  six.  ■ 

Une  édition  du  Viat  de  Salut  deGuillanme 
Petit  (voy.  au  Manuel,  Parti)  est  indiquée  au 
tome  0  dei  Mélangée  tirée  d'une  grande  biblioth,^ 
comme  souscrite  au  nom  de  Ix>NOivitXE«DEVAifT- 
Bab-le-Ddc,  à  la  date  de  1527.  Ce  livre  imprimé, 
ou  plus  probablement  composé  par  ordre  de  l'évé- 
que  de  Toul,  Hector  d'AllIy,  est  important  pour 
l'histoire  de  la  typographie  lorraine;  malheureuse- 
ment il  est  insuffisamment  décrit,  et  le  seul 
exempL  qui  ait  passé  en  vente  a  disparu. 

Mais  un  livre  beaucoup  plus  ancien  et  qui  a  le 
mérite  d'être  la  nremière  producUon  typographique 
de  la  Lorraine  ducale  a  été  découvert  depuis  par 
M.  Beaupré,  qui  en  a  communiqué  k.  M.  Brunet  une 
description  détaillée  :  Missalb  Tdlleuse.  A  la  fin  t 

2ue  guidé  mieudia  fuere  exarata  in  prelibaia 
jngavilla:  Sumptiàu»  et  opéra  memorati  dfU 
Martini.  Anno  Domini  millesimo  guingentesimo 
primo.  Die  vero  Martii  guinta  décima  men^ 
Martii.  Pet.  in-fol.  goth.  à  2  col.  de  20  à  M  lig., 
sans  réel.,  caractères  rouges  et  noirs,  avec  ft  grav. 
sur  bois. 

Ainsi  voUà  un  livre  antérieur  de  près  de  deux  ans 
aux  célèbres  Heures  de  la  Vierge,  imprimées  à  St- 
MIcolas-du-Port,  en  1503. 

Au  V*  du  dernier  f .  de  ce  véritable  Incunable^ 
on  lit  un  privilège  d'Olr}'  de  Blamont,  évèque  de 
Toul...  VeneroMli  ae  discreto  viro  dmo  Martino 
Mourot  preebitero  arti  impre$9orie  operà  dàti  in 
Longauilla  prope  Barrum  mora  habenti  ûyocetii 
TuUeû. 

Voy.  une  notice  spéciale  consacrée  à  ce  livre  par 
M.  Glesse.  Nancy,  1859,  in-8o. 

LoNGOBARDi^  voy.  Langobardi. 

LoNGOBARDORUM  II) k,  Lomboerdhy de,  bourg 
de  Belgique  (Brabant),suiv.M.  Graêsse. 

LoNGOFORDiA,  I/mgford,  ville  d'Irlande^ 
chef-lieu  de  comté  du  même  nom 
(Leinster). 

LoNGOLARius^  Louglier,  près  Neufchàteau^ 
village  du  Luxembourg  belge. 

LoNGOLATUM,  LoTilay,  bourg  de  Norman- 
die (Orne)  ;  anc.  abb.  de  Bénédictins. 

LoNGORETUM,  Loway,  village  et  chat,  de 
Normandie  (Orne)  ;  anc.  marquisat. 

LoNGORETUs,  S.  Cvrafi,  commune  de  Fr. 
(Indre)  ;  le  nom  primitif  a  été  remplacé 
par  celui  du  saint  patron  de  î'egiise 
[Quicherat]. 

LoNGosALissA  [Zciler]^  Langensalza,  ville 
de  Prusse^  dans  la  rég.  d'Erfurt^  sur 
la  Salza. 

L'imprimerie  date  en  cette  ville  du  oommence- 
ment  au  siècle  dernier;  nous  citerons  avec  Vogt  et 


757 


LONGOVICUM.  —  LOTHARINGIA. 


758 


Freytag:  D,  Jo.  PkiL  Treiberi,  Kunit  wieder  die 
iH  GlaubemUhren  tu  weit  gettentte  Vemunft^  mu 
der  Vemuitft  tu  dUputtren,  oder  dU  mit  der 
Venumfl  gesangen  genomnme  Vemimfî.  Enter 
bii  vierdter  Monat,  Langemaha,  17M,  in-fol.  de 
48  pp.  LiTTc  rare,  supprimé  arec  solo  à  raison  de 
ses  attaques  contre  la  religion  chrétienne  (voy. 
J.  Fr.  Reimmann.  Bibl.  TheoL,  p.  070). 

M.  Brunet,  à  la  ooL  28 du  no  U?re  du  Manuel^ 
cite  une  autre  impression  de  Langensalsa,  k  la  date 
de  1710. 

LoNGovicuM  rCamdenJ^  Lancastria  [Gell.J^ 
Langinia  fCluv.]^  LancasteTy  Lancastre, 
ville  d'Angleterre,  sur  le  Loyne,  chef- 
Heu  du  comté  de  ce  nom  ;  a  donné  son 
nom  à  la  célèbre  maison  royale  de 
Lancastre. 

L*iniprimerie  ne  remonte  dans  cette  ville  i|u*à 
Tannée  1784,  nous  dit  M.  Cotton. 

LoNGovicus,  LoNGus  Vicus,  LoNGiAy  Lonç- 
wy,  ville  de  Fr.  (Moselle). 

Un  livre,  qui  nous  est  complètement  inconnu, 
est  dté  dans  le  cataL  de  J.  et  Sam.  de  Tournes 
(Genève,  1670,  p.  S20),  comme  imprimé  dans  c^tte 
ville  en  1588  ;  nous  le  citons  sans  garantie  aucune  : 
il.  Erytropili  Tatmlœ  generatei  in  dialeetkam 
Bami.  Longowic,  1588,  in-8o. 

Cette  ville  n*est  mentionnée  ni  par  les  arrêts  du 
conseil  de  1704  et  de  17S0,  ni  au  rapport  fait  à 
M.  de  Sanines  en  1704. 

LoNGUM  Gescellcm  [ZcilerJ,  I/mgjianeau, 
bourg  de  Tile  de  Fr.  (Seine*et-Uise). 

LoNGus  PL.,  AdT-yo;  [Ptol.],"  fleuve  de  la 
Bretagne  Barbare,  auj.  le  Linnhe.  Loch, 
en  Ecosse. 

LoNGUs  Campus,  Longchamp;  plusieurs 
villages  de  France  portent  ce  nom; 
nous  ne  citerons  que  la  riche  abbaye 
de  filles  de  l'ordre  de  Ste-Claire,  fondée 
en  1260^  près  Paris. 

Nous  connaissons  une  pièce,  dont  la  souscription 

Krte  le  nom  de  cette  abbaye  ;  11  est  peu  pro- 
ble,  cependant,  qu*elle  ait  été  exécuta  dans  le 
monastère:  V  Abrégé  delà  vit  et  miracle  fait  à 
l'abbaye  de  Longchamp  êur  le  tombeau  de  .  la 
bienheureuse  Itabel  de  France.,,*  imprimé  à  Long- 
cbamp,  s.  d.  (1057)  in-8o. 

IX>N1CUS,  voy.  LEONîCiE. 

Lonsaunum,  voy.  Ledum  Salarium. 

Lopni,  voy.  Gallus. 

LopiNo  [Monn.  Merov.l,  Louin,  commune 
de  Fr.  (Deux-Sèvres). 

LoposAGiuM  [Tab.  Peut.].  Itmos,  piès  de 
Baume-les-Dames^  village  de  Franche- 
Comté  (Doubs). 

LopsicA  fPlin.],  \6^iM,  [Ptol.]^  Ospela 
[Geo.  Kav.j^  ville  de  la  Liburnie^  auj., 
suiv.  Reicnard,  Gospich,  dans  Tlllyrie 
(prov.  de  Jadera). 

LoRDEixuM^  Lordeîo,  monastère  de  Fran- 
ciscains^ eu  Portugal  (Tras-os-Montes). 

D.  Luii  Gorraa  da  Silva.  de  Lisbonne,  abbé  de  ce 
monastère,  fit  imprimer  dans  Penceinte  même  de 


Tabbaye  un  livre  que  citent  Antonio  et  le  Summo' 
riodaBibl.  Lu»itana  (i.  111,  p.  57)  i  De  immunitate 
eeeletiarwn  ad  caput  inter  olia  releetio.  In  mo- 
'nasterio  Ix>rdeUi  ediu  et  impr.  Anno  1020,  in-4*. 

Mendes  cite  efTecUvcment  ce  monastère  dans  la 
liste  des  localités  «  que  han  tenido  ô  tienen  tm- 
prenta», 

LoRiuM  [Tab.  Peut.,  It.  Ant.],  •  Lobii  [Eu- 
trop.J,  localité  d'Etrurie^  a  12  m.  aans 
le  N.-O.  de  Rome,  auj.  Lort. 

LoRiUM,  voy.  Vallls  Colorum. 

LoRRucuM  tn  Boîcogto,  Lorretum,  Lorrey, 
commune  de  France,  près  Nemours 
(Seine-et-Marne). 

LoRRiAcuM  tn  nago  Vastinensi ,  Lory, 
Lorrt5^  ville  de  Fr.  (Loiret);  concile  en 
843;  anc.  résid.  royale  [Manillon]. 

LoscANA^  Lôsau,  bourg  de  Prusse  (rég.  de 
Merseburg). 

Loscu^  LoscuM,  Losci  LrniUANORLif,LosilH), 
ville  de  Lithuanie. 

Wengerscius  simale  cette  localité  comme  ayant 
possédé  au  xvi»  siècle  une  imprimerie  de  l'égliso 
réformée.  les  Uniuires  ou  Socinlens  y  transpor- 
tèrent leur  établissement  de  Zaslaw,  qui  fonctionna 
simulunément,  et  duquel  sont  sortis  un  grand 
nombre  de  livres  dont  Hoflhnann  dit  avoir  drcîsé  lo 
catalogue;  cette  imprimerie  unitaire  avait  été  éta- 
blie par  Jean  Risaka  a  Ciechanowic,  riche  seigneur 
de  VUna,  ou  plutôt  transférée  par  lui  de  Zaslaw  à 
IiOSko  ;  cette  translation  eut  lieu  en  157S,  du  moins 
le  livre  le  plus  ancien  que  nous  puissions  citer  re- 
monte à  cette  date  :  Jacobi  Palœologi  liber  de  ma- 
giatratu  potttico,  curante  Sim.  Rudnœo.  I^sro 
Lithuan.,  Joan.  Karcnnus  (pntria  Vielicensis),  1573« 
in-8*.  —  L'année  suivante  nous  trouvons  un  grand 
nombre  d*ouvrages,  parmi  lesquels  nous  choisi- 
rons: NovwnTestamentum  (Poto/t^ce).  Losdis,  in 
arce  domini  Jo.  Kiszka.,  1574,  in-8*.  (Vogt,  p.  071.) 

L'imprimeur  J.  Karcanus  se  retira  à  Vilna  en 
1578,  mais  la  typographie  ne  disparut  pas  de  lx>sko 
avec  lui,  et  nous  pourrions  citer  plusieurs  ouvra- 
ges postérieurs,  particulièrement  en  1580  (voy. 
Bauer,  iv,p.  172  et  209;  et  Mêlai,  I,  p.  472,  et  sur- 
tout Lackmann  {Ann,  Typogr,  p.  97  et  suiv.). 

LOSDUNUM,  voy.  JULIODUNUM. 

LosoDicA  [It.  Ant.],  Ottinga,  voy.    Hodin- 

GiE. 

LosoNTiUM,  Loschonz,  bourg  de  Hongrie, 
dans  le  comitat  de  Neograd. 

LossA,  Loon,  bourg  de  Hollande  (Lim- 
burg). 

LOSTCASSTRO  ? 

Quel  est  ce  nom  de  ville  que  nous  empruntons 
à  la  liste  bibliographique  donnée  par  le  bénédictin 
Gottfried  Relchnart,  et  sous  la  rubrique  duquel  il 
cite  unePRACTiCA  Parisiensis,  à  la  date  de  l(i8S,  de 
10  fr.  in-foi.,  qui  est  probablement  un  ancien  alm:i- 
nach  de  Paris,  tel  que  celui  dont  Hain  donne  le 
titre  sous  le  n*  18,S14,  sous  la  date  de  1487  7 

LoTHARiNGTA  [Sigcb.  Chr.,  Cluv.,  Cell.], 
LoHEREiGNE  (au  mov.  Age),  Lotharingik, 
la  Lorraine,  Lothringeriy  anc.  royaume, 
puis  province  française,  qui  ne  fut 
réunie  à  la  France  qu'en  17ti6. 


759 


LOTODOS.  -  LO VANIA. 


760 


LfiTODos,  station  de  l'Itin.  Hieros.,  que 
Reichard  place  auprès  de  Lemberg,  en 
Gallicie. 

LoTUM,  LouuM  [It.  Ant.],  Logium,  chez  les 
Gaietés,  auj.  Louvetot,  bourg  de  Nor- 
mandie, près  Caudebec  (Seine-Infé- 
rieure). 

LouDEAcuM,  LoDEAcuM,  Bréfum-Loùdéoc, 
Bréhant-Lodéac,  auj.  Loudé(w,  ville  de 
Fr.  (Côtes-du-Nord)  ;  n'était,  au  x«  siè- 
cle, qu'un  rendez-vous  de  chasse  appelé 

Lousiat, 

Deux  associés,  Jehan  Cres  et  Robin  Foucquet, 
ayant  peut-être  appris  leur  métier  à  Rennes,  mais 
plus  probablement  a  Rouen,  chex  Jeban  Bourgeois, 
Tiennent,  à  la  fin  de  IftM,  établir  dans  la  petite  Tille 
de  Bréhan-Loudéac,  du  diocèse  de  St-Brieuc,  une 
imprimerie  dont  il  nous  reste  plusieurs  spécimens 
fort  curieux  et  surtout  fort  recherchés.  Chose  inex- 
plicable dans  une  proTince  aussi  religieuse  que  la 
catholique  Bretagne,  on  ne  connaît  de  ces  typogra- 
phes aucun  liTre  de  liturgie  nt  de  déTotion,  et,  des 
sept  Tolumes  qu'ils  nous  ont  laissés,  un  seul  est 
historique,  les  six  autres  sont  des  pièces  de  poésie. 

Voici  ces  sept  ouvrages  dans  Tordre  chronolo- 
gique: 

LE  Trespâssement  Nostbe-Dame.  Cy  ftniât.,,. 
imprime  au  moys  de  décembre  Uin  mil  un*, 
ini  vingts  et  quatre,  in-4o  de  7  ff. 

Les  lots  des  Trespassex.  —  Cy  sont  les  loys 
des  UreMtMusez  auecques  le  pelerinatge  de  maistre 
Jehan  de  Meung.  —  Cy  finissent  les  loys  des  tres- 
passez.,.  imprimées  à  Brehant  Lodèae  par  Robin 
Foucquetet  Jehan  Crez,  te  m»  iour  de  Juanuier, 
mU  un*  quatre  vingtz  et  quatre.  In-fto  de  8  ff. 
(Pannée  commençant  à  Pasques,  cette  pièce  est  de 
1485). 

La  PAnENCE  DE  GaiSEUDis.  —  cy  finist  la  pa- 
tience de  Griselidis^  imprimée,.,,  le  xtiip  iour  de 
juanuier  ton  mil  iiii"  quatre  vingts  et  quatre 
(1«85).  In-a*  de  ik  ff.  sign.  A.  Biu. 

Le  breoiaire  des  Nobles.  —  Cy  finist...  impri- 
me  le  xxve  iour  de  juanuier  lan  mil  iiii*  quatre 
vtitgts  et  quatre  (l<k85).  In-ft"  de  12  ff.  avec  le  Utre 
k  part  sur  le  premier. 

LX)RAisoK  faicte  par  maistre  Pierre  de  Nesson 
(officier  de  Jean  le',  duc  de  Bourgogne,  en  1420). 
Cy  finist  l'oraison  imprimée  ..  le  xxviie  iour  de 
juanuier  Van  mil  iiii"  quatre  vingts  et  quatre  (1485) . 
In-io  de  6  ff.,  réimprimé  sous  le  titre  de  Supplica- 
tion à  Rostre- Dame commence  par  ces  Terss 

Ma  doulce  nourrisse  pucelle 
Qui  de  votre  tendre  mamelle 

Le  songe  de  la  Pdcelle  {cy  commence  le).  — 
Cy  finist  le  songe  de  I9  Pucelle,  imprimé  par  Robin 
Foucquet  et  Jehan  Cres,  au  moys  de  juanvier  mil 
lui*  liii  vingts  et  quatre  (lft85).  In-ft»  de  8  ff . 

Enfin  LES  CODSTDMES  BT  CONSTITUTIONS  DE   BRE- 

taigde  (sic).  Breant-Lodeac  par  Robin  Foucquet 
et  Jehan  Cres  lan  de  grâce,  mil  iiii*  un  vingts 
j  cinq,  le  m»  iour  de  juillet.  Régnant  très  hauU 
et  très  excellani  prince Franczoyspar  la  grâce  de 
Dieu  due  de  Bretaigne.,..  a  este  paracheué  d'im- 
primer  ce  présent  volume  de  eoustumes  eorrectees 
etmeurement  visitées  par  maistre  Nicolas  Daller^ 
maistre  GniUe  Racine  et  Thomas  Dutetre  avo- 
cats  p  lindustrie  j  oupuraige  de  Robin  Fouc- 
quet et  Jelian  Cres.  Maistres  en  lart  dlmpressiô 
a  Brehant-Lodeac  ou  diocèse  de  Saint-Brieuc.  Ce 
soit  à  la  louange  de  la  trinité.  Amen. 

Bobin  Foucquet 

Jehan  Cres. 
In-ft*   goth.  de  2S6  ff.  k  27  iig.  à  la  page,  sans 
ponctuation  ni  chiffre,  avec  sign.  de  A  à  Z  et  trois 
autres  cahiers. 


EdiUon  tout  aussi  précieuse  que  celles  de  Rennes 
et  de  Lantréguer,  tendue  en  1706  chez  M.  de  Sen> 
nicourt,  25  sous,  et  en  180S  achetée  par  Tross,  A 
Londres,  kS  Mina  steriing. 

La  première  coutume  de  Bretagne  avait  été  rédi- 
gée  en  15S0  par  «  frois  hommes  notables  d^icelU 
saison^  Copo  le  saige,  Treal  le  fier,  et  Mahé  le 
loyal.  • 

En  1491  les  imprimeurs  de  Loudéac  se  séparent  : 
Jehan  Cres  Ta  se  fixer  au  bourg  de  l^antenac  ;  on 
ne  sait  ce  que  deTient  Robin  Foucquet. 

LovANU,  LovANiiTM  [Cluv.,  CcU.],  LOVON- 
NiuM  [Ann.  Fuld.],  Luyanium  [Ann. 
Vedast,],  loww  [Chr.  Regin.],  Lowen, 
Leuven,  Louvaùi,  ville  de  Belgique 
(Brabant-Sud),  sur  la  Dyle. 

Université  fondée  en  1428;  la  bibliothèque  et  sur- 
tout ]*hdtel-de-ville  sont  Justement  renommés. 
L^unlTcrsité  appela  d^AUeroagne  Pillustre  Jean  do 
Westphalie,  imprimeur  naUf  de  Baeken,  bourg  situé 
A  deux  lieues  d*Arensberg,  près  de  Paderbom,  lequel 
dispute  à  Thierry  Martens  l'honneur  d'aroir  im- 
porté en  Belgique  l'art  nouTeau  de  la  typographie. 
Lambinet  et  apr^s  lui  M.  Bernard  ont  cherché  A 
établir  l'antériorité  des  droits  de  Jean  de  Westpha- 
lie;  la  Serna  Santander,  M.  de  Gand  et  M.  Van 
Iseghcm  se  sont  constitués  les  champions  de  Thierry 
Martens  d'Alost. 

N'ayant  point  de  faits  nouTeaux  A  apporter  au 
débat,  nous  nous  tiendrons  dans  une  neutralité 
absolue  (ce  qui  ne  satisfera  personne,  bien  en- 
tendu), et  renTerrons  le  lecteur  A  YOrigine  de 
l'imprimerie  en  Europe,  de  M.  Bernard  (tom.  II, 
p.  AOl  et  suiv.),  et  *  k  (a  Biographie  de  Thierry 
Martens,  par  M.  Van-Iseghem. 

Le  premier  liTre  imprimé  par  Jean  de  Westpha- 
11e,  à  LouTain,  est  probablement  i  Petbi  de  Gîies- 

CENTUS  UBER  RDBAUUM  COIIIIODORDII.  —  in  Uni- 

versitate  Lovaniensi,  Joannes  de  Westfalia  Pa- 
derbomeH.  dyoe.  —  A  la  fin,  en  car.  rouges:  Pre- 
sens  opus  ruraliU  eomodolrum  Pétri  de  Créa» 
ctntiis.  quodam  l|  industrioso  caraeterisandi  stilo  : 
noluissime  omnipotentis  dei  suffragioiadinuëto, 
extitit  hoc  littera  vera  moldernata.  abscisa  7  for- 
mata:  imvreslsum.p  loannem  de  westfalia  Pal 
derbornefl  dyoeesis.  In  aima  ae  fio\\rètis$(ma 
vniuersitate  Louaniesi  relsidenti,  Anm  incarna- 
tionis  domiWnice.  M»  cccc*  Lxxiiii»  menjis  Xte| 
cembris  die  nona,  .*..  .*..  .*.. 

In-fol.  de  198  ff.  goth.  A  2  coL  de  h2  lignes,  sans 
ch.,  réel,  ni  sign.,  ce  qui  doit  assurer  à  cette  édi- 
tion l'antériorité  sur  deux  éditions  s.  d.  que  cite 
Uain,  et  qui  portent  des  signatures. 

Jean  de  Westphalie,  qui  signe  également  Jean 
de  Paderbom,  cognominatus  de  Alcen,  imprima 
d'abord  dans  l'enceinte  de  runiversité,  «  in  abna 
universUate  Lovan.  residens,  »  puis  U  fonde  un 
établissement  en  Tille,  et  prend  sinon  des  asso- 
ciés, au  moins  des  compagnons  et  apprentis  :  •  in 
domo  Johannis  de  IFestfalia....  Lovanii, per  J. de 
fFestfalia  ejusque  sodales  ■ .  De  lA,  nous  dit  Jan- 
sens,  Il  partait  pour  aller  exercer  son  art  et  former 
des  élèTcs,  dans  les  villes  Toisines,  particulièrement 

à  Alost. 

II  mourut  Ters  1498,  cro}x>ns-nous,  bien  que 
Schwaruius,  dans  ses  Primaria  docum.  de  orig. 
typogr.,  cite  de  lui  une  édition .  d'une  Legenda 
Sancte  Anne,  aTcc  la  date  de  1498;  mais  nous  pen- 
sons que  ce  liTrc,  qui  nous  est  Inconnu,  a  été  exé- 
cuté aTCC  les  caractères  de  Jean  de  Westphalie, 
après  la  mort  du  célèbre  artiste. 

Le  plus  illustre  imprimeur  de  LouTain  après 
Jean  de  Westphalie  est  Jean  Veldener.  Cet  artiste 
arriTe  de  Cologne  à  la  fin  de  l'année  1476;  comme 
ouTrage  de  début,  à  LouTain,  U  donne  une  belle 
édition  du  Fasgiculds  Tempobdii,  du  chartreux 
WemerRolewinck.  Ala  fin:  Impreua  èhecpsene 
eronicain  vniversitate  Lovaniensi...  per  iohannem 
Veldener  m.cccclzxti.  (1477).  Quarto  KalendOM 


761 


LOVENTINUM.  —  LUBLINUM. 


762 


Januctriat,  Peu  io-rol.  goth.  de  143  pp.  ou  72  fl. 
uns  ch.  ni  réel.,  fig.  en  bois.  Cet  ouvrage  passe 
pour  être  le  premier  dont  lefirontispke  ait  été  décoré 
d*une  Tignette  (Bibl.  A.  F.  Dldot). 

On  cite  encore  au  xt»  siècle  ,  à  LouTain,  Egldius 
ou  Gilles  Van  der  Iteerstraten,  Louis  ou  Ludwig  de 
Ravescot,  Conrard  de  Paderbom  et  Conrard  Braem, 
qui  peut-être  ne  font  qu'une  seule  et  même  per- 
sotuie. 

Enfin,  en  lftl2,  le  célèbre  Tbierry  Martens  d'Alost 
rtablit  à  Liourain  son  atelier  et  sa  demeure  perma- 
nente :  il  y  donne,  le  10  décembre,  la  premil^  édi- 
tion des  commentaires  d*Hugues  de  S.-Victorsur  les 
épitres  de  S.  Paul  ;  il  y  resta  Jusqu'à  Tannée  de  sa 
mort,  15Sft  ;  il  était,  comme  chacun  sait,  revenu  à 
Alost  pour  y  mourir,  et  ce  couronnement  d'une 
noble  existence  arrlTa  le  28  mai. 

Parmi  les  plus  illustres  professean  de  Puniirer- 
sité  de  LouTain,  Il  ne  nous  est  pas  permis  d*ou> 
biier  le  grand  Erasme,  de  Rotterdam. 

LOYEMTINUM^  VOy.  LCENTIUM . 

LovERuiiy  Ldoere^  bourg  de  la  prov.  de 
Bergame  (Italie). 

LoviNcuM^  LoviNGUH^  LouhanSy  petite  ville 
de  Bourgogne  (Saône-et-Loire). 

LovmuM^  Lowiez,  Lowitsch,  i)etite  ville  de 
Pologne  (Woiew.  de  Mazovie). 

Cette  petite  Tille  possédait  une  imprimerie  dès 
Tannée  1506,  dit  M.  Cotton,  qui  ne  nous  donne  pas 
le  titre  du  volume  k  cette  date,  que  renferme  la 
Bodléienne. 

LovoLAUTRiuM,  Vollcri,  houTg  d'Auvergne 
(Puy-de-Dôme). 

LoxA  FL.,  \6l<i  [Ptol.],  dans  TE.  de  la 
Bretagne  Barbare,  riv.  qui  tombe  dans 
le  DoiTioc/iPïrt/i  (Ecosse). 

LoYSA  [Cell.L  Lyubasa,  Loiiach^  riv.  de 
Bavière,  aifl.  de  Tlsar. 

LuANL'M,  Luano,  Lovana,  boui'g  piémon- 
tais  de  la  prov.  d*Onegiia. 

LuBA,  voy.  Leobusium. 

LuBECA  [Fabri.],   Lubecca  [Cluv.,  Cell.j, 

LUBECUM,    LUBACOYIA,     UrBS      LuBICANA, 

ou  LuBicENsis,  Lùbeck,  ville  libre  de 
TAllema^ne  du  Nord^  faisant  partie  de 
la  ligue  Hanséatique,  au  N.-E.  de  Ham- 
burg:  fondée  en  1444,  el  déclarée 
ville  libre  et  impériale  on  4242. 

C'est  à  Tannée  1475  que  les  bibliographes  font 
remonter  l*introduction  de  la  typographie  à  Lu- 
beclc.  Voici  le  livre  que  Ton  peut  considérer 
comme  le  premier  produit  des  presses  de  Lucas 
Brandis  de  Schass,  le  prototypographe,  qui,  deux 
ans  avant ,  était  établi  à  Merseburg  :  liGDiHfNTUH 
NOViciORDM.  Epiihoma  partes  in  sex  Juxta  mundi 
iex  œtates  divisum,   priuê  tUibi  non  receptum 

Î¥Od  placuit  ruiUmentum  noviciorum  iniitularL 
nno  1475 ,  die  5  Augusti ,  in  urbe  iMbieina  (per 
Lucam  Brandis  de  Schass),  2  voL  in-fol.  goth.  de 
400  ff.  sans  cb.,  ri-cX,  ni  sign.,  avec  fig.  sur  bois  fort 
curieuses;  deux  méritent particalièrement  d*étre 
signalées,  qui  sont  une  mappemonde  ronde  et  une 
carte  de  la  Palestine. 

Voy.,  au  sujet  de  ce  rarissime  volume,  dont  on 
cite  un  exempl.  impr.  sur  vélin  dans  la  bibl.  de 
Rostocl^  ,  Panzer  (tom.  1,  p.  52ft),  la  note  du 
Manuel  (tom.  IV,  coi.  IMO),  Ebert,  Vogt,  Bauer, 
Falkenslein  et  tous  les  bibliographes  allemands; 
les  caui.  Gaignat,  La  Vallière,  R.  Heber,  Beani,etc. 


Les  imprimeurs  du  xv«  siècle  qui  suivent  Lucas 
Brandis  sont  Bartholomsus  Gbotan,  auquel  on 
doit  la  belle  édit.  des  Beveiaiiones  tfile  Birçitte  de 
Swecia  de  1492,  in*fol.  de  A22  ff.  à  2  col.  de  M  lig.. 
Stephanus  Amdes,  Georgius  Richoir,  et  sa  veuve 
Anne,  au  siècle  suivant,  et  Mattheus  Brandis,  pro- 
bablement frère  ou  fils  du  prototypographe,  au- 
quel on  doit  un  précieux  Missile  Lubicense,  citô 
Kar  Hain  sous  la  date  de  1480,  et  par  d*autres  bi- 
liograpbes  sous  celle  de  1488. 

Quel  est  le  degré  de  consanguinité  qui  rattache 
ces  deux  typographes  an  premier  typographe  de 
Leipiig,  Marc  Brandis  ou  Brand,  c*est  ce  qtu  noob 
parait  asaes  difficile  k  préciser;  mais  nous  croyons 
Lucas  Brandis,  frère  cadet  de  Marc 

Baillet  [Juç.  des  Savants)^  I,  p.  597)  nous  parait 
avoir  confondu  la  ville  de  Lubeck  avec  celle  de 
Lubiecx,  quand  il  relate  le  transfert  de  Timprimerie 
des  Sochiiens  de  Zaslaw  à  Losko,  en  1578,  puis  i 
Vibn,  enfin  à  Labeck. 

Voy.,  an  su^tde  l'imprimerie  Lubicanet  Binige 
Naehriehten  von  dêm  hn  XVten  Jakrh,  tu  Lûbeck 
çedruckten  mederêOeMâchen  BUehem,  von 
D€eck€,  LObeck,  lsS4,  in-4*. 

LuBECA  AD  Chronum,  Lttbiecz,  ville  de  Li- 
thuanien sur  le  Niémen  (Russie). 

En  1592,  année  de  la  mort  de  Jean  Kisaka,  châ- 
telain de  Vilna,  dont  nous  avons  déjà  parié  à  Tart. 
LosciA,  les  Sodniens  établirent  une  imprimerie  à 
Tusage  de  leur  secte  dans  cette  ville,  ce  que  ce 
seigneur,  imbu  des  doctrines  des  unitaires,  avait 
empêché  de  son  vivant  ;  le  premier  typographe  fut 
Petrus  Blastus  Kmita,  qui,  marié  A  la  nlle  d*on  hn- 
primeur  de  Vilna,  nommé  Jean  Karcan,  s'était  fixé 
dans  cette  ville,  qu'il  ne  quitu  que  pour  venir 
s'établir  k  Lobiecx,  et  transmit  en  1080  son  impri- 
merie à  son  fils  Jean  Kmita.  Le  premier  livre  im- 
primé à  Lubiecx  que  nous  puissions  citer,  est  un 
ouvrage  du  Russe  Salomon  Rysinius  :  Provertrio- 
mm  polonicorum  centuria  decem  et  octo,  Lubecse 
ad  Cnronum,  in  officina  Pétri  Blasti  Kmltae,  1018, 
in-4o.  Ce  livre  est  presque  reproduit  in  extenso  par 
Grego.  Cnapius  dans  le  troisième  vol.  de  son  Thé- 
saurus Polono-Latino-Grœcus,  seulement  il  a 
oublié  de  mentionner  le  nom  de  Técrivain  auquel 
fi  faisait  un  si  copieux  emprunt. 

LuBENAy  Lùbben,  ville  de  Prusse,  sur  la 
Spree,  dans  la  rég.  de  Francfort-sur- 
Oder. 

Falkenstein  et  M.  Cotton  font  remonter  Timpri- 
merie dans  cette  ville  à  Tannée  1001  ;  nous  som- 
mes loin  de  compte,  car  ce  n'est  qu'aux  premières 
années  du  xviiic  siècle  que  nous  trouvons  trace 
d'imprimerie  dans  les  bibliographes  spéciaux,  tels 

3 ne  Struvius,  ou  dans  les  anciens  catalogues  : 
.'G.  StoUze,  an  concuàinatus  sit  toleraàilior 
polygamia.  Lubben,  1714,  in-8<*.  Cette  thèse,  sur 
un  sujet  un  peu  scabreux,  est  le  premier  spécimen 
de  la  typographie  de  Lubberi,  que  nous  puissions 
citer. 

LuBLAviA  [Zeiler],  Loblau,  bourg  de  la 
Haute-Hongrie  (comitat  dcZips). 

LuBLDiUM  [CelL,  Cluv.],  Ljubuanum, 
Lublin,  ville  de  Tanc.  Pologne,  chef- 
lieu  du  gouvem.  du  mùme  nom,  sur 
la  Bistritza  (Russie). 

Cette  ville,  dit  D.  Hofhnann,  était  célèbre  par  ses 
tribunaux  et  par  son  commerce  ;  elle  possédait  un 
grand  nombre  de  réformés ,  de  Sociniens  et  de 
Juifs,  qui  surtout  y  aflluaient  à  Tépoque  des  foires. 
Ce  furent  ces  derniers  qui  établirent  i  Lublin  la 
plus  anc  typographie,  laquelle,  au  dire  de  Wolfius, 
fonctionnait  déjà  en  1559  ;  il  signale  à  cette  date  un 
Talmud  cum  commentariis  Baschi  et  Josephoth, 

Les  plus  célèbres  imprimeurs  Juifs  furent  Kalo- 
nymus  ben  Mardecbai  Japhe,  qui,  en  1502,  donne  un 


763 


LUCA.  —    LUCANUM. 


764 


ouvrage  très-important  :  Macluer  ex  riiu  Judœo» 
mm  Pokmorvm,  Buuorum,  lÀtuanorum,  Bohe» 
mantm  et  Moravorum.  In-fol.  (Wolf.  II,  p.  ISSO). 

Au  xvii«  siècle  R.  Josva  bar  Israël,  d'Autriclie, 
doit  encore  être  cité,  aiiui  qu'Abratiam  fils  de  Ka- 
Ion.  Japhe. 

Les  chrétiens  eurent  une  imprimerie  presque 
simultanément;  J.  Georg.  Eccard  cite  un  Penta» 
teuque  (llngua  Camiola),  imprimé  à  Lublin  en 
1578,  par  les  soins  et  aux  frais  de  George  le  Dal- 
mate;  •sedtloctissimuivir  haUucinatus  est»  (Hoff- 
manni,  car  c'est  k  Laybach  et  non  à  Lublin  que  ce 
livre  lut  exécuté. 

Aux  premières  années  da  siècle  suivant  Pimpri- 
meur  chrétien  s^appelle  Paul  Conrad,  et  nous  le 
considérons  comme  le  premier  qui  ait  imprimé  à 
Ijiblin;  sa  veuve  lui  sucxède  en  16ft5. 

A  la  même  époque  les  jésuites,  oui  avaient  à 
Lublin  un  colléee  important ,  y  adjoignent  une 
typographie  particulière,  qui  fonctionne  pendant 
près  d'un  siècle. 

LucA  [Cic,  Liv.,  Plin.],  Aoûxa  fStr., 
Ptol.j,  Lucques,  Lucca,  sur  le  Serchio, 
au  pied  des  Apennins,  ville  de  Tltalie 
centrale ,  chef-lieu  de  préfecture. 

Le  marquis  Giac  Sardinl  a  pubUé  un  volume 
pour  démontrer  Texactitude  de  sou  attribution  aux 

{>remières  presses  de  Lucques  d*un  opuscule  dont 
a  Bibliothèque  royale  de  Paris  a  fait  acquisition  k 
la  vente  Boutourlin  de  1839  moyennant  500  fr. 
Cette  pièce  est  intitulée  :  D.  A. 

Divfnœ  çentis  tlrenvo  œqidti  et  fa\\  cvndîssimo 
(iravistimoq.  philoaopho.  D.lBemardo  ivêtinUmo 
Ijeonardi  orato.  | .  F.  compendiolvm,  \\  Joantuê 
laeotfvs  Canii  vtroq,  ivre  con  i|  svltu»  ex  ecm," 
mentariis  ivris  interpreîtvm  deaicmfit. 

Après  la  dédicace  :  De  Jnivrtis  Et  Damno  Dato 
Bvbriea.\Gregoriv$  .JIC.  in  ConcUio.  G„.>  A  la 
fin  :  BxplicU  opvsn'lvm.  D.  io.  la.  Can.  $ditvm\ 
L,  anno.  domùii,  noffrf.|.ii.CGGC.LXTiii.  Galen. 
Aprilis.  Pet.  in-foI.  de  16  0.  sans  ch.  ni  sign.;  de 
ftO  lignes  par  page. 

Sardini  consacre  un  chapitre  à  prouver  que  le 
verbe  latin  edere  se  traduit  en  italien  par  stam' 
pare  ;  un  autre  k  démontrer  que  TL.  de  la  sous- 
cription ne  peut  signifier  autre  chose  ({ue  L(iiCJi)  ; 
enfin  que  cette  date  de  \fAè  est  parfaitement  au- 
thentique et  justifiée.  Malheureusement  sa  très- 
savante  ai)ologie  n*a  rien  prouvé,  et  il  paraît 
aujourd'hui  parfaitement  certain  que  cette  date  de 
1M8  s'applique  à  la  rédaction  du  manuscrit  de 
Giacomo  de*  Caui,  et  non  point  k  IMmpression  du 
volume.  Quant  à  cette  L  mystérieuse,  nous  ne 
voyons  pas  d'inconvénient  k  admettre  qu'elle  veuille 
désigner  Luccl,  d'autant  plus  que  les  jolis  carac-  • 
tères  ronds  du  volume  nous  paraissent  rappeler 
certaines  impressions  de  Henri  de  Cologne,  qui 
fut  l'un  des  premiers  imprimeiuv  de  Lucques  et 
de  Bologne. 

Ld  brochure  de  Sardini  est  de  170S  ;  elle  tot 
imprimée  par  Molini  de  Florence,  et  forme  un 
vol.  in-4o  de  92  pp.,  enrichi  d'un  fac*8imile  fort 
exact. 

Dans  les  archives  communales  de  la  ville,  on 
trouve  un  document  qui  prouve  que,  dès  l'année 
1471,  les  Lucquois,  •  ent%uia»U  délia  grande  sco^ 
perta  tipograflca  » ,  firent  venir  un  prêtre  pa- 
douan,  nommé  P.  Clémente,  qui  s*y  établit,  «  Hc«- 
«  vendo  unostipcndioperituegnare  la  grand*  arte, 
«  commendandoil  in  seguito  la  di  lui  permor 
•  nenza  ■.  11  ne  reste  malheureusement  de  ce  typo- 
graphe-instructcur  aucun  monument ,  aucune 
trace,  et  nous  ne  pouvons  que  constater  le  fait, 
sans  preuves  à  l'appui  de  cette  curieuse  mention 
des  archives  lucquoises. 

Le  premier  livre  imprimé  k  Lucques  devrait  être 
certainement  celui-ci  :  FBANCisa  Petrabcba  poetm 
clariasimi  triumphorum  fex  {lÀber).  A  la  fin: 
impreêsus  Lueœ  Uber  e$l  Hic  t  primuê  ubi  artêm 


de  Civiiali  BatHliolomeus  init,  Atuuf  hgccclxxtii, 
die  XII  maii^  in-fol.  Malheureusement  son  exis- 
tence n*est  pas  suffisamment  prouvée  ;  U  figure,  il 
est  vrai,  au  catalogue  qui  forme  le  complément  de 
l'excellente  édition  de  Pétrarque  doimée  par 
Giuseppe  Comino  en  17S2,  llaym.  Panier  et  Amati 
le  mentionnent  d'après  Comino,  mais  on  n'en  con- 
naît pas  un  seul  exemplaire,  et  nous  ne  le  trou- 
vons décrit  dans  aucun  catalogue  de  vente. 

En  conséquence  nous  ne  pouvous  le  signaler, 
malgré  l'autorité  incontesuble  du  cataL  de  Comino, 
qu'avec  de  très-fortes  réserves. 

Ce  n'est  qu'k  l'année  1482  que  nous  trouvons 
trace  certaine  d'imprimerie  k  Lucques,  et  le  livre 
une  nous  allons  citer  nous  donne  un  nou>eau  nom 
d'imprimeur,  qui  peut-être  est  le  premier  et  nous 

eermet  en  même  temps  de  rectifier  une  des  nom- 
reuses  erreurs  oui  ont  dû  se  glisser  dans  l'une  de 
nos  précédentes  livraisons  : 

Opéra  deifotiuima  del  Bev.  Padre  Pra  Cluru^ 
Mno  da  Spoteto  delta  vtta  êpiriiuale.  In  fine:  Ad 
Laudem  etemœ  Dei  genUriciâ  Mariœ  hoc  apui 
itnpreêsum  est  in  inclita  et  lÀàera  CivUale  divitd 
Vultus  per  me  Michaeiem  Baçnonum  Lueen$ein 
die  ulHmo  mensU  Julii  1482.  Serve  Dd  CHerubtm 
ora  pro  me.  In-h: 

Nous  avons,  k  l'art.  Gititas  Divine  Vdltds,  émis 
l'hypothèse  que  cette  dénomiuation  pouvait  vouloir 
désigner  Vérone;  on  voit  ici  la  preuve  que  c'est  de 
Lucques  qu'il  s'agit;  nous  aurions  dû  nous  rappeler 
le  passage  du  Muêeum  Italieum  de  MabiUon: 
•  Sub  noctem  iaerum  Ctiristi  ikfmini  Vultum, 
gui  piatm  /unrorem  apectantibui  iniicit,  Jubente 
eardinaie  intveri  nobis  coneeuum  est.  Ex  cedro 
efficta  est  illa  imago  venerabilis  cum  vesiibus  et 
omamentis  pretiosissimis....» 

Les  autres  typographes  de  la  ville  au  xve  siècle 
sont  deux  imprimeurs  de  Bologne,  qui  viennent 
s'établir  k  Lucques  vers  1490,  lieuricus  de  Colonia 
et  Henricus  de  Haarlem  ;  on  trouve  un  certain  nom- 
bre de  livres  souscriu  aux  noms  collectiGs  de  ces 
deux  artisans.    ' 

LucA  AD  FLUviuM  Du,  Luf.us  AuGusTi,  auc. 
ville  desVoconces,  aui.  Luc-m-Dwis, 
bourg  du  Dauphiné^  dans  le  diocèse 
de  Die  (Drôme). 

Est-ce  k  cette  localité  que  se  rapporte  une  indica- 
Uon  que  nous  donne  le  P.  Le  Long,  et  ne  serait-ce 
point  la  ville  de  Die  elle-niéme  qui  serait  désignée 
par  la  soascripUon  7  Sigismundi  Kohel,  vitœ  non- 
}fullorum  patrum  ordinis  Prœmonstratensis.  Lu- 
oe  ad  fiuvium  Dia,  1008,  in-4o.  (Le  Long,  l,  8S2.) 

LucANiA  [Flor.,  Horat.,  Mêla,  Tac.], i^Atuxx- 
v(a  [Strab.],  anc.  province  de  Tltalie 
Méridionale^  entre  la  Campanie  et  la 
mer  Tyrrhenienne  ,  qui  correspond 
auj.  k  la  BasUicata  et  kU  Principato 
Oltra. 

LucANucuM,  Loiffny,  commune  de  Fr. 
(Eure-et-Loir);  a  vu  le  martyre  de 
Saint-Lucain  en  409  [Quicherat]. 

LuCANUM^     LUGANUM^     JUNIANUM,     LugmiO, 

Lanis,  Lavis,  ville  du  canton  du  Tessin 
(Suisse),  sur  le  lac  du  même  nom; 
c'est  l'un  des  trois  chefs-lieux  alterna- 
tifs du  canton. 

Cest  vers  le  mUieu  du  siècle  dernier  qu'une  typo- 
graphie commença  k  fonctionner  dans  cette  viUe  i 
Jm  Fatitasima,  comedia  in  prosa  {deWAbate  Vin- 
cenxo  Boia,  padovano).  Lugano,  nella  stamp.  délia 
snprema  superioritk  Elvetica,  17M,  in-8*,  et  sous  hi 
même  date:  Tiburzio  San^uUuga*  A  Siwume  Cos" 
mapoUtOt  utile  manUorio  di  Tibw^Oo  SoMguiMuga 


765 


LUCANUS  LACUS.  -  LUCIO. 


766 


Smirneo.  Id.,  ibid.,  17A8,  in-ft«.  Écrit  satirique  at- 
tribué à  Tabbé  de!  Buono,  profeMeor  à  Sinigaglia 
(Mauucbelli,  SeriUttitaL^  U  II,  p.  llftO). 

LucANUs  Lacus^  Ceresius  Lacus,  lac  de 
Lugano,  entre  la  Suisse  et  l*Italie^  dans 
le  canton  du  Tessin. 

LucARNUM^  Loc<tmo,  Luggarus,  bourg  du 
canton  du  Tessin  (Suisse)  ;  l'une  des 
trois  capitales  alternatives. 

LvccMy  voy.  LocHU. 

LuccAvu,  LucoA,  Luchau,  ville  de  Prusse, 
dans  la  rég.  de  Francfort-sur-Oder. 

Nous  faisons  remonter  rimprimerie  dans  cette 
▼ille  k  l*amiée  1710  i  Taide  du  renseignement  soi- 
vant  que  nous  empruntons  à  la  BWl,  Saxon,  de 
Struvius  (p.  951)  :  nGoéoftedus  HeehtittM^  Ltteea- 
Uemis  Seholœ  Reetor^  dttaha  dissertationitms  de 
GsBOif E  egit^  Luccavlc,  1710,  ia-4*.  » 

LuccENsis  (LocuMENsis)  ÀBBATu,  Lockum, 
bourg  et  anc.  abb.  du  Tyrol  (préf.  de 
Calenberg). 

LucENA  (Luzena),  LucENNACtiM,  lMzin,ÎM' 
zen,  ville  de  Prusse  (rég.  de  Merse- 
burg),  entre  l'Elster  et  la  Saale;  vic- 
toire et  mort  de  Gustave-Adolphe  en 
1632. 

Imprimerie  en  1748,  svl?.  Fklkenstein. 
LUCEMBURGUM,  VOy.  LUOLIBURGDM. 

LucENSES  Callaici,  KoXX&ucot  cl  AcwcrivoiGi 
[PtoL],  peuple  de  la  Tarracooaise,  dont 
le  chef-lieu  était  Lucus  Augusti,  Lugo, 

LucENsis^  Zatecensis  CiRcuLUs,der  Saat- 
zer  Kreis,  le  cercle  de  Saatz,  en 
Bohême. 

LucENTUM  [Plin.],  AouîUvTov  [Ptol.],   voy. 

AUCANTIUM. 

LucERiA  [Caes.,  Cic,  Plin.  etc.],  Aooxsp{* 
[Polyb.,  Strab.],  Nuceria  [Tab.  Peut.],' 
Nouxipia  fPtol.],  LucERiA  Apula  [Aurel. 
Vict.i,  ville  de  TO.  de  TApulia  Daunia, 
auj.  Lucera,  ville  du  Napolitain  (Gapi- 
tanata). 

Lucerna  Helvetiorum  (Luceria),  Luzern, 
Luceni,  Luceme,  ville  et  chef- lieu  de 
canton  (Suisse),  à  l'extrémité  0.  du  lac 
de  ce  nom  :  tire  son  nom  du  phare, 
Lucerna,  allumé  à  l'extrémité  du  lac 
pour  servir  de  guide  aux  bateliers. 

Cest  à  Tannée  1527  que  Pon  peut  faire  remonter 
rimprimerie  dans  cette  ville:  Die  Disputacian  vor 
den  xu  orten  einer  lôbliche  eidt  gnotcHaffl  nom- 
Uch  JSern,  Luium^  Vry^  Sehvuytz^  Undiervual- 
den  ob  vnnd  nidt  dem  KernmaU  Zug  mitt  bé  sampt 
tifferen  ampt  GiarU,  Batel,  Priburg,  Sotathom, 
Sckafpiusi  vnd  Appeniell,  vonwegen  dereMç' 
keit  in  christUehen  çUmben  in  iren  tandi  vnd  vn- 
derthoni  der  fier  bistumb  CoMtent^  B€uel,  Losani 
vnd  Chur  beschhi,  vnd  in  dem  iar  ChrisH  vn$erê 
erlôsen  mocccc  vnd  xxti...  etc.  A  la  An:  Gedruekt 
in  der  ait  ChriMiUchenttat  Lutem  durch  Thomas 
Mumer  in  deiii  iar  ehriiti  tuêend  fUnêUtundert 


vnnd  xxvy  vft  den  xviii  tag  may,  in-4*.  (CataL 
des  chanoines  de  Rebdori,  II,  lOft.) 

Falkenstein  donne  152ft  comme  première  date 
typographique  de  Luceme,  mais  nous  ignorons  sur 
quel  Utre  il  s*appuie  ;  Panzer,  lui,  ne  fait  remonter 
rimprimerie  qu'à  1528:  Causa  Uelvetiea  Orttuh 
doxœ  fldei,  Disputatio  Hetvetiorum  in  Baden  su. 
periori,  coram  ditodecim  eantonum  oratortbus 
et  nuntOs^  pro  sanetœ  fidei  cathoUeœ  veritate, 
contra  M,  Lutherum,  U.  Zwinglium  et  CEcolam- 
padium  (cdit.  Th.  Numéro).  A  la  fin:  Expressum 
Lucemœ  Helvetiorum  orthodoxa  et  eatholica 
civitate,  Anno  servatoris  nostri  J.  G.  M.D.xxTm, 
viçesima  quinta  augusti^  in-4<*. 

Ce  roiume  rare,  qui  est  purement  et  simplement 
une  tradocUon  latine  de  l'ouvrage  allemand  précité, 
figure  aux  catal.  Baluze,  d'Estrées,  etc. 

LucERNENSis  Pagus  [Pcrtz],  canton  de  Lu- 
ceme. 

LuciAcuM,  Luce,  bourg  du  Maine  (Sarthe); 
anc.  baronnie. 

LuciferiTemplum,  FanumS.  Lucjferi  [Bau- 
drand^  Samson],  Lux  Dubia,  San  Lucar 
de  ^arromeda^  ville  d'Andalousie  (prov. 
de  Séville),  à  Tembouchure  du  Guadal- 
quivir. 

Noos  avons  d^à  parlé  de  cette  petite  ville  à  Part 
Fandh  Ldcifsbi,  en  donnant,  avec  Antonio,  1509, 
comme  date  de  Tintroduciion  de  la  tvposraphie  ; 
voici  le  Utre  du  volume  sur  lequel  le  bibliographe 
espagnol  appuie  son  assertion:  Hieronymus  Car^ 
ranza,  de  la  Filosofla  de  las  Annas,  de  su  destreza, 

}f  de  la  agression  y  defension  christiana,  Lnci* 
éri  fano  (vuigo  Sanlucar)^  1560,  \n-V*,  (Antonio, 
Hisp.novay  1, 571,Bauer,  SuppL  I,  305.) 

LuCILIbURGUM,     LUCIBITRGUM,     LUCEBURGIUM 
CelL],     LUTZEMBURGUM  ,     LUXEMBUHGUM 

A.  Duchesne],anc.  AuGUSTA  Robianduo- 
RUM  (?),  Luxembourg,  Lùtzelburg,  chef- 
lieu  du  grand-duché  de  ce  nom,  qui 
faisait  partie  de  la  Confédération  Ger- 
manique et  appart.  en  propre  au  Roi 
de  Hollande.     * 

L*iranrimerie  date  de  1577,  dit  M.  de  RcifTenberg  : 
Cornelii  Cattidii  ChrysopoUtani  in  orationem 
Philippi  de  Marnix  D,  de  S.  Aldegonda,  pro  Ar- 
chiduce  Austriœ  Matthia  et  ordinibus  Belgicis  ad 
delegatos  septemuirorum  cœterorumque  princi" 
pumetordinum  sacri  imperii  fVormatiano  ron* 
•ventui  habita  mense  maio  1577.  —  Luxemburgi, 
apud  Martinum  Mercatorem,  1678,  in-4*.  Citons 
encore  :  Vera  et  simplex  narratio  eorum  quœ  ab 
adventu  D,  Joannis  Austriaci  gesta  sunt,  in  qua 
falsœ  generalium  Belgii  statuum  objectiones  con- 
tra'ipsumrefelluntur.  Luxemburgi,  apud  eumd., 
1578,  in-U",  Pièce  fort  rare  et  précieuse  pour  l'his- 
toire des  Pays-Bays. 

Au  commencement  du  xviie  siècle,  les  moines  de 
l'abbaye  deSt-Ilubert  font  imprimer  beaucoup  de 
livres  à  Luxemboui^  :  nous  citerons  seulement  un 
vol.:  Historia  S.-Huberti,  principis  aquitani, 
Arduennœ  apostoli,  Luxemburgi,  excud.  Hubertus 
Reulandt,  sumtibus  monast.  S.-Huberti  in  Arduen- 
na,  1621,  in-V  de  600  pp.  Ce  récit  des  exploits  cy- 
néçétiques  et  des  conquêtes  apostoliques  du  grand 
St  Hubert  fut  réimpr.  en  un  vol.  in-12  ,  dans  les 
murs  de  Tabb.  d'Estival. 

N'oublions  pas  de  signaler  les  deux  éditions  du 
BULLARiCM  Magnum  Romanum  données  à  Luxem- 
bourg, la  première  en  8  vol.  in-fol.  avec  II  voU  de 
supplément  (1727*S0-ft2)  ;  la  seconde  en  10  tomes 
qui  se  relient  en  II  vol.  in-fol.  (1747-58.) 

Lucio,  LucioNA,  LucioNUM,  Luçon,  ville  de 


767 


LUCLAVICIA.  —  LUGDUNENSIS  PAGUS. 


768 


FraQce  (Vendée)  ;  Richelieu  fut  titu- 
laire de  son  évèché. 

L*impritiierie  paraît  avoir  existé  dans  celte  ville 
depuis  les  dernières  années  du  xvii»  siècle,  bien 
qu^elle  ne  figure  pas  aux  arrêts  du  conseil  de  1704 
nidel7S9,  et  que  le  rapport  Tait  à  U.  de  Sartines 
en17Mne  la  mentionne  que  comme  possédant  un 
libraire  ;  c'était  en  tout  cas  une  imprimerie  exclus!- 
venient  consacrée  aux  besoins  liturgiques  du  dio- 
cèse :  Cantiquet  spirituels  et  instructifs»  par 
Dupuy,  chanoine  de  S.-Jacques  de  Paris.  Luçon, 
Mélain,1600,  in-8.  (àlabibl.del*Arsenal).— fxcerp- 
tum  ex  Imlla  Joannis  Papa  XXII,  pro  distraC' 
tione  episcopatiu  et  diocasis  Lucionensis  et  PietO' 
viensis.  BuHa  secularisationis  insignis  eeelesiœ 
iMcionensis^  data  a  Paulo  Papa  II*  Ejusdem  insi- 
gnis eeelesiœ  statuta  confirmai  a  a  Paulo  Papa  I V, 
una  cum  edicto  regio^  et  excerpto  ex  registris 
supremi  senatus  Parisiensis  :  quibus  additus  est 
cataU  epise,  Lueionensium.  Lucioni,  Nelain,  1700, 
in-fol. 

Cette  imprimerie  épisco|)ale  eut  une  certaine 
durée,  puisque  nous  trouvons  au  1*'  catal.  R.  Heber 
(il*  6&22)  un  livre  imprimé  à  Luçon  en  17ftl. 

LicLAViciA,  Luklawice,  bourg  de  Pologne 
(palat.  deCracovie). 

t  Nidus  Sœinianorum  »,  dit  Hoffmann,  et  c'était 
là  qu'était  mort  tFaustus  Socinus  ».  On  prétend 
que,  sous  le  règne  du  roi  Auguste  (15^-1572),  une 
imprimerie  fut  installée  dans  cette  localité,  et  que 
quelques  livres  socinicns  y  ont  été  publiés. 

LucoFAo,  LucoFAGo,  LuFAO,  résîd.  carlov., 
sur  la  situation  de  laauellc  varient  les 
opinions:  Lifou,  au  aiocèsc  de  Toul^ 
suiv.  D.  Calmet;  Loisy,  en  Lorraine, 
suiv.  D.  Ruinartj  et  enfin  Bois-Fay, 
près  de  Marie  (Aisne),  diaprés  Nie.  Le 
Long;  cette  dernière  opinion  parait 
admissible  à  M.  Paulin  Paris. 

LucoMONis  MONs,  le  Lukmaner,  montagne 
de  Suisse^  entre  les  cantons  des  Grisons 
et  du  Tcssin. 

LucopiBiA,  AouxoTTiêîa  [Ptol.],  ville  des  No- 
van  tœ^  dans  la  Britannia  Barbara,  auj. 
Netvton-Stewai'd,  bourg  d'Ecosse  (comté 
de  W'igton). 

LiicRiNus  Lacus  [Mêla,  Virg.,  Plin.],  Lu- 
cRiNLM  Stagnum  |Martial,  Sid.  Apol.], 
lac  de  la  Campanie,  qui  communiquait 
au  golfe  de.  Naplcs  par  un  canal,  auj. 
Lago  Lucrina, 

LUCROMUM,  VOy.  JULIOBRIGA. 

Lucrs  AxNGiTi^  [Virg.j,  ville  des  Marsi 
dans  le  Latium,  auj.  Civita  d'Antvio, 
près  du  lac  de  Celauo. 

Lr<:is  AsTURUM,  Aoû)w;  'AdTcupwv  [Ptol.], 
OvETLM  [Mariana],"  ville  des  Astures 
dans  la  Tarracon.,  auj.  Oviedo,  ville 
d'Espagne,  chef-lieu  d'intendance, 
dans  les  Asturles  (Université). 

Oviedo  est  une  des  villes  d* Espagne  dont  Timpri- 
merie,  au  dire  de  Mendez,  remonte  au  xvi»  siècle; 
le  plus  ancien  spécimen  de  cette  typographie,  que 
nous  puissions  citer,  est  de  1550  :  Copia  de  las 
reliquias,  sacada  del  •  Breviario  Antiguo  Ove- 

DlCTlONtf.  DE  OÉOGR. 


TfNSEi.  Inipreso  en  Oviedo  en  IS  de  mayode 
1556,  in-ft<*.  Ce  traité  a  été  réimprimé  par  le  soin  du 
chanoine  Don  Pedro  Anastasio  oe  Torres. 


Un  livre  de  Villanelle  k  la  date  de  itiik  est  donné 
par  le  catal.  R.  Wilbrabam  (1829),  au  n°  1455  : 
Prima  tramutaiione  délia  bella  Ortelano.  Ovieto» 
1614,  ln-8o.  Citons  encore:  Miguel  Gonzalez  de 
Caunedo.  Los  triunfos  de  San  MigueL  Impres»  en 
Oviedo,  1628,  in-8*. 

Lucus  AuGUSTi  [Plin.,  It.  Ant.l,  AoOxo; 
'A^cuaTcu  [Ptol.j,  Lugo,  ville  d'Espagne 
(prov.  de  Galice);  chef-lieu  d'inten- 
dance. 

Lucus  AuGUsn,  voy.  Lucà  ad  fl,  Dia. 

Lucus  BoRMANi  [It.  Ant.],  Oneglia,  Oneille; 
petite  ville  du  Piémont  (anc.  prov.  de 
Nice);  patrie  d'André  Doria. 

Lucus  De],  Gadebusch,  ville  du  grand- 
duché     de     Mecklenburg  -  Schwerin 

[Graesse]. 

Lucus  DiAN-«:.  Forum  LuauM  (?),  luao,  pet. 
ville  d'Italie,  sur  le  Senio  (déîég.  de 
Ferrara). 

Imprimerie  en  16S7  [GoUon*8  SuppL] . 

LuT)A  AD  Ambram,  Lugda,  Lusdum,  Luyda, 
Lùflfde,  Litde,  ville  de  Westphalie,  sur 
l'Emmer  (rég.  de  Minden). 

LuDENsis  CoMiT.,  cofiUé  de  Louihy  en  Ir- 
lande [Leinster]. 

LuDLow,  ville  d'Angleterre  (Schropshire). 

•  Tvoo  SermonSf^^r  Samuel  Jones,  y  furent 
imprimés  par  William  Parks  en  1719  et  1720,  dit 
M.  Cotton  ;  nous  ne  trouvoni  ces  deux  sermons,  ni 
dans  Lowndes,  ni  dans  la  Cyclopœdia  Btbliogro' 
phica  de  James  Darllng. 

LuDosiA  Antioua,  Gamlalôdese,  ville  de 
Suède  [Graesse]. 

LuDosiA  Nova,  Nylôdese,  ville  de  Suède 

[Graesse]. 

Lunovia  Arx,  Ludmgsburg,  ville  de  Wur- 
tenberg  [Neckarkreis] . 

LuDovici  MoNs ,  Mont-Louis  ,  ville  de 
France,  sur  le  Tet  (Pyrénées-Orien- 
talesj. 

LuDovici  poRTUS,  voy.  Blabla. 

LunuM,  LuTHA,  Louth,  ville  d'Angleterre 
(Lincolnshire) . 

Jackson  et  Snaggs  y  introduisirent  a  typographie 
au  commencement  de  ce  siècle. 

LuEXTiNUM,  AcutvTivov  [Ptol.],  ville  des 
Demeta?,  dans  la  Bretagne  Romaine, 
auj.,  suiv.  Camden,  Lhan-Bhewy'Bre- 
wy,  dans  le  Cardiganshire. 

LUGAWM,  voy.  LUCANUM. 

LuGDUNENSis,  voy.  Galua. 

LUGDUNENSIS        PaGUS.      AgER,       COMrTATUS 

[Ann.  Prud.  Trec.J,  Ducatus,  Leudunen- 
sis  Pagus  [Cart.  et  Dipl.],  îeLyonnaU, 

2o 


769 


LUGDUiMM. 


770 


LuGuuNL'M  ITac,  Sencc.l,  Lugdunus  [Am- 
inian.l^  Llt.ponon  [Geo.  Rav.],  tô  Aoûy- 
^Guvcv  [Strali.^  Rtol.J,  Lugudunum  [Dio 
Cas9.],  TÔ    .\ou^ou^ow«v  vûv   ^à  Ae6?r^cuvov 

xoXoujuvcv  [Inscr.  ap.  Grut.],  (a  Luçus 
ICelt.]^  Coi'vus,  et  Dunum^  Mons;  sive 
LuGODUNUM,  Mons  Corvi,  Du  Cange)^ 
AuGusTA  LuGouNENsis  [loscr.  ap.  GruLi^ 
ville  de  la  Gaule,  chez  les  Séjpsiaves, 
anc.  capitale  de  toute  la  Celtique^  qui 
prit  d'elle  son  nom  de  Lyonnaise,  plus 
tard  réduite  à  n'être  aue  le  chef-lieu 
de  la  Lyonnaise  1^  fonaée  en  43  avant 
J.-C.9  par  le  consul  Munatlus  Plancus  ; 
au  v«  siècle^  capitale  du  rovauroe  de 
Boufgogne:  Lvon,  ville  de  France^  au 
confluent  ae  la  Saône  et  du  Rhône 
(Rhône)  ;  archevêché ,  biblioth.  et 
riches  établissements  publics;  2  con- 
ciles œcumén.  au  xiii*'  s.,  patrie  de 
Spon,  de  Coustou,  de  Coysevox^  des 
Jussieu,  de  Jean  Grolier,  etc. 

Nous  avons  sous  les  yeux  les  Importants  ouvrages 
coosacrés  &  la  typographie  lyonnaise;  aucun  ne 
nous  éclaircit  d'une  façon  satisfaisante  les  mystères 
de  rorigine  de  cet  an,  qui  devait  Jouer  un  si  grand 
r6le  dans  Itiistoire  de  la  cité,  depuis  la  (in  du  xv« 
siècle  Jusqu^au  milieu  du  XTii»  ;  les  bibliograplies 
spéciaux,  MM.  Péricaut,  Oréghot  du  Lut,  MonfiU 
con,  etc.,  n'apportent  mallicureusemcnt  pas  de  preu- 
ves déterminantes  à  Tappui  des  hypothirses  plus  ou 
moins  ingénieusos  qu'ils  émettent  sur  ce  fait  impor- 
tant fie  rintroductiun  de  l'imprimerie  dans  cette 
gmndi*  et  illustre  ville. 

NoiA  résumerons  donc  brièvement  les  faits  di'Jà 
connus  du  plus  grand  nombre  de  nos  lecteurs,  et 
nous  lions  liomorons  strictement  aux  données  pré- 
cises qui  sont  acquises  k  l'histoire. 

L'imprimerie  remonte  à  Lyon  âi  Tannée  1173  ;  un 
notable  liourgeois,  d'une  famille  qui  avait  donné  un 
>yndic  à  la  ville  d<*'s  l'an  1290,  nommé  Barthélémy 
Duyer  (Burins),  fils  d*un  conseiller  nommé  Pierre 
Buyer,  mort  yen  la  fln  de  l<ii59,  attire  à  Lyon  et 
installe  dans  sa  propre  maison  im  habile  ouvrier 
(artia  impressoriœ  cxperium)^  nommé  Guillaume 
l^roy;  M.  Bemanl  le  croit  Français,  M.  Monfalcon  le 
suppose  Allemand;  d'oti  sortait-il  7  de  Paris  peut- 
être,  d'Allemagne  ou  de  Suisse?  le  fait  n'est  point 
éclairci.  Un  contrat  lie  pour  un  certain  laps  de 
temps  le  commanditaire  au  typographe  ;  ce  traité 
subsiste  virtuellement  Jusqu'à  la  mort  du'  comman- 
ditaire,  que  l'on  croit  être  advenue  vers  14SS  ;  Guil  • 
hume  l^roy  imprime  alors  seul  Jusqu'à  la  fln  de 
1488. 

On  voit  combien  tous  ces  détails  préliminaires 
9ont  hypotl/étii|ues  et  incomplètement  déterminés. 

Le  premier  livre  imprimé  à  Lyon  remonte,  nous 
l'uvons  dit, i  l'année  1473  ;  nous  en  donnons  le  titre 
d'apK'S  Dibdin  {Bibl.  Decam,,  II,  115)  et  le  catal.  de 
la  GrtnviUiana  (II»  413)  :  Rccerendiasimi  IxmiAiiii 
dyaconi  cardinalUsanetorum  Sergti  et  BaccM  qui 
postea  lunocencius  (m)  papa  appellatus  csf,  Com- 
pendium  brève  féliciter  ineipil,  Quinque  eontinem 
iibros.  Prêtés  tractât  de  superna  altitonantis  tri- 
nitate,  Secundus  de  miseria  condicioniê  vite  huma- 
uœ,  Terlins  de  Antichristo  et  cjitt  advcntu.  Quar- 
tus  deviens  fugiendis.Quintus  et  ultimus  de  spur- 
cissimi  Satiuuiœ  litigacionc  contra  genus  huma- 
num.  Au  v«  du  82»  f.  on  lit  :  Scetestissimi  Sathane 
Utigationislcontra  genus  humanumi  Uberi félici- 
ter explicit.  Lugduni  p  ma\\gistra  guillermû 
régis  hujualartis  fpreuorie  expertû:  honoWra- 
bilis  viri  Bariholomei  bu\yerii  dicte  ciuitatis 
r<uia|f UMU  et  sûptifntê  l[pressus\\Anno  verbi  in- 


camaffl.  M.CCOC.LXxUi.  QuUodecU)  Kal,  \\  Octo- 
bres. (Iv  septembre  1473). 

Ce  très-précieux  incunable  est  un  petit  in-4o  de 
82  ff.,  «  destitute  of  signatures,  numerats  and 
catchwoords»^  de  24  longues  lignes  à  la  page 
entière,  en  caractères  gothiques  de  uuiiixe  points  ty- 
pogr.  environ,  ayant  beaucoup  du  ressemblance 
avec  celui  employé  par  l'imprimeur  de  Munster  en 
Argau,  dit  M.  A.  Bernard  ;  «  anguiar  gothic  type, 
similar  to  that  of  the  Légende  dorée,  dit  Didbin, 
andvery  irregulary  printed  ■. 

Cet  exemplaire  à  peu  près  unique  (la  Bibliothè- 
que impériale  ne  le  possède  pas,  et  les  rédacteurs 
du  catai.  de  la  Grentilliana  n'en  signaient  qu'un 
autre  exemplaire  acheté  par  M.  Payne  à  Cluimbéry, 
et  dont  nous  ignorons  la  destination  actuelle),  cet 
exeuiplaire,  disons-nous,  a  appartenu  k  l'abbé  Rive, 

Îui  en  parle  k  plusieurs  reprises  dans  la  Chasse  aux 
bibliographes;  il  figure  sous  le  n»  2384  au  catalo- 
gue des  livres  de  ce  célèbre  bibliothi'*caire,  vendus 
h  Marseille,  on  1703,  et  le  rédacteur  de  ce  dernier 
catal.,  C-F.  Achard,  en  fait  l'objet  d'une  notice 
spéciale  dans  son  Cours  élémentaire  de  bibliogra- 
phie (I,  p.  171). 

M.  Costanso  Gauera,  d^ns  ses  Osservazioni  bi- 
bliografiehe  (Torino,  1823,  in-8o),  démontre  que  ce 
livre  est  bien  évidemment  le  plus  ancien  ouvrage 
sorti  des  presses  de  Guillaume  Leroy,  dans  la  mai- 
son de  B.  Buyer.  11  signale  la  marque  du  papier, 
essentiellement  lyonnais,  sur  lequel  il  est  imprimé  ; 
cette  marqué  est  une  roue  dentée  et  a  servi  a  foire 
reconnaître  la  provenance  certaine  d'un  grand 
nombre  d'incunables,  dépourvus  de  toute  indication 
de  nom  ou  de  lieu,  entre  autres  du  Petrarchœ  Liber 
de  tUa  soUtaria^  dont  les  caractères  ont  au  reste, 
dit  M.  Monfalcon,  une  grande  analogie  avec  ceux  du 
livrede  Pruflentius,  de  conftictu  virtutunL,  qui  a  été 
imprimé  à  Lyon. 

«  Établi  k  Lyon  vers  1472,  Guillaume  Leroy  eut 
bientôt  des  rivaux  nombreux;  plus  de  cinquante 
imprimeurs  vinrent  lui  faire  concurrence  dans  le 
court  espace  de  28  années.  I^a  plupart  de  ces  impri- 
meurs étaient  Allemands,  quelques-uns  vinrent  plus 
tard  de  Venise,  très-peu  étaient  Lyonnais.  Dix 
années  après  son  installation  d:ins  là  maison  de 
Buyer,  la  typographie  coniptuil  deux  fois  plus  d'im- 
primeurs à  Lyon  qu'il  n'y  en  a  aujourd'hui,  quatre 
siècles  après  l'arrivée  dans  cette  ville  de  Guillaume 
Leroy.  ■  C'est  encore  M.  Moufalcon  qui  s'exprime 
ainsi,  et  nous  ne  pouvons  faire  mieux  que  de  ren- 
voyer le  lecteur,  désireux  d'apprécier  les  rapides 
progrès  de  la  typographie  lyonnaise,  aux  savants 
ouvrages  de  ce  bibliographe,  ainsi  qu'à  ceux  de 
MM.  Br^>ghot  du  Lut  et  Péricaud. 

La  nomenclature  seule  de  tous  ces  brillants  artis- 
tes lyonnais  des  XV*  et  xvie  siècles  nous  entraîne- 
rait trop  loin,  et  {pourtant  nous  aurions  aimé  à 
entrer  dans  quelques  déuiils  sur  des  hommes  tels 
que  Jacques  Buyer,  le  frère  cadet  de  Barthélémy, 
Mathis  Iluss,  Jean  Trçchsel  et  ses  (ils  Melchior  et 
Gaspard,  Pierre  et  Jean  Mareschal^  Barnabe  Chaus- 
sart,  Jean  Fabri,  Michel  Topie  de  Pymont,  auquel 
on  doit  la  célèbre  édition  du  Voyage  de  Breyàcn- 
bach  de  1488,  oti  l'on  voit  pour  la  première  fois  en 
France  la  gravure  en  taille-douce  appelée  à  déco- 
rer un  livre;  Jean  du  11*é,  Jean  de  Yinglc,  Guil- 
laume Balsiirin,  etc. 

Et  au  xvic  siècle  nous  aurions  voulu  parler  de  ces 
contrefaçons  Aldines  de  Benjamin  Troth,de  la  fa- 
mille des  Amoullet,  de  Claude  Nourry  dit  le  l^ince, 
et  surtout  de  François  Juste,  l'imprimeur  favori  des 
Rabelais  et  des  Marôt,  do  Galliot  du  Pré,  »t  de  Sé- 
liastien  Gryphe,  l'un  des  plus  savants  hommes  de 
son  temps,  qui  fut  le  maître  de  Jean  de  Tournes,  et 
sans  doute  aussi  celui  d'Eslienne  I)olct,  et  d'Antoine 
Gryphe,  son  fils  et  digne  suecesseur. 

>e  devrions-nous  pas  également  signaler  ce  Pierre 
de  Ste-Lucie,  qui,  à  l'instar  de  Claude  Nourry«se  fait 
aussi  appeler  le  Prince^  et  U»s  frères  Frêllpn,  et 
Jean  Barbou,  et  i>ar-dessus  tous«  peut-être,  l'illustre 
Estiennc  l>olet,  auquel   le   savant  M.  Boulmier  a 


77i 


LLGDUNUM  BATAVORUM. 


772 


consacré  une  si  remarquable  étude,  et  les  Juntes  de 
Lyon,  alliés  des  célèbres  Giunta  de  Florence,  et 
Jacques  Moderne,  rimpriineur  spécial  de  la  nnisi- 
que  au  commencement  de  ce  xvic  siècle,  qui  était 
aussi  un  Florentin,  et  que  nous  croyons  également 
appartenir  à  la  famille  des  Giunta  ;  et  rillustre 
dynastie  des  de  Tournes^  qui  fuit  la  France  au 
XYii*  siècle,  et  va  porter  à  Genève,  la  ville  libre  des 
réformés,  son  admirable  industrie  et  sa  gloire,  et 
Pierre  de  Tours,  dont  les  produits  tvpographiques 
sont  si  rares  et  si  recherchés  ,  et  Robert  Granqjon 
(caract.  de  civilité) ,  et  mille  autres  ? 

Mais  faire  Thistoire  de  chacun  de  ces  grands  im- 
primeurs, et  décrire  quelques-unes  de  leurs  admi- 
rables éditions,  exigerait  des  développements  qui 
ne  peuvent  convenir  qu'à  des  livres  spéciaux,  et  heu- 
reusement ces  livres  existent  ;  les  noms  seuls  de 
leurs  auteurs  témoignent  hautement  en  faveur  de 
Pexactltude  des  renseignements,  et  la  juste  répuu- 
tion  dont  ils  jouissent  nous  permet  de  renvoyer  nos 
lecteurs  à  ces  Gutdet  autorisés. 

Un  arrêt  du  conseil  du  mois  d*avril  1005  fixe  &  18 
le  nombre  des  imprimeurs-libraires  qui  peuvent 
exercer  dans  la  ville  de  Lyon;  ce  nombre  est  accep- 
té par  rarrét  du  21  juillet  1704,  et  réduit  k  12  par 
celui  du  SI  mars  1739.  Le  rapport  présenté  k  M.  de 
Sa rii lies  en  1764  témoigne  de  rétat  de  souflhince  oii 
se  trouve  réduite  la  typographie  Ivonnaise  ;  il  donne 
le  nom  des  douze  imprimeurs  ae  la  ville,  parmi 
lesquels  Timprimeur  du  roi  se  nomme  Valfhiy;;  ils 
possèdent  entre  tous  cinquante  presses,  desquelles 
trente  à  peine  sont  en  exercice. 

•  Au  xve  siècle,  dit  M.  Montblcon,  riroprimeric 
lyonnaise-  alimentait  une  partie  de  l'Europe  ;  ■ 
rimportance  de  ses  foires,  les  franchises  dont  elles 
jouissaient,  assuraient  aux  éditions  lorties  de  ses 
presses  un  immense  débit  ;  Lyon  était  alors  ce  que 
fut  depuis  Francfort  et  ce  qu'est  aujourd'hui  Leip- 
zig, c'est-à-dire  l'entrepositaire  du  commerce  des 
livres  du  monde  lettré  ;  elle  était,  trois  siècles  après, 
réduite  à  trente  presses,  qui  chômaient  souvent 
faute  de  copie,  et,  aujourd'hui  I  possède-t-elle  trente 
presses  7 

LiGDUNCM  Batavorum  [It.  Aiit.,  Tab. 
Peut.],  Aouj6^8WGv[Ptol/|,  Leida,  ville  des 
Batavi,  aui.  Ldden,  Leyden,  Leyde,  ville 
(le  Hollande,  sur  le  Vieux-Rhin  (prov. 
de  la  Holl.  inérid.);  université  fondée 
par  Guillaume  d'Orange,  en  1575, 
où  Boerhaave,  Gronovius  et  Scaliçer 
professèrent  ;  patrie  de  Dan.  Heinsius 
et  de  Rembrandt. 

La  bibliothèque  universitaire  de  cette  ville  est 
d'une  haute  importance  ;  le  catal.  en  avait  été 
dressé  dès  Tannée  1636  et  imprimé  parles EIzevirs  ; 
il  forme  un  vol.  in-^o  de  216  pp.,  plus  la  partie  des 
mss.  arabes  et  orientaux  qui  comprend  21  pp.  Le 
catal.  moderne  des  précieux  manuscrits  que  cet  éta- 
blissement a  acquis  depuis  17^1,  rédigé  par  J.  Oeel, 
a  été  imprimé  en  1852  (un  vol.  in-fto),  il  comprend 
1015  11".  ^ 

L'imprimerie  remonte  en  celte  ville  à  l'année 
1^483;  pendant  In  domination  écr<tsante  dos  Espa- 
gnols et  jusqu'à  la  fondation  de  l'université,  elle 
n'eut  qu'nne  bien  faible  importance  ;  mais,  à  partir 
de  celte  époque,  elle  jette  un  éclat  qui  ra)onneiSUr 
l'Europe  entière  ;  trois  imprimeurs  sont  cependant 
«omuis,  (|ui  ont  exercé  à  Liîide  au  xv«  siècle  :  Heyn- 
rirus  lieynrici,  Hugo  Jansson  Van  Voerden,  et  Jan 
Severs,  pour  lequel  grave  Lucas  de  l^yde. 

Le  premier  li\rc  qui  parait  avoir  été  publié  dans 
la  ville  de  l>cydc  est  une  réimpression  de  là  chroni- 
que de  Joh.  Van  MaaUlwyck,  dont  la  première  édi- 
tion fui  donnée  à  Gouda,  par  G.  de  Leeu,  en  1478  : 
Die  Cronike  of  die  historié  van  UoUant.,,  Hier 
beglnt  die  Cronike  of  die  historié  va  Holl  tant  vd 
zeelant  ende    vricslatït    ende  vandè  sticMlvan 


vtrecht,..  Leyden,  sans  nom  d'imprimeur  (Heynri- 
cus  Heynrici),  1483,  in-fto  de...  IT.  à  28  et  29  lignes, 
goth.  L'exemplaire  de  la  bibliothèque  de  la  Haye, 
sur  lequel  M.  Holtrop  a  donné  la  description  de  ce 
livre  précieux,  est  incomplet  ;  il  n*a  que  88  (f.;  le  f.  A 
manque,  ainsi  que  les  derniers  ff.  Il  se  termine  au 
To  du  88e  par  ces  mots  :  Ce  clarewijs  ma  Doe  quam 
daerhertoch  kaerts. 

Sous  la  même  date,  la  bibliothèque  de  la  Haye  pos- 
sède les  deux  voL  décrits  par  Panier  (1,  470),  Die 
eplstelen  ende  evangelien  (254  tf,  in-Uo),  et  jEneœ 
SUvii  Legatio,  in-4o  de  24  ff.;  mais  ce  n'est  que 
l'année  suivante  que  le  prototypographe  de  la  Haye 
met  son  nom  sur  un  produit  de  ses  presses  :  Tho- 
mas DE  Aqdino.  Incipit  tractatus  beati  Thome  de 
Aquino^de  humanitate  Christi,  Au  vo  du  97*  f.: 
Explieit  tractât'  de  humanitate  Christi  beati\\ 
Thome  de  Aquino.  PiniC  cOpletus  et  impressusi 
Leydis  per  me  HeynricU  Heynrici,  Anno  domini  || 
■ccGCLXxxiiiJ.  In  profesio  sancti  Bonifacijîet 
sociorum  eius,  Dec  gratias.  Suit  un  petit  traité.  Le 
vol.  se  termine  au  vo  du  lOQo  f.  par  la  marque  du 
typographe  grav.  sur  métal,  et  ces  mots  :  Hollâ,  in 
Leiden,  In-4o  de  100  (f.  à  28  lig. 

Ce  voL  n'est  pas  à  la  bibl.  de  la  Haye  qui  possède 
sous  la  même  date  :  MichaeUs  de  Hungaria  sermo- 
nés  tredecim  ,  à  la  date  du  10  mars  1484,  in-4<* 
de  144  rr.  à  28  lig.,  qui  porte  également  le  nom  de 
l'imprimeur. 

Une  édition  des  évangiles,  publiée  à  Rotterdam  en 
1671,  in-8o,  porte  au  faux  titre  une  mention  com- 
plètement erronée;  il  y  est  dit  que  le  '  texte  est  en- 
tièrement conforme  à  celui  de  fédition  originale, 
publiée  •  tôt  Leyden  by  Pietei*  Janson^  onder  den 
Toarn  van  Sinte  Pancracius  Kerck.  Anno  1478.  » 
L'erreur  est  manifeste:  PieterJansioon  n'ayant  im- 
primé à  Leyde  que  dans  les  "premières  années  du 
XTi*  siècle,  comme  successeur  de  son  père  Hugo 
Janssoon  van  Woerden. 

L'illustre  Christophe  Plantin  fut  appelé  par  le 
curateur  de  Tuniversité  de  Ixjyde  à  flxer  son  séjour 
dans  cette  Tille,  comme  imprimeur  de  l'Académie;  il 
y  vint  en  1583,  et  Tannée  suivante  il  donnait  la 
belle  édition  de  l'histoire  d'Adr.  Barland  :  Hadr, 
Barlandi  HoUandiœ  comitum  historia  et  Icônes. 
Lugd.  Bat.,'ex  offic.  Chr.  Plantini,  1584,  in-fol.  C'est 
la  meilleure  édition  de  ce  livre  ;  elle  est  enrichie 
de  beaux  portraits,  gravés  sur  cuivre  par  J.  Co- 
laert  (7).  Après  la  réduction  d'Anvers  par  le  prince 
de  Parme  en  1585,  Plantin  retourna  dans  cette  ville, 
mais  il  laissa  son  établissement  de  Leyde  à  son  gen- 
dre Rapheling. 

Nous  touchons  à  la  plus  brillante  époque  de  la 
typographie  de  Leyde  ;  tout  le  monde  sait  que  nous 
voulons  parler  des  Eltevirs.  Quatorze  membres  de 
cette  illustre  famille  ont  exercé  en  Hollande,  à 
Leydé,  Amsterdam  et  la  Haye,  depuis  1580  Jusqu'à 
1712;  les  plus  parfaits  de  ces  quatorze  imprimeurs 
sont  incontestablement  Abraham  et  Daniel  :  nous 
demanderons  la  permission  de  renvoyer  nos  lecteurs 
aux  exccllenu  travaux  du  re^^ttable  M.  Pieters. 

Deux  imprimeries  particulières  sont  signalées  à 
Leyde  par  Lackmann  {Annal,  Typogr,^  àelecta, 
p.  61  et  83);  toutes  deux  sont  consacrées  au\  lan- 
gues orientales,  dont  l'étude  était  en  grand  renom  à 
l'université  ;  la  première  fut  installée  vers  1613, 
]}ar  Thomas  Erpen,  professeur  de  langues  orien- 
tales :  Historia  Josepni  Patriarchœ  ex  Alcoranos 
at*abice^  cum  triptici  versione  latina,  et  Scholiis 
Th.  Erpeniij  cujué  et  atphabetum  arabtcum  prœ- 
mittitur,  I^idx,  ex  typogr.  Erpeniana  linguarum 
orientalium^  1617,  in-4o. 

I^  seconde  appartient  à  un  orientaliste  non  moins 
distingué,  ■  sed  plane  non  munitus' contra  pcssima 
vitia,  quœ  mores  depramnt  et  pervcrtunt  ».  Ce 
savant  Incomplet,  nommé  Theodonis  Petrsus,  de 
Flensborg  en  SIeswig  ,  dirigea  une  imprimerie 
orientale,  de  laquelle  sont  Sortis  lin  assez  grand 
nombre  de  livres;  nous  citerons  leprentier:  Can- 
ticum  Canticorum,  liber  Auth,  Zonas,  etc. 
jEtMopiceet  arabice,  cdm  versidne lat,perTheod. 


773 


LUGDUNUM  CLAYATUM.  —  LUNERACUS. 


774 


Petrœum,  et  Jolu  Ce.  NytseUum,  Lagd.  Batav., 
16M,iii-fto. 

C'est  à  Leyde  que  paraissent  avoir  été  faits  les 
premiers  essais  de  stéréotypie,  par  Jan  Mûller  et  par 
Samuel  Luchtmans.  Ils  sont  antérieurs  aux  travaux 
de  Torrévre  Ged,  d'Edimbourg»  et  peut-être  même  à 
ceux  de  la  Maison  de»  Orpheline  de  Halle  en  Saxe, 
dont  parle  Jordan  {Voyage  tittér,,  p.  6). 

La  première  application  de  ce  procédé  nouveau 
paraît  avoir  été:  Testanientum  novum  Syriaeum, 
cum  verMione  latina,  cura  et  studio  J,  Leusden  et 
C.  Schaaf,  Lugd.  Batav.,  1*709,  in-2|o. 

(Voy.  A.-G.  Camus,  Hist.  du  Polytypage  et  de  la 
Stéréotypie.  Paris,  an  X,  in-8o.) 

LuGDUNUM  Clavatum,  voy.  Laudunum. 

LUGDTTNUM  CONVENARUM,  VOy.  CONVENU. 
LUGDUiNUM  SeGUSIAVORUM,  VOy.  LUGDUNITM. 

LuGEOLUM  ,  Pons  Fractus  ,  Ponte fract , 
ville  d'Angleterre  (Yorkshire). 

Son  ancien  château,  auj.  en  ruines,  fut  le  théâtre 
du  meurtre  de  Richard  II.  L'imprimerie  existe  dans 
cette  ville  depuis  1777;  &  cette  date  M.  Cotton  cite  : 
Landes  Collection  ofPoems,  Pontefract,  1777,  in-8o. 

LuGii,  Lygii  [Tacit.],   Aû-poi  [Dio  Cass.], 

Aoùwi   [Strao.],    Aou^ici    [PtQl.],  AG-yfwve; 

[Zosim.],  peuple  de  la  Germanie 
Orient.,  entre  la  Vistule  et  l'Oder, 
habit,  les  territ.  de  Gôrlitz,  Greifenbera, 
Waldenburg,  Ndsse,  etc.;  leur  ville 
principale  était  Lugidunum,  que  quel- 
ques géog.  traduisent  par  Liegnitz, 
et  d'autres  par  Breslau. 

LuGio  fit.  An  t.,  Tab.  Peut.],  Aou^Cmvov 
[Plol.j,  ville  du  S.  de  la  Pannonie 
Infér.,  auj.  Bataszeky  suiv.  Muchar,  et 
Lanesok,  d'après  Reichard,  dans  la 
Slavonie  militaire. 

LuGOsiuM,  Lugos,  bourg  de  Hongrie,  dans 
le  comit.  de  Krassowa. 

LuGiiiDONis  poRTus  [It.  Aut.],  port  sur  la 
côte  S.  de  Sardaigne,  auj.  Locmi. 

LUGUVALLIUM  [It.  Ant.J,  LUGUBALUM  [GcO. 

Rav.],  Cahleolum  [Cell.],  ville  des  Bri- 
gantcs,  dans  la  Britannia  Romana, 
auj.  Car/ts/e,  Caer-Luil  (en  celt.),  ville 
d'Angleterre,  chef-lieu  du  comté  de 
Cumberland. 

I/imprimerie  remonte  à  l'année  1746:  Genuine 
Dying  Speech  ofthe  Reo.  Parson  CoppQck,  prc' 
tended  Bishop  of  Carliste^  etc.  Executed  there  for 
high  Treaion  and  Relfellion,  oetober  18.  Carliste, 
17M,  in-80  (Catal.  S.  W.  Scott,  p.  93). 

En  1786  l'imprimeur  se  nommait  F.  Jolly. 

LmsiUM,  voy.FANUM  S.  Joan.  Luisii. 

LuLEA,  Lula,  ville  de  Suède  (Westcr-Bot- 
ten). 

LuMBARiA,  Lombers,  commune  de  France, 
près  Alby  (Tarn)  ;  un  concile  contre  les 
Albigeois  est  tenu  dans  cette  localité  en 
1165. 

LuMBARiuM,  Lombez,  petite  ville  de  Fr. 


(Gers),  sur  la  Save  ;  anc.  évèché  suffra- 
gant  de  Toulouse,  érigé  en  1317. 
LuMELLUM,  LoMELLi  Tiobile  Costrum,  Lomello, 
ville   et  château  d'Italie    près  Pavie 
(Lomellina). 

LuMo  [It.  Ant.],  Lumone,  bourg  d'Italie 
près  Vintimiglia. 

LuNA  [Plin.,  Liv.,  Mêla],  AcGva  [Strab., 
Ptol.J,  sur  la  Macra,  ville  maritime 
de  rÉtrurie  Sept.,  auj.  Lunegiano ,  dans 
le  Modenat,  ou  Carrare,  Carrara,  suiv. 
M.  Mommsen. 

Lunj:  portus  [Liv.],  liXtimç  Xianiv  [Strab.], 
la  Spezzia,  Spezia,  grand  port  militaire 
d'Italie,  chef-lieu  de  la  province  d'il 
Levanto. 

LuNJE  Promont.,  Cabo  Rocco,  en  Portugal, 
à  l'embouchure  du  Tage. 

LuNiE  Prom.,  cap  Spezzia,  dans  le  S.-E. 
de  la  ville,  à  l'entrée  du  golfe. 

LuNARis  Villa,  Linivil  [Monn.  Lorr.], 
Lunéville,  ville  de  Fr.  (Meurthe)  ;  prise 
parles  Français  en  1638. 

I/imprimerie  ne  remonte  dans  cette  ville  qu'au 
milieu  du  siècle  deroier;  le  premier  imprimeur  se 
nomme  François  Messuy.  Voici  un  yol.  à  la  date  de 
1758,  que  cite  Quérard  {France  litt,^  V,  19ft]  : 
Le  Prévoit  d*Exmes.  La  Nouvelle  BéeoncUiation, 
comédie  en  un  acte,  en  prose.  Lunéville,  Messuy, 
1758,  in-S". 

LUNATE,  LUNELIUM,  LUNELLUM,  Luncl,     villc 

de  Fr.  (Hérault),  sur  la  Vidourle. 

LUNDA  GOTHORUM,  VOy.  Lo.NDlNUM  GoTHO- 
RUM. 

LUNDONLA,  voy.  LONDINUM. 

LuNEBDRGENsis  Princip.  [Cluv.,  Ccll.],  pré- 
fecture de  Lunebourg,  Lùneburg,  dans 
l'anc.  roy.  de  Hanovre. 

LUNEBURGIUM  [CluV.],  LUNJEBURGDM  [LueU.]. 
SeLENOPOUS,  LeUPIIANA    (?),     LUNEBORCH, 

Lunebourg,  Lùmburg,  ville  du  royaume 
de  Hanovre,  chef-lieu  de  préfecture; 
jadis  ville  hanséatique  et  impériale. 

LMmprimeric  existe  à  Lûneburg  au  xve  siècle. 
Nous  n'avons  qu'un  seul  livre  à  citer,  remontant  k 
Tannée  149S,c*est  une  Imitation  de  J.-C.,  que  nous 
avons  encore  vue  l'année  dernière  chez  M.  Tross  : 
THOMiE  A  Kempis.  De  Imitatione  Christi  et  de  con- 
temptu  omnium  vanitatum  mundi.  De  interna 
convertatione.  De  interna  locutione  Christi  ad 
animam  fldelem.  Cum  quanta  reuerentia  Christus 
sit  suscipiendus,  item  JohannesGerson  de  médita' 
tione  cordis.  A  la  fin  :  Luneborch  imprestus  per 
me  iohannem  Luce,  Anna  dni  M.ccccxaii.xxii. 
die  mensia  maij.  Finit  féliciter.  Peu  in-8o  goth. 
avec  chif.  et  sign.  a-x. 

LUNELLUM,  voy.  LuNATE. 

LuNERAcus,  Luneray,  commune  de  Fr. 
(Seine-Inférieure). 


775 


LUNGONES.  —  LUSTLEIGH. 


776 


LuNGONEs,  fraction  des  Astures^  dans  le 
N.-O.  de  l'Espagne  Tarraconaise. 

LuMACuM,  LvNicovico,  Luguy  ;  plusieurs 
communes  de  France  portent  ce  nom  ; 
nous  signalerons  un  bourg  avec  châ- 
teau de  ce  nom  en  Bourgogne,  près 
Autun  (Saône-et-Lotre). 

Ce  fut  dans  ce  château  appartenant  à  la  famille  des 
Ta  vannes,  que  fut  installée  une  petite  imprimerie 
au  rvne  siècle,  dont  la  direction  fut  connée  à  un 
imprime'br  nommé  Foumy  ;  et  en  1655  on  y  im|M>i- 
me  les  Mémoire»  de  Gaspar  de  Saulx,  maréchal 
de  Tarannes,  in-fol.  Les  soins  assidus  de  Charles  de 
Neufcbaise,  le  neveu  du  maréchal,  menèrent  à  bonne 
fin  cette  entreprise  assea  difficile  de  Pexécution 
d*un  volume  considérable  avec  un  matériel  forcé- 
ment restreint.  M.  de  Neufchaise,  n'ayant  pu  obte- 
nir de  privilège,  ne  fit  point  metue  l'ouvrage  en 
vente,  et  le  fit  distribuer  aux  parents  et  serviteurs 
du  maréchal  ;  le  volume  est  sans  date,  et  ne  porte  ni 
le  nom  de  lieu,  ni  la  signature  de  Pimprimeur.  (Voy. 
Barbier,  Dict.  des  Anon.,  II,  S80.) 

LuNNA  [It.  Ant.],  Luâna  [Tab.  Peut.], 
LusNAvico  [Monn.  Mérov.],  Belleville' 
sur-Saône,  pet.  ville  du  Beaujolais 
(Saôue-et-Loire);  anc.  abb.  d'Augus- 
tins,  fondée  en  1160. 

LuPA^  la  Loue,  riv.  de  France,  afïï.  du 
Doubs. 

LUPARU,  voy.  .LOCOVERUS. 

LupATLE,  LuPETu,  Altamwa,  bourg  du 
Napolitain  (Terra  di  Bari). 

LupELu  MoNs,     Montuel,    bourg  de   Fr. 

(Ain). 

LupiA  FI..,  LuppiA,  voy.  LippiA. 

LupiA,  LuPA  [Guil.  Brito],  Luvia  [Ann. 
Vedast.L  Luna,  le  Loing,  riv.  de  France, 
affl.  de  la  Seine. 

LuPLE  [Mêla,  U.  Anl.],  Aourciai  [Strab.], 
Aou^Tirfai  [Ptol.],  LuFPiA  [Tab.  Peut.], 
Aletilm,  Lecce,  ville  d'Italie,  chef-lieu 
de  la  province  Terra  d'Otranto.  [Voy. 
Aletium.] 

Blelzi  {Anon,  et  pseud.^  U  365)  nous  donne  le 
nom  du  premier  imprimeur  :  VÉvopeJa  di  Giulio 
Cesare  Grandi,  divisa  in  cinque  Libri,  Lecce,  per 
Pietro  Michèle,  1637,  in-S^.  —  U  Serassi  et  Ap.  Zeno 
attribuent  ce  livre  à  Ascanio  Grandi,  frère  de  Giulio 
Cesare  Grandi  qui  publia  à  liCCce  en  1634  son  poCme, 
■  il  suo  Tanercdi  ■ . 

Lupi  Amnis,  Guadalupe  ,  ville  d'Espagne 
(Estramadure);  voy.  Aquj.  Lvpijr. 

On  voit  encore  danscette  ville  le  couvent  où  mou- 
rut Chiirles-Quint;  quand  nous  avons  inscrit  le 
radical  latin  de  Guadalupe,  le  second  vol.  du  beau 
travail  de  MM.  Zarco  dcl  Vallc  y  Sancho  Rayon 
n'était  pas  paru  ;  nous  y  avons  depuis  trouvé  trace 
d*imprimoriedans  cette  ville  au  xvic  siècle  :  Aàitol 
y  armadura  spiritual:  compuesta  porelmaes{\ 
Iro  Diego  de  Cabranes..,  A  la  fin:  Fue  impresau 
la  présente  obra..,  en  la  nôbrada  puebla  de  Gua- 
dalupe :  Il  par  Fraricisco  Diaz  Bomano.  Afio  de 
mil.  D.xxxxv.  In-fol.  à  2  col.  de  x.  282  II. 

Et  encore  :  Fr,  Juan  Buenavenlttra.  Liber  de 
profectu  II  religiosorum    qui    formulalnouiciorû 


didtur:  reuerendi$$tmildomini  J,  Bonauentural 
mintstri  ordinis  tninorû  jratrunL  A  la  fin  :  Ad 
latidem  dei.„  exeudebat  Franciscui  Diaz  in  celé- 
ber  II  rimo  oppido  amni$  lupi  :  quinte  calëdat  Junij 
anno  nostre  reparationis,  m.d.xxxxvi.  In-S»  de 
196  ff. 

LupiNUM,  MAJiE  Villa,  Maji  Gamfus,  Ma- 
yenfeld,  ville  de  Suisse  (cant.  des  Gri- 
sons). 

LupoDUNUM,  voy.  Laradunum. 

LuppiA,  voy.  LippiA  et  Lupia. 

Lupus  Ater,  Louastre,  Louatre,  commune 
de  Picardie  (Aisno). 

LuQuiDO,  Ogliasiro,  bourg  de  Tîle  de 
Corse. 

LuRA  [Tab.  Peut.],  Pont'VÉvéque,  près 
Noyon,  commune  de  Fr.  (Oise). 

LUSARICAS,    LUSARECAS,   LUZARCA   PaLAT.  tfl 

agro  Parisiensi  [Du  Gange],  Luzarches, 
pet.  ville  de  Fr.  (Seine-et-Oise). 

LusATiA  [Zeilerl,  Lusace,  Lausitz,  anc. 
margraviat  a' Allemagne,  auj.  divisé 
entre  la  Prusse  et  le  roy.  de  Saxe. 

LUSINIANUM  PiCTONUM,  LUSIGNANUM,  LeZI- 
GNANUM,  LiCINIACUM,  LeZIGNEM  [xill«    S.]^ 

Luzignan,  Lusignan,   ville  de  France, 
sur  la  Vonne  (Vienne). 

Ruines  du  célèbre  et  antique  château  des  Lusi- 
gnan, bâti,  dit  la  chronique,  des  mains  de  la  fée 
Mélusine,  et  détruit  en  1575  par  le  duc  de  Montpen- 
sier.  Nous  trouvons  une  petite  impiiraerie  existant 
dans  cette  localité  Tannée  qui  précéda  le  siège  : 
Epistola  Joanttis  Monlucii,  Eptac.  Falentini^regit 
Gallorum  legati  ad  Poloniœ  ordines,  de  illustris- 
simo  Andium  Duce  in  regnum  Polonicum  aile- 
gendo.,.  etc.  A  la  fin  :  Lusiniani  Pietonum^  excu* 
débat  Ivo  Durerius,  1574,  in-S». 

Lusio  [Tab.  Peut],  Lussonidm  [Not.  Imp.], 
Aouaa6viov  [Ptol.],  localité  de  la  Pan- 
nonie  Inf.,  sur  le  Danube,  auj.  Fôld- 
var,  suiv.  Muchar,  et  Leanyvor,  d'après 
Reichard. 

LusiTANiA  [Plin.,  Eutrop.,  Gœs.,  Gic],  une 
des  trois  grandes  divisions  de  l'Hispa- 
nia,  habitée  par  les  Lusitani,  qui  occu- 
paient le  N.-Q.,  entre  le  Duero  et  le 
Tage;auj.  forme  le  Portt^gal,  moins 
les  deux  provinces  du  Minho  et  de 
Tras- os-Montes. 

LusoNEs,  Aouoove;  [Strab.],  peuple  de 
l'Hispania  Tarrac,  qui  habitait  le  pays 
où  le  Tage  prend  sa  source,  dans  la 
Sierra  d'Albaracin, 

LussoNiuM,  voy.  Lusio. 

LusTENA,  Lustenau,  bourg  du  Tyrol,  sur 
la  rive  droite  du  Rhin,  près  Bregenz. 

LusTLEiGH,  petit  village  d'Angleterre  (De- 
vonshire).   • 
Un  savant  membre  de  Balllol  Collège,  k  Oxford, 


777 


LUTERA.  —  LYCOREA. 


778 


le  Rév.  William  DsTy,  le  retira  dans  cette  rési- 
dence écartée  à  la  fin  du  siècle  dernier,  et  entreprit 
d'y  mener  ft  bonne  fin  un  vaste  travail  de  recher- 
ches et  de  compilation  des  meilleurs  auteurs,  sur 
les  divers  «  Systems  ofdivinity»  ;  il  imprima  de  ses 
propres  mains  ce  prodigieux  travail,  qui  ne  formait 
pas  moins  de  20  vol.,  i>et.  in-8o,  lesquels  ne  forent 
tirés  qu'ft  Ik  exempl.,  nombre  total  de  ses  sous- 
cripteurs :  A  iystem  of  divinity,  in  a  Coune  of 
SermonMt  etc.,  vol.  I,  by  the  Jleverend  ffUUam 
Davy,  A.  B.,  Lusticigh,  Devon,  printed  by  Mm* 

Ulf  PBO   BONO    PUBLICO.    M.DCC.UIXXXV,   de    XTI, 

S28  pp.  Cette  publication  ne  fut  terminéequ*en  1807. 
■  The  Annali  of  literature,  dit  Lowndes,  doe»  not 
afford  a  simitar  example  to  the  présent  work,  it 
having  been  comptled^  the  type»  set  vp,  worked 
off  page  by  page,  and  flnatly  boarded,  the  whole 
by  the  handi  ofthe  author,  • 

Lisex  ft  ce  sujet  le  remarquable  article  consacré 
par  M.  Coiton  li  ce  patient  imprimeur-auteur. 

LuTERA  [Ann .  Hinicm .  Rem.] ,  Luthra^  Lure, 
Yille  de  Fr.  (Haute-Saône);  anc.  abb. 
de  Bénédictins. 

LimTiA,voy.  Parisius. 

LCTEVA,  VOy.  I^qTEVA. 
LUTH^^  TOy.  LUDUM. 

LiîTiA,  AcuTÎa  [Appian.],  ville  des  Areyaci, 
dans  la  Tarrac.,  auj.  Luzon,  près  des 
sources  du  Ducro  [Reicbard]. 

LumiA,  Loitz,  pet.  ville  de  Prusse  (rcg. 
de  Stralsund). 

LuTOMAf.us  [Tab.  Peut.],  ville  des  Morini, 
dans   rO.  de  la  Gaule  Belgique,  auj. 

f ►eut-être,  Samer-aux-Bois,  bourg  de 
'Artois,  entre  Montreuil  et  Boulogne 
(Pas-de-Calais). 

LuTRA  C.ESAREA,  Kais€Tslautem,  ville  forle 
de  la  Bavière  Rhénane,  au  N.-O.  de 
Spire. 

î.rTR-K  Castrum,  Lutraburgum,  Lauterburij, 
Lauterbourg,  ville  de  Fr.  (Bas-Rhin), 
sur  la  Lauter,  Laudera, 

ÎjrTRrVIANUM  (?) 

Lieu  d'impression  supposé,  que  M.  Gotton  tra- 
duit, on  ne  sait  trop  pourquoi,  par  Lodève,  CTest  ft 
re  nom  de  lieu  que  nous  trouvons  souscrite  la  troi- 
sième ou  quatrième  édition  d'un  opuscule  satirique 
de  Théodore  de  Bèze,  qu'il  conviendrait  de  ranger 
parmi  ses  JuveniUa  ou  péchés  de  Jeunesse  :  Epi- 
stola  magiatri  benedicti  passavantii,  reuponsiva  ad 
eommissionem  sibi  datam  a  venerabUi  D.  Petro 
LysetOt  nuper  curiœ  prœiidente  Parisiensis^ 
nunc  vero  Abbate  S.  Victoris  prope  muros.  Lu  tri - 
viani,  apud  Ulyssera  Vise.,  1584,  pet.  in-12. 1«i  pre- 
mière édilion  de  cette  macaronéc  a  Au  précéder 
1554,  date  de  la  mort  du  pauvre  président  Lyse.t. 
(^hiant  à  celle-ci,  dans  le  cas,  infiniment  peu  probable, 
oii  l'on  supposerait  qu'elle  a  été  donnée  sous  les 
yeux  de  son  illustre  auteur,  ce  sera  aux  presses  de 
Strasbourg  qu'il  faudrait  l'attribuer,  puisque  Th.  de 
Bèze  a  passé  l'année  1584  dans  cette  ville  ;  mais  nous 
ne  croyons  même  pas  qu'il  ait  eu  connaissance  de 
cette  réimpression,  il  avait  autre]  chose  à  faire. 
(  Voy.  Vogt  et  Freytag,  Bayle,  etc.)  : 

LuvERA,  LiPARA  t>i  o^ffo  Paiisioco,  Lou- 
tres, bourg  de  l'îsle-de-Fr.  (Seine-ct- 
Oise). 


Luvu,  voy.  LupiA. 

LuxEMBURGUM,  voy.  LucnJBVRfirM. 
Luxu,  riv.  de  la  Bétique,  auj.  YOdiel,  en 
Andalousie. 

LuxoviuM  [Inscr.],  Llssovium  [Frédég.], 
LuxovioN  [Sigeb.  Chr.],  Luxoium  [Ann. 
Hincm.  Remj,  Locus  Ovhjm,  Liel-Ber- 
Bis  [Chron.  B.  Dion.],  Luxeu  [langue 
romane],  Luxeuil,  ville  de  Franche- 
Comté  (Haute- Saône);  célèbre  monast. 
de  Béned.  fondé  par  S.  Colomban,  en 
590  (voy.  Mabillon). 

Imprimerie  en  1706,  dit  M.  Cotton  ;  nous  deman- 
dons la  preuve  de  cette  assertion,  déclarant  ignorer 
absolument  sur  quels  titres  elle  peut  s'appuyer. 

LoTERA,  Luyéres,  village  de  Champagne, 
dans  le  dioc.  de  Troyes  (Aube). 

Ce  fut  là  que  se  reUra  l'illustre  Pierre  Pitbou, 
pour  y  préparer  ft  loisir  la  publication  du  manus- 
crit de  Phèdre,  qu'il  venait  de  découvrir:  «  Eos 
libroê  a  Francisco  fii^tre  receptot,  nondum  autem 
ik  aperto  prolatos,  Petnu  Pithœus  habebat  prœ 
numiîms,  et  pubtiea  lure  parabai  iUustrare  typis 
PaiiuonianiB,  Je  iam  sua  ipsius  manu  integros 
in  hune  finem  desrripserat^  cum  ingravescens  apud 
Parisios  morbus  popularis  eum  eoigit  in  Trieas* 
siMtm  fines  se  reeipere  ;  qud  eum  pervenisset^  in 
gentUi  pago  substititi  Luyerœ  pago  nomen  est, 
Inde  Augustobonensi  typographo  Phœdrum  corn- 
misit,  et  ad  libri  editionem  sumptum  suggessit,  ■ 
(P.PiUMPi  Tita,  p.29.) 

Lyc.«:a,  Au)ca{a[Paus.],  bourg  de  TAttique, 
en  ruines,  près  de  Tragomano, 

Lyc.€Us  Mons  ,  TÔ  Aûxaicv  opcç  [Piiid., 
Strab.],  montagne»  de  l'Arcadie,  auj. 
Monte  Tetragi. 

Lycastus  [Mola,  Plin.],dans  le  S.  de  l'île 
de  Crète,  auj.,  d'après  la  carte  de 
Pashley,  Kànwio. 

Lycha,  voy.  LicHA. 

Î.YCHNms  Lacus,  f.  Aux>'i5îa  XliLYCt  [Polyl».). 
lac  d'IlljTie,  sur  les  confins  de  l'Alba- 
nie, auj.  Lago  (TOchrida,  près  do  la 
ville  du  même  nom,  anc.  LvcnNims. 

Lycrstad  (?) 

Sous  ce  nom  nous  trouvons  au  entai.  Borluut  dr 
Noortdonck  (n»  2182)  une  traduction  que  le  catal. 
dit  être  finnoise  des  0  parties  de  VAstrèe  :  Dend 
ilyrdinde  Astrea  ved  H,  Honoré  aff  Vrfé  forst 
franzoest  bestreffren.  Huorudi  histori$ke'ViJs..,eic. 
Prentetl  Lyckstad,  hos  Andréas  Koch,  1645.  6  par- 
ties en  un  vol.  in-4o,  fig.  Ce  renseignement  du 
calai.  Borluut  a  été  reproduit  sans  contrôle  par  le 
Manuel. 

Nous  pensons,  nous,  que  le  r<''dactour  du  ratai. 
Borluut  a  mal  lu  la  souscription  de  ce  précieux 
roman,  qui  doit  être,  non  pas  Lyckstad,  mais  GlOcks- 
tadt,  et  voici  nos  raisons:  en  premier  Jicu,  ce  titiv 
en  langue  finnoise  est  du  bel  et  bon  dimois  :  «  La 
Bergère  Astrée  d'Honoré  d'Urfé,  traduite  pour 
ta  première  fois  du  français  b...  Knsuile,  et  ceci 
nous  panMbon^  Andréas  A och  esl  le  premier  im- 

{»rimeur  de  Gluckstadt,  ainsi  que  nous  l'avons  dit  à 
'histoire  typographique  de  cette  ville. 

Lycorea,  AuxwpiiA  [Strab.],  ville  do  Pho- 


Lyr.DsuBA,  AuKMtùpa  [Paus.l,  ville  d'Arca- 

die,  dont  les  ruines  se  voient  ù  Sidkiro 

Kastro,  prËg  de  Stala  [Ross]. 
Lïc.Trs ,    AûxTOî    [Hom.,    Polyb.,   Ptol. , 

Strab.],  ville  de  la  cOte  N.  de  l'Ile  do 

Crète,  auj.  Lytto. 
Uns  FL.  [Plinj,  AÙwt  [Hérod.,  Ptol.l, 

fleuve  de  la  Samiatie  Europ.,  auj.  le 

Berda,  ou  le  Ko/rfi,  affl,  du  Don  (Foi^ 

biger]. 
I.YCiis  FL.,  voy.  RuïNnAcus. 
I,iT>ii,  voy.  Lunn. 

Lygnum  Régis,  voy.  Lignuh  Régis.  ' 
LvMiNCTON,  port  d'Angleterre,    dans  le 

Hampshire. 

L'imprinMTleciLiiifidaïuccltf  illlc  depull  IM  dcr. 
iiltm  Blinde)  du  i\lxlc  dernier  i  BtffUlationt  of 
Boldre  Sehool  in  ihe  Ittm-Foral.  Lymingloa. 
t79§.  —  A.  Ctlpln.  Sermont,  jmached  la  a  Com- 


LvNCEt'Ti.i,  province  de  la  Macédoine, 
dans  le  S.-O.,  habitée  par  les  Lyncests, 
arrosée  par  le  Lvsr.ESTius  Amnis  [Ovid,], 


Ptiloijl  la  capitale  était  Iancu s  (Liv.|, 
auj.   Vodimica,  dans  le    pactialick  de 
Salonila,  près  de  la  Vistritza. 
Lynum    Régis    [Camden]  ,    voy.    Lignum 


Lyra,  Lier,  Lierre,  ville  de  Belgique,  dans 
la  proï.  d'Anvers,  au  eonti.  dis  deux 
Nèlhcs. 

L'imprimerie  remonu  en  MUc  «itte  1  I^ODëc 
»U,dUII.  de  Bclnenbrrg.  el  le  nom  dupnmin- 
typograpbe  etl  I,-H.  le  Tdtler  ;  c'en  la  patrie  du 


ville  de  l'Argolidc,  dont  les  ruines  sont 

près  de  Steraa  (Boblaye]. 
Lysihachia  [Plin.,  Hela,  Liv.],  Avniru^îs 

[Polyb^Paus.],  \^tfÊ.i-ffM  [Ptol.],  ville 

de  laThrace,  auj.  Èlisemil,  en  mines, 

près  du  bourg  de  Baular,  suif  la  Pro- 

pontide  (mer  de  llarmara). 
LvsiUAcniA  [Li»,),  Aumpuiïd»  [Strab.].  ville 

de  riEtolie,  auj.  Papadbates  [Leake]. 
LvuBASA,  voy.  LoYSA. 


HjkCALLA,  MûuUa  [Arist.,  Steph.]^,  ville  de 

la  côte  E.  du  Bruttium,    auj.,   suiv. 

Rcich.,  Melissa,  dans  la  Calabre  Ul- 

Xét.  II. 
Hacaria>  voy.  RHonua  Ins. 
Maustellum,  Matarello,  boui^  et  etiAteau 

duTjTol  [Grai^sse]. 
Macclesfielti,  boui^  d'Angleterre  (Ches- 

Imprlnterie  en  1790  [Colion'l  Suppl.]. 

Maceikinia  [Mêla,  Liv.,  Tacil.,  Cœs.l, 
i  Hixiîsïta  [Herod.,  Thue.,  Polyb.], 
anc.  royaume  grer,  dont  les  unnci- 
pffles  provinces  claiciit  l'Emathie,  la 
Mygdonie,  la  Piétie,  la  Péonie,  etc.;  for- 
me auj.,  dans  la  Roumélie,  la  majeure 
partie  du  paehalick  de  Saloiàki. 

MArEi)ONii:tiM  Hare  {Liv.],  Tncnufvs  Slscs 
[Tacit.],  «ipji«îec  KojLite;  [Strab.],  golfo 
di  Sdoniki. 

Macella  [Liv.],  MeniUâ  [Ptol.,  Polyb.}, 
ville  de  Sicile,  auj.  Maseltaro,  ou  Mas- 
'■oli,  suiv.  Reicfaard. 

Macerata,  Macerata,  ville  d'Italie,  chef- 
lieu  de  la  délégation  de  ce  nom,  sur  te 
Chienli  (suivant  quelques  géographes, 
cette  ville  est  l'anc.  Helvia  Riccina); 


n  éïèché  et  une  univer- 


:  BUeorto  délia  Caltlo  e  del  t 

Hicerala.    prr  Seh.   Hirtfllini, 
I.  VaLpi)'.  d«ui  ans  ipris  nnus  i 


■aine  dl  Moniig,  Marco  Guniaga,  i 


,   prr  S«b.  MimlliDi, 


eiGiunli,  c 


an.  Citons  encore  : 
dcl  Pelrarca:  tftiet 


,   -  .  -     yiiictnio 

Carrari.  MKtnta,  1ST1,  in-fi*.  ' 

HACEHLe,  Hacr.hia,  Haceriacum  [Flodoard. 

Chr.],  à  tort  MAt.i.o  Matiriaco,  Uallo  Ma- 

TRiAco  (voy,  Matiriacus),  Méiières,  ville 

de  France  (Ardenncsl,  sur  la  Meuse  ;  ue 

remonte  qu'à  la  Pin  du  is*  siècle. 

L'imprinwric  ne  peul  ttre  répond  dini  cette 

Tint  qu'aux  prcDiièm  (nirfcs  de    b   révoluLlan; 

aam  ciierona   un:    ArrtU  des   représenlanlM du 

pewplt  aivoyét  prêt  l'armée  des  Ardeanet.  A  Hé- 

titrei,J.-B.-L.  Tricoun.l'm,  in-A»  (GIbl.  Imp.). 

Maceri«,  Manières,    Minières.    Maiiitres. 

nom    d'une  infinité  de  communes  el 

d'écarts  [Quieherat] . 
Mâchas  [P.  Wamefr.j,  Mêiierbe,  commune 

du  comtal  Venaissin  (Vaucluw). 
Hacsera  Coums,  Gravenmaekentf  petite 

ville  du  ^and-duché  de  Luxembourg. 


783 


MACHICOLIUM.  —  MADRITUM. 


784 


Machicolium,  Machequolac,  Macheccu,  Ma- 
checoul,  \ille  de  Fr.   (Loire -Inférieure). 

Maciacum,  Agek  Mactacensis,  Massy,  bourg 
de  Fr.  (Saône-et-Loire). 

Macistus  [Plin.],  Maxwrro;  [Herod.,  Xen., 
Strab.],  locahté  de  l'Elide,  que  Boblaye 
croit  être  auj.  Mophtitza» 

MaCLOPOLIS,  MaCLOVIUM,  VOy.  ÀLETiK. 

Macoucum,  Ma)c6Xixov  [Ptol.],  ville  de  l'Ir- 
lande^ que  l'on  croit  être  auj.  Kit-Mal- 
lok,  dans  le  comté  de  fcimerick,  ou, 
suiv.  Camden,  Maie  in  Longford. 

Macra  fl.  [Plin.,  Flor.],  Mobcpaç  [Strab.], 
MflocpacXXa  [Ptol.],  laMagra,  fleuve  d'Ita- 
lie, afflue  à  la  mer  près  de  Sarzana 
(prôv.  de  Gènes). 

Machina,  ville  du  Picenura,  auj.  Veteri, 
dans  la  marche  d'Ancône  fCluv.J. 

Macris  Ins.,  voy.  Eubœa  Ins. 

Macropous,  voy.  Herbipolis. 

Macrum  [Baudrand],  Mars,  bourg  d'Italie 
(prov.  d'Oneglia). 

Mactorium,  MaxTwpiov  [Herod.],  voy.  Maz- 

ZARINUM. 

Macusa,  voy.  Enchusa. 

Macynu  [Plin.],  Moxwîd  [Strab.,  Plut.], 
ville  d'Etolie,  dont  les  ruines  se  voient 
auprès  d'Ovriokastro,  suiv.  Leake,  ou 
près  d'Apanolûngos,  suiv.  Kruse. 

Madauce,  Maillane,  commune  de  Fr. 
(Bouches-du-Rhône). 

Madascona,  voy.  Matisco. 

Madeley,  Madeley  Market,  ville  d'Angle- 
terre, sur  la  Severn  (Shropsbire). 

M.  Cotton  fait  remontera  1774  l'impression  dans 
cette  localité  de  certains  Beligious  tracts  du  rév. 
J.'W.  de  la  Flcchiere;  le  seul  de  ces  traités  que 
cite  Lowndes,  comme  exécuté  ï  Madeley,  ne  re- 
monte qu'à  1791. 

(Jne  imprimerie  particulière  existant  à  Madeley 
en  1792  est  citée  par  Martin  (p.  76),  aui.'raconte  à  ce 
sujet  une  curieuse  anecdote  relative  ft  William 
Reynolds  et  au  Dr  Beddoes. 

Madia  fl.,  la  Maggia,  riv.  de  Suisse; 
tombe,  près  de  Locamo,  dans  le  lac 
Majeur. 

Madia  fl.,  la  Maie,  pet.  riv.  du  Pon- 
thieu. 

Madisciacum,  Mare,  dbmmune  de  Nor- 
mandie (Manche). —  Macey,  village  de 
Champagne  (Marne). 

Madriacensis  pagus,  le  Madrie,  district 
des  diocèses  d'Evreux  et  de  Chartres, 
dont  M.  Guérard  a  déterminé  les  limi- 
tes entre  la  Seine,  l'Eure  et  un  ruis- 
seau qui    se   jette  dans  la  Seine   à 


Mantes;  le  c^ef-lieu  en  était  Méré  (Ma- 
riacus),  près  Montfort-rAmaury. 

Madricum,  Madré,  bourg  du  Maine  (Sar- 
the). 

Madriol£,  voy.  Maroll^e. 

Madritum   [Cell.],    Matritum     Madritiiim 

ICluv.y  Marian.],  Mabritas  [Ane.  Chr.], 
Iantua  Carpetanorum  (T),  Colonia 
ViRUTA  (?),  ville  des  Garpetani  dans 
la  Tarracon.,  auj.  Madrid,  capitale  de 
TEspagne,  sur  le  Manzanarès. 

L'université  de  Alcala  de  Henarez  a  été  transpor- 
tée dans  cette  ville,  dont  l'admirable  musée,  la 
ricbe  bibliothèque  et  les  établissements  littéraires 
sont  si  célèbres;  c'est  la  patrie  de  Lope  de  Yega.  Ma- 
drid ne  devint  capitale  de  TEspagne  qu'en  1500. 

L'bistoire  de  la  typographie  madrilène  est  fort 
obscure  et  pleine  d'incertitudes;  un  grand  nombre 
d'auteurs  la  font  remonter  ï  l'année  1499;  le  fait 
nous  parait  excessivement  douteux.  Madrid  était,  ft 
cette  date,  une  ville  d'une  importance  fort  mé- 
diocre, et  d'aUleurs  le  livre,  dont  nous  allons  don- 
ner le  titre,  et  qui  sert  de  base  ft  l'échafaudage  de 
présomptions  que  Ton  a  élevé  en  l'honneur  de  la 
capitale  actuelle  des  Espagnes,  est  un  recueil  d'or- 
donnances  qui  ont  pu  étreu  promulguées  accidentel- 
lement &  Madrid,  maisaue  les  bibliographes  sérieux, 
tels  que  Mendea,  croient  avoir  été  imprimées  & 
Valladolid. 

Leyes  heehai  por  los  muy  altos  e  muy  podero- 
SOS  principes  e  seÂores  el  Rey  Don  Fernando  e  la 
Reyna  DoOa  Isabel  ntiestros  soberanos  seHorts 
por  la  brevedad  e  orden  de  los  pleytos.  Fechas  en 
la  ViUadeMadridaho  del  senor  de  miL  cccc.xcix. 

Suit  le  mandat  royal  avec  AS  ordonnances,  et  ft  la 
fin  :  Dada  en  la  noble  villa  de  Madrid  a  xxj.  dias 
del  mes  de  mayo  aAo  de  mil  e  ccccxcix.  aiios.  Yo 
et  rey,  Yo  la  reyna,  Yo  Miguel  perei  dalmazan 
secretario  del  rey  e  de  la  reyna  nuestros  senores 
lahice  escrcbirpor  su  mandado  registrada.  Ba» 
calar'  de  herena.  Joanes  eps  oveteû,  Joànes  doc- 
tor.  Prantisc^  licêciaius.  Peints  docior.  Licencia- 
tus  Zapata.  Ferdinandus  tello  licêciaius. 

Vient  Tapprobalion  de  la  «  Corte  et  chancelei*ia 
del  rey  ■  présidée  rar  l'évéque  de  Ségovie,  et  le 
privilège  donné  au  libraire  : 

«  Por  quanto  Fernando  de  Jahen,  tibrero^ 
quedd  e  ofreciô  de  dur  estas  leyes  e  ordenanzas  en 
precio  iusto  e  razonable,  mandaron  los  seûores 
Présidente  e  Oidores  de  la  avdienda  de  sus  alte- 
zas  que  residen  en  la  noble  villa  de  Valladolid, 
que  del  dia  de  la  publicacion  destas  leyes  fasta  dos 
anos  cumplidos  siguientes  ninguno  no  sea  osado 
de  las  imprimir  ni  vender  sin  su  licencia  e  mon- 
datOt  so  pena,  etc.  » 

Ce  Fernando  de  Jaen,  que  nous  retrouverons 
à  la  typographie  fie  Valladolid,  paraît  à  Mendez, 
avec  toutes  sortes  de  raisons  probantes,  devoir 
être  considéré,  non  pas  seulement  comme  le  li- 
braire chargé  de  la  vente,  mais  bien  aussi  comme 
l'imprimeur  réel  de  ce  rare  volume,  dont  voici  la 
description  :  «  Cuademo  in-folio,  sin  numeracion^ 
impreso  en  letra  de  Toriis.  •  Le  premier  catalogue 
oh  nous  le  voyons  .figurer  est  celui  du  baron  de 
llohcndorf,  ancien  capitaine  des  gardes  du  prince 
Eugène  de  Savoie,  lequel  acheta  en  bloè  la  ricbe 
bibliothèque  de  son  défunt  serviteur;  les  admira- 
bles collections  artistiques  et  littéraitcs  du  prince 
Eugène  ont  été  léguées  aux  musées  de  Vienne,  qui 
paraissent  s'en  soucier  médiocrement  ;  car  on  voit 
ngurer  fréquemment  dans  les.  ventes  ou  chez  les 
libraires  les  beaux  livres  reliés  aux  armes  du  vain- 

3ueur  de  Malplaquet,  échangés  ou  vendus  comme 
oubles. 

Mous  n'avons  pas  k  nous  occuper  de  l'assertion 
de  Michel  Maittaîre,  d'Ortandi  et  de  Lacaille,  qui 


785 


MADUS.  —  MAGALONA. 


786 


doniiept  comme  imprimé  &  Madrid  en  1&9&  le  Con- 
cUium  EUbereHse  ;  tout  le  mondei  sait  qu*il  y  a  là 
une  erreur  d*an  siècle,  et  mi*n  faut  lire  15M. 

Faut-il,  avec  quelques  oibliographes ,  accepter 
comme  premier  livre  imprimé  ft  Madrid  :  Valnrio  de 
las  Mstorias  escolasticas  y  de  Espa/la,  de  D.  Die- 
go Rodriguez  de  AtmeUt,  que  Panzer,  d*après  la 
Biblioth.  veius  d*Antonio,  cite  comme  imprimé  à 
Madrid,  en  1508,  in-8o  7  Mais  les  savants  éditeurs  et 
conlinuaieurs  de  Gatlardo  ne  mentionnentpas  ce 
livre,  que  nous  ne  trouvons  décrit  nulle  part,  que 
nous  ne  connaissons  point,  et  que  nous  ne  préten- 
dons mentionner  que  sous  toutes  sortes  de  pru- 
dentes réserves. 

Voici  encore  un  volume  cité  par  Panier,  par  Née 
de  la  Rochelle,  etc.,  et  dont  pourtant  noiu  nous 
Rardons  bien  d'affirmer  Tautlienticité  :  C,  JuUani 
Cœ»ari$  in  Regem  Sotem  ad  Sahittium  Panegy- 
ricus.  Madriti,  apud  Petmm  Taio,  1528,  in-8'*. 

Bien  qu*il  y  ait  là  un  nom  d'imprimeur,  celiTre 
n*étoni  pas  cité  par  des  autorités  sérieuses  en  fUt  de 
t  ypograpliie  espagnole,  il  ne  nous  est  pts  possible 
cren  affirmer  la  provenance,  ni  même  rexistenoe, 
pt  de  plus  nous  croyons  qu'il  fiint  lire  1628,  attendu 
que  nous  trouvons  des  livres  imprimés  ft  Madrid 
•porta  FiHdade  Pedro  Tazo, mio  de  1644 >  (Gall., 
1,886). 

Nous  croyons,  Jusqu'à  preuve  contraire, que  Pim- 
primerie  n'existe  à  Madrid  qu'à  dater  de  la  transtaio 
tion  du  gouvernement  de  Tolède  en  cette  TUle, 
c'est-à-dire  à  partir  de  1560.  Gomme  premiers  Ira- 
primeura  nous  citerons  Pierre  ou  Pedro  Coiin, 
Alonxoou  AlfonsoGomès,  qui  meurt  en  1586;  Fran- 
cisco Sanchèz,  le  chef  d'une  {dynastie  qui  imprime 
Jusqu'à  la  fin  du  XTiie  siècle  ;  Pedro  Maditeat, 
Guillermo  Drouy,  Querino  Gerardo,  el  licenciado 
Castro,  etc* 

Parmi  les  imprimeurs  subséquents  qui  nous  pa- 
raissent dignes  de  mémoire,  nous  citerons  Juan 
de  la  Cuesta,  qui,  établi  d'abord  à  Baeza,  laisse  à 
son  frère  Pedro  la  direction  de  cette  typographie  et 
se  fixe  à  Madrid  ob  il  a  l'honneur  die  publier  en 
1605  la  première  partie  de  l'immortelle  histoire  de 
Don  Quichotte  :  El  ingenioso  (|  hidalgo  Don  Qui  l| 
xote  de  la  Mancha,  Compuesto  por  Miguel  ae 
CeruanteslSaauedra,...  ano  1605.  Con  priuUegio 
de  CastiUa,  Aragon  y  Portugal.  \\  En  ifoflrid,  por 
luan  de  la  Cuesta.  |  Vendenae  en  casa  de  Francisco 
de  lioblest  tibrero  det  Rey  nfo  Senor,  In-4o  de  xii- 
Sld  pp.  plus  S  cr.  de  table. 

Citons  encore  Thomas  Junti,  impr,  del  Rey,  en 
1621,  l'un  des  derniers  imprimeurs  de  la  branche 
espagnole  des  célèbres  Juntes  de  Florence. 

Kous  voyons  la  rubrique  t  Mantua  Carpetano- 
runiB  figurer.sur  quelques  livres:  Operum  poeti- 
eorumJacobi  FalconiSt  Falentini.,,  Ubri  V^ab 
Emman,  Sousa  Coutigno,  Lusitano,  amici  famé 
studioso  collecti,  in  vol,  que  redacti,  atque  ejusd, 
cura  et  impensa  typis  mandati,  Maniue  Carpe- 
tanonim,  ad  Petrum  Madrigalem,  anno  h.dc.  In-8o 
de  xxxii-118  pp. 

Antérieurement  à  l'établissement  de  l'imprimerie, 
nous  trouvons  parfois  des  noms  de  libraires  à  Ma- 
drid, tel  que  •  Juan  de  Médina,  librero,  a  la 
puerta  de  Guadalajara,  mz  •;  maïs  il  est  nette- 
ment établi,  à  la  souscription  des  livres,  que  ces 
libraires  ne  font  que  tenir  et  détailler  les  produits 
d'imprimeries  étrangères. 

il  ne  nous  est  pas  permis  de  terminer  cet  aperçu 
de  kl  typographie  madrilène,  sans  donner  un  souve- 
nir et  un  témoignage  d'admiration  à  l'admirable 
imprimene  de  Joachim  Ibarra,  né  à  Saragosse  en 
1725,  qui  fut  nommé  imprimeur  de  la  chambre  du 
roi  à  Madrid,  et  porta  la  typograptoieespagboleàun 
degré  de  perfection  parfaitement  inconnu  jusqu'a- 
lors dans  la  péninsule. 

La  publication  du  troisième  volume  de  l'excel- 
lent travail  de  MM.  Zarco  del  Valle  et  D.  Sancho 
Rayon  nous  fournira  sans  doute  quelques  docu- 
ments nouveaux,  qui  nous  permettront  de  rectifier 
nos  assertions  peut-être  un  peu  hasardées,  et  de 


compléter  nos  renseignements  certainement  très- 
imparfaits. 

Madus,  Madus  VAGNiAC.f:,  Maidstone,  ville 
d'Angleterre,  chef-lieu  du  comté  de 
Kent,  sur  la  Medway. 

If.  Wilson  fut  imprimeur  et  libraire  dans  cette 
ville,  en  1701,  dit  M.  Cottoii,  qui  ne  cite  aucun  vo- 
lume exécuté  par  lui. 

Madytus  [Liv.,  Mêla],  Ma^uT(5;  [Herod., 
Xen.),  port  du  S.-E.  de  îa  Chersonèse 
deThrace,  auj.,  suiv.  Kruse  et  Forbi- 
ger,  Maito,  port  de  la  presqu'île  de 
Gallipoli. 

M-fiDi  [Liv.,  Plin.],  Mai^oi  [Thuc,  Polyb.], 
Medi  [Justin],  peuple  de  la  Chersonèse 
de  Thrace  ;  habitait  les  bords  du  Virvi- 
nia,  dans  les  districts  de  Nerocop  et 
d'Ivorina. 

MiENACA,  Meuvducv)  [Strab.],  ville  du  S.  de 
la  Bétique,  dont  les  ruines  sont  auprès 
de  Rocadillo,  dans  l'Andalousie. 

Mjenaua  ,  MaivoXCa  [Paus.j,  district  de 
l'Arcadic,  au  pied  du  MieNALus  Mons, 
et  dont  la  capitale,  M^enalus,  MaîvoXo; 
[Strab.],  était  placée  dans  la  plaine  où 
s'élève  auj.  D(ma  [Ross]. 

MiENARTA  Ins.  [Plin.],  île  de  la  côte  d'Ë- 
trurie,  auj.,  Mehra,  près  de  Livomo. 

M.ENOBA  [Mêla,  Plin.,  It.  Ant.],  Ma(vo€« 
[Strab. I,  ville  du  S.-E.  de  la  Bétique, 
auj.  Veiez,  dans  la  prov.  de  Grenade, 
sur  la  rivière*  du  mémo  nom. 

Maense  Monast.,  Mondsee,  Mansee,  bourg 
et  abbaye  d'Autriche,  près  du  lac  du 
même  nom. 

MiENUSFL.  [Eumcn.  Paneg,  Const,],  Menus 
[Amm.  Marc.J,  M.enis  [Mêla],  Mcexis 
[Tacit.,  Plin.J,  MomN  [Ann.  Ï-Auriss.|, 
Moin  [Ann.  Bortin.],  Moinus  [Chron. 
Regin.],  der  Mai7i,  le  Mein,  riv.  d'Alle- 
magne ;  se  jette  dans  le  Rhin,  vis-à-vis 
de  Mayence. 

MiEONiA  [Virg.],  voy.  Etruria. 

M^oTis  [Plin.,  Mêla],  M.eotica  Patxs 
[Plin.,  Lucan.l,  viMaiwTiç  xi^fn  [Ptol.], 
Mer  de  Zabache  (au  moy.  âge),  la  mer 
dAzow  ou  d'Azof,  mer  intérieure  for- 
mant un  golfe  de  la  mer  Noire,  à  la- 
3 uelle  elle  communique  par  le  détroit 
'lenikalèh. 

MiERA,  Malpa  [Pausan.],  ville  d'Arcadie, 
au  N.-O.  de  Mantinée,  auj.  Khan  Be- 
Mi,  suiv.  Leake  et  Boblaye. 

Maoalona,  Civttas  Magalonensium  [Notil. 
Civ.  Gall.],  Magdala  [Chr.  Moissiac], 
ÏNsuLA  Megala  (xn®  s.),  Maguelonne, 
Maguelone,    anc.  ville    et   évêché   de 


787 


MAGDALONÂ.  —  MAGNIACUM. 


788 


France,  dont  le  siège  fut  transféré  à 
Montpellier  en  1 536  ;  située  sur  le  bord 
méridional  de  l'étang  de  Maguelone,  qui 
fait  partie  de  l'étang  de  Thau,  dans  le 
dép.  de  l'Hérault. 

Philippe  Gaultier  (de  Castillon),  Taotcur  du  poème 
latin:  Gfsta  Alexandri  Magni,  tant  de  fois  réimp. 
au  xvi«  siècle,  était  évéque  de  Maguelone  au 
xve  siècle.  C'est  dans  ce  poëme  de  VAlexanitréide 
que  se  trouve  imprimé  pour  la  première  fois  ce 
vers  célèbre: 
incidit  in  Seyllam,  eupienâ  vitare  Charybdin, 
Philippe  Gaultier  prend  sur  les  premières  éditions 
de  ce  poème  le  titre  de  «  Episcopui  InsuUmliê  >. 

MAGnALONA,METALEONis,Afa<i<ia/oni,  bourg 
d'Italie  [Graësse]. 

MAGDEBURGUiirCluy .],  Magedeburgum,  Mage- 
DOBURGUM  [Chron.*  Moissiac.J,  Magde- 
borch  (xv«  s.),  Magdebiirg,  Magdebcurg, 
ville  de  Prusse,  sur  l'Elbe  ;  chef-lieu  de 
la  prov.  deSaxe;  anc.  ville  hanséati- 
que  ;  rarchevôque  de  cette  grande  ville 
portait  le  titre  de  primat  de  Germa- 
nie. 

En  1480  est  exécuté  et  publié  à  Lubeck  par  Barth. 
Ghotan  et  Luc  Brandis  un  Missale  eceUsIe  Mag- 
deburgensit,  in-fol.,  décrit  par  Panzeret  Bain,  et  en 
1481,  apparaît  un  psautier  latin,  sous  la  rubrique 
Magdeburgum^  que  Brunet,  d'après  Hain  (IV,  167), 
déclare  avoir  été  imprimé  &  Lubeck  ;  Psalterium 
Latiivun.  Magdeburgi,  Barthoioroeus  Ghotan,  1481, 
in-fol.  goth.  a  25  1.  à  la  p.  entière,  que  possède  la 
biblioth.  roj-ale  de  Dresde.  Nous  ne  nous  croyons  pas 
obligé  d*accepter  aveuglément  Topinion  des  biblio- 
graphes qui  veulent  absolument  attribuera  l'imprime- 
rie de  B.  Gothan,  à  Lubeck,  le  psautier  en  qoestion. 
Nous  avons  vu  asscx  souvent  les  imprimeurs  établis 
dans  une  ville  appelés  dans  une  autre  pour  y  former 
des  élèves,  et  y  laisser  souvent  un  seul  monument 
portant  leur  nom  et  signalant  leur  passage;  et  cette 
façon  dMmpatroniser  la  typographie  dans  une  vitte, 
aux  débuts  de  l'art,est  tellement  naturelle  et  logioue, 
qu'on  ne  voit  pas  trop  comment  on  a  pu  procéder 
autrement;  attendu  que  envoyer  l'enfant  d*une 
ville  faire  apprentissage  d'un  métier  ï  l'étranger, 
et  le  rappeler  quand  il  est  passé  maître,  ou  faire 
venir  un  maître,  qui  forme  des  apprentis  sur  place, 
nous  padTtt  tout  un. 

Le  fait  a  dû  se  présenter  là,  comme  dans  cent 
autres  villes;  Barthélémy  Ghotan  a  dû  être  aimelé 
de  Magdebourg  par  l'archevêque,  y  aura  organise  un 
matériel  typographique  et  formé  plusieurs  élèves 
que  nous  voyons  lui  succéder  k  bref  délaL 

Ainsi  donc,  pour  nous,  et  nous  devons  i^outer 
comme  pour  le  P.  I\eichhart,  le  premier  livre,  bien 
probablement  imprimé  à  Magdebourg,  est  le  PsaUC' 
rium  Latinum, que  malheureusement  nous  n'avons 
point  vu  et  dont  nous  ne  pouvons  donner  une  des- 
cripiion  minutieuse. 

En  1483  nous  trouvons  les  deux  élèves  de  Barthé* 
lemy  Ghotan  en  exercice  de  leurs  fonctions  &  Mag- 
debourg, et  les  bibliographes  nous  fournissent  les 
titrrs  d'un  grand  nombre  de  livres  exécutés  par  eux; 
tous  sont  des  livres  de  liturgie  exécutés  par  Albert 
lUvenstein  et  Joachim  Westval.  Offlcium  mUie,,. 
Traclatus  de  vu  sacramentis,,,  Tractatu»  demodo 
obscrvandi  interdictum,,.  Ce  dernier  ouvrage  est 
du  Jurisconsulte  bolonais  Jean-André,  qu'il  flsut  se 
garder  de  confondre  avec  l'illustre  évéque  d'Aleiia. 
Voici  la  description  du  volume  :  Tractatcs  de  MODO 

OBSERVANDI    INTERDICTCM.    Au     le'    f.:    (|     /ndptt 

tractatua  utUissimus  de  \\  modo  obâeruatHii  inter" 
dictum,,.  A  la  fin  :  {lExplicit  libelltii  de  interdicto 
seruando,etc,  Impressum  in  incUta  eiuitateMag- 
deburgèsi  per  ma\giitrum  AlbertU  Aouefiff en  2 


ioachiih  Westual  AnnoUdominL  H.cccaLXZXiii. 
1  vigilia  Barbare  FirJiiginis.  In-4o  de  11  cr.*à  S2 
et  35  lig. 

En  1486  nous  trouvons  un  nouvel  imprimeur  éta- 
bli à  Magdebourg,  il  se  nomme  Simon  Koch;  puis 
vient  Morita  Brandis,  d'une  famille  célèbre  dans  les 
annales  de  la  typographie  ;  enfin  nous  trouvons,  au 
commencement  du  siècle  suivant,  Jacobus  Winter 
et  Michael  Lotter,  frère  d'un  imprimeur  de  Leipxlg, 
dont  le  prénom  est  Melcbior. 

Au  xvie  siècle,  plusieurs  des  plus  rares  traités  du 
célèbre  bérésiarque  Mathias  Francowita  (Fladus 
lUyricus)  sont  publiés  à  Magdebourg.  (Voy.  Bauer, 
Freytag,  Vogt,etc.) 

Magdundm  ad  Evram,  Mehun-sur-Yèire, 
pet.  ville  de  Fr.  (Cher);  anc.  église 
collégiale  (romane  du  xi^  s.);  on  y 
voit  encore  les  restes  du  château  ou 
Charles  Vil  vécut  avec  Agnès  Sorel,  et 
se  laissa^  dit-on,  mourir  de  faim,  pour 
éviter  d'être  empoisonné  par  son  fils. 

Magensuccm»  Mainsac,  Mainsat-Prancaleu, 
bourp  d'Auvergne,  avec  un  prieuré 
fonde  en  912  (Creuse). 

Magetobria  [Cœs.],  Magetobriga,  ville 
frontière  des  Sequani,  que  nous  avons, 
peut-être  à  tort,  citée  sous  le  vocable  : 
Amagetobrica;  Forbiger,  Oberlin,  etc., 
disent  en  effet  ;  «  Amagetobria,  que  l'on 
rencontre  dans  quelques  manuscrits, 
est  une  fausse  dénomination,  et  doit 
être  lu  :  Ad  Magetobria.  » 

Magia,  voy.  LupiNUM. 

Magiovinium  [It.  Ant.],  ville  de  la  Britan- 
nia  Rom.,  à  xvn  m.  de  Towcester  (Lac- 
todurumJ,  auj.  Fenny  Stratford,  dans 
le  Buckinghamshire  ;  Camden  place 
cette  localité  dans  les  environs  de  ikins- 
table. 

Magna  [It.  Ant.],  ville  dés  Silures,  dans  la 
Britannia  Rom.,  auj.  Old  Radfwr,  dans 
le  pays  de  Galles,  suiv.  Camden  ;  Rei- 
chard  et  Mannert  placent  cette  station 
près  de  Kenchester,  à  l'O.  de  Hereford. 

Magna  GRiSaA,  voy.  Gr^oa. 

Magnj:,  lieu  de  garnison  de  la  Cohors  II 
Dalmatanim,  que  Ton  croit  être  auj. 
Carrvoran,  sur  le  Tippal,  et  que  Cam- 
den place  à  Chester,  dans  le  pays  de 
Galles,  près  de  Busy-Oapp, 

Magnesia  [Plin.],  Ma-mofa  [Ptol.,  Scyl., 
Str.],  province  de  la  Thessalie,  à  TE., 
comprise  auj.  dans  le  pachal.  d'Ienir- 
Scheher. 

Magnesia,  Ma-pnaîa  [Paus.J,  ville  de  la 
province  du  même  nom,  dont  les  rui- 
nes se  voient  à  Khorto-Kastro,  près  Ar- 
galasti,  sur  la  côte  orient,  de  la  Thessa- 
lie Ottomane. 

Magnucum,  Moyen,  ville  de    la    Prusse 


789 


MAGNIACUM.  —  MALATA. 


790 


Rliénane,  dans  la  vallée  de  la  Nette 
(rég.  deCoblentz). 

BLkGNiAcuM,  Magny-en-Vexin,  ville  de  Fr. 
(Seine-et-OLse)  ;  un  très-grand  nombre 
de  localités  en  France  portent  le  nom 
de  Magny. 

BLkGNiMONTiuMy  MesmofU^  Mémont,  com- 
mune de  Fr.  près  Dijon  (Côte-d'Or), 

BLkGNiNovn.LA,  Mâgnovillarb^  Grandvil- 
lierS'OuX'Bois,  commune  de  Fr.  (Oise). 

Magno  Varadinum,  voy.  Varasdinum. 

Magnum  Podium,  Ampl^fnds,  bourç  du 
Beaujolais,  près  Villefranche  (Rbone). 

BLkGNUM  Promont,  y  cap  du  Portugal,  au 
N.-O.  de  Lisbonne,  auj.  Hocca  ai  Cin- 
tra, 

Magnus  Portus,  UifOL^  XijAiiv  [Ptol.],  Ports- 
MUTHUM  [Cell.],  ville  des  Belgœ  dans  la 
Britannia  Rom.,  auj.  PortsmoiUh,  grand 
port  d'Angleterre  (Hampsbire)  «  the 
most  important  naval  station  of  Great 
Britain  ». 

■  LMmpriineric  fut  exercée  dans  cette  ville  tn 
1751,  •  dit  simplement  M.  Gotton. 

Mago  [Mêla,  Plin.l,  Ma^u  [Ptol.],  Magonis 
Portus,  ville  des  îles  Baléares,  chef- 
lieu  deMinorque;  fondée,  dit-on,  par 
le  Carthaginois  Magon,  Tan  702  av. 
J.-C. 

Magontia,  voy.  Mogitntia. 

Magrada  fl.  [Mêla],  fleuve  du  N.-O.  de 
l'Espagne  Tarrac,  auj.  VUrUmea;  quel- 
ques géogr.  traduisent  par  Bidassoa 
(voy.  Bidossa). 

Magyar-Ovarinum,  voy.  Ovarinum. 

Maiiildis,  voy.  Fanum  S.-Mençhildis. 

Maininga,  Miniminga,  Mdningen,  Meinwi- 
gm,  ville  d'Allemagne,  sur  la  Werra, 
chef-lieu  de  l'anc.  duché  de  Saxe-Mei- 
ningen-Hildl)urghauscn. 

Jo.  Sebastianus  Guthens  écrivit  et  publia  Tbis- 
toire  de  cette  ville,  sous  le  titre  de  Polygraphia 
Meinungensis^  et  la  flt  imprimera  Gotha,  1070,  in-ft». 
Mais  nous  n'avons  pu  consulter  ce  volume  et  sa- 
voir si  l'historien  constate  l'introduction  de  la  typo- 
graphie à  Meiningen  à  une  date  antérieure  k  celle 
de  la  publication  de  son  ouvrage;  nous  ne  pouvons, 
nous,  la  reporter  qu'aux  premières  années  du  xviiie 
siècle,  ft  l'aide  des  renseignements  qui  nous  soiit 
fournis  par  Struvius:  Jo,  Sebatt,  Guihens.  Sec-dis- 
eurs von  dem  unter  Hermannsfeld  gelegenengros- 
»en  See  in  Hennebergischen.  Meinungen.  1704, 
in-1 2.  La  première  édition  avait' été  donnée  à  (^o- 
burg  en  106R,  in -12. 

Mous  croyons  cependant  qu'ik  l'occasion  de  la 
mort  d'Elisabeth  Sophie,  veuve  du  duc  Kniest  de 
Saxe-€obourg-Golha,  dont  les  obsèques  furent  célé- 
brées lé  23  Janvier  1681.  un  grand  nombre  d*élogcs, 
oraisons  funèbres  et  récits  de  funérailles  furent 
prononcés  tant  à  Gotha  et  Cobourg ,  qu'à  Meinin- 
gen, et  que  quelques-uns  furent  imi>rimé8  dans 
cette  dernière  ville;  mais  nous  ne  pouvons  en  don- 
ner les  titres  exacts. 


Maira  fl.  [Cell.],  le  Maira,  fl.  du  canton 
des  Grisons  ;  afflue  au  lac  de  Côme. 

MAJiE  VU-LA,  voy.  LUPINUM. 

Major  Lacus,  voy.  Verbanus  Lacus. 

Majorica  Ins.  [Ann.  Hincm.  Rem.],  Ba- 
LEARis  Major,  Majoria,  la  plus  grande 
des  Iles  Baléares,  aui.  Mayorca,  Mal' 
lorca,  Mcqorque  (pour  Vhist.  typog,  voy. 
Palma). 

Majohis  Monast.  [Ann.  Hincm.  Rem.], 
Majuç  Monast.  [Zeiler],  Maurianum, 
Ma uRi  Monast.,  Marm(mtier,MauermùiiS' 
ter,  ville  de  Fr.  (Bas-Rhin),  au  pied 
des  Vosges;  anc.  abb.  de  S.-Benoît, 
fondée  en  590  par  Childebert  II,  rebâ- 
tie en  724. 

Majus  Monast.,  Martini  Monast.,  MaimcU' 
tier-ïés-Tours,  anc.  et  très-célèbre 
abbaye  de  S.-Benoît,  de  la  congr.  de 
St-Maur,  qui  y  tenait  les  chapitres  gé- 
néraux ;  elle  était  bâtie  dans  l'un  des 
faubourgs  de  Tours,  et  fut  détruite  à  la 
révolution. 

Malaca  [It.  Ant.,  Geo.  Ray.],  Md^ioua 
[Strab.,  Ptol.l,  vrbs  fœderata  [Plin.], 
anc.  colonie  phénicienne,  ville  du  S.-E. 
de  laBétique,auj.  Malaga,  ville  et  port 
d'Espagne,  sur  la  Méditerranée,  chef- 
lieu  d'intendance. 

C'est  de  la  fin  du  xvio  siècle  que  date  l'introduc- 
tion de  la  typographie  dans  celte  ville.  Luya  de 
Marmol  Caravajal,  natif  de  Grenade,  qui  avait  pu- 
blié en  1573  à  Grenade  les  deux  premiers  vol.  in- 
fol.de  sa:  Descripcion  gênerai  [de  Affrica,  con 
todos  tossurcessos  de  guerras,  que  a  auido  entre 
los  infidèles..,  haslael  anno  1571,  donna  en  1599 
à  Malaga  le  troisième  et  dernier  volume  de  ce  grand 
ouvrage,  sous  ce  titre  :  Ilisloria  del  rébellion  y 
casligo  de  los  Moriscos  del  reino  de  Granada,  Ma- 
Jucap,  apud  Joannem  Uene,  1599,  in-fol.  Quelques 
exemplaires  portent  lu  date  de  1600  (Voy.*  Antonio, 
II,  A9;.  Citons  encore:  Tratado  de  la  Cavalla'ial 
de  la  Gineta^'compuesto  y  ordenado  vpr  cl  Capi- 
ton Pedro \\de  Aguilar  vezino  de  Blâlaga,  natu- 
ral  de  la  Ciudad  de  An  [|  icquera,  aûadido  en  esta 
impression  muchan  adiciones  del  ||  mesmo  Auctor. 
—  Impresso  en  Malaga  por  Iu3  René,  à  costa  de  los 
berederos|del  Autor.  Afio  de  1600.  Vendeuse  en 
casa  de  Inan  de  Gea.  In-^o  de  113  (T. 

Malaga  fl.  [Plin.],  k  Gmidaîmedina,  pet. 
fleuve  de  la  province  de  Grenade. 

Malans,  villaf^c  de  Suisse  (canton  des 
Grisons). 

De  Murr  [SuppL  aux  bibl.  de  H  aller)  dit  qu'un 
imprimeur  nommé  Berthold  établit  en  1798,  dans 
cette  localité,  une  petite  imprimerie  qu'il  transporta 
l'année  suivante  au  château  de  Marschlins;  il  revint 
au  bout  de  quelque  temps  à  Malans,  et  son  établis- 
sement subsista  jusqu'en  1805. 

Malata  [Geo.  Rav.],  Milata  [Tab.  Peut.l, 
AciMiNcoM  (?),  BoNONiA  [Amui.  Marc]  ?, 
Petro-Varadinum,  ville  de  la  Pannonie, 
auj.,  suiv.  Forbiger,  Peterwardein,  Pe- 


791 


MALAVILLA.  —  BIALLIACUM. 


792 


tenvaradin,  ville  d'Autriche,  sur  le 
Danube,  cheMieu  des  Confins  militaires 
slavons  ;  victoire  du  prince  Eugène, 
sur  les  Turcs,  en  1716. 

Malavilla,  Semlin.  ville  des  Ck)nfin8  mili- 
taires slavons,  sur  le  Danube,  en  Cace 
de  Belgrade  (Autriche). 

Malburium  Monast.,  Maijobodtum,  Mslmo* 
DiuM,  Malmodium,  Maii6eiige,  ville  forte 
de  France,  sur  la  Sambre  (Nordh  ac- 
quise à  la  France -par  le  traité  de  Nimè- 
gue  en  1678. 

L'imprimerie  remonte  en  celte  ville  à  la  fin  da 
x?ii*  siècle,  et  le  premier  tvpographe  qai  ait  exereè 
est,  croyoris-nous,  Jacques  Morard  ;  Pexiatence  «Tune 
imprimerie  à  tfaobeuge  &  cette  époque  est  consta- 
tée par  l*arrét  du  conseil  du  21  Juillet  i7M,  qui 
comprend  Maubeuge  parmi  les  Tilles  de  France  qui 
sont  autorisées  &  consenrer  un  imprimeur,  et  cette 
autorisation  est  confirmée  par  Parrêt  du  SI  mars 
17S9. 

Le  rapport  fait  Ik  M.  de  Sariines  en  ITOft  nous 
apprend  goe  Nicolas-Joseph  Voilmet,  natif  de  Mous, 
reçut  en  1747  un  brevet  du  roi  qui  l*aniorlsalt  i 
exercer  &  Maubeuge  ;  ce  Voilmet  ne  possédait  que 
deux  presses,  la  ville  n'ayant  Jamais  foiutit  de* 
grandes  ressources  aux  typograpliôi. 

I^  premierlivre  souscrit  an  nom  de  cette  ville  que 
nous  connaissions  est  celui-ci  :  Mimoîre$  âe  Don 
Francisco  de  TeradeU,  capUaiHe  é^lnfanteriê, 
contenant  ce  qui  iuy  est  arrivé  de  phu  remar^ 
quable  depui»  l'an  lOM  futqv^à  la  paix  de  Nimi- 
gue  (en  1878).  et  partieuiièrement  pendant  le»  dlm 
anniea  de  son  esclavage  chez  les  Tares,  rédigez  par 
te  sieur  B***»  Maubeuge,  Jacques  Morard,  1781, 
inl2(ftr  Arsenal). 

Malceca  [It.  Ant.],  ville  de  la  Lusitanie, 
sur  la  via  d'Olisipo  à  Augusta  Emerita, 
auj.  Marateca. 

BiAu:iiTs,  Malcha,  Machy,  commune  du 
Ponthieu  (Somme). 

Malciiovia,  Makhin,  petite  ville  du  Mec- 
klembourg,  siège  des  Etats  des  deux 
grandsrduchés. 

Maldra,  la  Moudre,  très-petite  rivière 
qui  tombe  dans  la  Seine,  entre  Mantes 
ctMculan;  a  peut-être  donné  son  nom 
au  pays  de  Madrie,  qu'elle  aurait  borné 
à  TE. 

Maldunense  Cœnobium  [Beda],  B1ai«dunoji 
[Notit.  Imp.],MAi.MESBi}RiA,  Maimesbury, 
sur  FAvon,  bourg  d'Angleterre  (Wilt- 
shire). 

Malea  Prom.,  MoXsa  [Xenoph.],  MoXm 
[Strab.],  dans  File  de  Lesbos,  auj., 
suiv.  Kruse,  C(^  Santa  Maria,  au 
S.-E. 

Malea  Prom.   [Mêla.  Liv.,   Virg.,  Plin.], 

MaXs'a     [Scyl.,    ThUC,     Ptol)],    M«Xi«t 

[Herod.,  Sirab-l,  cap  du  Péloponnèse, 
au  S.-E.  de  la  Laconie,  aui.,  suiv. 
Leake,  Malio  di  S.  AnyeU),  en  Morée. 

Maleos  Ins.,  MsAtoc  [Ptol.],  ile  deMuU, 


Tune  des  grandes  Hébrides,  sur  la  côte 
S.-O.  du  comté  d'Argyle. 

BIalereduh,  Malleray,  commune  de  Fr. 
(Vienne). 

Maixventum,  voy.  Bsheventum. 

Malia,  MfltXîa  lAppian.],  ville  de  la  Tarra- 
con.,  près  aeNumance,  aiy.,  suiv.  Rei- 
cbard,lfa/[en. 

Malucus  Sinus  [Mêla,  Plin.,  Uv.],  MoXia- 
x^  xftXfK;  [i£sch.,  Thuc,  Strab.,  Ptol.J, 
MiiXiiûç  [Scvl.],  BfoXiftTDc  wkK,  [Steph. 
B,]^  le  golfe  Jfa/togue,  golfe  de  la  mer 
Egée,  au  S.-E.  de  la  Thessalie,  aig. 
golfe  de  Zeitom,  golfo  di  Zeihmi,  près 
de  la  ville  de  Zeiloun,  anc.  Lamu. 

Mauenses^  Ms>4sî;  [Strab.},  peuple  de  la 
Thessalie,  habitant,  sur  les  rives  du 
golfe  MaHaque,  le  district  appelé  Maus, 
MviXtc  71!  [Herod. J. 

Malleacum,  MaillezaU,  pet.  ville  de  Fr. 
(Vendée),  anc.  abb.  de  S.-Benoit. 

L'imprimerie  a*t-elle  réellenient  existé  dans  ee 
bourg,  aqj.  simple  cbef-lieu  de  canton  dansPtanroa- 
disaeroent  de  FontenavT  1^  fait  nous  parait  inflni- 
uent  peu  probalile  ;  11  nous  tout  pourtant  signaler, 
comme  portant  œ  lieu  d'impression,  une  pièce  que 
poasède  la  BibU  impériale  t  L'adieu  de  Perot  le 
6age^  ennuyé  de  l'exeiê  des  insolences  et  eoneuê^ 
sioMS  de  PassemtUe  roeMUriae,  MaUleuy,  1821 
iihêo.  Nous  croyons  cette  pièce  imprimée  à  Niort 
on  peut-être  à  St-Jcan-d!Angély . 

Malleyrtom,  Malum  Leporariuv,  Jfoti/e- 
wier,  bourg  de  l'Anjou  (Maine-et- 
Loire);  anc.  titre  de  marquisat. 

Maluacum,  Maruacum  ,  Marly^le-Boy, 
commune  de  Fr.  (Seine-et-Oise). 

Maluacum,  Marijacum,  Marly  (au  xn*  s.], 
Mailly:  un  grand  nombre  de  localités 
en  France  portent  ce  nom  ;  nous  cite- 
rons Mailly,  commune  et  anc.  château 
de  Picardie,  près  d'Albert  (Somme), 
d'où  sort  la  famille  des  marquis,  puis 
ducs  de  Mailly,  qui  remonte  aux  croi- 
sades [Villehardouin].  —  JfoiU^,  appelé 
d'abord  Montcaurel,  marquisat  du  Bou- 
lopnais  (Pas-de-Caiais). 

Maluacum,  Maillé,  bourjf  de  Tounûne; 
s'appela  Luynes  et  devint  le  titre  d'un 
duché  érige  en  faveur  de  la  famille 
d'Albert,  à  la  suite  de  la  catastrophe  du 
maréchal  d'Ancre. 

Maluaci'm,  Maillé,  village  et  anc.  château 
du  Poitou,  près  Fontenay-le-Comte 
(Vendée). 

Céuit  la  résidence  faTorlte  du  célèbre  Théodoro- 
Agrippa  d'Aublgné,  rkmi  et  le  compagnon  d'tar- 
mes  du  roi  Henri;  ce  fut  H  que,  retire  aprta  la 
mort  de  son  maître,  il  fit  imprimer  par  un  nommé 
JeanMousset,  ou  Moussât,  qui  te  qualifie  d'teivH- 
mear  ordtntdrê  jdmâU  sieur  soo  Histoire  amer 


7ft3 


MALLEO.  —  MANAPIÂ. 


794 


telle  (de  Pan  1550  &  b  fin  da  xvi«  siècle),  S  vol. 
in-fol.,  monanient  aussi  précieux  au  point  de  Tue 
historique  quMntéressant  comme  langue  et  liberté 
satirique  ;  tous  les  célèbres  pamphlets ,  romans  ou 
satires  du  vieux  calviniste  furent  exécutés  dans  cette 
résidence,  untôt  sous  la  rubrique  de  BtaiUi,  tantôt 
avecl*addition:  sur  les  ruines  du  <COignon,  tantôt 
enfin,  comme  les  Tragiques  et  les  Aventures  du  baron 
de  Fœneste^  au  Deiert,  imprimé  aux  dépens  de 
rauthenr  ;  c*est-)k-dire  à  MaiU&,  inpr.  par  J.  Mous- 
set.  (  Voy.  la  préface  que  Prosper  Mérimée  a  écrite 
pour  Texoellente  édition  qu'il  adonnée  chex  Jannet, 
en  1855,  du  Baron  de  Pœneste,) 

Malleo,  Malleosouum,  Mâlus  Leo^  MaU" 
léon,  MatUèm  de  SoiUe,  ville  de  Fr. 
(Basses-I^énées). 

Mallso^  Maleolium,  Mauléon,  pet.  ville  du 
Poitou  (Gharente-Infér.)^  anc.  abb. 
d'Augustins. 

MallesiuM;  Mais,  bourg  du  Tyrol  [Gracs- 

se]. 

}liÀLUAcvsinpagoBituriaco,  Maillet,  com- 
mune du  Bourbonnais^  près  Montluçon 
(Allier).  . 

Mallœa  [Liv.]^  localité  de  la  Thessalie, 
que  Leake  place  auj.  à  Meloghusta. 

Malmogu^  Ellerogiuh,  Ellebogb,  Malmô, 
Mahnoè,  Malmuyden,  sur  le  Sund,  ville 
de  Suède  (Gotbie).  chef-lieu  de  lapréf. 
de  Malmôhus. 

tinrent.  Terpager,  Danois,  s'exprime  ainsi  :  «  Vi- 
goit  etiam  Malmogise  Typographia,  quae  primos 
n(4)is  suppcditavit  ordincs  ccdesiarum,  quosaliàs 
psalmorum  libres  nuncupant  (ut  refert  Conr. 
Asiacus  Bergensis  In  chronol.  et  cum  illo  Janus 
Wolf.  Encom.  regni  Danic,  p.  560).  Primus  annus, 
quolibros  ibi  impressos  annotavi,  est  1529.  <^uo 
inter  quamplurimos  unus,  qui  hié  instar  omnium 
erit,  editusest  \n-iv,  » 

Voici,  d*après  Alnandcr,  J.  Moller,  etc.,  le  titre 
danois etlatin  de  ce  volume  in-ft<*  :  Orsagen  oc  een 
Kortt  forclaring  paa  then  un  neformats,  ordine- 
ring  oc  skick  om  messzen,predicken**„  An,  Dont, 
M.D.XXIX.  A  la  fin  :  Tryckt  î  Malmô  hos  meg  Oluf 
tyiricksen.  xxvii.  dag  Januarii. 

A  la  même  date:  Citrixtianus  Scroch,  prin^us 
Pastor  Luth.  Asnensisin  Fionia^  de  conjugio  Pas- 
torum  licilo .  Malmogiae,  1529,  in-ft".  — •  Petrus 
Laurentii,  Past,  Luther.  Malmog.  Brevis  respon- 
sio  ad  Agonis  Jacobi  epistolam  ad  consules  et 
senatores  Malmogienses.  Mnlmogir,  1529,  in-4,etc. 

Auxvie  siècle  nous  ne  saurions  citer  d'autre  nom 
d*imprimeiir  à  Malmoc  que  celui  d*Wlricksen  ; 
mais,  au  xvii*  siècle,  nous  en  connaissons  plusieurs^ 
entre  autres  George  Ilantscli  (10(M)-1663),  que  nous 
avons  déjft  vu  à  l'art.  id)ndinum  Scanorum^  et  le 
Hongrois  Vitus  Ilabercgcr,  qui,  ayant  acquis  ta 
typographie  de  Melchior  Matson,  se  fait  nommer 
•  typographus  Gouvemamenti  (ut  vocarc  licet)», 
en  1667,  et  assigner  une  subvention  fixe  de  ^OOtha- 
1ers,  monn.  argent.  Quand  Tacadémic  de  Lund  fut 
établie,  il  quitta  Malmoi*,  pour  aller,  ainsi  que 
Ilantsch,  se  fixer  dans  cette  ville,  et  depuis  cette 
époque  nous  ne  croyons  pas  quMl  ait  existe  de  typo- 
graphie locale  à  Malmoé,  au  moins  Jusqu'à  la  fin  du 
XVIII*  siècle. 

Malmundahl*:  |Chron.  Rcj^n.],MALMLNnA- 
RiLM  [Ann.  Fuld.],  Malmedy,  ville  de  la 
Prusse  Rhénane,  dans  la  rég.  d'Aix-la- 
Chapelle;  anc.  abb.   de  S;-Benoit;  a 


fait  jadis  partie  de  la  province  de  Sta- 
velot  (Belgique),  et  appartint  à  la 
France  de  1802  à  4815. 

Lambert  Thonon,  après  avoir  publié  k  Liège  un 
assex  grand  nombre  de  livres,  alla  s'établir  à  Mal- 
médv  en  170S,  et  y  resta  Jusau*en  171S.  Sa  première 
publication  dans  cette  ville  est  intitulée  :  Loix, 
Statuts^  Réformation,  Ordonnances  et  Règlemens 
de  la  Justice  du  pays  et  principauté  de  Stavelotet 
comte  de  Loigne,  faits  et  publiez  par  ordonnance 
des.  A.Sér,  Ferdinand  de  Bavière^  Archevesque 
et  Electeur  de  Cologne,  Prince  Evéque  de  Liégcy 
Administrateur  de  Stavelot  et  Comté  de  Loignc^ 
etc.  A  Malmédy,  chex  L.  Thonon,  imprimeur, 
M.DCCUi.ln-ftode  iv  ff.  prél.,  72  np.  de  texte  et  nr  IL 
à  la  fin.  (Communie  de  M.  Gotluer.) 

Malobodium,  voy.  Malbubium  Monast. 

Malogia,  Mons  Molejus,  Mont'Makyen, 
Berg  Melojen,  en  Suisse. 

BLkLOPASsiTs,  Maupas,  commune  de  Fr. 
(Gers).  —  Un  château  de  ce  nom  en 
Angleterre  (Ghestershire) . 

BIaloprobatorium,  Maxjiprouvoir,  bourg  de 
Poitou  (Vienne). 

Malton,  bourg  d'Angleterre,  sur  le  Der- 
went  (Yorkshire). 

M.  Gotton  dit  qu'une  réponse  du  Dr  Thomas  Gomber 
an  D*  G.  Middleton  fUt  imprimée  dam  cette  peUte 
localité  en  1750  ;  Lowndes  ne  mentionne  pas  cette 
pièce  oui  est  ï  la  Bodiéienne.  Au  commencement 
de  ce  siècle  un  imprimeur  du  nom  de  James  Gibson 
était  éubli  ft  Malton  ;  il  y  mourut  en  1817. 

Maluginenses  [Liv.,  Tac],  peuple  de 
rOmbric,  habit,  le  temtoire  de  ilfa- 
gliano. 

Malv^,  Mauvje,  Mauves,  bourg  du  Perche, 
près  Mortagne  (Orne). 

Mamace*  [Anu.  Metens.],  MAMMACii:,  Ma- 
MACCA,  villa  publica  in  ayro  Noviomensi, 
Montmacq,  Montmaque,  commune  de 
l'arrond.  de  Noyon  (Oise);  anc.  résid. 
des  rois  mérovingiens. 

MAMEftciA,  Mamektis  Civitas,  MavoMtis 
Civ.,  Mamei's,  ville  de  Fr.  (Sarthe),  sur 
la  Divc. 

Mamertini  [Plin.],  peuple  du  Bruttiuni> 
occupant  la  cote  É.  du  détroit  de  Mes- 
sine. 

Mamertium  [Fcst.J,  MaaEpriov  [Stiah.], 
Martis,  Mavoutis  Civ.,  ville  des  Ma- 
mcrtini,  dans  le  Brutlium,  auj.,  suiv. 
Kcichard,  Martoi-am,  ville  de  la  Cala- 
bria  Citeriore,  et,  d'après  Cl u ver,  Oppi- 
do,  dans  la  Calabria lllér.  11. 

Mamurrarum  Urbs,  voy.  Formle. 

Manapu,  MavaTTÎa  [Ptol.j,  ville  d'Irlande, 
auj.  Weœfm^d,  chef-lieu  du  comté  de 
ce  nom,  dans  le  Leinster;  considérée 
comme  la  plus  ancienne  ville  de  Tlli- 
bemie. 


795 


MANARMAMS  PORTUS.  —  MANSFIELD. 


796 


Un  imprimeur  du  nom  de  Taylor  s'établit  à  Wex- 
ford,  en  1810, dit  M.  Gotton. 

MANAnM.vNIsPoRTlSjMavopp.avi;  XiixtIv fPtol.l, 

port  du  nord  de  la  Germanie,  dans  le 
|)ays  dos  Frisii,  auj.  Marna,  au  N.-O. 
de  Groniufçue,  suiv.  Wilhelm  ;  et,  d'a- 
près Reichard,  Oost-Mahorn,  sur  la 
tôte  de  la  Frise  Occidentale. 

Mancinilm  [Itin.  An  t.],  Manucium  [Id.J, 
ville  des  Brigantes,  dans  la  Britannia 
Romana,  que  l'on  croit  être  auj.  Man- 
chester, grande  ville  d'Angleterre, 
dans  le  comté  de  Lancastre. 

M.  Goiton  rei>ortc  à  l*annéc  1732  IMntroducCion 
de  la  typographie  à  Manchester  ;  mais,  dans  le  vol. 
supplémentaire  qu'il  publia  à  Oxford  en  1806,  le 
bibliographe  anglais  nous  apprend  d*abord  qu'un 
libraire  du  nom  d'EphraTm  Johnson  fut  établi  dans 
cette  ville  dès  1097,  puis  qu'un  Journal,  the  Man- 
chester Wtekly- Jour  nais  fut  édité,  en  Janvier  1729, 
dans  cette  ville  (l'Imprimeur  s'appelait  Roger  Adams); 
il  fut  suivi  l'année  d'après  d'un  autre  recueil 
IKTiodique  intit.:  The  Manchester  Gazette,  En 
mars  1752,  Joseph  Harrop  imprima  le  premier  nu- 
méro du  Manchester  Mercury, 

Sous  la  rubriaue  Mancunicii ,  nous  citerons: 
Bibliotheca  Chethamensùt,  sive  bibliotheeœ  publicas 
Mancunicnsis  ab  Humfredo  Chetam  Armigero 
fundatœ  catalogues,  exhibens  libros  in  varias 
classes  pro  varietatc  argumenti  distributos.  Edita 
J,  Badeliffe.  A.  M.  Mancunii,  1791»  2  vol.  in-O". 
Le  troisième  volume  de  cet  important  catalogue 
fut  publié  en  1820  dans  la  même  ville  par  G.  P. 
Greswell. 

Mandé  (St-),  bourg  de  Frr  (Seine)  ;  anc. 
prieuré. 

Voici  la  note  de  Lottiut  «  Le  célèbre  surinten- 
dant Fouquet  avait  une  imprimerie  dans  sa  mai- 
son de  campagne  à  St-Alandé  ;  —  aucun  ouvrage  soiti 
de  ses  presses  n'est  venu  ft  nia  connaissance.  > 
C'est  probablement  de  cette  imprimerie  clandes- 
tine que  parle  Guy  Patin  dans  une  lettre  du  IS  fé* 
vrter  1(303  ;  seulement  il  la  place  à  Montreuit-sovS' 
Aoi5;  ildit  que  Ton  y  imprimait  des  libelles  en 
faveur  de  Fouquet,  quiétait  alors  à  la  Bastille,  ayant 
été  arrêté  à  ^antes  le  5  septembre  1001.  Le  plus 
célèbre  de  ces  painphlets  est  celui-ci  :  Mémoires 
pour  servir  à  C histoire  D.M*R.,  avec  queUfUcs 
réflexions  politiques  sur  ces  Mémoires,  s.  1.,  1008, 
in-12.  On  y  ftiit  là  un  portrait  de  Golbert  qui  n'est 
ni  flatté  ni  flatteur. 

Manhomum,  voy.  Manduhia. 

Mandubii  [Cts.],  Mav^oûêioi  [Strab., 
Plut.J,  peuple  d^  la  Gaule  Lyonu.,  au 
N.-K.   des  .'Edui;    leur  capitale  était 

Alesia. 

Manduessedum  [It»  Ant.|,  ville  des  Coma- 
vii  dans  la  Bretagne  Romaine,  auj. 
Mancaster,  à  l'E.  d  Atherslon,  dans  le 
comté  de  Lancastre. 

Mandlria  [Liv.,  Plin.],  Mandur-k  [Tab. 
l»eut.l,Mav^;vicv  [Plut.],  ville  de  l'Apu- 
lie,  auj.  Aiidona,  à  20  m.  dans  le  S.-E. 
de  Tarcnte  (Terra  d'Otranto). 

Manes<:a,  Mam  esca,  Manuasca,  Manosque, 
ville  de  Fr.  (Basses- Alpes). 

Lesconsulset  échevins  de  cette  ville,  anc.  rési- 
dence des  comtes  de  Forcalquier,  font  imprimer  ft 


Lyon,  conformément  à  Tordonuance  du  20  août 
1559,  les  franchises  et  privilèges  de  leur  cité  :  Tenar 
privUegiorum  ,  franquesiarum,  et  liba'tatum 
vlllœ  Manuascœ  in  comitatu  prouineiœ  et  Forçai- 
quierii  existentis.  Venundantur  Manuascc,  per 
magistrum  Saluatorem  Jurami ,  bibliopolam,  1559, 
in-S**',  avec  les  armoiries  de  la  ville  gravées  sur  le 
frontispice.  D'après  la  rédaction  du  cataL  Secousse 
(n**  5858),  on  aurait  pu  croire  ce  rare  vol.  imprimé  k 
Manosque,  ce  qui  nous  a  porté  ft  en  donner  le  titre 
exact. 

Manfredi  Civitas,  Sipontum  (?),  SiPUS  (?), 
Manfredoîiia,  ville  de  la  Capitanata, 
prov.  napolitaine  du  roy.  d'Italie  :  bâtie 
par  le  roi  Manfred  en  i254,  et  nrûlée 
par  les  Turcs  en  1 620. 

Haym  et  le  calai.  Volpi  citent  :  Pompeo  Sot' 
nelli,  Cranologia  de*  Vescovi  ed  Arcivescovi  Si- 
pontini,  eon  te  notitie  storiche  delta  vecehia  e 
nuova  Siponto,  Manfredonia,  1080,  in-ft<', 

Manuemium  [Zeiler,  Gluv.j,  Manneue- 
MiuM,  Interamnil'm,  Monhmm,  Mannfieim, 
ville  du  grand-duché  de  Bade,  chef-lieu 
du  cercle  du  Neckar,  au  confluent  du 
Neckar  et  du  Rhin;  bâtie  en  1606  par 
l'emp.  Frédéric  lil. 

Fallcenstein  ne  fait  remonter  çu'i  ITSSla  date  de 

Pintroduction :de  la  typomphie  dans  cette  ville; 

nous  croyons  qu'on  doit  la  reporter  k  l'année  1722, 

c'est-lk-dire  un  an  environ  après  qu'elle  fut  devenue 

'  la  résidence  des  électeurs  palatins. 

Manlaco  Vuxa,  Maillet,  commune  de  Fr. 
(arrond.  de  Montluçon,  Allier). 

Manica  Bristouensis,  le  canal  S.-Georges 
ou  canal  de  Bristol,  entre  lirlande  et 
r  Angleterre. 

BIanllana  [ît.  Ant.J,  Maniliana  [Tab. 
Peut.],  ville  d'Etrurie,  auj.  Monlioni, 
bourg  d'Italie  (Toscane). 

Mannaritium  [It.  Ant.j,  ville  de  la  Gaule 
Belgique,  dans  l'insula  Batavorum, 
auj.  Maurik,  bourg  à  3  m.  d'Utrecht; 
ou,  suiv.  Reichard,  Naarden,  sur  le 
Zuyderzée,  dans  la  Hollande  Sept. 

Mansa  [ Avien.],  Messa  [Mêla]  ?,  Méze,  ville 
de  Fr.,  sur  l'étang  de  Thau  (Hérault). 

Mansfelda,  Mansfeld,  ville  de  la  Saxe 
Prussienne  (rég.  de  Mersebourg). 

Nous  |x>uvons  renorter  Timprimerie  dans  cette 
ville  à  l'année  1572,  c'est-à-dire  à  l'époque  d'un 
congrès  de  théologiens  qui  eut  lieu  à  Mansfeld  les 
l«r  et  U  septembre  :  Enr,  Spangenbergs  Mtmsfel' 
dische  Chronica,  tvn  der  Graffschafft  Mansfetdt, 
vnd  den  alten  vnd  ersten  Teutschen  KOnigen  vnd 
Fûrsten  der  Schvoaben  vnd  Marknumns  Cheruês- 
ken^  Franckcn  vnd  Sachsen ,  vnd  von  poUtisehe 
vnd  wettlichen  hdndeln ,  so  sich  in  ThUringen 
Sachseti  vnd  am  Hartz  zugetragen.  Mansteldt, 
1572,  in-fol. 

Citons  encore  :  Censuren  vnd  Vrtheil  der  heyli» 
genPropheten  Christi  vnd  Aposteln,,,  |Mansfeidt, 
1574,  in-ft». 

Mansfielp,  ville  d'Angleterre  (Notting- 
hamshire). 

>Villiam  Ilarrod  imprima  ou  fit  imprimer  en  1785  : 
The  history  oj  Mansfield  ant  ils  environs,  in  two 
parts  ;  Manslield,  ln-4*',  réimprimée  dans  la  même 


797 


MANSIONILE.  —  MANTUA. 


798 


localité  en  1801,  avec  figures;  Ixtwndes  ne  cite  que 
cette  seconde  édition. 

MiiNsioNiLE,  (l*où  Masniuum,  Mosnila,  Mais- 
nil,  leMesnil,  le  Ménil;  nom  commun  à 
un  nombre  infini  de  localitésen  France. 

Mansio  Odonis,  Mézidon,  bour^  de  France 
(Calvados). 

Mansum  Azilis^  Mansum  Asi'uum  ,  le  Mas- 
ci^  Azil,  petite  ville  du  comté  de  Foix, 
près  Pamiers  (Ariége),  anc.  abb.  de 
S.-Bcnoît  fondée  av.  814. 

Mansum  Garnerii,  Mas-Gamier,  bourg  du 
Bas-Armagnac,  sur  la  Garonne  (Tarn- 
et-Garonne)*;  anc.  abb.  de  St-Benoît, 
fondée  av.  817. 

Mantala  [It.  An  t.,  Tab.  Peut.],  station 
des  Itinéraires  dans  TE.  de  la  Gaule 
Narbon.>  dont  l'emplacement  est  dis- 
cuté; auj.  St-Jean-Ia-Porte ,  suiv. 
Ukert  ;  Bourg  Evescal,  d'après  d'Anville  ; 
enfin  Montmélian,  Montemigliano,  ville 
de  Fr.  (Savoie),  suiv.  Reichard;  Mabil- 
Ion  qui  cite  aussi  cette  localité  sous  la 
désignation  de  Palatium  in  Agro  Vieur 
nensi,  et  l'appelle  aussi  Mantelus  Villa, 
traduit  par  MantaiUe,  ou  Monteux,  convr 
mune  du  Dauphiné,  avec  un  prieuré  de 
S.-Beno!t,  près  Romans  (Drôme). 

MAM'ELANUM,Mante/an,  Manthelan,  bourg  de 
Touraine,  près  Loches  (Indre-et-Loire). 

Mantilcii-m,  Mantilly,  commune  de  Fr., 
près  Domfront  (Orne). 

Mantinea  [Plin.],  Mavrfvsia  [Hom.,  Herod., 
Thuc,  Polyb.,  Xen.,  Strab.,  Ptol., 
Plut.],  ville  d'Arcadie,  sur  l'Ophis,  ap- 
pelée depuis  ANTiGOiNiA  [Paus.,  Plut., 
Ptol.J,  auj.,  suiv.  Krusc,  Paleopoli, 
PalatopoH  ;  et,  suiv.  Ross,  Gurtzuli, 
dans  1  Eparkhie  de  Mantinée. 

Mantinice,  MavTivixii,  district  de  l'Arcadie, 
formant  le  territoire  de  Mantinée. 

M.\KnN0RU M  OPPIDUM,  MaVT{vci>v  îTc'Xi;  [Ptol.], 

ville  de  l'Ile  de  Corse,  sur  remplace- 
ment de  laquelle  s'élève  3i\X],.Bastia, 
sur  la  côte  E.  de  l'ile,  dont  elle  a  été  ia 
capitale. 

Nous  ne  croyons  pas  qu^on  puisse  faire  remonter 
la  typographie  dans  cette  ville  l)eaucoup  au-delà  du 
milieu  du  xviii«  siècle; et  nous  ne  connaissons  pas 
de  plus  ancien  document  à  citer  qu*un  certain  t^r/m- 
ponimento  teatrale  per  musica,  souscrit  au  nom, 
peut-être  supposé,  de  Bastia  :  //  Triomfo  dc*Gigti. 
Bastia,  1751.  in-12.  (Gâtai.  Floncel  et  Pinelli.) 

Falkenstein  ne  date  l'imprimerie  à  Bastia  que  de 
1785  ;  il  nous  serait  facile  de  citer  plusieurs  titres 
antérieurs; ainsi  la  Biblioth.  impër.  conserve:  Rè- 
glement pour  Caisemblée  générale  de  la  nation 
corse  indiquée  pour  te  mois  de  Juillet  (1770),  et  la 
première  depuis  la  soumission  de  cette  ile  aux 
armes  de  S.  M.  (16  avril  1770}.  Oastia,  S.  F.  Ba- 
tini,  in-fol.  (fianc.-ital.) 

Mantoi^,  Mauîe,  sur  la  Maudre,  bourg  de 
Fr.  (Seine-et-Oisc). 


Mantua  [Virç.,  Ovid,,  Stat.,  Mart.  I,  M«v- 
rtua  [Ptol.J,  Mantoa  (Geo.  Rav.j,  ville 
de  la  Gaule  Transpadane,  qui  a  con- 
servé son  nom,  Mantua,  Maniova,  Man- 
toue,  chef-lieu  de  délégation,  au  milieu 
du  lac  du  Mincio,  Tune  des  places  les 
plus  fortes  de  l'Europe.  Virgile  est  né 
sur  son  territoire. 

C'est  le  siège  de  VÀcademia  Virgiliana;  sa  bi- 
IHioth.,  ses  musées,  le  palais  du  Té,  construit  par 
Jules  Romain,  sont  Justement  célèbres.  L*imprimerie 
remonte  dans  cette  grande  ville  à  une  date  fort 
reculée,  1472,  et  peut-être  même  peut-on  la  repor- 
ter à  1470. 

Ce  fut  grâce  ft  b  puissante  intervention  d*un  pa- 
tricien d'une  des  premi^res  familles  de  la  cité,  Mcs- 
ser  Pietro  Adamo  de  Micliaclis,  que  Mantoue  vit  se 
fonder  dans  ses  murs  le  premier  éuiblisseuient  typo- 
graphique; il  appela,  ou  peut-être  arrêta  au  passage, 
deux  ouvriers  allemands,  sans  doute  encore  de  ces 

Giuvres  artisans  qui  avaient  été  forcés  de  quitter 
ayence,  après  le  sac  de  1462,  Georges  et  Paul, 
natifs  de  l^utzbach  (Puzbach),  ou  plutôt,  dit  M.  Aug. 
Bernait,  Buizbach,  peUte  ville  des  environs  de 
Mayence  (T),  et,  sous  son  iwtronage  immédiat,  ces 
habiles  disciples  de  Gutenberg  et  de  Schoiffer  ins- 
tallèrent une  imprimerie,  qui  fonctionna  dès  l'année 
1472,  et  peut-être  à  une  date  un  peu  antérieure,  ainsi 
que  nous  allons  le  voir;  ils  laissèrent  à  leur  patron 
rbonneur  d*apposer  son  nom  aui  pramiers  et  remar- 
quables produits  sortis  de  ces  presses,  fait  que  nous 
voyons  se  reproduire  dans  un  grand  nombre  de 
villes,  et  qui  sans  doute  était  la  conséqtience  du 
traité  passe  entre  les  ouvriers  typographes  et  -leiu* 
commanditaire. 

h*un  des  premiers  magistrats  de  la  ville  (maestro 
publico  dit  Volta,  Saggio  sulla  typogr,  Manto- 
vana)t  MesserCoiumbino,  de  Vérone,  lut  également 
Tun  de  leurs  protecteurs,  ainsi  que  nous  le  prouve 
la  souscription  du  Dante  de  1472,  que  nous  allons 
rapporter. 

Presque  aussitôt  de  nouveaux  imprimeurs  d'Aile- 
magne  s'établissent  dans  la  ville,  cette  fois  &  Tinsti- 
gation  du  clergé  et  du  monastère  ;  ils  s'appellent  en 
latin  :  Thomas  :>eptem  Castrensis  de  civitutc  Uer- 
manni  (sans  doute  Hermanstadt),  et  Johannes 
y/uratcrdc  Campidonia  (Kempten). 

£nfin,  en  1475,  nous  trouvons  un  médecin  ou  pliy* 
sicien  d'ilirschreld,  nommé  Johannes  Schatlus,  qui 
se  met  k  la  tOte  d'un  nouvel  établissement  ;  et  l'an- 
née suivante  apparaît  une  typographie  hébraïque, 
qui  a  longtemps  passé  pour  la  première  qui  ail 
existé,  et.qui  n'est  en  réalité  que  la  seconde. 

Avant  de  décrire  les  premiers  livres,  avec  date 
certaine,  sortis  de  ces  presses,  il  nous  faut  parler 
d'un  opuscule,  que  possède  la  Biblioth.  inipér., 
opuscule  dont  la  date  est  ceriainemetit  fausse,  maù) 
dont  l'archaïsme  est  incontestable,  et  que  nous  n'hé- 
sitons pas  à  croire  antérieur  à  1472. 

FBAKCisa  [Sic)  VhVTàfiCMi,  de  in  |]  genvis^  cdvcan- 
dis,  incipit^  lege  ||  fœliciler.  Au  v»  du  dernier  f.,  en 
capit.:  Explicit,  jaliciter»  amen.  dco.  \\  gracia$  et 
gloriosissime.  virgi  \\  ni.  matri  sve.  Mantvc.  viiii. 
IV  II  Nll.l.ccccLViiii.  ln-4o  de  18  IT.  à  27  lign.  par 
page,  sans  chif.,  sigu.  ni  capit.,  en  cnract.  roninins. 
M.  Hninet,  en  dc^:rivant  cet  opuscule,  dit:  •  L'I  est 
mis  iH)ur  M.,  c'est»-à-diie  pour  mille  ;  »  nous  croyons 
que  l'I  veut  dire  Iditfus  ou  /dus,  et  que  l'M  ne  (i^ure 
point  dans  l'énoncé  de  la  date,  ce  qui  se  voit  quel- 
quefois. 

Ce  traité  de  Piutarque  fut  traduit  en  italien 
par  Guarini  de  Vérone,  probablement  en  1459  ; 
Il  est  imprimé  avec  les  mêmes  caractères  que 
l'édition  des  Regvlœ  grammaticales  du  même  au- 
teur, décrite  par  llain,sous  le  n*  810G.  L'abicnce  de 
tout  signe,  celle  des  lettres  capitales,  celle  des  vir- 
gules, remplacées  partout  par  des  points,  indiquent 
une  grande  anUquité;  cette  pièce  a,  sans  nul  doute. 


799 


MANTUA  CARPETANORUM..  —  MARCHIA  ANCONITA. 


800 


été  oxéculéc  au  plus  tard  vers  1470  ;  rêdition  a  dû 
certainement  précéder  celle  d'Ulrich  Zell  à  Cologne; 
sans  autre  preuve,  nous  nous  conlenierious  d'ob- 
jecter ceci  :  la  Uo  édition  u'un  livre  composé  à  Vé- 
roneouà  Venise,  à  la  Un  duxve  siècle,  n'a-t-clle  pas 
dû  être  donnée  àManloue  plutôt  qu^à  Cologne  ? 

En  \UT2,  nous  aurions  à  citer  un  très-grand  nom- 
bre d*ouv  rages;  rimprimorie  est  en  pleine  activité. 

iLDECAMERONE  Dl  MESSER  GlOVAPfItl  OOCCACIO.  — 

Au  v®  du  263e  Ui^Joannis  Boecacii:  Poète  IxpidiS' 
iimi  :  Decamcron  :  opus  facetvm  :  Mantuc  impres- 
sitm:  cum  dus  florentissimc  urbis  principatvm 
fivlicissime  agcret  divvs  Loilovicvs  Gonzaga  «e> 
cvndvs  :  Anno  ab  origine  christiana  mcccclxxii. 
Petrvs  Adam  de  Micfiaelibvs  tivtdetn  vrbis  ciuia 
imprimcnUi  aoctor,  In-fol.  de  26S  ff.  à  Al  Ugn.  par 
page,  en  car.  romain»  sans  cli.,  réel.,  slgn.  ni  capit. 
gravées. 

Cette  admirable  édition  du  pliLS  illustre  des  con- 
teurs italiens  est  incomparablement  plus  rare  que 
celle»  beaucoup  plus  célèbre,  donnée  par  ValUarfer 
Tannée  précédente,  car  il  ne  nous  serait  pas  possible 
d*en  citer  un  autre  eiemplaireque  celui  que  conserve 
la  bibl.  Vaticane  ;  elle  a  dû  figurer  dans  une  large 
proportion  à  Vauto-da-fé  par  lequel  le  fougueux 
Savonarole  livra  au  bûcber  à  Florence,  en  Mi96,  les 
plus  adniiiDblcs  productions  de  la  littérature  ita- 
lienne ;  qu'un  moine  brûle  les  élucnbrations  d*un 
autre  moine,  rien  de  mieux  ;  mais  un  Savonarole 
toucher  à  Dante,  à  Pétrarque,  k  Boccace  !  Il  est  vrai 
que,  deux  ans  après,  le  farouche  dominicain  Vhà 
pagato. 

A  la  même  date  de  l£i7Z citons  encore  une  édition 
de  Dante  (peut-être  la  première,  car  rien  ne  prouve 
d^une  façon  détcnninantc  l'antériorité  de  celle  de 
Foligno)  :  COMlKCiA  LA  COMEDIA  di  Dante  Aligherii 
di  FiorenzcAu  l«r  f.  une  éplire  en  vers  du  promo- 
teur de  cette  édition.  Maestro  Colombino,  de  Vérone, 
que  cite  Volta  comme  l'un  des  premiers  magistrats 
de  la  cité  ;  à  la  fin,  v<*  du  91o  f.  col.  2.:  ncccclxxii.| 
Mogister  Gcorgiua  et  magister  Paulus  tcn^tonict 
hoc  opus  Mantuœ  impresserunt  adliuuantè  CO' 
lumbino  Veronemi,  In-fol.  de  91  AT.  à  2  col.  de  M  I. 
sans  cil.,  réel,  ni  sign. 

Le  premier  livre  exécuté  à  l'instigation  du  clergé 
est  :  ConciUator  Diffcrcntiarum  Philosophorum 
et  Prccipuc  Mcdicorum  Clarissimi  Viri  Pétri  De 
Abano  Patavini...  A  la  fin:  Lodoviciis  Carmelita 
Primus  hoc  Opus  ère  imprimi  jussit  Mantue  per 
ThomamSeptemCastrensem  de  Civitale  Uermanni 
et  Johanncm  Jiurstcr  (sic)  de  Campidona  socios, 
Anno  ycrbi  Incarnati,  m.ccgclxxii,  in-fol. 

Jc-m  Wurstcr  de  Kemptem  alla  peu  après  s'éta- 
blir h  Modènc. 

l.cprLMiiier  livre  imprimé  par  Johann  Scballest 
une  (tes  innombrables  éditions  du  ScnuTiNlUM 
bCRiPTURARUM  (tu  Uév.  P.  Paulus  de  Sancta  Maria, 
évéquc  de  burgos,  \Ulb,  in-fol.  de  150  (T.,  à  39  lig.; 
en  caract.  goth.,  dits,  en  italien,  Carattcri  angoiari, 
sans  ch.  ni  réel.,  avec  sign.  (Gat.  La  Vallière,  n"  173, 
Maccarthy,  etc.) 

EnGn  le  premier  produit  de  la  typographie  hé* 
brafque  est  de  1^76  :  Babbenu  Ascer  Orach  Chaim, 

Vita  vitŒt  seu  primus  ordo  ArbaTurim lErgo 

mantuœ  per  Abrahamum  Conath  anno  5236  U)hr, 
MocccLXXvi)»  subfinemmensis  mai,  in-fol.  à  2  col. 
en  car.  dits  semi-rabbiniqucs. 

Mantua  Carpetanorum,  voy.  Madritum. 
Manucium,  voy.  Ma>'cunium. 
Manuesca,  voy.  Manesca. 

Marabodui  Castellum,  Kônigswart,  Kuncz- 
rvart,  bourg  de  Bohême^  dans  le  cercle 
de  Pilsen. 

Mahantii'm,  Marans,  ville  de  Fr.,  au  confl. 
de  la  Sèvre  Niort'^'ise  et  de  la  Vendée 
(Charcntc-Infcr.). 

DICTlONfi.  DE  GÉOGR. 


Maraxum,  Meran,  ville  du  Tyrol,  sur 
l'Etsch  (Kreis  Botzen). 

Marathon  [Mela^  Plin.,  Ovid.],  Mxpaôtôv 
[Herod.,  Strab.,  Ptol.],  bourg  de  l'AUi- 
que,  au  N.-E.  d'Athènes,  célèbre  parla 
victoire  de  Miltiade  sur  les  Perses,  en 
480  av.  J.-C;  auj.  Vrana,  et  d'après 
Kruse,  Marathona* 

Maratuus,  MapaO&ç  [Strab.],  ville  de  la 
Phocide,  dont  les  ruines,  dit  b;ak(î,  se 
voient  encore  près  de  Sidhiro-KaflUiio. 

Marburgum,  voy.  Marpurgum. 

Marca,  SIarcuia  Fabuna,  Marche-en-Fami' 
ne,  bourg  de  la  province  de  Liège  (Bel- 
gique). 

Marca,  Marke,  March,  bourg  de  l'arrondis- 
sement de  Boulogne-sur-Mer  (Pas-de- 
Calais);  anc.  abb.  de  S.-Benoît,  fondée 
en  1090. —  Marques,  village  de  l'anc. 
comté  d'Aumale  (Seine-Infcrieure). 

Marcerum,  Merzig,  ville  de  Prusse,  sur  la 
Saar  (rég.  de  Trêves). 

Marchenium,  Rosburgum  [Baudraiid]^ltoj;- 
burghe,  bourg  d'Écossc,  sur  le  Teviot, 
dans  le  comté  du  même  nom,  célèbre 
par  son  formidable  château,  qui  dé- 
fendait ce  qu'on  appelait  le  Border 
d'Ecosse. 

Il  n*y  a  pas  de  nom  plus  célèbre  dans  les  an- 
nales bibliographiques  ;  Tun  des  plus  illustres 
bibliophiles  du  xviiie  siècle  fut  John ,  troisième 
duc  de  Roxburghe,  né  le  5  avril  1740 ,  mort  le 
19  mars  180A  ;  les  Anglais  l'ont  surnommé  fhc  Book- 
Duke,  à  cause  de  la  noble  passion  quMI  rut  pour 
les  livres  ;  la  vente  de  sa  splendide  bihliothèfiue 
commença  le  18  mai  1H12  et  dura  â2  Jours  ;  elle  fut 
surnommée  la  bataille  de  Boxburghe;  ce  fut  là  que 
fut  adjugé  au  marquis  de  filandford  {thc  IVhHc 
Knight)  le  Decameron  de  Valdarfer,  moy.  £  2260, 
et  le  Becueil  des  histoires  troyennes  de  lt^71,  au 
prix  de  £  1000  sh.  10.  —  La  vente  produisit  £  23,397, 
sh.  10,  d.  6. 

C'est  en  mémoire  de  celte  noble  passe  de  livres, 
et  poifr  glorifier  le  souvenir  du  duc-bibliophile,  que 
la  fleur  de  Taristocratie  et  de  la  littérature  du 
Itoyaume-Uni  institua  le  17 Juin  1812  le  Boxburgtic- 
Club,  la  plus  célèbre  des  sociétés  de  bibliophiles  du 
monde  entier.  Voy.  dans  le  Bibliogv.  Decameron  de 
Dibdin,  et  dans  ^'Avl\n{Cat.of  bo^tks  privât,  prin- 
ted]^  le  récit  des  curieuses  circonstances  qui  accom- 
ragnèrent  et  suivirent  réiabitssem-iit  de  ce  club; 
les  noms  retentissants  des  membres  fon'tateurs,  duc 
de  Dcvonshirc,  marquis  de  Blandford,  le  «icomie 
Althorp»  sir  M.  Masterman  Sykts,  W.  Dcntham, 
John  Deni,  Dibdin,  Richard  Heber,  Roger  Wilbra- 
ham,  etc.,  sont  à  Jamais  célèbres  dans  les  annales 
de  la  bibliophilie. 

MARcmA,  la  Mardie  (Limousine),  anc. 
gouvern.  et  prov.  de  France;  forme 
auj.  ledép.  de  la.  Creuse,  et  partie  de 
la  Haute-Vienne.  =  Mark,  ai.strict  de 
la  Pi'usse  Rhénane,  dans  la  rég. 
d'Arnsberg.  :=  La  Marche  \  phisieurs 
communes  de  France  portent  ce  nom. 

Marchia    Anconita,  lu  Marche  d'Ancône, 

26 


801 


MAKCHIA  BKANDENBURGICA.  —  MAIIlA  THEKESIANOPOLIS. 


802 


aiic.  province    des   Ktats  Pontificaux^ 

3ui  comprenait  les  délég.  d'Ancônc  et 
eMacerata. 

Mahciiia  Brândenbuagica  [Cluv.,  Cell.j^  le 
Bratidenburg,  Brandebourg,  province 
prussienne  (anc.  marquisat)^  dont  le 
chef-lieu  est  Berlin. 

Mabchia  Famina,  vov.  Marca. 

Marchia  Tarvisina,  la  Marche  Trèvisane, 
anc.  prov.  de  la  Vénétie,  qui  coitcs- 
pond  à  la  délég.  act.  de  Trévise. 

MAHCHUNiE^  voy.  Mahoana. 

Marchus,  voy.  Marus  fl. 

Marci  [Not.  Imper.],  ville  de  la  Gaule 
Belgique^  auj.,  suiv.  Valois  et  d' An- 
ville,  Marcq,  commune  du  Pas-de-Ca- 
lais^  entre  Calais  et  Gravelines  ;  suiv. 
Cluver/  Marquise,  chef-lieu  de  canton 
du  même  dcp.;  enfin,  d'après  Mal- 
brancq,  Mardik,  près  Dunkerque. 

Marcia  Colonia  [Plin.l,  Marckna  [Grœv.], 
Marchena,  ville  d'Andalousie,  dans 
l'intend.  de  Séville. 

Mendez  signale  cette  ville  comme  ayant  possédé 
une  imprimerie  ;  Antonio  (Bibl.  No\a,  H,  298)  cite  : 
ThomoB  de  Agui(u\  D,  M.  Catnplutetisis,  Apotogia 
pro  eonsilio  medicinali  in  diminuta  visione  ab  se 
prœfcripto,  et  in  lib.  de  faucium  ulccribus,  Mar- 
ccnœ,  1621,  in-ft*. 

Marciana,  Aajhatia  Mabcianas  [Chr.  Car- 

lov.],   MAnc!iiAN.ï^    Marchiennes,  ville 

de  France,  sur  la  Scarpe  (Nord);  anc. 
al)b.  de  Bénéd.  fondée  en  643. 

Marciana,  voy.  Marpurgum. 

Marciana  Sylva  [Tab.  Peut.l,  Marcianj£ 
Sylvj-:  fAmni.  Marc],  Sylva  Nigra 
[Coll.],  ia  Forêt  Noire,  der  Schwarz- 
wald,  dans  le  grand-duché  de  Bade, 
Souabe,  Wurtemberg,  etc.,  entre  le 
Neckar  et  le  Rhin. 

Makcianopolls  [It.  Ant.,  Tab.  Peut., 
A  m  m.],  Mapx'.avcuircXi;  [Procop.,  Hie- 
rocl.j,  ville  de  la  Mœsie  Infer.,  auj., 
suiv.  Reichard,  Imertje,  et,  d'après 
d'autres  géogr.,  Preslaiv,  en  Boul- 
garie. 

Marcilliacum,  Marcillac,  bourg  de  Fr. 
(Avcyron)  ;  anc.  abb.  de  Bénéd.  fondée 
vers  503. 

Mahcina,  Mdsxivx  [Strab.],  ville  des  Picen- 
tini,  auj.',  suiv.  Cluver,  Veteri  (Prin- 
cip.  Citer.). 

Marclmaclm,  Marciyiiy,  ville  de  Fr* 
(Saone-ot- Loire),  anc.  abb.  de  Fillcs- 
Bénôdictines^  appelée  Marcigny-les- 
Nonnaim,  fondée  vers  l'an  1000. 


Ptol.],  Mopxo- 

u  S.-Ë.  de  la 


.  Marcodava,  Mapxc^aya,  ville  de  la  Dacie, 
que  Sestini  (Viaggio,  p.  105)  croit 
avoir  existe  au  confluent  du  Marosch 
et  de  l'Arasciu,  auprès  de  Thorda 
(Transylvanie). 

Marcodlrlm  [Tac.]^  Duria,  ville  des  Ubii, 
dans  la  Germanie  Infér.,,  auj.  Dueren, 
ville  de  la  Prusse  Rhénane,  sur  la 
Ruhr  (rég.  d'Aix-la-Chapelle). 

Marcomagus  [It.  Ant.],  ville  des  Ubii,  auj. 
Markmagen,  pet.  ville  de  Prusse,  près 
Blankenheim,  dans  la  rég.  d'Aix-la- 
Chapelle. 

Marcomanni     |Cœs.,    Tac. 

[Dio.  Cass.],  Map)cc{XQcvci 

|x«woi   [Stfab.],  peuple  ( 

Germanie  ;  habitait  d'abord  les  deux 

rives  de  l'Elbe,  puis  occupa  la  Bohme. 

Marcusiuh  (?j,  Marœussis,  bourg  près 
Montlhéry^Seine-et-Oise);  anc.  cnàteau 
bâti  en  4408  par  Jean  de  Montagu; 
anc.  monastère  de  Célestins. 

Hareleia,  voy.  Marilegtum. 

Marengium,  Mareugilm,  Marologium,  Mur- 
rgofe,  ville  de  Fr.  (Lozère). 

Margaberga,  voy.  Cunetio. 

MARGAHETiiiE  [)i\M  Ins.,  Margavethdmel y 
île  du  Danube,  près  Pesth  (Hongrie). 

Margate,  [Mam  Janua  ?),  ville  et  jxirt 
d'Angleterre,  à  l'embouchure  de  la  Ta- 
mise (comte  de  Kent). 

M.  Gotton  fait  renionicr  rimprimcrie  d.ms  en 
t  fashionable  bathing  place  »  à  l'année  1785;  nous 
citeross  :  WiU.  Jiigland,  meehanic's  guide,  Mar- 
gate, 1797, in-S". 

Margidunum  [U.  Ant.],  ville  des  CoriUini, 
dans  la  Bretagne  Rom.,  auj.,  suiv. 
Camden,  Ost-Bridgefort,  à  TE.  de  Not- 
tiugham,  et,  suiv.  Cellar.  et  Reichard, 
Margedovertov,  dans  le  Nottingham- 
shire. 

Margum  [It.  Ant.,  Jornand.],  ville  de  la 
Mœsie  Super.,  que  l'on  croit  èive  Passa- 
rowitz,  Pasarofdscha,  pet.  ville  de  Ser- 
vie, sur  la  Morawa. 

Margus  fl.  [It.  Ant.,  Eutrop.],  Mâp^c; 
[Strab.j,  Margis  [Plin.],  Marus  [Tacit., 
Cell.],  MoRus  [Plin.],  Mo(txio;  [Ptol.j,?, 
Marciii  s  [Cell.],  fleuve  de  la  Mœsie, 
auj.  la  Morawa,  March,  affl."  du  Da- 
nube. 

Maria  ad  NiVes,  Mana  zum  Schnee,  ville 
de  Suisse. 

Marl\  Theresianopolis,  Theresiopel,  St- 
Marieii'Theresimstadt,  ville  de  Hongrie 
(com.  de  Bacs). 


803 


MAUIACUM  EPISCOPALE.  —  MARIANUM  PROM. 


804 


Mariacim  EpiscePALE,  Mairé'Lévescaut, 
(ommune  de  Fr.  (Vienne);  anc.  abb. 
de  Bénéd.  fondée  av.  559,  réduite  en 
prieuré. 

Maki.ebirgum,  Marianopolis,  Marienburg, 
ville  des  Etats  Prussiens  (rég.  de  Dant- 
zick)  ;  c'était,  au  xni«  siècle,  la  résidence 
des  grands-maîtres  de  l'Ordre  Teuto- 
nique. 

I.Mmprimcrie  exista  dans  cette  ville  à  partir  du 
milieu  du  xvii*  siècle;  c'est  ï  la  date  de  llOl  seule- 
ment que  nous  reocontrons  un  de  ses  produits: 
Irendacl  C.  ab)  FaeuUatis  theologicœ  ColoniensU 
judicium  pro  doctrina  D.  H.  Denys,  adveraui 
h\  Martin,  rindicatum,  Marianopoli,  1701,  in-ft*. 
M.  CoUon  dit  qu'en  17ft&  un  anc.  imprimeur  de 
Zurich,  nommé  J.  Henry  Miller,  qui  avait  été  cher- 
cher fortune  en  Amérique,  revint  k  Maricnbourg» 
et  y  fonda  un  Journal  ;  mais  qu'après  un  assez  court 
st'jour  et  de  longues  pérégrinations,  il  retourna  se 
fixer  en  Pens>  Ivanie,  où  il  mourut  en  1782.  La  vie 
tourmentée  de  cet  homme  est  trop  curieuse,  pour 
(|ue  l'on  ne  complète  pas  le  récit  du  bibl.  anglais. 

Johann  Ilenrick  Miller  naquit  dans  la  principauté 
(le  Watdcck,  le  12  mars  1702;  sa  famille  éiait  origi- 
naire de  Suisse;  en  1715,  ses  parents  retournant 
dans  leur  village  natal,  situé  près  de  Zurich,  il  les  y 
suivit,  puis  s'en  alla  apprendre  la  typographie  a 
i>âle  ;  quand  il  eut  termina  son  apprentissage,  U 
revint  à  Zurich  oii  il  trouva  du  travail,  mais  bientôt 
(|uitia  cette  ville  pour  Leipsick  et  Altona  ;  puis  il 
alla  5  LoMdres,  à  Amsterdam,  en  France,  et  retourna 
en  Altemngne  et  en  Hollande,  vivant  partout  de  son 
métier  de  typographe  ambulant,  mais  ne  pouvant  se 
fixer  nulle  part.  Knl72ilil  partit  pour  rAmérique, 
rt  travailla  quelques  mois  dans  l'imprimerie  di 
Franklin  ù  Philadelphie.  En  17A2  il  revient  en  Eu- 
rupe,  se  marie  Tannée  suivante,  et  fonde  une  im- 
l)rimerie  à  Marlenburg  en  1744  ;  mais  il  n'y  fait 
pas  long  séjour,  se  remet  en  route,  retourne  en 
Angleterre,  revient  en  Hollande  pour  la  troisième 
fois,  cl  parcourt  encore  TAllemagne.  En  1751,  il  se 
ix'mbarquc  pour  l'Amérique,  et  prend  un  intérêt 
dans  une  typographie  allemande  à  Philadelphie, 
lunis  bientôt  il  la  quitte  et  entre  chez  Will.  Brad- 
ford.  On  peut  espérer  qu'il  va  enfin  prendre  quel- 
que repos,  pas  du  tout  ;  en  1754  il  retourne  en  Eu- 
rope, y  reste  jusqu'en  1700,  et  revient  en  Amérique 
pour  la  troisième  fois;  mais  cette  fo!s  il  rapporte  un 
matériel  typographique,  et  fonde  une  imprimerie 
allemande  à  Philadelphie. 

Cette  fois  c'est  bien  fini;  le  temps  a  amorti  ses 
I)assions  aventureuses,  il  se  livre  tout  entier  à  son 
art  et  son  établissement  prend  une  grande  extension; 
mais  la  fatalité  le  poursuivait:  k  l'époque  de  la  révo- 
lution, quand  les  troupes  anglaises  s'emparèrent  de 
Philadelphie,  Miller,  qui,  en  sa  qualité  de  Whig  et  de 
frère  .Morave,  était  un  ardent  patriote  ou  rebelle, 
comme  on  disait,  s'enfuit  de  la  ville  ;  les  Anglais 
s'emparent  de  son  matériel  qu'ils  usent  en  procla- 
mations; rentré  à  Philadelphie,  après  l'évacuation 
des  troupes  royales,  Miller  réinstalla  son  impri- 
merie; mais  le  moment  du  repos  avait  enfin  sonné 
pour  cet  infatigable  traveller\  le  26  mai  1779,  il  fait 
ses  :uiieu\  aux  abonnés  du  journal  républicain  qu'il 
publiait  en  allemand  depuis  1702;  cède  en  1780  son 
matériel  typographique,  et  se  retire  aux  environs  de 
PhiUidelpiiie ,  dans  un  village  nommé  Bethlehem  ;  ce 
fut  Ui  que  cet  homme  vraiment  extraordinaire,  doué 
(le  toutes  les  qualités  extérieures,  érudit,  lettré  et 
déplus  excellent  typographe,  accomplit  son  der- 
nier voyage  le  81  mars  1782,  à  l'âge  de  80  ans. 
(Thomas, /'ri/i/ing  in  America,  11,59.) 

Maiu.fcklla,  Mariazell,  Grossmariazel, 
bourg  do  Styrie  (cercle  de  Bruck),  sur 
la  Saiza. 


Mari^chelmum  ,  Maiu.£ci!lmia  ,  Culm  , 
Chulm,  Marienculmy  bourg  de  Bohème 
(cercle  de  Saatz). 

Marle  Domus  rZeiler],  Mergentheim,  Mei- 
genthai,  ville  du  Wurtemberg  (Jaxt- 
kreise),  sur  la  Taaber.  Les  grands  maî- 
tres de  Tordre  des  chevaliers  Teutoiii- 
quesy  onl  résidé  de  1526  à  1809. 

Mari^stadium,  Mariestad,  ville  de  Suède, 
sur  la  rive  orient,  du  lac  Wener,  chef- 
lieu  de  la  préf.  de  Skaraborg.  =  lf(/- 
riemtadt,  anc.  abb.  de  Citeaux^  du 
dioc.  de  Cologne. 

Marle  Yallis,  Mariana  Valus  in  comitatu 
Posoniensi,  MarienthaJ,  houre  de  Hon- 
grie, dans  le  comitat  de  Presourg.      v 

Alexis  Horànyi  {Nova  Memoria  Hunçar.,  1. 1, 
p.  984)  signale  un  ouvrage  de  Nicolas  Benger 
[OrdinisS,  Prim,  Brem,),  intitulé: /Ie0<namar- 
tyrum  Maria,  Cristentts  urbis  refuçium  { typis 
Thallensibus  ad  Posonium  an.  1725  imifressum 
opus  in-fto,  (Németh,  typogr.  Hung.,  p.  106.) 

HARiiË  Veri»a,  Mariana  Lnsuia,  ijfanen- 
werder,  ville  de  Prusse,  chef-lieu  de 
régence,  au  N.-E.  de  Berlin. 

Plusieurs  hibliogranhes  ont  donné  l'année  1781, 
comme  date  dePIntroducUon  de  la  typographie  dans 
cette  ville  ;  voici  un  voL  que  cite  M.  Cotton  et  qui 
existe  &  la  bibl.  de  Trinity-Gollege  à  Dublin  :  Doe- 
torii  Matket  Wolffli  Gênera  et  Species  planta- 
rum.  Maria*  Verde,  178l,in-4o. 

Mais  Temaux  cite  un  vol,  d*un  siècle  antérieur, 
et,  comme  le  grand  ouvrage  de  Bf.  Graésse  confirme 
son  assertion,  c'est  à  Tannée  1694  que  nous  reporte- 
rons Timprimerie  :  Otto  P,  von  dcr  GrOben  Orien" 

talische  Reisebeachreibitng.    Marienwerder,  1694. 
in-4o  fig. 

Mariager,  MARiiGAGER,  Moriaker,  pet. 
ville  du  Danemark  (Jutland). 

Mariana  [It.  Ant.],  ville  des  Oretani,  dans 
l'Espagne  Tarrac,  auj.  Almagro,  dans 
la  Nouvelle  Gastille. 

BLkRiANA  ^Plin.,Mela,  It*  Ant.,Tab.  Peut.]. 
Mapiavn  IDiod.,  Ptol.j,  ville  de  la  côte  S. 
de  rile  de  Corse,  colonie  de  C.  Marins, 
dont  les  ruines  se  voient  à  Tembou- 
chure  de  la  Tavola,  auprès  du  village 
de  Biguglia, 

Marianne  FossiE;  c'est,  croyons-nous,  ce 
canal  que  Marins  fit  creuser  pour  oc- 
cuper et  endurcir  son  armée,  pendant 
qu  il  attendait  le  retour  des  Cimbres 
passés  en  Espagne  ;  nous  croyons  que 
rétang  de  Meyranne,  dans  la  Crau,  en 
a  pris  son  nom. 

MariaKIjm  [Paul  Diac],  Maronea,  MaranOi 
pet.  ville  de  la  prov.  d'Udine  (Frioul), 
dans  la  Laguna  di  Marano. 

Marianum  PROMi,  Maptavov  [Ptol.]»  cap  de 
la  côte  S.  de  la  Corse,  auj.  CapoSeacloso 
ou  Capo  (H  CasaBarbaricai 


805 


MARICI.  —  MARONEA. 


806 


Marici  [Plin.],  peuple  de  la  Ligurie,  habi- 
tait les  bords  du  Tessin. 

Maricus  Vicus,  Marengo,  village  piémon- 
tais  du  royaume  d'Italie^  sur  le  Tanaro. 

Maridunum  [It.  Ant],  Mopî^ouvcv  fPtol.], 
ville  des  Demetœ,  dans  la  Bretagne 
Romaine^  auj.,  suiv.  Camden,  Co^rmar- 
theriy  dans  le  Sud-Wales,  sur  le  Tovy 
(ToBius  FL.),  chef-lieu  du  comté  du 
même  nom>  Maridunensis  GoBfrr.;  appe- 
lée en  welsh  (gallois)  Caerfyrddin, 

M.  Cotton  cite  comme  premier  livre  imprimé 
dans  cette  ville,  ou  tout  au  moins  comme  le  pre- 
mier qui  soit  venu  &  sa  connaissance  :  W,  GamboUl, 
tVet$h  grammar.  Carmarthen,  1727,  in-8o  ;  l'au- 
teur est  appelé  Gambeld  par  L.owndé8,  maisc*est 
évidemment  une  faute  typographioue.  Le  tHetio- 
nary  engUsh  and  weUh  d'Efans  lut  aussi  impri- 
mé dans  oetie  ville,  en  1771,  in-S»;  il  n'est  pas  cité 
par  Lowndes. 

Marienborn^  château  appartenant  aux 
comtes  d'Ysenburg  Meerholz^  dans  la 
Wetteravie  (Hesse,  cercle  du  Bas- 
Rhin). 

Ce  château  fut,  ft  partir  de  17$7,  la  résidence  du 
conseil  de  Tordre  des  frères  Moraves;  Grants,  dans 
son  Uistorie  von  Grônland^  constate  c|u*à  partir  de 
1744  une  imprimerie  fonctionna  à  Marienbom  pour 
l'exécution  des  livres  liturgiques  des  f^res  Mora- 
ves, et  qu'en  1746,  Johann  Beck,  un  de  leurs  mis- 
sionnaires, étant  revenu  du  Groenland  avec  la  tra- 
duction de  quelques  livres  de  religion  en  patois 
groënlandais,  les  fit  exécuter  sous  ses  yeux,  et 
retourna  A  la  mission  en  17&9  pour  offrir  cet  inesti- 
,  mable   présent  aux  pauvres  pécheurs  Esquimaux. 

Mauiestadium,  Maricstadty  anc.  abb.  de 
Cîtcaux,  du  dloc.  de  Trêves,  fondée  en 

Marilegium  [Grcg.  Tur.J,  Marolegia  Vh^la 
IN  Alsatia  [Fredég.J,  Merlegium  palat. 
[Ludov.  pii  vita],  Maurolegia  I  Aimon.], 
Mareleu,  Marlegia  palat.,  Mauretjlc 
[Gr.  Chron.],  anc.  résidence  royale  de 
la  4^®  race,  auj.  Marlem,  Marlkeim, 
Marlenheim,  commune  d'Alsace,  près 
Saverne  (Bas-Rhin). 

Màrtniana  [Itin.  Ant.,  Tab.  Peut.].  Mau- 
riana  [It.  Hier.],  Mxpiatva  [Ptol.J,  ville 
de  la  Pannonie  Ihf.,  sur  les  contins  de 
la  Haute  Pannonie,  auj.  Szara,  sur  les 
limites  des  comitats  de  Schûmeg  et  de 
Baranya  en  Hongrie,  suiv.  Mannert. 

Marionis,  Mapiwvi;  [Ptol.],  sur  l'Elbe, 
ville  de  la  Germanie  Septcntr.,  que 
l'on  croit  être  Hambourg  (voy.  Hambur- 
gum). 

Marionis  Altéra,  'E-repa  MopimU  fPtol.l, 
sur  le  Chalusus  {la  Trave),  ville  dii 
nord  de  la  Germanie,  que  Reichard 
croit  être  auj.  Lûbeck  (voy.  Lubeca); 
*  Rruse  penche  pour  Marlow,  village  voi- 
sin de  cette  ville,  et  Forbiger  pour 
Wismar  (voy.  Wismaria). 


Maris  Stella,  Maristellense  Cœnob., 
Wetttngm  Marienstem,  bourg  de  Suisse 
(canton  d'Argovie);  anc.  abb.  de  Ber- 
nardins. 

L*imprimeric  exista-t-elle  dans  ce  monast^re,  ou, 
ce  qui  est  plus  probable,  les  livres  liturgiques  exé- 
cutés ailleurs  sont-ils,  par  ordre  de  l'abbé,  souscrits 
au  nom  du  couvent  7  Nous  ne  savons,  et  le  fait  a  peu 
d'importance  :  Elogia  Abbaium  MaristeUenstum. 
Maristelle,  1681,  in-foU 

Marisus      FL.,     Mdépiac;       [Strab.],     BÎâçi; 

Herod.],  Marisia   [Jornand.],  Marisus 
Cell.],  lieuve  de  la  Dacie,  auj.  k  Maros 

ou  Marosch,  riv.  de  Transylvanie  et  de 

Hongrie,  affl.  de  la  Theiss. 

Maritima  Colqnia,  voy.  Anatiuorum  Uubs. 

Marius,  Mofio;  [Pausan.],  local i lé  de  la 
Laconie,  auj.,  suiv.  Leake  et  Boblaye, 
Mari, 

Marlrorough,  ville  d'Angleterre,  sur  le 
Kennet  (Wiltshire);  titre  de  duché. 

L'imprimerie,  dit  M.  Cotton,  peut  Ctre  reportée 
dans  cette  localité  &  Tannée  1736  ;  nous  citerons  à  la 
date  de  1776  .un  sermon  du  rév.  Matthew  Framp- 
ton^  D.  D.,  rector  of  Bremhill,  vicar  of  Westport, 
(Wilts)  ,  sur  Je  psaume  &5-15,  piononcé  pour 
VAnniv,  of  meeting  of  natives  of  ttie  county  of 
WUti  (sic),  et  imprimé  à  Marlborough,  1770,  in-4". 
(DarIing-Cyclop.,col.  1181.) 

Marijacum,  Marlacubi  in  agro  Parisiemi 
[D.  Bouquet],  Marly,  bourg  de  l'ile-do 
France  (Sciiue-ct-Oise);  ou  tnmvr' 
aussi  Marlium  :  «  Georgius  de  Mariio 
Miles,  Forcalquerii  Senescalcus  ». 
[Charta  a.  1390.] 

MaroMons  [Plin.],  montagne  do  VE.  de 
la  Sicile,  auj.  Monte  Mandonia, 

Marohudum  [Tac.],  Mapo'e&uôcv  [IHoL], 
ville  des  Marcomans  dans  le  S.  do  la 
Germanie;  est, suiv.  Wilhelm,  la  mènic 
localité  que  Bidovk.ium  ,  Budvk.iim  , 
Budxveiss,  ville  de  Bohême,  sur  la  Mol- 
dau;suiv.  Reichard,  lesrninesdc  Maho- 
BUDUM  se  voient  à  Buszlicirad,  dans  le 
N.-O.  et  près  de  Prague. 

Maroialensis  Vicus  [Aimon.], Ma iwel  [Clir. 
B.  Dion.],  Mareuil,  bourg  du  Berry 
(Indre). 

Marolegia,  voy.  Marilegium. 

Marolium,  Mardi,  Marettil  ;  plusieurs 
communes  de  France  portent  ce  iioui, 
entre  autres  deux  bourgs  de  la  Durdo- 
gne  et  de  la  Vendée. 

MarollvE,  MADRioLiE  [Charta  Car.  M. 
ann.  786],  Merrolles-skr-Skink  \{\r. 
Chron.],  Marolles,  commune  dudcp.do 
Seine-et-Marne;  anc.  titre  de  manpiisat. 

Maronea  [Plin.,  Liv.,  Mêla],  MxpwvEia 
[Herod.,  Ptol.,Polyb.],  ville  deThrace, 
sur  la  rive  N.  du  lac    Ismai'is,   auj. 


807 


MAROSIENSIS  COMIT.  —  MARSNA. 


808 


Marofjna,  près  de  la  ramification  des 
Balkans  appelée  Despoto-Dagh,  dans 
la  Roumélie. 

Mauosie.nsis  Comit.,  le  comitcU  de  Maros, 
Marosch,  eu  Transylvanie. 

Mx\ros-Vasariielyinum  in  sede  Marosiensi 

in      Ti^aussilvania,     Maros-Vasarkély, 

Neumarkt  en  ail.,  chef-lieu  du  comitat 

(le    Maros.    en   Autriche;    anc.    ville 

royale  et  la  plus  importante  du  pays 

des  Szeklers. 

I^  collège  .des  réformés  établi  dans  ccue  ville 
depuis  Pan  1716  fit^  dans  les  dernières  années  du 
xviii*  siècle,  racquisition  d'un  matériel  typogra- 
phique; nous  citerons  d*après  Németh  :  Ne  oàntsd 
a*  MaQyai't.  IrtaGrôf  Zrinyi  Miklôieamoit  ujon- 
iian  ki-botsàltatott  Maroi'Vàaàrhelyen,  1790, 
in-H»  de  9i  p. 

Marpessa  Mons  [Plin.,  Virg.,  Ovid.J,  Matp- 
TTT.aax,  montagne  de  l'Ile  de  Parcs,  avec 
(le  célèbres  marbrières,  auj.  ifarpeso. 

Maiu'i  lUiiiM  [Zciler,  Cluv.,  Cell.],  Marbùr- 
r.iM,  Marpurgum  Hessorum,  Amasia  Càt- 
ToRiwi,  Marburg,  Marbaurg,  surlaLahn, 
dans  le  gr. -duché  de  Hesse-Gscssel, 
chef-lieu  de  la  prov.  de  la  H.  Hesse. 

Université;  bibliothèque  de  plus  de  100,000  volu- 
mes. Celle  ville  est  célèbre  par  la  conférence  de 
15?9  qui  cul  lieu  dans  la  saHe  des  chevaliers  du 
BorRschloss  entre  Luther,  Mélanchlhon,  Zwingle,etc, 

l/iinprinierie  remonte  en  cette  ville  k  l'année 
1527  cnvimn  ;  du  moins  c'est  à  cette  date  que  nous 
rencontrons  pour  la  première  fois  des  livres  sous- 
crits à  ce  nom:  Ad  Jni;ictissimum  Imperatorem 
Carolum  V,  Cesarem  augustum^  reliquosque 
(icnnaniœ  procerts,  Enricii  Cordi  pro  agnoscenda 
rrra  rcligioiie  parœneticon^  adjecto  auctoria  de 
instauraudis  et  conseruandis  Uteris,  et  novo  Mar- 
purqensiG\jmnasio.\m}^iesi\im  Marpurgi,  MDXXVll, 
per  Joanncni  Locfsfeldt,  in-/li",  titre  gravé. 

Les  œuvres  du  célèbre  réformateur  anglais,  Wil- 
liam TyndaUs  sont  publiées  à  Marbourg  par  un 
imprimeur  (In  nom  de  llans  Lufl:  The  obedyence 
of  a  Chrislen  man,  and  how  Christen  ruledought 

10   governc lYynted   at  Marlborowe,    in    the 

l^ndc  of  liesse,  by  llans  Luft,  152£,  in-4".  (2*cat. 
M;istcrman-Sykts,  n"  635.  —  VaVxX.  W'hiteKnight , 
llicii.  Ileber,  etc.).  Voyez,  pour  la  suite  des  ouvra* 
ges  du  réformateur  imprimés  dans  cette  ville, 
I^wiidcs,  V,  2732  et  suiv. 

{}i\  livre  infiniment  précieux  est  la  nible  anglaise, 
imprimée  en  1530  ;  en  voici  le  titre  :  The  Pentateuch 
irauslalcd  by  Tyndale^  Emprented  at  Malborow^ 
in  the  Lande  of  JIcssc^  by  me  Uatis  Luft,  the  yerc 
ofour  Lorde  m.d.xxx,  in-8^  Celivrea  été  porté  au 
prix  de  3,250  fr.  à  la  vente  Utterson. 

Divers  ouvrages  d'Ant.  Corvin,  de  Mahomet  Alba- 
tf  Knius,  etc.,  imprimés  à  la  même  époque  à  Mar- 
burg,  sont  analysés  par  Freytag,  Bauer  et  Vogt  ; 
nous  ne  nous  en  occuperons  point. 

1^  ty|X)graphie  est  l'objet  d'un  comipercc  étendu 
à  Murburg  dès  ses  débuts,  puisque  nous  trouvons 
simultanément  cinq  imprimeurs:  Jean  Loersfeldt, 
llans  Luft,  Franc.  Uliodius,  Euchar.  Gervicomus  de 
Colo^no,  et  le  célèbre  imprimeur  de  Francfort-sur- 
Muiii,  Christ.  Egenolph,  qui  vers  1531  ou  1532  vient 
fonder  un  établissement  typographique  à  Marburg, 
('•lablisscmenl  qui  existait  encore  en  15^0,  époque 
5  laquelle  il  émit  dirigé  (lar  son  petit-fils  Paul  Ege* 
iiolph. 

Marrl'bium  [Tab.  Peut.],  Marubiuii  [G. 
Hav.],MARrviuM  [Sil.],  Mapoûîcv  [Strab.], 


Marruvium  [Inscr.  ap.  Orelli.],  capit. 
des  Marses,  sur  la  riv.  orient,  du  lac 
Fucin,  auj.  San  Benedetto,  ville  de 
l'Abiuzze-Ultér.  11,  sur  le  lac  de  Ce- 
lano. 

MARRuaNi,  voy.  Maruccini. 

Marsaci  [Tac,  Plin.],  peuple  de  la  Gaule 
Belgique  ;  occupait  le  territ.  d'Utrecht, 

Marsellum,  Marsallum,  Marsal,  bourg  de 
Lorraine,  anc.  ville  fortifiée  (Meur- 
Ihe). 

Marsi  [Tac.,Liv.J,  MxpaoJ  [Polyb.,  Strab.], 
peuple  du  Samnium,  entre  les  Eques, 
les  Vestini  et  les  Maruccini  ;  occupait 
le  territoire  compris  à  TO.  du  lac  de 
Celano. 

Marsi  [Tac],  Ma^aoi  [Strab.],  peuple  du 
N.-O.  de  la  Germanie,  dépendant  des 
Istaevones  ;  occupait  le  pays  compris 
entre  le  Rhin,  la  Lippe  et  la  Ruhr. 

Marsiburgum,  Martisburgum  rZeiler,  Cell.], 
Marsipolis,  Mahtiopous,  Merseburgum, 
Merseburg,  MersebourÇy  ville  prussienne 
de  la  prov.  de  Saxe,  chef-lieu  de  ré- 
gence; sur  la  Saale. 

Le  premier  livre  imprimé  dans  cette  ville,  qoQ 
citent  les  bibliographes,  est  daté  de  1473;  ilest  exé- 
cuté par  Lucas  Brandis,  typographe  que  nous  re- 
trouvons quelques  années  après  à  Lubeck  :  I  jber  dk 
QUASTiONiBDS  OROSii.  incipiuHt  Questiones  Orotij 
ad  beatû  Au\\  gustinû  Episeopum  yponemem  Pro- 
logui,  A  la  fin  (vo  du  29«  f.):  PirUt  liber  beati  Au- 
gustini  ypo\\nentiM  episcopi  de  questionibu»  \\ 
orosij  A  luea  brandis  ex  opido\delczsch  pgenito 
Ati/tr  aùt  vrbelMarispolicommanenti,  Arte  impsl 
soria  in  médium  féliciter  deditus  [J  Anno  a  partu 
uirginis  ialutiferoWmiUeHmo  quadringenteaimo 
sep\\tuagesimo  ter  do  Nonas  uero  Au\\gusti 
quinto.  Deo  Gratias. 

Au  50c  f.  ro,  viennent  8  vers  que  cite  Panzer,  et 
qye  Dibdin  conteste  (ce  qui  veut  dire  naturelle- 
ment que  l'exemplaire  de  lord  Spencer  est  incomplet 
du  dernier  feuillet).  In-a**  de  SO  f  f.  sans  chif.,  récL 
ni  sign.,  de  23  lignes  à  la  p.;  le  caractère  rappelle 
beaucoup  celui  de  Koburger. 

Nous  devons  citer  à  la  même  date  nn  volume  fort 
rare;  c'est  une  traduction  latine  d'un  traité  d'Aris- 
tote  :  Lapidcmiu»  Ariitoteli»  de  novo  e  grœeo  trans- 
latut..,  explicita,,  completum  est  presens  opu8  in 
civitate  Merssborg,  in-4».  Quelques  bibliographes 
croient  ce  livre  imprimée  Merseburg,  mais  rien  ne 
le  prouve,  et  le  caractère  est  absolument  distinct  de 
celui  du  précédent  volame. 

Marsigni  [Tac],  peuple  du  S.-E.  de  la 
Germanie;  occupait,  suiv.  Kruse,  la 
régence  de  Breslau,  dans  la  prov.  prus- 
sienne de  Silésie. 

Marsiunuh,  MarscMins,  bourg  de  Suisse 
(Grisons). 

A  la  fin  du  xviii*  siècle,  un  imprimeur  du  nom  de 
Rerthold,  que  nous  arons  cité  à  Part.  Malans,  vient 
s'établir  à  Marschlins,  et  y  exerce  la  typographie 
pendant  un  an  environ. 

Marsna,  Marsana  palat.,  Mertzen,  com- 
mune d'Alsace,  près  Altkirch  (Haut- 
Rhin). 


809 


MARSONIA.  —  MASECA. 


810 


Marsonia  [Tab.  Peut,.  G.  Rav.],  Mopoovïa 

tPtol.],  ville  de  la  Pannonie,  au  S.  du 
)anube^  auj.,  saiv.  Reichard,  Modran, 
CQ  Hongrie. 

Marta  fl.  [It.  Ant.],  fl.  d'Étrurie,  affl. 
du  Lago  di  Bolsena  ;  a  conservé  son 
nom. 

Martaltjm  [Merian.]^  Martellum^  March- 
ihal,  bourç  de  la  princip.  de  la  Tour 
et  Taxis (Tnum  u.  Taxis);  anc.  abbaye 
(Wurtemberg). 

Martelu   Castrum,  Martel,  ville  de  Fr. 

(Lot). 

Martia  Famina^  voy.  Marchu. 

* 

Marîia  Villa,  BIarvilla,  MarvUle,  petite 
ville  de  Lorraine^  dans  l'anc.  duché  de 
Carignan,  s\ir  TOstein  (Meuse). 

Martin  Pons,  voy.  Nartije  Pons. 

Martianum,  Mont'de-Marsan,  ville  de  Fr. 
(Landes). 

Martigium,  voy.  Anatiuorum  Urbs. 

Martiniacum,  voy.  Octodurus. 

Martiniacum,  Martigny;  plusieurs  com- 
munes de  France  portent  ce  nom. 

Martini  Fanum,  St-Martin,  ville  de  Fr., 
dans  l'île  de  Ré  (Charente-lnfér.). 

Suiv.  le  Dr  Coiton,  cette  rille  posséda  une  impri- 
merie en  1790  ;  nous  n'avons  pas  de  titre  à  fournir 
à  l*appui  de  l'assertion. 

Martini  Monasterilm,  Majus  Monasterium, 
Marmoutier-les-Tours,  célèbre  abbaye 
de  bénédictins,  fondée  vers  712  (Indre- 
et-Loire). 

Martini  Monasterium,  St-Martinsdyke, 
bourg  do  Hollande,  sur  l'Escaut ,  à 
trois  lieues  de  Tholen  (Zeeland). 

Une  église  collégiale  et  un  chapitre  existaient 
dans  cette  localité;  le  Bibliophile  belge  assure  que 
rimprimerie  exista  dans  ce  bourg  dèa  Tannée  1478  ; 
h  cotte  date  un  imprimeur  du  nom  de  Peter  Verre* 
coren  :iurait  exécuté  une  traduction  flamande  du 
traité  intitulé:  Consolatio  animarum;  une  des- 
cription de  ce  volume  rare  et  Jusque-là  inconnu, 
avec  extraits  et  fac-similc,  est  insérée  au  tem.  VU! 
de  cet  excellent  recueil,  pp.  113-124. 

Martinopolis,  Szeni  Marton,  ville  de  Hon- 
grie, chef-lieu  du  comitat  de  Thurocs 
(cercle  en-deçà  du  Danube). 

Martis  (ai»)  [Tab.  Peut.J,  localité  d'Italie 
entre  Lucques  et  Florence,  que  Man- 
nert  place  au  sud  de  Pescia,  et  dans 
laquelle  Reichard  voit  Massa, 

Mahtis  (ad)  [Tab.  Peut.],  dans  la  Campa- 
gne Romaine,  auj.  Martano,  suiv.  Rei- 
chard, ou  ArqtMta,  sur  le  Tronto,  suiv. 
Mannert. 


Martisburgum,  voy.  Marsiburgum. 

Martis  Statio  [Ammian.,  It.  Ant.],  ville 
de  la  Gaule  Transpadane,  à  l'E.  des 
Alpes  Cottiennes,  auj.  Oulx,  Eoidx, 
bourg  piémontais  de  la  prov.  de  Susa. 

Martoranum,  Martcrano,  ville  de  Galabre, 
prov.  napol.  du  roy.  d'Italie. 

Martula,  Ober  Marchthaî,  bourg  du  Wur- 
temberg [Graêsse]. 

MARUcaNi  [Caes.,  Liv.],  Mopouxlvci  [Strab.], 
Madrcceni  [Tab.  Peut.J,  peuple  du 
Latium,  occupant  le  pays  compris  entre 
les  Frentani  et  la  Pescara,  auj.  VAbruz- 
zo  UUeriore, 

Marus  fl.,  vov.  Margus. 

Marusium  [It.  Hier.],    localité    d'Illyrie, 

Sue  la  carte  de  Leake   place  à  Lusnn, 
ans  la  Gi^ëce  Septentr. 

Maruvium^  voy.  Marruhidm. 

Masa,  voy.  MosA. 

Masaris^  Mazara,  Mazzara,  ville  et  port 
de  Sicile,  prov.  et  au  S.  de  Trapani; 
anc.  chef-lieu  du  Val  de  Mazzara,  l'une 
des  trois  grandes  vallées  de  la  Sicile. 

Est-ce  à  cette  ville  qu'il  faut  attribuer  l'impression 
d'un  volume  que  nous  a  communiqué  M.  Potier,  et 
qui  est  souscrit  au  nom  de  MAnzARiA  7  Est-ce  h 
marsalat  Ne  serait-ce  pas  plutôt  à  une  ville  du 
Nord,  Hodène  ou  Venise?  Voilà  ce  que  nous  lab- 
sons  à  d'autres  le  soin  d'éclaircir:  Opéra  nova  de 
M°  Andréa  Corvo  da  Carpi,  habita  a  la  Mi- 
randola^  traita  de  la  Chiromantia.  —  Stampata 
in  Marzaria  a  la  libraria  dal  Jésus  appresso  San 
Zulian  ad  instaiitia  da  Nicolo  et  Domcnico  Fradeli, 
1519,  pet.  in-K",  fig.  s.  b.  (inconnu  à  llaym). 

Ce  rare  volume  fut  traduit  en  français,  et  le  nom 
de  l'auteur  est  assez  bizarrement  francisé  ainsi  : 
Andrieu  Corum.  (Voy.  du  Vcrdicr  et  le  Manuel,  à 
ce  nom.) 

Nous  trouvons  plusieurs  fois  le  nom  de  Mazzara 
figurer  sur  des  livres  liturgiques  ou  autres:  Syno- 
diLs  ecclesiœ  âfazariensis  ,  anuo  1641  celcbrata, 
Pauormi,  16^1,  in-£|o,  etc. 

Masciacum,  dans  la  Rh.iHie,  auj.  Schwaz, 
sur  rinn,  bourg  du  T^vrol. 

Mascote,  Quinta  ou  maison  de  campagne 
sise  dans  les  environs  de  Alenquer, 
en  Portugal. 

Nous  empruntons  à  M.  Ternaux  la  note  sui- 
vante :  «  Ce  fut  là  que  Vicente  Alvarez  imprima, 
en  1012,  avec  un  matériel  qu'il  avait  transporté  de 
Lisbonne,  VArte  militar  de  Luis  Mcndet  de  Va$- 
eoncellos  ».  Ix;  Summario  da  Bibl,  Lusitana^  qui 
cite  ce  vol.,  le  décrit  ainsi:  Artc  MUitar...  na 
Quinta  de  Alenquer  por  Vicente  Alvares,  1012,  in- 
fol.  Antonio  (Bibl.  Nova,  II,  p.  50)  désigne  au 
contraire  ce  livre  comme  souscrit  au  nom  de  Lis- 
bonne. 

Mascovia,  Mascoê,  Mascoi\  bourg  de  l'île 
de  Laaland  (Danemark). 

Maseca,  Maseum  [PertzJ,  Maslarium  ai» 
MosAM  Palat.  [Charta  Pippini,  a.  766]?, 
Maazeyk,  ville  forte  de  Belgique^  prov. 
du  Limbourg;    patrie  de    Van-Eytk, 


811 


MASES.  —  MASSÏLIA. 


812 


l'un  des  candidats  à  la  paternité  de  la 
peinture  à  l'huile. 

Jean-Joseph  Tiieux  y  fonda  un  établissement 
ty|)ographique  en  1818:  Klein  Hemelsch  Para- 
tlijs.  Maeseyck,  J.-J.  Titeux,  1818,  in-12  de  2M  pp. 

Mases,  Màonç  IHom.,  Paus.],  ville  du  S. 
de  l'Argolide,  auj.,  suiy.  Kruse,  Pzate. 

Masiacum,  Masciacum  [U.  Ant.],  ville  de  la 
Kliaetie,  aui.  Matzm,  près  Rattenber^ 
(Suddonaulânder). 

Maslaru'm,  voy.  Maseca. 

Masolacum  Palat.,  Mansolacum  (cwrtis 
dominica),  Massolaciis  Villa,  auj.,  suiv. 
Lebeuf,  Maslay-îe-Ray,  commune  de 
Fr.  près  Sens  (Yonne),  ou  Maslay-le- 
Vicomte  (ad  Venenam  fl.,  svr  la 
Vanne  t),  autre  commune  du  même 
département. 

Masonis  Monast.  [Ann.  Hiucm.  Rem.J, 
Massevaux,  Masmûnster,  ville  de  Fr. 
(Haut-Rhin);  anc.  abb.  de  S.-Benoît, 
fondée  après  067. 

Masovia,  Mazovia,  Mazovie  (en  ail.  Mazau), 
woyewodat  de  Pologne,  dont  le  chef- 
lie  ù  est  Varsovie. 

Massa,  voy.  Hercuus  Fanum. 

Massa,  ville  de  la  Laconie,  sur  le  détroit 
doMessénie,  auj.,  suiv.  Kruse,  le  bourg 
de  Kaiîia, 

Massa  Lubrensis,  Lubiensis,  Massa  di  Sor-  . 
rentOy  ou  Massa  Lubrense,  petit  port  du 
Napolitain. 

Massa  Veternensis  [Amm.  Marc],  ville 
d'Etrurie,  auj.  Massa,  bourg  de  la 
délégation  de  Spoleto. 

Massalia  fl..  Mégalo  Potamos,  fleuve  de 
l'île  (le  Candie. 

Massa  va    [Tab.    Peut.],   Mesves,   Méves, 
romnmne  du  canton  de  la  Charité-sur- 
.  Loire  (Nièvre). 

Massiacum,  Massayum,  Massay,  bourg  du 
Berry  (Cbor);  anc.  abb.  de  S.-Benoît, 
fondée  au  vni«  siècle;  elle  avait  le  pri- 
vilège de  battre  monnaie.  t 

Massicus  Mons,  montagne  de  la  Campa- 
II ie,  près  de  Falerne,  célèbre  par  ses 
N ignobles,  auj.  Mondragone. 

Massiua  [Cts.,  Cic,  I.iv.,  Plin.,  Mêlai, 
MxadxXia  [Hcrod.,  Thuc,  Strab.,  Ptol.J, 
au  nioy.  âge  Mas*?kille,  colonie  pho- 
céenne fondée  sur  le  territoire  des 
Ligures,  vers  l'an  000  av.  J.-C,  dans 
h'  pays  qui  depuis  fut  compris  dans  la 
seconde  Narbonnaise,  auj.  Marseille, 
ville  de  Fr.,  cbef-lieu  du  département 
des  Bouches-du-Rbône  ;  patrie  de  Pé- 
trone, de  Puget,  de  Massillon,  etc. 


Acte  du  5  novembre  1594,  i^ardevant  M^-  Andr6 
Boyer,  notaire,  entre  les  consuls  de  la  ville  et 
Pierre  Mascaron,  libraire  (raïcut  de  l'évOque  de 
Tulles). 

a  Comme  soit  que  MM.  les  Consuls  gouverneurs 
de  celte  ville  de  Marseille,  comme  cupides  et  dési- 
reux de  l'ornement  et  dfk»ration  d'iccllc,  depuis 
auelques  années,  ayant  tâché  par  plusiews  movens 
^établir  dans  ladicte  ville  l'imprimerie  tant  néces- 
saire et  importante  à  une  telle  ville  qu'est  celle-ci, 
attendu  que  lnkin  se  seroit  présenté  M^  Pierre 
Mascaron,  marchand  libraire,  habitant  audict  Mar- 
seille, oui,  sachant  le  désir  desdict s  sieurs  Consuls, 
se  seroit  offert  leur  faire  avoir  en  cette  ville  ladicte 
imprimerie;  &  la  charge  que  ladicte  ville  lui  fera 
quelque  honnestc  parti,  ce  qui  auroit  été  accepté 
parlesdicts  Consuls. 

a  Au  moyen  de  quoy  ledict  Pierre  Mascaron  pro- 
met à  honorables  personnes  noble  Charles  de  Ca- 
saulx,  etc.,  consuls  et  gouverneurs  de  ladicte  villle 
de  dresser  et  exercer  eu  icelle  ville  ladicte  impri- 
merie dans  un  mois  prochain,  pour  la  décoration  et 
bénéfice  de  ladicte  ville,  ses  manans  et  habltans  ; 
ledict  Mascaron  sera  tenu  d'imprimer  autant  de 
patentes,  bulletins  et  passeports...  qui  sçront  né- 
cessaires au  secrétaire  de  la  ville,  sans  rien  payer, 
et  lesdicts  sieurs  consuls  promettent  de  payer 
annuellement  audict  Mascaron  800  escus  d'or,  luy 
prociu*er  aux  despeus  de  la  ville  une  maison  propre 
et  commode  pour  son  habiration  et  pour  exercer 
son  état,  et  qu'il  sera  exempt  de  gardes.  • 

M.  Bory,  dans  ses  Origines  de  l'imprimerie  à 
lUarteUte,  donne  des  détails  précis  sur  rimpression 
et  les  transformations  successives  du  premier  ou- 
vrage sorU  des  presses  de  Pierre  Mascaron,  les  Poê- 
aies  lie  la  Beltaudière,  détails  que  M.  Brunet  a 
reproduits  en  parUeau  Manuel  (lora.  1,  col.  72i5) 
et  sur  lesquels  nous  ne  reviendrons  pas,  nous  con- 
tentant de  donner  le  titre  de  cet  Important  ou- 
vrage :  Obros,  et  Rimos  Prowenss€Uoa,  de  Loys  de 
la  Éellavdiero,  gentiUiomme  prouuennsau.  Reviou- 
dodos  per  Pierre  Paul,  cscuyer  de  âtarseitU), 
Dedicados  as  vertvovzes  et  generovzes  seignours, 
Lovys  d'Aix,  et  Charles  de  Casavlx,  viguier  et  pre- 
mier conssou,  capitanis  de  duos  Galcros,  et  gouuer- 
nadours  de  l'anliquo  cioutat  de  Marseillo.  —  A  Mar> 
seille,  par  Pierre  Mascaron.  Auec  permission  des- 
dits seigneurs,  1595,  in-ft",  composé  de  k  parties,  qui 
ont  chacune  leur  titre  particulier. 

Ces  poésies  furent  imprimées  par  ordre  des  con- 
suls, ainsi  que  le  rapporte  l'éditeur,  Pierre  Paul, 
escuyer  :  i  f^ous  autres  Messicurt  me  comman- 
dastes  de  mettre  en  lumière  tant  les  œuvres  dndii 
Bellaud  que  les  miennes  »,  £t  pendant  tout  le 
cours  de  la  publication,  il  invoque  le  concours  de 
l'administration  municipale,  qui,  paratt-il,  fournis- 
sait le  papier  de  l'édition  : 

A  Monsieur  Cauuet,  baron  de  Montvibou  : 

M'avez  jurât  Sant  Juan  Batisto, 
Qu'auriou  cent  ramos  de  papier  : 
Souuenez  vous  les  mettre  en  listo. 
Au  conte  dau  conssou  premier. 

Au  Servitour  dudit  Cauuet, 
Ha  !  corapaire  Agoustin,  despacho 
De  faire  venir  de  papie  : 
Autrament  quitaray  la  tracho 
D'anar  plus  ù  l'iropriinarie. 

Pierre  Mascaron  est  obligé  d'abandonner  ses 
presses  et  de  fuir,  à  l'époque  de  la  révolution  marseil- 
laise du  17  février  1590,  c'est-à-dire  quatre  mois 
après  la  mise  en  vente  de  son  premier  ouvrage;  il 
aurait  saus  nul  doute  partagé  le  sort  de  son  protec- 
teur le  consul  Casaulx,  tué  de  la  main  de  Pierre 
Libérât,  le  chef  de  la  restauration  du  parti  roya- 
liste; mais  lei  presses,  confisquées  par  les  vain- 
queurs, sont  tout  aussitôt  mises  en  mouvement  : 
Fray  Discours  de  la  réduction  de  la  ville  de 
Marseille  en  Vobiissance  du  Boy,  le  samedy 
Mfeurier  1596.  Marseille,  par  commandement  de 


813 


MâSTRAMELA.  —  MATISCO. 


814 


Messieurs,  1M)G«  ln-8*.  Cette  pièce  n*a  point  de 
nom  d*l  m  primeur,  mais  elle  doit  être  exécutée  lar 
IMerre  Simom>t,  auquel  nous  derons,  en  1M8,  1*101- 
pression  d^un  volume  rare  et  recherché  :  les 
Amours  de  Filandre  et  de  Bfarizée,  par  le  sr  de 
Nervèze,  Marseille,  par  Pierre  Symonet,  1598, 
in-12. 

Cest  lui  qui  fait  subir  à  Pceuvrc  de  Pierre  Masca- 
ron  les  changements  que  signale  M.  Borv,  et  qui  des 
deux  tertuouzes  et  çenerouzes  seigneurs^  les 
consuls  assassinés,  (ait  tous  tirons  commandauon 
MctrseUlo. 

Antoine  Arnoux  était  imprimeur  &  Marseille  en 
1000  et  1002,  mais  la  typographie  avait  peine  à 
prendre  racine  dans  b  ville  des  Phocéens,  puisqa*en 
1017.  Henry  Carret,  imprimeur  résidant  en  la  TiUe 
d*Aix  I  aux  fins  qu'attendu  qu*en  ceste  vitfc  n*y  a 
aucun  imprimeur,  desirch>it  se  retirer  et  faire  son 
habitation  en  cette  ville  pour  faire  la  foiKtion  de 
son  métier  d'imprimeur,  pourvu  que  la  ville  luy 
donne  vue  maison  pour  habiter  et  y  faire  quelque 
honnête  condition  •. 

En  10C9  l'Arménien  Jean  Uscan,  évéque  d'Erivan, 
envoyé  en  Europe  par  le  patriarche  des  Arméniens 
pour  y  faire  imprimer  les  livres  liturgiques  néces- 
saires au  culte,  obtient  du  roi,  par  Pentremise  d*an 
orientaliste  distingué,  le  chevalier  d*Arvieux,  un 
privilège  pour  établir  Une  imprimerie  à  Marseille. 
'  Uscan  mourut  dans  cette  ville  en  1074,  mais  sa 
typographie  subsista  lusqu'efi  1084.  (Voy.  Ant.  lien- 
ricy.  Notice  sur  l*origine  de  l*tmpr.  en  Provence^ 
pp.  SSeisufV.) 

A  la  fin  du  xviie  siècle  rimpriroerle  marseillaise 
prend  une  extension  considérable,  que  constate 
l*arrét  du  conseil  du  21  Juillet  1704,  qui  attribue  ft 
cette  grande  ville  six  imprimeurs;  il  est  vrai  que 
l*arrét  du  SI  mars  1739  réduit  ce  nombre  à  trois,, 
ce  qui  la  fait  passer  en  17»  ligne  parmi  les  villes  ^u 
royaume  autorisées  à  faire  gémir  la  presse, 

1^ rapport  fait  à  M.  de  Sartiucs  en  1764  confirme  le 
fait  et  nous  donne  les  noms  des  trois  imprimeurs  en 
nxprcicc  :  Joseph- Antoine  Dri'bion,  reçu  en  1757; 
fils  d'un  inipr.  du  même  nom;  Antoine  Va  vet,  reçu 
on  1755;  et  Jean-Antoine  Libi('>,  fils  d'un  imprimeur 
du  même  nom,  reçu  en  1758. 

MASTnAMKLA  Lac.  LPIin.],  Mftarpaj/iXXY), 
Vétang  de  CarontCy  sorte  de  canal  qui 
met  liii  communication  avec  la  mer  le 
j,Tand  ctan*^  de  Bcrre  (Bouches-du- 
Uhùne). 

MvsTRAMF.Li's,  Mestexo,  Maintcnon,  bourg 
(leFr.jSur  l'Eure  (Eure-et-Loir);  anc. 
litn;  de  manjuisiit. 

Mastusia  Phom.  [Mêla,  Plin.],  Ma<yT&ua(a 
«x?*  [Piol.),  cap  de  la  Chersonèse  de 
Thracc,  auj.  Capo  Griego,  sur  le  Bos- 
phore. 

Matala  PnoM.,  MâraX*  àxpM-nipiov  [Ptol.j, 
cap  de  l'île  de  Crète,  aui.  Ponta  Ma- 
tala, dans  l'île  de  Candie,  au  S.  du 
mont  Ida. 

MatalUM,  MâraXa  [Slrab.],MaT(xXiov[Ptol.], 

port  de  l'île  de  Crète,  près  du  cap  du 
même  nom,  auj.  Matala,  sur  la  côte  S. 
de  Candie. 

Matascone,  voy.  Matisco. 

Matavonium  [It.  Ant.J,  Matavo  [Tab. 
Peut.],  station  de  la  Gaule  iNarbon., 
que  Heichard  place  auprès  de  Cabas$c, 


près  Fréjus,  et  Forbiger  à   Montfwt, 
commune    de    France,  près  Brignoics 

(Var). 

Mateola  [Plin.],  ville  de  TApulia  Pcucc- 
tia,  auj.,  suiv.  Reichard,  Matera,  ville 
du  Napolitain  (Basilicate);  archevê- 
ché. 

BIaterna,  voy.  &L\trona. 

Maternum  [Tab.  Peut.,  G.  Rav.];  serait, 
suiv.  Mannert,  Farnèse,  Voy.  Farse- 
siuM  Castrum. 

Mater  Vili-a,  Maxufli  Viixa  [Polypt. 
d'Irmio.],  Mére-Ville,  Manille,  com- 
mune de  l'arrond.  de  Dreux  (Eure-et- 
Loir). 

Matua? 

Quelle  est  cette  localité,  au  nom  de  laquelle  nous 
trouvons  dans  Bauer  {SuppL^  tom.  II,  p.  12)  un 
rare  volume  souscrit  :  Descriptio  Alcahirœ  Urbis, 
quœ  Mizir  et  Mazar  dicitur,  Mailia>,  1540,  In-S». 
L'Alcahiba  Urbs,  avec  ses  formes  de  Mizir  et 
Mazar,  est  incontestablement  le  Caire,  appelé 
encore  auj.  El  Kahirèh  {la  Victorieuse)  rn  arabe, 
et  et  Masr  par  les  Egyptiens. 

Quant  à  Math  A,  «si  on  cherchait  cette  localité 
dans  l'Occident,  nous  écrit  Téminent  géographe, 
M.  Cortamberl ,  il  n'y  aurait  peut-être  pas  d'incon- 
vénient à  penser  que  c'est  âiatha  en  Saintonge  ;  ce 
bourg,  asseï  considérable,  a  uu  [<etit  séminaire, 
c'est  on  ancien  titre  de  comté;  il  n'est  pas  impossi- 
ble qu'il  y  ait  eu  là  une  typographie  passagère  an 
xvie  siècle  ;  si  au  contraire  on  voulait  plac<'r  Matiia 
dans  le  voisinage  de  rËgypir,  on  flotterait  entre 
Ramatha^  nom  que  Josèphe  et  d'autres  ont  donné 
à  Arimathie  en  Palestine,  et  Amath,  un  des  noms 
d'Epiphanie  en  Syrie.  • 

Matigsonium,  Matignon,  bourj^  de  Breta- 
gne (Cotes-du-Nord). 

Matilica  [Plin.,  Frontin.],  ville  do  l'Om- 
brie,  auj.  Matelica,  dans  la  délég.  de 
Macerata. 

MATn.0  [Tab.  Peut.],  Mateluo  [G.  Rav.], 
ville  des  Batavi,  auj.,  suiv.  Cluvcr  et 
Ukert,  Koudvkerke;  suiv.  Reichard, 
Hoogmadc,  et,  au  dire  de  beatictiup 
d'autres  }?éoj?r.,  lihenisburg,  liliyns- 
hxirg,  bourf^  de  Hollande  près  Leyde. 

Matiriacus,  Mallo  Matiiuaco,  Mallo  Ma- 
tIitaco  [moiin.  Mérov.],  Miré,  suiv. 
M.  Quicherat,  près  de  Montfort  l'A- 
maury  (Seine-et-Oise),  qui  fut  chef-lieu 
d'un  imgus  souvent  mentionné  dans  les 
documents  du  i\*^  siècle.  (Voy.  Madria- 

CENSISPAGUS.) 

Matisco  [Cœs.,  It.  Ant.,  Tab.  Peut.], 
Matiscum  [G.  Rav.],  Matiscone,  Matas- 
cone [monn.  Mérov.],  Moscou,  Màcmi, 
sur  la  Saône,  ville  de  France,  chef- 
lieu  du  dép.  de  Saône-ct-Loire;  évé- 
chc  suffragaiitdo  Lyon;  deux  conciles; 
patrie  de  Sam.  Guichenon. 

L'imprimeur  de  Dâlo,  Michel  Wensler,  appelé  en 


815 


xMATRA  FL.  —  MAURIACUS. 


816 


France  par  Tabbé  de  Cluny,  qui  lui  confia  Timpres- 
siondes  livres  liturgiques  du  monastère  eu  ICiUS  (et 
non  pus  lti83,  ainsi  que  nous  l'avons  dit  par  inad- 
vertance à  l'art.  Cldniacum),  fut,  dans  le  courant  de 
la  même  année,  debiandé  à  Mâcon  par  le  chapitre, 
qui  obtint  de  lui  l'impression  d'un  Didrnale  que 
nous  niions  décrire. 

Mais  il  nous  faut  d'abord  revenir  à  l'erreur  qae 
nous  avons  commise  à  propos  du  Misxale  de  Cluny, 
(  rrrur  que  nous  ne  |)ouvons  pallier,  mais  que  nous 
expliquerons  ;  n'ayant  pas  sous  les  yeux  d'exemplaire 
de  ce  rare  àlissel,  dont  nous  ne  connaissons  d'autre 
exemplaire  que  celui  que  conserve  la  bibHoth.  de  la 
ville  oe  Cluny,  d'après  un  renseignement  que  nous 
devons  à  l'obligeanle  communication  de  M.  Ragot, 
l'archiviste  du  département,  nous  avons  cru  pou- 
voir emprunter  à  Hain,  d'ordinaire  si  précis,  la 
description  de  ce  volume,  et  avons  omis,  ainsi  que 
lui,  le  mot  si  important  de  «  nonageaimo  ■  ,  lors  de 
renoncé  de  la  date  d'impression,  datcqu'il  convient 
de  rétablir  ainsi  :  Uiehael  Vensier,..  impbessit  m 
Clu M Aco.  >lnno  tiomini ,miHesimo  quadringtnte- 
simo  nonageaimo  tertio^  die  noua  menais  junii,  et 
au-dessous  de  la  souscription  nous  aurions  dA  ajou- 
ter qu'étaient  gravées  les  armes  de  BAIe,  marque 
modeste  du  glorieux  enfant  de  cette  ville,  Michel 
Wtnsler. 

Ce  livre,  paru  le  0  Juin,  a  précédé  de  plusieurs 
mois  le  Diurnale  de  Mdcon  dont  nous  allons  parler, 
lequel  est  daté  du  vi  des  Ides  de  Mars,  correspon- 
dant au  27  du  ce  mois,  et  comme  Tannée  commence 
h  Pâques,  qui  tombe  en  1493  le  7  avril,  il  s'ensuit 
qu'un  livre  imprimé  le  27  mars  doit  être  reporté 
aux  derniers  jours  de  l'année,  et  se  trouve  de  plus 
(le  huit  mois  postérieur  à  un  livre  imprimé  le 
9  Juin. 

Didrnale  Matisconense.  Au  vo  du  dernier  f. 
Explicit  compendiU  diurni  scd*m  ordilnem  tceie- 
sic  sancti  Fincëtij  Matisconë\\sis,  Magna  eu  dtli- 
qètia  rcuisum,  fidetiterqj\]emèdaiU  Z  impres- 
sum»    in   ciuitatelMatisconêsi.    pcr    èiichaelem 

yensler\\dc   Basilea.   Jmpèsis  honesti  viri | 

â/ercatoT  Matiscon.  —  Anno|dni.  M.CCCCLXXXXiiJ. 
Sexto.  Idus  MarciJ,  iiet.  in-8o  goth.  irapr.  en  rouge 
et  noir,  de  xv-375  ff.  à  27  lignes  par  page  (sur 
vélin,  à  la  Bibl.  impér.)' 

Est-ce  parce  que  l'honnête  et  pieux  marchand  qui 
(levait  (aire  les  frais  de  l'impression  n'a  lias  fait 
hoimeur  à  ses  engagements,  que  Michel  Wensler  a 
Inissé  en  blanc  le  nom  du  commanditaire  f  ^ous 
rignorons,  mais  cette  lacune  est  bizarre,  et  nous  la 
signalons  connne  un  fait  qui  ne  s'est  jamais  repro- 
duit, du  moins  que  nous  sachions. 

Après  ce  fait  purement  accidentel  de  l'impression 
(l'un  livre  à  M;lcon  au  xv*  siècle,  l'imprimerie  dis- 
parait  |>endant  un  laps  considérable  d'années,  et 
nous  ne  la  retrou\nns  qu'au  xviie  siècle;  paimi  les 
im|)rinieurs  maçonnais  nous  citerons  Simon  Bonard 
et  Piget. 

Les  arrêts  du  conseil  de  1704  et  de  1739  accordent 
un  imprimeur  à  la  ville  de  Mâcon;  à  la  date  de  ce 
(l(;rni('r  l'imprimeur  de  la  ville  s'appelait  Desaint  ; 
le  ru|)port  fait  li  M.  de  Sartines  en  1764 nous  apprend 
que  Jean -Philippe  Goery  épousa  la  veuve  dudit 
liesaint  et  devint  titulaire  en  1757  ;  il  n'employait 
(|ue  deux  presses,  qui  suffisaient  amplement  aux 
besoins  des  impressions  de  l'évûque,  du  clergé  et  de 
la  municipaUté. 

xMatra  FL.,  la  Motter,  riv.  d'Alsace,  affl. 
du  Rhin. 

Matreium  [It.  An  t.,  Tab.  Peut.],  ville  de 
l'E.  de  la  Bhœtie,  auj.  Matrty,  bourg 
du  Tyrol,  sur  le  Sil. 

Matrica  [It.  Ant.],  station  de  la  Panno- 
nie,  sur  le  Danube,  auj.  Thetm,  bourg 
de  Hongrie,  suiv.  Bisch.  et  MôUer,  ou, 
suiv.  Keichard,  Mârtonvâsar. 


Matricem  (ad)  [Tab.  Peut.],  Mostar,  ville 
de  la  Turquie  d'Europe,  dans  l'Herzé- 
gowine,  chef-lieu  du  pachal.  du  même 
nom,  sur  la  Narenta. 

Matriniacum,  Mayrinhac,  Mayrinac-le- 
Francoal,  commune  de  Fr.,  près  Figeac 

(Lot). 

BIatrinum,  ville  du  Picenum,  auj.  Porto 
d'Atri,  dans  TAbruzze  Ultér.  1. 

BIatrius,  Méry-sur-Oise,  d'après  M.  Cha- 
zaud;  mais  plutôt  Méru,  oourg  de  Fr. 
(Oise),  d'après  M.  Jacobs;  Méru  se  dit 
aussi  Meruacom. 

Matrona  FL.  [Cœs.,  Auson.],  Materna, 
la  Marne,  riv.  de  France^  affl.  de  la 
Seine. 

BIatrona  Mons,  Janus  Mons^  le  Mont  Gené- 
vre,  dans  les  Alpes  Cottiennes. 

MATTHiEi  ViujL,  Matzdorf,  ville  de  Hon- 
grie, dans  le  comitat  de  Zips. 

MATTIACiE   AQUiE,  VOy.  AQUiE. 

Mattiacum,    MoxTia^ct,    Marnoxov    [Ptol.J, 

Mettelloburguii  Mattiacorum^  Marbur- 
GUM,  voy.  Mabpurgum. 

Mattium  |Tacit.],sur  la  rive  N.  deTAdra- 
na  (VÈdder),  suiv.  Wilhelm,  le  bourg 
de  Maden,  près  Gudensberfi^  ;  et  d'après 
Forbiger,  Metz,  bourg  de  la  Hesse- 
Élcctorale  entre  Niedenstein  et  Gu- 
densberg. 

Matucaium  [Tab.  Peut.],  ville  de  Panno- 
nie  ;  suiv.  Mannert,  Ho/ten/fe/dl,  bourg 
de  Hongrie. 

Matusu,  voy.  Famum  S.  Remogii. 

Mauguio,  Melgueil,  Mauguio.  bourg  de 
Fr.  (Hérault);  anc.  comté  [P.  Le  Long, 
37840-42]. 

Maurentiacgs  mons,  Montmorencianum, 
Montmorency,  petite  ville  de  Fr. 
(Scine-et-Oise)  :  anc.  titre  de  Duché- 
Pairie  ;  la  grande  famille  des  Montmo- 
rency remonte  à  Bouchard  1",  qui  vi- 
vait en  955. 

Maurucum,  Mauriac,  ville  de  France, 
chef-lieu  d'arrond.  (Cantal). 

Mauriacus,  Maurucensis  Cahpanla,  Mau- 
Rien  Ager  [Jornand.],MERiACUM  fxn®  s.), 
Méry-surSeine  ?  bouT^de  Fr.  (Aube); 
l'archiviste  de  l'Aube  propose  Moirey, 
localité  qui  se  trouvait,  entre  Dierry, 
St-Julien  et  Fontvannes,  comme  pro- 
venant plus  rationellement  du  radical 
latin;  ce  fut  dans  ces  plaines  des 
CampiCatakami  que  fut  détruite  l'ar- 
mée d'Attila  en  451 . 


817 


MAURIANA.  —  MAXIMUS  (S.). 


818 


Maubiana,  voy.  Maurinuna. 

Mauriana  Civitas,  Mavrienna,  Mavrenna 
[monn.  Mérov.],  S^-Jean-de-Maurienney 
ville  de  Fr.  (Savoie);  anc.  capit.  de  la 
Maurienne^  et  berceaa  de  l'illustre 
maison  de  Savoie. 

Imprimerie  en  1704  suivant  FalkensL  et  Gotton. 
MAURIANNiE  COMIT.,  VOy,  GaROCEUA. 

Maurianum,  Mauri  Monast.,  AquilenseMo- 
NA8T.,  M(mermùmter,  Marmoutier,  ville 
de  Fr.  (Bas-Rhin);  anc.  roonast.  de 
St-Benoit,  fondé  en  599  par  Childc- 
bert  II,  rebâti  en  724. 

Madricii  Fanum,  voy.  Agaunum. 

Nous  n'avons  pas  désigné  St-Maurice-en-Chablais 
comme  lieu  d'impression,  et  pourtant  il  nous  ftiut 
signaler  un  livre  souscrit  h  ce  nom,  bien  que  nous 
ne  puissions  garantir  la  provenance  d'une  fiaiçon 
l)ien  absolue  t  Pierre  Launay^deBloia,  Paraphrase 
et  exposition  sur  l* Ecclésiastique  de  Salomon, 
Saint-Maurice,  1018,  in-8o.  [Bauer  et  Freytag]  ; 
livre  protestant  réimpr.  plusieurs  fois  au  xvii«  siè< 
de  sous  la  rubrique  x  Charettton, 

Malrier  (le),  anc.  château  dont  la  situa- 
tion exacte  nous  est  inconnue. 

'  Louis  Aubery,  seigneur  du  RIaurier,  souscrit  \ 
ce  nom  un  livre  bien  connu,  que  possèdent  la 
Blbl.  impériale,  l'Arsenal  et Ja  MaxaricTe  t  Mémoires 
de  Louis  Aubery,  seigneur  du  Maurier,  pour  ser- 
vir h  l'histoire  de  Hollande  et  des  autres  Provincet- 
Unies,  ob  l'on  voit  les  causes  des  divisions  qui  sont 
depuis  60  ans  en  cette  république,  et  qui  la  mena- 
cent de  ruine.  Au  Maurior,  Jacques  LaboC,  1680, 
in-8o.  •  Liber  inBelgio  prohibitus  et iiscoadd ictus,» 
dit  Baucr,  I,  p.  38. 

Ce  Louis  Aubery,  dit  M.  Debure,  dans  sa  l?<6<ïo(7r. 
instructive^  livre  trop  négligé  de  nos  Jours,  fut 
l'éditeur  d'une  relation  célèbre  :  VHistoire  de 
Vexécution  de  Cabrièrcs  et  de  Mérindoi,  Paris, 
Cramoisy,  1645,  in-bo.  Le  père  Le  Long  dit  formel- 
lement que  cette  virulente  protestation  contre 
l'une  des  plus  abominables  iniquités  catholiques  du 
XVI*  siècle  fut  publiai!  par  lA>uis  Aubery,  mort  en 
1687,  i)etit-fils  du  lieutenant  civil  en  la  pré\dté  de 
Paris,  Jacques  Aubery,  lequel  plaida  énergique- 
meni,  en  septembre  1551,  pour  la  révision  du  pro- 
cès de  ces  malheureuses  victimes  du  fanatisme. 
(Voy.  VHistoire  univ.  de  De  Thou,  les  Opuscules  de 
Lo3'sel^  alla  Méthode  hist,  dcLenglet.) 

Maurillvcum,  Milliacum,  Milly,  sur  TEcole, 
pet.  ville  de  Fr.  (Scine-ct-Oise). 

Mauri  Monast.,  voy.  Majoris  Mon. 

Mauripensis  pagus,  Heripensis  pagus,  le 
Uurepoix,  voy.  Hlrepœsium. 

Mauritonnum,  MoRiTONiuM,  Mortai7i,  ville 
de  Fr.  (Manche);  anc.  titre  de  vicomte 
et,anc.  abb.  de  Cîteaux. 

Maurocasthum,  Melezgerd,  petite  ville  de 
Rouniélie  [Gràosse]. 

Madronti  Villa,  Mergheti,  Merville,  sur  la 
Lys,  pet.  ville  de  Fr.  (Nord). 

Maisiacum  (Palatium  et  abbatiaj,  Mauzac, 
commune  de  Fr.  (Piiy-de-Dome)  ;  anc. 
villa  royale,  et  abbaye  de  Cluny,  fon- 


dée vers  lan  681-  et  sécularisée  en 
i6i8.  [ChartaPhil.  Aug.  a.  1184.] 

Mavitania  [Plin.],  voy.  Murcia. 
Mavortia  Tellus  [Virg.],  voy.  Tiiracia. 

Maxentia  (S.)  AD  ÏSRAM  [Frédég.  C],  voy. 
PÔns  s.  Maxenti.€. 

Maxenth  Fanum,  RAaoSci  Maxc.  [Chart.], 
Saint'Maixent,  ville  de  Fr.  (Deux-Sè- 
vres); anc.  abb.  de  Bénéd.  fondée  v. 
507: 

L'imprimerie  date  dans  cette  >ille  delafin  <lu 
dernier  siècle  ;Dor/eu{</e  [C.  L.  M.)^  Dissertation 
sitr  t  existence  des  dragons,  S.-Maixent,  I^ainé, 
an  VII,  in-8o. 

Maxima  Cesariensis,  partie  de  VAmjle^ 
terre  comprise  entre  la  Tamise  et 
l'Humber. 

Maxhia  Sequanorum,  la  grande  Séqna- 
naise,  pr.ovince  orient,  de  la  Gaule, 
cap.  Vesontio,  forme  la  Franche-Comté 
et  la   plus  grande  partie  de  la  Suisse. 

MaxikianOPOLIS    [It.  Ant.l,    MaÇip.ixv6Û7rc>.t; 

[It.  Hier.,],  ville  de  la  Thrace,  auj., 
suiv.  Reichard,  Gumurdsjina ,  mais 
plutôt  Tschingane-Kalessi ,  dans  le 
pachalik  d'Andrinople. 

Maximini  Fanum,  S.-Ma^ximin,  petite  ville 
de  Provence,  sur  l'Argens  (Var);  anc. 
couv.  de  Dominicains,  où  l'on  conser- 
vait le  corps  de  Madeleine,  sœur  do 
Lazare. 

Maximini  (S.)  Monastkfiium,  juxta  muroa 
Trevirenses,  l'abbaye  de  S.-Mawimin, 
près  Trêves  ;  fondée  vers  330;  abb.  au 
V®  €.  de  l'ordre  de  S.-Benoît.  (Voy. 
Second  Voy.  litt.  des  Bénéd.,  p.  278  et 
suiv.) 

a  la  longue  description  que  donnent  DomMartène 
et  Dom  Durand  des  trc^sors  conservés  dans  les  ar- 
chives de  cette  illustre  abbaye,  il  nous  faut  ajouter 
la  note  suivante  :  Une  attaque  directe  contre  les 
religieux  de  Sl-!^la\imin  avait  éu^  imprimée  à 
Trtves  en  1633,  sous  ce  lilro  :  Archiepiscopatus  et 
electoratus  Trevirciutis  per  refraciarios  Mona- 
ehos  Maximianos  aliosquc  turbati.  Augustx-Tre- 
vir.,  1633,  iti-W*.  I/abbayc  répondit  en  1638:  Mcolai 
Zylessidefensio  abbatiœ  imperialis  S.-Maximini^ 
qua  respondetur  libelto  contra  prœfatam  abba- 
tiam  ab  anonymo  Trcviris  edito.  Eoiderunt  reli- 
giosi  Fratres  monasu  S.-Maximini  Juxta  muros 
Trevir»,  1038,  in-fol.  Comme  un  certain  nombre 
d*exemplaires  portent  :  Culoniœ  AgHpp.y  il  est 
certain  que  ce  livre  rare  fut  imprimé  à  Cologne;  les 
exempl.  des  catal.  Baluze,  d*Estrées,  Dultcau,  Col- 
bert,  etc.,sont  publiés  sous  la  rubrique  du  monastère. 

Maximus  (S.),  S.'Mesmin^  S.-Mesme,  ou 
S.'Mayme  ;  plusieurs  communes  de 
France  portent  ce  nom;  nous  citerons: 
S.  Maximus  Miciacensis,  S.-Mesmin  de 
Micy,  bourg  de  l'Orléanais  (Loiret); 
avec  une  anc.  abb.  de  S.-Benoît,  qui 
passa  aux  Feuillants. 


8i9 


MAZiCI.  —  MEDEON. 


820 


M\zjE\,  Maî^aîci  [Strab.],  Mazani  [Dio. 
Cass.],  peuple  de  la  Pannonie;  habitait 
les  frontières  de  la  Dahnatie, 

Mazaba    [Plin.],     Maî;«pa   [Diod.],  Ma^ooyj 

(Steph.  B.],  AIazarjî:  [It.  Ant.J,  ville  de 
l'Ouest  de  la  Sicile,  dans  la  prov.  de 
Trapani,  près  Lilybapum,  auj.  Maszara; 
a  donne  son  nom  au  Val  di  Mazara, 
rûne  des  trois  anc.  divisions  territo- 
riales de  l'île,  arrosée  par  le  Mazarafl., 
qui  conserve  le  même  nom. 

Mazar^  Valus,  le  ValdiMazara,  qui  com- 
prenait les  provinces  de  Palerme,  de 
(iirgenti  et  de  Trapani. 

Mazzarinum,  anc.  Mactorium,  Mazzarino, 
petite  ville  de  Sicile,  dans  le  Val  di 

Noto. 

Les  bibliographes,  FalIcenstciiifCouon,  etc., citent 
un  livre,  V Avibasciatore  potitico  Chrtsliano  par  le 
prince  Qirdfa,  imprimé  sous  cette  rubrique  en  Tan- 
née 1090;  en  voici  un  antérieur,  et  du  même 
auteur:  Cara/a,  Istruzionc  Cristiana  da  pvincipi 
colle  vite  de*  Sancti  RegnantL  In  Mazzarino,  1687, 
in-K<',  qualiflé  de  a  Libro  raro  •  dans  le  catal.  des 
Volpi,  p.  278. 

Mkaiua,  station  de  Dacie,  auj.  Mehadia, 
l»etite  ville  des  Confins  militaires  (Es- 
clavonie). 

Mkards  fl.  [Mêla],  Ms'apc;  [Ptol.),  fleuve 
de  l'Hispanid  Tarrac,  auj.  le  Mero. 

Meciiunu,  Mechlinium,  Maciiunia,  Mali- 
nés,  Mechelen  (en  flam.),  Mecheln  (en 
allem.),  ville  de  Belgique,  sur  laDyle 
(prov.  d'Anvers);  résidence  de  Tar- 
chev.  primat  du  roy.,  fondée  au  vi«  siè- 
cle. 

L'Imprimerie,  suivant  M.  de  Reiffenberg  et 
M.  Gothicr,  de  Liège,  ne  remonte  dans  cette  ville 
qu'à  raniiée  1581  ;  le  premier  livre  sorti  des  presses 
de  Jacob  Hendrick|ou  Heyndrix,  le  prototypographe, 
serait  un  vol.  intit.:  La  Perle  de  Similitude;  mais 
nous  croyons  devoir  porter  l'imprimerie  à  une  date 
antérieure;  le  célèbre  traité  d'Henry  Corneille 
Agrippa,  de  Occulta  Philosophia  libri  très,  publié 
pour  la  première  fois  à  Anvers  par  Graphaeus  en 
1531,  avec  une  épitre  dédicaloirc  datée  de  l^lalines, 
du  mois  de  Janvier  1531,  fut  réimprimé  la  même 
année  à  Paris;  ces  deux  éditions  ne  contiennent  que 
le  premier  livre  ;  Agrippa  publia  la  troisième  édi- 
tion à  Cologne  en  1533,  in-foL;  elle  contient  trois 
livres  ;  quelqiKs  exempl.  sont  souscrits  au  nom  de 
Mechlinia  (voy.  Bauer,  I,  p.  8).  Ce  livre  fut-il 
imprimé  à  Matines  même.  Nous  ne  pouvons  Tafûr- 
mer;  le  privilège  de  Charles-Quint  en  français,  en 
daic  du  12  Janvier  1529,  est  daté  de  Malines;  est-ce  là 
ce  qui  a  induit  certains  bibliographes  en  erreur  et 
les  a  portés  à  indiquer  cette  édition  comme  impri- 
mée à  Malines?  Quoi  qu'il  en  soit,  elle  est  certaine-' 
ment  différente  de  celle  de  Cologne  à  la  même  date, 
et  M.  Debure,  bibliographe  en  qui  l'on  peut  mettre 
une  confiance  assez  grande,  n'a  point  hésité  à  la 
porter  sous  la  rubrique  MECBLiNiAdans  sa  Bibliogr, 
Instructive,  et  dans  plusieurs  des  nombreux  catal. 
de  \ente  qu'il  a  nkligés,  entre  autres  dans  le  2*  ca- 
lai, des  livres  du  citoyen  de  Busscher  de  Bruges 
(Paris,  1802),  no  314  ;  mais  n'ayant  pu  voir  ce  vo- 
lume de  nos  yeux,  nous  nous  bornons  à  signaler  le 
fait,  comme   un    de  ces    innombrables   mystères 


bibliographiques  que  nous  sommes*  loin  d'avoir  la 
prétention  de  résoudre. 

Nous  mentionnerons  an  commencement  du  xviic 
siècle  un  imprimeur  de  Malines  nommé  Hcndrick 
Jaye ,  qui  est  peut-être  de  la  famille  du  Jacob 
Hendrick  précité.    ' 

Meckklburgensis  GoMrr.  [Cluv.],  Mecklex- 
BURGENsis  [Cell.],  Megalopolitanus 
DucATUs  [Cluv.],  le  Mecklenburg,  Mec- 
klembourg.  Etats  de  T Allemagne  du 
Nord,  absorbés  par  la  Prusse. 

Mecletum,  voy.  Melodunum. 

Mecusa,  voy.  MussiPONS. 

Mecyberna  [Mêla, Plin .],Mwu6ipva  [Herod., 
Strab.,  Ptol.],  ville  dé  Macédoine,  sur 
le  Sinus  Toronœus,  auj.,  suiv.  Leakc, 
Molivo,  dans  le  pach.  de  Saloniki. 

Medama  [Plin.,  Mêla],  Ms^a^x  ou  Mî^^a 
[Strab.,  Steph.  B.],  colonie  des Locricns, 
dans  le  Bruttium,  auj.  dans  le  voisi- 
nage de  Nicotera,  ville  de  la  Calabre 
L'ilérieure. 

Medanta,  voy.  Medunta. 

Medana    [Pertz],  Medlvna,  Meduana  [Lu- 
can.j,  Meduena,  M^ene  [Chron.  Car.], 
la  Mayenne,  rivière  de  France,  affl.  de 
la  Loire. 

Medanticum,  voy,  Mellentum. 

Meddedacum,  Middlaer,  bourg  de  Hollande, 
dans  la  prov.  de  Gueldre. 

Medelica,  Medelicium,  Medelike,  Melky 
bourg  de  Styrie,  sur  la  route  de  Linz  à 
Vienne;  anc.  abb.  de  Bénédictins; 
Tancien  château  de  Medelike  est  men- 
tionné dans  l'épopée  de  Niebelungen. 

Medemelacum  [Cell.],  Med^blick,  port  de 
la  Hollande  Septentrionale. 

Un  livre  imprimé  dans  cette  ville  au  xvii*  siècle 
est  cité  dans  plusieurs  catalogues:  Medenblicker 
Scharre-Zoodtje^  ghevangen  en  ohtweydt  van 
Verscheiden  Fissc/iers,  overgoten  nut  een  Sang- 
herssausje  door  Mr.  H.  J,  Prins.  Medenblick, 
1G50, in-12  oblong.  «C'est  un  recueil  de  pièces  en 
musique  sacrée,  ■  dit  C  KriLber,  dans  le  très-im- 
portant catal.  d'une  vente  faite  à  Utrecht  en  1776 
(1er  vol.,  no  6540).  M.  Libri  possédait  également  ca 
volume  qui  figure  au  cataU  de  sa  vente  de  Juillet 
1862,  sous  le  n»  662,  mais  avec  la  date  de  1605, ce 
qui  semble  impliquer  une  transposition  de  chif- 
fres. 

Ce  recueil  de  musique  sacrée  n'est  cité  ni  par 
Forkel,  ni  pr  Fétis  ;  l'auteur  était,  croyons-nous, 
le  père  de  VVolfg.  Casp.  Prinz,  musicien  célèbre  né 
à  Waldthurn,  en  1641. 

Medena  [Ortel.],  Netvport,  ville  de  l'île  de 
Wight  (Anglet.). 

Imprimerie  en  ItOO,  dit  M.  Gotton  qui  cite: 
Sktteliei  of  Description,  from  Sewport  ta  Ly- 
mington,  vol.  publié  en  1792.  Nous  croyons  ce  vol. 
de  John  Albin,  qui  a  publié  en  1795  au  même  lieu 
une  Hiatory  of  the  IsU  of  ffight,  in-8o. 

Medeon  [Liv.],  Medion   [G.  Rav.],  ville  de 


82i 


MEDEON.  —  MEDIOLANUM. 


822 


Dalmatie,  auj.  Medeoriy  sur  la  rive  gau- 
che de  la  Bojana. 

Medeon  [PUn.],  Me^ewv  [Thuc,  Polyb.], 
ville  d  Acarnanie^  dans  le  S.  du  golfe 
d'Ambracie,  auj.  près  deKatuna,h  l'O. 
du  Lago  di  Valto  [Leake]. 

Mederucum  [It.  Ant.],  sur  le  terri  t.  des 
Gugerni  dans  la  Germanie  Infér.,  Pagus 
dont  la  situation  n'est  pas  exactement 
déterminée,  mais  que  Ton  croit  être 
Britch,  Briiggeny  pet.  .ville  du  duché  de 
Clèves  (prov.  rhénane). 

Medgyesinum  in  sede  Mediensi,  MEDYEScm- 
NUM,  Mediesus  [Cluv.],  Medwisch,  Me- 
diasch,  ville  de  Transylvanie  (pays  des 
Saxons). 


Néineth    (p.   107)  dit   qu'un  imprimeur  d*Her* 
iblit  une  typographie  ciai 
en  176a  ;  il  y  publia,  du  moins  à  cette  date,  une  Petite 


mansiadt  établit  une  typographie  dans  cette   ville 


Doctrine  chrétienne^  I)ar  Martin  Felmer,  en  aile* 
raand,  vol.  in-8*  souscrit  aux  noms  d'Uermanstadt 
et  de  Medwisch. 

Media^  Mibia,  Meath,  Eastmeath,  comté 
d'Irlande  (Leinster). 

Medu  MARcmA  [Chiv.],  die  Mittelmarh, 
district  du  Brandebourg  (Prusse). 

Mediam  (ad)  [Tab.  Peut.],  Medilas  [G. 
Rav.],  ville  de  Dacie,  célèbre  par  son 
temple  d'Hercule  et  d'Esculape;  auj. 
Mekadia,  dans  les  Prov.  Danubiennes. 

Mediana,  localité  dt;  la  Vindélicie,  auj. 
Medingen,  en  Bavière. 

Mediana  ViLiA  (Palatium)  [Charta.  Car.  C. 
a.  845],  Moyen,  MoyenviCy  boui'g  de 
France,  arrond.  de  Chàteau-Salins 
(Meurthe).nzMoyenwetn7/e,  commune  de 
Fr.  (Soram^). 

Medianovillake  ,  MoyvUliers ,  MoyviUer, 
commune  de  Fr.  (Oise). 

Medianum  [Ammian.],  ville  de  Mœsie, 
Matejevcze,  bourg  de  Servie,  près  de 
Nezza. 

Medicinlm,  Mézin,  ville  de  Fr.  (Lot-et- 
Garonne). 

Mediconnus,  Mougon,  commune  d*Indre- 
et-Loire,  ou,  suiv.  M.  Jacobs  (Géogr.  de 
Grég.  de  T.),  Mosne-sur-Loirey  commune 
du  même  dép. 

Mediensis  Sedes,  le  Siège  (Stuhl)  de  Med- 
wisch, en  Transylvanie. 

Mediesus,  voy.  Medgyesimum. 

Médina  Celia,  voy.  Methymna. 

MeDIOBL'RGUM,    MlDDELBURGUM   ZeLANDORDM, 

MiDDELBURGus,  MûWe/(rtirgf,  ville  de  Hol- 
lande, chef-lieu  de  l'île  de  Walche- 
ren. 


Falkenstcin   porte  à  1582  la  date  de  l'introdnc-  . 
tion  delà  typographie  dans  cette  ville;  mais  un  livre 

Sinçais  d'une  dateantérieure,  décrit  par  D.  Client, 
uer,  etc.,  existe  à  la  Bibtioth.  impériale:  Mé- 
moires de  l'estat  de  la  France,  sous  Charles  Neu- 
fiesme,  contenant  Us  choses  plus  notables,  faites 
et  publiées  tant  par  les  catholiques,  que  par  ceux 
delareligion,  depuis  le  troisième  edii  de  pacifica- 
tion, jusques  au  règne  de  Ucnry  tir,  1er  vol.,  ft 
Meidelbourgpar  llenrich  Wolf,  1575,  in-8o. — 2»  vol. 
1575,  in-««  ;  —  5«  vol.  1577,  in-8o. 

Un  çnnd  nombre  de  livres  anglais  exécutés  dans 
cette  vUic  au  xvio  siècle  sont  décrits  par  Lowndes  ; 
ils  sont  imprimés  presque  tous  par  R.  Schilders;  en 
voici  un  d'un  auteur  célèbre,  Robert  Urowne,  le 
fondateur  delà  secte  des  Puritains  ou  Indépendants, 
qui  furent  d'abord  appelés  Brownists:  Booke 
wMch  sheweth  the  life  and  manners  of  aU  true 
Christians,  Middieburgh,  1582,  in-(i«. 

A  la  date  de  1000,  nous  citerons  un  rare  et  pré- 
cieux chansonnier  :  Pierre  de  Neue  {ou  de  Nève)  ; 
chansons  musicales  nouueltement  composées  par 
P,  deNeue,  livre  premier  àbetG  parties,  Middel- 
burg,  1600,  in-A". 

Mediolanium,  Mt^icXàviov  [Strab.  Ptol.], 
•  Mediolanum  [Auson.,  It.  Ant.],  Me^iiS- 
XavGv  [Steph.  B.],  Medioi-AiNum  Santo- 
NUM,  Santon-e,  ville  des  Santones  dans 
la  Gaule  Aquitaine,  Xainteb,  Saintes, 
ville  de  Fr.  (Charente-lnfér.),  avec  de 
belles  ruines  romaines. 

L'imprimerie  paraît  remonter  dans  cette  vlUe  à  la 
iindu  xvie  siècle  ;  le  plusanc.  livre  que  nous  puis- 
sions citer  est  daté  de  1598  ;  de  Sanionum  regione 
et  illustribus  famitiiSy  brevis  nec  minus  elegans 
tractatus  Dlicolai  Alaniy  SantoniSy  Medici;  opéra 
Joannis  Alani  auctoris  filii  in  Inccm  editus.  San- 
tonibus,  Audebcrti,  1598,  in-£|0.  (P.  Le  L.ong,  111, 
S7561  ;  Deburc,  JtibL  inst,,  hist.  II,  n"*  5U00;  calai. 
Baluxe,  etc.  ) 

A  Audebert  succèdent  Jeun  nichoii  cl  Nicolas 
Crespon;  un  arréi  donné  au  conseil  privé  du  rui 
du  16  octobre  1618  termine  un  pn^cès  existant 
entre  ces  deux  rivaux;  cet  arrêt  est  donné  au  pro- 
0t  de  Nicolas  Ci'es|>on,  inipr.  ortl.  du  roy  en  la  ville 
de  Xaintes,  contre  Jean  lUclion,  soi-disant  pourvu 
de  Poffice  dMmprimcur-libraire  en  lad.  ville  de 
Xaintes,  eu  vertu  d'une  lettre  de  maîtrise  en  fa- 
veur de  l'heureux  mariage  du  roi,  dont  il  fut 
débouté. 

Ce  qui  n'cmpéche  le  sr  Bichon  de  continuer  à 
exercer  la  typographie,  ce  que  nous  pourrions 
prouver  en  citant  un  grand  nombre  de  livres  exé- 
cutés par  lui  Jusqu^cn  1655. 

Les  arrêts  du  conseil  de  1704  et  de  1739  conser- 
¥eutàlaville  de  Saintes  le  droit  de  ])osséder  une 
imprimerie,  et  le  rapport  fait  à  M.  de  Sartines  nous 
donne  le  nom  du  titulaire  en  1764. 

Mediolanium,  Mediolanum,  voy.  EimoicA. 

Mediolanium  [It.  Ant.],  Mediolanum  [G. 
Rav.],  ville  des  Ordovices,  dans  la 
Biitannia  Rom.,  auj.  Tem/iill,  bourg 
d'Angleterre,  à  i  ni.  à  l'O.  de  Dfayton 
(comte  de  Schrewsbury). 

Mediolanium,  Me^wXdtviov  [Ptol.],  ville  de 
Germanie,  auj.,  suiv.  Wilhclm,  Metcfu 
sur  la  Veclit  (Hanovre). 

Mediolanum,  Mediol.  Cuijouum,  Mediola- 
NENSE  Castuum  [Grcg.  Tur.];  labliô 
Lebeuf  a  prouvé  que  ce  vocable  s'ap- 
pliquait à  Château- Meillan  (Cher)  ;  voy. 
Casthum  Melliani. 


823 


MEDIOLANUM. 


824 


Meiuolanum  [Tab.Peut.],  station  des  Scgu- 
siavi,  dans  la  Gaule  Lyonn.,  entre  Feurs 
et  Lyon,  que  d'Anville  croit  auj.  être 
Meys  ou  Mcix,  hameau,  et  Ukert  l'Ar- 
6re5/e,  chef-lieu  de  canton  du  dép.  du 
Uhone. 

Mediolanum  [It.  Ant.],  ville  des  Gugerni 
dans  la  Bnt.  Rora.,auj.,  suiv.  Cluvcret 
Keichard,  Mayland,  et  suiv.  d'autres 
géogr.  Cakar. 

Mediolanlm  fTacit.,  Plin.,  Justin.,   Eu- 

trop.l,    Mi^ioXavsv     [Polyb.l,   Mi^wXaviov 

fStrab.,  Ptol.],  capitale  des  Insubres, 
uans  la  Gaule  Transpadane,  auj.  Mi- 
lano.  Milan,  Mailand,  sur  l'Olona, 
l'une  des  plus  grandes  et  des  plus  célè- 
bres villes  d'Italie;  archevêché,  patrie 
de  Léonard  de  Vinci,  de  Beccaria  l'éco- 
uomiste,  et  de  quelques  papes. 

En  dehors  de  ses  académies,  instituts,  musées,  etc.*, 
iMilan  possède  de  riches  et  nombreuses  bibliothè- 
qucs,  entre  lesquelles  nous  devons  citer  VAmlfrO' 
sienne,  Tune  des  plus  ma^ifiques  collecti(ms  de 
manuscrits  et  d'incunables  du  monde  entier,  pour 
la  description  de  laquelle  nous  renvoyons  le  lecteur 
au  curieux  travail  du  Rév,  P.  fioscha,  Pun  des  biblio- 
thécaires, publié  in-^i".  à  Milan  en  1672;  nous  dirons 
seulement  que  l*Amorosienne  fut  fondée  par  le 
cardinal  Federico  Borromco,  et  qu'elle  possède  plus 
de  10,000  mss.  recueillis  par  Antonio  Oggiati. 

M.  Auguste  Bernard  a  consacré  à  Thistoire  des 
débuts  de  rimprlmerie  à  Milan  un  travail  très-com- 
plet et  si  explicite  {Orig,  de  l'impr.^  tom.  II, 
p,  211-23'j)  que  nous  n'osons  entreprendre  de  réé- 
difier un  monument,  qui  repose  sur  des  bases  d'une 
inébranlable  solidité. 

a  Le  fait  qui  frappe  le  plus  dans  les  débuis  de 
rimpriraerie  à  Milan  (  c'est  ainsi  que  conclut 
M.  Bernard),  c'est  le  grand  nombre  de  savants  qui  se 
mirent  h  la  disposition  des  imprimeurs  de  cette 
ville,  soit  comme  patrons,  bailleurs  de  fonds  on  cor- 
rcctrurs...  Cette  circonstance  a  jeté  une  certaine 
■obscurité  sur  les  premiers  temps  de  l'imprimerie 
milanaise,  parce  que  ces  savants  ont  souvent  mis 
leurs  noms  aux  livres  publiés  par  eux,  et  qu'on  les 
a  pris  pour  des  imprimeurs;  mais  cette  confusion 
est  facile  à  éclaircir  à  Taide  de  l'histoire  locale.  ■ 

£n  effet,  consultant  avec  fruit  les  excellents  tra- 
vaux spéciaux  de  Sassi  {Historia  litterario-typogr. 
JUcdiolancnsis),  d'Argelali  {Biblioth,  Script.  Me- 
Uiol.),  d'Iren.  AITo,  du  marquis  Sardini,  etc.,  M.  Ber- 
nard a  pu  faire  l)onneet  prompte  Justice  des  erreurs 
brutales  de.MorcI,  Fabricms,  Siaumaise,  etc.,  erreurs 
qui  ne  tendaient  à  rien  moins  qu'à  faire  remonter 
à  1U55  la  date  do  Tintroduction  de  la  typogr.  dans 
cette  ville,  date  un  peu  ambitieuse,  que  des  biblio- 
graphesplus  modestes  consentaient  à  ramener  à  celle, 
déjà  fort  resj3ectable,  de  1^65. 

Selon  toutes  les  probabilités,  à  Milan,  ainsi  que 
dans  un  grand  nombre  d'autres  villes,  Bâle,  Borne, 
Rouen,  Lyon,  etc.,  un  riche  parUculier,  noble  ou 
bourgeois,  fit  les  frais  du  premier  établissement 
typographique,  et  fit  venir  un  imprimeur  expéri- 
menté (Pune  \ille  voisine,  à  la  gloire  duquel  il  asso- 
cia son  nom;  ici  le  commanditaire  s'appelait  Fillppo 
de  I^vagna,  et  le  prototjpographe  Antonio  Zaroifo 
[(te  Zarolis)  ou  Zarot,  de  Parme. 

1^>  premier  livre  que  l'on  connaisse,  imprimé  avec 
lescaraclî'res  de  cette  typographie,  mais  dépourvu 
lie  nom  d'imprimeur,  est  celui-ci  :  POMPEiDS  Festus 
(te  cerborum  siqnificatione  liber,  A  la  fin  (v*  du 
71)«  f.):  ViyisW  Laudctur  Ctiristus  per  quinque 
foramina  lestts,  ||  Fbsti  Pompeii  libbb  expletus 
E&T  Wâlediolani  Tertio  Nonas   Augustas,  Mille- 


simo  :Wuadringente8simo  :  Septuagcsimo  Primo 
Ad :}iHonorem:  et  Laudem :  IllustrissimiAc tnuic 
tiMsimilGaleazManœ  .ycdiolani  Ducis  Quint i.lAc 
DucatUM  Sui  Anno  Quinto,  In-a*  de  80  ff.  à  long.  lig. 
au  nombre  de  31  sur  les  pages  entières  ;  sans  ch., 
réel,  ni  sign.,  avec  des  blancs  laissés  à  la  place  des 
capitales,  qui  sont  rubriquées  h  la  maiu,  imprimé 
en  très-beaux  caract.  ronds,  bur  papier  si  fort  qu'il 
n'est  pas  possible  de  reconnaître  les  pontuseaux  : 
Ic80«f.  estbtenc.  • 

Le  premier  livre  sur  lequel  on  trouve  le  nom  de 
Zarot  est  un  Vibgile,  dont  voici  la  souscription  : 
Mediolani  \\Anno  a  Natati  Christiano  miUesimo 
quadringenitegimo  aeptuagesimo  secundo  Kalrn- 
dis  Deeembritfus,  ||  P,  ytrgilii  maronin  partheniœ 
Opéra  amnialdiligenter  emendata  diligenter  im- 
pressa^sunt  ab  :  Antonio  Zaroilio  Parmensi:  qui 
quidemlArtifexegregius:propediem  mutto  maio- 
ra  II  de  se  poUieetur,  Gr.  in-4o  de  178  IT.  à  UO  lignes 

f»arpage,  en  car.  ronds,  sans  ch.,  réel.,  sigu.  ni 
nitiales. 

Cest  Ant.  Zarot  qui  publie,  le  vi  décembre  1474, 
le  premiei  Missel  qui  ait  été  imprimé. 

Zarot  reste  à  la  tète  de  son  vaste  établissement 
Jusqu'à  l'année  150ft,  date  présumable  de  sa  mort. 

Le  second  imprimeur  de  Milan,  non  moins  illus- 
tre que  le  Parmesan  Zaror,  est  un  Allemand,  natif  de 
Batisbonne,  nommé  Christophe  Valdarfer,  qui 
venait  de  Venise,  oii  il  avait  imprimé  en  1470  et 
1471;  il  est  également  appelé  à  Milan  par  Philippe 
de  Lavagna,  que  ne  satisfont  point  encore  les  sept 
presses  de  Zarot,  et  qui  fait  un  nouveau  traité  avec 
l'illustre  imprimeiu*  du  Décaméron  de  \U1U 

Le  premier  livre  que  nous  puissions  mentionner 
souscrit  au  nom  de  Valdarfer  à  Milan  est  un  traité 
de  S.  Ambroise  :  Sancti  Amtrosii  Bpiscopi\\Me' 
diolanensis  de  offieiis\\Uber  primus.  Au  vo  du 
98«  f.  Finis  tertii  lUnri  sancti  Am  ||  brosii  de  offt- 
dis,.  A  la  fin  :  impressus  Mediolani  p  chirstofà^ 
(sic)  FaULarfer  \\  Eatigponemem,  M.ccccuLXiiii 
die  vu  lanuarii.  Suivent  les  vies  de  S.-Ambroise,  de 
Ste  Agnès,  eic  En  tout  128  ff.  in4»  à  28  lignes  à 
la  p.  enUère. 

Zarot  s'était  engagé  par  son  traité  avec  Phil.  de 
Lavagna  à  se  munir  de  caract*  grecs,  mais  il  ne 
paraît  point  avoir  exécuté  cette  clause,  car  les  mots 
grecs  de  ses  premières  impressions  sont  laissés  en 
blanc  et  remplis  à  la  main.  C'est  cependant  Milan 
qui  eut  l'honneur  de  produire  le  premier  livre 
imprimé  dans  cette  noble  langue,  et  l'imprimeur 
est  ce  Dionigi  Paravesino,  que  nous  avons  déjà 
signalé  rx>mme  l'introducteur  de  la  tvpograpin'e  à 
Côme  :  Constant.  Lascaris.  Grammàtices  Grœcœ 
epitome*  A  la  fin:  MediolaniJmprcssum  per  31  agis- 
trum  DionysiumlParauistnum.  Mcr.cc.LXXVi.i/)ic 
XXX.  Januarii.  In-4*  de  72  fT.  à25  1.,  livre  trop  célè- 
bre pour  que  nous  le  décrivions  avec  plus  de  détails. 

Les  principaux  imprimeurs  de  Milan  au  xv«!  siè- 
cle sont  notre  Filippo  de  Lavagna,  qui  souscrit  un 
grand  nombre  de  livres  en  son  nom  personnel,  ce 
qni  permet  de  croire  que,  non  content  d'avoir  été  le 
propulseur  de  '  rimpnmerie  milanaise,  il  a  voulu 
faire  preuve  du  talent  qu'il  avait  acquis  dans  la  fré- 

auentation  des  Zarot  et  des  Valdarfer  ;  Jean  Wurster 
e  Campidonia  (Kempten,  en  Bavière);  Léonard 
Pachel,  d'Ingobtadt  ;  Ulrich  Scinseifteler,  les.fri:res 
Bonino  et  Antonio  de  llonate,  Domenico  da  Vespo- 
late,  Jac.  de  Marliano,  etc.,  etc. 

Il  ne  nous  est  pas  permis,  dans  un  livre  comme 
celui-ci, de  suivre  les  prodigieux  développements  de 
la  typographie  à  Milan  à  partit:  de  la  fin  du  xve  siè- 
cle; et  cependant  il  nous  faut  au  moins  mentionner 
l'imprimerie  particulière  des  chanoines  réguliers  de 
S.-Jean-de-Latran,  dont  la  direction  était,  du  reste, 
confiée  à  Antonio  Zarot  :  Aurelii  Augustini  re- 
traetationum  libri  II,  A  la  fin  :  imprexsum  Me- 
diolani opéra  et  studio  Canonieorum  Regularium 
Lateranensium  commorantium  in  Monastcrio 
S,  Augustini  vel  S.  Mariœ  de  Passionc  posito  in 
Suburbio  Portœ  Tonsœper  Magistrum  Antonium 
Zarotum  Parmemem,  ii.cgcc.lxxxvi,  in-ik«. 


Ht: 


00 


M£DKiLARJLll.  —  1I£I»L.\TA. 


^26 


màkrf:  Hkikm  ooirctifc  4e«  c«vm  et  Cêcêmù^ 
émtt^,  nt  \'0^^9i  par  kkwamàm  WwtiJBu,  ca  ft 
%tAumtf-È  in-lfA.,  ua  en  ^ins  noMa  livm  ^ae  novs 
Mt  4mmH  cet  art  MMime,  â  FMuainéuqmi  novs 
af  <ms  f««é  notre  fie  ? 

MEfpf/rfjifiifrM,  AD  TBES  f  jiiu»,  Midlorm,  peU 
▼illc  de  Hollande  (Frise). . 

HrjifoMATRicAy  Triy«  Ditodubcm . 

Ue^i»  It  poMkatioo  ée  noire  notice  twsraphi- 
que  mur  DituncscH,  noasarenireai  étwLC  Lor- 
rain, Mbiiritliécaîre  de  la  riHe  de  Metz,  n  fMckaie 
du  HuUetln  et  ta  Soe.  ttArc/doUPOle  de  la  MomUe, 
dan»  leqod  twmà  relevont  «ne  notice  de  ce  attaot 
6'tMitHfôf,  conMcr^  i  la  deacr^tioo  de  ru  des 
ivremim  prodniu  de»  preiaea  Menrfnei,  tout  noa* 
«Hlement  àérMattrt  pat  mi  Ubnire  de  fteto, 
JM.  Uaadin. 

i'/r»t  un  pet«  in-ft*  i^otik  à  L  Iig.conpoaéde6  ft: 
fncfpil  ExvotUio  frvetwùêa  tymboU  AihanoÊU*  || 
Qulntnufur,  vultuumuM  e$êe atue ommla apuseti  ui 
teneal  cailiolUam  fidem...  A  b  fin  :  AutM.  ExpU- 
rit.  Cet  opuxcule  zponùtoi  incontestablenienc  am 
prcMea  qui  produisireot  en  1462  les  amikmicioiies 

Ïoe  non*  avcint  décrites  d'après  M.  Teistier,  à  Part. 
ivoDCni'ii  :  c'eut  le  même  caract^^  le  même  fili- 
gmw,  les  abrét,  et  la  ponctuation,  le  mélange 
(  jiract^ri»itque  de»  capit.  Rotb.  et  ronainef.  toot 
t*%i  idfrntfqiie.  Voici  donc  nn  iiriuveau  produit  des 
l>rrs««'S  de  F.  Jean  Colin  et  de  Gerhard  de  MeurvUle 
qu'il  est  iKin  d*enregistrer.  M.  Lorrain  fait  remar- 
quer, avec  infiniment  de  raison,  qoe  Pon  doit  tra- 
duire par  CoHn^  et  non  pas  par  CoUgny,  le  nom  laii- 
ni»/;  dii  (;anne  nui  fut  rintroducteur  de  la  typogra- 
|itiie  dan»  la  ville  de  tfeti,  ainsi  que  le  prêtre /'«(rus 
Jaçobi  de  Toul  eit  tout  simplement  Pierre  Jacob; 
et  nou»  croyons  devoir  iraauire  par  NeuviUc  ou 
NcufviUr.  \v  latin  Gerhardu*  de  ^ova  Civitate, 

Nou.H  »\otis  oiiiift  de  citcT  le  nom  du  plus  considé- 
rable, iieiii-être,  des  prf;miers  imprimeurs  de 
Metz,  Caspnrd  ou  fiasparu  llochrcder,  qui  exerçait  à 
Nun'nilxrt'K  ù  la  fin  du  xv«  si^'cle,  et  vint  s'établir  à 
Meu.  o{j  il  exerça  de  1501  ft  1517.  Ce.-t  a  lui  qu'on 
doit  rex^ruiîoiirii  151G  d'un  poème  célèbrccl  infi- 
niment rvvUi'riMi  heCiiKtALiRR  aux  Dames.  In-4o 
Kotli.  de  OH  tt.  non  chiffrés,  mais  avifc  signatures, 
bleu  décrit  :iu^anNc/de  M.  RruneL  C  llochfcder,  h 
1(1  fin  de  sa  carrilTc,  ^intilulail:  CivU  Melensis;  il 
u^ait  noblement  gagné  ses  lettres  de  naturalisation. 

Meimomathici  [Tacit,,  Plin.,  Caes.],   Mi5'io- 

|AaTpi»ci   [Slrali.],     Mt^icp^arpixe;    fPtol.], 

|MîU[>li;  (lu  S.-E.  (]<•  la  Gaule  Beldcjue, 
au  N.  dos  Sequani,  au  S  des  Tr'mocci  ; 
occupait  Uipays  Messin. 

Mkiutkhkankan, 

Sous  ce  ritrc  M.  Cotton  cnrcglitrc  les  titres  de 
dcu\  volumes  que  l'on  prétend  avoir  été  imprimés 
en  pleine  mer,  à  boro  de  navires  appartenant  A 
H.  M.  Britannique:  The  liloody  Journal  Kept  by 
If^UUam  DaviâMon ,  on  boara  a  Buisian  pirate^ 
in  the  y  car  1789.  —  Mediterrancan,  printcd  on 
lK)8nl  bis  Majcsty's  Ship  Caledonia,  1812,  in-8ode 
IV-S4  p.  Un  exempt,  de  celte  rare  brochure  esta  la 
l)ibl.  du  Corpiii  Chriiti  Collège,  U  Oxford.  Le  se- 
cond ouvrnge  sorti  de  ces  presses  nautiques  est  un 
vol.  de  00  n.  pet.  in-a<>  ;  ce  sont  deux  SpeechcM, 
dont  le  premier  est  intii.i  The  Tribunal  oftheinqui- 
tltioHt  ei  le  second  i  liread  anU  Bulls. 

Meihim  Cohon.k,  Kronmetz,  bourg  du  Ty roi 

'Grai'îssj'I. 


MedkimS.-Pkthi^  Mezzo  Lombardo,  Walscfi- 
metz,  hourg  du  Tyrol  (cercle  de  Bol- 
zen). 


HEipstAf  foy.  Medajia. 

MEftOAcrsFL. 'Liv.,Plili.-,Mf^«tx'-;  Slrab.:, 
Medcacts  [Tab.  Peut.],  h  Brettîay  fleoVe 
de  ia  Yénetie  ;  afflue  à  l'Adriatique. 

MmoxŒS  Mlxoa  [PIId/,  «ot.  Bacchilio. 

MEM>miEGA  [Caps.] y  MfiriOIIRIGAy  IteDCBlUGA 

[AdL  lui.  ville  de  Lositanie,  aoj.  Mar- 
rao,  sur  Tes  frontières  du  Porta^. 

Medomoga,  Majob  Vêtes  Mons,  Mantemora 
Velho,  honrg  du  Portugal  sur  le  Mon- 
d^o  (proT.  Beira). 

MCD05U^  MeD0I5E^  VOV.  MlMK>5U. 

Medosla^ium^  Mt^^/jnrtsY  [Ptol.]^  TÎlIe  du 
Sud  de  la  Germanie  ;  auj.,  suiv.  Krose, 
Meûtau,  bourg  d'Aatriche;  sui?.  Rei- 
cbard.  Laa  sur  la  Taya. 

Meduana,  voy.  Medana. 

Meduaihx'm  [Tab.  Peut.],  ville  des  Treveri 
dans  la  Gaule  Belgique,  depuis  Media>'a 
VnxA,  auj.     Moyenvic,     voy.  Meduna 

VlU-A. 

BiEDUANDii,  Medlanâ,  Mayenne,  ville  de 
France,  sur  la  rivière  dont  elle  prend 
le  nom  (Mayenne)  ;  anc.  titre  de  duché- 
pairie  érige  en  1573. 

Nous  ne  croyons  pas  que  l'imprimerie  de  cette 
ville  ait  une  date  antérieure  aux  premières  années 
du  xix«  siècle. 

Meduu  [Auson.],  peuple  de  la  Gaule 
Aqult.,  dépendant  des  Bituriges. 

MEDuucuMjM^'flfoc,  district  de  l'anc.  Guien- 
ne,  habité  par  les  Meduli  ;  chef-lieu 
Lesparre;  est  auj.  compris  dans  le  dép. 
de  la  Gironde. 

Medulli  [Plin.],  Me^uXXoi  [Strab.],  Meduu 
[Vitruv.],  peuple  de  la  Gaule,  au  pied 
de?  Alpes  Maritimes,  habit,  la  Mau- 
rienne, 

Medullu  [Liv.l,  Me^uXXt*  [Steph.  B.], 
ville  de  la  Sanine  dans  le  Latium,  dont 
les  ruines  existent  auprès  de  Sant* 
Angelo. 

Meiuinta,  Mepenta  Castellum,  Medokta, 
Mehenanta,  Medanta,  Medante  Castel- 
LVM  [Cart.  an.  1000,  Ch.  Phil.  Aug.  a. 
il88J,  MEDAiNTEYNE  [dcnicr  de  Phil.  K'], 
Mante^  Mantes-sur-Sdne,  ville  de  Fr. 
(Seine-et-Oisc);  saceagéc  par  Guil-^ 
launie-le-Conquérant  en  1090;  Philippe 
Auguste  y  mourut  en  1223. 

L'imprimerie  remoiilc  peul-éin»  diins  celle  petite 
ville  au  XVII*  siècle;  le  plus  ancien  ouvrage,  sous- 
crite ce  nom,  que  nous  ayons  rencontre,  est  un 
poSme  latin  d'un  habitant  de  Poissy  :  Mcolai  Mer- 
cerii  Pisciad  de  conscrihcndo  cpiyrammate  liber. 
Medunts,  1653,  in-12;  citons    les   Coustumes  de 


82' 


MEGALA.  —  MELDORPILM. 


828 


(luUeauncnf^  avec  les  iiotei  de  Charles  Dumoulin 
et  les  annal,  de  Du  lAjrens.  Manies,  1732,  in-8o. 

l/arrôl  ûu  conseil  dn  21  juillet  1704  ne  citant  pas 
(Cite  ville  pamii  celles  qui  sont  nutorisécs  à  possé- 
der une  imprimerie^  cl  celui  de  1739  supprimant 
celle  qui  s'y  est  intro<luite,  il  est  permis  de  croire 
que  c\'si  à  cet  intervalle  qu'il  faut  reporter  rétablis- 
bfuicnt  de  la  première  imprimerie  mantalse;  et 
dans  ce  cas  le  poëmc  de  Mercier,  dcPoissy,  aurait  été 
publié  sous  une  fausse  rubrique. 

Mkgala,  voy.  Magalona. 

Megalopoi.is  [Liv.,  Plin.,  Tab.  Peut.], 
r.  Ms-^àXr.  7:0X1;  [Polyb.,  Paus.,  Diod.J, 
MÊ-^aXoiToXi;  [Strab.j,  ville  d*Arcadie,  sur 
l'Helisson,  dont  les  ruines  se  voient 
prôs  (le  Sinano  ou  Svianu,  suiv.  Leakc 
etHoblaye. 

Mrgaloi'oms,  Megaloburgum,  Meckelbur- 
i'iM,  Mekelouuhgium  [CIuv.],  Mecklen- 
byiry,  bourg  et  anc.  titre  de  duché; 
dans  ranc.  grand-duché  de  Mecklen- 
burg-Schwérin. 

Un  livre  à  la  date  de  1688,  souscrit  au  nom  de 
Mckelbouvg,  nous  avait  paru  d*abord  le  produit, 
d'une  imprimerie  protestante,  se  dissimulant  sous 
iiii  nom  de  raiilnisie;  maisGluver  (p.  245)  nous  dit 
chiircmeni  que  ce  nom  est  une  appellation  usitée 
pour  McchlfwOuurg,  et  nous  nous  rangeons  à  son 
opinion  :  Préxagcs  de  ta  décadence  des  Empires, 
où  sont  inClécs  plusieurs  observations  curieuses 
touchant  la  religion  et  les  affaires  du  temps,  Me- 
kclbourg,  iMakclchauw,  1Ô88,  in.l2.  l^arc  volume, 
que  Barbier  dit  être  l'une  des  meilleures  prodac- 
lions  du  ministre  Jurieu. 

Megaua  [Cic,  Mêla,  Plin.],  Ta  Mî^opa  [Po- 
lyb.,  Strab.,  Diod.,  Ptol.],  chef-lieu 
do  laMcgarido  (i  M£-yao(;),  sur  l'isthme 
drCorinthc,au  S.-O.  de  TAltique;  un 
boiirj,'  (Iii  mùme  nom  s'élève  auj.  sur 
les  ruines  de  cette  ville  célèbre. 


Thuc,  Strab., 
,  Hybla  [Ovid., 


Megaua  [Liv.],  rà  Mi-^a^a, 
Diod.,  Ptol.],  ^'ïgxr.  [Str.J 
Steph.  B.],  ville  de  Sicile,  au  'N.  dé 
Syracuse,  auj.  Paterno, 

Megenensium  Comit.  [Ann.  Hincm.  R.J, 
Meginensis  Pagus  [Dipl.],  der  Mdengau, 
district  de  la  Prusse  Rhénane,  dont 
Andernach  est  le  chef-lieu. 

Meginlanum,  MiLANi  m,  Mchlm,  petite  ville 
de  la  Prusse  Rhénane,  sur  le  Rhin^  sur 
la  route  de  Coblenlz  à  Bonn  ;  patrie  de 
Jean  de  Mehleii^  de  Tccole  de  Cologne. 

xMECilNUAIH  CeLLA,  voy.  ElXSlLDA. 

Meioinum  [Insc.  ap.  Muratori],  dans  THis- 
pania  Tarrac,  auj.  Cadones,  bourg  sur 
les  front,  dos  Aslui'ics. 

Mei.mnga,  vrbs  Uennebergica,  sedesDuccUis 
[Struv.],  Mlinlnga,  Mci7iingen,  MeinnU" 
iieii,  ville  d'Allemagne,  chef-lieu  de 
ranc.  duché  de  Saxe-Meiningen-Hild- 
burghausen,  sur  la  Werra. 
L'imprimerie  doit  remonter  dans  cette  cité  ducale 


à  Pannée  1680,  puisque  Falkenstein  et  M.  Cotton  le 
disent,  mais  le  Calai,  liàr.  novissime  impr,  ab 
an,  1673  ad  ann.  I68/I1  est  muet  à  cet  égard,  et  nous 
ne  pouvons  la  faire  remonter  qu'aux  premières 
années  du  xviiie  siècle.  Voici  ce  que  dit  Sinivius 
(Bibl.  Sax.,  p.  905)  :  «  Près  de  la  ville  de  Saltzimeen 
est  un  lac,  sur  l'exploiiadon  duquel  l'abliaye  de  Bild- 
bausen  voulut  prélever  une  dîme;  ces  prétendons 
donnèrent  lieu  à  discussion,  et  Jo.  Seb.  Guilicns  pu- 
blia àCoburgen  en  1668:  See-Discursvon  demvnter 
Hermannsfeld  gelegenen  grossen  See  in  Henneber- 
gischen,  et  ce  livre  fut  réimprimé  textuellement  à 
Meinungen,  en  1704,  in-12;  c'est  la  plus  anc.  trace 
de  typographie  que  nous  puissions  signaler  au  nom 
de  meintngen. 

Mkkelbourg,  voy.  Megalopolis. 

Mel^,  Mêles  [Liv.],  ville  du  Samnium, 
auj.  Molise,  ville  du  Sannio,  prov. 
Napol.,  ou,  suiv.  quelques  géogr., 
Melito,  au  N.-O.  de  Benevento. 

MELiENiE  [Stat.],  MîXaivai  [Stcph.j,  ville  de 
TAttique,  sur  les  froïit.  de  la  Béotie, 
sur  remplacement  de  laquelle  s'élève 
auj.  le  couvent  d'Agio  Meletios. 

Melangia,  MtXaiYiï*  [Paus.],  ville  d'Arca- 
die;  auj.,  suiv.  Leake,  Pikerni,  et 
suiv.  Boblaye,  au  S.-E.  de  Tzipiana 
(Ëparkhie  de  Mantinéc). 

Melantias  [It.  Ant.],  MiXavrCo;  |Suid.], 
Melantiana  [Tab.  Peut.],  ville  de  la 
Thrace,  sur  l'Athyras,  auj.  Bojuck- 
Tzschehnetsche,  dans  la  Roumélie. 

Mf.laiua^  voy.  Mellaria, 

Mêlas  fl.  JOvid.],  cours  d'eau  de  la  Si- 
cile, qui  passe  à  Melazzo,  auj.  le  Mêla, 

Mêlas  fl.  [Liv.].MeXo*;  [Herod.],  fleuve  de 
la  Phthiotide,  auj,  rnavra-Neria  (Thes- 
salie). 

Mêlas  fl.  [Stat.],  MiXa;  [Strab.,  Plut.], 
fleuve  de  la  Béotie,  auj.  le  Mavropo- 
tamo. 

Mêlas  Sinus  [Plin.],  Ms'Xa;  xcXttoc  [Herod., 
Scyl.],  dans  la  mer  M^^ée,  entre  le 
N.-O.  de  la  Cherson.  de  Thrace,  et  la 
côte  S.  de  cette  province,  auj.  le  Go//b 
di  Saros,  entre  le  S.  de  la  Roumélie  et 

•  le  N.-O.  de  la  presqu'île  de  Gallipoli, 

Melbodium,  voy.  Malbodium. 

Meldensis  Comit.  [Greg.  Tur.l,  Tekkit. 
Meldicum  [Gesta  Dagob.J,  Meldequus 
PAGUS  [Cart.],  Meltianus,  Melcianus 
pagus  [Polypt.  d'Irmin.,  Capit.  Caroli 
M.],  territoire  de  Meaux-en-Brie  (Seine- 
et-Marne). 

Meldi  [Cœs.],  MtX^ot  [Strab.],  Meld^, 
MÉX^ai  [Ptol.],  peuple  de  la  Gaule 
Lyonn^  IV;  occupait  le  dioc.  de  MeaxiXi 

Meldorpium  ,  Meli>orfu,  Meldorf,  Met- 
dorpi   chef-lieu  du  pays  du   Ditmar- 


829 


MELDORUM  CIVITAS.  —  MELLA  FL. 


830 


schcu,  district  dépendant  du  Holstein^ 
compris  entre  l'Elbe  etTEider*  auj.  à 
la  Prusse. 

Falkenstcin  donne  1788  comme  année  de  l'Intro- 
duction de  In  typographie  dans  cette  ville;  et  M. 
(kHton  corrobore  Tassertion  en  disant  qu'on  I  toI.  à 
cette  date  et  souscrit  à  ce  nom  se  trouve  à  la  Bod- 
léienne. 

Meldorum    CiviTAS   [Notit.    Civ.    Lugd.], 

MeIJ>I  [Cell.]^    MRLDiE,  M£LDUNUM^    JATI- 

KUM,  'laTivGv  [PtoL]  ?  Fdltdinum  [Tab. 
Peut.]?  ville  princip.  des  Meldi,  dans  la 
Gaule  Lyonn.  IV,  auj.  Meaux,  anc. 
capit.  de  la  Brie,  sur  la  Marne;  con- 
cile, cvèché,  abbayes. 

Accidentellement  l'imprimerie  fût  exercée  dans 
la  ville  de  Meaux  dès  l'année  1522  ;  un  volume,  à  la 
description  duquel  M.  Aug.  Bernard  a  consacré  un 
substantiel  article,  dans  le  76«  numéro  du  Bulletin 
du  Bouquiniste  d*Aubry,  est  le  seul  produit  de  cette 
imprimerie  momentanée  que  le  temps  ait  respecté  : 
Jaoobus  Fabcr  Stapulensis.  Commentarii  initia- 
torii  in  quatuor  evangelia,.  A  la  fin  :  Metdii,  impen- 
siaSimonisCoHnœi,  anno  satvtis  hvmanœ  ii.D.xxii. 
mense  Junio.  In-fol.  de  vi-377  ff.,  sign.  de  A-ddd. 
La  préface  de  l'auteur   est  datée:   Meldi»,   anno 

«.D.XXI. 

Lcfebvre  d'Etaples,  qui  avait  suivi  \  Meaux  son 
ami  et  protecteur  Guillaume  Briçonnet,  nommé  évo- 
que de  cette  ville  en  1518,  voulut  faire  imprimer  sous 
ses  yeux  l'lropori;int  ouvrage  auquel  il  avait  consa- 
cré de  longues  veilles;  mais,  ne  pouvant  quitter 
Meaux  où  le  retenaient  et  son  grand  Age  et  ses  fonc- 
tions, il  s'adressa  à  la  grande  \ille  voisine  ;  il  y 
avait  alors  à  Paris  trois  typographies  excellen- 
tes : 

Inter  tôt  nôrunt  libros  qui  cuderc  très  sunt 
Insignes;  languct  csetera  furba  famé; 

CastigatStephanus,  sculpsit  Golinapus,  utrumquc 
Gr}  phius  cdocia  mente  uianuque  facit. 

Cg  fut  à  Simon  de  Colincs  ou  de  Golinéc  que  s'a- 
dressa Lefebvre  d*Etaplc^«  puisque  c'était  lui  qui 
déjà  en  1520  avait  réimprimé  ses  Commentaire*  sur 
la  logique  d'Aristotc,  et  celui-ci,  suivant  la  suppo- 
sition parfaitement  admissible  de  Al.  liernard,  lui 
adressa  un  matériel  avec  le  personnel  suffisant  à 
rimpiessionde  son  gros  in-folio;  M.  Bernard  prouve 
de  plus  que  ce  matériel  était  rentré  à  la  typographie 
de  l^iis,  dès  Tannée  suivante  1523;  les  caractères, 
et  particulièrement  certaines  capitales  en  manière 
rribléc,  qui  avaient  servi  aux  Commentaires  de 
liercbvre  d'Etaples,  se  retrouvent  dans  un  recueil 
des  Adages  u'Krasme,  publié  en  1525  par  Jeiin  Bru- 
chlerdeïroyes. 

Ainsi  des  presses  roulèrent  à  Meaux  pendant  les 
années  1521  et  1522;  mais  cela  n'encouragea  pas 
l'industrie  locale,  et  ce  n'est  que  bien  lonRtem||s 
après  que  nous  retrouvons  trace  nouvelle  d*impn- 
merie;ei  nous  croyons  que  le  restaurateur  de  la 
typographie  dans  la  ville  épiscopale  de  Dossuet  fut 
le  cardinal  de  Hissy,  à  la  fin  du  xviio  siècle,  qui 
donna  à  un  imprinu-ur,  nommé  Frédéric  Alard,  les 
moyens  de  fonder  un  établissement.  Les  arrêts  du 
conseil  de  170(i  et  de  17S9  octroient  à  Meaux  le  pri- 
vilège d'une  imprimerie  unique  ;  et  le  rapport  fait  à 
M.  deSartincsen  17(>^  nous  donne  le  nom  de  l'im- 
primeur: à  cette  date,  il  s'appelle  I^urent-Auguste 
Courtois,  fils  de  rimprimeur,  et  gendre  de  Frédéric 
Aiard;  il  était  établi  depuis  1751  et  ne  possédait  que 
deux  presses. 

Meldi  A  [It.  Ant.,  Tab.  Pcnt.|,  Meldi  [G. 
Rav.],  ville  de  Mi'îsie,  auj.,  suiv.  Uei- 
chard,  Sîibnik,  en  Boulgarie. 


Meldunum,  Minnodunum>  Milden,  petite 
ville  de  Suisse  (canton  de  Berne). 

Melfita,  Melfitum,  Melficta,  MoIfetUi, 
ville  de  la  Terra  di  Bari,  prov.  napul. 
du  roy.  d'Italie. 

Melibocus  MoNs  [Cluv.,  Cell.|,  TbMnjXîCoxov 
5poç[Ptol.],  montagne  près  de  Darms- 
tadt,  appelée  Malchen  ou  Kattemberg. 

Melibœa,  McXiCci»  [Stcph.],  ville  de  Tlies- 
saiie,  auj.,  suiv.  Leake,  est  auprès  de 
Voivoda. 

Meubœa,  Mœlikœa,  autre  localité  de  la 
môme  contrée  dans  la  Magnésie,  au 
pied  du  mont  Ossa,  sur  le  çolfc  qui 
sépare  le  Pénée  de  l'Ossa,  auj.  AfjMa, 
dans  lé  pach.  d'Ieni-Schehcr. 

Meuenses  ,  Malienses,  MrXitlç  [Herod., 
Scyl.],  peuple  de  Thessalie;  habitait 
les  bords  du  Sinus  Maliacus  ou  Melien- 
sis,  auj.  Golfà  di  Zeitoun, 

Meugunis  lns.,  MtXi^ouvf^,  Tune  des  îles 
Lipari  (voy.  Moum  Ins.). 

Meliodunum,  MtXi6^cuvov  [Ptol.],  ville  des 
Marcomans;  auj.,  suiv.  Reichard,Jlfo/e- 
iein,  daus  le  cercle  d'Olmutz  (Moravie], 
et  suiv.  Wilhelm,  Freudenthal,  à  l'O.  de 
Troppau. 

Meuta  INS.  [Mêla,  Plin.,  It.   Ant.],   MiXirr. 

iDiod.,  Ptol.J,  Malta,  Malte,  île  de  la 
lédit(îrranée,  entre  la  Sicile  et  l'Afri- 
que (à  l'Angleterre);  les  Frères-llospi- 
lalicrs,  après  la  prise  de  Rhodes,  s'y 
établirent,  sous  le  titre  de  chevaliers 
de  Malle,  v,i  donnèrent  le  nom  de  leur 

f)lus  illustre  grand-maître,  Parisot  de 
a  Valette,  à  leur  capitale. 

Les  bibliographes  font  tons  remonter  IMmprimeric 
5  Malte  en  imi:  Malta  illiistrata^  vvvcro  drlla 
descrizionc  di  Malta  isola  ucl  marc  Siciliano  con 
le  sue  antichità,  ed  attrcnotizic,  libr.  iv.  da  Cian- 
franccsco  Abcla,  Malta,  |>el  Honacota,  10^7,  in-fol., 
con  figure  c  carte.  Ce  livre  rare  et  curieux  a  été 
réimprimé  à  Malle,  en  2  vol.  Iii-f(»l.,  1772-17h0 
■  Ediz.  corrclta^  accresciutac  contin.  dal  conte 
Gio,  Ant.  Ciaitlar.  • 


ville  de 


Melit.*:a,  MtKiro.17.  |Scyl.,  Sir. 
[Polyh.,Diod.!,  m'MTX'^a.  [Pto 
Thessalie,  sur  le  versant  nord  de  l'O- 
thrys,  auj.  Kmzhir,  suiv.  Lcako,  près 
du  Salaldjè  [Enipcifs],  dans  le  pach. 
de  Larissa. 

Melttoni's  [It.  Hier.],  localité  de  Macé- 
doine, an  S.-E.  d'ileradca,  auj.  Filori- 
na,  suiv.  Leake. 

Mellafl.  |Serv.l,  Mili.a  \G.  Rav.],  Mkla 
[Catul.l,  dans  la  (iaiile  Transpadane  , 
i\u'}.  la  Mella,  dans  la  prov,  de  Bre- 
scia. 


831 


MELLARIÂ.  —  MEMMINGA. 


832 


Mellaria  [Plin..  Mêla],  MeXXaûia  [Strab.], 
MsvXapîa  [Ptoi.],  ville  de  la  Bétique, 
que  l'on  place  auj.  entre  Tarifa  et  VcU 
di  Vacca,  dans  TAndalousie  ;  Quelques 
géogr.  à  Millarez,  près  de  Val  ai  Vacca, 
et  d'autres  à  Fuente  Ovejuna,  ville  de 
l'intendance  de  Cordoue. 

Meu-aria  [Plin.,  It.  Ant.],  autre  localité 
de  la  Betique,  placée  entre  Cordoue  et 
Merida,  auj.  Fuente  Ovejuna, 

Meixentum  ad  Sequanam,  Meulendum, 
Melu)nta  [Chart.  S.  Nigasii  Mell.J,  Me- 
DANTicuM  ?,  Meldanticijm  [CH.  Ludov. 
Jun.  a.  H67j,  Meulant,Meulan,  ville  de 
France,  sur  la  Seine  (Seine-et-Oise). 

Melloscenium,  Mellosedum  [Tab.  Theod.], 
ville  des  MeduUi  dans  la  Lyonnaise,  que 
Ukert  dit  être  le  Bourg  d'Oisans,  chef- 
lieu  de  canton  du  dép.  de  l'Isère,  et 
que  d'Anville  croit  èlre  Mizoên,  sur  la 
Romanche^  à  14kil.  du  Bourg  d'Oisans. 

Mellotum,  Merlou,  Mello,  commone  de 
Picardie  (Oise);  anc.  établissements 
religieux;  titre  de  comté. 

Mellcsum,  Meu.a,  Melle,  ville  de  France, 
chef-lieu  d'arrond.  (Deux-Sèvres). 

Melmodium,  voy.  Malburium  Monast. 

Melocavcs,    MY)X6xa€cc,   Mr^Xoxoucc    [Ptol.], 

Melocabus,  station  de  Germanie,  que 
Mannert  dit  devoir  être  auj.  placée  aux 
environs  de  Fulde,  et  que  Reichard 
nomme  Melchede,  bourg  de  Westpha- 
lie. 

Melodiinum  [Caes.],  Mecletum  [It.Ant.], 
Meteglum  [Tab.  Peut.],  Meclkdonense 
Castrum  [Greg.  Tur.],  Miglidunum  [Id.], 
MicuTANLM  Castrum  [Fréd.],  Meledu- 
NUM  AI)  Sequanam  fCh.  Lud.  VII,  a.  M 39]. 
Meleun,  Melun,  ville  de  Fr.,  chef-lieu  du 
dép.  de  Seine-et-Marne ,  anc.  titre  de 
duché-pairie,  et  anc.  capit.  du  Hure- 
poix  ;   patrie  de  Jacques  Amyot. 

L'imprimerie  remonte  dans  cette  ville  aux  (ter- 
nières  années  du  xvie  siècle  ;  c'est  &  la  date  de  150:1 
que  nous  pouvons  la  reporter  avec  certitude  ;  mais 
un  livre  sans  date,  que  possède  l*Ârsenal,  nous 
semble  présenter  certains  caractères  qui  permettent 
de  lui  assigner  une  exécution  antérieure  de  quelques 
années;  c*estun  recueil  de  ces  vieux  noéls,  dont  les 
imprimeries  d'Angers  et  de  Troyes  semblaient  à 
cette  époque  vouloir  accaparer  îe  mononole  d'im- 
pression :  La  grande  et  grosse  Bible  des  Fioèls  vieU 
et  nouveaux.  Mclun,  Menissel,  in-12  (vers  1590). 

A  la  date  de  1593  nous  trouvons  un  certain  nom- 
bre de  ces  pièces  politiques  du  temps  de  la  Ligne, 
imprimées  pour  la  plupart  par  des  imprimeurs  de 
Paris,  appelés  à  suivre  le  Roi  ou  le  Parlemeut,  quel-- 
ques-unes  publiées  soiis  un  nom  supposé  de  lieu 
dMmpression,  précaution  utile  à  une  époque  oii  les 
discordes  civiles  pouvaient  amener  de  si  bnisques 
revirements  dans  les  chances  diverses  des  partis; 
mais  celles  qui  portent  le  nom  de  Melun  paraissent 
être  bien  et  dûment  le  lait  d'une  imprimerie  locale: 
Uemonstrancc  au  roy  de  vouloir  embroMêer  la  reli- 

DICTIOXN.  M  OËOGB. 


gion  catholique ipSiT M,  ûe  M.).  Melun,  1593,  iii-8<>;— 
Lettre  escrite  par  les  dèputet  des  princes,  aux  dé- 
putez de  l'assemblée  qui  est  de  présent  û  Paris,  da 
iiluin  1593.  —  Melun,  1593,  in-8«,  etc. 

Nous  trouvons  aussi  quelques  livres  de  théologie  : 
Discours  sur  la  béatitude  de  Chomme,  la  résur- 
rection des  morts,,.  Melun,  1593,  in-8*.  (Cat.  Dubois, 
La  Jarrie,  etc.) 

En  159ft,  nous  citerons  :  Le  Tombeau  de  la  Nomc, 
par  Etienne  Caucboix.  Melun,  159i,  in-8o.  Enfin, 
fnXb^^t  Le  Gouvernail  d*Ambroise  Bçchot,  capit, 
ingénieur  du  Roy,  lequel  conduira  le  curieux  de 
géométrie  en  perspective  dedans  l'architecture  des 
fortifications,.,  etc  Imprimé  à  Melun  soubs  Tauteur 
et  se  trouvera  aussi  en  son  logis,  rue  de  Seine,  i 
Paris.  M.D.I1C.  In-foLde  91  ff.  avecfig.  s.  b.  et  eaux- 
fortes  gr.  par  Tauteur. 

L*arrét  du  conseil  du  31  mars  1739  reUre  &  la  ville 
de  Melun  son  privi lèse  de  posséder  un  imprimeur  ; 
il  est  exécuté  avec  rigueur,  car  son  nom  ne  figure 
pas  au  rapport  fiit  à  M.  de  Sartines  en  17<Ui,  et 
Piropriroerie  ne  reparaît  qu'aux  époques  révolu- 
tionnaires. 

Melos  INS.,  M^cc,  île  de  la  mer  ^Egée, 
auj.  Miio,  dans  les  Cyclades  mérid. 

Melpes  FL.JPlin.],  fleuve  de  la  Lucanie, 
auj.  le Mingardo. 

Melphta,  voy.  Amalphu. 

Melphictum,  voy.  MEurrruM. 

Melpinum,  Merpinum  [Très,  des  Chartes, 
31"  réç.],  Merpin,  commune  de  l'An- 
goumois,  près  Cognaè  (Charente). 

Melpum  [Plin.],  ville  des  Insubres  dans  la 
Gaule  Transpad.,  auj.  Meîzo,  dans  le 
Milanais. 

Melsus  fl.,  MtXoo;  [Strab.],  fleuve  d*Espa- 
gne,  des  montagnes  des  Asturies  a  la 
Méditerranée;  auj.  le  Narcea,  suiv. 
Florez. 

Melta  [Tab.  P.,  G.  Rav.],  localité  de  la 
Mœsie  Inf.,  auj.,  suiv.  Reichard,  LofdS" 
cha,  dans  le  pachal.  de  Silistrie. 

Melunda,  Molkomme,  Molome,  commune 
de  Fr.  (Yonne). 

Memelu,  Memeuum,  Clupeda  (?),  Memel, 
ville  des  Etats  prussiens  (rég.  de  Kô- 
nigsberg),  à  l'entrée  du  Curtsche- 
Haff. 

Memersuim,  Mamerc^,  Mamers,  sur  la 
Dive,  ville  de  Fr.(Sarthe). 

Memini  [Plin.],  Mimini,  peuple  de  la  Gaule 
Narbon..  qui  habitait  les  bords  de  la 
Romanche,  entre  Briançon  et  Greno- 
ble. 

Memlebia,  Memleben^  anc.  monast.  de 
Bénédictins  en  Thuringe,  près  Weis- 
senfels. 

Memmale,  voy.  Mimatum. 

Memminga,  Memmingen,  ville  de  Bavière  au 
S.O.  d'Augsburg  (cercle  deSouabe-et- 
Neuboorg). 

Deux  ouvrages  imprimés  dans  cette  ville,  >  la  date 

27 


833 


MENitiNUM.  —  MEMESA  BASTLV. 


834 


de  1/Ii82,  sont  cités  par  tous  les  bibliographes.  Le 
premier  est  une  écliiion  du  célèbre  FAsacCLUS 
Femporum  de  Wemer  Rolewiucki.  Au  vo  du  0S«  f. 
on  lit  :  Impressump  me  Alàeftû  KuAe  de  DwUr»- 
iat  MagunP,  dyoces,lEt  admitsum  ab  altna  vniu^- 
tate  CoUmien  ExpUeil  féliciter  Sub  oMo  \\  dHi  MiUe- 
timo  quadringentetimooctuagetimo  secundo,  Laus 
dfco.  Vois  vient  la  table,  et  au  r*  du  71*  f.:  Impres- 
sus  Memmingen,  In-fol.  de  71  ff.  en  car.  goth.  mi- 
nusc.,  avec  sigu.  etfig.  gr.  sur  bois. 

Le  second:  A  as  «emorativa  notoMlit  perrara 
adomnes  facultates  utUissima,  A  la  ûai  Memmin- 
gen  per  me  Albertum  Kunne  de  Duderstai  Ma- 
gunl.Dyoces,  lft82,  in-foL 

M.  Cotton  Cait  observer  Justement  que  cet  im- 
primeur Albrccht  KQhnou  Kunne,  qui  éUit  éUbli  pri- 
mitivement à  Trente,  vint  se  fixer  à  Menuiingcn,  od 
il  régna  sans  obstacle  et  sans  compétition  pendant 
près  de  40  ans  (le  dernier  livre  souscrit  V  son  nom, 
que  l*ou  connaisse,  est  daté  de  1519);  en  ellét,  sur 
plus  de  60  titres  de  livres  que  cite  Panier  à  Tart. 
Mexminga,  il  n'est  pas  un  seul  volume  qui  ne  porte 
le  nom  de  cet  imprimeur  '  ou  tout  au  moins  qui  soit 
imprimé  avec  d'autres  caractères  qucles  siens. 

M£>\£NUM  ,    MivaiVGV     [Diod.l,     MeNj£^    Mi- 

vai  [Ptoi.],  ville  de  la  cote  orient,  de 
la  Sicile,  auj.  Mineo,  dans  le  Val  di 
Xoto. 

Menajum  Frëtum,  détu^oit  de  Menai,  qui 
sépare  l'Ile  d'Anglesey  de  la  côte  d'An- 
gleterre; il  est  traversé  par  le  pont 
suspendu  de  Bangor. 

Menapu  [Cœs.,  Tac],  MtvotiriGt  [Strab., 
Ptol.J,  peuple  de  la  Gaule,  dans  la  Ger- 
manie II;  occupait  le  territoire  com- 
pris entre  le  Rhin  et  la  Meuse,  depuis 
Juliei-s  jusqu'à  la  Flandre. 

xNIenapiohum  Castellum  (Tab.  Peut.],  Mcva- 

7r{(«)V  KdtOTlXX&v  [Plul.J,  CasTELLIIM  OPPI- 
DUM, quod  Mosa  fl.  prœterlambit  [Am- 
mian.],  Kessel,  ville  de  Hollande,  entre 
Kuremoode  (Rœrmonde)  et  Venloo 
(Limbourg). 

Me.nariacum,  Minahiacum  [It.  Ant.J,  ville 
des  Morini,  auj.  Menille,  Meryïum,  sur 
la  Lys,  bourg  de  Flandre,  suiv.  Rei- 
chafd;  et,  d'après  d'autres  géogr., 
Estaires,  ville  de  Fr.  (Nord). 

MeXAVIA  INS.,  VOV.  MONA   LNS. 

Mencinga,  Menzingen,  bourg  du  Palatinat 
(Chreichgau). 

Mendjs  [Plin.l,  Mîv^ai  [Paus.J,  Mende 
[Mêla],  Mv»Sn  [Herod.,  Scyl.,  Thuc], 
colonie  d'Eretria  dans  la  Macédoine, 
auj.  Calandra,  sur  le  golfe  de  Salo- 
niki. 

Mexdiculeia  [It.  Ant.],  ville  de  la  Tai'- 
rac,  dans  les  montagnes  des  Ilergetcs^ 
an}.  Monzojiy  dans  l'intend.  de  Lerida. 

Mendolaha,  Mendolia,  bourg  de  Calabre 
(lUlie). 

Mexdrisio,  Mesouiso,  Mendrium,  Mendres, 
bourg  de  la  Suisse  italienne,  entre  le 
lac  de  Côme,  et  le  lac  de  Lugano. 


MeXDUESSEDLM,  VOy.   MAMilESSEDl-M. 

Menebkia,  voy.  Mesembria. 

Menecina,  Mivixivr,  [Strab.],  ville  des  OEno- 
tri,  dans  l'Italie  mérid.,  auj.  Jfeyidtctno, 
dans  la  Calabre,  à  l'O.  de  Cosenza. 

Menelaius  mons  [Liv.],  tô  MivtXatcv  &^&; 
[Polyb.],  moàtagne  de  la  Laconie^auj., 
suiv.  Pouquevillo  et  Boblaye,  le  mont 
Malevo,  sur  l'Eurotas. 

BfENENA,  Menina,  Mcnin,  Meeiien,  ville  de 
Belgique  (Flandre  Occid.). 

L'imprimerie,  suivant  M.  de  Reiflenberg,  remonte 
en  cette  ville  à  l'année  1670;  cette  assertion  nous 
paraît  difficile  k  prouver.  Menin  appartenait  à  la 
France  lors  de  l'arrêt  du  conseil  du  21  juillet  17M  ; 
aussi  est-elle  comprise  dans  la  Ibte  des  villes  auto- 
risées à  posséder  une  imprimerie  ;  mais  ayant,  k  la 
suitedelapaixd'Utrecht,  fait  retour  aux  Pays-Bas, 
eUene  peut  figurer  aux  arrêts  subséquents. 

Menesthei  Portus,  Mevto6tuc  Xtuiiv  [Strab., 
Ptol.],  pçrt  de  la  Bétique,  auj.  Puerto 
de  Saiita  Maiia,  dans  la  rade  de  Cadi\. 

Menevu,  Saint-David,  ville  d'Angleterre 
dans  le  comté  de  l^embroke  ;  admira- 
ble cathédrale  qui  possède  les  reliques 
de  Tapôtre  du  pays  de  Galles. 

^Iengerindousa,  Menyerinhausen,  petite 
ville  de  la  principauté  de  Waldeck. 

Un  imprimeur  du  nom  de  Christophe  Kormart 
était  établi  dans  cette  ville  en  1724,  dit  M.  Cotton. 

Mknitiilnna  [Chr.  Guttw.j,  Me)iden,  petite 
ville  de  Westphalie,  dans  la  rég. 
d'Arensberg  (Prusse). 

Mexlascus   kl.,  MzvXàffxoç    7rcTau.6;    (Ptul.', 

peut-être  la  JBirfossoa:' 

Menneian\e  [It.  Ant.J ,  localité  de  la  Pan- 
nonie,  auj.,  suiv.  Manncrt,  Pakracz, 
bourg  de  Croatie,  et,  craprès  Ueichard, 
Siigovina,  bourg  près  de  Seu-Gradiska. 

Mexoba  KL.  [Plin.j,  Menlba,  riv.  de  Béti- 
que, auj.  le  Guadiamar,  afÛ.  du  Gua- 
dalquivir. 

Menosca  [Plin.],  Mr.v6a<a  [^IHol.J,  ville  de 
l'Espagne  Tarrac,  dans  les  montagnes 
des  Varduli,  près  de  l'Ebro;  auj.  Su- 
mayU)  dans  le  Guipuscoa,  suiv.  Ikert; 
ai  San  Sébastian  y  chcï'Vieu  de  la  même 
prov.,  d'après  Mentelle. 

Menosgada,  Mr^vcayi^a  [Plol.],  localité  de 
la  Germanie,  auj.,  suiv.  Reicbard, 
Maynrothy  près  Culmhavh,  sur  le  Mayn. 

Mentesa  [Plin.,  Inscr.  an.  Grut.],  Mentira 

•     [Liv.],   MevTiaa  JPtol.j,  Mentesa  Oketa- 

NORUM  [S|)rùiuT],  ville  desOrctani  dans 

la   Tarrac,   am.,   suiv.     Mannert,   la 

Guardia,  au  S.  de  Jacn  (Andalousie). 

Mentesa  Bastia  [Liv.,  11.  An  t.],  MsvTKxa 
[PtoK],  ville  des  Bastiani,  dans  la  Tar- 


833 


MENTUNIACUM.  —  MESAMBRIA. 


830 


rac.,surki  frontière  de  laBétique^  que 
Kcichard  confond  avec  Baeza,  et  dont 
la  situation  est  déterminée  beaucoup 
plus  au  S.  dans  T Atlas  de  Sprûner. 

Mentl'niaclm,  Mantenay,  commune  de 
l'arrond.  de  Belley  (Ain);  anc.  abb.  de 
Bénéd.,  fondée  en  530. 

Mkntl'sca,  Mantoche,  commune  de  Fr., 
près  Gray  (Haute-Saône). 

Mepiutis  [Plin.],  Mefaî^um  [Cell.J,  Mufi- 
TLM,  petite  ville  des  Hirpini,  auj.  Mu- 
fiti,  Mufti,  bourgade  du  Napolitain^ 
près  Tricento. 

Meppia,  Meppen,  sur  l'Ems,  ville  de  l'anc. 
roy.  de  Hanovre. 

Mehama,  Meran,  sur  le  Passer,  bourg  du 
Tyrol  (Etschlande). 

Mekcatorum  portus,  voy.  Hafnu. 

MEJiciA,  Mercle  regnum,  le  royaume  de 
Mtrcic,  dans  l'Angleterre  centrale,  for- 
mait l'un  des  roy.  les  plus  considéra- 
bles de  rHeptarchie  saxonne. 

Mercori  Mo.ns,  voy.  Mons  Martyrum. 

Mercorium,  Mercœur,  chef-lieu^ de  canton 
de  Fr.  (Corrèze)  ;  anc.  titre  de  duché. 

Mercorius,  Maugioville,  Mauguio,  con- 
traction patoise  .du  primitif  Melguel, 
Mehjueil  [yuicheratj,  bourg  du  Lan- 
guedoc, sur  l'étang  de  Thau  (Hérault), 
anc.  titre  de  comté. 

Mercuriale,  Mercoijliano,  bourg  du  Napo- 
litain, à  l'E.  de  Naples. 

Mercuru  INS.,  Isola  Tavolara,  sur  la  cote 
N.-E.  de  Sardaigne. 

Mehcuru  prom.,  voy.  Herm.eum  prom. 

Mercuru  Curtis,  Mirecurtium,  Miracuria, 
Mirecurle,  Mericort,  Muricort  [fiffonn. 
Lorr.],  Mirecourtj  sur  leMadon,  ville  de 
Fr.  (Vosges). 

Un  livre  liturgique,  imprimé  dans  ceUe  ville  à  la 
date  de  1616,  est  décrit  par  M.  Beaupré  dans  ses 
youvelles  Recherches  de  bibl,  lorraine  (p.  M  et 
^»uiv.),  d'après  i'excinpl.  unique  appartenant  à  M.  La 
PrOvote,  anc.  maire  de  Mirecourt;  il  proTenait  de 
Tabbaye  de  Poussay  :  Officivm  Beatib  MennjeVir- 
GiNis.  Ex  vetustis  memlfraneii  exemplaribu»  quo- 
rum antc-hac  vsus  fuU  excerptum  typisque  man- 
dai um^  opéra  et  indiutria  N.  B.  —  Impressum 
Mirecvriic  per  Ambrosium  Ambrosil  Serenissimi 
Lothariiigia:  Dvcis  typographuni  ad  vsum  Gotle- 
giatae  Ecclcsiae  loci  de  Portu  Suavj.  MDl.xvi. 

Pet.  in>fol.  de  19  IT.  chiffrés,  plus  un  f.  blanc  : 
chaque  page  est  entourée  d*un  filet  et  conUent  49 
lignes  on  lettres  rouges  et  noires,  avec  hôtes  de 
plain-chant.  Au  milieu  du  titre  une  gravure,  médio- 
crement exécutée  au  burin,  représente  Ste  Menne  à 
genoux,  recevant  le  voile  de  deux  ange^  ;  cette  gra- 
vure est  d'Ambroisc,  Pimprimeur,  qui  inaniait  le 
burin,  ainsi  qu'on  peut  le  voir  iistr  la  dédicaèedc 
Pédition  des  Rot/s  et  Ducs  d'Austrasie,  donnée  & 
Epinal  en  1617,  m-fto  •  Pcxécution  typographique  de 


VOffice  de  Ste-Menne  vaut  mieux  que  la  gravure. 
Ce  livre  fut  exécuté  pour  Pusage  des  chanoinesses 
de  Poussa  y,  abbaye  située  à  une  demi-lieue  de  Mire- 
court.  On  retrouve  ce  graveur-imprimeur  Ambroise 
Ambroise  à  Epinal  en  1631. 

L'imprimerie  ne  reparaît  i  Mirecourt  qu'au 
xviiie  siècle,  et  nous  pensons  que  le  premier  typo- 
graphe, créateur  d'un  établissement  sérieux  dans 
cette  ville,  est  Antoine  Beausson. 

Mkrentiitm,  Merenx,  Mérens,  commune  de 
Fr.  (Ariége). 

Mergarlum  [It.  Ànt.],  station  de  la  Béti- 
que  entre  Cadix  et  le  cap  Trafalgar, 
auj.,  suiv.  Ukert,  Begerdela  Miel,  dans 
rintend.  de  Cadix. 

Mergenthehium,  voy.  Marine  Domus. 

Meribriba,  voy.  Merorrica. 

Merina  (?),  Merijsium,  ville  des  Merinates 
[Plin.J[,  sur  le  Mous  Garganus,  dans 
l'Apulie,  auj.  Viesti,  sur  le  monte  S.- 
Angelo. 

Merinunum,  ad  Nonum,  Melegfiano,  Mari- 
gmm,  ville  d'Italie  (Milanais)  ;  victoire 
des  Français  en  i5)5. 

Meriolacense  Castrum,  Chastel'Marlhac , 
commune  de  France,  près  Mauriac 
(Cantal). 

Merlaus  Villa  in  pago  Camsiacense,  sup, 
Vigeram  [D.  Mai*t.,  Dipl.  a.  878],  do- 
maine du  fisc ,  c[ue  M.  Quicherat,  dans 
une  savante  dissertation^  établit  être 
Merlaui,  près  Cbangy,  sur  la  Vière 
(Marne). 

Merliacum,  Meslay-le-Vidame ,  Meslay  , 
commune  de  Fr.  (Eure-et*Loir). 

Merobrica  [Plin.],  Merirriga,  Mipoêpi-^a 
[Ptol.l,  ville  des  Cellici,  sur  la  côte 
de  rOcéan,  dans  la  Lusitanie^  aig. 
OdemirOy  suiv.  Reichard,  et Sines,  suiv. 
Ukert. 

Meropiains»,  voy.  Sipunds  i^s* 

Mersëburgum,  voy.  Marsipolis. 

Mersella  [It.  Hier.],  MoupaiX*  [Ptol»l, 
Mursa  Minor  [Tab.  Peut.],  dans  Ta 
Pannonie,  auj.  Petrowicz^  boul*g  de 
Hongrie,  sur  la  rive  droite  du  Danube* 

Meruacum  ,  Méru ,  bourg    de    Picardie 

(Oise). 

Merl'la,  Mesle'Sui'Sarthei  boui*g  de  Fr. 
(Orne). 

Merula  fl.,  pet.  il.  d'Italie>  auj;  VArosda; 
se  perd  dans  la  Méditerranée,  près 
d'Albenga.  " 

Mertinia.  comté  deMeiioneth,  en  Angle- 
terre (Nord-Wales). 

MESAMdRiA[Liv.,Plin.],  Mi<ja(A6piv)  [Herod.j, 
port  de  Thrace,  sur  les  confins  de  la 


837 


MESERIA.  —  MESSUA  COLLIS. 


838 


Mœsic^  auj.  Misevria,  Misivri,  sur  la 
mer  Noire. 

Meseria^  voy.  Macerl£. 

Mese  INS.  [PI in.],  Media  Pomponiana 
[CelL],  Portcros,  Portecroz,  Tune  des 
îles  de  la  rade  d'Hyères. 

Mesiates  [Tab.  Peut.],  peuple  de  la  Rhœ- 
tie  ;  habitait  les  bords,  du  lac  Majeur. 

Mesoboa,  Mi9o€6a  [Paus.],  ville  d'Arcadie, 
dont  Lcake  place  les  ruines  près  de 
KabatomylOy  en  Morée. 

Mesogjea^  MaatS-faia  [Strab.],  plaine  de 
TAttique,  qui  se  terminait  par  le  cap 
Sunium;  porte  encore  le  nom  de 
Mesogea, 

Messa,  Mîaoîj  [Hom.,  Strab.],  ville  de  La- 
conie,  auj.  Mezapo,  près  du  cap  Tigani. 

Messaga. 

«  Su  tli  una  coUina  cbe  suarda  Toscolano  UDvansi 
a!cune  rustiche  abiusioni  che  ebbero  il  nome  di 
MeMoga,  nel  quai  luogo  si  prétende  essere  siampato 
un  libreuo  di  pochi  fogll  niarcatocol  scffuenie  titolo, 
ma  Minora  sconoscluto,  comme  dice  Mauro  Uoni  : 
DoMATOS  pro  POERULis.  —  Impi'cssus  in  Bfes$aga 
Laeui  Bettaci  aono  m.cccclxxtiu.  in-4«  >  [Amati]. 

«  Aerosimile,  ajoute  Mauro  Boni,  che  quesio 
puresiît  usciio*da  toichi  di  Gabriele  di  Pietro,  e 
die  siasi  placciuto  di  porre  in  un  libieiio  piuttosto 
il  nome  di  Messaga,  che  quelle  di  Toscolano,  alcui 
comuoe  essa  appartieue.  » 

Messana  ÎCic,  CaB3.,  Mêla,  Li  v.,  Plin.],  Mia- 
fjttid  l^Pind.],  Uta<nïm  [Herod.,  Scyl.], 
appelée  par  les  Sicules  Zande,  ZdfjfxÀYj 
jHecat.,  Herod.,  Diod.],  anc.  colonie 
des  Messéniens,  auj.  Messina,  Messine, 
ville  forte  de  Sicile  à  la  pointe  N.-E., 
sur  le  phare  ou  détroit  du  môme  nom. 

On  trouve  sur  quelques  livres  MiESSANA  et  Mi- 

SINA. 

En  1471  un  typographe  allemand  du  nom  d^flein- 
rick  Aldingf  dont  les  Italiens  ont  fait  Mastro  Rigo, 
était  4  Rome,  suivant  toutes  les  probabilités  employé 
par  Schweynheyin  et  l^nnarli,  ou  peut-être  appar- 
tenait  à  râtelier  d*(Jlrich  llan  {Schw,  et   Patin.. 
ai^t /foAmi  prius  ovvepYO;)  ;  il  quiua  cette  ville  et 
alla  chercher  fortune  en  Sicile  avec  des  compagnons 
et  un  matériel;  P.  Apulus,  A  la  lin  des  Regales  Con»- 
tituliones  Siciliœ,    impr.  à  Messine  en   iU91  par 
André  de  Bruges,  signale  le  fait:  «  Jam  sunt  anni 
sexet  viginti,    impressor   Uenricus  nomine  cum 
operariis  ab   urbe  Roma  Cathinam   venit  adlectus 
magna  spe   lucri    (l>ene  raïus  si  fata  iuvissent  et 
vou  complesscnt),  Messanam  divertit.»  La  Sema 
Santander  et  M.  Bernard  ont  lu  à  tort:  benc  natiis; 
la  première  leçon,  adoptée  par  Panier,  est  préférable. 
Ces  tentatives  dVtablissement  à  Catane  n*ayant  point 
abouti,  M.  Alding  quitta  celle  ville  et    vint  en  1473 
essayer  une  meilleure  fortune  it  Messine. 
.    Bien  qu*il  n'ait  laissé  aucune  trace  typographique 
de  sou  passage  h  Catane,  et  que,  selon  toutes  les 
probabilitë^,  il  u*ait  pu  réussir  k  s*y  installer,  même 
temporairement,  nous  aurions  dû  signaler  ce  foit 
intéressante  Tert.  Catane, 

Il  existe  de  cet  imprimeur  errant  une  trace  uni- 
que de  son  passage  à  Mes.>ii)e  en  1473,  mais  elle  suf- 
fit pour  prouver  qu'il  y  a  établi  sa  typographie  :  La 
vita  del  glorioso  Sancto  Hieronimo  doctore  ex' 
ceUentisiimo.  A  la  fin  t  Ftnita  è  guetta  opéra  ncla 


magniflca  cita  Ueuina  di  Sicilia  per  MoMtro  rigo 
dalawania  con  diligentiÂSima  erttendacUme  nel 
,  anno  di  la  salute  m.cccclxxiii.  a  di  xv  d'April 
(Pâques  toml)e  le  18)  JDeo  riRACiAS,  in-4*,  car.  rom. 
sans  ch.,  réel,  ni  sign.,  mais  avec  registre. 

Nous  voyons  encore  le  nom  de  H.  Alding  figurer 
en  1478-14g0,  et  sans  date,  sur  plusieurs  vol.,  entre 
autres  sur  une  édition  des  Epitlotœ  Phalaridi», 
décrite  par  Laire  (Ind.  libr.,I,  p.  168),  mais  dans 
l'Intervalle  il  est  retourné  sur  le  comblent  et  a  fondé 
un  établissement  k  Naples  en  1476  et  1477. 

On  ne  sait  rien  autre  sur  la  vie  tourmentée  de  ce 
typographe,  et  l'histoire  n'enregistre  même  pas  la 
date  de  sa  mort. 

A  la  fin  du  xve  siècle,  on  trouve  à  Messine  de 
nouveaux  imprimeurs  étrangers,  André  de  Bruges  et 
Wilhelm  Schomberg  ou  Schonberger,  de  Francfort  ; 
c'est  au  premier  que  l'on  doit  l'impression  d'un  livre 
important  que  nous  avons  cité,  et  dont  voici  le 
titre:  Capitula  et  Constilutionci  regni  Siciliœ, 
coUectore  Joanne  Petro  Apulo  âiessanensi  I.  V, 
Doctore,  A  la  fin  ,  en  Alignes:  lmf)s»vse*t  preuHÊ 
Opus  in  Kobili  Ciuitate  Messanœ  per  Mgnij  An- 
dreaj  de  Bruges  îpressorej.  Svb  btënali  curalabo^ 
riosagj  diligitia  Jo.  Pétri  Apuli  correctoris  ad  hoc 
Statuti.  Sub  expensis  D.  Joânis  d'Juenio.  Et  abso- 
lutû  est  volète  deo  Anno  ab  tearnattone  dM 
M«  CGGCo  Lxxxxvij*  Difi  x«  octobHe  pifie  lnd\  In- 
foL  avec  ch.,  reg.  et  sign.,  k  longues  lig.  en  caract. 
go^l.  qui  rappelle  celui  de  Ketelaer  et  de  Fyner, 
a  mais,  dit,  en  décrivant  l'exempL.du  duc  de  Cassa- 
no,  notre  ami  Dibdin,  for  a  more  barbarously 
printed  volume  has  seldom  appeared  in  the  X  Fin 
century  » . 

En  1522  nous  signalerons  à  Messine  :  Giorgi  et 
Petrucio  Spera  pâtre  et  figlio  Mesinisi  Stampat., 
dont  rétablissement  eut  une  certaine  importance. 

Messapia  [Plin.],  Mioaaitîa  [Polyb.,  Str.], 
Mt<iair{a  [Steph.  B.],  voy.  Calabkia. 

Messapia  [Plin.],  Messagna,  ville  d'Italie 
(Terra  d'Otranto) . 

Messapium  Moms,  moiita^Mie  de  la  côte 
N.-E.  de  la  Bœolie,  auj.  Ktypo-Monte, 

Messene  [Plin.,  Mêla,  Tab.   P.],    Musar.rn 

iThuc,  Polyb.,  Strab.],  capitale  de  la 
lessénie,  sur  les  ruines  de  laquelle 
s'élève  auj.  le  bourg  de  Mavromati,  en 
Morce. 

MesseiNia,  t  Mtfs<jrMoL  [Herod.,  Thuc, 
Polyb.],  MidOTivr,  [Honi.,  Pind.],  Mia- 
<njvi;  Y^  [Thuc,  Str.,  Ptol.J,  la  Messénie, 
pays  du  Péloponnèse,  séparé  de  la  La- 
conie  par  la  chaîne  du  Taygète  ;  forme 
auj.  i'Eparkhie  do  Messénie,  avec  Cala- 
mata  comme  chef-lieu. 

Messeniacus  Sinus,  Asinj:us  Sinus  [Plin.], 
'Adivaîo;  x^iro;  [Strab. J,  golfe  de  Mes- 
sénie, sur  la  côte  S.  du  Pélop.,  entre 
le  cap  Acritas  à  l'O.  et  le  cap  Ténarc, 
auj.  le  golfo  di  Calamata. 

Messina,  Misseniacum,  Messines,  commune 
de  Belgique  près  Tournay  (Hainaut); 
anc.  abb.  de  Bénéd.  fondée  en  1060. 

Messua  Colus  |Mela],  Setius  Mons,  to 
21ÎTIGV  opo;  [Strab.,  Ptol.],  Portus  Cetius 
[Bevret],  Setiena,  Cetœ,  ville  de  Fr. 
(Hérault),  sur  une  presqu'île  qui  la 
sépare  de  l'étang  de  Thau.    • 


839 


MESTENO.  —  METHYMNA  CAMPESTRIS. 


840 


Nous  ne  croyons  pas  que  ron  puisse  faire  remon- 
ter Pexercice  de  rimprimcrie  dans  cette  ville  à  une 
date  antérieure  au  xix»  siècle. 

Mesteno,  voy.  Mastramelus. 

Mestrtana,  Mestrio  [Gruter],  danslaPan- 
nonie,  que  M^nnert  voit  auj.  dans  le 
bourg  de  Mindsent,  sur  la  Szala^  dans 
le  comit.  hongrois  d'Eisenburg. 

Mestits  fl.  [Coll.],  voy.  Nestus. 

Mesua,  voy.  Mansa. 

Mesuium,  Msdoûiov  [Ptol.],  ville  des  Longo- 
bardi  dans  la  f  crmanie  Sept.,  auj., 
suiv.  Wilhelm,  Magdeburg,  et  d'après 
d'autres  géogr.,  Braunschweia,  Bruns^ 
wick,  ou  Alt-Medingen  [Ukert] . 

Met.*:,  Métis,  voy.  Divodurum. 

Meta  Leonis,  Magdalonum  ,  Matalone , 
bourg  du  Napolitain,  près  d'Aversa 
(Terra  di  Lavoro). 

Metalla  [Jt.   Ant.],  ville  de  Sardaigne, 
•  auj,  Cività  de  Glissa, 

Metallinum  [Plin.L  Metellinum  [It.  Ant.j, 
Metallinensis  Colonia  [PKn.J,  colonie 
romaine  près  Enierita,  en  Lusitanie; 
auj.  Medellin,  sur  la  Guadiana,  ville 
d'Espagne  (Eslraraadure)  ;  patrie  de 
Fernand  Cortcz. 

Metapa  [Cell.],  MiTdfTca  [Polyb.,  Steph.  B.], 
ville  de  l'Acarnanie,  que  Polybe  place 
en  iEtolie;  auj.,  d*après  Kruse,  Mede- 

nico, 

Metapontim  [Mêla,  Plin.,  Justin.],  Meta- 

PONTIUM     [Virg.J,     MErairévriov     [Thuc, 

Scyl.,Str.,Ptol.J,  Miragov  [Str.,  Steph.), 
ville  de  la  Lucanie,  sur  le  golfe  de 
Tarente,  dont  les  ruines  se  voieht 
auprès  de  Ton^e  di  Mare,  près  de  i'em- 
boucburc  du  Bradano  (Basilicata). 

Metaris  .Cstuarium,  baie  de  la  côte  orient. 
d'Angleterre  entre  Norwich  et  Lincoln, 
auj.  the  Wash. 

Metaurusfl.  [Plin.],  fleuve  du  Bruttium, 
qui  se  jette  dans  la  mer  Tyrrhé- 
nienne,  auj.  leJtfarro. 

Metelinga,  voy.  Metulum. 

Metei.lî  Castrum,  Meteux)burgum  Matoa- 

coRL'M,  Mettaloburgum,    voy.  Marpur- 

gum. 

Sous  ces  difTérents  noms  nous  trouvons  divers 
volumes  souscrits  au  commencement  du  xvil*  siè- 
cle, lesquels  nous  croyons  devoir  porter  k  Tactif  de 
Marburg;  Paddition  du  nom  des  Mattiaoi  ne  nous 
pennettaiu  pas  de  traduire  Metf.llobdrgum  |i«r 
MUiddburg,  comme  Bisch.  et  Môller,  ei  d^autres 
g(k>gr.  .Voici  un  volume  cité  par  un  grand  nombre 
de  blbliogr.,  Bauer,  Freytag,  les  catal.  de  Franc- 
fort, Willer,  Buitrau,  etc.:  Peniculus  Fwriarum^ 
Elenrhi  Scaligeriani  pro  societateJeau,  Maldonato 


et  Delrio,  auctnrt  Libéria  Sanga  Verino  Conta" 
(n*o  {Mort,  Ant,  Delrio).  Metellobtu*gi  MaïUaco- 
mm  apud  hcredes  Mattbianos,  1609,  in-12.  «  Uber 
perranis  etconvitiis  pieuus»,  dit  Bauer  (Suppl.  Il, 
p.  S24). 

Metellinum,  voy.  Metallinum. 

Metenacum,  Maynal,  commune  de  Fr. 
(<Jura). 

Metensis  pagus,  Mediomatricensis  thactus, 
le  Pays  Messin,  Metingow,  en  Lorraine  ; 
forme  auj.  partie  du  départ,  de  la 
Moselle. 

Methamauclic,  Malamocco,  anc.  bourg  et 
cvèché  attenant  à  Venise;  le  grand 
môle,  qui  abrite  l'entrée  principale  du 
port,'est  prolongé  jusqu'à  cette  place. 

Methana,  Miftava  [Scyl.,  Thuc,  Strab.], 
Mr.6»yTQ  [Hom.],  MiOwvïj  [Ptol.] ,  ville 
de  la  côte  d'Argolide,aui.,suiv.  Leake, 
Metharuiy  et  d*après  Boblaye,  MiUme. 

Methone  [Mêla,  Plin.],  Miôtûv»)  [Scyl., 
Thuc,  Strab.,  Ptol.],  ville  de  la  Messé- 
nie,  sur  les  ruines  de  laquelle  s'élève 
auj.  Modem,  au  S.-O.  de  Tripolitza. 

Methone  ,  Mt6»v»i  [Scyl.,  Thuc,  Str., 
Plut.],  ville  de  la  Macédoine,  sur  la 
côte  de  la  Piéride,  auj.,  suiv.  Leake, 
EleftherO'Khori . 

Methymna  [Virg.,  Horat.,  Ovid.,  Plin., 
etc.],  Mffbav*  [Herod.,  Scyl.l,  MiQOup.va 
[Thuc,  Strab.],  ville  de  la  cote  orient, 
de  l'île  de  Lesbos,  auj.  Moliwa,  ou, 
suiv.  Pashley,  en  ruines  près  de 
Haghios  Georghios,  sur  le  golfo  di  Khi- 
samo. 

Methymna  Asidonia,  voy.  Assidonta. 

Methymna  Campestris,  Methymna  Ôueuj, 
Metina  Campi,  Médina  del  Campo,  ville 
d'Espagne,  dans  Tintend.  de  Valladolid 
(Castille-Vieille). 

D.  Buenaventura  Carlos  Aribou,  dans  une  noUce 
bibllogr.  consacrée  aux  différentes  édit.  de  la  Ceiei- 
tina,  insérée  au  tom.  UI,  p.  xii,  de  la  Biblioteea  de 
auioren  ettpaflole»,  indique  sommairement  :  Tetet- 
tina.  Tragieomedia  de  CcUisto  y  Melibea.  Médina 
del  Campo,  1499.  Ce  renseignement,  reproduit  pure- 
ment et  simplement  dans  sa  sécheresse  par  Mendez, 
est  beaucoup  trop  vague  pour  que  nous  puissions  y 
attacher  une  grande  importance.  Serait-ce  U  cette 
édition  de  1499,  impriuiée  par  Fadrique  Aleman  de 
Basilea,  que  Brunet  décrit  o^après  un  exempl.  incom- 
plet qui  a  figuré  aux  ventes  Rich.  f leber  et  de  So- 
leinne,  édition  qui  ne  porte  pas  de  nom  de  lieo 
d'impression,  mais  qui  doit  avoir  été  exécutée  à  Bur- 
gos,  puisque,  i^  cette  date,  son  imprimeur  était  cer- 
tainement établi  dans  cette  ville  7  Nous  ne  noua 
chargeons  pas  d*éclaircir  ce  mystère,  mais  peut-être 
les  excellents  conUnuateurs  deGallardo,  MM.Zarco 
del  Yalle  etSancho  Rayon,  nous  fourniront- ils  quel- 
ques renseignements  de  nature  à  dissiper  Tobacurité 
qui  enveloppe  les  origines  de  la  typographie  de  Mé- 
dina del  Campo. 

Le  volume  cité  par  Panser  à  la  date;  de  1504  nous 
paraît  également  fort  douteux;  car  le  renseignement 


84f 


METHYMNA  CELIA.  —  MILBORNE-PORT. 


842 


n*e8t  accueilli  ni  par  Antonio,  ni  par  M.  Zarco  dcl 
Valle  ;  cVst  un  ouvrage  d*un  dominicain  bien  connu, 
Fra  Diego  Deza  ;  nuis  nous  ne  reproduisons  la  note 
de  Panter  qu*avec  de  prudentes  réserves:  Fr. 
Didaci  de  Deçà,  Ordin.  Prœdie.  êtatuta  a  minisirU 
saeri  tribuitatis  gervanda.  M ettaymnc ,  'mdit  , 
in-fto. 

Un  volume  de  Pères  de  Guzman,  cité  par  M*  Got- 
ton,  d'après  un  cataU  du  libraire  Thorpe,  avec  la 
date  de  1511,  doit  être  reporté  an  siècle  suivant, 
c'est-à-dire  4  1611. 

La  pièce  que  cite  encore  Panzer  à  la  date  de  1514  : 
/oA.  Nûnet  de  Viliasan.  Coroniea  dei  WKy  escla- 
recido  PHneipe  y  Re  don  Aionio  el  Onteno  de 
este  nombre.  En  Médina  delCampo,  1516,  in-fol.. 
enregistrée  par  M.  Brunet  (tom.  VI,  col.  1408),  nous 
est  complètement  inconnue;  et  les  bibliographes 
espagnols  ne  confirment  pas  le  renseignement  donné 
par  Panser  et  Brunet. 

11  nous  paraît  difficile  de  prouver  d'une  manière 
ofOcielle  reiistcnce  d'une  typographie  régulière  à 
Médina  del  Campo  avant  Tannée  15Sft  et  1535  ;  à  ces 
dates  nous  trouvons  un  imprimeur  nommé  Pedi;o 
Touans  ou  Tovans  :  Meditadon  de  la  passion  para 
las  siete  horas  cmwnieas.  A  la  fin  :  Acabose  la  pre* 
sente  obra  a  loor  de  nue  \\  stro  seflor  en  Bieitina 
del  Capo,  Eh  casa  del  Pedro  Thouqf^»  impretsor  ij 
biue  ai  corratlde  bueyes.  Afio  de  Mil.  D.xxxiiy, 
*    in-80,  sign.  A.  £. 

Nous  voyons'  presque  aussitôt  apparaître  un  assez 
grand  nombre  d'imprimeurs  qui  viennent  s'établir 
en  cette  ville  ;  ce  sont  :  Joan  de  Villaquira  (venant 
do,  Tolède),  et  Pedro  de  Castro,  en  15A5  ;  Juan  Godi- 
nes  de  Millis  en  1555;  enfin  Francisco  dcl  Canto  en 
1504  ;  ce  Juan  Godiues  de  Millis  ou  de  Myllis  est  le 
typographe  auquel  on  doit,  en  1554,  le  célèbre  in- 
fol.:  Antoniana  Margarita  Gometii  Pereirjb,  porté 
ï  un  prix  s!  élevé  aux  ventes  Gaignat  et  La  Val- 
lièrc. 

Metiiymna  CEr.iA,  Methymna  Cœli  ou  Celi, 
Médina  Celum  [Chr.  Carlem.],  Médina 
Celi^  pefite  ville  d'Espagne  (Nouv.  Cas- 
tille)  ;  titre  de  duché. 

Methymna  Sicc a,  Médina  Rivi  Sicciy  Médina 
del  Rio  Secco,  ville  d'Espagne,  dans 
l'intend.  de  Valladolid  (Casti lie -Vieille), 
sur  le  Secco. 

Methymna  Turrium,  Médina  de  las  Terres, 
ville  d'Espagne  (Estramadure). 

Metiosedum  [CaBS.l,  localité  sur  l'emplace- 
ment de  laquelle  les  géographes  sont 
d'opinions  diverses;  dans  quelques 
rass.  de  César,  on  lit  Iosedum  et  Melio- 
sEDUM  ;  l'abhé  Lebeuf  traduit  par  Josai, 
d'Anville  par  Melun,  d'autres  par 
Milly-en-Gàtinais,  Meudan  ou  Corbeil. 

Metropous,  MYîTpo'roXi;  [Strab.,  Ptol., 
Stepb.],  ville  de  Thessalie  (Pélasgio- 
tide),  auj.,  suiv.  Leake,  Kastri, 

Metropolis,  Mr,Tp6troXi;  [Thuc,  Polyb.], 
ville  d'Acarnanie,  dont  les  ruines  se 
voient  près  de  Lygovitzi,  sur  l'Aspro 
Potamo, 

Metropous,  Mr^TpéiroXi;,  dans  là  Sarmatio 
Euroj).,  auj.  probablement  Kudac,  pe- 
tite ville  sur  le  Dnieper  (Borysthène), 
dans  le  gouv.  de  Kiew. 


Metdbarris  [Plin.,  Cell.],  dans  la  haute 
Pannonie,  auj.  Otozecz,  sur  la  Save 
(Hongrie). 

Metitlum,  voy.  Metlin<;a. 

Mbtiilum,  Metuu.um,  Mella,  Mesle,  Melle, 
ville  de  Fr.  (Deux- Sèvres). 

Meursia,  Mors,  Meurs,  ville  de  Prusse, 
dans  la  rég.  de  Dûsseldorf,  près  Rhein- 
berg. 

Mevania  [Liv.,  Plin.,  Tac],  Mr.6wt« 
rstrab.,  Ptol.J,  ville  de  l'Ombrie,  sur  le 
Clitunno,  auj.  Bevagna,  dans  la  délég. 
de  Spoleto  (patrie  de  Properce). 

Nous  connaissons  :  f^ita  del  B.  Giaeomo  da  Beva- 
gna con  la  deserixione  di  Bevagna  cittA  ontieMs- 
sima  nell*  timbria,  Foligno,  1W4,  in-d». 

Mezibus  (?),  est-ce  Medjiboj,  Mietziboj, 
ville  de  Russie,  sur  le  Bug  (Podolie),  ou 
Medzibor,  bourg  de  Prusse,  dans  la 
régence  de  Breslau  (Silésie)  ? 

Les  Juifs  possédaient  une  synagogue  dans  celte 
localité,  et  une  iraprinierie  y  fut  installée  &  narttr 
de  1760. 

MicHAEUA  1n6.,  Isola  di  San  Michèle,  dans 
l'Adriatique. 

MicHAELOPous,  voy.  Archangelopous. 

MiciAcuM,  Mioy,  St-Mesmin-de-Micy,  com- 
mune de  Fr.  (Loiret);  anc.  abb.  de 
Bénédictins. 

MicmuNSTADCM  [Portz],  Michelstadt,\\\\e 
du  grand-duché  de  Hesse-Darmstadt, 
l'une  des  plus  vieilles  villes  de  l'Oden- 
wald. 

MicuLi  Mons,  promont,  de  la  Dalmatie 
près  de  Zara,  auj.  Ponta  Micha, 

MiDJE,  Medhurst,  bourg  d'Angleterre 
[Graêsse]. 

Middel^urtum,  Milbar,  ville  de  Danemark, 
dans  l'île  de  Fionie. 

Mjdea,  M{^iia  [Hom.],  ville  de  la  Bœotie,  à 
l'extrémité  occid.  de  la  province,  auj. 
Lebadea,  dans  l'Eparkhie  de  Voiotia.  — 
Une  autre  Midea,  Mî^eia,  existait  dans 
l'Argolide,  dans  les  environs  de  Nau- 
plie, 

Midorius  kl.,  le  Midon,  afll.  de  l'Adour. 

Miestecilm  Hermaxni,  Hei'inann-Mipfititsch, 
ville  de  Bohème  [Gracsse]. 

Mieza,  voy.  Strymontum. 

MiGONiuM,  Miyovicv  [Pausan.],  ville  de  la 
Laconie,  auj.  Marathoîiisiy  suiv.  Leake 
et  Boblaye. 

Milborne-Port,  petite  ville  d'Angleterre, 
dans  le  comté  de  Somerset. 

Martin  cite,  à  la  date  de  1774,  un  unique  spécimen 


?^43 


MILEDUNllM.  —  MINDONIA. 


844 


d'une  typographie  privée  établie  dans  cette  localité  : 
A  genealogieal  Acccunt  of  the  family  ofLuttreU, 
lj)ttereU  or  Lutrelt.  Milborne  Port,  mû,  in-ft". 

Mri.EnuNUM,  vov.  Melodunim. 

MiLEScnEWA,  couvent  de  Dalmalie. 

M.  TernaiiK  nous  apprend  qu^une  édition  du 
Psautier  en  langue  slave,  fut  exécutée  en  caract. 
cyrilliques  dans  ce  monastl're  en  1544.  Ce  livre  nous 
est  tot^ilement  inconnu. 

MiLETUs  [Plin.],  m{Xysto;  [Hom.],  ville  du 
N.  de  l'île  de  Crète,  auj.  MileUmi  ou 
Milata  [Hôck] . 

MiLETUs^  MiLETUM,  Mikto,  ville  du  Napoli- 
tain, dans  l'anc.  Bruttium  (Calabre). 

MiLGiAcniTM,  MiLGiAciiis  in  pago  Bellova- 
censé,  Milly»  bourg  de  Fr.  (Seine-et- 
Oise). 

MiLicu  M,  Miïitsch,  ville  de  Silésie   [Graës- 

st^]. 

MiuoNiA  [Liv.1,  MiLOMA  [Dion.  Hal.],MiX6>- 
vfa  [Steph.J,  ville  des  Samnites,  en 
Italie,  auj.  Magîiano  (Abruzze  Ultér.). 

MruTELLUM,  MUitello  ;  deux  villes  de  ce 
nom  sont  en  Sicile  ;  la  plus  considéra- 
ble est  dans  la  province  de  Catane,  à 
M6  kilom.  S.-O.  (le  U  >'ille  de  ce  nom; 
l'autre  à  90  kil.  O.-S.-O.  de  Messine, 
dans  la  province  dont  cette  ville  est  le 
chef-lieu.  M.  Cotton  avait  cru  voir 
dans  MiuTELLUM,  Melito,  petite  ville  de 
la  Calabre- Ultér.  1,  près  de  Reggio, 
qui  eut,  suiv.  Baudrand,  une  certaine 
importance  au  xvi«  siècle,  mais  fut 
presque  détruite  par  un  tremblement 
(lo  terre  en  1638. 

Un  livre  cité  par  le  Manuel,  iwr  Haym,  par  la 
fiibl.  Aprosiatm,  etc.,  est  donné  comnMî  imprimé 
à  Militollo  en  1617;  en  voici  le  titre  détaillé:  il 
(iioco  ctegli  Scacchi  di  D.  Pieiro  Carrera^  diuiso  in 
tttto  libri,  ne'  quali  s*insegnano  i  precetti,  le  vseite, 
e  i  tratli  posticci  del  (iioco,  e  si  discorsc  délia  vera 
origine  di  esso.  Con  due  discorsi,  Vvno  del  P,  D, 
(iio.  Bat.  Cherubino,  Valtro  del  Dottor  Mario 
Tortclli^  overa  non  mcno  vtile  a  professori  del 
(iioco,  cliedilctteuolc  a  gli  studiosi  per  la  varietà 
délia  eruditione  cauata  dalle  ténèbre  deW  Anti- 
chità.  AlV  illust.  et  ecccL  sig.  D.  Francesco  Bran- 
ciforte  principe  di  Pietra  Pertia,  e  Marchese  di 
MUitello,  In  Miliiello,  per  Gionanni  de'  Rossi  da 
Tn  nto,  1617,  in-ft". 

Miu.*:,  MiUaii,  bourg  du  Roussillon,  sur 
le  Tet  (Pyrénées-Orient.). 

Mille  Svxcn,  Miosspfw,  Miossens-Carh'e, 
commune  de  Fr.  (Basses-Pyrénées). 

MiLLiAcuM,  MiLLiAcrs,  MiUc,  Miliy  ;  plu- 
sieurs communes  ou  hameaux  de 
France  portent    ce  nom   (voy.   Mauri- 

LIACUM  et  MlLGiACnUM). 

MiLMANPRA,  la  Malmandre,  la  Marmande, 
riv.  du  Berry,  affl.  du  Cher. 

MiLOLmTM[lt.  Ant.|,  Melalicum  [It.  Hier.], 


MvTOLrroN  [Geo.  R.l,  ville  de  Thrace  ; 
auj.  Miloîito,  entre  le  Mestro  et  la  Ma- 
ritza  (Roumélie). 

MiMATiTM,  Mtmate  [Greg.  Tur  J,  MniATEN- 
sis  Urbs,  Mmde,  ville  de  France,  sur 
le  Lot,  chef-lieu  dudép.  de  la  Lozère  ; 
le  radical  a  été  conservé  dans  la  déno- 
min.  du  mont  qui  domine  la  ville, 
Lou  Mont  Mimai. 

Nous  croyons  pouToir  foire  remonter  la  typogra- 
phie dans  cette  viUe  à  Tannée  1680,  mais  nousn^a^ons 
pas  le  nom  du  premier  imprimeur:  Offieia  propria 
sanctorum  eeclesiœS.Flori,  Mimati,  1086,  in-8o.Au 
commencement  du  xviii*  siècle,  nous  trouvons  un 
imprimeur  du  nom  de  Jacques  Roy  :  Examen  de  la 
nature  et  vertu  des  eaux  minérale»  du  Givaudan, 
par  Samuel  Blanquet,  Mende,  Jacques  Roy,  1718, 
in-80. 

Les  arrêts  du  conseil  de  1704  et  de  1750  autorisent 
Tun  et  Tautre  la  Yille  de  Mende  à  conserver  un 
imprimeur  ;  enfin  le  rapport  fait  à  M.  de  Sartines  en 
1764  nous  dit:  L'imprimerie  de  Mende  est  tenue 
par  la  veuve  d*un  imprimeur  décédé  en  1756,  Mar- 
guerite Paulet,  veuve  de  François  de  Zolmé-Berge- 
ron,  de  la  ville  du  Puy;  il  n^avpit  été  pourvu  que  le 
2ft  septembre  17S0  (et  cependant  nous  voyons 
son  nom  figurer  sur  des  impressions  dé&  l'annéo 
17S1);  cette  imprimerie  ne  possède  que  deux  pres- 
ses, mais  elle  est  importante,  à  cause  de  IVloigne- 
ment  de  toute  imprimerie  d*au  moins  de  15  à  20 
lieues. 

MlMTOA,  voy.  MiNDA. 

MlMIGABDUM,   voy.  MoNASTERIUM. 

MmTLEwu,  Memmleben,  bourg  et  anc.  abh. 
de  Thuringe  (Prusse). 

MiNARucuM,'  voy.  Menariacum. 

MiNARii  Montes,  Mendiphills,  montagne 
d'Angleterre  (Sommersetshire). 

Mtncius  fl.  [Virg.,  Liv.,  Plin.l,  Mî-puo; 
[Strab.],  MiNTiDs  [Geo.  R.],  le  Mindo, 
affl.  du  Pô. 

MiNDA  [Cluv.,  Cell.,  Perlz],  Mimtoa,  Jlfin- 
rfcn,  ville  de  Prusse,  sur  le  Weser 
(Westphalie). 

Falkenstcin  fait  remonter  Timprimerie  dans  cette 
ville  à  1542,  et.nous  ne  trouvons  point  de  date  an- 
térieure à  proposer;  les  livres  liturgiques  du  diocèse 
étaient  imprimés  au  xv*  siècle  à  Nuremberg»  tout 
au  moins  le  Breviarium  Myndente,  exécuté  en 
iU9\  par  Georg  Stuchs  de  Sultzbacb.  M.  Cotton  dit 
que  la  pièce  qui  a  porté  Falkenstein  à  faire  remon- 
ter rimprimerie  &  Minden  en  1542  est  une  Ordon- 
nance de  la  margrave  Elisabeth  de  Brandenbnrg 
souscrite  à  cette  date  au  nom  de  cette  ville,  et  con- 
servée à  la  Bodléienne. 

Nous  n'avons  pas  le  titre  exact  de  cette  pièce. 

MiNDELHEMIUM,  VOy»  ROSTRUM  NEMOVIiE. 

MiNDONu,  Mindona,  M(mdohedo,  ville  d'Es- 
pagne (Galice). 

Cette  ville  est  comprise  par  Mendez  dans  la  liste 
des  «  Ciudades  y  Lugares  que  han  tenido  impren-- 
ta  ».  Suivant  Antonio,  le  premier  livre  exécuté  re- 
monte à  1550;  en  voici  le  titre:  DescripcUm  del 
regno  de  Galizia,  y  de  las  Cosas  notables  del 
Licenciado  Molina  (en  vers).  MondoOedo,  en  casa  de 
Agostino  de  Pas,  1550,  in-4*.  {CataL  Don  J.  A. 
Conde,  1824  ;  l*r  et  vi*  fatal,  R.  Heber,  n«  4864  ot 
no  2S68). 


845 


MINERViE  CASTRUM.  —  MIROBRIGA. 


846 


MrNERVjE  Castrum,  voy.  Arx  Mineryje. 
Minervj:   promont.   [Liv.,  Plin.,  MeIa],TÔ 

'A(KivaiCV    [Slrdb.],  PROM.     SURRENTINUM, 

Ziipr.vcucrûy  flbcp«i>7ii^tcv  [Slrab.],  cap  de  la 
Campanie^  dans  le  pays  des  Picentins, 
auj.  Capo  délia  Minerva  ou  Punta  di 
Campanella,  dans  le  Napolitain. 

MiNERviuM  [Liv.,  Vell.  Pat.],  Manerbio, 
pet.  ville  du  Napolitain. 

MlNIATUMy  MlMATUM  TeUTONIS,     S*    MÙliotO 

cU  Tedesco,  près  Florence,  sur  l'Arno. 

Un  typographe  du  nom  d*A«  M.  Albriizfni  était 
établi  itSan-Miniato  en  1747. 

MiNINGRODA,  VOy.  MoNASTERIUH. 

MiNio  Fi^  [Virg.,  MclaJ,  Mtndo  [Tab.  P.], 
Il  Mignone,  fl.  d'Italie;  se  jette  dans  la 
Méditerranée  près  d'Eremo  di  S.  Au- 
gustioo. 

MiNiusFL.  [Mêla,  Plin.1i  6  Mrvioc[Strab., 
Ptol.],  Bœnis,  Baîvtc  [Strab.],  fleuve  de 
Lusitanie,  auj.  le  Minho  ;  se  jette  dans 
l'Atlantique. 

MiNNODUNUM  [It.  Ant.J.  MmrouNUM,  Mino- 
DUM  [Tab.  P.],  Motioon  fen  a\\,Milden), 
ville  du  canton  de  Vaua  (Suisse). 

MiNOA,  Mivok  [Strab.,  Ptol.],  port  delà 
Laconie,  au  pied  de  la  montagne  du 
même  nom,  (Minoa  prom.),  auj.  Monem- 
vasia  [Leake]. 

MiNOA,  MiNouM.  [Plin],  Mivcm  [Ptol.l, 
ville  de  l'île  de  Crète,  sur  la  côte  E.  de 
la  presqu'île  d'Akrotheri,  auj.  Sternes, 
sur  le  golfe  de  Suda. 

MiNOA,  Mivcia  [Strab.,  Ptol.],  MirabeUa, 
bourg  de  Candie,  sur  la  côte  N. 

MiNOA  INS.,  voy.  Paros. 

Minora,  Minori,  petit  port  du  Napolitain 
sur  le  golfe  de  Salerne  (Princip. 
Citer.). 

LMraprimerie  fut  exercée  dans  ceUe  ville  en  1727 
[Cottoiij. 

MiNORicA  INS.,  Balearis  Minor  [PUu.], 
Minorque,  Menorca,  la  plus  orient,  des 
îles  Baléares,  dont  le  chef-lieu  est 
Mahon. 

MiNORissA,  Minorisa,  Manvesa,  ville  d'Es- 
pagne (Catalogne),  dans  Tintend.  de 
Barcelone. 

M.  Gotton  nous  apprend  que  Timprimerie  fat 
exercée  dans  cette  Title  en  1788;  eile  ne  figure  pas 
au  catal.  de  Mendez,  non  plus  qu'à  la  liste  donnée 
par  Falkenstein. 

MiNscA  (?),  Mimk,  ville  de  Tanc.  Pologne, 
auj.  cnef-lieu  de  gouvern.  dans  la  Rus- 
sie occident.,  appartenant  aux  Russes 
depuis  1656. 


La  typographie  ne  date  dans  cette  Yille  que  de  ce 
siècle,  et  ce  sont  les  Juifs  qui  Vy  ont  introooiie,  en 
1809. 

MiNsr.ENsis  Pai.atînatl's,  le  Woiewodat  de 
Minsk  en  Pologne. 

MiNTiiE  MoNs,  M{v(hQ  [Strab.,  Ptol.],  mon- 
tagne de  FElide,  auj.  Monte  Miitem, 
en  Morée. 

MiNTURNJE    [Liv.,    Tac,    Ccll.],     Mivroûpvoi 

[Strab.,  Ptol.],  Menturn.e  [It.  Hier.], 
MivTopva  [Stepn.],  ville  du  Latium,  auj. 
Trajetto,  aux  bouches  de  Garigliano 
(Terra  di  Lavoro). 

MmARELLUM,  Mirebeau,  ville  de  Fr.  (Vien- 
ne]; anc.  capit.  du  Mircbalais  [Ra- 
bel.]. 

MfRACURiA,  MiREcuRi.€,  voy.  Mercurh  Cur- 

TIS. 

MiRANDA,  la  Mirande,  Mirande,  ville  de 
Fr.  (Gers),  dans  le  bas  Armagnac 

MmANDULA,'  Mirandola,  la  Mirandola,  ville 
d'Italie,  sur  la  Burana,  dans  le  Modé- 
nat. 

LMnfortuné  Pic  de  la  Mirandole,  des  comtes  de  ce 
nom,  neveu  du  très-célèbre  et  universel  savant,  qui 
offlrait  de  soutenir  nuhliquemciit  1400  propositions, 
fut  rintroducteur  ae  la  typographie  dans  sa  ville 
natale  :  Pici  èlirandulœ  l)omitii  (Joannù  FrûH» 
dsct)  Liber  de  veri»  calamitatum  causis  uoitrc- 
rum  temporum  ad  Leonem  A.  Pont,  Max.  A  la 
fin  :  Uunc  libi*um  exscripsU  stanneis  caractei'ibuM 
Uioppiiio  èlirandulœ  Joaimes  Matocinu»  Bunde» 
nius.,,  anno  a  virgini»  partu  m.d.xix.  v  idui  Ah- 
gu»ti.  In-W*  de  Vi  0.  sign.  A.-ll.  (Voy.,  pour  la  des- 
cription de  cctto  pif-ce  râpe,  le  Manuel^  et  cat.  Libri 
de  1859,  no  2028;  cat.  Tross.  18G7,  n*>  lOOn.elc). 

CeJoanncs  Nlazochius  on  Maciochtis  était  établie 
Ferrarc  depuis  Paiinée  1509  ;  il  ne  séjourna  |nère  ï 
Mirandola,  puisqu*à  dater  de  1520,  on  ne  voit  plus 
figurer  son  nom  comme  imprimeur,    bien  que  son 

Ïtrotecteur  et  patron  n'ait  été  assassiné  qu'eu  15S3. 
I  donna  en  1520  un  second  traité  de  Pic  de  la  Mi- 
randolc  ;  celui-ci  est  cité  par  Panser  :  Examem 
vanitatù  doctrinœ  gentium  et  veritatia  ehristianœ 
disciplittœ  diêtinctum  in  libros  »ex.  A  la  fin  :  /m- 
pressit  Mirandulœ  Joannes  MladocMus  BOde- 
nius,  non  autoritate  modo  eorumail  quo»  pertinei^ 
sed  pontiflcia.  Anno  a  virginis  porta  millesimo 
quingenlesimo  vigesimo  qita  potuit  diUgentia. 
In-fol. 

Mirapensis  Tractus,  le  Mirepoix,  anc.  prov. 
de  France  ;  faisait  partie  du  haut  Lan- 
guedoc. 

MiRAPicuM,  Mirapincitm,  Mihapictum,  Mira- 
peis  (xii«  s.),  Mirepoix,  ville  de  Fr. 
(Ariége),  sur  l'Hers,  anc.  titre  de  mar- 
quisat. 

Mîroaltum,  Muratum  Alvehnle,  Murât, 
ville  de  Fr.  (Cantal)  ;  anc.  litre  de 
vicomte  ;  plusieurs  communes  de  France 
portent  aussi  ce  nom,  entre  autres  un 
Dourg  considérable  du  dép.  du  Tarn. 

MiROBRiGA  fit.  Ant.],  voy.  Merobrica. 


847 


MIROBRIGA.  —  MODICÎA. 


848 


MiROBRiGA  [Plin.,  ït.  Anl.],  MipcCpi-ja 
[Ptol.],  municipe  des  Turduli,  dans  la 
Hétiquc,  aiij.  Capî7/rt,  au  N.  de  Fuentc 
Ovcjuna,dansl*interid.  de  Cordoiie,  ou, 
suiv.  Ukert,  grès  de  PuebJa  de  Alcocer* 

MiRTiLPs  [It,  Ant./Plin.l,  voy.  Julia    Mir- 

TYLIS. 

Misa  fl.,  Misus  [Tab.  Peut.,.Cell.],  fleuve 
de  rOmbrie,  auj.  la  Nigola,  qui  se  perd 
daus  l'Adriatique  près  de  Siniga;?lia. 

MiSENA,  voy.  MiSxXA. 

MisENUM  [Cic,  Mêla,  Plin.,  Tac],  MfoTi^cv 
[Diod.,  Ploi.],  MiSENUs  Portus  [Flor.], 
ville  et  port  de  la  Campante,  qui  se 
trouvait  entre  le  lac  Fusaro  et  le  Cas- 
ieUo  di  Baja,  près  du  cap  de  ce  nom, 
MisENUM  pROM,,  auj.  CajH)  MiseuB. 

MisENSFL.  [Tab.  P.],  fleuve  du  Picenum, 
auj.  il  Musone,  affl.  de  l'Adriatique. 

MisNA,  MisNiA,  MisENA,  Metssen,   ville  du  \ 
roy.  de  Saxe,  au  N.-O.  de  Dresde;  pa- 
trie de  Schlegel. 

Un  Breriarium  Misnense^  in-fol.,  fut  imprimé  en 
IdSSf  sans  nom  de  lieu  ni  de  lypog^nplie ;  en  Yoici 
la  descripUon  :  Reverendu»inChri$to  Pater-^iohnif 
ne»  Episropus  MUnensiê  hoc  t*pii$  chovo  dicte  sue 
ecclesie  Blisnensi»  pcr  omnia  conforme  —  tmpri- 
mi  curavU.  Finitum  anno  domini  mocccclxxxiiio 
XVII.  Kall.  AuguilL  Les  caractères  employée  à 
Pcxécuiion  de  ce  livre  ressemblent  fortemeot  a 
ceux  de  Conrad  Kacbeloven,  Timprimeur  de  l^ip- 
ziK,  que  la  peste  cliassa  de  cette  ville  en  1405  et 
envoya  à  Freiberg;  mais  rien  n*empécherait dVmet- 
ire  Topinion  que,  nppelëdansie  palais épiscopal pour 
IVxécutton  des  livres  liturgiques  du  diocèse,  Kacbe- 
loven eût  transporté  un. matériel  ad  hoc  et  imprimé 
le  liveriariuni  à  Meissen  même  (déplacement  qui 
s*opéralt  fréquemment  alors),  si  nous  ne  trouvions 
la  preuve  que  les  autres  livres  liturgiques  à  Tnsage 
de  celte  église  furent  tous  exécutés  au  loin;  ainsi 
trois  éditions  du  Slissale  Misnense  sont  données 
au  xvc  siècle  :  la  première,  en  12i85,  à  Mayence,  est 
inipriniée  par  Tillustre  Pierre  Schoifler;  la  seconde, 
en  1495,  par  Kacbeloven,  à  Freiberg;  et  ce  typogra- 
phe, de  retour  à  lA>iprig,  donne  en  1500  une  nou- 
velle édition  de  ce  Missel,  avec  son  gendre  Melcbior 
Ix)lter. 

l.e  Breviarium  de  148S  est  réimprimé  deux  ans 
après  à  Nuremberg,  par  Georg  Stucbs  deSulczbach, 
iii-8«. 

Ce  n*est  donc  qu*en  1520  que,  d*accord  avec  les 
bibliographes  allemands,  nous  faisons  remonter 
:)vec  confiance  la  typographie  à  Meissen  ;  l'évéque 
(Johannes  Xll),  Jean  de  Salhausen,  fait  venir  de 
Leipzig  ù  Meissen  ce  Melcbior  Lotter,  le  vendre  de 
Kacbeioven  dont  nous  venons  de  parler;  il  inttalle 
son  matériel  et  fait  rouler  ses  presses  dans  le  palais 
épiscopal  :  BREVIARIUM  MiSNENftE.  Excittum  Mis- 
niœ  in  aula  Epincopali  per  Melehiorem  Lojhe- 
mm,  Anno  dni  M*>CGCCcxx^  Tn-a^  (Voy  Phist  de  la 
lypogr.  à  Leipzig  par  J.  11.  Leicb.) 

Struvius,  dans  la  Biàlintheca  Saxonica,  nous 
donne  les  titres  d'un  grand  nombre  d'ouvrages  con- 
sacrés à  la  description  topographique,  à  l*hlstoiru, 
aux  droits  et  coutumes  du  margraviat  et  de  Tévôché 
de  Meissen,  mais  aucun ,  que  nous  sachions,  ne  re- 
monte au  xvi*  siècle  ;  ce  n'est  donc  que  du 
commencement  du  xviie  que  nous  pouvons  dater 
lu  création  d'un  établissement  typographique  sérieux 
et  durable  dans  la  villede  Meissen. 


MisNiA,  MisNENsis  Marchia,  la  Misnie, 
Meissen»  anc.  margraviat,  depuis  cercle 
d«i  royaume  de  Saxe;  auj.  compris 
dans  le  cercle  circulaire  de  Dresde. 

M ISNIJÎ  OPPIDUM,  voy.  PiRNA. 

MissoLONGiu,  ville  de  Grèce,  chef-lieu  de 
lEparkhie  d'Etolie,  à  l'entrée  du  golfe 
de  Patras. 

Du  10  avril  1825  au  26  mars  1820,  cette  Tille,  dé- 
fendue par  le  Souliote  N.  Botzaris,  soutint  un  siège 
mémorable  contre  les  Turcs. 

Dès  Tannée  précédente,  un  Journal,  Xpovixà 
'RX/.Yivtxâ,  formant  une  feuille  in-<k«,  avait  été  im- 
primé dans  cette  ville,  avec  des  caractères  fournis 
par  lord  Byron  et  envoyés  de  lx>ndces;  le  poète 
Illustre  mourut  à  Missolonghl  le  9  avril  de  cette 
même  année,  et  l'oraison  funèbre  qui  fut  prononcée 
sur  la  tombe  de  l'ardent  apôtre  de  l'indépendance 
hellénique  fut  imprimée  la  même  année,  mais  avec 
des  caractères  envoyés  de  Paris  par  la  maison  Didot. 

MiSTIA,  voy.MvsTiA. 

MiTAviA,  MiTHAvfA,  Mittau,  Jel^ara,  ville 
de  Russie,  au  Si-0.  de  St-Pctersbourg, 
chef-lieu  du  gouv.  de  Courlande. 

Nous  pouvons  faire  remonter  l*impriraerie  à  Mit- 
tiu  à  l'année  1068  :  Somogitiœ  Ducatui  omamen* 
la  in  veneraiionem  ampUssimonim  decontm  iUn.%- 
trissimi  ac  reuerendissimi  Domini,  Domini  Ca*i- 
miri  Pac,  Epiacopi  Somogitiœ,  \dum  auspieato 
snam  ingreditur  diœcesim,  obuiam  producta  n 
Chadkieviciano  Crotcnai  Sœ.  Jesu  Collegio.  Anno 
1668.  Mitaviie,  in-foL  (Janozki  AVir/ir.  III,  p.  Ml . 

Nous  ignorons  le  nom  du  premier  imprimeur. 

MiTYLENE  [Hor,,  Tac,  Plin.],  MituXtvti 
.Herod.,  Thuc],  rapit*.  de  l'île  de  Les- 
Dos,  sur  la  côte  orient.,  auj.,  Metelin, 
Medilli  en  turc. 

MiTYs  FL.  [Liv.],  fleuve  du  N.  de  la  Macé- 
doine, auj.  la  Katerina;  afflue  au  golfe 
de  Salon iki. 

MiziniAcus,   Mézériaf,  commune   de  Fr. 

(Ain). 

Mlesi  (?) 

Nous  croyons  que  ce  nom  de  lieu  signifie  sim- 
plement Venise  t  n  dalmate  :  Paulopich  Lueich 
Giov.  (Miuseppe  Kratko  likazagne  xioola,  KHpot- 
tih,  i  çudesa  xlughe  boxiega  Pritvit  i  Pripost.,. 
t'  MIezi,  1798,  po  Sebasuanb  Coleti.  41  pag.  in-fto 
avec  portrait  (Valentinelli,  Daimat.  ili^/.,n«  1169). 

Mlidava,  laUuldey  riv.  de  Saxe,  affl.  de 
l'Elbe  [Graësse]. 

Mocasuha  [Tab.  Peut.],  Macabora  [Geo. 
R.],  Mesirkoi,  bourg  de  la  Roumélie 
(pach.  d'Andrinople). 

MocENiA,  Môtziffg,  bourg  de  Bavière  sur  h 
Danube,  près  de  Straubingen. 

MoDANA,  voy.  Mutina. 

MoDiciA  [Paul  Diac.j,  Modoetia,  sur  le 
Lainbrus,  ville  des  Insubres,  auj. 
Monza,  sur  le  Lambro;  ville  et  château 
royal  d'Italie  (prov.  de  Milan)  ;  c'est  là 
qu*est   conservée  la  couronne  du  roi 


849 


MODONA.  —  MOGONTIACUM. 


850 


lombard  Âgilulf^  dite  couronne  de 
.  fer. 

Nous  trouvons  dans  la  première  partie  de'l'afl* 
mirable  coUection  d'Estienne  Baluie.  dispersée  en 
1719«  sous  le  n«  S25,  un  in-fol.  à  l'aide  duquel  on 
pourrait  faire  remonter  la  typographie  à  Monia  à 
une  date- fort  ancienne;  mais,  comme  nous  n'avons 
pu  trouver  ce  volume,  et  que  nous  ne  le  voyons 
figurer  dans  aucun  traité  spécial  de  bibliographie, 
non  plus  que  dans  les  catai.  de  ventes  post^eures, 
nous  le  citons  à  titre  de  simple  renseignement  i 
Thomœ  de  Vio  Cajetani  CardineUis  opuMcula 
omnia.  Modoeti»,  1529,  in-fol.  Au  tom.  III  de  ses 
Misceltaniei  (p.  428),  Baluse  consacre  une  note 
intéressante  à  ce  cardinal. 

MonoNAy  voy.  Mutina. 

MoDONus  FL.,  Mo^cvcç  [Ptol.],  fl.  d'Irlande^ 
auj.^  suiv.  Camden,  le  Slane,  Slaney, 
dans  le  comté  de  Wexford. 

MonuNUM,  MoLDUNUM,  Meudon,  bourg  et 
château  de  Fr.  (Seine- et-Oise),  dont  fut 
curé  Rabelais. 

LMmprimerie  fut  exercée  à  Meudon  à  la  fin  du 
siècle  dernier  :  Physiologie  morale,  ou  l'art  de 
connaître  les  hommes  sur  leur  physionomie^  par 
Lavaier,  extrait  par  J^^M»  Plane.  Meudon ,  1796, 
3  voLin-8%  fig.au  trait. 

Mœnus  n..  [Mêla,    PJin.|,  Mœnis   fTac.l,  . 
MvENus  [Eumen.],  Menus  [Amm.  Marcf, 
le  Main,  Mein,  riv.  d'Allemagne,  afO. 
du  Rhin  à  Mayence. 

Mœsia  [Plin.,  Suet.],Muai«  [Ptol.,  Steph., 
B.],Mu(T{a:o  iv  'Eupwiçvj  [DioC],  la  Mœsie, 
Mésie,  vaste  *pays  européen  compris 
entre  laDacie  aÙN.,  la  Thrace  au  S., 
le  Pont-Euxin  à  TE.  et  rillyric  à  l'O.; 
forme  auj.  la  majeure  partie  de  la 
Boulgarie  Ottomane  ;  elle  était  divisée 
en  doux  prov.,  Mi^ie  super,  (par  rap- 
port au  cours  du  Danube),  chef-lieu 
Sardica  Vlpia,  et  Mésieinfèr,,  chef-lieu, 
M(trcianopolis. 

Mœtonium,  ville  des  BastarmT,  près  du 
Dniester,  dans  la  Sarmatie  Europ.,  auj. 
Rohatj/n, 

MoGFxrNA,  Mor.iLiNÀ,  Môgeln,  Mùgeln,  ville 
du  roy.  de  Saxe  (cercle  de  Leipzig), 

MOGETIAXA   [It.  Ant.],  MOGENTIAN.fî    (Ccll.], 

•  ville  de  la  haute  Pannonie,  auj.,  suiv. 
Mannert,  Szalaber  sur  le  Szala,  ville  de 
Hongrie,  et  suiv.  Reichard,  Zzénth- 
Grôth  (cercle  au-delà  du  Danube). 

MoGoxTiAcuM  [Tac,  Eutrop.,  Ammian., 
Tab.  Peut.,  It.  Ant.],  Moguntiacum, 
Maguntia  [Geo.  Rav.,  Ann.  Germ.],Ma- 
«YGVTfaxov  [Papan.],  MaxovTÎaxcv  [Ptol.], 
Magontia  [Fredeg.],  Magaucensis  Ageh 
|Fred.  Cont.],  MoGu>fTiA(:rs [Am.  Marc], 
ville  fondée  par  Drusus,  sur  le  terri- 
toire des  Vangiones  dans  la  (îermanie 
super.,  auj.  iSainz,  Mayence»  ville  de 


l'anc  gr.-duché  de  Hesse-Darmstadt, 
au  confluent  du  Rhin  et  du  Main;  ar< 
chevêche  en  757,  université  fondée  au 
XV®  siècle  ;  bibliothèque,  musée,  etc. 

Cette  ville  est  à  Jamais  célèbfe  par  la  découverte 
de  la  typographie,  et  par  le  nom  de  Gutenberf, 
auquel  les  Allemands,  peu  soucieux  de  leurs  gl<rfm 
nationales,  n'élevèrent  un  tardif  monument  qu'on 
18S7. 

Que  Ton  nous  permette,  à  propos  de  la  proto-ijr- 
pographie  mayençaise,  de  soumettre  humblement 
a  nos  lecteurs  quelques  considérations  iMTéUni- 
naires.  Tout  d*abord  il  nous  paraîtrait  beaucoup 
moins  difficile  d*écrire  un  gros  volume  sur  cette 
question  ëicmcllement  controversée,  <iue  de  iiésa- 
mer  en  quelques  lignes  les  milliers  de  volumes 
consacrés  à  Télucidation  des  ténèbres  qui  envelop- 
pent les  origines  de  riraprimerie,  et  même  le  ber> 
ceau  du  père  des  typographes,  Jean  Gutenberg.  En 
second  lieu,  rentrer  dans  un  di'bat  épuisé,  revenir 
sur  des  points  litigiou\,  déclarés  insolubles  par  les 
meilleurs  esprits,  alors  que  nous  n*avons  aucun  tsit 
nouveau  à  présenter  au  débat,  aucune  découverte 
à  enregistrer,  voilà  ce  qui  n'a  Jamais  pu  figurer 
dans  notre  programme,  et  ce  qui  nous  paraîtrait 
souverainement  inutile  et  insensé. 

Nous  nous  bornerons  donc  A  préciser  les  faits  qui 
nous  paraissent  rentrer  dans  le  domaine  de  l*liis- 
toire,  ceux  dont  la  conslataiion  repose  sur  des  don- 
nées sérieuses  ou  des  actes  officiels,  laissant  abso- 
lument de  côté  les  rêveries,  les  hypothèses  et  les 
théories  nébuleuses  ou  mensongères. 

La  date  et  le  lieu  de  naissance,  le  nom  lui-même 
de  Jean  Gutenberg,  ont  été  de  tous  temps  soumis  à 
rontestaUons,  et  ne  sont  point  encore  suffisamment 
déterminés. 

Jean  (Hans)  Gensfleisch,  dit  Gutenberg,  naquit  à 
Mayenco  d'une  famille  noble,  dans  les  dernières 
années  du  xiv*^  siècle  (7j.  Le  surnom  de  Guten-Rerg 
(Bonus  Mous,  Zum  Guten  Berg\  venait  d'une 
propriété  patrimoniale,  une  maison  à  Mayence  qui 
était  l'apanage  de  la  branche  À  laquelle  it  apparte- 
nait ;  l'autre  branche  était  appelée  Gensfleisch  do 
Sulgcloch  ou  Scrgenloch.  « 

Nous  allons  succinctement i'numérer  les  actes  ou 
témoignages  officiels,  A  Paide  desquels  on  est  par- 
venu à  constituer,  tant  bien  que  mal,  une  sorte  de 
biographie  à  cet  homme,  l'une  des  plus  pures  gloire?^ 
de  la  vieille  Allemagne. 

Jean  Gensfleisch  ^'lait  le  second  lils  de  Friele  ou 
Frielo  [FiHz^FrMéric]  Gensfleisch;  l'alné,  portant 
le  pn'>nom  du  père,  fut  chanoine  du  chapitre  de 
Mayence,  et  mourut  vers  lft60  (?).  Sa  mî-re,  Elie  de 
(iutenberg,  était  fille  de  Claus  (Nicolas),  zum  Guten- 
berg, grand  oncle  de  Frielo,  par  conséquent  la  pa- 
rente de  son  mari  au  3<^  degré. 

On  ne  sait  rien  de  la  jeunesse  des  deux  fils  do 
Friele  Gensfleisch.  En  l^i20,  lors  de  la  révolte  des 
corporations  mayenTaises,  la  presque  totalité  des 
familles  nobles  de  la  >illeéinigrèrent;  la  chronique 
de  Mayence  {Joann.  Script,  rerum  mogunt.)  nomme 
les  Furstenberg,  les' (îensfleisch,  les  Molsberger, 
les  de  Jungen  (encore  une  branche  desCensfieisch), 
les  Ilumbrecht  (ou  Iloniery  ?),  etc.  Les  uns  se  reti- 
rèrent à  Francfort,  les  autres  à  Oppenheim,  les 
autres  à  Eltwill,  et  alii  aliù. 

L«  décret  d'amnistie  qui  fut  donné  par  l'archevé- 
que-électeur  Conrad  III,  en  1Û30,  désigne  nominati- 
vement la  plupart  de  ces  émigrés,  entre  autres 
Hennc  (Jean)  et  Hennehen  lum  Gutenberg,  •qui 
en  ce  moment  sont  hors  du  pays  » . 

Notre  Gutenberg  était  dès  lors,  suivant  de  grandes 
probabilités,  établi  à  Strasbourg,  et  c'est  dans  cette 
ville  que  sa  présence  et  son  action  sont  constatées 
l)ar  des  actes  officiels  de  lUHt  à  14fi3. 

En  1^34,  c'est  un  acte  que  nous  donne  Schœpflin 
{Vindic,  Typogr.)^  parlequel  Gutenberg,  qui  venait  de 
faire  arrêter  Niclaus  ou  Nicolas,  greflierdc  la  villé^do 
Mayence,  qui  lui  devait  pour  arrérages  de  rente  310  flo- 


Sol 


MOGONTIACUM. 


rins  d(i  I\hin,  lequel  s'était  Toiurvoyë  dans  la  ville 
(le  Strasbourg,  Guienberg,  disons-nous,  pour  ne  pas 
tmubler  la  bonne  harmonie  qui  existe  entre  les 
deux  villes,  consent  &  le  rendie  à  la  liberté  ;  cet 
acte  commence  :  «  Ich  Johann  Genae/leisch.  (ter 
Juugc,  gênant  Gntemberg,  ■ 

l.a  même  année  il  charge  sa  mère  de  régler  ses 
(  omptcs  avec  son  frère  aîné  Frielo,  le  chanoine,  se 
df^lurant  satisfait  de  subir  une  réduction  de  deux 
florins  sur  une  rente  de  quatorze  que  son  aîné  doit 
lui  servir. 

En  1030,  cVst  à  une  rcYcndication  plus  délicate 
quMI  a  il  ré|)ondre  :  une  dame  de  Strasbourg,  Ennel 
gênant  zur  Isemen  ThQr  (Anne  dite  à  la  Porte  de 
Fer),  fait  valoir  une  promesse  de  mariage  que  lui  a 
faite  (iutenberg;  on  croit  qu*il  fit  droit  à  la  requête, 
mais  sa  femme  ne  le  suivit  pas  à  Mayence,  et  elle 
dut  mourir  vers  \kUZ, 

En  1439,  Gutenberg  soutient  à  Strasbourg  un 
grand  procès,  dont  les  pièces  authentiques  et  offi- 
cirllrs  sont  conservées  en  original  ^  la  bibl.  de 
Strasbourg,  o(i  elles  furent  découvertes  par  Schœp- 
niii. 

Ces  pièces  d*une  haute  importance  ont  été  souvent 
roproduites  ;  M.  de  I^borde  en  a  donné  une  traduc- 
lioii  fort  exacte,  à  laquelle  nous  retivoyons  le  lecteur 
(vov.  Dùbuli  de  Vimpr.  à  Strasbourg),  Voici  en 
(iruv  mots  quel  était  le  procès  ;  les  frères  d*un  an- 
v'mi  associé  de  Gutenberg,  nommé  André  Dritzehen, 
voulaient,  après  la  monde  celui-ci,  exiger  de(iuten- 
l>erg  la  prorogation  du  contrat  d*association,  lequel 
uvait  |K)ur  but  l'exploitation  de  divers  secrets,  tels 
que  polissage  de  pierres  et  autres  industries  mysté- 
rieuses; Gutenberg  ga^ne  son  procès  après  la  forina- 
liw*  requise  de  la  prestation  de  serment. 

M.  Aug.  Bernard,  qui  reproduit  in  extenso  les  dé- 
positions des  témoins,  et  M.  de  Labordc  font  remar- 
quer de  quelle  importance  est  la  brève  déclaration 
du  dernier  témoin  ,  l'orfèvre  llans  Diiune,  qui 
■  dè|>osequ*il  avait,  il  y  a  trois  ans  environ,  gagné 
do  Guienl)erg  près  de  loO  florins  seulement  pour  les 
choses  qui  concernent  rimprimerie  (DrUeken)  «. 

Ainsi  dès  12i36  Gutenberg  fait  faire  à  un  orfèvre 
un  bétiénce  de  100  florins,  pour  livraison  d'objets 
qui  peuvent  rentrer  dans  ce  genre  de  commerce, 
c'est-à-dire  évidemment  de  métaux  divers,  cuivre, 
plomb,  fer,  qu'il  manipule  en  secret  (pour  ces 
rssais  il  s'était  retiré  près  de  Strasbourg,  au  couvent 
de  St-Arbogaste);  ses  caractères  sont  en  plomb  et 
fondus  dans  des  matrices  de  même  métal  ;  c'est  sans 
doute  là  qu'il  conçoit  l'idée  d'un  poinçon  pour  frap- 
yter  des  matrices  en  cuivre,  là  qu'il  trouve  un  alliage 
convenable  pour  donner  de  la  consistance  et  de  la 
malléabilité  à  ses  caractères  trop  peu  résistants 
(^oy.  Aug.  Bernard);  peut-être  la  vue  d'unDonat  hol- 
landais, exécuté  en  caractères  mobiles  de  bois,  lui 
aurait-elle  donné  la  première  idée  du  procédé  ;  mais 
le  fait  est  fort  loin  d'être  prouvé,  et  il  ne  repose  que 
sur  l'assertion  d'Ulrich  Zell,  de  Cologne,  fortement 
suspect  de  partialité.  Plein  d'habileté  pratique  et  de 
dextérité  manuelle,  il  se  fait  dessinateur,  mouleur, 
•graveur  et  fondeur;  c'est  là,  dans  cette  retraite 
mystérieuse  de  Sl-Arbogaste,  que  le  grand  homme 
méconnu  pénètre  tous  les  secrets  de  l'art  ;  c^est  là 
qu'il  parvient  sans  aucun  doute  à  inventer  la  Presse 
typographique  d'abord,  puis  à  découvrir,  peut-être 
même  à  réaliser  la  mobilisation  des  caractères 
d'imprimerie,  et  leur  fonte  en  métal. 

Voilà  qui  nous  semble  indiscutable,  et,  quand  les 
Hollandais  sont  venus,  à  l'aide  du  mot  Spiegel^  qui 
ligure  en  elTet  deux  fois  dans  le  procès,  soutenir  que 
Dritzehen  et  Gutenberg  s'étaient  associés  pour  une 
fabrication  de  miroirs,  ils  se  sont  attiré  de  vertes 
répliques  par  les  contradicteurs  les  plus  autorisés 
(voy.  Aug.  Bernard,  M.  de  Laborde,etc.). 

Paul  Lacroix,  dans  litBuUetin  des  Arts  et  ailleurs, 
émit  ime  ingénieuse  supposition  :  Spiegel^  en  latin 
Spéculum,  pourrait  être  appliqué  au  SPECtJLDM  Hc- 
MAN/C  Salvationis,  c'est-à-dire  au  recueil  d'images 
dessinées  ou  gravées  par  les  Figursnidera  ^  et  dont 
tant  de  copies  manuscrites  et  peut-être  déjà  xjrlo- 


graphiques  circulaient  à  cette  époque.  Cette  opi- 
nion ne  nous  parait  pas  injustifiable  le  moins  du 
monde,  à  nous  qui  déjà  avons  cherché  à  démontn*r 
la  non-existence  du  Hollandais  Laurent  Coster,etqui 
n'avons  jamais  admis  comme  irrécusable  le  fait 
de  l'antériorité  des  éditions  hollandaises  sur  toutes 
les  éditions  latines  et  germaniques. 

Mais  passons,  et  surtout  cherchons  à  nous  garer 
des  hypothèses,  que  nous  ne  sommes  que  trop 
enclin  à  reprocher  aux  autres  bibliographes. 

Gutenberg,  qui  figure  encore  sur  le  rôle  des  con- 
tributions, en  1444,  doit  être  rentré  dans  sa  patrie 
l'année  suivante  ;  il  a  chargé  son  bagage,  c'est-à- 
dire  le  matériel  ébauché  dans  sa  retraite  de  St-Ar* 
bogaste,  sur  un  bateau  du  Rhin,  qui  l'aura,  en  des- 
cendant le  cours  du  fleuve,  débarqué  à  Mayence;  là» 
il  n'a  pas  trouvé  tout  d'abord  les  ressources  suffi- 
santes à  l'exécution  de  ses  desseins,  car  nous  le 
voyons  trois  ans  après,  en  14A8,  emprunter  150  flo- 
rins, et  il  est  obligé,  potu*  obtenir  cette  somme,  de 
fournir  la  caution  de  son  parent,  Amùlph  Gelthus 
(Schaab,  die  Geschichte^,  t.  II) . 

Mais  ces  150  florins  ne  peuvent  suffire  à  l'inven- 
teur, qui,  maître  de  ses  procédés,  mais  trop  paurre 
pour  organiser  son  matériel,  avait  déjà  rêvé  et  même 
commencé  l'impression  d'un  immense  travail,  du 
livre  des  livres,  de  la  Bible;  aussi  en  1450  Gutenberg 
s'adresse-t-il  à  un  banquier,  avide  et  intéressé, 
mais  entreprenant;  c'est  Jean  Fust,  que  les  généra- 
tions ont  associé  à  la  gloire  de  son  pauvre  débi- 
teur, quand  son  nom,  pour  l'honneur  de  Mayence, 
aurait  dû  dis|)arattreà  jamais. 

Par  contrat  notarié  une  association  de  cinq  années 
est  faite  entre  Jean  Fnat  et  Gutenberg  ;  le  premier 
avance  800  florins,  productifs  de  6  0/0  d'intérêts,  et 
fait  stipuler  que  tout  le  matériel  de  l'imprimerie  que 
va  monter  Gutenberg  lui  appartiendra  comme  ga* 
rantie,  jusqu'à  complet  remboursement  du  capi- 
tal. 

En  outre,  une  clause  verbale  portait  que  Fust 
payerait  une  somme  annuelle  de  300  florins  à  Guten- 
berg, pour  le  couvrir  des  frais  divers  qu'entraîne 
avec  soi  l'exploitation  d'une  imprimerie. 

Gutenberg  accepte  tout,  signe  tout  les  yeux  fer- 
més, tant  il  a  h.1te  d'arriver  au  résultat  magnifique 
qu'il  a  rêvé  ;  il  s'installe  dans  la  maison  Zum  Jun- 
gen,  sur  la  place  des  Franciscains,  maison  qui  ap- 
partient à  son  oncle,  et  organise  son  matériel  ;  mais 
deux  ans  s'écoulent  avant  qu'il  puisse  se  mettre  à 
l'œuvre  et  d^à  les  800  florins  sont  dépensés.  Fust 
intervient  de  nouveau  et  lui  avance  pareille  somme 
représentant  trois  annuités  de  300  florins  qu'il  s'est 
engagé  de  payer,  c'est-à-dire  qu'il  prélève  lOo  florins 
de  commission  pour  cette  seconde  opération. 

Et  ce  n'est  pas  tout;  il  veut  avoir  un  homme  à  lui 
pour  contrôler  le  travail  du  maître,  et  il  lui  impose 
une  association  avec  un  très-habile  caliigraphe  arri- 
vant de  Paris,  dont  il  fait  son  gendre,  nous  voulons 
parler  de  Pierre  SchœfTer  de  Gernsheim.  (jutenberg 
est  lié,  il  lui  faut  passer  sous  les  fourches  caudines 
de  l'usure,  parce  qu'il  veut  publier  sa  Bible. 

•  Que  l'on  songe  à  l'immensité  de  l'œuvre  qu'a- 
vait entreprise  Gutenberg,  dit  M.  Bernard.  Sa  bible 
se  compose  de  Ô41  feuillets,  ou  1282  p.  in-folio,  cha- 
que page  a  deux  colonnes  de  42  lignes  chacune. 
L'ouvrage  est  généralement  divisé  en  cahiers  de 
6  feuilles,  renfermant  20  pages.  Chaque  ligne  con- 
tient environ  32  lettres  ;  ce  nombre  multiplié  par 
42  lignes  donne  1344  lettres  par  colonne,  2688  par 
page,  10,752  par  feuille,  53,760  par  cahier,  c'est-à- 
dire  60,000  caractères  au  moins,  car  il  faut  compter 
les  lettres  superflues  ;  il  y  en  avait  alors  plus  qu'au-  , 
jourd'hui,  parce  qu'il  y  avait  beaucoup  plusde  types, 
à  cause  des  abréviations  et  des  ligatures.  Cela  sup- 
pose une  fonte  de  12U,000  lettres  au  moins,  attendu 
qu'il  fallait  avoir  de  quoi  composer  un  second  cahier 
pendant  qu'on  tirait  le  premier.  Je  ne  compte  pas 
le  nombre*  des  poinçons,  mais  il  devait  être  fort 
grand  à  cause  de  la  variété  des  typesalorsen  usage... 
on  peut  juger  par  là  des  frais  immenses  de  cette 
première  et  colossale  entreprise  I  a 


853 


MOGONTIACUM. 


854 


Elles  tâtonnements,  et  les  mécomptes,  et  les 
déceptions  de  toute  soric  qui  ont  dû  abreuver 
d*amerturae  le  noble  et  illustre  martyr  ! 

Sans  aucun  doute  Guienberg  avait  fait  précéder 
cet  admirable  livre  de  plusieurs  publications  de  peu 
d'Importance,  telles  que  Donats,  Lettres  d'indul- 
GENces  ;  nous  reuvoyons  le  lecteur,  pour  cette  pé- 
riode des  travaux  du  maître,  aux  savants  ouvrages 
précités  de  MM.  de  l^bordc  et  Auguste  Bei^iard. 

Mais  d^k  le  banquier  Fnst  a  résolu  de  s*appro- 
prier  la  gloire  et  la  somme  des  profits  que  devait 
réaliser  la  nouvelle  découverte;  U  intente  un  procès 
il  Gutenberg,  loi  réclame  le  capital  df>s  sommes  par 
lui  avancées,  ce  qui,  avec  les  intérêts,  monte  k  la 
somme  énorme  de  2020  florins  ;  prête  serment  que 
Gutenberg  a  distrait  de  ce  capital  des  sommes 
qu*il  n*a  ps  appliquées  aux  affaires  de  l'association, 
et  Gutenberg,  se  trouvant  dans  l'impossibilité  abso- 
lue de  faire  face  à  ce  remboursement,  est  exproprié 
de  son  matériel  et  Jeté  littéralement  sur  le  pavé. 
Ceci  se  passait  le  0  novembre  1455,  et  Pierre  Schœf- 
fer  signait  le  procès-verbal  en  qualité  de  témoin. 

On  procéda  au  partage  léonin  du  matériel;  Fust 
et  Scbœffcr  prirent  tout  ce  qui  avait  une  valeur 
réelle,  c^est-a-dire  les  beaux  caractères  qui  avaient 
servi  à  la  Bible  de  42  lignes,  et  laissèrent  à  lln- 
▼enteur  ceux  des  premiers  essais  imparfaits  qui 
probablement  dataient  de  Strasbourg,  et  avaient 
été  depuis  laissés  bien  loin  en  arrière. 

Le  vieux  maître  perdit  tout  à  la  fois  et  son  ma- 
tériel, et  sa  part  de  profit  dans  la  vente  des  exem- 
plaires de  êa  Bible,  II  quitta  la  maison  Zum  Jun- 
gen,  et  alla  s'établir  dans  sa  maison  patrimoniale 
ZumGutenBerg  {in  domo  Bonimonti»),  pendant 
que  Fust  et  Schceffcr  allaient  triomphalement  ins- 
taller un  établissement  considérable  dans  l'hôtel 
Zum  llumbreicht,  vaste  propriété  du  riche  ban- 
quier. 

Quelques  fidèles  ouvriers,  Numeister  entre  au- 
tres, accompagnèrent  le  vieux  maître  qui  se  remit 
sans  bruit  h  la  besogne  ;  mais  son  cœur  était  brisé, 
et,  bien  qu'il  ait  publié  encore  plusieurs  ouvrages, 
entre ,  autres  si  Bible  de  36  lignes  et  son  admirable 
Catholicon  de  1400,  il  ne  pouvait  soutenir  la  con- 
currence avec  le  puissant  atelier  rival,  admirable- 
ment dirigé,  nous  devons  le  reconnaître,  par  ce 
Pierre  Schœffer,  qui,  de  calUgraplie  s'iinprovisant 
imprimeur,  arriva  d'un  seul  bond  à  la  plus  écra- 
sante perfection,  et  afTimia  d'année  en  année  sa 
supériorité  irrécusable  par  d'éclatants  et  admirables 
chefs-d'œuvre  qui  s'appellent  les  deux  PsAtJTiERS 
de   1457  et  145U,  la  Bible  de  1462,  le  Duramdi  ra- 

TIONALE,  losCO.NSTlTDTIONES  CLEMENTES  PAP^E,  etC. 

Survinrent  les  terribles  événements  du  23  octo- 
bre 1462,  le  sac  et  pillage  de  Mayencc  par  les  lans- 
quenets de  rarche\éque-électeur  Adolphe  de  Nas- 
sau, qui  disputait  le  siège  archiépiscopal  à  son 
antagoniste  lliicrry  ou  Diether  d'Isenburg;  ces 
catastrophes,  qui  ruinèrent  pour  longtemps  les 
imprimeries  mayençaises,  eurent  en  somme  un 
résultat  favorable  à  la  propagation  de  l'imprimerie, 
et  à  la  diffusion  dans  l'Kurope  entière  de  Part  nou- 
veau ;  les  ouvriers  des  deux  ateliers  se  dispersèrent 
et  allèrent  |)orter  jusque  dans  les  pays  les  plus 
éloignés  les  secrets  de  cette  découverte  qui  devait 
renouveler  lu  face  du  vieux  monde. 

Gutenberg,  qui  avait  à  cette  date  de  1462  impri- 
mé les  lettres  patentes  de  Diether  d'Isenburg,  sous 
ce  titre:  Diethet's  Churfûrsten  zu  Maynt  Scnrifft 
Wiùer  Graf  Adolphen  xii  IVaaxau  :  à  la  fin  :  Geben 
ZH  iiôchst  vnter  vnsevii  vffgedruekten  insiegel  am 
Dienstag  nacli  den  sonntag  lœlare.  an,  d.m.cccc.lxii, 
•  in-foi.  de  4  iï.  (il  en  existe,  dit  Schwartz,  une  édi- 
tion latine  que  ce  bibliogr.  prétend  avoir  vue), 
Gutenberg,  disons-nous,  eut  affaire  à  un  vain- 
queur généreux,  qui  voulut  ne  se  souvenir  que 
de  la  vie  sublime  du  grand  homme  pour  oublier 
un  tort  involontaire  :  aussi  le  voyons-nous,  par  un 
décret  du  17  janvier  1465,  nommé  courtisan  pen- 
sionné de  rarchevéque-électeur. 

Dès  lors,  subventionné  d'un  habit  de  cotir^  de 


20  matters  de  blé,  de  deux  foudre»  de  vin,  etc.,  le 
vieux  maître  peut  terminer  avec  calme  et  quiétude 
sa  langue  vie  tourmentée. 

On  ne  sait  même  pas  la  date  de  sa  mort,  mais 
elle  arrive  avant  le  26  février  1468,  ainsi  que  le 
prouve  un  acte  cité  en  allemand  par  la  chrpoiqoe 
roayençaise  de  Joannis,  et  d'après  lui  par  touf  les 
bibliographes  :  c'est  une  reconnaissince  du  d'UNi- 
rad  Homcry,  qui  déclare  avoir  reçu  de  S.  À.  le 
pnncc-archevêque  Aitolplie  «  quelques  formes,  ca- 
ractères, instruments,  outils  et  autres  objets  relatifs 
à  Pimprimerie,  qu'avait  laissés  apK'S  sa  mort  Jean 
Guienberg  et  qui  m'appartenaient  et  m'appartiennent 
encore  •.  U  sVngage  à  conserver  ces  reliques  à  b 
ville  de  Mayence  et  à  iic  les  vendre  qu'à  un  bour- 
geois de  la  ville;  il  date  de  l'an  liOH  «  Frytag  naek 
bant  Mathyttag  » ,  le  vendredi  après  le  Jour  de 
St-Mathias,  26  février. 

Gutenbei  g  repose  au  couvent  des  Franciacaiiis;dr 
ceci  on  est  sûr  au  moins?  Hé  bien  I  pas  du  tout,  ceci 
même  est  probable,  mais  n'est  rien  moins  que 
prouvé; son  parent  Adam  Gelthus,  sans  doute  le  fils 
de  celui  qui  lui  avait  servi  de  caution  pour  son 
premier  emprunt  de  150  florins,  lui  fait  élever  un 
monument  funéraire,  et  Wiinpheling  (1409)  relève 
son  épiiaphe  : 

D.  0.  M.  s. 

JOANNI  GENSFLEISCn 
ARTIS  IMPRESStORE  REPERTORI 

de  omni  nationeet  lingua  optime  merito 

in  nominis 

sui  memorlam  immortalem 

Adam  Gelthus  posuit. 

Ossa  ejus  in  ecclesia  D.  l-rancisci   Moguntina 

féliciter  cubant. 

Il  est  ji  croire  qu'en  suite  de  sa  nomination  aux 
fonctions  de  gentilhomme  de  la  cour  électorale  en 
1465,  Gutenberg  céda  &  Bechterniuncxe  d'Eltvill 
une  partie  de  ses  caractères,  et  qu'ainsi  que  l'a  dit 
M.  F.  Didot,  le  démembrement  de  son  atelier  typo- 
graphique précé<la  sa  mort  ;  c'est  ce  qui  explique  et 
l'imprjnieric  de  I3amberg  et  celle  de  Bechtermuncxe 
à  Eltwill. 

La  plus  grande  partie  des  caractères  de  Guten- 
berg, divisés  après  sa  mort  enlreses  cousins  les  Gel- 
thus et  le  Df  C.  Hoiuery,  furent  vendus  depuis,  en 
1508,  ù  Fridericus  lleyman,  de  Mayence;  nous 
trouvons  souscrit  au  nom  de  cet  imprimeur  un  livre 
imprimé  en  1509:  Gràmatica  initialis  valdereMO- 
luta^  ftymologie  r  syntaxis  octo  parlium  oratio- 
nis..,  I^s  sommaires  et  les  commencements  de  cha- 
pitre de  ce  livre  rare  sont  incontestablement  im- 
primés avec  les  caractères  de  la  Bible  de  56  lignes, 
à  tort  attribuée  à  Pfisler  ;  on  pourrait  ï  la  rigueur 
concilier  ces  singularités  en  admettant  le  fait  de 
la  cession  d'une  |)artic  des  caractères  de  Gutenberg, 
probablement  gravés  et  fondus  par  lui  depuis  Te 
procès  de  1455,  à  différents  ty|>ogr.,  Pfisler,  Henry  et 
Nicolas  lîechtermuncie,  Wygand  Spyes,  leur  asso- 
cié, etj.;  mais  nous  ne  voulons  pas  rentrer  dans  un 
déLat  presque  épuisé,  alors  surtout  que  nous  n'avons 
point  d'argument  nouveau  à  produire  au  procès. 

I^our  uoui  (îutenberg  a  mis  au  jour  la  Bible  de 
42  tisnesy  celle  de  36  lignes  et  le  Catholicon  de 
1460,  et  nous  ne  voyons  aucun  motif  sérieux  de 
refuser  de  lui  attribuer  rationnellement  l'impression 
de  quelques-uns  des  Donats^  Lettre»  d'indulgenctê, 
etc.,  non  xylographiques,  qui  ont  précédé  la  Bibte^ 
de  même  que  nous  n*hésitons  pas  a  croire  de  lui  la 
plupart  des  livres  postérieurs  à  1455  qui  sont  exécu- 
tés a\ec  le  caractère  de  la  Bible  de  42  lignes,  ou 
avec  celui  qui  a  servi  à  l'exécution  du  Catholicon 
(le  Janua  de  1460,  bien  que  le  procès  de  1455  l'ait 
dépouillé  de  la  meilleure  partie  de  sjn  matériel,  et 
qu'il  soit  impossible  do  déiei  miner  exactement  ce 
qu'on  lui  a  pris,  ce  qu'on  lui  a  laissé. 

Nous  ne  nous  arrêterons  point  à  l'imprimerie 
rivale  et  triomphante  de  Schœffer  ;  ses  admirables 
produits  sont  connus  de  tous  ;  c'est  à  lui  que  l'on 
doit  Pimpression  du  premier  classique;  sa  belle  édi- 


8oa 


MOGONTIACUM. 


856 


tioii  dcà  ËPiSTOLiC  Kamiliares,  de  Qcéron,  qui 
donne  en  outre  la  première  ode  d'Horace  qui  ail  eu 
les  honneurs  de  la  prose,  et  tant  d'autres  chefs* 
d'œuvre  doi>ent  lui  faire  pardonner  ou  tout  au 
moins  peuvent  servir  à  atténuer  lestons  dont  il  se 
rendit  coupable  eii  s'associant  à  Timpitoyable ardeur' 
avec  laquelle  le  vieux  Fuiit,  son  beau-père,  persécuta 
jusqu'5  la  mort  le  malheureux  GutenberK. 

N'oublions  pas  de  dire  qu'il  eut  aussi  l'honneur 
de  paver  les  premiers  caractères  grecs,  caractères 
qu'il  'employa  pour  la  première  fois  dans  cette  même 
i^dition  du  chef-d'œuvre  deCicéron,  et  que  ce  livre 
est  en  même  temps  le  premier  pour  lequel  on  se  soit 
sen  î  d'interlignes. 

Du  vieux  l-'ust,  on  ne  parle  plus  guère  après  te  sac 
de  Mayencc  :  il  mourut  en  1107,  a  l'âge  d*au  moins 
72  ans  ;  son  fils  Conrad,  dit  Ilanoquin,  devint  l'as- 
socié de  son  beau-frère  et  mourut  vers  1480. 

I^  dernier  ouvrage  donné  par  Pierre  SclKeflfcrcst 
une  quatrième  ou  peut-être  cinquième  édition  de' 
son  ciief-d'œuvre,  le  Psaltericm  de  itibl;  elle  est 
datée  du  20  décembre  1502  et  imprimée  avec  les 
mêmes  raracièrcs,  car  il  est  à  remarquer  que  Schœf> 
fer,  pendant  le  demi-siècle  ou'il  consacra  aux  tra- 
vaux de  rimprimerie,  modifia  peut-être,  mais  ne 
voulut  jamais  changer  absolument  les  vieux  carac- 
tères gothiques  dont  11  s'était  servi  lors  de  ses  dé- 
buts ;  on  ne  connaît  pas  un  seul  volume  imprimé  par 
lui  avec  les  caractères  romains  qui  devenaient  alors 
d'un  usage  presque  général. 

Il  dut  mourir  au  commencement  de  1503,  car 
son  fils  Jean  Schœflcr  publie  &  la  date  du  8  avril 
un  volume,  le  Merntre  TrUmigMe,  qu'il  déclare 
dans  la  souscription  être  son  premier  ouvrage. 

Pour  l'indiauion  des  documents  les  plus  sérieux 
que  devra  consulter  tout  bibliophile  désireux  de 
pénétrer  ces  impénétrables  mystères,  nous  ren- 
voyons aux  beaux  travaux  sjpéciaux  de  MM.  de 
l^iborde,  Auguste  Bernard  et  Firmin  Didot,  qui  se 
sont  fait  un  scrupule  honorable  et  prudent  d'étayer 
solidement  leurs  Systèmes  en  citant  les  sources 
innombrables  auxquelles  ils  ont  puisé  ;  car  c'est  là 
le  dernier  mot  de  cette  note,  c'est  que  l'histoire  de 
lad«cou\erte  de  l'imprimerie,  la  vie  présumablede 
(iiiienberg,  rétablissement  des  premières  typogra- 
phies, toutes  ces  grandes  questions  creusées,  fouil- 
lées avec  autant  de  patience  que  de  perspicacité  par 
les  meilleurs  esprits,  ne  reposent  en  somme  que  sur 
des  biises  légendaires  ou  hypothétiques,  et  que  tous 
ces  récits  sont  des  SYSTÈMES. 

Nous  complétons  cette  notice  biographiaue  sur 
CfUteulierg,  par  la  transcription  d'une  lettre  intérrs- 
sante,  qu'i  propos  de  cette  question  controversée, 
a  bien  voulu  nous  adresser  notre  savant  et  respec- 
table éditeur: 


Cher  monsieur  P.  Deschamps, 

Ce  n'est  pas  sans  quelque  raison  que  vous  termi- 
ner \otre  résumé  en  disant  «que  tout  ce  qui  a  été 
écrit,  dans  des  milliers  de  volumes,  ne  repoae 
que  sur  des  bases  légendaires  ou  hypothétiques,  et 
(|ue  tous  ces  récits  sont  des  systèmes  ■. 

L'origine  de  cet  art,  ainsi  que  Je  l'ai  dit  dans  mon 
Essai  sur  l'imprimerie^  est  inconnue.  En  eCfet, 
la  reproduction  de  l'écriture,  et  même  du  dessin, 
eiista  de  tout  temps,  comme  on  en  peut  Juger 
par  ce  qu'a  dit  Varron,  par  les  poteries  qui  portent 
reniureinte  ou  rimpres:>ion  de  marques,  de  noms  et 
d'indicaiious  diverses,  par  les  marques  imprimées 
sur  le  front  des  esclaves  et  aussi  par  les  médailles,  oli 
les  lettres  sont  quelquefois  retournées,  preuve  qu'on 
a>semblaitdesletties  mobiles  pour  en  composer  les 
mots  et  les  imprimer  sur  divenes  matières.  L'im- 
pression même  ou  reproduction  par  la  voie  humide 
éUiit  connue,  comme  l'atteste  le  mot  NIKII,  vfc- 
loirCy  qu  Agésiias  avait  peint  et  écrit  à  rebours 
dans  le  creux  de  la  main,  afin  que  lorsqu'il  pren- 
drait sur  l'autel  le  foie  encore  chaud  et  humide  de 
la  victime,  l'application  de  sa  main  imprimit  ce  mot 
NlKli  sur  le  foie  oU  on  le  vit  retracé  dans  ton  vrai 


$ens^  et  c'est  ainsi  qu*il  opéra  ce  prodige.  L'impri- 
merie se  trouvait  donc  constituée  dans  ses  divers 
principes.  Mais,  tant  que  manquait  la  matière  sur 
laquelle  on  pût  focilement  imprimer,  l*impnmerie 
ne  pouvait  se  développer  que  par  l'application  soit 
sur  tissus,  soit  sur  parchemin,  et  en  effet  on  a 
découvert  récemment  la  marque  d'un  sceau  avec 
légende  datée  de  1407,  imprimé  sur  parchemin  (1). 

Cest  seulement  au  milieu  du  xiv*  siècle,  quand 
l'art  de  fabriquer  le  papier,  cet  art  connu  des  Chi- 
nois dès  l'origine  de  notre  ère,  se  répandit  en  Eu- 
rope et  s'y  généralisa,  que  la  reproduction  par 
l'impression  des  textes^  des  figures,  des  caries  à 
Jouer,  etc.,  d'abord  par  le  procédé  de  la  xylographie,  ' 
puis  avec  des  caractères  mobiles,  devint  facile,  et  dut 
par  conséquent  apparaître  simultanément  en  divera 
endroits,  et  dès  lora  on  vit  paraître  les  livres  les  plus 
uiuels,  particulièrement  les  Dunat, 

Par  la  multitude  d'impressions  xylographiqoes 
que  l'on  rencontre  en  Hollande,  et  qui  sontrecon- 
nalssables  plus  particulièrêment  à  la  forme  du  T 
barré,  il  me  semble  que  c'est  probablement  &  Har- 
lent  qu'elles  furent  primitivement  exécutées;  on 
peut  même  attribuer  a  ce  pays  les  premiers  essais 
d'impression  en  caractères  mobiles,  que  l'on  remar- 
que   au  Spéculum  humanœ  salwuioni». 

Mais  il  y  a  loin  de  ces  essais  de  caractères,  obte- 
nus daus  dçs  moules  eu  terre  ou  en  pâte,  soit  par 
la  fonte  en  plomb,  soit  en  autre  substance,  à  l*exé- 
cution  régulière  au  moyen  du  moule  oti  sont  fondus 
les  caractères  dont  l'ail  reproduit  la  grarure  du 
poin<;on  en  acier,  frappé  dans  une  matrice  adaptée 
au  moule. 

On  voit  en  effet  l'imprimerie,  en  Chine,  procéder 
d'abord  par  la  leproduction  xylographique  des  textes 
dès  le  VIO  siècle  de  notre  ère  ;  puis,  au  ii*  siècle 
(10210-1048),  un  homme  pngénieux.  dont  le  nom 
s'est  conservé,  donna  à  toutes  les  lettres  une  forme 
régulière,  et  inventa  un  procédé  pour  imprimer  au* 
moyen  de  types  mobiles  gravés  eu  glaise  et  ensuite 
durcis  au  feu.  Ces  caractères,  rangés  k  côté  les  ui.t 
des  autres  sur  uhe  plaque  et  fixés  par  un  enduit, 
servaient  k  l'impression,  puis,  la  plaque  étant  chauffée, 
chaque  pièce  s'en  déuichait  pour  servir  à  composer 
d'autres  textes.  • 

C'est  donc  d'après  un  procédé  semblable  qu'ont 
dû  être  exécutées  les  pages  grossières  en  caractères 
mobiles  qui  apparaissent  pour  la  première  fois  dans 
le  Spéculum  humanœ  salvalionis. 

Toutes  ces  impressions  étaient  exécutées  au  frot- 
ton.  Telle  est  la  part  qu'on  peut  attribuer  à  la  Hol- 
lande. 

Quant  &  Gutenberg  et  I  sçs  travaux  commencés  à 
Strasbourg  avec  ses  premiers  associés,  et  continués 
à  Mayence,  Je  crois  qu'ils  Justifient  par  leur  impor- 
tance la  gloire  qui  se  rattache  à  son  nom.  En  effet, 
on  voit  par  son  procès  Jugé  en  14S9  à  Strasbourg, 
que,  un  an  ou  deux  a\ant  cette  époque,  il  av^it  fait 
exécuter  la  presse  typographique  dont  il  recom- 
mande que  le  secret  soit  soigneusement  gardé  et 
qu'il  veut  dérober  à  tous  les  regards.  Or,  l'im- 
pression par  la  presse  typographique  est  un  pro- 
cédé tout  différent  de  l'impression  ao  frotton,  en 
sorte  que,  lorsque  pour  la  première  fois  on  vit  sortir 
de  la  presse  de  Gutenberg  des  feuilles  tout  impri- 
mées d'un  seul  coup,  l'admiration  dut  rejaillir  sur 
son  inventeur. 

C'est  en  1450,  quelques  années  après  son  retour  à 
Mayence,  qu'on  voit  Gutenberg  se  mettre  en  rapport 
avec  Jean  Fust  et  contracter  avec  lui  une  assoctation 
pour  donner  plus  d'activité  &  ses  travaux.  Puis  c'est 
en  décembre  1452  que,  par  un  nouvel  acte  avec  Fust, 
il  reçoit  un  nouveau  prêt  de  800  florins,  mais  avec 
l'obligation  de  recevoir  dans  l'association  le  .calli- 
graphe  Pierre  Schœffer,  de  retour  alora  de  Paris 
où  11  s'occupait  de  la  transcription  des  manuscrits. 

(1^  Il  représcntr  un  suerricr  et  un  moine  avec  cette 
inscription  :  S.  Johttnnis  Plebani  ad  S.  Maricium  in 
Augusta.  A»  m«ccoca  (tMrr,:  u  »«  trouve  sur  deux  nuvra- 
Kcs  dont  ran  appartient  à  la  blMioth.  de  la  Chartreuse 
de  Buxheho. 


857 


MOHILOW.  -   MOLlN.t:. 


858 


Or,  c'est  en  it»iU  el  12i65  que  nous  voyons  paraî- 
tre les  célèbres  lettres  dHnduIgeiice  imprimées  à 
Mayeocc,  tK's-ceruinement  par  Guteobers,  et  dont 
les  petits  caractères,  de  deux  grosseurs  dmérentes» 
très-bien  gravés,  tits-bien  fondus,  très-bien  impri- 
més, prouvent  que  Part  typographique  était  par- 
venu ,  on  peut  dire,  &  la  perfection;  mais  ce  qui 
n'est  pas  moins  remarquable,  c'est  que  J*ai  reconnu, 
eu  les  confrontant  avec  les  documents  originaux  que 
Je  possède,  que  les  lignes  imprimées  en  gros  carac- 
tères dits  de  forme  sont  composées  deceux-tt  même 
avec  lesquels  furent  imprimées  la  iM&(« de  SO  lignes 
et  celle  de  42  lignes  (t). 

Ainsi ,  puisque  rintervention  de  Schœffer  ne  date 
qu*&  parur  de  décembre  l<k52,  on  ne  saurait  admet- 
tre que  ce  serait  dans  Tintenralle  de  moins  de  deux 
ans  que  Pierre  Schœller  eût  pu  graver  les  deux 
petits  caractères  et  ceux  des  deux  Bibles ,  les  fon- 
dre avec  une  telle  perfection  et  les  imprimer  aussi 
bien.  Us  devaient  donc  exister  anténeorement  à 
son  arrivée.  Hais  ce  dont  on  doit  lui  être  redevable, 
c'est  l'exécution  d'un  moule  plus  perfectionné,  qui 
aura  permis  d'obtenir  cette  régularité  qui  est  un 
siOet  d'admiration,  et  c'est  un  mérite  qui  lui  est 
généralement  reconnu  :  «  Faciliorcm  modum  fun- 
dcndi  cbaracteres  excogitavit.  » 

Ainsi  donc,  quel  que  soit  le  partage  opéré  plus  tani 
de  ce  qui  fut  créé  en  commun,  et  dont  furent 
formées  deux  imprimeries  distinctes  (celle  de  Gu- 
tenberg  et  celle  de  Fust  et  P.  Schœffer,  son  gen- 
dre), c'iéstà  Gutenberg  qu'appartient  l'invention  de 
la  presse  et  la  plus  grande  part  dans  la  gravure 
des  caractères  employés  dans  les  lettres  d'indul- 
gence, travail  qu'il  a  poursuivi  depuis  son  séjour 
à  St.-Arbogaste,  près  Strasbourg,  antérieurement  à 
IftSÔ,  que  nous  le  voyons  continuer  en  l^iliS,  à 
Mayence,  avec  les  fonds  de  Geltus,  et  en  1450  avec 
ceux  de  Jean  Fust ,  puis  secondé  par  P.  Schœffer, 
en  id&l, 

VoilA  ce  qui  me  parait  n'être  pas  un  système  , 
mais  résulter  de  faits  qui  ont  tous  les  caractères 
réclamés  |iar  l'evactitude  historique. 

Sur  voire  désir,  mon  cher  ami.  Je  vous  transmets 
ce  résumé  le  plus  succinct  qu'il  m'a  été  possible, 
de  mes  longues  études  sur  les  origines  si  embrouil- 
lées de  l'imprimerie.  A.  F.  DiuoT. 

MoiULOw,  MouiLEV,  ville  forte  de  la  Russie 
occident.,  chef-lieu  du  gouv.  du  miime 
nom,  ])rès  du  Dnieper  ;  archev,  russe 
cl  archev.  catholique. 

Bachmeister  {Bibl,  de  St-Piteribourg^  p.  104} 
cite  un  livre  slavon  imprimé  dans  cette  ville  en 
1617;  c'est  un  Missel  en  slavon  (CjiyxeGHilKb), 

dont  un   exemplaire  est  conservé  à  Saint-Péters- 
bourg. 

MoissiACLM,  Moussac,  commune  de  Fr. 
(Vienne). —  Mousseaux;  plusieurs  loca* 
lités  de  ce  nom  en  France. 

• 

MoLARiA  [It.  Ant.],  station  de  l'Ile  de  Sar- 
daigne,  que  Mannert  voit  dans  le  bourg 
de  MiUargia,  mais  que  Reichard  croit, 
avec  plus  de  raison,  éirc  Bolotana» 

MoLBuiuuM,  voy»  Malburium. 

iMoLDAViA,  BoGDANiE  (au  x\'*^  S.),  la  Molda- 
vie, Bogdan  (on  turc),   Tune  des  pro- 

(1)  La  lettre  d'Indulgence  que  Je  possède,  1U4.  ayant 
31  Hgnrs,  contient  le»  lignes  de^  gros  caractères  dl(.'«  dr 
forme,  qui  ont  servi  à  l'Impression  de  la  Bible  de  36 
Ufocft. 

La  lettre  d'iudulgence,  de  U5S,  dont  le  possède  un/ac- 
simiteû'nae  exactitude  pirfaUe,  a  30  lignes  et  contient 
les  lignes  en  caractères  dit»  de  forme  qui  ont  servi  a 
l'Impression  de  la  Bih/e  de4t  |lgn«s. 


vinces  danubiennes,  dont  le  chef-lieu 
est  Jassy. 

MOLDAVIA      FL.,    MoLDA,    lu      MoldoU^   IIV. 

des  Etats  Autrichiens,  affl.  de  l'Elbe. 

Moles  Amuani,  voy.  Castellvm  A5geu. 

MouBERGA,  Mùhlberg,  ville  de  Prusse, 
dans  la  rég.  de  Merseburg. 

MouGNTM  ViLiji  [Sugerii  Litt.  A.  H 371; 
n'est-ce  pas  Mmdineaux,  village  de 
Normandie  (Seine-Inférieure)  T  on  trou- 
ve :  Mémoire  de  la  réfection  da  ChaUd 
de  Moliniaus  [Du  CangeJ. 

MouNiE,  MoLiNs  (au  xiv«  s.],  Moutms^  ville 
de  France,  chef-lieu  du  dép.  de  l'Al- 
lier, anc.  capit.  du  Bourbonnais. 

Si  nous  acceptions  sans  contrôle  Iles  reosd- 
gnements  fournis  par  les  catalogues  anciens , 
nous  serions  exposé  A  entasser  stupidités  sur 
inexacUtudes,  et  le  tout  formerait  la  ruâU  ÛMti- 
gestaque  moles  du  poCte.  Ainsi  deux  caialogoea  an 
xviiie  siècle,  dont  celui  de  M.  Varenne  de  Béost  en 
1775  (n«  2M),  nous  donnent  ce  Utre:  Dissertatkm 
sur  le  transport  des  eaux  de  Vichy,  par  Tarég. 
Moulins,  1555,  in*12. 11  y  a  là  deux  erreurs  mani- 
festes :  le  nom  de  l'auteur  estTardin,  et  le  livre  a 
certainement  été  exécuté  au  xviie  siècle. 

Ce  n'est  qu'à  1006  que  pourrions  faire  re- 
monter  l'introduction  de  la  typographie  à  Mou* 
lins:  Le  Jardin  d'Apollon  et  de  Clémence,  divisé  en 
deux  livres,  par  Esticnne  Boumier,  MoUnoit' 
Bourbonnois,  Molins,  Pierre  Vernoy,  KMG,  in-12.  La 
traduction  latine  de  ces  poésies  forme  la  seconde 
pivtie  du  volume  :  ilortulus  Apollinis  et  Clemen- 
liœ...»  Plusieurs  de  ces  pièces  détachées  sont  dé- 
diées à  llonoK>  d'Urfé.  Ce  livre  rare  est  cité  dans  les 
catal.  La  Vallière,  Nyon  (n*  15196),  \iolletle-Doc, 
Cigongtie,  etc. 

Mais  ce  volume  n'est  \w'n\t  imprimé  à  Moulin», 
puisqu'au  Ole  f.,  il  est  dit  qu'il  a  été  imprimé  a 
Paris,  par  Pierre  Chevalier, 

Un  autre  volume  à  la  inômc  date  ligure  également 
dans  plusieurs  catalogues  et  dans  le  P.  Le  Long  : 
La  Fie  de  S,-Uaioux,  par  Fr.  Sebast,  MarcaHue, 
Molins,  1600,  in-12  (cat.  Secousse,  n"  5171).  Ce  reli- 
gieux était  du  prieuré  de  Souvigny,  près  Moulins, 
dont  la  bibliothèque  est  venue,  à  la  révolution,  faire 
le  fonds  le  plus  précieux  de  la  biblioth.  decette  ville. 

M.  Brunet  ne  croit  pas  non  plus  ce  vol.  imprimé  à 
Moulins  ;  nous  n'y  voyons  pourtant  rien  d'impo^- 
ble  ;  mais  en  tout  cas  le  livre  du  même  auteur,  que 
nous  allons  citer,  est  certes  le  fait  d'une  iyp(^japhie 
locale  :  Antiquités  du  prioré  de  Souvigny  en  Bout- 
bonnaiSj  où  est  montré  le  pouvoir  des  saints^  et  plu- 
sieurs choses  notables  enta  royale  maison  de  Bour- 
bon, qui  en  est  fondatrice.  Moulins,  s.  d.  (12  Juillet 
1010)^  P.  Vemoy,  imprimeur  et  libraire  ordinaire  du 
roy,  in-8o,  réimprime  également  s.  d.  par  P.  Ver- 
noy. 

Nous  trouvons  encore  ce  P.  Vemoy  en  exercice! 
Moulins  en  lOftEi  ;  et  quelquefois  son  nom  est  écrit 
Vernois. 

L*arrét  du  conseil  du  21  juillet  1704  autorise  la 
ville  de  Moulins  à  conserver  deux  imprimeurs;  ce 
nombre  est  réduit  de  moitié  par  Tarrét  ac  1739  ;  et  le 
rapport  fait  à  M.  de  Sartines  en  1704  constate  que 
ce  second  arrêt  ne  fut  point  mis  à  exécution.  Voici 
les  termes  du  rapport:  Moulins.  Deux  imprimeurs, 
Jean  Pierre  Vcnioy,  imprimeur  du  roy  par  lettres- 
patentes  de  1752,  cnregisiréesau  parlement  en  1702  ; 
descend  d'une  famille  d'imprimeurs;  leurs  titres 
furent  détruits  par  le  feu  en  1755;  ib  avaient  plu- 
sieurs privilèges,  pensions,  exemptions  de  droits 
d'entrée,  qu'ils  ont  perdus  avec  leUrs  titres;  Icnom- 
brc  de  leurs  presses  est  de  trois. 


Soîl 


MOLISMUS.  —  MONASTERIOLUM  AD  ICAUNAM. 


860 


(lilberlc  Carreau,  vviive  de  J.  Faurc;  son  mari, 
reçu  imprimeur  en  1724,  mort  en  1758,  natif  de 
(;rénoblc,  Olait  tils  de  I*iuiprimeur  du  roy  en  cette 
\illc;  trois  presses. 

MoMSMus,  Molesme,  commune  de  Fr. 
((^ùte-d'Or)  ;  célèbre  abbaye  de  Béné- 
dictins, rebâtie  en  1698,  du  dioc.  de 
LangTcs  ;  à  12  kilom.  de  Chàtillon-sur- 
Seine. 

MoLossi  [Cic,  Corn.  Nep.,  Plin.],  MoXoaooî, 
MoXoTToi  [.£sch.,  Herod.,  Scyl.,  Thuc, 
Slrab.J,  peuple  de  l'Epire,  habitant  le 
territoire  limitrophe  à  la  Thesprotie, 
au  N.  du  golfe  d'Arta;  ce  district  s'ap- 
pelle auj.  la  Pandosia. 

Moi.siiEMiL'M  ,  MoLEsiiExiiuM  ,  Mohlmiu , 
Moltzen,  ville  de  Fr.  (Bas-Rhin),  au 
pied  des  Vosges,  sur  la  Bruche. 

L'imprimerie  remonte  en  celte  ville,  suitant  Fal- 
kenstein,  à  l'année  1618,  et  nous  ne  pouvons  que 
confinner  cette  assertion,  en  donnant  le  titre  du 
volume  que  probablement  a  voulu  désigner  le  bi- 
htiogr.  allemand.  Quand  les  Luthériens  devinrent 
uiaitrcs  de  Strasbourg,  le  chapitre  de  cette  ville 
alla  s'établir  à  Molsheim,  et  se  fit  suivre  de  son 
imprimei^r,  nommé  Johann  Hartmann:  Primitiœ 
Arcfiiducalis  Academiœ  Molshemianœ.  Molshemii, 
1618,  xn-W,  C'est  l'histoire  de  Tinauguratlon  de 
l'université  épiscopale  de  Molsheim.  L'année  suiv., 
nous  citerons  :  Dcr  geistliche  Calender,  das  ist  XI i. 
netracMungen  auff  die  zvuôlff  3lonat  dessjarê 
qcrichtct.  Molsheim,  bey  Johann  llartman,  1019, 
in-12.  Pour  d'autres  volumes  imprimés  dans  cette 
ville,  voyez  le  P.  Le  Long,  Bauer,  Vogt,  etc. 

L'imprimerie  ne  fut  exercée  que  temporairement 
dans  cette  petite  ville;  bien  longtemps  avant  la  fin 
du  xviie  siècle,  elle  n'existait  plus;  aussi  son  nom 
ne  figure-t-il  pas  aux  arrêts  du  conseil  qui  régle- 
mentent l'imprimerie  des  ^villes  de  France  au 
\viii«  siècle. 

MoLis  KL.,  voy.  Mel\s. 

MuLYcRiA  [Plin.],  M&Xu)cp£iGv  [Thuc],  MoXo- 
icp{a  [Strab.,  Ptol.],  MoXuxûna  [Steph. 
B.j,  ville  de  l'jEtolie,  sur  le  golfe  de 
Corinthc,  que  Pouqueville  croit  être 
auj.  Kukio  Kastro,  au  N.-O.  et  très- 
près  de  Lepanlo. 

MoMONiA,  le  Munster,  l'une  des  quati'e 
divisions  ecclésiastiques  d'Irlande,  au 
S.-O. 

MuNA  INS.,  voy.  Meinavlv. 

Nous  avons  déjà  parlé  de  la  typographie  de  l'Ile 
de  Manà  l'art.  DdglasidiI;  nous  aurons  l'occasion 
(l*y  revenir,  lorsque  nous  arriverons  à  RAMESIUM. 

MoxA  INS.,  voy.  Anolesaga» 

MuNA  INS.,  Moèn,  île  du  Danemal'k,  dans 
la  mer  Baltique,  près  de  l'île  de  See- 
landi 

MoNAciiiLM,  MoNACHUM,  Mùfichen,  Munich, 
capitale  do  la  Bavière,  sur  la  rive  gau- 
che de  risar;  université  formée  de 
celle  de  Landshut;  magnifiques  éta- 
blissements littéraires;  sa  bibliothèque 
est  l'une  des  plus  importantes  de  TEu- 
rope;  elle  est  administrée  par  l'un  des 


savants  illustres   de    l'Allemagne,   le 
D' Karl  Halm. 

Conrad  Dinckmut,  citoyen  d'Dlm,  établi  dans 
cette  ville  ûeHOk  à  1496,  et  peut-être  même  quelques 
années  plus  tard,  a  laisséantérieurement  trace  de  son 
passage  à  Munich  ;  il  est  vrai  que  cette  trace  est 
xylographique,  c'est-ài-dire  ne  rentrant  qu'indirecte- 
ment dans  le  cadre  que  nous  nous  sommes  imposé, 
mais  nous  devons  cependant  en  faire  menUon.  Cest 
une  Lettre  d'indolgerces,  donnée  en  vertu  d'une 
bulle  du  Pape  Sixte  IV,  UonacMi^  1482,  in-fol.  Cette 

Gièce,  signalée  par  Falkenstein,  M.  de  Laborde, 
[.  Bernard,  etc.,  figure  aa  cauU  Libri  de  1859, 
avec  cette  note  vaillante  :  «  A  xylographie  Broad- 
side,  in  a  German  semi-gothic  type,  quite  un- 
known  to  ail  bibliograpbers,  and  unique.  ■ 

Un  livre  infiniment  plus  précieux  peut-être  que 
ces  Lettre»  <Cindulgenee$  serait  un  autre  produit 
de  l'imprimerie  tabeilaire,  dont  un  bel  exemplaire 
est  conservé  à  la  bibl.  royale  de  Munich,  qui  a  cédé 
son  second  exerapl.  ^  lord  S^ncer.  Voyex  la  des* 
cripUon  qu'a  faite  de  ce  cuneux  iD-4*  Dibdin,  dans 
le  tom.  Il  des  Mets  Althorp.,  p.  188,  Mirabilia 
Rom  A  (German.),  de  92  fT.  imprimés  des  deux  côtés, 
k  20  lignes  ft  la  page  entière;  voyex  surtout  les 
excellents  détails  dans  lesquels  entre  M.  Brunet, 
(ill,  coL  1740),  à  l'occasion  de  ce  bijou  xylographi- 
qne.  Nous  croyons  avec  le  P.  Beichhart  ce  précieux 
volume  exécuté  à  Municli  même,  et,  suivant  toutes 
les  probabilités,  par  Johann  Schauer,  qui  ne  serait 
autre,  au  dire  de  Zapf  lAuçiburg'i  Buchdr,)^  que 
Johann  Froschauer,  célèbre  imprimeur  d'Àifgsbourg, 
et  que  Falkenstein  dit  avoir  été  établi  à  Municli  de 
1482  à  1494. 

Quant  à  l'Imprimerie  en  caract.  mobiles,  nous 
croyons  qu'elle  n'a  été  exercée  à  Munich  que  dans 
les  dernières  années  du  xv*  siècle. 

L'un  des  plus  anciens  produits,  malheureusement 
sans  date,  de  la  première  typographie  installée  par 
Johann  Schobser  ou  Scbopsser,  que  l'on  peut  hardi- 
ment considérer  comme  le  premier  typo^phe,  est 
un  recueil  de  sermons  de  Paul  Wann,  le  théologien 
et  prédicateur  de  Padoue,  dont  le  Utrc  est  détaillé 
par  Uain  (toro.  IV,  p.  505)  :  Quadragesimale  diui 
concionatoris  Pauii  Wa^  Doctoris  sacre  theolth- 
gie,.,,.  impressum  per  lohannem  Schopsser,  Ui 
Monaci.  S.  d.,  in-4«  de  105..fL  k  2  col.  de  53  lig.; 
sans  chif.  ni  réel.,  mais  avec  sign.  a-n. 

Ce  Schopser  ou  Schobser  venait  aussi  d'Âugsbourg  : 
a  Belicia  hac  urt)e  demum  Monachii  artem  suam  exer- 
cuisse,  hocque  Quadragesimale  ante  exitum  saecuM 
XV,  ibidem  typis mandasse,  verisimile  est  (Panser).» 

Son  fils  Andréas  Schobser  lui  succéda  de  1520  à 
1531  ;  cependant  son  père  continue  à  signer  des 
livres  Jusqu'en  1524. 

Falkenstein  nous  donne  les  noms  de  plusieurs 
imprimeurs  établis  à  Munich,  et  les  titres  d'un  cer- 
tain nombre  d'ouvrages  allemands  exécutés  dans 
cette  ville  aux  premières  années  du  XTie  siècle. 

MoNAciioDAMUM,    Montiikeîidatn,  ville   de 
Hollande.     ^ 

Monaco,  Moncecum,  voy.  Hercuus  Moxœci 

PORTUS. 
MONAKTIA,  voy.  MODOETIA. 

MoxALUs  FL.,  MovxXo;  fPtol.J,  fl.  du  N.  de 
la  Sicile,  auj.  laPoUina. 

MONAPIA  INS.,    MONARINA     [PHu.],  Mwwtpi^a 

[Ptol.],  voy.  Mknavia  ins» 

MoNARViLLA,  MmnervUle,  commune  de  Fi*. 
(Seine-et-Oise). 

MONASTERIOLUM,  VOy.  MoNTROLlUM. 
ONASTERIOLUM  AD  ICAUNAM,  VOy.  CONDATEi 


861     M ONASTERIOLUM  IN  PAGO  PONTIVO.  —  MONASTËFUUM  S.  AMBROl^I.    8« 


MONASTERIOLUM  IN  PAGO  POMTIYO,  MONSTE- 
ROLUM  AD  MARE,  MONTROUUM^  aOC.  Ap- 
LULUA  (?),    MONST£R£UL  (XIII*    S.),  MONS- 

TRŒL,  MoNSTRŒiL  [Froîssart],  MONS- 
TRŒUL  [Coutum.  i3t7],  Éonstreuil, 
Monireml-mr-Mery  ville  de  l'anc.  Pon- 
thieu^  auj.  chef-lieu  d'arrond.  du  dép. 
du  Pas-de-Calais. 

Glaiide  de  Monsu^eull  ou  de  Monst'oBil,  imprinieiir 
à  Pkrii  (1578-lOM),  àBloifl  et  à  Tours,  où  il  soifit  le 
puiemeot  (l&W-M),  tUil  origin.  deoeue  fille. 

MONASTERIUM. 

Les  déretoppemenis  peut-être  eiagérOs  auxquels 
nous  nous  sommes  leis»é  entraîner  par  rapport  à 
l*bisloir«  typographique  des  %illes  d'Europe,  ne 
nous  permettront  sans  doute  pas  de  tenir  la  pro- 
messe que  nous  at ions  faite  de  donner  la  liste  des 
ablHiyes  appert,  aux  ordres  lettrés,  et  cependant 
nous  ootre-pasaerons  le  nombre  de  20  livraisons,  dana 
lequel  noua  avions  espéré  pouvoir  circonscrire  oe 
pénible  travail  ;  nous  allons  do  inoina,  à  cette  place, 
léunir  sous  le  vocable  Morastbmum,  celles  de  ces 
abbajres  dans  lesquelles  nous  avon»  nu  relever 
rexistenced*un  établissement  typographique. 

MoNASTERiuM,  Moutief,  Mcmiiers,  Mm- 
tiers  ;  un  grand  noinbre  de  localités  en 
France  cl  dans  les  pays  avoisinant 
portent  ces  différents  noms,  qui  pro- 
viennent des  établissements  conven-^ 
tuels  qui  jadis  y  existèrent. 

MoNASTERiuM ,  MonesHef,  Monoêtier;  il  en 
est  de  même  pour  cette  appellation  ; 
on  trouvait  aux  xii*  et  xm«  s.^  Mones- 
tor  :  «  le  Mui  de  Motiestorsur-CIter  vaut 
XXX.  sextiers  de  Paris  ■ . 

MoNASTERiuM^  MonostoT,  K0I08  MonostOT, 
abbaye  de  Bénéd.  en  Transylvanie. 

MoNASTERiuM^  Mùn^tereifel ,  petite  ville  de 
Prusse  [Graesse]. 

MoNASTERiuM,  Mùiister,  ville  de  Prusse, 
cap.  de  la  prov.  de  Westphalie,  et  chef- 
lieu  de  régence,  sur  TAa  et  le  canal  de 
Mûnstcr;  cvèché,  bibiioth.;  son  uni- 
versité fut  transférée  à  Bonn  en  4848  ; 
Jean  de  Leyde  en  avait  fait  la  Home  de 
ses  Anabaptistes,  et  le  traité  de  West- 
phalie  fut  signé  dans  ses  murs  en 
4648. 

Les  bibliographes  sont  tous  d*accord  pour  rcpor-. 
ter  &  Tannée  ikM  la  date  de  rintroducilon  de  la 
typographie  dans  la  ville  de  MiiOftler  ;  IVudolphcs 
Lanoius  (Rudolph  de  Langhen),  nobUis  We^lpha* 
lus  et  Mutiasteriensis  Canonicus.  Carmina  et  alia 
opéra,  A  la  fln  :  Rfio,  Lan,  Ca,  MoHaiteriauis. 
Carmina.  finiunt.  iohanne»  lÀmbtirgui,  MonaM- 
terit  H^est faite  impresêit  féliciter  m*  cccc*  lxxxvio 
iulii  XXIX.  Régnante  gloriosiêsimo  Maximitiano 
pio  fetice  Auguito,  ln-ft*lgoth.  de  SO  fl.  avec  sign., 
sans  ch.  ni  réel.  Cette  pièce  rare  et  précieuse  se 
termine  par  ces  vers  :  Èiusdem  BhodolpM  Langii 
in  artem  imprimendi  et  impressoris  lauitem  epi- 
gramma» 

Tinxcrat  hec  for  mi»  arte  JoltanneM 

.    Umburgu»  tuperans  :  née  jiol^lête  negas  ; 

Hoc  IHnpelM  iuuent»  tribuiâset  Apelles 

Pictor  :  et€X  auro  qui  dedU  ora  duels. 


Lins  tlM  et  glarla  le$u  Cturiste  beMdMê  opdte 
waxtme* 

Psnaer  cite  un  asseï  grand  nombre  de  vuliBn 
imprimés  ft  MQnsterau  début  du  XTi*  sltele,  _ci  oa 
second  nom  d'imprimeur  Gregoriua  Os  de 
Voici  une  pièce  qui  a  écbappé  à  ses  rec' 
ainsi  qu'à  celles  d'Hain,  mais  que  nous  ai 
entre  les  mains,  grice  à  l'Obligeance  de  M.  Traia  1 
Tractatus  trevis  et  utitis  de  statu  eanofi  ■faaorini 
seu  muOentm  quarundam  atmastelquê  wri^aarUer 
appeUantvr  canonice.  an  stt  tMttws  e(  attira  «p- 
probatus.  Vel  reprobtns  (slc)|F«of(ctt«r  {fie)  Smt- 
pit,  A  la  On  :  Bdttum  est  hoc  opuseMlum  tm  ftal- 
tate  Monaaterieh,  S.  a.,  pet.  in-4*  de  0  ff.  à  0 
lignes  par  p.,  sans  chif.,  réd.  ni  sign. 

Cette  pièce  est  ceruinement  nm  des  preikis 
ouvrages  sortis  des  presses  de  Mftnster  ;  elle  est  Im- 
primée en  caract.  gotb.  aaseï  dilbmies,qni  ne  aoot 
pas  ceux  de  Jean  de  Limburg  ;  noua  n*béauoiit  pas  I 
la  croire  antérieure  à  1480. 

MoNASTERiux,  MarchmùmUT,  bourg  et 
anç.  abb.  près  Ratisbonne  (Bavièie- 
Rhénane). 

MoNAST.  S.  Afri,  voy.  Augusta  Vusdeuco- 

RUM. 
MONASTERTUM     AD      ALMONTOV  ,       ALEMAMHI 

MoNAST.,  il /tmûAi-iirâiuter,  abbaye  de 
Franconie,  sur  l'AlUnûbl  (Regenkieise^ 
Bavière). 

Llmorimerie  exista-t-eUe  réellement  dans  ce 
monastère,  ou  le  livre  que  nous  allons  citer  uVM 
point  été  plutôt  imprimé  A  Constance  T  voilà  ce  qull 
ne  parait  point  facile  de  préciser  :  Ckrtstcpk,  ir«- 
rtani  Conuiuium  Euangeliewn,  in  quo  dimnm' 
rumpartiumininistri  cuangeUH  atm  D^Auçus- 
tint  confestiom  Mlarltcr  aceumbunt^  euangetiee 
nhilosophantur,  Moiiasterii  ad  Almonlum,  lOM, 
in  ft«.  (liauer,  tom.  III,  p.  28;  Sbelhom,  etc.) 

MoNASTERiuM  Ageduni,  le  MousUer  d'Ahm, 
célèbre  abbaye  de  Cluny,  fondée  au 
X*  siècle  (Creuse). 

MoNAST.  Alcobati;E,  voy.  Alcobatia. 

MoNAST.  Alexandri  Nevsri,  couvent  de  Si- 
Alexandre  Nevski,  en  Russie. 

On  établit,  dit  Bachmeisicr  {Blbl,  de  St-Pi' 
tersb,^  p.  106),  une  imprimerie  au  couvent  de  Si- 
Alexandre  Nevsicien  1720  ;  ce  qu'on  y  vit  paraître  en 
premier  fut  un  ByKBapb  et  un  Sermon  de  TheO" 
phanes, 

MoNASTERiuM  Altjî  Cumb^,  HonUecombe, 
anc.  abb.  de  Cîtcaux,  près  du  lac  du 
Bourget,  du  diocèse  de  Genève,  fondée 
en  4133  par  Amédé(^  111,  comte  de  Sa- 
voie (dép.  de  la  Savoie). 

Nous  sommes  presque  en  mesure  de  prou%er 
qo'une  typographie  a  fonctionné  au  xvi«  siède 
dans  les  mut  s  de  ce  monastère  célèbre,  que  les  ducs 
de  Savoie  aimaient  tant  «qu'ils  avaient  un  palais 
tout  proche,  et  qu'ils  le  clioisirent  pour  leur  sépul- 
ture •  {Voy.  Ultér.  des  Bénèd.,  1,  248).  Voici  l'un 
des  livres  exécutés  dans  cette  abbaje  que  nous  pou- 
vons citer  :  De  jfrincipatu  Sabaudiœ  et  vera  Du- 
cum  origine  a  Saxoniœ  Prindpibus^  simutqwe 
Regum  Oailiœ  stirpe  ilugonis  Capeli  deducta... 
ÀtphOMO  d*Elbene  auctore.  Alue  Cumbc;  impensis 
R.  D.  Abbatis,  1561,  in-A*. 

MoNASTËHiLM  S.  Ambrosii,  t/i  Medwlono, 
abbaye  de  S.-Ambroise,  à  Milan,  de 
l'ordre  de  Citeaux. 


863 


MONAST.  S.  ANDRE^E  DE  LITTORE. 


864 


Une  imprimerie  particulière  fonctionnait  dans  ce 
monastère  k  la  fin  du  xviii*  siècle  :  Osservazioni 
{di  Monsig,  Paolo  Maria  LocatelK)  tut  Httro  intit,i 
Cosa  conlengono  U  documenti  delta  cristiana  antl- 
chità  sopra  ta  confessione  aurieutare,  di  Eybtt, 
Tradiizione  dat  tedesco.  Benevento,  1785.  —  Parma 
(llilano,  nel  monastero  di  S.  Ambrogio),1780,  in-8o. 
(Meisi,  anoêt.  et  pseud.,  U,  p.  208). 

Citons  encore  :  Novetle  morati  ad  Utntzione  dei 
giovanelti^  ec.  Milano,  nel  monastero  di  S.  Ambro- 
gio,  1795JU-80.  De  cesûixNouvtHeit,  quatre  appar- 
tiennent à  Annibal  Parea,  Milanais,  et  les  six  autres 
À  Luigi  Bramierifde  Panne  (Gamba,  Cat,  de*  Novet" 
tieri). 

MoNAST.    S.  ANDREiE  DE    LlTTORK,    CaHTHU- 
SIANA  ErEMO  s.  ANDREiE  IN    VKNETIIS^    la 

Chartreuse  de  S.-André  du  Rivage,    à 
Venise. 

Ancien  établissement  conventuel  dans  lequel  il 
nous  faut  signaler  l'existence  d*une  imprimerie  au 
commencement  du  xvi*  siècle:  Benedieti  (Z.)  eteçia 
in  obUum  fi.  P.  Antonii  Suriano  Venetorum  Pa- 
triavchœ.  Exaraia  in  CartHusiana  Bremo  S»  An" 
dreœ  de  tiiiore  Venetiis  xiii.  KaUnd.  Junias,  anno 
MDViii,  in-2i«.  Cette  pièce  fort  rare  n*est  pas  citée 
par  Maxzuchelli. 

MoNAST.  S.  AuGUSTiNi  Sayonensis,  voy. 
Sabata. 

MoNAST.  Aulj:  Regi^,  voy.  Aula  Regia; 
oo  trouve  aussi  Kônigshoven,  comme 
nom  vulgaire  de  cette  abbaye. 

MuNAST.  Beu$i£^  Monstrebilsey  Munster 
Biîsen,  bourg  et  abb.  de  Bel^que^  près 
Tongres. 

MoNAST.  Calmiliense  (Cart.  xi*  s.),  depuis 
MoNAST.  S.  Theofredi  (vulgo  St-Chaffre), 
le  Monastier-St'Chaffre,  le  Monastier, 
commune  de  Fr.  (Haute-Loire)  ;  anc. 
abb.  de  St-Benoît,  fondée  vers  570 
(Dioc.  du  Puy). 

MoNAST.  Canomc.  Regular.,  voy.  Schoen- 

IIOYIUM  oppidum. 

MoNAST.  Casinense,  Casinatense,  voy.  Ca- 

SINUS  MONS. 

iMoNAST.  Carthusian.  BuxHEMiENSE,  célèbre 
chartreuse  située  à  Buxbeim  près 
Memmingen  (Bavière),  l'un  des  plus 
anc.  monastères  de  TAllemagne. 

C*cst  dans  celle  chartreuse  qu'Heineckcn  décou- 
\  rit,  collé  sur  la  reliure  d*un  ms.  du  xillt  siècle, 
le  S.  Christophe  de  142S;  premier  spécimen  de  la 
gravure  sur  bois  qui  soit  connu.  Cetie  pièce  in>fol. 
porte  gravé  en  bas:  Cristofori  faciem  die  quacdm- 

QUE  TUCRIS.  ILLA  NEMPE  DIE  MORTE  MALA    NON  MO- 

RiERis.  MiLLEsmo  cccco  XX**  TERCio.  Cette  pièce 
illustre  a  éié  trop  souvent  décrite  et  fac-similée  pour 
({Ufi  nous  ayons  à  en  pailer. 

iMoNAST.  Cartiiusianorum  intra  Mœnia 
Moguntiœ,  la  Chartreuse  de  Mayence. 

Gutenbcrg  a  fait  hommage  de  quelques-uns  des 
produits  de  ses  presses  à  la  bibliothèque  des  char- 
treux de  Mayence;  Schwartz  (de  Typogr,  orig,^ 
pars  II,  p.  k)  dit,  en  parlant  de  la  Bibte  de  ta  lignes 
quHI  signale  comme  appartenant  à  cette  librafrle  : 
a  In  vetusto  lamen  catalogo  ms.  istius  biblioibecc 
annotatum  legi  :  Riblia  ista  monasterio  a  Johanne 
(Wterabergio,  aliisque  quibusdam,  quorum  nomina 
mihi  exciUerunt,  fuisse  donata.  ■  I<e  bibliottoècaire 

DICTIOnn.  DE   GÊOGR. 


de  la  ville  de  Mayence,  à  l'époque  ob.  cette  ville  était 
un  des  boulevards  de  la  France,  IL  Bodmann,  dé- 
clare ce  renseignement  de  Schwartz  complètement 
erroné  ;  mais  ne  s'est-il  pas  trompé  lui*  même,  quand 
il  prend  le  catalogue  de  la  bibl.  de  Puniversitè, 
depuis  biblioth.  publique  de  Mayence,  pour  celui  de 
la  Chartreuse  ?  Et  quand  il  affirme  qu'aucune  men- 
tion du  genre  de  celle  que  cite  SchwarU  n'existe 
sur  ce  catalogue,  ceci  ne  prouverait  qu'une  choée  % 
c'est  que  câui  qu'a  pu  voir  Schwartz  au  com- 
mencement du  XTifi*  siècle  avait  disparu  lors 
de  l'administration  de  Bodmann  ;  on  sait  déjà  que 
Meerman  l'avait  cherché  inutilement. 

M.  Bernard  s'est  occupé  aussi  de  ce  fait  intéres* 
sant  {De  t'Oriç.de  f'fmpr., 1,177  et  suiv.). 

Nous  avons  du  reste  une  autre  preuve  de  la  géné- 
rosité de  Gutenberg  vis-ft-yis  des  Chartreux  de 
Mayence  :  c'est  cette  inscription  ms.  qui  se  trouvait 
sur  un  rracfaffcs  de  eeleàrati(me  miasarum  ayant 
appartenu  à  la  librairie  des  Chartreux  et  depuis 
réuni  à  la  bibl.  puNique  de  Mayence,  inscription 
que  nous  avons  déj&  rapportée  à  propos  de  Numels- 
ter»  à  l'art.  Fclginicm. 

Les  Chartreux  de  Mayence  avaient  une  des  plus 
riches  collections  d'incunables  mayençais  que  Ton 
ait  réunis;  leur  Bible  de  42  ligne»  passa  probable- 
ment, dit  Schwartz,  en  Angleterre  ;  ils  avaient  le 
Psalterium  de  IMO,  te  Durandi  Bationate,  etc. 

monast.  complutense^  voy.  complutum. 

monast.  guburieiïse^  voy.  cuburia. 

monast.    cucufati    (s.)^   voy.    cucufati 
Mon. 

MONAST.  DELSKOr. 

Abbaye  de  Russie,  dans  laquelle  Bachroeister 
{BibL  de  St'P4ier$bourg,  p.  S04)  signale  l'établis- 
sement d'une  imprimerie  eit  iWJ  ;  le  premier  livre 
est  intitulé  o  n04paMeHÏB  xpnCTOBli. 

MoNAST.  DE  DisENTiSy  abb.  de  Bénéd.  au 
Tylrol. 

Imprimerie  au  xviiie  siècle  ;  Fundamenti  pHn- 
cipati  detta  tinguaretiea^  à  griagiona.,,  ait'  uso  di 
due  dette  prineipati  vaUi  delta  Bezia,  cioè  di  S<h 
praaetva  e  di  Sorsety  coW  aggiunta  d'un  rocabO' 
tario  italiano  e  rttodidue  tingueromaneief  fatica 
del  P.  Ftaminiû  da  Sale.  Stampato  nel  principale 
monasterio  di  Disentis,  da  Fra.-Ant.  BInn,  1729, 
pet.  in-4**.  Livre  très-important  pour  Tétude  de  la 
langue  romansche. 

MoNAST.  S.  EusEBii^  uf&ts  homos. 

Voy.,  pour  l'impr.  de  George  Lauer,  de  Wurti- 
bourg,  établie  dans  ce  monastère  en  1471  sons  les 
auspices  du  cardinal  CtenfB^  l'art.  ROUA. 

MoNAST.  FoNTis  BONI  ;  voy.,  pour  Timprim. 
en  1520,  dans  ce  monastère  de  Camai- 
dules^  Tart.  Fqns  bonus. 

MoNAST.    FrATRUM    VITA     COMMUNIS     VOllis 

sancte  Marie  (dioc.  Moguntini)  in  Rhing- 
khavia,  le  Val  Sainte-Marie,  Marienihal, 
ou  Marihausen,  dans  le  Rheingau  (ter- 
rit.  de  Mayence). 

Les  frères  de  la  vie  commune,  fondés  en  1570, 
par  Gérard  de  Groot  (  le  Grand  )  de  Deventer, 
sous  l'approbation  du  pape  Grégoire  XI,  sabve- 
naient,  par  les  travaux  manuels,  aux  frab  de 
leur  existence  commune  et  de  Tentretien  de  leurs 
nombreux  établissements.  Avant  la  découverte  de 
l'imprimerie,  la  calligraphie  et  la  transcription  des 
mss.  formaient  l'une  des  branches  capitales  de  leurs 
revenus;  aussitôt  après  la  vulgarisation  de  la  su- 
blime découvertet  in  afemparèmit  des  procédés  nou- 

28 


865   MONAST.  FRATRUM  VIT  JE  COMMUNIS— MONAST.  S.  MARIiË  DE  RUAU.  m 


veftui  et  les  mirent  en  eierdce  dans  un  grand  nom- 
.  bre  de  teora  maisons  conveotueUes.  Le  premier  de 
lenrs  monastères  dans  lequel  on  puisse  signaler 
Tcxistence  de  l*imprimeric  est,  croyons-nous,  le 
Val'Ste-Marie,  dans  le  Bbeingan,  aux  portes  de 
Mayence  (  ils  étalent  là  à  dcui  pas  des  preoniers  ate- 
liers typoRraphiqocs,  et,  oomme  nousatlons  le  Toir, 
ils  ne  perairent  pu  de  temps. 

^otts  avons  à  la  BibUothèque  impériale  un  mince 
▼Qi.  peu  in-l6U  (incomplet)  ;  c^est  1a  premièie  édi- 
tion, non  citée  ràr  Hain.  dime  pièce  liinrgifue  dont 
void  le  titre  s  Copia  iMuigemnumm  et  imUUuttoM 
fe$ti  prmêentaiUmU  èeatm  Maim  per  ikmimum 
Àéo^nthu  ArcMgiUeofmm  MoguMhmm^  eomeu' 
jomm.  A  k  fin  I  iMit  fMeruHivreaenteê  lUterein 
generaU  tinodo^  êtuMa  éU  Merewià  et  uUlma 
memiiAuguHU  anno  (1468);  in-foi.  S.  1.  nld^de 
12  IL  tCSeue  pièce,  dont  on  Ignore  la  date  dlm- 
pression,  dit  Bl.  Aug.  Bernard,  soridePateliertypo- 
grapii.  des  frères  de  la  Tie  commune  du  Val-Ste- 
ikuie;  la  date  ne  peut  pas  être  de  beaucoup  posté- 
rieure à  celle  des  lettres  mêmes.  Le  livre  est  impri- 
mé avec  un  caractère  de  quatone  points  environ  et 
d^n  ceil  semblable  au  n«  2  de  Schocffer.  A  la  suite 
de  la  lettre  de  l*arcbevtone  de  Mayence  ae  t|^ve 
FOOIce  de  la  Vierge,  ob  Von  a  réservé  des  espaces 
en  blanc  pour  noter  le  plain-cbant.  ■  Dans  l'exem- 
plaire delà  BibL  imp.  ces  blancs  ne  sont  pas  rem- 
plis. 

En  lV7t  les  Mres  du  Val-&te-Marie  puUient  un 
PêaUeriMm-BreoUuiwm^  parfisitement  décrit  par 
la  Sema  Santander,  Hain,  M.  Bmnet,  M.  Ber- 
nard, etc.  Ce  volume  oin«  cette  particularité  d*une 
diflérenoe  dans  bi  souscription  de  quelques  exem- 
plaires ;  les  uns  portent  simplement  :  Sutieetian 
volumen  p$<Uterii  àreuiartUpifi  Ma§mUie  fmprsi- 
êorfe  artU  indtMria.  lyantres  t  Hoe  wHitmen  are» 
uUnrHpaaUerUqmB  Ifogiuiflneiisis  ar<fs  !tai|»i0fao- 
rim  Muttria  perfeetum^  fUiciter  eomummtUum 
es(  <fi  domo  fratrum  tUiicorum  eommwdâ  vlie 
yallia  Sancte  Marie  eiuêdem  diaeeêeoê  tn  Rtngka» 
uia  Anno  (tom<ii(  m.cgcclxxiv.  Sabàato  poMt  Be- 
tniniêcere,  In-fto  de  deux  parties,  composées,  la 
première  de  Ml  ff.,  la  seconde  de  S80.  bans  cliif., 
réel,  ni  sign.,  en  deux  caracu  de  même  eorps^  mais 
d*un  œil  différent  de  grosieur,  dont  Tan  a  servi  à 
imprimer  la  pièce  précédente,  dit  M.  Bernard,  qui 
attribue  encore  aux  frères  de  la  vie  commune 
Pimpression  d'un  petit  vol.  de  M  ff.,  exécuté  avec 
les  deux  caractères  du  Bréviaire  de  Mayence,  et 
décrit  par  Fiscber  {Typogr,  Seltentieiten,  0e  liv., 
p^  128);  c'est  une  édition  d'un  opuscule  de  Gerson, 
de  praceplis  Deealogi^  iu-ft*. 

MoNAST.  Frathum  vit^  communis  ;  pour  les 
autres  monastères  des  frères  de  la  vie 
commune^  dans  lesquels  l'imprimerie 
exista^  voy.  Bruxella^  et  Rostochium. 

MoNAST.  IvERSKoi,  monostére  Slversk,  voy. 

IVERSKOI. 

Monast.  s.  Jacxxbi  ad  Moguntum,  les 
B^iédictins  de  Si- Jacques  de  Mayence; 
cette  abbaye,  au  temps  de  Heinecken, 
était  comprise  dans  Venccinte  de  la 
forteresse. 

Ge  furent  ces  religieux  qui  fournirent  à  Fust  et 
ScboeOer  l'argent  nécessaire  pour  l'exécution  du 
PMUterium  de  1A59  ;  du  moins  ils  le  prétendaient 
au  siède  dernier  et  Tafllr  nièrent  i  Heinecken;  ce 
serait  en  témoignage  de  ce  service  que  les  impri- 
meurs auraient  «Jouté  à  la  souscription  de  ce  pré- 
deux livre  les  mots:  Adlaudetn  Dei  ae  honorent 
Sanetl  Jacoki,  qui  ne  se  trouvent  pas  dans  le  Ptai- 
(erùcmde  1457. 

MONAST.  S.  JaCOBI  0£  EllPOUS^  voy.  FlX)HEN* 
TIA. 


MONAST.    S.   JOHANNIS    BAPnSTJS  iH    MoMk 

Khesroan,  voy.  Khesrowak. 

MONAST.  B.  MaRI£  de  MoXTESEABAlOf  Jf.-H. 

de  MontsemU^  MomuUrio  de  JWiieita 
Senorade  Monserraie^  abbaye  de  Béoé- 
dictins^  en  Catalogne. 

Mendes  consacre  A  l'histoire  de  ce  monartèn  tt  à 
l'introduction  de  la  typographie  «n  chspftra  lrts> 
étendu  et  irès-complet  auqiMl  nous  leaiuyya  k 
lecteur;  nous  en  extrairons  seulement  les  noim 
suivantes;  les  Bénédictins  avaient,  à  la  fin  en  SI* 
siède,  10  monastères  réformés  en  "•pyw,  qii 
s'entendirent  et  formèrent  une  aaaocnilon  wmr 
Pimpression  des  Uvres  liturgiques  de  Poidrei  nb* 
baye  de  Mooserrste  fut  choisie  à  cet  elleC,  et  m 
Allemand  établi  à  Barcelone»  Johann  liuachMr,  flhc 
déléRoé  pour  présider  i  cette  tniographie  apécUt; 
vola  les  prindpales  conditions  du  traité  i  «  A  tf 
dia  7  deenero  de  U99  §e  Meterom  int  rairlfitlirff 
ncs  y  paetoê  entre  et  iprtor  y  monoMeno  éê  waa 
parte,  y  Juan  iMraner  (sic),  moeifrio  datmipraHim, 
etadadanode  Bareetana,deotra»^. 

!•  L'imprimeur  s^obllge  à  inqirimer  tous  leshré> 
viaires  et  livres  nécessaires,  en  auisi  grand  noai- 
bre  que  besoin  sera,  i  fournir  le  matérld»  papier, 
parchemin,  etc.,  se  chargeant  de  l'èntretiea  dm 
ouvriers,  etc.;  d'autre  partie  prieur  fournit  on  loge- 
ment «en  elCastillo  de  Oiea*  i  H*  Juan,àaa  femme 
et  son  enfimt^  et  se  charge  du  payement  de  l'eocK 
d'imprimerie. 

'  2*  M* Juan  fournit  tout  le  malérid  dlmpiimerie 
nécessaire,  caractères,  poinçons,  matrices,  pres- 
ses, etc.,  le  tout  ayant  préalablement  été  estimé 
par  un  marchand  allemand,  Fnnch  Fertwr»  et  «n 
orfèvre  de  Barcelone*  Gabrid  de  VIllaMHrteha,  à 
ce  délégués. 

90  Le  monastère  s'engage  à  payer  à  H*  Joan 
quatre  ducats  et  demi  par  mois,  etc. 

La  qualité,  la  marque  et  le  prix  do  papier  à 
fournir  sont  réglés  d'avance,  ainsi  que  le  prix  du 
parchemin  ;  puis  viennent  les  tarifs  ae  Arals  d^im- 
pression  qui  sont  fort  curieux,  mais  trop  détaillés 
pour  pouvoir  être  reproduits  ici;  enOn  les  salaires 
des  ouvriers,  parmi  lesaueb  son  correcteur  «  Udd- 
richo  de  Ulma  »  est  seul  nommé. 

Le  premier  livre  Imprimé  est  intitulé  :  Wro  de 
las  meditacioneê  de  N.-S.  J.-C,  A  la  fin  :  ExpU- 
eiuni  meditationeiquas  sanctus  aeriptit  Bonaven» 
tura  de  vita  et  pa»»ione  domini  nostri  Jetu  Ckrieti. 
Ac  permaximam  ytilitatem  in  vita  sptriiuaH 
proflccre  cupietitium  in  Monasterio  béate  Marie 
de  Montesermto,  ordinis  sancti  Bencdictideokur- 
vantia,  Imprcsaam  per  Johannem  Lusehner  aie- 
manum.  Sub  impensis  cjuadem  monasterti,  Anno 
i!>A<.  M.cccc«LXXxxviiiJ.  xvj.  menjd  ApriUM,'~Deo 
gratian,  in-S". 

Pendant  deux  ans  Johann  Lusehner  exécuta  pour  le 
compte  du  monastère  un  très-grand  nombre  d'où» 
vrages;  puis,  par  suite  delà  rupture  amiable  on  de 
l'expiration  de  son  traité,  il  quitu  Monserrate  et 
retourna  en  Allemagne  ;  probablement  il  ]»bandonna 
son  matériel.  En  1518  le  rév.  P.  abbé  Fr.  Pedro 
de  Burgos  fit  encore  venir  de  Barcelone  un  nouvel 
imprimeur,  maestrc  Juan  Rosembach,  avec  des  ou- 
vriers dont  l'histoire  nous  a  conso'vé  les  noms,  et»  du 
SO  Juillet  1518  au  22  mars  1522,  ce  nouvel  éiablieK- 
ment  typographique  fournit  à  l'ordre:  Misatee^ 
500;  —  Breviarios^  701;  —  Dtumales^  800;  — 
Horas  de  Nuestra  SeUora,  1000,  sans  compter  un 
nombre  infini  de  Lettres  d*indulgence^  et  plasienrs 
milliers  AHmages  de  Notre-Dame, 

MoNAST.  S.  Marij^  de  RuAii  in  agro  Poio- 
vinoy  appelé  aussi  Mon.  B.  Maria  de 
Pratalea,  abbaj'cde  Bénédictins,  située 
«  in  CoUibus  Éuganeis  ad  sextum  mil- 
liare  extra  mœnia  ». 


807 


MONAST.  S.  MAXIMLM.  —  MONAST.  SS.  ULRICl  ET  AFRI. 


868 


n  Bibliotheca  nitidissima,  Ubrisantiquoritudlspo- 
sUis  rcfertat  atque  picturis  orna  ta  est  •  (Mabillon, 
voy.  t.  I,  p.  29).  L*imprimeriç  fut  introduite  dans 
ce  monastère  au  XYi*  siècle  t  Semumea  B.  Epkrœ- 
mU  latine  interprète  Aml^rotio  CionaUtulensi.  In 
Eremo  S.  Mari«  de  Ruati  in  agro  pataYino,  1585, 
in-S".  (Cat.  Baluae,  II,  623). 

MoNAST.  S.  Maximlni^  voy.    Maximini  Mon. 

MoNAST.  MONTIS  ATITONIS. 

Parmi  les  22  couvents  de  l*ordre  de  St-Basile,  qui 
couvraient  le  mont  Athos,  et  lui  avaient  valu  le 
nom  de  Monte  SantOy  nous  citerons  :  M.  Laurejb 
S.  Athanasii  {le  Laurier  de  S,  Athanau)  ;  M.  Ma- 
GNi  NicoLAU  cognomento  Stauroriata,  in  monte 
Atho  (voy.  Montfaucon,  PaUBogr,  gr.,  lib.  VU)  ;  — 
CiMA  ui  Monte  Santo;  —  M.  S.  Oiontsii,  qîtod 
situm  est  ad  radiées  parvi  Athonis,  S>-Denys,  an 
pieddnpetit  Atkos;M.  CONSTAims  seu  Castamo- 
Hiti  in  Monte  Atho;—  M.  S.  Tbacmatitbgi  Nicoui; 
-  M.  BcLGAROBUM  in  Monte  Atho  ;  —  H.  PRsao- 
s.«  Crucis,  cognomine  Psocœ  ;  —  M.  Simeni  vel 
EspuiGMERi  in  Monte  Atho^  etc. 

MoNAST.  MoNTis  S.  Petri  t/4  Eiyhordia. 

Cest  dans  ce  monastère  que  le  P.  Reichbart  place 
l'Impression  du  premier  livre  imprimé  à  Erfurt 
(voy.  Erphordia). 

MoxAST.  OuvENSE,  voy.  Oliva. 

MoNAST.   PeTZSARSKIENSE,  voy.  KlJOVlA. 

MoNAST.  DI  RaYTI  DEL  MONTE  SlNAÏ. 

De  ce  monastère  fut  abbé  S.  Jean  le  Scolastique, 
\ulgaireinent  appelé  Jean  Climaque,  si  c<Uèbre  par 
son  traité  de  VÉehelle  du  Paradis^  dont  une  tra- 
duction espagnole  passe  pour  être  le  premier  liTre 
imprimé  à  Mexico  en  15S2. 

MoNAST.  Rivi  Sicci^  convetlto  de  Rioseco,  à 
Médina  de  Rioseco  (voy.  Methymna). 

Imprimerie  en  1618. 

Monast.  Rlbrum,  abbaye  de  Roth,  ou  Bo- 
then,  du  dioc.  d'Augsbourg,  près  de 
Memmiiigen^  en  Bavière  ;  Prémontré. 

Le  cboeur  de  l'église  de  ce  couvent  possédait  au 
temps  de  Schelhorn  un  bel  exemplaire  du  Psalte- 
rium  de  iti51,  avec  le  plain-cbant  écrit  k  la  main  , 
la  grande  capit.  en  rouge  et  les  ornements  en  bleu; 
nous  pensons  que  cet  exemplaire  est  auj  .  conservé 
à  la  bibllotli.  de  Munich. 

MoNAST.  s.  Salvatqris  in  Pavia,  anc.  ab- 
baye de  Bénédictins^  qui  s'élevait  dans 
un  des  faubourgs  de  Pavic^  «  in  uno  e 
suburbiis  cxstat  S.  Salvatoris  monast. 
e  nostris  n,  dit  Mabillon  {Voy*  d'IUU., 
1,213). 

Nous  devons  signaler  Timprimerie  établie  dans 
re  monastère  à  la  fui  du  xviiie  siècle;  Genesis  del 
diiitto  pénale  (avec  répigrapbe)  t  Exereitatas  aut 
petit  Syrtes  ydto^  autferturincerto  mari.  Horat.). 
Pavia,  nella  stamp.  del  I.  H.  Monastero  di  S.  Salva- 
tore,  1791,  pet.  ïn-U".  Cest  la  première  édition  du 
célèbre  ouvrage  de  Giandomenico  Romagnosi,  nous 
dit  Mclzi  (I,  p.  titi2)y  avec  un  frontisp.  de  Felice 
Comparetii,  graveur  de  Piacenia. 

MoNAST.  SoHTExsE,  ord.  Prœmofistr,,  voy; 

SOKETUM  MONAST. 

MoxAST.  inTarantasia.vov.  CepïtronumCiv. 

Monast.  Tavestok  ,  Tavistocky  bourg  et 
anc.  abb.  de  Bénédictins,  dans  le  De- 


vonshire,  qui  ne  relevait  que  de  la  juri- 
diction papale,  et  dont  Tabbé  était  de 
droit  membre  de  la  chambre  des  lords. 

Les  Bénédictins  fondèrent  un  établissement  typo- 
graphique ft  Tavistock-Abbey,  dans  les  première» 
aimées  du  xvi*  siècle;  deuxjMToduits  de  ces  presses 
conventuelles  ont  survécu  :  The  Boke  dp  Comport, 
eaUed  in  laten  Bobtids  de  consoUUione  phitoso" 
phie,  translated  in  ihe  Engtesse  tonge  (c*est  la  se* 
conde  traduction  anglaise),  by  John  tFalton  (ou 
fValtownem),  canon  ofOsney^  and  Sub-Dean  of 
York^  ai  the  request  of  the  tady  BUzabeth  Ber- 
keley, A  la  fin  :  Bnprented  in  the  exempt  monas- 
tery  of  Tavestok  in  Denshyre,  By  me  Dan.  Tho- 
mas Bycharà,  monke  of  the  sayd  monastery  lo  the 
instant  desyre  of  tite  ryghi  worshypful  esquyer 
mayster  Bobert  Langdon,  Anno  D.  m.dxxv.  In-4<* 
goth.  avec  sign.  (Voy.  Typogr.  antiq.,  p.  14S9  ; 
Bauer,  1, 1S2  ;  iv«  catal.  R.  Heber,  n*  158»  etc.). 

Bien  que  d*nne  excessive  rareté,  ce  très-précieux 
incunable  est  hiliniment  plus  connu  que  le  second 
produit  des  presses  conventuelles  de  Tavystock,  daté 
de  15M  ;  celui-ci  est  intit.:  Confirmation  of  tite 
Chartet\  perteyninge  to  ail  the  tynners  wythyn 
the  countey  of  Devonshire.  Cest  un  in-4*  de  16  ff. 
goth.,  duquel  le  dr  Cotton  donne  unedesciipiion 
minutietiae  et  intéressante,  ï  laquelle  nous  denaan- 
dons  la  permission  de  renvoyer  le  lecteur. 

M.  Heame  mentionne  un  troisième  ouvrage  im- 
primé k  Tavystock  ;  celui-ci  est  intit.:  The  long 
Grammar;  ion  existence  est  très -probable,  à  cause 
des  études  et  des  cours  spéciaux  t  for  tbe  study  and 
presenralion  of  the  saxon  language  •,  auxquels  se 
consacraient  les  savants  Bénédictins  de  râbbaye; 
malheureusement  il  a  si  complètement  disparu  que 
Passertion  de  lleame  est  passée  k  l'état  d'hypo- 
thèse. 

MoNAST.  TEaERNSEENSE,  Tegemsea,  Tegei^n- 
see,  anc.  abb.  de  Bénédictins,  du  dio- 
cèse de  Freysingen,  en  Bavière,  fondée 
au  viir  siècle,  auj.  petite  ville  sur  le 
lac  du  même  nom  ;  le  monastère  est 
devenu  cbàteau  du  prince  Cbarlcs  de 
Bavière. 

L'imprimerie  exista  dans  ce  couvent  k  partir  de 
l'année  1572  environ  \  la  typographie  conventueUe 
mit  aujour  en  quelques  années  un  très-grand  nom- 
bre d'ouvrages,  et  subsbia  sans  interruptton  Jus- 
qu'au milieu  du  xviiie  siècle.  Voici  les  plus  anciens 
Koduits  de  ces  presses  que  nous  puissions  signaler  : 
Joan.  Kekkii  Decretorum  doetoris  monachi 
Tegernseensis  uleétiorum  sermonum  saerorum 
syluula.  Impressa  in  monasterio  Tegemsee.  Anno 
1574^  in-8^  —  Baphaelis  Abbatis  Alihœ  superioris 
Oratiode  natiuitate  D.  N.  Jesu-Christi.  Tegemse», 
157k,  in-80.  —  PsaUerium  B.  Firginis  Mariœ,  in 
tria  Bosaria  dispartitwny  adiunctis  aliis  nonnullis 
de  eadem  virgine  precatiuneulis^  multo  studio  ex 
tmtiqwjrum  scriptis  colleûtis.  Tegemsea,  157k, 
io-10,  etc.  Un  très-grand  nombre  d'ouvrages  impri- 
més par  les  BénédicUns  de  Tegemsee  sont  cités 
dans  le  catal.  du  libraire  Willer  de  Francfort  en 
1592,  et  dans  les  divers  catalogues  des  grandes 
foires  de  cette  ville. 

MoNAST.  SS.  Uuua  et  Afri,  voy.  Auousta 

ViNDEUCORUM. 

Citons,  k  propos  de  Pimpriinerie  de  ce  monastère, 
une  note  intéressante  de  Ileinecken  s  «  Quand  les 
premiers  imprimeurs  commencèrent  k  ériger  une 
presse  k  Augsbourg,  les  cartiers  iBriefmaUr) 
obtinrent  défense  contre  eux,  de  nMnsérer  ni  vi- 
gnettes, ni  capiules,  gravées  en  bois,  dans  leurs 
livres.  On  veut  que  l'abbé  Melchior  do  Sthanheini, 
qui  avait  succédé  k  Jean  de  Hohenstein  en  lk59,  les 
ait  pris  sous  sa  protection  et  leur  ait  permis  d'éta- 


I 


869 


MONAST.  VNEVSKOl.  —  MOiNAST.  ZZENNA. 


870 


blir  leurs  presses  dans  son  abbaye  ;  dans  une  anc. 
chronique  ms.  du  diocèse,  on  lit  t  Metchior  Abboâ 
artem  impreMaoriam  nuper  a  Joanne  Gutenbergio 
inventam,  in  concentum  suum  introdudt.  • 

MoNAST.  Vneysroi^   Vmv,  monastère   de 
Volhynie. 

Bachmeister  signale  l'existence  d*une  typographie 
dans  ce  courent  k  la  fin  du  XYie  siècle  :  aepgaAO 

fiorocAOBOCJiORÏH,  U  Miroir  de  ta  Théologie^ 
en  slaYon.  VncTskoi  Monastir,  1692. 

MoNAST.  Ursinense,  voy.  Genoa  Ursoruum. 

MONAST.  UTmiPURKNSE,  OtTIMPURRA,  UtTEN- 

RURA^  UrriMpiTRRHA  MoNAST.^  monostére 
d'Ottobum,  d'Ottenbeuren  (Bénédic- 
tios)^  en  Souabe,  du  dioc.  d' Augsbourg, 
fondé  au  vni«  siècle. 

L'abbé  de  ce  monastère,  nous  apprend  Shelhom 
(âtnanit.^  II,  p.  602),  au  début  du  xvi*  siècle,  s'ap- 
pelait Léonard;  sous  ses  auspices  une  typographie 
fut  installée  dans  l'enceinte  mémo  de  l'anbaye,  et 
les  premiers  produits  de  ces  presses  couYentuelIes 
remontent  k  l'année  1509  :  AJcuini  Opuâ  ée  Sancta 
Trinitate,  A  In  fin:  Impressum  est  pmens  opuscu- 
lum  in  Uttinpurrha  monasterio  S5.  MM.  Alexandri 
et  Theodori  ord.  Sancti  Benedicii  anno  mdix,  in-fol. 
avec  une  préface  de  l'abbé  I^éonard.  L'Alcuin  dont 
il  s'agit  est  plus  connu  sous  le  nom  de  Beatus  Flac- 
eus  Aibinus,  Abbas. 

Deux  ans  après  :  Passio  geptem  firatrum^  fUith 
rum  Sancta  Felidtatia  :  Traniiatio  Sancti  Alexan- 
dri: Pauio  Sancti  Theodori.  A  la  fin  :  Edidit  ad 
taudem  hune  in  Ottinpurra  titfellum\\àlartyr 
Alexahder  et  Théodore  tuam  1)  Sexto  Idu»  oeto- 
bris  anno  undecimo  supra  miUeiimum  et  quingen- 
tesimum  \\  distichon  ad  Lectorem  :  (]  Non  habet  Me 
litulus  quœ  continet  omnia  biblos  \\  Fautorum 
precibus  addita  muUa  vides.  ||  Vivat  Ottinpurra^ 
in-ft». 

MoNAST.   Valus  Kuzajensis,  voy.  KdZAJ^s 
Valus  Claustrum. 

MoNAST.  S.  VicTORis  pTOpc  Moguntiom,  abb. 
deS.'Victw,  de  l'ordre  de  St-Benoît. 

Une  typographie  fut  installée  dans  les  murs  de 
cette  abbaye,  au  milieu  du  xvie  siècle,  à  l'instiga- 
tion de  Johann  Dobneclc,  de  Wendelstein,  près 
Nuremberg,  qui  latinise  son  nom  ainsi  :  Joannes 
Cochtœus,  je  ne  s>ais  pourquoi  ;  cette  imprimerie 
fut  confiée  k  François  Beham,  qui  n'est  autre  que 
le  célèbre  graveur,  Ilans  Scbalci  Beham  :  Oochlœi 
{Joh.)  Spéculum  antiquœ  devotionis  circa  missam, 
et  omnem  alium  cultum  Dei,  ex  antiquis  et  antea 
nvnquam  evulgatis  pcr  typographiam  autoribus 
apud  S.  Victorem  extra  muros  Moguntiœ  ex  offi' 
eina  Franeisci  Behem,  15<k9,  in-fol.  Liber  pcrrarus 
(Clément,  Bauer,  etc.).—  EJusd»  Ilistoriœ  HmsUa- 
rum  libri  XII,  operose  coUecti  ex  variis  et  anti- 
qtUSj  tum  Bohemorum-t  tum  atiorum  codicibus, 
antea  nunquam  excusis^  apud  S.  Victorem  prope 
Magunttam^  exoff.  Fr.  Beiiem,  1M9,  in-fol.  (Shel- 
honi,  Gerdesli  /I(;H^,Bauer,  etc.).  —  Commentaria 
de  actis  et  scriptis  Martini  Lutheri,  etc.,  id.,  ibid., 
in-fol. 

Ce  fut  dans  ce  monastère  et  la  même  année  que 
Jean  Gochlxus  fait  imprimer  son  :  Catatogus  brevis 
eorum  quœ  contra  nouas  sectas  scripsit  Joannes 
CoehlœuSy  i^9,  in-4«. 

MONAST.  ViLLARE,  MoUSTIER-VlLLIERS,  MOîl- 

tiviUiers,  petite   ville    de  Normandie 
(Seine-Inférieure)  ;  anc.  abb.  de  filles 


de  l'ordre. de  S.-Benoît;  anc.  titre  de 
vicomte. 

On  livre  fut  imprimé  Ik  vers  1792  :  Les  Utanks 
de  Ste  Clotilde^  reine  de  France,  données  en  taiin 
et  en  français,  en  faveur  de  tant  de  pieux  pèU- 
rins  et  de  toutes  les  personnes  de  piété,  pour  tieu 
de  pratiques  de  dévotion^  lorsqu'ils  viennent  à  son 
église  de  Bolleville  implorer  son  intercession.  — 
A  MontiTllliers,  de  l'imprimrrie  des  administratioos 
municipalf s.  S.  D.  (vers  1792),  in-12  de  48  pp. 

MoNAST.  WadsteiNense,  Wadstena,  Wads- 
ten,  abbaye  de  Suède^  placée  sous  l'in- 
vocation (le  Ste  Brigitte. 

Une  typographie  paraît  avoir  existé  dans  ce  ino« 
nastère  au  xve  siècle  ;  d'après  Alnander  et  le  CataL 
de  la  colL  Spegeliana,  p.  IM,  le  premier  volume 
serait  :  Vadstenensium  titerœ  confraternUalis, 
in-4",  eiécuté  en  1491.  Malgré  l'affirmation  de  plu- 
sieurs bibliographes,  entre  autres  du  P.  Reichbart, 
nous  ne  croyons  nullement  k  l'existence  de  ce  Toki- 
me,  que  ne  cite  point  J.  H.  SchrOder,  dans  sa  con- 
sciencieuse étude  sur  les  incunables  de  la  typogra- 
phie suédoise.  Il  est  k  peu  près  démontré  que  Te  ma- 
térielde  l'imprimerie  de  Wadstena  fut  importé  de 
LQbeck,qui  était  à  ceUe  époque  ie  véritable  entrepôt 
du  commerce  suédois,  et  où  les  moines  avaient  nit 
imprimer  en  1492  les  Révélations  de  la  sainte  pa- 
tronne du  monastère  ;  le  passage  du  Diarium  iVads- 
tenense  que   nous  citons  plus  bas  prouve  du  reste 

Ïue  c'est  k  l'année  1495  seulement  que  l'on  doit 
lire  remonter  l'exercice  de  la  typographie  dans  ce 
monastère.  Le  seul  produit  des  presses  conventuelles 
de  Wadstena  qui  ait  survécu,  et  sur  rauthentlcité 
duquel  il  n'y  ait  pas  de  doute  k  émettre,  porte  cette 
date  de  1495  :  Breviaridm  admum  cœnobii  Wads- 
tenensis,  de  ordine  S.  Brigittœ.  Au  f.  A  i.  r«  Ave 
Maria  gïïa  plena.  —  Wadstcnis,  typis  monasterii, 
anno  Domini  mcdxcv  (1495).  Pet.  in-8*.  De  ce  très- 
précieux  incunable  un  seul  excinpi.  subsiste  ;  il  est 
conservé  k  l'académie  a'Upsal ,  et  imprimé  sur 
vélin,  en  gros  caract.  goth.,  à  12  lig.  à  \\  p.,  sans 
réel.,  avec  sign.  A.  T.,  iv. 

L'imprimerie  de  l'abbaye  de  Wadstena  fut  détruite 
la  même  année  par  un  incendie;  voici  le  curieux 
passage  du  Diarium  If^adstenense,  qui  consute  ce 
lait:  ■  Anno  dfii  1495,  in  nocte  proxima  post  diem 
S.  Calixti  (lïoctobr.),  accendebatur  ignis  vehemens 
in  infirmitorio  novo  circa  horam  nriinam,  consump- 
sitque  et  in  favillani  redcgit  smgula  qux  in  illa 
domo  servabantur  cum  t(H:to  et  intcrsticiis.  Tune 
combusta  fuit  ibi  intcr  alla  una  tunna  {singulier 
corps  de  bibliothèque  /)  plena  cum  scptem  vulumi- 
nibus  revelacionum  celcstium  S.  Mat  ris  nostrae 
B.  Brigitte  [Lubecœ,  1492,  jn-fol.),  quam  dcponi  hic 
fecerat  quidam  civis  l^ubeccnsis,  pru  librorum  hujus 
vendicione.  llem  connagraverunt  cciam  ibidem  di- 
versa  instrumenta  pro  impressura  librorum  rea- 
liter  aptata  et  jam  per  médium  tmnum  <ii  usu 
habita,  videlicet  torcular  cum  literis  staimeis  in  bre- 
vitura  et  textnra,  in  magnb  expensis  et  laboribus 
comportata.  ■ 

MoNAST.  ZZenna,  Tzexn.e  Claustrum,  ab- 
baye  deZimm,  de  l'Ordre  de  Cîteaux,du 
dioc.  de  Magdebourg,  dans  la  Saie 
prussienne,  près  de  Wittemberg. 

Imprimerie  au  xve  siècle.  Voici,  d'apK^s  llain,  qui 
a  eu  le  volume  sous  les  yeux,  la  description  d'un 
produit  de  ces  presses  conventuelles  qui  porte  la 
date  de  1492  :  Nitzsciiewitz  {Uermannus).  Nouum 
béate  Marie  Virgis  (sic)  psaltcrium  \\  de  dutcissi- 
mis  noue  leuis  mirabiliP  diui  amoris  refertis  nouii 
ad  fci  oterilôj  ofectU....  actum...  anno  1489..  et 
Anno  [I  Nonagesimosecûdo  in  mense  Septibri  ad  /(- 
(iijtrfu/mas  cesarias  regiasqp  mon''  pndalit  pre  || 
sentattk  (sic)....  Nunc  et  in  Tzenna  Cisterciensl\\ 
ordXs  deuoto  claustro,,»,  impressum,  In-4*'  en  deux 


Sl\ 


MONATE.  —  MONS  ALBANUS. 


872 


parties,  sign.  A.>C.  et  A.-L.,  de  26  et  00  ff.  orné  de 
Itlanches  gravées  sur  bois  ;  pour  Tabsurdité  de  ces 
planches,  gravées  pourtant  Cesareo  sumptu,  nous 
renvoyons  à  Panier,  ix-S0O,au  Manuel  lY,  col.  94S, 
et  à  Cotton  (Typogr.  Gaz.,  1831,  p.  SSl). 

MoNATE  [Itin.J^  station  de  la  Norique,  que 
Mucbar  place  auprès  de  Judemlmrg,  siir 
la  Mur,  en  Styrie. 

MONATIUM,      MONËTIUH       [Ccll.],      Moviinov 

[Strab.],  ville  des  Japydes  en  Illyrie, 
auj.  Monspurg,  en  Carintbie. 

MoNBARRUM;  MoNs  Barrus^  Montbort,  Mont" 
bard,  \ille  de  Fr.  (Côle-d'Or),  sur  la 
Brenne  ;  patrie  de  Buffou  et  de  Dau- 
benton. 

MONCEIUM,   MONCIACUS,    MONTICELLUM^  MOfl- 

cé-en-Belinois,  bourg  de  Fr.  (Sarthe). 

MoNCELLUM  ,  MoNTicELLiiM  [Mablllon] , 
Monceaux,  bourg  et  cbâtcau  de  la  Brie 
(Seine-et-Marne);  anc.  maison  royale 
bâtie  en  io47  par  Catherine  de  Médi- 
cis. 

Monciacum  ,  M(mchy-4e'Chastel ,  depuis 
Mouchy,  commune  et  château  de  Pi- 
cardie (Oise)  ;  titre  de  duché  qui  re- 
monte au  commencement  du  xiv®  siè- 
cle. 

MONCONTURIUM,  VOy.  MONS  CONTORIUS. 

Mondafl.  IPlin.],  Munda,  Mouvra;  [Strab.l, 
fi.  de  la  côte  0.  d'Espagne^  auj.  le 
Moiidego. 

MoNEDiîL^  Petra,  château  de  Csokàkà,  en 
Hongrie  [Graësse]. 

MoNEMBAsiA,  NapoH  di  Malvasia,  ville  de 
Grèce,  dans  une  petite  île  de  T Archi- 
pel, nommée  Malvasia  ou  Malvoisie, 
sur  la  côte  de  Morée. 

MoNEsi,  peuple  de  la  Gaule  Aquit.,  dans 
la  Novempopulanie  ;  on  retrouve  ce 
nom  dans  celui  de  Moneim,  petite  ville 
dudép.  des  Basses-Pyrénées. 

MoNiLTA  (ad),  [Tab.  P..  G.  Rav.],  Mone- 
glia,  petite  ville  de  la  prov.  de  Gènes, 
dans  l'anc.  Ligurie. 

MONŒCI  PORTUS,VOy.HERCUUS  MONOECI  POR- 
TAS. 

MoNOPOLis  in  Aipulia  ipTomnda,  Monopoliy 
petite  ville  du  littoral  Napolitain, 
qu'Alessandro  Nardelli  prétend  avoir 
été  fondée  par  Miioset  qu'il  appelle  en 
conséquence  Minopoli  (Terra  ai  Bari). 

It.  Isaaci  Abarbanelis  Zevach  Pesach  $eu  taeri- 
firium  patchatis.  Monopoli  anno  cclyi.  Cbristi 
Mccccxcvi.  in-foL  Cette  édition  que  cite  J.  H.  Maius 
(  f^im  Abarban.y  p.  15)  est  apocryphe.  Le  UeaetraD- 
née  d'impression  ont  été  confondus  par  le  biogra- 
phe avec  le  lieu  et  Pannée  de  la  rédaction  de  l'ou- 
vrage. (Voy.  de  Rossi,  AnnaL  Ebr.  Typogr,^  P.  III, 
p.  172.) 


MoNs  AcuTUs,  MoniaigUf  bourg  de  Fr. 
(Vendée).  —  Montaigut,  ville  de  Fr. 
(Puy-de-Dôme). —  Montaigut,  ville  de 
Fr.  (Tam-etrGaronne).  —  Montagu, 
Montagut;  un  grand  nombre  de  com- 
munes de  France  portent  encore  ce 
nom. 

MoNs  AcuTus,  Scherpenhavel,  ville  de  Hol- 
lande. 

MoNs  Ademari,  Montélimart,  voy.  Acumum. 

Nous  avons  cité,  au  nom  de  Montélimart,  un  livre 
imprimé  en  1586  ;  en  voici  un  antre  sans  nom  de 
lieu,  mais  exécuté  avec  les  mêmes  caractères  que  le 
volume  précitéx  Là  eitédeâtontéUmart,  oulestroU 
primes  d'icelle,  compotie  et  rédigèepar  A,  de  Pon- 
taymeri,  sr  de  Foucheran.  S.  L.,  1591,  in-4"  fà  I*Arae- 
nal;.  Montélimart  ne  figure  ni  aux  arrêts  du  conseil 
de  17M  et  de  17S9,  ni  au  rapport  SarUnes  ;  ce  qui 
laisse  supposer  que  si  rimpnmeiie  y  a  existé  au 
tvi*  siècle,  elle  n*y  a  fait  qu*une  courte  appari- 
tion. 

MoNs  iETHEREUs,  l'Ettersberg,  montagne 
de  Thuringe. 

MoNs  Albanus,  Mons  Aureolus  Tame  flu- 
via,  Moniauban,  sur  le  Tarn,  ville  de 
France,  chef-lieu  du  dép.  de  Tarn-et- 
Garonne;  bâtie  en  U44  par  Alphonse, 
comte  de  Toulouse;  évèché  fondé  e^ 
1317,  suffr.  de  Toulouse. 

L'imprimerie  peut  être  reportée  danscette  ville  Jus- 
qu*à  l'année  1521,  grâce  à  un  volume  découvert  par 
M.  Ciaudin,  libraire  de  Paris,  et  décrit  aux  Archives 
du  Bibliophile  (He  année,  n*  21,  art.  4988)  ;  c'est  une 
édition  du  poCme  de  Jérôme  Valla,  de  Padoue,  inUt.: 
Pussio  Domini  nosiriJesu  Chrisliy  heroicis  carmi- 
nibus  ex  evangelio  Joannis  complexa.  L'exemplaire 
décrit  par  M.  Ôaudin  était  malheureusement  incom- 
plet des  A  premiers  0.,  qui  contenaient  sans  doute 
le  titre  et  les  pièces  préliminaires;  le  texte  com- 
mence au  ro  dn  f.  5;  le  dernier  f.  chiffiré  est  coté 
XXXVII.  Au  vo  on  lit:  Meminrrit  lector  editum  hoc 
opus  excutumque  in  Monte  Albano  Tame  fluvio 
(que  ab  Aquitanis  se  iungit)  admodum  conspieua 
urbe  Anno  post  nestora  partus  virainei  vigesimo 
primo.  Valete  qui  Legitis,  Le  r«  du  L  suivant  con- 
tient la  sentence  de  Ponce  Pilate  trouvée  à  Vienne 
dans  une  urne  de  fer  en  1509  ;  une  épttre  du  com- 
mentateur :  Joannes  Coroneus  studiosis  ;  enfin  une 
pièce  de  vers  latins  de  P.  Cassanns  de  Rupe.  Le  vol. 
pet.  in -4*  gotb.  avec  ch.  et  sign.  devait  être  composé 
de 38  rr.  (Manuel.  V.  1062). 

Avant  la  découverte  de  cet  incunable  précieux, 
l'introduction  de  rimprimerie  était  datée  à  Montau- 
ban  par  Falkenstein  de  1057,  par  M.  Temaux  de 
1620  ;  enfin  M.  Cotton,  d'après  Struvius,  l'avait  fait 
remonter  Jqsqn'en  1568. 

.  La  plupart  des  imprimeurs  protestants  de  Tooest 
et  du  midi  de  la  France  eurent  un  établissement 
dans  cette  ville,  antérieurement  A  sa  prise  par 
Richelieu  en  1629  ;  nous  citerons  particulièrement 
Louis  Rabier  en  1580;  J.  Haultin,  de  la  Rochelle,  en 
1604;  A.  Griboly  en  1616;  il  nous  faut  encore  nom- 
mer parmi  les  typographes  de  cette  ville  S.  Dubois, 
qui  imprime  VHistoire  de  la  ville  de  Montauàan^ 
par  Henry  Lebret^  en  1668;  R.  Bro  et  F.  Deacaus- 
sat. 

Les  arrêts  du  conseil  de  1704  et  de  17S9  autorisent 
Montauban  k  conserver  deux  imprimeurs  ;  et  le  rap- 
port fiiit  à  M.  de  Sartines  en  1764  nous  donne  les 
noms  des  imprimeurs  titulaires  ft  cette  date  :  c'é- 
taient la  veuve  Teulières,  qui  continue  l'établisse- 
ment de  son  mari,  reçu  en  17S5  ;  elle  possède  trois 


873 


MONS  ALBANUS.  —  MONS  BILIGARDUS. 


874 


presses  montées  ;  et  Jean-Pierre  Fontanel  ;  celui-ci, 
né  à  Montauban  en  1720,  avait  travaillé  longrtenaps  à 
rimprimerie  royale;  il  s*établit  enfin  en  1750, 
payant  10,000  livres  le  fonds  du  sieur  Légier,  qui, 
alla  s'établir  k  la  Rochelle  ;  ce  fonds  n*était  comnosé 
que  de   deux  presses  et  d*un  matériel  en  bon  état. 

MonsAlbanus,  Montalvan,  ville  d'Espa- 
gne [Graësse] . 

MoNs  AuiANus^  le  Mont  Aîbain,  dans  le 
latium^  auj.  Monte  Cavo;  c'était  au 
pied  de  cette  moDtagDe  qu'était  située 
Aiba  Longa. 

MoNs  Alcinous,  Mons  Ilcïnus,  Mons  Lucis 
ou  LuciNDs,  Mons  Umbronts,  ville  d'Etru- 
rie^  auj.  Monto/cino,  pet.  ville  épisco-^ 
pale  d'Italie  (Toscane). 

Mons  Algi^  voy.  Mons  Argi. 

Mons  Aufus,  Monte  Arpataro,  en  Esclavo- 
nie  (Confins  militaires). 

Mons  Altus,  sur  le  fl.  Monocia«  dans  le 
Picenum^  auj.  Montaîio,  évèché  de  la 
délég.  d'Ascoli,  où  naquit  Sixte-Quint. 

Mons  Antonji,  le  Tonniesherg,  mont,  de 
Westphalie. 

Mons  Aquilarum,  VArlberg,  ramification 
secondaire  du  Vorarlberg,  qui  s'étend 
en  Tyrol. 

Moxs  Argenteus,  SierraSegura,  monta- 
gnes d'Espagne,  sur  les  front.  d'An- 
dalousie. 

Mons  Argi,  Algi  [Du  C],  Mons  Argdsus, 
Argensis,  Montargitm,  Jfontorgis,  ville 
de  Fr.  (Loiret),  sur  le  Loing;  anc.  capit. 
du  Gâtinais. 

Vers  le  milieu  du  xviie  siècle,  la  typographie  est 
exercée  dans  cette  ville  par  un  libraire,  nommé 
Jean-Baptiste  Bottier;  c'est  ft  1608  que  remontent 
les  premiers  produits  de  ces  presses  que  nous  puis- 
sions citer  :  Recueil  de»  règlements  faits  au  conseil 
du  roy  pour  les  sièges  civil  et  criminel  entre 
Messieurs  les  officiers  du  bailliage  et  gtége  prést- 
dial  de  la  ville  de  Montargis,  ensemble  ceux  de 
Vhostel  commun  deladiteville,  etc.  Montargis,  J.-B. 
Bottier,  1008,  pet.  in-12.  —  Sous  la  même  date  : 
Dipne^  infante  d'Irlande.  Tragédie  (5  a.  t.,  par 
François  d*Avre  ou  d'Avré).  Dédiée  à  Madame 
Eléonorde  Bohnm  (sic),  abbesse  de  l'abbaye  royale 
de  Malnoûe.  Montargis,  J.-B.  Bottier,  1008,  in-12 
de  Xii-95  p.;  Tauteur  a  pris  cette  épigraphe  :  «  Fir- 
ginibus  puerisque  canto.  >  M.  Paul  Lacroix,  qui 
décrivit  le  premier  avec  quelques  détails,  dans- le 
catal.  de  Soleinne.  cette  pièce  déjà  mentionnée  au 
caul.  La  Vallière-Nyoo  (n«  17,083),  (et  Texempl.  de 
Soleinne  provenait  de  Pont  -  de  -  Vesle,  catal. 
n*  ft08),  cite,  avec  l'esprit  qu'on  lui  connaît,  quel- 
ques vers  d'une  naïveté  amusante,  qu'il  extrait  de 
cette  curieuse  élucubration  dramatique,  dont  l'au- 
teur, nous  a-t-on  dit,  était  curé  de  Minières,  en 
Gâtinais;  il  fit  imprimer  deux  ans  après  un  nou- 
veau produit  «  de  sa  fertile  veine  •  :  Geneviève^  ou 
l'innocence  reconnue^  tragédie  en  5  actes,  id.,  ibid., 
1070,  in-12. 

Les  Coutumes  de  Montargis  furent  publiées  en 
1079,  par  le  même  imprimeur,  sous  le  formai  in-24 
(cat.,Gacon,  n*'200). 

En  108S,  nous  trouvons  un  second  imprimeur  : 


Bègles  générales  de  la  congrégation  de  .V.-Dl, 
Montargis,  Prévost,  1083,  in-12.  (Le  Long,  IV, 
n"  5,448). 

Les  arrêts  du  conseil  de  1704  et  de  1739  atitori- 
sent  Montargis  à  conserver  un  imprimeur  ;  cet  étt- 
blissement,  en  1704,  lors  du  rapport  fiità  M.  de 
Sartines,  appartenait  i  la  vnive  Jean  Robin»  née  k 
Paris,  reçue  en  1755  par  arrêt  du  conseil.  La  veave 
Robin,  non  plus  que  son  mari  •  n'ont  Jamais  Teadn 
de  livres,  ils  se  sont  tenus  strictement  reofènnés 
dans  la  pratique  de  Pimprimerie  ;  tous  les  carac- 
tères leur  étaient  fournis  par  Cappon,  fondeur*  doi- 
tre  S.-Benolt,  près  les  Mathurins,  k  Paris  i  ^éttit  tt 
que  le  libraire  Duchesne,  de  Paris,  si  connu  partes 
Almanachs  de  Théâtre,  faisait  imprimer  une  grande 
partie  de  ses  publications. 

Mons  Asuburgius,  Su^ensis,  Zobtenbis, 
le  Mont  Zohteny  Zohtenberg,  en  Silésie, 

{>rès  de  Mettkau^  sur  la  route  de  Bres- 
au  à  Freiburg. 

Mons  Atabtris,  Monte  Artemira,  dans  Tîle 
de  Rhodes. 

Mons  Athos^  dans  la  Macédoine,  Hagùm 
Oro8,  auj.  Monte  Santo,  dans  la  Rou- 
mélie,  sur  la  côte  0.  de  TArchipeL 

Mons  Aureus,  Montortcm,  MonUdre,  ville 
de  Fr.  (Loir-etrCherJ.  =  Montoire, 
ville  de  Fr.  (Loire-Inférieure). 

Mons  Aureus  [It.  Ant.,  Eutrop.|,  monta- 
gne de  la  Mœsie,  qui  s'élève  auprès 
de  Groszk  ou  Krodia, 

Mons  Barrus,  voy.  Monbarrum. 

Mons  Basonis,  Montbazon,  bourg  de  France, 
sur  rindre  (Indre-et-Loire);  anc.  titre 
de  duché-pairie. 

Mons  Beraldi,  Montberou,  commune  du 
Languedoc  (Haute-Garonne). 

Mons  Berulh,  Montbron,  bourg  de  Fr. 
(Charente)  ;  anc.  titre  de  comté.  = 
Montbrun,  plusieurs  communes  de 
France  portent  ce  nom, 

Mons  Biligardus,  Mons  Belligardus,  Mons- 
PELGARDUM,  Montbéliord,  Montbelliard, 
en  allem.  Mùmpelgard,  ville  de  Fr. 
(Doubs)  ;  anc.  chef-lieu  du  comté  de 
Mùmpelgard,  petit  Ëtat indépendant  de 
l'Allemagne;  n'appartient  à  la  France 
que  depuis  1792;  c'est  la  patrie  do 
George  Cuvier. 

Cette  ville  fut,  lors  des  guerres  de  la  réforme,  un 
des  plus  vastes  ateliers  de  la  typographie  protes- 
tante; ce  fut  à  la  suite  du  célèbre  colloque  qui  eut 
lieu  entre Théod.  de  Bèze,  le  prince  de  Wurtemberg, 
le  dr  Jacques  AndrtS  etc.,  en  mai  1580,  à  Montbé- 
liard,  que  rimprimerie  fut  introduite  dans  cett(> 
Tille.  Les  Actes  de  ce  colloque  furent  publiés  en 
1588,  en  un  vol.  in-8o  ;  ils  étaient  imprimés  par  un 
typographe  qui  depuis  acquit  une  Juste  célébrité: 
c'était  Jacques  Foyilet  ou  Foillet,  natif  de  Tarare, 
ville  du  Lyonnais,  et  frhre  d'un  imprimeur  de  Pans, 
nommé  Robert;  de  1587  à  1618,  on  pourrait dter 
une  immense  quantité  de  livres  de  polémique  reli- 

Î;ieuse,  de  sciences  et  de  belles-lettres  sortis  de  cette 
mportante  offlcine. 
Parmi  les  plus  curieux  ouvrages  imprimés  par 


87.*; 


MONS  BRENNUS.  —  MOiNS  FAUSCORUM. 


870 


J.  Foilier,  nous  donnerons  quelques  titrrs.  Plusieurs 
traductions  laiini's  de  traités  de  Machiavel,  entre 
autres  de  la  Vita  Aldi  Manutii ,  inipr.  Monspel- 
(jardu  J.  Foyllet,  1588,  in-12.  Un  traité  latin  du 
cf'I5bre  médecin  Riolant:/.  Biolani  in  libros  Fer- 
nelii  commenlarii,  1588,  in-8o. 

On  est  assez  snrpris  de  voir,  dans  cette  sévère 
typographie  protestante,  figurer  des  livres  tels 
que  ceux-ci  :  une  édition  des  célèbres  Points  de 
dentelles  de  Vinciolo:  Nouveaux  pourtraicts  de 
point  coupé  et  dentelles  en  petite  et  grande  forme, 
nouuellement  inuentez  et  mis  en  lumière,  Mont- 
belliard,  par  laques  Foillct,  1598,  in-4*. 

Citons  encore  une  édition  à  la  date  de  1(K)0,  de  ta 
Disputai  ion  de  Casne  contre  le  frère  Anselme  Ttcr- 
méda.  ln-18.  Une  réimpression  in-S**,  1607,  de  la 
célèbre  Introduction  au  traité  de  la  conformité  des 
merveilles  anciennes  avec  les  modernes^  d'Henry 
Estiennc. 

Des  livres  de  musique  et  des  chansonniers,  etc., 
etc. 

MoNs  Brennus,  voy.  Pyren.ei  Montes. 

MoNS  Brisiacus  [It.  Anl.j,  Brececiia  |G. 
Rav.],  Breisach,  sur  le  Rhin,  voy.  Bri- 

SACUM. 

MoNS  Brisonis,  Mons  Brissoni,  Mons  Bric- 
TiONis  ou  Brictu,  Monthrison,  ville  de 
France,  anc.  chef-lieu  du  dép.  de  la 
Loire. 

C*est  vers  le  milieu  du  xviie  siècle  que  nous 
croyons  pouvoir  taire  remonter  rimprimerie  dans 
ranciennccapit.  du  Forez;  le  premier  typographe 
s'appelait  Jean  la  BotUère.  Les  Bègles  des  religusU' 
ses  Augustines  de  l'Hôtel- Dieu  de  Montbrison^ 
avec  le  formulaire  pour  recevoir  les  filles  à  pro- 
fession.,, Monthrison,  J.  la  Bottière,  1055,  in-12 
(Bibl.  impér.).  Chronique  de  l'Abàaîe  deSainte^ 
Claire  de  Monthrison^  par  de  la  Mure,  Monthri- 
son, id.,  1656,  in-12.  (Catal.  Secousse,  5,ft88).  Le 
couvent  d'Ursulines  de  Sainte-Claire  avait  été  fondé 
en  1496. 

Cette  imprimerie,  presque  exclusivement  consa- 
crée au  service  liturgique  du  diocèse  et  des  congré- 
gations, fut  supprimée  par  arrêt  du  conseil  du  SI 
mars  1739  ;  aussi  le  nom  de  Monthrison  ne  figure-t- 
il  pas  au  rapport  fait  à  M.  de  Sartinesen  176ili. 

Il  nous  faut  signaler  dans  cette  ville,  à  cause  du 
nom  du  titulaire,  rimprimerie  Bernard;  cette  fa- 
mille de  typographes  a  Thonneur  de  compter  parmi 
ses  membres  notre  excellent  bibliographe  M.  Au- 
guste Bernard,  l'auteur  du  livre  célèbre  :  De  l'ori' 
gine  et  des  débuts  de  l'imprimerie  en  Europe, 
auquel  nous  faisons  de  fréquents  emprunts. 

\foNs  Bructerus,  le  Brocken,  point  culmi- 
nant du  Hartz^  dans  la  Saxe  prus- 
sienne. 

Mons  Brunoms,  voy.  Brunsberga. 

Mons  C^saris,  Kaysersberg,  sur  la  Weiss, 
petite  ville  d'Alsace  (Haut-Rhin). 

Mons  Calvari;E,  Kahvarya^  bourg  de  Gal- 
lirie  [Graësse]. 

Mons  Canigo^  le  Mont  Canigou;  pic  du 
réseau  pyrénéen  (Pyrén. -Orient.). 

Mons  Caprarius,  le  Geisberg,  près  d'Hei- 
(lelberg. 

Mons  Cassinus  ,  Castnas  ,  voy.  CAsmus 
Mons. 

Mons  Catani,   Moncada,  Moncade,  bourg 


d'Espagne;  anc.  titre  de   marquisat. 

Mons  Ceuus  [Itin.  Ant.J,  le  KaMenberg, 
en  Autriche,  près  de  Grinzing. 

Mons  CEMifENUS,  voy.  Cebenna. 

Mons  Christi,  Monte  Cristo ,  îlot  de  la 
Méditerranée,  sur  les  côtes  de  Tos- 
cane, désigné  par  Pline  sous  le  nom 

d'OGLASA  INS. 

Mons  Clneris,  Cinbreus,  Ctttenius,  Mont 
Cenis,  Monte  Cenisio,  montagne  qui 
sépare  la  France  de  l'Italie,  et  qui  va 
bientôt  servir  à  réunir  ces  deux  pays^ 
au  moyen  d'un  tunnel  de  i3  kilom., 
que  Ton  peut  considérer,  après  le  per- 
cement de  l'isthme  de  Suez,  comme  le 
plus  formidable  travail  artistique  du 
XIX*  siècle. 

Mons  Glnisius,  Montcmis,  petite  ville  de 
Bourgogne  (Saône-et-Loire). 

Mons  Glarcs,  MonteckiarOy  ville  de  Sicile, 
dans  l'intend.  de  Galtanisetta  ;  voy. 
Clarus  Mons. 

Mons  Glaudh  ,  Moszlovina  ,  district  do 
Groatie  [Graêsse]. 

Mons  Gomianus  [Pertz],  localité  de  la 
Norique,  auj.  Kônigsstadten,  dans  le 
pays  au-dessous  de  l'Ems. 

Mons  Gontorius,  voy.  Monconturium. 

Mons  Dei,  Deutschberg,  montagne  de 
Suisse  [Gracsse]. 

Mons  Desiderh,  voy.  Desiderh  Mons. 

Mons  Dolorosus,  voy.  Surunga. 

Mons  Draconis,  Mondragone,  petite  ville 
d'Espagne,  dans  laprov.  de  Guipuscoa. 
:=  Mondragon,  commune  de  Fr.  (Vau- 
cluse). 

Mons  Drusorum,  voy.  Monast.  S.  Joannis 
Bapt. 

Mons  Eduuus,  voy.  Mons  Serratus. 

Mons  Falconis,  Montfcmcon^  MontfcUcon^' 
Monte fcUconê  ;  de  nombreuses  localités 
pointent  ces  dénominations  en  France 
et  en  Italie  ;  nous  citerons  un  bourg 
de  France,  dans  la  Haute-Loire  ;  Mont^ 
faucon-er^Argonne,  bourg  de  la  Meuse, 
anc.  abb.  fondée  au  vm*  s.;  enfin 
Montefalcone,  petite  ville  du  Napoli- 
tain (Princip.  Ùltér.). 

Mons  Fauscorum,  Mons  PayscoN,  Mons 
Flasconus  ou  Fiasconis,  Montefiascone^ 
petite  ville  d'Italie,  dans  la  délég.  de 
Viterbo,  près  du  lac  Bolsena. 

Imprimerie  en  1727   [Falkenst,   GottonJ;    Ter- 
iiaax  cite  un  yoI.  sonscrlt  à  ce  nom  en  t73S  ;  nous 


8T7 


MONS  FERETBUS.  —  MONS  LEHERICL 


878 


manquons  de  ronseignements  sur  cette  typogra- 
phie. 

MoNs  Feretrus,  MovTtçgpiTOov  [Procop.], 
MoNs  Felbtris  [G.  Rav.J,  suiv.  Man- 
nert^  auj.  S.-Leo,  dans  le  district  de 
Monte  Feltro  (voy.  Fanum  S.  Leonis)  ; 
suis.  Reichard,  Macerata  di  Monte 
Feître. 

MoNS  Ferrandi^  Montferrand,  pet.  ville 
d'Auvergne  (Puy-de-Dôme):  anc.  place 
forte:  la  cour  des  aides  de  la  province^ 
qui  s  y  trouvait,  fut  tranàféree  à  Cler- 
mont  en  1630. 

MoNs  Ferratus,  Monieferraio,  Montferrat, 
anc.  marquisat  d'Italie;  compris  entre 
le  Milanais  et  le  Piémont,  avec  Casai 
comme  chef-lieu;  les  marouis  de  Mont- 
ferrat  subsistèrent  de  967  a  1533. 

MoNs  FoRTis,M(m^/br^;  un  grand  nombre 
de  localités  en  France  portent  ce  nom  ; 
nous  citerons  Montfort-Ie-Botrou,  anc. 
titre  de  marquisat  ;  un  bourg  du  dép. 
de  la  Sarthe  et  un  autre  des  Landes; 
Montfort-sur-Meu,  sous-préf.  du  dép. 
d'Ille-et-Vilaine,  etc. 

MoNs  FoRTis  Amatjuci,  Amalria,  Montfort- 
rAmaury,  ville  de  Fr.  (Seine-et-Oise)  ; 
prit  au  xi«  siècle  le  nom  du  puissant 
seigneur  qui  fit  bâtir  son  château  féo- 
dal, Amaury  de  Montfort  ;  était  dési- 
gné auparavant,  particulièrement  dans 
une  charte  de  768  [Quicherat],  sous 
le  nom  de  Mons  Ptncio  (Pincione 
Monté), 

MoNs  Ferreus,  voy.  Isenberga. 

MoNS  FLORiE  (S.)*  Florenberg  (St-),  ville  de 
la  Hesse  (prov.  de  Fulda). 

MoNs  FuscoLus,  MoNS  Obscurus,  Monte 
Fuscolo,  anc.  couvent  de  Dominicains, 
près  de  Benevento^  bourg  du  Napoli- 
tain (Princip.  Ultér.). 

Imprimerie  1M2.  Giustiniani  {BibL  del  Begno  di 
KapolU  P>  1011  nous  donne  le  Utre  suivant  :  Eliseo 
Dama,  Cronologia  di  Montefuscolo,  nella  quale^ 
oUre  alla  sua  fondation tt  M  contient  un  catalogo 
di  tutti  i  He,  signori  e  personaggi  iUustri,  che  si 
sono  posait,  ed  hanno  stanziato  in  e$sa  sin  daU' 
anno  1120,  corne  ancora  di  tutti  i  signori,  che  di 
quella  hanno  avuto  ildominio.  —  Monteruscolo, 
Ott.  Bcltrano,  1642,  in-4o.  Nous  avons  déjà  tu  cet 
imprimeur  àfienevento. 

MoNs  Garganus,  Garganicus  Vices,  Monte 
Gargano  ou  Vico  Garganico,  petit  port 
du  Napolitain,  dans  la  Gapitanata. 

MoNS  S.  Georgh,  Georgenherg,  montagne 
du  Tyrol,  au  pied  de  laquelle  [s'élevait 
une  abb.  de  S.-Benoit,  nommée  Asol- 
veroth,  dans  la  vallée  de  Tlnn. 

MoNs  Gerardi,  GfiERAUDi,  voy.  Gerardi 
MoNs. 


MoNS  Gerthrudîs  (S.),  voy.  Gertrude- 
berga. 

MoNs  GoMERi,  MoNs  GoMERicus,  Montoom^ 
mery,  bourg  de  Normandie  (Galvados)  ; 
anc.  titre  de  comté.  =  Montgomery, 
ville  d'Angleterre,  chef-lieu  de  comté 
(N.  Wales). 

Mons  Gondulfi,  Munt  Gundulfo^  Montq(h 
nod,  Macconod,  commune  de  Fr.  (Ain)» 

Mons  Guiscardi,  Montgiscard,  bourg  du 
Languedoc  (Haute-Garonne). 

Mons  Guttna,  Kuttna,  Montes  Rutnjk, 
KuTTNA,  HoRY  Glttné  (xy*  S,),  KutUn- 
berg  (au  xv»  s.),  Gvienberg,  Gu^emberg, 
en  Bohème  Horach  Kutnach,  grande 
ville  minière  de  Bohème,  dont  nous 
avons  déjà  parlé  sous  les  rubriques 
GuTNA  et  Kuttemberga. 

Plusieurs  bibliographes,  entre  autres  le  curé  Wi- 
naricky,  prétendent,  et  non  sans  quelques  appa» 
renées  spécieuses  de  raison,  que  Jean  Genseflelsch 
Ton  Menue  aurait  pris  de  cette  ville,  qui  lui  aurait 
donné  naissance,  son  surnom  de  Guttenbergt»  ou 
Gutenberg  ;  nous  devons  signaler  les  FalfuléS  jEsopi^ 
en  tchèque;  GBsopowy  basne,  s.  d.,  in-8",  dont  la 
bibl.  de  rabbayede  Strashow,  à  Prague,  possède  deux 
feuillets,  les  seuls  qui  aient  échappé  aux  dévasta- 
tions des  taborites  et  des  bandes  de  Jean  Ziaka. 
Le  Jésuite  Korinek  croit  ces  fables  impriniées  à  K.ut- 
tenberg  en  IftSO. 

MoNS  Hannonije,  voy.  Montes. 

MoNs  Heinsilianus,  rUeinzenberg,  monta- 
gne de  Suisse. 

Mons  HEUiE,  Monthellan,  commune  de  Fr. 
(Aisne), 

MoNs  Herminius,  Sien^a  delà  Estrella, 
chaîne  de  la  prov.  de  Beira  (Portu- 

gai). 
MoNs  Honoris,  Ehrenberg,  place  forte  du 
Tyrol  [Graësse]. 

Mons  Inaccessus,  Mont  de  VAiguiUe,  en 
Dauphiné  (Isère). 

Mons  Jovis,  Mons  Jovia,  Montjouy,  Mon- 
juich,  montagne  et  forteresse  d'Espa- 
gne, au  S.-O.  et  près  de  Barcelone. 
=  Montjoux,  commune  de  Fr.  (Drô- 
me).  =  Der  Donnersberg,  dans  le  bas 
Palatinat. 

Mons  Jura  [altissimus  inter  Sequanos  et 
Uelveiios),  le  Mont-St-CIatuie,  point  cul- 
minant de  la  chaîne  du  Jura. 

Mons  Julius,    der  JuHerberg,    en  Suisse 

[Graësse]. 

Mons  Laidiacus,  Mont-Louy.  Montlouis, 
bourg  de  Touraine  (Incire-et-Loire), 
anc.  titre  de  marquisat. 

Mons  Leherici,  voy.  Leherici  Mons. 


879 


MONS  LEONIS.  —  MONS  OLIVEUS. 


880 


MoNS  Lkonis,  voy.  Matteo. 

MoNS  Leonis,   Hippo  (?),  ViBo  Valentia  (?), 

anc.  ville    du   Brutlium^   auj.    Monte 

Leone,  petite  ville  de  la  Calabre-Ulté- 

ricure  11.   «I  Greci  fondalori  diquest' 

antica  città  le  dicdcro  il  nome  di  Hippo  ; 

i    Romani  avendola  tolta  a'  Bruzj,  e 

postavi   una  lorocolonia,  la  chiama- 

rono    ViBo    Valentia;    i    Normanni^ 

Monteleoneit   (Lor.   Giustiniani).    Voy. 

Hiin»oNiuM. 

Est-ce  dans  cette  antique  cité  que  fut  imprimé  on 
vol.  décrit  aux  catal.  Libri  de  1M7  et  de  1859: 
IjoQulbba  (ff.  Joannis  de),  Index  Libri  Vita  eut 
titulus  est  Jésus  Nazarenus  hex  Judœorum.  In 
oppido  Ville  Novae  Montia  Leonis  in  prvlo  R.R.  P.P. 
Scrvorum  B.  M.  V.  sacerensium  ,  per  Josephnm 
Ontolani.  Superiorum  llcentia,  1790,  in-4o  front. 
gr.  div.  en  7  parties,  en  latin,  espagnol,  et  surtout 
dialecte  sarde.  Ce  très-rare  vol.  est  bien  décrit  au 
Manuel  de  M.  Brunet,  à  l*art.  Loçulbba, 

MoNs  Lithardt^  Montuthard^  Molitard, 
commune  de  la  Beauce  (Eure-et-Loir). 

MoNs  LoDoîa,  Mon^/o(it5,  pet.  ville  du 
Roussillon,  sur  le  Tet  (Pyrénées- 
Orient.). 

MoNs  LrciONis,  Mons  Lucn,  Montluçon, 
ville  de  Fr.  (Allier),  sur  le  Cher. 

Mons  Lupelli  ,  Moniluel ,  ville  de  la 
Bresse,  sur  la  Seraine  (Ain). 

Aux  xvie  et  xvii«  siècles,  i!  y  aTait  dans  cette 
petite  ville  des  presses  clandestines  au  service  des 
réformés  de  l'est  de  la  France,  qui  emportaient  en 
Suisse  la  plus  grande  partie  de  leurs  produits  prohi- 
bés: «On  voit  aussi  In  consistoire  de  Genève  pren- 
dre riniiiative  pour  faire  arrêter  Timpression  â*une 
édition  de  Rabelais,  qui  se  faisait  clandestinement 
à  Moniluel,  et  donner  les  ordres  les  plus  sévères 
pour  la  punition  de  tous  ceux  qui  seraient  trouvés 
détenteurs  des  ouvrages  du  curé  de  Meudon  • 
(Gaullieur,  Typogr.  Genev,^  p.  151).  Ne  serait-ce  pas 
\k  qu'auraient  été  exécutées  ces  éditions  d*Anvers  de 
lb73  et  1579,  données  sous  le  nom  prétendu  ou 
anagrammatisé  de  François  Nierg ,  et  que  plusieurs 
bibliographes  ont  attribuées  aux  presses  de  Genève? 
Cest  une  intéressante  question  A  approfondir. 

Mons  Maledictus,  Mons  Meducus,  MorU- 
médy,  ville  de  Fr.  (Meuse);  prise  par 
Turenne  en  1657,  réunie  à  la  France 
par  la  paix  des  Pyrénées. 

Mons  M  ara  nus,  ville  des  HirpinS|  auj. 
Monte  Marano,  dans  le  Napolitain 
(Princip.  Oltra). 

MoNs  Mariorum  [It.  Ant.],  ville  de  la  Bé- 
tique,  auj.,  suiv.  Florez,  Marines,  dans 
la  Sierra  Morena,  sur  la  route  de 
Mcrida. 

Mons  Martini,  Martinsberg,  bourg  d'Au- 
triche [Graêsse] . 

Mons  Martis,  der  Magganaberg,  montagne 
de  Suisse  [ïd.]. 

Mons  Martyrum,    Montmartre-lez-Parig , 


anc.  abb.  de  filles  Bénéd.  fondée  en 
1134;  auj.  réuni  à  Paris;  la  tradition 
veut  que  S.  Denis  et  ses  compagnons 
aient  souffert  le  'martyre  sur  cette  hau- 
teur; mais,  bien  que  la  rue  qui  con- 
duit directement  à  Montmartre  ait 
conservé  le  nom  de  nte  des  Martyrs, 
cette  étymologie  de  Mons  Martyrum  est 
contestée  ;  on  propose  Mons  Martis  et 
MonsMercurii,Mons  Mercori  [Frédég.l, 
d'où  Montmercre  (voy.  Tabbé  Lebeuf, 
Quicherat,  etc.). 

Mons  Massicus,  voy.  Massicus  Mons. 

Mons  Maurei.u,  Monte  Murlo,  bourg  de 
Toscane. 

Mons  Màurenciacus,  voy.  Maurentiacis 
Mons. 

Mons  Maurilionis,  MontmorilUm,  Monmo- 
rillon,  ville  de  France,  sur  laGartempe 

(Vienne). 

Mons  Mediacus,  voy.  Mons  Maledictus. 

Mons  Mediolanus,  MontmeiUan,  Monte- 
migliano,  ville  de  Fr.  (Savoie);  plu- 
sieurs localités  portent  ce  nom  de 
MontmeUlant,  Montméliant,  en  France  ; 
entre  autres  une  anc.  paroisse,  auj. 
hameau  de  la  commune  de  Mortefon- 
taine  (Oise),  que  cite  l'abbé  Lebeuf 
(dioc.  de  Paris,  tom.  V,  p.  533). 

Mons  Michaelis  (S.)  in  periculo  Maris, 
S.  MicQAEL  DE  Monte  Tumra,  le  Mont- 
St'Michel,  montagne  et  village  des 
côtes  normandes  (Manche)  ;  anc.  abb. 
de  St-Benoît,  du  dioc.  d'Avranches. 

Mons  Mirabilis,  Mons  Mirelli,  Montmi- 
rail,  ville  de  Fr.  (Marne)  ;  anc.  titre  de 
marquisat.  =  Montmirail,  bourg  du 
Maine  (Sarthe). 

Mons  Monachorum,  Michaelis  Monast.,  anc. 
abb.  de  Bénédictins,  au  N.  et  près  de 
Bamberg  (Bavière);  auj.  le  Michelsherg. 

Le  Bohémien  Jean  Sensenschmidt.  bourgeois  de 
Nuremberg,  s'était  chargé  d'organiser  le  matériel 
des  premiers  imprimeurs  de  cette  ville,  et,  devenu 
typographe  à  son  tour,  signait  aussi  les  livres  exécutés 
par  eux  ;  associé  aux  principales  opérations  typogra- 
phiques de  la  haute  Franconie,  on  retrouve  son  nom 
sur  un  volume  exécuté  au  xve  siècle  et  souscrit  an 
nom  d'uncouvent  de  Bénédictins  de  Bamberg  :  Missa- 
LB  Bencdictum.  a  la  fin  de  la  2o  col.  r»  du  f.  257  :  Ad 
honorem  omnipotentis  Dei  gtoriosissime  que  yirïfi\ 
nU  Marie  et  SOcti  Michaelis  finit  féliciter  diuinû  hoe} 
missale  sacerrimi  ordinis  Ifti  BMieti  p  lohanni 
Sen- \\senschmidt  f  mOtls  monachorU  lœo  pênes 
nobi-jli  urtfè  Babenbergensem  Anno  a  partu  vir» 
ginislsalutifero  mcccclvxiJ.  die  xxxj.  iulii  Eccle- 
sie  SiOMketelcurà  gerente  dno  Sixtopapa  quarto 
pûtiflee  maximo\iUustrissinu)qt  noMltssime  do- 
mus  auMtrie  frulerteoWimperatore  Bomanorû' 
que  Reçe  glortotissimo  regnùie,  In-fol.  à  S  col.  en 
car.  de  Missel ,  rouges  et  noirs. 

Mons  Ouveus,  Mons  Ouvi,    McnioMeu, 


884 


MONS  ORIENS.  —  MONS  REGALIS. 


882 


Montolim,  bourg  de  Fr.  (Aude)^  appelé 
jusqu'au  xii« . s.,  Castrum  Malasti,  anc, 
abb.  de  S.-Ben.  fondée  vers  800,  appe- 
lée d'abord  S.'Jean-de-Val'S^ier, 
Mon.  Vallis  Segaru. 

MoNs  Oriens,  Osterberg,  anc.  abbaye  du 
dioc.  de  Munster  (Westpbalie). 

MoNS  Pacerii^  Monpensebium^  Montpen- 
sier,  pet.  ville  d'Auvergne  (Puy-de- 
Dôme)  ;  anc.  titre  de  ducbé-pairie  ;  le 
roi  Louis  YIII  y  mourut  en  1226. 

MoNs  Peucardis,  voy.  Mons  Bii.igardus. 

MoNs  Pelusius,  Monte  Peloso,  ville  d'Italie 
(Basilicata). 

Cest  sous  la  rubrique  Pelusio  que  fut  publié  en 
1757,  par  les  soins  de  G.  Ant.  Conti  (k  Paris,  chei 
Grange)  un  livre  célèbre  :  //  litro  del  Perche^  colla 
Paxtorella  del  Cavalière  Marino,  et  la  novella 
delC  Angelo  Gabriello,  Pelusio.  m.ii.ii.d.xiv.  Pet. 
in*8*(ie91  pp.  Cette  date  énigmatique  a  induit  en 
erreur  le  rédacteur  du  catal.  Floncel,  l'abbé  RiYe  et 
M.  Ilubauli,  de  Marseille,  qui  ont  loulu  constater 
Peiistence  d'une  édition  de  lOlft;  tandis  que  M.  Bru- 
net  fait  remarquer  que,  prenant  la  moitié  des 
M.M.if  .D.xiv  (S5i4),  on  trouve  bien  1757,  date  cer- 
taine de  la  publicaUon  de  ce  recueil  licencieQx. 

Moxs  Pesninus,  voy.  Alpes. 

MoNs  Pessulanus^  Mons  Pessulus,  Mons 
PuELLARUM,  Jlfo7)toe/ftet%  viUe  de  France, 
sur  le  Lez,  chef-lieu  du  dép.  de  l'Hé- 
rault; villap^e  au  x«  siècle,  dep.  sei- 
gneurie dépendant  des  rois  d'Aragon; 
cédée  à  la  France  en  1349. 

Cette  grande  ville  possède  deux  belles  et  riches 
bibliothèques ,  des  facultés  des  sciences ,  de 
médecine  et  des  lettres  ;  une  académie  universi- 
toire,  le  musée  Fabre,  etc.  La  bibliothèque  de  b 
faculté  (le  médecine,  ob  étudia  Rabelais,  est  surtout 
considérable. 

L'imprimerie  ne  remonte  en  cette  ville  qu*à  la  fin 
du  XTic  siècle  ;  et  c'est  seulement  à  la  date  de  1597 
que  nous  trouvons  trace  authtntioue  d'une  typogra- 
phie locale  ;  un  Lyonnais,  Jean  Gilet  (nous  ra%ions 
cru  de  Toulouse,  mais  le  biblloth.  adjoint  de  Mont- 

Eellier,  M.  Gaudiu,  dans  une  excellente  note  qu'il  a 
ien  voulu  nous  adresser,  rétablit  sa  nationalité), 
vient  fonder  la  première  typogr.  de  Montpellier  ;  sa 

f»ublicatlop  la  plus  Importanie  est  le  recueil  de  Phi- 
ippi  :  Edicts  et  ordonnances  du  roy  concernant 
Vauthorité  et  la  juridiction  de  la  cour  de»  Aydes 
de  France^  sous  le  nom  de  celle  de  Montpelier, 
par  Messire  Jean  Philippi.  A  Montpelier,  chez 
Jean  Gilet,  1597,  in-fol.  Cest  la  2e  édition  de  l'ou- 
vrage. M.  Gaudin  attribue  également  aux  presses  de 
Jean  Gilet  la  suite  des  pièces  de  polémique  reli- 
gieuse, imprimées  «  à  Montpellier,  chez  le  LiberUn, 
imprimeur  juré- delà  fainte  réformation  »  (voy.  au 
Manuel,  à  l'arL  G.  de  l\eboul  et  au  t.  V  du  COt. 
de  l' hist.de  Finance  de  la  Bibliothèque  invoériale). 
En  1599  Jean  Gilet  publie  :  Les  Vies  de  cinquante 
personnes  illustres^  avec*-  Ventrcdeuz  des  tans 
(sic),  contenant  Vhistoirc  universelle  depuis 
Auguste  jusqu'à  ndus^  par  le  sieur  P.  de  Damp- 
martin,  Montpellier,  Jean  Gillet,  1599,  in-A".  (Cat. 
Là  Vâllîère  de  1767,  vcl.  H,  n«  ft039.) 

La  Bibl.  impér.  possède  un  grand  nombre  de  vo- 
lumes exécutés  par  cet  imprimeur  ;  les  derniers  que 
nous  puissions  citer  sont  oe  1617 1  VEntrée  de  if'"* 
de  Montmorensi  à  Montpelier,  Montpellier,  par 
J.  Gillrt,  1617,  in-8o.  Il  doit  avoir  ^^cu  encore  quel- 


ques années  ;  à  la  différence  des  Impressions  de  ses 
successeurs,  qui  seront  pendant  de  longues  années 
grossières  et  fautives,  cehes  de  Gilet  sont  correctes 
et  élégantes. 

Un  recueil  de  blasons,  gravés  par  Beaodeiu, 
décrit  au  cat.  Secousse  (n«  5,658),  aousladiie  de 
1586,  doit  être  reporté  k  1686. 

Au  commencement  du  xvii»  siècle  nous  devons 
signaler  A  Montpellier  l'imprimeur  Antoine  Blaoc, 
autre  Lyonnais,  duquel  nous  citerons  un  livre  fort 
rare:  Sonnets  et  quatrains  d'admiration,  on 
sonnettes  et  sornettes  dignes  de  risie,  Montpellier, 
Blanc,  1611,  in-ft"*. 

Vers  1625  un  grand  imprimeur  de  Toalonse,  3nm 
Pech,  fonde  A  Montpellier  une  succursale  ioiportaoïe. 
Sa  famille  finit  en  1725  en  la  personne  de  b  veuve 
d'Honoré  Pech,  son  petit-fils;  le  fonds  passe  alors  A 
François  Rochard  et  ne  change  de  nom  qu'en  1776, 
époque  ob  Jean  François  Picot  en  derient  acquéreur. 

En  1698  Jean-Martel  vient  de  Péiénas  éttblir  son 
imprimerie  A  Montpellier,  oh  sa  descendance ndi- 
siste  encore,  «  continuant,  nous  dit  M.  Gaudin,  tel 
traditions  honorables  de  la  famille  et  Jouissant  delà 
considération  universelle  ■. 

Les  arrêts  du  conseil  de  1701k  et  de  1799  donoeol  k 
cette  ville  le  droit  de  conserver  deux  imprimeurs  ; 
et  le  rapport  présenté  A  M.  de  tartines  en  1764  noot 
donne  les  noms  des  typographes  en  exercice  k  cette 
date:  Augustin-Fr.  Rochard,  né  à  Paris,  établi  de- 
puis 1736,  deux  presses  ;  et  la  veuve  de  Jean  Martel, 
dont  le  mari  exerça  depuis  le  12|mai  1608,Jnaqu>n 
1755;  sa  veuve  continue  en  vertu  d'un  arrêt  dn 
2S  février  1761  ;  deux  presses. 

Mons  Physcon,  voy.  Mons  Fauscoruh. 

Mons  Ph^eatus^  le  Mont  Pilate,  Pilatus- 
berg,  montagne  de  Suisse. 

Mons  Plniferus  ,  dos  Fichielgebirge,  en 
Bavière. 

Mons  Pinsatis,  Montpesat,  Montpezaty 
petite  ville  de  Fr.  (Tarn-et-Garonne). 
=  Un  bourp:  du  même  nom  dans  l'Ar- 
dèche. 

Mons  Politianus,  voy.  Mons  Pulcianus. 

Mons  Preshyteri,  MoJitprevaire,  paroisse 
et  seigneurie  de  Suisse. 

Mons  Pukllarum,  voy.. Mons  PEssuij^xrs. 

Mons  Pulcianus^  Monte  Pvldano,  ville  de 
Toscane,  au  S.-E.  de  Sienne  ;  patrie 
d'Ange  PoUticn  (né  le  44  juillet  Uo4) 
et  du  card.  Bellarmin. 

Mons  Pyrius,  der  Brenner,  montagne  du 
Tyrol. 

Mons  Regalis,  Mons  Regius,  voy.  Regio- 

MONTTUM. 

Mons  Regalis,  Montréal,  ville  de  Fr. 
(Aude).  —  Montréal,  ville  deFr.  (Gers). 
=  Monrejau,  Montrejau,  petite  ville  de 
l'Armagnac,  au conÛ.  delà  Garonne  et 
de  la  Neste  (Haute-Garonne). 

Mons  Regalis,  Monterega/e,  Monreale,  ville 
de  Sicile,  dans  la  province  dePalerme  ; 
est  auj.  réunie  à  celte  capitale,  dont 
elle  forme  un  des  faubourgs. 

M.  Cotton  fait  remonter  Timprimerie  dans  cette 
ville  à  Tannée  1651.  Gio.  L.  Leilo  publia  en  1596  à 


883 


MONS  REGALIS.  —  MONS  UMBRONIS. 


884 


Rome  «  la  Sloria  delta  Chiesa  dt  Monreale  ■ , 
iii-4<*,et  Pabbé  D.  Michèle  dal  Giudice  donna  de  ce 
livre  une  nouvelle  édition  très-augmenlée  A  Pa- 
ïenne en  1702,  in-fol. 

MoNs  Regalis,  Mons  Regius,  Monte-Rey, 
ville  d'Espagne  (Galice),  sur  les  fron- 
tières du  Portugal. 

L*impriroerie  remonte  au  xve  siècle;  Don  Fran- 
cisco de  Zufiiga,  gouverneur  de  la  Tille,  en  hit  le 
propulseur:  Missale,  on  lit  A  la  fin:  lioe  opus 
Miiarum,teu  liber  Mtsaletotius  anni,  tam  DomU 
nicantm,  quam  ianctorum,  explieit  ad  taudem  et 
gloriam  Omnipotentis  Del,  et  ejusgenitricii  Marie 
Firginis^  sw/^a  cum  diligentia  correctum  et  f mai- 
datunit  impressum  arte,  et  experui$  GumHiolvl 
Roderici  de  la  Passera^  et  Johanni»^  de  Porre» 
sociorum,  Cui  finis  datur  Monti  Begio  D,  D. 
Franeiseo  de  Zv^iga  dominante  in  eadeni  villa, 
et  comitatH  anno  M.ccccxciiii.  tertio  nonaa  fe- 
bruarii. 

L'évéque  d'Orense,  D.  Juan  MufioK  de  laCueba, 
parlant  de  ce  Missel  dans  sa  Notice  historique  de 
Véglise  d'Orenne^  imprimée  A   Madrid  en  1727,  dit 

Su'il  fut  imprimé  A  la  requête  de  TéTêqoe 
'Orense,  quarante-trois  ans  après  (|ue  «  et  arte  uti' 
lisimo  de  la  Imprenta  se  invento  6  deseubrià  en 
Alemania  • . 

Le  seul  exempl.  connu  de  ce  Missel  appartenait  A 
Don  José  Gomez  Sandiaz,  abbé  de  Parada  de  On- 
tcyro,  dans  ce  même  diocèse  d'Orense;  les  impri- 
meurs en  étaient  Espagnols  (voy.  Mendez,  p.  162 
et  315). 

MoNs  Regius^  der  Kônigsberg,  'montagne 
du  Friouly  dans  les  Alpes  Juliennes. 

Mons  Relàxus^  voy.  Morl^eum  oppidum. 

Mons  Reveixi,  Montrevaux,  Montrevault, 
bourç  .de  l'Anjou,  sur  l'Evre  (Maine- 
et-Loire). 

Mons  Romârici^  voy.  Romarici  Mons. 

Mons  Rosarum^  Moniross,  Montrose,  ville 
d'Ecosse,  sur  la  mer  du  N.  (comté  de 
Forfar). 

M.  Cotton  donne  le  nom  de  George  Boston, 
comme  celui  du  premier  typogr.  de  cette  ville,  et 
ne  signale  pas  d'impression  antérieure  A  1784.  Nous 
trouvons  dans  la  Cyelop.  de  Darling:  Alexander 
CItristie,  Prévost  of  âfonlvose.  The  Iloly  Scriptvres, 
the  only  ritle  of  faith  and  religions  liberty  as- 
serted  and  maintained  in  sundry  letters  to  the 
Kirk'SessioHSof  Montrose,  Montrose,  1790,  in-S". 
Cet  Alex.  Christic  était  unitarien;  on  imprima  la 
mémo  ann^e  à  Montrose,  In  ^seconde  édition  de  ses  : 
IHscourses  on  the  divine  iinity,  in-12. 

Mons  Rotundus,  Amandopous,  MonURond, 
château  dont  les  ruines  dominent  la 
ville  de  St-Amand  (Cher),  qui  en  a 
conservé  le  nom:  St-AirMud-MorU- 
Rond,  au  confluent  de  la  Marmande  et 
du  Cher  ;  cette  ville  fut  bâtie  en  1410, 
sur  les  ruines  d'Orra/. 

Mons  Rotundus,  Monte  Rotondo,  ville 
d'Italie  (Etats  du  Pape). 

Mons    Rubeus,    Rougemont,    Rothenberg, 

bourg  du  canton  de  Vaud  (Suisse)  ; 

anc.  prieuré  de  Tordre  de  Cluny,  qui 

dépendait  de  Tanc.  comté  de  Gruyère. 

Un  moine  de  ce  prieuré,  F.  Henrick  Wlrcibnrg 


de  Vach,  donna  en  1481,  A  Cologne,  une  édition 
nouvelle,  avec  corrections  et  épuration  de  texte,  du 
célèbre  Fascicutus  temporum  du  chartreux  IVerner 
Uolewinck;  Prosper  Marcband,  Tinexactitude  per- 
sonnifiée, donne  ce  livre  {HisL  de  l'imp,.,  p.  75), 
comme  une  production  d*  l'abbaye  même  de  Aouge- 
mont. 

MonsSacer  [Liv.,  Plin.l,  'lipbv  opo;  [Dion. 
H.],  le  Monte  Sacro,  1  une  des  sept  col- 
lines. 

MonsSacer  [Justin],  Puerto  de  Rabanon, 
bourg  d'Espagne  (Galice),  près  de  Pon- 
ferrada,  surle  Sii. 

Mons  Sauonis,  Montsaujeon  ^  Monsaujon, 
sur  la  Vigenne,  bourg  de  Champagne, 
près  de  Langres  (Haute-Marne). 

Mons  Salutis,  le  Mont  Salomont  (Isère). 

Mons  Scipionis,  Mons  Sempronius^  le  Sim- 
pUm,  dans  le  Valais;  traversé  par  une 
route  faite  par  la  France  et  qui  réunit 
la  Suisse  à  Tltalie. 

Mons  Seledci,  Mons  Seleucds  [It.  An  t., 
II.  Hier.],  station  des  Voconces,  dans  la 
Gaule  Narbon.j^  auj.  la  Bastie-Mont- 
Salion,  commune  de  Fr.  (Hautes- 
Alpes). 

Mons  Serratus,  Cosnorium  Montis  Serrati, 
le  Mont  Serrât,  Nuestra  Senora  de  Mon- 
serrate,  célèbre  monastère  de  Bénédic- 
tins, bâti  sur  le  versant  de  la  monta- 
gne de  ce  nom,  en  Catalogne,  dans 
i'intend.  et  à  tO.  de  Barcelone. 

Voy.  pour  l'imprimerie  t  Monast.  Montis  Sf.r- 
RAn. 

Mons  Sujcis  [P.  Diac,  G.  Rav.],  localité 
de  l'Ager  Patavinus,  auj.  Monselice, 
sur  la  Brenta,  dans  le  Padouan  (Ita- 
lie). 

Mons  Sous,  Mons  Bapknicïis,  voy.  Xqvm 
Baden.e. 

Mons  Soracti,  voy.  Soractes. 

Mons  Sorelu,  Montsoreau,  Monsoreau, 
bourg  de  l'Anjou  (Maine-et-Loire)  ;  anc. 
titre  de  comté. 

Monsterolium,    voy.     Monasteriolum    et 

MONTROLIUM. 

Mons  Tharor,  Montarorina,  Montabaur, 
pet.  ville  du  grand-ducbe de  Nassau. 

Mons  Thesauri  ,  MontrézoTy  Montrésor, 
communede  Touraine  (Indre-et-Loirej. 

MoNSTRECHERius^  Monstrechiei\  commune 
du  Vendômois  [P.  Paris]. 

Mons  Tricardi,  Montrichardy  ville  de  Fr., 
sur  le  Cher  (Loir-et-Cher)  ;  patrie  de 
Palma  Cayet. 

Mons  Umhronis,  voy.  Mons  Aîxinous. 


885 


MONS  VICI.  —  MONTBRILLANT. 


886 


MoNS  Vici,  MoNs  Regalis,  Mons  Regius, 
ville  de  Ligurie.  auj.  Mondoviy  sur 
l'Ellero,  en  Piémont  (div.  de  Coni)  ; 
patrie  du  physicieii  Beccaria. 

Cette  petite  Tille  est  la  seconde  du  Piémont  dans 
lacraelle  ait  pénétré  Pimpriinerie;  on  y  accueillit  dès 
1472  un  de  ces  grands  artistes  Toyageurs,  arrivant 
do  nord,  et  apportant  arec  eui  la  lumière;  celui-ci 
s'appelait  Antonius  Mathias,  d'Anvers.  Quelques 
bibliographes,  la  Sema  et  Peignot  entre  autres, 
avaient  cru  aue  le  Mors  Reoaus  qu'on  lit  à  la 
souscription  des  premiers  livres  imprimés  à  Mon- 
dovi,  signifiait  Montrtale^  ville  de  Sicile,  près 
Païenne;  d'autres  penchaient  pour  Kônigsberg; 
mais  les  recherches  du  baron  Vernazxa,  d'AmatI  et 
de  M.  Van  der  Moersch  ont  prouvé  que  c'était  bien 
k  Mondovi  que  Mathias  d'Anvers»  associé  avec  un 
typographe  français  du  nom  de  BaitbasarCordier, 
avait  fait  rouler  ses  presses. 

M.  Van  der  Meersch  a  recueilli  peu  de  rensei- 
gnements sur  ce  Mathias  d'Anvers;  c'était  sans 
Qoute  un  de  ces  ouvriers  de  Mayence,  chassés  de  la 
ville  en  lft62;  peut-être  avait-il  passé  les  Aipes  avec 
l'imprimeur  de  Savigliano,  Johannes  Glim,  qui  le 
précède  dans  la  carrière;  il  s'était  appelé  Antonius 
Andréas,  ainsi  que  le  prouve  la  souscription  des 
HircMca  eCOvide  de  147S:  Expticit  Mer  Ovidii 
epiitolamm,  in  MontereçalL,.,  per  Àntonium 
Mathiœ^  quondam  Andréa:  de  Antverpta.  Et 
Baldisalem  eorderivmque  tuvm. 

Voici  le  tiii«  du  premier  livre  imprimé  i  Mon- 
dovi :  Inetpit  traetatui  venerabili»  patris  fratris 
Antnonini  archiepitcopi  Florentini  orrtini»  predi- 
catarum  de  instituttone  confessorum,  A  la  fin  :  Ex- 
pUcit  fumma  confessionum  $eu  interrogatorium 
pro  timpUciOus  eonfestorifws  editum  ab  arcMe' 
piacopo  florcHtino,  videlieet  fratre  Antonino  ordi- 
nts  predicatorum.  Finita  in  Monte  liegati:  anno 
domiiii,  M.cccc.Lxxii.  die  xiiiii.  mensis  octo- 
bria. 

Puis  8  vers  latins  que  nous  donnons  : 
Quem  gcnuit  quondam  germana  Antuuerpia  potens 
Mathia;  Antonms  virtute  insignis  et  arte 
naldasar  et  socius  Corderius  onmia  supra 
Utile  opus  cunctis  finierunt  Antonianam 
Arte  nova  formx:  que  correctissima  certe 
Ordine  cuncta  suo  noscriminanostra  fateri 
Instruit:  et  lepram  inter  lepram  noscere  quanqu? 
Hoc  opus,  hoc  nostram  sic  continet  ecce  saluteni. 

In-Uo  de  128  ff.  nonchif.  à  27  lignes  par  page,  en 
caract.  romains,  sauf  le  D  qui  est  constamment 
gothique. 

Mathias  d'Anvers  et  Balihasar  Cordier  impriment 
encore  à  Mondovi  en  1475  :  Juvcnalia  Satyrœ, 
Ovidii  Epistolœ  Ileroïdes.  In-a*  de  136  ff.  (voy. 
cat.  Crevenna)  ;  puis  ils  quittent  la  ville,  et  ce  n'est 
qu'en  1480  que  l'on  voit  apparaître  un  nouvel  im- 
primeur ,  Laurentius  Dominicus  (olim  Jacobidis) 
Vivaldi,  ou  de  Vivaldis,  dvis  Montisregalis,  qui  fait 
souche  de  typographes. 

MoNs  ViKGiNUM,  Montevergine  ,  célèbre 
monast.  de  Bénédictins  dans  le  Napo- 
litain, fondé  par  S.  Guillaume. 

Lor.  Giustiniani  donne  la  liste  d'un  grand  nombre 
d'ouvrages  relatifs  à  cette  abbaye. 

MoNs  VoGETius,  derBotzberg,  montagne  de 
Suisse. 

MoNs  VuLTURius,  dcr  Geyerberg,  montagne 
de  Silésie. 

MoNs  Wederindi,  Mons  Witikindi,  der  We- 
denberg,  en  Westphalie. 

MONS  ZOBTENSIS,  VOy.  MONS  ASCYBURGIUS. 


MOXTALANT. 

Château  dont  nous  ignorons  la  situation,  mais 
que  nous  signalons  à  Tattention  des  bibliophiles,  à 
musc  du  fait  suivant  :  au  milieu  du  xviiie  siècle,  à 
l'époque  où  la  passion  de  hi  comériie  de  société  bisait 
rage,  plusieurs  pièces  de  circonstance  furent  impri- 
mées au  château  deMontalant:  Les  Amourêimprévui^ 
i'tytleet  ballet  héroïque,  par  Degardein  de  ViHU- 
Maire.  Montalant,  1755,  in-4*.  Pièce  de  réjouissance, 
faite  pour  le  mariage  du  prince  de  Coudé  et  de  M**«de 
Soubise.  —  JL£  Retour  au  printemps,  idyUe  et  bal- 
let héroïque,  en  vn  acte  et  en  vers  libre»,  par  le 
mime,  Montalant,  1752,  in-4*.  —  Le  Triomphe 
dPAstrle^  idylle  et  ballet  en  un  acte,  par  le  mime. 
Ibid.,  175t^  in-4".  Ces  trois  pièces  sont  portées  au 
cat.  Pont-de-Vesle,  sous  le  no  779;  cette  collection 
fut  acquise  en  bloc  par  M">«  de  Montesson,  qui  la 
légua  à  M.  de  Valence  ;  ce  dernier  la  céda,  pe«  de 
temps  avant  sa  mort,  à  M.  de  Soleinne. 

MoNTALUA,  MoNTULu,  MotitUla,  viUe  d'Es- 
pagne, dans  l'Andalousie  (intend,  de 
Cordoue)  ;  patrie  de  Gonzalve  de  Cor- 
doue  et  des  Morales. 

L'imprimeur  Juan  Bautista  de  Morales  introduisit 
la  typographie  k  Montllla  en  1022,  dit  M.  Cotton  ; 
ce  Morales  était  le  père  de  Juan  Gomcz  de  Morales, 
qui  Ait  le  premier  fondeur  de  caractères  de  l'Espa- 
gne; ayant  fait  venir  des  matrices  de  Bruxelles,  il 
s'établit  A  Madrid  enld09,et,  avec  la  licence  de  Pho- 
norable  inquisition,  vécut  de  cette  industrie  et  y  fit 
fortune. 

Le  livre  que  M.  Cotton  veut  sans  doute  désigner  k 
la  date  de  1622  (qu'il  nous  pardonne  cette  hypothèse) 
doit  être  celui-ci  :  Jornada  de  Afriea  del  Key 
D.  Sébastian  de  Portugal,  da  Juan  Bautisu  de  Mo- 
rales, 1622,  in-S*.  Mais  le  volume  fui  imprimé  à 
Séville  par  Gabriel  Ramos,  et  nous  ne  connaissons 
pas  d'édition  donnée  dans  la  patrie  même  de  Tau- 
leur. 

Don  Euimanucl  I\ainirez  de  Carrion,  marquis  de 
Priego,  fit  les  frais  du  premier  établissement  de 
J.  B.  de  Morales  à  Montllla  ;  et  ce  premier  établisse- 
ment doit  remonter  à  1627  ;  jusqu'à  cette  date  Mo- 
rales éiait  occupé  à  la  publication  à  Séville  des 
ouvrages  posthumes  de  son  frère  Christophe  (Anton., 
BibL  Velus,  I,  247).  En  1627  il  imprime  :  lier- 
nojtdo  de  Vera.  Panegyrico  por  la  poesia.  En 
Montillj,  en  hi  imprenta  del  Excmo.  Sr.  Marqués  de 
Priego, In-a*'.  L'année  suivante:  Fiestas  que  se  eele- 
braron  en  la  noble  villa  de  Baena  en  la  canoni- 
zacioti  de  los  glorio»os  màrtirès  del  Japon  y  sus 
veinte  y  dos  compafleros  de  la  religion  de  San 
Francisco....  por  Don  Gabriel  Josefde  Arriaga.., 
Ano  1628.  A  la  fin  :  En  MoniiUa,  en  la  imprenta 
del  Marqués  de  Priego,  y  por  mandado  de  S.  E, 
AÂo  1628.  lii-(|0  de  15  (T.  Il  serait  facile  de  multi- 
plier ces  citations. 

MoNTANus  DucATi:s,  Berge>'sis  Duc,  e 
grand'dmhé  de  Berg  (anc.  comté),  à  la 
Prusse  ;  dépend  do  la  prov.  de  Clèvos- 
Berg. 

MONTARGIL'M,  V0\.  MoNS  ÀRGI. 

MoNTBRILLANT. 

11  existe  plusieurs  châteaux  ou  résidences  de  ce 
nom;  nous  citerons  particulièrement  un  château 
royal  en  Hanovre  et  un  autre  château  en  Suisse, 
entre  Genève  et  Saconnex,  auquel  s'applique  h  noie 
suivante  ; 

t  En  1742,  GauOecourt,  ontrepronrur  de  la  four- 
niture dessebdu  Yallais,  avait  établi  à  Monibrillant 
une  imprimerie  particulière.  Il  y  donna  une  édition 
de  V Essai  sur  les  sentiments  agréables  et  sur  le 
plaisir  attaché  à  la  vertu,  de  liévesque  de  Pouilly, 
que  Charles  Nodier  dit  k  tort  n'avoir  été  tirée  qu'à 


887 


MONTEOLUM.  —  MONTREFUGE. 


888 


12  exeiiipl.,  car  011  la  rencontre  asset  souvent.  Gaof< 
recourt  reliait  aussi  lui-roémc  les  opuscules  sortis  de 
sa  presse»  pour  des  prébents.  11  avait  comuiencé  par 
être  horloger  •  (Gaullicur,  liist,  litt.   de  la  Suisse, 

Î.  52).  On  sait  que  M.  de  Gauffecourt  fut  Tanii  de 
.-J.  Housseau;  ce  ne  Tut  j>as  A  MontbrillaDt  qu*il 
imprima  son  Traitèdela  Reliure  des  Uvresen  1703  ; 
il  étaitalors  au  château  de  La  Motte,  près  de  Lyon. 

MoNTEOLUM,  Montey,  Monthay,  bourg  de 
Suisse  [Graësse]. 

Montes,  Montes  Hannoni^e,  MonSy  Bergen, 
ville  forte  de  Belgique  (chef-lieu  du 
Hainaut) . 

LMmprimerie  remonte  en  cette  ville  à  Tannée  1580, 
avec  lluigcr  Velpius  ou  Vulpius  comme  premier 
imprimeur.  Nous  commençons  par  quelques  recU- 
(ications:  un  livre  porté  au  catal.  Golbert  (a*.  8247) 
sous  la  date  de  1528  doit  être  reporté  à  1028; 
c'est  la  Fie  de  S,  Ursmer  et  autrest  P^O"  Gilles 
fVaulde, 

Les  Coutumes  de  Haynitau,  que  M.  Coiton 
(d'apK'S  le  catal.  Ttiorpe)  dit  avoir  été  imprimées  à 
Mons  par  Jehan  PLssart  (153515S8),  celles  de  Va- 
lenchieikesy  par  le  même  (1540-1545),  sont  toutes 
exécutées  à  Anvers  (par  Michel  de  Hochstrat  (7), 
■  pour  Jehan  Pissainiibraire  dcmaurant  à  Mans 
en  Uayiinau,  en  la  rut  des  Clercs  •, 

l\uteer  ou  Ruighcr  Vulpius  était  Imprimeur  k 
Louvain,  qu*il  abandonna  pour  aller  porter  la  typo- 
graphie à  Mons,  et,  au  bout  de  cinq  années  d'exer- 
cice, il  alla  s'éublirà  Bruxelles.  Voilà  tous  les  ren- 
scignemcnts  biographiques  qu'a  pu  recueillir  son 
historiographe,  M.  n.  Gbalous  (  BuU.  du  Bibl,  Mge, 
1845). 

Le  premier  produit  des  presses  Montoises  est  un 
pamphlet  contre  Guillaume  le  Taciturne,  très-proba- 
blement inspiré  et  imprimé  par  ordre  du  prince 
de  Parme  :  Le  Renard  découvert»  A  Mons  en 
llenaut,  chez  l\utger  Velpius,  imprimeur  Juré,  1580. 
âur  le  nouveau  marché.  Pet.  in-4o  de  10  ff.,  sans 
pag.,  mais  avec  sign.  A.  O.  de  18  (T.,  suiv.  M.  de 
lleifTenberg,  qui  a  compté  probablement  deux  feuil- 
lets blancs. 

la  même  année  I\.  Velpius  donne  :  Le  Retour  de  la 
concorde  aux  Pays-Bas  par  le  retour  de  Madame, 
A  Mons  en  Hainault,  chex  Rutger  Velpius,  1580,  Pet. 
in-4<*  de  20  (T.  sign.  A.E.  n  Madame  n,  c'était  la  bonne 
Marguerite  de  i*ariiic,  dont  le  retour  était  ardem- 
ment désiré  par  le  parU  des  Modérés  ou  Conserva^ 
leurs,  assez  généralement  doués  d'un  patriotisme 
]>eu  exalté. 

Enûn,  un  certain  Libert  Ilouthem,  régent  du  col- 
lège de  iloudain,  à  Mons,  publie,  toujours  en  1580  : 
kAKOGEiTMiA,  Scv  mala  vicinia,  libellvs  vitinos 
malos  velut  catalogo  reccnsens,  quid  que  ab  ipsis 
vel  commodi  vel  incommodiexpectare  uceal,  obiter 
demonstraiis.  Per  D.  Libertum  Uovthem  Leodivm 
poelam  lavrealvm,  Montibus  Ilannonis.  Apud  Rut- 
gerura  Velpium,  typogr.  lurat.  M.D.LXXX.  In-O"  sans 
pag.,  sign.  A.  D. 

L'imprimeur  qui  remplace  Velpius  à  Mons  en 
1585,  s'appelle  MicheL 

Au  xviie  siècle  citons  Waudrct,  Gilles  Waulde  et 
Jean  Pissart. 

Mentionnons  la  petite  imprimerie  particulière 
d'un  savant  aimable,  très-Justement  regretté  en  Bel- 
gique, M.  Ch.-J.-B.-J.  Delecourt,  qui  s'était  monté 
un  petit  atelier  portatif,  avec  lequel  il  imprima  quel- 
ques opuscules  devenus  introuvables  :  Almanach 
de  poche  dCun  étudiant  du  collège  de  Mons, 
Mccccxxi     (sic,  pour    1821).   Très-pet.    in-4*   de 

29  p Journal  mordant,,,  pour  servir  à  PhU- 

toircdes  Pays-Bas,  dédié  aux  ch s.  d.  (1820), 

in-4o  de  49  p.  tiré  à  15  ou  20  exemplaires.  [Aug. 
Voisin]. 

Montes  Acroceraunu  [Hor.,  Ovid.],  Kipotô- 
via  5pTj  [Strab.,     Dion.]^     'Axpoxipauvia 


IPtol.],  montagne  de  l'Épire,  entre 
l'Adriatique  et  la  mer  Ionienne^  auj. 
Mmti  Khimiaroli, 

Montes  JEku,  rà  'Hpaûi  ooij  fDiod.],  mon-  • 
tagne  de  Sicile,  près  de  Porto  ai  Palo, 
auj.  Mon/t  Son. 

Montes  Brigantim,  le  Vorarlberg  (Tyroi). 

Montes  Gigantei,  les  Monts  Géants,  dos 
Riesengebirge  ;  séparent  la  Bohême  de  la 
Silésie. 

Montes  Lëni,  Monts  Blancs,  Monts  de 
Sphakia,  sur  la  côte  S.  de  Candie  j  der- 
nier asile  de  l'indépendance  candiote. 

Montes  Mariani,  la  Sierra  Morena,  chaîne 
espagnole  entre  le  bassin  de  la  Gua- 
diana  et  celui  du  Guadalquivir. 

Montes  Sarmatici,  voy.  Carpates. 

MONTU,  voy.  MODOETIA. 
MONTICELLUM,  VOy.   MONCETXUM. 

MoNTiLARis^  Montella,  bourg  du  Napoli- 
tain. 

MoNTnjuM,  Montille,  Monteux,  ville  de  Fr . 
(Vaucluse)  ;  concile  en  1209. 

MoNTiLHJM  Ademari,  voy.  Mons  Aduemari. 

MoNTiLL*,  Montila-lez-Tours,  anc.  abb.  de 
Minimes,  comprise  dans  le  parc  de 
Plessis-lez-Tours  ,  où  est  enseveli 
S.  François  de  Paule. 

MoNTiNiAcuM,  Montigny,  MonHgné,  Monti- 
gnac  ;  un  très-grand  nombre  de  com- 
munes portent  ces  noms  en  France; 
nous  citerons  Montiniacum  Regium, 
MonHgny-le'Boy,  ville  du  dép.  de  la 
Haute-Marne,  et  Montignac,  ville  du 
dép.  de  la  Dordogne. 

Montiniacum  ad  Albulam,  Montigny-suT' 
Aube,  bourg  de  Fr.  (Côte-d'Or). 

Due  imprimerie  clandestine  fut  établie  à  la  fin  de 
1797  dans  cette  bourgade;  elle  fut  saisie  à  la  fin  de 
l'année  suivante. 

Montions,  Mousson ,  commune  de  Fr. 
(Mcurthe),  avec  les  ruines  d'une  anti- 
que forteresse. 

MoNTisjoviuM,  Montjoux,  communes  du 
Dauphiné,  dans  les  dép.  delà  Drômc  et 
des  Hautes-Alpes.  =  Montjoie,  ville  de 
Prusse,  entre  Aix-la-Chapelle  et  Trê- 
ves (duché  de  Juliers). 

MoNTis  Ouvi  MoNASTERiUM,  anc.  Castrcm 
Malasti,  depuis  Monast.  Valus  Sigarii, 
Montotdxeu,  Montolieu ,  bourg  de  Fr. 
(Aude),  anc.  et  riche  abb.  de  St-Benoit, 
fondée  vers  Tan  800,  appelée  d'abord 
S.  Jean-de-Val-Séguier  [Quicherat]. 

MoNTREFUGE  OU  MoN  Refuge^  maison  oc- 


889 


MOiNTRlEUX.  —  MOKGIA. 


890 


cupée  pai*  le  priDce  de  Ligoe^  àVienne^ 
à  répoque  de  la  révolution  française. 

L'Illustre  maréchal  prince  Charles  de  Ligne,  dout 
nous  avons  déjà  vu  figurer  le  nom  dans  ce  vol.,  à 
l'occasion  de  rimprtmeHe  qu'il  avait  fondée  Ters 
1780  dans  sa  macnifique  résidence  de  Belceil,  trans- 
pona  sou  maténel  tyiMgraphique  k  Vienne,  à  l'épo- 

aue  de  la  révolution  lrançal^e,  et  là  fat  donnée  Pédi- 
on  collective  des  œuvres  de  cet  aimable  écrivain  : 
Mélanges  militairest  littéraires  et  sentimentaires 
(du  prince  Charles-Josepti  de  Ligne).  A  Mont-Re- 
fuge,sur  le  Léopoldsberg,  pr^s  de  Vienne,  et  se  vend 
à  Dresde,  1795-1811,  iU  vol.  pet  iQ-8''.  Dans  ce 
nombre  sont  compris  les  19  vol.  d'CEuvres  mêlées 
en  prose  et  en  vers, 

MoNTRiEux,  anc.  château  près  de  Ven- 
dôme (Loir-et-Cher).  * 

On  a  soutenu  que  l'impression  clandestine  du  plus 
célèbre  ouvrage  de  Biaise  Pascal ,  les  Lettrks 
PBOYiNaALES,  awit  été  faite  dans  une  cave  de  ce 
château,  de  la  fin  de  1055  au  2S  janvier  1050  ;  il 
parait  prouvé  qu'au  moins  la  première  lettre  est 
sortie  de  ces  presses  souterraines.  On  sait,  d'après 
une  lettre  de  Guy  Patin,  que  lors  de  l'apparition  de 
ces  immortels  pamphlets,  le  libraire  i3espres  et 
l'imprimeur  Langlois,  l'alné,  avaient  été  mis  à  la 
Basulle.  par  l'influence  occulte  mais  toute-puis- 
sante des  Loyalistes  furibonds,  «  hominum  genus 
ntquissimum  » ,  ou  comme  les  appelle  Guy-Patin 
«  Nigrum  agmen  Ignatianum  • . 

MONTROUUM,  VOy.  MONASTERIOLUM  PAGl 
PONTUIVI. 

MONTROUUM^    MONSTRROUUM^      MONASTERIQ- 

LCM,    Montreuil'SouS'Bois,    bourg    de 
France,  près  Vinccnnes  (Seine). 

Ce  fut  dans  cette  localité,  au  dire  de  Guy-Patin, 
que  furent  établies  les  presses  clandestines  qui  pro- 
duisaient une  infini  lé  de  libellesetde  mémoires, com- 
posés vers  1663  pour  la  Justification  du  surintendant 
des  finances,  Fouquct,  après  sa  terrible  disgrâce. 
Lottiu  (11,  p.  91)  place  tout  à  côté  de  Montreuil,  à 
St-Mandé,  le  siège  de  cette  typographie. 

MoNTROLiLM,  MosTRELA,  Monstf^osil,  Morî' 
treuil  ;  un  très-grand  nombre  de  loca- 
lités en  France  portent  ce  nom,  qui 
provient  par  contraction  de  Monaste- 

BIOLUM,  MoNSTERIOLUM. 
MoNTR'oI  LLES,  VOy.  MORLJIUM  OPP. 

MoNUMETiiiA,  Monmouth,  ville  d'Angle- 
terre, sur  la  Wyc  ;  chef-licu  de  comte», 
au  N.-O.  de  Londres. 

M.  Cotton  fait  remonter  l'imprimerie  à  Monl- 
mouth  à  1770,  et  dit  que  Charles  Heath  y  fut  établi 
pendant  60  ans,  de  1770  à  1850  ;  il  fut  auteur  de 
quelques  «  Local  guides  •  imprimés  par  lui-même  ; 
Lowndes,  qui  cite  ce  typographe-auteur,  ne  fait 
remonter  le  plus  ancien  de  ces  guides  qu'à  Tannée 
1795. 

MoNYCHiA^  voy.  MuNYcnu. 

MoNYOROKEREKiNUM,  pogus  incomitatu  Cas- 
triferrei,  Eberau,  Moîiyorokerekm,  bourg 
de  Hongrie,  dans  le  com.  d'Eysenburg. 

Joannes  Manlius,  que  Ni-roeth  croit  être  une  seule 
et  même  personne  avec  Ilans  Manuel,  eut  une  impri- 
merie temporaire  à  Eberau,  en  1589-91  ;  son  éta- 
blissement principal  était  à  Német-Ujvâr  (Gissing) , 
otiil  subsista  de  1&82  à  1597;  Evangeliomok  [es 
Epistolàk.  Monyorokereken,  1589,  in-12.  —  Uart" 


lieà  Joluui,  ChrtstUcher  und  Kurtzer  Beridd 
von  dem  hochwUrdigen  sacramenl  des  Attan»m 
Gedruckt  su  Eberau  in  Ungem  bey  Haut  BIhuhL 
1590,  in-8^. 

Mous  avons  déjà  vuJoan.  ManliusàiViéstff-JtefVfx- 
tur  (Voy.  Kebesztubiiiuii). 

MopsiuM  [Liv.l,  MottiGv  [Strab.,  Steph.L 
ville  de  la  Thessalie  (Péiasgiotide),  auj. 
Karatjair,  suiv.  Leake. 

MoRA  FL.,  voy.  Margus. 

MoRADUNUM  [Trith.],  ville  de  la  Gaule  Bel- 
gique, auj.  Werdefi,  sur  le  Ruhr,  ville 
de  Prusse  (rég.  de  Dûsseldorf). 

MoRANGA,  Moringen,    ville    de  Hanovre 

[Graësse]. 

MoRASANi,  MoRcusi  [Chr.  Gottw.j,  peuple 
de  la  Germanie  ;  habitait  la  rive  droite 
de  l'Elbe,  dans  la  régence  de  Maçde- 
bourg,  avec  Lauborgk  et  Tuman 
comme  villes  principales. 

MoRATUM,  Morftt,  Murten,  ville  de  Suisse, 
du  canton  de  Fribourg  ;  bataille  en 
1476. 

MoRAVu^  la  Moravie,  Màhren,  prov.  d'Au- 
triche. 

MoRAvu  ScoTiJ£,  le  comté  de  Murray,  dans 
FEcosse  méridionale. 

MoRBicM,  Moresby,  bourg  d'Angleterre, 
sur  la  mer  d'Irlande  (comté  de  Cum- 
berland). 

MoREuuM,  Moreuil,  bourg  de  Picardie; 
aqc.  abb.  de  Bénédictins  de  la  congr. 
de  St-Maur  (Siimme). 

MoRËTUM  [Ch.  Ludov.  vi,  a.  H34),  MuRi- 
TUM,  Mcn-et,  pet.  ville  de  Fr.  (Seine-et- 
Marne)  ;  concile  en  850  et  au  xiii*  siè- 
cle ;  anc.  titre  de  comté. 

MoRGANTiLM,  Mop-yàvTiov  [Str.,  Diod.],  MUR- 

GANTIA  [Liv.],  MORGENTIA   [Sil.    It.j,  Mop- 

vavrfva  [Thucyd*].  ville  de  Sicile,  sur 
le  Symœthus,  auj.,  suiv.  Mannert, 
Manan  Bianchi,  bourg  près  de  Filippo 
d'Argiro  (prov.  de  Catane). 

MORGENTU,  Mcp^^vTia,  Mcp-ye'vTiov  [StCph.B.], 

AJijRGANTiA  [Liv.],  ville  des  Bruttii  dans 
le  Samniuin,  auj.  S.  Georgio,  au  pied 
des  Apennins,  ou,  suiv.  Reichard,  Croce 
di  Marcone,  près  de  Bojano  (Molise). 

MoRGiA,  MoRGiAciM,  Morges,  Morsee,  ville 
de  Suisse  (canton  de  Vaud). 

C*est  à  Tannée  1568  que  nous  ferons,  avec  le  P. 
Le  Long  et  Falkensiein,  remonter  riinprinierie  dans 
ceUe  ville  ;  le  premier  livre  que  nous  ayons  à  citer 
est  une  traduction  latine  de  la  Genèse  :  Gcnesis  cum 
catholica  cjcpositionc  ecclesiasttca  ex  universts 
probatis  theologis  cxccrpta,  à  quodam  verbi  Dei 
ministro  dià  multumij  in  tlieologia  versato, 
Momis,  in-(ol.  réimpr.  au  même  lieu  en  1584  et 
1585.  Le  second  est  un  traité  calviniste  :  Muscute 


mi 


MORGINNUM.— MOHL^UM  OPPIDUM. 


892 


[Vyolffgaiig).  lieux  cœnmuns  de  la  Sainte  Eicri» 
turc,  traduit»  du  latin  par  Antoine  du  Pinef,  Mor- 
gcs,  1570,  in-fol  ,  réimprimé  à  Genève  eu  1577  par 
Eust.  Vigiion  (Cat.  de  Tournes). 

En  15';9  uu  imprimeur  établi  k  Lausanne  depuis 
1570  ou  1571,  Jean  Lépreux  (Joaniies  Probus)»  natif 
<k!  Paris,  quitte  Lausanne  avec  sa  famille  et  vient 
s'établir  à  IMorges,  oti  il  séjourna  et  imprima  de 
1579  k  1587;  c*était  le  fils  de  Poncet-le-Preux^  re<:u 
imprimeur  et  libraire  à  Paris  en  1511  [Lacaillel;  lui- 
même  avait  exercé  dans  celte  capitale  à  partir  ael*an 
1561  [lx)ltin]. 

M.  Tcrnaux  cite  comme  premier  livre  imorimé 
à  Morges  un  traité  du  célèbie  pasteur  Aug.Marlorat» 
dit  Pasquier,  |)eudu  à  Rouen  en  1.S62  :  Thésaurus 
Sacrœ  Scripturœ.  Morgiis,  1568,  in-8*.  H  veut  pro- 
bablement iMirler  d*im  livre  bien  connu  du  fou- 
gueux ministre  :  Thésaurus  Locorum  communium 
Sacrœ  Scripturœ t  mais  nous  ne  connaissons  pa» 
d'édition  de  ce  traité  qui  soit  antérieure  A  1574. 

MoRGLNNUM  [Tab.  Peut.],  Maurogena  [Geo. 
Rav.]^  station  du  pays  des  Allobroges, 
appelée  depuis  Moriencum,  Moire^x, 
au].   MoiranSy    bourg     du    Dauphinc 

(Isère). 

MoRGus  PL.  [Plin.]^  fleuve  de  la  haute 
Italie,  auj.  TOrco. 

MoHGYNA  [CelL],  Mof^ya  [Stcph.  B.]y  ville 
de  Sicile,  auj.,  suiv.  Ciuver,  Margdtia, 
bourg  sur  le  Fiume-Grande,  près  Ter- 
mini. 

MoKicAMBE  ililsTUARiuM,  Morecambe-Bay, 
golfe  du  comté  de  Cumberland. 

MoRiDUNUM,  voy.  Maridunum. 

MoRLNcuM^  Moiratis,  commune  de  Fr. 
(Jura). 

MoHLM  [Virg.,  Tac,  Cœs.,  Mêla,  Plin.|, 
Mopivof  [Strab.],  peuple  de  la  Gaule  Bel- 
gique 11,  dont  le  territoire  est  réparti 
auj.  entre  lesdép.  du  Nord  et  du  Pas- 
de-Calais. 

MoRiNNA  [Char*  Car.  CaWi],  MoiHenne, 
commune  de  Normandie  (Seine-Infé- 
rieure). 

MoRisANA  EccLESu,  Csunody  ville  et  comi- 
tat  de  Hongrie,  l'un  des  i2  du  cercle 
au-delà  de  la  Theiss. 

MoRiTANiA,  MoRTANiA,  MoTtagnc,  ville  de 
France,  sur  l'Huisne  (Orne)  ;  patrie  de 
Catinat;  c'est  l'anc.  capit.  du  Perche. 
=  Plusieurs  autres  localités  portent  le 
même  nom. 

MORITONIUM,      MORITOLIUM,     MaURITONNUNI, 

MoRTONiuM,  MoRTUEiL  (xu«  S.),  Mortoiny- 
k-hochei'y  Mortain,  ville  de  France,  sur 
laCanche  (Manche). 

MoRi,ACA,  MoRLAcuM,  ïu  Morlayv  -,  village 
de  Fr.  (Oise),  suiv.  l'abbé  Lebeuf. 

MoRLAcuM,  Marias,  Morlaas,  bourg  de  Fr. 
(Basses-Pyrénées)  ;  anc.  résidence  des 
l*rinces  de  Béarn. 


MoRL-EirM    OPPIDUM,    MoNS    RELEXATUS,  aUC. 

JuLiA,  Morlaiœ,  Montr*ouUé${eTi  breton), 
ville  de  Fr.  (Finistère)  :  a  Morlaeum  oppi- 
dum istius  Britanniœy  quondam  JiJia 
appellatum,  ad  radices  Castri  Cœsaris  in 
trepidine  Montis  situm  ad  imam  Vallem 
vergens,.,.  »  (Conrad,  Descr.  des  deux 
Bretagnes,  l.  ix),  patrie  d'Albert  le 
Grand,  rhistorien  de  Bretagne. 

En  Tannée  1621  nous  trooirons  pour  la  première 
fois  trace  d^impressioo  dans  cette  ville ,  et  le  nom 
du  premier  typographe,  que  nous  croyons  uaUf  de 
Rouen,  ob  il  aYait  exercé  l*imprimerie,  est  George 
Allienne  ;  voici  le  titre  du  premier  produit  de  ses 
presse;»,  que  nous  connaissions:  Tanguy  Gueguen, 
curé  de  Plouguerneau^  Ar  Mtrouer  à  confession, 
composet  gant  an  tai  révérant  Emery  ae  liants,  à 
compagnunez  Jésus  :  ha  translatet  vet  à  GaUee 
en  Brezonnec,.,,  Daoantaig  un  examen  à  Cons- 
tiancz,..  fi  Montr'oulles,  Georges  Aliienne,  1021, 
in-i2.  Miorcec  de  Kerdanet  {Not.  Bret,)  cite  plu- 
sieurs ouvrages  de  ce  curé,  imprimés  k  la  même 
époque,  et  pour  la  plupart  à  Morlaix  ;  nous  men- 
tionnerons encore  une  kiede  St'Yves^  de  Pierre 
de  la  Hayede  Kerhingant^  Imprimée  en  1622  par  le 
môme  typographe. 

George  Allienne  va  trader  on  établissement  typo- 
graphique à  Quimpervers  16S2,  ce  qui  ne  Tempéche 
pas  de  conserver  celui  de  Morlaix  ;  il  signe  alors  ses 
livres  :  A  Morlau,  chez  George  AlUetme,  impri- 
meur et  libraire  iuré  à  BoHen,  au  Palmier  cou- 
ronné  ;  et  à  Quimpereorentin^  en  sa  boutique. 

Des  imprimeurs  rivaux  viennent  s'établir  à  Mor- 
laix :  Matburin  Despancicr»  que  nous  voyons  dès 
16M  produire  :  Le  Pèlerinage  du  Folgoat,  du 
prieur  Cyrille  Pennée.  Morlaix,  M.  Dcsponder, 
1634,  in-12,  avec  front,  imprimé  et  une  élégie  en 
vers  latins  ;  puis  Nicolas  de  Blavct  ou  du  Blavet, 
duquel  nous  citerons  un  ouvrage  du  même  prieur 
des  carmes  d'Hennebon,  Gyr.  Pennée:  Liste  des  M 
chapelles  dédiées  à  la  Vierge  dans  l'évesc/U  de 
Léùn.  Morlaix,  Nicolas  de  Blavet,  1647,  in-12  ;  Jem 
llardouin,  à  la  même  époque,  etc. 

A  la  fin  du  xvii*  siècle,  nous  signalerons  un  gen- 
tilhomme, le  sieur  de  Ploesqucllec,  dont  la  veuve 
exerçait  encore  en  1759,  lors  de  Tarrét  du  conseil 
d'Etat. 

I/arrét  du  conseil  de  1704  ne  menUonne  point 
Morlaix  ;  celui  de  1739  supprime  nominaUvement 
son  imprimerie,  mais  n*est  point  exécuté,  puisque 
Parrét  du  12  mai  1759 ,  qui  fixe  le  nombre  des 
imprimeurs  dans  la  province  de   Bretagne,  dit  e\- 

I»ressémcnt  :  «  Les  imprimeries  établies  à  Dol,  Mor- 
aix,  Redon,  Tréguier,  S.-Paul-de-Léon  et  Vitré, 
seront  et  demeureront  supprimées.  Fait  Sa  Majesté 
défense  d'en  établir  à  l'avenir  dans  lesdites  villes,  et 
néanmoins  a  permis  par  grâce,  et  sans  tirer  à  con- 
séquence, aux  nommés  Arnaud  Capran  (Dol),  la 
veuve  Ploesquellcc,  etc.,  qui  tiennent  actuellement 
lesdites  imprimeries,  de  continuer  à  imprimer 
dans  lesdites  villes  leur  vk  dnranL..,  sans  qu'après 
leur  décès  lesdites  imprimeries  puissent  être  tenues 
par  aucun  imprimeur,  même  par  les  enfans  desd. 
Capran,  veuve  Pioesquellec,  etc.:  à  peine  de  500 
livres  d'amende  et  de  confiscation.  » 

Cet  arrét-là  fut  exécuté  ;  voici  la  note  du  rapport 
fait  à  M.  de  Sartines  en  1704  :  «  Morlaix.  Quatre 
libraires,  pas  d'imprimeur.  Il  y  avait  ci-devant  un 
imprimeur  à  Morlaix,  gentilliomme  d'extraction, 
nommé  M.  de  Pioesquellec  ;  il  est  mort  et  son  fils 
ne  veut  plus  exercer  son  état,  ainsi  11  n'y  a  plus 
d'imprimeur  en  cette  ville*  • 

Ces  expressions  sont  assexsingulières,  elles  témoi- 
gnent du  peu  d'importance  qui  s'attachait  généra- 
lement aux  arrêts  du  conseil,  au  moins  dans  le» 
J provinces  éloignées;  ainsi  voilà  un  intendant  qui 
ait  au  lient,  gén.  de  police  un  rapport  officiel,  et 
qui,  en  1704,  oublie  resprit  et  la  teneur  d'un  arrêt 


893 


MORNACIUM.  —  MOSCOVIA. 


894 


rendu  cinq  ans  auparairant,  il  dit  :  •  Le  fUâ  de 
Ptoesquellec  ne  veut  plus  exercer  ion  état.  ;  •  il 
aurait  dû  ajouter  :  •  A  veine  (<05OO  livres  d'amende, 
et  de  confiscation  des  vis,  presses^  et  autres  usten- 
siles. • 

MoRNACRM,  M0RNATIUM9  Momas,  bourg  de 
Fr.  (VaucJuse),  près  d'Orange. 

MoRON^  Mépwv  [Strab.]^  localité  de  la  Lu- 
sitanien sur  la  rive  gauche  du  Tage, 
que  Reichard  croit  être  auj.  Morào. 

M0RONTITM9  MoNs  RoTUNouSj»  Montrond, 
anc.bourgdu  Berrv^  réuni  auj.  à  la  ville 
de  St-Amand  (Cher)  ;  les  ruines  du  ma- 
gnifique château  deMontrond  la  domi- 
nent. 

MoRosGi  [Plin.]y  ville  des  Vardulidans  la 
Tarrac,  auj.,  suiv.  Ukert,  San-Sebas- 
tian,  cbef-lieuduGuipuscoa;  etd'après 
Reichard^  Motrico,  bourg  de  la  même 
intendance. 

NousoTonsà  Tart.  Donastieiiuii  parlé  de  la  typo- 
graphie de  St-Sébastien  ;  nous  i^outerons  :  Le  plus 
iinporiant  peut-être  des  ouvrages  imprimés  à  St-Sé- 
bastien est  probablement  le  grand  dictionnaire  de 
Larramendi  :  Diccionario  trilingue  del  Castel- 
fanOy  Bascuence  y  Latin,  par  el  Padre  Mattuei  de 
Larramendi^  de  la  comp.  de  Jésus,  San-Sebastian, 
Bnrttiolomi  Itiesgo  y  Montero,  fiftS,  2  vol.  in-fol. 
Cette  édition  est  extrêmement  recherchée  ;  elle  a  été 
réimprimée  dans  la  même  ville  en  1854. 

MoRTLNGU,  MoRDiNAVu  [Chrou.  Gottw.], 
MoRTiNHAUGA,  sur  Ic  Rhiu,  die  Ortenau, 
district  du  grand-duché  de  Bade. 

MORTONIUM,  VOy.  MORITONIUM. 

MoRTUuM  Mare,  Mortemer,  commune  de 
Normandie,   et  anc.  abb.  de  Cîteaux 

(Eure). 

MoRUM  (ad)  [It.  Ant.],  station  des  Sestini, 
auj.  Vêlez  el  Rubio,  ville  d'Espagne, 
dans  rintend.  d'Almeria. 

MORVINUS     PAGIS,    MORVINUM,    MORVINXUS, 

le  Monent,  le  Morvan,  anc.  district 
montagneux  et  boisé^  sur  les  confins 
de  la  Bourgogne  et  du  Nivernais  ;  div. 
auj.  entre  les  déç.  de  la  Côte- d'Or,  de 
l'Yonne  et  de  la  Nièvre. 

MosA  FL.  [It.  Ant.],  MuESE  [Anc.  Chr.], 
la  Meuse,  en  ail.  Maas,  en  boll.  Maze, 
fleuve  d'Europe  ;  prend  sa  source  dans 
le  dép.  delà  Haute-Marne,  et  afflue  à  la 
mer  du  Nord. 

MosA  [11.  Ant.,  Tab.  P.],  s'ation  du  pays 
des  Leuci,  auj.,  suiv.  Ukert,  Menan- 
court,  village    près    Ligny-en-Barrois 

(Meuse). 

Mos^Trajectum,  voy.  Trajectum. 

MoscnoviA,  Mosckbtz,  bourg  de   Hongrie 

[Graësse]. 

MoscoviA,    MosQUA;  MoscuA,  Moscou  (en 


russe  Moskva,  MocKBa,  en  anglais  Moi- 
cotv,  en  hongrois  Muszka,  Moskau  en 
al!.},  ville  de  l'empire  russe,  dans  la 
Grande  Russie,  seconde  capita|e  do 
royaume,  chef-lieu  de  gouvernement, 
siège  du  métropolitain,  des  académies 
et  d'une  célèbre  université,  bibliothè- 
que, trésor,  Kremlin,  etc.;  c'est  la  ville 
sainte  des  Russes. 

Le  Diciionn,  histor,  des  écrivains  de  l'Èalise  crée- 
que^  donné  à  Pétersbourg  (1827,  2  vol.  in-a*),  par 
iSiigf  n<MS,  métropolit.  de  Kiew;  Bacbmeister  (BihL 
de  St-Pétersbourgi,  J.  P.  Kohlius  {introd.  in  Hitt. 
Slavorum,  Alton.,  1729,  in-8")  ;  enfin  les  oinrages 
spéciaux  du  D' Gotton,  nous  fournissent  les  dooi- 
ments  les  plus  complets  sur  Pintroducticm  de  la 
typographie  en  Russie,  et  particulièrement  k  Mos- 
cou. Sous  le  règne  mémorable  du  Tsar  Iwan  Wassi- 
loTiisch,  le  fondateur  des  universiièi  de  PlescoT  et 
de  Novgoiod,  c'est-à-dire  vers  le  milieu  du  xvi«  siè- 
cle, l'imprimerie,  le  plus  puis.<ant  levier  de  la  ciri- 
Usation,  fut  introduite  &  Moscou;  les  Anglais,  alon 
entrepositaires  de  tout  le  commerce  du  Nord,  fonr^ 
nirent  le  papier  ;  les  caractères  et  tout  le  matériel 
vinrent,  croyons-nous, de  Hongrie;  leseul  spécimen 
qui  ait  survécu  de  cette  première  période  est  un 

Apostol  (AnocuJO.^'b),  c'est-à-dire  Acta  ApostC' 
forum,  donile  seul  exemplaire  connu  est  conservé 
pieusement  à  la  bibliothèque  de  Pétersbourg  ;  il 
avait  été  trouvé  en  1730  par  un  soldat,  qui  le  remit 
k  l'Académie  ;  il  est  imprimé  en  beaux  caractères 
cyrilliques,  sur  d'excellent  papier.  Nous  rapporte- 
rons in  extenso  la  souscription,  en  forme  d'ordon- 
nance ou  de  privilège,  qui  donne  d'intèreisants 
détails  :  «  Par  la  volonté  du  Père,  l'assistance  du  Fils 
et  la  cooi)ération  de  l'Esprit  saint.  Par  ordre  du 
Tsar  ortliodoxe  et  grand-duc  de  toutes  les  Russies 
Ivan  Wassilovitsch,  et  par  la  bénédiction  du  très- 
vénérable  métropoliiain  de  toutes  les  Russies,  Ma- 
caire  {C établissement  du  Patriarcat  ne  date  en 
Russie  que  de  l'année  lbS9)^  on  vient  de  bâiir  plu- 
sieurs églises  tant  dans  la  résidence  de  Moscou,  dans 
ses  environs  et  dans  toutes  les  villes  de  Russie,  que 
principalement  dans  la  ville  de  Rasan  nouvellement 
éclain^,  et  dans  les  pays  environnants,  lesquelles 
églises  le  Tsar  orthodoxe  a  ornées  de  vénérables 
images,  livres  saints,  meubles,  etc.,  suivant  les  tra- 
ditions et  règles  des  apôtres  et  les  ordonnances  des 
empereurs  grecs  d'heureuse  mémoire....  C'est  ainsi 
que  le  Tsar  orthodoxe  a  fait  acheter  aux  marchés 
publics  des  livres  saints,  tels  que  Psaumes,  Evan- 
giles, Actes  el  È pitres  des  Apôtres^  etc.,  pour  être 
distribués  aux  églises  ;  mais,  parce  qu'il  n'y  en  avait 
qu'un  petit  nombre  de  bons,  le  reste  ayant  été  fal- 
sifié par  l'ignorance  ou  la  mahidresse  des  scribes,  il 
a  pensé  aux  moyens  de  faire  imprimer  dans  ses  Etats 
des  livres  tels  qu'on  en  avait  en  Grèce,  &  Venise  ou 
en  Phrygie  (?)  et  autres  pays,  pour  qu'on' puisse 
avoir  à  l'avenir  des  livres  saints  plus  corrects....  Dès 
lors,  par  ordre  du  l'sar  et  sous  la  bénédiction  du 
très-vénérnble  métropolitain,  en  l'an  du  monde  7061 
(de  J.-C.  1553),  et  le  30c  de  son  règne,  ou  a  fait  des 
recherches  sur  la  manière  d'imprimer  des  livres  ; 
ensuite  le  Tsar  orthodoxe  a  fait  bâtir  àses  frais  une 
maison  qu'il  a  destinée  à  Timprimerie,  el  a  founii 
sur  le  trésor  public  aux  ouvriers  Ivan  Fcdor,  diacre 
de  l'église  du  miraculeux  Nicolas  de  Gostun,  et  Pierre 
Timotéev  Mstislavzov,  une  somme  sufûs<mte  tant 
pour  les  frais  de  l'imprimerie  que  pour  leur  propre 
entretien,  jusqu'à  ce  que  l'ouvrage  ait  été  achevé. 
C'est  le  19^  avril,  el  l'an  du  monde  7071  (1563),  que 
l'on  a  commencé  l'impression  du  présent  livre  qui 
contient  les  Actes  des  Apôtres,  les  Epttrcs  catholi- 
ques avec  celles  dcSl-Paul  :  on  a  fini  de  l'imprimer 
le  l«r  mars  de  l'an  du  monde  7072  (1564),  c^ui  a  été 
le  premier  de  l'archevêque  et  métropoliiani  Aiha- 
nase,  en  l'honneur  de  la  touie-puissautc  et  vivifiante 


895 


MOSE.  —  MUHLEMÏUM. 


896 


Trinité  du  Pt-re,  du  Fils,  et  du  Saint-Esprit.  Amen.  • 
Quelques  historiens  ont  prétendu  que  cette  impri- 
merie avait  été  entièrement  détruite  parles  Polonais, 
dans  les  troubles  qui  suivirent  la  mort  du  Pseudo- 
Dmitri,  et  que  le  Tsar  Michaile  Fedorovitsch  en 
avait  établi  une  nouvelle  en  10^.  Bachmeister 
conteste  le  fait,  sig^nalc  trois  ouvrages  imprimés  de 
1564  k  1596,  et  dit  avoir  en  main  des  volume»  im- 
primés à  Moscou  en  1606, 16U,  1616  et  années  sui- 
vantes ;  il  nous  serait  facile  de  donner  les  titres  de 
la  plupart  de  ces  livres. 

André  Thevet  (Vie  des  hmnme*  iUttst.t  tom.  Il), 
dans  la  Vie  du  duc  de  Moscovie  Vasili  (Basile),  dé- 
clare expressément  que  les  caractères  et  le  premier 
matériel  de  Moscou  furent  employés  par  les  Rosses, 
jusqu*à  ce  qu'ils  eussent  été  détruits  par  an  long 
usage. 
Bachmeister  signale  au  XTiie  siècle  ime   nouveHe 

typographie,  ninnorpa4)ïa  Repxnaa,  qu'il  sup- 
pose avoir  été  établie  au  Kremlin  (Greml)  pour  Tu- 
sage  particulier  du  Tsar;  le  premier  ouvrage  qui  en 

soit  sorti  est  un  Bv KBapi»  ^  elle  exisuit  encore  en 

1686. 

En  1707  on  introduisit  en  Russie  de  nouveaux 
caractères,  fondus  k  Amsterdam,  et  préférables  aux 
cyrilliques. 

En  1709,  un  particulier  nommé  Vasili  Koupriakow 
fonde  une  imprimerie  nouvelle,  dont  on  cite  un 
livre  intitulé  BpiOCOlia  KaAeH4ap'b. 

Enfin,  en  1711,  Pierre  le  Grand,  manquant  du  ma- 
tériel nécessaire  pour  l'impression  de  ses  ukases, 
fait  transporter  A  St-Pétcrsbourg  une  partie  des  nou- 
veaux caractères  de  Moscou,  alors  appartenant  à 
Timprimerie  du  St-Synode.  Nous  continuerons  ce 
récit  à  Fart.  Petropous. 

I^  plus  riche  biblioth.  de  Moscou  est  celle  du 
St-Synode,  dont  nous  venons  déparier;  à  l'époque 
ob  Bachmeister  écrivait,  elle  possédait  près  de  600 
mss.  russes,  et  était  tr(s*riche  en  mss.  grecs,  dont 
quelques-uns  des  vii*  et  xiii*  siècles;  la  plupart  de 
ces  derniers  provenaient  des  couvents  du  Mont 
Athos,  entre  autres  de  celles  de  S.  Athanasc,  des 
Batopèdes,  de  Denis,  de  Pantocrator,  de  Xéropo- 
lame,  et  de  celui  des  Ibériens. 

MosE  [Tab.  Peut.],  Mosomagus,  Mosomum, 
Mouzon,  sur  la  Meuse,  ville  de  Fr. 
(Ardennes);  anc.  abb.  de  Bénédictins; 
conciles  en  948  et  995. 

MosELLA  FL.  [Jac.,  Auson.],MosuLA  [Flor.], 
MusELLA  fFortunat.],  la  Moselle,  Mosel 
(en  ail.),  riv.  de  France;  prend  sa 
source  dans  les  Vosges,  et  se  perd  dans 
le  Rbin  à  Coblentz. 

MosTORPiTUM,  CosTORPiTUM  [Ant.  It.],  villc 
des  Oretani  dans  la  Britannia  Barbara, 
auj.  Morpeth,  ville  d'Angleterre  (Nor- 
thumberland). 

MOTENUM,  MUTENUM  [Ant.  Iliu.],  MVRTENUM, 

station  de  la  haute  Pannonie,  dont  la 
situation  actuelle  est  discutée  ;  suiv. 
Cluver,  Muzm  ;  suiv.  Mannert  et  Rei- 
chard,  Eisenstadt  {Kis-Marton)  ;  enfin, 
d'après  Bisch.  et  Môller,  Bruck  an  der 
Leytha,  localités  de  Hongrie  (com. 
d'OEdenburg). 

MoTKAUAyMouchard,  commune  de  France, 
près  Dôle  (Jura). 

Motte  (la),  château  près  de  Lyon. 

DICnOIfll.  DE  GÊOGIU 


Ce  fut  là  que  M.  de  Gauffecoart,  après  un  long 
/séjour  à  MontbriHant,  vint  se  retirer;  il  y  imprima 
en  1763  son  Traité  de  la  reliure  des  livres^  et  y 
mourut  en  mars  1766  à  Page  de  75  ans  (voy.  Bregbot 
du  Lut,  Mélanges,  tom.  II). 

MoTUCA  fCic,  Plin.],  Morouxa  fPtol.],  Mo- 
dica,  ville  de  Sicile  (prov.  de  Syra- 
cuse). 

MoTYA,  MoTwj  [Diod..  Steph.  B.],  ville  et 
port  d'une  petite  fie,  située  sur  la  côte 
0.  de  Sicile,  appelée  Isola  di  Mezza, 

MoTYCQANUs  FL'>  Fiume  di  Ragusa,  en 
Sicile. 

MoTYUM,  m6tuov  [Diod,],  forteresse  près 
d'Agrigente,  que  Graesse  voit  auj.  dans 
Naro. 

MouDA,  MuDA,  Muyden,  village  de  Hol- 
lande, dans  le  Rynlant,  près  de  la  mer 
d'Haerlem. 

MouLSEY ,  ville  d* Angleterre,  près  de 
Kingston,  dans  le  Surrey. 

Une  imprimerie  clandestine  existait  dans  ce  village 
à  répoque  de  la  reine  Elisabeth,  et  était,  croyons- 
nous,  dirigée  par  un  imprimeur  du  nom  de  John 
Rite  ;  elle  a  produit  un  nombre  relativement  consi- 
dérable de  brochures  et  de  pamphlets,  religieux 
ou  politiques,  pour  la  plupart  disparus  auj.  Ames 
{Typogr.  Antiq.,  p.  12i6&  et  suiv.)  consacre  une 
curieuse  notice  à  cette  typographie  et  en  suit  tes 
pérégrinations  à  Fawsley  dans  le  comté  .deNor< 
thampton,  à  Norton,  à  Goventry,  etc.  (Voy.  k  ce 
sujet  :  D'îsraèliy  Quarrels  of  authors^  III,  Cotton, 
etc.)  / 

A  la  même  époque,  une  imprimerie  clandestine 
catholique  existait  aussi  en  Angleterre,  courant  les 
plus  grands  dangers  (danger  of  life)  ;  les  imprimeurs 
changeaient  fréquemment  de  place,  et  distribuaient 
leurs  publications  avec  d'excessives  précautions 
(voy.  Ribadeneyra,  Scisma  d'Itiglaterra)[;  nous 
croyons  que  la  note  de  Ribadeneyra  doit  s'appliquer 
à  l'impr.  de  John  Rile  que  nous  venons  de  signaler. 

Mrrschina  Crkwa,  anc.  monastère  du 
Monténégro,  dont  nous  ignorons  la 
situation  exacte. 

M.  Temaux  dit  qu'une  édition  du  Nouveau  Testa- 
ment en  slavon  fut  imprimée  dans  ce  monastère  en 
1&62  par  le  moine  Mardarius  (7). 

MucuLLA  [Procop.],  Mugello,  bourg  de 
Toscane,  près  Florence. 

MUDOVIUM  (?). 

Localité  qui  nous  est  inconnue  ;  nous  trouvons  au 
catal.  deslivresdufonds  de  Daniel  Elzevir,  rédigé 
après  la  mort  de  ce  grand  imprimeur,  arrivée  le 
a  août  1681  (p.  SOS)  :  Ludovici  MorainviUière 
Examen  philosophiœ  platonicœ,  Mudovii,  1655, 
in-8». 

MuGiLONEs,  peuple  de  la  Germanie,  qui 
habitait  le  territoire  de  Mùgeln,  dans 
!e  roy.  de  Saxe. 

MuGRA  FL.,  le  Morin,  affluent  de  la 
Marne. 

MuHLEMiUM,  Mûhlheim,  petite  ville  de  la 
Prusse  Rhénane,  sur  la  rive  droite  de 
Rhin,  près  de  Cologne. 


897 


MUICURUM.  —  MURBACUM. 


898 


Ccst  aux  protestants  expulsés  de  Cologne  en  1G18 
que  cette  ville  doit  sa  prospérité.  LMmprimeric 
date  de  17S0,  et  Gaspard  Proper  fut  le  premier  typo- 
graphe* 

MuicuRUM,  Mcuîxsuûov  [PtoL],  MucRD  [Geo. 
R.],  ville  de  riUyrie,  auj.,  suiv.  Rei- 
chard^  Maharska. 

MULCEDUNUM,     MULCEDONUM,     MUSSIDUNUM, 

Mucidan,  Mussidcm,  bourg  de  Fr.  (Dor- 
dogne). 

MulhusiumSuperiorisElsatle,  voy.  Arul- 

BINUM. 

Une  de  ces  notes  substantielles  et  développées 
dont  M.  Claudin  a  généreusement  enrichi  le  catalo- 
gue Luzarche  nous  donne  l'occasion  de  rectifier  la 
notice  que  nous  avions  consacrée  à  Thist.  de  la 
typogr.  de  Mulhouse.  Suivant  ce  savant  libraire,  le 
premier  imprimeur  de  cette  ville  ne  serait  pas  Pierre 
Fabri,  mais  Thonneur  d*avoîr  inauguré  Tart  typo- 
graphique appartiendrait  à  Hans  Schirenbrandt  et 
Pierre  Schmid  (ou  Schmidt),  dont  le  matériel,  à  en 
Juger  par  Panalogie  des  caractères,  proviendrait  de 
la  ville  de  Bâle.  M.  Claudin,  diaprés  la  communica- 
tion de  M.  P.  Ristelhuber,  cite  un  ^volume  d'hy- 
giène, en  allemand,  du  dr  Laurent  Friesen,  imprimé 
à  Mulhouse  par  Pierre  Schmid  seul,  en  1559  ;  c'est 
sans  doute  de  Lorenz  Fries,  dont  Graésse  (t.  II, 
p.  635)  cite  plusieurs  ouvrages  imprimés  A  Stras- 
Dourg  de  1514  à  1532,  que  veut  parler  H.  Claudin, 
et  le  fait  n'a  rien  que  de  parfaitement  admissible. 
Nous  avons  vainementcherché  la  trace  de  ce  volume 
ou  du  moins  de  cette  édition  dans  les  bibliographes 
allemands,  et  nous  regrettons  de  ne  pouvoir  donner 
ici  la  description  détaillée  de  cet  ouvrage,  qui,  jus- 
qu'à nouvel  ordre,  peut  être  considéré  comme  le  pre- 
mier livre  imprimé  à  Mulhouse. 

M.  Luzarche  possédait  le  livre  de  Seb.  Frank  à  la 
date  de  1561,  que  nous  avons  cité;  M.  Claudin  en 
donne. la  description.  C'est  un  ïnS"  de  130  p.  chif- 
frées, plus  un  f.  pour  le  titre,  et  un  autre  également 
non  chiffré,  cont.  la  souscription  au  r**,  et  la  marque 
de  l'imprimeur  au  vo. 

Mulhusii:m,  MuiiLnusiuM  Thuringorum, 
MûiiLHusA  [Slruv.],  Muhlhausen,  \ille 
de  Prusse,  sur  rUnnstruU,  dans  la  rég. 
d'Ei'furth  (Saxe)  ;  anc.  ville  libre,  fon- 
dée en  1135,  cédée  à  la  Prusse  en 
i802. 

C'est  presque  à  la  même  époque  que  son  homo- 
nyme d'Alsace  que  la  Mulhouse  saxonne  a  vu  l'in- 
troduction de  la  typographie  dans  ses  murs.  C'est 
en  l'année  15G5  que  nous  trouvons  la  première 
mention  de  l'imprimerie  de  George  Hantzch,  le  pro- 
totypographe de  cette  ville  :  Chrysostomi  Erkld- 
rung  dess  Spruchs;  IS'iemandt  wirdt  verlesst 
dann  durch  sicli  sclbst.  Miilhausen,  bey  Georg. 
Hantzch,  1565,  in-S**.  —  Georg,  IVcbers  TeutscUe 
Psalmen  Dauids  mit  U.  5.  und  6.  stimmen  compo- 
niert.  Miilhausen  in  Thiiringen,  1568,  in-4o,  et  un 
autre  recueil  des  Ptaumes  mis  en  musique  par  le 
même  G.  Webers,  à  la  date  de  l'année  suivante  et 
dans  le  même  format  ;  ces  deux  recueils  de  musique 
sacrée  sont  excessivement  rares  et  non  cités  par 
Forkel. 

MuLiFOiNTANUM  Cœnorium  ,  MauIbruuJl  y 
anc.  abb.  de  Cîteaux,  dans  le  Wurtem- 
berg. 

MuNDA  [Piin.],  Mouvra  [Slrab.],  ville  de  la 
Bélique,  près  d'Ecija  (Astvfçi),  que  l'on 
croit  être  le  bourg  de  Monda,  au  S.-O. 


de  Malaga,  ou  celui  de  Guadalorje,  dans 
la  même  province. 

MuNDA,  Macuidan  [Gf.  Chfon.],  Mûnden, 
Hanoverisch-Mùnden,  ville  du  Hanovre 
au  confl.  de  la  Werra  et  de  laFoida. 

MuNDA  FL.  [Plin.],  Mov^a  [Ptol.],  voy. 
Monda. 

MuNDA  RuRiE,  RoERMONDA,  Ruremonde, 
ville  du  Limbourg  hollandais^  au  confl. 
de  la  Meuse  et  de  la  Roêr;  patrie  du 
géogr.  Mercator. 

MuNDA  ÏENERiE,  Teneremunda^  DefuJef- 
monde,  Termonde,  ville  de  Belgique^ 
au  confl.  de  l'Escaut  et  du  Dender 
(Flandre  Orientale)  ;  a  soutenu  un  siège 
contre  les  Français  en  1667. 

M.  de  Reiffenberg,  dans  le  Bibliophile  belge^  Mt 
remonter  l'établissement  de  l'imprimerie  à  Ter- 
monde,  à  1629,  avec  Josse  Van  Langhenhove  comme 
premier  typographe. 

MuNDA  VisTur.^,  Weisselmunda,  Wekhsel' 
mande,  sur  la  Vistule,  ville  de  Prusse 
(rég.  de  Danzig). 

MuNDOBRiGA    [Itiu.    Ant.],    voy.    Medo- 

BRIGA. 

MuNiciPiuM  [It.  Ant.,  II.  Hier.,  Tab.  P.], 
station  et  colonie  romaine  en  Mœsie^ 
auj.,  suiv.  Mannert,  Zibet,  sur  la  Mo- 
rawa  (Servie). 

MuNiMENTUM  Corhi:lonis,  vov.  Groninga. 

MuNiMENTUM  Trajam  [Aoimlan.],  forte- 
resse dont  les  ruines  se  voient  euco?e 
près  de  Uôchst,  sur  la  rive  droite  de  la 
Nidda. 

MuNiTiuM,  M'.'jvÎTiov  IPtol.J,  ville  des  Ansi- 
barii,  dans  la  Germanie,  que  Reichard 
place  auprès  iVOsnabnick,  Wilhelm 
sur  le  territoire  de  Bielefeîd,  et  Lede- 
bur  à  Stcmberg,  en  Moravie. 

MuNYciiiA,  Mouvuy ja,  l'un  des  trois  ports  et 
au  S.-O.  d'Athènes,  entre  le  Pirée  et 
le  cap  Sunium;  auj.  Firrto-Leone  ou 
Stratiotiki, 

Muhj:ponti:m,  Bruvk,  Trugg  an  der  Mur, 
ville  de  Styrio  (Autriche). 

Ml'RANUM  [Lucan.],Si:MMURANUM  [it.  Ant.], 
ville  de  Calabre  sur  les  frontières  du 
Bruttium,  auj.  Murajio. 

MuRATL'M,  Murato,  bourg  de  l'arrond.  de 
Bastia  (Corse). 

MuHATUM  Alveuni.k,  Munit,  ville  de  Fr. 
(Cantal);  anc.  titre  de  vicomte. 

MuRBAci  M,  MoRBAciM,  Morbacliy  MurbacJi, 
anc.  et  célèbre  abb.  de  St-Benoît,  fon- 
dée en  724,  eu  Alsace  ;  son  abbé  était 
prince  de  l'Empire. 


899 


MLRBOGl.  —  MURUS. 


900 


M'RBOGr,  voy.  Turmodigi. 

MuRciA,  Murcie,  Murcia,  sur  la  Segura  ; 
ville  d'Espagiic  (Cap.  gén.  de  Valence), 
chef-lieu  d'intend.,  anc.  capit.  du  roy. 
du  même  nom. 

I/impriraeric  remonte  en  cette  ville  à  rannée 
1^7  ;  le  premier  typographe  est  Lope  de  la  Roca, 
natif  d'Allemagne,  qui  arrivait  de  Valence,  oh  on  le 
trouve  deux  ans  auparavant.  Voici,  d'après  Mendez,  le 
titre  détaillé  du  premier  volume  imprimé  par  ce  typo- 
graphe :  Tratado  que  se  Hama  Copilacion  de  ;i.a8 
BAT  ALLAS  compalei  que  son  contenidàs  en  tas 
estorias  escoUuiicas  e  dt  Espatla  dirigido  al  muy 
rcverendo  senor  don  Fray  Johan  Ortega  de 
maluenda  obispo  de  coria  del  consejo  del  Rey.., 
etc.  A  la  fin  :  A  gloria  e  alabanza  de  nuestro  Sal- 
vador y  redemptor  Ihu.  Xpo.  Fue  este  liln^o  que 
es  llamado  el  tractado  de  las  batallas  campales 
acabado  con  otros  dos  tractados  en  la  muy  noble 
e  leal  cibdad  de  Murcia  por  manosde  maestre 
Lope  de  la  Roca  Aleman  Impressor  de  libros  lunes 
xxviij  dias  de  mayo  ano  de  mil  e  ccccLxxxvy. 
anos.  2  parties  en  un  vol.  in-fol.  goth.  L'auteur  de 
ce  rare  vol.  est  D.  Diego  Bodriguez  de  Almela,  cha- 
noine de  Murcie. 

Du  même  auteur  est  el  Valerio  de  las  histâtUu, 
imprimé,  la  même  année,  par  le  même  imprimeur 
(Mendez,  p.  152),  à  la  date  du  6  décembre,  in-fol. 
sans  ch.  ni  réel.,  mais  avec  siçn. 

Enfin,  nous  citerons  en  dernier  lieu  un  important 
vol.,  dont  nous  donnons  le  titre  exact,  gnice  au 
travail  de  Zarco  del  Valle  et  D.  Sancho  Rayon  :  TraC' 
tado  que  se  llamael  Oracional  de  Femand  Pères, 
porque  contiene  respuesta  a  algunas  Cuestiones 
que  flzo  el  noble  caballero  Feman  Pères  de  Gu3> 
man  al  Revcrendo  Padre,  virtitoso ,  Perlado  don 
Alfonso  de  Cartagena,  etc.  A  la  fin  :  A  gloria  [j  Z 
alabançà  de nro  Salluador  y  redentor  jhû  X^. 
Fue  II  este  libro  destos  très  tractados  \\  acabado  en 
la  muy  noble  z  leal  \\  Cibdad  de  Murcia\por  ma- 
nos  de\los  honrados  Gabriel  Loys  ar\\nyo  nolta" 
rio  II  r  maestre  Lope  de\\la  Roca  ImpressSares  de 
libros  lu\nesa  xxvj.  dias  de  marzo  ano.\de  mil  t 
ccccLxxxviJ.  afU)s,  In-fol.  à  long.  lig.  sans  ch.  ni 
réel,  mais  avec  signât.,  même  caract.  que  les  deux 
précédents  vol. 

Nous  avons  donné  ce  volume  le  dernier  parce 
qu'il  est  daté  du  26  mars  et  que.  Tannée  l£i88  com- 
mençant à  Pâques  qui  tombe  le  6  avril,  il  se  trouve 
publié  tout  à  fait  à  la  fin  de  Tannée  1487.  - 

MuREr.LUM,  Muret,  ville  de  Fr.  (Haute- 
Garonne);  bataille  en  12i  3. 

Mdrense  Monast.,  voy.  Murus. 

MURGAISTIA,  voy.  MORGENTU. 

MuRGis  [Plin.,  It.  4^t.],  anc.  station  de 
l'Espagne  Bétique,  quTkert  place 
auprès  de  Punta  de  la  Guardia  Vieja; 
d'autres  géogr.  traduisent  par  Aime- 
lia. 

MUHIDUNUM      (It.       Ant.J,    MORIDUNUM     [G. 

Rav.],  RiDUNUM  [Tab.  Peut.],  ville  de  la 
Britannia    Romana',    auj*    Dorchester 

(voy.  Dorcestria). 

MuRiTUM,  Mûrit ANUM,  voy.  Moretum. 

MuRiuM,  Murus  [It.  Ant.]>  station  de  la 
Rhœtie,  auj.  Mori,  Castel-Mur^  bourg 
du  Tyrol,  près  de  l'Adda  (cercle  de  Ro- 
veiedo). 


Melxi  (Dict.  anon.  et  pseud.,  II,  126)  cite  ce  bourg 
comme  lieu  d'impression  :  Liber  Memorialis  de 
Caleosiro  (Cagliostro)  quum  esset  Roboreti^  in-S*", 
S.  L.  M.  D.,  mais  imprimé  à  Mori,  par  Stef.  Tetol- 
dini,  en  1789.  «  Questo  opuscolo,  scritto  in  istile 
scritturale,  è  di  Clementino  Vannetti,  e  nel  t.  VII 
délie  sue  Opère  italiane  e  latine  fa  ristampato  in 
Venezianel  1831.» 

McRiusFX.  [Plin.],riv.  de  Pannonie,  auj. 
la  Muhr,  sort  des  Alpes  Noriques  et 
afQue  à  la  Drave. 

Mûri  Veteres,  Murviedro,  ville  d'Espagne 
(intend,  de  Valence)  j  elle  est  bàtie  sur 
les  ruines  de  Tantique  Sagonte,  yoy, 
Saguntum. 

MURO  CiNCTUsi    MURO   ClNCTUM,  MuRCENrr  ; 

un  grand  nombre  de  localités  prennent 
leur  nom  de  ce  radical  :  Morsan  (Eure), 
Morsang  (  Seine  -  et  -  Oise  ),  Morsans 
(Eure-et-Loir),  Marsains  (Marne),  Mur- 
chincq  (Dordogne),  Mercin  (Aisne)  etc. 
[Quicherat]. 

MuRSA  Majop  [Inscr.  ap.  Orelli,  G.  Rav., 
T.  Peut.],  MoOoaa  [Stepb.  B.],  Mursia 
[It.  Ant.,It.  H.],  Moupcîa  [Ptol.],  Murœ- 
LA,  Muroella,  Essekiniim  in  Sluvonia 
Militari  [J.  Nemeth],  ville  de  la  Pan- 
nonielnfér.,  auj.  Esseck,  Eszek,  Ossiku, 
sur  la  Drave,  capit.  de  la  Slavonie 
(Autriche)  ;  victoire  de  Constance  sur 
Magnence  en  350. 

En  1776  apparaît  Timprimerie  dans  cette  ville  : 
Pavissevieh  Josephus  Poseça-Slavon.  Ord.  S. 
Franc,  Saneto  Josepho,  utriusque  Testamenti 
Patriarchcty  Patri  Christi,  Mariœ  sponso,  patro- 
noque  suo  potentissimo  has  quinque  Panegyrcs 
offert,  conaecratque,  Mursae  Essekini,  literis  Di- 
waltianis,  1776,  in-ft*»  de  20  pp. 

L'imprimeur  s'appelait  Jean  Martin  Diwalt.  Bru» 
net  (Man.  VI,  col.  686)  cite  un  second  produit  de 
cette  typographie  à  la  date  de  1778. 

MuRSA  MiNOR  [Tab.  Peut.],  Mursella  [It. 
Hier.],  MoupatXa  [Ptol.J,  au  N.-O.  de 
Mursa  Major,  auj.  Petrowicz,  bourg  de 
Slavonie,  sur  la  rive  droite  du  Da-^ 
nube. 

Mdrta  fl.,  Murtha,  la  Meurte,  la  Meurthe, 
riv.  de  France,  affl.  de  la  Moselle. 

Murus  [It.  Ant.],  ville  des  Oretani,  dans 
la  Tarraconaise,  auj.  Morotales. 

Murus,  voy.  Murium. 

Murus,  Murknse  Cœnorium,  Jlfun,  St-Mar- 
tin-de-Mouri,  abbaye  de  St-Benoît,  du 
canton  de  Luceme,  relevant  de  St- 
Gall. 

Origo  et  Genealogia  gloriosissimorum  comilum 
de  Hapsburg,  Typis  vetcribus  principalis  monas- 
terii  Murensis,  per  Joh.  Car.  Roos  excusum,  1702, 
in-8o.  L'auteur  de  ce  livre  est  Tabbé  Dominique 
Tschudi  [Szecheny].  Les  Annales  du  monast.  de 
Mûri,  imprimées  en  1627,  in-4<*,  ne  donnent  aucun 
renseignement  sur  cette  imprimerie,  ce  qui  pipuve 
que  sa  fondation  est  postérieure  à  la  publication  des 
Aunales;  elle  existait  en  1645,  puisque,  à  cette  date, 


901 


MURUS  GKJECIjE.  —  MUTINA. 


902 


le  frère  imprimeur  fut  appelé  au  couvent  de  St-Gall, 
ce  que  constate  G.  E.  Haller. 

MuRus  Gkmcije^  Muro,  bourg  du  Napoli- 
tain. 

MuRus  PicTicus,  Picfs  WcUl,  muraille  que 
Valentinien  III  fit  élever  du  Firth  of 
Solwa}[  à  l'embouch.  de  la  Tyne.  pour 
garantir  la  province  romaine  des  in- 
cursions des  Pietés. 

MusAGOREs  Ins.  [Plin.,  Mêlai,  trois  îles 
de  la  Méditerranée  ,  dép.  ae  la  Crète, 
dont  la  princ.  est  auj.  Ophiussa. 

m 

MuscELLA,  Moisselle,  commune  de  Fr. 
(Seine-et-Oise). 

MusciAcuM,  voy.  Mussiacum. 

MusDONiuM,  Moxidon,  anc.  cap.  du  pays  de 
Vaud,  ville  de  Suisse  (c.  de  Vaud). 

MusEiUM  Episcopale,  Mussiacum,  Mussy- 
VÉvéque,  ou  Mussy^sur-Seme,  bourg  de 
Fr.  (Aube). 

mussipons,  mussipontum,  pons  ad  montio- 
nem.  Villa  Pontus  sub  Castro  Montio- 
Nis  [D.  Calmet],  Pons  ad  Monticulum, 
PoNTiMussuM  [ActaLotbar.],anc.  Mecusa 

tGeo.  Rav.l,  Vont-à-Mousson,  ville  de 
'  rance,  sur  la  Moselle  (Mcurthe)  ;  anc. 
titre  de  marquisat  ;  université  érigée 
en  1572  et  transférée  à  Nancy  en 
1768. 

Les  statuts  de  l'université  de  Pont-à-Mousson,  en 
date  du  28  juillet  158u,  signalent  un  imprimeur  et 
trois  libraires,  qui  étaient  à  la  nomination  du  rec- 
teur; plus  tard  un  second  imprimeiu*  fut  spéciale- 
ment attaché  aux  facultés  de  droit  et  de  médecine. 
Le  premier  typogr.  fut  appelé  de  Verdun  ;  il  s'appe- 
lait Martin  Marchand  ;  il  fut  installé  ■  comme  impri- 
meur-Juré en  l'université  »  en  Tan  1582,  continuant 
cependant  à  flaire  marcher  de  front  son  établisse- 
ment virdunois,  et  possédant  en  outre,  sinon  une 
imprimerie,  au  moms  une  boutique  de  libraire  à 
Luxembourg  (Beaupré,  Suppl.^  p.  76). 

Chevrier  cite,  au  tom.  III,  de  son  IlisL  deLor- 
j'aine,  mais  sjns  indication  de  format,  un  Journal 
des8iégeet  prise  d'Epinal.  Pont-à-Mousson,  1582. 
Si  cette  date  est  exacte,  c'est  là  la  première  impres- 
sion de  Martin  Marchand  ;  mais  un  volume  beaucoup 
plus  authentique  est  décrit  au  cat.  Battue  (n^  75S1), 
cat.  Lancelot  (5792),  et  par  M.  Beaupré;  c'est  la 
bulle  d'érection  de  l'université  :  Erectio  et  fondatio 
çencralis  stvdii^  sev  acadcmiœ  privilegiatœ  civi- 
tatis  Pontimvssi  in  Lotharingia...  additis  legibua 
et  statvtis,  quibvs  vtriusque  Juris  Pontificii  et 
Ciuilis  FacuUatiSf  carumque  scliolœ  publiée  re- 
gunlur.  Pontimussi  excudebat  Martinus  Mercator, 
eiusdem  academix  typographus,  cio  rj  xxciii.  Pet. 
in-8*>  de  28  ff.  non  chif.  sign.  a.  d  iii.  Sur  le  titre 
la  marque  de  l'imprimeur,  reproduite  par  M.  Sil- 
vestre,  un  vaisseau,  avec  la  devise  :  Mercator 
ciTrit  ad  Indos. 

Nous  renvoyons  à  l'excellente  Bibliographie  lor- 
raine de  M.  Beaupré  le  lecteur  curieux  de  suivre  les 
développements  de  la  typographie  de  Ponl-à-Mous- 
son,  et  l'histoire  de  son  université. 

Les  imprimeurs  du  xvi«  siècle  sont  Martin  Mar- 
chand (1582-87);  EtienneMarchand(1588-97];  Nico- 
las Uaudet  (1596),  et  Melchior  Bernard  (1599- 
1622). 


Au  xviK  siècle  nous  citerons  (1620-1627)  Jean 
Dubois,  que  ne  mentionne  pas  M.  Beaupré;  c'était  le 
frère  de  François  Dubois,  deuxième  du  nom,  et  leur 
établissement  principal  était  à  St-Mihiel.  Mentioo- 
nons  encore  le  célèbre  imprimeur  de  Piri»,  Sébas- 
Uen  Cramoisy  (1622-1625),  à  propos  duquel  est  émb 
un  arrêt  du  conseil  privé,  en  date  du  18  nor.  1625. 
■  Pour  les  syndics  et  adjoints  des  libraires  et  impr. 
de  Paris,  contre  Séb.  Cramoisy,  qui  avolt  fait  im- 
primer quelques  ouvrages  à  I\>nt-à-Mousson,  par 
lequel  luy  fut  f^it  défense  de  faire  imprimer  aiâit 
lieu  et  hors  le  royaume,  tant  qu'il  serolt  libraire  à 
Paris,  à  peine  de  confiscation  des  impressions  et 
d'amende  arbitraire.  » 

Réunie  à  la  France  après  la  mort  du  roi  Stanislas, 
en  1766,  la  ville  de  Pont-à-Mousson  ne  figure  pas  aui 
arrêts  du  conseil  qui  réglementent  l'imprimerie  det 
villes  de  France  au  xviiie  siècle,  non  plus  qii*aa 
rapport  fait  à  M.  de  Sartlnes  en  1760. 

Pont-à-Mousson  possédait  une  riche  abbaye  de  Pré- 
montres,  appelée  Ste-Marie-Mijeure  ou  Ste-Varie- 
aox-Bois,  fondée  en  1126.  Nous  ignorons  où  M.  Pei- 
gnot  a  pris  le  renseignement  suivant  :  «  Vers  I62§, 
les  Prémontrés  établissent  au  monastère  de  Ste* 
Marie,  à  Pont-à-Mousson,  une  imprimerie  parti- 
culière..  *^  *^ 

Musuliacum,  Muzilîac,  commune  de  Fr. 
(Morbihan). 

MUTARENSIS  CiV.,   MuTAREîI    [PcrtzJ,    MOU" 

iem,  ville  de  la  basse  Autriche,  sur  le 
Danube. 

MOTENUM,  voy.  MOTENUM. 

Mdtua  [Liv.],  ville  de  l'Istrie,  sur  le 
côté  sud  de  la  presqu'île,  près  de 
l'Adriatique,  auj.  ifedo/iwo. 

Mutila,  Motula,  Mottola,  bourg  du  Napo- 
litain, dans  la  Terra  d'Otrauto.  (Voy. 
Lor.  Giusliniani,  p.  iOii.) 

Mutina  [Mêla,  Liv.,  Tac,  Plin.,  It.  Ant. 

etc.],  TQ  MoÙTiva  [Ptol.],  M&UTtvr,   [Strab.), 

MuTENA  [it.  Hier.],  MoT(va  [Polyb.],  co- 
lonie romaine  dans  la  Gallia  Togata 
ou  Cisalpine,  chez  les  Boii,  auj.  Mo- 
dène,  Modona,  Modcna,  ville  de  l'Italie 
Scptentr.  entre  la  Secchia  et  le  Pana- 
ro;  académies,  université,  bibliothè- 
que; pairie  de  Muratori  et  de  Vignole. 

En  l(i75un  Allemand,  Jean  Wurstcr  de  Keropten, 
que  nous  avons  vu  à  Mantoue  en  1U72,  73  et  74,  est 
rinlroducteur  delà  ty|)ograpliic  dans  cette  ville  célè- 
bre ;  le  premier  livre  sorti  de  ses  presses  est  un  Vir- 
gile, qui  commence  :  P.  Firgilii  Maronis  Buco- 
licon  Liber.  \\  Mgloga  primadicta  Tilyrus.  \\CoUo- 
cutores  |]  Melibœus\\Tityrus.  —  Le  12e  Uvre  de 
r/Enéide  linit  au  r"  du  f.  190  ;  puis  Tiennent  10  if. 
contenant  le  xiiie  livre,  ajouté  pur  Mafcus  Vxgius,  de 
Lodi  ;  il  est  précédé  de  12  vers  en  guise  de  préface  ; 
puis  viennent  les  pièces  de  poésie  [Spuria  opéra)  at- 
tribuées à  Virgile,  Morciunu  Culcx^  Priapeia^  etc, 
comprenant  21  tt.  On  lit  à  la  fin  :  Mutine  impres- 
sum  pcr  Magislrum  lofianncm  \\  Vursier  de 
Campidona.  Anno  D.H.cccc.LXXiiiii.  0  die  vicc- 
sima  tertia  Mensis  lanuarii.  In-fol.  de  221  ff.  à  Sô  I. 
à  ia  p.  entière,  sans  ch.,  réel.,  sign.  ni  capitales. 

Cette  remarquable  et  correcte  édition  fut  décou- 
verte par  le  célèbre  Morelli  ;  elle  est  bien  décrite  par 
Dibdin  au  tom.  11  de  la  Spenccriana,  et  Texcmplairc 
est,  croyons-nous,  celui  qui  fut  vendu  500  fr.  k  Qro- 
zetà  la  Tente  Boutourlin;  sur  un  catal.  annoté  de 
cette  vente  que  nous  ]>o$sédons,  on  lit  :  •  L*exempl. 


k 


903 


MYCENiE.  —  MYTTISTRATUM. 


904 


laisse  beaucoup  à  désirer,  »  ce  que  Dibdin  traduit  : 
•  The  présent  copy,  upon  Ihe  whole,  is  in  sowid 
and  dcsiroble  condition,  * 

Deux  autres  volumes  sont  imprimés  par  le  même 
typogr.,  en  cette  année  lù75;  le  premier,  du  25 juin, 
est  intit.:i[,i7;ro  delta  consolazione  deUe  mcdicine 
scniplicij  solenni,  Hqualefacia  Giovanni  figtiolo  di 
Mesue.  In-fôl.  I/exempl.  vendu  chez  M.  Libri  à  Lon- 
dres, en  1859,  était  composé  ^e  222  fT.  Le  second  : 
De  Saliceto  Bariliolomœi  Lectura  super  nono 
Codicis,in'(o\.^  à  la  date  du  15  octobre. 

Nous  avons  cité  le  Virgile  le  premier,  par  respect,  et 
cependant,  Pannée  commençant  à  Pâques,  il  faudrait, 
croyons-  nous,  le  reléguer  au  Se  rang. 

Jean  Wurster  n'imprime  plus  après  IV16^  ou  da 
moins  on  ne  connaît  plus  d'ouvrage  portant  aoD 
nom. 

Les  principaux  imprimeurs  de  Modène  au  XT«  siè- 
cle sont  Daldasar  de  Struciis  (1A77),  Domenico  Rho- 
chociola,  ou  Rochizola  (1081-1500),  Thomas  Sep- 
tcracastrensis  (que  nous  avons  vu  à  Mantoue  en 
1072  et  1073),  et  qui  imprime  à  Modène,  en  société 
deJohannes  Franciscus  (1081);  Pierre  Maufer,  de 
Kouen,  et  Paulus  Mundator,  de  Modène  (1091 -92). 
Nous  aurons  à  nous  occuper  particulièrement  du 
preniierde  ces  deux  typographes,  aux  art.  Padoae, 
Venise  et  Vérone.  Entin  Dionysius  Bertochus,  de 
Bologne  (1099-1500),  dont  nous  suivrons  Pexisience 
errante  de  Vicence  à  Trévise,  puis  à  Venise,  puis  à 
I\eggio,  enfin  à  Modène. 

Mycen^  [Liv.,  Mêla,  Plin.,  Virg.J,  Muxiivu 
[Hom.J,  Mwwai  [Herod.,  Thuc,  Strab., 
Ptol.J,  célèbre  ville  de  l'Argolide,  à 
50  stades- au  N.-O.  d'Argos,  dont  on 
voit  encore  les  ruines  près  dû  bourg 
de  Kharvatiy  dans  l'Eparkhie  d'Argo- 
lide, 

MvcoNos  INS.  [Plin.,  Ovid.,  Mêla],  Muxc- 
vo5  [Herod.,  Thuc,  Ptol.,  Strab.],  Tune 
des  Cyclades  au  S.-E.  de  Ténos,  à  15 
mill.  E.  de  Délos,  auj.  Mykono  ou  Jfy- 
coni, 

Mygdonia  [Hor.,  Ovid.J,  Mu'y5'cv(a  [Herod., 
PtoJ.],  province  du  N.-O.  de  J a  Macé- 
doine, limitrophe  delaThrace;  fait 
auj.  partie  de  lailOMmëZte. 

Myla  FL.,  petit  fl.de  Sicile,  auj.  ilMar* 
ceîlino, 

Mylacdm,  Mylœcium,  Mylau,  petite  ville  du 
roy.  de  Saxe  (cercle  du  Voigtiand)  (?) 

Nous  ne  pouvons  donner  avec  certitude  cette 
traduction  du  radical  latin,  que  nous  avons  dû 
mentionner,    parce  quUl  est  indiqué  comme   lieu 


dMmpression  d*un  volume  que  nous  trouvons  décrit 
par  Gerdes  et  Bauer  :  Hardenbergii  [Ait.)  contra 
falsd  nominatam  corporis  Christi  ubiquitatem 
scriptum,  unà  cum  Elardi  Segebadii  de  ubiqui- 
tate  scripto  adv.  Hardenbergium^  et  A.  Harden- 
bergii brevi  et  aperta  eontroversia  de  Bucharis- 
tiœ  explicatione.  Mylœcii,  excudebat  Petrus  Fabri- 
cius,  1560,  in-S".  Ce  volume  est  tellement  rare  que 
Saligius,  dans  VHitt.  de  la  confér.  d'Augsbourg^  le 
considère  comme  n*ayant  Jamais  existé  que  manus- 
crit. Bauer  cite  du  même  livre  une  édition  de  1568, 
et  écritle  nom  du  lieu  d'impression  :  Mylacum. 

Uylm  [Plin.,  Vell.  Pat.l,  MûXai  [Thuc.> 
Strab.,  Ptol.],  Myle  [Sil.],  port  de  la 
côte  N.  delà  Sicile,  auj.  Melazzo  ou 
Milazzo,  «  Ccrvicem  peninsulœ  occu- 
pât, dit  Cluver,  quae  nunc  Yulgo  dici- 
tur  Capo  di  Milazzo.  » 

Myoota,  Mugvî*  [Pausan.],  Muwv  [Steph.  B.  |, 
localité  de  la  Locride,  dont  les  ruines 
sont  près  d'Agiathymia  (Athymia  ?), 
suiv.  Leake  (II,  p.  592). 

Myrcinus,  Mupxivo;  [Herod,,  Thuc],  ville 
de  Thrace,  sur  le  Strynion,  auj.,  suiv. 
Cousinery,  Ziçhna,  dans  le  pach.  de 
Saloniki. 

Myrina  [Plin.],Mupivtt  [Plol.l,  ville  située 
sur  la  côte  de  l'île  de  Lemnos,' auj. 
Palio  ou  Paîœo  Castro, 

Myrmequm,  Mop(AT(i«icv  [Scyl.],  M'jpfxiîxiov 
[Strab.],  cap  et  ville  de  la  Sarmatie, 
sur  le  Bosphore  Cimmérien,  dont  Pal- 
las  indique  remplacement  au  détroit 
d'Ienikalèh,  mais  plus  près  de  Kertsch, 
ce  que  confirme  Mourawiew  en  plaçant 
les  ruines  à  4  werstes  de  Kertsch, 

Myrrhinus  ,  Muppivcuç  [Strab.,  Pausan.], 
bourg  de  l'Attique,  auj.  Merenda,  suiv. 
Reichard. 

Myrtilis,  voy.  Juua  Myrtius. 

Mysia,  voy.  Mœsia. 

Mystia  [Mêla,  Plin.],  Mixrrfa  [Steph.  B.], 
ville  au  Bruttium,  que  Mannert  traduit 
par  Monasterace,  près  du  Capo  di  Brus- 
sano. 

Myttistratum,  voy.  Amastra. 


NaB^L'S    FL.,    SxSaXn  [Ptol.],    Naedpcc,    fl. 

di?  l'Hibemie,  anj..  suit.  Mannert,  the 
DutTuss. 

Nabli?  fi..  [Fortun.],  Nabus,  Navl's,  11,  de 
Thuringe,  auj.  la  Naabe  [Rekhard], 

Nabrissa,  Nigpiaix  [Strab.,  Ptol.],  Nebbissa 
IPlin.f,  ville  d'Espace  à  l'embouchure 
des  Bœtis,  auj.  Letnija,  dans  l'iatend. 
de  Sévillc  ;  patrie  de  Diaz  de  Solis  i.'t 
d'Aotoniode  Lebrija. 

Naburga  Claustbaus  ,  KIosterneuhirg, 
petite  ville  de  la  basse  Autriche  [cercle 
infér.  du  Wienerwald),  sur  le  Danube. 

Nahiirga  Fohensis,  &oinaAurg,  ville  d'Au- 
triche, sur  le  Danube,  en  face  de  Klos- 
lerneuburg,  chef-lieu  du  cercle  inf. 
du  Haiihartsbcrg. 

Nadeb.»:,  Nadehe,  Nasaba,  Nageras,  Na- 
jera,  pclitc  ville  de  la  Vieille -Castillc 
(Espagne). 

Crltc  Tille  est  ciU-e  par  Skndci  comme  lyunl 
pouédé  une  lni|>Hmei1ei  nous  coniiaissoiii  en 
cBm  uni'  Miiion  cspagnolo  tics  Enift/*mej  d'Alelal, 
toi  Emblemat  de  Alcialo,  con  la  npUeacioa  M 
Autor  !  trait,  par  Bltto  Lopet.  ^a^le™,  Juan  HoD- 
E»L0I1,  le»,  iii-Ei°  (Anlon.,  I,2M);  et  un  p<i«mr> 
d'Estcvan  Maiiwldi^  Vlllegas.  lot  Eroliraa  o  Ama- 
D  lel7  pnr  le  ui<ine  Ju.iii  de 


I.  1111). 

,  [Tab.  P.],  la  Nara,  riv.  d'Italie 


N«Bis  FL.  [Mêlai,  Hiiei,-  lPlol.|,  riv.  de 
l'Espagne  Tarrac.,  auj.  la  Niip-". 

N±HAUsus,  voy,  Nemausi's. 

N.eomaous,  voj.  Baioc.k. 

Nagalba,  le  yaijold.  riv.  du  Wurtem- 
berg. 

Nagnat-e,  SipîTïc  [Pliil.l,  peuple  d'Ir- 
lande; habitait  le  comte  de  Doiiegal. 

Nagnia,  voy.  Narma. 

Nagv-Enïkihni:m,  oppidum  iii  eomitahi 
Albensi  inf.in  Traiisyhania  [Semeth], 
Nagy-Enj/eden,  en  allem.  Strasburg, 
dans  Ig  cnmitat  de  Wcis^embourg, 
Transylvanie  (Pays  des  Hongrois). 

Ajirte  la  mon  d'Abniham  Kcrliii  de  Sieiici,  im- 
primeur irauylvfllD  aa  xiu^  alKcle.  iicfài  uns 
-'- ' tvcn  rail  1073,  Hk'hiïlAplI,  prince 


.  les  culliin«  n>tannl'«  de  Kolaamr  Klusch  ci 
de  iVaicy-Barcdcn  t  llinprimeric  de  ce  dernier  col- 
lège resta  quelque  l'-mps  iiicxploiiée;  cepeiiilaiii 
Eliennc  Slndor    iHagyar-Keiigi-ethàt)  menlioitne 

dates  de  IffiO,  17^5. 1751.  eic.  Ni-uietb  ne  ciic  p:l^ 
dp  votuines  antérieurs  i  17tl7. 

Nac 


Nagy-Szomùatii,  voy.  TïiiNAvrA. 
Nauahvali  [Tac.  Ger»!.],  pcuplo  germain, 


907 


NAISSI  S.  —  NAMLRCUM. 


908 


établi  dans  la  haute  Lusace  et  la  Silé- 
sie,  suiv.  Kruse,  et,  suiv.  Reichard,  oc- 
cupant le  territoire  compris  entre  la 
Wartha  et  la  Vistule. 
Naissus  [It.  AntJ,  NaTado;  [St.  Byz.l, 
Nayson  [G.  Rav.J,  N.*:sus  [Amm.  Marc], 
Naioo;  [Const.  Porph.],  ville  de  Dacie, 
auj.  Isezza,  Nissa^  sur  laNissawa,  ville 
du  sud  de  la  Servie  ;  patrie  de  Cons- 
tantin. 

Nalata  [Tab.  P.],  ^ÀXTixa  [Ptol.J  (?),  ville 
de  laDalmatie,  auj.  Milati, 

Namare  [Tab.  P.],  ville  de  la  Norique, 
sur  le  Danube,  aui.  Molk,  suiv.  Mucnar; 
et,  suiv.  Reichard,  Maur,  entre  Trais- 
maur  et  Erlaph  [Forbiger]. 

NAMNETii  [Cœs.l,  NatJLVTTai  [Strab.],  Namne- 
TEs,  'peuple  de  la  Gaule  Lyonnaise  III, 
occupant  la  Loire-Inférieure, 

Namnetus  portus  [Tab.  Peut.],  Civitas 
Namnetica  [Greg.  Tur.],  Civ.  Namnetdm 
fNotit.  Prov.  Lugd.J,  anc.  Condivincdm, 

Kcv^^iGÛcvxcv,    Kov^ioOiTX&v  [Ptol.],   NaMNE- 

TUM,  ville  des  Namnetae,  auj.  Nantes, 
sur  la  Loire,  chef-lieu  du  dép.  de  la 
Loire-Inférieure  (en  breton  Naounet, 
[la  ville  de  Noé],  Noenet  on  Nouenet; 
une  tradition  bretonne  veut  que  Noé 
ait  abordé  là  après  le  déluge).  Nantes 
est  la  patrie  de  J.  Meschinot, 

Nanie  la  Breie  en  Meschinot  se  baigne...  (Marot). 

C'est  aussi  dans  cette  ville  qu'est  née  la 
duchesse  Anne,  depuis  reine  de  France. 

Cette  ville  possède  une  riche  et  très-importanle 
bibliolh^qlle,  dont  le  catalogue,  rédigé  par  le  savant 
conservateur  M.  £m.  Péhanl,  est  en  cours  de  publi- 
cation. 

L'imprimerie  remonte  à  1493;  Mailtaire,  Prosper 
Marchand,  et,  d'après  eux,  Goujet  et  Guimar  {An- 
nales nantaises)^  citent  une  édition  deilAtneUesdes 
princes  de  Jean  MeschinoU  imprimée  à  Nantes  en 
1488  par  Est.  Torcher  ;  c'est  une  confusion  de  chif- 
fres (Lxxxviii  au  lieu  de  Lxxxxiii);  mais  ce  livre 
céli'bre  est  bien  le  premier  produit*  des  presses  nan- 
taises que  l'on  connaisse.  Ce  volume  rare  et  précieux 
est  dt'crit  avec  une  extrême  exactitude  nar  M.  Bru- 
net,  d'après  les  deux  exemplaires  de  la  Bibliothèque 
impériale  (sur  vélin),  et  de  la  Bibl.  Ste-"Geneviève 
(sur  papier),  ^ous  n'y  reviendrons  pas.  L'imprimeur 
et  libraire,  Estienne  Larchier  (LarcherJ,  était  un 
Nantais;  il  demeurait  à  Nantes  en  la  rue  des  Carmes, 
près  les  Changes,  et,  selon  quelques  probabilités, 
avait  appartenu  à  l'atelier  typographique  de  Brehan- 
Loudéac.  La  bibliothèque  de  la  ville  de  Nantes  ne 
possède  pas  cette  rare  et  prt'-cieuse  édition  ;  il  serait 
à  désirer  qu'elle  pût -au  moins  acquérir  par  voie 
d'échange  ou  autrement  l'exemplaire  incomplet 
appart.  à  la  bibl.  de  la  ville  du  Mans. 

A  la  suite  de  l'édition  du  Cousfumier  de  Bretai- 
gneavec  les  Coustumes  de  la  mer,  imprimée  à 
Rouen  par  le  célèbre  Martin  Morin,pet.  in-8o  goth. 
à  2'4  lig.  à  la  page,  figure  dans  quelques  exem- 
plaires une  Table  desBIatièrcs  portant  à  la  fin,  à 
la  suite  d'un  écusson  (contenant  ces  mots  inexpli- 
qués: Ny  DOALB)  :  Imprime  a  fiantcspar  Estienne 
Larchier.  36  fT.  non  chif.,  sign.  a-e;  le  premier  f. 
prtsente  une  fig.  de  St-Christophe,  gravée  sur  bois, 
et  le  dernier  f.  est  blanc.  Puis   vient  une  partie  de 


20  Cf.  sign.  a-c,  intitulée  :  S*ensuiuent  les  ordon- 
nàces  et  statut  du\roy  faictz  ou  pays  de  Bretai- 
gne  ou  mays  (sic)  de  may  Can  mil  quatre  cens  qua- 
tre vingtz  et^quatorze,  avec  cette  souscripUon  au 
v^  du  20*  f.:  Cestz  présentes  ordonnances  et  statut 
ont  este  ||  imprimées  a  Nantes  par  Estiene  Lar- 
chier imprimeur^et  libraire  demeurât  en  lad'*  ville 
de  fiâtes  en\\la  rue  de  Carmes  près  les  Chàges 
(Cal.  Falconet) .  Si  cette  table  a  été  imprimée  i>ar 
Etienne  Larcber  l'année  même  de  l'impression  à 
Rouen  du  CdUstumier,  ce  serait  le  premier  spéci- 
men connu  des  presses  locales;  mais  le  fait  ne  peut 
être  prouvé. 

M.  Em.  Péhant  signale  une  autre  édition  de  cet 
opuscule  qui  se  rattache  aux  Coustianes  de  Bre- 
taignCy  imprimée  également  à  Rouen,  mais  piir 
Robinet  Macé,  et  vendue  à  Rennes  par  son  parent 
Jean  Macé,  laquelle  édition  est  publiée  avec  la  date 
du  X  avril  1494,. et  également  in-8<>  goth.  de  32  lig.  à 
la  page  ;  le  supplément  d'Estienne  Larcber  est,  comme 
celui  de  l'édition  de  1492,  de  24  lignes  à  la  page, 
mais  il  diffère  quant  aux  signatures  et  au  nombre  de 
pages  ;  il  est  de  43  0.  sans  ch.,  ni  réel.,  avec  sign. 
À.  FiiJ.  Cette  pièce,  que  décrit  aussi  M.  Cotton,  est 
à  la  BibL  Bodléienne. 

Parmi  les  imprimeurs  de  Nantes  au  xvie  siècle, 
nous  citerons  les  Papolins   (Anthoyne  et  Michel), 

gucrro  (1540),  dont  la  famUle  exerçait  encore  à'ila 
n   du  xviue  siècle;    Nicolas     Desmarets,    Pierre 
Dorion,  etc. 

}jes  arrêts  du  conseil  de  1704  et  de  1739  portent 
à  quatre  le  nombre  des  imprimeurs  qui  peuvent 
exercer  dans  la  ville  de  Nantes. 

Le  rapport  fait  à  M.  de  Sartinesen  1704  en  signale 
cinq  :  Brun,  impr.-librairc,  reçu  en  1719,  né  en 
1699,  3  presses;  il  est  employé  pour  les  fermes, 
compagnie  des  Indes,  etc.,  et  même  pour  les  Heu- 
res de  la  Rsine,  dont  il  partage  le  privilège  avec  le 
8T  Hérissant,  de  Paris  ;  Querro,  impr.-libraire,  fils 
et  petit-fils  d'imprimeur,  reçu  en  1720,  âgé  de 
66  ans,  2  presses;  la  veuve  Marie,  dont  le  mari 
avait  été  reçu  en  1736,  2  presses  ;  la  veuve  Mar- 
chai ;  son  mari,  fils  et  petit-fils  des  imprimeurs  du 
roi  à  Nantes,  avait  été  reçu  en  1723,  2  presses;  la 
veuve  Vatar,  fille  de  Nicolas  Veiner,  impr.,  veuve 
deJoseph  Vatar,  reçu  imprimeur  du  roy  en  1750. 

Namon  [Geog.  Rav.],  Namugo  Castrum 
[Frédég.],  Namucociva  [Monn.  Mérov.], 
Namucum,  Namircum,  Namur,  Namen, 
ville  de  Belgique,  au  confl.  de  la 
Meuse  et  de  la  Sambre,  chef-lieu 
de  la  province  à  laquelle  elle  donne 
sou  nom. 

L'imprimerie  fut  introduite  dans  cette  ville  vers 
1016,  pour  les  besoins  de  l'œuvre  des  Missions 
étrangères,  et  ce  fut  dans  l'enceinte  du  couvent  des 
récollets  que  fut  installé  le  premier  matériel  typo- 
graphique :  Publication  des  lettres  du  bienheureux 
frère  Richard  de  Sie^Anne,  profès  du  couvent  des 
Recollects  de  Nivelles,  respirantç  son  martyre^ 
avec  Vhistoire  de  104  martyrs  de  divers  ordres 
religieux  et  de  nouveaux  chrestiens  au  Japon,- 
Imprimée  au  couvent  des  Recollects  de  Namur, 
in-12  de  47  pp.  s.  d.  et  sans  nom  de  typographe, 
mais  probablement  imprimée  vers  1617  et  par 
Henri  Furlet  qui  s'intitule  ■  Typographus  Jura- 
tiis  •. 

Falkenstein  ne  fait  remonter  l'imprimerie  à 
Namur  qu'à  1639;  voici  le  vol.  sur  leauel   il    s'ap- 

Siuie  :  Décréta  Synodi  Dicecesani    Namurecnsis, 
iamurci,  1639,  iu-4o. 

Namptodurum,  Nemetodurum,  Palat.  Agri 
ParisiensiSy  Nemptodorum,  Nannetodu- 
RUM,  Nanterre,  bourg  de  Fr.  (Seine-et- 
Oise);  concile  eu  591. 

Namurcum,  vôy.  Namon. 


909 


NANCEJUM.  —  NANTUACUM  IN  BUGEYO. 


910 


Nancejum,  Nancei  [Monn.  Lor.],  Nancium, 
Nancey,  Nansey  (Nasium,  fausse  dénom. 
donnée  par  Cluver),  ville  qui  ne  fut 
fondée  qu'au  ix«  s.,  sur  le  ^errit.  des 
anc.  Leuci,  Nancy,  ville  de  Fr.  (Meur- 
the)^  anc.  capit.du  duché  de  Lorraine; 
patrie  de  Callot^  de  Claude  Gelléect 
de  Dom  Calmet  ;  ne  fut  réunie  à  la 
Franco  qu'après  la  mort  du  roi  Stanis- 
las (1766). 

M.  Beaupré  ne  fait  remonter  IMniroduction  de  la 
typographie  à  Nancy  qu*au  milieu  du  strie  siècle, 
malgré  rassertion  de  Chcrrier,  qoi  parle  vaguement 
de  vers  imprimés  au  xve  siècle  à  la  louange  du 
duc  René,  vers  que  personne  n*a  Jamais  vus  ni 
cités. 

Deux  ouvrages  du  fécond  Symphorien  Champier, 
premier  médecin  du  duc  Anthoine  de  Lorraine,  im- 

{)rimés,  Tun  en  1510,  Pautre  en  1512,  mais  portant 
*un  et  rautre  :  Venundàtur  apud  Kanceium,  ont 
été;  sous  une  forme  dubitative,  il  est  vrai,  p(Mtés  par 
quelques  bibliographes,  parmi  lesauels  nous  citerons 
M.  1  eissier,  à  ractif  de  la  capitale  de  la  Lorraine. 
M.  Beaupré  et  M.  Allut  ont  fait  sommaire  JusUce  de 
ces  allégations.  I.e  i^veitAQv  île  Recueil  tm  Chroniques 
des  hysioire»  des  royaulmes  d'Auatrasie,  a  été  im- 
primé  à  Lyon  par   Vincent  de  Portunariis,  et  le 
second,  Ro3a  Gallica,  fut  exécuté  à  Paris,  exofflcina 
Ascensiana,  par  Josse  Bade,  qui  avait  quitté  Lyon 
depuis  quelques  années  pour  aller  s'établir  à  Paris. 
Du  long  récit  assez   peu  clair,  que  M.  Beaupré 
consacre  aux'  débuts  de  la  typographie  à  Nancy,  il 
résulte  que  vers  1500  le  duc  de  Lorraine  Charles  UI 
aurait  appelé  dans  cette   ville  Dominique  Faber,  le 
père   du   célèbre  imprimeur  messin,  établi  avant 
cette  é|)oque  à  St-Nicolas-du-Port,  et  l'aurait  mis  à  la 
tête  d'une  impi  imcrie  ducale,  destinée  à  la  promul- 
gation et  à  l'aflichage  de  ses  ordonnances  exécutées 
sous  forme  de   piar.irds.  En  1560  apparaît    Nicolas 
llierosine  ou  Jlierosme,  dont  on  lit  le  nom  au  bas 
d'un  cahier  d'ordonnances,  imprimé   probablement 
pour  servir  de  complément  à  la   DécUwation  des 
Monnoics...   ayant  cours  es  pays  de   Lorraine, 
impr.  à  Verdun  en  1566,  par  Nie.  Bacquenois  ;  voici 
le  titre  de  ce  supplément:   Autres   Ordonnatices 
pour  le  cours  d'aucunes  espèces  d^or  et  d^argent 
(dont  les  port  raid  z  et  évaluations  sont  imprimées 
cy-apres)  que  Monseigneur  le  DuCy  Sostre  Souue' 
rain  Seigneur,   entend   et    veult  estre  gardées  et 
observées. . .  Imprimé  à  Nancy,  par  Nicolas  Hierosme, 
imprimeur  de  mondict  Seigneur, l'an  1500;  pet.  in-8o 
de  7  Cr.  non  chiffrés,  y  compris  le  titre  aux  armes 
de  Ix>rraine,  sign.  A  2— B  2,   18  fig.  de  monnaies 
avec  les  revers. 

Désirant  venir  en  aide  à  son  typographe  et  lui 
■  donner  quelque  moyen  pour  l'ayder  à  supporter 
la  dépense  »  de  son  art  d'imprimeur,  S.  A.  Monsei- 
gneur le  Duc  lui  donne  et  octroie,  par  forme  de 
pension,  la  somme  de  quarante  francs  par  an, 
4)ayable  au  Jour  de  Noël.  Cette  pension  est  réver- 
sible sur  la  tête  de  ses  héritiers,  et,  comme  on  ne  voit 
pas,  dans  les  comptes  de  la  trésorerie  de  Lorraine, 
figurer  cette  annuité  à  la  date  de  1567,  il  est  à 
croire  que  cette  année  est  ccUe  de  la  mort  de  Nie. 
Hierosme. 

Le  premier  imprimeur  ofGciellement  reconnu, 
non  plus  comme  typosraphe  iMirticulier  du  Duc, 
mais  «pour  l'utilité  etoien  public  »,  et  portant  le 
titre  d'  «  Imprimeur  juré  de  Mgr  »,  avec  soixante 
francs  de  gage  par  un,  est  Jean  Janson  ou  Jenson, 
qui  est  rrçu  à  partir  du  Ur  janvier  1571  (vieux 
style)  a\ant  Pasquos.  De  cet  imprimeur  le  premier 
ouvragt>  cité  par  M.  Beaupré  est  le  Parnasse  des 
Portes  français  modernesy  contenant  leurs  plus 
riches  et  qraues  sentences,  ..  recueillicf  par  [en 
Cilles  Corrozet,  Parisien.  A  Nancy,   pprLlenson, 


imprimeur  de  Monseigneur  le  duc  de  Lorraine, 
1572,  pet.  in-8»  de  vii-80  ff. 

Jenson  meurt  en  1575,  et  sa  veuve,  Jeanne  Petit, 
exerce  après  lui  Jusqu'en  1581.  Puis  vient  Jean  Jan- 
son,  sans  doute  son  uls,  de  1584  k  1590  ;  citons  encore 
Biaise  André,  1589-1014,  et  Jean  Savine  que  nous 
avons  d(^à  mentionné  k  Tariicle  Clarus  Locds. 

Nancy  devient,  au  xviiic  siècle,  un  véritable  atelier 
de  contrefa<2(ni  ;  en  voici  une  preuve  :  le  18  mai 
1750  est  prononcé  un  arrêt  du  conseil  qui  ordonne 
la  confis<^tion  de  30  ballots  du  Dictionnaire  mni- 
verset,  connu  sons  le  nom  de  Dictionnaire  de  ZW- 
voux,  contrefait  à  Nancy,  au  profit  des  libraires  de 
Paris  qui  en  ont  obtenu  le  privilège. 

Nancy  ne  figure  nécessairement  pas  aux  arrêts  dn 
conseil  de  n04  ni  de  1739,  mais  est  l'okjet  d*ane  note 
intéressante  insérée  au  rapport  fait  à  M.  de  Sartines 
en  1704  ;  deux  ans  après,  la  Ixirraine  est  de  fait  et 
poliUquement  réunie  à  la  France  ;  mais  déjà,  dans  les 
dernières  années  du  bon  roi  Stanislas,  la  Juridiction 
française  y  prédominait. 

Nancy  avait,  en  1704,  onae  imprimeurs  x  Nicolas 
Chariot,  exerçant  sans  privilège;  Pierre  Antoine, 
impr.  ordinaire  du  roy  (sic),  avec  cette  note  margi- 
nale :  «  hardi  contrefacteur  »  ;  —  Henri  Thomas, 
impr.  delà  ville;  —  Louis  Beaurin,  •  mavvais  im- 
primeur »  ;  —  Claude  l.efebvre,  reçu  en  1757,  «  tris- 
honnête  et  bon  imprimeur,  resté  imprimeur  onL 
du  roy  »  ;  —  Nicolas  Chariot,  fils  ;  —  Hyacinthe 
Lederc,  reçu  en  1761  en  remplacement  de  Fr.  Bal- 
taxard,  ■  mauvais  imprimeur  v  ;  —  Claude  Sigis- 
berd  liimort,  reçu  en  1702;  —  J.-J.  Hoener,  impri- 
meur allemand,  eu  1750  ;  ~~  les  héritiers  de  Fr. 
fialtazard,  qui  continuent,  on  ne  sait  pourquoi,  et 
impriment  pour  le  collège  ;  —  P.  Barbfer  a  obtenu 
la  survivance  de  son  oncle  Antoine,  et  met  son  nom 
sur  ses  impressions  saiis  en  avoir  le  droit 

Nota.  —  Ce  nombre  parait  trop  considérable. 

Observations  générales.  «Au  temps  passé  il  n'y 
avait  point  en  Lorraine  de  règlement  pour  la  librai- 
rie ni  pour  l'imprimerie  ;  les  imprimeurs  étaient 
re^us  par  M.  le  procureur  général  de  la  cour  souve- 
raine ;  Its  libraires  s'y  sont  établis  d'eux-mêmes. 
En  1754,  M.  de  la  Galaixière,  chancelier  de  Lor- 
raine, a  commencé  à  recevoir  les  imprimeurs,  et 
depuis  cinq  ans  (1759)  il  exigea  les  mêmes  forma- 
lités qu'en  France  ;  cependant  il  tolérait  le  défaut  de 
latinité,  il  y  a  un  livre  sur  lequel  on  inscrit  les  privi- 
lèges et  permissions  d'imprimeur.  Il  est  tenu  par  le 
plus  ancien  qu'ils  appellent  syndic.  " 

Nous  n'avons  pas  à  nous  occuper  ici  de  l'un  de» 
plus  glorieux  enfants  de  Nancy,  l'illustre  Jacques 
Callou  M.  Edouard  Meaume  a  consacré  une  excel- 
lente monographie  bio-bibliographique  à  ce  grand 
artiste  (Nancy,  1860,  2  vol.  in-8o),  à  laquelle  nous 

renvoyons  le  lecteur. 

* 

Nandralba,  Belgardf  ville  de  Prusse,  de 
la  rcg.  de  Koslin  (Poméranie). 

Nannetodurum,  voy.  Namptodurum. 

Nantogtlum  HiLDUiNi,  Nantoilum  Palatium, 
[Mabillonj,  Nanetago  [Monn.  Mérov.], 
Nanteuil-ie-Haudoiîi ,  bourg  de  Fr. 
(Oise);  anc.  prieuré  de  Cluuy. 

Nantoliitm  in  Vaij.e,  Nantogelum,  Nan- 
tmil-la-Vallèe,  bourg  du  Poitou,  anc. 
abb.  de  S.-Benoîl  (Charente)  ;  canton 
de  Villefagnan. 

Nantuaci:m  in  Bigeyo,  Nantoacvm,  NanUm, 
ville  de  Fr.  (Ain\  anc.  prieuré  de 
Cluny,  dans  ré^'liso  duquel  était  en- 
terré Charles  le  Cliauve. 


9H 


NANTOATiE.  —  NARVA. 


912 


Nantuat^e,  Navrouâtai  [Strab.L  Nantuates 
[Caes.,  Inscr.],  Nafituani  [Tab.  Peut.J, 
peuple  de  la  Gaule  Narbonaise,  qui 
Habitait  le  territoire  compris  entre  la 
pointe  E.  du  lac  de  Genève  et  le  Rhin, 
sur  la  rive  droite  du  Rhône  ;  ceterrit. 
s'appelle  le  Vechtland, 

Nantwich,  bourg  d'Angleterre,  dans  le 
Cheshire,  sur  lariv.  Weaver. 

H.  Cotton  cite  :  A  Sermon,  by  J.  Smyth,  im- 
primé dans  cette  localité  en  1780.  —  Tunniclifpê 
(Will.)  a  Topogr.  Survey  of  the  countie»  of  Staf- 
fordy  ChesterandLancaster,  Nantwich,  1787,  in-8% 
a\ec  troi.H  plans,  <!t  la  même  année:  Woodman 
and  Mutlow.  A  Topogr,  Survey  of  the  sames 
counties.  In-8o  (Ix)wndc8). 

Un  libraire  du  nom  de  J.  A.Thornston  était  établi 
à  Nantwich  en  1684. 

Naparis  fl.,  Nairapi;  fHerod.],  affl.  du  Da- 
nube, auj.  VArdschisch,  suiv.  Mannert, 
et  la  Proava,  suiv.  d'Anville  (Buul- 
garie) . 

Napœa  [Tab.  p.,  G.Rav.],  Napocensis  Col., 
NdtTîcuxa  [Ptol.],  colonie  rom.  dans  la 
Dacie,  auj.,  suiv.  Reichard,  Szamos- 
Vjvar,  et  d'après  qq.  géogr.  Nyiaradtô, 
sur  les  bords  de  la  riv.  du  même  nom, 
affl.  du  Marosch  (pays  des  Szecklers). 

Napsixiacus  in  pago  Bitorico,  Napsinucum, 
Nassigny-sur-Cher,  Nassigné,  sur  la  rive 
gauche  du  Cher,  commune  de  Fr. 
(Allier). 

Nar  fl.  [Plin.],  Nap  [Strab.],  riv.  de  la 
Sabine,  affl.  du  Tibre,  auj .  la  Nera. 

Narabon  fl.,  NopaCcôv,  voy.  Arabo. 

NarboMartiis  [Caes.,  Mêla,  Plin.],  i  Nap- 
€û>v  [Polyb.,  Strab.,  Ptol.],  Narbona 
Ammian.,  Frédég.],  Julia  Paterna 
Inscr.  ap.  Grut.,  Orelli],  Atacinorum 
[VIT.,  Ataciacvs  Vicvs  ,  Ataginos 
[Monn.  Mérov.j,  le  plus  ancien  muni- 
cipe  transmaritime  de  la  Republique 
romaine,  capitale  de  la  Gaule  Narbo- 
na ise  1,  fondée  l'an  118  avant  J.-C, 
auj.  Narbonne,  Narbouno  (enlangued.J, 
ville  de  Fr.  (Aude). 

Ce  fut  la  première  colonie  que  les  Romains  aient 
fondée  dans  les  Gaules.  «  Narbo  Martius,dit  Cicéron, 
colonia  nostrorum  civium,  spécula  populi  Romani 
et  propugnaculum  istis  ipsis  nationibus  oppositum 
ac  objectum  •. 

L'imprimerie  ne  peut  être  reportée  à  Narbonne 
au-delà  du  milieu  du  xvii*  siècle.  Le  premier  impri- 
meur s'appelle  G.  Besse  ;  mais  presque  simultané- 
ment apparaît  un  second  typographe  du  nom  de 
Domingo  (Dominique)  le  Cuirot  :  Ludovico  XIV, 
Galliœ  et  Navarrœ  régi...  panegyrimm  de  compo» 
sitis  Galliœ  motibus  seu  vindiciis  secundum  liberta- 
tem,  consecrat  ;  rcginm,  Burdigalœ,  Clementiam^ 
trophœum  immortale,  appendit...,  subditissimus 
P.  Aliziary...  N^bon»>,  G.  Resse,  1650,  in-4«.  Cette 
pièce  r.ire  esta  la  Bibl.  impériale.—  L'Apastre  de 
Narbonne,  ou  la  vie  de  Serge-Paul,  premier 
evesque  de  ceste  villCy  par  llierosme  Dcnes,  Nar- 


bonne, G.  BesM,  1050  in-12.  (P.  Le  Long,  nr,  910S). 

De  Pimprimeur  Le  Cuirot  nous  citerons  :  Para- 
phrase sur  les  9  leçons  du  prophète  Jérémie^  en 
vers,  par  Jacquclin.  Narbonne,  Cuirot,  1652,  in-S". 
—  L  Eneido  de  Virgilio^  libre  qualriesme,  revestit 
de  naou^  et  habilhait  à  la  brullesco,  suivi  du  Retour 
de  Didon,  par  le  s'  de  Bergoing.  Narbonne,  Do- 
mingo le  Cuirot,  1652,  in-4o.  (Cat.  la  Val.  Nyon, 
n«  16,202k  ;  vi«  vente  H.  Heber,  no  3,860.) 

\jC5  arrêts  de  170ft  et  de  17S9  conservent  un  im- 
primeur à  Narbonne  ;  le  rapport  fait  à  M.  de  Sar- 
tines  en  1764  nous  donne  le  nom  de  cet  imprimeur 
à  cette  date  :  c*est  Jean  Besse,  naUf  de  ■  Narbouno», 
exerçant  depuis  le  SO  mars  1744,  a  succédé  à  son 
grand-père,  exerçant  depuis  plus  d'un  siècle;  il 
possède  deux  très-bonnes  i)resses. 

Nota.  11  ne  paraît  pas  quHl  ▼  ait  Jamais  eu  à  Nar- 
bonne plus  d'une  place  d'unpnmeur-libraire. 

Narbonensis  Provinoa,  voy.  Galua  ;  on 
trouve  encore  dans  les  continuateurs 
de  Frédégaire,  ai^vm"  s.,  Narbonensis 
Gallia,  quand  depuis  deux  siècles  la 
Province  s'appelait   Gotbia  et  Septima- 

NIA. 

NARBONms  Lacus  [Mêla],  NopSwvîTiç  xl^LYn 
rstrab.,  Steph.  B.],  Lacus  Rubresus 
fMela],  ou  Rubrensis  [Plin.],  V Etang  de 
bigean,  ou  Sijean  (Auae). 

Nardinium,  Nap^fvwv  [Ptol.],  ville  des  Sae- 
lini,  procbe  le  territ.  des  Sestini,  dans 
la  Tarraconaise,  dont  on  voit  les  ruines 
près  de  Villalpando,  sur  TEzla  (Astu- 
ries). 

Nares  LucANiiK  [Tab.  Peut.],  à  l'extrémité 
N.  de  la  Lucanie^  auj.,  suiv.  Reichard, 
Monte  Nero, 

Nargum,  voy.  Margum. 

Narisci,  voy.  Varisq. 

Narnia  [Liv.,  Tac,  Mart.,  It.  A.],  Nop- 
v{«  [Ptol.,  I^oc],  Narniense  opp.  [Aur. 
Vict.],  Nequinum,  ville  de  TOmbrie, 
sdr  la  via  Cassia  et  le  fl.  Nar,  auj. 
Nami,  ville  pontificale,  dans  la  Comar- 
que  et  au  N.  de  Rome;  patrie  de 
Nerva. 

Naro  fl.  [Plin.],  Kaç«v  [Scyl.,  Strab.], 
fleuve  de  Dalmatic,  affl.  de  FAdriati- 
que,  auj.  la  Narenta. 

Narona  [Cic,  Plin.,  It.  A.,  Tab.  P.],  ap- 
pelée à  tort  par  Ptol.  Nop^va,  ville 
d'Illyrie,  dont  les  ruines  se  voient  près 
du  bourg  de  Vido,  suiv.  Reichard,  et, 
d'après  Mannert,  à  Struglie.  M.  Grâesse 
voit  dans  Narona  le  bourg  de  Narensa^ 
en  Bosnie. 

Narthacium,  NopOàxiov  iPtol.],  ville  de  la 
Thessalie  (Phthiotide),  auj.  AaroAt  [Rei- 
chard]. 

Narva,  ville  de  Russie  (gouv.  et  au  S.-O. 
de  St-Pétersbourg),  sur  la  riv.  du  même 
nom. 


913 


iNARYCIA.  —  N AVILI  BIO  FL. 


914 


L*année  qui  suivit  la  yictoire  de  Charles  Xil  sur 
Pierre  le  Grand  fut  marquée  par  IMntroduction  de 
latypogr.  dans  cette  ville;  un  Catéchisme  luthé- 
rien, russo-suédois,  in-8o,  est  cité  comme  publié 
à  cette  date,  c*est-à-dîre  en  1701. 

Narycîa  [Virg.,  Ovid.l,  Narycium  [Plin.], 
dep.  HiERACiuM,  HiERACA,  capit.  des 
Locri  Narycii,  dépendant  des  Epize- 
phyrii,  dans  le  Bruttium,  auj.  Gerace, 
Geraci,  dans  la  Calabre  ultér.  Il  [Rei- 
chard] . 

Xaryx,  NàpuÇ  [Diod.1,  ''Apo)ca  fSteph.  B.l, 
Nflbuxov  [Strab.],  Narycium  [Plin.,Virg.j, 
ville  de  la  Locride  Opun tienne,  auj., 
suiv.  Leake,  à  l'O.  de  Kalapoahi  (en 
ruines),  et  d'après  d'autres  géogr.  près 
de  Talanti,  à  côté  de  l'Evripo. 

Nasium  [It.  Ant.,  T.  Peut.],  Naatov  (Plol.l, 
Castrum  ad  Ornum  fl,  situm  fSpicileg.J, 
Nasium  Castrum  [Frédcg.],  dans  le  pays 
des  Leuci,  suiv.  d'Anville  ;  est  auj.  Nos 
ou  NaiXy  sur  l'Ornez  ou  Ornain 
(Meuse),  mais  plutôt  Nançois-le-Petit, 
commune  de  l'arrond.  de  Bar-le-Duc, 
entre  Ligny  et  Longueville  ;  c'est  le 
Naisil  du  Roniant  de  Garin  le  Lokerain. 

Nassovia,  le  Nassau,  anc.  duché  de  la 
Confédération  Germanique,  annexé 
par  la  Prusse. 

Nassovia,  Nassau,  sur  la  Lahn,  bourg  qui 
domine  sur  la  rive  opposée  les  ruines 
du  château  bâti  en  HOi,  et  qui  fut  le 
berceau  des  familles  de  Nassau  et 
d'Orange. 

NATiorxM  [Tab.  Peut.],  ville  de  l'Apulie, 
auj.,  suiv.  Cluver,  Giovenazzo,  port  du 
Napolitain. 

Luigi  Sagarrign  a  publié  en  IG^iO  les  Menwvie 
dcite  famiglie  nobili  di  Giovenazzo^  dans  lesquels  il 
fait  remonter  la  fondation  de  sa  patrie  à  Persée,  flis 
de  Jupiter,  d*oti  il  fait  dériver  Jovenaiium,  quasi 
Jove  natus  ou  Jovis  natio. 

Natiso  kl.  [Mêla,  Plin.],  Narîawv  [Strab.], 
fleuve  de  la  Vénétie,  auj.  il  Natisone, 
dans  le  Padouan. 

Naulochus  [Suct.,  Sil.],NauXox,Gt  [Appian. 
à  TE.  de  Myhe,  ville  de  Sicile,  au 
Spadafera,  sur  la  riv.    du  même  nom. 

Naupactus  [Mêla,  Liv.,  Plin.],  NauiroxTo; 
|Scyl.,  Thuc,  Str.,  Ptol.],  ville  de  la 
Locride,  sur  le  golfe  de  Corinthe,  auj. 
Léparite,  Lcpanto,  Epakto,  sur  le  golfe 
de  ce  nom,  ville  de  la  Grèce  propre. 

« 

Naupua,  NauTcXîa  [Herod.,  Eurip.,  Paus., 
Ptol.],  sur  le  Sinus  Argolicus,  ville  de 
l'Argolide ,  auj.  Nauplia ,  Napoli  di 
Romania,  ville  iorte  de  la  Grèce,  chef- 
lieu  de  l'Eparkhie  d'Argolide,  sur  le 
golfe  de  Nauplie. 


En  182/i  Tune  des  trois  peUtes  imprimeries  en- 
voyées par  le  comité  de  Londres  commença  Pimpres* 
sion  du  Journal  général  de  la  Grèce  :  FevixT]  i^\uçÀi 
xfjç  'EX)xâooc.  1^  premier  numéro  parut  le  meitredi 
7  octobre,  sous  la  rubrique  :  Imprimerie  du  gouver- 
nement. Cette  petite  imprimerie  i()ouia  aux  caractères 
fondus  en  Angleterre  des  fontes  de  caractères  Oidot, 
avec  lesquels  parut  en  1826,  fort  bien  imprimé  à  Pim- 
primerie  du  gouTemement,  le  drame  intitulé  :  Nixti- 
paT9C,  Spcxpia,  en  trois  actes,  composé  par  une  Bel- 
lénidc,  'Ev  NauTcXî(j)  èx  x^;  TuicoYpapto;  t^; 
ÀtotxYjffEO);,  1820.  Ce  drame,  composé  par  M"*  Evan- 
thie  N.  Kalris,  est  dédié  aux  femiues  grecques  qui  ont 
été  massacrées,  victimes  de  la  sainte  cause  de  la 
Grèce. 

Vers  1820,  Timprimerie  envoyée  par  M.  Dfdot  à 
Capo  d*Isiria,  et  transportée  à  Nauplie,  imprime  les 
actes  administratifs,  les  proclamations ,  coosUto* 
lions,  etc. 

L'un  des  principaux  ouvrages  qui  y  aient  été  impri- 
més est  l'Elias  historique  de  la  société  de  l'Hetérie, 
par  Jean  Philémon  :  Nauplie,  imprimerie  deKoutakis 
et  de  Loulakis,  18S4  :  Aoxi(iiov  loropixov  «spi 
TTjc  *iXixvic  éraipeCa;. 

EnlSSS  parait  l'histoire  des  combats  soutenus  par 
les  trois  Iles  llydra,  Spezzia  et  Psara,  dont  l'auteur 
est  Antoine  Miaoulis,  'IvropCaovvoxcixyjxûv  voeu- 
[Lax^tùs...  Nauplia,  1833. 

Nauportus  [Tac,  Plin.,  T.  Peut.],  Nauic&p- 
TGç  [Strab. J,  NaûirGVToç  [Codic.J,  ville  de 
la  Pannonie  Infér.,  auj.,  suiv.  Rei- 
chard,  Oher-Laihach,  dans  I0  cercle  de 
Laibach  (Carniole). 

Naupotamus,  Neopotamos,  Schiffbeck,  petit 
port  du  Holstein,  entre  Reiubeck  et 
Hambourg. 

M.  Collon  cite  une  Bible  allemande  souscrite  à  ce 
nom  de  Seopotamos,  à  la  date  de  1707.  Graésse,  qui 
cite  à  celte  date  la  Jesiiitenbibelûc  Berlin,  ne  men- 
tionne pas  celle  de  SchifTbeck. 

Naustalo  [Avion.],  voy.  Magalona. 

Naustathmiis  [Plin.],  port  de  Sicile,  auj., 
suiv.  Rcichard,  Asjmrajieito. 

Nava  [Auson.],  Nahe,  riv.  d'Allemagne; 
se  jette  dans  le  Rhin  à  Bingen. 

Navaua,  NauxXia  [Ptol.],  Naiulia,  sur  la 
Fossa  Drusiana  (canal  de  TYssel  au 
Rhin),  auj.  Campen,  suiv.  Wilhelm. 

Navaus  B.  Maulk  YmiiiNis,  Marienrode, 
anc.  abbaye  de  Hanovre,  dans  la  prin- 
cipauté de  Calenberg. 

Navarra  Alta,  le  royaume  de  Navarre,  une 
des  xn  capil.  générales  d'Espagne. 

Navarra  Infer.,  voy.  Beneharnum. 

Navarrenses,  Hashanienses,  Haï^begnous, 
(xni''  i^.),lesNavarrois,  Navarrais,  habi- 
tants du  royaume  do  Navarre  et  du 
Bécirn. 

Navarretum,  Navarrcte,  bourg  d'Espagne 
(Vieille-Castille);  bataille  en  1367. 

Navtlurio  fl.  [Plin. ),•  dans  la  Tarraco- 
naisc,  auj.,  suiv.  Reichard,  leNalon. 


Oio 


NAVO/E.  —  NEAPOLIS. 


916 


Navoj:,  dans  la  VindéJicie,  auj.  Kaxif- 
beuern,  voy.  Kaufbur.\. 

Naxos  Ins.,  Naxus  [Mêla,  Plin.],  NàÇo; 
[Hom.,  Pind.,  Herod.,  Strab.,  Ptol., 
etc.],  DiA  [Ovid.,  Catul.J,  l'une  des 
grandes  Cyclades,  colonie  des  Cariens, 
auj.  Naana,  dans  l'Archipel,  à  TE.  de 
Paros. 

Naxus,  NdtÇc;  [Herod.,  Thuc.],  ville  de  la 
côte  E.  de  la  Sicile,  près  Taormina, 
auj.  Schisso,  Castel  Schisso, 

Neai.fa  Castellum,  NisiPH.^oLUM  ISugerJ, 
Néauphle-k-Château,  commune  de  Fr. 
(Seine-et-Oise)  ;  on  trouve  :  «  Lan  mil 
m%  iiiixx.  auec  xvin  ans  de  la  Raine 
Blance  fu  affine  le  temps  à  Neaufle-le- 
Chastel.  » 

Nealfa  Vêtus,  Nidalfa,  Nielfa,  Nelfa 
Castellum,  Nauphle,  Néauphle-le-Vieux, 
commune  de  Fr.  (Seine-et-Oise)  ;  anc. 
abb.  de  Bénédictins. 

Neanesos,  voy.  Sarvarinum. 

Neapolis  [Mêla,  Liv.],  NsaicoXi;  [Scyl., 
Str.,  Ptol.],  Pal.€opolis  [Liv.],  Parthe- 
nope,  colonie  de  Cumes  dans  la  Cam- 
panie,  auj.  Napîes,  Napoli,  ville  de 
l'Italie  mérid.,  sur  le  golfe  du  même 
nom,  «  città  dclle  più  belle  d*Europa, 
madré  sempre  féconda  di  sublimi  inge- 
gni  inogniramo  d'industria,  di  scienza 
0  d'ogni  umano  sapere  »  [Amati]  ;  mu- 
sées, quatre  biblioth.,  dont  la  plus 
importante  est  celle  du  Museo  Borbo- 
nico,  etc. 

Un  prêtre  allemand,  natif  de  Strasbourg,  du  nom 
de  Sixtus  P.iessinger,  qui,  si  l^on  en  croit  Giusti- 
niani,  était  l*un  des  ouvriers  de  Gutenberg,  Tint  en 
1470  pri*senter  directement  ses  offres  de  service 
comme  typographe  au  roi  Ferdinand  le  ■  offren- 
dogli  dMmpiegare  i  suoi  tipi  impressorlj  recati  dalla 
sua  patria  a  lustro  del  suo  regno  »  ;  ce  prince 
éclairé,  auquel  on  peut  pardonner  quelques  crimes 
et  pas  mal  de  cruautés,  en  faveur  de  sa  passion  pour 
les  progr(>s  des  lettres  et  des  arts  utiles,  qui  venait 
déjà  d'établir  dans  son  beau  royaume  de  Napîes  et 
de  Sicile  les  premières  fabriques  de  soie,  de  draps  et 
de  brocarts,  accueillit  avec  un  louable  empresse- 
ment les  propositions  du  digne  et  modeste  impri- 
meur. «  Il  saggio  monarca  accolta  cou  sommo  ag- 
gradimento  la  proposta,  e  conoscendo  quai  ne  risul- 
terebbe  il  frutto  delle  dovizie  che  gli  recava,  ricol- 
m6  tosto  di  ricliezzc,  d'onori  et  d*ogni  favore  il 
perito  e  saggio  Alemanno.  »  Le  roi,  dans  son  en- 
chantement et  dans  son  enthousiasme,  voulut  revê- 
tir Sixte  Uiessiuger  de  la  dignité  épiscopale  ;  mais 
celui-ci,  par  exct-s'de  modestie,  refusa  humble- 
ment, se  déclarant  indigne  d'un  tel  honneur. 

Cependant  il  organisait  avec  activité  son  établisse- 
ment typographique,  et  dés  Tannée  1471  publiait  : 
Bartolvs  de  Saxoferrato  ICtds.  Lectura  super  /. 
et  II.  parte  Codicis.  A  la  fin  de  la  seconde  partie, 
on  lit  :  Kxplicit  lectura  super  Codicc  édita  per 
Dominum  Bartltolum  de  Saxoferrato  famosissi- 
miim  Icgum  doctorem  Anno.  m.cccc.lxxi. 

Qnas  cemis  mira  Sixtus  theotonicus  arte 
Parthenope  impressit  composuitque  notas  : 


Ut  que  uel  magnis  numerosa  volumina  haberi 
Sumptibus  haud  poterant,  copia  larga  foret. 

SiXTVS  RiESSINGÇR. 

Suit  une  troisième  partie  ;  Eiusdtm  Lectura  in 
très  reliquos  liàros  codicis  X.  XL  et  Xil.  A  la 
fin  :  Et  sic  est  finis  huius  lecture  Trium  liberorum 
(sic)  codicis  D.  B. 

SiXTVS  RlESSlNGER. 

In-fol.  sansch.,  réel,  ni  sign.,  impr.  à  deux  col.i 
en  beaux  caractères  romains. 

niessingcr  quitta  Napîes  en  1479  et  se  retira  dans 
sa  patrie  oîi  il  parvint  à  un  âge  avancé  ;  il  avait, 
avant  son  départ,  associé  à  ses  travaux  un  certain 
■  Franciscus  de  Tuppo,  régis  Ferdinand!  scriba 
infimus  » . 

L'année  1472,  arrive  à  Napîes  un  digne  rival  de 
Riessinger  :  c'est  Arnaud  de  Bruxelles,  que  l'impri- 
meur Van  der  Meersch  a  pris  comme  héros  de  la 
troisième  des  études  qu'il  a  consacrées  à  l'hist.  des 
impr.  belges  à  l'étranger.  Cet  imprimeur  peut  être 
considéré  comme  Vun  des  plus  parfaits  qui  aient 
existé  au  xvio  siècle;  le  choix  de  ses  publications 
témoigne  en  outre  d'un  esprit  élevé  et  exclusive- 
ment consacré  aux  reproductions  des  plus  nobles 
produits  littéraires  de  l'antiquité  latine. 

I>e  premier  livre  imprimé  par  lui,  en  1472,  serait 
la  Rhetorica  du  g^nd  orateur  romain  ;  mais  l'exis- 
tence de  cette  édition,  don  on  ne  connaît  plus 
d'exemplaire,  ne  nous  semble  pas  suffisamment 
démontrée. 

11  n'existe  pas  d'imprimeur  dont  les  produits 
soient  devenus  plus  rares  que  ceux  d'Arnaud  de 
Bruxelles  ;  on  sait  que  de  certaines  éditions,  telles  que 
ûeV  Horace  de  1474,11  n'existe  qu'un  exemplaire;  des 
Sonetti^  canzone  et  triomfi  de  Pétrarque^  à  la 
date  de  1477,  on  ne  connaît  également  que  celui 
de  lord  Spencer,  et  l'on  sait  que  ce  sont  ces  deux 
volumes  qui  ont  déterminé  ce  noble  bibliophile  à 
faire  l'acquisition  en  bloc  de  la  bibliothèque  du  duc 
de  Cassano-Serra. 

En  1475  arrivent  à  Napîes  deux  nouveaux  impri- 
meurs, Bertuld  Rying,  de  Strasbourg,  et  le  plus  illus- 
tre de  tous,  le  Morave  Mathias  d'Olmutz,  que  nous 
avons  déjà  vu  passer  à  Gênes. 

Il  débute  à  Napîes  par  un  livre  à  jamais  célèbre  ; 
c'est  la  première  édition  d'un  des  grands  philosophes 
de  l'antiquité  romaine,  l'Espagnol  L.  Ann.  Sénèquè  : 
L.  Annœi  Senecœ  philosophi  Opéra  moralia  ac 
epistolœ,  A  la  fin  des  \cuvres  morales,  on  lit  les  vers 
composés  en  l'honneur  de  l'imprimeur  par  le  doc- 
teur milanais  Gabriel  Carchano  : 

Jam  pêne  abstulerat  Senecœ  monumenta  vctuatas 
Vixque  erat  hœc  ulluscui  nota  forent 

Tarn  bona  :  sed  docti  Mathiœ  scriptaMoravi 
Artificis  non  est  passa  perire  manus. 

H uic  igitur  méritas  grates,  studiosa  iuuaitus, 
Pro  tam  sublimi  munere  semper  agas. 

Et  la  souscription  :  Sub  Domino  Blasio  Romero 
Monacho  Populeti  :  pmlosopho  ac  theologo  cete- 
bri  est  impressnm  hoc  opus  in  civitate  S'eapolis 
anno  domini  MLXXIIIII  (sic).  Divo  Ferdinandp 
régnante. 

Suit  le  registre,  puis  la  partie  des  Epistolœ  divi- 
sée en  XXV  liv.,  et  à  la  fin  :  Explicit  liber  epistola- 
îiim  Senecœ.  Finis  Registri. 

In-fol.  de  144  et  108  ff.  à  46  longues  lignes  par 
page,  sans  ch.,  réel,  ni  sign. 

Mathias  Moravus  doit  être  mort  à  Napîes  vers  1498, 
car  à  cette  date  paraissent  les  DialogM  del  Pon  - 
tano^  impressiper  Giov.  Tresser  e  Martino  d'Ams- 
terdam charactere  quo  utebatur  Moravus, 

Citons  encore  Sigismond  Mayr  et  sa  veuve  qui 
signe  :  «  Impresso  in  Napoli  per  Madona  Catarina 
quai  fu  mogliere  de  magistro  Sigismondo  Mayr,  » 

NeapOUS  [It.  Ant.J,  NexitoXi;  [Ptol.],  Aou-E 
NeapoutanjE,  ville  de  TE.  de  la  Sardai- 
gne,  auj.,  suiv.  Reichard^  Oristam,  et. 


917 


NEAPOLIS.  —  NEMAUSUS. 


918 


d'après  d'aatres  géogr.^  Acqua  di  Cor- 
sari. 

Neapolis  [Plin..  It.  Ant.l,  ivtdbc3m  [Strab., 
Ptol.y  Proc.j^  Tille  de  la  Macédoine 
(Mygdonie),  sur  la  via  Egnatia,  auj.^ 
SQiv.  Leake  et  Coasinery^  Alt-Kavalia. 

Neapous  DAmcA;  Toy.  Nicopia. 

Neapolis  Nemetum,  Neapous  Casimiriana, 
Neapous  Palatinorum^  Neapous  in  Pala- 
TiXATC,  NovosTADim,  Neostadium^  Neu- 
ttadt  an  der  Hardt,  NeustadtsurlaÉaardt, 
Tille  de  la  BaTière  Rhénane^  près  de 
Landau. 

Cest  à  rvmée  150ft  que  nous  pomroiis  faire  re- 
mooier  rintrodoction  de  la  typographie  A  Keasladt 
an  der  Hardt,  avec  Matibès  Uamiacto,  oonme  pre- 
nier  imprimciir  ;  ce  Mattbès  Hamisch  était  anté- 
rieurement et  resu  simnltanéiDeot  établi  A  Hcidel* 
berg  ;  Yoki  le  titre  du  premier  TOlnme  souscrit  A  ce 
nom,  que  nous  fournissent  tous  les  cataL  des  Ibires 
de  Francfort  :  Johan  fFUUmçê  vUrttehen  Predig^ 
ten,  von  geaiuer  Bewahrung  m»d  Artxney  wkter 
aUaut  uhreckenden  Gefahr  wtd  Schaden  der  Pestt- 
lemt,  Neusudt,  bey  Hamisch,  1964,  in-S*.  D.  Ga»" 
paris  Oleviani  Uaupiumiehai  aUe»  irrthumbs 
Un  HeiUgen  Abendmal,,,  gepredigt.  Kewsiatt,  bey 
liamisch,  1565,  in-8*. 

Dix  ans  après  nous  tronroos  étaUià  Neustadt 
Johann  >le]r«r,  et  ua  peu  plus  lard  Schramm  ;  on 
rencontre  les  noms  de  ces  deux  typographes  sur  un 
grand  nombre  d*ouTrages,  mais  exécutés  postérieu- 
rement k  Hamisch. 

Pour  Justifier  rappc^tioo  Neapolis  Casimiriaiia, 

Zui  vient  de  Tacadémie  fondée  au  xvi*  s.,  par  Jean 
asimjr,  fils  de  Télecteor  palatin,  nous  citerons  : 
In  Epitomen  phUotophiœ  moralis  Philippi  Me- 
lanehihonU  <)no\Lvfi[L9xoL  Victorini  StrigeUif  nun 
primum  contexia  et  in  iucem  édita,  opéra  et  studio 
Christophori  Pezelii  saerœ  theologiœ  doctoris. 
Neapoli  Casimlriana,  excudebat  Ifatthanis  Hamisch, 
1580,  in-8o. 

N*otiblions  pas  de  mentionner  Jac.  Christmann, 
Alphabetum  Araàicum  mm  isagoge  scribendi  IC" 
gautique  arabice,  Neapoli  Nçmetum,  1582,  in-4o. 
Cest  le  premier  livre  imprimé  en  Allemagne  avec 
des  caractères  arabes  (voy.  Ilirt,  OrientaUsche 
BibL), 

Neapous  Severi-k,  Noyogardia,  Novogorod-^ 
Severskoj,  ville  de  Russie^  dans  le  gouv. 
de  TchernigOT. 

Neapolis  Viennensis,  Neostadium  Austria- 
cuM,  Neustadt,  Wiener  ou  Wienerisch- 
Neustadt,  \ille  de  l'archiduché  d'Au- 
triche, au  S.  de  Vienne,  sur  la  Fischa 
et  le  Kehrbach. 

Neapoutasus  Slnl's,  golfo  di  Napoli. 
Nebrissa,  \oy.  Nabrissa. 

Nebrodes  Montes,  rà  Krjpto^Tj  Spj  [Strab.], 
dans  le  S.-O.  de  lii  Sicile,  auj.  Monte 
Madunia, 

Neda  fl.  N£^a  [Paus.,  Str.],  il.  du  S.  de 
TArcadie,  auj.  le  Boutzi, 

Nedeuscha,  yedelicz,   ville  de  Hongrie, 
dans  le  comitat  de  Szalad. 
Budolph  Hoffbalter,  passant  de  Transylvanie  en 


Hongrie,  rers  Pan  157f,  fixa  sa  résidence  taalAcdHK 
cette  Tille  et  tantôt  à  AIsfi-Lindna  ;  le  seul 
ment  «pi  subsiste   de  son  s^^r  à 
cdui-ci  :  Tripartitum  opus  juris  ec 
inttyti  regni  Hungariœ,    per  Mac.    Stepêu    et 
fFerbôtz  personalis  prœsemtUt  reçUe  Ms{Jntaat 
loeum  tenentem.  Accnr.  ediL.  (OoMioe),  K^ATëffc^ 
per  Rod.  iioObalter,  1574,  in-foL 

Nedinum,  Kx^tvo  [Ptol.],  Station  de  lali- 
bumie,  dont  les  mines  se  Toient  à 
Nadin,  près  de  Zara. 

Neetum,  KET.T&V  [PtoL],  Netcm  [Qc,  Sil.], 
ville  de  Sicile^  auj.  Nùio,  dans  la  pro? . 
de  Svracuse,  qui  donne  son  Dom  aa 
Val  ai  Noto,  l'une  des  trois  gnodes 
vallées  qui  partagent  la  Sicile  ;  ceUe-d 
est  arrosée  par  le  Telloro  (Elorcm  fle- 
men). 

NEGEUJk,   voy.  NiGELLA. 

NEmLNGA,  Neidingen,  bourg  du  gr.-daché 
de  Bade,  près  Constance  ;  anc.  abb.  de 
Citeaux,  appelée  Curu  B.  Marul 

Neivallum,  Nieuiles,  Nieidy  comfnnne  de 
Fr.  (Haute-Vienne). 

Neija,  Ky}X(x  [Strab.],  localité  de  Thessa- 
lie,  auj.  Lekhonia,  sur  le  golfe  de  Voto. 

Nelo  fl.,  Nelus  [Plin.l,  fleuve  de  la  Tar- 
racon.,  auj.  ilto  de  la  Puenie. 

Nemaloni  (Nemalonum)  [Plin.],  Niolam, 
commune  de  Tarrona.  de  Barcelon- 
nette  (Basses-Alpes). 

Nemas  [P.  Diac],  localité  de  la  Vénétie, 
auj.  Nimis,  au  S.-E.  d'Ossopo. 

Nemausts  [Mêla,  Inscr.],  >'8aau<jc;  [Strab., 
Ptol.],  Nemausum  [Plin.,*  It.  Ant.,  It. 
Hier.,  It.  Aq.  Apoll.j,  Nemaus  [G.  Rav.], 
Nenniso  [Tab.Peut.l  (?),NemacsaAugusta 
Coloma,  anc.  ville  capil..  des  Volcap 
Arccomici,  dans  la  première  Narbon- 
naisc,  auj.  Nismes,  Nimes,  chef-lieu 
du  dép.  du  Gard  ;  admirables  antiquités 
romaines  ,  musée  ;  quatre  conciles  ; 
patrie  de  Jean  Nicot. 

Temaux  cite:  Arrestz  de  règlement  du  siège 
auditoire,  et  cour  presidiale  de  la  Seneschaueie 
(sic)  de  Beaucaire  et  de  Sismes.  Nismes,  12Â2, 
in-8». 

Cette  pi^ce  est  erfeciivemcnt  citée  par  Dom  Vais- 
sette  ;  mais  nous  ne  l'avons  jamais  pu  toIf,  et  ne 
pouvons  affirmer  Inexactitude  de  ia  date. 

En  1553,  nous  trouvons  cité  dans  un  grand  noittt»e 
de  catalogues,  et  existant  à  la  Bibl.  impér.  et  à  PAr- 
senal,  le  volume  suivant,  qui  npus  prouve qu*à cette 
époque  les  libraires  de  Nismes  faisaient  encore  im- 
primer dans  les  villes  voisines,  Ferrandtie  Bez  : 
Bsiouvs$ance  de  Nysmes,  du  siège  présidial  estoMi 
et  du  collège  nouuellement  érigé  pour  la  jeunesse. 
En  Avignon,  Barthélémy  Bonhomme  pour  Jean  lAïquet 
deNysmes,  1553,  in-8«*.  Celle  pièce  est  citée  par  du 
Verdier,  Goujet,  le  cat.  la  Vallière-Nyon,  etc.,  sous 
la  rubrique  :  ISismes  ;  mais  M.  Brunet  a  rectifié  le 
véritable  lieu  d'impression  ;  ce  fait  semblerait  prou- 
ver rincxactiiudu  du  renseignement  fourni  parTer« 
naux,  ce  qui  ne  doit  étonner  personne. 


9J9 


NEMEA.  —  NEOBURGUM  CATTORUM. 


920 


Ce  n'est  ^uère  qu*à  la  fin  du  xtii*  sitcle  que  nous 
pouvons  faire  remonter  avec  sécurité  rimprimerle  à 
Nismes,  bien  que  son  importance  comme  place  poli- 
lique  des  réformés  pendant  les  guerres  deTeligioa 
permette  de  supposer  qu'une  typographie  protes- 
tante a  dA  exister  antérieurement;  et  en  effet  nous 
trouvons  un  arrêt  du  consistoire  de  Genève,  en  date 
du  12  may  1562,  qui,  après  avoir  flétri  d'un  blâme 
énergique  la  vie  dissipée  de  l'imprimeur  Micliel 
Blancbier,  ajoute  :  «  Il  convient  invertir  aussi  de  la 
conduite  de  Molleri,  qui  boit  et  cbante  arec  lui  et 
espère  le  mener  k  Misraes  pour  lever  là  imprimerie, 
et  tromp«nr  là  les  bons  aussi  bien  qu'ici.  • 

JHicours  de  U^vU  etde  Ui  mort,  en  ven,  par 
Jean  Caze,  Nismes,  Malignan,  1503,  in-fto  (à  FAr- 
senal).  M.  Croxet  de  Marseille,  qui  a  oommaniqaé 
à  M.  Brunet  une  note  sur  les  poésies  de  ce  Jean  Gaie, 
qu'il  qualifie  de  versificateur  des  plus  médiocres, 
n*aurait  point  dA  omettre  cette  pièce  qui  ne  mérite 
peut-être  pas  d'être  traitée  avec  im  pareil  méprik 

Les  imprimeurs  de  Nismes  au  xvji*  siède  lei  pins 
importants  furent  GUlet  et  Fiasses  oa  Plesaes  (on 
trouve  les  deux  orthographes). 

Les  arrêts  du  conseil  de  1704  et  de  17S0  conser- 
vent à  la  ville  de  Nismes  ime  senle  imprimerie; et 
le  rapport  bit  à  M.  de  Sartines  en  ITOft donne  le  nom 
du  t}-pographe  en  exercice  :  cPest  Antoine  Accurse 
Belle  de  Nismes,  âgé  de  66  ans,  établi  depuis  86  ans  ; 
possède  deux  presses  et  a  ses  deux  fils  pour  compa- 
gnons, 

Nemea  [Liv.,  Stat.,T.Peut.],  vi^tM  \p\nd., 
Thuc,  Str.,  Plol.],  bourg  de  FArgo- 
lide,  auj.  Tristena,  suiv.  Reichard. 

Nemei  Gastrum^  Nemecia,  NufETZi  [Ditm. 
Cbr.]^  Nimptsch,    NiemUch,    Tille    de 

Silésie  [Graêsse]. 

Nemenus  fl.,  Yoy.  Ghromis. 

Nemesa  fl.  [Auson.],  le  Nyms,  cours  d'eau^ 
affl.  du  Sour,  riv.  d'Alsace. 

Nemetacum^  Nemetocenna^  voy.  Atrebata. 

Nemetes  [Tac,  Plin.]^  Neuet^  [Ammian.l^ 
Ns>r.Ti;  [Ptol.],  peuple  de  la  Gaule 
Belgique^  entre  les  Vangiones  et  les 
Tribocci,  dont  la  ville  était  Speyer, 
Spire,  AuGusTA  Nehetum. 

Nemetobriga  rit.  Ant.^  G.  Rav.],  Nijar»- 
êfiya  [Ptol.]^  ville  des  Tibun  dans  les 
Asturies^  Siu'j.Mendoya  [Fiorez]. 

Nemetoduhum^  voy.  Namptodurum. 

Német-Schitz^  Siczben,  DetUsch-Schàizen, 
pet.  ville  de  Hongrie^  dans  le  comitat 
d'Eisenburg. 

Jobannes  Manlius,  typogr.  établi  à  Német-UJva- 
rini  de  1582  à  1597,  exécuta  dans  cet  intervalle  dînix 
ouvrages  à  Német-Schiti  :  lleltav  Gàspàr.  VigaêZ" 
talé  KOnyvetske  Kerestyén  inteuel-és  tanitài$tU 
miképpen  kclyen  az  embtmek  készUtni  Kire$z^ 
tyeni  es  boUiog  e'  uilàgbél  voLô  kimulâiàhot  159S. 
A  la  fin  :  Siczben  nyomtatia  Manlius  Janos^  1505, 
in  12  de  110  ff. 

Le  second  exécuté  la  même  année  est  aussi  an  toL 
in-12dcl07fr. 

Német-Ujvarinuii,  voy.  Gissinga. 

Nemorensis  Lac,  [Prop.],  Lago  di  Nemi, 
en  Italie. 

Nemorosium^  Nemoslm^  Nemours,  ville  de 


Fr.  (Seine-et-Marne);  titre  de  ducbé- 
paine,  érigé  en  1401. 

Nem ossus  Nemetum,  Yoy.  Arverna. 

Nentidava,  NivT(^fl«»a  [Ptol.]^  ville  de 
Dacie,  dont  les  mines  se  voient  près  de 
GalcUz  (Moldavie). 

NEO-iEuA,  Niely  bourg  sur  le  Rbin,  dans 
le  duché  de  âèves  (Prusse). 

Neo-Boleslavia,  Jmg^BtmxlaUy  ville  du 
roy.  de  Bohème,  cheMleu  du  cercle  de 
Bunzlau,  sur  Tlser  (Autriche), 

Cette  ville  est  la  Genève  des  frères  Ifbraves,  ou, 
pour  parler  plus  exactement*  ce  fut  dans  ses  mon 
que  leur  secte  prit  naissance;  rtmprimerie  remonte, 
an  dire  de  Falkenstein  etd*n)ert,à  une  date  recu- 
lée, c*est-à^re  presque  au  commencement  du  xvi« 
siècle;  en  1518,  on  Imprimeur  dn  nom  de  Nieuless 
Knhla  (laUniié  Nlcolaos  CUndianiis  7)  y  exécuta 
ime  éditloa  de  Sénèqoe  ,  une  autre  de  Lac- 
tance  et  an  NovoH  Testaheiitom  BoHmicuM;  ce 
Nouveau  Tesument,qtii  porte  à  la  fin  de  la  souscrip- 
tioa  «  in  Monte  Carmelo  •,  ftat  réimprimé  dans  la 
même  ville  en  1525. 

Neo-Braiidenburgum^  voy.  Brandenb.  No- 

VUM. 

M.  Temaux  a  émis  à  propos  de  cette  petite  viOe 
ime  de  ses  plus  amusantes  erreurs  ;  voy.  Notice  sur 
tes  fmpr.  a'Buroitey  p.  M. 

Nous  avons  bit  remonter  Pimprimerie  dans  cette 
ville  à  15M;  Feveriin  (II,  p.  tA)  cite  un  traité  alle- 
mand d*Erasmus  Alberus  exécuté  à  Neu-Brandenborg 
en  1556,  que  ne  menUonnent  ni  M.  Graease  qui  con- 
sacre à  ce  savant  un  article  développé,  ni  les  catal. 
des  foires  de  Francfort.  On  remarquera  que  le  livre 
dont  nous  avons  donné  le  titre  est  de  ce  même 
Erasme  AU>er  ou  Albert,  et  nous  le  citons  encore 
plusieurs  fois.  (Voy.  NsoPYBGtni  ad  Menidm.) 

Neoburgense  Glaustrum^  voy.  Glaustri- 

BURGUIf. 

Kloster-Neubourg  était  une  célèbre  abbaye  de  bé- 
nédictins sise  en  Autriche  près  de  Vienne;  ce  fut  là 
3 n'eut  lieu  en  1485  la  cérémonie  de  la  canonisation 
e  S.  Léopold,  duc  d'Autriche,  fondateur  du  monas- 
tère au  xi"  siècle;  canonisation  qui  fUt  ordonnée 
par  Innocent  VUI,  malgré  certains  impedimenta^ 
entre  antres  le  reproche  qu'on  lliisait  au  saint  duc 
d'avoir  cultivé  les  sciences  occultes  (voy.  à  ce 
sujet  cat.  Solar,  u—  96S  et  58à).  M.  Temiiu  veut 

Îue  Pimprimerie  ait  existé  dans  ce  monastère  en 
591  :  Poittman,  Compendium  ritœ  et  miraeutorum 
Sanett  Leopoidi.  Claustro  Neoburgense,  1591,  in-4*. 
—  Ce  livre  nous  est  inconnu. 

Neobcrgum,  Newbury^  viUe  d'Angleterre^ 
sur  la  Kennet  (Berkshire). 

Imprimerie  en  1779,  dit  M.  Gotton. 

Neoburgum^  Bourgneuf'en^Retz,  ville  de 
Fr.  (Loire-Inférieure). 

Neoburgum  Gattorum  9  Neoburgum  Damubu, 
Neuburg,  Neubowrg,  ville  de  Bavière^ 
sur  le  Danube  ;  a  donné  son  nom  au 
cercle  de  Souabe  et  Neubourg. 

Avec  Falkenstein.  nous  ferons  remonter  l'impri- 
merie dans  cette  ville  à  l^nnée  1545  ;  une  édition 
allemande  du  Psatitier  d'après  la  version  luthé- 
rieime  y  est  donnée  à  cette  date  (Bauer,  II,  5SS);  mais 
le  livre  le  pins  important  que  nous  ayons  à  dter 
estodui-ds  BenuardiOcêrinivoH  Siena^  Prmttgten^ 


m 


NEOBURGUM  F]ONL€.  —  >E0P0RTIS. 


922 


darUmendle  fïïmemWehtîen  Hauptêil^ke  des 
C/triêtlir/irn  Claubens,  nemttieh  von  dtr  Btrktfer' 
tigwtg  durch  ChriMium,  und  wa»  dtaram  hâmgtt , 
tOH  ikm  bfithritben  jryii,  inmaMMem  uit  ers  xutor 
wtgefekrlieh  in  Welukland  grprediçei  koL,,, 
Neuburgi  DonubU,  l&ftS,  iii-4*  [Vogi,  Baoer,  Frer- 
tM];  celte  édhinn  fut  réimpr.  en  1M6  daus  la  même 
ville,  avec  addition  de  ti  ditoonri. 

E»t*ce  aiii  preuet  de  Xenbuf)  qa*n  noos  bm 
atiriboer  TimpreMion  da  volame  wlfant:  i/mis 
FUUMs.  Berum  in  Arvemla  gestarum,  prmeipnt 
in  dmberti  et  Yssodurl  wriium  oMdkmitns  lue- 
f  «osa  narrolio.  Neoborgl,  1577,  in-8*. 

Neoburgum  Fionlb^  NTBi'iiGL'if^  NytboTa, 
Nfjfjprg,  ville  de  Danemark,  dans  Y  ne 
de  Fûiien  (Fionie),  sor  le  grand  Belt. 

Imprimerie  en  17M  [Falkentu],  17t7  [Cotton]. 
C'est  A  Tannée  1523  ifue,  d'accord  avec  ka  hlatorlena 
dMioia,  noua  bliona  remootcr  ripiprimerieà  Ny- 
borg  :  Canon  secundum  tumm  EeeCesim  ÊktsekU' 
densis,  NybufKi  Floniv,  arte  et  impenaia  dili  Paoli 
Rarr,  Canooirr  liafhienflia,  xvii.  Moisis  maU  1522, 
in-4^  [Alb.  BarthoHnl  Uk»  de  teriptis  Ùanorum, 
p.  12*]. 

Myborg  est  la  seconde  ville  de  Danemark  qui  ait 
Introduit  dans  ses  mors  Hart  nouveau  de  la  ijpiDgra- 
phle  ;  elle  précUe  de  plusieurs  années  dans  ta  car* 
rièf  e  Roeskilde,  l*ant.  capit.  do  royaume,  qni,  avant 
de  confier  riroprenion  oe  ses  livres  litnrglqaea  à 
Nyborg,  les  faisait  eiécnter  à  Paris,  ainsi  que  noua  le 
verrons  en  son  lien. 

Neoburgum,  Neocomum,  Nova  Gastella, 
NoviCASTRUM^  Neufehàieff  Nenenburg, 
ville  de  Suisse,  sur  le  lac  du  même 
nom^  chef-lieu  de  canton. 

Vers  l*an  1532  ou  1533  un  imprimeur  françiis  du 
nom  de  l'irrre  de  \^'lngle,  dit  Pirot  ou  Pierrot 
Picard,  m  reçu  bourgeois  de  Neufcbâtel  ;  il  y  exerce 
son  industrie,  et  nous  connaissons  dès  cette  année 
1533  des  livres  sortis  de  ses  presses  :  La  nutnici'e  et 
fastô  quon  tiit  en  baillant  le  set  baptesme  en  la 
aaincte  cOgregatUm  de  Dieu,  Neufcbastel,  Pierre  de 
Vingle,  1533,  pet.  in-8*  à1.  lignes  gotb.,  avec  sign., 
mais  sans  chif.,  cont.  M  tL  Celte  pi^ïce,  décrite  aux 
catal.  Gaignat  et  la  VaUière,  est  au],  à  la  Bibl. 
impér. 

L*année  suivante,  Pierre  de  Wingle  imprime  une 
autre  piîrce  n-ligirusc  qui  dépendait  du  même  re- 
cueil (ventp  la  VallUTe,  n*  M5)  ;  mais  nous  citerons 
plus  iKirticulli'renNrnt  un  Nouveau  Testament  exé- 
cuté  d'après  la  version  de  I^febvrc  d^Estaples;  on  lit 
k  la  fin  :  Ce  Suureau  Testament  fut  achevé  d'im- 
primer le  XXV W  iour  du  moys  de  mars.  Lan 
mil  cinq  cens  xxxjiii.  A  NeuCchastel,  par  Pierre  de 
Vingle. 

A  la  louange  de  Dieu  soit. 

Pet.  in-fol.  à  2  col.  de  55  lignes,  en  car.  golh.  «  Il 
ci»tA  reniaïquer,  dit  M.  Gaullieur  {Typogr.  Genev.^ 
I).  87],  qu«',  dans  re  Nouveau  Testament  de  1534, 
iMerrc  de  Wingle  écrit  M>n  nom  avec  un  V  simple, 
et  ne  se  qualifie  pas  de  bourgeois  de  ycufchâtel, 
coinnir  dans  la  Bible  de  1535. 

I^  même  année  1534,  Pierre  de  Wingle  imprime 
une  seconde-  édition  du  Nouveau  Testament  ;  mais 
celle-ci,  in-S",  est  la  copie  de  Sédition  d*Anvers, 
1530. 

L*anfié<'  suivante,  il  publie  un  livre  célèbre  :  c'est 
la  première  édition  de  la  Bible  traduite  par  les  pro- 
testants; cette  tRiduction,  revue  sur  celle  de  Lefebvre 
d*£siapl«>s,  fst  de  Pierre  Hubert  Oli^eian  ,  aidé  de 
J.  Calvin,  ce  oui  l*a  fait  appeler:  la  Bible  d'Olive- 
tan  { on  lit  à  la  fin  :  Acheue  dimprimer  en  la  ville 
et  conte  de  Neufchastel  par  Pierre  de  Wingle, 
dit  Pirot  IHcard,  lan  M.  0.  xxxv.  U  iiij«  de  Juing, 
in-fol.  goth.  à  2  col.  Nous  avons  poûédé  le  bel 
exempt,  aux  armes  du  rnmtt>d*lloym  de  co  livre ran*; 
il  fliitauj.  particde  la  bibl.  du  prince  Napoléon  (voy.. 


an  sajet  de  la  BWe^Ottstian,  P.  Giles»  BisL  éts 
Églises  riformUts,  Genève,  I6U). 

11.  Ganllienr  signale  égalemoit  coomM  lapftaée 
par  Pierre  de  Wingle  bm  violente  et  célèbR  aatlR 
contre  b  papamé  :  l£  Urre  des  mmrtmiâÊ  fart 
utile  à  toutes  gens  pour  eogmoistrt  de  qmOks  aar^ 
eàandises  on  u  doit  gmréer  destrt  trompL  — 
Achevé  d'imprimer  le  penniiieaK  loor  dn  moiadc 
décembre l&Sa,  pet.  in-S*  voih.  de  Si  ÉLanachif- 
Msto  « 

Cette  satire  de  Gabriel  Cartier  avait  figvé  ao 
catal.  Dnfay  (n«6M),  etreiceBent  rédacteor  de  ce 
cataL  n*kvait  point  hésité  à  rittHibwr  aax  pRMfi 
de  P.  de  Wingle. 

M.  TrosB,  dans  son  cwicBi  cataL  de  livrei  tm  la 
réforme  (vendus  en  nov.  1887),  dcMle  qf  In— 
livres  de  GolL  FareU  (n**  m,  288),  non  décriiâW 
qn'à  présent»  et  qn*il  attribue  anx  ptvaea  de  J.  de 
Wingle  ;  le  fDugnenx  sectatev  de  GWvhi  avidt  été 
conpagnoo  d'études  de  celol^  an  coBéfe  da  Qv- 
dlnal  Lenoine,  à  Paris. 

Neo-Carouna,  Nycarlduy,  TiUe  de  Fîn- 
lande^  suiv.  Graësse. 

Neocastrcm,  Novocastrcm^  Nieaiiro,  tille 
da  Napolitain  (Calabre  ultér.  II). 

PÎEocASTRCX»  Seocasiro,  Navtarin,  liUe  de 
-  Grèce,  en  M  orée  (dioc.  d'Elide)  ;  ba- 
taille nayale,  le  20  octobre  1827. 

Neocomiuh,  Yoy.  Igloyu. 

Neocoxum,  voy.  Coxum. 

NEocoRaxcM,  Korczyn,  ville  de  Pologne, 
surlaVistule  [Gracsse]. 

Neoduncm,  voy.  NovioDuxuîi. 

Neofanum,  Mark'Neukirchen,  yeukircken, 
ville  de  Saxe  (Voigtland). 

Neogardlv,  vov.  Novogardu. 

Neogradie.nsis  CoMiTATirs,  le  Comitat  de 
Neograd,  en  Hongrie  (cercle  en-deçà  du 
Danube. 

Neoxagus,  Bukinguehem,  voy.  BuauKGnA- 

MIA. 

Neomagup,  voy.  Noviomagls. 

Néon,  >«î«v  [Herod.,  Paus.],  ville  de  Pho- 
cide^  dont  les  Tuines  sont  près  de 
Palea-Fiia. 

Neontichos  [Plin.,  Mêla],  >'icv  tiîxcî  [Scyl., 
Xen.],  aiic.  fort  de  Thrace,  auj.  AtiMW»- 
jik  enRoumélic. 

Neopl.\nta  in  Comitatu  Bacsiensi,  Neusatz, 
en  hongr.  Vjvidèh,  ville  de  Hongrie, 
sur  le  Danube  (comitat  de  Bacs)  ;  elle 
estunieàPetcrwardein  par  un  pont  de 
bateaux. 

Un  gymnase  royal  ayant  ^té  Institué  dans  cette 
ville  au  mois  de  septembre  1789,  rimprimerie  suivit 
de  près  cette  création.  Le  premier  imprimeur,  nonuné 
Emmanuel  Jankovits,  date  de  1791  ;  son  fils  Jobaou 
lui  succéda  en  1804.  (Voy.  Németh,  Typ,  Hung,^ 
p.  112.) 

Neoporti:s,  Neii'poii,  ville  d'Angleterre 
.  (Monmoulhshire). 

Neoportis,  A>lt•por^  ville  d'Angleterre, 
au  centre  de  Tile  de  Wight. 


023 


NEOPORTLS.  —  iNERTOBRIGÂ. 


924 


Imprimerie  en  1790,  dit  M.  Collon,  qui  cite  :  Sket- 
cites  of  Description,  from  Sewport  to  Lymington, 
imprimé  dans  celte  ville  en  1792. 

Neoportus.  Newi)ortPagneU,  bourg  d'An- 
gleterre, sur  rOuse  (Buckinghamshire). 

Imprimerie  en  1801  :  John  Hey  D.  D.  Discourses 
on  the  malevotent  sentiments,  Newport-Pagnel. 
1801,  in-S".  Quelques  poésies  deW.  Cowper  y  sont 
imprimées  à  la  même  date. 

Neopobtus,  Nieupoi't,  Nieeuxt^-Port,  ville 
de  Belgique,  sur  l'Yser  (Flandre 
Occid.). 

Neopyrglm  ad  Menium,  Nova  Turhis  (du 
grec  nûp-yc;). 

Lien  d^impression  supposé  :  les  catal.  des  foires  de 
Francfort  mcniionnenl  plusieurs  livres  souscrits  à 
ce  nom  aux  dates  de  1590, 1591,  etc.  Citons:  D.  Eras- 
mi  Alberi  C/iristticher  i/nrf  filolUwcndiger  SericM 
von  (ter  Kinder  auff  wider  den  Irrthumb  der 
Schwcrmcr..,  etc.  Sampt  einer  Vorrede  vnd  Be- 
ricnt  D.  Me.  Selneckers  vom  Exorcisme  bey  der 
ir.  Tauff.  Neopyrgi  ad  Menium,  1591,  in-ft».  Nous 
croyons  que  ce  nom  de  lieu  désigne  Neu-Branden- 
tfurg.  La  vie  de  Tauieur-imprimeur  Erasmus  Albe- 
rus  est  rapportée  aux  Genealogische  Taàellen  de 
C.  U.  ZeibicUs  ,  1709,  in-ft". 

Neoselïum,  Arx  Nova,  Neuhàusel,  bourg  de 
Hongrie. 

Neosolium,  tt  civitas  libéra  rcgiaoue  in 
comit.  Zoliensi,»  Neusohl,  en  hon^. 
Besztertze'Bdnya ,  ville  de  Hongrie, 
chef-lieu  du  comitat  de  Sohl  (cercle 
en-deçà  du  Danube). 

Un  typographe  du  nom  de  Christophe  ScliolU 
était  »'*tablià  Neusohl  en  1578;  on  ne  connaît  qu*un 
seul  volume  à  celle  date  qui  soit  sorti  de  ses  pres- 
ses :  Confessio  fidci  montanarum  civitatum.  Neo- 
polii,  tvpis  Chrislophori  Scholtr  an.  1578,  in  aedibus 
Gregorii  Lindner.  Il  faut  sauter  à  la  (In  du  XYIH» 
siècle  pour  arriver  de  nouveau  à  la  trace  d'une  im- 
primerie locale;  en  1785  nous  trouvons  un  typogra- 
phe du  nom  de  J.-Jos.  Tumler,  et  en  1797  Jean 
Stcphan,  desquels  Némethcite  plusieurs  volumes. 

Neostadium,  NovosTADiUM,  Nystadt,  ville 
de  Russie,  dans  le  gouv.  de  Biarueborg 
(Finlande). 

NeOSTADIUM,  VO}'.  VniELINUM. 

Neostadium  ad  Orlam,  Neustadt  an  der 
Ovla,  pet.  ville  du  Voigtland  (Saxe 
Prussienne). 

Imprimerie  en  1788,  suiv.  Cotton. 

Neostadium  ad  Salam,  Neustudt,  sur  la 
Saale,  bourg  de  Bavière,  près  de  Kis- 
singen. 

Neot  s(St.)  bourg  d'Angleterre,  sur  TOuse 
(Huntingdonshire). 

Imprimerie  en  1780  [Collon's  Suppl,]. 

Neovuxa,  Nova  Villa,  Neimeiler,  Neuwil- 
/cr,  bourg  du  Bas-Rhin  (arrond.  de 
Saverne). 

Neuvilla,  iVeMi'i7/e,  bourg  deFr.  (Vienne). 
Neoweda  (?),  Neuwied,  ville  de  la  Prusse 


Rhénane,  dans  la  rcg.   de  Coblentz, 
fondée  en  1657. 

Une  imprimerie  fut  établie  dans  cette  ville,  à 
répoque  de  ce  grand  mouvement  intellectuel  qui 
marqua  les  premiers  pas  de  la  Révolution  française; 
une  société  typographique  fut  fondée  à  Tinstar  de 
celle  dcKelil;  nous  citerons:  J.-M.  Moreaulejcune. 
Monument  du  costume  physique  et  morcU  de  la  fin 
du  xviiio  siècle,  ou  Tableaux  de  la  vie  représenté» 
en  figures,  Neuwied  sur  le  Rhin,  1789,  gr.  in-fol.  de 
26  planches  remarquablement  gravé<^,  et  de  36  pp. 
de  texte,  que  l'on  attribue  à  Rétif  de  la  Bretonne. 

Nepe  [Vell.  Paterc,  Tab.  P.),Nepet  [Liv.], 
Nepeta,  Colonia  Nepensis,  Nepiy  ville  du 
tcrrit.  pontifical,  près  du  lac  de  Vice 
(délég.  de  Viterbe). 

NEPTUiNiuM,  Nettuno,  ville  d'Italie,  dans  les 
anc.  prov.  pontificales. 

Nequinum,  voy.  Narnu. 

Neracum,  Nérac,  ville  de  Fr.  fLot-el-Ga- 
ronnc)  ;  anc.  capit.  du  duché  d'Albret. 

Cette  ville  eut  une  certaine  importance  au  temps 
des  guerres  de  religion;  ce  fut  Tune  des  places  for- 
tes des  Huguenots,  ci  Pimprimerie  y  exista  momen- 
tanément sous  Henri  lll.  Christ.  Landre.  L'ÔSioiA- 
TRIE,  laquelle  contient  en  soy  grands  secrets, 
assauoir  des  remèdes  qu*on  peut  tirer  des  fian- 
tes, des  vrines,  des  os,  des  limaçons,  de  la  carie 
des  bois,  des  coquilles,  des  noix,  des  cornes,  des 
vieilles  tuylles  et  pots  cassez,  etc.  Imprimé  à  Nérac 
par  G.  Goubert,  s.  d.  (v.  1580)  in-8^ 

L'imprimerie  est sopprimée  auxvii*  siècle. 

Neretum  [Tab.  Peut.],  Nt^yit&v  [Ptol.], 
ville  des  ^lentini,  auj.  Nardo,  ville  du 
Napolitain  (Terra  d'Otranto). 

Nerk.ia,  Nerlxga,  Nerike,  Néticie,  district 
de  Suède  (préf.  d'ÛErébro). 

Nericus,  Niipixo;  [Honi.,  Strab.],  ville  de 
l'île  de  Leucadie,  dans  la  mer  Ionien- 
ne, auj.  Kaligmi,  dans  le  S.  d'Amaxi- 
dhi. 

Nehigos  Ins.,  dans  la  mer  Germanique  ; 
Pline  se  sert  de  cette  appellation  pour 
désigner  la  partie  septentrionale  du 
continent,  JYoruéflfe,  etc. 

Nerii  Cella,  voy.  Nigella. 

Nerïssania,  Neresheim,  ville  du  Wurtem- 
berg, près  de  Nordlingen  ;  anc.  abb.  de 
Bcnéd.  du  xi«  s.,  supprimée  en  1803. 

Neritus  Ins.,  voy.  Leucadia. 

Nertom  Prom.,  voy.  Artabrum  Pr* 

Neronia  [Tab.  P.],  ville  delà  Gaule  Cisal- 
pine, auj.  Codigoro  [Reiçhard]. 

Nertereanes,  fraction  des  Catti>  dans  la 
Germanie,  habit,  le  territ.  de  Nerdar 
(Hesse-Cassel). 

NeRTOBRIGA,    NipToêpt-^a    [Ptol.],  CONCORDIA 

JuLiA  [Plin.J,  'Epx6€pix«  [Polyb.J,  ville 
de  la  Bé tique,  auj.  Valera  la  Vieja, 
près  Frejenal. 


92o 


NERTOBRIGA.  —  NICEA. 


936 


Nertobriga  [Flor.,  It.  Ant.],  Neç-nSêpi-rx 
jPtol.],  Nep^oêpi-y*  [Appian.J,  ville  de 
la  Tarraconaise^  auj.  Almunia,  près 
de  Gatalayud. 

Nerulum  [Liv.,  It.  Ant.]^  Neruu  [T. 
Peut.]^  \i1le  des  Lucani,  dans  là  Cala- 
bre^  auj.  Castellucdo,  bourg  de  l'Italie 
Méridionale. 

Nerusii^  Ntpouotot  [Ptol.]^  peuple  habitant 
cette  partie  des  Alpes  Infer.  qui  cor- 
respond au  territ.  de  Venc^  (Var). 

Nerya  FL.,Nepoua,  fl.  d'Espa^ne,  dans  le 
pavs  des  Cantabres ,  auj.  l'Orduha, 
près  de  Bilbao,  et^  suiv.  Reichard^  le 
Nervion  {Ybai  Chalvalj. 

Nervh  [Caes.,  Tac,  Plin.],  Ntpoutci  [Strab., 
Plut.],  Nervh  Liberi,  peuple  de  la 
Gaule-Belgique  (Germania  11),  habi- 
tant les  rives  de  la  Sambre ,  partie  du 
dép.  du  Nord,  et  partie  du  Hainaut. 

Nesactium  IPlin.],  Nesattium  JLiv.],  Niaa- 
3CTCV  [Ptol.],  Ville  de  l'Istrie,  que  Rei- 
chara  place  à  Refuzi,  bourg  au  N.-E. 
de  Pola. 

Nescanu  [Inscr.  ap.  Grut.J,  localité  de  la 
Bétique,  à  TO.  d'Antequera;  auj.  el 
Vcdle  de  Abdelndz, 

Nesinianum,  Nésignan  l'Êvéque,  commune 
de  Fr.,  près  d'Agde  (Hérault). 

Nesis  Ins.  [Cic,  Plin.],  Nw;,  île  du  Sinus 
Puteolanus,  Nisita,  dans  le  golfe  de 
Naples. 

Nestane,  NeoravYj  [Paus.],  ville  du  S.-E.  de 
l'Arcadie,  auj.  Tzipiana, 

Nestueda,  Nestveda,  Nestvede,  bourg  de 
Danemark  (Sceland). 

Nestus  fl.  [Mêla,  Plin.],  Neotoç  [Herod., 
Thuc,  Ptol.],  fleuve  de  la  Macédoine, 
auj.  le  Mesto,  app.  par  les  Turcs  le  Ka- 
rasou  (Eau  Noire),  qui  se  jette  dans  le 
golfe  d'Orphano. 

Netega,  Nithega  [Chr.  Gottw.],  district  de 
la  Westphalie,  près  du  confl.  de  la 
Nette  et  du  Weser. 

Netium  [Plin.,  T.  Peut.],  Niinov  [Sir.], 
ville  cl'Apulie,  auj.  Noja  (Capitanate). 

Netolicum,    NetoHtz,    ville  de    Bohème 

[GraësseJ . 

NeUHUSIUM,  VOy,    HeNRICI  HHADEaUM. 

Nous  complétons  la  note  bibliogr.  que  nous  avons 
consacrée  à  celte  ville  ;  Neuhaus  était  la  résidence 
en  1690  de  Tévéque  de  Paderborn,  Théodore  Furs- 
temberg  :  aussi  Timprimeur  Jean  Todt  sMntitulait- 
il  :  •  Typographus  aulicus  suœ  Celsitudinis  Pader- 
bonensis,  » 

Neuri  [Mêla, Plin.],  Nei>pci  [Herod., Steph.], 


Ncuplrai,  peuple  de  la  Sarmatie  Euro- 
péenne, habit,  les  rives  du  Dnieper, 
dans  le  gouv.  actuel  de  Tchernigov. 

Neusia,  Nuisa,  Neuss,  Nuys,  ville  de  la 
Prusse  Rhénane  (rég.  de  Dusseldorf); 
ravagée  par  Attila  en  45 1 . 

Neustria,  Neustrasia,  Neptricus,  Nedster, 
[Frédég.  et  cont.],  Neoster-Rike,  Nor- 

MANDIA,     NORTHMANNIA,    la   NcUStrie,  dc- 

puis  la  Normandie  (à  partir  du  !•  s.), 
anc.  province  française,  duché  en  9i2; 
forme  auj.  cinq  départ. 

Nevirnum  [It.  Ant.],  voy.  Noviodunum. 

Newark-Upon-Trent,  bourg  d'Angleterre, 
dans  le  Nottinghamshire. 

Impr.  en  1788  :  John  CliarUsworth  U,  A.  fellow 
ofTnn.coU.  Camà.  Practieal  sermons,  selectedand 
abridged  from  varions  authors,  Newark,  i78S-S8, 
8  vol.  in-8o  (Vov.  Cyclop,  by  J.  Darling,  p.  636).  Vn 
Journal,  the  Newark  Herald^  y  est  publié  à  partir 
de  1798,  et  en  1807  ce  bourg  a  l*bonneur  d'impri- 
mer la  première  pièce  de  poésie  de  lord  Byroa: 
Uours  of  Idleness,  a  séries  of  poems,  oriçinat  and 
translated.  By  George  Gordon,  lord  Byron,  a 
minor,  Mewaric,  1807,  in-12  de  xiT-187  pp.  Volume 
qui  fut  supprimé  avec  le  plus  grand  soin  et  dont  il 
ne  reste  peut-être  pas  plus  de  deux  ou  trois  exempL 
(Voy.  Lowndcs.) 

Newry,  petite  ville  d'Irlande,  sur  la  riv. 
du  même  nom,  dans  une  vallée  qui 
sépare  le  comté  d'Armagh  de  celui  de 
Down. 

John  Fishcr  fut  établi  typographe  dans  cette  loca- 
lité à  la  date  de  1701  [CottonJ. 

NicEA  [Mêla,   Plin.,  Liv.J,  Nfxaix   [Str., 
Ptol.],   NiciA   [It.   Ant.]^,  NicENSis  Urbs 
Aimon.],   Nicias  CxsTEu.Vis  inprovincia 
Chr.    Ludov.  a.  894],  Nicêse  fChr.  B. 
)ion.],   colonie   marseillaise  dans    la 
Ligune,  Nice,  Nizza,  ville  et  port  de 
France,  sur  le    Paillon     (Alpes-Mari- 
times); anc.  chef-lieu  de  comté;  patrie 
de  Cassini. 

I/imprimeric  ne  remonte  en  celle  ville  qu'à  l'an- 
née 1666,  au  dire  de  Falkcnstein  et  de  Cotlon;  mais 
nous  pouvons  citer  des  livres  exécuté»  à  des  dates 
antérieures  :  Onorato  Pastorello  ;  Storia  del  Mo- 
nastcro  di  Santa  CMara  di  Mzza,  In  Nina,  1608, 
in-fto.  Livre  important  \wut  l'histoire  de  la  ville 
(Ilaym,  101-8).  —  //  Geloso  di  Lorenio  Cataneo 
[fiovcila).  Mz7,a,  1020,  in-8o,etc. 

Le  livre  sur  lequel  les  bibliogr.  précités  ont  basé 
leur  assertion  nous  donne  un  nom  d'imprimeur, 
celui  de  Romero  :  Nicea  festivo  cultu  uitcns,  seu 
reiatiode  aUventu  Regiœ  Celsitudinis  Caroli  Em- 
manuclin  Ducis  Sabaudiœ  in  illam.  Nicea*,  apud 
Romerum,  16G6,  in-^o.  Celle  relation  est  du  jésuite 
il  P.  GiulioVasco,-de  Moiidovi  [Mclzl,  11,229]. 

Nic:EA  [Liv.],N{xaia  [Strab.,  Steph.],  ville 
de  la  Locride,  dont  les  ruines  sont  sur 
le  versant  N.  de  la  colline  de  Pundo- 
nitza  [Leake]. 

NicEA,  TSixaia  [Steph.,  Ann.  Comn.l, 
N{x7i  [Procop.],  NiCiE  [It.  Hier.],  ville  de 


927 


NICEPHORA.  —  NIGELLA. 


928 


la  Thrace^  auj.  Kuleli,  dans  le   pach. 
d'Andrinople. 

NicEPuoRA^  Vallalonga,  ville  du  Napolitain 

[Graësse]. 

NicEK  FL.  [Auson.,  Sid.  Apoll.],  Nicrus, 
NicARus,  Neecar  [Amm.  Marc.^  Cluv.], 
k  Neckar,  riv.  d'Atlemagne  ;  afflue  au 
Rhin  à  Manheim. 

NiciA  FL.  [Plin.|,  VEn^,  affl.  du  Pô,  et, 
suiv.  Mannert,  t7  Crostolo. 

NicoLAiEFF,  NiKOLAiEw,  ville  dc  Russie, 
dans  la  Crimée,  au  confluent  du  Bug 
et  de  ringoul. 

Cette  ville  renferme  les  vastes  chanUers  de  cont- 
iruciion  dc  la  marine  militaire  russe,  sur  la  mer 
^oire. 

f/imprimerie,  suiv.  M.  Cotton,  ne  remonte  à  Kiko- 
laiew  qu'à  Tannée  1803. 

NicopiA,  Nycopia,  Neapolis  Danica«  iVt*Ô- 
ping,  ville  de  Suède,  chef-lieu  de  préf. 
au  S.-E.  de  Stockholm. 

Eric  Bénédict  SchrOder  de  NykOping,  interprète  et 
traducteur  du  roi  pour  les  langues  allemande,  latine  et 
français,  organisa,  pour  Timpression  de  ses  propres 
ouvrages  et  traductions  ( J .  Scheffer  nous  en  donne 
b  liste,  qui  est  de  U5  volumes),  une  typographie 
particulière  dont  il  usa  à  partir  de  1635  ;  il  avait 
choisi  parmi  les  typographes  d'Upsal  un  Imprimeur 
habile  pour  la  diriger,  c*était  Amund  Grefwe.  En 
16£i5,  inatalis  soli  dulcedine  ductus  *,  il  revint  i 
NykOping  et  ramena  avec  lui  ion  matériel  et  son 
imprimeur.  En  1647,  16'48et  1649  Grefwe  imprime 
truis  traductions  suédoises  de  SchrOder;  la  première 
est  :  Aie.  Uunuii  epitome  credendum;  et  la  sous- 
cription :  Nycopiœ per  Am.Gretwe^  an.  1647,  in-8«. 
En  1650  Am.  Grefwe  abandonne  NykOping  pour  aller 
se  fixer  à  Gothembourg. 

NicopoLis  [Tac,  Plin.,  It.  Ant.],  NtxoroXiç 
IStr.,  Paus.,  PtoL],  ville  d'Épire,  dans 
laMolosside,  à  l'entrée  du  golfe  d'Am- 
bracie,  auj.  Preveza,  dans  l'Albanie 
Mérid.,  pach.  de  Janina;  près  de  là 
s'est  livrée  la  bataille  d'Actium. 

NicopoLis  fAmm.,  Jorn.,  T.  Peut.],  Ntxo- 
ttgXi;  [Hierocl.,  Procop.l,  ville  de  la 
Mœsieinfcr.,  auj.  Nih^îi,  sur  le  Da- 
nube, ville  forte  de  la  Boulgarie  ;  vic- 
toire de  Bajazet  en  1396. 

NicopoLis  AD  Jatrum  [Tab.  Peut.l,  NtxoiroXt^ 
repi  Aiixov,  ville  de  la  Mœsie  Infér.,  au 
confluent  de  l'Olzuma  et  du  Danube, 
aui.  Nikub,  près  de  Ternowa  (Boulga- 
rie). 

NicoioLiuM,  Szent  Nicolas,  ville  de  Hon- 
grie [Graesse]. 

NicosiA,  Nicosie,  en  turc  Lefkeuschéh, 
ville  capit.  de  l'île  de  Chypre. 

NicoTERA  [It.  Ant.|,  Nicotera,  ville  du  Na- 
politain (Calabre). 

NicHus  FL.,  voy.  Niger. 

OICTIONN.  DB  OÉOOR 


NiDRosu  (a  Nidero  /ï.),  Tronthemium,  Tron- 
DEMNiE,  Drontheim,  en  norw.  Trondh- 
jem,  ville  de  Norwége,  chef-lieu  de 
préfecture,  au  N.  de  Christiania  ;  aca- 
démie des  sciences  et  biblioth. 

Un  Breviarium  Nidaro9ientetuten\bi0  imprimé 
à  Hoolum  (voy.  HOLA).  M.  Gbtton  dit  qu*un  second 
fut  exécuté  à  Drontheim  au  milieu  du  xvie  siècle; 
nous  ignorons  sur  quelles  bases  repose  cette  asser- 
tion, qui  nous  semble  inadmissible;  d*abord  elle 
n*efft  confirmée  ni  par  Alnander,  ni  par  SchrOder,  ni 
par  J.  Scneffer,  ni  même  par  Falkenstein  ;  en  second 
lieu,  ce  qui  I9  rend  encore  moins  probable,  c'est  la 
Jalouse  domination  qu'exerçait  alors  la  Suède, 
laquelle  retarda  le  plus  qu'elle  put  l'établissement 
de  la  typographie  dans  le  royaume  annexé  :  est-il 
d'ailleurs  admissible  que  la  typographie  ait  été  exer- 
cée dans  une  petite  ville  de  l'extrême  Mord,  alors 
que  dans  la  capitale  même,  à  Christiania,  elle  ne  put 
parvenir  à  s'introduire  que  vers  le  milieu  du  siècle 
suivant.  M.  Temaux,  dont  Popinion,  ici,  est  accep- 
table, date  de  17M  l'introduction  de  la  typographie, 
et  cite  le  Spéculum  geoçraphicum^  de  Joan.  Môller, 
un  vol.  in-8*,  comme  premier  livre  imprimé  à  Dron- 
theim. 

NiDuii  [It.  Ant.],  Nmus,  station  de  la 
Britannia  Romana,  auj.  Berrow,  bourg 
au  N.  de  Bridgewater  Bay  (Somerset- 
shire). 

Niella  [Pertz],  Nivilla,  Nivigella  [Gall. 
Christ.],  Nivelle,  Nivelles,  ville  de 
Belgique  (Brabant-Mérid.);  anc.  abb. 
de  Bénéd.  fondée  en  645;  concile  en 
l'an  1200. 

Suivant  M.  de  ReifTenberg,  l'imprimerie  remonte 
à  Nivelle  à  l'année  177ft,et  le  premier  typographe  est 
E.-H.O.-Plon,  l'un  des  ancêtres  en  ligne  directe  dc 
l'excellent  imprimeur  de  Paris,  Henri  Pion. 

NiEPER,  voy.  BORYSTHENES. 

NiEswiEsiuM  ,  Nesvizina  Urbs  ,  Niestviez , 
Nesvitz,  ville  de  la  Russie  Blanche, 
dans  l'anc.  palat.  polonais  de  Novo- 
gorod;  appartenait  aux  princes  Rad- 
ziwill. 

•  a  Nie  Christ.  Radzivillio  sumtuosissimis  monas- 
teriis  ac  cumprimis  collegio  Soc.  Jes.  splendidis* 
sime  olim  cxarata  erat.  »  Sous  le  gouvernement  du 
père  de  ce  prince  Radziwill,  les  réformés  avaient  éu- 
bli  à  Nieswiex  ime  église,  une  école  et  le  complé- 
ment indispensable,  une  typographie  ;  Daniel  Lan- 
cicius,qui  d'abord  exerçait  à  Zaslau,  vint  se  fixer  à 
Meswiez  vers  1578;  mais  ce  ne  fût  pas  le  premier 
typographe,  puisque  Bachmdster  dte  comme  exé- 
cuté en   1562  :  Cateehesis    (KamBXBCHCrb)  <«« 

doctrina  RuMsorum,  in-b*  ;  c'est  de  ce  livre  que  le 

Eatriarche  de  Moscou,  Adrien,  écrit  t  «  D,  BAartini 
utberi  discipuli,  postquam  invenissent  literas 
Slaveno-Russicas  pulchras  et  puras,  et  in  linguam 
puram  Slavicam  transtulissent  causas  et  explica- 
tiones  fallacium  illorum  dogmatum,  typis  ediderunt 
in  lucem  veneno  picnos  libellos,  unum  m-4*  in  urfoe 
Nesvixina  a.  1562  ;  alterum  breviorem  et  miuorem 
Holmic,  a.  1028,  in-4«.  » 

Lancidus  se  reUra  à  Vilna,  après  quelques  aimées 
d'exercice  ;  le  premier  livre  exécuté  par  lui  à  Nies- 
wiex fut  t  GregorU  Pauli  Antidotum  contra  arti- 
culas fUlei  no9œ  ;  a  Samicio  Varsaviœ  txMHtos, 
MiesviesU,  in-ft«. 

Nigella,  NEGELiJk,  Netle,  bourg  de  Fr. 
(Somme);   anc.   titre  de    marquisat; 


XiCOXA  ABSCOKDfTA.  ^  MSSA  SILE90RE1L 


illoftiieaaîMtt  qui  aiait  plot  deSO  fielli 

%»ajLA  Absomrhîa*  on  RcKMrrj^  Nedk- 
ta-h^fMU ,  Meue,  eomasaoe  de  Fr. 
(Aobey;  aoc  abb.  deS^-Beoolt,  fondée 

Xiciancif  Itoi^r*^  NTcnnanf  piorcPAn- 
SIM,  pAunftA  Htceokusu,  HncfosnE 
IMono^  MérA,  Nigjkm,  Nmom,  9nc.  HU 
lige  qui  reDiSsniiaHooeaUMnrede  Mini- 
inei,  irnlgairemeiit  appelée  iCiMoffe  da 
BofuAommei;  le  Tillageetlet  lemmsdo 
eooreDt  tout  aoj.eomprôdaiiireapla- 
eemeot  dePonir,  et  dépendeot  de  Paris. 

Cm faprfaerte  cottroMacOe  lit  écifele  anice 
MOMiOfe  80  iTi*  iièele,  oa  4a  Moiaf  aon  n 
coMcerim  to  rtglect  litttwffe  ae  forare 
aomlt;  en  U»ctl9SS,  i—i  cette  rufcriwgi 
frattwn  ordbtU  mMmefmn^  Stuteti  i 
PâUtÊAêhiÉdêmhiÊHhûoHMÉt  fOÊÊd/ÊÊûHâ  Qn 
tn  NyieooiMM,  ISSQ.  fiHe,  foUk,  Icit.  kw^- 
Cl  ooff«t,efcc  le  fortrntae  Fisaiçoto  de  pMie  graré 
MT  bob;  petit  ▼ol.  fortravArfsé  aiSnrtfet^iri 
OBtctanme  onepigfB.  f^0ée;a0  f.SS'dîeliS'par- 
tiiL  on  lits  BipneU  emrtetorîMm  êim  ordU 
mMm<^  êêti  PrOcùei  ée  Pmiia,  wkrH  cura  fifi 
HuçMê  de  Varemi  f  paUttra  Bfwftmkma  fm- 
preêtitm,  amno  mxccccixmu 

M,  Braoet  décrit  ce  votane  dteli  feiemplitre 
fnpiini^  wr  TélUi  qal  a  agairé  I  la  ▼cote  SalnoD 
de  1S67,  MO»  le  a*  028*  ainei  que  le  toL  suiTaot  s 
JUter  r(/e  fratrum  ordMâ  mbUmontm  Stmeti 
Pranetid  At  PmAa.,,  faMO,  soUi.  fmpr.  en  rouge  et 
noir.  I>e  r*  du  I8ft*  L  porte  :  Peit^s  conventum 
Noêtre  Domine  îotiuê  grade  vulgariter  de  Kigion 
prope  Pariâios  earuummaium  $eu  imprenum. 
Anno  DfU  milUâimo  çuingenteMimo  triecêimo  quin- 
to,  au  vcro  mengis  novembri»  xsv. 

NfGRiArx'My    Neyrac,    commune    de    Fr. 

(Avc'yron). 

NiGROMONK  ViLLA^  .S.  Georgcs  de  Nigremont, 
commune  de   France,  près  Cbambon 

(Creuf»e). 

Nir.HONiUM,  Ncgrcm,  commune  de  Fr. 
(Indre-et-Loire). 

NiORowjLLuii  [Tab.  P.]^  station  du  pays 
des  Batavi,  que  Bruming  (Tabl.  de  Bot- 
terdam)  croit  être  auj.  Zwarie  Knikenr 
Imurt,  près  de  Worden. 

NiGRUM  MoNABT.,  NoirmouHers,  bourg  de 
Fr.  (Vendée). 

NiGRiiM  l'ALATiuM,  NégrepelUse,  ville  de  Fr. 
{Tarn-et-(iaronne),  sur  TA^eyron. 

NiMArsiiM,  voy.  Nkmausus. 

NmKTACUM,  voy.  AîREBATiK. 
NlMITKIM,  voy.  N0MIST£R1UH. 

NiMPiiE4)i.iJii^  voy.  Nealfa. 

NiNGiiM  [It.  Ant.],  ville  d'Istric,  auj.,suiv. 
Reichard,  Grisigtiano,  entre  Aquilée  et 
Pola. 

NiNiA,  Nivfflt  [Slrab.],  ville  d'illyrie,  ai\j. 
Knin»  suiv.  Kcichard. 


3iDnrTjMcni[T.PesL],]fasuncni  [IL 
dans  le  pmdes  BeB^  J~ 
eomiDiiiie    de    Picardie,    ^rès 

(Aisoe). 

!li5ivA,  ymoKtj  Smmm,  ^iDe  de  BdpqK 
(Flandre-OnenL). 

XiOKiai  Et  PicnROKs  jCh.  Ijodof  •  Ion.  a. 
1141),  Nvonm,  >onaoGcs  (fy^Nkrt, 
TiUedeFranee^siirla  SèvreNioitaîae, 
cbeMiea  da  dep.  des  Deox-Sèfrea. 


Jf ânoirea  fsf  leroy 
0MMéres  pur  Mi 
de  eÀuemÊdee  a^mgmerte  emmo^wSeà 
roméf  lâflS.  Kyord,  USi,  i»a».  Celle  pBce  w 
pw  de  DOS  dlmprtaev,  Mb  non 
fort  des  presart  delH.  Ponaa. 

Ce  tjpugiaplie  donne  en  15M  an  Ht 
nwaf  et  en  15M  ane  oceleBie  et  eâèlwe  édttton  de 
Mâior,  aab  dane  rimertale  fl  MèOe  on  Bue 
infiniment  BMrios  conna:  Ou  Deffrwiêm  ËMeWb- 
Udre»  de$  PoHee,  €ampH$e$  am  ffiîoad  INyaipe,tf 
aafrw  IdatoUrte  po&iqmeM  propret  powr  la  Miiik. 
ANiortfCliexTIi.  Piortaa,  fSOK,  in-4»  (JIM.  J^rrac, 
lUiai;  Baoer,  Freytag,  etc.). 

Les  imprinwari  quiiuccèdent  aont  René  IMi- 
MaUiea en  16SS;  Antoine  André  en  IMl;  on  doltk 
cea  typogrmlies  nnpreaaion  des  paoïpUeli  ctdlB^ 
tfibei  reugwuaes  de  George  Pacaid  ;  Jean 
runpfinenr  da  grand  Agrippa  d'Aobtaiié,  — 
teao  de  MaUlè,  était  établi  à  Niort  en  la»; 
Bafllet,  1010  :  I^mbert,  1015;  Borean,  ICM; 
çois  Malbé,  1M7  :  Faulère,  1675,  etc. 

La  révocation  de  Tédit  de  Nantes  porta  on  ooop 
mortel  à  rimprinierie  de  Niort,  oui  était  resiée  Pone 
des  places  importantes  du  parti  des  réformés.  Les 
arrêts  du  conseil  de  1704  et  de  1739  condamnent  la 
ville  i  n'avoir  plus  qu*uQ  seul  imprimeur  ;  et  le  rap- 
port bit  à  M.  de  Sartines  en  176ft  nous  donne  le 
nom  du  typographe  en  exercice  :  il  se  nomme  Jac- 
ques-Victor  Elie.  âgé  de  01  ans,  reçu  en  1736  et 
n*exploitani  que  deux  presses. 

NlSiEA,   IS(<jata    [Thuc,  Ptol.,  Str.J,  Ntaa, 

ville  de  la  Megaride,  sur  les  ruines  de 
laquelle  s'élève  auj.  le  bourg  de  Dodeka 
Ekklesiai, 

NissA,  NissENA,  Nissus,  Nisch,  Naisse, 
ville  ctebeMieu  d'un  pachalik  dans  la 
Boulgarie  Ottomane. 

NissA  SiLEsioRUM,  NdssB,  ville  forte  de 
Prusse^  sur  la  riv.  du  même  nom  (Silé- 
sic). 

Falkenstein  porte  à  1612  la  date  de  Pintroddction  de 
rimprimeric  dans  cette  ville,  et  nous  sommes  tenté 
de  nous  langcr  à  cette  opinion^  bien  qu'il  nous 
faille  mentionner  quelques  ouvrages  publiés  an  nd- 
lieu  du  xvj«  sî^le,  sous  cette  rubrique,  et  même,  si 
Ton  en  croyait  Mangctus  {Bibl.  Script,  mcd.),  il 
taudrail  la  Taire  remonter  au  xv*  siècle,  puisqu'il 
cite  comme  imprimé  à  Neisse,  en  se  trompant  aCan 
siècle,  le  Beçimen  prcservcUorium  de  SchiUeru», 
exécuté  par  Johannes  Crucigcr  (Kreuxtrlger),  que 
nous  voyons  en  1&56  imprimer  une  Vita  Ckritti 
d*Ottomurus  Luscinius  (Nachtigall),  de  Strasbourg; 
et  en  1559  :  Coitstitutiones  synodi  comit,  Gtacentis 
in  causa  rcligionis.  Sissx^  1559,  ia-8*.[P.  Le  Long, 
Bibl.  9acra] . 

En  1612  nous  avons  :  M,  Andréa»  Servim.  Prœca 


931 


NISYROS  INS.  —  NONANTULA. 


932 


piœ  in  sermonem  Sueticum  translatas,  et  Sigis- 
mundo  Régi  Pol  et  Svec,  hœreditario  dédie,  — 
Nissae,  1612,  in-S*».  Cel  André  Servius  était  profes- 
seur de  philosophie  aa  gymnase  de  Neisse. 

F.  Joh.  Nueius,  Abbas  Gymielnicenais  (né  à  Gor- 
litz).  Musices  poeticœ  sive  de  compositione  cantut 
pr œcept  iones  absoltitissimœ  nunc  primum  in  lucem 
editœ.  Meisse,  bey  Crispinum  Scharffenbergium, 
1613,  in-4».  [Forkel,  p.  Û21.] 

NisyrosIns.  [Mêla,  Plin.],  Nioujcç  [Hom., 
Diod.,  Str.],  Porphyros  [Plin.J,  Tune 
des  Sporades,  dans  rArchipei,  entre 
Telos  etCos;  auj.  Nisiro, 

NiTyVSA,  Neete,  Nette,  riv.  de  la  Prusse 
Rhénane. 

NmoBRiGEs  [Caps.,-  Sid.J,  NiTioSot-yM,  peuple 
de  la  Gaule  (Aquitaine  II),  oiont  la  ville 
était  Aglnnum  ou  Nitiobrigum  Civ.  (voy. 
Agenno). 

NiTRAVA,  NiTRiA,  NeutTù,  NyOra,  ville  forte 
de  Hongrie,  sur  ta  Neutra,  affl.  du  Da- 
nube ;  chef-lieu  de  comitat. 

NiusA  Castrum,  voy.  Novesium. 

NivEMONs,  NivEMONTUM ,  le  Schnceberg, 
montagtac  du  Tyrol,  qui  domine  l'OEtz- 
thal,  près  de  Sterzing. 

NivERis  FL.,  Neveris,  la  Nièvre,  riv.  de 
France,  affluent  de  la  Loire. 

NlVERNUM^  voy.  NOVIODUNUM. 

NiVIDUNUM,  NiVIODUNUM,  VOy.  COLONIA 
EyUESTRIS. 

Nous  avons,  à  Tart.  Colonia  Equcstris,  tradait  le 
vocable  celtique  Diin,  Diinum,  par  *  lieu  bas»; 
c'est  une  faute  ;  Dunum  (d*ob  Duna,  Dune)  signi- 
i\Q  colline,  élévation  de  terrain  (Du  Cange,(;/OMar., 
11,962). 

Vers  1780  Pimprimerie  fait  son  apparition  à  Nyon; 
le  premier  établissement  typographique  appartient 
à  un  nommé  Matthey,  «  mais  il  n*en  sortit  rien  de 
considérable;  on  y  publia  des  brochures  politiques 
et  des  pamphlets  aux  approches  de  la  Révolation 
française».  (Gaullieur,  Uist.  litt.,  p.  109.) 

NiviGELLA,  voy.  Niellj:. 

No.E,  N6ai  [Steph.  B.],No.ÈNi  [Plin.],  loca- 
lité de  Sicile,  sur  le  Grangotta,  auj. 
Noara,  sur  la  côte  N.  de  l'île. 

NoAiLLiuM,  Noailles,  bourg  de  Fr.  (Cor- 
rèze),  érigé  en  duché-pairie  en  1663; 
la  généalogie  de  la  famille  de  Noailles 
remonte  au  xim*  siècle. 

NoAKus  FL.,  ivooçc;  [Strab.],  le  Gurck,  affl. 
de  la  Save. 

NoBiLiAcuM,  le  Noblat,,  St-Léonard,  ville 
de  Fr.  (Haute -Vienne);  concile  en 
1290. 

L'imprimerie  parait  avoir  existé  momentanément 
à  St-Léonard  au  commencement  du  xviie  siècle  :  la 
Vie,  translation  et  miracles  de  S,  IJonard,  par 
J,C,  {Joseph  Chalad).  Saint-Léonard,  1624,  in-12. 
(Le  Long,  1,824.) 

NocETLM  (Trans  Matronam  in  villam  Noce" 


tum  nom.  Aimoin],  Nucetum,  Nosucuh 
SiccuM,  NocAY  rchr.  B,  D.],  Noisy-le- 
Sec,  commune  aeFr.  (Seine.). 

NociTUs  IN  Camiuacknsi,  Noizy,  Noisy-sur- 
Oise,  commune  de  France,  près  Luzar- 
cbes  (Seine-et-Oise.) 

NODRIZA. 

Nom  que  quelques  bibliographes  8*obstinent  à 
prendre  pour  un  nom  de  ville  et  qui  est  un  nom 
d*ipiprimeur  :  Maria  Sanchez  Nodrita  (Voy.  le  cat. 
Salvadel826,  n«S52). 

NoEGA  [Mêla,  Plin.],  Notfa  [Str.],  Noqa- 
ouxiatflt  [Ptol.],  ville  des  Cantabri,  dans 
la  Tarrac,  que  Reicbard  pense  être 
auj.  Gijon;  voy.  Gigia. 

NoELA  [Plin.],  ville  des  Capori  dans  la  Tar- 
rac, auj.  Noya,  sur  le  Tambre  [Florez]. 

NœODUNUM,    Noto^OUVOV     [Plol.],  NUDIONNUM 

fT.  Peut.J,  depuis  Civ.  Dublintum  [Not. 
Imp.l,  opp.  DiABUims  [Mabil.],  Jublent 
TA.  Hildeb.a.  1225],  citédes  Diablintes, 
dans  le  pays  des  Genomani,  auj.  Ju- 
bleins,Juhlain8,  bourg  de  Fr.  (Mayenne). 

Nœomagus,  Now'pA-^;  [Ptol.l,  localité  du 
pays  des  Vadicasses  ou  vadicassii,  près 
des  Silvanectœ,  et  que  l'on  croit  être 
auj.  Fez,  commune  prèsCrépy  (Oise). 

NoEs,  Nom;  [Hérod.],  Noas  fl.  [Val.  FI.], 
riv.  de  la  Mœsie,  affl.  du  Danube,  auj. 
KaraLom  [Reich.j. 

NOGENTUM,  voy.  NOVIENTUM. 

NoiASTRUM,  Nouastre,  Nouàire,  commune 
de  Fr.  (Indre-et-Loire)  ;  anc.  baronnie. 

NoioDUNUM,  voy.  Colonu  Eqiiestris. 

Nola  [Liv.,  Justin.,  Tac,  Sil.],  NwXa  [Str., 
Ptol.,  Polyb.],  ville  de  la  Campanie,  au 
S.-E.  de  Capoue  ;  fondée  par  les  Etrus- 
ques, l'an  800  av.  J.-C.,  a  conservé  ce 
nom  de  Nola,  et  est  comprise  dans  la 
prov.  napol.  Terra  di  Lavoro. 

NOMENTUM   [Liv..     Vifg.,    Ovid.]      N«|<.Ivt&v 

[Strab.,  Ptol.],NoMENTO  [T.  Peut.],  ville 
du  Latium,  auj.  Mentana,  bourg  des 
Etats  Pontif. 

NOMISTERIUM,  Nofxwrnîpiov    [Ptol.],    NlMIFIUM, 

ville  des  Marcomans  dans  la  Germanie, 
aui.,  suiv.  Reicbard,  Nimptsch,  près 
Scnweidnitz  en  Silésie,  et,  aaprès  Wil- 
belm,  Niémes,  bourg  de  Bohème,  sur  le 
Poltzen.     ' 

NoNACRis,  Nwvoxft;  [Hérod.^  Paus.,  Str.J, 
ville  du  Péloponnèse,  auj.  Naukriay  en 
Morée  [Reich.j. 

Nokantula,  Nonandola,  petite  ville  de 
l'anc  marquisat  d'Esté  (Modénat)  ;  anc« 
abb.  de  Bénédictins* 


933 


NONAS  (AD)  —  NORDOVICUM. 


934 


Ce  Tut  grâce  à  rinOuence  éclairée  des  religieux  de 
Si-BenoU,  querimprimerie  fut  exercée  au  xv*  siècle 
dans  cette  petite  ville  par  deux  frères,  citoyens  de 
Modèuc.  Voici  la  description  du  seul  volume,  qui  ait 
survécu,  de  cette  typographie  conventuelle;  nous  en 
empruntons  la  description  à  Dibdin,  d*après  le  bel 
exempl.  sur  vélin  delà  Spenceriana. 

Breviaridm  Uomanum.  Au  vo  du  ler  t  commence 
une  table  de  xiii  r.,sans  pagination:  au  r«  du  1er  f. 
de  texte  :  In  IVomïe  diii  nri  Jesn  A'j)<  amë.  Ordn 
àreuinrii  secûdû  morè  z  consuetudines  româe  curie 
feliciiîcipU^  en  lettres  rouges  ;  les  tt  salvanu  sont 
régulièrement  paginés  de  i  à  cccccxxym  ;  au  r«  et 
à  la  fin  de  la  2e  col.  de  ce  dernier  f.  on  lit  la  sous- 
cription :  Explicit  àntiiwiû  sj  curiâ  \\  Romand 
impssû  Notiâitule  duc  Mutiè  p  nosGe\\orai1l  o 
Antoniû  ffes  (Tmilschmis  dues  mutt.  Annol 
M.CCCCLXXX.  d'mise  maii,  In-8«,  avec  cb.  et  sign.  \ 
2  col.  de  34  lignes. 

La  biblioth.  de  Modène  possède  également  un 
exempl.  de  ce  rare  volume  sur  vélin. 

NoNAS  (ad)  [Tab.  Peut.],  Bracdano,  voy. 
Arcennum. 

NONENCURÎA  ,    NONANTICURIA  ,   NonaflCOUft  , 

bourg  de  Normandie,  sur  l'Avre,  près 
de  Dreux  (Eure)  ;  anc.  titre  de  vicomte. 

NoNUM  (ad),  voy.  Ad  Nonum. 

NoNYMNA,  N«vop.va  [Stcph.  B.],  villc  de 
Sicile,  auj.  iVaum. 

NOORDSTRANT,  bOUTg   dU  Holstcio. 

Ce  fut  là  que  la  célèbre  illuminée  Antoinette 
Bourignon  de  la  Porte,  née  à  Lille  en  1610,  établit 
sa  première  imprimerie,  vers  1055;  elle  alla  depuis, 
en  1671,  se  réfugier  à  llusum,  dans  le  SIeswig,  tou- 
jours suivie  de  son  matériel  et  de  son  typographe 
ordinaire  J.  Conrad  liasius;  plus  tard  elle  vint  se 
li\er  à  Amsterdam,  et  mourut  à  Francckcr. 

NoRA  [Cic,  Plin.],  Ncipa  [Ptol.,  Steph.], 
NuRA  [T.  P.T,  ville  de  l'île  de  Corse, 
auj.  Nurri,  à  l'O.  du  capo  délia  Savora. 

NoRBA  [Liv.],  ville  du  Latium.  auj.  Nor- 
ma,  près  Velletri  (Etats  du  Pape). 

NoRBA   C.ESARIANA  [PHu.],  Nwpêa   Kaiaapiiat 

[Ptol.],  colonie  romaine  sur  le  Tage, 
auj.  Akantara,  ville  d'Estramadure; 
on  trouve  AUancora,  dans  les  Chr. 
Charlem. 

NoRcopu,  Norkôping,  Norrkœpiiig,  ville  et 

Ï)ort  de  Suède  fOstrogothie)  ;  dépend  de 
a  préf.  de  Linkœping. 

Cette  ville  n'est  pas  comprise  dans  la  liste  des  loca- 
lités  suédoises  dont  Alnander  a  donné  Thistoire 
typographique,  et  cependant  M.  Cotton  donne  1707 
comme  date  de  Tintroduction  de  Timprimerie  à 
MorkOping,  avec  le  nom  de  Gottfried  Liebenzeit 
comme  proto-typographe  ;  en  1725  11  signale  aussi 
C.  F.  Brockman,  qui  aurait  donné  :  Lauretius^Uare 
jEneum  SalomoniSt  pede  suetico  mensuratum, 
Norcopiae,    1727,  in-ft". 

Le  catal.  de  la  bibl.  de  Tobservatoire  de  Pouikova 
nous  donne  A,  Celsius^  liuru  man  efter  Solens 
ojâmna  rôelsc  bOr  rdtt  stâlla  elt  uhrwdrk,  horkiO- 
ping,  c.  1740,  in-80. 

NoRDEDi  Pagus  [Pertzl,  Nœ^den,  ville  de  la 
préf.  d'Aurich,  dans  l'Ost-Friesland 
(Hanovre). 

M.  Cotton  fait  remonter  Timprimerie  dans  cette 
\ille  à  Tannée  1621;  nous  manquons  de  titres  à 


citer  à  Tappui  de  celte  assertion,  qui  n^est  pas  con- 
firmée par  Falkenstein. 

NoRDHusA,  NoRTuusA,  Nordhousen,  ville  de 
la  Saxe  Prussienne,  de  la  rég.  d'Er- 
furtb. 

Nous  trouvons  des  livres  souscrits  au  nom  de  celte 
ville  depuis  1629,  c*cst-<^dire  à  une  date  de  Mans 
antérieure  à  celle  adoptée  par  Falkenstein  :  ândreœ 
Bachmanni  alias  RaviM,  Aristote'es  cum  Platom 
côparatus,  Noorthus»,  1629,  in-A*.  Ce  litre,  cité  dans 
le  caL  de  la  bibl.  de  Leyde,  impr.  par  les  Elievirs 
(p.  IIS),  est  donné  également  par  S.  F.  G.  Hoff- 
mann, dans  son  admiraole  Lcxicon  bibliogr,^  I,  p. 
387. 

Le  plus  rare  peut-être  des  nombreux  traités  do 
célèbre  aumônier  des  Anglais  au  ^rvice  de  l*Bmpe* 
reur  pendant  la  guerre  de  30  anv  Thomas  Canre, 
a  été  imprimé  à  Nordhausen,  en  1609,  in-8o  ;  il  est 
intitulé  :  TU.  Carve.  Galateus,  sive  de  morum  ele- 
gantia  ;  c'est  probablement  ce  livre  qu*avait  eo  we 
Falkenstein,  en  datant  Timprimerle  de  cette  ville  de 
cette  même  année  1069. 

NORDIJNGA,  VOV.  NORLLXGIACUM. 

NoRDOVicuM,  NoRTVicus,  NoRvicuM,  North- 
wich,  Norwich,  ville  d'Angleterre,  chef- 
lieu  du  Norfolkshire,  surla  Yare;  cette 
ville  a  été  bâtie  sur  l'emplacement  de 
l'anc.  Venta  Icenorum,  ou,-  suiv.  d'au- 
tres géogr..  sur  celui  du  Condate  Cor- 
NAVioRUM,  ae  ritin.  d'Antonin. 

M.  Cotton  a  consacré  à  Thist.  de  la  typographie 
de  Norwich  un  long  et  substantiel  article.  Cest  à 
Tannée  1568,  sous  le  ^^gno  d'Elisabeth,  que  le  biblio- 
graphe d^Oxford  fait  remonter  rimphmerie  dans 
cette  ville,  avec  un  étranf;t>r,  Aiithoine  de  Solemneou 
de  Solesmcs,  comme  proto-typographe  ;cet  Anthoinc 
de  Solesmcs  était  un  Flamand  qui  n'arrivait  pas  de 
l'illustre  «ibbaye  bénéd.  dont  il  prenait  le  nom,  mais 
bien  de  Solesmi^s,  village  du  Ilainaut,  am^.  Solesmes 
sur  la  Selle,  commune  de  France  (Nord),  son  pays 
natal;  il  faisait  probablement  partie  de  cette  colonie 
de  Flamands,  attirés  en  Angleterre  en  1565  par  le  gou- 
vernement (le  la  reine,  et  qui  vinrent  se  fixer  pour 
la  plupart  à  Norwich,  apportant  au  pays  qui  les  adop- 
tait, en  échange  de  la  liberté,  la  pratique  des  arts 
industriels;  ils  étaient,  dit-on,  au  nombre  de  3925, 
hommes,  femmes  et  enfants.  Plusieurs  volumes  à  la 
date  de  1568  ou  des  années  suivantes,  conservés  au 
Trinity-College  de  Dublin  ou  à  la  Bodléienne,  témoi- 
gnent de  l'importance  et  de  la  durée  de  l'établisse- 
ment typographique  de  cet  imprimeur;  on  ne  sait 
l)oint  ù  quelle  date  il  l'abandonna,  mais  ce  qui  est 
certain,  c'est  qu'il  n'eut  point  de  successeur,  et,  qu'a- 
près un  intervalle  de  plus  d'un  siècle,  la  typographie 
ne  reparut  à  Norwich  qu'en  1701. 

L.e  premier  volume  exécuté  par  l'imprimeur  An- 
tlioine  est  celui-ci:  De  CL  Psalmen  Davids.  Wl 
den  Vranchoyschen  Dichtc  in  Nederlantsenen 
ovcrgliesctt  door  Petrum  DaUienum.  MUsgaders 
den  Cliristelicken  Cateclmmo,  Cercmonien,  en  Ce- 
beden.  Tôt  Noorwitz.  Ghcprint  by  Anthonium  de 
Soldmneanno  m.d.lxviii,  in-12o.  la  préface  de  l'au- 
teur est  datée  de  Franckenlhal,  du  25  mars  1566,  et 
l'introduction  des  psaumes  mis  en  musique  de  Nor- 
wich, le  9  octobre  1568. 

Le  dernier  ouvrage  sorti  des  presses  d'Anl.  de  Se- 
lesmes  es  t  da  té  de  1 578. 

Ces  monuments  de  la  typographie  de  Norwich 
étaient  devenus  d'une  rareté  telle,  un  siècle  après 
leur  publication,  que  l'imprimeur  Fr.  Burges,  qui 
fonde  un  nouvel  établissement  dans  cette  ville  au 
début  du  xviii<'  siècle,  n'en  avait  aucune  connais- 
sance; dans  un  livre  intit.  Some  Observations  on 
the  use  and  original  l  of  the  noble  art  ofprinting; 
Norwich,  1701,  in-8®,  cet  imprimeur  fait  observer 


035 


NOREJA.  —  NORIMBERGA. 


936 


que  «  iliefirst  day  that  cvcr  print'mg  was  at  Norwich, 
>vas  Saturday  the  27  th.  of  september  1701  ;  atid  this 
wasthe  first  book  ihat  ever  was  printed  aud  pablis* 
liedthere». 

Les  Typogr.  Antiq.  de  Jos.  Ames  et  W.  Herbert 
ne  sigrnalent  qu*uti  seul  volume  exécuté  par  Anth. 
de  Solesmes  à  Norwich,  et  il  porte  la  date  de  1570  ; 
c'est  donc  à  IM.  Cotton  seul  que  ]*on  doit  la  réelle 
histoire  de  Tinstallation  de  Timprimerle  dans  cette 
ville,  en  1568,  et  nous  renvoyons  le  lecteur,  cu- 
rieui  de  détails  précis  sur  ce  fait  intéressant,  à  Té* 
dition  du  Typogr,  Gazetteer  de  1831. 

NoREJA[Cœs.,Liv.,  Plin.],  N&pyiia  [Slrab.l, 
anc.  capit.  des  Taurisques^  dans  la 
Norique,  dont  remplacement  est  fixé 
par  quelques  géogr.  auprès  de  St-Vit, 
au  N.  de  Klagenfurt;  ce  fut  là  que  le 
consul  G.  P.  Carbo  fut  défait  par  les 
Cimbres  [Mommsen]. 

NoRFOLciA,  en  saxon  North'folc,  Norfolk, 
comté  d'Angleterre,  à  TE.;  chef-lieu  : 
Nomich, 

Noricj:  Alpes,  voy.  Alpes. 

NoRici  [Plin.,  Mart.],  Nwpixot  [Polyb., 
Str.,  Ptol.],  peuple  de  l'Allemagne  du 
Sud,  conquis  et  refoulé  par  les  Boit. 

NoRicuM  [Tac,  Plin.],  Noricus  AGER[Ca;s.l, 
To  Nwptjcov  [Ptol.],  la  NoriquCy  contrée  de 
la  Germanie,  comprise  '  entre  le  Da- 
nube au  N.,  rCEuus  à  l'O.,  les  Alpes 
au  S.,  et  la  Paunonie  à  TE.;  pilonnée 
par  les  Alpes  Noriques  ;  forme  auj.  par- 
tie de  l'Archid.  d'Autriche,  de  la  Sly- 
rie  et  de  la  Bavière;  voy.  Bajoaru  et 
Boii. 

Norimberga,  Norirerc.a,  Norenberga,  No- 

RICA,    NORICORUM    MoNS,    CaSTRUM    NoRI- 
^UM,  NORA  ?,  NoRES  ?,  NUREMBERGA,  Num- 

herg,  Nuremberg,  ville  du  royaume  de 
Bavière,  sur  la  Pegnitz;  chef-lieu  du 
cercle  de  la  moyenne  Franconie,  anc. . 
ville  libre  impériale.  C'est  la  patrie  du 
^rand  Albrecht  Durer,  de  Hans  Sachs 
et  du  célèbre  bibliographe  Panzer. 
Nuremberg,  comme  Venise,  comme 
Lu  bock,  est  encore  aujourd'hui  l'une 
de  ces  merveilleuses  cités  du  moyen 
âge,  conservées  avec  un  religieux  res- 
pect par  un  gouvernement  intelligent^ 
et  dont  pas  un  ornement,  pas  une  den- 
telle, pas  une  pierre  même  n'ont  été 
sacrifies,  depuis  le  xv«  siècle,  au  goût 
barbare  des  démolisseurs  et  rebatis- 
seurs  modernes. 

Nuremberg  est,  suivant  toutes  les  apparences. 
Tune  des  premières  villes  d^Allemagne  gui  aient  béné- 
licié  du  sac  de  Mayence  en  1462,  tt  de  la  dislocation 
des  ateliers  typographiques  qui  fut  le  résultat  im- 
médiat de  cette  catastrophe.  Dien  que  des  tiavaux 
consid«^rabIc!i,  et  pariiculièrement  une  excellente 
monographie  consacrée  par  Panzer  à  Télucidation 
des  origines  de  l'imprimerie  dans  (a  ville  natale,  et 
de  sérieuses  notices  élaborées  pur  Gersen,  Lichtcn- 
berger,  Falkenstein,  Auguste  Bernanl,  etc.,  aient 


fouillé  cette  importante  question  Jusqu'au  tuf;  bien 
que  les  riches  archives  et  les  dépôts  littéraires  de  la 
▼iile  soient  admirablement  ordonnés  et  aient  été 
scrupuleusement  dépouillés  par  de  nombreux  et 
consciencieux  explorateurs,  la  question  n*a  point 
fait  un  pas  depuis  un  sitele,  et  il  n*a  Jamais  été  pos- 
sible à  aucun  bibliographe  de  f^ire  remonter  Tim- 
primerie  de  Nuremberg  à  une  date  certaine  anté- 
rieure à  lti70. 

En  mainte  circonstance,  et  particulièrement  ici, 
nous  avons  lieu  de  déplorer  qu'une  idée,  soumise 
Jadis  par  nous  à  la  haute  appréciation  du  ministère 
de  rinstruction  publique,  n*ait  point  été  Jugée  digne 
d*éire  prise  en  considération  ;  nous  demandions  la 
formation  d'un  musée  typographique,  que  la  vaste 
collection  d'incunables  ensevelis  dans  les  cryptes 
de  la  BIblioth.  impér.  aurait  permis  de  rendre 
extrêmement  complet,  et  par  cela  même  essentiel- 
lement utile  :  •  Votre  musée  typographique,  nous 
écrivait  l'illustre  M.  de  Laborde,  sera  le  digne  pen- 
dant du  musée  paléographique  et  sigillographique 
que  J*ai  fondé  aux  archives...  Je  ne  m*expliquérais 
pas  que  M.  Taschereau  fût  opposé  à  une  création 
qui  fera  le  plus  grand  honneur  à  la  Bibliothèque 
impériale  et  qui  y  a  fait  lacune  Jusqu*à  présent....» 
En  effet,  par  la  comparaison  des  typés,  les  bibliogra- 
phes en  sauraient  plus  en  six  mois  sur  l'histoire 
de  l'imprimerie,  que  par  50  années  de  recherches 
arides  et  de  commentaires  h vpothé tiques. 

Un  simple  mais  savant  bibliophile,  M.  Culemann, 
de  Hanover,  a  réalisé  cette  idée  ;  il  a  colligé  non 
point  un  amas  de  livres  décoré  du  nom  de  biblio- 
thèque, mais  un  vrai  musée,  c'est-A-dire  qu'il  a 
réuni  des  feuillets,  des  fragments  même,  qui  n'en 
sont  pas  moins  des  monuments,  à  l'aide  desquels  il 
reconstituera  un  Jour  l'histoire  de  l'art,  si  Jamais  il 
se  décide  à  parler. 

Revenons  à  N'urembei^. 

Le  fait  même  de  l'introduction  de  la  typographie 
à  Nuremberg  par  un  ouvrier  des  ateliers  de  Mayence 
est  fortement  contesté,  bien  qne  nous  espérions 
démontrer  qu*il  est  très-admissinle.  H.  Edw.  Tross, 
dont  personne  ne  s'avisera  de  récuser  la  compé- 
tence en  pareille  matière,  nous  dit  formellement  : 
«  Les  relations  de  l'Allemagne  du  Sud  avec  Stras- 
bourg étaient,  au  xv«  siècle,  beaucoup  plus  suivies 
qu'avec  Uayence  ;  aussi  les  types  des  premiers  im- 

Erimeurs  de  Bavière  et  du  Tyiolse  rapprochent-ils 
eaucoup  plus  de  ceux  de  Mentelin  et  d'Eggesteyn, 
que  des  caractères  si  reconnaissables  de  Gutenbei^, 
Kust  et  Schoyffer.  »  M.  Tross  levient  à  plusieurs 
reprises  sur  cette  idée,  qu'il  afûrme  énérgiquemcnt  ; 
et  de  plus  les  huit  années  qui  réparent  le  sac  de 
Mayence, en  ltiC2,  delà  publication  du  Comesiorium 
de  François  de  Relz,  lui  paraissent  constituer  un 
intervalle  trop  considérable  pour  que  les  formalités 
relatives  au  premier  établissement  typographi- 
que à  Nuremberg  aient  pu  seules  le  remplir. 

Mais  d'abord  il  nous  est  permis  de  supposer  que 
plusieurs  volumes,  publiés  sans  nom  d'imprimeur, 
sans  désignation  de  lieu  et  sans  date,  ont  dû  précé- 
der à  Nuremberg  la  publication  du  Comestorium 
Ficiorum,  énorme  volume  par  lequel  il  n'est  guère 
possible  d'admettre  qu'ait  pu  débuter  une  typogra- 
phie naissante;  et  en  second  lieu,  nous  ne  pensons 
pas  que  le  disciple  de  Gutenberg,  pour  lequel  nous 
revendiquerons  l'honneur  du  premier  établissement 
typographique  à  Nuremberg»  ait  quitté  Mayence  im- 
médiatement après  le  sac  de  la62;  nous  devons 
croire  que,  avec  Nummeister  et  Bechtold  de  Ilanau, 
il  aura  aidé  son  vieux  maître  A  sortir  des  terribles 
embarras  dans  lesquels  ont  dû  le  plonger  le  pillage  de 
son  imprimerie  et  la  dispersion  de  son  ipatériel. 
Voici  donc  notre  version  : 
Dans  le  procès  intenté  par  Fust  A  Gutenberg  en 
1455  figure,  comme  témoin  de  ce  dernier,  un  de  ses 
ouvriers  nommé  Henri  Keffer,  natif  de  Mayence, 
dont  le  nom  est  parfois  écrit  Kefer  et  Keppfer  ;  ce 

fut  avec  Nummeister  et  Bechtold  de  Ilanau  (voy. 
Basilea),    l'un   des  seuls   disciples   du    glorieux 

maître  qui  lui  restèrent  fidèles  Jusqu'à  la  mort.  Le 


937 


NORIMBERGA. 


938 


nom  de  ce  Keffer  figurait,  au  temps  de  M.  Van 
Praet,  sur  l*un  des  deux  exemplaires  du  Tractatus 
racUmit  et  eonanencie  de  Mathieu  de  Cracovie, 
évéque  de  Wonns,  que  possédait  alors  b  Biblioth. 
impériale  ;  cet  exemplaire  était  enricM  d*ane  pré- 
cieuse note  manuscrite,  malheureusement  tron- 
quée par  le  fait  d*un  relieur  :  Per  duos  uxtenos 
accommodavit  mihi  Uenricus  KefferdeMaguncia^ 
nunquam  revenu  ta  reaeapeî  (?)  quare,,^  M.  Ber- 
nard, qui  rapporte  cette  souscription  et  b  commente 
avec  sagacité  en  tire  cette  conclusion  hjrpotbétl- 
que,  queKefferaTaitpu  d*abord  s'ètae  associé  avec 
Henry  Bechtermant7«,  auquel  il  attribue  Timpression 
du  livret  de  Mathieu  de  Cracovie.  Mous  admettons 
volontiers  cette  supposition,  mais  en  lui  demandant 
la  permission  de  substituer  au  nom  de  Bechter- 
muntze  celui  de  Gutenberg,  puisque  ce  traité  est 
imprimé  avec  le  caractère  du  Catholicon  de  IMM, 
qui  pour  nous  est  incontestablement  Tun  des  plus 
glorieux  fleurons  de  la  couronne  du  vieux  maître. 

Keffer  a-t-il  quitté  Majrence  avant  la  mort  de  Gu- 
tenberg?  Nous  ne  saurions  le  prouver,  et  le  contraire 
même  nous  parait  probable  ;  dans  les  piemiers 
mois  de  IMSS,  alors  que  le  Ur  Conrad  Homery  venait 
d^étre  mis  en  possession  du  matériel  du  maître,  notre 
ouvrier  tvpographe  alla  sans  doute  chercher  fortune 
en  Bavière,  et  se  fixa  à  Nuremberg  où  il  s'associa 
avec  un  Bohémien,  natif  d*Egra,  nommé  Jean  Sen- 
senscbmidt,  que  nous  voulons  considérer  comme 
ouvrier,  fondeur  et  imprimeur,  mais  pas  du  tout 
comme  banquier,  ainsi  que  l'ont  soutenu  plusieurs 
bibliographes  qui  ont  voulu  Caire  de  cet  artisan  un 
second  Jean  Fust  de  Mayence,  non  moins  avide,  non 
moins  envieux  que  le  triste  personnage  auquel  on 
n*a  pas  craint  de  l'assimiler. 

Ce  Jean  Senscnschmidt  (ou  le  Taillandier)  fut 
sans  aucun  doute  l'artisan  habitué  aux  travaux  mé- 
tallurgiques, auquel  Keffer  fut  redevable  de  b  fa- 
brication de  la  presse,  de  la  gravure  et  de  la  fonte 
de  ses  caractères,  de  ses  poinçons  et  de  ses  matrices, 
en  un  mot  de  la  mise  en  état  du  matériel  néces- 
saire à  son  exploitation  ;  et  tout  cela  fut  exécuté 
d'après  des  modèles  empruntés  à  l'atelier  de  Guten- 
berg. 

Il  ne  fut  Jamais  bourgeois  de  Nuremberg,  qualité 
qui  comportait  de  considérables  privilèges,  mais  il 
se  qualiue,  ainsi  que  son  associé  Keffer,  de  Civis 
urbis  y  urmbergey  ce  qui  est  bien  différent  ;  il  de- 
vint en  outre  incontestablement  imprimeur,  et 
même  fort  habile,  puisque  nous  le  voyons  figurer 
comme  tel  à  Bamberg  en  liiiSl,  et  à  Ratisbonnc,  oti  il 
Importe  la  typographie  en  1485. 

Cette  association  produisit  à  partir  de  1470  pUisieurs 
volumes,  auxquels  les  imprimeurs  s'abstinrent  de 
mettre  leur  nom,  à  l'instar  du  glorieux  maître  de 
Keffer. 

L'ouvrage  que  les  bibliographes  s'accordent  à  re- 
connaître comme  le  plus  ancien,  du  moins  avec 
date  certaine,  et  que  nous  décrivons  d'après  un  bel 
exempl.  qu*a  bien  voulu  nous  communiquer  M.  Aug. 
Aubry,  libraire  distingué  de  Paris,  est  un  livre  de 
théologie  de  François  de  Retx,  de  l'ordre  des  frères 
prêcheurs,  dont  un  exempl.  sur  vélin,  provenant 
de  Maccarthy,  est   conservé  à  la  Bibl.   impériale  : 

FBANCISaDEHETZA  COMESTOBIUM    VITIORDM;  aU  V« 

du  281*  f.,  2*  col.,  on  lit  :  ilic  codex  egregius  Co- 
mestorij  viciorumlSacre  théologie profcssoris  exi- 
mij  Franci[\sci  de  Betza  ordinis  predicatorum 
finit  fe  II  licitcr,  iS'uremberge  Anno  pc.  lxx*.  patro- 
na"^  formata*  cOcordia  et  pporcôe  tmîissun.  La 
table  des  matières  est  comprise  dans  les  cinq  feuil- 
eis  suivants.  In-fol.  de  2S6  ff .  à  2  col.  de  49  lig. 
chacune,  plus  deux  ff.  blancs  ;  sans  ch.,  réel.,  sign. 
ni  capitales  gravées;  imprimé  avec   les  caractîires 

Îui  ont  servi  à  Seiisenschniidt  à  exécuter  la 
fargarita  Poelica  de  Albertus  de  Eyb,  en  1472, 
premier  livre  auquel  il  ait  mis  son  nom  ;  lequel  carac- 
tère se  rapproche  extrêmement  de  celui  clc  la  Bible 
de  S6  lignes;  il  est  vrai  qu'il  rappelle  avec  une  exac- 
litudo  plus  gninde  cncon*  celui  de  Croussncr,  ce 
qui  prouverait    que    .S4'n$rnschmidt,    apK'S  avoir 


fondu  et  gravé  ses  caractères  d'Après  les  modela 
fournis  par  KelTer,  aurait  cédé  une  partie  de  tes 
fontes  il  Creussner,  et  même  k  Koberger. 

Remarquez  combien  les  expressions  ■  Patroma' 
rum  foftnarumque  concoraia  et  proportUme  » 
rappellent  celles  dont  se  sert  GutenbCTg  dans  la 
belle  souscription  de  son  CaihoUeoH,  «  que  verfaa, 
dit  Lichtenberger,  nusquam  alias  quam  in  Catlto- 
Ueo  Gutenbergii  occurrentla,  eiusdem  disdpaluD 
prodere  ^ideiitur  ». 

Les  correcteurs  des  deux  associés  furent  le  Dv 
Henri  Rumel,  et  André  Frisner  ou  Friessner,  te 
Wunsldd;  ce  dernier  va  occuper  une  chaire  de 
théologie  à  Leipzig  en  1479. 

Le  seul  livre  sur  lequel  II.  Keffer  a*t  associé  «m 
nom  k  celui  de  Senscnschmidt  est  daté  del«73; 
c'est  la  PanthèoUygie  de  Régnier  de  Pise  ;  voyez  la 
description  de  ce  précieux  vol.  dans  Panser  (II, 
p.  170),  etdansHaIn  (n«  1S015);  Anth.  Kobener, 
K  rival  de  SensenschmidtetdeCireussiier,  réimprime 
cet  ouvrage  l'année  suivante.  ' 

Le  chef-d'œuvre  de  Sensenschmidt  fut  sa  belle 
Bible  de  1475  ;  mais,  soit  qu'il  eût  outre-passé  ses 
ressources  pour  cette  publication,  soit  que  la  terri- 
ble concurrence  que  lui  fit  Koberger  avec  ses  trois 
Bibles  de  1475,  1477  et  1478,  l'eût  ruiné,  il  ne 
publia  plus  rien  d'important  à  partir  de  cette  épo- 
que, et  bientôt  après  se  retira  à  Bamberg. 

Presque  simultanément  apparaissent  à  Nuremberg 
deux  nouveaux  et  glorieux  noms  d'imprimeurs:  ce 
sont  ceux  de  Frédéric  Creusner  ou  iLreussner,  tu 
d'Antoine  Koberger  ou  Koburger,  ce  dernier  «Tone 
ancienne  et  riche  famille  nurembei^^ise. 

M.  Tross  croit  Creusner  antérieur  à  koberger, 
bien  que  ces  deux  typographes  aient  fréquemment 
employé  les  mêmes  caractères  ;  ainsi  les  éditions  de 
PoggiuSy  s.  d.  et  de  1475,  qui  portent  le  nom  de 
Creussner,  sont  imprimées  avec  le  caractère  dont 
s'est  servi  Koberger  poilr  le  Boelius  de  147S. 

Le  plus  ancien  volume  peut-être  qui  soit  sorti 
des  presses  de  Crt'usner  est  un  Psautier,  in-fol. 
goth.  de  80  ff.  à  26  lignes,  sans  ch.,  réel.,  sign.  ni 
lettres  initiales  ou  capitales;  il  est  décrit  dans  le 
catalogue  Bearzi,  au  n»  28,  et  est  exécuté  avec  les 
caractères  du  Psautier  qui  figure  dans  le  mémi? 
catal.  sous  le  no  30  et  porte  le  nom  deFr.  Creusner, 
lequel  parait  avoir  eu  la  spécialité  de  fournir  l'Alle- 
magne de  Psautiers  en  gros  car.  gothiques,  car  il 
en  existe  un  nombre  lelalivcment  considérable  %et 
d'éditions  différentes,  souscrites  à  son  nom  ou  exé- 
cutées avec  ses  caractères. 

Les  autres  imprimeurs  de  Nuremberg,  an  xv«  siè- 
cle, sont  Conrad  Zcninger,  Johannes  Regiomontanos 
appelé  aussi  Joh.  Millier  de  Monteregio  (Kôuîgs- 
berg),  qui  imprimait  avec  des  caractères  ronds  fort 
bien  gravés  et  eut  le  privilège  de  l'impression  des 
calendriers,  de  1474  à  1506  ;  •  quant  à  la  reproduc- 
tion de  ces  calendriers  en  xylographie ,  nous  dit 
M.  Tross,  il  est  plus  que  probable  qu'il  n'y  a  pri.> 
aucune  part.  • 

Nous  citerons  encore  Pierre  Wagner,  Geor^ 
Stuchs  de  Sultzbach,  Gaspar  llochfeder,  une  impri- 
merie particulière  installée  dans  le  couvent  des  frè- 
res Hennîtes  de  l'ordre  de  St-Augustin  ;  et  surtout 
nous  nous  garderons  bien  d'oublier  le  grand  nom 
d'Albrecht  Durer,  qui  figure  à  |)artir  de  1^198,  comme 
imprimeur,  ù  la  souscription  de  plusieurs  recueils 
de  planches  gravées  exécutés  à  Nuremberg;  les  tra- 
vaux spéciaux  consacrés  à  ce  maître  illustre  étant 
dans  les  mains  de  tous  les  bibliophile:»  et  icono- 
philes,  nous  ne  donnerons  pas  le  détail  de  ces  pro- 
ductions, dont  lu  pn?niière,  VApocatypse^  porie: 
Gedrucket  zu  Mlrnbergky  diircfi  Albrec/it  Durer 
Maler  /..)  Nous  renvoyons  \v  Irclcur  à  la  remar- 
quable inonogi'apliie  (Paris,  1861,  in'4»),  cousacnW» 
par  M.  E.  Gallichon  au  plus  grand  artiste  de  l'Alli- 
inagne. 

Michel  Wolgemutli,  qui  eut  la  gloire  d'être  le  pre- 
mier maître  d'Albrecht  Diirer,  ne  dédaigna  pas  d'illus- 
trer un  certain  nombre  des  beaux  vol.  sonis  des  presses 
de  Koberger.  O  dernier,  dont  nous  n'avons  point  assez 


939 


NORLINGIACUM.  —  NOV^E. 


940 


parlé,  mourut  en  151S  ;  il  eut  an  fils  qui  portait  le 
même  nom  et  qui  lui  succéda  ;  (un  autre  Koberger, 
du  prénom  de  Jean,  fut  également  établi  à  Nurem- 
berg ;  Panier  n*a  pu  déterminer  le  deçré  de  pa- 
renté qui  pouvait  exister  entre  les  Anthome  Kober- 
ger  et  lui. 

«  Dès  le  premier  tiers  du  xvi«  siècle,  Nuremberg 
devient  la  première  place  de  rAllemagne  pour  l'im- 
pression de  la  musique  en  caractères  mobiles,  et,  de 
ISdOàlGOO,  les  noms  de  Neuber,  Job.  Montanus,  Th. 
Gcriatz,  veuve  (ierlach,  etc.,  apparaissent  fréquem- 
ment comme  éditeurs  et  imprimeurs  de  musique  ; 
leurs  publications  sont  fort  nombreuses.  »  [Edw. 
Tross.j 

Lackmann  ip.  29)  signale  Timprimerie  particu- 
lière du  savant  Elias  Ilutter,  de  laquelle  sortit  en 
1599  une  Bible  .polyglotte  {Ebraice,  ChaUiaice, 
Grœce^  Latine,  Germanice  et  Slavonice), 

NoRLiNGiAcuM,  Neroijnga,  Norunga,  Ifor- 
lingerit  Nordlingue.  anc.  ville  de  Souabe, 
auj.  de  Bavière  (cercle  de  Souabe  et 
Neuburg),  au  S.-O.  d'Augsbourg. 

Zapfet  Lich  tenberger  signalent  une  édition  alleman- 
de xylographique  de  la  Bible  des  Pauvres,  publiée 
sous  fa  date  de  1/li70et  exécutée  àNordlingeu  per  Fri- 
dericum  W'alther,  pictorem,et  Jobannem  Iliiming; 
mais  rimprimerie  en  caractères  mobiles  ne  peut  être 
reportée  dans  cette  ville  qu*à  Tannée  1525,  d*après 
Fcverlin  et  Panzer:  Renovatio  ecclesiœ  Nordtingia' 
censis  et  ratio  omnibus  reddita  de  Quorutidam 
inslitutione  per  JHaconos  ibidem.  Anno  mdxxv, 
in•8^ 

NORMANNl   fPertz],  NORDMANNl,  NoRTMANNI, 

(North-Menn,  hommes  du  Nord),  les  Nor^ 
mands,  peuple  de  l'Europe  septen- 
trionale, originaire  de  la  Scandinavie, 
qui  ravagèrent  les  cotes  du  nord  de 
l'Allemagne,  de  la  France  et  de  l'An- 
gleterre aux  IX*  et  x"  siècles,  s'établi- 
rent en  9i2  dans  une  province  fran- 
çaise, la  Neustrie,  à  laquelle  ils  don- 
nèrent son  nom,  et  de  là  partirent 
pour  conquérir  l'Angleterre. 

NoRMAXNiA,  NoBTMANNiA,  auc.  Neustrio, 
la  Nonnandie,  anc.  province  du  roy.  de 
France;  forme  auj.  cinq  départements. 

NoRTiiALLERToN,  bourg  d'Angleterre,  dans 
le  West  Riding  du  comte  d'York. 

Imprimerie  en  1791  :  Miss  A,  Crosfleld.  The  MS" 
tory  of  Sorthallerton,  in  the  county  of  York; 
to  which  is  added,  adcscription  ofthe  Castle  Hills 
[a  poem).  Northalierton,  1791,  in-8*. 

NoRTOUMBRiA,  cu  sax'ou  Northonhumbra- 
land  (pays  au  nord  de  l'Humber),  l'un 
des  sept  royaumes  de  l'Heptarchie 
saxonne,  auj.  le  Northumberlaitd,  entre 
le  Forth  et  l'Humber,  comté  du  N.-E. 
de  l'Angleterre,  dont  le  chef-lieu  est 
Neivcastle, 

NoRTriiSA,  voy.  Norphusa. 

Norton  Fitzwarren,  village  près  de  Taun- 
ton  (Somersetshire). 

Ce  fut  dans  ce  village  que  vint  s'établir  momenu- 
nément  Fimprimeur  catholique  John  Rile,  sons  le 
rîgne  d'Elisabeth  (voy.  MOLI.SEY).. 


NORVEGIA,    NiORTVEU,     NORTWEGIA  ,     aUC. 

NoRTH-BiANA,  la  Norwége,  Norvège, 
Nonge,  l'un  des  deux  royaumes  qui 
forment  la  monarchie  Suédo-Norvé- 
gienne;  il  est  divisé  en  17  préfec- 
tures. 

NoTEssA  FI..,  Netze,  riv.  de  Prusse  [Graës- 

se]. 

NoTiuM  Prom.,  NotJov,  cap  de  la  côte  S. 
d'Irlande,  auj.  1^  Missen-Head. 

NoTo  Villa,  Nocq,  commune  de  France, 
prèsHuriel  (Allier). 

NoTTiNGHAM,  sur  Ic  Trcut,  ville  d'Angle- 
terre, chef-lieu  du  comté  du  même 
nom. 

M.  Gotton  fait  remonter  à  1710  Tintroduction  de 
rimprimerie  à  Nottingham  :  Remarks  on  Bishop 
Bumet's  Speech  [in  the  house  of  lords)  on  the  tm- 
peaehment  of  D^  Henry  Sacheveret.  Nottingham , 
1710,  in-ft*  (Cat.  Thorpe,  18ft2,  no  7667). 

LMmprimeardeceite  pièce,  qui  n*est  pas  nommé 
au  catal.  Thorpe,  est  William  Ayscough.  Un  grand 
nombre  de  volumes  imprimés  dans  celte  ville  sont 
cités  au  catal.  Libri  (1S62),  n*  4S5  ;  au  catal.  Malt- 
taire.  II,  p.  144  ;  dans  Bauer,  tom.  II,  p.  194  ;  dans 
la  Cyclap,  de  Dearling,  p.  1158  et  1410,  etc.  Un 
Journal,  the  Nottingham  Post%  débute  en  1715  : 
the  Nottingham  journal  ne  commence  qu'en  sep- 
tembre 1741. 

NOULIACUM,  voy.  NULUACUM. 

NovA  Alesia,  NovcUése,  Novàlaisey  bourg  de 
l'arrond.  de  Chambéry  (Savoie). 

Nova  Augusta,  voy.  Porta  Augusta. 

Nova  Castella,  voy.  Noviomagus  et  Neo- 

RCRGUM. 

Nova  Castella,  Neufchâteau,  ville  du 
Luxembourg  belge,  au  N.-O.  d'Arlon. 

Nova  Cella,  Neustift,  abbaye  du  Tyrol. 
Nova  Civttas,  voy.  Neostadium. 
Nova  Civitas  Arucutana,  voy.  Arucci. 
Nova  Corbeja,  voy.  Corbeja  Nova. 

Nova  Curia,  Naunhof,  bourg  de  Saxe, 
près  de  Grimma.  =  Neuhof,  sur  la  Kin- 
ziç,  bourg  près  de  Fulda  (Hesse-Cas- 

sel). 

Nova  Curia  Numburgensis,  Treibwrg  an  der 
Unstrut,  bourg  de  Prusse,  près  de 
Naumburg  (prov.  de  Saxe). 

Nova  Domus,  voy.  Henrici  HRAOEauM. 

Novje  [It.  Ant.,  Tab.  P.],  Nooûai  [Ptol.], 
Noêaî  [Procop.j  Hierocl.l,  Novensis  Ciy. 
[Geogr.  R.],  ville  de  la  Mœsie^  où  était 
cantonnée  la  l*"»  légion  italique,  auj. 
Sist&v,  Sistcva,  ville  forte  de  la  Tur- 
quie, sur  le  Danube  (Boulgarie). 

NoViE,   voy.   AD  NOVAS. 


94i 


NOVA  FODINA.  —  NOM. 


942 


Nova  Fodixa,  voy.  Regiomonttum. 

NovAUciA,  voy.  Nova  Alesu. 

NovASA  [Plin.l,  loealité  du  Picenum  en 
Italie,  auj.  Monte  di  Xava,  près  d'As- 
coli. 

NovASTJE,  Nowdcvntt  [PtoL],  peuple  habi- 
taut  le  S.-O.  de  la  Britannia  Barbara; 
ils  occupaient  la  rive  N.  du  Firth  of 
Solway, 

NOYANTARUH  CHERSONEStS,  MULA,    the  MM 

of  Gailoway,  presqu'île  d'Ecosse  qui 
s'avance  au  S.  dans  le  firth  of  Solway, 
et  dont  1  extrémité  S.,  Novaxtarcm 
Prom.,  Kocuavtûv  ôx^v,  s'appelle  auj. 
C6r5îi  Point. 

Nova  Pelsna,  voy.  PasNA. 

NovARiA  [Plin.,  Tac.,  Itin.  Ant.],  Ncua^Ca 

iPtol.],  ville  des  Insubres,  sur  la  route 
le  YcrcellaB  àMedioIanum,  auj.  Xavara, 
Novare,  ville  de  l'Italie  septentr.,  chef- 
lieu  de  préfecture,  et  anc.  capitale 
d'une  des  8  divisions  des  Etats  Sardes. 

La  biblioth.  dn  séminaire  de  cette  rille  renferme 
on  certain  nombre  d'incunables  et  des  manaacrits 
fort  anciens  et  précieux,  décrits  par  Andres  (G.)  : 
Lettera  $opra  aleuni  cod.  deUa  BibL  capit.  di 
fiùvara  e  di  Vercttti,  Parma,  18U4,  in-S».  Noos  ne 
Barons  absolament  rien  de  la  typograpiiie  de  cette 
Tille  ;  Falkensiein  date  ses  débuts  de  Tannée  153S  ; 
en  1SS8  tous  les  bibliophiles  connaissent  une  rare 
édition  des  Ragionamenti  d*Aretino  publiée  sous 
cette  rubrique;  mais  ce  ren^eigneroent  même  peut- 
il  être  donné  comme  exact,  et  le  lieu  où  \edivin  poète 
a  fait  imprimer  Tun  de  ses  plus  abominables  libres 
n'a-t-il  point  été  déguisé  ?  I  our  nous,  le  Ragiona- 
mento  uel  quale  P.  Arciino  figura  Quattro  suoi 
amici,  bien  que  portant  cette  sous<  ription  :  Stam- 
pato  in  yoiarn ncl  M.D.xxxviij,  peL  m-8*  (ie  7b  ff. 
a  été  exécuté  et  publié  à  Venise. 

NovARiA  FL.  [Tab.  P.],  Aguxu  [Geo.  R.|, 
la  Gogiia,  l'Agogna,  affl.  du  Pô  ;  passe 
à  Novarc;  donnait  sous  le  premier 
empire  son  nom  à  un  départ. 

Noyas  (ad),  voy.  ad  Novas. 

No  VAS  (ad),  [Tab.  p.,  Itin.  Ant.j,  station 
de  Mœsie,  dont  Mannert  voit  les  ruines 
près  de  Kolumbaiz,  en  Bouigarie. 

Nova  Villa;  un  très-grand  nombre  de 
localités  en  France  sont  désignées 
ainsi  dans  les  chroniques,  chartes  et 
diplômes,  et  s'appellent  aujourd'hui  : 
Neuville,  la  Neufville,  etc.  ;  nous  cite- 
rons Nova  Villa,  Neuveiille,  Neustadt, 
dans  le  canton  de  Berne. 

J.-P.  Marolf  y  établit  en  1099  une  imprimerie  avec 
laquelle  il  a  donné  en  1709  une  Jolie  édition  des 
Psaumes  de  David.  [Tcmaux.] 

NovEM  CnARis  [Itin.  Hier.],  station  des 
Cavari  dans  la  Province,  auj.  Pierrelatte, 
chef-lieu  de  canton,  non  loin  du  Rhône 
(Drùme). 


NovEM  Pagi  [Plin.],  Forum  Notem  pACoam 
[Frag.  It.  Ant.|,  probablement  aoj. 
Bracciano  (vov.  Arcexnum). 

NovEMPOpuLA.NiA,  fédération  de  neuf  peu- 
ples, une  des  17  prov.  delà  Gaoïe  à 
ro.  de  la  Narbonaise  ;  César  la  désigne 
comme  formant  toute  V Aquitaine  ;  ptos 
tard  on  l'appela  V Aquitaine  IIL 

NovEsaii  [Tac,  It.  Ant.,  Tab.  P.J,  Nm- 
sivu  |Greg.  Tur.],  Nova  Castra,  Xnrc- 
siUM,  NiusuM,  Nie  Mo;(AST.,  Niusâ  Cas- 
TRUM,  Neuss,  Neusse,  Nuys,  ville  de 
Prusse,  dans  la  prov.  Rhénane  (r^.  de 
Dusseldorf}. 

L*imprimerie  existe  dans  cette  TiOe  en  IffA:  Ca- 
roius  Magnus,  imperator:Bomanontm,  et  Frum- 
eorum  Rex  Bomano-Catholieus^  adrersès  Iflfa» 
nittm  ;  auctore  Nicolao  SehaienU).  Kiboni,  MTTt, 
in-4*.  Ce  N|co!as  Scbaten  était  un  Jésuite;  oons 
avons  de  lui  un  autre  ouvrage  plus  iroportnit,  qui 
nous  donne  un  nom  de  libraire,  sinon  d*iiapri- 
meor  :  Kie.  Schaten,  Soc.  Jtsu,  ArmaUitm  Pwder- 
bornensium  Pars  I.  Opus  posthummm,  Neobosii, 
sumtibus  Cbristopb.  Nagel,  1695,  in-fol.  de  IMS  p. 
Pars  11,  ibid.  1G98,  in-fol.  de  782  pp.  Ouvrage  fort 
rare,  particulièrement  la  seconde  partie,  doBt  va 
très-grand  nombre  d'exempl.  ont  été  détruits  par  on 
incendie. 

L.es  bibliographes  allemands  nous  donnent  le  titre 
d*un  troisième  ouvrage  de  ce  savant  Jésuita  :  iVfs- 
forto  fVestpliatiœ,  in  qua  de  prima  origimegeM- 
fit,  de  priscis  hujus  regionis  populis,  etc.  Ôpms 
posthumum .  Neuhusii,  sumptibos  Jo.  Todt,  lOM. 
in>fol.  de  659  pp. 

Novi,  Noms,  .Vori,  Xove,  ville  forte  dTtalie, 
dans  la  division  et  au  N.  de  Gènes; 
Joubirt  y  fut  battu  et  tué  en  1799. 

Nicolao  Ghirardengo,  natif  de  Novi,  qui  avait 
appris  et  exercé  la  i>iK)grap»iie  à  V«nise  en  1479  et 
àl^avie  ciilUhl,  revint  dans  sa  patrie,  et  y  installa 
la  première  typogra|>hie  vers  1483  ;  le  premier  li\re 
auquel  il  ait  mis  son  nom  et  qui  porte  tine  date 
cei taille  est  de  14H4:  Simma  Baptistimam4 rojMvm 
conscientiœ  (da  Niccolô  Salio).  A  la  fin  :  Siampata 
in  Nove  per  Nicholao  Girardengo.  M.cccci.x\xiv, 
in-ftu  golh.  Nous  donnons  celte  >ouscription  diaprés 
MauroBoni;  Amati  la  latinise,  ce  qui  prouve  com- 
bien cet  incunable  est  rare  et  peu  connu  :  Impres- 
sum  est  hoc  opus  .\ovis:  per  Magistrum  ISico- 
laum  Girardengo  incolam  ejusdem  terre.  Anno 
vero  MccccLXXxiiii. 

Cette  édition  est  décrite  par  Maittairc  sans  indi< 
cation  de  lieu  dM  m  pression. 

Sous  la  date  de  Panni^e  précédente  Mauro  Boni 
cite  un  ouvrage  exécuié  avec  les  mêmes  caract.  par 
Nicbolao  Ghirardcngo,  sans  nom  de  ville  :  Hentis- 
beri  Sophistœ  p rabat iones.  xxiv.  Januarii  l<k83. 

Soprani'ct  l'rosper  Marchand  ont  signalé  une 
édition  de  1479  de  la  Summ a  Bai^tistiniaxa,  mais 
Tirabosihi  et  Mauro  iîoni  p(t>uveut  qu'il  y  a  erreur 
de  date. 

Un  autre  Ghirardrngo  de  Novi,  dont  le  prénom 
était  Francesco,  exerça  la  tyi»ographic,  de  lâSO  à 
1500,  aliernaiivement  a  Venise  et  à  Pavie;  ouïe 
croit  frère  de  iNitolao. 

Panier  ciie  en  1508  :  Jo.  F.  Piei  Mirandulœ 
domini.  Liber  de  Providcntia  Dei  contra  Philoso' 
p/ias/ros,  :  pet.  in-fol.  de  36  fT.  M.  Cotton  donne, 
d'après  Tcxempl.  delà  Bodiéienne,  la  descriptioude 
ce  volume,  et  ajoute  la  curieuse  souscription  que 
voici  :  Anno  a  pat  tu  Virginis  M.D  viii.  No.  jio- 
vembr.  In  subuvbio  Soui  sub  Alberti  Pii  Carpi 
domini  ditione.  Librum  hune  de  providentia  dei 


943 


NOVIBURGUM.  —  NOVIODUNUM. 


944 


contra  philosophastros,  compositû  editûqj  ab  Jo, 
Fràcisco  Pico  Mirandulœ  domino  Bcnedictus  Dut- 
ciheilus  Mâgius  Carpèsis  exscriptU  stamnei»  usus 
ealamis,  usus  et  dilige.nlia  tanta,  ne  ab  autogra- 
phoderideret  exiplari,  ut  sietiam  minuta  fortasse 
quœpià  omissa  cômissavc  sint,  absit  tamè  ab  ea 
culpa  quœ  notatiâtea  quidam  artifices,  qui  in  pie- 
risque  ipsius  authoris  operibus  txcudendis  aut 
clausulam  quàdoque  interceperint ,  aut  verba 
omiserint,  inverterint  ve,  aut  ortographiœ  ratiO' 
nem  postfiabuerint.  Cet  imprimeur  Dulcibello  ve- 
nait de  Carpi  où  il  était  établi  en  1500. 

NoVIBURGUM,  VOy.  NeOBURGUM  et  NUMBUIl- 
GUM. 

MoviciANUM  [It.  Hier.J,  station  de  la  Pan- 
non  ie,  auj.,  suiv.  Reicbard,  Vojka, 
bourg  de  Servie,  près  de  Belgrade. 

NoviENTUM  villa  Parisiaci  suburbana  [Gesta 
Franc],  Novigentum  [Mabilion],  Nogent 
[Chr.B.  Dion.],  Niovicentovicvm, Noivia- 
Nis,  NoviiNTOvico  [Monn.  Mérov.],  de- 
puis C1.0DOALDI  Vicus,  SairU-Cloud, 
ville  de  Fr.  (  Seine- et-Oise);  anc. 
abbaye  fondée  par  S.  Clodoald,  petit- 
fils  àe  Clovis,  duché.-pairie  ériçé  en 
1674;  Henri  III  y  fut  assassine  par 
J.  Clément  en  1589. 

Pendant  la  nuit  du  Ib  aa  15  Janvier  l'725,  un 
incendie  consuma  à  St-Cloud  la  maison  et  la  pré- 
cieuse bibliothèque  de  M.  de  Valincourt,  secrétaire 
général  de  la  marine. 

iNoviENTUM,  Apri  Monasterium,  EbersmunS' 
ter,  bourg  d'Alsace  (Haut-Rhin),  où 
Saint-Dié  fonda  une  abbaye  au  vn«  s., 
qui  prit  le  nom  du  second  abbé  Eber- 
hard  [Quicheral]. 

Novientl'm,  Noviento  [Monn.  Mérov.], 
.Yoni,  communedeFr.  (Indre-et-Loire), 
anc.  villa  mérovingienne  [Gesta  Da- 
gob,]. 

NoviENTUM  Artaldt,  NoQent  VArtcnid,  com- 
mune de  Fr.  (Aisne). 

iNoviGENTiuM,  ^oumoïi'VAbbessey  commune 
de  Fr.  (Aisne). 

NoviGFNTUM  AD  Matronam  ,  Nogeutsur- 
Marne,  ville  de  Fr.  (Seine)  ;  c'est  dans 
la  vieille  église  de  cette  petite  ville  que 
repose  le  corps  de  Wattea^u. 

Novigentum     ad     Sequanam  ,    Novientum 

PertZ.],    NOGENTUM,    NiGENTIS,    NlVENTIS 

Diplom.],    Nogent-sur-Seine,  ville   de 
'T.  (Aube). 

Novigentum  Régis,  Nogent-le-Roi,  bourg 
de  Fr.  (Haute -Marne).  —  Un  autre 
bourg  du  même  nom,  dans  le  dép. 
d'Eure-et-Loire. 

Novigentum  Retrodi,  Nogentum  Ertaudi, 
Ahtaudi  (xiii*^  s.),  Novigentum  Rotroci, 
Retrudum,  anc.  Novioduxum  Diabun- 
tum  (i),Nogent'le'Botrou,  sur  l'Huisne, 


ville  de  Fr.  (Eure-et-Loir).  Patrie  de 
Remy  Belleau;  tombeau  de  Sully. 

Novn.iAcuM,  voy.  Nobiuacum   et  Nuuja- 

CUM. 

NovioDUNUM  rCaes.,  vu,  12],  localité  des 
Bituriçes,  dont  la  position  actuelle  n'est 
pas  déterminée.  César,  marchant 
d'Orléans  à  Bourges,  prend  Noviodu- 
NUM,  oppidum  Bitwriqum,  positum  in 
via;  Lancelot  traduit  par  Nouan4e' 
Fuzelier  (Loiret),  mais  d'Anville  fait 
remarquer  que  cette  localité  ne  dépen- 
dait pas  des  Bituriges,  et  propose 
Notian ,  village  du  Berry,  près  Sl- 
Amand (Cher) ;  Scaliger,  Ortel,  disent: 
position  ignorée  ;  Valois  et  Montanus 
penchent  pour  Neuvy-sur-Barangeon 
(Cher)  ;  on  objecte  que  Noviodunum  est 
un  nom  de  lieu  purement  celtique,  et 
que  Neuvy  (Novus  vicus)  est  absolument 
latin;  voici  ce  que  nous  répondons  : 
César  dit  avoir  reçu  cette  place  à  merci, 
or  on  sait  ce  que  c'est  que  la  merci  de 
César  ;  il  épargne  la  vie  des  habitants, 
mais  parfois.detruit  leur  ville  ;  et  quand 
plus  tard  de  nouveaux  colons  viennent 
relever  les  ruines  de  Noviodunum,  le 
nom  latin  de  «  Novtis  vicus  to  est  donné 
à  la  localité  qui  s'était  si  malencon- 
treusement rencontrée  sur  le  passage 
du  pacificateur  des  Gaules. 

Noviodunum  [Cœs.,  B.  G.  vu,  55.1,  Noouïo- 
^ouvs'v  [Dio.  Cass.],  -^DUNUM,  Noviodu- 
num  ad  ripas    Ligeris,  Nevirnum    [It. 

[Tab.  P.],  Niyernensium 
,  ville  de  la  Gaule  Lyon- 
naise, sur  la  Loire,  auj.  Nevers,  au 
conû.  de  la  Loire  et  de  la  Nièvre  ;  évé- 
ché  vers  la  fin  du  v^  siècle  ;  capit.  en 
860  d'un  comté,  érigé  en  duché-pairie 
au  xvi«  siècle. 

Les  Coutumes  du  Nivernais  publiées  aux  dates 
de  1494  et  150S,  décrites  au  Manuel  {U,  coi,  1S4S, 
addit.},  d'après  les  exemplaires  du  comte  de  Soul- 
trait,  ne  portent  pas  de  heu  d'impression.  Celles  de 
1518  sont  exécutées  à  Paris,  ainsi  que  les  deux  édi- 
tions de  15S5  et  de  1540.  Le  bibliophile  que  nous 
venons  de  nommer  a  publié  en  1848  dans  IMn- 
nuaire  de  la  Nièvre  la  description  de  ces  CoutU' 
miers,  mais  nous  n'avons  pu  nous  procurer  ce  tra- 
vail, qui  pour  nous  aurait  été  d'un  grand  secours. 

M.  Temaux  fait  remonter  l'imprimerie  dans  cette 
ville  à  1590  ;  Cotton  et  Falkenstein  à  1592  ;  nous  ne 

Çossédons  pas  d'indication  antérieure  à  celle  de 
émaux,  et  cependant  il  nous  paraît  impossible 
d'admettre  que,  dans  une  cité  épiscopale  et  fort  reli- 
gieuse,  la  typographie  ait  débuté  par  des  paésies, 
encore  que  ces  poésies  soient  latines ,  et  du  célèbre 
Jurisconsulte  nivemais  Guy  Coquille,  avec  le  me- 
nuisier Adam  Billaut  l'une  des  gloires  littéraires  de 
la  ville  :  Guidonis  Conchylii  Romenœi  Ntvemensis 
Poemaia.  Nivemi,  Petrus  Houssin,  1590,  in-80.  Le 
catal.  Creveuna,  qui  décrit  ce  vol.  (n"  4S20),  dit  :  Ces 
poésies  latines  de  Guy  Coquille,  fameux  juriscon- 
sulte, sont  de  la  plus  grande  rareté,  et  n'ont  point 
été  insérées  dans  l'édition  des  oeuvres  complètes  de 


Aut.],  Ebrinum 
Civ.  (Not.  Gall.; 


045 


NOVIODUNUM.  —  NOVIOMAGUS, 


046 


1605.  On  n'en  connaît  à  Paris  qm'un  exem^,  qui  est 
coosenré  k  la  bibU  Manrine,  mais  il  est  très- défec- 
tueux et  d'ailleurs  daté  de  Nerers,  ISBS;  c*testla 
même  édition  renouTelée,  avec  un  titre  et  les  ff. 
firéllm.  réimprimés. 

En  1502,  du  même  auteur  et  du  même  imprimeur 
on  connaît  i  PêolwU  DavUUê  CL  parajiHiraHiee 
trauUOi  in  ver*uê  kerdcoM,  auct.  Gnid.  Conchplio 
Ramenaio  NivementL  PtL  in-8*  de  15S  ff.  cnit, 
siipi.  a.  pn. 

/L  la  même  date  et  aortl  des  mêmes  presses,  ci- 
tons s  IHieowrs  titr  Por(§iMt  deê  Fontaines,  engem- 
bU  queùfueê  hUtofreêtie  la  guiriMtm  ée  jkutleurs 
ipranéeê  et  diffkiteê  malqtttes  faUes  par  Pusage  de 
Veau  métUeinaU  de  Pougues  ;  par  Antoine  du 
FouUtoux,  médecin,  Neros,  1593,  In^  ;  réimpr. 
en  1598,1603  et  1«28. 

Nous  trouvons  de  nombreuses  traces  de  cette 
impr.  de  Pierre  Boussin  Jusque  Ters  1013,  mais  nous 
ne  pouvons  multiplier  les  citations  ;  parad  les  Im- 
primeurs nivemais  qui  snifent,  nous  citerons: 
1).  Fourré,  au  milieu  du  XTii*  siècle. 

Les  arréu  du  conseil  de  n9à  et  de  1750  autori- 
sent un  imprimeur  pour  Nevers,  et  le  rapport  fait  à 
M.  de  Sartines  en  iiblk  donne  le  nom  du  typographe 
en  exercice  ft  cette  date;  c'est  Louis  LefroTre,  natif 
de  PAlgle  en  Normandie,  établi  depuis  1790,  avec 
trob  presses. 

NoYioDUNUM  [Cœs.,  B.  G.  ii,  i2],  voy.  Au- 

GUSTA  SUESSONUM . 

NovioDumiM  [It.  Ant.],  Novjoduh  [Tab.  P.l, 

Nooof^wvov    [Ptol.],   NOTINDUM  (G.  Rav.], 

station  de  la  Pannonie  super.,  au|. 
Novigraà,  sur  la  Kulpa,  en  Iliyrie. 

'  NovioouNUM,  Yoy.  CoLONU  Equestris. 

NOVIODUNUM  DlABUNTUM  ,  VOy.  NOVODU- 
NUM. 

NovioMAGUs  [Tab.  Peut.],  (du  vocable  gau- 
lois NoviA,  NoiA^  qui  signifie  eau,  ma- 
rais, racine  du  français  noyer,  se  noyer, 
et  MAGUs,  ville),  Novuii  Castkum  ad  Mo- 
SAM,  Neufchasteau,  Neufthâteau,  ville  de 
France,  sur  le  Mouzon,  près  de  son 
confluent  avec  la  Meuse  (Vosges). 

Un  imprimeur  du  nom  de  François  Monnoyer  est 
cité  par  le  rapport  de  police  fait  à  M.  de  Sartines 
en  1705,  comme  exerçant  à  cette  date  la  typ<^praphie 
à  Neufchiteau;  le  plus  ancien  livre  sorti  de  ses 
presses  que  nous  puissions  citer  est  de  1760:  Pièces 
fugitives  de  François  de  Neuf  château  en  Lorraine^ 
agi  de  quatorze  ans,  associé  des  académies  de 
Dijon,  Oe  Marteilte,  de  Lyon  et  de  Nancy.  Neuf* 
cliâtéSu,  Mcnnover,  1760,  in-12.  Le  catal.  Lusarcbe, 
rédi^  par  M.  Claudln,  cite  un  second  ouvrage  exé- 
cuté par  le  même  Imprimeur  en  1770.  (No  122.) 

NovioMAGus  Nemetum,  voy.  AuGDSTA  Neme- 

TUM. 

NovioMAGUs  [It.  Ant.,  Tab.  P.,  Auson.], 
ville  des  Treviri,  dans  la  Belgique  1, 
auj.  Neumagen,  sur  la  Moselle,  dans  la 
rég.  de  Trêves,  avec  des  ruines  romaines 
que  Ton  a  baptisées  du  nom  de  Cons- 
tantinsburg, 

NovioMAGUs    [Tab.    Peut.],    Noviomagus 

'  Rhenanus^  NoviMAGUs  Batayorum,  No- 

vioMAGO  [Monn.  Mér.],  Numaga  [Ortel.], 

Nimwegen,  Nimégue,  ville  de  Hollande, 


sur  le  Wahal  (prov.  de  Gueldre)  ;  célè- 
bre par  le  traite  de  i678,  dont  Louis  XIV 
dicta  les  conditions. 


L*imprimerie  remonte  incontestablement 
cette  fille  àl*iBnnée  1^70;  deux  folomes  à  cette 
sont  connus,  mais  ils  ne  portent  pas  de  nom 
primeur  ;  ils  sont  relatib  aux  privilèges  et  à  la  litv- 
Kie  de  Tordre  des  frères  mendiants,  dans  le  coav«Bi 
desquels  ils  furent  exécutés  :  Enoelbeit  Cvltipbz 
(Messmaker).  Epistola  treuiê  ac  putitis,  de  mv- 
nialvitanda  in  reeepcôe  lumicto^  et  noii!ieiA\aâ 
rettgioni.  i'ro/o^uj.|A  la  fin  (r*du7«  f.]:  Bxmt- 
citepistota  breuis  acputitis  de  symotda  1  vitemén 
in  reeepcôe  nouicio!y  et  no^lcia^  ad  rett  n  giammu 
cotieeta p ReuerendU  mgrih  Bng^bertû ||ciiff|^ 
sacre  théologie  p/essori  ordSs  fidicatcf^lAnno  dÊL 
MooccGfLxxixo.  Misis  JuUf,  Oie  ïL.  tn  Noluimu 
gio  Atqj  ibidè  eodi  àno  ditigenter  impretm^dk 
zxUJ.  Mensis  AugustU  || .  In-«*  de  8  fL  iranr.  en 
gros  car.  goth.,  sans  ch.,  récU  ni  sign.,  à  M  Ug.  i  ta 


•de  moU,  est  intitulé  :  Epistota  declariaUnin  <Krtt 
etpriuHegia^  /><a£rfl  il  onttnft  mendlMndft  eOtra 
quosdà  articuios  erro  \\  neos  eOdenupnaioê  qtsarËéâ 
mgrify  et  curatorû\eebie£^  parroehUUUU  Proêo- 
gus.  I  Au  r«  du  78«  L:  Bxpticit  epPa  deeUrmiO' 

ria Edita  et  eàpitata\\in  càuitu  Noubneigisi 

ord* pdicato^  p  ReuerèdûiMgrm  Engetberiû eut* 
tipcis  ord*  eiusdè  ae  sacre  \\  iheotogis  pfessorë  ead- 
mULAnnodni.  ii^ccocouLXix'.Mf^/  eodi  aâoin 
PdBo  opido  ditigenter  et  fidetit'  impressa  Ai  ho- 
noré dei  omn^otëtis  cui'  nomen\\est  benedUtê» 
secuta.  Amen,  Le  v»  du  78*  f.  est  blanc.  In-^  et 
78  ff.  à  26  lig., sans  ch.,  réel,  ni  sign.  Ce  volonit  An 
réimprimé  la  même  année  par  Jean  de  WestplMle  I 
Louvain. 

La  seule  adjudication  que  nous  puissions  citer  de 
ce  précieux  vol.,  est  celle  qui  figure  i  la  première 
vente  Busscher,  de  Bruges,  faite  a  Paris  par  GuiL  d«> 
Biu%  rainé,  le  1er  brumaire  an  IX;  le  vol.  (n*  1323) 
fut  vendu  2  liv.  1  sol. 

Noviomagus  Veromanduorum  [It.  Ant., 
Not.  Imp.],  NovioMENSE  Palat.,  Novio- 
MiUM  [Charla  Lud.  Vil,  a.  1143].  Novio- 
MUM  [Charta  Phil.  Aug.  a.  1210],  Noio- 
BiAvo,  NovioMo  a..,  NovivMV  [Monn.  Mé- 
rov.],  NovioNUM  Urbs  [Frédég.],  Noyon, 
ville  de  Fr.  (Oise)  ;  patrie  de  Calvin. 

Cest  en  Tannée  1686  que  nous  trouvons  pour  b 
première  fois  trace  dMmprlmerie  dans  cette  ville: 
Les  huit  Barons  ou  fieffés  de  l'abbaye  royale  Saint' 
Corneille  de  Compiègne,  leur  institution,  leur  no- 
blesse et  leur  antiquité,  par  Louis  de  Gaya,..  sieur 
de  Tréville.  Noyon,  L.  Mauroy,  1080,  in*12.  La 
Biblioth.  iropér.  possède  deuxexempl.  de  ce  livre 
rare,  que  cite  le  P.  Le  Long  et  qui  figure  au  catal. 
Secousse  sous  le  no  A280,  et  au  catal.  Baluae  (U, 
0920). 

A  la  fin  du  xviie  siècle,  nous  trouvons  un  nouvel 
imprimeur,  nommé  Cabut;  nous,  citerons  de  lui  t 
P.  de  BaswnviUe.  Castra  Compendiensia,  Car- 
men, Noviomi,  Cabut,  1099,  in-12. 

Enfin,  en  1739  s'établit  dans  cette  ville  Pierre 
Rocher,  né  &  Nantes  en  1703,  qui  possède  deux  pres- 
ses ;  cet  imprimeur  exerçait  encore  en  1703,  knrs  do  . 
rapport  «fait  à  M.  de  Sartines;  voici  bi  note  Jbinte 
au  npport  :  «  La  ville  de  Noyon  est  si  peu  considé- 
rable qu'un  imprimeur  a  de  la  peineà  aagner  la 
vie ,  tout  le  monde  faisant  venir  ses  livres  de 
Paris.  • 

Noviomagus  [It.  Ant.],  Noto|Mrpç  [Ptol.], 
ville  des  Regni  dans  la  Britannia  Ro- 


947 


NOVÏOMAGUS.  —  NOVUS  BURGUS. 


948 


mana,  auj.  Woodcote  près  de  Croydon, 
suiv.  Camdcn  et  Reichard,  dans  le 
comté  de  Surrey. 

NovioMAGiis,  Neomagus,  viljc  des  \ibisci 
ou  des  Bituriges^  dans  TAquitaine^ 
auj.,  suiv.  Mannert,  Castillon,  ville  de 
Fr.  (Gironde),  mais  plutôt  Castelnau  de 
Médoc,  bourgs  du  même  département. 

NovioMAGUs,  voy.  Lexovium. 

NOVIOMUM,  voy.  NoVIOMAGUS. 

NovioNUM  in  Pictavense  agro,  Noysne  , 
S.-George-de-Noisiie ,  commune  de 
France,  près  St-Maixent  (Deux-Sèvres). 

NovioREGUM  [It.  Ant.],  Regianum,  suiv. 
d'Anville  et  Reichard,  Boyan,  ville  de 
France,  à  l'embouchure  de  la  Gironde 
(Charente-Inférieure). 

NoviROGUs,  voy.  Niortum. 

NoviuM,  Kccuîov  [Ptol.],  localité  des  Cal- 
laici  Bracarii,  dans  la  Tarraconaise, 
auj.  Porto  Mtiro,  suiv.  Ukert,  ou  Noya, 
d'après  Reichard. 

N(>viviLLARis  Cella,  NeuvUle,  bourg  de 
Belgique  [Graësse]. 

Novobardum,  Novus  Mercatus,  Nowibazar, 
Jénibasar,  ville  de  Turquie,  chef-lieu 
(le  pachalik,  sur  la  Gradiska  (Bosnie). 

NovocoMUM  ,    NovuM    CoMUM ,  voy.    Co- 

MUM. 

NovoDiNUM  DiABLiNTUM  [Tab.  Peut.],  ville 
capit.  des  Diablintae,  fraction  des  Au- 
Icrci,  dans  la  Gaule  Lyonnaise,  au  xni«  s. 
Jlblent,  auj.  Jtiblains,  bourg  au  S.-E. 
(le  Mayenne,  dans  le  dép.  du  même 
nom,  et  que  Tabbé  de  la  Fosse  pré- 
tend être  la  ville  de  Mayenne  elle-même. 

NOVOGARDIA  ,   NeUGARDIA  ,   NOYOGRADUM, 

Novogropia  Magxna,  Novgorod'Veliki, 
Novofjorod-îa-Grande,  ville  de  la  gran- 
de-Russie, sur  la  \olkhova,  chef-lieu 
du  gouvernement,  archevêché  grec. 

Cette  Tille  célèbre  fut  fondée  au  ve  siècle  par  les 
Slaves,  devint  ville  libre  et  république  puissante  au 
IX*,  puis  capit.  des  Etats  de  Rurik  ;  elle  fit  partie  de 
la  ligne  hanséatique;  après  la  fondation  de  St-Pé- 
tersbourg,  elle  perdit  son  importance  politique  et 
commerciale,  mais  elle  acquit  l'imprimerie,  qui  pa- 
rait avoir  débuté  vers  1720  (M.  Cotton  dit  1723).  La 
bibliothèque  du  couvent  de  St-Antoine  à  Novogorod 
renfermait  un  nombre  considérable  de  livres  rus- 
ses et  grecs,  et  de  livres  exécutés  en  car.  glagoliti* 
ques  ;  elle  s'était  surtout  enrichie  de  la  belle  collec- 
tion de  TarchcvéqueThéophanès.  Les  Russes  avaient 
un  proverbe  célèbre  :  Quii  contra  Deum  valet,  et 
magnam  Sovogardiam  ? 

NovuM  Castellum  Arduennœ  proximum 
[Dipl.    Lotharii,  a.  855],  voy.  Neobur- 

Gl'M. 


NovuM  Castellum,  Driencurtum,  anc. 
Driencourt,  auj.  Neufchàtél-enrBrUy , 
ville  de  Fr.  (Seine-Inférieure);  son  nom 
actuel  vient  d*un  château  construit 
par  Henri  I«%  roi  d'Angleterre,  au 
xu*»  siècle. 

L'imprimerie  date  dans  cette  ville  des  premières 
années  de  la  Révolution  française,  et  Tintroducieur 
delà  typographie  s'appelait  Pierre  Féray;  il  con- 
serva cette  typograptate  pendant  un  très-grand  nom- 
bre d'années,  et  sa  veuve  lui  soccéda  ;  cette  maison 
imprima  les  feuilles  d'annonces  Judiciaires  Jusqu'en 
1858. 

NovuM  Castrum,  Neocastrum,  Neot.astel- 
LUM,  Newcastle-on'Tyne,  ville  d'Angle- 
terre, chef-lieu  du  eomté  de  Northum- 
berland,  à  l'embouchure  de  la  Tyne  ; 
fondée  par  Robert^  fils  de  Guillaume  le 
Conquérant. 

Un  journal,  the  Sewcastle  Courant^  fut  imprimé 
er  publié  dans  cette  ville  par  John  White,i(  parUr  de 
1711  ;  en  1722  un  5emian,parl*ArchdeaconShan)e  ; 
en  1725  H,  Bounie*»  Antiquitates  vulgares^  or  the 
antiquitie»  ofttie  common  people,  Ncwcasile,  1725, 
in-8o  ;  enfin,  eu  1729  :  Atkinson  (James)  liorfly, 
Aovthumberland,  Sermon,  /  Cor,  /,  17.  The  nC' 
cessity  of  preacMng  the  Gotpel  in  Gospel  Lan- 
guage,  Newcastle-upon-Tyne,  1729,  in-S*'.  Voilà  les 

Brcmifrs  livres  imprimés  dans  cette  ville,  au  dire  de 
I.  Cotton,  qui  cite  cependant  un  imprimeur  du 
roi,  en  1039,  du  nom  de  Robert  fiarker,  et  une  pièce 
fort  antérieurement  souscrite  au  nom  de  Newcastle, 
mais  dont  on  ne  peut  garanUr  la  provenance  :  The 
Lamentation  of  Mr,  Pagi?$  mfe,  of  Plymouth 
(exécuté  à  Bamstaple  comme  meortrier).  Newcastle, 
1590,  in-8''  (British-Museum). 

Une  imprimerie  particulière  est  signalée  par  Mar- 
tin :  Pedigree  of  Scott  ofStokoe,  in  the  Pariah  of 
Symondburn,  and  county  of  Northumberlana^ 
and  late  of  Toderick,  Selkirkshire,  North  Bri- 
tain  ;  complled  by  William  Scott,  M.  B,  Newcastlo, 
printed  by  F.  Angus.  Anno  1783,  in-8<*  de  27  pp.  (a 
very  scarce  tract,  printed  at  the  expense  of  the  édi- 
ter). 

NovuM  Castrum,  voy.  Neocastrum  et  Cas- 
trum NovuM. 

Novum  Fanum  Boleslai,  voy.  Boleslai. 

Ijà  BibU  Solger,  et  Bauer  (II.  p.  Vx)  nous  don- 
nent une  indication  qui  nous  permet  de  faire  rc- 
nuinter  l'imprimerie  à  Jung-Bunzlau  i  une  date 
reculée  :  Gesanobcch,  Ein  new  Geseng-Bûchlen. 
Gedruckt  zu  lungen-Buntzel  in  BObmen.  Ourch 
Georg  Wylmschwerer.  1531.  in-^o  (ediUo  perrara). 

Novum  Forum,  NewnMLvU,  bourg  de  Thu- 
ringe  [Gracsse]. 

Novum  oppidum,  voy.  Graveuna. 

Novum  oppidum  [Plin.],  Nay,  bourg  du 
Béam,  près  de  Pau  (Basses-Pyrénées). 

Novum  Villare  ,  Neuweiler,  Neumllen^ , 
commune  d'Alsace  (Bas-Rhin),  anc. 
abb.  de  St-Benoit.  =  Neuweiler,  bourg 
du  Wurtemberg  [Graêsse]. 

Novus  BuRGUs,  NeufbowrQy  le  Neubourg, 
chef-lieu  de  canton  du  dép.  de  TEure  ; 
anc.  àbb.  de  Bénédictins  et  anc.  titre 
de  marquisat. 


049 


NOVUS  MERCATUS.  —  NULLIACUM. 


9S0 


Novus  Mercatcs,  voy.  Novobardum. 

Novos  Mercatus  ad  Ittam  [Ch.  Phil.  Pul- 
cbri,  a.  13081,  Neuftnarché-sur-Eipte, 
commune  de  France^  entre  Gournai  et 
Gisors  (Eure). 

Novos  MoNs^  Neuberg,  Neyperg,  anc. 
abbaye  de  Styrie. 

Novus  Portos  [PtolJ,  dans  l'O.  de  Dou- 
vres^ auj.,  suiv.  Reichard  et  Gamden, 
Lime,  Lyme  Régis,  sur  la  Manche  (Dor- 
setshire)  ;  mais  Lyme  Begis  étant  cer- 
tainement Lemancs  Portos,  le  Novus 
Portos,  placé  encore  plus  dans  l'O., 
doit  être  New  Romsey, 

NozANUM,  NozzANUM,  Nozzono,  petite  ville 
d'Italie,  à  16  kilom.  de  Lucques. 

Denx  célèbres  imprimean  de  liOcqoes  datèrent 
plusieurs  ouvrages  du  nom  de  cette  petite  localité, 
ce  qui  laisse  supooser  qu*il8  y  avaient,  momentané- 
ment peut-être,  installé  une  imprimerie  au  xv»  siè- 
cle; tes  deux  livres  que  citent  Panser,  Amati, 
flain,  etc.,  sont  tous  deui  des  thèses  de  droit  :  Tur- 
reiint  Pauli  dUputatio  Jurîs,  A  la  fin:  impresia 
ett  hec  tolemnis  DUputatio  apud  Nozanum  LU" 
eenêi»  agri  Ca$teUum  in  sutmrbano  ClarU».  Jure- 
ams,Dom.  NieoUUTegrimL  AnnosalutiiM.(xcc.xci, 
MagUîro  Uenrieo  de  Cotonia  et  Henrieo  de  Har- 
lem Imprestionis  avctore.  Columba  auepiee»  in- 
fbl.  gotb. 

É)itputatio  Clarissimivfri  DM  Benedieti  dePtum- 
bino.Quam  disputavit  Bononie  M.ccGCLXXxyi.  — 
Lau$  deo.  et  clementiesime,  Vtrgine  (tic).  In-foL 
gotb.  à  2  col.,  sans  aucune  remarque  ni  souscrip- 
tion, mais  imprimé  avec  les  caract.  du  précédent 
volume  ;  ce  qui  pour  nous  ne  prouve  pat  absolument 
qu*ll  ait  été  exécuté  à  Nossano,les  deux  imprimeurs 
ayant  leur  établissement  principal  à  Lucques.  Il  est 
même  permis  de  supposer,  par  ce  fait  même  que 
Ton  ne  trouve  pas  d'autre  trace  d*ftaipriinerie  à^o^ 
uno,  qu'ils  n'ont  souscrit  le  premier  ouvrage  au 
nom  de  cette  ville  que  par  complaisance,  et  qu'ils 
n'ont  pas  installé  une  typographie  spéciale  dans  un 
boui^  sans  importance,  pour  n'y  exécuter  qu'un  ou 
deux  volumes. 

NUiEsiuM,  Ncuaîatov  [Ptoh],  ville  des  Catti 
ou  Chatti,  dont  on  détermine  la  situa- 
tion actuelle  près  de  Fritzlar  sur 
l'Eder,  et  que  Reichard  place  à  Nien- 
hus  en  Westphalie. 

NiicARiA  Paluarensis  fl.  [Cell.],  riv.  de 
l'Espagne  Tarrac,  afO.  du  Sicoris, 
auj.  ta  Noguera  Palîeresa,  affl.  de  la 
Segre. 

NucARiA  Ripacurtia  FL.,  la  Noquera  Bibor 
gorcana,  autre  affl.  de  la  Segre. 

NucARLK ,  Noyers,  bourg  de  Touraine 
(Jndre-et-Loire);  anc.  abb.  de  Béné- 
aictins,  fondée  en  1030. 

NucERiA,  Ncu)up(a  [Ptol.],  localité  de  la 
Gaule  Cispadane,  près  de  Brixeilum 
(Bregella),  auj.  Luzzara,  sur  le  Pô. 

NucERiA  (Alfaterna)  [Liv.,  Plin.,lt.  Ant], 
Ncuxipia  [Sirab.,  Ptol.l,  anc.  Nuhkri, 
puisNucRu  [Giustin.],  NocmÊREs  [Chron. 


B.  Dion.],  ville  du  S.-E.  de  la  Campa- 
nie,  sur  le  Samus  {Samo),  aiq.  Nùùsn, 
Nocera  dé*  Pagani,  ville  de  U  Priiiàp. 
Citer.,  prov.  napol.  du  roy.  d'Italie. 
Narsès  y  détruisit  les  Goths  en  554. 

Haym  donne  le  titre  d'un  voliiine  fmpriaié  tel 
cette  ville  en  172S,  c*est  le  plus  anc  spéâmeB  deli 
typogr.  locale  que  nous  ayons  rencootrét  waAmm 
hésitons  cependant  à  l'attribuer  k  la  Wccarm  da 
prov.  napolitaines,  et  nous  {pensons  qufû  convint 
de  réserver  l'honneur  de  cette  mention  à  la  jVdeen 
des  anc.  provinces  pontUicales. 

NucERiA  [It.  Ant.],  Noujupu»  rstr.,  Ptol.l, 
NucERTA  Camellaru  {Tab.  r.][«  TÎUe  de 
rOmbrie,  sur  la  Via  FUminîa,  aiq. 
Nocera,  petite  ville  de  la  délég.  de 
Pérouse. 

Voici  le  volume  cité  par  Haym,  gœ  nous  croyons 
devoir  anribuer  à  une  imprimerie  établie  dmt  celle 
petite  localité  au  commencement  da  xviD«  riède  : 
Alessandro  Borgia,  IHoria  delta  eMeêa  e  cttfâ  di 
VeUetrU  Kocera,  pel  Mariotti,  172S«  ln4i% 

NucERiA  (iorum).  Noyers,  bourg  de  Fr. 
(Basses-Alpes). 

NucERi^,  NucETUM?,  NoycTS,  petite  viUe 
de  Fr.  (Yonne),  sur  le  Serin  j  anc 
prieuré  de  St-Benoit,  et  anc.  titre  de 
comté. 

Nucillum,  Nozerenuh,  Nozeret,  auj.  JVoza- 
roy,  bourg  de  Fr.  (Jura). 

NuauM,  NuTiUM,  Noya,  Nuys,  Nuits,  Ville 
de  France,  sur  le  Meuzin  (Côte-d'Or). 

Une  imprimerie  s*éublitdans  cette  ville  entre  17M  . 
et  17S9,  c*esl-à-dirc  que  l'arrêt  du  conseil  édicté  à 
la  première  date  ne  mentionne  pas  le  nomde  iVirtts 
panniceux  des  villes  de  France  qui  ont  droit  ft  vne 
imprimerie,  et  que  celui  de  17S9  déclare  que  rin- 
primerie  de  Nuiu  est  et  demeure  supprimée  ;  le  P. 
Le  Long,  et  plusieurs  catal.,  entre  autres  celui  de 
l'histoire  de  France  de  la  Bibl.  impériale,  nous  don- 
nent effectivement  le  titre  d*un  volume  exécuté 
dans  cette  vill&en  1736  :  Explication  deedeesini  de» 
tombeaux  des  ducs  de  Bourgogne^  gui  sont  à  ta 
Ctiartreuse  de  Dijon  {par  J.-B,  Mfehault),  pré- 
sentez  à  S,  A,  S.  Mgr,  le  Duc,  le  l*r  may  1736,  par 
J.-B.  Gilquin,  peintre,  Nuys,  de  llmprimerie  d'An- 
toine Migneret,  1736,  in-fto  des  ff. 

NuERioLA  [Tab.  P.],  NucERUi.^  [Geog.  de 
R.J,  ville  des  Hirpins,  dansl  Ansunie, 
auj.,  suiv.  Mannert,  au  confluent  du 
Miscano  et  du  Calore,  près  de  Mantusi, 
bourg  de  la  Princip.  ultér.  (Italie). 

NuGAROuuM,  Nogaro,  ville  de  Fr.  (Gers); 
anc.  chef-lieu  du  Bas- Armagnac  ; 
conciles  en  i290et  i315. 

NuiTHONEs  [Tac],  peuple  de  la  Germanie, 
établi,  suiv.  Wilhelm,  dans  le  S.-E.  du 
Mecklemburg,    et,    d'après    d'autres 

Î^éoçr.,  occupant  un  district  du  Jut- 
and. 

NULUACUM,    NOULIACUM,    NVLUACVS,     NOVI- 

UACUM,    Neboijao      [Mouu.     iMérov.], 


iiol 


NUMAGA.  —  NYSTADIUM. 


952 


ï- 


NeuiUy;  un  grand  nombre  de  localités 
en  France  portent  ce  nom. 

NUMAGA,  NlUMAGA,  VOy.  NeOMAGUS. 

NuMANA  [Mêla,  Plin.,  It,  A.],  NoujMtv* 
.Ptol.],  ville  du  Picenum,  au  S.-E. 
VAncona,  dont  les  ruines  s'appellent 
encore  Vinana, 

NuMANTiA  [Mêla,  Plin.,  Liv.],  NcuaavTi* 
fPtol. ,  Appian.] ,  Nop-avria  [Strab., 
Stcph.  B.j,  sur  le  Durius,  capit.  des 
Arovaci,  dans  laTarraconaise,  détruite 
par  Scipion  Emilien  en  133  av.  J.-C; 
SCS  ruines,  au  dire  d'Ukert  et  de  Flo- 
rez,  se  voient  près  de  Puente  de  Don 
Gtuirray,  à  côté  des  sources  du  Duero. 

Nlmantia  Nova,  Scnia,  ville  d'Espagne, 
sur  le  Duero,  dans  la  capit.  gén.  de  la 
Yieille-Castille,  non  loin  des  ruines  de 
l'antique  Numance. 

Voyez,  pour  un  livre  imprimé  en  1489  danscette 
ville,  par  un  typographe  flamand,  dn  nom  de  Bar> 
Uiélémy  de  Lille,  notre  an.  Calridii. 

NuMBiiRGUM,  Naumburgum,  Naumburg,  ville 
de  Prusse,  sur  l'Unstrutt  et  la  Saale 
(prov.  de  Saxe)  ;  anc.  évèché. 

Celte  ville  eut  en  1554  et  1561  de  célèbres  syno- 
des protestants:  mais  Timprimerie  n'y  fut  intro- 
duite qu'un  siècle  plus  tard.  C'est  à  la  date  de  1055 
que  nous  trouvons  pour  la  première  fois  trace  d'im- 
pression :  Die  Durchleuchtigt  Prauen,  oder  He* 
rolsciic  Heden  {Mulieres  <//iM(rfs),  etc.  Naumbargi« 
ie54,  In-V*.  (Catal.  des  Fr.  de  Tournes,  p.  459.)  En 
1665  nous  pouvons  citer  :  Joft^Seàoêt.Mitternacht, 
Dissertation  es  pMloloçico  -  historico  -  theolog  ieœ. 
Naumburgi,  1665,  in-S".  (Catal.  Elzevir  de  1081, 
p.  286.)  Du  même  auteur  le  catal.  de  Tournes  nous 
donne  les  titres  de  plusieurs  ouvrages  imprimés  à 
Naumburg  à  la  même  époque  ;  l'une  des  disserta- 
tions de  iMitteniach  est  consacrée  à  l'importante 
question  que  voici  :  •  An  Joannes  Evangelista  et 
Judœus  quidam  in  Oràesint  superstites,  • 

NuMiciL's  FL.  ILiv.,  Ovid.,  Plin.],  Numicus 
[Virg.,  Sil.J.  >cm{xtc;  [Dion.  Hal.l,  riv. 
du  Latium,  auj.  t7  Numico,  affl.  du 
Tibre. 

NUMISTRO  [Liv.],    NouuLiaTpwv    [Ptol.],    Noat- 

arpcov  [Plut.],  ville  (le  la  Lucanie,  près  de 
laquelle  Marcellus  livra  un    combat  à 


Hannibal,  et  que  Reichard  croit  être 
auj.iVusco,  bourg  du  Napolitain. 

NupuFEELL,  dans  la  vallée  d'Eynfjord,  vil- 
•   lage  d'Islande,  à  12   milles  de  Hoo- 
lum. 

L'imprimerie  fondée  dans  cette  dernière  ville  par 
l'évèque  Areson  (voy.  Hola)  fut,  après  sa  mort, 
transportée  à  Breidabolstad ,  puis  installée  au  vil- 
lage oe  Nupufeell  par  les  soins  de  l'évêqrue  Gudbrand 


Tborlakson.  M.  Cotton  dit  :  •  It  appears  that  an  édi- 
tion of  the  Icelandie  Code  of  Law$  was  executed 
bere  in  tbe  year  1578.  »  Peu  après  l'évèque  la  lit 
revenir  à  Hoolum. 

NuRE,  voy.  Nora. 

NuRE  FL.  [Geogr.  Rav.],  riv.  de  la  Gaule 
Cisalpine,  auj.  la  Nwra, 

Nurrmbkrga,  voy.  Noriuuerga. 

NuRsiA  [Virg.,  Suet.|,  NoupaCa  [Plol.],  ville 
des  Sabins,  auj.  Norcia,  dans  la  Sabine» 
au  N.  et  près  de  T Apennin  ;  c'est  la 
patrie  de  Sertorius. 

NuscA,  Nosca,  bourg  près  de  Benevento 
(Italie). 

NuSStA,  voy.  NOVESIUM. 

NuTiuM,  voy.  NuciUM. 

NvKOPiA,  voy.  Nicopu. 

Nymph^um  [Gaes.,  Liv.,  Plin.],  port  de  la 
côte  d'illyrie^  près  de  Lissus,  Alessio  ou 
Lesch. 

Nympileum  prom.  [Plol.,  Sirab.],  à  Tex- 
trémité  S.  du  mont  Athos,  auj.,  suiv. 
Leake,  Hagio  Gkiorgi, 

Nympbjîus  FL.  [Plin.],  petit  11.  du  Latium^ 
auj.  la  Ninfa. 

NyMPH^US    PORTUS,  Nj;x'f*îo;   Xtjxiiv    fPtol.l, 

port  de  la  côte  0.  de  l'île  de  âardai- 
gne,  que  Reichard  croit  être  auj.  San- 
timbenia,  et  que  Mannert  place  près  de 
Torre  di  Porticelli, 

NyRAX,  voy.  NlORTUM. 

Nystadium,  Nysiadty  ville  de  la  Russie 
d'Europe,  du  gouv.  de  Bjorneborg 
(Finlande). 


<i  [PindJ,  a.  de  la  Sicile 
i.  de  Camaiina,  auj.  U 


Oahus  fl.,  "(knof  [ 

Hérid.,  à  l'E. 

Pratcolati. 
Oaies    fl.  [Vii^],  'oifet  [Steph.  B.],fl. 

de  l'Ile  de  Crète,  aui  prend  sa  source 

au  mont  Ida,  auj.  ïArcadi. 
Oaxus,  'OoSeî  iScyl.],  'Afcî  [Herod.].  sur 

rOaies,  ville  de  Crète,  auj.  Axos,  suîv. 

Pashiey. 
Obacer  fl.,    Obacba  [Chr.  Eginh.],  VOc- 

ken,  petite  riv.  de  Saxe. 
OuEnAuiiEnGAU,   Amhercau,  petite  ville  du 

Tjroi,  près  de  Uurnau,  dans  l'Ammer- 

thal. 

Uo  livre  k  la  date  de  11W  cm  wuicrlt  à  re  nom  de 
lieu  ICMaL  JHM.  S.  BmmertoU),  inunergau  al 
ctltfare  pir  les  ancieni  •  Théûtra  rie  Paulora  • 
dont  Ici  reprtaentatlont  ont  encnrelleu  IcerUlnei 

Obebnacuh  ,  Oberehenbeim ,  Obemheim , 
06emai,  ville  de  Fr.  (Bas-Rhin),  cédée 
à  la  France  en  1648,  par  la  paix  de  ' 
Miinstcr. 

Obehndobfium,  ObefTidorf,  bours  de  la  Ba- 
'  viËrc  Rhénane,  Rurla  route  de  Kelheim 
à  Ratisbonne. 

OflKBPAPi.EN  ScBLosa  (î). 

Lieu  d'impreiiioD  Incatmu  \  H,  Tcnwux  dil  i 
■  CUIcau  de  ijtonte,  eppart.  bd  baron  de  Iiiuw, 
M  WUde.  oiMecfn  da  pairi.iTilt  «iibll  une  impri- 
merie, ill  ra|iub)léena1leiiiiDdirra(MtfemAle- 
eine  popBfnfrï  «neKAonM,  179»,  lii-«*i  —  Trad. 


iTalt  commencé    l'impra^oD  d 

VotUUnd.  UniÈeh*  Itxittm.  Si 

vm,  in-A*,  malt  l'^ublluemeiit  Ml  dfmtt  wn 

incendie,  atant  la  fin  de  la  pnbllcatkn.   Wi  at- 

Il  pailk  faute  d'impieuloD.ei  du  Ueu  d'Ottf-  Aà. 

len,  ne  convient-il  pas  de  lire  Obtr  PMai  StÛim, 

ce  qui  K  induirait  par  :  Châliau  de  la  atmtofo- 

Obila,  "oSfXii  [Ptol.],  ville  des  Vettooa 
dans  laTarraco^.,  auj.  AvUa,  duala 
Vieille-Castille,  sulv.  Fierez;  mats  plu- 
tôt, suiv.  Reichard,.  Oliva.  danann- 
tend.  d'Alicante  (voy.  ad  Statuas]. 

Oblimum  [It.  Ant.l,  Obuxusna  [T.  Peut], 
Obelonon  [G.  Rav.;,  ObilunukU' An- 
ville]  ,  station  de  la  route  qai  de  la  Ta- 
rcntaise  conduisait  aux  Alpes  Graies, 
et  que  l'on  place  à  Albert-Vitie,  ville 
du  d£p.  de  la  Savoie,  au  cooSuent  de 
la  Glye  et  du  Dorou,  ou  plutôt  h  Cm- 
fions,  faubourg  de  cette  fille, 

Obt-incuh,  le  Blanc,  ville  de  Fr,  (Indre), 
,  Obumoms  fl.  [Liv.,  Flor.],  Beijon,  BaXun 
[Strab.],  fleuve   de  la  Tarrac,  an],  la 
Lima  ;  se  jette  dans  l'Atlantique  près  de 
Viaua,  dans  l'Entre  •Duero-e-Hinbo. 

Oboca  fl.,  'oÈoxa  [Ptol.],  la  BoyiK,  riv. 
d'Irlande  ;  célèbre  parla  victoire  déci- 
sive des  Orangisles  sur  les  Jacobiles  en 
1690. 


95o 


OBRINGA  FL.  —  OCRA  MONS. 


956 


Obringa  fl.,  'o^pC-jpc*  [Ptol.],  fleuve  qui 
séparait  la  Germania  Superior  de  la 
Germania  Ii^ferior,  auj.  VAar,  suiv. 
Cluver  et  Cellar.,  ou  le  Haui-Bhin, 
Oberrkein,  d*aprës  Mannert  et  WiU 
helm. 

Obulco  [Plin.],  i  'ogoûXxwv  [Strab.I,  "OC^X- 
)«av  [Steph.  B.],  'o€ouXxov  [Ptol.],  ville 
de  la  Be tique,  près  de  Gorduba,  auj. 
Porcuna,  suiv.  Ukert^  ou  BtJ^àkmee, 
suiv.  Reichard. 

OcciTÂNU,  VOccitanie,  depuis  le  Langue* 
doc,  anc.  prov.  de  France. 

OcEANus,  XhuoL^à^f  VOcéan, 

OcELLODURuii  [It.  Aut.],  vllle  des  Vaccœi 
dans  la  Tarracon.y  que  Reichard  tra- 
duit par  Toro,  mais  que  tous  les  biblio- 
graphes s'accordent  a  reconnaître  pour 
Çamora,  Zamora,  ville  d^Espagne,  sur  le 
Duero,  chef-lieu  d'intendance  (Vieille- 
Castille  et  Léon). 

L'imprimerie  remonte  ft  l'année  1482,  et  Flntro- 
dactear  de  l*art  nouveau  est  un  Espagnol  nommé 
Antonio  de  Centenera  ;  mais  ton  étabUssement  ne 
parait  point  avoir  eu  longue. durée;  après  quelques 
années  le  nom  de  Zamora  ne  reparaît  plus,  et  ce  n*est 
que  Tcrs  1530  que  nous  voyons  renaître  l'impri- 
merie en  cette  ville.  Le  livre  que  nous  citerons  le 
premier  à  la  date  de  lft82  est  celui-d  :  Provebbiob 
DE  SEif  EGA  por  et  Dr.  Pero  DUk.  —  A  la  fin  :  Esta 
obra  se  acabô  en  la  eibdad  de  Çamora  fabbado  a 
très  dUi$  del  mes  de  Agosto  aiio  del  sefUtr  de  mil  t 
quatroçientos  t  ochentat  dos  afios,  Anton  de  CeN- 
tencra.  In-fol.  en  petit  car.goth.  à  2  col.,  sans  réel., 
mais  avec  sign.,  85  ff.  Nous  avons  cité  ce  volume 
avant  celui  que  désignent  généralement  les  biblio- 
graphes comme  premier  livre  publié  à  Zamora, 
parce  que  le  Sereca  porte  la  date  certaine  du  S  août, 
tandis  que  celui,  dont  suit  le  Utre,  présente  non 
point  la  date  de  l'impression,  mais  seulement  celle 
de  la  composition  du  livre,  et  que  cette  date  est 
celle  du  25  Janvier  (ancien  style),  c'est-à-dire  qu'il 
n'a  pu  être  exécuté  que  postérieurement  au  mois 
d'août:  ViTA  Xpti.  Feelio  por  copias  por  fray  /nf- 
(fo  de  Mendoza  a  peticion  de  ta  muy  vtrtuosa  Se- 
nora  Dofka  Juana  \de  Cartagena  (réimpr.  ft  Stri- 
gosse  en  1502).  A  la  fin  :  FeeHa  en  Zamora  a  velnte 
y  cinco  de  henero  aflo  de  lxxzU.  —  Centeneram 
ln-4*  goth.  Dans  l'excmpl.  de  ce  rare  volume  qui  est 
conservé  à  la  Biblioth.  royale  de  Madrid,  un  ou- 
vrage exécuté  avec  les  mêmes  caractères  et  imprimé 
sur  le  même  papier,  mais  sans  désignation  de  lieu, 
d'année  ni  d'imprimeur,  est  relié  à  la  suite  de  la 
ViTA  CHBisn  ;  en  voici  le  titre  :    Regimiento  de 

Principes Composition  feeha  por  Gomez  MaH' 

rique,  enderezada  à  los  strenissimos  SeÂores 
principes  de  los  reynos  de  Castitla,  de  Aragon  y 
de  Cecilia. 

D.  Dion.  Hidalgo,  le  nouvel  éditeur  du  père  Men- 
dez,  cite  encore  un  vol.  à  la  date  de  1482,  mais  il  n'en 
donne  pas  la  description  :  yEl,  Anton,  Neln'issensiê 
Grammatica  latina-castellana.  Zamora,  Ant.  de 
Centenera,  1482,  in-fol.  goth.  (dans  la  BibUoth.  del 
Marqués  de  la  Romaiia).  C'est  cette  édition  que 
M.  Branet  (iv  ,  28)  désigne  comme  imprimée  vers 
li85. 

Lors  des  célèbres  Cortès  de  1080,  tenues  i  Toledo, 
le  recueil  des  ordonnances  (au  nombre  de  118)  fOt 
imprimé,  peut-être  la  même  année  ;  ce  recueU  forme 
on  vol.  pet.  in-fol.  de  SS  f.;  il  est  exécuté,  dit  le 
p.  Mendez  :  i  de  letrilla  menuda  redonda,  que 
puede  Itamarsc.  de  CaUenerOt  por  ser  la  mUma 


quemaabaensuimprentaalgunoêailoêdêspuesun 
impreêor  de  este  nombre  en  Zamora,  y  con  la 
que  te  hatlan  imprtstu  en  CastUta  otrat  mueluu 
ptexasdeaquelttempo  •» 

Noos  dterons  encore  de  Centenera  un  livre  infini- 
ment précieux,  exécuté  riimiée  suivante  :  c'est  la 
première  édition  d'ei  lÀàro  de  los  trabtdoê  de  Her^ 
eûtes,  in-foL 

OcELUM  [Plin.],  "OïttXov  rPtol.J,  ville  des 
Lancienses^  dans  la  Lusitanie;  auj., 
suiv.  Florez  et  Ukert,  Caiiabria,  et,  suiv. 
Reichard  et  Mentelle,  Femaselle,  au 
confluent  du  Duero  et  du  Tormès; 
l'atlas  de  Sprûner  confirme  cette  opi- 
nion. 

OcELTiM  [Cœs.,  Strab.],  Ocelus  [It.  Aq. 
ApoUinJ,  InxtXov,  aux  limites  de  la 
Gaule  Cisalpine  (Cottis  terrse  finis); 
station  du  pays  de  Garoceli,  dont  on  ne 
détermine  pas  la  situation  actuelle, 
gui  est  entre  Suze  et  Turin  ;  Cluver, 
Sanson,  Valois,  la  placent  à  jEa;ti/«8^  sur 
la  Doria  Riparia;  d'Anville  à  Uxeau  (en 
prenant  Ocel^  comme  une  corruption 
d*UxELLUH),  dans  la  vallée  de  Cluson, 
près  Pignerol  :  Ifannert  à'  Avigliam, 
sur  la  Doria  Riparia;  il  v  a  encore 
d'autres  attributions,  mais  il  n*y  a 
point  encore  de  détermination  scientifi- 
quement constatée. 

OCELUM  ProM.,  'OmXov  &ipov  [Ptol.],  "OxiX- 

X6V  [Erasm.],  ihe  Spumhead,  cap  d'An- 
gleterre, sur  la  mer  du  Noird,  à  Tem- 
bouchure  de  l'Humber. 

OcETis  Ins.,  'Oxnnç  [Ptol.],  Ocms,  île  de 
la  côte  nord  d'Ecosse,  auj.  South  Ro- 
naldsa. 

OCHSENFURTUM  AI)  MCENUM,  VOJ.  BOSPHO- 
RUS. 

Le  vol.  imprimé  en  1822  à  Octasenfurt,  que  nous 

rons  décrit  comme  appartenant  I  la  Bodléienne. 

figure  au  catal.  La  Vallière-Nyon,   sous  le  no  0201  ; 


avons  décrit  comme  appartenant  I 
figure  au  catal.  La  Valliere-Nyon,  st 
il  est  donc  à  la  biblioUi.  de  FAfsenal. 

Ocnjs,  "OxiXiç  [Appian:],  Station  romaine 
chez  les  Celtibëres  dans  la  Tarrac.; 
auj.,  suiv.  Reichard,  Ocema^  auN.-E.  de 
Tolède  (Nouv.-Castille). 

OoNARus  FL.,  fleuve  du  Bruttium,  auj., 
suiv.  Bfannert,  gli  Bagni,  dans  la  GaJa- 
bria  Oltra. 

OasMOR  [Chron.  Bret.],  local,  des  Osis- 
mii,  auj.  le  Folgoêt,  village  de  Breta-* 
gne  (Finistère),  touchante  Lesneven, 
avec  une  admirable  église  du  xiy^ 
siècle. 

OcoMuoY,  en  Moravie  (?) 

.Lien  d'impression  qui  nous  est  iotionnu  :  Btree- 
tortum  pro  nouiter  eonuersts  ad  fidem  Cathoti- 
cam,  Oconmoy  in  Moravia,  apiid  Nie  Ardech,  1093, 

Ocra  Mons,  ''Oxpa  [Strab.,  Ptol.j,  dans  les 


957 


OORIGULUM.  —  GENIADiE. 


958 


Alpes  Juliennes^  auj.  Bimbaumer  WcUd. 

OcRicuLDM  [Cic,  Liv.,  Tac,  Plin.],  'Oxpi- 
xoXa  [Steph.  B.],  UTRicui.uM*[It.  Ant.l, 
ville  daLatium  aa  confluent  du  Tibre 
et  de  la  Nera^  auj.  OtricoH,  dans  la 
Sabine. 

OCRTNDM  PROM.^  TOy.   DAMNOiaUM. 
OcTAPITARUM    Prom  .  ^      'OcTAirtfafov     oxfcv 

[Ptol.],  cap  d'Angleterre)  sur  la  côte 
S.-O.  du  pays  de  Galles^  auj.  StDavid's 
head, 

Octâsiacum,  Ocâniaco  [Monn.  Mér.]  t, 
Tkoisy,  commune  de  Fr.  (Côte-d'Or). 

OcTODURCs  [Plin.,  Itin.  Ant.,  T.  Peut], 
OcTODORus  [Geo.  Rav.l,  Civitas  Vaixen- 
siuM,  Forum  Claudii  Yallensiiîm  Octo- 
DURus,  Octodurus  Veragroruu,  capitale 
des  Veragri  dans  la  Gaule  Naroon., 
auj.  Martignyy  Martinach ,  sur  la 
Dranse,  ville  de  Suisse  (Valais). 

OcTOGESA  [Caes.],  ville  des  Uergetes,  dans 
la  Tarracon.,  auj.  Mequinenza,  au  confl. 
de  l'Ebro  et  de  la  Segre  [Atl.  de  Sprû- 
ner]. 

OcTOLOPHus,  OcTOLOPHUM  [Liv.],  villc  dc 
la  Thessalie,  auj.,  suiv.  Reichard,  Bito- 
lia,  bourg  du  sud  de  la  Roumélie. 

Odagra,  Odera,  voy.  Viadus  fx. 

Odessus  [Mêla,  Plin.,  Ovid.],  'o^r.aao; 
rStr.,  Ptol.,  Diod.],  Wiria6«oXiç  [Scyl.], 
Wuaooç  [Procop.,  Hierocl.],  Odissus 
[It.  Ant.],  ville  de  la  Mœsie  infér.,  co- 
lonie de  Milet,  auj-  Varna,  ville  de  la 
Turquie,  avec  un  excellent  port  sur  la 
mer  Noire  (Roumélie);  bataille  en 
1444. 

Odessus  ,  'o^viaffoç  [Arrian.] ,  'Op^,<fo; 
[Ptol.],  ORDEsus[Plin.],  port  du  Sinus 
Sagarius  dans  U  Sarmatie  Européeu- 
ne,  aui.  Oczakov,  Otchahov,  ville  de  Rus- 
sie, à  l'embouchure  du  Dnieper  (gouv.  • 
de  Kherson). 

Odomanti,  Odomantes  [Plin.],  peuple  de  la 
Macédoine,  habitant  le  pays  situé 
entre  le  Strymon  et  le  Pont-Euxin,  sur 
les  confins  de  la  Thrace,  auj.  partie  du 
pacbalik  de  Sérés,  sur  le  Kara-Sou 
(Roumélie). 

Obriacum,  Oyré,  commune  près  Ghàtelle- 
lerault  (Vienne). 

OnRYSiE  [Plin.],  Odrus^  [Tac.].  *o^^oat 
[Herod.,  Tbuc,  Polyb.,  Strab.J,  peu- 
ple puissant  de  la  Thrace,  habitant  les 
Dords  de  la  Maritza:  leur  territoire 
comprenait  en  grande  partie  la  pro- 
vince turque  la  Eioumélie,  ou  Rumili. 


Odrysia  Tellus,  voy.  Thraoa. 

Odrysus,  voy.  Adbunopolis. 

Odubria  fl.  [Tab.  Peut.],  Iwa^  1^ JI»^ 
nand.],  rivière  de  la  Ligane,  aflt*  do 
Pô,  auj.  la  Staffora, 

OoYssEA,  voy.  Ousim>. 

Odysseum  prom.,  'o^bcrot^K  ixpfli|Ptol.l,  e» 
de  la  côte  S.  de  Sicile^  aoj.  PméH 
Circia. 

OEANTmA,  €Eanthe[P\m.].olBe^U\PsjaàL\, 
oiitAfi  [Steph.],  'Eot^a  fPtol.l,  Vyie  de 
la  Locride,  sur  le  Sinus  Criassiu,  aiy. 
Galaxidhi. 


OEaso    [Mêla],    Otoowv   [Strab.l. 

[Ptol.J,  Olarso  [Plin.],  ville  des  Vai- 
cônes  dans  la  Tarrac.,  au  pied  d«  ^- 
rénées,  sur  le  Magrada,  auj.  ÛMrpi, 
Oftorzun,  près  Fuente  Rabia  (rati- 
rabie). 

OEasso  prom.,  à  rextrémité  N.-O.  des 
Pyrénées,  auj.  Cabo  dd  Hiquet. 

OEcHALTA,  Ovfjùh  [Hom.,  Strab.],  ville 
de  la  Thessalie,  en  ruines,  pré»  de 
Tricca  [Leake]. 

OEcHAUA,  oîxoxCa  [Strab.],  dans  l'iEto- 
lie,  auj.  Carpenttza,  Karpenizi,  Hana 
l'Eparkhie  d'Etolie  [PouquevilleJ. — 
Deux  villes  du  nom  d'CEcHAUA  sont 
encore  citées  par  Strabon  et  Pausa- 
nias.  Tune  dans  la  Messénie,  l'autre 
dans  nie  d'Eubée. 

CElsna  Silesiorum,  Olsna,  OlsniAj  OEls- 
NiTiuM,  CE/5,  (Eelsnitz,  chef-lieu  d'an 
anc.  duché  d'Allemagne,  dépendant  de 
la  Silésie,  au  N.-E.  de  Breslau,  sur 
l'CEls,  affl.  de  l'Oder. 

Imprimerie,  1530. 

Pentatevcuvs  (Hebraice)  cum  V.  MegiUotk  ef 
Haphthoi'is.  Oelsnae  in  SUesia,  anno  Chnsti  1591, 
in-fol.  de  90  ff.  Livre  fort  estimé  chei  les  Joia  cl 
d'une  grande  rareté  ;  il  est  décrit  par  J.GIir.  Wolin 
dans  sa  Bibl.  Hebr,,  t.  Il,  pp.  386  et  887,  pur  VofI 
et  Bauer  ;  Texempl.  de  la  bibliotb.  Oppeolieiai  a 
coûté  30  impériaux  d*or. 

OEnei  [Plin.].  peuple  de  laDalmatie,  habi- 
tant sur  les  bords  du  11.  OEneus,  Oi- 
viûç  [Ptol.],  auj.  rUwia,  qui  prend  sa 
source  dans  THerzégovine. 

CEneon,  oîviwv  [Thuc],  Oîvicv  [Steph.], 
ville  de  la  Locride,  auj.  MagtUa,  sur  la 
rive  gauche  duMorno  [Leake], 

OEnia,  oîvîa  [Strab.],  localité  d'Acarna- 
nié,  sur  l'Achélous,  auj.  en  ruines  à 
PaleaMani  [Leake] . 

CEniad^  [Liv.],  oiviia  [Scyl.,  Thuc, 
Polyb.,  Strab.],  ville  (TAcamaniè, 
appelée     d'abord    Erysiche,    *E^txD 


1)57 


OKiMPONS.  —  OETEA. 


958 


[Steph.j,  puis  Dragameste  y  A^a-ra- 
asa-nj  [Thuc.];  ics  Fuioes  considérables 
de  cette  ville  se  voient  près  de  ïVt- 
kardho  ou  Trigardhokastro,  dansl'Epar- 
khie  d'Acarnanie,  près  de  l'Aspropo- 
tamo. 

CEiNiPONs,  CEnipontum,  itlNi  Pons  [It.  Ant.]> 
AD  Enum  [No t.  Imp.],  Inspruck,  Inns- 
bruch,  capit.  du  Tyrol,  chef-lieu  du  cer- 
cle du  bas  Innthal^  au  confl.  du  Sill  et 
de  rinn;  université  fondée  en  1567  et 
rétablie  en  1826;  musée;  bibliothè- 
que, etc.  ' 

Falkenstcin  ne  fait  remonter  rimprimeric  dans 
cette  ville  qu'à  Tannée  1502,  date  de  la  publication 
du  célèbre  Livre  des  Hap»bourg  dont  nous  parle- 
rons plus  bas;  nous  pouvons  la  reporter  &  une  date 
anii'neure:  Franc.  Tertii,  Bcrgomatiê,  pictoris 
aulici,  austriacœ  grntia  imagines,  Gaspar.  Pataui- 
nus,  inciwr,  GEniponti,  m.d.lviii.  gr.  in-fol.  Re- 
cueil de  bl  gravures  en  taille-douce,  divisées  en 
5  parties,  dont  M.  Bninet  a  fait  la  description 
d'apriA  un  bel  exeinpl.  sur  vélin,  conservé  à  l'Arse- 
nal ;  ce  beau  livre  fut  réimprimé  en  IMSO  et  157S  ; 
le  titre  de  1509  est  plus  développé  :  Pr,  Tertii, 
delineatio  et  descriptto  austriacœ  genti»  imaginum, 
in  quaUl,  Principes,  duces,  reges  etimperatores, 
partim  eorum  feminœ,  cum  suis  imaginibuâ,  inti- 
gnibus^  trophœis  are  incitis  ac  elogiis  tunt  dC" 
scripti,  CKniponii,  1500,  in-fol. 

Les  catal.  des  foires  de  Francfort  nous  donnent  tes 
titres  de  plusieurs  voL  allemands  exécutés  antériea- 
rement  à  1592. 

A  cette  date  paraît  un  admirsble  ouvrage,  monu- 
ment impérissable  du  dévouement  passionné  des 
Tyroliens  à  la  maison  d'Autriche:  Annales  rerum 
beUi  domique  ab  Ausiriacis  Habsburgicœ  gentis 
principibus  a  Rudolpfio  primo  usquead  Carolum  V 
gestarum  ex  (tpUmis  quibusque  cum  typo  excusis 
tum  mss.  authoribus,  per  Gerardum  de  Roo, 
OEniponti,  excud.  Joannes  Agricola,  1502,  in-fol.. 
L'aibre  généalogique  de  la  maison  de  Hapsbourg, 
qui  décore  (C  beau  livre,  contient  38  portraits;  on 
connaît  plusieurs  exemplaires  imprimés  sur  vélin 
de  ce  précieux  vol.,  que  Ton  a  i>rétendu  à  tort 
n'avoir  été  tiré  qu'à  100  exeinpl.,  et  souvent  même 
les  excmpl.  sur  papier  sont  coloriés  avec  soin  et 
rehaussés  d'or. 

Le  même  tvpographe  a  imprimé  en  1601  un  autre 
livre  non  moins  célèbre  et  plus  riche  encore  d'orne- 
mentation ;  c'est  la  reproduction  gravée  sur  cuivre 
par  Dom.  Custodis,  des  splendides  armures  ancien- 
nes appartenant  alors  à  rarchiduc  Ferdinand  d'Au- 
triche, et  conservées  au  château  d'Ambias,  près 
d'inspmck  ;  c'est  dans  ce  chiteau  que  l'archidoc, 
depuis  empereur  sous  le  nom  de  Ferdinand  II,  vi- 
vait avec  sa  belle  et  charmante  femme  Philippine 
Wçls>er  ;  ces  armures  sont  aujourd'hui  conservées  au 
Belvédère  de  Vienne  et  non  point  à  Dresde,  ainsi  que 
le  dit  M.  Brunet,  qui  décrit  longuement  ce  livre  à 
l'art.  Schreock  (Man.  V,  22ft). 

OEnoe  [Plin.J,  Oiv(5t;  [Herod.,  Thuc, 
Strab.J,  bourg  de  TAttique,  au  N.-O., 
sur  les  frontières  de  la  Bœotie,  auj. 
GhyftO'Kaslro  [Leake].  =  Plusieurs 
villes  et  bourgs  du  nom  d'CEnoé  exis- 
taient^ dans  la  Laconie,  l'Argolide^  la 
Corinthie^  etc. 

CEnoe  Ins.,  Œnopia,  voy.  /Eglna. 

Oënopuyta,  oîv6çuTa  [Thuc],  localité  de 

DICTIONN.  DE  GÉOGR. 


la  Bœotie,  sur  la  rive  gauche  de  TAso- 
pus,  auj.,  suiv.  Leake,  Inia. 

CEnotria  fVirç.L  Oivwrpia  [Paus.,  Herod., 
Arist.,  Strab.1,  {le  Pays  du  Vin),  nom 
grec  de  \  Italie,  ^onné  lors  des  pre- 
mières immigrations  helléniques. 

Œnothides  Insitlje  (PoMTu  et  Uscia)  [Plin.], 
petites  îles  de  la  mer  Tyrrhénienne, 
SLXX},  Klippen  et  Isca, 

Œnozythopous  (la  Ville  à  la  Coupe  de 
vin). 

Lieu  d'impression  imaginaire,  et  il  nous  serait 
difficile  de  dire  dans  quelle  ville  a  été  rédlement 
imprimé  le  vol.  suivant,  composé  k  la  gloire  de  la 
Dive  Bouteille  t  IHtputatio  inatiçurnlis  Theoretico- 
practica  Jus  Potandi  cum  omnibus  solennilatibus 
et  eontroversUs  occurrentibus  seeundumjus  eiviit 
diseussis,  breviter  adumbrans^  quam  permissu  et 
auctoritcHe  NobiUssimi  et  Pamosissimi  Ordinis, 
in  Academia  divœ  Potinœ,  prœsidente  Dtonisio 
Baeeho,  symposiaste  summo  et  anteeessore  pra" 
cellentiisimo,  in  collegio  MlaritatiSy  sympotis  suis 
prœstantissimis  pubUce  exponet  Blasius  multibibus, 
utriusque  vint  et  cerevisiœ  candidatus,  longe  me- 
ritus  noris  antemeridianis  et  poslmeridianis  sali* 
tis  et  licitis.  GEnosytbopoli,  1081,  in-A*. 

Œnus  fl.,  voy.  iENus. 

OEnus  fl.,  oîvoGç  [Polyb.],  riv.  de  la  La- 
conie  aro.  du  Gorgylus,  lequel  tombe 
dans  lEurotas,  auj.  ^i  Kélefna, 

ŒnuSSA     1ns.      [Mêla],    Oîvcûoaeu  ,    OCvcO- 

aai  [Pausan.],  groupe  de  petites  Iles, 
dans  l'Archipel,  sur  la  côte  S.  de  la 
Messénie,  auj.  Iles  Egonuses  {Sapienza, 
Cabrera,  etc.). 

Œhinga,  CEringen,  Œhringen,  bourg  de 
la  princip.  d'Hohenlohe,  dans  Fane 
Franconie  (Wurtemberg). 

Nous  citerons,  d'accord  avec  Falkenstein  :  Mi- 
efiael  Bulyovskit,  Hohenlohici  Gymnasii  CaUnda^ 
riographus,  GBringc,  lOOS,  in-8*. 

CEscus  [V.  Aurel.].  oîaxo«  [Ptol.],  Escus 
[Tab.  P.],  l<nco;  [Hier.,  Procojp.],  ville 
de  la  Mœsie  Infér.,  auj.  ôreszovitz 
[Reichard],  ou  Igigen. 

ÛEscus  FL.  [PHn.],  Sx^oç  [Herod .1.  "(Mxioç 
[Thuc],  riv.  de  la  Mœsie  Infér.,  auj. 
visker  ou  VEsher ,  afH.  du  Danube 
(Roumélie). 

OEsiA,  OisA  [It.  Ant.l,  EsiA  [Vib.  Seq.J, 
Aise  [Gr.  Chron.],  1  Oise,  riv.  de  France; 
afflue  à  la  Seine  à  Conflans. 

ŒsTRYMNicus  SiNus  [Fcstus],  le  golfe  de 
Gascogne;  voy.  Aquitanicus  Oceanus. 

CEta  Mons  [Virg.,  Ovid.,  Mêla,  Liv.],  ri 
OttaCttv  oopi*  [Herod.],  Oinj;  [Steph.], 
montagnes  qui  séparaient  la  thessalie 
de  la  Phocide;  auj.  Monts  Kalaootkra. 

CEtjea,  oitata  [Strab.l,  district  de  la 
Thessalie  bordé  par  le  Mont  ÛEta,  et 

31 


959 


(£TYLUS.  —  OLGADËS. 


dont  les  habitants  s'appelaient  OEtau^ 
OiToîot  [Herod.^  Thuc.^  Strab»]. 

OEttlus,  o{tXo«  rHom.,  Str.,  Pans.], 
Tille  et  port  de  la  {aconie^  bxj^.  VUyto 
[LeakeJ. 

OEuM,  olcv  [Strab.],  lieu  fortifié  de  la 
Locride^  appelé  a^.  PaMo-Choirio. 

Offcnbacuium   Offenbach,  ville  de  Tanc. 

Sr.-duchéde  Hesse-Darmstadty  sur  le 
ain  (prin.  de  Starkenborg)  ;  auj.  à  la 
Prosse. 

FUkensteiii  ftlt  remonter  Fin^wiiiierte  dua  tette 
petite  TlUe  à  1000  ;  un  Tohmie  àtfHtttoria  inHver- 
ÊoUê  de  de  Hmo,  péb%é  en  Anemagne  da  viTent 
de  M»  ilhistre  aateor,  est  effectiTement  toaicrit  : 
OffienbaeMi  apué  canraâwn  Ne^aUmm,  1000.  tn- 
foL  Ce  Tolaiiie  unique  fait  éridemment  pirtie  de  ce 
qnVm  appelle  la  vieille  édition  de  Francfut,  pu- 
bUéeavec  dea  notea  marginales,  qoe  M.  de  Thau  a 
fort  déaapprouTéea  [SmiTlus,  P.  Le  Long].  L*eienipL 
de  oe  Touime  rare,  que  noaaédait  M.  de  Tbou,  ae 
igure  pas  à  la  vente  SÎMimae. 

Du  même  libraire  nous  donnerons ,  d^près  les 
catal.  des  HieTirs  de  iOli  (Jurùpr^  p.  H)  :  Deei- 
9kme»  Beoni  Inaftonte,  a  Gwtalo  et  Cabedocol' 
Uetœ^  Oflienbaehii,  IMO,  In-fOI.,.  et  dPaprès  les 
cat,  Bulieau,  Baluxe.  etc.  x  indr.  DudUku  EpUe, 
(hUfUfve'BceUitmmêt  Oratkmu  in  eonettto  Tri- 
amUnoluMtm,.,,  edente  Ouirino  Mmtero.  Oflen- 
bMhii,  Nebenins,  1010,  In-Ao. 

Offenbuugum,  Offonis  BuRGinf ,  Offenbura, 
Offenbourg,  ville  du  grand-duché  de 
Bade^  sur  la  Kinsing;  anc.  ville  impé- 
.  riale^et  capit.  de  l'Ortenau. 

Celle  petite  ville  a  l*tionneur  de  pouToir  reporter 
rétablissement  de  sa  première  imprimerie  au  xve 
siècle;  un  seul  livre  à  la  date  de  IftOO  est  cité,  mais 
il  n*est  pas  contestable,  et  tous  les  bibliographes 
Font  décrit  avec  exactitude  ;  bien  qu'il  ne  porte  pas 
de  nom  d'imprimeur,  tout  porte  i  croire  qu'il  est 
le  bit  d'un  typographe  de  la  grande  ville  voisine, 
Strasbourg. 

QUADBAOESIMALE  ROBERTl|ni   UaO  De  neCCOtiê 

eu  alilnuià'*  sermôibus  annexts.  An  f.  100:  BxpU- 
elt  guadragesimaU  de  peeeaV  ce  \\  ptvm  in  etuitate 
Util  llfiqj  eompletU  ||  ad  Uxudi  j  glorUan  oihipo- 
tentiM  dei  s  virgi\idM  gioriote  Marie  ae  beaiiȐimi 
patrisWPraneisei  s  noui  ioneH  Bonauenture\\ 
Àmen.  FinitU  est  anno  dM  miUetimo  illdringen- 
tesimo  oetuagesimo  tertio,  die  iXAmensi»  oetO' 
triihora  vespertina  Bt  imlpresiU  m  Offenburg' 
AimodûL  iUMnlipsa  vigUia  epfphanie.  Aurodu 
f.  107  vient  la  dédicace  au  cardinal  Jean  d'Aragon» 
qui  est  suivie  de  la  table  dea  chapitres,  ln-4**  avec 
cbif.,  réel,  et  sign.,  en  gros  car.  gotb.  à  2  coL  de 
M  1.,  et  202fl. 

Robert  de  Udo  était  un  Caraccloli,  né  &  Lecoe 
(Terra  d'Otranto)  en  1426  ;  il  fût  l'une  des  lumières 
de  l'Ordre  des  firères  mineurs,  devint  évéone  d'Aqui- 
lée  et  mourut  en  lft05:  sa  grande  réputation  comme 
prédicateur  et  théologien  «est  morte  avec  lui. 

Offonis  Villa,  VUlefaux,  Vellefaux,  com- 
mune de  Fr.  (Haute-Saône). 

Ogu  Ins.,  voy.  Ins.  Dei. 
Oglasa  Ins.,  voy.  Mons  Christi. 

Ogtgu  1ns.  [Plin  J,  Vile  de  Calypso,  l'une 
des  1thac£sle  Ins.,  sur  la  côte  du  Brut- 
tium,  dans  la  mer  Ionienne. 


OuxiAcuM.  OuiUy,  Ota^-iè-BotMl,  eon- 
mune  de  Fr.  (Calvados). 

OiTA  Frisica.  Frisotfta,  (Hthe,  bourg  du 
grand-duché  d*Oidenburg  [Graésoe]. 

OrriNUM,  Otina.  Utina^  EuHn,  vîUe  d'Alle- 
magne, chef-lieu  de  la  principaaté  de 
Lûbeck,  anc.  évèché  sécularise;  pairie 
de  Karl  Maria  de  Weber. 

Falkenstein  ne  dte  pas  cette  vile  comi 
possédé  une  impcimene,  mais  M.  Getlon  i 

prend  qu'une  éditiondn  célèbre  Bomem  ém .. 

est  souscrite  au  nom  d'Butln,  ft  la  date  de  19t  s  de 
fut  donnée  par  Gabr.  God.  Bredov,  et  ea  leld  la 
Utre  :  Reinekb  db  Voss  mir  emtr  Wgrtkmàtg 
der  otden  êattiaeken  Wwdie^  Bntbi,  Stnifc^  IM, 
in-So. 

ÔLA,  Aa2en,  pet.  ville  de  Soaab^  pte 
de  Gmûnd  [Graësse]. 

OlANA,  voy.  VOLANA. 

Olandia  Ins.,  l'ile  d'OEIaml,  à  la  Soèie, 
dans  la  mer  Baltique,  pi^s  de  la  eMe 
delapréf.  de  Calmar,  dont  elle  dé> 
pend. 

Clarion  Ins.  [Sid.  Apdl.],  Uliam»  fak 
rPlin.l,  Oleroniana  Ins.,  Ite  iTOlÉmi» 
dans  1  Océan,  sur  la  côte  du  dép.  de  lî 
Charente-Infér.,  au  S.  de  llle  de  Rbé. 
(L^es  OXenmamsBy  Leges  Mmi$$  é'élaît 
le  recueil  des  lois  commerdalet  et 
maritimes^  au  moyen  âge;  on  les  appe- 
lait par  corruption  :  les  lois  de  Layraa.) 

Olaszjum,  Villa  Itauca,  Wallendorf,  bourg 
de  Hongrie  [GraësseJ. 

Olâvta,  Ohlau,  bourg  de  Silésie^  près  de 
Brieg. 

Olbia  [Mêlai,  'OXg(a  FStrab.,  Ptol.L  loca- 
lité de  la  Gaule  riarbon.,  à  FEst  de 
Telo  Martius;  ville  maritime  dépen- 
dant de  Marseille,  que  l'on  croit  être 
Hyéres  (Areje,  Yères)  [Joinv.];  d'autres 
ont  vu  là  le  Port  d'Eouhes,  anse  de  U 
rade  d'Hyères,  en  face  Porterez. 

Olbia  [Cic,  Liv.,  Fior.l,  'Ox6t«  [Ptol., 
Paus.],  Ulria  [It.  Ant.J,  ville  maritime 
sur  la  côte  E.  de  Ssurdaigne,  que  Fod 
croit  être  Porto  di  Terra  Huova  [VLomm- 
sen],  et  que  Reichard  place  au  6o^ 
di  Volpe. 

Olbia  [Mêla,  Jornand.j,  'ox6ia  [Strab., 
Ptol.J,  Olbiopous  [Plin.,  Uerod.J,  Olbu 
BoRYSTHENis,  auc.  coiouie  de  Miiet,  non 
loin  de  Tembouchure  du  Dnieper,  près 
d'Oczahow,  dont  on  croit  retrouver  les 
ruines  près  d'Ilinsky;  d'autres  géogr. 
la  placent  à  Kasi-Kirman. 

Olbrami  Ecclesia,  Wolframitz  Kirchen, 
bourg  de  Moravie  [Graêsse]. 

Olcades  [Liv.],  'o>a4^t;  [Polyb.],  peuple 


961 


OLCANIA.  —  OUSIPO. 


962 


de  la  Bétique,  qui  occupait  le  pays  au 
nord  de  Carthagéîie, 

Olcania,  Ocam,  ville  de  la  NouvoUe-Cas- 
tillc  (Espagne),  suiv.  Gracsse. 

Olcinium  [Liv.],  Olciiinium  [Plin.],  OùXxi- 
vicv  [Plol.J,  ville  de  l'IUyrie,  sur  le  Dri- 
nus,  auj.  Dulcigno, 

Oldenburgum,  Bhanesia,  Oldenburg,  Olden- 
bourg, ville  de  l'anc.  Conféd.  Germani- 
que, capit.  dugr.-duché  d'Oldenbourg, 
à  ro.  de  Brème  (Prusse). 

Iroprimerie  en  1065  suiv.  Falkenstein  et  GotUm: 
nous  pourrions  la  reporter  à  un  siècle  en  arrière,  si 
la  note  que  nous  fournit  le  catal.  Tliorpe  de  1842 
(no  8270)  était  exacte  :  Jo,  Justi  Winckelmanni 
Iconsiliarii  et  fiistoriei  HoMsiaei  et  Oldenburgiei) 
Notitia  historico-politica  veterUSaxo-fVestpha' 
liœ  fmitimarumque  regionum,  i¥  tibrit  abaoluta, 
Oldenburgi,  impressit  lo.  Ericus  Zimmer,  1567,  in-4o. 
11  faut  lire  :  16G7.  Mais  nous  pouvons  cependant  la 
(aire  remonter  au  xvi*  siècle,  avec  un  beau  et  pré- 
cieux livre,  qui  peut  fort  bien  être  le  premier  qui 
ait  eu  les  honneurs  de  Fimpression  â*Oldenbur§. 
puisque  c'est  la  Chronique  locale:  Hermanni 
Uamelmanni  Oldenburgiscli  Chronicon,  d,  L 
Beêchreibung  dcr  lOblichen  uraUen  Grafen  tu 
Oldenburg  und  Delmenhortt^  von  welchen  die 
jetzige  KOnige  tu  Dânnemark  und  Hertzogen 
zu  Uolsiein  entsproBsen;  samt  ihres  Stammes 
ersier  Ankunity  Thaten,  Regierung,  Ltben,  und 
Ende  ;  mil  kûnstlicfiert  Brustbildem  und  Wapen 
getieret,  Oldenburg,  durch  Warner  Berendts  Erben, 
1599,  S  part,  en  un  vol.  in-fol.  (Nunquam  recusus, 
hinc  rarus  liber,  disent  Vogt  et  Bauer);ce  beau 
livre,  bien  imprimé,  est  enrichi  de  portraits  finement 
gravés  sur  cuivre  et  de  blasons. 

OLEiARi's  1ns.  [Mêla,  It.  Ant.],  Oliaros  Ins. 
[Virg.,  Plin.J,  'nxîapo;  |Slrab.],  'ftXia- 
pc;  [Plol.j,  1  une  des  petites  Cyclades, 
auj.  AntiparoSf  Antiparo. 

Oi.EASTRUM  [It.  Ant.],  ville  des  Ilercaones, 
dans  la  Tarraconaise,  auj.  Balaguer, 
sur  la  Sègre,  ville  de  Catalogne  (voy. 

Ballegahium). 

Olenaclm  [Not.  Prov.J,  station  de  la  Bri- 
tannia  Homana  (Maxima  (Lesariensis), 
que  Camden  (p.  1022)  croit  être  auj. 
Linstoe,  et  non  point  EUenborough, 
comme  le  disent  quelques,  géogr.  alle- 
mands. 

Olenus,  Olenum  [Plin.],  "ftXivo;  [Herod., 
Polyb.,  Sir.,  Ptol.],  ville  de  lAchaïe, 
l'une  des  12  de  la  Lis;ue  Achéenne, 
auj.  Kaio-Akhaia  [Leakej. 

Oi.ehona,  Elvroina,  voy.  Iluro. 

Oliaros  Ins.,  voy.  Olarion. 

Oi.iBA,  voy.  Olbia. 

Olicana,  'ox{xava  [Ptol.],  ville  des  Bri- 
gantes,  dans  la  BritanniaBomana,  auj. 
llkley,  à  ro.  d'York. 

OiioYiiTi  M,  'oxfpfTcv  [F*olyb.,  Plut.],  ville 
(le  rArcadie,  au  pied  de  la  montagne 
du  même  nom,  auj.  Skipesi  (Leake]. 


OuMAcuM,  'oxiîp.Axov  [Ptol.],  villc  dc  la 
Haute- Pannonie,  auj.  Lembach,  en 
Hongrie  [Reichard]. 

OuNA  FL.,  'oxîm  [Ptol.],  Olna,  riv.  de  la 
Gaule  Lyonnaise,  que  d'Anville  croit 
être  rOme,  et  Mannert  la  Vire;  mais 
les  géogr.  modernes  ont  donné  raison 
au  premier. 

OuNo  [Not.  Imper.],  Holé,  près  de  Bàle 
(Suisse),  d*après  l'opinion  de  d*An- 
ville,  deB.  Rhenanusetde  Forbiger. 

Olintigi  [Mêla],  près  d'Onoba,  ville  de  la 
Bétique,  que  Reichard  traduit  par 
Palos  (Andalousie)  et  Ukert,  par  Afo- 
guer. 

Olisipo  [Varro,  Plin.,  It.  Ant.J,  *OXoffiirwv 

IStrab.j,  'oXioaiCrwv,  Ulyssipo    [Mart.], 
Jlyssi  Pons,  Ousipone  [Gr.  Chr.J,  Ousi- 

P0NNA     CiVITAS,  *'OXto;    "lirirwv       [Ptol.J, 

Félicitas  Juua  Olisipo  [Inscr.  ap. 
Grut.],  Ulyssia,  Ulyxbona,  Civ,  Regia, 
ULYSsn»ous,  Lissabona  [Cell.],  Lisbona 
[Luen.].  (lapit.  de  la  Lusitanie,  auj. 
Lisbonne,  Lnboa,  sur  la  rive  droite  du 
Tage,  ville  capitale  du  Portugal,  avec 
une  admirable  rade  sur  le  Tage,  aca- 
démies, musées,  bibliothèque;  patrie 
du  Camoëns  et  d'Albuquerque. 

Une  imprimerie  bébrafque  est  organisée  à  Lisbonne 
à  la  fin  du  xve  siècle,  et  le  plus  ancien  produit  dc 
ces  presses,  que  nous  sacbions,  remonte  à  l/k85,  si 
Pon   en  croit    Michel  Denis,  le  conUnuateur    de 

Maittaire:  Babbi  Jacob  ben  Aaeher  O^^PI  «1*1 1^ 

"ISD  sive  liber  semitœvitœ:  Ordo  primus,.,  h 
la  fin  SO  vers  et  la  souscription  :  Absolutus  est 
porro  anno  ccxlv.  Menée  Elul^  eut  anno  quinque 
adduntur  milUnaria  (août  ou  septembre  1485), 
in-fol.  t  Character  titulorum  quadralus,  syoute  Mi- 
chel Denis,  textus  ver6  Hispano-Rabbinicus,  qualis 
post  annos  aliquot  Vlyssipone  adhibitus  est;  undc 
et  hoc  opus  ibidem  impressum  videtur.  >  Cette 
assertion  a  été  contestée  par  Panxer  et  plusieurs 
autres  bibliographes,  qui  ont  attribué  ce  volume 
aux  presses  d*Iscar  {Soria  en  Espagne),  et  pourtant, 
s'ils  avaient  confronté  *  le  caractère  du  livre  de 
Babbi  ben  Ascher  avec  celui  du  volunl^  de  1489  que 
nous  allons  décrire,  ils  auraient  reconnu  une  par- 
faite identité. 

Voici  lelivre  de  1480,  dont  Fauthenticité  est  incon- 
testable et  que  possède  la  Bibiioth.  impér.  de  Paris  : 
R.  M  Oies  ben  Nachman,  Commentarius  in  Penta- 
teuchum  ;  in-fol.  en  car.  rabbin,  de  deux  grandeurs, 
à  2  col.  et  en  deux  parties,  la  première  comprenant 
la  Genèse  et  VBxode,  de  152  ff.;  la  seconde  conte- 
nant les  autres  livres,  de  148  ff.;  au  v"  du  1er  f.,  dans 
un  encadrement  gravé  sur  bois  et  représentant 
divers  animaux,  est  une  préface  de  Nachman  ;  à  la 
fin  du  Pentateuque  le  typographe  glorifie  dans  une 
pièce  de  vers  :  •  fiomen  Dei  excelsi  et  tremendi, 
qui  muUitudine  benignitatis  suœ  adiuvit  eum,  ut 
perficeret  scriptum  hoc  pretiosum  et  inœstima- 
bile  Mosis  IVachmanidis  et  qnidem  perficeret  per- 
pulchra  imprcssione,  rectaque  correctione,  Vlys- 
sipone, mensc  Ab  anno  Miserebor  ludœ^  videlicet 
ccxLix,  Judaico  (Chrisii  1489),  in  œdibus  Babbi 
Zorbael  Raban  Eliezer.  ■  • 

La  Bibiioth.  impériale  dc  Paris  possède  imprimées 
sur  vélin  deux  éditions  du  Pentateuque  provenant 


963 


OLITA.  —  OLMUTIUM. 


964 


des  presses  Israélites  de  Lisbonne:  l*aiie  de  1401, 
imprimée  par  un  nommé  Zacluros,  fils  do  Rabbi 
Elieier;  rautre  sans  date,  mais  eiécutée  vers 
14M. 

Les  catholiques  ncpouTalent  se  laisser  devancer 
longtemps  par  les  Juifs;  et  poonant,  dans  une  ville 
et  à  une  époque  où  le  redoutable  .tribonal  de  l*in- 
guisition  venait  d*étre  établi,  IHmprimerie  devait 
être  plutôt  redoutée  comme  un  fléau,  que  saluée 
comme  un  bienfait  ;  cependant  les  onves  lettrés 
portugais  accueillirent  a vec  empressement  un  tvpo* 
graphe  allemand,  parti  de  la  Saxe,  qui  venait  cner- 
cher  fortune  sur  les  rives  du  Tage  (il  s'appelait 
Nicolas  le  Saxon,  NteoUnu  deSaxOHia),  et  lui  con- 
fièrent la  mission  <rexécuter  leurs  livres  liturgiquas. 
Le  premier  livre  sorti  des  presses  de  Nicolas  de  Sase 
est  une  Vita  Chbjsti,  escrita  en  lattnpor  Ludolfo 
deSaxonia,  y  tradueidnalpartuguesporBemarao 
deAleobaia,  Impresa  en  Lisboe  afio  de  1405,  por 
Nicolao  de  SaJonia,  y  Valentin  de  Moravia  compa- 
fieros.  ftvol.  in-foL  Le  premier  achevé  dimprimer 
le  14  août;  le  second  le  7  septembre;  le  troisiime 
le  20  novembre,  et  le  quairième  le  14  mai .  Ifendes 
ajoute  :  Este  quarto  tomo  debia  ser  impreao  antes  do 
terceiro  pelo  tempo  em  que  se  publicou«  • 

En  1400  Nicolas  de  Saxe  et  son  associé  dénnent  un 
BreviariumBracarenêe,  décrit  par  Hain  (111,  427)  ; 
en  1407  un  Breviaiium  aecundum  coruuet.  Corn» 
poMîeUtme  EceUtte, 

Le  second  imprimeur  de  Lisbonne  est  im  Fran- 
çais, Germain  Gaillard,  dont  on  fit  en  portugais  s 
ÙermâoGalhttrde  ouGaUun*do;Duis\itDt  Jacques 
Gromberger,  dont  nous  avons  salué  le  nom  à  l*liist. 
de  la  typographie  de  SéviUe  et  /TEbora  ;  enfin  les 
Craesbecke,  qui  tiennent' le  premier  rang  parmi 
les  typographes  du  royaume  Jusqu'à  la  fin  du 
X¥ii«  siècle. 

Dn  des  plus  précieux  volumes  imprimés  à  Lis- 
bonne au  \v*  siècle  est  VBstoria  ae  micy  notfre 
VupatUmo  emperador  de  Rama*  In-4*  goth.  Ce 
rare  et  beau  livre  est  imprimé  par  Valentin  de  Mo- 
ravie, rassodé  de  Nicolas  le  Saxon. 

Il  nous  faut  encore  mentionner  au  X¥i«  siècle 
Pimprimeur  qui  eut  la  gloire  de  donner  la  pre- 
mière édition  du  poëme  immortel  de  Camoens ,  Os 
LuBiADAS,  publié  en  1572  t  eom  lieença  da  Saneta 
InquUiçâo  •  ;  il  s'appelait  Antonio  Gonçalves. 

Le  recueil  des  poésies  diverses  du  pauvre  grand 
homme  fut  donné  en  1505  ;  il  fut  exécuté  par  un 
typographe  de  renom,  qui  s'appelait  Manoel  de 
Lyra, 

OuTA,  Olintis,  Olite,  pet.  ville  d'Espagne 
(Aragon),  sur  la  route  de  Pampelune  à 
Saragossc. 

Cette  localité  est  mentionnée  par  Mendes  comme 
ayant  possédé  une  imprimerie. 

Olitâ,  Olta^  Olten,  ville  de  Suisse  (canton 
de  Soleure)  ;  point  central  des  che- 
mins de  fer  de  Suisse. 

Ouns  FL.,  Oltis  [Sid.  ApoU.],  Oltis, 
TOlt,  auj.  le  Lot,  riv.  de  France^  aCQ. 
de  la  Garonne. 

Ouv  [It.  Ant.],  ville  de  Sicile,  sur  la 
route  de  Palerme  à  Marsala,  auj.  Vito 
[ReichardJ. 

OuvA,  MoNAST.  OuvENSE,  apud  Navarrot^ 
abbaye  dOliva,  dans  la  Navarre,  de  Tor- 
des des  Cisterciens. 

Celte  abbaye  n'est  point  mentionnée  par  Mendei, 
et  cependant  Pimprimerie  a  été  exercée  dans  ses 
murs  :  F.  MtuL  Bravo,  Traetatu»  momutieus  de 
Jure  ac  rotestate  reçut,  obtervaniUe  S,  Bemardi 
Uiïïpaniœ  ot  d,  Cistercienst*.  OIIt»,  1047,  in-4*,  et 


l'année  suivante,  du  même  auteur  t  Notœ  tttUt^a 
RegiUœ  S,  BenedictL  Olive,  1648,  in  foL 

Oliva,  Ouvensë  Monast./  abbaye  (TOHcaf 
près  de  Dantzig,  de  Tordre  des  Cister- 
ciens, sécularisée  en  1829. 

U  célèbre  traité  de  paix  de  1600,  oui  rendit  le 
repos  au  nord  dePEurope  après  01  ans  de  guerre,  ftit 
signé  dans  ce  monastère.  Un  atelier  typompU|K 
organisé  et  servi  par  les  moines  lettrés  de  rawe  de 
Citeaux,  qui  avaient  appelé  un  typogr.  de  Dealiii; 
fonctionna  dans  cette  célèbre  abbaye  à  partir  de  h 
fin  du  XVII*  siècle;  on  peut  citer  un  trèt-grani 
nombre  d'ouvrages  importants  provenant  de  eene 
imprimerie  conventuelle.  Les  plus  andena»  9ri 
soient  venus  ft  notre  connaissance,  remontent  à 
1074: 

Àdalb,  Tylkowiki,  Soe,  Jesu,  WMquUBkf  yAf- 
Mica  attenti  duorum  vuerontm  qvortim  muawwi 
dente  aureo,  aller  cum  eapite  gtganteo  Fiémkt 
lithuania  mectabatur  anno  107S.  Typis  Menas» 
terii  Olivensis,  1074,  in-12.  Le  bon  Jésuite  qui  aigna- 
laitcettc  dent  d'or  miraculeuse  aurait  dû  parier  de 
la  première  apparue  en  Silésie  en  1503,  et  ont  d^ 
avait  tài%  l'objet  d*une  savante  dUeertatUm.  ta 
bibliotli.  de  l'observatoire  de  Poulkova  possède  da 
P.  Tylkowski  un  autre  traité  :  QuintitpUx  temimrù 
exegesiM  iivc  traetatu»  quinque  de  ealemdmio, 
Typ.  Monast.  Olivensis,  1087,  in-4*.  Les  deo«  impor- 
tanu  ouvrages  de  Math.  Pnetorius  :  OrbU  GotMem 
et  Mar$Gothicui.  2  vol.  in-foL,  10684M,  sont  peut- 
être  les  livres  les  plus  recherchés  qui  soient  sortis 
d*01iva;  le  premier  donne  le  nom  de  liapclaenr, 

Ï te  nous  cro)oos  avoir  exercé  àDantaigs  •Tfpto 
on,  Olivensis,  Ord,   Cistere,,  imprimeêat  Jo, 
Jae.  Textor,  ■ 

Ouvula  portus  [It.  Marit.],  Casthum  de 
Monte  Olivo  [Chorogr.  de  PtOT.], 
S,'Hospitio,  petit  port  près  de  Ville- 
franche  (Alpes-Maritimes);  Mannert, 
d'après  Tauteur  de  la  relation  da 
voyage  de  Grégoire  XI  d'Avignon  à 
Rome  en  1376^  prend  le  Portus  Oliv9 
pour  Villafranca  elle-même;  ce  que 
d*Anville  prouve  être  une  erreur. 

Oluu€  fl.  [Plin.],  riv.  de  la  Gaule  Cisal- 
pine, auj.  TOg/to^affl.  duPô. 

Olmedum,  Olmedo,  pet.  ville  d'Espagne 
(Castille  et  Léon),  près  de  Valladolia. 

L'imprimerie,  dit  Mendez,exisu  dans  cette  loca- 
lité, qui  n'est  plus  avj.  qu'une  pauvre  bourgade, 
malgré  ses  sept  églises. 

OuDM  pROM.^  al  '0Xp.ia{  [Strab.]^  cap  de 
Grèce^  sur  Tlsthme  de  Corintfie^  auj. 
cap  Melangavi  [Leake] . 

Olmius  fl.,  "oxpwoç  [Strab.],  riv.  de  la 
Béotie,  afO.  au  lac  Copaïs;  auj.,  suiv. 
Leake^  le  Kefalari, 

Olmuncia,  voy.  Olmutium. 

OuiuTiuM  fCell.,  Zeiler],  Olomucensis  Civ., 
OîX)MuciuM,  Olomuntz,  anc,  Eburuv, 
*E6oupov  [Ptol.J?,  ville  des  Quadi,  dans  le 
S.-E.  de  la  Germanie  ,  auj.  OlmùtZy 
Holomauc,  ville  forte  de  l'empire  autri- 
chien, dans  la  Moravie,  chef-lieu  du 
cercle  d'Olmûtz,  surlaMarch. 

Archevêché  ;.  son  université  fht  supprimée  en 
18&5,  uuds  sa  riche  bibliothèque  est  devenue  la  bi- 


96:î 


OLNA.  —  ONOBRÏSATES. 


906 


bliothèquc  de  la  Tille,  et  a  remplacé  celle  infiniment 
plus  précieuse  que  les  Snëdois  transportèrenl  à 
Stralsund  lors  de  la  guerre  de  Trente  ans. 

La  dernière  année  du  \ve  si^clea  vu  Pimprimerle 
sMntroduire  à  OlmûU:  Auglstikls  Moravds  Olo- 
MUCHNSis.  Tractatus  eontra  heresim  yaUt^nsium 
Auqustini  de  Olomucz  ad  loannem  Aygrum  Phy- 
sicum  Seclariitm.  A  la  fin  :  Imprestum  in  regali 
CiuUale  Olomucensi  per  meConradum  Bomga- 
then  (Baumgarten)  onno  Dom</i<  m.  quingentesimo. 
XXIX.  die  mensis  ociobris,  in-ti\  Livre  fort  rare, 
dont  nous  ne  trouvons  dans  aucun  bibliographe  une 
description  plus  dëtiiillëe. 

Le  second  livre  imprimé  à  OlmQu  est  beaucoup 
plus  connu  ;  nous  avons  vu  chez  le  libraire  Tross  le 
bel  exempl.  de  la  vente  Béarzi  (no  615)  :  Sancte 
Bomane  eccUsie  fldei  defettêionis  clippewn  adver- 
sus  IValdensium  aeu  pickardorum  heresim.  Cer- 
tas  Germanie  Bohemieque  nationes  in  odium 
cteri  ae  enervationem  ecclesiastice  poteslatis  vint- 
tenta  contaqione  sparsim  inficicntes,  Sanctissimi 
Alexandri  sexti  pontiflcis  iussu.  nuper  per  exU 
mium  Sacre  pagine  professorem  Fratrem  lleinri- 
cum  institoris  heretice  pravitatis  inquisitorem, 
ordinis  predicatorum.  In  formam  sermonum  uti- 
lissime  redactum.  In  Olomucz  Marchionatu  Morauie 
per  magistrumConradumBaumgarthen  impressura, 
anno  m.d.iio,  in-fol.  gotb.  à  2 col.  fig.  s.  b. 

Cest  Tnn  des  plus  rares  ouvrages  sur  les  Hussites 
et  les  Vaudois. 

OlNa,  voy.  Olina. 

Olnitium,  Oelsnitium,  Oelsnitz,  ville  de 
Thuringe^près  de  PlaucD,  dans  la  Saxe 
Prussienne  (Voiglland),  sur  TElster. 

Nous  trouvons  trace  d'imprimerie  dans  cette  loca- 
lité en  1650:  Mariœ  Cunitiœ  Urania  propitiOi  sive 
Tabula:  Astronomicœ  mire  faciles,  vim  Hypothe- 
sium  Physicarum  a  Kepplero  proditarum  com^ 
plejcœ...  Tabula  prochirarum,  Olsnae,  1650, 
2  parties  en  un  vol.  in-fol.  •  Cette  dame  astro- 
nome, dit  M.  Libri,  était  la  femme  du  célèbre  méde- 
cin Elias  de  Leuwcn,qui  assure  dans  la  préface  que 
VUrania  Propitia  est  intégralement  l'œuvre  de  sa 
docte  épouse.  >  (Catal.  EIzevir.  1681,  p.  115.) 

Olomucu!m,  voy.  Olmutium. 

Olonna  [P.  Diac.],  Olonna  Curtis  [Pertz], 
bourg  du  Milanais,  auj.  Corta  Oîona, 

Olonna  fl.  [G.  Rav.],  riv.  du  Milanais, 
VOlona,  affl.  du  Pô. 

Oloosson,  'oxocffaciv  [Hom.,  Str.],  'A6a- 
aovo;  [Procop.l,  ville  de  la  Thesàalie, 
àu'}.  Elassona  [Leake]^ 

Olp.k,  "oxTrai  [Thuc,  Steph.J,  forteresse 
do  l'Acarnanie,  près  d'Argos  Amphilo- 
chicum,  auj.  Arapi,  suiv.  Leake.  = 
Une  autre  localité  de  ce  nom  dans  la 
Locride  est  placée  par  le  même  géogr. 
auprès  de  Pendomia, 

Olta  fl.,  VAÎuta,  riv.  de  Transylvanie. 

Oltis,  Oltus,  voy.OLiTis. 

Oluris,  Olurus,  "oxoupi;,  "oxoupo;,  ville  de 
la  Messénie,  que  Leake  place  dans  la 
plaine  de  Sulima,  à  l'E.  de  Cyparissia. 

Olls,  'oXcOç  [Scyl.,Ptol.],  "oxouXi;  fSteph. 
B.],  port  de  l'île  de  Crète,  que  Mannert 
et  Gail  croient  être  auj.  Mirabello,  ou 
plutôt  Malia  de  Mirabello, 


Olympia  [Liv.J,  'OXuaria  [Pind.,  Herod., 
Polyb.,  Strab.],  ville  de  l'Elide,  sur  la 
rive  droite  de  l'Alphée,  célèbre  par  le 
temple  de  Jupiter  et  les  jeux  Olympi- 
ques; près  de  la  plaine  qu'occupait 
cette  ville  illustre  s'élève  auj.  le  bourg 
de  Miraka  (Morée). 

Olympus  Mons  [Mêla,  Plin.],  "OXoniro; 
[Strab.,  Ptol.,  Herod.],  chaîne  de  mon- 
tagnes qui  séparait  la  Thessalie  de  la 
Macédoine,  auj.  Monts  Lâcha,  en  turc 
Semevat  Evi,  =  Une  montagne  de  Tile 
de  Chypre,  qui  portait  ce  nom,  s'ap- 
pelle auj.  Stavros  ou  Santa  Croce, 

Olynta  Ins.,  ''OXorra  [Scyl.],  petite  île  de 
la  mer  Ionienne  sur  la  côte  de  Dalma- 
tie,  auj.  I$o/a  Solta, 

Olynthus  [Mêla,  Varro.,  Plin.],  *OXovdo; 
[Herod.,  Scyl.,  Polyb.,  Diod.],  ville  de 
la  Macédoine,  dont  les  ruines  se  voient 
auj.  près d'Aib  Marnas  [Leake]. 

Olysifpo,  voy.  Ousipo. 

Ombrones,  peuple  de  la  Sarmatie,  qui 
occupait  les  bords  de  la  Vistule. 

Omphalium,  'OuKpâXicv  [Ptol.],  ville  de 
rillyrie  Grecque,  sur  la  rive  gauche  de 
TAoûs,  auj.  près  de  Premedi  [Leake]. 

Onacrus  fl.,  VOcher,  riv.  du  Brunswick, 
affl.  de  l'Aller  [Graësse]. 

Onacum,  Aunay-en-Bazois,  commune  de 
la  Nièvre,  suiv.  Quicherat. 

On  ASUS  fl.,  voy.  Anasus. 

Onchestus,  ^(yp(ri<noi  [Hom.,  Strab.], 
ville  de  l'Epire,  sur  les  ruines  de  la- 
quelle s'est  élevé  le  monast.  de  Maza- 
raki  [Wheler]. 

Oneum  [Tab.  P.J,  'Ovaîov  [Ptol.],  localité 
de  rUlyrie  Barbare  ou  Romaine,  que 
Reichard  place  à  Jassenicza,  et  Man- 
nert près  du  bourg  de  Primordia, 

Oningis  [Plin.],  Oringis  [Liv.],  ville  de  la 
Bétique,  chez  les  Melesses,  auj.  Monda  (?) 
entre  Monclovo  et  Ximena  de  la  Fron- 
tera.  (Voy.  Flavium  Aurgitanum.) 

Onoba  A^stuaria  [Mêla,  Plin.],  ville  de  la 
Bétique,  à  l'embouch.  du  fl.  Luxia, 
chez  les  Turdetani.  auj.  Huelva,  ville 
d'Espagne,  en  Andalousie,  chef-lieu 
d'intendance. 

ONOBATJis  fl.,  Acesinos,  fleuvc  dc  Sicile, 
sur  la  côte  E.,  auj.  VAlcantara, 

• 

Onobrisates  [Plin.],  Onobusates,  peuple 
de  FAquitaine,  que  Reichard  place 
dans  les  environs  à*Alhret,  en  Gasco- 
gne. 


M7 


ONOLDINIUM.  —  ORBANA  VILLA. 


OxoLDCfiux,  Onoltzrachium^  Ondibach, 
Ampach,  Ànsbach,  ville  de  Bavière^ 
SOT  la  Rézat  (cercle  de  la  Franconie- 
Mojenne)  ;  anc.  chef-lieu  d'un  Margra- 
viat vendu  à  la  Prasse  en  1790^  par  le 
margrave  Charles-Alexandre. 

L'imprimerie  date  dans  cette  vlUe  des  premièret 
amiées  da  xvii"  tiède;  mus  ne  pensons  pts  ga'on 
paisse  la  Aiire  remoater  plus  bam  .qôe  lOM: 
M,  Joh.  Medfkhren  AnMumg,  wle  auffaUe  San- 
tag  vnd  PeMi,  Je  ein  P$alm  DmUdâ  gegen  deueUft- 
aem  Tagt  Evangelien  zu  betrachten  ujg,  Onolts- 
bach,  10(4,  bcy  Paul  Deliem,  in-8o.  Cet  imprimeur 
latinisait  son  nom  :  Panlos  Bobemos. 

Citons  encore  :  Jok,  CifiluiL  The$e»de  Triniiale^ 
Perêona  ChriMti  et  Spùritu  Saneto,  Onolabadiil, 
1008,  in-ft*. 

lie  principal  imprimeur  d'Annaeh  an  XTiu*  siècle 
s'appelait  J.  C  Poscta  ;  c'eU  à  lui  qu'on  doit  en  1752 
l'impression  du  cataL  très-important  de  la  collec- 
tion Zocba,  rédigé  par  Th.  Henr.  Tietmann  ;  9  vol. 
in-8o  (Urres  et  Estampes). 

Opavia,  Oppavia,  Troppavu^  TroppaUy 
ehcf-lieu  du  cercle  du  même  nom^ 
dans  la  Silésie  ,  Autrichienne^  sur 
rOppa. 

M.  Cotton  ne  fait  remonter  l'Imprimerie  dans 
cette  ville  qu'à  1795,  avec  George  Frasier  comme 
premier  typographe. 

Ophiusa  Ins.,  *Oçivj<fa  [Scyl.],  'OçKuaa* 
[PtoL],  îlcetbourgdeiaScYthic  Europ.^ 
sur  la  rive  gauche  du  Dniester^  auj. 
Palanhi  (?) 

OrniusA  ÏNs.    [Mcla,   Plin.],  voy.  Colu- 

DHARIA. 

Opi.£  [Tab.  P.],  Bopfingen,  sur  l'Eger, 
ville  du  Wurtemberg. 

Opicî,  'Orixoi  [Thuc,  Arist.,  Polyb , 
Strah.],  peuple  primitif  de  l'Italie  Cen- 
trale, qui  comprenait  les  Osci  et  les 
LImhri,  et  lit  donner  au  Samnium  et  au 
Latium  le  premier  nom  d'OpicA. 

Opinum  [It.  Ant.],  "OiT'.vov  [Ptol.],  ville  de 
rîlo  de  Corse,  aiij.  Optwo  [Reichard]. 

Opinum  [It.  Ant.l,  OpriDUM,  ville  de  la 
Lucanie  au  S.  ae  Venusia,  auj.  Oppido 
(voy.  Mamertium). 

0 piTEHGiuM  [Pli n . ,  Tac^],  'OiriTip-yiov  [Ptol . ] , 
ville  de  la  Vcnétie,  auj.  OderzOy  sur  le 
Montcgnana,  dans  la  délég.  de  Trévisc. 

Oppavia,  voy.  Opavia. 

Oppenuemum,  voy.  Bancona. 

Oppia  [Liv.],  localilé  du  N.-O.  du  Sam- 
nium, auj.  Opi  (Ahruzze  UU.  11). 

Oppiuum  Atuaticorum  [Caes.],  Bellus  Mons, 
Bellomontium,  Beaumont,  bourg  de  Bel- 
gique, près  Mons  (Ilainaut). 

Oppipum  s.  Carilesi,  St-Calais,  ville  de 
Fr.  (Sarthe). 

Oppidum  S.  Ferrioi.i   ou  Fereoij,  St-^Far- 


geau,  Yille  de  Fr.  (Yonne),  sorte  Loia^. 

Oppidum  LAMSLATn,  QuinôFOunf.  Aoîi- 

NERSMARK^  Stwd^M,  TlUe  de  Hongrie 

[Graëssè]. 

OppmuM  NoYDM  nt  AntJ,  station  sor  It 
route  de  Taroes  à  Tooloose;  am., 
sui?.  Reichard,  Otsun,  chef-nea  de 
canton  des  Hautea-Pyiénées;  d*Anvile 
propose  Estrade  ou  Straia,  à  deox  U. 
de  JLourdes^  dans  le  même  dép. 

OppmuM  ou  Fakum  s.  PBUum.  St'WPkk, 
ville  de  la  Basse-NaTarre  (BaageM^jré- 
uées),  près  de  la  Bidouze. 

Oppidum  Ubiorum,  voy.  AoiupraïA. 

Oppidum  Welm,  Pons  ad  Velav,  Fm^Me- 

Veyle,  ville-de  Fr.  (Ain). 

Oppolia,  Oppouum,  Oppehi,  Tille  de  la  SOé- 
sie  Prussienne^  cnel-lieu  de  RégaHe, 
sur  roder. 

Opsloa^  voy.  Ansloga. 

Opta,  vov.  Julia  Opta. 

Opunth,  voy.  LocRi  EpicNEMnm. 

Opus  [Plin.,  It.  Ant.],  Opoes  [Mêla],  HMt^ 
|Hom.,  Steph.j,  'OtpoOç  fTbuc,  Strab., 
Ptol.l,  ville  de  la  Locride,  sur  les  bords 
dû  Sinus  Opuntiacus ,  placée  pjar 
Leake  auprès  de  Kardhenitza,  et,  suiv.- 
Kruse,  en  ruines  près  de  Toronto  on 
Tahmti, 

Ôragnia,  Orangia,  voy.  Arausio. 

Panni  les  typographes  (TOrange  au  xvii*  tiède, 
dignes  d'une  mention  honorable,  nous  devons  li- 
gnaler  Juann  Vuart,  IMniprimeur  da  trop  céidwe 
•  Alnbiade  FancivUo  a  ui  Scola  di  P.  A.  (Pieiro 


Aretino).  cl3  îo  clII  (1652),  pet.  in*8^  carr6, 
débauche  d'esprit  que  l'on  attribue  à  Ferruite  Palii* 
vicino. 

Oratorium,  Oradour  (Cantal  «  Haute- 
Vienne,  Charente).  =  Auradou  (ïjot- 
et-fiaronne).  =  Orrouer  (Eure-et- 
Loir),  etc.  Ces  diverses  localités,  et  plu- 
sieurs autres  que  cite  M.  Quicherat, 
dérivent  du  radical  Oratorium  dont  la 
finale,  suiv.  le  dialecte  du  pays^  est 
devenue  sourde  ou  sonore. 

Orba,  Vrba  Vico,  Orbacum,  Orbe,  Orben, 
Orbach,  ville  de  Suisse,  sur  l'Orbe, 
dans  le  canton  de  Vaud  [Quicherat], 
patrie  du  réform.  Virct. 

Orbacensis  Sedes,  der  Orbaùche  Shikl^ 
en  Transylvanie  (i'évèché  d'Orbach). 

Orbacum,  Orbatum,  Orbais,  i^ourg  de 
France,  près  Dormans  (Marne^;  anc. 
abb.  de  St-Benoit,  du  dioc.  de  Sois- 
sons,  fondée  en  680. 

Orbana  Villa,  ViUorbaine,  commune  du 
Charoiais  (Saône-ct-Loire). 


969 


ORBECCUM.  —  ORETANl. 


970 


Orbeccum,  Urba,  Orbefc,  ville  de  Fr.  (Cal- 
vados). 

Orbelus  Mons  [Mela^  Plin.],  ''OpÊTjXô; 
[Herod.,  Slrab.,  Ptol.],  montagne  du 
nord  de  la  Macédoine^  sur  les  frontières 
de  Thrace,  auj.  Monte  Argentaro,  ou 
Egrisou-Dagh,  dans  les  Balkans. 

Orbio,  Orbione,  VOrbieu,  affl.  de  l'Aude. 

Orbis  fl.  [Mêla],  "0^61;  [Strab.],  "oêpiç 
[Ptol.],  1  Orbe,  petit  fl.  de  France,  oui 
se  jette  dans  la  Méditerranée  (Hérault). 
=  Une  riv.  du  même  nom  en  Suisse 
afflue  au  lac  de  Neufchàtel. 

Orbitanium  [Liv.],  ville  d'Italie,  au  N.-O. 
de  Beneventum,  auj.  ytïo/ano[Reich.], 
dans  la  Princ.  Ultér. 

Orbitellum.  Orbitello,  sur  le  lac  du  même 
nom,  ville  de  l'anc.  gr.-duché  de  Tos- 
cane (Italie)  ;  voy.  Cosa. 

Haym  et  le  catal.  de  Tournes  (p.  485)  nous  don- 
nent le  titre  d*un  livre  imprimé  dans  cette  ville  en 
1007;  c*est  aussi  la  date  adoptée  par  Falkensteins 
La  Doppia  impiccata,  overo  expotUione  delta 
nécessita  ail*  Augttstissimo  tribunale  delta  tapien- 
za^  contro  te  ragioni  delta  Doppla,  trattalo  poli- 
tico.  Orbitello,  1007,  in-12.  Melzi  ne  cite  pas  ce 
volume.  Le  catal.  de  la  vente  Pinelli,  fiiitc  à  Londres 
en  1789,  nous  donne  une  seconde  édition  du  même 
livre  à  Orbitello  en  1070;  mais  plus  probablement 
c'est  une  simple  transposition  de  chiffres;  lecat. 
Floncel  classe  le  vol.  parmi  les  auteurs  facétieui. 

Orcades  1ns.  [Mêla,  Tac,  Plin.,  ït.  Ant.J, 
'Opxâ^iç  viiffoi  [Ptol.],  groupe  de  30  îles 
(Plol.  dit  40),  au  N.-E.  de  l'Ecosse,  auj. 
les  Orcades,  Orkney, 

Orcas   Prom.,   'Opxà;  dbe^a  [Ptol.],   cap  au 

N.-E.  de  rÉcosse,  auj.  DunnetHeaii. 
Orcelis,  Orcilis,  'Op«Xi;,  Orîola,   anc. 

BlGASTRUM  ou    BlCASTRUM  f?),  villc  dC    la 

Tarrac,  aux  confins  aes  Bastitani, 
Orihuela^  Orehuela,  ville  d'Espaçne,  sur 
la  Ségura  (cap.  gén.  de  Valence) . 

Université  fondée  en  1555  ;évécbé,  bibliothèque. 

LMniroduction  de  la  tvpogr.  dans  cette  ville  ne 
suivit  pas  de  près  la  création  de  l'université;  car  ce 
n*est  qu'en  1002,  qu*avec  Falkensteln  et  M.  Cotton, 
nous  voyons  paraître  le  premier  livre  imprimé  ;.  ce 
vol.  que  M.  Cotton  dit  être  &  la  Bibl.  de  Trinity  Col- 
lège à  Dublin,  estintit.:  Synodus  Oriotanasectinda; 
à  la  fin,  Oriolae,  in  palatio  episcopali,  per  Didacum 
de  la  Torre.  Anno  dQi,  1002,  in-S".  L*année  suivante, 
l'imprimerie  épiscopale,  dirigée  par  Diego  de  la 
Torrc,  donne  un  second  volume  :  De  Betto  sacro 
retigioms  causa  suscepto,  ad  tibros  MackabœO' 
rum  comment arii,  Clementi  VIUP.M.  nuncu' 
pati.  Josepho  Stephano  (vulg6  Esieve)  Vatentino 
auctore.  Oriolae  in  palatio  episcopali,  1003,  quatre 
parties  en  un  vol.  in-4o. 

En  1012  nous  trouvons  un  nouvel  imprimeur  : 
Fr,  Joan  de  Zaragoza  de  Heredia  (du  couvent  des 
dominicains  de  Orihuela),  ta  VidadeSor  Maria 
Raggi  de  la  tcrcera  orden  de  Santo  Domir^go, 
Orceli,  seu  Oriolx,  apud  Augustinum  Martinez, 
anno  1612,  in-8**  ;  ce  livre  fut  traduit  en  français  et 
publiée  Douai  en  1021. 

Un  nouveau  typographe,  en  1020»  imprime  :  F,  Ànt. 
Ferrer.  Arte  de  conocer  y  agradir  a  Jésus,  En 


Oribuehi,  impresso  con  licentia...  por  Luiz  Beros, 
1020,  in-A*. 

Enfin,  à  la  fin  du  siècle,  It  meilleur  Imprimeur 
d*Oriliaela  est  un  Français  nommé  Jean  Vincent. 

Orchesium,  voy.  Origiacum. 

0RCH0MENus[Liv.,  Mcla],  'opxo(xiv6;  [Hom., 
Herod.,  Thuc,  Xen.,  Plut.,  Strab.], 
ville  de  l'Arcadie,  au  N.>0.  de  Man- 
tinée,  dont  les  ruines  subsistent  auj. 
près  de  Kalpaki  [Leake,  Boblaye]. 

Orchouenus  [Mêla,  Plin.,  Caes.],  *o^o- 
faW;  [Hom.,  Herod.,  Thuc,  Paus., 
Strab.],  célèbre  ville  de  la  Bœotie  ,  sur 
le  lac  Copaïs.  auj.  en  ruines  près  d'un 
bourg  appelé  5/nipu  [Dodwell,  Leake]. 

Orcia,  *Opxia  [Ptol.],  localité    des  Iler- 

f'etes  dans  la  Tarracon.,  auj.  Orgagna 
Ukert]. 

Oroessus,  voy.  Odessus. 

Ordessus  fl.,  *Op^r^ooc  [Ptol.],  fleuve  de  la 
Dacie,  qu'Ukert  croit  être  le  Sereth, 
en  Valacbie,  affl.  du  Danube. 

Ordovices  [Liv.,  Tac],  'Op^ouixic  [Ptol.J, 

Seu  pie  ae  la  Britannia;  occupait  le 
.-0.  du  pays  de  Galles  entre   te  Dee 
et  Cardigan  Bay. 

Ordrusium,  Ohdroffium,  Ordruff,  Ohrdruff, 
ville  de  la  Thuringe  (Saxe). 

Orebpogia,  Oarebroa,  Oerebro,  Ôrebro, 
ville  du  roy.  de  Suède,  chef-lieu  de  pré- 
fecture, sur  le  lac  Hielmar,  à  l'O.  de 
Stockholm.    • 

M.  TemaïUL  cite  comme  exécuté  et  publié  dans 
cette  ville  par  un  imprimeur  du  nom  de  LIndh,  un 
Traité  (en  suédois)  des  plantes  les  plus  remar- 
quables de  la  province  de  Mrieie,  GErebro,  1*700, 
ln-12. 

Oresthasium,  *0pto6àmov,  'OpéoOitov,  ville  de 
TArcadie  Mérid.,  que  Leake  place 
auprès  de  Marmaria,  sur  le  versant  du 
mont  Tzimbaru. 

Orestis  fLiv.],  *Opi<TT{ç  [Ptol.],  'OptoTtoc 
[Strab.],  district  de  la  Macéaoine,  dont 
la  ville  principale,  Orestia,  'opidria  <> 
6pii  Oiripxsifxjvtt  TTC  Mfluu^ovixtic  ynç  [Steph. 

B.],  donna  haissjince  à  Ptolémée  La- 
gus  :  Sprûner  place  VOrestide  au  S.  du 
lac  aOkryda,dans  la  moyenne  Albanie. 

Orestis  portus  [PlinJ,  ville  de  la  Grande- 
Grèce,  dans  le  Bruttitfm,  auj.  Giqja 
(Calabres). 

Oresundje  Fretrum,  te  Sund,  Oeresunà  ; 
voy.  Danicum  Fretîtm. 

Oretani,  'npïiTBtvoi,  qui  et  Qermani  cogno- 
minantur  [Plin.],  peuple  de  la  Tarraco- 
naise  dont  la  capit.  Oria,  'op{a  [Strab.], 

ORETUM     GeRMANORUM,     IClpiTOV    Ptpuavûv 

[Ptol.],  est  aig.  Nuestra   Semra    de 


971 


ORGASOIALUM.  —  ORREA. 


»7l 


Oreto,  près  d'Almagro  (Nouv.  Castille), 
et  suiv.  d'autres  géogr.^  CaJairaim,  près 
de  la  Goadiana,  dans  l'ÎDtend.  deCia- 
dad-Rcal  (même  prov.),  célèbre  par 
l'ordre  militaire  de  ce  nom  fondé  en 
1158. 

Orgâsoialum  [Monn.  MérovJ^  OrziauxCi) 
localité  du  dép.  de  Seine-et-Oise 
[Quich.]  :  nous  proposons  Orgeam,  vil- 
lage du  dép.  du  Doubs^  près  B*>aume- 
les-Dames. 

Orgatoujo  [Monn.  Mérov.];  M.  Quicherat 
propose  Orgedeuil,  commune  de  Fr. 
(Charente). 

Orgellum,     Orgellis     Civitas     [PertzJ, 

VrGELLTJM,    ORGELLE^   ORGALE,    LORGAI.E 

[Gr.  Chron.],  Sedes  Urgetjtana^  la  Seu 
(TUrgely  Urgel,  ville  forte  d'Espagne^ 
dans  la  cap.  gén.  de  Catalogne,  au  pied 
des  Pyrénées;  auc.  chef-lien  du  comté 
d'Urgel  au  temps  de  Charlemagne;  évé- 
ché  auquel  dépend  le  Val  d'Andorre. 

Une  toute  d'impression  du  P.  LeLong  (in,*517) 
pourrait  fiire  croire  que  la  typographie  a  existé 
dans  cette  ville  au  xviie  siècle  ;  en  effet  il  dte 
V Histoire  du  royaume  de  Navarre  (en  allemand], 
Cologne,  1&96,  iii-fol.,  et  la  SuUe  de  celle  Histoire 
Jusqu*en  160S  ;  (JBGEI^  161  S,  in-fol.  Voici  les  titres 
esacu  :  Histori  von  NoMara  von  710.  Jahr  CtiriMti 
Mas  aufflWI,  vertoffen,  COUn,  1508,  in-fol.  Con- 
tinuirt  oiu  auffxeoi  Jahr.  IJneL,  IMS,  in-fol.  On 
voit  que  d'Urgel  &  Orsel  il  n'y  a  que  la  main. 

Orgus  fl.,  voy.  Morgus. 

Orgysus,  "Op^ffoç  rPolyb.],  Orgessus 
[Liv.],  lieu  fortifie  ae  l'illyrie  Grecque, 
auj.  Argova,  au  S.-O.  de  Korina 
[Reich.]. 

Oria,  Orisia  [Steph. j,  voy.  Oretani. 

Oricum  [Cœs.,  Liv.,  PlÎD.l,  'opix^v  [Ptol.], 
Oricus  [Properl.],  'npix6;  fHerod.,  Po- 
lYb.j,  dans  le  pays  des  Orici,  'npuco{ 
[S(îyl.],  ville  de  rillyrie  Grecque,  auj. 
Ericho,  avec  de  belles  ruines  [Pouque- 
ville]. 

Oriens,  voy.  Ariola. 

Oriens,  L&i'ient,  ville  et  port  de  guerre 
de  Fr.  (Morbihan);  biUié  en  17^9  par 
la  Compagnie  des  Indes,  qui  la  desti- 
nait à  servir  d'entrepôt  et  de  port  spé- 
cial. 

D'après  Tarrût  du  conseil  de  1759  et  le  rapport 
bit  à  M.  de  Sert ines  en  170),  ce  serait  vers  17SS, 
c'est-à-dire  111  ans  après  la  crâRtion  delà  ville,  qu'une 
imprimerie  aurait  été  installée  k  Lorieni;  effective- 
ment cette  imprimerie  existait  antérieurement  & 
17S9,  puisque  l'an  et  du  conseil  i  celte  date  sup- 
prime l'établissement  de  lx)rient;  il  ne  fut  pas  misa 
exécution  et  Parrét  du  12  mai  17&0  ditt  n  Art  1er. 
Le  nombre  des  imprimeurs  de  la  généralité  et  pro- 
vince de  Bretagne  sera  et  demeurera  fixé  à  celui  de 

quinze,  sçauoir un  pour  la  ville  de  Lorieiit,  en 

laquelle  s'.  M.  ajugénéce>saire  d'étsblirune  impri- 
merie. »  Cette  imprimerie  existait  depuis  longtemps 


d*apr68  le  rapport  Sartinest  LoiniiT.  J.-B.-Piene 
Durand,  98  ans,  né  à  Nantes;  il  est  venn  avec  soi 
père  s'établir  il  y  a  SI  ans;  a  été  confirmé  par  arrêt 
du  conseil  du  l«r  octobre  1759  (il  y  a  erreur  ée 
date,  c'est  Parrêt  du  12  mai). 
NOUS  ne  connaissons  pas  les  premiers   livret  !■- 

Simés  par  Pierre  Durand  ;  mais  noua  citerons  : 
antiel  du  Marin,  par  Bourde  de  FUkkmttf 
Lorient,  177S,  2  parL  en  un  vol.  UkS^  (BibL  ée 
Rennes).  —  Vie  militaire  de  M,  Guérimde  Fn- 
mieourt,  eommandant  pour,  le  roy  à  fOrlMl. 
L'Orient,  1780,  in-8o,  etc. 

Orientalis  Plaga,  das  Osterland,  district 
de  Saxe  [Graësse]. 

Origucum,  '0pt*fuuc6y  [Ptol.],  ORCHrami, 
Orchies,  bourg  de  Fr.(Nord);  c'étaitydit 
Ptolémée,  une  ville  des  AtrdHites,  ce 
qui  l'a  fait  prendre  par  Quelques  géo- 
graphes pour  Atrebatjb  elle-même. 

Oringis,  voy.  Of^Nois. 

Orinus  fl.,  petit  fl.  de  Sicile  ;  il  Qidh 
[Mannert]. 

Oriola,  voy.  Orceus. 

Orippo  [Plin.,  It.  Ant.l,  Oricum,  à  ix  m. 
d'Hispalis,  auj.  Villa  de  los  ffemioiM», 
bourg  d'Andalousie.' 

Orisia,  voy.  Oretani. 

Orlamunda,  Orlamùndes  sur  la  Saale, 
petite  ville  de  l'anc.  tnuringe,  puis  du 
duché  de  Saxe-Altenbourg,  aôy.  à  la 
Prusse. 

Orniaci,  'opviaxoî  [Ptol.],  peuple  de  la 
Tarraconaise  ;  habitait  un  district  des 

Asturies, 

Orobi.e,  'Opoêtai  [Thuc,  Strab.],  bourg 
de  l'Eubée,  auj.  Rovies,  dans  l'île  de 
Negroponte. 

Orobis'FL.,  voy.  Orbis. 

Orolaiînitm,  voy.  Aruiunitm. 

Okomarsaci  [Plin.],  peuple  de  la  Gaule 
Belgique,  habitant  le  territoire  com- 
pris entre  Calais  et  Boulogne,  où  se 
trouve  la  commune  de  Marog. 

Oronna,  VAronde,  affl.  de  TOise. 

Oropus  [Liv.,  Plin.],  'npwirà;  [Herod., 
Thuc,  Strab.,  Diod.],  ville  de  la  Bœo- 
tie,  sur  les  frontières  de  l'Attique  et  la 
rive  droite  de  l'Asopus,  aui.  Ropo, 
Oropo,  bourg  de  l'Eparkhie  de  Voio- 
tia. 

Orospeda  Mons,  'OpoTirs^a  [Strab.],  Ortos- 
peda,  montagnes  qui  sé()arent  la  Béti- 
que  de  la  Tarracon..  auj.  Sierra  d'Aï- 
caraz  et  Sieira  de  Ronda  [Ukert]. 

Orrea,  'Op?«a  [Ptol.],  localité  de  la  Bri- 
tanuia  Barbara,  peutMHre  For/or,  ville 
et  chef-lieu  de  comté  eu  Ecosse. 


973 


ORSOVA.  —  ORUBIUM  PROM. 


974 


Orsova,  vov.  Clodova. 

OhT^,  VOy.  HORTA. 

Ortagurea  [Plin.],  ville  de  Thrace,  auj. 
Marognn;  voy.  Maronea. 

Orta-Kôy,  OrthokÔj,  village  de  Roumé- 
lie,  sur  le  Bosphore,  près  de  Gonstan- 
tinople. 

Une  irnprimprie  arménieanc  fut  établie  dans  cette 
localité  vers  1712;  en  1S30  elle  existait  encore,  et 
pc»sédait  S  presses,  avec  lesquelles  elle  publiait  an- 
nuellement quelques  volumes  imprimi^s  en  arménien 
et  en  hébreu  ;  on  prétend  même  que  cet  établisse- 
ment possédait  une  fonderie  de  caractères,  oti  Ton 
obtenait  des  types  arméniens,  grecs,  hébreui,  rus- 
ses, arabes  et  romains. 

Orthe,  "Opftïj  rstrab.],  ville  de  la  Magné- 
sie (Thessalie),  aiij.  Karadjoli  [Leake]. 

Orthesium,  Horthesium,  Orthei,  ville  de 
Fr.  (Basses-Pyrénées),  près  du  Gave  de 
Pau  ;  auc.  capit.  du  Béarn. 

L'imprimerie,  si  noas  en  croyons  le  Manuel,  qui 
s*appuie  sur  Tautorité  de  la  Bibliothèque  choisie  (U» 
livre*  de  droit,  remonterait  en  cette  ville  à  Tannée 
1545  :  fors  et  Couttumes  deu  royaume  de  Navarre^ 
e  Slil  de  la  ChancellaHa,  avec  CAraniel,  Orthea, 
1545,  in-8**.  Nous  ne  connaissons,  pas  plus  qne 
M.  Brunet,  ce  volume,  et  nous  né  pouvons  garantir 
rauthenticiié  de  la  date,  que.  Jusqu'à  preuve  con- 
traire ,  nous  sommes  fortement  tente  de  croire 
inexacte. 

Pour  nous  la  typographie  date  à  Orthez  de  1583; 
alors  nous  trouvons  des  livres  que  nous  pouvons 
décrire  de  visu  :  Los  Psalnuts  de  David  metuts  in 
rima  Bemesa,  per  Arnaud  de  Saletto.  A  Ortes,  par 
Loys  Rabier,  imprimeur  deji  Iley,  1583,  pet.  in-8*  de 
280  ff.  non  chif.,  sigii.  AiJ-Muiiii.  (à  la  Riblioth. 
impér.  ctàPArsenal).  Ce  Louis  Rabier  alla,  au  com- 
mencement du  siècle  suivant,  diriger  une  seconde 
typogr.  à  Lescar  ;  il  y  conserve  le  titre  d'imprimeur 
du  roy  de  Navarre,  depuis  Henri  IV. 

En  1585  (date  adoptée  iKir  Falkenstein)  :  Décla- 
ration du  roy  de  Nauarre  sur  les  ccUomnies  pu- 
bliées contre  luy  es  protestations  de  ceux  de  la 
Ligue.  Onès,  Louis  Rabier,  1585,  in-8o. 

Abraham  Uouyer  {Rovierins)  succède  à  L.  Rabier; 
il  s'établit  i  Orthez  vers  1608.  Puis  vint  un  Desbar- 
raiz,  de  la  famille  des  imprimeurs  de  Pau. 

L'imprimerie  avait  cessé  d'exister  à  Orthez  avant 
le  xviue  siècle,  et  cette  ville  ne  figure  pas  aux  arrêts 
du  conseil  de  1704  et  de  1739,  non  plus  qu'au  rap- 
port fait  à  M.  de  Sartines  en  1764. 

Orthona  Maris,  voy.  Ortona. 

Orthosia,  Carchcsa  [J.  de  Vitry];  voy. 
Antaradus, 

Orthunga,  Wordingbord,  ville  de  Dane- 
mark [Gratisso],  sur  le  grand  Belt. 

Ortignano  ou  Ontignano  (?)  Lieu  d'impres- 
sion déguisé. 

Une  violente  diatribe  contre  les  Jésuites  fut  pu- 
bliée sous  cette  rubrique  imaginaire  en  1760:  i  lÀtpi 
smascherati  nella  confatazione  e  tradutione  iiel 
libro  intitolato  :  Monita  sécréta  societatis  Je$u, 
in  virtù  de*  quali  ginnsero  i  Geiuiti  ail'  orrido  ed 
esegrabile  assassinio  di  sua  sagra  maestà  Don 
Ciiuseppe  /,  Rè  di  Portogallo,  con  un  appendice  di 
documenti  rari  ed  inediti.  Ontignano,  Fr.  Ant. 
Zaccheri,  1760,  in-8°  réimpr.  l'année  suivante  ■  wn 
agaiunte*  sous  la  rubrique  «  Alclopolis  •. 

C(>  pamphlet  violent  contre  les  Jésuites,  mais  plus 


spécialement  dirigé  contre  le  P.  Franc.  Anton.  Zac- 
caria,  que  Ton  désigne  ici  comme  l'imprimeur  du 
livre,  eut  pour  auteur  un  certain  abbé  Capriata,  éta- 
bli à  Rome,  qui  mourut  vers  la  fin  du  pontificat  de 
Clément  XIU.  JMelzi  ne  nousilit  pas  en  quelle  ville 
il  fut  imprimé. 

Ortona  [Plin.,  U.  Ant.,  Tab.  P.],  "Oprwv 
[Strab.,  Plol.],  Orthona  Maris,  ville  des 
brcntani,  dans  l'Ausonie,  auj.  Ortona, 
Ortona  a  Mare,  ville  et  port  du  Napoli- 
tain, dans  l'Abrazze  Git. 

On  a  voulu  faire  remonter  dans  cette  petite  ville 
rimprimerie  à  rannée  1496:  R.  Moysi^  Kimehi 
Grammatica  Hebrœa  cum  aliorum  tractatibus 
grammattcam  artem  speetantibus,  Orthonae  in 
Sicilia  (8ic),Karoli  régis  Slciliae  etierusalem  anno 
fecundo,  id  est  1)96,  in-4o.  De  Rossi  (Ann.  Ilebr.) 
et  Panzer  ont  fait  lustice  de  cette  série  d'absur- 
dités, parmi  lesquelles  la  moins  étrange  n'est  pas 
de  faire  un  roi  de  Sicile  et  de  Naples  du  nom  de 
Charles  en  1404,  quand  alors  Ferdinand,  fils  du  roi 
Alphonse,  était  sur  le  trône  napolitain.  A-t-on 
voulu  parler  de  Charles  VIII,  roi  de  France  ?  Ce 
n'est  pas  probable  ;  mais  ce  qui  est  infiniment  plus 
rationnel,  c'est  que  le  Charles  en  question  n'est 
autre  que  Charles^uint,  couronné  en  1517,  et  que 
l'édition  ci-dessus  décrite  est  de  1519,  la  seconde 
année  de  son  règne. 

L'imprimerie  remonte  &  Ortona  à  l'année  1518,  et 
son  introducteur  est  le  célèbre  Jérôme  Soncino  : 
Uomerivatis  naturalissimi  de  Murum  t'elisque 
Belio  comadia,  Vel  alierius  ingeniOMistimi  ab 
Hieronymo  Soncino  diligenier  grœcanicis  latini- 
cisqj  literis  impressa.  Et  ab  Oliuerio  poeta  anxia^ 
nensi  fideliter  interpreiatu.  Anno  Salutis  mdxviii, 
impressa  Ortone,  per  Hleronimum  Soncinum  ;  gr. 
et  Ut.  pet  in-4«,  sign,  A-E  par  4  ff.  et  le  cahier  K  de 
2  ff.  (Cat.  Pinelli,  Yéménis,  etc.). 

La  même  année  :  Pétri  Galatini  Opus  de  Arca- 
ni$  catholicœ  veritaiir,  contra  obstinatissimam 
tudœorum  nostrœ  tempestatia  perfldiam  :  ex  Tal- 
mud  aliisque  hebraicis  libris  nuper  excerptumet 
quadruplici  linguarum  génère  eleganter  congés- 
tum.  Impressum  Orthone  maris  per  Hieron.  Sonci- 
num,  1518,  in-foL  de  512  pp. 

Nous  citerons  encore,  et  toujours  à  la  même  date^ 
une  édition  fort  rare  du  poème  du  célèbre  Antonio 
Coruauano  :  Opéra  beUissima  de  l'arte  mUitar, 
imprimée  par  le  Sioncino;  pet.  voL  in-4*  {Manuel, 
II,  270)  ;  ce  poème,  dont  la  première  édiUon  est  de 
1493,  arait  été  déjà  imprimé  à  Pesaro  par  Jér.  Son- 
cino. 

Ortona  [Liv.],  'Oprûva  |Dion.  Hal.],  ville 
des^qui,  dans  le  Latium^  auj.  Oritolo 
[Reich.]. 

0RTOPLA,''O0T0wXfll  [Ptol.],  OrTOPULA  [PUd.], 

localité  de  la  Liburnie,  sur  la  côte 
d'illyrie ,  dont  les  ruines  se  voient 
près  du  petit  port  dalmate,  Starigrad, 

Ortospeoa  Mons,  voy.  Orospeda. 

Ortygu  lNS.,'OpTUY(a  [Thuc.],NASos  [Liv.], 
(peut-être  du  grec  v^co;),  petite  île  à 
l'E.  de  la  Sicile;  c'était  aussi  le  nom 
d'un  quartier  de  Syracuse^  et  Tun  des 
noms  anc.  de  l'île  de  Délos. 


ttAÛCV 


Orubium  PROM.,  '  Orvium,  "^Opoulcv 
[Ptol.],  prom.  de  la  Tarrac  ,  chez  les 
Callaici,  suiv.  Reichard,  Cabo  Corro- 
vedo,  et  d'après  Ukert,  Cabo  de  SiUei- 
ros,  près  Rayonne. 


975 


OSiEA.  —  OSTENDE. 


m 


OSiKA,  "OoaCa  [Ptol.]^  ▼iUe  de  la  côte  0.  de 
Sardaigne^auj.  Terre  di  Orettano  [Rei- 
chard]. 

OscA  [Cœs.,  Plîn.,  Vellei.],  •o<nca  [Strab., 
Ptol.,  Plut.],  OiscE  [Chr.  B.  Dion.], 
ville  des  Uergetes  dans  la  Tarrac.,  aul. 
Huesca,  chet-lieu  dMntend.,  dans  ut 
cap.  gén.  d'Aragon,  sur  llsuela. 

Le  plus  ancien  livre,  prOTenant  d*iine  typoaraphle 
locale,  qae  nous  puissions  citer,  remonte  I  I*luinée 
ivn,  et  c'est  à  cette  date  également  que  Falkens- 
tein  reporte  l'imprimerie  dans  cette  ville.  Voici  ce 
que  dit  Antonio  {BibL  Nova,  I,  dOO)  i  Joannes  Gas- 
con, artium  magisier,  proteasorque  in  schola  Oscen- 
sisurbb  poblici»,  ediditt  in  logteam  ArùtoteUa 
Commentaria.  Oscc,  1516,  in-4*. 

Noos  n'avons  peste  nom  du  premier  imprimeur  ( 
mais  probablement  c'est  Joan  Perade  Valdivieso; 
car,  ft  la  date  de  1579,  nous  trouvons  son  nom  au  bas 
dMui  poeroe  de  Fr.  Joannes  deTorrer,  ordin.  Meroe- 
narium;,ce  po£me,  composé  &  roocaâondela  récep- 
tion de  quelques  reliques  de  S.-Laurent  dans  l'église 
d'Huesca,  sa  patrie,  est  cité  par  Antonio,  I«  p.  788. 

'Voici  les  noms  des  principaux  typogr.  du  ZTii*  siè- 
cle: Juan  Perez  de  Valdivieso,  que  nuus  venons  de 
iroir  en  1570,  est  encore  imprimeur  en  1029;  Pedro 
Bloson  ou  Blusson  (lOOS-lOSl);  Pedro  Btasco,  en 
1834  ;  Juan  Franc,  de  Larumbe,  iropressor  de  la 
universitad,  lOU  (Cat.  la  Vall.-Kyon,  n»  0980)  ;  Juan 
Mogucs  (1019-1849),  etc. 

OscA  [Plin.],  ville  des  Turdetani  dans  la 
Bétique,  auj.  HuescarCi)  [Bischoff  und 
MôUer]. 

OscARA^  VOuche,  riv.  de  Bourgogne,  afQ. 
de  la  Saône. 

OscELLA,  OscELA,  "CKjïuXXa  fPtol.],anc.  cap. 
des  Lepontii,  dans  la  Gaule  Cisalpine, 
auj.  Domo  d'Ossola  ou  à'Cksula,  ville  de 
l'Italie  Septentr.  (div.  dé  Novara),  au 
pied  du  Simplon. 

Osa  [Plin.],  "O^ntci  [Strab.],  peuple  de 
l'Âusonie,  voy.  Opici. 

OsoNEiuM  rit.  Hier.],  sur  la  route  de  Va- 
satœ  à  Eiusa^  station  romaine,  aui. 
Esquies  (?),  village  du  dép.  de  la  Gironde 
[d'AnviUe]. 

Osericta  [Plin.J,  Osilia,  île  de  la  mer 
Baltique,  auj.  (Esel,  (Eland,  Oland,k 
la  Russie  depuis  172^ 

Osi  [Tac],  peuple  de  la  Germanie,  dé- 
pendant des  Quadi  et  tributaire  des 
Sarmates  ;  occupait  le  paiat.  polonais 
d'Auschwitz,  près  de  la  Vistule. 

OSICERDA,       'OaoU^X       [Ptol.],       OSIGERDA 

[Plin.],  ville  des  Edetani,  dans  la  Tar- 
rac, auj.  Osseray  près  de  Saragosse. 

OsisMii  [Mêla,  Plin.l,  'Oo^ajuci  [Strab., 
Ptol.],  peuple  de  la  Gaule  Lyonnaise, 
occupant  l'Ouest  de  la  Britannia  Mi^ 
nor,  c'est-à-dire  le  Léon  ou  partie  du 
Finistère,  d'où  Ocismor. 

OsMiANA,  Osmianie,  Oczmiana^  petite  ville 


de  Lithuanie,  du  .palat.  de\iliia,8iir  li 
riv.  du  même  nom  (ad  Oamanam  p^ 
vhun), 

Wengerschis  nonsapprmdquMne  imprimerie  do 
Réformés  tat  établie  «uns  cette  localité,  an  commoh 
cementduxviie  siècle;  le  pMteur  Alliertnt  Saiina- 
rios  f  publia  une  réfutation  du  Çafacàiwmt  Jaea- 
vfensif  sous  ce  titre:  CetaMra,aiêo  roMêmUm  ne 
Konfeisya  ludti  Tyeh^  etc.  W  Onniaiiiei  tilS^ 
in-Ao. 

OsHu>A,  'Ooui^a  [Scyl.],  localité  de  lUe  de 
Crète,  placée  sur  la  carte  de  H5ck  an 
S.  et  près  d'Armlfo. 

OSNABRUGA,  voy.  ANSHIAfUnil. 

OsoNEs  [It.  Ant.],  station  de  la  Pannome 
Infér.,  Oszlop,  bourg  de  Styrie  (cerde 
de  Graetz). 

Osopus  [P.  Diac],  dans  la  Vénéiie,  auj. 
Osopo,  fortezia  d'Osopo  (délég.  d'Udme). 

OsQurnATES  [Plin.]^,  peuple  de  la  Novem- 

Sopulanie,  divisé  en    Campbstbes  et 
[oNTANi  :  occupait  nartie  da  dép.  du 
Gers,  et  la  vallée  d'Oisau  [d'Anville]. 

OssA,  "Owa  [Ptol.],  localité  de  la  Piéride 
.  (Macédoine),  auj.  Sohho,  suiv.  Leake. 

OssA  FL.,  "Oaa*' [Ptol.],  riv.  de  la  Haute 
Italie,  auj.  VOsa  [Reicb.]. 

OssA  MoNS  [Vire.,    Ovid.,  Plm.],  "Oow 
.    [Hom.,  Ptol.,  Strab.],  montagne  de  la 
Thessalie,  auj.  Monte  Kissavo  [Leake]. 

OssA  VuxA,  Beinwellg  anc  abb.  de  Suisse. 

OSSECA,  OSSECENSE    MONAST.,    OsseÇÇ,     Os- 

seck,  anc  abbaye  et  bourg  de  Bohème, 
près  de  Teplitz. 

OssET  [Plin.],  OsET,  ville  de  la  Bétique, 
près  d'Hispalis,  auj.,  suiv.  Reich.,  Cas- 
telle  de  la  Cuesta,  et  d*après  tJkerl, 
S.  Juan  de  Alfarache,  sur  la  rive  droite 
du  Guadalquivir. 

OssiGERDA    [Plin.],  'Oamxi^a  [Ptol.],  viUc 

des  Sestini,  dan&  la  Tarrac,  auj.Oiss«ra 
suiv.  Reich.,  et  Jxar,  suiv.  Laborde  et 
Ukert  (Aragon). 

OssiGi  Laconicum  [Plin.],  localité  de  la 
Bétique^  auj.  Maquiz,  bourg  de  l'Anda- 
lousie, avec  de  belles  ruines  romaines. 

OssTTimi,  Oschatz,  ville  de  Saxe  [Graësse], 
dans  le  cercle  de  Misnie. 

Ossona,  voy.  Ursorum  Genua. 

OssoNOHA  [Plin.,  It.  Ant.],  'Ooo6vo6ft 
[Strab.,  Ptol.],  dans  la  Lusitanie,  chez 
les  Turdetani,  auj.  Estoy,  au  N.  de 
Faro  (Algarve). 

OsTENDE,  Oostend,  Ville  fortc  de  Belgique, 
avec  un  beau  port  sur  la  mer  du  Nord 
(Flandre-Occid.). 

I/imprimcricnedateàOstcndoquede  1709  [Reif- 
fenberg]. 


977 


OSTEODES  INS.  -  OTHANU. 


978 


OsTEODEs  Ins., 'Oeritt^tc,  groupe  d'iles  au 
N.  de  la  Sicile,  auj.  Alicudi,  Alieuri, 
qui  font  partie  des  iles  de  Lipari. 

OsTEROA.  OsTEROHA^  Osteh,  ville  du  ^.- 
ducbé  d'Autriche^  sur  la  route  de  Lmtz 
àRegensburg. 

OsTERODA^  Osierode,  ville  du  Hanovre^  sur 
le  versant  S.  du  Hartz^  sur  la  Sose. 

L'imprimerie  remontée  l*AmiéelflQa,  dltFftlkemi- 
teln,  et  Peuerlin  (p.  SW)  cite  à  cette  date  une  édi- 
tion du  Catéchitme  de  Lmtha*.  io-ê*;  en  1000  nom 
tronçons  :5rAnditer.  Rretiartvm  GeogrmMeuwif 
in-4*,  et  en  1878  :  HUdetroHdi  S$nopm  HMortm 
univerialii.  Osterodc,  1878.  in-12  ;  enfin  l'année 
suivante  :  Afuuueri  PritêeMl  Prlncepi  peecan»  §im 
tractatus  depeecatis  Prùtcipum,..  OaUtoùm,  1079^ 
Jn-B**.  Encore  un  litre  à  réimprimer. 

OsTiA  [Liv.^  Mêla,  Plin.>  etc.],  rk  'Ctorts 
rStrab.],  -h  ^OotIol  [Dion.,  Ptoi.],  i  'Oorfa 
[Proc.]»  port  et  cité  commandant  les 
bouches  du  Tibre,  sur  la  rive  gauche, 
fondé  par  Ancus  Martius,  am.  (ktie, 
Ostia,  dans  la  Gomarque  Romaine,  au 
S.-O.  de  Rome. 

Osn£i,  ^OoTialct  [Strab.],  OsriDAMNn,  peu- 
ple de  la  firitannia  Minor,  voisin  des 
Osismii  ;  habitait  l'eitrémité  N.-O.  du 
Finistère, 

OfnA  Lici,  Lechsgemùnd,  bourg  de  Ba- 
vière [Graësse]. 

OsnoLuif.  Huisseaux,  commune  de  Fr. 
près  Chambord  (Loir-et-Cher). 

OsTippo  [Plin.,  It.  Ant.],  station  de  la 
Bétique,  entre  Gordoue  et  Séville,  auj. 
Fuentes,  près  d'Ecija. 

OsTiLii  Mjeni,  OsnuM  AuREiB  Maguntle. 
Est-ce  Hochheim,  bourg  près  Mayence, 
au  confluent  du  Main  et  du  Rhin  ?  Est- 
ce  la  ville  de  Mayence  elle-même  ? 

Voici  la  note  de  M.  Gotton  t  Un  volume  de  Chris- 
tophe de  Castro,  daté  de  1010,  porte  cette  souicrip- 
tion  :  •ExcHium  in  Oslioaureœ  Maguntiœ  quod 
in  altiori  Mœni  ripa  est,  Typiâ  BatthatarU  lÀpptt, 
sumptibut  verôZachariœ  Palthenii»  •  L'imprimerie 
de  Zacharie  Palthen  était  établie  à  Francfort. 

OsTHA  [Plin-l,  ^  "Oarpa  [Ptol.],  ville  de 
rOrobric,  dans  le  pays  des  Senones, 
auj.  en  ruines  près  d'Orziano  [Reich.% 

OsTRAciNA  Moss,  'OoTpcutiva  [Paus.],  mon- 
tagne d'Arcadie,  près  Mantinee,  am. 
Ai  îlia  ou    Haghio    Elias  de  Lemai 

[Boblaye,Ross]. 

OsTRAWA,  Màhrisch-ùsirau,  ville  d'Autri- 
che (Moravie),  dans  une  île  de  la  March. 

OsTREA,  Isires,  bourg  de  Fr.  de  Tarrond. 
d'Aix  (Bouches-du-Rhône)  ;  près  de 
rotang  de  Berre,  jadis  producteur 
d'huitresauj.  disparues. 

Ostrenhoya,  Ostrohova  [Gharta  Lud.  Pii, 


a.  816],anc.  résidence  carlovingienne 
auj.  08t6rtoicii;,daQ8  la  BaRse  Saxe  (rég. 
de  Magdeburg). 

OsTROGOTHiE,  voy.  GoTm. 

OsTROGonuA^  VOstrogùthiê,  Oeyier-Gôth- 
land,  prov.  de  Suède. 

■ 

OSTROVIA,  OSTROBIA  UrBS,  OsTROGIA^  OsTBO- 

GiuM,  Ostrow,  Osirog,  ville  de  l'anc. 
Pologne,  prov.  de  Volhynie  {WoUiynsh 
en  polon.),  à  la  Russie. 

L'imprimerie,  dit  Bachroeliter,  eilite  dana  cette 
Tille  depuis  IMflLet  disparaît  probablement  en  1680  : 
mais  il  n'entre  dans  aucun  détaU  confirmant  le  fait 

et  cite  seiitement  une  Bible,  EB6.il(«,  de  1581,  pre- 
mière  édition  de  la  Bible  aschiYonne,  que  Kohi,  dana 
$on  HiBtoria  iMeroHa  Suevomm  (Altona,  1720, 
in-8^  dit  être  derenue  al  rare  tout  d'kbora,  que 
pendant  soo  séjour  à  Péiersbourg  il  n'en  put  Tolr 
un  seul  excmpnire. 

Ilendenon  {Biblicùl  Beêtarehêê  mtd  traveU  In 
Bnêêtat  1826,  p.  81-0^  entre  dans  '  dlntéreasants 
détails  sur  l'établissement  de  la  typographie  à 
Ostrow. 

Cest  à  Constantin,  duc  d'Ostrow,  palatin  de  Uov 
et  de  Volhynie,  ardent  collectionneur  de  manuscrits 
csclavons,  t^iiofSMmfiio  itudio  WMçnlâque  impen- 
slM  ex  ttalia,  Candia  et  Moêtovia  adflarendoi  euro" 
vit  m  que  Ton  doit  la  fiandation  d'une  imprimerie, 
apécialrmcnt  dcsllnée  à  Timprcssion  deslivres  saints 
en  csclavon.  Elle  débuta  parTeiécutiondu  Nouveau 
Teêtament  seul  en  1580  ;  rimpriOMur  se  nomme  ;  il 
s'appelait  Jean,  Qla  de  Théodore  ;  la  Bible,  traduite 
par  les  é^éques  Méihodins  et  Cyrillus  d'après  les 
Septante,  est  pubUée  tin  urte  (htrohia,  aiuto 
domint  1581,  aie  12  oii^itflff  ».  Kohi,  en  signalant 
rextréme  rareté  de  ce  llfre,  dit  qu'il  est  rempli  do 
passages  suspects  qui  sentent  le  papisme,  et  qui 
furent  supprimés  dam  la  réimpr.  de  Moacou,  166S. 
\je  Tol.  est  un  peUt  in-lbl.,  ft  2coL,  avec  lettres  capi- 
tales gravées  en  bois.  Un  très-bel  exemplaire  de 
œue  Bible  est  conservé  ft  la  Bodiélenne  ;  un  antre 
est  &  la  Spencerlana,  U  est  décrit  par  Dibdin  ;  à  Paris, 
la  Ribl.  impér.  et  celle  de  Ste<;eneviève  en  r.ossè- 
dent  un  exemplaire  ;  en  Rusaie,  on  n'en  signale 
que  deux  exemplaires;  l'un,  impariUt,  est  con- 
servé au  monastère  de  Tixitîkoê,  dit  Monaêt,  S. 
Trinitatiâ,  à  15  lieues  de  Moacou  ;  le  second  est  à  b 
Biblioih.  de  l'académie  des  sciences  de  Pétersbon]t^ 

OsTUNUM,  Ostuni,  pet.  ville  du  Napolitain 
(Terra  d'Otranto). 

OszLANENsis  PROCESSUS,  dcT  Osslonischc 
District,  en  Hongrie. 

OsYLi^  ^OouXct,  peuple  de  la  Sarmatie 
Europ.,  sur  les  bords  du  Tanals,  près 
de  la  mer  d'Azov. 

Otadimt,  'Dra^i^vot,  Otadeni,  peuple  de  la 
Britannia;  occupait  partie  du  Nor-* 
thumberland. 

Othanta,  Othinia,  OrriNiuIf,  Ottonia|  Odini 
Villa,  Odanse,  Ottensche,  Odensee.  ville 
et  évèché  du  Danemark,  cap.  cle  Tlle 
de  Fûnen  (Fionie),  et  chef-lieu  de  la 
province  du  même  nom  ;  on  attribue  sa 
fondation  à  Odin. 

Cest  la  première  ville  du  royaume  du  Nord  qui 
ait  eu  rhonneur  de  voir  un  livre  souscrit  i  mu 
nom  2  t  Magistei  Jobanoes  Snell,  artia  impreasoric 
Magister »,  queSchrOder  croit,  avec  de  Cartes  appo- 
rencea  de  raison,  originaire  de  la  Ftondrt,  a|4wr- 


m 


OTHELÏMA.  —  OXONÏA. 


980 


tant  avec  lui  un  matériel  à  peo  près  complet»  ■  more 
trpogr.  hojus  sscoU  minonim  gentium,  •  fut  attiré 
iOdenséepar  Tévèque  de  la  Tille,  ets*y  fixa  momen- 
tanément ;  Il  n*y  fil  pas  long  séjour,  puisoue  l'année 
(Taprès  nous  le  retruuTons  à  SUxicholm  (voy.  HOL- 
MIA};  mafsce^Jour  fut  marqué  par  la  puluication 
d*nu  outrage  important  :  Guilhelmi  CAOBaiiii  DB 
Obsidior E  ET  BELLO  Aboduho.  A  la  fin  :  Fer  Fe- 
nerabtlem  vfrum  JoAatmem  Snfl  arttê  fmpres- 
iorte  màçiêtrum  in  Ottonia  imfnreMMa  sue  amo 
DiU  1482,  in-fto.  Un  seul  exempl.  de  ce  tris-pré- 
cleoi.  incunable  subsiste  ai^M  li  est  pieusement 
conservé  ft  la  BibUotta.  de  l'académie  d'Upsal  (Yoy. 
Gel.  Aurivillius,  Catal.  Libr,  BibL  Aead,  OpaaLU 

Les  incendies  ont  si  fréquemment  et  si  terrible- 
ment ravagé  les  villes  du  Nord,  que  l*extrème  rareté 
des  Incunables  de  la  Suéde  et  du  Danemark  se 
trouve  fodlement  expliquée;  il  ne  faut  pas,  croyons^ 
nous,  cbcrcher  ailleurs  une  raison  qui  est  de  toute 
évidence. 

Une  imprimerie  particulière  est  signalée  par  Lack- 
mann  (p.  Si)  ;  il  dit  seulement:  Ci.  Albert  Thura, 
dans  son  «  idea  Histor,  Litter»  Danantm  »,  men- 
tionne une  typographie  privée,  installée  k  Odcnaée 
par  le  Dr  Tbomas  Kingov,  évéque  de  Fiunie,  et 
réservée  poorson  usage  personnel  ;  il  ne  parait  pas 
que  le  docte  évéque  en  ait  abusé,  car  J.  MGUer  ne 
parie  pas  même  de  lui  dans  l'édition  quMl  a  donnée 
de  Touvrage  de  Bartbolioi  •deScripiii  Datwrum*, 
lOQ»,  inl2. 

Otheijma,  comté  de  Fife,  en  Ecosse. 

Othoca  [It.  Ant.],  ville  de  Sardaigne^  que 
Reicbard  dit  être  Terre  di  Orfanu- 
puddu,  et  Mannert,  Oristano,  dans  la 
prov.  de  Gapo-di-Gagliari. 

Othona  [Not.  Imp.J^  ville  de  la  Britannia, 
sur  la  côte  S.^  auj.  Ottertony  près  de 
Newhaven,  suiv.  Reichard^  ou  peut-être 
FolksUme,  Folhestone,  port  du  comté  de 
Kent;  patrie  deW.  Harvey. 

L.e  catal.  Sampson  (York,  1855)  signale  une  très • 
curieuse  réunion  d'opusculesde  William  Blake  «The 
exceiitric  painter  and  poct  >,  imprimés  à  Folkes- 
tone  en  18<i0  •  printed  for  and  aold  by  the  vidow 
Spicer^  of  Polkestone,  for  the  benefU  of  her  Or- 
phanty  october  5, 18<N>  ••  M.  Gotton  signale  le  fait 
et  donne  la  liste  de  ces  poésies  [Tipogr,  Gat,^ 
1800]. 

OtUOxNIAXA,  VOV.  VOLATEnR^E. 

Otilinga,  voy.  Ettî.inga. 

OtINA,  voy.  OiTINUM. 

Otinga,  Ottinga>  voy.  Hot>ing£. 

OniARsuHy  OoTHMARsuM^  Ootmonsen,  Oot- 
marsvm,  ville  de  la  Hollande  (Over- 
Yssel). 

LMmprimorie  fut  introduite  dans  cette  ville  en 
10^7,  et  lf>  premier  typographe  s'appelait  Albrecht 
Caspersx. 

Othicijlum,  OMco/t. -ville  du  territ.  pon- 
tifical (dé)ég.  de  Ricti). 

Ottadini,  voy.  Otadeni. 

Ottenica,  Ottoxica  Sylva,  YOdenwald, 
entre  le  Rhin  et  le  Neckar. 

Ottinpuhra,  Ottimpl'rrha,  rraMPURRHA, 
Ottobeuren,  Ottobeuem,  bourg  de  Ba- 
vière, avec  une  anc.  abo.  de  Bénédictins 
du  oioc.    d'Augsbourg.    (Voy.,  pour 


l'impr.  en  1509,    Monast.    Uttiiipijr- 

RRENSE«) 

OuDEWATER,  villo  dc  Hollaude  (prov. 
de  la  Holl.  Mérid.);  patrie  d'Arminiiis. 

Imprimerie  en  1000;  le  premier  typograplie  ifap- 
pelle  Acrt  Van  Doin  (Triniiy-Gollege.) 

OvARiNUM  Magyar,  Oodr,  Ufigaristh-Alr 
ienburg,  ville  de  Hongrie,  chef-Ueo  da 
comitat  de  Wieselburg,  sur  la  Leitha. 

Anaxius  Galliu  Hussér,  ministre  de  MUr 
d*Ovar  en  1557,  ainsi  qu*U  se  qualifie  luI-méoM  dan 
une  épitre  à  Henri  Boulanger,  le  célèbre  paaiear  de 
Zuricn,  que  Ton  a  recueillie,  avait  in^tatté  dans  sa 
ville  une  typographie  particulière,  qui  le  avlvit  à 
Pépin,  quand  il  fut  appelé  dans  cette  dernière  viUt 
(voy.  Papa  opp.). 

On  lui  attribue  i*ouvrage  suivant  t  At  Ur  Jetât 
Krisltunak  Si,  Vatsorcfjàrol,  Kimstenveééairoi, 
et  dUKMget  feUamadàtérél  vaià  PréélkétHhk. 
Iru  Anaxius  Gél  Ovéri  Evau.  Pap.  Ovérolt,  1558, 
in-ft*.  [Németb.,  Typogr,  Htmg,^  p.  100] • 

OVETUM,  voy.  LUCUS  AstlTRUIf . 

OviLABA  ?  OviLABis  [It.  Aut.J,  OviUA  [Tab. 
Peut.],  colonie  rom.  dans  laNonqoe, 
auj.  We/s,  sur  le  Traun,  en  Aatricne; 
on  suiv.  quelques  géogr.,  Jjmkach,  sur 
la  même  riv.,  ville  du  Tyrol.  Ce  fiità 
Wels  que  mourut  Maximilien  l*';  et 
Lambach  possède  une  belle  abb.  de 
Bénédictins,  avec  bibliothèque.         « 

OxELLUM,  Oissely  pet.  ville  de  Normandie 
(Sèine-ïnférieure). 

OxMA,  OxiMus,  OxMA,  UxiMA  [Chart. 
Mérov.J,  Hiesmes,  Exmes,  bourg  de  Fr. 
(Orne). 

OxiMENsis  CoMiT.,  kcomté  d^RiesmeSy  le 
pays  d'Hyémois,  en  Normandie;  on  a 
aussi  désigné  sous  ce  nom  le  pays 
d'Auge. 

OxnniM,  voy.  Ausimum. 

OxoiiA,  OxiMA,  OxAMENNi  BuRGUs,  Burgo  de 
Osma.  ville  d'Espagne,  près  de  Soria 
(Vieille-Caslille). 

Cette  ville  est  désignée  par  Mendes  comme  ayant 
IKMsédé  une  imprimcHp*.  en  efTet  Falkenstein  donne 
1570  comme  date  de  l'introduction  de  la  typogra* 
phie,  et  M.  Cotton  nous  donne  le  nom  du  premier 
.  mprimeur,  Diego  Femandez  de  Cnrduba.  Tenuux 
cite  (mais  nous  ignorons  sur  quelle  autorité  il  se 
fonde)  :  Martin  de  Osma.  Vergel  de  musica  expU 
rituaL  En  Burgos  de  Osma,  D.  Fcrnandea  de  Cor- 
dova,  1570,  in-4''.  Nous  n'avons  pu  trouver  trace  de 
ce  volume. 

Quelques  années  apK^s  nous  citerons  :  Dœtrina 
Chrittiana  y  su  deciuracion,  por  D.  Sebatiiam 
Ferez,  Obispo  de  Osma.  In  Burgo,  ut  vocant,  Oxa- 
mensi,,apud  Didacum  Fernandea,  1580,  in-12. 

Et  du  même  évéque:  Constitudonet  Synodales 
del  ObUpado  de  Osma.  Burgo  Oxoracnsi,  15h0, 
in-4o. 

Voilà  qui  confirme  Jusqu'à  un  certain  point 
rasst-rtiou  deTeriinux,  et  qui  nous  donne  autlienti- 
quement  le  nom  du  proto-typographe  :  Diego  Fer- 
nandex  de  Cordoba. 

OXONIA,  OXONIUM,  ISIDIS  VaDUM  (?),  OxENE- 


981 


OXONIA. 


982 


FORD  (au  xm*'  s.),  ville  des  Dobuni,  dans 
la  Britannia  Romana,  auj.  Oxford 
{Oxen's  ford,  gué  des  boeufe),  en  çdl- 
\o\s  Rhyd-y  Chen  (même  signifie),  ville 
d'Angleterre,  chef-lieu  de  comté,  à 
ro.  de  Londres,  entre  le  Charwell  et 
risis. 

Oîlt'brc  université  fondée  par  le  roi  Alfred  en  873 
(d'autres  historiens  moins  ambitieux  ne  font  re- 
monicr  cet  établissement  qu'à  la  date  déjk  respectable 
de  1*206)  ;  19  collèges,  dont  le  Christ-Cburcta  est  le 
plus  renommé.  Oxford  possède  d'admirables  éta- 
blissements littéraires  et  de  splendides  bibliothè- 
ques, |)arini  lesquelles  la  Bodléienne  brille  d*iin  éclat 
unrivaUcd;  elle  a  droit,  ainsi  que  la  bibl.  Rad- 
cliric>,  h  un  exempl.  de  tous  les  livres  publiés  eo 
Angleterre. 

l/cxcellent  bibliographe  Oxonicn  ,  le  Dr  Gotton, 
Punedes  illustrations  delà  Bodléienne, a  consacrée 
IMiisioire  de  la  typographie  d*0\ford,  dans  lebdi- 
\(T>c.s  éditions  de  son  Typographicnl  Gazetleer, 
plusieurs  articles  substantiels  et  érudits,  que  noiu 
allons  analyser  en  très-peu  de  mots. 

Nous  ne  voulons  pas  revenir  sur  le  roman  de  Ri- 
(  h:ird  Atkyns,  qui  voulut  dépouiller  Caxton  de  la 
gloire  d*avoir  introduit  latypogr.  en  Angleierre,  en 
produisant  un  opuscule  souscrit  h  la  date  de  1)C8  : 

bXPOSICIO    S.  lEROItlMI    IN  SYMBOLUM      APOSTOIX)- 

Ri  M.  A  In  fin,  vo  du  f.  e  ix,  on  lit  la  souscription  : 
Evplicit  exposicio  tancH  Jeroniml  in\\simboto 
apostolorum  ad  papam  taure \\cium  Impretsa 
Oxonie  Et  finita  An\\no  domini,  M.ccccLXviii. 
wij.diedecembris.ln-Uo  de  42  ff.,  dont  le  dernier 
blanc,  avec  sign.  a-e,  par  cahiers  de  8  (T.,  sauf  le 
dernier  de  10. 

M.  Singer,  M.  Bernard,  et  tous  les  bibliographes 
en  un  mot,  ont  prouvé  surabondamment  Tinexac- 
titude  de  ccite  date.  Un  livre  de  1468,  qui  porte  des 
signatuies!  Ola  seul  tuait  la  prétention  par  le  ridi- 
cule. Gon  vient-il  d'ajouter  un  X  &  la  date  énoncée 
dans  la  souscription  ?  Dans  ce  cas  le  livre  n*en  est  pas 
moins  le  premier  produit  dos  presses  locales. 

Maintenant  la  fable  d*Atkyns,  que  Me^rman  n*a  pas 
cmint  d'accepter,  estasses  amusante  pour  que  nous 
en  disions  un  mot  :  Henri  VI  aurait  envoyé  en  Hol- 
lande son  valet  de  chambre,  en  lui  donnant  pour 
mission  de  chercher  à  suborner  et  d'attirer  en  An- 
;:leterre  quelques-uns  des  ouvriers  de  l'atelier  de 
Ilaarlem,  dirigé  par  Gutenberg  ;  après  bien  des 
essais  infructueux  et  une  longue  Odvssée,  l'humble 
plénipotentiaire  aurait  fini  par  mettre  la  main  sur  un 
nommé  Frédéric  Corsellis,  et,  présenté  au  roi,  celui- 
ci  l'aurait  instillé  à  Oxford,  où  le  premier  produit 
de  ses  presses  aurait  été  VExpositio  5-  Jeronimi. 

Le  caractère  de  VExpositio  S,  Hieronymi  est 
celui  qu*ont  employé  les  premiers  imprimeurs  des 
Pays  Bas;  il  est  infiniment  plus  net  et  plus  régulier 
que  celui  dont  se  servait  Caxton.  M.  Bernard  dit 
qu'il  rappelle  assez  exactement  celui  d'Ulrich  Zell  de 
Cologne  ;  ce  n'est  pas  tout  i  fait  notre  avis,  mais  le 
fait  essentiel,  c'est  qu'il  n'est  certainement  pas  le 
produit  d'une  industrie  aborigène,  et  qu'il  fut  im- 
p  »rté  de  l'étranger. 

I.e  premier  imprimeur  d'Oxford  est  un  Allemand, 
natif  de  Cologne;  c'est  reqai  probablement  adéci^ 
M.  Bernard  'a  établir  un  rapprochement  entre  ses 
caractères  et  ceux  d'UU*ich  Zell;  il  s'appelait  Tea- 
doricus  ou  Teodericus  (Théodore ou  plutôt  Thierry) 
Bood,  et  il  s'associa  un  Oxonien,  nommé  Thomas 
llunt  (llunte). 

M.  Cotton  signale  et  décrit  onze  vol.  qui  portent 
le  nom  de  1  hierry  Rood,  ou  qui  sont  imprimés 
avec  ses  caractères  ;  de  ces  onze  vol.,  8  étaient  con- 
nus et  se  trouvent  décrits  partout  ;  les  trois  derniers 
ont  été  découverts  par  M.  Cotton. 

Deux  de  ces  onze  volumes  portent  la  date  de 
ia79:  Aristotelcs.  Etuica.  (Ul).  A  la  fin:  Ex- 
pticit  tcxlux  efhicorum  \  Aristotelispcr  LevtiardU 


Arretinû  tucidissime  traiista\\lua  corrcctiasi' 
meqj  ImpreMut  Oxoniislanno  dtlf  m.cccclxxix, 
in-fto,  avec  sign.  a-y  par  huit  ;  le  dernier  cah.  p'a 
que  8  ff.,  25  lignes  à  la  p. 

Le  second,  &  la  date  de  1479,  est  intiU:  iEciDius 
ROMANCS  de  Peccato  origituUi,  in-4«. 

Un  vol.  plu4  intéressant  à  cause  de  sa  souscription 
est  daté  de  14(5:  Epistoub  Phalaridis.  Le  f.  aJ  ro 
est  blanc,  au  v*  :  Carmeliani  Rrixiensts  poe\te  ad 
lectorem  Carmen,  Au  r<*  du  f.  8H  (m  vJ),  on  lit  : , 
Hoc  opuseulU  in  aima  vnicerstltate  Oxonie,  A 
yatali  ChriatianolDueetesima  j  nonage^î  j  Mepti- 
ma.  Olympiade  fœtieiter  impreuum  i,  (2tf7x5= 
1485).  Pais  ces  vers  célèbres  : 

Hoc  Teodericus  Rood  quC  collonia  misit 
SSguië  gmanas  nobile  pssit  opus 
Atq/  sibi  socius  Thoma^  fuit  Sglicus  hunte. 
DU  det  vt  Venetos  exuperare  Qant 
Qu9  leson  irenetos  decuit  vir  gallicusartem 
Ingenio  didicit  terra  britafia  suo. 
Gelatos  veneti  nob'  triismittè  lib  os  (sic) 
Cedite  nos  alHs  vêdiraus  o  veneti 
Quefuerat  voV  arsfimO  nota  latini 
bst  cadè  nob'  ipa  reperta  près,  nos 
QuSuis  sèoios  toto  canit  orbe  brita 
Virgilius.  placj  his  llgaa  latia  tamè. 

'  Ce  témilgnage  d'admiration  offert  d'aus%i  loin 
aux  imprimeurs  vénitiens  et  particulièrement  an 
Français  Nie.  Jenson  est  remarquable  à  une  époque 
au.ssi  reculée. 

CcsEpiitolœ  P/ta/arftfts  forment  un  vol.  in-a»  de 
88  (L  à  21  et  28  lignes  h  la  page.  Les  signatures  sont 
a-m,  par  huit,  à  l'exception  des  cahiers  e,  g,  i,  m, 
qui  n'ont  que  8  feaillets. 

Thomas  Hunte,  l'associé  de  Th.  Rood,  s'intitule  : 
«  Statlinarim  Unioertitatii  Oxoniensis.  ■ 

Les  imprimeurs  oxoniens  qui  suivent  ces  pre* 
miers  typographes  sont  encore  presque  tous  des 
Allemands;  ils  se  nomment  John  Scolar  (1512-1518): 
etCharies  Kyrferih  (1510). 

Le  premier  livre  grec  imprimé  à  Oxford,  &  l'usage 
de  l'université,  est  ou  parait  être  celui-ci:  D.  Joan- 
nii  Chrysostomi  ArcMepitcopi  ConstafitUwpolilani 
/iomiliœ  sex,  ex  manuscriptig  codicibu»  noui  col" 
tegii,  loatmis  Uarmari,  einsdem  collegii  socii,  et 
Grœcarum  titerarum  in  inctyta  Oxoniengi  acade* 
mia  profestoris  regii,  opéra  et  ùidustria  nuncvri' 
mum  grâce  in  tucem  editœ,  Oxonie,  ex  officina 
losephi  Bamesii,  1586,  in-12. 

Quelques  volumes  imprimés  A  Oxford  sont  sous- 
crits :  BcLLOSiTi  DoBDNOBt'M  (Beaumont).  Le  châ- 
teau de  Beaumont  était  un  édifice  normand  bdti  par 
le  roi  Henri  11  ;  ses  ruines  étaient  encore  apparen« 
tes  il  y  a  Quelques  années;  et  sur  son  emplacement 
on  a  élevé  Beaumont  Street  et  Sl  John's  Street  ; 
l'imprimeur,  qui  signait  ses  productions  ainsi,  s'ap- 
pelait William  Turner. 

Nous  ne  pouvons  pas  quitter  Oxford  sans  rendre 
hommage  k  une  célèbre  imprimerie  :  «En  1713,  dit 
M.  Didot,  lord  Clarendon  fonda  A  Oxford,  avec  les 
b<»néfices  considérables  résultant  de  la  vente  de  son 
Histoire  de  ta  Rébellion,  une  imprimerie  d'où  sortit 
une  foule  d'excellentes  éditions  d'auteurs  grecs 
et  latins,  qui  sont  souscrites  à  la  Clarendonian 
Press.  • 

Et  gardons-nous  d'oublier  le  Sheldonian  Théâtre; 
lors  de  l'inauguration  de  cet  édifice,  en  1699,  l'uni- 
versité installa  une  imprimerie  dans  les  substruc- 
tions  du  bdtimtnt  ;  pendant  clnr|uantc  ans  ces  pres- 
ses universitaires  donnèrent  au  monde  lettré  un 
grand  nombre  d'excellentes  éditions  classiques  ;  sui- 
vant toutes  les  probabilités,  dit  M.  Cotton,  le  pre- 
mier produit  de  cette  imprimerie  est  un  «Cabmeii 
PiNDAïucijM  in  Theatrum  Sheidonianum  •  récité 
par  Corbett  Oven  de  Christ  Church.  Ce  fut  là  sans 
doute  qu'en  1684  fut  imprimé  un  in-12,  de  119  p., 
cité  par  Martin  et  Lowndes  :  The  Mother's  Ugaey 
to  her  unbom  ChiUt^  by  BUjtabeth  toceline,  OxfonI, 
printed  at  the  Théâtre,  for  the  satisfaction  of  the 
Personsof  Quality  herein  concemed.  Ann.  Dom.  1684. 


983 


OXOYIUM.  —  0Y>  INS. 


984 


Jnaqute  1750  cette  Imprimerie  fonctlonni  réga- 
Uèrement  arec  un  reratrqoabie  succès,  et  ses  pro* 
dttitssont  encore  auj.  estimés  et  reclierchés. 

OXOVIUM^  TOy.  BoSPflORUS. 

OrrHRACiE^  'O^Opoxftt  [Ptol.]>  peuple  de  la 
Lusitanie  ;  occupait  partie  de  VAlem^ 
Uqo. 

OxYBu  [Uv.,  Plin.].  'o566»i  [Slrab.,  Po- 
lyb.]^  peuple  dé  la  Gaule  Narfoonaîse  ; 


occupait  la  côte   méridionale^  entre 
Antibcs  et  TArgens^    arec  une  TÎJle, 

OXYBIORUM  PORTUS,  OXTBIUM  [Steph.  B.]; 

ce  port,  dont  on  ne  trouve  plus  trace» 
devait  être  sur  le  golfe  Juan. 

OxYNiA,  *o$ûvtift  [Strab.1^  ville  de  la  Thes- 
salie^  auj.^suiv.Reicnart,M()li»ftri,  dans 
le  pach.  de  Ianina« 

OxA  iNs.y  Ogia^  voy.  iNsuuk  Dei. 


\ 


Paala  vl._  laSmeTia,  riv.  d'Italie;  afBue 

au  Pô,  près  de  Bolagoe. 

Pacensis  CoLONii,  voy.  Begu. 

Paciiynus  [Oïîd.,  Mart-l,  PACHYNUM  [Mêla, 
Plin.],  niïuw:  [Str-,  Ptol.],cap  de  la 
Sicile,  aui,  Capo  Passaro,  à  la  pointe 
S.-O.  de  i'ile,  près  de  Ponius  pACHTNi 
|Cic.],  auj.  Porto  diPalo. 

pAcueuu.  Paceiuu  Palat.,  ad  flumen  Atu- 
ratn  [Ch.  Phil.  Aug.  a.  1203] ,  Pacy-sur- 
Eure.  bourg  de  Fr.  (Eure);  anc.  abb.  de 
filles  bénédictines. 

Paberborna,  Fomtes  BinER*,  Padelkhun- 
N*  Civ.,  Padelbbonnensis  Civ-,  Padre- 

HURNA, /tSCUS  regitK,     pAnHABRUNNA    [Cb. 

Car.  M.  a.  780,  aiia,  807],  Padrabone 
(Eginh.  Clir.l,  Patbisbbunna  [Vita  Lud, 
Ileg.];Padcr6orn,  ville  de  Prusse  (West- 
plialie,  rég.  de  Minden),  sur  la  Pader. 


primée 
lia  fia 
du  nom 
Hrrei  pi 


1.' Imprimerie  re 


le  IMH  1 ISM  [L«lpl.,  IMI]  ne  I 
uuiiue  pas  d'iadicalion  de  llire  Impriinf  à  Pader- 
ttorn  otanl  l'aanÏE  13SS  :  Bernanli  à  KtrditH 
Bastl.  Kurtier  BericM,  aie  mm  tkh  In  der  ept- 
OemitOun  Bhur  liaUen  mid  jiratnUrai  toi.  Pa- 
dvrbom,  IMS,  in-SD. 

En  leot,  date  adopliv  par  Falkenslein,  aoaa 
irotivans  un  grand  nombre  de  llirc)  :  Mtleh. 
Slahliehniidli,  Ryllimtea  j^affmaloloiila  et  Pa- 
rflhmoloçia.,  et    Lotoijriipliia.     Paderborn,    bey 


Hanhao  Pontana,  1«M,  ta^  et  eaeon  t  /oftoiinit 
Sottjnamii  OtunviaitlM  Indlaidic^  Biyit.  Ibid.. 
19»,  ln-6*. 

Padinuu  [Cell.],  Bodeno,  BondoM,  bourg 
d'Italie,  au  confl.  du  Pu  et  du  Pauaro. 

Padua,  voy.  pATiviuM. 

Padus  fL.,;  lïsiïoî,  fleuve  de  l'Italie  Sep- 
tentr.,  appelé  par  les  Grecs  Ebidahits, 
0  'HjiÏKïiî  ;  par  les  Liguriens  Bobencds, 
BoDiNcus  [Plin.],  Bïîrpioî  [Polyb.],  atu. 
h  Pô. 

PiANjuM,  nai«i»  [Polvb.],  ville  de  TA- 
carnanie,  auj.  Papadhates  [Leake]. 

PfLONiniM,  IltiiiiiyTiH  (Ptol.],  ville  des 
Lungones  dans  la  Tarracou.,  auj. 
Aflam,  dans  les  Asturies,  ou,  suiv. 
Reich.,  Polade  Lem. 

PfMAN!  |CœB.],  peuplade  de  la  Germanie, 
occupant  le  district  de  Famine,  dans  le 
Luiembourg  Belge. 

PiOfOA  [Liv.J,  Ilaicia  [Thuc,  Str.,  Ptol.N 
partie  de  la  Grèce,  comprise  entre  la 
Thrace  et  la  Macédoine,  et  dont  le 
nom  a  quelqnelois  été  donné  à  ce  pays 
mènw;  c'est  de  là  qu'est  venu  le 
nom  de  Pamionte. 

Pi^siei,  IliutUci,  Pesici  [Plin.],  peuple  de 
laTarracon.;  occupait  la  partie  nord  du 
pays  des  Astures. 


987 


P/ESTANUS  SINUS.  —  PALIDENSIS  ABBATIA. 


9Sk 


PiESTANUs  Sinus  [Mela^  Plin.]^  golfe  dé  la 
Lucanie,  dans  la  mer  Tyrrnénienne^ 
auj.  Golfo  di  Salemo. 

PiBSTUM  [LW.,  Plin.,  Cic,  Virç.],  Haiorov 
[PtoL],  anc.  col.  ^ecque  de  la  Lucanie^ 
nommée  primitivement  Ilcatijctm 
[Scyl.^  Str..  Herod.]^  depuis  Neptunia 
[Vell.  Pat.l,  auj.  Pesto,  sur  le  Golfo  di 
Salemo  (Priocip.  Citra).  Magnifiques 
ruines. 

PfsuLA^  IlaïuicOXa,  ville  des  Turdetani^ 
dans  la  Béiiaue^  auj.  El  Pozueïo 
[Reicb.],  ou  Salieras  [Ukert]. 

Pag^^  Pegjs^  Ilri^aC^  localité  de  la  Méga- 
ride^  sur  la  côte  S.^  auj.  Psatîio, 

Pagasx  [Mêla,  Plin.],  Ila^aoaf  [Strab.], 
ville  de  la  Magnésie  (Thessalie),  auj. 
Yoto,  dans  le  Sandschak  de  Tricala; 
ruinée  par  Morosini  en  1685. 

Pagas.«:us  Sinus,  Pëlasgicds  Sinus^  galfo 
di  Volo. 

Pagus  Occidentaus,  Westergô,  district  de 
la  Frise. 

Pagus  Orientaus,  Oostergô,  autre  district 
de  la  même  province. 

Pagus  Wolsatorum,  Bremer  Lomdschaft, 
le  pays  de  Brème. 

Paisley,  ville  d'Ecosse  (Renfrewshire)  ; 
à  7  m.  deGlascow. 

Cette  ville  possède  les  ruines  (Tune  maguifique 
abbaye  ;  l'imprimerie  existait  dans  ses  murs  à  la  date 
de  1709.  M.  Gotton  cite  :  AtcaniitêyOr  the  young 
Adventurer^  thtrd  édition.  Paisley,  printedbyWeir 
and  M*  Lean,  for  James  Davidson  uid  C*  at  Fergus- 
ley,  near  Paisley,  1769,  in -12.  Un  vol.  à  la  date  de 
1771  est  porté  au  n»  2131  de  la  Cyclapœdia  de  tter- 
ling. 

Palacia,  voy.  Paucia. 

Palacium.  IlaXdbctGv,  ville  de  la  Sarmatie 
Europ.,  auj.  Balaklava,  en  Grimée 
[Forbiger]. 

PAL.EOPOUS,  PaLEPOU,  VOy.  PUTEOU. 

Pai^opous  Aduaticorum,  voy.  Attuatuca. 

PALiiOPYRGUM,  VOy.  AlDENBURGUM. 

Le  célèbre  imprimeur  de  Leipzig,  Melchior  Lot* 
ter,  établit,  croyons-nous,  une  succursale  dans  la 
ville  d*Altenburg  ;  ce  fut  là  qu'il  imprima  en  152ik 
les  Apologies  et  Manifestes  de  Corneille  de  5cep- 
pers,  le  secrétaire  du  roi  de  Danemark  Christian  ; 
ces  deux  pièces  rares,  ornées  du  portrait  du  roi, 
gravé  par  Lucas  Cranacb,  sont  décrites  au  caul. 
Borlunt  de  Noortdonck  (no*  4231-32). 

Pai^rus,  IlaXatpcc,  ville  d'Acamanie,  dont 
Leake  détermine  la  situatioi^  entre 
Zaverdha  et  Kandili.  ^ 

Palanta,  noXavra  [Ptol.],  ville  de  l'île  de 
Corse,  auj.  Balagna. 

Palantia,  voy.  Pallantia. 


Palantia  [It.  Ant.],  VaienHa  de  D.  Jtim, 
bourg  d'Espagne  (Asturies). 

Palatin ATUS ,  PaUUinorum  comitatef; 
Palat.  ad  Rhenum,  die  Ffah,  BMr- 
Pfalz,  le  PaiathuU  du  Bhîn,  qui  com- 
prenait :  Palat.  Bavarije  oa  Supouoi, 
Pfalzbaiemy  le  haut  Palatùmt  ; = Palat. 
Inferior,  Churpfahf  Unterpfalz,  k  bat 
PcUatinat.  =  Palat.  Nexxbcb^ccs, 
PfalZ'Neuburg,  à  la  Bavière. 

Palatinatus  Saxonlje^  voy.  Saxonu. 

Palatin.  Suevl*,  voy.  Suevu. 

Palatinus  Mons^  le  Mont  PaioHn,  l'oiie  des 
sept  collines  de  la  Ville  étemeUe, 
entre  l'Aventin  et  le  Tibre. 

Palatiolum,  Paloisel,  Palaiseou,  bouig  de 
Fr.  (Seine-et-Oise),  anc.  résid.  deCnii- 
debert  !'^  fLebeuf].  =:  Pàlazmoh, 
bourg  de  Sicile  (prov.  de  Syracuse). 

Palathjm  (ad)  [It.  Ant.],  localité  de  li 
Rfactie,  auj.  Falazzo  (Tyrol). 

Palatium  [Varro].  UaiXétwy  [D.  Hal.],  vilk 
du  pays  des  Sabins^  à  TO.  de  Reate 
{Bieti),  auj.,  suiv.  Reich.^  PoUgia; 
mais  la  position  actuelle  de  cette  loca- 
lité est  plutôt  marquée  par  les  minci 
de  Pailanti  près  de  Torricella  [Forbî- 
gerj. 

Palatium,  Paltz,  bourg  de  la  Prusse  près 
Trêves.  =  Palazzo  di  Monte-Verde, 
bourg  et  anc.  abb.  d'Italie  (Toscane). 
=  Le  Palais,  bourg  et  anc.  château  de 
Fouquet,  à  Belle-lsie-en-Mer  (Morbi- 
han). 

Palatium  Adriani,  Palazzo-Adriatio,  pet. 
ville  du  Nord  de  la  Sicile  (int.  de  Pa- 
lerme). 

Palatium  Diocletiani,  voy.  Spalatum. 

Pales,  ITaXitç  [Herod.,'Str.],n«Xj>  [Thuc.j, 
r.  naXait(i>v  ^oXtç,  ville  de  i'ile  de  Gépbal- 
Icnia,  Kephalenia,  dont  les  ruines  se 
voient  à  Lixuri. 

Palestrina,  voy.  Pr.eneste. 

Palfuriaxa  [It.  Ant.J,  ville  des  llercao- 
nes,  dans  laTarracon.,  auj.  VendreH. 

Palgocium,  Freistadtl  (?)  ville  de  Hongrie 

[Graësse]. 

Pauce,  na).()cr.  [Diod.,  Steph.  B.],  ville  de 
Sicile,  sur  le  Lacus  Palicorum^  ax^. 
Palagonia,  dans  le  Val  di  Noto. 

Palicia,  Palacia,  la  Palice,  lu  Palisse,  pet 
ville  du  Bourbonnais  (Allier)  ^  sur  la 
Bèbre. 

Palidensis  Abbatia,  Pôhlde,  abb.  de  Ha- 
novre. 


989 


PALINURUM.  —  PALUM. 


090 


Paunurlm  Prom.  [Virg.,  Liv.,  Mêla, 
Plin],  IlaXfvoupo;  'AxpwTïipicv  [Slrab.], 
cap.  d'Italie,  sur  la  mer  Tyn'henienne, 
auj.  Capo  SpartiventOy  à  fO..  du  golfe 
de  Policastro. 

Paixa,  n«xx«  [Ptol.],  Palj;  [It.  Anl.],  à  la 
pointes,  de  la  Corse,  près  du  détroit  de 
Bonifacio,  auj.  Porto  S.  Givlo  [Man- 
nert]. 

Pallantia  [Liv.,  PI.,  MelaJ,  naXXavxfa 
[Str.,  Pt.J,  n*XavT{*  [Steph.  B.],  ville 
des  Vaccaï  dans  la  Tarracon.,  auj. 
Palencia,  ville  d'Espagne,  chef-lieu 
d'intend.  (Vieille-Caslille  et  Léon). 

L*  imprimerie  paraît  remonter  en  cette  Tille  à  Pan- 
nôG  1572, et  rintroducleur  est  un  typographe da 
nom  de  Diego  Femandez  (voy.  Oxoma)  :  Domingo 
de  Artcagay  Dominieano.  Teaoro  de  contemplaeion 
hallada  en  el  Rosario  de  Tiuestra  Seiiora  eon  su 
ercreicio.  Palentia>,  apud  Didacum  Femandei, 
1572,    in-8®  [Antonio]. 

II  nous  Tant  bien  parler  du  roman  d'Antonio, 
accepié  par  l*abbè  Caballero,  qui  ferait  de  cette  pe- 
liie  Tille  la  première  de  la  Péninsule  qui  ait  vu 
riinprimerie  s'établir  dans  ses  murs,  atec  un  cer- 
tain livre  imprimé  en  1470  I  Sanctii  de  Arevalo, 
llistoria  Htspanica,  Palentia,  1470,  in-fol.  Ce  Ro- 
deric  Sanclius,  autrement  dit  Rodericus  de  Zamora, 
mourut  à  Rome  en  cette  année  1470»  après  avoir 
Init  imprimer  cette  «  Compendiosa  HUtoria  HU- 
pwiicaB  sous  ses  yeux  par  Ulficb  Han  {Uldaricu$ 
Gallus),  in-a%  s.  d.  (Voy.  flain,IV,  nolS955).  L*aber- 
rntion  d'Antonio  a  été  vertement  relevée  par  Née  de 
la  Rochelle;  mais  les  derniers  bibllo^r.  espagnols 
n*ont  pas  même  daigné  en  Taire  mention. 

Pallantias  fl.,  n*XXarr{aç  [Ptol.],  pct. 
fleuv.e  qui  passait  près  de  Sagoute  ; 
auj.  le  Pallanda,  dans  Tintend.  de  Va- 
lence; passe  près  deMurviedro. 

PAI.L.VNTIUM,  ITaUavTicv  [Paus.],  ville  d'Ar  - 
cadie,  dont  les  ruines  sont  au  S.-E.  et 
près  de  Tripolitza. 

Pai.lanum  [Tab.  P.],  ville  des  Frentani, 
dans  l'Ausonie,  auj.  Po//ti<ro  [Mannert], 
ou  Paglietta  [Reichard],  dans  TAbruzzo 
Citer  iore. 

Pallene  [PI.,  Mêla],  naXXinvyj  [Herod., 
Thuc,     Str.,    Pt.],  Phlegra,    «PXs'^pa 

1  Herod.,  Str.],  ville  de  Macédoine,  auj. 
lassandhra  (pach.  de  Saloniki). 

Pallia  [Tab.  P.],  fl.  d'Étrurie,  auj.  la 
Paglia. 

Palma  [Mêla,  Plin.],  ïïaXpia  [Str.,  Ptol.], 
Palma  Majoricorum,  Palma  Bale^ria, 
colonie  romaine  dans  l'île  de  Majorque, 
sur  la  côte  S.-O.,  auj.  Palma,  chef-lieu 
de  la  capit.  gén.,  el  de  l' intend,  des 
lies  Baléares. 

Université,  musée,  évéché. 

Falkenstein,  Cotton  et  la  plupart  des  bibliogra- 
phes ne  Tout  remonter  rimprimerie  à  Palma  qu'à 
15/^0;  grâce  aux  consciencieuses  recherches  de  0. 
Joaquin  Maria  Bover,  Pérudit  historiendes  Baléares, 
grâce  â  la  nouvelle  édition  de  Mendez,  donnée  avec 

DICTIOKN.  DE  GÉOGR. 


force  additions  par  un  excellent  bibliographe  , 
D.  Dionisio  Hidalgo,  nous  pouTons  faire  à  1^1- 
ma  rhonneur  de  la  classer  parmi  les  250  villes 
d* Europe,  environ,  qui  ont  Joui  dès  le  xv*  siècle  des 
bénéfices  de  cet  art,  que  Massillon  appelle  une 
émanation  de  la  divinité. 

Incipit  traetatuê  magiatrt  tohÛnU  de  GertoHo 
CanceUarii  parMensis  de  regulis  mandatorum,  qui 
stringit  concluêionum  proeestu  :  fere  totam  tkeo- 
logiam  et  moraUnu  Prologvs.  —  Au  r®  du  50*  f,: 
Doetissimi  Magistri  lohannia  de  gersonno  presen» 
opus  :  opéra  et  impenais  Beuerendi  Bartholomei 
Caldenten  sacre  théologie  proffessoris  ImpressU 
est  :  Ane  uero  et  industria  ingeniosi  Nieolai 
Calafati  balearid  in  maiori  ex  balearibus  impri- 
mentis  Anna  salutis  MCCCCLXXXV  die  uero  XX 
mensis  lunit. 

In-ft",  car.  semi-goth.  de  80  ft  à  20  lignes,  avec 
sign.  A-D.  Les  trois  premiers  cah.  par  8,  et  le  der- 
nier par  6  ;  sans  ch.  ni  réel.,  sans  capit.  gravées, 
à  la  place  desquelles  est  un  blanc  pour  les  tour- 
neures  enluminées. 

Un  exempL  de  ce  rare  opuscule  est  conservé  à  la 
bibl.  de  l'université  de  Madrid  ;  un  autre  dans  la 
collection  de  D.  Franc.  Javierde  Reidmater  y  Gour- 
ten,  marques  de  Campo-Franco. 

L'année  suivante  nous  trouvons  un  second  pro-  i 
duit  des  presses  de  Nie.  Galafiit,  mais  celui-ci  est 
daté  de  (a  Casa  de  Miramar  â  Palma,  c'est-à-dire 
du  collège  fondé  par  Raymond  Lulle  en  1276,  col- 
lège qui  dans  la  pensée  du  fondateur  était  spécia- 
lement destiné  à  Tétude  des  langues  orientales,  et 
bientôt  après  sa  mort  fut  consacré  à  renseignement 
des  belles-lettres  en  général  ;  de  cet  établissement 
devait  sortir  l*université. 

Deuota  contemplaeiô  y  meditaeions  de  la  via 
Sacra,  A  la  fin  :  Sstampada  en  ta  casa  de  Trini- 
tat  de  Miramar  de  la  vita  de  Val  de  Musse  en  la 
maior  illa  Balear  per  Messtre  Nieotau  Calaffat 
nadiu  delà  dita  viUu  a,  t  de  Kalendes  de  faàrer 
aiHys  de  salut  hcccclxxxvii.  In-ft",  mêmes  signes 
typographiques  que  le  précédent 

Le  vol.  à  la  date  de  1540,  qui  a  passé  Jusqu'ici 
pour  être  le  premier  produit  des  presses  de  Palma, 
est  imprimé  par  Hernandode  Causolesou  Cansoles 
•  natural  de  la  villa  de  Hamusco  de  la  diocesis  de 
Palencia  •  ;  11  est  inlit.:  Desconsuelo  que  Baimundo 
lAtllio,  Doctor  illuminado^  compuso  en  su  sene* 
tud..,  trad,  en  lengua  Castellana  par  Nicolao  de 
Pachs.  A  là  fin  :  Fue  impresso  en  la  ciudad  de 
Afaltorca  {Palma  twmàra)^  por  J7.  de  Causoles, 
Acabo  se  a  veynte  y  très  dias  del  mes  (tAgosto. 
Ano  de  m.d.xxxx.  In-12  de  16  IT.  goth.  avec  titre 
gravé.  (Vie  cataL  R.  Heber,  no  1993;  cat.  Thorpe. 
1802,  n"  a28£i,  oii  le  titre  de  Topuscule  est  donné 
in  extenso.) 

Des  volumes  à  la  date  de  1541,  1542  et  années 
suiv.,  sont  cités  par  les  nouveaux  éditeurs  de  Gal- 
lardo,  par  Antonio,  le  cat.  Salva,  etc. 

Signalons  au  xviie  siècle  une  imprim.  particulière 
organisée  par  les  Ch^treux  de  Palma  :  D.  Juan 
Valero,  de  Segorbe,  Differentiœ  inter  utrumque 
forum,  ludicicUe  videlieet  et  conscientiœ.  In  Car- 
thusia  Majoricensi  laudata,  typis  Emmanuelis  Ro- 
driguez,  1616,  in-fol. 

Palm  ARIA  Ins.  [Plin.,  Varr.],  sur  les  côtes 
de  la  Campanie,  auj.  liola  Paimaruola, 
près  de  l'embouch.  du  Tibre. 

Palmatis  [T.  P.J,  HaXpuxTi;  [Proc],  ville 
de  la  Mœsie  Infcr.,  auj.  Kutschuk  ou 
Kainardsjik  [Reich.],  dans  la  Boulgarie. 

Paludellum,  Paluau,  Pallvau,  bourg  du 
Berry  (Indre). 

Palum,  Palenza,  Pau,  ville  de  Fr.  (Basses- 
Pyrénées). 

32 


091 


PALUMBINUM.  —  PAiNlSSA. 


Un  comte  de  Béarn  ccmstruisit  au  x*  siècle  uo 
château  fort  qui  dominait  le  Gave  Béarnais,  et 
autour  duquel,  suiv.  l'usage,  vinrent  s'abriter  des 
maisons  de  vassaux;  ce  fut  Torigine  de  la  ville; 
le  château  fut  reconstruit  au  xive  siècle  par  le  comte 
Gaston-Phœbus  de  Foi x,  de  cj-négétique  mémoire; 
il  vit  naitre  Henri  IV  au  xvi«. 

Nous  pouvons  reporter  l'imprimerie  dans  cette 
ville  à  l'année  1552  :  Los  ||  FORS  vrlcostumas  ||  de 
Bearn  ||  ImprimtdasàPau, Iper  lohan  de  Vingùil 
Et  Henry  i>oyur«,  ||Ab  Pbitilegi  U  dey  Ret,| 
.M .D.ui.  Pet.  in-40  a  long,  lignes  et  en  lett.  ron- 
des ;  en  tête  ft  fT.  conten.  lo  le  titre  gravé  dans  une 
bordure  en  bois;  2o  le  privilège  de  Henri  II,  roi 
de  France,  pour  10  ans,  en  date  du  29  octobre  1552  ; 
So  Joannes  Vinglius  et  Henricus  Piper,  trpographi 
Regii,  Lcctori  S.;  fto  ordonnance  de  Henri  II,  pour 
rédiger  les  Coiatumet  de  Bearn  ^  puis  le  texte 
pp.  1-198;  enûn  la  Tavla  sur  2  col.,  pp.  199-220. 

La  Biblioth.  impér.  conserve  de  ce  livre  précieux 
le  bel  eKempl.  1^  Vallière,  imprimé  sur  vélin. 

Ce  Jehan  de  Vingles,  croyons-nous,  fut  appelé  la 
même  année  â  Lescar  (voy.  BENEBiiRifUif  ). 

Les  imprimeurs  de  Pau  que  nous  croyons  devoir 
mentionner  sont,  au  xvii*  siècle,  Isaac  Desbarata  et 
Jér<yme  Oupoux  (Dupoun). 

I,es  arrêts  du  conseil  de  1704  et  de  17S9  autori- 
sent la  ville  de  Pau  ,à  conserver  deux  imprimeurs  ; 
en  1764,  le  rapport  fait  à  M.  de  Sartines  en  signale 
trois  :  Isaac-CnÎBurles  Desbarats,  né  à  Dunkerque,  âgé 
de  54  ans,  exerce  depuis  17S7  ;  2  presses.  —  La 
demoiselle  Desbarats,  petite-fille  d'un  imprimeur 
établi  à  Pau,  par  lettres-patentes  de  16o3;  son 
iière,  imprimeur  par  lett.  pat.  de  1A87,  s'est  associé 
le  sieur  Ougué;  2  presses.  —  Enfin  Vignancourt,  né 
à  Toulouse,  a  pris  ^  Pau  l'imprimerie  du  sieur 
Dupoux  ;  5  presses. 

^OTA.  —  Tout  cela  a  de  la  peine  à  vivre. 

Palumbinum  [Liv.].  ville  du  Samuium^ 
auj.,  suiv.  Reicnard,  Palombaro,  dans 
TAbruzze  Citérieure,  au  pied  de  T Apen- 
nin. 

Palus  Achekusia,  Lago  di  Cduccio,  dans 
les  Abruzzes. 

Palus  M.eotides,  Mer  de  Zabache  (au 
moy.  âge) ,  Pa/us  de  Meode  [Chron.], 
mer  d'Azof,  voy.  M^kotis. 

Pambotis  Lac.  ,  naaSùn;  Xî|xvïj,  dans  la 
Molossic  près  de  Dodone,  auj.  Lago  di 
Jcannina  [Leake]. 

Pamisus  fl.  [Mêla],  0  lii^iooç,  fleuve  de  la 
Messcnie^  auj.  le  Pirnatza. 

Pampau)na,  Pampelona,  Pampilona  [PertzJ, 
Pami»elo,Pomfelo  [Plin.,  I.  A.],  IIo|i.irt- 
Xwv  [Str.,  Pt.],fc>;  àv  TloainfitowoXiçfAthen.], 
ville  des  Viiscones,  (lans  la  Tarracon., 
auj.  Pampelona,  Pampelutie,  ville  d'Es- 

f)ague,  chef-lieu  de  la  capit.  gén.    de 
a  Navarre,  sur  l'Arga. 

L'imprimerie  rc^monte  dans  la  capitale  de  la  Na- 
varre au  XV*  siècle  ;  si  l'on  en  croit  L.  Hain,  dont 
l'assertion  est  acceptée  par  Reichhart,  c'est  h  liS9 
que  l'on  doit  la  reporter;  mais  le  livre  indiqué  par 
le  bibl.  de  Stuttgara  n'est  point  connu  des  bibliogr. 
espagnols,  et  nous  ne  pouvons  le  citer  qu'avec  de 
pnidentcs  réserves  :  Pedti  de  Castrobel.  Ord. 
Min.  Commcntarii  in  Symbolum  Apostolicum 
{êive  AtUanasianum).  Pnmpilone,  1489,  in-4o.  Ce 
Pedro  de  Castrobel,  Mayorquain  de  l'ordre  des 
frères  mineurs,  n'est  autre  que  Pedro  de  Castrovol  ; 
mais  pourquoi  Iluin,  en  citant  di\ers  ouvrages  de 


ce  frère,  imprimés  à  Ilerda,  le  qualifie-t-il  de  ji 
eonsultn»  ? 

De  ce  même  moine,  Zarco  del  Valle  et  D.  Si^ 
cho  Rayon  citent  an  traité  imprimé  k  PunpclMi 
au  xvc  siècle,  mais  sans  nom  d'imprimeur  M  ■■ 
désignation  d'année  t  Tractatua  vel  si  «9 
txpoti \\ tio  in  Simbolum  QuieOqs  vmlt  mma^i 


lextu  editus  per  frairë  pefmm  \\de  CaaircmAUt 
matissimum  ioere  |]  théologie  jfrofeêtorem^,  àk 
fin  :  Papilone  ||  imjpressus  finit.  In-^  de  89  ft,  «■ 
pag.,  avec  sign.  a-1.  Serait-ce  le  même  livre  qé^ 
rait  Youlu  désigner  Hain  7  Gela  nous  en  a  loat  Afe 

Ce  n'est  qu'en  IMS,  année  ob  Ton  Toit  m§ 
le  célèbre  imprimeur  Amaldo  Golilermo 
{Arnao^  Arnaud  Guitltem\  qae  Fba  troiiTe 
certaine  d'imprimerie  dans  cette  ▼ille. 

Comienza  et  tibro  Uamado  CompemUo  et  Im  ka- 
manaialud,  A  la  fin  :  Fue  acabada  la  ftaM/«  nîra 
por]\  maestro  AmattdGuiUi  deRroear  emJXW^ 
plona,  n.  x.  (Foctvbre,  AHo^  m.ccgc.lxzzzv. 
de  72  fr.,àdcux  colonnes,  impr.  en  goth,  L^ 

E résumé  de  re  livre  rare  est  Valaaoo  de 
[endei,  qui  décrit  le  vdl.,  ajoate  x  «  Bl 
Amaldo  GuiUen  tuena  ahora  la  jaimûra  vet  e» 
nuestra  tipoçrafta.  • 

Jusqu'en  l<li99  on  connaît  un  asKx  grand  maibre 
de  volumes  exécutés  à  Pampelane  par  ce  ffiâi 
imprimeur  (voy.  Mendei,  édit.  de  1861,  p.  M  rt 
SUIV.);  vers  1502  ou  1503,  on  le  Toît  fonder  on  éta- 
blissement typogr.  à  Losrofio  et  quelqaes  aMds 
après  à  Alcala  de  Henarès  (voy.  GOHPLUlsaL  «k 
l'on  sait  qu'il  imprima  la  célèbre  BtèU  piififiO 
de  Ximenès  (15ia-1517}. 

Panach.ucl'S  Mons,  IlavaxaUo;  [Polyb.], 
montagne  d'Achaïe  dans  le  Pélora- 
nèse^  aui.  Mante  Voda  en  Morée  [Fiw- 
quevillej. 

Pânclnga^  Penzing ,  bourg[  d'Autriebe 
[Gratisse],  dans  le  cercle  inf.  du  Wîe- 
nerwald. 

Pandataria  Lnsula  [Liv.,  Plin.l,  île  de  la 
mer  Tyrrliénienne  ,  sur  la  côte  di 
Latiutn,  auj.  Isola  VandoHna;  ce  fut  là 
que  furent  exilées  Julie^  la  fîlle  d'Ao* 
guste,  et  Octavie^  la  femme  de  Néron. 

Pandosia,  Tlav^oaU,  ville  du  BruttiaOi 
sur  l'Achéron^  que  Forbiger  place  U[j. 
près  de  Castel-Franco  (Calab.  Cit.),  el 
d'autres  géogr.  à  Anglona. 

Pandosia^  ville  de  la  Thesprotie  (Épin), 
dont  Leake  place  les  ruines  à  Ka$lrt, 
vers  la  pointe  N.  du  lac  Kastritza. 

PaiNg^ïus  Mons  [Plin.,  Virg.],  to  Uârffmm 
Gpo;,  é  llaT^aio;  |Herod.,  Thuc,  Dio  C], 
montagni^  de  Macédoine,  près  du  lac 
Prasias^  auj.  KastagncUz-ikigh, 

Paniovk.i.e,  Senapiuiiowcey  ville  de  la  Po- 

dolie  (Kussie  Uccid.). 

Les  r(''forinf'>s  eurent  une  école  et  une  typographie 
dans  cette  \illc,  alors  qu'elle  appartenait  au  ouate 
Jean  l'otocLi,  palutin  de  Brasiaw,  et  à  ion  frèfft 
Andiv,  cliàtolaiii  de  Kaminiec;  un  imprimeur  de 
Vilna,  iioinmo  i)asil  \I.iIacbiowica,  fut  appelé  parles 
cuiiitcs  Potorki  ;  de  1608  à  1611  ce  typographe  iia* 
prima  plusieurs  ouvrages  de  Jean  Zygrow,  Polonalti 
dont  Ven^'ersciu»  nous  donne  les  titres  latins. 

Pamssa  I  pi  in.]  y  Panysi:s,  fl.  de  la  Mœsie 
Inf.,  auj.  le  Kamezik,  affl.  de  la  Ma- 
ri tza. 


993 


PAiNIUM.  —  PAPIA. 


994 


Pawium, ndwiov  [Hierocl.],  ville  de  Thrace, 
auj.  Banalos  en  Roumélie ,  près  de 
Rodosto  (Tejur-Daghi). 

Pannisus  [T.  P.],  ndh»vaaa,  SoATRiE  [It.  A.], 

Scatrj:  [G.  Rav.],  ville   de  la  Mœsie 
Inf.,  auj.  Pravadi  (Boulgarie). 

Pannonîa  fTac.^  Plin.],  i  nawovîa  [Ptol., 
Procop.),  vaste  contrée  de  l'Europe 
centrale,  àl'E.de  la  Norique,  compre- 
nant les  nays  situés  entre  le  Danube 
au  N.,et  la  Save  au  S.,  c'est-à-dire 
la  Hongrie  ;  les  villes  princip.  étaient 
Aqctncum  (Bude),  chef-lieu  de  la  Pan- 
NONU  Infekior,  et  SiRMiuM  ;  dans  la 
Pannonia  Superior,  qui  comprenait  en 
grande  partie  l'Autriche  actuelle  et 
YniDOBONA  (Vienne),  les  villes  princip. 
étaient  Savaria  et  Servitium  fSprû- 
ner], 

Panopeus.     navoirtû;,     Panope,     ^avoirtiç, 

ville  de   Béotie,  en  ruines  près   du 
bourg  de  San-Blasios  ou  Aghio-Vlasi 

[Leake]. 

Panormus  [Cic,  Mêla,  Liv.,  It.  A.,  T.  P.], 
novoppio;  [Thuc,  Pol.,  Str.l,  Panbormus 
[P.  Diac],  Pandormum  [Plin.],  Col. 
AiJG.  Panormitana  flnscr.],  ville  du 
N.-O.  de  la  Sicile,  PcUermo,  Palerme, 
dans  le  Val  di  Mazzara,  capit.  de  l'Ile 
et  chef-lieu  d*intendance,  avec  un  bon 
port  sur  la  Méditerranée. 

On  ne  connaît  qa*an  seul  livre  imprimé  i  Palerme 
au  XV*  siècle  ;  du  moins  un  seul  volume  ett  bien 
adthentiquement  décrit  par  les  bibliographes: 
Joannis  NMonia  Carteonensis  consuetufiineê  felici» 
wrèia  Ptmormi.  Panormi,  apud  Andream  de  Wor- 
macia,  iun,  in-fto.  LMmpression  de  ce  rtre  volume, 
OMBmencée  en  lft77,  ne  fut  terminée  que  Tannée 
suivante. 

Ce  volume  n*est  guère  connu  que  par  la  descrip- 
tion qii^en  a  donnée  Antonio  Mungitore,  dans  sa 
Biblioth.  Sieula  (1707-lft),  2  vol.  in-fol.  Panser, 
Amati,  Hain,  etc.,  le  mentionnent  sans  entrer  dans 
aucun  déiail  bibliographique  ;  cet  André  de  Worms 
est-il  venu  d'Allemagne  avec  les  six  ou  sept  impri« 
meurs  étrangers  établis  à  Naples  au  xv*  siècle?  le 
fait  est  présumable,  mais  nous  ne  pouvons  le  prouver. 

Qu'cst-il  devenu  après  Timpresslon  de  ces  Cou- 
tumes de  Palerme  ?  On  ne  le  sait,  et  nous  n'avons 
même  pu  retrouver  son  nom. 

Un  \olume  imprimé  sans  indication  de  lieu,  sans 
nom  d'imprimeur,  sans  date,  mais  qu'un  libraire 
de  Palerme,  Mar.  Mira,  a  prétendu,  dans  une  disser- 
Mion  spéciale,  avoir  été  imprimé  à  Palerme  anté- 
rieurement aux  Coutumes,  sans  qu'aucun  argument 
Uen  sérieux  ait  été  mis  en  avant  par  lui,  <rest  un 
poème  du  même  auteur  :  Joanntê  Nasoniê  Siculi 
Panhormis  de  spectaculis  aPanhormitanis  in  Ara- 
gonei  regix  laudem  editis  Bcarehinonia  in  ftdem 
ejuê  reeepta  foeiiciter  incipit.  In-fto.  L'exem^l.  du 
duc  de  Cassano- Serra  est  fort  exactement  décrit  par 
Dibdin  (Spencer.  VU,  77).  Ce  poème  latin  composé 
en  1472  a-t-il  été  imprimé  i  Palerme,  comme  le  dit 
M.  Mira,  à  Naples  par  Math.  Morave,  ou  à  Venise, 
eomme  le  croit  Dibdin  ?  Le  fait  n'est  pas  déter- 
miné ;  et ,  comme  le  volume  des  Conêuetudines 
parait  n'avoir  été  décrit  de  visu  par  aucun  biblio- 


graphe, on  ne  peut  même  pas  savoir  si  les  deux  ou- 
vrages sont  exécutés  avec  le  méice  caractère. 

Au  commencement  du  xti«  siècle,  plosieurt 
volumes  iAoprimés  par  Giovanni  et  Antonio  Pasta  et 
par  Antonio  de  Mayda  sont  décrits  par  Blailtaire  et 
Panser. 

Au  XVII*  siècle  nous  citerons,  parmi  les  typographes 
palermitains,  Mariogo,  qui  imprime  en  lOlft  VAnti- 
ehità  di  Palermo,  da  Mariano  Vatguarena,  in-4o, 
Piero  deir  Isola  et  le  Coppola. 

Panoriius^  nâvcpjxo;  [Ptol.J,  port  de  TEpire 
(Ghaonie),  auj.  Porto  Paîeiimo  [Leakel. 
=  Tekiéh,  pet.  port  de  TAchaîe,  sur  le 
golfe  de  Lépante.=:Vtstofd/io  [Leake], 
port  de  Géphalonie,  Kefalonia;  plu- 
sieurs localités  en  Grèce,  eu  Grète, 
etc.,  portaient  encore  ce  nom. 

Pantagus  fl.  [Virg.,  It.  A.],  HavTaxoç 
rPtol.l,  navrôxioç  [Thuc],  petit  fl.  de 
Sicile  ;  afflue  à  la  Méditerranée  sur  la 
côte  orientale,  auj.  laGuaralimga, 

Pantanus  Lac.  [Plin.],  en  Apulie,  auj. 
Logo  di  Lésina. 

Panticapjeum  [Mêla,  Plin.],  navnxâiraiov 
[Scyl.,  Diod.,  Str.,  Procop.],  Tiarrua- 
•noLioL  [Ptol.],  ville  de  la  Sarmatie  (Gher- 
son.  Taurique),  sur  le  Bosphore 
Gimmérien,  auj.  Kertch,  Vogpro  (en 
turc),  ville  de  Russie  (Grimée),  avec 
un  port  sur  le  détroit  dlénikalèh  ;  ce 
fut  là  que  mourut  Mithridate  [Glarke, 
Murawiew,  Blarenberg^  etc.]. 

Panyasus  fl.  [Plin.],  fl.  de  l'illyrie  Macé- 
donienne,  auj.  la  Spimazza. 

Papa,  oppidum  in  Comitatu  Vesprimiensi, 
Papàn,  ville  de  Hongrie,  dans  le  comi- 
tat  de  Weszprim  ou  Weszprémben. 

Cest  Fr.  Ad.  Lampe,  dans  son  Hist.  de  l'Église  réfoi*- 
mée  en  Hongrie,  qui  mentionne  le  premier  l'impri- 
merie de  Papan;  elle  remonte  à  i577t  Décréta 
Synodi  HertiegSzôlôHenMiê  47  Artieutti  eom» 
prehensa.  Lai,  et  Hvngar.  Papg%  typis  Galli  Hdiiar 
Auaxii,  1577. 

En  1028  Németh  signale  un  nouvel  imprimeur, 
Bernard  Mathé. 

Papalma,  voy.  Bapalma. 

Papeberga,  voy.  Bamberga. 

Papenbemiuh,  Pappenheim,  pet.  ville  de 
Bavière ,  chef-lieu  de  district,  sur 
rAltmuhl. 

LMmprimerie  remonte  en  cette  ville  à  17M  [Fal- 
kenstem].  < 

Paphus  [Tac,  Ovid.,  Virg.,  etc.],  ll«çoç 
[Hom.,  Str.,  Paus.J,  ville  de  l'île  de 
Ghypre,  sur  la  côte  S.-O.,  avec  un  célè- 
bre temple  consacré  à  Vénus;  on  dis- 
tinguait Tancienne  Paphos,  iiaXadra^cç 
[Strab.]  et  nowpoç  vîa  [Ptol.,  Plin.];  la 
première  s'appelle  auj.  Baffa,  anc. 
evèché,  et  la  sieconde  Kwda  ou  Konu^ 
hlia  [PocockeJ. 

Papia,  voy.  TiciNUM. 


995 


PAPIRIANiE  FOSSiE.  —  PABISIVS. 


PAPiBiANiE  Fossjc^  Toj.  FossA  Pàpir.;  cette 
localité  étrusque^  sitaée  sur  la  Via 
.€mî)ia^  aurait  existé^  dit  Reibhard^  là 
où  s'élève  aaj.  Bozzoto. 

PAPUI.US  (S.),  S.'PajDond,  pet.  ville  de  Fr. 
(Aude);  anc.  abb.  de  752 à  768;  éyè- 
cbé  en  4347^  dont  le  diocèse  compre- 
nait tout  leLauragjoais. 

Paraua,  nofcûLîa,  niffltXec  [Thuc.]^  partie 
des  côtes  de  TAttique,  s*étendant  du 
cap  Sunlum  à  Athènes. 

Parasopu.  ii  JhL^amnsta  [Strab.],  district 
de  la  Bœotie^  s'étenaant  sur  la  riye 
droite  de  TAsopus  (Voiotia). 

Parca,  yille  des  JazyffesMetanastae^  dans 
la  Dacie^  auj.  Pangkang,  près  de  Gran 
(Hongrie). 

Parchim^  pet.  Tille  de  Prusse  (Mecklem- 
borg-Schwerin),  sur  l'Elbe. 

Un  imprimeur  da  nom  de  DiiridUsiltiib  yétait 
éUbli  en  1700. 

M.  Teroaux  ilgiiale  :  /diHdrcn.  Feier  dm 
Sprueh  5  F.  19  an  die  Rœmer.  Pvchlm,  172S, 
iii-4o. 

Parcucum  [Gesta  Dagob.],  anc.  yilla  mé- 
roT.;  Parçay^  contoittne  de  TAi^jou 
(Maine-et-Loire). 

Parecetuu^  Parrecey,  Tillage  de  l'arrond. 
de  Dôle  (Jura);  Fr.  Hugo  de  Parreceyo. 

Paredum  Moniale,  Paredum  Monachorum, 
Parois,  Paray-le-Monial,  ville  de  Fr. 
(Saône-et-Loire),  anc.  prieuré  de  S.- 
Benoit, du  dioc.  d'Autun;  église  du 
xi«  siècle. 

Parextium  [Plin.,  T.  P.],  Ilaftvnov  [Ptol.], 
port  de  i'istne,  près  de  Polà,  auj. 
Parenzo  (gouv.  de  Trieste). 

Parentum  fl.  [Pertz],  la  BrerUa;  voy. 
Medoacds  Major. 

Parienna,  UtL^Urtct,  ville  des  Quadi  dans 
la  Germanie,  sur  la  position  de  laquelle 
on  n'est  pas  d'accord  ;  occupait  un 
point  entre  Neusohl  sur  le  Gran  et 
Schemnitz,  au  N.  de  Pesth  (Hongrie). 

Parisi,  nofîaoi  [Ptol.],  peuple  de  la  Bri- 
tannia  qui  occupait,  au  N.  de  THum- 
ber,  la  côte  du  Yorkshire,  entre  W»- 
themsea  et  la  pointe  appelée  Flambo- 
rough  head. 

Parish  [Cœs.,  Plin.],  napîoict  [Strab., 
Ptol.],  peuple  de  la  Lyonnaise  lY, 
occupant  autour  d'une  lie  de  la  Se- 

auana    un  territoire    restreint,    qui 
epuis  est  devenu 

Parisivs  [Cartul.],  ParisivsCive,  Parisis, 
Parisvs,  Parivs  [Monn.  Mérov.],  Parisii 
[Not.  Imp.],  noptoiGv  [Zosim.J,  anc.  Lu- 
TEnA    [Caes.],     Luncu,      Lutitu   [it. 


Ant],  KviM-nadtL  [Strab.], 
iiafio(««v  [Ptol.],  Lomu  pABBnmi 
TAnn.  Prud.  Tr.],  Lotkia  fAim.  a. 
845],  Luteqa  [Amm.  llare.]^  Pmrk,  €»> 
pitale  de  la  France. 

Nous  ne  ferons  pis  ki  rUMoire  de  Pftriic  BMs 
n'entreprendrons  pas  d'fiMiiieiKr  aHè  djHiVlia 
topograptaioue,  religieose,  administntlfe.  icisârtj- 
qae,  littérvire  on  artistique  de  -cette  prmàê  cMt 
ne  oonfeciionnant  pss  un  GmbÊe,  mam  proMash 
liberté  de  renroyer  aux  iuDOoil 
spéciaux,  et  particnlièrenent  an 
pobUés  soos  le  Utre  de  •  ITusl^  été 
VBmtfùrtÈ,  Nous  nVrabioiis  pas  qm 
adresaons  au*aux  bOiUopUlea,  et  à  en  i 
nous  rappellerons  que  Paris  est'hMliie  ém 
arands  Imprimeurs  français»  Amm»  Vi 
Estlemie,les  [Hdot;dupl«silluslre('  '"^ 
l'historien  Jaoques-Au^nte  de  II 
tant  de  grands  hommes  qui  sont  nÀ  dMi  seai 
nous  ne  Toulons  citer  que  le  phH  gi 
d'Etat  qu*eit  eu  U  Frpnce,  RIchdieu,  «t  lé  _ 
le  pluvparfidt  qui  ait  illustré  le  théâtre  et  Ici  kl- 
très  françaises,  Molière.  Nous  rappeDeniM  q« 
cette  Tille  était  diTliée  en  trois  pâmes  s  la  cMi  h 
ville  ei  Puniversité;  que  son  siège  épiscupal  M 
érigé  en  archevêché  sous  Louis  Xtll,  en  llll  %  qaûe 
possédait  il  églisescotlégiales,  la  phisillUBtre  abhm 
de  Tordre  leuré  des  fiénédicUns,  '  " 


Près,  deux  grandes  abbajres  de  Pordre  des  Aans- 
tins,  Ste^GencTiève  et  St-Yidor,  8  ahb.  de  aoei^ 


11  prieurés  d'hommes  et  6  de  iltes,  41 
d'hommes,  M  monastères  de  fUes,  15 
de  femmes^ etc.,  etque  grâce  àla  aéeakriaaliea  de 
tous  ces  établissements  conventuels,  et  par  lalli  de 
b  confiscation  de  leurs  riches  Ubrsirles,  Parie  pea- 
aède  les  plus  Importantes  bibliothèques  de  PEume. 
et  un  dépôt  d'Archives,  établissement  sans  rival 
au.  monde  dont  le  classement  et  Porganisatioav 
dus  au  zèle  éclairé  de  IMllustre  II.  Léon  ôkLê- 
borde,  ne  laissent  rien  à  désirer. 

Nous  résumerons  succinctement  ce  qui  a  irait  i 
rintroduction  de  la  typographie  ;  ce  si^t  est  épuisé, , 
nous  dirions  presaue  rebattu,  tant  il  y  a  surabon- 
dance Oc  dissertations,  de  monographies,  de  traités 
spéciaux  consacrés  à  cette  quesUon  ai^)ourd1iui 
suffisamment  élucidée;  après  avoir  esquissé  rapide- 
ment les  faits  relatifs  aux  débuts  de  rimprimerie, 
nous  donnerons  la  nomenclature  des  meiilenres 
sources  li  consulter. 

L'imprimerie  fut  découverte  i  Mayence  pendant 
qu*en  France  le  bon  roi  Gharies  Vil  débarrassait  pé- 
niblement son  territoire  de  ses  incommodes  ^- 
sins,  les  Anglais  ;  aussitôt  après  la  paix  •  le  im 
octobre  iliiii«.lviii.  le  roy  ayant  sceu  que  measire 
Gutbemberg,  chevalier,  demeurant  à  Mayenœaa 
pals  d'Allemagne,  homme  adextre  en  taOles  et  de 
caractère^  de  poinçons,  avoit  mis  en  lumi^  Plu- 
vention  d'imprimer  par  poinçons  et  caracttees, 
curieux  de  tel  trésor,  le  roy  avoit  mandé  aux  gfoé- 
raux  de  ses  monnoyes  luy  nommer  personnes  biea 
entendues  à  la  dite  taille  pour  envoyer  audit  lîea 
secrètement  soy  informer  de  la  dite  forme  et  inven- 
tion, entendre,  concevoir  et  apprendre  l'art  dloeHes; 
i  qooy  fut  satisfait  audit  sieur  roy,  et  par  Nicobs 

Jenson   fut   entreprins  ledit  voyage (Mss.   de 

l'Arsenal,  Hiat.  007,  f»  kii9  vo)  ».  Ce  Nicolas  Jenson 
était  un  Tourangeau,  très-habile  giavenrdes  mon- 
naies, certains  mss.  disent  «  maître  de  la  mohnaie 
de  Tours  » ,  d'autres  en  font  un  graveur  de  la  mou- 
naie  de  Paris.  Il  s'en  alla  donc  à  Mayence,  et  mm 
doute  il  s'adressa  à  Pierre  Scbœffer  ou'il  avait  aa 
connaître  à  Paris,  alors  qu'il  était  Pun  des  pni 
renommés  scrii)es  de  l'université.  Si  Jenson  remplit 
la  mission  que  lui  avait  confiée  le  roi  Charles  111, 
en  étudiant  les  mystères  et  en  s'appropriant  tous 
les  secrets  de  l'art  nouveau,  la  glorieuse  carrière 
qui  lui  était  réservée  le  prouve  surabondamment  ; 
mais  le  bon  roi  vint  à.  mourir  le  22  Juillet  lMl,et 


997 


PARISIVS. 


996 


Jenson,  n'ignorant  pas  de  quel  oeil  étaient  vos  par 
le  nouveau  roi ,  Louis  XI,  les  serviteurs  et  amis  de 
feu  son  père,  ne  jugea  pas  à  propos,  de  rentrer  en 
France,  pour  rendre  compte  de  sa  mission,  et  s'en 
alla  en  Italie.  La  France  y  perdit  un  admirable  im- 
primeur, et  rintroduction  de  la  typographie  fut 
reculée  de  plusieurs  années. 

En  ittO^  on  voit  le  beau-père  de  Schœffer,  Fust  l'u- 
surier, venir'à  Paris,  oli  il  place{un  assez  grand  nom- 
bre de  Bibles  de  1462  au  prix  de  kO  à  50  écus  d'or. 
Mayencc  venait  d'être  ravagée  au  mois  d'octobre 
par  les  lansquenets  d'Adolphe  de  Nassaa,  et 
le  vieux  banquier  espérait  avec  raison  écouler 
facilement  les  produits  de  ses  presses  dans  une 
grande  ville  où  son  gendre  avait  laissé  d'excellents 
souvenirs;  il  y  revint  en  l/:i60  après  l'impression  des 
deux  éditions  des  Office»  de  Cicéron  et  des  Déeri' 
taies  de  Boniface  VIII,  ce  quf  prouve  que  son  pre- 
mier voyage  avait  été  fructueux;  on  sait  que  le  vieil 
ennemi  de  Gutenberg  y  mourut  vers  les  derniers 
jours  de  cette  année  1A60  et  qu'il  fut  enterré  pro- 
bablement chez  les  Augustins  de  St -Victor,  oii  ses 
héritiers  fondèrent  plus  tard  un  service  annuel  en 
son  honneur. 

Vers  1469  enfin  l'université  de  Paris  s'émut  des 
progrès  que  faisait  en  Allemagne  et  en  Italie  la 
typographie  ;  deux  de  ses  membres,  tous  deux 
étrangers  il  faut  bien  le  reconnaître»  Jean  de  la 
Pierre  (Johann  Heyniin ,  natif  de  Stein,  près  de 
Constance;  et  de  ce  lieu  de  naissance,  en  latin 
Lapis,  il  prend  ce  nom  de  Johannes  Lapideus^  oh 
de  Jean  de  la  Pierre)^  et  Guillaume  FIchet,  de 
Savoie  (né,  suiv.  M.  Gaulieur,  au  Petit-Bornand, 
près  du  lac  Léman,  mais  plutôt  dans  un  village 
dépendant  d'Annecy,  en  Savoie),  le  premier,  prieur 
de  la  Sorbonne  et  recteur  de  l'université,  le  second, 
docteur  en  théologie,  décident  trois  ouvriers  typo- 
graphes i  venir  s'installer  à  Paris  ;  il  est  assez  pré- 
sumable  que  ces  premiers  imprimeurs  furent  expé- 
diés par  Joost  de  Sillinen ,  prévôt  du  chapi- 
tre de  Tabbaye  de  Beronc  en  Argau,  qui  certaine- 
ment était  l'agent  stipendié  du  roi  de  France.  Dans 
l'atelier  typographique  installé  dans  cette  abbaye 
par  des  réfugiés  de  Mayen^re  on  trouve  Pierre 
Krantz  qui  figure  conmie  témoin  au  procès  de  Gu- 
tenberg en  1455,  sans  doute  le  père  ou  le  frère  de 
Martin  Krantz  ;  et  M .  Didot  a  nommé  Ulrich  Ge- 
ring;  celle  assertion,  si  elle  était  confirmée,  serait 
décisive. 

Ces  trois  ouvriers  allemands,  qui  viennent  s'éta- 
blira Paris,  à  la  requête  de  l'université,  sont  Ulrich 
Gcring  (on  trouve  Guerinch,  Gucrnich,  etc.),  natif 
de  Constance,  compatriote  de  Johann  von  Stein  ou 
de  la  Pierre;  Michel  Friburger,  de  Colmar;  enfin 
Martin  Crantsou  Krantz,  dont  on  ignore  le  lieu  de 
naissance,  mais  qui  pouvait  être  iMayençais,  son 
homonyme  du  procès  de  1455,  auquel  on  le  ratta- 
che, étant  qualifié  de  bourgeois  de  Mayence. 

Ils  organisent  leur  premier  atelitT  dans  les  bâti- 
ments mêmes  de  la  Sorbonne,  et  le  premier  livre 
qui  sort  de  leurs  presses  est  un  recueil  des  épitresde 
Uasparin  de  Bergame  (vulgô  Barziziun)^  édité  par 
Jean  de  la  Pierre;  Gasparinls  Barzizivs  Peroa- 
MENSis.  Epistola.  Ccst  Un  petit  in-4*>  de  118  ff .  9i 
22 lignes,  en  caiact.  romains  de  14  points  1/2  envi- 
ron, sansch.,  réel,  ni  sign.;  la  place  des  capitales  est 
laissée  en  blanc  pour  la  rubncation;  le  papier  est 
fort,  bien  collé,  mais  un  peu  jaune;  dans  certains 
exemp!.  le  sommaire  servant  de  titre,  entête  du 
second  f.,  est  tiré  en  rouge,  dans  presque  tous  il 
est  imprimé  en  noir;  le  vol.  c^nience  par  une 
épitre  de  Cuil.  Pichet,  docteur  en  théologiCy  à  Jean 
de  la  Pierre ,  prieur  de  Sorbonne  ;  cette  épllre 
nous  donne  la  date  de  l'exécution  du  livre,  Jean  de 
la  Pieire  ayant  été  deux  fois  revêtu  de  cette  dignité, 
en  1467  et  1470;  en  14G7  Fichet  n'était  point 
encore  nçu  docteur;  c'est  donc  à  la  fin  de  1470 
queceli\rc  fut  imprimé;  il  se  termine  par  huit 
vers  latins,  qui  donnent  les  noms  des  imprimeurs  ; 
ces  vers  sont  cités  partout. 

La  liste  des  livres  imprimés  à  l'atelier  de  la  Sor- 


bonne est  bien  connue;  ce  sont  toujours  des  livres 
latins,  et  l'influence  éclairée  de  l'université  se  fait 
sentir  auchoix  des  auteurs  :  c'est  Florus,  Sallustil, 
TÉRENCE,  Virgile,  Juvênal  ;  les  Epistola  Phala- 
RIDIS,  les  OPERA  Philosophica  et  les  Tusculanes 
de  Cicéron  ;  en  outre  ils  ont  contracté  une  dette  de 
reconnaissance  envers  leurs  protecteurs,  et  ils  im- 
priment les  Epistres  du  cardinal  Besêarion  à 
Guil,  FicheU  son  grand  ami  ;  de  Fichet  lui-même  : 
Rhetoricordh  ubbi  TRES,  «vec. Cette  souscription  : 
In  Parisiorum  Sorbona  conditœ  Fieheieœ  Rheio- 
ricœ  finit. 

Ils  impriment  également  une  édition  du  traité  de 
S.  Ambroise  «  de  Officiis  »,  corrigée  par  Jean  delà 
Pierre,  grand  admirateur  du  saint  évâ]ue  de  Milan  ; 
nous  voyons  en  effet  que  l'édition  originale  collec- 
tive de  ce  Père  de  l'Éslise  fut  imprimée  par  le  célè- 
bre Amerbach  à  Bâïe  en  1402  ;  elle  est  précédée 
d'une  épllre  de  Jean  de  la  Pierre  qui  en  fut  réditeur; 
il  s'était  retiré  dans  cette  ville,  où  se  termina  su 
glorieuse  carrière. 

Cependant  deux  étudiants  de  l'université  de  Paris, 
le  Flamand  Pierre  de  Kaysere  {Petrua  Cœsaris),  ci 
PAllemand  Johann  Sloll,  que  les  trois  imprimeurs  de 
la  Sorbonne  avaient  employés  comme  apprentis,  et 

3ui  avaient  été  par  eux  initiés  jt  tous  les  mystères 
e  l'art  nouveau,  s'étaient  séparés  de  leurs  patrons 
et  venaient  de  fonder  un  établissement  particulier 
dans  la  rue  St-Jacques,  à  l'enseigne  du  Soufflet  vert 
lin  interSignio  follis  viridis),  près  du  couvent  des 
Frères  Prêcheurs  [infra  S,  Bened  clum  et  prœdica- 
tores).  Cette  première  typographie  libre  date  du 
courant  de  l'année  147S  et  subsistejusqu'au  25  mai 
1470. 

Aussitôt  les  trois  Allemands,  jaloux  de  soutenir  la 
lutte  que  venaient  de  provoquer  leurs  apprentis, 
quittent  la  Sorbonne,  laissant  à  Tuniversitéle  maté- 
riel et  tous  les  caractères,  qui  éuient  sans  aucun 
doute  sa  propriété  particulière,  et  fondent  dans  la 
même  rue,  et  tout  près  de  l'imprimerie  rivale,  un 
établissement  considérable,  i  l'enseigne  du  Soleil 
d'or,  profpe  Sanctum  Benedictum.  Leur  nouveau 
caractère  n'a  plus  rien  de  commun  avec  celui  que 
la  Sorbonne  avait  emprunté  à  l'épigraphie  romaine  ; 
il  devient  purement  allemand,  c'est-A-dire  gothique 
(lettres  de  forme). 

Les  deux  imprimeries  rivales  se  firent  une  con- 
currence acharnée,  chacune  i  éimprimant  dans  le 
courant  de  la  même  année  le  livre  que  l'autre  venait 
de  publier. 

Cependant  Schœffer  n'était  pas  disposé  à  re- 
noncerau  riche  débouché  qu'offrait  à  ses  impressions 
la  ville  de  Paris;  et  non-seulement  il  écoulait  sur 
cette  place  ses  propres  livres,  mais  il  accaparait  les 
éditions  des  autres  typographes  allemands,  et  en 
inondait  la  France.  Cette  lutte ,  terrible  A  sou- 
tenir pour  les  premières  imprimeries  parisien- 
nes, aurait  pta  sans  aucun  doute  être  paralysée  par 
l'intervention  du  gouvernement;  mais  Louis  XJ 
était  un  fin  politique  qui  savait  que  la  concurrence 
développe  l'industrie  ;  d'une  main  il  octroya  à  ses 
imprimeurs  de  la  Sorbonne,  Michel  Friburgier,  Llda- 
ric  Quering  et  Martin  Grantz  (sic)  des  lettres  de 
naturalisation,  gratuites,  datées  du  mois  de  février 
1474  (1475  nouv.  style),  et  de  l'autre  il  concéda  aux 
imprimeurs  étrangers  Pierre  Scheffre  et  Conrart 
Ilanequis  (Conrad  Fust,  dit  Haneouin,  son  beau- 
frère  et  associé),  A  la  requête  de  rarchevéque  de 
Mayence,  des  lettres  de  rémission  pour  la  vente  de 
leurs  impressions,  avec  subvention  annuelle  de  800 
livres  tournois,  allouant  en  outre  audit  Schœffer 
une  somme  de  2425  écus  et  trois  sols  tournois,  pour 
rindemniser  de  la  confiscation  qui  avait  été  pronon- 
cée des  livres  et  biens  délaissés  par  son  représentant 
à  Paris,  Ilerman  deStattboen  ou  Stattern,  qui  était 
passé  de  vie  à  trépas  quelque  temps  auparavant  ;  ces 
lettres,  dont  le  texte  officiel  Tient  d'être  retrouvé  et 
publié  dans  la  Biblioth.  de  l'École  des  chartes,  sont 
datées  du  xxie  jour  d'avril  (20  janvier)  l'an  de  grâce 
1475. 
Vere  l'année   1478    Michel  Friburger  et    Martin 


999 


PARisrvs. 


1000 


KranU  renoncent  à  soutenir  une  latte  qui  derient 
presque  impossible  et  disparaissent  ;  très-probaUe- 
ment  ils  quittent  la  France  et  retournent  en  AUe- 
nuig:ne  ;  Gering  reste  seul  et  continue  ;  en  IftTQ  il 
s*a«ocie  avec  un  libraire  de  Paris  nommé  Guillaume 
Maynyal.  Vers  1483  il  Ta  s'établir  dans  la  rue  de  Sor- 
bonne,  dans  une  maison  qui  dépend  de  Técole  et 
porte  l'enseigne  du  Buis  {ad  Buxum) ,  et  prend  un 
nouvel  associé,  Bertbold  Bembolt  de  Strasbourg, 
a%ec  lequel  il  reste  établi  Jusqu'à  sa  mort,  arrivée  le 
2S  août  1510;  il  légua  ses  grands  biens  aux  collèges 
de  Sorbonne  et  de  Montaigu. 

«  Gering,  dit  M.  Deniard,  avait  employé  dans  le 
principe  des  caractères  romains;  il  fit  usage  en- 
suite oe  caractères  de  transition,  dans  le  goût  de 
ceux  de  Scbœrrer  et  de  Mentelin  ;  puis  il  revint  aux 
caractères  romains  ;  ceux  dont  il  se  servit  en  lft78, 
après  la  dissolution  de  la  première  société,  sont 
d'une  grande  beauté.  Mais  a  la  fin,  entraîné  par  le 
goût  du  temps,  il  fit  usage  de  caractères  gothiques  ». 

Parmi  les  grands  imprimeurs  parisiens  du  xve  siè- 
cle, nous  citerons  Pasquicr  Bonhomme,  fils  d'Aspals 
Bonhomme,  Fun  des  quatre  libraires-jurés  de  l'uni- 
versité, avant  l'introduction  de  l'imprimerie  ;  c'est  à 
lui  que  Von  doit  l'impression  du  premier  livre 
français  exécuté  à  Paris,  avec  date  :  Les  grandes 

CRRONIQCES  DE    FRANCE,  8  VOl.   in-fol.,  1ft70    (lft77 

nouveau  style)  ;  Pierre  Caron;  Antoine  Vérard,  qui 
débute  vers  1484 ,  et  non  pas  en  1480  comme  le 
dit  Lottin  ;  c'est  l'imprimeur  français  par  excel- 
lence, Tédileur  des  poètes  et  des  romans  de  cheva- 
lerie; on  lui  doit  plus  de  200  éditions  de  livres  fran- 
çais avec  un  grand  luxe?  de  gravures  sur  bols  et  un 
Srand  nombre  de  magnifiques  livres  d'heures;  il 
emeura  sur  le  Pont  Notre-Dame,  Jusqu'à  l'écrou- 
lement de  ce  pont  en  1499;  puis  >int  temporaire- 
ment se  fixer  près  du  Carrefour  St-Siverift^  et  au 
mois  de  septembre  IMK)  dans  la  rue  St-J acquêt, 
près  du  Petit-Pont,  où  il  resta  S  ans;  enfin  de  150S 
Jusqu'à  sa  mort,  arrivée  vers  151S,  il  alla  demeurer 
devant  la  rue  ^'eufve-Notre'Dame. 
Barthélémy  Vérard,  son  fils  (?),  lui  succéda,  et,  en 

1518,  on  voit  apparaître  un  second  Antoine  Vérard. 
Plusieurs  monographies     intéressantes  ont    été 

consacrées  à  ce  grand  typographe  ;  nous  citerons 
particulièrement  le*  beau  travail  de  M.  Renouvier: 
d€s  Gravures  en  bois  dans  les  livres  d'Ant,  Vt- 
rard. 

GeofTroi  de  Mamef  est  reçu  libraire -Juré  et  maître 
imprimeur  en  1481  ;  c'est  le  chef  d'une  nombreuse 
et  célèbre  famille  de  typooraphes,  qui  possédait 
deux  établissements  considérables,  l'un  à  Poitiers, 
l'autre  à  Paris  ;  Guy  Marchand,  Pierre  Levet,  Fran- 
çois Régna ult,  Philippe  Pipiuhet,  Simon  Vostre, 
Denys  Jaiiot,  Michel  Lenoir,  Guillaume  Eustace, 
Jehan  Petit,  Jehan Trepperel,  et  enfin  l'illustre  Josse 
Bade  d'Asch,  près  de  Bruxelles,  le  gendre  de  J.Trech- 
sel  de  Lyon  (1498-1535)  ;  voiU  les  plus  grands  noms 
de  la  typographie  parisienne ,  au  xt*  siècle,  et  cha- 
cun d'eux  mériterait  l'honneur  d'une  biographie  spé- 
ciale. 

Avec  le  xti«  siècle  apparaît  le  nom  glorieux  des 
Estienne,  avec  Henri,  premier  du  nom,  d'une  noble 
famille  de  Provence,  qui  vient  exercer  la  typogra- 
phie à  Paris,  et  dont  le  premier  livre  est  une  édi- 
tion des  Ethiques  d'Aristote,  éditée  par  Lefebvre 
d'Flsiaples  :  Abseluta  in  aima  Parisiorum  acade- 
mfrt,  per  lyolfgangum.  Ilopilinm  et  Henricum 
Stephanum,  infonnularia  literarum  arte  socios... 
die  ncptima  maii  m.d.ii.  iiifol.  Le  chef  de  cette 
illustre  famille  d'imprimeurs  à  laquelle  Mich.  .Mait- 
taire,  M.  Kenouanl,  MM.  Cnipeiet,  Bernard  et  F. 
Didot  ont  consacré  d'excellents  travaux,  mourut  en 
1520,  et  sa  veuve  épousa  le  célèbre  Breton  Simon  de 
Oollines  ou  de  (^oïlinée,  dont  le  nom  parait  pour  la 
première  fois  l'année  précédente  :  ClicMovei  Trac- 
tatus  de  régis  officio.  Parisiis»,  in  offic.  SIm.  Colinsi, 

1519,  in-4«. 

En  1507  Gilles  Gourmont  fait  graver  les  premiers 
caractèn>s  grecs  rt  hébreux^qui  aient  été  employas 
en  France  ;  le  premier  livre  grec  sorti  de  ses  presses 


est,  suiv.  M.  Reoouard,le  Mosjtos,  de  15t7;el 
d'après  d'autres  blMiogr.,  un  Alpbabetuh  Cmm. 
CUM  (Bi6Xo;  î\  y^'c^P^^nf^^)»  ^  ^  même  anée, 
in-H»  de  14  ff. 

L'année  suiv.,  1508,  apparaiaaent  les  «nemicrf 
caractères  hébreux,  dans  le  livre  intit.:  Froarlfd 
Tissardi  (d'Amboise)  GrammeOea  HebrtOea  tt 
Grœca,  in-4«>.  ^  ^,     _. 

En  1512  iurgissent  deux  grands  noms,  GrfMotdn 
Pré  (que  nous  avons,  par  suite  d^ime  erreur  lacoo»- 
préhensible,  porté  à  l'acUf  de  Lyon),  et  GeonraiTory 
de  Bourges,  imprimeur,  graveur,  poète  et  trao^t- 
teur,  auquel  M.  Aug.  Bernard  a  consacré  vue  ooa- 
sciencieuse  monographie,  dont  la  seconde  éëilioa 
est  un  livre  complet.  Ce  fut  le  maître  de  Garamood, 
doiit  il  nous  faut  parler. 

«  Vers  1520,  Claude  Garamond,  dit  M.  F.  Didol, 
renonçant  aux  caractères  gothiques  et  semi-fotM- 
qnes,  grava,  d'après  les  belles  formes  des  imprimean 
vénitiens,  les  caractères  romains  et  iialiqbest  qal 
furent  généralement  adoptés;  ses  élèves  GutUaaoK 
le  Bé  et  J.Sanlecque  suivurent  son  exemple.  •  Le  soc- 
cès  de  ces  caractères  fut  tel  que  le  nom  s*en  ett 
conservé  et  qu'on  s'en  est  servi  longtemps  pour 
désigner  les  types  dont  la  grossew  corrôpond  à 
notre  corps  de  huit  points. 

Nous  voyons  arriver  successivement  GIvcMieB 
Wechel,  François  Gryphe,  le  frère  de  Sébastien  de 
Lyon  ,  Thieiroan  Kerver  ,  et  par-dessus  tons ,  le 
grand  Robert  Estienne,  dont  le  beau-père  est  Simoa 
de  Collines,  dont  la  femme  éuit  PerretteBade,  la  fille 
de  Josse  Bade,  et  dont  le  fils  îai  Henri  EsUenac 
deuxième  du  nom,  pâtre  excelso  fUius  exeelstar. 

Michel  Vascosan,  second  gendre  de  Josse  Bade, 
et  par  conséquent  beau-frère  de  Rob.  Estienne,  flot 
un  imprimeur  non  moins  éminent.  Son  premier 
livre,  daté  de  1532,  est  un  voL  grec:  Dietiamim  Atti- 
carum  Collectio,  pet.  in-8«  ;  ce  hit  rèditenr 
d'Amyot  ;  puis  les  Morel  :  GuDIaiune,  dont  le  nronlcr 
livre  impr.  est  :  Artis  Metiendl  ex  gr,  ReUekH 
Margarita  PMlOiophica,  1549,  In-ft»;  Frédéric  MotpI 
lier).  Car.  Bnvilli  opus  geometricum,  1557,  ln-8». 
(L'édition  française  de  la  Géomitriede  Charles  Bou- 
vellej  Impr.  par  H.  Estienne  en  1511,  est  le  premier 
livre  de  géométrie  publié  en  français);  Frédéric 
Morel  {2*),Hcsiodiopera  et  diet^  1581,  in-4o;  enfin 
Claude  Morel,  P.  Bami  vita  per  Nicol,  Saneelium, 
1599,  in-8o. 

Le  17  Janvier  1538,  François  1er,  par  lettres  pa- 
tentes, donne  à  Conrad  Néobar  le  titre  d'imprimeur 
royal  pour  le  grec  ;  et  en  1539  à  Robert  Estienne 
celui  d'imprimeur  pour  l'hébitu  et  le  latin.  Néobar 
étant  mort  l'année  suivante,  son  titre  et  le  privilège 
d'employer  les  caractères  de  Garamond,  dits  tyjH 
regii^  sont  dévolus  au  même  Robert  Estienne. 

On  comprend  quelle  extension  prendrait  ce  résu- 
mé, si  nous  étions  obligé  de  suivre  les  progrès  de 
l'imprimerie  à  Paris  Jusqu'au  xix«  siècle  ;  bornons- 
nous  à  quelques  noms. 

Au  xvie  siècle,  nous  citerons  encore  :  Pierre  Bigr, 
l'imprimeur  spécial  des  affiches  et  placards,  lesllar 
douin,  les  Nyverd,  Alain  Lotrian,  Jean  St-Den}-s 
Olivier  Maillard,  Gilles  Corrozet,  poète  et  historien  ; 
Robert  Gran^Jon ,  le  fondeur  des  caractères  de  civi- 
lité, appelés  d'abord  lettres  françaises  de  Pari  de 
main  et  depuis  lettres  eursives  ;  Tvon  Gafiois, 
Jehan  lA)ngis,  les  Roffet,  aux  caractères  ronds  si 
élégants  ;  Guillaume  BouUe  ou  Boullé,  les  frères 
An^eliers,  Gervais  Chcvalon,  Vincent  Sertenas, 
Jehan  Bonfons,  et  Adr.  Tumèbe  ou  Tournebeuf 
(v(»y.  Raillct,  Auteurs  déguisez,  p.  165),  dont  le  |>re- 
micr  livre  impr.  en  1552  est  en  même  temps  11 
l'«  édition  du  Juif  Philon  ;  Bernardin  Turrisan,  Oli- 
vier de  Harsy,  Phil.  d'Anfrie  ou  Danfrie  [Car.  de  n- 
vilité) ,  Viuil.  Bonnemère,  la  famille  desl^  Preux, 
Robert  Dallard,  pourvu  de  l'office  d'imprimeur  ro}-al 
pour  la  musique,  et  cette  spécialité  se  perpétua  dans 
sa  famille  ;  (iabriel  Buon,  Mamert  Pâtisson,  etc. 

Au  xviie  siècle  nous  mentionnerons  :  Jean  Camu- 
sat,  qui  fut  choisi  |)ar  l'Académie  française  ,  de  for- 
mation   nouvelle,  pour  son  iinprimeiu*;     Antoine 


1001 


PARISIVS.  —  PARMA. 


1002 


Vitré,  célèbre  par  Timprcssion  de  la  Polyglotte  de 
le  Jay  ;  il  fut  nommé  imprimeur  du  roi,  pour  les 
langues  orientales,  et  M.  A ug.  Bernard  lui  a  consa- 
cré une  monographie  ;  Jean  de  la  Caille»  auquel  on 
doit  une  histoire  assez  estimée  de  la  typographie 
parisienne  ;  Uenys  Thierry^  Séb.  Cramoity,  Louis 
Billaine  ;  Jean  Anisson,  ^uT  devint  directeur  de 
rimprimerie  rovale  (il  était  originaire  d'une  famille 
d'imprimeurs-libraires  établie  à  Lyon,  et  qui  possé- 
dait également  une  maison  en  Espagne)  ;  enfin  Denys 
Mariette,  oncle  du  célèbre  iconophile,  libraire  et 
imprimeur,  Pierre  Jean  Mariette. 

Au  xviiie  siècle  enfin  nous  ne  citerons  que  les 
Saugrain,  Barbou,  Coustelier,  Lottin,  Anisson  Du- 
perron,  guillotiné  comme  aristocrate;  Momoro, 
guillotiné  comme  démagogue;  et  nous  dorons 
cette  trop  longue  nomenclature  par  l*un  des  noms 
les  plus  glorieux  de  la  typographie  franç|ise.  celui 
des  Didol,  dont  rétablissement  comme  libraire  à 
Paris  remonte  au  règne  de  Louis  XIV  ;  le  poids  de 
cette  renommée  européenne  est  noblement  porté 
aujourd'hui  par  notre  respectable  et  savant  édueur, 
M.  Ambroise  Finnin  Didot,  né  en  1790,  et  aussi 
excellent  bibliographe,  qu*helléniste  érudit  et  ardent 
collectionneur  de  livres  et  d'estampes. 

Parlerons-nous  des  imfirimeries  particulières  ou 
clandestines?  de  l'Imprimerie  royale,  fondée  au 
Louvre  par  le  cardinal  de  Richelieu,  avec  Sébastien 
Cramoisy  (II)  comme  directeur,  et  Trichet  du 
Fresne  comme  premier  correcteur  (nous  ren- 
voyons le  lecteur  au  livre^de  M.  Bernard)  7  —  de 
rimprimerie  de  la  Gazette  de  France,  dont  le  pri- 
vilège fut  accordé  le  11  octobre  16S1  à  Théophraste 
Renaudot  ?  de  l'imprimerie  du  monastère  deSt-Denis, 
qui  fonctionnait  à  Paris,  rue  de  l'Amandier  ,  vers 
1571  ?  de  rimprimerie  de  M.  Savary  de  Brèves,  notre 
ambassadeur  à  Gonstsntinople,  dont  la  collection  de 
caractères  orientaux  fut  acquise  en  bloc  par  Ant. 
Vitré  ? 

Parlerons-nous  encore  des  Jolis  caractères  cursifs 
de  Pierre  Moreau,  et  de  la  défense  que  lui  fit  le 
grand  conseil  de  faire  le  commerce  de  la  librairie  ? 
de  l'imprimerie  du  roi  I^uis  XVenfaptaux  Tuile- 
ries ;  de  l'imprimerie  ûei  enfants  aveugles,  imagi- 
née par  M.  Haiiy,  interprète  du  roi  7  des  imprime- 
ries polytype,  stéréotype,  etc.? 

Des  imprimeries  clandestines  ?  des  Pères-Jésuites 
du  collège  de  Clermonl  et  du  Rév.  P.  Loriot,  leur 
typographe  ?  (161<:i)  ?  des  Jacobins  de  la  rue  St- 
Honoré  (IGUO)  ?  de  l'imprimerie  des  Ffouvelles  ecclé' 
siastiques ,  si  parfaitement  dissimulée,  que  la  police 
ne  vint  Jamais  à  bout  de  la  découvrir;  il  est  vrai 
qu'elle  la  cherchait  à  Paris,  et  nous  croyons  qu'elle 
était  cach^'e  à  I^val  ?  de  l'imprimerie  de  la  duchesse 
de  Bourbon,  établie  au  Palais  Bourbon,  vers  17S0  7 
des  imprimeries  clandestines  saisies  par  la  police,  en 
1735  ?  de  celle  que  M.  Bochart  de  Saron  avait  si 
parfaitement  organisée  dans  son  hôtel,  en  1778  ?  de 
celle  du  médecin  Ruc'hoz,  en  1780  ?  de  Malon  de 
Borci  (1791)7  des  Journaux  et  des  Journalistes  de 
la  révolution,  Marat,  Martel,  etc.  7  de  Quenard 
(1796)  7  de  Lucien  Bonaparte  dans  sa  maison  de  la 
rue  Verte  (1799)  7 

Mais  nous  avons  réuni  et  nous  avons  sous  les  yeux 
un  amas  de  notes,  i  ce  relatives,  dont  nous  pour- 
rions tirer  plus  d'un  volume,  et  nous  renvoyons  le 
lecteur,  désireux  d'en  savoir  aussi  long  que  nous»  à 
la  collection  prodigieusement  riche  et  curieuse  qu'a 
laissée  un  ancien  et  célèbre  directeur  de  l'Impri- 
merie royale,  collection  presque  inexplorée,  et  con- 
servée à  la  biblioth.  impériale  sous  le  nom  de:  Ponds 
AniMon  Duperron, 

Les  principales  autorités  à  consulter  pour  l'his- 
toire de  la  typographie  parisienne,  c'est-ù-dire  les 
débuts,  les  progrès  qu'elle  a  fait  faire  à  l'art ,  son 
influence  politique  et  littéraire,  ses  rapports  avec 
l'administration  et  le  clergé,  les  principales  autorités, 
disons-nous,  sont  énumérées  dans  la  table  du  Ma» 
niid;  mais  nous  recommanderons  plus  particulière- 
ment les  travaux  de  l'excellent  Cbevillier,  l'ancien 
bibliothécaire  de  la  Sorbonne  (Paris,  1094,  in-4*>)  ; 


le  résumé  historique  de  l'introdiKtion  de  •  l'impri- 
merie à  Paris,  par  M.  Taillandier  (Paris,  18S7,  in-à»), 
excellent  lirre,  rempli  de  faits  et  de  pièces  repro- 
duites avec  une  exactitude  scrupuleuse  ;  les  «diver- 
ses monographies  de  Maittafre,  de  MM.  Auguste 
Bernard,  Crapelet,  Le  Roux  de  Lf  ncy,  Duprat,  etc.; 
les  nouvelles  et  luxueuses  publications  du  Musée 
des  Archives  de  PEmpire,  et  spécialement  le  travail 
considérable  que  M.  Didot  a  consacré  à  la  ville  de 
Paris  dans  son  Essai  sur  la  typographie  de  1851. 

Parma  JCic,  Liv.,  Virg.,  Pl.J,  ndtppxt 
[Str.,  Pt.],  Ck)LONiA  Julta  Augusta  [Insc. 
ap.  Gr.]^  ville  de  la  Gaule  Cispadane, 
qui  conserve  le  même  nom  de  Parma, 
Parme,  grande  ville  de  l'Italie  Cen- 
trale, au  S.  du  Pô^  sur  la  Parma^  afQ. 
de  ce  fleuve;  patrie  de  Macrobe  et 
d'Antonio  Zarotto^  le  premier  impri- 
meur de  Milan. 

La  biblioth.  de  Parme  fut  fondée  en  1760  et  rendue 
publique  dix  ans  après;  elle  s'augmenta  en  1810 
de  la  collection  orientale  du  célèbre  hébrafoant  de 
Rossi  et  de  plusieurs  bibl.  de  couvents  supprimés. 
Pàolo  Ma.  Paciaudi  a  publié  en  1815  une  lutéres- 
sante  monographie  sur  ce  bel  établissement. 

Deur  volumes  chimériques  ont  été,  par  certains 
bibliographes  rêveurs,  attribués  à  des  presses  j[>ar- 
mesanes  qui  n'ont  Jamais  existé.  Le  premier,  ima- 
giné par  Van  der  Linden  {de  ScHptis  Medicis)^  est 
une  certaine  édition  de  PHistoria  naturalis  Pli- 
Nii,  qui  aurait  été' imprimée  à  Parme  en  1470,  par 
un  typogr.  lyonnais,  du  qom  d'Esticnne  Coral  ; 
l'historien  de  Parme,  le  savant  P.  Iren.  Aflb,  a  fait 
Justice  de  cette  assertion  et  a  rendu  à  l'incunable 
cité  sa  véritable  date,  qui  est  1470. 

Le  second  est  dû  à  l'improvisation  de  l'excellent 
bibliothécaire  du  cardinal  Masarin,  à  Gabriel  Naudé, 
qui  dans  ses  Additions  à  l'Mst,  de  Louis  XI  dit  s 
«  Pour  ce  qui  est  des  autres  villes  d'Italie,  bien  que 
Je  n'aie  point  rencontré  de  livres  qui  y  fussent  im- 

f»rimés  auparavant  l'année  1472,  comme  parexemple 
ei  œuvres  de  Barbatiasà  Boulogne,  et  celles  de  Balde 
à  Parme  de  1472  et  1473,  nous  pouvons  toutefois 
cnnjecturer qu'il  y  en  uvoit  eu  beaucoup  d'im- 

firimés  auparavant  l'an  Ift'îO.  •  I^  Caille  et  l'Or- 
andi  -abondent  dans  le  sens  de  Gabriel  Naudé,  Mait- 
taire  et  Prosper  Marchand  contestent  le  bit.  Debure 
donne  à  cette  prétendue  édition  ilu  Jurisconsulte 
Baldi  de  Ubaldis  la  date  de  147S  ;  mais  le  P.  Aflb 
détruit  une  à  une  les  preuves  chimériques  de  ces 
bibliographes,  et  l'exact  abbé  Mercier  de  St-Léger 
ajoute  :  ■  Je  n'en  crois  pas  moins  aujourd'hui 
l'édition  de  Balde ,  en  1475,  aussi  chimérique  que 
celle  de  1472  ;  et  comme  celle  de  1475  est  incon- 
testable, il  est  très-probable  que  la  mémoire  de 
Naudé  l'a  trompé...  il  avait  cru  voir  une  édition  de 
1478,  lorsqu'il  n'avait  vu  que  celle  de  1475.  » 

M.  Ange  Peziana,  savant  bibliothécaire  de  Panne, 
a  publié  en  1808  une  brochure  Intéressante,  dans 
laqueUe  il  décrit  avec  un  soin  religieux  la  première 
impression  connue  de.  la  typographie  parmesane  ; 
cette  notice  de  Pezxana  a  de  plus  le  mente  de  sortir 
des  presses  de  son  illustre  compatriote  G.  B.  Bodoni. 
C'esi  un  recueil  d'opuscules,  découverts  à  la  fin 
du  siècle  dernier  par  un  bénédictin  de  la  ville,  D. 
Ramiro  Tonani  ;  ils  sont  imprimés  par  Andréa  Por- 
tilia  :  Pldtarcbi  Tràetatus  de  liberis  educandis, 
Guarino  Veronensi  interprète,  --  ilieronymi 
Presbiteri  de  offieiis  lilterorum  erga  parentes.  — 
Basilii  Magnide  legendisgentiliumlUfris  oratio  ad 
adolescentes^  Leonardo  Aretino  interprète.  Le  pre- 
mier traité  comprend  22  (T.,  ou  plutôt  il  finit  à  la 
2e  ligne  du  22*  f.,  et  le  second  opuscule  commence 
,  immédiatement,  qui  finit  au  vo  du  24»  f.  Enfin  le 
*  traité  des.  Basile,  qui  commence  aveela25*  page 
r^,  finit  à  la  5o  ligne  du  59?  f.  également  au  r^;  eu- 
suite  on  lit  : 


i003 


PAR1L£  CAMPl.  —  PARTINIACUM. 


4004 


Eia  qpibos  restât  pueri  spet  nnka  patnim 
Diidte  :  n8  fadUtaOc  uia  moosirat  fter. 

HocDlIpretilt  opuf  nobls  Porttlia  Psutnx 
Andréas  t  maltiis  coi  datar  artU  honos. 
Mono  calendes  octobres,  h.cccclixii. 

Le  dernier  f.  est  blanc  Ce  ? ol.  in^o  eSt  donc  de 
M  ft  k  20  lignes  ;  il  esc  en-  caractères  ronds  sem- 
blafales  à  cenx  a? ec  lesquels  I^tilia  a  exécuté  le 
PmAMA  de  1478  ;  sans  cklffires,  récL,  signau,  ni 
traiu  d'union. 

Peuaoa  conclut  en  disant  qu'il  ne  peut  arOnaer 
que  ces  trois  opuscules  forment  le  preoner  Hne  im- 
primé à  Paruie»  et  qu'au  contraire  les  mois  de  b 
souscription  d-dessus  «  MuUum  eut  dalhr  artiê 
êionùi»  lui  semblent  indiquer  qu'il  était  déjà 
sorti  des  presses  de  ce  typogr.  quelque  autre  produc- 
tion au),  inconnue.  Il  nous  semble,  à  nous,  que  c'est 
là  une  traduction  singulièrement  complainnte. 

Le  Petrabca  de  im,  avec  les  eommentaires  de 
Frauoesco  Filelfo.  est  trop  connu  pour  que  nous  en 
donnions  la  description. 

Le  Lyonnais  Esilenne  Coral  Tint  s'étaUIr  à  Parme 
pendant  que  Portilia  uavaiUait  encore  à  son  édi- 
tion de  i>étrarque;  le  premier  Uvre  qu'il  ait  impri- 
mé dans  cette  Tille  est  l'AcoiLLtiDE  de  Stacs. 

Pendant  que  cet  imprimeur  préparait  cette  édi- 
tion* 11  apprit  qu'un  oe  ses  compatriotes,  établi  à 
Perrara,  André  fieaufort,  plus  connu  sous  le  iiom 
d'Andréa  Gallo,  aTait  sous  presse  ce  même  poému 
classique;  le  dépit  ^'empara  de  lui,  et,  piécipiuut  sa 
composition,  négligeant  les  corrections,  traTaiilant 
Jour  et  nuit,  il  parvint  à  arriTer  le  premier  ;  au»si 
dit-il  dans  la  souscription  :  Si  quas,  apiime  Ltdor, 
koe  in  opère  lUuriu  inffemerii,  Hoeum  ponUo, 
HomSttphanuM  Coi'otluM  iAtgduHenêii  iHvidorum 
quorumdam  maliwteniia  tofeuitui ,  qui  UUm 
imprimere  tentanaU^  eitius  quam  aspwragi  eo- 

ÎpiioJif M»',  id  obMli/it,  ae  summo  studio  emeiulatum 
Uei-arum  studioeiê  tegendum    tnuUdU.    Pamue, 
H.CCCCLXXIII.X  Cal.  Aprilis,  in-4o. 

Voyez  Amati  pour  la  liste  des  précieuses  éilltions, 
presque  toutes  des  grands  classiques,  publiées 
par  ces  deux  Imprimeurs  rivaux,  Portilia  et  Ëstienne 
CoraL 

Signalons  rimprimerie  conventuelle  des  Char- 
treux ,  qui  donne  en  lft77  :  Baplistœ  MtarcMoni* 
Paiiavicini  Epi*copi  Regicnsis  Uittoria  flendœ 
Crucis  €t  funeria  Domini  twêti-i  Jetu  Chritti  ad 
Eugenium  I  F,  5.  /'.  cum  muUis  aliis  car  minibus. 

Impresser e  frcUres  opus  hoeCartusie  Parme 

Quitus  Augustitius  genue  tune  prefuit  opus, 
M.cccr..LXXVii.  Decemoris. 

In-ft*.  Ce  volorac  est  bien  imprimé  à  la  Chartreuse 
de  i^rme,  et  par  les  Chartreux  eux-mêmes,  et  non 
point  par  un  certain  Augustin  de  Gènes,  ainsi  que  le 
Teut  Orlandl. 

Lie  meilleur  imprimeur  parmesan  du  xt«  siècle 
que  nous  puissions  citer,  après  Portilia  et  Coral , 
est  un  certain  Angelo  Ugulcto;  nommons  encore 
Genexius  dcl  Cerro,  qui  donne  un  beau  Tirence  en 
IftSl ,  et  I>elphcBbu8  de  Oliveriis,  dont  on  connaît 
plusieurs  ouvrages,  entre  autres  un  Lueain  de  1483. 

Au  milieu  du  siJîcle  dernier  parut  à  Panne  un 
grand  imprimeur,  dont  le  renom  tut  colossal  et 
excessif;  nous  avons  nommé  J.-B.  Bodoni,  né  à  Sa- 
luées en  17ft0  ;  sou>  sa  dirt«ction  Tiraprimerie  grand- 
ducale  acquit  une  réputation  européenne,  il  (»t 
certain  que  le  luxe  typographique  de  ces  grandes 
éditions,  luxe  auquel  l'imprimeur  a  tout  sacrifié, 
Jusqu'à  la  corieclion,  a  pu  justifier,  «jusqu'à  un  cer- 
uiu  point)  le  prix  élevé  auquel  i>arTenaient  il  y  a  cin- 
quante ans  ces  in-folios  à  marges  désordonnées.  Mais 
on  est  aujourd'hui,  grâce  à  Dieu,  revenu  de  ce  tra- 
Ters,  et  les  Rodoni  sont  tombés  à  un  prix  relative- 
meut  médiocre,  mais  parfaitement  justifié. 

Paril£  Campi,  (H'uplc  de  la  BaYière,  limi- 
trophe des  Marcomans  ;   occupait  les  . 
bords  de   la  riv.  Cham,  dans  l'Unter-  ' 
Doiiaukreis. 


UmpmÊoiç, 


de  rHélicon;   auj.  Monte  Uakom  on 
Liakura. 


Parkes  Mons^  IIo^;  [rbuc,  PaosAD. 
montagne  située  entre  l'Attique  et  1 
Béotie^  auj.  Nochea. 

Parnon  Mons^  UéjfHÊf  [Pausan.].  monta- 

Se  de  rArcadie,  sur  les  confins  de  la 
conie,  auj.  AghioPetrot  ou  Maieto. 

Parousson    rr.  P.],    Ikf6Xio«6y   ]Ptol.], 
licipe  de  Dacie,  auj.  Nagy-Bœ^ 


municipe  ^     ■-.,  - 

dans  la  Moldavie,  sur  le  Marowb. 


U 
Porco 


Paropus,  IIdb»ic6«  IPolyb.],  ville  de 
Sicile,  au  S.-E.  de  Termini,  auj.  F 
[Reicbard]. 

Paros  1ns.  fPlin.,  Cic,  It.    A.],    IHdu; 
r„__  .     ,..  ,,     ..  .      C       • 


Praxitèle, 


[Herod.,  Ptol.].   Tune   des  Cycladès, 
auj.  Paro  ;  c'esît  la  patrie  de  ~ 
et  peut-être  de  Phidias. 

PARRADUlfUM,    PaRTBANUM  [It  A.],   PaHRO- 

DUNUM  [Not.  Imp.],  localité  de  la  Rbse- 
tie,  auj.  Partenkirch,  pet.  ville  de  Ba- 
vière, sur  la  route  de  Weilheim  àinns- 
bruck  (Isarkreise). 

Partheni,  Parthin!,  peuple  de  la  Dalma- 
tie,  qui  habitait  les  environs  de  Bu- 
razzo, 

Pahtuemcum  [II.  A.|,  ville  de  Sicile,  sur 
la  route  de  f^alertne  à  Trapani,  auj. 
Palamita  [Ciuvcr.J. 

Partiienium  pbom.,  TlxpOzvtcv  àxpsv  [Strab.], 
cap  de  Crimée  (Cherson.  Tauriquei. 
auj.  Felenk'Burun. 

Partiienius  Mons,  dans  l'Argolide,  auj. 
Barbenia  [Rruse], 

Partiienius  Portus  [Plin.],  sur  la  côte  0. 
du  Brultium,  auj.,  suiv.  Reicbard, 
Cetrara, 

Parthenope,  voy.  Neapous. 

Parthenopous  [Plin.],  Ux^t^àmXii  [Stepb. 
B.],  ville  de  la  Mœsie,  auj.  Uadsji' 
Oglu-Bajardsjik,  dans  la  Roulgarie 
[Reichard] . 

Parthisccs  fi..  [Ammian.],  Patius^us 
[Plin.],  TisiANus  [Jornand.j,  Tysia 
[Geog.  R.],  riv.de  la  Dacie,  auj.  la 
Theiss,  grand  afll.  du  Danube. 

Pabticls  Saltls,  Perttcum,  le  Perche,  anc. 
prov.  de  France,  divis.  auj.  entre  les 
dép.  de  l'Orne,  de  l'Eure  et  d'Eure-et- 
Loir. 

Partiniaclm,    Partenay,   Parthemy,  ville* 
de  Fr.  (Deux-Sèvres). 


1005 


PARTISCUM.  —  PATAVIUM. 


i006 


Partiscum,  IlapTiaxov  fPtol.],  localité  de 
la  Dacie,  auj.  Racz,  à  l'O.  de  Csongrad^ 
au  confl.  du  Kôres  et  de  la  Theiss. 

Partpha,  voy.  Bartpha. 

Nous  n*avon9  pas  donné  le  titre  du  preiiiier  lÎTre 
iinpr.  à  Bartfeld  ;  le  voici  :  Leonardi  Siockelii  far- 
mitlœ  tractandarum  tacrarum  concionum,  per 
Euangelia  communium  feriarum  totius  anni,  in 
vsiim  Ecclesiœ  Christi  eollectœ.  Partph»,  1579, 
in-80. 

Par  VA  Petra,  Lûtzelstein,  bourg  et  anc. 
château  d'Alsace  (Bas-Rhin). 

Pasinus,  Pasinum  [Plin.],  ville  de  Tllly- 
rie,  auj.  Possidaria  (Tj. 

Passagium,  le  Passage,  pet.  port  d'Espa- 
gne, près  S.  Sébastien  (Guipuscoa). 
=  Passais,  bourg  de  Fr.  (Orne)  ;  anc. 
archidiaconat. 

Passa NUM,  Bassano,  ville  de  la  Vénétie^ 
sur  la  Brcnta  (délég.  de  Vicence). 

Quelques  bibliogr.  ont  donné  cette  Tille  comme 
étant  la  patrie  du  grand  Aldus  Piu.s  Romanus.  Ceci 
est  une  erreur  :  le  chef  de  la  noble  famille  des  Aides 
naquit  &  Bassiano,  bourg  de  la  délégation  de  Velle- 
tri,  de  10(17  à  llkA9. 

Falkenstein  fait  remonter  rimprimerie  dans  cette 
ville  à  Tannée  162S  ;  nous  croyons  que Pintroduc • 
teur  de  la  typographie  à  cette  date  est  an  impri- 
meur vénitien  du  nom  de  Ginammi. 

En  1695  nous  citerons,  de  I*imprimeur  le  plus 
considérable  qui  ait  exercé  dans  celte  petite  ville  : 
Orazione  in  rcndiinento  di  grazte  at  ht.  R,  P. 
Francesco  Grandi,  délia  vamp,  de  Ge*ù,  predica- 
tore  in  S.  Giov,  Battista  di  Bastano.  Bassano,  per 
Gio.  Antonio  Remondini,  1095,  in-ft*.  Ce  discours 
est  du  P.  Luigi  Lugo,  Somasco. 

Passa vii'M,  voy.  Bacodurum. 

Passiaci'm  ad  Sequanam,  Passy,  anc. 
bourg  de  la  banlieue  de  Paris,  auj. 
réuni  à  cette  capitale,  voy.  Nigeonium 

MONAST. 

Les  Minimes  de  Passy  avaient  une  fort  belle  biblio- 
thèque; un  certain  nombre  des  précieux  incunable* 
sur  vélin  de  la  Bibliothèque  impériale,  entre  autres 
le  Caltiolicon  de  lUQO ,  provenaient  de  cette  M- 
brairie. 

benjamin  Franklin,  envoyé  par  les  États-Unis 
d'Amérique  pour  obtenir  en  faveur  de  la  révolution 
Pintervention  de  la  courde  Versailles,  fonda  en  1782 
un  petit  établi:iscment  typographique  à  Passy;  Tau- 
leurde  la  Science  dn  bonhomme  Richard  était,  on 
le  sait.  Gis  d'imprimeur  et  imprimeur  lui-même  ;  de 
ces  presses  républicniiics  sortit  en  1782  :  Petit  Code 
de  la  Raison  humaine...  par  M.  B.  d.  B.  (Barbeu  du 
Bourg,  médecin  de  la  Faculté  de  Paris),  in-2)  de 
'118  pp.  Cet  ouvrage  est  dédié  i  M.  B.  P.  (Benjamin 
Franklin).  —  Supplément  to  thc  Boston Independent 
Chrçmcle;  —  Letler  from  the  Pirate  Paul  Jones, 
etc.  Franklin  quitta  Passy  en  juillet  1785  et  retourna 
mourir  dans  sa  libre  et  lière  patrie. 

Passinlm,  Possenheim,  bourg  près  de 
Merseburg,  en  Prusse  (province  de 
Saxe).  ■' 

Pataium,  PaitayJPatay,  bourg  de  Fr. 
(Loiret);  batrfie  en  1429. 

Patavissa  [Ï..I^.J,Patabissa[G.  Rav.],  Ila- 

TscOi^oa  JI(oI.J,  localité  do  la  Dacie,  que 


Ton  croit  être  auj.  le  bourg  de  Mar- 
Ujvar,  ou  celui  de  Bogatz,  dans  la 
Transylvanie. 

Patavium  [Liv.,  Mêla,  Plin.,  Tac,  Virg. 

etc.],  n«Tau{cv  [Ptol.l,  naraouiov  JStrab.] , 
Patavum  [It.  Hier.J,  Patava  [T.  P.,  It. 
Ant.l,  Patavta,  ville  de  la  Vénétic 
(Gaule  Cisalpine),  sur  la  rive  puchc 
du  il.  Medoacus,  dont  on  attribue  la 
fondation  au  Troyen  Anténor  (voy.  B. 
de  Montfaucon,  Diar.  Ital,,  p.  79),  âuj. 
Padua,  Padova,  Padoue,  dans  le  ffouv. 
et  à  ro.  de  Venise,  près  du  confluent 
de  la  Brenta  et  du  Bacchiglione. 

Célèbre  université,  fondée  en  1228;  c*est  la  patrie 
de  Tite-Uve,  de  Valérius  Flaccus  et  d*A8Conias 
Pedianus. 

Les  premiers  typographes  de  Padoae  furent  Bar- 
tolommeo  de  Valaezochlo,  citoyen  de  la  ville,  qui 
8*était  associé  à  un  artisan  étranger,  Martinus  de 
Septem  Arboribus  Pnitenus,  ■  i  quali  subilirono  i 
loro  tipi  in  una  officina  destlnata  per  Puniverslti, 
coll' aggiantivo  in  Gymnasin  Patavino  ».  Sept  ou- 
vrages sont  cités  à  la  date  de  1472  comme  les  pre- 
miers produits  de  leurs  presses.  Pâques  tombant  le 
29  mars  en  cette  année,  vold  l'ordre  dans  lequel 
parurent  ces  sept  volumes  t 

1*  Bagellardi  à  FlunUne,  MagUtri  Pauli,  Me- 

dici,  DE  iNFANTIUIf  ^tGRITUDINIBCS   ET  REMEDII8.  A 

la  fin  :  OpUMcutû  de  egritudinilnu  et  remediis  ïfà  (t 
tinm  ae  totidem  capituUicifpitat1kpegregiû\\tîc 
famosissimU  artium  et  medieine  doctorë[[fnagiK- 
trum  Pautum  Bagellardum  a  Flumle\\f'alieiter 
explicit,lSota  miaôia  caret  {/iMftlto.|if.CGCc.LXXii. 
die  XXI.  Aprilis,  Bab  val  patauus  F,  f.lMAR  de 
septem  arboribus  prutenuê.  In-fto  deftO  (T.  chif.,  à 
24  lignes,  sans  réclames,  capit.  ni  signât. 

20  Turcheii  {Ant.)  jur,  cons.  Patauini  apud 
Nie,  Tronum  gratulatoria  oratio,  In-4*,  daté  du 
5  mai. 

5o  Jac.  de  Zochis  de  Ferraria,  de  pœnit.  et 
remiss,  disputatio  etrepetitio.  In-folio,  du  28  juil- 
let. 

*•  Franc.  Petrarehœ  Poetœ  excellent  issimi 
Triumphi.  In-fol.  du  0  novembre  ;  édIUon  célèbre 
bite  sur  le  ms.  autographe  du  grand  poète,  et  lon- 
guement décrite  par  les  bibliographes,  Voipi, 
Marsand,  Audin,  Amaii,  Dibdln,  Bronet,  etc. 

5*  Averrois  Commen'aria  in  Arisiot.  de  Anima. 
In-fol.  daté  :  Décima  Kalendas  Decembris, 

0*  Aoicenuœ  Canones,  In-fol.  du  23  décembre. 

7»  Enfin  la  Fiammetta  del  Bogcacio;  édition 
princeps  d*un  livre  célèbre,  qui,  en  raison  de  sa  date 
du  21  mars  1472,  a  passé  jusqu^ici  pour  être  le  pre- 
mier livre  imprimé  i  Padoue. 

En  1475  apparaît  un  nouvel  imprimeur,  Lorenzo 
('.anouo  de  Lendinara  {Lnurentius  Catiozius  Len- 
denariensisu  et  Tannée  suivante  \ient  se  fixer  dans 
cette  ville  un  typographe  fram^ais  dont  le  nom  est 
resté  l'une  des  gloires  de  la  ville  de  Rouen  sa  pa- 
trie :  nous  avons  nommi  Pierre  Maufer.  Son  pre- 
mier livre  est  celui-ci  :  Petrus  de  Abano.  lÀber 
Compilationis  Physionomiœ,  A  la  fin:  Anno  DO' 
mini  Millesimo  Quadringentesimo  Septuagesimo 
quarto  hoc  de  Phisonomia  (sic)  opus  Pctvi  Padu- 
banmsii  per  me  Petrum  Maufer,  normanum 
Rothomaçensis  dyoces,  In-fto,  de  50  ft  chiC,  sans 
réel,  ni  sign. 

Maufer  quitte  Tadoue  eu  1480  et  va  s*éublir  i 
Vérone  ;  nous  le  voyons  A  Venise  en  1485  et  à 
Modèneenl491. 

En  1475  un  célèbre  imprimeur  allemand,  Jean 
llerbort,  de  SelingensUdt  près  Mayence,  vient  s'éta- 
blir à  Padoue  ;  en  1480,  il  est  appelé  à  Venise  par 
Micolas  Jenson  et  Jean  de  Cologne,  associés,  et  mis  A 


1007 


PATAKINUM.  —  PEDALIUM  PROM. 


IW 


la  tête  de  leur  vaste  atelier  typographique;  il  revint 
on  instant  k  Padoue,  mais  mentôt  retourna  à 
Venise,  ob  il  exerça  en  son  nom  personnel  à  dater 
de  1482,  l*année  qui  suivit  la  mort  de  Jenioii. 

A  c6té  de  Padoue  s'élevait  le  monastère  dé  Ste- 
Jastine«  dont  la  bibliotbèque  Jouissait  d'une  grande 
célébrité;  elle  est  av^].  dispersée  (voy.  le  JMor. 
ital.  de  MoBtfancon,  et  Frederici,  dêUa  BibUotk,  dt 
Sta-GiustinariBi9). 

Nous  ne  pouvons  quitter  Puioue  sans  accorder 
tout  au  moins  une  mention  admiratiTe  à  la  belle 
typographie  dite  de  CTomino.  Cet  établiisement  lût 
fondé  en  1717  par  le»  frires  Gaëtano  et  J.  Ant 
Volpi:  Gluaenpe  Gomino  ftit  mis  à  la  tête  de  la  typo- 
graphie, qn*il  dirigea  avec  un  soin  extrême  ;  le  pre- 
mier livre  qui  soit  sorti  de  ces  prenes  célèbres 
est  cehii-ci  :  Joanni»  PoUni  dt  moiu  aquœ  miwto 
Utri  éuo,  cum  flguris.  In  Padova;  appresso  6.  Co- 
raino,  1717,  in-fto.  Depuis  1756,  date  delà  retraite 
des  frères  Volpi,  cette  imprimerie  perdit  tout  son 
lustre;  en  se  retirant  Gaëtano  Volpi  publia;  La 
Ubreria  de  VotpC  e  la  Siamperia  Caminiana 
(UuMtrate,  In  Padova,  1756,  app.G.  Gomino,  in-8o 
de  593  p.  Ge  vol.  fort  bien  exécuté  est  d'autant  plus 
précieux  quMl  n'a  été  tiré  qu'à  206  exemplaires. 

Patâkinum^  Toy.  Sarôs-Patahnuic. 

Paterne,  Pemes,  bourg  du  comtat 
Venaissin  (Vaucluse);  patrie  de  Fié- 
chier. 

Paternucdm^  Payeme,  dans  le  canton  de 
Vaud  (Suisse). 

Paternum  [It.  Ant.J^  dans  le  Brattium, 
auj.  Torre  di  Fïïwnenka,  en  Calabre 
[Reich.]. 

Pathîssus  fl.,  voy.  Parthissds. 

Pathmos  Ins.,  Patmos,  l'une  des  Sporades 
dans  TArchipel^auj.  Patmo,  Palmosa, 

PatrjE  [Cic,  Ovid.,  Liv.,  Plin.],  ITàrpai 
[Herod.,  Strab.],  anc.  Aroe  [Cell.l, 
Arje  Patrenses,  ville  de  rAchaîe,  sur  la 
côte  N.-O.,  anj.  Patras,  Patrcèso,  en 
turc  BaHobadra,  viUe  de  la  Morée>  à 
rentrée  du  golfe  de  Lépante  ;  chef-lieu 
de  rÈparkhie  d'Achaîe  ;  archevêché. 

Pendant  la  guene  de  l'indépendance  hellénique, 
un  Journal,  intii.  le  Courrier  de  POrienty  fut 
publié  par  les  Français  philhell&nes  à  la  date 
de  1828.  En  1840  une  partie  de  Timprimerie  de 
Constaniin  Tompras  et  de  K.  Joannidès  y  fut  trans- 
férée ,  et  on  y  publia  en  Juin  le  l«r  no  du  Journal 
6  'Axotïxàc  KfipvÇ. 

Patriacus  Villa,  Patriagiîs  in  pago  Lemo- 
zino,  Peyr(U4a'N<mnière,  commune  de 
France,  près  Bellac  (Haute- Vienne). 

Patricu  Colonia,  voy.  Corduba. 

Patrioacus  ,  Précey,  commune  de  l'ar- 
rond.  d'Avranches  (Manche). 

Pattingham,  village  d'Angleterre,  sur  les 
limites  du  Staftordshire  et  du  Shrop- 
shirc. 

Une  école  fort  riche  existait  dans  cette  petite 
localité  au  xviiP  siècle;  elle  possédait  une  impri- 
merie  i  son  usage  personnel,  de  laquelle  on  cite 
une  édition  d*HOBACE,  donnée  en  175S,  dont  un 
exemplaire  est  conservé  k  la  Bodléienne  [Gotton*s 
Suppî.]. 


Pauca,  IlaSxA,  ville  de  Tlle  de  Gone, 
Pocognano,  an  S.-E.  du  Talavo,  mr. 

Reicnard. 

Pauli  (S.)  Civ.,  S.-Pad,  S.-Pol,  vilk  ^ 
Fr.  (Pas-de-Calais)  ;  c'était  le  chefte 
d'un  comté  indépendant|  dont  la  iq«- 
veraineté  fat  cédée  à  U  France  ei 
4659. 

Pauuacuh  Viens  [Ch.  Carolomanni,  a. 
881],  PoLUAcuM.  P<mHaic,Pauitlac,  vOle 
de  Fr.  (Gironde),  soiv.  Du  Gange;  ci 
d'après  quelques  géogr.  JEHioiUkr.  imEg 
de  Normandie  sor  TAustreberle  (Senie- 
Infér.),  anc.  prieuré  de  BénédictiDS. 

PA€LiNiE  CELLA,PaiiI£nxe{{,  bonrgdagrw-^ 
de  Schwarzburg-Rudolstadt,  anc  ahk 
de'  S.-Benolt. 


Paulon  fl.  [Mêla],  ex  A^pSIm 
le  PaUUm,  PagUm,  torrent  qjai  |itae  à 
Nice. 

PAUsn.TPPUM  [Plin.],  montagne  an  S.-0. 
de  Naples,  auj.  Mente  di  PœUifpê: 
c'est  là  qu'on  montre  le  tombeau  de 
Virgile. 

PAUSU1.A  [T.  P.],  PAUSii  [G.  Rar.],  vflk 
du  Picenum^  auj.  Menie  Elpœre,  oa, 
suiv.  Reich.^  Qrùtta  AzzoUno,  près  de 
Talentino  (marche  d*Ancône). 

Pautalia,  HauTaXia  [Ptol.],  ville  de  Macé- 
doine, auj,  Gmtendil,  sur  le  Kara-Son. 

Pavonis  Mons,  voy.  Bamberga. 

Pax  Augusta  [Strab.j,  Pax  Juua  [It.Ant.], 
CoLONiA  Pacensis  [Pliu.],  voy.  Begu. 

Nous  n'avons  pas  signalé  cette  ville  du  Portnpl 
parmi  les  localités  «  que  han  tenido  impremta  t, 
il  nous  faut  réparer  cette  omission.  Antonio  (AfM. 
Nova,  J,  770>  nous  donne  :  Joào  BodrigMez  (fi.  et 
Tavira),  Medico,  Beprehenaorium  de  eeeanda  «nu 
in  Pleuresi.  Pace  Julia«  1550,  in-4«.  Ce  livrent 
également  cité  par  la  Bibliotb.  Lusitana. 

Pax  Augusta,  Badia  [Val.  Max.]^  Boliîx 
[Plut.jjBAJoxus,  ville  des  Celtici,  dans 
la  Bétiquc,  auj.  Badajoz,  ville  d'Espa- 
ffne,  chef-lieu  d'intend.,  sur  la  Gua- 
diana  (Estremadura). 

Paxi  Ins.,  HaÇoi  [Polyb.],  Paxje  [Plm.], 
Paxo,  la  plus  petite  des  sept  lies 
Ioniennes. 

Pax  Mari  je,  Marienfried,  ville  de  Saède 

[Graësse] . 

Peda,    ÏU^ol   [St.  B.],  Pedum  [Liv.],  ville 
'  du  Latiuro,  près  de  Rome,  auj.  GalH- 
cano, 

Pedaltum  Prom.  [Mêla],  IlTj^aXicv  |Strab.|, 
dans  le  S.-O.  de  l'île  de  Chypre,  auj. 
cap  Greqa  ou  capo  deUa  Grcge. 


1009 


PEDENA.  —  PENA. 


iOiO 


Pedena,  Petina,  Petinum,  Biben  ou  Pits- 
chen,    yillc  de  la  Silésie    Prussienne 

[Graësse] . 

Pedepontium,  Stadt  am  Hof^  ville  de  Ba- 
vière [Graësse]. 
> 

Mous  trouvons  au  catal.  Bearzi  (n*  SOI)  :  Sancti 
Francisci  Aasisatit  nec  non  S,  AntonU  Paduani 
opéra,  studio  et  labore  R.  P,  Johannis  de  la 
Haye.  Pedeponti,  prope  Ratisbonam,  1739,  in-fol. 

Peg^,  Pagj:  [Mêla,  Plin.],  Ilr^-yai  |Thuc., 
Sir.,  Plut.,  Plol.j,  ville  de  la  côte  S.  de 
l'île  de  Chypre,  auj.  le  port  de  Psaiho. 

Pegavia,  Pegau,  petite  ville  et  anc.  abb. 
de  Saxe,  dans  le  cercle  de  Leipzig. 

Struvius,  dans  sa  Bibt,  Saxon,^  nous  donne  le  titre 
d*un  livre  souscrit  au  nom  de  cette  ville,  à  la  date  de . 
1722  :  M.  lo.  Andreœ  Walttri^  Supertntendentis^ 
Pegauia  Augustana  eonfessione  clariMiima,  Pega- 
uis,  1722,  in-4*.  L'archidiacre  de  Pegau,  D.  Andnas 
MOller,  a  publié  &  Freyberg  en  1059  un  rare  voL 
relatif  à  rhistoirc  de  cette  viile  et  de  son  abbaye 
(  voy.  Struv.,  p.  247  et  seq.)* 

Pegnesus  fl.,  laPegnitz,  riv.  de  Bavière. 

PeisoLac.  [Plin.J,  Pelso  [Jornand.|,  Pel- 
sois  [G.  Kav.],  lac  de  la  Pannonie,  qui 
s'appelle  auj.  BalaUm,  ou,  suiv.  Mu- 
char,  Platen-See. 

Pelagii  (S.)  Fanum,  S.'Palais,  ville  de 
Fr.  (Basses- Pyrénées)  ;  nous  croyons 
cette  dénom.  plus  exacte  que  celle  de 
Fanum  S.  Palath  ,  que  nous  avions 
adoptée. 

Pelagonia  [Plin.],  nsXa-Yovîa  [Strab.],  pro- 
vince de  la  Macédoine  Septentr.;  une 
ville  de  ce  nom  existait  dans  la  pro- 
vince, sur  la  Via  Egnatia,  c'est  auj. 
Bitoglia,  Bitolia,  suiv.  Leake,  que  Rei- 
chard  croit  être  Octolophum. 

Pelasgi,  IliXacr^oi  [Hcrod.],  nom  des  habi- 
tants primitifs  de  la  Grèce  (voy.  le  beau 
livre  de  George  Grote). 

Pelasgicus  Sinus  [Plin.],  voy.  Pagas^us. 

Pelasgiotis,  prov.  de  la  Thessalie/  com- 
prend auj.  partie  du  pachalik  d'Ienû 
Scheher. 

Pelendones,  fraction  des  Geltibères  qui 
habitait,  dans  la  Tarracon.,  le  pays  où 
le  Duero  prend  sa  source. 

Peligni  [Liv.,  Tac],  neXi^voi  [Strab.],  peu- 
ple du   Samnium  ;  habitait  VAbruzzo 

Citeriore, 

Pelinna  [Plin.],  PELiNNiEUM  [Liv.],  ITtXw- 
vfltîûv  [Strab.],  dans  la  Thessalie  Phthio- 
tide,  en  ruines,  près  de  Gardiki. 

Peijon  Mons  [Mêla,  Ovid.,  Plin.],  to  ITiiXioy 
o?c;  [Hom.,  Herod.,  Str.,  Pt.],  Peuos 
[Plin.],  montagne  de  la  Thessalie,  auj. 
Monte Plessidhi  ou  Zagora  [Leake]. 


Iltxxa  [Herod., 
mxxti    [Hier.], 
Macédoine,  dans 


Pella  [Liv.,  Plin.,  It.  A. 
Thuc,  Xen.,  Polyb. 
Pella,  capitale  de  la 
TEmathie;  patrie  d'Alexandre  dit  le 
Grand  ;  les  ruines  de  cette  ville  se 
voient  auprès  de  Ala/disi  [Alla  Kilis- 
sah)  suiv.  Leake  et  Cousinéry;  pour 
nous  remplacement  occupé  par  Pella 
répond  à  la  ville  d'Jenid/e-Vîardar, 
dans  le  pach.  d'Ieni-Scheher. 

Pellana,  TIsXXiivD.  dans  .la  Laconie,  auj. 
Pardali,  sur  l'Eurotas  (auj.  Vasili'pO' 
tamo).        • 

Pelontium,  IIiqX6vtiov  [Pt.],  ville  des  Lun- 
gones,  dans  la  Tarracon.,  auj.  A^^Um^iy 
suiv.  Ukert;  et,  d'après  Reich.,  Pola  de 
Lena  ou  Concejo  de  Pilonna. 

Peloponnesus  [Liv.,  TacJ,  -h  ITtXcir^v- 
vïiao;  [Herod.,  Thuc,  Ptol.,  Strab.], 
anc.  Apia,  Pelasgia  Argolis,  depuis  au 
moy.  â^e,  Morea,  presqu'île  qui  forme 
la  partie  mérid.  de  la  Grèce,  et  que 
l'isthme  de  Gorinthe  rattache  au  conti- 
nent, auj.  la  Morée;  forme  sept  diocèses 
de  la  Grèce. 

Pelorus  pkom.  [Ov.,  PL],  IltXttpo;  àxpa 
[Ptol.],  Pelorum  [Plin.].  TltXwpiç  [Thuc, 
Cic,  Mêla],  mx«pi(£ç  [Polyb.,  Strab., 
Ovid.],  cap  du  N.-E.  de  la  Sicile,  auj. 
Capo ai  Faro  oaFaro  di  Messina. 

Peltiscum,  Polotia,  Polotzk,  Polozk,  ville 
de  la  Rus'sie,  sur  la  Dvina  (gouv.  de 
Vitepsk). 

Nous  ne  pouTonsfaire  remonter  rimprimerie  dan<i 
cette  ville  qu'à  la  fin  do  siècle  dernier,  et  encore 
c^est  à  rimprimerie  particulière  du  collège  des 
Jésuites  qu*appartient  le  volume  suivant  :  Collectio 
medifattonum  pro  octiduana  coUeettone  in  exer- 
vitiis  S,  P.  N.  Ignatii  ad  luum.  Seholarum  Soc, 
Jesu,  Polociae,  typis  coUegii  Soc.  Jesu,  179S,  in-8*. 
L*auteur  ou  plutôt  Héditeur  de  ce  livre  est  le  Jésuite 
Aloys  Panisson.  (Melzi,  1, 220.' 

Peltttinum  [Cluv.],  ville  des  Vestini,  auj. 
Monte  Betlo,  dansTAbruzze  Ultér.  IL 

Pelva  [It.  Ant.],  ville  d'IUyrie,  auj.  Livno 

[Reich.]. 

Pembrore,  ville  et  port  d'Angleterre,  chef- 
lieu  de  comté  (South  Wales). 

Martin  signale  une  imprimerie  particulière  en 
cette  ville,  de  laquelle  il  cite  :  Sketch  of  a  genea- 
logieal  and  Mstorical  aecount  of  the  Family  of 
Vaux.,  Vans,  or  De  yallibua  ;  now  represented  in 
Scoiland  tfy  Vans  Agnew,  of  Barnbixrrow ,  etc. 
In  the  County  of  Wilton^  Scotland. 

Pembrolce:  prinied  by  W.  E.  Wilmot,  1800,  in-4" 
de  S6  p. 

Pena. 

Sous  ce  nom  de  lieu  un  vol.  est  porté  au  calai. 
Elievir  de  1681  (p.  222);  c'est  une  faute  d'impres- 
sion; le  vol.  d'anUqnités  de  Fr.  Hildebrand,  qui  est 
cité  là,  est  exécuté  à  Jena  (Cat.  lÀbr,  noviss, 
impr,  a.  1877,  p.  17). 


101  i 


PENDlNiG.  —  PERPENIANUM. 


lois 


Penbina,  PfiNDiNAS,  Penàmis,  bourg  d'Ao- 
gleterre  (Cornouaille). 

Peneus  fl.  rMela^Pl.,Ovid.]5lInwi6;  [Hom.^ 
Herod.,  Str.^  Ptol.].  fleure  de  laThes- 
salie,  qaî  traversait  la  yallée  de  Tempe  ; 
avy.  Satambria,  Sakmmria.  —  Un  petit 
fleuTe  du  même  nom  en  Elide  s'ap- 
pelle auj.  le  Gasiuni  [Leake]. 

Penne  Loa  [J.  A.],  Pennolucds  [T.  P.], 
f^illeneiwe,  petite  ville  de  Suisse^  à  l'ex- 
trémité orient. <lu  lac  de  Genève  (Vaud). 

Penninus  Mons^  le  grand  St-Bemard  (voy. 
Alpes), 

PENNocRuauM  [It.  Aut.],  localité  des  Cor- 

'  navii  dans  la  Britannia    Rom.,  auj. 

PenJaridge,  sur  le  Penk  [Camden].  . 

Penrith^  pet.  ville  d'Angleterre^  dans  le 
Cumberland. 

UnDrimerie  en  1788  ;  en  i7S6  ■  G,  Thomfiitm'ê 
Sentimental  Tour  ■  y  lut  Imprimé,  et  PédUlon  ori- 
ginale du  poème  de  uoleridge  ■  FrUnd  •  y  tat  don- 
née de  f8M  à  1810  en  27  UTraisoni. 

PENTET^nif^  IltvTiXtMv  [Plut.],  dansl'Ar- 
cadie  ;  était  placé  près  de  Bxmeriko 
Tharsa  [LeakeJ. 

Penteucus  Mons,  tô  IltvTtXtxov  ^,  mon- 
tagne de  FAttique,  entre  Athènes  et 
Marathon,  célèbre  par  ses  marbrières, 
auj.  Penteli. 

Penzance,  ville  et  port  d'Angleterre,  en 
Cornouailles,  sur  l'admirable  Mounfs 
bay. 

Un  imprimeur  du  nom  de  T.  Vigura  s'établit  dans 
cette  ville  eu  1800. 

Peparethus  Ins.,  Utitd^rfioÇf.Viino  des 
Cyclades,  auj.  Chilidromi,  au  N.*E.  de 
Negroponte. 

Pephnus,  ITt^vo;  [Paus.J,  n«çvcv  [St.  B.J, 
sur  la  cote  de  la  Laconie,  au  S.  de 
Leuctres,  auj.  le  petit  port  de  Pîatsa 
[Leake] . 

Pequicurtium,  Péquincourt,  Pecquenccurt^ 
bourg  de  Fr.  (Nord). 

Pequiniacl'm  ,  PiNciNNiACUM,  Pccqueguy 
[Chron.],  Péquegny,  auj.  Péquigny,  sur 
la  Somme,  bourg  de  Picardie  (Som- 
me) ;  traité  de  paix  entre  la  France  et 
l'Angleterre  (1475). 

Perastum,  PerastOy  bourg  de  Dalmatie, 
cercle  de  Cattaro. 

Pergamum  [PL,  Virg.],  Pergamia,  ville  de 
Crète,  auj.  Platania;  ce  fut  là  que 
mourut  Lycurgue. 

Pergamits,  ntp^oiAoc  [Herod.],  en  Macé- 
doine, auj.  Pravista  (pach.  de  Sérès). 

Pergantium   [St.   B.],  Briganconu,  Bre- 


gançon,  anc.  château,  construit  dais 
une  petite  lie  de  la  raae  d'Hyères  (Vai). 

Perinthus,  voy.  Heraclea. 

Periolum,*  Preville,  sur  le'  Cher,  villace 
de  Fr.  (AUier). 

Peristhlara,  BrajUm,  BraUa,  ville  des 
prov.  Danubiennes,  sur  le  Danube 
(Valachie). 

Permessus  fl.,  Ilipfuwod;,  fl.  delaBœolîe, 
auj.  la  Pimitza. 

Permia,  Perm,  ville  et  gouv.  de  l'E.  de  la 
Russie,  sur  la  Kama. 

PERNi,  voy.  Paterne. 

Pernavia,  Pemov^  Pemaa,  Pamawa ,  ville 
et  port  de  Russie,  dans  la  livonie. 

L'université  de  Dorpat  fut  transportée  MùiiWi- 
nément  i  Pemau  en  1698,  par  Charles  Zil,  et  Mb- 
bliseement  de  rimprimerie  fat  la  cOBiéqncBC»  di 
cette  mesure.  M.  Temanxdte  t  BopMmiw^  lywap 
j<s  phyïïiea,  Pemau,  1009. 

Perniciacum  [I.  A.],  Pernacum  |T.  P.], 
station  de  la  Gaule  Belgique,  entre 
Tongres  et  Gembloux^  auj.  Penm 
(prov.  de  Liège). 

Peronna  ,  Cygnopous  (?),  PéroRfie-la-1%- 
ceUcy  Péronne,  ville  de  Picardie,  sur  b 
Somme,  anc.  cap.  du  Santerre  ;  anc. 
abb.  de  St-Bcnoît;  ce  fut  dans  le  châ- 
teau de  Péronne  que  Charlcs-le-Sim- 
ple  fut  relégué  et  mourut  ;  Louis  XI  y 
rut  gardé  à  vue  par  le  Téméraire  en 
4468. 

L'établissement  de  rimprimerie  à  Péronne  rr- 
monte  à  1712,  mais  le  plus  ancien  livre  qu*aitjpa 
découvrir  M.  F.  Pouy  ne  remonte  qu*à  1715  :  VÔf- 
flce  qui  te  chante  à  la  Prœettfon  générale  an 
siège  <te  Péronne,  Péronne,  de  Pimprlmerie  dllo- 
noré  le  Beau,  1715.  I^  permis  d'imprimer  est  daté 
du  21  octobre  1714.  La  même  année  parait  la  Fieêe 
St  Fursy,  pet.  in-S»  de  2M  pp.,  dont  le  catal.  de 
lliistoire  de  France  à  la  BibL  impér.  (  tom.  U , 
p.  580)  donne  une  édition  antérieure,  c'est-li-dtrede 
1714  (S*  édlL  1714,  Péronne,  il.  le  Beau,  in-»).  Ce 
serait  donc  li  le  premier  liv.  impr.  à  Péronne,  Jus- 
qu'à nouvel  ordre.  En  1723,  J.-B.  MoGl  estcité  comne 
Imprimeur-libraire  à  Péronne.  L'arrêt  de  17S9  mire 
à  cette  ville  le  droit  de  posséder  une  imprimerie; 
elle  ne  ûgure  pas  au  rapport  sur  les  imprimeries  dr 
province  ftiit  à  M.  deSartlnesen  1704. 

Peapenianum,  Perpinianum,  Perpt{3fnaii,  sur 
le  Tet,  ville  de  France,  chef-lieu  du 
dép.  des  Pyrcnées-Orieutales;  anc. 
capit.  du  Roussillon  ;  anc.  univ.  fondée 
en  1349,  par  Pierre  d'Aragon,  et  sup- 
primée depuis;  eUe  n'appartient  à  la 
France  que  depuis  le  traité  des  Pyré- 
nées. 

On  fait  remonter  l'Impr.  dans  celte  ville  i  Tao 
1500  :  Breviarium  Elxensc  Incipit  brenlarinm 
secQdûIvsum  EIne.  Ad  honoiem  san||ctt»:ime 
trinitatis.  Et  beaUs||sime  virginis  marie.  »anctfe|l 
simarumq^  virginQ  ac  mfm  |]  Eulatie  et  Julie.  An  r, 
2«  col.  du  218e  r.,  de  la  Se  partie,  on  Ut  cette  sous- 


i013 


PERTICUM.  —  PESSIUM. 


i014 


cription  en  rouge:  Ad  honoré  et  glorià  ianctislme 
(sic)  y  indiuiduetriHitatis., ..  Breutaiilumadvsum 
etnèsis  ecrlente  plopUnie  oriHnatU  ac  dUigiti  eu\\ 

ra  caatigatU: impresaa sunt  felicilter ppintant 

Per  Joânem ro^sembacfi  GermanU de Handell berg 
Anno  incarnationis  dolminiee  MilUtimo.  ccccc» 
In -80  gotb.,  sans  réel.,  avec  sign.,  de  ft72  fl.  cbif., 
plus  28  or.  non  chir.,  qui  contiennent  des  offices  par- 
liculiers;  à  2  col.  de  S5  lignes. 

Un  bel  exemplaire  sur  Télin  de  ce  précieux  bré- 
viaire est  conservé  à  la  bibl.  Ste^eneviève,  qui  l'a 
reçu  de  son  bienbitéur,  le  Tellier,  arcbev.  de 
Rheims. 

Jean  de  Rosembacb  fut  établi  à  Barcelone  de 
1193  à  ia98 ,  à  Tarragonc  en  1499,  et  Tannée  sui- 
vante il  francbii  les  Pyrénées. 

M.  Cotton,  qui  cite  ce  brévfaire,  dit  qu*on  ne  con- 
naît pas  d^iutre  livre  impr.  à  Perpignan  au  XY|«  siè- 
cle ;  on  en  connaît  au  contraire  un  grand  nombre  ; 
citons  seulement:  un  Vocalmlariuê  Catalan  y  AU' 
matit  in-S"  ù  2  col.,  imprimé  en  1502  avec  les  carac- 
tères  du  Breviarium;  Tomas  de  Perpinia,  del 
Estiio  de  escriùir  à  cualquier  persoua  (en  catalan). 
Impr.  por  Jo.  Rosembacb,  anno  1510,  Junii,  in-4  , 
etc.  (Voy.la  nouv.  édition  de  Gallardo). 

Les  arrêts  du  conseil  de.  1704  et  de  17S9  classent 
la  ville  de  Perpignan  parmi  celles  qui  n*ont  droit 
qu'i  un  imprimeur;  en  1764,  lors  ou  rapport  Sar- 
tines,  il  en  existait  deux,  que  Ton  disait  n*étre 
riches  ni  Tun  ni  Pautre,  imprimer  assex  mal,  mais 
suffire  amplement  aux  besoins  du  public  ;  Tun 
s'appelait  J.-l^apt.  Reynier,deLinioax,âgéde58  ans, 
reçu  eu  1734, 3  presses;  le  second,  Guillaume  SijDon 
le  Comte,  né  à  Verdun,  Agé  de  07  ans ,  reçu  en 
1743,2  presses. 

pERTic.uM,  voy.  Particus  Saltus. 

Pertisus  Pagl's,  le  Pertois,  district  de  la 
Champagne  ;  occupait  partie  du  dép.  de 

la  Marne. 

■  te 

I^:rtl'sa  [It.  Ant.],  ville  des  Ilergëtes^ 
dans  la  Tarracon.y  auj.  Pertusa,  bourg 
près  de  Huesca. 

Pertlsium,  Pertuis,  ville  de  Fr.  (Vaucluse). 

Perisia  [Plin.,  Liv.j,  n8pcu<jia[Str.,PtoL], 
PiRusio  [T.  P.],  (sur  qq.  livres  :  Gatta- 
polis),  municipe  d'Elrurie,  auj.  Peru- 
gia,  Pérou^e,  chef-lieu  de  délég.,  au  N. 
de  Rome;  université;  biblioth.^  patrie 
de  P.  Vanucci,  dit  le  Pérugin, 

J.  n.  Vermiglioli.  le  savant  archéologue  auquel 
on  doit  la  traduction  de  la  grande  inscription  étrusque 
(Ircouverte  en  1822.  dans  ses  Priticipi  delta 
Siampa  in  Peritgia  (Ivl.  1820,  in-8o] ,  prouve  que 
rintroduction  de  la  typogr.  à  Pérouse  est  antérieure 
à  1481  (Maittaire),  à  1477  (Tiraboscbi),  enfin  à  1476 
(Peigiiot),  et  cite  comme  ponant  la  première  date 
certaine  d'impression  plusieurs  volumes  à  la  date  de 
1475,  tout  en  admettant  qu'ils  aient  été  précédés 
d'ouvrages  publiés  sans  aate,  tle  quali  sebbene 
destituiie  diognidatadi  tempo,  senoellenodaalcune 
circosianzeaccompagnute,  le  quali  ci  danno  motivo 
a  credcrle  bene  anteriori  al  1475,  prima  epoca  netle 
pcrugine  siampe  marcataa.  Nous  dirons,  nous,  fort 
[teu  antérieurs  à  1475,  puisque  le  votumeque  nous 
allons  citer,  et  (^ui  passe  pour  être  le  premier  exé- 
cuti'  dans  cette  ville,  ne  porte  pas  de  signature,  il 
est  vrai,  mais  des  ciriiïres  et  réclames,  qui  ne  per* 
mettent  pas  de  le  Taire  remontera  une  date  anté- 
rieure à  1473;  linin  le  date  de  1477  et  en  attribue 
l'impression  à  l'Allemand  Joh.  Vydenaftou  Vydenast: 
Baldvs  de  Vbaldis  de  Peruêio.  Lectura  super  F/. 
Codicis.  A  la  fin  :  Explieit  lectura  sexti  titfri,  C. 
ediia  p  excrUcntiiximû  utrivaqj  iuris  II  doctorem 
dùni  baldum  de  Vbaldis  \\depu5io.  In-fol.  en  car. 


rom.,  de  SSl  ff.  à  2  col.  de  50  lie.  De  la  pi^fiice  il 
appert  que  cette  première  édition  est  due  k  Pini* 
tiative  de  Bracchio  Baglioni,  noble  Pérugin,  qui  fit 
venir  des  typographes  étrangers  à  Pérouse,  lesquels 
imprimèrent  sous  sa  direction  et  à  ses  frais  le  présent 
volume. 

L«  premier  livre  avec  date  est  :  Babthol.  db  Sali- 
CETO.  Lectura  super  IX,  Codieis.  A  la  fin.  vo  du 
158«  f.,  col.  2  :  Lectura  dAi  Barthotomel  d  Satieeto 
svp  nolno  Codieis,  Anno  diU  h.ccggiLXXV.  Il  Peru- 
sie  impssa  féliciter  explieit,  In-foL  de  159  AT.  4  2 
col.  de  5t  lign. 

L'année  suivante  apparaît  un  imprimeur  naUf  de 
la  ville  d'Ulm,  Heinricti  Clayn  ;  puis  vient  en  1481 
StephanAnies,qui  se  dit  untôt  natif  d'AschaOèn- 
burg,  et  parfois  natif  de  Ilamburg  ;  ce  Ames  s'asso- 
cie la  même  année  avec  d'autres  Allemands,  Paul  et 
Tliomas  Benrd  de  Bfiren  ;  enfin  en  1500  nous  voyons 
figurer  le  nom  de  Damiano  de  Gorgonzola,  natif  de 
Milan  ;  et  au  commencement  du  xvi*  siècle,  Giro- 
lamo  Fnincesco  Gartokii  ou  de  Gartholariis  ;  sinia- 
Ions  encore  en  15S0  «  la  Stamperla  del  Conte  Jano 
fiigazini  al  Colle  Landone  >  (voy.  Molini,  Agg,  al 
Panzer,p,iiù), 

Perusinds  Lacus^  voy.  Trasimenus  Lac. 

Pervu,  Werfen,  ville  de  la  Haulc-Autri- 
che  (cercle  de  Salzburg)^  sur  la  Salza. 

Pesauria,  voy.  Pisaurum. 

PeSCLAVIUM  ,      POSTCLAVIUM  ,     POSCUIAVUM, 

Puscluv,  Pusehlaw,  Poschiavo,  pet.  ville 
de  Suisse  (Grisons)  ;  dans  le  S.-E.  de  la 
Valteline  (Basse-Engadine). 

Haller  {Bibl,  der  Sehweizerischen  GescMchte, 
VI,  20(10)  signale  un  Italien  du  nom  de  Landolfo 
comme  ayant  introduit  la  typographie  et  y  ayant 
publié  en  1550  li  Staïutid^  PusehiaoOj  In-4*.  Nous 
avons àdter  un  ouvrage  imporunt  exécuté  Tannée 
précédente  et  que  n'a  pas  connu  Haller  :  Thomas 
jerosf  lia.  BxpUeatio  gravissimœ  quœstionis  utrum 
excommunicatio,  quatenus  religionem  intelligentes 
et  amptexantes  a  sacramentonim  usu  propter 
admissum  facinus  arcet,  mandato  nttatur  divino 
an  excogitata  sit  ab  hominibus,  Autore  Clariss, 
viro  Th,  Sr,  D,  Medico,  Pesclavli,  apud  Baociuni 
Sultaceterum,  in-4*.  Nous  devons,  il  est  vrai,  re- 
connaître que  nous  relevons  ce  titre  déuillé  dans 
le  grand  ouvrage  de  Grafisse,  qui  indique  cette  date 
de  1549  ;  undis  que  Vogt  et  Bauer  signalent  ce 
volume,  mais  à  la  date  de  1589,  et  que  Freyiag  et 
le  cat.  Willer  en  citent  une  édition  de  1591  ;  cepen- 
dant, Eraste  étant  né  en  1524,  l'assertion  de  Graésse 
n'est  point  inadmissible. 

Melxi  (^fion.  et  Pseud,,  III,  211);  le  cat.  Tross 
de  1807,  no  571  ;  le  catal.  fialute,  ceux  des  foires 
de  Francfort,  Vogt,  Dauer,  etc.,  citent  un  très-grand 
nombre  d'ouvrages  souscrits  au  nom  de  cette  ville 
pendant  le  xvi*  siècle. 

Au  xvii«,  nous  citerons  comme  principaux  impri- 
meurs Peter  Landolfo  et  Bonalio  Minghino. 

Nous  ne  devons  pas  quitter  Poschiavo  sans  men- 
tion nerl'assertion  deCoxe,  qui  dans  ses  •  Travels 
in  Swiuerland»  assigne  à  cette  ville  l'honneur 
d'avoir  publié,  à  la  date  de  f 5d0,  le  premier  livre 
imprimé  dans  la  langue  romansche  (ou  dialecte  de 
la  basse  Engadlne)  ;  Il  cite  un  Alphabet,  Credo  et 
autres  prières,  édité  par  J«  Tuttchet  (Biveronius), 
in-8".  Le  Long  mentionne  un  Novum  Testamen" 
tum  exécuté  dans  le  même  dialecte  et  impr.  à  Puseh- 
law en  1607. 

PessiuM;  Uiaaiùn,  Pestinum  œntra  Acin- 
cum,  ville  des  Jazyges  Metanastae  dans 
la  Dacie,  auj.  Pesth,  la  plus  grande 
ville  de  la  Hongrie^  chef-lieu  de  comi- 


i015 


PETELIA.  —  PETRISCUM. 


1011 


tat  ;  l'univ.  de  Bude  a  été  transférée  à 
Pcsth  en  1782;  biblioth.  et  musée. 

LMmprimerie  fut  introduite  i  Peftb  «a  miliea  da 
yifede  dernier  par  Franti  Anton  Eitienberger,  qui  y 
exerça  de  1758  ft  177Q;  sa  Teove  Anna  Eitxenbo^per 
lui  succéda;  un  typ.  ambulant  Frantx  Anton  Boyer 
(on  le  trouve  A  Presburg  en  1747,  k  Erlau  en  ITM,  A 
Gran  de  1782  ft  1705,  A  Colocaa  en  1766}  Tint  s'éta- 
blir A  Pesth  de  1775  k  1782.  atons  encore  Gatba- 
rina  et  Johann  Thomas  Trattoer,  le  père  et  le  fils, 
etc.  Le  premier  livre  impr.  A  Pesth  est:  Mult 
^ebastiani  eS.  P.  —  BetraeiUwigem  dues  reuen- 
den  SUnders  ûber  die  tieben  Bituptalmen 
Davids,  Pest,  bey  Fr.  Anton  Eitienberger,  1799, 
in-8»  de  578  IL 


Petei,u  [Liv.,  T.  P.],  ntTuXwt  [Str.,  Ptol.J, 
Petilia  [Plin.,  Virç.J,  métropole  de  la 
Lucanie,  dit  Stranon  ;  ain.  Strongoli, 
dans  la  Galabre  Ultér.  II  [Mommsen]  ; 
quelques  géogr.  disent  Poticastro, 

Petiuana  [H.  A.],  station  de  Sicile^  entre 
Catane  et  A^igente,  auj.  Catàldo,  à 
ro.  de  Galtanisetta. 

Petinesca  lit.  A.],  Petenisa  [T.  P.],  ville 
des  Helvetii,  auj.  Biel,  Biehne,  dans  le 
canton  de  BTerhe,  sur  le  lac  du  même 
nom  [Reich.l;  Williman  (de B^ft.  Helvet.) 
traduit  par  Bùren,  sur  l'Aar^  bourg  du 
même  canton. 

pETovio  [Tac.l,  Petobio  [A.  Marc.J^  Peta- 
vio  [Prise],  ville  delà  Haute  Pannonie^ 
auj.  Petau,  en  Styrie. 

Petra,  IIét^  [Pt.],  Pbtrine  [It.  A.],  sta- 
tion de  Sicile^  sur  la  route  d'Agrigcnte 
à  Panormus^  auj.  Casai  délia  Pieira, 

Pëtra  [Liv.]^  localité  de  la  Mœdica^  en 
Macédoine,  auj.  Petriky  fetritzi  [Reich.]. 

PETR.V  BuFFERiA/  anc.  viUa  rom.  [Mabill.], 
Peyre-Bufiero.  Pieire-Buffière,  chef-lieu 
de  canton  cle  la  Haute-Vienne  (voy. 
Peignot,  Prédicat. y  p.  1 64). 

PethaFicta,  Pierrefitte,  Peyrefitte,  Peyre- 
hitte;  plusieurs  communes  portent  ces 
divers  noms  en  France;  on  trouve  aussi 
Petra  Fricta.  - 

Pëtra  Fons,  Petraî  FoiNs  domus  regia  [Ma- 
bilL],  Pxen^efmds,  bourg  de  Fr.  [Oise)  ; 
antique  château  splendidement  res- 
taure. 

Petraforata,  Peyrehowrade,  Peyrekn^ade, 
pet.  ville  de  Fr.  (Landes). 

Petragoricum,  voy.  Petricordium. 

Petra  Honord,  Bertinoro,  ville  d'Italie 
(légal,  de  Forli). 

Petralata,  Pierrelatte,  sur  la  Berre,  pet. 
ville  du  Dauphiné  (Drôme). 

Petra  1*ertisa,  voy.  Interusa. 


PeTRENSE  OPPIDITM,  voy.  AUSTRAVIA. 

Pétri  (S.)  Monast.,  St-Pierre-le-MmuHer, 

bourg  de  Fr.  (Nièvre);  avec  une  anc 
.   église  collégiale  et  un  prieuré  de  Sl- 

Henoit. 

Pétri  (S.)  Mon.  super  Divam,  Si-Piem- 
swr-IHves,  bourg  de  Fr.  (Calvadot); 
anc.  abb.  de  Bénédictins  de  la  congr. 
de  St-Maur. 

Petriana  [Not.  Imp.],  Ala  PEnuAHA,  vilk 
de  la  Britannia  liomanay  au(|.  Cattk- 
steeds,  suiv.  Camden,  ou  (Md-PamA 
[Reicnard]. 

Petricordium^  Petrigoriuii  [Aimon.L  Pi- 

TRAGORICUM,     PSTROGOmCA     I71IB8     GVÉg. 

Tur.],  Petrocorje,  anc.  Vesoiina  nt  A., 
Sid.  Apol.],  Oidaw^  [PtoL],  Pért^HOff, 
ville  de  Fr.  (Dordogne),  construite  sv 
l'emplacement  de  l'antique  Vesone, 
détruite  par  lesBarbares,  90U8  le  règut 
d'Honorius. 

On  bit  remonter  rimprimerie  dans  celte  fllek 
l'année  150S,  avec  un  proto-typompte  du  «mi  de 
Jean  Garant:  CoHMtwUUnuê  Swmodalm  C^W' 
centei,  édita  et  renovatm  per  AntombÊm  de  tM- 
aetgio  (Luzech)  epUeoimm  Caturcemêem  mmo  IML 
Petracone  per  Joannem  Garant  imiu,  In-fDl.  Ctaa- 
xer,  P.  Le  Long).  U  ne  nous  eat  malheoreiiieaaMt 
pas  possible  de  prouver  que  ce  livre  aolt  le  pra- 
duit  authentique  de  presses  locales  ;  et  si  le  faic  ert 
réel,  si  l*év^e  de  Périgueox  a  bien  et  Manai 
provoqué  l'établissement  d\uie  trpogiapMe  eà 
tisum  proprium,  on  ne  peut  voir  là  qu'un  acci- 
dent, puisque  Pimprimene  disparaît  cnniite  pea- 
dant  plus  (Pun  siècle. 

Au  XVII*  siècle  une  fomille  d'imprimeurs,  ipii 
existe  encore  A  la  fin  du  xvui*,  vient  s'établir  k  pé- 
rigueux.  ce  sont  les  Daluy  :  nous  dteroos  t  L'EéM 
deCiglitede  Perigord  depuU  te  ChrittiamUmt, 
par  tfi  R.  P,  Jean  Dvpvy^  Reeotlect,  A  Periguevx, 
parPierre  et  Jean  Dalvy,  1029,  in-A^  dédié  au  très- 
digne  et  vigilant  pasteur,  François  de  Labeniudière, 
évesque  de  Périgueux,  réimpr.  en  1710. 

Les  arrêts  du  conseil  de  170ft  et  de  1789  oonsir- 
vent  une  imprimerie  A  Périgueux,  et  le  rappoit 
fait  A  M.  de  Sartlnes  nous  donne  le  nom  du  typo- 
graphe en  exercice  en  1704  :  c'est  AmauM  Dalny,  aé 
a  Périgueux,  succédant  ï  son  père,  qui  avait  étéma 
en  17S2,  et  descendait  des  première  imprinmirt  de 
la  ville  ;  2  presses. 

Petricovia,  Petrikau,  Peterkau,  ville  d« 
Fane.  Pologne  (Woiew.  de  Kaliscb). 

Deux  imprimeurs  natilis  de  cette  viUe,  Andrca» 
Petricovius,  le  père  et  le  fils,  exercèrent  la  typa- 
graphie  ft  Gracovie,  depuis  1578  Jusqu'à  1045. 

L'imprimerie  existait  dans  la  ville  de  Petôteu  aa 
XVI*  siècle  :  Prosperi  Dyitdœi  (Fansti  Socini),  de 
loco  Pauli  ApoitoU  in  Eptstola  ad  Bimucap,  Fil, 
etc.,  disputatio  et  alia  opwcula,  Petricoviia,  typii 
Sebast.  Mcmacii,  1582,  in-8o.  Quelques  exenpl. 
portent  :  Cracoviœ^  mais  cet  imprimeur  n'exerça 
point  A  Cracovie  et  séjourna  k  Peterkau. 

Pétri  Domus^  Petershausefi,  anc.  abb.  de 
Bénéd.  du  dioc.  de  Constance  (Sooa- 
be);  fondée  en  983. 

Petriscum,  Peyresq,  commune  de  Pro- 
vence (Basses-Alpes). 


1017 


PETROBURGUM.  —  PFERINGA. 


)0i8 


Pethoburgum,  Peterboroughy  ville  d'An- 
gleterre (Norihamptonshire). 

Celte  ville  possédait  une  imprimerie  en  1750; 
une  histoire  de  la  magnifique  cathédrale  de  Peterbo- 
rough,  depuis  sa  fondation,  fut  imprimée  dans  cette 
ville  en  1*782,  dit  M.  ('x>tioa:  Lowndes  ne  signale 
qu'une  édition  de  1790,  in-8<*  de  110  p. 

•Petrocia,  70V.  Petrucia. 

Petrocoru  [Caes.,  Plin.l,  IlgTpox^pioi  [Sir., 
Pt.],  Petrocor.€,  les  Périgourdins. 

Petrocorius  pagus,  Petricorius,  Petroco- 
REus  [Frédég.],  Pierregortois  [anc. 
Chron.J,  Pierregort  [Chr.  B.  Dion.],  le 
Périgord,  anc.  province  et  anc.  comté 
partie,  apporté  à  la  couronne  par 
Henri  IV;  forme  auj.  le  dép.  de  la 
Dordogne  et  partie  du  î.ot-et-Garonne. 

Petromantalum,  stat.  de  l'it.  d'Ant.,  à 
xvni  m.  de  Paris,  xiv  m.  de  Pontoise  et 
xvn  m.  de  Beauvais;  on  a  voulu  prou- 
ver que  cette  localité  correspondait  à  la 
situation  de  Magny-en-Veœin,  pet.  ville 
du  dép.  de  Seine-et-Oise  ;  nous  pensons 
devoir  traduire  par  Banthélu,  commune 
du  canton  de  Magny. 

pETRONn  vicus  ad  ripam  Druentise,  Pertu- 
siuM,  Pertvis,  ville  de  Fr.  (Vaucluse), 
près  de  la  Durance  [d'Anville]. 

Petropous  ,  St-Pétersbourg ,  en  russe 
neTep6ypr3,  en  finnois,  Pieterporisa, 
capitale  de  l'empire  russe,  sur  la  Newa, 
dans  la  Russie  Baltique;  fondée  en 
1703  par  Pierre  le  Grand  sur  l'empla- 
cement d'ivangorod. 

Archevêché  russe  métropolitain;  archevêché 
catholique;  université  établie  en  1810;  sa  riche 
bibliothèque  fut  fondée  par  Pierre  le  Grand  en  17tft 
et  ouverte  au  public,  à  Poccasion  de  l'établissement 
de  TAcadémie  des  sciences,  en  août  1726.  Bach- 
meister,  l'un  des  sous-bibliothécaires  de  l'Acadé- 
mie des  sciences,  publia  en  1776  un  Essm  sur  la 
bibliothèque  et  le  cabùiet  de  curiosités  qu^ii  diri- 
geait, essai  fort  curieux  et  fort  complet  auquel  nous 
renvoyons  le  lecteur. 

L'imprimerie  est  un  peu  antérieure  à  la  fondation 
de  la  BiblioihL'que;  voici  ce  que  dit  Bachmeis- 
ter  il  ce  sujet  :  «  1711.  Pierre  le  Grand  fit  trans- 
porter de  Moscou  une  partie  de  la  nouvelle  impri- 
merie (elle  dépendait  dès   lors  de  la  OpyzcBBaa 

KaHgeAaptH  et  après  du  Si-Synode)  à  Péten- 
bourg,  pour  y  faire  publier  les  ukases.  Le  premier 
livre  que  j'aie  vu  de  cette  imprimerie  est  MapcuBa 

Kniira  de  l'an  1713,  et  les  (iazeUes  del7U.»  Celte 

date  de  1711  ayant  été  acceptée  par  tous  les  biblio- 
graphes, nous  serions  mal  venus  de  vouloir  la  con- 
tester ;  aussi  dirons-nous  que  Bauor  a  dû  commettre 
une  erreur  de  date  en  citant  au  1. 11  de  son  Suppl,, 
p.  313,  le 'volume  suivant:  De  Russiœ  ordinibuê 
militaribus  liber  lingua  Russica  scripluê.  Petro- 
poli,  1710,  in-S"  cum  fiçuris. 

Voy.  pour  des  livres  imprimés  dans  les  premières 
années  de  la  fondation  de  l'iniprim.  impériale  Bauer 
et    Frcytag;  caU  Bibl.  Poulkovensis,  p.  174-175; 


cat.    Major,    II,     no  0305;    1*'  cat.    Busscher, 
no  623,  etc.,  etc. 

La  date  de  l'établissement  des  diverses  imprime- 
ries de  St-Pétersboui^  est  relatée  par  Bachmcister; 
lé  sénat  eut  la  sienne  en  1719,  et  le  premier  volume 
publié  est  le  Recueil  des  Ukases  edicU's  de  1714  à 
1719.  L'année  suivante  voit  la  typographie  installée 
au  couvent  de  St-Alexandre  Nevski.  En  172ft,  le  col- 
lège de  l'amirauté  obtient  le  privilège  de  monter 
un  établissement  spécial  dont  le  premier  pro- 
duit est  intitulé  :  lUploroHOMempla  nu.«- 
CKa  ^  ce  livre  de  mathémaUques  spéciales  manque 

k  la  riche  collection  scientifique  de  Poulkova. 

En  1727  l'Académie  des  sciences  vient  à  bout 
d'avoir  sa  typographie  propre  (c'est  l'expression  de 
Bacbmeister)  ;  le  premier  vol.  est  le  recueil  des  dis- 
sertaUons  savantes  de  l'académie  :  Comnientarii 
Academiœ  Scientiarum  Petropolitanœ^  in-fto.  Ia 
première  série  de  cette  précieuse  collection,  qui  se 
continue,  est  comprise  entre  les  années  1726  à  MkO 
et  forme  14  vol.  in-4'.  I<es  dbcours  lus  aux  pn> 
mières  assemblées  de  l'académie  en  1723,  quoique 
portani  le  nom  de  St-Pétersbourgsar  le  titre,  avaient 
été  imprimés  à  Bevel. 

Deux  catal.  relatifs  aux  publications  de  cette 
Acad.  des  sciences  «nt  été  publiés  à  Si-Péiersbourg; 
l'un  en  1854  (de  66  p.  in-8o)  comprend  les  livres 
imprimés  en  langues  étrangères  ;  il  faut  y  Joindre 
un  suppL  de  10  p.  exécuté  en  1856  ;  le  second,  en 
1857,  donne  la  l»te  des  ouvrages  publiés  en  langue 
russe  ;  il  est  de  72  P'  in-8o. 

Petrulla  [Ann.  Comn.],  au  S.-O.  de  Clo- 
diana^  en  Ulyrie,  aiy.  Petrella  (Alba- 
nie). 

Petrucia,  Petrocu,  Peyrusse,  anc.  ville 
du  Rouergue,  auj.  (^nmune  de  Farr. 
de  Villefranche  (Aveyron). 

Pettingehem  villa  regalis  [Prœc.  Car.  C. 
a.  864J,  Petinghem,  sur  1  Escaut,  com- 
mune de  la  Flandre  Orient.,  près  Au- 
denarde  (Belgique). 

Petuaria,  IleT&uapMt  [Ptol.],  ville  des  Pari- 

si,  dans   la  Bretagne  Romaine,  auj. 

Beverley  (Yorkshire),  suiv.  Gamden,  ou 

'  Preston,    d'après     Reichard    (Lanca- 

shiie). 

Cette  dernière  ville  a  possédé  un;  imprimerie  à 
partir  du  milieu  du  xviii«  siècle  ;  un  Journal,  the 
Britisfi  Courant  y  or  Preston  Adveriiser^  fut  publié 
en  1745;  il  était  imprimé  par  James  Stanley  et  John 
Mion.  Le  plus  ancien  livre  que  M.  Ck>tton  ait  ren- 
contré avec  la  souscription  de  Preston,  est  inût.:  A 
Sermon  by  the  Rev.  George  fVhite,  1748. 

Peiice  INS.  [Mêla,  PL],  UtuxTi  [Str.,  ÏHol.], 
grande  île  à  Tembouchure  du  Danu- 
be, dép.  des  Peucini,  Ileuxrvoi,  auj.  Pv> 
zina  ou  Ylle-Si-George;  les  Peucini 
faisaient  partie  de  la  conféd.  S.-E.  des 
Bastarnae. 

Peucetu  [Plin.l,  IleuxtTîa,  province  de 
ritalie,  au  S.  ae  la  lapygie  ;  forme  auj. 
la  Terra  di  Bari. 

Pferinga,  Phœringa,  Pfaringen  [Eginh. 
Chr.],  Pfôringen,  Pfôring,  sur  le  Da- 
nube (Bavière)  ;  on  y  voit  encore  les 
ruines  d'une  forteresse  romaine,  nom- 
mée Epona. 


1019 


PFORTA.  —  PHLIASIA. 


1020 


Pforta,  Pfoetien,  Pfôrten,  petite  \ille  de 
Prusse^  dans  la  Basse  Lusace  (rég. 
de  Franefurt)  ;  anc.  seigneurie. 

lœpr.  en  1785  [Falkeiistein].' 

PnABiRANUH,  <l>«6(pavcv  [Ptol.],  voy.  Brema. 

PiI;EACIÂ,  voy.   CORCYRA. 

Pu-ESTL's  iPlin.],  dans  la  Locride,  dont 
les  ruines  se  voient  à  Vithari,  à  TO. 
du  csl^  Andhromaki. 

Phagres,  <l>â'Ypr.;  [Herod.,  Thuc],  ^orjfpr., 
point  fortitié  de  la  Macédoine^  auj.» 
suiv.  Reichard^  Orfaii, 

PuALACRUM  pROM.  [Plin.,I.  A.],  cap  Sidavi, 
au  N.-O.  de  Corfou. 

Phalara  [Liv.,  Plin.J,  tî  (^à>.apa  f§tr.], 
Falera  [T.  P.],  ville  de  la  Phthiotide 
(Thessatic),  auj.  Stylidha  [Leake]. 

PiiALASARNA,  T.  4>a).aa4pvYi  [Str.],  ville  de  l'O. 
de  la  Crète,  auj.  Kutri. 

PlIALERUM,  4>fltXr.p6v,  (I>iXrfC(  [Str.],  l'un 
des  trois  ports  d'Athènes,  sur  le  golfe 
Saronique,  auj.  Porto  Fanari. 

PiiALSEBURGUM,  Pholsburg,  Phalsbowrg, 
ville  forte  de  France  (Meurthe)  ;  bâtie 
par  les  ducs  de  Lorraine,  et  cédée  à  la 
France  en  i 061.» 

PiiARj-,  <t>7^i  [Her.,  Pol.,Strab.l,  Pherjî 
|Piin.],  ville  d'Achaïe,  sur  le  Pyrus,  en 
ruines,  près  de  Preveso  ou  Prevetos. 

PlIAHCADON,  <l>ap)ta^(()v,   <l»ipxi^cv    [Str.,    St. 

B.],  ville  de  Thessalie,  auj.  Zarco. 

PlIARODINI,  <I>afo^etvcîrPtoI.],  VaRINI  [Tac], 

peuple  de  la  race  des  Suèves,  habitant 
les  rotes  de  la  mer  Baltique  (partie  de 
la  Poméranie  et  du  Mecklemburg). 

PllARSALLS    [Plin.,    Liv.],    cI)o(paaXo;    [Pol., 

Str.),  PriARSALÏA  [Lucan.l,  ville  bâtie 
dans  une  plaine  de  la  Thessalie  ;  auj. 
Fersala,  dans  le  pach.  d'Ieni-Scheher  ; 
bataille  en  48  av.  J.-C. 

PilARUS    INS.    [PI.],    cDasc;     [|)lod.],    IIopcç 

[Str.],  île  sur  la  côte  de  la  Dalmatie, 
auj.  Lésina. 

Phka,  <l>Eiâ  [Ilom.,  Thuc],  <l>£a  [Strab.  1, 
«In'x  ISt.  H.l,  ville  de  l'Elide, auj. Ko/a- 
kolo  [Leake]. 

PiiELLiA,  *£XX{a  [Paus.],  riv.  de  la  Laco- 
nie,affl.  du  Taygète,  auj.  Takhurti, 

Pheneis,  a»ivi&;  [Hom.,  Her.,  Diod.,  Str.], 
ville  de  l'Arcadie  (Pheneatis),  auj.  en 
ruines  près  de  Fonia  [Leake,  Boblaye]. 

PiiER.f:  [Plin.],  <Wipai  [Str.],  ville  de  la 
Bœotie,  auj.  A ndnïza  [Leake]. 


E  [Liv.l,  4>«pai,  <ï>tpa(    [Hom.,  Str.], 
1.],  ville  de  la  Messéaie^  aoj.  KoIê- 


P11ER.E 
Ptol. 
mato  [Leake,  Bobl.J. 

PoER^  |Pl.,Liv.L  <ï>i?ài  [Str.,  PoL,  Pt], 
ville  de  la  Thessalie  (PclasgioUde), 
auj.  VaiesHno  [Leake]. 

Pheugarum,  <i»iÛ7afcv  [Pt.],  ville  des  Dai-* 
gibini,  dans  la  Germanie,  auj.  l^rectoh 
horst,  près  de  Warendorf  (Westpfaalie). 

Phigalia,  ^i-^tùÂcL  [Str.,  Pol.],  ^âm 
[Ptol.],  chef-lieu  de  la  Phégalice,  eo 
Arcadie,  auj.  PavHtza. 

PiiiLA  INS.  [Plin.j,  Pomègue,  île  de  la  Mé- 
diterranée, dans  la  rade  de  Marseille. 

PiHLiA,  OHXîa  [PloL],  en  Thracc,  aoj. 
FiUea,  sur  le  cap  du  même  nom  {Kan 
Bumn). 

PuiLippi  [Liv.,  Mêla,  PL,  Tac.],  4K3lws:î 
Di  d.,  Ptol.],  Col.  Aug.  Phiuppensis 
Inscr.j,  anc.  Kpr^vC^i;  [Strab..  Diod.l, 
ville  de  Macédoine:  au^.  en  ruim^s  orb 
de  Filibah  ou  Felibejik  [Leake];  Tan 
42  av.  J.-C,  dans  les  plaines  de  JP/btlm- 
pes,  le  sort  de  la  Rcpubl.  Rom.  fut 
décidé  par  la  défaite  de  Brutus  et  de 
Cassius. 

Pniuppi  Mansio,  Felep'Zzalas^  bourg  de 
Hongrie. 

PiiiuppoBruGiiM,  Philippsburg,  anc.  forti»- 
ressc  imper.,  sous  les  murs  de  laquelle 
fut  tué  le  mar.  de  Berwiek  en  1734; 
auj.  bourg  du  grand-duché  de  Bade. 

PliiUPPOPOLis  [Liv.,  Tac.|,  «ÏHXwnrdicwii; 
[Pt.,  Pol.],  1N>neropolis  [Pl.J,  TRmov 
TiuM  fPL,  Ptol.],  ville  de  Thrace,  sur  11 
rive  (Iroite  de  1  Hebrus,  auj.  PhiHpm- 
poli,  sur  la  Maritza,  chef-lieu  de  dît- 
trict  danslaRoumélie  (pach.  d'Andri- 
nopleî.  ' 

Philippopolis,  PiiiLippi  villa,  PM/tppmUf. 
pet.  ville  de  Belgique  (prov,  deNamur). 

PniLONu  Portus,  a)iXû)v{ou  Xiy-n»  [Pt.],  port 
de  l'ile  de  Corse,  auj.  Porto  SUoni. 

PniLYREJA  URBS,  VOV.  LiPSIA. 

PiiixopoLis,  <l>iv67:oXi;  [Str.,  Pt.],  ville  de 
Thrace,  à  la  jonction  du  Bosphore  et 
de  la  mrr  Noire,  auj.  Derkus,  ou,  suiv. 
Ueich.,  Inimahale, 

PniNTOiNIS  INS.    [PI.],   ^ivTfoyo;  vraoc  'fPt.J, 

île  de  la  Méditerr.,  dans  le  détroit  de 
Bonifacio,  auj.  Isola  di  S.  Madalena, 

Piilegra,  voy.  Pallene. 

PiiLiAsiA,  4>Xiaaia  [Str.,  Paus.],  Phliasius 
Ageh  [Liv.],  district  de  l'Achaïe,  dont 
la  capit.  était 


1021 


PHLIUS.  —  PICENTINUM. 


1022 


Phlus  [Ijv.,  pi.],  a)Xi&û;  [Herod.,  Poi., 
Sir.,  Pt.],  sur  la  rive  gauche  de  PAso- 
pus,  Phlionte,  dont  les  ruines  se  isolent 
en  Morée,  près  des  sources  de  VAsopo. 

PnocENSEs  [PL,  Liv.],  ^wxî-e;  [Hom.l, 
«Pwxûç  [Herod.],  *o»)cit;  [Th.,  PoL,  Sir.], 
peuple  de  la  Grèce,  habitant  la  Phih 
dde,  -h  (iH)»x{;,  qui  forme  encore  aui. 
une  Èparkhiedu  môme  nom,  dont  la 
cap.  est  Amp/itssa,  près  du  golfe  de 
Lepanto. 

PiiŒNicE  [Liv.,  1.  A.l,  <i>cmxTi  [PoL,  Str., 
Plol.],  ville  de  l'Epîre,  auj.  FtnîAt, 
dans  le  pach.  de  Janma. 

PiiŒNicE  INS.  [Plin.],  ^atoneau.  Tune  des 
petites  lies  de  la  rade  de  Marseille. 

PiiŒNicL's  poRTUs,  4»oivMoO;  XijAw,  dans  Pîle 
de  Cythère  (Cerigo),  aiy.  Anlemona 
[Leake]. 

PlIŒSICUS    PORTUS,    PlIŒNIX,  «iHiiviÇ   [Ptol.J, 

dans  Pile  de  Crète,  auj.  Anopolis,  près 
d'Aradhena. 

pHŒNicusA    ws.    [Mêla,  Pl.J,  ^ivutoOwa, 

<I»oivixa)^r,;  vxao;  I  Str.,  Diod.,  PtoL],  J>flrf- 

tolo.  Tune  des  iles  Lipariennes. 

Pholegandros  INS.,  FolicandfOy  l'une  des 
Cyclades,  entre  Paros  et  Milo. 

PllORBANTlA  INS.,  VOy.  BUCCINA. 

PllOHCA,      PlIORCENUM,      PORTA      HeRCYNLE, 

Phorczen,  Pforzheim,  ville  du  grand- 
duché  de  Bade,  sur  PEnz,  à  son  con- 
fluent avec  la  Nagold;  patrie  du  réfor- 
mateur Reuchlin. 

Un  maître  iinprimeurf  Magister  Jacobas  de  Pborc* 
zen,  établi  à  Bâlc  en  1M2,  était  natif  de  cette  ville, 
qui  elle-même  posséda  une  typographie  à  dater  de 
a  dernière  nnnéc  du  xv»  siècle;  un  ouvrier,  qui 
acquit  depuis,  lors  de  son  séjour  à  Ifajnienao  et  à 
Tubingcn,  une  grande  réputation  justifiée,  Tbomas 
Anselme,  de  Bade,  fit  ses  débuis  en  typographie,  et 
en  même  temps  fut  l'introducteur  de  1  art  nouveau 
à  Pforzheim  en  Pan  1500. 

JOHANMES  ALTE?fSTAiG.  VocabulaHui,  Phorce 
impressit  Thomas  Anselmus  Badcnsis.  m.d.  in-4**. 

Le  plus  curieux  des  premiers  livres  imprimés  k 
Pforzheim  est  un  Ans  memobAndi,  copié  d'après 
l'un  des  plus  précieux  Block-Books  connus  (lleinec- 
ken,  p.  3M  ;  Sotheby,  H,  p.  1  à  9),  et  portant  la 
date  de  1502;  ce  livre  précieux  est  parfaitement 
décrit  par  Brunet;  nous  nous  contenterons  d'en 
rapix)rter  la  souscription:  Habe»  ingénue  lector : 
quibus  viis  ac  argumenlis  quœ  sunt  textits  evan- 
geliorum  distincte  queas  appoiiteque  reminiici. 
lit  a  tibi  Thomas  Phorcensis  cognomento  Anstiel' 
mi  tradidit  :  vir  Magisterio  prœdilus  insolente  : 
stitdii  vciv  quod  rcliquum  erat  exercitationisve 
donare  non  potuit  :  adipisceris  awem  si  rationes 
prœceptionis  ddigentia  imitaberis  usas  frequen- 
tioris,  Vale. 

PiuuxA,  r.  <i>p(5a  [Pol.,  Strab.,  Pans.J, 
<i>pi;3t{  [llerod.J,  ville  de  l'Elide,  sur 
l'Alphee,  auj.  Paleo  fanaro. 

Piiuinis  FL.,  <i>po05'c;,  la  Bresle,  pet.  fl.  de 

DICTIONfl.  DE   GÊOGR. 


Normandie,   qui  se  jette  au    Tréport 
dans  la  Manche. 

PnTmons  [Mêla],  «Mi»ti«  IHerod.,  Str., 
Ptol.],  Ptiha,  «Min  [Hom.J,  prov.  de  la 
Thessalie;  un  dioc.  de  Grèce  porte 
auj.  ce  nom  de  PhthioHde,  il  a  pour 
chef-lieu  Zeitoun  (Lamia). 

Phundusi,  <i>o«v^oOaGi  [Pt.l,  peuple  de  la 
Germanie^  habitant  laFionie  [Reich.j . 

pHURGiSATis,  *oop^iaaTiç  [Pt.],  ville  de 
la  Germanie,  que  Reich.  dit  être  Bùr- 
glitz,  dans  le  cercle  de  Rakonitz,  et 

âue  Wilhelm  place  près  de  Znaim  en 
[oravie. 

PHYiJicE,  ^\ixn  [Bom.,  Str.]^  ville  de 
Thessalie,  auj.  Gnidek,  dans  le  pach. 
d'Ieni-Scbeher. 

Phyle,  ^Xi  [Xen.,  Str.,  Plut.],  bourg  de 
PAttique^auj.  FiK  on  Argivo  Castro, 

Physca,  <^6axa  [Thuc],  «Woxai  [Ptol.], 
^muç  [St.  B.],  ville  de  la  Macédoine, 
auj.  Kolrantlza. 

PiAcus,  nCoxo;  [St.  B.],  localité  de  Sicile, 
aui.  Piazza,  jolie  ville  de  la  prov.  de 
Galtanisetta. 

PiAUA,  IltaXCa  [St.  B.]>  en  Thessalie>  ai^j. 
Sklaiina  [Leake]. 

I^AZZOLA,  dit  M.  Gotton;  Piazzolo^  dit 
Falkenstein;  est-ce  Piazzola,  gros 
bourg  de  la  Vénétie,  près  de  la  Bren- 
ta,  dans  ladélég.  de  Padoue  ? 

M.  Gotton  dit  que  Piaixola  est  une  Tille  (town) 
de  Corse  ;  nous  ne  connaisions  en  Corse  de  loca- 
lité de  ce  nom,  ou  tout  au  moins  de  nom  équiva- 
lent, que  PiatzoUy  village  ou  hameau  de  800  habi- 
tants dans  l'arrond.  de  Gorte  ;  et  nous  n*o8ons  vrai- 
ment pas  attribuer  à  cette  viUe  de  Corse  le  béné- 
fice de  la  note  typogr.  suivante:  Ilavm  (p.  143),  le 
cat.  Floncel  (n»  7M2).  etc.,  nous  donnent  le  titre 
d*un  volume  souscrit  i  ce  nom,  k  la  date  de  16M  : 
Istoria  dette  Crociate  per  la  UàeraiiOM  di  Terra 
Santa,  dal  R.  P.  Luigi  Maimbowrg^  troeportata 
dal  Francese  neW  itatkuno  da  D,  GaMeUo  (tSmi- 
liane.  Piauola,  iOM,  4  tom.  en  un  voL  in-12. 

PicARDiA,  la  Picardie,  anc.  prov.  septentr. 
française,  forme  auj.  le  dép.  de  la 
Somme,  et  partie  de  ceux  de  1  Oise,  de 
l'Aisne  et  du  Pas-de-Galais. 

PicENTEs  [Cic,  PL,  Mêla,  etc.],  Ilixim; 
'Pol.,Str.],PicENnNi  [Tac],  Piceni  [PI.], 
lixT.voi  [Ptol.],  peuple  d'Italie,  occupant 
le  Picenum. 

PïCENTiA,  PicENSiA  [MelaJ,nixivT{«  [Strab.], 
ville  de  la  Gampanie,  auj.  vicenza, 
sur  le  Vicentino,  près  d'ÂmalÛ,  dans 
la  Princip.  Gitérieure  [Mommsen]. 

PicENTiNUM  [L  A.],  ville  de  Germanie, 
auj.,suiv.  Mannert,  le  bourg  ô'OrhO' 
tncz  en  Esclavonie. 

33 


III 


1023 


PIGENUM.  —  PINAROLIUM. 


1024 


PiGENUM  [Gœs.y  CiCj  Liv.y  Plin.^  Tacl^ 
i  nuttVTivii  [Pol.^  Str.],  nixnvC;  lApp.j^ 
ntxnvttv  x«^  [Proc],  grande  prov. 
d'Italie^  entre  l'Omorie  et  rAdriati- 
que;  forme  auj.  la  Marche  d'Ancéne , 
et  partie  des  Ahnazes. 

PicmiANA  (Castra)  [It.  A.],  localité  de 
Sicile  que  Reicbard  voit  auj.  dans 
Costa  BUici. 

PicTAvi^  PicToms^  peuple  de  l'Aquitaine  U, 
dont  le  territoire  a  formé  le  PciUm. 

PlGTÂVIA^  Toy.  LmONUM. 

Picn  [Amm.  llarc.]>  PicHoch  (en  ^êl. 
Pillards)  les  Pietés,  peuple  primitif  de 
la  libre  Ecosse^  qui  se  défendit  victo- 
rieusement contre  les  Romains. 

PlCTONUM  PROM..  IIliXTOVtOv  dbcpov  [Ptol.]^  Cap 

du  golfe  d  Aquitaine^  que  d'Anville 
croit  être  le  Pic  de  VAiqwXUm,  dans  la 
Vendée,  et  qui  pourrait  être  la  Pointe 
du  Perray. 

PiERis  nPlin.],  Iliiftc,  IItip(a  [Hom..  Str., 
Pt.],  Pœres,  Ilii^  [Her.^St.  B.].  pro- 
vince de  la  Macédoine,  qui   bordait  la 

.  côte  0.  du  golfe  Thermalque,  auj. 
Pach.  de  Saloniki. 

PoETAs  JuuA  [Plin.],  PoLA  [Mcla,  PL],  IloXa 
[Str.],  ville  d*Istrie  sur  le  Sinus  Pola- 
ticus,  auj.  Pola,  grand  port  militaire 
de  TAutricbe  sur  rAdriatique. 

Est-ct  k  cette  Y&le  que  le  rapporte  l'indication 
stilTame  signalée  par  M.  Cotton  t  MonAST.  Polàn. 
C  TruckL  ContemptatUmei  ad  HorasCanonieaêf 

PiGNEiUM,  Pignev,  Piney,  bourg  de  Gbam- 
pa^ne  (Aube);  anc.  titre  de  ducbé- 
pairie  depuis  le  xvi«  siècle. 

PiGUNTiA,  voy.  Alminiuii. 

Pilavu,  Pillaviensis  portos,  PUUm,  port 
de  Prusse,  sur  la  Baltique,  au  S.-O. 
de  KcBnigsberg. 

PiLEATus  MoNs,  dcT  Pilotusberg ,  le  Mmt 
Pilote,  en  Suisse  (canton  de  Lucerne). 

PlLONA,      PiLONtJM,   PiLSNA,    PUSCn,    Plzefl, 

S  en  Bobème)  Plzna,  nova  Plzna,  ville 
le  (Bohème,  chef-lieu  du  cercle,  près 
de  la  Beraun. 

L*impriinerie  remonte  dans  cette  Tille  i  une  date 
reculée,  et  Pilsen  est  It  première  du  royaume  de 
Bohême  qui  ait  tu  s'établir,  à  Pabri  de  ses  fortes 
murailles,  l'art  réTolutionnaire,  assez  mal  accueilli 
dans  ce  pays  fanatique  et  déchiré  par  les  guerres  de 
religion. 

Caserait,  si  l'on  pouvait  s'en  rapporter  k l'art,  de 
M.  Ilaoka,  publié  dans  le  Journal  (Bohême)  du 
Musée  en  1840,  à  l'année  1408  que  l'on  devrait  la 
reporter  ;  c'est  en  effet  ft  cette  date  qu'il  Mt  remon- 
ter la  célèbre  édition  des  TnoJANSKâ  historié  (en 
bohème)  :  Tvto  se  pocind  pfedmluwa  dospëlého 
tiwidona  t  Columny  Mczanské  na  kroniku  Tro- 
janikiL  A  la  fin  :  Skonàwd  te  tuto  kronika  Tro- 
janska  v  tom  ntawnêm  mistd  Trnjanském  a  o  b-^Jech^ 


kterit  Jn  m  êtaly  i  o  Jeho  do^ti  /. 
prowwum  weWumoinim  per  me  Lmraatamm 
Tm  HorJi.WPtuii,lMa,bl-4*delMB.àI7Lai 
très-beaux  Giract.,  mais  le  teiie  est  tort  foeema 
(Toy.  Hainjr,  179).  *Dm  poMnlqae  i^ett  eofitAel 
ce  tfuijet.  Dobrowiky  (lltef.  de  te  Uutfue  et  et 
Pane,  Utlirat,  Bokéme,  Pnfuae^  1818)  tootieat  fK 
1406  est  la  date  de  lacompontloo  do  foliiiKct  mb 
celle  de  l'iouirettion  ;  U  porte  la  date  de  celle  te- 
pression  à  1475  oo  1470»  Haolca^  Jcui  de  Ovro, 
juttgmann  et  d'antres  iaTBiiti,aa  cootralre»  laaio^ 
tieniieotafec  opiniâtreté  la  iImm  oppoaée;  obvibc 
tnncheroDs  pas  du  Jane  en  panille  OMUfaret  vÉb 
nous  dcToos  reooonalue  ifue  tous  noa  iaaliBcti 
bibllograpbiqaes  nouspoitent  ioTiiidbleaMBtAiMB 
ranger  du  cAté  de  l'abbé  Doliroinky. 

En  1475  on  trouTe  une  trace  aaUMalIqae  deb 
proto-typographie  tdièqae,  au  non  de  Pilaen;  cte 
un  Nouveau  TeetameM^  Nowr  Zasoii,  1419,  iafal, 
décrit  dans  le  Catalogue  de  la  MMioM.  de  fiarf- 
MTJifé  de  Prague  de  M.  J.  A.  Hanllk  f Png.,  18M, 
in-80).  Ce  NouTeau  Testament  est  exécmé  aTecdncs- 
ract.  du  même  corps  que  oeui  des  Hittm  Tn 
mais  plua  grossiers  et  plut  prinUiUlk  Un 
HALE,  a.  d.,  imprimé  avec  les  t  ' 
Teat  le  fUre  remonter  à  la  date 
présumée  des  Hiei,  IVioyemiet,  étc, 
ëUmate  n^estautre  que  la  légeàda  amrem  ét'L  de 
Vongine,  et  ne  peat  être  r^oné  qptk  1419  (fay* 
BtanetetHain). 

Les  Statuta  iffnodaHa  Pragemtla  {eé  ÂnêÊlê 
Arehkp,  Pragenee  edUa).  qvnart  a  coMldéiéi 
oonune  étant  le  premier  ilTra  iaiprlaèà  PUm, 
sont  sonscriu  i  la  date  de  1470  et  «in  nota  Fkaa, 
de  impresetone  nova  >,  ce  qui  aembie  Jndiqf  r  wm 
édiUon  antérieure  disparue. 

Le  seul  imprimeur  dont  doob  rencoonioaa  le 
nom  à  Pilsen  au  xf*  siède,  inippelle  MnriiiM  ea 
Nicolas  Bakalar. 

Outre  les  traTaux  sérieux  des  historiem  bohènKs 
Safarik,  Palacky,  Pelzel  ou  Dobrowsky,  nous  cil^ 
•rons  comme  très-intéressante  à  l'endroit  des  pre- 
mières impressions  de  la  patrie  de  Jean  llnss  et  de 
Jérôme  de  Prague,  la  curieuse  brochure  du  dr  Jean 
de  Garro,  publiée  k  Bruxelles  en  1847,  sons  le  pseu- 
donyme de  Cb.  Winarlcky,  et  intitulée  Jean  Gutea- 
berg,  né  en  1412  à  Kuttenberg  en  Bohême  t  In-12 
de  104  pp. 

PiLONENsis  CiRcULL's,  (fef  PUsneT  Kfeis,  le 
cercle  de  Pilsen,  en  Bohème» 

PiNARor.iuM,  Pigiierol,  Pinerolo,  ville  forU' 
de  ritalie  Septentr.,  près  du  Clnsone, 
<(  aile  radici  délie  Alpi  nel  Piemonte  ». 
chef-lieu  de  province,  dans  la  div;  de 
Turin. 

Un  imprimeur  français,  établi  depuis  plntitQn 
années  a  Venise,  Jacques  le  Roux  (Giacono  de 
Bossi,|Iat.  Jacobusdc  Uubeis)  se  transpeffta  dans  cette 
ville  en  1470,  avec  ses  presses  et  son  matériel  ;  k 
premier  livre  qu'il  y  ait  imprimé  est  la  Coneolatiai 
de  Boêce  :  Bqbtii  i>e  Consolatioiie  PniLOaopflii 
libri  V.  A  la  fin  :  Pinarolii  per  Jacobum  de  Robcb 
Gailicum.  m.cgcclxx.  Nono.  OctaTO  Kalend.  Ro- 
Tembr.  in-fol.  goth.  (Cat.  d'Elci,  cat  Ifaocartiiy)  ; 
c'est  la  première  édition  du  texte  publié  sans  oooi- 
mentaires. 

Ilaym  cîto  nnc  Bible  italienne  exécutée  par 'Jac- 
ques le  lAoux  à  Pignvrol,  en  1475,  in-fol.;  ce  serait 
d'après  lui,  la  seconde  4>dition  du  texte  de  Nicolas 
de  Slalermi,  et  en  même  temps  le  premier  livre  in- 
primé  à  Pignerol;  mais  Amati  et  les  autres  biblio- 
graphes italiens  déclarent  cette  assertion  purement 
et  simplement  imaginaim  :  lUiblia  ergoltauca  relata 
a  plui  ibus  hibliogr.  fubula  est.  » 

Outre  le  Boèccs  Jac(|U(!s  le  Roux  exécute  eneore, 
Il  Pignerol,  une  édition  des  Satyre»  de  JuvénaL,  de 
lft79,  in-fol.;  /.m  Métamon^hoics  d*Ovidc^  148a,  et, 


f025 


PINCHONIUM.  —  PINUM. 


1026 


dit  Gazzera,  une  édition  des  Hiroldes  du   même 
poète,  dont  il  ne  donne  pas  ia  date. 

PlSCHONlL'M,        PiNCONIUM ,        PiNaNNUCUM, 

Piquigny  [Duc],  Péquigny,  bourg  de 
Fr.   (Somme)  ;  anc.  titre  de  baronnie. 

PiNciACENsis  pAGus^  le  Pinserais,  district  et 
archidiac.  du  dioc.  de  Chartres^  dont 
Potssy  était  chef-lieu. 

PiNCIACUM,    PjNCIANL'M,  PiSCIACENSE    PaLAT. 

[Ch.  Rob.  Reg.  a.  1030],  Pissucum  ad 
Sequanam,  in  extremis  Camot,  finibus 
dîVpccij.  [Ph.  Labb.  t.  Il],  Poiss^y  ville 
de  France,  sur  la  Seine  (Seme-et- 
Oise),  célèbre  par  la  naissance  du  roi 
Louis  IX,  et  par  l'assemblée  ou  colloque 
des  théologiens  catholiques  et  réfor- 
més en  1561. 

Un  typographe  natif  de  Poissy  devint  ifn  des  bons 
imprimeurs  de  Lyon,  ^  la  fin  du  xvi*  siècle. 

L'imprimerie  a-t-elle  existé  dans  cette  netite  ville? 
Nous  ne  saurions  le  prouver  ;  cepen<faint  il  ne  serait 
pas  improbable  qu'à  Poccasion  ou  célèbre  Colloque^ 
un  matériel  typographique  eût  été  installé  provisoi- 
rement à  Poissy,  et  qu'il  en  fût  sorU  quelques  pièces 
spéciales  :  Harangue  des  ministre»  de  la  Parole 
de  Dieu,  faite  en  l'assemblée  de  Poissi,  Uneufîème 
(sic)  iour  de  septembre  1561.  Poiasi,  s.  d.,  in-S» 
(Bibl.  impériale). 

PiNcioNF  Monte,  voy.MoNs  FortisAmalrici. 

PiNczoviA,  Pinczow,  petite  ville  de  la  pe- 
tite Pologne,  dans  le  palat.  de  Graco- 
vie,  près  de  Wielicka. 

Ce  fut  \k  que  se  fit,,  sous  le  patronage  du  prince 
Radziwill,  la  traduction  de  la  célèbre  Bible  polo- 
naise imprimée  iiBnesc  en  1603;  Nicolas  Oleuiita 
y  fonda  une  école  au  xti»  sitele,  école  que  Wenger- 
cius,  tob  multitudincro  et  Anequentiam  discen- 
lium  •,  appelle  Gymnasium  ;  cette  école  produisit 
quelques  nommes  justement  célèbres,  qui  valurent 
à  la  petite  ville  de  Pinczovr  le  nom  û^Athenœ  Sar- 
maticœ.  L'imprimerie  suivit  de  près  la  fondation  de 
l'académie  ;  une  typographie  y  fut  organisée  par 
les  frères  Bohèmes  dissidents,  et  divers  traités  de 
Daniel  Lancicius  ^'  furent  publiés  à  partir  de  1559  ; 
le  premier  est  intit.:  Epistolœ  Ecclesiœ  Tigurinœ 
ad  Ecclesias  Polonicas,  In-8<*.  A  la  fin  du  siècle 
celte  typographie  fut  transportée  k  Laszczow. 
(Laszczowie)  ;  voy.  Németh,  p.  30  et  ttS,  et  Lack- 
mann  {Ann,  Typ,  seUcla,  p.  67). 

Après  la  conquête,  la  biblioth.  et  le  musée  de 
Pinczow  furent  transportés  en  Russie. 

PiNDus  [Mêla,  PI.],  Hiv^o;,  localité  de 
Thessalie,  sur  le  11.  du  même  nom, 
auj.  Mezzovo  (?). 

PixDus  MoNs>  nîviJ^oç  [Herod.,  Sti*.,  Ptol.], 
chaîne  de  montagnes,  séparant  TEpire 
de  la  Thessalie,  auj.  Monte  Mezzovo  ou 
Agrapha, 

PiiNETA  [Jorn.],  lieu  fortifié  de  l'Italie,  à 
ro.  ae  Ravenne,    auj.    Piangi-Pane 

|Forbig.|. 

PiNETUs  [I.  A.],  dans  la  Lusitanie,  auj. 
Pinhel,  sur  la  riv.  du  même  nom^  dans 
la  prov.  de  Beira  (Portugal). 

Pi>'GA,  PiNGNiA,  BiNGiuM,  Bingcn,  ville  de  la 
Prusse  Rhénane,  au  confl.  du  Rhinet  de 


la  Nahe;  son  pont  sur  la  Nahe  s'appelle 
encore  Pont  de  Drusus  (voy.  Bingium). 

PiNGus  FL.  [PL],  dans  la  Mœsie,  VIpek. 

PiNNA,  PiNNA  Vestina,  Ctvità  di  Penna, 
pet.  ville  du  Napolitain  (Abruzzes). 

PiNo,  sous  cette  dénomination  on  doit 
réunir  toutes  les  communes  qui  p<M*tent 
le  nom  de  Pin  ou  le  Pin. 

Nous  citerons  seulement  Pin-Uz-Magny^  com- 
mune de  Franche-Comté,  près  Vesoul  (Haute- 
Sadne) .  Vers  lOSO  une  imprimole  parUcnlière  fut 
imtallée  à  la  cure  de  la  commune,  par  le  curé  du 
village  nommé  J.  Vemier.  Le  plus  ancien  volume 
exécuté  par  ce  digne  desservant,  oue  nous  puis* 
sions  citer,  est  intitulé  :  Portraits  des  scantes 
vertus  de  la  Vierge^  contemplées  par  isabelle- 
Claire-Eugénie  ,  Infante  d'Espagne,  dressées  par 
/.  Terrier  de  Vesoul,  Pin,  Vemier,  10S5,  in-4o 
fig.  (à  rArsenal).  On  connaît  encore  une  édition  du 
Grand  Routier  de  la  mer,  souscrite  ft  ce  nom,  k  la 
date  de  1050,  in-4*  ;  cette  imprimerie  a  précédé 
celle  de  Vesoul. 

PiNTu  [It.  A.],  UirHa  [Pt.],  anc.  ville  des 
Vaccaï,  dans  la  Tarrac,  depuis  Vau)o- 
LETUM,  Vallis  Oletuh^  auj.  Valladolid, 
ville  d'Es^ne^  chef-lieu  d'intend., 
archevêché  (Vieille-Castille  et  Léon)  ; 
université  fondée  en  1346. 

LHmprimerie  remonte  ft  Valladolid  au  xve  siècle  ; 
le  premier  typographe  est  Juan  de  Froncourt,  que 
Ton  dit  Allemand,  mais  que  nous  croyons  Français 
et  devoir  nommer  Jean  Francceur;  Zarco  del 
Valle  et  D.  Sancho  Bayon,  dans  leur  intéressant 
Ensayo  Ae  una  bibl*  espoÀola.  nous  donnent,  k 
partir  de  1492  ime  suite  de  livres  exécutés  dans 
cette  ville,  et  dont  nous  ne  citerons  que  le  pre- 
mier :  Traetado  brève  de  Confession,  A  la  lin  : 
Esta  obra  se  flzo  en  Valladolid  a  loor  r  alaban  |] 
ça  de  nuestro  sefior  lesu  Christo  t'de  la  gloriosa 
vtr  jl  gen  maria  su  madré.  Ano  de  mil  r  çuatro- 
ciilos  II  t  xcii.Miios.  A.  m.  de  febrero.  \n-ho  4lonç. 
lignes  en  peUts  car.  goth..  Sans  ch.  ni  récL  mais 
avec  sign.  A-B.  Tiii. 

Le  premier  livre  avec  le  nom  de  l'Imprimeur  est 
de  Tannée  suivante,  149S:  Hordenànças  fechas 
para  la  reformaçion  de  la  audi  ||  enda  tchançel- 
leria  en  Médina  del  cdpoAûo  de  mill  l  qualtro- 
çientos.  ulxvx.  atios,  A  la  fin  :  Eita  obra  fue 
empressa  por  maestre  Johan  de  Proncourt.lEm 
la  muy  noble  Z  leal  villa  de  Valladolid.  a  xxviU. 
diasl  del  mes  de  Junto.  AHo  del  naçimiento  del 
nfo  seUor  Jesu  ||  Cristo  de  mill  Z  quatrœientos  Z 
nouenta  z  très  aflos.  In-fol.  goth.  à  1..  lig.,  sans 
ch.  ni  réel,  avec  sign.  A.  B.,  le  cahier  A.  de  8  et  le 
cahier  B.  de  10  (T.,  front,  gravé,  avec  Técusson 
royal  sur  le  titre. 

Les  autres  imprimeurs  de  Valladolid  que  nous 
citerons  sont,  au  xvi«  siècle  :  le  grand  Am.  Gull. 
Brocar,  dont  nous  voyons  le  nom  figurer  k  Alcala 
de  Ilenarès  et  à  Logrofio;  Mieer  Laiaro  Salvago  de 
Gènes,  tygographe  spécial  du  couvent  de  Nuestra 
Sefiora  de  Prado,  en  1&27  ;  Nicolas  Thierr)',  Juan 
de  Villaquiran,  Diego  Femandes  de  Gordova,  etc. 

PiNUM,  IIivov  [PL],  Station  de  Dacie,  dont 
la  position  est  déterminée  aux  environs 
de  Bucharest,  Bouhowre$ti,  capit.  de  la 
Valachie. 

Nous  corapléterdns  ici  la  note  typogr.  que  nous 
avons  consacrée  à  cette  ville  (voy.  Bccabesta).  En 
1704  fut  imprimée  à  Bucharest  la  traduction  en 
grec  moderne  des  Vies  dePlnUtrque,  icopà  'AvOCp) 


1027 


PIPERACUM.  —  PISAIRUM. 


iOSS 


'Jcpofiovâ/b)  tcô  è^  'léepta;,  et  en^  1710  le  TraUé 
ticê  Drvoù's^  lUpi  tcôv  Ka0r,x6vT(i>v ,  induit 
de  Qcéron,  en  langue  grecque,  par  le  prince 
Mavrocordato,  h  x9^  at$aa\ua.  |tov^  tôv  dcyi'cdv 
7cà*/T(ov,  dans  le  couvent  de  tous  les  Saints, 

PiPGRAcuM,  Pébrac,  commune  d'Auvergne 
(Cantal);  anc.  abb.  d'Augustinsdudioc. 
de  St-Flour.  —  Fibrac,  commune  de 
Fr.  (Haute-Garonne). 

•  PiH^EUS  [Liv.,  Mêla],  Iliipauu;  [Diod.,  Pol., 
Thuc],  le  Pirée,  port  d'Athènes,  formé 
des  trois  Bassins  appelés  CANTQAROs,Koév- 

6xpo;,    ApURODISIUM,    'Açpciî^foiov,  ct    ZeA, 

zéa,  à  l'embouchure  du  Géphise,  et  à 
cinq  mille  pas  de  la  ville,  auj.  Porto 
Leo7<e,  ville  elprincipal  port  de  la  Grèce. 

Une  imprimerie  y  fut  établie  en  1858,  et  la  typo- 
graphie de  lléliai  Cbristofidès  y  publia  avec  les 
types  de  Didot  :  le  Reateil  des  constitutions  établies 
par  les  diverses  Assemblées  nationales  (le  congrès 
d*Epidaure  en  1822  ;  rassemblée  d'Astros  ;  le  congrès 
de  Trœxènc  ou  congrès  d'Argos)  ;  ce  recueil  forme 
un  vol.  iu-8<*  fort  bien  exécuté. 

PiR^E EUS,  netpai&6;  [Thuc],  port  de  la  Corin- 
thie,  auj.  Porto  Franco  [Leake,  Boblaye]. 

PiRANON  [Geo.  R.],  petite  ville  de  Tlstrie, 
auj.  Pirano,  pet.  ville  proche  de  Capo 
d'istria  (cercle  de  Trieste). 

PiRATORTUM  [T.  P.],  daus  la  Norique  ;  auj., 
d'après  la  carte  de  Muchar,.  Schônbû- 
chef,  sur  h;  Danube. 

PiREsr.€,  lleipeoiaC,  Uti^tah,  ville  de  la  Thes- 
saliotide,  que  I.eake  place  auprès  de 
Peirino,  dans  le  pach.  d'Ieni-Sheher. 

PiHisEUM,  Pjrissa,  Petris,  Pyritz,  ville  de 
Poméranie  (Hég.  de  Stettin). 

PiRNA,  PiRNENSis  CrviTAS,  Misniw  oppidum 
[Struv.],  Pirm(,  ville  du  roy.  de  Saxe,  sur 
l'Elbe  (district  et  au  S.-E.  de  Dresde). 

LMmprimcrie  rxiste  dans  cette  ville  à  la  fin  du 
XVII*  siècle  :  //c/ir^W  SpiUieri  \Jrsprung  AU-  und 
yeU'Dresdeu,  Pin»,  1695,  in-8«.  Ce  livre  sur  This- 
toire  de  Dn>sde  eut  un  grand  succès,  puisque  l*on 
compte  onze  éditions  entre  cette  édition  dr  Pirna  ct 
la  première  donnée  à  Dresde  en  1661.  Citons  en- 
core :  Pastoris  Car.  Scnffii,  Historié  r  Befehdun- 
çen,  diedem  Bischoffthum  Mcissen  angethan  wor- 
((en.Pirntf,  ni7,in-8o. 

PiRUM  (ad)  summas  A/j)es  [It.  Hier.],  dis- 
trict alpestre  compris  dans  le  Birnbau- 
mer  Walde. 

Piuus  FL.,  Iltipc;  [Her.,  Sir.],  fl.  de  l'Achaïe, 
auj.  \e  Kamenitza. 

PiRus  MoNs,  der  Heiligenberg,  montagne 
de  la  rive  droite  du  Neckar,  qui  do- 
mine Heidclbcrg. 

Pis.*:  [Liv.,  PL],  nî(j«i  [PoL,  Str.],  nîaaxi 
fPtoL],  Ilioa  [PoL],  OjloniaJuua  Pisa- 
NA,  PisANUs  poRTus,  viUc  d'EtTuric  , 
auj.  I*ise,  Pisa,  sur  l'Ariio,  célèbre  ville 
du  roy.  dltalie  (Toscane). 

Arcbevêcbé  (  université  fondée  en  IMS  ;  concile 


en  1409  ;  collections  littéraires  et  scientifiques;  &m 
la  patrie  de  Tillustrc  Galilée  GalileL 

Déchirée  par  les  guerres  intestines,  celte  vile  ■ 
put  accueillir  tout  d'abord  la  typognplile  ^ 
s*était  victorieusement  implaeiée  dans  des  Yiilesib- 
liennes  infiniment  moins  importantes,  snrtoat  ai 
point  de  vue  littéraire;  ce  n  est  qu*en  tfttt  qa*aa 
Pisan  du  nom  de  Pr.  Barthoiomeo  de  Semeio  Cm' 
rord/o  (7)  se  fit  Tintroducteur  de  PaiiDouTeM; 
ct,  bien  que  les  premiers  livres  publiés  ne  portnt 
pas  de  nom  dimprimeur,  on  peut  admettre  qnela 
prQto-typographes  furent  deut(Florcntiiu  dmnomét 
Ser  lA>renxo  et  Scr  Agnolo:  le  premier  doH  êUe  k 
même  que  limprimeur  NicoK»  di  liorenso  deUi  liipk 

Fbakciscds  de  Accoltis  de  ABcno.  CçmsQit 
seu  responsa  juris.  Au  v«  du  L  2U0  :  ExpÛtim 
elegantissima  consilta  Magnifiet  eqmi  (|  fis-  Bjum- 
ni:  Ac  iurisconndto^  etate  nosira  princlpftl 
Domini  Francisai  de  accoltis  d  Aretiù.  Pisis  tmr 
presisa,  Anno  Do.  WocoifLXxxti*  die  vero  uU). 
men\sis  Martii.  Lausdeo,  Au  r*  du  f.  3§7  :  fan- 
Vit  Begistrum  huiuslibri.  In-fol.de  M?  IL  à  2  col 
de  69  lignes. 

En  14M  parait  le  premier  liTre  portant  on  coa 
d'imprimeur;  U  est  décrit  par  llolinf,  dans  sa 
•  Aggiunte  al  Brunet  ■  :  Flairs  dblla  Cbistu» 
REUGiONE.  A  la  fin  :  impresso  in  pUap  SCB  lor-enu* 
e  SER  agnolo  fiorentinidel  mue  di  giugno  a  dk  il» 

M.COCC.LXXXIIH. 

In<fol.  sans  cb.,  ni  réel.,  de  112  ff.  et  2  &  de  table, 
avec  siçn.  a-oiiii,  plii.qi.  A  la  fln  dUTol.  une  lettre 
deMarsUe  Ficin  de  4  p.,  qui  ne  se  trouTe  pas  ésm 
les  éditions  précédentes. 

En  lft85  on  trouve  k  Pise  un  impriroear  dn  non 
de  Gregorio  de  Gente  ;  en  1494  Ugo  de  Rnceriis  4e 
Reggio,  enfin  en  1409  Ilieron.  AnchaFBnus  Regiaas 
de  Uruce,  dont  la  marque  typographique  est  aac 
croix. 

Pis^,  Poix,  bourg  de  Fr.  (Somme)  :  avâil 
été  érigé  en  duché-pairie,  sous  le  nom 
de  Créqui,  en  1  ()52. 

PisAURiM  [Liv.,  Cœs..  Mêla,  PI.,  I.  A.  . 
Coi..  JuLiA  Félix  [Liv.],  ville  dcsllmbn, 
détruite    par  Totila,  relevée  par  Béli- 


Un  assez  grand  nombre  de  livres  hébraïques  oai 
été  donnés  par  plusieurs  bibliographes  comme  ayvii 
été  exécutés  à  Pesaro  au  xv»  siècle,  par  les  tjrm- 
graphes  Juifs  de  Soncino;  de  l\ossi  [Atm.  Hnr. 
Typ.,  P.  111,  n"  XLiv  et  suir.)  a  démontré  Pinexac- 
titudc  ou  Tabsurdité  de  ces  allégations  ;  ces  éditions 
sont  pour  la  plupart  apocryphes;  d*autres  portent 
de  fausses  dates,  d'autn>s  de  faux  noms  de  ville: 
nous  n'avons  pas  h  nous  y  arrêter. 

Nous  profiterons  également  de  la  circonstance 
pour  rectifier  une  erreur  d*Haym  (p.  Ml),  qui 
donne  aux  presses  de  Pesaro  une  édiUon  de  S.  Brr- 
nardino  devienne,  qu'il  faut  reporter  à  Tactif  de 
Pescia. 

Il  est  incontestable  que  le  célèbre  iroprimeor 
Jérôme  de  Soncino  établit  une  importante  sucov- 
salc  typographique  à  Pesaro  ;  mais  c'est  k  famée 
1504  seulement  nue  nous  pouvons,  avec  Panier, 
signaler  les  premiers  produits  de  ses  prestes  ;  car 
nous  ne  pouvons  accepter  rallégation  d'Ilaym  qoi 
donne  aux  presses  de  Pesaro  et  cite  avec  la  date  de 
150(1  une  édition  delà  trad.  d'un  ouvrage  de  Raban 
Maur  dont  le  texte  latin  ne  fut  publié  qu'en  1503 
il  Pforzheim  (voy.  Ilaym,  p.  612,  7). 

Voici  le  titre  du  vol.  publié  en  1504:  Pomponii 
Caurici  Neapolitani,  de  sculptura,  ubi  agitur  de 
Simctriis^  de  lineamentis.  De  Physiognomia,  De 
Perspectiva.  De  Chimice,  De  EctyposL  De  Cela- 
tura,  eiusguespeciebus.  Praterea  de  atteristpe- 


1029 


PISAUKUS.  —  PISTORIA. 


1030 


ciebus  Statuariœ,  De  Plaatice,  De  Proplastiee. 
De  Paradigmatice,  De  Tomice.  De  Colaptiee.  De 
Claris  sculptoribut,  ac  plerisque  attis  retma  scilu 
dignitsimia,  Pisauri  p€nes  Hieronymam  Soncinum, 
1504,  in-S".  (D.  Clément,  IX,  p.  00,  Panier,  YllI, 
p.  236). 

Parmi  le  très-grand  nombre  d'ouvrages  exécutés 
à  Pesaro  pendant  SO  ans  par  le  célèbre  Girolamo 
Soncino.  il  nous  convient  de  passer  sous  silence 
l'Interminable  nomenclature  des  livres  hébraïques 
et  par  coqtrc  de  signaler  VOpera  deW  arte  mili- 
tare  di  Ant,  Cornazzano,  Paeta  Piaeentina,  in 
terza  rima,  1507,  in-8o,  et  les  Stame  bettissime  e 
ornaiissimediLorenzo  del*  MIedtci,  intU.  te  Selve 
d'Amore,  1513,  in-S**,  rarissime  et  diarmant  vo- 
lume, urès-recberché  des  amateurs. 

PiSAURlIS    FL.,     ISAURUS     [Lucail.]^       pcUt 

fleure  d'Italie^  auj.  laFoglia, 

ViswM,  PisAN.f:  [T.  P.],  Pelisscame,  près 
(i'Alenson  ,  commune  de  TaiT.  d'Aix, 
B(uiches-du-Rhùne  [d'Anville], 

PiscARiA,  anc.  Ardeucaou  Arteuca,  Pis- 
lARiiE,  auj.  Peschiera,  ville  de  la  Vénc- 
tie,  sur  le  Mincio^  au  S.  du  lac  de 
Garde  (prov.  de  Mantoue). 

PiscARius  FL.,  voy.  Aternus. 

PiscEN.E  [PI.],  Pesenatium,  Pesenacum, 
ville  de  laNarbon.  1,  auj.  TéTétiaSy  ville 
de  Fr.  (Hérault),  au  contl.  de  la  Peine 
et  de  l'Hérault. 

L'imprimerie  parait  remonter  k  Pézénas  au 
milieu  du  xvii*  siècle,  et  c'est  à  1650  que  nous  ix>u- 
vous  la  reporter  :  Abrégé  de  l'histoire  des  frèrrs 
Hospitaliers  de  V ordre  du  St-EsprU,  par  frère 
Sicolas  Gaultier,  commandeur  du  méme\ordre, 
Pézénas,  J.  Boude,  1656,  in-8o.  La  première  édition 
de  ce  livre  rare  avait  été  donnée  &  Paris  en  165S, 
in-12. 

En  1663  et  1666  nous  trouvons  des  volumes  indi- 
qués au  calai.  Secousse  (n**  5693)  et  par  le  P.  Le 
Long  (I,  402). 

Eiilin,  en  1676,  est  publié  un  volume  important  ; 
c>st  le  Catal,  général  des  Gentilshommes  de  ta 
province  de  Languedoc^  dont  Les  titres  ont  été 
remis  devant  M.  de  Bétons^  mis  en  ordre  par  M.  de 
Caux.  Pézénas,  J.  Martel,  1676,  in-fol.,  désigné  k 
tort  au  catal.  La  Roche  la  Carelle  de  1867  (n°1057), 
sous  la  date  de  1626. 

l^s  arréis  du  conseil  en  date  de  1704  et  de  1739 
conservent  un  imprimeur  ft  Pézénas,  et  le  rapport 
fait  à  M.  de  Sartin«s  nou&  donne  le  nom  du  titu- 
laire en  1764;  il  s'appelle  Joseph  Funier,  âgé  de 
45  ans,  et  |)osséde  deux  presses;  il  est  établi  par 
arrêt  du  12  mai  1759  (cet  arr^t  avait  fixé  à  20  le 
nombre  des  typogr.  de  la  province  de  Ijinguedoc). 

PisciA,  Pema,  ville  épiscop.  de  l'Italie 
(Toscane). 

L'imprimerie  fut  introduite  dans  cette  petile.ville 
au  XVI-  siècle  par  un  prêtre  florentin,  qui  ijorte 
un  nom  glorieux:  c'est  Fraiicesco  Cenni;  mais  ce  ne 
peut  étic  le  fils  du  grand  .orfèvre  Bemardo 
Genni,  le  père  de  la  typographie  florentine»  car  il 
s'intitule  fils  du  Florentin  Jacobo  Genni.  Il  nous 
est  bien  i)erinis  au  moins  d'accorder  h  ces  Genni 
l'honneur  d'appartenir  à  la  famille  du  typographe 
auquel  on  doit  le  Virgile  de  1472. 

iM  Confeasionc  di  S.  Bernardino  da  Siena  vol- 
gare  divisa  in  dodici  regole,  A  la  fin  :  In  Peseta 
per  M  '  Francesco  Cenni  Fiorenlino  14S5  adi  vtti- 
ma  di  lebbrajo,  in-4'>.  (Pâques  tombe  le  S  avril.) 

Quelques  jours  après  il  publie,  mais  en  associant 
le  uom  de  son  frère  :    Preclarus  et  solennis  trac» 


talus  de  insinualionibus  excelL  Doct.  Antoniide 
Canaro,  A  la  fin  :  Impressum  Piscie  impensis 
nobilis  iuuenis  Bastiani  filii  ser  Jacobi  Gherardi 
de  Or  tandis  de  Ptscia  :  opéra  presbyteri  Laurentii 
et  Franchi  fratrum  et  flliorum  Jacobi  Cennis  FtO' 
rentinorum  opificum.  Sub  annis  incamationis 
M.CCCCLXXXV.  et  die  vu  Mensis  Martii,  In-foL  à 
2  col.  impr.  en  gr.  car.  romains. 

Un  nouvel  imprimeur  apparaît  en  1488,  qui 
donne  une  rare  et  précieuse  édition  de  V^èce  ; 
celuMft  est  Allemand  et  il  signe:  Sigismundus  Bodt 
de  Bitsche^  operis  architeetus  (ou  plutôt  archi- 
tecta), 

Qu*on  nous  permette  de  relater  ici  une  singulière 
assertiou  de  Molinl,  dans  ses  Aggiunte  al  Panzer^ 
qui  ne  tendrait  à  rien  moins  qu'à  faire  de  Pescia  la 

firemière  ville  d'Italie  qui  ait  possédé  Pimprimerie. 
1  cite  une  pièce  in-4''  goth.  (avec  sign.  a.  d.): 
Incipit  Tractatus  de  Balneis  tucensibus  et  primo 
de  Batneo  Ville  dicendfL  éj(.  A  la  fin  :  Exptieit 
tractatus  de  Balneis  lueensibus  :  quem  artium  et 
medicine  doctor  eximius  maçtster  Mathtus  de 
bendinellis  de  burgho  mozano  tucenais  distric- 
tns  cOposuit.  Annosalutis  M.ccccLViiiJ.  Impressum 
Piscie  Anno  Sdlutis  M.ccccLvliiJ  die  xx  iunil,  Cest 
très-probablement  1489  quMl  faut  lire  ;  mais  cette 
omission  de  30  années  est-elle  involontaire  7  II  faut 
l'espérer  pour  la  gloire  du  célèbre  libraire  et  biblio- 
graphe florentin;  cette  pièce  n*est'  point  citée  par 
Amati  ;  quant  à  Orlandi,  l'inexactitude  personni- 
fiée, il  ne  parle  même  point  de  l'imprinicrie  de 
Pescia. 

PiSCIACUM,  voy.  PiNClACUII. 

PisciAcuM,  Pissy,  comm.  deFr.  (Somme). 

PisciNA,  FiscuiNGA,  Fischingen ,  abb.  de 
Bénéd.  en  Suisse,  du  dioc.  de  Cons- 
tance, fondée  av.  972. 

PisiNUM,  Mitterburg,  Pisino,  ville  de  l'anc. 
Camiole,  dans  le  cercle  de  Laybach 
(lllyrie  Autrichienne). 

Est-ce  à  cette  localité  que  se  rapporte  la  note 
bibliographique  suivante,  que  nous  fournit  V Index 
général  des  livres  imprimés  ùe  1593  à  1600  (Leipz., 
ex  off.  Grosiana,  1600,  in-4'')  ?  nous  ne  |)ouvons 
l'affirmer  :  Christliche  abgenotigte  (sic)  vnnd  abgé- 
trunqene  Veranixvortung  Chrisiianœ  concordix  ^ 
au ff  lias  grcïolich  Schnuichbild  vnd  Schmachbuch 
der  Catuinisten^  su  sie  Bergisch  monstrum  gênant, 
durch  Bôamicum  Althireniunt  etc.  Mittelburg,  bey 
Jona  ScbOner,  1593,  in-4». 

PiSONIUM,  voy.    POSONIUM. 

PisoftACA  FL.,  la  Pisuerga,  afll.  du  Duero, 
riv.  de  la  Vieille-Castille. 

PisT^,  PisïLs,  PistreSy  Pitres,  commune  de 
Normandie  (Eure) ;  dans  lanc.  Tellau, 
auconfl.  de  l'Andclle  et  de  la  Seine; 
célèbre  au  temps  des  Carlovin^cns  ; 
conciles  en  862  et  869. 

PiSTORlA  [Plin.],  ritOTupia  [Ptol.],  PlSTOFUC 
[I.  A.],  PiSTORA  [T.  p.],  PlSTURI^  [G.  R.], 

ville  d'Etrurie,  auj.  Pistaja,  Pistoie, 
sur  la  Brenta,  dans  la  prov.  de  Florence 
(Italie)  ;  Catilina  y  périt  les  armes  à  la 
main. 

Falkenstein,  etGotton  d'après  lui,  donnent  1643 
rx)mmedale  de  l'introduction  de  l'imprimerie  à  Pis- 
loja;  voici  le  titre  du  vol.«  exécuté  à  cette  date  : 
Ut  ter  II  di  Finccnzo  Comandi  a  Dcsiderio  àlonte- 
magno  sopra  il  tentntiw  di  guerra  contro  PiS' 
toja,  Ivi    ptti  Fortuuati,  1643,  in-4«  (Ilayin.    110). 


1031 


.PISTUS.  —  PLEVISAQUM. 


lœ 


Mais  nous  trouYons  dans  labibliogr.  «Uemande  une 
tnce  ^Imprimerie  antérieure:  Aiesêtmaro  CiUU 
tgtorta  dette  aitioni  henriehe  e  memmtMU  (m- 
prete  faite  in  Moicœrta  àel  Rè  Sigitmtmdo  III, 
PiMfa,  ltt7,  in-fto. 

Havm  ne  dce  de  cet  auteur  que  ion  HiiMrt  été 
iOutnemeHiê  de  Pologne, 

M.  Ootton  dit  que  le  premier  imprimeur  de  cette 
ville,  StMano  A  A.  FOiee^tf  éXMkil  en  iOU  (1). 

PiSTUs  [t.  P.]^  PusTus  [G.  R.}^  localité  de 
lillyrie  Grecque^  auj.  îs%mU. 

Phamos  fl.^  IIiTgnôc,  en  Gorse^  auj.  U 
Canaie.     . 

PiTBBcusA  INS.  [Pl.^  Mêla],  ntdnxoûoà  [Str.], 

ntOi)XOVKJ9a  [Ptol.],  YOy.  ifiNARU  INS. 

Pirmuii,  IIiTtvov  [Pt.]^  municipe  de  TOuh 
brie.  auj.  Fitino,  en  Toscane^  sur  la 
Foglia. 

PrroviA^  PUeâ,  ville  de  Suède>  à  l'embou- 
chure du  golfe  de  Bothnie. 

PiTVERis  (PrniERis)  Gastrum,  PUhMerSf 
ville  de  Fr.  (Loiret). 

M.  Gotton  bit  remonter  ft  1771,  et  M.  Temaux 
à  1776,  rimprimerie  k  PitUriera:  Genet,Anatifie  dee 
eaux  minérales  de  Seçraw,  Pithiviort,  1770,  in-So. 

Pendant  la  révolution  rimprimeur  de  cette  ville 
s'appelait  Guillot-Viddle. 

PiTYONEScs  [Plin.],  IltTuovDooc  [Plat.].  île 
de  rArchipel^  sur  la  côte  de  l'Ârgolide, 
auj.  Anghistri, 

PmruSiE  Insul.€  [Pi.,  It.  AJlt.],  IIiTuoSaai, 
IIiTucudaai  [Str.,  Plol.],  les  petites  Baléa- 
res (Formentera,  Mça  et  Cabrera), 

Placentia,  nxaxivTîa,  ville  des  Anamari, 
sur  le  Padus^  dans  la  Gallia  Togata^ 
auj.  Piacenza  {Plaisance),  ville  d'Italie, 
au  N.-O.  de  Parme,  près  du  confluent 
de  la  Trebbia  et  du  Pô;  évèché,  bi- 
blioth.  Patrie  de  Ferrante  Pallavicino 
et  de  Lorenzo  Valla. 

L*imprimerie  remonte  ft  Plaisance  au  xvo  siècle  ; 
un  typographe  italien,  natif  de  Crémone,  en  est 
l'introducteur;  Bibua  Latina.  A  la  fin  du  Vieux 
Testament  :  Uel'  testamétû  a  retigiosis  vM»  ae 
pruden\\tiiêimts  correctû  atgj  p  me  lohanê 
petrû  drUferrati»  crenumësè  placètie  hnpuuz, 
Anno\\dni.  m.gccclxx.  guinto  feticiï  explieit. 
Puis  vient  le  Nouveau  Testament,  dont  la  souscrip- 
tion ne  répète  ni  la  date,  ni  le  nom  de  rimprimeur; 
le  vol.  se  termine  par  la  traduction  des  noms  tié- 
brcux, àlafin  desquels  on  lit:  Biblie  vocabulà^ 
interpretationes  expliciunt.  In-'i*'  sans  ch.,  réel, 
ni  sign.,  de  558  ff.  à  2  col.  de 60  lig.  en  caract.  gothi- 
ques très-petits  et  très-nets  ;  Tlndcx  des  noms  hé- 
breux comprend  de  plus  54  ff.  Cette  Bible  est  remar- 
quable par  IVxiguIté  et  la  netteté  des  caractères 
qui  ont  seru  à  l'impression;  l'exempl.  de  la 
vente  La  Vallière,  acquis  par  le  libraire  Strattman 
pour  la  bibl.  inipér.  de  Vienne,  était  parfaitement 
complet,  et  comptait  592  ff.,  ainsi  que  le  déclare 
Van-Praét  dans  le  précieux  catalogue  annoté  avec 
tant  de  soin  par  cet  excellent  bibliographe,  cata- 
logue conservé  religieusement  à  la  BibU  impér.  de 
Paris. 

Dibdin  décrit  longuement  cette  Bible  autom.  I, 
p.  27  de  la  Spenceriana. 

Un  Allemand  du  nom  de  Jacques  de  T^la  apparaît 


i  PlaisaiieeeiilWS;  IvcxéeuieuB  «oL  te4DLfrife. 
fut  rare  :  De  Hjfikrma  Tàomm  TetènUm  ohmÊ 
Uum  itve  Manffiuhiê  Ftomm  ego.  omtfnMiflvH 
èeHextraetaexUMeMixnmietorm 
per  me  Jtcobum  de  Tfela  AkaMBom, 


PijLDELLA  vnjjL  [GhaTta  Car.  SisniL  a. 
913].  BlaM,  oommnne  de  Bdigiqie 
(BratMint), 

Plagense  CkKNOB.,  SdUoglf  abb.  d'Antai- 
che. 

Plana,  la  Plaine,  bourg  de  TAïqOQy  pièi 
Cholet  (Maine-et^ire). 

Planasia  INS.  [PI..  Tac.],  Ue  de  U  Médi- 
terranée au  S.  ne  111e  d'Elbe,  aiq.  Hi- 

nosa. 

PLANTEDnm^PtafiMo,  oommnne  deSnîae 

(Tessin).  . 

PtATiBA  [PL,  Cic.],  nXémta  [Hom.,  fle- 
rod..  Pans.],  rnoxmai  [Thoc,  Str.,  PL], 
vilte  de  Bœptie^  célèbre  par  la.Tictoîre 
des  Grecs  en  479  av.  J.-Cf.;  ses  nûnei 
se  voient  aig.  près  de  Koma.    • 

Platena,  Pindena,  bourg  d'Italie,  dans  la 
délég.  de  Crémone. 

Plavu,  Plavu  Vabiscorum,  Pkmm»  ville 

du  roy.  de  Saxe,  sur  l'Elster  (diatr.  de 

Zwickau). 

Falkenstein  fait  remonter  à  167t  Miapr. 
rilie  avec  un  Traité  de  t'aeeeniuatlom 


de  G,  S.Dorfeltiuê^  en  allemand,  cité  par  Le  Loîig. 
Voici  un  livre  de  théologie  ft  la  date  4e  MT^  qii 
n*est  pas  sans  imporunce  :  Battha»,  MeUner,  ànà»- 
tUmet  vexatœ  an  semper  in  forma  tgHogiâttem  de 
retm*  theologicit  dieputandum  sit  ;  an  ChriMm 
tempore  mortis  verus  homo  fueriU  etc.  PMk, 
1670,  in-4".  Ce  livre  a  servi  aux  célèbres  écriniM 
Strauss  et  Nicolas. 

Plavis  fl.  [P.  Diac.]^  dans  la  Vénétiey  aoj. 
la  Piave. 

Plebs  Armagiu  (d'ArmagUus,  S.-Ermd, 
confesseur)^  Plouermel,  Ploérmd,  villede 
Fr.  (Morbihan). 

Plebs  Desideru^  Ploudiry,  comm.  de  l'ar- 
rond.  de  Morlaix  (Finistère). 

Plebs  Erdegati  [S,'Ergat) ,  PlouéQoi, 
commune  de  Bretagne  (Finistère). 

Pleis  (terra  de),  cum  ecdesia  S.  Sylvesiris, 
Plaix,  commune  près  de  Ste-Maure 
(Indre-et-Loire)  (?). 

Plemhyriuh  prom.,  Pmita  di  Gigante,  cap 
ài'E.  de  la  Sicile. 

Plestina  [Liv.],  ville  des  Marsi^  auj.  Pes- 
chiolo,  suiv.  Reichard. 

Plevisacium,  Plebisacum,  Plebisavia,  Pîow 
di  Sacca,  Pieve  di  Saoco,  bourg  de  U 
Vénétie,  dans  le  Padouan. 

I.CS  Juifs  fondèrent  dans  cette  petite  localité,  au 
xve  siècle,  une  de  leurs  premières  officines  typo- 
graphiques ;  en  iklb,  il  en  sortit  un  ouvrage  impor- 


1033 


PLKXITIUM.  —  POISDORF. 


1034 


Uint,  que  d<k:rit  fort  exactement  l*abbé  de  I\ossi  : 
B.  Jacobi  ben  Ascer  Arbà  turim^  sive  iv  ordines, 
IMebisacii,annov.ccxxxv.  Christi  iicccCLXXV.  Pet. 
iii-fol.  en  beaux  car.  hébreux  de  trois  grandeurs, 
sans  ch.,  rtel.  ni  sign.,  de  hQU  (T.  à  2  col.  de  54  lig. 
(sur  papier,  à  la  Bibl.  impc^r.  ).  C'est  le  second  ou- 
vrage entR'rement  iinpr.  en  hébreu. 

Au  v*>  du  dernier  f.  on  lit  une  souscription  en 
vers,  dont  voici  la  traduction  :  Absolutumporro  est 
artificium  ope  \\  ris  saneti,  vel  divini  cultusj\\ 
Fcna  II.  die  xxviii  mensis  [\  Tamuz^  qui  est  men- 
ais quartus^  \\  Anno  v.ccxxxv.  œreœ  prœfixœ  \\ 
Plebisacii  in  domo  B,  MescuUàm\\eognotnine 
Kosi,  qui  benediclussit  \\  ex  nunc  et  usque  in  ueu* 
lum. 

Cette  édition  a  été  souvent  annoncée  sous  la 
fausse  date  de  1478  (voy.  les  Ann,  Hébr,  de  de 
i^ossi),  et  Pasini  [Cod,  Bibl,  Taur.)  décrlYant  le  bel 
exempt,  sur  vélin  de  la  Bibl.  de  Turin,  Ta  brave- 
ment mis  au  rang  des  manuscrits. 

Pi.ExmuM  (mur  de  clôture),  Plesseium 
PALAT.  prope  Turones,  Plessis  du  parc  lez 
Tours,  PlessiS'lez'Tours,  une.  chât.roy., 
où  mourut  Louis  XI  en  U83  ;  auj.  com- 
mune de  Fr.  (Indre-et-Loire);  Du  Gange 
pense  que  cette  localité  est  la*  même 
q\w  les  Montiîz  Juxta  Ttirones, 

PuMiTUM,  voy.  Tamarj:  Ostium. 

PussA,  la  Fleisse,  riv.  de  Saxe,  affl.  de 
TElster. 

• 

PusTiA  [Liv.l,  ville  des  Sabini,  auj.  Près- 
tia,  dans  la  Sabine. 

Plœna,  Plœn,  Plan,  petite  ville  du  Holstein, 
anc.  résid.  des  ducs  de  Holstein-Plôn. 

Impr.  en  1670  ;  Frid,  Cogelius,  Uthinische  Stadt 
tieddcMniss,  Plocn,  1670,  in-12.  C*est  de  cette 
p<>lite  ville  que  rimprinicur  distingué  de  Paris, 
M.  Pion,  tire  son  origine. 

ViAtT.Y  INS.,  voy.  Strophades. 

Plotinowms  [I.    a.,    t.  p.],  nXwTivoiTcXi; 
[IH(»1.J,  ville  de  Thrace,   auj.    Dsjisr- 
ErkeiiCf  au  S.  et  dans  le  pacn.   d'An- 
.  (Irinopie. 

Plumbaria  INS.,  petite  île  de  la  côte  d'Es- 
pagne, à  la  hauteur  du  cap  S.-Martin. 

Plkmbata  Ecclesia  super  Vigennam,  loca- 
lit(':  du  dcp.  de  la  Vienne,  qui  a  perdu 
son  premier  nom,  et  s'est  appelée  pos- 
térieurement S.  DioxYsius  DE  Vallbta, 
puis  Valleta,  auj.  Vaux,  près  Chàtel- 
lerault  (Doublet,  p.  728). 

Pm'muixitm,  Piombino,  ville  de  Pane.  Tos- 
cane, chef-lieu  de  princip.,  en  face  de 
l'ile  d'Elbe  (Italie)  ;  a  pris  son  nom  de 
SOS  mines  de  plomb  argentifère. 

Ce  n'esl  qu'à  partir  de  1731  que  nous  trouvons 
trace  dMinprimerie  dans  cette  ville  :  Ser  Lapo, 
ovvtro  la  Moglie  Giudice  c  Parle^  ed  il  Marito 
più  onorato  del  suo  bisoguo,  Comrtiedia  di  Giro- 
lamo  Giglif  tirata  del  Francese, ,  Piombino,  17S1, 
in-8^ 

Pr.uTiuM,  Monte  Puîciano,  voy.  Mons  Pul- 

CIANUS. 


PoBiNGA,  Bopfingetiy  pet.  ville  du  Wurtem- 
berg, près  de  la  frontière  de  Bavière. 

PocRiNiuM  [T.  Peut.],  Perrigny,  com- 
mune de  France,  près  Bourbon-Lancy 
(Saône-et«Loire),  suiv.  d'Anville. 

PoczATEc,  pet.  ville  de  Bohème,  à  66  mil- 
les S.-E.  de  Prague,  dit  M.  Cotton. 

Balbinus  {Boiu  doeta)  dit  qne  rarchidiacre  de 
Pilsen,  Thomas  Baworowski,  fit  imprimer  dans  cette 
petite  localité,  à  la  date  de  1552,  ses  Sermones  de 
Panitentia, 

PODEHNIACUH,      PoDEMPNlACUll,      PolignOC  , 

commune  de  Fr.  (Haute-Loire):  anc. 
vicomte,  puis  marquisat,  enfin  duché  ; 
ruines  d'un  château  célèbre,  construit 
sur  l'emplac.  d'un  temple  d'Apollon. 

PoDioLUM,  Pouiols,  commune  du  Langue- 
doc (Hérault). 

PoDUJM,  voy.  Anictom. 

Podium  Albarii,  Puylamer,  PuUobier,  com- 
mune de  Fr.  (Bouches-du-Rhône). 

Podium  Andegavense,  le  Puy-Notre-Dame, 
bourg  de  l'arrondissement  de  Saumur 
(Maine-et-Loire). 

PoDHJM  Celsum,  Puycelet,  Pukelcy,  bourg 
de  Fr.  (Tarn). 

Podium  Ceretanum,  voy.  Juua  Libyca. 

Podium  Episcopi,  Puy-l'Évéque,  bourg  du 
Quercy  (Lot). 

Podium  Laurentii,  PuUaurenSy  pet.  ville 
du  Languedoc  sur  les  front,  au  Rous- 
sillon  (Tarn)  ;  anc.  titre  de  duché  ^  les 
réformés  y  avaient  érigé  une  académie 
au  XVI*  siècle. 

PoDLACiiu,  Podlachien,  Podlaquie,  woie- 
wodat  de  l'anc.  Pologne^  auj.  gouv. 
russe,  entre  le  Bug  et  la  Vistule'. 

PoDOLLK  Palatinatus,  PocMie,  Kamenet> 
Podolsk,  anc.  woiewodat  de  Lithuanie, 
puis  de  Pologne  ;  appart.  à  la  Russie 
depuis  le  premier  démembrement  de 
1772. 

Pœdicum,  IIoC^txGv  [Ptol.],  Adelsberg.  en 
esclavon  Postoina,  ville  de  rillvrie 
Autrichienne,  chef-lieu  d'un  cercle  dans 
le  gouv.  de  Laybach. 

PoisDORF,»  Poistorf;  bourg  de  la  Basse 
Autriche  (Mannhartsbergkreise). 

Nous  trouvons,  sous  différentes  formes,  traces 
dMmpriroerie  k  Poistorf,  que  nous  analysons  k  titre 
de  renseignement:  un  ouvrage  historique  est  indiqué 
dans  llaym,  aux  catal.  Floncel  et  Pinelli,  avec  trois 
souscriptions  diverses  ;  Guerre  d'italia  ira  la 
Seren,  Bep.  di  Venezia  e  gli  ArciducaU  di  Casa 
d'AustriOy  e  ira  Filippo  IllBe  di  Spagna^  e  Carlo 
Emmanuele  Duca  di  Savoja,  seguite  dall'  anno 
1615,  sinoallaeapitulatione  di  Pace;  descritte  da 
Pomponio  Emiliani  MiUmese,  in-4<*  de  91  pp. 
Baym  dit  :  •  Sema  ngtadi  itampa  »;  le  cat.  Pinelli 


1035 


POLA.  —  POMPEIANUM. 


1(M 


tenta  anno  »  ;  ce  que  répète  Ubri  (1861,  n*  8757), 
qui  dit  seulement  t  i  etrea  1017  ». 

Vogt  signale  nne  édition  Utine  imprimée  à  Milan 
de  ce  rare  ToTnme.  auquel  Melsi  consacre  une  lon- 
rae  notice;  Freytts  et  Bauer  le  mentionnent  égft- 
léroent. 

POLA,  VOy.  PIETASJUUA. 

PoLEMNiACUMy  Pouligny,  bourg  de .  Tar- 
rond.  du  Blanc  (Indre). 

POLUGO  VILLA.  POIJAGUM^  PoiXIACUM   SUpet 

lÂgerim  [Chart.  Glun.L  PoudUy,  ville 
de  Fr.  (Nièvre),  sur  la  Loire.  =  Poui/- 
kff,  commune  du  dép.  du  Doubs. 

PoucHNA,  IloXCxva  [Polyb.l,  dans  la  Laco- 
nie,  auj.  Kunupta  [Leake]. 

PoLniARTiuM  [Paul.  Diac],  enEtrurie,  auî. 
Bomarzo,  sur  le  Tibre  (com.  de  Rome}. 

PoLiNucuM,  Poligny,  petite  ville  de  Fran- 
che-Comté (Jura).  Ce  fut  là  que  naquit 
le  médecin  ae  Louis  XI,  Jacques  Coic- 
Uer. 

POLINIANLH,  VOy.  TURHES  AUREUANiE. 

PoLLENTu  [Mêla,  PI.],  UoXktrcut  [Pt..  Str.l, 
ville  de  Tile  Balearis  Major,  ai]y.  Pot- 
lenza,  à  la  pointe  N.-E.  de  Majorque. 

PoLLKNTiA  [Cic,  PL],  IIoXtvTia  [Pt.l,  viUc 
de  la  Ligurie,  auj.  Pollenzo,  sur  le  Ta- 
naro.  . 

POLUACUM,  VOy.  POLIAGO. 

PoLLiANUM  Rus,  PoUiono,  Pogliano,  village 
d'Italie,  dans  la  prov.  et  a  deux  lieues 
de  Vérone. 

L*imprimerie  exista  dans  cette  locaiitë  infime  k 
une  date  extrêmement  reculée;  voici,  A  la  date  de 
1476,  le  seul  spécimen  connu  de  cette  typographie  : 
Petrarcha  :  //:  lÀbroiAegli  :  Huomini:  Famoti  : 
Compiltato:  per  :  MUer:  Francisco:  Petrarca  : 
ad  istancta  ai  miâer  Franeiaco  da  Carrara  Si» 
gnore  di  Padua,  Comineiando  da  Bcmolo  primo 
Re  di  Borna,  A  la  fin  des  quatre  premiers  ff.  limi- 
naires,  qui  contiennent  la  table,  se  lit  ceue  sous- 
cription : 

Illustres  opère  boc  viros  perire 
Francisci  mgenium  vetat  Petrarcbc. 
Non  scripto  calamo  anserisre  penna 
ANTiQDARiDS  istud  cre  Peux 
Impressit  :  Fuit  Innocens  Ziletus 
Adfutor  sociusqueRuRE  PoLUAifO. 
.:.M.C:c:C:C:ULX?I.:. 

Verona  ad  lapidem  iacente  quartum. 
£L:.0GT0BR1S 

Puis  tiennent  des  poésies  fit  terza  rima  comprises 
en  5  pages  ;  et  le  texte  de  230  ff.  I  ftO  I.  avec'sign. 
Cii-Ziiiii.  1^8  deux  oremiers  caliiers  sont  sans  si* 
gneture  ;  le  dernier  1.  se  termine  par  ces  mots  : 

Soli  :  deo  :  honor  :  et  :  glorid. 

En  tête  de  cliaque  notice  biographique  sont  dis- 
posés  des  cartouches  en  blanc,  qui  paraissent  avoir 
été  gravés  sur  métal  ;  ils  étaient  probablement  desti- 
nés a  recevoir  des*  portraits  enluminés,  ainsi  que  Ta 
fait  remarquer  M.  Debure  {Biàl.  iM$tr;n''6\0i); 
Pexempl.  a\ec  ces  portraits  dessinés  et  enluminés 


dont  11  parte,  a  patié  ai  Tcnie.  tende  te 
vente  Busscher  en  Fan  IX  (o*  1790). 

Ce  rare  voL  est  de  format  lii4dUo; 
d^près  l'exempl.  âudocdeGaasano,  aoqotepv  M 
Spencer,  et  Debure,  dant  ta  JBiM.  (iMfr.  en  m 
donné  une  descriptloo  mtamtteiite. 

PoLMARcuM,  PoMMARc,  Pammarcly  boug  ie 
l'arrond.  de  Beanne  (Côte-d'Or). 

PoLNOH,  bourg  de  Prusse,  dans  la  rég.  de 

Cosslin. 


Lef  Juifs  y  montèrent  une  iiaprinerte  c»  IUL 

PoLOCKNsis  Palatinatus,  le  woUwodtUk 
Pàlozk  ou  Polotsk,  dans  Tanc.  PoKcgne 

(Russie). 

PoLONu,  Ja  Pàhgtm,  IPoUk,  iPolat,  aiM. 
roy.  d'Europe,  que  la  RusaieylaPriHM 
et  l'Autriche  se  sont  iniquement  par- 
taffé  ;  dont  les  oppresseurs  cbeidieit 
à  détruire  la  nationalité,  la  langue  d 
jusqu'au  souvenir,  maisqui^  nous  l'es- 
pérons fermement,  reprendra  on  jour 
sa  place  au  soleil  et  son  rang  dans  le 
monde. 

Polosum,  noXG<rov  [Pt.],  dans  la  Bootie, 
auj.  Secanmo,  bourg  près  de  Tanagn. 

PoLOTiA,  voy.  Peltiscum. 

PoLTEN  (St.),  pet.  ville  d'Autriche,  sur  la 
Traisenfluts  (entre  Vienne  et  linz); 


On  cite  :  Baphael  Morgenêtemi 
Heldem  de»  XVII  und  XVlll  JmÊirêuutéerL  Si- 

Polten,  178S,in-8o. 

PoLYiEGos  INS.,  llc  dc  la  mer  iCgée,  aoj. 
Polino,  Tune  des  Gyclades. 

PolïgiUm,  Bouriques,  sur  Tétang  de  Than 
(Hérault). 

PoLYMNiAcuM,  PoLiNiANUM,  Polignono,  ville 
du  Napolitain,  dans  la  Terra  di  Bari. 

POLYRRHENIA,     IlcXoppivCa     [StT.],    IloXumc 

[Ptol.],  lloXOpriv  [St.B.],  ville  de  l'île  de 
Crète,  aui.  Paîœokastrm,  au  S.  de  Riss- 
mo  Kastcli. 

PoMARii  MoNs,  Baiangartenberg,  abb. 
d'Autiiche. 

PoMARiuM,  PoMERiuM  (Ic  Verger),  Botm- 
gart,  Baumgarden,  abb.  de  Citeaux, 
du  dioc.  de  Strasbourg  (Bas-Rbin). 

1^  célèbre  Missale  de  la  réforme  de  Cttcoai, 
imprimé  à  Strasbourg  en  1487  par  GrOuinger,  fat 
exécuté  par  l*ordre  et  peut-être  sous  la  direction  dp 
l*abbé  et  du  chapitre  de  ce  monastère. 

PoMERANTA,  PoMERELLiA,  la  Pomérome, 
Pommem,  province  prussienne,  divisée 
en  3  régences  ;  chef-lieu  StetHn, 

PoMONiA  INS.,  Mainland,  la  plus  grande 
des  Orcades. 

PoMPEUNiJM,  Patiigliano  d*Aixo,  pet.  ville 
du  Napolitain  [Gradsse]. 


1037 


POMPEI.  —  PONS  ISES. 


i038 


PoMPEu  [Melâ,  Tac,  PL,  SenJ,   UopiwDtoi 

1D.  Cas.],  Flcairaîa  [Str.],  Uopiinita  [D. 
lai.],  anc.  ville  de  la  Campanie,  ense- 
velie sous  les  laves  du  Vésuve,  l'an  79 
deJ.-C.;  retrouvée  en  1755,  elle  est  en 
partie  déblayée  auj.,  et  près  de  son 
emplacement  s'élève  le  bourg  de 
Torre  delV  Annonciata, 

PoMPELO,  ncuwiXwv,  voy.  Pampalona. 

POMPONIANA  INS.,  VOy.  MeSE. 

PoMPTiN-E  Paludes  [PL],  IIovTÎvai  Xîpkvai  [D. 
Cass.l,  les  Marats  Pontins,  PàludePon-  , 
Une,  dans  la  délég.  de  Frosinone. 

PoNEROponis,  voy.  Pmijppopous. 

POXS,   AD  PONTEM. 

Ce  nom  est  employé  au  xvii*  siècle  par  les  publi- 
cistes  réformés  pour  désigner  Charenton  (Toy. 
carantonum).  Ainsi  nous  trouvons  :  Bonald,  de 
la  comp.  de  Jésu$.  Response  apologétique  à  PAntU 
coton  et  à  ceux  de  sa  suite...  Au  Pont,  lOlt,  in-S**. 

Lv  catàl.  des  livres  imprimés  k  Charenton,  ou  du 
moins  souscrits  ■  ad  utum  EecUsiœ  Carentonien" 
sis  s  a  été  publié  à  La  Haye,  le  8  mai  1722  ;  11  est 
important  en  ce  qu*il  est  terminé  par  une  •Bilfli(h 
tlieca  Anonymianai», 

Pons  Abbatis  ,  Pont-l'Abbé,  bourg  de  Nor- 
mandie de  Tarrond.  de  Valognes 
(Manche)  ;  =  ville  de  Bretagne,  deiar- 
rond.  de  Quimper  (Finistère). 

Pons  ad  Icaunam,  Pont-sur-Yonne,  bourg 
de  Fr.  (Yonne). 

Poxs  AD-LicERiM,  voy.  PoNs  Sabii. 

Pons  ad  Montionem,  voy.  Mussipons. 

Pons  ad  Riienum  in  Treyeris,  voy.  Andeh- 

NACUM. 

Pons  ad  Sequanam,  Duodecim  Pontes 
[Greg.  Tur.,  Fréd.],  Pont-sur-Seine, 
commune  de  l'arrond.  de  Nogent-sur- 
Seine  (Aube). 

Pons  itrji,  Pons  Arlle,  voy.  Ariorica. 

Pons  Mm  [It.  A.],  ad  ^Enum  [T.  P.|,  station 
de  la  Hliaetie,  auj.  Pfùnzen,  bourg  du 
Tyrol,  près  de  Rosenheim  ;  la  carte  de 
Muchar  place  cette  station  à  Ennsdorf, 
près  de  Kraiburg,  et  quelques  géogr. 
l'ont  confondu  avec  Œnipons. 

Pons  ^flRARius  [It.  Hier.],  station  de  la 
Gaule  Narbon.,  entre  Arelate  et  Ne- 
mausus,  qui  devait  être  un  pont  à 
péage,  et  que  d'Anville  traduit  par 
Bellegarde,  anc.  baronnie,  auj.  com- 
mune du  dép.  du  Gard. 

PoNs  Alvemari,  Pons  Aldomari,  Pontiau 
de  Mer,  Pont-AudemeTy  ville  de  France, 
chef-lieu  d'arrond.  (Eure);  cinq  conci- 
les de  1257  à  1305. 

Un  rsAi'TiER  à  la  date  de  153S  est  cité  par 
M.  FK're  (11,  p.  1*25)  comme  publié  sous  la  rubrique 


de  Pont*ADdemer  :  Psatteriû  secunda  usULexouteH 
venate  tiabetur  apud  Guitl£nnU  du  VaL  In  pô- 
teaudomari  cOmora/l^  15S3,  pet.  in- fol.  goth.  de 
128ff.  à2  col.  avec  rubriques  en  rouges,  plain- 
chant  et  lettres  ornées:  au  V  du  88°  f.  on  lit  : 
Finis  psalterii,  sCdm  usuro  Lex9,  cum  cantu  et 
notta  ad  >cmm  cxemplar  nuper  impressQ  sumpti- 
bus  honesti  viriGuiUermi  du  Val.  In  pontcaudomaro 
moram  tenentis.  Anno  doroini  m  cccccxxxiy.  die 
vero  xij  mcnsis  nouembris.  «Ce  lirrea-t-il  été 
impr.  k  Pont-Audemer  7  ■  demande  M,  Frère,  qui 
penche  pour  la  négative,  tout  en  admettant  qu'il 

Kurrait  être  le  fait  a*un  de  ces  typographes  ambu- 
its,  exerçant  leur  art  de  ville  eu  ville,  'ainsi  que 
nous  Pavons  vu  souvent  ;  mais  le  fait  môme  d'un, 
libraire  éubli  dans  cette  petite  ville,  sous  Fran- 
çois 1*S  est  bon  k  noter. 

Au  commencement  du  siècle  suivant  nous  trou- 
vons une  pièce  politique  publiée  sous  la  rubrique 
de  Pont-Audemer,  et  avec  le  nom  de  l'imprimeur 
Jean  Petit  ;  mais  le  fait  de  son  impression  dans  la 
ville  dont  elle  emprunte  le  nom  nous  paraît  fort 
improbable:  Ordonnances  et  règlements  génés^aux 
de  Messieurs  de  la  religion  prétendue  réformée 
tenus  à  la  Bochelle;  ensemble  ce  qu'ils  avaient 
eniie  de  faire  contre  S.  M,  Pont-Audemer,  ^.  Petit, 
s.  d.  in-8". 

Pont-Audiemer  ne  flgure  point  aux  arrêts  du  con- 
seil de  1704  et  de  17S0,  non  plus  qu*au  rapport  pré- 
senté à  M.  de  Sartines  en  17oi. 


Pons  Arcm  Eburoviciim,  Pons  ARcm* 
Abb.  Boni  Portus],  Pons  Arcarum 
Phil.  Auff.  1217],  Pons  Arcus  [Va 


Ch. 
Ch. 
es.. 


Not,  Ga/Ï.l,  Pons  Arcuatus,  Pont  de 
l'Arcke,  ville  de  Fr.  (Eure),  sur  la  Seine, 
concile  en  1310. 

Pons  ARULiE,  voy.  Bruga. 

Pons  AureÔli,  voy.  Aureolus  Pons. 

Pons  Aveni,  Pont  Aven,  bourg  et  petit 
port  de  France,  sur  l'Aven  (Finistère). 

PoNsCoRvi,  voy.  Fregell^. 

Pons  Drusi,  sur*  l'Eisach,  dans  la  Rha?- 
tie;  on  place  ce  pontàBo^ze/i,  en  ital. 
Bolzano,  ville  du  Tyrol,  placée  sur 
l'Eisach,  un  peu  avant  sa  jonction  avec 
PAdige. 

Pons  Dubis  [T.  P.],  station  sur  la  voie  de 
Châlons  a  Besancon,  auj.  Pontoux, 
localité  du  dép.  Je  la  Côte-d'Or,  en 
remontant  le  Doubs,  un  peu  au-dessus 
de  Verdun -sur-le-Doubs  [d'Anville]. 

Pons  Episcopi,  Pont4'Évéque,  ville  de  Fr. 
(Calvados). 

Impr.  en  1808  '(Frère,  tom.  II,  p.  II]  :  Projet 
d'un  port  de  refuge  à  établir  sur  le  banc  de 
VEclaty  proche  le  Havre,  Pont-PB vesque,  d'Auge, 
1808, in-40. 

PoNs  Fell-e,  Ponteleba,  Pontafel,  bourg  de 
Carniole,  sur  la  front,  dé  l'illyrie  et  de 
la  Vénétie. 

Pons  Fractus,  voy.  Lugeolum. 

Pons  \sarm,  Pons  OEsi^e,  voy.  Briva  Isa- 

Pons  Ises,  voy.  ad  Pontem  Isis. 


169» 


P038  IjOMIIS.  —  PO!nES. 


toi* 


fHw9  UnuiT,^  L  A/;,  mit  là  m  FlaBinia, 
auj.  fioiil^  iel  r^BÊddaro,  en  Lonb»- 
die. 

P05.4  Ifji3»t-RD(A  ri.  A«],  Po»  SoaoKv 
FL  A.\,  tÂaîkm  et  Pimiioiue^  Rbtée, 
Miin  Maonerty  |««s  de  Jkmbimr,  sur 
le  Kt|NM  (Hoojnie). 

P^MS  Maxestlc  (Sasctje),  «f  tarm  lOi. 
Rob.  R.  a.  IOf6],P6!is  McsESTm,  Poarr- 
fh.  fUnËXT,  iVffrr  St-Mcsaxce,  anc.  Li- 

ville  de  Fr.  'Oisej. 

Prisu  M L'Kj^y  Prckka.  BmA  a»  4ier  Jfvr, 
ville  d'Aotriche  (Stjffîtjt  cbef-Kea  du 
eercle  da  même  nom. 

Poixs  Nartije  [G.  lUv.l,  Rmis  MASfLB 
[LA.], ville defcCalUîd,  dansU  Tar- 
rac.y  auj.  NaHa,  sur  la  riv.  do  même 
nom,  sur  la  roote  de  Braga  à  Logo. 

|Vi5»  Nevij(,  TiMALnn'jf  (?),  local,  des  Cal- 
laici  Luceoses,  auj.  PiÊtbla  de  Nacia 
IReichard]. 

Pô5s  CEhi,  yov.  (En  Poxs. 

Po5s  Pebuoi's  [Chr.  B.  Dioii.]«  Pons  ocem 
pETREL'jf  Mcu3tT,  Pontpiene,  commiue 
df.  Franche-Comt«;  'Doubs);  ou,  suiv. 
II.  B^mquet,  Pierrejffmt ,  commune  de 
Picardie  (S<imme). 

Pons  Sabii,  fuR  Sabiau'm,  Ce),  Pons  ad  Lige- 
HiM,  Pons  Saii  ,  le$  Ponts  de  Ce,  ou  de 
Se,  ville  de  Fr.  (Maine-et-Loire),  sur  la 
l>iire. 

Pons  Saravi  [T.  P.],  Pons  Sarvix  [L  A.), 

vov.  Sah.is  Castrim. 

If 

Pons  Sr:AUiis  |I.  A.,  T.  P.],  Station  mar- 
quée par  les  itin.,  entre  Tumacum  et 
iWacum,  auj.  FAtnut'Pimt,  Etcaupont, 
vilm^c  pn>s  de  Condé  (Nord),  et,  suiv. 
Heirhard,  c'est  la  ville  de  Cmuié  elle- 
mémr. 

Pons  Seciks  [I.  Hier.],  sur  la  Secchia, 
auj.  HiifAera,  près  de  Modëne. 

PoNsSicrLis,  Szekely'Hid,  forteresse  de 
Hongrie. 

Pons  S^jugli-:,  Pons  Siixim,  Sorgues,  le 
Poni'de'Sf/rgues,  bourg  de  Fr.  (Vau- 
cluse). 

Pons  Sï'iHrrcs  (S.),  le  PonUSt-Esprit,  ville 
d«;  France,  sur  le  Rlionc  (Gard);  son 
pont  de  840  m.  de  long  a  été  bâti  de 
12;).'>  à  1301). 

Pons  Tiluri,  voy.  Tilurium. 

Pons  Themulus,  voy.  Apiîa. 


pris*  L'b5<>!ii?,  dans  le  p»s  des  AnbUiaril? 
fmk/nom,  ane.  pUlee*  de  guerre,  ^' 
marquait  la  bmHe  de  la  Br^Mgmt  d 
de  la  Normandie^  9bL  bom  da  dép^ 
de  la  Manche,  à  I  emioMh.  do  Couci» 


àl 


5f£ 


i:oelfic«4-a  Hé 
Lerêffic!  \mÊk  a 
aa  Cire  pmTé  nr  I 

Ckrtttm  ^IBlMlOBt  iSB  Ib  RfIC  CHII|«  I 

le  faiffe 


UHM.  Ile  eÀÉm\ 


P05s  Uscf  [T.  p.],  station  de  la  Fann»- 
nie,  auj.  Aiteta,  prèsde  Yakotar^dans 
la  Slavonie  CivUe  (Hongrie), 

P091S  Valosb,  Ponl-ds-Fnur,  ville  de 
l^rance,sor  la  Rejfnoose  (Ain). 

s  I^M  il  yii.whr.  M,  AL  jhMi 
•  été— rtejir  te 

ie  (cdtenr,  qni  écrifait  et  ~ 
■iift  «f  WHM  imiujf  Ml 
4e«t  opafcalet  mt  MBitip 
fla  lORpriHiè  ks  XoHm  et  Boifoa»  toa  Uril,  !■- 
mrimH  en  HSSjpov  te  iiffUiu  tote»  et  ■!■!  lui. 
McB  à  Poot-ée-V^  atae.  Ch.EML  Boi|aïaMyi 
Mt  prodnctlooi  4n  tocaUtét  tonlaes,  G^Hc,  ■*• 
eoOf  etc.  Son  premier  oaTnge,  Prùmmimât  #aa 
BresêOH,  17S5,  in-l2,est«bté  de  Geoère.Ua  chef- 
«rcuTR  de  patience,  c'est  un  Office  et»  PimUemê  ée 
PotU-dt'Vaux^  imprimé  lettre  par  tettieatec  de 
l'encre  de  diverses  couleurs;  typogr.  partant»  ce 
ehef-d'œurre  doit  être  fort  teid. 

Le  second  imprimeur  de  la  liUe  est  Jean-Pfem 
tfoiroud.  dont  on  a  en  t797  les  yoiU  mdammmts  et 
les  Noils  bressans  \oj.  Nodier,  Desarlp,  rail. 
n*<M2). 

Pons  Vetls^  Pontevedra,  ville  d'Espagoe, 
chcMieu  d'intendance  (Galice). 

PosTEGiNi  Palvt.,  Pontigo.  PoTitikyw, 
commune  près  de  Vitry-le-Françaifi: 
Tune  dos  résidences  des  rois^érôvio- 
giens;  concile  en  876. 

PoNTRM  (aiO,  voy.  ad  Pontem. 

Pontes  [It.  A.]^  entre  Amiens  et  Boulo- 
gne, auj.  Pônchf^,  village  de  Picardie, 
sur  l'Authie  (Somme). 

Pontes,  Pontes  Santontm,  Pons,  en  Sain- 
tonge,  ville  de  France,  sur  la  Seugne 
(Charente-Inférieure). 

LMmprimcur  de  Niort  et  de  Saumur,  Thomas  Por- 
tau,  exploita  simultanément  un  établissemeot  typa* 
graphique  à  lH>ns  ;  le  prcmitT  livre  qui  soit  sora,  à 
notre  connaissance,  de  ces  presses  suntoogeorfses, 
est  cflui-ci  :  Les  fleurs  du  grand  Guidon  de  Mets» 
tre  Guy  de  Cattliac,  trad.  par  Jrhan  Canofipt, 
plus  ie  livre  des  présages  du  dMn  Hippoerate.  k 
Pons,  par  Thomas  Portau,  1591,  pet.  in-S*  sign.  a*, 
sans  chiffres. 

En  1593  il  donne  encore  dans  cette  fille  :  Çua» 
trabu  spirituclz  de  VlwnnesU  amour,  par  Yres 
Bouspeau,  ministre  en  Téglise  de  Pons.  Pet.  in-ft*. 


1041 


PONTES.  —  PORTESIUM. 


1042 


L^année  suivante  :  Lti  Soneu  de  l'honneste amour, 
pet  in-8o  de  88  ff.  Enfin  en  1590  U$  Stances  de 
l'honneste  amour^  pet.  in.8o  de  10  ff.  Cet  deux 
volumes  sont  du  même  ministre  Mintongeoit 
(Man.  \\\  col.  1A19). 

Pons  ne  figure  pas  aux  arrêts  du  conseil  de  ITM 
et  de  1739,  non  plus  qu'au  rapport  (àitft  M.  deSar- 
tines  en  1704. 

Pontes  [It.  A.]^  station  sur  la  Tamise, 
•que  I  on  croit  être  auj.  Wtn^or,  ville 
du  Berkshire  ;  célèbre  par  son  admi- 
rable château  normand  et  son  parc 
immense;  près  de  cette  ville,  au  S.-E., 
se  trouve  l'antique  résidence  des  rois 
saxons,  leVieux  Wind$w,  Old-Windsor, 

The  Windior  Guide  est  le  premier  livre  que 
signale  M.  Gotton  commç  sorti  des  presses  locales;* 
les  élèves  du  collège  d'Eton  y  publient  uo   pério- 
dique int:  The  Mieroconn^  1788,  in-8*.  L'un  des 
écoliers-rédacteurs  s'appelle  George  Canning. 

M.  Martin  indique  une  impr.  particulière  :  Cours 
i  liment  aire  d'histoire  ancienne^  à  Cusage  de  LL, 
AA,  Royales  Mesdames  tes  Princesses  d'Ançte- 
terre,  par  Ch,  de  Guiffardien,  ministre  de  ta  Cha^ 
pelle  française  du  Roi  et  pribendkr  de  Satis* 
bury.  Imprimé  à  Windsor,  chex.C  Knight,  impri* 
meur  et  libraire,  1798,  2  vol.  in-So. 

Pontes  Dessenii,    ad     Pontes  Tessenios, 
It.  A.],   Diessen,  bourg    de   Bavière 

Graesse] . 

PoNTiA  INS.  [PL,  Suet.l,  UorzioL  fStr.,  Pt.], 
Isola  di  Ponza,  sur  les  côtes  du  Napo- 
litain ;  c'est  la  plus  grande  de  TarcDi- 
pel  de  ce  nom,  app.  PoNTiiE  ms.  f Varr., 
PL.  Suet.]. 

PoNTiFicENSE  MuNicip.,  Porcuïina,  ville 
d'Espagne  [GraesseJ. 

PoNTiGNiAciiM,  PoDENTiNucuM  [Gesta  Da- 
jrob.],  Pontigny,  bourg  de  Champagne^ 
sur  le  Serin  (Yonne)  ;  anc.  ville  mérov. 
et  abb.  deCiteaux  foivdée  en  1144. 

PoNTH  Thomer.  Civ.,  Pontiopous  Thome- 
mjE,  voy.  Civ.  D.  Pontii. 

PONTILEVIUM  ,    PONSI.EVnJS  ,    PONSLEVIATUS , 

Pontlevoy,  bourg  de  Fr.  (Loir-et-Cher); 
anc.  abb.  de  Bénéd.  fondée  en  i034. 

PONTILIACUM  PaLAT.,  PoNTILIACDS    AD  SaGO- 

NAM,  PontailHer-sitr-Saône,  bourg  de 
France,  sur  deux  îles  de  la  Saône 
(Côte-d'Or). 

PONTISARA,  voy.  BrIVA. 

PoNTivus  Pagus,  Pontium,  partie  de  l'anc. 
Tractus  Nervicanus,  h  Ponthieu,  prov. 
de  France,  dépend,  de  la  Picardie  ; 
Abbevilie  en  était  la  capitale. 

Pontus  fi..,  le  Bregenz,  Bregenzen  Ach, 
riv.  du  Tyrol. 

PoNTCS    EuXINUS,     n6vT0Ç     Eu^lVOÇ,    AXENUS 

[Ovid.],  "aÇevo;  (Inhospitalière),  Scytai- 
CL  s  Sinus,  Mare  Cimmericum,  ÙiXap;  to 
ITovTix(5v  |Str.,  Pt.J,  la  mer  Noire,  partie 


de  la  Méditerranée,  comprise  entre  la 
Russie  et  la  Turquie  d'Europe  et 
d'Asie. 

PopmiAGAS,  Poignyj  dans  Tarrond.  de 
Rambouillet  (Seine-et-Oisc). 

PopuLONiuM  [Liv.,  1.  A.,  T.  P.],  UowXm- 
viov  [Str.,  Pt.],  PopuLONu  [Mêla,  Virg.], 
colonie  rom.  sur  les   côtes  étrusques, 

Çrès  Piombino,  auj.  Porto  Baratta,  en 
bscane.^ 

Porasfl.,  nopac,nupiToc  [Herod A,  le Pruth, 
grand  afQ.  du  Danube,  voy.  Hierasus. 

PoRCA  [G.  Rav.],  sur  le  Rhin.  Pforz,  Alt' 
Pforz,  ou,  suiv.  Reich.,  Borgen, 

Porcariola,  voy.  Prote  ros. 

Porcetum,  Burtscheid  (B(nwttte),  pet.  ville 
de  la  Prusse  Rhénane  entre  Cologne  et 
Aix-la-Chapelle. 

PoRciFERA  FL.  [PL],  flcuve  dc  Liguric, 
auj.  le  Polcevera,  a  PO.  de  Gènes. 

PoRPAx  FL.  [Arr.,  Varr.],  11.  de  Sicile 
près  Ségeste,  aaj.  le  Birgi. 

Porta  Angeuca,  Engelport,  abb.  de  S.- 
Ben., dans  les  environs  de  Trêves. 

Porta  Aogusta,  Augusta  Nova,  den.  Turris 
Cr£mata,  Torquemada,  ville  d  Espagne 
de  rintend.  de  Palencia  (Vieille-Cas- 
tille). 

Porta  Claudia,  Schàmitz,  défilé  du  Ty- 
rol, dans  le  cercle  du  Haut-Innthal. 

Porta  Cœli,  Teunenbach,  abb.  de  Cîteaux 
du  dioc.  de  Constance,  fondée  en 
il  57. 

Porta  Hercynle,  voy.  Phorca. 

Porta  Trajani,  Kapouli  Derbent,  passage 
étroit  des  monts  Krapacks,  en  Boul- 
garie. 

PoRTEsiuM.  Portesio,  village  de  la  pro- 
vince de  Brescia,  «poco  distante  da 
Toscolano  nella  Quadra  di  Voltense  e 
di  Campagna  » . 

Appelé  par  le  syndic  de  ce  YiUage,  an  imprimeur 
de  Venise  vint  momentauément  s*éublir  à  Portesio 
aa  xvo  siècle,  et  y  donna  un  seul  et  unique  volu- 
me  :  Statuta  Giviua  Coihunitatis  ripperiœ  Bena- 
censis,  A  la  fln  :  Actum  Portefit  opéra  Bartholo- 
mei  Zanni  impressoris  :  et  impensa  Angeli  eotalii 
dictœ  coiTiunitatis  riperiœ  Syndiei  :  Serenissimo 
Fenetorû  Duce  Augustino  barbadico:  ae  prœ- 
fectisSatonis  et  riperia  elarissimis  :  Peirotriui" 
sano:  ae  Dominico  parut  a,  Catptum  vero  fuitanno 
a  natali  Chrittiano  millesimo  quadringentesimo 
octuagesimo  nono  :  idibus  octobris  :  et  perfeetum 
anno  proxime  sequenti  xiii.  Katendas  Septem" 
bris,  ÉMUS  Deo. 

Ce  volume  est  divisé  en  S  parties;  la  première  de 
SO  ff.  contient  gli  Statuti  civiti  ;  au  f.  S2  commence 
la  seconde  partie  :  Rubricœ  statuto^  eriminattum, 
enûn  au  70^  f.  la  S«  partie  :  in  Somine  Sanetœ  et 
Utividue  trinitatiê.,,  inpraseripta  sunt  paeta  da' 


1 


1043 


PORTHMUS.  —  PORT.  NAONIS. 


lOU 


tU)!^  cafkunitatis  riperiœ  laeut  benaet  MxUhêii, 
In-fol.  de  88  (T.  en  lettres  rondes. 
*H  L'imprimeur  de  ce  livre  rare,  Rartolommeo  de 
Zauis  de  Giovanni  publia  k  Venise  un  grand  nom- 
bre d*ouvrageji  de  lft80  à  1500  ;  et  il  en  signe  plu- 
sieurs Cil  ajoutant  à  son  nom  les  mots  :  i  Nativo 
di  Portesio  >  • 

PoRTHMus  [Plin.],  Ilop6|i«;  [Hierocl.].  Porto 
Bufalo,  petite  ville  et  port  de  rile  de 
Negroponte. 

PoRTiANi  Castrcm,  St-Pourçoin,  ville  de 
France^  sur  la  Sioule  (Allier)^  anc.abb. 
de  St-Benoît. 

On  trouve  en  174S  un  livre  publié  sous  la  rubrique 
de  St-Pourçain,  mais  il  est  presque  certain  que  le 
lieu  d'impression  est  dissimulé  :  V Avocat  du  INa- 
àle^  ou  mémoire  Historique  sur  ta  vie,.,  du  Pape 
Grégoire  XI l,.  avec  des  mémoires  sur  la  tuUe 
de  cationisation  de  Vincent  de  Paul,  A  Saint-Poor- 
çain,  17ftS,  S  vol.  in-12.  Attribué  par  Barbier  au 
curé  de  la  paroisse  de  St.-Barthélém{,  à  Paris,  l*abbé 
Adam. 

PORTICENSES  [1.  A.],  PORTUS  SULPIdUS,  MeO- 

na,  bour^^  de  l'île  de  Sardaigne^  près 
du  Monte  Sarcliidano. 

PoRTSEA^  dans  l'ile  du  môme  nom  sur  la 
côte  du  Hampshire;  dépend  de  Ports- 
mouth,  dont  on  peut  la  considérer 
comme  un  faubourg. 

L*imprimerie  fut  introduite  à  Portsea  en  1797 
[Gottonj. 

PORTSMUTHUM,  VOy.  MaGNUS  PoRTUS. 

PoRTi'A,  Port  ou  Porta  (?),  dans  le  dioc. 
de  Nimes;  deux  conciles  en  88C  et 
897  f P.   Le  Long]. 

Nous  citons  ce  nom  parce  que  nous  trouvons 
trace  d'imprimerie  dans  cette  looilité  en  1640  et 
lOAl  :  Utferti  Aliquoti  (sic),  Uoiriiiâruv  tib.  xl. 
Portue,  1640,  in-So,  et  Intertudia  et  Diatribœ  c^Uë- 
dem,  Ibid.,  16<il,in-8o.  Atiquotusesl  ici  WiurAqui- 
lonuSt  dans  le  catal.  des  Elzcvirs  publié  en  1681 
dont  nous  extrayons  ces  deux  volumes,  et  Libertus 
Aquilonus  sont  des  pseudonymes,  que  Bailletf  dans 
ses  Auteurs  di^guiseï^  traduit  par  BertUus  Ca- 
nuti. 

Mais  le  tiire  exact  de  ce  vol.  nous  est  donné  par 
le  cat.  Bulleau  (no  832S),  et  il  nous  fournit  le  nom 
de  rimprimeur  :  De  Danieœ  tinguœ,  cum  Gr,  et 
Lat,  mixtione,  diatribœ  duo^  seu  diet,  DanaO'Da- 
nicum  et  Latino-Danicum,  Portuae,  Martzanius, 
16)0  et  1641.  2  part,  en  1  vol.  in-8<*. 

PoRTUs  Abucini,  in  provincia  maxima  Sc- 
quanaiiim,  Port-sur-Saône,  chef-lieu  de 
canton^  de  l'arrond.  deVesoul^  dans  la 
Haute- Saône  [Dunod,  Lebeuf,  d'An- 
villej. 

PoRTUs  AnuRNUs,  voy.  Adurni  Portus. 

PoRTus  iEpATiAci  [iNot.  \mp,],Aldburg,  Ou- 
denborg ,  à  1  eniboucli.  de  l'Escaut 
ID'Anvillol. 

Port.  Alacer,  Am.f.a,  Porto  Alegre,  Porta- 
legre,  ville  de  Portugal  (Alentejo),  au 
N.-E.  d'Evora. 

Port.  Albus,  Whitehaven,  ville  d'Anj^le- 


terre^  dans  le  comté  de  Camberiand, 
au  S.-O.  de  Carlisle. 

LMmprimerie  fut  introduite  dans  cette  ville  ai 
1752  ;  et  k  cette  date  narut  :  Week's  Prospect  o( 
Worktngton  and  fVhitehaven  [CoitoDl.  Nouactle- 
rons  aussi  :  Eléments  ofnatural  phitoêophif,  f» 
wMeh  is  added  some  thoughts  coneerMng  rtiébt§ 
and  study  for  a  gentleman.  Whitetaaven»  ITVt,  vu- 
72  p.  Un  journal,  the  Cumberland  Paquet,  y  Au 
publié  par  John  Ware,  à  parUr  d'octobre  177». 

Port.  Anao  |I.  A.J,  sur  les  côtes  de  la 
Ligurie,auj.,  suiv.  Mannert,  S.  Fo^- 
cto^  dans  le  dép.  des  Alpes-Maritimes. 

Port.  B\lum,  Portus  Baldus^  JPort'Brif, 
pet.  port  de  Normandie  (Maoche). 

•Port.  Brundulus,  voy.  BRoxnuuni. 

Port.    Calensis,    Urbs  Portuensis,   voy. 

Cale. 

r^  nom  portugais  du  premier  impr.  de  rofto, 
est  :  Vasco  Dias  do  BrexenaL 

Port.  GosAifcs,  voy.  Cosa. 

Port.  Davernus,  voy.  Dubris. 

Port.  Dubis^  voy.  Pons  Dubis. 

Port.  Ericus,  voy.  Erycis  Port. 

Port.  pERRARurs^  Ferratus,  voy.  ÀRGors 
Port. 

LMmprimerie  lemonterait  dans  la  capitale  et  rOe 
d*Elbe  Jusqu'aux  premières  années  dn  siècle  denier, 
si  Ton  admettait  l'assertion  de  Fabriciat,  qui  dte  cooh 
me  imprimés  dans  cette  viUe  en  1711  les  mUtttre 
apotogetiche  storico-legali^de  Fabricio  PigmaieUU» 
in-4«.  Nous  croyons  ce  livre,  qui  est  sans  nom  #»• 
tetir,  sans  désignation  de  lieu,  et  sans  date.  Imprimé 
à  Napics,  i  fMiu  près  vers  1710. 

Port.  Gratiaxus,  voy.  Franciscopous. 

Port.  Gruarii,  Port.  Romantinum  [Pliû.], 
Porto  Griiaro,  pot.  ville  de  là  Yénétie, 
sur  le  Loone,  à32  kil.  S.-O.  d'Udine. 

Port.  Hercui.is,  (Cosani)  fit.  A.,  T.  P.), 
Porto  d'Ercole,  port  de  Toscane^  sur  U 
Méditerranée. 

Port.  Hehculis,  6  'HpoucXîcu^  Xiuuiiv  [Str.|, 
voy.  Nicotera. 

Port.  Iccius,  voy.  Iccius  Portus. 

Port.  Julhs,  vov.  Baïa. 

Port.  Loncus,  Poiio  Longone,  ville  de  l'île 
d'Ell)e,  au.  S.-E.  de  Porto -Ferrajo. 

Port.  Lun.e,  t7  Golfo  délia  Spezzia,  suiv. 
Gracsse. 

Port.  Magnus,  voy.  Almeria. 

Port.  M(>N(E(:i,  voy.  HkrcuusMon.  Port. 

Port.  Namnetum,  vov.  Namneti's  Port. 

Port.  Naonis,  Pordenone,  ville  d'Italie, 
sur  lo  Roncello  (déiég.  (l'Udine). 

Nous  trouvons  trace  d*impr.  dans  cette  petite 
\illey  en  1714  :  Meditazioni  sopra  Vuomo,  di  S,  A, 
Franc,  Sera  fine.  Principe  di  Porcia^  e  Mitterburg 


104o 


IH)RTUS  REGIUS.  —  POSONIUM. 


1046 


traduz,  libéra  dalV  origmaU  Tedeseo  dd  5i9. 
Pieti-o  Buralti.  Pordenoiic,  prfsso  il  GatU,  HOOCUT» 
in-8o.  néimpr.  à  Udine  en  1825.  c  Ce  sont,  :dit  Cko- 
gnara,  les  pensées  originales  du  Buralti  et  pas  du 
loui  une  traduction.  ■ 

l^oRTirs  Regius,  Port'Royal'deS'Champs , 
célèbre  abb.  de  Citcaux,  fondée  en 
1204,  détruite  en  i709;  dans  Tarrond. 
do  Versailles  (Seine-et-Oise). 

Nous  ne  pensons  pai  que  les  Jansénistes  aient 
Jamais  songé  à  établir  une  typographie  particulière 
ou  clandestine  &  Port-noyal-dss-ClMimps  ;  ils  avaient 
leurs  imprimeurs,  mais  au  deliors  ;  témoin  ce  que 
dit  Guy  Patin:  •  Le  libraire  nommé  Desprei,  et 
rimprimeur  nommé  Langlois  Talné,  qui  impri- 
maient les  Lettres  (provinciales)  pour  le  Port- 
Royal,  ont  été  découverts  et  sont -prisonniers  dans 
la  Bastille.  • 

Nous  avons  voulu  creuser  un  peu  la  question,  et, 
dans  Tespoir  d'obtenir  la  lumière,  avons  osé  pren- 
dre Pavis  des  deux  hommes  qqi  connaissent  le  mieux 
et  Port-Royal  et  le  Jansénisme.  Nous  leur  faisons 
ici  nos  rem'erclmenis  de  la  grtce  affectueuse  avec 
laquelle  ils  ont  daigné  nous  répondre  t  «  Je  ne  puis 
croire  à  Pexistence  d'une  imprimerie  clandestine 
à  Port-Royal,  nous  écrit  M.  Sylv.  de  Sacy,  parce  aue 
les  honnêtes  gens,  les  gens  consciencieux,  à  plus 
forte  raison  les  gens  religieux,  ne  doivent  pas  faire 
clandestinement  ce  que  les  lois  et  Tautorite  établie 
leur  défendent  de  faire  publiquement.  L*esprit  de 
secte  et  de  parti  aurait-il  poussé  Port-Royal  à  ou- 
blier cette  grande  règle  de  morale  et  de  religion? 
J*espèreque  non,  mais  Je  ne  vois  que  M.  Ste-Beuvc 
qui  puisse  résoudre  catégoriquement  la  question.  » 
M.  Ste-ficuve  a-t-il  résolu  la  difficulté  ?  le  lecteur 
en  Jnsera.  Cest  «ne  véritable  bonne  fortune  de 
imuvoir  donner  une  page  entière  de  ce  grand  et 
charmant  esprit  ;  on  nous  saura  gri  de  ne  pas  en 
retrancher  une  syllabe  :  c  La  question  que  vous  m'a- 
dresses sur  Port-Royal,  nous  dit  M.  Ste-Beuve, 
demanderait  pour  être  traitée  tout  un  petit  chapitre 
ou  appendice.  Il  est  parfaitement  certain  qu'il  a 
fallu  que  Port-Royal  eût  des  imprimeries  pour 
imprimer  bien  des  feuilles  qui  coururent,  et  ne  fût- 
ce  que  les  Lettre»  Provinciales,  Une  tradition  disait 
que  partie  de  cette  impression  avait  été  talie  dans 
(les  bateaux  de  blanchisseuses  sur  la  Seine.  A  la  fin 
du  xvue  siècle,  cela  était  moins  nécessaire;  mais  Je 
ne  doute  pas  qu'il  n'y  eût  pour  ces  Messieura  des 
moyens  (Timpression  secrète,  quand  ils  en  araient 
besoin.  Ils  avaient  leurs  libraires  attitrés,  Savreux 
ou  Desprex;  mais  quand  on  voulait  imprimer  eu 
dehors  de  l'autorité,  sous  le  couvert  d'C/frer/k/, 
on  trouvait  bien  moyen  de  le  faire  à  Paris  ou  aux 
environs.  Quand  les  Nonocllcs  Ecelàsiasliqnes,  ce 
Journal  Janséniste,  commen<^  &  paraître,  ce  fut  une 
lutte  continuelle  avec  l'autorité,  et  les  adresses,  les 
supercheries  des  Jansénistes  dans  cette  lutte  contre 
le  lieutenant  de  police,  pour  se  faire  imprimer  clan- 
destinement à  son  nez  et  à  sa  barbe,  étaient  deve- 
nues proverbiales.  Mais  qu'étaient-ce  que  ces  impri- 
meries clandestines  ?  Ou  étaient-elles  7  Cela  notu 
échappe,  par  cela  même  qu'elles  étaient  clandes- 
tines.» •  ' 

Entre  l'affirmation  un  peu...  Janséniste  de  M.  de 
Sacy,  le  doute  un  peu...  voltairien  de  M.  Ste-Beuve, 
le  lecteur  sera*  sans  doute  un  peu...  plus  perplexe 
que  devant,  et  pourtant,  déclarant  notre  incompé- 
tence, nous  lui  laisserons  le  soin  de  trancher  la 
question  comme  il  l'entendra. 

PoBT.  Regius,  Puerto  Real,  ville  d'Espa- 
gne^ sur  le  Guadalete  (Int.  de  Cadix). 

Port.  Romantinum  ,  voy.  Port.  Gruaru. 

1*0RT.    Sancxi-:   Mari^  ,    voy.    Menestiiei 

l*ORT. 


Noos  aurions  dû  mentioDuer,  à  propos  de  Pnerio 
fie  Santa  Jf  orta,  que  cette  ville  eut  une  imprimerie 
en  1757. 

,  Port.  S.  BIarlk,  Porl-Sfe-lforte,  ville  do 
Fr.  (Lot-et-Garonne). 

Port.  Santonum,  voy.  Rupklla. 

Port.  Symboijçn,  XufiCoXtiv  xiuirv  [Sir.], 
dans  la  Cherson.  Taurique,  auj.  Bala* 
Idaxa  en  Grimée^  ou  Cmbalo, 

Port.  Vbneris^  Castra  Minervjk,  Por<- Ven- 
drts.  ville  de  France,  sur  la  Méditer- 
ranée (Pyrénées-Orient.). 

Port.  Veneris,  *Açpo^(Tiiç  \\\L'h  [Dion.], 
dans  le  pays  des  Salentini  en  Apulic, 
aug.  CasiTOy  près  de  Porto  Badisco  (Ca- 
labre). 

Port.  Volur^e,  voy.  Falmutbum. 

Un  livre  imprimé  en  1758  à  Falmonth  est  cité 
dans  la  C^clap,  de  Darilng,  à  la  col.  29M. 

PoscHiAVOM,  voy.  Pesclavium. 

PosiDiuM  pROM.y  Ilovtî^tov  [Pt.],  cap  de  la 
Thessalie,  auj.  SUnww. 

PosinoNiA,  voy.  Pastum. 

Posnânia,  Posna,  Vimny  Ftanani,  ville  forte 
de  l'anc.  Pologne  [Minoris  Polomiœ 
Metropolis).  auj.  chef-lieu  du  grand- 
duche  et  de  la  régence  de  Posen^  à  la 
Prusse,  sur  la  Wartha;  université  fon- 
dée en  i5iO  par  l'évéque  Jean  Lu- 
brancki. 

Les  Jésuites  éublirenlun  collège  à  Posen  en  1570; 
mais  ce  n'est  point  à  eux  qu'est  due  l'introduction 
de  la  typograpnlQ,  et  les  deux-  premières  imprime- 
ries sont  privées  ;  Melchlor  Neringk  fonde  la  pre- 
mière vers  1575  ;  le  plus  ancien  monument  que  Von 
puisse  en  citer  est  celui-ci  :  Jofu  £a«<f«  (Lasitsky) 
Clades  Dantiscanorum,  anno  D,  1577»  17  aprilis  ; 
in  qaa  eausœ  tfelU  a  Seren,  âege  Poloniœ  Sit' 
phcMO  contra  Gedanenses  sutcepti  referuntur,  etc. 
Posnanic,  typ.  privât.  Melchioris  Neringkii,  1577, 
in-S-, 

Tracassé  par  les  Jésuites  et  par  PéTéque  de  Posen, 
Lucas  Kosciclewcky,  Melch.  Neringk  se  retira  A 
GrodsiskOen  1570. 

Le  second  tvpogr.  de  Posen  est  JeanWolrab;il 
imprime  depuis  1570  Jusqu'en  150S,  date  de  sa 
mort  ;  plusieura  de  ses  impreulons  sont  revêtues 
de  la  formule  t  «  Cum  gratia  et  privlUçio  S,  B» 
Maiestalis  « ,  ce  qui  se  présente  bien  rarement  sur 
les  livres  polonais. 

Son  fils  et  son  petit-ûli  conserrent  cet  établisse- 
ment. 

Une  typographie  hébraïque  est  fondée  à  Posen 
à  la  fin  du  xvie  siècle;  noiu  ne  connaissons  pas 
d'ouvrage  portant  une  date  plus  ancienne  que 
16M. 

L'imprimerie  de  l'académie  de  Posen  et  celte  du 
collège  des  Jésuites  ne  sont  éubUes  qu*an  xvii*  s.; 
▼oy.  le  curieux  privilège  qu'accorde  è  œs  dernière 
le  roi  de  Pologne  Auguste  111,  eo  17S0  (Némelto,  de 
Typ,  in  PoL  et  LUhuan.,  p.  S5). 

PosomoM,  BozoNiuif,  Bisomum,  Brrcisla- 
BURGUX,  Phesburgum,  Pres^tô*!/,  Po9(mii' 
iyan,  Poswnban,  ville  de  Hongrie,  sur  le 
Danube,  cbef-Ueu  de  comitai;  arche- 
vêché, académie,  biblioth. 


i047 


POSSBGANUS  COMIT.  —  PRAESIDIUM  GREMERii:. 


iOI8 


Lipiédeate  bibliothèque  des  comtes  d'Appony, 
fondée  I  Vienne,  fut  transportée  à  PresbouiVf  et 
rendue  publique  en  1825  ;  cette  noble  institution 
f6t  oonsKTée  per  cette  inseriptioo  t 

GoKBt.  Airroiinrs.  Aphwii.  H  BnuoniGâii  1| 
A.  Patbe.  viNDOBoirm.  oorhitam.  jlBrc  thaiis- 

TTLIT  II  PYBUOOt  ▼&▼!.  OORQISIIT  ||  LAFIDCMQTS. 
AVBPICALIK.  STATTITlJin.  ROSAITM.  ITRU.  || 
MDQOCIXT* 

Llmprinierie  remonte  A  Presiwnrf»  à  Pannèe 
ldlt;âleflDt  étdiUeperFnnc.  Porttcli.  caidinal- 
■relwTéque  de  Gnn.qiii  confia  à  un  jènute  du  nom 
de  PierrePisminy  li  mission  de  défendre  les  im- 
munités de  I*Cgiisecatliolim  romaine,  et  lui  donna 
en  même  temps  et  les  subtentiotts  nécessaires  et 
une  typosrspliie  tonte  monMe  (  cette  imprimerie, 
pourme  d*Éiimirables  caractères,  tat  installée  dans 
lB.cou^  méfllie  du  palais  arcbiéplsoopal.  et  considé- 
rée comme  une  propriété  paniculière  de  Farcberé- 
clié,  dotant  feire  retour  aux  successeurs  du  fonda- 
teur. Le  premier  Uvre  qui  soit  sorti  de  cm  presses 
sacrées  est  intlLi  Afsiiufiiy  Pttti  VojrodL  Uumg, 
CturâbuU,  CI  À,  Bp,  Strigon,  —  jrerssifMen  Imud- 
êogoi  Keompt,  meUvéen  ssesp  oÊtaUn  JUonyeor- 
çûek  et  ttanâaagok  fàglaUatnaik,  traiUaott  Fax- 
mafiy  PeitrUwl  et  most  uuaiman  ménxUMor 
Hifomiattatoit  FoeanybtOÊ,  lOlt,*  In-^  de  732  p., 
en  outre  des  tt.  préHm.  cont.  la  prétece,  la  dédicace 
et  le  calendrier. 

Les  inmrimeurs  laïques  A  Presbourg  sPélabUs* 
sent  aussitôt  après  le  transfert  de  la  typomphle 
ecclésiastique  è  Tymau,  fers  i6IA(  nous  oterons 
les  principaux  :  Zacharias  AlcsimitelE  (IttkS),  Godeflr. 
Grimder,  de  la  confession  dPAugsbourg  (iO0»-71); 
Jean-Paul  Boyer,  aa  Tente  et  ses  fils,  etc. 

PossEGAMTis  Coutt.,  U  comUot  de  Poiégay 
dk  Pùicheger  Qeapannêehaft,  en  SUvo- 
nie. 

PossEGA^  Poschaev,  Faséga,  Poechega,  chef- 
lieu  du  comitat  de  ce  nom^  dans  la 
Slavonie  civilCi 

Bacbmeister  signale  A  la  date  de  iM8  llmpressioii 
dans  cette  rille  du  lirrc  iotiu  i  MaKCHMa  Tpexa 

CAOBO. 

PosTCLAviuM>  voy.  Pesclavium. 

PosTUMiA  Castra,  voy.  Aspavu. 

PoTAMicuB  Lacus,  voy.  Bodamicus. 

PoTAifUS.  Potamt,  Ilomp^;,  UorcL^i  l$tr.> 
Pauâ.j,  bourg  de  rAttique,  auj.  kera^ 
Ha,  près  de  Dhaskalio. 

Potentia  [Cic,  Liv.,  PL],  ville  du  Pice- 
num,  Monte  Santo,  sur  la  rive  droite 
de  la  Potenza. 

Potentia  [il.  A.],noTtvtk  [Pti],  Tille  de  la 
Lucanie,  auj.  Potenza,  chef-lieu  de  la 
Basilicate; 

POTENTUM>   POTENTO    VILLA,    PoU/On,    COm- 

mune  de  Fr.  (Aube).  =Pouaht,  com- 
mune de  la  Vienne. 

PoTESTAMt'IUM,  VOy.  BOSTAMPIUM. 

Potid^a,  voy.  Gassandrju. 

PoTiDANiA  [Thuc.].  dans  la  haute  iCtoliis, 
9lxj^,  Lyîsokhori  [Leake]. 


PouGHNnx,  village  d'Angleterre,  près  de 
Ludlow  (Shropshire). 

M.  Gotton  signale  un  imprimeur  du  nom  de 
J.  Nicholson quieterca  dans  cette  loàKté  de ITM 
A 1807  ;  rannée  snitante,  il  alla  s*établlr  A  Skour- 
port. 

Prachbnsis  CmcuLus,  le  cercle  de  Prague, 
en  Bohème. 

PRAcopftA,  Taphrcs,  t%o€  (?],  ville  de  la 
Gherson.  Taur., am.  Peivupiùt'Kopif), 
en  Grimée,  sur  risthme  qui  joint  cette 
presqu'île  au  continent. 

PlLBGANTIUll,  voy.  BiUGAltTlUlf . 

pRAELLUM,  PretleSf  bourg  de  rOe-de- 
France  (Seine-et-Oise). 

Prauconstratum  ,    Pratum    Monstraicm  , 

Prémmstri,  PrénionJtré,  bonrg  de  ¥f. 

(Aisne)  ;  anc.  et  célèbre  abbaye,  cbef- 

d'ordre,  fondée  en  1119  par  S.  No^ 

.  bert. 

Prjemeste  [Gic,  Liv.,  Tac.,  etc.],  i  npaî- 

vtOTC;  ]Str.|.  î^  IIpntvsvTOV  {Pt],  npuMf- 

Tivwv  liikkç  [Polyb.l,  ville  du  Lanum; 
sur  ses  ruines  fut  bâtie  par  Boni- 
Ikce  Vlll  la  ville  de  PaJMrim,  dans  la 
Gomarque  de  Rome  ;  patrie  d*Eliai. 

M.  Gotton  donne  comme  portant  te  nom  ds  Pm- 
neste  et  la  date  de  1706  un  outrage  dPAn^  RIcd, 
dont  il  uMndique  pas  le  titre;  nous  ne  trootoos 
trace  d'imprimerie  dans  cette  tille  que  poaiérieB- 
rement  :  Vita  del  gloriasUsiwto  P.  S,  àçoêÔho, 
vescovo  el  doctore  diS.  ChietOj  di9iMa  in  8  Ukri 
dal  P.  AbbateD.  Cesare  Benvatuti,  «mon.  regoC 
LateraneMe,  Palestrina,  per  Giandomenico  ttsici, 
1725,  in-40. 

PRissiDiuM  [It.  A.],  ville  de  la  Bétiaue, 
auj.  S.  Lucardi  Guardiana  [Reicn.]: 
une  autre  localité  du  même  nom,  por- 
tée dans  les  itin.,  est,  par  plusieurs 
géogr.,  confondue  avec  Forum  Lmico- 
RUM,  lÂunego, 

PRiEsiDiuM  [Not.  Imp*l,  Verovicum,  ville 
des  Gornavii  dans  la  Britannia  Bom.^ 
auj.  Marwick,  sur  l'Avon,  chef-lieu  da 
comté  du  môme  nom,  avec  un  magni- 
fique château,  antique  résidence  des 
célèbres  comtes  de  Warwick. 

Le  no  du  2ft  décembre  18M  de  IViceDente  nuNi- 
caUon  intit.  •  Noie»  and  Qmertee  •  décrit  aa 
spécimen  unique  d*nne  imprimerie  fonctioaiaoti 
Warwick  au  XTii«  siècle,  qiti  Jusque-là  était  retté 
inconnu  :  A  Sermon  on  the  death  of  Ludg  AUee 
Lueiey  by  Thoê,  Du  Gard^  Reetordf  Bariord;  lut- 

Klmé   à  Warwick  par  WOliam  IXigard  en  Ittt; 
•4*deTn-5ftpp. 

Un  libraire  do  nom  de  George  Teonfe  est  lixé 
dans  cette  ville  en  1683;  mais  il  faut  prriver  ani 
dernières  années  du  siècle  dernier  {vour  retrouTcr 
une  trace  dimprimerie  locale  à  Warwick. 

PRiBsiDiuM  [It.  A.1,  dans  l'Ile  de  Gorse, 
auj.  Basiellka  [Kcich.]. 

pR^siDiuM  Gremera  [Liv.]>  <i^s  l'Ëtruric, 


1049 


l»IL4i:SIDIUM  JULIANUM.  —  PRATUM  ALBUJNI. 


1050 


sur  laVarca(affl.  du  Tibre),  auj.  Ba- 
cano,  près  du  lac  de  ce  nom  (Tos- 
cane). 

PB.tSlDllIM  JUUANUM,  VOy.  SCALABIS. 

l*R^siniuM  PoMPEii  [T.  p.],  Ipompeis  [It. 
Hier.],  ville  de  la  Mœsie,  auj.  Raschina, 
ou  Raschnay  dans  la  Roumélie. 

Ph^toru  Augusta,  IIpaiTwfCa  Aùpû^ra 
[Ptol.],  ville  de  la  Dacie,  auj.  Éessdi 
Vasarhély,  dans  le  pays  des  Zeklers 
(Transylvanie). 

pRjETOHiuM,  station  de  l'it.  Ant.  dans  le 
pays  des  Coritani  (Britannia)^  dont  la 
position  est  contestée  ;  c'est  auj.  dans 
r  Yorkshire,  Beverley  [Camden],  Presion, 
dans  le  Laiicashire  [Reich.],  Kingston 
IMannert],  enfin  Patrington,  suiv.  d'au- 
tres géogr. 

A  Presion  rimprimerie  est  reportée  à  1678  âiec 
«.4  Funerai  Sermon^  by  S.  Busheli*,Vavpr\ïoé 
•  for  Philip,  BurtoH,  a  BookseUer  1,60  1678  [Hot- 
icn.].  En  17ft5,  année  célèbre  en  Anglcicrre,  un 
Journal  :  «  the  British  Courant,  or  Preston  Adver- 
tiser  •,  fit  son  apparition  dans  cette  ville,  sous  la 
direction  de  James  Sunley  et  John  Mion,  impri- 
meurs. 

Pr^torium  [It.  A.,  T.  P.],  ville  de  la  Dal- 
matie,  auj.  Petrinczi  [Reich.],  ^u  Tratt 
Vecchio  [MannertJ. 

PR^TORIUM,  VOy.  ClBDÎIHM. 

PRiETORiuM  Agripfinj:  [T.  p.],  localité  des 
Batavi,  sur  le  Rhin,  auj.  Roomburg,  à 
2  milles  de  Leyde. 

PR-KTORIUM  Latovicorum  [It.  A.1,  viUe  des 
LatoTici,  dans  la  Pannonie  (dûddonau- 
lànder),  auj.,  suiv.  Reich.,  NeustOdtl  an 
dei'  Gurk. 

PiLETDTUNUS  AGER  [PL],  IIpaiTerriàvri  [Pol.], 
pays  des  Praîtutii,  dans  le  Picenum, 
c'est  auj.  l'Abruzze  Ultér.I,  chef-lieu 
Teramo. 

Praga,  Vetus  Praga,  Prag,  Prah,  Praha, 
Prcuiue,  sur  les  deux  rives  de  la  Mol- 
dau,  capitale  de  la  Bohème,  fondée, 
dit-on,  au  vm«  siècle,  au  temps  de  la 
reine  Libussa. 

Cette  ville,  illustrée  par  le  souvenir  des  Podie- 
brad,  de  Jean  lluss  et  de  Jérôme,  renferme  la  plus 
vieille  université  de  1* Allemagne;  elle  fut  fondée  en 
iViS  sur  le  modèle  de  Tuniv.  de  Paris  par  Temp. 
Charles  IV;  quand,  en  11109,  Jean  Huss  voulut  tou- 
cher à  ses  privilèges,  50,000  étudiants  quittèrent 
la  ville,  ce  qui  amena  l'établissement  des  univer- 
sités d'ileidelberg,  de  Leipzig  et  de  Cracovie.  La 
bibliothèque  de  celte  université  est  renfermée  dans 
Tanc.  collège  des  Jésuites  {CoU,  Clementinum)  ; 
clic  est  considémble  et  bien  administrée. 

Cette  ville  est  riche  en  souvenirs  typogr.;  un  de 
ses  enfants,  Thistorien  Paul  de  Prague,  maître  es 
ans  des  univ.  de  Padouc,  de  Bologne  et  de  Vienne, 
re<pi  en  1^42  membre  de  la  faculté  philosophique  de 
sa  ville  natale,  est  le  |)rcmier  écrivain  qui  ait  parié 
de  Tart  nouveau  de  rimprimerie,  et  ceux  qui  dnt 


voulu  faire  de  Gutenberg  un  Bohémien  ont  fait  de 
Paul  de  Prague  Tinidateur  de  Tart  nouveau,  et  de 
Gutenberg  son  adepte.  On  a  voulu  également  don- 
ner Prague  comme  la  patrie  de  Arnold  Pannarts 
^Pannasz,  en  tchèque,  tailleur  de  poupée,  de  Pan* 
no,  vierge  et  poupée),  Plllustre  introducteur  de  la 
typographie  en  Italie. 

Cest  à  l'année  lft78  qu'on  peut  faire  remonter 
l'introduction  de  rimprimerie  clans  la  ville  capitale 
de  la  Bohême,  bien  que  Balbinus,  dans  sa  Bonemta 
docta  (p.  231),  à  l'aide  d'une  édition  apocryphe  du 
Dares  Phrygius,  ait  cherché  à  la  reporter  à  l'an- 
née IftOS,  date  présumée  de  llntrodnction  de  la 
typogr.  à  Pilsen.  Le  volume  imprimé  A  Prague,  en 
lft78,  est  un  in-fol.:  Statucm  ctraqcistioorcm 
ARTicuLi  fil  Comitiis  Nimburgensibuê  caneluii, 
Pragc,  lft78,  ln*fol.  lat.  Bobem.  (J.  de  Carro  dit  : 
in*ir),  conservé  à  la  bibl.  de  l'université  de  Pra- 
gue. 

En  IftSO  on  cite  plusieurs  vol.:  OEsopowy  bdmi, 
in-4o.  On  ne  connaît  que  deux  IT.  de  cette  traduc- 
tion tchèque  d'^Esope;  M.  Hanka  la  dit  imprimée 
en  1480;  mais  peut-être  est-elle  un  peu  posté- 
rieure. 

Une  Bible  bohème,  Biblj  Ceska,  que  M.  Hanka 
cite  à  la  date  de  1<I80,  mais  nous  ne  connaissons 
que  celle  de  1488;  le  bibliographe  national  donne 
le  nom  des  quatre  imprimeurs  auxquels  on  doit  ces 
livres  de  1480,  et  ces  noms  nous  sont  peu  con- 
nus; ils  s'appellent  :  JaiiPytlik,  Seweryn  Kramar, 
Jan  od  Capu  et  MateJ  od  biUho  Iwa, 

En  1487  un  Psautier^  Zaltar  (Bobemice),  in-4« 
(bibl.  de  Prague). 

Nous  citerons  en  1488  :  Beness  von  Hortowiiz, 
Martynieany  aneb  Zzinukà  kronyka  (chron.  en 
langue  tchèque).  Alstadt  Prag.,  1488,  iu-fol.  de 
toi  ff.;  et  la  Bible  :  Biblj  Ciskd.  fV  Praxe  fnwj 
Pana  Pytljka,  Seweryna  Kramâfe,  Jdna  od  Ca- 
puow  a  matége  od  bHéko  Ima^  1488,  in-fol.  de 
610  ff.  à  2  col.  de  40  et  47  lig.,  y  compris  8  ff.  de 
table,  car.  goih.  (voy.  cat.  Bearxl,  n"  19).  La  simi- 
litude du  nom  des  imprimeurs  permet  de  révoquer 
en  doute  l'existence  de  la  Bible  de  1480  citée  par 
M.  Hanka. 

Quelques-uns  des  premiers  livres  de  la  liturgie 
russe  lurent  exécutés  à  Prague  en  outict.  escla* 
vous  au  commencement  du  X¥i«  siècle;  Bachmeis^ 
ter  cite  un  Pentateuque^  in-4*,   namb    KHHrb 

MoàcfeeBblxi),  1510  ;  ce  Pentateuque  fut  publié 

«  à  l'aide  de  Dieu ,  par  ordre  et  par  les  soins  du  Dr 
François  Scorino  de  Polotzk,  homme  savant  dans 
les  sciences  de  la  médecine,  dans  la  grande  vUle  de 
Prague  (W  Mieste  Pfaszkem),  après  l'incarnation 
du  Verbe  de  Dieu  par  la  Ste-Vierige  en  1519  ■.  Ce 
précieux  volume  est  imprimé  sur  bon  papier,  ed 
beaux  car.'  cyrilliques,  avec  peu  ou  point  d'abrévia- 
tions, et  de  nombreuses  figures  gr.  sur  bois;  ce 
Pentateuque  n'est  pas  le  premier  livre  Impr.  en 
car.  cyrilliques;  on  en  connaît  qui  furent  exécutés 
à  Vitna  en  1517. 

N'oublions  pas  de  mentionner  l'imprimerie  par- 
ticulière que  l'on  permit  aux  Jésuites  d'orgtniser 
dans  leur  maison  de  Prague,  vers  1712. 

On  trouve  sur  les  livres  exécutés  &  Prague  diver- 
ses souscriptions  :  Micro-Praga^  Neo-Pragot  Ve- 
terO'Praga,  Mt-Praga,  Al-Stadt'Prag,  Praze  en 
polonais,  etc. 

Prasia,  Ilpaaia  [Ptol.],  lïpadiai  [StFi], 
Bpaowti  [Paus.,  St.  B.j,  ville  de  la  Laco- 
nie,  auj.  Hagio  Anahrea, 

Prasia  Elysiorum,  Thalloris,  Qn'mberg, 
ville  de  Prusse  (Silésie). 

Pratum  Albulni,  Pré-Albuin,  Préaîboin, 
Prato,  ville  de  l'anc.  Toscane,  au  N.-O. 
de  Florence. 


i051 


PRATUM  DONZIATI.  —  PROMONTORIUM. 


1052 


Impr.  en  1535  :  IfitoUi  (Marii)  Obiervationei  in 
Ciceronem.  Ad  Pratuin  Alboini  (in  Brixiana  dio- 
ces!,  ynlgô  Prealboin)^  in  edibus  illustrissimi  Tiri 
Jo.  Francisci  Gambene  comitls  pontificii,  ab  oito 
Chri8U15S5.  Meose  Januario.  2  toI.  in-fol.  Première 
édit.  souvent  réimpr.  d*an  oufrage  important  ;  elle . 
est  fort  bien  exécutée  et  porte  les  armes  des  Cimllles 
ATogador  et  Gamlnra  ;  nous  en  connaissons  un 
splendidc  cxerapl.  relié  en  veau,  provenant  de  la 
bibliotb.  de  J.  Grolicr. 

pRATUM  DoNziAci ,  Boiny-le-Pré,  comm. 
de  Fr.  (Yonne). 

Pratum  Molle,  Prémol,  comin.  de  Fr. 

(Isère). 

Preciacum,  Précy-scm-Thil,  bourg  de  Fr. 
(Côte-d'Or). 

pREciANi  [Caes.],  peuple  de  la  Gaule  Agui- 
taine,  au  pied  des  Pyrénées,  occupait  le 
Nébousan  (Nebusanus  Ager),  anc.  dis- 
trict réparti  auj.  entre  les  dép.  de  la 
Haute-Garonne  et  des  Hautes-Pyré- 
nées. 

Pregella  fl.,  le  Pregel,  fl.  de  Prusse,* qui 

gasse  à  Kœnigsberg  et  se  jette  dans  la 
altique. 

Premeriacum,    Premery,    bourg   de    Fr. 

(Nièvre). 

Premislavia,  Primislavia,  Prenzlau,  ville 
de  Prusse  (Brandeburg),  sur  le  lac 
d'Ucker. 

Fallcenstein  porte  à  Util  Pimprlmerie  dans  cette 
petite  ville  ;  voici  un  vol.  sans  date,  mais  qui  est 
certainement  d'une  exécution  antérieure  :  C.  5. 
Jcrdani  Disquisitio  hUtoricO'Utteraria  de  Jor- 
dano  Bruno,  Primislavic,  s.  a.  in^S". 

Premislia,  Przemysiy  ville  de  Gallicie. 

pREPEsixTiius  INS.  [PL],  Tunc  des  Cycla- 
des,  dans  l'Archipel,  auj.  Strongyla 
[Reich.]. 

pRESbURGUM,  VOy.  PoSOiNIUM. 

Pria  [It.  A.],  voy.  IruFlavia. 

pRiANT.t,  peuple  de  Thrace,  sur  les  bords 
de  la  Maritza,  dans  le  pach.  d'Andri- 
nople. 

pRLNDA,  Fratienberg,  forteresse  de  Bohème 

[Graëssc], 

PiusciNiAcuM,  Briguais,  bourg  du  Lyon- 
nais (Rhône).  M.  Quicherat  dit  :  Près- 
sac,  commune  du  dép.  de  la  Vienne  ; 
il  y  a  aussi  Ftissac  dans  l'Indre. 

Prisi'eriaca,  Pipjiac,  commune  de  Breta- 
gne (lUc-et-Vi  laine). 

Prista  [T.  P.],  n?î<nn  [Pt.],  Sexanta  PmsiA 
fl.  A.J,  'K^ivTaéwpwrra  [Proc],  ville  de  la 
Mœsie,  auj.  RtUschvck,  chef-lieu  de 
pach.  dans  la  Boulgarie. 

pRiLNCLt:  MuNAST.  [Ch.  Thcodorici  Régis, 
a.  722],  Prumiensis  Arbat.;  Frum,  bourg 


de  la  Prusse  Rhénane  ;  anc.  abb.  de 
Béuéd.  fondée  en  597. 

Privatum^  Privas,  ville  de  France,  chef- 
lieu  du  dép.  de  TArdèchc. 

Nous  ne  croyons  pas  que  l'on  puisse  reporter  Hb- 
primerie  dans  cette  vifle  k  une  date  aotériewei 
1700. 

Nous  devons  à  l'obllgeanoe  de  M.  Anatole  it 
Gallier  Tindication  suivante:  Pierre  Golllei ,  tapri- 
meur  particulier  du  Vivands,  de  Mooseig.  Fèv€« 
de  Ymers  et  du  clergé,  quitte  Bourg-Siili^AiMial 
pour  aller  s'établir  à  Privas  ;  Il  y  Inuprime  en  ITK: 
«  la  ContfHraiion  de  SaUlanê  avec  fet  piAeei  a- 
tkentiques  rédigée»  et  fmprfméef  par  orûrt  iM. 
département  de  l*Ardèche.  •  Privât,  1792,  Iji-4*  * 
124  pages. 

Privernum  [Liv.,  Virg.],  U^wit^y  [S.  B.], 
ville  du  Latium,  dont  les  ruines  sont  au 
N.  de  Pipemo  Vecc^to,  dans  la  délég.  de 
Velletri. 

Prividia,  Priwitz,  bourg  de  Hongrie. 

PrORATOPOLIS,       SgaKUSU,      &HAFPBUSni1l, 

Schaffouse,  Schaffhauien,  Schaffhimsif, 
ville  et  chef-lieu  de  canton  saîsse,  sur 
le  Rhin  ;  anc.  ville  impériale  adnm 
dans  la  confédération  en  i50i. 

Imprimerie  en  1577  [FalkensteinJ  ;  en  UM  [Goc- 
ton]  ;  un  grand  nombre  de  bibliograplies  aDeùnii 
signalent  l'existence  d'un  livre  exécuté  dans  «ne 
ville  à  une  date  fort  antérieure  :  Johann  ÀdeIftM» 
{Artt  zu  SchafPunuen).  Barbaroȉa,  Oder  due 
wahrhaftige  Èesdireibung  des  Leben»  mmd  dur 
Geschiehten  Kayiers  friederieh  de$  BrUen,  fc- 
nannt  Barbaro*$a,  efstmals  in  Latein  vertammlH 
aus  glaitbwUrdigen  Getchriflen  und  Hiitorien  der 
atten  Chroniken^  und  abcrjetzo  in  deutieàer  Zw- 
gen  getreulidi  bracM,  Strassburg,  1550 ,  in-161.; 
Struvius,  le  comte  de  Oûiiau,  Bauer,  Vojgt,  etc. 
ajoutent  à  ce  litre  :  «  et  primum  latine  SchaffÊutH- 
ten  B,  1530,  in -S». 

Prochyta  INS.,  IIoGxuTïj .  Prodda,  île  de  la 
Médit,  dans  la  naie  de  Nàples,  près  du 
Capo  Miscno. 

pRocoNNESos,  voy.  Elaphonesos. 

Procrinil'm,  Périgny-sur-Loire,  commune 
de  France,  près  Bourbon-Lancy  (Saône- 
et-Loirc). 

Proerxa,  Ilfotpva  [Strab.],  Il^'ocpva  [St.B.], 
ville  de  la  Thessalie  Phtiotide,  auj., 
suiv.  Leake,  Ghyneko-Kastro. 

Prolaque  [It.  A.],  dans  le  Picenum,  auj. 
le  bourg  de  Pioraca,  dans  la  Basilicate. 

pROMONA,  npcdji.ova,  (în  Illyrie,  auj .  Pclro- 
vacz,  au  pied  du  mont  Promina. 

pRoMONTORiuM,  Promciitoury  Permontcuz 
(1344),  Prommthoux,  enfin  auj.  Pro- 
menthoux,  village  du  canton  de  Vaud, 
entre  Nyon  et  Praiigins  (Suisse). 

Un  célèbre  Imprimeur  de  Genève,  Louis  Cnise, 
surnommé  Guerbin  ou  Garbin,  donna  plusieurs 
éditions  du  Doctrinal  de  Sapience  de  Guy  deRo>e, 
Tune  d'elles  est  datée  de  Promentour;  la  raison 
probable  du  transfert  momentané  d'une  parti»! 
du     matériel   typographique    de    cet    imprimeur 


1053 


PRONifiA  VL.  —  PRILCIACUM. 


i054 


dans  cette  petite  localité,  du  ressort  de  Tévéque  de 
GeiièTe,  a  été  cherchée  vainement  par  les  bibliogr. 
suisses.  >  La  cause  de  l'établissement  momentané 
de  1x>uis  Garbin  à  Promenthoui  pourrait  être  attri- 
bu<-e  à  la  protection  de  Tévéque  de  Genève,  comme 
aussi  à  réconomie,  à  la  crainte  d'une  maladie  conta- 
gieuse, qui  lui  faisait  quitter  Genève,  et  à  d'autres 
nK)tifs  particuliers  que  nous  ignorons  •  [Gaullieur]. 
«  Guerbin  était  peut-être  de  Promentboux,  dit 
M.  G.  Favre  :  il  y  avait  peut-être  une  propriété, 
l)eut-être  une  presse...  »  ;  il  est  probable  qu'il  y 
uvait  une  presse,  puisqu'il  y  a  imprimé,  mais  rien 
de  tout  cela  ne  nous  dit  pourquoi  il  y  établit  cette 
presse. 

Le  Doctrinal  de  Sapience,  Au  y"  du  dernier  f.: 
Cy  finiat  le  Doctrinal  de  Sapience  imprime  à  Pro^ 
mentourpar  (|  Maistre  Loys  Guerbin,  Lan  de  graeê 
MiL.GCCC.LXXXiJ.  <€|ij.  iour  daotut,  Dec  grU" 
cioM  Amen 

In-fol.  en  car.  goth.  plus  carré  que  celui  qu'em- 
ployait Steinscbaber;  il  rappelle  celui  de  la  Bible 
de  ti2  lignes;  le  tirage  est  médiocre,  et  laisse  à 
croire  qu'il  n'a  pas  été  fait  sous  les  yeux  de  Guerbin 
lui-même  ,  mais  confié  à  un  ouvrier  novice, 
M.  Brunet  compte  seulement  M'ff.,  à  longues  li- 
gnes au  nombre  de  31  sur  les  p.  entières.  M.  Gaul- 
lieur affirme  que  l'exeropl.  qu'il  possède  (et  qu'il 
considère  comme  unique)  en  a  104,  y  compris 
le  1^'  qui  est  blanc,  avec  des  signatures  de  a  y 
à  m  iiU.  Les  grandes  initiales  sont  toutes  nibri- 
quées  au  pinceau,  &  l'exception  du  premier  G  de  la 
préface,  qui  est  pravé  sur  bois,  avec  les  initiales 
L.  G.,  et  du  grand  C  majuscule  qui  commence 
l'ouvrage  au  f.  a  iiij,  lequel  contient  le  portrait  de 
l'auteur  du  Doctrinal,  l'archevêque  de  Sens,  Guy  de 
Roye  ou  de  Mont-Rocber. 

Pron^a  kl.  [Aus.],  le  Prum,  Fruym,  riv. 
de  Belgique,  qui  se  jette  dans  la  Sure. 

pROPONTis,  npowovTÎç,  la  mer  de  Marmara, 

.  Prostanna,  oppidum  Moraviœ  ,  Proste- 
goive  (en  tchèque),  Proszsiitz,  'ville  du 
cercle  d'Olmùtz  (Moravie). 

L'imprimerie  a  certainement  existé  dans  cette  ville 
au  milieu  duxvie  siècle  ;  levi«  cat.  de  M.  Tross  (an- 
née 1868)  nous  donne  :  Paultis  Hradecenua  Aqui- 
linas.  elegantissimœ  colloquiorum  formulœ,  ex 
P,  Terentii  comagdiis  sélectœ  ac  in  Bohemicam  et 

(iermanicam  linguam  versœ Prostannae,  Joa. 

Guntherus,  1550,  2  part,  en  nn  vol.  pet.  in-8«  de 
168  ff.non  chiffrés  (dont  le  8e  et  les  deux  derniers 
blancs)  pour  la  l^e  partie  ;  et  AO  fT.  non  chiff.  pour 
la  seconde.  Nous  citerons  encore  :  Joannis  Dubravii, 
olmuc.  episc,  hisloriœ  Bohemicœ  editio  pHimi, 
sumptibus  Auloris  in  oppido  Moravoiœ^  Prostan- 
na,  anno  1551,    typis   exscripta.    In-foU    (Vogt, 

{).  246)  ;  la  ^seconde  édition  de  ce  rare  volume  est 
ongueroent  décrite  parGraësse  (t.  11,  p.  439);  elle 
est  exécutée  dans  la  même  ville  le  26  mars  1552,  •  in 
offi.  Joh.  Guntheri  » . 

Sous  la  dénomination  de  Proêtêgowe  citons  : 
Jo,  ilofmeisier,  Postytla  Cteskà,  pfeloz,  odJana 
Stranského.  W  Prostêgowe,  Jin  Gûnther,  1551, 
in-fol.  (Voy.  Balbin,  Boh.  Docta.  Tom.  II,  p.  242). 

Les  Juifs  y  établirent  une  imprimerie  en  1601  ; 
un  grand  nombre  de  produits  de  ces  presses  sont 
signalés  au  catal.  Oppenheim,  sous  les  dates  de  1603, 
1607, 1618,  etc. 

Phosymna,    IIp6<TuuLva  [Str.,  Paus.],  ville 
d'Argolide,  auj.  Berbati  [Boblaye]. 

pROTE  LNS.,  la  première  des  lies  Stœcbades^ 
auj.  Porquerolles,  dans  la  rade  d'Hyères. 

Provincia,  la  Provence,  voy.  Galua. 

Provincia  Transtagana,  VAlemtejo,  Alen^ 

DICTION N.  DE  OLOQR. 


tejo.  Tune   des  sept  prov.  du  Portu- 
gal. 

pRoviNLM,  Pruvinum,  Provifis,  ville  de 
Fr.  (Seine-et-Marne),  sur  laVoulzie;  un 
grand  nombre  de  savants,  Achaintre, 
André  Duchesne,Tassin,  Malingre,  Bau- 
drand,  etc.,  ont  soutenu  que  cette  ville 
était  TAgendicum  de  César;  le  D' Bar- 
rau  a  consacré  une  dissertatwn  spéciale 
à  l'éclaircissement  de  cette  question 
controversée;  nous  nous  sommes  rangé 
à  l'opinion  de  l'historiographe  de  Pro- 
vins, le  savant  et  regrettable  Félix 
Bourquelot,  qui  traduit  Agendicum  par 
Sens, 

Un  imprimeur  du  nom  de  Guillaume  Taveniier, 
dont  on  ne  sait  absolument  rien,  était  certainement 
établi  dans  la  petite  ville  de  Provins  4  la  fin  du 
xve  siècle;  il  y  exécuta  plusieurs  ouvrages,  dont  un 
seul  porte  une  date  :  S'en»tiit  la  reigle  des  mar  \\ 
ehant  noHuellement  tran»la\teede  latin  en  fran- 
coyi.  —  Cy  ftnist  ta  Begle  des  marchons  impri- 
mée a  Prouins^  par  Guillaume  Tauemter  A  la 
requeste  de  Jaquette  Leàee,  veufue  de  feu  Jehan 
Hérault,  Le  premier  iour  Doctobre,  tan.  Mit. 
cccc  quatre  vinçti  et  sexe,  ln-4»  goth.  de  52  ff.  avec 
8ign.a-g  par  huit  et  six  feuillets.  Ce  traité  est  de 
Jean  le  Liseur  {Johannes  Lector  ou  Joannes  de 
Friburgo)  ;  c'était  un  moine  des  frères  Pi^heurs 
de  Fribourg  en  Brisgaa  ;  il  vivait  au  xiv«  siècle; 
la  Begle  des  Marchons  est  on  extrait  en  français  de 
la  Svmma  Budium  imprimée  pour  la  première 
fois  4  Reutlingen  (voy.  La  Croix-du-Maine  et  la 
Monnoye). 

M.  Th.  Luillier  a  publié  dans  le  Bailetio  de  la 
Soc  archéol.  de  Seine-et-Marne  de  1865,  p.  128,  une 
note  dans  laquelle  il  attribue  à  Tavemier  l'Impres- 
sion d'une  édiUon  de  U  Coustume  de  Meaux^sans 
date,  qu'il  croit  devoir  être  reportée  à  l'année  1500 
et  dont  nous  parions  plus  bas. 

M.  Brunet  cite  encore  comme  imprimé  A  Provins 
le  Débat  du  vin  et  de  Veau,  qui  porte  aussi  le  nom 
de  Guillaume  Tavemier,  qualifié  de  «  libraire  de- 
mourût  à  Prouins  •;  mais  cette  édition  est  impri- 
mée par  Macè  Panthoul,  dont  elle  porte  la  mar- 
que. 

Du  Verdier  cite  également  uiie  pièce  de  poésie, 
■  le  Piteux  parlement  de  la  Croix,  entre  Jésus- 
Christ  et  Nostre-Dome,  en  forme  de  Dialogue», 
imprimé  à  Provins,  s.  d.  ln-8". 

Au  xvi«  siècle  nous  avons  à  Provins  l'imprimerie 
de  Pierre  Bondis,  •  imprimeur  et  libraire  demou— 
rant  en  la  rue  Hue  le  grand  pris  la  queue  de 
Begnard»^  auquel  on  doit  l'impression  des  Gous- 
TUHES  ■  gêner aUes  gardées  et\ob8eruees  au  baittal 
ge  de  Meaulx,  in-S"  goth. 

Les  arrêts  du  conseil  de  170ft  et  de  1739  conser- 
vent un  imprimeur  &  la  ville  de  Provins,  et  le  rap- 
port fait  à  M.  de  Sartiues  en  1764  nous  donne  le  . 
nom  du  typographe  en  exercice  à  cette  date  ;  nous 
copions  la  note  in  extenso  :  «  J'ai  toi4ours  vu  une 
imprimerie  établie  à  Provins  ;  le  nommé  Meoisel  y 
étoit  établi  depuis  très-longienips,  lorsque  Je  me 
suis  établi  en  1711  ;  le  nommé  Vé  lui  a  succédé; 
après  sa  mort  Louis  Michelin,  et  ensuite  Michelin, 
son  fils,  qui,  ayant  en  1760  imprimé  plusieurs  ou- 
vrages, fut  déchu  de  l'imprimerie  ;  supprimé  par 
arrêt  du  12  mars  1761.  Nota.  On  réclame  de  toutes 
parts  le  rétablissement  de  rimprimerie  à  Pro- 
vins. » 

pRUKKA,  voy.  Pons  Muile.     * 

Prulciacum,   Pruluacum,   Preuilly,    pet. 
ville  de  Touraine,  anc.  abb.  de  St-Be- 


1065 


PRUMIA  VILLA.  —  PYLUS  EUACUS. 


lose 


ooli  et  anc.  baronnie  (Indre-et-Loire). 
1=  Commane  de  la  Brie,  avec  nne  anc. 
abb.  de  Qteaui  (Seine-et-Marne). 

Pat'uu  Vnxji,  toj.  Pucsom  Mosi  . 

pRciiicif,  Prom-U^Bûif,  oommone  de  Pî- 
cardie  (Oiae). 

PiACUM  paoM.,  8or  la  eôte  0.  de  la  Crète, 
êoi.  Capo  Spada. 

PinfATBcs  J[Ptin.],Y«(u«65«  [Scyl.,  Pans.], 
%fuaékîiç  [Ptol.],  dans  la  Laconie,  auy. 
Farta  Kato  [Leake]. 

PiAPHis,  Wcufiç  \Sir.,  PaoB.],  bourg  de 
TAttique,  aaj.  Kalamo,  rar  l'Egripo. 

PiKOYu^  P$koo.  sur  la  Pskora,  Tîlle  de 
Rusne,  arcnerèché;  chef-heu  d'un 
gouyem.,  au  S.-O.  de  St-Pétersbourg. 

PscuDUHini,  Semont,  Semond,  commune 
de  Fr.  (Marne)  ;  martyre  de  S.-Hilier 
au  m*  s. 

Ptahus  ][It.  H.],  TAmxii  [PL],  Tille  de 
UUmbne,  aiq.  QwUdo. 

PTtLmM,  nnxiov  [HouL,  Str.],  Tille  de  la 
Thessalie-Phtiotide,  aoy.  Fidia[Le9ke]. 

Pttcbu  ms.,  SoogUo  di  Yiâo,  tle  de  la  mer 
Ionienne. 

PucBOVTCM,  cppidum  in  Camitaiu  Tren- 
ddniensi,  Pultovu  ?  [J.  Hier.]^  Pukhé, 
TUle  de  Hongrie,  dans  le  comitat  de 
Trentschin. 

Un  inqirinieiir  do  nom  de  Daniel  Chnstim  fot 
HêèAÏ  dans- cette  TiUe  de  1725  A  1728:  Thurio 
/ooR.  Uloza-TrenekMent.  liung.  lUçutœ  de 
fàrwuUUme  Verborunu  jmla  PrœterUorum  atque 
Smpùwrum  {Uungarka  Slavieaque  interjfret,). 
PodioTlc,  typU  Danielifl  ChraïUna,  1725,  io-S*  de 
78  ff. 

PoaNUM  [Plin.].    Iloùxiwr  [Ptol.],    PONTIUM 

[P.  Diac],  ville  de  Tlstne,  sur  les  côtes 


s 


e  l'Adriatique,  auj.  Didno,   en  Gar- 
niole. 

Puuou,  voy.  Plteou. 

PuDENTUcuM ,  Pouoncé  ,  S.'Aubtn-de' 
Pouancé,  bourg  de  l'Anjou  (Maine-et- 
Loire). 

PuKRiKUM,  le  Pouget,  bourg  de  Fr.  (Hé« 
rault). 

PULCIIRA  INS.,  TOy.  COLONESUS. 

Puix:ovA,  Pouikova,  près  St-Pétersbourg; 

Obienratolre  et  bibliothèque,  dont  le  catalogue  a 
été  publié  à  StPéteraboorg  en  1845  (in-8*  de  457  p.). 

PuLRA,  PvUkau,  ville  d'Autriche  [Gracs- 
sc]. 

PuLLAiUiB  INS.,  lêêUes  Briofii,  dans  le  golfe 
de  Venise,  dép.  du  gouv.  de  Trieste. 


PuLLopEx  [L  A.][,  pet  Station  de  la     ^ 
rie,   que  Reicnard  voit  aiy.  dau  te 
Pietra,  village  près  Loano. 

Pdltovia,  Toy.  PccHovnm. 

PuLTcsE,  Tille  de  Rn88ie,dans  Tane.  Polo- 
gne (^uv.  de  Plock);  célèbre  par  h 
Tîctoire  de  Charles  XII  sur  les  Saxoos 
en  1703. 
M.  Coiloo  prticBd  qne  celle  jmt 


9matkm  que  rien  ne  piwife. 

PcpuscA  [G.  R.],  Tille  de  la  Ltbamîe, 
auj.  PoHska  [Forbiger],  en  Ulyrie. 

PcpULLCM,  DcuiKoUev  [PtoL],  sur  la  dHe 
0.  du  golfe  de  Caslian,  aiy.,  suiv. 
Mannert,  Porto  Pagka,  petit  port  de 
nie  de&urdaigne. 

Pdteou  JVarr.,  Cic.,  Mêla,  Lit.,  Tac., 
etc.],  UttIûja  [Str.J,  nunoXei  [Dion.  H.J, 
ancJDicsARcmA,  iuuaa^ta.  [Str.],  Tille 
et  port  de  la  Campanie,  sur  la  mer 
Tyrrhénienne,  le  §[rand  emporiwm  dn 
commerce  de  Ttaent  aTec  la  rép.  ' 
romaine,  auj.  Pozxnoli,  Puzxolo,  IVws- 
xoles.  Tille  et  port  du  Napolitain»  an 
N.-O.  et  sur  le  golfe  de  Naples,  près 
du  mont  Pausilippe. 

Ceu  à  1883  qoe  Pon  ùit  reoMNiterla  typograpUe 
dans  cette  Yille célèbre:  Ilélyot,  dans  rintrodactioo 
de  son  Hist,  des  Ordres  monastiques,  bit  mention 
d*nn  ourrage  du  BéT.  P.  LodoYico  MaraocU  de  Lar- 
gues, de  la  congrég.  délia  Madré  di  Dio,  qui  aorait 
été  imprimé  à  Pouzioles  en  1063  ;  en  1085  non 
avons  les  Lettere  memorabilL,.  raecda  Ant.  Biài- 
fon,  Pouuoli,  1085,  4  vol.  in-12;  ces  lettres  forent 
réimpr.  an  même  lieu  en  1093;  TédiL  lor«e 
2  ToL  in-12,  ornés  de  portraits  et  fig.;  ce  recuefl  est 
recherché  parce  qu'il  contient  deux  des  pins  cartes* 
ses  lettres  de  lUIlastre  Galilée. 

PiTEOLUM,  !e  Puisât,  auj.  le  Puiset,  com- 
mune du  Gàtinais  (l^iret). 

Pï-TEOLLs,  Pmseaux,  bourg  de  Fr.  (Loi- 
ret). 

PuthtdiCampi,  Pourrières,  yillaffeprès  d'Aix 

SBouches-du-Rhône)  ;  c'estTe  nomsigpi- 
icatif  du  champ  de  bataille  où  Marius 
anéantit  les  Teutons,  Tan  i04  a^ant 
J.-C. 

Pydna  [Liv.,  Pl.j,  no^va  [Thuc,  Str., 
Diod.>  Pt.],  ville  de  Macédoine  (Pié- 
ride), auj.  Kitros,  Kidros;  Paul  Emile  y 
battit  Persée,  Tan  168  av.  J.-C.,  et  le 
résultat  de  la  victoire  fut  la  réduction 
de  la  Macédoine  en  prov.  romaine. 

Pyl*  Albanica,  le  défilé  de  Derbent  (Eiser- 
ne  Thor),  en  Albanie. 

Pylls  Eliacus,  IïoXcç  'HXiootd;  [Xen.,  Paus.j, 
ville  de  l'Elide,  dont  on  place  les  rui- 
nes auprès  de  Kulugli,  sur  la  rive  gau- 
che du  Lagana. 


I0S7 


PYLUS  UESSENIACUS.  —  PTXUS. 


Pylus  Messeniacus  |T.  P.],  U<Ati  |Hero(l., 

Pol.j,  ville  de  la  Messéoie,  aiij.  Paieo- 

hastro,  près  de  Navarin,  eu  Horëe. 
PïHAimnis,  nùfoAit  [St.  B,),  ville  de  la 

Crète,  auj.iV<»'ft*lP**''ley]. 
PïRASTAHisu  Vjllus,  le  Pusierthai,   vallée 

du  Tyrol. 
PïREN«i  Montes,  tlujuvaïa  fpi,  fcs  Pyrénée$, 

chaine  qui  sépare  la  Franuc  de  l'Eapa- 

gne. 
Pyrenes  phom.,  voy.  ApanoDisniii. 
Ptbgj  [Cic,  Liv.,  Mêla],  Pdhgi  [G.  Rav.l, 

Ptbgakum  (1.  A.],  nSfToi  [Str.,  Diod.], 


nOpYnaini  [S.  Byz.J,  porlde  Cxre,  dans 

l'Etrurie,  aitj.  S.-Severo. 
Pyhoi,  nûmL  IStr.l,  Pyhgus,  Ilûf^ot  [Her,, 

Pol.],  ville  derElide,auj.  Pyrflo. 
PvniioNnuii,  PyrtAont,   ville  d'caui,   et 

château,  dans  le  comté  de  Waldeck 

(Hanovre). 

ImpriLDcrleen  IMS. 
pTiHiDM,  nûSio*  [Ptol.],  ville  de  la  Tbeasa- 

lie  (Tripolitis),  dont  remplacement  est 

fixé  par  Leake  entre  lÀvadhi  et  Kokki- 

noplo. 
Pnus,  Toy.  Buzeimni. 


QuAW  [Tac,  Eutrop.],  Kwi^ïm  [Ptol.l, 
KdïicMi  [Strab.l,  peuple  du  S.-Ë.  de  la 
Germanie,  habitait  le  pays  à  TE.  des 
Harcumans;  le  territ.  occupé  par  ce 
peuple  correspond  à  la  Moravie. 

QuADRATA  (CASTOi)  [I.A.,  Gcog,  R.Lcamp 
fortifié  de  la  Pannonie,  aui.  Voinich, 
surla  Kuipa.  =^  Uans  la  Haute  Pan- 
nonie, un  autre  camp  du  même  nom 
répond  à  Maierkof,  dans  le  corn,  de 
Zitei.  ^  Enfin  une  station  de  l'itin.  des 
Aqtia  Apollin.  porte  aussi  le  nom 
de  QuADBATA,  cHtre  Taurinum  et  Rigo- 
magus,  auj.  Crescentino  (T),  bourg  du 
Piémont. 

QuADHiRURUiuu  [I.  A.},  localité  de  laGauic 
Belgique  {Germanie  II),  qu'Ukert  place 
à  Quallnirg,  près  de  Clèvcs. 

Quadrigexlj:,  CharoUes,  ville  de  Fr. 
(Saône-ct- Loire). 

QiiADFiiGELLE»sts  Ager,  k  Charoloxs,  anc. 
prov,  de  France,  avec  le  titre  de 
comté;  ^on  territoire  est  compris  dans 
le  dép.  de  Saône -et-Lo ire. 

QuARADAVES,  Grabs,  bourg  du  canton  de 
St-Gall  (Suisse). 

QUARiATEs  IPlin.],  peuple  de  la  Gaule 
Narbon.,  au  pied  des  Alpes  CottienneR, 
occultait  la   Vollie  de  Queinu,  sur  la 


gauche  de  la  Duranw,  ^^itre  BritnçM 
et  Embrun  (d'Anville]. 

QuAHTKNsis   Locus   [Not.     Imp.],  Ql'aiti 

super  Sambram,  localité  de  la   Gau^ 

Bel^iaue,  que  d'Anville  dit  être  Quartt, 

près  de  Bavay,  sur  la  Sambre  (Nord). 

QuEDU.vitunGUM,  ad  altam  arborem,  Qwd- 

Utibarg,  ville  de  Prusse  (Saxe),  dans  la 

rég.  de  Hagdebur^,  patrie  de  Klops- 

tock;  deux  anc.  abbajrcs. 

Fnlkcnilcln  r>it  remanier  l.i  irpograiitaie  dan 

celle  »ille  i  IKî;  iiQus  n'ivoni  puTtoButrir  wr 

quel  tilrc  repoull  «itc  usertlont  noui  coDiMk' 

Mni,  1  partir  de  jess,  un   gnnd  nombre  ds  liim 

aoiucri»    i   ce   nom  i     cilons  :     Pouaili    [/B*. 

Htnr.]!ArtH0raSyUotiiandl.Qnt^labaitL,i9ti, 

ln-12.  [Cil.  de  Toumea,  p.  37C|.  Ef.Joami.  Bai- 

ulngll  Chriologla  itue  aoelrina  Oe  CkrtU  feiklur 

eomjmnauUt.  Quedlinburgi,  ISTB,  la^. 

QUENTIA,  QUENTA,  VOJ.  CaNIIA. 

QoERCETCii,  le  Quesmy,  uet.  ville  du  Uai- 
iiaut,  dans  l'arrond.  a'Avesnes  (Nord)  : 
anc.  abb.  de  lillês  de  l'ordre  de  S.-Au-  - 
gustin,  fondée  vers  12132;  cette  place 
forte  fut  cédée  à  la  France  par  la  paii 
des  Pj  rénées. 

QiERcuu»  Pemnshi.a,  Ehetiàs,  ville  de 
Finlande  (Gracsse]. 

QcEHcus  Popui.osA,  le  Chêne  Pmimmx, 
commune  de  France,  près  Sedan  (Ar- 
denncs). 


i061 


QUERNOFURTUM.  —  QUINTINOPOLIS. 


4062 


QuERNOFURTUM,  QuerfuTt, y iWe  deThuringe 
(Saxe);  (voy.  Strav,,  Bibl.  Sax.,  p.  1121). 

Imprimerie  en  1794  [Cotton]. 

QuESADA,  QuEXADA,  ville  d'EsçEgnc,  dans 
l'inlend.  de  Jaen  (Andalousie). 

Mendez  signale  celte  ville  parmi  •  las  ciudadcs 
y  lugares  que  han  tenido  ô  tienen  imprentâ  ■. 

Ql'evilliacom,  Quevillium,  QuévUly,  Petit- 
Quevilly,  bourg  de  Normandie,  avec 
titré  de  marquisat  (Seine-Inférieure). 

Au  commencement  du  xvii*  siècle,  un  libraire- 
imprimeur  de  Bouen,  ayant  embrassé  la  réforme , 
établit  une  typographie  protesunte  au  bourg  de 
Ouévilly,  oti  les  réformés  avaient  un  temple  et  un 
collège  ;  ce  libraire  s'appelait  Jacques  Cailloué  (on 
trouve  aussi  Cailloué  et  CailloTe)  ;  voyez  le  cuHeux 
article  que  M .  Frère  (d'après  des  renseignements 
fournis  par  le  pasteur  Paumier)  a  consacnl  à  cette 
famille  des  Cailloué  et  à  Timprimerie  de  Quévillv. 
Nous  donnons  le  titre  du  plus  ancien  spécimen  de 
cette  typographie  réformée  qui  soit  venu  à  notre 
connaissance  ;  on  verra  que  Cailloué  ne  fut  pas  le 
premier  typographe  qui  ait  souscrit  des  livres  au 
nom  de  Quévilly  :  Calendrier  HistoritU,  où  l'on 
peut  congnoistre  d'ici  à  teite  ans  quand  il  sera 
Pasques,  etc.,  avec  les  foires,  Quévilly,  par  David 
(Geoffroy,  1011,  in-18. 

Du  reste  on  peut  affirmer  avec  sécurité  que  pres- 
que tous  les  livres  qui  sont  sobscrits  au  nom  de 
Quévilly  ont  été  exécutés  à  Rouen. 

QuidMihi  Qu;Eris  (Quoi-me-Quiers),  Corn- 
mequiers,  bourgade  du  Poitou  dans 
l'arrond.  des  Sables  (Vendée)  ;  M.  Qui- 
cherat^  dans  sa  savante  brochure  sur 
la  formation  des  noms  de  lieux  en 
France,  cite  cette  appellation,  comme 
un  exemple  singulier  de  noms  vul- 
gaires latinisés  sur  une  fausse  étymo- 
logie. 

QuiT.EBoviuM,  QuiLLEBODUM,  Quiîlebeuf, 
ville  et  port  de  Normandie  (Seine-Infé- 
rieure) ;  Louis  Xlll  fit  démanteler  ses 
fortifications. 

QUIMPERLACUM,    QuiMPERLEGII.M,     QuimpeT- 

lay,  Quimperlé,  ville  de  Bretagne  (Finis- 
tère); anc.  abb.  de  St-Benoît;  on  con- 
naît un  Chronicon  Quimperlegiense. 

QuiNQUE  EccLESLE,  FùTifkirchen,  ville  de 
Hongrie,  chef-lieu  de  comitat  de  Bara- 
nya;  anc.  évèché;  elle  s'appelle  en 
hongrois  Pecs  et  Petzeth,  et  posséda 
une  université  de  1364  à  1526. 

Les  jésuites  y  fondèrent  en  1694  un  collège  qui 
eut  une  grande  réputation;  mais  ils  n'importèrent 
pas  rimprimerie,  que  Ton  ne  peut  reporter  qu'à  la 
iiii  du  siècle  dernier.  Voici  ce  que  dit  Németh  (Typ, 
Ilung.f  p..  126):  Georg  Klimo,  évéque  de  Funfkir- 
rhen,  siudieux  ami  des  lettres,  appela  dans  la  vUie 
i>pisco|)ale  un  imprimeur  du  nom  de  J.  Jos.  Engel, 
vers  l'an  1772  :  celui-ci  mourut  \ ers  1795,  et  sa  veuve 
Christine  Engel  continua  à  diriger  l'établissement  de 
son  mari  :  voici  le  premier  livre  imprimé  :  Bactiich 
Antonii  Ont.  S,  Franc,  Provinciœ  Capistranœ 
opus  ex  Italxco  in  Illyricum  traductum.  Quinquc 
Lccicsiis,  apud  Joanneni  Josephum  Engel.,  177.% 
in-)o  de  UOU  pp. 


QuTNQUE  Martes,  Cinq-Mars,  près  de  Lan- 
geais (Indre-et-Loire);  on  devrait 
écrire  St-Mard  ou  St-Médard,  nom  du 
patron  de  cette  localité  ;  quelque 
moine,  par  suite  d'une  belle  réminis- 
cense  mythologique ,  est  l'auteur  de 
cette  absurde  métamorphose^  qui 
remonte  au  xin«  s.  [Quicherat] . 

Quintânas  (ad)  rit.  A.],  station  du  Latium, 
auj.  Ostaria  [Bisch.  et  Môller]. 

QuiNTiAcuM,  Quinçay,  commune  du  Poi- 
tou (Vienne)  ;  anc.  abb.  de  St-BenoU, 
fondée  en  654.  =  Quincieux,  commune 
de  Fr.  (Isère). 

QuiNTiANA  Castra  [It.  A.],  Quintana  Cas- 
tra [N.  Imp.],  localité  de  la  Noriqoe, 
auj.  Kûnzen,  et,  suiv.  Mannert,  Oster- 
hofen,  en  Bavière. 

QuiNTiNOpOLis,  Sanquintinum,  Virmandense 
opp.  [Gr.  Tur.],  Fanum  S.  Qointini  [Va- 
lois] .  anc.  AuGusTA  Veromanduo- 
RUM  i.  A.,  T.  p.],  Aù^oucra  Oùspopiav- 
^6wv  Ptol.J,  Civ.  Veromanduorum  [Not. 
Imp.j,  chef-lieu  des  Ve^omaiidui,  sur 
la  route  de  Thérouanne  à  Reims,  auj. 
St-Quentin,  sur  la  Somme,  ville  de  Fr. 
(Aisne). 

St-QuenUn  était  d'abord  le  siège  de  l'évéché  du 
Vermandois,  transféré  depuis  à  Noyon  ;  il  y  avait 
deux  abb.  de  St-Beno!t.  Le  roi  de  France  était  pre* 
mier  chanoine  de  Téglise  collégiale  et  royale,  qui 
avait  rang  de  cathédrale. 

LMmprimerie  remonte  dans  cette  ville  à  1029 
seulement,  ou  du  moins  c'est  à  cette  date  seulement 
que  nous  pouvons  la  reporter  ;  le  premier  imprimeur 
s'appelait  Claude  le  Quem  :  Histoire  de  Saint- 
Quentin ,  apôtre^  martyr  et  patron  du  Verman» 
dois;  enrichie  des  recherches  de  ses  compas 
gnons,  des  rois,  ivesques,  comtes  et  seigneurs 
dévots  envers  luy,  et  des  lieux  marquez  de  son 
nom,  et  de  plusieurs  raretés  de  la  ville  et  églises 
et  du  pays,  par  Claude  de  la  Fons,  avocat.  Saint- 
Quentin,  Claude  le  Queux,  1029,  in-8«.  L'auteur 
s'appelait,  croyons-nous.  Quentin  de  la  Fons,  et  le 
liyre  est  publie  sous  la  date  fausse  de  1027  (P.  Le 
Long,  I,  S05  et  359). 

Ce  Claude  le  Queux  fit  souche  d'Imprimeun,  car 
pendant  tout  ie  xvii*  siècle  on  ne  voit  figurer  que 
ce  nom. 

En  17S3  un  imprimeur-libraire  de  cette  ville, 
nommé  Pierre  Boscher,  soutient  et  gagne  un  curieux 

)>rocès  contre  les  marchands  merciers,  grossiers  et 
oailiers  de  St-Quentin,  qui  vendent  des  livres 
mprimés,  ainsi  que  contre  les  hrocanteura  et  re- 
vendeuses, qui  colportent  lesdits  livres,  et  aussi 
contre  les  sœurs  de  la  Croix  qui  en  distribuent  dans 
leurécole  ;  l'arrêt  des  mayeura  et  échévins'de  la  ville 
dit  que  lesdits  marchands,  nrocanteurs,  etc.,  n'au- 
ront droit  de  tenir  et  distribuer  que  des  livres 
d'heures  on  d'éducation  ayant  moins  de  deux  tt, 
d'impression,  en  caract.  cicero^  condamne  et  sai- 
sit, etc.,  lequel  arrêt  est  confirmé  par  un  arrêt  du 
conseil  du  10  septembre  1735  (voy.  Code  de  la  14' 
tn'airie,  p.  07  et  suiv.}. 

Les  arrêts  du  conseil  de  1703i  et  de  1739  concè- 
dent à  la  ville  de  St-Quentin  le  droit  de  conserver 
un  imprimeur;  et  le  rapport  fait  k  M.  de  Sartinesen 
1704  nous  donne  le  nom  du  Utulaire  è  cette  épo- 


1063                        OUHnWORDlI.  —  QUCENQUE  DE  GUCTE.  IW 

wç.ljpl.Ma.»W;dfe  ■•■ipnn|.lt<»<wa  «  nne;  CBtce  Gti^tei/commiine  du  Blut 

QDnnofo.1»,  D»«T»>Mrk,  tUle  de  Hod-  ^fP^^'^  i>^^)^ 

grie  [GrièsM]. 
QcmiuLis  MoiB,  TOj.  Hoiu. . 

QciuTU,  Toj.  Roiuin.  _ 

QtnsBUB,  la  QueU  où  Qiute.  rit.  de  SUérie.  """^  '^  '"^^^  " 


(ffUw  DnliartonaïKt,  dit  RoOiuon  ITy». 
Potôn.), qui amuert  à  11  iTpoinphIc  de  e«uc  petite 
-' '-- >)»t»n1i(i   ln»U;  c-eatillDnée 


JiTJqi 


Rabari£,  Raviéres,  liourg  de  Fr.  (Yonne), 

sur  l'Arniançoo. 
RABoi.t>[  Rl'pes,  Rafpolstein,  chAtcau  en 
ruines,  qui  domiue  la  petite  ville  de 
Btlieauvillf,  qui  s'est  aussi  appelée  Ri- 
betmpierre  (Haut-Rhinj  ;  les  violons  de 
l'Alsace  relevaient  du  baron  de  Rap- 
polstËin,  auquel  ils  payaient  une  rede- 
vance de  5  livres  par  bande. 
Racceuhgium  t 

Uta  d'Impression,  qve  nous  croyoni  lupposé,  i 
moinaque  par  »uiie  d'une  faute  d'Impression  eu 
n'ait  loulu  déligner  BatiebdUCUN  ;  nous  trou  ton  ■ 
lu  cal.  des  Eliv'irs  de  lUI  ;  Paull  Ludov.  Satkttt 
Monoreloloçia,  KHttnuina  dt  itiiieorntbai  ûforr' 
tatlo.  nacceurgli,  1970,  in-S". 

Racebi'hguh,  voy.  Ratzebuhguh. 
Raciatum,  Raciate  Vico,  Raciate  [Monn. 

HéT.\,Rezé,  ville  de  Fr.  (Loire-Infér.). 

=:  Reioy,  comni.  de  Fr.  (Cher),  voy.  Ra- 

TIITUM. 

Racospl'buiîm  ,  Rackelsburg,    ville    de   la 

Basse  Styrie. 
Racovia,  Rakow,  ville   de  la  Petite  Polo- 

Î:ne,  dans  le  palatioat  de  Sendomir, 
uudceen  1569,  par  Jean  Sieoinski,le 
palatin  de  Podolie. 


1    [ail  1 


merle,  sïec  Alni»  Rodeckl  «omiiK  probvlrpotn- 
jtie  t  MarUni  CteenovIeU  Hotam  Tatamatlum  e 
Grœeo  In  PotORlexin  Irtaulatum  cum  mmotaUo- 
ntbai.  nicovia,  lïT),  l»4*. 

Lickimno  ■  cuBucrt  fnleaeal  un  ton;  irilcle  k 
la  lypognpiile  des  Antltrinltiint  en  Bologne  et  en 
Uihusnie;  noaien  pablkNU  un  eitrail,  emprunt  1 
\i  Biblioth.  ArUilrtnil.  aeOiHàt.  Âindlus.  Il  donne 
cninme  premier  produit  des  preuet  de  Rodeckl  : 
MarHni  CtulunncH  Boimomy  ChrUllimkiL,  etc. 
(DfnKigl  XIII.  de  lariu  retlgimli  ertlciUlt,  tl 
imprimil  coalra  hidafcta  fatuloM,  quitus  (7/irli- 
liim  t\  eluj  Suangellum  calKBUtliMIiir)...  Hiko- 
il>.  1113,  in-A». 

Le  Palatin  Jic  SIenIcukI,  Sis  du  londileor  de  il 
TiUï,  emhniM»- enFanlBM  lea  docuinei  des  Socl- 
nieni,  rond!  une  école  cl  un  lemple  anllilres,ei 
donna  une  nauvellc  et  conaidénble  impulsion  1  il 
lypognphle  locale  ;  SeiniliBn  Sienucb  éponta  la 
l)l(e  unique  d'Alexis  BcxlecU,  el  dirigea  l'Imprime- 
rie Juiqu'en  1038. 

tin  grand  nombre  de  litres  sortis  de  ces  preiiea 
sontciiés  par  Frayiag,  Vogt,  Biuer,  etc.,  mils  la 


flegntfi,  afO.  duMain,  en  Bavière. 
Radevebuii,    Sevùri,    commune    de   Fr. 


(Calvados). 
Radinga,  RiDiKCA,  ItAUJinn,  a 


r  la  Tamise, 


1067 


RADIS  INS.  —  RARSCHACH. 


lOtt 


Tille  d'Angleterre,  chef-lieu  du  Berk- 
shire. 

On  Yoit  dans  cette  yille  les  raines  d*one  magnlO* 
que  abbiyei  qui  renfeme  le  tombeau  de  son  Ibnda- 
teor,le  roi  Henri  I*r. 

Cestà  Tannée  1000  que  M.Cotton  bit  remonter 
l'imprimerie  avec  un  traité  ascétique  de  Mary  Sandi- 
lands,  quakeresse»  dont  il  ne  donne  pas  le  titre.  A 
la  date  de  172S,  Il  mentionne  :  The  Devonstifre 
Wonum^  or  a  Wanderful  Narrative  of  Franceê 
Plood.  Printed  fur  Frances  Flood,  and  sold  by  no- 
body  for  berself,  173S,  in.l2.  Deux  ans  après,  nous 
trouyons:  Htliocrene^  a  Poem  in  BMlUk  and 
Latin,  on  the  Chatybeate  Well.  ai  Swming  HitL 
in  WindMor  Fore$t.  Reading,  1725,  in-fto.  eq  ni^ 
Reading  possédait  deux  imprimeurs,  Mewbury  et 
Mickleirright. 

DiTers  liTres  imprimés  à  des  dates  postérieures  se 
trouvent  décrits  aux  catal.  S.  W.  Sicott  (o.  Sl(». 
Winiams  (n*  im),  etc.  ^^  '      '' 

Un  Journal,  THe  Beading  Mercury^  y  ftit  publié 
dès  les  premiers  temps  de  l'imprimerie  locale,  c*est- 
>-dire  au  mois  de  février  (ou  Juillet)  1723. 

Radis  Ins.,  Rea,  Cracina  Ins.  (îL  rjfe  de 
Bhé,  ou  de  Ré,  sur  la  côte  du  dép.  de  la 
Charente-Inférieure,  avec  St-Martin- 
de-Ré  comme  chef-lieu. 

Rado,  RaonrVEtape,  bourg  de  Fr.  (Vos- 
ges), sur  la  Meurthe. 

Radoiua,  Radomir,  ville  de  Tanc.  Galli- 
cie  polonaise,  auj.àirAutriche. 

Radstadium,  Radstadt,  sur  l'Enns,  ville  de 
.  la  Haute-Autriche  (cercle  de  Salzburg). 

Ragland,  bourg  du  Monmouthshire,  avec 
un  anc.  château  fortifié  qui  fut  ruiné 
par  les  Covenantaires  au  temps  des 
guerres  d'Olivier  Cromweil. 

M.  Gotton  suppose  qu'une  imprimerie  a  pu  exis- 
ter à  Ragland  Casile,  et  cite  :  A  Collection  of  Loyal 
Sonqs,  Poems,  etc.  •  privately  printed  at  Ragland 
Castte  •  à  la  date  de  1750.  Cette  imprimerie  n*est 
point  mentionnée  par  Martin,  et  l^wiides  cite  en 
effet  €  A  Collection  of  Loyal  Sono»,  Poems,  •  etc. 
(Jacobite),  ln-12,  A  cette  date,  mais  il  dit  :  «  priva- 
tcly  printed  at  London  ■  ;  ce  livre  a  figuré  dans  une 
vente  de  Puttick  en  1802  oh  il  atteignit  le  prix  de 
9sb. 

Rainiiam»  Raynham,  village  d'Angleterre 
(comté  de  Norfolk). 

Raynham  Hall  éuit  la  résidence  d*Anne,  marquise 
Townshend.  Une  imprimerie  fut  montée  A  la  fin  du 
siècle  dernier,  et  donna:  Townshend  {George, 
Marauis  vf)  Miâcellaneouâ  Pœtry  upon  varioui 
iuèjects  and  occasions.  Rainham,  1791-1807.  in-8« 
(Lowndes,  lorcat.  RIch.  Ileber,  n"  0810). 

Rama,  Rame  [It.  A.,  It.  Hier.,  It.  Aq. 
Apol.l,  station  de  la  Gaule  Narbon.,  sur 
la  Durance,  entre  Embrun  et  Brian- 
con,  auj.  Rame,  village  situé  près  de 
f  Argentière,  dans  le  dép.  des  Hautes- 
Alpes  [D'Anville]. 

Rambolitum,  Ramboletum,  Rambouillet, 
ville  de  Fr.  (Seinc-et-Oise)  ;  anc.  titre 
de  duché-pairie  ;  François  !•'  y  mou- 
rut en  4547. 

Ramertitm,  voy.  Martôranijm. 


Ramerus  (m>is),  Ramera,  bourg  éi  aor. 
abb.  de  Champagne  (Aube). 

Ramesia,  Ramesium,  Rimnus,  Ragngey,  petit 
port  sur  la  côte  E.  de  l'iledellaD; 
anc.  abba}«. 

f /imprimerie  parait  afoireicistè  dans  rrftrinrilif 
au  milieu  du  siècle  dernier  :  Tht  Bj^UtieMûmâ  àm- 
calypse  eu  dialecte  de  lUede  Man,  y  furent  impri- 
més en  1707,  par  un  typographe  de  Wbtlekarci, 
nommé  Shepiherd!;  et  l^nnée  suivante  on  coonaii  da 
même  :  The  Book  of  Commun  Praytr  mnd  Ijim^ 
Cateehism,  M.  Cotton  affirme  qu'âne  tradncdm  da 
ParadiseLott  de  J.  Miltoo,  Ititégilenent  pnbBée  i 
Ramsey. 

Ramsgatr^  ville  et  port  d'Angleterre,  sur 
la  Tamise,  dans  le  comté  de  Kent. 

lionwdes  cite  quelques  Poëmeê  anonyniet  pnMfi 
sous  la  rubrique  de  Ramsgate,  en  178S  et  années  sai- 
vantes. 

Ranco,  voy.  Andecamclum. 

Randanum,  Ratidan,  ville  de  Fr.  fPai-de- 

Dôme).  ^ 

Ranbrusu,  Randen,  ville  de  Danemark, 

à  l'embouchure  du  Guben  (préf.  d*Aar- 
huus). 

Ranisium,  Camporanice,  localité    d'Italie 

[Graësse]. 

Raparta  [It.  A.],  station  de  la  Lusitanie, 
sur  la  route  d'Ossonobaà  Ebora^daDS 
le  pays  des  Geltici,  auj.  FerrettrHk' 
Ares,  port  de  la  prov.  de  Beira. 

Rapinium  [It.  A.],  dans  l'Etrurie,  auj. 
Torre  di  BerUildo,  bourg  de  la  déléjr. 
d'Urbino[Reich.]. 

Rapistac.num,  Rabastens,  Rabasteins,  sur 
le  Tarn,  ville  du  Haut-Languedoc, 
dans  TAlbigeois  (Tarn). 

Rappolti  Petra,  voy.  Rabot.di  Rupes. 

Rara,  GrosS'Rohrheim,  bourg  de  Hcsse- 
Darmstadt. 

Rarbok,  RJwflHsrJi,  bourg  du  comitat  de 
Presburg  [Hongrie]. 

Néroeih  nous  apprend  que  Pimpression  des  f^do- 
nês  Pétri  Bornemiszsza,  cdmmencée  à  DeirekO, 
fut  terminée  à  Rarbok,  qui  dépendait  alors  de  De- 
trekO. 

Rarschach  am  Bodensee,  auj.  Rorschach, 
bourg  et  port  sur  le  lac  de  Constance, 
dans  le  canton  suisse  de  St-Gall. 

l/imprimerie  exista  au  xvi*  siècle  dans  cette  tota- 
lité, comme  dans  presque  toutes  les  Tilles  SToisInani 
le  Bodensee  ;  &la  date  de  1591  nous  trouvons  au  calai, 
des  foires  de  Francfort  de  1625,  sous  la  rubrique  t 
«  Anatomiu  ■,  le  volume  suivant:  'ËpyaUtov, 
das  ist  :  ein  instrument  oder  fUgliches  tf^erek* 
zeug,  mit  dcm,  ueben  gnugsamer  Brkandlnmss, 
furgebUdter  Gebein  rnd  GeOdem^  sampi  andem 
in  Patenten  angezeigten  Theilen  dessmenscMtiehen 
Leibs;  voie  ein  medicus  ein  rechtê  Anatomiam 
anstellen  solL  Rarschach  ara  Bodensee,  i5M  in 
forma  patenU. 

Un  livre  rare,  orné  de  belles  fig.  sur  bois,  y  fut 


i069 


RASBACIS.  —  RAVENNA. 


1070 


exécuté  en  1596  :  Sat.  Trismosini  Aureum  Veltua, 
Oder  çuldiH  Schatz  und  Kvnstkamer  in  daa 
Teutsch  gebracht.ïKoTi^h.  amBod.,  lMM-1500,  in-ft* 
(Le  Tract.  J,  en  1596  ;  le  Tract,  II,  en  1590). 

Rasbacis,  Resbacum,  Rebacum,  Rebetz, 
Rebais,  bour^  de  la  Bric  (Seine-et- 
Marne)  ;  possédait  un  abb.  de  St-Be- 
noît^  fondée  en  6i0,  qui  s'appelait  Jé- 
rtisaîem, 

RASEN.+:,  voy.  Tuscia. 

Rasina,  Rasne,  commune  de  Normandie 
(Orne). 

Rat.e  CoRiTANORUii,  Rate,  voy.  Legeces- 
tAia. 

Rataneum,  'Pa(Tiv^v  [Dio  Cl,  château  de 
rillyrie  romaine,  auj.  Ruaunich  (?) 

Ratiaria  [It.  A.],  'Panapfa  [Proc.],  *Pai- 
Tiapfat  Mu<Ttov  [Ptol.],lieu  dcgamisondcs 
légions  et  station  de  la  flotte  romaine 
sur  le  Danube^  auj.  Arzer  Palanka, 
ville  de  Bosnie. 

Ratiatensis  pagus,  Ratinsis,  le  pays  de 
Raiz  ou  de  Retz,  dans  la  Bretagne  mé- 
rid.  (Loire-Inférieure);  anc.  titre  de 
(luchc-pairie. 

Ratiatum  [It.  A.],  'Partarov  [Pt.],  Vicus 
Ratiatensis  [Greg.  Tur.],  Raciaci  [Chr. 
a.  1123],  ville  de  l'Aquitaine  II,  auj., 
d'après  la  plupart  des  géogr.,  Moche- 
coul,  ville  de  Fr.  (Loire-Inférieure); 
M.  Max.  Detoche  traduit  par  Rezay, 
auj.  Rezé,  comm,  importante  de  l'ar- 
rond.  d«^  Nantes,  près  de  la  Loire,  ce 
qui  se  rapporte  à  la  phrase  de  Grég.  de 
Toui's  :  Infrà  Pictavorum  terminum,  qui 
(idjaeet  civitnti  Namneticœ;  on  trouve 
aussi  dans  les  preuves  de  la  Chr.  de 
Bretagne,  de  D.  I-obineau  .  Razezrm 
et  Radesium. 

Ratiboh,  ville  de  Prusse,  sur  l'Oder,  dans 
la  rég.  d'Oppeln  (Silésie). 

I^j(  Juifs  y  bâtirent  une  synagogue  et  y  introdui- 
sirent la  typographie  en  1803. 

Ratisbona,  voy.  Augusta  Tiberh. 

Ratomagus,  voy.  Rotomagus. 

Ratomagus,  vov.  Augustomagus. 

Ratzeburgum,  Raseborg,  Ratzeburg,  chef- 
lieu  du  Lauenburg,  auj.  à  la  Prusse 
(voy.  Laciburgium)  . 

Fnllkensiein  indique  1070  comme  date  de  Tintro- 
duction  de  l'imprimerie  dans  cette  ville  ;  nous  pou- 
vons la  reporter  à  1668:  Joh.  Prid.  PojppUig,  Orbii 
illiislratus.  Razeburg,  NicNissen.,  1068.  in-12(Cat. 
de  Tournes,  p.  S7G).  Nous  trouvons  en  1072 un  livre 
important  :  Buno.  Uemoriale  juris  utriusque^ 
quod  tibronim  titulos  et  tinguloi  eorum  paragra- 
phos..,  embtemaiibus  et  imaginibu»  ita  efficta' 
coHtinet^  ut,..  faciU  negotio  memoriœ  in'priman- 
tur.  Ratzeburgi»  Nie.  Nissen,  1072,  in-Ao,  avec  de 
gr.  pi.  pi iées,  gravées  à  Teau-forte,  et  desUnées  à 


renseignement  du  droit,  sous  forme  û*Ars  memO' 
randit  en  rébus  ;  le  vol.  est  imprimé  en  rouge  et 
noir. 

Nous  citerons  encore  sous  la  même  date,  un  poème 
de  Frid.  Cogel  :  Der  reUende  FUrst  jEneas,  in-8o. 

Rauciacus  [Frodoard.],  Radziacus  [Chr. 
Fontan.],  Rausiacum  Villa  [Praec.  Car. 
C.  a.  845],  Raugio  Palatio  [Monn, 
Mer.],  Roucy^  anc.  petite  ville,  et  titre 
de  comté-pairie  de  Champagne  (Aisne)  ; 
voy.  Lebeuf,  HisL  dÛBC,  Paris,,  t.  xiv). 

Rauda  [L  a.],  'Pau^flt  iPtol.J,  station  des 
Vaccai  dans  la  Tarrac,  auj.  Roa^  près 
d'Aranda  dé  Duero  (Castille-Vieille). 

Rauda,  Ruda,  Rauden,  petite  ville  de  Silé- 
sie, près  de  Glogau  (rég.  d|Oppeln). 

Après  rincendie  qui  dévora  la  typographie  d'Eras- 
me Roesner  ven  1080  à  Glogau,  sa  veuve  en  trans- 
porta les  débris  dans  la  peUte  ville  de  Rauden  ;  et  ce 
Alt  là  qu'elle  épousa  Cbnsioplie  Wilde  ;  depuis  nous 
la  trouvons  établie  avec  celui<i  à  Fraustadt  en 
Pologne  [Hoffmann,  Typ.  Polon,], 

Raudh  Campi  ry.  Pat.J,  Raudius  Campus, 
les  Champs  Raudiques  ;  plaine  des  envi- 
rons de  VerceiL  au  confluent  de  la 
Sezia  et  de  l'Adige  ;  Marius  y  détruisit 
les  Cimbres^  l'an  lOi  av.  J.-C. 

Rauga,  Rhodium,  Rodrina,  Rùye,  anc.  ville 
forte  du  Santerre  en  Picardie,  avec 
titre  de  comté  (arr.  de  Montdidier, 
Somme). 

Rauracense  Castrum,  Augst,  voy.  Augusta 
Rauracorum. 

M.  Guérard  IDiv,  Territ,  lie  la  Gayle)  cite  plus  de 
vingt  appellauons  svnonymiquesj  tirées  du  Recueil 
des  Historiens  de  France,  des  Historiens  d^ Alle- 
magne, des  ùtplomata  de  Bréquigny,  etc. 

Rauraci  [Cœs.,  It.  A.,  T.  P.],  'Paupixo{ 
[Ptol.],  peuple  de  la  Gaule  Belgique, 
ou  Germanie  1,  voisin  des  Triboques, 
habitaient  le  dép.  du  Haut-Rhin  et 
partie  du  canton  de  Bàle. 

Rauranum  [It.  A.l,  Rarauna  [T.  P.],  sta- 
tion de  la  Gaule  Aquit.,  entre  Limo- 
num  et  Mediolanum  Santonum,  que 
d'Anville  place  à  Rom,  bourg  du  Poi- 
tou, sur  la  Dive  (Deux-Sèvres). 

Rausa,  voy.  Rhausium. 

Rauziacum,  voy.  RAuaAcus. 

Ravellum,  Ravelh,  bourg  du  Napolitain 
(princip.  Citra). 

Ravenna  rCaes.,  PI.,  Tac,  etc.],  'Paouewa 
[Sir.],  P«€ivv«,  sur  le  fl.  Beaesis,  dans 
la  Gaule  Cispadane,  près  de  l'Adriati- 
que, auj.  Ravenne,  chef-lieu  de  léga- 
tion du  roy.  d'Italie;  archevêché. 

Anc.  résidence  des  demie»  empereurs  romains 


d'Occident,  puis  des  rois  Goths  ;  les  cendies  du  plus 
grand  poiite  de  rUalic,  de  Dante,  reposent  dans 
l'église    des    Franciscains  ;    en  1513,    la   bataille 


1071 


RAVENSBURGUM.  —  REDONES. 


1072 


en  octave»  que  MoUni  {AggiuiUe  al  Panier,  131) 
doDDe  comme  imprimée  lUTenne,  maissaufoornir 
aucune  preuve  à  Tappui  d*une  assertion  qui  nous 

faralt  bien  hasarda  Voici  la  note  de  ce  liliraire: 
l  fatto  d*arme  fàtto  a  Bauena  nel  imui.  à  (U  %î 
de  Âprile  (RaTenna,  1512);  in-ft*  de  ft  ff.,  sans 
sign.,car.  gotli.  avec  un  front,  gr.  sur  b.,  à  3  col. 
de  h  octaves  cbacune.  D^n  autre  côté  la  Biblioth. 
aartosa,  de  J.  Hallervord«  nous  donne  un  rraseigoe- 
mentqui  nous  permettrait  de  reporter  rimprimerie 
à  une  date  encore  fort  respectaîole  dans  cette  ville 
célèbre,  s*il  était  confirmé,  mais  nous  ne  pouvons 
le  reproduire  qu'avec  réserve  :  JuUm»  Ferreiu», 
Bavennas,  J,  U.  !>.,  Equei  Cometque  Lateranen." 
sU  Palaiil,  de  antiqua  inatauraïuia  et  iUuUraMia 
wUitia,  Ravenn»,  15S8,  in-foL  Noos  ne  trouvons 
cette  édition  citée  par  aucun  blbliogr.,  mais  la  plu- 

Krt  des  Âllemanas  donnent  celle  de  Venise,  ap. 
I.  Zatterium,  1575',   in-fol.,     qu'ils     qualifient 
de  «opuj  rariuimum^, 

Falkenstein  donne  1580  comme  date  de  Pintroduc- 
tiondela  typographie;  il  s'appuie  sur  le  volume 
suivant  :  Tomaso  Tomai  (Tonuui)*  Storia  dL  Aa- 
vetma,  Ravenna,  1580,  in-ft"  [llaym,  p.  571.  L'im- 
primeur de  Ravenne  à  cette  époque  s'appelait  Tetel- 
dini  :  DeUe  Disaventure  di  OifUiio  lÀbri  V,  ridotti 

Su  verso  sdolto)  neUa  volgar  Ungua   da  GiuUo 
forigi,  Ravenna,  pel  Tebaldini,  1581,  in-12. 

Ravensburgcm^  Ravensburg,  ville  du  Wur- 
temberg, près  du  lac  de  Constance; 
non  loin  de  cette  ville  se  trouve  la 
vieille  abbaye  de  Weingarten. 

Falkenstein  donne  1020  comme  date  de  l'établisse- 
ment d'une  imprimerie  dans  cette  ville  ;  nos  re- 
cherches ne  nous  fournissent  aucun  titre  h  l'appui* 

Ravensis  Palat.,  le  wùyewodat  de  Rawa, 
en  Pologne. 

Ravenstenium,  Ravenstein,  pet.  ville  et 
comté  de  Hollande,  sur  la  Meuse  (Bra- 
bant  Septentr.). 

Raviciuii,  Rawicz,  ville  de  Prusse  (rég.  de 
Posen). 

M.  Cotton  dit,  malheureusement  sans  founiir  de 
titres  à  l'appui  de  celte  usMrliun,  que  Rawicx  pos- 
sédait une  imprimerie  antérieurement  à  1050  ;  Fal- 
kenstein ue  la  mentionne  pas  comme  lieu  d'impres- 
sion. 

Ravius  fl.,  fleuve  d'Irlande,  auj.  The 
Door. 

Rea  Ins.,  voy.  Kaihs. 

Reate  [Liv.,  Varr.,  PI.,  It.  A.],  6  'Péaro; 
Str.],  To  'PidiTiov  IStep.  B.],  ville  prin- 
cip.  des  Ri^atini,  dans  VAger  Reatinus, 
sur  la  Via  Salaria,  auj.  Rieti,  sur  le 
Velino,  chef-lieu  d'une  délég.  du  roy. 
d'Italie,  auN.-E.  de  Rome. 

On  ne  fait  remonter  l'imprimerie  dans  cette  ville 
qu'à  1070,  avec  le  vol.  suivant  :  Melamorfosi  /i- 
rica  d*Orazio,  parafrasato  e  woralizzato  da  Lo- 
reto  Mattei,  te,  —  hieti  pel  Pittoui,  1070,  in-8*. 
(Cat.  Thorpe,  1842,  n**  S500). 

Rebacum,  voy.  Resbacum. 

Rebdorfium,  Rebdorfy  bourg  de  Bavière, 
avec  une  église  collégiale,  près  d*Eichs- 
tàdt. 

La  bibliothi  des  chanoines  réguliers  de  Rebdorf 
est  célèbre  dans  les  annales  de  la  bibliographie  ;  en 


1787-1700,  le  catal.  en  taX  imprimé  i  EichMiÉL  ci 
3  vol.  in-4*.  Les  priaeipaiix  incunables  de  rat 
typographique  sont  décriu  avee  le  ptaia  %imA  srii 
dans  ce  catalogue,  qui 


_     .  .     est  devenu  on  livre 
pour  les  bibliôgraplies. 

Rebellum,  Rere/,  ville  de  Fr.  (Hante-Gi- 
ronne);  anc.  forteresse  calviniste, 
dont  les  murs  furent  rasés  en  1029. 

Recens  Lacus,  das  Frisçhe  Haff,  lac  de  la 
Prusse  Orientale. 

Rechius  fl.,  'Hivaç  [Proc.],  fil.  de  la  Macé- 
doine, auj.  le  Beschik  [Leake,  Goosi- 

néry]. 

Recinetcm,  Aeconott,  ville  épîscopale  dHi- 
lie,  à  Tembouch.  de  la  Potenza  (délég. 
de  Macerata). 

Falkenstein  et  Cotton  ftmt  remonter  Piaprlaeris 
dans  cette  ville  à  l*année  16M;  le  premier  tjjpatw 
phe  s'appelle  Braidat  nous  oonnaiMonsi  «pa. 
Fronr.  Àngettta,  I  Pomi  d'Oro,  âme  Lulotà^  éi 
PieM  t'wiOy  altra  de  MeUmi;  aggimmtmtt  le  £f- 
xione  delta  Lumaea.  Recanati,  pâ  BraldBt  fKfl, 
in-4*.  Col  ritratto  deU*  autore,  qoi  avait  ëonnè  a 
1601  à  Venise,  un  livre  sur  fCHgfne  e  Sforta  êtU» 
CUtà  di  BecatuUU  in-ft**. 

Recuperata  Tekra,  le  Pays  reetNtgvit^aiic. 
district  du  Galaisis,  dont  les  Anglaii 
avaient  joui  deux  siècles  (de  13471 
i556),  et  qui  comprenait  les  comtéi 
de  Guineset  d*Oye  (Pas-de-Calais}. 

Récusa,  lieu  d'impression  supposé  ? 

Actiones  duœ  seeretarii  Poniifiett,  qmantm  es- 
tera dispittal  :  an  Papa  Paulus  i  V  debeat  «Dff 
tare  de  instaurando  concUio  Tridenîino  ;  «Mfaa 
tit  enim'spe»  de  paee.  Altéra  vero,  anvi  ei  wîeta 
poisit  deinde  imperare  Protestanttàua  IpsUu  eoo' 
cilii  décréta.  Récuse,  anuo  mdctii  (10rr),de  U2p. 
.  in-8o. 

Ce  livre  rare  est  du  célèbre  hétérodoxe  Petro 
Paulo  Vergerio,  auquel  Freyiag  (Apparau  III,  5SS) 
et  Rayle  (Dict.  IV,  2S03)  consacrent  de  loapct 
curieux  articles;  mais  la  souscription  «  :  iMnia* 
antw  1007*,  n'indiquerait-elle  pas,  an  lien  dToa 
nom  de  ville  imaginaire,  le  fait  même  de  riBipns- 
sion,  recvsœ  étant  mis  là  comme  synonyme  d'csxm- 
tir?  Et  dans  ce  cas  pouvant  indiquer  le  bit  delà 
réimpression  :  re  ou  rursus  excutœi  ce  ne  icnit 
pas  la  promière  fols  que  nous  aurions  prb  le  Pîrée 
pour  un  homme. 

Reddensis  pagus,  le  Razcz,  district  du  Lan- 
guedoc, dont  Limoiix  était  lechcf-Iiea, 
anc.  titre  de  comte. 

Redintiinim,  'Pi^ivToOfiov  [Ptol.],  dans  le 
pays  (les  Marcomans,  auj.,  suiv.  Wil- 
nelm,  yiemes,  sur  le  Poltzen;  Rei- 
chaid  indique  remplacement  de  cette 
localité  près  de  yimptsch,  bourg  de 
Silésie  (reg.  de  Breslau). 

Redlinga,  Riediingcn,  pet.  et  anc.  ville 
du  Wurtemberg  (Donaukreise). 

Impr.  en  1729,  dit  Falkenstein,  mais  M.  Temani 
cite  t  i-ontelorius ,  de  contemptu  mundi,  Rediingc, 
1712,  in-12. 

Redones  [Ca^s.,  PL],  Riiedones,  'Piî^gvi; 
[Ptol.|,  peuple  de  la  Gaule   Lyonn.  III, 


1073 


REDONES.  -  REFUGIUM  APOLUNIS. 


1074 


habitait  la  partie  du  dép.  d'Ille-et-Vi- 
laine  qui  s'étend  de  Rennes  à  St- 
Malo  ;  CaBsar  le  place  en  effet  a  inter 
civitates  quœ  Oceanum  attingunt  »  ;  ce 
pa>s  s'appelait  encore  Redonica  Regio, 
h  Rodais  [Chr.  B.  Dion.]. 

Redones,  Reponum  Crv.  fNot.  Imp.l,  Re- 
DONAS  Civi,  Redonis  [Moun.  Mérov.], 
anc.  Condate  [It.  A.,  T.  P.],  Kov^ar», 
ville  capit.  des  Redones,  auj.  Rennes, 
ville  de  Fr.  (Ule-et-Vilaine),  au  confl. 
de  ces  deux  rivières  ;  anc.  capit.  du 
duché  de  Bretagne,  et  siège  d'un  parle- 
ment illustré  par  sa  noble  indépen- 
dance; archevêché^  académie;  c'est  la 
patrie  de  D.  Lobineau^  l'historien  de 
la  Bretagne,  de  l'avocat  Gerbier,  de 
Vauban  et  du  bibliographe  Quérard. 
La  bibliothèque  de  la  ville  a  quelque 
importi^ce. 

Le  terrible  incendie  de  1720  détruisit  sans  aucun 
doute  les  archives  municipales  et  ecclëslasiiques  de 
la  capitale  de  la  Bretagne,  car  il  nous  a  été  impos- 
sible d'obtenir  un  renseignement  de  quelque  utilité 
concernant  rétablissement  de  la  typographie  dans 
cette  grande  Tille  ;  il  nous  semblait  cependant  que 
l*h6tel  de  ville  et  le  palais  de  Justice  avaient  été  pré- 
servés, et  nous  espérions  que  quelque  rentre 
ignoré  aurait  conservé  la  copie  ou  la  trace  des  let- 
tres patentes  ducales,  en  Tertu  desquelles  avait  pu 
s*ëiablir  la  première  imprimerie  ;  il  n*en  est  rien 
mallieureusement,  et,  &  l'exception  do  nom  des  pre- 
miers typographes  et  de  quelques-uns  des  premiers 
1  ivres  exécutés,  nous  ue  savons  rien,  l^s  noms  de 
ces  imprimeurs  sont  bretons  ;  mais  qui  les  a  ioiUés 
à  l'art  nouveau  7  qui  les  a  appelés  ^  Uennes  ?  qui 
leur  a  fourni  les  fonds  nécessaires  au  premier  éta- 
blissement 7  etc.  Voilà  ce  qu'il  ne  nous  est  pas  pos- 
sible de  préciser. 

Cest  en  iitSti,  sous  le  gouvernement  du  dernier 
duc  de  Bretagne,  le  faible  et  valétudinaire  Fran- 
<^is  II,  père  de  la  bonne  duchesse  Anne,  qu'apparaît 
pour  la  première  fois  l'imprimerie  dans  la  ville  de 
Bennes,  et  les  premiers  typographes  se  nomment 
lierre  Beliesculée  et  Josses.  Venaient-ils  d'Angers, 
venaient-ils  de  Boucn  ?  Les  relations  littéraires  et 
cléricales  de  Bennes  avec  ces  deux  Tilles  reiKfent 
l'une  et  l'autre  des  deux  hypothèses  admissible. 

CocsTCHES  DE  BRETAGNE.  A  la  fin  du  texte  de  la 
coutume  se  lit  la  souscription  suiv.:  Lan  de  grâce 
mil  iiii.  cccc.  quattre  vingt z  et  quatre  le  xxvi* 
iourdemars  deuât  peMjt  Régnant  treshauU  et 
tresexcellant  prince  Prcuietois  par  la  grâce  de 
dieu  duc  de  bretaigne  conte  de  mont  fort  de  riche- 
mont  deatampes  et  de  vortuz,  A  estoy  paracheue 
dimprimer  ce  présent  volume  de  couêtumes  cor- 
rectees  et  meurement  visitées,  par  maystre  nicolas 
diilier,  maisire  guillaume  racine  et  ttiôas  du 
tertre  aduocat,  Auecques  les  constitucions  esta- 
blissemens  et  ordonnances  faietes  en  parlement  de 
bretagne  es  temps  passes  etiucquesaee  iourpa- 
reillejnent  visitées  et  correctees  par  Jacques  bou- 
chart  greffier  de  parlement  et  par  maistrc  allain 
bouchart,  par  lindustrie  Z  ouuratge  de  maistre 
pierre»  bellesculee  et  Josses.  Et  fut  en  la  ville  de 
Baltes  près  leglise  de  saint-qermain,  ce  soit  a  la 
louenge  de  la  Trinité,  Peu  in-8o  goth.  de  252  ff. 
non  chiffrés  à  26 lig.  àla  page;  après  la  souscription 
doivent  se  trouver,  l»  un  f.  blanc;  2*  Ift  OT.  cont. 
le  préambule  et  la  table. 

AU  bas  de  la  souscription  se  voit  la  marque  des 
imprimeurs,  une  double  croix  blanche  surmontant 
le  glnt>e  du  monde  ;  cette  même  marque,  que  nous 
voyons  sur  le  Floret  en  franezoys,  apparaît  encore 


sur  une  édition  des  Couêtuàœi  d'Anjou^  sans  lieu 
ni  date,  mais  probablement  Imprima  A  Bennes, 
vers  IftOO. 

Otii^tris-aneiennecouitume  fut  rédigée  en  ISSO 
par  trois  hommes  notables  d*ieelU  scason  :  Copu 
le  Saige,  Treal  le  Fier  et  Mahi  le  Loyal  [tôt.  He- 
Tin,  Coust,  gènér,  de  Bretagne,  1650);  elle  fut 
réformée  en  1559. 

Zaccaria,  dans  sa  BibL  rituatis,  im>iis  donne  le 
Uire  d'une  pièce  que  nous  reproduisons,  bien  que 
nous  ne  la  trouvions  citée  par  aucun  bibliographe  : 
Lagrant  Absoulte  de  Pasque»,  BSnes,  P.  Beuescolée 
et  Josses,  1484,  ln-4*  de  ft  IL  goth. 

En  1485  apparaît  le  Flohkt  en  Fbancsots.  A  la 
fin:  Cy  fbUêt  floret  en  Franezoyslimjnime  a 
Bennes  Ion  de  grace\mil  quatre  cens  quatre 
vingts  et  v.  In-ftoimpr.  aTecle  car.  goth.  très-petit 
mais  très-net  de  la  très-ancienne  couslume  ;  sans 
ch.,  réel,  ni  capit.,  avec  sign.  A  i  —  tII).  (aiiisi  dis- 
posiés:  lor  f.  A  i;  2*  f.  blanc;S« f.  A  li,  les  5  autres 
blancs,  et  ainsi  pour  les  5  cahiers).  L'écusson  de 
Bretagne  est  au  t*  du  titre,  lequel  forme  un  M* 
feuillet  non  dté  par  M.  Brunet.  L'admirable  exem- 

Blaire  de  la  Bibl.  impér.  (T,  860.8.)  Tient  de  La  Val- 
ère  (no  du  cat.  1086),  lequel  l'aTait  obtenu  de  l'ab- 
baye de  St-Germain-des-Prés. 

Un  Normand,  Jehan  Maoé,  le  frère  ou  tout  au 
moins  le  proche  parent  du  chef  de  cette  grande 
famille  de  tTpogr.,  Bobinet  Macé,  imprimeur  à 
Caen  et  libraire  a  Rouen,  à  la  fin  du  xv*  siècle,  éta- 
blit à  Bennes,  de  1500  à  1582  ruTiron,  une  librairie 
considérable,  auprès  de  la  porte  St-Michel,  en  la 
paroisse  St-SaulTeur,  à  l'image  de  Si-Jehan  TéTan- 
géliste  ;  les  Macé  de  Caen  et  de  Bouen,  Bichard 
Goupil  de  Bouen,  Laurens  llostlngue  de  Caen,  Phi- 
lippe Pigouchet  de  Paris,  etc.,  imprimèrent  un  grand 
nombre  de  Tolumes  pour  ce  libraire,  qui  était  en 
quelaue  sorte  représentant,  eu  Bretagne*  de  la 
librairie  normande,  et  se  chairgealt  du  placement  des 
excellentes  et  nombreuses  impressions  de  Bouen  et 
de  Caen.  Son  nom  figure  encore  Ters  1580  sur  une 
édition  de  la  beUe  Magwelonne  et  de  Pierre  de 
Provence  «  imprimée  à  Bouen,  par  Bichard  GoU' 
pilfpour  Michel  Augier  libr,  del'un^v.^de  Caen, 
pour  Jean  Macé  à  Bennes,  et  pour  Bich,  Macéf 
demourant  à  Bouen,  » 

Les  principaux  imprimeurs  de  Bennes,  an  xti*  siè- 
cle, sont  Jehan  Georget,  Thomas  Mestrard,  Ber- 
trand Jochault,  Pierre  le  Bret,  Julien  du  Clos,  etc. 

Au  XTiie  nous  mentionnerons,  avec  Logeroys, 
Haran  et  Julien  Ferré,  l'imprimeur  François  VaUr, 
qui  devient  le  premier  typographe  breton,  fonde 
une  importante  maison  à  Nantes,  et  fait  souche 
d'excellents  imprimeurs.  Celte  famille  est  encore 
représentée  de  nos  Jours  à  Bennes  par  un  homme 
quisoutient  dignement  avec  son  talent  et  son  érudi- 
tion le  poids  de  cinq  ou  six  quartiers  de  Traie  no- 
blesse. 

L'arrêt  du  Conseil  du  21  Juillet  1704  porte  à  qua- 
tre le  nombre  des  imprimeurs  concédés  à  la  ville  de 
Bennes  ;  cet  arrêt  est  confirmé  par  ceux  du  81  mars 
1789  et  du  24  mai  17&9.  Ce  dernier  supprime  Pim- 
primerie  du  sr  Nicolas  Audran,  confonnement  à  un 
arrêt  particulier  du  Conseil  en  date  du  5  août  1758. 
Cet  arrêt,  qui  recevait  en  même  temps  Nie-Paul 
Yaur,  dit  que  rimprimerie  de  Nie  Audran,  qui  a 
'  succédé  à  sa  mère,  la  Teuve  Audran,  sera  supprimée 
après  sa  mort;  ainsi  que  nous  l'aTons  dit,  cette  dis- 
position est  répétée  l'année  suiTante. 

Le  rapport  fait  à  M.  de  Sartines  en  1764  donne  les 
noms  des  quatre  imprimeurs  en  exercice  4  Bennes  : 
Pierre  Gamier,  2  presses;  a  succédé  à  sa  mère  en 
1758.  —Julien-Charles  Vatar,8  presses;  a  succédé 4 
son  père,  Julien  Vatar,  en  1758.  -~  Nicolas-Paul 
Vatar,  8  presses  ;  a  succédé  k  son  père  en  1758.  — 
Enfin  François-Pierre  Vatar,  8  presses  ;  a  succédé  4 
son  père  Guillaume  Vatar  en  1759  ;  aTait  la  survi- 
vance de  cette  place  depuis  1750. 

Refugium    Apolunis  [it.    A.],    Apollinis 
LiBYSîiNi  Fanum  [Macrob.],  localité  de 


4075 


REGALIS  LOCUS.  —  REGIOMONTIUM  BORUSSliE. 


i076 


la  côte  S.  de  Sicile,  près  du  Gapo  Pas- 
saro,  auj.  Fano  [Reich.]. 

Regâlis  Locus  [Mabillon],  ^Boyal-Lieu, 
Royaulieu,  commune  de  Picardie,  près 
Compiègne  (Oise)  ;  anc.  abb.  de  St-Be- 
noît,  fondée  en  ii50. 

Regalis  Mons,  VnjA  [Ch.  Phil.  Aiig. 
a.  i275],  Royaumont,  commune  de  F^. 
(Seine-el-Oise)  :  anc.  et  célèbre  abb. 
de  l'ordre  de  Cîteaux,  fondée  par  S. 
Louis  en  1228,  du  dioc.  de  Beauvais. 

Regâlts  Mon?,  Réaumont,  commune  du 
Dauphiné  (Isère). 

Rkgaus  VnxA,  Réalville,  petite  ville  de 
Fr.  (Tarn-et-Garonne). 

Reganasbuhcu,  Ranasbona,  Rainesburgum, 

VOy.  AUGUSTA  TiBERn. 

Reganum  fl.  [Geogr.  Rav.],  Rezna,  le 
Regen,  riv.  de  Bavière,  qui  sort  du 
Bôbmerwald  et  afQue  au  Danube. 

Regennes. 

Encore  une  de  ces  imprimeries  clandestines  du 
ivuie  siècle  ,  desquelles  sortaient  ces  fameuses 
Nouvelles  eecléMoMtiques,  avec  tous  leurs  supplé- 
ments, attenants  et  aboutissants,  que  les  lieute- 
nants de  police  n*ont  Jamais  pu  découvrir.  Sous  la 
rubrique  •Begenne»  »,  nous  trouvons:  •Extrait 
de  la  lettre  sur  Cart  de  vérifier  les  dates^  par  te 
Journaliste  de  Trévoux».  Itegennes,  1750,  in-12. 
Cette  pièce,  croyons-nous,  a  été  exécutée  à  l'impri- 
merie d*Arcuril,  qui  fut  saisie  en  175G  et  dont  les 
pauvres  ouvriers  furent  rudement  condamnés;  mais 
tout  naturellement  on  ne  sut  rien  ou  on  ne  dit  rien 
des  invisibles  moteurs  de  PalTsiirc,  qui  se  pro- 
clamaient, et  de  fait  étaient  indépendanis  de  toute 
Juridiction  civile  ou  ecclésiastique.  [Voy.  à  la  Bibl. 
imp.  le  fonds  Anisson-Duperron.] 

Regia,  'Ry.^^a  [Ptol.],  ville  des  Vennicnii, 
dans  le  N.  de  l'Irlande,  sur  le  fl.  Cul- 
more,  que  l'on  place    près    d'Omag/i 

(Ulster). 

Regia,  «Tepa  'Piryia  [Pt.J,  seconde  ville  du 
même  nom,  sur  le  même  territoire, 
queMannert  place  au  S.-E.  de  Kilalla- 
Bay  (Ulster). 

Regiana  [It.  A.],  Reglna  [G.  Rav.|,  ville 
de  la  Bétiquc,  auj.  Villa  de  Reyna,  en 
Andalousie,  et,  suiv.  d'autres  géogr., 
Llerena  ? 

Regianith,  voy.  Novio  Regum. 

Regianum  ,      'Py.-y{avcv      [Ptol.],      Bi-^pavavi 

[Proc.]?,  ville  de  la  Mœsie  Infér., 
auj.  Kotoszlin,  au  confl.  de  l'Ogustul 
et  du  Danube  (Boulgarie). 

Regilu'm  [Liv.,  Dion.  H.],  ville  du  La- 
tium,  sur  les  bords  du  lac  Régille, 
Lacus  Regillus  [Liv.,  Cic],  tq  PtiyUXïi 
x(p.vr„  auj.  Il  Lagnetto,  sur  la  Via  Lavi- 
cana;  bataille  un  peu  légendaire  où  la 
confédération   latine  fut   détruite  par 


Aulus  Postumius,  Tan  de   Rome  253 
ou  258. 

Reginea  [Tab.  P.],  à  rextrémité  d'ime 
voie  romaine,  qui,  partant  de  Condate, 
(Rennes)  vient  aboutir  à  la  mer,  et  que 
d'Anville  dit  être  Erquies  ,  bour^  et 
petit  port  de  Breta^e  entre  St-Bneac 
et  le  cap  Fréhel  (Cotes-du-Nord). 

Reginoburgum,  Regina   Castra,  voy.  Au- 

GUSTA  TlHERIL 
RiGmOHRADECIUM,  VOy.  GrADIUM  REGINiE. 

Regio  [It,  H..  T.  P.l,  ville  de  Thrtce, 
auj.  Koutschuk'Tzsmekmetsche,  dans  le 
pach.d'Andrinople. 

Regiodunum,  voy.  Dunum  Régis. 

Regio  Flaminu,  la  Romagne,  anc.  pro- 
vince d'Italie;  forme  auj.  les  rég.  de 
Ravenne  et  de  Forli. 

Regio  Metalufera,  Bas  ErzgMrge,  en 
Saxe. 

ReGIOMONTIUM     BORTJSSIiE,     MoNs     Regius, 

MoNs  Regalis,  Regiomontum,  Xdmgt- 
berg  (en  lithuan.  Caraliannuie,  Kakany 
zuje;  en  polon.  Krolewiecz),  ville  de 
Prusse,  cbcf-lieu  de  la  province  de  la 
Prusse  Orientale,  et  de  la  régence  de 
KÔnigsberg,  sur  la  Pregcl  ;  université 
fondée  en  io44;  bibliothèque  impor- 
tante; c'est  la  patrie  de  Kant. 

\a  typographie  a  précédé  en  cette  ville  la  fondation 
de  Puniversité  ;  une  imprimerir  considérable  y  exista 
de  1520  à  1555,  elle  était  diriçi''e  par  un  excdieni 
typographe  du  nom  de  Weivreich  ;  M.  Reicke,  ooih 
servateur  de  la  bibliothèque  de  KÔnigsberg,  vient  de 
publier  le  catalogue  raisonné  des  ouvrages  sortis  de 
cette  imprimerie.  Le  plus  rare  peut-être  des  livres 
publiés  par  Weivreich  est  celui-ci  :  Episcoponm 
Prussiœ  Constitutiones  synodales^  imprimé  vers 
15S0  ;  ce  livre  est  devenu  si  complètement  introa- 
vable,  que  nous  ne  connaissons  pas  de  bibUolbèqoe 
en  Allemagne,  qui  le  possède. 

Un  imprimeur  du  nom  de  Joh.  Daubmann  suc- 
cède à  Weivreich;  nous  citerons  de  lui;  P.P. 
Vergerii  catalogua  fiœreticorum,  jEditus  yenetiù 
de  covimissione  tiibimalis  sanctissimœ  inquisitiO' 
His.  Apud  Gabiielem  Julitum  (Giolito)  et  protrrs 
de  Ferraris.  Cum  annotationitnts  AthanasiL  Aeî. 
XV m.  I toque  Ecclcsiœ  confirmabantur  fide  ei 
abundabant  numéro  quotidie.  In  Regio  Monte 
Borussi»  imprimebat  Joh.  Daubmannus,  1556,  in-«' 

ilanozki  Nachr,  11,  p.  72,  Buuer,  Freytag,  etc.]. 
In  autre  livre  du  même  auteur,  P.  P.  Yergerio,  e>t 
cité  par  Melzi  (Anon,  1,  473);  peut -être  est-ce  le 
même  livre  :  Dr.  (ircgorio  Papa^  huius  ftomUtis 
primo^  quem  cogiwmcnto  Magnum  appellant,  etc. 
Ilegiomoiiti  Ik>russiap,  cxcudebai  J.  Daubmannus 
anno  1556,  mense  oclobr.  in -8*.  A  la  fîn  une  gra- 
vure sur  bois  avec  ce  vers  de  Catulle  :  •  O  s«clum 
insipiens  et  inficelum  !  > 

Sous  la  rubrique  lithuanienne  •  Ktu'alauczuje  •  ^ 
nous  trouvons  plusieurs  livres  imprimés,  parmi 
lesquels  nous  citerons  une  célèbre  «  Biblia  lAthua- 
nira  »  de  1 735,  in-8o,  portée  au  calai,  des  jEdes 
Althorpianœ  (I,  p.  90)  et  décrite  par  Graësse  (1, 
p.  398)  ;  elle  est  imprimée  par  Pilippa  Kristupa 
Kanteri. 


1077 


REGIOMONTUM.  —  REGULA. 


i078 


REGIOMONTUM,  Kôfiîgsbei^Q ,  ville  de  Hon- 
grie [Graësse]. 

Regiopolis,  Kingston  y  ville  du  comté  de 
Surrey,  sur  la  Tamise  (Angleterre). 

Régis  Curu  in  Arvis,  Kônigshofen  im 
Grabfelde,  ville  de  la  Basse-Franconie, 
près  de  Wûrzburg  (Bavière). 

RegisSaxum,  Kônigstein,  célèbre  forteresse 
de  Saxe,  sur  l'Elbe';  —  une  autre  petite 
ville  du  même  nom  est  dans  les  mon- 
tagnes du  Taunus,  près  des  ruines  du 
château  de  Falkenstein, 

Registus,  Rhœdestum,  voy,  Bisanthe. 

Regitestensis,  Retelensis  Agrr,  le  Rethe- 

lois, 
Regitestum,  Regiteste,  Reiteste,   Rugitu- 

srr  [Monn.  Mérov.],  Retuelium,  Retel- 

LUM,  Rethel,  ville  ae  France,  anc.  cap. 

du  Rethelois  (Ardennes),  sur  l'Aisne  ; 

anc.  duché-pairie  érigé  en  i663,  sous 

le  nom  de  Mazarin. 

ReUiel  flgure  au  rapport  fait  à  M.  de  Sanines, 
mais  seulement  comme  possédant  deux  libraires  et 
pas  d'imprimerie  ;  et  pourtant  il  nous  semble  que  le 
vol.  suivant,  cité  par  le  P.  Le  lx>og,  a  dû  être  impri- 
mé à  Rethel  plutôt  qtt*à  Rinteln  :  Periodus  regni 
Austrasiœ  $eu  Lotfiaringiœ,  per  dissertationem 
historieam,  ab  Henrico  Fagedes.  Binihelii,  1082, 
in-4«. 

Regujm,  Rega,  Reu,  Riez,  ville  de  Fr. 
(Basses-Alpes),  voy.  Albece. 

Une  indication  fournie  par  le  P.  Le  Long  (I,  ttUZ) 
nous  semble  indiquer  Texistence  d'une  imprimerie 
dans  celle  ville  épiscopale  au  xvii*  siècle:  Ordon- 
nances du  diocèse  de  Riei,  publiées  en  1675,  par 
Nicolas  de  Valavoire.  Riei,  Davfd,  1675,  in-4«. 
Cette  ville  ne  figure  ui  aux  arrêts  du  conseil,  ni  au 
rapport  Sartines. 

Regium  Calabrijî,  Regium  Juui,  voy.  Rhe- 

GIUM. 

Kegium  Lepidi  [Cic] ,  'Pinyiov  Airt^cu 
[Ptol.],  Regium  Lepidum  [Tac],  'Pir^tov 
AsTïi^ov  [Strab.],  Regium  [It.  A.,  Amni. 
M.],  FoRLM  Lepidi  [Fest.],  ville  de  la 
Gaule  Cisalpine,  sur  la  Via  iCmilia,  auj. 
Reggio,  ville  du  Modénat,  mgli  Stali 
Estetisi,  sur  le  Tessone  (Italicj  ;  évôché, 
biblioth.;  c'est  la  patrie  de  lAriosteet 
de  Spallanzani;  on  trouve  sur  qq. 
livres  anciens  Rhegium  Lincobardi*  ou 
Longohardi.e,  Regium  Ligusticum,  Re- 
gium ^miu.ï:  et  Regium  Gallt^  Toga- 

T.E. 

Certains  bibliographes  ont  paru  confondre  l*liis- 
toirc  de  la  typographie  de  cette  ville  avec  celle  de 
Reggio  desCalabres  ;  il  Tant  la  distinguer  nettement. 
C'est  en  liïSO  que  remonte  rétablissement  de  Tim- 
primcrie  dans  la  patrie  de  Timinortel  Arioste  : 

Peroti  NiGOiJki  Hudimenta  Grammaiicœ,  A  la 
fin  :  Nicolai  Perolti  Sypontini  Ad  Pyrrlium  pe- 
rellum  uepotem  Ex  Fratre  suauissimutn  rudi- 
mcntorum  grammatice  finis,  Impressum  Begii 
opéra  et  impensis  Bartholomœi  ei   Laurentii  de 


BruscMs  fratrum  (cognomcnio  fitottoni).  Anno 
Domini  M.CCCCLXXX,  Pet.  in-4*. 

Ces  frères  Bottoni  ou  de  Bruschis  contractèrent 
l*année  suivante,  en  date  du  5  Juin,  une  association 
avec  divers  citoyens  de  Modène,  Paolo  de  Sasso, 
Pierro  di  Nigoni,  Prospero  di  Zanotto  dal  Bombace, 
etc.,  et  donnèrent  un  grand  nonlbre  de  belles  et  bon- 
nes édi lions  classiques,  parmi  lesquelles  nous  cite- 
rons :  Tibulle^  Catulle  et  Properce  (1481),  in-foU; 
la  Généalogie  des  Dieux  de  Boeeacen  sous  la  même 
date  et  le  même  format;  Us  Scriptores  Rei  rici- 
tirœ^  Gato,  Varro,  etc.  (1082},  in-fol.;  —  jBsope 
(1A8S),  in-fto,  etc. 

\a  seconde  imprimerie  de  Reggio  est  montée  par 
Alberto  de  Mazalibus  de  Reggio  en  1482,  et  le  pre- 
mier livre  sorU  de  ses  presses  «st  un  Virgile,  in-fto; 
puis  vient  le  célèbre  Andréa  Portilia,  que  nous  avons 
déik  vu  è  Parme  ;  Angelo  de  Rugeriis,  Baxalerio  de 
Barideriis,  Dionigi  Bertochi,  etc. 

Nous  trouvons  la  rubrique  «  Riiegium  Ungobar' 
diœ  B  sur  la  première  édit.  du  :  Dem.  Moschi  La- 
conis  hoc  ad  Helenà  et  AlexandrU,  Pontieo  Firu- 
itto  interprète  (gr.  lau).  Rbegii  Lingobardia*,  psb. 
Dionysitts  (Bertochus),  impresât,  in-4*.  Cette  raris- 
sime plaquette  est  décrite  par  M.  firunet;  nous 
ajouterons  une  note  )i  cuue  description  :  des  six 
exempl.  connus  du  livre,  celui  de  Rich.  Heber  a 
été  payé  C  25  par  M.  Gren ville  ;  il  ne  provenait  pas 
de  M.  Renouard,  mais  bien  de  la  bibl.  Guilford  ; 
celui  de  lord  Spencer  provient  de  la  collection 
Reina,  enfin  celai  de  M.  Standish  (auJ.  chez  le  duc 
d*Aumale>  venait  de  Melzi.  L*exempL  de  la  Bibl. 
impér.de  Paris  est  incomplet  ;  le  plus  parfait,  le  plus 
beau  de  tous,  est  celui  de  la  bibl.  Brera,  à  Milan. 

Sous  la  rubrique  :  t  Regium  Uguttieum  •  on 
trouve  :  Lud,  Pontiei  Virunii  Mstoriœ  Britannicœ 
lÀb.  sex,  A  la  fin  :  Ex  fUiegio  Ligustico  Ponticus 
Virunlus  impensa  et  torcularibus  suis,  hdtiu.  vi 
Cal.  Apryllis,  in-/lio.  Ce  rare  volume  de  20  AT.,  qui 
commence  par  un  feuillet  blanc  à  la  signât.  B.,  a 
été  parfaitement  décrit  par  M.  Potier  au  cat.  Costa 
de  Beauregard  (n*  210),  et  cet  excellent  libraire 
a  rectifié  diverses  erreurs  de  M.  Brunet.  Cet  opus- 
cule semble  être  le  complément  d'une  autre  pièce 
aui  formerait  le  cahier  A  :  voyi  le  calai,  des  œuvres 
e  Pont.  Virunio,  que  donne  le  P.  Domin.  JMaria 
Federici  dans  ses  Jtteniorie  Trevigiane  (pp.  155  à 
181). 

Regius  Mons,  Regina,  der  Rigi,  le  Righi, 
montagne  de  Suisse. 

Régna,  Regen^  bourg  de  Transilvanie 
[Graësse]. 

Regni,  voy.  Rhegni. 

Regnum  [It.  Ant.],  ville  de  la  côte  S.  de  la 
Britannia,  auj.  Ringwood,  sur  TAvon, 
dans  le  Hampshire  [Gamden]. 

Régula,  Reola,  la  Réole,  ville  de  France, 
sur  la  Garonne  (Gironde)  ;  anc.  abb.  de 
St-Bcnoîl. 

Jean  le  More,  de  Constance  ou  de  Contances  (cest 
du  Ycrdier  qui  traduit  ainsi  «Joanncs  Maurus), 
grammairien,  traducteur  et  imprimeur,  est  l'intro- 
ducteur de  la  typographie  i  b  Réole,  et,  si  Tindica- 
tion  fournie  par  le  P.  Le  Long  (I,  454)  est  exacte, 
c'est  à  l'année  1500  qu'il  convient  de  faire  remonter 
l'existence  de  cette  typographie,  qui  du  leste  lui 
appartient  exclusivement  et  doit  rentrer  dans  la 
classe  des  imprimeries  particulières  :  Antiqua  Dé- 
créta synodalia  Fasatensis  Diœcesis,  de  mandato 
illustrissimi  iac  reverendissimi  D,  D.  Cardinalis 
de  Albreto,  Bpiseopi  Fasatensis,  redacta  et  pro- 
mulgata.  Régule,  Johannes  Maurus,  1500,  in-4''. 
Mais,  comme  nous  n'avons  pu  nous  procurer  ce 
Tolume,  et  parce  que  l'autorité  bibliographique  du 


1079 


REGULE.  —  RËMORUM  GIVITAS. 


1080 


père  Le  Long  nous  lemble  iosuflisanie,  nous  ne 
ominons  ce  renaeigiieineot  que  pour  mtoioireet 
reportons,  avec  le  sannt  UbUographe  bordelais, 
M.  GuiUTe  Branet,  à  l'an  151*7  seulemait  Fintro- 
dnctioD  de  la  typographie  à  la  Réoie,  ce  qui  est  dé|à 
.âne  ooblesie  asseï  respectable  pour  une  TUIe  de  cette 
importance. 

joannit  Mami  Conêtantkmt  in  eômentarlo» 
eomposUionU  ae  ikrUiaiUmA  Wmifuê  taUne*  A  la 
fin  :  Reote  impress.  in  adibos  Joannis  Ifaarl  Ooos- 
tantini,  anno  dfii  millesiino  qoingentesiBio  xvii, 
XT  iunii,  kk-ho  goth.  de  lQ  ff.  chfMs,  sten.  a.-nU. 
Noos  ne  connaissons  de  ce  Urre  qa*nn  senleieiniiL, 
c*est  celai  qne  M.  Gostafe  Bnuiet  a  découvert  a  la 
bibl.  de  Bordeani. 

L*imprinierié  disparaît  de  la  Réole  avec  J.  le  Maure; 
cette  ville  n'^st  mentionnée  par  aucun  des  arrêu  du 
conseil  qoi  réfl^emenient  nroprimerie  en  France,  et 
le  rapport  bit  à  M.  de  Sartines  ne  la  dte  point. 

Reouub^  Begoli  (î). 

Haym  nous  donne  (p.  118.  H)  t  AmtiBO  FroH' 
toncltoHtttàdiGeiiovtuhievÀU  im. 

Regulbium  [Not.  Imp.]^  yille  des  Gantii^ 
daD8  la  Britannia  Rom.^  auj.  Becuher, 
dans  le  comté  de  Kent  i 

Reguu  Famum^  Yoy.  Andheopous  in  Sco- 

TU. 

Reichstabium^  BeidMldi^yiïie  de  Bohème^ 
dans  le  cercle  de  Bunzlau  (Autriche). 

Aucun  bibliograpbe  ne  mentiomiecettevinefaoïnme 
ayant  possédé  une  imprimerie;  cependant  nous 
trouvons  (est  Gariel,  n*  IMl)  t  JUfiné  FrtiiWiaUe 
fwr  DmUcertnmH.  Reidiiladt,  Isay,  1788,  in-12 
portr. 

Reiensium  Civ.^  Reh  Apolunares,  Toy. 
Albece. 

Reinsperg^  voy.  Rendesburgum. 

Reiteste,  voy.  Regiteste. 

Reugd^  voy.  Riga. 

Remesuna  [It.  A.],  'Ptfoofava  [Hier.]^  Ro- 
MBsiANA  tî.  p.,  Geog.  R.],  ville  de  la 
Mœsic  Supérieure^  aig.  Mustapha  Pa- 
lanka,  ville  de  Servie. 

Reiu  [Cœs.^  Tac,  Plin.l;  Rhemi,  peuple 
de  ta  Gaule  Belgique  11,  occupait  partie 
des  dcp.  de  la  Marne  et  do  l'Aisne. 

Remltnga.  Remlingen,  bourg  de  Bavière 
(cercle  du  Main-Infcr.). 

George  Bngelbardt  de  LOhneyss,  dit  M.  Temaux, 
seigneur  du  cbâteau  de  Remlingen,  y  organisa  une 
petite  imprim.,  dont  sortirent  en  1622  les  vol.  suiv.: 
Aulica  poUtica,  oder  Hoft  Staatê  und  Regierkunsu 
in-fol.  et:  DeUa  CavaUria.  GrûntUieher  Berieht 
von  aUemwas  zu  der  lùbUchen  Beuterey  gehùrt  wnd 
etnem  Cavalier  zu  wUsen  von  NOthen  ter,  in-fol. 

Ces  livres  nous  sont  inconnus. 

M.  Gotton  fait  remonter  rimprlmerie  à  1900  ;  on 
demande  un  titre  à  i^appui  de  Tassertion. 

Remorum  CivrrAS,  Remis,  Remvs  Civet, 
RiMvs  [Monn.  Mérov.],  anc.  Diîrocor- 
TORUM  [Cœs.,  It.  A.,  Tab.  Peut.],   Aoo- 

poxofTOfa     [StrJ,     Aoopox^TTopov     [Ptol.], 

A&pox6rrGpoç    TSteph.   B.],     capit.    des 
Rémi,  auj.  meimSi  Reims,  ville  de  Fr., 


sur  la  Vesle  (Mam.e)j  c'est  la  patrie  de 
Golbert  et  de  Nanteuil. 

Célèbre  arcbevécfaé,  dont  les  titulaires  étaintpra- 
miers  duc»  et  pain  de  France;  sa  catliédnlc  da 
XIII*  siècle  est  l'un  des  plus  admirables  spédmem 
de  Part  gothique  qui  soit  en  Europe  ;  S  épi«s  col- 
légiales et  cinq  abb.;  sa  bibliothèque  est  laMr- 
tante  ;  elle  provient  en  partie  du  cardinal  LeTalcr, 

Sii  divisa  ton  immense  collection  entre  les  Génové- 
ins  de  Paris  et  sa  ville  archiépiioopale. 

LHmprimerie  remonte  au  miUett  du  xnp  siècle 
dans  cette  ville  illustre,  et  c'est  en  1551  que  nsoi 
voyons  pourla  première  fois  figurer  sur  un  Bvre  le 
nom  de  Nicolas  Baoquenois  (en  latin  t  M.  BacwiiBs), 
son  premier  typographe.  A  cette  date  nonscHaoni 
un  volume,  dont  le  Utre  prouve  que  Daqpieooii 
notait  pas  seulement  un  imprimeur,  mais  encore 
un  érudit  x  Jean  Feri  (ou  Père),  Prémnom  cf 
ferme  de  prier  HfeM,  îrofMet  du  Uttin  de  Jeen 
Hre,  docteur  en  thMogle,  par  Hieoêae  Jtaflfue- 
itolt.  A  Reims,  chei  ledict  Bacquenois,  l&M,  in46^ 
Ce  livre,  dté  par  M.  Brunet  chapcès  DnverOer,  ne 
nous  est  point  autrement  connu,  mais  il  figne  I 
tous  les  catalogues  des  Mres  de  Franfibn,  ssm 
exception,  qui  sont  sous  nos  yeux. 

Ce  Nicolas  Bacquenois,  dont  nous  rquarletuns  I 
rart.  Ybrodurdm,  a-t-il,  comme  le  dit  É.  Brunet, 
porté  la  typographie  à  Verdun  (en  ISQI),  posUrlea- 
rementà  sonétabUseement  k  Reims  T  ou.  esosme  le 
ditM.  Beaupré,  était-il  dé|îè  étabU  dans  la  premifere 
de  ces  viUes  vers  1»2  7  Voilà  unedUBcnHéquI  tfeu 

£s  tedle  à  résoudre,  et  nous  y  reviendrons  k  Tut, 
Verdun  ;  mais  d^abord  il  nous  parait  admJwJfcle 
que  cet  imprimeur  soit  originaire  oe  Lyon,  puisque, 
à  une  date  antérieure  à  son  établissement  en  Chsai- 
pasne,  nous  voyons  son  nom  figurer  sur  plusieors 
vMomes  exécutés  dans  cette  ville,  ce  que  reesanslt 
M.  Monfalcon;  nous  citerons  i  lioerates,  Oreteou 
panégyriques  de  la  République  :  A  Demonie  :  Au 
nommé  de  Nicoclèt^  etc.,  tnulutties  du  grec  par 
Pierre  Adam.  —  A  Lyon,  Nicolas  Bacquenois,  15M, 
ia-8«. 

Cet  imptimcur  exécute  à  Reims  un  nombre  con- 
sidérable d^ouvrages,  panni  lesquels  nous  citcrom  : 
un  Missale  Riiemense,  1553,  in-fol*  [Zaccaria,  BibL 
Ritualis];  une  édition  peu  connue  de  la  Dialectique 
de  Pierre  RamuSy  sous  la  même  date;  plusieurs 
traités  du  célèbre  Pierre  Doré  :  CObtervanee  de 
Religion  Cfireftienne,  155^  in-16;  la  Vie  et  Mort 
Chrestienne,  1556,  in-8o  ;  la  Tourterelle  de  Fi- 
duité^  1557,  in-10,  etc.;  un  volume  de  médecine  : 
Hippocrates,  De  la  nature  de  Penfant  au  ventre 
de  la  mère,  traduict  du  grec  par  GuUlaume 
Chreslian,  A  Rheims,  chez  Nie  Bacquenois,  1553, 
in-8<»  ;  les  Coutumes  du  Bailliage  de  Fermandoi», 
1557,  in-fol.  etc. 

L'établissement  de  Jehan  de  Foigny,  le  second 
imprimeur  rémois,  ne  parait  pas  remonter  au-deU 
de  1561  ou  1502,  et  il  ne  figure  sur  les  livres  pu- 
bliés à  cette  date  que  comme  associé  de  Nie  Bac- 


s^adyoindre  un  homme  recommandable  et  habile,  et 
cet  homme  fut  J.  de  Foigny,  lequel  fit  souche  dHoh 
primeurs  à  Reims  :  Gent.  Uervet.  Les  Ruses  et  Fi- 
nesses du  Diable  pour  tascàer  à  abolir  le  sainct 
sacrifice  de  J,'C.  —  A  Rheims,  chez  Nicolas  Bac- 
quenois et  Jean  de  Foigny,  156i,  in-8«. 

L'année  suivante  le  nom  de  ce  dernier  figurv 
seul:  Bern,  DominicL  Sermon  funèbre  aux Bxsi- 
ques  et  funérailles  d'illustre  Prince  François  de 
Lorraine,  duc  de  Guise.  A  Rheims,  Jean  de  Foigny^ 
150S,  in-8*. 

Cest  lui  qui,  sous  le  nom  britannisé  de  John  Fo- 
ffny,  apparaît  comme  lUmprimeur  ordinaire  du  col- 
lège catholique  fondé  à  Reims  par  les  Anglais  réfu- 
giés. (Voy.  Grenvilliatui^  U  1,  p.  72S  ;  et  AbboU- 
ford*sUbr.^p.  178.) 

Au  xvi«  siècle,   nous  trouvons  encore  quelques 


1081 


RE^DESBURGUM.  —  REVIGNUM. 


1082 


noms  d'imprimeurs  rémois:  Ghesneau,  qui  fonde  une 
imprimerie  presque  simultanément  avec  J.  de  Foi< 
gny  ;  Jean  Mouchard  et  Martin;  puis  au  zvi]«  s., 
Nicolas  Constant  (1618-1050),  Simon  de  Foigny,  Fré- 
déric Bernard,  Nie.  Hécart,  etc. 

L*arr«t  du  conseil  de  170a  fixe  à  quatre  le  nom- 
bre des  imprimeurs  autorisés  pour  la  ville  de  Reims  ; 
ce  chiffre  est  réduk  de  moitié  par  Parrét  de  l'iSO; 
celui-ci  n'ayant  point  été  exécuté,  un  nouvel  arrêt 
intervint  en  1760,  qui  supprima  définitivement  les 
charges  considérées  comme  inutiles.  Voici  ce  que 
dit  te  rapport  fait  à  M.  de  Sartines  en  1764  :  A 
Rbeims,  antérieurement  à  Tarrét  du  15  août  1760, 
on  comptait  quatre  imprimeurs:  Multeau.  âgé  de 
60  ans,  établi  en  1729  ;  sa  place  est  supprimée  par 
Tarrét  précédent.  —  Jeune  Homme  (28  ans),  établi 
en  1761  ;  sa  charge  avait  été  continuée  par  Tarrèt  ci- 
dessus.  —  Veuve  Florentin  ;  son  mari,  mort  depuis 
15  mois,  était  établi  depuis  1724  ;  sa  place  est  conti- 
jiuée.  -~  Enfin  la  veuve  Pierrard  ;  son  mari  était 
établi  depuis  1728  ;  sa  ^lace  est  supprimée. 

ReNDESBURGUM^     RENDSBURfîUS^    ReNSBFRGA* 

RendsburÇy  Rendsbourg,  sur  VEyder, 
ville  forte  du  Holstein  (auj.  à  la  Prus- 
se). 

Une  réimpression  de  la  Bibua  Letticâ  de  Riga 
(1689)  a  été  donnée  à  Rendsburg  en  17S9,  sous  ce 
titre  t  Biblia^  tas  irr  :  ta  Swehta  Grahmata  jeb 
Deewa  Swehti  WahrdU  Rensbergâ,  17S9,  in-8o. 
Cest  là  peut-être  le  premier  livre  imprimé  dans 
cette  vflle. 

Renfroana,  fien/Vew,  ville  et  comté 
d'Ecosse^  près  de  rembouchure  de  la 
Clyde. 

Rentica,  Rentyy  bourg  de  Fr.  (Pas-de-Ca- 
lais) ;  anc.  marquisat;  bataille  en  1554. 

Renus.  voy.  RuENus. 

Reontium,  Bxom  [Ser%(m)y  pet.  ville  de  la 
Guienne  (Gironde). 

Repandunum  [Not.  Imp.],  ville  des  Cori- 
tani  dans  la  Britannia  Rom.^  auj.  Atp- 
tofij  ou  Iltppon  (?),  pet.  ville  du  comté 
d'York. 

Rerigonius  Sinus,  'Ptpi-ycvioç  )t6Xiroc  [Ptol.J, 
le  Loch  Ryan,  en  hcosse. 

Resetum,  Rosetum,  Rozùy-en-Brie,  ville  de 
Fr.  (Seine-et-Marne). 

Reslnum,  Retina,  ville  de  la  Campanie^ 
qui  formait  le  port  d'Herculanum^  auj. 
Résina, 

Respax,  dep.  Resbacum,  Rebais,  pet.  ville 
de  la  Brie  (Seine-et-Marne)  ;  anc*  abb. 
de  St-Benoit,  fondée  en  610» 

Resse^  Reesz,  Rees,  pet.  ville  de  la  Prusse 

Rhénane,  chef-lieu  de  cercle,  dans  la 

rég.  de  Dusseldorf,  sur  la  rive  droite 

du  Rhin. 

Nous  trouvons  (race  d'imprimerie  dans  cette  loca- 
lité au  XVI*  siècle  ;  le  livre  que  nous  citons  est-il  le 
fait  d'une  typographie  temporaire  ou  fixe,  voilà  ce 
que  nous  ne  pouvons  déterminer  :  EItangeuitm 
NicoDEM.  In  aen  Namen  det  Heeren  begint  dot 
Euattgelie,  welck  beschreven  heeft  yicodetnus,,, 
A  la  fin  :  Gedruckt  tœ  Reesx,  by  my  Derick  Wylicks 
van  Santen,  15M,  pet.  in-8*. 


Ressonia,  Ressotis-sur-Matz,  bourg  de 
Picardie  (Oise). 

Retelt.um,  Rethelium,  voy.  Regiteste. 

RETmA,  RoDiuM^  Roeulx,  Roulx,  bourg  de 
Belgique  (Hainaut). 

Retbyiina,  voy.  Rhitymna. 

Retunga,  voy.  Ruotijngia. 

Retovinum  |P1.],  Retovium,  localité  de  la 
Ligurie,^uj.  Retorbio  (?)  [Forbigcr]. 

Retzium(?).  Est-ce  Roetz,  pet.  ville  et  for- 
teresse d'Autriche,  dans  le  cercle  de 
Mannhartsberg? 

Ce  nom  de  lieu  apparaît  sur  un  livre  souscrit  à  la 
date  de  1747  [Szecheny  Nbliotb.]. 

Reudigni  [Tac],  Reudingi,  peuple  de  la 
Germanie,  habit,  le  territ.  de  Rends- 
burg,  sur  les  bords  de  l'Eyder. 

Reunia  [P.  Diac  J,  localité  de  la  Vénétie, 
auj.  Ragogna  (r).  [Forbiger.] 

Reussia,  Rusa^  Ursa,  le  Reuss,  affl.  de 
l'Aar,  riv.  de  Suisse,  qui  traverse  le  lac 
des  Quatre-€antons. 

Reuvisium,  Reunvisius,  la  presqu'ile  de 
JRuys,  en  Bretagne  (Morbihan),  sur  la- 
quelle existait  une  abb.  de  St-Benoit. 

Revalla,  Revel,  Reval  (Kolyvan  en  russe, 
Tallinas,  Tallianas,  en  esthonien), 
ville  forte  de  Russie,  chef-lieu  dugouv. 
d'Esthonie,  sur  le  golfe  de  Finlande  ; 
anc.  ville  impér.,  réunie  à  la  Russie 
en  1710. 

Cette  ville  n'est  pas  comprise  dans  la  liste  des  im- 
primeries suMoisei,  donnée  par  Alnander;  mais 
nous  trouvons  ailleurs  la  preuve  qu'une  ou  plusieurs 
typographies  y  ont  fonctionné  au  xvii«  siècle. 
M.  Temaux  cite  un  volume  imprimé  en  16S5,  que 
nous  ne  connaissons  pas  :  Vulpius,  Methodica  pœ* 
dias  Isaaoge.  Reval,  1635,  in-4o.  Mais  presque 
simultanément*  nous  trouvons  la  preuve  de  l'exis* 
tence  d'une  typographie  qui  suivit  probablement  de 
très-près  l'érection  de  la  ville  en  évéché  :  JoaeM* 
mus  ineringius,  'Kxi;iQTY)(n;  theologica  de  Ordine 
et  Regimine  Ecclesiastico  ImbUa  in  Synodo  Reval, 
Anno  16S9.  Revaliae,  s.  d.,  in-ft".  Cet  orateur  rut  le 
premier  évéque  de  Revel,  il  mourut  à  Stockholm 
le  18  Juillet  1657,  après  avoir  occupé  pendant  18  ans 
le  siège  épiscopal.  Un  ouvrage  de  droit  de  Corn* 
Pynacker  est  donné  par  le  catal.  des  EIzevirs  de 
1681  (p.  MO),  comme  imprimé  i  Revel  en  1650. 

Le  premier  nom  d'imprimeur  que  nous  voyons 
figurer  sur  un  livre  nous  est  donné  par  J.  Scheffer 
[Sueda  litt.,  p.  21^)  :  J,  J,  Budbeek.  Disputatio- 
nés  atiquot,  quorum  prima  de  Deo  uno  et  trino. 
Revaliae,  typis  Adolphi  Simonis,  gymnasU  typogr., 
anno  1661,  in-fto. 

Sous  le  nom  de  Talinnas,  nous  trouvons  de  nom* 
breux  vol.  souscrits;  voy.  particulièrement  le  cat. 
Dubois. 

Revessio,  St'Paulien,  ville  de  Fr.  (Haute-" 
Loire);  église  du  xi*  siècle. 

Reyignum,  Ruvigntum  [Geo.  R.j,  Rivonium> 
ville  de  l'Istrie,  sur  la  route  d'Aquileja 


1083 


REVILLIAGUM.  —  RHENA. 


i084 


à  Pola^  auj.  Rovigno  ou  Trevigno,  pet. 
ville  maritime  du  gouv.  de  Trieste. 

Revilliacum,  Reuilly,  pet.  ville  du  Berry 
(Indre). 

Revinum,  Revin,  bourg  de  Fr.  (Ardeunes), 
près  Rocroy. 

Reyrranes^  Beikiavik,  Reikevik,  capit.  de 
l'Islande  ;  elle  a  un  lycée^  une  bibl., 
trois  sociétés  savantes^  deux  journaux 
et  800  hab. 

Rezna^  voy.  Reganum  fl. 

RiiAFL.  IMela]  'Pâ  [Ptol.l,  gr.  fl.  delà 
Sarmatie  Asiat.^  te  Volga,  afflue  à  la 
mer  Caspienne. 

RuABON  FL.,  'Pflcêwv,  (fer  Sylfluss,  le  Syl,  en 
Valachic. 

RujsBA,  'Patêa  [Pt  ],  ville  d'Irlande,  à  l'O. 
d'Eblana,  dont  l^mden  fixe  la  position 
sur  les  bords  du  Lough  Erne,  et  près 
d'Enniskillen  (comté  de  Fermanagh). 

RlLEDESTUS,  voy.  BlSANTDE. 

Rhjeti  [Liv.,  PI.],  'PaiToi  [Polyb.,  Str.J, 
RiiETi,  peuple  de  l'Italie  Septentr.,  oc- 
cupant le  territoire  sillonné  par  les 
ramifications  des  Alpes  RHiEnc^,  arrosé 
par  rinn,  l'Adige,  la  Brenta,  la  Dra- 
ve,  etc.;  ce  pays,  la  RHiETiA,  'Pam'a, 
forme  auj.*/e  Tyrol,  le  canton  des  Gri- 
S071S,  et  le  cercle  bavarois  de  Souabe  et 
Neubourg, 

RiiATicA  Vallis,  Ruetico,  le  BrattigaUy 
vallée  des  Grisons. 

RiijcTicjî  Alpes,  voy.  Alpe§. 

Riij:toriim  Civitas,  vov.  Riva  Villa. 

RiLCTORUM  CL'RIA,  VUV.  CuRIA. 

Rhamidava,  'Pafxt^aua  [Pt.J,  ville  de  Dacie, 
auj.  Roman,  au  confluent 'du  Sereth  et 
de  la  Moldau,  dans  la  Basse-Molda- 
vie. 

RiiAMNus  [Mêla,  PL],  'Pau.vcO;  [Str.,  Paus., 
Suid.],  bourg  de  lAttique,  sur  les 
bords  de  l'Euripus,  auj.  Ovi'io  Kasti'o 
(en  ruines).  =:  Une  ville  du  même  nom, 
en  Crète,  porte  auj.  le  nom  de  Romm 
ou  Ramne,  suiv.  Pashley. 

RliAUCUS,  'PaOxo;  [Pol.,  Elian.],  'PaCxcç 
jScyl.],  ville  de  Crète,  à  l'E.  du  Mont 
Ida)  auj.  Haghio  Miro. 

RlIAUGIA,    RliAUGlUM,     RHaUSIUM.    'PaoOaiCv, 

*p(aivcv  [Ptol.],  Ragusium  \G.  Rav.J, 
Raguse,  Ragtjua,  ville  forte  ae  Dalma- 
lie,  chef-lieu  du  cercle  du  même 
nom,  sur  l'Adriatique  (Autriche), 

Archevêché;  bibliotb.;  patrie  du  Jésuite  matbéma-       r>  /»     *  >  ..        i 

Ucieo  fioscovich.  La  «  Storia  <tt  Bagusa  •  a  été       RlIENA  (?),  Reeneti,  Rheetien,  pet.  Ville  du 


imprimée  à  Lucca,  par  Vinc  Buadraghi»  1505,  IikS*. 
La  typographie  remonte  dans  cette  Yiile  au  niHea 
du  XVII*  siècle  environ,  bien  qae  M.  Gottoo  MgMk 
un  pamphlet  de  Michael  Bodgnolias,  publié  à  Vatr 
casion  de  la  guerre  contre  les  Turcs,  ea  151%,  mm 
la  rubrique:  Bagusi;  du  reste  M.  Gotttm  ne  ■»- 
donne  cette  pièrâ  que  d'après  on  cataL  LoiMiortf. 
et  sans  Tavoir  vue.  Falkenstein  accepte  #MlrM 
cette  donnée,  qui  nous  parait  invraiaeinliianif. 

Haymnousdoonelestitresdedeux  voiaoBcapiifeliéi 
sous  la  rubrique  •Raguâa  •  i  la  date  plus  aMicile 
de  1006  et  1067;  malheureusement  U  est  évideBtqae 
les  panmhlets  en  question  sont  désignés  i04 
de  iJeu  imaginaire  :  Gli  Amari  tH  Carlo 
Duca  (li  Mantova,  et  deUa  ConteMâa  Mi 
délia  Rovere  <U  Giulo  Capocoda  (Gregorio  Leii). 
Ragusa,  pel  FabJ,  1606,  in-12  ;  et  Paimée  soivaBle: 
VUa  dt  Donna  Olimpia  MaUùueMni  OeWÀtm 
Guatdi  (Greg.  LeU)  nuovamente  rUtaatpmim  tm 
aggiunte,  Raç^usa,  pel  GinçU,  1607,  iii-8*.  Mêlai  aoas 
donne  le  véruable  lien  dMmpremon  de  ees  êcrils 
satiriques  du  célèbre  pamphlétaire  ;  ce  liea  est  Ge- 
nève, et  ces  imprimeurs  de  fantaisie,  les  Joies  et  la 
Fabius,  sont  probablement  Widerbold. 

L*im|>rimerie,  croyons-nous,  n'a  oommenoé  à 
Raguse  qu'à  la  fin  du  siècle  dernier,  Ters  1^,  et  le 
premier  typographe  serait  Carlo  Antonio  Occhl. 

RuEDONEs,  voy.  Redonrs. 

Rhegium  [Liv.,  Mêla,  Plin.,  Cic»  It.  A.], 
'Pirytov  [Herod.,  Thuc,  Str.,  Diod.j, 
'Piryiov  'louXiov  [Ptol.].  Regidii  Juld, 
Regium  Galàbri^,  ville  du  Brattium, 
auj.  Reggio,  chef-lieu  de  la  proT.  na- 
pol.  de  la  Calabre-Ultér.  I,  sur  le  dé- 
troit de  Messine;  Ferdinand  IV,  qui 
Tavait  relevée  de  ses  ruines,  lui  donnt 
le  nom  de  Sauf  Agaia  délie  Galline,  qui 
n'a  pas  prévalu. 

Archevêché ,  biblioih.;  ce  fut  dans  cette  ville,  aa 
dire  de  Rossi,  que  fut  imprimé  ie  premier  livre  eié- 
cuté  en  car.  hébreux  :  R.  Salomonis  Jarcbi  dm- 
meniarius  in  Pentateuchum.  A  la  fin  :  Bgo  fUtn 
Carton  filius  Isaac  Abrahamut  in  Regfo  vrbe 
quœ  secus  mare  e»t  sita  in  fine  Catahriœ  uèi 
peregrinatur  Abraliam  anno  O.  C.  quinque  mHk- 
simo  ducentésimo  trigesimo  quinto  (52S5,  Christi 
MCCCCLXXV),  diex  adar  (12*  mois  Juif)  pottrtmi 
mensis  juxia  supputationem  Atrruhami,  lo-fol.en 
pet.  car.  rabbin.,  rude  et  singulier,  S7  lignes  à  ta 
{)age,  sans  ch.,récl.  ni  sign. 

Ce  livre  est  si  rare  et  si  peu  connu,  que  de  Roisi 
(vide  ^;iii.  I/ebr,  part.  1,  p.  S,  no  i),  qui  le  décrit 
diaprés  un  exemplaire  qui  n'avait  que  ilS  feuillet», 
pense  qu'un  exemplaire  parfait  aurait  115  ou  116 
feuillets  ;  mais  il  ne  peut  l'affirmer,  et  depuis  ce 
bibliographe  nous  ne  voyons  pas  que  la  difficulté  lit 
clé  ëclaircie. 

L'imprimerie  n'a  pu  avoir  une  bien  longue  exis- 
tence à  Reggio,  car  en  \5iiti  Barberousse,  en  15S8 
Mustapha  Pacha,  la  ruinèrent  de  fond  en  comble,  et 
les  tremblements  de  terre  se  chargèrent  d'achever 
ce  que  les  pirates  de  la  Méditerrancie  avaient  déjà  li 
largement  commencé. 

RiiKGiUM  Lepidum,  voy.  Rkgiu^. 

RiiECJNi,  'P^ci  [Ptol.],  peuple  de  la  Bri- 
tannia  Rom.,  que  Camden  dit  avoir 
occupé  le  territoire  compris  entre  Lon- 
dres et  Northflced. 

Riiegusia,  le  Rlieinthal,  dans  la  Prusse 
Rhénane. 


1085 


RHENËA  INS.  —  HHODIGIUM. 


1086 


roy.    de    Hollande ,    dans    la    prov. 
d'IJtrecht,  sur  la  rive  droite  du  Rhm. 

L'imprimerie  parait  avoir  existé  dans  cette  petite 
localité  à  la  lin  du  xve  siècle  ;  les  bibliographes  ne 
citent  qu*un  seul  volume  souscrit  à  ce  nom,  mais  il 
est  authentique  :  Kunbba  (S.)  Dat  Ueven  ende  die 
pasMe  ende  rerhessinge  der  H.  Maget  Sinte  KU" 
nera,  die  in  die  Stadt  van  Beenen  is  kuttende  mit 
haer  Sekcneti  ende  Mirakelen^  die  geachiet  zyn 
ende  noch  dagelick  geschieden.  De  God  gedaen 
heft  door  die  Ueitighe  Maghet  tinte  Kunera,  Te 
koop  in  de  stad  van  Rheenen  (ou,  suiv.  qq.  bibliogn- 

Ïhes  :  Gheprent  in  die  Stadt  Reenen).  Sans  date  (vers 
500),  in-40  goth.  fig.  siur  b.,  sans  ch.  ni  sign.  Ce 
liTre  rarissime  est  sans  aucun  doute  le  fait  d*ime  de 
ces  imprimeries  ambulantes,  comme  nous  en  avons 
déjà  signalé  plusieurs,  destinées  presque  itoujours  à 
répandre  les  livrets  religieux  on  populaires.  Alpha» 
tfeti,  Donats,  Figures  de  ta  Bitte,  etc.,  à  Tusase  des 
classes  pauvres;  depuis  808  ans  l'imprimerie  n'a 
point  reparu  à  Rheenen,  que  nous  sachions. 

RiiENEAiNs.  [Mela|,  'PviviCa  [Thuc,  Str.l, 
'Pxvaia  [Hom.l,  'Piiv{a  |Plut.l,  Dhiks, 
l'une  des  petites  Cyclades^  aans  TAr- 
chipel. 

RoEM  AuGTA^  rîle  et  le  bourg  de  Bheinau, 
dans  le  canton  de  Zurich  ;  anc.  abbave 
de  Bénéd.,  fondée  en  778;  la  biblioth. 
de  l'église  actuelle  possède  quelcjues 
beaux  mss.  du  ix^  s.^  et  de  précieux 
objets  d'art. 

RiiENiBURGUs,  Bheinsberg  (Reimperg),  pet. 
ville  de  Prusse  (Brandebourg),  sur  le 
lac  du  même  nom,  dans  la  rég.  de 
Potsdam.  =  Bheinberg,  petite  ville 
prussienne,  de  la  rég.  de  Dusseldorf, 
sur  le  vieux  Rhin  et  laLub. 

Nous  trouvons  un  livre  souscrit  au  nom  de  Reins- 

S  erg  en  1008  ;  mais  il  ne  nous  est  pas  possible  de 
éterminer  i  laquelle  de  ces  Tilles  doit  être  attri- 
buée rimpresston  :  Wamunq  D.  Luthern  an  seine 
hebe  Evangellschen,  tieh  Jûr  den  Saerament" 
aehwermern,  das  ist  :  Zwinglianem  und  CatuintS' 
ten,  fleiuig  z^i  hûten,  etc,  Reinsperg,  bey  Johann 
llertstroit,  1608,  in-fto. 

Rhenum  (ad),  Rheineck,  pet.  ville  du  can- 
ton de  St-Gall,  à  1  embouchure  du 
Rhin  dans  le  lac  de  Constance. 

RuENus  FL.,  é  'P^voc,  le  Bhifi,  der  Bhein, 
l'un  des  plus  grands  fl.  de  l'Europe 
centrale. 

RîiENUS  FL.  [Plin.,  Sil.l^  Bononiensis  Am- 
Nis,  le  Rem,  ri v.  d'Italie,  affl.  à  la  bran- 
che S.  du  Pô,  appelée  Pô  di  Primaro. 

RiiETiA,  voy.  Rhjetia. 

RiiETico  MoNs  [Mêla],  das  Siebetigebirge, 
dans  la  Prusse  Rhénane. 

RuEZANiA,  Riazayi,  Riœsan,  ville  de  Rus- 
sie, chef-lieu  de  gouvernement;  au 
confl.  du  Trubesh  et  de  la  Lebeda. 

RniGODUNUM,  'Pi-fcô^ouvov  IPtol.],  villc  des 
Brigantes,  dans  la  Britannia  Rom., 
auj.  Ribble-ChesteTy  Ribchester,  dans  le 

DICTIONN.  DE  GÉOGR. 


Lancashire^  suiv.  Mannert;  et  Richmond, 
dans  le  comté  de  Surrey,  suiv.  Rei- 
chard. 

Riup£i  Montes,  rà  'Ptirala  ^pi,  les  Monts 
OurcUSf  PoyaS'Daghs,  vaste  chaîne  qui 
s'étend  de  l'Océan  glacial  Arctique  à  la 
mer  Caspienne,  séparant  l'Europe  de 
l'Asie. 

Rhitymna,  'PîOuava  [Pt.|,  Rhythymna 
[Plin.|,  ville  de  la  Crète,  auj.  Retimo, 
chef-lieu  du  Sandschak  du  même  nom 
(Candie). 

RniuM  Prom.,  Capo  di  Feno,  sur  la  côt<;  E. 
de  l'île  de  Corse,  ou,  suiv.  Reich.,  Capo 
Muro. 

Rhiusiava,  'Picuoiacua  [Pt.],  leRiesgou,  das 
Ries,  district  du  Wurtemberg. 

Rhizinium  [Plin.J,  Rhizon  [Liv.l,  'Pt^oOc 
[Scyl.],  'POImv  [Pol.,  Str.],  •^iCoîv*  [Pt.j, 
ville  de  TlUyrie,  auj.  Rizano,  bourg  ae 
Dalmatie,  anc.  cvèché;  dépend,  dep. 
1540,  dudioc.  de  Cattaro. 

RuoBODUNUM,  'Po€6^cuvov  [Ptol.],  Hradischy 
ville  de  la  Moravie,  chef-lieu  du  cercle 
du  même  nom  (Autriche). 

Rhoda  [Mêla],  'PA^ti  [St.  B.],  Rhodus, 
'Po^oç  [Str.l,  "Po^hwXK  IPt.],  ville  des 
Indigetes,  dans  la  Tarrac,  auj.  Rosas, 
ville  forte  de  Catalogne,  distr.  de  Ce- 
rone;  c'est  une  anc.  colonie  sicilienne, 
dep.  station  maritime  romaine. 

Rhodanus  FL.,  Qalliarum  fertUissimus 
amniSy  ex  Alpibus  se  raoiens  per  Le- 
mannian  Lacum  [PI.],  6  Po^avo;  [Pol., 
Str.],  le  Rhône,  grand  fleuve  qui  arrose 
le  midi  de  la  France,  duMontFurca,  en 
Suisse,  à  la  Méditerranée,  dans  laquelle 
il  se  jette  par  trois  embouchures;  voy. 
au  sujet  de  ces  Ostia  Rhodani  l'exceV 
lente  dissertation  de  d'An  ville. 

Rhodanusia,  Riioda  [Plin.],  colonie  des 
Massiliens  sur  le  Rnône,  dont  la  situa- 
tion actuelle  n'est  point  déterminée 
(voy.  d'Anville). 

Nous  aTons  cité  cette  placé,  parce  que  plusieurs 
lirres  ont  été  publiés  sons  la  rubrique  éridemment 
supposée  de  A/toilaiiujia  ;  mentionnons  :  Antonio 
Ferez,  Retrato  al  vivo  del  natural  de  ta  fortuna. 
En  Rhodanusia,  1625,  in-8*  [Baaer,  III,  p.  M], 

Rhodia  Ddcis,  Herj:o0enraûl,  ville  et  châ- 
teau du  Limbourg. 

Rhooigium,  Rovigo,  ville  forte  de  la  Véné- 
tie,  sur  l'Adigetto;  anc.  cap.  de  la  Po- 
lesina;  acad.  des  Concordi  ;  Bibl. 

LMmpriraerie  date  en  cette  ville  du  commence- 
ment  au  zviie  siècle,  et  c'est  en  Tannée  1026  que 
nous  voyons  pour  la  première  fois  cités  par  les 
bibliogr.  spéciaux  des  vol.  souscrits  à  ce  nom  avec 

3a 


«087 


RHODIUM.  —  RICOLOCUS. 


1068 


un  certain  nidsuccio  oa  Bcsuccio  comme  premier 
typographe  ;  lia} m  en  citcun  grand  nombre  :  il  Fra- 
chetta  di  G.  Bonifacio\  dialogo  délia  dedicazione 
délie  litterarie  eompositioni.  Rovigo,  pel  Bissuccio, 
10221,  in-ft<»  ;  du  même  :  PErcole^  Diaioao  de*  nomi 
che  a  flgliuoli  ti  deono  imporre.  Id.  Ibid.,  in-a*>. 
Orazione  di  G.  Bonifacio  al  consigUo  di  Rovigo 
per  dirizzare  una  statua  a  Celio  Riechiero  Boai- 
giMO.  Id.  ibid.,  in-4*  etc. 

Sous  le  nom  latin,  nous  trouvons  plusieurs  voU 
décrits  par  le  cat.  des  Vol  pi,  etc.:  PappoMavœ,  Uber- 
tini^  Episc.  Adrientii,  Constit/  et  décréta  in  I. 
Dictées,  synodo  Bhodigii  celebrata.  Bhodigii,  1028, 
in-Ao.  11  serait  facile  de  multiplier  ces  citations. 

Rhodiuh^  voy.  Raugâ. 

Rhodope  Mons  [Mêla,  PI.],  'p&^owïj  |Her., 
Plol.,  Sir.],  montagne  de  la  Thracc, 
rameau  de  la  chaîne  de  l'Humus,  auj. 
BespotO'Dagh. 

RnoDOPous,  Yoy.  Ruoda. 

RuoDLs  INS.,  'p6^c(,  VUede  Rhodes,  sur  la 
côte  d'Anatolie,  dont  la  capitale  porte 
le  même  nom. 

Rhœtius  Mons,  tô  'PoCticv  opcç,  sur  la  côte 
0.  de  la  Corse,  auj.  Punta del  Pinsolo. 

Rbotanus  fl.,  *]PoTavoç,  pet.  11.  de  l'île  de 
Corse,  auj.  le  Dalesani. 

Rhubon  fl.,  *Poû€ttv,  fleuve  de  la  Sarma- 
tie,  auj.  le  Windau  ou  Wiedau,  dans  la 
Prusse  Orientale. 

RuuGiuH,  Regentialde,  pet.  ville  de  Prusse, 
dans  la  rég.  de  Stettin,  sur  la  rive 
droite  de  la  Rega. 

RuYBDUs,  Riesi,  pet.  ville  de  Tintcnd.  de 
Caltanisetta  (Sicile). 

RiiYDYcnEN,  voy.  OXOΫA. 

RiiYMMns  FL.,  'P6p4w;  [Pt.],  VOiiral,  Vrai, 
fleuve  d'Asie,  qui  vient  se  perdre  dans 
la  mer  Caspienne,  et  dont  la  partie 
infér.  a  été  adoptée  comme  limite  entre 
l'iVsic  et  l'Europe. 

HiBMTiuM,  Rxbnitz,  pet.  ville  du  gr.-du- 

ché  de  Mecklenibourg-Schwerin  (cercle 

Wendique). 

Un  livre  illyrieu  est  souscrit  à  ce  nom  en  17SS  ; 
(voy.  Siechcny-fWW.  et  Gotton]. 

RiBOin  Mons,  Ribubgis  Mons,  Ribletrionti 
Ribcmont,  bourg  de  Fr.  (Aisne)  ;  anc. 
abb.  de  St-Bcnoit,  fondéeen  1083;  anc. 
prévôté  royale. 

UicuAcrM  [T.  Peut.],  station  entre  Metz  et 
Trêves,  (lue  d'Anville  place  avec  rai- 
son, cru>ons-nous,  h  Remich^  pot.  ville 
du  gr.-duché  de  Luxembourg,  sur  la 
rive  gauclie  de  la  Moselle. 

RicuENAVLv,  Reichenau,  île  de  l'Untersco, 
au  grand-duché  de  Rade  (vuy.  Aigia 

DlVES). 
Celte  lie  posscdait  une  abb.  de  St-Bcnoit,  qui  i>or- 


tait  le  nom  é'Augia  IHoes  (aiiJ.  détruite),  et  dont 
l'église  subsiste  encore  et  renferme  le  tombeau  de 
Charles  le  Gros  ;  les  relie^x  y  accueUUrent  à  bfa 
du  XV  ne  sil*clc  un  imprimeur  errant,  penécolé  à 
cause  de  ses  principes  catholiques;  il  î^ippelait  Bv- 
bisch,  et  y  publia  plusieurs  opuscules.  Koos  iioh 
déji  parlé  de  loi  aux  art  (^iltjadiba  et  CuMBiu; 
on  croit  qu'après  un  assez  long  séjour  à  ReicbcuM, 
ce  Barbisch  alla  se  réftigier  à  Disatis  vers  le  eoB- 
mencemcnt  du  xviii*  siècle;  il  j  trooTi  enfin  le 
repos,  c'est-à-dire  une  tombe,  mais  son  maiérid  Itat 
conservé  par  les  religieux  qui  l'utilisèreBt  (foy. 
Desebttna). 

RicHËNSTENiiii ,  Reichefutein,  pet.  ville  de 
la  régence  de  Breslau  (Prusse). 

Nous  ne  pouvons  que  signaler  Pcxisteace  taw 
imprimerie  au  xv«  siècle  4aiis  cette  petite  fc**^thf^ 
sans  vouloir  entreprendre  dupliquer  ce  frit  hiam, 
qui  ne  nous  partit  mène  jpolnt  démontré  Juqôft 
révidcnce  ;  mais  enfin  il  existe  un  Hvre,  ou  pUicôi 
une  pièce  souscrite  à  ce  nom,  et  en  voici  le  litre 
exact  :  IncijHt  Dyalog*  sup  libertate  eceletfasUta 
inter  huçonem  \\  decanû  et  oUnertitm  hurgimagis- 
trum  et  catonem  secretariu  Q  intertoeutores  tkt- 
neh,  A  la  fin  :  Explicit  dyalogus  tuper  Uhertme 
eccleslaslica  noniter  'jpositus\et  supra  RyekeHStegn 
impressus,  Anno  a  natiuitate  domUtilMiUtstmo 
quadringentesimo  teptuagesimo  êêptlnw  Moub 
lulnij  die  vero  dccimaqnarta.\\Omnta  etmsIU» 
prius  [experire  Qj  annis\  Vti  neguU  (sic)  Nbidt. 
In-fol.  goih.  de  14  (T.  à  S8  lig.,  sans  cb.,  récL  ni 
sign.  Cette  pièce  fort  rare»  que  nous  tnravooi  dè> 
ciite  par  ilain  et  Rrunet,  est  acceptée  par  le  P. 
Reichnart  comme  le  prodoit  d'une  typographie 
existant  à  Reichenstein  ;  M.  Graësse  ne  Bit  que  re> 
produire  la  note  de  M.  Bninet,  non  pas,  tontefoii, 
sans  l'estropier  quelque  peu. 

Ricii()\iLLA,  Wii.oyivn,  Reichentceiler,  Riqut- 
wihvy  Rikewir,  pet.  ville  de  Fr.  (Haut- 
Rliin). 

RiciNA  [T.  p.,  G.  Rav.J,  dans  la  Ligurie, 
Recco,  bourg  de  la  prov.  de  Génc5 
(Riviera  di  Levante). 

RiciNA  [T.  p.],  RiciNENsis  Ager  [Pliu.], 
dans  le  Piceiium  ;  ville  dont  les  ruines 
sont  aux  environs  de  Macerata,  sur  la 
Potenza. 

RiciNA  INS.,  Jura  Ishvidy  l'une  des  Hé- 
brides. 

Ru:oLo<:rs,  îiicfuiUcu,  petite  ville  de  Fr., 
de  l'arrond.  di;  Cliinon  (Indre-ct-Loirc); 
anc.  liln»  dr»  ducho-pairie. 

Le  cardinal  do  Richelieu  lit  les  frais  de  Pétablk- 
sement  d'uin;  imprimerie  qu'il  installa,  dit-on,  ac 
château  de  Richelieu  et  ù  la  tête  de  laquelle  il  mit 
Estienne  Mig<>on,  ou  plutôt  Miclion,  reçu  imprimeur 
le  28  avril  1633.  Les  caractères  (^mployi-s  dans  cotte 
typographie  priiicière  sont  d'une  lietteté  et  d'one 
délicatesse  si  cxtraonlinnircs  qu*tb  ont  été  long- 
temps connus  sous  le  nom  de  «  caractères  d^ar- 
cent  B  ;  on  croit  aujourd'hui  qu'ils  provenaient  de 
Jeannon.  le  célèbre  Tondeur  et  imprimeur  de  Sedan, 
sur  lequel  le  cardinal,  tri>sentendu  en  typographie, 
n'avait  pas  dédaigné  d'étendre  sa  main  victorieuse, 
en  XQ'Al. 

Outre  la  Dible  dite  de  llichclieu  (165C),  le  livrf 
le  plus  célèbre  et  le  plus  connu  provenant  de  l'im- 
primcrie  du  cardinal  est  celui-ci  :  les  Morales 
d^Epictètc^  de  Socrate^  de  Plutarque  et  de  Séni- 
que  (irad.  ))ar  Desmarets  de  StSorlin,  lequel,  an 
aire  de  Moréri ,  était  l'intendant  du  duc  de  iliche- 
lieu,  l'héritier  de  Sun  Emiuence,  chez  lequel  il  mou- 


1089 


RICOMAGUS.  —  KIGOMAGVS. 


i090 


rut  en  1578).  Au  chasieau  de  Richelieu,  de  Timpri- 
merie  d'Kstienne  Mignon  (sic),  profeueur  en  ma- 
thématique, etc.,  imprimeur  ordinaire  du  roy,  pour 
le  faict  de  la  milice,  l(y53.  pet  in-8*. 

■  Il  existe,  dit  Gh.  Nodier,  un  certain  nomltre  de 
ces  petits  livret,  bienfaits  posthumes  du  cardinal  de 

Richelieu et  on  ne  saurait  penser  sans  regrets 

qu'une  semblable  imprimerie,  placée  sous  une  di- 
rection intelligente,  auroit  probablement  opposé 
une  brillante  concurrence  aux  presses  des  Blie- 
?iers.  •  Nodier  croit,  et  nous  sommes  de  son  i?is, 
que  les  matrices  de  ces  types  charmants  passèrent 
aux  protestants  de  Gharenton.  Il  est  en  effet  aaseï 
•  facile  de  les  reconnaître  dans  plusieurs  des  volumes 
de  polémique  et  de  catéchèse  qui  portent  le  nom 
de  Cellier,  run  des  principaux  imprimeurs  des  ré- 
formés au  zv(i«  siècle.  (Voy.  Ch.  Nodier,  MUangeê, 
art.  20,  et  du  Ronre  II,  255.) 

Ricomâgus  [Cart.]^  Ricomâgo  Vico  [Monn. 
Mérov.l,RioMUM,  RiOMo  [Monn.j,  Rio- 
ifAQUM  T^  Riom,y'û\e  de  France^  anc.  cap. 
de  l'Auvergne  (Puy-de-Dôme);  patrie 
d'Anne  du  Bourg,  du  P.  Sinnond^  de 
révoque  Soanen,  etc. 

Nous  faisons  remonter  Timprimerie  dans  cette 
ville  à  la  fin  du  xvi»  siècle,  avec  Pierre  Costerauste 
comme  premier  typographe  ;im  vol.  sans  date,  mab 
exécuté  en  1589,  est  porté  au  cat.  de  Vhi&u  dit  France 
à  la  Bibliothèque  imp.  (tom.  IX)  :  Dielaration  des 
trois  Bstatê  du  bas  Pays  d^Auuergne,  assemblée 
enla  ville  de  BiUom,  par  M.  le  Comte  de  Randan^ 
gouverneur  général  dudit  bas  et  hault  Paw,  le 
20«  iour  du  moys  dPApuril  1589.  Riom,  de  Pimpr. 
de  P.  Costerauste,  s.  d.,  in-4*. 

En  159Sdu  même  imprimeur,  nous  trouvons: La 
Prolongation  de  la  trêve  généralle  de  France,  en* 
semble  les  articles  traitez  et  accordez  en  la  confé- 
rence des  députez  de  Vunet  l'autre  party,  tenue  à 
Milly.,,.  Riom,  Pierre  Costerauste,  1593,  petit 
in-8-. 

Cet  imprimeur  est  encore  en  exercice  en  lOlft  t 
Arrest  de  la  cour  de  parlemp^t  de  Paris,  portant 
règlement  entre  les  officiers  de  la  Sénéchaussée 
d*Auuergne  et  ceux  du  BailUage  de  Montpen^ 
sier,  Id.,  ibid.,  lôia,  pet.  in-8*. 

Les  arrêts  du  conseil  de  1704  et  de  1789  conser- 
vent à  la  ville  de  Riom  le  droit  de  posséder  une 
imprimerie,  et  le  titulaire  en  1764,  lors  du  rapport 
fait  à  M.  de  Sartines,  est  René  Caudexe,  âge  de 
37  ans,  établi  en  1703,  avec  deux  presses;  sa  >eove 
lui  succéda. 

RicoMONs,  RiciiMONDiA  Eboracensium,  Bichr 
mondy  ville  d'Ançleterfe,  dans  le  North- 
Riding  du  Yorkshire.  =  Richmond. 
bourg  et  château  ro^al>  dans  le  comte 
de  Siutey. 

RicoMONS^  Richemmt;  plusieurs  commu- 
nes de  France  portent  ce  nom. 

Riir.oNORUs  :  voici  la  succession  des  noms 
que  donne  M.  Quicherat  :  Remeneul, 
Requegneux,  puis  par  la  prostnèse  de 
l'A,  A  Requegneux,  Arquegneux,  enfin 
Arqueneuf,  commune  du  département 
de  l'Yonne. 

RiDiNGA,  voy.  Radinga. 

Riduna  ins.  [It.  A.],  Aurigny,  Aldemey, 
île  anglaise  de  la  Manche,  à  l'O.  du  cap 
de  la  tiague,  au  N.-E.  de  Guernësey. 


RiEDENsis  Pagus,  Roppenheim,  comm.  de 
Fr.  (Bas-Rhin). 

Riga,  Riga,  {Riolin,  Righa),  ville  forte  de 
Russie,  chef-lieu  de  la  Livonie,  sur  la 
rive  droite  de  la  Dwina,  près  de  l'emb. 
de  ce  fleuve  dans  la  Baltique;  anc. 
résid.  du  gr.  maître  de  l'ordre  Teuto- 
nique;  établiss.  littéraires,  musée, 
biblioth. 

LMmprimerie  fat  introduite  à  Riga  pendant  les 
dernières  années  du  xvi«  siècle  ;  et  le  titre  du  plus 
ancien  vol.  souscrit  ii  ce  nom,  que  nous  connais- 
sions, nous  est  fourni  par  Vlnaex  generaUs  publié 
à  Leipsig  en  lOOQ ,  qui  comprend  les  livras 
qui,  de  1593  à  IGOO,  «  in  S.Romano  imperio,  et  vlci- 
nls  regionibus,  prodierunti.  Voici  le  titre  de  ce 
livre  aue  reproduisent  exactement  les  divers  catal. 
des  foires  de  Francfort  :  M»  Georgii  Ziegleri  WeltS' 
piegelt  menniglich  in  diesen  legten  zeiten  fur  die 
Augen  gesteli,  auss  U.  Schrîfft  vnd  bewehrten 
historien.  Rlgae  in  Ueflland,  1599,  in-4*. 

En  1622  un  vol.  cité  par  la  Suecla  Lia.  de  Schef- 
fer  nous  donne  un  nom  dMinprimeur  ;  c*est  un 
ouvrage  anonyme  sur  la  prise  de  Riga  par  Gustave 
Adolphe  «  idiomate  tatino-germanico  t ,  et  impri- 
mé f  Rigœ  per  Nie,  Mollinum.  An.  1622,  in-ft**; 

Quelques  années  après  nous  avons  Gerhard 
SchrOder,  et,  à  la  fin  duxvii*  s.,  Johann  Geonc 
WUcken.  ^ 

M,  Gotton  signale  aous  la  rubrique  tREUOD  », 
une  édition  de  la  Biblia  Lettiea  ft  la  date  de  1794: 
nous  ne  pouvons  affirmer  que  ce  nom  de  Reuod 
soit  une  forme  livonienne  du  nom  de  Riga,  mais 
nous  connaissons  et  M.  Graesse  cite  cette  édition  de 
la  Bible  sous  la  rubrique  ■  Rhigd». 

RiGUcuM  Atrebatum,  voy.  Atrebat-s. 

On  trouve  quelquefois  cette  souscription  sur  les 
livres  :  Fr.  moneaiapparUioniim  divinanim  duo' 
rum  historia.  Rigiacl  Atrebatnm,  1597,  in-ft*  (Cat. 
Heinsius,  n*  A95).  ^ 

RiGNAViA,  RicNAvu.  Très-probablemcnt 
un  nom  de  lieu  d'impression  supposé  : 
mais peutrôtre  désigne  labb.  de  Rhei- 
nau,  du  dioc.  de  Constance  (voy.  Rusm 
Augia). 

Nous  trouvons  daus  les  catal.  des  foins  de  Franc- 
fort  et  dans  plusieurs  bibliogr.  allemands  un  ouvrage 
souscrit  à  ce  nom,  dont  nous  ne  pouvons  détermi- 
ner la  significaUon  actuelle  t  BlesensU  conventus. 
Commentartus  de  ils  omnibus,  quœ  in  tertii  ordi' 
nis  conuentu  aeta  sunt,  generali  trium  ordinum 
concilio  Blesls  a  reae  indicta  ad  15  nouemb.  1576. 
Rignavic,  ap.  Jacobum  Sterphen,  1577,  in-8*,  La 
Bihlioth.  impériale  possède  ce  volume  assez  rare 
iÇat.  de  l'hist.  de  Franee,  VI,  p.  81),  et  Tcxem- 
plaire  porte  RicnAViJi;  cette  variante  ne  nous 
apprend  rien. 

Rigodulum  [Tac],  localité  de  la  Gaule 
Belgique,  dans  le  pays  des  TieViri,auj. 
Riol,  bourg  près  de  la  Moselle,  dans  le 
N.  de  Trêves. 

RiGODUNUM,  voy,  Rhigodunum. 

RiGoiALENsis  Villa,  Rotoialensis  [Greg. 
Tur.],  RoioLUM  fFredeg.],  Riovium  Pa- 
lat.  [Iment.  Chart.  a.  1482],  Rotoia- 
LUM  [Mabillon],  Rodouum,  Rioilum> 
Rueil,  près  Paris,  bourg  de  Fr.  (Seine- 
et-Oisc), 

RiGOMAGus  [T.  p.,  Amm.  Marc.J,  station 


i091 


RIGOMAGUS.  -  UIPA  TKIDENTI. 


1092 


de  la  Germanie  I,  entre  GoniUientes  et 
Bonna,  Rheinmagen^  Remagen,  sur  la 
rive  gauche  du  Rhin^  pet.  ville  de  la 
Prusse  Rhénane  (rég.  de  Coblentz). 

RiGOMAGUS,  RiGOMAGo;  OU  trouvc  cette 
station  de  la  Gaule  Transpadanc,  indi- 
quée par  les  Itin.  des  Aquœ  ApoUina- 
res,  et  dans  Tltin.   d'Ântonin,   entre 

CUTTIiE   iCoZZO),  et    QUADRATA  î  C'CSt  UU 

point  indéterminé  de  la  prov.  d'Asti, 
dans  les  environs  de  Verrua,  au  S.  de 
Trino. 

RiGONCM  FL.  [T.  P.]>  '^  Rigozo,  affl.  du 
Pô. 

RnJiANA,  Reillane,  Reillanne,  pet.  ville  de 
Fr.  (Basses- Alpes)  ;  anc.  titre  de  vi- 
comte; ruines  d'un  anc.  château  fort* 

RiNcopiA,  RiNGCopiA,  Rifighôping,  Ringkio- 
bina,  pet.  ville  du  Danemark^  sur  le 
golfe  du  même  nom. 

RiNGESTADiuM,  Ringstadium.  Ritigstett, 
Ringstede,  très-anc.  ville  du  Danemark, 
de  la  préf.  de  Soroe  (Seeland). 

RiNTEUUM,  RiNTEUA  {sur  qq.  livres  Rins- 
iieuum),  Rintebi,  ville  de  l'anc.  élect. 
de  HeSîC-Cassel,  sur  le  Weser,  auj.  à  la 
Prusse. 

Cette  vUle  avait  reçu  en  1621  Tonif.  de  Stadtha- 


effet  au  cat.  de  Tournes  :  Joh,  Gtsenii  via  satutii, 
teu  meditationes.  Rintclii,  1610,  in-8*>. 

Falkenstein  portait  à  1622  rimprimerie  dans  ceUc 
ville;  en  effet,  on  y  publia  &  cette  date  la  seconde 
édition  du  Codex  Crilicui  Joh.  Reinhardi  RobHgii 
sive  Bobbigalia,  In-ft**.  I^  première  édition  avait  été 
donnée,  safoir  :  le  tom.  1er  à  l^emço  en  1617,  et  le 
tom.  11  è.  Stadtliagen  en  1619.  L'édlUon  de  Rinteln 
est  souscrite  :  Nov,  Aead.  Ernest.,  en  Thooneur  du 
prince  Ernest  de  llolstein,  qui  avait  transféré  Tuni- 
versité  de  Stadthagen.  Les  deux  premiers  typogra- 
phes de  Rinteln  sont  :  Veier  Lurius,  qui  prend  le 
titre  d*impr(m€ur  de  CuniversUé:  et  Ernest  Ri nO- 
kingou  Reiiioking,  qui  débute  en  1625. 

RiOBE  [T.  P.],  dans  la  Gaule  Lyon.  I,  sta- 
tion du  pays  des  Meldi,  au  S.  de  Cala- 
GUM  {Chailly),  suiv.  d'Anville,  Orbi  ?; 
nous  croyons  que  cette  station  corres- 
pond au  village  de  Jouy-le-Ctuiteau, 
commune  de  ï'arr.  de  Coulommiers 
(Seine-et-Marne). 

RioMAGUM,  voy.  Ri(:oMAGi:s. 

RioNAYA  Vic.us  supei'  fluvio  Vincenna,  Rion- 
NA  [Aimon.],  Rionava  jFrédég.],  Re- 
n&vcy  commune  de  Fi .  (Cote-d'Or),  sur 
la  Vingeanne. 

Ru'A  [Plin.],  ville  de  la  Bétique,  auj.  Cas- 
tel  d4i  ii<u[Forbigor]. 

Ripa,  Ripk  Cimhric.k,  Rivcny  hiben,  ville 
de  Danemark  (Jutland),  près  de  la  mer 
du  Nord» 


On  avait  Jusqu'ici  fait  remonter  à  15M  nnmiae- 
Uon  de  la  typogr.  dans  cette  ville  épiecopile  ;  WÊtk 
M.  Libri  a  retrouvé  un  prédeux  voL  imprioié  ci 
1504  :  Kanuti,  EpUeopi  Niturgenstê,  qumâÊom  en- 
ves  Expoêitione*  et  Leanm  et  Jurtum  ComeariÊÊm 
tiœ  et  alligationes  circa  Legeê  Jueiœ  Imttmt  et 
Dmtice.  Ripis,  opéra  llathei  Bnnd.  motw,  kk4p 
goth.  grav.  s.  bois.  Alb.  Bartiiolini  dans  en  livie 
«  de  ScriptU  Danorum  >  n*avaic  sigualé  de  eet  ia- 
portant  et  précieux  ouvrage  que  Pédiik»  de  IMB 
Impr.  il  Copenhague,  in-4*.  L'exempt,  de  M.  Ubri  a 
été  vendu  quatre  guinées  en  18&9  :  Il  a  été  acquit 
parlabibl.d*Upsal. 

Lackmann  (p.  46)  signale  à  Riben  une  impr.  par> 
liculière  qu'Andréas  Welleiut,  aavant  disdple  et 
Tycho-Brabé,  conseiller  aulique  et  biatorfooirteéi 
roi  de  Danemark ,  organisa  dans  toette  ville  à  tt  dMe 
de  1500  environ.  Petr.  Terpager  (aecL  V,  il^  dm- 
bric.f  p.  705)  a  consacré  une  intéressante  notkeà 
cette  typographie  qu'on  appela  •  Offeina  IMkètr^ 
gensU  ou UUebierget  ». 

Ripa  Alta,  voy.  Alta  Ripa, 

hjPM  Alt.«,  Rivesalies,  pet.  ville  de  Fr. 

(Pyrénées-Orient.). 

Ru>aria,  Stadt  am  Hofy  ville  de  BaTièrc 

(voy.  Curia). 

RipARiA^  Rivière,  district  de  Gascogne^  aoi 
faisait  partie  de  l'Armagnac  ^uj.  aé- 
pend  des  dép.  du  Gers  et  de  Tam-et- 
Garonne). 

Ripatorium,  VArivour,  la  Bivoure,  monas- 
tère de  Citeaux,  du  dioc.  de  Troyes, 
fonde  en  1 140  ;  ce  n'est  plus  qu'un  cbé- 
tif  village  de  l'arrondissem.  de  Troyes 

(Aube). 

Vers  1545  Jean  de  Luxembourg,  abbé  divry,  de 
TArrivour,  etc.,  protonotaire  du  St-Siége  aposloM- 
que,  évéque  de  Pamiers,  etc.,  run  des  plus  grands 
seigneurs  ecclésiastiques  du  siècle.  Ut  venir  de 
Troyes  un  fort  bon  imprimeur  nommé  Nicole  Paris, 
lequel  organisa,  en  son  abbaye  de  TArivour,  on 
matériel  typographique,  i  Paide  duquel  furent  im- 
primés plusieurs  voi.  aussi  rares  que  rec^erclics 
aujourd'hui  :  VOraison  funèbre  de  Marie  de  CH- 
vei,  in-4*,  s.  d.,  Vlnsiitution  duprincedeG.  Bwdi, 
1547,  in-fol.,  édition  citée  dans  les  divers  estai,  do 
foires  de  Francfort,  etc.;  mais  nous  renverrons  pov 
le  détail  de  ces  pièces  II  la  Croix-du-Msine,  à  b 
Monnoye,  à  Tabbé  de  Si-Léger,  enCn  su  meanmi 
(tom.  I,col.  1575,  et   tom.  III,  col.  12ft4). 

Ripa  Traxsonis,  Riputrcmsofie,  petite  ville 
épiscopale  d'Italie  (délég.  d'Ascoli). 

Imprimerie  en  1775  :  Et  code  Mirginio  P.  A. 
(Picr  Camillo  Carlini  de  Carolis,  da  MonUito).  Med 
canzoni  di  ce.  (suUo  suie  del  Savioli)  per  Mi 
gponiali  del  Signor  Marc*  Piètre  Sgaarigtia  eoUt 
sig*  Marc*  Adelaide  Onorati.  Ripatransone,  per  il 
Vulenti,  1775,  in-S».  Melzi  (Dfrf.  des  Anom^U  W^ 
nous  donne  cette  indication,  cite  plusieurs  autres 
vol.  postérieurement  exécutés  à  Ripatransone. 

Ripa  Tkidenti,  Riva  Tkihenti,  Ripa  de 
Trmto,  Rieff,  Riva,  sur  le  lac  de  Garda, 
petite  villu  du  Tyrol  (t-er.  de  Rove- 
redo). 

Une  imprimerie  hébraïque  fonctionna  dans  cette 
petite  ville  à  partir  de  1558  ;  du  moins,  le  plus  an- 
cien livre,  souscrit  à  ce  nom,  que  donne  oe  Rossi 
{Ann,  Ucbv.)  porte  cette  date  :  Sepher  Ban  Al' 
phesi,  id  est  commcntatio  eodicum  Thalmudieo- 
rum,  iiebraïcc.  Rivae  Tridenti,  1558,  S  vol.  in-foL 
Nous  ne  pouvons  citer  de  ce  livre  rare  d*autre  a<Uu- 


i093 


RIPOLl,  —  ROBORETUM. 


i094 


flication  que  celle  de  la  vctitc  du  maréchal  Gésar 
d'Estrées,  illustre  bibliophile  qui  afouait  n*a¥Oir 
jamais  ouvert  un  seul  de  ses  livres  ;  il  figure  au  ca- 
taL  sous  le  n*"  251,  et  atteignit  le  prix  de  3  livres 
IS  sols. 

Plusieurs  ouvrages  du  R.  Levi  F.  Gersom,  etc., 
sortis  des  mêmes  presses,  figurent  au  même  cata- 
logue. 

Ripou  (Monast.  S.   Jacobi  de)j  voy.  Flo- 

RENTIA. 

Les  •  Sotizie  Storiclie  sovra  la  stamperiaM 
BipoU  9  du  P.  VInc.  Fineschi,  forment  un  pet.  in-8o 
carré  de  viii-50  p.,  impr.  •  in  Firenae  ■,  1781,  par 
Fr.  MoQcke.  Ce  curieux  petit  toI.  contient  la  liste 
de  Ul  ouvrages  sortis  des  presses  des  bonnes  rell- 
gieu8es;on  est  surpris d*y  rencontrer:  Salteri  per 
i  piceoli  l''anciuUU  ed  alire  cote  per  i  Saltim' 
banchi;  on  y  trouve  le  DÉCAHéRON,  k  la  date  de 
l(tô2  ;  et  cette  date  est  exacte,  d'après  ce  que  nous 
dit  Molini,  dans  ses  «  Aggiunteal  Bnmet  ». 

Un  Journal  ms.  autographe  de  Tune  des  religieu- 
ses de  Ripoli,  qui  sans  doute  préaidait  à  la  typogra- 
Khie,  Journal  précieusement  conservé  à  la  Maglia- 
ecchiana  de  Florence,  contient  ces  deux  notes  : 

•  Ricordo  ehe  adi  20  aprUe  1482  il  cominciô  U 
centonovelle  a  itatnpare,  » 

Et  sous  la  date  de  1483  :  •  Ricordo  ehe  martidi 
adi  13  di  maggio  fit  ftnito  di  itampare  ii  eenio , 
a  peiizione  di  Giovanni  di  nato,  diBse  per  ter  pier 
(Pacini)  da  pescia,  > 

RiPON,  RippoN,  ville  située  dans  le  West- 
Riding  du  Yorskhirc. 

William  Farrer  y  imprima  «  the  History  of  Ri' 
pon»  en  1801,  in-12  de  283  p. 

Rtpuaru,  Ribuaru  [Aimon.].  contrée  de 
RibUAiRiE  [Chr.  B.  Dion.],  habitants 
des  bords  du  BAi/2. 

RiPULiE,  RiPiT^A,  Rivoli,  voy.  ad  Octaviim  ; 
outre  la  ville  piémon taise  de  Rivoli, 
que  nous  avons  signalée,  il  nous  au- 
rait fallu  citer  la  cité  lombarde,  de  la 
délég.  de  Trévise,  sur  l'Adige,  Rivoli, 
célèbre  par  la  bataille  de  1797. 

Rira  fl.  [Plin.l,  fleuve  de  Thrace,  le 
K(miozik  [Reicn.]. 

RlSBENHAYN. 

Sous  ce  nom  nous  trouvons  porté  au  vi«  cat. 
Rlch.  ileber  (no  913),  sous  la  date  d'impression  de 
1780-1784,  un  recueil  d*anc.  Balladet  danoite», 
sur  lesquelles  nous  ne  pouvons  donner  aucun  dé- 
tail ;  ce  nom  de  B^isbenhavn  nous  parait  vouloir 
signiOer  Kiobenhavn  ;  il  n'y  a  Ift  qu*unc  très-légère 
incorrection,  et  les  imprimeurs  anglais  n*y  regar- 
dent pas  de  si  près  dans  leurs  catalogues. 

RiTTnjM[It.  A.,  T.  P.],  TfTTiGv  [Pt.l,  Ric- 
TiuM  [Not.  Imp.].  dans  la  Basse-Panno- 
nie,  auj.  Szurauk,  près  de  Bellegisch 
(Slavonie  Milit.). 

RiTUMAGUs  [ït.  A.],  Radepont,  commune 
de  Normandie  (Eure). 

RlTUP^  ,     RUTUPLE    ,      RUTUPINA      LlTTORA 

[Auson.],  RuTUPiNUs FuNDus  [Juven.],  ad 
RiTUPis  PoRTUM  [It.  A.],  port  sur  la  côte 
S.-E.  de  la  Rritannia  Rom.,  que  Bis- 
rhoff  et  MÔllor  disent  être  auj.  Jltc^6o- 
rough  ?  et  que  d'autres  géogr.  croient 


être  Sandwich,  dans  le  comté  de  Kent. 

Riva  Villa,  Statio  Rh.€Tordm,  Vallensiadt, 
pet.  ville  de  Suisse,  dans  le  canton  de 
St-Gall,  près  du  lac  du  même  nom. 

RivENiE,  Rieux,  commune  de  Fr.  (Aude)  ; 
anc.  titre  de  comté. 

RiYi,  Rieux,  pet.  ville  du  Haut-Lan^edoc 
(Haute-Garonne),  au  confl.  de  la  Rise 
et  de  la  Garonne;  anc.  évêché. 

RivoNroM,  voy.  Revignom. 

RivuLDS  DoMiNORUM,  Noçy-Ranya,  ville  de 
Hongrie,  du  comitat  de  Szathmar  (cer- 
cle au-delà  de  la  Theiss). 

Rivus  [P.  Diac.|,  bourg  de  la  Vénétie, 
Ponte  délia  Riva,  près  d'Esté  (délég.  de 
Padova). 

RivDS  Ferrarius,  St^Martin-en-Vallespir, 
anc.  abb.,  commune  de  Fr.  (Pyrénces- 
Orient.). 

RiVUS  MORENTINl,   MORANTINCS,    ROMORANTI- 

NUM,  Romoranlin,  ville  de  Fr.  (Loir-el- 
Gher)  ;  anc.  capit.  de  la  Sologne,  sur 
la  Saudre,  au  confl.  du  Morantin. 

Ancienne  seigneurie  qui  passa  des  comtes  de 
Champagne  aux  princes  de  la  maison  d*Angou- 
lesme  ;  la  reine  Claude  de  France  y  naquit;  Romo- 
rantin  eut  l'honneur  de  voir  souscrit  i  son  nom  le 
célèbre  édit  du  chancelier  de  PHApital,  qui  préserva 
la  France  de  la  Peste  noire. 

M.  Temaux  porte  à  1801  PétablissemeRt  d*une 
imprimerie  dans  cette  ville  :  Dupain.  Les  départe' 
ments  de  la  France  en  vers  artifteieU.  Roinoran- 
tin,  1801,  in-8*.  Nous  ne  connaissons  pas  cette  édi* 
tion  ;  la  Bibl.  impér.  en  possède  une  de  1805,  dont 
voici  le  titre  :  La  France  départementale  mise  en 
vers,..  parSylv,  l>tipa</i.  Bourges,  impr.  d'A.  Man« 
ccron,  1805,  in-8*. 

Rivus  Siccus,  voy.  Methymna  Sicca. 

Ijjledina  de  RIo-Seco  n'est  point  comprise  par  Men- 
dez  dans  la  liste  des  villes  u'Espagne  qui  ont  pos- 
sédé une  imprimerie;  Pautorilé  de  ce  bibliographe 
est  asses  grande  pour  que  nous  n'ayons  point  cru 
devoir  mentionner  un  ouvrage  qu'Antonio  cite 
comme  [souscrit  au  nom  de  cette  ville  en  1618.  Ce- 
pendant les  bibliogr.  allemands  confirmant  le  dire 
d'Antonio,  nous  ne  pouvons  nous  abstenir  plus  long- 
temps :  Pedro  Sufiez  de  Castro^  Santoral  serafleo 
de  las  fesiividades,  y  santos  que  se  eelebran  en  la 
serafica  religion  de  N,  P.  S,  Prancesco,  compuesto 
por  cl  P,  Fr.  Pedro  N,  de  Castro.  Impresso  en 
convento  de  San  Francesoo  de  Rio  Seco.  1018,  in>(*. 

RoANiuM,  RouANiuM,  Rohun,  pet.  ville  de 
Fr.  (Morbihan)  ;  anc.  titre  de  vicomte, 
érigé  en  duché-pairie  par  Henri  IV. 

RoBOGDii,  'PoSoi^ioi  [Pt.],  peuple  de  l'Ir- 
lande du  Nord,  dont  le  nom  se  re- 
trouve dans  le  bourg  de  Robogh  (com- 
té de  Donegall,  Ulster),  et  sur  le  terri- 
toire duquel  se  trouvait  le  'PcSy^^tcv 
dbcpov,  auj.  Fair  Head. 

RoBORETUM  [It.  A.],  ville  des  Gallaici  dans 
la  Tarracon.,  auj.  Roveredo,  bourg  près 


1095 


ROBORETUU.  --  ROEyHILDA. 


de  Torre  di  Moncorvo,  sur  le  Ouero. 

RoBORETuii^  Bùveredo,  BaoereUie,  pet. 
ville  du  Tyrol,  chef-lieu  du  cercle  du 
môme  nom,  sur  TAdige  (Toy.  Rovere). 

Llmpriiiierie  peut  être  reportée  en  eette  TlUe  à 
Pttmèe  1728,  et  nous  pemont  que  nntroductear  de 
la  tfpMTiplife  8*iiniâle  Pier  Antonio  Bemo;  le 
aeeond  ImpriiDeur,  fUrchennl,  «■étiblit  Tert  17VI; 
le  premier  Une  imprimé  qne  nootreneontrlontcet 
IntlLx  Tnatemimemi  mprm  la  jdMfo,  tradoM 
dtAFrwÊû€U  éa  UUUo  Pœrttuio,  Boferedo,  1728, 
in^.  atont  encore  :  OUateo  JMkmêo  (liiei  £ii- 
teUdaué^  DeUa  JNMfofaM  «oConte  m  OtovamU 
dMcUi  CatmU,  eantbtuata  da  EHimtgi  SeanooinmU 
Setmtki  xu  agglunta  cfa  0«.,  con  «Mi  Ifftem,  etc. 
Rovereto,  pretso  Pier  Antonio  Berna  17M,  in-8*. 

Un  grand  nomlife  tfonvranei  puUiés  à  eette  Am>- 
qne iont  indiqoéfl  par  lesUbnogr.  et  les  catal.  ita- 
llena,  par  la  BibU  JUCnoIff,  etc.,  tons  aniérienrtà 
la  date  de  1740  adoptée  par  Falkenstein. 

RoBRicA  [T.  P.],  station  de  la  Gaule 
LYonn.lIIj  entre  Tours  et  Angers,  que 
d  Anville  place  aux  Amts-oe-Loiigifé, 
auj[.  Longue,  pet.  Tille  du  dép.  de 
llaine-et-Loire. 

RoBus,  RoBim  [Amm.  Ifarc.],  forteresse 
du  pays  des  Ranraci,  roës  de  Basle  ; 
auj.,  suiv.  Reicbard,  Hôrburg;  mais 
des  inscriptions  et  des  ant.  romaines 
découTertes  en  1786  et  1838  font  sup- 
poser que  la  cathédrale  même  de  la 
Tille  a  été  construite  sur  remplacement 
de  cette  forteresse;  d'AnTille  est  aussi 
de  cette  opinion. 

RoBYA,  Boobuy,  bourg  de  Vile  de  Laland 
(Danemark). 

RoccA^  voy.  Rupfis. 

RoccA  Cavardi^  BûcJœchouart,  pet.  Tiile  de 
Fr.  (Haute-Vienne)^  anc.  titre  de  duché. 

RoccA  FoRTis,  Bocca  Forte^  bourg  du  Pié- 
mont (prov.  de  Mondovi). 

Est-ce  à  cette  petite  localité  qne  8*appUqae  le  ren- 
seignement qni  soit  ?  Au  catal.  Cofbert,  sous  le 
no  1885,  nous  trouvons  on  toL  qni  semble  détermi- 
ner nettement  un  lieu  d'impression:  StaiutU  Ontt- 
naiUmi,  e  PrtvUegU  ddla  Sauta  Religione  di 
8.  GlopanniGeroaolimUano.  Borgo  Nuoto  dcl  Mar- 
cbesato  di  Rocca  Forte,  1674,  in-fbl. 

RocBDALE^  Tille  d'Angleterre,  sur  le  Rocb 
(Lancashire). 

Cette  ville  avait  un  libraire,  sbwn  uo  imprimeur, 
enll71S;  mais  on  ne  peut  dater  avec  sécurité  l'appa» 
rltlon  de  la  typogr.  que  de  l'année  1887  [Gottonj. 

ROCHESTER,  TOy.   DUROBRITA. 

Des  livres  imprimés  à  Rochester  aux  dates  de  1772 
et  1778  figurent  an  l«r  caL  R.  Héber  (n*  SIS)  et  au 
eau  WiUiam»(n*  1619). 

RocHMANow,  sans  doute  Romanov-Boriso- 
glebsky,  avi,  Borisov,  Tille  de  Russie, 
du  gouT.  de  Minsk. 

Rachmeister  Œssai  tur  la  MM.  de  St-Péter$' 
baurçn  p.  104)  fait  remonter  rimprimerle  dans  cette 
ville,  bercean  de  la  bmille  impériale  de  Russie,  à 


r^nnée  1619,  avec  nn  ÉvmttéUtdrtt  m 
EaaBTejiïe. 

Roda,  Rodanusia,  toj.  Rhoda. 

RoDEiJiEMiuM,  BôdMém,  bourg  de  la 
Prusse  (Hesse-Dannstadt)  à  i2  kiL  de 
Francfort-suNlIein. 


Les  Juib  de  ptranefNt  avaient  éiahU  dut  ce 
une  typographie  hébnl|ne  ao  miUen  da  xfin»  Mfei 
de. 


RooEracus  PAGUS,  Toy.  Ri 
RoDERicopous,  Toy.  GmiAs  Roomcu 

RODIGIUM,  TOy.  RBOMOIUlf. 

RonnJM  [T.  P.h  dans  la  Ijûnnaite  11,  sta- 
tion qiie  d'AnTille  croit  être  anj.  Bflyi 
EglUe,  Baiglise,  Tillage  de  F^,  (Sodum), 
du  canton  de  Bcye;  mais  cette  petite 
Tille  elle-même  A,  au  dire  de  la  plu- 
part des  géogr.^  élerée  sur  femplaee* 
ment  de  kodium  (Toy.  RAnoA). 

RoDNA,  Boden,  bourg  de  Tnu^yhaoie 
(pays  des  Saxons), 

RODOMUS,  TOy.  ROTHOMAOUS, 
RODOSTUM,  TOy.  RlSAUTBB. 

RoDiTMNA,  *Po^o5ttiMi  [Pt.J,  RomoibiA  [T. 
p.].  Tille  des  SeffusiaTi,  aiy,  Itoii— m, 
RMime,  Tille  de  Fr.  (Loire)^  sur  la  nie 
gauche  de  la  Loire. 

Roê  Fontes^  Roeskildia,  Rosxtlda^  Bôh 
kilde,  Bœskylde,  petite  TÎlle  du  Dane- 
mark, près  de  Copenhague  (Seeland). 

Cette  ville  fut  la  capitale  du  royaume  depoisle 
X*  siéde  Jusqu'à  la  moitié  du  xr«  ;  sa  catkldnle, 
le  plus  beau  monument  gothique  du  nanemarfc, 
renferme  les  tombeaux  det  anc  rois.  Gette  ville  est 
l*une  des  premières  qui  ait  vu  la  typographie  flae- 
rir  dans  ses  murs;  c'est  i  l'année  15Sa  que  Vùa  Beat 
la  faire  remonter  avec  certitude  ;  nous  dtarona  deux 
vol.  i  cette  date  :  Brasmt  RoterodamauiB  Prttd- 
pU  Christiani  institution  Daniee  verêo.  RnéakBdin, 
1M4.  in-12.  Et:  Textus  omnium  SpiÊtoêanm 
PauU  ad  castigationem  emendatiorem  codktm 
versUmiM  Enumi  Roterod,  RoescbOdic,  iSSfe,  ia- 
foL  Ces  deux  livres  rares  sont  imprimés  par  oa  ty- 
pographe du  nom  de  Hans  Barth  ou  Budl;  le  pre- 
mier est  cité  par  Bartholini  dans  sa  MM.  Anapa, 
le  second  par  Panser. 

Les  livres  liturgiques  du  diocèse  de  Rdachllde,  qai 

rtssédait  un  évècbé,  forent  imprimés  poir  la  plépsrt 
Paris  :  le  Diumate  en  1511,  in-16;  le  BrevêâriKm, 
en  1517,  in-ft>  et  en  1519,  in-S*  ;  teCam>m  aec.  tuaai 
eecL  RoœiL  est  souscrits  Nyhurffi  Flou.  iStt, 
in-4*. 

Plusieurs  volumes  à  la  date  de  1598,  80,  M,  sent 
décrits  par  Togt,  Bauer,  Freitag  et  même  par 
M.  Brunet. 

RoEMHiLDA^  RÔMHiLDA,  BôknUléL  tIUc  du 
duché  de  Saxe-Meiningen-Hildbnig- 
hausen^  avec  un  château  appelé  Ohm- 
bourg. 

L'imprimerie  remonte  en  cette  vHle  aux  der- 
nières années  du  xvii*  siècle,  et  dest  à  fumet  ÎTH 
que  nous  trouvons,  fourni  par  la  BtàL  Somhl  de 
Struvius.  le  titre  du  premier  livre  aonserit  an  nom 
deROmbiId:  WtUielm  Brmt  TmtuU  tmtUta* 


i097 


ROETZ.  —  ROMA. 


1098 


nebtrgUehe  Zdienden.  ROrohild,  1700,  in-fol.  Du 
même  auteur  :  Andere  iiennebergische  Zehenden, 
ROmhild,  1701. 

La  Bibl.  Saxonica  nous  donne  les  titres  d*un 
grand  nombre  d'ouvrages  exécuté»  dans  cette  ville 
antérieurement  à  la  date  adoptée  par  Falkenstein. 

RoETz,  ville  et  forteresse  de  la  Haute- 
Autriche  (Mannhartsberg),  sur  la  fron- 
tière de  la  Moravie. 

M.  Cotion  nous  apprend  que  Pimprimerie  exis- 
tait dans  cette  petite  localité  en  1717. 

RoFFA,  voy.  DunoBRiv^. 

RoFFiNiAcuM,  Roufflgnac,  bourg  de  Fr. 
(Dordogne). 

RoFiAccM,  RuFiAcuu  [Mabillon],  Ruflaco- 
viLLA[Ch.  Car.  C.  a.  867],ilou/yiacfc,pet. 
ville  de  Fr.  (Haut-Rhm);  patrie  du 
maréchal  Lcfebvre. 

RoFiAcuM,  RuFiACUM,  Rouffioc,  plusieUTS 
communes  de  France  portent  ce  nom. 

ROGENSBLRGUM,  VOy.  RaVENSBURGUH. 

RoHRBAcuM,  Rdrbôk,  Rohrbach,  bourg  du 
comitat  de  Presburg  (Hongrie). 

■  Concionitm  Pétri  Bomemiszêza  impressio  in 
DetrekO  inchoata,  flnita  est  in  Rirbôk,  qui  pagus 
tune  (1584)  ad  DetrekO  pertinebat  >.  [Németh,  Typ. 
Hung,], 

RoLLARiuM,  RoLLARU,  Rouîers,  Rosselaer, 
Rousselaere,  ville  de  Belgique,  sur  la 
Mandelbeke  (Flandre  Occidentale). 

RoLUAciTM,  RoLUAco  Vico  [Mouu.  Mé- 
rov.].  Rouillé,  bourg  de  Fr.  (Vienne). 

RoMA,  'Pwp.yi,  Rome,  la  ville  sainte  des 
chrétiens,  capitale  naturelle  de  Fltalie, 
sur  les  deux  rives  du  Tibre;  fondée  vers 
l'an  753  av.  J.-C;  fut  primitivement 
élevée  sur  sept  collines,  mais  ensuite 
en  comprit  douze;  Auguste  la  divisa 
en  i4  quartiers  (voy.  Ampère,  Vllist, 
rom,  à  Rome;  voy.  surtout  le  prodi- 
gieux travail  deTheod.  Mommsen). 

Nous  n'avons  point  à  nous  occuper  ici  des  admi- 
rables monuments,  des  splendides  reliques  de  Tan- 
tiquité  païenne,  non  plus  cpe  des  sublimes  con- 
ceptions de  l*art  chrétien,  qui  font  de  la  Ville  éter' 
iielle  un  étemel  sujet  d'admiration  et  d'étonnemenc 
pour  ceux  qui  savent,  qui  pensent  ou  qui  se  sou* 
viennent. 

Aux  bibliophiles,  nous  rappellerons  seulement  que 
la  bibliothèque  .du  Vatican  est,  non  point  la  plus 
considérable,  mais  certes  la  plus  illustre  et  peut- 
être  la  plus  précieuse  du  monde  civilisé;  elle  ren- 
ferme une  immense  collection  des  plus  remarqua- 
bles Codices  de  l'antiquité  grecque  et  latine,  et 
quelques-uns  des  plus  importants  parmi  ces  mss., 
des  Virgile,  des  Terence,  des  Gicéron,  etc.,  remon- 
tent au  VI*  et  même  au  ve  siècle  (voy.  Mut.  Pansa, 
Biàl,  Valic.  Roma,  1590,  in-4»). 

I^s  bibliothèques  des  établissements  religieux, 
particulièrement  celles  des  Jésuites,  du  collège  de 
la  Sapienza,  des  Oraloricns,  de  l'église  S.  Maria  in 
ara  Cœli^  de  la  Minerva,  etc.,  les  librairies  des  splen- 
dides palais  des  patriciens,  des  Barberini,  des  Bor- 
ghèse,  des  Colonna,  représentent  un  nombre  incal- 
culable de  trésors  littéraires,  manuscrits  on  impri- 
més; plusieurs  de  ces  établissements  sont  livrés  au 


public;  il  est  pénible  d'avoir  à  dire  que  les  prodi- 
gieuses richesses  de  la  Vaticane  sont  au  contrau^  sé- 
vèrement celées  aux  yeux  du  profanum  vulgtu,  et 
que  le  savant  bibliothécaire,  un  Français  cependant, 
nom  Pitra,  n'en  autorise  l'accès  et  surtout  Tétude 
qu'à  un  bien  petit  nombre  d'élus  ;  ce  mode  de  ean^ 
servation  est  du  reste  fort  en  vigueur  en  Italie. 

Les  meilleures  sources  à  consulter  pour  l'histoire 
de  l'imprimerie  romaine  sont  les  ouvrages  classi- 
ques du  docte  cardinal  Quirini,  d'Audlffredi,  de 
Laire,  etc.;  nous  devons  mentionner  également  la 
série  de  catalogues  des  innombrables  volumes  sortis 
de  rimprimerie  parUculièrede  la  Propagande, 

Tous  ces  ouvrages  spéciaux  sont  entre  les  mains 
de  ia  plupart  des  bibliophiles;  nous  ne  ferons  donc 
que  résumer  brièvement  les  fiiits  acquis  à  Tbistoire. 

Le  grand  £neas  Sylvius  Piccolomini  venait  de 
mourir  (14  août  1M4),  et  il  n'avait  point  été  donné 
à  cet  ardent  et  savant  philologue,  qui  avait  fourni 
personnellement  tant  de  copte  aux  premières  ty- 
Dographies  d'Allemagne ,  de  voir  sa  patrie  dotée 
aes  prodigieux  bénéfices  littéraires  et  moraux 
qu'entraînait  avec  elle  la  sublime  découverte  de 
Gutenberg.  Cet  honneur  éuit  destiné  k  son  succes- 
seur Paul  U,  grand  ennemi  des  gens  de  lettres  (voy. 
la  vie  de  ce  pontife,  par  le  card.  Quirini,  que  l'on 
ne  suspectera  pas  de  partialité)  ;  c'est  que  l'esprit 
clairvoyant  et  froid  de  Paul  II  avait  accueilli  tout 
d'abord  avec  méfiance  cette  innovation  dont  il 
voyait  les  dangers,  et  qu'il  Jugeait  sainement  devoir 
être  peu  profitable  aux  intérêts,  sinon  de  la  religion, 
tout  au  moins  de  la  papauté. 

I^  célèbre  monastère  bénédictin  de  Subiaco,  situé 
à  quelques  lieues  de  Rome,  dans  les  montagnes  de 
la  Sabine,  était  au  xve  siècle,  en  grande  partie  peu- 
plé de  religieux  aUemands  (voy.  Quirini,  Ub*  sing, 
de  primiM  Bdit,  Rom,)\  ce  furent  ces  moines  qui, 
aux  premiers  réciu  que  firent  les  voyageurs  des 
menreilles  de  l'art  nouveau,  s'empressèrent  d'appe- 
ler i  eux  quelques-uns  de  leurs  compatriotes,  ini- 
tiés à  tous  les  secrets  de  la  gravure  et  de  la  fonte 
des  caractères,  comme  aussi  aux  mystères  de  la 
composition  et  du  Urage  typographique. 

L^  premiera  qui  répondirent  à  l'appel  s'appelaient 
Conrad  Sveynheym  et  Arnold  Pannartz  ;  nous  nous 
occuperons  de  leur  séjour  à  l'abbaye,  quand  nous 
arriverons  à  Sdbiacuh. 

Cependant  un  autre  typographe  étranger  était 
directement  venu  tenter  la  fortune  à  Rome  ;  on  le 
nommait  Ulrich  Hahn  (Udatrichus Gallua^  en  fran- 
çais Ulrieh  le  Coq)  ;  il  était  né  ii  Ingolstadt  et  cer- 
tainement avait  sgourné  à  Vienne,  puisqu'il  s'inti- 
tule «  civis  Viennemis  »  ;  il  fut,  a  son  arrivée  & 
Rome,  accueilli  et  patronné  par  un  grand  personnage, 
le  célèbre  cardinal  Turrecremata  (vulgô  Torque- 
tnada)» 

Mais,  obligé  d'organiser  son  matériel,  de  faire  face 
aux  difficultés  de  l'insullation,  il  ne  put  arriver  à  la 
publication  de  son  premier  ouvrage,  les  Médita- 
TioifS  de  son  protecteur,  qu'à  la  date  du  SI  décem- 
bre 1467,  et  Sweynheym  et  Pannaru  l'avaient  gagné 

En  eflfet,  à  la  nouvelle  de  l'accueil  fait  à  cet  étran- 
ger par  le  cardinal  de  Torquemada,  les  imprimeure 
de  Subiaco  avaient  quitté  le  monastère  en  toute 
hâte,  et  s'étaient  transportés  i  Rome ,  oh  ils  trou- 
vèrent une  noble  et  généretise  hospitalité.  Deux 
frères  d'une  illustre  famille,  les  princes  Pietro  et 
Francesco  Massimi  (ils  prétendent  descendre  en 
droite  ligne  du  grand  Faoius  Maximus,  le  CunetO' 
tor)  les  reçurent  dans  leur  palais,  et  Pun  des  savants 
illustres  de  celte  grande  époque  de  la  renaissance 
des  lettres  en  Italie,  Giovanni  Andréa,  Tévéqned'Ale- 
ria,  se  fit  un  honneur  de  se  déclarer  leur  éditeur, 
et  ne  dédaigna  pas  de  leur  servir  de  prote  et  de  cor- 
recteur. 

N'ayant  donc  i  s'occuper  que  du  transport  de 
leur  matériel  (ce  qui,  vu  la  proximité  de  iSibbaye, 
ne  dut  leur  (ùrendre  que  quelques  Jours),  de  la  gra- 
vure et  de  la  fonte  d'un  caractère  nouveau,  frappé 
hâtivement  et  moins  pur  que  celui  qu'ils  avaient 


1099 


ROMA. 


noo 


employé  et  abandonné  à Sablaco,  on  ne  trouvera  pas 
étonnant  quMIs  aient  publié  à  la  date  du  12  Juin  1467 
leur  dernier  ouvrage  à  Tabbayc,  et,  dans  le  cours  de 
la  même  année,  leur  premier  volume  h  Rome. 

M.  TVLUI    CiCEROïfIS   EPISTOURUM  AD  PAHILIA- 

nESUmXFJ,  A  la  fin: 

Hoc  Conraduf  opu(  suueyrUieym  ordmemwo 
Arnolduaque  stmul  pamuirtf  una  aede  coUndx 
Gente  theotomca  :  romae  expediere  fodaleî 

In  donto  pe(n  de  Btaximo.  M.CCCCLXVII.  gr. 
in-4'  de  246  ir.  à  SI  llg.,  sans  ch.,  réel,  nisign. 

Ce  livre  est  le  premier  sur  lequel  les  prototypo- 
graphes dMlalic  aient  imposé  leur  nom  glorieux; 
le  nouveau  caractère  qu'ils  emploient  est  un  peu 
moins  fort  que  celui  de  Subiaco  ;  il  est  d'une  forme 
plus  romaine,  mais  offre  des  imperfections  frap- 
pantes dans  les  proportions  et  dans  Taligncment  des 
lettres...  il  y  a  des  lettres  disgracieuses,  l'a  cursif 
par  exemple  ;  les  capitales  seules,  gravées  sur  les 
modèles  de  répigraphie  romaine,  sont  fort  belles 
[Aug.  Bernard].  «Slihi  certe  magis  arridet  subla- 
censis  character,  dit  le  P.  Audiffrcdi  ;  spéciale  hoc 
habet  hic  character.  quod  litera  1  piinctulo  supc rne 
posito  perpetuo  destituitur,  ac  litera  S  semper  est 
oblonga.  ■ 

Aprcs  la  mort  du  pape  Paul  H,  qui  n'avait  en 
aucune  façon  favorisé  l'établissement  de  la  typogra- 
phie à  I\ome,  les  pauvres  Sweynheym  et  Pannartx, 
qui  avaient  courageusement  épuisa;  leurs  deinières 
ressources,  furent  réduits  à  adresser  une  supplique 
au  pape  Sixte  IV,  qui  paraisuit  plus  favorablement 
disposé  ;  ce  fut  Pévéque  d'Aleria  qui  se  chargea  d'être 
leur  éloquent  interprète;  une  lettre  imprimée  sur 
un  f.  in-fol.,  qui  se  trouve  habituellement  Joint  au 
IV*  vol.  de  la  Glose  de  Nicolas  de  Lyre  sur  la  Bible, 
contient  le  récit  douloureux  de  leura  travaux  et  de 
leura  misères,  et  en  même  temps  le  catalogue  de 
leurs  impressions,  avec  les  chiffres  de  tirage.  Nous 
ne  reproduirons  pas  ce  document  qui  a  été  publié 
par  un  grand  nombre  de  bibliographes;  Sweynheym 
et  Pannartz  tiraient  habituellement  à  275  exempl. 
chacun  de  leurs  livres;  U  ouvrages  seulement  sont 
publiés  à  SOO,  et  parmi  eux  figure  le  l}onut  de 
Subiaco,  le  premier  livre  imprimé  en  Italie,  livre 
dont  on  ne  connaît  plus  d'exempl.,  bien  que  Dibdiu 
prétende  qu'il  s'en  conserve  un  dans  une  bibliothô* 
que  particulière  d'Italie. 

Malgié  ce  chiffre  restreint  ils  n'en  avaient  pas 
pas  moins  imprimé,  en  1472,  12,475  volumes  tous 
de  furinut  in-fol.  uu  in-4**  ;  et  ce  chiffre  ne  donne 
qu'une  faible  id('^c  du  prodigieux  mouvement  litté- 
raire qui  se  développa  A  llome  A  cette  époque,  si 
l'on  veut  bien  remarquer  surtout  qu'à  cette  date  de 
1472,  il  exisiait  au  moins  quatre  ou  cinq  typogra- 
phies en  exercice,  en  dehors  de  celles  que  nous 
avons  déjà  mentionnées. 

Tout  |K)rte  à  croire  que  la  requête  de  l'évêqoe 
d'Aleria  ne  fut  accueillie  que  par  un  d^>daigneux 
silence,  sinon  par  un  refus  formel,  car,  à  partir  de 
cette  date,  les  publications  des  deux  imprimeurs 
deviennent  et  plus  rares  et  moins  soignées  ;  leur  ma- 
tériel usé  ne  p4*ut  être  renouvelé  ;  la  concurrence 
les  tue;  bientôt  Sweynheym  abandonne  la  lutte  et 
se  fait  graveur  en  taille  douce,  art  absuluineiit  nou- 
veau à  Home  alors,  et  ce  talent,  qu'on  ne  lui  con- 
naissait pas,  nous  montre  bien  que  c'est  li  lui  seul 
que  l'on  dut  la  gravure  des  beaux  caractères  qui 
avaient  servi  à  Subiaco  et  à  Home. 

Pannartz  à  son  tour  cessa  d'imprimer  en  1486  et 
mourut  sans  doute  à  la  fin  de  cette  année,  car  un 
silence  absolu  se  fait  autour  de  ce  nom  glorieux  k 
partir  de  cette  date.  Quant  à  Sweynheym,  il  dut 
mourir  avant  1478,  ou  tout  au  commencement  de 
l'année,  san^  avoir  pu  terminer,  en  trois  ans  de 
labeur,  ce  grand  travail  qu'il  avait  entrepris,  la  gra- 
vure des  caries  destinées  à  une  tradiicium  latine  de 
la  Gt'^ograjUiic  de  l'tolémée. 

Ainsi  que  nous  l*a\ons  dit,  Ulrich  llalin  était  airivé 
à  Home  en  1407;  suivant  une  tradition  assez  accré- 
ditée, ce  tyiH)graphe  aurait  d'aburd  porté  l'impri- 


merie à  Vienne,  et  établi  dans  cette  capitale  m  M- 
lier  dès  l'année  1462,  mais  rimpression  d*mi  pam- 
phlet contre  le  bourgmestre  (T)  lui  aurait  attiré  4e 
nombreux  ennemis,  et  II  aurait  dû  quitter  Yleone: 
L'empereur  Frédéric  IV,  pauvre  prince  a*ileatal, 
mais  qui  avait  pris  en  Italie  le  goût  et  le  aenii-cai 
des  arts^  protégea  Ulrich  llahn,  et  remmena  à  ta 
suite  en  Hongrie.  Sur  ces  entreHiites,  TorquenaJa. 
qui  avait  connu  Frédéric  IV  è  Rome,  et  aaaisté  à  mb 
couronnement,  s'adressa  au  dernier  roi  de$  Ja- 
mains  pour  en  obrenir  un  tj-pographe,  et  FMdMc 
lui  envoya  son  serviteur  Ulrich,  ce  qui  mit  fin  1  h 
longue  odyssée  du  pauvn*  homme.  Ce  récit  on  pca 
romanesque  est  tiaditionnel,  malt  ne  repoae  sor 
aucun  document  bien  authentique. 

Ainsi  que  nous  l'avons  dit,  Ulrich  Ifalin  débale 
A  Rome  par  un  ouvrage  mystique  du  canHoal  de 
Torquemada  :  Meditatôneê  BeuerèdiMMtmî  patris 
dfii  Johaunis  de  ||  Turrecremata  Saeroêei  HommM 
eccl'ie  Cardinalia  po  \\  site  t  depitte  de  IptUa  wiâ- 
dttio  î  eccVie  ambitu  sce  ma  [r  rte  de  Mimnm. 
Borna.  In-fol.  de  34  ff.  avec  SS  fig.  s.  boia,  atKi 
grossièrement  taillées  ;  impr.avcc  de  groa  car.  gott. 
(d'environ  20  points  typ.).  An  r*  du  Sfte  f.  on  lit: 
FMte»uHt  contemplationes  ïïupradicîeZ  tom\\ti' 
nuale  Romcp  Ulrieum  ttan  inno  domi  \\  ni  Mille» 
simo  quadringcntesimo  sexageMinuf  9ep\\  tlH»  4k 
ultima  Mentis  dfcembriê,  J,  K. 

11  convient  de  rétablir  ainsi  le  titre  :  Meditaikma 
supra  figuras  depictas..,'.  Ce  livre  est  fort  rue 
puisqu'on  n'en  connaît  que  trois  exemplaires,  rani 
Nuremberg,  l'autre  chez  lord  Spencer  et  lelroliièflM 
à  Vienne. 

Giov.  Ant.  Campano,  le  savant  évêque  de  Teranît, 
fut  le  correcteur  d'Ulrich  Han  ;  quand  ce  prélat  An 
appelé  A  la  diète  de  Ralisbonne  en  1A7I ,  notre  iai^rl- 
ineur  fut  forcé  de  s'associer  un  marchand  Inoqâoii 
du  nom  de  Simone  Nicholai  Chardella,  qui  lui  «rvit 
de  commanditaire  et  d'éditeur. 

Mais  délA  l'imprimerie  avait  pris  une  grande  ei- 
tension  dans  la  Ville  éternelle  ;  il  ne  nous  est  pis 
permis  d'en  suivre  pas  A  pas  les  développements, 
mais  nous  sif;rnalerons  brièvement  les  premières  ty- 
pographies. En  1470,  un  Allemand  de  WuriboorK, 
nommé  (ieorgc  Laver,  s'installe  sous  la  protectlrâ 
du  cardinal  CarafTa  au  monastère  de  S.-Eusèbe:  il  v 
publie  son  premier  ouvrage  A  la  date  du  29  octobre  : 
c'est  une  e<liiion  laiine  des  Homélies  de  S.  Jeu 
Chrysostome.  I^  même  année  l'illustre  Giov.  Filipfw 
de  Lignamine-,  médecin  sicilien,  vient  A  Rome,  y 
achète  une  maison  a  in  pinea  regione^  via  Pape, 
prope  sanctum  Miircum  •  et  y  installe  une  topo- 
graphie evcellente  (1470-1471),  d'iiù  sont  sortis  pin- 
sieurs  ouvrages  célèbres;  nous  citerons  sa  fameuie 
CiiROKiQLT.  PONTIFICALE,  si  souveut  mentionna 
comme  n'iirermant  les  plus  curieux  détails  sur  la 
naissance  de  l'art  typographique  A  Mayence,  i 
Strasbourg  et  A  l'.ome. 

Un  clerc  du  dioc.  de  Metz,  Adam  Rot,  fonde  une 
imprimerie   non    moins     illUMirc;    nous    citerom 
encore  Leonanlus  PAug,  un  Saxon  il472)  ;  Gcorgiiu 
Saschel  de  Ueichenhal  (1474)  ;  Est.  Planck,  de   l'as- 
sau,  Martin  d'Amsterdam  ,   Euch.irias    Franck  uu 
Silber,  de    \Vurzbourg,  auquel  on  doit  le  premier 
livre  impr.  a\ec  des  car.  éthiopiens    (15IS),  etc.; 
Hugo  de  (lengeiibach,  auquel  on  doit  une  édition  de 
Térence,  A  la  suire  de  laquelle  se  trouve  unregistie 
avec  ce  titre  délai  lié  :  Tabula  qua  invenire  ralca- 
mus  quomodo  unum    folium    sequitur   aiimd,..: 
maisc^est  A  Ulrich  llahn  ou  plutôt  A  (^mpanus  que 
revient  le  premier  honneur  de  ce  perfectionnement 
typographique  ;  en  effet,  dit  avec  raison   M.  de  Ma- 
rolles,   on    voit  déjA  le  registre  dan<i  deux   éditions 
d'Ulrich  llahn  non  datées,  mais  que  l'on  sait  être  de 
14tt9  ou  1470  au  plus  tard  savoir  :  les  Phitippiques 
de  Cicèron  et  le  Titc-lÀvc, 

lie  César  et  le  Lucain  imprimés  par  Sweynheym 
et  Pannartz  en  14(>9  contiennent  bien  une  petite 
table  s:)ns  iniiiuli'  qui  rappelle  les  premiers  mots  de 
chaque  chapitre,  mais,  quoi  qu'en  disent  de  Hure  et 
autres    bibliogr.,    cela    ne  |teiit  en    aucune  façon 


iiOi 


ROMA.  —  ROMANI. 


4402 


s*appeler  un  registre  pour  Vasumblage  du  livre. 

Plusieurs  perfeciionnements  typoff.  sont  encore 
dus  aux  premiers  impr.  romains:  l'emploi  de  la 
diphtongue  M  pour  remplacer  la  lettre  E  ;  les  FiFotet 
marginale»  (dans  la  ireédlt.  d*Apolée)  ;  la  Préface 
(ire  édit.  d*AuluGelle),  etc. 

Nous  ne  voulons  pas  donner  la  sèche  nomencla- 
ture des  25  ou  SO  imprimeurs  de  Rome  au  z?*  siècle, 
mais  il  nous  faut  absolument  revenir  sur  un  magni- 
fique spécimen  de  la  typographie  romaine  de  cette 
époque  ;  nous  voulons  parler  du  célèbre  Ptoléméc  de 
1078.  Sweynheym  avait  commencé  la  gravure  sur 
métal  des  27  cartes  qui  ornent  ce  très-précieux  ou* 
vrage;  il  était  mort  à  la  peine,  mais  un  de  ses  corn- 
patriotes,  Arnold  Buckinck,  fut  chargé  de  terminer  le 
travail  et  s'en  acquitta  fort  bien,  nous  dit  la  préface 
de  l'éditeur  «  in  cujus  vigiliarum  laborumque  par- 
tcm  non  inferiori  ingenio  ac  studio  Am.  Buckinck, 
e  Germania.  vir  apprime  emditns,  ad  imperfectnm 
opussucceiens...  ad  unum  perfecit...  »• 

M.  Bernard  nous  donne  une  description  minu- 
tieuse et  excellente  de  ce  chef-d'œuvre  de  la  typo- 
graphie ;  nous  demandons  la  permission  de  contes- 
ter simplement  une  assertion  ne  détail  :«L«  caractère 
dont  on  s'est  servi  dans  ce  Ptolémée,  dit-il,  est  de  la 
même  force  que  celui    du  Cicérou  de  1407,  mais 

ftlus  beau  de  forme,  r^  qui  prouve  qu'il  n'a  pas  été 
mpriroé  dans  l'atelier  de  Pannartz.  t  Nous  deman- 
dons pardon  au  célèbre  bibliographe,  mais  cela  ne 
nous  parait  point  décisif;  si  l'on  pouvait  assimiltr  le 
caractère  à  celui  d'une  des  imprimeries  en  exercice 
à  Rome  i  cette  date,  la  difficulté  serait  tranchée, 
mais  non  ;  le  caractère  est  de  même  corps,  de  même 
forme,  seulement  il  est  plus  beau  t  donc,  etc.  Eh 
bien  !  pour  nous  cela  prouve  que  Pannartxet Sweyn- 
heym, voulant  publier  leur  chef-iVceuvre,  s'étaient 
Cartagé  le  travail  :  que  le  premier  avait  profité  des 
mgs  essais  et  tâtonnements  du  graveur,  pour  amé- 
liorer son  matériel,  et  le  rendre  digne  des  merveil- 
leuses iUuttrations  que  préparait  son  associé  ;  mal- 
heureusement ni  l'un  ni  l'autre  ne  devait  voir  l'ad- 
mirable résultat  de  ces  efforts  combinés  ;  la  mort  les 
frappait  tour  à  tour,  et  nous  pensons  que  le  soin 
pieux  de  terminer  ce  grand  travail  fut  dévolu  à. 
George  Laver  pour  la  partie  'typographique,  pen- 
dant que  l'Allemand  Buckinck  terminait  la  gravure 
des  cartes. 

Parlerous-nous  du  xvi*  siècle,  de  Zacharias  Cal- 
liergi,  le  savant  Cretois,  qui  vient  en  1512,  sur 
l'invitation  de  l^n  X,  fonder  une  typographie  grec- 
que au  palais  Chigi  ? 

De  la  Typographia  Vaticana,  qui  s'appela  de- 
puis 0  Apoitolica  »  et  «  Camerali»  • ,  pour  devenir 
la  propriété  etl'instrutnentde  la  célèbre  congrégation 
de  la  Propagande  {<te  Propaganda  Fide)  ?0e  l'aul 
Manuce,  Tundes  fils  du  grand  Aldus  Plus  Romanus, 
qui  sous  Pie  IV,  en  1561,  devient  le  directeur  de  cette 
typographie  ;  puis  de  cet  autre  directeur,  Domenico 
deBaxa,  auquel  il  fut  douné  d'employer  près  de 
2iO,00  0  sctidi  romani  en  caractères  grecs  et  orien- 
taux !  Aussi  la  plupart  des  premiers  livres  exécutés 
en  caract.  arabes,  assyriens,  arméniens,  sortent-ils 
de  \k  ;  mais  on  trouve  ces  détails  partout. 

Dirons-nous  un  mot  de  ces  imprimeurs  étrangers 
qu'un  zèle  ardent  pour  la  foi,  et  plus  souvent  les 
brutales  persécutions  desréfonnéi  (l'histoire  nous 
prouve  que  les  catholiques  n'exercèrent  point  seuls 
le  monopole  de  l'iutoltrance),  amenaient  à  Rome  T 
Robert  Grandjon,  par  exemple,  l'imprimeur  Ifon- 
nais  en  caract,  de  civilitij  qui  y  meurt  en  1586  ? 
xMais  l'ensemble  de  tous  ces  faits  nous  entraînerait 
au-delà  des  bornes,  que  peut-être  nous  avons  déjà 
outre-passées. 

Ajoutons  seulement  que  l'on  trouve  sur  un  grand 
nombre  de  livres  des  xvie  et  xviio  siècles  le  nom  de 
ROMB  dissimulé  sous  les  rubriques  les  plus  variées  : 
pour  les  catholiques,  c'est  Uagiopoliêt  Palaopolis, 
PantopoliSy  CosmopoUSf  etc.  (ce  dernier  nom  s'ap- 
plique, il  est  vrai,  à  toutes  les  villes  possibles): 
pour  les  protestants,  horresco  réfèrent  !  c'est  la 
grande   Prostituée  l    c'est  la    grande   Paillarde 


babylonienne  I  et  toutes  sortes  d'aménités  qu'au- 
torisaient les  mœurs  du  temps  et  les  usages  de  la 
polémique  chez  nos  bons  aïeux. 

Romani^  'Pwpwtîoi,  Quirhes,  Kuplts;  [D. 
Hal.,  Plut.],  les  Ramaimi  peuple  formé 
de  la  fusion  de  trois  tribus  :  les  Ram- 
niens  (Ramnes),  les  Titiens  et  les  Lnce- 
res  ;  «  cette  triple  division  de  la  cité 
romaine,  dit  M.  Mommsen,  remonte  si 
haut  qu'elle  est  passée  dans  la  langue 
politique»;  le  mot  fn'ôu^ vient  de  là, 
ainsi  que  celui  de  partag&r  (tribueré). 

Romani  Monâst.,  Romain  -Moutiers,  bourg 
et  anc.  abbaye  de  Suisse  (Vaud). 

RoMANioLA^  RoMANDioLA, /a  ilonm^ne^  anc. 
appellation  des  provinces  pontificales, 
leslég.  de  Ravenne  et  de  Forli,  qui 
faisaient  partie  de  l'exarchat  de  Ra- 
venne. 

R0MAN0VILT.A,  R(mumstviller ,  commune 
de  Fr.  (Bas-Rhin). 

RoMANUM, Romanis,  St-RomanSy  sur  l'Isère, 
commune  de  Fr.  (Isère)  ;  anc.   abb. 

RoMANUM,  Bjomans,  ville  de  France,  sur 
l'Isère  (Drôme). 

ROMARICI    MONS,    ROMERICUS    MONS,   AVENDI 

Castriim,  Rmiremont,  sur  la  Moselle, 
ville  de  Fr.  (Vosges). 

Cette  ville  doit  son  nom  à  une  anc  et  célèbre  ab- 
baye de  filles  bénédictines,  fondée  en  620,  par  un 
des  tendes  deTbéodebert,  roi  d'Austrasic,  nommé 
S.  Aomaric,  ou  S.  Rombert  ;  les  dames  chanoines- 
ses  de  Bemiremont  étaient  princesses  de  l'Emjpire 
et  immédiatement  soumises  au  St-Siége  apostolique 
(voy.  Amelot  de  la  lloussaye,  Mim.  histor,),  La 
précieuse  bibliothèque  du  monastère  est  allée,  en 
grande  partie,  enrichir  la  bibliothèque  d'Ëpinal  ; 
c'est-lA  qu'est  conservé  le  plus  ancien  ms.  anglo- 
saxon  qui  soit  en  France,  un  Glossaire  du  ix*  siè- 
cle, que  nous  avons  vainement  cherché,  par  voie 
d'échange,  à  acquérir  pour  la  Bibliotlièque  impé- 
riale. 

M.  Beaupré  ne  parle  pas  de  l'imprimerie  de  Bemi- 
remont, non  plus  que  M.  Sabourinde  Nanton  ;  il  nous 
faut  tâcher  de  suppléer  à  cette  lacune.  (Test  à  l'an- 
née 17S5  que  nous  croyons  devoir  en  reporter  l'in- 
troduction; en  effet  nous  trouvons  iila  Bibl.impér.: 
Recueil  des  règlements  et  usages  de  l'insigne  église 
collégiale  et  séeulièrede  Si- Pierre  ae  Remtremonl^ 
immédiatemenl  sulette  au  St-Siége.  Bemiremont, 
Jean  Chariot,  17S5,  in-lbl.  Cest,  croyons-nous,  le 
plus  ancien  produit  connu  des  presses  de  ce  typo- 
graphe en  cette  vilte  ;  il  était  de  la  famille  des  im- 
primeurs de  Nancy. 

Nous  citerons  encore  :  Estai  sur  la  manière  de 
prendre  les  eaux  de  Plombières,  parJ,  le  Maire, 
Bemiremont,  chez  Cl. -Nie. -Emm.  Lanrent,1748,  in-8*; 
du  même  auteur:  Essai  analytiifue  sur  les  eaux  de 
Bussang.  Id.,  ibid.,  1750,  in-12  (ces  deux  volumes 
sont  à  l'Arsenal).  Cet  imprimeur  était  encore  à  Be- 
miremont en  177S  (voy.  cat.  Ch.  Nodier,  n*  5S1,  et 
cat.  Luzarches,  n*  1^). 

L'imprimeur  ordinaire  du  roi,  en  1764,  c'est-à- 
dire  lors  du  rapport  fait  à  M.  deSartines,  s'appelait 
Nicolas  Laurent. 

RoMATiNîiM  FL.  [PHu.],  daus  laVénétie, 
auj.  leLemene. 


1103 


ROBfHILDÂ.  ^  ROSBACUM. 


Ii04 


ROMHILDA,  VOy.  ROEMeiLDA, 

RoMiUAcuM  Villa  [MabillonL  RoMiUAcns 
ViLu,  prope  Parisivs,  Romilu  [Gr. 
Chron.],  anc.  résidence  du  roi  Dago- 
bert,  Heuilly;  fait  auj.  partie  intégrante 
de  la  ville  de  Paris. 

RoHiLucuH,  RuMiLTACUM,  Rumiîîy,  pet. 
▼ille  de  Fr.  (Savoie).  —  Bxmillé,  bourg 
de  Bretagne  (Ille-et-Vilaine).  •—  Ho- 
milly,  plusieurs  corn,  de  France  por- 
tent ce  nom. 

M.  Ternaux  prétend  que  rimprimerie  exista  dans 
la  Jolie  Tille  de  Rumjliy  en  Savoie,  au  xviie  siècle, 
et  cite  à  Tappui  un  Mtsset  de  Genève^  imprimé  en 
1074;  ce  ii?re  nous  est  inconnu. 

ROMORANTINUM,  VOy.  RiVUS  MORENTINI. 

RoMSKï,  petite  ville  d'Angleterre  (Hamp- 
shire). 

Ane,  abbaye.  Martin  cite  d*après  un  catal.  de 
libraire  et  sans  avoir  tu  le  vol.,  qui  est  resté  in- 
connu i  Dpcott  et  à  Lowndes  i  Nomina  FUUirum 
of  the  County  of  Southampton,  or  a  List  of  Divi- 
$wns,  Borouglu,  Pariêhe» ,  etc.  Romsey,  1701. 

RoiiL'LA.  Cette  station  de  l'It.  d'Ant.  et  de 
la  table  de  Peut,  est^  suiv.  Mannert^ 
Karlstadt,  en  Croatie  (voy.  Carolosta- 

dium). 

ROMOLA     (sUB)    [It.     A.,    T.   p.],  ROMUI.EA 

Liv.],  ^Pfop^Xta  [Steph.  B.J,  Submurula 
G.  Rav.]^  ville  du  Samuium  chez  les 
lirpins,  aui.  Mono,  bourg  de  la  Princ. 
Ulter.,  à  lE.    et  au  pied  de  l'Apen- 
nin. 

Ronascum,  R08NACVM,  Rosnay,  commune 
de  France,  de  Tarrond.  du  Blanc  (In- 
dre). Plusieurs  villages  de  France  por- 
tent encore  ce  nom. 

RoNCHUM,  Ronco,  bourg  de  la  prov.  de 
Gènes  (Italie)^  à  quelques  lieues  de 
Gènes. 

Une  imprimerie  paraît  avoir  existé  dans  cette 
localité  au  xvii«  siècle,  puisque  nous  trouvons  plu- 
sieurs vol.  souscrits  à  ce  nom  ;  les  tom.  1  et  II  des 
•  Memorie  recondite  di  Fittorio  Sirt  dalC  anno 
1001  al  iQUO  »  portent  •  Ronco,  1670,  »  in-fto.  On  dit 

3ue  ces  curieux  mc^moires  ont  été  écrits  sous  ia 
ictéeou  tout  au  moins  d'après  des  documents  four- 
nis par  Hugues  de  IJonne,  le  célèbre  ministre  du 
Roi-SoIeiU 

L'année  suivante  nous  trouvons  encore:  Thomœ 
Mauœ  Apologia  pro  Joanne  Annio  VUerbiensi. 
Roncbi,  1077,  in-4*. 

Mais  tout  cela  ne  prouve  pas  d'une  façon  bien 
absolue  l'existence  d'une  imprimerie  à  Ronco,  et 
nous  ne  serions  pas  surpris  d'apprendre  que  ces 
livres  proviennent  des  presses  vénitiennes,  alors 
spécialement  au  service  des  pamphlétaires  de  tous 
les  pavs,  comme  plus  tard  Amsterdam  et  auJ. 
Bruxelles. 

RoNciuo,  Rondglionc,  pet.  ville  épisco- 
pale  des  États  de  l'Eglise  (délég.  de 
Viterbe);  anc.  comté  réuni  aux  terres 
papales  en  16Gi. 


Noos  trouvons  trace  d'imprimerie  dans  cette  ville 
i  partir  du  commencement  du  xtii*  siècle  :  Ceecàt- 
na,  eomedia  del  Sic.  Fortunio  RaUi.  Rooctgliooe, 
1010,  in-12  (Cat.  Floncel,  n>  23A8).  La  TabenunriM, 
eom.delSig.Giov,  Bat.  delta  Porta,  Ibid.,  1010^ 
in-12.  J.  B.  Porta  est,  on  le  sait,  le  célèbre  pbysidcii, 
auteur  de  la  Magia  naturalin.  Un  vol.  à  la  dite  de 
1610  figure  au  catal.  Libri  de  1801  sous  le  n*  MU; 
celui  que  Falkcnstein  donne  comme  le  pranicr 
produit  des  presses  locales,  et  oue  Gotton  dé- 
crit à  la  date  de  1020,  est  porté  dans  Haym  k  b 
p.  315,  et  au  cat.  Floncel  sous  le  n*  1807.  Noos 
croyons  que  le  premier  typographe  de  Bondi^ilon 
Tenait  de  Viierbe  et  qu'il  s^appetait  U  Discspolo. 

RoNNEBURGUM,  Ronnefturg,  pet,  ville  du  gr.- 
duché  de  Saxe-Altenburg  (Prossc). 

Imprimerie  en  1807  [Falkensteln  j  ;  mais  Temaax 
donne  une  date  antérieure  :  FoerjfeK,  de  w^ 
randa  ienectute.  Ronneburgi,1728,  in-8*. 

RosAcuM,  RoRscHAcnnjM,  Rorschack  am 
Bodensee,  petite  ville  du  canton  de  St- 
Gall,  avec  un  port  sur  le  lac  de  Con»- 
tance  (Suisse). 

Comme  la  plupart  des  points  attenant  an  Boden- 
see,  fRorschach  a  eu  son  imprimerie  à  le  fin  da 
xvi«  siècle  ;  ce  fait  s'explique  par  la  nraltlplicité  des 
couvents  et  par  Tâcreté  des  discussions  rëligienses, 
alors  que  des  deux  côtés  l'ardeur  Ide  la  polémique 
entraînait  parfois  Jusqu'au  bûcher.  Cest  en  IMl  que 
nous  trouvons  la  première  trace  de  ceUe^pogrephie, 
et  le  premier  livre  que  nous  puissions  citer  est  on 
traité  d'anatomie  t 'Eç^yahlo^t^  D.  /.  etn  InstrumaU 
Oder  fûgltcheê  fVtrckzeug,  mU  dem^  ne^eïi  mmt- 
tamer  erkandtnuu,  fûrgebtUUer  Gebetn  vndGtâ- 
dem,  sampt  andem  in  Patenten  angezelçten  tkO- 
ten  dess  MenacMichen  Leibs,  wU  efn  MedieuM  Om 
redite  anatomiam  amteUen  $oll.  Rorscbaçh  am 
Rodensee,  1591,  in  forma  patenti. 

Le  premier  imprimeur  de  Rorschach  s'appelait 
Ludwig  KOning;  nous  trouvons  son  nom  cité  sur 
plusieurs  vol.  à  la  date  de  159S  et  1596  (voy.  index 
der  deutschen  BUcher.  UIpz. ,  1000). 

R0SALT.E  (S.)  Cœnobium,  Santa-Rosalia, 
pet  ville  de  Sicile  (Int.  de  Girçenti); 
c'est  le  lieu  de  naissance  de  Ta  pa- 
tronne de  l'ile. 

RosARi.t,  Rosartje  Salinarum,  Rosières- 
auX'Salines,  pet.  ville  de  Fr.  (Meur- 
Ihe). 

R0SARIAP,  Rosiers,  commune  de  Fr.  (Cor- 
rèzc). 

ROSARUM  CiV.,  voy.  ROSTOCIUUM. 

RosARUM  Valus,  Rosenthal,  bourg  de  la 
Hesso  Électorale  (prov.  de  la  Haute- 
Hesse);  —  bourg  de  Bobème  (cercle 
de  Prachin). 

RÔSBAcio,  RosBAciuM,  RoUeboxse,  sur  la 
Seine,  commune  de  Fr.  (Seine-et-Oise), 
suiv.  Guérard. 

RosBAcuM,  Rossbach,  Roshach,  village  de 
la  rég.  de  Mersoburç,  dans  la  Saxe 
Prussienne;  en  l^o7, défaite  des  Fran- 
çais, qui  repassèrent  sur  le  champ  de 
bataille,  après  léna,  et  abattirent  la 
colonne  commémorative  élevée  par 
les  Prussiens. 


ii05 


ROSCHYLDA.  --  ROTENBURGUM, 


ii06 


RoscnYLDA,  RoscniLDU,  voy.  Roë  Fontes. 

RoSCUNOM    [It.    A.],     "Pouarxia     [PrOCOp,J, 

ville  et  port  du  Bruttium^  RossanOy  sur 
la  mer  Ionienne  (Calabre  Citer.). 

RoscoviA,  Boscoff,  petit  port  de  Bretagne 
(Finistère). 

RoscREA,  bourg  d'Irlande  «  in  the  North- 
Riding  of  the  county  of  Tipperary  », 

Thomas  Lord,  imprimeur  de  Tougbal,  nous  ap-  • 
prend  M.  Gotton,  s'établit  à  Aoscrea  en  1786,  et  on 
rapporte  que  son  matériel  typographique  ftit  entiè- 
rement détruit  lors  de  la  rébellion  de  1798. 

RoBEA  RuRA  [Varr.,  Cic,  PL],  Ager  Rea- 
TixMs,  terriU  de  Hieti,  dans  la  Sabine, 

RosExiJH,  RosEiuM  (xn«  •  S.),  Rausedum , 
Rosay,  Bosoy,  plusieurs  localités  por- 
tent ce  nom  en  France;  nous  citerons 
Rosoy,  nozoy-e?i'Brie,  pet.  ville  du 
dép.  de  Seine-et-Marne. 

RosETUM  [Frag.  I.  A.],  Monte  Hosino,  bourg 
de  Toscane. 

ROBFARJENSIS  Vn^LA,  VOy.  ROLURIUM, 

Res  Insula^  Andréas  Insel,  île  du  Danube. 
ROBNACUM,  voy.  Ronascum. 

RosNYA,  RosNYo,  Hoscnau,  pet.  ville  de 
Hongrie  (cercle  en-deçà  de  la  Theiss). 
=  Uosenau,  ville  de  Transylvanie  (dist. 
de  Kronstadt). 

ROSTOCHIUM,    Rn0TK)P0US,   ROSARUM    CîV., 

iiostocA, ville  du  gr. -duché  de  Mecklem- 
burg-Scbwerin,  sur  la  Wamow,  près  de 
son  embouch.  dans  la  mer  Baltique. 

Université  fondée  en  IftlO,  à  laquelle  a  été  réunie 
celle  de  Butsow  en  1760 1  riche  bibliothèque;  mu- 
sée, etc.  Cest  là  qu'est  enterré  Grotius. 

Les  Frères  de  la  vie  commune  (voy.  BRUXELLA),de 
l'ordre  des  Hiéronymites.  établirent  dans  leur  cou- 
vent de  Rostock  une  imprimerie  en  11176,  c'est-à- 
dire  la  même  année  que  celle  de  Bruxelles,  et  celle 
de  Rostock  parait  même  avoir  précédé  l'imprimerie 
belge,  puisque  le  premier  livre  imprimé  est  daté  du 
5  des  Ides  d'avril  11176;  or  le  5*  Jour  des  Ides  d'avril 
correspond  au  27  avril  de  notre  calendrier;  mais 
l'année  commençant  à  Pâques,  qui  tombe  en  1476 
le  14  avril,  il  s'ensuit  que  le  livre  que  nous  allons 
citer  a  été  publié  tout-à-fait  au  début  de  cette  an- 
née, et,  comme  c'est  un  assez  gros  in-folio,  le  temps 
d'organiser  le  matériel,  de  faire  les  essais  obligà, 
de  composer,  corriger,  enfin  mettre  sous  presse  et 
tirer,  a  dû  certainement  demander  largement  une 
ann^;ce  serait  donc,  selon  nous,  tout-à-fait  au  com- 
mencement de  l'année  1475  qu'il  conviendraitde  (aire 
remonter  l'établissement  tyiMgraphique  des  Frères 
de  la  vie  commune  à  Rostock  :  JLactancij  Ftrmkoii 
de  diuinis  inêtitutionibus  \\  aduer$u$  çentes  ru- 
tfrice  primi  libri  incipiunt.  Au  r«  du  f.  203,  on  lit 
en  lettres  rouges  :  Ffrmiani  Lactancij  viri  ftcel- 
Untia  ingenij...  diuina^  instUiUionU  aduersuM 
génies.,..  \\Per  fratres prestfiteros  et  cterico»  eO- 
gregationis  domus  viridis  ortiiad  scm  MiehaeUm 
in  apido  Rostockcefi  ptium  inferioris  Sclauie.  [] 
put  faeuUas  et  industria  tulit  emendate  satU  et 
accurate  Diummati,  ÎAnno  incamationi»  dominice 
miUesimo  quadringetesimo  seplualgesimo  sexto. 


Quinto  Idus  ApritiM,  Deo  Grattas,  In-fol,  avec  ch., 
réel,  et  sign,  de  20S  fL  à  SO  longues  lignes. 

Les  Frères  de  la  Vie  commune  donnent  la  même 
année  deux  autres  ouvrages:  Johamus  Uerolt 
{alias  disetpulus).  Sermones  PiscipuU  de  7«m- 
pore.  In-fol.  daté  :  •  Tereio  Kalendas  Nouembris», 
Et  I  Augustinus  {S,  Aur.),  HomiUœ  F//.  In-fol.  Une 
de  ces  homélies  est  consacrée,  on  le  sait,  au  s^Jet 
suivant  :  •  De  Communi  vita  Cterieorum  ». 

Nous  signalerons  à  Rostock  une  imprimerie  par- 
ticulière, a  laquelle  D.  Cm.  Joach.  de  Westphalen  a 
consacré  une  mention  spéciale  dans  b  préface  de 
ses  •Monumenta  inedUa  Bermm  Germaniça' 
rum  • .  Cette  imprimerie  tat  onranisée  par  un  savant 

E»fesaeur  de  IMiniversité  de  Rostock,  le  D' Nicolas 
reschalkos  :  ÏNicoUA  MarescaM  Thurit  âfons 
SteUarunuk  lafln:  ^tum  Rostochiit  et  ibi  a 
Lodovico  D)'tae  calcbographo  aolerti  eipressum. 
Pridie  CiUendas  Angostas  anno  a  Nauli  GnrisUano 
il.ii.xu.  In-fto  fig.  s.  bois.  Lackmaqn  cite  ce  voL, 
mais  à  la  date  de  1510.  Panser  décrit  sept  ouvrîmes 
de  ce  savant  historien  ;  presque  tous  sont  souscrits 
•  inœdi&us  TAuHif»,  et  imprimés  par  Gunther 
Hyems  (tinter),  d'Erftirth  (Voy.  Lackmann»  Ann, 
Typ.,  p.  56). 

RosTR£NUM,  Rosirenen,  bourg  de  Bretagne 
(Côtes-du-Nord). 

HosTRUM  NsMAViiE  [It.  Ant.],  dans  la  Vin- 
délicie^  Billishausen,  bourç  au  N.  de 
Buchloe  IForbiger],  et^  suiv.  d'autres 
géogr.^  Mindelheim,  ville  de  Bavière 
(Souabe  et  Neuburg). 

Les  bibliogr.  allemands  nous  donnent  1518  comme 
date  de  FintroducUon  de  la  typogr.  dans  cette  der- 
nière ville,  et  Panserdécrit  le  volume  imprimé  à  cette 
date  :  Joannis  Altenstatg  (Altestaig)  Fiearii  Au- 
gusti  de  felieUate  triptici,  Aiimona,  christiana  et 
eœtesti,  seu  erronea,  diMpositiva  et  fruitiva,  Min- 
delhemil,  1519,  in-8«.  Réimpr.  l'année  suiv.  à  Ha- 
guenau.  Nous  ne  connaissons  pas  cette  édition  ;  et 
Panser  lui-même,  en  la  citant,  ne  s'appuie  que 
sur  l'antorité  contestable  de  la  Biographie  de  Hen- 
nings. 

ROTAUUM^  voy.  RiGOIALENSIS  VILLA. 

RoTEGiAcuM,  Rouy,  bourg  de  France^  de 
Tarr.  de  Nevers  (Nièvre). 

RoTENA  Urbs,  voy.  Segodunum. 

ROTENBURGUM,      ROTTENBDRGIIM,     AD   TUBA- 

Riii  (?),  Rottenburg,  Rotkenburg,  ville  du 
Wurtemberg^  dans  le  Schwarzwald, 
sur  le  Nectar.  —  Il  y  a  une  ville  du 
même  nom  en  Bavière,  dans  le  cercle 
de  la  Franconie-Moyenne,  sur  le  Tau- 
ber. 

L'imprimerie  a-t-elle  existé  dans  chacune  de  ces 
deux  villes?  nous  ne  le  pensons  point;  et  nous 
croyons  devoir  appliquera  la  cité  wurtembo'geoise 
les  renseignements  qui  suivent:  Fslkenstein  ne  fait 
remonter  qu'^  1627  Flmprimerie  à  Rothenbarg,  et 
nous  la  reporterons  à  plus  d'un  siècle  en  arrière. 
Un  sermon  de  Luther  fkit  prêché  dans  cette  ville  en 
1524  par  le  grand  hérésiarque,  et  imprimé  b  même 
année  :  Bin  Sermon  auffdi  taa  dfr  FerkwuUgung 
Marie  gepredigt  tu  Bottiburg  durch  Andream  Kef- 
ler.  I.  5.  S.  4.  In-4«  de  12  If.  et  l'exécuUon  typogra- 
phique de  cette  pièce  n'est  point  un  fait  accidentel 
et  dénote  une  imprimerie  sérieuse,  puisque  nous 
pouvons  citer  plusieurs  vol.  exécutés  a  Rothenbnrg 
dans  le  courant  de  ce  siècle  :  M.  Johan,  Bpiscopi 
KeyserbUcMein,  dartnn  aUer  Keiyser.  biss  mus 
MaxtmUian*  x.  fûmembste  ttUtorien   besehriebem 


1107 


ROTERODAMUM.  —  ROTOMAGUS. 


im 


worden,  retmenvpeii  gesteUel.  Rotenbiirg,  1509, 
ln-8«. 

Aa  commcocement  du  XTiie  siècle,  rimprimeur 
de  la  ville  s'appelle  Hieron.  KOrnlein. 

RoTERODAMuii^  Rotterdam,  ville  de  Hol- 
lande^ chef-lieu  de  district^  dans  la 
Srov.  de  la  Hollande  Mérid.^  sur  la 
euse  et  la  Rolter;  musée^  biblio- 
thèque^ etc. 

La  maison  ob  naquit  le  grand  Erasme  en  1467 
existe  encore  ;  elle  est  située  dam  la  Breede  Kerks- 
traat,  et  occupée  par  un  débitant  de  boissons. 

On  ne  fait  ordinairement  remonter  rimprirocrie 
k  Rotterdam  qu'à  l'année  1589,  avec  Dierclc  Mullem 
comme  premier  typographe;  et  pourtant  nous  pou- 
vons citer  un  livre  français  souscrit  au  nom  de  cette 
vUle«  à  la  date  de  1580,  et  exécuté  par  un  imprimeur 
du  nom  de  Jean  Waesberghe,  qui  venait  d'Anvers  ; 
ce  fut  probablement  l'ancêtre  des  imprimeurs  d'Ams- 
terdam Jobann  Jansson  et  Wolf%angà  Waesberghe, 
dont  les  noms  se  présentent  si  souvent  au  siècle  sui- 
vant. 

Au  XTii*  siècle  nous  mentionnerons  un  bon  im- 
primeur du  nom  de  Van  Slaart. 

IHais,  au  commencement  du  siècle  suivant,  nous 
devons  tf>ot  particulièrement  citer  un  excellent 
typograplie  du  nom  de  Reinier  Leers,  qui,  à  partir  de 
1080  environ,  exploita  k  Rotterdam  un  des  plusim- 

Eirtants  établissements  typographiques  de  la  Hol- 
nde  ;  en  1091,  92  et  9S  il  publia  trois   catalogues 
des  livres  de  son  officine, 

ROTEVILLA,  ROTOVIIXA,  ROTMLA,   Bottweil, 

Rottwill,  pet.  ville  appart.  au  Wurtem- 
berg depuis  4802^  clans  le  cercle  du 
Schwarzwalde,  sur  la  rive  gauche  du 
Neckar  (voy.  ARiE  FLAViiE). 

Imprimerie  en  1005  ;  premier  typogr.  Maximilian 
Helmlin.  F.  Mort.  Digoiseri  gdstliche  KâêUeU  : 
Ordnung  der  tOUchen  BrUdertchafft  S,  Sebas- 
(ion^  Rotweil,  bey'Max.  lielinlin,  1005,  in-8«.  Du 
même  auteur  citons  encore  :  Ztro  Predigten,  /. 
Fom  Sieg  vnd  Triumph  desa  Creutzes  Christ,  il. 
Von  den  sieben  Worlen  Chritti  am  Creutz.  Ib., 
ibid.,  1005,  in-d".  Mais  ï  la  même  date  nous  trou- 
vons un  second  typographe  :  Paradisus  Prccum, 
Luatgarten  CatholiSt-her  Gebet,  dureh  andûcMige 
vnd  geistliche  Personen  zuaammen  getragen.  Rot- 
weil,  bey  Johann  Sirasserii,  1005,  in-S".  Ce  dernier 
imprimeur  était  de  Fribourg  en  Drisgau.  Nous 
pourrions  multiplier  ces  citations,  à  l'aide  des  divers 
cat.  des  foires  de  Francfort. 

RornoMAiius,  voy.  RoTOMAtius. 

ROTINICIIM,  voy.  RUTIIENENSIS  PrOV. 

RoTo,  Redon,  pet.  ville  de  Bretagne,  sur 
la  Vilaine  (Ule-et- Vilaine)  ;  anc.  abh. 
de  St-Benoît  fondée  en  818. 

1^  premier  imprimeur  de  Redon  s'appelait  Pierre 
Garlavois;  il  s'établit  dans  cette  ville  vers  1708. 
L'arrêt  du  conseil,  en  date  du  SI  mars  17S9,  sup- 
prime cette  imprimerie,  mais  il  ne  fut  point  mis  à 
exécution.  A  Pierre  Garlavois  succéda  paisiblement 
son  Als  du  même  nom,  lequel  cède  son  établisse- 
ment, vers  1755.  à  Joachim  Guémené.  L'arrêt  du 
conseil  du  12  mai  1759,  exclusivement  consacré  à  la 
réglementation  des  imprimeries  de  la  province  de 
Rretagne,  dit  exbressé  ment:  t  Les  imprimeries  éta- 
blies &  Dol,  Morlaix,  Redon,  etc.,  seront  et  demeu- 
reront supprimées;  fait  S.  M.  diéfense  d'en  établir 
ft  l'avenir  dans  le&dites  villes,  et  néanmoins  a  perm  s 
par  grâce,  et  sans  tirer  à  conséquence,  aux  nom- 
més X...  X...,  Joachim  Guémené,  etc..  de  coiulnuer 
ft  imprimer  dans  lesdiies  villesleur  vie  durant,  ■  etc. 
Le  rapport  fait  à  .M.  de  Sartines  complète  ces  ren- 


seignements; Toid  la  note  consacrée  à  Redoi 
Un  seul  imprimeur-libraire,  Joachim  Guémené,  Ifé 
de  SO  ans,  établi  par  l'acquisition  de  rimprinerieée 
Pierre  Garlavois,  qui  le  précédait,  lequel  avait  sw- 
cédé  à  son  père,  du  même  nom.  Le  sr  Goémeoé  a 
été  conservé  sa  vie  durant  par  l'arrêt  de  1750.  Il  w 
possède  qu'une  presse,  fiota.  On  demande  la  conser- 
vation d'une  imprimerie  dans  cette  ville. 

RoTOÏALTJM  [Greg.  Tur.],  le  VoLdeRtml, 
village  de  Normandie,  au  confluent  de 
l'Eure  et  de  la  Seine  (Eure). 

RoTOMAGus  [I.  A..  Amm.,  Greg.  Tur.]. 

'Pa-ropLa-yoç  [Ptol.|,  Metropous  Cnr.  RoTO- 

MAGENSIUlf,    RaTUMAGUS    [T.  1^.],  ROIHO- 

Mus,  RoTOMus  [Fréd.],  noroiiocivrrATi, 
RoTOMoav,  RoTOOM  [Monn.  Mérov.J, 
anc.  capit.  des  Vélocasses^  dans  la 
II*  Lyonnaise;  en  497,  capit.  de  la 
Neustrie:  en  912,  capit.  du  duché  de 
Normandie;  Rfmen,  ville  de  France,  sur 
la  Seine  ;  cheNieu  du  dép.  de  laSetnc- 
Inférieore;  archevêché,  musée»  bi- 
bliothèque; c'est  la  patrie  des  Cor- 
neille^  ae  Fontenelle  etdeMézeray.' 

M.  Frère,  le  bibliogr.  normand,  a  conaacié  à  rUs- 
toire  typographique  de  cette  illustre  ville  ooe  es- 
rieuse  et  intéressante  monographie  (Rouen,  IStt), 
que  nous  analyserons  en  quelques  mots. 

Une  délibération  des  notables  de  la  Tille  de  Romd, 
en  date  du  10  Juillet  lAM  (publiée  et  annotée  par 
M.  André  Potiier^  le  regrettable  conservaieor  de  li 
bibl.  de  la  ville),  établit  que  l'imprimerie  fut  intra- 
dnite  à  Rouen  par  une  noble  famille  du  nom  de  i  Jl- 
leroant;  cette  famille,  composée  de  cinq  frbrcs, 
Pierre,  Jean,  Guillaume,  Robert  et  Richard,  deioni- 
dait  du  cliev.  Henry  de  Contercy,  surnommé  LaUe- 
mant  probablement  à  cause  de  son  extraction,  et  ce 
surnom  était  devenu  le  nom  de  famille  de  ses  do- 
cendants.  L«s  frères  l^llemant,  voulant  faire  Jouir 
leur  patrie  adoptive  des  bienfaits  de  l'art  nouvelle- 
ment découvert  et  mis  en  pratique  par  les  compa- 
triotes de  leur  père,  choisirent  des  Jeunes  homines 
industrieux,  parmi  lesquels  on  cite  particulière- 
ment Martin  Morln,  «  homme  loyal  et  inventif  en  lu 
reuerdie  dudil  œuvre,  qui  a  cueilli  as  pays  d'Aile- 
magne  >,  et  Pierre  Maufor,  son  compagnon;  ces 
Jeunes  apprentis  typographes  reçurent  oe  leurs  pro- 
tecteurs les  moyens  soimants  d'aller  étudier  les  pro- 
cédés de  l'imprimerie,  soit  à  Paris,  soit  nu  berceau 
même  de  l'art  nouveau,  sur  les  bords  du  Rhin. 
A  leur  retour,  les  frères  Lallemant  installèrent  dans 
leur  hôtel,  paroisse  St-Ilerbland,  et  dans  d'autres 
maisons  situées  sur  la  paroisse  St-Nicolas,  les  pres- 
ses et  tout  le  matériel  nécessaire  à  la  typografriiie, 
et  confièrent  rexploitation  de  ces  établissement» 
aux  Jeunes  apprentis,  devenus  maîtres. 

Martin  Morin,  après  avoir  imprimé  pour  le  compte 
des  frênes  Lallomant,  fonda  un  établissement  per- 
sonnel qu'il  insiiilla  dans  une  maison  de  la  me 
St*I^,  dnvant  le  prieuré  de  ce  nom,  k  l'enseigne  de 
l'image  St-Eustache.  Sa  renommée  s'étendait  su 
loin,  et  il  imprima  un  grand  nombre  de  livr^pour 
l'Angleterre  et  pour  les  provinces  de  France,  entre 
autres  la  Bretagne  (sa  marque  se  trouve  sur  une 
réimpression  des  Coutumes  données  k  Rennes  en 
1484  par  P.  Ilellesculée  et  Josses) ,  la  Picardie 
{Brév.  de  Noyon),  l'Artois  [Missale  et  Brev.  d'A^ 
ras),  la  loiirroine  (Coutumes),  le  Maine,  l'Anloo, 
etc.  Sa  marqiii;  bien  connue  représentait  un  globe 
surmonté  d'unt*  cruix  ;  dans  la  partie  supérieure  da 
globe  sont  les  lettres  MM,  et  dans  la  partie  infé* 
rieure  une  léie  de  More,  sorte  d'armoirie  par- 
lante. 
Son  chef-d'œuvre  est  certainement  le  beau  etcélè- 


1109 


ROTOMOVICUS.  —  ROYSTON. 


HiO 


bre  Missel  de  1499,  parraiieuient  décrit  tu  Manuel 
cl  par  M.  Frère. 

I>jerre  Maufer,  au  lieu  de  revenir  à  Rouen  avec 
son  compagnon  Morin,  s^en  alla  cherclier  fortune  en 
Italie  ;  nous  avons  signalé  son  imprimerie  ft  Modène 
et  ^  Padoue  ;  nous  aurons  occasion  d*en  reparler  à 
Vérone  et  à  Venise. 

I.«s  archives  rouennaises  ne  font  malheureusement 
mention  que  de  ces  deux  hommes,  et  Rouen  possé- 
dait à  cette  éjpoque  un  nombre  considérable  d'im- 
primeurs émments,  ce  qui  prouve  Textension  qu'a- 
vaient prise  dans  la  capitale  de  la  province  et  le 
commerce  et  Timpression  des  livres.  C>  sont  :  Noei 
de  Uarsy,  et  Guillaume  le  Tanneur,  qui  tous  deux 
impriment  une  édition  parfaitement  distincte  des 
CHitONiQUES  DE  MOBMANDiB,  SOUS  la  même  date  de 
mois  et  d*année  ;  c'est  Jean  le  Bourgeois  ou  le  Dour- 
gois,  l'associé  et  peut-être  le  commis  de  Jehan 
Petit,  de  Paris,  auquel  on  doit  de  magnifiques  ro- 
mans de  chevalerie,  qui  remontent  à  l'année  1M8; 
cVst  rillustre  Richard  Pinson  ou  Pynson,  l'ami  et  le 
correspondant  de  Le  Talleur,  qui  va  en  149S  fonder 
en  Angleterre  un  établissement  important  (voy, 
LoNDiNiDM)  ;  et  Jacques  le  Forestier,  Pierre  Olivier, 
Jean  de  Lorraine,  Jean  Dumoulin,  etc.  c  Qui  nous 
dit  (ajoute  M.  Ed.  Frère)  que  Jacques  Durandas  et 
Gilles  Quijoue,  les  typographes  ambulants  (Gaen« 
1480),  que  Laurent  llostingue,  également  im|Nri- 
meur  k  Caen,  que  Jean  Belot,  le  célèbre  imprimeur 
de  Grenoble,  de  Valence  et  de  Genève,  enfin  que  les 
frères  le  Signerre,  les  typographes  milanais,  ne  sor- 
tirent pas  de  cette  école  de  typographie  rouennaise 
fondée  par  les  frères  Lallemant?  ■  Et  le  fait  n'a  rien 
d'improbable. 

Quel  est  maintenant  le  premier  livre  exécoté  et 
publié  dans  la  ville  de  Rouen  7  Serait-ce  la  fomeuae 
Coutume  de  Nobmandie,  à  la  date  présumée  de 
1483  ?  Mais  le  bibliographe  le  plus  exact  que  l'on 
connaisse,  l'abbé  Mercier  de  St-Léger,  a  prouvé  Jus- 
qu'à l'évidence,  que  cette  date  est  celle  de  la  rédac- 
tion et  pas  du  tout  celle  de  l'impression  des  Cou' 
tumes^  et  M.  Brunet  démontre  que  l'exécution  typo- 
graphique a  dû  en  être  confiée  aux  presses  parisien- 
nes de  Jehan  du  Pré.  Ce  J.  du  Pré  devait  être  à  la 
fois  et  libraire  et  typographe,  et  par-dessus  tout  fon- 
deur de  caractères  ;  il  entreprenait,  sans  nul  doute, 
pour  le  compte  des  municipalités  aui  aspiraient  à 
doter  leurs  villes  de  l'art  nouveau,  l'insullation  du 
matériel,  presses,  types,  etc.,  et  fournissait  Jus- 
qu'aux typographes.  C'est  ainsi  que  nous  pouvons 
expliquer  sou  nom  figurant  |  sur  les  premiers  livres 
d'A bbe ville  ;  c'est  ainsi  que  nous  le  voyons  à  Rouen 
exécuter  les  Coutumes  et  s'associer  avec  Gaillard 
et  Jehan  le  Bourgeois  pour  la  publication  d'un  im- 
porunt  roman  de  chevalerie,  le  Lancelot  du  Lac, 
en  deux  vol.  in-fol.,  sur  l'un  desquels  chacun  des 
typographes  associés  impose  son  nom  distinct,  alon 
qu'ils  sont  tous  deux  exécutés  avec  le  même  carac- 
tère; c'est  encore  à  ce  typosraphc  parisien  qne  les 
Normands  doivent  l'impression  de  leura  premien 
livres  de  liturgie.  Et  à  ce  propos  devons-nous  ad- 
mettre l'existence  affirmée  par  Maittaire,  d'un  cer- 
tain Bréviaire  à  l'usage  de  Rouen,  exécuté  eu  1480  7 
Mais  personne  ne  le  connaît,  personne  ne  l'a  décrit 
de  visu,  et  l'autorité  de  ce  bibliographe  est  trop 
généralement  discutée  pour  que  son  assertion  soit 
admise  comme  preuve. 

En  définitive  c'est  à  l'année  1487  seulement  que 
l'on  peut  avec  sécurité  faire  remonter  l'introduction 
de  la  typographie  k  Rouen  ;  et  à  cette  date  nous 
trouvons,  ainsi  que  nous  l'avons  dit,  les  deux  édi- 
tions des  Chroniques  de  Normandie,  exécutées 
l'une  par  Noél  ou  Matalis  de  Haray  (c'est  le  même 
nom),  celle-là  est  datée  du  •  quatortieme  tour  de 
ntay  B  ;  l'autre  de  Guillaume  le  Talleur  •  natif  et 
demeurant  a  la  paroisse  Saint  Lo  a  Rouen  ■,  du 
même  mois  de  mai,  mais  sans  désignation  de  quan- 
tième. (Voy.  l'excellente  description  qu'a  faite  de 
ces  précieux  incunables  M.  Brunet,  M  an.  I ,  eot, 
1871.) 

Les  travaux  spéciaux  consacré»  par  diven  biblio- 


graphes aux  imprimeries  normandes  nous  dispen- 
sent de  prolonger  cette  dissertation  ;  nous  deman- 
dons la  permission  de  renvo>'er  le  lecteur  aux  ou- 
vrages tie  M.  André  Pottier,  Ed.  Frère,  etc. 

L'imprimerie  avait  pris  à  Rouen  un  développe* 
mqpt  excessif  aux  XTi*  et  xviie  siècles  :  les  arrets 
du  conseil  v  mettent  ordre  ;  celui  du  21  juillet  1704 
fixe  le  nombre  des  imprimeurs  autorisés  à  18.  Il  n'y 
avait  en  France  qu'une  seule  ville  après  Paris  qui 
eût  droit  à  pareil  nombre,  c'était  Lyon  ;  mais  S5  ans 
après  le  chifira  paraît  trop  fort,  et  l'arrêt  du  SI  mars 
17S9  ramène  ces  deux  villes  de  Lyon  et  de  Rouen  au 
chiffre  de  (louie,  qui  est  encore  exagéré,  puisque 
un  nouvel  arrêt  du  12  mai  1750  le  réduit  à  dix.  Le 
rapport  fait  à  M.  de  Sartinesen  1764  dit  qu'à  Rouen 
il  existe  18  librairies  et  10  imprimeries,  ayant  en 
tout  S9  presses,  et  on  ajoute  :  Le  sr  Lafiemant  est 
celui  des  imprimeurs  de  Rouen  dont  la  réputation 
est  le  mieux  établie. 

Ce  Lallemant  de  1764  descend-il  des  cinq  frères  de 
1480  7 

RoTOMovicu.s,  RoTOMOvic  [Moiin.  Mér.], 
Pont'de-Ruan,  village  de  Fr.  (Indre- 
et-Loire),  suiv.  M.  d'Amécourt. 

ROTTOVILLA,  voy.  ROTEVILLA. 

RoTUNDis  MoNS,  Bamùnt,  bourg  de  Suisse 
(canton  de  Fribourg),  avec  château  et 
couvents. 

RoucEiUM^  RouciACuif,  Ruçci  Castrum  , 
Roucy,  commune  de  Fr.  (Aisne)  ;  c'est  )e 
titre  d'un  des  anciens  jomtés-pairieà 
de  Champagne. 

RouvRA  Castrum,  Rouro,  Rouvres,  com- 
mune de  Fr.  (Eure-et-Loire)  ;  plusieurs 
localités  en  France  portent  encore  ce 
nom. 

Royere  (?).  C'est  le  titre  d'une  illustre 
maison  d'Italie  ()ui  a  donné  Jules  11  à 
la  papauté  ;  mais  n'est-ce  pas  de  Ao- 
veredo,  en  Tyrol,  qu'il  s'agit  ici  î  (Voy. 

ROBORETUM.) 

Nous  trouvons  trace  d'imprimerie  dans  cette  loca- 
lité à  la  fin  du  XVII*  s.:  P.  Clémente  Maria  da 
Sala  :  SpeccHio  del  Tempo.  Uistoria  sineera  con- 
secrata  nelta  Maestà  délia  ChrUtianissima  e  se- 
renisshna  republica  di  Venetia,,,  Rovere,  per 
Antonio  Gojo,  1692,  in-4*.  L'auteur,  Clémente  Maria 
Ritxi,  était  dominicain  et  natif  de  Salo  en  Lom* 
hardie  [Valeotinelli,  BibL  delta  Datmazia], 

ROVERITUM     FORESTIS    LN    PAGO    PaBISUCO, 

ta  forêt  de  Rouway,  près  Paris;  auj.  le 
Bois  de  Boulogne. 

RoYïNiuM,  voy.  Rhodigtum. 

RoxoLANi, 'PoÇoXavoi  [Ptol.],  peuple  de  la 
Sarmatie  Europ.^  habitait  le  pays  com- 
pris entre  le  Don  et  le  Dnieper. 

RoYSTON,  bourg  d'Angleterre  aux  confins 
des  comtés  de  Cambridge  et  d'Hert- 
ford.  —  Village  du  West-Riding  du 
Yorkshire^  près  de  Barnesley. 

M.  Gotton  dit  que  l'imprimerie  a  existé  dans 
l'une  ou  l'autre  de  ces  petites  localités  en  1060;  le 
renseignement  est  quelque  peu  vague. 

RUAU^  voy.  MONAST.  s.  MARIiS. 


lili 


RUBEàCUM.  —  RUFIANA. 


til2 


RuBEAcuM^  RuBAc  ViLLÀ  [Ch.  CaToU  Simp. 
912],  anc.  Rufiana,  Bouffach,  Buffach, 
pet.  ville  de  Fr.  (Haut-Rhin);  patrie  du 
maréchal  Lefebvre. 

RtiBEA  Vai.us,  Rougeval,  commune  Ide 
Belgique  (Brabant). 

RcBEus  MoNs^  Rougenumt.  Un  grand  nom- 
bre de  localités  portent  ce  nom  ;  nous 
citerons  :  Rougemont,  commune  de  Fr. 
(Côte-d'Or);  anc.  titre  de  marquisat, 
anc.  abb.  de  filles  de  Tordre  de  St- 
Benoît,  fondée  av.  H27.  —  RougemorU, 
bourg  de  Fr.  (Doubs),  chef-lieu  de  can- 
ton, avec  des  ruines  romaines.  —  Rou- 
gemont  ou  Rothenberg,  commune  de 
Fr.  (Haut-Rhin).  Voy.  Rubrum  Mo- 
nast. 

Quant  à  rimprimerie  de  Rougemont,  à  la  date  de 
1596 ,  que  signale  Falkenstein,  nous  avouons 
Ignorer  absolument  ce  qu'il  veut  dire. 

RuBi  [Hor.,  It.  A.],  en  Apulie,  auj.  Ruvo, 
pet.  ville  du  Napolitain  (Basilicate). 

RuBico  FL.,  6  'Pou€{)ui>v,  pet.  fleuve  affl. 
de  TAdriatiq^ue,  gui  séparait  Tltalie 
de  la  Gaule  Cisalpine,  auj.  le  Pisatello, 
ou  Fiumicino  di  Savignano. 

RuBLANUM,  Rogliano,  pet.  ville  de  Tltalie 
Mérid.  (Calabre  Citérieure). 

RuBRA  (G.  Rav.],  dans  la  Ligurie,  auj. 
Terra  Rossa  • 

RuBRiE,  voy.  AD  Rueras. 

RuBREsus  Lac.  [Mêla],  Rubrensis  [PI.], 
dans  la  Gaule  Narbon.,  auj.  VEtang  de 
Sigean  (Aude). 

Rubricata,  'PouCpîxaTa  [Pt.],  ville  des  Lœ- 
tani,  dans  T Espagne  Tarrac,  auj., 
suiv.  Reichard,  Olesa. 

RuBRicATL's  FL.,  Ic  Uottegoi,  pet.  fl.  de  la 
Catalogne,  qui  passe  à  Barcelone. 

RuBRiDus  [DipL  Dagoberti,  a*  635],  Rou- 
gir ay-s. -Denis,  commune  de  Fr.  (Eure- 

etrLoir)* 

RuBRuM  MoNAST.,  RuBEUs  MoNS,  Rotheii^ 
Munster,  abbaye  de  Cluny,  du  dioc.  de 
Constance,  fondée  av.  1221  * 

Cest  à  ce  monastërev  et  nbn  point  à  Fabbayc  bé- 
nédictine de  Rougemont,  que  s'applique  la  note  bi- 
bliographique qui  suit  :  Pcignot  {Dict,  de  BibUoL^ 
II,  p.  UU2)y  trompé  par  le  titre  d*an  ouvrage  qu'il 
n'avait  pas  sous  les  veut,  donne  comme  imprimée  k 
RougemoAt  une  édition  de  la  célèbre  cnronique 
appelée  Fascicolus  Temporum,  et  cette  allégation 
malheureuse  a  été  accueillie  par  quelques  biblio- 
graphes, qui  ont  pris  \youT  un  nom  dMmprimeur 
celui  du  Moine  de  Cluny,  qui  donna  cette  édition, 
en  rétablit  le  texte,  renrichit  de  notes  savantes, 
enfin  la  fit  imprimer  peut-être  à  Strasbourg  :  Fasci- 
CULUS  Temporum.  A  la  fin  :  Chronica  que  diciiur 
Mciculus  temporum  édita  in  aima  VniuersHate 
Colonie  Agrippinœ  super  Renum.  A  quodam  de- 
uoto  Cartu9len8t  (Weniero  Rolewinck)  fUtit  félici- 


ter, Sepius  quidem  iam  Imyn-etfa  êed  negUgeHtkt 
Correctorum  in  diuerais  toeii  a  vero  orîglMik 
minus  iuste  emendata,  Nune  vero  non  tUu  irnipio 
labore  ad  pristinum  statum  redueta.  Cum  qu^ha- 
dam  additionifms  per  Hwnilem  virum  ffem  Hett- 
ricum  Firczburg  de  Vaeh  monaehum.  te  prie- 
ratu  rubei  montit,  ordinis  duwfaceiL  Smèêoé^ 
vieo  gruerieeomliemagnifieottimo  ifiliHOQOGuaiL 
Etanno  precedenii  fuenmt  aquar.  tevmfafioMi 
maxime,  ventuâque  horribiles,  muUa  etUfMa  ma- 
vertenteê,  in-fol.  goth.  flg.  s.  b.  saos  diiL  oi  sga. 
Cette  édition  est  précieuse  parce  qu'elle  contieBt 
d'importantes  adcutions  du  moioe  oc  Cliiiiy,  entre 
autres,  sous  la  date  de  1457,  un  paaaage  (tefanvoia- 
twn,  dit  Meerman)  relatif  à  la  aécooYerte  de  n» 
primerie,  qui  débute  ainsi  i  «  lÀèrorum  impratkh 
nU  êctentiasubtiUsMima,  omnibia  seeutts  imtHdlÊë, 
cirea  luxe  tempora^  reperiiur  te  urée  Mmtum 
tina,  »  Dans  les  édiUona  préoédeniea  le  ■ob  de 
If  ATENCE  n'était  point  mentionné. 

Rucci  Castrum,  voy.  Rouceium. 

RuccoNiuM,  'Pouxxôvtov  [Pt.],  dans  la  Dacie^ 
auj.  ErUm  (voy.  Agria). 

RuDA,  voy.  RaUT£NA. 

RuDiiE  [Mêla],  Rhudls  rPl.l,  *)Pbu^c«  [Ptol.], 
1^.  'P«»^aiuv  TcoXtc  [Strab.],  Eo/Uglmo, 
Augge,  pet.  ville  du  Napolitain  (GaU* 
bre). 

RuDOLPHOPOUs,  RunoLSTABiUM,  Biidob- 
tadt^  ville  de  Tanc.  Gonféd.  Germani- 
que, chef-lieu  de  la  princip.  de 
bcbwarzbuj^-Rudolstadt. 

Imprimerie  en  106(k[Falkenstein]  ;  en  efEet,  à  celle 
date  nous  trouTons  au  caL  des  frères  de  Toomei  : 
Joli,  SeMlteri,  de  Jure  et  Statu  ObsUtum,  Rodob- 
Udii,  16G4,  in-8o.  Et  au  caU  des  Etievirs  de  IflN  : 
Georg.  Crauseri  scintiilœ  TuUianœ,  hoc  ett,  tU- 
gantiarum  latinarum  promptuarium  ex  Cicenmt. 
Rudolsstadii,  1664,  in*8«.  Le  premier  imprimeor 
s'appelle  :  Christaphorus  Euiebius  TaU$ek  oa 
TaUtseh. 

RUEIUM,    RUYENSE    MONAST.,     S.    GU-PASIl? 

RuYENSis,  St-GildaS'de-Ruys,  mon.  de 
StrBenoit,  fondé  en  630,  sur  la  pres- 
qu'île de  Ruys  (Morbihan). 

RuEsiUM,  'Puî<nov  [Pt.],  RuEsiuM  VellaVo» 
RUM  [Not,  prov,  Gall.\,  Ruïum,  St-Pa»^ 
liefi,  pet.  ville  de  Fr.  (Haute-Loire); 
quelques  géo^.  ont  traduit  par  iUevx 

(voy.  Ri\i) . 

ROFACUM,    voy.  RUBEACUM. 

RuFFAcuM.  RiîFFiNiAcuM,  Ruffccq,  Ruffec, 
pet.  ville  do  Fr.  (Charente);  conciles 
en  1258-1327;  titre  d'une  baronnic, 
qui  devint  successivement  vicomte  et 
marquisat,  et  appartenait  à  la  maison 
de  Broglie. 

RuFFA  EccLESiA,  jRc^AmA,  bourg  de  Silé- 
sie. 

RuFiAcus  Villa,  Rvfiacv  [Monn.  Mérov.], 
Roiiffiac^  commune  deFr.  (Cantal)^ suiv. 
M.  Deioche. 

Rufiana^  voy.  Rubëacum.  Quelques  géogr. 


H13 


RUFITOTLM.  —  RUPELLA. 


1114 


dési^Mient  sous  ce  nom  la  ville  d'Op- 
lïcnheim,  voy.  Baxcona. 

Hl'fitotim,  Rmtot,  bourg  de  Normandie 
(Eure). 

RuFR.€  [Virg.],  ville  delà  Campante^  auj, 
la  Costa  Rufana,  dans  le  Napolitain. 

KuFRU'M  [Liv.],  ville  des  Hirpins^  aty. 
Ruvo,  pet.  ville  épiscopale  de  la  Terra 
di  Ban.  —  Une  autre  localité  du  même 
nom  est  dans  la  Basilîcate. 

RUGA,    RUGA  AD  MaBIAM    IN   PONTIVO,  Rue- 

sur-Maie,  en  Ponthieu,  pet.  ville  de 
Picardie  (Somme). 

RuGA,  la  Rue,  pet.  riv.  d'Auvergne,  afflue 
à  la  Dordogne. 

Rugby,  ville  d'Angleterre  (Warwickshire), 
sur  1  Avon. 

Cette  ville  est  renommée  par  son  anc  collège  fondé 
en  1567  ;  Pimprimerie  y  fut  introduite  au  commen- 
cement du  siècle  et  le  premier  typographe  s'appe- 
lait Bowell  and  Son. 

RijGiA  INS.,  Vile  de  Rùgen,  dans  la  Balti- 
(juc,  dépend  de  la  rég.  de  Stralsund,  à 
la  Prusse. 

RUGII    [Tac],    RUTICLEI,    'PoUT^xXtWl    [Pt.], 

'Pc^ci  [Proc],  peuple  de  la  Germanie^ 
occupait  les  bords  de  la  mer  du  Nord 
compris  entre  l'Oder  et  la  Vistule. 

Rlgilm,  'Pou-yiov  [Ptol.],  ville  des  Rugii, 
que  l'on  croit  être  auj.  Regenwalde, 
sur  la  Rega,  dans  la  Poméranie  (rég. 
de  Stettin). 

RuGUL^,  Rugles,  bourg    de   Normandie 

(Eure). 

RuÏEN,  village  de  Livonie. 

Voici  la  note  bibliographique  relat.  à  cette  loca* 
lité  presc^ue  inconnue,  qu'a  fournie  à  M,  Brunet 
rérudit  bibliophile  russe,  M.  Serge  Poltoraisky  :  La 
Henriade^  poème  en  dix  chants^  impr.  à  Ruîen,  en 
Uvonic,  1788-89,  2  vol.  in-8o  de  125  et  1S8  pp. 

kdition  sortie  de  Patelier  typogr.  particulier  établi 
par  Gustave  de  Bergman,  à  Ruîen,  près  de  Biga,  en 
1785,  et  ob  fut  également  donnée  en  1789  une  édi- 
tion du  célèbre  roman  de  Zadig^  in-16,  avec  cet  inti- 
tulé :  Uistoire  orientaley  petit  roman  refondu  à  la 
portée  des  enfants.  ' 

M.  Quérard  n*a  pas  connu  ces  éditions. 

RuiLLiAcus,  Reuilly-sW'Arno7i,  bourg  de 
Fr.  (Indre). 

Ruines  du  d'Oignon. 

Ix  Dognon  était  un  château  fortifié,  construit  vis- 
à-vis  de  Maillé,  et  appartenant  à  Théodore-Agrippa 
d'Aubigné;  un  opuscule  que  Ton  attribue  à  tort  au 
célèbre  hisioricu  protestant  est  souscrit  à  ce  nom  : 
Histoire  du  siège  de  la  Rochelle  où  est  emplement 
traité  du  plan  et  assiette  de  cette  ville.  Maillé  sur 
les  ruines  du  d'Oignon,  1621,  in-12.  Quelques  carac- 
tères d'imprimorie  du  xviie  siècle,  trouvés  il  y  a 
quelques  annops  dans  les  ruines  mêmes  du  Dognon 

f>ar  M.  IH>ey  d'Avant,  ont  fait  penser  à  M.  Claudin, 
ibraire    parisien,     chercheur  et    instruir,  que    la 
fameuse  imprimerie  d'A grippa  d'Aubigné,  dirigée 


par  Jean  Moussât,  de\alt  avoir  été  installée  dans  ce 
fort  en  ruines,  plutôt  que  dans  le  bourg  même  de 
Maillé  (voy.  Catal.  LuxwxhA,  no  sio). 

RuMBELiTo,  voy.  Ramboletum. 

RùklUACUM^  YOy.  ROMIUACUM. 

RuNA^  RuNENSE  Gœnobium,  Reiti,  abb.  de 
Giteauz,  dans  la  Basse  Styrie. 

Ruotunga,  Rutlinga,  ReiUlingen,  ville  du 
Wurtembei*g,  chef-lieu  du  cercle  du 
Scbwarzwald. 

Bibliotb.  et  archives  importantes  :  c'est  la  patrie 
du  célèbre  imprimeur  d'Ulm  Job.  Zaïner,  et  de  Gun- 
tber  Zainer,  le  prototypogrépbe  d*Augsbourg. 

Quelques  bibliographes,  induits  en  erreur  par  ces 
noms,  et  iumoms  ont  donné  comme  imprima  dans 
cette  ville  plusieurs  vol.  qu'il  convient  de  porter  à 
l'actif  de  Ulm  ou  d'Augibourg;  nous  citerons  quel- 
ques exemolet  : 

Baucr  [SuppL  1,  21S)  indique  une  Bible  latine 
de  IftOO,  in-fol.,  exécutée  à  Reutlingen. 

Maittaire  donne  cette  même  Bible  sous  le  nom  de 
Joannes  de  Averbach  et  s'appuie  de  l'autorité  de 
Chevillier,  La  CaiUe,  J.  Le  Long. 


Bohn  iCatal,  de  1841,  p.  1128)  décrit  une  rare 
édition  du  Belial  de  Jac.  ae  Ttaenimo,  à  la  date  de 
U72. 

U  BibliotH.  RitMOlis  (t.  II,  p.  177)  donne  le  titre 
du  RatUmaU  de  G.  Durand,  exécuté  en  1473,  égale- 
ment à  Reutlingen  i  Ilsex,  pour  tous  ces  livres  «  A 
Ulm  par  Joh.  Zalner  de  ReuUingen  »,  et  pour  quel- 
ques autres  qu'il  est  inutile  de  mentionner  :  «  h  Angs- 
bourg,  par  Gunther  Zalner  » . 
*  Cest  a  l'année  1482  que  l'on  doit  foire  remonter 
la  typographie  dans  cette  ville  de  Reutlingen,  avec 
un  premier  imprimeur  du  nom  de  Johann  Otmar; 

Elusieurs  vol.  i  cette  date  sont  décrits  par  les  bl- 
liographes  :  NicoL  de  Ausmo  [vel  Auxmo).  Sum» 
ma  Pitaniy  que  alias  Magittratia  »eu  PitaneUa 
appellatur,..  anno  cfitf  m.  ocgc.  LxxziJ.  Sabbato 
cuite  Eptde,  In  Rutlingen  de  auxiliante  opus  terml* 
natum  insigne.  In-fol.  de  417  If.  ft  2  coi.  de  45  U 
[Hain,  no  2168].  —  Breviarium  seeuntlmn  eontue» 
tudinem  et  modum  OonstantiensU  âUmuU,,,. 
féliciter  claborati  in  Rutlingen  expensb  loannis 
Otmar  anno  1(Î82.  in-4o  [Hain,  S828]. 

I^  troisième  vol.  cité  par  Panier  à  la  date  de  1482 
et  intit.:  Carolt  Virvli  BpUtotœ^  est  décrit  par  Hain 
(n«  10005),  au  nom  de  Maneken  ;  c'est  un  in-4*  de 
110  ff.  à  SI  lig.,  imprimé  «  in  RutHngen  per  JohOf 
Hem  Othmar  Ardu  liberaltA  magiêtrû  ». 

Joh.  Othmar  ou  Otmar  disparaît  en  14&9içun  se- 
cond imprimeur  s'établit  à  Reutlingen  au  xv  siècle 
(1480-1490);  il  s'appeUe  Michael  GreylT. 

RUHELLA,  RUPECULA^  aUC.  PoRTUS  SaNTO- 

NUM^  la  Rocftelle,  anc.  capiL  du  pays 
d'Aunis.  sur  l'Océan,  aijg.  chef-lieu  du 
dcp.  de  la  Charente-Inférieure;  patrie 
de  Réaumur. 

Le  calvinisme  s'introduisit  dans  cette  ville  en 
1557  et  Jusqu'en  1028  ce  fut  le  port  de  guerre  et  le 
boulevard  des  réformés.  Depuis,  en  1049 ,  l'évéché 
de  Maillezais  y  fut  transféré^  proliablement  dans  un 
but  de  purification. 

L'imprimerie  suivit  de  près  à  la  Rochelle  Peuva- 
hissemcnt  du  protestantisme;  vera  1558  un  typo- 
graphe du  nom  de  Barthélémy  Breton  {vulgà  Berton) 
s'y  établit  ;  en  1500  il  y  donne  une  édition  in-4*  du 
Grand  Routier  Z  pilotage  de  la  mer^  de  Pierre 
Garde  (ou  Gracie),  «  fort  altérée  quant  au  style,  dit 
M.  Brunet,  mais  pour  la<|uelle  l'imprimeur  s'est  servi 
des  grossières  fig.  sur  bois  des  premières  éditions  ». 

En  1505  il  publie  un  livre  célèbre;  cest  l'édi- 
tion originale  du  traité  de  Bernard  Palissy  :  Re- 
cepte  véritable  par  laquelle  tous  les  hommes  de 


1H5 


RUPELMUNDA.  —  RUPES  GUIDONIS. 


4116 


France  pourront  apprendrt  à  multiplier  et  auç' 
menter  leurs  trésors.,,,  composé  par  Biaistre  Ber- 
nard Palissy,  ovurier  de  terrCy  et  inuenteur  des 
rustiques  flguiines  du  Roy.,,  demeurant  en  la  ville 
de  Xaintes.  A  la  Rochelle,  de  rimnriinerie  de  Bar- 
thélémy Bcrion,  156S,  pet  iii-!i*.  Quelques  exerapl. 
portent  la  date  de  156ft  (voy.  au  Manuel  le  titre  dé- 
tailléde  ce  toI.  précieux).  Le  succès  du  livre  fut 
telf  que  les  plus  anciens  catalogues  des  foires  de 
Francfort  le  mentionnent  tous  sans  exception  et  en 
donnent  le  long  titre  in  extenso^  honneur  quMIs  ne 
f6nt  qu*à  un  bien  petit  nombre  d'ouvrages  fran- 
çais. . 

Barthélémy  Berton  mourut  en  157^  mais  son 
imprimerie  continua  &  être  exploitée  par  sa  veuve. 

l^e  développement  imprimé  à  la  typographie  par 
le  protestantisme  ne  fil  que  s'accroître  pendant  les 

Suerres  dereligionf  et,  lors  du  célèbre  siège  de  1028, 
était  arrivé  à  son  apogée.  Nous  donnerons  la  liste 
des  principaux  imprimeurs  qui  exercèrent  dans  cette 
ville  pendant  ces  trois  quarts  de  siècle.  En  première 
ligne  nous  devons  citer  Pierre  et  Hierosme  Haultin 
(ou  Ilamin)  ;  le  premier,  qui  avait  été  reçu  ini-  , 
primeur  à  Parin  en  1549,  débute  à  la  Rochelle  en 
1508,  et  le  second,  qui  meurt  en  1012,  est  remplacé 
par  ses  fils  qui  exercent  Jusmi'ft  l'époque  du  siège. 
On  doit  au  premier  l'impression  d'un  livre  célèbre  ; 
c'est  un  Nouveau  Testament  traduit  en  langue  bas- 
que par  Jean  de  IJcarrague  de  Briscous  ;  voici  le  titre 
exact:  lesvs chiisten  gvre  iavînarem  Testamentv 
Berlrico,  ioannes  Leicarraga\berascoizcoac.  Ro- 
chellan,  Pierre  Havtin,  1571,  pet.  in-8o.  lett.  ron- 
des, k  long,  lignes;  en  tète  20  CL  non  chif.;  corps 
d'ouvrage  paginé  1  à  459  ;  suiv.  S2  0.  non  chif- 
frés; sur  le  titre  un  écusson  aux  armes  de  Jeanne 
d'Albret  et  de  son  mari  Antoine  de  Bourbon.  Ce 
rare  voU  est  décrit  par  Dom  Gerdes,  Bauer,  etc. 

Antoine  Chuppin,  qui  publie  en  1578  la  première 
et  précieuse  édition  du  Voyage  de  Jean  de  Léry  en 
ta  terre  du  Brésil  dite  Amérique,  pet.  in-8'*,  fig. 
sur  bois;  Théophile  le  Roy;  Abraham,  qui  imprime 
en  1581  l'hist.  de  France  en  2  vol.  in-fol.,  que 
M.  Brunet  attribue  ^  la  Popelinière.  Cet  ouvrage  est 
souscrit  ta  ta  Rochelle,  de  Vimpr.  d* Abraham  H  ■. 
Que  veut  dire  cette  initiale  ?  Ne  serait-ce  point  en- 
core un  membre  de  la  famille  des  liaultln,  qui  aurait 
dissimulé  son  nom  7 

Citons  encore:  Pierre  Datantes,  qui  venait  de 
Bâle  ;  Bruyn  Schinckel  ;  Pié  de  Dieu  ;  Barthélémy 
Blanchct,  etc. 

Après  la  prise  de  la  Rochelle  et  la  dispersion  des 
ateliers  réformés,  la  typographie  tombe  instantané- 
ment, et  ce  n'est  qu'à  l'époque  de  l'établissement  du 
nouvel  évéché qu'elle  reprend  un  peu;  mais  pendant 
la  seconde  moitié  du  xvne  siècle,  les  deux  impri* 
meurs,  qui  pourtant  ont  à  imprimer  la  propagande 
antiréformistr  des  nouveaux  évéques,  et  travaillent 
en  même  temps  pour  la  marine  et  pour  la  municipa- 
lité, ont  bien  de  la  peine  à  vivre,  ^ous  ne  mention- 
nerons qu'un  seul  des  typographes  de  cette  époque  ; 
c'est  Mesnier,  dont  les  héritiers  conservent  et  ex- 
ploitent l'imprimerie  pendant  plus  d'un  siècle. 

L'arrêt  du  conseil  de  1704,  celui  de  1739,  accordent 
et  confirment  \  la  ville  de  la  Rochelle  le  droit  de  pos- 
séder deux  imprimeurs  ;  et  le  rapport,  fait  à  M.  de 
Sartines  eu  1764,  donne  le  nom  des  titulaires  en 
exercice  ft  cette  date;  ce  sont:  Pierre-Nicolas  Mes- 
nier, de  la  Rochelle,  fils  et  petit-fils  d'imprimeur, 
âgé  de  51  ans,  reçu  imprimeur  en  1735:  trois  pres- 
ses. —  Jérôme  Legier,  d'Amboise,  âgé  de  58  ans  ; 
exerce  par  arrêt  du  conseil  du  19  février  1759;  trois 
presses. 

RupELMi'NDA,  Rupelmonde,  bourg  de  Bel- 
gique (Flandre  Orient.). 

RupEMALRus,  Rochemaure,  bourg  de  Fr. 
(Ardèche),  avec  les  ruines  d'un  anc;. 
château. 

RupERTi    AuGiA,  Buprevhtsau,   Robertsau, 


houvs  d'Alsace,    attenant    presque  à 
Strasbourg  (Bas-Rhin). 

RijPERTi  Villa,  Rapperswyl,  Rapperschtodl, 
bourg  de  Suisse,  dans  le  tanton  de St- 
Gall. 

RuPEs,  Roche,  la  Roche;  un  grand  nombre 
de  localités  franc.,  belges,  suisses,  etc., 
portent  ce  nom. 

RupEs  Alba,  voy.  Alba  Helvioruii. 
RiiPEs  Allobrogum,  la  Roche,  pet.  ville  de 
Fr.  (Haute-Savoie). 

Ripes  Bernarui,  la  Roche-Bernard,  pet. 
ville  de  Bretagne  (Morbihan). 

RuPEs  Cavardi,  Rocca  Cavardi,  Boche' 
chouart,  ville  de  Fr.  (Haute-Vienne),  au 
pied  d'un  anc.  château,  ben:eaudane 
des  plus  vieilles  familles  de  la  féoda- 
lité. 

RupEs  Deriani,  la  Bûche-Jkrrim,  bourg  de 
Bretagne  (Cotes-du-Nord). 

RuPEs  Fergusii,  Knockfergus,  Tille  d'Ir- 
lande [Graêsse]. 

RuPEsFoRTis,  RupiFORTiuii,  BochefM  et 
Boquefort;  nom  commun  à  un  grand 
nombre  de  lieux  ;•  nous  ne  citerons  que 
Boche f 01%  ville  forte  et  port  de  guerre 
sur  la  Charente  (Charente-Inférieure); 
fondée  par  Louis  XIV  en  i664  et  forti- 
liée  par  Vauban. 

L'imprimerie  remonte  â  Rochefort  i  la  fin  du 
xviie  siècle  ;  l'arrêt  du  conseil  du  21  juillet  17« 
classe  cette  ville  parmi  celles  qui  ont  droit  â  nu 
typographe,  et  cet  arrêt  est  confirmé  par  celui  de 
1759.  Le  rapport  (ait  à  M.  de  Sartines  en  1764  donne 
le  nom  du  titulaire  en  exercice  à  cette  date;  t'est 
un  membre  de  la  famille  des  Ménier  de  la  Rochelle, 
nommé  Charles,  âge?  de  50  ans  et  exploitant  deux 
presses. 

M.  Gotton  signale  une  édition  de  l'ouvrage  de  Des- 
landes, Réflexions  sur  les  grands  hommes  qui  sont 
morts  en  plaisantant,  exécuiéc  à  RocbefOrten  171  i. 

RuPEs  FrcALDi,  la  Rochefoucmtlt,  ou  Roche- 
Fomauld,  pet.  ville  de  rAngoumois,avec 
titre  de  duché-pairie,  sur  la  Tardoucre 
(Charente).  Ce  fut  là  que  naquit  en  1613 
le  duc  François  de  la  Rochefoucauld, 
l'auteur  d'un  livre  trop  vanté,  les  Majn- 
mes,  dont  le  manuscrit  autographe  est 
conservé  au  château  de  la  Roche- 
Guyon. 

RnpEs  GuinoMs,  Rupes  ai>  Guiuonem,  lo 
Roche-sur 'Oy  en  y  la  Roche-sur-You,  de- 
puis Bourbon- Vendée,  enfin  .Ya;w/«)«- 
Vendée,  ville  de  France,  chef- lieu  du 
dép.  de  la  Vendée. 

Rupes  GriDoNis,  la  Rorhe-Gnyon,  bourg  de 
Fr.  (Seine-et-Oise),  sur  la  Seine;  avec 
un  magnifique  château,  autrefois  siège 
d'un  duché-pairie,  appartenant  auj. 
aux  La  Rochefoucauld. 


M17 


RUPES  MAURA.  —  RUTUPLE. 


1118 


RupEs  Mâiiiu.  Roquemoretum,  Roquemaurej 
pet.  ville  de  Fr.  (Gard). 

Rupes  Radulfi,  Rupes  Regia,  Rocrof/,  pet. 
ville  de  Fr.  (Ardennes);  bataille  en 
1643. 

Rupes  Varia,  Bogiieuaire,  pet.  ville  de  Fr. 
(Bouches-da-Rhône),  sur  la  Veaane. 

RupiFORTiuM,  voy.  Rupes  Fortis. 

RuppiNUM  NovuM,  iUf)ptn,  ville  de  Prusse 
f  Brandeburg),  rég.  de  Potsdam  ;  sur  le 
lac  qui  porte  son  nom. 

Llmprimerie  existe  dans  cette  vUle  aa  débot  du 
XTiii«  siècle;  LuderwaUL  BvangelUehe  G^dank- 
sprûehe.  Ruppin,  1715,  in-8«. 

RuRA  FL.  [G.  Rav.],  la  Roer  ou  la  Ruhr, 
riv.  de  la  Prusse  Rhénane,  afflue  à  la 
Meuse. 

RuREMUNDA,  Bœmumde,  Ruremonde,  ville 
de  Belgique  fLimbourg]»  sur  un  con- 
fluent de  la  Meuse  et  de  la  Ruhr;  pa- 
trie du  géogr.  Mercator. 

Imprimerie  en  1020  [Fklkenstein]  ;  et  en  effet 
nous  trouYons  :  GeUiri$ehe  Landt  ende  stadts  Begten 
in't  oberquartier  van  Ruremundt,  Ruremondt, 
1020,  in-fol.  (Cat.  Dubois,  ^2287). 

Rus  Régis,  Bye,  pet.  ville  du  comté  de 
Sussex  (Angleterre). 

RuscHiBURGUM,  Bmjtschenhwrg,  Rauschen- 
berg,  pet.  ville  de  la  Hesse  Ëlectoride, 
auj.  à  la  Prusse. 

Une  tradition  dit  que  ce  fut  dans  le  château  de 
ceue  petite  ville  que  fut  inventé  Part  typographique 
(voy.  Irenicus,  Exeges.  Germ,^  U  II,  cap.  XLVii). 
Adolphe  Rauscfa  (Ruschius),  gendre  et  associé  de 
Mentelin  à  Strasbourg,  était  originaire  de  Rauschen- 
burg  (voy  Lichlenberger,  Init.  Typogr,,  p«  70). 

Ruscu  [Proc],  RusciANA  |It.  A.],  ville  du 
Bruttium,  auj.  Bosiono,  dans  la  Gala- 
bre  Gitérieure. 

RusciNo  [It.  A.],   'PouffxivMv   [Str.,  Pol.], 

'Pcu<ncivov  rPt.l,  Rusao    [T.  P.],   GOLONIA 

RusciNo  [Mela]^  Ruscmo  Latinorum 
[Plin.],  RvscmNE  fit.  Aq.  ApolL],  ville 
de  la  Gaule  Narbon.,  détruite  par  les 
Normands;  elle  existait  encore  au  temps 


de  Louis  le  Débonnaire,  et  s'appelait 
alors  RosciuoNA  ;  son  nom  s'étendit  à 
la  province,  et  sur  ses  ruines  s'éleva, 
au  xu«  siècle^  Perpignan, 

RusciNOFL.,  le  Tet,  petit  fleuve  des  Pyré- 
nées Orient.,  passe  à  Perpignan. 

RusELLiE  [Liv.],'Pou<rtXXai[D.  Hal.,  Ptol.], 
l'une  des  douze  cités  étrusques,  auj. 
Rosello,  en  Toscane. 

RusffiAVA  [T.  P.],  dans  la  Dacie,  auj.  Os- 
trova,  (ktrawa,  bourg  de  la  Valachie,  au 
nord  de  Rimnik. 

Russu,  la  Russie^  Russland,  vaste  empire 
d'Europe,  peu  civilisé. 

RusnciANA  fit.  Ant.],  localité  des  Vetto- 
nes,  dans  la  Tarragonaise,  auj.  Cor- 
chuela,  ou  plutôt  Corehuela,  suiv.  Men- 
teUe. 

RuTcopu,  Rjutkôping,  bourg  du  Dane- 
mark. 

RuTENENsis  Provinoa,  Rodenicus,  Ruthb- 
Nicus  PAGus,  le  Rouergue,  anc.  prov. 
française,  qui  formait  l'extrémité  N.-O. 
du  gouvern.  de  Guyenne  et  Gascogne  ; 
forme  auj.  YAveyron. 

Ruteni  [Cœs.,  Plin.],  'Poimivoi  [Strab.], 
'PouTavoî  [Pt.],  peuple  de  la  Gaule  Nar- 
bonnaise,  occupant  le  Rouergue. 

RuTENORUM  Crv.,  Rutena,  voy.  Segodu- 

NUM. 

RuncLEi,  voy.  Rugu. 

RuTUBAPL.  [Plin.l,  fl.  deLigurie,  auj.  la 
Rom,  pet.  fl.  de  la  prov.  de  Gènes. 

RuTULi  [Liv.  Plin.].  'touTooXoî  [Strab.], 
peuple  du  Latium,  dont  la  capit.  était 
Ardea,  au  S.-E.  de  Rome. 

RuTUNiuM  [It.  A.],  dans  la  Britannia  Ro- 
mana,  auj.  Roudon,  bourg  près  d'High- 
ErcoU,  suiv.  Gamden. 

RuTUPiJs,  RuTUPiNA  LrrroRA  [Auson.]  Ru- 
TUPiNUsFuNDus  [JuTiSU.],  voy.  Rtttpji. 


DICTIORN*  OË  tteOttR. 


36 


SAABtuM,  ZuKitui,  vitte  d«  U  Hollande 
septeDtr.,  district  de  Haârtcm,  sur  la 
ZÛn,  célèbre  par  le  séjour  de  Pierre 
le  Grand,  eu  <G9G. 

K.  Cotum  dit  que  riiiiuitmiir  fol  titreèt  daiu 
rctif  TÏIIr  m  ISU,  par  Hoirr  Jacotsi;  Il  ippuir 
cette  HxnlOD  ta  dUL  de  Trinili  Colltgr  k  Du- 
blin. 

SiiiujNGi[,  Sa.Z3Xiy(Ki  [Pt.],  peuple  ger- 
main tiabitant  le  Schleswig. 

lA,  Sdben,  pet.  Tille  d'Au- 


Irichc. 

S*BARIa|W.,  l.A.,T.P.Î,SAÏAHl*,aKUa?-:i 

IPt.],  ville  dt  la  Pannunie,  aaj.  Szom- 
oatbely,  pel.  ville  de  Hou(,'rie  (cercle 
au-delà  du  Danube]  ;  le  nom  allemand 

est  Stein-am-Anger. 


dernier  »li-ck.   Iai.-An. 
dtEdaibarg,  Ifa»-Jm.  Siet 

a  SiombiUiel]'  par  l'*Tf 

H  mÈrelJplu» -'- 


nente  ;  pairie  de  deux  papes  ;  OD 
troisième  v  fut  interne  de  (809  à 
1814. 


Co^SOUTiO  PBiuffiOPHif.  A  la  fai:  /nq.. 

Sauona  In  conuailit  StmtU  Jutifl  |i  al  pcr  fra- 


qner  le  lira  d'impmsïon  D'une  Mitioa  pfédcoK  n 
rarv  du  DOCTUlMLr  d'AlFMDiIredf  Mlle^Diem,*»! 
la  louKTipiioii  mérite  d'être  rtprodnîte;  Muta 
Bool  coitucre  1  ce  livrt  Imponint  une  de  HilMim 
lei  pli&s  ifliéreïuiiif&  ;  foici  cette  aovaa 
" ■■—  -"e  yaïaDri  DocIri.DioLuaa, 


ii/ii)iiBruTn  remin  quie  ad  haitr  artem  perMaenl 
impmiori  eopla  flcri  non  poliiertt  in  kaJw  «rfli 
fnUfa:  Ptitt  Genia:  att  :  alîMipit  mOUmU. 
F.mauiavU  autem  hoc  ipnm  opKJ  TatMriint 
Prtor  grammaUnii  txitniiu  (Ufigmio-....  Awiê». 
Iii-Col.  sans  lieu  ni  date  el  sani  nom  dlmpr. 
,  ., e  qne  rinirrl" 


-a  Bono  Giorai 


M  nniprIiiKiir  de 


Sababia  PL.,  la  Mur,  alD.  de  la  Drave. 
Sabate   ITab,  P.],    Sauatis,    |G.    Rav.], 

Ii£ee«ri  ]Pl.],   Sabbati*    [Mêla],    VAr>A 

(Cic),     VaIM       SaBBATOBUV,     ixZtd-nti 

cjS>Si,  Tille  de  la  Ligurie,  auj.  Savo.\a, 


1A7&,  la-a>,  ior  Jaqn^Ue  S9»l,  Jk.  Nordli  et 
bibliogr.    oni    longuemeni  discui*.   l'aiirib 
CiOT.iiini  Wursicr  de  Kemplrn  ;  aaui  du» 
Pinelll  figqre-l-rtle  simplement  a 
(ion:    S.  Auguttlnt  Confa.  Mediataxt:  . 
Tealonifut,  1475,  inJi-, 

S.sBATLNCA  [It.  A.),  dans  la  Norique,  aitj., 


1121 


SABATINUS  LACUS.  —  SACRA  INSULA. 


1122 


suiv.  Reichard^  S.   Johann  im  Taum, 
bourg  d'Autriche  (Land  unter  der  Ens). 

Sabatlnus  Lacus  (Coluin.)^  Sabauna  Sta- 
gna [Sil.  Ital.jy  Logo  di  Bracdano, 
dans  la  Comarque  de  Rome. 

Sabatus,  fl.  [Liv.],  il  Sabbato,  riv.  de  la 
princ.  de  Bénévent. 

Sabaudia^  Sabogia^  la  Savoie,  célèbre  du- 
ché d'Italie,  dont  trois  provinces  ont 
été  cédées  à  la  France. 

Sâbbatus  fl.  [It  A.L  a  Samto,  pet.  fl. 
du  Napolitain  (Cakbria  Gitra)j 

Sabelu,  voy.  Samniies. 

Sabesus^  Midlembach,  ville  de  Transylva- 
nie. 

Sabiacum^  Ce,  dont  le  nom  subsiste  dans 
PontS'de-Cé  [Quicherat],  voy.  Vomi 
Sabii. 

Sabina,  pays  des  Sabbins  dans  li  LAtium^ 
correspond  auj.  à  la  délég.  de  RieH, 
et  conserve  son  nom,  la  Sabine. 

Sabini  [Varro,  Cic,  Liv.,Plin.,  etc.],  ïaSîw 
|Pt.,  Str.],  peuple  du  Latium>  au  N.-O. 
de  Rome  (voy.  Mommsen). 

Sabionetta,  Sabulonetta,  Sc^nonetta,  ville 
d'Italie,  dans  la  délég.  de  Mantoue. 

Là  ftit  établie  Tune  des  plus  importantes  impri- 
meries hébraïques  du  Xf  i«  siècle  ;  de  Rossi  lui  a 
consacré  une  monographie  spéciale  :  Annatt  B&reo^ 
Typ,  di  Sabloneta;  la  première  topographie  Ait 
installée  dans  la  maison  du  Juif  Tobias  Foa,  qui  se 
fil  assister  de  Jacobus  Tedôico,  savant  Padiouan, 
comme  correcteur  ou  prote,  et  dis  Jacob  ben  Neph* 
tali  Cohen,  comme  imprimeur;  en  1555  II  fit  Tenir  de 
Venise  Adel-Kind  qui  porta  cette  typogn^hie  à  son 
plus  haut  point  de  perfection.  De  1651  \  ISiM  l'im- 
primerie fonctionna  sans  interruption  \  Sabionetta  ; 
on  retrouve  plus  tard,  en  1615  et  1610,  les  l>eanx  types 
hébreux  de  cette  tille  dans  des  livres  exécutés  à 
Venise. 

Le  plus  ancien  livre  sorti  de  ces  presses  parait  être 
un  traité  du  célèbre  Isaac  AtMirbanel,  Juif  de  Lis- 
bonne, «  uno  degli  uomini  pih  grandi  che  per  inge- 
gno,  per  dottritia,  e  per  poliUca  abbia  a?uto  re- 
braismo  ».  Il  naquit  k  List>onne  en  1457  et  moiunità 
Venise  en  1508  :  ÀtfrabitMU  (P..  Isaac),  Marehêvtd 
amisenê  (il  Carro  doppio)^  seu  comment,  in  Deu- 
teronimium,  Sabionetae,  an.  SU,  chr.  1551,  in-foL 
de  146  pp.  «  Questa  edixione,  dit  de  Rossi,  è  molto 
rara  e  conserva  alcuni  passi  originàli  contro  la  reÛ- 
gione  cristiana  e  i  principi,  che  sono  stati  soppressi 
nelle  alire.  » 

Nous  citerons  encore:  Pentateuchus  Htbr,  lu 
C/ialdaicus,  eum  Chatd.  OnkeUni  paraphratiet 
eum  V  Megillàlh  et  UaptaréttL  Sabioiiettc,  Tobias 
Foa,  317  (1557),  in-12  de  556  If.  à  28  lignes.  Un 
exerapl.  sur  vélin  est  à  la  Bibl.  impér.;  un  autre  a 
été  adjugé  au  prix  de  iU  guinées  a  la  vente  Vl^il* 
liams. 

Sabis  fl.  [Caes.],  Sambka  INot  Imp.],  la 
Sambre,  rivière,  affl.  de  la  Meuse. 

Sabis  fl.  |T.  P.],  Sapis,  il  Savio,  pet.  fl. 
d'Italie^  de  l'Apennin  à  l'Adriatique. 

Sabliolum^  Saboletum^  Sablé,  anc.  ville  du 


Maine^  sur  la  Sartbe,  avec  titre  de 
marouisat;  aiij.  chef-lieu  de  canton 
(Sarthe). 

SABLONCEiXiE  ^  Soblonceoux ,  bourg  de 
Saintonge  (Charente-Infér.}>  anc.  abb. 
d'Augustins. 

Sablones  [J.  k,\,  dans  la  Gaule  Belgique^ 
auj.,  suiv.  Reichard^  Venho,  ville  forte 
de  Belgique  (Limbourg). 

Sàbriana  iEsTUARiUM  [Tac],  Saêpuéva  ttox* 

S>tol.J,  femboucbure   de    la  Seœm, 
ans  le  canal  de  Bristol. 

Sabrina  [Tac  h  Sabriana,  ihe  Sevem,  le 
plus  grand  fleuve  d'Angleterre. 

SABUT.ETA  Burdigalensu,  lesLondes,  vastes 
plaines  de  sable,  entrecoupées  de  la- 
gunes  et  de  marais,  bordent  TOcéan  de 
Bordeaux  à  Bayonne,  et  donnent  leur 
nom  à  un  département. 

Sabulonetta,  voy.  Sabionetta. 

SACiE  [T.  P.],  Lagevento,  bourg  d'Itaiie> 
à  Fembouch.  du  Pô  [Reichard]. 

Sacer  m ons,  voy.  Mons  Sacer. 

Sacbr  Pagus,  voy.  Eixwvu. 

Sacer  Portus,  Barbellum,  St-Port-^uv' 
Seine,  commune  de  France  (Seine-et- 
Marne),  avec  un  anc.  abb.  cistercienne, 
nommée  Barbeaux, 

SACHSENmjSA,  SachsetUumsen,  petite  ville 
de  la  prov.  de  Waldeck  (distr.  de  la 
Werbe). 

Nous  trouvons  au  l^r  cat.  R.  Heber  (n"  1420)  : 
Charlatanerie  der  BucMuouUutÉg,  Saéhsenhausen, 
1752,  in-8o. 

Saciacum,  Sacy,  commune  de  France,  près 
Clermont  (Oise);  on  distingue  Sacy-k- 
Grand  et  Sa€y-/e-Peiit. 

Saciu  [PL],  laxtXtc  rpt.J,  Saciu  Martu- 
uuu,  ville  des  Turauli  dans  la  Bétique, 
auj.,  suiv.  Reichard,  Chiclana,  à  20  Kil. 
de  Cadix,  et,  d'après  Bischoff  et  Môl- 
1er,  Alcorrucen. 

Saolinium,  Sédin,  pet.  ville  de  la  Flandre 
Wallonne,  auj.  cnef-lieu  de  canton  du 
dép.  du  Nord. 

Sacillum,  SacUe,  bourg  de  Lombardie 
(délég.  d'Udine)i  sur  la  Livenza. 

SaCUTUS,  voy.  SAUOCLITAi 

Saconium,  Sâckingen,  ville  du  grand-duché 
de  Bade  (cercle  du  Haut-Rhin); 

Sacra  Insula,  Religoland,  EelaoUmd,  île 
anglaise  de  la  mer  du  Nord,  vis-à-vis 
des  emb.  de  l'Elbe  et  du  Weser  ;  c'est  un 
de  ces  ports  de  ravitaillement  et  d'abri 


1123 


SACRARiA.  —  SALA. 


1124 


aue  rAngleterre  a  su  créer  à  sa  marine 
oans  toutes  les  mers  du  globe»  à  Gi- 
braltar^ Malte^  Aden,  Périm,  etc.;  ce- 
lui-ci a  de  plus  une  grande  importance 
stratégique. 

Sacraria,  stat.  de  l'It.  Hieros.^  entre 
TreTi  et  Spoleto^  auj.  le  Vene,  dans  la 
délég.  de  Spoleto. 

Sacrum  GiSSARis,  Sancbrra^  Sancerre,  Tille 
de  France  (Cher)^  près  de  la  rive  gau- 
che de  la  Loire  ;  anc.  titre  de  comté  ; 
devint  l'un  des  principaux  boulevards 
des  protestants  pendant  les  guerres  de 
religion. 

Sacrum  fl.,  'O  Upb;  IIoTafw;  [Ptol.],  fleuve 
de  Sardaigne,  auj.  VUras;  —  un  petit 
cours  d'eau  du  même  nom  en  Corse, 
s'appelle  auj.  ÏOrbo  [Reich]. 

Sacrum  prom.,  To  Ufov  dUpov  :  plusieurs  caps 
onl  porté  ce  nom  chez  les  anciens, 
entre  autres  le  cap  Saint-Vincentt  à  l'ex- 
trémité S.-O.  du  Portugal;  Camsore 
Point,  au  S.-E.  de  l'Irlande;  k  cap 
Corse,  au  N.-E.  de  l'ile  de  ce  nom,  etc. 

SiEBOiuM,  Sdbye  (anc.  Mariesiaedf),  ville  et 
port  du  Danemark,  sur  le  Cattégat. 

SiEPiNUM,  Sepinum  [Liv.],  laîtnvov  [Pt.J, 
ville  du  Samnium,  auj.  Sepino,  ville 
épisc.  du  Napolitain  (Molise). 

S-£TABICULA  ,  2aiTa6{)c&uXa  [PtoL] ,  ville  dcs 
Edetani,  dans  la  Tarraconaise,  fondée 
par  les  Carthaginois,  dans  une  île  du 
Xucar,  citée  dans  Vit.  des  AquœApolL, 
auj.  Akira,  ville  d'Espagne  de  l'intend. 
et  au  S.-O.  de  Valence;  les  Arabes 
l'appelèrent  Al  Gesirah,  ou  Al  Djézyréh 
(l'Ile), 

SiETABis,  Satives,  Satiiive  (anc.  Mss.), 
connue  par  les  Romains  sous  le  nom 
d'AuGusTA  Valeria,  ville  de  la  Tarra- 
con.,  auj.  Xativa,  ou  San-Felipty  ville 
forte  d'Espagne,  au  confl.  de  FAbayda 
et  de  la  Montesa  (intend,  de  Valence). 

Sagadava  [T.  P.],  Sanadapa  [G.  Rav.],  ville 
de  laMœsie,  auj.  Daniamoi  ou  Dajakoî, 
bourg  du  Pachaiick  de  Silistrie. 

Saganum  SiLEsiJi,  Sagan,  ville  de  Prusse 
et  chef-lieu  de  cercle,  dans  la  Silésie, 
anc.  titre  de  duché. 

Cest  k  1629  que  Falkcnstein  et  Cotton  font  re- 
monter rimprimcrie  à  Sagan,  et  nos  recherches, 
pour  arriver  à  la  reporter  plus  haut,  sont  restées 
sans  résultat.  A  cette  date  nous  trouvons  plusieurs 
volumes  ;  la  plupart  des  ouvrages  de  l'illustre  astro- 
nome Kepler  k  partir  de  1028,  époque  où  il  fut  attiré 
par  le  duc  de  Sagan  et  vint  se  fixer  dans  cette  ville, 
ont  été  publiés  là.  Il  est  donc  permis  de  croire  que 
c'est  à  ce  gi  and  homme  que  la  ville  de  Sagan  est 
redevable  de  rétablissement  d'une  imprimerie: 
/.  Kepplcriad  EristotamJ»  BarltchUrupomiof 


decomputatUmeet  eéUione  EphemariéMm,  SismiI, 
1020,  in-«o ;  etl'iniiée sahnnte  :  J.  KeopkrtEpki- 
maides  novœ  moiutim  eaUtJhtm  ta  «mo  1617 
ad  1090,  tom.  1,  partes  I-Hl,  in^o.  La  iiiiaitu 

rirtie  est  publiée  à  Lints  en  lfl7,  etlei  dMB  «MTCi 
Sagan,  en  1050. 

Sagitta  [Alb.  d*Aix],  la  Sagettb,  Settc 
[Joinvillel.  Sidmy  auj.  Seûf,  Seyde, 
ville  de  1  antique  Phénicie*  sur  û  Mé- 
diterranée (pach.  d'Acre):  à  côté,  se 
trouve  le  couvent  de  llar-Helya,  qai  fat 
la  résidence  de  L.  EsUier  Stanhope. 

Sagium,  Sagiorum  Civ.,  Sajvs  ûvitas 
[Monn.  Mérov.],  Civ.  Salaruh  Satts, 
Civ.  Saconensis,  ville  des  Saii  ou  Sagii, 
dans  la  UI*  Lyonnaise,  auj.  Séei^  Sêês, 
ville  épisc.  de  France  (Orne).  D'Anville 
consacre  aux  Saii  un  important  tra- 
vail (voy.  aussi  M.  de  Gerville). 


Sèex,  iiége  d'un  évécbé,  nepouTait  pas  rester 
imprimerie;  c'est,  croyont-noos,  ain  premières 
années  du  xviu*  siècle  qu'il  convient  delà  reponer 
avec  un  typogr.  du  nom  de  J.-B.  Briard,  oooum  in- 
troducteur. Le  premier  livre  qae  noof  Irminaiailoi 
est  un  Eloge  du  célèbre  réformateur  de  11  TlRupe, 
AmuuMtJean  le  Bouthillier  de  Rancé,  composé  ci 
latin  et  en  français  par  Louis  d*Aoqain,  éréinie  de 
Séea.  Séea,  1701,  in-A»  (P.  Le  Lorc,  I,  tSlW). 
M.  Frère,  qui  dtece  Tolonie,n*accueiDepiiila  soua- 
cription  donnée  par  le  P.  Le  Long,  et  ne  nlt  remim- 
ter  l'Imprimerie  à  Séez  qu'à  i7M,  afec  une  tdttrt 
poitoraie  de  Mgr  VEveaqw  de  Sêeumelergéât 
ion  dioeéâe,  air  te  rétabliêiement  éa  tonftrmt» 
eccUsiastique»,  Sées,  Jean  Briard,  in-8*  de  117  p^ 

En  17S1  Briard  était  mort  et  sa  veuve  lui  avait 
succédé  :  la  Doctrine  chrétienne  rédigée  en  fonne 
de  catéchisme  par  Pevesquê  de  Sées.,.  Séez,  veuve 
J.-B.  Briard,  17S1,  in-8*. 

On  voit  que  cette  imprimerie  était  exchuivcment 
consacrée  au  senice  du  clergé  ;  il  n'est  donc  pas 
extraordinaire  que  l'arrêt  du  conseil  en  date  du 
31  mars  1730  supprime  purement  et  simplement  la 
typographie  dans  la  ville  de  Séex. 

Sagonna,  Saogonna,  voy.  Arar. 

Sagra  fl.  fPlin.,  Cic],  *0  lop^st;,  petit 
fleuve  duBruttium,  auj.  •/  Sagriano, 

Sagrls  KL.,  SdJ^poc  [Str.,  Pt.],  fl.  du  Sam- 
nium, auj.  il  Sagro  ou  Sangro. 

Sagintia  [Liv.,  PL],  icL^ox^mx  [Pt.],  ville 
de  la  Bé tique,  auj.  Xigonza,  près  de 
Médina  Sidonia. 

Saguntum  [Plin.,  Liv.],247curfov  [Pt.,  Str., 
PoL],  Saguntus  [Mêla],  célèbre  ville  des 
Edetaiii,  dans  la  Tarrac.,sur  remplace- 
ment de  laquelle  s'est  élevée  Munte- 
dro  (Mûri  Veteres),  dans  le  roy.  de  Va- 
lence. 

Sau,  voy.  Sagium. 

Sailentes  ,  Saillaiis ,  bourg  de  France 
(Drôme). 

Sala,  Salje  Palat.,  Salz,  bourg  de  Ba- 
vière, près  de  Neustadtj  on  y  voit  les 
ruines  de  l'ancien  palais  de  Saliburg, 
résidence  des  rois  francs. 


H25 


SALA.  —  SALI  A  VETUS. 


1126 


Est-ce  ï  cette  petite  localité,  est-ce  à  la  petite 
ville  de  Selu  (Saletio),  que  s'applique  le  rensei- 
gnement bibliographique  (oivani  ?  Nous  trouvons 
aucatal.  des  Elievirs  de  lOM  :  Schrôderi  defentU) 
Lavrenbergii  in  Aphoritm,  Sale,  1024,  in-à'*. 

Sala,  2aXa  [Pt.],  Sau^  [It.  A.],  ville  de 
Pannonie,  auj.  Szala  Egersseh,  bourg 
de  Hongrie  sur  la  Szala. 

Sala  fl.,  lâXoLç  fSlr.],  la  Saaie,  riv.  de 
Saxe,  afQ.  de  l'Elbe. 

Sala  fl.,  plusieurs  riv.  portent  encore  ce 
nom  :  la  Selle,  pet.  riv.  du  Hainaut 
français  ;  —  la  Saahy  afQ.  du  Main  ;  — 
la  Sétida,  près  de  Malaga  (Espagne). 

Salacia  [Mêla,  PI.,  I.  A.],  laXaxiwt  [Pt.], 
Urbs  lifPERATORiA  [Grut.j,  municipc  des 
Turdetani,  dans  la  Lusitanie,  auj.  Al- 
cacer  do  Sol  (ou  Alcaçar),  ville  de  Por- 
tugal (Estremadura). 

Saladtensis  GoBfTr.,  le  Comitat  de  Szalady 
en  Hongrie  (cercle  au-delà  du  Danube). 

Salamantica,  voy.  Salmantica. 

Saiamis  Ins.,  loXapii;,  ile  de  la  mer  Egée, 
dans  le  golfe  Saronique,  sur  la  côte  E. 
de  la  Mégaride,  auj.  Koliuri,  Co/ourt  (en 
turc),  S<uamin  (en  grec);  victoire  deThé- 
mistocle  sur  les  Perses,  Tan  480  av.  J.-G. 

Salamis,  loXafifç,  ville  principale  de  Tile 
de  Chypre,  fondée  par  Teucer;  rebâtie 
par  Constantin  à  la  suite  d'un  tremble- 
ment de  terre,  et  appelée  ConstanHa; 
auj.  PortO'Comtanza, 

Salancia  Sabaudorum,  Sallanches,  bourg 
de  Savoie,  dans  le  Faucigny,  au  pied 
du  Mont-Blanc  ;  auj.  à  la  France  (Hau- 
te-Savoie). 

Salaniana  [I.  A.j,  ville  de  Lusitanie,  au 
N.  de  Bracara  Augusta,  auj.  S.  Jaime 
de  Villela. 

Salapu,  laXoLitldy  en  Apulie,  Salpi,  au  N. 
de  rofanto,  dans  le  Napolitain;  c'est 
l'anc.  port  d'Arpi,  sur  le  Salapina  Palus, 
Logo  di  Salpi. 

Salaria,  Col.  Salariensis  [Plin.],  ville  des 
Bastitani,  dans  la  Tarracon.,  auj.  Sa- 
biste?  entre  Baeza  et Ubeda (intend,  de 
Jaën),  ou  peut-être  ChincUla,  ville  d'Es- 
pagne, dans  r intend.  d'Albacète. 

Salassi,  laXwjfioi,  peuple  de  la  Liffurie 
fGaule  cisalpine),  occupait  la  vallée  de 
la  Doria  et  le  territ.  d'Aoste. 

Salauris,  dans  la  Tarracon.,  auj.  Pfterto 
de  Salon? 

Sala VII,  voy.  Salves. 

Salc A  ,%ov .  Longosauss A . 

Salda  [T.  P.],  Saldum  [G.  Rav.],  dans  la 


basse  Pannonie,  auj.  Szlatina,  bourg 
de  Hongrie  [ReicbJ. 

Salduba,  voy.  Cssaraugusta. 

Salduba  fl.,  le  Rio  Verde,  pet.  fl.  d'Es- 
pagne. 

Salebia,  Selby^  bourg  d'Angleterre  (York- 
shire);  patrie  du  roi  Henri  !•'. 

Salebro  [I.  a.],  Salembro  |G.  Rav.],  dans 
l'Etrune,  sur  le  fl.  Pecora,  auj.  Scarli- 
no^  bourg  de  Toscane. 

Salembrucca,  voy.  Sar^e  Pons. 

Salentini  [Liv.,  Plin.],  ïaXtvTîvci  [Ptol.J, 
Sallentini  [Mêla],  peuple  du  S.  de  l'Ita- 
lie, occupait  les  rivages  du  golfe  de 
Tarente. 

Salentinum  Prom.,  voy.  Japygium. 

Salera,  la  Sauldre,  affl.  du  Cher. 

Salernuii  [Liv.,  Vell.],  lixepvev  |Strab,]. 
anc.  col.  grecaue,  appartint  aux  Ro- 
mains, aux  Goths,  aux  Lombards,  aux 
Normands^  auj.  SiUemOy  chef-lieu  de  la 
Princip.  Citérieure/  sur  le  golfe  qui 
porte  son'  nom,  au  S.-E.  de  Naples. 

I/université  de  Salerne,  illustrée  par  une  dcole 
de  médecine,  fut  fondée  par  l*aventurier  Robert 
Guiscard  au  xi«  siècle. 

Mous  avions  relevé  dans  les  vieux  catal.  de  la  Bod- 
léienne  qui  sont  sous  nos  yeux  (Oxford,  1620,  in-ft**, 
et  ibid.,  1674,  in-fbl.),ri!idIcation  d'un  livre  imprimé 
à  Salerne  en  IMS  ;  mais  la  description  en  est  telle- 
ment sommaire  que  nous  sommes  heureux  que 
M.  Cotton,  dans  son  Typoçr.  Gaz,  de  1866,  nous 
permette  de  suppléer  au  laconisme  des  susdits  catalo- 
gues :  Paulus  GrjfHgnmnu  (de  SaUrno),  Ubellu» 
de  Pulsibu»  et  Vrinis,  A  la  fin  :  Impresnim  Saler- 
ni  per  C.  Atlifanum^  anno  êalutiferœ  ineamatiO' 
nia  MDXuii,  die  veto  25  menêiâ  JunU,  Teuavrttm 
[Turcarum)  maona  etaue  moteêtanie  regnum 
Neapoiitanum,  In-12,  dit  M.  Cotton;  in-8%  disent 
les  deux  caul.  de  la  Bodiéienne. 

Salerhum,  Sdlers,  bourg  d'Auvergne  (Can- 
tal). 

Salesia,  Saletio  [It.  A.],  Sauso  [Amm. 
M.],  Saloissa  Castrum  [Frédég.J,  voy. 

EUZATIUM. 

SalA;lda  [Struv.],  SacUfeld,  ville  du  duché 
de  Saxe  -  Meiningen  -  Hildburghausen , 
sur  la  Saale. 

Imprimerie  en  1710:  Roun,  Dermit  Gçtt  redeH" 
der  Jacob.  Saalfeld,  1710,  in-12. 

Salganea  [Liv.],  SaX-ydÈvioç  [Str.],  boure  de 
Bœotie,  sur  les  ruines  duquel  s*élève 
auj.  le  Monast.  de  SMeorgeSy  Haghio 
Giorgio  (Voiotia). 

Salhusium  [Struv.],  Salhausen,  bourg  et 
anc.  titre  de  seigneurie,  en  Thuringe. 

Saua  fl.,  la  SeiUe,  riv.  de  France,  affl. 
de  la  Moselle.  —  La  Sella,  riv.  d'Es- 
pagne dans  les  Asturies. 

Saua  vetus,  Oldensael,  Oldenzaal,  ville 
de  Hollande  (Overyssel). 


H27 


SAUCE.  —  SALIS  AQUA. 


1428 


Sauce  in  Pago  Parisiaco  [Gesta  Dagob.J, 
Saulx  les  Chartreuœ,  commune  de  France 
(Seine-et^Oise),  près  Corbeil  [Lebeuf^ 
IX,  305). 

Saucetanum,  Sauiçay,  Saolzay-le-Potier, 
commune  de  France  (Cher). 

Saucetum,  Sauzet,  commune  de  France 
(Allier). 

Salicetum  (T).  Salicetto,  bourg  du  Pié- 
mont, sur  la  Bormida  (prov.  de  Mon- 
dovi). 

N'est-ce  point  là  un  nom  de  lien  «Timpreasion 
imaginaire  7  On  peut  Tadmettre  d'aatant  mieux  que 
le  livre  soutcrit  i  cette  rubrique,  oue  ncRu  avons  k 
citer,  est  un  de  ces  pamphlets  qui  oe  tout  temps  ont 
aimé  à  dissimuler  leur  provenance  :  Ltotthad» 
{Gratiani)  EUxir  Jetuiticum,  êive  QubuetMenita 
JentUarunu  SalicelQ,  lOU,  in-12.  [Bauer,  SuppL  II, 
176]  ;  ce  livre  doit  être  fort  rare,  puisque  Ifebi  ne 
Ta  point  connu. 

M.  Cotton  traduit  Saucetum  par  la  Sauitaye^ 
\\\\t  de  France  (inconnue);  et  ugnale  une  impri- 
merie existant  en  1640  «  in  eoUegio  Satieetûno  ■. 

Sauq,  voy.  Salybs. 

Sauna,  Hallein,  yille  de  la  Haute-Au- 
triche (cercle  et  au  S.  de  Salzburg). 

SALINiE,  2aXlvai  [Ptol-]>  CiVITAS  SaUNARUM, 

Castellona,  Casteltane,  ville  de  France 
(Basses-Alpes),  sur  le  Verdon  [Bouche, 
Hist.  de  Prov.,  III.  2].  D'AnvilIe  conteste 
cette  attribution,  et  traduit  SAiJNiS 
par  Seillans,  bourg  de  France  (Var). 

La  ville  de  Castellane  a  appartenu  Jadis  en  toute 
souveraineté  à  rillustre  maison  de  ce  nom;  Timpri- 
merie  parait  y  avoir  existé  à  la  fin  du  x%'iii«  si^le, 
car  nous  connaissons  V Histoire  de  la  ville  et  du 
comti  de  Castellane.  Castellane,  1775,  iu-12. 

Saun-i-:  [It.  A.,  T.  V,\,  en  ApuUe,  auj. 
Tone  delle  Saline,  dans  le  Napolitain. 

Salln'je,  SoXIvai  [Pi.],  dans  la  Dacie,  auj. 
Torda  Thoi'enburgy  ville  de  Transylva- 
nie, chef-lieu  du  comitat  de  ce  nom. 

SaunjE,  voy.  Ad  Saunas. 

Salingiacum,  Solingen,  ville  de  Prusse, 
chef-lieu  de  cercle  (prov.  du  Rhin),  sur 
la  Wipper;  célèbre  par  ses  fabriques  de 
coutellerie  et  d'armes  blanches. 

L*imprimerie  remonte  A  Solingen  à  une  date  assex 
reculée;  Panzer,  Falkenstein,  etc.,  la  reportent  à 
15S8  ;  mais  nous  trouvons  déjà  trace  de  l'établisse- 
ment de  Johann  Soter  l'année  précédente  :  Joliannis 
Bivii  Castigationes  locorum  quorumdam^  ex 
M.  T.  Ciccronis  Bruto,  Oraiore^  EpistoUs  fami- 
liaritms,  adiecta  expUeatione,  Solingiaci,  1537,  in-S** 
[Dunemann,  p.  102;  Bauer,  III,  p.  325,  etc.]. 

M.  Cotton  signale  également  un  vol.  à  cette  date  : 
Origenis  Tropologiœ  SalingiacL  apud  Motam 
Chartaceam,  cis  Viperom,  Joannes  Soter  excude- 
bat,  anno  1537;  mense  Junio»  Cette  souscription  a 
le  mérite  de  nous  apprendre  oue  J.  Soter  était,  en 
même  temps  qu'imprimeur,  fabricant  de  papier. 

Le  vol.  que  cite  Panzer  :  «  Super  Aggceo  Fro- 
pheta  Joannis  Eckii  Cotnmenlarius.  Salingiaci, 
ijrpis  Joh.  Soteris,  in-S"  ■,  figure  au  cat.  Le  Tellier, 
p.  15,  sous  la  date  de  1586,  mais  cette  date  est  erro- 
née,  et  Panzer  rétablit  la  Téritable  qui  est  1538.  A 


cette  même  date  nous  citerons  t  Agrippa  (fl.  C.) 
in  artem  brtvem  BavumOi  EmUU  Commtwimit, 
SaHngiad,  J.  Soter,  1538,  iii-8«  de  lU  A  teula 
2  derniers  bL,  flg.  gr.  sur  b.  dans  le  teite  \  ei  ea- 
core  :  Mneœ  Symi  Bartk.  PiecoUmimi  ât  JMf- 
nufrwn  origine  ae  gesti»  kiMtoria  ad  Gêorgttm 
Pogaiebraeium  Regem  eketwa  aaao  MÙè.  âalia- 
giaci.  Soter,  1538,  in-8*»  Noos  pourrions  nnltiplicr 
ces  citations. 

Salinis  (de].  Saches  en  Saumois  [Frois- 
sart],  Sa/m,  anc.  priocip.  d'Allemagne, 
divisée  auj .  entre  la  Prune  et  le  Loxem» 
bourg. 

Salinis,  Salikensb  oppidum,  Saun^Sco- 
îiNcoRUM  vicus  (VaïHs  Seodénça  in  Se- 
manis  ubi  nunc  SaMnarum  hSem,  Vitt 
S.  Anatolii),  Salinsy  ville  de  Fraise 
(Jura),  au  pied  du  mont  Poupet^  sur 
la  Furieuse. 

Les  Romains  eiploitaient  d^  les  •ooitci  nlfaitt 
qui  donnèrent  leur  nom  A  eetle  vflie;  oo  a  f  ' 
ment  découvert,  aux  environs  de  Sattns,  dej 
antiques  grecs  et  romains;  ce  tat  là  quel 
talès  trouva  les  quatre  petits  bronzes  fgnet^  letplos 
précieui  de  sa  riche  collectioD. 

L'imprimerie  exista  à  Salins  au  xv*  dècle;a 
imprimeur  du  nom  de  Jean  Després,  qira  but  Uea 
se  garder  de  confondre  avec  le  célènre  tipogiMis 

Bnsien,  Jean  Dupré,  y  ezécuta  dès  1M5  on  um 
iporiant  :  Missale  seeunâum  umm  eeckilm  M- 
êWUinœ,  A  la  fin  :  Divinis  exaetum  atupêetb  ctaro 
Salinensi  oppido^  secundum  BituaHmm  WKtrof(h 
lUanœ  ecelesiœ  missanan  annuatlmm  utam  :  opu 
ctarissimum  caraeteribus  impenaa  JoaMaiiât  Prt- 
tis  dUigenter  correctis,  Otympiadihu  DomM  mil- 
lestnw  CCGC  lxxxv,  in-fol.  en  gros  car.  rouges  et 
noirs,  fort  bien  imprimé';  «un  véritalde  dief-dftto- 
vre d'impression  »,  dit  le  P.  Laire,  dans  sa  Dfsaerfa- 
tion  sur  l'origine  de  l'imprimerie  en  Frwnckt- 
Comté.  Ce  beau  livre  est  le  résultat  d'un  contrat 
d'association  passé  entre  Jean  Després  (on  De^reb), 
Benoit  Bigot  et  Claude  Baudraud,  dont  les  immbs 
sont  rapportés  dans  raveriissemeiit  qui  précède  k 
volume.  Ce  rare  >olume  manque  à  la  Bibliotlièqae 
impériale  ;  M.  Claudin,  libraire  de  Paris,  dit  en  avoir 
découvert  un  exemplaire  ;  mais,  comme  nous  n'avons 
point  eu  la  bonne  fortune  d'examiner  ce  précieux 
incunable,  nous  sommes,  à  notre  grand  regret,  forcé 
de  nous  en  tenir  à  la  description  qu*en  a  donnée  le 
P.  Laire. 

Les  arrêts  du  conseil  de  17M  et  de  1799  compren- 
nent Salins  parmi  les  villes  qui  ont  droit  à  un  im- 
primeur ;  le  rapport  fait  A  M.  de  Sartioes  en  ITM  dit 
qu'à  cette  date  le  titulaire  se  nommait  Antoine  Bes- 
son,  établi  en  17àl,  confirmé  par  l'arrêt  de  17S9; 
ce  typographe  était  né  à  Lyon  en  1705,  il  possédait 
deux  presses. 

Sauocanus  portus,  2aXiûxavo;  (ÎTaXiMUEw;) 

XiuLtiv  [KHoI.],  au  N.  du  prom.  Gobœuni, 
cap  St-Matthieu,  petit  port  que  d'An- 
villc  croit  avoir  existé  dans  VAnse  du 
Confpiet,  mais  que  Sprûner  place  posi- 
tivement à  Plouescat,  chef-lieu  de  can- 
ton du  Finistère,  entre  St-Pol  et  LfS- 
nevcn,  au  fond  de  la  baie  de  Kernic. 

Salioclita  [It  A.],  Sarcutjk  VILLA,  super 
fl.  Joina  in  pago  Stampensi  [Dipl.  Da- 
gob.|,  Saclasy  commune  de  Fr.,  sur  la 
Juisne,  arr.  d'Etampes  (Seine-et-Oisej. 

SaUS    AQl'A,    SALSiE   AQUiE,    SélzCuX,  bOUrg 

de  Suisse  (canton  de  Soleure). 


H29 


'    SAUSBURGIUM.  —  SALOMACUS. 


1130 


SAUSBLR(;irM,  SALISBURCrM,  VOy.    JUVAVUM. 

Salisso  [It.  Ant.],  Salzig ,  bourg  des 
bords  du  Rhin^  entre  Bin^en  et  Go- 
blentz:  ou,  d'après  d'Anville,  Sultz- 
bach,  dans  la  Bavière  Rhénane. 

Sallingicum,  ScUlingsundt,  bourg  du  Jut- 
land,  près  Viborg  (Danemark). 

Sallodium,  voy.  Longa  Sauna. 

Salluntum  [It.  A.],  dans  la  Dalmatie,  auj. 
Eski-Slana  [Reichard]. 

Salmanciacum  [Aimon.J^  SAUiUiNcucuM 
VILLA,  résidence  des  rois  des  deux  pre- 
mières races,  dans  laauelle  mourut 
Carloman,  frère  de  Cbartemagne,  auj., 
suiv.  Doublet,  Pithou,  etc.,  Samoucy, 
village  de  Picardie,  près  de  Laon  ;  et, 
d'après  d'autres  géoçr.,  MorUSaujùn, 
près  Langres  ;  M.  Quicherat  dit  Sai*- 
tnoussay  (Maine-et-Loire)  (î). 

Salmamtica    [Flor.,    It.    A.],    laXjMcvnxa 


danslaTarracon.,  sluu  Salamanca,  Sa- 
lamanquey  cheMieu  de  la  prov.  de  ce 
nom  en  Espagne,  sur  le  Tonnes,  cé- 
lèbre université  fondée  en  1200. 

C*est  à  l'an  1480  que  l'on  ftft  remonter  Pintro- 
doction  de  la  typographie  à  Salamanque.  Le  lie 
Cabrera  dit  que  «  los  AmaotlUvaron  laimprenta» 
dans  cette  TlUe  ;  il  entend  évidemment  par  «  los 
Amaos»,  Amaldo  ou  Amao  Guillen  de  Brocar.  et 
son  fils  Juan  de  Brocar,  les  célèbres  tvpogr.  dont 
nous  avons  eu  souvent  roccasion  de  parier.  Le  pre- 
mier livre  connu  est  intiu:  Iiitiioddctioneslatii<ije 
A,  Antonii  Nebbissensis.  a  la  fin:  jEUi  Antontt 
Neàristensis  grOmatici  Introdwtiones  latfnœ  ex- 
plicatœ  Salmantieœ  anno  nataU  ehriaUano 
M.  cccc.  Lxxxj.  ad  xvij.  K.  Pebruarii.  Deo  ara" 
lias,  In-foi.  k  2  coU  goth.,  sans  chif.,  avec  une  dédi- 
cace de  l'auteur  à  D.  Pedro  Mendoza  (voy.  Mendei, 
p.  IlS-llft].  Genc  rare  édition,  dont  un  belexempl. 
est  conservé  k  la  bibL  roy.  de  Madi id,  fût  commeo- 
cée  en  IMO  et  eut  un  succès  tel,  qu'on  dutlaréimpr. 
l'année  suivante. 

D.  Dion.  Hidalgo,  dans  la  nouvelle  édition  qu'il 
donne  de  Mendez,  consacre  deux  articles  nouveaux 
rdatifs  k  la  typographie  de  Salamanque  au  xv«  siè- 
cle, et  décrit  un  nombre  considérable  d*édiUons 
dues  aux  presses  de  cette  ville  ;  nous  ranvcrronsle 
lecteur  k  cet  excellent  travail,  ainsi  qu'à  la  BibUogr, 
EtpaH.  de  Sancho  Rayon  et  de  Zarco  del  Valle. 

Presque  tous  les  volumes  imprimés  dans  cette 
université,  la  plus  importante  de  l'Espasne  à  cette 
époque,  sont  des  livres  de  grammaire,  ae  philoso- 
phie, d'histoire,  et  quelques  romans  ou  CaneUme- 
ro8,  entre  autres  le  célèbre  et  précieux  CancUmero 
de  Juan  de  la  Enetna  de  IHM. 

Les  imprimeura  de  cette  ville,  outre  les  Brocar, 
sont,  pendant  ce  Xf  siècle  :  Leonardo  Aleman,  y 
Lupo  Sanz  de  Nanarra,  compafieros  ;  Juan  ou  Hans 
Gysser  Aleman  de  Silgenstal  (Sellgenstadt),  et  Juan 
Porres  ou  de  Porras;  enfin,  en  1500,  nous  trouvons 
cité  par  D.  Sancho  Rayon  et  Zarco  del  Vtlle  un  im  • 
primeur  que  ne  signalent  ni  Mendez  ni  D.  Dion. 
Hidalgo;  il  se  nomme  Christoforo  de  Alemania 
(Bntayo  de  una  BibL  EtpaH,^  t,  l«r,  n«  288]. 

Au  xvie  siècle  les  principaux  typogr.  de  Sala- 
maocasout  t  Lorenço  de  Lions  (Lyon),  mercador  y 


impressor  (1510)  ;  Juan  de  Ganoua,  Andréa  de  Por- 
tonariis,  de  la  Camille  des  imprimeurs  de  Venise  ; 
Pedro  de  Castro,  enfin  deux  membres  de  llllustre 
famille  des  Juntes,  que  M.  Renouard  ue  sisnale  pas  : 
Joannes  Jnnta  que  nous  trouvons  établi  k  Sala- 
manque, de  1543  a  1501,  et  son  fils  Lucas  de  Jnnta, 
qui  lui  succède  et  qui  exerçait  encore  en  1575. 

Salmenhemium. 

Lieu  d'impression  supposé  :  CaneeiUuHœ  Anhai" 
tinœ  paré  uevnda  i»  ffua  non  ita  pridem  a  quihtê» 
dam  édita  Cancetlarta  Hiapaniea  nerpote  simul 
ae  lepide  refUtaiur.,.  auetort  PaHo  Hereuniano 
J.  C  Salmenhemii  typis  Germaiil  RheinfeldiC  1624. 
in-4«;  le  célèbre  Jésuite  Jacques  Keller  avait  adopté 
ce  pseudonyme  (voy.  Bayle  II,  1608).  Nous  pensons 
que  cette  réponse  de  Keller  à  Camerarius  nit  im- 
primée à  Munich. 

Salmona  fl.,  la  Saim,  afil.  de  la  Moselle, 
dans  la  Prusse  Rhénane. 

Salmoraois,  Voy.  Halmyris. 

Salmorucus  pagus,  le  Saumurois  y  anc. 
gouvem.  et  district  de  l'Anjou. 

Salmovincum,  Toy.  Castrum  Sinemurum. 

Salmurium,  Satjcurus,  Saumur,  ville  de 
l'Anjou,  du  dioc.  d'Angers,  de  la  gê- 
ner, de  Tours,  auj.  chef-lieu  d'arr.  du 
dép.  de  Maine-et-Loire,  sur  la  Loire. 

Cette  ville  ftat  l'une  des  places  les  plus  fortes  des 
Réformés  et  eut  une  granile  importance  à  Fépoque 
des  guerres  de  religion  ;  elle  possédait  use  abb.  de 
Bénédictins  de  la  ooogr.  de  St-Maur. 

Les  ordres  sangufaiaires  des  misérables  conseillers 
du  roi  Charles  IX  ne  lurent  que  trop  scrupuleuse- 
ment suivis  à  Saumur,  au  mois  d'août  1572;  et  les 
réformés  ftarent  bravement  surpris  et  égorgés  an 
nom  de  Dieu  et  du  roi;  la  religion  fht  longue  à  ci- 
catriser  ces  blessures,  même  après  que  Saumur  eut 
été  mise  entre  les  mains  du  roi   de  Navarre. 

L'imprimerie  remonte  en  cette  Tille  en  Tannée 
1582,  dit  Falkenstein  ;  1605,  dit  Temaux  ;  nous  ne 
connaissons  pas  de  livre  k  cette  date  de  1582,  mais 
un  grand  nombre  avant  1605  ;  voy.  pour  une  pièce 
exécutée  en  1580,  CataL  de  ta  Bitl.  imp,  (t.  I, 
p.  SSO),  voy.  aussi  au  Manuel^  l'art.  couMcré  à 
Ph.  de  Momay. 

Cest  à  Thomas  Porteau,  limprimeur  bien  connu 
de  Niort,  la  Rochelle,  I^ons-en-Saintonge,  que  l*on  est 
encore  redevable  de  la  proto-typogr.  de  Saumur. 
Les  principaux  imprimeura  qui  lui  succèdent  sont, 
au  XVII*  siècle:  René  Hemault,  D.  Lerplnière, 
Jean  Leanier,  Roosselet,  Ribottean,  Pean,  Fr. 
Bmou,etc 

Les  arrêts  du  conseil  de  ilOk  et  17S0  concèdent 
à  Saumur  le  droit  de  posséder  une  imprimerie  \  et  le 
rapport  fait  à  M.  de  Sartine,  en  1760,  nous  donne  le 
nom  du  titulaire  à  cette  date  :  c'est  Anne  l.amiche, 
veuve  de  Franc.  Degouv,  imprimeur,  reçu  en 
1726,  avec  deux  presses  ;  elle  a  deux  fils  qui  doivent 
lui  succéder  et  exercent  avec  elle. 

Salmtdesstjs  [Mela,Pl.],2aXfu>^iioa6c  [Her.^ 
Xen.,  Str.,  Pt.],  Halmtdessus,  Tille 
de  la  Thrace,  sur  le  Pont-Ëuxin,  auj. 
Midiah,  Midja,  sur  la  mer  Noire  (Paon, 
de  Silistrie). 

Salo,  Toy.  LoNGA  Sauna. 

Salo  fl.  [Martial],  voy.  Bn^njs. 

Salodurum,  voy.  Solodurum. 

Salohacus  [L  a.],  sur  la  voie  d'Aqu» 


U31 


SALOMONIS  VÏLU.  —  SALVIACUM. 


un 


Tarbellicœ  à  Burdîgala,  auj.  Salles, 
bourg  de  Fr.,  de  1  arr.  de  Bordeaux 
(Gironde). 

Salomonis  villa,  Salomonium,  Salmam- 
weiler,  anc.  abb.  de  Gîteaux^  en  Souabe, 
s'appelle  auj.  Sakm,  palais  gr. -ducal 
du  gr.-duché  de  Bade. 

Salona  (Mêla,  PL],  laX&va  [App.l,  ïaXwv 
[Str.,  Dio  G.]>  Salon^e  [Mart.,  pL  Gœs., 

It.    A.],  ïflcXwvai    [Ptol.,  Pr0C.|,  COLONTA 

Juua  Mahtia^  Golonia  Juua  Salona^ 
depuis  Spolatum  [T.  P.],  ville  des  Scor- 
discij,  en  Dalmatie,  sur  la  côte  de 
FAdriat.,  anc.  col.  romaine,  aui.  Spo- 
latro,  Spalato,  ville  fortifiée  de  Dalma- 
tie,  chef-lieu  du  cercle  du  même  nom; 
l'enceinte  actuelle  de  la  ville  corres- 
pond aux  murailles  du  palais  que  Dio- 
clétien  s'était  fait  bâtir  ;  on  voit  dans 
le  voisinage  les  ruines  de  l'antique 
AsPALATOs  (Salona  vetus);  c'étût  de 
cette  ville  que  partait  la  Via  Gabiniana, 
qui  se  dirigeait  vers  l'Est,  en  passant 
par  Andetrium. 

LMmprimeur  de  Ztri,  GioT.  Demardil,  fonde  à 
Spalato  un  éublissement  typogr.  dans  les  premières 
années  du  xix*  siècle,  et  on  pea  pins  tard,  rers 
$830,  GioY.  AnL  Plperata  et  son  fils  Bemardo  ac- 

Ï nièrent  la  propriété  de  cette  maison  ;  la  yeuve  de 
emardo  excr^it  encore  en  18S5. 

Salona,  la  Seille,  afû.  de  la  Moselle. 

Salopu  [Not.  Imp.],  Sciropesberia  fau 
xm*  siècle),  Sa/op,  Shrewsbury  (en 
saxon  :  Scrobbesbyrig  ;  sur  les  livres 
welshes  ;  Mythig,  Mwythig),  ville  d'An- 
gleterre, sur  la  Severn  (Schropshire). 

Cette  ville  possédait  anc  antique  et  fort  belle  abb. 
de  Bénédictins  ;  sa  position  sur  les  frontières  du 
pays  de  Galles  en  fit  une  place  importante  à  l'époque 
des  guerres  des  Gallois,  m.  Gotton  nous  donne  la 
liste  des  imprimeurs  de  Shrewsbury  i  le  plus  an- 
cien est  Thomas  Jones,  qui  parait  s*étre  éubli 
en  1*704;  Tannée  suivante,  Thomas  Gittens    fonde 

Dfseconde  typographie. 

Martin  signale  une  imprimerit^  particulière  en 
1717  :  Copy  of  a  Deeree  of  Chancery,  between 
the  tord  and  tenants  of  the  Mannour  of  Ford, 
alias  Fordshomty  in  the  County  of  Salop, 
Shrewsbury,  1717. 

Gotton  signale  :  A  Sermon  by  William  Powell, 
Dean  of  St-Asaph^  1710,  in-8*  ;  J.  Davies*  Display 
of  Heraldry^  1719,  etc.;  nous  ^Jouterons  :  Jones 
IJ.)  Vindication  of  St  Mathevfs  Gospel,  from 
WhistotCs  charge  of  dislocations,  Salop,  1721,  in-8o. 

Salopiensis  Comitatus,  le  comté  de  Salop, 
Shropshire  (en  saxon:  Scrobscyre),  sur 
les  frontières  du  pays  de  Galles. 

Salpesa  [Inscr.J,  municipe  de  la  Bé- 
tique,  au  S.-E.  d'Hispalis,  auj.,  suiv. 
Fierez,  Fadalcazar,  bourg  d'Andalou- 
sie entre  Utreray  Coronil. 

Salsa  fl.,  la  Salza,  riv.  d'Autriche,  affl. 

de  rinn. 
Salsa  Rhenana,  voy.  Elizattom 


Sals£  aou£,  voy.  Salis  aqua. 

Salsovia  [It.  A.],  dans  la  Moesie  Inf.,  auj. 
Ttilcze,  TouUcha,  sur  le  Danube,  dans 
la  Dobroutschab. 

Salsui.^  [Mêla,  It.  A.J,  station  de  la  Gaule 
narbon.,  auj.  Sakes,  bourg  et  fort  des 
Pyrénées-Orient.,  près  de  VEUtng  de 
Lemaie  (SALSULiE  fons). 

Salsum  fl.,  le  Guadajoz,  affl.  du  Xenil 
(Andalousie). 

SALSLif  mare,  der  Salzsee,  en  Thuringe 
(Mannsfeld). 

Salto,  Saltus,  SauU,  bourg  de  Fr.  (Vau- 
cluse),  au  pied  du  mont  Ventoux,  anc. 
titre  de  comté. 

Saltus  Algi^,  la  Vallée  d'Auge,  le  ^ay$ 
et  Auge,  en  Normandie. 

Saltus  Clevenqs,  le  Bailliage  de  CUmt- 
ham,  dans  la  Westphalie. 

Saltus  Tagiensis,  la  Sierra  d'Akœraz, 
chaîne  de  montagnes  en  Espagne. 

Saltus  Venatorius,  Harzgerode,  ville  de 
la  princip.  d*Anhalt-Bernburg. 

SalÛCIA,  SaLUTIUM,  voy.  AuGUSTA  VAGnSNNO- 
RUM. 

Salugri,  Saluggia,  bourg  de  la  province 
de  Vercelli  (Piémont). 

Salum,  Salionno  [Monn.  Mérov.],  Salofi^ 
ville  de  France  (Bouches-du-Rhône), 
patrie  de  Nostradamus  et  de  d'Hozier. 

Salumbrona,  voy.  Tuscia. 

Salurnis  [P.  Diac],  dans  la  Gaule  Cisalp., 
auj.  So/um,  bourg  et  station  du  chemin 
de  fer  de  Botzen  à  Vérone,  au  N.  de 
Trente. 

Salva,  24Xcua  [Ptol.],  en  Pannonie,  lieu 
de  garnison  d'une  cohorte,  auj.,  suiv. 
Reichard,  JVyerges-wj-Pa/u  (en  ail.  JVeu- 
dorf),  bourg  de  Hongrie. 

Sai.va,  Salvia,'  Satwe,  pet.  ville  de  Fr. 
(Gard),  sur  la  Vidourle  ;  anc.  abb.  de 
St-Benoît,  fondée  en  1020, 

Sai.va  terra,  Sauveterre,  pet.  ville  de  Fr. 
(Aveyron);  plusieurs  oourgs  et  com- 
munes importantes  de  ce  nom  existent 
dan»  le  midi  de  la  France. 

Salvator  VicEcoMEs  (S.),  St-Sauveur-le- 
Vicomte,  bourg  et  chef-lieu  de  canton 
du  dép.  de  la  Manche,  sur  la  Douves  : 
sur  la  rive  gauche,  on  voit  les  ruines 
d'un  château  du  x*"  siècle;  sur  la  droite, 
celle  d'une  abb.  de  Bénédictins,  fondée 
en  1040  et  détruite  en  1792. 

Salviacum,  Salviaco  [Monn.  Mérov.],  Sau- 
viat,  bourg  de  la  Marche  (Hte-Vienne). 


1133 


SALVITAS.  —  SANCTA  CRUX. 


H34 


t 


Salvttas,  la  Sauvetai,  bourg  d'Auvergne 
~*uy-de-Dôme).  —  Une  autre  localité 
lu  même  nom  dans  le  Gers. 

Sal\es,  ïàxuic  [Str.,  PI.];  Salyi  [Liv.],  Sal- 
LYi  [PI.],  Salluvh  [Liv.],  peuple  de  la 
Gaule  Narbon.  (Prov.  Rom.),  occupait 
la  vallée  de  la  Durance  et  les  environs 
d^Aix;  ils  étaient  d'origine  ligurienne. 

Salzvitita,  ScUzwedely  ville  de  Prusse,  chef- 
lieu  de  cercle,  dans  la  prov.  de  Saxe. 

L'imprimerie  pénétra  daoi  cette  ville  an  commen- 
cement du  xviii*  siècle  :  Proben  der  AUgemebten 
Sekrift  nebit  4en  SeMûêiel  von  19  Spraehen. 
Saluwedel,  1725,  in-8*.  Citoni  encore:  JuUi 
Conradi  Rûdemanui  Mstorieorwn  Palœo-Uar' 
ekieorum  CoUeetioneê  Ili,  doê  iU  dêr  AUmàr» 
kitchen  Hittoriichen  Saehen  Sammlungen,  Setu- 
wedel,  l'726-1728  [Vogt  Bauer,  etc.].  StmYiiis  ne 
signale  pat  cette  collection  rare  (eue  ne  fut  tirée 
qu'à  SOO  cxempl.)»   <lans  sa  Bibiiatk.    Saxonietu 

Sajcara  fl.  [Yen.  Fort.],  Somena,  Siîmena, 
[G.  Rav.J,  la  Somme,  pet.  fl.  de  Fr. 
affl.  de  la  Manche. 

Samarcouum  (Sanctus  Martiaus),  Sam- 
marçoles,  comm.  de  Fr.  (Vienne). 

Samaru  panum  s.  Marine,  Sùmarjo,  Somme' 
rein,  Samaja,  ville  du  comitat  de  Pres- 
burg,  dans  l'Ile  de  Tsalôkôz  (Hongrie). 

Paul  Ember,  dans  son  Hitt.  eecl,  reform.  en 
Hongrie  (p.  127),  commet  une  erreur  grave  en  af- 
firmant que  la  ConfeuUm  helvétique  de  Tan  15(10, 
trad.  en  bongrols  en  1015,  par  P.  Tsene  Sienuienea, 
ftit  imprimée  k  Somoija  ;  cette  impression  eut  lieu 
en  1010  A  Oppenheim.  Némeib  sisnale  au  milieu  du 
ivu*  siècle  la  présence,  à  Somoija,  d'un  tirpographe 
do  nom  de  André  Weghel  ou  Wecbel,  qu'il  rattacbe 
à  riUustra  famille  des  Wécbel  de  Paris,  de  Franc- 
fort et  de  Hanau  :  Agenda,  at  az  :  Stenl'Egyhàxi 
Culekedeteknekt  a'  vagy  Stenltégetnekf  et  enéb 
egyhàst  Szoigàlatok  ki-êzolgâltatâtànak  môdjtu 
Egyhâxi  Canoninkal  egguûL  Samariéban  Nvomul- 
talott  Wecbelius  Andris  alul,  1050,  in-12  de  80  (f. 

Samarobriva,  Samarobriga,  voy.  Amrianum. 

Sambra  fl.,  voy.  Sabis. 

Sambracia^  voy.  Athenopous. 

Sambroca,  2ap.6poxa  [Pt.],  leTer, pet.  fl.  de 
la  Catalogne. 

SAMBUTiNUM  JUGuif,  def  Sàfitis,  montagne 
de  la  Suisse.  « 

Same,  Sahos  Ins.,  voy.  Cephallenu. 

Samerium,  Samer-auX'Bois,  commune  de 
Picardie  (Pas-de-Calais),  anc.  abb.  de 
Bénédictins  de  la  congr.  de  St-Maur. 

Samesium,  SamoiSy  commune  deFr.  (Seine- 
et-Marne). 

Samicum,  2ft(iucov  [Ptol.,  Str.],  Samacum  [T. 
P.],  ville  de  la  Tdphylie  (Ëlide),  dont 
les  ruines  se  voient  près  de  Khaiaffa. 

Samielum,  Samiellum^  Voy.  Fanum  S.  Ifi- 

CHAELIS. 


Nous  avons  cité  deux  volumes  impr.  en  lOlS,  à 
St-Mlbiel,  par  Fr.  Dubois  ;  en  voici  un  autre  k  la 
date  de  l'année  suiv.  que  ne  paraît  point  avoir  connu 
M.  Beaupré  :  Phroies  poetieœ,  per  M.  FwUUmum 
et  A,  S,  /.  7.  apud  Franciscum  Dubois.  SamieUi 
lOlft,  in-12  (Cat.  Maitiaire  U,p.  250). 

Saminthus,  lai^kiyècç,  dans  l'Argolide,  auj. 
Kutzcpadhi  [Leakej. 

SAMlfONIIIlf    PROM.     [Mêla,     PI.],     Zopîvtcv 

[Str.],  cap.  de  Fue  de  Crète,  auj.  Cqpo 


SAMNrriE,  Sahntpes  [Varro,  Liv.,  PI.], 
ZouMiTot,  2fl4fcvlmt,  XawÎTfl»,  les  Samnites 
ou  Safines,  peuple  de  race  sabellique, 
l'un  des  plus  énergiques  de  Tltalie  cen- 
trale; occupait  le 

Samnium,  pays  comprenant  les  Ahnazes, 

.  à  l'Est  de  la  Sabine,  les  bords  du  San- 

gro  et  les  plaines  situées  à  V  Est  du 

mont  Matese  et  aux  sources  du  Bifemo 

(Abruzze  citer.,  MoHse,  partie  de  l'A- 

,    bruzze  ult.,  etc.). 

Sam oGiTue  ducatus,  la  Samogitie,  SmazalU, 
anc.  prov.  lithuanienne,  dépend  auj. 
du  gouv.  de  Vihsa. 

Samoscium,  voy.  ZAMOscniH. 

Samosius  fl.;  le  Szaimos^  riv.  de  Transyl- 
vanie, affl.  de  la  Theiss. 

Samothrace  Ins.,  XouioOpoxn,  Samothracu, 
ifl^toôpDtx»,  île  de  la  mer  iËgée,  appelée 
aussi  Dari>anu  [Pt.],  Leucosia  [ApoU. 
Rh.],  auj.  Samothraki,  Semendraki,  Se- 
menderek  (en  turc),  lie  turque  au  S.-O. 
du  golfe  de  Saros. 

SaMPOUTANUM  oppidum,  panum  s.  HlPPOLTTI, 

St-PôUen,  ville  d'Autriche,  sur  le  Trai- 
sen  (Lande  unler  der  Ens). 

Samsoa  Ins.,  Samos  Danica,  Samsoê,  petite 
lie  danoise,  dans  le  Cattégat. 

Samulocenje  [T.  P.],  ScMLocENNE  [Inscr.], 
ville  de  la  Rhœtie,  au  S.  du  Danube, 
dont  la  situation  actuelle  est  discutée  : 
Duilingen  [Mannert]  ;  Sahnendingen 
[Reich.];  MûMen  [Wiln.];  etc.,  Sprûner 
n'indique  point  cette  localité. 

Sanbonenum,  s.  Bonetus,  St-Bwmet,  bourg 
du  Dauphiné  (Hautes-Alpes)  ;  patrie  du 
connétable  de  Lesdiguières.  —  St-Bm- 
net'le-4)kàteaUy  ville  de  Fr.  (Loire). 

Sancerra,  voy.  Sacrum  Cjksaris. 

Sanclaudianum,  s.  Claude  (Jura),  voy. 
Claudiopolis. 

Le  premier  imprimeur  de  St-Claude  s'appeUe  An- 
toine Dumoulin  i  Bèglement  de  ia  Société  popm- 
taire  de  Nantua  arrêté  dam  ta  êéanee  dm  81  nbt. 
An  #//.  S.  Uaude,  Ant.  Dumoulin,  179S,  in-12,  de 
23  p. 

Sancta  CivrrAs,  voy.  Heiugsnstadium. 
Sancta  Crux,  Szt^Xriif,  ville  de  Croatie. 


H35 


SANCTA  BIARIA.  —  S.  TRUDONIS  FANUM. 


\m 


Sancta  Maria,  Szabadka ,  Szent  Maria 
(Szveti  Maria),  bourg  de  Hongrie. 

Sancta  Maria  in  Fodinis,  voy.  Fanum 
S.  Marijs. 

Sancta  Maxentia  ad  Isram,  voy.  Pons 
Maxentls. 

Sanctj:  Fidei  Fanum,  Ste-Foy^OrGrande, 
ville  de  France  (Gironde). 

Sancti  iEcmii  villa,  S.  Gilles-les-Bouche' 
ries,  ville  de  France,  sur  le  canal  de 
Beaucaire  (Gard)  ;  concile  en  4042. 

S.  A1.BANI  Fanum,  voy.  Aleani  Villa. 

S.  Albini  de  Bosco  mon.,  S.-AvbirHies- 
Bais,  bourg  et  anc.  abb.  de  Cîteaux, 
fondée  en  1137,  près  de  Lamballe 
(Côttô-duNord). 

S.  Amandi  Ecclesu,  voy.  Amandopous. 

Un  imprimeur  du  nom  de  Gilles  était,  au  com- 
mencement du  siècle  dernier,  dans  la  pet.  ville  de 
St-Amand,  si  connue  par  ses  eaux  minérales:  M.  Ter- 
naux  cite  :  Considérattotu  sur  tes  maladies  conta» 
gieuses.  St-Amand,  Gilles,  1788,  in-12. 

S.  ANDREiE  Fanum,  in  Scotia,  voy.  Andreo- 

POLIS. 

On  trouve  sor  quelques  vieux'  livres  Sanetan" 
drois  :  voici  un  vol.  i  date  certaine,  imprimé  i  St- 
Andrews  :  CoUzear.  BauL  Tne  Tattl  ofBaufCoU' 
zear^  how  he  harifrett  Kinç  CHarlis,  —  Sanctan- 
diois,  be  Robert  Lekpreuik,  1572,  ln-ft%  gotta.  de  8  ff. 

S.  Antonini  villa,  St-Antonin,  pet.  ville 
de  Fr.  (Tarn-et -Garonne). 

S.  AuDOENi  Fanum,  voy.  Audoem  villa. 

S.  AUREUI  MONAST.  VOy.  HIRSAUGIA. 

S.  Blasiani  CiKNOB.,  voy.  Blasu. 

S.  CARiLiEi  oppidum,  Carilesus,  Anninsula, 
St-Calais,  ville  de  Fr.  (Sarthc),  sur  la 
petite  riv.  VAnille  (Anisola):  anc.  abb. 
de  St~Benoit  de  la  congr.  ae  St-Maur. 

S.  DoNATi  forum,  voy.  Forum  Appu. 

S.  Edmundi  Buhgus,  St-Edmunds,  Bury-s,- 
Edmunds;  voy.  Burgus  Sti-Edmundi; 
les  terres  de  1  abb.  s'appelaient  :  Be- 
ria  Sti  Edmundi. 

S.  Elerii  fanum.  St-Hélier  (S.  HiUier), 
capit.  de  l'île  de  Jersey,  à  l'Angleterre. 

M.  Cotton  nous  apprend  que  le  livre  intitulé  : 
Stead*s  Cœsarea,  or  History  of  Jersey,  bien  que 
ne  portant  pas  de  nom  de  lieu,  fut  imprimé  à  Jer* 
sey  en  1798;  mais,  d*un  autre  côté,  Lowndes  cite  à 
la  date  de  1771,  un  autre  vol.  qu'il  attribue  égale- 
ment aux  presses  locales  :  Code  of  Laws  for  the 
Islandof  Jersey—  (Jersey),  1771,  in-8o. 

S.  Facundi  Cœnobium,  Sahagun,  ville  d'Es- 
pagne (roy.  de  Léon);  anc.  abb.  de 
Bénédictins. 

S.  Fereou  oppidum,  s.  Fargeau,  anc.  ville 
du  Gàtinais,  avec  titre  de  duché;  auj. 


dans  le  dép.  de  T  Yonne  ;  la  magnifique 
terre  de  St-Fargeau  fut  donnée  à  titre 
de  récompense  nationale  aax  héritiers 
du  député  Lepelletier. 

S.  FiDEus  VILLA,  S.  Fal,  S.  Pkai,  commane 
de  Champagne  (Aube),  avec  titre  de 
marquisat. 

S.  Florentini  castrum,  voy.  Erurobmca. 

S.  Gaudentu  vnjLA,  S.  Gaudens,  ville  de  Fr. 
(Haute-Garonne). 

S.  Gengulh  opp.,  Gengulfinum,  s.  Gen- 
gcux^le-Boyal,  pet.  ville  de  Bourgogne 
(Saône-et-Loire). 

S.  Genulfi  Mon.,  S.  Genou,  bourgade  de 
Berry  :  anc.  abb.  de  St-Benoit,  fondée 
en  828  (Indre). 

S.  Jacobi  fanum,  voy.  Flavionia. 

S.  LlCERH  Ck)NSEIIANENSIS    GiV.,    VOY.  LiTR- 

RIUM. 

S.  Magni  Cœnobium^  Fauces  Alphim,  ¥6t- 
sen,  ville  de  Bavière,  sur  le  Lech.  avec 
une  anc.  abb.  de  Bénédictins,  fondée 
au  vni^  siècle,  et  <iui  porte  le  nom  de 

St-Mang;  voy.  Faucenje. 

S.  Martini  fanum^  Szent  Marion,  vHle  de 
Hongrie,  chef-lieu  du  comitat  de  Thn- 
roisch. 

S.  Pétri  de  Galamis  Ecci^su,  Chawam, 
voy.  Calami. 

S.    RPJilGII  FANUM,    SaNTIREMI,    SANHItEMIDI 

Vico  [Monn.  Mérov.],  St-Rémy,  pet. 
ville  de  Provence  (Bouches-du-Rhône). 

S.  Secundi  Insula,  Isola  e  Manasieriû  di 
San  Seœndo  di  Venezia, 

S.  Spiritus  Vasconijï  fanum,  S^Etprit, 
ville  de  France  (Landes). 

S.  Trudonis  fanum,  Trudonopous,  Si^Tnmd, 
ville  de  Tanc.  prov.  de  Liège  (Limbourg 
Belge)  ;  voy  Fanum  Trudonis. 

L'imprimerie  parait  remonter  dans  cette  petitr 
Tille  i  1788  ;  à  cette  époque  paraissent  t  Versemi- 
linge  der  Brieven  van  den  Heere  Kemremenne 
aen  de  Heeren  theologanten  van  de  Semuierien 
van  Gend,  Brugge^  Ivren^  etc.  Toî  Trier,  àf 
Ptuckaen  Fan  Lier,  L...  Af...  en  boeckverkooper, 

La  collection  de  ces  lettres  publiées  en  1788  et 
1789,  dit  M.  U.  Capitaine,  forme  2  irol.  in-S*,  «nh 
de  caricatures  :  l'abbé  J.  J.  Van  den  Bbken,  cha- 
noine de  I/Ou>^in,  m  était  le  principel  oolldiora- 
teur. 

Ces  lettres  parurent  à  St-Trond,  chei  le  Ukrairr 
Michel,  ainsi  que  le  prouve  une  note  da  n*  du  IS 
Juin  1789  des  Annonces  de  Ilcnre  :  «  La  presse  de 
St'Trond  vient  de  donner  une  Jolie  infamie  ci  li- 
mand,  intitulée  :  Huitième  lettre  de  Keuretmenne,» 

Le  20  Janvier  1790  parut  un  Journal  sorti  •  4e 
l'Imprimerie  patriotique  •  de  Sc-Trood,  avec  te 
titre  de  :  PostiUon  extraordinaire  de  tous  les  Fays' 
Bas  et  autres^  in-A*  de  ft  p.;  ce  Journal  périodique 
continua  Josqu*au  12  février  1792,  mais  avec  Inter- 


H37 


SANCTÏO.  —  SANGONA. 


M38 


rop^iou  du  2  mai  1790  au  18  fiéTiier  suivant;  il  était 
bis-hebdomadaire. 

LUmprimerie  patriotique  était,  croyons-nous,  dl- 
rig<f-e  par  un  typogr.  du  nom  de  Jean^Bernard 
8mits,  qui  alla  qudqoes  années  après  s'établir  à 
Louvain. 

Sanctio  [A.  Marc],  dans  la  Germanie  i'«, 
Sdckingen,  bourg  sur  le  Rhin  (gr .-du- 
ché de  Bade);  tnc.  abb.  princière. 

SaNCTUS  ARëDIUS  ,    ScO    AREDIO  ,    SCOAREDI 

IMonn.  Mér.],  Saint-YrieiX'SouS'Aixe, 
St-Yner-de-ia-Ferche ,  pet.  ville  du 
Limousin  (Hte- Vienne). 

Sanctus  Clericus,  San  Quirico,  bourg 
d'Italie  (prov.  de  Siena). 

Sanctus  Maurittus,  Yoy.  Agaunum. 

SanctusUrsinus,  $ant*Orsimdm^  SanfOrso, 
SanfUrsino ,  pet.  bourg  italien ,  au 
N.  de  Vicence  <  nel  territorio  Vicen- 
tino,  lontano  da  quella  città  drca  mi- 
glia  XII.  » 

Saot*Orso  fut.  au  xu»  siècle,  an  château  très-for- 
liflé  dont  s*étalt  emoaré  Budin,  le  célèbre  tyran 
de  Padoue;  an  XT^  siècle,  un  imprimeur  bâlois  du 
nom  de  Lifonard  Achates  (on  Léonard  de  Bile),  que 
nous  voyons  fonder  des  étabUsseraents  typogra- 
phiques à  Padoue  et  à  Vicence,  vient  dès  IftTl  plus 
paciflquement  qn*Enelin,  s'Installer  dans^  le  bourg 
de  Sant*Orso,  et  y  fonde  un  étabtissement  typogr. 
qui  précède  celui  de  Vicence. 

Voyex  an  sujet  de  cet  imprimeur  un  excellent 
travail  dans  lequel  M.  Bnuiet  résume  les  diverses 
opinions  des  bibliographes,  et  les  fables  qui  ont  ac- 
cueilli le  premier  établissement  typogr.  de  Léon. 
Achates  (Jfiiii.,  IV,  col.  557). 

Le  premier  livre  sur  lequel  se  rencontre  ce  nom 
est  une  célèbre  édition  de  Vibgili,  publiée  sans 
nom  de  Heu  d'impression,  à  la  date  de  1472,  et  dé- 
crite par  Dibdin  (JNM.  Speneer,  II,  171).  Nous  au- 
rions été  fortement  tenté  de  confondre  cette  édition 
de  ^^72  avec  celle  de  l'année  suivante,  car  c'est  le 
même  nombre  de  ff.,  de  lignes  A  la  page,  la  même 
disposition  typographique,  etc.  (M.  Brunet  dit  que 
la  jpremière  a  106  n.  et  que  la  seconde  n'en  a  que 
170;  il  oublie  les  20  tf.  qui  contiennent  les  Cata- 
teeta);  mais  la  souscripdon  offre  certainement  une 
différence,  c'est  celle  au  nom  du  Doge  de  Venise  : 

Vrbs  basilea  mihi  nomen  f  st  Leonardus  Achates. 

?vi  tua  compressi  Garmina  diue  Maro  : 
nno  Ghristi  homanatl  :  if.0CCCLXZiJ. 
Venet.  Duce  Nicol.  Trono. 

l'édition  de  1475  porte  : 

yenet,  Duee,  Nieol,  MareeL 

et  en  effet,  c'est  au  commencement  de  1475,  que  Ni- 
colas Marcello  succède  A  Nie  Throoo  ou  Truno. 

Panser,  Maittaire,  Amati,  etc.,  nous  donnent  la 
liste  d'un  grand  nombre  de  livres  exécutés  par  ce 
célèbre  imprimeur,  tant  à  Sant'Orso  qu'A  Vicence 
et  à  Venise;  mais  le  plus  Important  est  sans  contre- 
dit nlie  édition  d'u.  CANiOifintE  di  Fbancesco  Pe- 
TiABCA,  de  1474,  in-foL,  fort  bien  décrite  par 
M.  Brunet;  nous  citerons  encore  à  la  même  date,  une 
édition  deUe  Vite  ûe  Saneti  Padri, 

Mais  Léonard  le  Bâlois  n'exer^  pas  seul  la  typo- 
graphie au  bourg  de  Sant'Orso,  car  presque  simul- 
tanément un  second  imprimeur  de  Vicence  venait 
s'y  éublir  :  c'éuit  im  Allemand  des  bords  du  Rhin, 
qui  se  fait  appeler  simplement  Jean  du  Rhin  (Joan- 
nes  de  Reno),  et  qni  pourrait  bien  ne  (Ure  qn'tme 
seule  et  même  personne  avec  Jean  de  Cologne,  l'un 
des  premiers  tvpogr.  vénitiens  de  cette  époque. 

Le  premier  livre  imprimé  par  Jean  da  Rhin  à 


Sant'Orso  parait  être  {:  Ihests.  Frtmeinei  Àretini 
in  PHalaridiê  Tffratmi  AçriçeHii  Epistoioâ  Pro» 
emium  ;  à  la  fin  t  /n  Sancto  VrsU)  Vieentiœ  (ffs- 
trietu  JohanneM  de  Bhtno  impreuU  atmo  dowdni 
M.CCOCLXXT.  Finis,  ln-4*. 

Quant  â  l'édition  de  Dons  Scott  de  1475,  «  tuptr 
tertium  Sententiarum^  •  que  Panier  donne  âJean 
du  Rhin,  et  d'autres  à  Léonard  de  Bâte,  le  Federid, 
dans  ses  Memoriê  TreviçioM^  p.  20-21,  prouve  que 
ce  volume,  qui  ne  porte  pas  oe  nom  de  lieo,  est 
bien  et  dûment  imprimé  à  Bologne. 

Nous  retrouverons  A  Vioeooe  nos  deux  imprimeurs 
deSant^Orso. 

Sanxtds  Vedastus,  St'Waast  de  la  Hougue, 
port  de  France  (Manche). 

Sanctos  Victorinus.  voy.  Amitirnum. 

Sanda  fl.  [Pl.J^  dans  laTarracon.,  auj.  la 
Miera. 

Sandauotis  Ins.^  voy.  Sardinu. 

Sanda  VA,  Sxv^oua  [Pt.l,  ville  de  ïa  Dacie, 
auj.  Piatraf  dans  la  haute  Moldavie, 
sur  la  Bistritza. 

SANDEsmERiuM,  voy.  Fanitm  s.  Dbsu)eru. 

Sandomiru,  Sendomiru,  SemJkmirz,  Sanr 
domir,  «  urbs  Minoris  Poloniep  nobi- 
lis  »,  sur  la  Vistule. 

J.  D.  HoUinann,  dans  sa  brochure  sur  les  débuts 
4p  l'imprimerie  en  Potogne,  noos  apprend  senleroent 
que  la  typographie  qui  lloriasait  en  celte  ville,  à 
Pépoqœ  oh  ii  écrivait  (1740),  parait  avoir  été  fondée 
pour  le  service  de  quelques-uns  des  collèges  de  la 
ville  et  probablement  à  rasage  de  celai  des  Jésuites  ; 
mais  il  ne  poaaède  aucun  renseignement  à  ce  sa|et. 

Le  plnsanc  ouvrage  qoe  nous  connaissions,  sous- 
crit au  nom  de  cette  ville,  remonte  à  1000  i  Marii 
KwiatkiewUz  Hiêtoria  miraeulo$a  erueiM  çuœ  a 
lÀetiez  in  Sandomtri  propineia  apud  patres  de 
S.  Bened,  ordine,  euêtoditur,  Sandomir,  1000,  in-0<» 
(Cat.  Dubois  II,  n«  0800}.  Nous  dterona  encore: 
Gatr,  Staexynâki  HittorianatmHMHi eurluaregni 
Poloniœ^  magni  dueatue  iMIuuuUœ,  etc.  Sandomi- 
riae,  1721,  in-4«. 

Sandon,  Sav^uv  [St.  B.],  Sanihia,  pet. 
ville  du  Piémont,  dans  la  prov.  de 
Yercelli.  Patrie  de  J.  Durandi,  poète  et 
géographe. 

• 

Sanbovicus^  SonduTtcA,  pet.  ville  d'Angle- 
terre (comté  de  Kent).  —  Santmg, 
bourg  de  Danemark  (île  de  Bomholm). 

Sanflorum,  voy.  Fanum  S.  Flori. 

Sangallum,  voy.  Fandm  S.  Galu. 

Sangerhusa,  Songrer^ottôen,  ville  de  Prusse, 
chef-lieu  de  cercle  dans  la  prov.  de 
Saxe. 

Llmprimerie  exista  dans  cette  localité  an  début 
du  xviii*  siècle  ;  le  plus  auc  des  livres  souscriu 
A  ce  nom  que  nous  connaissions  porte  hi  date  de 
1714  t  Oroffo  ChriMtiani  VoUkeOi  de  urbe  Sanaer- 
hausen,  tuMta  1078.  SHiou-CapeUe  xur  HeiL 
DrevfaMgketL  Sangerhanseo,  1714,  ln-4*  [Stmv. 
Bibl,  Saxon,  p.  705] . 

San  Germanum,  voy.  Fanum  S.  Gbrmani. 
Sangona,  voy.  Saravus  fl. 


1139 


SANGOSSA.  —  SAR.fi  CASTRUM. 


1140 


Sangossa^  SangueMy  Sanguessa,  ville  d'Es- 
pagne (roy.  de  Navarre)^  sur  TAragon. 

Sanguineta.  Sangvinettoî  bourg  lombard^ 
de  la  délég.  de  Verona. 

Est-ce  à  cette  localité  que  le  rapporte  un  rensei* 
gneiiient  donné  par  Haym  (p.  S75)  î  N'eat-ce  point 
plutôt  le  fait  d'une  typograpole  ditaimulée,  ou  tout 
au  moins  imaginaire  T  Ceci  est  beaucoup  plus  pro- 
bable :  Lamentevol  dealeccio  di  RuMeo  dal  Pian 
(H  GiuUari  sopra  te  dogttante  di  Bobi  ai  Bettuccio 
par  eiêergli  $tato  menato  via  il  iuo  MPÀtino  Mgio, 
cke  eon  molta  eomodità  td  atinesea  eaimonia  U 
vortava  a  paneia  ram,  dove  piû  gtipiaeeva»,  etc. 
In  Sanguineta,  per  Policronio  Arrivabene.  15M,  ln-12. 

Sanguitersa,  Sanguis  Tersds^  le  Saintais 
(du  verbe  terdre,  essuyer),  district  di- 
visé aui.  entre  les  dép.  ae  la  Somme 
et  de  l'Oise. 

On  connaît  :  Eà-Hwm  en  SanÇ'Ters,  ou  discoure 

du  Mfmastère  de  lÀ»Hun$^  par  Séb*  Rouillard, 

Paris,  1420,  in-fto  de  152  pp. 

• 

Sanitu,  ïaviTiov  fPtol.J,  Sanitiensium  Civ. 

g^ot.  Civ.  Imp.]«  Senencji.^  Senassio^ 
ANEsio,  ville  de  la  Gaule  narb.,  auj. 
SeneZf  ville  de  Fr.  (Basses-Alpes)  ;  anc. 
év.  supprimé  à  la  Révolution. 

Dans  la  plupart  des  Tilles  de  France  ob  exista  un 
évécbé,  les  besoins  du  culte  nécessitèrent  rétablisse- 
ment d'une  imprimerie  ;  mais  nous  croyons  que, 
généralement,  on  s'adressait  au  typogr.  le  plus  v^- 
sin,ou  le  mieux  pensant,  leouel,  par  déférence,  sons- 
crif  ait  au  nom  de  la  ville  épiscopale  la  livres  qu'il 
exécutait  dans  une  localité  parfois  éloignée.  C'est 
ainsi  que  nous  trouvons  des  livres  publiés  sous  le 
nom  de  Senex  comme  lieu  d'imnreslon,  qui  très- 
probablemeni  sont  exécutés  à  Aix  on  à  Marseille  : 
neglemens  de  la  confrairie  de  S.  François  de 
Sales,  érigée  par  Cévéque  de  Senez,  dans  la  cha- 
pelle de  la  Visitation  de  Castellane,  et  en  toutes 
tes  paroisses  de  ton  diocèse,  Senex,  Cl.  Marcby, 
IflSO,  in-12. 

M.  Cotton  cite  des  Instructions  pastorales  de  l'ar- 
chevêque d'Embrun,  impr.  à  Senes  per  le  même 
typogr.,  en  1678  ;  nous  n^avons  point  su  trouver  ce 
livre  dans  le  P.  Lolong. 

il  est  bien  entendu  que  cette  ville  ne  figure  ni 
aux  arrêts  du  Conseil  du  xviii*  siècle,  ni  au  rapport 
de  BL  de  Sartines. 

Sanisera  [Plin.],  AhjoTy  bourg  de  l'île 
de  Minorque. 

San-Maclovium,  voy.  Aletje. 

Sannum  [T.  P.J,  So/two,  bourg  d'Italie 
(délég.  d'Ancone). 

San-Saphorinum  y  S.  Saphorin,  bourg  de 
Suisse  (canton  de  Vaud). 

SANTiE,  voy.  Medioijlnium. 

Santangeuacum,  voy.  Angehiacum. 

Santangellium  (?),  locm  Campaniœ  Dtœc, 
probablement  SarWAngelo  de*  Lombardi, 
ville  épiscop.  du  Napolitain^  dans  la 
Princip.  Ultra. 

Voyex,  pour  l'imprim.  à  Sant'Angelo,  Antonio 
(Hlsp.  nova,  I,  p.  668  et  suiv.)  :  F,  Joannea  Càra» 
muel  Lobkowitt.  Calahi  secundus  fcnnicj,  Rhyth- 
MICA  appellatus,  Sanctangelil  (qui  locus  est  Cam- 
paniensis  dicBc),  e  domo  aucioris  prodiit,  1665,  in- 


fol.  T^e  bibl.  espagnol  cite  encore  :  BmcyckmtiélÊ 
coneionatoria,  conceptus  sdtteet  moraên-  mB, 
anno  16ft7,  in-4*,  ei  SanctangeUi,  anno  10Oh,  ia-M. 


—   Maria,  Uber  de  têSmms   rirgbstg 

Pragc,  apud  Scyparxium,  anno  16V7,  tn-t»,  et 
Sanctangelil,  typis  episcopalibos,  anno  1001,  iii4DL 
etc.  Peut-être  cette  dernière  imprimerie  Ayiicopali 
s'applique-t-eUe  à  la  ville  de  SanVAnaeio  m  Wmiùt 
ville  de  la  délég.  d'Urbino;  les  deux  8mmeÀm§eh 
aont  villes  épiacopales  ;  maii  peut-être  anaai  toutn 
ces  hypothèses  sont-elles  erronées  ;  et  le  ■  INÉr. 
Campaniensis  »  pourrait  fort  bien  étrejfaipffli 
ou  Kempen,  ce  qui  nous  reletiereit  en  Atteangw. 

Santena^  Xanten,  Scmtm,  pet.  rillo  de 
Prusse  (prov.  rhénane)^  ae  la  r^.  de 
Dusseldorf. 

Santicum  [ït.  A.],  ïûwmw  [Pt.],  ville  de 
la  Norique,  auj.  KraMurg,  suiv.  Mû- 
cbar^  ou  Wasserkohbwrg,  près  de  Sock, 
d'après  Reiehard. 

SANTumjM^  St-Eny,  bourg  de  Normandie 
(Manche). 

Santones  [PL],  latvTovsç  fPtol.],  Xiino5ES 
[Cœs.],  Santoni  [Melaj,  lémmi  [Str.j, 
peuple  de  la  Gaule  Aquitaine,  dont  ti 
cap.  était  Mediolaiquii. 

Santonia,  la  SaifUonqe,  anc.  prov.  et  gou- 
vem.  de  Fr.;  partie  du  dép.  de  la  Cha- 
rente et  de  la  Charente-InférieuFe. 

Santonum  Portos,  larrovMv  Xt(Aiqv  fPt.],  au 
N.-O.  de  Mediolanum,  probaolement 
MarenJieSy  sur  la  Seudre  ;  d'autres  veu- 
lent Tonnay-Charente,  bourg  de  la  Cha- 
rente-lnfér.  sur  la  rive  droite  de  la  Cha- 
rente ;  Marennes  est  plus  probable. 

San-Vai.erium  ,  St-VallieTy  pet.  ville  du 
Dauphiné  (Drôme). 

Sapaïca,  SaTratxii,  partie  de  la  Gherso- 
nèse  de  Thrace,  habitée  par  les  Sapjei, 
iditMi,  occupait  une  partie  du  pach. 
de  Saloniki,  sur  les  bords  du  Kara->80u. 

Sapaudia  [Amm.  M.],  voy.  Sabaudia. 

Sapis  fl.,  Savis,  24iric,  il.  d'Italie,  le  Sa- 
vto,  des  Apennins  à  l'Adriatique. 

Saponaria,  Saponara,  pet.  ville  du  Napo- 
litain (Princip.  citra),  sur  les  ruines  do 
Tant.  Gkumentum,  patrie  d'Ocellus  Lnct- 
nus  [Giustianini,  Regno  di  NogpoK,  i73]. 

SAP0NARIJ2  Palat.,  SaviMméres,  bourg  de 
Fr.  (Indre-et-Loire);  concile  en* 859, 
mais  ce  concile  s'est  tenu,  croyons- 
nous,  dans  la  petite  localité  de  Savo- 
nièrtSy  à  une  lieue  de  Toul  (Meuse). 

Saporosa  amnis,  la  Savouremey  riv.  de  Fr., 
affl.  do  l'Allaine  (Haut-Rhin). 

Sarabris,  voy.  Taurum. 

Sar^.  Castrum,  Pons  Saravi  [T.  P.],  Pons 
Sarvix  [I.  a.],  Saravi  Castra,  Sareburgo 


H4i 


SARi*:  l»ONS.  —  SAHLATUM. 


ii42 


[Monii.Mérov.]^  anc.  Caranusca  (?},  Sâr- 
*  BRUCHE  au  xni*^  siècle  (on  disait  encore 
Sarebruche  au  xvi«),  Saareburg,  Saor- 
bwrg,  Sarrebourg,  pet.  ville  de  France 
(Meurthe),  sur  la  Sane,  réunie  à  la 
France  par  le  traité  de  Yincenhes.  en 
1661. 

Saile  PONS,  Saravi  Pons,  Saarbrùcken,  Sar- 
rebruck,  ville  de  Prusse,  chef-lieu  de 
cercle,  dans  la  prov.  du  Rhin,  sur  la 
Saar. 

Saragehunda,  Saargemûnd,  Sarreguemines, 
ville  de  Fr.  (Moselle),  au  confl.  de  la 
Sarre  et  de  la  Biise. 

Nous  trouvons  :  PêU  donnée  à  M.  8****  e.  s.  tf. 
it.  :  s.  d.  s.  :  p.  s.  d.  c.  d.  R.  d.  j.  d.  p.,  etc.,  te 
16  janvier  1779,  veilte  de  la  fête  de  S,  Antoine,  son 
patron,  Sarguemines,  s.  n.  n.  d.  Cette  pièce  «le  cîr*. 
constance  fig.  au  cat.  de  Soleinoc  ;  mais  M.  Barbtor 
ne  nous  a  pas  donné  la  traduction  des  initiales. 

Saram  (ad),  voy.  Arx  Ludovici. 

Saravus  fl.  [Auson.,  It.  Ant.],  Sara, 
Sarra,  Saroa  (vu*  siècle),  Saruba  [G. 
Rav.],  la  Saar,  en  Fr.  Sarre,  riv.  qui 
arrose  la  Lorraine  et  la  Prusse  Rhé- 
nane, afQ.  à  la  Moselle. 

Sarcelle,  Cersilla  [fiscusregius).  Sarcelles, 
comm.  de  Fr.  (Seine-^t-Oise). 

Sahcud^  villa  [Dipl.  Dagob.  635],  Sch 
clasy  sur  la  luune  (Joina  fl.),  près 
d'Hitampes  (Seine- et-Oise). 

Sarcopi  [It.  A.l,  S.  VUto  de  Sarabus, 
bourg  de  Tile  de  Sardaigne,  sur  la 
côte  E. 

Sardenicus. 

Lieu  dMmpression  supposé,  ou  plutôt  faute  d'im- 
pression ;  dans  ce  dernier  cas  SA1DEN1CC8  signifierait 
«  Habdebvicus  •. 

Nous  trouvons  sous  la  rubrique  t  Sardentei,  • 
figurant  au  cat.  Elxevlr  de  1081  (p.  272),  une  édit. 
des  Epiêtolœ  Justi  liptHy  1621,  In-S*.  Mais  cette 
inéme  édition  est  décrite  dans  la  bibL  Salttaen.,  et 
dans  Bauer  (II,  p.  29S)  et  souscrite  au  nom 
àt  •  Hardervici  a. 

Sardi,  Sardonu,  les  Sardes. 

Sardica,  Xap^ucii  [Ptol.],  Ulpia  Sardica 
lit.  A.,  Amm.,  Priscus],  Sertica  [G. 
Rav.],  depuis  Triaoitza,  Tptd^tT^a,  ca- 
pitale de  la  Dacie  inférieure,  sur  les 
ruines  de  laquelle  s'est  élevée  Sophia, 
Sofia,  ville  de  la  Turquie,  chef-lieu  du 
pachalick  du  même  nom,  dans  la 
Boulgarie  ;  archevêché  grec. 

Sardinia  [Liv.,  Tac,  Pl.j,  lé^tù  [Herod., 
Diod.,  Str.,  Ptol.),  iib^wv  [St.  B.l, 
IcHNUSA  Ins.,  Sandaijotis  [Plin.J,  grande 
île  méditerranéenne,  la  Sardaigne,  Sar- 
degna,  au  S.  de  la  Corse. 


Sardones  [Plin.],  peuple  de  la  Gaule  Nar- 
bon.,  occupant  la  prov.  appelée  de- 
puis BoussiÛon. 

Sardopatris  Fanlic^  San  Honorato,  bourg 
de  rUe  de  Sardaigne. 

Sarepta,  ville  de  la  Russie  europ.,  gouv. 
de  Saratov,  au  confl.  de  la  Sarpa  et  du 
Volga. 

Cette  ville  est  le  chef-Ueu  des  colonici  alle- 
mandes  des  frères  lioraf es,  établies  dans  ce  gouTer- 
neinent,  au  nombre  de  102;  la  colonie  de  SarepU 
fut  étabUe  en  1705,  et  la  Société  biblique  de  lion- 
dres  {BrUiMk  and  PereIgH  Btble'Soetety),  lui  ex- 
pédia  en  18M  un  tnatérid  typogr.  complet 

Sargeium  (Cerviacus,  CERviiS,  Cerglacus, 
Cehgeium),  Sargé,  bourg  de  Fr.  (Sarthe), 
près  du  Mans. 

Sargu  Ins.,  Sark,  Cers,  groupe  dlles 
entre  Jersey  et  Guemesey  (à  l'Angle- 
terre). 

Sarisberia,  Sarus,  en  franc,  db  xn*  siècle, 
Salebiére,  au  xiv*  Salesbwrg  et  Sa- 
lebruce,  Salisbwry,  en  saxon,  Searbyrig, 
ville  épisc.  d'Ançleterre,  sur  l'Avon. 
chef-lieu  de  Wiltshire  ;  concile  en  <217, 
magnifique  cathédrale. 

Tous  les  bibliophiles  connaissent  les  beaux  livres 
liturgiques.  Ad  u§um  Sarunif  exécutés  pour  la 
plupart  à  Rouen,  i  Paris  et  à  Londres;  nous  cite- 
rons tout  parUculièrement  le  Missale  et  le  Bbx- 
VUKIUM  dont  VBccteefolOgtst^  Journal  anglais  (fe- 
bruary  1850),  dte  plus  de  80  éditions  de  1488  à 
1557.  Quant  aux  £ror<r,  Lowndes  en  donne  une 
liste  d'environ  88,  k  pairUr  de  la  célèbre  édition 
donnée  par  Caxton,  in-lS,  dont  on  ne  conserve  qu'on 
fragment  de  8  pages,  Jns<in'à  celle  de  J.  Waylaiide 
en  1558;  et  M.  firunet,  de  son  côté,  en  signale  quel* 
qoes-unes  qui  ont  échappé  aux  recherches  du  bi- 
bliogr.  anglais. 

LUmprimerie  ne  remonte  en  cette  ville  qu'au 
commencement  du  xvui«  siède;  un  Journal,  the 
SaiUbury  Pottnuuiy  imprimé  par  Samuel  Fariey, 
est  publié  à  partir  du  17  sept.  1715.  Charles  Honton 
y  imprime  en  1750  et  fieqjamin  Gollln  en  1741. 

Mais  Lowndes  cite  un  ouvrage  qui  remonte  à  une 
date  plus  respectable;  malheureusement  M.  Gotton 
ne  râralt  point  accorder  une  confiance  absolue  à 
Tautnendcité  de  cotto  date  :  Eu  CutverweU.  Time 
weU  spent  in  êocred  MtdUation»,  divine  ObeenfO' 
tions  and  heavenly  Exhortatiam,  Sarum,  1085. 
in-18,  Utre  gravé  par  T.  Clarke. 

D'autre  part,  le  bibL  oxonien  signalé  également 
un  livre  à  la  date  de  1705  x  Du  Êfouiin  on  Peœe 
and  Contentment^  avec  notes  par  le  Dr  Scrope, 
S  vol.  in-8o.  Lowndes  ne  menUonne  pas  cette  pro- 
duction des  presses  de  Salisbury. 

Sablatum,  Sorlaty  Sarlat,  ville  de  Fr.  (Dor- 
dogne);  patrie  d'Etienne  de  la  Boêtie. 

L*imprimerie  nous  parait  devoir  être  reportée 
dans  cette  ville  à  la  fin  du  xvu«  siècle,  avec  on 
nommé  GoulombeL  comme  premier  typographe  ;  à 
la  date  de  101M,  la  bibliothèque  de  l'Arsenal  possède  : 
Grizouleff  tou  Joloux  otrapat^  et  loê  Omoure  de 
PloHdor  et  Olimpo^  de  EosUoâ  et  d'OmetttOt  et  de 
GHzoulet  et  lo  Morgui,  CoumédU),  V  actes  en  vers, 
del  R.  Boustet.  Sorlat,  Goulombet,  1004,  in-8.  Cette 
pièce  rare  fut  réimpr.  i  Sariat,  chei  Bapt.  Robin, 
en  1751,  in-8»  de  87  pp.  ' 

Citons  encore  i  toJHiputode  Bacus  et  de  Prittp^, 


1U3 


SARMASIACUS.  —  SAKVAKINUM. 


1144 


Sî 


compautado  per  Bousëet,  Sorlat,  Goulombel,  1004, 

L'arrêt  du  Conseil  do  21  Juillet  IIM  ne  mentionne 
pas  Sarlat;  et  celui  de  1739  ne  la  signale  qne  pour 
ordonner  la  suppression  de  son  imprimerie.  Cet 
arrêt  fut  mis  a  exécution  plus  tard»  ainsi  que  le 
consute  le  rapport  bit  k  M .  de  Sartines,  en  17M  ; 
voici  la  note  :  dARLAT.  Il  n*y  a  pas  d'imprimeur, 
mais  il  y  en  a  eu  autrefois.  Apres  la  mort  du  dernier, 
nommé  Ferrand,  arrivée  en  17^1  il  vint  s'établir 
un  typogr.  du  nom  de  Robin,  oui  acheta  son  maté- 
riel ;  mais,  quelques  années  après,  sur  la  dénonda- 
tioa  d'un  imprimeur  de  Tulle,  il  y  eut  saisie  teite 
au  préiKidice  du  sieur  Robin,  et  dénnse  lui  fut  ftlte 
d'imprimer.  Son  fils,  François  RoUn,  lerait  en  âge 
d'imprimer,  et  il  serait  à  souhaiter  que  le  privilège 
de  son  père  lui  fftt  rendu. 

Sarmasiacus^  Sarmazes  (T),  commune  du 
bas  Languedoc^  près  d'Alby  (Tarn). 

SaRMAT;E^  SAUROMATiB^  2oU>pO|Aâmt,  ZoipULflCTOlt^ 

>euple  habitant  entre  les  embouchures 
lu  Don  et  celles  du  Volga;  les  Sarmates 
furent  confinés  dep[uis  sur  les  bords 
du  bas  Danube^  où  ils  se  confondirent 
avec  les  CToths. 

Sarmatia  EuROPiBA;  c'est  cette  vaste  con- 
trée qui  s*étend  du  Don  à  TE.,  à  la 
Vistule  à  ro. 

Sarmatia,  Sarmaice,  Sermaize,  Sermoise; 
plusieurs  communes  de  Fr.  portent  ce 
nom:  nous  citerons  Sermaae,  bourg 
du  dep.  de  la  Marne,  que  M.  Quicherat 

Sensé  avoir  été  une  station  de  Lètes  ou 
e  colons  sarmates,  transplantés  là 
par  les  Romains. 

SARMESLfi  in  Belsia  [Gh.  Phil.  Audacis, 
4281],  Sermaise^  bourg  de  la  Beauce, 
près  Rambouillet  (Seine-et-Oise). 

Sariozegethusa,  voy.  Aug.  Daqca. 

Sari^acue  DOS  Alhos,  village  de  Portugal, 
à  deux  lieues  de  Coïmbre. 

M.  Temaui  affirme,  nous  ignorons  sur  quelle 
autorité,  que  pendant  la  peste  qui  désola  Coimbre, 
en  1597,  Antonio  Mariz,  imprimeur  de  Tuniversiié, 
se  transporta  avec  une  partie  du  matériel  de  sa  ty- 
pogr. k  bamacbe,  et  y  termina  l'impression  de  l'ou- 
vrage de  son  fils  i^dro  Maris,  intit.  t  Diafogo  de 
varia  Hisloria,  em  que  sunimariamente  $e  refe- 
rem  multas  causas  antigas  de  Etpanha,  in-4*.  An- 
tonio et  la  Bibl.  Lusitana  signalent  ce  volume,  mais 
le  portent  à  la  souscription  :  Conimbbica,  1&M-1597, 
réimpr.  à  Lisboa,  en  1674. 

Sarnia  Ins.  [11.  Ant.J,  Guernsey,  Guerne- 
say,  l'une  des  lies  anglo-normandes 
de  la  Manche,  au  N.-O.  de  Jersey;  cap. 
Petei^'s  Port,  ou  S.-Peter-du-Bois, 

Une  imprimerie  fut  établie  dans  cette  Ile,  dit 
M.  Gotton,  sans  nul  doute,  à  Port-St-Pierre,  un  peu 
avant  1791. 

Sabnum,  Sarno,  ville  épisc.  du  Napolitain 
(Princ.  citra). 

M.  Ternaux  cite  comme  imprimé  à  Sarno  :  Multa 
voeabula  barbara  a  latinœ  ttnguœ  vero  ac  ger- 
manœ  usu  rtmota^  per  Bened.  de  FaUo.  Sami, 
per  Fr.   Fabrum,  154S,  in-4».  ilaym,  qui  cite  plu- 


sieurs ouvrag^  de  ce  savant  navoUtafai,  ne  boh 
tionne  pas  celui -d. 

SARNnsFL.,2flÉpvoc  [Str.,  Pt.]^  fl.de  la  Gam- 
panie,  auj.  le  èamo,  arrose  la  Tille  dn 
même  nom,  et  se  jette  dans  le  golfe  de 
Pozzuoli. 

Saronicus  Smus,  So^civiiibc  x^Xitcç,  le  golft 
dT^çine. 

Sarosiensis  Ck)MiT.,  le  CcmUat  de  Sarot 
ou  Sarosch,  en  Hongrie  (cercle  en-deçâ 

de  la  Theiss). 

Saros-Pataunum,  Saras  PcUakon,  gro5 
bourg  du  comitat  de  Zemplin  (cmle 
en-deçà  de  la  Theiss). 

Susanna  Ldrindfi,  veuve  dn  prinœ  Goirfe  Bà- 
kôcxi  de  Febrf^-Vadisz,  organisa  v  '  '  ' 
spécialement  k  l'usage  dn  collège  de 
en  1060;  de  1650  à  1068,  rimprlmeiir  te 
GyOrgy  Renius;  son  sucoesteor  Jobam  (Unoi) 
Rosnyai.  Németh  (typ.  Rungar.,  p.  128)  nomarrr  à 
cette  typographie  un  long  et  subsuntwl  article,  et 
cite  comme  premier  Hvre  ifflfirimé  ;  /om.  / 
Cotnenii  eruditionlM  tchoUuaeœ  Par»  II.  Ji 
remm  et  Unguarum  strueîuram  ewtem 
bentj  in  usum  êctioiœ  PtOakinœ  edUa,  ifpbqu 
Celsm.  Prindpii  exseripta*  1061,  in-a». 

.  Sarrapontdm,  voy.  Sasub,  Pons. 

Sarrum  [T.  P.],  localité  des  Santones, 
dans  la  Gaule  Aquit.,  acg.  Charmau, 
commune  de  TAngoumois  (Charente). 

Sarsina,  voy.  Bobium  Umbrls. 

Sarta,  SopTiQ,  ville  de  la  côte  S.  de  la 
Macédoine,  auj.  Kartali  [Leake]. 

Sartiu  fl.,  la  Sarthe,  riv.  de  Fr.,  affl.  de 
la  Mayenne,  donne  son  nom  à  un  dép. 

Sarunegaunum,  Sargam,  bourg  de  Suisse 
(cant.  de  St-Gall). 

Sarunetes  [PI.],  peuple  de  la  Rhstie, 
occupait  les  environs  de  Sargans. 

Sarvarinum  (anc.  Neanesos),  UjszigetteSdr- 
vdr,  ville  de  Hongrie,  dans  le  comitat 
d'Eisenboùrg  (cercle  au-delà  du  Da- 
nube). 

Németh  coTisacrc  un  long  article  à  Phistoire  typo- 
graphique de  cette  petite  ville  ;  nous  en  extiiyons 
ce  qui  suit  :  La  typographie  d'Andréas  Hesa,  qui 
flonssait  à  Bade,  sous  le  grand  roi  Mathias  Gorvm, 
vers  Tan  iiHi  environ,  ayant  cessé  d^existcr,  la  Hoo* 

?ri<!  ne  possédait  plus  dUmprimerie,  quand,  ver» 
636,  le  comte  Thomas  a  Nadasd,  en  fonda  une  «»•"<> 
la  ville  de  Sàrvâr  ;  on  ne  connaît  que  deux  pro- 
duits de  ces  presses  :  une  grammafre  Humganh 
Latina,  à  la  date  de  1659,  et  un  Nouveau  Tes- 
tament en  hongrois;  >oici  le  Utre  déuillé  da 
premier  de  ces  deux  ouvrages  :  Gntihattea  Hégaro 
Latina  in  usum  puerorB.  recès  eerfpta  Jookh 
Sylvestro  Pannonio  autore.  De  noua  apudêros 
beneftcio  Principis  firi  imprimendi  arte  ad  Ju- 
venes  liexasticon  : 

Quisquis  in  hoc  ludo  studiis  incUMs  honestis, 
Hœc  noua  quœ  cemis  lam  cape  dona  Obis. 

Progrcssum  spondèt  studtorû  namçue  tuorf, 
Diues  quœ  nunquam  Pannonis  ora  tutit. 

Atque  tua  méritas  noctesque  diesque  refem 
Ne  cesses  grates,  qui  exMbet  ista,  DucL 


1145 


SASINA  PORTIS.  -  SAVILIANUM. 


ii46 


Neanesi,  an.  1589,  die  Ift  Junii,  peL  in-So  de  M  ff. 
sans  chiffres  (cité  par  Bauer,  IV,  p.  1S9). 

Le  premier  imprimeur  de  Sirvir  est  ce  Joannes 
SylYester,  de  Megvgyesally,  Tauteur  de  cette  gram- 
maire; ensuite  Tient  Benedictus  Abidl.  En  1602, 
on  Toit  apparaître  un  de  ces  typographes  ambulants, 
dont  nous  avons  souvent  en  l'occasion  de  parler, 
Joannes  Manlius  ;  on  ne  connaît  qu'un  seul  toU 
souscrit  par  ce  typogr.  au  nom  de  Sarvâr. 

Sasina  portus  [Plin.]»  pet,  ville  de  l'Ia- 
pygiCy  auj.  Porto  Cesareo,  dans  la  Ca- 
iabre  Ultér.  n^  sur  ie  golfo  di  Ta- 
rento. 

Saso  Ins.  [Mela]>  Ssa^v  [Str.,  Pol.]>  Ue  de 
TAdriatique,  auj.  Sasèno. 

Sassaris^  voy.  Turris  Ljbysonis. 

Sassegnucas  (Saxoniacas),  Sassegnies,  vil- 
lage de  Fr.,  de  l'arr.  d'Avesnes  (Nord). 

Sastivale,  Stivale^  iËsnvALE  [Dipl.]^  EtV' 
val'lez'Mans,  à  9  kil.  dufMans,  anc. 
abb.  de  filles  de  l'ordre  de  St-Benoit^ 
fondée  en  H09  (Sarthe).  —  II  y  a  en- 
core Etival-en-Chamie  (commune  de 
Chemiré),  dans  le  même  dép.,  avec  on 
monastère  fondé  au  xut^  siècle. 

Satanacum  villa.  Stanâcum  palat.  tram 
Mosam  [Mabilion]^  Stenacum,  Satenai 
(Chr.  Carlov.)^  ^enay,  ville  de  l'anc. 
duché  de  Bar.  dans-  le  dioe.  de  Trêves^ 
sur  la  rive  droite  de  la  Meuse^  auj. 
ville  de  France  (Meuse). 

Nous  ignorons  à  quelle  époque  on  peut  teire  re- 
monter nmprimerie  dans  cette  yille,  qui  n*est  men- 
tionnée ni  oans  les  arrêts  du  Conseil  de  1704  et  de 
nS9,  ni  au  rapport  fait  à  M.  de  Sartines,  en  17M, 
mais  à  coup  sûr  elle  a  existé  au  xyiip  siècle  ;  nous 
citerons  :  Amtuemens  rapsodi-voëtiqueê ,  eonte» 
nanê  te  Galetas,  mon  feu,  le$  PorcheroM  et  autreê 
pièces,  Stenay,  Meurent,  1773,  in-12. 

Saternus  fl.,  Vadrenus,  le  SantemOi  affl. 
du  Pô. 

Saticula  [Liv.,  Vell.],  Saticola,  laTw<SXa 
[St  B.],  Saticulus  [Virg.],  vUle  de  la 
Campanie.  auj.  SanfAgata  de*  Gotiy 
dans  la  delég.  de  Forli. 

Satricum  [Cic,  Liv.,  Plin.],  ville  du  La- 
tium,  auj.  Cosale^di  Conca,  dans  la  dé- 
lég.  de  Velletri. 

Satura  Palus  [Virg.],  Sti:ra,  auj»  Logo  di 
Paloa,  lac  qui  touche  aux  marais  Pon- 
tins. 

Saturni  Prom.,  près  de  Carthagène,  auj. 
Cabo  de  Palos, 

Saturnu,  voy.  Itaua. 

Sauconna  fl.,  voy.  Arar. 

Saurgium,  Saorgio,  bourg  de  l'anc.  comté 
de  Nice  (auj.  Alpes-Maritimes). 

Sauricucus, Sauriciagore  [Chron.], depuis 
MoNS  S.  Marl£  in  Pago  Ttwdcmensi,  Mon^ 


Notre-Dame  y  commune  du  dép.  de 
TAisne:  concile  en  589;  anc.  titre  de 
vicomte,  appartenant  à  la  famille  d*Au- 
male;  suiv.  M.  Cartier,  Savriciacus, 
Savrigiaco  [Monn.  Mérov.],  serait  Saïur 
court,  commune  de  Picardie  (Somme). 

Savaru,  voy.  Sabaria. 

Saveiji  Palat.,  Belleville,  dépend  auj.  de 
Paris  [A.  Lebeuf]. 

Saverdunum,  Saverdun^  pet.  ville  de  Tanc. 
comté  de  Foix  (Ariége);  patrie  du  pape 
Benoît  XII. 

Savujanum,  SaiciaUaino,  ville  du  Piémont, 
dans  la  prov.  de  Saluzzo. 

L'imprimerie  de  SavIgUano,  au  xt«  siècle,  a 
donné  Ueu  k  une  savante  dissertatkm  du  baron 
Vemaua  insérée  dans  [ses  •  Otservaxioni  ttooar, 
soprai  iUnri  impr,  in  Piemonte  net  sœ.  Xr.  • 
Voici  le  récit  du  bibliogr.  piémontais  : 

Un  Jeune  Allemand  nommé  Hans  Glim  (ou  GteiH)^ 
apprenti  de  Swheynheym  et  Pannarts  à  Rome, 
aurait  obtenu  de  ses  patnms,  non  point  un  maté- 
riel complet,  mais  les  poinçons  et  les  matrices  né- 
cessaires à  la  fonte  des  caractères,  se  serait  dirigé 
▼ers  le  Piémont,  emportant  avec  lui  un  des  trois 
cenu  exempl.  du  Spbculdm  vite  hcmahb.  Imprimé 
à  Rome,  en  IftOS,  qui  devait  lui  servir  de  modèle  ; 
il  se  serait  arrêté  à  SavigUano  et  y  aurait  publié  seul 
le  BoBcii  DE  GoRSOLATioriE  tià,  primui  (Hain, 
n?  SS56).  Un  bourgeois  du  pays,  noouné  BeççUmOy 
■  uomo  nobile  e  di  agiatissima  bmiglia  • ,  touché 
des  eflbrts  du  Jaune  typogr,  allemand,  et  désireux 
lui-même  de  s'appUfrâer  è  Pexercice  du  grand 
art,  aurait  offert  a  Hans  Glim  sa  maison  et  sa 
fortnn%  et  se  serait  associé  è  lui  pour  ta  publication 
du  second  volume  de  Savigliano,  le  Maripulus  Cd- 
RATOBOM  (Hain.  n*  8170),  dont  la  souscription  .doit 
être  citée  ; 

Hoc  Beyamus  opus  presslt  Christophorus  altum 

Unmensis  titulis  estât  origo  sua. 
Gui  Glim  conscius  ctara  (tait  arte  lohannes. 

Germanam  gentem  non  negat  esse  suam. 

Le  troisième  vol.  exécuté  à  Savigliano,  Spéculum 
VITE  HUMAifE  (Haio,  n«  13987;,  ne  portant  que  le 
nom  de  Beggiaîno,  il  est  permis  de  croire  que  cet 
honorable  bourgeois,  ayant  achevé  son  novioat,  au- 
rait Impriaaé  seul  ce  traité  de  l'év.  de  Zamora,  et 
que  le  typogr.  allemand  aurait  été  chercher  fortime 
ailleun. 

Depois,  le  professeur  G.  Gasaera  a  découvert  deux 
nouvelles  éditions  imprimées  avec  les  mêmes  carac- 
tères, et  dont  Tune  i>orte  le  nom  de  Glim  :  Bpistole 
OviDii,  sads  aucune  marque  typogr.,  sans  nom  de 
lieu,  d*anftée,  ni  dMroprimeur  (inconnu  à  Panser, 
Hain,  etc.),  et  Liber  PiospEri,  sans  lieu  ni  date, 
mais  avec  la  souscription  t  Hans  Glein  (sic). 

D'OU  vient  cet  Allemand  Joh.  Glim?  nous  avons  dit 
avec  le  baron  Vemaata,  defîomt,  mais  sans  pouvoir  t 
rafûrmer  :  où  va-t-U  en  quitti^it  Savigliano  7  nul  ne 
pourrait  le  dire  :  on  trouve  en  1501,  à  Lyon,  un 
imp.  du  nom  de  Jomnnes  Clefn^  Atemannus  t  est- 
ce  lui?  D'antre  paru  en  150ft,  k  Gracovie,  nous  ren- 
controns Joannes  Clfmes  s  on  se  perd  dans  ces  re- 
cherches. 

Tous  les  livres  de  Savigliano  ont  dû  être  exécutés 
vers  1470,  et  en  voici  la  preuve,  ou  tout  an  moins 
une  conclusion  que  Ton  peut  tirer,  nypothétlque- 
ment  peut -être,  de  la  souscription  du  Speculitm 

VITE  HUMAHE. 

Cette  souscription  commence  ainsi  : 

Edidii  hoc  lingue  darisslma  norma  latine 

Recelai  ingenii  vir  Rodoricos  opus. 
Qui  Rome  angelica  est  custos  bene  fidus  ia  arce 


H47 


SAVINIACUM.  —  SCANDIANIJM. 


1148 


Sob  Paoll  Veneti  nomiae  Pontifidi. 
CUwet  in  Italici  Zumorenais  epiflcopus  Ansis 
Eloquli 

L'emploi  du  verbe  an  présent  indique  l'existence 
des  personnes  que  Ton  met  en  scfene  ;  or  Véf.  de 
Zamora  mourut  à  Rome  au  mois  d'octobre  1470, 
et  Paul  II  au  mois  de  Juillet  1471;  si  l'impression  du 
Beggiano  avait  été  postérieure  k  la  mort  de  ces 
deux  personnages,  il  aurait  dit  tout  aussi  bien  «  qdi 
fuit  angelica  custos  bene  fldus  in  arce  ■. 

Un  bon  imprimeur  de  Venise,  au  iv«  siècle,  était 
de  cette  ville  ;  il  se  nommait  Laxaro  de  Isoardis  de 
Savigliano. 

L'assertion   de  M.  Gotton.  relativement  4  la  dis- 

Bu'ition  de  la  typographie  de  SavigUano  aprfes 
ans  Glim  et  le  Beggiano,  n'est  point  préciséinent 
exacte,  car  nous  trouvons  plusieurs  volumes  sous- 
crits A  ce  nom  au  xvii«  siècle.  Ainsi  le  caL  Bulteau 
(no  2087)  cite  trob  ouvrages  de  chimie  du  Dr  Jac 
Garanta,  in-ft*,  imprimés  tous  trois  Ji  Savigliano,  à 
la  date  de  1023,  par  un  typogr.  du  nom  de  Strabella. 

Savinucum^  Sabiniacum^  Sefniaco  [Mono. 
MéroY.]^  Savignac-les-Églues,  bourç  de 
Fr.  (Dordogne)  ;  de  ces  radicaux  vien- 
nent également  Savigny,  Sévigny,  Se- 
vigne, 

Savus  PL.  [Plin.,  T.  P.J,  xôoç  [Str.J,  laovoç 
[Ptol.],  riv.  de  Pannonie,  des  Alpes 
Garniques  au  Danube^  la  Save  (Sou). 

Saxa  Rubra  [Cic.  Liv.^  Tac],  Rubile^  ad 
RuBRAs,  ville  (les  Sabins,  sur  le  Tibre^ 
au  S.  de  Fidenae,  auj.  GroUa  Rossa.- 

Saxcopia^  Saxicopu^  Saxhôjûing,  Sascôping, 
ville  de  Tile  de  Laalana  (Danemark). 

Saxfeln^  village  de  Suisse  (canton  d'Un- 
terwald). 

Lieu  de  naissance  de  S.  Nicolas  de  FlOhe,  dont  un 
descendant,  Melcbior  de  Fliihe,  imprimait,  vers  1730, 
dQi  cantiques  et  légendes  qu'il  vendait  aux  pèlerins 
[TemauxJ. 

Saxius^  Seyssel,  bourg  de  Fr.  (Ain). 
Saxina^  voy.  BoBiUM  Umbrlk. 

Saxo-Ferratum  ,  Sassoferrato,  voy.  Jufi- 
cuM  ;  Sassoferrato  est  la  patrie  de  Bar- 
thole. 

Saxones    [Ëutrop..  Amm.    M.],    So^ovt; 

tPtol.J,  peuple  de  la  Chersonèse  Cim- 
irique^  qui  habitait  le  flo/s<m  d'auj.; 
ils  n'apparaissent  qu'au  iv*'  siècle  ;  au 
v«  s'emparent  de  l'Angleterre,  etc. 

Saxonu^  Sassoingne  [Ane.  Chron.],  la 
Saxe,  province  prussienne;  tous  les 
territoires  de  la  maison  royale  saxonne, 
appart.  aux  branches  Ërnestine  et  Al- 
bertine,  étant  fatalement  destines  à 
l'annexion  prussienne,  sont  dès  à  pré- 
sent compns  par  nous  sous  la  dénom. 
générale  de  Provinces  de  Prusse, 

Saxonum  Ins.,  SaÇovwv  vyjaoi,  auj.,  suiv. 
Reichard,  Ifts  îles  danoises  de  Fohr, 
Syll  et  Romoe. 

Saxopoms,  Broos.  bourg  de  Transylvanie 
(Pays  des  Saxons). 


sur  la  rive  droite  du  Danube  ;  archef . 
grec  (pach.  de  Nikopoli). 

SCALABIS    rit.    A.],   PRJîSroiUM   JUULU  COL. 

[PL],  Santara  (on  trouve  Saniareme 
plumbwn  [Plin.]  ).  ville  de  la  Luntanie, 
auj.  Santarem,  ville  du  Portugal  sur  le 
Tage  (Estremadura). 

ScALjs  Dei  Garthusu,  Cheartreuse  de  FEh 
cak-Dieu,  en  Espagne,  dans  le  dioc  de 
Tarragona  (Cataluna);  un  monast  de 
Cisterciens  du  même  nom,  fui  fondé 
en  i  1 36,  dans  le  dioc.  de  Tarbes  (Hautes- 
Pyrénées). 

L'imprimerie  fut  exercée  par  les  Chartreux  de  G^ 
talogne  A  la  fin  du  zvi«  siècle  ;  Antonio  ciie  4e 
D.  AÎDMlrte  dejCapilla  :  in  Hleremkm  M^ropkilm 
Commentaria,  qui&us  laitna  vulgaia  «ttlfo  espih 
nitvr,  et  ewn  hebraSca  origine^  êeptwmjrimtm  Se' 
Miorum  interpretatiane  (la  version  des  ScpttMe), 
paraphrasique  chaldàtea  coHfertur,  Bdita  suatia 
Cai  thusiana  Scalae  Dei  domo  typto  UuberU  GoCardi, 
1586,  iD-4»  de  800  pp. 

ScAUE  Lucis  MoNAST.,  Scoia  de  Lui,  abb. 
de  Capucins  (roy.  de  Grenade). 

Bemardus  de  Booonia  {BiàUoth.  CafmdM,)  dtr  : 
Buenaventura  de  Anteduera,  Sermo  de  ume&tro 
padre  S,  Pranciêeo.  Scala  de  Lus,  1870,  In-t*. 

ScALARUM  BuRGus,  les  Echelks,  bourg  de 
Fr.,  sur  le  Guiers  (Savoie). 

ScALDiA,  Schouwen,  île  du  roy.  de  Hol- 
lande, qui  comprend  le  distr.  de  Zie- 
rickzee  (Zeelana). 

ScALDis  [Caes.,  PL],  Scalta  [PertzJ,  Scal- 
i)A,  anc.  Tabula,  TaSoôXat  fPtJ,  Rnr. 
d'EscALx  [Gr.  Chron.],  grand  u.  de  la 
Gaule  Belgique  II,  auj.  V Escaut,  Schelde, 
du  dép.  de  TAisne  à  la  mer  du  Nord. 

ScAMNis,  ChammeSy  commune  de  France 
(Meurthe). 

ScAMNUM,  dans  FApulie  (Japygie],  sur  le 
versant  de  l'Apennin,  auj.  le  bourg  de 
Latiano. 

ScAMPA,  dans  l'Illyrie,  sur  la  Via  Ëgnatia, 
auj.  Skûmbi  ou  Iscampi  (Albanie). 

SCANDIA,  SCANDLNAVIA,    BaSUJA    lPl*lf    BaL- 

TiA  (d'où  Belt,  Baltique),  Schonu,  Scakia, 
Scanzia  [Jornand.J,  Sxàv^tta  [Pt.],  la 
Scandinavie  (Skàne),  vaste  contrée  de 
l'Europe  septentr.  qui  comprend  les 
royaumes  du  Nord,  Suéde,  Norwége, 
Fininark,  etc. 

Scandunum  ,  Scandia^io ,  bourg  d*ltalie 
(Modénat). 


Cette  petite  ville  dépendait  de  la  temille  d'Esté,  i 
formait  une  propriété  particulière  de  l'illustre  comte 
Mathias  Maria  Bojardo,  Tauteur  immortel  de  VOr 
lando  tnnamoratOt  Cest  i  ce  poOte  qu'on  doit  évi 


1149 


SCAPHUSUM.  —  SCHAFNABURGUM. 


iioO 


demment  rintroduction  de  la  typographie  au  bourg 
de  Scandiano;  ce  fut  lui  qui  attira  un  imprimeur 
du  nom  de  Peregrino  Pasqua! i,  qui  lui  fournit  les 
moyens  d'organiser  son  matériel,  lequel,  pensons- 
nous,  lui  fut  fourni  par  Francesco  Moxali  (de  Moza> 
libus),  le  second  imprimeur  de  Reggio  (negli  siati 
B8tens()\  il  ne  lui  fut  malheureusement  pas  doni^ 
de  voir  les  produits  de  cette  typographie,  car  il 
mourut  en  1494,  et  ce  fut  seulement  Pannée  sut- 
Tante  que  P.  Pasquali  publia  Appiaivi  Alexandrini 
SOPHISTE  HI8T0RIA  (Hain,  n<*  1S09)  ;  on  lit  à  11 
fin  :  DiUgeniiB  ac  ingeniosi  calcograpM  Père" 
grini  Pasquali  exactisaima  tum  opéra  tum  cura 
kœc  Candidi  ex  Apffiano  historiée  et  sophiS' 
ta  traductio  Seandiani  Camitto  Boiardo  CO" 
mite  impressa  est  anno  a  Nativitate  Christi 
M.ccccLCXY  (sic).  IIII  Iduum  ianuariif  In -fol. 
Cette  traduction  avait  déjà  été  imprimée  Pannée 
précédente  i  Reggio,  par  Franc,  de  Moialibus  ; 
celle  de  Scandiano  est  exécutée  avec  le  même  ca- 
ractère ;  la  date  est  évidemment  de  1495,  Camille 
Bojardo  ayant  succédé  à  son  père  en  1494,  et  lui- 
même  étant  mort  en  1499,  à  Page  de  18  ans. 

Peregrino  Pasquali  s'associe,  en  1500,  à  un  ci- 
toyen de  Scandiano,  nommé  Gasparo  Crivelli  ■  le- 
quel il  avait  dressé  au  métier  ».  C'est  avec  lui 
qu'il  exécute  le  «  Timons  Comedia  del  Magniftco 
conte  Matheo  Maria  Boyardo,  in-ii?  (voy.  Amati, 
p.  046). 

Quant  à  la  célèbre  édition  de  VOrlando  innamo- 
rato  (la  seconde)  donnée  à  Scandiano  par  les  soins 
du  Jeune  comte  Camille,  le  fils  de  Pimmortel  au- 
teur, elle  est  beaucoup  trop  connue  pour  que  nous 
puissions  nous  y  arrêter  (voy.  Mercier  de  St-Léger, 
Panzer,  Hain,  Brunet,  Apostolo  Zeno,  l'Arge- 
lati,  etc.). 

SCAPHUSUM,  voy.  PROBATOPOUS.^  , 

ScARA,  Skara,  ville  de  la  Suède  mérîd. 
(prov.  de  Skaraborg),  évêché,  biblio- 
thèque. 

Imprimerie  en  1707,  dit  Alnander  :  entre  tous  les 
bienfaits  dont  Pévéque  Jesper  Svedberg  a  comblé 
la  ville  de  Skara,  il  n'en  est  pas  de  plus  important 
que  la  typographie ,  dont  il  dirigea  l'établissement 
en  cette  ville.  Le  premier  imprimeur  fut  Andréas 
Kiellbergius,  qui  avait  antérieurement  exercé  à  Up- 
sal  ;  il  mourut  en  1716,  et  eut  pour  successeur  Herman 
A.  Myller,  qui  obtint  un  privilège  du  Roi,  quand, 
après  Pincendie  de  Skara,  en  1720,  il  releva  de  ses 
propres  deniers  son  imprimerie  détruite  et  hil  donna 
un  nouvel  éclat. 

Alnander  ne  cite  pas  de  livre  imprimé  à  Skara  ; 
en  voici  deux  que  nous  donne  le  calai.  Dubois  : 
Sermons  et  Instructions  données  aux  vieilles  et 
jeunes  gens,  par  Jesper  Swedberg.  Skara,  1709, 
in-12.  —  Catéchisme  en  suédois,  par  le  même»  — 
Même  date  et  même  format. 

ScARABAiNTiA  [PHll.,  I.  A.,  T.  P.],  Sxopgavrfa 
[Ptol.],  Flavia  Augusta  Municip.,  So- 
pRONiuM  (Hongr.),  ville  de  la  Pannonie^ 
auj.  Œdenburg  ou  Sopronyy  ville  de 
Hongrie,  chef-lieu  du  comitalde  même 
nom  (cercle  au-delà  du  Danube). 

Imprimerie  en  1673;  mais  Németh  n'a  pu  découvrir 
le  nom  du  premier  imprimeur;  de  1692  à  1791,  le  ty- 
pographe d'CEdcnburg  s'appela  Tardius  SébasL 
Ferdin.  Dobner,  sénateur  de  la  ville,  appartenant  à 
la  confession  d'Augsbour;;;  son  oraison  funèbre  pro- 
noncée et  imprimée  en  1751  donne  la  date  certaine 
de  la  mort  de  cet  homme  éminent. 

En  1673,  nous  trouvons  :  Bet-  und  Bussandacht, 
so  wegen  des  cm.  1673,  den  28  Junii  zu  fUEden- 
burg  enstandenen  Erdbebens  begangen  ist  wor- 
den,  CBdenburg,  in-8o  de  8  ff. 

Après  Séb.  Ferd.  Dobner,  on  peut  encore  citer  à 

DICTIOKN.  DE  GÉOGB. 


GEdenburg  Jos.  Ant.  Streibig,  qui  imprime  dans 
rette  ville  en  1726  le  *  Status  Begnt  Hungariœ 
Schematisma  • ,  et  peu  après  se  retire  à  OyOrben 
(voy.  Jaurirum);  Nie.  J.  Scbmid  (17S5-17S6);  Phil. 
J.  Rennauer  (1739-1745)  ;  J.  Jos.  Siess  (1754-1787}; 
sa  veuve,  etc. 

ScARBiA  [T.  p.],  dans  la  Norique,  auj. 
Schamttz,  défilé  du  Tyrol  (cercle  du 
Bas-Innthal). 

ScABBORouGH  {Cœsatis  Burgus  (?)  ),  ville  et 
port  d'Angleterre,  dans  le  North  Ri- 
ding  du  Yorkshire. 

M.  Cotton  fait  remonter  à  1734  l'imprimerie  dans 
cette  ville,  à  l'aide  d'un  livre  dont  Lowndes  nous 
donne  le  titre  :  Cent  Thomas.  Pattem  of  Piefy* 
or  Tryals  of  Patience,  being  the  most  faithful 
spiritual  songs  ofthe  Ufe  and  Beat  h  of  the  once 
ajflicted  Job.  Scarborougb,  1734,  ln-12  (Gat.  Tborpe, 
1842,  n«  2895). 

SCARDONA  [Plin.jy  Sxoû^cbva  [Ptol.],  Ixâ^m 

fStr.],SARDONA  [T.  P.], colonie  rom.,  en 
Liburnie,  sur  la  rive  droite  du  Titius, 
auj.  Skardena,  Skardin,  pet.  ville  rui- 
née de  Dalmatie,  sur  le  Kerka  (cercle 
de  Zara). 

ScARDUs  MoNs,  £)cap^cv  5po;  [Plol.],  mon- 
taffne  d'Épire  (frontière  derillyrie),  auj. 
YArgentaro  (eh  turc  Tscherdagh), 

ScARNiuNGA  EL.  [Jom.],  Hv.  dc  Paunonie, 
auj.  laLeitha, 

ScARPONA  [Amm.  M.],  Scarponna  fit.  A., 
T.  P.],  Scarbona  [G.  Rav.J,  localité  de 
la  Gaule  Belgique,  au  N.  de  Toul,  sur 
la  Moselle,  auj.  Charpeigne,  Cfiarpagne, 
dépendant  de  la  commune  de  Dieu- 
louard  (Meurthe),  entre  Metz  et  Toul 
[d*Anville];  ce  hameau  eut  l'honneur 
de  soutenir  un  siège  contre  Attila  [P. 
Diac.]. 

ScARPus  FL.,  la  Scarpe,  riv.  de  l'Artois  et 
des  Pays-Bas,  affl.  de  l'Escaut. 

ScELUÉRES,  Seixtères  (obb.  dé),  de  l'Ordre  de 
Cîteaux,  près  Nogent-sur-Seine  (Aube). 

Lieu  d'impression  supposé  :  Barbier  et  Qnérard 
citent  :  Eloge  de  Marie-Franc,  de  Voltaire^  suivi 
de  notes  instructives  et  édifiantes,  par  MM,  Ecr^ 
linf  (Ruault,  anc.  libraire).  A  Tabb.  de  Scellières, 
1788,  in-8ode80pages. 

ScEPusiENsis  Arx,  Zipser-Kmtë,  l'un  des 
16  bourgs  du  comttat  de  Zips  en  Hon- 
grie, appelés  depuis  Oppida  Scepu- 
siensia. 

ScHADwiENNA,  SchoUwien,  bourg  d'Au- 
triche. 

ScnAFFHusiuM,  ScAPHUSA,  voy.  Probatopo- 

IJS. 

Schafnabdrgum,  voy.  Asciburgum. 

La  Cyclop,  de  Darting  nous  donne  le  titre  d*un 
livre  dont  la  date  nous  rapproche  de  celle  adoptée 
par  Falkenstein,  pour  rintroduction  de  Timpr.  à 
Aschaflénburg  :  Protrptuarium   Caiholicwn   ad 

37 


ii51 


SCHASBURGUM.  —  SCHLICHTLNGSHEIMIUM. 


if» 


insimetionem  eonrionatorum  contra  hœretieoê 
nottri  lemporiM  (auct.  Tbom.  Supleton).  Aschaf- 
finiburgi,  1622,  iD-8o. 

ScHASBURGUM,  SciBURGUM,  Segesvaf,  Schàs- 
burg,  ville  libre  royale  de  Transylva- 
nie^  chef-lieu  du  siéffe  (Szek)  du  pays 
des  Saxons^  sur  le  Kokel. 

ScBAUFELRERG,  auc.  chàteau  (ruiné  auj.) 
de  la  paroisse  de  Kapron,  dans  le  du- 
ché de  Salzbourg  (Autriche). 

Nous  laissons  k  Ternaux  la  responsabilité  de  ral- 
lécation  suif.:  Gwerb,  BericM  vom  VithrSttgnen, 
Schanfelberg,  1046,  in-S"*. 

ScHEDvu^  Skôfde,  ville  de  la  Suède  mérid. 
(préf.  de  Skaraborg). 

ScHEMNiauM^  Selmiczlauia^  Scheimnitz, 
Schemnitz,  (en  hongr.  Sùnetz-Banya,  et 
Stjawnitza),  ville  de  Hongrie  (com.  de 
Honth^  cercle  en-deçà  du  Danube);  cé- 
lèbre école  de  minéralogie. 

Bien  que  Nëmeth  {Typ.  Hung.)  ne  fasse  remonter 
IMmpr.  dans  cette  YlUe  qu*Ji  la  6n  du  siècle  dernier, 
nous  devons  mentionner  un  livre  dont  le  titre  nous 
est  donné  par  les  cat.  des  Foires  de  Francfort,  et 
dont  rimpression,  qui  peut  être  le  fait  d'une  typogr. 
ambulante,  comme  nous  en  avons  souvent  ren- 
contré à  cette  époque,  a  dû  échapper  à  Németb, 
malgré  son  incontestable  exactitude  :  Danielis  So- 
lomoHiê  Tractatut,  vom  xoort  ■  Pcrson  ■.  In 
Scheimniu  der  H.  Dreyfaltigkeit.  1591,  in-8*. 

De  l'SQ  à  1804,  dit  Németb,  un  typogr.  du  nom 
de  J.-Franç.  Suizer,  fUt  établi  dans  cette  ville  : 
PhiloiopMa  rationalis,  seu  Logica  u»ilnu  juven- 
tutis  ..'...  prœmisxa  est  J.  Severini  auct,  vUa. 
Schemniizii,  apud  Joan.  Fr.  Sulzenim,  1780,  in-8* 
de  101  pp. 

ScHENXKENBORFiuM,  Schenckendofff,  bourg 
et  anc.  château  de  Saxe  (Misnie). 

Struvius  nous  donne  :  M.  Michael  ScMrmerus, 
Hector  Freybergensis,  Programma  de  nobiUtate 
gentii  Beichtn'od,  Schenckendorff,  1005,  in-4«, 

ScHENXRii  MuNiMEiNTUM,  tûii  Bhmm  in  duo 
veluti  conixia  scindituty  lieu  fortifié  de 
l'île  des  Batavi,  auj.  Schencken-Schaus, 
bourg  de  Hollande  (Geldern). 

SciiERA,  2xT.?a  [Pl.l,  ville  de  l'intérieur  de 
la  Sicile,  auj.,  suiv.  Reichard,  Calagero, 

SciiKRiA  Ins.,  voy.  Corcyra. 

SciiEviA,  ScHivA,  Schive,  pet.  ville  danoise 
de  la  préf.  de  VViborg. 

ScHiniNriA,  BiRGscHEiDiNGA,  Bùrgschetdun" 
gen,  ville  de  Thuringe  (Saxe),  suiv. 
Graësse. 

ScHiEDAMUM,  SciEDAMMJî,  Sciedam,  Schie^ 
dam  (  Vlaardingen),  ville  de  la  Hollande, 
près  de  Rotterdam,  au  conll.  de  la 
Schie  et  de  la  Meuse  (Holl.  mérid.). 

C'est  à  la  fin  du  xv«  siècle  seulement  oue  nous 
croyons  pouvoir  reporter  Tintroduction  de  la  ty- 
pogr.  à  Schiedam.  et  non  point  à  l'année  \tt8i,  ainsi 
que  l'ont  dit  quelques  bibliographes.  Le  nom  du 
prototypogr.  n\:st  point  connu  ;  mais  on  sait  que 
c'est  au  couvent  des  Frères  Mineurs  de  Tobserv.  de 
St-François  quel*on  est  redevable  de  l'installation 


dn  premier  atelier  typogr.  M.  HoUiop  signsk  „ 
volumes  imprimés  dans  ce  couTent,  oo  toot  ai 
moins  avec  le  même  caractère,  car  ils  ne  porteoi 
aucune  espèce  de  désignation  :  nous  donnerons  h 
description  du  premier  :  JotuamtB  Brugwum  (Joh. 
Gerlach?)  Fita  Lydwinœ  Seieâammitœ.  Scieda»> 
mis,  1498,  in-a«,  124  ff.  goth.,  à  28  lignes  à  b 
page,  fig.  xylogr.»  sansch.,  récL  ni  sign.  Au  f.  m 
vo  ;  iioe  opus  dei  faune  gfa  expUtnz  ^BeiedamU 
Atmol  Mo  CCCCo  xcviijo.  Ad  iMttuidme  trltdUlii 
Honoriînee  nO  aime  VginU  UjdvÂe  êetedàatUe  fd- 
fme  impisû  ||  etc.  An  f.  124  r*,  une  ligne  entre  étn 
fig.  sur  bois  :  ■  Bx  SeMedO,  âd  Sanctd  jlman.  • 
Au  V*  :  yita  aime  wtrginis  Udwùu  de  TcMèdanj 
Suivent  deux  pi.  sur  bois,  dont  la  demièveMrte, 
avec  les  armes  de  la  ville,  cette  inscripiloa  t  «Sani' 
DAM.  11  in  Hollandia.  • 

U  no  M9  du  Cat.  Ubr.  use,  XFimpr.  de  M.  Bol- 
trop  est  int.  :  Die  jeette  van  Julim»  Ceuar»  iu-4" 
de  58  ff.  à  27  lignes,  gotb.  fig.  s.  b. 

Le  no  550  :  Kom*t  van  Keyaer  Prederwek  le 
Trier,  en  vers,  in-ft*  de  y  ff.  A  27  lig.  gotli.flg.  s.h. 
Ces  deux  volumes  avaient  été  aUribuét,  A  cause  de 
la  conformité  des  caractères,  par  M.  Holtrop,  innpr. 
anon.  de  iSchiedam;  il  a,  dans  set  MoiiCHBins  n- 
POGR.,  établi  qu'ils  proviennent  des  presses  dcGoi- 
firied  de  Os  à  Gouda.  Ce  Godfried  de  Os  ne  lerail-a 
point  en  même  temps  l'imprimeur  de  SdiledsmT 

Nous  avons  dit  que  certains  bibliegr.  avticac 
donné  1483  comme  date  de  PintrodactSco  de  Piapr. 
à  Schiedam  ;  c'est  en  prenant  un  peu  A  la  légèie  b 
date  de  la  rédaction  d^un  livre  pour  celle  de  ssa 
impression  :  nous  voulons  parler  de  la  célèbre  édi- 
tion du  •  Chevalier  dèUbérén^  d'Olivier  de  la  Marebe, 
parfaitement  décrite  au  Manuel  (III,  788),  aa 
cat.  Soubisc  (n*  M49),  et  surtout  aux  Momnmadi 
typogr.  de  M.  Floltrop.  M.  Brunet  donne  A  ce  nrb- 
sime  in-r«*  Z%  ff.,  ce  qui  est  exact;  comment  Hala, 
si  précis  d'ordinaire,  en  a-t-il  compté  A6  7  L'exoBpL 
Gaignat  (n*  1789),  auj.  A  l'Arsenal,  est  donné  001» 
ln-40  ;  il  faut  remarquer  l'attribution  qoe  bit  le 
rédact^urde  ce  catalogue  (Mons.  Guillaume,  comme 
l'appelle  l'abbé  Uivc),  du  ChevaUer  délibéré^  A  Gww» 
Chastelain,  et,  dans  sa  Biblloçr,  instructive,  il  n*a 
garde  de  revenir  sur  cette  erreur. 

ScniFBEcK  (?),  OU  plutôt  Schiffbeck,  village 
du  duché  de  Holstein,  au  S.-E.  et  près 
de  Hambourg. 

M.  Ternaux  cite  comme  imprimée  dans  cette  loca- 
lité, à  i)cu  près  inconnue,  une  édition  d'un  U«iv  de 
prières  protestant,  cent  fois  reproduit  en  Allemagne: 
Jo/L  Amdt,  t  ier  Bûcher  vom  tFahren  Cr&en- 
thumb.  Schifbeck,  1725.  ln-8»  ;  la  première  éditioa 
est  de  Luneburg,  1666,  in-8*. 

ScHLAiTz,  mais  plutôt  Schleitz,  chef-lieu 
de  principauté  en  Russie. 

Imprimerie  en  1685,  dit  Ternaux,  qui  cite  : 
C.  Weigel,  Entwurf  des  Italleniecken  Paradis. 
Schlaitz,  1685,  in-12  (inconnu). 

SciiLKsvicL'M,  voy.  Slesyicum. 

SciILELSlNCtA,  voy.    SiLUSU. 

ScHUcnTiNGsiiEiMiuM ,  SchHchtingshom , 
Schlichting,  \)ei.  ville  de  Pologne,  dans 
le  Palatinat  de  Posen  ;  baronnie  héré- 
ditaire, près  de  Fraustadt. 

Voici  re  que  dit  Hoffmann  {Typ.  Polon.  «0):  Cbris- 
tophe  Wilde,  typogr.  dont  nous  avons  parlé  pla- 
sieurs  fois,  et  dont  la  veuve  épousa  d'abord  J.  Gott- 
fried  llaase ,  puis  Gottfried  Boemer,  monta  une 
impr.  à  Schlichtingsheim  ;  son  successeur  médiat, 
Gottfried  Boerner,  donna  A  cette  impr.  un  certain 
éclat;  lioffmann.cite,  A  la  date  de  17»,  coubm  le- 
marqnablement  exécuté  :  /oo.  Kamienêkt  Stalutâ 


1153 


SCHNEEBERGA.  —  SCHWIDNiCIUM. 


4i54 


Fratrum  Minorum  obaervanlium  5.  P*  iV.  FroH' 
cisci  almœ  Prov,  MaJ.  Potoniœ,  lii-4«. 

Falkensiein  fait  remonter  l*imprimcrie  dans  cette 
▼Ole  à  raiinéeiOSO. 

ScHNEEBERGA ,  NivEMONTUM ,  Schnceberç 
(Sneewberg),  ville  du  roy.  de  Saxe 
(cercle  de  l'Erzgebirge) ,  prèsl  de  la 
Mulde. 

Imprimerie  en  iGSU  (Falkenstein  dit  sealemeut 
1725).  Christian  M elzer y  fVolekentttniensi»,  Ber- 
glœufflige  Beschreibung  (ter  ChurfûrstL  Sœch» 
firtyen  und  in  Meiasniêctien  Ober-Ertigeburçe  tœb- 
lichen  Berg-Sladt  Schneeberg,  Scbneeberg,  1664, 
in-4o,  livre  très-important  à  cause  de  la  description 
gtologique  et  ethnographique  de  la  contrée,  qui  est 
faite  par  l*aateur  avec  une  grande  exactitude. 

SCHOENUS  [PL],  SCHOBNITAS  [Mêla],  2X01^^5; 

[Str.,  Pt.]i  ville  de  la  Corinthie,  sur 
la  partie  orient,  de  l'Isthme,  auj.  Kola- 
maki  [Leake]. 

ScnooNHOviA,  Scœnhouen,  Scœnhoven  (au 
XV*  sièclej,  Schœnhwen ,  Schoonhoven, 
pet.  ville  au  roy.  de  Hollande,  au  confl. 
de  la  Blist  et  du  Leck  (HoU.  mérid.). 

Cette  Yille  possédait  dans  sa  tianlieue  un  couvent 
de  chanoines  réguliers  de  St-Augustin  ;  on  appelait 
ce  couvent  den  Item,  ou  Monaat.  5.  Michaetia; 
grâce  à  initiative  de  ces  religieux  éclairés,  qui 
suivirent  Texemple  donné  par  les  Frères  de  la  vie 
commune,  elle  fut  dotée  des  bienfaits  de  Part  ty- 
pogr.  à  une  époque  reculée,  c*est-à-dire  à  la  fin  du 
xve  siècle;  M.  Holtrop  [Sfonnm,  f ypo^r.)  dit  que 
ce  fut  pour  gagner  l'argent  nécessaire  à  la  répara- 
tion des  bâtiments  de  l'abbaye  qu'ils  se  mirent  a  co- 
pier et  à  imprimer  des  livres. 

C'est  à  la  date  da  28  février  1405  que  l'on  trouve 
pour  la  première  fois  un  livre  sotiscrit  au  nom  de  ce 
monastère;  le  caractère  employé  dans  Pimpr.  conven- 
tuelle est,  au  dire  de  Johannes  Enscbedé,  le  célèbre 
libraire-collectionneur  de  Haarlem  (mort  en  1781), 
le  même  que  celui  de  l'impr.  de  Deift  et  d'Anvers, 
Ileinrick  van  Rotterdam  {die  Lettertnider  ou  Ut- 
tersnijder),  célèbre  artiste  qui  fut  à  la  fois  fondeur 
et  typogr.,  et  qui  paraît  avoir  approvisionné  la  plu- 
part des  imprimeries  contemporaines  de  la  province  ; 
l'observation  de  M.  Enscbedé  est  d'autant  plus  oon- 
cluante  que  ce  libraire  possédait  les  matrices  de 
ces  mêmes  caractères. 

Le  volume  que  nous  allons  citer,  n'existant  pas 
à  la  bibl.  de  la  Haye,  n'a  point  été  décrit  par 
M.  Holtrop,  dans  le  catal.  si  exact  qu'il  a  donné 
des  incunables  de  cette  bibl.;  mais  il  figure  à  la 
vente  de  la  précieuse  collection  Enscbedé,  faite  en 
décembre  1867.  sous  le  n°  667  ;  il  a  sans  doute  été 
acheté  par  la  bibl.  royale  de  la  Haye;  ce  livre  a 
été  connu  de  Visser,  Le  Long»  Panser,  la  Sema, 
Uain,  Reichhart,  Brunet,  etc. 

Brcuiarium  Traiectense,  à  la  fin  :  Completum^ 

emendatum  et   imrfressum  est extra  muroê 

Oppidi  Scoenhoviensis  partium  Hollandiœ,  Traite- 
ternis  dicecesix,  anno  salutis  m".cccc.xcv<*  uU. 
febr.^  in-tP  goth.;  dans  le  calendrier,  les  noms  des 
saints  sont  écrits  en  encre  rouge,  et  les  initiales 
ru  briquées. 

En  1497,  nous  retrouvons  un  grand  nombre  d'im- 
pressions; nous  décrivons,  d'après  M.  Holtrop,  la 
plus  ancienne  : 

OEfeninghe  van  der  passien  ende  van  den  liden 
ons  heren  Jesu-ChrUti,  Buten  Schoenhoven  (cano- 
nici  Regulares  monasterii  5.  Michaelis),  pet.  in*8* 
de  180  ff.  à  20  lignes,  goth  .sans  ch.  ni  sign.,  avec 
fig.  sur  bois.  Au  v*  du  179*  f.  :  •  Deo  graciai»  • 
I  Ghednut  buten  Scoenhouen.  \\  Int'iaer  ons 
htren  M.GCCC  i|  Seuen  eH  tnegentich  (1407).  Opten 


tiendenîdach  in  nouembri  (10  nov.).  Le  f.  180 
manquait  à  l'excmpl.  décrit  par  M.  Holtrop. 

Cet  excellent  bibliographe  décrit  un  autre  ou- 
Trage  ■  l>at  Leoen  ons  Urrai  Jesu  Christ i  »  (in -8* 
de  184  ff.l,  à  la  date  de  février  1409.  L'année  com- 
men^it  encore  à  Pâques  (le  calendrier  grégorien  ne 
fut  accepté  par  la  Hollande  que  le  25  décembre  1582). 

M.  Cotton  nous  apprend  de  plus  qu'un  «produit 
inconnu  k  Panzer  et  â  Brunet  des  presses  conven- 
tuelles de  Schoenhoven  était  conservé  à  la  bibl. 
de  Cambridge  ;  ex  sont  des  HoRiS  Sancta  Crucis, 
in-16,  s.  d.,  et  portant  la  souscription  ordinaire.  Ces 
heures  sont  datées  de  1498  et  décrites  par  M.  Hol- 
trop dans  ses  Monuments, 

On  ne  connaît  aucun  livre  sorti  des  presses  con- 
ventuelles en  1496  ;  les  chanoines  continuèrent  à 
imprimer  Jusqu'en  1528. 

ScHQUiscHo  (?),  nom  vulgaire  d'un  lieu 

d'impression  qui  nous  est  inconnu, 

dans  le  pays  des  Grisons;  peut-être 
Coire  (?). 

La  Bodiéienne,  dit  M.  Cotton,  renferme  un  Nou- 
veau Testament  mis  en  aramansch  (romansche) 
très  Jackiam  Bifrun  d*Agredina^  souscrit  au  nom 
de  ■  Schquiseho  a  1560. 

ScDRATTËNTHAL,  pet.  ville  de  la  Basse-Au- 
triche, sur  laBulka  (Mannhartsberg). 

Nous  trouvons  trace  d'imprimerie  dans  cette  lo- 
calité en  1501  ;  c'est  là  très-probablement  le  fait 
d'un  de  ces  typogr.  ambulants,  comme  nous  en 
avons  vus  dans  presque  tous  les  pays,  mais  plus 
particulièrement  en  Hongrie,  en  Transylvanie  et 
dans  la  Basse-Autriche  :  Quodlibetiea  deeisio  perpul- 
chra  et  devota  de  septem  doloribus  Xpiferœ  vir- 
gints  Marie^  ac  communi  5  satuberrima  confra- 
temitate  desuper  instituta  ad  eius  honorem  3 
gloriam  {per  fratrem  Michaelem  Franciscum  de 
insulis),  Impressum  Sctiratfital  in  Austria,  1501, 
in-4«,  goth.,  gravure  en  bois  sur  le  Utre.  Nous  avons 
eu  occasion  de  voir  ce  rare  volume  chea  M.  Trras. 
Panzer  dit  qu'il  en  existe  un  autre  cxempl.  à  la  bibl. 
des  Franciscains  à  Vienne. 

ScHui^uM.  —  Localité  inconnue  ;  est-ce 
Schulpforta,  pet.  ville  de  Prusse  (Saxe), 
anc.  abb.  de  Citeaux,  dans  les  bâti- 
ments de  laquelle  le  duc  Maurice  de 
Saxe  établit,  en  1543,  un  célèbre  col- 
lège? 

Nous  trouvons  au  catal.  de  Varennes  de  Béost, 

sous  le   n*  515   :  Scrutinium  Cinnabarinum  

opéra  et  studio  Godofredi.  Schuizii,  1680,  in-12. 

SgdOtzinlti  ,  StUschau  (?),  Sicz-bin  (ÎL 
bourg  de  Hongrie  (com.  de  Thuroc^y. 

Jinos  Manlius,  l'imprimeur  ambulant,  que  nous 
voyons  à  Német-UJvir,  à  Eberau,  à  UJ-Szigeth,  etc., 
de  1581  à  1605,  séjourne  également  à  Sutschau  (7) 
en  159S,  et  y  fait  rouler  ses  presses  [Németb]. 

ScHWABAcuM,  SwABAcuM,  Schwaboch,  vilIe 
de  Bavière  (cercle  de  la  Rézat),  près 
de  Nuremberg. 

Ane.  ville  impériale  dépendant  de  Nuremberg; 
impr.  en  1689  :  /.  G.  Kulpis  de  BeUo  Cœsaris  et 
Arioristi.  Svrabaci,  1689,  in-8o. 

ScHWIDNICIUM  ,        SVIDNITIUM  ,        SUVIDNIA  , 

Schweidnitz,  ville  de  Prusse ,  sur  la 
Weiseritz  (Silésie). 

Cette  ville,  célèbre  dans  l'histoire  d'Allemagne  et 
de  Pologne  au  moyen  ige,  posséda  l'imprimerie  i 
la  fln  du  xvii«  siècle  :  M.  Cotton  cite,  à  la  date  de 
1685,  une  pièce  lotit.:  «  Prodigium  perfkUœ  ei 


4455 


SCIATHUS.  —  SCUOLA. 


4456 


ignaviœ  eivitatU  Straiburçensis,  a  C.  F.  à  K.  » 
in-fol. 

Le  cat.  la  \allière-Nyon  (vi,  S17)  nous  donne  le 
titre  détaillé  de  ce  volume;  c'est  probablement  une 
autre  édition  ;  celle-ci  est  sans  date,  in-4o,  et  sous- 
crite s  SchwidniciU  Chrift,  Okelius, 

Un  ¥01.  à  la  date  de  175ft  figure  à  la  table  du  jfa- 
nuel  (VI,  col.  875). 

ScuTHus  Ins.^  Scyathos^  ixlaAo^,  île  de  la 
mer  JEgée,  auj.  SkicUho,  au  N.-E.  de 
Negroponte. 

SciDRUSy  2xi^po;y  yille  d'Italie,  au  S.  du 
Bruttium,  Sidemo,  pet.  ville  du  Napo- 
litain^ sur  la  mer  Ionienne  (Galabre 
Ult.  I). 

SoLA,  peut-être  Tyla,  Thiel  (?). 

Lieu  d'imprimerie  déguisé  ;  nous  trouvons  au  cat. 
des  Elxevirs  de  1081  :  Columnœ  {FabiC)  Opuscu- 
lum  de  Purpura,  Scilae,  1675,  in>ft*>.  Haym  et  Melzi 
mentionnent  l'auteur  sous  le  nom  de  :  Fabio  Co- 
lonna^  Lynceo. 

SciNGOMAGUs  [PL],  ixif^o^M'^ci  [Str.],  dans 
la  Gaule  Cisalpine,  entre  Brigantio  et 
Oceium,  suiv.  d  Anville,  seraitauj.  Cham- 
lot  de  Siguin,  localité  à  l'entrée  du  col 
de  Cestrières,  près  de  Sézane;  d'autres 
eéogr.  ont  traduit  par  Sézane  même, 
Dourg  de  la  prov.  de  Susa;  mais  M.  Alf. 
Jacobs  (Mém,  sur  les  It,  des  aquae  ApolL), 
vient  de  prou>er  que  Scingomagus  ne 
fait  qu'un  avec  Segusio. 

ScioNA  vicus,  voy.  Exona. 

SctpioNis  MONs,  Sempronius  mons,  le  Stm- 
plon. 

SCIRONIA  SaXA    [Mêla,    PL],    2xip«vi^eç    Ils- 

rpai,  Sicipà^i;,  montagne  de  la  Mégaride, 
appelée  auj.  Derveni  Bouno, 

SciRTiANA  [I.  A.],  station  de  la  Macédoine 
Salutaire,  auj .  IsHrgaou.  Istriga  [Reich.] . 

ScissuM  [Liv.],  CissA,  K(ffaa  [PtoL],  localité 
des  Jacetani,  dans  la  Tarrac,  auj.  Guis- 
sona  (î). 

SCITTIUM,  voy.    SOTIUM. 

ScLEsuviuM,  voy.  Slesviga. 

ScLLSA  CASTRCM,  Sluys,  bourg  de  Hollande. 

ScoA,  hisr.oANA,  Escouen,  Écouen,  bourg  et 
château  de  Fr.  (Seine-et-Oisc);  voy. 
EscoviuM. 

ScoDRA  [Liv.,  I.  A.),  i  Sc^pa  [Pt.,  Steph.], 
Sxo^pai  [Hier.],  ville  d'illyne,  auj.  Scu- 
tari,  Imindeiiê  (en  turc);  Scodrr  (en 
alban.),  ville  et  chef-lieu  de  pachalick, 
en  Albanie. 

Nous  ignorons  sur  quels  titres  s'appuie  M.  Ternaux 
pour  dire  :  «  Camillo  Zanetti,  à  la  date  de  1563,  im- 
primait à  Scutari  en  langue  slave  ». 

ScoLiNARE  Palat.,  Schoifieck,  Schôuecken, 
bourg  de  l'élect.  de  Trêves,  près  de  la 
Nims  (Prusse). 


ScoLus,  ixûXcç,  ville  de  la  Boeotie.  sur 
TAsopus,  auj.  Kako  Sialesi  [Krasej. 

SCOMBRASIA    PROM.,    SaTURNI    PrOM.     [PL], 

dans  la  Tarracon.,  auj.  Cabo  de  Pak», 
près  de  Carthagène. 

Sconga,  Schongavia,  Schongau,  Tille  de 
Bavière  (Isarkreise),  sur  le  Lech. 

ScopELos  Ins.,  ixdfftXoc,  Soopeio,  Tune 
des  Sporades. 

Scopi  [T.  P.],  iJwuiriGv  [Proc.j,  ScuM  [G. 
Rav.],  Ta  lAÙ-Kui  [Ann.  Comn.],  depuis 

JUSTINIANA    PRIMA    [PrOC.],    VlUc     de    It 

Mœsie,  auj.  Uskub  (Scopto),  ville  de  U 
Roumélie,  chef-lieu  de  Sandschak,  sur 
le  haut  Vardar  ;  archevêché  grec. 

ScoRAUA,  EsccrailleSf  commune  d'Au- 
vergne (Gantai). 

ScoRDisci  [Pl.|,  ixo^lfxxoi  [PU],  peuple 
celtique  qui  possédait  le  pays  situé  de 
la  basse  Save  à  la  Morawa  {Boinie  et 
Bade). 

SCORIALENSE  MOXAST.,  VOy.  EsCtTRIALE. 

ScoRioL^,  EscuroUeSy  bourg  de  Fr.  (Allier). 

ScoTi,  peuple  primitif  de  l'Irlande^  qui 
envahit  l'île  voisine,  en  conauit  la  par- 
tie septentrionale,  et  s'y  étaolit. 

ScoTiA,  nom  que  prit  la  Galédonie  après 
la  conquête  qu'en  firent  les  Scoti  ;  d'où 
le  nom  actuel  iï Ecosse,  Scotland,  Schott- 
land. 

ScoTiNcoRUM  VICUS,  voy.  Saun.c. 

ScuDici,  Schkeuditz,  pet.  ville  au  N.-O.  de 
Leipzig  (Prusse). 

SCILTENNA  FL.  [Liv.,  PL],  SCUTANA,  IxcUTatoi; 

[Str.],  fl.  de  la  Gaule  Gisalpine,  aiy.  le 
Panaro,  affl.  du  Po. 

ScuoLA  in  Engadina  Bassa,  Scuoll,  Schuoi, 
bourg  du  canton  des  Grisons,  dans  la 
vallée  de  l'inn,  appelée  Basse-Engadioe 

(Suisse). 

Imprimerie  en  1657  [FalkensteiuJ;  en  1679  [Goie, 
Travels  in  Switzerland];  nous  allons  citer  lesdeui 
vol.  exécutés  en  dialecte  romanche  jt  ces  dates  : 
Falkeiistein  s*est  trompé  en  attribuant  aux  presses 
de  Scuoll  le  vol.  de  1657,  il  est  exécuté  à  Zurich  : 
ilgprûm  cudaseh  dalg  Songk  Profeed  Moi»»; 
miis  m  lauaitada  tingua.  Siampad  in  Tury  tras 
Heinrich  Hamberger,  1657,  in-8«.  La  Bible  de  1879 
[Graisse  I,  ^00,  Bauor  I,  110,  Manuely  etc.]  est 
bien  le  premier  livre  qui  soit  sorti  de  cette  typogr. 

grisonne  :  La  Sacra  Biblu  :  Tachantada  ver- 

tida  e  stampada  in  lingiia  romanscha  d'tngadima 
Bassa  :  tras  cuman  cuost  à  tavûr  da  Jacobo  An- 
tonio  Vulpio  Serviaint  det  pied  da  Deis  in  Ftaun, 
Fa  Jacobo  Dort  a  à  Vuipera  Scrviant  Oel  pUd  da 
Dcis  in  Scuol,  StampaU  in  Scuol  In  Inuadina  Bassa  : 
tras  Jacob  Dorta  a  Vulpera  Juven  F.  ModeratûrdiUB 
Stamparia.  Anno  1079,  3  vol.  in-f*  de  7M,  286,  m 
et  IftO  pp..  plus  au  premier  vol.  an  titre  avec  gr. 


1157 


SCURGUM.  —  SEDANUM. 


1158 


sur  bois,  une  lettre  après  le  titre  et  %  autres  ff. 
prélim. 

La  seconde  édition  de  cette  Bible  fut  réimpr.  à 
Scuoll  en  17^  «  tras  Jacobo  N.  Gadina  et  Jacobo 
M,  WUheim  Raueh  »,  5  vol.  in-f*. 

ScuRGUM,  2)toOp-]fov  [Pt.],  auj.,  suiv.  Rei- 
chard,  Côslin,  Koslin  (voy.  Coslinum). 

SCUTARIUM,  voy.  SCODRA. 

ScYDHA  [PI.],  2xu^pa  [Ptol.],  ville  de  Ma- 
cédoine (Ëmathie)^  auj.  Sidero-Kapsa 
[Reich.]. 

ScYixACEUM    [Virg.],    ScYLACiuM    [Mela]> 

SCYLACEA     CASTRA,     ScOLAaUM,    ZxuXoxtoV 

[Ptol.,  Str.],  atuXXTiTiov  [St.  B.|,  ville  de 
ritalie  mérid.^  près  de  Crotona,  auj. 
Squillaci,  ville  épisc.  du  Napolitain 
(Calabre  Ultér.  11). 

Scyllj:  [T.  P.,  G.  Rav.J,  station  de  Tbrace, 
près  de  Selymbria,  auj.  KaljundsjiL 

ScYLLiEUM  [PIJ,  Seilla,  Sciglio,  ville  du 
Napolitain  (Calabre  Ultér.  I). 

ScylLjECM   Prom.,    IxuXXaîov     ou     2x6Xaiov 

«xoov,  auj.  Cajoo  Sciglio  (Scylla),  écueil 
célèbre  du  détroit  de  Sicile,  vis-à-vis 
de  Charybdis. 

Le  vers  célèbre  :  ■  Incidit  in  Scyllam  eupiens 
vUare  CharybMm^  •  est  de  Philippe  Gaultier,  de 
Châtillon,  poète  du  un*  siècle,  év.  de  Maguelonne. 

ScYRos  Ins.,  Swpoç,  île  de  la  mer  Mgée, 
auj.  Haghio  Georgio  de  Skyra,  Ichkiros 
(des  Turcs),  l'une  desSporadesseptentr. 

Scythj:,  iMiboLi  [Herod.l,  peuple  habitant 
la  Scythie,  Scythia  Minor,  vaste  contrée 
s'étendant  du  N.-E.  du  Danube  aux  li- 
mites septentr.  du  monde  connu  des 
anciens;  ce  peuple  nomade,  composé 
de  hordes  barbares,  comprenait  les 
Troglodytes,  les  Hérules,  les  Gètes,  les 
Jazyges,  etc.;  une  province  de  Thrace, 
entre  la  Mœsie  et  la  Mysie,  portait 
aussi  le  nom  de  Scythie. 

SczucziN,  SczucziM,  village  de  Tanc.  Po- 
logne, près  de  Cracovie. 

Nous  devons  mentionner  diaprés  Janozki.  Nachr, 
(I,  p.  38),  et  Bauer  (IV,  111),  inexistence  d'une  impr. 
évidemment  temporaire, ayant  fonctionné  dans  cette 
petite  localité  au  xvie  siècle  :  Statuta  ac  Priuilegia 
Begni  Pulouiœ  omnia  hactenuSt  magna  ex  parte, 
vaga,  confusa  et  sibi  pugnantia;  jam  autem,  in 
gratiam  D,  Sigismundi  Augusti,  Régi»  Poloniœ^ 
et  in  usum  Beipublicœ,  ab  Jacobo  Prilusio.  Cas- 
tren.  Prcemislien,  et  tum  terrestri  Cracovien. 
Notario  ac  /fidi/j,  collecta,  digetla  et  conciliata. 
Opus  labore  ac  sumptu  meo,  partim  in  Sczucztn, 
partim  sub  arce  Cracoviensi,  in  aedibus  meis,  ad 
Antrum  Draconis,  scriptum  et  toto  biennio  estei- 
cusura,  absolutum  vero  ineunte  anno  1553,  in-f* • 

Sebastiani  Fanum,  voy.  DonastieiNum. 

Antonio  et  la  Bibliot.  Lusitana  (t.  I,  p.  158)  nous 
fournissent  la  date  d*un  livre  qui  nous  rapproche 
de  celle  adoptée  par  Falkenstein  :  Antonio  Marit 
Cameiro  (n.  de  Lisbonne,  cosmographe  du  roi), 
Hydrographia  atriosa  de  la  Navegacion,  En  San 
Sébastian,  1675,  in-4o. 


M.  Desbarreauz-Bernard,  de  Toulouse,  nous  ap- 
prend que  c'est  à  Tannée  1667  que  remonte  la  ty- 
pographie à  S.  Sébastien,  avec  un  premier  impri- 
meur du  nom  de  Blartin  Ugarte. 

Sebastopolis  [PIJ,  ïtgflumîiroXi;  [Arrian.], 
2»6a<iTowcXi;  [Proc],  anc.  DioscuBiAS 
[PL,  Mela|,  Aioaïcoofioç  [Scyl.],  ville  de 
la  Cherson.  Taurique,  auj.  Sévastopol, 
Sébastopol  (en  tartare  Ahhtiar),  ville  de 
Crimée,  sur  la  mer  Noire. 

Sebatum  fit.  A.],  ville  de  la  Rhsetie,  auj. 
Seben,  Sewen,  dans  le  cercle  de  Puster- 
thal  (Tyrol). 

Sebethus  fl.  [Stat.,  Colum.],  dans  la  Cam- 
panie,  auj.  Fiume  délia Madalena^  fl.  du 
Napolitain, afflue  au  golfe  de  Pouzzoles. 

Sebinus  Lac,  l'Iseo,  lac  de  la  Lombardie, 
traversé  par  l'Oglio. 

Sebum^  bourg  sur  la  rive  S.  du  Lago  Iseo, 
porte  ce  même  nom  d'Iseo,  près  de 
Bergame. 

Sebusianus  Ager,  voy.  Segusianus. 

Sebusium,  voy.  Alba  Sebusiana.  La  ville  de 
Weissenburg,  sur  la  Lauter,  a  été  réu- 
nie à  la  France  par  le  traité  de  Hiswick. 

Secalaunla,  Segalaunia,  Secolaunu,  la  So- 
logne, anc.  district  de  l'Orléanais,  dont 
le  chef-lieu  était  Komorantin;  auj. 
compris  dans  le  dép.  de  Loir-et-Cher. 

Secanense  Cœnobium,  Sàckingen,  bourg 
et  anc.  abb.  du  gr.-duché  de  Bade  (voy. 
Sanctio). 

Secerr^  [1.  A.],  Seterrj:  fG.  Rav.],  sta- 
tion de  la  Tarracon.,  sur  le  territ.  des 
Lacetani,    auj.    S.    Père    de    Seveada 

Ukert].  mais  plutôt  S.  Colonia  Sajerra 

Reich.  j. 

Secies  fl.  [It.  Hier.],  la  Secchia,  voy.  Ga- 

BELLUS. 

Seconium,  Secovium,  SeckaUy  bourg  et  châ- 
teau de  la  basse  Styrie  (Autriche). 

Secor,  StjjMÔp  [Pt.],  ïixo'p  [Marcian.],  port 
au  S.  de  la  Loire,  dont  l'emplacement 
n'est  pas  connu;  d'Anville  penche 
pour  les  Sables  d'Olonne;  mais  Sprûner 
place  le  Portus  Secor  au  N.  des  Sables, 

Secundanorum  Arausio,  voy.  Arausio. 

Secura,  Segura  de  l.eon,  ville  d'Espagne, 
dans  rintend.  et  au  S.-E.  de  Badajoz 
(Estramadura). 

Securista  [1.  A.],  lejcoopiffTa  [Ptol.],  ville 
de  la  Mœsie,  auj.  Sohegurti,  en  Rou- 
mélie  (pach.  de  Nikopoli). 

Secusio,  voy.  Segusio. 

Sedanum,  Sedcmy  ville  de  Fr.  (Ardennes), 


1159 


SEDEIAUCUM. 


im 


sur  ta  rive  droite  de  la  Meuse:  appar- 
tint successivement  anx  archev.  de 
Reims,  aux  maisons  de  la  Mark  et  de 
la  Tour-d* Auvergne  ;  elle  fut  cédée  à  la 
Fr.  en  1642  ;  Turenney  naquit  en  16H. 

Moat  receroos  iPun  bibUoptaile  dittingué,  M.  Ch. 
Cmiln-Gridafiie,  qoelquM  ootei  rebiiTCf  à  IVirigliie 
delà  typogr.  dmsb  priodp.  de  Sédmi  noire ret- 
pecttblecorfespoiMbnt  noue  met  eor  la  trace  d^ine 
nièce  Intèreuante  qui  nout  permet  de  la  bire  re- 
mooter  k  1505;  c*eit  no  placard  in-foL  {k\h  BOiL 
Imp^  anc.  fonda  GaignHârca,  collection  Haiie  4a 

T^i  DIKV-'gaRD  il  DE  NAfTUBl,  A*  l7iiipHm«rl0 
SalaMflMe.  \\  I.  Diuiin  |1  : 
Bkn  vetmi  tu  aoU  {gentUU  irnnriauri^ 
Au  miUieu  de  Sedan^  Heu  venue  urtB-îu.,... 

Au  2*  diialn  : 

Quifonque  t'inuenta  [geutUte  imprimerie) 
Put  un  eelene  etprit,  et  eerte  il  fut  keureux^ 
Votre  metme  heureux  ett  le  Privée  Paleureux 

Sui  par  la  Men-uuelUamee  à  Ivy  fart  eouetumUre 
^ainfenant  i'inirotluit  en  ta  yUte  première 
(oe  Prince  Valeureux  cjrt  Robert  de  la  Mark). 

An  S*  dixafn,  J^uienr  nona  donne  la  date  de  sa 
naiiaance  (15  sept.  IMS). 

A  SEDAN, 
iHFBiirt  Ml  Goaeuf  Gonm 

II.O.UIV. 

wuêepL 

Ce  placard  In -fol.,  encadré,  Inpr.  an  ?  •,  n*o0re 
pas  moins  de  dix  spécimens  de  camctères  di?ers;  les 
disslns  sont  en  iiaiiqne. 

Abel  Ait ery,  frire  de  Jean  lUverv,  rimprlmeor  de 
Lausanne,  fient  de  Genète  s'établir  I  Sedan,  •  an 
Lys  Royal  ■,  vers  1575. 

En  1577,  il  publie  un  volume,  que  M.  Cunin- 
Gridaine  considère  comme  l*un  oes  premiers  vo- 
lumes imprimés  à  Sedan  :  Franc.  VMleriolœ  eom^ 
ment,  in  litrum  Galcnide  Constitutione  ariis  me- 
(Ucœ,  S.  L.  Apud  Abelem  Rivery,  1577,  in-8*.  Nous 
demandons  bien  pardon  à  noire  bonorable  corres- 
pondant d'émettre  une  opinion  contraire  à  la  sienne, 
mais  nous  croyons  ce  livre  imprimé  A  Genève  ;  plu- 
sieurs calai,  de  la  fin  du  xti«  siècle,  entre  autres 
celui  du  libraire  Willer  d'Augsbourg  (p.  S13),  in- 
diquent formellement  ce  lieu  d'impression  ;  d'autre 
Sirt,  plusieurs  bibliogr.  autorisés,  nous  citerons 
ofbnann  (Lexic  bibl.,  II,  289),  confirment  Tasser- 
tion  de  M.  Cunin-Gridaine:  ceci  ne  prouverait 
qu'ime  cbose,  c'est  qu'une  partie  de  l'édition  a  été 
publiée  sans  nom  de  lieu,  et  le  reste  sous  la  ru- 
brique «  Genève  •.  La  première  édiUon,  peu  connue 
du  comment,  de  Valleriora  sur  Gallien,  avait  été 
donnée  à  Turin  l'année  précédente  ;  elle  est  impri- 
mée par  Bc'vilacqua. 

En  15h0(date  adoptée  par  Falkenstein),  an  impri- 
meur du  nom  de  Matthieu  Hllaire,  exécutée  Sedan  : 
rrej  Reqi$  Uenrici  ùeclarationee  ad  ordines  suos, 
a  Galtico  in  Latinum  convertœ,  Sedan,  1589,  in-8«. 
Cette  pièce  est  de  Toussaint  Bercbet,  principal  et 
premier  régent  du  collège  de  Sedan. 

Avec  les  premières  années  du  xvii*  siècle,  nous 
voyons  apparaître  un  célèbre  imprimeur  protesunt, 
Roland  Pape,  que  déjà  nous  avons  signalé  à  Franc- 
kentbal. 

En  1611»  un  établissement  considérable  est  enfin 
fondé  à  Sedan  par  un  lypogr.  parisien  (1607/,  de 
la  religion,  nommé  Jean  Janon  ouJannon,  anc 
ouvrier  de  Robert  Estienne  III  ;  Il  prend  le  titre 
d'imprimeur  de  l'Académie.  Ver»  1615,  il  fit  graver 
un  petit  caractère  qui  devint  célèbre  sous  le  nom 
de  •  petite  sidanoise  •:  il  ne  l'employa  guère  avant 
1625,  lorsqu'il  donna  son  Virgile,  in-32.  On  en 
trouve  d«s  exemplaires  à  la  date  de  1628,  mais  c'est 
la  même  édlt.  avec  un  titre  renouvelé. 

En  1621,  Jean  Jannon  publia  t  Bepreuvee  de» 


eamtîèree  nomuOkmmt  tÊdttMpÊTJmmJi 
imprimeur  de  1^ Académie,  Ittl,  •  p.  La 
qui  précède  cet  oposode  eit  Imnerfife, 
noua  permettra  d*en  citer  «ne  pne  i  •  Or«  fOffait 
dit-il,  que  depuis  quelque  icniia  pluricwB  fm  soai 
meslex  qui  ont  auili  cet  art...  il  wf%  pria  anvli 
d'essayer  si,  en  quelone  sorte,  je 
quelqu'un  de  ceux  qui  s^  soata  " 
et  que  J'entends  tonslca  jom 
enti^utres  un  Conrad  I  Rome,  no  lârnsoe  Ynist, 
on  Estienne  è  Paria,  on  Froben  i  Itarit,  ■■  Gi^ 
pliiua  A  Lyon,  nn  Ptantin  à  Anwrii  ■■  W«W  à 
Francfort.....  Et  d'jifiant  que  Je  ne  pufrefc  foir 
i  bout  de  ce  dessein,  à  anse  dea  carwifeRi  md 
BÉ'estoient  uéoessaina  iMNir  cet  cActt  ■■■■««■ 
pounantprercomnodraient  dea  iNMeort  êom  ks 
ona  ne  vouloieot  et  lea  autres  mt  pnninlBiil  ma 
fournir  ce  qui  me  nanqMltt  Je  aa  idMriM»  ■  F  a 
environ  six  ana,  de  neilrala  asalal  bon  cediail 
la  fsbricatlon  des  poinsona,  antrioes  et  mnnfci  pav 
toutca  sortes  de  caractères,  aio  dfien  acesHnder 
et  le  public  et  mol-mesow.  Pèj  dsnc  acteM  Mia 
frappes  de  lettres,  It  sçaooir  sept  faappsia  de  ktins 
de  deux  lignes,  le  gros  eanoa,  patU  csnasi,  ■■■■ 
gon,  groa  romain,  S.  AugostiB,  clcafOi,^eiii  va> 
main,  petit  texte,  nompardle  et  lenn  liapjiwn  «i 
graa  dcéro,  une  gaillarde,  m  novea  beÉnei  i  c^ 
semble  la  sédanoise  et  son  ItaUqne,  4a  den  ciii- 
quièmes  plus  petlu  que  la  noapsrenie,  Icaqialks 
on  n'aooit  point  encore  foaa  anpaïaïaiiL  Bmr 
tontes  les  frappes  susdites,  fen  ay  cnrieUM^de 
belles  liaisons  et  abbrèviatores  non  eBoov 
Jnsquea  è  présent. 

•  Or  toutes  ces  choses  ensenbla  toat  la 
partie  de  mon  travaH  et  entreprisa,  doait  jay 
toolu  vous  foire  voir  ceste  espmvt  pov 
servir  d^eschaniOlon,  et  estre  avant-oamèee 
ouvrage  plus  accompU.  Je  TOUS  by  dooe 
offre  de  celles  qui  vous  seront  le  plosà  gré^  caaft- 
tendant  que  Je  vous  baille  l'autre  partie,  qui  aoosis- 
tera  es  caractères  bébrieux,  chaMsiipBei^  sy- 
riaques, arabiques,  grecs,  geimaoiques,etCMletiRs 
fleuries,  noites  de  musique,  vignettes,  fleorons, 
etc.,  à  quoi  Je  travaiileray,  Ofeu  aidant,  ds  tout 
mon  pouuoir,  afin  de  pouvoir  accommoder  un  im- 
primeur de  tout  poinct.  Mesme  Je  foumirsy  qui 
voudra  de  presses,  casses,  châssis  et  garnitures 
de  toutes  sortes  :  de  toutes  choses  lesquelles  je 
feray  prix  si  raisonnable,  que  quiconque  en  aors 
albire,  trouvera  secret  sujet  de  contentement, 
quelque  distance  de  lieu  qu'il  f  ait,  etc.  » 

Nous  avons  dit,  à  l'art.  RiekelieUj  que  les  char- 
mants caractères  de  l'imprimerie  cardinalesqoe  no- 
venaient,  pensions-nous,  des  fontes  de  Jean  Jan- 
non ;  on  voit  par  la  longue  citation  ci-dessus  que  ce 
fondeur-imprimeur  en  ofl'rait  à  tout  Tenant  ;  notre 
présomption  se  trouve  donc  confirmée. 

Jean  Jannon  cesse  d'imprimer  en  lObl  ;  son  ib 
Pierre  Jannon  lui  succède,  mais  abandonne  bient6t 
la  typogr.  pour  aller  prêcher  le  saint  E%an|^  à 
Etampes,  oCi  on  le  trouve  établi  comme  ministre  en 
1662  ;  il  eut  pour  successeur,  à  Sedan,  François 
Chayer. 

Ce  fut  l'époque  de  la  décadence  ;  à  partir  de  Fran- 
çois Chayer,  c'est-à-dire  depuis  le  milieu  du  XTii* 
siècle,  rimprimerie  décline  A  Sedan;  la  religion 
réformée,  dominante  au  temps  du  duc  de  Bouillon, 
est  comprimée  parles  nouveaux  maîtres;  lanln- 
part  df>s  riches  bourgeois  font  comme  Pierre  Jan- 
non, ils  quittent  la  ville  ;  et  rimprimerie,  cet  organe 
de  la  libre  pensée  et  de  la  libre  parole,  disparait  peu 
à  peu  ;  l'arréi  du  conseil  de  1704  ne  mentionne 
même  pas  Sedan  ;  celui  de  17S9  ordonne  la  suppres- 
sion de  la  typogr.,  et  cet  arrêt  fUt  exécuté,  puisque 
la  ville  ne  ligure  point  au  rapport  Sartines,  en  1761. 

SEi'ELAUCUM  [Am.  M.j,  SlDOLEUCUH  [It.  A.], 

Sedelocovic  [Monn.  Mérov.],  Srdelocus, 
Saulieuy  Seatdieu,  viUe  de  Bourgogne 
(Côte-d'Or);  patrie  de  Vauban. 


1161 


SEDENA.  —  SEGOBEUGA. 


1162 


Sedenâ^  Sezena^  Seyne,  bourg  de  France 
(Basses-Alpes);  concile  en  1267. 

Seoera,  voy.  Salera. 

Sedetani,  voy.  Edetani. 

Srdiboniates  [Pl.]^  peuple  de  la  Gaule 
Aquitaine,  sur  le  versant  N.  des  Py- 
rénées. 

Sedinum.  Stettin,  ville  de  Prusse,  cbef- 
lieu  de  la  Poméranie,  sur  la  rive  gau- 
che de  roder;  Tune  des  places  les  plus 
fortes  et  les  plus  commerçantes  du 
royaume. 

L*introducteur  de  la  typogr.  à  Stettin  fut  un  mi» 
nistre  protestant,  du  nom  de  Georgius  Rbete  ;  EjBC- 
kmann  l'appelle  «  typographus  aOrodi^axToç  »,  et 
Christ.  Zickcrinann  lui  consacre  une  notice  toute 
particulière.  Falkenstein  ne  lait  remonter  li  typogr. 
qu*à  Tannée  1579;  mais  ce  fut  vers  1508  que 
Georgius  Rbete  fonda  son  premier  établissement.  En 
1570,  nous  citerons  :  M.  Joh,  GtgoHtis  Zwo  pre^ 
dtgten  von  Oer  H.  Tauff.  Zu  Alten  Stettin,  1570, 
in-40  ;  et  encore  :  Danielis  SchUtz  Christliche  ^e- 
traehtung  vnnd  erinnerung  ûber  Ute  Sieàen  Wor^ 
ten  Vn»er$  herm  Jesu-C/uiâti  am  Creutt»  Sampt 
anddcMiaen  GebettUin  auff  e(n  Jedes,  Vfk  tinem 
Chriitlicnen  lied  dauon.  Zu  Alten  Stettin,  1570, 
in-80. 

Seduni  [Caes.],  peuple  des  bords  du 
Rhône,  occupait  la  partie  N.  du  can- 
ton de  Vaud. 

Sedunum,  Sidonense  territorium  [Frédég.], 

SlDVNlS  CiVITATE,   SœVNINSIVM,   SeDYNIN- 

sivM  CiVITATE  [Monn.  Mérov.],  Sitten, 
Sion,  chef-lieu  du  canton  du  Valais 
(Suisse),  sur  la  Sionne. 

L*auteur  anon.  de  VBUL  de  l'impr,  en  Suisse, 
et  Fabkeusiein  d*après  lui,  font  remonter  la  typogr. 
en  celle  ville  à  rannée  1017;  nous  ne  pouvoni 

Îu'enregistrer  Passertion  ;  le  premier  livre  exécuté 
Sion,  que  nous  connaissions,  ne  remonte  qcl*à 
1060  X  Histoire  du  glorieux  S.  Sigismond,  mar- 
tyr^  roy  de  Bourgogne^  par  le  R,  P.  Fr,  Sigis^ 
mond  de  St-Mawrice,  Imprimé  à  Syon  (en  Suisse), 
chez  Henri  Louys,  escrivaln,  1006,  in-4*.  Fr.  gr. 

Seelandia,  Seeland ,  Siaeîland,  la  plus 
grande  des  lies  danoises,  et  la  plus 
considérable  de  la  Baltique. 

Sega,  Segaha,  Sieg^  riv.  de  la  Prusse 
Rhénane. 

Segasamunclum  [It.  A.],  SqioapudTxouXov 
[Pt.],  ville  des  Autrigones,  dans  la 
Tarracon.,  auj.  S.  Maria  de  Ribaredonda 
(Aragon). 

Segeda  Tlgurina  fPl.l,  dans  la  Bétique, 
auj.  S.  Jago  de  la  Uiguera, 
de  Jaen. 


bourg  près 


Segedunl'm,  vov.  Szegedinum. 

Segelocum,  vby.  Agelocum. 

Segesama  [Flor.],  Is^iaapwx  [Str.],  Segi- 
SAHA,  is'^iaau.9.  'IcuXta  [Pt.],  ville  des 
Vaccaï  dans  la  Tarracon.,  auj.  Sasamo, 


bourg  de  la  Vieille-Castille,  à  VO.  du 
Bribiesca. 

Segessbra  [T.  P.],  dans  le  pays  des  Lin- 
gones,  auj.  Suzannecovart,  village  de  la 

Haute-Marne  (arr.  de  Vassy). 

Segesta,  voy.  Acesta. 

Segesta,  SsYtoTA  [Appian.],  Goix>nu  Sep- 
TiHu  Siscta  [Insc.J,  dans  la  basse  Pan- 

**  nonie,  auj.  Sissek,  Sziszek,  bourg  d'il- 
lyrie  (gouv.  de  Trieste),  sur  la  Save. 

Segesta  Tigduorum  [PI.],  dans  la  Ligu- 
rie,  auj.  Sestri  di  Levante,  bourg  de  la 
prov.  de  Gènes. 

Segestero,  Civ.  Segesterorum,  anc.  Segus- 
TERO  [It.  A.,  T.  P.],  Secustero  (on 
trouve  aussi  Sistaricuh  et  Sigestericum), 
ville  des  Memini,  dans  la  Gaule  Nar- 
bon.,  auj.  Sisteroriy  ville  de  Fr.  (Basses- 
Alpes),  sur  la  Durance. 

L*imprimerie  paraît  avoir  existé  dans  cette  Tille 
au^xvii*  siècle,  oien  que  les  arrêts  du  Conseil  et  le 
rapport  Sartines  n'en  fassent  pas  mention  ;  car  nous 
avons  à  la  Bibl.  impér.  de  Paris  un  livre  souscrit  à 
ce  nom  à  la  date  de  1060 1  Histoire  des  troubles  es 
Provence  depuis  son  retour  à  la  couronne  (lAM) 
Jusqu'à  la  paix  de  Vervins  (1508) ,  par  Pierre 
Louuet,  docteur  en  médecine  et  historiographe,  Sit- 
teron,  J.-P.  Louvet,  1080, 2  vol.  in-12.  Le  P.  Le  Long 
cite  une  édition  imprimée  Tannée  précédente  Jt  Aix, 
par  David;  la  nôtre  serait  donc  une  réimpresiloD, 
peut-être  la  même,  avec  un  titre  renouvelé. 

Segestum,  voy.  Aqesta. 

Segida,  Ss^i^a   [Str.]^  Segeda  [Sprùner],  . 
JuuA  Restitcta  [Pim.]  (T),  ville  des  Are- 
vaci,  dans  la  Tarracon..  auj.  Hiniesta, 
bourg  de  la  haute  Castille. 

Segisama,  voy.  Segesama. 

Segni  [Cœs.],  ifUer  Eburcnes  Trevirosque, 
petit  peuple  de  la  Gaule  Belgique,  c^ue 
l'on  place  autour  de  Sou^z  (Lim- 
bourg),  et  d'autres  géogr.  à  SaUns  (Jura). 

SeGNU,  voy.  SiGNIA. 

Segobia,  voy.  Segovia. 

Segobodium  [T.  P.],  dans  la  Maxioia  Se- 
quan.,  Sei)eux,  commune  de  Fr.  (Hau- 
te-Saône). 

Segobriga  [Inscr.],  ville  des  Edetani, 
dans  la  Tarracon.,  auj.  Segarbe,  sur  la 
Palencia,  ville  du   roy.  de   Valence. 

L*abbé  Gaballero  a  cherché  à  faire  remonter  Pin- 
troduction  de  la  tfpogr.  au  xve  siècle,  dans  cette 
ville  épiscopale,  à  raide  d'une  édition  prétendue  des 
CoNSTiTUTiONKS  SYNODALES  Bariholonuci  MotH, 
Cardinalis  et  Kpiscopi  Segobrieensis .  Segobrica, 
1479.  Hain  (10794)  cite  cette  édition,  mais  avec  le 
signe  dubitaUf  quMl  a  adopté  ;  aucun  dtrs  bibliogr. 
espagnols  autorisés  n*a  cm  deioir  accepter  cette 
version,  et  nous  considérons  T^Uon  comme  pu- 
rement apocryphe. 

Noos  ne  connaissons  nas  de  llrrt  exécuté  à  Se- 
gorbe,  antérieurement  a  Pannée  1018  1  Ouva  [P, 
Pr»  Bugenio  de),  Bonumeeî  que  eontiene  la  vida, 
y  II  muerte  del  Bewmrmâo  Pw$rt  Precy  |  Bugenio 


1163 


SEGOBRIGA.  —  SELESTADIUM. 


1164 


iU  OUua,  CapucMno^  Prouindal  que  fue  de  ta 
Proluincia  de  Valeneia;  el  quai  mur  h  Sabado 
à  Mdeiy  met  de  Octubre  del  Aûo  lOlS,  en  el 
eoniuento  de  la  Sangre  de  Christo  defla  Ciudad 
de  valeneia,  à  la  fin  :  Impresç  en  Segorfoe  por  Fnn« 
ciico  II  Felipe  Mey,  in-A<*  d«  2  ff.  en  vers. 

Segobriga  [Liv.],  li^ô^^i-^  [Str.,  Pt.l, 
ville  des  Celtiberi  dans  la  Tarracon., 
sur  remplacement  de  laquelle  on  yoit 
auj.  Priego,  pet.  ville  d'Espagne  (Nouv. 
Gastille),  sur  l'Escabas. 

Segodunum,  lYTfo^cuvov  [Pt.],  Segodum  [T. 
P.],  RoTENA  Urbs,  Rutenensis  Civ.  [Ai- 
mon.],  Civ.  Rutenorum  [Not.  pr.  Gall.], 
RuTENis  [Gr.  Tur.],  Rodais  [Chr.  B. 
Dion.],  Rutene  cive,  Rvenvs  [Monn. 
Mérov.],  ville  princip.  des  Ruteni  dans 
l'Aquitaine,  auj.  Bhodez,  Bxxkz,  chef- 
lieu  du  dép.  de  l'Aveyron,  anc.  cap. 
du  Rouergue. 

Nous  avons  reçu  presque  en  même  temps  de  deux 
émdits  bibliophiles,  MM.  Paulin  Richard  et  Gus- 
tave Brunet,  la  description  d'un  volume  unique  que 
possède  la  bibl.  de  Rodes,  k  l*aide  duquel  il  nous  est 
permis  de  faire  remonter  Pimprimerle  dans  cette 
▼iUe  à  Tannée  1&50;  c'est  un  traité  de  Gerson,  en 
patois,  dont  voici  la  description  exacte  :  A  la  hoxob 
DE  Dieu  &  peb  |  lo  $alut  de  lai  AHnas,  Môsenhof' 
lo  Beuerenldiêsime  cardenal  darmanhoCj  aueeque 
de  I  Bodes,  ^  de  Fabre,  a  faict  extraire^  iraauire 
^  imprimir  le  petit  traetat  que  ientiee  :  Côipau- 
iat  per  vénérable  ^  $cicntifleq  Persona  |J  Mestre 
lean  lareon,  iadii  chancelier  de  Palrii,'per 
i'initruetion  dels  Rictora.yiearls  et  |]  autres  ayants 
charge  darmas  ausdictt  Diocel  sis,,,,, 
15  '56. 

A  Rodes,  par  Jean  Mottier, 
auec  Priuilege. 
ln-16  ou  pet.  in-8*  de  fti  ff.  non  paginés.  Siçn.  a-e. 
par  8,  et  G  par  4;  le  cahier  F  n'existe  pas,  bien  que 
le  texte  se  suive  ei  que  lu  volume  soii  complet.  Sur 
le  titre,  qui  est  imprimé  en  rouge  et  noir,  sont  les 
armes  du  cardinal  d'Armagnac  ;  au  v**  du  titre  est 
une  gravure  sur  bois  représentant  la  Vierge  et  l'en- 
fant Jésus,  adorés  par  toutes  les  puissances  de  la 
terre. 

Nous  citerons  à  Rodez,  comme  impr.  au  xviie  s., 
les  associés  Paul  Desclaux  et  Amans  Grandsaigne. 

L'arrêt  du  conseil  en  date  du  21  Juillet  1704  donne 
à  cette  ville  le  droit  de  conserver  deux  imprimeurs  ; 
mais  celui  du  31  mars  1739  en  supprime  un  ;  la  même 
année,  un  arrêt  spécial,  en  date  du  29  octobre,  re- 
connaît Armand  Devic,  reçu  en  1735,  comme  ti- 
tulaire de  cette  place  d'imprimeur-libraire,  conser- 
vée par  l'arrêt  du  31  mars  ;  cet  Armand  Devic  exer- 
çait en  1764,  lors  du  rapport  Sartlnes;  il  n'em- 
ployait que  deux  presses. 

Segodunum,  Si^d^oovov  [Pt.],  ville  de  Ger- 
manie; auj.,  suiv.  fcluver,  Slegm,  sur 
la  Sieg  (voy.  Sigena);  suiv.  Mannert  et 
Wilhelm,  Wûrzburg,  en  Bavière  (voy. 
Herbifous). 

Segontia,  Seguntia  [Liv.],  Siguenza,  ville 
d'Espagne  (Nouv.  Castille). 

Université  fondée  en  iUttX,  supprimée  en  1807* 
L'imprimerie  remonte  en  celte  ville  à  l'année  1575. 
Deux  typographes  établis  à  Alcala  de  Henarès  pa- 
raissent avoir  installé,  à  peu  près  simulunément, 
une  succursale  k  Siguenza,  qu'ils  exploitèrent  pen- 
dant d'assez  longues  années,  tout  en  conservant  le 
siège  de  leur  pnncipale  imprimerie  à  Alcala  ;  peut- 


être  n'eurent-ils  à  Sigueoia  qu'on  magasin  de  iftni- 
rie  destiné  à  écouler  les  proaoits  de  Irar  Imprine- 
rie  d'Alcala  ;  ils  s^appelalent  Juan  Gracian  et  loan 
Ifiiguez  de  Lequerica .  Ce  qui  semble  prouver  qallB 
n'imprimaient  que  dans  une  des  deux  villM,  c^Ht 
que  l'on  trouve  parfois  la  même  édition  dTmi  Uvre 
souscrite  aux  deux  noms,  ainsi  :  Gaxpar  CardBI» 
de  Villalpando  :  Caieeismo  brève  para  tnuêmr  a 
los  ninos.  On  trouve  la  souscription  :  ^oaqpMf 
et  Seguntiœ  apud  Lequericam,  1580,in-12. 

Segora  [T.  P.],  station  de  la  Gaule  Aquit, 
entre  Nantes  et  Poitiers,  que  d'AnTiUe 
place  près  de  Bresixdre  (Deux-SèTres). 

Segovia  [Plin.,  FI.,  I.  A.J,  îryouGCa  [PtoL], 
Segubia,  Seguvu,  ville  des  Arevaci  dans 
la  Tarracon.,  aui.  Segwia,  Ségamt, 
ville  d'Espagne,  chef-lieu  de  l'inteiul* 
du  même  nom  (Vieille-CastiUe). 

L'imprimerie  ne  remonte  ou'à  Pannée  1588»  diaenl 
Falkensteiu  et  Cotton;  cependant  nooi  devons  signa- 
ler un  volume  que  cite  Antonio,  à  une  date  ftHt 
antérieure  :  F.  Joannes  Baptista  de  VHkmes, 
Hispalentit,  Espejo  de  la  conseientia  parm  fodps 
Estados,  Segoviv,  1525,  in-foU;  la  première  éditiaa 
aurait  été  donnée  à  liOgrofio,  en  19t7,  et  la  tni- 
sième  à  Séville,  en  1543. 

En  1588,  le  célèbre  imprimeur  qui,  quelques  aa* 
nées  après,  publiait  à  Madrid  les  premfms  édi- 
tions de  l'immortel  chef-d'œuvre  de  Gerrauiès, 
Juan  de  la  Cuesta,  était  éubli  à  Ségovie  :  Trmtadb 
de  ta  verdadera  y  faisa  propheda,  por  tuan  de 
Horozio  y  Covarruvias,  Segovia,  por  luan  de  h 
Cuesta,  1588,  in-4«. 

I>resque  simultanément  un  second  imprimeur,  da 
nom  de  Marco  de  Ortega,  s'établissait  dans  cette  vilie. 

Segdsiani  [Cœs.],  Seccsiani  [PL],  2rw«>«Mi" 
voi  [Str.,  Pt.],  peuple  de  la  Gaule  Lyoïi- 
naise,  occupant  le  territoire  compris 
entre  la  haute  Loire  et  le  Rhône,  forme 
auj.  partie  des  dcp.  du  Bhàne  et  de  la 
ÎMre, 

Segusianorum  forum,  voy.  Forum. 

Segusianus  ager,  Secusianus  tractus,  le 
Forez,  Forés,  aiic.  district  de  la  prov. 
de  Fr.,  le  Lyonnais. 

Segusini,  îiYouatavcî  [Pt.],  Segusienses, 
peuple  de  la  Gaule  Cisalpine,  occupait 
les  Dords  de  la  Doire,  en  Piémont. 

Segusio  [PL], Segusium,  2cyc6oigv  [PL],  Seu- 
SYE  [Gr.  Chron.],  Scingomagus  [Alf. 
Jacobs],  Susa,  Suse,  ville  épisc.  du  Fié- 
mont,  sur  la  Doria,  au  pied  des  Alpes 
Cottiennes. 

Segustero,  voy.  Segestero. 

Selambina  [PL],  ville  delà  Bétique,  auj. 
Salabrena,  en  Andalousie  [Florez]. 

Srlaniacum,  Selaniaco  [Monn.  Mérov.], 
Salagriac,  commune  de  Fr.  (Corrèze). 

Selaricum,  Sejkirk,  ville  et  chef-lieu  de 
comté,  en  Ecosse,  au  N.  d'Edimbourg. 

Selenopous,  voy.  Luneburgium. 

Selestadium  [Cluv.],  Scladistatum  Palat. 
[Mabil.],  ScLADisTADiuM,  anc.  Helellum 


il65 


SELEUCUS.  —  SENA  JULIA. 


1166 


Helvetum  (?)^  Schlettstadty  Schlestadt  ou 
Sckelestadty  ville  forte  de  Fr.  (Bas-Rhin); 
anc.  ville  libre  impériale  (1216);  patrie 
de  J.  Wimpheling  et  de  Beatus  Rhe- 
nanus. 

L'imprimerie  fat  introduite  k  Schelestadt  en  1518 
{Panzer,  Falkenstein],  et  le  premier  typogr.  est 
Lazare  Schurer  ;  Panzer  cite  à  la  date  de  1518  :  Gra^ 
vamina  Germanicœ  Nationii  cum  remediis  et  avi' 
samentis  ad  Cœscuream  Maiestatem  :k  \a  ûa:  Ad 
inerementum  Germaniœ  et  Del  gloriam,  Selestadii, 
impressum  in  ofûcina  Schiireriaaa  (1518),  in-4* .Cette 
édition  sans  date  ne  Cait  probablement  qu'un  avec 
une  réimpression  prétendue  de  1520.  Un  ^rand 
nombre  ae  traités  ae  grammaire,  de  littérature  et 
de  philosophie  sont  exécutés  par  SchQrer,  et  les 
noms  de  Cicéroo,  de  Suétone,  et  surtout  d*Èrasme, 
sont  fréqueininent  répétés.  Le  dernier  ouvrage  cité 
par  Panzer  nous  donne  le  nom  d*one  imorimcHrie 
clandestine  :  Lamentationes  Germanicœ  Nationis, 
A  la  Gn  :  Bxcustu  est  Ubellut  iste,  sant  utUi»  om^ 
nibus  Christi  fidelibuij  apud  inclytam  AtiœjivUa' 
tem  Lactophaçam,  ubi  plures  uigent  Lutherani, 
Annopost  Christum  natum  mdxxvi,  in-4o;  TexempL 
du  biblioçr.  de  Nuremberg  portait  une  note  ms. 
d'une  écniare  contemporaine  gui  déclarait  ce  livre 
exécuté  A  Schelestadt. 

Bien  que  faisant  partie  du  royaume  depuis 
107S,  Schelestadt  ne  figure  point  aux  arrêts  du 
Conseil  qui  réglementent  Hmpr.en  France,  aux  dates 
de  1704  et  de  1759;  mais  cette  ville  est  mentionnée 
au  rapport  fait  k  M.  de  Sartines  en  1704;  une  seule 
typographie  existe  dans  la  ville,  et  le  titulaire  se 
nomme  Fr.  Ulrich  Casser;  il  est  âgé  de  09  ans, 
établi  depuis  1726  et  n'exploite  qu'une  presse. 

Seleucus  Mons  [T.  P.],  M<mt  Saléon,  près 
de  Gap  (Hautes-Alpes). 

SELGoViE,  voy.  Elgov^e. 

Selingostadium,  Seligenstadt,  sur  le  MaÎD;, 
ville  de  Hesse-Darmstadt;  anc.  couvent 
de  Bénédictins  qui  renfermait  le  tom- 
beau d'Emma,  fille  de  Gharlemagne, 
el  d'Éginhard,  son  époux. 

Seunus  [Virg.,  PI.].  ïiXwoôç  [Herod., 
Tlmc,  Str.J,  Sélinonie,  colonie  de  Mé- 
gare^  eu  Sicile,  détruite  par  les  Cartha- 
ginois ;  on  en  voit  les  ruines  à  Torre- 
di-Pollwe. 

Selleis  fl.,  dans  le  Péloponnèse,  auj.  le 
Pachista, 

Selymbria  [ Liv.,  Mêla.,  PI.  |  2ïjXu{x6pia,  2n- 
Xu6{,{a  [Her..  Xen.,  Plut.,  Str.,  Ptol.1, 

EUDOXIROLIS,    Eù^cÇiouiTOXi;    [Proc],  vilIC 

de  Thrace,  sur  la  côte  de  la  Propontide, 
auj.  Selivria,  Selivri,  dans  la  Roumélie 
(pach.  d'Andrinople). 

Semana,  Semanus  Stlva,  SYifMcvcûc  CXv),  la 
partie  occid.  des  montagnes  de  Thu- 
ringe,  Harzgebirge  et  Thûringerwaldes. 

Semendrova,  dans  la  Dacie,  voy.  Rhami- 

DAVA. 

Semirus  fl.  [PI.],  dans  le  Bruttium,  Il 
Simari, 

Semnones  [Tac.].  Sennones  [Vell.  Pat.], 
£t|xva»vc{  [Ptol.J,  peuple  de  la  Germanie, 


occupait  la  rive  droite  de  TElbe  et  le 
territ.  oriental  (Mecklemburg,  Pomé- 
ranie). 

Seupacum,  Zempach,  Lempach,  bourg  de 
Suisse  (Gant,  de  Lucerne),  bataille  en 
i386. 

Sempronii  Forum,  voy.  Forum. 

Sempronium,  voy.  Sopronium. 

Sehptavia,  Sempthe,  SchirUau,  ville  de 
Hongrie  (comitat  de  Neutra). 

Pierre  Bomemissa,  ministre  de  la  confession 
d'Augsboure,  A  Schintau.  eut  une  imprimerie  par- 
ticulière qu'il  exploita  lui-même  pendant  trois  ans 
(1574-77): /4  s  Evangyéliomokbôly  es  epistoLàkbolvalà 
Tanûsàgok  V,  Rész  Irta  Bomemisza  Péter,  Semp- 
ten,  1574,  in-8o.  Cest  le  titre  du  premier  ouvrage 
cité  par  Németh;  il  est  dédié  au  comte  de  Salro- 
Neuburg.  Nous  aTonsdéJàvu  P.  Bomemisia  A  De» 
trekO  et  à  Rarbok, 

Semuriuh,  voy.  Gastrum  Sinemurum. 

Sena  Ins.  ISil.  Ital.],  17/^  de  Sein,  ^ur  la 
côte  de  la  Bretagne  (Finistère). 

Sena  [Liv.,  Sil.],  Iiiv?)  [Pol.,  Str.],  Sbna 
Gallica,  ïwa-^foXXixa  [Pt.|,  ïivo^oXÀCa 
[Str.J,  Senogallia  [PI..  It.  A.,  T.  P.], 
ville  de  TOmbrie,  sur  le  fl.  Sena.  aui. 
Sinigaglia,  sur  le  Gesano,  ville  de  la  de- 
lég.  d'Urbino  et  Pesaro. 

Imprimerie  en  lOM  ;  Agostino  RossU  Notizte 
iBtorictie  di  Monte  Alboddo.  Sinigalia,  16M,  in-4o 
[Haym.  p.  58,  0].  Molini,  dans  ses  Agçiunte  al  BrU' 
fiel,  cite  également  :  Franc.  Dtiii.  Antiquitatum 
Btruriœ,  seude  situ  CUmarum^  fragmenta  Msto» 

riea Senogalto,  1006,  in-A«,  xxiv  et  160  pp.  plus 

un  r.  d*errata. 

Sena  Julia  FT.  P.],  2*iva  [Ptol.],  Golonu' 
Senensis  fPl.,  Tac],  anc.  colonie  ro- 
maine, en  Étrurie,  à  xxx  m.p.  dans  le 
S.  de  Florence,  auj.  Siena,  Siene,  Sienne, 
ville  archiépisc.  d'Italie,  cbef-lieu  de 
la  province  du  même  nom  dans  Tanc. 
Toscane. 

DniTersIté  qui  fut  longtemps  la  rivale  de  celle  de 
Pise  ;  acad.  des  sciences  ;  c*est  la  patrie  du  pape 
Pie  II,  de  Socin,  du  Guide,  etc. 

L'imprimeur  Henry  ou  Heinrick,  de  Cologne,  fonde 
&  Sienne  le  premier  établissement  typon*.,  à  la  date 
de  iUSU  :  Lectura  clarissimi  dœtons  PauU  de 
Castro  in  sextum  Codicis  suum  Me  testatur  fbum, 
Impressumque  —  Senis  per  Magistrum  Henricum 
de  coUmia  et  socios  Ànno  scUutis,  m.cccc.lxxxiiii, 
XII  KL  Augusiit  in-fol.  en  gros  car.  A  2  colonnes. 
Quatre  ans  après,  Heinrick  de  Cologne  nomme  un 
de  ces  compagnons  qu'il  avait  d'abord  désignés  gé- 
néralement :  c'est  Johami  Valbeeck,  le  second  im- 
primeur de  Sienne.  En  IftSO,  un  nouvel  établisse- 
ment se  fonde;  il  est  dirigé  nar  Sigismond  Rot  (de 
Bits);  peut-être  conyient-Il  de  lire  Bitche,  et  dans 
ce  cas,  ce  Sigismond  Rot  serait  sans  aucun  doute 
de  la  famille  du  grand  imprimeur  romain,  Adam 
Rot,  qui  signait  :  «  CUre  du  diocèse  de  Metz,  ■ 

En  1400,  nous  avons  k  Sienne  Henry  de  Harlem, 
que  nous  trouvons  successivement  à  Venise,  Bo- 
togne,  Lucques  et  Noxzano.  En  1491,  les  deux  Henry 
de  Cologne  et  de  Hartem  s'associent  et  mettent  au 
Jour  un  traité  de  Mariano  Socin;  nous  avions  déJA 
signalé  cette  association,  en  cette  même  année  U91, 
dans  la  petite  ville  de  Nouano  (Toy.  Noxahdh). 


H67 


SENAPARLE.  —  SEPTEM  SALES. 


îm 


Senaparle^  Senevières,  Ceneméres,  com- 
mune de  Touraine  (Indre-et-Loire). 

Senderovia^  s.  ANDREiE  Fanum^  SemendHoh, 
Smedreno,  SerU-Andrya,  ville  des  prov. 
danubiennes  (Servie),  au  confl.  de  la 
Jessowa  et  du  Danube;  résidence  de 
rarchev.  primat  de  Servie. 

Sendomiria,  voy.  Sandeirria. 

Senensis  comit.,  le  comté  de  Sayn,  district 
de  Westphalie  (Prusse). 

Senu  [It.  A., T.  P.],  2fvia  [Pt.],  port  de  la 
Liburnie,  auj.  Zengg,  Segna,  sur  l'Adria- 
tique (Croatie  militaire). 

Senna  Mayro  [Monn.  Mérov.l,  Monierol 
Senar,  commune  du  Limousin  (Haute-  * 
Vienne). 

Senomagus  [T.  P.],  BoNOMAGO  fG.  Rav.)  (?), 
la  Palude,  la  Palud,  bouig  de  Fr.  (Vau- 
cluse),  8uiv.  Reichard. 

Senona  in  Yosago,  Senoniense  honast.^ 
Senane-en-Fosges  ou  Sencmes,  bourg  de 
Fr.  (Vosges);  anc.  abb.  de  S.  Benoît  du 
dioc.  de  Toul,  fondée  vers  661,  réfor- 
mée au  xni*  siècle. 

Dom  Calmet,  abbé  de  Senones,  mourut  dans  ce 
célèbre  monastère,  le  14  octobre  1757.  Un  Imprimeur 
vint  s*éublir  &  Senones  vers  1760;  il  s^appelait  Jo- 
aepb  PariM>t  ;  ce  fut  lui  qui  imprima,  en  1762,  un 
Tolume  que  cite  le  P.  Leiong  (1706).  Dom  Augus- 
tin Fange,  abbé  de  Senones,  neveu  de  dom  Calmet, 
conûa  aux  presses  de  Parisot  Texécution  d'une  bi- 
bliographie de  cet  bomme  illustre  i  La  Vie  (U 
tris  Révérend  Père  dom  Augustin  Calmet,  abbé 
de  Senones,  avec  un  catalogue  raisonné  de  tous 
ses  ouvrages,  tant  imprimés  que  manuscrits,  auquel 
on  a  Joint  plusieurs  pièces  qui  ont  rapport  à  cette 
vie,  A  Senones,  chez  Joseph  Parisot,  imorimeur- 
libraire,  1762,  in-S**,  de  viii-518  pp.  [S.  de  Nanionj. 

Senonagus  pagus^  Sonegia^  Sennonegia  (au 
moyen  àge)^  partie  du  Hainaut,  dont 
on  retrouve  le  nom  dans  la  forêt  de 
Soigne,  et  dans  la  ville  de  Soignies,  près 
de  Mons,  en  Belgique  [D.  Ruinart]. 

Senones  [CaPS-,  Sil.,  Juven.,  PI.],  ïévovtç 
[Str.,  Pt.],voy.  Agendicum. 

On  nous  a  s  gnalé  une  édition  fort  ancienne  du 
Breviarium  Ecclesiœ  Senonensis,  in-8^  (cat.  Baluie, 
no  5S61),  que  l'on  dit  avoir  été  exécutée  dans  la 
Tille  même  de  Sens,  vers  1530  ;  malheureusement 
nous  n'avons  point  vu  le  vol.,  et  les  renseignements 
que  l'on  veut  bien  nous  donner  sont  trop  peu  dé- 
veloppés pour  que  nous  puissions  nous  y  arrêter. 

Malgré  les  arrêts  du  Conseil  de  1704  et  de  1*739, 
qui  ne  donnent  à  la  ville  de  Sens  qu'un  seul  impri- 
meur, on  peut  en  signaler  deux  en  exercice  pen- 
dant la  seconde  moitié  du  xviii*  siècle  ;  lors  du  rap- 
port  Sartines,  en  1764,  les  deux  titulaires  étaient  : 
Pierre  ilurdouin  Taibé,  établi  depuis  1763;  exploi- 
tait la  seule  imprimerie  réservée  par  le  règlement 
du  conseil  de  février  1722;  et  Lx>uis  Lavigne;  celui- 
ci  exerce  I  imprimerie  par  permission  des  ofllciers 
de  police,  depuis  1757. 

Senones  [Plin.,  Liv.,  CaesJ,  2iiv«vi;  [Pol., 
Str.],  Xsu-vovi;  [Pt.],  «  Civitas  imprimù 
firma  et  magnœ  inter  Gallos  awtorit, 
[Caes.]  »,  peuple  de   la  Gaule  lyon- 


naise; occupait  en  Gaule  le  Sekcmcci- 
sis  pagus^  le  Séraonots;  les  S&wns  al- 
lèrent se  fixer  en  Italie,  et  occupèrent 
une  partie  du  territoire  des  Ombriens, 
sur  les  rivages  de  l'Adriatique. 

Senones  Celsi,  Senmges,  bourg  de  Fr. 
(Eure-et-Loir);  anc.  titre  de  prindp. 

Sentiacum,  Sentiaca  villa  [Pertz],  Sinxig, 

Îet.  ville  de  la  Prusse  Rhénane  (Herzof. 
ûlicb). 

Sentiacum,  liisENTiAcuif  Palat.  [Ano.  s. 
Bert.],  Sesiaco  [Monn.  Mér.],  anc.  villa 
royale,  auj.  Sentiick,  commune  du  pays 
Messin  (Moselle). 

Sentunum  [I.  A.],  Bisaccio,  ville  épisc.  du 
Napolitam  (Princip.  Ultér.). 

Sentice  [It.  A.],  ville  des  Vettones,  dans 
la  Tarraconl,  que  plusieurs  géogt. 
croient  être  Zamora  (voy.  Ocelloduiujm). 

Senitnum,  Sivtîvoi»  [Pol.,  Str.],  Sentdicm 
JuucuM,  ville  de  l'Ombrie,  en  ruines^ 

Srès  de  Sassoferrato,  pet.   ville  de  la 
élég.  d'Urbino. 

Senus  fl.,  irtwç  [Pt.],  le  ^lannon,  fl.  d'b> 
lande. 

Sépara  fl.,  Separis  (Naxnetensis  et  Nioii- 
TENsis),  la  Sévre  (Nantaise  et  NiortaUe); 
la  première  se  jette  dans  la  Loire  à 
Nantes^  la  seconde  dans  l'Océan. 

Sepiniim  [T.  P.],  Sepinusa,  station  duSam- 
nium,  auj.  Sipicciano,  Sepino,  pet. 
ville  épisc.  du  Napolitain  (Prov.  de 
Molisc). 

SePTE  GaDITANUM,  voy.  FrETUM  GADITAlfUM. 

Sei>tem  Ar£  [I.  A.],  ArondieSy  pet.  ville  do 
Portugal  (Alemtejo). 

SEi>TEMfiURius,  Zeppereriy  bourg  du  pays  de 
Liège  (Belgique). 

Septem  Fontes,  un  grand  nombre  de  mo- 
nastères ont  porté  ce  nom,  qui  se  tra- 
duit auj.  par  Sept-Fonts,  Sept-ForUaùus 
ou  Seeveîiborren. 

Septemucis  [T.  P.],  ville  de  Rhœtie,  aoe 
l'on  croit  être  auj.  Memmingen,  en  Ba- 
vière (voy.  Memminga). 

Septemoljk,  Septmeules,  sur  l'Yères,  vil- 
lage près  d'Eu  (Seine- Infér.);  anc.  abb. 
de  Sl-Bcnoît,  loudée  au  vu*  siècle,  et 
anc.  localité  importante  du  Pagus  Telo- 

GiENSis  {Talou). 

Sei»tempeda  |It.A.],  SiwTijxïTi^a  [Pto!., 
Str.l,  sur  la  voie  d'Ancona  à  Spoleto, 
S.  Severino,  sur  la  Potenza  (délég.  de 
Macerata). 

Septem  Sales,  Semsales,  bourg  de  Suisse 
CC.de  Fribourg). 


iino 


SEPTEM  SALTUS.  —  SERVESTA. 


H70 


Septem  Sai.tus,  Sille«  Sevenwoiden,  district 
de  Hollande  (Friesland). 

Septem  Urbium  Regio^  Transilyanu^  la 
Transylvanie,  Siebenbùrgen  (en  ail.),  Er- 
dely  (eu  hong.),  prov.  qui  fait  partie 
de  l'empire  hérédit.  d'Autriche. 

Septdianca  [It.  A.]/ ville  des  Vaccaï  dans 
la  Tanacon.^  auj.  Simancas,  sur  la 
Pisuerga^  pet.  ville  de  la  prov.  de  Val- 
ladolid. 

C*est  dans  le  Tieox  cbâteao  de  Slmancas  ane  loot 
déposées  les  archives  de  Casdlle,  A  l'abri  de  fortes 
murailles  qui  n*ont  pu  les  protéger  efOcacemeat 
contre  la  rapacité  des  collectionneurs  étrangers  et 
les  dilapidations  des  conservateurs  indigènes. 

Septimanu,  Gothica  regio  [Frédég.J,  anc. 
nom  de  la  Gaule  méridionale  (Narbon- 
naise  1^  des  Romains). 

Septimus^  Septéme,  commune  de  Fr.  (Isè- 
re) ;  septième  mille  de  la  voie  qui  part 
de  Vienne. 

Septimus  MonS;  Mont  Septimer,  dans  le  can- 
ton des  Grisons. 

Sequana  fl.,  [Cses.y  PI.,  Mêla].  Xrjcosvoc 
Str.,  Pt.l,  ïtixoavoç  [St.  B.  ,  Secana 
Greg.  Tur.],  Sigona  [Frédég.' ,  Segona 
Gesta  reg.  Fr.],  Segna,  la  Seiney  û,  de 
^r.;  son  cours,  du  dép.  de  la  Côte-d'Or 
à  l'Océan,  est  d'environ  800  kil. 

Sequani  [CaBS.],  2Yi)C6uavo(  [Str.],  SvixoavcC 
[Ptol.],  peuple  de  la  Gaule,  habitant 
la  Granae  Séquanaise,  BIaxuia  Sequa- 
NORUM,  à  l'E.  de  la  Saône,  qui  depuis 
a  formé  la  Franche-Comté  et  partie 
de  la  Suisse. 

Seragium,  voy.  Stivagium. 

Seranicomagus  [T.  P.],  ou  plutôt  Serma- 
NicoMAG us, station  du  pays  desSantones, 
dans  l'Aquitaine  II,  Chermez,  Chermé, 
commune  de  l'Angoumois  (Charente). 

Serdica  [It.  A.],  Sardica  [T.  P.],  lof^ixiQ, 
Sif^ooi  [Ptol.,  Proc.L  depuis  Triaditza, 
Tpio^iTU,  dans  la  Dacie  ripuaire,  auj. 
So/la,  Sophia,  ville  de  la  Roumélie, 
chef-lieu  de  pachalick,  au  pied  des 
Balkans. 

Serez  AN  A  ^  Sergianum,  Sarzena,  Sarzana, 
pet.  ville  d'Italie  (prov.  de  Gènes);  pa- 
trie du  pape  Nicolas  V. 

Sergentium,  Sip-ye'vTiov  [Pt.],  ville  de  Sicile, 
auj.  Artesina  Monte. 

Séria  [Pl.],2ef(x  [Pt.],  Fama  Julia,  ville  des 
Turdetani,  auj.  Jeres  de  Caballeros,  ville 
d'Espagne,  sur  TArdila  (Estremadura). 

Seriphus  Ins.  [Cic],  voy.  Acis. 

Sermanicomaous^  voy.  Seranicomagus. 


Sermionnense  Palat.  [Prasc.  Car.  M.  a* 
773],  Sermonne,  commune  de  Fr.  (Ar- 
dennes)  (?). 

Sermygyla,  voy.  Revaija. 

Sernache  Alliorum,  Semache  dos  Alhos, 

bourg  du  Portugal,  près  de  Coimbre 

(Duero). 

Quand  la  peste  rsTages  la  Tille  de  Coimbre»  an 
1597,  Antonio  de  Maris,  imnrimenr  de  PuniTersité, 
se  réfugia  dans  cette  petite  localité  avec  une  presse 
et  le  matériel  indispensable  pour  y  terminer  un  ou- 
Trage  important  composé  par  son  fils,  etqu*il  avait 
mis  sous  presse  dans  son  établissement  de  Coimbre: 
DUUogo»  de  varia  Hittoria^  in-A"  de  800  pp.  Dans 
la  prélhce  de  ce  livre,  Antonio  de  Maiiz  fiit  une  pein- 
ture effrayante  des  ravages  causés  par  la  peste  et 
déclare  qu'il  a  cherché  i  s*éloigner  «  e  moundinU 
Cupressi  in  ripd  appidi  Semache  Alliorum  ■•  Le 
titredu  Tolume  porte  simplement  «  Goimbra,  1577  ■; 
la  souscription  est  A  la  fin  t  Acabouse  de  imprimer 
a  segunda  vet,  etta  primeyra  parte  dos  dialogob 
DE  TARIA  HiSTORiA  .*  B  a  Bibeyra  de  Semache  dot 
Alhos,  em  oê  moinhoi  do  aeiprette,  a  8  aiat  do 
abrii  de  1559.  Na  offleina  de  Antonio  de  Marit, 
Impreuor  da  Univeriidade.  Un  exempl.  de  ce 
rare  volume  est  A  la  fiodléieune. 

Serota  [I.  A.],  dans  la  Pannonie,  auj. 
Yer'ôcze  ou  VeTonAto,  bourg  de  Hongrie. 

Serotennuh,  Serotenus  [Monn.  Mérov.], 
Sarrouxy  village  de  Fr.  (Corrèze). 

Serpa,  Fabu  Prisca  Serpensis,  ville  de  la 
Lusitanien  auj.  Serpa,  dans  TAlentejo 
(Portugal). 

Serpane,  voy.  Scarpona. 

Serravaujs,  Serravalle,  pet.  ville  de  la 
Vénélie,  dans  la  délég.  de  Trévise,  sur 
le  Maschio.  —  Serravalle,  bourg  du 
Piémont  (Prov.  de  Tortona). 

Cest  à  la  première  de  ces  deux  localités  que  s'ap- 
plique la  note  bibliogr.  qui  suit  :  LMmpnmeric  a 
existé  dans  cette  ville  A  partir  du  xm^  siècle,  nns 
qu'on  puisse  déterminer  la  date  du  premier  éublis- 
sement  typogr.;  c'est  en  1005  que  nous  trouvons  un 
premier  livre  souscrit  A  ce  nom  (Falkenstein  dit 
1004,  et  Bf.  Cotton  ijoute  qu'un  volume  k  cette  date, 
imprimé  par  Marco  Chaseri,  est  A  la  Bodléienne)  i 
G,  Fr.  Lottini.  SanVAgncMa^  tan  Giovanni,  GiU' 
diita^  S.  Lorento,  e  S.  Crittina^  rappret»  tocre, 
SerravaUe»  1005,  in-12. 

Serretes,  Serrapilu,  peuple  de  la  Pan- 
nonie, occupait  les  rives  de  la  Drave. 

Servesta,  Zerhsty  ville  du  grand-ducbé 
d*Anhalt-Dessau  ;  patrie  de  Cathe- 
rine If,  la  protectrice  de  Diderot. 

Servesta,  Szervestiey  bourg  des  Confins 
militaires,  près  de  Karansebes  (Au- 
triche). 

Nous  ne  pouvons  déterminer  d'une  bçon  absolue 
A  laquelle  de  ces  deux  Servesta  s'applique  la  note 
bibliogr.  suivante,qiie  Németh  (7yp.  liungar,)  porte 
A  l'acUf  de  la  dernière,  tandis  que  nous  penchons 
pour  la  ville  d'Anbalt-Dessau. 

Cest  A  la  seconde  moitié  du  ivie  siècle  que  l'on 
peut  reporter  l'imprimerie  de  Zerbst,  et  le  premier 
typogr.  se  nomme  Bonaventure  Faber.  Falkenstein 
donne  1588  comme  première  date  ;  nous  pouvons 
citer  quelques  ouvrages  antérieurs  :  D.  Nieolaut 
BemmfngiMt,  Profetêor  HafMenMity  TkeoL,  ITc- 


4171 


SERVIA.  —  SEYNY. 


H7Î 


thoéhu  apodietUa  de  lige  naturœ,  Servesùp,  1577, 
in-8o.  Les  catalogues  des  foires  de  Francfort,  et  sur- 
tout celui  du  libraire  Willer  d'Augsbour^,  nous 
donnent  les  titres  d*un  très-grand  nombre  de  vo- 
lumes exécutés  par  ce  Bonaventure  Faber  k  des 
dates  postérieures  ;  ses  héritiers  lui  succèdent  en 
1598. 

Une  imprimerie  particulière,  au  commencement 
du  XTiii*  siècle,  fut  organisée  et  dirigée  A   Zcrbst 

Kar  un  savant  orientaliste  et  théologien,  d*origine 
anovrienne,  Heinrick  Jacob  van  Bashvysen,  rec- 
teur du  gymnase  d*Anbalt  (voy.  Lackmann,  p.  80). 

Servu,  Servitza,  ville  forte  de  Turquie, 
du  pach.  de  Monastir  (Macédoine) ,  sur 
le  Karasou. 

Seryioduruh,  dep.  Straubinga,  Strcaibin- 
gen,  Straubing^  ville  de  Bavière  ;  voy. 

AUGUSTA  ACILIA. 

Skrvitium  [I.  A.],  Serbetium  [G.  Rav.]. 
dans  la  Pannonia  prima,  auj.,  suiv. 
Reichard,  Petrinczi,  et,  d*après  Man- 
nert,  Jessenovitz,  bourg  de  Hongrie,  au 
confluent  de  TUnna  et  de  la  Save. 

Sesemovicus,  Sesehovico  [Monn.  Mérov.h 
SouesmeSy  village  de  Fr.  (Loir-et-Cher)* 

Sesseliuh,  Setellum,  Seyssel,  bourg  de  Fr. 

(Ain). 

Sessites  Burgus^  Borgo  di  Sesia,  bourg 
d'Italie,  au  S.  de  Vardlo,  sur  la  Sesia. 

Sessites  fl.  [PI.],  la  Sesia,  riv.  de  l'Italie 
du  Nord,  affl.  du  Pô. 

Sestinum  [PI.],  2éaTiov  [St.  B.],  ville  d'Ita- 
lie, auj.  Sestino^  sur  les  Apennins  (Tos- 
cane). 

Sestum,  Saracina,  bourg  du  Napolitain 
(Calabre  Citer.). 

Sestus  [Liv.,  PI.,  Mêla,  Ovid.],  2Yj<rr6; 
[Herod.,  Thuc,  Xen.,  etc.],  ville  de  la 
Cherson.  de  Thrace,  sur  l'Hellespont, 
auj.  JcUova,  sur  les  Dardanelles. 

SeTABIS  IPI.J,  iÉTaêiç  [Str.],   SiETABIS  [SU.], 

2atiTae(;  [Pt.],  municipe  de  la  Tarracoi?. 
(Contestani),  auj.  San-FeHpe  ou  Jativa, 
dans  le  roy.  de  Valence,  au  confl.  de 
la  Montesa  et  de  FAlbayda. 

Setanhorum  Portus,  2tTavT{«v  XipLiiv  [Pt.], 
dans  la  Britannia  Romana  ;  ce  port  est 
placé  par  Heichard  sur  la  côte  S.  du 
Firth  of  Solway,  et  par  Camden,  au  N. 
d<î  Wai^icky  dans  le  Cumberland  [For- 
biger].  •' 

Setelsis,  2£TYjXai;  [Pt.],  ville  des  Lacetani, 
dans  la  Tarracon.,  auj.  Solsona,  ville  de 
Catalogne. 

Seterrj:,  Siterr^,  dans  la  Tarracon., 
station  de  l'Itin.  des  Aqux  Apollinares, 
à  XV  m.  de  Vich,  auj.  Alcoy  (?),  ville 
d'Espagne  (intend.  d'Alicante). 

Sbtu  [Liv.],  2T)Tîa  [Str.],  cité  du  Latium, 


près  des  marais  Pontins,    aaj.  Sesxe, 
dans  la  délég.  de  Frosinone. 

Setidava,  ïiTt^aoa  [Pt.],  ville  de  la  Germa- 
nie, auj.  Zydoioo,  au  S.  de  Gnesen, 
dans  la  rég.  de  Posen  (Prusse). 

Sehcm,  voy.  Messua  Colus. 

Setuca^  SETuas  [T.  P.],  localité  des  Am- 
biani,  dans  la  Gaule  Belgique,  auj. 
Beaucourt,  commune  de  Picanlie  (Som- 
me), suiv.  M.  Rigollot;  Cayeux,  petit 
port  du  même  dép.,  suiv.  d  Anville. 

Setuia,  Setiva,  Setovia,  Sevia,  ZtTCu(a  |Pt], 
ville  des  Quadi,  dans  la  Germanie, 
dont  la  position  actuelle  est  contestée, 
Kàsmark,  sur  le  Popper,  en  Hongrie 
[Wilhelm];  Sydzina  [Reichard],  ou 
Czyche,  en  Gallicie  [Kruse]. 

Sevastopous,  voy.  Sebastopolis. 

Sevenbergen,  bourg  du  roy.  de  Hollande 
(Brabant  sept.),  à  16  kil.   N.-O.  de 

Bréda. 

Imprimerie  en  168S  [Falk.1;  le  catal.  deslirrci 
imprimés  en  Hollande  de  1070  à  ISSk  ne  noai  àoam 
pas  de  titre  à  fournir  à  Tappai  de  ceue  laiiTtiiB, 
que  nous  enregistrons  sans  commenUinB. 

Severiacum,  Civray,  Ctvrat.  pet.  ville  de 
Fr.  (Vienne);  anc.  titre  ae  comté. 

L*im])rimerie  fut  introduite  k  CiTrti  à  PIpomf 
révolutionnaire  ;  la  Biblioth.  imp.  possède  i  Mtf- 
ratesse  dévoilée,  ou  Robetpierrisme  du  dUtriet  de 
Civrai,  dép.  de  la  Vienne,  aeeeqnelqueê  réfUxkme 
morales  et  politiques,  par  Norbert  Preêsae,  fer* 
mier-cultivateur.  Civrai,  Morisset,  an  III  de  la  Ki- 
publique,  in-8». 

Severiana,  Montescaglioso,  pet.  ville  du 
Napolitain. 

Severinum,  Szôi^eny,  bourg   de  Hongrie 

[Gracsse]. 

Severus  Mons  [Virg.],  dans  rApennin, 
auj.  Monte  Vissa. 

Sevo  Mons  [PI.],  les  monts  Kjôlen  (partie 
des  Seve-Ruggen),  entre  la  Suède  et  It 
Norvège. 

Sex,  2iÇ  [Pt.],  Hexi  [Mêla],  'eÇit«vw  ik'Xi; 
IStr.j,  Sexti  Fihmum  Juliim  [PI.],  dans 
la  Bétique,  auj.  Motril,  ville  d'Espagne, 
près  de  la  Méditerranée  (roy.  de  Gre- 
nade). 

Sexamniensis  vALLis,  le  Sckcanserthal,  dans 
le  canton  des  Grisons. 

Sexanta  Prista,  voy.  Prista. 

Sextanorum  CiviTAS,  voy.  Arelate. 

Sextantium,  Sextantio,  SotistoTicton,  anc. 
cité  de  la  Gaule  Narbon.,  détruite  par 
les  Barbares,  et  dont  on  voit  les  ruines 
à  3  kil.  N.-t.  de  Montpellier  (Hérault). 

Seyny,  ville  du  roy.  de  Pologne,  dans  le 


\\13 


SEZANIA.  —  SICULÏ. 


1174 


Woyew.    d*Augustow,    au    N.-O.    de 
Groidno. 

Imprimerie  en  1650  [Bandke];  cette  typogr.  fut 
probablement  organisa  par  les  soins  et  à  Tusage  des 
religieux  dominicains  du  célèbre  monastère  de  cette 
Tille,  et  peut-être  même  exista  dans  Penceinte  du 
couvent 

Sezania,  Sezanna,  Sézanne,  pet.  ville  très- 
anc.  de  la  Champagne  (Marne). 

Sezena,  voy,  Sedena. 

Sfinga,  Siîsotidm,  Sign,  bourg  de  Dalmatie^ 
dominé  par  un  château  fortifié  (cercle 
de  Spalatro).  « 

Nous  laissons  à  M.  Temaux  la  responsabilité  de 
la  note  suivante  :  ■  Un  certain  Magister  Gregorius, 
protégé  par  rarchidiacrc  Silvestre  Redritchitch,  y 
fonda  dans  les  prenaières  années  du  iTie  siècle  une 
imprimerie  glagolilique  pour  la  publication  d*on- 
Trages  en  langue  croate  ;  il  en  est  sorti  :  1*  Tran- 
situs  Hieronymi:  2o  Manipulus  Curatomm; 
30  Quadragcsimale  fratris  Roberti,  150a.  JMgnore 
la  oaie  des  deux  autres.  ■ 

SiiAKLEWELL,  district  dc  la  paroisse  de 
Hackney  (Middlesex)^  auj.  réuni  aji  fau- 
bourg N.-h.  de  Londres. 

T.  Ruti  y  excnjait  Timprimerie  en  1805;  la  Bri- 
tish  ana  Foreign  Biblical  Society  installa  dans  ce 
faubourg  une  typogr.  spéciale,  à  peu  près  à  la  même 
époque. 

Sder  BORNA,  Sherbome  (Dorsetshire),  voy. 
Clarus  Fons. 

Voici  la  note  que  consacre  A  cette  Tille  M.  Cotton 
dans  son  dernier  Supplément  :  Un  Journal,  The 
Sherborne  Mercury^  fut  publié  à  Sherbome  en 
1736;  les  «  Fisher's  Sermont*  y  furent  imprimés  en 
\lh\,  11  est  maintenant  reconnu,  de  plus,  que  les 
trois  premiers  toL  de  «  Dad's  Church  Mstory  ■ , 
in-fol.,  souscrits  au  nom  de  •Bruntells,  1737  1,  ont 
été  exécutis  à  Sherbome  ;  le  nom  réel  de  DOD  était 
«  Tlie  Hcv,  liugh  TootU  •;  Lowndesdit  :  «Tbough 
b(>aring  tbe  imprint  of  Brussells,  it  was  evidently 
prinicd  (at  Sherborne)  in  England.  »  Un  volume 
imprimé  dans  cette  ville  en  1790  figure  k  la 
deuxième  vente  Rich.  Heber,  sous  le  n*  4901. 

SiiEFFiELD,  ville  importante  du  West-Ri- 
ding  du  Yorkshire,  au  confl.  du  Sheaf 
et  du  Don. 

M.  Cotton  fait  remonter  Timprimerie  dans  •  la 
ville  des  Couteliers  •,  à  1740,  avec  «  Th.  ShorVt 
history  of  minerai  water.  Schefûeld,  1740,  2  vol. 
in-4"  (Lowndcs,  IV,  2388).  Un  imprimeur  du  nom 
de  Will.  Ward  y  résidait  en  1701,  et  un  Journal 
«  The  Sheffteld  Register  »,  y  fut  publié  &  partir  de 
juin  1787. 

SiiiELns  (NoRTiï),  ville  d'Angleterre  (Nor- 
thumberland),  sur  la  rive  gauche  de  la 
Tyne. 

Imprimerie  en  1789  [Cotton]. 

Shields  (South),  ville  d'Angleterre  (Dur- 
hamshire),  sur  la  rive  droite  de  la 
Tyne,  en  face  dt;  North-Shiolds. 

Imprimcrir  en  1802  :  The  llappy  Village^  by  the 
Bcv.  R,  ff  a//i3.  South-Shields,  18o2  [Cotton]. 

Shoreham,  port  d'Angleterre,  dans  le 
comté  de  Sussex. 

Une  imprimerie  i^aniculière  exista  dans  ceue  lo- 
calité.  Lowndes,  d*après  le  catal.  Hibbert,  men- 


tionne :  PerronnetVs  (£.)  Mitre  ^  a  Satyrieal 
Poem,  Voici  la  notems.  qui  se  trouvait  sur  l'cxempl. 
de  la  Tente  Hibbert  (n"*  0147)  :   c  This  book  was 

Çrinted  without  a  title  page,  in  a  private  press. 
he  autor's  name  is  E.  Perronett,  son  of  the  ReT. 
Mr.  Perronett,  Ticar  of  Shoreham.  The  satyre  was 
so  strong  that  the  autor's  ft-iends  preTailed  upon 
him  to  suppress  the  publicaUon ;  therefore  it  is  Tery 
scarce,  and  a  curio&ity.  ■ 

SiARUM  [PL],  ville  de  la  Bétique,  auj.  Sa- 
racatin,  bourg  près  d'Utrera  (Andalou- 
sie). 

SiATA  Ins.,  Vile  d'HoiuU,  pet.  île  de  la 
côte  de  Bretagne,  près  de  Belle-Isle 
(Morbihan). 

SiBARiA  [I.  A.],  station  sur  la  route  de 
Saragos^e  à  Merida,  auj.  Santiz 
[Ukert] . 

SiBARis,  Simmari,  ville  du  Napolitain  (Ca- 

labre  Ult.  II). 

< 

Siberene,  ville  des  CEnotri,  dans  le  Brut- 

tium,  auj.  San-SeDerina,  pet.  ville  du 

Napol.  (Calabre  Ult.  H). 

SiBRiuM  [G.  Rav.],  au  N.-O.  de  Milan,  auj. 
Castel  Sebrio. 

SiCAMBRI    [Flor.],   SiGAMRRI   [GœS.],  SUGAM- 

BRi  [Tac],  SouYajxêpoi  [Str.],  peuple  de 
la  Germanie,  sur  le  Flhin,  occupait  les 
prov.  de  Juliers  et  de  Cléves-Berg,  dans 
la  Prusse  Rhénane. 

SicANi,  voy.  Sicuu. 

SicHEMiuM,  Sichem,  pet.  ville  de  Belgique 
(Brabant). 

SiciLA,  localité  de  la  Gaule  Belgique  qui 
vit  la  proclamation  à  l'empire  d*Alexan- 
dre  Sévère,  et  que  l'on  croit  être  auj. 
Bretzenheim,  près  de  Mayence. 

SiciLiA  [Tac,  Mêla,  PL],  louXia  [PoL,  Str.. 
Pt.],  SicANiA,  ïijcavia  [HeroQ.,  Thuc.^ 
Str.,  Diod.j,  poétiq.  anc  Trinacria 
[Virg.l,  Trinacris  fOvid.],  Tpivoxfîvi 
[Hom.J,  la  plus  grande  des  lies  de  la 
Méditerranée,  la  Sicile,  Sicilia  ;  parta- 
gée en  trois  vallées.  Val  di  Noto,  Val 
di  Mazzara,  et  Val  di  ûemona,  elle 
forme  auj.  sept  prov.  du  roy.  d'Italie. 

SiciNus  Ins.,  2ixivc;  IPtol.l,  Suajvoç  [Str.], 
anc.  CEnoe  [Plin.J,  île  ae  la  mer  ^gée, 
auj.  SiMno. 

SicoRis  FL.  [Caes.,  PL],  le  Segre,  riv.  de  la 
Catalogne,  affl.  de  l'Èbre. 

Sicuu,  SicANi,  StxtXct,  iixavci,  premiers 
habitants  (Araméens)  de  la  Sicile,  aux- 
quels vinrent  se  mêler  d'innombrables 
immigrants  hellènes  (dial.  dorien),  et 
plus  tard  les  Phéniciens  ou  Carthagi- 
nois (race  sémitique).     . 

Sicuu,  die  Szedder,  peuple  hongrois,  dans 


4175 


SICULUM  FR.  —  SILUSIA. 


1176 


la  f)artie  montagnease  de  la  TraDsyl- 
vanie. 

SicuLUM  Fretuh^  Faro  cU  Messina, 

SicDM,  2(xov  (Pt.],  sur  la  côte  dalmate, 
auj.  Sebeniœ,  ville  et  port  de  l'Adria- 
tique, à  Tembouchure  de  la  Kerka 
(cercle  de  Zara). 

Sicusis,  voy.  Segusio. 

SicYON,  2ix6»v,  Siqjoney  capit.  de  la  Si- 
CYONIA^  Zixuci>vta,  le  plus  auc.  des  Etats 
de  la  Grèce;  les  ruines  de  cette  ville 
illustre,  son  admirable  théâtre,  se  voient 
encore  auprès  d'un  bourg  appelé  Vasi- 
Hka  (Morée). 

SiDENi,  si^tvoi,  peuple  de  la  Germanie  qui 
habitait  les  côtes  de  la  Baltique,  entre 
l'Oder  et  le  Warnow,  auj..  nord  du 
Brandeburg  {Uckermark). 

SiDicTNi  [Liv.],  peuple  de  l'Ausonie,  occu- 
pait une  partie  de  la  Terra  di  Lavoro. 

SroiciNUM,  voy.  Teanum. 

SiDTLocuM,  voy.  Sedeijiucum. 

SmoNEs,  li^mi;  [Pt.],  peuple  de  la  Germa- 
nie^ occupait  partie  'de  la  Gallicie 
[Sprûner], 

SiGEBERTi  Castrum,  Sicrk,  pet.  ville  de 
Lorraine,  sur  la  rive  gauche  de  la  Mo- 
selle. 

SiGENA,  abb.  royale  d'Espagne,  située 
près  de  la  ville  de  Monçon,  en  Aragon, 
dont  les  dames  portaient  l'habit  et  la 
croix  de  l'ordre  ae  Malte. 

SiGENA  NASSOVIiE,  SiGA,  SeGEDUNUM  (?),  Sic- 

gen,  pet.  ville  de  Prusse  (Westphalie), 
a  longtemps  appartenu  à  la  maison 
de  Nassau. 

Nous  pourrions  faire  remonter  la  typogr.  dans 
cette  ville  à  l'année  1576,  si  nous  nous  en  rappor* 
tions  à  une  indication  fournie  par  le  bibliogr.  Bauer 
(111,  p.  302):  Georg.  Rémi,  Vtr  pius  et  aopienx^ 
tive  commentarius  in  Prouerbia  SaUnnonis.  Si- 
genae  Nassoiriorum,  1576,  in-8o;  mais  •  G.  Rcmus 
I.  V.  D.,  Reip.  Noribergensis  Consiliarius  et  Acad. 
Altorfinae  ProcanccUarius  secundus,....  diem  obiit 
supremum  Norimbergx,  anno  1625,  artatis  anno 
ULllll;  •  il  n*aurait  donc  eu  que  15  ou  16  ans  lors  de 
la  publication  du  livre  que  mentionnent  Bauer  et 
D.  Gerdes,  ce  qui  ne  nous  permet  pas  d'accepter  ce 
renseignement.  Ce  n*est  qu^à  Tannt'e  1596  que  nous 
trouvons  trace  certaine  d'imnression  à  biegen,  et 
cette  date  est  acceptée  par  Falkensiein  :  D.  Conradi 
Vorstii  Idea  totmt  iiieologiœ  duobus  libri$  dis- 
tincta^  et  iuxta  seriem  locorum  communium  breuU 
bus  aphorismis  compretiensa,  Sigense,  Christ.  Cor- 
Tinus,  1506,  in-S». 

Nous  avons  déjà  vu  ce  Christ.  Corvin  à  Ilcrbom 
en  1585,  et  antérieurement  à  Francfort. 

SiGNiA  [Liv.,  Sil.],  lirtut  [Str.],  liy^i^cL  [St. 
B.],  Segnia,  ville  du  Latium,  auj.  Segrnf, 
pel.  ville  épisc.  d'Italie  (délég.  de  Fro- 
sinonc). 


SiGRANcio,  SiGRANciuM,  dans  l'anc.  pajs 
de  Madrie,  Serons  (?)^  commune  de  fr. 
(Orne). 

Sigulones,  peuple  de  la  Germanie,  occu- 
pant partie  du  Schieswig  [Reieb.]. 

SiLANA  [Liv.],  ville  de  l'O.  de  la  ThessaliCf 
auj.  Poliaria,  au  S.  du  Pénée. 

SiLARUM  [T.  P.],  dans  la  Gaule  Cisalpine, 
auj.  Castel'S.'Pietro,  sur  le  Silaro. 

SiLARus  FL.,  2iX«foç  [Stf.,  PL],  daos  la 
Lucanie,  auj.  le  Seïè. 

SiLARus  FL.,  dans  la  Gaule  Cisalpine,  auj. 
le  Silaro. 

SiLBiuH  [G.  Rav.1,  sfxCtov  [Diod.],  dans 
ristrie,  auj.  S.  Servolo  (î),  dans  le  gouv. 
de  Trieste. 

SiLEsiA,  la  Silésie,  Schletien,  vaste  prof. 
prussienne,  chef-lieu  :  Breslau;  la  pa^ 
tie  méridionale  appartient  à  rAutricbe. 

SiLucuM,  SiTJAcos  [Dipl.  Theod.  Hl],  SU- 
ly-le-Long,  commune  de  Fr.  (Oise); 
un  grand  nombre  de  localité  portent 
ce  nom  de  Silly, 

SiuciAcuM,  Sennecy,  commune  de  Fr. 
(Côte-d'Or);  anc.  titre  de  marquisat. 

SiLTNG.E,  peuple  de  la  Germanie,  occupait 
partie  de  la  Silésie  et  de  la  Basêe-Lo- 
sace. 

SiLiNiAcuM,  SiLioNAco  (?)  [Monn.  MéroT.i, 
Seignelai,  Seignelay,  pet.  ville  de  Bour- 
gogne (Yonne);  anc.  titre  de  marqui- 
sat. 

SiMs  FL.  [Pl.J,  dans  la  Vénétie,  auj.  le 
Sil  ou  Sille. 

SiLijN.E  Ins.,  voy.  CAssrrERmEs  Ins. 

SiLOENsE  MoNAST.,  Sclau,  bourg  et  anc. 
abb.  de  Bohême. 

Silures,  SiXcupt;  [Pt.],  peuple  de  la  Bri- 
tannia,  occup.  partie  du  Pays  de  Galles. 

SiLiJRUM  Ins.,  voy.  .EnoDs,  1ns. 

SiLusiA,  ScHLEisîNr.A ,  Schleustugen,  viDe 
de  Prusse  (prov.  de  Saxe),  sur  la 
Schleusse. 

Falkenstein  date  l'introduction  de  l'imprimerie  de 
1609  ;  le  catal.  de  la  hiblioth.  de  Pouikova  nous 
donne  une  date  auténeurc,  mais  dont  nous  ne  pré- 
tendons pas  endosser  la  responsabilité  :  A»trologia 
œnfulata.  Das  Jeronimi  Savonarote  Buek  wider 
die  AstrologoSf  Hbersctzt  von  Th.  E.  Uetvetini. 
Item  ein  Disputation  u.  s.  w.  Schleusingen,  1557. 
La  Bibliotti.  Saxonica  de  SlruTius  nous  donne  le 
titre  du  livre  imprimé  en  1609,  qu*avait  sans  doute 
en  vue  Falkenstein  :  Dan,  Crameri  Piaghtm,  sa 
Comœdia  de  Ernest o  et  Alberto,  Ducious,  os/M 
surreptis,  in  Germ.  Sei^monem  tranêiata  a  lo. 
Sommero,  Cygnœo,,  Pastore  Otterweddbkçaui. 
Schleusingc,  1609,  in>4*. 


H77 


SILVA  BOCAUNA.  —  SINONIA. 


H78 


SiLVA  BocAUNA,  Buchûu,  bourg  du  Wur- 
temberg. 

SirvA  CoATiA,  CoTiA  [Gr.  Tur.],  Forêt  de 
Cuise,  depuis  forêt  de  Compiègne;  ba- 
taille en7io. 

SiLVA  Ducis,  voy.  Buscoduca. 

SiLVA  Gabreta,  der  Bohmer  Wald. 

SiLVA  Hercynia,  der  Harz  (voy.  Hercynia). 

Silva  Martiana,  Silya  Nigra,  der  Schwaz- 
wald,  voy.  Marciana  Sylva, 

SiLVAcus  [Hincui.  Epist.L  Silvagius  [Ch. 
Car.  C],  Sylviarius  [Dipl.  eiusd.  a. 
846],  Servais,  commune  de  Picardie^ 
près  LaoD  (Aisne). 

SiLVANECTEs  [Not.  Pr.  Gall.J,  peuple  de  la 
Gaule  Belgique  II,  voisin  des  Yero- 
mandui  et  des  Suessiones,  occup.  l'ar- 
rond.  de  Senlis. 

SiLVANECTUM  CiV.,  VOy.  AUGUSTOMAG€S. 

Le  catal.  Secousse  (no  15S9)  nous  donne  le  titre  d'un 
Toliime  exécuté  antérieurement  &  la  date  que  nous 
avions  assignée  à  TintroducUon  de  la  typogr.  k 
Senlis  :  Nouveau  Becueil  des  Vie$  des  Saints,  prO' 
pre  pour  servir  d'exemple  à  la  campagne,  Senlis, 
1667,  inl2. 

SiLviNiAcuM,  SiLviNiAcus,  Souvigny,  com- 
mune de  Fr.  (Yonne);  M.  Quicherat 
traduit  par  Ste-Vertu,  hameau  du 
même  dép.,  le  nom  du  patron  du  vil- 
lage s'étant  substitué  au  nom  pri- 
mitif. 

SlLVlUM  fl.  A.],  2lXoûl(W    [Str.],  SiLUTOM  f?) 

[T.  p.],  adSilvianum  [I.  A.],  station  au 
territ.  des  Peucetii,  dans  la  Japygie, 
auj.  Garagone,  bourg  de  la  terra  di 
Bari. 
SïMBRUTNA  Stagna  [Tac],  voy.  Subiacdm. 

SiMEGHiENsis  CoMiT.,  le  Comitat  de  ScAo- 
meg,  en  Hongrie  (cercle  au-delà  du  Da- 
nube). 

SiMMERA,  Simmem,  Siemem,  pet.  ville  de 
Prusse,  cheMieu  de  cercle  dans  la 
prov.  du  Rhin,  sur  le  Simmerbach. 

Frédéric,  comte-palatin  de  Simmem,  surnommé 
le  HundsrQcker,  résida  longtemps  dans  le  château 
de  cette  ville,  qui  fut  incendié  pendant  la  guerre  de 
la  succession  ;  son  fils  Jean  y  installa  un  atelier  ty- 
pographique quelques  années  après  la  réforme.  De 
rhistoire  de  cetie  imprimerie  nous  ne  savons  nue 
bien  peu  de  chose.  A-  la  tête  de  cette  typographie 
princière  fut  mis  un  secrétaire  du  comte,  qui  s*ap- 
pelaii  fiiérosmc  Bodier,  et  les  premiers  produits  de 
ces  presses  remontent  à  1530.  1^  nom  de  ce  Rodier 
figure  sur  quelques  livres  Jusque  vers  15M;  il  pre- 
nait alors  le  litre  de  «  typographe  privé  du  prince 
palatin  •.  Une  circonsumce   particulière  qui   n*a 

r>int  été  expliquée,  c'est  que  les  volumes  exécuté! 
Simmerii  aient  été  imprimés  avec  les  mêmes  ca- 
ractères que  le  célèbre  Tewrdannckh  de  1517.  Le 
plus  important  des  livres  publiés  en  1550,  à  Sim- 
mern,  est  certainement  le  Uvre  des  Tournois  ou 
THt}BNiER  BucH,  dont  Tauteur  est  Georg  ROxi^er: 
c*est  un  in-fol.  goth.,  avec  grav.  sur  bois,  et  blasons, 
dont  la   description    est  partout  (voy.  Ebert,  n» 


19557;  BaOer  et  Vogt;  les  cat.  Borluat,  n«  450»  ; 
Tross  (1861),  n»  1587;  Didot,  Livres  avec  fig.  sur 
bois,  n»  149,  etc.);  il  fut  réimprimé  deux  ans  après- 
et,  chose  biiarre,  les  bois  sont  les  mêmes,  mais  les 
caractères  absolument  différents.  Pourquoi?  Voilà 
une  question  que  personne'encore  n*a  résolue. 

Nous  citerons,  à  la  même  date  de  1550,  un  livre 
moins  connu,  qui  est  également  imprimé  avec  les 
beaux  et  singuliers  caractères  du  Tewrdannckh  : 
Gemein-Ohoruiig  irer  gnaden  \Johensen  PfaltZ' 
grave  bei  Reine)  Houegeric/rts  zu  Creuttenaeh^ 
grafschaft  Spanheim,  etc.,  1530  (Simmem),  Syl- 
▼ester  Sibolt.  Hieronymus  Rodler,  In-foL  goth. 

Qtons  encore  un  voL  précieux  dont  nous  avons 
TU  un  bel  exempl.  dans  la  bibliot.  de  M.  Firmin  Di- 
dot  :  Eyn  scMn  NUttlich  bUehUn.,,  der  Kunst  des 
Messens  {Perspeettva  xu  latin  gênant),  A  la  fin  : 
Getmckt  vnnd  volnendct,  zu  Siemeren  vff  dem 
huntszrucke,  in  verlegfig  Hieronimi  Rodlers,  1531, 
in-fol.  de  45  fr.  non  ch.,  sign.  a.  H.  fig.  sur  bois  ; 
c'est  un  abrégé  des  traités  de  perspective  d*Albrecht 
Durer,  dont  Rodier  est  en  même  temps  Tanteur  et 
rimprimeur.  Plusieurs  romans  de  chevalerie,  tra- 
duits en  allemand,  furent  encore  imprimés  &  Sim- 
mem par  J.  Rodier,  le  Pierabras  en  1553  [Graësse, 
II,  577J;  les  Quatre  Fils  Aymon  en  1535  [ût.  Bcar- 
xi,  no  2811],  etc.  \ 

Stmpliciacvs,  s.  Martin  de  Sargé,  près  de 
Mondoubleau,  commune  de  Fr.  (Loir- 
et-Cher). 

Sina  Ins.,  voy.  Sena. 

SiNDiusDORFA,  Sifidelsdorf,  bourg  de  Ba- 
vière. 

SmDiTNUM,  Senuc,  commune  de  Fr.  (Ar- 
dennes). 

Sine  Mdro  [Monn.  Mérov.],  voy.  Éastrum 
SiNEMURUM  ;  l'appellation  ci-dessus  pour- 
rait aussi  s'appliquer  au  bourg  de 
Semur-en-Brùmnais,  dans  le  dép.  de 
Saône-et-Loire. 

SiNGiDAVA,  2t77i^aua  fPt.],  ville  de  Dacie, 
auj.  Dowa,  sur  le  Marosch  (Transylva- 
nie); quelaues  géogr.  disent  :  Szegedin, 
au  confl.  de  la  Theiss  et  du  Marosch. 

SlNGlDUNUM    fl.    A.],    2l-pyi^oovov,    VUlffÔ   2l- 

^(v^ouvov  [Pt.],  Stypi^wv  [Proc],  depuis 
Alba  BuLGARicA^  au  confl.  de  la  Save 
et  du  Danube,  Belgrade,  Belgrad,  Béo- 

gradu  (en  serbe).  Nander-Fejerwar  (ville 
lanche),  ville  forte  et  célèbre  de  Ser- 
vie, sur  la  frontière  d'Autriche,  vis-à- 
vis  de  Semlin. 

SiNoiLi,  SiNGiLis  fPlin.],  dans  la  Bétique, 
au  nord  d'Antequera  ;  ses  ruines  se 
voient  près  d'un  bourg  nommé  Valse^ 
quitta. 

SiNGONE,  2i-pfovKi  [Pt.],  ville  de  Germanie, 
auj.  Trentsin,  sur  le  Waag,  chef-lieu 
de  comitat  en  Hongrie.  . 

SiNGULis  FL.  [PL],  le  Xenit,  affl.  du  Gua- 
dalquivir* 

SiNONiA  1ns.  [Mêla,  PL),  dans  la  mer  d*É* 
trurie,  auj.  l'île  de  Zannone,  sur  les 
côtes  de  la  Toscane* 


H79 


SINOTIUM.  —  SKALICIUM. 


1180 


SiNOTiDM,  2iv«Ttov  [Str.J,  voy.  Sfiwga. 

SiNTicE,  SiNTicA,  voy.  Heraclea,  quclques 
géogr.  traduisent  par  Sevés,  grande 
ville  de  la  Roumélie^  chef-lieu  de  pa- 
chalick^  sur  le  Kara-sou. 

SiNUEssA  [Liv.,  Tac.,  PL,  Mêla],  Iwoueaaa 
[Pol.,  Str.],  Sivcwaa  [St.  B.J,  ville  de  la 
Campanie,  près  de  Mintumes,  auj. 
Eocca  di  Mondragone,  mais  beaucoup 
plus  probablement  Suessola,  pet.  ville 
du  Napolitain,  près  de  Gaserte  (voy. 
Lor.  Giustiniani,  p.  195). 

SiPARis  [G.  Rav.],  en  Istrie,  auj.  Castello 
di  Sipar,  près  de  Pola. 

SffHNus  Ins.,  voy.  Acis. 

SiPiA,  première  station  de  la  Table  de 
Peut,  entre  Rennes  et  Angers,  au  pas- 
sage d'une  pet.  riv.  appelée  la  Seiche, 
près  de  la  Guerche  (Ule-et-Vilaine). 

SiPONTUM,  SlPUNTUM  [PI.,  Liv.,  Mcla],  llITGUC 

[Str.,  Pt.],  ville  d'Apulie,  à  l'embouch. 
du  Garganus,  sur  1  Adriatique  ;  on  en 
voit  les  ruines  au  bourg  de  S.  ^aria 
di  SipontOy  près  et  au  S.  de  Manfre- 
donia. 

SiRADiA,  Sieradz,  ville  de  Pologne,  près  de 
la  Warta. 

SiRESLSjE  bs.,  2«ipyjvoûoai  [Str.,  Pt.l,  SlRE- 
NUM     PETR.E     [Mêla]  ,     SlRENUM    ScOPUU 

[\irg.],  sur  la  côte  S.  de  la  Campanie, 
groupe  de  trois  rochers  dont  le  plus 
grand  s'appelle  Isola  Lunga, 

SiRio  [It.  A.],  Serio  [T.  P.],  dans  la  Gaule 
Aquitaine,  auj.  liions  ou  Serion,  pet. 
ville  de  Fr.  (Gironde). 

SiRis  FL.,  2î?i;  [Str.],  dans  la  Lucanie,  auj. 
il  Si7uio. 

SiRis  [PI.],  2t?i;,  port  d'Héraclée,  dans  la 
Lucanie,  auj.  Torre  di  Sen7ia,  dans  la 
Calabrc. 

SiRMio  [It.  A.],  Sermioney  bourg  de  la 
Lombardie,  sur  une  presqu'île  du  lac 
de  Garda. 

SiRMIUM    [Pt.,   It.    A.],    i(p|xicv    [Str.,    Pt.], 

chef-lieu  de  la  Basse- Pannonie,  sur  la 
rive  N.  de  la  Save,  auj.  Mitrowitz  ou 
Mitrovitz,  C'est  la  patrie  de  l'empereur 
Probus. 

SlR0IALLM,SlR01ALENSE0RAT0RIUM  [Gr.  Tur.], 

SiRALLo  [Monn.Mérov.l,  d'après  M.  d'A- 
mécourt,  Ciran- la- Latte,  près  Ligucil 
(Indre-et-Loire). 

SlSAPON  [Cic,  PI.,  Vitr.],  2ian(îiro>v  [Str.j, 
iSwarwvYj  [Ptol.j,  SiSALON  [It.  A.],  ville 
des  Oretani,  dans  la  Bétique,  auj.  Al- 
madeii  de  la  Flata,  dans  la  Sierra  Mo- 


rena;  mines  de  mercure^  exploitées 
déjà  au  temps  des  Romains. 

Siscu  [Plin.],  Syscia,  XuoxCa  [Str.],  anc. 
capit.  des  Scordisci,  auj.  Sissek,  ville  de 
Croatie,  au  confl.  de  la  Guipa  et  de  la 

Save. 

SisTARicA,  voy.  Segustero. 

SlTANSTETEiNSE    CœNOB.    S.    JÊARÏM,    SaknP- 

tatten,  bourg  de  la  Basse-Aatricbe 
(Wienerwald);  anc.  abb.  de  St-BenotL 

SiTBivuji,  SmnEO,  voy.  Audomaropous. 

SiTHôNiA,  2iett)v(a  [Herod.,  St.  B.],  partiede 
la  Thrace  qui  correspond  auj.  à  la 
Roumélie,  Rom-Ili, 

SiTiLUA,  SiTiLLA  [T.  P.],  statîoii  de  la 
Gaule  Lyonn.  I.,  auj.  TfUel,  commooe 
de  Fr.  (Allier). 

SiTOMAGLS  [I.  A.],  SlNOMAGUS    ^T.  P.],  aOC. 

ville  de  la  Britannia  Romana,  dont 
la  situation  est  déterminée  par  Mannert, 
aux  environs  de  Soutkwold  (SufTolk- 
sbire),  et  par  Camden  placée  à  Thdififrd, 
dans  le  comté  de  Norfolk  ;  cette  attri- 
bution est  certainement  la  bonne. 

SiTTAVu  civ.,  ZiTTAViA,  ZUtou,  viUe  do 
roy.  de  Saxe  (cercle  de  la  Hte-Lusace). 

L'imprimerie  remonte  dans  cette  ville  à  rkméc 
1586,  dit  Falkenstein  ;  c*est  Tannée  même  oà  fet 
établie  à  Zittau  une  importante  école  puûiqaf. 
Comme  corollaire  de  ce  gymnase  fut  installée  une 
imprimerie  dont  la  direction  fut  conGée  4  ^icolas 
Scbneidcr.  LMncendie  qui  détruisit  la  ville,  le  7 
juin  1607,  n'épargna  pas  rimprimeric  ;  mais  elle  (bt 
rétablie  peu  de  temps  après,  puisque  nous  iroaTons 
plusieurs  volumes  i  la  date  de  1611  et  de  1612  {xoj, 
Struvjus,  Bibl.  Saxonica), 

SiTTiciuM,  Sittich,  Sitizena,  bourg  et  anc. 
monastère  de  la  Carinthie. 

Skauiolt,  pet.  ville  d'Islande,  siège  épisc. 
de  1057  à  1797. 

L'imprimerie  de  Hoolum,  sous  l'Innuenœ  de  rér. 
Théod.  Thorlakson,  fut  transférée  dans  ce  bourg  ée 
1685  aux  premières  années  du  xviiie  siècle;  pea- 
dant  cet  intervalle,  Ui  volumes  furent  exécutés  i 
Skalholi.  Le  Musée  britannii|ue  conserve  quelquef- 
uns  de  ces  précieux  produits,  dont  le  plus  ancien 
parait  être  un  Psalterium  (ou  GliAi>CALB),iiDpriiDé 
en  ItiS"/,  in-8o  oblong  [Cotton]. 

Sraucium  HiNGARLE,  Szalioltza,  Skalitz, 
ville  de  la  Hongrie,  sur  la  March  (cercle 
en-deçà  du  Danube). 

Németh  ne  fait  remonter  rimprimerie  dansceitt 
ville  qu'en  1788  avec  Joseph  Anton*  Sicarnitil, 
comme  premier  typogr.;  nous  avons  une  indiatioo 
antérieure  :  J.  Kautuch,  Gcographia  praelicû. 
bkalicii  llungariae,  1784,  in-8«  (Cau  bibl.  I>oulkov. 
p.  150). 

Németh  elle  :  Tissoti  informatio  populi  de  cura 
valetudinis  in  Slav,  Ling.  transi,  per  Joan.  Pro- 
kop.  mcdict.  doct.  Szakolcz.  SzalEoloue,  typis  José- 
phi  Antonii  Skarniizl,  1788,  in-ft«  de  436  pp. 

Franc. -Xavier  â»karuii£l  succéda  à  son  père  Jo&. 
Antoine  en  1803. 


WSi 


SKIA.  —  SNAGOF. 


118^ 


Skia  Ins.,  voy.  Ebuua. 

Slagosia,  Slagelse,  pet.  ville  du  Danemark 

(Seeland). 

Slaurovia,  Austerlitz,  Slowkow  (en  mo- 
rave),  pet.  ville  de  la  prov.  de  Moravie 
et  Silesie  (Autriche),  bataille  en  i805. 

Slavi,  Sclavi,  Sclavent,  Sclavones  [P. 
Diac,  Ftoc.,  Jornand.),  peuple  de  race 
caucasique  »  ayant  occupé  pFimitive- 
ment  la  Sarmatie,  du  Dniester  au  Don; 
depuis  s'est  étendu  dans  une  grande 
partie  de  l'Europe  centrale  et  septen- 
trionale, Rnssiey  Pologne,  Prusse^  Bohê- 
me, Moravie,  Carinthie,  etc.;  de  Sclavi 
on  a  fait  Esclaves  [voy.  Helmold,  Chr, 
Slavorum] . 

Slavo-Gr.€cium,  VENDO-GRiEciUM,  Windisch- 
Grâtz,  ville  de  Styrie  (cercle  de  Cilly); 
titre  de  principauté. 

Slegum,  Sligo,  ville  et  comte  dlrlande 
(Connaught). 

SlESIA,  voy.  SiLESIA. 

Slesvicensis  Ducatus,  Sliesthorp,  SchleswiQf 
Sleswig,  prov.  danoise;  de  931  à  i026, 
forma  un  margraviat  allemand  ;  devint 
plus  tard  l'apanage  des  princes  puînés 
des  rois  de  Danemark  ;  depuis  i720 
jusqu'à  nos  jours  appartint  sans  con- 
testation à  ce  royaume;  la  Prusse  vient 
de  s'en  emparer. 

SlesyicuMjSciilesvicum,  anc.  Heideba  [Bert., 

Luen.),    Schleswig,  cap.  du   ducné  de 

Schleswig,  sur  un  bras  de  mer  appelé 

Sil  ou  Schlei. 

L'imprimerie  remonte  en  ccue  ville  au  xv*  siècle  ; 
un  typogr.  que  nous  avons  déjà  porté  à  l'actif  de  Lu- 
l>eck,  Eiiénne  Arndes,  est  appelé  dans  cette  ville, 
par  le  chapitre  en  148Ô,  et  y  donne  cette  même 
année  :  Missale  Sleswicexse.  Missale  tecundum 
Ordinarium  et  ritum  Ecclesiœ  Sleawicensis.  Par 
Jacobum  Hortsman  formatum^  emendatum  et 
correctum^  impressumque  in  Sleswick  arte  et 
ingenio  Stephani  Arndes,  \k9ô,  in-fol. 

Slia,  su.  Schlei,  bras  de  mer  au  fond 
duquel  s'élève  la  ville  de  Schleswig. 

Sliesthorp  [Pertz],  partie  nord  du  Schles- 
wig. 

Slovanka  (?). 

Ilenderson  {Biblical  Rescarches  in  Russfa)  dé- 
crit une  édition  d'une  Biblia  Slavonica,  souscrite 
à  ce  nom  et  imprimée  en  1766  ;  ne  serait-ce  pas 
S1I0LAKCK.A  ou  Smolsca,  Smolcnsk  T 

Slovita,  village  de  Wolhynie,  à  40  milles 
d'Ostrog. 

Henderson  [BibL  Researches  inRussia)  décrit  une 
édition  d'un  Psalterium  Utbraicum,  in-8«,  quUl 
dit  avoir  été  imprimé  dans  ce  village,  mais  il  n'en 
donne  ni  le  titre  ni  la  date  ;  Bachmeister  ne  la  men- 
tionne pas,  ce  qui  nous  fait  supposer  qu'elle  est  pos- 
térieure à  1770. 

DICTIONN.  DE  OÉOOB. 


Slitca,  Sluckum,  Sloutsk,  Slucko,  ville  de 
i'anc.  Lithuanie,  auj.  dans  le  gouv.  de 
Minsk  (à  la  Russie). 

Slucko  appartenait  Jadis  aux  Raddwill  ;  les  réfor- 
més y  possédèrent  un  temple  et  une  école  qui  acquit 
une  certaine  célébrité:  le  corollaire  indispensable 
d'une  école  est  une  imprimerie;  celie-d  fut  organisée 
vers  l'année  107ft  ;  &  cette  époque,  Hoffmann  nous 
donne  :  en  167ft,  un  Psautier  Potonaiê  «  Prtet 
Marcina  Kuezwarewicza  wierszem  polakim  ffu- 
maczone  ■,  et  l'année  suivante  :  Andreœ  MaximU. 
Fredro  de  militia  Polona.  Slucko,  1075,  in-4o. 

SmALCALDIA  ,    SCHMALKALDIA  ,      ShALCALDA  , 

Schmalkalden,  ville  de  l'électoral  de 
Hesse-Ca^sel,  dans  une  vallée  du  Thu- 
ringerwald,  célèbre  par  la  ligue  de 
1531,  par  laquelle  les  princes  protes- 
tants affirmèrent  leur  indépendance 
religieuse. 

Falkcnsiein  fait  remonter  l'imprimerie  dans  cette 
ville  k  157A  avec  un  livre  dont  nous  donnerons  le 
titre,  mais  nous  devons  la  reportera  iitibiPriderici 
Dedekindi  Hetamorphoteon  sacrarum  tibri  quin- 
que,  Sctimalkaldi»,  1505,  in-S**)  à  la  Bodléiennej.  — 
Jf.  Christoph.  Pischers  Austlegung  der  (Qnff 
ÈauptntUck  deu  h,  Catecftismi.  Schmalkalden, 
1565, in-8o. 

Le  livre  A  la  date  de  1574,  qu'a  voulu  désigner 
Falkenstein,  est  sans  doute  celui-ci  :  JohannU 
Cfiristophori  Fuehsii  Paraphratii  in  omnes  Psal- 
mot  Davidi».  Sctimalcaldic,  I57(k,  in-S»;  il  est  cité 
par  BaQer  (I,  p.  S25),  et  par  le  P.  Leiong.  Le  pre- 
mier imprimeur  de  Schmalkalden  s'appelait  MIchael 
SchmucK. 

Sholsca,  Smolensk,  ville  forte  de  Russie, 
chef-lieu  du  gouv.  de  même  nom,  sur 
le  Dnieper,  anc.  républ.  indépendante. 

Smyrna  [Tac,  Liv.,  PL],  SjiLupva  [Herod., 
Scyl.,  Fol.],  Smyme,  en  turc  Ismir  ou 
Izmir,  ville  de  l'Anatolie,  chef-lieu  de 
Pachalick  ;  anc.  colonie  d'Éphèse,  ar- 
chev.  arménien. 

Une  typographie  hébraïque  fut  installée  dans  cette 
grande  cité  au  milieu  du  xvfi«  siècle,  en  1058, 
disent  Falkenstein  et  Cotton  ;  la  ville  d'Oxford 
possède,  on  le  sait,  la  splendide  collection  Oppen- 
neimer,  oh  sont  accumulés  les  plus  précieux  livres 
de  la  typogr.  Juive  ;  mais  la  Bodléleime  possède  en 
outre  un  très-grand  nombre  d'ouvrages  imprimés 
avec  les  caractères  hébreux,  et  parmi  eux  nous  en 

relevons!  la  date  de  1054  :  A.  Baruch  Kelal  ^y^p 
Liber  Hlia  HDC,  W  est  Pons  Benedictus  :  est 

lib.  QuœsL  et  Respp,  Izmir,  1054.  C.  S.  15.  Th.  Nous 
avons  copié  exactement  le  titre  de  ce  volume,  tel 
que  nous  le  donne  le  cataLde  la  Bodiéienne  de 
Thom.  Ilyde,  p.  S75,  afin  que  M.  Gotton  puisse  re- 
dresser l'erreur  du  célèbre  bibliothécaire  d'Oxford, 
si  elle  existe.  Citons  encore  :  Menasse  ben  Israël 
Espevança  de  Israël  (Hispan.).  Smimae,  5419  (Chr. 
1059),  in-80.  Ue  Rossi  possédait  cette  édition  d'un 
audacieux  ouvrage  qui  fut  réfuté  deux  ans  après  par 
Theophr.  Spizelius  :  Elevatio  relationis  Monte-' 
zinianœ  de  reperds  in  A  merica  tribubus  Israelilicis, 
et  diseussts  argum,  a  Menasse  ben  Israël.  Basile», 
1001,  in-80. 

SNiELANDIA,  VOy.  ISLANDIA. 

Snagof  ou  Synaguphd,  monastère  élevé 
dans  une  petite  ile  au  milieu  d'un  lac, 
à  très-peu  de  distance  de  Bucharest 
(Valachie). 

38 


1183 


SOBlSiËUM.  —  SOLISBAGUM. 


1184 


Une  imprimerie  fut  fondée  dans  ce  monastère  par 
l*archev.  erec  en  Valachie,  Anthimos,  et  pourvue  par 
les  soins  de  ce  pri'^lat  de  caractères  -grecs,  aralses  et 
iliyriens  ou  cyrilliques.  Scliuurrer,  dans  son  excei« 
lente  Bibliotheca  Arabica,  mentionne  on  Missale 
Grœeo- AvaMcum,  exécuté  dan»  cette  typogr.  con- 
Tentnelle  en  1701,  aux  frais  de  Jean-Constantin 
Besaaraba,  woîwode  de  Valachie,  et  par  lui  distribué 
gracieusement  aux  arabisants.  Schnurrer  déclare 
ce  liTre  assez  bien  imprimé,  mais  d'une  extrême 
rareté  ;  il  eut  cependant  la  chance  d*en  rencontrer 
un  excmpl.,  et  de  Tacquérir  pour  une  somme  insi- 
gnifiante dans  une  tente  de  Leipzig. 

SoBisjEUM,  SuLBisu  ,  Soubize ,  SoubisBy 
bourg  de  Fr.  (Charente-Infér.);  anc. 
titre  de  principauté  dépendant  de  la 
maison  de  Rohan. 

SODALCURTUM  ,  SaTHALCURTIS  ,  SODALCOURT 

SPertzl,  Saucourt,  hameau  de  Picar- 
lie  (Somme);  victoire    sur  les  Nor- 
mands en  88i. 

SoGiuNTii,  peuple  de  la  Gaule,  habitant 
les  environs  du  Sauze,  village  de  l'arr. 
d'Embrun  (Hautes- Alpes). 

SoGNiAcuM^  Soignies,  ville  de  Belgique 
(voy.  Senonanus  Pagus). 

SoGUNTiENsis  Pagus,  Suentensis,  le  Stmd- 
gaw,Sundg(m,  anc.  comté  mérov.^  auj. 
district  de  l'Alsace  (part,  mérid.  du 
HantrRhin). 

SoLARiA  (ad)  [T.  P. 9  G.  R.],  station  de  la 
Ligurie,  placée  près  de  Ponte  di  Sestri 
[Mannert]. 

SoiJkTiuM^  Solaize^  commune  du  Dauphiné 

(Isère). 

SoLcoviA,  Zolkiew,  ville  et  chef-lieu  de 
cercle  dans  la  Gallicie  (Autriche). 

Les  Juits  étublirent  en  ceue  ville  une  imprimerie 
au  XVII*  siècle  ;  le  plus  anc.  produit  de  ces  presses 
hébraïques  connu  remonte  à  1692  [de  I\ossi],  il  est 
exécuté  par  un  lypogr.  du  nom  de  Vri  Veibs,  Voy. 
le  CoUaL  de  la  biblioth.  Oppenheimer^  à  Oxford. 

SoLEMio  VILLA,  SoUsmes,  pet.  ville  de  Fr., 
sur  la  Selle  (Nord). 

SoLEMX.t:,  SoLEMNis  [Mouu.  Méiov.],  So- 
lesmes,  commune  de  Fr.  (Sarthe),  suiv. 
Cartier,  anc.  et  célèbre  monastère  de 
Bénédictins. 

SoLEMNiAcuM,  SoUgiiac ,  bourg  de  Fr. 
(Haute-Vienne),  anc.  abb.  de  St-Be- 
noit,  fondée  en  631. 

SoLETUM  [PI.J9  ville  de  la  Calabre,  auj. 
Solito, 

SoLiAcuM  (Natione  Soliacensis,  Kig.  Chr.), 
SvLivcvv,  SvvLivcv,  Svuvco  (Monn.  Mé- 
rov.J,  SuLLiAcrM,  Soiîly  (au  xii«  s.), 
SuUy  (Suilly),  Sully  sur-Loire ,  petite 
ville  de  Fr.  (Loiret). 

Ancienne  ville  a\ec.  château,  qui  avait  apport,  aux 
La  Trémoille»  (-rigée  en  duché-pairie,  en  ICOÔ,  par 
Henri  iV,  en  faveur  de  Maximiiien  de  liéthunc, 
qui  se  fit  appeler  duc  de  Sully.  Ce  fut  dank  cette 


résidence  vraiment  royale  que  le  grand-mlKra  de 
rarUllerie  se  relira  en  1610,  après  le  meurtre  de  son 
roi,  et  ce  fut  là  qii*en  16S7  U  fit  venir  d'Aogcn 
un  imprimeur  spécial  avec  un  matériel  tyiMHsr*; 
un  contrat  fut  passé  entre  le  duc  et  l*impnniear 
par-devant  M«  Picbery,  notaire  royal  à  Sully,  et, 
sous  les  yeux  de  rillustre  bomme  d*Etat,  les  Biè- 
moires  dictés  par  lui  &  ses  secréuirea,  pendant  ses 
longues  années  d^exil  voloniaire«  ftirent  ifnpriaiis 
sous  le  titre  de  :  Mémoire»  de»  »age»  et  rofoU» 
aconomie»  d* Estât ,  dùme»tiguea,   potUUpu»  a 

militaires  de  Henry 'lé-Grand el  de»  90^ 

tudes  utile»,  obéissance»  convenable»  et  admiai»- 
tratiOH»  loyales  de  MaximUian  de  Bètkune.  —  À 
Amstelredam,  chez  Aléthinosgrapbe  de  Oéaretime- 
lée  et  r;raphexecon  de  Pistariste,  a.  d.  (t08S)«  1  veL 
in-foL  Edition  originale  dite  aux  VVV  verts,  rartt 
que  sur  le  titre  se  trouvent  ces  trois  capit.  (cuire 
de  la  maison  de  Béihune) ,  peintes  en  vert. 

SouAcuM,  SoLUAcuM,  SuIly,  commune  de 
Fr.  (Saône-et-Loire,  arrond.  d'AutOD), 
anc.  château  appartenant  à  la  maison 
de  Tavannes. 

Quelques  bibliogr.  ont  prétendu  que  œ  ftit  dans  ce 
château  gue,  vers  Tannée  1010,  Jean,  vicomte  de 
Lugny,  nt  imprimer  une  édition  des  Mémoire»  de 
Gaspard  et  de  Guillaume  de  Sauix  de  Tawamnes, 
»on  père  et  son  frère  atné,  in-fol.;  cVtt  une  dosbie 
erreur;  en  1653  seulement  ceue  édition  fat  dono^ 
au  château  de  Lugny. 

SoUiE,  SouENSis  CAMPUS^  Sout,  villa^e 
de  Bavière,  sur  la  Saale  (Main-Infc- 
rieur);  anc.  chef-lieu  du  district  ap- 
pelé Saàlgau. 

SoucïtiJV}i,Schwetzingen,ho\iT^  du  grand- 
duché  de  Bade  (cercle  du  Bas-Rhin): 

palais  grand-ducal. 

SouMARiACA  [I.  A.j^  dans  la  Gaule  Bel- 
gique, auj.  Souiosse,  commune  de  Fr. 

^Vosges). 

SouNATEs  [PI.],  peuple  de  l'Ombrie,  oc- 
cupait les  environs  de  Sogliano. 

SOLISBACUM,  SULTZBACUM,  ZULSBACUM,  SuHtZ- 

bach,  pet.   ville  de    Bavière   (Regen- 
kreis),  sur  le  Koscmbach. 

La  famille  des  comtes  de  Sultxbach  s'est  éteinte 
en  1799,  avec  l'électeur  Palatin  Charles-Tlièodore, 
si  connu  des  amateurs  de  la  Céramique.  I/imprime- 
rie  remonte  en  cette  ville  à  Tannée  1057  [Falken- 
stein],  et  une  typogr.  hébraïque  y  fut  installée  en 
1685.  Nous  croyons  cependant  ne  devoir  dater  la 
première  imprimerie  que  de  1660,  car  le  vol.  au*a 
eu  certainement  en  vue.  Kalkenstein,  bien  que  date  de 
1657,  ne  fut  irès-probabicmcnt  exécuté  qu'en  160": 
Franc,  Mercurii  B.  ah  llelmont;  Alphabeti  verc 
naturalis  breuissima  delineatio.  Qua  timul  me- 
thoditm  suppedilat,  iuxta  quam  qui  surdi  nati 
sunt  sic  informari  poxsunt^  ut  non  alios  saltem 
loqucntes  intelligant,  sed  et  ipsi  ad  sermonis  utum 
pervcniiint.  Sulzbaci,  (1C57)  1067,  in-12,  cum  fig. 
Une  traduction  allemande  fut  publiée  la  même  an- 
née  dans  la  même  ville,  in-12  ;  le  livre  est  célèbre 
dans  les  annules  des  sourds-muets,  et  a  servi  )i 
l*abbé  de  TEpée.  D'autre  part  nous  devons  signaler 
à  la  d.ite  de  1606  :  Tft.  Carres,  TipperarienMis^ 
Lyra  sive  anaccphalœosii»  Uibemiea^  in  qua  de 
exordio,  scu  origine,  nomme,  moribus,  ritiàusque 
Gentis  Hibernicœ  succincte  tractatur,  Solxbad, 
1666,  in-(io,  pi.  sr.  .et  portraits  (loy.  pour  ce  livre 
rare,  cat.  Libri,  1861,  no  lb97). 


1185 


SOLIS  URBS.  —  SOKA. 


1186 


SoLis  Urbs,  voy.  S-iLZwrrA. 

SOLUÀCUM,  voy.  SORDIUACUM. 

SoLUNENSis  Civ.  (Not.  Imp.],  SollieS'Pont, 
bourg  de  Fr.  (Var). 

SoLLiuM,  2oX>.iov  [Thuc.l,  Dort  de  TAcarna- 
nie,  auj.  Stavro  [LeaKej. 

SoLMA,  Solms,  anc.  princip.  et  district  du 
Wetterau  (cercle  du  Bas-Rhin). 

SoLNA,  Zolna,  en  ail.  Silleiriy  Ville  de 
Hongrie^  dans  le  comitat  de  Treuts- 
chin^  sur  le  Waag. 

Cette  ville  eut  une  typographie  de  18C5  à  1708; 
voici  le  nom  de  l'imprimeur  :  Joannes  Dadan  (1065- 
1698).  Vofficina  I>ad<i/i(ana  subsista  Jusgu*en  1708; 
pendant  les  deux  dernières  années,  elle  était  dirigée 
par  Wilhelmans  Rander;  le  premier  livre  imprimé 
est  :  ChUiasmus  dinitus,  iâ  est  :  Refutatio  Opi- 
nionU  tant  veierum  nonnuUortttn,  quam  reeen- 
tium,  docentium  Christum  univeraalem  omnium 

indieem Studio  et  opéra  Michaelia,  institorU 

rectoris  scholœ  MoiclwoiensiSy  respondente  âltch. 
Alauda  Radkov ,  ejusd,  scholœ  atvmno.  Impres- 
sum  Solnae  per  Johannem  Dadan,  1665,  in-(ko,  lo  ff. 

SoLODORUM,  Salodorum,  Salodurum,  Solo- 
thuim,  Soleure,  ville  et  chef-lieu  de 
canton  de  la  Suisse^  sur  l'Adr,  anc. 
ville  impériale. 

On  lit  sur  Tautcl  de  TégUse  principale  : 

In  Celtis  nitiU  est  Saloduro  antii|aius,  unis 
Exceptis  TreverJs,  quarum  ego  dicta  soror. 
Et  en  effet,  la  tradition  fait  remonter  la  fondation 
de  Soleure  modestement  au  temps  d'Abraham  et  des 
Patriarches. 
Le  premier  livre  souscrit  au  nom  de  cette  ville, 

Îue  nous  puissions  citer,  est  daté  de  1568  :  Joh. 
'emenlarii  dos  Uben  und  Sterben  dess  elenden 
Menschen.  Solothurn,  1568,  ln-8». 

Hafner  (Sotoihurner  Cfironick)  dit  que  ce  fut  en 
1658  que  M.  Wehrlin  établit  à  Soleure  la  première 
typogr.;  il  y  aU  simple  tiansposition  de  chiffres; 
Terreur  de  date  qu*a  laissé  échapper  l'historien  local 
est  pour  nous  évidente,  le  volume  que  nous  venons 
de  citer  éunt  décrit  dans  cinq  catalogues  antérieurs 
à  1625. 

SoLORius  MoNs,  Sierra  Nevada,  chaîne  de 
montagnes  qui  séparait  la  Tarracon. 
de  la  Bétique. 

SOLUS  [PI.],   2oXoù<;  [ThUC,  Diod.],  SOLDN- 

TLM  [I.  A.,  T.  P.J,  ville  de  Sicile,  auj. 
Casteilo  di  Solanto,  sur  la  côte  N. 

SOMENA  FL.  [Fort.],  SoMANA  [XH*  S.],  SOMNA 

[Pertz],  la  Somme,  il.   de  Fr.,  se  jette 
dans  la  Manche. 

SoMNiuM,  Sonnino,  bourg  de  la  délég.  de 
Frosinone  (Italie). 

SoNDERSHiisA,  SoiidershaiLsen,  ville  d'Alle- 
magne, cap.  de  la  princ.  de  Schwarz- 
ijurg-Sondershausen ,  au  confl.  du 
NVipper  avec  le  Beber. 

Imprimerie  en  1697,  suiv.  Falkenstein:  la  Biblioth. 
Ritualis  01»  P*  3^^)  ^^^^  donne  t  Caspar  Lœscher, 
IHssertatio  de  Pcricopis  Evangelicis  et  EpistoUs. 
Sondershusœ,  1668,  in-4o. 

La  Biblioth.  Saxonica  de  Struvius  fournit  les  titres 
de  plusieurs  vol.  imprimés  à  Sondershausen,  mais 
postérieurement  à  1668. 


SoNTîus  FL.,  flsonzOy  fl.  de  la  Vénétie, 
affl.  de  l'Adriatique. 

SopuNiE  [A.  Marc],  ville  de  la  Basse-Pan- 
nonie,  auj.  Soppan,  Zoppia,  en  Hongrie 
(com.  de  Baranya). 

SopRONiuM,  Sempronium,  (Edenburg ,  So- 
pronban,  ville  de  Hongrie,  chef-lieu  de 
comitat  (cercle  au-delà  du  Danube). 

Németh  constate  Texisteiice  d'une  Imprimerie  à 
GEdenburg,  en  167S,  mais  le  nom  du  typogr.  lui 
échappe  :  Bet-  und  Bussandaeht,  so  voegen  des  an. 
1675,  den  28  Junii  tu  Œdenburç  enstandenen 
Erdbebtns  begangen  ist  worden.  ORdenburg,  in-8" 
de  8  ff.  De  1692  à  17S1,  lardius  SebasL  Ferdin. 
Dobner,  sénateur  d'CEdenburg,  de  la  religion  réfor- 
mée, posséda  une  imprimerie  particulière  :  Dobner 
Seb,  Perd.,  Priesta'Uches  Ehren  SrhUdlein,  wel- 
ches  er  Joanni  Conrado  BartMo  Ewang.  ^Predi' 
gen  tu  Œdenburg  bey  sciner  Beerdigung  aufge- 
riehtet  im  Jalir  1692.  S.  L.  in-A*  de  6  ff. 

Un  imprimeur  que  nous  avons  déjà  rencontré, 
Jos.-Ant.  Streibig,  vint  l'établir  à  GEdenburg,  en 
1715.  Ce  fut  lui  qui  imprima  le  premier  le  n  Staliu 
regni  Hungariœ  Sefiematismum  »,  puis  vinrent 
Ph.  Nie  Joh.  Schmid,  J.-C  G6tjen,  Joh.  Rennaoer, 
etc. 

SoRA  [Liv.,  PI.],  Xupa  [Pt.J,  ville  des  Vols- 
cœ ,  dans  le  Latium,  auj.  Sora,  ville 
épisc.  du  Napolitain  (terra  di  Lavoro), 
sur  le  Garighano. 

SoRA,  Soroe,  pet.  ville  du  Danemark 
(Seeland),  chef-lieu  de  bailliage;  elle 

Kossède  une  université,  un  lycée,  une 
ibliothèque,  un  cabinet  de  physique 
et  1600  hab. 

Imprimerie  en  1627  [Falkenstein];  l'université, 
ayant  été  fondée  en  1628  par  le  roi  Christian  IV, 
fut  suivie  presque  immédiatement  de  l'établissement 
de  la  typogr.,  et  George  Hantschcn  fut  le  premier 
iniprimeor;  on  le  voit  en  1666  prendre  le  titre  de  : 
«  Typogr,  regius  Daniœ  >. 

Voici  le  titre  du  premier  volume  k  la  date  de  1627  : 
D.  Joh,  Cluoerus,  Prof.  Theotogiœ  Soranus.  Har- 
n%onia  Evangeliâtarum,  id  est  oratio  qua  ostendi- 
tur  Romam  Pontifidam  esse  Jerosolimam  Aposta- 
ticam.  Sons,  1627,  in-4*. 

SoRA,  SoRAvu,  Sorau,  ville  de  Prusse,  sur 
le  Goldbach,  chef-lieu  de  cercle  (Bran- 
deburg). 

Nous  trouvons  trace  d'imprimerie  dans  cette  ville 
à  la  date  de  1589  :  Dos  Uerltche  vnd  uhratte  Wap- 
pen  dess  Stcnhs  vnd  Hauses  in  Pommern^  Ulumi- 
nirt  vnd  expUcirt  durch  David  Thimeum,  Sora, 
1589,  in-ao. 

La  Biblioth,  Saxonica  de  Struvius  noua  fournit 
les  titres  d'un  assex  grand  nombre  de  volumes  exé- 
cutés au  xviie  siècle. 

SoRA,  Soria,  ville  d'Espagne,  sur  le  Due- 
ro,  chef-lieu  d'intend.  (Vieille-Castille); 
on  trouve  Coria,  Caurium.  Voy.  CÂc- 

RIUM. 

L'imprimerie  hébraïque  du  xt«  sièle  que  l'on  t 
attribuée  aux  presses  de  Soria  doit,  suiv.  M.  de 
Rossi,  dont  l'autorité  fait  loi  en  pareille  matière, 
être  reportée  à  l'actif  de  Soure  ou  Soura,  pet.  ville 
du  Portugal  (voy.  Soufu).  Quant  à  la  note  bibliogr. 
que  nous  avons  consacrée  a  l'art.  Cadrium,  c'est  A 
SorUg,  dans  la  Vieille-CastiUe,  qu'A  convient  de  l'ap" 
pliqner* 


1187 


SORABIS.  —  SOUTH  MOULTON. 


1188 


SoRABis  FL.,  voy.  Tader. 

SoRACTE  MoNs  [Virg.,  PI.],  montagne  au 
N.  de  Rome^  dansf'Étrurie,  auj.  Afonfe 
di  S.  OresiBy  dans  la  délég.  de  Yiterbo, 
sur  le  versant  duquel  Carloman,  frère 
de  Pépin,  fit  construire  un  célèbre 
monastère,  qu'il  plaça  sous  l'invocation 
de  S.  Silvcstre. 

SoRBiGA,  Zôrbig,  ville  de  Prusse  (rég.  de 
Merseburg,  Saxe). 

Imprimerie  en  1715  [Struvius]  :  ChriHophoH 
Guniheri  EncomiaJeriehoniensUi  oéer  Kirehweifti 
der  kbrehen  tu  Prirau,  neM  einen  Hiitoritehen 
Anhang  von  Prirau.  ZOrbig,  1713,  io-4o.  Ce  petit 
poCme  a  été  réimpr.  par  Jo.  Christian  Beckmaon 
daos  ses  additions  à  Vaistoire  (PÂnhalt, 

Sorbiddunum  [It.  AJ,  station  de  la  Bri- 
tannia  Romana,  Old-Sarum,  vieille  for- 
teresse romaine,  dont  les  ruines  se 
voient  près  et  au  N.  de  Salisbury. 

SoRBo,  Sorboffiy  village  de  Fr.  (Ardennes), 
où  naquit,  en  120i ,  Tillustre  fondateur 
de  la  Sorbonne,  Robert  Sorbon. 

Uea  d*impre8Sion  supposé  (1702). 

SoRDiCE  Lâc,  SoRDUs,SALSuLiE  FoNs,  Eiaug 
de  Leucate  (Aude). 

SoRDiLiAcuM,  B.  Maria  de  Solltaco,  Sori- 
ciNiuM  Mon.,  Soregium,  Soréze,  pet.  ville 
de  Fr.  (Tarn),  célèbre  par  son  abb.  de 
Bénédictins,  dite  N.  D.  de  la  Sousade  de 
Soréze,  fondée  en  754,  du  dioc.  de  La- 
vaur. 

M.  Ternaux  cite  :  L'amateur  de  cavalerie,  en  tix 
parties,  par  Colsinet  de  Murtin,  Sorèze,  180S,  in- 
8o  (Inconnu  à  (^érard). 

SORETHUM,  SoRETANA  AbB.,  SoRTENSE  Mo- 

NAST.,  Schussenrietum  ,  Schussewried , 
bourg  et  anc.  abb.  de  Prémontré,  du 
dioc.  de  Constance,  fondée  en  iiSS, 
sur  les  frontières  de  la  Souabe  et  de  la 
Suisse. 

De  tous  les  lieux  d'impression  que  nous  ayons  dA 
signaler  avoisiiiant  le  Bodensee,  celui-ci  serait  un 
des  plus  remarquables,  si  la  date  qui  suit  était  au- 
thentique, et  la  typographie  qui  Tut  établie  dans  ce 
célèbre  monastère  dut  certainement  avoir  de  l'im- 
portance, si  nous  en  jugeons  par  la  perfection 
tjrpogr.  de  la  pièce  que  nous  avons  &  citer  :  Léon. 
Aretinls,  Galphurnia  et  Gurguuo  Comedia. 
Commence  (sans  titre)  au  r*»  du  premier  f.:  (  )ar- 

ripio  mrès   gnatas à  la  fin  :    litiit  félicite* 

leonard*  Arètin*  (sic)  jn  monasterio*  Sortën. 
Anno  II  dni  Mo/jdtingetesimo  septuagesimo  octauo 
(en  vers);  in-foL  sans  cb.,  réd.  ni  sign.,  de  lA  ff. 
à  19  lig. 

L*abbé  Mercier  de  St-Léger,  commentant  l'attribu* 
tion  faite  par  Prosper  Marchand  de  celte  pièce  aux 
presses  monacales  de  Schussenried,  dit  avec  une 
grande  apparence  de  raison  qu'il  faut  accueillir 
avec  réserve  celte  date  de  1478,  qui  serait  beaucoup 
plus  probablement  celle  de  l'exécution  du  manuscrit 
que  celle  de  l'impression  ;  de  plus.  Panier  dé- 
crit cette  pièce  sous  le  titre  de  :  Comadia  Graecus 
et  Poliscene,  avec  cette  liste  de  personnages  x  Gra€» 
eus,  filius  cuiusdam  seuls  Machar^J  ;  Potiacena,  filia 
Galphumie  t  GarguUo,  serrui  Graod  ;  il  y  revient 


&  plusieurs  reprises,  et  deax  fois  en  attriboe 
pression  à  un  typogr.  inconnu  de  Stratboag,  qui 
donna  sans  doute  une  édition  de  Térence  {AmL  I, 
p.  05),  exécutée  avec  les  mêmes  caractères  qoe  la 
comédie  du  monastère  de  Schussenried. 

Depuis  l'époque  des  Mercier  de  St-Légcr  et  des 
Panxer  la  question  n'a  point  fait  un  pas  ;  Manochell 
affirme  cependant  que  la  pmnière  éditioo  doit  por- 
ter le  tiire  de  :  «  CALPHtmiiu  et  Gubouuo  >, 
et  les  suivantes  celui  de  :  «  Comedia  PoutCEHE  •. 

SoRiANUM,  Soriano,  bourg  des  États  do 
pape  (dclég.  de  Viterbo),  anc.  abb.  de 
Dominicains. 

Nous  devons  signaler  l'existenoe  d*one  imprtncfk 
conventuelle  omisîe  par  Falkenstein  :  Cromem  ëd 
conuento  di  5.  DomenUo  in  Soriano,  dal  pÊtn 
Ant,  Lemtto.  In  Soriano,  KMM,  in-4o  (cat.  Ouboia)  H, 
no  1780);  Ilaym  ne  mentionne  point  ce  votame  rare« 
qui  fut  impnmé  par  un  typogr.  du  nom  deDi  Ferra. 

Sorrentum,  voy.  Surrentum. 

SospiTELLUM,  Sospello,  Sosocl,  pet.  TÎUe  de 
l'anc.  comté  de  Nice  (Alpes-Maritimes). 

SossiNATi;^  SoooCvATot  rstr.],  Tun  des  peuples 
primitifs  de  Tile  de  Sœrdaigne. 

SosTOMAGLs  [It.  A.]^  vUle  des  Tectosages, 
dans  la  Gaule  Narbon.,  que  1*od  croit 
avoir  existé  là  où  s'élève  Castelnaudofy 

(voy.  Castelavium). 

Le  p.  Le  Long  (I,  no  wt)  nous  donne  le  iHre 
d'une  pièce  relative  à  ce  grand  événement  de  Poa- 
▼erture  du  canal  du  Languedoc,  qnl  est  imprimée 
Ik  Castelnaudary,  sans  date,  mais  sans  doute,  suivant 
toutes  les  apparences,  vers  le  mois  de  juin  on  Joillet 
1081. 

SOTIATUM  OPPIDUM,  (SoTIATES  [CaPS.],    SOTTI- 

TES  [Pl.])>  ville  d'Aquitaine,  auj. Sos,  pet 
ville  de  Fr.  (Lot-et-Garonne). 

SouGET  (le)  (?);  est-ce  Sougé-le-Ganehn, 
commune  de  Fr.  (Sarthe),  ou  Sougé-sur- 
Braye,  dans  le  dép.  de  Loir-et-Cher? 

Ne  serait-ce  pas  plutôt  un  lieu  d*impre»ioa 
supposé?  voilà  ce  que  nous  ne  pouvons  déterminer. 
Mous  connaissons  et  la  Biblioth.  imp.  possède: 
Bemotistrancc  aux  estats  pour  la  paix.  Au  Sooget, 

rir  J.  Torgue,  1576,  in-8o.  Cette  pièce  (tit  réimpr. 
Lyon  sous  la  même  date,  par  J.  Ysoret. 

SouRA,  Souré,  Soura,  pet.  ville  du  Portu- 
gal, avec  château  (l^stramadura). 

Ccst  là,  suivant  M.  de  Rossi,  que  fût  établie  roue 
des  plus  importantes  typogr.  hébraïques  du  Porto- 
gai  ;  le  nom  hébreu  de  la  ville  est  Iscàr  ou  lsc6r. 
Pentaieuchus  Hebraicus  absque  puncti»^  nm 
cliaidaica  paraphrasi  Onketosi,  el  commentario 
Jarchi  in  iscàr  vel  Iscàr,  ann»  20ft ,  Chr.  ItM. 
Pet.  in-fol.  en  caract.  hébreux  de  trois  grandeurs, 
sans  chirTres,  réel,  ni  sign.,  sur  S  col.  avec  init. 
gravées  sur  bois,  de  264  ff.  M.  Van-Praêt  signale 

f  Plusieurs  exempl.  de  ce  rare  et  précieux  incunable 
mprimés  sur  vélin. 

De  Rossi  décrit  plusieurs  ouvrages  provenant  des 
mêmes  presses  (voy.  Ann.  hébr,). 

SouTHANTONiA,  SoutluxmpUm,  voy.  Antonia 
Meridionalis. 

M.  Cotton  fait  remonter  à  1768  l'imprimerie  A  Soo- 
tbampton. 

SouTii  MouLTON,  bourg  d'Angleterre  (De- 
vonshire). 
L'imprimerie  y  ftit  introduite  en  1789. 


1189 


SOUTHWARK.  —  SPINAUUM. 


1190 


SoDTHWARK.  mc,  bourg  du  comté  de  Sur- 
rey^  sur  la  rive  droite  de  la  Tamise  ;  est 
auj.  réuni  à  Londres^  dont  il  forme  le 
faubourg  méridional. 

Un  Allemand  do  nom  de  Peter  Treveris  (oa  de 
Trêves)  paraît  avoir  établi  le  premier  atelier  typogr. 
qui  porte  le  nom  deSouthwark;  il  imprimait  pour 
les  libraires  John  Reyne s  et  I^urence  Andrewe,  de 
15U  à  1532,  année  où  lui  succéda  Will.  Rastell  ;  puis 
viennent  James  Nicholson,  Jobn  Redman,  Christo- 
pher  Truthall.  Ijc  premier  livre  imprimé  par  Petras 
Treveris  serait,  au  dire  de  quelques  bibliographes, 
une  édition  des  «  JHstietia  moraUa  Cathoms  •, 
151A,  in-4«,  mais  personne  u*en  peut  dter  d*exempl.; 
il  nous  est  donc  permis  de  la  traiter  comme  apo- 
cryphe, disons  plus  poliment  comme  extrêmement 
douteuse. 

En  1516,  il  donne  :  The  Grete  Herbal,  wMeh 
giueth  parfyt  knowUdgc  and  vnderêiandtng  of 
ail  manner  of  herbes,..  Imprented  at  London  Ui 
Southwtu'ke  by  ()  me  peter  treuerii^  dwellynge  in 
the  n/gnelofthe  voodiow»^  in  the  yere  ofour  LonU\ 
^od.  M.D.1VI.  The\i,day  ofJune.  In-fol.  gotb.» 
sur  le  litre  la  marooe  gravée  sur  bois  de  riroprimear 
représentant  deux  femmes  sauvages. 

Réimprimé  fort  souvent,  et  par  Pierre  Treveris  lui- 
même,  en  1520  et  1529. 

Sozopous,  voy.  Apollonia. 

Spalatum  [T.  P.],  dans  la  Daknatie,  voy. 
Saloma. 

Spaldinga^  Spalding,  pet.  ville  de  Lincoln- 
shire  (Angleterre),  sur  le  Welland,  près 
de  rile  d'Ely  (voy.  Aug.  Thierry). 

Spandavia,  SpandaUy  ville  et  célèbre  for- 
teresse de  Prusse  (Brandeburg). 

Sparnacum,  Asprenaca,  Espernacum,  Es- 
pemayy  Epemay,  ville  de  Fr.  (Marne); 
anc.  abb.  de  chanoines  réguliers. 

Cette  Tille  soutint  en  1502  un  siège  long  et  meor- 
trier  ob  le  maréchal  de  Biron  eut  la  tête  emportée 
par  un  boulet.  Cétait  une  des  places  fortes  de  la  ligue, 
et,  pendant  ces  temps  de  troubles,  une  imprimerie 
antiroyale  put  fort  bien  être  organisée  et  fonaion- 
nerà  l'abri  de  ses  excellentes  murailles;  il  en  fut 
ainsi,  si  l'on  doit  considérer  comme  réellement  Im- 
primée à  Epemay  la  pièce  suivante  :  La  confession 
et  repentance  (tEspernon,  Des  maux  qu*U  a  faiet 
contre  les  catholiques.  Enuoyé  par  Zuinglius  An» 
toniut,  gentilhomme  lyonnais^  a  Monsieur  son 
cousin  de  linon,  gentilhomme  natif  de  ta  dite  ville 
deLyon.  Imprimé  à  Espamay,  chex  Tarabin  Tarabat 
(1588),  in-8o  (à  la  Bibl.  impér.). 

Cette  imprimerie  fut  bien  probablement  démon- 
tée à  la  suite  de  la  prise  de  la  ville,  car  on  ne 
trouve  pas  trace  de  typographie  k  Epemay  pendant 
les  deux  siècles  suivants  ;  elle  n'est  pas  mentionnée 
aux  arrêts  du  conseil  de  1704  et  de  17Sd,  et  le  rap- 

EDrt  fait  à  M.  de  Sartines  en  17M  dit  seulement  : 
pernay,  deux  libraires,  pas  d'imprimeur. 
L'Imprimerie  ne  date  &  Eperaay  que  des  premières 
années  de  la  révolution. 

Sparno,  Sparnonitm,  Espemon,  Epemon, 
sur  la  Guesle,  bourg,  de  Fr.  (Eure-et- 
Loir);  avait  été  érigée  en  duché-pairie 
par  Henri  III  ;  ruines  d'un  château  du 
xiv«  siècle. 

SpARTA   [Liv.,  Pl.J,  voy.  LACEDiEllON. 

Spartani,  SPARTiATiE  fCic],  lifOù-nàron 
[Diod.j    Paus.],   AajMiaip.ovioi,    xVdbceovt;^ 


les  Spartiates,  le  plus  grand  peut-être, 
mais  à  coup  sûr  le  plus  détestable  des 
peuples  de  la  Grèce  antique. 

Spartaru,  voy.  Carthago  Nova. 

Spécula  Hat/:yonu,  Speculationis  Castrum, 

Schaumburg,  château  d'Allemagne,  sur 

le  Weser  ;  titre  de  princ.  de  Schaum- 

burg-Lippe. 

Sous  cette  appellation  de  Spécula  Halctonia, 
nous  trouvons  trace  d'impression  au  ivi*  siècle, 
mais  nous  croyons  qu'il  faut  ranger  cette  t)pogr. 
dans  la  catégorie  des  lieux  d'impressioa  supposés  t 
De  Reims  Gallicis  diseursus,  quo  de  totius  Kuropœ 
statu  prœsente  disseritur,  et  Reges  et  Principes 
orbis  ad  vivum  depinguntur.  Ex  Spécula  Halcyo- 
nia,  1589,  in-8o.  Ce  rare  et  précieux  volume  est 
suivi  trois  ans  après  de  Exaetistimi  diseursus  de 
rébus  Gallteis  anno  1588.  Editi  coniinuatU)..,  Ex 
Spécula  Halcyonia,  1592,  in-8*  (catal.  G.  Willeri. 
Franc,  1592,  p.  S7S).  Nous  croyons  ces  volumes 
impriinés  A  Francfort  même. 

Spedonum  [Gart]^  Éposne,  Épôtie,  com- 
mune de  Fr.,  près  de  la  Seine  (Seine- 
et-Oise). 

M.  Gotton  prétend  qu'une  imprimerie  a  fonc- 
tionné dans  ce  village  en  1788  :  nous  ignorons  sur 
quel  titre  il  se  fonde  pour  Jastlfler  cette  tssertioa. 

Speluca,  quod  dieUur  Desertum,  voy. 
Desertina. 

Speluca  MoNSy  le  Spiùgen,  montagne  qui 
offre  un  des  passages  à  travers  les 
Alpes,  entre  la  Suisse  et  Tltalie. 

Spelunca  [I.  A.],  station  d'Italie,  auj.  Os- 
tuni,  pet.  ville  épisc.  de  la  terra  d*0- 
tranto. 

Spercheits  fl.,  iirsoxtto'c  [Hom.],  fl.  de  la 
Phthiotidc,  afu.  du  Sinus  Maliacus, 
auj.  VEUadha. 

Spernacum,  voy.  Sparnacum. 

Sphacteria  Ins.,  içaxTDpfa,  pet.  île  de  la 
mer  d'Ionie,  en  face  de  Pylos,  auj. 
^hagia  ou  Sfagia,  à  l'entrée  du  port 
de  Navarin. 

Sphjeru  Ins.,  Ile  de  l'archipel,  auj.  Paras, 
dans  THeptarchie  de  Trézëne,  avec  un 
port  militaire. 

Spheoa,  voy.  Cyprus. 

Spina  [PI.  |,  2ir(va  [Sir.  I,  bourg  de  la  Gaule 
Cisalpine,  à  l'embouch.  la  plus  mérid. 
du  Pô  (SpiNEncuHOsnuM,  Pô  diPrimaro), 
auj.  Spintizzino  (7). 

SpiNiE  [It.  A.],  station  de  la  Britannia  Ro- 
mana,  auj.  Speen,  bourg  près  de  New- 
bury. 

Spinalium,  Espinaly  Épinal,  ville  de  Fr., 
chef-lieu  au  dep.  des  Vosges,  sur  la 
Moselle,  fondée  en  l'an  970  par  Tévêc^e 
de  Metz,  qui  bâtit  l'église  St-Maunce 
et  un  monast.  de  Bénédictins,  sous  la 
protection  de  St-Goery. 


!idi 


SPINETUM.  —  STABNICIA. 


il9S 


Grâce  aux  excellentes  recherches  de  M.  Beaupré 
sur  rimprlmerie  de  l*aiic.  doché  de  Lorraine,  notre 
histoire  de  IMmpriinerie  A  Epinal  est  rendue  facile; 
c*est  à  I*ann^e  1010  que  ron  peut  avec  certitude 
reporter  l'établissement  du  premier  typogr.,  Piirre 
Houjon  ou  Houion,  qui  se  qualifie  ûHmprimeur  de 
Son  Altesse, 

DiMcovrs  de  Camovr  de  Diev  enven  les  hommes^ 
de  la  punition  de  leur  ingratitude  :  de  la  récom- 
pense des  tons  et  des  moyens  pour  Cobtenir.  Ex- 
traict  de.t  sainctes  Escriptures,  par  Madamedela 
hovte,  dame  d'Essey^  vicomtesse  de  Biugny  en 
partie,  ^  dame  de  Madame.  A  Espinal,  par  Pierre 
Houion,  imprimeur  de  Son  Altesse,  1016,  pet.  in-8« 
de  4  ff.  liui.  pour  le  titre,  au  milieu  duquel  est 
une  Kravure  en  bois  représentant  Tannonciation, 
et  pour  la  dédicace  à  Madame  la  Princesse  de 
Lorraine,  par  Charlotte  de  St-Blaine  (probable- 
ment le  nom  de  famille  de  Paateur).  Texte,  72 
tr.  non  chirr.y  sig:n.  A.  S. 

En  1655,  à  la  suite  de  l'occupation  militaire  d'une 
partie  du  duché  de  Lorraine  par  les  Français,  l'im* 

Srimerie  disparaît  d*Epiiial.  De  1010  A  cette  date, 
[.  Beaupré  signale  :  Pierre  Houjon  (1010-1626);  Am- 
broisc-Ambroise  (16Sl-103i);  nous  avons  déjà  vu 
cet  imprimeur  A  Mirecourt  en  1010;  en  1033,  il 
s'associe  à  Epinal  avec  (,laade  Cardinet. 

L'imprimerie,  apr^s  un  lips  d'un  demi-siècle,  re- 
parait  en  1683,  avec  François  Maret,  comme  fon- 
dateur d'un  nouvel  établissement. 

Epinal  ne  figure  point  aux  arrêts  du  conseil  de 
17UA  ni  de  1739;  mais  en  1764,  lors  du  rapport  Tait 
A  M.  de  Sirtines,  la  ville  possédait  trois  imprime- 
ries montées  appart.  à  Nicolas  Valot,  à  Louis  Vaul- 
train  et  à  la  veuve  Dumoulin. 

Un  peu  plus  taid,  \ers  1785,  il  ne  reste  plus  que 
l'imprimerie  des  demoiselles  Vaultrain,  ou  Vautrin  i 
un  libraire  d'Epinal,  Charies  Pellerin,  obtint  l'au- 
torisation d'en  établir  une  seconde. 

Ce  Pelleriii  éditait  les  complaintes  à  la  mode;  il 
imagina  de  placer  en  tête  de  ces  complaintes  une 
Ulustration  enluminée  d'après  les  procédés  de  gra* 
Tores  en  couleurs  que  l'on  employait  pour  les  caries 
à  Jouer.  Celte  industrie  prospéra.  Plus  tard,  en 
1817,  il  maria  sa  fille  à  un  ancien  officier  de  l'em- 
pire, Pierre  Germain  Vadet,  qu'il  associa  à  sa  mai- 
son. De  ceite  association  sortit  une  grande  indus- 
trie, l'Imagerie  d'Epinal.  Nous  croyons  que  le  vieux 
soldat  de  l'empire,  le  véritable  créateur  de  cette 
importante  branche  de  commerce,  Pierre-Germain 
Vadet,  né  en  1787,  existe  encore. 

Spinetum,  Spinogelum,  villa  super  Sigona 

Frcdég.    C] ,    Spinoilum  ad  Sequanam 

Gesta     Dagob.],     Espinuel-sur-Saine, 

Epinay-sur-Seine,  bourg  de  l'arrond.  de 

St-Denis  (Seine);  là  mourut  le  roi  Da- 

gobert  eu  638. 

Spinsia  villa  publica  [Frédég.l,  Spissia, 
Epaisse,  commune  de  Fr.,  près  Semur 
(COte-d'Ori. 

Spira  Nemetijm,  voy.  Auglsta  Nemetiim. 

Spirembergium,  Spiremberga,  Spiremberg  (?), 
prohableniciit  SpilimbeigOy  sur  le  Ta- 
gïiameiito,  dans  la  Vénétie,  près  d'U- 
dine. 

Les  bibliogr.  allemands,  Vogt,  Bauer,  Freytag, 
etc.,  citent  tous  un  livre  rare  que  la  plupart  des 
catal.  importants  du  sii de  dernier,  {îalutc,  Dubois, 
Colbert,  etc.,  meniionnent  éi<a'ement  :  Origines 
Murensis  Monasttrii  in  llclvetiis^  atque  adeo  Eu- 
ropa  univcrsa  ciiebcrrimi,  seu  Acta  Fundationis 
cum  brevi  chronico  stciili  undecimi  quo  major 
Scriptorwn  pcnuria  fuit,  atque  in  primis  anti- 
quissima  Principum  fundatorum  Genealogia,,... 
Spireniborgii,  Bruckausensius,  1618,  in-4o. 


Ce  monastère  bénédictin  de  Mure  ou  Mari,  da 
dioc  de  Constance,  fut  fondé  en  1027  (Leloog  dit 
Ters  1130,  ce  qui  est  faux);  Pauteur  de  roovnge 
était  moine  de  Mure;  il  fleurissait  l'an  1142 ;oi 
trouve  dans  ce  livre  la  Téritable  origine  de  la  mai- 
son d'Autriche. 

Spolatlti,  voy.  Salona. 

Spoletum  [Liv.,  PI.,  Suet.,  etc.],  Spoletiuii 
[Liv.,  T.  P.],  iiroXTîTiov  rsir.,  Pt.J,  ïiwXî. 
Ttov  ÎProc.J,  ville  de  rUmbrie,  sur  la 
via  Flaminia,  au].  Spoleto,  SpoIeH,  cbef^ 
lieu  de  la  délég.  ae  ce  nom,  sur  la 
Maroggia^  au  N.  de  Rome  (cette  délég. 
dans  les  Anu.  d'Eginhard  est  appelée  : 
Duché  de  Spolitaine). 

Cesi  k  1643  seulement  que  nous  pouvons  Wre 
remonter  l'imprimerie  dans  cette  Tille  :  /l  Co- 
valiere  prodigiuso ,  Panegir.  in  honore  âk  5. 
Pontiano  martiro,  del  P.  Gioseppe  Bonafede.  Spa> 
leto,  1643,  in-40;  en  1672,  date  adoptée  par  Falko- 
stein.  nous  trouvons  un  nom  d'imprimenr  :  Aer- 
nat^dino  de*  Conti  di  Campello.  DeU*  islork  tf 
Spoleti,  supplemento  di  queita  del  Begno  éTItëUM, 
nelta  parte  che  tocca  al  ducato  Spotetimo,;  SpoM, 
pel  Ricci,  1672,  in-4o  (prima  parte  aola  pabblicau). 

Sponheuium^  Sponheim,  bourg  et  châteaa 
de  la  Prusse  Rbénane,  sur  la  route  de 
Saarbrucken;  ruines  d'un  abb.  fondée 
en  1044  et  sécularisée  lors  de  la  Ré- 
forme. 

Sporades  In^.^  Sircpà^e;^  les  Sporodes.  Sous 
cette  dénominâtioD  on  comprend  tes 
îles  de  rArchipel  gi*ec  dispersées  dans 
la  mer  Ègce^  au  S.  des  Cyclades. 

Spreba  fl.,  la  Sprée,  riv.  de  Prusse,  affl. 
de  la  Havel. 

Squirsina,  Suerinuji,  Schwerin,  capit.  du 
gr. -duché  de  Mecklembourg-Scnwerin, 
sur  le  lac  du  même  nom.  =  Une  autie 
pet.  ville  du  même  nom  est  en  Prusse, 
dans  la  rég.  de  Posen,  sur  la  Wartha. 

Falkenstein  ne  fait  remonter  Pimprimerie  dans  b 
première  de  ces  deux  villes  qu'à  l'année  1789. 

STAHiiE  [Ovid.,  PL],  dep.  Castellcm  Maris, 
ville  de  laCampanie,  auj.  CastelUmare 
di  Stabia,  ville  épisc.  du  Napolitain,  et 
port  militaire  sur  le  golfe  de  Naples. 

Imprimerie  en  1656,  dit  Falkenstein  ;  en  i(M,  dit 
Temaux,  atec  un  typogr.  du  nom  de  CL  CaTallo. 

Stabnicia  (?);  est-ce  Staditz,  pet.  ville  de 
Bohème?  bst-ce  Stavning,  en  Dane- 
mark, dans  le  Juttand  ? 

Lieu  dMmprcssion  qui  nous  e.st  inconnu;  Baocr 
(tom.  IV,  p.  lo7)  et  plusieurs  bibliogr.  aHemands 
citent  :  Franc»  S(ancari  Tria  Paptsturum  fun- 
dumcnta  scu  a-^yla  prœcipiia  pro  ficto  sacnfieio 
eorum  missifico  twndo  di'.xlruita.  Stabnicix,  1j7I, 
in-fto.  Ce  livre,  qualifié  de  rare  et  précieux  par  lo 
Allemands,  nous  est  inconnu:  mais  nous  en  connais- 
sons une  réimpre:»siun  de  1573,  également  in-S^ 
imprimée  suiis  nom  de  lieu,  «  typts  MatlMtt 
H'iitzbietœ*. 

Ce  Franccsco  Stancaro  était  de  Mantoue  ;  il  fat 
médecin  du  wolwode  de  Transylvanie,  Jean  Zapoly, 
et  mourut  eu  1574. 


H93 


STABULA.  —  STAUROPOLIS. 


1194 


Stabula  [1.  A.,  T.  P.],  station  du  pays  des 
Rauraques,  auj.  Chalombré,  près  de 
Banlzcnheim  (Haut-Rhin). 

Stabttletum,  Staveloi,  pet.  ville  de  Bel- 
gique, de  la  prov.  de  Lié^e,  sur  l'Am- 
blève  ;  anc.  titre  de  princip. 

Imprimerie  en  1778;  premier  imprimeur,  V.  Ger- 
lâche.  I^t!  premier  joumnl  de  Stavelot  ne  remonte 
qu*au  1er  Janvier  1829  [U.  Capitaine];  il  était  im- 
primé par  J.  de  Sartorius  I)elaTeux. 

Stabulum,  voy.  Ad  Stabulum. 

Stada,  Stadium  (Statio),  Stade,  ville  de 
Hanovre,  près  du  confl.  de  la  Schwinge 
avec  l'Elbe,  chef-lieu  de  préfecture. 

Imprimerie  en  1661  [Falkenstein];noiis  pouTons 
donner  une  daie  antérieure  :  MichaelU  Hauenuuui, 
traetatus  de  Jure  Connubiorum,  Stadae,  1656,  in- 
ft«  (eau  de  Tournes,  p.  178;  cat.  Elsev.  167ft);  le 
catal .  dressé  après  la  mort  de  Dan .  Blzevir , 
en  1681,  donne  le  même  livre  avec  la  date  de  1655. 

Staffort  (Badisçhen  Schhss). 

Nous  n*aTons  point  su  retrourer  ce  château  sur  la 
carte  du  grand-duché  de  Bade;  il  est  désigné  comme 
lieu  d'impression  :  Ctiristliches  bedtncken  vnd 
erhebliche  wollundirte  Motiuen ,  etc.  Hertzog 
Emst  Fridrichen  Marggraffen  zu  Baden,  Wa- 
rumb  ir  F.  G,  dem  Concordienbueti  zu  unter$eret- 
ben  bedenckem  gehapt  iampt  Uirer  F.  G.  Confes' 
tion  von  etliehm  atreitigen  Artickeln,  an  âiarg- 
graff  GeOrg  Fridrietien  zu  Baden,  etc.  uberê- 
ehriebtn.  Gedruckt  im  Badiscben  Scbloss  Staffort, 
bey  Albino  von  Speyer  zu  finden.  In-4*  {IntUx  Ubr, 
impr,  1593-1600,  Ups.). 

Stageixum,  Estagel,  ville  du  Roussillon 
(Pyrénées-Orientales);  patrie  de  Fr. 
Arago. 

Stagiiu,  Stagirus  [Pl.j,  XTdhysipa,  Irà-^tfo^ 
[Herod.,  Thuc,  Str.,  Plut.],  ville  de 
Macédoine,  près  du  mont  Athos,  dont 
les  ru  if)  es  se  voient  près  de  Stovro; 
c'est  la  patrie  d'Aristote. 

Stamford,  ville  du  Lincolnshire  (Angle- 
terre), sur  le  Welland. 

Un  Journal,  The  Uncoln^  RutUmd  and  Stam» 
ford  Mercury,  fut  publié  dans  cette  dernière  ville 
a  partir  de  1695  ;  le  plus  anc.  livre  souscrit  &  ce  nom 

Sue  connaisse  M.  Cotion  est  daté  de  1712  :  Cluwleê 
[irkham.  Philanglm  and  Axtrœa,  or  the  loyal 
Poem.  Stamford,  1712,  in-fol.  (Prioately  printed^ 
non  cité  par  Martin).  —  À  Catalogue  of  the  lÀ- 
brary  ofHichard  Brocklesby,  Stamford,  1714,  in-8o. 
Le  plus  important  ouvrage  imprimé  à  Stamford 
est  à  la  date  de  1745.  fTm  ff'hiatoh's  Primitive 
New  Testament,  in-Uo  (Bibl.  Spenceriana  et  cat. 
Williams,  n"  1873). 

Stampje,  Stampense  Palatium,  Stampas 
[Monn.  Merov.],  Estampes  ^  Étampes, 
ville  de  Fr.,  sur  la  Juiue  (Seine-et- 
Olse);  plusieurs  conciles  provinciaux. 

Nous  recevons  de  M.  P.  Pinson  la  note  suivante  : 
LMmprimeric  remonte  à  Etampes  k  Tannée  1790, 
avec  un  premier  typogr.  du  nom  de  Dupré  ;  le  pre- 
mier premier  produit  des  presses  de  ce  Dupré,  que 
couoaisse  M.  Pinson,  est  :  Discourt  de  Pierre  Doli- 
vier ,  curé  de  Mauchamps  (et  non  Manicamp, 
comme  dit  Quérard),  à  ses  paroissiens,  pour  leur 
annoncer  son  mariage,  prononcé  le  dimanche 
21  octobre^  Van  premier  de  ia  Bipublique  Pran- 


eaise,  à  l'istue  des  vêpres.  A  Etampes,  cbei  Duprt, 
imprimeur  du  district,  in-8o  de  22  pp. 

Stampensis  Pagus^  l'EtampoiSy  le  pays 
d'Etampes,  d'où  sort  la  famille  des 
S"  d'Estampes,  S»  de  la  Ferté-Imbaud 
et  de  Valençay. 

Stampha,  Stampfen,  StusUmpfa,  bourg  de 
Hongrie,  du  comitat  de  Presburg. 

Stanacum  [T.  P.],  dans  la  Norique,  aijy. 
Scharding,  sur  Tlnn,  bourg  de  Bavière 
[Reichard]. 

Stasïslayia,  Stanislauww,  ville  d'Autriche, 
chef-lieu  de  cercle  en  Gallicie,  sur  la 
Bistritza. 

On  cite  :  BuUrnd.  De  lue  Hungariea  traetatus. 
Stanlslavi»,  1651,  in-«o.  "^  »^mus. 

Stapbense  Monast.,  Staffeîsee,  anc.  abb. 
de  Bavière  [Graêsse]. 

Stapulb,  Esclappes  [Froissart],  Estcmles, 
Etaples,  port  de  Fr.  (Pas-de-Calais): 
traité  en  1492  entre  la  France  et  l'An- 
gleterre. 

Stargardia,  Staargardt,  Stargard,  ville  de 
Prusse,  sur  l'Ilma,  dans  la  rég.  de 
Stettin  (Poméranie). 

Imprimerie  en  1777,  disent  Falkenstein  et  Gotton: 
nous  pourrions  citer  plus  de  80  volumes  A  des  dates 
fort  antérieures  ;  le  plus  ancien  remonte  &  16S7  ; 
Wolffqang  HiUlenbrandt,  Kriegsprognostieon  Ms 
auf  1637.  Starga^d^  16S7,  in^o  (^.  ^bL  Puleo- 
"'  '  '  et 

de 
-  —  -, —  —  — — -—.v  w  Êtenrfet 
Sehaevii  Mytholoçia  Deorum  ac  Heroum,  SurganL 
1660,  in-12.  ' 

Statefurtum,  Staffwd,  ville  et  chef-lieu  de 
comté  en  Angleterre,  sur  le  Trent. 

La  Cyclopaâia  de  Dariiog  nous  donne  le  titre 
d*un  ToluHie  souscrit  au  nom  de  cette  ville  au 
xviiie  siècle  :  Gtcr^.  Croft,  D.  D.  (died  1809).  A 
Sermon.  Prou.  2A,  21.  StaffonL  1784,  in-4o.  Joim 
Orurv,  fils  d'un  imprimeur  de  Lincoln,  qui  portait 
le  même  nom,  s'établit  A  Stafford  en  ISlft. 

Statielu,  Statiellates  [Liv.],  peuple  de 
la  Ligurie,  au  N.  de  l'Apennin,  occu- 
pait le  pays  d'Acqid  (voy.  Aqu^e  Sia- 

TIEIJLiB). 

SiATiLiE  [G.  Rav.],  Stajola,  bourg  de  Tanc. 
princ.  de  Lucques  (Italie). 

Statonia,  2TaT«v(a  [Str.],  en  Étrurie,  chef- 
lieu  des  SUtones  [PI.],  auj.  Famése, 
suiv.  quelques  géogr.,  mais  Reichard 
en  place  les  ruines  sur  l'Albenga, 
près  du  Logo  di  Bagni. 

Statuas  (Ad),  voy.  Ad  Statuas. 

Stauropous. 

Lieu  d'impression  déguisé  :  Catechests  Bcclesiarum 
Polonicaram  primûm  anno  1(09  in  Ivcem  emissa 
(Rakovix),  et  post  earumdem  eeelesiarum  fussu 
correcta  et  aucta,  per  Jo.  Crellium  Franeimu  Je 
nom  SchticMingium  à  Bukowiee,  ut  et  Martinum 
Buarum,  ac  tandem  Andream  fFissowatium.  Stao- 
ropoli,  1680,  in-40,  cité  A  tort,  au  cat.  d'Eitrées, 
sous  la  date  de  168Jlk  Le  cat.  de  l'abbé  Rive  (n*  201;  . 


il95 


STAVENGERA.  —  STELLA. 


1196 


le  décrit  sous  te  format  in-8*,  ce  qui  est  égatement 
erroné. 

Stavengera;  Stàfkngera,  Stavangery  ville 
de  Norvège  (dist.  de  Christiansand). 

Staviacum,  Stûffis,  pet.  ville  de  Suisse, 
sur  le  lac  de  Neuichâtel  (cant.  de  Fri- 
bourg). 

Steenense  Monast.,  abb.  de  Stem  ? 

M.  Z.  Boxhom  (de  Typoçr,)  préteudque  Timpri- 
merie  fut  exercée  vers  la  fin  du  xt«  siècle,  dians 
ce  monastère  attenant  à  Gouda,  en  Hollande;  ce  bi- 
bliogr.  Teut  évidemment  parler  de  rétablissement 
des  Frères  de  la  vie  commune  {De  Cotlalie  brœders) 

aui  fonctionna  en  celte  \illeà  partir  de  12^90  (voy. 
oltrop,  Biblioth.  de  la  Uaye,  p.  158*159-245  ;  Du 
Puy  de  Montbrun,  Impr,  nierl,^  p.  82).  11  faudrait 
savoir  si  cette  abbaye  portait  au  xve  siècle  ce  nom 
de  Steene  ou  Steen  ;  aucun  des  volumes  cités  par 
ces  bibliogr.  ne  fournit  de  renseignement  spécial. 
M.  lloUrop,  qui  a  bien  voulu  nous  honorer  d'impor- 
tantes communications,  sera  certainement  assez  bon 
pour  nous  renseigner  A  cet  égard. 

Steenwordu.  Steenworde,  pet.  ville  de  Fr. 
(Nord),  arr.  d'Hazebrouck. 

Probablement  lieu  d'impression  supposé  t  •  Pa^ 
çenstecher  de  Barba  prognoêtUon  Hittorico-pO' 
tiHeo-juridicum,  Steenwordic.  1708,  in-12. 

Steenwyca,  Stenovicdm,  Steenvmk,  pet. 
ville  de  Hollande,  sur  l'Aa  (Overyssel). 

IL  Gotton  dit  qu'une  édition  du  Nouveau  Testa' 
vtent  (en  hollandais)  fut  imprimée  dans  cette  ville 
par  Herman  Zanghurss,  à  ta  date  de  1580;  ce  livre 
nous  est  inconnu. 

Stegra,  Estaires,  ville  de  Fr.  (Nord);  voy. 
Menariacum. 

Steinavu,  Steinau,  deux  pet.  villes  de  ce 
nom  en  Allemagne,  l'une  en  Prusse 
(Silésie),  sur  l'Oder;  l'autre  dans  la 
Hesse-Casscl,  sur  la  Kinzig. 

Cest  à  la  première  de  ces  localités  que  s'adresse 
ta  note  bibliogr.  suivante  :  En  1655,  la  ville  polo> 
naise  de  Leszno  fut  brûlée  par  les  Suédois  ;  un  ty- 
pogr.  de  cette  ville,  nommé  wigand  Funcke,  qui  pos- 
sédait une  imprimerie^  affectée  spécialement  au  sou- 
tien des  idées  réformistes,  prévoyant  les  désastres 
que  devait  amener  cette  guerre  sanglante,  se  réfugia 
à  bteinau,  en  Silésie,  avec  tout  son  matériel  ;  il  y 
mourut  en  1661.  En  1662  et  1663,  nous  trouvons 
plusieurs  •  Oreuiones  sacras  »  exécutées  :  Steinaviae, 
ex  ofGcina  vidu»  Funccii.  Immatériel  deWig.  Funcke 
futacbeté  à  sa  veuve  parChristophe  Wilde  d'EisIcben 
en  1664»  ce  qui  n*empécha  pas  cette  veuve  d'épouser 
presque  aussisôt  un  autre  typogr.  du  nom  d'Eras- 
mus  llcesner,  qui  exerçait  encore  à  Steinau  en  1670, 
.  et  quitta  depuis  cette  ville  pour  aller  s'établir  à  Glo- 
gau. 

Steinbruga,  Steiiibrùck,  bourg  de  Hanovre, 
près  de  Hoheiieggelsen  ;  il  y  a  une  autre 
localité  de  ce  nom,  mais  de  moindre 
importance  en  Bohôme  (cercle  de 
Czasiau). 

Un  sermon  de  Luther,  imprimé  sous  la  rubrique 
Steinbrdck,  figure  au  cat.   Buneau,  et  est  siçnalé 

Ïir  Engel,  II,  p.  24,  Bauer,  II,  p.  525,  etc.  Mart. 
utheri,  Missio  an  alle^  so  ferfolaung  leiden. 
Steinbrfick,  1522,  in-4»;  une  auupe  pièce  citée  car 
M.  Coiton,  à  la  date  de  1533,  porte  cette  souscrip- 
tion :  «  Stetnàurg,  durch  H^off  Kôpfel  •. 


Steinfurtum,  Steneforhuii,  Steinftiri,  pet 
ville  de  Prusse,  sur  FAa  (rég.  de  Mim- 
ster,  Westphalie). 

Imprimerie  en  1601  :  Bertraham  Uber,  de  eor^ 
pore  et  sanguine  Çhristi,  SteinfUrti,  1801,  bi4»; 
l'année  suivante  :  Mugiea  nooa^  newe  SinçMkwui^ 
da  80  wol  Frawen  ois  Manmpertcmen  in  etnem  Têf 
kùnnen  lemen  mitsingen.  Steiofurt,  1802,  in-ft*. 

Falkenstein  donne  l'année  1604  comme  date  ée 
l'introduction  de  ta  typogr.  àSteinfurt;  tabibilolk. 
de  runiv.  de  licyde  possède  :  Conradi  WcruH  t»- 
dex  errorum  Ecclesiœ  Bomanœ.  Steinftart«  1001, 
in-ao.  La  plus  grand  nombre  des  ouTraget  de  œ 
théologien  furent  exécutés  dans  celte  ville  (voy. 
Bauer,  IV,  277  et  suiv.),  et  ses  homéliet  •  di^alA- 
tiones  »,  etc.,  y  furent  prononcéet:  Vorstiot  Unie 
successeur  d'Arminius  à  TunlT.  de  Leyde  f?OT. 
Freyuig,  An,  JUtt,  1666). 

Steinkirka,  Steenkerke,  Steinkirgttei  Stein- 
kerque,  bourg  de  Belgique  (Hainaut); 
bataille  en  i692. 

L'imprimerie  a-t-ellc  existé  dans  cette  petite  ko- 
liteaux VI*  siècle?  V index  generaiis  des  Mvrfs 
imprimés  de  1593  à  1600  (Lipsla*;  1000,  in-oo),  bom 
donne  :  Summarisches  Stûktein  vom  GeMetmtilit 
der  tieb.  Item  vom  Stand  der  AuMMerwekUen. Siefah 
kirch,  1596,  in-A% 

Steeelberg  Arx,  le  château  de  StecMberg, 
en  Franconie,  «  ûi  iraciu^Hanmieiui 
sita  ». 

Château  appartenant  à  ta  maison  de  Hntten,  et  ol 
naquit,  en  1588,  le  célèbre  Olric  de  Hottcn,  aiwi 
renommé  par  sa  violence  que  par  ton  oourage 
et  ses  talents  ;  pour  venger  la  mort  de  sœ 
cousin ,  Jean  de  Hutten ,  assassiné  traltrane- 
nient  dans  la  forêt  de  Beblingen  par  le  prince 
Ulric  de  Wurtemberg,    il    publta    une   séné    de 

fiièces  aussi  mordantes  que  hardies,  qu'il  fit 
mprimer  sous  ses  yeux  au  château  deSteckelben; 
Gessner  donne  le  détail  de  ces  pièces,  rares  aqj.  : 
Ulrichi  Hutlcni  super  interferiione  prapinqui  sut 
Joannis  llutteni  equitis  a  Wirtenbergienti  Dnct 
Ulricho  DeploratiOy  htroicis  vertibus,  —  Ad  Lu- 
dovicum  Iluttenum  super  interemptione  filtt  ow- 
solatoria  Oratio.  —  In  IJtrichum  tVirtenhergie»' 
sem  Orationes  qninque  invectivœ.  —  in  eumdem 
Dialogus,  cui  titutus  Phalarismus,  »  Jpolûglâ 
pro  Phalarismo,  et  aliquot  ad  amicos  epistoiœ.  — 
Ad  Franciscum  Galliarum  Begem  EvUtolA,  u 
causam  W irtenbcrgiensem  tueatur  exhortatoriiL 
Ëxcusum  in  arce  Stekelberk ,  anno  u.  d.  xix, 
in-ao,  sign.  a.  z.  a-c  ;  au  verso  du  f.  xii,  on  mâ\  \t 
portrait  de  iiuitcn,  sur  bois,  et  une  gravure  da 

Senrc  de  Burgkmaier,  représentant  l'assassinat  de 
ean  de  Ilutten,  doit  se  trouver  au  vo  du  18*  f. 
Ulrich  de  iluttcn  avait  publié,  en  cette  mtaie  an* 
née,  1519,  un  livre  sur  le  bois  de  gaiac  et  sur  la 
maladie  que  ce  remède  énergique  est  appelé  à  gué- 
rir; il  était  sans  doute  plein  de  son  sujet,  car  u  en 
mourut  en  1523  (voy.  Freytag,i4(/pay*.  LI(£.,I11,510; 
Bauer,  II,  156;  —  cat.  Baluze,  n«  5154  ;  cau  Hein- 
sius,  326;  cat.  Delasitc,  521,;  7*  cat.  Tross  de  1801, 
no  130tt,  etc.). 

Stella  Navaruorum,  Stella  Carnomlti, 
Estella,  ville  d'Espagne,  sur  TEga  (in- 
tend.  de  Pampelune,  Navarre). 

Imprimerie  en  1541.  L'introducteur  de  ta  typogr. 
est  un  Flamand  appelé  Adrian  de  Amberes  ou  Adrien 
d'Anvers.  Nous  pourrions  citer  avec  Antonio  et 
Gallardo  un  grand  nombre  de  volumes  sortis  des 
presses  de  cet  excellent  imprimeur;  il  exerçait  en- 
core en  1564,  et  donnait  à  cette  date  une  belle  et 
précieuse  édition  du  roman  de  chevalerie  :  Higtoria 


1197 


STELLiE  CAMPUS.  —  STOCKTON. 


1198 


del  valeroso  e  inuencible  principe  don  BeUanii  de 
Greeia.  In-fol.  à  2  col. 

Stellj:  Campus,  voy.  Flavtonia. 

Stembert,  village  de  Belgique,  près  de 
Verviers  (prov.  de  Liège). 

Un  imprimeur  du  nom  de  Q.-F.  Lejeune  sVtablit 
à  Stembert  et  y  insialle  une  imprimerie  en  1751; 
voici  le  titre  du  seul  volume  sorti  de  ces  presses, 
qui  soit  à  notre  connaissance  :  instruction  pasto- 
rale en  forme  de  petit  catéchisme,  où  Pon  apprend 
ce  que  Von  doit  umoir^  croire  et  pratiquer  pour 
mener  une  vie  chrétienne,  riimpr.  par  la  eoim 
de  M^  Maigret^  trée-réverend  et  zélé  patteur  de 
Verviers  pour  l'usage  de  $a  paroisse^  le  tout  con- 
formément au  catéchisme  du  diocèse  de  Uége, 
Stembert,  Quirin-François  Lejeune,  1707,  pet.  ln-8o 
de  81  pp. 

Stenâcum,  Steinach,  bourg  et  aoc.  abb.  du 
Tyrol. 

Stenbroa,  voy.  Lithopontus. 

Stendaua,  Stendael,  Stendal,  ville  de 
Prusse,  réç.  de  Magdebourg  {prov.  de 
Saxe);  patne  de  Winckelmaon. 

On  trouve  un  livre  Imprimé  dans  cette  petite  ville 
au  xvo  siècle;  c*e8t  là  un  fait  bisarre  et  que  Ton 
doit  mettre  sur  le  compte  d'un  typogr.  ambulant, 
car  nous  ne  croyons  pas  que  Ton  puisse  signaler 
une  nouvelle  trace  d'imiûimerie  à  Stendai  ni  au 
ive  siècle  ni  même  au  xvie  :  Sachsenspieoel  (in 
dial.  Saxoniae  Infer.).  Der  Sassen-Spiegel.  A  la 
fia  :  Explicit  der  Sassen-Spegel  den  de  erwerdige 
in  God  Bader  vndderr  Theodorieus  von  Bockstorpe 
Visschopp  tho  Nuenberg  (sic)  feliger  gecorreget 
heft.  Gedruckt  to  Stendael  dorch  Joachim  West' 
fael  in  deme  CYYYviij  (1088)  Jare,  in-fol.  de  218 
rr.  à  2  col.  de  Ull  (Ebert,  no  19716;  Hain,  no  14082; 
Bauer,  Freytag,  etc.  ). 

Ce  n'est  qu'en  IGIO  que  nous  voyons  renaître 
rimprimerie  à  Stendai  :  Fred,  Gesenii,  Irensus  phi- 
lalethes,  $eu  disquisitio  super  communiori  argu- 
mento  unionis  eccUsiasticœ,,.  Stendalix,  1079,  in-8*. 

StExNOvicûm,  voy.  Steenwyca. 

Stepiiani  (S.)  FAiNUM,  S^-JEftcwic,  sur  le  Fu- 
rens,  chef-lieu  du  dép.  de  la  Loire 
(France). 

Collection  complète  des  œuvres  de  messire  Jean 
Chapelon,  prêtre  sociétaire  de  Saint- Etienne,  avec 
l'abrégé  historique  de  sa  vie,  recueillies  et  publiées 
par  E.  C.  St-Elicnne,  1779,  in-8». 

Stephanopoijs,  voy.  Brassovia. 

Sterednthim,  2T£fe6vTiov  [Ptol.],  ville  de  la 
Germanie,  que  Wilhem  place  auprès 
de  Wahrencbrf,  sur  TEms  (Westphalie), 
et  Reichard  à  Steinfurt, 

Stetingia  Orient.,  Osterstedty  bourg  du 
Holstein. 

Stetinum,  voy.  Sedinum. 

StIUDA,   voy.  COCINTIA. 

Stira,  Styra  Civ.,  Steyer,  ville  de  la  Haute- 
Autriche  (Traunkreis),  au  confl.  de  la 
Traun  et  du  Steyer. 

LMmprimerie  remonte  en  cette  ville  à  109<k,  dit 
M.  Cotton,  qui  malheureusement  émet  cette  asser- 
tion sans  Tappuyer  d*un  titre  de  livre. 

Stiria,  Styria,  la  Styrie,  Styria,  Steyermark, 


Steiermarh,  gouv.  de  l'emp.  d'Autriche, 
div.  en  5  cercles;  capit.  Gràtz. 

Stihiacum,  Stjrpiacum,  Stihiaticorum  Cas- 
tra, Sterling,  ville  du  Tyrol,  sur  l'Ei- 
sack  (Pusterthal). 

Stiriatis,  Stiriate  [T.  P.J,  dans  la  Haute- 
Pannonie,  auj.  Rotmhammj  près  Strô- 
chau  [Reich.],  onLietzen,  près  de  Bruck 
an  der  Mur  (Autriche). 

Stirunga,  Mons  Dolorosus,  Striuiling  y 
Sterling,  Sttr/ûig,  ville  forte  et  chef- 
lieu  de  comté  en  Ecosse,  sur  le  Forlh  ; 
anc.  résidence  des  rois  d'Ecosse. 

L*imprlmerie  remonte  en  cette  ville  à  Tannée 
1571.  Un  célèbre  typogr.  d'Edimbourg  y  installa  un 
atelier  à  cette  date,  et,  l'année  suivante,  établit  une 
succursale  à  St-Andrew*s  (voy.  Herbert's  History  of 
Printing  in  Scotland^  p.  1^93)  :  Ane  Admonition 
direct  to  the  trew  tordis  maintenaris  of  iustice, 
and  obédience  to  the  kingis  grâce  M.  G.  B.  (Mr. 
George  Buchanan).  Imprintitat  Striuilingbe  Robert 
Lekpreuik,  1571,  32  pp.  (10  V.),  in-8o. 

Ilert>ert  mentionne  deui  autres  pièces  à  cette 
même  date,  quelques  autres  en  1573  et  1574. 

Stirpiacus  villa  (in  pago  Tullensi)   [Ch. 
Car.  Calvi,  A.  885],  Estrepey,  commune' 
de  Fr.  (Meurthe). 

Stirpinlacum,  Stebpiniacum  vh-la,  Estrepi' 

C'  [Gr.  Chr.],  Estrepagny,  Etrèpagny, 
XTg  du  Vexin  Normand  (Eure),  anc. 
villa  royale  mérov. 

Stivagium  (Seragium),  Estivay,  Estival, 
Etivaly  commune  de  Fr..  de  l'arr.  et  à 
i2  kil.  de  St-Dié  (Vosges),  anc.  abb.de 
Prémontré,  fondée  vers  840. 

(Jn  imprimeur,  nommé  Jean  Martin  lleller,  fut 
appelé  dans  cette  abbaye,  en  1725,  pour  TexécuUon 
des  livres  liturgiques  :  Statuta  candidi  et  canonici 
ordinis  Prœmonstratensis,  editio  secundo,  notis  il- 
Itutrata  a  Carolo  Saulnier,  Stivagii,  Heller,  1725, 
in-fto  (Cat.  des  Jésuites  du  collège  de  Clermoni, 
no  1103);  le  P.  Lelong,  qui  cite  ce  volume  (13530), 
nous  donne  aussi  :  P,  Hugo,  Sacrœ  antiquitatis 
Monumenta.  Stivagii,  1725-1731,  2  vol.  in-fol.  et  par 
erreur  date  ce  grand  ouvrage  de  t  Seragii  »  (11. 
p.  78). 

Stivaucuus  villa,  Estivareilles,  commune 
de  Fr.,  près  du  Cher  (Allier). 

Stobi  [Liv.,  PI.],  Stopi  [T.  P.J,2t66oi  [Str., 
Pt.],  cap.  de  la  Macédoine  Salutaire, 
auj.  Istib,  dans  la  Roumélie  (Pach. 
d'Uscup). 

Stoc&rolhu,  voy.  Holmla. 

Stockport,  ville  d'Angleterre,  sur  laMep- 
sey  (Cheshire). 

Imprimerie  en  1792. 

Stockton.  ville  d'Angleterre,  sur  la  rivière 
Tees,  aans  le  comté  de  Durham. 

Robert  Christopher  ftit  imprimeur  dans  cette  ville 
importante  de  1770  à  1819;  nous  citerons  :  Choice, 
a  Poem,  by  Bev.  Mr,  Pomfret,  to  wMch  is  added 
the  Déserter,  a  Pœm.  Stockton,  1778,  in-8o  (cat. 
Thorpe,  1842,  no  5852,  noo  cité  pu*  Lowndet). 


1199 


STOECHADES.  —  STR\WBERRY-H1LL. 


iSOO 


Stoechades  Ins.,  Itoixo^i;  [Str.,  Pt.],  les 
Iles  d'Hyéres,  dans  la  Méditerranée, 
sur  la  côte  de  Fr.  (Var),  érigées  en 
marquisat  par  François  I«'. 

Stoke  Park. 

Voici  la  note  de  M.  Cotton  :  ■  Stoke  Poçis  est 
un  populeux  village  d'Angleterre  (Buckinghamshire), 
il  2  nulles  de  Slough;  ce  fut  là  que  naquit  le  poëte 
Gray.  Près  du  village  est  Stoke  Park^  qui  fut  la 
résidence  de  John  Penn,  Esq.,  lequel  organisa  une 
imprimerie  particulière,  et  fit  exécuter  sous  ses 
yeux  un  certain  nombre  de  volumes,  •  ad  mum 
amicurum  »,  à  la  date  de  1794.  Cette  imprimerie 
de  Stoke  Park  n'est  pas  mentionnée  par  MarUn.  » 

Storesley,  bourg  d'Angleterre,  dans  le 
Nord  Riding  du  Yorkshire. 

Imprimerie  en  1808. 

Stolpa,  Stolpm,  bourg  du  roy.  de  Saxe 
(anc.  Misnie). 

Est-ce  à  ce  boui^,  est-ce  A  la  ville  prussienne  de 
iS7o/pe(Poméranie),que  s'applique  l'indication  d'une 
imprimerie  à  la  date  de  1675  [Falk.],  reproduite  par 
Cotton  avec  l'addition  •  BodL  »,  ce  qui  veut  dire 
que  le  livre  exécuté  à  cette  date  est  conservé  à  la 
Bodiéicnne  ?  Nous  ne  pouvons  trancher  la  question. 

Stonor,  village  d'Angleterre,  près  d'Hen- 
ley  (Oxforshire). 

Imprimerie  particulière  à  Stonor  Park  en  1581  : 
Rationes  decem  qnibvê  fretvs  certamen  Adversarlis 
obtvlit  iti  Causa  fidei  EdmitnduM  Campianus  (Soc. 
Jesu).  S.  U  1581,  in-80:  000  exempl.  de  ce  livre 
souvent  réimprimé  furent  distribués  A  l'université 
d'Oxford  (voy.  Cotton,  Lowndes,  Notes  and  Queries, 
vol.  XI,  p.  166,  etc.). 

Stourbridge,  bour^r  d'Angleterre  (Wor- 
ccstcrshire). 

Imprimerie  en  1789. 

Stourport,  bourg  d'Angleterre,  sur  la 
Stour  (Worcostershire). 

G.  Nicholson  y  imprima  •  ttie  Cambrian  Travel' 
1er' s  Guide  »  en  1808. 

« 

Strabane,  bourg  d'Irlande  (comté  de  Ty- 
rone,  Ulster). 

Imprimerie  en  1783  :  Will,  Crawford^  A.  M.^ 
History  of  treland,  from  the  earliest  Period  to 
the  présent  time,  Strabane,  1783,  2  vol.  in-8o. 

Strabetum,  Segura,  pet.  ville  d'Espagne 
(roy.  et  à  l'O.  de  Murcie). 

Strada,  Strj;da,  Scuola,  Sctwl,  bourg 
de  Suisse  (canton  des  Grisons;,  dans 
la  Basse-Engadine. 

Nous  avons,  à  Part.  SoiiOLA,  constaté  Pintroduc> 
tion  de  la  typogr.  dans  ce  bnurg  à  la  fin  du  iviie 
siècle  ;  nous  iijouicrons  la  note  qui  suit  : 
"Un  imirimeurdu  nom  de  iNnot  Janet  (Johan  Ni- 
colas) exerce  pendant  pK's  de  i!»0  ans  dans  cette  lo- 
calité; nous  pourrions  citer  des  produits  doses 
presses  datés  de  1696  (cat.  Libri,  1362,  n"  iy5\  jus- 
qu'en 1733  (cat.  de  livres  .sur  la  réforme,  Tross, 
1867,  no  '481):  puis  viennent  Jac.  N.  Gadina  et  Jac. 
M.  Wilhelm  IVauch,  qui  réimpriment  à  la  date  de 
MUi  la  liibleew  dialecte  romansche,  que  nous  avons 
citée  à  la  date  de  1679. 

Strada  Montana,  la  Bergstrasse,  pente  oc- 
cid.  tle  rOdenwald,  dans  le  Nassau. 


SiRAfrONA,  irpx^évflt  [Str.],  ville  de  la  Ge^ 
manie,  que  la  plupart  des  géogr.  croient 
être  auj.  Striegau,  voy.  Stregonum. 

Stralsunda^  Stralsundum  ^  Stralesunua, 
anc.  SiTMONiA,  SuNNONiA,  Stroisund,  ville 
forte  et  grand  port  de  Prusse^  sur  le 
détroit  de  Gellen  (Poméranie). 

Nous  trouvons  pour  la .  première  fois  trace  dte- 
primerie  dans  cette  ville,  si  célUMne  par  le  gnai 
rôle  qu'elle  a  Joué  pendant  la  guerre  de  M  aai, 
aux  dates  de  1630  et  1631  :  Cauaa  Beltt  GgrmtakU 
sub  Gustavo  Adolpho  Suecorum  Reçê,  Suaboofi, 
1630,  in-a<* .  —  Acta  et  literœ  inter  Smcos.  Polo- 
nos  et  Germanos.  Stralsund»,  lOSi»  iu-*^  (cal- 
Heins,  p.  321).  —  Scena  Bwopma  Perwamta  mis 
Instructa  (carmin.),  Strabundii,  16S1,  in-t*  (caL 
Volpi,  p.  336).  Le  cat.  Bulteau  (no  12S5)  nom  doew 
le  nom  d'un  imprimeur  :  Davidis  Mevii  dbOÊrwtt 
de  Amnestia,  Stralsundil,  Mich&el  Medenii,Mtt» 
in-A**.  On  remarquera  que  les  trois  Tolmnci  «e 
nous  citons  portent  tous  une  dénominatioa  tadae 
différente. 

Çtramiacum  Palat.,  Stramutis  [Ch.  Ci* 
roli  R.  Burg.  A.  857],  Strennacum  [Ch. 
Lud.  Pii,  A.  835],  Stramat  [Adc.  Chr.]> 
Tramoye,  commune  de  Fr.  (Ain),  suit. 
le  P.  Menestrier;  Valois  et  Mabilloo 
penchent  pour  Cremieu  (yoy.  Cmmu- 
cum). 

Strasburgum  ,  SxRAnrovRG ,  Stratoibvig 
[Monn.  Mérov.],  voy.  Argentoratum. 

Strasburgum  in  Ctdmensi  traetu,  StroibiÊrg, 
(en  polon.  JBrodnicz),  ^ille  de  Prusse, 
sur  la  Drewenz  (rég.  de  Marienwerder). 

Strata,  Estrées,  plusieurs  localités  portent 
ce  nom  en  Fr.;  nous  citerons  Estrées- 
St'Denis,  bourg  du  dép.  de  TOise. 

Stratfori)-on-Avon  ,  pet.  ville  d'Angle- 
terre, sur  l'Avon  (Warwick^hire),  qui  a 
la  gloire  d'avoir  donné  naissance  au 
plus  grand  poëte  dramatique  qui  ait 
existé,  à  William  Shakspearc. 

M.  Cotton  fait  remonter  l'iraprinMrie  dans  ccde 
ville  à  l'année  delà  Rébellion  iBayUés  BemaHatm 
Dr,  Perry's  Analysis  of  the  Stratford  Mimrë 
Waters.  Stratford  on  Avon,  1745. 

Stratonice,  iTaaTGvAcn  [Pt.l,  en  Macédoine, 
auj.  Stmtoni^  sur  le  golfe  Singitiqne. 

Straubinga,  voy.  Augusta  Aciua. 

Strawbkrry-Hill,  maison  de  campagne 
située  près  de  Twickenham,  sur  les 
bords  de  la  Tamise  (comté  de  Middle 

sex). 

Ce  fut  Id  n^sidence  du  célèbre  Horace  Walpo!*;, 
qui  se  plut  à  roriicr  royalement  d'admirables  uv- 
sors  .'iriistiques  dont  la  vente  fut  faite  en  1812  (23 
avril  et  23  Jours  suivants).  1/illustre  correspondàot 
de  madame  du  Doffand  organisa  dans  ce  «  rraov- 
ned  seat  •  une  typogr.  réellement  remarquable,  et 
laquelle  sortirent  de  fort  beaux  livres;  le  preinifr 
imprimeur  à  la  solde  du  noble  lord  s'appetai  Wil- 
liam Robinson  :  «  At  présent  my  press  is  at  a  stop, 
dit  Horace  Walpole  dans  une  lettre  au  R.  H.  Zoucd  ; 
my  printer,  who  was  a  foolish  Irishman,  and  vhu 
took  himself  for  a  genlus,  and  who  grew  angry  whcn 


1201 


STREGNESIUM.  —  STUPLO. 


i202 


I  thought  him  extremely  the  former  and  not  the 
least  of  tbe  latter,  bas  left  me,  and  I  hâve  not  yet 
fixed  upon  another.  »  L«:  premier  courage  imprimé 
par  en  Irlandais  est  intitulf  :  Odes,  by  Êt^Gray,  — 
Printcd  at  Strawberry  Hill,  for  R.  and  J.  Dodsley, 
in  Pal!  Mail.  M.DCC.LVil,  in-A»,  de  21  pp.,  tiré  à  100 
exempl.  A  ^yiiI.  Robinson  succéda  Thomas  Farmer, 
dont  le  nom  se  trouve  au  titre  des  :  •Aneedoteiof 
Painters  •,  de  1762;  livre,  célèbre  que  nous  n*aTOiis 
pas  à  décrire;  puis  vinrent  Prat  et  Thomas  Kirgaie, 
le  deniier  tvpogr.  de  cette  aristocratique  impri> 
merie.  John  Martin  {Cat,  of  Booki  prinat,  printed) 
a  consacré  une  longue  et  intéressante  notice  à  l'im- 
primerie de  Strawberry-HiU  :  nous  demanderons  la 
permission  d'y  renvoyer  le  lecteur. 

Stregnesium,  Stregnesu,  Strengnaees,  ville 
épisc.  de  la  Suède,  sur  un  golfe  du  lac 
Meiar  (Sqdermannie). 

La  munificence  du  grand  Gustave  Adolphe  dota 
cette  ville  de  son  premier  établissement  tvpogr. 
L*évéque  Laur.  Paulin  de  Gothie,  qui  faisait  impri- 
mer A  Stocicholm,  par  Reusner,  ses  doctes  homélies, 
fatigué  du  retard  continuel  que  cet  imprimeur  ap* 
portait  au  service  des  épreuves  et  du  tirage  (Je  con- 
nais  ce  malheur  et  J*y  sais  compatir),  supplia  le  roi 
qu'il  lui  plût  autoriser  un  imprimeur  a  s'établir 
dans  sa  ville  épiscopale,  et  lui  accorder  la  patente 
d'imprimeur  royal.  Ces  lettres  patentes  furent  oc- 
troy<}es  en  mai  1022  ;  Alnander  nous  en  donne  le 
texte  suédois. 

Nous  avons  reproduit  la  version  de  ce  bibliogr.; 
elle  ne  parait  point  concorder  avec  le  catalogue  que 
donne  J.  MOIIer  des  écrivains  suédois,  et  non»  y 
relevons  A  la  page  &9  :  Laur.  Paulini  EjHseopl 
Prajcis  generaUs  de  Pœnitentia  ejutque  partilfu».., 
Cavp.  XX.  Stregnesii,  per  01.  Olai  Encum  anno 
1615,  typis  consistorii,  in-4«.  Moller  a-t-il  commis 
erreur  de  date?  le  fait  n'a  rien  d'impossible;  mais 
nous  devions  signaler  cette  contradIcUon.  Le  livre 
qui  passe  généralement  pour  être  le  premier  impri- 
mé a  Strengnaees ,  A  la  date  de  1023  (adoptée  par 
Falkenstein,  Cotton,  etc.),  est  celui-ci  :  Uiur.  Pau- 
linU  LoimoAcopion,  give  spéculum  pestis,  termone 
populari.  Stregnesii,  per  OlaumEncum,  anno  1025, 
in-40. 

Les  caractères  de  cette  première  imprimerie  con- 
servèrent les  noms  de  «  Typi  Pauùniani  ».  Les 
imprimeurs  qui  succèdent  à  OloQs  se  nomment 
Johann  Barck  (Barkenius),  Jac  Danielis  (1041),  Za- 
charias  Brocken  (1045-1071),  etc.;  ce  dernier  exploi- 
tait une  typogr.  particulière,  dont  parle  Lackmann 
(p.  66),  et  après  sa  mort,  on  continua  à  employer 
ses  caractères  qui  gardèrent  le  nom  de  ■  Typi  Broe- 
keniorutn  • .  Le  même  Lackmann  nous  apprend  que 
révéque  Laur.  Paulin  devint  en  1030  trchev.  d'Ûp- 
sal,  et  mourut  en  1646. 

Stregonum^  Strega  SiLEsioRUM,  Strigovia, 
Strugilt*,  Trimontium,  Striegau,  ville 
de  Prusse,  chef-lieu  de  cercle  dans  la 
prov.  de  Silésie. 

Imprimerie  en  1715  [Falkenstein]  :  Amadeui  de 
Benignis  [J.  G,  âtyllicM(),  ^^ariorum  intra  Italtam 
monumentorum  Inscriptiones,  Strigc  Sileslorum, 
1715,  in-8". 

On  trouve  aussi  Stbiaoiijm  :  Car,  Lud.  Huganis 
Sacrœ  Autiquilatis  Monttmenta,  cum  notts.  Stria- 
gii,  1715,  in-fol.  (ler  cat.  R.  Ileber,  n©  3754);  ce 
livre  e&t  imprimé  par  Amadcus  de  Benignis. 

Strelicia  Major,  Gross  StrehlitZy  pet.  ville 
de  Prusse  (Silésie). 

Strelicia  Nova,  Neu-Strelitz,  ville  princi- 
pale du  grand-duché  de  Mecklembourg- 
Strélitz,  auN.  de  T Allemagne^  fondée 
en  1733. 


L'imprimerie  ne  remonte,  à  Neu-Str^u,  qn^ 
l'ïinnée  1800. 

Stremontium  Extrema,  Estremoz,  ville  forte 
de  Portugal  (Alemtejo). 

Strevinta,  ïTpiouîvra  [Pt.],  dans  la  Germa- 
nie, auj.  Ji'ebitschy  sur  l'Iglau  (Moravie). 

Strutina,  Stjratyn,  pet.  ville  et  anc.  cou- 
vent de  Wolhynie. 

Bachmeister  dit  qu'ira  Missel  en  caractères  slaves 
(CAyxe6BRKb)  fut  imprimé  dans  ce  monastère 
en  160ft  :  et  Baudke  dit  seulement  qu'une  imprime- 
rie existait  dans  cette  place  en  1650. 

Stridonium,  anc.  ville  de  Dalmatie,  dé- 
truite par  les  GoUis;  sur  ses  ruines 
s'est  élevé  le  bourg  hongrois  de  Strido, 
dans  le  com.  de  Szalad;  patrie  de  S.  Jé- 
rôme. 

Strigonium,  Stregonu,  Sthegon^  Stregan, 
Stegran,  Gran,  Esztergcm  (en  hongr.)^ 
ville  de  Hongrie,  sur  le  Danube,  chef- 
lieu  de  comitat,  résidence  de  l'archev. 
primat  ;  patrie  du  martyr  St-Etienne, 
patron  du  royaume  (voy.  Ad  Herculem). 

Nous  avons  donné  1586  comme  date  de  l'introduc- 
tion de  la  typogr.  dans  cette  ville  ;  nous  devons 
ajouter  que  Németb  (7yp.  Hungar,^  p.  146)  ne  la 
tait  remonter  qu'à  1762,  avec  Pr.-Ant.  Royi  r,  que 
nous  avons  d^à  rencontré  à  Ertau  et  i  Gotocia  (vov. 
A0RIA  et  CoLoaA);  nous  a«oos  même,  à  propos  de 
l'imprimerie  de  cette  dernière  ville,  eu  le  tort  de  tra- 
duire Stbigonidm  par  Striegau^  ce  qui  n'a  pas  de 
raison  d'être.  Németb  signale  en  outre  l'existence 
d'un  «  Misnale  Strigonii  féliciter  excuntm  anno 
MDL  die  nr  Maji  »,  mais  il  ajoute  qu'il  faut  Ure 
«  Strigoniente  »,  l'imprimerie  ne  pouvant  exister  A 
Gran  en  1550,  alors  que  depuis  15oS  elle  gémissait 
sous  le  Joug  dfS  Turcs.  Nous  pourrions  ciior  un 
Breviarium  Strigoniente,  imprimé  en  1484,  par 
Tbeobaldus  Feger  de  Kircbem,  sur  l'ordre  de  Ha- 
tbias  Cor%-in,  in-foU  sans  nom  de  lieu  (voy.  Haio, 
no  S941). 

Mais  où  fut  exécuté  ce  précieux  volume?  voilà  ce 
qu'il  nous  est  difficile  de  préciser. 

Nous  ne  faisons  donc  remonter  l'impr.  à  Gran  onl 
1762,  et  le  premier  livre  que  nous  puissions  citer 
est  intitulé  :  Chrytottomi  Joannif  {$.),  de  \aeerdo- 
tio  Ubri  VI,  a  Bernardo  de  Mont/aucon,  ord. 
S.  Ben.y  tranttati.  Strigonii ,  typis  Fr.  A.  iloyer, 
irchiepisc.  typogr.,  1763,  in-4*  de  216  p. 

Strongyle  Ins.,  ïTpo^Xn,  lie  Stromboli, 
Tune  des  13  du  groupe  de  Lipari,  au 
N.  de  la  Sicile. 

Strophades  Ins.  [Mela^  PL,  Virg.|,  irpo- 
ço^ic,  PLOTiE  Ins.,  deux  îles  du  Sinus 
Cyparissius,  auj.  Iles  Stribali,  dans  la 
mer  Ionienne. 

Strumum,  Estrum.  Estrun,  Estreu,  com- 
mune de  Flandre  (Nord);  anc.  abb.  de 
Si-Benoît,  fondée  en  800,  réformée  en 
1085,  du  dioc.  d'Arras. 

Strymon  fl.,  2Tpù{uav,  le  Strouma,  en  turc  : 
Karasou  (eau  noire],  fl.  de  la  Macé- 
doine, se  jette  dans  le  golfo  d^Orpfumo, 
Strymonicus  Sinus. 

Stuplo  [Frédég.],  EsUntblon,  près  Riez 
(Basses-Alpes). 


1S03 


S1VRA  FL.  —  SUBIACE!<SE  GflENOiHUII. 


ISM 


Snmnjif  1rs.,  rUe  de  Bakmêm,  dans  la 
nuie  de  Mineille. 

Stctgajidu,  StfÊtQortm,  SMtgard,  SMi- 
gari,  cap.  da  roy.  de  Wartemberg. 

Cette  Tille  te  hâde  M  ctwMBeoKiit  éo  m*  i.; 
^MMride  mit  flunii^Qe  hWtetfe.,  céSbre  p« 
h  Bias  eooiBiètc  eoOectioa  4e  BWet  fii  toltM 


tortireat  Schiller  et  Cavlcr.  L*L. 
■tote  ft  Scatfg«d  à  IVonée  im  s  IfAinfUAHft 
IMP.  Eketio  et  Cçnmmio  saa  l«r  L  i«  une  pL  sr. 
yfcoto;  ao  t  2  r-  X  la  Am  JMdMte  /f«ift  wum 
èac^iOem  m  FMntm^  §r0mem  wàMUtem,  éit 
mffdim  lêge  xm  fHkkfiu-i  mit  4er  Mm^iaikàm 
mtffetua  v«  alierdMrdUmditil§Mem  IkrMti  êm  ke- 
r^  A  II  ia  :  ilMwois  tff  crwfMif  feidhMi  ffir 

terJ>llDilM  Getnuki  iwr  «Din^tf  zm  Stmt§mla^ 
in-wi. 

PmueretHalndieiit  ce  piMen  voIum,  auMel 
le  BnA,  Sdmiimr  a  oooaacri  une  diiKrtaïkMi  spé- 
cide  inpr.  ft  TaWngcB ea  1?M.  Ugntareda  1^ 
Rprtseaie  le  roi  «et  RMaeiae  4na  aae  cailMrale. 
aa  mlUea  des  ëlectean  et  an  éfifaa. 

Paaier  dtc  aa  certala  aoaikre  ée  \éL  otcalésà 
Stattgard,  A  partir  et  lUI,  et  IL  Gottoa  décrit 
eaonae  iauriaiée  daas  cette  t Ile  aae  éditloa  da 
plittrafe  des  oaaacain d* Aiaiias  Paicarlat, 4c  J^ 
mfic^  monté  >.  S,  J.  C^  paaqiUet  hétéfadoie 
•npiiriaiéarcc  la  plasgnade  Tlsaear  par  la  eoar 

ndcailai 


papale;  U  aarait  dé  idoaler  qa'Aoolas 
le  paeadoayaie  da  eàlbre  et  iMfcffarcBt  Aaaailo 
deBa  Pagfla,  et  que  naqaWiioa  naaabw,  aoa  coa- 
laite  de  la  aapiactaioe  da  paa^lUet,  coadaBuai 
natear  aa  bôcber,  ce  qai  Ait  nia  A  eiécatiaa  daaa 
le  coon  de  rannée  15M  daas  U  rille  ileraclie  •  ad 
maicrem  Dei  gloriam  •. 

Stymphalis  Lac,  lac  du  uord  de  l'Arcadie, 
près  de  2^reco,  Stvmphalls,  pet.  ville, 
et  d'une  montagne  du  même  nom. 

Styra  Civ.,  voy.  Stiba. 

Su^EDAs  VILLA  [V.  S.  Radcgundœ],  Saix, 
commune  de  Poitou  (Vienne). 

ScANA,  26UXV01  IPtJ,  sur  l'Armine,  ville 
d'Etnirie,  auj.  Sovanna,  bourg  de  Tos- 
cane. 

SuARDONEs.  peuple  de  la  Germanie,  habit, 
les  bords  et  à  TE.  de  la  Wartha. 

SuARZANENSE  Cœnob.,  Schtcarzarch,  bourg 
et  anc.  abb.  près  de  Wûrzburg  (Ba- 
vière). 

SuASA,  lou«<ra  [Pt.J,  municipe  de  l'Umbrie, 
sur  la  Cesena,  auj.  San-Lorenzo. 

SUBALPLNA  ItALIA,  VOJ.  GaLUA. 
SUBANECTI,  VOy.  SiLVANECTES. 

SuBDiNUM,  voy.  Cenomanum. 

Subis  th.  [Pi.J,  fl.  de  la  Tarraconaise,  auj. 
le  Francoh. 

SuHLACENSE  Cœnobiuii,  Sublagueum  [Tac, 
PI.),  SuBLAciuM  [T.  p.],  Subiacum,  Sou- 
biAC  [Chr.  B.  Dion.],  SubUaco,  Subiaco, 
pet.  ville  des  Etats  pontificaux,  sur  le 
Tevcrone  (Sabine),  anc.  palais  de  Néron 


& 


et  célèbre  ibb.  deSMteaolt;  rél|Mlo- 

rie  do  nom  ert  :  $k6  Lam;  «MeMM 

(a  bomv,  la  noraille  de  NénMi,  qà 

barrait  rAnio  {TnermA,  formait  n 

lac  d'une  grande  profondeur. 

Koas  aToaa  d^l  parlé  de  cette  HaMie  alftaia  I 
rartkie  Hoha; Boaa tfpfisas  le  aM  «luunvs 

etcVsiJastketCarcVttArteiearcaAaariBaM  da 

savaau  Bénddictias  de  ce 

l*établiHeaKat  de  aaa 

c'est  là  aa  vrai  titre  de  gloire. 

B»  appiUreatranfaiiinf  de  

Mayeoce  qai,  apria  le  sacdelMh,  avakttdiialfr. 
gésde  qaitier  le  pays;  Goarad  HaiiiècjM  M  A 
Schvsataelai,  rfUa  fcrrttorll  «Ofaaiiw^MnML 
Cl  Arnold  Paaaans  (aaiifde  haiae,CB  MiBefl 
qai  passèreat  les  BBOBis  daas  le  coaraM  delMto 
146A, car, alasi  que  ledit  M.  ■tiaid.P 
adaMttre  qÉlls  a^aM  pas  di 


sables  ftfeatralaeat  et  la 


tériel;or  le  seeoodvaiaaM  qiraspahlieatcaiëM 


da  »octolvelM»,cinMBée 
qai  iMBbe  le  lA  avril. 


Lear  pieBsier  oavrage  a 
petits  aVrets  A 


A  la 


XS 


pmenUUp  doat  les  troto 

a'oai  pM  dû  riaisier 

•  aoaj  pitié  •  des  Jeoaes 

eoafiés,  et  cepeatet  DMia, 

card.  Quiriai  (Oc  optùm/tMM  êcrlfÊmmmu  dflL, 

p.  2:S},  coafinaè  par  Scfeettom,  a  priteada  «rt 

a*ea  eoeservait  aa  eieayl.  daaa  aae  MUatti.  Aa- 

lie.  n  est  euraordiaaire  qaelL  B.  CMao,  de  l 

a*aii  poiat  doaaé  A  celle  iadacUM  n^pai  da 

Fortsas. 

Le  secoad  livre  impriaié  A  SoUaco  cal  parfUle* 
ment  connu;  il  en  existe  relalivemeat  ua  asMi 
grand  nombre  d'exemplaires,  ce  ani  a^mpêtàc  pas 
que  ce  ne  soit  an  inconable  infinuaent  nrédeai. 

On  en  conserve,  dit  Ebert,  an  eaeaipL  sar  vAAi 
A  la  biblioth.  grandMucale  de  Gvbnibe,  et  M.  ?«• 
Prafit  suppose  que  cet  exempL  est  le  mèsie  qae 
possédait  avant  la  révolution  le  cbap.  de  Sc-Dmi. 
Le  bit  est  admissible,  présomable  même;  noas  de- 
vons dire  cependant  que  noas  avons  insisté  vsi- 
nement  à  plusieurs  reprises  pour  en  obtenir  coaH 
muuication,  et  que  nous  n'avons  pu  réassir  A  vair 
ce  trésor,  que  b'annciera,  on  Jour  on  Pantre,  la  M- 
bliotb.  royale*  de  Berlin. 

CJU.1J  LACTA5T1I  FiBHiAHi  IHvinamm  tmiUmikh 
num  Libri  y  II,  A  la  fin  :  LaetantU  Pirmkmi  et 
diuinis  iHSiUutionibui  aduartuê  génies  ffàrlsip- 
tem.  Il  Neenô  eîMsdej  ad  DonatU  de  ira  dei  Uker 
unva,  Una  rfi  iibro  de  opificio  kuU  II  ad  DeateTria- 
nûfiniuni,  Subaik)dni.  li.CCU:.LXV.  PoHtUketmt 
PatUi  II  pape.  ii.  anno  eiu$  iecttdo.  indietioè  XTiii. 
die  vero  ad  pcMu//Ia  mensiM  Oetolbrit*  In  acac- 
rÎBitiU  monauerio  Subtacenti. 

DCO  GAATUt. 

In-fol.  en  beaux  caractères  ronds,  encore  un  pca 
gothiques,  mais  bien  gravés  (par  Sweynhevm  lal- 
méme,  voy.  Roma),  sans  chif.,  réel.,  sign.,  loitialfs 
ni  sommaires,  à  36  longues  lignes  A  la  page  entitie, 
contenant  IttS  ff.;  les  passages  grecs  sont  laissés  ea 
blanc  et  remplis  A  la  main,  excepté  dans  les  der- 
nières fT.  où  les  imprimeurs  font  usage  des  quelques 
caractères  qu*ils  avaient  fondas,  caractères  doat  h 
forme  est  ronde  et  non  penchée.  Cette  première 
édition  est  moins  complète  que  celle  de  lAW  ;  elle  a 
notamment  en  moins  la  pièce  int.  Eteçia  de  Pftor- 
nice  (voy.  au  sujet  de  ce  précieux  woU  AndiIftedI, 
Quiriui,  Lairts  Bernard,  etc.). 

Sweynheym  et  PannaiU  impriment  encore  poar 
les  Bénédictins  de  Subiaco  un  Ocebo  de  Ohatok 
libri  m. 

In-4«  s.  1.  p.  d.  (mêmes  caract.  que  le  Lactance); 
%oy.  les  eau  U  \alliere,  d*£lci,  Dibdin,etc.   Lebd 


1205 


SUBLAVIO.  —  SUECIA. 


1206 


exempl.  du  duc  de  la  Vallière,  vendu  605  lirres,  ve- 
nait de  Gaignal  ;  Il  fut  acheté  par  Mérigot  Jeune 
pour  le  comle  Rewiczky  el  pousse  à  ce  prix  par 
M.  B.  Crevenna  ;  la  biblioth.  Rcwicxky  fut  achetée 
en  bloc  par  lord  Spencer,  moyennant  une  rente 
viagère,  dont  Sa  Seigneurie  n'eut  i  payer  que  deux 
annuités  ;  c'est  donc  Tcxemplaire  décrit  par  Dibdin, 
au  tome  1«»"  de  la  Spenceriana,  n»  175. 

Le  quatrième  volume  Imprimé  à  Sublaco  est  à  la 
fois  l'édition  princeps  d'un  des  plus  grands  livres 
connus,  la  Cité  de  Dieu  de  S.  Augustin,  et  l'un  des 
ouvrages  les  plus  parfaits  qui  soient  sortis  des 
presses  de  Sweynhi-yra  et  Pannarix;  celui  de  la 
Vallière,  acheté  par  Crevenna,  fut  revendu  220  flo- 
rins. Ces  beaux  et  précieux  incunables  n'ont  pas  au- 
jourd'hui la  même  valeur  qu'à  la  fin  du  siècle  der- 
nier; aussi  le  très-bel  exémpl.  du  S.  Augustin  de 
Sublaco,  qui  figurait  à  la  vente  Solar,  n'at-il  été 
vendu  que  399  fr.  Us  deux  mots  God  al,  qui  ter- 
minent la  souscription  et  qui  ont  donné  lieu  aux 
interprétations  les  plus  variées,  correspondent  au 
Deo  Grattas,  formule  qu'emploient  les  pieux  typo- 
graphes, et  que  nous  venons  de  signaler  à  la  fin  du 
Lactance  de  1465  ;  c'est  en  vieil  allemand  :  Gott 
alldn  die  Ehre  (ii  Dieu  seul  l'honneur).  On  voit 
encore  aujourd'hui  gravée,  en  car.  gotb.,  sur 
une  vieille  pierre  atienant  à  la  cathédrale  de  Stras- 
bourg, cette  formule  légendaire  du  moyen  âge  : 
•  Godt  allein  die  Ehre  ». 

C'est  après  la  publication  de  ce  beau  livre,  c'est- 
à-dire  vers  la  fin  de  IftCÔ,  que  les  imprimeurs  alle- 
mands quittent  précipitamment  l'abbaye  el  vont 
s'installer  à  Rome  «  <fi  domo  Peh*i  de  Maximo  » 
(voy.  ROMA).  Que  devinrent  les  beaux  caractères 
abandonnés  au  couvent,  ou  peut-être  retenus  par  les 
moines?  Furent-ils  vendus,  détruits,  ou  servirent- 
ils  de  nouveau  7  voilà  ce  qu'il  n'est  peut-étr«  pas 
impossible  de  savoir,  mais  ce  que  Aous  ne  savons 

pas. 
Mentionnons  en   finissant,   avec  D.  Clément  et 

Bauer,  un  livre  parfaitement   apocryphe,  que  les 

bibliogr.  sévères  ne  daignent  même  point  discuter  : 

Belmci  liber  de  exemptis  et.  similUudinibus  rer 

rum;  de  cœlo  et  etementis^  de  lapidibus  et  me- 

talli3y  de  mineralibiis,  de  vegetabilibuê^  de  plan- 

ti$,  de  natatilibus  et  volaiilibus,  A  la  fin  :  Impres- 

sum  in  monaslerio  Sublacensi,  lft64.  —  ■  Liber  exi- 

miae  rarilaiis...  sed   editio    chimaerica  impostoris 

cuiusdam.  > 

SuBLAVio  [I.  A.l,  Station  de  la  Rhaelie, 
auj.  Kloster  Seven  ou  Seben,  bourg  du 
Tyrol,  près  de  Clausen. 

SuBLiîNiAcuM ,    Souligné,    commune    du 

Maine  (Sarthe). 
SuBOLA  Valus,  Vallée  de  la  Souk,  dans 

les  Pyrénées  (Basses). 
SuBROMULA  [T.  p.],  bourg  du  Latium,  auj. 

Morro, 
SuBsiLVANiA,  Vntenvalden,  canton  suisse. 

SuBUR  [Mêla,  PI.],  Souêcup  [Pt.l,  à  l'E.  de 
Tarraco,  ville  des  Lacetani,  dans  laTar- 
racon.,  auj.  Sitges. 

SuBURBiuM  Herculanexse,  Portici,  pelite 
ville  du  Napolitain. 

Succi,  SuccouuM  Angustle,  Porta  Trajani, 
sur  les  frontières  de  la  Thrace  et  de  la 
Dacie,  auj.  Ssulu  Derbend,  près  de 
Philippopoli  (Roumélie). 

SuciDAVA   [It.  A.,  T.  p.],  2oux{^aua   [Pt.J, 

dans  la  basse  Mœsie,  auj.  Osenik,  près 
de  Galatsch. 


SucRON,  looxfwv  [Str.],  SucRO  FL.  [Liv.], 
ville  des  Edetani,  dans  la  Tarracon., 

SucRo  FL.  [PI.,  Mêla],  le  Xumr,  Jucar,  fl. 
du  roy.  de  Valence,  se  jette  à  la  Médi- 
terranée près  d'Alcira. 

entre  Carthagène  et  TEbro,  auj.  Gui- 
lera,  ou,  suiv.  Reich.,  Sueca, 

SuDBURY,  pet.  ville  d'Angleterre  (comté 
de  Suffolk),  sur  le  Stour. 

Nous  trouvons  trace  d'imprimerie  dans  cette 
ville  au  siècle  dernier  :  Draké's  [Dr.  Nathan)  JU- 
terary  Hours,  or  Sketches  criticat,  narrative 
and  poeticaLSudbury,  1798,  Roy,  in-8o,  ire  édition. 

SuDERcopiA,  Sôderkôping,  SuderkÔping; 
bourg  de  Suède  (Ostro-Gothie,  prov. 
de  Linkôping). 

Voici,  d'après  SchrOder,  Alnander  et  Scheffcr,  l'his- 
toire de  la  typogr.  dans  cette  localité,  qui  eut  une 
certaine  imporiance  au  xve  siècle,  et  ne  conserve 
pas  1,000  habitants  auj.  Alnander  fait  remonter  à 
1511  la  formation  du  premier  établissement  typogr.: 
Uterœ  confraternitatis  Uospitali»  S.  Spiritus; 
extra  oppidum  Sudercopense.  •  lllas  Sudercopix, 
anno  1511  et  1510  quoque  impressa  sasservavit  untc 
instructissima  biblioth.  Normanniana.  »  Quel  serait 
le  premier  typogr.  auquel  on  devrait  cet  Incunable, 
assez  discutable  ?  Alnander  penche  pour  l'cvéque 
Johann  Braskc,  bien  qu'il  soit  prouvé  que  ce  prélat 
était  encore  à  LInkOping  en  1513;  mais  il  paraît  cer- 
tain que  c'est  à  son  influence  éclairée  que  Ton  doit 
l'introduction  de  la  typogr.  dans  les  deux  villes,  et 
en  même  temps  rétablissement  de  la  première  fa- 
brique de  papier  du  royaume  ;  bien  que,  contimiant 
à  résider  à  LinkOping,  il  aurait  installé  à  SOderkO- 
ping  un  prêtre  du  nom  d*01aû$  Ulrich,  fort  entendu 
en  typographie,  qui  aurait  dirigé  les  premières 
presses. 

En  152S,  Scheffer  cite  trois  ouvrages  exécutés  à 
SOderkOping,  et  Jonas  Pétri,  l'historiographe  de 
cette  ville,  affirme  avoir  vu  ces  trois  volumes  dans 
la  biblioth.  Oernhielmiana  ;  le  premier  est  un 
Chronicon  Episcoporum  Lincopensium,  d'Olaiks 
Lorensx,  imprimé  à  SOderkOping,  ■  per  Oiiium 
Ulriei  Presbyterum  • ,  anno  1525,  in-8o. 

Le  second  est  décrit  par  Schrdder  {Incun.  artiê 
typ.  in  Suecia,  p.  Va)  :  Uisioria  S,  Sicolai  Epis- 
copi  Lincopensis.  Sudercopiae,  per  Olavum  Presby- 
terum, 1523,  in-i!»o.  Entin  le  troisième  opuscule  est 
anonyme  :  De  fructu  capiendo  ex  auscultatione 
MiMΠ [sernwne  pupulari  Suecica),  Editum  est 
Sudercopi»,  an.  l.'>23. 

A  1j  date  de  1525,  voy.  Manuel,  lom.  III,  col. 
1379,  et  Alnander,  p.  08,  qui  décrivent  un  livre 
Infiniment  plus  important  :  Manuele  sec.  titulum 
Ecclesiœ  Lincopensis,  in-fto  de  92  ff. 

SuDERBiANNiA ,  Sudermcmie ,  Sàdermann- 
land,  anc.  prov.  de  Suède,  auj.  divisée 
entre  la  préf.  de  Nikôping  et  celle  de 
Stockholm. 

SUDERNUM,       SUDERTUM       [Uv.],       2ou^tpvov 

[Ptol.],  Sorleano,  bourg  de  Toscane. 

SuDETi  Montes,  lou^îîTflt  opn,  dos  Riesenge^ 
birge,  en  Thuringe. 

SUEBISSENA,  SUEBODINUM,  SuiBOSIUM,  SckwiC- 

bus,  Schwiebusen,  ville  de  Prusse  (Bran- 
debourg). 

SuEciA^  la  Suéde,  Svealand,  Schwedeny 
roy.  Scandinave  du  nord  de  F  Europe 

•  (voy.  ScANDIA)r 


«207 


SUECONI.  —  SUNIUM. 


1208 


SuEcoNi  [Piin.],  peuple  de  la  Gaule  Bel- 
gique, occupait  les  euirirons  de  Chou- 

ny  (A.isne). 

SuEL  [Mêla,  PI.],  Sivel  [I.  A.],  2GutX  [PL], 
ville  de  la  Bétique,  auj.  Fuengirola. 

SuENTENsis  Pagus,  Segiontensis  [Gesta  R. 
Fr.],  SoiTENSis  [Frédég.],  voy.  Sogun- 

TIENSIS  PâGUS. 
SUERINDM,  voy.  SotIRSINA. 

SuEssA  |Cic.,  Liv.,  Sil.,  Plin.j,  voy.  Au- 

RUNCA. 

SuEssA  PoMETiA  [Lîv.,  Tac,  Virg..  PL], 
Xcuwaa  n«u8T(fi)v  [Sir.,  Dion.  H.f,  ville 
des  Volsques  dans  les  marais  Pontins 
(Latium),  auj.  Torre  Petrara,  suiv.  Man- 
nert,  ou  Mesa,  d'après  Abeken. 

SuEssioNis  ,  SuEssioNO    [MoDH.    Mérov.] , 

voy.  AUGUSTA  SUESSIONUM. 

Le  p.  Le  Ix>ng  nous  donne  :  Statuta  synodaUa 
sanctta  per  Carolum  Rucyensem  (de  Roucy,  mort 
en  1585).  Suessione,  1561,  in-ft».  Nous  n*aYons  point 
su  trouver  ce  document  au  lirre  de  M.  G.  Perin, 
sur  la  bibL  du  dép.  de  T Aisne  ;  aussi  ne  le  portons- 
nous  ici  qu*à  titre  de  renseignement. 

SUESSULA    [Liv.,   T.    P.],   SUESULA  [G.    R.], 

2ouiaa&uXa  [Str.].  au  S.-E.  de  Capoue, 
auj.  Torre  deSe«so/a  (voy.  Nie.  Lettieri, 
Istoria  délV  antich,  città  di  Suessola), 

SiTEVL  fCaés. ,  Tac,  PL],  lo^êoi  fStr.J, 
Xcu-riboi  [Pt.];  on  comprenait  sous  cette 
dénomination  les  peuplades  germaines 
de  l'Elbe  à  la  Sarmatie  ;  depuis  la  Sue- 
viA  a  formé  la  Souabe,  Schwaben,  anc. 
div.  de  l'Allemagne,  auj.  répartie  entre 
le  Wurtemberg,  Bade  et  la  Bavière. 

SUEVICUM  MARE,  VOy.  CoDAiNUS  SiNUS. 

SuEvoFOKTUM,  voy.  Devona. 
SuEVUs  FL.,  voy.  Viadrus. 

SUIDNITIUM,  voy.  SCHWIDNICIUM. 

SuTNEBURGLM,  Swifibory,  bourg  de  l'île  de 
Fionie,  Fùnen  (Danemark). 

SUISSATIUM    [l.    A.J,  Xouiaraaicv  [Pt.],    ville 

des  Caristi,  dans  la  Tarrac,  auj.  Vit- 
toria,  ville  des  prov.  basques  espa- 
gnoles; bataille  en  1813. 

Mendez  mentionne  cette  ville  commo  ayant  pos- 
sédé une  imprimerie;  nous  ne  pouvons  citer  de 
li>re  plus  ancien  que  :  Provincia  de  Alava.  Qua- 
derno  de  las  Leyes  y  ordenanzas  con  que  se  go- 
àiema,  Vitoria^  llTô,  pet.  in-fol.  titre  gravé  (cat. 
Salva,  ire  part.  n«3i). 

SULBISIA,  voy.  SoHISACUM. 

SuLGAs  FL.,  Sti.ciA,  la  SoTÇues,  afflue  au 
Rhône  à  Avi<,'non  :  elle  prend  sa  source 
dans  la  fontaine  de  Vaucluse,  chantée 
par  Pétrarque. 

SULLIACIM,  voy.  SOLIACUM. 


SuLLioNACiE  [It.  A.],  Station  de  la  Bretagne 
romaine,  entre  Londres  et  Vemuum, 
auj.  BrocMey-Hills, 

SuLMo  [PL],  pet.  ville  des  Volsques,  dam 
le  Latium,  auj.  Sermaneta.  Tillage  de  U 
délég.  de  Frosinone. 

SuLMONA,  Sulmona,  pet.  Tille  du  Napoli- 
tain (Abruzze  Dit  II);  patrie  d'Onde. 

L'imprimerie  paraît  aToir  existé  dans  cette  Mtite 
Tille  à  la  fin  du  zvi*  siMe  s'HAUBono»,  Mmée 
Piseitus  fragmentum  OoMtt^  emm  oteersafloiiih» 
Herculis  Ciofani.  Sulmonc,  1580,  in-8*«  d  Giss* 
tlniani  {Bibl.  êtor,  del  ttgno  di  NttpotU  p.  m) 
cite  :  Marcantonio  Lucchili  :  CoriUUi  funsëani 
Pelignorum  MetropoUs  deteriptio.  Snlmon»,  ÎSÊH, 
in-do  ;  rare  volume  que  n*a  point  connu  Baya. 

SULPHUREUS  MONS,    FoRCM    VULCANI^    CaIIH 

Phlegr^,  la  Solfatare  y  SoifoÊara,  ter- 
rain des  environs  de  Naples,  an  miliev 
duquel  s'ouvre  un  cratère,  d*où  s'eÛA- 
lent  des  vapeurs  sulfureuses. 

SuLPHURiNUM,  Solferino,  bourg  de  Lomlla^ 
die. 

SuLTZA  Oppidum  dîHonis  VinariensU,  Sfiiza, 
dans  la  vallée  de  la  Saale,  prè«  de  Ré- 
sen  (Saxe-Weimar). 

M.  Cotton  dit  qu'une  pièce  de  Tbomu  Nsogeor* 
gus,  k  la  date  de  1540,  est  souscrite  à  ce  dmd;  ce 
serait  alors  probablement  un  lieu  d'imorteerie 
supposé;  le  nom  vulgaire  de  ce  jpoéte  lattD,  aatif 
de  Straubingen,  était  Kirchmaier  [BUil.  rrmwl]  3 
mourut  vers  1578. 

SuMERiji,  Sommiêres,  ville  de  Fr.  (Gard). 

SuMMA  RIVA  SiLViS,  Sommoriva  del  Boko, 
ville  du  Piémont  (prov.  d'Albi). 

SUMMONTORIIIM    [It.],     SUBMCNTORIUM    [Not 

Imper.],  voy.  Alta  Spécula. 

Summum  Pyren^um,  Pyrenëum,  \e  Coldk 
Pertuis,  dans  les  Pyrénées-Orient,  au 
pied  de  Bellegarde. 

Summuranum,  voy.  Miranum. 

Sumonia,  voy.  Stralsunoa. 

Sunderla>'d,  ville  et  port  d'Angleterre 
(comté  de  Durham),  à  l'emboucn.  de  It 
riv.  Wear. 

LMmprimeur  R.  Wetherald  introduisit  la  tnm. 
A  Sunderland,  dans  la  se<onde  moitié  dn  dôrmer 
siècle:  •  A  Sung-book,  enWledthe  nufderH  Sfrm, 
was  printed  hcre  in  1781  [Cotton]  ».  Au  cat.  de 
Bohn  {\Shl)y  nous  trouvons  uu  autre  vol.  tiMut 
en  1791  (n''  1906). 

SUNDUM,  Swid, 

Il  y  a  un  bourg  de  ce  nom  en  Norwége,  mab  ici 
ce  n*est  qu^un  lieu  dMmpression  supposé  :  CoUrU 
Ilistoria  disputationis  inter  ipsum  et  M,  Ftaecwn 
lUyricum.  Sundi,  1726,  in-8«. 

SuNiuM  Prom.,  20UVICV,  cap  de  l'Attique, 
auj.  Capo  Colonna,  au  S.-E.  d'Athènes; 
on  y  voit  encore  les  ruines  du  templt* 
de  Minerve. 


1209 


SUNNEMOTINGA.  —  SYLVA. 


4210 


SuNNEMOTiNGA,  Sulmetingeriy  ville  du  Wur- 
temberg. 

SuNNoviRA,  Lieusaint,  commune  près  de 
Valognes  (Manche). 

Super  ^Equana  Col.,  Super  Equum  [Front.], 
ville  des  Superœquani  [PI.],  en  Italie, 
auj.  Cartel  Vecchio  Subrequo,  ville  du 
Napolitain,  à  l'O.  de  S.  Pelino  (Abruzze 
Cit.). 

Supraslium,  Suprassium,  Suprasl,  couvent 
de  Grecs  unis,  en  Lithuanie,  entre 
Grodno  etNowogorod. 

Sur  la  situation,  sur  le  nom  même  de  ce  monas- 
tère, les  historiens  ne  sont  pas  d'accord.  Fr.  de 
Witt  {Tabl.  geogr,  R.  Poloniœ)  rappelle  Suprahl 
et  le  place  dans  la  Podiachte  ;  J.  D.  HoCmann  répète 
ce  nom,  quMl  indique  dans  le  palat.  de  Troki  ;  mais 
le  prince  Radziviilf  dans  son  grand  ouTrage  sur  la 
Liibuanie,  orné  de  belles  planches  en  cuiTre,  et  pu- 
blié  chez  J.  Jansson,  nous  donne  le  véritable  nom 
de  Suprasl  ;  il  y  a  encore  d'autres  interprétations 
que  nous  négligeons  ;  »  In  Suprasliensl  monasterio 
efflorescere  cœpit  hoc  seculo  XV  HI  typographia, 
ex  qua  muiti  libri  in  lucem  emlttuntnr  >  (J.  D. 
Hoffmann). 

SuRA  FL.  [Auson.],  dans  la  Gaule  Bel- 
gique, auj.  la  simer,  la  Sure, 

SuRGERîfi,  Surgères,  bourg  de  Fr.  (Cba- 
rente-Inf.). 

SURIA,  SURLACUS,  SURSUMIN  ArGOVIA,  SUfZé, 

Sursée,  pet.  ville  de  Suisse,  sur  les  lacs 
de  Sur  et  de  Zempacb  (canton  de  Lu- 
cerne). 

On  trouve,  à  la  date  de  1500,  trace  d'imprimerie 
dans  celle  petite  localité,  qui  n'est  séparée  que  par 
le  lac  de  Zempach  de  l'abbaye  de  Berone  {Berô- 
munsler  in  Aergau\  à  laquelle  on  doit  Fintroduc- 
tion  de  la  typogr.  en  Suisse  :  Nicolavs  Schradin, 
Chronic  DIESES  Krieocs.  Chroniçk  disa  Kriegs 
gegen  dem  AllerdurchlûchtigUten  herfl  Romischen 
Konig.,.  A  la  fin  :  Gedrugkt  vnd  volendet  inn  der 
lOblichen  Statt  Surse  iin  Ergow,  vfT  Zinstag  vor 
Sant  Anthengen  tag,  im  xc  (1500)  Jar.  in-fto  goih. 
de  56  rr.  avec  42  fig.  sur  bois  (  Hain,  n«  14520). 

Panzeret  Ebert  nous  apprennent  que  dans  l'exempl. 
de  ce  rare  volume  conservé  à  Wolfenbuttel,  il  se 
trouve  de  plus  deux  feuillets  sans  sign.  imprimés 
a\ec  les  mêmes  caracu,  et  commençant  ainsi  :  Der 
bischoffvon  mentz  gênant  BecMold..,  Qu'a  fait  cet 
évéque  de  Mayence,  nommé  Bechtold  ?  voilà  ce  qui 
peut  éveiller  la  curiosité  d'un  bibliographe. 

SuRONTiuM  [T.  P.],  dans  la  Pannonie;  auj., 
suiv.  Reichard,  Geisshom,  au  pied  du 
Rottenmanner  Tauern,  dans  la  Haute- 
Autriche. 

SuRRENTUM  [Mêla,  PL],  ïcuptvT&v  [Pt.J,  260- 
oevTcv  [Str.],  lups'vTicv  [St.  B.],  ville  ae 
la  Campanie,  auj.  SorreJito^  ville  ar- 
chiép.  du  Napolitain,  sur  le  golfe  de 
Naples;  patrie  de  Torquato  Tasso. 

SuRRUGinM,  Seurre,  pet.  ville  de  Fr.  (Côte- 
d'Or),  sur  la  Saône. 

SusATiiM,  Soest,  ville  de  Prusse,  chef-lieu 
de  cercle  (Westphalie). 

L<es  archives  de  cette  petite  ville  renferment  des 
documents  historiques  d'un  grand  iniérét.  Falken* 


stein  date  rintroduction  de  l'imprimerie  de  1721  ; 
nous  citerons  avec  Temaux  :  Mann.  Dos  zu  be- 
aehende  Gericht  des  Aller hôchst en,  Soest,  1720, 
in-a**,  et  en  t7St  :  AntiquUalum  Clioensium  inves- 
tigationes.  Susati,  1731,  in-80. 

SuscH,  Sûss,  bourg  du  Tyrol. 

FalkensteinnouH  dit  :  «Goire  n'est  que  la  troisième 
ville  du  Tyrol  qui  ait  possédé  la  typographie,  car 
cet  art  fut  exercé,  momentanément  il  est  vrai,  et  en 
passant,  daus  le  bourg  de  Susch,  en  1502,  par  on 
typogr.  dont  on  n'a  pas  conservé  le  nom.  » 

SusuDATA,  i&uoou^ara  fPtol.J,  au  N.-O.  des 
Riesengebirge,  auj.  Zittau  (?),  ou,  suiv. 
Reichard,  Suscko,  bourg  de  Prusse,  sur 
la  Sprée. 

SuTHwoNA  CoMn.,  SwTry,  comté  d'Angle- 
terre. 

SuTRiuM,  Sutri,  ville  épisc.  d*Italie,  entre 
les  lacs  Vico  et  Bracciano  (délég.  de 
Viterbo). 

SwAFFHAM,  pet.  ville  d'Angleterre  (Nor- 
folkshire). 

Mous  trouvons  trace  d'imprimerie  en  1805  (vi* 
cat  n.  Heber,  n*  111)  :  Avellaneda's  (a,  f.)  fCon- 
tinuation  of  Don'Quixote  ày  B,  Fountaiue.  Swaf- 
fham,  1805,  S  vol.  m-12.  Cette  traductjpa  n'est  pas 
citée  par  Lowndes. 

SwANSEE  (sur  les  livres  Welsh  AbertaxDy, 
port  du  pays  de  Galles,  dans  le  comté 
de  Glamorgan  (Angleterre). 

Imprimerie  en  1802 1  The  Swansea  Guide,  1802, 
in-12  ;  un  livre  plus  important  v  fut  donné  en  1807: 
fFilL  Turton^  m.d.  The  Briiish  Fauna  containing 
a  Compendium  of  the  Zoology  of  the  British  Is» 
tonds.  Swansea,  1807,  in-12. 

SwiNFURTUM,   Suevofurtum;  voy.  Devona. 

Noos  n'avons  fait  remonter  l'imprimerie  à 
Schveinfbrt  qu'à  l'année  1605  ;  voici  une  date  anté- 
rieure :  M.  Herman  Henrich  Prey^  Voluptuarids 
EocLESUSTJB.  Vnterrieht,  wie  aile  fromme  Men- 
sehen  ihre  tVotlusl  von  vnd  an  den  cusserlichen 
Stdndten,  Schweinfurt,  durch  Gaspard  Chemlin. 
1596,  in-80.  Ce  Gaspard  Chemlin  venait  de  Giessen, 
oli  il  avait  également  étabU  un  atelier  typogr. 

SwYBERTi  (S.)  Castra,  Kaiserswerth,  ville  de 
la  Prusse  Rhénane^  près  de  Dûsseldorf. 

Sybaris  IVarr.,  Ovid.],  lû^api;  [Str.,  Diod.  I, 
ville  ae  Tanc.  Lucanie,  auj.  Torre  ai 
Mare,  dans  la  partie  E.  des  Calabres, 
près  des  Bouches  du  Bradano. 

Syberona,  Santa  Severina,  ville  du  Napo- 
litain (Calabre  Ult.  il). 

Syuna  Ins.,  voy.  Cassiterides. 

Sylva,  voy.  Forest  (la). 

Nous  complétons  la  note  oue  nous  avons  consacrée 
I  cette  imprimerie  ()articuliere  ;  cette  baronnie  de  la 
Forest  sur-Sèvre  fut  léguée  par  le  grand  Philippe  du 
Plessis-Momay  à  sa  fille  aînée  et  très-aimée  Marthe 
de  Mornay,  dame  de  Villamoul,  et  dans  son 
premier  testament  il  laissait  à  l'église  de  Saumur 
«  sa  librairie  »;  mais,  dans  un  codicille  fait  dix  Jours 
avant  sa  mort,  ce  legs  est  révoqué:  «Estant  en  doute 
si  cette  esglise  subsistera  ou  non,  la  fait  transporter 
du  lieu  de  Saumur  oli  elle  estoit,  en  ma  maison  de 
la  Forest,  pour  estre  par  mes  héritiers  ordonné  ob 
elle  pourra  être  conservée  en  son  entier*  •  L*impri- 


12il 


SYLVA  DUClS.  —  SZIGETHUM. 


4212 


mear  auquel  le  sieur  de  Villarnoul  confia  l*exécution 
typogr.  des  Mêmoibes  de  son  illustre  beau-père 
s'appelait  Jean  Bureau. 

Sylva  Ducis,  voy.  Buscoduca. 

Nous  ayons  dit  que  «  Gérard  Leempt  fut,  avec 
Nicolas  Kctclaer,  le  premier  imprimeur  d'Utrecht». 
M.  Holirop  nous  fait  observer  avec  raison  que  ce 
n'est  pas  Gérard  Leempt,  mais  bien  Gérard  de 
Leempt,  qui  fui  le  compagnon  de  Nie.  Ketelacr. 

Sylva  Martla.na,  der  Schwarzwald,  la  Fo- 
rêt Noire, 

Sylvense  Cœnobium,  SelaUy  abb.  de  St-Be- 
noît,  en  Bohème. 

Symbolon  Portus  IPlin.].  2u|x66Xfi)v  fStr., 
Pt.J,  au  moyen"  âge  Cembalo,  port  de 
la  Cherson.  Taurique,  auj.  halaklava, 
en  Crimée. 

Symori^  ibjxg^i  [Pt.]^  peuplade  occupant 
la  partie  0.  de  la  Corse. 

Synderburgum,  Synderborg,  bourg  du  Da- 
nemark, dans  111e  d'Also. 

Syracuse,  Supoxouaai,  lupauccuar.  [Diod.], 
ville  principale  de  la  Sicile^  fondée  par 
les  Doriens  de  Corinthe,  à  peu  près  en 
même  temps  que  Rome  (735  av.  J.-C.); 
siège  mémorable  en  2i2;  aui.  Syra- 
cusa,  ville  de  la  côte  orient,  de  la  Si- 
cile, au  S,-E.  de  Palerme  (prov.  de  Mo- 
dica),  patrie  d'Archimède  et  de  Théo- 
crite. 

Ni  Falkenst(!in,  ni  ses  émules  Colton  et  Tcmaux, 
ne  mentionnent  Timprimerie  de  Syracuse,  et  cepen- 
dant nous  trouvons  au  Dict.  des  Anonymes  de  Melzi 
(t.  I.  p.  8):  Academico  Bstinto  (Sace  Carlo  Musarra). 
V Idolatviaabbattuta  neltrionfo  delta  verginc  San- 
ta Lucia^  drawma.  Siracusa,  1081,  in-12.  11  est  vrai 
que  c*est  là  parfaitement  un  lieu  d'impression  ima- 
ginaire, du  moins  nous  en  avons  la  conviction  bien 
arrêtée. 

SyraCUSANUS  portus,  2upa)ccoric;  Xi{xr!v  [Diod.], 

dans  l'île  de  Corse,  auj.  Porto  Vecchio 
(arr.  deSartene). 

Syros  1ns.  [Mêla,  PL],  20?&;,  lûoa,  l'une 
des  Cyclades,  auj.  Syra,  Chira  (en  turc), 
île  de  la  Groce  (Archipel),  dont  lacapi- 
tale,  Syra,  anc.  Hermopoijs,  'EppcOTroXi;, 
avec  un  excellent  port,  est  l'une  des 
places  les  plus  commerçantes  du  roy. 
Hellénique. 

C'est  sous  l'indication  d'*£p(JLOuuo>  it;,  nous  dit 
M  Didor,  que  M"*Evanlhin  publia  en  1835  sa  tra- 
duction giTcqiic  ùt'  VFJoge  de  Marc-Aurète^  par 
d*Agui'sscaVfq\}W\(i  dédia  à  la  mémoire  de  Coray. 
C'est  à  cotte  épocfue  que  l'imprimerie  fut  {>tablie  à 
Syra. 


Szàboltsensis  Coicrr.,  le  ComitcU  de  Sza- 
boltsch,  en  Hongrie  (cercle  au-delà  de 
la  Theiss). 

SzAKOLTZA,  Szakokza,  pet.  ville  de  la  Hon- 
grie). 

Joseph- A nt.  Skamitid  éuic  établi  imftrinMar 
dans  cette  localité  de  1788  à  1*791,  et  Fr.-Xav.  Sur- 
nltsl,  en  1803  :  Tissoti  informatio  populi  de  evra 
valetudinis  in  Slavicam  linguam  transL  perJom, 
Prokop,  medic,  doct,  Szakolez,  Szakolcxae,  lypâ 
Josephi  Antonii  SkarniUl,  1788,  in-So  de  «36  p^ 
[Németh]. 

SzAMOTULiuM,  Szomotly  611  aUcm.  Sambor, 
oppidum  Majoris  Poloniœ,  cercle  et  ville 
de  la  Gallicie,  à  8  milles  de  Posen. 

Avec  la  permission  du  comte  André  de  Gorio, 
propriétaire  de  cette  ville,  les  frères  Boliéfiiien&  (oi- 
talres)  fondèrent  une  église  et  une  typogr.  à  Shb- 
bor,  qui  furent  les  premières  de  la  Gallicie  toai 
entière  (voy.  Wengerscius  et  Sandius,  BiU>  AtA- 
trin,)'.  •  Anno  1558,  dit  Hoffmann, itoc  loeo  impra- 
sus  est  de  vero  ac  fundamentati  usu  certm  stbÊtit 
in  pacata  conscientia  hominis  dialoquM  qwÊiwar 
fratrum  tegis  Christi,  ■  traduit  de  iMliémieii  ai 
polonais  par  un  pasteur  de  Nesvitz,  noomè  Cri»- 
vius  ;  ce  livre  est  dû  probaUement  auv  praKS 
d'Alexander  Aviccdecki,  que  l'on  sait  avoir  inpnaé 
à  Sàmbor,  en  1559,  c'est-à-dire  l'année  soivante. 

SzATHMARiENsisCoioT.^le  Comitot  de  Szath" 
mar,  en  Hongrie  (cercle  au-delà  de  li 
Theiss). 

SzEGEDiNUH^  Szcgeden,  Szegedm,  ville  forte 
de  Hongrie,  chef-lieu  du  comitat  de 
Csongrad,  au  confl.  de  la  Theiss  et 
du  Marosch. 

Lampe,  dans  VHist,  des  Églises  ré  formées  m  Hm- 
grie  (p.  6^8),  fait  mention  de  l'imprimerie  étSat- 
geden  à  la  date  de  1567  :  un  Souvenu  Tesismaà^ 
traduit  en  hongrois,  et  impr.  dans  cette  viUeàoetie 
daie,  in-^o,  est  signalé  par  plusieurs  anteors,  Bib 
le  seul  cxcmpl.  connu  péril  rn  1703  dans  liMCsiie 
de  la  biblioth.  de  Szaihmàr.  Quoi  qu'il  en  soit,  ceue 
.  tyi>ogr.  eut  une  brève  existence,  et  ce  n>st  q«^ 
début  du  siècle  actuel  qu'on  la  voit  reparaître  avec 
un  typogr.  du  nom  d'Urbin  GrQnn,  qui  pitoé  te 
titre  de  «  Regius  Typographus  priviL  • 

SziGETiiuM  in  Comitatu  Maramarosien$i,Ss^' 
geth,  chef-lieu  du  comitat  de  Manni- 
rosch  (cercle  au-delà  de  la  Theiss),  an 
conll.  de  la  Theiss  et  de  l'Itza. 

Imprimerie  en  1804  ;  un  imprimeur  de  Sies  (voy* 
YAauM),  nommé  Anton  GotUieb,  établit  âne  sac- 
cursale  dans  cette  ville,  et  mit  un  de  ses  oontre- 
malires  à  la  tête  de  cette  typographie  :  Simomckia 
Innocenta  e  5.  A  Oratio  destudiis,  in  regio  Sctuh 
iarum  Piarum  Gymnasio  SzigelMensi  perdeoBr- 
sum  aiini  scholastici  1804.  Szigelhi,  typis  Abl 
(iottlicb,  1805,  in-8o  de  S5  pp. 


Tabb  [Sil.  II.],  Tille  de  la  partie  nord  de 
la  Sicile,  auj.  Tavi. 

Tauerna  Frigida  JT.  P.,  Geo^.  R.],  en 
Ëlrurie,  auj.  Frigido,  bourg  de  Tos- 
cane. 

Tabern£  (11,  A.,  T.  P.],  Tabernx  Triboc- 
coHtJM,  Taheh>x  Alsat[£,  Ziabebna  [G. 
Rav.j,  ElMSi-Zabem,  Saverne,  sur  la 
Zorn,  ville  de  Fr.  (Bas-Rhin),  appartint 
successive  ment  aux  év.  de  Ueti,  puis 
aui  év.  de  Strasbourg. 

L'imprimerie  ne  remnnle  dini  «lie  Tlikii  laté- 


fleun  bibliogr.  k  lonl  tni^  pour  dur  1 . 
daic  de  rintroduclioD  de  ia  Ijpon-.  dîna 

n'a  point  *l*  MécuW  U,  nuls  bfen  prolii 

rnrii;  nom  vduIoiii  failtr  ia  Coala  et  yoésleàiiii 
C.  (cirdirul)  Colurr,  ronmoHOaiil-fiiiirat  de*  Crvl- 
*ad*i  du  Bm-Hàiii.  Satemc.  t7Bl,  In-IO.  Tout  k 
nniiOe  sait  que  M  sMudoiiTme  (raniMi«nt  de  Car- 
(UmI  CfUler  ddigne  l'InHine  drdliul  de  ftohan,  cl 
que  cet  Conlea  et  Paéitf  wnt  une  Ttoteiile  ullre 
on  mmirs  dlitotues  de  ce  prince  d'Ëiliic,  qui  l'en 
*ll>  nwurlr  1  Elienlieini,  en  ISBl,  oubirt  cl  ui^priit. 

Tabebs j  [Amm.  M-,  T.  P.,  I.  A.],  cité  des 
Némètes  dans  la  Gaule  Belgique,  auj. 
Wteinuibem,  pel.  ville  de  la  Bavière 
Rhénane,  sur  f'Ertenbach,  près  de  Lan- 
dau. 

Tabehn£  Montant  [Auson.],  Bergutbem, 
commune  d'Alsace,  près  de  wissem- 
bourg  (Bas-Rhin). 


Tahi.£  [T.  P.|,  localité  de  l'Insula  Bata- 
vorum,  auj.  AlUas,  suiv.  Cluver  et 
d'Anville;  Rcichard  place  cette  station 
à  flel/r. 

TAUtLFXiiiiM  AD  Sabavuh,  Toiey  sw  ta  San, 
en  Argonne,  commune  de  Fr.  IMeur- 
thc). 

TAtiMA  [I.  A.],  à  l'embouch.  du  11.  de  ce 
nom  (anc,  Tar&ises),  station  de  l'Italie 
mérid.,  auj.  raciiia,  bourg  du  Napol. 
(Calabre  UlU  II). 

MCTtenH.  DE  atnu. 


TACTscnËNA,  TetKhen,  Dieciin,  pet.  ville 
de  Bohâme,  sur  l'Elbe  (cercle  de  Leit- 
meritz). 

Tacuuis,  TaxtuCit  jPtol.],  eu  Lusitanïe, 
auj.  y((nar,bourgduPortugat[Graesse]. 

Tader  fl.  |P1.],  Tereps  (T),  la  Segura,  fl. 
d'Espagae,  arQue  à  la  Méditerranée. 

Ti.NAHUM  Prom.  [PI.],  Tiîwpw  [Her.,  Str.l, 
Ta(«pot  IScyl.,  St.  B.],  T«NAHus  [Mela|, 
Taiiif^a  tt^  [Ptol.]>  le  mp  JlTatapan, 
k  l'eilrémité  mérid.  de  la  Horèe. 

TxzALi,  Tiilicliai,  peuple  de  la  BriUnnia, 
occup.  le  Horthun^ttland. 

TvGZALORi'M  Proh.,  Kiiwuxird'»  Head,  cap 
du  comté  de  Northumberland. 

Taga  (î),  Tacha,  TocAqu,  bneainow,   pet. 
ville  de  Bolième  (cercle  de  Pilsen). 
ImiiKmerle  en  lOM  (Filktniiebi). 

Taconius  fl.,  TxTiiywî  [Plul-j,  U  Reitorit. 
riv.  d'Espagne,  aHl.  du  Xarama. 

Tacus  fl.  [Ovid.,  Hela,  Pi-,  Liv.|,  TiT>; 
[Slr.J,  le  Tbge,  Tajo  [des  Espag.),  Tfjo 
(des  Port.),  fl.  d'Espagne  el  de  Portugal, 
Gc  jette  dans  rOcean,  à  16  kil.  0.  de 
Lisbonne. 

Talabbica  [pi.],  laXaefijK  [PL],  Talabri- 
CA  fl.  A.],  dans  la  Lusitanie,  auj.  Tala- 
vera  de  (a  Rejpia,  sur  le  Ts^e,  ville 
d'Espagne  (prov.  de  Tolède);  pairie  de 
Hariana  ;  Ukert  traduit  par  Avei'iM  [voy. 

AVEIBUU) . 

Talcinuh,  Tïixiïf.   [Ptol.],  dans  l'île  de 

Cârse,  auj.  Taicina. 
Taleniuh,  Tatant,  commune  de  Fr.  [Cfltc- 

d'Or). 
Tauat*  [Not.  Imp.],TAUA  [1.  A.],  Talia- 

Tis  [T.  P.],  dans  la  Haule-Mœiie,  auj. 

'Sataiia,  prèsde  Rut3cbuck(Boulgarie)_ 
Talleburgus,  Taillebouhc  [Cbr.  Carlem.], 

ruiftebourg,  boui^  de  Fr.  (Cbarente- 

Infér.};  victoire  de  S.  Louis  contre  les 

Anglais,  en  1242. 


12i5 


TALLINiC.  —  TARASœN. 


4216 


Talun.£,  voy.  Rebellum. 

TAMARE,Ta{ifltpT(i  [Plol.],loc.  des  Damnoiiii, 
dans  la  Britannia,  auj.  Tamerton,  près 
de  Plymouth. 

Tamabî  OsTiuM,  Plymuthum,  Plymouth, 
port  de  guerre  et  ville  forte  d  Angle- 
terre (Devonshire),  entre  le  Plym  et  le 
Tamar;  cette  ville  est  formée  de  la 
réunion  de  trois  villes,  Plymouih-Dock, 
Stonehouse  et  Devon-Port, 

Cette  ville  eut  une  impripicrie  m  1765;  en  1772 
«  The  Plymouth  Maçazine  »  y  fut  publié.  Benja- 
min R.  ricydon  y  cxen^it  comme  tjrpogr.  en  1785 
[Cotion].  Plymouth-Dock  n*eut  d'imprimerie  parti- 
culière qu'en  1796. 

Tamaris  fl.  [Melaj,  Tafitapa  [Pt.],  fl.  de  la 
Tarracon.,  auj.  le  Tambre,  passe  près 
d'Evora. 

Tamartis  fl.,  le  Tamar,  pet.  fl.  d'Angle- 
terre, se  perd  dans  la  rade  de  Ply- 
mouth. 

Tambacum,  Tambach,  bourg  du  gr.-du- 
ché  de  Saxe-Cobourg-Gotha. 

M.  Temaux  cite  k  la  date  de  1630  une  édition 
d'Homère  «  FTomeH  Gedichte  » ,  qu'il  dit  imprimée 
à  Tannbach,  in-Hio  ;  elle  ne  figure  pas  au  répertoire 
d'Hoffmann. 

Tamesa  fTac.|,  Tamesis  fl.  [Cœs.],  TdffXTsaa 
[Ptol.j,  sur  qq.  mss.  lâptr.aa,  la  Tamise, 
en  angl.  the  Tames,  en  ail.  die  Themie, 
fl.  d'Angleterre,  formé  de  l'union  du 
Charwel  et  du  Tliames,  se  jette  dans 
la  mer  du  Nord. 

On  ne  devait  pas  s'atfrndro  à  voir  la  Tamise  figu- 
rer d.ms  ce  livre  comme  liru  d'impression  ;  mais 
nous  avons  d^'jà  parli'  d'un  navire  et  de  la  mer  du 
Nord,  de  In  Seine  et  du  bateau  de  blanchisseuses 
où  l'on  prétend  que  furent  imprimirf  s  les  Provin- 
ciales. Nous  |)ouvonsbicn  dire  qu'une  vieille  coutume 
anglaise  était,  dans  les  grands  hivers,  quand  le 
fleure  était  pris  par  les  glaces,  dMmproviser  sur 
la  Tamise,  au-dessus  du  pont  de  l^ondres,  une 
imprimerie  que  lu  cour  et  la  vi<le,  nobles  et 
écoliers,  s'empressaient  d'aller  visiter,  et  d'ob  sortait 
une  foule  de  feuilles  volantes,  pamphlets,  sittires, 
improvisations  de  toutes  sortes.  Dans  le  grand 
hi\er  de  1683-8a,  Charles  Jl,  son  frl>rc  et  toutes 
les  (iiimes  de  la  cour  ne  dédaignèrent  pas  de  risquer 
leurs  piéciruses  personnes  sur  la  glace,  et  se  mô- 
Jèr(  lit  ù  In  f(  u'e  qui  ai^siégeait  l'imprimerie  (voy. 
Chroniclcs  ofLondon  Bridge^  London,  1827,in-8o). 

Taminium,  Tflmfw*',  village  de  Suisse  (can- 
ton des  (irisons). 

1).  Cl«'mont,  qui  annonce  sous  la  fausse  date  de 
1747  l'édition  de  la  Bible  grisonne  de  17W,  men- 
tionne une  troisiime  édition  que  possède  la  Bi- 
blioth.  iiiipi  r.  de  Taris  {Ane.  calai,  t.  I,  p.  \ft)i 
Biblia  smra  Bomonice  sru  Bliœtice,  ex  cdiUone 
Moriini  Mcolai  Anosii^  cnm  prctfatione  ad  BC' 
gem  GnlH  irum  Ludov,  XV.  Taminii  vulgo  Ta- 
mins,  1731,  lu- fol. 

Tamnim  Bi-Rors  |lt.  A.],Lamnum  [T. P.],  sta- 
tion d'Aquitaine,  entre  Blaye  et  Koyanj 
suiv.  Valois  et  d'Anville,  falmojit-sur- 
Gironde,  \illajre  de  la  Charente-lnfcr.; 
Ilnichard  plaec  cette  localité  près  de 
Mortagne;  nous  ignorons  à  quel  titre, 


mais  nous  comprenons  encore  beto- 
coup  moins  sur  quelle  donnée  repose 
Topmion  qui  fait  de  Tamnum  Bhigcs, 
Bovrg-en-Bresse. 

Nous  avons  cité  I  Farticle  Bubgus  Bressijb  le  pre- 
mier livre  imprimé  à  Uoarg,  par  Jean  Talntoricr, 
en  1020;  depuis,  nous  avons  reça  le  livre  de  M.  Si> 
rand,  sur  la  bibliogr.  du  dép.  de  TAIn,  qni  nom 
donne  à  la  même  date,  aehtvi  tCimffrimer  le  91 0^ 
tokre  1020,  un  nouveau  voU  intiu  :  SeUfîa  fwriê 
Stephani  Deluani  CoiuiUarU  regU  in  eurUi  nrm^- 
âUÙi  Bnrgenti;  et  nu  second  que  aignale 


(t.  I,  p.  ftS),  sous  la  rubrique  •  tanmwm-Bwr^*x 
ce  qui  Iliit  que  nous  le  mentionnMis  ici  s   rirf  iirii 
Detparœ  ad  OhrUtum  fiUum  epittotOr  meemom  d 
alia  quadam  poemata,  auetore  Ciaumo 
BachetOj  Mtteriaco^  StbutUmo.  Burgi  S 


rum,  apud  Johannem  Taintorier,  iOS,  in-S*  de 
45  pp.  Nous  devons  alouter  que  nous  ne  Iroofom 
confirmée  par  aucun  bibliogr.  cette  assertion  de 
Baùer,  qui^rte  ce  volume  i  la  souscription  riA- 
cule  de  t  TamnoBurgi  ■• 

Tamworth,  ville  d'Angleterre  [Stalfoid> 
shire). 

Imprimerie  en  1783  [Cotton]. 
TAMyN.E,  Tauuvai  [Str.],  [Té^tuta.   [St.  B.], 
ville  de  l'Ile  d'Eubée^  auj.  Ùhymno. 

Tanager  fl.  [Virg.],  11.  de  la  Lucanîe,  auj. 
il  Negro,  afflue  au  golfe  de  Saleme. 

Tanagra  [Pl.l,  Tav«7pa,  ville  de  TE.  de  ta 
Bœotie^  auj.  Scamim  (Voiotia). 

Tanaïs  [PL],  T«v»u  [Str.,  Pt.],  ville  des 
Tanaïtœ,  dans  la  Sarmatie,  sur  le  fl. 
du  même  nom,  s'appelait  encore  ao 
moyen  âge  Tana,  et  faisait  un  grand 
commerce  avec  Gènes;  auj.  Azof,AsMf 
sur  le  Don^  près  de  son  embouch. 

Tanaïs  fl.  [PI.,  Hor.,  Virg.,  Ovid.],  ô  TMi 
[Herod.,  Scyl.,  Str.,  PtoL],  grand  fl.dc 
la  Sarmatie  Europ.,  auj.  le  Don,  afflue 
à  la  mer  d'Azov. 

Tanarus  fl.  [PI.,  1.  A.],  fl.  de  la  Ligoriei 
auj.  il  Taîiaro,  affl.  du  Pu. 

Tanatis  Ins.,  île  ou  plutôt  presqn*ile  de 
la  Britannia,  auj.  Thanet,  a  l'extrémité 
N.-E.  du  comté  de  Kent. 

Tanfan.*:  Lucus  [Tac]  ;  cette  position,  dit 
Reichard,  est  auj.  occupée  par  l'abb. 
de  Corvey  en  Saxe  (voy.  Coabeia  Nota). 

Tannetis  Vicus  [Liv.],  Tannetum  [\.  A.1, 
Tcivy.Tcv  [Ptol.],  bourg  des  Boji,  dans  w 
Gaule  Cisalpine,  auj.  Taneto. 

Tapiilk  [PI.],  Tapiius,  Tflbcç,  Ile  de  la  mer 
J'Ijîcc,  auj.  Meganisi,  dans  T  Archipel. 

Tapiirk   [Mêla],  Tct^pcç    [Ptol.],   dans  la 

ChcTSon.  Tau  ri  que,  auj.    Per^sop,  en 

Crimée. 
Taphros  Fret.  [PIIik],  Fheti:m  Galliom 

[It.  Mar.],  détroit  de  BonifaciOy  entre 

la  Corse  et  la  Sardaigne. 

TaRANTASIa,  voy.  CeNTROXL'M  CrVTTAS. 

Tarascon  [Plin,],  Totpcioxwv  [Str.],  Taçcv^- 


i2<7 


TARAVANNA.  —  TARRAGA. 


i218 


)c«v  l^Ptol.J,  Abascon  [G.  RavJ,  ville  des 
SaTyi^  sur  la  rive  éauche  au  Rhône, 
auj.  Tarasœn,  ville  de  Fr.  (Bouche»-du- 
Rhône),  vis-à-vis  de  Beaucaire. 

Imprimerie  en  1*732  :  Lou  Crebe-Cœur  (Tien  Foi- 
$toU  sou  la  mouert  de  boh  ay,  Tarescon,  Laurent 
Elieas.  17S2,  in-12  {M an,,  t.  VI,  col.  816). 

Noos  trouvons  on  second  imprimeur  du  nom  de 
Futier,  en  i7M  (date  adoptée  par  Falkensteln)  t 
Eelairrtuemena  des  Antiqiiitéê  de  la  vUlê  de  Nii' 
met,  par  Ch.  Caumette,  avocat  delà  mesmeviUe 
(mort  en  1747).  Tarascon,  Fuxier»  i7M,  in-8*  (Le 
Long,  37857). 

Tara  VANNA,  voy.  Taruknna. 

Tarba,  voy.  Castrum  Bigorrbnse. 

Tarbelli,  TipÉsXXci  [Str.],  Tarrbli  [PI.], 
TopgiXoi  [Ptol.],  peuple  de  la  Gaule 
Aquitaine,  occupant  les  frontières  de 
l'Hiopania,  au  pied  des  Pyrénées,  auj. 
les  dép.  des  Hautes  et  Basses-Pyrénées^ 

Tarbellica  Arva   [Auson.],    le  Pays  de 
Labour^  environs  de  Rayonne. 

TARBELUCiE  AQU£,  VOy.  AQUiB  AUGCCTJC. 

Tarentinl's  SiNUfs,  TopavTÎvoç  xoXiroç,  il  Gol- 
fo  di  Taranto. 

Tarentum  [Mêla,  Llv.,  PL,  Tac,  l.  A.], 

6  Tapaç  (avToç)  [Herod.,  Scyl.,  Pol^y, 
Ptol.],  anc.  colonie  grecque,  accrue, 
vers  Tan  700  av.  J.-C.,  d  une  colonie 
Spartiate,  devint  la  ville  princ.  de  laLu- 
canic  et;  de  la  Messapie  ;  G.  Gracchus  y 
envoya  une  colonie  d'Italiens^  et  ce  fut 
la  seule  qui  fut  conservée  à  la  suite  de 
la  chute  de  Tillustre  tribun;  la  ville 
neuve  de  Neptunia  s'accola  purement 
et  simplement  à  la  vieille  cité  grecque  ; 
auj.  TarantOy  Tarenic,  ville  forte  du  Na- 
politain (terra  d'Otranto). 

Nous  ne  croyons  nas  qu*il  ait  exist<(  d'imprimerie 
dans  cette  ville  célèbre  antérieurement  au  xii» 
siècle;  le  livre  souscrit  à  ce  nom  ,que  cite  Mêlai 
[Dict.  det  Alton.,  11,  p.  150),  est  imprimé  &  Lucca  : 
Olao  Mansiovich,  canonico  di  S.  Severo,  Ragion, 
intorno  aile  opère  serviU  net  di  festwU  Taranto, 


presso  gli  eredi  di  Felice  Mosca  (ma  Lucca,  presso 
Il  Bencdini),  isao.  in-4o  •  l'auteur  était  nn  bénédic- 
tin du  nom  de  D.  Onofrio  Stabili. 

Targetium,  StuHngen,  bourg  du  Wurtem- 
berg. 

Targovitza,  Tergmvitz,  Tirgovitz,  ville  de 
Valachie,  qui  fut  jusqu'en  1698  la  ré- 
sidence des  Hospodars. 

Tarjnje  Aqi  je,  voy.  Acula. 

Tarnaja,  voy.  Agaunum. 

Tarnanto  [T.  P.],  dans  la  Norique,  auj., 
suiv.  Reichard,  Alten-Thaun,  sur  la 
front,  du  cercle  de  Salzburg. 

Tarnis  fl.  [PL],  riv.  de  la  Gaule  Aquit., 
le  Tarn,  affl.  de  la  Garonne. 

Tarnovu,  Taimow,  pet.  ville  de  la  Galli^ 
cie>  chef-lieu  de  cercle  (Autriche). 


Le  bienfuiteur  de  cette  Tille,  le  comte  J^n  Tar- 
now-Taruowcki,  dont  Krasincki  dans  son  «  nixioire 
de  la  réforme  en  PolOytne  »  parle  a? ce  adutiration 
et  reconnaissance,  fonda  dans  sa  fille  la  première 
typographie  gui  ait  existé  dans  la  contrée; il  publia, 
sous  le  nom  Uiiin  de  Jobannts  Tarnovius,  plusicnrs 
ouvrages,  entre  tutr»  un  Traité  sur  Part  militaire^ 
en  polonais,  que  M.  Gotton  dit  avoir  éié  imprimé 
à  Tamow,  en  i&58  ;  liortmaan  ne  signale  pas  cette 
imprimerie. 

TARonuNuif.  Toipo^ouvov  [Ptol.l,  ville  de 
Germanie,  auj.,  suiv.  Wilhelm,  Mark 
Zarten,  près  de  Fribourg  en  Brisgau. 

Tarpe,  Tifmj  [Steph.  B.J,  ville  des  Vestini 
en  Italie,  auj.  Tarfa,  bourg  de  l'Abruzze 
Ult.  II. 

Tarquinu  [Liv.,  Just.],  Topxdvia  [Str.],  Tar- 
coNA,  ville  d*Etrurie,  sur  les  ruines  de 
laquelle  s'élève  le  bourg  de  Cometo,  au 
N.  de  Cività-Vecchia. 

Tarracina,  Toppokfvii),  voy.  Anxur. 

Tarraco  [Mêla.  PL,  Liv.,  It.  A.],  Tappax«»v 
IPol.,  Str.,  Pt.],  Col.  Victrix  Togata 
[PI.,  Inscr.],TARRAcoNFJisisCoL.  |Tac|, 
Theraconus  [Auc.  Chron.j,  importante 
cité  espagnole,  capit.  de  l'une  des  trois 
grandes  divisions  territ.  de  la  Pénin- 
sule, auj.  Tarragona,  Tarragone,  ville 
forte,  chef-lieu  d'intend.  dans  la  Cata- 
logne, archevêché,  patrie  de  Paul  Orose, 
concile  en  516. 

Nicolas  Antonio,  au  t.  II,  p.  S38,  de  la  BibL  Bis- 
pan,  novOj  signale  un  volume  imprimé  en  1188» 
A  Tarragona  :  Hiitaria  det  Coude  Partenoples, 
Tarragona,  ikS&.  in-8".  Conchn,  dans  sa  BibL  des 
Romans,  confirme  le  Uit,  oui  est  une  erreur  ma- 
térielle et  évidente;  la  premUTC  édition  du  ■  Libro 
del  Bsforçado  cauallero  coude  Partinuples  •  fut 
donnée  &  Alcala  de  Hénarès,  en  1518,  par  Amao 
Guillen  de  Brocar,  in-fto  (Cat.  De  Bure,  no  9M  ; 
Zarco  del  Valle  et  Sancho  Rayon,  t.  1er,  col.  988). 
Antonio  a  voulu  parler  de  Pédition  donnée  à  Tarra> 
gona,  en  1588,  par  Felip  Roberte  Estamper,  in-S", 
deMff. 

Ceci  étant  laissé  de  côté,  il  nous  reste,  grâce  à 
une  communication  du  biblioih.  de  Palma,  D.  Barih. 
Muntaner,  foite  à  D.  José  Hidalgo,  le  nouvel  édi- 
teur et  continuateur  de  Mrndcz,  1098  comme  date 
de  rintroductlon  de  l*imprimerie  dans  notre  ville  : 
Liber   Hymxorcm,  au  f.  e.  [L)iber  dicil,   liber 

HymnorÛ.  Hy'ldieitur  lausdetcû  càtico à  la 

fin  :  Explieiunt  hymni  citm  stiis  expositionibiis  \\ 
Terracone  uouiter  impressi.  Régnante  Fer-ldi' 
nando  secundo  hyMpaïïiarû  rege,  per  ma-\gintril 
iohannem  rosembaeh  AtemanÛ,  An-lno  incarna- 
tionis  millesimo  quadrinçentesi\\mo  nonagesimo 
octauo.  Die  vero  decimo  oc-ltauo  mensis  Septem- 
bris,\t}eo  grattas.  in-4o,  car.  goth.  de  deux  gran- 
deurs, avec  sign.,  ft8  (T.  Un  exempl.  est  conservé 
dans  la  bibl.  provinciale  de  Palma. 

Jusque-iA  le  Missalc  de  14'J9,  imprimé  par  le 
même  Juan  de  Bosembach,  passait  pour  le  premier 
livre  imprimé  à  Tarragona;  nous  avons  d^A  signalé 
ce  célèbre  typographe  A  Barcelone,  à  Perpignan  et 
4  IMonserrate.  « 

Tarbaconensis  Proy.,  voy.  Hispania. 

Tarraga  [Plin.[,Tappa7flt [Ptol.l,  Terracha 
[G.  Kav.],  ville  des  Vascones,  dans  la 
Tarraconaise ,  auj.  Larraja,  dans  la 
Navarre. 


1219 


TARSATICA.  —  TAR\1SIIM. 


1220 


[H.  A...  Tartf.  Anè.  Chr.  ,  auj.  Piumej 
fcfi  Camiok  ▼•>%'.  F.%5i:ic  S.  Vm  :  quel- 
ques ?f;0$?r.  voient  plut/^t  dans  Tarsa- 
TV-A  I*-  iK/tirç  de  T»riat,  pnVs  et  à  l'E. 
de  Fiuine. 

TaR'Ii  «,  T«^,v#  Ptol/,  dans  la  PaoDOoie 
.  Inf..  anj.  T^uâtz,  en  Hongrie. 

TARTAKon-,  iKMir?  de  la  Ga!licie«  dans  le 
ferrie  de  7j9\\l\*-w. 

BAn4iL^  pn^t-rid  qu'orie  tfpnfraphie  lonciionQait 
dans  'Ci'''  ^Wr  \vjt)vk  Màl^^n^mfmntt  à  I6'4:  il 
nfrr'Vf  pa«  d«  litre  à  rappui,  et  HoConoa  D*ca  bit 
pi»  (TKnrion. 

Tabtaki;*'  fl.,  ^oy.  Atr[a5L'5. 

TAhTE.«i«,  TxfTtT^-::    Herod.,  Str.],  partie 

o«:eid.  de  la  BétiqÛK  ▼oy.  B^tica). 
Takte*sls  fi..,  Txîtwt^;,  tov.  Bxtes  fl. 
Table^xa  ■  It.  k.\  Tarl'an.sa  [T.  P.J,  Tair 

YMen.   Ptol/,TARUA:«ÎÎA  Dl'bocaktobum, 

Tabi-nm'h  Aimon/,  Tabaval'5a  ^Grcg. 
Tur.  ,  Tab/janna  [Monn.  Mérov.  ,  Ta- 
RAVANM  'Fréd/,  fille  des  Morini,  dans 
la  f^auie.Bf'lçrque,  aiij.  Théiwenne  ,  . 
ThéroiAanne ,  l>ourg  de  Fr.  (Pas-de- 
Calais);  illustré  par  la  belle  défense 
qu'il  oppr/sa  aux  Espagnols  en  1553. 

Tari  M  'ai»,  Castel  Gueifo,  sur  le  Tare, 
dans  la  prov.  de  Gènes  'Italie). 

Tarî  «  FK.  PI.  ,  dans  la  Gaule  Cispadane, 
//  Taro,  affl.  du  Pô. 

Tari  sATh-ï  '^>*^.:,  peuple  de  la  Gaule 
Aquit.,  qui  a  dcmné  s^jii  nom  au  Tur- 
s/i//,  \u:i.  prov.  dont  Aire-sui'i'Adour 
était  le  chef-lieu. 

Tarvf>ki»k  \.  A.;,  Tarvkspemm  [T.  P.], 
dans  la  lihîetié,  auj.  Tichensch,  sur  la 
Lira,  au  pied  du  Splùjren. 

Tahvisium  [Paul  l)iac.|,  TasotV.cv  [ProcJ, 
TapCricicv  -id.],  Takhision  G.  HavJ,  ville 
de  laVénrtie,  sur  leSilis  auj.  Triviso, 
Trcn'vji,  Ti'Kxiso,  sur  le  Sile,  ville  im- 
poilaute  de  la  Vénélie. 

Gérard  de  Flandre  était  né  dans  une  des  nom« 
breuM-s  bourgades  namandes  qui  bonlcnt  le  cours 
de  la  L>s,  d*où  lui  vint  son  nom  de  Gfrardus  de 
Lisa  (Gi'fraerd  van  de  lA.'ye);  d<iiks  plusieurs  sous- 
criptions des  li%n*s  qu'il  imprime  cd  Italie,  il  se  glo- 
riûe  de  m  pairie  : 

Gloria  debetur  Girardo  maxima  lisœ 
(Juem  gentiit  campiB  Flandria  picta  $uia. 

Sans  nul  doiiie  il  n«ait  puisé  les  d^-ments  de  son 
art  d;inH  l(>>  :it«Mi<'rs  <t«;  Mayence,  et  le  sac  de  cette 
ville  l'fi  1<i02,  provo(|Uiint  la  dispersion  de  ces  ate- 
liers, anicii:i  lu  (tilfuhion  de  Part  divin  dans  les  con- 
tW-es  les  plus  ihtimU'Ps.  Gérard  de  Flandre  passa 
les  monts  ei  arri\»  t'n  Italie  (  ce  fut  à  Venise  qu'il 
s«r  fixa  d'abord,  et  M.  V.in  d<fr  Merscti  p<  use  qu'il 
dut  entrei  dans  l'illustre  atelier  du  Français  Mco  la  s 
Jenson,  dont  il  se  complut  toujours  à  adopter  les 
aduiir;ibles  airaclèrcs,  les  spécimens  les  pluH  purs 
que  l'on  connaisse  de  l'élégance  typographique. 
Vers  le  milieu  de  Tannée  1471,  il  vint  s'établir  à 
TrévlMî  (Mem,  Trevigiane  sulla  typ,  del  $cc,  Af  ), 


et  fl  ▼  d'iota  par  u  mité  ée  &  flif  Min  :  BCAil 
àtQivinti  ftc  s«|Lm  sire  ée  mawirmt'liome 
ml  D€r^  h\Mr  expùeii  feUni.  |  A  te  te  «m 
chfn'wm  en  vers  «ue  à  b  ploae  ée  Fraae.  111 
deJ  '0«,  Vio  CMTeci«ur.  va 
réçtton  pas  les  étux  imiimn»  vers 
kaoi  : 

Bit  TmmiMimmmmmwnmmeaçUimwrU 

Àrti/tci  rmrm  mre  motmrt  Uèroê, 
Qmoqz  w^mgu  fameai 
Aareld  tmcmm  »i 

::  Tai«1HI  n 
::  M:XCCC::UU  K 
io-ft*  de  3t  fL 

Ce  traiié  de  S.  Augustin  est  saivi,  am  omis  de  a»> 
▼embre,  des  Epistolc  Phalakim*  :s«r  vain,  i  li 
Kbi.  i  n?<^r.  de  Paris  ,  do  Dabes  PHVCict  de  eap- 
fkik>  Tniét  ;absq.  nou  .  rt  dj  Me  cvbii  Tbisbb- 
GisTi  UBcm,  iii-4*  de  S«  ir  icai.  Horloot,  tf  ST> 
Efifiji.  il  pub  ie  enrore  la  SortUA  di  Uomarm  di 
Barda  ed  ItfpoUto  BmomdetmtomtL  In  Triviao  a  4 
VIII.  noTOB.  M.0CCCL1U ,  !■•**  (CaL.   nwmtn 

Jfisqa*^  ramée  iV»,  GénrA  de  Flaiidrv  resta 
fcnl  à  Trévise,  mais  i  celte  date  denx  concarreitts 
vinrent  s'établir:  c^est  d'abord  uo Pannesaii,  dn  noa 
de  Micbel  Manx<^;  paii  an  Allemand,  Joliannes  de 
Ha^sîa  ;  le  Flamand  leur  cHe  b  place  et  va  [vers 
Juillet  on  août,  porter  son  indostneà  Viœnoe,  ok 
nom  le  retrou»et3ia. 

En  !)'/',  trois  imprimeors  s*établistcnt  à  Trévite  : 
Hermannus  de  Lkhiensiein  (Levibps)  de Cotogne, 
qui  déià  avait  impriné  i  Vicence,  et  probaMeaent 
ne  s'éuit  pas  s -mi  de  force  à  soutenir  b  cooar- 
rence  de  Gérard  de  Fbndre  ;  Bernarius  de  Golonia, 
qui  n'f  vient  qa*en  passant:  et  RartkokMBcos de 
Gonlal«inefiis  de  âalodio  firixiensb;  en  Ittt,  Ber- 
nardinus  Celerius  de  Locre;  Jubanoes  de  Itubeis 
[Xiaz-l^Vfb  :  l'anlus  de  Ferraria,  Dionysius  Bertu- 
ctaius,  etc. 

Aprfrs  de  longues  pérégrinations  ï  Vicence,  à 
Friuli,  i  L'.line,  etc.,  Gérard  de  Flandre  revient 
à  Trévise  où  il  reste  jusqu'en  119)  ;  il  j  imprime  un 
grand  nombre  de  «(^Iuiik-s,  parmi  lesquels  nous  ci- 
terons :  Terminai  um  3l»*icœ  di f finit orium  Joan- 
ni^  Tinctoris^  in-4'>  de  16  If.,  pièce  célèbre  duc  i 
l'un  de  ses  compatriotes  du  Brabant,  l'un  des  plus 
illustres  iiiu>iciens  du  xve  siècle  'Jlain,  no  15j27  ; 
pui»  il  disparaît  encore  p«'nd:)nt  quatre  aimées,  qu'il 
emploie  sans  nul  dou:**  à  l'écouk-ment  et  au  place- 
ment di- s<'s  livirs,  car  il  étiii  libraire  en  même 
temp>  qu'iiiipriineur  :  •  Libraro  et  impressore  ùt 
L'd  ne«,ditil  dans  Ij  souscription  d'un  li%re  im- 
primé a  Ldiii*' «n  lîi8'i;  enûn,  en  1498,  on  le  vwt 
réparait!  «•  à  Tré«ise,  et  peut-être  mourut -il  l'anm'e 
suivante,  car,  i  partir  de  1490,  le  silence  se  fait  sur 
son  nom  glorieux. 

Géf  ard  de  Fbndre  est  l'un  des  plus  grands  noms 
de  SOI»  «'iKKïue  :  c  esi  peut-être,  avec  son  maître  Ni- 
colas Jenson,  l'imprimeur  d'Italie,  au  ire  siècle, 
qui  porta  l'art  typographique  au  plus  haut  poiul  de 
perfection. 

Kn  1478,  on  imprime  à  Tré\ise  le  plusanc.  traité 
d'arithmétique  connu  :  c'est  un  Abbacbo,  in-^  de 
62  pp.  i  32  lignes,  décrit  au  cat.  Lii*ri  de  18G1, 
sous  U*  no  470.  Federici  en  attribue  Timpressioa  à 
ce  Michel  iMaiizolo  qui  vient  à  Trévise  en  1476. 

Tarvisum,  Treviso,  «  piccola  terra  délia 
riviera  di  Saiù,  viciua  a  Toscolano  ». 

Mauro  Boni,  dans  ses  t  leitcre  sut  primi  libri  a 
stampa  dclV  II  alla  supcriore  •,  veut  qu'une  iinpri* 
merif  di^tincte  ait  existé  au  xv<-'  siècle,  dans  cette 
inljine  localiii'*,  voi^^iiie  du  Ijc  de  Garde;  un  iropri- 
meur  bressun  et  \énètien,  bien  connu,  y  aurait 
moinentanéinciit  organisé  un  arelier  typogr.,  duquel 
serait  sorti  :  Mcolai  Perotti  Rudimenla  gramma- 
ticœ,  A  la  fin  :  Impressum  quidem  est  hoc  opus  per 
Magist^  Gabrielcin  Pétri  ||  de  Taniisio  maxitna  arte 
ac  diligctia  anno  Chri&ti,  m.ccgclxxvi,  tertio  noms 


i221 


TASCUCA.  —  TAXANDRIA. 


1322 


Aug.  In-fol.  de  tiO  (f.  à  M  lig.  (Rain,  no  126M). 
Une  édition  de  ce  grammairien,  si  souvent  K'impr. 
au  XV*  siècle,  était  déjà  donnée  Tannée  précédente  I 
Venise  pnr  ce  même  (^abHf  le,  fila  df  Pierre,  et  cttte 
même  année,  1^76,  Gérard  de  Flandre  en  doouait 
une  autre  à  Trévibe. 

Le  fait  de  rétablissement  de  Gabriel  Peiri  à  la 
Tré\ise  du  lac  de  Garde  n*<*st  certes  pas  officielle- 
ment démontré,  mais  Torigine  de  cet  Imprimeur 
n'est  pas  discutable;  la  souKription de  la  «  Somma 
Ortandina  •  porte  en  erfci  :  Optime  tmpretxMm... 
per  maqistrum  Gabrielem  qmmdam  Pétri  Toi'Mf- 
iinum  Tuscutani  assiirgentiâ  lacus  BtnaeU;  Serait- 
il  donc  bien  extraordinaire  que  ce  typoisr.,  un  peu 
errant,  qu'on  trouve  à  Venise^  à  Brescia,  4  Tosco- 
lano,  ait  momentanément  exercé  son  art  dans  sa 
bourgade  natale  7   Nous  renvoyons  à  Mauro  Boni. 

Tasciaca,  Thézée,  commune  de  Fr.,  près 
Romorantin  (Loir-et-Cher). 

Tasta  Datiorum,  DacqSy  Dax,  voy.  AgUiS 

AUGUSTjE. 

Taulantu  [Mêla,  PI.],  TouX^ioi  [PtoL], 
peuple  de  l'illyrie,  occup.  le  territ.  de 

Durazzo, 

Taunton,  pet.  ville  d'Anrfeterre  (Somer- 
sctshire),  avec  deux  vieux  châteaux  et 
deux  ctiarmantes  églises. 

Voici  la  note  de  M.  Cotton  :  Henry  Chalklln  était 
établi  librairt*  dans  ce>te  ville  (  ■  pertaaps  a  primer 
aiso»)  en  1708;  et,  suivant  liotten,  en  16<k9,  il  y 
avait  déjà  un  libraire  du  nom  de  George  Treugle. 
La  typographie  ne  remonte  à  Taunton  qu'A  Tannée 
1732. 

Tauni:s  Mons  [Mêla,  Tac],  le  Tawms  ou 
die  Hôhey  mont,  du  Nassau. 

Taurasia,  voy.  Augusta  Taurînorum. 

Tacredunum  Mons,  montagne  de  la  Sa- 
voie, qui  s'écroula  en  562,  ensevelis- 
sant sous  ses  débris  le  Castrum  Taure- 
DUNENSE,  établi  par  Cœsar,*  près  de  là* 
s'élevait  la  ville  de  St-Maurice  en  Valais. 

Taurentum  [It.  A.],  Tauroenta  [CaBS.],Tau- 
p<SivTicv  [Ptol.l,  Tauroïs  [Mêla],  Castellum 
Massiliensium,  station  des  Itinéraires, 
à  l'E.  de  Toulon,  auj.  La  Ciotat  (?),  ou 
un  point  inconnu  du  golfe  de  la  Cio- 
tat ;  celle  dernière  ville  serait  plutôt 

CiTH  AJUSTA. 

Tauriacls,  Thoré  sur  la  Briffe,  commune 
de  Fr.  (Loir-et-Cher).  =  Tkorigné,  près 
Bouloire  (Sarthe). 

Taurianum  [Mêla],  Taurania  [PL],  sur  la 
Via  Popiiia,  ville  du  Bruttium.  auj., 
suiv.  Reichard,  Toretto,  bourg  de  Ca- 
labre;  peut-èlre  Torella,  dans  la  Princ. 
Ultér.;  près  de  ce  bourg  sont  les  Campi' 
Taurasinij  où  Pyrrhus  fut  défait  paries 
Romains. 

Taurica,  voy.  Chersonesus. 

Taurini  [Liv.,  PL],  Taupîvoi  [PtoL,  Str.l, 
peuple  de  la  Gaule  Cisalpine,  occup.  le 
territ.  de  Turin, 

TaurinuM;  voy.  Auc.  Tah'unorum. 


Tauris  Lns.,  île  de  l'Adriatique  sur  la  côte 
illyrienne;  auj.  Torkola. 

Taurisci,  Taurusci  [PL],  Taopi<TXM  fStr.], 

Î>euple  celtit^ue  habitant  les  bords  de 
a  Save,  parlie  du  Steyermark  {Styrie). 

Tauroïs,  voy.  Taurentium. 

Tauromenium  [Cic,  Mêla,  VelL,  PL],  Tow- 
pc(xsvt?v  [ScyL,  Str.,  Diod.],  Col.  Adg. 
TAUKOsfENiTANA  [luscr.],  auc.  Naxos 
[PL],  ville  de  la  côte  orient,  de  la  Si- 
cile, auj.  Taormina,  ville  pittoresque  de 
rint.  de  Messine.  ; 

Tauruh,  Taurinum,  anc.  Sararris,  ixfa^tc 
[Pt.],  ville  des  Vaccaï,  dans  la  Tarra- 
con.,  auj.  Tm^f  sur  le  Duero,  ville 
d^Espagne,  chef-lieu  de  province  (roy. 
de  Léon). 

.Imprimerie  en  1630  [Falk.]:  F.  Bodrigodê  Por^ 
titlo  Ufro  de  los  Tratadoa  de  Ctirisio  y  de  su 
SaHti»*ima  Uadre  y  de  los  benefitioê  y  mercaies 
Que  gota  el  mundo  por  iu  medU),  Tauri,  1650,  in- 
fol. 

M.  Cotton  dit  quMl  croit  bifn  avoir  vu  un  produit 
des  presses  de  Toro,  daté  de  1505  ;  nous  soupçon- 
nons  une  erreur  de  date,  et  peut-être  cet  ekcelVnt 
bibliogr.  a\ait-il  eu  vue  un  vol.  de  1525, dont  \1.  Libri, 
dans  son  caial.  de  1H59  (no  5)2).  nous  donne  la  des- 
cripUon  :  D.  Diego  Ca»tWo,  alias  de  Villa-Sante, 
tractatus  de  Duello,  Latine.  —  Ben>edio  de  Dfsa- 
fiost  sacado  e  vulgarizado  del  traetado  del  Duello. 
—  A  la  fin  :  Impressum  Taurini  pvr  Ani.  Raiiotum 
anno  Domini  m.cccccxxt,  2  part,  en  1  vol.  in-fto, 
gotli.,  sign.  a-o;  la  seconde  partie  est  en  espagnol, 
ce  qui  pourrait  expliquer  un  peu  de  confusion  à 
Tendroii  du  lieu  d'impression,  car  nous  croyons  ce 
livre  exécuté  à  Turin,  et,  ce  qui  semble  le  prouver, 
c*est  un  inssage  du  Proemium^  ob  l*auteur,  s'excu- 
sant  des  fautes  nombreuses  qui  se  sont  glissées  dans 
son  livre,  les  rejette  sur  l'imprimeur  :  «  por  res- 
pecto  que  en  estas  partes  se  habla  mal  castellano, 
é  los  imprimidores  son  mal  plitlcos  é  las  letras  no 
complidas  ». 

Taurunum  [PL,    1.    A.,    T.    P.],    Taûp&uvcv 

[Ptol  1,  sur  qq.  mss.  Taopcupov,  Taury- 
NUM  [G.  Rav.J,  forteresse  de  la  Panno- 
nie,  au  confl.  de  la  Save  et  du  Danube, 
auj.  Belgi^ade  (voy.  Aijja  Bulgarica),  ou 
Semlin,  ville  de  la  Slavonie  militaire, 
en  face  de  Belgrade. 

Taurus  Palus,  Étang  de  Tau,  ou  de  Thau 

(Hérault). 

Tauryacijs,  voy.  Ad  Turres. 

Tava  /Est.,  Firth  of  Tay,  en  Ecosse,  sur 
la  côte  Ë. 

Taverniacum  Vn.LA  [Ch.  Phil.  V.  a.  1317], 
Tavemy ,  commune  de  TIle-de-France 
(Seine-et-Oise). 

Tavistock,  bourg  du  Devonshire,  en  An- 
gleterre; patrie    de   Fr.   Drake  (voy. 

JMONAST.  TaVESTOCK). 

Tavus  fl.,  Tava,  le  Tay,  il.  d'Ecosse;  du 
Loch  Tay  à  la  mer  du  Nord. 

Taxandria,  Tumhout,  bourg  de  Belgique, 
dans  la  prov.  d'Anvers. 


i223 


TAXGiETÏUM.  —  TELO  MARTIUS. 


1224 


Taxc^ctium,  ToÇ^îwv  rpt.],  locil.  de  la 
Rliaetic,  que  Reichara  place  à  Daxwang, 
Da>^swattg,  sur  la  route  de  Nuremberg 
à  Ratisborine. 

Taxovia,     Teissholtz,    bourg  de  Hoogrie 

[Gracssc]. 

TiYGETiis  MoNs  [Ut.,  Mela^  PI.],  Titgeta 
[Virg.],  TauytTov  [Hom.^  Herod.^  Pol.], 
Amycl^us  Mons^  montage  qui  séparait 
la  Lacooie  de  la  Messénie,  auj.  Penta^ 
dacfylon,  ou  Taygclete,  en  Morée,  se  àï- 
rige  au  S.  vers  le  cap  Matapan. 

TCHERNOGAVIA,  VOy.  TZERNOGAVIA. 

Teanum  Apulum  [Cic,  MelaJ,  Tîavov  *Aicw- 
Xcv  [Str.],  ville  des  Frentaoi^  dansTA- 
pulie,  près  des  ruines  de  laquelle 
s'élève  auj.  le  bourg  de  Ponte  Botio 
(Napolitain). 

Teanum  Sidicintjii  [Liv.,  Aul.  G.],  Tuivov 
2t^(]ey;vov  [Sir.],  dans  la  Campanie^  aui. 
Teano,  ville  épisc.  du  Napolit.  (Terra  ai 
Lavoro),  au  N.-O.  de  Capoue. 

TeARI  JULIENSES  [Pliu.],  TiARIUUA,  TtoftcuXîa 

4Ptol.]^  ville  dos  Ilercaones^  dans  la 
'arracon.,  auj.  Trayguera. 

Teate  Marrucinorum  [It.  A.|»  Ttatia  [Pt., 
Str.],  Theata,  Tbeate  Civrr.  [Chr.  B. 
Dion.] 9  ville  du  Samnium,  capit.  des 
Marrucini,  auj.  Chieti.  ville  furie  du 
Napol.,  chef-lieu  de  TAbruzzo  Citra, 
au  N.  de  Naples;  archevêché. 

C*est  à  la  fin  du  xvi*  siècle  gue  nous  voyons  la 
typographie  pénétier  k  Chieti,  si  l'on  veut  aciniettre 
ranpvll.il  ion  •  Thiala  »  comme  équiTMlente  à 
•  Teate»  :  Capreolm  de  successione  ab  intcstato. 
Tliiatar,  1590,  io-4*.  Ce  livre,  avec  ce  titre  som- 
maire, fig.  à  la  p.  28  du  eau  des  Elievirs  de  1634. 
Nous  ne  trouvons  ce  vol.  dans  aucun  autre  cataJ., 
et  nul  bibliogr.  ne  le  décrit. 

Cependant  nous  le  mentionnons  avec  d'autant  plus 
de  confiance  que  nous  avons  A  citer  sous  la  même 
date  un  tiaiié  de  G.  B.  Lanuto  «  de  Magiatratu  », 
in-8«,  celui-ci  imprimé  rar  un  typogr.  du  nom  d'Isi- 
doro  Facio,  et  bien  réellement  souscrit  au  nom  de 
CbieU. 

En  1601  (date  adoptée  par  Falk.  et  Cotton)  nous 
trouvons  :  âlwUi»  Pansa  de  Osculo  Ethnieœ  et 
ChrUtianœ  Philosophiœ.  Tenta,  1601,  in-fto.  Ce 
Mutio  Panu  est  Tauteur  des  fiagionam,  délia 
Ûbraria  Vaticana,  Roma,  1590,  iu-fto,  livre  que 
nous  a\ons  déjà  mentionné. 

Tecelia,  T8xiX(a  [Pi.],  ville  des  Tubanles, 
dans  la  Germanie,  auj.  Oldenbrook,  sur 
leWeser  [VVilhelm]. 

Tectensis  Pagis,  Franchemont,  district  de 
la  prov.  de  Liège  (anc.  marquisat). 

Tectosages  [Plin.,  Liv.],  T*xT6aaYe;  [Str., 
Ptol-l,  peuple  de  la  Gaule  Narbonn., 
dont  les  villes  princip.  étaient  Tolosa, 
Narbo-Martius  et  Carcaso, 

Teclm  fl.  [Pl.J,  Ticiiis  [Mêla],  fl.  de  la 
Narbonn.,  auj.  le  Tec7i(Pyrén. -Orient.). 

Tedoad  [Pertz],  Doué,  voy.  Doadum. 


Tegea  [Mêla,  PL],  i  Tcvia  [Hom.,  Herod^ 
Thuc,  etc.],  ville  cl'Arcadie,  dont  les 
ruines  se  voi(  nt  au  S.  de  Tripolitza, 
près  d'un  bourg  nommé  PaliKh-EpUcopL 

Tegernsea,  voy.  Monast.  Tegernseense. 

Teglanum  [T.  P.],  sur  la  voie  de  Noia  à 
Nuceria,  auj.  Palma,  bourg  du  Napolit 
(Terra  di  Lavoro). 

Tegna  [T.  P.],  ville  de  la  Gaule,  sur  les 
C(»nfins  des  Allobroges,  auj.  Tkein, 
Thain,  bourg  du  Dauphiné. 

Teignée,  Tignée,  village  de  Belgique  (prov. 
de  Liège),  anc.  seigneurie  dép.  de 
l'Empire  et  de  la  cour  de  Wetzlaer. 

Une  imprimerie  fiit  établie  dans  celte  lonlité  ia- 
fime  en  1787  ;  \oicl  ce  que  dit  M.  Ulysie  Gipiuiiie  t 
«  Ixiuis-Jftfeph  (Jrban,  doyen  des  Journensiet  ef 
impr.  belges,  né  à  Otnani  en  1742,  mort  en  18\S, 
était  \enu  fonder  une  typogr.  à  Tignée  en  1787, 
aprÈt  avoir  cédé  la  plus  grande  partie  du  malériel 
qu'il  possédait  k  Henre  ;  U  publia  un  Journal  diout 
le  premier  numéro  est  du  2  Juillet  1787,  et  le  tep- 
tième  et  dernier,  non  daté,  doit  être  du  18  au  u 
septembre  :  Journal  de  ce  qui  ife$t  posaé  4  Uige  et 

A  Spa  depuis  le jusqteau  ^ L'aunée  sui- 

ifante,  trban  retourne  A  Hervé* 

Telamon  [Mêla,  PL],  T*Àa|x«w  [PoL,  St.  B.], 
port  de  l'Ëtrurie,  auj.  Porto-Takanme, 
en  Toscane  (pr.  de  Siëne). 

Telemate,  Telemete,  SainUAmand-Tùl' 
lende,  commune  de  Fr.  (Puy-de-Dôme). 

Telesia  [Liv.,  L  A.],  TiXiaa(a  fPtol.],  ville 
du  Samnium ,  Telese,  sur  le  Volturno 
(Terra  di  Lavoro),  au  pied  du  Monte 
Pugliano. 

Telga  Austhalis,  Sodertelge,  ville  de 
Suède,  sur  le  lac  Maelar. 

Telga  Boreaus,  Norrtelge,  autre  petite 
ville  de  Suède. 

Teus  FL.  [Mcla],  le  Tet,  pet.  fl.  du  Rous- 
sillon  (Pyrén.  Orient.). 

TKiJjius  PAGus  ou  Telogiensis,  le  Tellau  ou 
Tcdou,  anc.  district  normand,  dont  le 
nom  apparaît  au  vii<^  siècle  et  disparait 
au  xii<^;  suiv.  l'abbé  Cochet,  il  allait  delà 
Scie  à  la  Brcsle,  puis  à  l'Yère  ;  M.  Gué- 
rard  lui  assijj^ne  pour  chef-lieu  Incef- 
meu,  localité  importante  sous  les  rois 
de  la  première  race,  et  l'abbé  Cochet 
pense  que  son  centre  priucipal  était 
Arques,  Ahcas  Castrum  (Seine-lnf.). 

Tellaus  Vicus,  Tellao  [Monn.  Mér.l,  Tilly- 
sur-SeulIes,  commune  de  Fr.  (Calvadosj. 

Tellus  Œnothia  [Virg.],  voy.  Italia. 

Telobis,  TT.Xoêi;  [Ptol.],  ville  des  Lacetani, 
dans  la  Tarrac,  auj.  Martorell,  suiv. 
Ukert. 

Telodium,  Télu,  comm.  d'Artois  (Pas-de- 
Calais). 

Telo  Martil's  [It.  A.J,  Telonis   Portcs, 


i225 


TELONNUM.  —  TERGOMSTA. 


4226 


Tholon  (au  XIV*  et  tv«s.),  sur  les  côtes 
de  la  NarboQ.  n^  anj.  Toulon,  grand 
port  militaire  français  (Var);  siège  épis- 
copal  depuis  le  v*  siècle  ;  Telo  est,  dans 
la  Pharsale  de  Lucain,  le  nom  d*un 
marin  marseillais  qui  se  couvrit  de 
gloire  dans  un  combat  contre  la 
flotte  de  César. 

L*impriinerie  remonte  •  à  Toolon,  aa  millea  du 
XVII*  siècle  avec  Bcnoist  CoUomb  comme  premier 
tvpogr.  M.  Bory  nMndique  pas  moios  de  6  vol.  exé> 
cutés  par  ce  CoUomb,  de  1650  9i  lOSO.  En  1067,  ap- 
paraît un  nouveau  nom,  celui  de  Claude  du  Tour, 
t  libraire  et  imprimeur  ordinaire  de  la  ville  •;  puis, 
en  1089,  apparaît  Pierre-Louis  Mallard,  «  imprimeur 
du  roy,  de  la  ville,  du  collège  et  de  la  marine  •  ;  c*est 
ce  Mallard  que  Tarrét  du  conseil  du  21  JuUletl70ft 
trouve  en  exeicice  et  confirme  comme  imprimeur 
du  roL 

Le  premier  livre  cité  par  M.  Bory  est  Intitulé  : 
Le  BitH-Hevr  du  dioeète  dfi  Tholon^  en  l'êreetkm 

de  la  confrérie  de*  Agonitan* A  Tholon,  de 

riiiiprimerie  de  Benoist  CoUomb,  1050,  pet.  in-13. 

Comme  premier  produit  des  presses  de  Q.  du 
Tour  :  Betaiion  de  ce  qui  fett  posté  à  TltoUm^  à 
la  belle  et  somptueuse  eirémonie  de  la  feste  de 
S.  François  de  Sales,  le  28  Janvier  1007,  par 
m'*  Jaques  Borne,  A  Tolon,  ches  Claude  du  Tour. 
libr.  et  impr.  ordinaire  de  la  ville,  1007,  in-^**  (porte 
au  cat.  de  1«  Bibl.  imp.  avec  ce  nom  d'auteur  :  Ja- 
ques  Bormé), 

Voici  un  livre  important  dû  au  troisième  impr. 
toolonnais  :  Traité  des  signaux  et  évoluHons  na- 
vaies,  qui  contient  des  règles  utiles  aux  officiers 
généraux  et  particuliers  d*une  armée  navale  sous 
la  dictée  du  maréchal  de  Tourville.  Toulon,  chex 
Pierre-LouisMallard,1090,  in-4o,  avec  32  pi.  coloriées. 

Telonnum,  TELUBiNUM  [T.  P.],  localité  de 
la  Gaule  Lyonn.,  au  S.-O.  d'Augusto- 
dunum,  auj.  Toulon-sur-Arroux,  bourg 
de  Fr.  (Saône-et-Loire). 

Telos  Ins.,  voy.  Delos. 

Tei.um  fl.,  le   Théols,  affl.    de  TAmon 

(Berry). 
Temena^  Temesvarinum,  voy.  Tibiscum. 

Temesa,  Temese  [Mêla,  Pl.|,  Ttuu'ou  [Str. 

TitL^oL  [Str.,  Ptol.],  Tempsa  [Cic,  Liv. 

ville  du  Bruttiuni  (Ausonie),  dont  lés 

ruines  se  voient  près  de  Torre  di  Lapi 

(iNapolit.). 
Temessls  fl.,  le  Temesch,  riv.  de  Hongrie> 

donne  son  nom  à  un  comitat.' 

Tempe,  Tiaim,  vallée  charmante  de  la 
Thessalie,  dont  les  poètes  avaient  fait 
le  séjour  des  Muses,  occupait  les  rives 
du  Pénée  {Selimbria)  entre  les  monts 
Olympe  et  Ossa. 

Ten£,  Tillemonty  bourg  de  Belgique  (Bra- 
bant  Mérid.). 

Tencutëri  [Caes.j,  Teneteri  ITac],  peuple 
de  la  Germanie,  voisin  des  Sicambri^ 
occupait  également  les  bords  du  Rhin^ 
au  S.  de  la  prov.  de  Clèves-Berg.j 

Tenebbium  Mons,  Tsviêpiov  [Pt«]*  montagne 
(le  la  Tarraconn.,  auj.  Uoide  Alfaoh$, 
suiv.  de  Marca. 


Tenedos  Ins.  [Virg.,  Mêla],  anc.  Lruco- 
PHRYs,  île  de  l'Archipel,  sur  la  côte  de 
la  Troade,  auj.  Boàucha-Adassi,  à  la 
Turquie. 

Tenera  fl.,  Dender,  riv,  de  Belgique. 

Tener^monda,  Tenremonda,  Dendermonde, 
Termonde,  voy.  Munda  Tenera. 

Tenetiacum,  Tinteniae,  bourg  et  anc.  sei- 
gneurie de  Bretagne  (llle-etrVilaine). 

Tennstada,  Tennsfmdt,  ville  de  Prusse 
(Saxe),  sur  la  Schambach. 

Tenos  Ins.,  Twoc,  l'une  des  Cyclades,  au 
S.-E.  d'Andros  ;  auj.  Tino,  dont  le  chef- 
lieu  est  Haghio  NiÙo. 

Teodericia,    Teodericiaco,  Tidiricia    (?), 

IMonn.  Mérov.],  Thiré,  commune  dfe 
Y.  (Vendée). 

Teplicta,  Tepliti,  TôplitZy  pet.  ville  de 
Bohème  (cercle de  Leitmeritz);  plusieurs 
localités  de  Hongrie,  de  Slyrie  et  de 
Croatie  portent  également  ce  nom. 

TERAMUM,voy.  Interamna. 

Terebos  fl.,  Tereps,  voy.  Tader. 

Tergeste  [Mêla,  PL,  It.  A.l,  Tip^ianj  [Str.], 

TépTKrrov  (Ptol.j,   TerGESTON  [Cœs.],  Tl- 

'riar^  [Steph.  B.],  colonie  romaine  sur 
les  côtes  de  Tlstrie,  auj.  Trieste,  Triest, 
en  illyrien  Tantu,  ville  d'iiiyrie,  à 
l'extrémité  N.  de  l'Adriatique  (Terges- 
TiNus  SiNus),  grand  port  militaire  de 
l'Autriche ,  établi  par  Marie-Thérèse, 
en  1750. 

Un  volume,  ï  la  date  de  1029,  cité  par  Haym  (p.  71), 
au  eau  Pinelli  (Lood.  p.  82),  et  décrit  par  ValeuU- 
nelli  {Bibl.  delta  Dalmaiia»  Zagrab.  1855),  est  ac- 
cepté par  tous  les  bibliogr.  comme  le  premier  pro- 
duit des  presses  locales  :  Bith  Biagio  di  Colenberg 
Gtureconsulto  Cradiseano^  Commeniari  délia  guer» 
ra  moderna  passata  nel  Friuti,  et  ne*  confini  (teW 
Istria  e  di  Dalmazia^  divtsi  in  oito  libri,  nel  prin- 
eipU)  de'  quali  vi  s*appresenta  un  compcndi)  d'aï- 
cune  memorie  antictte  preeedenti  ad  esta  moderna 
guerra.  In  Trieste,  appresso  Antonio  Turrini,  1029, 
in-8»  de  294  pp. 

Au  xviii«  siècle,  nous  devons  signaler  Tlmprimerie 
particulière  des  frères  Méchitari&tcs,  et  de  nos  Jours 
celle  du  Lloyd  aulrlcbicn  {Typogr,  del  Uoyd  Aus- 
triaco], 

Tergolape  [T.  P.],  dans  la  Norique,  auj. 
f^ôgglbruck,  dans  la  Haute-Autriche 
(cercle  de  linn). 

Tergovista,  Tergobistum,  Tergovist,  Tir- 
gowischt,  ville  de  la  Valachie  Super., 
chef-lieu  du  district  de  Dumbrovitza, 
anc.  résid.  de  l'Hospodar. 

Falkenstein  donne  1710  comme  Pannéede  rétablis- 
sement de  la  typogr.  dans  celle  ville,  et  M.  Coiton 
dieun  «O/yzdum  Sanctœ  Catharinœ»  à  celle  date, 
imprimé  en  car.  grecs  et  conservé  à  ia  IBodléienne. 
Nous  donnerons,  d'après  la  Biblioth.  Bitualis  (II,  p. 
102),  le  titre  d*un  livre  à  la  date  de  1715  i  Hier. 
CItrysaHthus  Patriarcha,  Opuseuium  in  quo  agitur 
deofficiis,  clero  et  dlçnitatitus  Ecclestœ  Cniisti 
cum  libeUis  Gabrielis  PMladelpMensis  et  lobi  pec- 


1227 


TERGUM  CAMMJM.  —  TEIDERIUM. 


emmiâ  ée  m  Saermmaaù^  a  komttlÊL  CtmmmâU 
pairU  CPoUtad  et  mermmemtmli  eorpore  A>- 
wiùtL  loqimsoai  [Gnece]  an  ce  eorrvctiooe  Me- 
iroptonb  biioûlb  HierooMMnchi  PoëonoMto  io 
SMCiiiftinu  liuBsaro-Valacbis  Metropoli  Tergo- 
bysio,  a.D.GCXT.  in-M. 

Tergcm  Caninum,  der  Htmdsrikk,  mon-  * 
tagne  de  la  Prusse  Rhénaoe. 

Tewsa  [PI.',  Tiît^  [Scyl.,  Sir.],  localité 
du  Brottlum,*  auj.  SofUa  Eufenria  (T\, 
aa  nord  de  Reggio  (Calabre),  sur  le 
SiNCs  Teklsjcl's,  gôlfo  di  Eufenda. 

TcRiouL  Castra,  Tcrious  [Xot.  imp.], 
forteresse  de  la  Rbaetie,  auj.  le  chiteau 
de  Tirol,  à  TO.  de  lieran^  anc.  capit. 
du  Tjtol  (Passejrthal). 

Termes  [Plin.],  Ttsut;  [Ptol.],  Tiffii:o^ 
[App.],  TtfttanrT{a[App.j,  ville  des  Are- 
Taci,  dansia  Tarracon.,  auj.  N.  S.  de 
Tiennes. 

Termls  fl.,  Tijjicç  [PU],  pet  11.  de  Sar- 
daigne,  auj.  lOzieri  on  Coguiwu, 

Terxobum,  Ter!«o?ia,  TYR5AVIA,  Tymou, 
en  hongr.  Nagy-Szcmbath ,  en  slave 
Tmatca,  en  polon.  Tnunce,  ville  de 
Hongrie,  du  comitat  de  Presbourg 
(cercle  en-deçà  du  Danube). 

KéflKih  consacre  k  rbbtoire  et  la  typogr.  daiii 
cfUe  ville  on  long  H  substantiel  travail  :  les  Jé- 
suites ft*Hablirpnt  ï  Vienne  en  1551,  appelés  par 
Ferdinand  U^i  il  y  fondèrent  une  imprimerie  par- 
ticulii-re  en  1550  ;  mais  quatre  ans  après,  cet  établie 
sèment  fut  frrmé  et  le  niatéiiel  resta  inexploité 
Ju&qu>n  1577:  à  cette  date,  N'C.  Telegdy,  *icaire 
général  de  Péglise  métrupd.  de  Gran,  fit  l'acquisition 
de  tout  ce  matériel,  le  fit  transporter  i  T)mau,  et 
Pmstalla  dans  sa  propre  maison.  Le  premier  livre 
qui  sortit  de  ces  presses  fut,  en  1578  :  ■  Hungar.  Con- 
eianum  fjusd.  Me  TeUgny  $ecunda  pars  ni  la  pre- 
mière partie  de  ces  saintes  harangues  avait  été  publiée 
ï  Vitnne  l'année  précédente,  par  Mich.  ApffL  Le 
titre  détaillé  de  cette  seconde  partie  des  discours  de 
Telegdy  est  donné  en  hongrois  par  Némeih;  en  voici 
la  souscfiption  :  y'yoniia'tatot  yagy-SziHhbalban 
vgyan  az-  n  Telegai  Miklô»  HàzdnàL,  ib'B,  Esxten- 
d6ben,  in-ft",  p^n-  <^I3-  1^  tfoisième  partie  fut  exé- 
cutée dans  la  même  imprimerie,  en  158C,  et  forme 
un  ^ol.  in-i-  de  *757  pp. 

l/iinprimt-rie  de  Tekgdi,  devenu  évéqur,  fut 
Mécialement  autorisée  |ar  un  rescrit  de  Pemp. 
Rodolphe,  en  date  de  Prague,  du  15  août  15%;  à 
cette  époque  elle  était  dirigée  par  un  typogr.  du 
nom  de  Othinar  Valentinus.  Après  la  mort  de  Te- 
legdi  (22  a«ril  15M  ,  sa  typr>gr.  \int  ei  la  posses- 
iion  iiu  chapitre  de  G:  an,  résidant  alors  à  Tyman. 
En  1015,  elle  retourna  en  la  possession  des  PP.  Jé- 
suites rappelés  i  Tyrnau  par  le  cardinal  Franc. 
Forgâch,  archev.  de  Gran. 

En  1775,  elle  devint  la  propriété  de  PUnlversiié 
de  Tyrnau. 

Un  voL  &  la  date  de  15*79,  exécuté  &  Tyrnau  et 
qu'omet  de  citer  Néineth,  fig.  au  cat.  Colbert 
ino  15162),  ainsi  qu*au  cat.  Ileinsius  (p.  S55). 

Ternodorense  Castrlm  [Greg.  Tur.],  Tor- 
N<>iK>MM  Palat.  [(M.  Phil.  Aiig.  a. 
1187',  ToRNOhLM,  Ternooero  [Munn. 
Mér.J,  Tonmrre,  ville  de  Fr.,  sur  l'Ar- 
mançon  (Yonne);  anc.  chef-lieu  de 
comté. 


IlinpriBerfe  à  TooRcrre  a«-4élà  4n 
nées  et  la  révolatioa,  et  nom  cr«roès  q«e  le  chef 
da  premier  atelier  typogr.  éak  ■■  colnt  ém  praL 
DooN^Roie;  lecatal.  de  ta  HM.  laper,  die pk- 
siesrs  pièces  eiécutéet  par  cet  iapriMev.  à  Ne- 
csiion  de  violeoces  cicrcécs  o«tre  ta  MB^cipiliiC 
par  an  sr  Cbérest,  et  rarric  dPeipidrioa  de  ce  Clié- 
RSt.  parle  coomimire  de  ta  «épifctiqBe,  GiMe- 
raardet,  est  daté  do  3  oivdie  •■  UL 

Terra  Adtocatorlii,  Varisoa,  der  Ym^ 
land,  le  cercle  de  Foigtloid,  dans  le 
roy.  de  Saxe. 

Terra  Cruda,  Ooytioii,  ville  d'Angleterre 
(Surrey),  Toy.  àoTDosu  (?). 

Terra  Ireru,  fAragon,  anc.  roy.,  proT. 
d'Espagne. 

Terra  Laboris,  yoy.  Caiipa5ia  Feux. 

Terra  SicuLORuy,  land  der  SzeUer,  payi 
des  Szekler,  en  Transylvanie. 

Terra  Thosa5a  [It  A.]»  Doesburg,  ville  de 
Hollande,  voy.  Doesrl-rgiiii. 

Terracixa  [Plin.],  voy.  Axiua. 

Terracinum,  TERRAS90.sLni,  l^efosfoii.  Ar- 
rasson,  pet.  ville  du  Périgord;  ancabb. 
de  Béned.,  fondée  av.  542  (Dordogne). 

Terrascea  Sti.va,  Tbeorascia,  Tkiesraehe, 
Tiéraehe,  district  de  Picanlie,  rénni  à 
la  couronne  par  Philippe  Aug.;  forme 
auj.  la  partie  scptentr.  du  dép.  de 
TAïs/je. 

Terremc.nda,  voy.  Tremonia. 

Tertona,  voy.  Col.  Aug.  Dertona. 

Teriana,  voy.  Tabuexna. 

Tesana  [V.  Diac.^,  dans  la  Rhstie,  auj. 
TesinOy  bourg  du  Tvrol,  entre  Trente 
et  Feltri. 

Teschena,  Tessixum,  Teschen,  Tiessin,  ville 
d'Autriche  (gouv.  de  Moravie  et  Silésie), 
sur  rOelsa. 

Testrixa  Mons,  TiTTfiva  [D.  Hal.],  dans  la 
Sabine,  auj.  Murodel  Diavolo. 

Tetburv,  pet.  ville  d'Angleterre  (Glouces- 
tershire),  près  de  la  source  de  rAvon. 

Imprimerie  en  1805  :  Brv.  J.  M,  iloffait,  tke 
hittory  of  the  loarn  of  Mulmesbuty  «uni  of  iU  oa- 
hettt  abbey.  Teibury,  1S05,  in-S*,  tiré  II  51  ex. 

Tetixa,  Teyn,  pet.  ville  de  Bohème. 

TETRANArLOCHLS,  VOV.  NaULOCHUS. 

Tetricls  Moxs,  Tetrica  rupes.  Monte  Sun- 
Giovanni,  dans  les  Apennins. 

Tetl's  fl.,  le  Tiieux,  pet.  fl.  de  la  Bre- 
tagne, se  jette  à  la  mer  près  de  Tré- 
guier. 

Tei  i:eka  [T.  P.l,  Thiévres,  village  de  Fr. 
(Pas-de-Calais). 

Teui>erilm,  Tij^Esicv  fPlol.],  Detem,  sur 
la  Soeste,  affl.  de  1  Ems. 


1229 


TEUDURUM.  —  THEODALCIAGA. 


1230 


Teudurum  fl.  A.],  Tuddem,  boarg  près  de 
Sittard  (Belgique). 

Teukesbcria,  Tewhesbury,  pet.  ville  d'An- 
gleterre, sur  l'AvoD  (Gloucestershire); 
anc.  abb.;  bataille  en  1472. 

M.  Cotton  nous  apprend  qu*an  Sermon  try  John 
Gerte  (non  cité  par  Lowndes),  publié  k  la  date  de 
162i4,  est  souscrit  au  nom  de  cette  ville  ;  mais  il  con- 
fesse n'avoir  point  tu  de  livre  publié  avec  date  cer- 
taine à  Tewlcesbury,  plus  ancien  que  1790  ;  c'est  un 
guide  sous  le  titre  de  :  The  Hislory  and  Antiqul» 
ties  of  Tewkesbury,  1790. 

jEVRiocttjEUM,  peuplade  germaine  qui  ha- 
bitait le  cercle  saxon  du  Voigtlaaid. 

Teurisci,  TiupioxGi  [Pt.],  peuple  du  Nord 
de  la  Dacie^  occupait  une  partie  de  la 
Transylvanie. 

Teurnia  [PI.],  Teouçvî*  [Pt.],  ville  de  la 
Norique^  auj.,  suiv.  Reichard,  Larnfeld. 

TEtTIBURGUM  [It.  A.],  TeUTOBURGIUM  [Not. 
Imp.],    TtUToSoûpyiOv    [Pt.],    TiTTOBDRGUM 

[T.  P.],  ville  de  la  Basse-Pannonie, 
suiv.  Heich.^  auj.  Bieioberdo,  sur  la 
Drave  (Hongrie),  et,  d'après  Mannert, 
Vukovar j  ville  de  la  Slavonie  civile. 

Teltoburgum,  voy.  Duisburguic. 

Nous  avons  fait  remonter  rimprlmerie  à  Diiif- 
burg  à  1585  ;  mais  le  nom  de  Teutobubodm  a  plu- 
sieurs fois  été  employé  par  ks  typogr.  de  cette  ville  : 
Labronis  a  Feraxjo,  Satyra  Sarckmoiiana,  Teo- 
toburgi,  1669,  in-4o  (Bib.  Feuerlin,  p.  260). 

Teutoises,  Tfutont  [Caes.,  Liv.,  Cic,  etc.j, 
TéÛTcve;  [PtoL],  les  Teutoïis,  peuplaae 
î^ermanique  qui  habitait  les  bords  de 
la  mer  du  Nord;  mais  on  a  souvent 
réuni  ethnographiquement  sous  ce 
nom  générique  l'ensemble  des  peu- 
plades germaines. 

Textricium,  Textricum  locus,  Tertrice  [Si- 
geb.],  Terti-y,  commune  de  Picardie 
•(Somme). 

Teynectum  Rochi,  Hrochow  TeyneUch, 
bourg  de  Bnhéme. 

Thalam^,  exXaptin  IPt.l,  eaaap.ai  [Paus.^ 
Pol.],  bourg  de  la  Laconie,  auj.  Pras- 
tids, 

TnALAssiA,  voy.  Thasus  Ins. 

Thallokis,  Grùnberg,  ville  de  Prusse, 
dans  la  rég.  de  Liegnitz  (Silésie). 

ToAMARus  FL.  [I.  A.],  fl.  du  Samulum, 
auj.  Il  Tamaro. 

TnAMEsis,  vov.  Tamesis. 

TiiANNiE  PiNETUM  (?),  Tkanti,  pet.  ville  de 
Fr.  (Haut-Rhin);  on  trouve  aussi  cette 
ville  industrielle^  qui  eut  son  impor- 
tance à  répoque  de  la  guerre  de  Trente 
ans,  sous  les  noms  de  Tann  et  de  Tham. 

Nous  ne  pouvons  prouver  que  IMraprimerie  a 
existé  à  Tiiann  au  xvie  sièclCi  et  pourtant  il  nous 


fliat  signaler,  et  U  nous  parait  difficile  de  porter 
I  TacUr  d'une  autre  localité,  Touvrage  suivant  que 
nous  voyons  figurer  à  tous  les  cauL  des  foires  de 
Francfort  :  Jf .  PVilhelmi  Sareerii  Siegbuch  Chris- 
tt  wlder  den  Teuffel  vnnd  aile  Gottloien^  aUen 
gULutfigen  ChrUten  tu  Stàrekwng  ihres  Glaubenê 
zusammen  gefoêut,  Zu  Tbann,  157S,  in-8*.  Du 
même  auteur  et  sans  éclaircissement  d*aucune 
sorte,  H.  Temaux  cite  un  autre  ouvrage  à  la  date 
de  157Î. 

Thapsus  fVirg.,  Ovid.l,  ed^ç  [Thuc],  lo- 
calité du  S.-E.  de  la  Sicile^  sur  la  pres- 
qu'île du  même  nom^  auj.  Isola  degli 
Magnisi. 

Thasus  Ins.^  eoioo;^  Béaaoç,  Thalassia, 
anc.  Oethria,  ile  de  la  mer  £gée,  près 
de  la  côte  de  Thrace^  auj.  Thasso,  Thaso, 
à  la  Turquie. 

Thaumacia  [Liv.],  eauoaxi*  [Hom.,  Str.], 
eau|Mw{ai  [St.  Byz.J,  point  forliOe  de  la 
Phtiotide,  auj.  Dhomoko,  dans  le  pach. 
de  Larissa  [Leake|. 

TaEANUi^y  voy.  Teanum. 

Theata,  voy.  Teata. 

Theavilla,  voy.  Theodonis  vh-la. 

Theb^  [Liv.,  PL,  Mêla],  ey.gti,  efiSai,  cé- 
lèbre ville  de  la  Grèce,  capit.  de  la 
Bœotie,  sur  l'Ismène;  auj.  quelques 
ruines  conservent  le  nom  de  Thiva, 
Thivé;  c'est  tout  ce  qui  reste  de  la  pa- 
trie d'Epaminondas  et  de  Pélopidas. 

Tbebj:  Saxonicje,  voy.  Duba. 
Tdedoatum,  Theodoadum  falat.,  Theotua- 

TUM,  voy.  DOADUM. 

Theipualia  [Greg.  Tur.],  Tiffauges,  pet. 
ville  de  Fr.  (Vendée),  fondée  en  475 
par  une  colonie  de  Goth&-Théiphaliens. 

Thelpusa,  eikiwioa.  [Paus.],  eiXçouavx 
[PoL.  Steph.],  ville  de  l'Arcadie,  chef- 
lieu  du  district  appelé  Thelpusia,  dont 
les  ruines  se  voient  près  de  Vanena 
(Ëpark.  de  Kynèthe). 

Thenj:,  eiva{,  dans  l'île  de  Crète,  auj. 
Kani  Kasteli,  au  S.  de  Ginossa  (Fane. 

Cnossus). 

THENiE  IN  MoNTiBUS,  TiiXiE  MoNs,  Tiencn, 
Tienhofen,  Tirlemont,  ville  de  Belgique 
(Brabant  Septr.). 

M.  de  ReifTenberg  ne  fait  remonter  IMmprimerie 
dans  cette  ville  qu'à  1811,  avec  un  proto-typogr.  du 
nom  de  Fauconnier. 

Thenga,  Thetigen,  bourg  du  gr .-duché  de 
Bade,  près  et  au  N.  de  Schaffhouse. 

Wolfius  signale  une  typogr.  hébraïque  comme 
ayant  existé  dans  cette  localité  au  x?ie  siècle,  et 
M.  Cotton  nous  apprend  que  la  riche  collection 
Oppenheimer  d'Oxford  conserve  deux  volumes 
souscrits  à  ce  nom  et  exécutés  en  15(H1  et  1560. 

Theodalciaga  ,  Thézey  S.-Martiny  com- 
mune de  Fr.  (Meurthe). 


4231 


THEODAXIUM.  —  THESPIA. 


\m 


Theodaxium,   Thiais,   commune    de   Fr. 

(Seine), 

Theopeberciaco,  Teodebercia,  Theodeber- 
ciA  [Monn.  Mérov.],  Thivemay  (M.  Qui- 
cherat  dit  :  Thiberzey),  anc.  villa  méro- 
vingienne, sur  remplacement  de  la- 
quelle s'élève  auj.  un  faubourg  de  la 
ville  de  Fontenay,  en  Vendée. 

Theodegario  villa,  Thury  (t),  commune 
de  Fr.  (Côte-d'Or). 

Theodericl\,  Teodericiaco  f Monn.  Mérov.], 
Thiré,  commune  de  Fr.  (Vendée). 

Theodomtrensis  pAGus,  le  Thimerais,  anc. 
district  du  gouvernement  du  Perche, 
dont  Chàteauneuf  était  la  capit.,  fait 
auj.  part,  du  dép.  d'Eure-et-Loir. 

Theodonis  villa,  Theodone  [Eginh.  Chr.l, 
ScoDONis  villa  [Ch.  Ludov.  pli,  a.  815], 
Theavilla,  Thionville,  Dieaenhofen  (en 
allem.),  ville  de  Fr.  (Moselle);  anc. 
résidence  de  Pépin  d'Héristall;  cinq 
conciles;  elle  eut  autrefois  ses  comtes 
particuliers. 

L'iinprimerie  ne  remonte  en  cette  ville  qu'à  la 
fin  du  siècle  dernier  ;  en  1795  seulement,  M.  Ver- 
ronnais,  impiimeur  à  Meix^  fonde  à  Thionville  un 
établissement  typographique  de  peu  d'iroporiancc, 
et  en  confie  la  direction  &  son  associé,  Nicolas  Fon- 
deur, qui,  dans  la  suite,  en  devint  seul  proprié- 
taire. Cette  maison  existe  encore,  et  depuis  1810 
publie  la  feuille  d'annonces. 

TiiEODOPnoRUM,  Dktfurt,  ville  de  Bavière 

(Graësse) . 

TiiEonoRODUNUM  ,  FoNTES  BelgjE,  WbUs, 
ville  épisc.  d'Angleterre  (comté  de  So- 
merset); l'évèque  réside  à  Bath. 

Un  librair(>  du  nom  de  Brown  était  établi  à  Wells, 
en  ni8:  mais  M.  Cotton  ne  fait  remonter  Tintro» 
Uuction  de  la  typogr.  qu*à  1806. 

TiiEODosLv  [Mêla,  PL,  Oros.j,  ©go^oaia 
jScyl.,  Ptol.],  eec^'cafr,  [Coda.],  colonie 
de  Milet,  dans  la  Ch*;rson.  Taurique, 
auj.  Feodosia  ou  Kaffa,  ville  de  Crimée, 
près  du  détroit  d'ionikalèli;  ancienne 
résidence  du  Khan  de  Crimée,  elle  était 
surnommée  la  Constantinople  de  la 
Crimée  {Kyrim-Stambull). 

TiiEODosiuM,  Gottesyab,  pet.  ville  de  Bo- 
hème. 

Tueodota,  Dotis,  Tata  (en  hongr.),  ville 
de  Hongrie  (comitat  et  au  S.-E.  de  Ko- 
morn). 

TuEOLoGiUM,  S.  Mauritius  IN  VosAGO,  Tho- 
ley,  anc.  abb.  de  Bénédictins,  fondée 
en  623.,  près  de  Verdun  (Meuse). 

Thkurascia,  V()\.  Tkkrascea  Sylva. 

Tiieotmala  [Perlz|,  Theotmkll,  voy.  Deth- 

MULDA. 


Thera  Ins.,  voy.  Caluste. 

Theranda  [T.  P.,  G.  RaT.]>  ▼ille  de  Mœ- 
sie,  auj.  TrenooUza,  Trenofdsche,  dam 
la  Houmélie. 

TuERAPNE  [Mêla],  etpitrvq  [Paus.],  etpcpu 
[St.  B.],  Théramne  [PI. y,  sur  le  Mene- 
laius  Mons,  ville  de  la  Laconie.  dont 
les  ruines  se  voient  près  du  Donrg 
d'Amphisu  (Morëe). 

Therma,  voy.  Tdessalonica.  ' 

Thermo  ÀNTONiNiE  opp.  Badensib^  foy. 
Aqu.€. 

Le  poème  de  Joh.  de  Motis,  que  noai  afooi  cW 
comme  exécuté  à  Bide,  par  Rmé  Beclc«  à  la  dite 
du  0  kaL  Januarii  1511  (1512,  nouveau  atyle),  aléa 
pas  le  même  que  1*  «  Invectiva  eetug  ftmùèei  ••  àa 
même  auteur,  ainsi  que  le  pense  M.  Bruncf:  îcM 
écrit  en  distiques  et  Tautre  eo  strophes  riniVci 

Thermj;  Austriac^,  voy.  Aquje  Pannoioce. 

Tbbrm£  CARouNiS,  Cavlsbad,  ville  de  Bo- 
hême, sur  la  Tôppel  (cercle  d^Ellenbo- 
gen). 

Thermie  Ebeshamenses,  Epsom,  Tille  d'An- 
gleterre (comte  de  Surrey). 

Imprimerie  en  1740;  ayec  un  typogr.  du  ooai  et 
]M.  I^ngham  [Cotton]. 

Thersuc  Ferin^e,  Wilâhad,  pet.  TÎlle  du 
Wurtemberg  (Schwarzwald). 

Therm£  HimerExNses,  eipfAAi  'Iffcspou  [PtoL], 

TULRME  [1.  A.,  T.  p.],    etp(MU  su  IfUfSai 

[Pol.,  Diod.],  ville  de  Sicile,  sur  la 
rive  orient,  du  il.  Himera«  auj.  Term- 
ni,  à  l'emhouch.  du  fl.  du  même  nom, 
dans  i'intend.  de  Palerme. 

TflERM-K    SeLTNINTLNJÎ,  AD    AqUAS   LaBODAS, 

Scianca,  ville  de  Sicile,  dans  I'intend. 
de  Girgenti. 

TuERM.E  SiYGiAN.t:  I Frac.  1.  A.],  'Apoluxa- 
REs  Agr.E  [T.  P.],  auj.  au  N.-E.  du  lac 
de  Bracciano,  près  d'une  localité  appe- 
lée Vicarello  (Vicus  Aureui). 

Célèbre  par  la  découverte  si  importante  de  troii 
itinéraires  de  Gades  à  Roma,  Inscrits  sur  des  vases 
d'argent,  trouvés  dans  les  Aquœ  ApoUinaret,  re- 
produits et  commenti>s  par  le  P.  Marcbi,  le  Atà* 
nisches  Muséum^  Ucuzen,  Jacol»,  etc. 

TiiERMAicus  Sinus,  voy.  Macedonicum  Marl 

TiiERMiDA,  eepai^a  |Pt.],  ville  des  Carpe- 
tani  dans  la  Tarracon.,  auj.  Sacedon, 

TiiERMOPoLis,  voy.  Agu-E  Helyetice. 

TiiERM0pYL.f.,  0£pp.orûXat,  défilé  qui  con- 
duisait de  la  Lucride  à  la  Tliessalie, 
(întrc  le  mont  tJKta  et  la  mer;  immor- 
talisé à  jamais  par  la  mort  de  Léoni- 
das  et  de  ses  trois  cents  Spartiates; 
s'appelle  auj.  A'a^at'o^/ira. 

ÏHKsi'iA,  e£<n;iix  [Hom.,  Her.J,  Tuesple 
[Ijv.,  Plin.],  ewriia{  [Str.,Ptol,,  Diod.l, 
ville  de  la  Bœotie,  au  pied  de  l'Héli- 


«233 


THESPROTI.  —  THORINGU  TRANS  RHENUM. 


1234 


coD  ;  près  de  ses  ruines  8*élève  auj.  le 
bourg  de  Rimokastro. 

Thesproti,  esiiçpwTci,  peuple  de  TÉpire, 
occupait  les  bords  de  la  mer  d'Ionie 
(golfe  d'Ambracie),  auj.  Golfe  d'Arta. 

TUESSAUA>  OtaoaXia,  eirraXîa,  anc.  H^EMO- 

NIA,  vaste  contrée  de  la  Grèce,  bornée 
an  N.  par  la  Macédoine,  l'Etolie  et  la 
Phocide  au  S.,  la  mer  à  TE.,  et  l'Épire 
à  ro.,  forme  auj.  1  une  des  grandes  di- 
visions de  l'empire  ottoman,  le  Pach, 
dIeni'Sheher,  ou  Larissa. 

ToEssALONicA  |^Liv,/  PL,  It,  A.,  T,  P.], 
e«oaaX&vUr,  [Str.,  Luciau.,  St.  B.],  Sa- 
LONiciA  au  xui"  siècle,  Tuessalonicea^ 
anc.  TuERMA,  sipitm,  ville  de  Macédoine^ 
sur  le  golfe  Thermaïque;  c'est  auj.  Sa- 
loniki,  ville  forte  de  la  Roumélie,  chef- 
lieu  de  Pachalik;  résidence  d'un  mol- 
lah et  d'un  archev.  grec. 

Quflqiips  bibliographes  ont  Toulu  faire  remonter 
jusqu'en  tii79  l'élabiitsemcnt  de  la  première  impri- 
merie (hébruique)  à  Saloiiiki,  mais  M.  de  Itossi  a  (Ut 
Justice  de  cette  all^gaUon  aTeniurée  ;  c'est  à  151S, 
date  assurément  fort  respectable,  qu'il  convient  de 
la  reporter,  et  le  même  bibliograpne  nous  donnera 
le  titre  du  premier  produit  de  ces  presses  organisées 
et  dirigées  par  les  enfants  actid  et  lat>orieux  d'une 
race  si  longtemps  persécutée  :  PtALMi,  Pboveibia. 
Job,  Daniel,  cum  comment,  B.  Salom,  Jarem, 
(Thessalonlcz»  an  5275»  Christ!  mdxv).  Voici  la  tra- 
duction de  la  souscription  :  Aàsoluta  porro  ett 
overa  aperis  santti  tiarum  IV  tibrarum  PUil, 
Prov.  Jobi  et  Dan,  in  <tomo  don  Jehiidœ  GhedaUœ 
Me  Thessalonicœ  sub  Dont,  Suttani  Stlim  die  IF", 
mensis  EUul  an,  5275  a  erealione.  Puis  vient  un 
poème  en  l'honneur  du  livre,  à  la  fin  duquel  on 
donne  le  nom  du  typographe,  qui  s'appelle  Joseph 
Meiatron.  In-fol.  Il  n'est  pas  inutile  d'a>>ater  que 
l'auteur  illustre  de  ces  commentaires  sur  les  .livres 
saints,  le  célèbre  U.  Salomon  Jarchi,  était  Français: 
«  Jarchi  Salomone,  célèbre  Rabbino,  deito  anche  dal 
nome  dd  padre  itzchaki  o  Isaccide,  et  pcr  abbrev. 
Easci,  era  Francese  di  uaiione  e  iiativo  ai  Troycs  in 
Sciampa^oa.  •  [De  Uossi,  Dittion,  1, 161  •] 

L'imprimerie  hébraïque  de  Saloniki  eut  plus  d'un 
siècle  d'existence. 

TuETiDiuM,  esTî^wv  [Str.],  localité  dé  la 
Thessaliotide,  prov.  de  la  Thessalie^ 
dans  les  environs  de  Pharsale,  sur 
r  En  i  peu  s,  auj.  Magula,  près  de  Sa- 
taldje  (Roumclie). 

TuEUDORiA  [Liv.],  dans  l'Athamanie,  prov. 
dei'Épire^  auj.  Thodhoriana  [Leake]. 

Thiar  fit.  A.l,  localité  de  la  Tarracon., 
que  Von  place  aux  environs  d*Orihuela 

(voy.  Orceus). 

TniERnAUPTEN,  Thieraupten,  abb.  de  Bé- 
nédictins, fondée  sous  l'invocation  de 
S.  Biaise,  Sim  Blasien,  vers  903,  dans 
la  Forét-Noire,  et  du  dioc.  de  Cons- 
tance (Bavière). 

Comme  la  plupart  des  bourgades  et  monastères 
avoisinant  le  Bodensee,  cette  abbaye  posséda  une 
imprimerie  au  xvi*  siècle;  nous  citerons  s  Dfr  Layem 


Kirehen-Spiegel,  durek  Barthotonutum  Woont" 
rum  Augustanum,  Gctrucktin  Goitshauss  xuThier- 
h:upten,  im  Jar  Ifidft,  iii-4*,  un  titrent  S2  ff.  avec 
2  grav.  ^ur  bois  Une  aute  pièce,  im.irimée  en  1507, 
estiiitit.:  Fonder  âlartiuM'fians^dureàJUetrMortm 
de  fabrut,  Geiruckt  in  Cluster  lu  Thierhaupten, 
1507,  in-4*  de  2  et  45  ff.  Le  premier  ouvrage  porte 
au  1^  et  au  %*  du  piemier  f.  deux  belles  grav.  sur 
bois,  qui  |x>rtent  le  monogr.  de  ilaiis  Scheuffelin; 
elles  prov.ennent  de  planches  exécutées  au  com- 
mencement do  siècle,  et  destinées  a  d'autres  oa- 
vrages;  Scheaffelin  était  mort  depuis  longtemps  à 
cette  époque. 

Thiernum,  Tuibrrium,  Tiger!^um,  sous  les 
Mérov.  Castrum  Tripernijm^  Thiern, 
Tiers,  Thiers,  \  ille  de  Fr.  (Puy-de-Dôme); 
anc.  titre  de  vicomte;  anc.  abb.  de  St- 
Benoit^  appelée  le  MousHer,  fondée  av. 
765. 

LMmprimerie  exista  certainement  dans  cette  peUce 
ville  au  XVI*  siècle;  un  typogr.  du  nom  de  Robert 
Masselin  y  fut  appelé  par  les  Bénédictins,  et  exécuta 
pour  eux  plusieurs  ouvrages  ;  nous  citerons  le  plus 
ancien  dont  nous  ayons  retrouvé  le  titre  :  Doctrine 
chrettienne,  laquelle  emeigne  ce  gue  doit  sçauair 
et  exercer  chaxeun  chreMien,  «//In  que  pwr  M 
vit  et  eonversation  ii  responde  à  Ut  profession  du 
nonit  traduite  de  rUalien,  A  Tiers,  Robert  Mas- 
selin, 1557,  in-l6.Sous  la  même  date  noua  trouvons 
au  eau  Baluze  (no  5805)  t  Breeiarium  seeundttm 
usum  Ecclesiarum  Claromontensis  et  S,  Florin 
Tierni,  1557,  in-8«. 

Thilia  kl.,  la  Dyle,  riv.  de  Belgique;  se 
joint  à  la  Nèthe,  pour  former  le  Rupel. 

TmRSK,  bourg  du  North-Hiding  du  York- 
shire  (Angleterre). 

Imprimerie  en  1707  [Gotton]. 

TnisBE  [PL],  e(a€tj  [Hom.,  Paus.],  ville  de 
la  Bœotie^  auj.  Kakosia,  suiv.  Kruse. 

Thoarcum.  Thoarciuv,  Toarecas  [Monn. 
Mérov. j,  Thouars,  ville  de  Fr.  (Deux- 
Sèvres);  anc.  titre  de  vicomte,  érigé  en 
duché-pairie,  en  faveur  de  la  maison 
de  la  Trémouille,  en  i509. 

L'imprimerie  dut  exister  dans  cette  petite  ville 
au  commencement  du  xviiie  siècle,  car,  ne  figurant 
point  à  l'arrêt  du  conseil  en  date  du  21  Juillet  170ft, 
qui  fixe  le  nombre  des  imprimeurs  autorisés  pour 
les  villes  do  royaume,  elle  est  comprise,  par  celui  du 
51  mars  17S0,  parmi  celles  dans  lesquelles  rétabli»- 
sèment  typographique  existant  sera  et  demeurera 
supprimé.  L'imprimerie  reparut  à  Thouars  à  Tépo*. 
que  de  la  révolution. 

Tholosa,  voy.  Tolosa. 

Tbordensis  CoMrr.,  die  Torenburger  Ge- 
s/pannschaft ,  le  ccmitat  de  Thorenburg, 
en  Transylvanie  (pays  des  Hongrois). 

Thoricus,  ecpwcé;  [Her.,  Thuc,  Xen.], 
ville  de  l'Attique,  auj.  Theriho,  bourg 
presque  ruiné  près  de  Porto-Mandri. 

Thoringu  Trans  Rhenum  [Frédég.],  la 
arande  Thuringe  [Chr.],  anc.  prov.  d'Al- 
lemagne ,  peuplée  par  des  Visigoths 
nommés  Thoringes,  comprise  aijg.  dans 
les  duchés  saxons. 


1235 


THORI  PORTUS.  —  TIBERIACUM. 


4236 


TflORi  PORTUS,  Thorshavn,  chef-lieu  de  l'île 
de  Stromoé^  la  plus  importante  des 
Fœroô, 

TnoRNUA,  voy.  Tornacum. 

TnoROLTUM,  Thorout,  bourg  de  Belgique 
(Flandre  Occid.). 

Thorunium,  Torunium  Borossorum,  Thom, 
ville  forte  de  Prusse  (rég.  de  Marien- 
werdcr,  dans  la  prov.  de  Prusse),  sur 
la  rive  droite  de  la  Vistule  ;  fondée  au 
xin*  siècle,  par  le  gr.  maître  de  Tordre 
Teutonique  ;  patrie  de  Copernic. 

Imprimerie  en  156S,  dit  Falkenstein;  en  1560,  dit 
Ternaox,  qui  cite  k  l'appui  de  sa  prétention  :  Aeta 
aeu  protocolum  intej*  Palatinaios  et  fFurtember- 
gensea  Theoiogos.  Thorunii,  1506,  in<4o,  livre  qui 
nous  est  absolument  inconnu.  A  partir  de  1570,  les 
catal.  des  foires  de  Francfort  nous  donnent  les  titres 
d*un  grand  nombre  d'ouvrages  imprimés  k  Tboro, 
avec  le  nom  du  premier  imprimeur,  qui  fut,  pen- 
sons-nous, Midiel  Nering. 

Simon  Staravolscius,  Thistorien  polonais,  raconte 
gravement  que  le  manuscrit  original  autographe 
(Tabelle  aOtÔYpOfOi)  ûe&  EpUtolœ  (amiliares  éihit 
conservé  de  son  temps  ■  in  Bibliotheca  Thoru- 
nensi  •;  une  assertion  de  celte  force  ne  peut  que  ga* 
gner  à  être  enregistrée  sans  commentaire. 

Thracia,  Tarage,  i  epootti,  vaste  contrée  de 
l'Europe  orientale,  qui  porta  les  noms 
anciens  ou  poétiques  d'ÀRfA,  ^^^''i  9 
Odryse,  'O^pOar.,  Odrysia  Tellus,  Tra- 
cniA,  etc.  (du  mot  sémit.  Th'ragh,  IIo^c, 
passage,  porte),  forme  auj.  la  partie 
orient,  de  la  Roumclie  et  le  pach.  d'An- 
drinople, 

TiiRONi  Prom.,  epovoi,  cap.  de  l'île  de  Chy- 
pre, auj.  Capo  Pila. 

TiiRONiuM  [PL,  Liv.J,  epoviov  [Hom.,Thuc., 
Str.,  Pt.J,  ville  des  Epicnemidii  dans  la 
Locride,  auj.  Puntonitza  ou  Bodonitza, 

Thl'dinum,  TuDiNiuM,  Thutu,  pet.  ville  de 
Belgique  (Hainaut). 

TouETMONiA,  Clare,  bourg  d'Irlande  (voy. 
Clara). 

TuuLE  Ins.,  e&ûXm  [Tac,  PI.,  Mêla,  Mart.], 
TiiYLE,  Ultima  Thule,  la  dernière  terre 
septentr.  de  TEuropc,  sinon  connue,  du 
moins  soupçonnée  par  les  anciens  ; 
est-ce  l'une  des  îles  Fœroè,  l'une  des 
Shetland,  l'une  des  Orcades  ;  est-ce  Ti- 
loen  ou  Tiloê}  île  du  Norrland  (Norvège)? 
nous  ne  savons,  mais  à  coup  sûr  ce 
n'est  pas  l'Islande,  ainsi  que  le  croient 
certains  géogr. 

TiiuMUM.  Thum,  bourg  du  roy.  de  Saie 
(Erzgebirge). 

Thuna,  Tiiunum,  Thtm,  pet.  ville  de  Suisse, 
chef-lieu  de  rOberland(c.  de  Berne). 

Une  imprimerie  à  peu  près  clandestine  s'élablit 
à  Thun  vers  1790  ;  la  police  la  fait  fermer  en  1805. 


Thuna,  Tunna,  Tons,  bourg  du  Jutland, 
près  d'Aarrhus. 

Thuregum,  Thuricum,  voy,  Tigurum. 

TnuRGoviA,  Thurgau,  Hiurgome,  canton 
de  Suisse,  chef-lieu  :  Frcaunfeld. 

Thuru  [Cic,  PL],  eooptei,  Thcrioh^  voy. 

Sybaris. 

Thuringi,  TnoRiNGi  [Jom..  Geo.  R.],  peuple 
détaché  de  la  nation  des  Visigoths,  qui 
peupla,  au  v^'  siècle,  les  provinces  de 
la  Germanie  comprises  depuis  sous  le 
nom  de  Thuringe,  Thùringen. 

Thurium  Novum,  Terra  Nova  oa  Tant 
Brodognato,  Dourjg  du  Napolitain  qoi 
s'éleva  sur  les  ruines  de  Coplb,  ïmt 
elle-même  par  les  Romains  pour  rem- 
placer l'antique  Sybaris. 

TuuRNAYiA,  Thumau,  bourg  de  Bavière, 
près  de  Culmbach  (cercle  da  Main-Su- 
périeur). 

Imprimerie  en  1714  t  Gearg  ChrUt,  Bratétbm 
Waclaihum  in  Christenthum  durek  die  Momm  wmi 
fest-tagê  Boangelien  erkltiret,  Ttaumao,  171%,  bt^ 
(calaL  Duoois,  II.  no  0590). 

Thyamis  fl.,  il.  d'Épire,  au  N.-^O.  de  l'A- 
chéron,  auj.  le  Kallama. 

Thyanus,  voy.  Bucaresta. 

Thyle  in  A  lexiensi  Pago,  Thil^en-Aurols, 
commune  près  d'Autun  (Saône-et-Loire). 

TnvNiA,  Buvia  [Str.],  Thynias  [Mêla],  appe- 
lée aussi  Apollonia  [Plin.],  'AttcU^wx; 
[Arr.],  île  du  Pont-Luiin,  auj.  KtrpeA, 
dans  la  mer  Noire. 

ThyxNias  Prom.,  cap  et  bourg  de  Thracc, 
sur  la  mer  Noire,  auj.  Kiwia  Bitnm. 

Thyreum  [Ciel ,  eûptcv    [Pol.] ,   Thyrium 
[Liv.l,  ville  (le  l'Acarnanie,  auj. 
dha  [Leake], 


auj.  Zaver- 


Thyrides  Prom.,  eup(^t;  [Str.,  Paus.],  dans 
la  Laconie,  auj.  Capo  Grosso,  près  do 
bourg  d'Hippula. 

Thyrsus  fl.,  dans  l'île  de  Sardaigne,  auj. 
ÏOristano. 

TnYRNAViA,  voy.  Ternobum. 

TiARANTus  FL.,  dans  la  Scythie,  auj.  le 
Syl,  affl.  du  Danube. 

TiARiuLiA,  TiofiouXia  [Ptol.],  ville  des  Iler- 
caoncs,  dans  la  Tarrac,  auj.  IVay- 
gmra. 

TiASA  FL.,  riv.  de  la  Laconie,  au  S.  de 
Sparte,  aftl.  de  l'Eurotas,  auj.  la  Mi- 
si  ira. 

TiBERLV  AUGUSTA,  VOy.  AUG.  TlBEKH. 

Tiui-RL\r.iîM  [It.  A.],  ville  de  la  Germanie 


1237 


TIBERII  FORUM.  —  TIFERNUM  TIBERINUM. 


i238 


entre  Julierset  Cologne,  auj.  Bergheim, 
Bergen,  près  de  Kônigsdorf. 

TiBERii  Forum,  voy.  Forum. 

TiBERis  FL.,  é  Tîêepi;,  TiRRis  fPl.,  Virg.], 
TnYBRTs  [Virg.,  Ovid.J,  eûSaiç,  anc. 
Alkula  [Virg.,  Liv.,  PI.],  'AxèouXo;  [D. 
Hal.],  "AXSac  [St.  B.],  des  Apennins  à  la 
mer  Tyrrhénienne,  le  Tibre,  Tevere,  fl. 
de  ritalie  centrale,  qui  baigne  Rome 
et  Ostie. 

Ttbiscum  [Inscr.],TiviscuM  [T.  P.],  TiSivxov 
[Ptol.J,  Temena,  Temesvarinum,  municipe 
romain,  dans  la  Dacie,  sur  le  kl.  Ti- 
Biscus,  ia  Témetz,  près  des  ruines  du- 
quel s'est  élevé  Temeswar,  Temesvdr, 
ville  de  Hongrie,  chef-lieu  de  comitat 
(cercle  au-delà  de  la  Theiss). 

Seiveri  {Nuchricht  von  SiebenbUrg-Gelehrten^ 
p.  418)  préicnd  que  les  Unitaires  possédaient  une 
imprimerie  dans  celte  ville  vers  la  fin  du  xti*  siècle; 
mais  les  Turcs  possédèrent  Temesvir  de  1552  à 
1716,  et  les  enTants  du  Prophète  ne  furent  Jamais, 
si  Ton  excepte  peut-être  Tépoque  des  Zegris  et  des 
Abencerrages,  en  Esoagne,  de  bien  énergiques  pro- 
pagateurs de  la  lumière  ni  du  progrès.  Nous  devons 
donc  considérer  l'indication  fie  .Seivert  comme  er- 
ronée, et  ne  croyons  pouvoir  reporter  l'introduction 
de  la  typogr.  à  Temes%ir  que  piostérieurement  à  la 
date  de  l'expulsion  des  Turcs. 

Németh  nous  dit  en  effet  que  l'établissement  de  la 
première  impr.  à  Temesvir  ne  remonte  qu'à  1709, 
avec  MathiasJoséfHeimerl  comme  premier  typogr.: 
Instruction  wie  sic/i  ein  Officier  êey  PUhrunç  d- 
nes  Transports  in  Getd-  und  Rechntmgssaehen  xu 
verhaltcn  hat,  Temesvir,  bey  Matth.  Jos.  Heimerl; 
de  1790  k  1804,  l'imprimeur  s'appelait  Jac.  Jos.  Jo- 
uis. 

TiBULA  [I.  A.],  Tîêo'jXa  [Plol  ],  ville  de  lUe 
de  Sardaigne)auj.  Porto  Polio  [Rcich.]. 

TiBUR  [Argœo  jyositum  coîono)  [Virg.,  Hor., 
Liv.,  PL],  TiCoup  [Ptol.J,  Tiêoûpa  [Str.' 

%  TiCcupîvwv  ro'Xi;  [PoL],  T^Cupiç  [St.  B._ 

(Albunej:  Aqu.e),  ville  du  Latium,  sûr 
l'Anio,  auj.  Tivoli,  sur  le  Teverone, 
ville  épisc.  de  la  Comarque  de  Rome. 

Avec  Ilaym  (p.  65)  nous  pouvons  faire  remonter 
l'Imprimerie  à  Tivoli  en  16'46  :  Prancesco  Martlo 
(Mani),  Historié  Tiburtine,  Tivoli,  1646,  in-8o, 
figure  au  catal.  Libri  de  1861,  sous  le  n»  6271. 

TicHis  FL.  [Mêla,  PL],  fl.  de  la  Tarracon., 
auj.  le  Llobregat  Menor. 

Ticms,  voy.  Tecum. 

TiciNUM  [Liv.,  PL,  Tac,  Cœs.,  L  A.],  Tîxi- 

vcv  [Str.,  PtoL],  TiCENUM  [T.  P.],  Tfccivoç 

[St.  B.],  Papia  [P.  Diac,  G.  Rav.],  Ti- 
ciNE,  Papia  [Chr.  B.  Dion.],  ville  des 
Insiihrcs,  dans  la  Gaule  Cisalpine,  anc. 
résidence  des  rois  lombards,  auj.  Par 
pia,  Pavia,  Pavie,  ville  d'Italie,  sur  le 
Tessin;  évôché  ;  université  fondée  en 
1360;  bataille  en  1525;  patrie  de  Jé- 
rôme Cardan. 

L'imprimerie  remonte  dans  cette  ville  illustre  à 
l'année  1471,  malgré  les  dénégatioos  de  Sassi,  lliis- 


torien  milanais,  trop  intéressé  dans  la  question  ; 
Mauro  Boni  et  Amati  prouvent  le  fait  Jusqu'à  l'évi- 
dence. Voici  les  titres  d<>s  deux  volumes  relevés  par 
le  premier  de  ces  bibliographes  :  Antonii  de  Bvr- 
GOS  tiber  super  Decreiatium  lit,  de  emptione  et 
uenditione,  I>apie,  m.cccc.lxxi,  in-4*  sans  nom 
d'imprimeur:  t  AI  che  nulla,  dit  Mauro  Boni, si  pu6 
da  me  aggiugnere  non  frovandone  noUxia,  ne  per 
conferniala,  ne  per  escluderla.  •  Mais  cet  excellent 
bibliographe,  ayant  eu  «  la  sorte  •  d'acquérir  un  ex. 
du  second  ouvrage  imprimé  à  Pavie,  en  l<i71,  le  dé- 
crit consciencieu^ment. 

Matthjii  de  Fbrrariis  de  Gradi  in  nonum  Al- 
mâsoris  {opéra  medica  tivc  practiea  cum  textu 
noni  ad  Aimansorem),  Ex  Papia,  m.cccc.lxxi,  in- 
fol.  max.  de  572  pp.  k  2  col.,  en  beaux  car.  ronds, 
sans  ch.,  réel,  ni  sign.»  sans  points  ni  virgules, 
avpc  la  ligne  transversale  comme  si^ne  de  division. 
Gel  ouvrage  n*a  pas  de  titre  et  commence  par  l'épl- 
tre  dédicaioire  &  Galeaxao  Mario  Sforxa  ;  celte  épi- 
tre  est  datée  •  ex  Papia  die  9  ihsis  octobris  1471  •; 
à  la  fin  :  i?f  sic  sit  iam  oîum  faciorum  laus  et  gtlal 
in  infUa  secula  Meculorum,  amë.  —  Ineeptum  per 
magistrum  marehum  de  gatinaria  àno  1562  dit 
17  octobris  j  finitum  in  studio  de  M'^  lohannia 
Matthei  hui'  operis  compositoriâ  anno  1471  diê 
24  septembris  (voy.  Mauro  Boni,  Lett,  iutla  Stam* 
pa  delPltatia  super,  45  et  suiv.). 

Les  imprimeurs  de  Pavie,  au  xvi*  siècle,  sont 
Damianus  de  Gonphaloneriis  de  Binasco  (Damiaa 
Gonfalonerii),  Antonius  Garcanus  (Ant«  deCarcauo), 
dont  l'associé  s'appelle  Zanipo  Ripa. 

Giacomo  de  S.  Petm  (1477),  et  son  frère  Fran- 
cesco  (1478-,  Francesco  et  Nicolao  de  Ghirardengis  ; 
Beuigno  de  Honate,  Juliano  de  Zerl>o;  Christoforo 
de  Canibus  et  &on  associé  Stelano  de  Gregoriis; 
Leonanio  de  Gei  11,  etc. 

Sur  l'énorme  quantité  de  livres  que  ces  nom- 
breuses typogr.  ont  produits.  Il  n'en  est  presque 
aucun  qui  ne  soit  spécial  aux  sciences,  alors  fioris- 
santés  dans  la  célèbre  université,  particulièrement 
à  la  médecine  et  à  la  Jurisprudence  ;  c'est  avec  peiue 
que  Ton  pourrait  en  relever  trois  ou  quatre  appar- 
tenant  aux  belles-lettres  où  à  la  théologie»  une  édi- 
tion de  la  Rhétorique  de  Cicéron.  par  exemple,'  im- 
primée en  1477,  par  Jacobus  de  bancto  Petro,  et  un 
Breviarium  Ronumum,  s.  d.,  in-fol.,  exécute  par 
Franc.  Ghirardengo. 

TiciNus  FL..  ô  Tixtvo;,  t7  Ticino,  Tessino, 
le  Tessin,  riv.  de  Suisse  et  de  Lombar- 
dic,  traverse  le  lac  Majeur^  et  afflue 
au  Pô. 

TiernA:  [T.  P.],  Aiftpv*.  [Ptol.],  Statio  Tsier- 
NENsis,  CoLONiA  Zernensium,  colonie  ro- 
maine sur  le  Danube,  près  de  l'emplac. 
de  laquelle  s'élève  auj.  la  ville  d'Orso- 
wa,  en  Servie. 

TiFERNUM  Metaurense  [PL],  viUc  du  La- 
tium, auj.  S.  Angeloin  Vado,  ville  de 
la  délég.  d'Urbino  et  Pesaro. 

TffERNUM   TiBERINUM     [PL],    T(<p8ûV0V    [Pt.], 

à  la  source  du  Tibre^  dans  1  Apennin^ 
auj.  CiUâ  di  Castello,  ville  épisc.  de  la 
délég.  de  Pérouse. 

Suivant  M.  Cotton,  l'imprimerie  exista  dans  l'une 
ou  l'autre  des  deux  villes  qui  portent  le  nom  de  Ti- 
FERNXJM  à  partir  de  15S9.  S.  Angelo  in  Vado  n'a 
Jamais  possédé  d'imprimerie,  mais  effectivement 
Ilaym  (p.  S22)  cite  un  livre  souscrit  au  nom  de  Ci- 
Tità  di  Cjstcllo  à  la  date  précitée  :  //  seconda  lÀ- 
bro  deU*  Enéide  d(  Firgilio  tradotto  in  votgare 
(in  versi  sciolti).  In  Cittk  del  Castello  pel  Maxzocbi, 
1550,  in-4o;  on  attribue  cette  traducUon  à  Carlo  in- 
nocenxio  Fnigoni. 


1339 


TIFERNUS  FL.  —  TINA  FL. 


4240 


Ce  livre  est-il  réellement  exécuté  I  Gtià  di  Cas- 
tello  î  nous  rignorons;  est-il  le  résultat  d'une  im- 
primerie de.  passage,  comme  il  y  m  a  eu  tant? 
nous  ricrnorons  encore,  mais  ce  que  nous  savons, 
c*est  que  nous  ne  retrouvons  trace  d'imprimerie 
qu'au  siècle  suivant  :  Mtovi  inçeçni  meceanici  per 
gli  Stati  de*  Piinnpi,  eon  aliri  nuovi  e  varj  m- 
ereti  ornati  per  utilità  e  guêto  degli  attri.  In  Cktlk 
de  Casiello,  per  il  Mulinelll,  1028,  in-ft*.  L'auteur 
de  cet  opuscule  serait,  suiv.  Nella,  Franc.  Natti. 

TiFERNus  FL.  [Mcla,  PI.],  t7  Tifemo,  pet. 
fl.  d^lt^lic. 

TlGERNUM^  VOy.  TUIERNUM. 

TiGNUM  MoNAST.,    Thin-le-Moutier,  com- 
mune de  Fr.  (Ardenncs). 

TiGURiNA  Seoes,   Tegemsee,  voy,  Monast. 
Tegernsense. 

TlGURlNI    [Liv.],    TiGORINl,    Ti^ipioi    fSlr.], 

[peuple  occupant  le  Tigurinus  Pagus 
Cœs.],  l'une  des  auatrc  grandes  divi- 
sions territoriales  de  l'Helvétie^  auj.  le 
Canton  de  Zurich. 

TlGURUU^  TURICUM  HeLVETIORUM,    TURIGUM, 

TuuHEGi'M,  liuy  (en  grison),  Zttrich, 
Ztti-ic,  sur  la  Limmat,  ville  et  chef-lieu 
de  canton  de  la  Conféd.  suisse;  uni- 
Terdité^  biblioth.;  patrie  de  Conr.  Gcss- 
ner  et  de  lAvater. 

Ulrich  Zwinglc,  le  grand  réformateur,  fat  curé  de 
cette  vUlc  au  commencement  du  xti*  siècle;  il  fut 
tué  ii  la  tête  d'une  aimée  de  ses  fanatiques  coreli- 
gionnaires en  153t. 

Le  premi»^r  li\refité  par  Panier  n'est  daté  que 
de  \h2Z\  Falkeiistein  et  Colton  reportent  la  ty^to^r. 
&  1521  ;  mais  un  document  émané  du  Panier  alle- 
mand (c'est  ainsi  que  M.  Brunet  désignait  les  ou- 
vrages allemands  du  réilbre  bibliogr.)*  Annalcn  (1er 
œlteren  deutschen  Littcr.  (suppl.  110,  no  629), 
nous  permet  dp  faire  lemonler  la  tyintgr.  i  Zurich 
l  une  date  iintérieiirc  :  /i»n  Kalender  mitt  sincm 
nùwcn  ufl  stundè  vs  des  hochgelerten  doctor  iolian- 
ni»  Kungspergers  practic,  unnd  autist  vit  sublUcr 
êachi  mil  vil  flguren  als  mû  am  ncclisten  blatl  /û* 
trtr  mcldung  flndl,  A  la  {'m  :  Gctruekt  in  dcr  Kei- 
serlichrn  sfatt  Zurich  dtirch  iiansen  am  wasen^ 
am  sampstag  nach  $ant  Lux  lag  des  iars  do 
man  zalt  t usent  fUnff  hnndert  vnd  aciil  iar 
(li08i.  ïn-U"  de  19  pp.  avec  planches  gravi'cs  par 
Virgile  Solis. 

Ainsi  ce  n'est  pas  à  rexcellenl  imprimeur  Chris- 
tophe Fnischouer  qu'est  dû  l'établissement  de  la  ly- 
pograpliio  à  Zurich,  mais  bien  à  un  certain  Ilans 
am  Waseii,  ou  piul-étre  itasen,  dont  on  ne  pQur- 
rait  citer  aucun  autre  produit  typo^r. 

Le  premier  livn*  iinpriuié  i>;ir  Christ.  Froschuuer 
n'est  ciiéni  par  le  P.  ïa'.  Long  (Bibl.  Sucra)  ni  par 
I^anzer,  mai;»  n«>us  le  trouvons  décrit  par  tYeytag 
et  par  B;iu«  r  :  Paraphrases  zu  Tûlsch  die  Epistcln 
Sancti  Pauli,  /.  zu  Ephesi'irn^  l.zu  den  PhxUppen' 
senif  etc.  /«  Latyn  durch  Doctuf  Erasmum  von 
lioterdam  hiinzlich  Oeschribtn,  vnd  klarlich  usz- 
getegety  durch  mHster  I^.onem  lud  Pfaihcrren 
zu  Eynsidicn  gentil  ch  dem  Latyn  nach  vertUscht. 
Zurich,  lh2l,  ni/i-»  de  300  p. 

ImI  plu|iarl  des  nombreux  traités  d'Llrich  Zwingle 
furent  imprimés  pour  la  premiî  re  fois  à  Zurich, 
ainsi  que  ceux  d'CEcolampade,  son  disciple  (voy. 
Paiiter.  vili,  30~). 

Kii  1528,  apparjlt  un  nouvel  imprimeur,  Jacobus 
Ma7.o(.hlus. 

Lu  assez  grand  nombre  do  livres  en  français,  eu 
anglais,  en  dialtcle  romansclie,  etc.,  seul  publiés 


à  Zurich  an  xti«  siècle;  nous  clterooi  :  Jolm  Har- 
ryson.  Yet  a  courte  at  tht  Bomytke  Poxe,  larkh, 
01i%er  Jacobson,  15)3,  in-10  goih.  Crtte  satire  est 
sénéralement attribuée  k  John  Baie,  éféqœ  iTOHory; 
Lowndes  en  lait  la  description. 

Une  Bible  en  anglais  est  imprimée  en  15M,  Ib- 
fto  (P.  Le  l^ng,  BibL  $aera.  1.  p.  ASO). 

La  première  traduction  de  la  BiBi.e  en  griioo  j 
est  publiée  en  1657,  in-8«,  par  II.  Haraboier. 

Conrad  Gessner,  nous  l'avons  dit,  était  de  Zurich, 
et  ses  excellents  travaux  scientifiques  et  Ubliogr.  y 
fnrent  tous  Imprimés  et  réimprimés  au  milieu  do 
XYi«  siècle  (voy.  Bauer,  II,  p.  25-26). 

TiLA,  TiLLUM,  Thiela,  THid,  pet.  ville  de 
Hollande  (Gueldre)^  sur  la  ht.  droite 
du  Waal. 

Imprimerie  en  1058  [Fallc]  :  Aran  et  TUwâ»  tra- 
gœdia.  Thila,  1058,  in-4o.  Bauer  et  le  catal.  lans- 
son-Waesber^he  (Amst.,  1078),  nous  donnent  les 
titres  de  plusieurs  vol.  exécutés  à  Tbiel,  antérieive- 
ment  h  1078.  En  1088,  un  imprimeur  aUemaod  non- 
mé  Frédéric  Jansx  s'y  établit. 

TlLAVENTUM  FL..  TiLAVENTUS  [PL],  TlUA- 

biNTE   [T.  P.],  il.   de  la  Yenétie,  auj. 
t7  Tagliamento, 

TiLENA,  FiLENA  [T.  P.],  TlLECASTRUM^  lOCa- 

lité  des  Lingoncs,  aans  la  Gaule  Lyonn. 
ï,  auj.  Til'Chatd,  bourg  de  Fr.  (C6te- 
,  (f'Or). 

TiLETUM^  Thieli,  ville  de  Belgique  (Flandre 
Occid.). 

M.  de  ReifTenberg  fait  remonter  le  premier  éta- 
blissement typogr.  de  Thielt  A 1793. 

TiLiuM,  TelU  Teglio,  bourg  de  Lombardie 
(Milanais). 

Tilli:m  prope  Senouas,  Le  Thciî,  commune 
de  l'arr.  de  Sens  (Yonne);  plusieurs 
comniuues  de  Fr.  portent  encore  ce 
nom. 

TiixKUM  [T.  P.,  G<î0.  H.],  Pons  Tiluri 
[It.  A.],  sur  le  tl.  Tilihi.s,  station  de 
Dalmatio,  auj.  Triyl,  dans  le  cercle  de 
Spalatro. 

TiMAcm  s  FL.,  le  Timoky  riv.  de  Servie,  affl. 
du  l)anub(*. 

TiMACUM,  'Jîaaxov  [Pt.],    TlMACUM  MAJfS  [T. 

p.],  localité  de  la  Mœsio,  sur  le  fl.  Ti- 
macus,  auj.  Iperik,  Ispcrik,  bourg  do 
Senie. 

TiMAUM  M,  PnNs  >Evi.f:,  vilIc  dc  la  Tarra- 
coii.,  auj.  Pucftla  de  iVana  [Reich.j, 
dans  les  Astunes. 

TiMAvrs  IL.  [Virp:.,  PI.],  Tlptauc;,  il.  de  la 
Vénétie,  auj.  t7  Timavo,  se  jette  dans  le 
golfe  de  Trieste. 

TiMiNA,  Demmin,  voy.  Dkmminum. 

TiMiLM,  TiuMiiM.  Thun-I' Évalue,  bourg  de 
l'arr.  <lo  Cambrai  (Nord). 

Tina  fl.,  Tîvva[Ptol.l,  fl.  d'Angleterre,  à 
l'extrémité  E.  du  mur  d'Adrien,  la  Tyne, 
qui  sépare  le  Nortliumberland  du  Dur- 


124i 


TINiE  OSTIUM.  —  TOLETUM. 


i242 


hamshirc^  et  afflue  à  la  mer  du  Nord. 

TiN.€  OSTIUM,  Tynemouth,  \ille  d'Angle- 
terre, à  l'E.  de  Newcastle. 

TiNcoNciuM  [I.  A.],  station  de  la  Gaule 
L}onn.,  sur  la  route  de  Bordeaux  à 
Aulun,  Sancoins,  pet.  ville  de  France 
(Cher),  suiv,  d'Anville. 

TiNGENTERA,     TlNGENTERATUM,    TaHfa,   pet. 

ville  d'Andalousie,  sur  le  détroit  de 
Gibraltar  à  l'O.,  en  face  de  Tanger. 

TiNiA  FL.  [PI.],  tU%ç  [Str.],  dans  l'Om- 
brie,  auj.  la  Timia,  passe  au  S.-O.  de 
Spoleto. 

TixiNiuM,  voy.  Arbuda. 

TiNiTiAcuM,  Thenezay,  bourg  du  Poitou 
(Dcux-Sèvrcs). 

TiNURTIUM  CASTRUM  [1.  A.],  TORNDSIUM,  TeR- 

NusiuM^  ville  de  la  Gaule  Lyonn.,  auj. 
Toiimus,  ville  de  Fr.,  sur  la  Saône 
(Saône-et-Loire);  patrie  de  Greuze. 

TiPARMus  Ins.  [PI.],  Spezia,  Spetzia,  Sou- 
lidja  (en  Turc),  île  de  Farchipel  (Spo- 
rades  occid.). 

TlPlIERNUM,  voy.  TiFERNUM. 

TfRANiiM,  Sondrio,  pet.  ville  du  Milanais, 
chef-lieu  de  la  Valteline,  sur  FAdda. 

TiRiscuM,  Tip((TXGv  fPt.J,  ville  de  la  Dacie, 
auj.  Tirgusil,  Tirguschialvi,  bourg  de 
la  Valachie  Occid.,  sur  le  Schiul. 

TiRLEMONTiuM,  TiRLJîMONS,  Tirlemont,  ville 

de  Belgique  (Brabant  Mérid.). 

Imprimerie  en  1811,  le  premier  typogr.  9'appelle 
Fauconnier. 

TisiANiTs  KL.,  voy.  Partiuscus. 

TrsSA,  Tfaaa  IPtol.],  Ti'aaai  [St.   B.],  ville 

du  Nord  de  la  Sicile,  auj.  Randazzo, 
ville  de  rintend.  de  Messine. 

Titus  kl.,  t(to;  [PtoL],  en  Dalmatie^  auj. 
t7  Kerkd. 

TiTTLNTiiM,  Stagnum,  Stogno,  pet.  ville  de 
Dalmatic  (cercle  de  Raguse). 

TivEKTON,  ville  d'Angleterre  (Devonshire)i 

L'imprimerie  remonte  en  ceuc  ?illc  à  1750,  dit 
Dayidson  ;  en  1700,  lo  typogr.  en  exercice  s'appe* 
Jait  J.  Purkhouse. 

TiviscuM,  voy.  TiBisr.uM. 

Tiza  kl.,  voy.  PARTHISr.US. 

Toarcilm,  vov.  Thoarcium. 

ToBiNiuM,  Zopfingen^  pet.  ville  de  Suisse, 
dans  le  canton  d'Argovie;  belle  biblio- 
thèque. 

ToBiiis  KL.,  To'êio;  JPtol.J,  TuBius,  fl.  de  la 
côte  0.  d'Angleterre,  auj^   le  Towey, 


Towy,  fl.  du  pays  de  Galles,  se  jette 
dans  la  Manche. 

ToBOLiUM,    ToBOLSKA,    Tobolsk,    villc    de 
l'Empire  russe,  en  Sibérie. 

LMmprimerie  remonte  à  1780  :  trly$t^s  préura»^ 
cz^ftisczijsià  V  Jporenu  (Der  Irtych  in  die  Hippo- 
krene  venvandelt  :  Eine  Monatsichrifl,  herausge- 
gelien  Ton  der  Tobolsker  Obervolksschule).  l«r 
JBtirg,  von  Sept.  1780.  —  Aug.  1700.  Tobolsk,  13 
cah.  tu  8°.  Premier  livre  imprimé  en  Sibérie 
(Eberr,  10547). 

TociAcuM,  TouciAcuM  (xui*  siècle),  Thoucy, 
Tomy,  bourg  de  Fr.  (Yonne). 

TœsOBIS   fl.,    Toiffoêi;    [PtoL],    CONNOVIUS, 

fl.  du  pays  des  Ordovices,  dans  la  Bri- 
tannia,  auj.  le  Conway,  dans  le  pays  de 
Galles  [Camden]. 

ToGGiUM ,  ToGGENBORGUM ,  Toggentnirg , 
bourg  et  anc.  château  de  Suisse  (can- 
ton de  St-Gall). 

L'imprimerie  a-t-elle  réellement  existé  dans  cette 
petite  localité  7  Nous  ne  pouvons  l*anirmer,  mais 
nous  devons  signaler  une  impression  que  nous  trou- 
vons portée  au  catal.  Dubois  (II,  074!)  :  Von  denen 
Frepheiten  (sic)  und  GerecMigkeiten  der  Graff" 
schafft.  Toggenburg,  171S,  in-4o,  Ce  livre  nous 
est  complètement  inconnu,  et  le  Utre  lui-même 
semble  légèrement  estropié. 

ToGisoNus  fl.  [Pl.],fl.  de  la  Vénétie,  auj. 
Fossana  Paltana  [Graësse] . 

TOLBIACUM,   TOLPIA   [Tac],   TOLPIACUS,   Vt- 

cus  Supenorum  [Anton.],  Tulbiacensis 
Civrr.  [Gr.  Tur.],  Tulpucum  ICh.  Car. 
Mart.  a.  725],  Tulbie  [Tr.  d^Aimoin], 
Tolbiac,  ZidpichfZiUch,  ville  de  la  Prusse 
Rhénane  (rég.  de  Cologne);  victoire  de 
Clovis  sur  les  Allemands,  en  406. 

• 

Tolca  FL.,  la  Touque,  pet.  fl.  de  Norman- 
die. 

Tolentinum,  Pagus  Tolentinus,  Tolentino, 
sur  le  Chicti,  ville  d'Italie  (délcg.  de 
Macerata). 

Tolenus  fl.  [Ovid.J,  fl.  du  pays  des  Sa- 
bins,  dans  le  Latium,  auj.  il  Turano, 
affl.  du  Velino. 

Toletum  fLiv.,  I.  A.l,TwXvirov  fPt.l,  Tnou- 
LÉTE  fClir.  de  S.  Den.|,  ville  des  Car- 
petani,  sur  le  Tage,  dans  la  Tarracon., 
auj.  Tolé'iet  Toledo,  ville  d'Kspagne, 
chef-lieu  d'intend.  (Nouv.  Castille),  ar- 
chevêché, dont  le  titulaire  est  primat 
d'Espagne;  admirable  cathédrale;  uni-* 
•  vcrsité  célèbre,  bien  déchue  auj.;  con- 
cile de  62  évèques  en  633,  un  autre  en 
683  ;  patrie  de  Garcilasso  de  la  Vega. 

De  ravis  unanime  des  hililiogr.,  IMmprimerie  fut 
introduite  à  Tol?:{le  en  14S0  par  Pillustre  cardinal 
Ximonès  de  Ci^neros.  D.  Dion.  Hidalgo,  dans  l'ex- 
cellente édition  (|u*il  a  donnée  de  l'ouvrage  clas* 
siquc  de  Mendez,  en  1861,  siiçnale  cependant  un 
incunable  à  la  date  de  1A80,  qu*il  attribue  aux  presses 
de  Tolède  ;  ce  volume,  conservé  à  la  biblioth.  pro< 


4243 


TOLLEGATiE.  —  TOLOSA. 


ilU 


Tinciale,  est  sans  titre;  mais  voici  comment  le 
décrit  Cirlos  Monroy,consprTateur  de  cette  biblioth.t 
■  Este  es  trasiado  bien  i  fielincnte  sacado  de  un 
coademo  de  L«yes  que  los  muy  poderosos  principes 
k»  Bcyes  nue»tros  seflorcs  fecieron  é  ordenaron  en 
las  certes  de  la  muy  noble  cibdad  de  Toledo  escriplo 

en  papel ■ 

Ce  vol.  de  28  (i.  est  bien  imprimé  en  goth.,  sins 
ch.,  réel,  ni  cap.,  mais  avec  signât.;  il  ne  porte  pas 
fie  lieu  d'impression,  mais.  Payant  coUaiionné  avec 
le  Confutaiotium  errorum  de  1480,  dont  nous  al- 
lons parler,  D.  Barth.  J.  Gallardo  a  constaté  l'iden- 
tité des  canicièrcs  qui  servirent  à  Pimprenion,  et 
sur  le  premier  feuillei  bianc  du  livre,  il  a  consigné 
le  résultat  de  son  contrôle  : 

1080. 

l  En  Zamora 

por  Anton  de  Zentevera  î 

No: 
Toledo  :  Por  J.  Vasquex. 

Il  semble  donc  acquis  à  Phistoire  de  la  bibliogra- 
ghie,  de  par  Pauiorité  amplement  suffisante  de  Gai* 
lardo,  que  Pimprimcrie  remonte  à  Tolède  à  Pannéc 
1480;  que  le  proto-iypogr.  est  Juan  Vasques,  et  que 
te  premier  livre  Imprimé  peut  être  intitulé  :  Leyes 
onioiN/iLcs  dt  loi  Rfyes  de  Egpafia  registradas 
porD.  Diego  Voiouei  ChaneiUer.  S.  1.  Ib80,in-a*(?). 

Vuici,  d*après  i'eiempl.  conservé  ■  en  la  libreria 
del  convento  de  San  Pablo  de  b  ciudad  de  Vallado- 
lid  B,  le  titre  exact  du  Confuiatorio  de  i486  :  Con- 
FUTATORiUM  ERKORDM  cotitra  clavet  EccleMic  nuper 
ediloriem  (sic)  explicU  féliciter.  Fuit  auletn  eoH- 
fecium  anno  domini  hcccclxxviii  per  Reverendum 
Magistrum  Petrum  Ximene»  de  Prexano,  tune 
canonicum  toletanum  ;  et  fuit  imprestum  Toleti 
per  venerabilem  virum  Joannem  yatquii  anno 
dài  M.cccc  85.  Pridie  Kal.  Augitêti  :  prefato  Ma- 
gistro  Petro  jam  Episcopo  Pacenti,  et  similUer 
regnantibua  tu  Regno  Coâtelle  et  Legionit^  Arago- 
nie  et  Sicilie,  Sereniss.  ac  christianis».  Regib.  Fer- 
nando  F»  et  Elisabeth.  In-fol.  et  non  point  in-4o, 
comme  le  dit  Pr.  Marchand. 

En  lîilfti,  un  nouvel  imprimeur  tolédau  apparaît  ; 
il  se  nomme  Juan  Tellez,  et  non  Teller,  comme  le 
dit  Maitlaire. 

En  1498,  arrive  de  Valence  un  typogr.  allemand 
du  nom  de  Pedro  Ihigembach,  lequel  imprime,  par 
ordre  du  grand  archvv.  de  Cisneros,  le  célèbre  Mi- 

tAL  MUZARABEenl500. 

En  cette  même  année  1500,  on  signale  de  non- 
veaux  typographes,  Garcia  de  la  Torre,  et  Alonso 
Lorenzo,  que  l'on  a  cru  d'abord  n'avoir  été  que  li- 
braire. 

Au  xvic  siècle,  nous  trouvons    :  Juan  de  Villa- 

auiran,  Gaspardo  de  Avila,  Michaele  de  Eguia,  Joan 
e  Ayala,  Fernando  de  Sancta  Catalina,  etc. 

ToLLEGALE  [I.  Hier.],  peuple  de  la  Gaule 
Cisalpine  ;  le  nom  s'en  retrouve  dans 
Tehjate,  bourg  des  environs  de  Ber- 
game. 

ToLNENSis  CoMiT.,  le  Comitat  de  Tohii,  en 
Hongrie. 

ToLONUM,  TuLLONUM,  TouIoii-sur-Airoux, 
bourg  de  Fr.  (Saône -et -Loire). 

Toi.osA,  Toiosa,  ville  d'Espagne,  chef-lieu 
de  district,  dans  la  prov.  de  Guipuscoa^ 
sur  rOria  (Bisca}'e),  fondée  au  xiii«  s. 

L'imprimerie  remonte  en  cette  ville  au  xv*  siècle, 
disent  quelques  auteurs;  mais  la  simultanéité  de 
l'établissement  des  premières  presses,  à  quelques 
années  près,  et  Pidciitité  des  noms  ont  donné  lieu 
k  de  regrettables  confusions,  et  engagé  bien  des 
bibliographes  à  porter  à  l'actif  de  la  Tolosa  d'Es- 


ggne  ce  qui  appartient  à  la  Tomlomâe  înagâm 
qui  devait  augmenter  encore  les  incenitiidesta 
écrivains  spéciaux,  c'est  qu'on  grand  noahre  et 
livres  espagnols  sont  dus  aux  premiers  aielicnlM* 
lousains;  un  médecin  distingué  de  Touloose,  le  IK 
Desbarreaux-Bemaid,  s'est  chargé  d'éclaircir  ces  té- 
nèbres. 

C'est  à  1488,  que  certains  blbliogr.  foat  remoMcr 
la  typoxraphie  dans  la  ville  de  Tolosa«  J^wi 
disent  1489;  d'autres  enfin,  et  noiis  somifs  da 
nombre,  soutiennent  et  prouveront  au  beiaén  qai 
l'imprimerie  n'a  Jamais  existé  au  XT«  sîède  dMS 
cette  petite  cité  biscayenne,  et  que  tous  ks  Unti 
cités  par  Mendex  et  D.  Dion.  HldatgfK  par  Gallaria 
et  D.  Sancho  Bayon,  et  Zarco  de!  Vallr»  ponent  k 
nom  de  Henry  Mayer,  llmprimenr  aUemaiM  de  Ta» 
lonse,  ou  ceux  de  Juan  Parix  et  d'BMerao  détail 
dont  nous  reparlerons  à  Part.  Toiota  TeetomgMm, 

Un  bibliogr.  accrédité.  Joie  Felkilo  de  CaaiiBs 
Barreto  y  Noronha  (sic),  auteur  d'une  inlércinff 
dissertation  sur  la  BibUoteea  naeianale  de  LiibH» 
est  exactement  de  cette  opinion,  qu'il  motive  for- 
tement» et  conclut  que  tous  les  livres,  «aaus  csce^ 
tion  »,  qui  portent  la  souscription  de  «  TOUOSA  ■, 
au  XV"  siècle,  sont  exécutés  à  i  Toulouse», 

Mais  lleindrick  Mayer,  mais  Parix  ou  dibit, 
n'auraient-ils  pu  simultanément  organiser  et  diri- 
ger un  établissement  typogr.  sur  les  deux  Tcrsaots 
des  Pyrénées?  L'A lleuiand  Mayer,  jpar  exemple, éiail 
bien  capable  d'imprimiT,  au  mois  dViciolve  U0, 
des  comment,  latms  sur  la  Cité  de  Dieu  de  9L  As- 

Sustin,  et  quelques  mois  après,  au  commenceaKBC 
e  1489,  il  aurait  donné  h  Tolosa  de  Biscaye  «  te 
Coronica  deEspana^l  Les  typogr.  du  xw  siècle 
ne  nous  ont  pomt  habitués  à  ces  tours  de  fotee; 
ceux  surtout  qui,  comme  Mayer  et  Parix,  miiaîoo- 
naires  expatriés  d'un  art  nouveau,  arrivent  dans  aa 
pays  dont  les  mœurs,  la  langue,  les  lois  leur  soot 
étrangères,  ceux-là  doivent  évidemment  renoooiitr 

Elus  de  difficultés  dans  les  transactions,  et  leur  ba- 
ileté  pratique,  si  extraordinaire  qu'elle  fût,  ne  poa- 
vait  aller  Jusqu'à  rendre  faciles,  au  xve  siècle,  leseom- 
munications  entre  Toulouse  et  Tolosa  ;  la  Bbcaye  ne 
pouvait  donner  la  main  au  Languedoc  qu'en  passnt 
par-dessus  cette  barrière  in  franchissable  qui  sim- 
pelle  les  a  Pyrénées  »,  et  le  mot  absurde  de  Louis 
XIV  n'était  point  encore  prononcé. 

D.  Pablo  Ciorosabel,  érudit  de  Tolosa,  a  du  reste 
établi  :  que  la  ville  de  Tolosa  était  de  trop  amoe 
importance  au  xv<?  siècle  pour  posséder  une  impri- 
merie dont  les  produits  n'auraient  point  trouvé  de 
débouchés  ;  que  la  ty|iographie  ne  pénétra  dans  le 
Guipuscoa  qu'à  la  fin  du  xvii*  siècle  ;  que  le  pre- 
mier imprimeur  arriva  de  Santauder  vers  16M, 
mais  dépotir\u  de  matériel,  et  que  ce  fut  uncerlaio 
Martin  Ugarte,  introducteur  de  la  typoyr.  à  Saini- 
Sébastlcn,  en  1607,  qui  obtint  le  titre  et  les  pri«i- 
léges  d'imprimeur  pfjur  toute  lajprovlnce^  qn^nfin 
Tolosa  n'a  Jamais  possédé  d'imprimerie  avant  le  ni-, 
lieu  dir  xviir  siècle,  et  que  le  premier  typogr.  qui 
s'y  établit  alors  s'appelait  D.  Francisco  de  bi  Lana; 
nous  voilli  loin  de  l'absolutisme  des  cootradictesn 
du  Dr  Desbarreaux-Bernard. 

Tolosa  Tectosaguvî  [Cœs.,  PL,  Mêla],  Te- 
Awaca  [Slral).],  ToXwca  [Ptol.],  Tnoijosi 
[1.  A.,  Gell.J,  anc.  Paujidïa  [Mart.,  Si- 
don.,  Ausoii.],  Tolosatium  Civ.  |Not 
Imp.],  ÏHOLosA,  Tvlysa  IMonn.MéroT.j, 
TiioLosE  [Chroii.J,  Toulottëe,  ville  de 
Fr.,  chef-licu  du  dép.  de  la  Haute-Ga- 
ronne^ sur  la  Garonne^  anc.  capit.  des 
Tectosaj,'c8,  des  Visijçolhs,  puis  du  roy. 
d'Aquitaine ,  enfin,  jusqu'au  xni«  siècle 
chct-licu  d'un  comte  indépendant;  bi- 
bliothèque importante,  académies^  etc. 

Le  premier  livre   imprimé  à  Toolooseï  qui  porte 


1245 


TOMI.  —  TORGAVIA. 


i246 


une  date  certaine,  remonte  à  1A76  :  Bepetitio  «o- 
lemnis  rubrice  de  fidc  initrumeniorutn,  édita  per 
exccUenlixximum  virum  cl  furVi  ufriusque  monar- 
cham  divum  dominum  Aiidream  Barbattam,  SI" 
culum  Metmnensem;  à  la  fin  :  Clarts$imi  Juris 
vtriusqiie  miutnrcc  ac  tereniMsiml  régi»  Arago- 
iium.  rtc.  Xobilis  consiliarU,  Do,  Andrée  Barba- 
lie  siruli,  de  Fide  instrumentorum  êotemnis  re- 
peticio  Tholone  ctt  imtfressa,  m  Caleuda»  Julii 
M.ccccLXXVi,  finit  féliciter.  Petit  in-fto  goth.,  de 
110  rr.  dont  2  blancs,  en  t6te  et  en  queue,  de  27  I. 
k  la  page  entière,  sans  ch.,  r(^cl.  ni  sign. 

Deux  ouvrages  imprimi^s  sans  date,  mais  avec  les 
mCmes  raracières,  sur  un  papier  identique  et  portant 
li'S  mêmes  filigranes,  sont  donnés  par  le  D**  Deabar- 
reaux-IkTnard  comme  antérieurs  au  Rarbatia;  c^est 
d'abord  une  Somme  de  Joanncs  Andréas,  le  Juris- 
consulte bolonais  :  {l)$ia  e»t  êûma  iohU  Andrée 
brcMis  et  \\  vtdis  ordincUa,  xnp.  secundo  dccritaliûl 
Aute/jj  dicat  aliquid  de  proi'csêu  indicii,  In-t" 
gotli.  de  2 S  rr.,  dont  deux  blancs,  à  23,  25  et  20 1.» 
sans  ch.,  r(^:l.  ni  i»ign.,  divisé  en  deux  parties,  dont 
la  seconde  contient  le  comment,  sur  le  iv"  livre  des 
Décrétalcs. 

Le  second  vol.,  sans  date,  est  :  Spéculum  Sa* 
pieniie  beali  CirilU,  Epistopi.  In-ùo  de  120  fr.,  dont 
le  premier  blanc,  de  20  lig.  à  la  page  entière,  saus 
aucune  marque  typogr.  be  premier  de  ces  incu- 
nables toulousains  nVst  pas  cité  par  ilain  ;  le  second 
est  donné  par  lui,  sans  attribution  de  lieu  dMmpret- 
sion,  M>us  le  n*  5900. 

LMmprcssion  de  ces  trois  volumes  est  attribuée 
par  M.  D.-Bemard  à  des  ouvriers  de  Schoarrcr,  qui 
aurait  pu  fonder  à  Toulouse  une  succursale  ou 
même  un  établissement  typogr.,  à  la  tOte  duquel  il 
aurait  placé  un  de  ses  ouvriers.  Nous  croyons  que 
Schœfrcr  avait  autre  chose  à  faire,  mais  ilesterfec- 
tivemcnt  fort  possible  qu'un  de  ces  ouvriers  typogr. 
de  Mayencp,  chasséa^de  la  ville  par  les  heureux  oa 
terribles  événements  de  lft02  (nou.^  disons  heureux^ 
puisque  la  diffusion  des  bienfajts  de  l'imprimerie  en 
fut  la  conséquence),  ait  rail  séjour  pendant  quel- 
ques aimées  dans  la  grande  cité  du  Midi,  et  de  là 
soit  passé  en  Espagne  ;  cette  hypothèse  n'a  rien  qui 
choque  la  vraisemblance. 

En  1^79,  apparaît  à  Toulouse  le  premier  nom 
d'iniprinieur:  c'est  Jean  rAllemand,ou  plutôt  Johann 
l^rix  de  Aicmania,  que  plus  tard  nous  voyons  asso- 
cié, |)our  l'exécution  de  livras  célèbres  espagnols, 
avec  un  Espagnol  du  nom  d'Estcvan  (llébat;  le  pre- 
mier  produit  de  ses  pressi's  qui  porte  son  nom  est 
un  traiié  rde  Clericis  Concubinariis  »,  de  Jean  AI* 
fonse  de  Bénévcnt;  il  porie  à  la  fin  :  Et  Mie  finit 
pvesens  de  Clericis  concubinariis  tractât uIum  ab 
eximio  sacroriim  canonnm  lo,  de  Beneuenlo^  doc* 
torc^  utqnc  unum  de  quatuor  cal/teUris  scole  Sala- 
mantice  actu  régente  ad  profcctnm  fidetinm  $alu- 
brilcr  ordinaiu.%  imprimente  3lo  lo.  Parix  de 
AimanicL,  Tliolu.ne^  »ub  anno  Ctiriiti  tf.ccccLXZlX. 
In-fin  gotli.  de  30  ff.,  sans  ch.,  réel,  ni  sign. 

Turmi  les  livres  espagnols  exécutés  |)ar  Jean  Paiix 
et  E>tevnn  Clébat,  nous  ne  devons  pas  omettre  luie 
célèbre  ci  précieuse  édition  de  la  Mblusikc.  à  la  date 
de  1^89  (voy.  U.  S.  Rayon  et  Z.  del  \allr,  Ensayo  de 
una  Bibl.  Esp,j  tom.  1,  col.  919). 

UieniOt  arrive  à  Toulouse  un  dos  plus  illustres  i:n- 
priineurs  de  la  cité,  Henry  Maycr,  l'Allemand.  Celui- 
ci  paraît  débuter,  en  1ÙA9,  i>ar  un  tnité  intitulé  : 
Summula  Magistri  loannis.  A  la  fin:  Famosisaimi 
bonarum  artium  ac  pMiosopfiie  monarclie  Pari- 
sicnnis  magistri  loannis  di'.  magi\liis  summula  et 
Pétri  llyspani  gloxiile  exactissime  ai.  mcntem 
dortoris  sublilis  frlici  »ydere  fliùunt  opéra  et  im- 
pensa magiUri  llenria  Maucr  aimant.  Anno  sa* 
lutis  nostre  w  cccc'*  LXixviijo  die  xxij,  menais 
aprilis  i Pâques  tombe  le  0  avril).  Pet.  m-rol.  gjtli. 
à  2  col.  sans  ch.,  ni  réel.,  avec  sign. 

11  donne  la  même  année  un  livre  célèbre,  la  pre- 
mière traduction  française  de  PImitation  :  Cy  co* 
mance  le  Hure  tressalutaire  \\  de  la  YmiladÔ  Jliesu 
Clirift  j  mes  \\  prisement  de  ce  monde,  première  \\ 

DICTIORN.  DI  GÉOOI. 


mil  eompou  en  latin  par  saine 1 1|  bcrnard  ou  par 
autre  deuotc  perlsone.  alribue  a  maistre  iehan 
ger\\son  chancelier  depari.^  et  après  \\  translate 
en  francoys  en  la  cite  |j  de  T/iolouM:, 

A  la  fin  :  Cy  flnist imprime,  a  Tlkolose\\par 

maistre  henric  ntayer  alamàllati  de  grâce  mit, 
Cccc.LXZXviii.  I  Et  le  xxviii.  ionr  de  May,  lo-bo 

S  th.  de  152  ff.,  cbifTrés  au  ro  seulement  au  milieu 
la  page;  les  cahiers  de  8,  a  p  pour  les  S  premiers 
livres,  et  A.-D,  pour  le  a*  (cit.  Miciielin,  1^G4\ 
M.  Uesbarn'aux- Bernard  ciic  cinq  exempi.  de  ce 
précieux  incunable;  la  Bibl.  Imp.  a  le  bonheur  d'en 
posséder  un. 

En  1491,  dit  M.  Desbarrcaux-Benard,  arrive  à 
Toulouse  im  nouvel  imprimeur,  Jean  de  Guerlins, 
ou  de  Gherliiic,  dont  nous  avons  déj)  eu  plusieurs 
fols  l'occasion  de  parler  ;  s  jus  pouvoir  affirmer 
l'exactitude  de  la  date  que  donne  par  hypotlù-sc  le 
bibliogr.  toulousain,  à  l'exécution  des  Ordonnances 
du  Boy  touchant  lajustl-e  du  pays  d-t  Languedoc^ 
nous  dirons  qu'elle  doit  être  antérieure  à  14'j:i,  date 
à  laquelle  nous  avons  vu  J.  de  Gherlinc  introduire 
la  typogr.  &  Braga. 

Parmi  les  (irincipaux  Imprimeurs  toulousains  du 
xvi*  et  xviie  siècle,  nous  signalerons  :  Jean  Grand- 
Jean  (Joan  Gran  Joan) ,  Eust.  Arn.  Guilhem  du 
Boys,  J.  Damoysel,  Nie.  Vieillard,  Ant.  André,  Guy- 
Boudevilie,  et  les  Coloraiex,  grande  famille  de  typogr. 
qui  rayonne  pendant  deux  siècles  sur  Pimprimerie 
toulousaine  (Jean,  Arnaud,  Guillaume,  Ix>uis,  etc.), 
J.  MafAré,  Hobfrt,  J.  Jngou,  Pierre  Bosc,  d'Estcy, 
Jan  Boude,  enfin  J.  E.  G.  Pech  et  J.  Dom.  Cainusat, 

Le  roi,  par  édit  du  11  mai  1022,  fixe  à  douxe  le 
nombre  des  imprimeurs  autorisés  pour  la  ville  de 
Toulouse  I  cet  édit  e^t  confirmé  par  Parrét  du  con- 
seil de  \l%t\%  le  nombre  des  imprimeurs  est  réduit  à 
10  par  l'arrêt  de  1739,  et  le  rapport  foii  k  M.  de  Sar- 
Unes  donne  les  noms  des  titulaires  en  1704. 

ToMi  [PI.,  Stat.,  I.  A.},  Toai;  [Sir.],  T6;xoi 

tPtoi.]  ville  principale  de  la  Scvtbia 
linor,  auj.  TomiswoTy  JegniPatigoiao[x 
Eski-Pimjana  (des  Turcs),  ville  de  la 
Rouméiic^  dans  le  pacn.  de  Silistri, 
avec  un  port  sur  la  mer  Noire;  lieu 
d'exil  d'Ovide. 

ToNGARLOA  MoNAST.,  Vabb.  de  Tongerlooy 
de  l'ordre  de  St-Benoit,  dans  la  petite 
ville  du  même  nom^  située  dans  la 
prov.  d'Anvers. 

lie  53e  vol.  des  Acta  Saiictorun  recueillis  par  les 
Bolkindlstes  fut  imprimé  dans  ce  monastère;  il  est 
classé  dans  coite  immense  collection  comme  sixième 
vol.  d'octobre.  Quand  «  the  extravagancies  of  the 
Frenelï  Revotutianists  •,  dit  assex  iri-èverencieiue- 
ment  M.  Cotton,  forcèrent  les  moines  à  fuir  leur 
communauté,  et  à  chercher  asile  et  protecUoii  Ik  l'é- 
tranger, les  éditeurs  des  ACTÀ  SAricTORi'M  furent.ac- 
ciieiilis  à  Tongerloo  par  un  supérieur  du  nom  de 
Godefroid  lleniiann,  qui  leur  donna  les  moyens  de 
poursuivra  avec  calme  leur  effrayant  travail  ;  ce  53* 
vol.,  publié  en  1795,  est  devenu  d'une  rareté  in- 
signe. 

TONGRI  CiVIT.VTlS  FoNS  [PI.],  VOV.  AqU.E 
LUVIENSES. 

ToNsus  PL.,  t6v^.;  [Plol.],  fl.  de  la  Thraco, 
auj.  le  Timdscha,  Tancza,  afflue  à  la 
Maritza^  près  d'Andrinople. 

ToRciAcuM,  Torcé,  bourg  du  Maine  (Sar- 
the)  =  Torcé-en-Cfiarnie,  commune  du 
dép.  de  la  Mayenne. 

ToRGAViA  [PertzJ,  Argeua,  'ApYiX(a  [Plol.], 

40 


4247 


TORIALLUM.  —  TORNOMAGENSIS  VIGUS. 


4248 


ToBGA,  ToRGJE^  ToTgou,  sur  l'Elbe,  ville 
de  la  rég.  de  Mersebarg,  et  de  la  prov. 
de  Saxe  (Prusse). 

Falkenstein  ne  fait  remonter  qv^  1397  la  typogr. 
dans  cette  ?  lie,  célèbre  par  la  publication  quy  ût 
Luther,  en  15S«S  des  articles  qui  servirent  de  base  à 
la  confession  d*Augsbounr;  nous  reportons  Pimprf- 
merie  à  tSM  :  Prideriei  WiUiHmi  Saxoniœ  DueU, 
Adminiâtr,  EUetor.  Precaikme»  pfa,  eonçtaia  et 
9u,n»ma  quotidie  pietate  usurpatœ.  Torgauiv,  150^ 
in-4o,  livre  fort  rare,  nUmpr.  ï  Lelpsig,  en  1005,  in- 
12  (voy.  Vogt,  p.  5M,  Bauer,  1,  p.  S20,  etc.).  Les  vo- 
lumes A  la  date  de  1597,  que  probablement  Falkens- 
tein a  tait  en  vne,  sont  décrits  au  ManuH^  tom.  III, 
col.  1241  :  If.  Luther,  ConcUmeâ,  in  latinum 
temumem  a  M,  Johanne  fVenckelio  (rattuetœ. 
Torgc,  1597, 2  vol.  in-fol.  (un  exempl.  sur  vélin  est 
conservé  i  la  bibl.  gr.-duc  de  Gutha). 

Le  nom  d*ARGELiA  figute  I  la  souscription  de 
qnelqu«>s  livres  :  P.  Nagel.  Ander  Theti  deê  im 
1618  JÙhre  erscMenen  cameten,  Argelic,  1019, 
in-fto  (Bibi.  Pulkovensis,  p.  293). 

ToRiALLUM,  Tùurlaville,  bourg  de  France 
(Manche). 

TORINNA,  TORENNA,  VOy.  TuR£NNA. 
TORNACUM  NeRVIORUM.  CiV.  TURNACENSIUM^ 

TnoRNUA  [Frédég.J,  anc.  Bajanum^  Tvr- 
NAco  [Monn.  Mcrov.]^  Domik,  Doomik, 
Ibtfmot,  ville  de  Belgique,  sur  l'Escaut, 
cbef-lieu  d*arrond.  (Hainaut),  biblioth. 
de  27,000  vol. 

Tournai,  dit  M.  Van  der  Meersch,  est  la  pre- 
mière ville  de  Hainaut  qui  ait  accueilli  rimprlmerie. 
M.  Dclmotte  {Bibl.  belge^  t.  1,  p.  54)  dit  que  ce  fut 
en  1519  qu*on  y  dressa  la  première  presse,  mais  cette 
allégation  n*est  point  soutenable;  en  1532,  un  li- 
braire de  Tournai,  Jean  de  Laforge,  fait  imprimer  & 
Anvers,  chez  Martin  Lempcreur,  la  Complaincte  de 
la  Terre  saincte  ;  8*il  avait  eu  sous  la  main  une 
typogr.  locale,  il  n*aurait  point  eu  recours  &  des 
presses  étrangères  ;  Falkenstein  donne  1557  comme 
date  de  rintroduction  de  rimprimorie,  et  M.  de 
Reiffcnberg  la  reporte  seulement  A  1010. 

Nous  citerons  :  PMI»  Itovfnius  de  Mitsionitnts, 
Item  Eusebi  PampMli  opuscuia  Xi  F  [edenteSir- 
mondo).  Item  Joann»  Coçnati  de  naturali  Dei 
cogniiione  et  animi  immort alitale  et  de  Dei  jus- 
tititu  Tcniaci,  1597,  in-8*  (Cat  Ileinsius,  p.  04). 

Le  livre  sur  lequel  M.  de  Reiffenberg  base  sa  date 
de  1010  ebt  probablement  relui-ci  :  Lei  Tons,  ou  dis- 
cours sur  les  modes  de  Musique,  et  les  Tons  de 
l'Eglise,  par  Pierre  âtaillart.  Toumay,  Nicolas 
Laurent,  1010,  in-^io;  à  moins  que  ce  ne  soit  t  La 
Vie  du  bienheureux  Jean  de  Sagahun,  de  tordre 
des  frères  Ermites  de  5.  Augustin,  Tournai,  1010, 
in-12. 

Quelques  années  plus  tard,  vers  1035,  nous  trou* 
vous,  à  Tournai,  un  imprimeur  bien  connu  de  la 
Belgique,  nonim<^  Adrien  Quinqué;  c'est  lui  qui 
donne,  en  10:i9-54,  le  gmnd  ouvrage  de  J.  Mal» 
bnincq,  de  Morinis  et  Morinorum  rébus,  3  vol. 
in-ft«. 

Nous  citerons  encore  dans  cette  ville,  au  xvii*  siè- 
cle, Charles  Martin  et  Lesainct. 

Lors  de  l'urrét  du  conseil,  en  date  du  21  Juillet 
1704,  Tournai  {«ppartenait  momentanément  A  la 
France;  aussi  figure-l-elle  parmi  les  villes  qui  sont 
autori5ées  à  conserver  deux  imprimeurs. 

L'un  des  premiers  imprimeurs  de  Fcrrare,  Johan> 
nés  de  Tornaco,  était  un  enfant  de  la  ville  dont  nous 
venons  d'ébaucher  l'hist.  typogr. 

ToKXATEs  [PI.],  peuple  de  la  Gaule  Aqui- 
taine^ habitant  le  terroir  de  Toumay 


(ToRifAcuiff),  bourg  da  Bas-AnnagiuiCy 
près  de  Tarbes  (Hautes-Pyrénées). 

ToRiVEBECENSEs,  Towmehem,  bourg  de  l'Ar- 
tois (Pas-de-Calais). 

ToRNENsis  ComT.,  le  CcmUat  de  Toma,  en 
Hongrie  (cercle  en-deçà  de  la  Theiss). 

ToRNODORUSy  voy.  Ternodorum. 

ToRNOMAGENsis  Vicus  [Greg.  Tur.],  Ttr?- 
NAcoT  [Monn.  Blérov.]^  Turno,  Turno- 
NOM^  TuRNONiuif^  IVmmoii,  ville  de  Fr., 
sur  le  Rhône  (Ardèche);  anc.  comté; 
parait  remonter  au  vu*  siècle. 

Cette  ville,  disent  Falkenstein  et  Gottoiiv  poaaèdc 
une  imprimerie  depuis  150b;  nous  crovons  ce  rca- 
aeignement  eironé,  oo  du  moins  ooas  igoomos  ab- 
ioloment  sur  quel  titre  ces  biblkignirties  se  fondent 
pour  Justifier  leur  allégation  ;  cepemtant  nous  troo- 
vons  quelque  chose  à  dîie  à  ce  siîyet.  Le  eèKbre  ool- 
1^  des  Jésuites  de  Toumon  fat  fondé  en  lS«t  par 
riiluitre  archevêque  de  Lyon,  Fran^oli^  rardinél  de 
Toumon,  qui  mourut  en  ISdS,  à  Tige  dip  73  ans  ;or, 
dans  un  livre  publié  en  i^eStVAntimohmmucre»' 
pomaes  que Th, de Beu  faUt àVIdMmaMée» de deus 
easts  et  six  proposées  aux  ministres  d'Bseosêe  pmr 
M.  Jan  Hay^  prof»  sseur  ordinairt  en  f/kéufofte  en 
l'universui  de  Tournon,  Toumon,  par  daiide  M- 
cbel.  Imprimeur  de  runiversité,  13M8,  In-a*  •,  Ttm- 
teur,  John  ilajr.  s*esprinie  ainsi  dans  la  prélbce  : 
«  Je  me  sais  enfin  délibéré  de  mettre  ce  mien  petit 
labeor  soubs  la  presse  :  mesme  qae  noas  ea  aalooi 
Icy  maintenant  une  si  belle  cofitodité  par  le  moyen 
de  nmprimerie  que  Monseigneur  de  Towmon  y  n 
faiet  nonuetlemcHt  dresser  vour  la  phii  nande  dé- 
coration de  son  académie.  »  Ceci  semblerait  indi^er 
textuellement  que  rimprimerie  a  été  introdaite  à 
Toivnon  par  le  cardinal,  c*est-k^re  antérieurement 
à  1502;  nous  livrons  cette  observation  pour  ce 
qu'elle  vaut  aux  réflexions  sagaces  d'an  éradit  bi< 
bliophile,  M.  Anatole  de  Galller,  qui  habite  le  pys, 
et  est,  mieux  que  qui  que  ce  soit,  à  même  de  fouil- 
ler les  archives  locales  et  d'élucider  cette  questkm 
difficile. 

M.  Anatole  de  Galller  a  bien  voulu  nous  écrire 
plusieurs  lettres  au  si^et  de  la  typogr.  du  Viva- 
rais  ;  nous  l'en  remercions  et  nous  embressons  d'en 
tirer  parti.  Suivant  lui,  le  premier  livre  imprimé 
avec  date  certaine  à  Tournon  remonte  seulement  à 
1586  ;  il  est  cité  par  les  frères  de  Backer  dans  la  Bi- 
biioth,  des  in'ivains  de  la  Société  de  Jésus  :  Uni- 
versitatum  totius  orbis  et  ColUgiorum  omnium 
Societatis  UbeUuSn  nunc  primum  in  lucem  editus^ 
opéra  Franc,  Caiiidj,  artium  liberalimn  in  AcadC' 
mia  Tumonia  Magistri,  Tumoni,  apud  Ttoomam 
Bertrandium,  1»»6,  in-S*»  de  61  pp.  sans  l'Index  ;  les 
frères  de  Backer  ajoutent  que  John  llay  paraît  avoir 
eu  part  A  cet  ouvrage. 

A  la  date  de  1588,  la  typogr.  prend  un  grand  dé- 
veloppement, dû  i  la  concurnrnce  de  nombreoacs 
imprimeries.  Nous  avons  déjk  vu  Claude  Mlchd 
et  Thomas  Bertrandi,  nous  trouvons  encore  au 
même  temps  Guillaume  Linocier  ;  tiois  imprimeries 
P'«ur  une  ville  de  cette  mince  importance,  c*e>t  un 
bit  remarquable  i  cette  époque,  et  qui  témoigne 
Incontestablement  de  l'impulsion  vigoureuse  impri- 
mée par  les  PP.  Jésuites  aux  études  littéraires  et 
surtout  A  la  schol^stique. 

Utons  encore  une  édition  latine  des  Confessions 
de  S,  Augustin,  Turnoni,  apud  CL  Michaêlem,  1588, 
in-8*»;  à  la  même  date  et  du  même  imprimeur! 
Thésaurus  rerum  et  verborum  VirgitU^  in  Acadc- 
mia  Turnonia  Soc,  Jesu,  collectusy  in-8*,  etc. 

En  1595,  nous  signalerons  Jacaues  Favre,  •  li- 
braire en  Avignon  •  ,  qui  vient  faire  imprimeries 
Œuvres  chrestiennes  de  feu  dame  Gabrielle  de 
Coignard,  à  Toumon  (voy.  le  Manuel  et  le  cat.  a- 


4249 


TORNUCIUM.  —  TRAJECTUM. 


i250 


Songne),  mais  nous  ne  pensons  pas  quMl  ait  fondé 
'établissement  typogr.  dans  la  Tille;  cependant 
c'est  encore  à  son  nom  qu'est  souscrit,  en  160 1,  un 
Tol.  qup  client  le  P.  Le  I^ng  et  Ip  caU  Secousse  s 
And.  Basset,  tnâiitutio,  PHvd,  et  Slat,  Universi" 
tdtis  Falenciœ»  Turnoni,  1601,  in-4". 

Nous  trouvons  encore  trace  de  rimprimerie  de 
Claude  Michel,  en  101  H;  un  peu  plus  tard,  nous  si- 
giialerons  un  nouvel  imprimeur  du  nom  de  Laurent 
Durand. 

Tournon  ne  figure  pas  aux  arrêts  ^  conseil  de 
170/k  et  de  17S'.^  non  plus  qu'au  rapport  fait  à  M.  de 
Sartines,  en  176<k. 

ToRNuciuM,  ToRNusiuM  |Charta  Ladov.  Vil, 
a.  i  176J,  voy.  Tinurtium  Castrum. 

ToRNuciuM,  ToRNAY,  auj.  Toumy,  com- 
mune du  Vexin  (Eure). 

ToRON^us  Sinus,  Topwvioxi;  xoXiroç,  golfe 
de  la  mer  Mgée,  sur  les  côtes  de  Ma- 
ccdoine,  auj.  Hagios-Mamos  ou  Golfo 
di  Kassandhra. 

ToKPATUii,  voy.  Derbatum. 

ToRsiLTA,  Torshella,  Torshsella,  ville  de 
Suède  (préf.  de  Nikôping). 

ToRTuus,  le  TortoUy  auj.  Dordou,  pet.  ri- 
vière du  Rouergue,  se  perd  aans  le 
Tarn. 

ToRUNiL'M,  voy.  THORUmUM.      . 

TosiBiA,  Torre-Ximeno,  pet.  ville  d'Anda- 
lousie (roy.  de  Jaën). 

TossîAcus  Yicus,  Toissei,  Thùissey,  pet. 
ville  de  la  princip.  de  Dombes,  près  de 
la  Chalaronne  (Ain). 

En  1696,  un  typogr.  du  nom  de  Leblanc  parait 
avoir  résidé  à  Thotssev  ;  le  P.  Le  Long,  le  caL  Se- 
cousse, celui  de  la  Biblioth.  imp.,  M.  SIrand  [Bi- 
bliogr,  de  VAin)^  citent  un  volume  souscrite  ce  nom 
du  lieu  et  d'imprimeur  :  Abrégé  de  Vhisioire  de  ta 
Principauté  de  Dombe,  donl  Us  propositions  seront 
soutenues  par  Claude  Cachet  de  Gameranê,  dans 
la  salle  du  collège  de  Monseigneur  prince  souve- 
rain de  Dombe...^  à  Thoissety  le ...  du  mois  deno- 
vembre  1696.  if.  Charles  de  Neuvéglise.,.,,  y  pré" 
«liera.  Thoissei,  de  l'imprimerie  de  J.  Leblanc,  5.d. 
(1696),  in-fol. 

ToxANDRi  [PI.],  peuple  de  la  Gaule  Belgi- 
que, occupait  partie  de  la  Zéelande,  à 
10.  de  l'Escaut,  et  au  N.de  la  Flandre. 

Thabls  kl.,  voy.  Dravcs. 

Tbactl's  Adjacens,  Ommelaanden,  district 
de  la  prov.  de  Groningue  (Hollande). 

Tragurium  [PI.,  Mêla],  Tragyrion,  Tp«- 
•ppiov  [Polyb.],  Tpa-Yowpicv  [Str.],  ville  de 
la  Dalmatie,  auj.  Trau,  Traghu,  ville 
épiscop.  du  cercle  de  Spalalro,  sur  l'A- 
driatique. ' 

Ce  fut  là  qu'en  1663  fut  trouvé  le  fragment  de 
Pétrone  qui  comprend  le  Festin  de  TrinuUcion; 
mais  l'imprimerie  remonterait  encore  I  plus  d»an 
siêcU;  en  arrière,  si  l*on  devait  prendre  a  la  lettre 
la  souscripiion  d'un  livre  cité  par  tous  les  bibliogr.: 
^ovDM  Testamentum  Croaiinmi...  dcr  erste  halbe 
Theil  des  Seuen  Testaments,  ..,  jettt  zum  ers- 
tcnmal  in  die  Crobatische  Sprach  verdotmetêeM, 


und  mil  Gtagolisehen  Buehstaben  getruekt,  ex 
interprète  PHmi  Truberi,  Creiner  (der  Zeit  Pfa- 
rherr  tu  Vrach),  Ant,  DalnuUœ,  et  Stephani  Con^ 
êulis  Uistriœ,  nwœupatum  Alberto  Marchioni 
Brandeburgico.  Tragurii,  1562-(6ft},  2  vol  iii^i*.  La 
première  édition  de  ce  livre  rare  a  été  donnée  à  Ta; 
bingeu,  1562-6^i.  Nous  pouvons  admettre  que  lé 
luthérien  Primus  Truber,  «  qui  primus  excogitavit 
artem  seribenti  tingua  vanaaliea  »,  divisa  le  tirage 
de  l'édition  qu'il  donnait  de  ceUe  traduction  en  lan- 
gue croate  des  livres  saints,  et  en  souscrivit  une 
partie  au  nom  de  «  Tragurium  ■  en  en  changeant 
la  dédicace;  le  fait  d'un  établissement  typogr.,  même 
temporaire,  dans  une  ville  aussi  écartée  que  Tiau, 
à  une  date  aussi  reculée,  est  tellement  extraordi- 
naire, que  nous  préférons  admettre  l'hypothèse 
d'une  édition  exécutée  à  Tabingcn,  au  collège  pro- 
testant fondé  par  le  duc  de  Wurtemberg,  pour  être, 
de  là,  distribuée  dans  les  pavs  Dalmates  et  Croates. 
La  dédicace  en  29  pp.,  au  roi  de  Buhéme,  est  fort 
curieuse  :  t  II  loue  Maximilicu  de^  Si  muniGcence  ; 
grice  à  ses  largesses,  il  a  pu  organiser  une  impri- 
merie bien  pourvue  de  matériel  et  de  caracieres 
glagolitigues  et  cyrilliques,  avec  lesquels  il  portera 
la  connaissance  des  livres  saints  non  pas  sea  ement 
dans  les  pays  slaves  qui  se  servent  de  ces  caractères, 
mais  Jukqu'aux  dernières  limites  de  l'empire  des 
Turcs,  etc.  » 

Trajana  Goix)mïa,  voy,  Colonia. 

Trajana  Legio,  voy.  Conpluentes. 

Trajani  CivriAS,  voy.  Colonia  Itaucensis. 

Trajani  MuNiMENTUM  [AmmiaD.],  Castel- 
LUM,  forteresse  bâtie  sur  la  rive  droite 
du  Rhin  à  sou  confluent  avec  le  Main, 
auj.  Castely  pet.  ville  de  la  Hesse-Darm- 
stadt,  en  face  de  Mayence  ;  ses  fortifi- 
cations se  relient  au  système  de  défense 
de  la  ville  de  Gutenberg. 

Trajanopolis  [I.  A.,  It.  Hier.],  TpaiavoicoXic 

S  toi.,  Proc.J,  sur  l'Hebrus,  ville  de 
race,  auj.  Orikkova,  dans  la  Rou- 
mctie,  sur  la  Maritza  (pach.  d*Andri- 
nople. 

Trajanus  PORTUS,  Tpaïavo;  X(p.riv,  voy.  Cen- 
TUM  CeLLJ::. 

Trajectum,  Trajetto,  pet.  ville  du  Napo- 
litain, sur  le  Garigiiano  (terra  di  La- 
voro). 

Trajectum  [Pertz],  Trajectus  Mos^  [I.  A.], 
Trajectensis  Urbs  [Greg.  Tur.],  Trajec- 
tum TuNGRORUM,  Trajectum  Superius, 
DisTRicTUM  TREcns  [diT.  Carlov.],  Triec- 
To,  Triectv,  Truscto  Fitpa  [Monn.  Mé- 
rov.],  LA  Cité  du  Traet  [Sigeb.  Chr.l, 
Traict-sur-Meuse,  ville  de  la  Germanie 
seconde,  auj.  Maesiricht,  Maastricht, 
ville  forte  de  la  Hollande,  sur  la  Meuse> 
capit.  du  duché  de  Limbourg. 

M.  Gotbier,  libraire  liégeois,  nous  adresse  la  note 
suivante  :  Jacobus  Batbenius  (Jacques  Uathen},  le 
premier  imprimeur  de  Maestricht,  avait  d'abord 
exercé  à  Louvain  ;  en  1552,  il  transporta  son  éta- 
blissement à  Biaestriebt,  et  s'y  fixa  définitivement) 
le  premier  livre  sorti  de  ces  presses  est  intitulé 
Extraict  et  Recueil  des  ordonnances,  conclusion» 
et  recés  (sic)  du  Sainct  Empire  :  touchant  la  coh" 
tributioH  et  coUecie  du  commun  denier  pour  la  di- 


1 


4251 


TRAJECTUM  AD  ODEIL\M.  —  TRANSMOSANA  PROV. 


4252 


fente  de  la  foy  e*  rhi$fence  contre  U»  Turqz,  Im- 
prima i  T.  aicl-siir  Vrille  ,  au  commandenuriit  et 
cHtloi.nance  du  tiès-révérv'Od  père  en  Di^u  l'évf^ue 
de  Li^K^,  en  Li  mais/m  de  Jnrqu<  t  BMihfn,  h.DlLîÛ 
au  mti\%  de  Décembic.  In-fto  gvtli.  de  2.5  If.  non 
chiffré^.  Le  sr  ul  exempt  connu  dr*  ce  précieux  in- 
éunall*  eht  conservé  à  la  Bibliuib.  ro)aJe  de 
Bruxi'l'cs. 

I/aimi-e  suivante,  Rathen  publie  un  livre  plus 
imjKirtai  !<.  livre  pour  rexéciitioii  duquel  il  a% ait, 
soitant  touti'S  1rs  prol  alxlit*  s.  ^1^  niiindé  parTété- 
que  <<r  Li«'ce  :  SliUuta  anuii$ioi'ialia,  ar  rrfrrma' 
tio  judii'Unum  xpirilualium  civ>titlis  et  dteeeesii 
Leodttusis.  Tiajecti  ad  Mosani,  Jac.  Baihenius, 
15.>.%  in-4'>. 

F.iikeM<>'cin  n'a  c^nnu  ni  le  premier  ni  le  second 
de  ces  pnnlMils  de  l^iiiipriineiie  de  Mae^richi;  il  ue 
fait  reiuontcr  riniroduction  de  cet  art  qu*à  1685. 

Trajectim  ad  Ooekam^  voy.  Fbancofurtum. 

Trajecti-m  iNfERius,  Trajectum  Rheni,  ou 
Ad  Rheni'm,  Trajecti  m  [It.  A.],  Trajec- 
TtM  VETUS  [l>ertz],  Ultkajectum,  anc. 
Antonlna  Ciyit.  !?),  Vtrecht,  ville  de  Hol- 
lande,  sur  le  Vieux-Rhin,  chef-lieu  de 
la  province  du  même  nom;  université 
fondée  en  1C3C;  archevêché. 

VUnion  d'Ctrcclit,  en  1570,  fut  Ta  base  fonda- 
mentale de  la  glorieuse  république  des  Proviiices- 
Diiif's,  et  le  triiité  de  \1\^  donna  le  refios  ft  l'Eu- 
rope H  p<Tmit  à  Louis  XIV  de  mourir  en  palv. 

LoRique  nous  commencions  notre  livre,  m  nous 
avions  tu,  comme  aujourd'hui,  sous  lis  }eux,  l'ad- 
minibl'  Ii%rc  d«'  M.  Ilultrop  sur  les  premi*  rs .l/onM- 
meuia  typogrophica  des  l'a\s-Ras,  ilKc  serait  glissé 
moins  dV-rr*  un»  dans  nos  premiers  travaux  ;  mais 
d'un  mal  parfois  il  résulte  un  \rai  kie»,  et  nos  lec- 
teurs y  pagneronl  detromer  au  supplfunnl  les  rec- 
lificalions  que  ce  rél{-brc  bibliographe  a  bien   voulu 

t  «rendre  lit  |)eiiie  de  nous  adresser,  et   nous  serons 
leurcux  de  sul)>titucr  son  autorité  iucontestie  à 
notre  incoinpéienc»'. 

U-s  typographes  qui  les  premiers  ont  exercé 
leur  art  dans  la  \ill*'  d'L'tncht  >oni  Nicolas  KeleLner 
et  (iérard  de  l.ccinj.t;  le  premiir  sérail  |K?ul-étrc 
orig^nair*'  do  llarlf-ni;  du  moins,  il  t>v  trouvait  en 
cette  v.ll»',  au  XVI'  siècle,  une  famille  de  ce  nom; 
quant  au  second,  s'il  est  W  même  que  le  (ieibard 
l^enipt,  qui  *'X«'r<;>»il  à  IU»is-U:-Duc  ci»'  lUW  à  lû87, 
et  .M.  Ilolliop  coii>idèn'  le  fait  comme  fort  douteux, 
il  ser.iil  alnr^  originuire  de  Mmeguc,  ainsi  qu'il  le 
dit  lui-inenio  dans  l.i  souscription  ûe  t>cs  Provcrbia 
seviosa  d»*  l'iH". 

Le  nom  de  Nicolas  Ket«-la'r  disparaissant  après 
lb7'i,  r<M  arliNie  (Si  sans  doute  mort  en  c*tiean- 
né«'i  ou  tout  au  nioins  le  conrrat  d'association  qui 
le  liait  à  (i.  de  Le>  nipl  fui  rompu,  et  Guill.iume 
liées  d»Tinl  l'ac(|u«r»'ur  du  nniteiirl  de  ces  deux 
typ')grapli(.'s;  le  nom  de  Géiard  de  lA>empt  n^paralt 
seul  A  (Jirrclit,  en  lUT.K 

l.'iru>in'  iinpriinrur  de  Cologne,  Ji'an  Veldener, 
natif  de  Wuri/bourg,  que  nous  a\ons  déjA  signalé 
A  Louvain  et  à  Culen.bourgf  \ient  s'établir  à  Uincht, 
en  n7H. 

M.  Iloltrop  cite  un  grand  nombre  de  volumes 
(plus  de  SO)  exécuiés  par  Mco'a>  Keielaer  et  Gérard 
de  Le<inpt;  s'is  n'ont  pus  mi»  leurs  noms  à  la  plus 
glande  partie  df  ces  ou \ rayes,  si  même  un  grand 
nonibn*  w  poneni  ni  l'indication  de  la  ville,  ni  la 
daie  (te  l'année  uù  ils  funni  imprimés,  il  est  certain 
que  riflrntiié  di-s  canittrus,  l'emploi  dis  mêmes 
signes  i\|M)grapliiques  ei  abrov  ations,  le»  filigranes 
du  papn'r,  sufliseni  incontrsiablemenl  pour  faiiv  re- 
connaitir  l«ur  ongini',  et  pernnltenl  de  les  attri- 
buer, avec  s»  curité,  à  l'alelii  r  de  ces  deux  célèbres 
imprimeurs.  1^*  premier  livre  qui  porte  une  date 
est  de  1&73:  il  est  i  présumer  qu'il  fut  précédé  de 
plusieurs  autres  ouvrages;  ce   serait    doue   entre 


1472  environ  et  1475  qot  Ions  ces  rares  vohmws  an- 
raient  été  exécatés:  cela  seul  donne  une  haote  idée 
de  rimportani  e  de  nieller  typogr.  de  Ketelaer  et  de 
Gérard  de  leempL 

M.  noitrop  dit  que  tons  ces  Tolnmes  sont  in-foL; 
il  nous  parait  avoir  oublié  un  pncieux  ouvrage  du 
format  |tetii  in-a«,  dont  certainement  il  a  eu  con- 
naissance  ftar  les  catalogues,  mais  qu'il  n'a  peut- 
étie  point  fu  rcccasion  de  voir,  et  par  suite  de  dé- 
crirn:  ce  volume  doit  <^tre  l'un  desdemii  rs  qu'aient 
dû  ex(Ciii«r  les  d»ux  associés,  en  Tannée  U73t, 
paisqu'il  est  xbtédu  0  avril,  Tannée  cummençani  à 
l>iquc>,  qui  loinbe  le  18  ;  c'est  un  tiailé  de  S.  Tho- 
mas, /te  Corpore  Cristi,  de  36  ff.  peu  in-*o,  décrit 
an  Manuel  d'après  un  bel  exempt  qu'a  possi^dé 
M.  Trr-ss,  qui  en  doune  le  litie  exact  et  détaillé  u 
n"  bhe  de  son  r  car.  de  1856. 

Voici,  d'aptes  les  Monuments  typogr,^  le  titre 
exact  d'un  ouvrage  qui  porte  A  la  ibis  le  nom  des 
premiers  imprimeurs,  le  nom  de  la  vi.le  et  la  djte 
de  son  exécution  :  (P.  Covestoi)  Scola$iiea  Ht/Ho- 
ria  fuper  mmum  trstamenitim,  cû  addiliontb'  aiqS 
ineidi  niii$  inapil  feliciiK  A  la  fin  :  Scola»Hra  Ays- 
toria  Kup  noMfi  testamentU  eum  adtUlUmW  ||  atq2 
inridenUU  explicit  felieiiK  lmpre»§a  î  traietta  iih 
feriori  \\  per  magi*troK  Ayrutoiim  ketelaer  et  Ghe- 
rardù  de  Lrempt,  [\  x'ccccoLXXiiio.  In-foL  de  ïkl 
ft.  goth.  à  SO  lignes,  wi%  ch.,  réel,  ni  sign. 

lie  caractère  goth  que  de  ces  deux  imprimeurs, 
dit  M.  Bernard,  ressemble  A  celui  qu'employait  Ll* 
rie  ZelU  dont  ils  étaient  probablement  élève»  ;  nOus 
ne  vo)on8  point  d'inconvénient  A  accepter  cette  hy- 
pothèse, A  laquelle  ne  contredit  point  M.  Holtrop. 

Le  premier  livre  exécuté  par  Veldener  A  Utncht 
parait  être  :  Ephielen  ende  ewançflUn  mitten  fer- 
mcenen.  2>.  I.  1478,  dcn  vierden  dach  in  noœmber 
(le  a  nov.'>.  In4io  de  325  ff.  gotb.  A  7k  lignes  (cataL 
de  la  Haye,  p.  18). 

Nous  citerons  encore  le  FateieutUê  tempomm,  dn 
même  imprimeur,  à  la  date  de  1480,  In-fol.;  c'est  le 
premier  livre  qui  pré^ente,  gra\ées  sur  bois,  des  fi- 
gures d'armoiries  dans  le  texte. 

Trajectum  Suevorum,  voy.  Suevofortum  et 
Devona. 

Trajectus  [It.  Anl.],  auj.  Bergerac,  suiv. 
Lkert  (voy.  Bergeracum). 

Tramo.nti.m,  Trnmonti,  pet.  ville  du  Napo- 
litain (Princip.  Citrà). 

Transalpina,  vov.  Gallia. 

Transcolapjams  Processus,  le  district  aU' 
(klà  de  la  Kulpa^  en  Hongrie. 

Transduma,  T^xio8o\jA7CL  [Ptol.],  ville  des 
Bastulani,  dans  la  Bctique^  auj.  Tarifa, 
voy.  Julia  Josa. 

Transisalana  i»Rov.,  Ober-Yssel,  Overyssel, 
prov.  du  roy.  de  llol lande. 

Transmarisca  [I.  A.,  T.  P.],  Tfai^xpai 
[Procop.],  Stamarfsca  [G.  Hav.],'  gar- 
nison de  deux  cohortes  de  la  xi"  légion, 
au  confl.  du  Danube  et  de  la  Marilza^ 
dans  la  Basse  Mœsie,  auj.  Tutorkan,  \)v.L 
villedolaHouuiélie  (pach.de  Nikopoli). 

Trans  Moles,  Tramolv,  commune  de  Fr. 

(i^è^e). 

Tr.\nsmontana  prov.,  Tivs-oS'Montes,  prov. 
du  roy.  de  Portugal. 

Transmontam,  voy.  Astures. 

Transmosana    proy.,  le  Limhourg,   prov. 


« 


1253 


TRANSYLVANÎA.  —  TRECiE. 


1254 


des  Pays-Bas,  divisée  en  deux  parties, 
l'une  belge,  l'autre  hollandaise. 

TitANsYLVANiA,  /fl  Transylvatiie,  Siebenbùr- 
yen,  voy.  Dacia. 

ThANUM,  voy.  TURENUM. 

TuAPEzus,  Tpaff8i;&ûç,  en  Arcadie,  ville  que 
Lcake  place  auprès  de  Mavria, 

TiiAsiMENUs  Lac,  Logo  di  Perugia,  au  N. 
de  Rome»  dans  Tauc.  Ombrie;  des- 
truction de  Tarmce  romaine  par  Han- 
nibal,  en  avril  217  (av.  J.-C). 

Thaunus  fl,,  le  Traun,  riv.  de  Styrie,  affl. 
du  Danube. 

Tkea  [It.  A.],  Treja,  municipe  du  Pice- 
num,  auj.  Treja,  dans  la  marche  d' An- 
cône. 

TiŒHA,  TpTîga  [Ptol.],  Trevium,  ville  du 
Lalium,  auj.  Trevi,  ville  de  la  délég. 
de  Perugia. 

Un  Allcin:ind  du  nom  de  Johann  Reynard,  natif 
d'Eiiingcn,  allant  à  Rome,  est  retenu  pendant  une 
aiiiiéo  duiis  cette  petite  localité,  et  y  installe  une 
typogr.  teiii|Kiraire,  de  laquelle  sortirent  les  deus 
piodiiits  suivants  :  Hialoria  quornoéo  beatus  Frati' 
ciscus  petivit  a  Christo  indulgentiam  pro  eccUhia 
ianctœ  Mariœ  de  Aiigelix,  In  Trevia  (per  Joannein 
Rciiardi),  Idlu,  in-fol.  L'année  suivante,  il  donne: 
Bartolvs  de  Saxoferbato.  inclura  »uper  l.  parte 
Inlortiali,  cum  inserta  quadam  leciura  BaltU.  A 
la  (in  :  ExpUcil  leciura  Rarttioli  de  Saxoferrato 
cinis  periuini  super  prima  parte  inforliati  cum 
qua  reperies  teciuram  Butai  de  Perusio  esse  inxer- 
tatn  aticulo  (sic)  de  excus.  tuiorum  vsque  ad  ti- 
tulum  de  tcstamêntis,  Inipressa  in  Treuio  per  Ma- 
Ribiruin  lohauncin  Reynardi  Almanum  (sic)  sut» 
correciione  doniini  Pétri  donati.  Anno  domini 
H.cccaLxxi*  die  xxiii,  mensis  lanuarii  Tempore 
8;iiictissimi  domini  nostri  dAi  PauU  diuina  prouiden* 
lia  pape  secundi.  Pontiûcatus  sui  Anno  vu*,  in-fol. 

A  la  fm  de  cette  année,  147 1,  nous  trouvons  Jo- 
hann Reynard  établi  A  Rome,  et  l*imprimeric  dispa- 
raît de  Trevi, 

ÏHEBiA  FL.,  ô  TpeCîa;  [Pol.  Str.],  la  Trebhia, 
nv.  d'Italie,  afflue  au  Pô  ;  seconde  vic- 
toire d'Hannibal    en    Italie    (218  av. 

J.-C). 
TiiEBNiTiuM,  Trebnitz,  ville  de  la  Silésie 
Prussienne  (rég.  de  Breslau). 

Tmebula  Mutusca  rvirg.  Pl.l,  TKiBULA,Tpî- 
ooXa,  TpYî6o6Xa  [Str.],  dans  la  Sabine, 
municipe  dont  les  ruines  se  voient  à 
Monte-Leone,  près  de  l'Osteria  de  Ma- 
sacci  [Forbiger]. 

TuEBULA  SuFFENA  [PHn.],  autre  municipe 
du  pays  des  Sabins,  àuj.  S.  AnHmo, 
près  de  Terni. 

Thebunium,  Tribulia,  Trebigne, y'iWe  delà 
Turquie  d'Europe,  au  N.-E.  de  Baguse 
(Herzégovine). 

TwECJE,  anc.  Augustobona  [I.  A.],  'A'jyoo<t- 

f6|xava  [Ptol.],  ClVlT.    TrICASSIUM     [Not. 

Imp  ].  TnicASS-fi [Amm.Marc.].TRicASSEs 
[Sid.  Apoll.],  Trecassis  Civ.  [Frédég.], 


Trecas  Civetate,  Tricas  [Monn.  Mér.], 
dans  la  Gaule  lyonnaise,  auj.  Troyes, 
ville  de  Fr.,  sur  la  Seine,  anc.  capitale 
des Tricasses,  puis  municif>c  romain; 
aux  premiers  siècles  de  l'Eglise,  ville 
consacrée  par  ses  saints  et  ses  martyrs; 
depuis,  résidence  des  comtes  de  Cham- 
pagne et  cap. .  de  la  province,  aui. 
chef-lieu  du  dép.  de  l'Aube;  possède 
une  bibliothèque  d'une  grande  impor- 
tance :  c'est  la  patrie  des  deux  Pithou, 
de  Mignard,  de  Girardon,  etc. 

M.  Corrard  de  Bréban  a  consacré  à  l'histoire  ty- 
pogr. de  sa  ville  narale  une  excellente  monographie, 
tirée  d*abord  à  lt5  exempl.  en  1859,  et  réimpr. 
avec  de  notables  additions  en  1851. 

Divers  ouvrages  ont  été  consacrés,  depuis  cette 
époque,  par  M.  Varlot,  aux  illustrations  sur  bois 
de  la  proto-typogr.  troyenne  ;  par  JM.  Socard,  à  la 
Bibliothèque  de  Troyes^  c'est-à-dire  aux  impres- 
sions populaires  de  la  maison  Oudot,  ani  xvii«  et 
xviiie  siècles.  N«>U4  n'avons  point  A  nous  occuper 
de  ces  travaux  bibliographiques,  dont  nous  appré- 
cions  l'exactitude  et  Tintérét. 

Grosley  voulut  faire  remonter  rimprimerie  dans 
la  ville  de  Tro)fS  à  Tannée  14M  :  oui,  suivant  cet 
érudit  troyen,  un  nèglemeut  sur  les  foires  aurait 
été  exécuté  A  Troyes,  sur  le  papier  des  célèbres  pa- 

Reieries  de  la  ville,  à  cette  date  insi'nsée,  passons, 
laitlaire  et  Prosper  Marchand  citent  :  Les  Exposi^ 
fions  des  Epislreset  Evangiles  dominicales.  Troyes, 
1A80,  in  ri.,  ce  sont  les  •  Pastilles  et  exjwsitioiis*, 
imprimées  par  Guillaume  Leroiige,  en  M.cccc 
quatre  >Tgt  et  xii;  ces  derniers  chiiTrts  ont  été  tran- 
quillement laissés  de  c6t^. 

Nous  avons  déjà,  à  l*article  Chablis  (voy.  Cabb- 
LIA),  signalé  le  séjour  momentané  fait  à  Troyes,  en 
ltk85,  par  l'itrru  l^rouge,  le  premier  typogr.  de  la 
Champagne,  qtii,  en  «l'-ilS,  donnait  à  Chab:is  le  cé- 
lèbre •  IJvredes  tfonnes  meurs  •.  i.c  24  avril  1683, 
Pierre  Lerouge  achevait  t  dans  sa  maison  de  Cha- 
blis •  la  publication  du  Bréviaire  d'Auxerre;^  la 
fin  de  cette  année,  il  fut,  suivant  dassex  fortes 
probabilités,  appelé  à  Troyes  j[)our  Texécution  du 
Biéviaire  troyen,  et  c'est  là  incontestablement  le 
véritable  incunable  de  la  typographie  troyenne: 
Breuiarium  necundum  Eccleste  Trecensis  vsum,  A 
la  fin  lExplicit  bretiariO.  secundùlecclesie  trecin 
vsù  hene  vilsnm  necnon  correclU,  Jm^pressumqi 
trecii  atqz  comJ^plctÛ  viceaimaîjnla  mësislstptem- 
bris,  Anno  dûi  mil  \\  lesinu)  qnadringentcsim  >  |)  oC" 
tuagesimo  tertio,  ln-12  de  355  Cf.  à  2  col  de  35  lig., 
sans  chif.,  réel.,  mais  avec  sign.;  il  est  imprimé  en 

f»etits  caractères  goih.,  assex  irréguliers,  et  disons- 
c,  assex  laids;  certaines  leures  sont  mal  formées, 
le  r,  par  exemple,  est  fait  exactein»  nt  comme  un  e, 
les  capitales  .sont  rubriquées  en  rouge  et  bleu. 
Pierre  L*'roiige  n*a  pas  mis  son  nom  à  ce  rarissime 
et  précieux  vol.  (un  se  •!  exempt,  est  signa'é,  ilest  à 
Bibl.  imp.,  B.  601;;  le  caractère  est  le  même  que  ce- 
lui du  Bréviaire  dVAuxerre,  exécuté  la  même  année 
à  Chablis.  M.  Corrard  de  Bréban  attribue  Texécution 
du  volume  à  Pierre  Lf  rouge,  et  il  a  r?ison,  car,  après 
confrontation  minutieuse  des  deux  Bréviaires,  nous 
en  sommes  arrivés  à  reconnaître  Tidentiié  des  mê- 
mes types,  des  mêmes  remarques  et  des  mêmes 
signes.  C*est  donc  là  évidemment  le  premier  livre 
impriiné  à  Troyes,  accidentellement  il  est  vrai, 
puisque  la  typogr.  ne  reparaît  en  cette  ville  qu*en 
12k92;  mais  enfin  la  souscription  est  formelle  et  dé- 
note rexistençe  d*nn  atelier  troyen. 

Neuf  années  seulement  après  la  publication  du 
Bréviaire,  au  mois  de  mars  1492,  l'imprimeur  Guil- 
laume l<erouge,  que  M.  Corrard  de  Bréban  croit  être 
le  fils  de  Pierre  et  le  frère  de  Nicolas,  donne  un  vo- 
lume que  l*on  peut  considérer  comme  un  véritable 
incunable,  car  c'est  le  produit  du  premier  établisse- 


1255 


TRECORA.  —  TREMOLIA. 


1256 


ment  fixe  et  durable  organisé  à  Troyes  :  Uê  Poi- 
tillf»  et  expositions  des  Epistres  et  Euuanqilles 
dornfcales  auevques  celles  dfS  féales  soleûflle» 
enssembl^:  aussy  celles  des  cinq  fentes  de  la  glo* 
rieuse  et  irès-foene  Vierge  Marie,  etc.  A  la  fin  : 

SifiniS'êt  les  postules impHmèex  à  Troyes, 

par  Guillaume  Lrrouge,  imprimeur  de  livres,  et 
furft  achevées  le  penultime  jour  de  mars  mil 
ccxx,  quatre  Hgt  et  xii.  In-fol.  goih.  de  2SS  IT.  à  2 
col.,  sans  chif.  ni  réel.,  fig.  sur  boU  ;  le  titre  est  en- 
touré d'arabesques,  au  milieu  desquelles  figure  le 
nom  de  rimprimenr.  Ce  Guillaume  l^rouge  avait  ap- 
pris son  état  à  Chablis,  dans  batelier  paternel,  et  y 
avait  siifnë  de  ton  propre  nom  les  :  Expfftitions  iteJ 
Evangiles  de  Pévéque  Maurice  de  Sully,  en  lft89. 
Le  dernier  ouvrage  publié  à  Troyes  à  son  nom  est  ' 
daté  de  1M2.  Sa  fille,  Françoise  Lerougp,  épousa 
Martin  Lempcreur,  imprimeur  d'An^eis,  et  à  la  mort 
de  son  mari,  vers  15)0,  continua  à  diriger  râtelier, 
et  souscrivit  un  assez  grand  nombre  de  volumes  de 
son  nom  perhonm  1. 

Nous  signjilerons  quelques-uns  des  principaux 
imprimeur»  troyens  qui  succèdent  à  Guillaume  Le- 
roug**;  et  d*abord  son  frère  Nicolas,  qui  s'intitulait  : 
•  Impressor  peritissimus  in  in'ertignio  venetiarum 
vico  magnopuiclirœ  cruels  iu  celebcrrima  et  famo- 
sissima  civitate  Tricassina, 

Les  Lecoq,  dont  Jean  1er,  le  chef  de  la  famille 
(1S0!^15SS).  appelé  de  Paris,  vient  fonder  à  Troyes 
un  établissement  considérable  true  Nostre-Dame» 
et  •devant  Sostre'Dame»;ce  Jean  Lecoq  exécuta 
un  certain  nombre  de  livres  pour  un  libraire  du  nom 
de  Macé  l^anthoul.  ,        .    ^ 

\Aifk  Trumeau,  les  Moreau,  dont  le  premier,  Macé 
Moreau.  Tun  des  martyrs  de  rimprimerie,  fut  brûlé 
le  18  octobre  1549,  |)our  avoir  o&é  publier  :  Le  Tror 
fie  et  tr-'in  de  marchandises  que  les  prêtres  exer- 
cent en  r Eglise;  Nicolle  Paris  :  t  Arti»*m  professor 
et  lypographHS,  ■  dont  la  marque  était  un  enfant 
nu,  îiuspendu  à  un  palmier,  avec  les  mots:  «  El  col- 
ligam.  »  C'est  à  lui  qu'on  doit  l'impression  d'un 
livre  infiniment  piécieiix,  aujourd'hui  à  peu  près 
disparu:  Le  second  enfer  d'Eslienne  Dolei,  15^4, 
in-So,  lettres  rondes;  nous  ne  connaissons  de  celte 
édition  que  deux  exemplaires,  et  encore  l'un  des 
deux  étant  conservé  à  la  Biblioth.  impériale,  on 
peut  dire  que  l'exemplaire  unique  de  celle  prétieuse 
curiosité  est  celui  que  nous  avons  vu  dans  l'admi- 
rable collection  de  M.  de  Lurde. 

Citons  encore  Louys  Vivant  qui  donne,  en  1556, 
cette  charmante  édition  de  Rabelais  en  deux  vol. 
in-12,  exécutée  en  petits  caracères  ronds  d'une 
grande  netteté,  et  signée  :  ■  à  Troyes,  par  lA)ys  qui 
ne  se  mew't  point  •;  cette  édition  fut  réimprimée 
en  1613, avec  la  mén)e  souscription,  mais  cette  réim- 
pression est  aussi  laide  que  la  première  est  jolie. 

Pierre  Chcviilot  (1596-1622),  qui  porte  le  titre 
d'imprimeur  d»  Roy  ;  une  sentence  du  prévôt  de 
Paris  du  2i  avril  159S  ■  pour  avoir  rais  en  un  livre 
par  luv  imprimé,  Parisiis,  apud  JiHinnem  de  Uuc- 
queville»^  dit  que  le  premier  feuillet  sera  biflé  et 
déchir»',  et  par  luy  refait,  et  le  condamne  en  deux 
écus  d'amende,  et  es  dépens,  taxez  trois  écus. 

Nous  arrivons  enfin  à  la  dynastie  des  Oudot,  ■  fa- 
meuse, dans  la  typographie  troycnno,el  parle  grand 
nombre  d'imprimeuis  qui  ont  porté  ce  nom,  et  par 
leurs  innombrables  productions  ».  M.  Corrard  de 
Brébant  rite  en  effet  dix  imprimeurs  de  celte  fa- 
mille depuis  159'4  jusqu'à  1768  ;  c'est  à  eux  que  l'on 
doit  cette  innombrable  série  de  réimpressions  de 
complaintes,  noèls,  chansons,  farces,  romans  de 
chevalerie,  etc.,  si  connues  sous  le  nom  de  Biblio- 
thèque bleue. 

L'arrêt  du  conseil,  en  date  du  21  Juillet  noû,  porte 
à  quatre  le  nombre  des  imprimeries  autorisées  dans 
la  ville  de  Troyes;  celui  du  M  mars  1739  réduit  ce 
nombre  à  trois. 

Trecora,  Trfxorilm,  Lantriguerum,  Lan- 
trcguet  et  Trigiier  (en  breton),  Tréguiei-y 
ville  de  Fr.  (Côtes-du-Nord);  auc.  évè- 


chc  ;  patrie  de  S.  Yves,  avocat  au  xra* 
siècle,  l'un  des  saints  populaires  de  la 
Bretagne;  on  ne  connaît  pas  d'autre 
avocat  qui  ait  obtenu  l'honneur  de  la 
canonisation.  Tréguier  est  Tanc.  Lexo- 
BiA,  en  breton,  CozGueaudet,  détruite 
en  836  par  les  pirates  danois;  son  évè- 
ché  remonte  au  i«'  siècle  de  Tère  chré- 
tienne, suiv.  les  chroniques  locales. 

Un  Imprimeur,  qui  signe  Ja.  P.,  exerce  dèi  PMi- 
née  IftHS  la  typogr.  à  Tréguicr ;  sam  doute,  oe^- 
pogr.  anonyme  éult  sorti  de  l'atelier  de  Jehan  Crei 
et  de  Robin  Foncquet  à  lx)udéac,  mais  nous  n'avons 
pu  découvrir  à  quel  nom  correspondaient  ces  ini- 
tiales. CocTUMES  DE  BRETAGNE,  en  deux  partie», 
dont  la  première  (les  coustumes)  porte  :  Cy  finisi 
le  texte,  du  corps  des  cou  \\  stumcê  de  Bretaingne 
Emprime  en  \\  la  cite  de  tantreguer  le  xvii  iour  de 

Il  may,  l&  mil  iiii«  iiir  et  dnq  :  et  la  seconde  {leê 
constitutions):  Cy  finissent  Us  costumes  Oies con^- 
rf(u||rio/i5  esta  lissemens  de  Bretaingne  corrige 

Il  es  et  adjustees  deuers  pluseurs  leaiilx  etlbon» 
exemplaires,  Imnrimecs  en  tacite delLantregmer 
par  Ja.  P,  le  nu*  io^  de  iuing  \\  Can  de  grâce  mil 

1III«  IIII"  ^  v. 

A  l'excellente  description  que  le  Manuel  donne  de 
ce  livre  rare,  nous  ajouterons  :1e  volume  se  compote 
de  29  cahiers,  contenant  230  ff.,  «tgn.  A.  i.  les  sign. 
B.  et  s  sont  suivies  chacune  d'un  cahier  signé  ret 
s  ;  tous  les  cahiers  ont  8  ff.  à  PexcepUon  de  r  et  9« 
qui  en  ont  10. 

En  1499,  nous  trouvons  on  nom  dumprlmenr, 
Jean  Calvex  ;  Mlorcec  de  Kerdanel  dit  :  •  Jan  Auf- 
frel  Quoatqueveran,  chanoine  de  Tréguier,  est  ao-  • 
teur  o'on  Catholicon,  l'-quel  contUnt  trois  tan- 
gaiges,  snuoir  breton,  franctoys  et  latin,  lequel  a 

este  eôpile  et  intitule  par  Maistre  Auffret 

QuoatQuevran  en  si»n  temps  chanoine  de  Tréguier 

et  imprime  a  la  cite  de  Lant réguler  par  Jihan 

Cnluei  le  cinqntesme  iour  de  Itouemhre  lan  mil 
cccc  1111  vin\;tt  et  dix-neuf  In  fol.  de  210  ff.  atec 
sign.  depuis  A.  jusqu'à  R  iiii.  ».  Un  cxi-mpl.  de  ce 
rare  volume  est  conservé  à  la  Inbl.  de  Quimper  ;on 
Cl  oit  géiiérah;ment  que  trois  auteurs  ont  piis  part 
à  la  réduction  de  ce  glossuire  :  Dom  J.  I  agaïK'C, 
prêtre  pour  la  partie  latine.  Auffret  Quoatqueveran 
pour  le  français,  et  Yves  Ropcrr  pour  le  breton. 
DuCange,  qui  s'en  est  servi  pour  son  Glossaire,  tn 
attribue  la  rédaction  au  seul  Jan  UgaUec 

Jan  Cozrc,  de  Tnguicr,  publie  à  peu  près  à  la 
même  époque  un  Lexique  breton-franezoys  latin, 
in-ft»  goth.  de  100  ff.  qui  paraît  être  un  abrégé  du 
grand  ouvrage  préctHlenU  .  ^ 

L'arrêt  du  conseil  du  12  mai  1759,  qui  flxc  le 
nombre  des  imprin»eurs  dans  la  proTinre  de  Bre- 
tagne, supprime  l'imprimerie  existant  à  Tréguier, 
mais  par  grâce  «  cl  sans  tirer  à  conséquence  •,  per- 
met au  sr  Pierre  le  Vieil,  qui  lient  actuellement 
l'imprimerie  de  celle  ville,  de  continuer  à  imprimer 
sa  vie  durant,  avec  cette  rt'seï  ve  qu'après  sondi-cès, 
ladite  imprimerie  ne  pourra  être,  lenue  par  aucun 
imprimeur,  même  par  ses  enfanls,  à  peine  de  500 
li\res  d'amende  et  confiscation,  etc. 

TiiEJA,  vov.  Trka. 

Trellkblrgim.  Drelborg,  pet.  ville  de  Da- 
nemark. 

TREMiTiirs  [T.  ?.\  Tpt[i.i6cû;  lPtol.],T|>i|iu«5« 
[Const.],  ville  de  Tîle  de  Cypre,  auj. 
Tremitugia,  Tvimitusa, 

Tremolia,  Tremi-lium,  Tremeolo,  Tremo- 
Lovic  fMonn.  Mérov.],  /a  TnmmiUe,  la 
Trémduiîle,  bourg  de  Fr.  (Vienne),  avec 
titre  de  duché  et  anc.  château. 


1257 


TREMONA.  —  TREVOLTIUM. 


1258 


Tremoka,  Tremonia^  TnuTifANu^  Thutt- 
ifANNi  VILLA  [Gb.  Caroli  M.  a.  789]^ 
Dortmund,  sur  TEms^  ville  de  Prusse 
(Westphalie);  anc.  ville  libre  impériale 
et  banséatique;  université  protestante 
fondée  en  1543. 

LMmprimnrie  luifit  de  près,  dans  cette  ville,  réta- 
blissement de  runivenité;  un  imprimeur,  nommé 
Melchior  Soier,  en  fut  nntrodoctenr  ;  un  recueil  de 
petits  poèmes  latins,  de  Cyprianus  Vomellus,  parait 
être  le  premier  livre  imprimé  dans  cette  ville  ;  il 
porte  celte  souscription  t  Bx  imperiati  atque  adeo 
libéra  Tremonientium  republ,  in  graitam  gynma' 
iii  liierarit  jam  pridem  iMUem  efHoreêceHtiê  i  fy« 
piâ  êuis  iHvutgaeii  Meiemar  Soter^  tmno  IMS, 
pièce  in-i2  de  2  ff.  seulement.  Le  même  imprimeur 
donne  en  1M9  t  /.  Boceatit  compauUum  HiMtorim 
Rumanœ.  Trvmonic,  1540,  in-12. 

En  1551,  apparaît  un  nouveau  tynofr.  du  nom  de 
Philip  MMurer,  qui  imprime  mie  traduction  du  P»al- 
terium  DaiidiMt  par  Eobanus  liesaus,  rèimpr.  ran- 
née  suivante  à  L.eipsig,  par  Bar.  Voigt* 

Themuuvicus^  Tremblecif  en  Sologne,  com- 
mune de  Fr.  (Loir-et-Cber). 

Tremunda^  DartmoiUh,  ville  d'Angleterre, 
sur  le  Dart  (Devonshire). 

Davidson  (John,  W.  S.)  dans  son  livre  «  On  imnê 
of  tne  EdithnM  of  the  Acte  of  tlu  ParUament  or 
Scottand  ■ ,  dit  être  fondé  à  croire  que  le  traité  inUt.x 
A  UUer  front  Sir  J.  ttdrfax  to  both  Uouaeê  of 
Parliament,  eoneeming  the  StomUng  of  Dat' 
mouth  in  1045/0,  in-4*,  s.  1.,  aurait  été  imprimé  à 
Darmouth  même  en  1040. 

Trenchinium,  Trenczinium^  anc.  Singonb, 
Trentschin,  Trentsin,  ville  de  Hongrie, 
sur  le  Waag,  cbef-lieu  du  comitat  du 
même  nom  (cercle  en-deçà  du  Danube). 

LMmprimerie  remonte  en  cèue  ville  à  rannée 
1040,  environ,  avec  un  premier  typogr.  du  nom  de 
Wenceslaus  Wocallus;  Némeih  cite  t  ItUêhâty  C. 
GforgiL  tfispufaf to  de  Juslttia  Originali^  ejiuqtie 
Inessmdi  modo  xxxii.  Tktiituseompreiùnêa^  tub 
prœiidio  Davidis  Lanii  TkurœunMiê  1040.  Tren- 
chinii,  typis  Wenceslai  Wocalil,  in-4*  de  10  0. 

Cet  imprimeur  parait  mourir  cette  même  aimée 
ou  l*année  suivante,  pulsqu'en  1042,  sa  veuve  Do- 
rothea  enerce  en  son  propre  imno;  puis  viennent 
L^ur.  Beq}am.  ab  Hage  (1048),  Nicod.  Zeyssel,  etc. 

Trenorcbium,  voy.  Tuojrciom  Gastrum* 

Trerus  fl.^  Tp^;  [Str.],  riv.  du  Latium, 
auj.  ilSacco,  afH.  du  Garigliano. 

Très  Tabern>e  |T.  P.]>  bourg  de  la  Gaule 
Cisalpine,  auj.  BorgheUo,  près  de  Lodi. 

Très  Tabern>e  [Cic,  I.  A.},  localité  du 
Latium,  sur  la  Via  Appia;  près  de  cette 
station  s'élève  le  bourg  de  la  Cistema, 
titre  de  princip.  romaine. 

Treuenbrietzen,  pet.  ville  de  Prusse^  sur 
la  Nieplitz  (Brandebourg). 

Temaux  cite  t  Treuenbrittner  getangèmetu 
Treuenbritien,  1723,  in-S». 

Treva,  TpTjoOfli  [Ptol.l,  Treva  Saxonum^  sur 
les  frontières  du  pays  des  Saxones,  auj. 
suiv.  Reicbard,  Traoemùnde,  près  de 
Lubeck,  ou  Travendahl,  bourg  du  aaché 
de  Holstein,  suiv.  d'autres  géogr. 


Que  ce  soit  l'une  on  rantre  de  ces  deux  localités, 
nous  sommes  forcé  de  nous  y  arrêter  pour  consi« 
gner  l*existence  d'une  imprimerie  au  xvi«  siècle  : 
D,  Nie.  Setneeeeri  CkriêUlche  kurze  aniw  Tt  auff 
M.Gearg.  Berêznuumigrcwlielw.  Ldalerung  vn^ifa* 
mosachriffi  Strbr  A  vnnd  Piodromos  genattdi. Treum 
Saxonum,  1591.  in-4«  (caul.  des  F.  de  Francf.), 
etaucaLdulihraireWillerde  Francfort  (p.57S),noiis 
trouvons  Toriginal  latin  de  ce  11%  re  ;  Poèmnrn  Sire- 
na  et  pindieanliafamam  et  existtmalionem  D.  ffU 
eolai  Selnteeeri,  Treuc  Saxonu>ii,  1591,  in-4o. 

Suivant  toutes  les  probabilités,  ces  productions  sont 
le  bit  d'une  imprimerie  passagère,  et  peut*être 
même  particulière,  car  on  ne  retrouve  pliu  trace  de 
cette  souscription  aux  vieux  caulogues. 

Trevbcka,  c'est  le  nom  d'un  manoir  de  la 
paroisse  de  Talgarth,  dans  le  comté 
de  Brecon  (South- Wales). 

Un  séminaire  à  l'usage  des  prêcheurs  laïques  de  la 
doctrine  calviniste  fut  établi  dans  cette  résidence 
au  milieu  du  siècle  demi<  r,  par  la  célèbre  Selina, 
comtesse  de  lluntingdon,  l*amie  et  la  protnctrlce  de 
George  Whitfield,  iVbquent  et  zélé  prMicat4*ur, 
célébré  par  le  poète  Gowper:  «  Une  imprimerie  fut 
adloinie  au  séminaire,  dit  M.  Gottun,  et  de  cet  éu- 
biiitfement  sorUi  un  vol.  in-8*  (Inconnu  à  Lowndes 
et  à  MarUn):  The  lift  ofUowel  Uartis  esq,  prmied 
at  Treoecka,  1791.  » 

Dans  la  n*  édition  de  son  •  Typogr,  Gatetteer^^ 
M.  Cotton  nous  donne  les  litres  de  plusieurs  autres 
production  des  pressf>s  du  «  Lndy  Hunlingdon*$  Col' 
Uge  »  ;  la  plus  ancienne,  citée  par  Lowndes,  remonte 
à  1700  :  CkriU  reveaUd,  or  Typet  and  Skadowi^. 
by  Titomaê  Taylor,  O,  D,  Trevecka,  1700,  in-8*. 

iREVEiteuM  [Plin.],  Treventum,  ville  du 
Samnium^  aui.  TVtvmto^  pet.  ville 
épisc.  du  Napolitain  (Mulise). 

Trevidon  [Sid.  Apoll.],  Trêves,  commune 
de  Fr.  (Gard). 

Treyiri  [C»s.],  Tpuoôipci  [Str.],  Tpii6ipot 
[Ptol.],  Treveri  [Mêla,  pi.,  Tac],  grand 

.  peuple  de  la  Germanie,  occupait  le  ter- 
ritoire compris  entre  le  Hbin  et  la 
Meuse. 

Trevirorum  Augusta,  voy.  Augusta.Trev. 

Ajoutons  à  la  note  que  ik>u8  avons  consacrée  à  la 
typogr.  de  Trêves,  que  la  bibliotb.  de  cette  ville 
conserve  un  exempl.  du  Spéculum  Saeerdotum  de 
ItSl,  qui  est  bien  conforme  à  la  description  donnée, 
mais  qu'à  la  suite  se  trouvent  les  deux  pièces  sui- 
vantes imprimées  avec  les  mêmes  caractères  :  /nd- 
pit  BxpoMitio  truetuo$a  Mytnboli  Atkanattt  (5  If.), 
et  Sequiiur  dévolue  moduM  dieendi  Patir  Nostei 
(1  f.). 

Trevisiuh,  voy.  Tarvisium. 

Trevoltium,  Trivurtium,  Trévoux,  anc. 
capit.  de  la  principauté  de  Dombes, 
sur  la  Saône,  auj.  cbef-lieu  d'arrond. 
du  dép.  de  l'Ain. 

Voici,  sur  rétablissement  de  Timprimerie  à  Tri- 
Toux,  le  résultat  des  recherches  bites  par  M.  M.-C. 
Guigne,  et  consignées  dans  une  courte  notice  im- 
primée à  Lyon  :  Le  28  décembre  lOOS,  un  prIvUége 
est  accordé  par  Henri  de  Bourbon-Montpensier  à 
Claude  Morillon,  imprimeur-libraire  à  Lyon,  lutif 
de  Viliefrancbe,  en  Beaujolais;  ce  privilège  liU 
donne  la  fsculté  de  s'établir  dans  la  souveraineté  et 
le  titre  dimprimenr  des  Princes  de  Dombes,  avec  le 
droit  de  porter  leurs  armes  ;  il  est  instaUé  dans  son 
office  par  arrêt  de  la  cour  du  Parlement  de  Dombes 


I»« 


TRlAWTZA.  —  TBIDEMIM. 


i2eo 


fc'^'ir.i  f  »  îf'-'.-#l  :  »  ^  •'.!'•  4»-  W'f*l  pAl*TA0r%  *e- 

Ir^î-i'^iii.  >  pf*u.*r  **«lK.«»<fr.4mc  l^^^rr.  qui  au 
(r.rKV.ftr>:  4«rn  '>tî»  i...«  :  L'Ut^-'trt  ^if^  J^'ê 
iU  H/vi»u  J'^êr^tiC  a^  la  fratSmtiUfn  d'Armumd 
d'Anftth^.  7r»fO'ji.  iVil.  '>  loL  :rM2.  pan  il  ^n 
l«  |,r»in<*-7  l.'r*-  y^L'.:^  far  i«ai<  IkAin:  M.  Goltra^ 
(ii«  c/.mrr^  i^.n^  dn  \t*!%*:%  tf«  f<ït  -ni;!  .D>»iir  •'•-. 

la  ri.bry]>^4*Arri-.t#rrda'ri  (.'•*»  d»*  •-4.1  o»j  C'->:l:fe 
pn%iU-<4  4^  Kt  U  4*:  lUÀ^na^  »Ti   lél^  4U   lit^uiT 

M.  fitHSU".' 

A  J«rari  Mo, in  %rjr'«:«l*:  Mtfi  fiU  Arir:rr.  qui  parait 
n*'iç\iv^i  !• 'orript*-'»-m'-rr.  rimpnm«rr>  4*r  Ir^^'.us. 
«|P«  k  4i#C  <hJ  U^ir*:.  4»«tfiu.  «^n  1'>2.  v#u»«r'ain  4C 
U'jtnl^t  l>^t  kiittt:  4**  la  4f3tuii0jn  fer  *^  QiK  iai  «o 
lit  la  %tkU'>  Va4«'nf'iMi|<!;.  fi-«oqu*'  c«i  iiii;'rfrcur. 
«:f  litit'ttf  liii  if''iii«-ïu  priii^*-.  Ml  1f/i',  a  Fkitv  le 
h«M%'-.  '|ui  «-(abiii  %#>%  pr^4*-«±tna  rancit-n  r/nii'-Dt 
4e«  iv;iK:«-u«  eu  fi«'rv'ir4.«  4e  x  ^ranroi«:  mai», 
faiiifiir  fj*-*  irar.a-v^:ii^  qu*-  lui  ku<itaiëfii  ks  iia- 
prîiiieur»  I>r/fri4ii-,  re  l'i*-rre  i*-  houiçr  m  r»tir*r  et 
Jr«n  fitfu&tjt  lui  ftur'Me,  |iui«i  sa  m'Jr'.  année  «il 
ftUn,  %i*rut  fc'ieriri*;  (■an'-iiu.  qui  pr*iid  bifulùi  le 
titre  df'  •  ffa.'f^u  «i-t  0»iiipafeni«'  •,  <:t  4r,fii  ffriablik- 
iirrni'nt  acquiert  iiiie  impfjriarit''  ocin*tdri  able. 

Jiiv{u'4  l;i  i^i«riiriri  du  fayade  Iiuoibes  i  la  France 
a'.6r  1702  le  ti4,mïttf.  d*-»  «oliirncs  i-trculrh  i  Iré- 
•wiift  *:^t  imm<'ii»».  l>k  Ji-«uiUr^  )  fruMlf'nt  un  J'iur- 
rial '^Hilire  ;  iU  i*iritit.  lUémitUeê  pour  Vhi»hdre 
ilr»  SnemfM  et  de»  Beaux- ArU^  recueilUê  par 
i'iiftlrr  rf#î  .S.  A.  S.  Mtjr  Ir.  Prince  êftuverttin  de 
Ifi.mhrM.  ]|  fut  iiii|r.rri"  ;•  'tt^snux,  de  1701  i  i7M 
'Z^b  loin...  a  I.)oii  jii'quVn  il^tt.  d«'  ct-iw  duU*  i 
17M.  .1  l'itns,  nuis  il  '  h.  ii'^'-a  pluv'  ur-  f-^i^  tU:  litif. 
M'  17fi2  a  17''0.  r<'  j<  urriiil  lur  ri"li?è  \i:u  noire  iN 
|ii-,lri:  inaiirc,  r^liif  Virrci'T  de  S.rï^"K*'r.  ''ii'»n» 
i-n'or»*  /«-•  Mr.tcun:  tir  7»  l'iouj-'^  h'  Du  tioniiu  re  de 
Tréioux  l'tnttivn:  ,  '•!«:.,  el  ni*'n(ionrKins  r»our 
iii<Miioiie  cerir;  nnioti-tiruhit;  suile  de  i  onlrt,-':  q-^ns 
gro-siirft-iii'-iil  e\é<  ur «■(••!  iLiUS  os  Miinls  ;it4:liris, 
ef  p'Hiuni  une  s|ih''ie  quasi  elzé%irifnne,  in.ii>  irup 
brutiJeiiienr  gra\*-e  p</nr  être  j:iniaik  iiiéi  o.jnue. 

TliIAMiZA,  '\y.vi'.^\%,  ciipit.  rl(;  la  ha»*if  ill- 
t«';ri(:ur<f,  rloiit  li-s  ruinc^  sont  au  S.  (1«: 
Si/phia  'hiiiil;:;in<-;,  vov.  Sabmca. 

TiiiiJHA  n..,  TriMsrfi,  riv.  rir  Saxi*. 
TKiHo<.r;i   ilnscr.  ,  Imwua  [Os.l,  Tiurn.r;i 

jTar.,    I»l..,   i ?•:'>.**«,    'V'J'r>.Ay/A   [Sir.], 

|)(rii|)l('  (Ir  la  (iaijlc,  hahitaiit  i<f  tcrrit. 

roiiipris  «  iitnr  Ir   Khiii  cl  les  Vosges; 

rap.  AiuihNToiîvii'M. 

TllIBlLA,   Voy.  TllKBLLA. 

Thibiua,  voy.  Thkblnum. 

Thibubia,  Tbibubi.m:m  I'ai.at.  [Ch.  Ludov. 
pii,  a.  82!I),Tbibi  BiA^  villa  bfclv  [(^hap- 
td  a.  870 1,  Tn'l'ur,  TribuVj  hoiirj;  de  la 
llrssir  lUiénanc,  |in:s  de  Mayeiice;  aiic. 
palais  d(!s  rois  carlovingiciis. 

Tbibitim  (if.sABiH,  Tiibhses,  Tribsre»  sur 
la  TndHîl,  pet.  ville  de  Prusse  (Poiiié- 
ranic'J. 

Thicala,  voy.  Tkiocai.a. 


T&:-:jk5%£5    'H.*.    Te:-ius!cx    'AiiimiaD.\ 

lyjL%FJ^'.     Kf.l.'.  \K'dplr    dr:     U   Gaofe 
L««>CiQ.  i\f  ijrrii\,^ll  UD  UriritOlK  CufD- 

(•rU  riiiT^  ta  SiTibe  et  ia  Marne,  auj. 

T?:.a-t:'.:  Lt..  P1._.  Ti-jtx-ïtTiîi  Ptol.", 
i*»:ii\  i*'  d^  la  Gaoi^  >art«>n.,  occapait 
le  t-îT:!.  Cvmpri»  tDtrc  Valtnce  et  Grt- 
Lvbic,  ?uiT.  Maniiert. 

T»:'.A*Tï.s«>«i'ii  Cr..TA5,  tôt.  Acgc^a  Tw- 

CA-T-V-Hm. 


l 


[; 


Tri*  «.A  Xi'^.,  Pl.^,  Ts-xx»  Hom^  ^^-\f 
TiUc  d*:  la  Tbessaliir',  auj.  Trûo/dy  dans 
le  pai.h.  dt-  JaDina  lAlbanir; . 

Trw,um>ïlm.  T::/.tor*:i»"Str.,  Pulyb.  ,  jfrès  du 
Thi'Hi«n>  L\t.L>.  ville  d'.£tolie,  aai. 
(ia**ihf  p!v*  du  Lir  d^  Zygo^  ou  ae 
Vr'ikli'/ii,  ilans  TEparkliie  de  Miâsulon- 
ghi. 

T11B.0R11  Liv.  .  Tî'jt:;itt  |Slr.],  Tbicoriuv 
KKt.iu  PI.  .  peuple  de  la  Gaule  Nar- 
hon.,  '■ccupait  un  ilistrict  compris  entre 
Marfii'illé  '-t  Ai\. 

Tkk/jrmlm  t.  p.".  CiSTBA  Tricoknia  lit. 
Hier.",  t-.U'mW yioï.' ,  ville  de  la  Ms- 
sic  snpt-rieurf ,  âuj.  Kolumbau,  ville  de 
la  Serbie,  sur  le  Danube. 

TbUiKNTIN  K  ALW.S,  ViiV.  Al.PEâ. 

TBII»r.\TIM  PL  .«JMT.  TBiritNTINA.rv-TtL. 
TBil'KNTfM  M,TBli.rMISA.TltiriKN<,  Tt'Wtt, 

TrentK,  Tnuto,  ville  du  Tyri»),  cln-r-lieu 
de  ccn:!»:,  sur  l'Adijrr  Autriche,. 

Oite  \ill»'  est  ceK bir  jwr  W  ilernier  cotciN'  <Ku- 
in^nique  qui  s'y  lini  «le  1543  ^  1563,  coDCiltr  qui  Ij&a 
les  dtrgmir^  di-  l'É^^li»*-  latliolique 

L'imprimerie  pâiall  devoir  ètrr  rpporti^e  daiis 
celle  %iile  iliuslie  à  rannè«'  IfiT^a^e**.  Albr<>rhf  Kuik* 
de  Dulcrsiadt  C'tmmc  iireiiiier  ivpitrnipiie  :  (ie- 
whichtc  itet  tu  Trient  t'imonieten  ChristeRkinde*, 
A  la  fin:  l'int  (las  liai  aheUriicU  Albt-rtus  Duder- 
niai  roii  Eikxiell  zit  Trient  in  dem  inr  ai»  mou 
dic  iwle.H  liât  verprtuit  do  man  schrii'b  laiisend 
vier  Imnd'  ri  v,\d  fUnf  vnd  sxbuz  iar  an  dem  mit- 
iruchtui  vor  uii»vr  licbcn  fi  auwcn  tage  dcr  part. 
Emus  t)eo.  In-fol.  gutli.  de  1^  IT.  &  12  lign.,  a^ec  ûg. 
xyl'»Kr. 

(;et  Alhreclil  KunedcDuiierstadt  repassa  lesinnnts 
quelque  temps  api  es,  et  reiournu  en  Allemagne; 
nous  l'avons  \u  iinporiei  la  typographie  à  Mtrnimin- 
geii  en  1{i82. 

Le  pn:lre  Zuan-Luiiuido  Longo,  •  rector  de  la 
chiesa  deSuncto  l'julude  Vinrenu  ««qui  a«uit  i-iabit 
à  \  ireiicc  une  typographie  qui  fonctionnait  à  ceil^ 
Tnënie  ép«!que,  ayant  été  noiun»^  à  Trente  (per  aver- 
ti otienuto  un  titolo  parrocchiale),  y  transfera  son 
matériel  et  rétablit  s<>ii  imprimerie  :  •  lo.  .^aithitr 
Tibvrini  Clarewds  de  passionc  et  obilu  Tvati  putn 
Sinwni»  libetlus,  •  A  la  fin  :  Ecilesiam  mathi 
Clinsii  qui  rite  gubernatl  Pretbiter  impressit  Itoc 
leonardus  opus  j;  dente  triuisanus  nnlli  lirtutibu» 
iniparlQiieyn  genuit  lohga  œmper  honesta  domus. 
Il  POST  TENt.BnAS  SFLRO  LVCEM|:S:: M ::  P::Z:  L::C: 
:l::k:  ij  //iu«  Den  Snnper  Amen  :  M:Cccc:L\ii\n  : 
Die  :  V  :  ^El>Tr.llBRlS.  Kn  majuscules  se  trouve  im- 
prime^ en  vedeticei  en  traveis  le  nom  du  lieu  d'im- 
pression :  TiUDEMi,  in4io  goth. 


4264 


TRIDINUM.  —  TRISSUM. 


4262 


'  Voici  la  traduction  des  Initiales  ci-deiaus  t  Segnà 
Mtiitr  Prè  Zuan  lunardo  Curaio  Li>ngo  Stam- 
pator, 

La  première  comédie  en  profe  qui  ait  été  donnée 
et  imprimée  en  Italie  paraît  cette  même  année  1483, 
et  sort  des  mêmes  presses  :  La  Catinia  Comedia  de 
Sicco  Potentone  ,PadoTano).InTrento  h.cccc.lxxxii, 
die  xxviii.  Marcii,  in-4o,  caract.  romains.  Apos- 
tolo  Zeoo  et  le  Tiraboschi  signalent  Teitraordinaire 
rarfcté  de  ce  précieux  incunable.  L'auteur,  Sicco 
Polentone,  dont  on  trouve  le  nom  orthographié  de 
plusieurs  sortes,  fut  chancelier  de  Padoue  au  xv* 
siècle;  II  écrivit  un  assez  grand  nombre  d'ouvrages* 
dont  Amati  nous  a  conservé  les  titres  dans  un  tra- 
vail très-approfondl  et  irèt-curienx. 

N'oublions  pas  de  relater  un  opuscule  coosenré 
dans  la  splendide  biblioth.  Maszeiti  (auj.  à  Milan), 
exécuté  sans  nom  de  lieu,  mais  prolttblement  à 
Trente  à  la  date  de  1475  :  Depioratio  ClarisMmt 
Georgii  Summaripa  Veroaensis.  Ob  ConveruUiO' 
nem  nonnuttorum  criitianorum  eum  perfUA»  ia- 
deiê  non  obstante  mariirio  Beati  Simonie  Triden- 
Uni  ab  iptia  trueidati  Anno  Criili  h.ccoc.lxxt, 
die  VtneritSancli,  in-4*  de  10  ff.  avec  sign.  A-AT 
Les  chrétiens  ont  fait  un  saint  et  un  martyr  de  ce 
malheureux  enfant,  égorgé  par  les  Juifs  (le  fait  est 
plus  que  douteux);  à  quatre  siècles  de  distance 
nous  avons  tu,  à  Rome,  la  contre-partie  de  cet 
abominable  crime. 

Tridinum^  Trinum,  Tnno,  au  confl.  du  Pô 
et  de  l'Astura,  ville  de  la  prov.  de  Ver- 
celli  (Italie),  dépendait  de  l'anc.  mar- 
quisat de  Montferrat. 

'  Un  imprimeur,  natif  de  Perrare,  que  nous  de- 
vons tout  particulièrement  distinguer,  parce  qu'il 
e5t  le  cher  d'une  des  plus  illustres  fomillps  de  ty>* 
pogr.  italiens  au  xvi*  siècle,  Giovanni  de  Ferrara, 
ou  pUitôt  Ciiovauni  Giolito,  Installe  dans  cette  ville, 
à  la  requête  du  marquis  de  Montferrat,  un  atelier 
typographique  au  début  du  xvie  siècle  ;  son  plos 
ancien  pioduit  cité  remonie  i  1508  :  Opvscîùwn 
Baldi  novelti  de  dote  et  dotatU  m*>Ueribus  et  ea- 
rum  priuiteçiis.  A  la  fin  :  Impreisum  in  opido 
Tridini  dfkij  lUitxtrlssimi  et  inuietitsimi  dMi  Gu- 
lielmi  Marchioni»  M ontiiterati  Impensis  d»U 
Joannis  de  ferrarii»  al's  de  Jotitin  :  ac  dÂi  GiroT' 
di  de  Zeyê  pdicti  loci.  Anno  natiuitatis  noêtri 
iesu  \pt  M.CCCCC.VII1,  Die  xiiii.  Mensi»  Aprilis. 
gr.  in- fol. 

(liolito  donne  la  même  année  une  édition  du 
commentaire  de  Joannes  Andréas  sur  le  Vf*  livre 
des  DéerétaleSt  toujours  avec  le  concours  de  son  as- 
soi  ié  (îirardo  de  Zeys,  et  conserve  Jusqu'en  152S  la 
direction  de  cette  Imprimerie. 

En  1525,  Panzcr  signale,  d'après  de  RoasI,  une 
imprimerie  h«^braTque  de  laquelle  on  ne  connaît 
quUin  seul  produit  :  Tcphiloth,  Prece»  tottus  an- 
ni.:  cum  comment.  R.  I}auid  Kimchi:  ce  livre 
précieux  fut  ixécuté  :  •  per  manum  Nathanaelis 
iil.  R.  Perez  Chelpan,  felids  memoric.  An.  285  (chr. 
1525)  ■,  petit  in-40. 

Triellum,  Triel,  commune  de  Fr.  (Seine- 
et-Oise);  anc.  monast.  de  Filles  Ursu- 
lioes. 

Ane.  châtean  ;  nous  connaissons  :  Viltœ  SalubriO' 
ris  Triellensts  descriptio,  a  Franc.  Gueroultio 
(poema),  in-4''. 

Trigisamum  [T.  P.|,  Treisma,  dans  la  No- 
rique,  auj.  Traismaur  y  Traismauer , 
bourg  d'Autriche  .  sur  le  Trigisamus 
FL.^  auj.  le  Trasen  (unter  der  Ems). 

Tbiguerj:,  Trigueros,  bourg  d'Andalousie 
(prov.  de  Séville). 

Un  p.  Jésuite  du  nom  de  Fernando  de  Gastrillo 


fit  venir  de  Séville  un  imprimeur  vers  1096,  et  cet 
imprimeur,  MKnmé  Diego  Perez  de  Estupifian,  exé- 
cuta dans  cette  localité  .plusieurs  volumes  ;  nous 
citons  :  Magia  nalurat,  o  Filotofia  œutta  eon 
nueras  notieiaa  de  los  mas  profundos  mysierios, 
y  secretos  del  universo  vi»ible.  Primera  parte.  In 
oppldo  Trigueros  ex  offldna  Didaci  Pcrea  de  Estu- 
piAan.  1649,  in-fto.  Cette  première  partie,  seule 
publiée,  est  consacrée  aux  éléments  terrestres. 

Trilencum  PROM.9  dans  la  Tarracon.,  auj. 
Cap  Ortegal,  à  la  pointe  N.-O.  de  la  Ga- 
lice. 

TrIM AMMIUM  [I.  A.],  TrIMAMIUM  [T.  P.],  Tpl|4^ 

uavtov  [Ptol.]y  forteresse  de  la  Mœsie 
Inf.^  sur  le    Danube,  en  ruines  auj. 

Ïirès  de  Pirgo,  suiv.  Reichard  ;  Mannert 
a  place  au  bourg  de  MuroHn, 

Trimontium,  TpijiovTiov  [Pt.],  ville  de  la  Bri- 
tannia  Rom.,  auj.  Longholm,  près  du 
Firth  of  Solway. 

Trïnacru  Ins.,  voy.  Siciua. 

Trinasus,  Tp(v«<TOÇ  [Paus.],  TpNawoc  [Pt.], 
port  de  la  Laconie^  auj.,  suiv.  Leake  et 
Boblaye,  Trinisa, 

Trinium  PL.  fPl.],  fl.  desFrentani,  dans  le 
Samnium,  au],  le  Trigno,  dans  le  Na- 
politain. 

TRINOANtES,  Tpivôfltvnç   [Ptol.],  TrINOBANTES 

tCsBs.],  peuple  de  la  Britannia  Rom., 
labitait  le  comté  de  Middiesex,  sur  les 
bords  de  la  Tamise,  et  partie  des  com- 
tés d'Essex  et  d'Hertford. 

Trinobantom  Augusta,  voy.  Londinium. 

Trinurtium,  Trenorchium,  voy.  Tiniircium 
Castrum. 

Triocala  [Cic],  TpioxiXa  [Diod.],  TptéxXa 
[Pt.],  TpCxaXôv  rsteph.  B.J,  citadelle  es- 
carpée de  Sicile,  en  ruines  près  de  Car 
lata  Bellotta  ou  Calta  Bellota,  ville  de 
la  prov.  etauN.-O.deGirgenti;  célèbre 
dans  la  guerre  des  Esclaves. 

Tripuylïa,  Trifhylïs,  TpifûXia  [Str.,  Paus.], 
partie  mérid.  de  l'Elide,  arrosée  par 
l'Alphée. 

Tripous,  TptwoXiç  [Pol.,  Paus.],  dans  l'Ar- 
cadie,  auj.  Tnpolitza,  ville  de  Morée, 
chef-lieu  de  l'Ëparkhie  de  Mantinée; 
anc.  capit.  de  la  Morée  sous  les  Turcs. 

En  1S57,  parut  imprimé  dans  cette  ville  un  Ma- 
nuel de  Physique^  par  Pyrla,  In-S». 

Tripomium  [It.  A.],  dans  la  Britannia 
Rom.,  placée  par  Reichard  près  de 
Rugby,  pet.  ville  du  comté  de  Warwick. 

Trissum,  Tptooév  [Pt.],  localité  de  la  Da- 
cie,  dans  le  pays  des  Jazyges  Metana- 
stœ,  auj.  Tvrdosin  ou  Trsztenna,  dans 
le  district  hongrois  qui  porte  encore  le 
nom  de  Jazygie. 


1263 


TRlTiEA.  —  TRURO. 


4tM 


TwTiRA,  Tritea  [P^'lf  Tprwwa  [Herod.], 
TpiTtta  [St.  B.|y  viUe  de  la  Phocide,  sur 
les  front,  de  la  Locride,  placée  près  de 
TurkoMwrio.  =  Une  autre  ville  du 
même  nom  dans  l'Achaîe^  près  de  Fa- 
tras^ auj.  Tritû 

Tritia,  Trittia  [Inscr.l,  dans  la  Province 
Romaine  en  Gaule^  auj.  Trets,  pet. 
ville  de  Provence  (Bouches-du-Rhône). 

Tritium  [Pl.^  It.  Ant.].  ville  des  Gantabri^ 
dans  laTarracon.,  aig.  Mùnasterio. 

Trittuii  Metallum  [1*  A.],  T^rwt  IfirxXXov 
[Ptol.],  ville  des  Yerones^  dans  la  Tar- 
racon.,  auj.  Tricio,  près  de  Najera 
[Florez]. 

Tritium  Tuboricum  [Mêla],  Toinov  Tou6^txov 
[Pt.],  sur  la  Deva,  dans  la  Tarracon.^ 
auj.  Motrico  [Reich.]. 

Triventum,  voy.  Treventinum. 

Trivicum  [Hor.],  sur  la  voie  Appienne, 
dans  la  Campanie,  auj.  Trenico,  petite 
ville  épisc.  du  Napolitain  (Princ.  Oltra). 

Trivium,  Trivultium,  voy.  Trevoltium. 

Trocbnsis  Palatinatus^  le  Woyewodat  de 
Troki,  en  Pologne. 

Troezen  |PI.].  TpciWv  [Herod.,  Scyl.,  Pol., 
Str.,  Paus.|,T(>citirrti  [Ptol.],  capit.  de  la 
prov.  de  Trœzenia,  dans  l'Argolide, 
auj.  Dhamala,  en  Morée  [Leake]. 

Troglodyt.e  [Plin-l,  TpoïYXo^oTai  [Str., 
Ptol.],  (Tpti^Xw,  caverne),  peuple  de  la 
Scythia  MiDur,surles  bords  du  Danube; 
un  peuple  célèbre  d'Ethiopie  portait 
aussi  ce  nom;  en  Sicile,  on  trouvait 
Troglodytarum  vallis^  aiy.  Val  d'Yp- 
sica. 

Tromsonda,  Tromsoè,  ville  de  Suède,  chef- 
lieu  de  la  préf.  du  Finmark. 

TrONTHEMIUM,    TRONDEMNiE,    VOy.  NiDROSIA. 

Tronum  [I.  A.],  ville  de  Dalmatie,  auj. 
Budtmtr. 

TROPiEA    AUGUSTI,    TrOPjEA    AlPIUM     [PI.], 

voy.  AuGusTi  Trop^a. 

TROPiEA  POMPEII,  Ta  IIopkinQiou  Tpotraia,  voy. 
Summum  Pyren^um. 

Troppavia,  Troppau,  voy.  Opavia. 

C*est  à  1785  (et  non  point  à  1795)  que  M.  Cotton 
signale  l'établissement  de  G.  Frazier  comme  impri- 
meur à  Troppau. 

Trosleium  Palat.  [Mabil.],  Trosly,  Trosly^ 
Breuil,  village  de  Picardie,  près  Sois- 
sons  (Aisne);  quatre  conciles  au  x*  s. 

Trossulum  [PL],  en  Etrurie,  auj.  Trosso, 
en  Toscane. 


TaoTiLnM,TpcmX0v  [Thac.],  TfrmUOo,  bourg 
de  Sicile,  près  de  Syracuse. 

Trowbridge,    ville   d'Angleterre  [Wilt- 
sbire). 

Imprimerie  en  17M,  noiiB  amvfod  M.  GoCiea,  fÊà 
dte  un  volume  d*ffymiu,  &w  JoMm  Ciarke^  loaaat 


i  ce  nom  de  vUle  et  à  cette  date.  En  tTBl,  nooi 
MisioDs  s  Benj.  Hoblunue,  À  rcplir  to  tkt  En, 
F.  Mtmdolpk'ê  letter  lo  thê  itev.  D.  MttUiy. 
Trowi>ridf  e,  1792,  in-8*  de  zn-SU  pp. 

Trotga,  Trogrb,  probablement  Trogen, 
chef-lieu  des  Rhodes-Eitérieures  du 
Canton  d*AppenzeU  [Suisse]. 

Noos  ne  possédons,  en  quelque  sorte,  ancan  nar 
leignement  sur  rimprinierie,  qui  a  eertitowant 
existé  au  xv«  Mècle,  dans  cette  locallié  assci  peu  con- 
nue { nous  ne  connaissons  mémr  point  le  premier  vo- 
lume, que  nous  signalons  dTapres  le  viil*  ratai.  R. 
Heber  et  d*après  Bruiiet  t  Beteiaiiimi  di  Sâmela  Cm- 
têriHa  éa  Siena,  —  impressun  per  C  Boneback 
de  Aimania  Alla  de  besaea  de  terra  cte  cbiama  la 
dem  gttlden  Trogtie,  1478,  in-fol. 

Le  second  volume  ne  nous  est  pes  beaucoup  plue 
connu;  U  n*est  cité  ni  par  llain  à  son  art.  «  Gbta 
ROMANOBOH  »,  ni  par  Graease,  ni  per  Brmiet;  maie 
Gotton  et  le  P.  Helcbhart  le  mentionnent  d*aprèa 
MIcb.  Denis  {Suppl,  à  Maltimlre^  p.  7M)  t  Cronkk 
mé  HiMiont  uu  4êH  GeteUekim  àer  MÔmgm.  A  la 
fin  t  Aie  hat  ein  end  die  HUlory  von  Oem  Stffégm 
w^ien  Meystrren  die  do  gedntekt  tind  md  geen- 
det  xu  clein  Troyga,  in  dem  far  do  umm  imU  moek 
CryMty  gefmrt.  h.ccoc.lxzxxvu.  in-4*  de  AS  ff.  à 
2  col.  avec  sign.  et  fig.  xylogr. 

L'imprimerie  disparaît  de  cette  peUte  viUe  pen- 
dant plusieurs  siècles,  et  ce  n*est  ou*en  1760  qoe 
nous  voyons  un  typographe,  nommé  J.-N.  Stune- 
negger  fonder  un  établissement,  qui  subsiste  encore 
et  continue  à  être  dirigé  par  ses  descendants. 

Truccia  [Ch.  Carlom.  R.  a.  863],TRUPcinA- 
cuM,  Truccij:  [Frédég.],  Tkucciagus  in 
PAGO  sLEssioNico  [Gcsta  Ff.],  Truccium, 
Trucciacum,  Truecum  [Aimon.],  Treuc 
[Chr.  B.  Dion.],  Trvsciaco  [Monn.  Mé- 
rov.],  lyroissy,  Droisy,  village  du  dép. 
de  l'Aisne  [A.  Lebeuf],  ancienne  vilia 
royale  de  la  première  race. 

Trudonis  villa,  voy.  S.  Trudonis  fanum. 

Truentum  [PL],  Casteu.um  Truentinum 
[Mêla],  Teruentitm,  Tpoutvtov  [Str.],  ville 
du  Picenum,  sur  le  Truentus  fl.,  Tçww- 
Ttvoç  7roToi(x6;^  le  Tronto,  aiij.  CiwUlla 
dd  Tnmto,  suiv.  Reichard,  et  Torre 
Segvra,  d'après  quelques  géogr. 

Truma,  Trim,  ville  d'Irlande,  chef-lieu  du 
comté  d*East-Meath. 

Truna  fl.,  voy.  Trauncs. 

Trunonium,  Dronghesse,  bourg  de  Belgi- 
que, près  de  Gand. 

Trupchucum,  rt7/a  regaiis,  voy.  Trucoa. 

Truro,  ville  d'Ançleterre  (Comwall),  bi- 
bliothèque, société  de  minéralogie  et 
de  géologie. 

Un  typogr.  d'Bxeter.  nonmié  Andrev  Brice,  ftit 
rintroducteur  de  rimpnmerie  A  Truro,  en  ITM;  en 
17M,  il  y  publie  t  NIokoUu  /omet,  Pomu,  wttk 


1265 


TRUTINA.  —  TUERIA. 


4266 


Epigrami,  EpitaphB,  etc.  Truro,  1742.  Lowndes, 
qui  cite  ce  volume,  n'en  indique  pas  le  format  ;  A. 
Brice  resti  une  dizaine  d'annéfS,  et  voyant  tous  ses 
cITorrs  couronnée  d*un  succès  à  peu  près  négatif, 
retourna  à  Kxcter,  oti  nous  le  voyons  en  175U  pu- 
blier un  grand  ouvrage  composé  par  lui-même  : 
The  grand  Gatctteer^  or  TopngrapMcal  itictiO' 
nary^  in-fol.;  en  1803,  un  périodique  •  The  Royal 
Cornivall  Gazttto  ■  fut  publié  à  Truro. 

Trl'tina,  Ti^autenau,  TnUnow,  ville  de 
Bohème  (cercle  de  Kœnigingraetz). 

Trutmanu,  voy.  Tremona. 

TsARiGRAD^  nom  donné  par  les  Boulgares 
à  CoHstantinople. 

Apparaît  sur  quelques  livres  exécutés  en  cette 
langue  [Trûbners  Oriental  Record], 

TsciiuN,  in  Engadina  bassa,  Sins,  bourg 
du  canton  des  Grisons. 

La  typographie  fut  exercée  temporairement  dans 
cette  lû-tit**  localité  au  milieu  du  xTiic  siècle  ;  nous 
citerons  :  /'hUomela  quai  ait  cantuns  tpirituales.,, 
(cantique  à  quutre  voix,  composé  par  Joh.  V.  Sim- 
1er  da  Turi).  —  Stampad  à  Tschlin  in  Enffadina 
bassa,  168i,  in-12.  Très-rare  volume  en  dialecte 
romansclie,  que  ne  citent  ni  Fétis  ni  Forkel. 

TsiKiENSE  MoNAST.,  Monostère  de  Csicki,  de 
l'ordre  d^s  frères  mineurs  de  S.  Fran- 
çois, en  Transylvanie. 

Un  mat(^riel  typographique  fût  organisé  dans  cette 
abbaye,  et  fonctionna  à  deux  reprises  distinctes  :  la 
première  fois  de  1681  à  1085,  et  la  seconde  de  1710 
à  noo  ;  de  ces  presses  clau<itrales,  Németh  cite 
comme  premier  pro<luit  :  Balai  A»gu»lini  SirvM 
TransMilvan,  Ordinis  S,  Franeisei  Caneionale  Ca- 
tholirum^  avagy  régi  es  ûj  Deàk  es  Magyar  d/Mfa- 
las  éncicek,  ^  Typographxo  Monasterii  Csikiensis, 
1681,  in-4». 

Tii.KSis  i-EsT.,  TcûawTiç  Erax.u<nc,  The  Mur- 
ruy  Firth,  le  Golfe  de  Murray,  sur  la 
côte  E.  d'Ecosse. 

Titrantes  [Tac.]^  Tubanth,  Tcôêavrci  [Ptol.], 
2G'j6aTTtct  [Str.],  peuple  de  la  Germanie^ 
occupant  le  pays  compris  entre  le  Rliin^ 
l'Vssel  et  la  rive  m(5rid.  de  la  Lippe, 
c'est-à-dire  le  district  appelé  Twenthe, 
dans  la  Hollande. 

Ti  raris  fl.,  Tuberus,  la  Tauber,  riv.  de 
Wurtemberg. 

TuBiNGA,  Titwinga,  Augusta  Tubinga,  Tob- 
NAs  [Monn.  Mérov.].  Tubingen,  ville  du 
Wurtemberg  (Schwarzwald),  au  confl. 
de  l'Ammer  et  du  Neckar;  université 
fondée  en  1477  par  Eberbard-le-Bar- 
bu  ;  patrie  d'Uhland. 

I/imprimeric  remonte  dans  cette  ville  universi- 
taire à  Tannée  1498;  Timprimeur  de  Reutlingen, 
JohanOttmarou  Othmar,  en  fut  Tinitiateur.  Quatre 
ouvrages  à  cette  daie  sont  cités  par  Panser;  c'est 
d'abord  une  oraison  funèbre  prononcée  par  an  pro- 
fesseur de  thi-ologie,  nommé  Conrad  Summen- 
hart  de  Calw,  pour  les  obsèques  du  duc  de  Wurtem- 
berg, fondateur  de  TUniversité,  Eberhard  le  Barbu  ; 
puis  deux  traités  de  théologie  du  même  auteur; 
enfin  un  livre  dont  nous  allons  donner  le  titre  et 
que  Panier  met  en  première  ligne,  bien  qu'il  iok 
daté  du  24  mars,  et  que  l'année  ne  commence  qa% 


PAqnes,  qui  tombe  le  15  atHI  :  Leetura  fratri» 
pauli  II  scf*iptorU  ordini»  mtnorU  de  obseruâ  ||  tta 
quù  edidit  declarâao  subtilittimas  II  doctoris  tubti' 
lis  sentenliat  ciri a  Ma\gVit'um  in  primo  litfro\ 
au  ro  du  16^  f..  col.  2  :  Explieit  exaetas  (sic)  ex- 
poniiio  et  nubliilis  iubtitissima^i  sententi^  qua$ 
doctor  subtilis  ||  inpmû  librum  suum  cirea  maçi»- 
trû  Pf.trum  lMm\bardum  in  vnum  ogesstt.  ordi' 
naria  leetura  ordinairie  facta  in  'juentu  fratrum 
mino'^  in  aima  vniuer\iUale  Tuwingii.  Vbi  et  (m- 
preua  est  hiiius  per  ariis\gnarU  MagittrU  lokanni 
Ottmar.  Anno  saluV  \\  H.cax.xcviij.iixiilJ.  die 
MartiJ.  In-fol.  de  183  0.  nuraér.  et  15  AT.  non  na- 
mér.  à  2  col.  de  6n  et  59  1.  gpth.,  avec  errata^  in" 
ventorium  punctorum  per  folia  et  eolumnas,  nteL, 
sign..  etc.  (voy.  à  l'occasion  de  ce  rare  vol.  le  FUh 
rit.  de  D.  Gerdes,  p.  257;  Freyiag.  p.  839,  etc.). 

En  1511,  «lent  s'établir  à  Tubingen  un  typogr. 
que  nous  avons  déjà  cité  à  l'art.  Ilaguenau,  et  qui 
quitte  Tubingen  pour  aller  résider  à  Pforslieim, 
Thomas  Anselme  d«*  Ekide;   il  eut  l'honneur  d'em- 

B loyer  comme  correcteur,  d'épreuves  l'illustre  Pbil* 
lélanchton. 

L'imprimeur  Ulrich  Morhard  lui  succède  comme 
typogra|)he  de  rUniversité. 

hn  1562,  le  baron  Ungnad  établit  ft  Tubingen  une 
impiimerie  en  caractères  glaguliiiqucs  autrement 
dite  imprimerie  cyrillique:  sou  existence,  dit  Bach- 
meister,  fut  de  peu  de  durée,  et  le  peiit  nombre  de 
livres  qui  en  sortirent  fut  confisqué  par  l'Au- 
triche :  aussi  devinrent-ils  d'une  rareté  extrême,  et 
la  biblioth.  impér.  de  Saint-Pétersbourg  n'en  pot- 
sède-t-el(e  que  deux. 

Tucci,  ToOxjtt  [Ptol.],  Toultx^  [Str.,  Ap- 
pian.],  colonie  romaine,  en  Lusitanie, 
auj.  Martos  (voy.  Aug.  GEMEUJk). 

TuccoNiA,  Tuggen,  bourg  de  Suisse. 

TuDE  [Plin.],  TuDiE  [I.  A.],  Castellum  Ty- 
DE,  ville  des  Gruii,  dans  la  Tarracon., 
auj.  Tuy,  ville  d'Espagne,  chef- lieu  de 
district^  sur  le  Minho  (Galice). 

TUDELA  NaVARRORUM,  VOy.  TUTHELA. 

ToDER  [PL,  I.  A.,  Sil.i,  Tb  ToO^ip  [Str., 
Ptol.],  TuDERTîJM  [P.  Diac.],  Tou^ioi 
[Proc],  Col.  tida  Tuoer  [Front.],  ville 
aËtrurie,  colonie  ombrienne,  auj.  2\>- 
diy  près  du  Tibre,  ville  épisc.  de  la  dé- 
lég.  deSpoleto  (Italie);  concile  en  1001. 

Nous  faisons  remonter  le  premier  établissement 
typographique  de  cette  Tille  à  l'année  1025  environ, 
et  nous  trouvons  trace  d'impression  en  1627,  avec 
un  premier  imprimeur  do  nom  d'Anibale  Alvigi; 
il  débute  par  une  de  ces  puérilités  qu'on  appelle  des 
tours  de  force  :  Giov,  Sieola  Cimineltt  Cardone^ 
RistHuidiia  sopra  la  potenza  d'Amore,  Todi,  Ani- 
bale  Alvigt,  1627,  pet.  in-S";  petit  poème  fort  rare, 
de  la  composition  duquel  l'auteur  a  glorieusement 
banni  tous  les  R  (catl  Librl,  1859,  n*  684).  Le  se- 
cond imprimeur  de  Todi  s'appelle  Guerriero,  et  le 
troisième  Agost.  Faoïtini. 

Voyea,  pour  quelques  livres  Imprimés  à  Todi,  en 
1653,  cat.  Floncel,  n«  2298;  en  1655,  Ternaux;  en 
1670,  Bauer,  III,  p.  26,  etc. 

TuniNiuM,  Thuin,  pet.  ville  de  Belgique 
(Hainaut),  sur  la  Sambre. 

TuEDA  FL.,  la  Tweed,  fil.  limitrophe  de 
l'Ecosse  et  de  l'Angleterre. 

TuERiA,  2Vcr,  ville  de  Russie,  sur  le  Vol- 
ga, chef-lieu  de  gouvernement  et  ar- 
chevêché. 


1267 


TUESIS.  —  TUNGRORUM  FONS. 


iM8 


TuBsis,  Toûcotç  [Ptol.],  ville  des  Vocomagi, 
dans  la  Bretagne  Romaine^  pr^  du 
Firth  of  Murray;  quel<)ues  géographes 
confondent  cette  position  avec  celle 
qu'occupe  auj.  Berwick(^oy.  Barcoyicoii). 

TupicuM  llnscr.],  Tcu«ixov  IPtol.J,  Touffi- 
cuii[Pl.J,  ville  de  l'Ombrie,  auj.  Picano. 

TUGENSIS  PAGUS^  TUGENORUM  8ALTUS,  le  COH- 

tm  de  Zuy,  en  Suisse. 

ToGiA  [PL,  I.  A.L  Tcut«  [Pt.l,  ville  des 
Arevaci,  dans  la  Tarracon.,  dont  les 
ruines  se  voient  à  Tàya,  près  de  Quexa- 
da,  aux  sources  du  Guaoalquivir,  dans 
le  TuGiENsis  sALTus  [PI.],  auj.  Sierra  de 
Cazorla,  , 

TuGiUM,  l\iq,  ville  et  chef-lieu  de  canton 
en  Suisse,  sur  le  lac  de  ce  nom. 

L*aateur  anonyme  de  XH\mU  de  la  twograpkte  en 
Suiâte^  lait  remonter  l'imnrimerie  à  £ug  à  Tannée 
lOM,  taudis  que  FaUenstein  ne  la  porte  qu'à  1750  : 
  huckmoH,  iieymen8prueh  Oer  EyagenoêsenË- 
ekaft  zu  Ekren.  Zug,  idftO,  in-4*. 

TuGULARu,  Titliéres,  bourg  de  Normandie 
(Eure);  château  célèbre  aux  x*  et  xi" 
siècles. 

Tdila  alta,  Hoheniwiei,  château  fortifié 
du  Wurtemberg  [Graêsse]. 

TUISGOBURGIIM,  VOy.  DuiSBORGUM. 

TumuM,  voy.  Divicia  Civ. 

TuLcis  FL.  [Mêla],  dans  laTarracon.,  auj. 
le  Prancoli,  passe  près  de  Tarragosse. 

TULINGUM     [CœS.[,    TULINGI,      DUTTLINGA  , 

Tuttlingen,  pet.  ville  de  Wurtemberg, 
près  des  sources  du  Danube. 

TuijpiiLRDUM,  TGuXijï^oup^cCp.  [Ptol.],  ville 
de  Germanie,  auj.  Verden,  ville  du  Ha- 
novre, sur  l'Aller,  suiv.  Wilhelm  (voy. 
Fardii  M);  Reichard  place  cette  position 
à  Dohlbergen,  à  TE.  du  Weser. 

TuusuRGiuM,  TcuXiaoôfvi&v  [Ptol.]^  ville  des 
Angrivarii  dans  la  Germanie,  auj.  Det- 
moldt  (voy.  Dethuolda),  ou  plutôt, 
avec  Wilhelm,  près  de  Minden,  ville  de 
Westphalie,  sur  le  Weser  (voy.  Forbi- 
ger,  380  et  409). 

TuLLENsis  pRoviNciA  [Frédëg.],  le  T(mllois, 
territ.  de  Toul  (Meurthe). 

TuLLONmM,  voy.  Tutiiela. 

TuujONUm,  voy.  Telo  Martius. 

TUIXUM    [It.    A.J,    ToùXXov    [Ptol.J,   TULLUM 

Leucorum  [Not.  prov.J,  Tulla  [Geogr. 
Rav.J,  Leuca,  capit.  aes  Leuci  dans  la 
Belgique  1,  Tvllo  ovitate,  Tvlvscivit 
[Monn.  Mér.],  sur  la  route  de  Divodu- 
rum  à  Durocortorum,  auj.  Toul,  ville 
forte  de  France,  sur  la  Moselle  (Meur- 
the); anc.  ville  impériale,  et  plus  tard 
l'un  des  trois-évèchés  ;  bataille  en  612. 


Un  Imprlmeiir  que  ooiii  aTons  eu  roecaiioQ  dt 
aignaler  à  St-Nicoba-do-Port  (voy.  FAxni  S.  Nioo- 
LAi),  le  prêtre  Pierre  Jacobi,  vint,  à  dater  de  15IS^ 
exercer  momentanément  la  typographie  dans  la  vfle 
de  Toul;  il  exécuta,  à  eeue  daie,  un  livre ansai  inté- 
resaant  que  rare,  l*un  des  plus  précieux  moBunenti 
de  Tart  françai*  qui  existe  ;  mais  nous  prendrons  la 
liberté  de  ne  le  décrire  que  souimaireipent,  ran- 
voyant  le  lecteur  aux  travaux  spéciaux  ne  IUL  Brao- 
pré,  Telssier,  etc.,  et  surtout  à  Texcellente  notice 
que  M.  Anatole  de  Monlaixlon  a  consacrée  an  cka- 
noine  de  Toul,  Jean  f^lerln,  et  à  son  beau  litre  : 

De    ARTIPICIALI    PkPBCnVA  VlATOB;  icI   12  MTCleS 

concentriques  et  au-dessous  le  mot  i  Viatob.  A  la 
fin  (10«  L  de  U  sign.  B)  t  impretMum  TuUt  ||  Amtio 
Caikotiee  ve  \\  ritaiiê  Qutngiiegtmo  qtOlo  nipi'm  \\ 
mtUeximû  :  Ad  nonû  Calenaoê  |  JhKos,  SoUrti 
opéra  peiri  latobi  \\ptHineoU  pagi  aancfi  JVIefco- 
toi,  In-fol.  goth.  de  42  ff.  sign.  A.  s.;  les  *  preniers 
cahiers  par  S,  le  cahier  b  par  If;  plus  4  ff.  nnn  si- 
gnés, avec  d'admirables  ligures  au  trait;  les  grandes 
planches  ne  sont  tirées  que  d'un  côté  dans  cette 
première  édition;  en  regard  de  la  souscription, 
dans  un  encadrement,  la  marque  de  Pierre  Jacobi, 
une  croix  transpercée  de  trois  clous,  avec  les  mots 
en  goth.  KiDES  ficit  (reprod.  par  M.  Silvestre). 

La  seconde  édition  de  ce  précieux  incunable  hit 
donnée  par  le  méiiie  imprimeur,  à  Toul,  en  lSt9  ; 
elle  (-st  plus  complète  que  la  précédente,  bien  ou'elle 
ne  comMtmne  que  29  ff.;  c'est  ce  qui  a  diHiidé  M. 
TroMi  la  Mre  reproduire  par  le  procédé  PillmU 
de  préférence  à  la  première  Claris,  tSM,  in-ftd.. 
tiré  à  100  ex.,  avec  une  notice  de  M.  llipp.  Destail- 
leur, architecte). 

Enfin  la  S*  est  donnée  au  même  Ifeu  en  1521  (in- 
fbl.  de  38  ff.);  Is  marque  de  rimprimeur  est  diffé- 
rente dans  ces  deux  dernières  éditions;  la  devise 
eUe-méme  a  varié,  c*est  ici  s  Sola  pides  sorncrr. 

L'auteur,  Jean  Pèlerin,  ne  survécut  guère  à  b 
troisième  édition  de  son  livre  ;  il  était  mort  en  1525; 
il  était  originaire  d'Anjou,  et  avait  été  atuché  k  la 
personne  du  roi  I  ouis  XI. 

L'imprimerie  dispai ail  de  Toul  comme  de  toutes 
les  villes  lorraines,  de  1521  à  1550,  pendant  la  ter- 
rible période  de  la  guerre  des  UiiMauds  ;  en  1551, 
elle  relirait  à  Toul  a\ec  Jean  Palier,  le  jt*uiie,  qui 
éoaaf.  W.  JUi8^€Ue  a  l  insignis  Ecct.  TuUemU  con- 
suetudinem^  l>et.  in-rol.;  cet  imprimeur  «euait 
de  Mets.  L'impression  du  missel  de  Toul  paraît 
être  encore  une  fois  un  Tait  accidentel,  puisque  l'im- 
primerie disparaît  pendant  plus  d'un  demi-sîècle, 
et  ce  n'est  qu'en  10Ô8  que  paraît  se  fonder,  à  Toul, 
un  établissement  typogr.  fixe  et  durable. 

Cest  à  Toul ,  dit  M.  Teissier,  qu'un  imprimeur, 
instruit  dans  son  art  et  dans  les  lettres;  M.  Joseph 
Garez,  a  fait,  en  1785,  un  premier  essai  d'éditions  qu'il 
appelait  Omotypes^  i>our  exprimer  la  réunion  de 
plusieurs  types  vu  un  seul  (voy.  A. -G.  Camus,  Hist, 
du  Potyt.  et  du  Sléréot.,  Paris,  1802 j. 

TULPETUM,  Tl'LPlACUM,  VOy.  TOLfllACUM. 

TuMPi  iNGiA,  Ttimplittg,  bourg  et  chàteaa 
de  Saxe. 

Nous  trouvons  dans  la  RibL  Saxon,  de  Stnivius  : 
•  Adam  Kridrich  Glafey  ïi'di)*Hnus  AnliquitaUs  Tum- 
plingianas^  oder  Ehren-Scule  dcr  liauta  Tfim- 
p/iM0.  niOfiit-ao». 

TuNBRiDGE,  Tunbridge  Weels ,  pet.  ville 
d'Angleterre  (comté  de  Kent). 

Cette  %ille  possède  des  eaux  minérales  renommfes, 
qui  en  ont  fait  l'une  des  plue  fashionables  •  Watc- 
ring-Places  •  ;  en  1780,  The  TunMdge  WeiU  Gidde  ■ 
y  est  publié. 

TuNGRi  [Cœs.],  peuple  des  bords  du  Rhin, 
dépendant  des  Aduatuci,  dont  la  capit. 
était  Attuatuca,  Tongres,  Tongem. 

TUNGRORITM  FONS,  YOy.  AQUiB  SPADANiE. 


\ 


1269 


TUNNOCELUM.  —  TURILUCUS. 


1270 


A  la  note  que  nous  avons  consacrée  à  l'impr.  de 
Spa,  ajoutons  :  Cest  1789,  et  non  pas  1689,  que 
M.  Coiton  indique  comme  date  de  rimroduction  de 
la  typognphie  ;  mais  M.  Goihier  de  Uége,  dans  une 
communication  postérieure,  maintient  son  premier 
dire,  et  soutient  que  bien  qu'un  grand  nombre  de 
livres  portent  <•  Spa  ■  comme  lieu  d'impression, 
cette  désigiiniton  est  fictive,  et  que  Timpriroerie  ne 
remonte  dans  cette  ville  qu*à  ISdO.  Cependant 
m.  Capitaine,  le  bibliogr.  autoiisé  de  la  proT.  de 
Lif^ge,  fait  remarquer  que  le  libraire  J.-F.  Desoer, 
de  LiôRe,  a  établi  à  Spa,  dans  le  courant  do  siècle 
dernier,  une  presse  qui  a  fonctionné  pendant  plu- 
sieurs années. 

En  1780.  rimprimeur  de  Spa  s'appelait  A.-J.  Bol- 
len  ivoy.  Dl.  Capitaine, /itfrod.  aeCimpr.  dam  le 
pays  de  W.gc), 

TuNNocELUM  [Not.  loip.],  vUle  de  la  Bri- 
tannia  Rom.,  Boulness,  bourg  sur  la 
cote  0.  du  Firth  of  Solway. 

TuNONiuM,  ThonoTiy  ville  de  Fr.,  anc.  chef- 
lieu  de  la  proY.  du  Chablais,  auj.  chef- 
lieu  d'arrond.  de  la  Haute-Savoie. 

Cette  Yillc  n'est  pas  comprise  par  Falkenstein  dans 
la  liste  des  villes  ayant  possédé  une  imprimerie,  et 
cependant  nous  connaissons  :  CanUque  (tes  Can- 
tiques de  Salomon  en  rime,  avec  la  musique, 
Tonon,  1602,  in -S*»  [catal.  de  Tourues,  p.  105]. 

TuRANTus  FL.,  la  Narva,  riv.  de  Finlande 

(Russie). 

TuRBA  [Liv.|,  dans  la  Tarracon.,  auj. 
Tuejar,  sur  le  Guadalaviar  [Ukert], 

TuRBA  r.iviTAs,  ubi  castrum  Bigarra  (on 
trouve  TuRSA,  Gurba),  voy.  Gastrum  Bi- 

CORRENSE. 

TuRBiiLA,  Tc6p6ou>.«  [Ptol.],  ville  de  la 
Tarracon.,  dans  le  pays  des  Bastitani, 
auj.  Tùvarray  Tobarra,  bourg  du  roy. 
de  Murcie,  ou  Teruel,  ville  d'Aragon. 

TuRCE  [Mêla,  PI.],  Tlrci  [Suid.],  peuple 
de  la  Sarmatie  asiatique,  occupant  les 
bords.de  la  mer  Noire  (Palus  M^eotides), 
s'est  établi  en  Europe. 

TuRcoNiuM,  Turcoingy  ville  de  Fr.  (Nord), 
dans  l'arrond  de  Lille. 

L'imprimerie  parait  remonter  en  cette  ville  indus- 
trieuse et  productive,  au  milieu  du  siècle  dernier  ; 
nous  citerons  :  Pierre  le  Lorrain,  dit  de  V aile- 
mont.  Dissertation  sur  tes  maléfices  des  sorciers^ 
selon  les  principes  de  la  théologie  et  ae  ia  piiyst- 
quCy  où,  Von  examine  en  particulier  Véiat  de  la 
fille  de  Turcuing,  Tourcoing,  1752,  pet.  in-12  (omis 
par  Quérard). 

TuRPETANi  [Liv.],  Tcup^tTavoi  [PoL,  Str.], 
peuple  de  la  Bétique,  occupant  égale- 
ment la  partie  S.-O.  de  la  Lusitanie; 
leur  territoire  correspond  au  S.-O. 
de  l'Andalousie,  presqu'île  de  Gadix, 
etc. 

TrRDULi  [Mcla,PI.],  ToiSp.î'ooXoi  [Pol.],  Toup- 
ôouxoi  [Ptol.j,  peuple  de  la  Bétique,  at- 
tenant aux  Turdétains  ;  leur  territ.  cor- 
respond à  peu  près  aux  intendances  de 
Séville  et  de  Gordoue. 


TuREcioNNiiM  [T.  p.],  dans  la  Gaule,  aui., 
suiv.  d'An  ville,  Ornacieu,  village  du 
Dauphiné  (Isère).  Le  Guide  du  dép.  de 
riscre  accepte  cette  donnée;  Reichard 
assigne  à  la  station  des  Tables  de  Peu- 
tinger  la  situation  de  St-Jean  de  Bout- 
nay,  bourg  important  du  même  arr. 

TUREGUM,  TURICUM,  VOy.  TiGURUM. 

TuRENA,  TuRENNA,  ToRENNA,  Turentie,  anc. 
ville  du  Limousin,  auj.  bourg  du  dép. 
de  la  Gorrère  ;  anc.  vicomte  fondée  au 
ix«  siècle,  réunie  à  la  couronne  en  i738. 

TuRENUM  [T.  P.],  Trandm,  sUtiou  de  TA- 
pulie,  auj.  Trani,  ville  archiép.  du  Na- 
politain (terra  di  Bari),  port  sur  l'A- 
driatique. 

Imprimerie  en  1617,  suiv.  Falkenstein  et  Cotton; 
Antonio  {^Bibl.  Hisp,  nova,  I,  260)  nous  donne  en 
effet:  F,  Diego  Alvarez,  Tranensis  Archiep.,in 
Primam  Sceundœ  Partis  S,  Thomœ.  2  vol.  in-fol., 
•  certe  primum  volumen  Tranl  etiam  excusum  fuit 
per  CoiistanUnum  Vitalem,  1617,  in-foL,  ab  L  osque 
ad  Lxxxix,  hujiis  partis  qoxstionem  coniinens  ■,  dit 
Antonio.  L'exécution  de  ce  livre  est  tr^s-médiocre, 
dit  M.  Cotton,  qui  a  l'exempl,  de  la  Bodléieone  sotis 
les  yeux,  et  nous  donne  la  souscription  :  •  Trani, 
in  archiépiscopal!  Palatio,  per  Coiistautlnum  Vita- 
lem, 1017  •,  in-foL  de  6Q0  pp.  Citons  encore  t  Gio, 
Paolo  Morelli,  eompendio  delV  antiea  e  fedelissHna 
ciità  dt  Taranto,  e  delta  conversione  ael  sut>  po- 
polo  aUa  vera  fede  cristiana.  Trani,  1625,  in-8* 
[Giustiuiani,  BitfL  Napol.,  196]. 

TuRGEA,  TuRGoviENsis  PAGUs,  Ic  contoH  de 
Thurgovie,  Thurgaw,  en  Suisse. 

TuRiA  FL.  [Mêla,  Sali.],  Turium  [Pl.J,  fl. 
d'Espagne,  auj.  le  Guoda/amar,  traverse 
le  roy.  de  Valence. 

TuRiASO,  TURIASSO  [L  A.,  PL],  Toupiaujaw 
fPtol.J,  TuRiASsoN  [G.  Rav.j,  Turusona, 
TuRRAZo,  ville  des  Geltiben  dans  la  Tar- 
racon.,  auj.  Tarrazona,  Tarazona,  ville 
d'Espagne  (Aragon). 

Quelques  bibliogr.  ont  fait  remonter  Pimprimerie 
dans  cette  \ille  à  1488;  Panier,  sur  Pautorité  d'An* 
tonio,  ate  comme  exécutée  à  Tarazona  une  édition 
de  I  la  General  Msioria  del  es  forçat  Cauatler  Par' 
tittobles  côpte  de  Blés  ».  n  y  a  tout  à  la  fois  erreur 
de  lieu  et  de  date;  cette  édition  fut  donnée  ■  en  la 
molt  antigua  y  metropolitana  ciutat  de  Tarragona, 
Any  1&88,  in-8o  »  de  »4  ff. 

C'est  en  1618  seulement  que  nous  trouvons  trace 
certaine  dMmprimerie  à  Taraxona  :  Pedro  HierO" 
nymo  Scuiehet  de  Uiaraxo,  Aragonese  :  Metho^ 
dus  generalis  et  admiratfilis  ad  omnes  srtentias 
facUius  et  eilins  addiscendas,  in  qua  eximii  et 
piissimi  Dœtoris  Raymundi  LuUt  Ars  brevis  ex- 
plicalur,  Turiasone,  1015,  in-!i«  (Ant».  11,  202). 
M.  Cotton  pense  q.ie  Diego  de  la  Torre,  le  premier 
imprimeur  d'Orihueta,  fut  appelé  par  l'évéque  de 
Tanixona,  pour  établir  la  t)  pogr.  dans  sa  ville  ; 
nous  enregistrons  et  approuvons;  cependant  nous 
devons  dire  qa*Antonio  uécritles  deux  vol.  dot  Com- 
ment, de  F.  Joan  de  Irivanie  y  Irabuni,  franciscdin, 
M  in  quartum  iibrnm  senttarum  Joan,  Dans  Seoti  » , 
et  les  dit  exécutés,  le  premier  à  Sarragosse,  en  1614, 
et  le  second  ft  Taraxona,  en  1016,  n  apnd  Petrum  de 
Labarte  •• 

TuRiiJAcus  YiLLARE,  Towrly,  sur  la  Troène, 


i27i 


TURISSA.  --  TURONI. 


1272 


commune  de  France^  près  Cbaumont 
(Oise). 

TuRissA,  voy.  Itumsa. 

TuBONEs  [Cœs.,  Amm.y  Marc.J^  Turonii 
[Tac],  TuRONi  [Caes.,  Luc],  peuple  de 
la  Gaule  Lyonn.,  occupant  le  territ. 
compris  entre  le  pays  des  Pictones  et 
celui  des  Aulerci,  auj.  le  dép.  d'I/idre- 
et-Loire  et  partie  de  Lovr-et-Cher. 

TuRONius  FL.,  le  Turcaio,  pet.  riv.  de  l'Ita- 
lie centrale. 

TuRONi  [Amm.,  Sulp.  Sev.,  Greg.  Tur.l, 
Metropolis  civiTAS  TuRONUM  [Not.  Lug.J, 

TURONORUM,  TURONENSIUM ,  TURENORUM 

[Guérard,  mss.  B.  Imp.],  Augusta  Tu- 
RONDM,  ToRONiTS,  Tdoronus  [Frédég.l, 
TuRONicA  Civ.  [Dipl.  Lud.  R.  a.  878], 
TvBONvs  Ci VI  [Monn.  Mérov.J,  primiti- 
vement Cœsarodimum  [T.  P.j,  Katao^o- 
^oOvov  [Ptol.J,  anc  capit.  de  la  Lyon- 
naise, auj.  Tours,  chef-lieu  du  dép. 
d'Indre-et-Loire,  entre  la  Loire  et  le 
Cher,  arche V.,  biblioth.,  etc. 

MaiUaire,  le  P.  Orlandi  et  quelques  bibllogr,  de 
même  fariae«  prenant  la  date  de  la  composition  d*un 
livre  pour  celle  de  son  impression,  font  remonter  à 
1M7  lUntroduction  de  la  typogr.  à  Tours  :  fr,  Pto- 
rit  Florentini  de  amore  CamiUi  cl  Emilie,,.  Au  r» 
du  ftl*  f.  ...  Liber  féliciter  expletus  est  Turonis, 
Editus  in  domo  domini  Guillernii  archicpisc.  Turon. 
pridie  Ical.  ianuarii,  a.  m.cccc.lxvii.  Jn-ft"  de  49  ff. 
À  42  lig.,  sans  indic.  typogr.  d'aucune  sorte;  lisez  : 
•  Guillaume  Larchevesque  à  Tours  »,  et  •  exécuté 
à  Paris  vers  1475,  par  P.  de  Cesuris  et  J.  Stol.  » 

Van-Prael  et  Uruuet  signalent  un  Missale  Tlro- 
NEKSE,  tmpressum  Turotl.  amw  dûi,  1485,  iu-fol.; 
nous  aïonsobtenu  de  Pobligeance  bien  connue  de  M. 
Taschereuu  la  description  de  ce  précieux  incunable^ 
que  possède  la  bibliothèque  de  Tours  :  cet  exem- 
plaire Cbl  iniprinië  sur  vélin,  à  2  col.  de  34  lignes, 
enrictii  de  lettres  ornées  et  rubriquées;  il  commence 
par  un  calendrier  à  longues  lignes  de  6  IT.,  sans  pa- 
gination ni  sign. 

Le  texte  du  missel  commence  au  fol.  1,  écrit 
entre  les  deux  col.  ^sign.  a.  i.):  /n  nomine  domini 
noêlri  ie\\su  christi  Incipit  missale  seeun^dum 
usU et  •ôsuetuditiem  eccUsie \\ metrojwlitatie  turo- 
nensis...  Le  texte  £e  suit  sans  interruption  Jus- 
qu'au fol.  179  ;  vient  ensuite  le  commun  des  saints 
sous  une  nouvelle  pagination,  en  chiffres  romains 
et  avec  un  nouvel  ordn;  de  signât,  en  capit.  :  Inci- 
pit €Ôc  sanctorum.  In  vi  [J  gilia  unius  apostoli  in- 
(rotfu».  L^  pagination  commue  Jusqu'au  fol.  xxiviii, 
sur  lequel  on  voit  à  la  moitié  de  la  2c  colonne  :  /m- 
pressuin  eit  hucmiasa\\le  tuivn  anno  dni   m.B 

CCCC  LXXXV. 

Ce  livre  a-t-il  été  imprimé  à  Tours  ?  quel  en  se- 
rait rimprmicur?  ces  dt-ux  questions  ^e  présentent 
tout  d'abord.  Un  libraire  de  i  aiis,  M.  Claudin,  qui  l'a 
bien  examiné,  le  croit  exécute  par  Jean  l)upK\  le 
célèbre  typogr.  parisii-n.qui  semble  avoir  eu  la  .spé- 
cialité  d'iinpi imer  la  lituigie  à  l'usage  des  villes  qui 
ne  possédaient  |K)ini  encore  d*établissement  typo- 
graphique. A-l-il  été  exécuté  à  Tours  ou  à  Paris? 
les  deux  hypothèses  sont  admissibles  :  dans  le  pre- 
mier cas,  Uuj^ré  aurait  transporté  à  Tours  le  ma- 
tériel nécessiiire  à  l'impression  du  lUissale,  ou  plu- 
tôt se  serait  chargé  de  monter  une  imprimerie,  à 
laquelle  il  aurait  pré|>osé  un  de  ses  apprentis,  peut- 
être  Simon  lH>urcelet  ;  nous  avons  eu  l'occasion  de 


signaler  plusieurs  fois  un  bit  analogue  à  Roueo,  à 
Abbeville,  etc. 

Mais,  pendant  rimpressioo  de  cette  note,  M.  Tm- 
chereau  avait  eu  Pexcellente  idée  de  bire  Tenir  de 
Tours  une  épreuve  photographique  du  premier  f. 
de  l'incunable,  qu'il  avait  bien  voulu  mettre  à  notre 
disposition;  à  la  suite  de  confrontations  minoti«*ttses 
faites  ft  la  BibL  imp.  sur  un  grand  nombre  délivres, 
le  êlissel  de  Rouen  de  1491,  le  Missel  de  Salisinay 
de  1492,  etc.,  nous  avons  reconnu  et  croyons  être 
fondé  À  soutenir  que  le  Mimale  Toron,  de  l4Sb,  a 
été  exécuté  par  le  célèbre  typogr.  normand,  Martin 
Morin,  lequel  eut,  bien  plus  encore  que  J.  Dupré, 
des  relations  suivies  avec  les  \ilies  de  province  non 
encore  pourvues  d'ateliers  (roy.  Rotomagos),  et 
qui  de  plus  a  mis  son  nom  à  plu^irurs  vînmes 
qu'il  exécuta  un  peu  plus  tard  pour  la  ville  et  ré- 
gllse  de  Tourd,  des  Coustume»,  petit  in-8*,  s.  D., 
un  autre  Missel  en  1493,  etc. 

Mais  n'existait-il  pas,  sinon  association,  du  moins 
reliitions  intimes  entre  le  fondeur  imprimeur  pari- 
sien, J.  Dupré,  et  le  fondeur  imprimeur  rouennais? 
nous  l'admetttms  parfaitement,  mais  ne  voyons  point 
en  quoi  la  consutationde  ce  fait  tendrait  à  iuCrmer 
notre  hypothèse. 

Si  donc  cette  présomption,  que  nous  émettons 
avec  sécurité,  est  acceptée,  il  détient  de  toute  évi- 
dence que  l'imprimeiie  ne  peut  être  reportée  à 
1485,  puisque  le  Missel  porunt  cette  date  n'a  pu 
être  exécuté  qu'à  Rouen,  et  nous  sommes  forcé  de 
reculer  de  quelques  années  la  création  du  premier 
atelier  typograpnique  tourangeau. 

M.  Brunet,  en  signalant  le  Bréviaire  de  Toyrsùe 
1522,80  pçonnait  l'exiMence  d'une  édition  plus  an- 
cienne ;  le  fait  a  Justilié  ses  pre\isions,  cette  édition 
existe.  En  1493,  piirut,  sans  intitulé,  un  Bréviaibb 
in-8*,  à  l'usage  de  St  Martin  de  Tours,  dont  nous 
donnons  la  souscription  finale  :  Ad  laudem  dei  om- 
nfpotètis  eiu>q3  inte^merate  genitricisltotiusq2  tm- 
rie  celei^tis.\lloc  opui  ad  usitm  in^ignis  ecclesic 
patriar^chnli»  Beatissimi  martini  turunen.  Exara 
|/iim  claboratumqj  est  ppulchrc  ac  artiftcto^se 
turonis  pcr  Syriwncm  pourcclet  eiusdé  |  civitalis 
oriundû.  In  tniersignio  pellicani  |  coiliorantem, 
atmo  gratic  dni  millcsitnolquadringtntesimo  no- 
nagcsimotercio.  Die  \\  vcro  décima  mensis  Fcbrua- 
rii. 

Deo  gratias. 

Ce  volume  (malheureusement  incomplet)  appar- 
tient à  M.  Luzurche,  de  Tours  ;  c'est  A  nos  yeu\,  jus- 
qu'à nouvel  ordre,  le  premier  livre  imprimé  à  Tours, 
et  Symun  Pourcelet  nous  semble  devoir  être  consi- 
déré comme  l'introclucteur  de  latypogr.iplne. 

En  1490,  parait  :  La  vie  et  mii\icLes\\de  Monsei- 
gncur^Saint  Alartin  translatt^clde  tatin  en  fran- 
çoys.  Petil  in-fol.  de  106  ft.,  à  33  longues  liKnc>  sur 
les  pages  entières,  avec  96  fig.  en  bois,  goih.,  sans 
ch.  ni  rccl.,  avec  sign.  .Nous  renvoyons  à  \au-Praet 
pour  la  description  de  ce  pnkrieuv  incunable,  dont 
la  BibL  Imp.  possède  un  admirable  exempL  sur  vé- 
lin, olfert  au  rui  Charles  \  lli  ;  la  souscription  linale 
révèli;  un  nou\euu  nom  d'imprimeur:  Mathieu  Im- 
teron,  pour  Jehan  du  Liège  marehant  libraire  de- 
mourant  a  tours  en  la  rue  de  la  sellerie  a  tymage 
de  saiitct  ielinn  Vcuangcliste  pies  des  augustins. 

Ce  Jehan  du  Lirge  n'est -il  puiui  une  seule  et 
même  personne  avec  Jehan  de  Liège,  l'iiiipr.-libraire 
de  Valencieiiiies,  à  la  lin  du  x\l>  siècle  ?  iu.ilgré  Tal- 
tératioii  de  la  particule,  le  fait  n'est  pas  imprubable, 
mais  ne  sautait  éin?  prouu*. 

Alathieu  l.at<T0ii  ou  Uttheron  a  donné  pIosieiir> 
autres  volumes  Â  Tours,  un  Manipulas  Curaiorum 
en  1497,  qui  n'a  été  cite  ni  par  llain  ni  pat  Brunet; 
un  Mis,sel  de  Marmoutier  (Tours,  150»),  etc. 

Au  xvi(^  siècle,  nous  signalerons,  à  Tours,  Ma- 
thieu Cliercele,  qui  imprime,  en  IMô  et  en  1 J53, 
deu\  éditions  des  Coust unies  de  Tourainc  ;  Jean 
Boussclet,  Guil.  I^urgeat,  O.  Tafureau,  Janict  Mei- 
tayer  et  Claude  de  Monstr'œil,  imprimeurs  de  Paris, 
qui  suivent  le  parlement  à  Tours  et  à  Blois  en  1589, 
Bougucrcau,  etc. 


r 


1273 


TUROQUA.  —  TUSCULANUM. 


4274 


Les  an^u  du  conseil  de  170ft  ei  de  1730  concèdent 
deux  imprimeurs  I  la  ville  de  Tours. 

TuROQUA  [I.  A.],  TcRAGUA  [G.  IUlt.],  Tcoo- 
ùi^QL  [Ptol.]:  ville  des  Callaici,  dans  la 
Tarracon.,  auj.  Touren  [Reich.]. 

TURRELACUM,  VOy.  DURLACUM. 

TuRREM  (ad)  [l.  A. 1 9  station  delà  Gaule 
Narbon.^  auj.  Timrvés^  bourg,  de  Fr. 
(Var);  anc.  baronnie. 

TuRREs  [l.  A.,  T.  P.],  dans  la  Haute  Mœ- 
sie,  auj.  Scharkiri,  en  Servie. 

TURRES  (ad),  VOy.  AD  TURRES. 

TURRES   AUREIJANiE   [It.    Hier.],    TURRES[I. 

A.],  TuRREs  C^sARis  [T.  P.]j  PoUgnono, 
ville  épiscopale  du  Napolitain  (terra  di 
Bari). 

TuRRES  JuuAN^  fit.  Hîer.]^  Mola,  à  TE. 
de  Bari  (terra  ai  Bari). 

TuRREs  vETEREs,  TùTres  Vedros,  voy.  Aran- 

DIS. 

TuRRis  ad  Lacum^  voy.  Durlacum. 

TURRIS  CREMATA,  VOy.  AUGUSTA  NOVA. 

Tï  RRis  Juui,  TruxUlo,  voy.  Castra  Juua. 

Cm  la  patrie  de  Pixarre;  Mendes  signale  ceUe 
petite  ville  comme  ayant  possédé  une  imprimerie  ; 
nous  mentionnons  le  fait,  sans  pouvoir  l*appuyer  de 
titret  probants. 

TURRIS   LiBYSSONIS    [Pl.J,    Ilup^dÇ    At6(99MV0C 

[Ptol.]^  TuRRis  Ljbrisonis  [G.  R.j»  AD 
TuRHEM  [I.  A.],  anc.  point  fortifié  de 
l'ilc  de  Sardaigne^  que  Forbiger  place 
à  Porto  Tcnre,  près  du  fl.  Gavino^  et 
d'autres  géogr.  à  Sassari,  la  seconde 
ville  de  ïne,  avec  université  et  arche- 
vêché. 

Falkenstein  fait  remonter  rimprimerie  à  Tannée 
16&0  dans  cette  dernière  ville-;  nous  ignorons  sur 
quel  titre  s*appuie  celte  assertion,  qu'accepte  M. 
Gotton  sans  commentaire. 

TuRRis  Peuana,  la  Tour  de  Peiel,  ou  de 
Peil,  pet.  ville  de  Suisse  (c.  de  Yaud). 

TuRRis  PiNus,  la  Tour-dU'Pin,  bourg  de 
Fr.  (Isère)^  anc.  baronnie. 

TuRRis  Sillj:,  Tordesillas,  ville  d'Espagne^ 
sur  le  Duero  (Vleille-Castille  et  Léon); 
célèbre  par  le  traité  de  1403. 

TuRRus  FL.  [PI.],  fl.  delà  Vénétie,  acg.. 
Torre  Torrente. 

TuRSENUM  [h.  A.],  Terriciola,  bourg  d'Ita* 
lie  [Reicn.]. 

TtRsiuM,  Tursi,  ville  épiscop.  du  Napoli* 
tain  (Basilicate)* 

Tlrublum  Minus  [I.  A.],  sur  la  côte  de 
Sardaigne,  auj.  Tonara  [Reichi]. 

TuRUNTUs  FL.,  Tcw^ouvToç  fPtoI.],  fl.  dc  la 


Sarmatie  Europ.,  auj.  la  Dùna  ou  Dwi- 
na,  en  Russie. 

TuRUSA,  voy.  Aboa. 

Nous  ajouterons  quelques  mots  à  la  note  bibl.  que 
nous  avons  consacrée  à  cette  ville.  Nous  trouvons 
quelques  livres  souscrits  an  nom  de  Turlsa»  t 
Bible  PinnoiMe,...  BibUa^seon  lœopyhà  ramattu 
momexi,  ff^astudest  ojettu  ateuramaituin  hebrean 
ja  greeam  jdlken..,  Tumsa»  1085,  in-4*  (portée  i 
50  fr.  au  cat.  Ilaisonneuve,  no  3108 .  I^ckmann 
(p.  07)  signale  dans  cette  ville  une  imprimerie  par- 
ticulière existant  au  xrii*  siècle;  elle  appartenait 
I  révé.|ue  d^AbO,  Johann  <:eiel,  anc.  prof,  de  théo- 
logie à  Dorpat,  mort  en  1090  i  Tâge  de  75  ans  ;  pré- 
sidèrent à  cette  officine  privée  Joh.  Car.  Winter  de 
Nerike,  et  Henr.  Chr.  Merckell,  qui  en  devint  pro- 
priéuire  après  la  mort  de  l'ëvéque  {Aboa  litteraia, 
p.  71). 

TuscANA  [T.  p.],  Tuscanella,  Toscanella, 
bourg  des  Etats  pontificaux. 

Tusa,  voy.  Etrusci. 
TusciA,  voy.  Etruria. 

TusciAcuM^   Tulky ,  bourg  de  Belgique 

[GraësseJ. 

TuscuLANi  Montes  ILiv.]^  dans  le  Latium^ 
auj.  Monti  Tuscolani, 

TuscuLANUM  [Cic,  Virg.,  PI.],  Tusculanum 
Lacus  Benaci,  Toscokmo,  bourg  de  la 
délég.  de  Brescia,  sur  le  lac  de  Garde^ 
ou  plutôt  «  nella  deliziosa  Rivicra  di 
Salo,  che  circonda  il  lago  Benaco  ». 

Cette  Jolie  bourgade,  toute  rapprochée  de  la  pet. 
Tille  de  Salo  (voy.  Longa  Saura),  et  sur  la  rivière 

2ui«  passant  en  cette  ville,  vient  affluer  au  lac  de 
arde,  vit  une  imprimerie  fonctionner  dans  son  en- 
ceinte à  une  époque  reculée  ;  des  typographes  (de 
Venise,  de  Trévise  et  de  Salo,  probablement  en  vil- 
légiature sur  les  bords  du  lac  de  Garde,  ou  forcés  de 
quitter  momentanément  leur  établissement  princi- 
pal, par  suite  des  épidémies  ou  des  troubles,  vinrent 
s*y  n&er  au  xv*  et  au  commencement  du  xvi* 
siècle. 

Guarini  Feronensis  triri  peritisttmi  €rammati' 
caics  régulas  incipiUHt,  Au  r*  du  2^  f.:  Opui  Gua- 
rini  Veroneiuts  viri  peritiêsimi  Me  faliciter  rom- 
plelum  est  Trotcolani  {sic)  pvr  Magistrum  Gabrie' 
lem  Pétri  Trivixiani  Anno  Crysii  M.ccccLxxvnii. 
dfexii.  Januarii,  Régnante  Johanne  Mocenigo  : 
Duce  Fenetiis.  Loua  Deo,  In-4o,  car.  rom.,  avec 
sign.,  précieux  et  fort  rare  volume,  entièrement  im- 
primé en  lettres  capitales. 

Panser  signale,  et  Amati  décrit  trois  autres  ou- 
vrages sortis  des  mêmes  presses  à  cette  date  de 
147y,  et  l'année  suivante  une  rare  édition  d'jEsope, 
trad.  en  vers  élégiaques,  in-ft<>.  iVtr.  Petotti  Ru- 
dimenta  lÀng.  Lat,  impresM  provident la  Srata- 
brini  de  Agnetliê  de  Tusculano  tacux  Benaci,  in- 
fol.  Ainsi,  Jusque  dans  ce  village  reculé,  les  leiircs, 
à  cette  éirâque  fortunée,  trouvaient  des  promoteurs 
et  des  Mécènes;  enfin  :  Paaseggieri  Orlandmi  aum' 
ma  artis  Notnriorum,  in-fol.  Nous  demandons, 
pour  la  description  de  ce  rare  vol.,  la  permission  de 
renvoyer  le  bibliophile  à  rexcellent  travail  de  Mauro 
Boni,  sur  la  typographie  de  rilalie  supérieure,  p. 
100  et  suiv. 

Quarante  ans  après,  un  célèbre  et  nouvel  impri- 
meur de  Venise,  Alessandro  Paganini,  qui  s'euit 
éubli  à  Salo  en  1517,  choisit  le  village  de  Toscolano 
pour  y  fonder  un  établissement  durable  (1521-153S) 
ce  fut  là  quMI  fit  usage  de  ces  caractères  gothiques 
bicarrés,  qui  n'appartiennent  qu'à  lui,  et  avec  les» 


1275 


.  TUSCULUM.  —  TZENNiE. 


1276 


quels  il  donna  a*  curieuse  édition,  si  connue  et  si  re- 
cherchée, de  Merlin  Cocaje,  Opds  Macabonicobum, 
Tuseutani  apud  Lacvm  Benacensem,  Alexanaer 
Paganinus^  m.d.xxi.  Die  V,  Januarii^  in-12,  et  la 
môme  année  une  charmante  édition  de  Pétbabque, 
non  moins  recherchée. 

TuscuLiJM    [Cic,  Liv.,    Hor.],    Tou<nwoXov 
Ptol.,  Dion.],  ToOoxXov  [Str.],  ToOoxXoç 
•  St.  B.],  vi4le  du  Latium.  à  TE.  de  Ro- 
me, auj.  Frascati,  dans  la  Comarque  de 
Rome. 

On  \oit  encore  les  ruines  de  la  Tilla  ob  Cicëron 
dicta  cet  admirable  traiié  de  morale,  qu*il  appela  les 
Tvse\ilanr$t  alors  que  César,  détenu  maître  de 
Rome,  laissait  à  l*orateur  tous  les  loisirs  nécessaires 
au  culte  de  la  philosopliie  ;  vous  Toyei  que  le  des- 
potisme est  bon  à  quelque  chose. 

Tusis,  Tossma^  bourg  de  Suisse  (cant.  des 
Grisons). 

TussA,  lllerdissm  ou  Tussen,  bourg  de 
Bavière,  sur  riller. 

TussiAcuM  VILLA,  supcT  Mosom  [Ch.  Caroli 
G.  a.  859],  Tusey,  commune  de  Fr. 
(Meurthe). 

TuTA  VALLis,  Tryggewalde,  château  en  Da- 
nemark. 

TuTELA,  TcTELA  Lemovicum,  Tulle,  Tulles, 
ville  de  Fr.,  cheMieu  du  dép.  de  la 
Corrcze;  évèché  érigé  en  1318,  patrie 
d'Est.  Baluze. 

LMmpriincrie  remonte  dans  cette  Tille  au  com- 
mencement du  xviie  siècle,  sans  que  nous  puissions 
déterminer  exactement  la  date  de  son  introduction. 
Tcm.iux  cite  :  Traité  de  la  Dyssenterie  par  An" 
loine  Mcynard,  Tulle,  Sol,  1625,  in-8«.  Ce  livre  et 
ce  ne  m  d^imprimeur  nous  sont  inconnus.  Un  {wu 

Ïilus  tard,  nous  rencontrons  un  typogr.  du  nom  de 
ean  Daluy«  qui  arrivait  de  Cahors  ;  nous  citerons 
à  la  date  de  1ôti6  :  La  vie  de  S.  Calmine.  fondateur 
des  Monastères  de  S-  Teophrede  en  Fellay  et  de 
Mosac  en  Auvergne,  parle  P,  Thomas  d^Aquin  de 
S.  Joseph,  Tulle,  Daluy,  10M,  in-12  (cat.  Dubois, 
Baluze,  Secousse,  etc.}'  Outre  ce  Daluy  ou  Dalvy, 
on  trouve  encore  un  nommé  Simon  Aivitre,  établi 
comme  imprimeur  à  la  fin  du  même  siècle. 

Plusieurs  des  plus  rares  dis^e^talions  d*Eiienne 
Baluze  sont  imprimées  dans  sa  ville  natale,  par  ce 
Dalvy,  qui  $ous<  ri\ait  comme  les  grands  maîtres  : 
•  ex  officina  Dalvy  II  na  • . 

Un  office  typographique  est  autorisé  dans  la  ville 
de  Tulle  par  les  arrêts  du  conseil  de  1704  et  de 
17S9. 

TuTELA  [Mart.],  Ti:thela,  Titela  Navar- 
rori:m,  ville  des  Celliberi,  dans  la  Tar- 
rac,  auj.  Tudela,  chef-lieu  de  district 
dans  le  roy.  de  Navarre,  sur  rÈbro. 

Imprimerie  en  1572,  dit  Kulkensteiii  ;  nous  cite- 
rons :  Pétri  Simonts  Aprilis  \P.  Sim.  Abril),  la- 
minitani,  M  an  i  TvUii  Cireronis  Epislolarum  sc- 
lectarum  tibri  III,  eum  iuterprcladonibus  et  scho- 
tiis  Uispanica  lingua  scriptis,  ^udelap,  15'2,  in-S". 
Un  autre  ouvrage  du  même  auteur,  que  citent  Zarco 
del  Valle  et  D.  Sanclio  Rayon,  nous  donne  le  nom 
du  premier  imprimt- ur  :  l\  Sim.  Aprilis,  de  Lin- 
gua  Latina,  vel  de  Arte  Grammatica  liàri  quatuor, 
A  la  fin  :  Excussum  Tudelœ  pcr  Thomam  Porra- 
lis  allobrcgem,  imprensis  (sic)  fpsfiismef  auctoris 
anno  cioioLxxiii  decimo  quinto  kalendas  aprilis, 
n-8*  de  xii-S50  p. 


.   En  1670,  te  collège  des  Jésuites  fondé  dms  cette 
ville  possédait  une  Imprimerie  ptrticalière. 

TuTiLA  Ara,  dans  Fîle  de  Corse,  auj.  Ibrre 
Pellegrino,  près  d'Aleria, 

TuTiNi  [PL],  peuple  occupant  partie  des 
CcUabres, 

Twera,  Tuera,  Tver,  ville  de  Russie,  sur 
la  rive  droite  du  Volga,  chef-lieu  de 
gouvernement. 

Tybernio  [Dipl.  Dagob.  a.  63o],  ïïwnwm, 
commune  de  Fr.  (Loiret). 

Tychopolis,  voy.  Fanum  Fortune. 

Tyde,  voy.  TuDE. 

Tyla,  Thiel,  voy.  TmELA. 

TvLE,  TuXt)  [Polyb.],  ville  de  Thrace,  auj., 
suiv.  Reichard,  Kilios. 

Tyussus  [PL],  ville  dû  N.  de  Tlle  de 
Crète,  auj.  Tylim  [Pashley]. 

Tyndaris  |PL,  L  a.],  Tuv^ap(;  [PoL,Diod.], 
Tuv^â^picv  [PtôL],  tïNOARiuM  [Liv.],  ville 
de  la  côte  N.  de  la  Sicile,  auj.  Santa 
Maria  in  Jindaro,  pet.  ville  proche  Mi- 
lazzo  [Mommsen]. 

Typane*,  Twwaviai  [PoL],  Tuu.w<4v«ia  [PtoL], 

ville  de  la  Triphylie  (Elide),  aui.,  suiv. 
Leake,  Paleokastro,  près  de  Plaiiana. 

Tyras  [Mêla,  PL].  Tôpa;  [Scym.,  PtoL], 
sur  le  fl.  du  raème  nom*^  (Danaster, 
Dniester),  ville  des  Tyranpit.T,  dans  la 
Sarraalic  europ.,  que  quelques  géogr. 
confondent  avec  OpinLSA(vov.  ce  nom), 
auj.  Ackjermann,  en  Bessarabie. 

Tyrnavia,  Tyniau  (en  Hongr.),  Sagy- 
Szombath,  voy.  Ternohum. 

Tyrhhkni,  voy.  Etrlsci. 

Tyrriiknia,  Tupor^viV.  [Hcrod.J,  Tuf?r<v(a  [Po- 
lyb.], nom  primitif  de  lEtrurie,  vov. 
Ltrihia. 

Tyrruenum  mare,  Tjppy,vixôv  ^rêXa^cç,  Mahe 
Infeuim,  MareTlscum,  Mare  Ligisticim  ; 
ces  différents  noms  sont  donnés  par 
les  an(  iens  à  la  partie  de  la  Médiler- 
ranéc  qui  baigne  les  côtes  0.  de  l'Ita- 
lie, depuis  la  Sicile  jusqu'au  golfe  de 
Gènes;  c'est  encore  auj.  la  Mer  Tyr- 
rhèniennc, 

Tyrvanda  Civ.,  voy.  Tarvenna. 
Tysia  kl.,  voy.  Tisianis. 

Tzenn.e  Claustki'm,  voy.  Monast.  Z/enna. 

Pour  compléter  la  notice  bibliogr.  que  nous  avons 
consacrée  à  ce  monastère,  nous  renvoyons  an  vie 
cataL  Tross,  de  1867,  no  2074,  el  particulièrement  à 
rintéres<ant  Catal.  des  livres  avec  figures  sur  bois 
de  la  biblioth.  Firmin  Didot  (n«  191  bit). 


TZEPREGIMIH.  —  TZURULUH. 


I,  Csepregh,  Tiapring,  ville  de 
Hongrie,  du  comitat  d'CEdcnburg. 

Emcric  Fsrkai,  qne  noui  atoiii  diji  tu  nïrccr  la 
l]|Kier.  1  KiDiet-Kerfsilur,  de  10111 1  1019,  pouMa 
un  élBbliucniEni  i  t'srpngh,  depub  itiss  }uiqu'à 
IMI.  ï^ndiir  Magyar  KD.ijTeshli  (p.  It)  iTail  dit 
qu'un  .t'aiwin  TciIani'ntHni  Ounoi  ' 
liiipriurt  dam  celte  Tille  au  xvi°  liti  , 
>  Ai  reconnu  ineiKt  i  ZBonariU  SfthiilfiMaQtar 
Pottaia,  01  ai  :  Ai  Stml  ifiromidg  ytairnaplùl 
fogna,  cic.  A  la  On  i  Ctevreabtn  PUrkat  Intre 
allai  1S18,  ln-li>de  SS7  pp.  N^meth  elle  ciun  od- 
trage*  ciècutts  par  Fatliat,  doiii  un  seul  en  Ulln  i 
DtKrlpiio  TlitTmarum  Wolffunilum,  lUl,  in-fr*. 

TzEHNtxiAviA,  Tchemigov,  Csernigov,  Tille 
de  Russie,  dans  la  Grande- Russie,  sur 
laDcsna;  archev,,  gymnase,  etc. 

Falliniïlein  [p.  KM)  iti 
Ivpoxraphique  lOncllonna, 


Egiiire  celle  tin- 


niBli  le  Eiil       doute  ne  il  te 


guliire  propoaltion  .     .  ..__ 

Damatctnci.  OciotCKOi  (iingua  litenll  SlatomiiL 
cbanclerlbui  cyrllllcii],  ediLuii.  an.  TiemogiTlB 

Er  GeorglUDi  Tternttilcli,  uni  Indic  de  (gnnat. 
i  reoioniant  1  la  aource,  il  «  iroove  que  Panier 
a  dli:  ce  «olume  d'aprta  Michel  DidIs,  qui  dil  tenir 
idlclllon  de  Q.  Fonun,  Durichlui  |T)  qui  lana  an] 


éublluemenl 
vUiF.  lu  If 
ncheui  qu'il  n'Jtaic  pai  une  alligatloa 
le  quelques  pieutes  ;   ouli  ce  oui 
eimordioalre,  c'eai  que  Lud.  Hun, 


Bachmeliier,  le  bibllogr.  ru9M,  ne  lail  remanier 
la  lypoRnphie  i  TcherniROT,  qo'l  rinnée  iATt,  arec 

Myjeca    BonipDABabi    lepHaroBCBoâ  , 

l'iliitatri   de  Noiri-Dame  dt   rae/iernlgan ,  en 

En  171»,  ne 

priiiierfe  de  l'f^lie  de  la  aainie-TrUitie  de  Tclwr- 
nlbOT,  11M,  ln-8<>  (CaL  HalaonneuTe,  n*  Me7J. 

TzuHULirM,  TïouposXîT  [Proc.,  Ann,  C], 
Sybalhik  [t.  p.,  g.  Rav.],  Izirallum 
[1.  A.],  ville  delà  Thrace;aiii.  Tschwlu, 
uu  Tachorli,  dans  la  Roumélie,  prés  de 
Wisa  [Pococke). 


Dicnonit.  01  otooM. 


Ubei.ca  fl.,  l'Huveaune,  pet.  cours  d'eau, 
qui  sillonne  les  dép.  du  Var  el  des 
Bouches-du-Rhône. 

Umi  [Ca3S.,  FI.],  oSSu..  [Str.],  'Ecûg.ti  [D. 
Cass.],  peuple  de  la  Germanie,  voisin 
des  Treviri,  occupait  partie  de  laPruMe 
RAfmme  (lerrit.  de  Cologne). 

Ubioruh  ara,  oppidum,  voy.  Colonia. 

1]bimuu[T.  p.],  Ubuinum,  statiOD  du  pays 
des  Arvemes;  aui.  Pont-Gibaud,  bourg 
de  Fr.  (Puy-de-Dome). 

Ubisci,  Yoy.  ViBEsci. 

UcENi  [PL],  dans  le  pays  des  Allobroges  ; 
ce  peuple  habitait  le  Val  d'Oisons 
(Isère)  ;  Uceni,  d'où  Vissan,  Visan,  Oisons. 

UCETIA  jlnSC.],    UcCTICi,     UCECENSIS    Urbs 

[Gr,  Tur.],  Cast.  Uceciensë,  Civit.  Ucen- 
sis,  Castrum  L'ciENSE  [Not.  prov.  Gall.j, 
UcETictH  jChroii.],  VcECE  [Monn.  Mér.j, 
pet.  ville  des  Arecoiaici,  dans  la  prcm. 
Narbonn.,  sous  les  Romains  n'était 
qu'un  point  fortifié,  appelé  Casthuh 
METii:,  puis  fut  nommé  VicTi eus  ISigeb. 
Chr.J,  eniin  Ijcetia,  Usés,  Uiés,  ville  de 
Fr.  (Gard),  sur  l'Auzon  ;  évèché  datant 
du  iV  siècle  ;  ses  seigneurs  portèrent 
successivement  les  titres  de  vicomtes  et 
comtes,  enfin  devinrent  ducs  et  pairs 
en  15S3. 


UccENSE  [I.  A.],  dans  la'fiétique,  auj., 
suiv.  Ttciehard,  Andiijar,  sur  le  Gua- 
dalquivir,  dans  l'intend.  de  Jaen,  ou, 
d'après  tkerl,  Marmotqo,  dans  la  même 
prov, 
UcLEsiA,  UcLEsnrH,  Vclès,  bourg  d'Espagne 
(Nouv.-Castillc). 

Cïliv  ville  est  comprise  par  Hcndei  dan)  la  line 
an  viJlts  Oc  la  Péninsule,  qui  ont  eu  l>honD«i[  de 
pcHsi^dfr  une  imprinirrie  t  une  époque  Indtttnni- 
iiée.  Anlonio  iignale  en  effet  :  Fr.  Joié  de  Jtiu  Ma- 
ria. Iliiwrla  de  ta  vida  y  virtuda  dtl  foio-aM< 
Hermano  fr.  FranclKO  dcl  Aifto  Jeiki,  de  lai 
dcsfaUoi  de  flualra  ScRora  dtt  Carmai.  Vctaïi, 
ia21,  iu-ï*. 

UcHA,  LV.RERANA  Mahceua,  V l'ckermark,  dis- 
trict du  Hrandebourg  (Prusse). 

LuENf ,   Wciden,  pet.  ville  du  Palatiuat, 

UnEKREUiiJM,  voy.  Putuppobdrguh. 

Udina,  voy.  Utina. 

Uduba  fl.  [PI.],  dans  la  Tarracon.,  auj. 
le  Mijares. 

UniBA,  oSSeuf»  [Ptol,],  ville  des  Larelani 
dans  la  Tarracon.;  auJ.  Cardom,  dans. 
la  Catalogne,  anc.  Athanagia. 

UnvAHHHLYiNLu  (Ar«)jw?ts) ,  Vdiarhély , 
bourg  et  chef-lien  de  siège  (stuck)  en 
Transylvanie  (l'ays-des-Szeklers),  sur  le 
grand'  Kokcl. 


\ 


i28i 


UFFENS  FL.  —  ULMA. 


1282 


Alexis  Horényi  [Memoria  Hungarorum,  p,  67), 
Steplidn  Sàndor  {Magyar  KônyveshàZy  tom.  I,  p. 
287),  citent  un  livre  imprimé  (Uns  cette  ville  :  Lelki 
Paraditsom,  Irta  Barcuiyi  Pdt,  Udvarhclyen,  1700, 
in-'4<).  Németh  ne  connaît  point  et  le  catal.  Telcky, 
que  nous  avons  sous  leç  yeux,  ne  nous  fournit 
point  d'autre  spédmea  de  typographie  Udvarhe- 
lienne. 

Uffens  FL.  [Plin.,  Sil.  It.],  AuFiDUS,Ao<pi^o; 
[Str.],  fl.  du  Latium,  auj.  V  Vf  fente. 

Uffugum  [Liv.],  ville  du  Bruttium,  auj. 
Foijnano,  près  de  Reggio  (Cal.  Ult.  I). 

Ufinga,  Vffingy  paroisse  de  Bavière  [Grae*- 

se]. 

Ugernum,  Ugukrnum,  Arelatense  Castrum, 
voy.  Bellicadrum. 

Uggade  [I.  A.],  suiv.  d'Anvillc,  est  une 
station  qui  correspond  à  Pont-de-lAr- 
che  (voy.  Pons  Arcuatus). 

Ugia  [I.  A.],  oiJ^ia  [Ptol.],  Castrum  CiESA- 
Ris  Salutariensis  [Plin.|,  ville  des  Tur- 
detani  dans  la  Bétique,  auj.  las  Cabezas. 

Ugotgensis  CoMrr.,  le  Comitat  d'Ugotsch, 
en  Hongrie  (cercle  au-delà  de  la  Theiss) . 

Ulbanectes,  voy.  Su.vanectes. 

Ulcaciacum,  TJcfdzy,  commune  de  Fr. 
(Saône-et-Loire). 

Ulcinium,  Olcinium  [Liv.],  Olchinium  [Plin.], 
Dulcigno,  ville  d'Albanie,  sur  l  Adria- 
tique (pacb.  de  Scutari). 

Ulcisia  Castra  [It.  A.],  bourg  de  Panno- 
nie;  auj.,  suiv.  Reichard,  Szent  Endre, 
en  Hongrie. 

Ulfhasiagas,  Aufargis,  commune  de  Fr. 

(Seine-et-Oise). 

Ulia  [l.  A.,  Geogr.  R.],OÙXÎa  [Str.,  Ptol.], 
municipe  de  la  Bctique,  entre  Cadix  et 
Cordouc  ;  auj.  Montemayor  [Morales, 
Florez] . 

Uliarus  Ins.  [PI.],  voy.  Clarion  Ins. 

UuDu,  Ultonia,  VUlsteTy  l'une  des  quatre 
divisions  territoriales  de  l'Irlande,  oc- 
cupe la  partie  N.-E. 

Uusippo,  voy.  Olisipo. 

Ulla  fl.  [PI.],  oùta  [Ptol.l,  dans  la  Tarra- 
con.;  auj.  VUlla,  affl.  duMinbo. 

Ulma  (Pertzj,  Ulma  Sukyorum  [Cbron.], 
Ulma  t;i7/a  Regalis  [Ch.  Caroli  M.  a. 
813],  a  Clodoveo  Francorum  rege  con- 
dita  [Du  Gange],  Ulm,  sur  le  Danube, 
ville  forte  du  Wurtemberg,  cbef-lieu 
du  cercle  du  Danube^ 

Un  t^crivaiii  de  talent,  mais  dont  l*esprit  ingénieux 
et  hardi  ne  recule  point  devant  Certaines  témérités. 
initiarcur  d'une  nouvelle  école  bibliographique,  qui 
veut,  à  Paille  de  formules,  empruntées  aux  sciences 
exactes,  substituer  à  l'ensemble  des  faits  acquis 
toute    une  suite  d'hypotbèses  Tigoureasement  ea- 


chalnées  et  déduites  avec  une  logique  si  serrée 
qu'elles  arrivent  ;au  mirage  de  la  réalité,  M.  J.-P.-A. 
Madden,  mathématicien  de  Versailles,  nous  a  révélé 
l'existence  d'un  nouvel  et  vaste  atelier  typographi- 
que, remontant  aux  premières  années  de  l'art  divin, 
c'est-à-dire  fondé  lors  de  la  dispersion  des  ateliers  de 
Mnyence,  en  12i02. 

^ous  n'avons  vu  que  la  première  brochure  de 
M.  Mndden  ;  elle  nous  a  vivement  intéressé,  bien 
qu'elle  nous  semble  vouloir  saper  'par  la  base  un 
assez  grand  nombre  de  nos  allégations.  Le  bibliogr. 
résume  ses  propositions  en  quelques  mots  :  Quand, 
en  1463,  plusieurs  ouvriers  de  Gutenberg  et  de 
Schoeffer  vinrent  se  réfugier  à  Cologne,  ils  y  furent 
reçus  à  bras  ouverts  par  les  Frères  de  la  Vie  Com- 
mune, occupant  une  maison  dite  de  Weiàenbaeh 
(voy.  ce  nom).  Ces  religieux  éclairés  avaient  com- 
pris tout  d'abord  que  leur  commerce  de  transciip* 
tion  des  mss.  allait  être  paralysé  par  une  industrie 
contre  laquelle  il  n'y  avait  pas  de  concurrence  sou- 
tenable  ;  leur  parU  fut  pris  résolument.  Us  n'hési- 
tèrent pas  à  s'approprier  les  procédés  nouveaux, 
tournant  ainsi  au  profit  de  leur  ordre  ce  qui  pou- 
vait amener  sa  ruine;  en  conséquenee,  ils  ouvrirent 
leur  maison  aux  fugitifs  de  Mayence,  parmi  lesquels 
était  Ulrich  Zell,  auquel  ils  confièrent  la  direction 
de  leurs  presses,  et  le  soin  de  former  un  certain 
nombre  d'apprentis,  choisis  avec  intelligence  parmi 
les  Jeunes  membres  de  I  ordre. 

Mais,  ajoute  M.  Madden,  •  c'est  au  couvent  de 
Weidenbach  qu'on  a  imprimé  non-seulement  les 
livres  attribués  à  Ulrlc  Zell,  mais  encore  beaucoup 
d'autres,  ceux,  par  exemple,  ob  l'on  voit  la  lettre  R 
d'une  forme  bisarre  »;  voilà  ce  que  M.  Madden  prou- 
vera dans  la  suite  des  brochures  qu'il  nous  promet. 
S'il  arrive  à  démontrer  que  c'est  au  couvent  de 
Weidenbach  que  furent  imprimés  les  livres  à  la  let- 
tre R  (on  peut  les  désigner  ainsi),  lorsqu'il  est  pour 
nous  constant  que  le  papier  sur  lequel  ils  sont  exé- 
cutés est  celui  qu'employait  Mentelin  de  Strasbourg» 
et  que  les  caractères  sont  ceux  dont  se  servait 
Adolphe  Rausch  d'Ingweiler,  autre  célèbre  impri- 
meur de  la  même  ville,  nous  reconnaissons  qu'il 
aura  accompli  un  véritable  tour  de  force. 

Tenté  par  la  difficulté  d'édaircir  les  ténèbres  qui 
enveloppent  l'origine  de  la  typographie  dans  cer- 
taines cités  importantes  avoisinant  le  Rhin,  comme 
Ulm,  Augsbourg,  Nuremberg,  etc.,  M.  Madden  a  dû 
certainement  recueillir  quelques  faits  nouveaux,  à 
l'aide  desquels  il  aura  reconstitué  sur  des  bases  so- 
lides une  histoire»  que  les  bibliographes  qui  l'ont 
précédé  n'ont  pu  qu'ébaucher;  nous  regrettons  de 
ne  pas  avoir  son  opinion  sur  ces  questtoos  atta- 
chantes, mais  nous  espérons,  au  nom  de  la  solida- 
rité bibliographique,  qu'il  ne  refusera  pas  de  re- 
dresser les  erreurs  dans  lesquelles  nous  avons  pu 
tomber:  notre  amour- propre  n'en  souffrira  pas,  et 
la  science  y  gagnera. 

Le  premier  imprimeur  d'UIm,  dit  le  Dr  Hassier 
{Dit  Buciidrucker-GescMchie  Ulms) ,  est  Ludwig 
Hohenwang,  von  Thaï  Elchingen  ;  c'est  à  lut  qu'on 
attribue  l'exécution  de  l'édit.  allemande  derAss 
MoRiENDi,  dont  la  Biblioth.  impér.  conserve  un  bel 
exempl.,  que  nous  avons  exauuné  avec  soin  :  Dn 
KuifST  zo  STERBEif ,  petit  iu-fol.  de  2ft  IT.,  imprimés 
d'un  seul  côté  et  contre-collés  (haut.  27S  mill.,  iarg. 
195  mill.),  texte  imprimé  à  la  presse,  planches,  ca- 
pitales et  lettres  ornées  xylographiques  ;  le  papier 
est  marqué  de  la  croix  étoilée  et  de  la  tête  de  boeuf, 
la  JustiucaUon  du  texte  est  irréguUère;  certaines 
pages  ayant  Jusqu'à  S8  lignes  (la  6«  et  la  8*),  la  20« 
n'en  comptant  que  20,  la  12«  25,  la  16«  26,  etc. 
Chaque  page  (texte  ou  gravure)  est  entourée  d'un 
triple  filet,  dans  lequel  se  trouvent  quelquefois  .n- 
tercalés  quelques  mots  ou  de  simples  lettres,  qui 
semblent  être  des  signatures  ;  la  23*  page  porte  au 
bas  de  la  gravure  ces  trois  mots  :  Ludwig  ze  vlm  ; 
la  hauteur  des  planches  xylographiques  est  depuis 
le  bord  intérieur  des  filets  de  222  mill.,  la  largeur 
de  170  mill.;  la  planche  de  l'avarice  a  quatre  ton- 
ueaux,  sans  pot  ni  tireur  (voy.  Sotheby  et  ileinec" 


1283 


ULMANETES.  —  LLYSSiEA. 


I2M 


ken);  eet  eienpl.  de  ta  HbHoili.  fanp.  cft  tori  beto, 
non  colorM,  et  relié  en  miroqain  dtroo,  per  De* 
POBW  Jemie» 

CtU  i  ce  Lodwig  Holiffivaiig»  de  11  waHée  d'il- 
chingen,  que  Voa  dnit  la  tradoctioii  ailemaiide  de 
Yégèce  (Ebêrt,  2Stt5,  llalm  15M6),  et,  mifaot 
toolcfl  les  vraisemblances,  il  n^orait  point  eooOé  à 
ion  confrère  d^n,  Jctn  Zainer,  le  aobi  de  rimprce- 
•ion  dn  Tolanie,  mil  •tn  ferait  fcrt  bien  nefoitié 

n  a  mii  ton  nom  à  qnelqQes  nmê  Totanet,  nmii 
on  retrooTe  set  canctèm  tor  on  certain  nùaAn 
d*incnnabi«t  qui  remontent  inconteaiablenient  à 
une  date  trèf-andenne,  pent-éire  à  1M5  on  146$. 
Paner  ne  lignale  pai  d*ooTr8ie  portant  à  te  Ma 
ton  nom  et  une  date  certaine,  avant  1«77 1  Summa 
(n  Uèrot  decrttaUMm  Hotmain  dkta^  fn-fol.,  au 
T*  do  C  SM  X  £v  offiefna  et  dmetu  tMéouM  Bokem- 
twmfl—  etc.  C<eit  encore  à  cet  imprimeur  que  noua 
aitriboonarimprearion  de  te  traduction  allemande 
de  Boccace  •  aie  hebt  tkk  mi  éa§  purA  rô  eelnem 
melMter  in  areekieek  gemmt  Dscamuoit,  <tet  ftf 
eemto  noMeUe  (n  webek  >.  In-foL  s.  I.  n.  d.  (1*71), 
que  Panier  {AnnakHj  t.  I.  p.  49)  donne  IGunther 
Zalnerou  même  à  Nmler  d'Angibonrv.  Maia  tout 
cete  eat  bien  problématique,  et  il  noua  est  bien 
difficile  de  procéder  ici  dn  connu  à  rbMonnu,  qwmd 
nous  saToos  si  peu  de  cboaes. 

Le  second  imprimeur  dtJlm  est  Johann  Zayner  de 
neutlingeo,  frère  (7)  de  Conrad,  le  premier  lypo- 

Kphe  d'Aogibourg.  M.  Bernard  pense  que  ces 
Il  imprimeurs  avaient  étndié  leur  art  i  Stras- 
bourg; cette  présomption  ne  nous  semble  pas  fon- 
dée. Nous  avons  sousles  yeux  un  des  pinsnoblsi 
spécimens  des  presses  de  Johsnn  Zaïmer,  c'est  le 
Ûber  vttantm  patrum  etmeii  Bleronimietirmiuilê 
PretMterU  In-foL  de  x,  875  ff.  de  M  lignes  (les  !• 
premiers  tL,  que  ne  cite  pas  M.   Brunet,   eom- 
prennent  la  table),  sans  rèci.,  ni  slgn.,  ni  capittles, 
nuis  paginé  en  Kros  ctaiffires  romains  en  tétel  de 
chaque  feuillet  ;  Te  ctract.  gothique  plein  d*abi<- 
viatious.  mab  très-net  et  très-ferme,  rappelle  beau- 
coup plutôt  ceux  qu*employait  Ulrich  Zeil  de  Colo- 
gne, que  ceux  dont  osaient  les  maîtres  de  Strasbourg, 
Mentelin,  Eggesteyn  ou  Rausch  d*Ingweiler. 

Nous  croyons  donc  que  les  Zayner,  et  particuliè- 
rement rimprimeur  dHllm,  puisèrent  les  éléments 
de  I^rt  typogr.  aux  ateliers  de  Cologne  ou  de 
Mayence;  mais  peut-être  il  nous  sera  démontré 

Ïu'Ils  flrent  leur  apprentissage  à  te  maison  des 
rères  de  Weidenbacb»  et,  le  point  de  dépsrt  de 
M.  Madden  éunt  accepté,  le  fait  en  lui-même  de- 
vient parfaitement  rationnel. 

lies  autres  imprimeurs  d'Ulm  au  xv*  siècle  sont  s 
Leonhard  Hol  (1082-1495);  Conrad  Dinckmut  (1482- 
1490),  dont  on  cite  plusivura  Donats»  et  qui  exerça 
te  profession  de  grsveur  sur  bols  avant  de  se  livrer 
I  rimprcssion  en  ca^act^res  mobiles.  Nous  avons 
sous  les  yeui  les  fac-similé  si  esacis  et  si  curieux 
donnés  par  le  Dr  Kloss:  les  Donatê,  qui  portent  le 
nom  de  Conrad  Dinckmut,  sont  exécutés  xyiogra- 
phiqoement;  les  gros  caractères  gothiques  dontito 
sont   formés  ont  une  forme  archaïque  qui  dé- 
note I  première  vue  une  antiquité  beaucoup  plos 
reculée  que  te  date  à  laquelle  on  les   reporte.  En 
voici  te  souscription  :  Octo  pareium  oracionU.  [| 
donatus,  per  Cûnradum.  ||  dinckmUt  Vlmètiê  Op* 
pUU  =J]  duem  tmpreuus  finit  feliriV=:,  Les  fbc- 
simile  du  Dr  Kloss  que  nous  possédons  sont  anno- 
tés par  ce  docte  bibliophile,  et  le  premier  Donat 
porte  les  deux  notules  suivantes  :  •  livc  tabula  mc- 
thodo  lilhographiea  usiuta  exscripta  est  ■;  il  teut 
évidemment  lire  «  xytoçrapHica  »  ;  et  la  seconde  i 
«  0>nnidus  Dinckmut  in  numerum  civiom  Ulmen- 
sium  receptus  fuerat  anno  1484,  ibique  claruerat 
nsque  post  annum  1490.  » 

Nous  citerons  encore,  à  Ulm,  Johann  Reger(1480- 
1499),  et  Johann  Schiffler  (1498-1498). 

Limportance  et  le  nombre  des  ateliers  typogr. 
de  te  ville  décrurent  sensiblement  pendant  le  xvi« 
siècle  et  surtout  au  xviie. 


Ulmanetes,  Toy.  "Sii.tanecies, 

Ulmeta^  Ulmetum,  OrvMii^  gar  le  Tanaio, 

Est.  Tille  piémonttise,  de  la  pror.  de 
ondoTÎ. 


Ulmi  [It.  A.],  Umus  IT.  P.J,  dans  la 

Pannoniej  aoj.  8ia,  sar  le  Bosset,  boorg 
de  Hongrie,  ou,  d'après  Reicbard,  As* 

Uumius,  Ommoy,  Onud,  Tillaae  de  Fr. 
(Orne).  ^ 

Ulpu  Sardiga,  Toy.  Saihcâ. 

Ulpu  Trajana,  Toy.  AugustaDacica. 

Ulpianum,  oàxmovffv  [Ptol.),  Ulkaka  [Jom.], 
OuXmavs  [Hieroc.],   depuis  iusnniAKA 

.  SBcuKDA,  ville  de  la  Mœsîe,  près  des 
portes  Trajanes;  aiu.  Koûeiid^e,  ville 
de  Roumérie  (pach.  d'Andrinople),  dé- 
fend les  défiiés  de  Soulon-Derbent 
et  de  Kis-Derbent;  c'est  la  patrie  de 
Justinien. 

ULRia  Fanum,  St-Uhieh,  pet.  Tîlle  du  Ty- 
rol,  chef-lieu  du  GrSoner^al  (langue 
romansche). 

Ulricum,  Oirrt^,  ville  du  Portugal,  dans 
l'Alemlejo. 

Ulterior  portus,  le  Tréport,  port  de  Fr. 
(Seine-Inférieure). 

Ultiacum  ad  Matronam,  Ussy,  commune 
de  Fr.  (Seine-et-Marne). 

Ultina  [Inscr.],  Ultinum,  sar  la  route 
d'Aventicum  à  Vindonissa,  Olten^  sur 
l'Aar,  pet.  ville  de  Suisse  (cant.  de  So- 
lenre). 

Ultonu,  voy.  UuDiA. 

Ultrajectum,  voy.  Trajectum  ad  Mosam. 

Ululeus  fl.,  ÎArgenio,  pet.  fl.  d'Albanie. 

Ulverston,  bourg  d'Angleterre  (Lanca- 
shire). 

Geo.  Ashbumer  imprima  dans  cette  petite  localité 
en  1805  :  Th.  IVeêVt  Antiquities  of  Pumete^  or, 
an  aeeount  of  the  Boyal  abbey  of  Si  Mary,  in  tke 
vaU  of  mghtstuuUy  voiili  adOitiont  by  ITitL  Cioae. 
Ulverston,  1805,  in-8o. 

Ulysippo,  voy.  Olisipo. 

Ulyss^a,  Ultzm,  llssen,  pcl.  ville  du 
Hanovre,  sur  Tllmenau  (préf.  de  Lune- 
burg). 

L*imprimerie  remonte  en  cette  ville  aux  enTlroos 
de  Tannée  1572,  avec  un  premier  typogr.  dn  nom  de 
Michel  Croocr.  Nous  trouvons  un  grand  nombre  de 
livres  souscriu  à  ce  nom  et  à  cette  date  :  Formmtm 
guœdam  cautè  et  eitra  scandalum  loqvendi  de 
prœdjmts  christianœ  doetrinœ  tocis,  pn*  inniori- 
bus  verbidiuini  ministrit  in  duealn  Luneburçenti. 
Item  de  prœcipuis  korum  temporum  contromer* 
siis,  Vlyssec,  apud  Michaclem  Crooer.  1575,  in-S*. 
^  M.  Chrittoph,  Fiaehtr^  von  faUehen  I^ropke^ 
ten.  YteseUf  1575,  in-So;  du  même  auteur  ;  BinfOi^ 


1285 


ULYSSINGA.   -  UPSALIA. 


1286 


tiije  Form^  wie  man  im  lôblichen  Fûrstenthumb 
Lûneàurg  aile  Ordinanden,,..  Vluen,  1575,  ia-8*, 
etc. 

Ternaux  dit  qi]*un  Traité  polémique  de  N.  Rbe- 
fdus  fut  imprimé  à  Ulssen,  eu  1574  ;  il  veut  sans 
doute  parler  d*Urbain  Re^us  (voy.  Bauer,  111,  200). 

Ulyssinga,  voy.  Flesinga. 

Ulyssis  Portus  [PI.],  sur  la  côte  E.  de  Si- 
cile; auj.  Messio. 

Umana,  Tlman,  pet.  ville  du  gouv.  de 
Kiev,  en  Russie,  sur  rUmanka;  châ- 
teau appart.  aux  comtes  Potocki. 

Un  livre  porté  au  caL  Marsden  (Lond.,  1827)  porte 
la  rubrique  :  «  Vmnetie,  1685  ».  Cest  une  traduc- 
tion poétique,  en  langue  et  caractères  slaves,  de  la 
Bible  ;  M.  Coiton  attribue  cette  publication,  presque 
inconnue,  à  un  établ.  typogr.  qui  aurait  fonctionné 
à  Uman  (7). 

Umber  fl.,  voy.  Abus. 

Umbista,  Imst,  bourg  du  Tyrol. 

Umbri  [Liv.,  PI.],  'O|xepixo(  [Herod.,  PoL], 
les  Ombriens,  peuple  de  la  race  italiote, 
occupant  I'Umbria,  -h  '0(i.6pu«i,  contrée 
de  1  Italie  comprise  entre  le  Pô,  le 
Tibre,  l'Apennin  et  l'Adriatique. 

Umbria  Septentrionaus,  voy.  Northumbru. 

Umbriaticum,  ïJmbriaiico,  bourg  du  Napo- 
litain (Calabre). 

Umbro  fl.  [PI.],  dans  l'Etrurie,  auj.  rOm- 
brone, 

Uneixi,  voy.  Veneu. 

Unevskot,  Monast,  de  S.  Alexandre  Newsky, 

voy.  MONASTERIUM. 

L'ngaria,  Ungri,  voy.  Hungaria,  Hungari. 

Unguensis  Comit.,  le  Comilat  d'Unghery  en 
Hongrie. 

Unsingis  fl.  [Tac],  VHunse,  riv.  du  Ha- 
novre, passe  près  de  Groningue. 

Uxtervaldia,  voy.  Subsilvania. 

Iaxnonnia,  Usedom,  pet.  ville  de  Prusse, 
dans  l'île  du  même  nom,  chef-lieu  de 
cercle,  port  sur  la  Baltique  (Poméra- 
nie). 

rpELL.fi  [T.  p.],  dans  la  Norique,  aui. 
S.  Margareth,  sur  le  San,  bourg  de 
Styric  (Mannert). 

l'psALiA,  Upsaij^,  Upsal,  ville  du  roy.  de 
Suède  et  Norwége,  dans  la  Suède  pro- 
pre, au  N.-O.  de  Stockholm,  près  du 
lac  Mélar,  chef-lieu  de  préfecture;  ar- 
chev.  et  université  fondés  en  1476; 
riche  biblioth.,  observatoire,  etc. 

La  bibliothèque  de  Tuniversité  d'Upsal  est  la  plus 
riche  des  pays  Scandinaves  ;  elle  ne  renferme  pas 
moins  de  100,000  volumes  imprimés,  et  plus  de 
7,uoo  rnss.,  i)armi  lesquels  le  célèbre  Codex  Àrgen- 
teus  delà  collection  de  Prague,  et  depuis  de  la  reine 
ChiisUne,  autrement  dit  le  Mss,  a'DlphUoê.   Le 


meilleur  catal.  de  cette  collection  a  été  dressé  par 
Auririllion  (1807-1815),  S  vol.  in-4*;  M.  A.  Geffroy, 
dans  son  curieux  rapport  au  ministre  sur  les  mss. 
français  conservés  en  Suède,  Danemark  et  Norwége 
(Paris,  1855,  p.  S07  et  suir.),  consacre  quelques  pa- 
ges intéressantes  &  cette  splendide  bibliothèque. 

Schr(}der,  Aluander  et  J.  Scheffer  nous  fournissent 
un  bon  nombre  de  documents  qui  nous  permettent 
de  (aire  succinctement,  mais  exactement,  PhUtioire 
de  la  typogr.  d*UpsaL 

Dans  une  lettre  sur  la  littérature  suédoise,  publiée 
dans  la  Revue  de  Paris  (15  Juin  1838),  M.  X.  Mar- 
mier  prétend  que  Pimpnmene  remonte  A  Upsal  à 
Tann^  1476  ;  c'est  1&  une  erreur  fort  excusable  sous 
la  plume  d*un  écrivain  qui  a  écrit  d'excellentes 
choses  sur  l'histoire,  les  mœurs,  la  littéraiure  et  les 
langues  de  l'Europe  septentrionale,  mais  qui  ne 
l'est  Jamais  pique  de  Vexaciitude  obligée  du  bi- 
bliographe. 11  a  cru  (lu'une  université  ne  pouvait 
exister  sans  typographie  :  i  Typographia^  dit  le 
Dr  Winstrup,  adeo  necee$aria  est  Academiis  ut  hae 
iUa  non  niagis,  quant  carbasis  navis,  aut  alis  aois, 
carere  possint.  •  Malheureusement  il  n'en  fût  point 
ainsi  k  Upsal,  et  ce  ne  fut  que  34  ans  après  la  fon- 
dation de  l'université  que  l'imprimerie  fut  intro- 
duite dans  celte  ville.  Stenon  Sture,  le  vieux,  roi  de 
Suède,  avait  favorisé  de  tout  son  pouvoir  l'établis- 
sement de  l'académie  ;  mais  il  s'écouta  encore  treize 
années  après  la  mort  de  ce  prince  éclairé,  avant  que 
Parchevé(|ue  d'Upsal,  Jacobus  Ulphonis  (Jacq.  Oer- 
pefot),  ait  pu  parvenir  à  établir  sur  des  bases  solides 
la  première  imprimerie.  Dans  l'intervalle  il  avait  tait 
imprimer  les  livres  liturgiques  du  diocèse,  entre 
autres  le  Bréviaire,  A  Stockholm,  par  la  veuve  de 
JeauFabri  (1490).  Quand  enfin  il  eut  triomphé  des 
obstacles  qui  semblaient  renaître  à  chaque  pas,  et 
s'opposer  à  la  mise  en  activité  des  premières  presses 
d'Upsal,  l'archevéaue  en  confia  la  direction  à  un 
typogr.  du  nom  de  Paul  ou  Pawel  Gr()s.iOn  ne 
connaît  que  trois  ouvrages  sortis  des  presses  de  cet 
imprimeur,  et  le  premier  remonte  à  1510  :  Psaltb- 
RiUM  DADID  bene  eorreetum   \cum  antiphonis  i 

ymnis  in  detrtltis  locis  et  quibusdam  tytuUsl  

impressum  Upsalie  In  domo  yenerabiUâ  palris 
dàt  doctorit  Ranaldi  Archidiachoni  |  ibidem  per 
Paulum  griis  anno  (/lU  M.  d.  x.  |  In  oetaua  visita- 
tionis  marie  :  Sali  deo  |  Laus  et  gloria  per  infinita 
seeulorum  secula.  Suit  l'écusson  de  l'archevêque 
d'Upsal,  et  au  dernier  C  la  souscription.  Petit  in-4o 
gotb.  Ce  psautier  est  en  latin.  Cest  à  tort  que  Schef- 
fer et  le  P.  1^  LxMig  le  désignent  comme  traduit 
c  sermone  poputari  •.  C'est  un  livre  infiniment  pré- 
cieux, dont  on  ne  connaît  que  cinq  exempU 

Le  second  vol.  imprimé  par  Paul  Griis  est  un 
Ars  MoRiENDi  de  J.  Uerson,  1514,  in-4o,  et  le  troi- 
sième, un  DONAT  à  la,  date  de  1515.  De  VArs  AtO' 
riendi  on  ne  ciie  que  3  excmpl.,  et  du  Donat,  le 
seul  exempl.  connu  est  conservé  à  Upsal  ;  encore 
est-il  incomplet  du  premier  feuillet  (voy.  SchrOder, 
incun.  Artis  typogr.  in  Sueeia), 

L^  second  imprimeur  d'Upsal  est  Bartholomxus 
Fabri,  peut-être  le  fils  de  l'imprimeur  de  Stockholm 
Jean  Fabri  ;  il  donne  en  1525  les  Statuta  Provineia- 
tta  et  Synodalia  provinciœ  Upsalensis,  Puis  vient 
Georg.  nicholff  de  Lubeck  ;  c'est  à  lui  qu'on  doit 
l'impression,  en  1541,  de  la  première  fiiBLB  sué- 
doise (voy.  Graësse,  l,  401^. 

Nous  ne  suivrons  pas  les  développements  de  la 
typographie  d'Upsal  aux  xvii«  et  xviu«  siècles;  mais 
nous  ne  pouvons  pas  ne  pas  faire  mention  d'une 
célt'bre  imprimerie  particulière,  la  Typograpida 
RudbeekianOt  fondée,  en  1080,  par  Pillustre  Oiaûs 
ou  Olof  i\udbeck,  le  père.  Ce  savant,  ué  à  Westcras 
en  1630,  recteur  de  l'université  d'Upsal,  mourut  le  17 
septembre  1702.  Nous  ne  parierons  qu'en  passant 
des  grands  travaux  d'Olof  Audbeck,  des  Campi 
Blysii,  l'un  des  plus  vastes  ouvrages,  et  certes,  le 

{>lus  précieux  de  tous  ceux  qui  ont  été  consacrés  à 
a  botanique;  le  2«  vol.  avait  paru  en  1701,  le  pre- 
mier devait  paraître  en  1702,  quand  il  fut  détruit 
avec  11000  planches,  au  iftois  d'uvriJ,  par  un  dé- 


1287 


URA.  —  URBIGCIUS  PAGCS. 


ttos,  «iroL  petk  fB-M.  a«tc 
111  ijf»  font  décrits  ysr  IM0  ki  MMiopaffecs. 
Vmt  wtanàt  ijpiiyifÉii  privée  à  UpHi  al  ■ 


iMf^paifqoeleiFi 
4eee  toi  tfint  pat  h 


Ross  di 

VMt  Aa*é  rrifga^doet 

les  écrits  phOolosîliics  et 


ridéMgMa 
eut  été  foecés  éeM- 
cl  sdeMffines. 
le  célèfeR  M- 
tam  le 

écsdes  sur  Boae  et 


.,  URE5SE   Clacsiecii,    BèntMotradt, 
SDC.  abb.  près  de  WûRborg  (Bafiëre). 

U&ftccM,  UsACHCM,  AiflrfK^  rmcft.  petite 
TîUe  da  Wurtemberg^  dans  le  Séhinrz- 
wald,  Toy.  AuRAcm . 

cecie  vfBe,  les  Ucrcs 

:Tr0etmtméêMcrUmâ,€oméiaih 
iritaf  et  ne^mUitL  Twnmrum,  OncM,  Gov.  FHaer, 
ciRB  ua^  iB^sl.  90Ck.  ie  7t  IL  i  28liKDCS,Hns 
ck.«  récL  nlsiga.,  avec  lettres  fait.  gr.  sar  beis,  et 


Ontntm§  étr  EpfMeiM  wtd  B\ 
geiiem  durck  tf .  ^aniejoàr,  L'nch,  IMl,  iii-foL 
ée237  ff. 

Urana,  AriA5A^  Vrana,  Ivarina,  Tille  de 
la  Dalmatie,  sur  une  pet.  riT.  du  même 
nom,  affl.  de  la  Morawa. 

TaleotinelU  {KbL  Dalmata,  p.  122)  nous  donne 

'iodkzi km  faivanie  :  RHazkme  délia  VUtoria  di 

Novegradi  e  VramtL,  —  Vrana,  28  aprile  10ft7,  in- 

8*,  réimpr.  dans  les  Itoncm.  Uoriei  sulT  iurim  e 

êtdia  Dalmazia, 

Pra7  Geong,  Jésuite  de  Presborg*  publia  i  Vienne, 
en  1793,  un  lirre  cnrieux  sar  rhistoire  da  prieuré 
iTVrana  :  t  Prforalut  Juraut  $eu  Fratut,  nom 
Ua  quoque  eompeilatum  leço^  uuiçni  olim  nomI- 
nis  et  dtçnitatlM  *ub  Hungariœ  RegWMs  erai  ....• 
nomen  UU  imdiiMm  tU»  Aunuta  caatro,  quod  imter 
Zoderam  et  Sibetùeum^  Daimatiœ  airéet,  ad  cogao- 
mUum  locum  silum  est.  •  Ce  fat  à  CJrana  qoe  fut 
éuMi  le  premier  monastère  de  Bénédictins  qui  exisu 
en  Dalraatie  ;  le  terrain  avait  été  concédé  au  pape 
Grégoire  Vil  par  le  roi  de  Dalmaiie,  Zronimiro, 
•  perché  renando  i  Ugati  Pontiftei  im  Daimazia, 
n'aveuero  ospizio  »;  au  xii«  siècle,  0  nsHa  aux 
Templier*  ;  enfin,  an  xiT«,  aux.  Fr.  Hospitalien. 

Urania,  Uraxa  Valus,  der  Umerland, 
▼allée  de  Suisse,  du  canton  d'Appen- 
zell. 

Uramrurgus  ,  Vranienburg ,  DYmt'&or^ , 
château  deTile  de  Hoen  (Suède  mérid.}- 

Criait  dans  cette  résidence  que.  s*était  retiré  Fil- 
lustre  astronome  Tycbo-Brahé,  né  en  15MI.  Après 
de  longs  voyages,  il  obtint  du  rc^  de  I>aneniark, 
Frédéric  II,  la  concession  de  Pile  de  lloen,  dépen- 
dant de  la  préfecture  de  MaloiObus,  et  fit  construire, 
en  1570,  le  splendide  cbiteau  d*L'ranibourg  (ville  du 
Ciel),  avec  une  tour  '  extrêmement  baute  qu'il  bap- 
tisa du  nom  de  Stelleburg.  CéUit  là  qu*éUit  son 


iM,dit 

▼oir  négligé  qMi 

"la 

m  Hoe  waUmm  et 

mtêftH^^  at 
tttig  piMeimU  aie  tM  wBM  Mf 
HœtMt  Of^taoÊioattg  et 
tmu  paattriM, 

TlOMlBRABaOuP. 

P.  r. 

inccpir  flno  tsn, 

naitllaittcdeM 

de 


doot  pins  taid  B  cat  tant  à 
cette  tyingr.  d^i  iniborg 
for   ' 


LtJknmtku  Btre  leetl  de  la  tjpigi 
de  rÉnstre  asuunome  rwiiii  à  Mij  iBÊa» 

et 


mmeâoCkriuoîSÊ^  etde 


Oetaèri  et 
eomoûteteèatMrm  CranttnL  ITM. 
fibKfT.  ée  Foolknfn). 

LuMMUcription  deradmns-fBMd 
tbdes  presMtée  Tj£lMhé  tm 
•  Ormaièmrgi,  in  bunte  ff eflopanff 


•. 


Cn  grand  nombre  de  liTres  esécmés  i  Ci  ■niiag 
sont  décriu  par  Lackmaon,  dans  Timdex  tikrormm 
(IS93-IQM.,  par  Baner,  Frejug,  etc.;  enfin  anx  caL 
identifiqnes  de  libri  ;I8&7-6I . 

Uraxopous  [Athen.,  Mcla,  PL],  Oj^tt^w 
ir^Xt;,  sur  le  versant  S.  du  mont  Athos, 
en  Macédoine,  auj.  Lavra  [Leakeî. 

Urba  [I.  A.],  Urra  villa  [Fréd.  Cl,  Urra- 
vie  [Monn.  Mérov.%  anc.  TABERXiK  r\*a- 
loisî,  qui  faisait  partie  du  Ducalus  Ul* 
trajuranus,  Ortfe,  pet.  ville  de  Suisse 
(c.  de  Vaud,,  sur  la  Ht.  du  même  nom 
et  au  pied  du  Jura;  patrie  du  réform. 
\iret  et  du  card.  Du  Perron. 

Urbate  [1.  A.,  t.  p.],  ville  de  Pannonie» 
sur  la  route  de  Sirmium  à  Salone,  auj., 
suiv.  Reichard,  Brod,  ville  des  confins 
militaires  de  SÏaAonie,  sur  la  Save. 

Urbes  ANSF.ATic^,dte  A ns^esfâd/e, les  villes 
Ranséatiques  y  grande  ligue  commer- 
ciale, formée  en  1241  par  Hambourg 
et  Lubeck,  et  à  laquelle  accédèrent 
bientôt  les  Tilles  maritimes  et  commer- 
ciales de  tout  le  Nord. 

Urbl\ca  [f.  A.],  I'rbicl'a  [Liv.l,  Tille  des 
Celtiberi ,  dans  la  TarracoD.,  auj., 
suiv.  Reifhard,  Albarvches. 

Urbibenti'm,  voy.  Herbamm. 

Urbigenus  pagis  [Gts."|,  Verbigexus  (sur 
qq.  mss.  des  Comnié^/zf.), district  de  la 


1289 


URBINUM.  —  URPANUS. 


4290 


SéquanaisCj,  compris  depuis  dans  le 
duché  Ultrajurassien>  et  dont  les  villes 
étaient  Avetiticum  et  Urba. 

Urbinum  [Tac,  P.  Diac],  OOpêîvov  [Proc.l, 
Urvinum  llnscr.],  Orbinum  [G.  Rav.J, 
Urbinum  Hortense  [PI.],  municipe  des 
Urbinates,  dans  l'Ombrie,  Urbino,  ville 
d'Italie,  chef-lieu  de  la  délégation 
d'Urbino  e  Pesaro,  sur  une  colline  au 
pied  de  laquelle  coule  la  Foglia  fPisAU- 
rus);  patrie  de  Raphaël  et  de  Polydore 
Virgile  ;  cette  ville  possède  la  plus  anc. 
académie  d'Italie,  fondée  au  xm<^  siècle. 

Urbino  posséda  rimprimerie  aa  xv«  siècle,  et  le 
premier  livre  qui  soit  souscrit  à  ce  nom  remonte  i 
iUSU  ;  mais  c'est  seulement  à  lft9S  qu*on  trouve  un 
nom  d'imprimeur,  Henry  de  Cologne.  Plusieurs  ou- 
vrages de  Paul  de  Middelburg,  i  physicien  t,  c'est-à- 
dire  médecin  du  duc  d'Urbino,  qui  le  fit  éréque  de 
Fossombrone,  paraissent  être  les  premiers  produits 
de  rimorimerie  ducale  anonyme,  mais  qui,  suivant 
toutes  les  probabilités,  fut  organisée  par  les  soins 
du  savant  médecin  hollandais,  qui  peut-être  ne  dé- 
daigna pas  de  s'occuper  lui-même  de  la  typogr.;  mé- 
decin, astronome,  évêaue  et  imprimeur,  ce  cumul 
bizarre  était  admissible  à  cette  époque.  Quant 
au  NovuM  Eputouoiiitm  de  Joh.  Marins  Phild- 
pbus,  donné  par  Panier,  la  Sema,  Amati,  etc., 
comme  le  premier  livre  exécuté  à  Urbino,  O  est 
avéré  que  ce  livre  Ait  Imprimé  à  Paris  avec  les  beaux 
caractères  de  Ulric  Gering  (voy.  Brunet  à  l'art  Piu- 

LELPUUS). 

Ces  petits  traités  de  Middelburg,  PROGifOsncoR, 
Protonotabiomastix,  Practicade  Prauis  constel- 
LATI0N1BD8,  ont-ils  été  eux-mêmes  imprimés  à  Ur> 
bino?  rien  ne  le  prouve;  le  bibliographe  Hain,  une 
autorité  sérieuse  en  fait  d'Incunables,  les  croit  exé- 
cutés à  Louvain  par  Jean  de  Westphalie  (voy.  ilain, 
nos  11146-11151). 

Paul  de  Middelburg  est  connu  desl bibliophiles, 
d'abord  parce  qu'un  de  ses  livres  imprimé  avec  luxe 
par  Ottaviano  de  Petrucci,  en  151S,  est  le  premier 
produit  des  presses  de  Fossombrone  (voy.  Forum 
bEMPRONii);  en  second  lieu,  parce  que  c'est  lui  qui, 
dans  un  livre  imprimé  à  Rome,  en  1518,  signale  et 
préconise  le  premier  les  Monts  de  Piété,  qui  venaient 
d'être  établis  dans  la  capitale  du  monde  chrétien. 

Le  livre  que  nous  pouvons  donner  avec  sécurité, 
comme  le  premier  produit  des  presses  d'Urbino,  est 
celui-ci  :  Tancredus  de  Cornbto.  Summa  giuts- 
tionum  compendiosa.  Â  la  fin  :  ild  honorent  2  'ov- 
dem  gloriatn  2  exaltationei  dei  omnipotentis  pa» 
tf-is  2  filiil  2  spiritus  sancli  GloriosUsinu  marris | 
ciusdej  Ihesu  Christi  pontifltie  caarie  ||  92  ^^Qwn 
cuUores  accipite  hoc opuê co\tidianum  vtiUsêimum 
q2  maxima  cQdi\\  UgentUu  Impressum  UrMni  per 
magi^strum  Henricum  de  eoUmia  Imperanlte  in- 
clito  duce  Guido  Obaldo  cw  illulâtri  Domino  OC' 
tauiano  Ubaldino  in  J|  nobUi  domo  galioruj  in 
valle  bona  anlno  saluUferi  (sic)  incamattonift 
M.CGcc.  Il  Lxxxxui,  dic  XV  mentiB  maU.  In-fol.  de  75 
ff.  à  2  col.  de  45  à  (lO  lig.,  avec  registres,  chifCres  et 
sign. 

Urbinum  Metaurense  [Pl.],VRViNuif  [Inscr.]^ 
sur  le  il.  Metaurus^  ville  de  l'Ombrie^ 
au  S.-O.  de  la  précédente:  auj.  Urba- 
nia,  pet.  ville  épiscop.  de  la  délégation 
d'Urbino,  sur  le  Metauro. 

Urbs,  voy.  RotfA. 

Urbs,  Urbs  fl.,  VOrba,  riv.  d'Italie,  affl. 
du  Tanaro. 


Urbs  Imperatoru,  voy.  Sal.\cia. 

Urbs  Salvia  [1.  A.,  T.  P.].  Oup6<x  ïoXooia 
fPtoL],  oùpSiaoXCa  [Proc.J,  ville  du  Pi- 
cenum^  aui.  TJrbisagliay  bourg  de  la 
délég.  de  Macerata. 

Urbs  Vetus,  voy.  Herbanitm. 

Urcao,  voy.  Urgao. 

Urci  [PI.],  Urgi  [Mêla],  ville  de  la  Tarra- 
con.,  aux  confins  ae  la  Bétique  ;  auj.^ 
suiv.  Reichard,  Abracem. 

Urcinium,  Oupxlviov  rpt.],  ville  de  l'île  de 
Corse,  auj.  Sari-d  Orcino,  dans  l'arrond. 
d'Ajaccio. 

Urcitanus  Sinus,  Golfe  d'Almeria,  sur  la 
côte  orient.  d'Espagne. 

Urgao  [It.  A.],  Urcao  [Inscr.],  Virgao  Al- 
ba  [P1.]>  Albense  Urgavonense  munic, 
dans  la  Bétique,  entre  Cordoue  et  An- 
dujar;  auj.  Arjona,  ville  d'Espagne^ 
dans  l'intend.  de  Jaen  (Andalousie). 

Urgele,  voy.  Orgelum. 

Urgenum,  voy.  Ugernum. 

Urgta  fl.,  Urria,  l'Orge,  riv.  de  Fr.,  affl. 
de  la  Seine. 

Urgo  Ins.  [Mêla,  PL],  Gorgon  [Rutil.], 
Gorgona,  lie  de  la  Méditerranée,  sur  les 
côtes  de  la  Toscane. 

Uria  [PL],  Oùpiût^  IStr.J,  Urbius  IT.  P.], 
dans  la  Japygie,  auj.  Oria,  ville  épisc. 
du  Napolitain  (Terra  d'Otranto). 

Uria,  Uriuu,  ville  de  la  Bétique,  sur  les 
confins  de  la  Lusitanie,  auj.  Uria,  bourg 
de  la  Galice. 

Uria  fl.,  oOpia  [Str.],  h  Lac  de  Missolon" 

ghi  [Leake]. 

Uriacuv,  Euriely  commune  de  Fr.  (Allier). 

Urias  Sinus  [Mela]^  en  Apulie,  auj.  Golfo 
di  Manfredonia. 

Uruticum,  Uriage,  bourg  du  Daupbinë 
(Isère);  ruines  d'un  cbâteau  du  xm* 
siècle  ;  établissement  d'eaux  minéndes. 

Uriconium,  voy.  Viroconium. 

Urisium  [It.  H.],  en  Thrace,  auj.  Alfmli, 
bourg  de  Roiimélie. 

Urium  fl.,  dans  la  Bétique;  auj.  le  Tinto, 
en  Andalousie. 

Urnacum,  Uronatum,  Umàsch,  bourg  de 
Suisse  (cant.  d'Appenxell,  Rhodes  Exté- 
rieures). 

Urolanium,  voy.  Verulamium. 

Uronu,  Uri,  canton  de  Suisse. 

Urpanusfl.  [Pl.J,  Urbas  [PL],  le  Verbatt, 


ÎW 


UBSAO.  ^  USIPETUM  GOLLES. 


îfn 


Verbiixa,  m.  de  Bosnie,  afll.  delà  Sare 
[Reichara]. 

UiisAo,  Toy.  Genuà  Ubsobum . 

UasARu  [T.  P.,  6.  RâT.],  Onera,  bourg 
d'totrie,  près  de  Pola. 

Ubseluk»  Ursillje,  Und,  Oher-Unei,  pet. 
ville  da  docbé  de  NaMaa,  ta  piea  da 
TâUAos,  dans  le  bailliage  de  kônig»- 
tein. 


Imprimerie  en  1591  nuheaftdn].  Koat< 
•oof  on  grtnd  nomlire  oe  Tolmaes  eiécetét  i  cette 
date  et  foofcrits  i  ce  wmb  et  vile  ;  no»  dteroni  : 
Jok.  Mremttt^  ftUl,  Paritopm  Bwmtgeikrmm,  Und, 
1558,  fai-a*  (eat«  de  Tèomci,  p.  1^;  plniieLTf  dla- 
tribce  de  Joechlm  de  Wfttphtlie  à  taicoaire  de 
Gihrio  s  WtUpkaH  Jpoêoçla  de  emma  Awitef  eom- 
tra  eorrupieùu  ei  eaimÊUtku  CoMmL  OrMDIf, 
1S58,  io-a>,  etc. 

Le  premier  imprlfl^rar  tfOber-Onel  i^appelaft 
Meolii  HdDrick;  on  dei  TOlameK  les  plut  précietn 
doDoét  pftrcetnNiariiplieestceliif-d:l7lirorteMM 
Cûleeut  9nd  muUrm  KOnigrekkmf  Lamim  mtnd  In- 
mtM  in  India  vimd  éUm  Udkmi»eêiê  Mêer,  Unel, 
lMS,in-8*. 

Au  dttmt  du  znit  glède,  mi  Imprimenr*  du  nom 
de  Joh.  Bememt,  pabUe  on  lifre  comecré  à  Jeanne 
d'Arc  tSttylte  PraHdem^  èol  de  m^mtnMUpueiia^ 
Joluama  LoihariMga,  paatcriê  (Ula,  etc.  Vriettiai  J. 
Bemenit,  10#6,  in-4*. 

Uaai  Proh.,  'Apim  hi^,  à  la  pointe  N.- 
0.  de  la  Sardaîgoe,  auj.  Gopo  del  ùno, 

Ubsi  Saltus,  (hÊmSauU,  depuis  0$iau, 
▼allée  da  dép.  des  Basses-F^nées. 

Ursiacuv.  Orset,  Orsay,  village  de  France 
(Allier). 

Ursicampus,  Orcamp,  commune  de  Picar- 
die (Aisne);  anc.  abb.  de  Giteaux^  du 
dioc.de  Noyon,  f.  en  1129. 

Ursimontanum,  Ormonts,  bourg  de  Suisse 
(cant.  de  Bem). 

URsiNUtfy  (URaNiuM?),  Adiaoum,  Âjaccio, 
cbef-lieu  de  Tllc  et  du  dép.  de  la  Corse^ 
9ur  la  côte  0.;  Napoléon  y  naquit  le 
13  août  1769. 

LMmprimerle  parait  arolr  été  introduite  à  AJaccio 
▼ers  la  fin  du  xviii*  siècle,  ft  l'époque  de  la  révolu- 
tion. Melzi  nous  donne  le  titre  d^un  volume  daté 
d'AJaccio,  1787,  mais  il  prévient  que  le  lieu  dMmpres- 
slon  est  supposé;  nous  le  citons  pour  mémoire  : 
Lettera  d'un  Areivescovo  all^  /!(•  e  Reo»  Mons* 
Selpione  Rlcci^  veseovo  dt  Piêtoja  e  Prato  Mcpra 
la  sua  fMUtoraU  del  5  otiobre,  AJaccio,  1*787,  in-12. 

Ursinum,  Ursinense  MoNAST.y  Irsee,  abb. 
de  Bénéd.,  en  Souabe. 

Ursius  (S.),  prope  Vicentiam,  Sant'Orso, 
bourg  près  de  Vicense  (lulie). 

•  s.  Orso,  castello  fortissimo  al  quale  and6  Eaelino 
per  debellarlo  ;  ma  Guido,  conte  di  Vicentino,  il 
ouaie  leneva  allora  questo  castello,  vedendosi  ssse- 
diaio,  lo  resiitul  ad  Kselino  suo  aio,  e  dopo  comandb 
cbe  fosse  spianato  •  fl^Harino,  Croniche  de  Vi- 
cenza],  Voy.  Sanctcs  UBStNDf. 

Nous  i^outcrons  &  l'article  bibliogr.  que  nous  avons 
consacré  à  cette  localité,  que  le  premier  livre  qui 
eeroble  avoir  été  imprimé  par  l'Allemand  Jean  du 
Bliin,  à  5am*Orso,  parait  être,  d*»près  Panier,  Laire, 


DcdIi,  etc.:  JoBAim  Dam  Smwi, 
f ertfo  aententianm.  An  r*  (|n  coL)  dn  t  fil  t 
VikU  TertPlkbtr  Scott  La  tAle  vient  cneniie.  fni 
ae  termine  an  t*  dn  f.  lis»  pnit  :  &rpttrtftf  fimlf, 
a.  ntp.  S*  hhro  SeoH.\Çmi kmglÉUr  lokieéeBam 
impstiL  I  H*ocooeixiiiL  InM.  de  IM  ff.  A  2  eal. 
de  AS  lignea.  Haln,  qui  die  le  voinme  aons  le  n* 
0«27,  le  croit  imprimé  à  Vkcnce. 

Urso^  oCpviÉV  ;  Toy.  Gekca  Ursoboh. 

Ursot^  [I.  A.ly  station  de  la  Gaule  Nar- 
bon.^  one  d'Anville  place  à  S^ValHir, 
pet.  TUle  de  Fr.  (Drôme),  au  conll.  de 
la  Galaure  et  du  Rhône. 

Ursopolis,  voy.  Arctopous  ad  Salah. 

Ursorum  Castrum,  voy.  Arctopous. 

URUKa  [1.  A.],  dans  le  pays  des  Raorad, 
station  dont  la  situation  est  discutée; 
Zamizen,  près  de  Breisach  ICIuv.],  Ifl» 
zaehy  près  de  Mulhouse  [Sdiôpflin], 
Bnmmiadi  [Reicb.],  etc. 

Urdsa,  dans  la  Vindélicie,  Ba(hy  sur  Tlnn, 
en  Bavière  [ReiduutlJ. 

UsBinify  o6o€iov  [Ptol^]^  dans  la  Germanie, 
au  N.  du  Danube  ;  auj.  Upem,  dans  le 
Wurtemberg. 

UscAKA  [T.  LiT.]y  dansle  pays  des  Penestc, 
en  Itiyrie  ;  aiiy.  Fofcopoa. 

UscENUM,  OSoxtvGv  [Pt.]^  ynlle  des  Jazyges 
Metanastae^  en  Dacie;  auj.  Uszoveze, 
près  de  Szeben  (Hongrie). 

UscosiuM  [I.  A.J,  localité  du  Samniuro 
dans  le  pays  des  Frentaiii;  auj.  Monte 
Iscaro. 

UscuPAiiA  [Amm.  Marc.^Eutrop.]^  *a>9X6u- 
èd^a. ,  ville  principale  des  Bessi ,  en 
Thrace  ;  auj.  Statimaka,  dans  le  pach. 
d'Andrinopie  (Roumélie). 

UsELuSy  OvmXXtc  [PtolJ^  colonie  romaine 
en  Sardaigne  ;  auj.  Torre  Pontanamar,  à 
TE.  du  Capo  Capumanu, 

USERCniA^  UZARCIIIA,  USRECA   (?),  VsERCACAS 

IMonn.  Mérov.];  Vzerche,  pet.  ville  de 
'r.  (Corrczc);  anc.  abb.  de  St-Benoit^ 
fondée  de  958  à  991. 

UsiPETEs  (Caes.,  Tac],  Usipn  [Tac],  O-W- 

«ici  fPtol.],  OùaiTrtTflti  [D.  Cass.].  Ncuo{- 
nioi  [Str.j,  Ojaiiî*i  [Pi.],  UsAPii  [T.  P.], 
grand  peuple  de  la  Germanie,  près  du 
Rhin,  entre  IcsBructères  et  les  Marses; 
occupait  la  plus  grande  partie  de  la 
Hollande  Septentr.,  entre  autres  le 
pays  aue  couvre  auj .  le  Zvyderzee,  par 
suite  de  l' inondation  de  1282. 

UsiPETrji  Colles. 

Nom  de  lieu  d^impression  supposé.  Nous  connais- 
ioiis  :  ff'eftpfiaaise  Oudheden,  waarin  betoogd 
wordt  dat  de  genen^  door  wclkcn  Chritius  Qekruitt 
en  Joannex  de  Ihtper  onthoo$d  ii^  WetptialiHçert 
gcweest  zyn\  Oit  net  Oortprongetyk  handscrif 


1293 


USPIUM.  —  UTTENBURA. 


4294 


van  IlUarius  Bossus  Priso  vertaeld  door  Harmen 
Cergesenus  van  Sast.  Collibus  Ustpetura,  175ft,  gr. 

USPIUM,  VOy.   AD  POXTEM  IsiS. 

UssuBiuM  [I.  A.],  Vesubhjm  [T.  p.],  dans 
la  Gaule  Aquitaine^  UrSy  commune  de 
Fr.  (Aricge). 

USTA,  VOV.  AUSTA. 

UsTADiuM,  Osier,  Oester  Risoer,  petit  port 
de  la  Suède  (prov.  de  Christiansand). 

Uterina  Valus,  VlJterstahly  district  du  Pa- 
latinat. 

Uticensis  pagus)  le  pays  d'Ouche,  en  Nor- 
mandie (Orne). 

Ijticum,  Utica  in  pago  Oximensi,  Ouche, 
depuis  S.  Ewoul,  S.  EvrouH  (S.  Ebrdl- 
FL's),  bourç  du  dép.  de  l'Orne,  au  mi- 
lieu de  la  forêt  d'Ouche  ;  anc.  abb.  de 
St-Benoit,  fondée  en  560. 

Utidava,  oùT^^aoot,  dans  la  Dacie,  station 
romaine,  dont  les  ruines  se  trouvent 
près  de  Kosmin,  sur  le  Pruth. 

Utina,  Eutinensis  Eccl.,  Eutin,  pet.  ville 
du  Holstein,  sur  le  lac  du  même  nom, 
chef-lieu  de  la  princip.  de  Lubeck, 
anc.  évèché  sécularisé;  c'est  la  patrie 
de  Karl  Maria  de  Weber. 

Utinum,  Utina,  Udine,  ville  du  Frioul  vé- 
nitien, chef-lieu  de  délégation,  sur  la 
Roja. 

lie  comte  Ant.  Rartolini  a  consacré  une  curieuse 
étude  bibliographique  •  a  la  tipografla  del  FriuU 
nel  sec.  xv  »  (Udine,  1798,  ln-4''),et,  bien  qu'un  bi- 
bliographe ait  é(rit  avec  une  certaine  sécheresse, 
mais  non  sans  raison,  peut-être,  i  che  mal  sono 
dalle  penne  forestière  tratltui  certi  punti  di  sloria 
domesiica  »,  nous  allons  tâcher  d'esquisser  aussi 
scrupuleusement  que  possible  l'histoire  des  débuis 
dePimprimerie  à  Udine. 

Nous  devons,  tout  d'abord,  rendre  au  glorieux 
gouvernement  de  la  sérénissimc  république  de 
Venise,  et  particulièrement  aux  Rifomudori  allô 
studio  di  t'adova  ,  cette  Justice  ,  qu'ils  favori- 
&^rent  de  tout  leur  pouvoir  le  développement  de  la 
luinitTC  typographique,  non  pas  seulement  à  Venise, 
nuiis  dans  toutes  les  villes  soumises  au  despotiaue 
empire  du  Conseglio  deiX,  et  Udine  fut  du  nombre 
des  favorisées. 

C'est  à  l'année  1476  que  nous  ferons  remonter, 
avec  Kartolinl,  l'établissement  du  premier  atelier 
typogr.  du  Frioul;  mais  il  nous  faut  d'abord  dire  un 
mot  d'un  livre,  dont  la  date,  mal  comprise,  a  donné 
lieu  à  d'aixlentes  discussions  :  Leonardi  di  Utiro 
Sermones  deSaxctis.  a  la  fin  (f.  360,  vo)  :  Expli- 
ciwit  sermones  aurei  de  sanctisp  totU  annû.  quos 
compila  \\  uit  magister  Léonard*  de  vtino  sacre 
théologie  doc t or  ordinis  fra  ||  trum  pdicatorum. 
Ad  in%tantià  j  complacentià  magnifiée  euihunita  II 
lis  Utinensis.  ac  nobiliû  viro^  eiusdè.  Mccccylvj. 
In-ful.  de  360  AT.  de  41  lign.,  sansch.,  réel,  ni  si|^. 
Ce  volume,  qui  ne  porte  pas  d'indication  de  lieu 
d'impression,  ni  de  nom  d'imprimeur,  fut  exécuté 
ù  Mayence  \ers  \Uli»  ;  &  l'époque  ob  Debure  le  décri- 
rait au  tome  1er  do  la  Btbl.  titsfr.,  on  n'était  pas 
fixé  sur  le  lieu  d'impression,  mais  déjii  on  affirmait 
énergiquement  Tinanité  de  la  présomption  qui  vou* 
lait  que  cet  incunable  fût  sorti  d'une  lypograpliie 
existant  à  Udine,  en  1446  1 


Voici  le  titre  du  premier  volume  indiqué  par  le 
Tiraboschi  et  par  le  comte  Bartolini,  comme  le 
véritable  incunable  de  la  lypogr.  du  Frioul  :  Bar- 
TOLi  LvcANi  Epistola  ad  Saulum  Flavium  Patri- 
cium  Venetum  :  Elegia  t  Saule  decus  Venetum, 
etc.  A  la  fin  :  Vtini,  XI t  Kalendas  octubris, 
M.cccc.Lxxvi.  I  Gabriel  Pétri.  Petit  in-4*  de  12  ff., 
sans  cb.,  réel,  ni  sign.,  en  caractères  ronds,  plus 
élégants  que  les  types  romains,  et  se  rapprochant, 
par  la  grâce  et  par  la  netteté,  de  ceux  que  venait  de 
perfectionner  avec  tant  d»;  goût  l'illustre  Nicolas 
Jenson.  Gabriel  Pétri,  ou  Gabiicle  di  Pietro,  origi- 
naire de  Trévise,  était  établi  à  Venise  depuis  1472. 
Apostolo  Zeno  lui  a  consacré  une  note  importante 
dans  sa  Storia  polemico-tipograflca  ;  nous  le  re- 
trouverons à  l'art.  Vehetia.  Note»  que  V Elegia  Bar- 
toli  Lucani  a  été  comptée  par  Punzer  et  par  llain 
à  l'actif  de  Venise»  ce  qui  est  une  erreur  injusti- 
fiable. 

En  14S4  t  P errante  •  Gérard  de  Flandre,  que 
nous  avons  déjà  vu  k  Trévise,  à  Cividale  del  Friuii, 
que  nous  retrouverons  à  Venise  et  à  Vicence,  vient 
momentanément  se  fixer  à  Udine  ;  il  n'y  fit  point 
un  long  séjour,  et  en  partit  l'année  suivante,  sans 
qu'on  puisse  dire  oh  il  porta  sis  pas,  car  ce  n'est 
qu'en  1480  que  nous  le  retrouvons  pour  la  se- 
conde Ibis  à  Trévise.  Sans  doute,  il  allait,  comme 
disent  les  Transactions  philosophiques  de  la  Soc,  de 
Londres^  portant  sur  l'épaule  ses  cardcièrcs  dans  un 
sac  (ce  qui  ne  devait  pas  laisser  d'embarrasser 
quelque  peu  sa  marche),  ei  s'arrétant  dans  les  bourgs 
et  les  châteaux,  gagnant  de  l'argent  à  imprimer  des 
Utres,  des  épitaphes,  des  chanson?,  des  prières  «  ed 
altre  bagatelle  » . 

Gérard  de  Fhindre  imprime  en  1484  :  Constitua 
zioni  de  la  paîria  de  frivoli  Epistola  Pre  Piero  Ca- 
vretto  de  Pordenon  saluda,  etc.  —  impressa  in 
Udene.  Per  maisirol  Gerardo  de  fiandra,  Sotto  il 
regimentoldel  maqnifico  messier  Luca  Harofdf- 
gntssimo  logotenente  de  la  po/rfo. '|  finida  a  di  u/- 
fimo  de  Luio.  1484,  in-4*  de  107  fr.  ii  21  lign.,  en 
car.  goth.,  sans  ch.,  réel.,  sign.  ni  registre; et  l'an- 
née suivante  :  Nicolai  Perotti  Rudimenta  Gramma- 
tices.  In-4'>  goth.  de  141  ff.  à  32  lign.  Voy.  pourPhis- 
toiredc  la  typogr.  à  Udine,  Giambat.  NatoUni,l>fj- 
corso  int.  l*arte  deUa  Stampa.  Udine,  1606  ;  Barto- 
lini; Tiraboschi;  Apostolo  Zeno;  Memorie  Trivi- 
giane;  Van  der  Meersch;  Amati,  etc. 

Uns  FL.  [Liv.],  Vins  [Plin.L  dans  la 
Gaule  Cisalpine,  sur  les  confins  des  Se- 
nones;  auj.  Il  Montone. 

Utocetum  [Not.  Imper.],  ville  des Coritavi, 
dans  la  Bretagne  Romaine;  auj.  llttoxe- 
ter,  bourg  d  Angleterre,  sui*  la  Dove 
(Staffordshire). 

Michael  Johnson,  père  de  Pillustre  Dr  Samuel 
Johnson,  qui  résidait  a  Lichfied,  et  y  faisait  métier 
de  libraire,  avait,'^paraU-il,  établi  une  succursale  ft 
Uttoxeter,  en  1687. 

Utraru,  Virera,  ville  d'Espagne,  du  dis- 
trict de  Sévi  Ile  (Andalousie). 

Portée  à  la  table  de  Mendez  comme  ayant  possédé 
une  imprimerie;  Antonio  cite  en  effet  :  Joannes  di 
AylLm  Laynez,  additionesad  Anionii  Gomezii  celé» 
berrimos  variarum  libros.  Uirariae,  apud  Nicolaum 
Rodriguez,  anno  IGM,  in-fol. 

Utrio,  VAuron,  pet.  riv.  du  Berrj,  afO. 
du  Cher. 

Utsurgas  [T.  P.] .  Cœnophrurium,  station  de 
la  Tbrace,  entre  Selymbria  et  Apollo- 
nia,  auj.,  suiv.  Choiseul,  Bi\>ados, 

Uttenbura,  voy.  Monaot.  Utompurense. 


itas 


unis. 


-  uxus. 


ISM 


Un»  n.  A..,  T.  P.j>  oSnt  [Proc.],  station 
de  u  haute  Hœûe,  sar  le  fl.  da  même 
nom,  suj.  BuialidttA,  an  confluent  da 
Vid  et  du  Dsnabe  [Reicbard]. 

Uucoiu  fit.  AJ,  dans  la  Breta^e  ro- 
maine; a^j.  Own-Gafe,  suiv.  Reichard. 

UxAiu  [Plin.,  1.  kX  UxDMi  [G.  IUt.], 
Ot^i^w  %pvCOAt  [Ptol.J,  UxiKKiKisBna- 
GDs,  ville  des  Arevaci,  dans  la  Tarra- 
COD.;  auj.  0$ma,  dans  la  vieille  Cas- 
tille,  pvT,  de  Soria;  V07.  Oeoma. 

tIXAlUBABc&JInBcr.],  «ille'desAutrigonesi 
dans  la  Tanac.;  «uj.  Omu,  bourg  de 
Biscaie. 

ItuirriB  bs.  Fit.  Hier.],  Uximiu,  Axant*, 
AunToe,  nu  d'Outatmt.  sur  b  côte  0. 
de  Bretagne  (Finistère). 

UxBucA,  V3ii>ridgt,i)et.  ville  d'Ao^eterre, 
SOT  le  Colne  (Hiddleiei]. 


ville  des  Damnonii,  dans  la  ^ritannia 
Romana,  placée  par  Camdea  et  Rei- 
chard, près  d'SxOer,  dons  le  Deron- 
shire  (voy.  Eioiiu]. 
UxKUjODDiniii  [Ces.],  ville  des  Cadnrci, 
dans  la  Gaule  Aquitaine,  célèbre  par 
le  siège  qu'elle  soutint  contre  César  ; 
sa  position  est  fortement  controversée. 


Sanson  d'AbbeviUe  ctierdie  k  prouver 
par  les  Commaitaira  que  cette  ville  ne 
peut  être  que  Cahon  ;  d'autres  géogr. 
ont  cboisi  Cadam  (CimEiucDMh  '"' 
les  confins  da  Ronergue  ;  d'autres,  un 
bourg  k  ro.  de  Cahors,  nommé  husêch, 
sur  le  Lot  ;  la  situation  qui  réunit  les 
plus  importants  suffrages  (Valois,  d' An- 
ville)  est  le  Pueeh-i^UKbt,  ou  le  Piqr 
d'Vtiotud  (Podium  Uxblli),  dans  la  par- 
tie N.  du  Querci,  sur  un  ruisseau  qui 
afllneàlaÛordogne. 

UxELLOM  [G.  Rav.l,  OOÏiUm  [Ptûl.],  »illo 
des  Selgovs,  dans  la  Bntanaia  Bar- 
bara, placée  wr  Reichard  près  de 
DrvmJmrig,  en  Ecosse  (comté  de  Dum- 
fries). 

UxunoH,VziKTiiii  IT.PXoeîww  |Ptol.j, 
ville  des  Hessapu,  au].  XJgaito^  Petite 
ville  éfnscop.  du  Napolitun  (Tem 
d'Otranto). 

tlxDU  [Ch.  Hérov.],  voy.  Oxiu. 

llxoiu>  voy.  Oxoiu. 

UzDS  Vnen,  bourg  d'Auvergne,  de  l'an, 
d'usoire  (Puy-de-DAme),  anc.  titre  de 
marquisat;  possédait  un  important 
cbiteau  qu'habita  longtemps  la  reine 
Itarguerite,  première  femme  de  Hen- 
ri IV^  et  que  Louis  Xlll  fit  raser  en 
i63i  (lech&teau). 


Vabr.e,  Varrense  castrum  IGrer.  Tar.], 
Wabba,  Vabrincuh,  Voères,  Vafyfe,  anc. 
petite  ville  du  Rouergue,  sur  le  Dour- 
(lan  ;  anc.  évèché  dont  le  titulaire  poi^ 
lait  le  nom  de  comte  de  Vabres,  auj, 
commune  deTarrond-de  Villefranche 
(Aveyron).  =  Il  y  a  une  petite  ville  du 
même  nom  dansle  Tarn. 
Vacc^t  [Liv.,  PI.],  Vaccai,  Oùtnwarci  [Ptol., 
Str.,  Pol,],  peuple  de  la  Tarracon.,  au 
S.  des  Cantabri;  son  territ.  forme  auj. 
partie  de  la  VieAte-Castille  et  du  Léon, 
Vacia,  Vacicm,  Vacovij,  Vaci,  Béttben, 
Bécsben,  en  allem.  Waitien,  Woome 
(en  illyr.),  TiHe  àe  Hongrie,  sur  le  Da- 
nube, du  comitat  de  Pesth  (cercle  en- 
deçà  du  Danube). 

Llmprimcrir,  dil  Némelb,  ranonu  1  Via  1 
l'année  1770  entlron  ;  It  premier  iTpogr.  dont  M 
conn.-iisM  le  norn ,  i'*ppel1e  Fnnc  IgDice  lu- 
bni  :  Mtgaitl  ChrUlopà.  cttràin.  tt  arcli,  Fiat- 
ncRij]  UomtUa  habita  Faetl  Oit  U  auç.  ùukI 
H  DcciAXH,  «xm  (■  Tnaphtm  calhtdrale  ab  to- 
Item  a  fundamatU  reemt  ertelim  copctufam, 
clervKlut  Vattenet»  wtenul  pompa  (iidiiMreliir. 
Vacil,  lypii  Fr.  Ign.  Ambra  «pluopall*  iTpognphl, 
A  pp.  InRil.  Un  grand  nombre  île  «olumet,  I  do 
daivs  un  peu  poilfrJeurea,  »nt  poitte  lucaul.  Te- 
leU  ;  ils  ne  wni  pn>  «nrerlitréa  pir  Aémeth  (  nom 
ciivnH»  :  ZlmanU  \Sl.  Lad.)  camiOam  libr.  IV, 
V.-icJi,  17»,  in.8°  (lum.  Il,  p.  ÏS«). 

Yacomagi,  o:iaxi]tarpi,  peuple  de  la  Bre- 
tagne barbare,  habitait  le  cotnM  de 
iiunay  [Ecosse}.^ 


Vacontom,  VUioùh,  Mdk  (en  Illjr.),  ville 
d'Illyrie,  sur  la  Drave,  cHeMieu  du  cer- 
cle du  même  nom. 

Vacontium,  oùuwTto,  dans  la  basse  Pan- 
nonie,  ville  dont  les  ruines  sont  signa- 
lées par  Heichard,  près  de  Îia^y-Ya~ 
«my  (Hongrie). 

Vacca  fl,,  CWawjwx,  Vacca  [PI.],  le  Vduga, 
pet.  fl.  du  Portugal. 

Vaha  [Tac.l,  gué  fortilié  de  la  Gaule 
Belgique,  que  Heichard  dit  être  Gouda, 
et  Mannert  le  bourg  de  Wamen,  eotre 
Dreumet  et  Liuwen  (Hollande). 

Vara  Sabahi,  to;.  Sabatk. 

Vaka  Volaterhana  [i.  A.],  Bada  Volatia- 
NA  {AnoD.  Rav.],  Torre  di  Vodo,  bourg 
et  port  de  Toscane. 

Vadancs  Hohs,  voy.  VAUiEjioNnuii. 

Vadicassu,  Oùaïutcbnsi,  [Pt.],  Vadicasses 
|P1.],  BoDiocAssEB  [Mss.],  peuple  de  la 
Gaule  Belgique,  dont  Crdpy  était  la  ca- 
pitale ;  leur  territoire  s'est  appelé  de- 
puis comté  de  Crépy,  puis  oomli  de  Va- 
lois (dép.  de  l'Aisne). 

Vadica&sium  Civ,,  Vassiacas,  Tassy,  ville 
de  Fr.  (Haute-Marne);  célèbre  par  le 
mauaere  des  protestants,  en  IS62. 

Vadwoms    Lacus  [Liv.,    PI.],    Oùijjwm 


1299 


VADINIAGUM.  —  VALEiNTIA. 


1300 


[Pol.],  lac  d*Etruri6,  aaj.  Lago  di  Bo»- 
sano. 

VADiNucaM  in  Velioeassibui,  Vadum  Niga- 
8u^  Gasnyy  Gany-en-Veasin,  commune 
de  ¥t.,  sur  1*  Epie  (Eure);  martyre  de 
S.  Nicaise^cn  117. 

Vahsteniom^  CcoMb.  S,  Brig</to;  Toy.^Aos- 

TENA. 

Vaddh  Altum,  Hohenfùrt,  pet.  ville  de  Bo- 
hème [Graêsse]. 

Vadum  LuPTy  Toy.  Guelferbttum. 

Vaga^  Wye,  bourg  d'Angleterre  (comté 
de  Radnor). 

Vaoarna  fl.,  la  Wehray  riv.  d'Allemagne, 
affl.  du  Weser. 

Vagedrusa  fl.  [Sil.  It.],  en  Sicile;  auj.  la 
Manomuzza, 

Vagenum^  Wageningen,  ville  de  Hollande 
(Gueldre). 

Vagienm  [PI.] y  Bagienni^  Baticwoly  Bc'yttwoi 

tPtol.],  Bagitenni  [T.  P.],  peuple  de  la 
jgurie;  occupait  la  prov.  deSahizzo 
et  partie  de  la  div.  de  Cmi. 

VAGORiriiM,  o&af^ftTovJPt.]^  ville  des  Ar- 
vii,  dans  la  Gaule  Lyonn.^  dont  l'em- 
placement est  indiqué  par  d'Anville 
sous  le  nom  de  Cité  d^Erve  ou  d'Arve, 
près  de  Sablé  ;  c'est  sans  doute  Ervé, 
commune  de  Fr.  (Sarlbe). 

Vahalis  fl.  [Caps.],  Vachaus  [Tac],  Wa- 
cHALos^  le  Wakal,  Waal,  bras  occidental 
du  Rhin^  qui  se  réunit  à  la  Meuse  ^Hol- 
lande). 

Vajkensis  sedes,  der  Vajki&che  Stuhl,  le 
siège  de  Vajha,  en  Hongrie  (cercle  en- 
deçà  du  Danube). 

Valachia,  la  Valachie,  der  Wallachei,  pro- 
vince Danubienne^  qui  comprend  la 
partie  N.  du  bassin  du  bas  Danube. 

Valcassinus  pagus^  voy.  Veuocassinus  pa- 

GUS. 

Vaixeu^jî,  VauchelleSf  Vauchelles-lés-Ques- 
noy,  commune  de  Fr.  (Sommej;  plu- 
sieurs localités  portent  ce  nom  ae  Vau- 
dvelles  ou  Vaucelles. 

Valcircum,  voy.  Feldkircha. 

Valcum^  slation  de  la  Basse-Pannonie, 
que  Reichard  place  à  Kis-Kômarâm, 
en  Hongrie. 

Valdasus  fl.   [PI.],  Valdanus,  Basante^ 

iT.  P.],  riv.  de  la  Pannonie,  auj.  la 
iosna,  afQ.  du  Danube,  suiv.  Forbigcr. 

Yaldemontium  ,  Vallès  Montium,  Vadanus 


MoNs,  Vaudemomt,  bourg  de  Fr.  (Ifeor- 
the)  ;  anc.  titre  de  duché. 

M.  Cotton  dit  que  cette  petite  localité  poiiédi  me 
imprimerie  en  1715  :  nous  D*eeceptoiis  pet  cette  ee- 
lertion,  que  n'accueillent  ni  Falkenatein  ni  M.  Been- 
pré. 

Valdensis  pagus^  le  canton  de  Voua,  da$ 
Waadtttmd,  en  Suisse. 

Valdentia,  Velden,  pet.  ville  de  la  Prusse 
Rhénane,  dans  la  rég.  de  Trêves, 

Valdoletum,  voy.  Pnnu. 

Vaux>sassonu^  Waldsaehsen,  bourg  du 
Palatioat. 

Valbmuthum,  voy.  FALMumm. 

Valena»  Valbach,  vifle  de  la  hante  Hon- 
grie. 

VALnnu  [Plin.,  I.  Hier.,  T.  P.],  O&sXtvrioi 
[Pt],  uv.  Valentimordic  INot.  Imp.]»  Cnr. 

VALLENOANORUM  [MSS.],  VALENTUaVI  VA 

[Monn.  Mér.],  ville  des  Segalauni  dans 
la  Gaule  Narbon.;  auj.  Valence,  chef- 
lieu  du  dép.  de  la  Drôme  (France),  sur 
le  Rhône,  anc.  capit.  du  duché  de  Va- 
lentinois;  Louis  XI  y  transféra  l'ani- 
versité  de  Grenoble,  en  1454. 

Un  imprimeur,  naUf  de  Valence,  Jean  Belon,  que 
nous  avons  va  Toccasion  de  mentionner  A  Aode 
f]Foy.  AOATHA),  est  l*introdactenr  de  la  typographie 
dans  sa  ville  natale,  et  ses  débuts  remontent  au  xv« 
siècle,  n  faut  se  garder  de  confondre  ce  Jean  Se- 
lon arec  Timprimeur  de  Grenoble,  de  Genève  et  de 
Lausanne,  Jean  Belot,  natif  de  IVooen;  et  nous 
sommes  d*antant  mieux  fondé  à  appuyer  cette  re- 
commandation,  oue  nous-mêmes  sommes  tombé 
dans  cette  erreur  a  notre  article  :  Grenoble. 

C*est  A  Valence,  et,  suivant  toutes  les  probabilités, 

Ëir  Jean  Bek>n,  aux  frais  du  libraire  de  i*Oniversité, 
lie  OUvean  (Helyas  Olivellus),  que  furent  impri- 
més les  Commentaires  de  Guy  Pape  sur  les  ttaïuta, 
en  IftM  :  Commentaria  et  apparatus  Guidomis 
Papœ  iuriseant,  super  statuta  DelphUtatus.  Gr. 
in-ft"  goib.,  à  2  col.  de  A2  lign..  sign.  a.  h.,  par  8. 
Dans  une  épttre  de  J.  Albanus,  oachelier  de  Valence, 
adressée  à  Antoine  de  Cbaponnay,  on  lit  ce  pas- 
sage significatif  :  Tandem  roçatum  feci  Jf .  tie- 
Uèan  OUvellum,  hvjutce  nostre  unUfersUaiiB  MMto- 
polam  constituîum^  ut  apuiculum  hoc  sua  fmpra- 
sa  curaret  imprimendum...  Nous  avons  défi  cité 
ce  passage  intéressant,  nous  n*y  reviendrons  pas  ; 
la  souscription  finale  au  v  du  dernier  f.  est  ainsi 
conçue:  COmitaria  2  apparat*  egregii  2\6XceUeHtiS' 
stmi  turis  vtrivsqj  cO  fl  suttissind  dni,  Guidonis 
pape,  su  il  per  statuto  delphL  Si  guis  per  /tf| feras. 
Anno  dm  m.cccc.xcvJ.  ||  et  die  mensislexpUciml 
ad  Laudem  2  çloriam  omnipotentis  dei», 

M.  Gollomb  de  Satines  devait  coimcrrr  un  tra- 
vail spécial  à  la  typogr.  de  Valence,  ainsi  qo*il  avait 
fait  pour  Grenoble  et  pour  Vienne  ;  il  n'a  point  don- 
né suite  ft  cette  promesse,  et  nous  tâcherons  de  sup- 
pléer, aussi  brièvement  que  possible,  k  cette  la- 
cune. 

Voici  chronologiquement  la  suite  des  incunables 
viennois  qui  sont  venus  à  notre  connaissance. 

MiftSALE  ad  tisum  Eclesie  Falentineà,  A  la  fin  : 
Missale  ad  usum  Valentinens.  eclesie  peropttme 
ordinatuj  ac  eomptetuj.  explicit.  impressus  fa- 
ieà.  per  Joliannes  belon  impressorej.  Anno  nati" 
vitalis  dm  millessimo  (sic)  quingentesimo  quarto 
Ix  Af.  ianuarii,  Deo  Gratku.  In-fol.  goth.a2col. 


1301 


VALENTIA. 


1302 


avec  une  planche  sur  bois  représentant  le  Christ.  Ce 
livre  est  bien  décrit  au  Manuel  (111,  col.  1773),  sauf 
un  détail  :  c*est  que  M.  Brunet  attribue  la  propriété 
d*'  rexeuipl.,  qu*il  décrit  de  i^fju,  à  M.  de  Terrebasse, 
bibliophile  dauphinois  fort  connu,  qui  dit  ne  rien 
comprendre  à  cette  note  et  n*avoir  Jamais  vu  ce  to- 
lume  précieux.  Depuis,  M.  de  Terrebasse  a  pu  voir 
chez  M.  Chapcr  de  Grenoble  un  spl end ide  exemplaire 
sur  vélin  de  cet  incunable,  exemplaire  que  les  capu* 
cins  cédèrent  à  ce  Jeune  et  fervent  collectionneur, 
après  ravoir  refusé  aux  sollicitations  répétées  de 
M.  Gariel,  qui  voulait  en  enrichir  la  biblioth.  de  Gre- 
noble. 

1508  ou  1509.  MissALE  secttnrii  vsumj  Venerabilis 
abbatie  :  ]|  Canonico^  regularium  Sancti  RupM 
Vnletie.l  (S.  Ruf  de  Valence).  In-fol.  goih.  à  2  col., 
en  car.  rouges  et  noirs,  flg.  sur  bois.  On  lit  dans  la 
curieuse  souscription  :  Sumptibus  Antoni  de  sancto 
Ferreôlo  atq}  |  Mundoni  britonis  presia  trecenla 
scias^inqi  V alentina  presserunt  Vrbe  Johannetl 
Belon  PclrHsqj  de  mole  CalchoaraphL  |  Quando 
Annus  dfli  per  Movgj  ter4q}^»criptuset  ApriUsul- 
lima  lux  adcrat.  Ces  vers  nous  donnent  et  la  date 
(1505  plus  trois  I,  —  1508),  et  les  noms  des  impri- 
meurs Jean  Belon  et  l'ierre  de  la  Mole  (voy.  Rul' 
letln  du  Jiiblioph.,  2*  série  n*  xvi,  p.  ift).  Nous 
avons  dit  1508  ou  1500,  et  on  pourrait  en  effet  traduire 
ainsi  le  signe  abréviatif  relaté  plus  haut  t  MDVgs  ter 
1  »  (75  ifr  I  par  quater\  ne  serait-ce  pas  plus  logique 
que  ■  quinque  que  •? 

1510.  C'est  Tannée  oii  Jean  Belon  publie  le  Bri' 
viaire  d'Agde  que  nous  avons  signale  au  vocable  : 
Ar.ATiiA.  Ce  livre  est-il  imprimé  à  Agdeméme?  le 
faii  est  plus  que  douteux,  et  notre  attribution  nous 
semble  à  nous-méme  fort  aventurée.  Comme  la  m6me 
aimée  il  publie  le  Bréviaire  de  Valence,  que  les 
deux  vol.  sont  du  même  format,  pet.  in-8*,  tous  deux 
gui  h.,  en  car.  rouges  et  noirs,  comme  enûn  (et 
ceci  est  déterminant)  tous  deux  portent  la  date 
«  die  XV  mensisJulU  «,  il  nous  paraît  démontré  que 
ces  deux  bréviaires  ne  forment  qu'un  seul  et  même 
volume,  dont  le  titre,  la  souscription,  et  peut-être 
quelques  passages  spéciaux  auraient  été  renouvelés; 
du  reste,  et  malgré  Tasserlion  de  M.  Brunet,  nous 
ne.  considérons  pas  Texistence  du  Bréviaire  de 
Vu.'ence  comme  sufGsamment  Justifiée;  la  Biblioth. 
impér.  ne  possède  que  celui  d'Agde  :  «  ad  uium 
beatissimi  prolomariyris  AgatM  dUxcesis  patr<h 
ni  a. 

1513.  La  Fontaine  de  toutes  scieneet  du  çrant 
philosophe  Sydrach.  In-«»  (Man,  V,  605). 

VEstoile  du  mode,  ou  avertissement  es  troiz  ef- 
tats  du  mode  (par  Fr.  ïnoy,  ou  plulôt  Yvoy),  in-ft». 
ncii\  édit.  sous  la  même  date  (Man.  1,  583). 

'i515.  Aymari  Rivallii  (Aymar  du  Rivail)  libri  de 
JJist.  Juris  civilis  et  Pontifici,  ln-8».  Ce  livre  qu'im- 
prime encore  Jean  Belon,  ainsi  que  tous  ceux  qui 
précèdent,  est  mis  en  vente  «  in  bibliotkeca  LuaO' 
vici  Olivelli,  bibliopolœ  Vniversitatis  jurait  a;  c'est 
le  iils  du  libraire  Hélias  Olivellus  précité. 

Valentia  [Liv.,  Mêla,  Pl.,1.  A.],  OùaXivna 
[Ptol.i,  colonie  romaine,  dans  le  pays 
des  Edetani  (Hisp.  Tarracon.),  aiy.  Va- 
lencia,  Valence,  chef-lieu  de  l'intend. 
et  de  la  prov.  du  même  nom,  à  Temb. 
du  Guadalaviar;  archevêché,  université 
fondée  en  1209  et  réorganisée  en 
1786;  biblioth.  importantes  à  Tuniver- 
sité  et  à  la  cathédrale. 

Quatre  ans  après  Téublissement  d'une  université 
à  Valence,  et  m  même  année  que  les  rois  très-ca- 
tholiqu'-s  Fernando  V  et  Dofia  Isabelle  monUient 
sur  le  trône  de  Castille,  b  typographie  entrait  en 
Espagne,  uli  elle  fut  accueillie  et  protégée  :  i  Los 
ntalis  (los  Peyes)  promovieron  con  ardor  inde- 
cible  el  perfecto  estudio  de  las  ienguas,  de  ta 
elocucncia,  y  de  todo  gênera  de  erudieUm,  y  la 


eomposicion  y  edicion  de  muehas  obras  en  ten- 
auas  volgares ».  Ce  fût  dans  la  célèbre  ville  de  Va- 
lencia  que  s'établit  le  premier  imprimeur  de  la  Pé- 
ninsule, et  tout  d'abord  il  reste  anonyme. 

D.  Bernardo  FenoUar  (Mosen  Bernât  Fenollar), 
natif  de  Valence,  cavalier  de  haut  lignage,  dit  Fr. 
Joaé  Rodriguez  {Bibl.  Valent.),  ■  clerigo  bénéficia- 
do  y  doctoral  de  aquella  santa  Iglesia  »,  avait  réuni 
quelques  pièces  de  vers  d'environ  quarante  poètes 
contemporains,  parmi  lesquels  il  figurait  lui-même; 
un  de  ces  poêles  est  Italien,  quatre  sont  Espagnols, 
tous  les  autres  sont  Valencins  et  leurs  poésies  sont 
du  dialecte  limousin  (/emosln),  qui  est  également 
le  dialecte  valencln  ;  cps  petits  poèmes,  composés  en 
l'honneur  de  la  Conception,  furent  réunis  sous  le 
titre  de  :  Certamcn  poetich,  en  lohor  de  la  Con- 
cecio.  Voici  ce  que  dit  Fr.  J.  Bo  Iriguex  :  t  Le  tour- 
noi poétique  fut  célébré  le  Jour  de  PEncamaclon, 
le  2S  mars  1674,  dans  l'église  de  la  Beal  Confradia, 
y  dicho  ailo  le  Mzo  imprimir  ;  Bernât  Fenollar  en 
offrit  la  dédicace  &  S.  Ex.  D.  Luis  Uespuig,  Gran 
Maestre  de  Montesa^  Virey  y  Capitan  General  de 
este  BeynOf  qui  avait  honoré  de  sa  présence  i  et 
certamen  »  et  n'avait  pas  dédaigné  d*y  prendre 
part;  son  nom  figure  en  effet,  en  tête  de  la  liste  des 
concurrents  que  nous  a  donnée  Fuster  {Bibl,  Va" 
tenc,  I,  52). 

«  Todas  estas  circunstancias  deciden  i  favor  de  la 
edicion  de  este  libro  en  este  aAo,  »  dit  Mendez, 
qui  ne  nous  donne  pas  la  souscription  du  livre, 
mais  d^t  seulement  qu'il  est  imprimé  i  eu  Vaten- 
ciOy  laiA,  in-6*,  falta  nombre  de  impresor  »,  mais 
suivant  toutes  les  probabilités,  par  TAIlemaud  Lam- 
bert Palmart,  dont  nous  parlerons  tout  à  l'heure. 

L'année  suivante,nous  avons  un  livre  qui  porte  le 
simple  titre  de  :  Comprehensorium  ;  c'est  un  traité 
relatif  aux  origines  et  A  l'orthographe  des  mots  vul- 
gaires, dont  rauteur,que  l'on  ne  désigne  que  sous 
le  nom  de  Juan,  pourrait  b  en  êure  le  célèbre  auteur 
du  Catholicon^  Juan  de  Janua  de  Balbis  :  ce  4^01. 
se  termine  ainsi  :  Pinatiza,  Presens  huius  Corn- 
prehensorii,  prectarum  opus  Valentie  impssum. 
Anno  M.ccccLXXT.dfe  v^ro  xxiii  mensis  Febroarii 
(sic)  finit  féliciter  (1474,  nouveau  style).  In-foL, 
a  2  coL,  sans  chif.,  réel.,  sign.  ni  capit,  en  beau 
caractère  romain  (BibL  Reaide  Madrid). 

Le  15  Juillet  de  la  même  année,  paraît  encore 
une  célèbre  édition  de  Salluste  {Man.  V,  82).  A 
la  fin  :  Uec  Crigpi  SalustU  opéra  p^optime  emen" 
data  Valentie  impressa.  Anno  m.cgcc.lxxv.  die 
XIII  iutii,  Finiunt  féliciter.  Gr.  in-8*.  On  ne  con- 
naît que  deux  exempl.  de  ce  précieux  classique, 
l'un  è  Madrid  (Bibl.  Real),  l'autre  à  Rome,  chez  les 
Barberini. 

En  1478,  enfin,  les  premiers  imprimeurs  de  Valence 
se  font  connaître:  le  vénérable  padre  Bonifacio  Fer- 
rer avait  traduit  la  Bible  en  dialecte  limousin  (Hain, 
n*  S159).  Cette  «  Bibua  molt  ver  a  e  catholiea  »  fut 
imprimée  &  Valence,  in-foL;  on  lit  &  la  fin  du  colo- 

λhon  :  Es  stada  empremptada  en  la  eiutat  de  Va- 
eneia  a  despeses  del  magnifich  en  philip  vitlant 
mercader  de  la  vila  de  Jsna  de  alla  Alemanya  : 
per  mestre  Alfonso  Fernandez  de  Cordova  del 
Begne  de  Castella^  e  per  mestre  lambert  palomar 
alamany  mestre  en  arts  :  eomençada  en  lo  met 
de  febrer  del  any  mit  quatrecens  setanta  tel  :  e 
aeabada  lo  mes  de  marc  del  any  mil  ccccLxxyni. 
De  cette  souscripUon  importante,  nous  concluon» 
qu'en  1473  ou  1474,  un  ouvrier  typographe  alle- 
mand, nommé  Lambert  ou  Lambrecht  Palmart  (les 
Espagnols  en  ont  fait  Palomar),  arriva ,  muni  très- 
probablement  d'un  matériel  rudimentaire,  qu'il 
compléta  et  mit  «  en  estado  de  funeion  »  avec  l'aide 
d'un  de  ses  compatriotes,  nommé   Philipp  Vlzlant 


ditaire  bourgeois  de  la  ville  (c'est  toujours  l'histoire 
de  Lyon,  de  Rouen,  etc.),  nommé  D.  Alfonso  Fer- 
nandez de  Cordone,  et  que  de  cette  association  sor- 
tit l'imprimerie  espagnole. 


1903 


VALENTIA.  —  VALETA. 


1304 


Noos  ne  poanaiTroDS  pat  plus  loin  Phittoire  de 
la  typographie  de  Valence  ;  Us  imprimeiirt  da  xt< 
aiède  qui  suiTent  Lambrecht  Palmart  sont,  en  1485, 
Lope  de  Boca,  an  Allemand  cependant,  <fiii  derait 
s'appeler  Wolff  Stein  oo  Von  Felsen,  on  quelque 
chote  d*approcliant.  En  140S,  Jaime,  Jacobo  on  Ixe- 
KO  de  Vila,  t  que  todo  eê  uno  •,  dit  Mendex  ;  Pedro 
Hagembacli  et  Leonardo  Hutiim,  en  1495  ;  nous 
atons  déjà  vu  cet  Hagemfaach  à  Tolède;  Nicolas 
Spindeler,  venant  de  Barcelone  (1400);  Alpbonso 
de  Ona,  la  même  année,  Chrisiolnl  Gobnan  (Kauff- 
mann),  en  1499. 

Parmi  les  très-hautes  cartoshés  de  la  proto-typo- 
graphie valendane,  n  ne  nous  est  pas  permis  de 
Msser  sous  silence  le  célèbre  roman  de  chevalerie 
TiRAiiT  lo  Blanch  de  1490  (voy.  les  cat«  R.  Heber, 
Grenville,  etc.).  L*exempl.  d^près  lequel  D.  Sancho 
Rayon  et  Zarco  del  Vaile  ont  wnné  Texcellente  des- 
cription qu'on  peut  lire  A  la  col.  1191  du  l«r  vol.  de 

VEnMoyo était  celui  du  banquier  Salamanca,  qui 

ravait  acquis,  dit-on,  des  bibliothécaires  de  Lisbon- 
ne; il  y  a  eu  quelques  explications  assez  délicates 
demandées  à  cette  occasion  par  les  députés  de  Top- 
position  aux  ministres  portugais.  Ce  beau  et  pré- 
cieux incunable  est,  croyons-nous,  passé,  avec  un 
splendide  exempl.  d*un  autre  roman  de  chevalerie, 
le  CiaribaUej  volume  presque  aussi  précieux,  dans 
la  collection  d'un  grand  accapareur  parisien.  M*  Sel- 
Uères. 

Valentii^  voy.  Valeria. 

Yalentia  prov.  [Amm.  Marc],  province 
d'Ecosse,  était  comprise  entre  le  Firth 
of  Clyde  et  le  Firth  of  Forth;  c'est  auj. 
le  district  appelé  Graham's  IHke. 

VaLEKTIANA,  VaLENTINIANA,  VALENTIANiE  Pa- 

LAT.  fCh.  Lolharii,  alla  Caroli  C.  a". 
843],  Vallenchiennes  au  xv«  siècle,  Vor 
lenciennes,  ville  forte  de  Fr.  (Nord),  au 
confl.  de  l'Escaut  et  de  la  Uhonelle; 
patrie  de  Froissard  et  de  Watteau. 

Quatre  pièces  de  vers  de  Jehan  Molinet,  un  opus- 
cule d'Olivier  de  la  Marche,  et  les  Chansons  Geor- 
GIRES  de  George  Chastelain,  se  disputenl  les  prémices 
des  presses  de  Valenciennes  ;  malheureusement  ces 
pièces  ne  sont  pas  datées,  et  ce  n*est  que  par  in- 
duction que  nous  pouvons  arriver  à  les  classer. 

Vers  Tan  1500,  date  de  la  naissance  de  Charles- 
Quint  k  Gand,  Valenciennes,  Tune  des  villes  les  plus 
fortes  et  les  plus  importantes  des  Pays-Bas,  apparte- 
nait à  l'Espagne  i  c^est  à  cette  époque  que  doit 
remonter  l'introduction  de  la  typographie  ;  des  6 
pièces  que  nous  avons  indiquées,  celle  qui,  par  Pab- 
sence  de  titre,  semble  à  M.  Brunet  devoir  être  con- 
sidérée comme  la  plus  ancienne,  est  :  La  resodrce 
DU  PETIT  PEUPLE,  c'est  le  titre  qu'elle  porte  dans  les 
éditions  collectives  de  Molinet.  In-d»  goth.  de  20  ff. 
à  22  lign.  par  page,  sans  ch.  ni  sign.  C'est  une  mo- 
ralité oti  cinq  personnages,  V Acteur,  Vérité,  Jus- 
tfce.  Conseil  et  le  Petit  peuple,  <léplorent  les  mi- 
sères du  temps.  Le  texte  finit  au  V»  du  dernier  f.  par 
le  mot  :  Valerchiekes,  mais  il  ne  porte  pas  de  nom 
d'imprimeur. 

La  pièce  que  nous  considérons  comme  le  n"  2 
est  imprimée  a\ec  les  mêmes  caractères;  mais  celle- 
ci  a  un  titre,  une  souscription  et  une  gravure  sur 
bois  au  ro  du  premier  feuillet:  Sensuiuent  les  ChaH' 
chons  georgines  failles  par  George  Chaslelain. 
Imprimes  à  Vallanchienne,  de  par  Jehan  de  Liège. 
In-U"  goth.  de  12  ff.;  l'abbé  Mercier  de  Sl-L^ger 
donne  28  pages,  soit  \t\  ff.  à  ce  précieux  volume. 

Voici  le&  litres  succincts  des  autres  pièces  impri- 
mées par  ce  Jehan  de  Liège  &  la  même  époque  i 

La  ters  (sic)  désirée  et  proufiiaàle  naissance  de 
très  illustre  enfant  Charles  d'AustricUe  (Cbarles- 
Quini),  par  Jehan  Molinet...  Imprimez  en  yaUen* 


chiennes  de  par  Jdum  de  Uege  (iSM).  bh**  goth. 
de  ft  ff.  non  ch. 

V Arche  de  pedaB  (par  le  même),  Id.  Ihid.,  in-»*, 
de  6  fr.  non  ch. 

Sensuit  la  robe  de  CArctUdmc.  In-fto  de  ft  ff.  non 
ch. 

le  débat  de  Ctddier  et  de  Fortune  \\  compote  par 
Meettre  OUuier  de  la[\  Marche  lad  eêtant  prùorn- 
nier  de  la  tournée  de  Nanti.  An  v*  du  dernier  t: 
Imprimée  a  VaUenchiennet  par  Jehan  de  lÀege 
demorant  deuant  le  eouueni  de  SaM-PoL  In-bT, 
goth.,  de  10  ft 

Les  deux  dernières  pièces  sont  imprimées  i  cette 
adresse,  les  autres  sont  souscrites  par  Jelian  de 
Liège  t  entre  le  pont  des  Ronneaux  et  le  toueqwet 
du  Uu  (sic)  deuant  le  Soleil  ». 

Notre  imprimeur-lihraire  Jehan  de  Liège  est-il  me 
seule  et  même  personne  avec  le  libraire  de  Toors» 
Jehan  dn  lÀt^  ?  Malgré  l'altération  de  la  paràcnk, 
le  lait  nous  parait  présumable. 

A  la  fin  du  xvi«  sièclp,  nous  trouvons  à  Valen- 
ciennes un  impr.  du  nom  de  Kellam,  et  presque  si- 
multanément nn  autre  typogr.  appelé  Jean  Ver- 
vUet,  originaire  d'Anvers. 

Les  arrêts  dn  conseil  de  1704  et  de  1790  ne  con- 
cèdent à  notre  ville  qu'tme  sente  imprimerie. 

Valentina^  ValenJtiney  bourg  du  haut  Lan- 
guedoc (Haute-Garonne). 

Valentinum  [Plin.],  voy.  Forum  Fdlvu. 

Valentium  [Mêla],  Balentium  [T.  P.], 
Valektu  |Pl.],  petite  cité  de  la  Japygie, 
près  de  Brundusium,  auj.  Ibrre  Son 
Gennaro,  dans  le  Napolitain. 

Valeria  fPlin.J,  ville  des  Celtiberi  dans 
la  Tarracon.,  Valera  ia  Vieja^  sur  le 
Sucro,  près  de  Carthagène. 

L'imprimerie  parait  avoir  existé  dans  cette  loca- 
lité au  xviie  siècle;  on  connaît  :  Atrocidades 
Francesas  executadns  par  impios  Tyranos,  da 
Luiz  de  Copiaria.  Valeria,  1633,  in-8*.  Une  édition 
de  Valence,  16S5,  donne  comme  suit  le  nom  de  l'au- 
teur (Luiz  Copiana),  Nous  doutons  fort  de  l'existence 
de  cette  imprimerie,  que  n'admet  pas  Mendex. 

Valeria;  sous  Auguste,  les  Romains  cons- 
truisent une  forteresse  de  ce  nom  sur 
le  point  du  lac  de  Constance  d'où  sort 
le  Rhin  pour  se  jeter  dans  le  lac  Infé- 
rieur {L'nlersee);  cette  forteresse  prit, 
sous  le  règne  de  0)nslance  Chore,  son 
nom  de  Constantia  (voy.  ce  nom). 

Valeria  Prov.  [Amm.  Marc],  partie  de  la 
Pannonie,  comprise  entre  le  Danube  et 
la  Drave. 

Valeria  Prov.  [P.  Diac],  prov.  d'Italie, 
comprise  entre  le  Picenum,  TOmbrie  et 
la  Campanie  (Napolitain). 

Valeruna  [It.  A.],  Oreszovitz,  voy.  Oes- 
cus. 

Valesia,  Vai.esiexsis  Ageh,  Vadisus  pagus, 
le  Valois,  anc.  duché  de  Picardie,  dont 
Crépy  était  la  capit.;  réuni  à  la  cou- 
ronne sous  Phil.  Auguste;  forme  auj. 
la  partie  S.  du  dép.  de  l'Aisne,  et  la 
partie  E.  de  VOise, 

Valeta,  La  Valette,  bourg  de  l'Angoumois 


1305 


YALINA.  -  YALLIS  GRATIARUM. 


1306 


(Charente);  titre  de  duché-pairie^  éri- 
gé en  1622. 

Va  LIN  A,  voy.  Balinâ. 

Valiona  ?  probablement  un  lieu  d'impres- 
sion supposé. 

Antonio  {ÉibL  Nova^  II,  1G8)  cite  :  Soploi  en  de' 
fensa  de  la  Pura  ConcepcUm  de  N.  Seûora  contra 
algunos  atomos  que  se  an  levantado  y  opuesto 
al  Sol  de  la  Ferdad,  autore  Petro  a  Conceptione, 
Valionae,  ut  praefert,  1061,  in-8«.  L*aateiir  dégaisé 
sous  ce  pseudonyme  est  un  franciscain  du  Péroa 
nommé  Tra  Pedro  de  Alva  y  Astorga. 

Vallariviacus,Vallamavico  [Moirn.  Mér."|, 
Valiières,  bourg  de  Fr.  (Creuse). 

Vallata  [l.  A.],  ville  des  Astures,  dans  la 
Tarracon.;  auj.Ptte7it6(i60myo[Reich.]. 

Vallatum  [Not.  Imp.yl.  A.],  dans  laRhae- 
tie;  auj.  WaM  sur  rinn,  suiv.  Muchar 

(Tyrol). 

Vallès  PEDEMONTANiE,  die  V^aUienser  Thû" 
1er,  en  Piémont, 

Valuacum,   Vailly,   bourg   de   Picardie 

(Aisne). 

Valumons,  VcUlemont,  Valmont,  bourg  de 
Normandie  (Seine-lnfér.);  anc.  abb.  de 
St-Benoit,  fondée  en  1169. 

Valus,  Vallo  villa;  plusieurs  localités 
de  ce  nom  sont  citées  dans  les  diplômes 
et  cart.  :  Vaux-surCher,  prèsHlontlu- 
çon  (Allier).  =  Vaux,  bourg  de  Sain- 
tonge,  anc.  abb.deSt-Benoît(Charente- 
Inf.).  =  Vaux,  bourg  du  Beaijjolais^ 
près  de  Villefranche,  etc. 

Vallis  Antuatum,  Val  d'Ansasca,  bourg 
près  de  Domo  d'Ossola,  en  Savoie  (div. 
de  Novara). 

Vallis  Aurea,  voy.  Aurea. 

Vallis  Beat£  Marine;  un  grand  nombre 
d'abb.  portaient  ce  nom  ;  nous  citerons  : 
Marienthal  (vov.  Marine  Vallis);  = 
Frauenthal ,  abb.  de  Citeaux  (1231), 
du  dioc.  de  Constance,  appelée  aussi 
DoMiNARUM  vallis;  =  Somiig,  abb.  de 
St-Benoit,  en  Saxe;  =:  Bothmunster,  en 
Souabe,  etc. 

Vallis  Benedicta,  Valbemitey  bourg  de 
Fr.  (Loire);  anc.  abb.  de  Citeaux. 

Vallis  bonna,  Valbonnais,  bourg  du  Dau- 
phiné  (Isère). 

Vallis  Bosthoni^,  Valus  Gerardi,  Vau- 
boitroîiy  depuis  Vaugirardy  ville  de  la 
banlieue  de  Paris. 

Plusieurs  pièces,  satires,  facéties,  etc.,  probable- 
ment imprimées  à  Paris,  sont  déguisées  sous  la  ru- 
brique :  Vaugirard,  Mous  citerons  :  La  Parce  de  la 
mterelie  de  Gaultier  Garguille  et  de  Perlne  sa 
femme,  avec  la  sentence  de  sépariUidn  entre  eux 
rendue.  Vaugirard,  cbei  A.  E.  1.  O.  0.,  peu  in-4o 


(s.  d.  mab  vers  lOSO);  farce  licencieuse  réimpr.  dans 
la  collection  Garon. 

Vaixis  Brunna^  yaUée  de  Bregel,  en  Suisse 
(Grisons). 

Valus  Cacuum.  Valnks-Choux,  commune 
du  dép.  de  la  Haute-Marne  ;  anc.  abb. 
de  St-Benoît.  du  dioc.  de  Lan^res  (f. 
1197).  ^ 

Vallis  Cilavina,  das  Zellerthal,  dans  le 
Tyrol. 

Vallis  Clus-£  [Pertz],  Yallis  Clausa,  Val- 
lée de  Vauùuse,  dans  le  dép.  du  même 
nom  ;  çlle  doit  sa  célébrité  à  la  fon- 
taine célébrée  par  Pétrarque,  qui  donne 
naissance  à  la  Sorgue. 

Valus  Cldsa,  in  Sequanis,  Vaucluse,  vil- 
lage de  Fr.  (Doubs),  anc.  abb.  de  Ci- 
teaux^ fondée  en  870. 

Vaijjs  Colorum,  Vaixis  Coi/)r,  Lorium, 
Fauguetour  [Joinville[,  Vaucotiteurs,  pet. 
ville  de  Fr.  (Meuse);  anc.  propriété  du 
sire  de  JoinviUe^  fut  réunie  à  la  cou- 
ronne par  Cbarles  V;  concile;  patrie 
du  géogr.  Cl.  Delisle. 

Yauus  Comitum,  Grafenthal,  ville  de  la 
princ.  d'Altenburg, 

Valus  Corvantiana,  Churwalden,  district 
de  Suisse. 

Valus  Démons,  Val  di  Demonay  l'une  des 
trois  grandes  divisions  de  la  Sicile. 

Vai,us  Dentata,  Lavaldenè,  commune  du 
Daupbiné  (Isère). 

Vallis  Domittana  [1.  A.],  dans  la  basse 
MoBSie,  auj.  Bab<i-D<igh,  en  Boulgarie 
[Reich.]. 

Vallis  Diilcis,  Vadutz,  ou  Lichtenstein, 
bourg  et  château  de  la  Prusse  Rhénane 
(Rhemthale),  capit.  de  Fane,  princip. 
de  Lichstenstein. 

Vallis  Flemarum,  la  vallée  de  Fleims,  en 
Autriche. 

Vallis  Floruna;  le  nom  du  patron  de 
l'égalise  s'est  substitué  au  nom  primitif: 
aiy.  S.  GilleS'leS'Boucheries,  pet.  ville  de 
Fr.  (Gard);  église  du  is*  siècle. 

Valus  Florida,  Blumenthal ,  bourg  et 
château  du  canton  des  Grisons.  =  Flo- 
rival,  Vaulx^meuri,  abb.  de  Cister- 
ciens du  dioc.  de  Malines  (f.  1096). 

Valus  Frigida,  Voile  Fredda^  bourg  d'Ita- 
lie. 

Vallis  Gratije,  NOdendal,  ville  de  Suède. 

Valus  Gratiarom,  GraventhcU,  anc»  abb. 
de  Citeaux^  du  dioc.  de  Constance  (Suis- 
se). 


I 


1307 


VALUS  GlIDOMS.  —  VALUS  TROMPLE. 


l3iS 


Valus  Grib05i5.  Widokis,  Midualus,  Xa- 
Tïux  [^Anc.  Chron.],  Lara/,  ville  da 
Haine,  sur  la  Majenne,  auj.  chef-lien 
du  dep.  de  la  Majenne;  anc.  titre  de 
0}mU:'pa\T\e  ;  concile  en  1242;  patrie 
d'Anibroise  Paré. 

Un  Jeune  bîbtiopbOe,  IL  Didier  Oeiaimar,  prof»- 
Kor  a  Laral,  s  b'491  Toala  noof  commaiiMiucr  qoel- 
qiH^  noies  relatives  ài  Pbistoire  lypografShiqne  de 
cette  Tille,  L'uitrodociion  de  rîmprioierîe  i  Laval 
remonte  i  une  date  rebihement  attez  recalée,  c*fft- 
iwKre  ao  roilkii  do  xti*  siècle  ;  floirodiictear  de  la 
If jM>grapliie  fui  un  Dr>nnné  Guy  Martin,  qui  te  qoa- 
linaii  d*ini|Ninieor-libraire  (Kttr.  d'apc.  registres  de 
Fétat  ciril;;  J«an  Berllwt  et  Hierosne  le  Monnàer 
lai  succédèrent.  Apnrs  eui,  nous  troavoos  la  b- 
mile  des  Amtr&ise,  qui  exercèrent  joiqa'à  la  rhro- 
lotion. 

hobert  Cormier  était  ini|Niinenr-libraire  ft  Laral 
en  1062,  et  prenait  le  titrv  d^ Imprimeur  ei  Ubrwre 
ordinaire  du  Roy  et  di  Monseigneur  le  due  de  la 
TrémalUe.  >oo->  citerons  de  lui  un  Bèglement 
pour  le  faict  dt  la  juttiee  et  expédition  de*  arréis 
de  la  juridiction  du  Siège  ordinaire  de  Lavais 
tant  de  ce  qui  esi'Ht  ey-devant  obterci  que  de  ce 
gui  a  eâté  adjausti  par  le  règlement.  Brocbare 
in-S*.  On  connaît  encore  de  loi  des  Bulle*  apoMlO' 
lique*  *ur  la  règle  de*  Beligieuae*  de  Ste-Claire, 
ladite  règle  et  statut*  de*  dame*  religieuae*  de  La- 
val, in-Ci*;  il  avait  pour  marque  typographique  on 
Cormier  avec  la  detise  :  Sorlmt  utiU*  inter  or» 
bore*. 

Aucun  ouvrage  de  qu(?lque  importance  n*est  sorti 
di-s  presses  de  Laval  ;  quelques  livres  de  piété,  de 
petits  volumes  d'^uratfon  religieuse,  voila  ce  que 
produit  la  typographie  dans  cette  ville  pendant  de 
longues  années.  Un  des  ArobroiftC  imprime  en  10(&  : 
V Interprète  de  la  nature^  ou  la  science  physique, 
tirée  WAriMiote  et  de  S.  Thoma»,  par  Silatan,  in- 
4*  de  plus  de  500  p.  ;  c'fsl  peut-être  le  seul  volume 
un  p.'U  important  qui  ail  été  publié  i  I^val. 

I/iirrét  du  conseil  de  170£i  supprime  Timprimerie 
de  I>aval  ;  mais,  par  suite  d^uiie  tolérance  assez  ptu 
Ju^tifîéi',  Ainbroise  obtint,  le  31  décembre  1718,  des 
lettres  et  pro\i«)ions  nouvelles  d'imprimeur. 

Une  tradition  veut  que  les  fameuses  yourelle* 
eeclè*ia*tiques<,  dont  le  Ii(  u  d'impression,  resté  im- 
pénétrable, fil  le  désespoir  de  Voyer  d'Argenson  et 
de  tous  les  argousins  du  royaume,  aient  été  cbndes- 
linenient  imprini<!-esà  Laval;  ces  presses  Jansénistes 
étaient,  dit-on,  établies  dans  une  maison  située  au 
pied  d*:  la  tour  llenai.se  ;  cette  tradition  ne  semble 
pas  dénuée  de  fondement,  car,  à  cette  époque,  le 
vieux  chapitre  de  St-Michel  était  fortement  entaché 
de  jansénisme.  Vo> .  Documents  relatifs  à  l'histoire 
du  comté  de  Ixival...  publiés  par  M.  Godbert,  La- 
val, Godbirt,  1860,  gr.  in-8^  tiré  à  100  ex.  (Biblioth. 
imp.,  réserve). 

Valus  Juaciiimica^  Joachimsthal,  pet.  ville 
de  Bohème. 

Valus  Jicunda,  Vallis  Jocosa,  Freuden- 
thal,  abb.  de  Cileaux,  en  Carniole. 

Valus  Liliorum,  Ddnickeii,  Te7iniken,iihh. 
de  (liteaux  (f.  1237),  du  dioc.  de  Cons- 
tance (Suisse). 

Vallis  Magna,  Vallemayne^  bourg  de  Fr. 
(Héraull),  anc.  abb.  de  Cisterciens,  fon- 
dée en  1138. 

Valus  Maul*:  Viuglnis,  voy.  Monast.  Fha- 

TUUM  VIT.t  COMMUNIS. 

Vallis  Mauuiana,   voy.  Gahoceua  Valus. 


Valus  OLEn,  VaOtMlùM^  Pùtâa  oiro 
Tpo  llantoday  voj.  Pdstu. 

Vallis  Ommux  Sixcronni,  AilerktUigak, 
pet.  Tille  du  gr.-docbé  de  Bade;  anc. 
abb.  fondée  en  il 96  par  Berahard  V 
de  Zâbringen. 

Valus  Paraiiisi,  EgpagwK^  oomamne  do 
bas  Langoedoc,  avec  une  anc  abb. 
du  dioc.  de  Cahors^  fondée   en  1210 

(Lozère). 

Vaixis  Paradisi^  Valparaiso,  anc.  monas- 
tère de  Cisterciens,  dans  le  rcnr.  de 
Grenade  (Espagne). 

Llmprimerie  dot  exbier  dam  cette  abbsre;  wmd 
un  litre  que  nous  enpmntoDs  à  Aotonio  (Jtfu  .Ta- 
ra /,  799)  :  Fr.  JoanmesZazo,  yaUhpmrwUsi  ■»> 
nacku*  Cisterc.^  edidit  Hispanfee  :  BisloHm,  f  si- 
dos  de  loa  santos  que  se  celebram  par  toéo  ei  dis- 
curto  dei  ano  en  la  Congregaekm  CistertiemM  de 
Espaàa.  In  ipso  VaL'ispandia  CaaoWo,  IMX 

Vallis  Pennlna  [Pœxdîa,  Inscr.],  Valus- 
sis  Pagls,  le  Valais,  WalUs,  canton  de 
Suisse. 

Valus  Pcsteria,  cUu  PuUerthal,  dans  le 
Tvrol. 

Valus  Rodolh  Castrum  [Litt  Job.  r^.  a. 
1351],  Valus  Ruou,  Vau  deBueU,  de- 
puis S.  Cir  de  VaudreuU,  bourg  et  châ- 
teau de  Normandie  (Eure). 

Vallis  Bomana,  h  Valromei,  anc.  district 
faisant  partie  du  Bugey  ;  cédé  à  la  Fran- 
ce en  1701,  en  échanjre  du  marquisat 
de  Saluées  ;  compris  auj.  dans  le  dép. 
de  l'Ain. 

Vallis  Rosarlm,  Rwsendael,  anc.  abb.  de 
Cîtcaux,  fondée  en  1138,  du  dioc.  de 
Malines,  auj.  bour^^^  du  Brabant  N.  :Hol- 
landej.=  Rosenthal,  bourgs  de  Bohème 
et  de  la  Hesse  Electorale. 

Vallis  Masonis,  Màsmunster,  Moise-Vaux 
en,  Vosge,  abb.  de  chanoinesses  de  S. 
Augustin,  dans  la  Haute-Alsace,  du 
dioc.  de  Bàle  (Haut-Rhin),  et  non  point 
de  l'ordre  de  St-Benoît,  comme  nous 
l'avons  dit. 

Vallis  Sarentlna,  dos  Sarenthal,  dans  le 
Tyrol. 

Vallis  Sous.  Sutzberg,  bourg  du  TjtoI, 
dans  le  Voralberg. 

Vallis  Tellina,  la  Valteline,  Veltlifi,  anc. 
prov.  ayant  appartenu  à  la  Suisse,  et 
formant  auj.  la  délég.  italienne  de  Sott- 
drio. 

Valus  ïohta,  Vautcrrte,  bourg  d'Espagne, 
près  de  Girone. 

Vallis  ÏRoMPiii:,  voy.  Colles  Vallis  Trum- 

PI.£. 


i309 


VALUS  UMBROSA.  —  VAPINCUM. 


i3iO 


Vallis  Umbrosa,  VairOmhrosay  splendide 
vallée  de  Toscane^  dans  l'Apennin,  à 
12  kil.  de  Florence,  dans  laquelle  s'é- 
levait un  célèbre  monastère  bénédictin^ 
fondé  par  Jean  Gualbert,  en  i038. 

Si  Ton  en  croit  Panier,  et  le  fait  en  loi-même  n'a 
rien  dMmprobaliIe,  des  presses  forent  montées  dans 
ce  monastère  ao  oonunencement  du  zvi«  siècle; 
deux  oovrages  sont  signalés  par  le  bibllogr.  de  No- 
remberg  :  Angélus  Anacharita.  Oratio  pro  Con- 
cilio  LateranêMU  contra  conventiculum  Piâonum, 
Ex  iEremo  Vallis  Umbrosc,  if.D.li.  ln-4o.  Le  se- 
cond est  décrit  par  M.  Gotton  avec  soin,  c*est  on 
petit  traité  in-ft"  de  4  pages,  intit.:  Epistolœ  Angeli 
Anachoritœ  VaUiawnàrosœ  Julio  Papœ,  Canli' 
nali  Sanctœ  Cnteis^  Franearumque  Begi  pro  Chrii' 
tiana  unitate  servanda.  Ao-dessoos  one  planche 
en  bois  représentant  le  fondateor  de  Tabbaye  entre 
doux  anges,  puis  deux  écussons  avec  les  mots  : 
S.  JoHANNES  et  GUALBERTUS;  la  pièce  est  sans  sign., 
chiffre  ni  colopbon,  mais  chacune  des  cinq  épitrei 
est  datée  :  t  Ex  JRremo  vallis  umbrosoSn  h.dxl  •• 
M.  Gotton  shoote  :  «  The  langnage  of  the  epistlet 
is  fulsome  and  servile  to  the  Pope,  bot  insolent  to 
the  Gardinal  and  the  King.  » 

Valus  Ursaru,  dos  Urserenthal,  en  Suisse. 

Valus  Venusta,  dos  Mùnstei*thal,  dans  le 
canton  des  Grisons.  =  Der  Vimtgau, 
en  Savoie. 

Vallis  Viridis,  le  Val-Vert  ou  Grœnendael, 
dans  la  forêt  de  Soigne,  près  de  Bruxel- 
les (Brabant). 

Ane.  prieuré  de  chanoines  régoUers  de  l'ordre  de 
S.  Victor  de  Paris  (Aogostins),  rétmné  en  1407* (voy. 
Lambinet,  pp.  335  et  sulv.)* 

Vallis  Vosagica,  la  Vallée  des  Vosges. 

Quel  est  le  lieu  d'impression  dissimulé  soos  cette 
rubrique  7  nous  Tignorons;  mab,  d'après  la  date  et 
la  désignation,  il  semblerait  que  le  îirre  qoe  noos 
allons  citer  ne  pourrait  guère  être  porté  qu'à  l'ac- 
tif de  St-Dié,  seule  ville  de  la  vallée  des  Vosges  qoi 
ait  possédé  une  imprimerie  ft  cette  époque  (Tool  et 
St-Nicolas  du  Port  ne  peuvent  être  compris  dans  la 
vallée  dcâ  Vosges)  :  Joanni»  Basini  Novus  eonfi» 
ciendarum  Epistolarum,  ae  de  arte  dieendt  moUhu 
et  alii  tractatus.  In  Vosagica  valle,  MDvn,  in^A* 
(cité  par  Panser,  d'après  le  catal.  de  Nicolas  RoMi). 

Vallum,  Vallès,  Fofe,  bourg  de  Fr.  (Ar- 
dèche). 

Valona,  vov.  Aulon, 

Valgni^,  Valongu,  Valoingnes,  VcUogne, 
Valognes,  ville  de  Fr.  (Manche);  située 
près  de  remplacement  qu'occupait 
i'anc.  Alauna  II.  A.,  T.  P.],  sur  les 
ruines  de  laquelle  s'est  élevé  le  village 
d'Alleaume. 

Valriacum,  Valreas,  pet.  ville  de  France 
(Vaucluse). 

Valvata  [T.  P.],  station  d'Étrurie,  aui. 
Fomacette,  sur  TArno,  bourg  près  de 
Pise  [Mannert]. 

Vanciana  [1.  Hier.|,  Vatiana  [G.  Rav.J, 
voy.  Batiana. 

Vanda,  Vandes,  commune  de  Normandie 
(Orne). 

DICTIONR.  DE  fiéOOB. 


Vandau  [Jornand.,  Eutr.,  Proc],  Vanda- 
ui  [Tac],  ViNDnj  fPL],  Oùocv^aXct,  B«v- 
^TjXoi  ID.  Cass.],  peuple  germain,  occu- 
pant les  bords  de  la  Baltique,  entre 
l'Oder  et  la  Vistule;  branche  de  la 
famille  générique  des  Wendes,  dont  la 
langue  paraît  8*étre  conservée  dans 
une  partie  de  la  Lusace  prussienne. 

Vandalia,  Vendeca,  Vbnsolta  ;  ces  noms 
s'appliquent  au  district  de  Wendsyssel, 
dans  le  Jûtland  ;  à  un  anc.  duché  de  la 
Poméranie  ducale  ;  à  un  autre  duché 
situé  dans  le  Mecklemburg,  avec  Gus- 
trow  comme  capitale. 

VANDALfcr  Montes,  ta  oùav^aXixà  6^i\,  dos 
Riesengebirge,  les  Monts  Géants,  prolon- 
gement des  Carpathes  qui  sépare  la 
Bohême  de  la  Silésie. 

VANDALmA,  LA  TERRE  LaNDALUF  [ChrOU.], 

Andalucia,  FAndalotisie,  jprov.  d'Espa- 
gne, l'une  des  i2  capit. générales;  avec 
béville  comme  capit.;  elle  tire  son  nom 
des  Vandales  qui  en  chassèrent  les  Ro- 
mains. 

Vandogara,    VaNDUARA,  Oùav^oûxoa    [Pt.], 

ville  d'Ecosse,  auj.»  suiv.  Camden, 
Paisley,  sur  le  Whitecart,  ville  impor- 
tante du  comté  de  Renfrew  (voy.  pour 
l'hist.  del'imprim.  Paisley). 

Vandopera,  Vandœuvre,  Vendeuvre,  com- 
mune de  Fr.  (Vienne). 

Vanesia  [It.  Hier.]^  station  de  la  Gaule 
Aquitaine,  entre  Elusa  et  Aug.  Auscio- 
rum,  probablement  Vic-Fesenzac,  dans 
le  Gers  (voy.  Fidbntiacum);  suiv.  qq. 
géogr.^  St^ean-Poutge,  commune  du 
même  département. 

Vangiones  [PI.,  Tac.],  Oô«|^iovsc  [Ptol.J, 
peuple  de  la  Germanie,  sur  le  Rbin, 
dont  la  ville  principale  était  Worms, 

AUGUSTA  VaNGIONUM  (VOy.  VORMATU). 

Vannia  [PI.],  oùxwîa  [Pto.],  dans  la  Gaule 
transpadane,  sur  1  Ollius,  auj.  Venzone, 
bourg  de  la  délég.  d'Udine. 

Vapanes,  oùxiraviç  [Str.],  ville  de  l'Ile  de 
Corse,  auj.  VaJpajela  [Reich.]. 

Vapincensis  tractus,  le  Gapençais^  district 
du  Dauphiné  (Hautes-Alpes). 

Vapincum  [It.  H.,  I.  A.,  T.  P.],  VapAce- 
siuM,  Baptnco  [g.  Rav.],  Yappincum  [It. 
Aq.  Apoll.J,  Vallis  plnguis?,  Civ.  Vap- 
piNCENsiuM,  Vapinco  [Monu.  Mérov.], 
Civ.  GuApiNCENsiiTM  [Mss.  x«  S.],  Galp 
[Chr. B.Dion.],  Gap,  ville  de  Fr.,  chef- 
lieu  du  dép.  aes  Hautes-Alpes;  évéché. 

LUmprimrrie  ne  remonte  en  cette  ville  qu'aux 

42 


iMî 


VARA  AEST.  -  VARLXL 


1112 


3»  ouf  % 


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il 


ca  Uli, 


vn?  aM«k: 

titre  a  fte 


le  er«T<MM  rtixmi  i  Lf««. 

Vajia  Af>t.,  •r>>jç*  *Ptol-],  VAiLàJi,  /^ 
/litA  of  Cffmutriû,  sur  la  eôlfe  orïenU 

Va» v-Tim,  w ,  Gara/^tcm . 

VAftAnm K  T.  P.  ,  station  de  la  Gaole 
Aqait«  1^  dans  le'pajs  dcrs  Cadurci^  aoj. 
l'arotr^,  commune 'de  Vr,  l-o*/- 

VAf(AM5f;Xy  Mao.v^-Vjuiawxuji,  .Vo^y-Vo- 
rad,  CM  alkm.  (iffAS-Ward^n,  ville 
UirU^  de  Hongrie,  chef-lieu  do  comitat 
de  Bibar. 

Vert  1S05,  Ro4oifili  Boffhalier,  fh  de  hȍkaB, 
tmçtimMT  que  noot  avons  d^  tnaOkmaé  pUrutmn 
fM»,  Tint  éiablir  à  .Nm-Vand  b  prtmikn  iapri- 
jner.e  ;  c*»!  do  noMnt  ropiaym  d*oa  bibfiogr.  fp6- 
eial,  3»c.  l'erd.  Miller  de  nnnUt^  directeur  do  amtée 
mtioftfl  tarmrrjéf,  f|ai  a  consacré  ooe  gyjoygrjpliic 
aox  dH»uf f  de  rin^OMrie  A  ^agy-Va^ad  ;  il  appert 
cependant,  âr%  aodent  calaL,  qu'âne  topographie 
înwiUmfnU  en  c^e  TiJIe  drpuH  1^7,  mais  (es  dates 
de  cet  prodoifs  anonymrt  des  premières  prestses  de 
Nag)r-Varad  sont  contestées jiar  phisietirs  bibliogr., 
entre  antres  par  Peter  MHtiis;  nous  devons  donc 
noos  ranger  à  i^opinion  raisonnée  de  Mitter  de  Bras- 
f6,  et  accepter  Kod.  fioflrbalter  comme  le  proto- 
tjrpogr.  de  la  ville  :  B^egtzatzii  Peîri,  EccUmUe 
FaradUnMià  Mintttri,  Apotoqiàpro  EretesU*  refor- 
malùi,  actii  impiiM  Syn^H  Sabarienxis  appo^ita  : 
cumprœf.  ad  iHumI.  IramnUrantœ  prcttidei.  Va- 
radini  e\ciifl«'bat  IVfdolphiJ)^  WAthàlurui,  \btib.  m-H". 

Aprt^  la  rnort  tUt  Budrilph  llotriiiiltfr,  Nag}'-\arad 
resta  nari^  iiiipriiiierie;  mats,  en  I5'40,  Abraham  K^r- 
téhf.  tU:  hzefiK"*  %iiit  s'y  Hablir  et  y  Irav^iilla  jusqu'à 
la  prÏMr  «W*  ly  ville  par  l<»sTurc^.  U'  demi «t  ouvrage 
euff^'uii'  par  re  lypograph<'  esl  une  édi'ion  de  la 
JiiliU'  I  oriKroiv;  :  Szenl  îliblia.  az  az  :  ittennec  O 
CM  t  jj  Trntamentirmàban  fngtattaiiHl  égr»z  Szenl 
ira»  Mofjyar  nyetrre  forditlaiolt  l'uroli  Gaxpar 
àttat,  elc.  Vamdoij  KpzdettetetI  riy<^>miatisa  (1640), 
in*fol.:  quelques  exfiiipl.  sont  datés  de  koloswar, 
1001,  voit  i  |Kjurquoi  :  cette  édition  a\aii  été  com- 
twtu^'i'  a  .Naicy-Varad,  i>ous  la  dircciiori  du  comte 
hlieiifie  IVihlen  d'iktar,  main  la  Turcs  atsaillirerit 
la  tille  {H'iidaiit  Pimpression,  et  une  grande  partie 
du  tiniK<:  fut  détruit;  Pimprimeur  fie  sauta  cnTrau- 
sylvaiiie  avec  tout  r4*  qu'il  put  sauver  dVxemplaires 
et  )  leriiMiia,  en  1001,  l'impression  qu'il  data  de  Ko- 
loswar. 

Vahaoui,  Vkhamu  [tos.],  OJâpa'YP'^i  [Sir.], 
pciipir  (oriiiiié  an  milieu  des  Alpes 
Peiiiiines  et  (iraien,  aux  sources  de  la 
Durance^  oecupait  une  partie  du  Valais 
(VValliserland). 

Vakalliijm,  Kirchdorfy  ville  de  la  haute 
Hongrie  |(iraësse]. 

Vahallum,  Varalloy  ville  de  l'Italie  du 
Nord,  chef-lieu  du  Val-Sesia,  dans  la 
div.  d(;  iNovara. 

Nous  irouvon»  trace  d'imprimerie  en  1743  :  Tm 
n'iora  (irrusalcmvic,  i>»nia  il  Santo  Scpolcro  di 
VuvaHo  Srnio.  con  la  dcÈcriiione  istorica  di  cias- 
cuna  cappella  {delCav.  Gio.  Batt,  Fatsola),  Varallu, 
Drigliclti,  1703,  in-8*  [Meisi,  Anon.  Il,  256]. 


VHA5T^E55I« 

ins^Ae  dûirift,  k  m 
dans  la  Croatie  dvile 


4flr   W 


Vab^-f45t  M,  Wiïrayfyk,  Vamdim^  ville  ée 
la  Croatie  civile,  «or  la  Drave,  cbef-l. 
de  cofflitat  Aotriche'. 


Varasfin.  dit 
177);  on  tvpnçraphr   de   fn 
TiMmas  Tratt»»r.  «iot  »>  fioer  et  v 
^eol7«3:  le  hibl»iT. 
WÊÊÊsr  prodoit  éF  ces  pre»iei  I 

Polo§  koje§a, —  Je  ÂMtam  Mommtj,  \m  \: 
Siompara  po  Ivaoo  TV«a«sa  Pteoi.  od  Traitaen. 
Caes,  knlj  y  Ap.  Scvcfl  stampoiv  leuo  YTTk.  1»» 
de  86  pp. 

VARBCiiGcif,  Waarhfffg,  ville  de  Saède 
(préL  de  Halmstadt,. 

VARcuxiy  Oxyetxvct  |Ptol.],  peuple  de  la 
haute  Pannonie,  occop.  le  ConiL  de 
Yarasdin. 

Vaiicile.x«e5  [Inscr/.  ville  des  Garpetani, 
dans  la  Tarracon.,  aoj.  Varcilet,  saiv. 
Ukert. 

Vardo  fl.  [Sid.  ApolL],  le  Gard,  aflL  dn 
Rhône. 

Vardlu  IPI.»  Mêla],  peuple  de  la  Tarra- 
con.,  dépendant' des  Cantabre?  et  oc- 
cup.  partie  de  la  prov.  actuelle  de  Gui- 

Vahknn.s,  Varennes-sur' Allier,  bourg  du 
Bourbonnais  Allieri.  =  Varennes-tn- 
Argonne,  commune  de  Fr.  ' Meuse; ;  ar- 
rest.  de  Louis  X VI,  le  20  juin  1791. 

Vareshm,  B\KETiLM,  Varesc,  bourg  du  Mi- 
iinais,  dans  la  délég.  de  Come,  près  da 
lac  de  ce  nom. 

Varia  [PI.],  ^a^aoîa  [Slr.l,  aiiâfitx  [Ptol.l, 
Vkkala  J.  A.J,  sur  TÉbrus,  ville  des 
Verones,  dans  la  Tarrac,  auj.  Varm 
[Florez-. 

Varia  jHorat.,  T.  P.],  aja/apix  j^Str.]. 
dans  le  Samninni,  auj.  Vtcoraro,  bourg 
de  la  Sabine,  dans  la  délég.  de  Hieti. 

Vahiana  [I.  A.],  Bxpiâvz  [Proc.J,  Vari.na 
(Not.  Imp.J,  dans  la  Dacie  Ripuaire, 
auj.  Orcnja  ?,  dans  la  partie  S.-E.  de  la 
Hongrie  (Banat). 

Varianum,  Vicus  Varianus  [I.  A.],  bourg 
de  la  Vénétie,  auj.  S.  Pietro-in-Valle, 
sur  le  Tartaro. 

Varii.lium,  Banlles,  VanlleSy  l'une  des  16 
ch;Uel.  de  l'anc.  comté  de  Foii,  auj. 
bourg  du  dcp.  de  rAricge. 

Varini  [Tac,  PI.],   peuplade   dépendant 


13i3 


VARINIA.  —  VASCONES. 


1314 


des  Vandales,  occupait  partie  du  lut- 
land. 

Varinia,  Warden,  Warda,pet.  ville  du  Da- 
nemark, dans  révèché  de  Ripen. 

Varisci,  Varisti,  Naristi  [Tac],  OOafwrrci 
[Ptol.],  Napiaraî  TD.  Cass.j,  peuple  ger- 
main, occupant  la  partie  du  Haut-Pala- 
tinat  et  du  roy.  de  Saxe,  appelée  autre- 
fois le  cercle  du  Voigtland. 

Varmatu,  voy.  Wormatia. 

Vakmia,  VErmeland,  anc.  district,  de  la 
Pologne,  auj.  réuni  à  la  Prusse. 

Varsavia,  Varsovia,  Nobilis  imprimis  et 
sedesRegum  Poloniœ,  Warszawa,  War- 
saw,  Warschau,  Varsovie,  anc.  cbef-lieu 
de  la  prov.  de  Mazovie,  et  capit.  du 
roy.  de  Pologne,  sur  la  Vistule  ;  arche- 
vêché ;  université  fondée  en  1616,  sup- 
primée en  1831  ;  biblioth.  de  plus  de 
100,000  vol. 

LMmprimerie  peut  être  reportée  dans  cette  iHas- 
tre  et  iitalheureuse  cité  à  Tannée  1578;  le  premier 
ouvrage  que  l'on  soit  &  même  de  produire  est,  croyons- 
nous:  Litterœ  a  SerenUsimo  Bege  Poloniœ Slephano 
civitati  Gedanenti  data  Mariœburgi  10  Dte.  1577, 
poit  receptionem  in  gratiam.unaeumjnrejura»do 
einsdem,  VarsaTic,- 1578,  in-ft*,  sans  nom  d'impri- 
meur^ ou  du  moins  il  nous  est  inconnu  ;  Topinion 
qui  attribue  l'impression  de  ce  livre  à  Nie.  SurfTen- 
berger,  ty-pogr.  de  Cracovie,  nVst  oas  Justifiée  ;  on 
sait  seulement  qu'il  accompagna  k  Varsovie  le  grand 
chancelier  Zamojski,  en  qualité  de  typogr.  officiel, 
mais  il  ne  paraît  point  y  avoir  organisé  d'établisse- 
ment public. 

En  1578,  nous  citerons  encore:  Jana  Kochanomt- 
kicgo  odprowa  poslow  (le  Congé  des  ambassadeurs 
grrcs,  tragédie).  W  Warsxawie,  1578,  in-4*,  sans 
nom  d'imprimeur. 

Kii  1580,  Hoffmann  cite  d'après  la  Korona  Polcka^ 
tom.  Il,  p.  5ti9  :  Casp,  Niesieckt  lo,  Kochanovii 
Oiten  (te  expugnatione  Poloeiœ.  Varsaviae,  1580, 
in*4o,  mais  toujours  sans  nom  de  typographe. 

Vers  1620,  c'est-à-dire  &  l'époque  oh  les  rob  adop- 
tèrent Varsovie  comme  résidence,  Jean  Rossowski 
fonde  dans  celte  ville  un  établissement  typographi- 
que important  et  durable  ;  il  meurt  vers  1053.  et  sa 
veuve  lui  succède;  cet  imprimeur  avait  d'abord 
exercé  à  Posen. 

Puis  viennent  Joaones  Tielpinski  qui  épouse  la 
veuve  de  Bossowski,  et  prend  le  titre  de  Typo- 
grapfius  Begius  (IMO);  Petrus  Elertus,  musicien 
de  la  cour  du  roi  Vladislas  IV,  dont  l'imprimerie 
acquiert  une  grande  importance,  et  qui  obtient, 
le  12  Janvier  IMS,  un  privilège  royal  :  «  Ty- 
pographiam  prelo  ornatam  et  instructam  esse 
cupientes^  in  animum  induximus^  ut  Varsaviœ 
autoritate  nontra  offie,  typogr.  erigatur.,,  ideo 
Petro  Elerto  de  domo  noêtra  regia  oent  merilo, 
quo  vsibus  nosiris  Varuiviœ  intervire  poêsii,  ty- 
pographiam  erigere  et  exercere  in  civit.  noêtra 
Vaisaviensi  per  hoe  privilegium  concedimuê  et 
cumdem  in  typographum  nostrum  OMSumtnui. 
Ce  privilège  est  confirmé  pat-  le  roi  Jean  Casimir, 
en  1063,  et  par  Jean  lU  en  1075;  mais  déjà  Pierre 
EliTt  était  mort  (1652i  et  sa  veuve  lui  avait  succédé. 

Charles-Ferdinand  Schreiber,  établi  à  Varsovie  de- 
puis 1678,  acquiert  cette  imprimerte  en  1685,  et  la 
porie  à  un  remarquable  degré  de  perfection. 

Nous  devons  mentionner  à  la  même  époque  l'é- 
tablissement d'une  imprimerie  à  l'usage  spécial 
du    I  CoUegium    piarum  aeholarum  »,    et   au 


A  FL,  [T.  E.l,  afD.  du  Pô,  dans  la  Ci- 
âne,  auj.  7a  Stura;   une  riv.  du 


xvine  siècle,  celle  du  collège  des  Jésuites,  à  la- 
quelle le  roi  Auguste  III  accorda  le  titre  d'Impri- 
merie  royale  ;  après  la  suppression  de  cet  ordre  en 
Pologne,  en  1772,  l'imprimerie  passa  à  la  commis- 
sion d'éducation. 

En  1756,  Laurent  Mltxler  de  Kolof,  médecin  de 
Varsovie  et  historiographe  du  roi,  s'établit  impri- 
meur: ce  fut  lui  qui  publia  les  premien  Journaux 
et  revues  littéraires  du  pays. 

Nous  devons  en  partie  ces  renseignements  à  un 
Jeune  Polonais  érudlt,  M.  G.  Pawlowski,  attaché  à  la 
maison  F.  DidoL 

Vartempa  FL.,  la  Qartempe,  riv.  de  Fr., 
affl.  de  la  Creuse. 

Varunum,  voy.  Idunum. 

Varus  FL.,  oùopoc  [Str.],  Varum  [Mêla], 
dans  la  Gaule  J^arbon.,  auj.  le  Var. 

Varusa 
salpi 
même  nom  afflue  au  Tanaro. 

Vasa,  Wasa,  ville  de  Russie,  sur  la  Bal- 
tique [Finlande).  =  Un  village  qui  por- 
te ce  nom,  en  Saède,  dans  la  prov.  de 
Stockholm,  est  regardé  comme  le  ber- 
ceau de  la  famille  royale  de  ce  nom. 

Vasates  [Amm.  Marc],  Vacatbs  [Caes.], 
Basabocades  [PL],  peuple  de  la  Gaule 
Aquit.,  occup.  le  Vasatensis  Ager,  le 
JBazodots,  district  de  Tanc.  Gascogne. 

Vasatdm,  Civ.  Vasatica,Vasateca,Vesate- 
CA,  Vasatis  Cive  [Monn.  Mérov.],  Basa- 
TUM,  anc.  Cossio  Vasatuv  [Auson.], 
K^oaiov  [Ptol.],  ville  des  Vasates,  dans 
la  Novempopiilanie,  Bazas,  ville  de  Fr. 
(Gironde);  anc.  évôcbé  ;  concile  en  442. 

L'imprimerie  peut  être  reportée  dans  cette  ville 
à  1530  :  Opus  quod  baptiata  saluai orii  nû[\  cupa- 
furjiH  suum  ordinem  et  débitant  II  formam  r«- 
daetum  \  tuadeutibut  domi\\niB  canoniei»  et  ca» 
pUulo  insignis  eccleltie  BatateM.  cû  rubricis  ae 
fldeli  emenldatione\tum  nuirgiuali  allegationuml 
quotatione\et  aliomm  nuper  aeeeatio[\  ne  per» 
ftctum, 

Impressum  DasatI  per  ClaudlnmiJgamier.  Anno 
dfii  M.CCCCC.XXX.  Pei.  in-ft*  goth.  de  iv,  43  ff.  plus 
un  f.  non  chiffré  qui  contient  des  vers  btins  i  ad 
teetorem  » . 

La  biblioth.  de  Ste-Geneviève  possède  de  ce  livre 
rare  un  bel  exempl.  sur  vélin  qui  lui  a  été  l^ué 
par  le  cardinal  Le  Tellier. 

Cette  tvpographie  de  Claude  Gamier  à  Basas  noiu 
semble  n'avoir  eu  qu'une  existence  temporaire. 

Au  xviic  siècle,  le  grand  imprimeur  oe  Bordeaux, 
Millanges,  y  établit  une  succursale  :  Essays  de  Jean 
Bey,  docteur  en  médecine.,.  A  Basas,  Millanges, 
1030,  pet.  in-8o  (cau  la  ValL-Nyon,  II,  no  48S9.  — 
Maleville,  bibliotk.  du  Périgord,  p.  ft9). 

Nous  ne  trouvons  pas  d'autre  trace  d'imprimerie; 
la  ville  ne  figure  ni  aux  arrêts  du  conseil  du  xTj'ii* 
siècle,  ni  au  rapport  fait  ft  M.  de  Sartines. 

VascONES    [Pl.j,    Où^ncttvi;,    [Str.],     Où4- 

oxGvt;  [Ptol.  ,  Wasconi  [Greg.  Tur.j, 
peuple  de  la  Tarracon.,  occupait  le 
pays  qui  forme  aui.  la  Navarre  et  par- 
tie de  la  Biscaye,  émigrèrent  au  vi^  s. 
dans  la  Novempopulanie,  et  donnèrent 


1315 


VASIO.  —  VELITRA'. 


1316 


au  territ.  qu'ils  occupèrent  le  nom  de 
Vasconia,  qui  devint  Gascogne. 

VAsro  [Mêla,  PI.],  oùa«(«v  [Ptoi.],  Vasio 
Nova  VocoimoRUM,  Aeria  Vocont.,  Va- 
sioNUM,  Civ.  Vasiensium,  capit.  des  Vo- 
conces,  dans  la  province  viennoise, 
Vaison,  anc.  dépendance  du  Comtat- 
Veuaissin,  auj.  pet.  ville  déchue  dans 
le  dép.  de  Vaucluse. 

Le  calai.  Baluie  (î,  no  5652)  nous  donne  Tindica- 
tvm  suirante  :  Josephi  Mariœ  Suaruit  diatriba 
de  fiabtUi»  pontifteiiâ,  Vasioni,  1052,  iii-ft'*.  Nous 
ne  iroQTons  pas  d'autre  trace  de  cette  typographie, 
qui  n'a  pu  être  qu'accidentelle,  si  le  Heu  de  l'im- 
pression même  n'est  point  déguisé. 

Vassiacum,  Vassiacas,  voy.  Vadicasses. 

Vassobkunnensis  àbrat.,  abb,  de  Wessen- 
brunn,  en  Bavière. 

Vastalia,  voy.  Guardistallum. 

Vastinensis  CoHiT.y  voy.  Gastinensis  pa- 

GUS. 

Vatanium,  Vatan,  gros  bourg  de  Berry 
(Indre). 

Vatilonnum,  yaWon,  bourg  de  Fr.  (Sarthe). 

Vatrenus  fl.  [PL],  voy.  Badrinus. 

Vatzia,  voy.  Yaoum. 

Vaudiligetum  ,  Villa  regalis  ,  Vauhye , 
Vauvoy,  commune  de  Bourgogne  (Saô- 
ne-et-Loire). 

Vaurum,  Vavrum,  Vauricum,  Veral  (Î),  La- 

vaur,  ville  de  Fr.  (Tarn),  sur  TAgoût, 

conciles  en  1213  et!  368. 

Nous  trouvons  trace  d'imprimerie  dans  celte  ville 
en  1672  seulement  :  Statuts  synodaux  de  Michel 
Amelot,  évéque  de  Lavaur,  Lavaur,  1672,  in>4o 
(cal.  Daluze,  I,  n*  2764);  nous  n'avons  point  su 
trouver  ce  volume  dans  le  P.  Lelong. 

VECL.EP0NTUM,  Vôhlabruck,  ville  d'Autri- 
che, sur  l'Agger  (cercle  de  l'inn.). 

Vectis  Ins.  [PI.],  Vecta  [Eutrop.],  Ictjs 
ISuet.],  OOr^xTiç  [Ptol.].  'Ixt{;  [Diod.], 
file  de  Wight,  sur  la  cote  S.  d'Angle- 
terre (comté  de  Soulharapton). 

Quelques  volumes,  dont  le  plus  ancien  ne  paraît 
pas  remonter  plus  haut  que  1782,  sont  imprimés 
sous  la  rubrique:  "  Islc  of  Wight  «;  ils  sont  proba- 
blement sortis  des  imprimeries  de  Cowes  ou  deNew- 
port. 

Vedasus  fl.,  la  Bidassoa,  voy.  Menlascus. 

Vedelia,  Vejella,  Weile,  Wedle,  ville  du 
Danemark  (Jutland). 

Vediantii  fPl.],  oùw^idvTioi  [Ptol.],  peuple 
de  la  Ligurie,  occupait  le  Comté  de 
Nice  (Alpes-Marit.). 

Vedra  fl.,  'Oui^pa  [Ptol.],  dans  la  Britan- 
nia  Major.,  auj.  the  Weare,  affl.  de  la 
Mersey. 


Vegia,  Vegidm  [PL],  oii-jiflt  [Ptol.l,  ville 
de  la  Liburnie,auj.  Vezzo,  dans  la  Dal- 
matie. 

Veji  [Liv.,  Cic], .  oWci  [Dion.  H.J, 
Fêtes,  antique  cité  de  TEtrurie,  rap- 

f)rochce  du  Tibre  et  du  Latium,  qui 
utta  énergiquement  contre  les  en- 
vahissements de  Rome,  et  fut  si  com- 
plètement détruite  Tan  474  av.  J.-C., 
qu'au  temps  de  Florus  il  n'en  restait 
aucune  trace. 

Velacus,  loci  Velacorum,  Vellaco  Vico  ;  le 
nom  fr.  de  Velay  est  celui  qui  répond 
à  Vellaco,  dit  M.Quicherat;  on  trouve 
sur  le  terroir  de  Beneiwre,  commune 
de  la  Côte-d'Or,  l'emplac.  d'une  ville 
antique,  qu'on  désigne  sous  le  nom  de 
En  Velay. 

Velatodurum  [It.  A.],  station  desSequani, 
dans  la  Gaule  lyonnaise,  aul.  Pont- 
pierre,  commune  de  Fr.  (Moselle).  Rei- 
chard  place  cette  station  près  du  Val- 
dahon,  commune  du  dép.  du  Doubs. 

Veldidena  [1,  A.],  Vetonina  [T.  P.],  sta- 
tion de  la  Rhstie,  auj.  WeUen,  bourg 
du  Tyrol,  près  d'Inspruck^  anc.  mo- 
nastère avec  une  riche  biblioUi. 

Veldrirkium,  Velcuria,  voy.  Feldeirciia. 

Velecassino   [Monn.   Mér.],  voy.   Calvus 

MOiNS. 

Velia,  voy.  Elea. 

Velinus  kl.  [Virg.1,  fl.  du  pays  des  Sa- 
bins,  auj.  Il  le/two,  des  Apennins  au 
Velinus  Lacus  [Tac.|,  auj.  Pie  dt  Luco. 

Veliocasses, OùtXioxdtat&i  [Ptol.J,  Bellolassi 
r.aes.],  Velocasses  [Caes.],  Vellocassesi 
PI.],  peuple  de  la  Gaule  Belgique,  oc- 
cupant le  territ.  compris  sur  la  ri\e 
droite  de  la  Seine,  entre  les  Bellovaci 
etlts  Leiovii,  appelé  depuis  Veliocas- 
SLsus  PAG  us,  ViLCAssiNus,  Vcugitessin  (au 
xïv«  s.) ,  le  Vexin,  qui  comprend  par- 
tie du  dép.  de  l'Eure,  de  la  Seine-Inf. 
et  de  Seine-ct-Oise. 

VELiTRii  [Liv.],  O'jiXiTpoti  [Str.,  Dion.  H.], 
ville  des  Volscœ,  dans  le  Latium.  auj. 
Velletri,  au  S.-E.  de  Rome,  chef-lieu 
de  légation. 

C'est  en  1638  que  nous  trouvons  trace  pour  la 
première  fois  d'une  imprimerie  dans  ccite  Tille  épis- 
copale  :  La  Bosalba,  comedia  del  sig,  Àngel,  Sca- 
ramucci.  Velletri,  1638,  in-12. 

En  1644,  nous  trouvons  un  nom  d'imprimeur: 
Theatro  historito  di  Velletri ^  insigne  città  e  copo 
de*  Volsciy  del  Bev.  P.  Bonauentura  Theuli,  Fetle- 
tranoi  diuiso  in  tre  libf%  ne  quali  si  narramo 
moite  rose  antiche  e  moderne  di  Velletri.  In  Velle- 
tro  per  Aironso  tlell'  Isola,  1644,  in-4*'  (liaym»  bibK 
Aprosiana,  p.  554,  etc.);  l'auteur  devint  archevêque 
de  iMira. 


i3n 


VELLAUNODUNUM.  ^  VENETES. 


1318 


Vellaunodunum  [Caes.],  Yeu-audunum  (sur 
qq.  mss.),  dans  la  Gaule  L^onnaise^ 
ville  des  Senones^  dont  la  position  ac- 
tuelle n'est  pas  déterminée;  Beaune-lor 
RoUandej  bourg  du  Loiret,  suIy.  d'An- 
ville  et  l'abbé  Belley;  Chàteau-Landoiiy 
ville  du  dép.  de  Seine-et-Marne^  suiv. 
Reichard  et  autres  géogr. 

Vellava  [Grég.  Tur.],  Vellavorum  Civ., 
voy.  Anicium. 

Vellavi  [Caes.],  Velladni,  00{XXaci  IStr.], 
oOtXauvct  [Ptol.],  peuple  de  la  Gaule 
Aquitaine,  dont  le  territ.  s'est  depuis 
appelé  Velay,  Vellavum,  auj.  partie  du 
dép.  de  la  Haute-Loire. 

Velleia,  Velleiatium  oppid.  [Plin.],  ville 
des  Velleiates^  près  de  Placentia,  auj., 
suiv.  Antolini,  ViUoe,  bourg  d'Italie, 
près  du  Nura  (anc.    D.  de  Piacenza). 

Vellica,  oùtXXixa  [Pt.],  ville  des  Canta- 
bres,  dans  la  Tarracon.,  auj.  Villelba, 
bourg  au  N.  d'Agnilar  de  Campo. 

Vellocasses,  voy.  Veuocasses. 

Velsatum  Fiscus,  Veosatum  [Ann.  Bert.], 
Viset,  commune  près  de  Liège  (Bel- 
gique). 

*  Velsbillicum,  Welschbillich,  pet.  ville  de 
la  régence  de  Trêves,  dans  la  Prusse 
Rhénane. 

Veltelina,  voy.  Valus  Tellina. 

Vemania  [1.  A.,  T.P.],  ViMANiA  INot.  Imp.], 
dans  la  Vindélicie,  auj.  Wangen,  pet. 
ville  du  Wurtemberg  (Donaukreis). 

Vkxafrum  [PI.,  Cic,  It.  A.],  Oùtvajppov 
[Str.,  Pt.],  ville  pricipale  des  Hirpins, 
dans  la  Campanie,  dont  on  fait  remon- 
tiT  Torigine  jusqu'à  Diomède,  auj. 
Venafro,  sur  le  Voltumo,  ville  épisc. 
du  Napolitain  (Terra  di  Lavoro). 

Vexantodunlm  [Not.  Imp.],  ville  de  la 
Bretagne  Romaine,  qu*Andrews  dit 
être  auj.  Uuntingaon,  ville  d'Angle- 
terre, chef-lieu  de  comté,  sur  TOuse  ; 
patrie  d'Olivier  Cromwell. 

Vknaria  1ns.  [PI.],  île  de  la  mer  "Tyrrhé- 
nionne,  près  de  l'ile  d'Elbe,  auj.  Isola 
Cervoli. 

VeNA.-CA,  voy.  ViNDANSIA. 

Vknassixi  s,  ViNDASciwus  ComTATUs, /«  Cont' 
te  Venaissin,  ou  le  Comtat,  anc.  prov. 
française  livrée  par  les  rois  de  France 
à  la  domination  papale,  de  i273  à  1791, 
comprise  auj.  dans  le  dép.  de  Vaucluse. 

Vendelia,  voy.  Vindeleia. 

Vendelini  Augia,  Wantzenau,  commune 
d'Alsace  (Bas-Rhin). 


Yendemis,  voy.  Viminiacum. 

Venberje,  Venderia  vUla  regia,  partim 
MettenhiSf  partim  Tullensis  territ,,  Ven- 
DERiis,  Vandières,  commune  du  dép.  de 
la  Meurthe,  à  7  kil.  N.  dC/Pont-à-Mous- 
son,  anc.  palais  mérovingien  et  carlo- 
vingien. 

Un  typographe  de  Pont-^-Monsson,  Gaspard  Ber- 
nard, fuyant  une  épidémie  qa\  sévissait  dans  celte 
ville,  paraît  avoir  momentauément  imprimé  dans  ce 
villafie  :  ytndieiœ  ConnnenUatit  Norbertinm  ami- 
qui  rigoriM.  Auet,  It.  D.  Joanne  Midotlo  doctore... 
Apud  S.  Stephanum  de  Venderiis.  Per  Gasparem 
Bemardvm   Vniuersltatls    Mussipontan»    typogra- 


phum,  M.DC.XXI1I.  Petit  in-4*  composé  de  IX,  08  et 
2ft0  pp.,  séparées  par  un  feui 
pré,  tmpr.  lorraine,  p.  020). 


séparées  par  un  feuillet  blanc  (voy.  M.  Beau- 


Yendocinum,  voy.  Vîndocinum. 

VENDOGRiEciuM.  Wtndischgràtz,  ville  de 
Styrie  (cercle  de  Cilly);  titre  de  princ  i- 
pauté  (Autriche). 

Vendonessa,  Vimdonissa,  Gastrum  Vindo-. 
NissENSB,  Windisch,  village  de  Suisse 
(Gant.  d'Argovie);  siège  primitif  de 
i'anc.  év.  de  Constance^  détruit  en  570 
par  les  Allemands. 

Vendopera  fiscus  regius,  Vbndovera,  Vin- 
DovERA  [Monn.  Mer.],  Vendœuvres,  Ven- 
deuvre,  net.  ville  de  France  (Aube);  il 
y  a  un  nourg  du  même  nom  dans  le 
dép.  de  l'Indre. 

Vendrarlr,  Villa  Eegia,  Verrières^  com- 
mune de  rile  de  France  (Seine-et- 
Oise);  un  grand  nombre  de  localités 
portent  ég^ement  ce  nom. 

Vene,  Amstelveen,  ville  de  la  Hollande 
Septentr.,  près  et  au  S.-O.  d'Ams'er- 
dam. 

Venecium,  voy.  Ventia. 

VENEDiE  [PI.],  oùiv^^at  fPt.],  Venedi  fTac], 
les  Wendes,  peuple  de  la  Sarmatie  Eu- 
rop.y  habitant  la  rive  droite  de  la  Vis- 
tule,  près  du  Sinus  Venedicus,  embou- 
chure de  ce  fleuve. 

Veneli,  OutvsXot  [Ptol.],  Venelu  rPl.l, 
Unelu  [Caes.] ,  peuple  de  la  uaule 
Lyonnaise,  occupant  en  partie  l'arrond. 
de  Yalognes  (Manche). 

Veneris,  Vendres,  commune  de  Fr.  (Hé- 
rault). 

Veneris  Mons,  *A9pc^(otcv  jpcc,  au  N.  du 
Tage,  dans  la  Tarracon.,  auj.  La  Sien  a 
de  Avila. 

Veneris  portus,  voy.  Portus. 

Veneris  Phom.,  Cabo  Creuz,  cap  de  Créas, 
dans  la  Catalogne^  c'est  le  cap  le  plus 
à  l'E.  de  TEspagne. 

Venetes,  Veneti    [Cœs.],  où^viret  [Str., 


f3l9 


VEiNETI.  —  VENETIA. 


1320 


Ptoi.|^  peuple  de  la  Gaule  Lyonn.  III^ 
occupait  partie  du  dép.  du  Morbihan, 
avec  Vannes  comme  ville  principale. 

Veneh  [Liv.,  Mêla,  PL,  Tac],  oùivtTci 
[Plut.,Polyb.,  Str.],  les  Vénétes,  peuple 
de  l'Italie  Septenlr.,  occupant  les  côtes 
N.-O.  de  l'Adriatique,  auj.  la  Vénétie 
(d'origine  slave).  • 

Venetia,  voy.  Dariorigum. 

Venetia  [Liv.,  Plin.,  VelL  PaL],  Venetije 
[P.  Diac,  Jorn.],  oùmrta  [PtoL,  Proc.l, 
PoRTus  Venetus,  anc.  capit.  des  Vé- 
nètes,  Venise,  Venezia,VeMdig{sA\em.), 
Venice  (angl.),  ville  de  l'Italie,  chef- 
lieu  de  délégation,  bâtie  au  milieu  des 
lagunes  et  sur  80  ilôts  de  l'Adriatique; 
l'une  des  villes  les  plus  justement  célè- 
bres de  l'Europe  par  les  souvenirs  histo- 
riques et  artistiques  que  son  nom  glo- 
rieux évoque;  sur  les  livres  des  dia- 
lectes illyrien  et  csclavon  elle  est  ap- 
pelée Mleczi,  Bnezieh,  Mnezik  et  Mljetka  ; 
en  vénitien  on  écrit  quelquefois  We- 
nez;  en  grec  moderne  'EviTtai;  en  turc. 
BtviTixCxTs,  etc.;  archevêché,  bibliothè- 
que célèbre  (la  Marciana),  archives 
précieuses  au  couvent  des  Frari,  etc. 

DansFimpossibiliié  oh  nous  nous  Toyons  de  résu- 
mer avec  britWeié,  mais  en  même  temps  avec  une 
clarté  surCsnnte,  l'histoire  typogr.  dr  la  >illc<ies 
Dogos,  d^analyser  les  innombrables  documents  im- 
prinids  et  mss.  qui  sont  entre  nos  mains,  documents 
dont  IVnumcration  seule  nous  entraînerait  trop 
loin,  nous  nous  bornerons  A  enregistier  sous  forme 
de  s^clle  nomenclature  les  Taits  acquis  à  Thistoire 
diaprés  leur  ordre  chron(>logique,  et  nous  renver- 
rons le  cheichcur,  pour  plus  amples  détails,  aux 
sources  oriicielles  que  nous  indiquerons  avec  soin. 

L«' s^i  al  de  Venise  (/'r/(/«cfi),  sur  la  proposition 
des  liifoi  maiori  alla  studio  di  Padova,  conci^de  au 
typogr.  Je:ui  de  iSpire,  qui,  traînant  à  sa  suite  une 
famille  nombreuse,  avait  quitté  les  bords  du  Rhin 
pour  venir  chercher  fortune  par-delà  les  monts,  un 

{privilège  d<mt  chaque  mot  a  son  prix,  comme  tous 
es  décrets  fortrmcnl  moiivé.s  rendus  par  cet  illustre 
aréopage  n'-publicain  :  nous  n'en  rapporterons  que 
les  premières  lignes,  car  ce  privilège,  publié  pour  la 
première  fois  par  Jac.  Morelli,  le  savant  biblioth.  de 
la  Marciana  à  la  fm  du  siècle  dernier,  a  ^>té  réimpri- 
mé par  tous  les  bibliogr.  modernes  :  Inducta  est 
in  hanc  nostram  inclylam  civitattm  ars  impri- 
mendi  libroa^  in  dUsque  magis  celebrior  et  fre- 
quentior  fiet,  per  operam,  studium  et  inaenium 
Magistri  loannis  de  Spira,  qui  cettris  aliis  ur* 
bibu*  hanc  nostram  prœlegit,  ubi  cum  conjuge^  li- 
bcris  et  familia  tota  sua  inhabitaret  exerceretque 
dictam  artem  Ubrorum  imprimendorum  :  Jamque 
summa  omnium  cimimendatione  impresfit  Episto- 
LAS  et  iiobiie  opus  i'UNii  de  naturau  historia 
in  maaimo  numéro^  et  pulcherrima  lillerariim 
format  pcrgilque  quolidie  alia  prœclcra  volhmi- 
na  imprimtre... 

Ce  privilège,  le  plus  ancien  dont  il  soit  fait  men- 
tion, nous  donne  les  litres  des  deux  premiers  livres 
imprimés  à  Venise  :  M.  Tvi.Lti  Ciceronis  epistolje 
ad  familiares.  In-fol.,  en  beaux  car.  romains  de 
1(1  points  typogr.  environ,  de  125  ff.  de  UO  et  Ul 
lign.  &  la  page  entière,  sanschif.,  réel,  ni  signât., 
avec  deux  fers  de  lance  comme  marque  de  papier; 
à  la  fin,  on  lit  ces  vers  célèbres  : 


Primus  in  Adriaea  formi»  hnpreuU  aenii 

Urbe  Ittros  Spira  genilVM  de  stirpe  lokauœM^  ecc 

M.ccccLxmn. 
sans  date  de  mois  ni  de  Joar. 

Cette  précieuse  édiUon  fut  réimprimée  la  mèoie 
année,  m-fol.  de  1S5  Cf.  à  M  lign.  à  la  page  ;  la 
aouscripiion  dift^^e  : 

Hesperie  quondam  Germanus  qvosque  UMloê 
abstulit^  etc. 

(Toy.  A.  Bernard,  les  cat.  Renouant,  Beani,  etc.). 

Mais  faut-U  traduire  le  dernier  Tcrt  de  la  août- 
cription. 

quarto  nom  menu  peregii 

Hoc  tercentewum  bià  Ciceroniê  opmê 

par  ■  en  quatre  mois,  il  donna  deux  éditiont  de 
ce  livre  de  Cicéron  à  SOO  exempU  •,  ou  littérale- 
ment  ainsi  :  ■  le  quatrième  moia,  il  termina  ce  trai- 
té de  Cicéron,  tiré  à  deux  fois  trois  cenu  exempL  »7 
Le  fait  est  d*aiUeurs  insignifiant. 

L'IliSTORiA  NATUBALIS  de  Pline,  qui  vient  ensuite, 
est  admirablement  eiécutée;  U  est  à  regretter  seo- 
lement  que,  faute  de  caractères  grecs,  rimprimeor 
ait  laissé  en  blanc  les  mots  à  composer  en  cette  tan- 
gue, et  les  ait  fait  remplir  à  la  main. 

Jean  de  Spire  mit  encore  sur  le  chantier  une  édi- 
tion de  la  Cité  de  Dieu  de  S.  Augustin,  mab  U  n*en 
vit  pas  la  fin  :  «  Subita  sed  morte  peremtus  non  po- 
luit  ceptum  yenetit  finire  voltrmen  ;  •  ce  ftat  son 
frère,  non  moins  illustre,  Viodelin,  qui  la  termina; 
mais  le  privilège  accordé  par  le  sénat  au  prototjr- 
pographeéuit  expiré  avec  loi;  et  sur  le  registre  origi- 
nal, où  Ton  peut  lire  encore  auJourd*hui  cette  pitee 
précieuse,  on  lit  en  marge,  d*une  écriture  contefl»> 
poraine  :  «  NuHius  est  vigori»,  quia  obiit  maçiâter 
et  auctor,  • 

Vindelin  de  Spire,  digne  béritier  du  nom,  du  talent 
et  de  la  gloire  de  son  frère  Jean,  dirigea  Tatelier 
Jusqu*en  1^77;  Naudé  prétend,  mais  sans  preuves  k 
l'appui  de  cette  asserUon,  qu'après  1Ù77,  Vindt-lin 
revint  se  fixer  dans  sa  ville  natale,  et  même  qu'il 
y  fonda  un  établissement  typographique.  C*e>t  1  ce 
grand  imprimeur  qu'on  doit,  entre  cent  chefs-d'œu- 
vre, Timpression  de  la  Bible  de  MALLERUi.en  lîi7l, 
2  vol.  in-fol.,  dont  un  infiniment  pr^ieux  ex.  sur 
vélin  est  conservé  dans  l'admirable  biblioth.  du  doc 
d'Aumale.à  Iwickenham. 

I/année  méuie  uû  mourut  Jean  de  Spire,  arrivè- 
rent à  Venise  Christophe  Valdarfer  de  Ratisltonne 
et  le  Tourangeau  Nicolas  Jenson,  auquel  le  bibliogr. 
Sardini  a  consacré  une  longue  et  consciencieuse 
monographie,  qui  ne  forme  pas  moins  de  trois  par- 
ties en  un  vol.  in-fol.  (Lucca,  1796).  C'est  à  ce  grand 
artiste  que  l'on  doit  les  plus  gnmds  perfectionne- 
ments ty|>ographiques.  Nous  ne  pouvons  pas  ne  pas 
mentionner  ici  l'une  de  ses  productions  le^pluso^ 
lèbres,  le  Décor  Puellari  m,  qui,  par  »a  fausse  date 
de  M.ccco.LXi,  a  doimé  lieu  au  patriotisme  italien 
de  soulever  d'ardentes  polémiques;  il  n'y  avait 
qu'un  X  d'omis,  le  livre  est  de  l{i7i. 

Le  premier  volume  exécuté  par  Valdarfer  est  le 
CiCERO,  DE  Oratore,  dc  1Ù70,  in-foU  de  72  ff.  non 
chif.  à  40  lig.;  mais  le  livre  le  plus  célèbre  qu'il 
ait  exécuté  est  in  onttstablement  la  première  édi- 
tion du  DCCAMÊRON,  en  1471  ;  tous  les  bibliophiles 
savent  par  cœur  les  litres  de  gloire  de  ce  précieux 
incunable.  Nardarfer  quitte  Venise  en  lCi7£i  et  va 
s'établir  à  Milan. 

Parmi  les  innombrables  typogr.  qui  font  de  Ve- 
nise, aux  xv«  et  xvi»  siiicles,  le  plus  vs^te  empo- 
riiim  de  livres  du  monde  entier,  nous  citerons  quel- 
ques noms  seulement  :  en  lti71,  Jean  de  Cologne 
qui,  probablement,  ne  fait  qu'un  avec  Jean  du  i;hin; 
le  préire  CU*meni  de  Padoue,  le  piemier  Italien,  dii- 
on,  "OUI  typnfjraphimn  (iw/»rt:n7»; Léonard Arhaies, 
de  Bâle,  que  nuus  avon;»  dcjù  signalé  à  Sant'Orso, 
et  que  nous  retrouverons  à  Vicence  ;  Franck 
Renner  de  liailbrunn  (lù72),  dont  le  premier 
livre    imprimé   est    un    Quadragcamale  Boberti 


132i 


VENETIA 


4322 


de  Ucio^  in-fol.  de  270  ff.;  Gabriel  Pelri  de  Tré- 
vise,    le    prototypogr.    d^Udine,    qui    signe,    un 
peu  plus  tard  ,  Gabriel  quoiidam  Pétri  ;  Jacques  le 
Kouge,  Français  déjà  cité,  qui  signe  en  latin  Jacobus 
Ruheus,  en  italien  Jacobo  de*  Rossi  ;  en  lAl?,  un 
certain  fiuiilaume  le  Franc  ou  le  Coq  (Gallos),  que  ^ 
Paiizer  soupçonne  être  Guillaume  le  Roy,  de  Lyon,  ^ 
ce  qui  matériellement  est  impossible,  ce  dernier 
n'ayant  point  rrçu  le  don  d*ubiquité  ;  Erbardt  Rat- 
do!  i  d'Augsbourg,  qui  se  sert  de  caractères  gravés  et 
fondus  par  Mcokis  Jcnson,  et  que  l'on  retrouTe,  en 
1Ù88,  établi  dans  sa  ville  natale  ;  le  célèbre  Gérard  de 
Flandre,  imprimeur  d'humeur  errante,  que   nous 
avons  eu  bien  des  fois  l'occasion  de  mentionner  ; 
Rcgnauld  de  Mmègue;  Domenico  SIliprandi  ;  Boni- 
nus  de  Boninis;Giov.  et  Greg.  deGregoriis  de  For- 
11  ;  Pierre  Maufer,  le  Rouennais  :  Octav.  Scoto,  de 
Monu;  Bernardino  Veneto  de  Vitalibus;  Antonio 
de  Stratn»  de  Crémone;  Andréa  Torresano  de  Asula, 
le  beau-père  d'Aide  l'ancien  ;  Johann  Manthen  de 
Gcmshcim,  un  compatriote  de  Schoiffcr:  Joh.  Her- 
bord  (io  Siligenstadi;  Bautista  de  Tortis;  Ilermann 
Lichtenstfin,  de  Cologne,  qui  imprime  aussi  à  Vi- 
cence  ;  Henry  de  Ilaariem  ;  Jehan  de  Liège  en  1483 
(nous avons  déjà  vu  un  imprimeur  de  ce  nom  à  Valen- 
ciennes  en  1500,  et  Jehan  du  Liège  à  Tours,  en  1406; 
tout  cela  pourrait  ne  faire  qu'un);  en  1489,  Luc  An- 
ton' Giunia,  le  chef  de  l'illustre  famille  des  Juntes, 
qui  rayonna  sur  l'Italie  au  xvie  siècle,  et   étendit 
ses  rameaux  Jusqu'en  France  et  même  en  Espagne  ; 
Jean-Baptiste  de  Sessa,  natif  de  Milan  ;  c*esi  aussi 
l'ancétre  d'une  nombreuse  génération  d'excellents 
imprimeurs  ;  Jacopo,  Alessandro  et  Illeronymo  Pa- 
ganini,  de  Brescia;  Jean  l^meric  de  Udenheim,  près 
de  Spire  (1487-1494):  ce  pourrait  être  le  fils  ou  le 
neveu  du  prototypographe  vénitien,  et  c'est  à  lui  que 
M.  Aug.  Bernard  attribue  l'impression  du  célèbre  Tar 
cittu  s.  d.,  si  connu  parce  qu'il  passe  pour  être  le 
premier  livre  qui  offre  des  réclames;  le  grand  Al- 
dus Pius  Romanus  (1493-1515),  dont  l'illustre  Fran- 
cesco  Raibolini,  detto  il  Francia,  ne  dédaigna  pas  de 
graver  les  charmants    caractèn's    italiques,     dont 
usa  i)our  la  première  fois  en  1501,  Aide,  le  chef  de 
la  plus  illustre   famille  d'imprimeurs  qui  ait  exis- 
té (nous  n'exceptons  ni  les  Kstienne,  ni  les  Juntes, 
ni  les  Elze\ir.s,  ni  les  Di^doi);  d'innombrables  tra- 
vaux   bibliographiques   ont    été  consacrés    &  ces 
gninds   typographes  ;    Zacharias    Caliergi,   savant 
créiois,  auquel  on  doit  d'admirables  livres  grecs, 
entre  autres   VEtymologicon  magnum   de    1499  ; 
Aloisio  et  Francescode  Rubei$,ou  le.Rouge;  nous  [en 
passons  et  des  meilleurs,  et  tout  cela  pour  le  xve 
sic'cl''  seulement  ;  le  mouvement  est  prooigieux  ;  eu 
31  ans,  en  comptant  les  imprimeries  claustrales,  on 
voit  rou!er  les  presses  dans  plus  de  deux  cents  éta< 
blissrments  typîogr.:  c'est  un  exemple  unique  à  en- 
regist ter  dans  les  annales  de  l'hintoire.  Paris,  pen- 
dant le  même  laps  de  temps,  ne  peut  guère  présen- 
ter (|ue  80  à  85  imprimeries;  Milan,  60  environ , 
Lyon,  à  peu  pi  es  autant;  quant  k  Rome,  Bologne  et 
Florence,  elles  ne  dépassent  guère  la  quarantaine  ; 
Venise  en  a  plus  de  200 1 

Au  XVI*  siècle,  la  grande  famille  des  Aides  et  celle 
dca  Juntes  Jettent  sur  Venise  un  incomparable  éclat  ; 
Bombcrg,  d'Anvers,  fonde,  en  1515,  une  admirable 
imprimerie  hébraïque;  les  Sessa,  les  Sabio,  Franc. 
Miircolini,  soutiennent  noblement  le  renom  de  la 
tviH>^r.  vénitienne;  et  l'on  peut  citer  encore  Ber- 
nardino de'  Vitali,  Nicol.  d'Aristotile  detto  il  Zoppino 
(ou  le  Ik>iteux),  Vincenao  Valgrisio  (un  Français, 
celui-là,  Vauuris),  qui  prend  comme  enseigne  :  «  Il 
srtjno  (CErasmo9^  et  Uomenico  Zio,  et  cent  autres. 

.Mais  le  nombre  et  la  prospérité  des  imprimeries 
s'en  vont  peu  à  peu  diminuant  avec  la  force  et  le 
prestige  de  la  noble  république,  et  quand  Venise, 
perdant  son  importance  politique,  ne  fut  plus  qu'une 
ville  de  plaisirs,  sa  typographie  s'annihile,  et  ne 
produit  plus  que  des  pinniphlets,  des  ordures  et  des 
contrelaçons. 

Les  imprimeries  claustrales  de  quelque  Impor- 
tance à  Venise  sont  d'abord  celles  du  couvent  dès 


moines  Gris  de  l'ordre  des  Frères  Mineurs  Augus- 
tins  [Beretin  convento  di  ca»a  grande,  Bcrettino, 
Gris,  c'est  la  couleur  de  l'habit);  voyea  au  Manuel  : 
Fior  di  yir(û,  1474-1477;  celles  des  sœurs  con- 
verties {moniale  convenue)  au  xvp  siècle,  qui 
souscrivaient  leurs  impressions  :  »  Moniale»  pceni- 
tentes  vulgà  converdiœ  nuncupatœ  emendebant 
Venetiis  iti  proprio  canobio  ■;  celle  des  Chartreux 
de  S.  Andréa  del  Rivo,  dont  nous  avons  d^à  parié 

(voy.  MONASTERIUM). 

Ln  grand  nombre  de  perfectionnements  tjrpogr. 
fort  importants  sont  dus  aux  imprimeurs  vénitiens; 
nous  citerons  le  premier  usase  des  signatures  : 
Calderini  CommenU  in  M,  V.  Martiatem^  impr. 
Venetiis  op!k  et  opSdio  Johannis  de  Colonia,  1474, 
in-fol. 

VAI.ERIDS  Maximus,  de  la  même  date  et  du  même 
imprimeur,  qui  a  des  signatures  à  tous  les  cahiers, 
et  peut-être  faut-il  placer  en  première  ligne  le 
Comment,  sur  le  Code  de  Guy  d'Ubalde^  toujours 
du  même  imprimeur,  qui  offre  cette  particularité 
que  les  signatures  ne  commencent  qu'au  milieu  du 
vol.  (voy.  MarollesetDr  Middleton^ 

Nous  ne  devons  pas  oublier  qu'à  la  même  date,  à 
Cologne,  le  traité  de  Beêtiiutionibus  de  Fr.  de  Pla- 
tea,  paraissait  imprimé  par  Jean  Kolhoff.  avec  des 
signatures  ;  n'y  a-t-il  pas  dans  cette  simultanéité  et 
dans  ce  rapprochement  de  noms  un  fait  ciu'ieux  à 
étudier  ? 

Le  Tacite,  imprimé  s.  d.  pour  Vindelin  de  Spire, 
par  J.  Emeric  d'bdenhelm  ?  en  1408,  disent  les  ambi- 
tieux, qui  en  donnent  l'impression  à  l'ainé,  Jean  de 
Spire;  en  1470,  disent  quelques  bibliographes  raison- 
nables et  raisonnant;  vers  1487,  dit  M.  Bernard; 
porte  des  réclames,  non  pas  seulement  à  la  fin  de 
chaque  cahier,  mais  au  bas  de  tous  les  feuillets,  ce 
qui  est  au  moins  surabondant;  dans  le  cas  plus  que 
probable  d'impression  par  Vindelin  de  .Spire,  vers 
1470,  ce  livre  serait  le  premier  qui  porterait  dei  si- 
gnatures; n'oublions  pas  d'ajouter  que  c'est  l'édition 
princeps  du  plus  mile  et  du  plus  fier  des  historiens. 

}Ai  premier  livre  qui  présente  à  la  fois  des 
chiffres,  réclames  et  signatures,  est  le  Sanctt  Hie- 
ronymi  Epistolœ,  imprimé  en  1488,  par  Andréa  Tor- 
regiano  d'AsuIa,  2  vol.  in-fol. 

Citons  encore  le  Fatciculus  medicinœ  de  J.  de 
Keiham,  Veu.  Gr.  de  Gregoriis,  1491,  in-fol.,  pre- 
mier livre  où  se  voient  des  fig.  d'anatomie.  —  Çmm- 
ta  e  vna  necessaria  a  lotti  li  nauiQÙii ...  libro 
ciiiamado  Porlolano,  Impr.  in  la  citade  de  Venexia 
per  Bern.  Uito  dn  Nouaria  stampador,  lïOO,  pet.  in- 
4"  goth.,  premier  portulan  imprimé. 

U  25  mai  1498,  le  sénat  de  Venise  accorde  un 
privilège  à  Ottaviano  Petrucci  pour  sa  découverte 
de  l'imprimerie  musicale  en  caractères  mobiles  et 
fondus;  le  premier  livre  mis  au  Jour  par  ce  célèbre 
typographe  parait  être  :  Motetti  xxxiii.  Venetiis 
per  Oct.  Peiruccium,  9  maji  1502,  in-4"  obi. 

Quelques-uns  des  premiers  livres  slaves  sont  exé- 
cutés au  commencement  du  xvie  siècle,  à  Venise» 
qui  possédait  aussi  des  fontes  de  caractères  cyril- 
liques; Bachmeister  cite  quelques-uns  des  rares 
produits  de  cette  ImprlmeHe  aux  dates  de  1527, 1547 
et  1583. 

Quant  aux  livres  précieux,  aux  livres  curieux, 
aux  éditions  princeps  des  classiques  grecs,  latins, 
italiens,  mmen  Hlit  Legio,  nous  ne  parviendrions 
Jamais  k  tout  citer;  mais  nous  avons  déjà  excédé  les 
bornes  d*un  article,  nous  nous  hâtons  de  finir. 

Quelques-uns  des  livres  les  plus  importants  &  con- 
sulterpourrhistoirederimprimerie  de  Venise,  sont: 
iiaccolta  de*  parti,  prese  in  dirersi  tempi,  in  wa- 
terta  di  stampe.  Venise,  ln-4*  s.  d.;  c'est  le  recueil 
des  édits  et  ordonnances  du  conseil  desX,  desPregadi 
(Sénat),  etc.,  de  1517  à  1097.  —  Parte  presa  neW 
EccelL  conscglio  de'  Pregadi,  1003,  a  di  H  maggio 
(très-intéressant,  mais  ne  peut  être  analysé  et  mé- 
riterait les  honneurs  de  la  réimpression);  P.  Justi- 
niani,  Hiât,  Vcneta,  1500,  in-fol.;  Jac.  Morelli,  Opé- 
rette^ Venegia,  1820,  3  vol,  in-H"  ;  Sardini,  Lucca, 
1790-98,  Spart.  in-foL;  Gamba,  Scrie  dei  Teêti,  1828, 


|323 


VENETIGiE  INS.  •-  VERCELUB. 


iM 


!»••;  Pihoiii,  Yeneilai  ITHL  1d-9*  (cfert  ran  «et 
proUfonittet  da  Deecr  PueUmrum  ëe  IMl  ;  Pelto* 
fHni,  itelta  i»rAiui  Ortginê  dettm  êimmpm  M  Fent* 
t(Mt  ITOlL  ln-8*,  el  tel  monogripMei  tpédtlet,  He- 
Booard,  let  Alatâ;  hnt,  ScfiniiL  (HUu^  dd  F»- 
truee(  ;  Zwiria,  MarcoUiU  t  PMuilf  Frameeteo  éa 
Bokpgmat  Apottolo  Seno;  PootanUil;  Maunchelllt 
i  toBt  ceci  Jolgnei  PMMTf  Mtliulre,  la  Senii  Stu- 
tiDder.  UcliieDberBer,  Amatl,  Hefdcr  de  Sl-Lèfcr« 
OritMl,  et  tuîH  quantU  «^t  tel  manti  qol  ont  oom- 
pobé  tt  lénuné  toui  oti  tnTnii,  Ffeikciiitelii,  Ang. 
temird,  P.  IXdot,  et  bteo  dPUttrei  de  ■M>lBdre  Im- 
portsnoe  dont  tel  Dom  dom  édMppent,  neii  dont 
FiMlf  Dct  nooi  •  guidé  et  dont  tel  recberchei  noai 
ontMiTl. 

VBNmciB  Im.  IPl.],  groope  dlles  sor  U 
côte  0.  de  la  Bretagne,  ÉeU&'IsUg  Bouat, 
EωiK  etc.  (MorbiDan). 

Yenetus  LkcvB,  Yoy.  Bodamicos. 

Vbnuiu  [I.  A.JL  ville  des  Callaici.  dans 
la  Tarrac.|  vinhaét,  bourg  de  la  Galice. 

Vericones^  Oùtvbtovnc  [Ptol.],  peuple  de 
la  Britannia  Barbare,  occupait  le  comté 
d'Aberdeen  (Ecosse). 

Venitta,  villa  reaia,  Vendte,  commune  de 
Fnmce,  près  Compiègne  (Oise). 

VcNLOA,  Yemloma^  VmhOp  ville  forte  de 
Belgique,  sur  la  Meuse  (limbourg). 

VBKNicmuic  Prom.,  O&fv&wftov  IPtJJ  cap. 
du  pays  de  Yennicnii,  en  Irlande,  sur 
la  cote  N.,  auj.  Malin-Head  [Gamden]. 

Yennones,  Où^wcrnc  [Pt.],  Yennonetes 
[PI.J9  peuple  de  la  Vindéiicie,  occupait 
partie  du  Canton  des  Grisons. 

Yenxuv,  dans  la  Gaule  Cisalpine,  auj. 
Fano,  suiv.  Reichard  ;  Yoy.  Fanum. 

Yenta,  oùivT*  [Ptol.],  Venta  Belgarum  [1. 
A.,  Geo.  R.K  depuis  Yintonu,  Yinconia, 
en  saxon  Wingaceaster,  au  lu*  s.  Feu- 
decestre,  depuis  Wtnge^ter,  ville  de  la 
Bretajjpc  Romaine,  auj.  Wincheiter, 
chef-ucu  du  comté  de  Soutbampton, 
au  S.-O.  de  Londres;  monast.  de  Béné- 
dictins ;  evôché  ;  anc.  capit.  de  TAn- 
gleterrc;!  au  temps  de  rheptarchic 
saxonne. 

Si  Ton  s*en  rapportait  k  la  lomcripcion  d'un  to- 
lume  qui  flgure  au  n*  SS70  de  la  2«  vente  R.  Heber, 
on  ferait  remonter  rimprimerie  dam  cette  antique 
cité  k  1545  :  The  reseuùuf  of  the  Bomische  fox^ 
tout  the  seconde  couru  of  the  hunier  al  the  Bo- 
miiche  fox  and  hii  adèocaie,  publié  par  Will. 
Tumer,  sous  le  nom  supposé  de  Wraugtou;  à  la 
fin  on  lit  :  Imprented  hane  al  Winchester^  amw 
Domini  1545,  h  nonas  tnartii  By  me  Uanêe  hit 
prik  (sic,  pour  Hans  Hitpricice).  L'opinion  de  M.  Goi- 
ton  est  que  ce  Tiolent  pamphlet,  dirigé  contre  l'évê- 

200  de  Winchester,  fVê  pas  même  été  imprimé  en 
ngleterre,  mais  probabtement  en  Suisse,  oh  Tur- 
ner  était  réfugié.  Les  raisons  que  le  bibllogr.  0x0- 
nien  présente  à  Tappul  de  sa  thèse  nous  ont  paru 
déterminantes. 

Winchester  possédait  une  librairie  en  1083,  mais 
n*ettt  d'imprimeur  qu^en  1724. 

Yenta  Icenorum  [I.  A.],  Ou^vra  [Pt.J,  Yen- 
ta Genomum  [Geo.  H.],  ville  des  Iceni, 


dans  la  Bretagne  Romaine,  auy.  CatUtt 
sur  le  Yentsnm,  au  S.  de  Norwkh 
[Gamden]. 

Yenta  Silurum  [I.  A.],  YENrmuifuii.  Tille 
de  la  Bretagne  Romiune,  à  !*£.  aisca, 
auj.  Caer-wmd,  près  de  Gaerleon  (comté 
de  Monmouth):  on  Fa  prise  ausn  pour 
ChefUow  dans  le  même  comté. 

YBNTADORuir,  Vmiadour,  MomHer'VmÊÊ' 
dour,    commune  du  LimonsîQ  (Cor- 
rèie);  château  érigé  en  duché^-pilrie- 
en  i689. 

Ybntu,  YiNcnni,  Yemcensiaj  Ymcmu 

SÏjuiUitrdm  VencensiensUMs),Vemep  fille 
e  Fr.  (Yar);  anc.  évèché  aatant  da  n* 
siècle  et  suffir.  d^Embrun. 

Yenusu  [Ut.,  PL,  Yell.  P.,  T.  A.],  Oûm»- 
at«  [Str.,  Ptol.J,  sur  l'Aufidu*,  Fenosa, 
pet.  ville  épiscopale  du  NapolHaio.  amr 
un  affl.  de  l'Ofonto  (Basificata);  c'est 
la  patrie  d*Horace. 

YEprrBNUM  [T.P.],  YmTsmnf  [L  A*],  dans 
la  Rhœtie,  Sterzinom,  yo^.  Smucm. 

Yera,  Yurnu.  Ter  Veere,  ville  de  HoUande 
dans  rUe  de  Walcheren  (Zeeland). 

Ybea,  voy.  YAUHUif . 

Yerbanus  Lacus  (Plin.],  11  oùip€«>io$  x^ 

Ëtr.],  Laccs  Major,  Lac  Majeur,  Lago 
aggiore,  grand  lac  de  l'Italie  Septent., 
traversé  par  le  Tessin  ;  il  touche  à  la 
Suisse  par  la  rive  N.,  et  renferme  les 
îles  Borromées. 

Yerberiacum  Palat.  [Gh.  Lotharii  R.  s. 
967],  Yerimbrba  villa  super  Isara  fwsk 

iFrédég.],YERMERU  [Gapit.  Gar.  M.  a. 
108;  Flodoard.,  Doublet],  Yermeric 
tGr.  Ghron.],  Verberie,  pet.  ville  de 
4cardie  (Oise),  célèbre  résidence  roy. 
de  la  2*  race  ;  quatre  conciles. 

Yerbigenus  Pagus,  voy.  Urbigenus. 

Yerrinum  [It.  A.],  YmoNUM  [T.  P.],  ville 
des  Veromandui,  dans  la  Gaule  Belgi- 
que, auj.  Venifis,  ville  de  Fr.^  chcf- 
lieu  d'arrond.  (Aisne);  traité  célèbre  du 
2  mai  1598,  entre  la  France,  l'Espagne 
et  la  Savoie. 

Yerbovia,  Wrbau,  Wrbowo,  bourg  de  Hon- 
grie [Graêsse]. 

VERCELLfi  [Cic,  PI.,  Tac,  1.  A.],  OMpxâi- 

Xfltl     fPtOl.l,  OùipxéXXGi    [Str.],    VERGELLa 

[T.  P.],  Versiau  [Chr.  B.  Dion.],  Yee- 
ziAUx  |Ghr.  Garlem.],  ville  de  la  Gaule 
Gisalpine,  municipe  romain,  auj.  Ver- 
celli,  Verceil,  ville  d'Italie,  div.  et  an 
S.-O.  de  Novara,  près  de  la  Sésia.  Ma- 
rius  y  défit  les  Gimbres,  l'an  iOl  avant 
J.-G.;  archev.,  bibliotb.  publique. 


4325 


VERCIOLUM.  —  VEROLAMIUM. 


4326 


Un  certain  Giacomo  ou  Giacomlno  Sufgo  da  S. 
Germano,  natif  de  Vercelli,  ayant  appris  la  typogra- 
phie dans  Tun  des  innombrables  ateliers  de  Venise. 
s*en  retourna  dans  sa  patrie,  «  fomito  di  tutti  gll 
aitrezzi  necessarj  alla  bell'  arie  u,et,  voulant  donner 
à  SCS  concitoyens  un  échantillon  de  son  savoir-faire, 
imprima  pour  eux  le  volume  suirant  :  Nicolai  de 
ADXMO  Supplementum  Summœ  Piaanellœ.  A  la  fin, 
post  canones  pœniientiales  :  Impressum  est  hoc 
opusculum  Vercellis  p«r  Jacobinum  de  Suico  de 
Sancto  Germano,  m.cccclxxxv,  die  xzvii  ociob.  — 
Viennent  ensuite  t  ContUia  Alexandri  de  Vtvo,  la- 
80  goth.  à  2  col.  de  05  lign.,  avec  ch.  et  slgn.  Puis, 
ce  travail  achevé,  voyant  que  nul  n*est  prophète 
dans  son  pays,  il  alla  tenter  la  fortune  à  Chivazso, 
et  finalement  vint  se  fi&cr  à  Turin. 

Verciolum,  VerzmlOy  bourg  de  Piémont 
(prov.  de  Salazzo). 

Verda,  Verden,  ville  de  Hanovre,  sur 
l'Aller  (préf.  de  Stede). 

Verdunum,  voy.  VraoDUNUM. 

Veiœla,  Verala  [I.  A.],  Varia  [PI.],  06af(at 
[Sir. J,  ville  des  Verones  dans  la  Tarra- 
con.,  auj.  Varea,  au  S.-O.  de  Caiahorra, 
suiv.  Florez  ;  et  Murillo  de  Rio  Leza, 
d'après  Reichard. 

Verentanum  [Frag.  I.  A.],  VERENTAm  [PL], 
ValmtanOy  bourg  des  États  du  pape 
(délég.  deViterbo). 

Veretum  [T.  P.],  oùifmTov  [Str.,  Pt.],  ville 
du  S.  de  la  Caiabre,  auj.  AUssano. 

Vf.retus,  Verez,  Veretz,  commune  de  Tou- 
raine,  sur  le  Cher  (Indre-et-Loire). 

Le  beau  château  de  Yéreta  avait  appartenu  au  cé- 
lèbre réfonnaieur  de  la  Trappe,  Armand- Jean  le 
Bouthillier  de  Rancé,  qui  l*avait  vendu  S00,000  livres 
aux  Richelieu;  il  fit  don  de  cette  somme  aux  hôpi- 
taux de  i'aris.  quand  il  renonça  au  monde.  Devenu 
la  propriété  du  trop  célèbre  duc  d'Aiguillon,  Vé- 
reiz  aevint  le  théâtre  des  turpitudes  de  ce  digne 
émule  des  Richelieu,  des  Noce,  des  l^uraguais,  etc. 
11  y  installa  une  imprimerie  spinthrienue,  laquelle 
a  produit  ce  beau  chef-d'œuvre  dont  il  n*a  été  tiré 
qu'une  douzaine  d'exemplaires  :  Beeueil  de  pièces 
ciioisieSt  rassemblées  par  les  soins  du  Cosmopolite 
(avec  épltre,  dédicace  et  préface  attribuées  Ji  Mon- 
crir).Ancunne,  Vriel  B....t,  à  l'enseigne  delà  Liber- 
té, 1755,  in-uo  de  4S4  pp.  On  prétend  que  la  du- 
chesse d'Aiguillon  daigna  prêter  à  cette  publication 
lie  poésies  légères  l'appui  de  son  ej^périence  et  de 
son  goût  incoutestables,  et  que  c'est  à  elle  que  l'on 
doit  l'addition  des  pièces  italiennes,  Dubii  amorosi, 
Corona  Ui  cazti,  etc.,  qui  complètent  le  volume. 

VERGiE  [Liv.],  dans  le  Bruttium,  Verbkano, 
suiv.  Heichard.. 

Vergemum  [PI.],  dans  la  Bétique,  auj. 
GeiveSf  en  Andalousie. 

Vergilia,  Virguja  [PL],  Oùip^iXwt  [Ptol.], 
ville  des  Bastitani,  dans  la  Tarracon., 
auj.  'Verchul,  dans  le  roy.  de  Grenade, 
suiv.  Heichard;  quelques  géogr.  tra- 
duisent par  Murcie. 

Vergulstadt,  lieu  d'impression  supposé. 

Le  bon  Bourguianon^  ou  réponse  à  un  livre  in* 
Jurieux  à  ta  mamn  d'Autriche,  intit,  :  Bslluii 


Sbqdanicijii.  Vergulstadt,  1672,   In-12  [P.  Lelong, 
111,575]. 

Vergoanum  [Plin.],  St-Honorai,  bourg  de 
l'île  de  ce  nom  sur  la  côte  de  Provence, 
l'une  des  Lerinjs  1ms. 

Vergdnni  fPl.  I,  peuple  qui  habitait  le  ver- 
sant mérid.  des  Alpes  ;  on  retrouve  le 
nom  dans  Vergons,  commune  du  dép. 
des  Basses-Alpes. 

Veridunum,  voy.  Virodunum. 

Verlccio  [I.  A.],  dans  la  Bretagne  Rom., 
auj.  Leckham,  sur  l'Avon  [Camden]. 

Yermandense  opp.,  voy.  Quintinopolis. 

Yermakdum,  Veromandus,  Veremvnd,  Viro- 
MANDis  [Monn.  Mérov.J,  Vermand,  bourg 
de  Fr.  (Aisne);  anc.  chef-lieu  du  Ver- 
mandois;  anc.  abb.  de  Prémontré* 

Vermeria,  voy.  Verberucum  palat. 

Vermis  Lacus,  der  Wurmsee,  en  Bavière. 

Vernetulum,  Vemouillet,  commune  de  Fr. 
près  Meulan  (Seine-et-Oise). 

Vernido  vilijl,  Vemeix,  commune  au  N.- 
E.  de  Montluçon  (Allier). 

Verninsis  terminus,  Verno  villa.  Ver,  com- 
mune au  S.-E.  de  Senlis  (Oise). 

Verno,  Vernoxum  palat.  [Ch,  Phil.  A.,  a. 
H95|,  Vemon,  ville  de  Fr.,  sur  la 
Seine  (Eure);  concile  en  759;  abb. 
d'Augustins^  cette  ville  eut  ses  sei- 
nieurs  particuliers,  qui  la  cédèrent  à 
la  couronne  en  il95. 

Vernogilom  [Ch.  Ludov.  pli,  a.  821],  Ver- 
NUM  Palatium  [ConcUiwn  Vemense,  a. 
755),  Vernolium,  Vernoïlum,  Vemeuil, 
sur  rOise,  en  Picardie,  bourg  de  Tar- 
rond.  de  Senlis  (Oise);  anc.  titre  de  du- 
ché-pairie. 

Vernogilum,  Vernoltom,  Vemeuil^  pet. 
ville  de  Normandie  (Eure),  sur  l'Aure, 
anc.  titre  de  marquisat  ;  abb.  de  Bé- 
nédictins ;  bataille  en  1424;  plusieurs 
communes  de  France  portent  encore  le 
nom  de  Vemeuil. 

Vernosole  |1.  a.],  station  de  la  Gaule 
Aquit.,  dans  le  pays  des  Tectosages, 
auj.,  suiv.  d'AnviUe,  Vemose,  mais  la 
station  de  VU.  d'Ant.  étant  sur  la  route 
de  Tarbes  à  Toulouse,  et  Vernose  étant 
une  localité  de  l'Ardèche,  l'hypothèse 
n'est  point  acceptable;  d'autres  géogr. 
disent  Ste-^roix-en-Volvestre,  bourg  du 
dép.  de  TAriége. 

Vernotum,  Vemon,  bourg  de  la  Brie  (Seine- 
et-fifarne). 

Vbrolamtcm,  Verulamium  [T^.,  I.  A.],  Vi- 


4327 


VEROMiEl  VALUS.  —  VERSALI^. 


1328 


ROLANiUM  [G.  Rav.],  06?cXaviov  [Ptol.l, 
munie,  romain  de  la  Britannia^  sur  la 
route  de  Londres  à  York^auj.  Veruîam, 
près  de  St-Albans,  comté  de  Hertfort  ; 
patrie  de  Fr.  Bacon. 

Veroilei  Valus,  voy.  Valus  Romana. 

Vrromanduensis  Ager^  Viromandia,  ïe  Ver- 
mandois,  anc.  comté  de  Tile  de  Fr.^ 
réuni  à  la  couronne  en  i 21 5. 

Veromandui  [Cœs.],  Vaiomandui  [PL],  *Po- 
uflw^ufç,  oùtoofAdv^ot;  [PtoLJ,  peuple  de 
la  Gaule  Belgique  II,  occupait  la  partie 
E.  de  la  Picardie  ;  auj.  Tarrond.  de  St- 
Quentin  (Aisne). 

Verometum  [L  a.],  Willouahby,  bourg  d'An- 
gleterre, sur  les  confins  et  au  S.  du 
Nottinghamshire. 

Verona  [Liv.,  PL.  Tac,  Just.,  Flor.,  Ca- 

tuL,  Ovid.,  etc.],  Oùirifwva  [PtoL],  BTÎpwv 
fStr.],  Bcpwvtl    [Proc],    COLONIA  AUGUSTA 

Verona,  ville  fondée  par  les  Gaulois, 
sur  l'Athesis,  auj.  Verona,  Vérone , 
Bem{en  allem.),  célèbre  ville  de  la  Vé- 
nétie,  chef-lieu  de  délégation,  sur  l'A- 
dige,  évèché  ;  Catulle,*  Cornélius  Né- 
pos,  Pline  l'Ancien ,  Se.  Maffei,  Paolo 
Cagliari  deilo  il  Veronese,  Canova  et 
cent  autres  hommes  illustres  y  naqui-* 
rent. 

I^  première  C'dh.  de  la  irad.,  en  Teria  rima  de  la 
BatracomyomacMa  d'Homère,  par  (îeorgio  Som- 
mariTa  de  Vérone  (Hain,  87h7),  porte:  Verona,  die 
Xy.  lanuarii,  m.cccclxx.  In-ftode  10  ff.  Si  celle  date 
était  celle  de  Timpression,  ce  serait  incontestablement 
le  premier  spécimen  des  pre^8ls  de  Vérone  ;  mais  le 
fait  est  fortement  et  Jusleraeni  coiiieslé;  Dibdin,  en 
décrivant  le  bel  exempl.  des  /Edeê  Aiihorpianœ 
(n**  IOS'4),  dit  avec  infiniment  de  raison  que  le  ca- 
ractère de  cet  opuscule,  l'impression,  le  tirage,  sont 
remarquablement  beaux,  tandis  que  le  premier 
livre  qui  porte  le  nom  d*un  imprimeur  véronais, 
deux  uns  après,  est  délesiablcmeni  exécuté  :  «  Non 
can  we  conceive,  upon  the  adoption  of  so  beautiful 
a  letter  as  that  of  this  Utile  tract,  that  recourse 
would  be  had  to  an  inferior  found;  or  tliat  the 
printer  as  the  earliesl  Verona  typographie  artist, 
would  hâve  concealed  his  name.  •  Aous  nous  expli- 
querions difficilement,  en  outre,  qu'un  poëte  italien 
ait  été  faire  une  traduction  en  vers  d*un  poème 
grec  sur  un  manuscrit,  alors  que  les  érudits  du 
temps  n*éuiient  point  eux-mêmes  familiarisés  avec 
la  transcription  des  textes  grecs,  et  appelaient  à 
leur  aide  tous  les  philologues,  qui,  fuyant  la  barba- 
rie, se  réfugiaient  en  Italie  après  la  prise  de  Ck)ns- 
tantinople,  en  IdâS  ;  et  le  premier  texte  original  de 
la  Batrachomyomachie  (voy.  Dibdiii,  Spencer,,  II, 
53-55)  est  certainement  postérieur  à  1470. 

L'introducteur  de  la  typographie  à  Vérone  est 
certainement  un  bourgeois  de  la  ville  que  l'on  ne 
connaît  que  sous  le  nom  de  Jean;  il  était  fils  d'un 
chirurgien  nommé  Nicolas,  et  bien  probablement 
avait  été  étudier  la  typographie  dans  quelqu'un  des 
nombreux  ateliers  de  Venise;  la  souscription  du 
premier  livre  imprimé  donne  tous  ces  détails  :  Val- 
Tvnivs  (llobcrtus)  Ariminensis,  De  IVe  iMilitaiu. 
On  lit  au  r*>  du  262e  f.:  lohannea  ex  uerona  oriun- 
dus  :  IS'icolai  cyrugie.  (sic)  medici  filins  :  Artis\\ 
impressorie  magister  :  hune  de  re  militari  librtim 
elegantissimum  :  ^  litteris  et  figwratis  aignis  sua 


in  patria  primus  impreuit.  An.  m.Ioccclxxu  le 
V*  est  blanc;  in-fol .  de  202  ff.  &  57  fig.  par  p.,  en 
car.  ronds,  sans  ch.,  réel.,  sign.  ni  capit.;  le  livre 
est  dédié  à  blesser  Sig.  Pandolfo  Malatesta.  Ce  pré- 
cieux volume  est  enrichi  de  nombreuses  pbncbes 
dessinées  et  gravées  sar  bois,  par  Matteo  PastI,  cé- 
lèbre peintre  de  Vérone  (voy.  Maffei,  Verona  H- 
lustr.;  voy.  surtout  la  lettre  de  Valturius  au  saltan 
Mahomet  11,  dans  laquelle  il  appelle  Mattheo  Pasii  : 
«  Plure»  iani  annos  contuàerruUem  et  comitem 
meum,  mirificum  harum  rerum  artifleem  »;  Ba- 
luzil  Miscel,^  iv,  524).  Dibdin  a  fait  de  ce  livre  une 
longue  et  intéressante  description,  à  laquelle  nous 
demandons  la  permission  de  renvoyer  le  lecteur 
{Spencer.^  IV,  Uti  et  seq.). 

Amaii  donnait,  comme  ayant  pu  être  imprimée  & 
Vérone,  en  cette  même  année  1&72,  la  célèbre  édi» 
tion  de  Dante,  que  nous  avons  déjà  citée  comme 
étant  le  premier  livre  exécuté  par  Frédéric  de  Vé* 
ronc  à  Jcsi  (voy.  Aesis). 

Le  Rouen  nais  Pierre  Maufer  vient  en  passant  s'é- 
tablir à  Vérone,  en  1480  ;  il  y  donne  une  précieuse 
édition  de  la  Guerre  des  Juifs  de  Josèphe^  In-fuL 

Les  imprimeurs  de  Vérone  au  xve  siècle  sont 
encore  :  Bonino  de  Boninis,  natif  de  Raguse  (1481); 
Ant.  Cavalchabove  et  Giov'  Anton*  Novelli  \MiSh); 
Paul  Frindenberger  de  Passa u  (ltô6),  etc.  (voy. 
Se.  Maffei,  Amati,  Panzer,  etc.). 

Il  nous  faut,  au  XVIe  siècle,  signaler  une  iai|iri- 
merie  pai  ticulière  :  c'est  celle  qu'organisa  dans  son 
palais  Giovan'  Martino  Giberti,  l'évéque  de  Vérone, 
et  à  la  direction  de  laquelle  il  appelle  l'un  des  frères 
Sabio,  qu'il  faisait  venir  de  Venise  à  tour  de  r6le  : 
/.  Chrysostomi  interpYetaiio  in  PuuU  Epistolas, 
Veronae,  typis  rreis  excusum  pcr  Stephanum  et 
fraires  a  Sabio.  1529,  in-fol. 

Veronensis  ciRcuLUs,  le  cercle  de  Beraun, 
en  Bohème. 

Verones,  Berones,  Br.pwvEç  [Plol.],  peuple 
de  l'Kspagne  Tarracon.,  dépendant  des 
Celliberi,  occupait  le  terril,  de  Tiicio 
et  de  Cahihorm,  dans  la  Vieille-Caslille. 

VfcRONIUS  PL.,  voy.  AVAHIO. 

Verruca,  Vehua,  Verrua,  bourg  du  Pié- 
mont, sur  le  Pô  (prov.  d'Asti),  avec  un 
château  forlilic,  anc.  titre  de  comté. 

Verhigo  [Liv.,  Val.  Max.],  ville  des  Vols- 
cœ,  dans  le  Latium,  auj.,  suiv.  Reich., 
Gorgo. 

Versalle,  Versalium  Palat.  [Mabillon], 
Versailles,  ville  de  Fr.,  chef-heu  du 
(lép.  de  Seine-et-Oise;  patrie  de  Lazare 
Hoche. 

Au  catal.  d'Ormesson,  on  trouve  au  n®  147  :  Vf- 
tercs  de  re  militari  Scriptorcs^  cum  commem. 
Steivcchi  et  variorum.  Versaliae,  1670,  2  vol.  in-S" 
(vendu  102  I.  en  assignats);  il  faut  lire  Vesaliœ. 

M.  Coiton  fait  rcmonier  l'imprimerie  à  Versailles 
à  1650;  nous  ne  nions  pas  qu'il  puisse  se  rencon- 
trer quelque  pit'ce  souscrite  à  ce  nom,  anléricu- 
reinonl  à  1683,  mais  nous  croyons  que  le  nom  de 
lieu  est  suppos»'-,  et  que  ce  n'est  réellement  que  de 
cette  année  16S3  qu'on  peut  avec  stcuriié  dattr 
rétnblissiinonl  de  la  première  typographie.  Ix>ltin 
dit  :  o  Vers  1683,  premier  Olabl.  lypogr.  à  Versùlles; 
impriin.  de  François  Muguet,  lue  de  roranpcrie, 
hôtel  de  Seignelây.  Ceit<'  imprimerie  exisia  :iu 
moins  Jusqu'en  l(l«6;  nous  voyons  le  lils  requ  im- 
primeur, le  16  juillet  1691,  par  arrtU  du  conseil  du 
12,pour  exercer  concurremment  a>ec  son  père,  qui  a 
une  imprimerie  À  Versailles.  »  En  1684,  nous  avons: 


1329 


VERSENIACUM.  —  VERURIUM. 


1330 


Bainssant.  DiSMrtatUjn  sur  douze  midaiUeê  des 
Jeux  séculaires  de  Cempereur  Domitien.  Versailles, 
pur  ordre  de  S.  M.,  Fr.  Muguet,  1684,  in-4*  iCataU 
Baluzo,  Dubois,  Colbcrt,  etc.jt  donné  sous  un  titre 
Iniiii,  par  D.  Gerdes,  Rauer,  etc.;  le  même  Bains- 
sant  publie  en  10S7  :  Explication  des  Tableaux  de 
la  Oallcric  de  Versailles  et  de  ses  deux  salons, 
Versailles.  1687,  in-fto  (cat.  ^icccussc,  Biblioth.  im- 
per., ne). 

A  la  fin  de  1767,  un  établissement  typogr.  est 
créé  à  Tusage  particulier  dis  ministères  de  la  guerre, 
de  la  marine  et  des  affaires  étrangères;  le  nombre 
des  ouvriers  est  de  6;  rimprimeur  a  SOOO  livres, 
un  compositeur  reçoit  1500  liv.,  deux  presslers 
chacun  1200,  enfin,  deux  garçons  pour  couper, 
brocher,  eic,  hfiO  liv.  chacun; cette  imprimerie  fut 
supprimée  en  1775. 

Kn  1787,  lors  de  la  convocation  de  rassemblée  des 
noitihles,  le  Uoi  établit  une  nouvelle  imprimerie 
spécialement  consacrée  &  l^mpression  drs  délibéra- 
tions ;  celte  imprimerie,  dite  du  CabiHel^  est  donnée 
k  M .  Pierres,  premier  imprimeur  du  Roi,  qui  avait 
pri'senté  à  S.  M.  le  modèle  d'un^  nouvelle  presse  de 
son  invention,  approuvée  |)ar  TAcad.  des  sciences, 
en  1786  iVoy.  F.  Didor,  Essai  sur  la  typoçr.);en 
1789,  Pierres  céda  son  privilège  ft  l'Imprimerie  royale, 
et  l'assemblée  des  Etats-Généraux  confia  Pimpres- 
sion  de  s(  s  procès-verbaux  à  Pimpr.  Baudouin,  qui 
prit  le  titre  û' Imprimeur  national. 

Plusieurs  imprimeries  priiicières  ou  particulières 
furent  temporairement  établies  au  chiteau  de  Ver- 
sailles ;  ce  fut  une  modi*  et  presque  une  fureur  :  en 
1758,  .Madame  la  Dauphine,  mère  de  Louis  XVI,  dé- 
bute :  Elévations  de  Cœur  à  .Y.  S.  J.  C...,  impri- 
mé de  la  main  de  àladame  la  Dauphine.  1758,  in- 
IG.  Cet  opuscule  fut  exécuté  s  ms  la  directioa  de 
Ch.-J.-Bapt.  Delespine,  anc.  imprimeur  du  Roi,  lors 
huissier  du  cabinet  de  la  Princesse. 

Le  duc  de  Bourgogne,  frère  aine  de  Louis  XVI, 
veut  avoir  son  imprimerie  à  lui;  il  fait  venir  de 
Paris  un  membre  du  syndicat  des  imprinieors,  oom- 
tiié  IMii lippe  Vincent,  et  donne  :  Prières  à  l'usage 
des  En  fans  de  France,  Versailles,  de  Cimpr,  de 
Mgv  le  duc  de  Bourgogne,  1760,  in-12. 

Madame  de  Pompadour  ne  pouvait  rester  en  ar« 
rièi-e  ;  elle  veut  avoir  aussi  sa  petite  imprimerie, 
comme  elle  avait  déjà  son  atelier  ue  gravure  ;  tout  le 
monde  connaît  :  Bodogune,  princesse  des  PariHes, 
trauMiCy  iiu  Nord,  1760.  In-fto,  avec  une  estampe  en 
léie,  gtavce  par  les  belles  mains  de  la  favorite, 
sons  les  yeux  dt^  Boucher,  et  ...  avec  Paide  de  Cars. 

Enfin,  après  la  mort  de  son  frère,  Louis,  devenu 
dnu;>hin  de  France,  en  raison  de  son  goût  et  de  ses 
hiiiKiilières  aptitudes  poiir  les  arts  mécaniques,  se 
nul  igak'inent  à  l'imprimerie,  et,  en  1766,  il  im« 
prime  et  publie  :  Maximes  morales  et  politiques 
t'n'es  de  Tétémaque^  imprimées  par  Louii- Auguste 
Dauphin.  A  Versailles,  de  Pimpr.  de  Mgr  le  Dauphin, 
dirigée  par  A.-M.  l.ottin,  1766,  pet.  in-8*. 

Auus  ne  pouvons  quitter  Versailles  sans  accoirder 
une  mention  admit ative  à  Pimprimeur  Lebel,  qui 
donne,  en  1815-19,  Pexcellcnte  édition  collective  de 
Bossuely  en  tiS  volumes  in-8*.  Cest  un  des  beaux 
monuments  de  la  typographie  française. 

Vkrseniacum,  voy.  Virzinniacum  villa. 

Vkuska,  Verske,  Versetz,  ville  de  Hongrie 
(cercle  au-delà  de  la  Theiss). 

L'imprimerie  fut  introduite  dans  cette  Tille  an 
commencement  du  siècle  ;  le  cataL  Sxecheiiy  nous 
donne  le  titre  d*un  ouvrage  polonais,  dont  la  sous- 
cription est  :  Tissteni  u  Verske,  Franc,  Skamycta, 

;>  1802,  in-8". 

Vf.ksoix,   bourg  et  petit  port  de  Suisse, 
dans  le  cantou  et  sur  le  lac  de  Genève. 

Nous  citonii  cette  petite  localité,  parce  qu'au  mo- 
ment de  la  révolution,  un  imprimeur  de  GenèTe, 
nommé  Moser,  s*y  établit  :  Disonnaz^  la  Mort  de 


Tatto^  ou  le  triomphe  de  la  liberté^  tragédie  en 
S  actes  et  en  vers,  Versoix,  Moser,  1701,  in-8*, 
pièce  rare  que  ne  possédait  point  M.  de  Soleinne. 

Vektemium,  Yerthemium,  Wertheim,  petite 
ville  du  gr.-duché  de  Bade^  au  confl.  de 
la  Tauber  et  du  Rhin  (cercle  du  Bas- 
Rhin),  résidence  des  princes  de  Lô- 
wenstein-Freudenberg. 

Nous  n*2vons  point  su  trouver  cette  ville  dans  la 
liste  donnée  par  Falkenstein.  M.  Cotton  dit  que  la 
plus  riche  bibliothèque  du  Wurtemberg  (il  veut  évi- 
demment parler  de  biultgard)  renferme  un  livre  ail. 
exécuté  à  Werthcim  en  1.S24,  et  intii.  Uarmonia 
Evangeliorum.  Ce  livre  nous  est  absolument  in- 
connu, et  M.  Cotton  lui-même  ne  paraît  pas  bien 
convaincu  de  son  existence,  puisqu'il  ne  fait  remon- 
ter définitivement  Pimprimerie  de  Wertheim  qu'à" 
Pannée  17.^. 

Nous  croyons  que  Wertheim  posséda  une  atelier 
typographique  depuis  1615  environ  ;  nous  citerons: 
Gegenbf rient  wohlgegrûndeter  auff  den  vor  der 
Zeitdurch  die  Bischofft,  Wikrtzburgische  Bdthe 
wider  die  Het'ren  Graven  zu  Lùafcnstein  vnd 
Wertheimb  aussçcsprengten  Vermeinten  Berieht, 
etc.  Wertheim.  1618,  in-fol. 

Au  iviip  siècle,  Pimprimerie  est  florissante;  le 
meilleur  typographe  de  Wertheim  est  Jo.  Georg. 
Vehr;  il  s'intitule  :  «  Hof-unil  Canteley  Bueh- 
drucker  ». 

Verterje  fl.  A.J,  Broughy  bourg  du  West- 
moreland  (Angleterre). 

VeRTIA,  voy.  DO.NAVERDA. 

Vertilium,  VertauH,  commune  de  France 
(Côle-d'Or). 

Vertinus  in  Hainoavio,  Vertaing,  Vertain, 
commune  de  France,  près  de  Solesmes 
(Nord). 

Vertunum  in  Comit,  Pontico,  Verton,  com- 
mune de  France  (Pas-de-Calais). 

Veruca  Cast.  [Cassiod.],  dos  Trente^  près 
du  pont  San-Lorenzo  ;  ce  n'est  plus 
auj.  qu'une  colline  de  rochers,  près  de 
Trente  (Tyrol). 

Verll.e  [Flor.],  Verulanilm  [Liv.J.  dans 
le  Latium,  auj.  Veroli,  pet.  ville  épisc. 
de  la  délég.  de  Frosinone. 

Verulamiih,  voy.  Verolamium. 

Veritrium,  Ouipcùptov  [Ptol.],  ville  de  Lu- 
sitanie,  auj.,  suiv.  Reichard,  S.  Vt- 
cente  da  Beira,  près  de  Viseu  (Portu- 
gal) ;  d'après  qq.  géographes  ce  serait 
la  ville  de  Viseu  elle-même  ;  Viseu  est 
un  cvéché,  chef-lieu  de  la  prov.  du 
Haut-Beira,  au  N.-E.  de  Coîmbre; 
c'est  un  anc.  titre  de  duché. 

Ribeiro  donne  1565  comme  date  de  IMntroduction 
de  la  typographie  dans  cette  ville,  avec  Manoél 
Joim  comme  premier  imprimeur;  il  cite  un  Ca- 
téchisme^  exécuté  par  ce  Man.  Jokm,  en  1559;  peut- 
être  veut-il  dire  1659  ?  En  1566,  une  seconde  impri- 
merie est  installée  dans  cette  ville  par  Marco  Borge, 
qui  venait  de  Lisbonne,  où  il  avait  son  atelier  prin- 
cipal ;  la  Biblioth,  Lusitana  nous  donne  les  titrei  de 
plusieurs  Tolumet  sortis  de  tes  presses  ;  nous  cite- 


1331 


VERVERLE.  —  VESONTIO. 


1332 


iwis  I  Fra  Boëti$o  éo  Porio^  copiidto,  MamwU 
é$  COHfenorm  «  PhUêêiiU».  VImv  por  ManoH 
Join,  1540,  iB-t*  (voy.  tUMi  Antonio,  L  ill«  p.  812). 

ViRYERLB»  Vervu,  Vendefs,  TÎlle  de  la 
prov.  de  Liège  (Belgique). 

L'Imprimerie  pnolt  remonter  ûàn»  celle  ville  à 
l*iuiiiéc  ilêi^  tvec  an  premier  typogniplie  da  nom 
de  J.-J.  Ofer;  le  dernier  n*  d'un  JournaU  intitulé  i 
VAvant'Coureur  (in-ll),  dont  lei  dS  premiert  nu- 
mèrae  eviieDt  été  eidcnlét  A  Tignée,  diet  L.-J.  Or  • 
bon,  est  daté  de  Tcrviert,  i78t(  on  eonntlt  de  ce 
mémo  J.-J.  Oger  plurienn  volnmct  fouicriu  tu  nom 
de  Venrien,  maie  k  des  datea  poeiérieurei. 

Le  caL  capongne  nous  donne  nn  antre  nota  dTim- 
primeur  t  neeueU  é$  NoëUou^makfueê  êf^rUmlM 
ittr  tm  noiiaonee  eu  Satamar.  Yer? wn,  A*  Rema* 
de,  a.  d.,  ia-iX 

Ce  Rcmade  eat-il  antérieur  on  poatérieur  AO|er» 
voilà  ce  qne  noua  ne  poufona  déterminer. 

Vksaua,  Vesaua  ImfduoRj  aoc.  Auso, 
AusuMy  auj.  Nieder-Weiil,  Westi,  ville 
de  la  Prusse  Rhénane,  dans  la  Régence 
et  au  N.  de  Doiseldorf,  forteresse  im- 

Eortante  sur  le  Rhin,  au  confluent  de  la 
ippe. 

OOat  k  19U  que  POlkenatein  llUc  ramonirr  rbn« 
primerie  dana  cette  ville  ;  noua  tron?ona  en  efiet  à 
eeoe  date  une  édition  de  la  céKIm  Corfimioii 
n^Avetnoinw,  traduite  en  holtandaia,  et  Imprimée  A 
IVeteL d'alwrd  en  ISftS,  in-A*,  puii  en  lA&î,  inS* 
(WldeJElnd,  VeruîcMMM^  p.  »i,  FOueriln,  Baner« 
etc.). 

Noua  connaliaona,  au  xtu*  aiècle,  nn  bon  impri- 
meur k  Weael,  du  nom  de  Hogenbujraen  ;  emu  lui 
qui  exécute  en  1070  t  Ant.  PeretH  imtitut,  tm^" 
rUUei  hrotemati^s  âùtinctœ,  Id-12. 

En  1706,  nous  U'ouvcos  un  nouveau  nom  d'impri- 
meur t  Histoire  de  la  vie  âe  Soliman  II,  par  Ch. 
Ancillon.  Wesel,  Jacobus  van  Wetel,  1700,  in-8* 
(àrAraenal). 

Vesaua  Superior,  anc.  Yosava  [T.  P.]^ 
BosAGNiA  [Anon.  R.],  Yosalia^  ville  si- 
tuée aux  confins  des  Treveri,  auj.  06er- 
Wesel,  pet.  ville  sur  la  rive  gauche  du 
RhÎD^  entre  Bacharach  et  St-Goar  (Prusse 
Rhénane). 

Yesci  portus  [PL] ,  port  du  pays  des 
Cantabri^  dans  la  Tarracon.,  auj. 
Puerto  di  S.  Martino,  dans  le  Guipuz- 
coa. 

Veserontia  IFrédég.] ,  Virontia  [Greg. 
Tut.],  Vézér(mce$,  commune  du  Dau- 
phiné  (Isère). 

Vesidia  fl.  [T.  Pi],  la  Veniglia,  pet.  fl. 
de  Toscane. 

Vesolum,  Vesullum,  Vesulum,  Vezouz,  Ve- 
zoul,  Vesoid,  sur  le  Durgeoo.  ville  de 
Fr.^  chef-lieu  du  dép.  de  la  Haute- 
Saône. 

L'imprimerie  remonte  en  celte  ville  k  la  fin  du 
XVII*  siècle,  et  Tarrét  du  conaeil,  en  date  du  21  Juil- 
let 1704,  lui  accorde  un  imprimeur;  mais  nous  ne 
pouvons  pu  citer  lea  première  livrée  eiécutés  par 
ce  premiôr  étabUsseroent.  En  1710,  par  arrêt  du  par* 
lenient  de  Dôle,  deux  liomroea  fUreut  hrûlés  à  Ve- 
aoul,  comme  ■  trésorien  et  banmilerf  du  Diable ... 
après  avoir  conlnaé  une  inflnité  de  maléfioei  et  aor- 


celieriea  • .  Sana  doute,  ce  dramatique  événement 
donna  lien  à  de  Domtecnx  réciia,  nouvelles,  cooi- 
plaintes,  exécutés  k  Veaoul«  ania  noua  ne  lea  oon- 
iiaiiaons  paa.  (>  n*Cat  qu'en  172S  qne  nous  tronvona 
un  titre  de  livre  ft  dter  t  Diaeourê  uir  le$  effets 
merveilUux  du  Boum  4$  reâoul^  en  Fremck»* 
Comté,  Vesoul,  172S,  in-lX  [P.  Ldong,  UOOI. 

Falkeoslein  datait  de  1779  et  Temaitx  de  HM, 
llntroduction  de  la  typogr.  à  Veaoul  :  mteertatlomê 
mr  lu  eaux  minérauê  de  BtpiM,  prés  de  Vesowl, 
en  Praneke^Comté,  Veaoul,  DIgnot,  1791,  in-11 

En  1741,  nous  avons  un  nouvel  Imprimeur  du 
nom  de  Mareacbal  \  c*eat  lui  qui  donne  cette  rare 
édition  dea  lloeU  «n  pncoft  de'  FesonI  ei  de  êon 
MOÊla^ê.  Veaoul,  pet.  in-11  (1**  v»  MotOer,  n*  UQ. 

Yesortio  [Os.,  I.  A.,  T.  P.,  Frédég.], 
Vesuntio  [Inscr.  ap.  Or.], Visomo  [Au- 
son.],  Vesuotii,  Besantio  [AmoLly  Om- 
otfmov{Pt.l,  BMTÔntov  [D.  Cass.].  Metro- 
pous  Cîv.  vESomuNsioM,  Cnr.  Ganoro- 
UMOBUM,  hoc  eti  YEsoKnomiM  [Usa.]. 
VESONncoRUM  Giv.  [Greg.  Tur.J,  vesvx- 
aoNBy  VEsoNaoNX  flionn.  Mérov.]^  ca- 

Sitale,  sous  Auguste,  de  U  Provincià 
[azima  Sequanorum  (Y*  lyonnaise), 
JBesofiçoR,  sur  le  Douhs^  anc.  capit.  de 
la  Franche^Gomté,  auj.  dief-lieu  du 
dép.  du  Doubs;  évèché  vers  199, 
arch.  au  iv*  siècle;  académie,  biblioth. 
importante;  patrie  de  Gh.  Nodier  et  de 
V.  Hugo. 

Mona  avona  vn  rimprimerie  pénétrer  en  Pnncho- 
Comté  an  zv«  sitde,  et  la  ville  de  Salins,  aloia 
résidence  du  iVlemeni,  en  eut  les  prémices  eu 
14S5. 

Noos  avons  signalé  l'association  ordinaire,  ft  Sa- 
lins, de  deui  bourgeois  oomnuindiialres  et  de  l'ou- 
vrier en  typographie,  Benoist  Bigot,  Oaude  Bau- 
drand  et  Jehan  Desprels  [fie  Pratis);  nous  disons 
Jelian  Desprels.  et  non  Jehan  du  Pré,  ce  qui  nous 
ramènerait  au  grand  fondeur  et  typogr.  parisien  de 
ce  nom,  Uupré,  qui  parugeait,  il  est  vrai,  avec  Mar- 
tin Morin  de  Rouen,  Tentreprise  de  l'impression  des 
livres  liturgiques  à  l*usagc  des  diocèses  dépourvus 
d*un  établissement  tvpogr.,  mais  que  nous  n'avons 
Jamais  vu  signer  •de  Pratis  «,  et  toujours  «  de 
Prato  •  au  singulier,  et  nous  traduisons  Desprels, 
avec  le  P.  Laire»  parce  que  ce  nom  est  essentielle- 
ment  comtois,  taudis  que  la  forme  Desprez  n*cst 
point  ordinaire  dans  la  province. 

Appelé  Tannée  suivante  à  Besançon,  par  rarcbe- 
véque  Cbarlei  de  Neufchastel,  anc  évéque  de  Bayeui, 
Jehan  Desprels  transporta  son  matéi  iel  dans  cette 
%ille,  et  y  imprima  dès  1487;  mais  ici  surgit  une 
difficulté. 

I^  P.  i^ire  {Imprim,  en  Franche^Comii.  D6lr, 
17S5)  dit  avoir  possédé  un  exempl.  d^in  des  incu- 
nables de  Besançon,  k  la  date  de  1487,  au  bêê  du- 
quel le  nom  dMniprimeur  figure  nettement  écrit  à  la 
main  ■  Jehan  ConteU  et  il  y  a  Joint  son  chiffre  à  k 
mode  des  grands  imprimeurs  de  son  temps.  >  Que 
vaut  celte  allégation  7  le  P.  LdJre  est  un  bibliogra- 

{>he  des  plu»  médiocres,  on  le  sait,  et  dans  Tespdce 
I  n*est  pas  même  sûr  de  ce  quM  avance,  car,  un 
peu  plus  bas  (p.  35),  il  é.rii  «  Comtei  i,  et  il  ne  sait 
DOS  si  le  prénom  est  bien  Jean;  peut-être  esKe 
Françoiâ  t  Si  c'est  là  une  signature  d'imprimeur, 
et  rien  ne  le  prouve,  il  faudrait  peut-être  lire  :  •Je- 
han Desprels  Copitois  •,  et  tout  serait  bien  qui  fi- 
nbrait  bien. 

Voici  le»  titres  succincts  des  incunables  vesontius 
de  1487  et  1488  t  Regimen  Sanitatis  eum  traletatn 
épidémie  seu  pestilètie^.  a  magistro  Amaldo  de 
villa  nova  Cathalano...  au  v»  du  f .  8S  ;  ...  Fùiit 
felieiier,  impreuue  BUunltiL  Anno  dfil  milleaimo 


1333 


VESPERIES.  —  VETONES. 


1334 


quadringeotesimo  octaalgesimo  septimo.  ln-4*  de 
8S  ff.,  avec  slgn.  A.  l..  à  SS  lig.  par  page,  plus  on 
r.  blanc.  L*opuscule  de  PestUentia,  indiqué  à  part 
par  Maittaire,  le  cat.  Hohendor^  Pr.  Marchand  et  le 
P.  Laire,  fait  partie  du  vol.  et  Tonne  5  ff.  à  2  col. 
avec  une  souscription  particulière  ;  il  ne  serait  pas 
iinpos5ible  cependant  que  l'édition  décrite  par  le 
P.  Lairc  (8  pp.  in-fto)  fût  différente,  mais  le  fail 
nous  parait  peu  probable;  il  serait  important  de 
comparer  le  caractère  de  ce  volume  avec  celui  du 
MissALK  de  Salins,  mais  ces  confrontations  ofArent 
une  dirRculié  qui  ne  sera  surmontée  que  lors  de  la 
ci-éution  d^un  musée  typogr.  à  la  Bibl.  imp. 

Codex  constitutionum  Eeeleite  Bittmtinœ^  edittis 
n  Carolo  de  Novo-Ca*tro,  Archiep,  Bisuntino»  — 
\  la  fin  :  Impreuum  Binuntii  anno  dtU  miUettmo 
iinadfingeniesimo  oduaçefimo  septtmo^  prima  die 
Maria  (ifi88.  Tannée  commençant  à  Pâques,  qui 
loiiibe  le  15  avril).  In-fol.  de  30  if.,  sans  cb..  ni  ca- 
pitale, avec  sign.  G^est  au  bas  de  cette  pièce  que  le 
i\  Laire  a  lu  sa  fameuse  sign.  en  encre  rouge  i  Je- 
han ou  François  Contet  ou  Comtet, 

En  1488  :  (Rodericus  de  Zamora)  SpeculU  hûane 
vitc^Speculuz  conuerl»ionis  peccatoruml  tpeeulU 
sacerdotut...  A  la  fin  :  imp^sus  Bisuncii^  anno  dM 
mitesimo  ccccoLXXXuiiJ*  Ulain,  n"  1SM7).  Petit  in- 
a«  gnih.  de  180  ff.,  dont  le  102*  (if  1)  est  blanc. 
Après  ces  180  ff.  Vient  un  autre  titre  t  Spéculum 
ariis  bcne  moriidi^  et  les  traités  suivants  :  An  bene 
moriemlU  22  ff.,  sig.  A.ccc;  Spéculum  aureum  ani' 
me  pectatricis,  32  ff,,  sign.  a-d.;  Spéculum  taeer- 
dotum  ;  Hiatoria  horrenda  de  yçone,  etc.,  8  ft, 
sign.  Aa.  —  Spéculum  conuerstoniM  peccatontm 
Dyonisii  de  Levivis  alias  Biekel  ordinia  cartusieÂ, 
28  ff.,  sign.  A.  D.  iij.  A  la  fin  du  dernier  colophon  t 
Finit  liber  féliciter.  Spéculum  côuersionis  hetcPf, 
Impssun  Bisuntii,  Anno  dm  M  cccc.LXXX.vii]. 

l<e  vénérable  doyen  des  bibliophiles  français,  le 
président  Boiirgon,  de  Besançon,  qui  a  bien  voulu, 
malgré  ses  90  ans,  nous  écrire  à  l'occasion  de  la 
typogr.  vesontine,  et  qui  possède  ce  précieux  incu- 
nable, ainsi  que  le  Missalc,  plus  précieux  encore, 
de  Salins,  1485,  nous  dit  du  Spéculum  de  Roderigo 
de  Zamora  :  «  Ce  livre  est  sans  nom  d'imprimeur, 
mais  Je  suis  convaincu  qu'il  a  été  imprimé  parce 
mi}me  J.  de  Praiis,  qui,  après  l'impression  du  Missel 
de  Salins,  vint  s'établir  à  Besançon,  qu'il  quitta 
après  quelques  années  d'exercice,  t 

Parmi  les  plus  précieux  vol.  impr.  h  Besan^n, 
nous  citerons  les  Elégies  de  la  belle  fllle  lamentant 
sa  virginité  perdue,»,  de  Ferry  Julyot.  —  Imprimé 
(|)ar  Jacques  Estauge)  aux  despens  d'Antoine Ludin, 
escuier,  citoyen  de  Bezanson,  au  mois  de  mars  1557, 
in-8<>  (cat.  Nodier,  1844,  no  418)  ;  Nodier  certifie  que 
ce  J.  Estauge,  qui  promena  ses  presses  de  Bâle  fc 
Strasbourg  et  &  Besançon,  est  le  typogr.  auquel  on 
doit  l'impression  de  la  célèbre  Bpistre  au  Tigre  de 
la  France,  qui  vient  d'être  achetée  par  la  bibUoth. 
de  la  ville  de  Paris,  on  ne  sait  à  quel  propos,  au 
prix  énorme  de  1&40  fr.,  avec  les  frais,  à  la  vente  de 
feu  M.  Brunet. 

N'oublions  pas  l'imprimerie  particulière  qu'établit 
dans  sa  maison  de  Besançon,  vers  1784,  M.  Tbomas- 
sin,  ancien  commissaire  des  guerres;  imprimerie 
qui  subsistait  encore  en  1800,  car,  à  cette  date,  il 
réimprime  à  27  exempl.:  La  Polymachie  des  Mar- 
mitons,.,  (voy.  cai.  Ghateaugiron,  n**Sl  et  178). 

Nous  citerons  comme  imprimeurs  à  Besançon, 
Moingesse,  à  la  fin  du  xvie  et  au  commencement  du 
XVII*  siècle  ;  les  Chouet  de  Genève,  qui  y  fondent 
une  succursale;  L.  Rigoine,  à  la  fin  du  XVli«  siède. 
Les  arrêts  du  conseil  de  1704  et  de  1730  accordent 
Pim  et  l'autre  quatre  offices  typogr.  k  la  ville  de 
liesançon  ;  et  en  1764,  lors  du  rapport  fait  à  M.  de 
Sanines,  voici  quel  était  l'état  de  l'imprimerie  :  Be- 
sançon possédait  onze  libraires,  dont  quatre,  suivant 
rordonnance,  étaient  imprimeurs.  La  réception  des 
libraires  à  fiesançon  n'était  précédée  d'aucun  ap- 
prentissage ni  d'aucun  examen  ;  on  n'avait  besoin 
que  d'une  simple  autorisation  du  magistrat  pour 
ouvrir  boutique.  Voici  les  noms  des  quatre  iinpri« 


meurs  titulaires  s  Osclin»  4  presses  et  0  compa' 
gnons;  Gruchez,  2  presses  et  7  compagnons;  la 
veuve  Bogillot,  2  presses  et  4  compagnons;  enfin 
Gharuet,  3  presses  et  10  compagnons. 

Vesperie-s  [PI.],  ville  des  Varduli,  dans  la 
Tarracoû.,  auj.  Bermeo,  bourg  du  Gui- 
puzcoa,  suiv.  McDtelle. 

Vespia,  Visp,  bourg  de  Suisse  (Valais). 

Yesprimia,  Vezsprimium,  Veszprim,  Vesz- 
prémben,  ville  épisc.  de  Hongrie^  ebef- 
lieu  de  comitat,  sur  le  Sed  (cercle  au- 
delà  du  Dauube). 

Vers  1789,  le  typographe  de  Raab,  Joseph  Strcibij^, 
monta  une  imprimerie  dans  cette  ville,  a  l'uiOige  cm 
séminaire  catholique,  du  couvent  des  Piaristes  et  de 
TEvèché;  il  fit  diriger  pendant  quelques  années  cet 
établissement,  qu'acquit,  en  1798,  Michael  Szammer, 
lequel  mourut  en  1800,  et  sa  veuve  Glara  Szaminier 
lui  succéda  :  Hraàovszky  GyOrgy  elObb  Paloiai, 
azntan  kis  Somlyôi  Preaik.  Veszprémben  Streibig 
Jôsef  betaivvl,  1789,  in-8*de37  pp.  [Németbj. 

Vestini    [Plin.J,    Oùr.orTivc(    [Ptol.,    Str.], 

OùtJTTivcf   [Pol.j,  peuple  samnite^  sur 

les  Tront.  du  Picenum^  dont  la  capit. 

était  Ampternum,  occupait   partie  des 

Abruzzes. 

Vestrovicum,  Wesierwik,  Wasterwyk,  ville 
de  Suède. 

Vesulus  Mons  [Mêla,  Pl.]^  dans  les  Alpes 
Cottiennes^  auj.  Monte  Viso. 

Vesunna,  voy.  Petricordium. 

Vesuntium,  voy.  Vesontio. 

Vesuvius  m.  [Mêla,  PI.,  Liv.J,  Vesevos 
[Lucr.,  Virg.,  Suet.],  oùwaoOioç  FStr.l, 
OùtaooiQ;  [Diod.],  Vesbics  JMar.,  Stat.l, 
Bs<r€io;  [D.  Cass.l,  t7  Monte  Vesuvio,  (e 
Mont  Vésuve,  volcan  d'Italie  qui  cou- 
ronne la  baie  de  Naples;  son  éruption 
de  l'an  79  coûta  la  vie  à  Pline  l'An- 
cien, et  détruisit  Hertmlanum  et  Pom- 
péi. 

Vbtera  Castra  [Tac,  I.  A.,  T.  P.],  OOirspa 

IPtol.],  dans  la  Gaule  Belgique;  auj. 
^orstenberg^  bourg  près  de  Xanten,  dans 
la  Prusse  Rhénane. 

Vetera  Castra,  dans  le  pays  des  Yiducas- 
ses,  auj.  yietix,  commune  de  Fr.  (Cal- 
vados). 

VETERAoriNUM,  Oudewoter,  pet.  ville  de 
Hollande,  sur  l'Yssel  (HoU.  Mérid.). 

Vetoniana  [T.  P.],  station  de  la  Norique, 
que  Muchar  place  à  Pettenbach,  et 
Reichard  auprès  de  Kremsmùnster,  en 
Siyric. 

Vettona,  Vetuna,  Bettona,  bourg  d'Italie 
entre  Perugia  et  Todi. 

Vettones  [Cœs.,  PI.],  ajlTTMv^  [Pt.,  Str.], 
peuple  de  la  Lusitanie,  entre  les  Vac- 
caj  et  les  Garpetani,  occupait  partie  de 


1335 


VETULONIA.  —  VIBO. 


1336 


VEstremadura  esp.,  du  roy.  de  lÀon^  et 
de  la  prov.  portug.  de  fra-oi-McnUs. 

VeTULONTA   [Sil.],   VeTUIX)NIUM,   OoiTCO).8iviot 

fPl.l,  Veijuis  [T.  P.],  l'une  des  douze 
cités  étrusques,  auj.  VeMia  (en  ruines), 
près  de  Piombino  (Toscane). 

Vêtus  domus  Palat.,  in  pago  Rotomagensi; 
un  anc    village  du  dioc.   de  Rouen 

{sortait  le  nom  de  le  Viel-Manoir,  suiv. 
'ab.  Lebeuf  ;  on  l'appelle  aijy.  le  Vieux- 
Manoir  (Seine-lnf.). 

Vêtus  SoLniM^  AUsofU,  bourg  de  Hongrie 

[Graêssej. 

Vetusta  vnjA,  Altdorf,  ville  de  Bavière 

lid.]. 

Vexalla  iEsT.,  oùtÇâxXa  [Ptolem.],  dans 
la  Britannia^  auj.  Bridgewaterbay. 

Vexfordia,  voy.  Manapia. 

Vexsia,  Wexionu,  Wexioey  vieille  ville 
épisc.  de  Suède,  n*est  plus  qu'un  bourg 
de  la  Gothie. 

Ce  bourg  possède  une  bibliothèque  de  quelque 
importance,  et  un  établissement  typographique  qui 
commence  a?ec  le  siècle  (1801). 

Vezeliacum^  Verseliacum,  Viseuacum,  Vi- 
ZELucuif  villa  ad  Curam  [Gh.  Phil.  Au^. 
a.  1190],  ViRZEUAcuM  [Gh.  Lud.  Grassi, 
a.  1137],  ViDELucus,  Vezeltum,  Vézelay, 
bourg  de  Fr.  (Yonne);  anc.  abb.  de 
Béncdiclins,  fondée  vers  844,  et  dans 
laquelle  se  tint,  en  H46,  un  célèbre 
concile  où  Louis-le-Jeune  se  croisa; 
patrie  de  Théodore  de  Bèze. 

Une  imprimerie  a-t-clle  fonctionné  dans  cet  illus- 
tre monasière  ?  le  fait  n'est  point  impossible  ;  quoi 
qu'il  en  soit,  nous  trouvons  aux  vieux  catal.  et 
nous  devons  signaler  :  Alexandri  Massaria  dis- 
putatione»  de  sccpis  miUeitdi  sançuinem^  et  de 
purgatione  principii  morborum.  Vesclii,  1585,  in- 
W  (cat.  Rob.  Scott,  Bibliopola*.  1674,  p.  90). 

Un  magistrat  distingué  et  érudit,  M.  Flandin,  a 
consacré  une  suite  d'intéressantes  monographies  & 
l'antique  abbaye  de  Véielay. 

ViiE  Italic^.  Les  principales  voies  ro- 
maines, qui  mettaient  en  communica- 
tion directe  les  colonies  et  les  provinces 
alliées  ou  soumises  avec  la  métropole, 
étaient  :  la  Via  Appia,  de  Rome  à  Ca- 
poue;  la  Vu  Al  relia,  de  Rome  à  Pise; 
la  Via  Clodia,  conduisant  à  Arezzo  et 
Lucques  ;  la  Via  Flaminia,  de  Rome  à 
Rimini;  la  Vlv  Ostiensis,  de  Rome  à 
Oslie;  la  Via  Pr^nestina,  de  la  porte 
Esquiline  à  Praeneste;  la  Vu  Salaria, 
de  Rome  à  Ascoli,  dans  le  Picénuin;  la 
Via  TiBURTiNA  ou  Gabiana,  qui,  à  Ira- 
vers  le  territ.  des  Sabins,  des  i4i]ques 
et  des  Marses,  allait  rejoindre  celui  des 
Peligni  (Abruzzo  Cilrà);  etc. 

ViADUS  fl.,   Oùia^o;  [Plol.J,  Viadrus,   fl. 


de  la  Germanie,  appelé  depuis  Odagra, 
Odera  [Pertz],  roàêr,  de  l'Autriche  à 
la  Baltique. 

Vialovicus,  Volvic,  bourg  d'Auvergne 
(Puy-de-Dôme). 

ViANA,  Vtana  de  foz  de  Lima,  pet.  ville  de 
Portugal,  sur  la  Lima  (Minho). 

Comprise  par  Mendez  dans  la  liste  des  vfllet  de  b 
Péninsule  ibérique, qui  ont  ponédé  une  imprimerie; 
nous  trouvons  cité  par  Antonio  (Il,6ft),  par  les  calaL 
Dubois,  Balute.  etc.:  Fra  Luit  de  Souza  (Emm. 
de  Sousa  Coutinbo)  a  historia  da  Vida  de  Dom  P. 
Barthotome  dos  M<inyre$  da  ordem  dos  Prega- 
dores  Arcevispo  et  Senhor  de  Braga,  reformada 
em  estito  et  ordem  et  ampUada^  etc.  Vianc,  1619, 
in-fol. 

VuTciA,  Viatka,  ville  et  chef-lieu  de  gou- 
vem.  en  Russie,  sur  la  Viatka  (Russie 
Orient.);  évèché. 

ViBERi  [Plin.],  peuple  de  la  Gaule  Cisal- 
pine, occupant  le  Vibericus  pagus,  ter- 
rit. de  Brug  ou  Brigg,  au  pied  du  Sim- 
plon,  dans  le  Valais,  et  non  point  dans 
le  canton  de  Vaud,  comme  nous  l'avons 
dit  à  tort. 

ViBi  forum  [PL],  dans  la  Ligurie,  auj., 
suiv.  Harduin,  Castello  di  Piora,  mais 
plutôt  d'après  Reichard,  Pignerol  (voy. 
Pinaroiium);  d'autres  géogr.  traduisent 
par  Pezzana,  ou  par  RS)ello,  en  Pié- 
mont. 

Quoi  qu'il  en  soit  de  l'attribution,  nous  devons  si- 
gnaler avec  M.  Cotton  ce  fait,  que  U.  Moreni  Bibl. 
délia  Toscana,  t.  1,  p.  117),  fait  mention  d'un  Krre 
daté  de   1684  et  portant  |)our  lieu  d'inscription  : 

FORI  VlBIOBUM. 

ViBiNUM,  ville  des  Vibinates  [Pl.J,  en  Apu- 
lie,  auj.  Bovino,  dans  le  Napolitain, 
sur  le  Ccrvaro  (Capitanata). 

Vibisci,  voy.  Bituriges. 

ViBiscuM,  BiBiscuM,  Vevey,  Vevay,  ville 
de  Suisse,  sur  le  lac  de  Genève  (cant. 
de  Vaux). 

Tevay  eut,  au  dire  de  Falkenstein,  un  établisse- 
ment  typogr.  en  exercice  dès  l'année  1605;  llalier 
(SchtveizcrbibL)  signale  une  imprimerie  considé- 
rable, dirigée  par  JMoIasse-JoOaud,  de  1756  à  1790; 
bien  que  nous  ignorions  sur  quel  titre  repose  la 
version  de  Falkenstein,  nous  pouvons,  avec  M.  Cot- 
ton,  le  catal.  ik)hn  de  1841,  Lowndes,  etc.,  citer  on 
volume  antérici:r  à  la  date  adoptée  par  llaller;  Ed- 
mund  Ludlow's  Memoirs,  wiih  a  collection  of  ori- 
ginal l'apers.  Vcvay,  canton  de  Fîeme,  1698-9,  5  mA. 
in-80  (Vevay  dépendait  du  C4inlon  de  Berne).  Cet 
Ednmnd  l.udlow  est  le  céUbre  général  républicain 
qui  fut  obligé  de  quitter  rAngkncrrc  à  la  restaura- 
tion de  Cbarles  11  ;  il  s'était  fixé  à  Vevay,  où  il  mou- 
rut (Misiblemont  en  1693.  il  axait' été  lieutenant- 
général  dans  les  armées  du  parlement,  coininandant 
en  chef  (le  l'armcn;  d'Irlande,  membre  du  Couneilof  ^ 
State  et  du  Long  Parlement;  ses  mémoires  originaux 
sont  de  la  plus  haute  importance  pour  l'histoire  de 
la  révolution  d'Angleterre. 

ViBiscuM,  Vii-y,  bourg  de  l'Anjou  (Maine- 
et  Loire). 

ViBo  [Mêla,  PI.,  Cic,  Liv.,  Caes.],  Vibosa 


1337 


VIBURGUS.  —  VICENTIA. 


1338 


II.  A.],  ViBO  Valentîa  fPl.,T.  P.],aji- 
ècôva    OùaX£vT{a   (Str.j,    Oùt6â)v    OùaXsvria 

flMol.l,  à  rextrémilé  de  la  Via  Popilia, 
aiij.  Bivona,  sur  la  côte  0.  de  la  Calabre 
un.  ;  voy.  HippoNiuM. 

Vjhukgus,  Viborgy  Witorg,  ville  forte  de 
Russie,  chef-lieu  de  gouvern.  (Fin- 
lande). 

ViBLRGus,  Wiborg,  pel.  ville  du  Danemark 
(Julland). 

Siège  épiscopal  et  cheMieu  du  dioc  de  Jat- 
land,  Wiborg  est  ]a  quatrième  fille  da  royaume  qui 
ait  possédé  une  imprimerie;  c'est  à  1528  que  les  bi- 
bliographes en  font  remonter  l'établissement,  et  le 
nom  du  prototypogr.  est  lians  Wyngarthener  :  Her 
fiaffir  wii  bodhœ  edt  ùnckeUght  Klawaemool  oeh 
cdt  Wenliiht  Tilbudh  af  then  Herre  Jésus  Chris- 
tux,  etc.  wftdsadt  af  Ilans  Tawsen  I  Wiborg 
1528.  Prendihet  i  Wiborg  af  Ilans  Wyngaribener 
in-^".  Ce  livre  rare  est  cité  par  Panser,  qui  donne 
('gaiement  le  titre  d'une  réponse  du  même  auteur  à 
révêque  d'Odensëe,  imprimée  à  Wiborg  l'année  sui- 
vante, 1529.  in-4o  ;  ces  deux  volumes  ne  sont  pas 
cités  par  Alb.  Barlholini  {de  Scriptit  Danorum), 
ni  par  Joh.  Môiler,  mais  ces  bibliogr.  nous  donm^nt 
r|uel!|ues  détails  sur  l'auteur.  Cet.  Hans  Tawsen  (lat« 
Joh.  T3usanus),  né  en  Kionie>  en  l<i94,  professeur 
de  théologie  à  l'université  de  Copenhague,  embrassa 
le  protestantisme  en  1521,  et  se  livra  avec  ardeur  à 
la  propagande  des  doctrines  de  la  réforme  ;  il  fut 
nommé  à  Tévèché  de  Ripen  en  1542,  et  mourut  en 
1561. 

Ix!  plus  ancien  livre  que  cite  Barthollni,  comme 
exécuté  à  Wiborg,  e!<t  de  1550  :  Introitus  breuis  ad 
Scripturam.  Wiburgi,  1530,  in-8». 

VicAVEDONA,  ViviDONA,  Vivonc ,  Vivonue, 
sur  le  Clain,  bourg  du  Poitou  (Vienne). 

ViCENARUM    NeMUS,    AD    ViCENAS,  ViCENNiE, 

VixcENxN.E,  VincenneSy  anc.  maison 
royale  de  l'Ile  de  France  (Seine);  châ- 
teau fortifié  dont  la  chapelle  contient 
les  admirables  vitraux  peints  par  Jean 
Cousin,  d'après  les  cartons  de  Kapbaël. 

Quelques  pièces,  pamphlets,  satires,  ont  été  pu- 
bliés sous  la  rubrique  de  Vineermes^  nous  citerons 
tout  particulièrement  x  Histoire  de  ia  détention  du 
cardinal  de  Rett  et  de  ses  suites  {par  le  Paige  et 
par  le  Prés,  de  Minières),  Vincennes,  1*755,  in-12. 
iMais  nous  ne  croyons  pas  qu'il  ait  été  établi  d'im- 
primerie sérieuse  dans  cette  localité  antérieurement 
au  xixe  siècle. 

VicENTiA  (1.  A.,  I.  Hier.,  T.  P.],  OùixtvT(a 
[Ptol.],  ajtxsTia  [Str.],  VicETiA  [PI., 
Tac,  Just.],  municipe  romain^  dans  la 
Vénétie,  au  N.-O.  de  Padoue,  auj.  Vt- 
cmza,  sur  le  Bacchi^lione,  grande  ville 
épisc.  d'Italie  ;  patrie  de  Trissino  et  de 
Palladio. 

Nous  avons  déjà  ébauché  l'article  bibliographique 
qui  concerne  Vicence,  quand  nous  avons  parlé  de 
Sant'Orso,  bourg  au  N.  de  cette  vUle  et  distant  de 
12  uiillcs  |voy.  S.  llRsi^ius  et  L'rsil'S(S.)];  nous  com- 
pillerons  ici  ce  qui  est  relatif  à  l'histoire  typogr. 
de  la  ville  elle-mônie  de  Vicence. 

I^s  deux  premiers  imprimeurs  de  Sant'Orso, 
1  éonanl  Achates  de  Râle  et  Jean  du  Ilhin,  dirigent, 
parait-il,  simultanément  des  ateliers  typogr.  à  Vi- 
cence ;  le  matériel  et  les  caractères  semblent  iden- 
tiques, la  souscription  seule  parait  différer.  Pour- 
quoi  se  sont-ils  d'abord  arrêtés  au  boui^  de  Sant'- 


Orso? le  fait  n'est  pas  facUe  à  expliquer;  peut-être 
avaient-ils  adressé  au%  Riformatori  allô  studio  dt 
Padova  (magistrats  universitaires  exerçant,  dans 
les  Etats  VéniUcns,  une  autorité  qui  peut  équivaloir 
à  celle  de  notre  ministère  de  l'instruction  publique, 
avec  une  nuance  de  libéralisme  en  plus),  une  de- 
mande à  l'effet  d'obtenir  la  licence  d'imprimeur, 
nécessaire  pour  exercer  dans  l'intérieur  de  la  ville, 
et,  en  attendant  l'obtention  de  cette  autorisation, 
avaient-ils  voulu  donner,  extrft-muros,  les  preuves 
de  leur  savoir-faire  ;  quoi  qu'il  en  soit,  deux  ans  ne 
se  sont  pas  écoulés  depuis  la  publication  du  pre- 
mier livre  imprimé  à  Sam»  Orso,  le  célèbre  Virgile 
de  1472,  et  nous  voyons  Léonard  Achates,  impri- 
mer à  Vicence. 

Le  premier  livre  que  nous  trouvions  avec  une 
souscription  à  ce  nom,  a  figuré  pour  la  première 
fois  en  vente  publique  au  catal.  Floncel  (n»  76971; 
c'est  une  sorte  d'encyclopédie  historique,  intil.: 
DiTA  M  ON  01,  Incomenza  et  tibro  primo  Dita 
Mundi  cumponuto  per  Pazio  di  Giuberti  da  Pt~ 
renza,  —  Vincentia,  Maestro  Leonardo  da  Basilia 
•  mille  sêtanta  qtiatro  e  quatrociento  ■.  In-fol.  à 
2  col.  de  59  lignes,  en  caract.  ronds,  dits  cicero,  de 
106  ff.,  sans  chiff.  ni  réel.,  mais  avec  signât.  A-0, 
placées  tout  au-bas  des  pages.  Amati,  Brunel,  le 
cat.  Floncel,  etc.,  décrivent  ce  livre  avec  soin;  nous 
ne  nous  y  arrêterons  pas. 

La  même  année  et  un  mois  auparavant,  ce  même 
Uonard  de  Bâle  publiait  à  Sani*  Orso  les  Fite  d^ 
Sancti  Padri,  in-fol.  (voy.  Jac.  Morelli,  Indice, 
lom.  IV.  p.  126),  et  très-peu  de  temps  après,  le  cé- 
lèbre PÉTRARQUE,  de  la  même  date.  Les  deux  éta- 
blissements étaient  donc  simultanés,  ou  peut-être 
il  n'en  exista  qu'un  seul  à  Sant'Orso,  et  &  Vicence 
était  le  magasin  et  le  dépôt  de  la  librairie,  et  les  im- 
primeurs dataient  indifféremment  de  la  ville  oti 
étaient  les  magasins,  du  bourg  oh  se  trouvaient  les 
ateliers. 

Jean  du  Rhin  (  gui  peut-être  ne  fait  qu'un  avec 
Jean  de  Cologne  ?)  publie  également,  en  1475,  à 
iiant'Orso  :  les  Epttresde  Piialaris^  et  à  Vicence,  au 
mois  d'avril,  c'est-à-dire  au  début  de  l'année  (Pâques 
tombe  le  26  mars),  une  belle  édiUon  du  Téren- 
CE,  in  40,  les  Laude  del  Exe,  Missier  Lunurdo  Jus- 
tiniano,  in-4»;  les  Miracoli  delta  Vergine  Maria^ 
in-4o,  un  précieux  Décaméron,  in-fol.,  etc. 

Celte  même  année  volt  arriver  un  nouvel  impri- 
meur à  Vicense,  où  il  fonde  un  important  établis- 
sement; c'est  llermann  Liechtenstein  (LevUapis) 
de  Cologne,  qui,  quelques  années  après,  va  s'établir 
à  Tiévise.  Il  débute  par  un  ouvrage  de  la  plus 
haute  importance,  la  première  édition  de  Ptoléroée  : 
Clavdii  Ptolevei  Alexandrini  Cosvooraphia  La- 
tino  interprète  Joe.  AngetOy  au  vo  du  145«  f.:  En 
tibi  tector  CoxmograpMa  Ptotemœi  ab  Hermano 
leritapide  Colonien»i  ||  Vicentiœ  accuratttsime  im- 
pressa.  Benedicio  Triuisano  ^  Angeto  Miehatete 
prœsidibus.  ||  m.ccccluv.  Jdi.  Sept.  In-fol.  de 
145  ff.  à  59  iign.  Cette  édiUon,  on  le  sait,  est  don- 
née sans  cartes  ;  trois  ans  après  la  seconde  édfUon, 
mais  enrichie  de  27  Mappœ  œri  tneisœ,  était  don- 
née ï  Rome,  nous  en  avons  parlé. 

Les  imprimeurs  qui  suif  ent  sont  Jean  de  Vienne,  qui 
publie,  en  14*6,  une  précieuse  édition  de  Virgile, 
m-fol.;  le  Hollandais  Peter  de  Harlem,  qui  s'associe 
d'abord  avec  Hermann  Liechtenstein  :  un  prêtre 
vicentin  appelé  Zuan  Lunardo  Longo  (Piovan  de 
Sancto  Paulo  de  Vicenza);  Stephan  Koblinger  de 
Vienne  ;  Gérard  de  Flandre  ? 

Ce  célèbre  typogr.  ambulant  serait  venu  s'établUr 
en  1476,  si  l'on  en  croit  il  Federici  {Memorie  Tre- 
vigiane,  p.  56),  corroboré  par  M.  Van  der  Meerscb, 
et  l'on  ne  connaîtrait  de  lui  qu'une  seule  publica- 
tion ,  les  Commentarii  Omniboni  Leoniceni  in  Ci- 
ceronis  oratnrem^  in-fol.,  que  Panzer  et  Amati 
donnent  à  liéonard  de  Bâle,  et  que  Federici  au 
contraire  dit  être  exécuté  avec  les  caractères  de 
Gérard  de  Lysa  :  Adhuc  sub  judice  lis  est. 

N'oublions  ims  de  mentionner  l'imnrimerie  con- 
ventuelle des  Praires  S,  Zanoti  de  Plactntia,  qui 


1339 


VICEPREVANUM.  —  VICTRIACUM  PALAT. 


1340 


date  également  des  premières  années  de  rimprime- 
rie  k  Vicence,  c'ett-à-dire  de  1<I75« 

Pour  la  suite  des  imprimeurs,  voyei  Panser,  V, 
49â,  et  pour  les  meilleures  sources  à  consulter  pour 
llii&t.  typogr.  de  la  Tille,  Toy.  :  G.  Th.  Faccioli 
{Catal,  (tei  litri  slamp,  in  Victnia  e  iuo  ierriU 
nel  tec.  XV)\  Pagllarino,  Croniehe  ai  Vicenza  ;  Jac 
Morelli,  Indice;  Frédéric^  Memorie  Trtviçiane, 
Amati,  etc. 

ViCEPRKVANUM,  VlCOSOPRANUM,  ViCO  SOffa- 

no,  Vespran,  bourg  du  canton  des  Gri- 
sons, de  la  ligue  Caddée  (Suisse). 

Falkenstein  (p.  275),  d*après  Fauteur  anon.  de 
VHistoire  de  la  typogr,  en  Suisse^  dit  que  Fimpri- 
merie  exista  dans  ce  bourg  des  Grisons;  mais  il 
n'indiaue  pas  Fépoque  et  il  ne  cite  pas  de  titre  à 
J*appui  de  i'assertion. 

VicHiuM,  voy.  AoUiK  Caudjs. 

VicuNUM  [T.  p.],  dans  la  Mœsie,  auj.  No- 
va Berda  (î),  en  Servie,  ou,  suiv.  qq. 
géogr.,  FHsHna,  ville  forte  de  Ruumé- 
iie. 

VJCINONIA  FL.,  WiSNONA    [Aîmon.],  WlSONE, 

IFrédég.],  Vigelania,  la  Vilaine,  fl.  de 
France. 

VicoiRiA,  ViQUERu,  voy.  Iria. 

ViCOJUUUM,  voy.  iËRIA. 

VicopLENo  VILLA,  Viplaix,  commune  près 
d'Huriel  (Allier). 

ViCTORU,  voy.  SUISSATIUM. 

Victoria,  oOixTwpfa  [Pi.],  dans  la  Bretagne 
Barbare,  au  piea  des  monts  Grampians, 
auj.  Kinross,  dans  le  Perlhshire  (Ecos- 
se). 

Victoria,  Victoriaci'm,  abb,  de  Vieri/ig, 
en  Carinthie. 

Victoriacum,  voy.  Victriacum. 

ViCTORIjE    PoRTUS,    PoRTUS   ViGTORLfi  Jl'LIO- 

BRiGENsiuM  [PI.],  ville  des  Cantabres, 
dans  la  Tarracon.,  auj.  San(on«a,  San- 
tona,  dans  les  Asturies. 

VicTORis  (S.)  prope  Massiliam  Monast., 
Abbaye  de  S,- Victor  de  l'ordre  de  S.- 
Benoît, à  Marseille,  fondée  en  413. 

Celte  abliaye  possédait  une  bibliothèque  et  des 
archives  de  la  plus  haute  importance,  dont  une 
partie  fut  détruite  à  la  Révolution,  et  ce  qui  en  fut 
con^rvé  est  auj.  déposé  à  la  préfecture  des  Bouches- 
du  Rhône;  une  intéressante  monographie  a  été  con- 
sacrée à  cette  bibiioth.  par  M.  J.-A.-B.  Mordreuil 
(MarseiUe,  185a,  in-12,  de  &»  pp.,  tiré  h  60  ex.). 

VicTORis  (S.),  pî'ope  Moguntiam,  Cœnobium, 
Vabb.  de  St 'Victor 'lez- May ence  (Cister- 
ciens). 

Après  1525,  Fimprimerie  subit  une  réforme  im- 
portante  h  Francfort:  l*archcTé<iue-électeur,  s'étant 
rallié  radicalement  à  la  cause  papale,  pioscrivitavec 
sévérité  toute  publication  entachée  d'hénsic.  Les 
moines  de  S.  Victor  étaient  ardemment  déroués  au 
Sainl-Siégc;  vers  15ftO,  ils  organisèrent  une  imprime- 
rie particulière  et  appelèrent  pour  la  diriger  un  bon 
typographe  de  Mayence,  nommé  François  Behem 
(peut-être  Beham  7] .  Cest  en  1541  que  nous  trou- 


Tons  la  première  trace  de  cet  établlMement  oodtco' 
tuel  :  J,  Amoldus  BergeltanuM  de  Chaicogra- 
pliiœ  inventione  poema  encamiastieum.  Mo^n- 
tic,  ad  Divum  Victorem,  escudebat  Fraociicns  Be- 
hem, M.D.XLI,  in-a*  de  12  Cf.  Nous  venons  île  voir 
un  bel  eiempl.  de  ce  livre  rare  chex  Tross  ;  le  Ifo- 
nuel  de  M.  Brunet  ne  cite  que  Texempl.  R.  Heber, 
auquel  manquait  le  dernier  f.,  ce  qui  explique  le 
vil  prix  auquel  il  a  été  a4jugé. 

En  1867,  les  cat.  de  M.  Tross  dtent  deux  toL 
f  n«*  00  et  1S8)  sortis  de  ces  presses  claustrales,  I  la 
date  de  1548  ;  en  1549,  nous  trouvons  des  Tohioes 
exécutés  à  St -Victor,  au  cat.  la  Vallière,  I,  SU; 
Rive,  S<H);  Delasize,  171,  etc. 

Victriacum,  Victoriacum,  Victorucv  [Mono. 
Mérov.],  Victry-en-Parthois,  Vtfry-te- 
Brûlé,  commune  de  Fr.  (Marne);  anc. 
abb.  de  filles  Bernardines  ;  c'était  ao- 
trefois  une  ville  qui  fut  saccagée  par 
Thibault,  comte  de  Champagne,  en 
1143,  et  brûlée  par  Charles-Qttint,  en 
1544. 

Victriacum.  Victoriacum,  Vitry-aux-Logef, 
bourg  (le  Fr.  (Loiret),  dans  la  forêt 
d'Orléans,  ce  fut  là  que  mourut  Hen- 
ry I",  le  29  août  1060  [Quicherat]. 

Victriacum,  Victoriacum- Francisci,  Vitry- 
le-François  ou  sur-Marne,  ville  deFr. 
(Marne);  fondée  par  François  I***  pour 
remplacer  l'anc.  Vitry ,  brûlé  par 
Charles-Quint,  et  recueillir  ses  habi- 
tants dispersés. 

Une  macaronée  parut  sous  ce  nom  de  lieu,  fvl- 
demment  supposé,  en  1570  :  Epistoiœ  duœ  etegan- 
tiaximœ  quarum  prima  fit  Lampredi  Crypti, 
Odoardo  Ebrulfo  srripla  de  libella  de  consaibem- 
dis  rpislolis  librifadentissimii  Epistolizantissimigue 
adoUicenlis,  vigenti  iion  ampliut  annos  nati  CUul- 
du  Cranei,  lienedictini  UaioreAani,  seeunda  e$t 
Odoardi  Ebrulfl  eidem  Cl.  Craneo  miua  qua 
mandat  illi  quod  sunt  aliqui  qui  dicunt,  quod  li- 
bellas ejus  de  co»scr\bcndis  EpistoUs,  non  valet 
unnm  cèpe,  nisi  ad  tergendas  vierdosas  notes,  — 
Vitriacl,  apud  Ilubaldum  Badidaldum  ad  insipne 
Yrsorum,  via  Molossorum,  1576,  in-8».  Satire  viru- 
lente qui  (lagellc  rhoniiôic  travail  d'un  jeune  béné- 
dictin de  Marmoutiers,  Claude  de  Craon,  iotit.: 
Libellus  de  conscribendis  Epi^ttolix..,.  etc. 

Cest  en  16A0  seulement  que  nous  trouvons  trace 
d'un  établissement  typogr.  sérieux  à  Vltry-le-Fran- 
çois  :  Coutumes  de  Vitry-le-François,  Vitry,  IflW, 
in-8o  {Cat,  de  la  Bibl.  de  la  Cour  de  Cassation, 
II,  p.  211).  —  Commentaires  ntr  la  coutume  de 
Vitry,  par  Charles  de  Salligny,  Vitry,  16M,  in-8» 
(caL  Leschassier,  1738,  n**  1405,  cat.  Bounret,  n* 
1090). 

A  la  fin  du  xviie  siècle,  les  imprimeurs  Q.  et  F. 
Seneu7.e,  de  la  famille  des  typogr.  de  Chiloos-sar- 
Marne,  qui  ont  trois  siècles  d'existence  et  d'exerdce 
dans  cette  ville,  fondent  un  établissement  à  Vitry; 
nous  citfroDS  :  Discours  prononcé  au  bailliage  et 
siège  présidial  de  Vitry -le- François,  le  12  janvier 
1693,  par  ât.  Marchant,  avocat  au  Parlement.  M- 
try,  (>.  et  F.  Seneuzc,  1613  (1695),  in-4o  de  50  pp. 

Les  arrêts  du  conseil  de  1704  et  de  1739  concè- 
dent  à  la  ville  de  Vitry  le  privilège  de  conserver  une 
imprimerie. 

Victriacum  Palat.  [Aimon.],  Victoriacum 
(Greg.  Tur.],  Vitry,  sur  la  Scarpe, 
Dourjx  de  Fr.  (Pas-de-Calais).  Voy.  Ma- 
billori,  pour  les  autres  résidences  roya- 
les de  ce  nom. 


4341 


VICTUM  VliG.  —  VIDUCASSES. 


i342 


VlCTUM  VliÇ,  VOy.  ViGLEBANUM. 

Vicus,  Vie,  ville  de  Fr.  (Mearthe),  sur  la 
Seiîle.  V    ,        ' 

Qaude  Félix,  imprimeur  Juré  de  Péfêqae  de 
Mets,  fuyant  répidëmie  qui  défolait  cette  grande 
ville,  vient  établir  ft  Vie,  vers  lOSft,  une  succursale 
à  son  établ.  typogr.  de  Mets  ;  il  v  imprime  x  Le* 
Actes  de  S.  Uvier^  par  Alphonse  de  RambertfiUerB, 
A  Vie,  ie24,  in-8«  (voy.  Cat,  de  l' histoire  de  France 
à  la  Btbl.  imp,,  t.  VI  II,  p.  585);  et  deux  ans  après  t 
Bolland  Marion^  chirurgien,  le  Cadet  d'Apollon, 
né,  nowry  et  élevé  sur  les  remparts  de  lafamevse 
citadelle  de  Mett,  pendant  la  contagion  de  Cannée 
1025.  Imprimé  à  Vie,  par  Claude  Félix,  imprimeur 
iuré  de  Monseigneur  FEvesque,  1620,  in-12  de  170 
pp.  (le  titre  in  extenso  est  porté  au  Manueii. 

Claude  Félix  réimprime  encore  dans  FinterTalle 
de  son  séjour  à  Vie,  c'est-à-dire  de  1024  fc  1018, 
l'une  des  éditions  Tabarincsques  :  Farces,  plaisan- 
teries  de  Tabarin,  A  Vie,  cbex  Claude  Félix,  petit 
in-8<*,  s.  d.  {Recherches  de  Leber,  p.  54).  M.  Leber 
indique  cette  pièce  sous  un  titre  inacceptable;  il  a 
sans  doute  recueilli  ce  Utre  dans,  un  cat.  inexact,  et 
n'a  point  vu  la  pièce. 

Vicus  AD  Cerem^  Vic-enrCarladez  ou  YiC" 
suV'Cére,  pet.  ville  d'Auvergne  (Cantal)^ 
anc.  capit.  du  comté  de  Garladez. 

Vicus  ifÎQUENSis,  voy.  ^€)qua. 

Le  premier  imprimeur  de  Fico  Bquense,  dont 
nous  n'avons  point  donné  le  nom,  s'appelait  Gioaeppe 
Caccbi. 

VicL's  ÀLETi,    QuiC'CrAleih,  Gmch-Aleth, 

voy.  ÀLETUII. 

VicLs  ÀMBRosu,  Ambresbury,  bourg  d'An- 
gleterre [Graësse]. 

Vicus  Aquarius  [LA.],  station  des  Vaccaiy 
dans  la  Tarracon.^auj.  Carve^'o/es^  suiv. 
Ukert,  ou  Villa  de  Fera,  d'après  Men- 
telle. 

Vicus  Aquensis,  ou  AcQUENSis,  voy.  Aqujs 

BiGERRONUM. 

Vicus  Ausonensis,  voy.  Ausa. 

Vicus  Bigorrensis,  Vic-en^Bigorre,  bourg 
de  Fr.  (Hautes -Pyrénées);  anc.  rési- 
dence des  comtes  de  Bigorre. 

Vicus  BRAJi:,  Vibrais,  commune  du  Maine 
(Sartbe);  anc.  titre  de  marquisat. 

Vicus  Cuminarius  [1.  A.],  dans  le  pays  dos 
Carpetani  (Esp.  Tarracon.),  auj.  Santa 
Cruz  de  la  Zarza,  bourg  du  roy.  de  To- 
lède. 

Vicus  Fidentiacus,  voy.  Fidentiacum. 

Vicus  Helen^e,  voy.  Lentium. 

Vicus  Irle,  Vic.  Irius,  voy.  Iria. 

Vicus  Julu  s,  voy.  Juuus  Vicus. 

Vicus  Lucaniacus,  S.  Chartier,  commune 
du  Berri  (Indre). 

Vicus  Luisius,  voy.  Fanum  S.  Joannis  Lut- 


sii. 


DICTIONIf.  nE  OÊOOR. 


Vicus  BIatrini  |T.  P.]^  en  Étrurie,  aug. 
Ytco^  Vico-Pisano,  bourg  de  Toscane 
(délég.  dePise). 

Vicus  MoNASTERn^  VtnumsHer,  VinumUer, 
bourg  de  Fr.  (Ome)^  anc.  prieuré  de 
filles  Bénédictines. 

Vicus  Nanensis^  Vinanies,  commune  de 
Fr.  (Seine-etrMarne). 

Vicus  Novus  [1.  A.,  T.  PJ,  ad  Novas  [Oeog. 
Rav.]^  station  de  l'Umbrie^  auj.  ôitena» 
N&vay  au  S.  de  la  Farfa. 

Vicus  PoRTus,  Wicus  QuENTovicus,  Vic, 
à  l'emboucb.  de  la  Cambre,  petit  port 
du  Pas-de-Calais. 

Vicus  S.  Jacobi,  Borgo  son  Giacomo  (?). 

Nous  ne  possédons  aucun  renseignement  sur  rim- 
primerie  qui  exista  dans  ce  bourg  au  xv*  siècle  ;  on 
connaît  (Bain,  I,  no  1570)  t  Ltonardus  Aretinus. 
IHalogus  demoritus  ad  Gateolum  amicum  diatogo 
parvorum  morattum  ArisloteUê  ad  Budctnium 
amicum  suum  reepondens*  A  la  fin  x  Impressun 
anno  ii.cccc.LXXXXVii,  in  vico  Sancti  Jacobi  ad  in- 
tersignium  Ursl  propre  Sanctom  Maturinum,  in-^. 

Vicus  Serninus  [1.  A.],  dans  la  Gaule  Ci- 
salpine, auj.  Vigano,  dans  le  Modé- 
nat. 

Vicus  Spacorum  [1.  A.],  station  des  Vaccaî, 
dans  la  Tarracon.,  auj.  VigOy  petite 
ville  et  port  d'Espagne  (Galice). 

Vicus  Varianus  [I.  'A.],  dans  la  Gaule  Ci- 
salpine, aig.  S,  Pietroin  Voile,  bourg 
de  la  Vénétie,  sur  le  Tartaro. 

Vicus  ViRGiNis  [T.  P.],  dans  la  Ligurie, 
auj.  Legine,  bourg  près  de  Savona. 

ViDELiAcus,  voy.  Vezeliacum. 

ViDENA»  Weida,  bourg  du  Palatinat. 

ViDRiAcuM,  Viry-au-Mont  ou  Viry-Nou- 
reuil,  commune  de  Picardie  (Aisne).  — 
Viryy  commune  près  de  Saint-Claude 
(Jura). 

ViDUBLus  FL.,  la  Vidourk,  riv.  du  Langue- 
doc, qui  se  perd  dans  Tétang  de  Tnau. 

ViDRus  FL.,  OuiSpcç  [Pt.l,  dans  la  Germa- 
nie, le  Vecht,  bras  du  Rhin,  qui  afflue 
au  Zuiderzée. 

ViDUA  FL.,  Ooi^cû*  [Pt.],  fl.  d'Irlande,  le 
Culmore,  ou,  suiv.  Camden,  le  Crodagh. 

ViDUBio  [T.  P.],  station  du  pays  des  iOdui, 
dans  la  Gaule  Lyonnaise  I,  que  Ton 
croit  être  auj.  Nuits,  voy.  Nucium. 

ViDUCASSES  [PI.],    Oùt^ouxaamct   [Ptol.],  Bi- 

^&uxx9tct,  peuple  de  la  Gaule  Lyon.  II, 
occupait  partie  des  dcp.  du  Calvados  et 
de  VOme  ;  on  retrouve  ce  nom  dans  le 
vocable  Vieux  (Viducassis,  ViDEoCiE, 
Veogje),  qui  passait  pour  être  leur  capi- 

43 


1343 


VIDULA  FL.  —  VIGORNIA. 


i3U 


tale^  et  n'est  plus  aoj.  qu'un  village  du 
Calvados  (voy.  D'AnviUe). 

ViDULA  FL.,  la  Vesle,  affl.  de  TAisnc  ;  passe 
à  Fismes  (ad  Fines). 

ViDULucuM,  Vélyy  village  et  anc.  châtel- 
lenie  du  bailliage  de  Soissons  (Aisne). 

ViENNA  [Caes.,  Mêla,  Tac.,  PL,  Auson.], 
aiuva  fStr.J,  oùuvwi  [D.  Cass.],  oùr^wa 

[Ptol.],    MeTROPOLIS    ClVlT.     ViENNENSIUM 
.      (VlBNINSIUM,  mSS.),  ViENNA  ClVITATl,  ViEN 

ÎMonn.  Mérov.],  ville  des  Ailobroges, 
dans  la  Gaule  Transalpine,  dep.  capit. 
de  la  Viennaise  première,  auj.  Vimne, 
sur  le  Rhône,  ville  de  FYance  (Isère); 
concile  célèbre  en  ISH  ;  ne  fut  réunie 
à  la  France  qu'en  1448. 

IVente  ans  seulement  après  sa  réunimi  à  la  mo- 
Darckie,  la  ville  de  Vienne  voyait  un  établissement 
typographique  important  fonctionner  dans  ses  murs. 
LMntroducteur  de  rimprimerie  dans  ceue  ville  s'ap- 

Klle  Jehan  Solidi  ;  il  débute  par  la  réimpression  ou 
re  célèbre  que  nous  avons  décrit  à  nurt.  Lvoif , 
comme  la  première  production  des  presses  de  cette 
ville  :  Spureiêtimi  Sathanœ  Uligacioniê  ïlfernaliêqj 
nequicie  pocuratoris,  CÔtra  Qe\nui  humanum 
Coram  dno  noêtro  Jhaulcrigto  Açttaie  Beata 
virgtne  maria  eiu$  \\  maire  pro  nobiê  advacata  et 
eùparente.  lUber  feliciciter  inctpiL  On  lit  au  r*  du 
lAe  f.:  Vienne,  per  maçistrum  Joiumlnem  iotidi 
iiuiusartiM  impressorie  exper^tum^  Anno  incar- 
nacioni*  M.cccc.LXXVi^.  In-ft*  goth.  de  i<l  ff.  à  26 
Hg.  à  la  p.  entière,  sans  ch.,  réel,  ni  sign.  (Bibl.  imp. 
et  Grenvilliana). 

La  même  année,  il  exécute,  à  la  requête  de  Tar- 
chev.  de  Vienne,  Guy  de  Posiaco  ou  de  Poisat,  les  : 
Statvta  Provincialia  Concilii  FienneMis.  Petit  in-4* 
de  56  fT.,  longuement  et  consciencieusement  décrit 
au  Manuel  (tom.  V,  520). 

Le  second  imprimeur  de  Vienne  est  le  célèbre 
Pierre  Schenclc  ;  il  parait  venir  de  Lyon,  ob  on  le 
retrouve  ét9bli  en  1495,  associé  d'un  libraire  nommé 
Dyaninntier. 

11  n*a  sans  doute  séjourné  que  peu  d*années  à 
Vienne,  et  s'y  est  établi  en  Ibttl  :  ses  productions 
sont  inCnimcut  plus  recherchées  des  amateurs  que 
celles  de  Jehan  Solidi,  et  la  raison  en  est  bien  sim- 
ple, c*est  quMl  n*a  imprimé  qu'en  français  ;  nous  ne 
décrirons  pas  les  précieux  volumes  sortis  de  ses  pres- 
ses, mais  nous  indiquerons  les  principaux  :  L*Abuze 
EN  GOUBT  (par  le  bon  roi  René  d*AnJou);  à  la  fin  : 
Gy  finit  ce  présent  Hure  appelle  labuse  en  court, 
imprime  à  Vienne  par  IMerre  Schenck,  l'an  mil 
cccc.LXXxiiiJ,  petit  in-fol.  goth.  à  2  col.  de  S6  lig., 
avec  fig.  sur  bois,  et  sign.  a-diij. 

Les  Sept  Pseaulmcs  en  françoys,  s.  d.  24  ff. 
in-40  (Cat.  Cigongne,  no  708). 

Cy  commence  le  hystoire  et  pacience  de  G  bise- 
UDis,  S.  d.  in-ao  de  21  (T.,  fig.  s.  bois  [fiianuel  et 
eau  agongne,  n"  1798). 

Cy  commence  ung  petit  et  utile  tractie  des  eaue» 
artiftcieles.  Petit  in-a*>  de  51  11.  non  chiL,  sign. 
a-C  {Manuel). 

Ce  fut  k  Vienne  que  fut  imprimé,  en  155S,  ches 
Baltasar  AmoUet,  et  aux  frais  de  l'auteur  infortuné, 
le  célèbre  traité  de  Michel  Servet  :  Christianisvi 
RE8TITLT10,  in-S»  de  754  pp.  et  1  f.  d'errata.  Ce  fut 
à  Vienne  également,  le  17  Juin  de  la  même  année, 
que  fut  exécuté  par  la  main  du  bourreau  l'arrêt  qui 
condamnait  ce  livre  au  feu. 

Quatre  mois  après,  le  27  octobre,  l'auteur  subis- 
sait le  même  sort  à  Genève. 

Au  XV lie  siècle,  nous  signalerons  à  Vienne,  un 
bon  imprinteur  du  nom  de  P.  Poyet. 

ViENNA,  ViENNA  AlSTRLK,   VO}'.    VlNDOBONA. 


ViENNAvicus,  ViENNAvico  [Monu.  MéroY*], 
Vienne-en-Val  y  commune  du  Loiret 
fFillon].  — Vierme-ie-Chàteau  (Marne). 

ViRNNENsis  pRoviNCLi,  la  VieïmoUe  on 
Viennaise,  prov.  de  la  Gaule,  au  temps 
des  Romains,  dont  les  cités  princip., 
après  la  métropole,  étaient  Genève, 
Grenoble,  Orange,  Avignon,  Arles,  Mar- 
seille, etc.;  la  Viennoise  avait  fait  partie 
de  la  Province  romaine. 

ViERiuM,  Vihiers,  anc.  pet.  ville  de  l'Anjou, 

avec  titre  de  comté,  auj.  bourg  du  dép. 

de  Maine-et-Loire. 
ViERRA  FL.,  la  Werra,  riv.  d'Allemagne, 

se  réunit  à  la  Fulda,  pour  former  le 

Weser. 

ViGENNA  FL.  [Grcg.  Tur.],  la  Vienne,  riv. 
de  Fr.,  affl.  de  la  Loire. 

ViGBNTIMILLU,  VOy.  AlBINIMIUM. 

ViGERA  FL.,  la  Végre,  afO.  de  la  Sarthe.  — 
La  Vègre,  affl.  de  TEure. 

ViGiLL£,  Bisceglia,  ville  du  Napolitain, 
sur  l'Adriatique  (terra  di  Bari). 

VlGLEBANUM.  ViGEBANUM,  VlCTUMVLB,  Ftj^ 

vano,  ville  d'Italie,  près  du  Tessm, 
dans  la  prov.  de  Vercelli,  chef-lieu  de 
district  ;  patrie  de  Fr.  Sforce,  dernier 
duc  de  Milan. 

L'imprimerie  remonte  dans  cette  petite  ville  aux 
premières  années  du  xviie  siècle.  Nous  citerons  : 
Firmin  Lopez  de  Mendiccoroz,  Observacione»  de  la 
vida  del  Condestablo  Juan  Fernandez  de  f^iaseo^ 
y  cifra  de  sus  dict amenés,  Vigebani,  in  Ducato 
Mediolanensi,  1625,  in-ao. 

A  la  date  de  1678,  nous  trouvons  (race  d'une  im- 
primerie particulière  :  Fr,  Juan  Caramuete  Lob- 
Kowitz.  Arquitectura  civil  recta  y  obliqua  eonst' 
derada  y  dibuxada  en  el  temple  de  GfruaaUm. 
Viglevani,  in  domo  auctoris,  1678,  2  vol.  in-folio 
[Antonio  I,  p.  669]. 

Vignje  [T.  P.],  dans  le  Latium,sur  TAnio, 
auj.  le  bourg  à!Agosta, 

Vigoknia,  Wigornu,  Vorcestru,  en  saxon 
Wigreceaster,  au  xni«  s.  Wtreocsire, 
WoTcester,  ville  d'Angleterre,  chef-lieu 
de  comté  (voy.  Brangonia). 

Complétons  ici  la  note  bibliographique  que  nous 
avons  consacrée  à  Worcester.  Nous  trouvons  dans 
Lowndes  la  description  d'un  précieux  vdame,  exé- 
cuté au  milieu  du  xvfc  siècle  sous  la  rubriqae  :  Wi- 
GOBNIA.—  Tlie  Boke  of  the  Common  Prajer's  and 
administration  of  the  Sa-cra-menies,  md  otker 
Kytes  and  cérémonies  of  the  Churche,  after  the 
use  of  the  Churche  of  Englande,  Wigornic  In  offi- 
cina  Joanni  Osweni  cum  privilegio  ad  imprimeo' 
dum  solum.  A  la  fin  :  Imprinted  the  xxiiu  dajr  of 
may  anno  xoxux,  at  Worcestre,  by  lohn  Oiwen. 

Ce  John  Oswen  était  imprimeur  d'Ipswich  (voy. 
GlPPESVici'M);  il  s'établit  de  1548  à  1555  k  NVorcfS- 
ter,  et  y  exécuta  un  grand  nombre  d'ouvrages, 
presque  tous  religieux,  dont  Ames  et  Herbert  ^lU, 
1459)  nous  ont  donné  les  titres;  le  premier  est  un 
Nouveau  Testament  en  anglais,  A  la  date  de  1548, 
et  le  dernier  en  1555,  est  intit.  ;  Statutes  1  Edw. 
VI,  A  la  On  :  At  Worcestre,  f*rinter  appoincted 


1345 


VIHELINUM.  —  VILLA  FRANCA. 


i346 


by  the  Kifmeê  Maiestie^  for  the  Prineipalitiê  of 
Wales  and  Marches  of  the  same,  Anna  Domtni 
M.D.U1I.  Cvm  prfuiUgio  tolum*  In-fol. 

Un  Tolume  à  la  date  de  1051  figure  à  la  ive  vente 
R.  Héber,  sous  le  no  68  ;  mais  Lowndes  le  donne 
comme  imprimé  à  Londres. 

ViHELiNUM,  Neostadium,  Ncustâdt ,  Nova- 
mestu  en  illyrien  ;  ville  d'Illyrie,  chef- 
lieu  de  cercle,  dans  le  gouv.  de  Lai- 
bach  (Autriche). 

ViLAGosvARiNUM.  Vilàços  Vdr,  forteresse 
de  Hongrie,  aans  le  comitat  d'Arad. 

Horinyi  rif«in.,  ffungarorym  I,  102)  dit  que  ce 
château  était  célèbre  au  XT*  siècle,  comme  amt 
serYi  de  lieu  de  détention  à  l'aïeul  de  Matbias  Cor- 
Tin,  Micliael  Sxilâffyi;  il  cite  une  Doctrine  chré- 
tienne en  hongrois  {A'  keretxtyéni  Tudomànynak 
rOvid  tummaja»,  Irta  Beythe  ittvàn,  VUIkos- 
Varini,  mdlxxxii,  avec  une  dédicace  à  Franc,  fiat- 
th>*anv  le  Jeune),  comme  souscrite  A  ce  nom  de  Jieu, 
mais  Németh  fait  observer  qn*en  1582  ce  château 
était  tombé  au  pouvoir  des  Tores,  dont  il  était  de- 
venu l*une  des  plus  fortes  places  frontières,  et  il 
croit  ce  livre  exécuté  à  Német-UJvar  ;  cette  date.de 
1582  est  celle  de  l'introduction  de  la  typogr.  dans 
cette  dernière  ville  (voy.  Gissirga). 

ViLCAssiNus  PAGUs,  le  Vexifi,  anc.  prov. 
française,  voy.  Yeuocasses. 

ViLËRiuM,  Weiler,  commune  de  France 
(Bas-Rhin). 

ViucE,  Villich,  bourg  de  la  Pru.sse  Rhé- 
nane. 

VuxA  Amcenitatis,  Wunstorf,  ville  de  Ha- 
novre/avec  un  couvent  de  filles  no- 
bles [Graêsse]. 

Villa  ardua,  Villars-de-Lans,  bourg  de 
Fr.  (Isère). 

Villa  Ardua  ex  Montb,  ViUars-Eymcnt, 
commune  du  dép.  de  Tlsère  (Oisans). 

ViuA  Ardua  retro  Montem,  Villard-Rey- 
mond,  près  de  la  précédente  (Isère). 

Villa  Braxiua,  Villa  Brajima,  bourg  de  la 
Vieille-Castille  (Espagne). 

Signalé  par  Mendez  comme  ayant  possédé  une  im- 
primerie ;  Antonio  (1,  50S)  nous  donne  en  effet  : 
De  Firi  et  fœminœ  comparanda  fcKundUate  trac- 
tatio.  Villaebraximae  apud  Frandscum  Femandes  de 
Corduba,  1620,  in-i|o.  Ce  sujet  scabreux  est  traité 
par  un  médecin  nommé  Gabriel  Alonso,  attaché  an 
comte  de  Benevento,  J.  Alf.  Pimentel. 

Villa  Britannorum,  Villa  Bretenoro  (ix« 
s.),  Bretenoux,  commune  de  Fr.  (Lot). 

Villa  Cereris,  Viulcers,  Vuisseurs,  Wm- 
sous,  commune  de  Fr.  (Seine-et-Oise), 
d'après  Quicherat. 

Villa  Dei,  Villedieu,  bourg  de  Norman- 
die (Manche).  =  La  Villedieu  d'Aunay, 
commune  de  Poitou  (Vienne). 

Villa  Dolucensis  finscr.],  station  du  pays 
des  Morini,  dans  la  Gaule  Belgique^ 
auj.  Halighen,  près  de  j  Boulogne  (Pas- 
de-Calais). 


Vn.LA  Episcopi,  VArbresle,  bourg  du  Lyon- 
nais, sur  la  Tardine,  dont  un  déborde- 
ment le  détruisit  en  partie,  en  septem- 
bre 1715  (Rhône). 

Villa  Faustini  [I.  A.l,  ville  des  Iceni, 
dans  la  Britannia  Romana,  auj.  Ed- 
mundsbury,  dans  le  comté  de  Suffolk, 
suiv.  Camden  (voy.  Burgus  Su  Eduitn- 
ni),  ou  FasUm,  suiv.  Reichard. 

Villa  Franca. 

Ce  nom  de  FUie-Franehe  a  été  si  souvent  em- 
ployé par  les  ftiiseurs  de  pamphlets,  satires  et  dia- 
tribes. Jaloux  de  dissimuler  la  provenance  de  ces 
produits  inavouables,  qu'il  devient  asaea  difficile  de 
déterminer  avec  certitude  le  lieu  d'impression  des 
innombrables  volumes  souscrits  I  ce  nom. 

Villa  Franca,  Villefiranche,  sur  la  Saône, 
ville  de  Fr.  (Rhône);  anc.  capit.  du 
Beaujolais,  fondée  au  commencement 
du  xu*  siècle,  par  Humbert  IV,  sire  de 
Beaujeu. 

Le  premier  livre  imprimé  dans  cette  ville,  nous 
écrit  H.  de  la  Roche-Ia-Garelle,  est  celui-ci  :  BUat 
de  ceux  qui  ont  été  avpetet  à  la  charge  d*E$ehe- 
vins  de  la  ville  de  Villefranche^  capitale  du  Beau- 
jolais, depuis  près  de  trots  cents  ans.  A  Ville- 
franche,  chea  Antoine  Baudrand,  imprimeur  du 
Roy  et  de  la  ville,  m.dclxix,  in>4o. 

A  la  même  date,  nous  trouvons  dans  le  P.  Leiong 
(S74SO)  :  Projet  de  l'histoire  du  Pays  de  Beayjo- 
lots,  par  Pierre  Louvet,  docteur  en  médecine  et 
historiographe.  Villefiranche ,  l(t09,  A.  fieaudran, 
in-ft». 

On  voit  queTorthographe  du  noat  de  Timprimeur 
varie;  à  partir  de  1671,  nous  trouvons  flréquem- 
ment  Fillefranehe  apparaître  sur  les  livres  consa- 
crés à  l*histoire  du  Beaujolais. 

I/imprimerie  est  supprimée  dans  cette  ville  par 
Carrét  du  conseil  du  SI  mars  1730;  elle  ne  reparaît 
qu*à  la  révolution. 

Villa  Franca,  Villa-Francorde-Panades , 
ville  d'Espanie,  chef-liéu  de  district 
dans  la  Catalogne,  avec  de  nombreux 
établissements  religieux. 

Comprise  par  Mendes  dans  la  liste  des  ■  Ciudadei 
y  Lugares  que  han  tenido  imprenta  •,  mais  nous 
n'avons  pas  su  trouver  dans  les  cat.  espagnols  de 
titres  I  apporter  k  l'appui  de  cette  assertion. 

ViLLAFRANCA    CONFLUENTIUM,    VUleffOmhe, 

anc.  ville  forte  du  Roussillon  ;  on  Tap- 

!)elle  aussi  Villefranche  -  de  -  Confiant 
Pyrénées-Orient.);  elle  fut  fondée  en 
1092  par  Guil.  Raymond,  comte  de  Cer- 
dagne;  ce  n'est  plus  auj.  qu'un  village. 

ViLLAFRANCA    IN    PAtiO   LaURIACENSI,    VUlC'- 

franche  de  Lauragais,  ville  de  Fr.,  sur 
la  Garonne  (Haute-Garonne). 

Villa  Franca  in  pago  Rutenensi,  Ville- 
franche  de  Rouergue,  sur  l'Aveyron,  ville 
de  Fr.  (Aveyron);  anc.  cap.  de  la  Basse' 
Marche. 

Nous  ne  savons  rien  de  rhistoire  typogr.  de 
cette  ville  dans  laquelle  l'imprimerie  doit  remonter 
au  xviie  siècle  ;  les  arrêts  du  conseil  de  170U  et  de 
1739  lui  concèdent  le  droit  de  conserver  un  établis- 
sement  typographique.   Ce  n'est    qu*A    partir  de 


i347 


MLLA  GERLAa.  —  VILLA  URBAiNA. 


i348 


17.^5  que  nous  pourrions  citer  des  titres  de  Mmà 
certainement  ^xécatés  à  ViUefrinche  de  Rouergoe, 
par  an  typorr.  du  nom  de  VédcDlié  ;  Il  vaut  mieux 
nous  abstenir.    '  ' 

Villa  Gerlâci^  Qerstdùrf,  Qersdorf,  com- 
muDe  de  la  Basse  Alsace  (Bas-Rhin). 

Villa  Gracia^  Villagcurda,  monastère  de 
Jésuites  dans  le  Guipuscoa. 

cité  par  Mendez  dans  sa  liste  des  «  iMçareê  que 
tian  tenido  imprenta  •;  nous  donnerons  t  OpUMcuta 
arœca  ad  utum  ieminarii  ViUa-GareieHMit.  Typis 
Seminarii,  1701,  {n-12.  Yoid  A  ce  propos  an  passaae 
de  Diderot  :  «I^  France  («>n  1708)  instruisit  le  minis* 
t^  espagnol  que  les  PP.  Jésuites  avaient  A  ViHa- 

Sircla  une  imprimerie  conduite  par  le  P.  Idiaques, 
où  sortait  une  multitude  d*ouvrages  pr^udidablts 
I  la  tranquillité  du  gouTemement  français.  On  ar- 
rêta plusieurs  libraires  de  Rayonne;  ils  parlèrent  I 
la  Bastille  où  ils  furent  enfermés,  et  la  cour  d'Es- 
pagne supprima  l'imprimerie  sans  Ikire  d'éclat.  • 

Villa  Gualteriana,  Walterschvoylg  bourg 
de  Suisse  [Graêsse]. 

Villa  Helenjs,  Toy.  Lentium. 

Villa  Hermanni^  HermannUadt,  voy.  Cm- 

MIUM. 

Villa  JudjEa,  Villa  Jud^orum,  YUUjmf, 
bourg  de  Fr.  (Seine);  on  trouve  S.  Ju- 
UTtm,  Villa,  au  moyen  âge  ViU^uy; 
au  xvi«  siècle.  Ville  Jtusve;  sainte  Julite 
est  la  patronne  du  lieu. 

Villa  Maorin  [Monn.  Mérov.],  Mamey, 
commune  de  Fr.  |Meurthe] ,  suiv. 
Longpcrier;  mais  plutôt  VUlemorin  ou 
Villemorien,  d'après  Quicherat. 

ViLIJl    MaD ALLIA,    MaGDAUA,    MaDALLIAGUM. 

la  Madeleine,  la  Magdeleine;  un  grand 
nombre  de  communes  portent  ce  nom 
en  France. 

Villa  Marii^  voy.  Bovill*. 

Villa  Mauhi,  Villemaur,  commune  de 
Champagne  (Aube). 

Villa  Medicorum,  Medeby,  ville  de  Suède 
[Gracsse] . 

Villa  Mûri,  Villemur,  pet.  ville  de  Gas- 
cogne (Haute-Garonne). 

Villa  Nova,  Villeneuve;  un  nombre  infini 
de  localités  portent  ce  nom;  et  il 
n'existe  pas  de  vocable  se  rencontrant 
plus  fréquemment  dans  les  diplômes  et 
cartulaires. 

Villa  Nova  ad  Oltem,  Villeneuve  d'Agen, 
Villeneuve-sur 'Lot,  ville  de  Fr.  (Lot-et- 
Garonne);  anc.  bourg  du  nom  de  QayaCy 
détruit  et  reconstruit  au  xiii«  siècle. 

Villa  Nova   Genestarum,   Villeneuve-les- 
Genêts  y  commune  de  Fr.  (Yonne). 

Villa  Nova  Guiardi,  Villeneuve-la-Guyard, 
bourg  de  Fr.  (Yonne). 


Villa  Nova  Infantum,  Villa  Nueva  de  loi 
Infantes,  ville  d'Espagne,  chef-lieu  de 
district,  dans  la  Manche,  près  de  Ciu- 
dad-Real. 

Comprise  par  Mendes  dans  la  liste  des  villes  espa- 
Knoles  qui  ont  possédé  l'imprimerie  :  Antonio  nous 
donne  en  effet  x  Barthoiomeo  Ximenez  PaUm, 
d'Atme(da^  Deelaraeton  magistral  de  varioiepigrO' 
mas  de  MaretoL  YillmoTK  Infonium,  103S,  in^«. 

Villa  Nova  juxta  Andujar,  Villa  Nueva, 

λrè8  d'Andujar,  ville  de  la  prov.  de 
aen  (Andalousie);  voy.  iLLrnntcis. 

C'était  une  maison  de  campagne,  peut-être  une 
maison  conventuelle,  sise  aux  environs  d'Andujar; 
elle  n'en  pas  comprise  par  Meodei  dans  sa  liste  des 
villes  d'Espagne  qui  ont  possédé  rimprimerie  ;  ce- 

Îendant  Antonio  (Biti,  Nova,  h  027)  dit  que  D. 
uan  de  Acufia  del  Adarve,  prieur  de  Villanueva, 
publia  en  1037  :  Discursos  de  las  efIgUs  y  verda» 
deros  retratos  non  manufaetos  del  Santo  Rastro 
y  cuerpo  de  /.  C.  Nveetro  Setlor  desde  el  jfHm' 

elpto  del  mundo Domi  suc  apud  Villamoovam 

Ipse  typis  committi  fedt  anno  1037.  In-folio. 

Villa  Nova  Juxta  AvBNioimf^  Villenewoe- 
lez-Avianony  ville  de  Fr.,  sur  la  rive 
droite  du  Rhône  (Gard). 

Villa  Nova  Montis  Leonis,  localité  qui 
nous  est  inconnue;  peut-être  Vwa 
Nueva,  netit  port  d'Espagne,  dans  le 
district  de  Tarragona  (Cataluna). 

M.  Brunet  cite  :  index  UlnH  vitœ  (Barth.  Ricdi)* 
eut  titulus  est  lesus  Nazarenus...  per  lo.  de  Lo- 
gulbba  accommodât  us,  Villanova  Montis  L«onis, 
1730,  in-fto. 

Villa  Nova  Régis  juxta  Senonas  [Stabil. 

.  Phil.  Aug.  a.  i209),   Villeneuve-le-Rm, 

Villeneuve -sur-Yonne,  ville  de  Fr.,  sur 

l'Yonne  (Yonne);  fondée  au  xii*  siècle 

par  Louis-le-Jeune. 

L'imprimerie  fut  Introduite  dans  cette  ville  lia 
suite  de  la  révolution  :  Discours  de  Bonaparte  tmr 
le  maintien  de  la  religion  catholique,  VilleneuTe- 
sur- Yonne,  an  IX,  in-8o. 

Villa  Noxia  ,  Ville- Nou,  Ville  Nauxe , 
bourg  de  Champagne  (Aube). 

Villa  Peditonis,  Villepinte,  bourg  de  Fr. 
(Aude). 

Villa  Pirosa,  Villa  Pirorum.  Villepreux, 
commune  de  Fr.  (Seine-ei-Oise). 

Villa  Urbana,  Villeurbanne,  bourg  de  Fr., 
qui  a  longtemps  fait  partie  du  Dau- 
phinc,  et  est  auj.  réuni  à  l'agglomé- 
ration lyonnaise  (Rhône). 

Nous  ne  pensons  pas  que  rimprimerie  ait  e&isic 
dans  cette  iocaiilé,  et  nous  devons  cependant  citer 
un  livre  souscrit  k  ce  nom  (P.  Leloiig,  I,  488);  une 
de»  Satires  de  François  Hotman,  alors  professeur  de 
droit  à  l'uni versiii'  de  Valence,  est  publiée  sous  ce 
nom  de  lieu  éviiiemment  sup|>osé  :  Antichoppinus, 
imd  potius  epistola  congratiitatoria  Mag,  Mcod, 
Turlupini,..  cui  accedit  Epist.  Bened.  Pasxavantti» 
Villierbani,  1593,  in-8o  (voy.  Iliiillet,  VU,  280). 

L'anm^  suiv<<nti'  :  Lcctura  super  Cnnone  de  aqua 
Benedicta.  Viliorbani,  15M,  in-8*.  Cette  dIsserUtion 
est  du  même  François  llotmaii. 


1349 


VILLA  VIRIDIS.  —  VILNA. 


1350 


Villa  Viridis,  Villa  Verde,  paroisse  du 
diocèse  de  Lisbonne,  en  Portugal,  anc. 
prieuré. 

Cette  place  ne  figure  pas  dans  la  liste  donnée  par 
Mendes  des  ■  Ciudades  y  Lagares  aue  han  U:nIdo 
imprenta  •,et  nous  trouvons  cepenoant  dans  Anto- 
nio (II,  162)  :  Paulo  Palada»  de  SaUuar,  In  Ee- 
clesioâttctim  Commentaria.  In  PortugaUia  apad 
ViUam-Viridem  édita,  1581,  in-fol.,  et  du  inéme  au- 
teur :  In  XII  Propheiat  minorée  Comment,  Apud 
eamdera  Villam-Viridem  typis  Antonii  Rlberil,  1581, 
in-fol.  Un  peu  après,  Antonio  noua  donne  la  iitoa- 
tion  géographique  de  VUla-Verde. 

Villa  Vitiosa,  YiUamciosa,  ViUa  Viçcza^ 
ville  de  Portugal,  chef-lieu  de  district 
(Alem-Teio),  avec  un  château  royal, 
anc.  résidence  des  ducs  de  Bragance. 

Imprimerie  en  1655  :  Diogo  Ferreira  de  Figuet' 
roa  (né  à  Arruda,  mort  en  167b).  DtMmavoê  de 
Mayo  nos  sombras  do  Mondego,  Villa  Viçoia,  Bm- 
manoel  GarvaUio,  1635  ;  in-S»  ;  réimprimé  au  même 
lieu  en  16S0.  Antonio  (I,  285)  ne  cite  que  cette 
réimpression  ;  la  RiM.  Lutitana  {l,  840)  donne  la 
première. 

En  1636,  les  deux  autorités  citent  un  livre  du 
médecin  du  duc  de  Bragance,  André  Antonio  de 
Castro  :  De  Pebrium  curatUme,  lÀb,  III;  de  tim- 
plidum  medicamentorum  faeuUate,  lit,  tt  ;  de 
qualitatibus  alimentorum.  Tract,  X,  Villa  vitiosB, 
1636,  in-foL 

ViLLAcuM,  Villachy  ville  d'Illyrie,  chef- 
lieu  du  cercle  de  même  nom,  sur  la 
Drave. 

ViLLARE  Cauda  Resti,  Villare  juorto  colhtm 
Resli,  in  pago  Vadensi,  Villare  Col-de- 
Rest  [Charta  Phil.  Aug.  a.  H96],  Vil- 
LEBS  Coste-Rez  [Ch.  Phil.  VI,  a.  1328], 
Villes -CoDSTEREST,  Viluers-Costeraiz, 
VHÎers-Cotterets,  ville  de  Fr.  (Aisne); 
anc.  château  des  Valois^  construit  sous 
François  1«%  auj.  dépôt  de  mendicité; 
sic  transit.,, 

Villare  in  Pago  Caltino,  Moustier-VUliers, 
Montivilliers  en  Caux,  ville  de  France 
(Seine-Inférieure);  anc.  abb.  de  Béné- 
dictins fondée  en  682,  réformée  en 
1030. 

Villare;  un  très-grand  nombre  de  locali- 
tés en  France  portent  encore  le  nom 
de  Villers, 

Villariacum,  Veriaco  Villa  [Frédég.],  Vi- 
rey  (Y);  plusieurs  communes  de  Fraince 
portent  ce  nom,  entre  autres  un  bourg 
du  dép.  de  la  Manche,  mais  la  dénomi- 
nation de  Frédégaire  doit  s'appliquer 
à  Virey-sous-Bar,  village  du  dép.  de 
l'Aube. 

ViLLARiuM,  Velaine,  bourg  de  Belgique.  — 
Villeret,  commune  de  Fr.  (Aisne). 

Ville- sur-Illon,  commune  de  Fr.  (Vos- 
ges), près  de  Mirecourt. 

Lieu  d*impression  que  M.  Beaupré  signale,  nab 
quMI  considère  comme  supposé  {Fr,  Guinet),  FAC- 
TUM.  Propositions  iueeiiteiement  recuetWa^  dtê 


questions  qui  se  forment  aviounCIwi  sur  la  mû" 
titre  de  l'usure.,.  Imprimé  à  Ville^or-Illon,  s.  d., 
in-4*.  Franc  Guinet  était  professeur  de  droit  'A 
Tunivcrsité  de  Honl-k-Mousson,  U  mourut  en  1681. 
11  n*est  pas  impossible  qu*il  eût  établi  dans  sa  rési- 
dence de  Ville-sur-Illon  une  petite  imprimerie  por- 
tative où  il  aurait  exécuté  lui-même  ce  Faclum  àe 
eiu  d'importance,  puisque  la  réimpression  que  dte 
.  Beaupré,  qui  porte  :  Jouxte  ta  copie  imprimée 
i\  Vitle-tur-lUon  en  16S0,  ne  forme  que  8  IT. 
in-8o,  dont  le  dernier  blanc  (BibUoth.  publique  de 
Nancy). 

ViLLEcuM,  FiHek,  ville  de  Hongrie  [Graês- 

se]. 

VlLLETUM,    ViLLETA,    ViLLULA.    VUlette,    lu 

VUlette,  plusieurs  localités  de  ce  nom 
en  France  (Gaufridm  de  Villeta,  Custos 
Balliviœ  Turonensis,  xm^  s.).  —  Johan* 
nés  de  Viliula^  Turonensis  arte  medicus, 
Anglia  Sacra,  tom.  1,  p.  560). 

ViLUAcuM,  Vesly,  auj.  Vailly,  boui^  de 
France  (Aisne). 

ViLNA,  Wilna,  VUna,  anc.  capit.  du  grand- 
duché  de  Lithuanie,  auj.  chef-lieu  du 
gouvernement  du  même  nom,  dans  la 
Russie  occidentale,  siège  de  deux  évé- 
chés,  l'un  catholique,  l'autre  grec,  et 
d'un  consistoire  luthérien  ;  anc.  uni- 
versité fondée  en  1570,  supprimée  de- 
puis par  le  despotisme  moscovite. 

La  nujorité  des  habitants  du  grand-duché  de  U- 
thuanie  ayant  appartenu  au  xvie  siècle  au  culte  grec, 
rimprimerie  de  Vilna  a  débuté  par  les  lirres  ruthé- 
nieiis.  Bachmeistercite  un  volume  à  la  date  de  1517, 
AnocmOi/ib,  Evangile  de  S,  Lue,  dont  la  biblio- 
thèque patriarcale  de  Moscou  possède  uncxemplaite; 
il  est  eiécuté  en  caractères  cyrilliques. 

Ilendersen  {Siblical  Reeearclus  and  Travels  in 
JlHJifat  et  le  bibliogiaphe  russe  Sopikoff  signalent 
une  éaition  de  1525  (lu  même  volume,  sortie  des 

Eresses  de  François  Skoryna.  Ce  typograplie  avait  pu- 
lié  d*autres  parties  de  la  Bible  \  Pranie,  et  c'est 
sans  doute  de  cette  ville  qu*il  avait  fait  venir  ses 
caractères  d'impression. 

L'opinion  du  bibliographe  polonais  J.-D.  ilolT- 
mann,  que  la  première  Imprimerie  de  Wilna  fut 
fondée  vers  1580  par  Daniel  Lancidus  (de  la  ville  de 
Lenczyça!,  sous  le  patronage  du  prince  Radalwill, 
tombe  devant  les  résultats  des  recherches  posté- 
rieures, consignés  par  Bandtkie. 

Nous  connaissons,  en  effet,  en  dehors  de  Fouvrage 
cité  plus  haut,  un  livre  que  M.  Brunet  porte  I  la 
date  (approximative)  de  1570,   mais  qai  doit  être 

S  lus  ancien  :  c'est  un  Nouveau  Testament  avec,  les 
*saumis  de  Davidt  en  dialtcte  russe  et  eervlen, 
à  l'usage  de  l'église,  à  Wilna,  chez  François  Sko- 
ryna. In-8*  de  ftSO  IT.  chillk^s,  avec  fig.  et  ornements 
aravés  sur  bois.  Ce  livre  est  décrit  dans  la  dernière 
édition  du  Manuel,  d'après  une  communication  de 
M.  de  Brau,  de  Bruxelles. 

En  157S,  nous  trouvons  une  pièce  certainemaat 
exécutée  I  IVilna  x  lUuttrium  oHquot  GermanO' 
rum  carminum  liber,.,  una  eum  epicedOs  et  epita* 
phiis  quitusdam  CasparisCollignii  Comitis,  Vilnae, 
1573,  in-fto  de  S9  pp.  (vente  Coste).  Cest  peut-être 
le  premier  écrit  latin  imprimé  dans  cette  ville.  M.  Bru- 
net  doute  de  rautheniicité  du  lieu  de  souscription  t 
pourquoi  ce  livre  excellent  pour  de  jeunes  et  géné- 
reux esprits,  puisqu'il  s'élève  contre  le  despotisme 
de  l'Egbse  et  prêche  la  haine  de  la  tyrannie,  n'au- 
rait-il pas  été  exécuté  I  Wilna  même,  et  livré  aux 
élèves  trois  ans  après  ta  fondation  de  racadémie  î 
Ce  H\re  a  pu,  en  effet,  aorthr  des  presses  de  l'impri- 


i35i 


VILTONIA.  —  VLNCUM. 


i352 


roerte  protMlaote,  fondée  rm  1570,  par  le  prince 
Kicoiai  Radziwni  te  Noir, 

Qnaiid  rtiérltier  de  ce  prince,  Nicolaa-CbrUtophe 
Radtiwill,  dit  rOrphelin.secouTertit  au  catholicisme. 
Il  mit  son  établissement  typogr.  à  la  disposition  et 
sons  la  direction  des  Jésuites  ;  C4'tte  imprimerie  eut 
soccesaiTement  pour  administrateurs  Jean  SIeçki  et 
Daniel  Lancicins  (de  Lenciyça).  Ce  dernier,  établi 
d^abord  comme  imprimeur  à  Pincxow  (15<M>1578), 
puis  k  Meswiea,  Tint  à  Wllna  en  15M  ;  Hoffinann 
die  comme  le  premier  produit  de  ses  presses  à  cette 
date  :  ChrUtophori  VaruevieH  Paneg^rieus ,  ad 
Sleplumum  Begem,  Wilnc,  1580,  in^*.  Son  impri- 
merie protestante  fut  pillée  et  détruite  en  1581  par 
les  élèves  du  collège  des  Jésuites.  Jean  Chlebowicx, 
cbâielain  de  Minsk,  lui  vint  en  aide,  et  lui  fournit 
les  moyens  de  remonter  un  noorel  établissement; 
▼ers  1500  il  se  convertit  au  cathollcisnie,  et  devint 
le  directeur  de  imprimerie  RadiiviUeniie  et  Je- 
suitique,  |usqu*en  1600. 

En  1592,  Jacaues  Markovicz  prend  le  titre  d*im- 

Erirotnr  du  pnnce  Radxivill  de  Blene  et  de  L)u« 
ienka.  Cet  établissemeat  est  tout  autre  <|ue  celui 
des  Jésuites.  A  la  même  époque,  il  y  avait  aussi  les 
typographies  de  Laurent  Malachiowicz,  de  Chris» 
tophe  Wblbrainciyk,  des  frères  Sulser,  d'André 
Wolan  (en  remplacement  de  Pimprimerie  protestante 
de  Lancîcios,  depuis  1502),  et  de  Jean  ICarcan  ou 
Karixan.  successeur  du  précédent,  mais  qui  impri- 
mait d^  depuis  1580,  et  eut  pour  successeur  Joseph 
Kartsan. 

Tous  les  cultes,  tous  les  rita,  se  trou? ent  à  la  fois 
en  exercice  A  Wilna  ;  tous  A  l'envi  Pun  de  de  Pau- 
tre  Tculent  avoir  leur  imprimerie  (voy.  Lackmann, 
Typogr,  Ùnitaiiorum  in  PoUmia  et  ÏAthuania.  — 
Bandtkie,  Histoire  de$  imprimerfet  en  Potogne  et 
en  Uthuanie^  etc.). 

ViLTONiA,  Wilton,  ville  et  anc.  évêché 
d'Angleterre,  àTO.  de  Salisbury  (Wilt- 
shire). 

Près  de  là  est  la  splciidide  ri^id^ce  des  comtes 
de  t^mbroke,  appelée  Wilton  House;  la  dixième 
édition  du  Guide  intit.:  jEdes  Pembrochianœ^  par 
Mr.  Richardson,  fut  donnée  à  Wilton,  en  1784. 

ViMANiA,  voy.  Vemania  ;  peut-être  Wein- 
garten,  bourg  et  abb.  de  Souabe,  près 
de  Ravensburg  ;  l'église  de  l'abbaye  du 
xj'  siècle  est  conservée. 

VlMARINUM,     VlMARANUM,     WlMARANA,    Gut- 

maraens,  Guimaraès,  ville  de  Portugal, 
dont  elle  fut  jadis  la  capit.  (Minho). 

ViMiNAciuM  [l.  A.,  I.  Hier.,  Eutrop.],  oii- 
jiivaxiov  [mol.],  Biaivixiw  [Proc.J,  anc. 
capitale  romaine  de  la  Mœsie  Lnférieurej; 
auj.  Kostolatz,  au  confluent  du  Danube 
et  de  la  Mlava  (Boulgarie). 

ViMNAL's  PAGUs,  ViNEMAcus,  le  Vimcu,  petit 
pays  situé  sur  les  confins  de  la  Picar- 
die et  de  la  Normandie,  a  formé  de- 
puis le  duché  d'Aumale,  auj.  partie  de 
la  Seine-Inférieure  et  de  la  Somme. 

VmuTiuM,  Weymouthy  ville  et  port  d'An- 
gleterre, à  l'embouchure  de  la  Wey 
(Dorsetshire). 

M.  Cotton   nous  apprend  qu*un   imprimeur  du 
nom  de  John  Love  y  était  éUbU  en  1790. 

YiNARiA,  Weimar,  ville  d'Allemagne,  ca- 
pit. du  gr.-duché  de  Saxe-Weimar-Ei- 


senach,  sur  Tllm;  appdée  Y  Athènes 
germanique,  à  cause  des  illustres  écri- 
vains (Gothe,  Herder,  Schiller,  Wie- 
iand),  qui  ont  vécu  sous  la  protection 
éclairée  des  grands-ducs  ;  biblioth.  iin*» 
portante,  musée^  etc. 

Nous  trouvons  trace  d'imprimerie  dans  cette  ville 
I  la  date  de  1019,  car  nous  ne  pensons  pas  que  la 
JHtputatio  buer  M.  Ptaeeium  et  V,  StrigeUum 
Vimariœ  1500  habita,  imprimée  sans  n.  de  licy  en 
1568,  in-fto,  ait  été  exécutée  A  Weimar. 

rvcotioXoyixàv  Sacbum  LATimMSEiaAincuM,  doê 
iit  Lateinùeh  vnna  Teuttcheê  Spruch-BnclL,  naeh 
aen  Sontags  Evangetien,  Weimar,  bey  Johan 
Hdschner,  1019,  in-8^  (cat.  des  foires  de  Franc- 
ford). 

Citons  encore  :  Alb.  Grawert  prœteetUfMs  in 
August,  eonfeastonem,  parte»  octo,  Vlnaric,  1683, 
in-8*  (cat.  Elx.  1681). 

Kie.  ZapfU  Catena  aurea  artieuL  fidei  in  Genù- 
tin.  Vinari»,  16U,  in-S*  (cat.  de  Tournes). 

Falkenstein  ne  reporte  Timprimerie  en  cette  Tille 
qn*à  1701. 

Feueriin  (I,  p.  155)  cite  pourtant  comme  ayant 
été  imprimée  A  Weymar,  en  1553,  une  tradncdon  a^ 
lemande  des  Article»  de  Smalêaldtn,  dont  nous 
n*av<ms  pu  nous  procurer  le  titre. 

ViNCENNA  FL.,  VOy.  ViNGENNA. 

ViNCENNiE,  voy.  ViCENARUM  NeMUS. 

ViNCENTIA,  voy.  VlCESTIA. 

ViNCENTH  VnxA,  S.  VincetU,  un  grand  nom- 
bre de  localités,  en  France,  portent  ce 
nom. 

C'est  un  lieu  d'impression  supposé.  Nous  troo- 
vons  aux  cat.  Le  Tellicr,  de  Tournes,  etc.,  dans 
Frcytag,  Bauer,  etc.»  décrils  les  volumes  qui  sui- 
vent :  CoiUruversiœ  memorabilis  inter  Paulum  V, 
Pontificem  Max.^  et  y  enclos  de  Excommunie, 
contra  eosdem  Venetos,  Romœ  promulgata  April. 
1606,  aeta  et  scripta  varia...  In  Villa  Sanviiiceniia- 
na,  apud  Paull.  Marcelium,  suinptibus  Caldorbmp 
societatis,  an.  1607,  part.  I,  242  pp..  part.  11.  276  pp. 
in-80.  I.a  traduction  fiaiiçaise  de  ces  pièces  porte 
la  même  souMrription  :  Pièces  du  mémorable  prth 
ces  esmcu  l'an  1006,  entre  le  pape  Paul  y  et  la 
Seigneurie  de  yenise.,.  L'inventaire  des  pièces 
encloses  au  présent  sac  se  voitl  an  f.  suyuant.  A 
S.  Vincent,  par  Paul  Marceau,  1607,  in-8*  de  600  pp. 
Ces  deux  volumes  ont  été  imprimés  à  Venise 
même,  suit,  toutes  les  probabilités. 

ViNXESTiiiA,  Gl'intonium,  Gummicastrcm  , 
Wincestre,  Bicestre,  Bicétre,  bourç  et 
anc.  château  de  l'Hc-de-France  (Seine). 

Le  cliâieuu  fut  bâti  au  xiv*^  siècle  par  les  Anglais; 
il  fut  déuiuii  sous  Qiarles  Vi  par  les  Parisiens;  il 
appartenait  alors  à  Jean,  duc  de  Berri  ;  avec  lui  fut 
détruite  en  grande  partie  Tadmirable  bibliotta.  do 
prince,  ainsi  qu'une  précieuse  suite  de  portraits  des 
rois  de  France. 

YiNaAcus,  Vincey,  commune  de  France 
(Vosges),  suiv.  (}uicherat. 

ViNaAcus  LocLs  in  pago  Camaracensi  [Fré- 
dég.j,  Vinchy,  sur  l'Escaut,  hameau 
porté  sur  la  carte  de  Cassini  à  9  kil. 
S.  de  Cambrai. 

ViNciuM,  voy.  Vencium. 
ViNcoNU,  Vlntonia,  voy.  Venta. 
Vdîcum  [1.  A.J,  Bingen,  voy.  Bingium. 


1353 


VINDA  FL.  —  VÎNDOBONA. 


1354 


ViNDA  FL.,  ViNDO  [Yen.  Fortun.]^  Virde, 
dans  la  Vindélicie,  auj.  la  Wertach,  en 
Souabc. 

ViNDAuuM  [Liv.r,  oùîv^dXov  [Str.],  station 
de  la  (iaule  Narbon.,  sur  le  Vindalicus 
FL.,  la  Nesque  (affl.  de  la  Sorgue),  auj. 
VedéneSy  commune  de  France  (Vau- 
cluse);  l'attribution  de  cette  localité  est 
fortement  discutée:  un  savant  archéo- 
logue, M.  Th.  Générât,  voit  dans  cette 
ville  une  forme  nouvelle  de  Carpentras, 
Carpentorâcte  ;  il  a  consacré  à  soutenir 
cette  hypothèse  une  intéressante  bro- 
chure, publiée  chez  Techener,  i860^ 
in-i2. 

ViNDANA    PORTOS,      OuîvJava    XljlW     [Ptol.l  , 

port  de  TArmorique  que  la  carte  ae 
Sprûner  place  au  point  exact  qu'oc- 
cupe auj.  Camaret  (Finistère). 

ViNDANSIA,    YiNDASCINUM   (?),    VeNASCA^    Vé- 

nasques,  bourg  de  France  (Vaucluse). 
—  Venasca,  bour^  d'Italie»  dans  la 
prov.  de  Saluzzo  (Piémont). 

Liea  d'impression  timpoté:  Lou  Proucez  de  Car' 
mentran^  eaméd.  en  lll  acte»  et  en  vert,  Venai- 
ques,  Cratteux,  s.  d.,  iii-12  (&  rAnenal). 

ViNDASciNus  CoioT.,  U  Comtot  Venaisgin, 
voy.  Venasonus  CoM. 

ViNDELiciA  [S.  Ruf.,  Inscr.],  oùiv^iXxî* 
[Ptol.],  Biv^tXxia  IPtol.],  pays  de  la  Ger- 
manie, entre  la  Norique,  la  Gaule  et  la 
Rhaetie,  qui  forma  la  Rhaetie  seconde  ; 
ses  habitants  sont  cités  par  Tacite, 
Pline,  Horace^  etc.;  forme  auj.  la  par- 
tie S.  du  Wurtemberg,  et  0.  de  la  Ba- 
viére. 

ViNDEUS,  voy.  VlNDOJS. 

VlNDELLOVlCUS,  ViNDELLO  Vc  [MOUU.  Mér.], 

Vejideî,  commune  de  Fr.  (llle-et-Yi- 
laine). 

ViNDERis  FL.,  Owiv^ipioç  fPtol.],  sur  la  côte 
E.  d'Irlande^  auj.  Strançford-Bay. 

ViNDEsoRjuM,  Windsor,  ville  et  célèbre 
château  royal  sur  la  Tamise,  à  23  milles 
S.-O.  de  Londres  (Berkshire). 

The  Windsor  Guide,  dit  M.  Gotton,  fût  Imprimé 
à  Wiodsor  même  en  178S  (non  cité  par  Lowndes), 
et  en  179S,  The  microeosm^  parat;  celait  une  pa- 
blicaiion  périodique  à  l'uMge  du  célèbre  ooUége 
d*Eton. 

En  1798,  nous  trouvons  une  imprimerie  particn- 
lièrc  dirisée  par  un  émigré  français  :  Cours  élémen- 
taire d'Histoire  ancienne^  à  V  usage  de  LL.  A  A.  Jtlt. 
Mesdames  les  Prineeeses  d* Angleterre,  par  Ch,  de 
Guiffaraière,  ministre  de  la  chapelle  française  du 
B:fy  (lx>uis  XVI li),  préàendier  de  Salisbury,  Im- 

ririmé  à  Windsor,  chex  C  Kni^ht,  imprimeur  et 
ibraire,  1798,  2  vol.  in-S».  l/exemplaire  de  ces 
rares  volumes,  conservé  au  Britisb  muséum,  con* 
tient  une  carte  de  l'OrMs  Petus  de  Strabon,  desti- 
née par  S.  A.  I\.  ia  Princesse  Sophie. 

VuiDIU,  voy.  VlNDAU, 


ViNDiLis  Ins.  [I.  A.],  île  de  la  côte  des  Ve- 
neti,  en  Armorique,  sans  doute  Belle- 
Jsle;  voy.  Colonesus. 

ViNDiNUM,  oiiv^ivov  [Ptol.l,  voy.  Cemoma- 

NUM. 

ViNDOBONA  [l.  A.,  T.  P.],  Vendobona  lAur. 

Vict.l,     Ouiv^66ouva,     VlNDOMANA     [Not. 

Imp.j,  ViNDOMiNA  [Jorn.],  Juliobona, 
MooXidCova,  Flaviana  Castra  [^En.  Sylv.], 
ViANA,  YiENNA  [Auu.  ct  Cart.  German.j, 
municipe  romain,  sur  le  Danube,  sta- 
tion militaire  importante,  dans  la  Pan- 
nonie  supérieure  ;  auj.  Vienne,  Wien, 
ville  de  TEurope  centrale,  capitale  de 
l'Empire  autrichien;  arcbevècné;  uni- 
versité fondée  en  1365. 

La  bibliothèque  impériale  de  Vienne  est  trop  con- 
nue pour  que  nous  en  parlions;  eUe  tient  avec 
celle  de  Paris  et  la  Vatfcane  le  premier  rtng  en 
Europe;  on  sait  qu*aux  admirables  débris  de  la  col- 
lection de  Mathias  Conrin,  elle  a  Joint  la  bibliotb. 
d'Ambros,  celle  de  l'archiduc  Frtncois-SIgismond, 
les  collections  du  Prince  Eugène,  liohendori,  etc. 

Nous  avonk  déjà  mentionné  à  l'art.  Roma  cette 
légende,  qui  reporte  Pintroductlon  de  Tart  typogra- 
phique I  Vienne  I  1M2,  aTec  Ulrich  Hahn  dUngol- 
stadt,  comme  premier  imprimeur;  nous  ne  revien- 
drons pas  sur  ce  conte  qui  ne  mérite  ni  d*étre  ap- 
profondi, ni  d'être  discuté. 

Si  l'on  acceptait  comme  authentique  la  souscription 
d'un  incunable,  telle  que  nous  allons  la  rapporter, 
ce  serait  à  1472  qu'il  faudrait  faire  remonter  i'intro- 
daction  de  la  typographie  dans  cette  illustre  ville  : 
F.  Mgidius  Colvmna  oeRonuL,  ord,  Bremit,  S.  Av' 
gvstini,  Brrores  phUosophorum,  A  la  fin  :  Bxpli- 
dunt  errores  phiiosophorum  aristotelis  auerrays 
(sic)  Auieenne  Algatelia,  Atkindi  RaH  Moysi  col- 
lecte  a  fratre  Bgidio  ordMs  sancti  Ajugustini,  — 
Impressum  tienne  anno  d.  M.ccccLxzit,  in-i», 
sans  chifBres  ni  réel.,  mais  avec  signât,  aux  deux 
premiers  cahiers.  Michel  Denis  reporte  nalTcment 
ce  volume  A  l'année  1482,  parce  que  l'exempl.  qu'il 
avait  sous  les  yeux  était  reUé  avec  quatre  traita 
particuliers  portant  cette  date  ■  ut  ovum  ovo  eon- 
gruil  ■;  nous  avons  vu  de  ce  rare  volume  un  exem- 
plaire, mais  la  souscription  portait  formellenient 
«  MccccuLXXii  •;  sans  doute  l'exempl.  décrit  par 
Denis  avait  été  vieilli  par  la  suppression  innocente 
d'un  X. 

Quoi  qu'il  en  soit,  c'est  bien  certainement  i  l<k82 
que  l'on  peut  reporter  le  premier  établissement  ty- 
pographique viennois;  un  ignore  le  nom  du  pre- 
mier imprimeur,  et  l'on  attribue  l'exécuUon  des 
premiers  livres  à  ces  typographes  ambulants  qui 
promenaient  leur  matériel  de  ville  en  ville,  et  sou- 
vent de  province  en  province,  ainsi  que  nous  l'a- 
vons fait  remarquer,  et  tout  spécialement  dans  lea 
contrées  limitrophes,  en  Bohême  et  en  Hongrie. 

Deux  ouvrages,  portant  la  date  certaine  de  1482, 
soot  signalés  par  tous  les  bibliographes  :  TAictatui 
DiSTiNcnoiiUM.  A  la  fin  :  BxpUeit  Manipulu»  dii- 
tinctionum  Lectoris  lohannis  Mej/ger  imprcMum 
Wienne  anno  domini  M.ccGaLXXxn,  in-4o,  en  pe- 
tits caract  goth.,  de  11  IL  à  S8  et  M  lignes. 

Le  second  :  Doctrina  egregii  magistri  Gertoni9 
cancellarii  paristeneia  de  Confessione  et  absolu» 
tione.  A  la  fin  :  Impressum  Wienne  anno  domini 
x.ccccLXXxit,  in-4o  de  11  ff.  I  30  lig. 

On  voit  que  l'impression  de  pièces  aussi  peu  im- 
portantes pourrait  fort  bien  être  le  fait  d'imprimeun 
ambulants,  forcés  de  proportionner  à  leur  matériel 
les  travaux  dont  ils  entreprenaient  la  composition  et 
le  tirage. 

En  1492  seulement,  on  trouve  un  nom  sérieux 
d'imprimeur,  Johann  Winierburg;  on  lui  doit,  h 


4355 


VINDOCINUM.  —  VÎNOVIA. 


1356 


cette  date,  une  précieuse  édition  des  Satire$  de 
Perse,  in4*.  Ce  typogr.  latinisait  ainsi  son  nom  t 
Jo/iannes  de  Hiberna  arce\  il  dirigea  son  établis- 
sement typogr.  pendant  près  de  Su  ans. 

Quel  était-il  ?  oti  aTait-il  puisé  les  éléments  de  son 
art  7  Ne  serait-ce  point  I  Vicence  où  nous  trouvons 
dès  1476  un  Jean  de  Vienne?  le  fait  n'a  rien  d*lmpro- 
bable,  si  Ton  veut  bien  se  rappeler  qu'au  xve  siècle, 
•  au  temp«  du  grand  roi  de  Hongrie,  Mathias,  du  faible 
empereur,  Frédéric  IV,  les  relations  commerciales 
et  artistiques  de  l'Autriche  et  de  la  Hongrie  avec 
l'Italie,  surtout  avec  l'Italie  septentrionale,  la  Véné* 
tle,  étaient  extrêmement  fréquentes,  et  ce  Jean  de 
Vienne  aurait  été  envoyé  en  apprentissage  à  Venise 
ou  I  Vicence,  d'oti  il  serait  retourné  maître  dans  sa 

Ctrie.  D'un  autre  côté,  nous  avons  un  bibliographe 
hémicn,  M.  Hanka,  qui  soutient  gue  ce  Johann 
Winteiburg  n'est  autre  que  l'imprimeur  de  Pas- 
sau,  Joliann  Alacraw,  lequel  vient  en  IftM  fonder  un 
établissement  accidentel  à  Wlnterberg,  en  ik>héme  ; 
que  de  Ift  il  serait  venu  I  Brunn,  et  enfin  à  Vienne 
en  1492.  Toute  cette  thèse  peut  être  Ingénieuse, 
mais  elle  est  renveisée  par  ce  seul  fait,  qu'en  ItôS, 
IftSO  et  enfin  1492,  on  connaît  des  livres  imprimés 
par  lui  et  souscrits  à  Passau. 

Panser  et  Maittaire  donnent  la  liste  des  autres  ty- 
pographes de  Vienne  aux  xv*  et  xvi«  siècles;  nous 
ne  répéterons  pas  cette  liste. 

Un  grand  nombre  de  livres  hongrois,  bohémiens, 
illyricns,  slaves,  hébreux,  sont  imprimés  à  Vienne, 
gui  sur  les  premiers  est  appelée  :  ■  Bee-ben^  Beek' 
éetit  ou  Btts-ben  »,  et  sur  les  livres  polonais  ou 
Ulyriens  est  désignée  sous  le  nom  de  ■  Bee-êu  ou 
Pee-^u  •, 

YiNDOciNUM,  Vendocinum,  Vinihkino,  VlDO- 
aNo  [Monn.  mérov.],  Vendosme,  Ven- 
dôme, ville  de  Fr.  (Loir-etCber)^  anc. 
titre  de  duché-pairie  ;  abb.  de  S.  Be- 
noit, fondée  en  1032;  c'est  la  patrie  de 
Ronsard. 

Une  épidémie  désolant  la  ville  de  Blols  en  1629, 
un  imprimeur  r?e  cette  ville  se  réfugia  avec  sa  fa- 
mille à  Vendôme,  et  y  installa  son  matériel  typogra- 
phique; le  premier  li\re  (|ui  sort  des  presses  ven- 
domoises  est  un  livre  de  circonstance  :  Alexitere| 
coNTREluk  PESTEll/iré  de»  plus  eéUbres\\méilecins, 
taiH  anciens  grecs  et^arabes^  que  des  modernes^  \\ 
par  Florent  de  la  CItassaingneîdocteur  en  méde- 
cine de  Montlpellier,  résident  a  Vendosme»  A  Ven- 
dosme,  par  Fr.  de  la  Savgere,  imprimeur,  m.dc.xxix, 
in-16  de  vii-i84  iï.  chif. 

K'épid^>mie  disparaît;  mais  la  Saugère^  qui  se 
trouve  bien  à  Vendôme,  y  reste.  En  16S1,  il  imprime  : 
Curieuses  singularités  de  la  France,  par  du  Fous- 
r> au  (voy.  P.  Leiong,  II,  p.  55;  eut.  la  Vallièrc- 
Nyon  ;  cat.  Lebcr,  no  5Ô0O,  Manuel,  ctc). 

En  1657,  nous  trouvons  un  nouvel  imprimeur  du 
nom  de  Sébastien  llyp  ;  de  la  Saugère  était  retourné 
à  BJois,  et  avait  cédé  son  établissement  :  Andreœ 
Ixclercq  Sylvarum  libri  II  cum  miscellaneorum 
libre  smgulari.  Vindociui,  Seb.  Hyp.  1657,  petit 
in-8«. 

Ce  dernier  typographe  imprimait  encore  d  Ven- 
dôme en  1667  (cat.  Daluze,  no  7500  ;  La  Vall.-Nyon, 
II,  6191). 

L'imprimerie  est  supprimée  dans  cette  ville  par 
Parrét  du  SI  mars  1759;  clic  reparaît  &  la  révolu- 
tion. 

ViNDOGLADIA    [1.    A.],    BlNDOGLADIA    [Anon. 

Kav.]^  dans  la  Bretagne  Romaine^  auj. 
Peîittidge,  au  S.-O.  de  Salisbury;  Cam- 
den  place  cette  station  près  de  Win- 
hume. 

VlNDO-GR.^aUM,  VOy.  SLAVO-GHiEaUM. 
ViNDOLANA     [I.    A.],  ViNDOLANDA  |A.  RaV.], 


garnison  de  la  Cohors  IV  Gallorum; 
auj.  Littlechester,  ou,  suit.  Camden, 
0/5-  Winchester  (Angleterre) . 

ViNDOMAGus,  oùiv^ojAaYo;  [Ptol.l,  dans  la 
Gaule  Narbon.,  le  Vigan,  vule  de  Fr. 
(Gard);  patrie  du  chev.  d'Assas. 

ViNDOMis  [1.  Ajy  dans  la  Bretagne  Ro- 
maine; auj.  Famhamj  dans  le  comté  de 
Surrey. 

YiNDOMORA  [I.  A.J,  dans  la  Bretagne  Ro- 
maine; auj.  Ebchester,  bourg  au  N.-O. 
de  Durham,  avec  d'importantes  mines 
romaines. 

ViNDONiA,  voy.  Venta  Belgarum. 

ViNDONissA,  Vendonesse,  Vindonisse  [Moun. 
Mérov.],  Castruic  Vindonissense ,  Cnr. 
Vindonensa,  Castr.  Windootense,  ville 
considérable  de  la  Gaule  (Provincia 
maxima  Sequanorum),  détruite  par  les 
Allemands,  vers  570,  et  sur  l'emplace- 
ment de  laquelle  s'élève  auj.  Windùeh, 
sur  l'Aar,  village  du  canton  d'Argovie  ; 
ce  fut  aussi  1  anc.  résidence  des  évè- 
ques  de  Constance. 

ViNDONissA.  Ce  nom  correspond  encore 
aux  nombreux  Vendenesse,  Vandefiesêe 
et  Vendrease  que  l'on  trouve  en  France. 
M.  Qulcherat  fait  remarquer  une  com- 
mune du  pays  de  Dombes,  anc.  appelée 
Vendenesse,  qui  a  pris  le  nom  du  pa- 
tron de  l'église,  et  s'appelle  auj.  S.  Di- 
dier de  Formam. 

Vinea,  ViNEARi'M  MoNAST.,  uu  grand  nom- 
bre de  monastères  portaient  ce  nom  ; 
nous  citerons  Weingarten,  abb.  de  Bé- 
nédictins du  dioc.  de  Constance,  fondée 
vers  1053  (Wurtemberg),  voy.  Vimania. 

ViNE.€,  Ylnle,  les  Vignes,  |)lusieurs  loca- 
lités de  ce  nom  sont  citées  par  les  dipl. 
et  cartul. 

ViNEOL^,  Vineiiil,  bourg  de  Fr.  (Loir-et- 
Cher). 

ViNGENXA  FL.,  ViNZENNA,  /(i  Vingeanne,  riv. 
de  France,  afflue  à  la  Saône,  près  de 
Gray. 

ViNioi^  [I.  A.J,  station  de  l'île  de  Sar- 
daigne,  auj.  Viynale, 

VlNISIMA,  voy.  WiNDESilEMIUM. 

ViNociHERGA,  ViJioxbergefî,  bourg  de  Bel- 
gique (Flandre  Occident.). 

ViNOGiLE ,  Vinzelles ,  commune  de  Fr. 
(Saône-et-Loire). 

VlNOVlA  [1.  A.],  Oùivvocutov  [Ptol.l,  VlN'ONIA 

[G.  Rav.],  dans  la  Bretagne  Romaine, 
auj.  Binchester  [Camden]. 


1357 


VINTEMELIUM.  —  VIRODUNUM. 


i358 


ViNTEMUJUii,  voy.  Alriuii  Intemelioii. 

VlNTERBERGA,     VlNTERPERGA,    WiNDERPERGA, 

Winterberçy  pet.  ville  de  Bohème  (cer- 
cle de  Prachm). 

JoiKinn  Alacraw,  imprimeur  de  Piwau,  en  Ba- 
viùre,  de  iaS2  à  lft02,  va  porter  rimprimerie,  en 
liȏtt,  dans  la  petite  ville  de  Winierberg;  le  fait  noua 
semble  assez  peu  explicable,  et  cet  établisiement 
ne  dut  éire  que  temporaire  et  en  quelque  aorte 
arcidenteUcar,  depuis  cette  année  148^,  nous  ne  pen- 
sons pas  qu*il  soit  possible  de  retrouver  un  seul  livre 
souscrit  à  ce  nom  de  lieu.  Sans  doute  Alacraw  fut 
attiré  par  une  communauté  religieuse;  nous  oe 
reviendrons  p4is  ici  sur  cette  plaisante  allégation 
d'un  bomme  grave,  M.  Ilankaje  bibliogr.  bohémien, 
qui  veut  que  Joliann  Alacraw,  après  Winterberg, 
ait  été  imprimer  à  Brunn,  en  Moravie,  ei  de  là  I 
Vienne,  oti  son  nom  de  Alacraw  serait  devenu 
Johann  Winterburg,  en  passant  par  Winterberg. 

Les  deux  livres  imprimés  par  Jobann  Alacraw 
à  Winterberg,  sont  :  Albbiti  Magni  aumnui  de 
Sacrosancte Eucharistie  tacramento,  et:  B.AUB. 
AuousTiNi  liber  toliloqviorum.  Du  premier,  nous 
rapporterons  la  souscription  imprimM  au  i^  du  f. 
108,  col.  1  :  Tractatuê  Alberti  magnilMuiniatime 
Eucharistie  cômildatorius  obiectOnihus  quibu$\\ 
dam  s  iotutionitfui  eanan  pro  \\  cômunione  pre- 
fate  eueharistielinsertii.  Impreuui  in  lVinter\ 
perg  per  lohannem  Alaeram\  Anno  domimi  MiUe- 
simo  qualdringentesimo  oetiagesimo  ifrlto,  Salh 
bato  die  Sancti  GaUilConfeeMoriâ,  Àmeii.  Petit  in- 
fol.  de  108  ir.  à  2  col.  de  «7  lig. 

1^  traité  de  S.  Augustin  susmeolionné  n*eft 
qu'une  pièce  in-ft*  de  29  IL  I  S2  lignes. 

ViNTiuM,  V(iy.  Vencium. 

VioLVACA(Fto/i;ace7t8t5pagu5^Sid.  ApoU.)^ 
VolviCy  bourg  de  Fr.  (Puy-de-Dôme). 

ViPAcuM,  WvppacK  bourg  d'Ulyrie,  dans 
le  goav.  de  Laibach. 

ViRDO  FL.,  voy.  VlNDA. 
ViRDUNUM,  voy.  VlRODUNUM. 

Vire  A,  Virevum,  Vairon,  bourg  du  Dau- 
phiné,  sur  la  Morge  (Isère). 

Vireium,  Virxeay  commune  du  dép.  de 
l'Isère,  anc.  comté. 

ViRENA  [Vitr.],  Francolise,  bourg  dltalie 
[Bisch.  etMôller]. 

ViRGANTU,  voy.  Brigantia. 

ViRGAo,  voy.  Urcao. 

ViRGEiuM,  Vergy,  village  et  anc.  château 
près  de  Nuits  (Côte-d'Or). 

Virglnu  Danica,  voy.  Mona. 

Virgule,  ViRG0i.iE  [It.  H.],  sous  Temp. 
Byzantin  *Apxa^i&OiroXic ,  voy.  Berguljl. 

Viria,  Castrum  ViRiENSE,  VvREDOvico  [Moun. 
Mérov.]  (?),  Vire,  ville  de  Normandie, 
sur  le  pet.  £1.  du  même  nom;  anc. 
comté  ;  anc.  capitale  du  Bocage  (Cal- 
vados). 

L'imprimerie  remonte  dans  la  patrie  d'Olivier 
Basselin  au  milieu  du  xvii*  siècle,  avec  un  premier 
typographe  du  nom  de  Jean  de  Geaoe;  suiv.  Al.  Frè- 
re, le  bibliogr.  normand.  Jean  le  Houx»  dit  le  Ro- 


main, avocat,  poète  et  peintre  virois,  ae  fit  l'éditeur 
des  noésies  de  son  iHustre  compatriote,  Olivier 
Basselin;  il  donna,  on  ne  «it  ob,  la  première  édi- 
tion de  ces  poésies,  elle  a  complètement  disparu; 
on  sait  seulement  qu'elle  devait  avoir  été  exécutée 
avant  1010,  date  de  la  mort  de  son  éditeur  ;  la  se- 
conde fut  imprimée  sans  date,  mais  vers  lOtfH^  par 
Jean  de  Cesne,  è  Vire,  elle  est  intitulée  :  Le  livre 
des  Chants  nouveaux  de  Vau-de-Vire,  par  ordre 
aipkabétique,  corrigé  et  augmenté  oultre  la  pré» 
cédente  impresêlon.  Vire,  Jean  de  Cesne,  impri- 
meur-libraire, in>tO  (voy.  le  Mamiet  et  le  Bibliogr, 
normand  de  M.  Frère). 

Un  autre  imprimeur  du  nom  de  de  Cesne  fut  étabU 
k  Vire  t  JBaos  Mabia.  Règles  et  constitutions  des 
religieux  hermites  de  la  congrégation  de  i'hf  rmi» 
tage  royal  de  N.  D,  des  Anges,  sous  l'invocation 
de  S*  Bomvald,  scitve  dans  la  forest  de  S.  Sever, 
diocèse  de  Coustancea.  Vire,  Sanson  de  Cesne,  pel. 
in-«». 

Celte  famille  des  de  Cesne  existe  encore. 

ViRiBALLUM  PRoii.^  Ouipî^oXXov^  sur  la  côte 
0.  de  la  Corse^  aiJ^.  Capo  di  Calvi,  on, 
d'après  qq.  bibliogr..  Capo  TurgHo, 

YiRmiAcuM,  Verdey,  hameau  près  de  Sé- 
zanne  (Marne). 

ViarouNUM,  voy.  YiHomiNUM. 

ViRiDUNUM  ad  Dubim,  Verdun-sur-le- 
Doubs,  commune  de  Bourgogne  (Saône- 
et-Loire). 

ViRmuNUM  ad  Qarumnum ,  Verdun-sur- 
Garonne^  bourg  de  Fr.  (Tarn-et-Ga- 
ronne). 

VnuMUDUM^  Vermouth,  bourg  d'Angle- 
terre. 

VmisoNE  vico,  voy.  Virsio. 

VmmuM,  oùïfîTiov  fPtol.],  Wrietzen,  ville 
de  Prusse^  sur  l'Oder  (Mittelmark). 

ViRiziAcuM,  Vergy,  Verzy,  bourg  de  Cham- 
pagne de  Tarrond.  de  Reims  (Marne). 

ViRLAÏcuM,  Villy,  commune  de  Fr.  (Cal- 
vados); plusieurs  villages  portent  ce 
même  nom. 

VlRODUNUM  [T.  P.],  ViftiouNUM  [Pcrtzl, 
Verodunum,  Verdunensis  Urbs  [Gr.  Tur.J , 
Yerdunum,  ViRODVNO,  VniDVNis,  Vere- 
DVNO,  Verdono,  Viridvno,  VlRinVNlS  Cl- 
VETATE  [Monn.  Mérov.J,  Verdun,  ville 
de  Fr.  (Meuse),  anc.  evèché,  sufTr.  de 
Trêves;  bibl.  et  musée  ;  trois  abb.  de 
S.-Benoit,  une  d'Augustins,  une  de  Pré- 
monlré;  cette  ville,  anc.  capitale  d  un 
comté  particulier,  fut  cédée  à  la  Fr. 
par  la  paix  de  Munster. 

Le  p.  Lelong  cite  à  to  date  de  IMO  un  livre  sous- 
crit au  nom  ne  Verdun  ;  mais  cette  allégation  est 
contestée  par  Dom  Calmet  et  par  M.  Beaupré  :  Ptmt' 
à'iiousson  décrit  en  vers  par  FaubreuiL  Verdun, 
1540,  in-a*. 

L'imprimeur  lyonnais,  Nicolas  Bacquenois,  qui 
exerçait  certainement  &  Lyon,  en  1548  ilÀtre  de 
plusieurs  pièces),  1549  et  1550,  ob  il  imprimait  spé- 
cialement pour  Thibauld  Payan,  transporte  sou  éui- 
bli^aement  à  Rbeimi,  «n  1591  (voy.  Rbhoidm  Cnr.). 


4359 


VIROMAGUS.  —  VISOLINUM. 


1360 


M.  Beaupré,  pour  expliquer  une  irrégulArité  de 
M.  Teistier,  aviU  d'abord  cru  que  ce  t}pograplie 
a? ait  pu  fonder  son  établiasemfnt  Tirdunoii  de  1542 
à  1548;  il  aurait  été  appelé  dans  celte  ville  par 
l'évéque  Mcoliis  de  Lorraine; il  est  revenu,  dans  ses 
suppl.  sur  cette  erreur.  Bacqnenois  n'est  venu  ins- 
taller ses  presses  à  Verdun  qu'en  1500,  sous  i*épis- 
copat  de  Nicolas  Psaume. 

Breviarium  sec,  vsom  ituignU  EecUtks  Vtràv» 
nensis.  Au  milieu  du  r*  du  86*  f.  on  lit  s  Virdwi 
escudebat  N,  Baenetiuê  reuerendi  In  Chriato  Par 
tri»  Nieolai  PsatmœU  EpUeofii  et  comiti»  VirdU' 
nenti»^  Typoqraphui,  Anno  a  mUo  ChrittOy  i5M, 
2  Toi.  in-8o,  décrits  avec  soin  par  H.  Ueaupré. 

Nous  ne  pouvons  suivre  ce  bibliofr.dans  les  longs 
détails  relatib  à  la  typogr.  virdttnoise  que  son  cadre 
lui  permet  de  donner;  nous  citerons  seulement,  A  la 
date  de  15(i5,  un  volume  qui  a  édiappé  à  ses  cons- 
ciencieuses recherches  :  Joanntê  Veteriê  Àp*fUh- 
gia  contra  Theodorum  Btiam,  Virduni,  N.  Bacne- 
tius,  1505,  in-8o. 

Nous  trouvons  encore  Bacquenois  en  1508  :  Le» 
Acte»  de  ta  eonfirenee  tenue  à  Pari»  et  mat»  de 
Juillet  et  aou»t  1500.  en  la  pri»enee  et  en  Vhoetet 
de  Mon»,  le  duc  de  Nyuernoi»,  Verdun,  Nicolas 
Bacquenois,  1508,  in-ù».  Ge  livre,  dont  certains 
exempt,  sont  souscrits  au  nom  de  Paris,  est  de  CL 
de  Sainctes. 

Voici  la  liste  des  imprimeurs  verdunois  d'après 
M.  Beaupré  :  François  Angevin  (1504),  Martin  Mar- 
chant (1575.80),  Maihurin  Marchant  (1588),  Richard 
Grégoire  (1592),  Jean  Wapy  (1502-1029),  etc. 

Verdun  est  désigné  par  les  arrêa  du  conseil  de 
1704  et  de  1739  comme  pouvant  conserver  un  office 
typographique. 

N*oublions  pas  de  mentionner  le  Journal  de  Fer- 
dUH  (1097-1770),  recueil  littéraire  et  historique  fort 
estimé,  qui  fut  imprimé  dans  cette  ville;  il  portait 
le  titre  de  :  La  clef  du  eatrinet  de»  Prince»  de  l'Eu- 
rope. 

ViROHAGUs  [T.  P.]^  Bromagus  [I.  A.],  sta- 
tion des  Helvetii,  dans  la  Gaule  Lyonn., 
au  N.-O.  du  lac  Léman^  aui.  Froma- 
$enSf  sur  la  Broye^  suiv.  Heichard. 

ViROMANDiuM,  voy.  Vermandensis  pagus. 

ViROMANDUORUM  AUG.,   VOy.    QUINTINOPOUS. 

ViROsiDUM,  garnison  de  la  Cofiors  VI  Ner- 
viorum,  dans  la  Bretagne  Hom.^  placée 
par  Manncrt  près  de  Preston,  au  S.  de 
Lancaster,  par  d'autres  géogr.  à  Oîd- 
Carlisle  (Cumberland). 

VlROVESCA  [PL,  I.  A.],  loùipcutojca  [Pt.], 
ville  des  Antrigones,  dans  l'Esp.  Tar- 
racon.,  auj.  Briviesca,  ville  de  Tinlend. 
de  Burgos^  dans  la  Vieille-Castille,  sur 

roja. 

ViRoviAcuM  [I.  A.],  VraoNiNUM  ÎT.  p.],  dans 
la  Gaule  Belgique,  auj.  Werwick,  sur 
la  L^rs^  pet.  ville  de  la  Flandre  Occid. 
(Belgique). 

ViRovicuM,  Veroyicum,  voy.  Praesidium. 

ViRRiAcovicus,  ViRRiAco  vico  [Moun.  Mér.], 
Viry  en  Charolais ,  commune  de  Fr. 
(Saône-et-Loire),anc.  prieuré  de  Cluny. 

VlRSlO,    ViRSO,   VlRlSONE   YICUS,    VlRlSOND- 

vico  [Monn.  Mérov.J,  Vierzon^  ville  de 
Fr.  (Cherj;  anc.  abo.  de  Bénédictins  de 
la  congr.  de  S.  Maur. 


ViRTUDUM,  ViRTUsicuM  Castr.»  Verttu,  TÎllC 
de  Fr.  (Marne);  anc.  titre  de  comté- 
pairie  ;  abb.  de  Bénédictins. 

YiRUEDRUM  PROM.y  O0tpcus^po6(&  [Ptol.1,  daOS 

la  Bretagne  Barbare  ou  Calédonie^ 
Dungstay-Uead ,  sur  la  côte  N.-O. 
d'Ecosse. 

ViRUNi,  Où(pouvoi  [Ptol],  fraction  des  Va- 
rini^  cantonnée  sur  les  bords  de  1  Elbe. 

ViRDNUM,  Oùlpouvovy  Waren,  sur  le  Mûritz- 
See,  pet.  ville  du  Mecklemburg-Stré- 
iitz. 

ViRUNUM  rPL,  I.  A.I,  Oôipouvov  [Ptol.],  Va- 
RUNUM  [T.  p.],  ville  de  la  Norique,  où 
vint  s*etablir  une  colonie  romaine, 
nommée  Ciaudu,  auj.  Klagmfitrt  (voy. 
Claudu). 

VmziNNucuH  Patjit.,  in  diœe.  Bemensi, 
WmciNiAcuii,  VILLA  WiRciMuco  (Egiob. 
Ch.],  Verzenaiy  commune  de  France 
(Marne),  mais  plutôt  Verdfme^MaC" 
guigny,  commune  de  Picardie  (Aisne). 

Vlsbada,  voy.  Aqv£  Mattucjk. 

VisBu,  Wisby,  pet.  ville  épisc.  de  Suède, 
dans  nie  de  Gothland;  anc.  place  dé- 
pendant de  la  ligue  hanséatique. 

Ancien  monastère  de  Bénédictins,  dout  la  biblio- 
thèque était  fort  importante,  «  in  qua  duo  milUa 
codicum  duniaxal  vetuttissimontm  numeraban- 
tur,  et  recentium  prœlerea  ingens  numenu  • 
[Vasiov.  yn.  Aquil.  in  ded,  adSigiam,  regem], 

VisBURGii,  oùiaocûc-yioi,  peuple  de  la  Ger- 
manie, dép.  des  Quadi,  occupait  le 
cercle  de  Prerau,  dans  la  Moravie. 

ViscELL^  [T.  p.],  ville  delaNorique,  auj. 
St.  Georgen  an  der  Muhr,  suiv.  Mûchar, 
et  près  d'Ober-Wôls,  en  Styrie,  d'après 
Heichard. 

ViscHA  FL.,  la  Fischay  riv.  d'Autriche. 

Viscla  fl.,  la  Wisloka,  aftl.  de  la  Save,  en 
Gallicie. 

ViscoN,  Fischen,  bourg  de  Bavière. 

Visiliacum,  voy.  Veseuum. 

VisiNGLA Ins.,  Visingiana Ins.,  voy.  Wisings- 

BURGUM. 

VisKERiuM  Palat.,  Vischeriacum,  FfcAcfy, 
Vicherey,  commune  de  Fr.  (Vosges). 

ViSMARIA,  voy.  WlSMARLà. 

VisŒUM,  voy.  Verurium. 

VisoLiNUM^  Visolyinum,  Visolbanus,  Ftso/- 
6an,  Wysolyin,  Visoîy,  bourg  du  co- 
mitât  d'Abaujvar  (cercle  en-decà  de  la 
Theiss). 

Valentin  Mantskovits,  typogr.  résidant  à  Galgot- 
xon,  dans  le  comiut  de  Neutre,  en  IMft  et  15SS,  foU 
appelé  A  Visoly  Tannée  suivante  par  Tillustre  Etiemie 


K 


4361 


VISONTIO.  —  VITREIUM. 


1362 


Bithory,  et  y  exerça  Jusqu'à  la  mort  de  ce  grand 
Plongrois  (25  Juillet  1005).  Németh  cite  trois  ouvra- 
ges hongrois  exécutés  par  ce  typogr.;  le  cat.  Téléky 
eu  contient  plusieura  autres  ;  le  plus  ancien  qui  soit 
arrivé  Jusqu^à  nous  est  une  Bible  à  la  date  de  1500: 
Kàrolyi  Gàspàr.  Szenl  Biblia,  az  at  :  Ittennec  O 

es   Wy  Tcstameittumanac Visolban  Nyomtat- 

tatott  Mantskovit  Baltnt  allai  mdxc.  In-fol.  de  686  (T. 
(\oy.,  |K)ur  la  description  de  ce  rare  vol.,  Paul  Em- 
bcr,  Hi»i.  eecL  refot'm.  in  Utwgaria,  p.  730); 
Graësse  (1,  p.  387)  et  Dninet  (I,  coL  903)  citent  èga* 
lenient  cette  bible,  et  Baûer  (I,  p.  106)  ta  porte  k 
la  date  de  1589,  ce  qui  probableineuC  est  une  erreur. 

VisoNTio,  voy.  Vesontio. 

VisoNTiuM,  OJKiovTiGv  [Ptol.],  ville  des  Pe- 
lendones  dans  la  Tarracon.^  auj.  Bi- 
7ioesca  [Reichard]. 

VisoNTiuM,  OoiioVricv,  ville  de  la  Haute 
Pannonie,  Vimiitza,  sur  le  Bug,  ville  de 
la  Russie  Mérid.  (Podolie). 

VissEGRADUM,  voy.  Altdm  Castrum. 

ViSTULA  FL.  [Mêla,  PI.],  OûiorcuXa  [Plol.L 
VisTij^  fJornand.],  la  Vistuie,  Widchse), 
Wisla  [en  polon.j,  grand  fl.  d* Europe^ 
des  Carpatnes  à  la  Baltique. 

VisuRGis  Fl..  [Mêla,  PL,  Tac.,  Sid.  Apoll.], 

Oùfdcup'yiç  [Ptol.],  Bfaoup^i;  [Str.l,  Où(ffoop- 

yj;  [D.  Cass.],  le  Weser,  û.  d'Allema- 
gne, qui  sort  des  montagnes  du  Harz, 
se  forme  à  Minden  de  la  Werra  et  de  la 
Fulda,  et  se  perd  dans  la  mer  du  Nord. 
Le  haut  Weser  s'appelait  Alara  [Sprû- 
ner],  Wisaire  [Chr.  B.  Dion.]. 

VlTEHERGA,  VOy.  WlTTEBERGA. 

Vitebska,  Vitebsk,  Witepsk,  ville  de  la 
Russie  Occid.,  sur  la  Dwina,  au  S.  de 
St-Pétersbourg. 

ViTELUA  [Liv.,  Suet.,  PL],  ville  et  colo- 
nie romaine  dans  le  Latium,  atjg.  Ci- 
vitelta,  dans  TAbruzze  Citérieure. 

ViTELLiAcuM,  WUtHch,  ville  de  la  rég.  de 
Trêves  (Prusse  Rhénane). 

ViTERBiuM  [Guic.,  Zeiler],  Bithervium,  anc. 
Fanum  VoLTUMNiE  (?)  [T.  Liv.],  ville  d'É- 
trurie,  peut-être  faisant  partie  de  la 
Dodécapole  (?),  auj.  Viterbo,  Viterbe, 
évèché,  chef-lieu  de  délég.  du  terri- 
toire dit  pontifical,  au  N.  de  Rome;  elle 
fît  partie  de  la  donation  faite  aux  papes 
par  la  reine  Mathilde. 

Les  bibliographes  citent  on  seul  produit  de  la  ty- 
pographie souscrit  au  nom  de  cette  Tille,  au  xf 
siècle,  Gi  nous  n'en  connaissons  point  d*aatie  en 
('(Tel  ;  on  ne  sait  même  pas  le  nom  de  rimprimeur, 
sans  doute  ambulant,  auquel  on  doit  l'exécuUon  de 
ce  livre,  que,  de  plus,  nous  citons  sans  ravoir  tu, 
sans  en  avoir  ta  description,  et  Panxer,  Amaii,  Hain, 
etc.,  n*ont  pas  été  plus  heiu^ux  que  nçus  :  Mou- 
rus Servivs  Uonoratus,  lÀbri  duo,  de  ultimarum 
Syllabarum  Natura  et  de  centum  Metrorum  Ge- 
neribus.  Vitcrbii,  M.ccccLXXXViii,  lanuarU  XU, 
in-8*. 

En  remontant  à  la  source.  Panser  cite  le  TOliimt 


diaprés  Maitiaire  ;  celai-cl  diaprés  le  Tlraboschl, 
etc.;  mais  personne  n*a  décrit  de  cisu  ce  livre  pro- 
blématique. 

On  n'a  que  fort  peu  Imprimé  i  Vlterbe,  seulement 
à  partir  des  dernières  années  do  xti«  siècle,  et  tou- 
jours sous  la  survelUanoe  rigoureuse  de  l'autorité 
ecclésiastique. 

Vm  (S.)  CivrrAs,  voy.  Fanum  S.  Vm. 

VmANUM,  Vezzano,  bourg  de  la  prov.  de 
Génes^  Riviera  ai  Levante  (Italie). 

YmuAGus,  Vmu,iAcu3,  Villey -S, -Etienne, 
commune  de  Fr.  (Meurthe). 

ViTiHRiNENSE  CASTRUM,  Burgwerben,  bourg 
près  de  Merseburg  (Prusse). 

Vins  S.  Mari  je  Monast.,  Monasterio  de  la 
Vid,  du  dioc.  d'Osma,  de  Tordre  de 
Prémontre,  sur  le  Duero  (Vieille-Cas- 
tille). 

Ce  monastère  fut  fondé  par  Alfonse  VJ,  au  xi* 
siècle;  il  posséda  une  imprimerie  au  xvii*i;  Antonio 
(I,  p.  225}  cite  :  Fr,  Bernard  de  Léon,  Prœm. 
La  nUtoria  de  la  Orden  de  tos  Premonstratenses  ; 
et  :  De  la  Conception  de  Nuestra  Seflora,  In  Mo- 
nasterio Vitis  diocesis  Oxomensis,  1620, 2  vol.  In-ft*. 

ViTLENA,  Villaines,  commune  de  France 
(Indre-et-Loire). 

VrroDORUM  [T.  P.J,  Winterthur,  ville  suisse 
(canton  de  Zurich).  Le  Vitodurum  des 
Romains  serait  plutôt  le  bourg  d'06er- 
Wintertkur,  au  N.-E.  de  celte  ville. 

Coxe  {Travels  in  Switzerland)  raconte  que  les  au* 
torités  de  Zurich  voulurent  en  1778  empêcher  Téta- 
bUssement  d*un  bnprimeurà  WInUierthur,  alléguant 
le  tort  que  cette  industrie  allait  occasionner  à  leur 
ville.  Cet  obstacle  fut,  paraît-il,  vite  écarté,  car, 
peu  d^années  après,  on  trouve  des  livres  souscrits  A 
ce  nom.  La  table  du  Manuel  (no  25902)  nous  donne 
le  Utre  d*un  grand  ouvrage  exécuté  à  la  souscrip- 
tion :  ■  Zurich  vnd  IVUUherthur  ■,  &  la  date  de 
1782-94.  Nous  avons  vu  ches  M.  Tross  et  M.  Brunet 
mentionne  également  une  Danse  des  Morts  Imitée 
d'Holbein  :  Freund  Heins  Ersrheinungen  in  Hol- 
bein's  manier.  Wintherthur,  1785,  in-S",  avec  texte 
en  vers  allemands,  et  25  belles  eaux-fortes  par 
Schellenberg,  réimprimée  en  1788  ;  le  nom  du  pre- 
mier imprimeur  de  llVinterthur  est  Stelner. 

ViTRAcuM,  VicTRi  [Chr.  B.  Dion.],  Vitrac, 
commune  de  Fr.  (Charente);  diverses 
localités  portent  encore  ce  nom,  parti- 
culièrement en  Auvergne. 

VrrREIACUM,  VlTRIACUM,  VOy.  ViCTORIACUM. 

ViTREiuM,  Vitré,  ville  de  Fr.  (Ille-et-Vi- 
laine);  anc.  titre  de  baronnie. 

Madame  de  Sévigné  habiuilt  les  Rochers,  k  une 
lieue  de  Vitré  ;  mais  à  cette  époque,  bien  que  les 
Etats  aient  été  tenus  dans  cette  ville,  l'imprimerie 
n*y  avait  pas  pénétré  ;  elle  n'y  fut  introduite  que 
ven  1720,  et  supprimée  par  l*arrêt  du  conseil  de 
1759  ;  celui  du  2a  mal  1759,  qui  fixe  le  nombre  des 
imprimeurs  dans  la  province  de  Bretagne,  confirme 
rarrét  précédent,  Cait  défense  d'établir  une  nouvelle 
imprimerie  dans  Tavenir,  et  cependant  permet  à 
François  Morin,  alors  titulaire  de  Toffice  typogra- 
phique de  cette  ville.  d*y  exercer  sa  vie  durant. 

A  la  fin  du  siècle,  il  n^  avait  plus  qu*un  libraire 
à  Vitré  ;  nous  voyons  une  édidon  des  Cantiques  et 


1363 


VITRICIUM.  —  VOLERltJS  FL. 


i364 


NoiU  de  Brettigne,  publiée  vers  1795,  la -10,  qui 
porte  :  «  se  vend  à  Vitré  chez  le  citoyen  Boulay  ». 

ViTRiauM  [l.  A.l,  Utricium  [T.  P.],  Brrar- 
ciutf  [G.  Rav.  L  dans  la  Gaule  Cisalpine, 
auj.  Verres,  ooarg  du  Piémont  [Rei- 
cbard]. 

VivARiENSTS  PROYiNcu,  h  Vivarois,  anc 
prov.  française  qui  forme  auj.  le  dép. 
de  VÂrdéche;  il  fut  réuni  au  royaume 
en  1229. 

Vivarium,  Vivaria,  Viviers,  pet.  ville  épis- 
cop.  de  Fr.  (Ardèche).  sur  la  rive  droite 
du  Rhône,  anc.  chef-lieu  du  Vivarais, 
abb.  de  Bénédictins,  fondée  par  Fré- 
dégonde  ;  elle  a  été  bâtie  sur  les  ruines 
de  Tanc.  Alba  Augusta,  saccagée  par 
l'Allemand  Crocus,  au  commencement 
du  v«  siècle. . 

L'Imprimerie  fit  son  apparition  dans  cette  vUle 
à'l*époque  de  la  révolution  ;  un  bibliophile  dont 
noua  apprécions  toute  l*obllaeance,  et  dont  nous 
8Tons  eu  plusieurs  fois  déjk  l^casion  de  citer  les 
utiles  coaununîcatlons,  M.  Anatole  de  GalUcr,  nous 
donne  le  titre  d*une  pièce  exécutée  à  Viviers  pen- 
dant la  période  révolutionnaire  :  IHtcaurs  prononei 
te  15  avril  1792  par  âlonsteur  l'Evêque  de  Vivierst 
à  ta  binédiclion  des  Drapeaux  des  deux  tKdaiUons 
de  la  garde  nationale  de  la  ville  de  Bourg-saUit- 
AndèoL  A  Viviers,  de  rimprlmerie  de  J.-J.-M.  Ignon, 
1792,  in-S",  de  12  pp.  On  ne  disait  pas  encore  dans 
les  provinces  :  ■  le  citoyen  ivéque  »,  mais  d^Acn 
avait  banni  le  «  Monseigneur  ». 

VlVIACUM,  VOy.  ViBISCUM. 

ViviDONA,  VicAVEDONA,  Vivonnc,  pet.  ville 
de  France,  sur  le  Ciain  (Vienne). 

YivoNiuM,  Vivoin,  bourg  de  Fr.  (Sarthe); 
anc.  prieuré. 

VizELiAcuM  Villa,  ad  Curam^  voy.  Vese- 

UUM. 

VuEsiNGA,  voy.  Flesinga. 

VoBERNA,  dans  la  Gaule  Transpadane,  sur 
le  Chiese,  auj.  Vobarno, 

VoHRiDus,  Valvraium,  VouvTay,  bourg  de 
Fr.  (Indre-et-Loire). 

VocARiuM  [T.  P.],  Oùax6piov  fPt.],  ville  de 
la  Norique,  aui.  Wagrein,  dans  la  haute 
Autriche  (cercle  de  Salzburg). 

VocATES  fCaes.],voy.  Vasates. 

VocETius  MoNs  [Tac],  montagne  du  Ju- 
ra, auj.  Botz-Berg  [D'AnvilleJ. 

VocoNTii  [Caes.,  Liv.,  Mêla,  Plin.,  Tac], 
OùocoVri&i  [Pt.,  Str.l,  peuple  de  la  Gaule 
Narbonn.,  dans  la  Prov.  romaine,  d'ori- 
gine ibérienne;  les  Voconces  occupaient 
en  partie  les  dép.  de  la  Drôme  et  de 
Vamîuse. 

VocoNTioRUM  Lucus  AuGusTi ,  Le-Luc-en- 
Diois,  bourg  de  Fr.  (Drôme). 


VoDA  FL..  la  Veude,  riv.  de  Fr.,  affl.  de 
la  Vienne. 

VODGORIACUM    fl.   A.j,  VOGO-DORGIACUM  [T. 

p.],  ville  des  Nervii,  dans  la  Bel^que 
Seconde,  auj.  Vavdre,  près  de  BiDche 
(Hainaut). 

VoGEsus  MoNs  [Cœs.],  Vosegus  [T.  P.], 
VosAGLs  [Fortun.,  n-édég.],  Saltus  Vo- 
SAGUs  [Aimoin.],  Forest  de  Vosague 
[Gr.  Cnr.l,  la  Vosge,  les  Vosges,  die 
Vogesen,  cnaine  de  montagnes  qui  s'é- 
tend dans  le  N.-E.  de  la  mnee,  le  S.- 
E.  de  la  Belgique,  et  va  jusqu'à  la  Ba- 
vière Rhénane. 

Voitlandia,  dos  Voigtland,  anc.  province, 
puis  cercle  du  roy.  de  Saxe^  compris 
auj.  dans  le  district  de  Zunchm. 

VoLANA  [Liv.j,  ville  des  Samnitea,  aoj. 
Pallano,  suiv.  Reicbard. 

VOLATERRiE    [CiC,    Liv.,     PL],     OucXOT^Ot 

iStr.,  PtoL],  Felathri  [étrusque]^  l'une 
les  douze  villes  de  IjÈtrurie^  que  les 
Romains  repeuplèrent  avec  une  colo- 
nie, auj.  Voherra,  dansTanc.  duché  de 
Toscane,  ville  épiscop.  de  la  délég.  de 
Pise  ;  patrie  de  Perse  et  de  Maffei. 

Falkenstein  ne  foit  remonter  l'impr.  dans  ceue 
vUle  qa*à  176S. 

VoLCE  [Caes..  MelaJ,  Ou<ùXxa{  [Str.],  OO^x- 
xai  [PtoL],  VuLCiE  [Auson.],  peuple  de 
la  Gaule  Narbon.,  qui  comprenait  les 
VoLCiE  Tectosages  et  les  Volce  Areco- 
Mici;  les  premiers  habitaient  le  haut 
Languedoc  (dép.  de  la  Haute-Garomie), 
et  les  seconds  le  bas  Languedoc  (dép. 
du  Gard). 

Volcarum  Stagna  [Mêla],  comprenaient 
les  Etangs  de  fhau,  de  Maguelone,  de 
Fro7itignan,  etc.  [D'Anville]. 

VoLCASsiNus  Tractus,  voy.  Veuocasses. 

VoLCE^  paludes,  der  Plattensee,  le  Lac  Ba- 
latoji,  en  Hongrie,  communique  avec  le 
Danube. 

VOLCI,  Où<5Xxoi  [PtoL],  "Oaici  fSL  B.], 
'o)jciaî;,  dans  i'Etrurie,  auj.  Fiano  de 
Vuki,  Piand  de  Voie,  sur  la  rive  droite 
de  la  Fiora  (délég.  de  Viterbo),  et  suiv. 
qq.  géogr..  Ponte  délia  Badia, 

VOLCI,    VULCEJA,     VULCEIANA     CiV.,    OuXxCl, 

dans  la  Lucanie,  auj.  Vallo,  bourg  du 
Napolitain  [Mannert]. 

VoLaANi  [Liv.J,  peuple  de  la  Tarracon., 
occupait  un  district  de  V Aragon, 

VoLENEs{P.  Diac|,  dans  la  Rhœtie,  auj, 
Volano,  sur  l'Etsch  (Tyrol). 

VoLERius  FL..  oùoXi'pio;,  pet.  fl.  de  rUe  de 
Corse,  auj.  le  Cigno, 


1365 


VOLIBA.  -  VORMATIA. 


1366 


VoLiBA,  Oo6Xi6a  [Ptol.],  ville  dfe  la  Bre- 
tagne Romaine,  auj.  Bùdmm,  suiv. 
Camden^  et  FalmotUh,  d'après  Rei- 
chard  (voy.  Falmptum). 

VoLiNi^  Palatinatus,  la  Volhynie,  WO' 
Ihyn  ou  Volhynien,  anc.  woiewodat  de 
Pologne. 

VoLODiMiRiA.  YoLODiMERiaDM,  Vlodimir , 
ville  de  lanc.  Poloçne,  auj.  chef-lieu 
de  gouvern.,  dans  la  Grande  Russie, 
sur  le  Kliazma  ;  anc.  titre  de  gr.-du- 
ché,  apanage  de  la  maison  de  Rurik. 

VoLOGATis  [I.  A.,  U.  Hier.},  dans  la  Gaule 
Viennaise,  station  que  a  Anville  place 
à  JJches,  près  de  Luc-en-Diois  (Drô- 
me). 

VOLOGRADUM,  VOy.  OlMUTIUM. 

VoLovicuM,  Viahsoensis  pagi,  Volvic,  bourg 
de  Fr.  (Puy-de-Dôme). 

Vols  AS  sinus,  sur  la  côte  N.  de  la  Bre- 
tagne Romaine,   auj.  CaivchBay,  en 

Ecosse. 

VoLsci  [Liv.,  Tac,  Mêla,  PI.],  les  Vois- 
ques,  peuple  puissant  du  Latium,  dont 
le  territoire  correspond  aux  dclég.  de 
Frosinone  et  de  VeUetri,  à  la  Terra  di 
Lavoro,  etc.;  leur  capitale  était  Antium. 

VoLsiNiENsis  Lac  [PL],  VuLsiNiENSisJVitr.l, 
%  TTipi  oùoXotviou;  xl\tm  [Str.J,  Lago  ai 
Bolsma,  dans  la  délég.  de  Vilerbo, 
communique  à  la  Méditerranée  par  la 
Marta. 

VOLSINIUM,    VOLSINII,    VlTLSINH    [Liv.,    PL, 

Flor.],  oùoXamov  [Str.j,  Bolsena,  ville 
de  la  délég.  de  Viterbo,  sur  le  lac  du 
même  nom. 

VoLTA,  la  VouUe,  la  Voûte,  bourg  du  Vi- 
varais  (Ardèche). 

VoLTUMNi  FANUM  [Liv.|,anc.  capit.  des  Vol- 
sinii  ;  était  situé  près  de  Montefiascwie, 

VOLTURNUS,  voy.  VULTURNUS. 

YoLUB^  PORTOS,  voy.  Falhutum. 

Vor.ucE  [I.  A.],  OotXoûxa  [Pt.],  ville  des 
Pelenaones,  dans  la  Tarracon.,  auj. 
Velacha,  non  loin  de  Saragosse. 

VoMANus  FL.  [Pl.J,  dans  le  Picenum,  acy. 
il  VomanOf  dans  TAbruzzo  Oltra  I. 

VoRAGO;,  VoRAGiNA  (quœ  Lombordica  fiomi' 
natur),  Varagio,  bourg  de  la  prov.  de 
Gènes  (Italie);  Heu  de  naissance  de 
Jacopo  di  Yoragine,  dominicain,  arche- 
vêque de  Gènes,  l'auteur  de  la  Légende 
dorée, 

VoRAGo  Ai.piuM,  Voreppe,  bourg  du  Dau- 
phiné  (Isère). 


VoRDA  Brembnsis,  BremcrvUrde,  ville  du 
Bremischen  (territ.  de  Brème). 

VoRDENSEs  [Inscr.],  habitants  de  Oordes, 
bourg  de  France  (Vaucluse),  suiv. 
d' Anville. 

VoREDA  [L  A.],  ville  des  Brigantes,  dans 
la  Bretagne  Romaine,  auj.  Old-Penrith, 
dans  le  Cumberland. 

VORGANIUM,  Oùop-fflwiov    [Pt.],  VOR&INOM    fT. 

p.],  anc  capit.  des  Osismii,  Cozqueoudet 

iB.  d*Argentré],  c'est-à-dire  yt7/«iV^etive, 
ieraès  (en  bret.),  Carhaix,  ville  de  Fr. 
(Finistère). 

VORGANTIA,  voy.  BRIGATmO. 

VORIIATIA,   anc.    BORBETOMAGUS   [1.   A.,    T. 

p.],  Bop6v)TO{MiYoç  IPtoL],   AuGUSTA  Van- 

GIONUM,    ClVITAS    VANGIONUM    WaRMATIA 

Elot.  Imp.],  Vangio,  Vangiona  [Amm. 
arc],  Vangionum  Worhatia  [Ann.], 
Varmacja  [Monn.  Mérov.],  Garmaissb 
[moyen  àge],GARMAT,GARiiAciE  [Eginb. 
Cbr.],  capitale  des  Vangiones,  sur  la 
route  de  Strasbourg  à  Mayence,  dans 
la  Gaule  Belgique,  auj.  Worms,  sur  le 
Rhin,  ville  du  grand-duché  de  Hesse- 
Darmstadt,  chef-lieu  du  cercle  de  la 
Hesse-Rhénane. 

Cette  TiUe  fat  célèbre  aax  iz»,  ze  et  xi«  siècles 
pertlcalièrement  h  cause  du  concile  qui,  par  ordre 
de  Teropereur  Henri  IV,  déposa  Ort^oire  Vil  ;  en 
1521,  une  diète  présidée  par  Gliarles-Quint  ^ndil 
contre  Luther  un  édit  célèbre. 

Un  bibliographe  d'une  autorité  Justement  contes- 
tée, Prosper  Marchand,  a  touIu,  d'aprè.«  un  IlTremal 
indiqué  dans  la  bibl.  Mallinkrot  (p.  24),  (éire  re- 
monter au  XV*  siècle  l 'introduction  de  la  typogra- 
phie  dans  cette  Tille  t  DeêHeiUgken  RomiaeHen 
Heieh»  Abseheid.  Worms,  1405,  in-fol.;  Tabbé  Mer- 
cier de  Saint-Léger  s*est  chargé  de  relever  les  ab- 
surdités de  Prosper  Marchand,  nous  n'avons  point 
A  y  revenir. 

Falkenstein  date  de  151ft  l'imprimerie  de  Worms  ; 
nous  n'avons  point  su  trouver,  dans  les  dllTérents 
ouvrages  de  Panser,  de  livre  à  cette  date,  mais  nous 
avons  rencontré  la  date  de  15IS  :  Der  ttat  Worihs 
RefomuUUm  :  Statuten.  Ordenung  Saitung  di« 
allen  Stetten  i  Coihunen  :  Regimenteii  x  fUirsten' 

thum  :  Heruhafflen  :  AmpUeuten  t A  la  fin  t 

Getruekt  vnd  PoUendet  in  dem  FUnfftehenhhun' 
dertsten  vnnd  XllL  iar,  auff  Frytag  nach  dem 
Soniag  BxaudU  In-fol.  sans  lien,  mais  imprimé  à 
Worms. 

Roaençarten  der  Prauen,  Wurms,  151S,  in-4*. 

En  1518,  nous  trouvons  pour  la  première  fois  un 
nom  d'imprimeur  :  Ein  Wolgeordnet  Baehlein  wie 
mon  Bergwerk  $uehen  §oiL  Wormbs  bey  Peter 
SchGOier.  1518,  in-8o  (Panser,  Am.  der  AU.  Deut- 
tchen  Uit.,  I,  n*  914);  quel  est  ce  Pierre  SchœOer  7 
Nous  trouvons  un  imprimeur  de  ce  nom  à  Matence 
en  1512  et  1513  c'est  lui  qui  vint  s'établir  à 
Worms;  c*était,  croyons-nous,  le  frère  cadet  de 
Jean  SdiaHér,  et  le  second  fils  du  grand  imprimeur, 
le  rival  de  Gutenberg.  Jean  avait  hérité  du  matériel 
de  son  père,  et  le  puîné  n*avait  point  hésité  &  suivre 
la  même  carrière. 

Un  second  atelier  typogr.  est  fondé  I  la  même 
époque  ï  Worms,  par  Jean  d'Erfurt  (sans  doute 
Johann  Loerflfelt  7  j;  on  trouve  ce  Jean  d*Erfurt  un 
peu  partout,  à  Worms  en  1520,  I  Augsbourg  l'an- 


1367 


VOROGIUM.  —  YULTUR  MONS. 


IM 


née  précédente  :  I  Statgard  en  1522,  et,  croyont- 
Doiu,  il  retourne  i^établir  déflnitiTeinent  i  Enart, 
en  1525. 

En  1527  et  1520  sMmpriment,  k  Worms,  plusieurs 
lirres  célèbres,  la  Version  da  XH  propheteê^  de 
Lud.  Hetser  et  J.  Denck,  in-fol.»  les  tS  art,  de  ta 
foi  juive^  de  Sib.  Munster  (lat.  hébraïque);  la  Bi- 
BLiA  Gebmaiiica.  Gednickt  in  Worms  bey  Peter 
SchOdérn,  1529,  in-flbi.  (voy.  sur  ce  liTre  rare  et 
précieux  Vogt,  Cat.  /(^r.  rar,,  p.  105).  Cette  bible 
est  plus  connue  sons  le  nom  de  Bible  de  Worme^ 
etc. 

VoROGiuM  [T.  p.],  localité  du  pays  des  Ar^ 
yerni,  auj.  VarenneS'Sur'Allxer,  bourg 
de  Fr.  (Allier),  ou,  suiv.  d'Anville,  Votir- 
roux,  village  très-proche  de  ce  bourg. 

VoRONÊGE,  VoRONETZ,  viUc  dc  TEmpire 
russe,  chef-lieu  de  gouyeruement,  et 
sur  la  riv.  du  même  nom,  au  S,  de  Mos- 
cou ;  archevêché  grec. 

M.  Cotton  nous  apprend  qu^une  Histoire  de  COr» 
dre  de  S.  Jean  de  Jérusalem^  fut  imprimée  dans 
cette  TiUe,  en  1805. 

VoROTUNUM,  Borodino,  bourg  de  Russie, 
sur  la  Kologa,  près  duquel  s'étend  le 
thamp  de  bataille  de  la  lloskowa  (sept. 
1812). 

VoRoux-GoREux,  village  de  la  prov.  de 
Liège,  en  Belgique,  à  8  kil.  de  Liège. 

Pendant  i'Empire  français,  un  quidam  se  feisani 
appeler  duc  de  Bourgogne,  et  se  prétendant  fils 
aîné  du  Dauphin,  père  de  IMnfortuné  Tx>uis  XVI, 
c'est-A-dire  le  véritable  et  légitime  successeur  de 
Louis  XV,  mais,  en  réalité,  fou  de  la  plus  dange> 
Teuse  espèce,  et  répondant  au  nom  de  d'Aché,  s'é- 
tait  retiré  dans  ce  village,  et  y  avait  organisé  un 
petit  matériel  d'imprimerie,  qu*il  manœuvrait  lui* 
même;  ce  fut  de  là  qu'il  lança  contre  Napoléon,  à 
l'adresse  de  l'Europe  peu  attentive,  un  manifeste 
dans  lequel  il  faisait  valoir  fortement  ses  droits  pré« 
tendus!  la  couronne  des  Bourbons  ;  cette  œuvre  à 
sensation,  qui  fit  long  feu,  mais  qui  n'est  pas  moins 
devenue  pièce  rare  et  curieuse,  était  intitulée  : 
Tableau  historique  des  malheurs  de  la  substitu- 
tion, par  d*Achi,  Voroux-Goreux,  chez  l'auteur, 
1809,  1811,  5  vol.  petit  in-8o,  en  six  tomes  plus  2 
feuilles  du  septième.  L'ouvrage  du  Prétendant,  tiré 
i  ftOO  exerapl.,  fUt  saisi  et  mis  au  pilon  le  17  février 
1812,  sauf  quatre  ou  cinq  exempl.  (BibL  Impér.  de 
Paris).  Cet  infortuné  puolia  plus  tard,  i  Paris,  le 
volume  suivant  :  Béclamaiivns  de  LouiS'Joseph' 
Xavier  contre  la  spoliation  de  ses  biens,  Paris, 
Dentu,  1817,  in-8o  de  58  p. 

M.  Beuchot  (Journal  de  la  libr.y  n^  21  de  1839} 
pensait  que  l'auteur  vivait  encore  dans  les  environs 
de  Liège.  M.  Gothier,  libraire  de  cette  ville,  qui 
nous  donne  les  détails  de  cette  note,  croit  avec 
raison  qu'il  devait  être  d^à  mort  à  Charenton. 

VOSAVA  [T.  P.],  VOSAUA,  BOSAGNU  [AllOU., 

R.],  Vesaua  SuPERioR,  ville  du  Rhin, 
sur  les  confins  des  Treviri,  auj.  Ober- 
Wesel,  ville  de  la  Prusse  Rhénane,  sur 
la  rive  gauche  du  fleuve. 

VozERo,  Vouzeron,  commune  de  Berri 
(Cher),  avec  un  anc.  prieuré  de  Saint- 
Benoit. 

Vbatislavia,  Bresla,  anc.  Budorgis  (?), 
Breslau^  ville  de  Prusse,  chef-lieu  de 
la  province  de  Silésie,  sur  TOder. 


Évêché  catholique  au  xi«  siècle  ;  université  loir 
dée  en  1702;  elle  fut  réunie  h  la  monarchie  pras- 
sienne  par  Frédéric  11,  en  17M,  et  Tannée  suivante 
y  ftat  conclue  la  paix  qui  mit  fin  A  la  guerre  de  Seat 
ans;  c'est  auj.  la  seconde  ville  du  royaume,  la  bi- 
bliothèque est  considérable  et  de  la  plus  haute  ioî- 
portance. 

C'est  A  r  année  lft75  que  l'on  fait  remonter  Pori- 
gine  de  la  tvpogr.  dans  cette  grande  ville;  et  le  nooi 
du  premier  imprimeur  est  Conrad  Elyan  :  Sthoua- 
LIA  8TATUTA  Epi  Conradi,  Wratislavic  per  Cuva- 
dum  Elyan  impressa,  9  oct.  1475,  in-4o  de  tt  IL  à 
24  lignes. 

Faikcnsiein  cite  comme  exécuté  avec  les  mêmes 
caractères  un  traité  de  J.  Gerson  :  Traetaiuluê  bo- 
nus de  modo  Vivendi  omnium  fkUlium*  In-ft»,  s.  d. 
de  8  ff.  I  23  lignes. 

Une  Imprimerie  polonaise  semble  avoir  été  prct- 

Îue  simultanément  établie  dans  cette  vUle;  M.  iiao- 
a,  bibliothécabre  de  Prague,  a  publié  en  18M,  dans 
le  premier  cahier  du  ioomal  (Bohême)  du  Musée 
(Prague),  des  deuils  bibliographiques  sur  la  pre- 
mière impression  polonaise  d'un  Pater  noster,  d*na 
Ave,  et  d'un  Credo  I  Breslau,  en  1478  ;  nous  ne 
pouvons  que  mentionner  le  fait,  n'ayant  point  ce 
travail  sous  les  yeux.  « 

En  1503  et  1504,  nous  trouvons  à  Breslau  on 
imprimeur  plus  connu  :  c'est  Conrad  Baumgartben, 
que  nous  avons,  quelques  années  auparavant,  d^ 
rencontré  A  Olmuts;  en  1503.  il  imprime  :  Ixutr, 
Corvinus,  carmen  elegiacum  de  Apolline  et  novem 
Musis,  Impressum  in  fesU  urbe  Wratislaviensi  per 
me  (lonradum  Baumgarthen  de  Roihemburga,  anno 
dfil  1503,  die  xx  menais  AphiUs  (sic),  in-4*. 

Nous  signalerons  au  xf  i*  siècle  les  imprimeon 
suivants  :  Adam  Dionysius,  1518-1531  ;  Gasper  Lj- 
bisch,  1520-1540;  Andréas  Wingler,  13S8-1550,  etc. 

Au  commencement  du  siècle  suivant,  le  «avant 

Erofesseur  et  médecin,  Pierre  Kirsien,  fonde  k  Bres- 
m,  sa  patrie,  une  imprimerie  arabe,  de  laquelle  sor- 
tent un  assea  grand  nombre  de  volumes  que  cîieot 
Baucr,  Lackmann,  et  autres  bibliogr.;  nous  signa- 
lerons seulement  :  Vitœ  Euangelistarum  quotuor  : 
nwic  primum  ex  anttquissimo  codice  mssi.  Arabko 
Cœsario  erutœ,  ad  Budolphum  II  imperatorem 
cum  priuUegio  Breslœ,  typis  Arabicis  ac  sumlibni 
Authoris.  Anno  McDlCl  Verl.  In-fol.  I-es  lettres 
capitales  mdcviii  nous  donnent  la  date. 

Quelques  années  après,  Kirslen  allait,  avec  soa 
matériel  s'établira  Upsal,  où  il  mourut  en  1640. 

VuADRE  LOCLs,  YercHves,  Mesnil-Verclices, 
commune  près  Ecouis  (Eure). 

VuAssoNiACus,  Wassiniacum,  Wassigny  i^], 
commune  de  Fr.  (Aisne). 

Vulcanta,  voy.  Hiera  Ins. 

VULCANLf  LNS.[CiC.,  PI.],  ^0U£  LnS.  [PI.]. 

Ai6Xi^e;  [Diod.],  AîoXcu  vrooi  [Sir.,  Thuc, 
Pt.],    'H^aiariot^e;   vviaci,   Iles  de  lÀpcai, 

voy.  £ou£  Ins. 

VuLCAssiNus  PAGUs,  voy.  Veliocasses. 
VuLCEJA,  Vlxcejana  Civ.,  voy.  VOLCI. 

VuLGiENTEs  [PL],  pcuplc  de  la  Gaule  Nar- 
bon.,  occupant  le  versant  0.  des  Al- 
pes,  leur   ville  principale    était  Apti 

JUUA. 
VULSISIENSIS   LaCUS,   VOy.    Voi^lNIENSIS. 

VuLTUMNus  FL.,  la  Boutotmey  riv.  de  Fr., 
aOl.  de  la  Charente. 

VuLTCH  MoNs   [Hor.,  Lucan.],  montagne 


VULTUmi'S  MONS.  —  VURSlA. 


137D 


VuLTURius  HoNS,  derGeienberg,  en  Silésie. 

VuLTURMiNA  [P.  Diac],  bourg  de  la  Gaule 
Cisalpine,  auj.  ViMona,  sur  la  riie  N. 
du  Pô,  bourg  du  Milanais. 

VuLTURNUM  (Cast.)  [Hela,  Pl.]i  em  le  Vut- 
ttirnus,  colonie  rom.  au  temps  d' Au- 
guste, auj.  Cattello  di  Voltumo,  ou 
Caitellamare  di  Voltumo,  bourg  près 
de  Capoue  (terra  di  Uvoro). 


VoLTURNus  n..  [Mêla,  Virj*.,  Uv.,  PI.],  oitt. 

MûfBiot  [Str,|,  oii'XTmf>6c  [Ptol.],  fl,  de 

la  Campanie,  aui.  il  Yoiturnù.  de  ta 

proT.  de  Holisc  à  la  HÉditerrauée  ;  son 

principal  alQ.  est  il  Colore. 
VuNGO  Vicus  [It.  A.],  VoKGns  Vicus,  Vos- 

Gisus,  Voncq,   bourg  de  Champagne, 

près  de  Vouziers  (Ardcnnes). 
VuKHicus  FI..,  Worm,  pet.  riv.  qui  aNlue 

an  Rbin,  près  d'Aix-la-Cbapelle. 
ViiHRU,  Toj.  Vkra. 


WADeTENS,  TOy.  MONASI.  Wadsixhense. 

A]ou(Dna  1  l'aniclc  blWlofnptihiut  que  noui 
■inni  con»cré  1  cv  mma%»r<!  1»  now  lulvinle  i  Le 
BREVIiBIDli  de  lags  que  loiurric  l'univtnllé  dtip- 
uKUll  probablemcnl  un  c»mplnlre  d'tpnuTrt  ou 
de  bonnet  fcuiJIe)  qui  tui  MUié  de  l'incendie  par  an 

■-— ' — '-iph»— " — 

lifaln 


rudiorli  penicilii  npe- 
:llum  mancum  «i  usul 

n*inti«,  fUI-e11c  téor^t- 


nsijni  lu  inirginr  imitIc  g 
biu  (ublDdc  dulîDCI»,  qur. 
rlmcnluoi   iDdlcint,  et    lit 

Celle  tj'pograplilï,  ilml  i 
Diite  dini  rcncïinte  même  »,. . 
pensant  paa  t  In  luiiun  (lu  Dtat 

ioal  aucune  mention  t  ce  fui  un 
ntbres  ;  t  Adeb  ul  lerum  onuiiD 
qusii   eiciMm   fuitte    Typogii] 


Wâgënsbehg,  en  Autriche,  dans  la  Carniole 

(lUyrie). 

II.  Tcrntui   nou 
citti  JoÀ.   H'rtc/i. 


U79,  In 


mfrie  au  iïik  tiecle,  «1  il 

aior,   Typagraphla  Uiua' 
'..  Wigensbrrg,   in   Knyn. 


é>  pour  la  pluptrl  1  Larbacb  \  V 
:  Ideiiiique  :  TapagratiMa  ArchtB 
la.  1n-(ol.,  Ûg.  t.  boli,  e>l  exécuti 
i    tas»  ,Biucr,  IV,  p.  aM);  m  ce 


que  de  U.  E.  Keatncr,  qui 


primer  i  ZelU,  en  1W*, 

iint  els*itrenienipoŒ- 
•hichaffl    Oder    CMio-- 

diflHrlalloD 


Gtorç  Chnilovl'  Krcyiiç,  WlaeMlHatlKktt  Ct- 
dŒcliliiùj.  ïïildenbuPg.  IIIB,  In-*',  ei  dliers  anim 
TOlumeg  eiéculéi  t  dea  daiet  posltrieurei. 

Waldstai>u«  (7),  est-ce  Walsladt,  bour^ 
de  Suisse,  dans  les  Rhodcs-Exlérieures 
du  canUin  d'Appenzcll  ?  —  WalUtadt, 
hourg  de  Bavière,  sur  le  Hein  'cercle 
de  la  Basse- Kranco nie)  î  —  ou  'W<dleM- 
tadt,  imtite  ville  du  canton  de  St-Gall  T 
Ne  serait-ce  pas  plutM  tVa/rlsAut,  daos 
le  grand-duché  de  Bade,  à  l'entrée  du 
Schwarzwald,  l'une  des  quatre  WoJdt- 
tùdte,  L'hbrs  Sylvaticj,  de  la  Forêt- 
^oi^e  ? 


WllIALlS  ÎL.,  Wachalos,  voj.  Vaiiai.is. 
Walabii^s  lac,  der  Wallersee,  en  Bavière. 
Walde-sburgitm,  ^'aldenbarg,  ville  du  roy. 

dcSaielErzgebii^e). 


KHeçiHàadet  lu  tfaiier  niri  tond.  Wallaudi, 
lïM.  In-Ï'.  —  Rilailo  hisiorira  (VunrfliHiram.  artf 
liallildrige  lilttorifu  mil  AupArararten.  roniliiM- 
llo.  Walaladl,  1597,  In-ll'  (c'eil  une  ni«  Mllioa 
d'iin  dea  nilal"guct  in  cfKbri't  folrti  aux  livra 
de  FnDclonx 


4373 


WALLONIA.  —  WEIDEiNBACH. 


1374 


Au  nom  de  ff'aUUImt,  on  trouve  :  Landeriseher 
Mar$^  Oder  Bericht  der  Victoria  tu  Stnti.  Wald- 
shut,  1712,  in-fol. 

M.  Cotton  attribue  è  la  viUe  de  Waltêtadty  en 
Franconie,  Pexécutton  du  volume  de  1506,  qu'il  cite 
d*après  le  cat.  Szecheny. 

Walix)ma,  Vaixesu,  voy.  Britannia  secon- 
da. 

Walsaix,  boarç  d'Angleterre  (Stafford- 
shire);  anc.  abb. 

Un  vol.  de  Poésie»^  (lar  Mrs.  Dorwall,  que  ne  cite 
point  Ix)wndes,  est  donné  par  M.  Gotton  comme 
imprimé  à  Walsall,  en  17M. 

Wanhesburgum,  Wansbecum,  Wandsbech, 
pet.  ville  d'Allemagne,  près  de  Ham- 
bourg (Holstein). 

Falkcnstein  porte  à  1588  IMntioduction  de  la  typo- 
graphie dans  cette  place;  c'est  évidemment  une 
simple  erreur  de  chlfllre,  il  a  voulu  dire  :  1508.  En 
cflittt,  c'est  en  1597  que  le  célèbre  astronome  da- 
nois, Tycho-Brabé,  quitta  Hle  de  Iluen,  et  vint 
installer  son  imprimerie  personnelle  k  Wandsbeck, 
où  il  fut  accueilli  dans  la  splendide  résidence  cons- 
truite par  le  comte  Heinrick  de  Rantsan  ;  il  appela  de 
Hambourg  Texcellent  imprimeur,  Phillpp  de  Ohr, 
•  cul  deuectum  Huenna  Typographeum  in  prsdlo 
Rantzoviano  committeret  ».  Lackmann  donne  d'in- 
téressants détails  sur  l'établissement  de  Tycbo-Brahé 
à  Wandsbeck.  Le  premier  livre  oui  ait  été  im- 
primé par  Ph.  de  Ohr  est  :  Tyehoms  Brahe  Astro- 
nomiœ  inatauratœ  Mechantca,  WandesbwrgL  An- 
no  cia.i3.iic.  Cum  Cœsaris  et  Begum  quorundam 
priuitegiis,  A  la  fin  :  Impressum  Wandesborgi  in 
Arce  Ranizouiana  prope  Hamburgum  siu,  propria 
Auihoris  Typographia,  opéra  Ptailippl  deOhrClialco- 
Kraphi  ilamburgensis  ineunte  Anno  M.o.iic.  In-foL 
de  Ut»  (T.  avec  pi.  gravées  snr  bois.  Après  la  mort  de 
Tycho-Brahé,  ce  livre  fut  réimprimé  per  Levinus 
Hulsius.  libraire  de  Nuremberg,  qui  avait  acheté  le 
matériel  de  l'astronome  ;  voy.  ce  que  disent  de  cette 
imprimerie  particulière  Lackmann,  p.  48  et  seq.; 
Freylag,  Libr,  rar,,  p.  151  ;  Bauer,  1, 152,  qui  in- 
dique par  erreur  le  vol.  précité,  sous  la  date  de 
1592;  le  Manuely  au  mot  Brahi ,  le  caL  Libri  de 
1862,  no  M,  etc. 

Waractl's,  voy.  Gabactum. 

WARBURGUM,-War6wrg,  pet.  ville  de  Prus- 
se, sur  le  Diemel  (Westphalie). 

Wardastallum,  voy.  Guardistallum. 

Wardulsia,  Waardhuus,  Wardhuus,  ville 
de  Norwége  (Finmark). 

Wardo  fl.,  voy.  Vardo. 

Waremia,  Warum,  Woremme,  bourg  de 
Belgique  [Graesse]. 

Warenna,  la  Garenne,  la  Varenne,  plu- 
sieurs localités  en  France  et  en  Angle- 
terre, aussitôt  après  la  conquête  nor- 
mande, ont  porte  ce  nom. 

Wariniacum,  Wargriies-ïe-Petit,  commune 
de  Fr.  (Nord). 

Warmaqa,  voy.  Vormatu. 

Warmia,  Warmelandia,  Ermeland,  dis- 
trict de  la  rcç.  de  Kœniçsberg.  à  la 
Prusse,  dépendait  autrefois  du  roy.  de 
Pologne,  et  s'appelait  Warmie. 

DICTIOMII.  DI  OÉOOB. 


Warminster,  ville  d'Angleterre  (Wilt- 
Bbire). 

Imprimerie  en  1808  [Gotton's  tuppi»]» 

Warnestonia,  Wameton,  ville  de  Belgique 
(Flandre  Occid.],  anc.  abb.  d'Augus- 
tins,  fondée  av.  1126. 

Warovicuh,  en  saxon  :  Weringwk,  voy. 

PR^SIDIUM. 

Warrjngton,  ville  d'Angleterre,  sur  la 
Mersey  (Lancashire),  entre  Manchester 
et  Liverpool. 

M.  Cotton  ne  tait  remonter  l'imprimerie  dan 
cette  place  manufactarière  qu'à  170S  ;  il  cite  :  /a- 
mes  BkMe ,  m.d.,  tke  PeeuUar  doctrinet  of  Beve- 
lotion  in  two  Euays.  Warrington,  1706,  in-fto. 

En  1770,  nous  menUonnerons  deux  ouvrages  im- 
portants :  Kalm*t  [P,  )  Travels  into  iV.  America^, 
eontafning  its  Natural  Htstory^  Plantation», 
and  Agriculture,  etc.  Transi,  from  the  Swe- 
di»h,  6y  /.  F,  Portier,  Warrington,  1770,  8  vol. 
ln-8o,  pL  gr.,  et  du  même  Forster  :  Caialogiu 
of  British  înteets. 

Ces  ouvrages  sont  exécutés  par  un  excellent  tr- 
pogr.  du  nom  de  William  Eyres;  ce  fut  lui  qui  exé- 
cuta, en  1770,  un  vol.  qui  ne  fut  Uré  qu'à  0  exempl., 
et  que  Martin  (p.  51)  donne  comme  le  produit 
d'une  imprimerie  particulière. 

Wasconja,  voy.  \ascones. 

Wastiniensis  Comit.,  le  Gratinais,  voy.  Gas- 
tinensis  pagus. 

Waterford,  voy.  Amellana. 

Complétons,  avec  M.  Cotton,  l'histoire  de  Pimpri- 
merle  a  IVaterford.  Nous  avons  cité  A  la  date  de 
1644  un  Imprimeur  du  nom  de  Th.  Bourkes,  c'est 
Bourke  qu'il  fallait  imprimer  ;  voici  un  produit  des 

Sresses  de  ce  Bourfce  que  ne  donne  pas  M.  Cotton  t 
Patrick  Darcy,  An  argument  delivered  ty  the  ex- 
ffresseorder  ofthe  HouMeqf  Comment  in  the  Par- 
Uament  of  Iretande,  9  Junii  lOftl.  Waterford, 
Thom.  Bourke,  printer  to,  the  confittlerate  cithoUcs 
of  IreUnd,  1648,  in-4o. 

En  1651,  un  tvpogr.  dn  nom  de  Peter  de  Pienne 
y  donne  un  traité  de  John  Cocke,  chief  justice  of 
Munster  (non  cité  par  liowndes],  et  en  1652,  un 
Aet  for  the  Settlement  of  IreUma.  En  1729,  parait 
le  premier  journal  sous  le  titre  de  :  Th£  Waiarfbrd 
ftying  Pou,  En  1765,  paraît  The  Waterford  Jour- 
naU  publié  par  Esther  Crawley,  et  la  même  année 
The  Waterford  Cftronicle,  sous  la  direction  de 
Ramsay  (Price  :  a  halfpenny). 

Wavre,  Wawres,  ville  de  Belgique  (Bra- 
bant-Mérid.). 

If.  de  ReiOenberg  fait  remonter  l'établiaoement  de 
l'imprimerie  dans  cette  kicalité  à  l'année  1788,  et 
nous  donne  le  nom  dn  premier  typographe,  qui  est 
Jean  Michel. 

Weida,  Weyda,  ville  du  ^and-duché  de 
Saxe-^eymar^  sur  la  rivière  du  même 
nom. 

Weidenbach,  le  Ruiseeaa  des  Saules,  mo- 
nastère des  Frères  de  la  Vie  Commune 
à  Cologne,  en  face  de  l'abb.  de  St-Pan- 
taléon. 

Ce  fut  dans  cette  maison  qu'Ulrich  Zell,  après  la 
prise  et  le  sac  de  Mayence,  en  1462,  trouva  an 
asile  ;  ce  fut  là  qu'il  iiistalla  son  preinier  atelier  ; 
ce  fut  là  qn*il  imprima  ses  trois  premiers  ouvrages  t 

44 


1375 


WEINGARTA.  —  WESTMONASTEEUUM. 


137n 


La  Lettre  de  tUluitre  pape  Pie  lia  Mahomet,  ta 
Butte  ée$  rétraetatUmt  er  la  Butte  de  ta  Crolaade. 
Voilà  ce  que  M.  J.-P.-A.  Madden  de  Veneillet  dier- 
cbe  I  démontrer  dans  ses  Lettrée  dhm  BtMogro' 
phe  (puis,  Tross,  1808).  Volel  Fordre  et  la  date 
dimpresslon  qo*il  attrOme  aux  trois  pièces  préci- 
tées :  10  Lettre  à  Malumut^  promnlgaée  dans  l^élé 
on  rantomne  de  ikOl  T  imprimée  en  Janvier  IMS  T 
(M.  Madden  a  déoouYert  trois  éditions  de  ce  monu- 
ment  typograpMqne,  et  en  noie  soigneosement  les 
diUérences).  2o  Butte  de$  Bétraetatiom»^  nroimilgiiée 
le  36  STril  IMS,  imprimée  le  36  mai  de  la  même 
année  T  S»  enfin  la  Butte  de  ta  Croteade  (n  dca  oaL 
de  Norembre),  promalgoée  le  22  octobre  IMSf  im- 
primée le  22  novembre  de  la  mime  année  T 

Ces  lettres  de  M.  Bfadden  sont  intéressantes  an 
plus  baot  degré,  et  d*nne  très-réelle  importance  au 
point  de  vue  des  origines  de  la  typograpliie;  elles 
dénotent  cbes  Panteor  un  eq^t  d'une  logique  im- 
pitoyable, qui  ne  procède  que  par  dédoclions  rigou- 
reusement enchaînées;  cPett  le  ProudlMm  de  la  cri- 
tloue  bibliographique. 

rious  nous  permettrons  néanmoins  de  lui  dirc«  en 
tonte  hnmiMté,  que  la  thèse  qu*il  soutient  avec  tant 
d*éclat  gagnerait  à  être  présentée  aToe  an  peu  plus 
d*indolgience  pour  le  publie  de  lettrés  auquel  il  s'a- 
dresse, et  qu'il  traite  Yérliablenwnt  de  Turc  à 
More, 

WxnfGABTA.  Wdàf^artm,  anc.  abb»  de  St- 
Benoit,  da  dioc.  de  Constance,  fondée 
▼ers  1053  ;  elle  existe  près  de  Nieder- 
bingen,  dans  le  Wurtemberg. 

WnSSSMBUlIGtlM  NORICORUMy  WlIZBimnUHJlff, 

Weissenburg,  pet.  TÎJle  de  BaTière  (Re- 
zatkreis)  sur  la  Rézat  ;  anc.  abb.  de  Bé- 
nédictins fondée  yers  623^  du  dioc.  de 
Spire. 

^  Limprimerie  fut  éublie  dans  cette  Yille  en  1729 
[Falkenstein]. 

WmssEMBUHGUM,  voy.  Alba  Bulgaiuca  et 
Alba  Garolina. 

^EISSENFELSA,  VOy.  LEUCOPETRA. 

Cest  à  1365  que  nous  a^ons  reporté  l'Introduc- 
Uon  de  la  typogr.  dans  la  ville  prussienne  de  Weis- 
lenfels;  le  cat.  d'une  Vente  faite  à  Vtreeht,  en 
1776,  nous  doone  une  indication  antérieure  :  rom 
Prêtée  dtr  H.  Schriffi.^  etc.  wtder  dae  unehrUt'^ 
tiehe  umt  verfÊhriseke  Buch^  oder  newe  Intérim 
Bm  Juin  Petuge  des  Bisehofft  xur  Naumturg, 
durck  M.  Jo.  PoUicariue.  —  Weissenfels,  1562, 
in-*o  (no  %g7), 

Weltinopous,  Wéltenhurg,  bourg  de  Ba- 
▼ière>  sur  le  Danube,  près  de  Kelheim^ 
ruines  romaines^  anc.  abb.  (cercle  de 
Souabe). 

Weemaru,  WmfMfby,  ville  de  Suède. 

Wengroyia,  Wengrow,  Wqgnm,  ville  de 
Pologne,  woyewodat  de  Podlachie,  sur 
le  Liwiéç. 

Les  Sodniens  étaient  une  église,  un  collège,  et  tin- 
rent un  synode  dans  cette  ViUe  au  xvi*  siècle;  m 
des  ministres  dissRlents  de  cette  église,  Petrus  Go- 
mesius  (sans  doute  Pierre  de  Goniondz),  organisa 
une  petite  Imprimerie,  de  laquelle  sont  sortis  :  De 
Pitio  Dei,  quod  anie  conditum  mundum  fuerit  et 
quod  omnia  per  ipsum  faeta  sûi£,  adversu»  faUas 

ÎST^*?"^!.*?^*'*»''"^  (PofcMi.).  WengroTl», 
1570 ,  in-S».  HolTmann  {typogr.  Potm.)  cite  deux 
traités  du  même  auteur  exécutés  à  la  même  date  à 
Wengrow. 


Werda,  DonamoMh,  voy.  Domaverda. 

Wsrmelandu,  le  WùrméUmd,  prov.  de 
&iède,  comprise  aijy.  dans  la  préL  de 
Garlstadt. 

Werningroda,  Wemigerode,  ville  de  Pn»- 
se,  sur  la  Zillich,  près  du  Brocken 
(Saxe);  elle  est  dominée  par  un  chàtean 
ffothique,  résidence  des  comtes  de  Stoll- 
oerg-Wemigerode^  avec  une.  riche  bi- 
bliothèque. 

Oette  riUe  n'est  pas  comprise  dans  k  Uste  donnée 
par  Eilkenstein.  If.  Gotton  dit  qu'un  typographe 
du  nom  de  A.  Struck  y  était  établi  en  11M,  et  Ter- 
nauz  dte  t  Martini  Jurteprudeatia  ctetHe  et  «rfmf- 
natte  euper  Inetttuta,  Werningroda,  1715,  in-fU. 

WERTHEinuif^  voy.  VERTIlElircif . 

Wertbuva,  Werden,  ville  de  la  Pnuse 
Rhénane,  sur  la  Ruhr. 

Wbssofontanum  Gœnobioic,  WeUmibrwmj 
monastère  de  St-Benolt^  fondé  en  733, 
dép.  du  dioc.  de  Freysmgen  ou  Frei- 
sing,  en  Bavière  (Isarkreis). 

Michel  Denis  (suppL  à  Malttaire,  n*ftlO0)  dte  un 
volume  souscrit  à  ce  nom  de  lieu,  et  exécuté  au 
zvt  aiècle  par  un  typographe  du  nom  de  Lucas  Xetf- 
Cmmeyer  t  Ckromik  non  dem  Beuttum  ufdem  pera 
JfMtedkf.  Impressa  in  Goenobio  VVessofiMStanOv  dmdi 
L.  XeiRienmeyer,  s.  d.,  in-4o,  fig.  s.  bois.  Noua  ne 
connaissons  pas  ce  litre  que  ne  citent  point  les  U- 
bliographes  contemporains. 

Westmannia,  Westmmmlcmd ,  district  de 
Suède. 

Westmonasterium,  Westminsiefy  ville  d'An- 

Sleterre  (Middiesex),  attenant  à  Lon- 
res  dont  elle  forme  auj.  la  partie  0. 
sur  la  rive  droite  de  la  Tamise. 

Westminsier  Abbey,  fondée  au  vue  siècle,  est  la 
plus  illustre  abbaye  de  la  vieille  Angleterre,  et  son 
église,  Tun  des  plus  magnifiques  Joyaux  d'architec- 
ture qui  existent  au  monde,  renferme  k  la  Tels  les 
tombeaux  des  rois  et  ceux  des  grands  hommes  dont 
l'Angleterre  et  rhumanité  s'honorent. 

Nous  avons  d^à  longuement  parlé  de  l'appui  que 
les  religieux  de  cette  puissante  abbaye  accordèrent 
au  prototypographe  anglais,  au  grand  W.  Caxtoo, 
quand  il  revint  de  Hollande  pour  doter  sa  patrie  des 
bienfaits  de  l'art  nouveau  qu'il  venait  d'émdier  et 
d^exercer  à  Cologne  ;  nous  n'aijoutcrons  que  quel** 
quesmots. 

Accueilli  dans  l'enceinte  même  du  monastère,  éta- 
bli dans  l'une  des  innombrables  chapelles  de  l^- 
Uque  basilique,  Caxton,  arrivé  en  Angleterre  vers  la 
fin  de  Iftlft,  consacra  évidemment  quelques  niob  k 
la  préparation  de  son  matériel,  k  l'organisation  de 
ses  presses,  et  ne  mit  au  Jour  son  premier  essai  ty- 
pographique que  dans  les  premiers  mois  de  l'an- 
née suivante  (1475);  nous  croyons,  avec  tous  les 
bibliographes  modernes,  que  ce  xetuTiXtov,  ce  véri- 
table incunabulum^  n'est  autre  ou^un  opuscule  in- 
A*,  dont  Dibdin  donne  la  description  au  no  1317  de 
ses  jEdeâAlthorpianœ,  mais  plus  amplement,  et  avec 
un  fac-similé  de  la  première  page,  dans  l'édition  am- 
plifiée qu'il  public,  en  1810,  des  Typogr,  aniiquities 
de  Ames  (t.  I,  p.  11-15):  Propositio  clariutmi  Ora- 
taris  èlagistn  Johannis  Russell  Decreiorum  Doc- 
torie  et  adtune  Ambaseiatoris  Xjkmissimi  Régis 
Edwardi  Dei  Gracia  Begis  Angtie  et  Praneie  ad 
tUueirissimum  Prineipem  Karolum  Dueem  Bur- 
gundie  super  Suscqytione   Ordinis  Garterii,  etc. 


1377 


WESTKOBOTNIA.  —  WIELKANOÇ. 


1378 


In-'A*  de  a  ff.  i  22  lignes,  exécuté  sans  indication  de 
lieu  ni  d*ann6e,  et  sans  nom  dMmprimeur,  mais  ayec 
le  premier  caractère  qu'employa  Caxton  en  Angle- 
terre, caractère  qu'il  avait,  suivant  toutes  les  ap- 
parences, fait  graver  et  fondre  sous  ses  yeux  k  Co- 
logne, et  rapporté  du  continent.  11  est  bon  de  faire 
observer  que  cette  Propositio  de  John  Russell  est 
un  Discoure  prononcé  en  sa  qualité  de  «  Boi  d'ar- 
mes de  la  Jarretière  • ,  à  Gand,  lors  de  la  remise 
de  cet  ordre  illustre  au  duc  Charles  de  Bourgogne, 
au  mois  de  février  IftGO.  Quelques  bibliographes  ont 
voulu  en  tirer  cette  cooséouence,  que  cet  opuscule 
nvait  dû  Atre  imprimé  par  Caiton  sur  le  continent, 
à  ri'poquc  même  de  cette  investiture  ;  M«  Beniard  a 
prouvé  l'inanité  de  cette  hypothèse. 

Le  seul  exemplaire  connu  de  ce  trèt-précieux  in- 
cunable est  conservé  dans  la  bibliotb.  d'Altborp  ;  il 
fut  acquis  en  1807,  à  la  vente  Brand,  par  le  marquis 
de  Blandford,  et  à  la  vente  de  celul-a,  en  1819,  au 
prix  de  120  livres  sterling,  par  le  comte  Spencer  ; 
cVst  incontestablement  Tun  des  ornements  les  plus 
remarqués  de  Paduiirable  collection  «  of  his  Lonli- 
hip». 

Nous  ne  donnerons  pas  ici  la  longue  Ibte  des 
livres  que  Caxton  exécuta  à  Westminster,  et  sous- 
crivit au  nom  de  Tantique  abbaye;  nous  demande* 
rons  la  permission  de  renvoyer  aux  monographies 

aue  les  bibliographes  anglais  n'ont  pas  manqué 
e  consacrer  à  l*une  de  leurs  grandes  gloires  natio* 
nales  :  signalons  seulement  cette  obs^vation  que 
nous  devons  à  Panieri  le  monogramme  placé  au  mi- 
lieu des  initiales  W  C^  qui  forment  la  marque  typo* 
gniphique  de  rimprimeur,  resseinble  I  un  7  uni  i 
un  4  ;  Panser  lit  s  «  7A  ».  et  considère  ce  chifline 
comme  la  date  du  retour  de  Caxton  en  Angleterre 
(1474),  et  la  déclaration  faite  par  lui-mteie  de  son 
premier  établissement  à  Westminster. 

Westro-Botnia,  Wùster'Bottn,  Westerboth-' 
nie,  province  ou  Loen  du  Norrland  de 
la  Sucde>  dont  le  chef-lieu  est  Umea, 

Westro-Gothia,  Wûster^Gothland,  Westro- 
gothie,  province  de  la  Suède  ^  dont  le 
chef-lieu  est  Gothenbourg;  une  partie 
de  cette  province  appartient  au  Dane- 
mark^ dont  il  forme  la  préf.  de  Ual- 
land, 

West-Wvcombe,  village  sur  la  Wick,  en 
Angleterre  (Buckinghamshire). 

Dibdin  et  Martin  citent  :  An  Abridgement  of  ihe 
Book  of  Common  Prayer,  177S,  in-8o,  et  s^outent  i 
■  Printed  at  the  expense  of  the  late  Lord  De^jfen- 
cer,  at  West  Wycombe  ;  affridged  ty  the  late  Sir 
Francis  Dashwood,  Baronnet.  »  Ce  livre,  devenu 
fort  rare,  n*est  point  au  British  Muséum,  non  plus 
qirà  la  liodléienue. 

>Vi:teruba,  der  Wetterau,  Wetteravie,  anc. 
prov.  allemande,  comprise  dans  le  cer- 
cle du  Bas-Rhin;  ce  territoire  a  été 
divisé  entre  le  Nassau^  la  Uesse^  etc. 

W'etzlaria,  Wetzlar,  ville  de  la  Prusse 
Hhcnane^  sur  la  LAhn  (rég.  de  Coblenz). 

l'.-ilkenstein  fait  remonter  rimprimerie  i  l'année 
1711,  Temaux  &  1700;  la  Bibl.  SaxonlcaàeSîrnfïn» 
nuuH  donne  une  date  antérieure  :  Hvlderiei  ab  Bjf 
ben  Syntagma  Historieum  de  Gunlhero  Sckwartt» 
burgico  Bomanorum  Beçe  seu  imperatore  cogno- 
mento,  Optimo,  adeogue  Sdpione  Germanorum  <ii- 
clyto,  Wetziaric,  1695,  in-4o,  réimpr.  dans  la  même 
\  ille,  en  1709. 

Le  cat.  de  la  Bodléienne  cite  an  livre,  à  nous  in- 
connu :  Gerhardhus  LorieMus  Uadamarivê,  Theteê 
Professionis  Catholicœ^  et  de  abuiibiu  ae  ntper9» 
titionibus  fugiendiM  f  dont   la    souscription   est  t 


WestAarii,  1541,  in-8*;  est-ce  WetzUar^  avec  famé 
d'impression  7  le  fiiit  n'est  point  impossible  ;  nous 
voyons  d^à  le  prénom  de  l'auteur  mal  cité  ;  c'est 
itein/kardiis,  d'après  les  bibliogr.  allemands. 

Wexionia,  voy.  AVexsia. 

Weimouth,  ville  d'Angleterre  (Dorset- 
shire),  à  Tembouchure  de  la  Wey. 

Un  imprimeur  du  nom  de  J.  Love  y  était  établi  en 
1790. 

WuiTBURN,  bourg  d'Angleterre,  à  3  milles 
de  Sunderland. 

Un  typographe  s'y  établit  en  1707  [Cj. 

WnirBURN,  pet.  Tille  d'Ecosse,  dans  le 
comté  de  Linlithgow. 

Le  Rév.  Archibald  Bruce,  ministre  de  cette  pa* 
roisse,  qui  mourut  en  1816,  avait  établi,  dans  sa 
manse^  une  modeste  imprimerie  particulière,  de  la- 
quelle sortirent  plusieurs  traités  théologiques  (voy. 
Martin). 

WmiBY,  pet.  ville  d'Angleterre^  à  l'emb. 
de  l'Esk,  dans  leNorth  Ridingdu  York- 
shire,  anc.  abb.  fondée  au  vu*  siècle. 

M.  Cotton  fait  remonter  l'imprimerie  I  l'année 
1792,  il  cite  t  Jamet  Shaw's  PUau,  Elevatiomê  and 
Sections,  wUh  Observ.  and  ExpUmations  ofFor- 
cing-llousts  in  Gardening,  WhiU>y,  17M,  In-foL 

White-Hall,  palais  des  rois  d'Angleterre, 
à  Londres,  qui  vit  la  catastrophe  du 
30  janvier  4649. 

Noos  avons  donné  place  Ici  à  ce  nom  qui  réveille 
tant  de  souvenirs,  parce  qu'il  figure  comme  lieu 
d'impressiou  sur  un  certain  nombre  de  livres  ;  il 
faut  lire  presque  toujours  »  Londbis.  Le  célèbre 
traité  bibliographique  de  Richard  Atkyns,  dont  nous 
avons  parlé  à  l*art.  OxoniA,  est  souscrit  au  nom  de 
fVhUe-UaU  :  BicH.  Atkyns.  Original  and  Growt/i 
ofPrinting,  Whitehall,  1664,  in-4«.  C'est  dans  ce 
livre  que  Ton  s'eflbrce  d'arracher  à  Caxton  la  gloire 
d'avoir  doté  sa  patrie  du  premier  établissement 
typographique.  Citons  encore  :  ConsnUation  de 
Voracle,  par  Us  puissances  de  la  terre,  pour  sa- 
voir  si  le  prince  de  GaUes,  Dieu-donné,  est  suppo' 
se  ou  légitime,  tr.  de  CangUUs.  White-HaU  (liseï 
Amsterdam  ) ,  1688,  in-12, 

WiciuA,  Wkk,  ville  d'Ecosse^  chef-lieu  du 
comté  de  Gaithness. 

WiELKANoç,  village  situé  à  42  kil.  de  Cra- 
covie,  sur  la  route  de  Varsovie. 

Bandtkie  (If isf.  de  Vimpr,  en  Pologne)  cite  cette 
localité  comme  ayant  possédé  une  imprimerie  anté- 
rieurement à  1650.  Eu  effet,  il  est  prouvé  qu'on  y 
imprima  un  ouvrage  qui  obtint  momentanément 
une  certaine  célébrité  locale. 

Jean  Broadus,  grand  Jésuitophobe,  lança  contre 
ses  ennemis  nu  pamphlet  dialogué,  intiU:  Gratis 
Plebanski  (le  Gratis  du  Curé).  Cet  opuscule  est 
devenu  introuvable  ;  l'auteur  y  attaque  le  système 
qui  confiait  aux  Jésuites  l'instrucUon  publique,  et 
démontre  que  la  Gratuité  de  leurs  services  est  fort 
coûteuse.  Le  Jésuite  Frédéric  Siembeck  y  réplioua 
dans  un  écrit  publié  k  Posen,  en  1627.  L'impression 
du  Gratis  fut  exécutée  »  en  1625,  à  Wieikanoç,  sous 
la  surveillance  d'André  Hermann,  ministre  protes- 
tant. Les  Jésuites  étant  alors  tout-puissants  à  la 
cour,  Timpression  du  pamphlet  dut  se  Caire  sccrèie- 
meni,  avec  une  presse  probablement  eivoyée  de 
Cracovie.  L'imprimeur  André  PiotrkowcsyK ,  de 
réglise  réformée  (qu'il  ne  Ciut  pas  couf judre  avec 
ses  homonymes  de  Cracovie),  se  chargea  de  cette 
opération  asscx  périlleose.  En  effet,  les  Jésuites  par-c 


I17f 


WlESBAIieN.  —  WISLXGSBtRGtlI. 


Wi5»c5aonni,  T.>r.  V 


u  rm,  1  fin 

WiGju(,  boarg  (TAngleterre,  sur  la  m. 
Dooglas  J^Lancasbire). 

M.  C  cite  m  iipriJiKM  <■  wam  ée  W.  Lfm. 
CMHKéuMI^MMceflelecafiiécalBM,  ctcafSi» 
■iLiiiiwn  :  MmrUHTê  petrifaetiom  0f  Derê^tUrt. 

WiGEUETUM,  Wegdefjcn,  peL  Tîile  de  Prus- 
se ^Saxe;. 

WlGOUIlL'lf,  TOT.  ViGOUflCM. 

WiLA,  Weil,  pet  ville  de  Souabe  (Wor- 
tembe^;;  patrie  de  rastronome  Kep- 
ler. 

Wili^bebga;  il  y  a  f^osieurs  WUdberg  daos 
rempire  d'Âatriche,  eatre  antres  on 
château  miné  du  pars  au-dessous  de 
TEms  ^cercle  du  haut'Jfannhartsberg). 


Le  cat.  Sséchtof  die  éittn  roUnmn 
rm  et  de  1711,  ei^csté»  ita»  cette  localité  par 
Jcacpli'AJiiMi  Stmbiiç.  Cet  iinprineor  qniita  WBd- 
bcrg  en  171A  et  alla  s'établir  à  OBdenbors  (voy.  So- 
PBOSic«),  pabi  Raab  {woj,  Jachscb;;  D  aMonit 
Ter»  1717. 

WlLHKI.MER»DORnUM,  WlLMEIISWJlFILlI,  Wt7- 

mersdorf,  bourg  du  Wûrteml>erg  (dis- 
trict de  Hohenlohe,  auj.  Jaxtkreis,, 

De  HosAi,  %Volflret  I^rlong  roentioanent  cette  loca» 
lité  comme  ayant  poMHlé  une  iroprîmmf!  hébraiqae 
atn  xvie  f:t  xf  ii«  siècles  ;  le  cat.  Oppenbeîmer  cite 
plusieurs  vol.  souscrits  à  ce  nom  ;  le  plus  aocien  re- 
monte à  1589. 

WiLKOMERiA,  WUkrjmirz,  ville  du  gouv.  de 
Vilria,  dans  1  anc.  Lithuanic. 

WiLLEViLLA,  Grossweii,  bourg  de  Bavière. 

WiUM,  Weilhetm,  uet.  ville  de  Bavière, 
sur  TAmper  (Isarkreis). 

WiLTON,  bourg  d'Angleterre,  à  3  milles 
de  Salishury  (Wiltshire). 

Prjrs  ât'  là  s'éière  If^ilton  Houu,  la  splendide  ré- 
sidence des  comtes  de  Pembroke;  ta  10*  édition  des 
^Edeê  PembrocManœ,Ae  M.  Richardsoo,  fut  impri- 
mée à  Wilton  llouse,  en  1784.  Hartin  ne  cite  pas 
cette  typognphic  privée. 

WiMiAr:i:M,  Wimy,  commune  de  Fr.,  près 
Laon  (Aisne). 

WiMMNA,  Wimpffen,  ville  de  la  Souabe,  au 
confluent  du  Necker  et  de  la  Jaxt;  ba- 
taille en  1622. 

WiRCESTRiA,  voy.  Venta. 

WiNciiM,  Winzvj,  bourg  de  Prusse  (Silc- 
sic). 

WiNDEBPERGUM,  Voy.  VlNTERBERGA. 


Bicfa;. 

WcoEX-amrjCB^daiis  rUeUehiDe,  sHoce 
dans  la  oier  Polaire,  mt  74  de  lat.  ?(. 
et  112  long.  O.   nKnd.  de  GreenwickL 

et  le  Griper,c»ttt»  et  isai,  smi  tttmm- 

les  triM  Imn^ThiflCMve,  HtiJI^ 

rBécU,  ctHUARsat  ■■  jiMairi 
Tàe  Xonà  Gautu  mmé  Wmur  rih  awfrii.  Le  pre- 

elle  tferaier  oeOe  ém»  aws tS2«.  Ce cwicn et 

Rtaar  4erexpéfttia«  £C]. 

WccitaTox,  bourg  d'Angleterre  (1 
sbire;. 

cnlSM. 


WffPCRKXM,  Gntpry,  coaunnne  de  France 
(llle-et-Vilaine> 

WiRn5A  Castrum,  Werbm,  peL  lille  de 
Prusse,  près  de  Mersebnrg  (Saxe}. 

WincEBmcm,  tôt.  Herbipous. 

WiarcoAcux,  Villa  Wibccciâco  [Eginh. 
Chr.l,  TOT.  Versexuctu. 

WnuBEXNcii,  fiuiTtrerô^,  bourg  de  Prusse 
[Graesse' . 

WisBEAcu,  W  isBâCH,  viUc  d'Angleterre,  sur 
les  bords  de  lOuse,  dans  llle  d'Elv 
(Cambridgesbirej. 

Un  libraire,  nommé  P.  Gibsoo^  y  èUit  établi  en 
1721  :  en  1770,  le  Rèr.  Henry  Burroagb,  vicaire  de 
Wisbeacb,  avait  organisé  une  imprinerie  daas  sa 
maison,  et  Tuiilisait  k  la  pnblicatioa  de  ses  seraiocis. 
M.  Coiton  décrit  ce  rare  volume  qui  a  échappé  an 
rechercbes  de  Martin  et  de  Lowndes  :  Sermcmi  om 
seceral  tubjects  and  occasions^  by  Hemrf  Sut- 
rough^  L.  L.  D,,  licar  of  WUbieh,  Hector  of  Grau- 
ctea,  and  Preb^ndary  of  Peterbowuçk.  Wîsbick, 
3i.i>cc.Lix.  In -8*  de  36)  pp.  (royex  la  note  détaîBée 
que  consacre  M.  Cotton  i  ce  volume). 

WisLNGiA  Ins.,  AVistnysô,  île  suédoise, daos 
le  lac  Wetter. 

WisLNf.sBURGUii,  WisingsboTg ,  bour^  de 
Suède,  chef-lieu  de  l'Ile  de  Wisingsô 
(Suède  Méridionale). 

Cette  Ile  de  Wismgsô  avait  été  donnée  par  le  roi 
Eric  XIV,  comme  gratification  de  Joyeux  aréne- 
ment,  à  Tillustre  famille  di-s  Brahé  (1561}:  un  siècle 
après,  grâce  au  noble  amour  des  lettres  qui  fut  « 
longtemps  Tapanage  des  Brabé,Wisingsborg  jouissait 
non-seulement  d'un  g)-mna$e  et  d*une  école,  mais 
aussi  de  leur  complément  indispensable,  d*un  établis- 
sement typographique;  le  comte  Pierre  Brahé  avait 
fait  venir  de  Poméranie  un  imprimeur  du  nom  de 
Johannes  ^Kankel,  lequel  raconte,  dans  le  premier 
livre  sorti  de  ses  presses,  les  diverses  péripéUes  par 
lesquelles  passa  la  création  de  son  imprimerie,  et 
donne  la  date  précise  de  son  établissement,  1667  : 
Pficolaus  Matthiœ  Hiôping;  Itinerarium  seuàes- 
rriptio  percgrinationis  perBegnum  Japon,  Indiam 
Orientalem  et  Cfiinam  scrmone  Sueeico.  Edidit  in 
Wisingsborg  Johannes  Rankel,  anno  1667,  in-ft*. 


1381 


WISLA.  —  WYCOMBE. 


4382 


Alnander  et  surtout  SchrOder  {Sueeia  Uterata) 
nous  donnent  les  titres  d'un  grand  nombre  d'ou- 
vrages sortis  de  ces  presses  pendant  les  20  années 
qu'elles  furent  en  exercice.  En  1687,  rile  fit  retour  à 
la  Couronne,  et  le  matériel  typographique  de  Wi- 
singsborg  fut  transporté  à  Joenkœping. 

WiSLA,  VOy.  ViSTULA. 

WisMARiA,  Wismar,  ville  du  graDd-duchc 
de  Meckiemburg-Schwerin^  sur  la  Bal- 
tique ;  anc.  ville  anséatique. 

Imprimerie  en  1098,  suiv.  Falkenstein  «t  Gotton, 
en  1090 ,  d'après  Temaux  ;  nous  connaliaons  : 
Christ.  Sehraderi  dispositioitet  oratoria.  Wiuina- 
ris,  1084,  in-8»  (cat.  Dubois,  IV,  no  12M0), 

WiTTEBERGA,  VOy.  AlBIORIUM. 

WiTTLiACDM,  V/itUich,  ville  de  la  Prusse 
Rhénane^  sur  la  Lieser  (rég.  de  Trê- 
ves).      * 

WiTToviA,  Viitto,  presqu'île  de  l'île  de  Rû- 
gen^  à  la  Prusse. 

WoDEHAMuii,  Wùodham,  bourg  d'Angle- 
terre (Suffolkshire)  :  «  Adamus  Wode- 
hamensis^  ord.  fr.  Min.  a.  1358  ». 

WoLDEMARiA,  WaldemoT,  Wolmar,  ville  de 
Livonie  (Russie). 

WoLFERPi  Agger,  Wolfersdyk,  petite  ville, 
de  la  province  hoîlandaise  de  Seeland 
ou  Zeelande. 

WoLVERnAMPTON,  bourg  d'Angleterre  (Staf- 
fordshire). 

L'imprimerie,  dit  M.  Cotton,  fut  exercée  dans 
cette  localité,  si  renommée  par  son  industrie  métal- 
lurgique,  dès  l'année  1755.  «  Tlie  Charter  ofthe 
Corporation  ofJVaUaU  »  fut  imprimée  à  Wolvcr- 
hampton,  en  1774. 

WoNciAVE  [Graesse],  Wandében,  ville  de 
la  Saxe  prussienne  (rég.  de  Magde- 
bourg). 

WooDBHiDGE,  bourg  d*Angleterre  (Suffolk- 
shire), sur  la  riv.  Deben. 

Un  typographe  du  nom  de  R.  Loder  y  était  établi 
en  1771.  En  1782,  il  publia  un  tolume  curieux  :  The 
Journal  of  W»  Vowstng  ^  ParUamentary  Viti- 
lor  for  (iemolithing  tuverêtitions^  Picture$  and 
Omamentt  in  Churches  witMn  the  County  of  Suf' 
folk^  et  quelques  pièces  relatifes  à  rbistolre  locale 
en  1785,  1787,  etc.  [C]. 

WooDSTocK,  bourg  d'Angleterre,  dans 
rOxfordshire. 


A  Jamais  célèbre  par  son  cbiteau  royal  et  par  le 
grand  romancier  qui  plaça  sous  ses  ombrages  sécu- 
laires le  théâtre  d'un  de  ses  plus  admirables  récits, 
Woodstock  {sic  transit  gloria)  n'est  renommé  auj. 
que  par  ses  manufactures  de  gants.  L'imprimerie  y 
existe  i  partir  de  1789.  Dans  son  toisinage  est 
Blenbeim,  le  cbâteau  bistorique  des  ducs  de  Mari* 
borough,  où  se  conserve  l'une  de  ces  merveUleuses 
biblioth.  que  l'on  ne  voit  qu'en  Angleterre. 

WORCESTRIA,  VOy.  ViGORNIUM . 

WoRKiNGTON,  Dort  d'Angleterre,  dans  le 
Cumberland,  à  l'embouch.  de  la  riv. 
Derwent. 

Llmprimerie  commence  avec  le  siècle:  les  œuvres 
du  poète  John  Stagg  (aveugle  comme  Mllton)  y  ta- 
rent imprimées  en  1805  ;  et  une  «  History  of  the 
Irtsh  Bebellion  of  iT9S»,  en  1806  [G.]. 

WoRMATiA,  voy.  Varmatia. 

WORTUSATI,  WURSATORUM   TERRA,   WurStCT' 

kmd,  l'un  des  districts   de  l'Etat  de 
Brème  [GraesseJ. 

Wotton-under-Edge,  pet.  ville  d'Angle- 
terre, dans  le  comté  de  Gloucester. 

M.  Gottoo  nous  apprend  qu'un  imprimeur  du  nom 
de  John  Exell  y  exerçait  en  1704';  renseignement 
quelque  peu  vague  que  nous  serions  heureux  de 
voir  appuyer  de  quelques  bits. 

Wrexham  (sur  les  livres  Welsh,  Ngwrec- 
sam),  Wrexham  Régis,  jolie  ville  d'An- 
gleterre, sur  un  affl.  de  la  Dee  (Den- 
bighshire). 

Cette  ville  possède  l'imprimerie  depuis  le  milieu 
du  siècle  dernier;  les  deux  plus  anciens  spécimens 
que  mentionne  M.  Cotton  sont  :  m  Dr,  PoweU's  Fi- 
sitation  Sermon  ■,  imprimé  en  1742,  et  «  Hossing*ê 
Miner*s  Dictionary,  >,  1747.  H.  Marsh  était  étabU 
comme  imprimeur  k  Wrexham,  en  1704. 

WuLVKNA,  WuUftUy  bourg  de  la  princip. 
d'Anhalt-Kôthen. 

WuRRENA,  Wurzen,  ville  de  Saxe,  près  de 
la  Mulda  (distr.  de  Leipzig). 

Wurtemherga,  le  Wurtemberg,  royaume, 
du  S.-O.  de  l'Allemagne,  entre  la  Ba- 
vière, Bade  et  laSuisse»  avec  Stuttgardt 
comme  capitale. 

Wycombe  (Higb)  ,  bourg  d'Angleterre 
(Buckinghamsbire),  à  5  milles  de  West* 
Wycombe. 

Ceue  localité  poasédait  une  imprimerie  en  1791 
[C.]. 


IUtmi,VJf»ttmp     CM^MUM^     IIHkAlHlIlilB*     ^miT 

«rtH,  AnnèM,  kI.  TOk  de  Fr.  (Cbci), 
ane.  prîeoré  dn  St-boiolt 

XunM,  rnj.  HmounLH  et  Sa-tikm. 

Xkba  WLiTcii,  Xsnk  de  lot  Càballena,  Ia- 
Tel  de  Baaajoi,  «ille  d'Espagne,  danii 
l'inlend.  et  au  S.  de  Bulajoz  (EBlnma- 
dort). 

XOIMIL-H,  Vby.  ASTA  Ret,!!. 

XniCA,  Oppidum  noUle  fn  nipu  Fo&n- 


DM  loalJU  da  nifiaw!  t  VakMC  «1 
llMown»,  Ode  linïda  n'careaiMic  pont 
Tin«  da  h  Knintgle,  M  «pM  ■%■  >  qadqoi 
lu  ranlanàn  ant  Acr^  de  la  Fnmltra,  ce  ml 
Mt  liudmWlMc,  c«ic  dcnritrc  iBle  JUBt  m  Andi- 
looiie,  lu  K.  et  prb  d«  Pyeru  d>  Saau  Maite.  Hmu 
ImoniM  l'Il  M  tnate  an  boar«  du  Bon  de  Jtcrfaa 
w»la  rajuiinc  de  Vilmce,  et.  Ion  ntoeqneceUe 


K  DD  llrre  «fcolt  1  Xi 


ilapwm  Rnieno.  SH.  a  IHIilii,  tâf  dd 
ViDp,  Mncbo  RiTOB,  Me,  se  ■iiliwwid  mimt 
poàM  ce  line. —  itaeetpatlti  bbd  a  ^  ■>■( 
iLP*Tri  r^clkmeni  Uxvtc,  cfot  qoe  rUW  OKI- 
lottiilciii  posTOir  ii  jhimiIIii  M  porfB'^K  n- 
nfèn  «AtiMi  de  te*  CdullrKtkisf  t  ntUtét  it- 
(drtr,  »1 1  la  mtc  iii|ii.iydi  de  U»  :  iMtiB  wbb 
M>ia*  ÎDCoanar  qiK  cëUe  de  IWS  (lOf.  Agmbk*]. 
XenocYT^Lti  FT..,  SiKyi^  [A.  Comm.],  11. 

de  Thrace,  qaî  tombe  près  d'Er^i, 

dans  la  mer  de  Mannara. 

XlPHOMLS     TORTUS,    SlÇMIS;    llftS»     [SC?!., 

Str.],  port  de  Sicile,  placé  sons  l'âbri 

da  cap  XipnoMA,  auj.  Capo  ai  S.  Cna, 

à  l'E.  de  Trontello, 
XuTBiA,    E6-jh'9i  [Diod.,  SI.  B.J,  «ille  des 

Leoatini,  ^n  Sicile,  auj.  Sucera,  daoi 

l'inlend.  âe  Gii^cnti. 
XrniM  [Lit.],  z«(«  [PoI.,  St.  B.].  Tille  de 

Thessalie,  auj.  TtaiHi  [lxvAe\. 


Yabuutcu  ,  YEBinmiA,  Great-YaTmoath , 
villo  d'Aogietene  (Norfolk sh ire),  avec 
un  bon  port  sur  la  mer  du  Nord,  à 
l'erabouch.  de  l'Yare. 

Celle  illle  poiifibii  bd  AiUltiOMiil  typogra- 

ptilquecn  17^7,(UtH.  ConoD.   ThtHlMloryofGreat 
rurnioulh  fai  impriinée  k  Lynn,  ta  177B,  la-a°. 


YoniiALiA,   Youghal,  boui^  et  port  dlr- 

lande,  dans  le  comté  de  Cork,  à  l'cm- 

bouch.  de  la  riv.  Blackwater. 

Le  premJer  Imprlracnr  connu  dTangbil  tu  un 

nommé  Cot,  établi  dam  cette  illle  (en  177t.  ThO- 

ma)  Lord  lui  succède;  ce  rut   hil  qui  impiimi  le 

premier  liit?  connu  ■  la  haut  tem  prinlea  In  (Ai* 

town  "■.  A  llUlory  oi  (Ae  Tonm  of  Yoitgtud,  11W, 

iii-12.  Ce  totume  eM  deieim  fort  rire.  Aprt*  celle 

pnbllcalioii,  T.  Ijirt  >lli  •'Mabllr  i  Doecrea,  e(  Plm- 

priiMrie  m  reparut  I  Yaa(b>l  qa'iD  ux*  iltele. 

Ypeba,  »oj.  Ipba. 

YiMNtM  [[.  A.],  Station  des  Peucetii,  dans 
l'Italie  mérid.;  auj.,  Binefto,  boui^du 
Napolitain  (terra  di  Bari). 

Ypohegia,  voj.  Eperodu. 

YpnsA,  voy.  hpiNiru. 

ViTiti.m  (S.)  MoNAST.,  S.  Pa»en, ville  épisc. 


de  la  Basse-Autriche,  cheMieu  du  cer- 
cle supérieur  de  Wjenerwald,  sar  le 
Trasen  :  anc.  abb.  de  Bénédictins. 


Vofci,  pour  rimprimerie  en  1783,  POlten  (St.). 
YsOLDCNtlH,  TOy.  ADXELLODi;inni. 
YSSODUBUH,  voy.  ISSIODURUU. 
YtUMNA  n..,  TO7.  ICAUNA. 

YuNGUS  Vicus,  voy.  VuHiio. 
YvEHDo,  voy.  Ebhodosum, 

YVETOTci,  voy.  IVEIOTUM. 

Filkenilein  et  H.  Collon  tooi  rtmtata  nnpri- 
mcrle  dam  cetie  ilUe  i  1701;  TOid  ce  quenoui 
écrit  le  bibliographe  Turmind,  U.  FTèic,  au  iq]et 
d'YTeiol  I  '  Je  ne  pull  toui  indiquer  d'une  manibe 
podtlte  l'époque  de  fétabUHeinent  de  rimprlmcrie 
lyTecol;  Bwlaceqall]'  1  de  certain,  c'est qne,  d'a- 
prti  lei  aoeleai  rtileineala,  Il  tff  iTati  su  de  t*- 
poffraplie  dana  celle  petlw  tUIb  aiant  17Wt  il  nS 
en  avail  même  point  k  Gaudebec,  oli  était  fixé  le 
bailllafe,  et  qui  deTbtt  le  ebef-Hen  dn  «llMrIct  du- 
quel dépendait  TnloL 

•  L'ouDuaice  alallitlque  de  ISM  couMiu  qu'il  gj 
anit  qu'une  Mule  imprimerie  t  cette  date.  En  ISIs, 
Je  trouve  un  iiMiimeor  da  nom  de  BcKbe,  et  en 
ISIO,  Jourdain  U(.  • 

Ytouhim,  Eposiuh  [Greg.  Tur.],  au  xv*  s., 
S.  YïOT.  puislvois,  auj.CongnoR,  boui^ 
de  Fr.  Urdcnnes);  voy.  Cabibuciti.  Ce 
'bourg  fut  élevé  en  duché-pairie  eu 
faveur  d'Emmanuel-Phllibert  de  Sois- 
sons-Savoie,  en  l6S2,et  prit  seulement 
alors  le  nom  de  Cariffnan  IQuicherat]. 


Zabesl-s,  Millenbach,  ville  de  Transylvanie 

[GTae«el. 
Z^BLUDCJw,  Z^flLUTow,  pet.  ville  de  Lithua- 

nie  (Russie),  dans  le  Palat.  de  Vilna. 


l'impmsloii  di'cc  llir 

Zabotuu,  Zobtfna  uons,  le  Zobten,  mon- 
tagne de  Silcsie,  près  de  Hettkaa. 

Zacï.vtius  Ins.  [Mêla,  Liv-,  PI.,  Virg., 
Ovid-l,  ZAïuïfct  [Hem.,  Hérod.,  Scy., 
Str-,  Ptol.),  île  de  la  mer  Ionienne, 
sur  ta  cûtc  de  l'Élidc  ;  auj.  Zante,  l'une 
des  lies  Ioniennes,  ùro.  et  près  de  la 
Morée,  avec  une  capit.  du  mâme  nom. 

Zagr*bia,  Sadharie  [Chr.  Carlem.],  Za- 
gram,  Zagrebu,  Agram,  ville  des  Ëtats 
Auirichiens,  capit.  du  royaume  de 
Croatie,  résidence  du  Ban,  près  de  la 
Save  ;  académie,  bibliothèque. 
Celle  ville  (HHsiMBil  Pimprlmerlir  k  1i  fin  da  ivii* 

lltclc,  nuii  le  nom  deiou  [iremter  lïpogrophe  n'esi 

pH  connu  i   Paull  Billtr  ialiat    fUeioulcli)  Se- 

çnlentit  Oalmata  Chroniia.  Zagnblir,  1090.  N«. 


:t  nn,  ma\*  loujoun  u 


Agram  en  nO*.  1701  e 
nom  (Timptimeur, 

De  171»  h  17ia,  rimpriiuent  ifAgram  l'ippeUe 
lac  W«ncfiliiilivt«elt  In  lypagnprinqiilHiixiil 
■onlJ.  Hsrth.  PiUbi  (17M'17iK]4  Joh.  Hapi.  WelU, 
qui  l'Iiiillule  •  lacljill  BtnHi  Croatta  Typogra- 
pAul  ■  [17»-17«1, 

(Votn  SiOniiyi,  i'inittclit  Sirmlaiia.  p.  As  pi 


ZAHunjnr.L-M,  Zalborg,  Saklbergh,  petitr 
ville  de  Suède,  dans  l'anc.  Vestmaïuiie 
[auj.  dans  lapréf.  d'UpsalJT 

KODi  (VDoi  ciU  Mlle  loeiUté  parce  ni  k  Bm 
du  SlmbourEColi  lein  Scheffcr  |  rfa  Serptli  t 
ÈtHai.  Sneearttm.  p.  3S7)  noua  *iiiint  une  n^t  ^ 

,-, jlairegfilreri  «.OimuM», 

cltniti,    PliUoi.  Adjimel.    UptaliattU,  MM- 

■•-  maialloiit,  qua    noilrit    tt ' 

im  ad  finem  uiQuc  ttrull  evti 
(ahtburgi,  anno  lOTS,  In4*. 

Zakliczvn,  pet.  ville  de  la  Gallicic,  dus 
le  cercle  de  Bochnia,  sur  le  Itunairr 

(Autriche). 

I.elewel  prttrnd  qui;  celle  ville  posédalt  aat  to- 


ifti^lenili. 


prinieri 
Bandlkl 

•cmble  iiiBccepiiDie. 

Zai.adienrih  Comit.,  le  Comitat  de  SiaM. 
en  Hongrie,  avec  Szala  comme  cbeî- 
lieu;  aur.  abb.  (cercle  au-delà  du  Di- 
nube). 

Zat.t-Bommel,  voy.BnMKi.u, 

M,  Vin  Eve»,  dini  le  BibliophUe  btlge  (I,  p.  At). 
soutient  qu'un  de*  premien  Imprimeun  de  Idn- 
Tain,  nodolphe  l,ae([s.  ibandonui  ceiie  *uie  a 
laSO.elBllii'éioblirl   Boinmcl.  en  HolUnde  [Goel- 


1 1téra  Eplphaiiiz, 
ck  at  Xalara  ai 

lEinr   llfc 


nodolpho,  te  Bo- 


iniprrula  >  Hodolptao. 


I  ncooipiio,  pro  ijil 


4389 


ZAMOSaUM.  —  ZENA. 


i390 


num,  typogr.,  p.  5S)f  m^empéchent  d*en  tirer  des 
conséquences  indubitables.  Il  est  certain  que  Ton 
n*a  |)as  trouvé  Jusqu'ici  un  livre  de  Loefb  publié 
après  l<i85.  •  • 

Zamoscium,  SAM0SCIDM3  Zamosejum,  ZamosÇy 
ville  de  Pologne,  dans  le  Palatinat  de 
Lublin  (Russie  Bouge);  elle  fut  fondée 
par  Jean  Zamoyski^  chancelier  et  géné- 
ral en  chef  sous  Etienne  Batory  en 
1588;  université  fondée  en  1594. 

Nous  trouvons  pour  la  première  fols  trace  d'im- 
primerie dans  cette  ville  à  la  date  de  15ft0  :  Dionytii 
tialicamassei  liber  de  itructura  orationiM,  grâ- 
ce et  latine  editut  a  Sam.  Bircovio,  Polono.  Sa- 
moscii,  1550,  in-8o.  Hoffmann  {Lexiâom,  àibUogr. 
11,  93),  qui  cite  ce  volume,  ainsi  que  Graesse  et 
autres  bibliogr.,  ajoute  :  tlnepta  et  auctore  promu 
indigna  Bireovii  versio  eue  judicaiur,  ■  Vu  la  date 
de  la  fondation  de  la  ville  de  Zamosç  (1588),  il  est 
clair  que  cette  date  de  1550  est  fausse  ;  est-ce  1590 
qu'il  faut  lire  7 

J.-D.  Hoffmann  cite  à  la  date  de  1557  une  édition 
latine  des  Staluta  regrU  Poloniœ  recueUlls  par 
J.  Herburt  de  Fulstln  et  imprimée  •  fypis  acade- 
micis  •  in-fol.;  c'est  1597  qu'il  but  lire,  et  ce  livre 
est  le  premier  sur  lequel  Martin  Leoski  ait  mis  son 
nom. 

Nous  ferons  remarquer  à  ce  s^Jet  que  Freytag, 
qui,  dans  ses  AnaUcta,  consacre  une  note  intéres- 
sante &  ce  livre  et  en  donne  une  bibliographie  com- 
plète, ne  dit  pas  un  mot  de  cette  édition  de  1557 
que  signale  J.-D.  Hoffmann. 

«  Les  deux  premiers  ouvrages  exécutés  à  Zamosç 
avec  date  certaine,  nous  écrit  M.  Pawlowskl,  sont  : 
D,  Aurelii  Augiutini  Hippon,  Ep»  de  Grammatiea. 
Samoscii.  1593,  in-tneijBlii  Donati  Grammatiea 
ibld.  1594,  in-80.  Le  premier  imprimeur  de  Zamosç 
est  ceruinement  Martinus  Leoscius  (Martin  Lenskil, 
dont  l'établissement  précéda  la  fondation  de  l'Acadé- 
mie, a 

Les  imprimeurs  de  l'Académie  de  Zaroosc  qui  suc- 
cèdent à  Mart.  Lenski  sont  :  Christophe  Wolbram- 
czyk,  de  Vilna  (1017),  Simon  Nidolkowic  (1020), 
André  Jastrzebski  (1054-1059),  et  Joliann  Rutowski, 
à  la  fin  du  xviie  siècle. 

■  On  imprimait  au  siècle  dernier  à  Zamosç  les 
Almanac/is  de  l'astronome  Duncxewsld,  très^lebres 
alors  en  Pologne  et  fort  recherchés  ac^ourd'hui.  ■ 
[Note  de  M.  Pawlowski.] 

Zancîj:,  Sd^xXu  [Hérod.,  Diod.^  Str.J,  Yoy. 
Messana. 

Zapata  (?). 

Localité  inconnue,  penl-étre  un  lieu  d'impression 
supposé  ;  nous  trouvons  :  Car,  Malletus,  de  Hit- 
rarcMca  et  Jure  Ecclesiœ  miUtantiê,  Zapata,  1000, 

in-foU 

Zarax  [PI.],  EdpoÇ  [Pol.,  PauB.],  SopwÇ 
[Ptol.J^  ville  de  la  côte  de  Laconie^  en 
Grèce,  auj.  Jeraka,  en  Morée  [Leake^ 
Boblaye]. 

Zaiungia.  anc.  proY.  d'Allemagne,  corres- 
pond au  Grcmd-JDuché  de  Bade  (Schoep- 
tlin,  Hist.  Zaringo-Badensis). 

Zarmigethusa,  Zarmizbgethusa^  YOy.  Au- 

GUSTA  DaCICA. 

Zaslavium,  Zaslaw,  Zaslav,  Yîlle  de  Wolby- 
uie,  dans  l'anc.  Pologne  (Russie). 

Matthias  KawiecaynskI,  gouverneur  4e  IVietwkx, 
imbu  de  la  doctrine  des  Unitaires,  établit  dans  cette 


ville  la  première  typographie  au  xvie  siècle  x  BUUia' 
to  iest^  Ksiegi  starego  y  nowego  przymierza,  z  nowu 
z  iezyka  Ebreiêkiego  Greekieço  y  laeinakiego  na 
Polski  przelozone  od  Simona  Budnego  (Simon 
Budoy,  célèbre  Sodnien).  w  Zasiawiu,  1572,  în^* 
[Vogt,  Bauer,  Graesse,  etc.]. 

Mais  ce  récit,  corroboré  de  l'autorité  d'un  grand 
nombre  d'écrivains,  Bentkowski  [Hist.deUtt,  PoU), 
Sandius  {Bibl.  antitri,),  KosiçÛ  {UUeell,  Craernu), 
etc.,  n'est  pas  accepté  par  le  bibliographe  le  plus 
exact  de  la  Pologne,  J.-S.  Bantkie. 

Voici  l'opinion  de  ce  savant,  telle  que  nous  la 
transmet  M.  Pawlowski  :  «  n  parait  certain  que  la 
seconde  édit.  de  la  Bible  trsd.  en  polonais  par  Simon 
Budny  fut  imprimée  à  Nieswiex,  oli  une  première 
édition  en  avait  été  donnée  en  1670  par  le  même 
imprimeur  Daniel  de  Lencxyça,  aux  frais  du  staroste 
deNieswies,  Matth.  Kawiecsynski.  L'édition  de  1572 
porte  i  la  fin  un  colophon  identique  à  celui  de  1570, 
sauf  l'omission  du  lieu  d'impression  ;  et  c'est  cette 
omission  qui  a  donné  lieu  k  la  bble  de  l'imprimerie 
de  Zaslaw,  fible  qui  s'est  accréditée  d'autant  plus 
vite  que  la  préface  de  Simon  Budny  (du  7  mai  1572) 
est  datée  de  Zaslaw,  oh  ce  célèbre  Socinien  demeu- 
rait alors.  » 

Nous  avons  d^à  vu  Plmprimeur  Daniel  de  Lenc- 
xyça à  Pinczow,  à  Nieswiez  et  k  Yllna. 

Zathm ARiENSis  GoMTT..  le  Comitat  de  Szath" 
mar,  en  Hongrie  (cercle  au-delà  de  la 
ïheiss). 

Zeacolus,  Zeapous,  Dinhdspuhly  ville  de 
Bavière  [Graesse]. 

Zedlica,  der  Elnbogener  Krets,  le  cercle 
d'Elnbogen,  en  Bohème. 

Zeelandu,  Zeeland,  Zélande,  prov.  de  la 
Hollande. 

Zelasium  Prom.  [Liv.],  dans  la  Phtiotide 
(Thessalie),  cap  Stcnyros  [Leake]. 

Zeldepa,  ZiX^iwflt  [Hier.],  Ztfx^aita  [Proc.J, 
lax^aira  [Theoph.],  Ville  de  la  Mœsie, 
aaj.  Szelepsa,  au  S.-O.  d*Imertje^  dans 
la  Boulgarie  [Reich.]. 

Zelua,  CUleff,  Zilli,  Zillah,  bourg  de 
Transylvanie^  dans  le  pays  des  Hon- 
grois. 

Ltmprimerie  a  dû  exister  dans  cette  localité  peu 
connue;  voici  un  livre  dont  un  des  excellents  cata- 
logues de  la  librairie  orientale  de  M.  Malaonneuve 
nous  donne  le  titre  :  Sellenko'i  (G,).  Sloveniuka 
grammatika  oder  Wendàêcke  SpraetUehre  in 
deuUcH  vnd  Wendischen  Fartrag,  ZiUi,  1791, 
inl2. 

Zelza,  der  PUsener  Kreis,  le  cercle  de  Pt7- 
sen,  en  Bohême  [Graesse]. 

Zempuniensis  Gomit.^  die  Sempliner  Getp., 
le  Comitat  de  Zemptiriy  en  Hongrie  (cer- 
cle au-delà  de  la  Theiss). 

Zena^  voy.  Genua. 

Certains  livres,  en  dialecte  génois,  portent  ce 
nom  de  lieu  comme  souscription  ;  nous  en  trouvons 
plusieurs  aux  divers  caul.  R.  Héber  ;  nous  cite- 
rons :  Uicrilbo  Termapitatide.  Comédie  tratportœ 
da  Bo  Prançeixe  în  Lengua  ZeneUe,  Zena,  1772, 
io-i2.  Mêlai  nous  apprend  que  ce  pseudonyme 
cache  un  traducteur  oe  Molière,  appelé  Stelàno  de' 
Franchi. 


t3dl 


ZEPHYRIA.  —  ZULTZBAGUM. 


lan 


ZePifYniA  In8.,  Toy.  Heior» 

Zephyrium  prov.^  -n  Znfupiov  [Str.,  Pt.}, 
sur  la  côte  E.  du  Bruttiam,  en  Italie; 
aiig.  Capo  di  Brussano. 

Zepetbium  PROU.,  Z(o6a(ov  dbcfov  [Pt.]>  près 
d'ApoUonia,  en  Crète;  auj.  Ponto  di 
TÎgmti. 

Zerneb,  Zt^c  IProc.],  Golonu  Zcrmen- 

BlUlf,  ZlRIN£y  ZERKiB  [Not.   lOip.],   daBB 

la  Dacie^  auj.  Czemet%,  dans  la  VaU- 
chle^  me  gauche  du  Danube^  près 
d'Oi^va. 

ZEruM,  Zeyny,  Seyny,  Tillage  (Hofitaiann 
dit  :  tt  L0CU8  kmoSili»  »)  de  Samogritie^  sur 
les  confins  du  Palat.  de  Vilna  (Russie). 

L*lnipriiiiéHe  fut  exercée  dans  cette  infime  ioca- 
Uté  pendant  quelques  années  an  débnt  da  XTU*  siè- 
de,  probablement  bous  rinfluence  et  la  directton  des 
réfiMmés  ;  Jacobns  Harkowicx,  Imprlmeiir  de  Vilna, 
Y  fat  appelé  en  16S5  et  y  donna  t  PauU  Ciknti 
ÏFykiMà  KaUdtUmu  KotcUda  CfuruietanMkieço  t 
jfUm  twUtych,  S.  1.  n.  d.,  in-4S  et  da  même  aaienri 
Odj^rawa  przeeimko  îaâomttifm  Marctta  CteckO' 
wieta,  potwarzom  ktore  wytnucU  na  wvkkii  JCo- 

Zezinoiat^um,  Jazeneuil,  commune  de  Fr. 
(Vienne). 

ZiNGARi,   Zigenner  (en    aU.),   Cinganys 

Shongr,)^  Gypsies  (angl.)>  Caird  (écoss.)» 
iiUanos  (csp.),  Ciganos  (portug.),  Ztn- 
gari  (ital.)..  Cigani  (serbe),  Bmmnà- 
Chai  (en  bobém.);  voy.  Cingari. 

ZiNNAy  voy.  MoNAST.  Zenna. 

ZiRicnz.EA^  ZiRRiczEA,  Zinclisee^  Zimchzee, 
ville  de  Hollande^  chef-lieu  de  district^ 
près  de  l'Escaut  oriental,  dans  le  S.  de 
rîle  de  Schouwen  (Zéelande). 

Nous  ne  trouvons  pas  trace  d'impression  dans 
cette  fille  antéricnrement  à  1614;  le  titre  de  {livre 
que  nous  donne  li^  caU  des  Elzevirs  de  1634  (p.  OS) 
n*est  pas  très-explicite;  le  voici  tel  quel  iiÂenê 
pro  Jjansbergio.  Zirizaec,  IGlft,  iu-8*>.  L*année  sui- 
vante parait  un  livre  que  tous  les  bibliogr.  ont  cité  : 
CoUatio  habita  Flagœ  Comiti»  anno  1611,  inter 
quoÊdam  Brclesiastas  de  divina  prœdestinatione, 
et  ejus  appendiciims,  latine  ex  versitme  Uenriei 
BranAii.  Ziriuex,  1615,  in-4*. 

ZiRiDAVA,  Zipî^aua  [Ptol.],  ville  des  Getae, 
en  DaciCy  auj.  Szerekay  sur  le  Broosch 

Sransylvanie);  Mannert  dit  :  MuMenr 
ch^  Szas>Sebes,  ville  du  môme  État 
autrichien. 

ZlRINJÎ,  voy.  ZERNiE. 

ZiTTAViA,  Lusatise  super,  urbs^  SrrrAVu, 
ZUtau,  ville  du  roy.  de  Saxe^  sur  TAlt- 
wasser. 

Un  gymnase  fut  organisé  dans  cette  ville  en  1586; 
il  fut  immédiatement  suivi  de  l'installation  d'une 
imprimerie,  qui  fut  établie  dans  l'ancien  couvent  du 
Paraclet,  et  placée  sous  la  direction  de  Nicolas 
Schneider;  ces  presses  fonctionnèrent  depuis  1M7 
Jusqu'en  1608,  et  à  cette  date,  le  16  Juin,  furent  dé- 


tniitesparun  incendlequicouauma  la  fille; 
entière  ;  elles  forent  rétabUes  en  1611. 

La  BiWoth.  êaxtmka  deStrnvioa  ne  noua  iMVoit 
de  titres  d'ouvrages  exécutés  en  cette  TlOe  fnTi 
partir  de  la  réinstallation  de  rimprimerie  i  Vtrte 
SUtatUB  Begim  tup.  iMêotlœ  *£6flEit^DiaaK  «rMi  cf- 
HU$  pietore  Avgvsto  ivMto  Miâmo  wtttOm  terof- 
df.ZltUai0, 1612,  in-8*. 

Sttau  ponède  une  UbUoth.  d*niie  certalM  lan 
pertance,  qui  ftat  installée  an  rnnniiriiijiwt  da 
aiècledeniier  per  le  ncteurHofltaiann,  lequel  publia 
à  cette  occasion  :J  Proaramma  twr  inmmwrtMon 
éer  zmautiacken  Bi^Sotkeek.  Zittao,  170»,  In-UL 

Zhabu^  Yoy.  Ciceres. 

ZmocA,  Znin,  pet  ville  de  la  Prusse  Occi- 
dentale. 

ZMonu^  Zfioim^  Znaym,  Znagmo^  nlle  et 
chef-Ueu  de  cercle^  en  Moratiej  sur  la 
Taya. 

ZoBTEiiîA^  voy.  Zabothum. 

ZouENsis  CoMir..  die  SoHenser  (feqMBui- 
tchafty  le  cammt  de  SM,  en  Hoi^grie 
(cercle  en-deçà  du  Danube). 

ZouuEw^  pet.  ville  à  5  lieues  de  Ltepol. 
en  Galucie  (Autriche)^  jadis  propriété 
du  roi  Jean  Sobieski. 


Wolf  CMMtot*.  Mkr.)  cite  data  ouvrafea 
mMaimpriméa  dans  cette  localité  t  Fn  Felàê,  m 
16BA,  In-foL  et  Sdmoth^  en  1712. 

ZoRBiGA^  SoRuiGA,  Zùthig,  pet.  ville  de 
Prusse^  de  la  rég.  de  Merseburg  (Saxe). 

Imprimerie  en  1713  ;  Christaph.  Gvntheri  Bneo- 
mia  Jericitonientia  oder  Kirchwe^h  der  Kireken 
su  Prirau,  ncbst  cincn  historUchen  Anhang  von 
Prirau,  ZOrbig,  1713,  in-4o  (Struv.  BibL  Saxon. 
p.  40). 

ZoRLAN\£  [T.  P.],  Stroij^nj:  [G.  Rav.], 
ville  de  Thrace^  auj.  Czemagora,  dans 
le  pach.  d'Audrinople. 

Zoster  prom.,  Zûxmfip  [Herod.,  Str.],  cap 
de  l'Attiquc,  auj.  Capo  di  Vari. 

ZuARiNA,  voy.  Squirsina. 

ZUENCIIA,  ZUENKOWA,  VOy.  GVGNEA. 

ZuLicmiTtf^  ZuLUcuoviuM^  ZyUkhau,  Zu//i- 
chau,  ville  de  Prusse,  chef-lieu  de 
cercle  (Brandebourg). 

Une  édition  importante  de  la  Rible  ftat  donnée  dans 
cette  fille  en  1741  ;  elle  est  décrite  au  cataU  de  la 
Sussexiana  (I,  no  63]:  Biblia  sacra  tam  Vtteris 
quant  Novi  Testamenti,  cum  AporryphU^  $ec.  fon- 
tes iiebraicos  et  Grœcos^  ad  optimos  eodices  col- 

tata Adjectœ  sunt  Variantes  LectUmes  seleetœ 

eum  prœf.  de  Authentiei  Textus  prœ  Verslonf^s 
prœrogatiois  D.  Christiani  Benedicti  Mktiaelis, 
Theol,  et  Ling.  Sacr,  Prof,  JlaL  Zullichau,  sumpt. 
Orphanotrophei,  apud  GotUob.  Beniam.  Fromman> 
num,  1741,  in-4o. 

ZcLTZBAcuM,  Sulzbach,  voy.  Sousbacdm. 

Sous  la  rubrique  :  Zultpacum,  nous  trouvons  : 
Casp,  BruscUii  Chronologia  monasteriorum  Ger- 
maniœ  prœcipuorum  ae  minime  Ulustrfmm,  Zult- 
bacl,  1682,  in-fto. 


1393 


ZUMI.  —  ZWOLLA. 


i394 


ZuMi,  Thum,  ville  du  roy.  de  Saxe  (Erzgo- 

birge). 

ZuRziACA,  Zurzach^  voy.  Certiacum. 

ZrsiDAVA,  Zcudî^a»*  [Ptol.J,  Station  de  la 
Dacie^  dont  les  ruines  existent  encore 
à  Tschetatie  y  au-dessous  de  Burlaa 
(Valachie), 

ZuTPHANiA^  Zutphm,  sur  la  rive  droite  de 
l'Yssel,  ville  de  Hollande,  chef-lieu  de 
district  dans  la  prov.  de  Gueldro^  à 
quelques  lieues  de  Zwolle. 

Imprimerie  en  1611,  dit  Falkenstefii,  et  If.  Cotton 
ajoute  qu*à  cette  date,  Timprimeuren  exercice  l'ap- 
pelait Andréas  Johannis. 

Mais  les  admirables  Monumenta  typograpMea  de 
M.  Iloltrop  nous  permettent  de  Cure  remonter  à 
une  date  infiniment  plus  respectable  Tintroduction 
de  la  typographie  i  Zutphen. 

En  1497,  Tyman  Pétri  de  Os,  fils  de  l'imprimeur 
Peter  \aii  Os  de  Zwoll,  imprimait  a>ec  son  père  dans 
cette  dernière  ville  (voy.  ZwOLLàl.  Vingt  ans  après, 
en  1517,  U  vient  s'établir  k  Zutphen,  et  y  publie  un 
opuscule  sur  les  indulgences  de  Robert  de  Cologne, 
abbé  de  Zelwart,  près  de  Groningue,  intit.:  Die 
CosUlike  scat  der  geesieliker  rijckdom  [le  Trésor 
•précieux  de  la  richetae  spirituelle],  A  la  fin  ;  Ffl 
h  geprint  toe  Zutphen^  ^V  my  ||  Tliiman  Peters*  os 
van  Breda  int\\iaer  ons  herè  M.cccccvii.xviU. 
(nous  copions  textuellement  cette  date  ainsi  fljni- 
r<^e  sur  le  fac-similé  donné  par  M.  Iloltrop,  pi.  8$, 
d-i).  La  marque  typographique  adoptée  par  cet  im- 
primeur, à  Zutphen,  diflère  de  celle  qu'il  avait  à 
Zwolle,  et  rapiHille  celle  de  son  père  :  c'est  un  écQS- 
son  offrant  au  milieu  les  armes  du  duché  de  Gael- 
dre,  et  en  haut,  d'un  cdté  les  armes  de  Zutphen,  et 
de  Tauire  celles  de  l'imprimeur,  formées  d'un  écu, 
|)arti  au  premier  de  cinq  tampons  (marque  de  son 
père),  et  au  second  d'une  fleur  de  lis. 

Tyinan  Pétri  de  Os,  en  quittant  Zwolle,  avait  aban- 
donné à  son  père  le  matériel  dont  il  se  servait  dans 
celte  ville;  celui-ci  l'emploie  encore  en  1510  pour 
l'impression  des  Epistolœ  UyeronymU  In*4<>. 

Au  commencement  du  XTIP  siècle,  nous  menUon- 
nerons  deux  livres  intéressants  exécutés  A  Zutphen, 
lesquels  offrent  cette  particularité  d'être  français  : 
Jacq.  de  Geyn  ou  de  Gheyn.  Maniement  d'armes^ 
d'arqutbuzesy  mousqueti  et  picqueSy  représenté 
par  figures  (en  français,  anglais,  hollandais).  Zut- 
phen, 1619,  in-do  ;  et  en  1021  :  Diego  Vfano,  ar- 
tillcrie  ou  vraie  instruction  de  rartilierie  et  de 
toutes  ses  appartrnancesy  trad.  de  Pespagnol, 
Zuipbcn,  1621,  infti.  (Bauer,  Suppl,  II,  p.  579). 

ZVINUM,  voy.  ScilWIDNICIUM. 

ZwETU'M,  Zire//,  bourg  de  la  Basse-Au- 
triche (Mannhartsberg). 

ZWIVALTAIIA,  ZVIVALTA,  ZwiFALDA,   ZWIWEL- 

DENSE  Cœnobium,  Zwiefaltm,  bourg  et 
anc.  abb.  du  Wurtemberg. 

L'imprimerie  a-t-elle  réellement  existé  dans  ce  mo- 
nastère, ou  le  nom  de  lieu  n'est-il  pas  supposé  ?  nous 
ne  savons,  mais  sommes  tenté  fortement  de  pencher 
pour  la  dernière  hypothèse  ;  Panxer  (tom.  IX,  p. 
103)  cite  :  Opuscula  BebettanOj^  stve  faeeîia  Beoe- 
lii,  Zwifaldx,  per  Leonardum  Clemencem,  150A,  in- 
uo.  Peut-être,  /apf  (Leben  BebeCs^  Augsb.,  1802, 
in-ft*')  a<t-il  éclaire!  cette  difficulté;  mais  nous 
n'avons  pu  nous  procurer  cette  monographie. 

ZwoLLA,  SwoLLA,  ZwoUy  Zwolle,  ville  de 
Hollande,  dans  la  prov.  d'Over-Issel  ; 
anc.  ville  libre  impériale,  puis  hanséa- 
tiquo. 


•  L'histoire  de  l'introduction  de  l'imprimerie  ù 
Zwolle,  dit  M.  Holtrop  [Monum.  Typogr,^  p.  90), 
n'est  encore  que  très-imnarfaitement  connue  ;  U  est 
certain  que  Petrus  van  Os  de  Breda,  y  imprima  de 
1480  k  1510  ;  ses  types  se  rencontrent  fréquemment. 

«  Les  bibliographes  citent,  d'après  les  notes  niss. 
de  Prosper  Marchand,  nue  édition  de  :  Petbi  Uys- 
PAifi  TSACTATCS,  imprimée  en  1479  ;  par  on  certain 
Jean  de  Vollenboe  (Hain,  n«  8689);  mais  Jusqu'ici 
personne  n'a  vu  cette  édition,  et  l'on  serait  porté  Â 
révoquer  en  doute  son  existence,  si  l'on  ne  connais- 
sait deux  livres  exécutés  i  la  même  date,  mais  sans 
nom  d'imprimeur,  et  dont  les  caractères  (do  même 
corps,  mais  offrant  entre  eux  de  grandes  dissem- 
blances) diffèrent  essenUellement  de  ceux  em« 
ployés  par  Peter  van  Os.  • 

Le  premier  de  ces  livres  est  une  traduction  hollan- 
daise du  célèbre  Vocabdlabids  e\  qdo  de  Bechter- 
muntze  (voy.  Altavilla):  C'est  un  in-a»  de  231  ff. 
goth.  A  25  lign.,  sans  ch.,  réel.,  sign.  ni  cap! t.;  on 
lit  à  la  fin  :  Presens  hoc  opusculU  non  stili  aut 
penne\sufîragio  si  noua  artificiosaqZ  inuencionel 
quadH  ad  eusebid  dei  îdustrie  zwoUis  est  eôsU\\ 
matU  Sub  Ono  Nalinitatis  (sic)  ii.ccco.lxxix.  | 
Peria  quinta  ante  festU  natiuitatis  dominici  (sic), 
etc. 

Le  second  est  un  Hodcs  Ck>NFiTENDi,  12  pp.  in-4o 
goth.  de  25  lig.,  offrant  les  mêmes  distinctions  typ, 
que  le  VOGABDLABIUS. 

A  la  même  date  (1479)  de  nouveaux  types  nous 
sont  encore  présentés  par  un  nouvel  ouvrage,  et 
semblent  indiquer  un  second  typographe  ;  ces  types 
sont  gothiques,  mais  plus  réguliers  que  ceux  des 
deax^  ouvrages  précédents,  et  du  corps  9,  tandis  que 
les  autres  sont  beaucoup  plus  forts  :  S.  Bonaven- 
TUBJI  Sebmones,  à  la  fin  :  Ventura  bona  docè-' 
tis  Seraphici  docUoris  Bonauenture  sacrosancle 
Êône  U  (sic)  ecclesie  Cardinalis  dignissimi  de  tem  (I 

re  simul  et  sanctis  perfructuosum  j]  opus  Zwol- 
impresium  :  Feliciterlexpltcil  ;  Anno  domini 
Blillesimo  \\  quadringoitesimo  scptuagesino  nono, 
In-fol.  de  540  ff.  à  2  col.  de  39  lig.,  sans  ch.,  réel., 
sign.  ni  capit. 

«  Si  P.  Marchand  ne  s'est  pas  trompé,  dit  avec 
raison  M.  Iloltrop,  il  est  à  croire  que  l'un  ou  l'autre 
des  deux  caractères  qui  ont  servi  h  l'impression  des 
ouvrages  précités  a  appartenu  h  J.  de  Vollcnhoe  ; 
mais  il  n'en  résulterait  pas  moins  qu'à  cette  date 
de  1479-80,  Zwolle  a  vu  trois  établissements  typogr. 
au  moins  :  J.  de  Vollenboe,  un  inconnu  et  P.  van 
Os.  • 

«  Si  Jamais,  ajoute-t-il,  Phistoirc  pragmatique  de 
la  maison  des  Frères  de  la  vie  commune  à  Zwolle 
est  écrite,  elle  donnera,  J'en  suis  convaincu,  quelques 
élucidations  au  sujet  de  la  question  que  J'ai  posée 
sans  pouvoir  lu  résoudre.  • 

M.  iloltrop  est,  croyons-nous, dans  le  vrai  absolu; 
là  est  la  solution  de  la  plupart  des  problèmes  typo- 
graphiques qui  se  présentent  à  propos  des  origines 
de  l'imprimerie  dans  un  grand  nombre  de  villes  du 
Nord;  il  se  rencontre,  dans  cette  présomption,  avec 
un  bibliographe  éminent,  M.  Madden,  qui«  h  propos 
du  couvent  de  Weidenbach,  à  Cologne,  et  de  son 
atelier  typographique,  est  entré  dans  des  considé- 
rations d'un  ordre  identioue,  et  qui  sont  de  nature 
à  confirmer  l'hypothèse  des  bibliographes  néerlan- 
dais. 

M.  Holtrop  signale  encore  deux  ou  trois  produits 
de  ces  presses  mystéiicuses  {Cat.  lÀbr,  sœc.  Xy 
impr.^  La  Haye  1850,  p.  182),  et  consacre  dans 
les  Monum.  Typogr,  une  vériuble  et  intéressante 
monographie  au  grand  imprimeur  de  Zwolle,  Peter 
van  Os  de  Breda,  à  laquelle  nous  demandons  la 
permission  de  renvoyer  le  lecteur.  U  débute,  en 
1480,  par  un  Psalterium  Davidis,  in-4o  de  144  ff. 
goth.,  dont  voici  le  colophon  :  Explicit  psalteriU 
dauiticû  per  me  petrU  de  os  imlpressU  zwoUis  née 
nO  diligèti  cura  correctU  Anno\\ab  incarnatiOe 
dfii  Milesimo  QuadringentestmolÔclagesimo  sexto 
die  mensis  noué»  —  Deo  Laus. 

Peler  van  Os  emploie  différentes  espèces  de  types. 


.rouan  V''" 
tc4,IZ 


ZYGACTES  FL. 


ta»    I 


Ile  un  &  isoa.  e 


DDUi  le  relrouTons  i  tulpbm  (nf.  Idtpiiuiu). 
Zyoactes  FL.,  '£-Jiit.Tr,(,  pet.Yiï.  de  Thrace 

(|ui  arrose  la  plaine  de  Philippei;  au]. 

le  iVeiToAopo. 

Zïui:m  Cast.,  Ckilion,  bourg  et  anc.  châ- 
teau sur  le  lat  de  Genève  (Suisse). 

ZïTiiN*  (T.  P.].  ville  de  Thrace;  auj.  Cwt- 
iKigrnn,  dans  la  Roumélie  jReichardl. 


SUPPLEMENT. 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS 


•  •  » 


SUPPLEMENT 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


Col.  i.  Aalhurgum. 

i;imprimerie  remonte,  dans  cette  ville  du  Jut- 
land-Septentr.,  aux  premières  années  du  xviie  siè- 
rie  :  nous  trouTons  dans  J.  Moller  {Hypomnemata 
Jlisl.  Crit,  p.  347):  EL  IlasenmûUeri  Historia  Je- 
suitica,  a  Mcol.  Michaello^  Aalburg,,  poMtore 
Hafniensi,  Danice  transUUa,  atque  édita,  Aalburgi, 
1607,  in-80. 

Col.  2,  Aballo. 

La  Bibliothèque  impériale  possède  one  pièce  im- 
primée à  A  vallon  en  1793,  qui  noos  donne,  snivant 
toutes  les  apparences,  le  nom  du  premier  typogra- 
phe :  Adresse  à  la  Convention  nationale  par  le* 
citoyens  de  la  commune  d*AvaUon^  réuni»  aux 
corps  administratifs  et  Judiciaire»,,,,,  (10  Join). 
Avallon,  de  Timpr.  d*A.Ailbry,  io-^". 

Col.  4.  Adfxunum.  — -AtcWt/io  est  le  chef- 
lieu  de  la  prov.  napolit.  de  la  Princi- 
pauté-Ultérieure. 

Col.  5.  Abredonia.  Cette  ville  possède  l'il- 
lustre collège  Morisc^/^  lisez  MorescAa/. 

Une  autre  production  des  presses  d*Edward  Ra- 
ban  est  citée  dans  le  supplément  de  M«  Gotton  : 
J.  L.  Vivesy  introductio  ad  Sapientiam,  Aberdo- 
iiix,  eicud.  Ed.  Rabanns,  impensis  OsTldis  Ifelvil, 
1623,  in-lG.  Ce  Raban  avait  imprimé  à  Bdinborgli 
et  h  St- Andrews  avant  d*étre  appelé  à  Aberdeen 
(voy.  Notes  and  Querie»), 

Le  premier  catalogue  R.  Ilcber  (n»  7358)  cite  un 
autre  ouvrage  imprimé  par  Rabtn,  en  1025. 

Col.  5.  Aboa,  voy.  Turusa. 

Peignot,  dans  son  Dict.  de»  livre»  eond,  au  feu, 
cite,  sous  Tantorité  de  de  Bure,  un  livre  exécuté  à 
AbO,  en  1560,  par  P.  Wald;  U  y  a  transposiUon  de 
chiffres,  c'est  1650. 

Alnander  [Ars  typoar,  in  Sueeia)  nous  donne  les 
détails  suivants  sur  IMmprimerie  d'Abô.  L'académie 
de  cette  ville  fut  établie  en  lOftO  par  le  glorieux  roi 
(Gustave- Adolphe,  et  tout  aussitôt  Pévèque  Isacut 
Rot  ho  vins  fit  venir  un  imprimeur  de  Westersi, 
nommé  Peter  Vald,  qui  exécute  t  Coneio  naera  »o- 
icnnis  in  inauguratione  Aboensi»  Acad,  An.  IdOO* 


Aboc,  letkO,  in-fto.  Ce  Peter  Wald  meurt  en  1653, 
et  nous  trouvons  dans  Scheffer  :  Coneio  funebris  in 
obitum  Pétri  Waldi  typograjfhi  Aboensi»,  Abox, 
1653,  in-4o. 

Son  successeur  comme  typographe  de  l'académie 
fut  Peter  Hansson. 

lie  catalogue  de  la  bibliothèque  d'AbC  fut  donné 
in-foL,  en  1655,  dans  cette  ville. 

Abrug-Banya,  bourg  du  comitat  de  Weis- 
senburg,  en  Transylvanie. 

Sans  pouvoir  prouver  qu*un  établissement  typo* 
graphique  stable  a  fonctionné  dans  cette  localité,  on 
peut  citer  quelques  produits  de  presses  nomades 
souscrits  à  ce  nom  :  Comœdia,  Balassi  Mennihart 
arultata»arul,  melliel  elsiakada  az  Magar  Onzagi 
masodic  valasitott  Jànos  KirdlytoL  Nyomtattattott 
Abmgybanyan,  1500,  dlk  EsxtendOben. 

Col.  6.  AbUDiACUM,  voy.  Faucenje. 

Col.  7.  AccusiARUH  Col.,  lisez  Accusiorum. 

Col.  8.  Ar.nEnnusiA. —  Aggershmis ^sX^non 
point  une  ville,  mais  une  préfecture 
(Amt),  dont  Christiania  est  le  chef-lieu. 

Col.  9.  Acragas. 

L*imprimerie  existe  à  Girûenii  à  partir  de  la  fin 
du  xvie  siècle;  le  premier  Utre  que  nous  puissions 
citer  est  daté  de  lôOl.  Volçice  que  dit  Antonio  : 
Juan  de  Horozco  (lat.Orosdus),  Ejibleiiata  Monà- 
Uk  (Esp.-Lat.).  Agrigenti,  1001,  in-8o.  La  première 
édiUon  en  espagnol  avait  été  doiuiée  k  Ségovie»  en 
1591,  chcs  Juan  de  la  Gucsta,  in-ft"*. 

Col.  10.  AcRONius  Lacus,  voy.  Bodamicus 
Lacus.  —  L'AcRONTUs  Lacus  serait  beau- 
coup plus  probablement  V Untersee  ûa 
canton  de  Berne. 

Col.  10.  Adamantia...  Amantea. 

Ad  Ansam.  —  Cambden,  lisez  Camden. 

Col.  12.  Ad  FlEXUSI,  VOy.OVARINUM-MAOYAR. 

Al)  HerculeMi  voy.  Lihurnicus  Portus. 


1403 


SUPPLÉMENT. 


1401 


Ad  H£Rcclem,  Carpis,  Toy.  Strigomium. 

AujAciDM^  Toy.  Ursinum . 

Col.  13.  Adria,  AIM,  lisez  Ain, 

Col.  14.  Ad  Statuas.  OUva  est  une  fille 
de  rintend.  d*A]icante,  dans  le  Foy.  de 
Valence.  • 

Col.  15.  ADUATIC0Rl7M*t)PnDUM.  Toy.  Ma- 
MON. 

Col.  18.   iEoiTUA^  TOy.  iEGITNA. 

Col.  19.   iEMONA. 

M.  Gottoo,  dut  ton  Sopplémeiit  d«  1809,  dte 
également  ce  totame  de  1575,  et  ^loiite  foc  llmpffl- 
■Mor  est  Jobumet  ManUiit  (Bam  Maniiel).  Imit 
retitmfons  cet  imprimeur  à  németpQJvir  en  1582 
et  dint  plntienn  autres  locaUtéa  hongioiaes. 

Col.  19.  iENONA,  voy.  Yalentinelli,  JN6f. 
DalmaUiy^,  112. 

Aepea. 

Le  mot  êoUMcismuê  était  paaaé  dans  la  lamne  Im" 
tlatt  Smpe  9oiaci9mum  maiiulanoêira  famiJIiÊr^ 
Ual). 

CoK  20.  ^OUA. 

Le  premier  imprimeur  de  Fko  Bquetuêf  anniel 
on  doit  les  Tolomes  de  1585  qoe  nous  avons  cnés, 
i^appeiait  Gioseppe  Gacclii. 

ASRIA. 

Le  CAHMten  Duiy  de  B.  Bomard,  Imprimé  A  Aire, 
en  iwt,  figure  au  vin»  cataL  R.  Relier,  sons  ce 
nom  d*aulenr  :  Francis  Bernard, 

iEsERNiA.  Isemia  est  dans  la  proy.  de 
Molise.  '  i 

Col.  21 .  iEsicA.  Netherby  n^est  pas  une 
Tille^  mais  une  simple  paroisse  du 
Cumberland. 

Col.  22.   iETONIA. 

Evelrn  {Diary,  iv,  p.  506)  déplore  a?ec  d*amère9 
lamentations  la  destruction  des  ■  SUver*»  typa  »  de 
sir  H.  Saville  qui,  après  sa  mort,  forent  donnés 
comme  Jouet  aux  enfants.  M.  Gotton  rapporte  le 
fait  dans  son  Typogr.  Gau  de  1808,  et  c'était  d*a- 
pri»  son  édition  pré^dentc  que  nous  avions  déclaré 
que  ces  caractères  étaient  devenus  la  propriété  d'un 
libraire  d'Oxford,  nommé  Turner. 

Col.  22.  Agatha. 

U  est  plus  que  douteux  (nous  l'avons  répété  à  Par- 
ticle  Valeiitia)  que  le  BrévUOrt  feApU  de  1510 
ait  été  exécuté  à  Agde  même.  Cependant  il  ne  serait 
pas  impossible  que  Jean  Selon  eût  été  appelé  par  le 
chapitre  d'Agde,  et  eût  quitté  momentanément  son 
imprimerie  de  Valence;  mais  le  ftit  paraît  impro- 

Agaunum^  voy.  Mauricii  fanum. 
Col.  23.  Agendicuh^  voy.  Senones. 
Col.  25.  Agoerhusu^  Aggerkum. 
Col.  25.  Agranum,  voy.  Zagraru. 

Col.  25.  Agria. 

Németh  ne  confirme  pas  l'allégaUon  émise  par  le 
Dr  Gotton,  et  voici  l'histoire  de  la  typographie  d'Er- 
lan  suivant  ce  bibliographe  spécial  :  Sous  les  aus- 
pices du  comte  François  Barkôcty,  évéqne  d'Erlau, 


Antoine  Royer,  Pimpriasenr  de  Presborg,  fut  attiré 
à  Briau,  vers  1750,  à,  après  quelques  années  dtecr- 
dee,  snirit  son  protecteur,  promnà  I^Brchevêdiéde 
Gran.Voy.  Bila. 

Col.  27.  Statuta  Synod.  Euitetkam  dkx., 

AiNEDA.  Supprimez .:  en  iUyrien,  Kreiae. 
Alanguera^  Aknquer,  en  Portugal. 

Noos  trouvons,  à  la  date  de  1512,  trace  d^UM  im* 
primerie  particulière  établie  dans  une  maison  decaaiH 
pagne  aux  environs  de  cette  petite  vble  t  Ému 
memUt  de  VoMeaneeUùi  (N.  de  Lisboo).  Arta  wH- 
tUar.  fia  Quinta  de  Alenquer  por  Vicenie  Alvans, 
1012,  in-fol.  U  ne  font  pas  confondre  ee  Vascofioriioa« 
Pan  des  conquéranta  de  PInde  portugaise,  avec  le 
aiinlstre  dénote  dont  le  people  de  Liwinne  se 
d«ftt  en  1042  [BWL  iMilUma^  soppt  U,  p.  M). 

Col.  28.  Alata  Castra,  Sdinbwrgh. 

Nonsavons  donné  le  titn du  prenrier  Utre  laHiri- 
mè  en  gaélique;  le  nom  de  l'imprimeur  est  JIOMrf 
l£iâremlk;  ce  typographe  célèiire  par  Pimpression 
■  of  tbe  Black  Acte  and  otber  important  vorfcs  ■ 
fàt  établi  à  Edimbourg  de  1501  à  1570;  le  prearier 
livre  donné  par  lui  puait  être  t  Tke  Confeuiom  af 
tke  fayhi  and  daetrln  êeleustf  and  profuêed  éf 
Proteêiantei  of  the  Beatme  of  ScotUmd,,,  Imprin- 
ted  at  Edinburgh,  be  Robert  Lekprevlk,  corn  priri- 
leglo,  1501,  in-lOo  (Lowndes,  I,  coL  500). 

LÂprewik  alla,  en  1571,  sfétabUr  à  SUrling  et 
nannée  auivante  à  St- Andrews;  en  1571,  nons  te 
voyons  de  retour  à  Edimboorgi 

Le  ierrice  de  la  poste  fkit  organisé  dans  la  capitate 
de  PEcosse  en  1055,  et  le  premier  Journal  qui  pana 
en  cette  vUle  fut  le  If erocrtes  Seotiemê,  en  MU. 
The  CaUdonUtn  Mercury  débuta  le  SI  décembre 
1001,  sous  la  direcUon  de  Th.  Tydserf,  fils  de  Péfé- 
que  des  Orcades. 

Col.  30.  Alha  Carouna. 

Raphaél  Ilorrhaltcr  mourut  au  commencement  de 
1508,  et  sa  veuve  lui  succéda.  Nous  avons  donné  \e 
titre  du  premier  volume  connu  exécuté  k  karis* 
burg;  en  voici  un  second  que  n'a  pas  cité  Németh 
et  qui  porte  la  même  date  :  De  Falsa  et  vera  unitu 
Dd  P,  F.  et  Sp.  S,  Cognitione  Ub,  il,  anetortbiu 
MÙiistris  Eccletiarum  congentienttum  in  Sarmatia 
et  Transylvania,  Albc  Julie,  1507,  in^o.  Ce  vol. 
anonyme  est  attribué  par  le  cardinal  Bellarmiu  à 
Giorgio  Biandrata  [Melzi.  Anon.  1,  SOS]. 

Col.  32.  Albani  (S.)  ViixA. 

Voici  le  titre  du  quatrième  volume  exécuté  1  St- 
Albans  ;  Jolianni»  Canoniei  questiones  super  oeto 
Utros  pMsicorum  Aristotelis,  1481,  in-fol.  (et  non 
in-fto}. 

Alranium. 

Németh  ne  fait  remonter  la  typographie  en  cette 
ville  qu'à  1802,  avec  Michael  Sxammer  de  Vesprim 
comme  premier  impriroeiu'. 

Col.  33.  Alba  SerI'Siana^  voy.  Sebusium. 

Col.  34.  Albensium  Civitas,  voy.  VivARitii. 

Col.  35.  Albimoxntiuh,  Blankenburg,  lisez 
Blanhenberg. 

Albingaunum,  Albenga,  dans  la  division  et 
au  S.-O.  de  Gênes. 

Nous  trouvons  trace  d'imprimerie  dans  cette  ville 
en  1755  :  Lettera  seconda  di  N.  N.  (P.  Franeese' 
Ant.  Zacearia^  dit  <Melti)  al  M.  A.  P.  S.  iV.  if.  V. 
in  occastone  d'unfApoloçia  del  dottissimo  P,F.Gian- 
lorenzo  Berti.  Stampa  in  Albeoga,  m.d.cc.liii,  in-8*. 
Meiti  {Anon.  et  PseuU.  II,  p.  200)  cite  un  second 
volume  exécuté  à  la  même  date. 


<405 


SUPPLÉMENT. 


i406 


•   Col.  36.  Albionopolis  ? 

Probablement  lieu  dUmprcssion  supposé.  Nous 
trouvons  dans  Paii«r  (iv,  p.  2991:  Disputatio  Théo- 
i  Ingica  lloqeri  ff^idringtoni  de  Juramento  Fidelila- 
tis^  contra  Bellaiinini,  etc.,  argumenta,  Albionopoli, 
161(1,  In-8«.  1^  cat.  BuUeau  (I,  n*  1002)  nous  donne 
le  nom  de  Pimprimeur»  qui  est  FcU)er  ;  est-ce  aussi 
un  nom  supposé  ?  Tout  porte  à  le  croire  (roy.  pour 
les  onvragos  anglais  de  floger  Widrington  de  Pres- 
ton,  Lcwndes,  vol.  V,  col.  2915). 

Col.  37.  Alburgdm. 

Voyer.  la  note  relative  5  la  typographie  d^Aalborg» 
au  vocable  Aalbcrglm. 

Col.  38.  Alcmaria,  Alkmaar,  Akkmaer, 

Karel  van  Mander  donne  en  1606,  à  Alkmaar,  la 
première  édition  de  son  excellent  livre  :  Uet  ScMl- 
dcrboek (la  Vie  des  Peintres  flamands  et  hollan- 
dais), in-4<>.  A  la  page  2'  0,  on  lit  un  témoignage  en 
Taveur  des  prélent  ions  de  liaarlem  à  la  priorité  de 
la  découverte  de  l*imprimerie  en  caractères  mobiles. 

Ce  témoignage  est  une  simple  dédUration Sur 

des  preuves  suffisantes,  dit-il,  liaarlem  est  en  droit 
de  s'attribuer  la  gloire  de  la  première  inTention  de 
(ft  art  ingénieux.  ■  (Voy.  le  savant  ouvrage  de 
M.  Paeile,  de  Lille,  sur  V Invention  de  C Imprimerie, 
p.  125). 

Col.  39.  Aldenarda. 

M.  lloltrop  nous  signale  un  second  exemplaire 
du  livre  célèbre  :  Dijstorie  van  Sultan  Saladine, 
qui  se  trouve  dans  la  bibl.  de  M.  le  professeur  Ser- 
rure, à  Gand  (voy.  Monum.  typogr.  des  Pays-Bas, 
p.  94). 

Col.  41.  Alenus.  Cambden^  lisez  Camdcn. 
Col.  42.  Aletium,  Lecce, 

Ke  nom  du  premier  typographe  de  Lecce  est 
Pietro  Micholi  qui  imprimait  encore  en  1666  [Gios- 
tiniani,  p.  158].  Voici,  ft  la  date  de  16S7,  un  vol. 
dont  nous  empruntons  la  description  à  Melxi  (I,  p. 
565):  VEpopcja  di  (iinlio  Cesare  Grandi,  divisa 
in  cinque  Libri.  aggiuntovt  il  sesto  di  critiche 
considcrazioni.  Lecce,  per  Pietio  Michel!,  1637, 
in-8  "  (attribué  par  Apostolo  Zeno  à  Ascanio  Gran- 
di, frère  de  J.  César,  Tauieur  du  poème  di  Tan- 
credi,  imprimé  dans  la  même  ville  en  163ft). 

Col.  43.  Ai.EXANDROPous,  voy.  Jampoorina. 

Akkxmtz,  petite  ville  de  Volhynie  (Rus- 
sie). 

M.  Cotion  nous  apprend  qu*un  Commentaire  sur 
le  Pentatcuque  (eu  hébreu),  par  Aaron  tfen  Na- 
than^ fut  imprimé  dans  cette  localité,  ou,  tout  au 
moins,  souscrit  à  ce  nom,  en  1768,  in-4o. 

Alkxodunum,  ajoutez  :  Evèché  établi  vers 

675. 

Col.  44.  AucANTiUM.  AouwvToi,  lisez   Aou- 

Xî'vTOV. 

Col.  45.  Allectum,  Dundee. 

I^  Cyclopœdia  de  Darling  nous  donne  le  tiire 
d*un  livre  exécuté  dans  cette  ville  en  1759  :  Isaac 
Ambrose^  B.  A.  (Calviniste,  né  dans  le  Lancashire, 
en  1592,  mort  en  1674).  Complète  Works.  Dundee, 
1759,  in-fol.  Darling  donne  la  description  complète 
(les  traités  contenus  dans  ce  volume;  Lowndes  ne 
signale  pas  cette  édition. 

Alnwick,  bourg  d'Angleterre  (Northum- 
herland),  avec  un  magnifiaue  château^ 
résidence  des  ducs  de  Nortbumber- 
land. 


Un  établissement  tvpogr.  fonctionna  à  Alnwick  en 
1800,  et  quelques  années  après  une  imprimerie  parti- 
culière y  futorganisée  par  John  Scarfe,  Esq.;  M.  Cotton 
cite  de  cet  amateur,  qui  travaillait  «  ad  tuum  omf- 
corumB-.Poems.  iv  parts,  1815,  in«12  (à 6  exempl.); 
—  Poems,  the  second  part.  1816  (à  2  exempL),  etc. 

Alostum. 

M.  lloltrop,  dans  le  but  de  réfuter  les  arguments 
spécieux  présentés  par  M.  Van-Iaeghem,  avec  un 
talent  si  remarquable  quMIs  arrivent  au  mirase  de 
la  réalité,  vient  de  publier,  ft  son  tour,  une  sérieuse 
étude  sur  Thierry  Martens,  étude  qu*ll  a  bifen  voa- 
lu  nous  adresser. 

Dans  cette  monographie,  il  sVfforce  de  prouver,  et 
toujours  en  s*appuyant  sur  les  Monuments,  c'est-à- 
dire  par  la  comparaison  raisonnée  des  incunables, 
portés  par  M.  Van-Iseghem  ft  Paetif  de  Th.  Martens, 
avec  les  produits  des  presses  de  Jean  de  Westphalie, 
il  cherche,  disons-nous,  ft  prouver  (et  nous  sommes 
tenté  d'ajouter,  il  prouve)t  lo  Que  Thierry  Martens 
n'a  Jamais  été  en  Italie;  2*  que  les  premières  édi- 
tions d'Alost  sont  Imprimées  par  J.  de  Westphalie, 
cumsociosuo  Th.  Martens;  S**  que  le  P,  iiispani 
Thésaurus  Pauperum^  avec  la  date  fautive  du  22 
mai  1476,  n'est  qu'une  édition  du  22  mai  1497; 
fk«  que  l'édition  du  Rud,  Agricotœ  Opuuula,  du 
2  mai  lili76«  n*a  Jamais  existé  ;  5*  que  Th.  Martens 
ne  fondit  de  caractères  qu'à  partir  de  1487;  qu'il 
n'a  pas  vendu  ses  caractères  à  J.  de  Westphalie  ; 
que  le  contrat  passé  de  cette  vente  prétendue,  et 
les  V  (Y  à  la  queue  grattée)  et  les  A,  que  Th.  Mar- 
tens se  serait  réservés  à  titre  de  brevet  d'invention, 
n'existent  et  n'ont  Jamais  existé  «que  dans  rima- 
ginaUon  de  M.  Van-Iseghem  ■;  fnttn,  que  les  six 
ouvrages  que  Martens  aurait  imprimés  de  1477  à 
1484  sont  sortis  des  presses  de  G.  Leeu,  à  Anvers, 
apri-s  1484,  et  que  les  6  livres  de  1484  à  1487  n'ont 
paru  que  vera  1487,  Thierry  Martens  n'ayant  rien 
pubiié  de  1474  A  1487. 

En  1475  et  1474,  cette  typographie,  que  nous 
ovons  eu  le  tort  de  qualifier  d'importante,  n*ï  pro- 
duit que  220  feuilles  in-4",  dont  le  P.  Iiispani  TeX' 
tus  SummuUumm,  qui  a  été  imprimé  ^per  Joan, 
de  tf^estfalia  Paderb.^  cum  socio  suo  Theodorico 
Martini  • ,  comprend  à  lui  seul  la  moitié,  108  ff. 

Nous  ne  pou>ons  suivre  le  savant  bibliographe 
dans  les  développements  extrêmement  intéressants 
qu'il  consacre  à  l'expoaé  de  ses  théories,  et  nous 
renvoyons  le  lecteur  à  cette  étude,  publiée  en  1867, 
à  la  Haye,  cbes  Nyhoff  (in-8o  de  iv-118  pp.). 

Col.  50.  Alsatia. 

M.  Bistelhuber,  de  Strasbourg,  dans  le  précis  his- 
torique qui  précède  son  Dictionnaire  géojpraphique 
d'Alsace  (Strasb.,  Salomon,  1864),  dit  que  les  voca- 
bles Alsacia^  Alsaciones,  Alsacii,  se  trouvent  pour 
la  première  fois  dans  Frédégaire. 

Alston,     Alstone,    bourg    d'Angleterre 
(Cumberland). 

John  Harrop  imprima  dans  cette  localité,  en  1808, 
une  X  Ilistory  ofthe  Irish  rébellion  0/1796. 

Col.  5i.  Alta  villa. 

Nous  avons  écrit  :  «  M.  Aug.  Bernard  répond  que 
Bechtermuncze  imprimait  en  1466,  et  que  Homery 
était  encore  détenteur  de  l'atelier  de  Gntenberg  en 

1468  I,  liseï:  et  que  Homery  ne  fut  détenteur 

qu'en  ikOe  ■• 

Altdorhum  NoRicoRUM,  voy.  Altorphium. 

Altemberga^  Altenberg,  en  Bohème  (cercle 
de  Czaslau 

Falkenstein  consacre  à  cette  vlUe  un  arUcle  In- 
téressant, duquel  nous  devons  extraire  ce  qui  suit  x 
L'auteur  du  premier  livre  imprimé  dans  cette  ville, 
que  nous  avons  cité,  est  le  D' Caapar  Stolshagen, 


DICnONN.   DE  OÉOQR. 


1407 


SUPPLÉMENT. 


1408 


poète  et  mtoistre  de  Péglise  St-Jacques,  i  Igbu, 
en  Moravie,  n  publia  ègaleinent,  eo  150S  :  CoUO' 
qutum  camis  et  spiritus.  Altenberg,  darch  Bene- 
dict  Frey  gedrockt,  in-12.  Ce  livre  nous  donne  te 
nom  du  premier  typographe. 

Altenachium,  Altena,  ville  de  Prusse  (pr. 
de  Westphalie)^  sur  la  Lehna. 

Altenayavia,  Altona, 

Nous  n'avons  pu  découvrir  la  confirmation  du  fait 
allégué  par  Falkenstein,  que  rimprimerie  existe  à 
Altona  depuis  1073  ;  le  plus  ancien  titre  de  volume 
souscrit  au  nom  de  cette  ville  que'nous  aient  procuré 
nos  reciierches,  est  dû  au  catal.  de  la  bibliotb.  de 
Poulkova  :  Zimmermanny  Coniglobium  noctW' 
neUe,  Altona,  1602,  sans  indication  de  format,  sans 
antres  détails,  voilft  tout  ce  qu*enregistre  ce  corn- 
pendieux  caulogue  de  la  bibliotb.  du  premier  obser- 
vatoire de  Russie. 

Au  commencement  du  xviii«  siècle,  le  premier 
catal.  Bosscher  (n"  40)  nous  donne  un  nom  d*im- 
primenr  à  Altona,  Jonas  Korten. 

Ck>l.  53.  ÂLTORPHIUM. 

Sous  la  rubrique  Altdobpiom  Noricobom  quel- 
ques volumes  ont  été  publiés  ;  nous  citerons  avec 
Melxi  iAnon,  et  Puud.^  I,  p.  258}  :  Atmibal  Corra- 
dinu»,  Thraso,  seu  miles  Maeedonieuê  Plautino 
sale  perfHctus  [Aut.  Corradino  Veronenêe),  Alt- 
dorfii  Noricorura  (forsan  Verons,  circa  1075),  typis 
H.  Schennestald,  in«A*.  Melxi  croit  devoir  attribuer 
ce  livre  au  cardinal  Eorico  Noris. 

Une  imprimerie  hébraïque  d'une  certaine  impor- 
unce  est  signalée  par  de  Koasi,  comme  ayant  existé 
ft  Altdorf  au  XYiP  siècle. 

Col.  54.  ÂMAGETOBRicA  ;  la  meilleure  le- 
çon est  Magetobria. 

Col.  56.  Amherga  ,  lijj^ne  9  :  Adam  Am- 
hergauy  lisez  :  Adam  d'Ambergau. 

Col.  56.  Ambianum. 

L*èdition  des  Coustumes  d* Amiens,  de  15A0,  est 
gothique  ;  la  Bibliolh.  impér.  en  conserve  un  bel 
exempl.  [F.  3W0J. 

Col.  58.  Ambhoicus  Pagus,  district  de  Fia- 
sencia. 

Col.  61.  Amstelodamcm. 

M.  lioUrop  ne  comprend  point  Amsterdam  parmi 
les  villes  des  Pays-Bas  ayant  possédé  l'Imprimerie  au 
XV*  siècle  ;  rauiorité  de  ce  bibliographe,  en  fait  d'in- 
cuuables  néerlandais,  étant  absolue,  nous  ne  pou- 
vons hésitera  retirer  la  supposition  que  nous  avons 
émise,  relativement  à  l'antiquité  du  volume  de  Denis 
le  Chartreux  que  nous  avons  cité. 

Voici,  d'après  les  nouveaux  documents  que  nous 
avons  sous  les  yeux,  les  titres  des  deux  premiers 
volumes  exécutés  à  Amsterdam  :  Wwidclinghe  der 
kersten  menschen,  A  la  fin  :  Gheprent  toi  jEmstel' 
redam  Bider  heiliger  stede,  Int  iaerO.  Il,  ïbtiQden 
18  dacti  V.  dec,  in-8o.  Sans  nom  d'imprimeur,  mais 
exécuté  par  Hugo  lanssoen  van  Woerden.  L'exem- 
plaire de  ce  rare  volume  qui  figurait  à  la  vente  Ens- 
chedé,  sous  le  n»  52iO,  était  incomplet  malheureuse- 
ment des  sept  premiers  feuillets. 

Au  même  calai.  (n«  377)  figuraient  deux  opuscules 
b.  D.,  mais  que  MM.  Muller  et  Nijhoff  considéraient 
comme  antérieurs  au  vol.  précité  :  Hier  beghiiit 
dat  Lijden  ons  liefs  heren  Jhesu  Chrisii  dat  der 
heyligher  vrouwem  sinte  Birgitten  was   geopen- 

bart,  A  la  fin Ende  is  gheprendt  tôt  jEmstelre- 

dam.  Bi  mi  Hugo  Janssoen  van  Woerden,  in-8**, 
fig.  sur  bois,  copiées  de  la  Passion  de  Gberaerdt 
Leeu.  Le  second  opuscule.  Joint  à  celui-ci,  nous 
donnait  l'adresse  de  II.  Janssoen  «  tôt  Amstelrcdam 
ni  die  Calverstraet  ».  En  1505,  on  trouve  encore 


Hugo  Janssoen  van  Woerden  à  Leide  (voy.  Holtrop, 
Jfoftum.  typogr,,  15*  livr.);  si  donc  ces  ouvrages 
sans  date  sont  antérieurs  à  celui  de  1506,  ce  ne  pent 
être  que  de  quelques  mois. 

Andelagus^  les  Andelys. 

M.  Frère  ne  fait  remonter  qu'à  1701  Pimpriroerie 
avec  deux  associés,  Thubosufet  J.-P.-P.  Saillot,i|ae 
nous  avons  cités  à  la  date  de  1700. 

Col.  65.  Andemantunum,  Langres, 

•  Jacques  GiUot  ...  était  de  Langres  ■;  Jac  Gillot 
était  doyen  de  la  cathédrale  de  Langres. 

Au  XVI*  siècle  nous  trouvons  encore  deux  noms 
d'imprimeurs  à  Langres,  Pierre  Pinay  (1508)  et 
Jacques Marchi  (voy.  2e  deser.  raisonnéeûe  Ch.  No- 
dier, n*771). 

Col.  67.  Andeoli  Burgus^  voy.  Burgus  et 
Fancm  s.  Andeou. 

Andreopolis  in  Scotia. 

H.  G,  Brunet,  d^Bordeaux,  nous  écrit  :  «  Lown- 
des  Indique  1552  comme  date  de  l'impression  do 
Catéchisme  de  Hamilton;  peut-être  aussi  comme 
indice  de  la  valeur  de  ce  rare  volume,  aurietrvous 
pu  ajouter  qu'un  bel  exempl.  a  été  payé  par  R.  Ile- 
ber  £  35,  sh.  14,  à  la  vente  Wbite-Knight  (marquis 
de  Blandfort),  et  revendu  seulement  £  15,  cIwb 
ileber.  ■ 

Mous  aurions  dû  également  ajouter  qu'en  IfiSl 
l'imprimeur  Edwart  Kaban,  que  nous  retrouvons 
postérieurement  &  Aberdeen,  imprimait  à  Saint- 
Andrew's  :  A.  Bacon,  Philosophia  Tkeologia  oa- 
ciUans,  in-S»  (non  cité  par  Lowndes). 

Col.  68.  Aneda,  voy.  Aijlta  Castra. 

Col.  70.  Angrivaiui,  Engarienses  [Eginb. 
Chr.]. 

Col.  71.  Anuolta,  Anholtium  1ns. 

Col.  72.  Annaberga. 

Le  livre  sur  lequel  s'appuient  Falkenstein  (qui 
écrit  :  Annaburg)  et  Cotton,  ]M)ur  faire  reinonurr 
rimprimerie  en  1597  à  Annaberg,  figure  au  viiie 
cat.  R.  Héber,  sous  le  no  476  :  Joh.  Claii  Explica- 
tionttm  Anniversarionim  Evangeliorum  Pars 
posterior,  Anneburgae,  1597,  in-4o,  fig.  s.  b. 

Nous  trouvons,  en  1681,  au  t.  Il,  p.  575,  de  la 
BibL  ritucUis,  l'indicution  d'un  nouveau  livre 
imprimé  à  Annaberg. 

Annecium. 

Gabriel  Pomar  fut  banni  de  Genève  pour  fait  de 
catholicisme,  à  la  fin  de  1535  ou  au  commencement 
de  1530  [Gaullieur,  Typ,  Genev.,  pp.  92  et  suiv.]. 
Le  20  mars  1536,  il  éiuit  déjà  établi  à  Annec>,  et 
c'est  de  là  qu'il  adresse,  à  cette  date,  la  première 
lettre  au  consul  de  Genève. 

Au  xviie  siCrcle,  nous  devons  mentionner  comme 
imprimeurs  à  Annecy,  A.  et  P.  Delagarde. 

Col.  73.  Annon-*:um. 

Annonay  possédait  à  l'époque  de  la  révolution  un 
Imprimeur  du  nom  d'Agard  :  Discours  prononcés 
à  Annonay f  par  J,'J,-H.  Kanig  et  imprimés 
par  ordre  de  la  Société  des  Amis  de  la  Constitu- 
tion. A  Annonay,  de  rimprim.  d'Agard,  s.  d.  (1791), 
in-8<'  de  126  p|>.  [Comm.  de  .M.  de  Gallierj. 

Ansgodi  Viens. 

Ingouville  fut  fondé  nu  xe  siècle  par  un  a\en- 
lurier  danois,  du  nom  d'AnsRod,  dont  nous  voyous 
le  nom  conservé  en  Danemark. 

Col.  74.  Antknara?    Peut-être  Antirari, 
ville  de  l'Empire  Ottoman,  dans  TAl- 


140U 


SUPPLEMENT. 


iliO 


banie,  près  de  TAdriatique;  archevêché 
ji^rcc. 

Voici  une  note  que  nous  roamit  ValentioelH  {Bh 
blingr.  dcUa  Dalmazia^  n?  618)  t  Oratione  funèbre 
intitolata  il  Gucrriero  Encomiato^  delC  Academico 
trà  composti  d'Antenara  il  Soutario,  nette  puth- 
bliche  et  sontuose  esequie  delV  Illustr,  ed  Eceel. 
Sig,  Conte  Simeone  Fanfogna,  nobite  patritio  di 
Zara.  In  Antenara,  pel  Balena,  1707,  sans  indic.  de 
format. 

Antibarum,  Ajitivari,  petite  ville  de  Dal- 
matie^  lisez  d'Albanie. 

Col.  75.  Antiquaru. 

I^  Toliinie  que  nous  avons  désigné  à  la  date  de 
1516  est  à  la  Biblioth.  Impér.  (X,  818). 

Nous  trouTons  au  tome  l«r,  p.  712,  de  la  BibU 
nova  d*Antonio,  le  nom  d*mi  Imprimetir  d'Ame- 
quera,  Andréa  Lobato. 

Col.  75.  Antuerpia. 

M.  Iloltrop  nous  écrit,  au  sujet  de  l'Imprimerie 
(i'AnverSf  une  lettre  que  nous  donnons  in  extenso, 

•  En  avançant,  dans  la  préface  de  mon  Caial,  des 
Incunabtes  de  la  Haye^  que  l'exemplaire  du  P.  Hys- 
pani  Thésaurus  Pauperum^  avec  la  date  de  1470, 
ne  saurait  être  de  cette  année,  puisqu'il  est  impri- 
nu*  avec  un  tout  autre  caractère  que  celui  <umt 
Martens  se  servit  en  1470,  J'ai  commis  une  erreur, 
puisque  Ton  pourrait  croire,  par  ce  menibre  de 
phrase,  que  je  suis  d'avis  que  Martens,  en  1470,  se 
serait  seni  d'un  caractère  quelconque.  Comme 
Martens,  suivant  moi,  n'a  rien  imprimé  ni  publié 
depuis  1474  jusqu'à  1487,  J'aurais  dû  dire  que  le 
Thésaurus  Pauperum  (avec  la  ftiusse  date  de  1470) 
est  exécuté  avec  des  caractères  absoliunent  diffé- 
rents de  ceux  qu'employait  Martens  en  1478  et 
1474. 

«  Quant  aux  deux  éditions  du  Thésaurus  Paupe* 
rum  et  des  Agricotœ  Opuscuta  de  1470,  j'ai  dé- 
mouiré  dans  mon  Etude  sur  Martens  (pp.  85-47), 
que»  pour  la  première,  la  date  de  l'exemplaire  qui 
se  trouve  à  Uirecht  est  fautive,  puisque  cet  exem* 
plaire  est  de  tous  points  conforme,  même  poork» 
fautes  d'impression,  à  celui  de  Liège,  sauf  la  date 
qui  est  1497  ;  et  quant  à  la  seconde,  qu'elle  n'existe 
pas,  la  date  du  2  mai  ayant  été  improvisée  par 
M.  Vaii-Isegliem.  » 

Nous  n'avons  rien  à  jouter  à  cette  lettre,  et  pas- 
sous  la  plume  4  M.  Van-Iaegbem. 

Col.  80.  Apulia.  —  Apulia  Pengeha,  li- 
sez Peucetia. 

Col.  82.  Aqvm  GALiDiE^  Bath. 

•  Vous  indioucx  comme  imprimé  à  Bath  le  Met" 
ryland  descrioed,  nous  écrit  M.  G.  Bninet  de  Bor- 
deaux ;  je  crois  cette  indication  supposée;  ce 
volume  est  un  ouvrage  libre  {Merry-Land^  Pays 
joyeux),  les  Pays-Bas  allégoriques  de  certains  écri- 
vains français.  11  n'a  aucun  rapport  avec  la  géogra- 
phie, et  il  en  existe  une  traduction  française  (voy. 
Bibiiogr,  des  livres  sur  Camour,  tes  femmes,  Gay, 
1684,  col.  500).  ■ 

En  effet,  Lowndes  consulté  nous  dit  s  «  A  mere- 
tricious  pièce,  attributed  to  Thomas  Stretxer  s. 
Bath,  célèbre  ville  d'eaux  et  de  plaisirs,  a  pu  fort 
bien  être  choisie  arbitrairement  conune  lieu  d'im- 
pix'ssion  d'une  pièce  ultra-fàoétieusc. 

Col.  83.  Aqu.*:  Luvienses,  voy.  Tungrohum 

FONTES. 

M.  Gotton  fait  remonter  l'imprimerie  à  1080,  li- 
ses 1780. 

Col.  84.  AqVM  SEXTIiE. 

Le  libraire  Thomas  MaiUou,  établi  i  Aix,  a-t-il 
po&sëdé  une  imprimerie  7  le  fait  noua  parait  peu 
probable  ;  cependant  nous  trouvons,  à  la  BibUoth. 
impér.  (f.  5777],  au  livre  à  la  date  de  1590  que 


décrit  également  Duverdier  (IV,  881)  :  Mémorable 
action  judiciaire,  faite  par  Jean  Charrier,  avocat 
général  du  roi,  contre  un  testament  fait  en  faveur 
des  religieux  de  Vobserv,  de  S.  François,  du  lieu 
de  Pignons^  en  Provence  (Duverdier  dit  :  Imprimée 
à  Aix,  par  Thomas  Maillou,  1550,  in-80). 

l'our  l'imprimerie  en  1575,  voy.  au  Manuel  l'art. 
Pellicoi  {Jean). 

Col.  86.  Aquila  in  Vestinis.  ' 

Ligne  7.  Adam  de  Aotuvil,  lisez  Adam  de  BotutUl 
(nottwillj. 

Col.  87.  Aquileja. 

Nous  n'avons  pas  donné  de  date  d'Impression  dans 
cette  ville,  et  ce  n'est  qu'au  miilieu  du  siècle  der- 
nier que  nous  croyons  pouvoir  faire  remonter  la 
typographie  :  Lettera  del  sig,  N.  N.  {P,  D,  Fedele 
Soldant,  Monaco  Vollombrosano)  in  repttea  al 
Novellista  Fiorentfno,  Aquileja,  1751,  in-4o  de 
20  pp.  (Melzi,  Anon.  et  Pseud.^  II,  p.  80). 

Col.  87.  Aquincum. 

L'imprimerie  disparaît  de  Bude  avec  Andréas 
liesse,  et  pendant  plus  de  deux  siècles  cette  grande 
ville  ne  paraît  point  avoir  possédé  d'établissement 
typographique.  Georg  Sséchèny,  archev.  de  Gran, 
fonde  une  académie  A  Bude  en  1087  ;  mais  l'impri- 
merie ne  reparaît  qu'en  1725,  avec  Joannes  Lande- 
rer  comme  premier  typogr.;  Németh  (p.  44)  donne 
la  liste  des  imprimeurs  depuis  1725  JUAqu'à  1817. 

Col.  89.  Arabonu^  voy.  Jaurinum. 
Aramonœum,  Aramont,  lisez  Aramon. 

.  Plantavit  de  la  Pause  était  évêquede  Lodëve  (vov. 
Leutxva). 

Col.  90.  Aiuusio,  voy.  Oragnia. 

Orange,  chef-lieu  d'arrond.  du  dép.  de 
Vauciuse. 

Divers  volumes,  imprimés  à  Orange  au  XTii*  siè- 
cle, figurent  aux  eau  Secousse  (n*  5053),  La  Val- 
lière  (no  4521);  Edouard  Raban  est  l'autetir  et  im- 
prhneur  des  :  Antiquités  de  la  ville  et  cité  d'Oran' 
ge.  Orange,  1050,  in-8o. 

Col.  91.  Arbosia^  Artois. 

L'imprimerie  fut  exercée  dans  cette  petite  ville 
du  Jura  pendant  la  période  révolutionnaire;  le 
premier  caul.  Lutarche  (n"*  140)  nous  donne  : 
Recueil  de  poésies  contenant  quatre  noils  en  patois 
d*Arbois,  Arbois,  an  X,  in-12. 

Col.  92.  ARGERNUM^aucAoNoNAs^^raccia- 
no. 

La  BUfL  nova  d'Antonio  (l,  760)  nous  donne 
une  date  d'imprimerie  antérieure  à  celle  que  noos 
avons  Indiquée  t  Joannes  Boa  de  AvUa.  Apologia 
pt*o  Immaeulaia  B,  VirginU  Concepiione.  Braccia- 
ni«  apud  Andrean!  Phœum^  1014,  ia-4<>4 

CoL  93é  Arciagum,  ArcySte-RestihUe,  com- 
mune de  Picardie^  dans  le  dioc«  de 
Soissons  (Aisne). 

Nous  citons  cette  petite  localité,  parce  que  nous 
trouvons  au  catal.  Dubois  (n*  7081) t  la  Vie  de 
sainte  Bestitute,  Arcy,  1011,  hi-80.  Le  Pé  Le  Long 
(l,  n»  4043)  nous  donne  aussi  le  titre  t  la  Vie  de 
Sté  Bestitute,  dont  le  corps  est  élevé  en  l'église 
d*Arey,  diocèse  de  Soissons,  tràd.  du  latin,  s.  I. 
n.  d.,  in-12.  U  ta  de  soi  que  noua  ne  concluons  pas 
de  la  citation  du  cat.  Dubois  que  llmprim.  a  existé 
à  Arcy  au  xvii*  siècle,  mab  cw  probablement  là 
le  fait  d'une  de  ces  Imprimeries  ambulantes  qui 
distribuaient  à  profosion  aux  fidèles  les  légendes, 
cantiques,  récits  de  miracles  et  viei  de  sahiia, 
comme  aussi  les  chansons,  récita  chevaleresquesa 
etc.;  «  autre  temps,  tiUmes  mofurs  ». 


1411 


SLPPLËMENT. 


1112 


Col.  93.  ÀRCTAUKUlf. 

Le  titra  latin  du  volame  que  noui  aTons  porté, 
d'après  Cotion,  i  l'actif  d*Orteiiiiarg«  nont  eu  Rmnii 
par  le  cat.  de  la  ? i»  Tente  R.Heber  (n*  k9»)t  Mont- 
aomrH {Alex,  SeotfiCeratmm et Sjfiveêtre  Pnmwn 
un,  verê,  par  T.  D,  S.  P.  kt  graiiom  H.  Alex, 
Bruuii  eapU,  cokortU  peditum  àcatorum  Domimi 
de  KinkavUL  Afctauni  ITlraiicorunL  10S1,  in-lS. 
Lowndet  donne  la  traduction  des  initiales  «  per 
Tkomam  Dempêêemm,  Seoium  •,  et  le  nom  de 
l'imprinieur  «  typU  P(ei»ekmttimi€lê  •• 

Col.  96.  Arblas. 

Mous  disons  qu*Ilabi  ne  psrie  pas  dn  BrivktSre 
iTArUs  de  1501  ;  ce  n*est  pasétonnant,  puisque  son 
ncdient  travail  ne  comprand  que  les  éditions  du 
Xf  •  siècle.  Ce  Bréviaire  est  eonserré  à  la  BiUiotli. 
Innér.  (B.  MS). 

François  Mesnierftit,  au  dire  de  M.  Bory  (i'/mpr. 
à  Marteilte),  le  véritable  iniroducienr  fie  la  typo- 
graphie à  Arles;  Il  vint  8>  éialiUr  en  1M7  ;  les  ar- 
rêts du  conseil  de  17M,  1723,  1790  et  17Mu  avaient 
fixéi  huit  le  nombre  dû  Imprimeurs  de  Provence  x 
qustre  i  Alx,  trois  à  Blarseiile  et  un  à  Toulon.  L*lin- 
primoie,  nonobstant  ces  divers  arrêts,  s*est  main- 
tenue à  Arles,  sans  interruption.  Jusqu'à  nos  Jours, 
les  descendsnts  de  Frsnooto  Mesnier»  son  fondateur, 
ayant  successivement  obtenu,  A  titra  de  toléranoei 
le  droit  d'exercer  leur  vie  durant.   . 

Col.  97.  ARESDORnUlf. 

Voici,  d'après  aément  et  Bsuer,  le  titra  dn  vo- 
lume que  nous  avons  cité  t  Sebaet,  CaeieUoiUi 
(sire  CaMtaliomi$)y  dUalogi  ////,  de  PreeduUma- 
tUme,  de  EleetUme,  de  Utero  orMtrfOn  de  Ftde, 
etc.  Aresdorfii,  per  Theopta.  Pbiladelpta.,  in-10. 

Col.  98.  Areyalum . 

Voici  le  volume  cité  par  Antonio  {Btbl,  novtu  I, 
778):  Joanntê  Sedefio,  AreveUattis.  Suma  de  Fa- 
rones  iluitresj  en  que  ae  eontienen  muchas  senten- 
eias  y  grandes  hazafUu  y  eoêas  mémorables  de 
CQxxiv  famosos  Emperadores^  Reges  y  Capitanes 
de  todas  naeiones  por  et  orden  de  À.  B.  C,  Arevali, 
1551,  in-fol. 

Col.  101.  ÀBiAi.BiNUM,  voy.  Mui.lIUSIOM. 

«  L*attribution  du  nom  d'Aiialbloum  A  Mulhouse 
est  depuis  longtemps  abandonnée,  ■  nous  écrit  de 
Strasbourg  le  géographe-historien  de  l'Alsace,  M.  P. 
Ristelhuber. 

Ahiminum^  Jiimini. 

Un  volume  imprimé  dans  cette  ville  à  la  date  de 
1520  est  décrit  «uns  Bauer  [SuppL^  l,  p.  SOI);  un 
autre  de  1527  dans  Haym  (p.  206). 

Col.  106.  Arriaca^  ville  des  Carpetani; 
ajoutez  Caraca. 

Le  nom  de  l'auteur  du  livre  que  nous  citons 
comme  le  premier  gui  ait  été  publié  A  Guadalajara, 
doit  être  ainsi  recufié  :  YfUgo  Lapez  de  Mendoza, 

Akkosa^  lisez  Akkui^. 
Col.  107.  Artennum? 

Est-ce  un  nom  dMmprimeric  supposé  ne  con- 
vient-il pas  de  lire  plutdt  Arccnndm  7  Les  bibliogr. 
allemands  Vogt,  Freytag,  Bauer,  etc.,  citent  :  Con- 
nilium  (iregorio  Af  exhibiium,  de  adhortando 
iûaximilianum  Bavaria  Dueem,  ad  petendam  eon- 
firmationem  dignUaii»  eUcioralis  a  Sede  ApostO' 
iica,  Artcnni,  1025,  iii-4"  (voy.  Mêlai,  Anotu  et 
Pseud.,  U  ?•  2A7). 

Col.  108.  Arvekna,  voy.  Clahomonttom. 

Cn!.  10').  Akx  nova^  iVeu/iù(ue/^  Usez  NéU" 
hau!>d. 


Col.  .113.  AsTA  REGiAy  Xifés  de  ta  Fnmtera. 

Antonio  {BtbL  nova^  1,  700)  nous  donne  le  tHre 
d*ttn  volume  Imprimé  ans  cette  ville  en  IMO  i 
P,  ioanneM  BemHgmet^  âwMUUkimus.  Compemélo 
de  eaeo»  morates  ordiiuartôs,  Astv,  apud  Ferdimi- 
(lum  Rey,  1610,  in-8*. 

Col.  114.  AsTURicA  AuGUSTAy  Astorgii. 

ïje  titra  du  volume  cité  par  Gotton  à  la  date  de 
1024  est  emprunté  A  Antonio  [BibL  wnMU  U  96), 
Au  lieu  de  P.  Pr,  CarmienlOy  lises  SarmÊetito, 
M.  Cta.  Ledere  (de  la  Ubr.  Malsonneavej  veut  bien 
nous  communiquer  le  titre  d*un  livra  imprimé  A 
Asicrga  en  15A7  >  Buia  {firag  Prandeco  (is ),  de  te 
orden  de  tos  ftagre»  (sir)  moioras  de  Sont  Pran^ 
eteeo,  Libro  Itamado  THKSoao  db  Ambus...  en  et 
(ft  ae  omifeile  coêom  mug  motakUe  et  mug  prou^ 
chosas,,,.,  A  la  fin  I  Pve  impreeea  eUa  obra  éelm 
Angelee  en  In  mug  noble  et  IneigM  eindnâ  de  Aê- 
torga  de  las  ma$  antiguoÊ  de  Eepoêa,  B  aeeéoee 
de  impHmir  a  eosta  et  por  industria  det  konreâo 
varon  Agoetin  de  paz.  Impreetor  de  Ubroe.  Aelneo 
dtae  de  Bnero^  aào  de  M.D.iLvn  (au-dnso«s  Is 
marque  de  rimprlmenr).  ln-0«  goth.  de  11-181  IL 

λlns  un  pour  Terrats  et  la  souscription.  Le  titra» 
mprimécn  rouge  et  noir,  est  entouré  d*uoe  bordure 
sur  bois  et  orné  de  vigneiles  repfésmant  les  évan- 
gélistes  [Antonio,  BIH.  nœa,  1,  U5]. 

Col.  116.  Athlnje  ad  EHiaii^  Htlmstoedt, 
lisez  :  Helmsiâdt. 

Col.  117.  ATHENiB  AD  SaUV. 

Temauv  cite  A  ta  date  de  1556  oonnne  Imprimé  A 
léna  i  GuUUlmi  PottelU  ad  SehmenekfeldUan  Epi»' 
loku  /eiMT,  1556,  in-O»,  que  nous  dédbutms  ne  pas 
connaître,  et  n*étre  cité  par  aucun  des  nombreux 
bibilogr.  qui  se  sont  occupés  du  célèbre  Normand. 
Nous  n*avons  nuilbcureu^ment  pas  sons  les  yeui  le 
P.  Desbillons.  dont  les  iVoiiv.  Êklatreissemenls  smr 
G,  Postel  (Uége,  1773,  in-8*)  donnent  un  catalogue 
extrêmement  complet  des  innombrables  êlucubr»» 
tions  de  ce  8a\ant  orienuliste,  presque  aussi  fou 
qu*énidit. 

Col.  121.  AUDOMAROPOUS. 

«Qui  s'est  vendu,  on  ne  sait  pourquoi,  510  rratics.  • 
Nota,  a  la  vente  de  Nassau  (no  2530),  un  exempi. 
de  ce  rare  et  ti^s-curieux  volume  fut  vendu  1 13 
sh.  5  ;  un  autre,  A  ta  venie  Gordonstoun  (n*9O0),  at- 
teignit le  prix  de  £  10  sli.  10.  I^esSlO  fr.  de  ta  vente 
Dinaux  n'ont  donc  rien  d'extraordinaire, 
c  La  municipalité  attirait  un  imprimeur  talque...  * 
Note  de  M.  Révillioii,  de  Saint-Omer  : 
François  Dellet  avait  travaillé  sous  In  ordres  de: 
rillustre  Chr.  Plantin;  il  fut  nommé  imprimeur  à 
Saini-Omer  par  lettres  patentes  d'Albert  et  d'Isa- 
belle, dn  U  septembre  1000  ;  ces  lettres  portaient  : 
«  qu'il  ne  pourra  rien  imprimer  sans  l'approbati«>n 
de  censeurs,  ne  fOt-ce  que  chansons,  refrains,  Iwl- 
lades,  cptatres,  prognosticatious,  almanak,  etc.  • 
Fr.  Ocllet  reçut  ou  magistrat  ta  somme  de  100  flo- 
rins. «  Huit  ans  après,  cet  imprimeur,  non  content 
de  ta  faveur  du  magistrat  et  du  conmiun,  et  du  bou 
gaignage  qu'il  avait  fait  Jusqu'alors,  nous  dit  lien- 
dricq,  se  retira  A  Ypres,  en  décembre  1009.  ■  U  val 
pour  successeur  A  Saint-Omer  Cbarles  Boscard,  qui 
vint  s'établir  en  février  1010. 

Col.  i  24.  AuGusTA  MisNENsiuM.  Cfaôsse , 
lisez  Graesse. 

Col.  127.  ArcrsTA  Tachinorum,  Turin, 

«  Jean  l^fèvre  cède  son  établissement  vers  lAOt.  ■ 
A  cette  date,  nous  le  trouvons  à  Genève  od  il  im- 
prime le  MisuUe  Gebennense, 

AiiGU&TA  Trevirorum,  Trèves, 

Apri-s  un  contrôle  minutieux,  nous  a\t)ns  recon- 
nu, avec  M.  Tross,  que  ce  n'était  point  A  GuMeu- 
sctuff  de  Cologne,  dont  les  caractères  ont  un  grand 


Iii3 


SUPPLÉMENT. 


nj4 


rapport  avec  ceux  de  SchœfliT,  que  Ton  devait  rinn 
pression  du  Specildm,  imprimé  à  TrèTes  en  1(k81, 
mais  bien  à  Nicolas  Goeiz  de  Schletzsiadt,  égale- 
ineiu  imprimeur  de  Cologne;  c'est  h  lui  qu'ont 
<*ié  dérobés,  ou,  si  l'on  veut,  c'est  lui  qui  a  fourui 
la  plus  grande  partie  des  caractères  qui  serTirent 
h  l'impression  de  ce  volume  curieux. 

Col.  128.  AuGUSTA  Tricastinorum. 

L'imprimerie  ne  doit  point  être  reportée  à  Saint- 
r.iul-Irois-CliAteaux,  à  rannée  1015,  ainsi  que  nous 
Tavons  dit  ;  nous  avons  signalé  l'erreur  dans  laouelle 
est  tombé  Temaux,  et,  acceptant  sans  contrôle  un 
renseignement  donné  par  Falkenstein  et  Gotton, 
nous  avons  dit  que  le  P.  CbcviUot  étaft  l'introduc- 
teur de  la  typographie  dans  cette  ville,  k  cette  date. 

Le  volume  qu'ont  eu  en  vue  les  bibliogr.  précités 
est  celui-ci  :  Si7non(3  Figorii  Apoloçia  de  supremn 
Kcclesiœ  aurtorilate,  advenu»  Aiutream  Duval, 
Augustae  Tricassium,  Chevillot,  1015.  in-S».  Au- 
GUSTA  Tricassium  n'a  Jamais  signiflé  que  Troyes 
en  Champagne,  Pierre  ChevUlot,  imprimeur  du  Ko! 
(1596-1622),  n'a  jamais  imprimé  que  dans  le  chef- 
lien  de  l'Aube,  et  n'a  fondé  aucun  établissement 
dans  une  petite  ville  de  2,000  habitanu  du  départe- 
ment de  la  Drôme,  dans  l'arrondissement  de  Mon- 
lélimari,  ville  ou  bourgade  dans  laquelle  rimprime* 
rie  n'a  Jamais  dû  exister  antérieurement  au  xix« 
si(Vle. 

Col.  129.  AUGIISTA  VlNDELICORUM. 

Le  premier  livre  à  la  date  de  1408,  exécuté  à 
Augsbourg,  par  Ci.  Zeyner  de  Bûtlingen,  est  décrit 
par  llain  sous  le  n*  S567. 

Col.  131.  AUGUSTODUNL'M. 

Signalons  un  livre  rare,  imprimé  k  Autun  par 
Biaise  2>imonnot;  c'est  :  i* Histoire  de  l'antique  cité 
d'Aiiiun,  par  Edme  Thomas  (dit  Le  Long  Ul, 
35957),  par  Jean  Aubery,  docteur  en  médecine  (di- 
sent Phil.  de  la  Mare,  Uontfaucoo,  Schelbom,  Vogt, 
lUiuer,  etc.) .  C'est  encore  Biaise  Simonnot  qui  im- 
prime, en  106*2,  te  Bouquet  pHutatmier,  dont 
Tunique  cxempl.  a  passé  de  la  bibl.  de  R.  Iléber 
dans  celle  de  Ch.  ^odier  {Descr.  raiMonnée,  lOWi), 
n"  1062). 

Dans  le  même  cataL  de  Nodier  figure,  sous  le 
n*»  'J93,  une  rarissime  plaquette  imprimée  par  Pierre 
I  jymeré  :  la  Chasse  aux  Pilles,  ln-12  de  30  pp. 

Col.  132.  AUGUSTOMAGUS,  VOy.  SrLVANECTL'M 

Civ. 


Col.  133.  AuLA  REGiA^    Kônigssoal,  lisez 
Kônigshoven, 

AuRAcuM,  Aurach,  dans  le  Schwarzwald 
(Wilrtemberg). 

Col.  134.  AURELIACUM. 

L'imprimeur  Ant.  Viallanes,  que  le  rapport  de 
M.  de  Sartines  signale,  en  170ei,  comme  seul  impri- 
meur d' Au  ri  1  lac,  descend  de  Liouis  Viallanes  qui,  pro- 
bablement, fonda  le  premier  établissement  typogr. 
de  cette  ville.  En  1097,  nous  trouvons  au  premier 
cat.  Luzarche  (no  747)  :  Abrégé  de  la  rie  de  Saur 
Marguerite  Marie,  religieuse  de  ta  yisltation,  Au- 
rillac,  U  Viallanes,  1007,  in-12. 

AURIOPOLIS  ? 

Lieu  d'impression  supposé  :  Corpus  Juris  Cititis 
eum  notis  repetitœ  tertiœque  lectionis  Dion,  Gotho- 
fredl,  Auriopoli,  1004,  in-4*  cum  fig. 

Col.  137.  AusTRij?  civiTAS,  voy.  Castrum 

FOUOJITLIRNSE. 

AlîTISSlODORllM. 

Nous  citons  parmi  les  noms  des  Impr.  d^Auxerre,  ou 
xvip  siècle,  celui  de  Pierre  Vatard;  le  nom  de  ce 
typogiaphe  a  été  écrit  Valard  au  cat.  de  M.  Pichon, 
sans  doute  par  suite  d*une  faute  d'impression, 
n*>  57S  :  Discours  loyevx  en  façon  de  sermon^  faict 
avec  notable  industrie  par  dejf^aut  maistre  Jean 
Pinards  etc.  A  Aucerre,  P.  Valard,  1007,  pet.  in-8*. 
L'exactitude  des  caulogues  rédigés  par  IM.  Potier  est 
si  proverbiale,  que  nous  n'enregistrons  cette  reciiti- 
cation  que  soas  toutes  réserves. 

Col.  143.  AVERSTADIUM,  AURISTADIUM. 

Nous  avons  omis  de  mentionner  Auerstâdt  comme 
lieu  d'impression,  et  Falkenstein  fait  remonter  la 
typographie  dans  cette  ville  à  1048  ;  le  volume  qu'a 
voulu  designer  le  bibl.  allemand  fig.  au  cat.  Baluie 
lll,  p.  717):  Offleium  maçtstratus  ChristianU  Au- 
ristadii,  1018,  in-8». 

Col.  144.  AVILIACUM. 

Voici  le  titre  du  volume  exécuté  k  rimprlmerie 
particulière  d'Avilly  en  1748  :  Psatmi  Hebraîci 
mendis  expurgati  [a  C.  P,  Houbfgant),  Liigd.  fia- 
tav.,  1748,  in-18. 

AxiopoLis^  Bassova,  lisez  Rassowa. 


B 


Col.  loi.  Bajona,  voy.  Lapurdum. 

iNous  trouvons  k  la  Bibl.  impér.  {Hist.  de  France, 
VIII,  2*23)  une  trace  d'imprimerie  que  nous  relatons: 
Discours  très- véritable  d'un  insigne  voleur  qui 
rontre-fnisoU  le  diable,  lequel  fut  pris  et  pendu 
à  Bayonne  au  mois  de  décembre  dernier,  1008 
(s.  1.);  jouxte  la  copie  imprimée  k  Bayonne  et  i 
Troyes  chei  J.  Oudot,  1009,  in-8o, 

Hala,  ville  du  Pavs  de  Galles,  sur  le  lac 
du  même  nom  (Merionetshire). 

Suivant  M.  Cotton,  il  parait  que  la  typographie  a 
pénétré  dans  cette  petite  ville  au  milieu  du  xvill* 
siècle  ;  mais  ce  bibliographe  ne  connaît  point  de  U%re 
bouscrit  à  ce  nom  qui  soit  antérieur  à  1806. 

Col.  152.  Bai^entiacum,  Beatigency. 

L'imprimerie  remonte  k  la  période  révolutionnaire, 
c'est-à-dire  k  l'émaiicipation  des  municipalités  \  nous 


citerons  :  Pellieux  {Jac-PHc,).  Essais  historiques 
sur  la  ville  de  Beaugeney  et  ses  environs,  Beaugen- 
cy,  P.-P.  Jabre.  An  VU,  2  part,  en  1  toL  in-12,  plan 
gravé  sur  bols. 

Ballenstadium  ,  Ballenstedt ,  ville  de  la 
Princ.  d'Anhalt-Bernburg,  sur  le  Getel, 
au  pied  du  Hartz.  • 

Nous  trouvons  dans  Graesse  (tom.  Il,  p.  501) 
EselkOnig.  Bine  WundersseltsameErtehlung,  voie 
ndmltch  die  Monarchei  vnnd  Gubemament  vber 
die  vierfOssiqe  Thier  geàndert,,,  Gedruckt  su  Bal- 
lenstett  durch  l*apyrio  SchOnachrifft,  s.  d.  (1025), 
ln-8*  de  v-407  pp. 

Col.  157.  Barbinum,  Barby. 

Nous  citerons  comme  imprimé  dans  cette  petite 
ville  :  Spangenberg^  Leben  des  Grafen  tnm  Zinten" 
dorf.  Barby,  1772-78.  6  paru  iiH)o  \Manuei ,  n« 
224641. 


1416 


SUPPLÉMENT. 


UI6 


Col.  100.  Babium  Duas. 

Mont  tTons  dit  inie  rimprimerle  n^ftit  point 
esiité  éuu  cette  Tnie  depuis  rnmitde  17S9Jiiiqu*A 
tai  révolotioci  ;  cPett  une  errear.  En  IWI»  deux  Im- 
prlineiin,  Nicolis  Brifflot  et  Jteqoet  Ghrittophe,  y 
exercent  «  par  suite  de  le  toUnnee  de  muinitéat 
ce  dernier  imprimait  encore  à  Bar-le-Dqc  en  177S. 

Col.  161.  BiOiovicuii^  Yoy.  Tuesb, 

GoL  162.  BARTENSTBiniify  Bartengtein,  pet. 
ville  de  Prusse^  à  60  kU.  de  Kônigsberg. 


En  Idlft,  Pedro  Gant»  eioree  la  typognpkfe  I 


tnmprimerie  fot  exercée  dans  cette  localité  à  par- 
tir dea  premièret  années  dn  aièele;  on  liibiiopBlle, 
M.  Eug.  Grellois,  vent  bien  noos  aifpaaler  s  ËMPkon 
Hamarieum  prap^ratcrtum  in  «su»  êhMikmt  /m- 
ve/ttuiU.  Em,  GottL  En.  Frod.  Diirr...tBartensteni, 
sumptibna  liibUopolarum  Plidorfetlipâheim,  1M2, 
in-8  • 

Hojttaiann  {lUBle,  BW,)^  dont  Pextctitade  est  In- 
cooteatée,  cite  ce  Yolnnie  à  la  date  de  1818. 

Barthum. 

Le  livre  le  pins  Important  peut-être  qni  ait  éié  Im- 
primé A  Bwtn,  en  Ponéranie.  par  ordre  da  doc  Bo- 
Sslav,  est  lanble  de  1588t  mua tfu te iM» fONlM 
immgê  SetuHm,  dnrck  D.  Mort»  LnUier.  Bartb, 
In  der  Forstlictaen  Drfkckerje  dnrch  Bana  Witten, 
1588,  in4|^  (Toy.  Vogt,  p.  112). 

Bartpha. 

Voici,  ila  date  de  1579.  le  volnme  oui,  aant  doute, 
a  periMS  an  Iribliogr.  Nemetli  da  bve  ranonter  la 
typograpliie  de  Bartfeld  i  cette  date  ;  Xeonorof 
StocbUn  formuiœ  traettmâarwm  9Qefurum  ron- 
donwR,  per  Buangitia  eommumium  feriÊntm  Uh 
HuÊ  annit  in  vsum  BectetUt  ChriMti  eoUeetœ,  Bart- 
plic,  1579,  In-8o  (Cat.  WiUeri.  Flrancof.,  1583,  in-lÉo, 

p.  84]. 

Baruthum^  Bayreuth. 

Le  titre  du  volume  cité  par  Temaux  est  ainsi 
donné  au  cat.  d*une  vente  fsite  ft  Utrecht,  en  1*778 
(n*  17478):  C.  à  LUien  de  Lansorum  Pcmitentia. 
BanitUi,  1866.  Un  autre  volume,  à  la  même  date,  est 
cité  par  Vogt  et  Bauer  t  G,  Chr,  BetuclieUi  Slamm- 
àaum  des  Hauses  Brandenbyrg,  Bayreotli,  1666, 
in-40.  Cest  la  meilleure  édition  d*un  uvre  rare,  di- 
sent ces  bibliogr. 

Col.  163.  Basile  a. 

«  Il  est  exécuté  par  un  troisième  imprimeur,  MI- 
cbel  Wensicr...  ■  ^  ^ous  retrouvons  à  Cluny,  en 
1490,  ce  Michael  Wentzler  ou  Wensler;  voy.  CuifiA- 
cuil. 

Col.  165.  Bassanum,  voy.  Passanum. 

Basti,  Baza. 

Nous  croyons  encore  que  c'est  à  Bana%  comme 
noos  Tavions  supposé,  qu*est  imprimé  le  volume  à 
la  date  de  16ia,  porté  par  plusieurs  blMiogr.  & 
Tactif  de  Aua,  qui  n*a  Jamais,  que  nous  sachions, 
possédé  d'imprimerie.  Un  second  ouvrage,  k  la 
même  date,  est  indiqué  par  Antonio  (I,  p.  298);  noos 
devons  cependant  reconnaître  que  Baza  figure 
parmi  les  villes  de  la  Péninsule  qui  ont  possédé  l'im* 
primerie,  au  dire  de  Mondes. 

Col.  166.  Baha^  Baeza. 

—  Suivant  Antonio...  (t.  Il,  884). 

—  Gallardo  (tom.  II,  n««  1498  et  2264),  lises  :  MM. 
Zarco  del  valle  et  D.  Sancbo  Rayon...  et  ajoutes  : 
(t.  II,  n»1098). 

En  1590,  Juan  Dapt.  de  Montoya  était  imprimeur 
dans  cette  ville...  ajoutes  :  c'était  le  p^re  de  Timpri- 
meur  de  Jaen,  Fernando  Diaz  de  Montoya  (1606^; 
Juan  Baptista  était  établi  à  Baeza  en  1568;  voy.  Z. 
del  Valle  et  D.  S,  Rayon  (lom.  II,  n*  2251). 


Col.  167.  BATTiCAt  BaUUe, 
Ligne  5^  lisez  M.  U.  Capitaine. 
Ligne  12.  YtéOmoye,  lisez  Viellevoye. 

Col.  169.  Belfastum?  B8//bs^. 

Dibdin  {^peneeryma»  V,  p.  81)  die  une  JKMe 
iii-18,  Imprinée  à  Beltet  en  1765,  par  Dtnfel  Btow. 

Col.  170.  Beuca,  BdUey. 

Pandaat  la  rév^v^n  (1791-1818),  un  taanrlmenrda 
nous  de  J.-BapL  Undelemenanise  un  élabl.  tfpoir. 
dana  cette  villiB  s  noua  trouvons  dans  la  JiogripÉfc 
ito  filin,  par  M.  SIrand  (p*  888),  le  pnodcr  ttm  txé- 
coté  par  cet  imprimeur  t  Btamd  tfet  tffoara  MoyMs, 
prenvesef  ovfoHtéi an faevuriCt (a AmafffuHoatf- 
vllaite  elff^gé.par  Patuom,  9k«dr§  patkèÉrmi  ém 
âêp.d£  Tilln.  Belley,  Kindâem,  1791,  in-8*delS5p. 

Kiodelem  eut  pour  soceesaeur  J.-B.  VcrpOtoa. 

Col.  174.  Beneharncx,  Ittoor. 

Nous  euaslona  dû  enregistrer  un  volnna  tort  rare 
exécuté  iLeacar,  en  1582  s  Beiertpifgm  du  eàétmm 
de  Pau  et  des  jardtM  tf* l0eluy,  ei  diêeripikm  de 
iMcar  par  Augié  GaUlard,  roudié  (clMnmi)  di 
BaboBtau.  Lescar,  158i  (et  1592),  in-8»  (BiU.  AU» 
geoiae,  p.  7J. 

Col.  175.  Bbneschovium,  BenKhau»  lisez 
Benesehau,  près  de  Tabor. 

Col.  175.  Beneventum. 

La  BttL  ritMoUê  (U,  p.  129)  noos  doono  le  titre 
d^in  traité  de  rarctaevéque  de  Bénévent,  Vkenie 
Orsini,  depuis  pape  sous  le  nom  de  Benoit  XIII,  in- 
primé  dans  la  ville  archiépiscopale  en  1766  :  Mewto- 
rUUe  rituum  nu^oria  Hehdamadœ  ad  usum  eecie- 
êiœ  Beneventanœ.  Beneventi,  1706,  in-8*. 

Col.  176.  BERazoMA^  Berg-op-Zoom. 

Voici  le  titre  du  volume  Imprimé  à  Berg-op-Zoon 
en  160S,  d'après  quelques  bibliographes  :  Jac*  Ba- 
ultu»,  de  Otfiidione  BergoptomiL  ln-4*. 

Voyez  pour  la  description  du  volume  imprimé  en 
1605,  que  nous  citons,  le  Manuel  (tom.  H,  col.  420;. 

CoL.  178.  Berlenburgum,  Ber/^6tirg,  Ber- 
leburg,  ville  de  Prusse^  dans  la  régence 
d'Arnsberg  (Westphalie). 

M.  Graesse  (TV^iior  des  livres  rares  et  curieux, 
(I,  879)  signale:  Die  Ueilige  SchHft  AUes  und 
Neues  Testament  es  naeh  dem  Grundtext  aufs  nevc 
ûberseHen  und  ûbersettet,..  Berienburg,  1750-17A2. 
8  vol.  in-fol.,  «  édition  rare  d'une  Bible  protestante 
recherchée  par  les  fanatiques»  mais  d'une  rareté  in- 
flniment  moindre  que  la  première,  de  1726-55,  qui  est 
plus  complète.  ■ 

Ce  lieu  dMmpression  n*est  pas  signalé  par  Falkens- 
tein. 

Col.  178.  Berlenga^  Barîanga. 

Bien  que  cette  ville  ne  figure  point  à  la  liste  don- 
née par  Mendez  des  villes  de  la  Pénin&nle  qui 
ont  possédé  l'imprimerie,  noos  devons  signaler 
un  titre  que  nous  donne  la  Bibl.  ritualis  (t.  Il, 
p.  286)  et  Antonio  {Bibl.  nova,  I,  769)  :  Johannts 
de  BoDles,  Copia  acecniuum  tn  Brevtarium  Eo- 
manum  et  in  régulant  D.  Augustini  et  in  offitivm 
additum  Breriario  Bomano  iuxta  Bitum  ejuadem, 
Patris  Augustini.  Beriangap,  m.o.lxiv,  in-8o.  La  pre- 
mière édition  de  ce  livre  de  liturgie  avait  été  donnée 
à  Tolède,  en  1552,  in-8o. 

0)1.  179.  BERNA^jBeme. 

Matbias  Apiarius  est  encore  à  Strasbourg  en 
15S9;  à  la  fin  de  Tannée,  il  est  établi  à  Berne. 


Ui7 


SUPPLÉMENT. 


i4i8 


Un  beau  volume,  enrichi  de  précieuses  gravures 
Kur  bois,  imprimé  dans  cette  Tille  en  1540,  fig.  au 
7*  catal.  Tross  de  1861,  n"  1388. 

Col.  i79.  Bernacum,  Bemay. 

Cette  ville  n'est  pas  signalée  par  M.  Frère  comme 
ayant  possédé  une  imprimerie  au  siècle  dernier  ;  et 
cependant  nous  trouvons  k  la  Bibl.  impér.:  Coup- 
d'œil  sur  le  gouvernement  pendant  la  tip^annie 
décemvirale,  Bernay,  impr.  de  Philippe  frères  (s.  d. 
1795  ?),  pièce  in-8o. 

Berounum,  Berlin, 

Le  vol.  à  la  date  de  1560,  que  nous  avons  cité 
d'après  le  cat  Libri,  est  décrit  par  D.  Gerdes  (p.  209), 
par  Bauer  (t.  II,  p.  2S1),  etc. 

Col.  i80.  Ligne  i4^  lisez  en  un  seul  mot  : 
Buchdruckergeschichte. 

Col.  182.  Bethulia,  Betsemes  ? 

Lieu  d'impression  évidemment  supposé;  nous 
croyons  que  l'éditeur  et  Pauteur  du  livre,  cité  ci- 
dessous,  ont  voulu  désigner  Bethuan^  Bisan^  loca- 
lité de  la  Syrie,  au  N.  de  Jérusalem,  que  Ton  a  cru. 
Jusqu'en  1820,  occuper  l'emplacement  de  l'antique 
Béthulie  d'Holopbeme. 

NousUrouvons  au  cat.  Dubois  (IV,  p.  984):  Erbau- 
liche  Theotophische  send-êchretoisn.  Betsemes , 
1701,  5  vol.  in-8o,  et  au  numéro  suivant,  le  même 
onvrage  figure  comme  réimprimé  en  1710  sons  la 
rubrique  Betucua. 

Col.  183.  Beverovicum. 

Voici  d'après  le  cat.  Borluut  (H,  n«  5874)  le  titre 
d'un  volume  impr.  ft  Bevenvyck  en  1638  :  Jacq,  du 
Clcrcq,  historia  vanUghene  ghe»cMetisin*t  graef- 
schctp  van  Artoyt  in  de  stade  Atrecht  ende  in  ae 
Btede daer  omirent^.,  uyt  het Praneoys  verduytMch^ 
door  G.  Basson,  —  Beverwyck,  Frans  Pels,  1638, 
iu-12,  L.e  catal.  s^oot®  <  *  extrait  d*un  autre  ou- 
vrage ■• 

BiBISCUM,  VOy.   ViBISCUM. 

Col.  184.  Bidache,  pet.  ville  de  France, 
sur  la  Bidouze  (Basses-Pyrénées)^  anc. 
titre  de  princip.^  dép.  de  la  maison  de 
Sully. 

Une  édition  de  la  Henriade  de  Voltaire  tut  don- 
née en  1769  par  la  Beaumelle  et  imprimée  ft  Tou- 
louse par  Dalles,  sous  la  rubrique  «  ilenriehemont 
et  Bidache  • ,  in-12  de  934  pp. 

Col.  185.  BiDossA,  Vidoessa,  voy.  Magrada 

FL. 

Col.  185.  BlELLA. 

Nous  trouvons  au  cat«  Dubois  (no  70ft8):  Hiitoria 
delta  Uadonna  Santistima  d'Oropa.  In  Biel,  168A, 
in-S*. 

BlERNEBURGUll,  VOy.  ArCTOPOUS. 

Col.  188.  BiRNSTiH.,  Beernstiel,  château 
du  Wurtemberg,  à  l'E.  de  Ravensburg 
(Donaukreis). 

Nous  i pouvons  au  Cat.  des  Foires  de  Francfort 
(1610,  p.  IGO)  :  Andr.  Henaei  Thcologia  Dauidis, 
der  Psatter  in  die  fUmembste  Bauptartickel  vn- 
sers  ChristUchen  Glaubens  zusammen  getragen. 
Birnstiel,  1007,  in-ft». 

C'est  le  seul  spécimen  de  cette  typo^phie  par- 
ticulière, non  citée  Jusqu'ici,  qu'il  nous  ait  été  donné 
de  rcncontreri 

Col.  188.  BisiiopsTONE,  village  d'Angle- 
terre, dans  le  comté  de  Sussex. 


Le  Rév.  M' Hurdis,  auteur  des  :  Lectures  on  the 
Pleasure  dcrived  from  Pœtry^  éublit  une  typo- 
graphie privée  dans  ce  village  en  1797  (voy.  l«r  cat. 
R.  Heber,  n*  3678). 

Col.  190.  Blasendorfium.  Au  lieu  de  Weis- 
semberg,  lisez  Weissenburg. 

Col.  191.  Blash  Cœnobium,  Monast,  de 
St'Blasien, 

Bles^,  BMs. 

Les  grandes  et  fantastiques  bataiUes Bloys, 

1556,  lises  :  1654. 

Voici  le  Utre  latin  du  Comment,  de  D,  Dupont  : 
Dion.  Pontani  in  consuetudines  Blesenses  eammen' 
tarii,  Blesis,  ap.  loan.  Langelier,  1556,  in-fioL  [Bibl. 
imp.  F.  3474]. 

Le  Nouveau  Testament  en  f^ançois  de  1559  est 
à  la  Bibl.  impér.  [A.  536];  il  a  été  acquis  ft  la  vente 
de  rabbé  Sepher  (no  56). 

Col.  192.  BoRUNUM,  ville  du  Samnium, 
lisez  :  anc.  capitale. 

BoBiuM,  anc.  EBcîBroM,  Bobbion  [Frédég.], 
tombeau  de  S.  Colomban  [voy.  Mabil- 
Ion,  Muséum  ItaL,  I,  213]. 

Col.  195.  4*  ligne,  Tyrol,  lisez  Bavière. 

BOLOVERDA. 

En  1676,  nous  trouvons  au  Catal,  Ubr.  impr,  de 
1676  à  1683  (2e  semestre,  p.  30)  :  Simon  Oomius^ 
Institutiones  Theologiœ  practicœ  (en  HolL).  Bols- 
waert,  1676,  in-Zk".  Plusieurs  ouvrages  souscrits  pos- 
térieurement au  nom  de  cette  ville  figurent  encore 
dans  ce  catalogue;  l'assertion  de  M.  Gotton  semble 
donc  Justifiée. 

BoLTONiDM,  BolUm. 

M.  Cotton  ne  cite  pas  de  livre  exécuté  dans  cette 
ville;  voici  im  titre  que  nous  donne  le  Catal,  de 
S.  W.  Scott  (p.  237):  Description  of  the  sièges  and 
bailles  in  the  north  of  England  during  the  civil 
war,„  with  life  of  Cromwell.  Bolton,  1786,  in-8o. 

BoNADUTz,  du  Roman  :  Pan  a  tof,  à  cau8c 
de  la  fertilité  de  son  sol  [Comm.  d'O. 
Mûndler]. 

Col.  201.  BOSPHORUS. 

Voici,  d'après  l'exempl,  de  l'Arsenal,  le  Utre  du 
volume  que  nous  avons  donné  comme  impr.  à  Och" 
senfuriy  en  1622  :  De  naturœ  alUjuot  arcanis,  sym- 
pathiis  et  antipathiiSf  instgnibusque  medicamentis 
tibelli  dvo  avreU  Bosphori,  Christophorus  Justinns, 
162S,  in-11. 

Col.  203;  Branbenburgum  Novum. 

Au  titre  allemand  du  Uvre,  à  la  date  de  1594,  que 
nous  citons,  liseï  Haupter,  au  lieu  de  Laupter, 

Branesia,  voy.  Oldenburgum. 

Brangonu,  voy.  Vigornia. 

Col.  204.  Brassovia»  Kronstadt. 

Un  vol.,  non  cité  par  Némeib,  figmre  au  cat.  Te- 
leki  (part.  H,  p.  249):  Paul  Kyr,  Med.,  de  sani- 
tate  et  alimetitorum  viribus,  Goronc  in  Transilva- 
nia,  1551,  in-8o. 

Col.  205.  Bredana  BAROcmA. 

Le  titre  hollandais  du  vol.  cité  par  nous  comme 
imprimé  à  Breda  en  1616  est  donné  par  Bauer  [Bibl, 
Ubr,  rar„  IV,  p,  296). 

Bregenses  TiiERMiE.  Bfiegg  ou  Brigg  est 
dans  le  Valais,  au-delà  de  Louesche, 
sur  le  chemin  au  Simplon. 


lliO 


SUPPLÉMENT. 


i4S0 


Brbnnoyicum^  s.  Jean  de  Mmtrienne. 

Noai  ne  croyoni  pM  que  rinrarimcfie  ait  aisté 
du»  eette  petite  ville  au  Xfin*  dède;  aoMl  ne  ci- 
tout-iioas  que  comme  teit  curieux  an  Tolumetom- 
crit  à  oe  nom  t  Le  vérUa^U  P,  Joief,  cofmebu  nom* 
mé  av  Carébtaiat^  conteiiimt  CMUoIre  «meeâotedu 
CaraimU  de  RkMieu,  —  Imprimé  à  SefntpJeaiiHlc- 
Ifaurieune,  17M,  S  part  en  nu  vol.  iu*i2.  BariMer, 
qui  ne  cite  que  Pédltioa  de  17M,  en  donne  la  pater- 
nité k  Palibé  lUcbard  et  IMmpreiaion  auxpreiaea  pari- 
tiennes. 

Col.  207.  Brbiicia,  Brziee. 

Vom  ce  que  dit  Lackmann,  i  pinpoa  de  nmpr. 
fondée  par  le  prince  Radxivill  i  Bnéic  {AnmaL  ry- 
poçr.p.egi, 

Brestia,  Brest. 

«  Ce  G.  Camarec  a  dû  imprimer  le  traité  <f  *y- 
droçr,  de  Gouiiait...  ■ 

Noui  recevom  de  M.  Bonnet,  libraire  à  Vienne 
(iaère),  nne  note  i  ce  airiet  i  «  Je  poiaède  un  petit 
voL  in-12,  sans  nom  dniuteur,  que  Je  crois  éirp 
rouvrsge  de  CouiMit;  il  est  intlt.  s  AMgéée  Pilo- 
toge  pour  Mervir  au»  confèrtmce»  d^k^orograpMe 
que  tê  Bol  fait  taUbr  pour  «es  offidar*  de  wuuitie. 
A  Brest,  de  l'imprimerie  de  Mslsssb.  Imprimeur  et 
libraire  de  la  Marine.  MncutxzT.  par  ordre  de  Sa 

t  Snr  le  titre,  les  armes  de  France^;  le  tolume  est 
composé  de  ?i-17a  pp.  et  un  feuillet  btanc,  j^us  zxii 
ff.  non  chiffirés.  •  ce  n'est  donc  point  à  Camarec, 
cfest  à  Malassis  qu*U  nous  faut  attribuer  rimpresston 
du  volume  prédté. 

Col.  209.  Biidgewater,  ville  d*  Angleterre,  au 
S.-0.  de  Bristol  (comté  de  Somerset). 

M.Cotton  ne  lait  remonter  qu'à  1SS6  nmprimerie 
k  Brid^ewaier.  Nous  trouvons  au  cat.  Ubri  de  1861 
(no  lft»6):  R.  Auttiee  on  IVhtel  Carrtageê,  Bridge- 
water,  17i>0,  ia-4o,  fig.,  non  cité  par  Lowndes. 

Brieia^  voy.  Hélium. 

Col.  211.  Brioveba,  St'Lô. 

Voici,  d'après  le  cat.  Brunet  et  ie  eau  Sépher  (n* 
M),  le  titre  complet  du  vol.  souscrit  au  nom  de  St- 
lA  en  1565  :  Calendrier  hislorlal  et  almanacfi  per* 
pétuel  pour  êavoir  les  nouvelles  et  pleine*  lunes, 
etc.,  avec  aucunes  tables  pour  trouver  le  nombre 
d*or,  elc  A  Sainct-LÔ,  1565,  in-8*.  Ce  rare  volume 
n'est  point  cité  dans  la  bibliographie  astronomique 
de  Lalande. 

Brisacum. 

Brisaeh  n'est  point,  que  nous  sachions,  compris 
par  Falkenstciii  <nns  la  liste  qu'il  donne  des  villes 
ayant  possédé  l'imprimerie.  Voici  un  livre  que  cite 
Rauer  (Bibl,  Libr,  rarior.  suppl.  I,  p.  200):  R.  Bc- 
racMa^  Hannakdan  Mischle  Schugalim,  sive  fa- 
bulas yutpium,  Judœo-Cermanfce  ediiœ.  Britaci, 
158S,  in-8o.  Est-ce  U  une  indication  erronée  ?  Est- 
ce  le  fait  d'une  imprimerie  particulière  ou  passa- 
gère 7  nous  ignorons. 

Col.  212.  Briva  Curretu. 

V Histoire  de  S,  Martin  de  Brive,  de  16S5,  est 
in-8o  ;  elle  a  été  réimpr.  &  Brive,  en  1688,  avec  la 
vie  de  S.  iÀbérat,  également  in-S"*.  Au  commence- 
ment du  siècle  actuel,  l'imprimeur  de  Brive  s'appe- 
lait J.  ChaufTon. 

Col.  214.  Brixina,  Brixa,  Brixen,  dans  le 
cercle  de  Pustertlial. 

Voici,  au  n*  608  du  cat.  Williams,  un  nouveau 
livre  impr.  dans  cette  ville  :  G.  Faerni  centum  fo' 
bulœ;  cum  fig.  Brixe,  16Î2,  in-12  ;  charmante  édi- 
tion vendue  deux  guinées. 

Col.  215.  Broilum^  BrogliOy  le  Breuil,  dans 
le  val  Tournanche  (Suissej. 


Col.  216.  Brugjb. 

—  lA  second  exécuta,  —  Bibliothèque  faupérialp. 

Au  trois  paragraphes  compris  entre  ces  mots,  M. 
Holtrop  i^oute  la  note  qui  suit  :  «  M.  Bossaert,  nrchi- 
viste  de  Bruges,  s  découvert  des  firsgmenu  de  ron- 
vrage  de  GerUm  et  de  deux  autres  ouvrages,  inconnus 
k  Van-Praet,  exécutés  avec  les  mêmes  caractères  que 
le  Gerson,  qui  se  distinguent  essentiellement  des 
produitt  de  la  presse  de  Veldener  il*  par  les  lettres 

CMûétÈ  ^  (de),  ^  (do);2*  parlessignstares  et 

réclames  placéea  dans  la  marge  du  fond  au  «^,  et  dans 
un  sens  perpendiculaire  (particularité  déjk  signai4e 
par  M.Bemard);  !•  par  l'usage  du  caractère  gotUque, 
avec  lequel  est  composé  le  sommsire  du  livre  de 
Gerson,  caractère  dont  Veldener  ne  s'tet  Jamsb 
serri.  Puisque  ces  trois  livres  ne  sortent  ni  drs 
presses  de  Golard  Mansion,  ni  de  cdles  de  Veldener, 
pourquoi,  sJoute  svec  autorité  M.  Holtrop,  ne  pas 
alors  les  attribuer  k  celui  qui  a  dit  t  ImprImU  kee 
eivis  brugensfâ  àrtto  Jokatmes  t  •  (Voy.  Blonu- 
mente  tfpogr.,  pp.  61,  60,  et  planche  61  (129). 

La  savante  notice  que,  dans  rouvrsge  précité, 
M.  Holorop  consacre  A  ce  Jean  de  Brit,  nmprinmr 
des  deux  Tableaux  consenrés  A  ta  Biblioth.  impér. 
de  PsriSfCSt  du  plus  haut  intérêt  ;  malheureuaeroenu 
les  bornes  que  nous  nous  sommes  impoaécs.ne  nous 
permettent  que  de  renvoyer  le  lecteur  à  ce  magni- 
fique onvr^te. 

Col.  217.  Brugga,  ad  PoNTEiit  BmgQy 
Ponte,  bourg  de  la  vallée  d'Engadine 
(cant.  des  Grisous). 

Brunnà,  lisez  Bruna. 

Col.  218.  Brunsberga^  Brunsberg. 

Nous  n'avons  point  dté  de  livre  souscrit  à  ce  non  ; 
en  voici  un  à  la  date  de  1612,  que  décrivent  Janou- 
ki  (Naehr.^  111,  p.  57),  Bauer  (suppl.,  1, 398),  le  cat. 
l>ubois  (n°  6864).  etc.:  Lonstituxiones  synodales 
dicBcesis  yarmiensis,  fininsbergv,  1612,  in-4". 

Brunsviga  (Brunovia),  Brunswig. 

Nous  avons  fait  remonter  avec  Falkcnstein  Pim- 
primerie  de  Brunswig  à  15€9;  nous  pouvons  la  re- 
portera 1506,  avec  et  d'après  Panier  {Annûlen  ùer 
dltern  Deutscticn  Utt.,  1,  n**  506):  Dath  Boke  aer 
hilgen  Ewangetien,  Lectien,  Profecien»  ewte  Epis- 
teû  van  der  lyd  vn  allen  hylgen  ouer  dai  aanrir 
yare  mit  sehoni  gloten.,,  Vullenbracht  mde  ghe- 
drucket  dorch  erssamen  Ilans  Dôme,  tho  Brun&s- 
wy(;k,  in  deme  yare,  m.d.vJ.  yn  deme  daghc  der 
deyiynghe  der  apostelen,  in-fol. 

Brdxella. 

M.  Holtrop  nous  écrit,  à  propos  de  l'ouvrage  de 
Joh.  Gallensis,  Summa  collationum  ad  omne  genus 
/tomffium,  qu'avec  plusieurs  bibliograplies  nous 
avons  attribué  aux  Frères  de  la  Vie  commune,  avei- 
la  date  de  1^72  :  «  Ce  volume  est  sorti  des  press*^ 
d'Am.  Ther  Hocmen,  à  Cologne  ;  il  est  difbcile  de 
distinguer  ses  éditions  de  celles  des  Frères  de  la  \k> 
commune  à  Bruxelles;  il  y  a  pourtant  on  critérium, 
c'est  la  lettre  K  capitale  dans  les  éditions  de  Biuxeh 

les;  elle  est  figurée  ainsi  :  jA  . 

Les  éditions  de  Ther  lloernen  oc  possèdent  point 
ce  caractère  bisarrc.  ■ 

Nous  avons  dit  que  M.  Didot  faisait  remonter  à 
Xblk  l'introduction  de  la  typographie  i  Uruxelk*s  ; 
M.  Holtrop  nous  fait  observer  :  «  La  Bibliothèque 
royale  de  la  Haye  possède  un  exempt,  du  Gregorii 
OmeUe  in  Ezeehieiem  ;  Ilain  (7M4)  en  cite  un  autre  ; 
tous  deux  sont  sans  date;  quel  est  donc  l'exem- 
plaire avec  la  date  de  147:1?  Si  réellement  cette  date 
se  trouve  inscrite  dans  un  exemplaire  par  un  pos- 
sesseur ou  par  un  illuminaieur,  et  si  cette  date  est 
authentique^  ce  serait  une  raison  d'admettre  que 


un 


SUPPLÉMENT. 


U22 


rimprinierie  était  introduite  à  Bruxelles  en  iUlh  et 
non  en  1476.  • 

M.  Holtrop  a  parfaitement  raison,  mais  nous  de- 
mandons avec  lui  :  Oti  est  cet  exemplaire  des  GregO' 
rii  Omelie  à  la  date  de  1474? 

Col.  220.  BruyerijE,  Bruyères,  ville  de  Fr. 
(Vosp:es),  au  N.-E.  d'Epinal. 

LMmprimcrie  nous  semble  pouvoir  être  reportée 
dans  cette  petite  ville  au  milieu  du  xvill*  siècle  en- 
viron; le  rapport,  fait  à  M.  de  Sartines  en  1764,  si- 
gnale un  imprimeur  du  nom  de  Nicolas  Vivot  com- 
me eierçaiu  à  cette  date  avec  autorisation.  Mous 
ri  torons  :  Avis  mix  personnes  qui  font  usage  des 
eaux  de  Plombières,  oh  traité  des  Eanx  mfitëra- 
l€S»  par  M.  Didelot.  Bruyères,  1782,  in-8o. 

Co\,  22i.  BuciiAViA,  Buchau,  dans  le  Wi*ir- 
Icmberg. 

lUniNGA,  Budingen. 

En  1738,  nous  trouvons  établi  dans  cette  ville  un 
imprimeur  du  nom  de  Joan.  Christophe  Stochr. 

HuDissiNA,  BatUzen, 

Cest  bien  Wolrab  (et  non  Wolrvb)  qui  est  le  pre- 
mier imprimeur  de  cette  Tille. 

Col.  222.  BuDOVJcuM,  voy.  Marodudum. 
HuLiuM,  Bulle, 

HcLiJo,  Bouillon. 

Nous  aurions  dû  citer  k  l'art.  Bouillon  le  célèbre 
Dctionnaire  de  D,  J,  François,  Bouillon,  1777,  iu-4* 
(3/a/iuf/,  II,  697). 

Col.  223.  BURDIGALA. 

L^architecte  de  la  Tille  de  Bordeaux,  M.  Eni. Gaul- 
lien r,  vient  de  publier  une  intéressante  brochure 
intit.:  Vlmptimerie  à  Bordeaux  en  1480  (Bord., 
Forastié,  1869,  in-8*  de  44  pp). 

>ous  en  extrairons  quelques  notes  :  Le  21  Juin 
1486,  Michel  Svierler,  libraire  allemand,  associé  au 
Souabe  Jehan  Waltear  (les  noms  sont  évidemment 
corrompus),  passait  avec  les  Jurais  un  contrat  de 
dix  ans  pour  l'exercice  de  Timprimerie  à  Bordeaux. 

Ce  Michel  Svierler  est  porté  au  contrat  comme 
n  natif  de  la  ville  d'Orme  en  Alemanhe  ».  c*est  évi* 
demmcnt  Uim  ;  il  rei^olt  de  la  municipalité  une  com- 


mandite ou  subvention  de  200  francs  bordelais,  dont 
il  se  déckire  satisfait,  mais  qu*il  ne  doit  toucher  que 
par  termes;  un  riche  bourgeois  de  la  ville  se  porte 
sa  caution  et  conclut  avec  Svierler  un  contrat  d*as- 
sociation  dont  M.  GauUieur  rapproche  les  termes  de 
ceux  de  Pacte  qui  lie  Gutenberg  au  banquier  Fust 
de  Mayence. 

Mais  cette  association  ne  parait  point  avoir  eu  de 
résultats  ;  il  est  fâcheux  que  M.  GauUieur  n*ait  point 
trouvé  trace  d*une  Impression  quelconque,  obtenue  à 
l'aide  de  ces  caractères  «  d'estaing,  que  le  maistre 
empmeur  Jehan  Waltear  ■,  avait  apportés  d'Alle- 
magne; par  contre,  si  ces  associes  nMmpriment 
point  ft  Bordeaux,  ils  se  chargent  de  faire  impri- 
mer ailleurs.  En  1487,  on  commande  à  Svierler  sept 
cents  Bréviaires  d^Aux  (Ausch),  et,  hors  d*état  de 
faire  honneur  à  pareille  entrefirise,  celui-ci  trans- 
met la  commission  aux  imprimeurs  de  Poitiers, 
Estienne  Sauveteau  et  Guillaume  (Bouchet?),  moyen- 
nant cent  francs  tournois. 

Cet  Estienne  Sauveiean  de  Poitiers  serait-ll  cet 
imprimeur  anonyme  auquel  on  doit,  en  1479,  Texé- 
cution  du  Breviarium  Msioriale?  et  i)cut-Otre 
aussi  celle  de  plusieurs  Cttnlumiers,  qui  ne  portent 
IMS  de  nom  d'imprimeur  ?  I^  fait,  i  la  rigueur,  ne 
serait  point  impossible. 

Col.  226.  BuRGUM,  Bury,  ville  d'Angle- 
terre, sur  rirwell  (Lancashire). 

Imprimerie  :  Young^s  Annals  of  AgrieuUure, 
Bury,  1784-179S,  20  vol.  in-8",  publication  impor- 
tante faite  sous  l'impulsion  du  père  de  sir  liobert 
Peel,  auquel  la  ville  de  Bury  doit  toute  son  impor- 
ta nce  industrielle. 

Col.  227,  BuRGUS  Andeoli,  voy.  Fanim 
S.  Andeoli. 

BuRGus  BRESsiiE,  voy.  Tamnum  Burgi. 

Col.  229.  Buscoduca,  voy.  Sylva  Duas. 

Col.  230.  Buxonium,  Butzovia,  Butzovium, 
Butzow,  petite  ville  du  grand-duché  de 
Mecklembourg-Schwerin,  sur  la  War- 
now,  jadis  siège  d'une  université. 

Nous  trouvons  asseï  souvent  trace  d'imprimerie 
dans  cette  ville  à  partir  du  milieu  du  xviiie  >iècle  : 
A,  G,  3lasch  Beyirdge  tur  Geschictite  mcrckwar- 
digcr  Bûcher,  Buixow,  1769,  in-8". 


Col.  234.  Cabellio. 

Voici  le  titre  d'un  livre  imprimé  à  Cavaillon,  nous 
écrit  le  Dr  Martial  Millet,  d'Orange  :  Constitutions 
tirer  s  des  anciens  usages  de  l*  abbaye  de  S,  Benoit  de 
l'availlon,  Cavaillon ,  chex  Esprit-Joseph  l\ousset, 
imprimeur  de  l'évéché  et  de  la  vlUe,  174S,  pet.in-8o. 

Col.  236.  Cadillacum. 

Voyez  pour  l'imprimerie  du  duc  d'Epemon  une 
seconde  pièce  que  possède  la  Bibl.  iiapér.  (cat.  de 
l'histoire  de  France,  t.  Il,  p.  108). 

Col.  237.  Caduppa  villa,  Chaource,  patrie 
d'Aniadis  Jamyn. 

Col.  238.  Cadurcum,  Cahors, 

«  En  1586  nous  avons  ;  Discours  des  chose»  mé- 
morables »,  ajoutez  :  k  Caors,  par  J.  Rousseau,  im- 
primeur (en  patois  de  Cahors), 

Col.  241.  Cj:tobrix,  lisez  C^etobris. 

Col.  242.  Calaris,  Cagliari. 
Nous  recevons  de  M.  Bartholomé  JMuntaner,  sa- 


vant bibliothécaire  de  la  ville  de  Palma  de  Mailor- 
ca,  l'intéressante  communication  qui  suit  : 

•  Dans  la  Biblioteca  provincial  que  Je  suis  char- 
gé d'administrer,  nous  dit  M.  Muntaner,  existe  un 
exempl.  du  Specdluh  Egclesia  (traduction  en 
langue  catalane  d'un  opuscule  de  Hugo  de  St-Vic- 
tor),  imprimé  «  en  Coller,  ei  aûo  de  1493  »,  lequel 
paraît  absolument  inconnu  aux  bibliographes,  et 
permet  de  faire  remonter  au  xv*  siècle  Pnitroduc- 
tion  de  la  typographie  dans  llle  de  Sardalgne  ;  voici 
la  description  exacte  de  cet  incunable  : 

«  Le  premier  feuillet  est  blanc;  au  2p  feuillet,  rec- 
to, 2e  col.,  on  lit  :  Comensa  la  robriqua  |  de  aquest 
libre  apellat  ^spéculum  ecclcsie  so  es  a\dir  espill 
ho  mir^ldela\\santa  hesgleya  qui  es  so\bre  la 
missa.  Au  4*  feuillet,  verso,  ligne  4  de  la  2b  col.: 
Comensa  lespill  ho  mijrail  dlû  sàta  Esgleya  fu)r\i 
denat  sobre  la  missa  p\fr  are  huguo  de  s&t  vicJ^tor, 
Au  recto  du  S6«  feuillet,  ligne  4  de  la  2«  col.:  Aca- 
bada  la  psët  hobra\\apelada  speculuz  ecleste\\ 
stapat  ë  laciutat  y  castellde  Callarplo  honora-- 
blelé  Salvador  de  bolâya  meJliSire  de  stàpa  a 
reqsta  de\mestre  nicolau  dagreda  \\  aragones  al 
pmerde  octlubre  del  ay  mil.  ccccxciii. 


1423 


SUPPLÉMENT. 


tm 


•  In*^'*  goth.  de  S6  ff.  il  3  col.  de  25  à  27  lignes  ; 
H  ff.  Hmin.  dont  le  premier  blanc,  et  52  IL  numé- 
rotés en  bus  ;  sans  sign.,  ft  l'exception  de  la  lettre  A 
3ui  se  voit  au  bns  du  recto  de  la  feuille  5,  en  regard 
un"!;  les  caractères  sont  forts,  Tini pression  gros- 
sière dénote  une  main  inexpérimentée,  le  fUignine 
du  papier  consiste  en  une  main  ouverte  et  une 
étoile  &  six  pointes  réunie  directement  au  doigt 
médium.  • 

En  1567,  nous  arons  :  /.  Gerêon^  Candllcr  de 
Paria,  de  la  Imitacton  de  Chritto,  Calari,  1507,  in- 
12  (Ant.  Bibl,^  nova,  II.  SS7). 

Col.  243.  Calcaru,  effacez  :  près  de  Franc- 
fort, 

Col.  246.  Calupoup,  c'est  l'anc.  Kpi6»TTQ. 

Col.  247.  Calmaria. 

L*évéque  Jon.  Rothovius  mourut  le  38  février 
lOM  ;  la  note  de  M.  Gotton  est  empruntée  k  Alnan- 
der,  p.  74. 

Col.  253.  Campania  ad  Isalam^  Campen. 

Cette  ville  n*est  pas  comprise  dans  la  liste  donnée 
par  Falkenstein,  et  cependant  Timprimerie  y  a  été 
introduite  dans  la  première  moitié  du  xvii«  siècle  ; 
nous  citerons  :  Selecta  CoUoquiorutn  Erasmi  Frag- 
menta (trad.  en  holland.,  par  Oostrebeeck).  Cam» 
Bîn,  1644,  in-4''.  Pour  Timpr.  au  XTiii«  siècle,  voy. 
offmann,  Lexic,  II,  512. 

Col.  254.  Campidona,  Kemptcn, 

LMmprimerie  a-i-elle  existé  dans  ce  célèbre  mo- 
nastère de  Souabe  ?  Nous  ue  saurions  Taffirmer; 
mais  nous  trouvons,  dans  le  Tréior  de  M.  Graesse, 
rindication  suivante  :  Ant.  Albicius,  Prbicipum 
Christian,  êtemmata  cum  brcviàus  ejud.  Annot,,  ex 
arcMv.  prine.  dcscripta,  opéra  et  tmpensis  I),  Cus- 
todis.  Campidoni,  160'J,  in-fol.;  ouvrage  enrichi  de 
45  tables  généal.  et  de  portraits  gravés  par  D.  Cus- 
tos.  M.  Graesse  cite  des  réimpr.  dans  la  même  ty- 
pographie aux  dates  do  1010,  1612,  1617;  Baucr 
(siippi.,  \y  40)  cite  rêdiiion  de  1612,  comme  étant 
in-8",  ce  qui  doit  être  une  erreur,  les  portraits  du 
célèbre  graveur  n'ayant  point  été  réduits. 

Campinia,  la  Campiiie,  Kampene,  district 
belgt^  (le?  prov.  do  Liège  et  de  Brabant. 

Col.  2;)7.  Canteuxpum,  Chauteloup, 

Les  Mémoires  du  duc  de  Clioiscul  fonnent  2  vol. 
in-S",  publiés  à  l'adresse  de  Paris,  Buisson,  libraire, 
rue  Ilautefeuille,  n"  20,  prix  6  I.  broché. 

Col.  250.  Capr^e  Mons,  Chevremont,  anc. 
villa  royale  [Mabill.],  sur  la  Vijjrdre, 
affl.  de  la  Meuse,  à  2  lieues  de  Liège. 

Col.  262.  Carantonum,  voy.  Pons,  ad  Pontem. 

Col.  265.  Carricta,  Carrick- Fergus,  ville 
d'Irlande,  sur  la  baie  du  môme  nom, 
dans  le  comté  d'Antrim. 

M.  Coiion  ne  signalant  point  Carrick-Fergus  par- 
mi les  villes  du  Royaume-Uni  qui  ont  possédé  IMm- 
primerie,  nous  ne  pouvons  donner  que  sous  toutes 
réserv<  s  l'indication  que  nous  empruntons  au  pre- 
mier cat.  Rich.  Fli'ber  (no  1670):  'Jhc  Conspirators^ 
a  Tragicomic  Opéra,  tarrickfergus,  17ft9,  in-8oou 
infra. 

Caritj:um. 

Mée  de  la  Rochelle  prétend  avoir  rec^u  d'un  an- 
cien principal  de  collège  communication  du  titre 
détaillé  d'un  Missel  y  exécuté  en  lfi96,  à  la  (  harité- 
sur-ix)ire,  dans  la  maison  des  Bénédictins,  in-fol. 
goth.:  Missale  Bomanum  Claris  litteris  impressum 
in  oppido  Caritatensi  ad  Ligerim,  per  Joatinetn 
de  Bosco  et  Joannem  Galli  socios  in  arte  impret- 


Maria  satii  pHa,  Anno  tegis  novœ  miUesimo  qua- 
drinçentesimo  nonagesimo  texto  sida  die  septem* 
bris.  Née  de  la  Rochelle  avoue  n*avoir  Jamais  vu  ce 
volume,  et  les  bibliographes  du  Nivernais,  MM.  G.  de 
Soultrait  et  Prosper  Begat  repoussent  Patsertion, 
que  nous  n'enregistrons  que  par  acquit  de  con- 
science. 

Carintiiia,  La  Carinthie,  province  autri- 
chienne^ entre  la  Styrie  et  le  Tyrol, 
dépend,  du  royaume  alllyrie. 

Col.  267.  Carnotense  Monast.^  Convento  de 
Camota,  couvent  de  Capucins,  en  Por- 
tugal (Réforme  de  S.  François). 

Antonio  {Bibl.  nova,  I,  261)  et  la  BibL  LutUana 
(IV,  86)  signalent  une  imprimerie  particulière  orga- 
nisée dans  cet  établissement  religieux  au  xviie  siè- 
ble  :  Fr,  Damaw  da  Prezentaçam,  Obrigaçam  do 
(rade  menor  (Ant.  traduit  :  inttrwetio  Franeiseani 
sodalit).  Convento  de  Camota,  typis  Antonii  Aha- 
rei,  1027,  in,8o. 

Carntitdm,  Chartres. 

Une  longue  note  de  M.  Claudin,  insérée  dans  le 
premier  cat.  Lutarche,  à  la  suite  du  n*  SSft,  con- 
tient, sous  forme  de  hors-d'œuvre  bibliographiqae, 
quelques  détails  intéressants  que  nous  reproduisons 
sans  commentaire,  comme  étant  l'expression  de  Po- 
pinion  personnelle  d'un  libraire  instruit  et  salBnni- 
ment  autorisé:  «  Dès  1483,  Jean  Dupré,  de  Paris,  avait 
été  appelé  à  Chartres  par  Pierre  Plumé  (7),  ridu 
chanoine  de  la  cathédrale,  et  là,  aux  Anis  dndit 
chanoine,  il  imprima  dans  la  maison  canoniale,  où  il 
était  logé  avec  sa  presse,  un  magnifique  misad  à 
l'usage  de  Chartres.  \a  même  ann^  et  dios  le 
même  local,  il  imprima  encore  un  Bréviaire  de  Char- 
tres. Ces  deux  précieux  volumes  se  trouvent  à  la 
biblioth.  Mazarine.  » 

Au  début  du  xvi«  siècle,  nous  aurions  pu  signaler 
comme  imprimée  à  Chartres,  ou  du  moins  comme 
souscrite  à  ce  nom,  une  pièce  de  poésie  fort  rare 
du  poète  Gringorc  :  la  Comptaincte  de  trop  tard 
marié.  Chartres,  s.  d.,  in-16  goth.  (cat.  Crozet, 
n*»672). 

Col.  2C8.  Caroli  Hesycrium,  CarJsruhe. 

Voici  un  livre  réellement  imprimé  dans  cette  ville 

en  1765  :  Fred.  Snm.  de  Schmidt  opuscula  quibus 

n'es  antiquœ  prœcipuc.   Mgyptiacœ   explanantur. 

Carolsruhap,  1765,  in-S"  (premier  cal.  Uusscher  de 

Rruges,  no  1619). 

Col.  200.  Carololk?ium,  Charleroi. 

L'imprimerie  ne  fonctionne  dans  cette  ville  qac 
depuis  les  premières  années  du  xixc  siècle. 

Carolopolis  Campanl*:,  Charleville. 

Un  livre  imprimé  dans  cette  ville  en  1629  figure 
au  cat.  Dubois  (no  5ôbU);  un  autre  en  1630,  au  pre- 
mier cat.  Luz<irche  (no  2^6]. 

Col.  270.  Carolt.e.  ville  de  Suisse,  cant. 
et  au  S.  de  Genève  sur  l'Arve. 

Imprimerie  en  1789  [Falkcnstcin];  pendant  Ici 
dernières  années  du  xviii*  siècle,  dit  M.  Caullieur, 
on  imprime  un  grand  nombre  de  brochures  polé- 
miques non-seulement  à  ficnèvc,  m;iis  à  Caroitge. 
à  ^yon,  à  Saint-Claude  ;  nous  citerons  :  Proclama- 
tion de  Boisset^  reprês.  du  peuple.  Libertés  Éga- 
lités Mort  aux  Tyrans.  Donné  à  GcXy  /c  13  fruc 
tidor  an  II.  Imprimé  à  Carouge,  chez  Jean  Combe- 
rouse. 

Carpentoracte. 

M.  Claudin,  libraire  à  Paris,  nous  signale  :  Traité 
des  fièvres  malignes  et  pourprées^...  peu-  M.  Fran- 
çoys  Baynaud.  A  Carpentras,  chez  Rarth.  Ravasi, 
1695,  avec  permission,  i'et.  in*12  de  X-27G  pp. 


U25 


SUPPLÉMENT. 


i426 


Col.  271.  Carpium. 

Nous  retrouvons  Dulcibello,  le  premier  imprimeur 

de  Carpif  établi  à  Novi  en  1508  ;  le  premier  volume 

que  nous  avons  cité,  Leetura  Fr.  Pauli  icripto- 

r<5...,  est  longuement  décrit  par  Antonio  [Bibl,  nova, 

^     I,  p.  746). 

Col.  274.  Casale  Majus. 

Antonio  (Bibl.  nova^  II,  260)  nous  donne,  en 
1582,  le  nom  d*un  imprimeur  de  Casai  Maggiore, 
np|>clé  Antonio  Canaceo» 

Col.  278.  Cassella,  Cassel,  Au  lieu  du 
grand-duché  de  Hesse-Caâsel  ^  lisez 
VElectwat. 

Col.  280.  Castellana. 

Lieu  d'impression  dissimulé;  Melxi  {Anon.  et 
Pseud,yl^  1S9  et  11,  1S5)  nous  (donne  les  titres  de 
deux  ouvrages  souscrits  ft  ce  nom  au  xni*  siècle  ; 
ce  sont  deux  pamphlets  exécutés  k  Genève,  le  pre- 
mier par  J.-II.  'Wind^^rhold,  et  le  second  par  un  im- 
primeur nommé  Benedetto  Marsetti  (nom  probable- 
ment supposé). 

Castelavil'm  AuRAViuM,  voy.  Sostomagus. 

Col.  28i.  Castellio  ad  Sequanam. 

L'imprimeur  Pierre  Laymeré,  qui  exerça  le  pn- 
mier  la  tvTMgraphie  à  Châtillon-sur-Seine,  alla  vers 
1680  s'établir  k  Autun  ;  nous  aurions  pu  signaler  une 
pièce  trop  célèbre  sortie  de  ses  prestes  :  les  Sou- 
pir» de  Sifroi,  ou  Pinnocenee  reconnue,  tragédie, 
par  M,  de  Corneille  de  Ble»»ebois,  Châtillon^ur- 
Seine,  P.  Laymeré,  1675,  in-S"  (cat.  de  Soleinne  et 
nu  Manuel), 

Castellio  Infer.»  Bas-Chàtillony  dans  le 
Valais. 

Castellio  Super. ^  Haui'Chàtillon,  dans  le 
Valais. 

Col.  282.  Castelll'm  Episcopi,  Biskops- 
Castel. 

Col.  284.  Castra,  Castres, 

Le  Dr  Mart.  Millet  d*Orange  nous  donne  le  titre 
d'un  livre  imprimé  à  Castres  en  1610  :  Liquidation 
des  quartes,  légilimej  Tribellianique  et  Faleidie, 
revue  et  augmentée^  pouvant  servir  en  toutes  les 
provinces  de  ce  royaume,  à  la  décision  amiable 
des  différents  qui  en  dérivent,  •  MtuUum  lucratur 
qui  a  lite  discedit  • .  h  Castres,  par  Pierre  Fabry, 
CIO  IDC  X,  in-12  de  67  pp. 

Nous  avons  cité  un  ouvrage  de  Pierre  Borel;  voy. 
un  article  bibliographique  consacré  k  ce  curieux^ 
(liins  la  Bibl.  albigeoise  de  M.  de  Combettes-Labou« 
relie  ((iaillac,  1846,  in-8*,  p.  9). 

Col.  285.  Castra  Catulina,  TuUn, 

Castra  Hordeani,  Uerdingen. 

Castra  Julia,  voy.  Turris  Julii. 

Col.  286.  Castrcm  Album,  Castralta,  nous 
croyons  devoir  lire  :  Castralba.  —  o«  li- 
^e  :  Graësse,  lisez  Graesse. 

Col.  288.  Castrum  Forojuliense,  Cividale 
d'Austria. 

Au  titre  du  premier  ouvrage  imprimé  par  Gérard 
de  Flandre,  en  ItôO,  dans  cette  ville,  au  lieu  de  : 
avec,  cil,  et  reg,,  lisez  :  avec  ch,  et  réel,,  et  ajou- 
tez :  cet  ouvrage  a  89  fT.  de  texte,  h  ff.  de  table  et  un 
f.  blanc;  TcNcmpl.  cité  par  M.  Tross,  et  que  nous 
avons  vu  cher,  lui,  est  sans  ch.,  réel,  oi  sign.; 
iexcmpl.  Yemeniz  n'en  avait  pas  non  plus. 

Col.  90.  Castrum  Gonterh. 


L'auteur  du  premier  livre  cité  est  Pierre  Hunauld 
et  non  pas  Honaud  (voy.  Miorcec  de  Kerd.,  Notices 
bretonnes^  p.  265). 

Col.  295.  Catana. 

Nous  aurions  dû  signaler,  à  Part.  Catane^  l'arriTêc 
dans  cette  ville  d'un  typographe  allemand  du  nom 
d'Heinrick  Alding,  dont  les  Italiens  ont  fait  Masiro 
Rlgo,  qui  vient  tenter  la  fortune  en  Sicile,  s'établit 
d'abord  k  Catane  en  l<ii71,  et.  n'ayant  pu  parvenir  à 
organiser  sa  typographie,  s'en  va  porter  son  indus- 
trie à  Messine  (voy.  Messana). 

Col.  297.  Caurium. 

«  M.  Gallardo,  dans  le  S*  vol.  de  la  Bibl,  Espafl,  • 
lisez  :  MM.  Z.  del  Valle  et  D.  S.  Rayon,  continuateurs 
de  Gallardo...  (voy.  Sora). 

Col.  30i.  Cellerina. 

Voici  le  titre  du  volume  exécuté  en  1765  &  Celle" 
rina,  dans  la  Haute-Engadine  :  Ccmzuns  spiritue- 
las  davart  Cristo  Gesu  il  bun  pastur  e  diliziusa 
paschura  pel  sial  nuorsas,  Stampo  à  Cellerina, 
1765,  iii-8o  de  plus  de  1000  pp.;  contenant  beaucoup 
de  cantiques  ft  S  et  ft  voix. 

Col.  302.  Ceneta,  Ceneda. 

Rétablissez  l'orthogr.  du  nom  de  ville  dans  la  note 
bibliogr. 

Col.  303.  Cenomanitm. 

La  Croix  du  Haine  (art.  Macé  Ogier)  cite  la  Carte 
ou  description  générale  de  tout  le  pays  du  Maine, 
gravée  par  J,  Androuet  du  Cerceau^  imprimée  au 
Mans  en  1539  et  en  1565.  11  en  parle  encore  aux  art. 
Jacques  Androuet  et  Mathieu  de  Vaucelles;  11  faut 
certainement  lire  1559. 

Col.  304.  Centrones. 

l\  est  à  peu  près  généralement  admis  aujourd'hui 
qu'il  faut  lire  Ceutrones  :  le  Dr  Payen  a  publié  di- 
verses inscriptions  portant  CEVTRONAS  ;  l'emplace- 
ment et  la  délimitation  de  la  contrée  qu*ils  habiuient 
sont  encore  discutés. 

Col.  305.  Centum,  Cento. 

IjC  volume  à  la  date  de  15^  que  nous  avons  décrit 
porte  à  la  souscription  :  Cento,  in  casa  del'  autore, 
Cest  donc  une  imprimerie  particulière;  il  figure 
aux  cat.  U  Vall.,  Nyon,  de  l'abbé  Rive  (n**  1054), 
Jackson  (p.  12),  etc. 

Col.  307.  Ceheat.e  Mariant,  près  d'Arpi- 
num,  auj.  Casamare,  village  de  la  Ter- 
ra di  Lavoro  (Napol.);  c'est  la  patrie  de 
Marins. 

Ceresius  Lacus.  Le  Lac  de  Lugano  est  en 
Suisse. 

Col.  309.  Cervimontium,  voy.  HmscHBERGA. 

Col.  312.  Chelmsford,  ville  d'Angleterre, 
dans  le  comté  d'Essex. 

m.  Cotton  {SuppL)  dit  qu'un  Journal,  the  Chelms- 
ford ChronicUy  commença  k  paraître  dans  cette 
ville  en  1730;  il  cite  comme  impr.  en  1766  the 
Elegiœ  Tears  du  D.  Cotter,  et  en  1769-72  A  Bis- 
tory  of  EsseXy  en  6  voL  in-8o  (cat.  Williams, 
no  669). 

Col.  3i3.  Crertsey. 

Nous  trouvons  cité  par  Darling  [Cyclop,,  3181): 
Ed,  Whitaker,  Sermon,  Isa.  10,  4.  Chertsey,  1795, 
in-4». 

Col.  3i5.  Chremissje  Monast.,  KremsmûnS' 
ter,  sur  le  Krems. 

Col.  3i7.  Chnuiifna,  Chrudim,  sur  le  Chru- 


iW 


SUPPLÉMENT. 


{42A 


dimka,  ville  et  chef-iieu  de  cercle  cq 
Bohème. 

Ghrtsopolis,  Scutari, 

Voici  le  titre  du  volume  dtéptr  M.  deHinmer,  i  la 
date  de  ITM  ;  Diatribe  de  Vlnginieur  Sèid  Moût- 
lapHû^  $ur  Vélat  actuel  et  Cart  miffUiirc,  du  ^ 
nie  et  du  Bcituce»  à  Comâtantinoplê,  De  la  nou? elle 
imprimerie  de  Scniari,  iii-8*  (écrit  en  français  par 
un  Tare). 

Col.  321.  CisTERauM. 

GeueiMiaqme^  autrement  triomphé  ntr  ta  nota' 
MOHce  de  Monâeigneur  le  Dauphin,  par  Vlnfante- 
rU  d^ymnci$e,  te  »  décembre  1601,  didté  à  Migr 
le  Due  de  Mran.  asteanx,  pour  Pierre  (irangier, 
lUiraire  à  D^Jon.  Au  dernier  feuillet  s  à  CUateaux,  par 
Jf  an  Savine,  imprimeur,  lOtl,  iu-8*  de  S3  (L  mm 
cbifhrés,  pièce  de  vers  en  patois  bourgulgnott. 

Cette  pièce  rare  a  été,  a  oyons-nous,  imprimée  à 
Sens  par  Jean  SaTine,  que  nous  retrouvons,  en  lOtO, 
à  dairiieii  les  Nancy. 

Col.  332.  GivrrAs  DiviNi  Vultcs. 

flelte  dénomination  ne  i*iapplique  pas  I  Fénme, 
mais  bien  à  Luequee  (voy.  Ldga). 

Col.  337.  Clarus  MoNSy  Jfe/^,  lisez  Mdzi. 

Ci^snoiuM.  CastegqiOf  près  da  Pô  ;  lisez 
près  de  la  Trebbia. 

Col.  3S8.  Ligne  21  :  AyâtT$U  lisez  An- 
dersU  —  In,  lisez  :  te. 

ClAUDIOPOUS^  voy.  SANCLAUTOAMinf. 

Cladsthal  [VallU  daxLU^»  dans  le  Han. 
Ctayasium^  Chivas;  lisez  Chivasso» 

Nous  avons  donné  le  tlire  eiact  du  volume  impri- 
mé dans  ceue  ville  en  lÛS,  mais  la  description  esi 
fautive;  ce  rare  volume  est  imprim^  en  très-petits 
caractères  gothiques,  à  2  col.  de  55  lig- 

Col.  329.  Clavenna,  Chiavenna,  dans  la 
Valteline,  au  pied  du  Splûgen. 

Col.  330.  Ci.LNiAf-UM,  iluny. 

«  Le  Missel  de  Cluny,  impr.  en  1A8S  ■,  lises  ItkOS. 
«  Anno  Uni  millesiino  qoadringeniesimo  tertio  ■, 
ajoutes  nonagesimo  (Ilaiii,  si  exact  d'ordinaire,  nous 
avait  induit  en  erreur);  au-dessous  de  la  souscri(i- 
tion  sont  gravées  les  armes  de  Bile. 

\jt  nom  de  Midi.  Weiisler  est.  sur  le  vol.  imprimé 
A  DUon  la  même  année,  écrit  Wemlleii. 

Clipstone, 

Plusieurs  traiti's  d*Andrew  Fuller  (a  Captfst  minis- 
ter)  sont  imprimés  A  Oipstone  en  1799  et  1800  (voy. 
Darling,  Cychp,^  col.  1202). 

Col.  332.  Cu:^\Ky  AlUtùdierif  en  Suisse. 

Cluvia,  Ca/w|)o  di  Giove. 

Col.  334.  Cœli  CorOxNa,  Hinimdkron,  cou- 
vent de  Bavière. 

CoLBEHGA,  CoUjerg. 

Le  volume  imprimé  en  1C8A  fifiurc  au  cat.  Pultcuu 
(n*  0784):  Scriptorcs  vaHi  de  Originibus  Pâmera- 
niets^  necnon  diplomata  vetiiita.,,  nune  primûm 
edente  Uart.  Rangone.  Colbvrgc,  Botbius,  loM, 
in-ft*.  (Test  ce  Martin  Hangon  qui  a  écrit  et  fait  im- 
primer en  1603,  A  Magdebourg,  un  ouvrage  larc  et 
curieux  de  CapiUainenti§j  vulgù  Perruques, 

Col.  336.  CoLLis,  Colle, 

Un  document  cité  par  M.  Bernard  (t.  II,  p.  20S) 
semblerait  donner  raison  à  Prosper  Marchand,  qui 
date  de  1471  Tèdltion  de  P'AXtsvTixùv  d*Oppien,  que 


noos  avons  portée  A  la  date  de  1A7S  i  «  Un  cerlo 
maestro  bono  stainpatore  nC*  20  aprile  1471,  drieae 
alla  comanitA  dl  Colle  eacnslone  dalle  gabelle,  c 
IVHtenne,  promettendo  di  Tenirvi  ad  caercitare  h 
stampa,  come  fece  e  continn6  per  più  anni  ■  {Tar^ 
giom,  Viaggi  in  diverse  parti  delta  Taaeama,  c.  VII, 
p.  40S).  Ce  document  proaTe  effeciivemeat  oa^ane 
convention  a  été  conclue  entre  la  municipalité  de 
Colle  et  im  typographe;  mats  rien  ne  prouve  qu'il 
se  soit  immédiatenient  rendu  A  Pinvitatloii,  et  Pros- 
per Marchand  est  trop  inexact  d'ordinaire  pour  que 
son  témoignage  lasse  autorité. 

Col.  338.  CoLOCiA.  « 

Fr.  A.  Boyer  transporta  son  Matériel  I  Scrigao.., 
lises  I  A  Gmn  iSraiooKiOM). 

CoiX>N1A. 

•  Rotts  citerons  encore  avec  If.  Bernard  •;  Toyci, 
pour  les  célèbres  Bulles  d*.Koeas  Sylviua,  la  MmlU 
des  RétraeiattoHSt  la  Lettre  à  Mahomet,  et  la  ÊuUe 
des  Croisades,  Pintéressant  travail  de  M.  Haddni. 
de  Vemilles,  dont  nons  parions  longuement  A  Puri. 
Ulma. 

CoL341. 

«  Jean  Veldener,  céièbre  Imprimeur  hollandais  •; 
cette  phrase  pourrait  donner  lieu  de  croire  que  Vel- 
deuer  était  né  en  Hollande;  sa  patrie  est  Wun- 
boivgt  «1  Bavière. 

Col.  312.  CoLONiÀ  Eqcestris.  «  De  Noia, 
NoTiA^  Eau  et  Dun,  Heu  ba$  »;  le  voca- 
ble celti(|ue  dun  vent  dire  au  contraire 
an  monticule,  un  lieu  élevé,  d'où  vient  : 
dune. 

Col.  343.  CoLONiAccM,  Cdogny,  Cologny 
est  sur  la  rive  gauche  du  lac  de  Genèfe; 
le  canton  de  Vaud,  sur  la  rive  droite; 
Genève  s'étend  entre  les  deux  terri- 
toires; Cologny  borne  du  côté  de  li 
Savoie  le  canton  de  Genève. 

«  Cest  A  Cologny,  nous  écrit  le  Dr  Paycn,  qu*a  été 
publiée  Tédiiion  de  Xéiiophon,  qu'on  a  prise  pour 
texte  de  tant  dVrreurs;  on  a  attribué  la  traduciitm 
A  Pyramus  de  Candoilc,  tantli»  quMI  confesse  mi- 
venieiit  avoir  pris  la  traduction  de  la  CyropMie  à 
de  Vintimille,  celle  des  Bépubliques  A  L.  l>c  lloy, 
celle  des  Mémoires  A  J.  Doublet,  la  Ménagerie  k  la 
Boetie,  etc.  ■  Cest  probablement  li  Cologny  que  Si- 
mon Goulart  de  Senlis  a  imprimé,  poMi'  François 
Lefebure  de  Lyon,  en  1595,  une  édition  des  EsiAis, 

Sue  J'ai  dit  et  que  Je  maintiens  être  la  plus  matavaise 
e  toutes  ;  cVst  d'elle  que  Scaliger  dit  :  /(  a  fait 
châtrer  les  œuvres  de  Montaigne  I  Quœ  audaeia 
in  inscripta  aliéna..,  et  aus<>i  :  Cens  de  GcuHe 
ont  été  bien  impudents  d'en  ôter  plus  d'un  tiers  t 
En  effet,  des  chapitres  entiers  sont  supprimés,  d'au- 
tres raccourcis,  et  mille  autres  polissonneries.  ■ 

Col.  340.  COMINENIA. 

Antonio  {Bibl.  nova^  I,  532)  cite  on  ouvrage  de 
Qispar  Cardoso  de  Siqueira,  intit.:  Tesoro  de  pra- 
dentés,  et  souscrit  :  cominenia,  1012.  C'est  certai- 
nement une  faute  d'impression,  et  ce  livre,  que  la 
Bibt,  Lusit.  nous  dit  être  in-4o,  a  été  imprimé  à 
Coimbre. 

Col.  347.  CoBiiT.  Régis,  King*s  cowity. 

Col.  350.  CoNCHiE,  voy.  Con<:a. 

Col.  362.  CoRnNiDM,  au  bord  de  l'Atcrnus, 
la  Pescara;  s'est  appelée  Itauca,  à 
l'époque  de  la  guerre  sociale  (voy.  Mé- 
rimée^  Essaf), 

Col.  369.  CosuNTM,  voy.  SciTRcrM. 


1429 


SUPPLEMENT. 


i430 


Cotkusu:m  ,  CottbuSy  en  wendique  :  C/ro- 
schobusu. 

Col.  370.  CoTHA,  Côthen. 

nectifîez  ainsi  le  litre  du  volume  cité  :  Mler- 
liche,,, 

(]ovELiAc.£,  Kochel,  lisez  Kockel. 

Col.  373.  Cranbrook,  Cranbrooke,  bourg 
du  comté  de  Kent  (Angleterre). 

Mous  trouvons  trace  d'imprimerie  dans  cette  1o< 
calité  au  commencement  du  xixe  siècle  :  George 
Stunehouse,  FuUerism  defended;  or,  fcdth.  in 
Christ  pssertcd  to  be  a  requiretnent  ofthe  moral 
iMw.  Cranbroolc,  1804.  in-8**  de  31  pp.  (Cyclop.  de 
Darliug,  col.  2857). 

Col.  374.  Cremesia,  Krems. 

Nous  ne  trouvons  trace  de  livre  souscrit  &  ce  nom 
quVn  1742  ;  Toy.  catal.  Teleki,  tom.  II,  p.  580. 

Col.  380.  CSANIENDIS  COMIT.^  HseZ  GSANIEN- 
/  SIS. 

CuHRUNUM,  Covem,  lisez  Cobem. 

Col.  381.  CuFFiNSTANiuBi,  pcul-êlre  Kuf- 
$tein,  place  forte  du  Tyrol,sur  la  fron- 
tière qui  touche  à  la  Bavière. 

Col.  382.  CULENBURGUM.  .. 

Voici  une  note  que  nous  adresse  M.  Holtrop  k 
l'occasion  de  VVcIdener  :  •  Ce  typographe  s*est  fait 
imui.iiriculer  à  l'université  de  Louvain,  en  12173, 
comme  natif  du  diocèse  de  WOnbourg;  il  était  doue 
Allemand  et  non  originaire  de  la  Hollande,  comme 
certain  bibliographe  Ta  avancé  ■  (ce  bibliographe 
remercie  le  savant  bibliothécaire  de  la  Haye  d'avoir 
bien  voulu  rectilicr  cette  erreur). 

A  propos  du  paragraphe  qui  commence  par  ces 
mois  :  La  même  année.  Jean  Veldener...,  M.  Holtrop 
fait  observer  :  «  Les  deux  lettres  capitales  qui  su 
troiiveiu  à  la  fin  du  Golophon  de  Vuistoire  de  la 
Sainte-Croix  sont  un  G  et  un  L  {Monum,  typogr,, 
pi.  115  \Vi]  ).  • 

Noire  excuse  est  dans  le  fac-similé  donné  par  Dib. 


din  au  S*  vol.  de  la  BibL  Speneeriatia  ;  nous  n'a- 
vions pas  alors  sous  les  yeux  celui  des  Uonum. 
typ,  des  Pays-Bas,  dont  nous  nous  disons  un  de- 
voir de  proclamer  la  rigoureuse  exactitude. 

Enfin,  il  pro|ios  du  dernier  paragraiMie,  notre  sa- 
vant correspondant  nous  dit  :  «  Le  livre  que  J'ai 
décrit  dans  mon  Catal,  sous  le  n*  5S8,  est  exécuté 
avec  les  mêmes  types  que  le  Spéculum  (n*  537); 
mais  le  Herb€wius  (n*  530)  est  imprimé  avec  des 
caractèics  tout  à  fait  diOéreots  (voy.  Alonum,  typ,^ 
pi.  116  [55]  2  a) .  I 

Col.  383.  CUUIBACHIUII. 

Gomme  lieu  de  souscription  du  vol.  dont  le  titre 
est  donné,  lisez  :  Culmbaeh. 

CuLMEN  Ursi^  le  Splugen,  lisez  Splûgen. 

Col.  384.  CuNiGUST,  Kônigstein^  bourg 
près  de  Mayence,  dans  le  district  mon  - 
tagneux  du  Taunus. 

Col.  386.  CuRiA  Bavarica.  Il  faut  se  gar- 
der de  confondre  Hof,  sur  la  Saale, 
ville  de  Bavière,  près  de  la  frontière 
de  Saxe,  et  Stadt-am^Hof,  au  confluent 
du  Regen  et  du  Danube,  en  face  de 
Ratisbonne  (Regensburg). 

Col.  387.  CuRzuLA  Ins. 
Rétablisses  le  titre  :  Statuta  insulœ. 

Col.  388.  CussENAcuM,  Kûsseiiacht, 

CussiNGUu,  Kissingen ,  sur  la  Saale  (Un- 
termainkreis). 

Ge  n'est  point  à  la  petite  ville  bavaroise  de  A'it- 
singcn  que  s'applique  la  note  bibliogr..  mais  A 
(iL%sing,  où  fut  établi  Joan.  Manlius  (1582-97);  voy. 
Nkmet-Djvabuiuh. 

Cl'strlnum,  voy.  pour  Tirapr.  Costrinum. 

Le  volume  que,  sans  doute,  Falkenslein  avait  en 
vue  quand  il  fait  remonter  la  typogr.  ft  Kustrin  à 
1709,  figure  au  vi«  cat.  R.  Ileber  sous  le  n**  3G90. 


D 


Ct)l.  399.  Darmstadium. 

Quelques  incorrections  dans  l'impression  des 
titres  allemands  :  Gescheu,  llsex  Gesehen  ;  à  la  fin 
de  la  ligne  FUrstent,  lises  Fur  sien-  {thumb)x  abqe* 
seizte,  lisex  abgesetzte;  Jlistoriehes^  lises  Uislôri» 

scher. 

Col.  401.  Dea  Vocontiorum. 

Vovez  pour  l'imprimerie  de  Figuel  (imprimeur  de 
rAcadéiiiie),  à  Die,  en  1072,  le  BuUetvi  du  BibliO' 
pfiite^  1*  série,  p.  92.  Plusieurs  volumes  \  cette  date 
M)i)t  décrits  dans  cet  intéressant  périodique. 

Col.  402.  Decem  Pagi. 

Nous  trouvons  trace  d'imprimerie  dans  celte  pc* 
tite  ville  en  1781  :  Belation  de  la  fête  de  la  rose,  à 
Iléchieourt,  en  l*année  1780  (28  pp.).  —  Idée  df.  la 
vertu  chrétienne.  —  Mscours  prononcé  à  la  céré' 
monic  de  Hichcvourt-le-Chàteau,  le  11  Juin  1780, 
par  M.  Marquis»  Dieuxe,  1781,  deux  parties  en  un 
>ol.  in-12  de  259  pp. 

Decentianum,  Desenzano. 

Cul.  403.  Dkciatum.  Nous  citons  l'admi- 


rable atlas  de  Spiimcr,  lire  partout  : 

Delemontium,  Dehberg,  Délémont. 
Delfi. 

Note  de  M.  Holtrop  : 

«  Dans  mes  Monuments  typogr,  (pp.  82-88),  J'ai 
soumis  les  éditions  de  Deift  à  un  examen  minutieux, 
dont  voici  le  résultat  :  En  1477,  Jacob  Jacobsxoen 
(Van  derMeer),  et  son  associé  Maurice  Yeinanisxoen, 
fondèrent  ^  Delft  l'imprimerie  qui,  k  en  Juger  par. 
les  écussons,  fut  continuée  par  eux  Jusqu'en  1470,* 
date  à  laquelle  ce  dernier  retira  sa  coopération  ;  Ja- 
cob Jacobszoen,  d'après  sa  marque,  continua  les 
travaux  de  l'officine,  seul  ou  avec  un  associé  (Glir. 
Snellaert,  ou  un  autre  qui  ne  s'est  Jamais  nommé  ?) 
Jusqu'en  1487,  année  ou  ses  feuilles  de  Nénuphar 
paraissent  pour  la  dernière  fois.  A  parUr  de  cette 
année,  les  produits  des  presses  delfoises  sont  signés 
de  la  marque  à  la  Licorne,  anonyme  Jusqu'en  1494, 
mais  avec  le  nom  de  Ghr.  Snellaert  de  1495  à  1497, 
Cl  avec  celui  de  Henri  Eckert  de  Uombergh,  de  1498 
à  1500.  » 

Col.  400.  Deodatum. 


1431 


SUPPLEaiENT. 


1132 


Sur  quelques  lîTret  on  Uouft  1 5afti(*IN<2« 
Voyet,  k  propos  de  la  proto-typogmiile  de  Seint- 
Dié,  un  long  article  de  M.  Oaodiii,  fnidré  au  pra- 
mier  cat.  Lniarche,  à  la  suite  du  titre  <Pun  opotcole 
fort  rare,  porté  an  n»  S0O«  cet  oposcnle,  au  dire  de 
ce  libraire  érudit,  serait  imprimé  avec  les  caractères 
et  sons  la  marque  de  l'association  tyiiofr*  formée  à 
Saint-Dié,  entre  le  dianoioe  G.  Lud,  Matli.  Rinc- 
mann,  et  Martin  Waltiemiilkr,  géogranbe  et  imjpn- 
menr  fdbonrgeois,  dont  le  nom  grédsé.  puis  atl* 
nisé,  a  été  traduit  :  llaeomilMM.  liais  M.  daudin 
pense  qne  ce  livret  a  été  publié  à  Strasboors,  par 
Schotf,  qui  s*était  rendu  acquéreur  du  matériel  tjr- 
pograpbiqiie  de  Saint-Dié,  sans  doute  après  la  mort 
de  Moib.  lûngmann,  en  1511,  et  avait  publié  en  1519, 
avec  les  caractères  de  Paasodstion  vosgienne,  une 
célèbre  édition  de  Ftotimie,  Ge  nrisstme  livret  est 
une  satire  dirigée  contre  un  personnage  que  nous 
avons  eu  rocesslon  de  signaler  à  l'article  FiAiroofini- 
TUM,  Tbomas  Mumer,  de  Tordre  des  Frères  minenn, 
fougueux  adversaire  de  Luther  et  de  la  réforme;  il 
fut  imprimé  certainement  de  1518  k  151è. 

Col,  411.  Dessavia^  Dessau,  chef-lieu  4u 
duché  d'Anhalt. 

Col,  412.  DeVONÀ,  TRAiBCTUM   SinEYcmuM, 

SuETOFORTUM^  SehwemfùH,  Toy.  Swin- 

FURTUM. 

Col.  413.  DiEPHOLTA»  Ùiepholz* 

Col.  416.  DisPARGUH^  Desenbergf'llaezJHe^ 
imberg. 

DlUM. 

Graëase,  lises  Gracsse. 

DiviuA  CiviTAs.  Deutz  est  un  faubourg 
de  Cologne. 

Col.  417.  DivoDURCM^  voy.  Mediouatrica. 

Col.  419.  Dola,  Dol. 

Col.  422.  DosASTiENUM,  voy.  Sebastumi 

FANUM  et  MOROSGI. 

DoNAVEHDA^  Donaweft,  le  nom  allemand 
est  DonauwiirL 

Col.  423.  DoKciNiiK  CiY.^  Cambden^  lisez 
Camden. 

Col.  425.  Dragamuntina^  Travemûnde. 

Col.  426.  Dresseniuii^  DiHeseti,  sur  l'Oder. 

Col.  427.  DRONTllEMnJM^  voy;  NU)R08IA. 

Col.  428.  DuAGUM. 

11  nous  paraît  difOcilc  de  maintenir  1561  comme 
date  de  l'iutroduction  de  Pimprimerie  à  Douai;  le 
Discours  du  cistercien  Hubert  Rodolphe  au  prince 
de  Parme,  que  nous  avons  cité  comme  premier  livre 
imprimé  dans  cette  ville,  figure  à  la  page  S8S  du 
cat.  du  libr.  G.  Willer  d*Augsbourg  (et  non  point 
aux  cat.  allcm.  des  Foires  de  Francfort,  comme  nous 
ravions  imprimé  par  erreur);  il  porte  certainement 
la  date  de  1501,  et  au  colophon  «  Dtind,  apud  loan. 
Boçardum  •  ;  mais  cette  date  est  évidemment 
fausse;  le  livre  est  la  glorification  deseiplolts  du 
duc  die  Parme  ;  or  ce  grand  capitaine,  né  en  1546, 
n'arriva  dans  les  Provinces-Uuies  qu'en  1577, 
croyons-nous;  nous  pensons  qu'il  convient  de  lire 
1581.  M.  Diithillœul  ne  ment  tonne  pas  ce  volume, 
ce  qui  nous  console  de  notre  erreur. 


«  JaoqnesBoscard,  Booa^  le  bibliogr.  dounisiM, 
iirenait  le  titre  d'imprimenr  de  runiversité  (cet  éta- 
blissement ne  fut  installé  que  le  5  octobre  1562);  il 
avait  pour  enseigne  VBtcm  et  MourQongnef  m  de- 
vise finurait  un  bûcberon  abattant  un  arbre,  avec 
cette  devise  i  Jrdei,  nom  «o«àMr(it);  ;aUasioa  k 
son  nom  t  Bo$eua  arda^  c'est-à-dire  •  ce  Mê  res- 
ptaktU  mai»  ne  brûU  yNU  ».  Il  fiit  de  Louvain,  oft 
était  aon  établissement,  appelé  àDonal;  affin  de  k 
imâuire  à  venir  en  eetU  mUej  le  magiabrat  Uif  aaair 
Mt  une  awmee  de  8M  ewrotuMt  et  lui  avait  donné 
a  bail,  moyennant  mie  modique  redevance,  une 
maisoiw  eétmi  et  cmtigMë  le»  eaUe»  puMincea. 

Voici  la  liste  des  imprimeurs  de  Douai  an  ivis 
siècle,  telle  que  nous  la  donne  M.  DuthUliral  t  Jac> 
qnea  Boscard,  1565-1578;  —  Um  de  Winde»  156»- 
1576;  —  Jaoq.  Bogard,  15^46»;  —  Veuve  Jacq. 
Boscard,  1588-1605;  —  Baltb.  fiellère,  père  et  ffik 
190f-168è  ;  —  Pierre  Auroy,  lS06-16è8. 

Col.  429.  DUBLTNUM. 

Voici  le  titre  dn  CatieUtmê  Irlandab  qoe  nons 
avons  dté  à  la  fin  de  U  note  bibUogr.  cooeacrte  i 
Dublin  :  Atphabetum  et  rotio  tmmk  lÈmimam  Hi- 
bemkam  et  Cateehîtmu»  in  etukm  ttnnua,  Jdm  a 
Keanutgh.  DuMbi,  1571,  ln-8«.  ' 

Col.  430.  DUOLET. 

Un  UvK  à  la  date  de  1505  fig.  i  la  p.  868  de  la  Cy- 
eiop.  deDarlii»;  c'est  un  recneU  de  sermons  du 
Rév.  Luke  BoOker,  qui  moamt  en  1896,  aprèaaveir 
été  pendant  vingt-quatre  ans  recteur  de  cette  viBBi 
Sermons  on  varitnu  »u^ject»^  bUended  to  promote 
CMeUm  imowledge  wtdtuimtm  ihapptaot.  DiÉl- 
ley ,  1708,  in^.  — f»— • 

DDBLunH,  Hoheniwid  est  un  château  dn 
grand-duché  de  Bade. 

Col.  431.  DuiLuuM^  commune  de  Prangio, 
lisez  Prangins.  — -  M.  Gaulliéuz;  tous 
les  bibliophiles  connaissent  M.  Gaul- 
lieur. 

Dol.  432.  DuLcis  VALUS.  VadtUz  est  dans 
la  princip.  de  Liechtenstein. 

Col.  433.  DuNELMUM.  Martin  (CataL  of 
BrokSy  lisez  Books), 

Col.  434.  DuNKERCA.  Serviiio  c/w  Vlnfank" 
ria  deve  fave,  lisez  fore. 

Col.  435.  DURENFURTUM. 

Bauer  [SuppL  I,  p.  S4a)  cite  :  B»  Clu^im  tmni 
vita»  Comment,  in  Baua  Camat  Mettia  et  Batkra. 
Dyrenfurt,  1707,'in-rol.,  et  il  ajoute  qu'un  seul  e«. 
de  ce  livre  a  survécu  à  un  incendie  qui  a  détruit 
rédiUoo. 

Col.  436.  DUROBRJY^. 

Un  livre  imprimé  à  Rocliester,  en  1772,  figure  au 

Eremiercat.  R.  Iléber,  sous  le  n«  SIS;  on  autre,  ft 
I  date  de  1776,  au  cat.  Vrilliams,  no  1610. 

Col.  438.  DuTENSTENiuM^  huiensteiiu 

Voici  une  note  que  nous  empruntons  &  Panser 
[Ami,  der  Deutseken  Utter,^  I,  n*  56è):  BOscbing 
^ite  dans  le  huitième  vol.  de  sa  Gèogr,  deux  locali- 
tés de  ce  nom,  Tune  dans  le  district  de  Fngger, 
l'autre  dans  le  comté  d'Hohengerold;  l>anser  ne  sait 
auquel  de  ces  deux  points  infimes  il  convient  d'at- 
tribuer l'honneur  de  l'impression  du  volume  sui- 
vant, non  dté  par  Fallcenstein,  Graesse,  Gotton,etc: 
BiM  naeh  votgent  die  Bwangeli  mitt  der  gto»s  va 
au»»legung,  auch  die  Eptstten  teuttek  gedruckt;,.. 


i433 


SUPPLEMENT. 


i434 


A  la  liu  :  Ewangclia  und  Evistel  mil  der  glou^  det  zu  Dulen$tcin  zu  mil  fait  nach  Christi  vnacra 
ancti  anfang  der  meM,  dar  by  psalm  vnd  ColUet,  ficrren  gebttrt  tau$ent  fûnff  hundert  vud  sechs 
durch  ^iUielmum  Scliaffner,  Getruckt  vH  voient       iar.  In-fol.  de  168  IH  à  2  cul. 


Col.  439.  Eber-nburgum  (voy.  le  Dict.  de 
Batjlc,  cdit.  1720,  tom.  11,  p.  1526). 

Col.  440.  Eberstenium,  £6er5^etn  est  dans 
le  grand-duché  de  Bade. 

Ebora. 

(Voy.  pour  IMmpr.  d*Evora,  la  BibL  nova  d'An- 
tonio, t.  If  p.  776).  J.  Cromberger,  le  prototypogr. 
crhivorn,  uvait  également  dirigé  une  imprimerie  à 
Sévillc. 

Col.  445.  Ectodurum.  Budrand,  lisez  Bau- 
drand. 

Col.  447.  Egorigium,  auj.,  suiv.  d'Anville, 
Joïikeradt,  localité  située  près  de  Trê- 
ves, sur  la  Kill.     ' 

Col.  448.  EiLENBDRGUM,  Yoy.  Ileburgum. 

Col.  451.  Elepiiantucum.  Ellwangen  est 
une  ville  du  Wurtemberg. 

Col.  452.  Elgovu,  Eîgg,  Ettgow  (HeUi" 
gau). 

Col.  453.  Elricum,  Elîrich,  dans  le  Harz. 

Col.  455.  Embsium,  Embs,  bourg  du  can- 
ton des  Grisons  (Suisse). 

Col.  457.  Enoolisiia. 

Pour  un  livre  imprimé  &  Angooléme  en  1403,  Toy. 
Sciiemaud,  Bibl.  de  Charles  d'Orléans,  p.  6. 

Col.  458.  Enjedinum. 

Le  catal.  da  comte  Tcleki  (PiSrs  II,  p.  308)  nous 
donne  une  indication  de  laquelle  il  résulte  que  l*im- 
prinierlc  fut  exercée  dans  la  petite  vUle  d*Bnied  au 
siècle  dernier  ;  nous  reproduisons  textuellement  le 
titre  trop  bref  que  nous  donne  ce  catal.:  PauU  Bo- 
rosnyai,  Exercitia  Miscell,  Enyed,  1764,  in>8o. 

Col.  459.  Epamantaduiium.  On  trouve  aus- 
si Epamanduohum,  Mandeure,  dans  Taiic. 
comté  de  Montbelliard;  a  formé  primi- 
tivement un  titre  de  principauté,  puis 
est  devenue  ville  libre. 


Epauna,  m.  0.  Mûndler  nous  adresse  la 
note  suivante  :  «  Je  trouve  Evioiinaz, 
dans  la  vallée  du  Rhône,  entre  Saint- 
Maurice  et  Montjgny,  cité  comme  occu- 
pant l'emplacement  de  la  ville  d'EpÀu- 
NUM,  détruite  par  un  torrent  de  boue 
détaché  de  la  montagne,  en  ^503.  m 

Col.  461 .  Isarkreise,  Regenkreise,  lisez  par- 
tout Kreis. 

Col.  463.  Erfordia.  Lupambuîus  Ganyme- 
deSy  est  la  traduction  littérale  du  nom 
de  Wolfgang  Schenck  ;  ce  n'est  donc 
point  un  pseudonyme. 

Col.  464.  Eridanium,  sur  la  plupart  des 
livres  imprimés  doit  être  traduit  par 
Milan, 

Col.  465.  Erlanga.  Université  fondée  en 
1743;  vieille  bibliothèque. 

Mais  IMmprJmerie  doit  être  reportée  plus  haut,  si 
nous  acceptons  comme  exacte  la  date  que  nous 
donne  le  cat.  de  la  bibl.  de  Tobservatoire  de  Poulko- 
va  (p.  89):  Micametria,  hoc  est  rie  Micometrorum 
structura  et  usu,  autore  Tlu  Balthasaris,  Ërlanga*, 
1710,  in-8o.  Nous  devons  s^outer  que  nous  avons 
toujours  remarqué  l'exactitude  de  ce  calai,  scienti- 
fique. 

Ermslebia,  Ermsleben» 

Col.  407.  EscoviuM,  voy.  Scoa. 

EssEcuM,  voy.  MuRSA  Major. 

Col.  468.  EsTEVA,  Estevayy  lisez  EsUwayei'. 

Col.  470.  EuGANEA  Valus,  le  ValSugana. 

Col.  471.  EusTAOïuM,  lisez  partout  £it7i- 
stûdt. 

Col.  473.  ËzELiNGA^  lisez  p'àvioni  Esslingen, 
et  non  Essling,  village  autrichien  qui 
ne  doit  son  renom  qu'à  la  campagne  de 
1809. 


Col.  475.  Fabrianum;  Dans  le  titre  d'un 
vol.  que  nous  citons,  au  lieu  de  biasi^ 
inoy  lisez  hiasimomo. 

Col.  476.  Fagonia.  Au  lieu  de  duM  de 
Fvlde,  lisez  évéché. 

Col.  479.  FaiNum  FORTUiiie. 


Dans  le  ptssage  du  Soncino  que  noas  citons,  s*est 

f [lissée  une  faute  d'impression,  qui  rend  une  phrase 
nintelliffible  x  «  Ma  anehora  in  nobilissimo  scutp- 
tore  ■,  lises  un  nobilissimo. 

Col.  480.  Fanum  MARiiE  Laur£taiij£.   Les 
Italiens  écrivent  îjoreto. 

Col.  481 .  Fanum  S<  MENÉuiLDiSi 


1435 


SUPPLÉMENT. 


1436 


Le  libraire-lmprlmcar  DeHège  était  <UJà  établi  en 
1000,  ft  Ste-Menebould,  et  y  publiait,  à  cette  date, 
une  rare  Mition  de  :  NoU»  iMdeMf  et  nouvenix, 
In-iS. 

Col.  483.  Famum  s.  Facumdi^  SaAogim^  yiUe 
d'Espagne  (Léon). 

Fanum  s.  Flohi. 

Un  bibliophile,  M.  Georges  Garnier,  noua  adresae 
le  tlins  eiact  d*aoe  pièce  imprimée  à  S^Flour,  au 
milieu  du  iviie  siècle  t  Ordannanee  de  Mgrl'tUu»' 
triMtbne  et  BêoéretidiMsime  Bueêque  Seigneur  ée  et" 
Flowr^  puMUe  au  Sfnode  par  luy  tenu  eneampa- 
lofs  Mêcopolj  U  15*  may  1650.  ^  A  SirFlonr.  par 
Jean- Borie,  imprimeur  et  marchand  libraire»  1050, 
in-12  de  15  IL  y  compris  le  titre. 

Col.  484.  Fancm  s.  Hippolyti  [Lbch.],  Si- 
Pôlten  (Land  unter  der  Euns). 

Col.  487.  Fanum  s.  Pauu  Lvonensis^  Os* 

SISMIUM. 

En  172S,  nous  trouvons  exerçant. à  5.  Pol-de- 
hton  un  Imprimeur  du  nom  de  Jean-Joteph  Le- 
tieur^  en  1755,  l'imprimeur  a*appelle  GaM  Yan 
Per  de  Cremeur. 

Col.  489.  Fanum  s.  Trudonis,  voy.  S.  Tru- 
noNis  fanum. 

Col.   490.    Fahnësium^  Castrum^  Mat£R- 
NiiM  ?  Famése» 

FkncESM,  Fùssen,  ville  de  BaYière,  sur  le 
Lecb. 

Col.  493.  Feritas  Alesii,  ïaFerté^Alais  est 
un  bourg  du  dép.  de  Seine-et-Oise. 

Ferneii'm,  Fertiey,  dans  l'arrond.  de  Gex  ; 
au  lieu  de  Scottisch,  lisez  ScotHsh, 

Col.  498.  FixNARlUM. 

En  1650,  un  imprimeur  du  nom  de  G.  T.  Zcssi  est 
établie  Finale, 

Col.  499.  Finsburgum. 

Le  titre  déiaillé  du  livre  de  Will.  Kilbume,  que 
nous  citons,  est  donné  par  Lowndcs  (t.  111,  p.  1270]. 

Col.  502.  Flaviouriga,  Bilbao, 

Nous  avons  fixé  rintroduction  de  la  typographie 
ilans  celte  ville  àll5S5  ;  une  indication,  que  noua  em- 
pruntons à  la  Bibl.nova  d'Antonio,  nous  permet  de  la 
rppoiter  à  quelques  années  en  arrière  :  Hieron,  OtO' 
rid  (N.  de  IJsboa)  de  Gloria  Lit,  V.  —  In  Bilbao- 
nensi  oppido  Canubrie,  anno  1578,  in-S».  Ce  livre 
est  imprimé  par  Mathias  de  Mares,  dont  nous  pou- 
vons encore  ciier  plusieurs  produits  t  Joan  BasUio 
Santoro,  Flos  Sanctorum^  y  vidas  de  losSantot 
(111  part.).  Flaviobrigx,  id  est  Bilbao  in  Cantabris, 
apud  Maithiam  de  Mares,  1580,  in-fol.  Nous  avons 
du  que  quelquefois  cet  imprimeur  latinisait  ainsi 
son  nom  :  Maith,  Paludanus. 

VAriosto  espagnol,  dont  nous  avons  donné  le 
titre,  fut  traduit  :  par  Don  Geronymo  de  Urrea* 
Ce  livre  ligure  au  vi«  catal.  Ileber,  n**  185. 

Andrez  de  Poca,  lisez  Poça. 

Col.  503.  Flavium  Auhgitanum,  Jaen, 

la  BibL  nova  d*Antonio  (1,  247)  nous  donne  le 
titre  d'un  livre  imprimé  dans  cette  ville  en  1558;  un 
médecin  de  Jaen,  nommé  Cristoval  Mendez,  y  fit 
inipriuicr  à  cetie  date  :  Del  Exercieio  y  tu  prove- 
cho,  Giennii,  1553,  in-d". 

Flavium  Solyejssë,  ZoUfeld. 


Col.  51 1 .  FoNS  BuAUiti. 

Une  pièce  imprimée  en  16M  est  souscrite  au 

de  Fontainebleau;  mais  ede  est  certainement  Im- 
primée à  i»aris  {Cal,  BibL  Imp.,  1, 488). 

Col.  512.  FoNs  Latius,  LatzfafÉ,  \îaezLai> 
fa88. 

Col.  514.  La  Forest,  voy.  Sylva. 

Col.  516.  Forum  Julu^  Fréjui. 

Une  édition  du  Di»eomn  eÊeonomtque  non  moCns 
vtUe  qve  récréatifs  mtmeirant  comm£  de  eÉnq  cène 
Uurci,,:^  etc.,  par  M.  Prudent  le  Ckaweetat.^., 
porte:  ft  Ftelus,  par  le  bon  Mesbager,  OD-KUtcfiu 
(1586),  petit  in-8«  de  20  A,  •  cher-d*«uvre  de  typo- 
graphie, dit  M.  Bory  {impr.  de  MarteUle),  i  oM 
,  des  vohimes  sortis  des  presses  toulonnaises  plus  dHin 
demi-aiècle  après  ».  Le  lieu  d'impression  n*esi  pas 
plus  aérleux  que  celui  de  l*impriniîeur. 

Col.  518.  Forum  Segusunorpm. 

Un  masistrat  bibliophile,  M.  A.  Benoit,  nous  écrit 
au  snjet  oe  Feurs,  et  du  Fostm  SEflVBumnii^  pour 
nous  signaler  une  observation  intéressante  t  H.  Be- 
noit poiôède  le  SUva  DlitiekorMm  MoraUnn»^  grand 
in-10  de  80  pp..  Imprimé  s  apud  Forum  Segneian, 
typfê  Brannovie,  M.OQaui.  Cette  pièce  est  Aa 
P.  Oudin.  «  Au  temps  des  Gaulois,  nous  dit  notre 
émdlt  correspondant,  existait  entre  Feurs  et  Roanne 
la  peuplade  des  Aukrei  Bbanhotici»  dont  hcapiisle 
était  Briennon  ;  le  P.  Oudin  n*a-t-il  pas  tnmTéplal- 
saut  de  réunir  sur  le  titre  de  son  petit  livre  Peure 
et  Briennon^  en  prenant  comme  non  figuré  dHm- 
primeur  le  vocable  gaulois  Brannovk  T  ■ 

Ce  livre  doit  avoir  été  imprimé  à  Bourg- 
ptr  Joseph  Bavoiut  cependant  il  n'est  pts 
né  par  II.  Siraod. 

L'imprimerie  a  certainement  existé  à  Fenn 
dant  la  période  révolutionnaire;  M.  Benoit  dte 
Tableau  général  du  Maximum  dei  denrées  et  mar- 
chandiscs  pour  le  district  de  Boèn,  â  Feurs,  de 
IMmpr.  de  Magnein,  impr.  du  dép.  de  la  Loire, 
an  2  de  la  République,  in-8*>  de  186  pp.  —  AwutaUrt 
du  Cultivateur,  par  Homme,  repris,  du  Peuple, 
Imprimé  à  Feurs,  chez  les  héritiers  Magndo,  airiii 
de  la  République,  in-8o  de  820  pp. 

Col.  519.  Forum  Tibrrii,  suiv.  Andern, 
lisez  suiv.  d'autres  géographes. 

Col.  522.  Francofurtum  ad  Mœxum. 

M.  Gwinner  8*est,  croyons-nous,  trompé  en  don> 
nant  comme  imprimées  à  Francfort-sur-Msin,  pro- 
bablement par  lians  Pfedersheim,  les  trois  pièces  re- 
latives au  couronnement  de  Tempereur  Maximilien  ; 
les  caractères  qui  ont  servi  è  ces  impressions  sont 
évidemment  ceux  dont  P.  Schœffer  s*est  servi  pour 
Texécution  du  Breydenbach  de  i486. 

Parmi  les  ouvrages  imprimés  ft  Ftancfort  en  ISlt 
et  1512,  que  cite  Panser,  nous  devons  esceptionoel- 
Icmcnt  signaler  le  Ludus  Studentum  Friburges" 
sium.  Beaius  Muracr  Argent inefi.  FiHcophordie  ioi- 
Diimebat  anno  DÛi,  1511,  peUt  in-**  goth.  fig.  s.  b., 
i  compartiments  mobiles,  repn-sentant  les  jeux  I 
la  mode  à  cette  époque  parmi  les  étudiants  de  b 
ville. 

Col.  526.  Francofurtum  ad  Oderam. 

En  parcourant  avec  attention  les  Annaten  der  ât- 
tern  Deutsch.  Utteratur  de  Panser,  nous  dicOur 
vrous  une  Indication  précise  qui  nous  permet  de 
reporter  à  1502  l'imprimerie  à  Francfort-sur-Odcr, 
avec  Martin  Tretter  comme  premier  typographe. 

Das  bueitten  tviri  gênât  d*  bawm  der  selen  Heil 
vnd  der  Seligkeit,  A  la  fin  :  Gedrmekt  vnd  voteudet 
yn  der  loblicM  stat  Franckfort  an  der  Oder  durcit 
Martinum  Tretter  Do  mon  ttatt  naeht  Christi  run- 
sers  lieben  Herren  geburth,  Tausendt,  fun/pmndert 
swei  Jare»  ln-8°  goth. 


l' 


1437 


SUPPLEMENT. 


U3B 


Col.  529.  Kheib£kga  in  Mismâ. 

Le  nom  du  premier  typographe  est,  uon  point 
Keutuloten^  mais  bien  Kachelofen, 

Col.  530.  Frihurgum,  nom  actuel  :  Frei- 

burg  in  Breisgaw. 

Un  autre  volume  imprimé  dans  cette  ville,  en  140S, 
est  décrit  longuement  par  Panser  iAn$ialen^  n*  S&5), 
iwr  Hain  (no  1591ft)  :  Fr,  Biederer  Spiegel  der 
^y<ihrcn  Bhetorie.  tisq,  M.  Tulio  C  vnd  andern 
qetutscM...  Friburg  in  Brissnw.  F.  Riederer,  lOOS, 
iii-rol.  de  180  (T.  chif.  et  8  if.  de  table,  fig.  i.  bois; 
le  titre  est  entièrement  xylographiqae. 

Col.  533.  Frisia,  Vrieslatid,  la  Frise. 


Frisinga. 

Les  Statuts  tffiwdaux  de  PBoUMe  de  FreytingeH^ 
imprimés  en  IMO  (18  ff.  à  SI  lig.  In-Ao),  sans  indica- 
tion de  lien,  sans  nom  d*impnmeur,  par  ordre  de 
rÉvêque  Sixte,  ont-ils  été  imprimés  dans  cette  ville 
même,  ou  dans  quelqu'une  des  villes  voisines,  Bam- 
berg  ou  Nuremberg  7  (Voy.  Ilain,  no  15032.) 

Col.  535.  FULGINIUM. 
A  bone  monte  {Gut  Bo'g),  Uses  Fom  guten  Berg. 

Col.  587.  FuND&iRcuA^  lisez  Funfkircua. 
FuRANUM^  voy.  Stkphani  (S.)  Fanum. 


Col.  540.  Gaoes. 

Pour  un  Kvre  Imprimé  i  Cadix  eu  1618,  voy.  An- 
tonio {Bibl.  nova,  1,  S21). 

(^ol.  546.  Gamanodunum.  Bastadt  est  dans 
le  grand-duché  de  Bade. 

Gammundia^  SchwùbischrGmùnd. 

Col.  549.  Gardistallum. 

LMmprimeur  Joan.  de  Erasmis  (Marco  Giov.  d'S- 
rasmi)  était  déjft  en  exercice  à  Guastalla  en  1000  ; 
Hieron.  NigrUolU  Perrarienais  medici,  Progym' 
nasmata^  in  quiàus  novum  prœtidium  medieum , 
apposUio  videlicet  hirudinum  intemœ  parti  uteH 
inpuerperii  et  mensium  iuppreitione  exponitur,., 
r.uastalla*,  Joan.  de  Erasmis,  1009,  in-ft*  (cat.  La 
Vall.Nyon,  no  6130). 

Col.  552.  Geismaria,  Geistnar,  bourg  de 
l'Electorat  de  Hesse-Cassel. 

Voici  le  titre  complet  du  volume  que  nous  citons; 
il  nous  donne  le  nom  de  Pimprimeur  :  Traetalus 
aliquot  cfiymicl  singulare*,  summum  PMlosaphO' 
rum  arcanum  continens.  Geismaric,  Salomon  Scba- 
dewiic,  1647,  in-12. 

Col.  553.  Gemunda  ad  Nicrum,  NeckaT'Qe- 
mund, 

Gemunda  ad  Traunum,  Gemtmd, 

Gemunda  YiLLACENcts^  Gmund. 

Gemondanus  Lacus,  Gemundnersee  (Land 
ob  der  Ens). 

Col.  554.  Geneva. 

En  1523,  un  libraire  de  Paris,  Didier  Rousseau, 
fuyant  les  persécutions  religieuses,  se  réfugia  à  Ge- 
tii've,  oii,  quelques  années  après,  le  droit  de  bourgeoi- 
sie lui  fut  concédé.  L*un  de  ses  descendants,  Isaac 
ilousscau,  épousa  la  fille  du  ministre  Bernard  ;  deux 
fils  naquirent  de  cette  union  ;  l*uo,  élevé  avec  négli- 
gence, quitta  le  foyer  paternel  et  disparut  ;  Pautre, 
qu*on  appela  Jean-Jacques,  coûta  en  naissant  la  vie 
à  sa  mère,  fut  élevé  avec  une  tendresse  infinie  par 
une  tante,  et  devint  l'écrivain  et  le  philosophe  que 
vous  savex. 

Col.  556.  Gentikorum,  Vôlkermarkt. 

Col.  557. 

Le  dernier  mot  de  la  colonne  est  nuUa  qai  n'a 
pas  de  sens,  rétablisseï  :  NeUa, 

DICTIOMN.  DE  GÈOOIU 


Ajoutes  de  plus  l'accent  grave  aux  mots  poichè 
et  è  (3*  pers.  au  verbe). 

Col.  563.  Gerunda. 

■  Nous  espérons  que  M.  Gallardo  nous  donnera  », 
liseï  :  qne  MM.  Zarco  del  Valle  et  Sancho  Rayon 
nous  donneront. . . 

Col.  564.  Gesu. 

M.  Qaudin,  libraire  parisien,  nous  signale  iwur 
Gex  un  nouveau  vocable  :  Gaidm.  et  un  nouveau 
produit  des  presses  de  Balth.  l'Abbé  à  la  date  de 
1600  :  Diction,  histor.,  atoqr,,  poiticum,  auth. 
Car,  Stephano,  Gali,  apud  Balth.  Abbatem  et  Joan. 
Pratensem,  160^,  in-4o  de  iv-452  ff.  M.  Claudin  pense 
avec  raison  que  ce  gros  volume  à  2  col.  a  d&  être 
mis  sous  presse  avant  to  Paraphrase  des  Prover^ 
tes  de  Salomon  ;  il  a,  suivant  toutes  les  apparen* 
ces,  été  commencé  en  1608. 

Col.  566.  Giessa.  On  trouve  aussi  Gesse- 

NIA. 
Col.     567.       GiNiEPEDIUM  .      Gymnjcpedium. 

Frauenfeld  est  le  chef-lieu  du  canton  de 
Thurgovie. 

Col.  570.  Glascovia. 

■  He  had  a  great  trist  for  books  »,  dit  énergique* 
ment  'Walpole;  Ilsex  :  ttiirst  (soif). 

Col.  577.  Gouda. 

Nous  avons  avancé  que  les  trois  premières  pro* 
ductions  de  Gérard  de  Leeu  avaient  été  ex«k:ntèes 
dans  l'intervalle  d*uu  mois  ;  M.  Holtrop  nous  bit 
remarquer  que  ■  du  soir  de  la  Pentecôte^  op  die 
Pinxler  avant  •  (25  mai),  au  10  septembre,  il  y  a 
plus  d'un  mois.  —  iX>nt  acte. 

Nous  avons  donné  comme  in-fol.  le  Beeueil  des 
statuts  synodaux  d'UtrecM,  Ce  volume  est  in-4o. 

Nous  avons  dit  que,  de  iHSk  à  1496,  nous  ne  trou- 
vinns  pas  trace  certaine  d'imprimerie  i  Gouda; 
M.  Uoltrop  cite  un  Opuseulum  grammaticale,',  m- 
pressum  Goudeper  me  GotfridumdeOs.  rc,  anno 
1^86,  15  nov,  {Monum,  typogr,  PI.  72  [m]).  (Jn 
exemplaire  est  conservé  h  bi  RIbl.  royale  de  Copenha- 
gue  ;  un  second  i  la  bibl.  de  rUniversité  de  Cam- 
bridge ;  un  troisième  (incomplet)  à  la  bibl.  du  sémi- 
naire catholique  i  Cologne. 

«  On  connaît  encore,  ^oute  M.  Holtrop,  une  Mis» 
toire  de  Lancetot  et  SandrHn^  en  vers  boUandals, 
publiée  sans  date  par  Govert  vhan  Ghemen,  ter  Goude 
in  HolUmt,  L'exemplah*e  unique  est  conservé  à  la 
bibL  communale  de  Lubeck.  > 

Le  CkevaUer  diUbiriy  par  Olivier  de  la  Mareke 

46 


1439 


SUPPLÉMENT. 


i440 


s:  L  n.  d.,  et  sans  nom  d*impdmear,  mais  exécuté  ft 
Goadaptrtmtjrpogr.  inconna,  dont  la  mai^ae  est 
00  éléphant  portant  ane  tour  atec  deux  bannières. 
Tune  aux  armes  de  MaximUieo.  l'antre  aux  armes 
de  la  ville  de  Gouda  (Exempt  unique  chez  M.  de  Ga- 
naj). 

V Histoire  du  due  Godsfhfid  de  BouUton^  sorti 
des  mêmes  presses,  dont  Punique  exempt,  est  con- 
sorvé  chez  le  duc  d*Areni)erg. 

Avec  ces  mêmes  types  existent  encore  une  Lettre 
d'indulçemee  conserfée  à  la  BihL  roy.  de  La  Haye  ; 
un  (Iragment  de  VHUtoire  deê  quatre  fU$  Jymon, 
en  hollandais. 

Deux  autres  pièces  exécutées  avec  les  types  de 
VOinueuium  grammaticale,^^  etc.;  les  fac-slmile 
de  ces  précieux  spécimens  des  prûses  de  Gouda 
sont  donnés  aux  Monum,  typogr,  dee  Pays-Bas; 
mais  nous  n*avions  pas  alors  entre  les  mains  cette 
admirable  publication. 

M.  Holtrop  nous  fait  encore  remarquer  que  le  livre 
découvert  par  M.  Tross  :  F  Boec  der  Rente^  est  im- 

grimé  avec  les  types  du  Laneelot^  c'est-à-dire  par 
overt  van  Ghemeo  ;  il  en  a  donné  un  tsc^imile  à 
la  pi.  79  [126]  des  Monuments  typogr. 

Col.  581 .  G&£ciuM  Styrlk. 
Deux  lïiutes  dimpression  dans  renoncé  du  titre 


du  voU  de  1571  %  Sic,  lises  SIeg.  —  Fatêtem,  Usa 
FaMen, 

Col.  583.  Granges  (les)  proche  Versaillei, 

Ueu  d'impression  supposé:  Atmanaeh  pratique 
pour  l'année  17S4,  ou  le  calendrier  historique  de* 
grande  personnages  de  Port-BoyaL,  qui  ont  idai' 
ré  PBglise  par  leurs  ouvrages  ou  qui  l*ont  édiUU 
par  leur  conduUe,  Aux  Granges-proche- Versailles, 
17S4.  petit  in-12,  format  d*)Bgenda.  Cest  eucorc  là 
un  de  ces  livres  jansénistes,  sorti  d*one  de  ces  im- 
primeries clandestines  dont  nous  avons  eu  déjà  Toc- 
cation  de  parler. 

Col.  588.  Grisonia^  le  Canton  des  Grisons, 
à  l'O.  du  Tyrol. 

Col.  590.  Grumentdm,  voy.  Saponaria. 

Col.  593;  GuRizzA?  bien   probablcmcut 
Goriiz,  voy.  Goritta* 

Sous  cette  dénomination  de  lieu,  nous  trouvons 
un  livre  désigné  au  premier  cauiogoe  B.  Heber, 
n*  7020  X  ViaoïLi,  ta  Bneide  tradotta  im  Viars 
Purlans  Bernesehs  dal  J,  Busiz.  Gurixsa,  1775, 
2  voL  in-5*. 


H 


Col.  60i .  Halberstadium. 

Le  Missel  de  S.-Benolt,  imprimé  à  Balberstadt  eu 
1520,  figurait  à  la  vente  Enscbedé  sous  le  n*  662  ;  la 
description  est  conforme  à  la  nôtre,  plus  une  obser- 
vation de  détail  :  le  titre  est  orné  d'une  bordure  i>ar 
le  maître  au  monogr.  C  G.  (voy.  Bartsch,  vu,  472/. 

Col.  602.  Halesa.  Répclition  de  deux  ar- 
ticles. 

Col.  603.  Hambukgum,  voy.  Mariunis. 

Col.  607.  Haulemum. 

Ligne  S,  Èluciâation^  lises  résolution. 

«  Un  floilaiidais  qui  signe  :  «  Constaiiter  »...., 
Ce  pseudonyme  cache  un  savant  distingué,  le  pro- 
Tesseur  de  Hoop  Schefler,  et  rarlicle  en  question  u 
paru  dans  le  IS'avorscher,  Jourual  dont  1«;  premier 
numéro  date  de  1856. 

M.  Holirop,  dont  Pautorité  en  matière  d'histoire 
de  la  typographie  hollandaise  est  indiscutable,  mais 
dont  le  pairiollsme,  pour  grand  qu'il  soit,  n'est  point 
aveugle,  évite  de  se  prononcer  sur  la  question  Cos- 
térienne',  et  sur  la  chronique  de  Jean  Gcrbcandsz, 
si  malencontreusement  exhumée  par  le  professeur 
de  Hoop  Scheflcr;  la  note  qu'il  nous  fait  l'honneur 
de  nous  adresser  à  cette  occasion  est  pourtant  trop 
intéressante  à  plus  d'un  titre,  pour  que  nous  hési- 
tions ft  la  reproduire  in  extenso, 

«  Je  crois,  dit  M.  Holtrop,  que  la  question  de  l'in- 
vention de  l'imprimerie  est  plus  diflicile  à  résoudre 
que  celle  de  Th.  Martens  et  de  ses  éditions  anver- 
soises  de  \U96  •  (M.  Holtrop  parle  ici  avec  une  mo- 
destie rare  du  reuiarqnabie  travail  qu'il  a  consacré 
à  Thierry  Martens,  et  de  l'extrême  talent  avec  lequel 
il  a  élucidé  l'une  des  plus  obscures  questions  de  la 
prototvpographie  hollandaise}. 

«  L^auieur  du  Dictiomiaire  géoaraphique à 

l'usage  du  libraire,  etc.,  continue  le  savant  biblio- 
graphe, me  parait  un  rude  adversaire  de  la  cause  de 
Harlem,  à  tel  point  que  dans  son  article  Brdxella, 
o(i  U  n'e:t  point  question  de  cette  cause,  mais  en 
citant  un  vers  de  L.  Valle,  il  se  plaît  à  ajouter  en 
forme  de  parenthèse  :  «  encore  une  pierre  Jetée  aux 
partisans  de  Costcr*  • 


•  Ce  n*est  point  ici  le  Ueu  de  traiter  cette  question, 
et  quoique  n'éunt  pas  de  l*avb  de  Tauteur  du  Dte- 
tiotûèatre  de  géographie.,..  Je  respecte  son  opiniou. 
Je  dfl^  seulement  faire  observer  que  le  passage  de  b 
Chronique  de  Jean  Gerbrandsz  de  Leiile  n'a  p;is 
ébranlé  ma  foi  dans  les  traditions  de  mon  p.i>s.  (À- 
moine,  en  disant  :  •  Joh.  Fust  eiusdem  artis  pri- 
mus  omnium  iroubitatls  inrcntor  fuit  ■»  indique 
clairement,  que  de  son  temps  (i&l(kj  il  existait  di> 
doutes  A  ce  sujeu 

«  11  est  peut-être  prudent,  lorsqu'il  s'agit  de  ques- 
tions de  ce  genre,  de  «  se  ranger  du  côté  des  gros 
bataillons»^  et,  certes,  dans  la  cause  entre  Maycnce 
et  Harlem,  le  grand  nombre  décide  i>our  la  premicre 
ville.  Dans  la  que:>tion  des  inlitions  an\erM>ises  de 
1476,  les  gros  bataillons  les  admettent,  mais  je  puis 
affirmer  que  dos  oibliographes  belges,  apK's  .iToir 
examiné  l'opinion  que  j'ai  émise  ^ur  ces  éditions, 
m'ont  assuré  qu'ils  la  partageaient  entièrement.  > 

Noos  ne  savons  si  nos  lecteurs  vont  partager 
notre  avis;  mais  il  nous  semble  que  M,  lloltnip, 
par  cette  lettre  si  pleine  de  convenance  et  de  pru- 
dente réserve,  semble  indiquer  le  projet  ulurieur 
de  consacrer  à  l'examen  de  cette  question  délicate 
les  forces  que  lui  laissera  sa  santé  malheureusement 
ébranlée,  et  les  loisirs  que  lui  donne  sa  démission 
des  fonctions  d'administrateur  de  la  Bibl.  royale  de 
la  Haye.  S'il  devait  en  être  ainsi,  et  nul  plus  que 
nous  ne  le  désire  vivement,  nous  ne  faison*  nul 
doute  que  la  nature  sérieuse  et  réfléchie  de  son  e>- 

Srit  profondément  investigateur  ne  le  mette  à  même 
e  Jeter  enfin  quelque  clarté  sur  cette  difficile 
question,  la  plus  controversée»  la  plus  obscure  peut- 
être  qui  ait  agité  les  temps  modernes. 

Col.  612.  Hasseletum. 

M.  Holtrop  nous  donne  le  nom  de  l'imprimeur 
caché  sous  les  mystérieuses  initiales  P.  B.  ■  Dans  le 
S,  Jheronimusbock  de  1490,  se  trouve  une  gnnure 
sur  bois  représentant  S.  Etienne,  le  patron  de  la 
ville  de  Hasselt,  tenant  uu  écusson  aux  armes  de 
cette  ville,  et  portant  à  droite  un  second  écusMMi, 
chargé  de  deux  huchets  de  sable,  viroles,  passéii  en 
sautoir,  les  embouchures  en  bas,  sur  champ  d'argent. 
Ces  armes  sont  celles  de  la  famille  de  Barmentloe  ou 
Bermentio;   uu  imprimeur  de  ce  nom  figure  i  la 


i441 


SUPPLÉMENT. 


14^2 


souscription  d'un  Pia/(erf um.  imprimé  à  Naples  en 
147(y,  in-40.  •  Neapoli  per  Benrteum  Aldtng  et 
Pereçrinum  Bermentlo  ».  C'est  donc  ce  PercgrJlnus 
Bermenilo  qui,  de  retour  dans  sa  ? iile  natale,  y  a 
exercé  de  1480  à  1490  environ  •  (foy.  Manum,  tjfp., 
pp.  M-96,  et  pi.  90-07-98-99). 

Col.  615.  Heilbronna^  Ueilbronn  (Neckar- 
kreis);  Der  Heil-Brurmen,  la  Fontaine 
(le  salut  7 

Col.  618.  Helveth^  peuple  de  la  Gaule, 
occupant  la  partie  orient,  de  la  grande 
Séquanaise. 

Col.  621.  Herbipolis^  Wùrzburg, 

Le  PsALTEBiCM  avcc  les  commenL  de  S.  Bruno, 
que  nous  avons  décrit  comme  le  premier  livre  im- 
primé à  Wunburg,  est  k  Tusage  des  Chartreux  : 
«  Le  Princc-Evéque  de  ce  diocèse  avait  fait  venir 
Reyser  pour  exécuter  ce  volume  •  (  voy.  M*  cat. 
Tross  de  1808,  n*  ilil52). 

Les  célèbres  impr.  G.  Lauer  et  J,  Veldener  étaient 
de  Wursbonrg. 

Col.  623.  HERcuixuMt  Erkelenz, 
Col.  625.  HEtiESFELDA,  HvTschféld. 

Nous  trouvons  trace  d'imprimerie  dans  cette  ville 
en  1708  ;  le  eau  Dubois  (IV,  no  15957)  nooA  donne  : 
Conr,  Mets  Teuitehe  Sthica.  Hersclifeld,1708,in-8o, 
et  en  1710,  nous  trouvons  encore  du  même  autenr  : 
Conr,  MtiLtlzie  Reden  dersterbenden  \\oder  Pre- 
digten  uber  auserleêene  Texte  des  alien  vnd  neuen 
Testam.  Hersctofeld,  1710,  .2  voU  In-A*. 

Col.  626.  Hermiones,  peuple  de  la  Germa- 
nie, au  N.-E.,  entre  TElbe  et  la  Vis- 
tule,  entre  les  montagnes  de  Thuringe 
et  la  Baltique. 

Col.  629.  HiBRACiUM^voy.  Narycu. 


HiLPERSHUSIA. 

Pour  un  livre  imprimé  en  1090  i  UUdburghaU' 
ten^  voy.  Stnivius  {BibL  Saxon,,  p.  525). 

Col.  630.  HiPPONiUM,  voy.  Vibo. 

Col.  634.  HoFF  zu  Newburg. 

Cest  plutôt,  nous  écrit  M.  O.  Mlindler,  k  la  ville 
de  Neubourg  sur  le  Danube  que  s'applique  la  note 
bibliogr.;  Neubourg  était  anciemiement  résidence 
ducale  {PfaU'Ifeuburg). 

Col.  635.  HoLA^  Hoolum. 

Un  livre  imprimé  en  Islande  à  la  date  de  15ft9  est 
conservé  à  la  BibU  imp.,  sout  le  n*  A-17ft9. 

En  1011,  nous  trouvons  1  Spéculum  Pœnitentiœ 
(Islandico  sermone),  in-S**  [BibL  Danica,  p.  8S8]. 

Col.  639.  HosEMDM^  HusuMUM^  Husum, 

Antoinette  Bourignon,  «  virgo  Plandra  indoeta 
et  fanatieis  detiriis  adeo  indulgenê^  ut  cœU  se  régi' 
nam  erederet  a,  quand  elle  quitta  la  Flandre  en  1071 , 
vint  se  fixer  dans  le  Schleswig  {CimbriaU  convoyant 
son  matériel  typographique  ;  ce  ftit  ft  Husum  qu'acné 
élut  domicile,  et  choisit  pour  directeur  de  son  im- 
primerie un  certain  J.  Gonradus  Hasius  (voy.  Lack* 
mann,  Ann,  Typogr,^  17M,  in-fto,  p,  ^7). 

Col.  640.  HUBENA. 

Lieu  d*impre8sion  qui  nous  est  inconnu. 

Le  Cidal.  Ubr.  novtssime  impr,  (Amst.,  J.  Waes- 
berghe,  1080,  in-4*,  2e  semestre,  p.  94)  signale 
un  livre  souscrit  à  ce  nom;  nous  citons  tex- 
tuellement :  Printxs  ^>anietis  a  Bueehau)  Mo*' 
eodœ  ortus^  et  progreesuM,  de  dueibus  Moecoviœ, 
earumque  incrementii  ;itemde  iHitiiê  beUi  lAvonici, 
de  reUgione  Ruthenorum^  etc.  Hubenc,  1080,  in-12. 
Ce  livre  nous  parait  devoir  être  d*une  excessive  ra- 
reté ;  nous  n'avons  pu  le  découvrir  dans  aucun  des 
bibliographes  spéciaux. 

HuBERTiBURGUM^  HuberUbuTg, 


I 


Col.  646.  Iburinga,  Ueherlingm,  anc.  ville 
libre  du  Saint-Empire,  auj.  petite  ville 
du  grand-duché  de  Bade. 

IcAUNA  ;  on  trouve  aussi  Igho,  onis. 
Col.  649.  Ileburgum. 

Nous  devons  menUonner  i  la  date  de  152(1  un  ttvre 
dont  nous  trouvons  le  titre  au  supplément  donné 
en  1804  à  Panier,  par  Emile  Weller  (NOrdllngea) , 
sous  le  n*  5,250,  on  dte  :  fom  zûirincken  Uuter 
vnnd  miisbraneh  die  êdhentUehen  darauu  erfol- 
gen,  dormit  yetzt  die  gante  Teutech  Tfationbefûekî 
isf .  A  la  fin  :  Gedruckt  xu  Bylenburgk  durch  Nico- 
laum  Widemar.  Anno  152ft,  in-fto  de  4  IT.  (vendu  à 
NOrdlingen  en  1802«  lOft  tiialers). 

Dans  le  titre  aOemand  du  livre  que  ootts  avons 
cité,  an  lieu  de  vleen,  lisex  vebtn. 

Col.  653.  Imum  Gastruii>  aij^.  Tiefencastené 


Col.  662.  Ipra. 

Le  P.  Leiong  nous  donne  (I,  p.  SiM)  1  Porma 
tubventioni»  pauperum  quœ  apnd  Byperat  Plan- 
drorumurbem  viget.  Hyperis,  1551,  in-80.  Nous 
pensons  qu'il  convient  de  lire  t  1051. 

Iracia. 

L'Arte  de  bien  vivtr  fut  réiaiprimé  à  Irachc  en 
1010,  in-A»  CAntonio,  BibL  nova,  I,  95). 

Col.  663.  Ibu. 

Dans  la  ciuUon  d'un  passage  de  Mauro  Boni,  que 
nous  faisons  à  propos  de  Pognera,  une  bute  typogr. 
rend  une  phrase  inintelligibie;  au  Ueu  de  ■  non  leg^ 
gier  eamoiamento,  •  Uso  t  eon  teggier,,,. 

Col.  668.  iTHACESiii  INS.;  au  lieu  de  mer 
Tyrrhénienne^  lisez  :  mer  Ionienne, 

Col.  669.  Itzsiein,  localité  du  duché  dd 
Nassau. 


1443 


SUPPLÉMENT. 


1444 


Col.  673.  JAsanm. 

Ctat  à  un  iUntire  BoumaiB  dont  la  MoMavia  4é- 
jfHan  lÊL  perle  récente,  M.  Georiet  Aidcf.  q«e  JMif 
doit  le  pramier  ètaMifiement  typogrnluifiiejnii  au 
réeWenwnt  fcncitoimé  dans  letinitn  «  ftinie  II  ftai- 


pilmerle  n*afaitété  eieroée  en  MeUaneffne  dans  Im 
oenz  BMNMaières  qott  noua  aïona  alinalik  M*  Am* 
k7,Yira  tau,  établit  à  aea  frais  one  IniprinMrK  ri* 
liannleacarnctiieseTriniqaeB,  et,  en  tW.  fonda  à 
Ja«f  la  pnnier  Imimai  imnaln,  PiMIi»  «iV 
rédtgea  pendant  35  ans. 


Col.  674.  JfiNBCOPIA. 

Noua  tt^Tons  die  ano»  titre  de  Ihre 
JMHlOpùwf  le  caiaL  Dobois  (1 
Hiaotréi^eEtUm  Hf  f4na. 
aaltes.  AMklotlo||.  iTtfe,  i»«». 
BiéMa  ffUaeniWimdMUTehmea  sontinpri- 
mèa  rnn  par  Petei*  floltasan,  fntn  par 
WaUU 


(IL  611)  nana  dsoM  t 
1».  —  Riliapr.  dsna  Is 


Col.  677.  JuDBCA,  Middooa. 


K 


Col.  684.  Kasamuii. 

Noos  trottfOQS  au  2*  vol.  du  cataL  TMd  (PiM) 
nn  toi.  souscrit  an  nom  de  Kassan«en  i790t  /irlki 
Lmelet  OffkUuMhoz,  nimetbôl  BZûMt  fcrékéi. 
sén,  17M,  In-S";  mais  le  dire  en  iMMiipvia,  lea 
cents,  le  calai.  Ini-méttie«  proufent  que  oa  II 
Imprimé  en  Hongrie,  et 
lien  de  prorenanœ  diffère. 


Irre  est 


cents,  le  calai.  Ini-méme«  proufent  que 

Ailleurs  rurthogriplie  du 


Col.  685.  Kehfteha.  JEetiq^teii  eat  une  TÎUe 


Pruuc  rhénane^  près  de  Cologne. 


Col.  686.  K£iunzniBiiiim,ifMMMdii0xlMr 


VSLf  ■ 

tile 


nuel,  en  koMr.  MmÊlUiê  Jmm.  An  Ben  da  JTo- 
nyarotersAtM,  lisct  t  jronyaroÉwtan. 

Cd.  691.  KiAUA,  J^olOs* 

LaoOMnMMcdrintne 

Opàitteaen  un  toL  ta-**,  Rans  9\ 
esSipL  de  rddtt.  da  ISM,  ne  IL  TIraaa 
M  caL  de  imi,et  an  «•  de  UlOt  an 
tien  t  JfMi  AMld,  (rpor  infito  wnli  m 

luu   Mmn  aval*  SUrHio  «  WamtÊ»  I 

ZdrzHJ.  S.  I.  INO^  In-d»  gotL  àl  eot.,  parftfea- 
ment  Impr.  en  petits  car.  rouges  et  noirs,  contient 
1,iM  pp.  ciilffir.  plus  10  L  de  Ubie  non  chlffcés. 


Col.  697.  Labadunum^  supprimez  :  Laden- 
berg.  Au  lien  de  GescArtc^ton,  lisez  : 
Gesckichten. 

Col.  698.  Lactora. 

L*iiDprimerie  ne  reparaît  à  Lectoure  qui  Pèpoque 
de  la  RéTolution  (voy.  Am.  TariMMirlecn,  Btbt,  polit, 
du  <Up,  au  Gerw.  Paris,  A.  Aabry,  1807,  In-S»). 

Col.  699.  Lacus  Aricius^  Logo  di  Nemi,  près 
de  rAriccia. 

Lacus  infriuor^  der  Zellersee,  en  Tyrol. 
Lacus  itaucus^  der  WaltJiemee,  en  Ba- 
vière (voy.  lacus  vallensis). 

Col.  703.  LA^aoBURGUMy  Lans-le-Bourg, 
sur  la  rive  gauche  de  FArc^  chef-lieu 
de  canton  (âivoie). 

Col.  704.  Lamusuutum,  lMnd$hui,^\XT  Flsar, 
ville  de  Bavière. 

Noos  poofoos  citer  k  la  dste  de  1595  un  autre 
Tol.  imprimé  dans  cette  ville  :  HyritiH  Kûrzlieh  ée- 
ariffctt  istWLazamm  den  çeêtorben  man^§Fiâ 
vnter  heyland  Jenu  ChrUtlGewaltigkUeh  hieêê 
wlder  auffian,  A  la  fin  :  Gedrockt  su  Landssbut, 
1505,  in-a»  (voy>  Paniers  AwL  derûUtm  DeuticHen 
iU<(er.,  I,^  208,  n«  555). 


Col.  703  bis.  (Par  erreur  de  pagin.) 
Langlée. 

iM  BuUetlH  du  BiMiop/Me  (ann.  1885,  p.  Mi) 
contient  un  article  intéressant  sur  Léorier  de  Lisla. 

Col.  707.  Lassât. 

Voir  sur  Pimprimerie  du  château  de  Lassay  uo 
art.  fort  curieux  de  M.  Paulin  Paris,  au  MuUetim  du 
BmopkSU  (ann.  1846).  LVxempL  des  Mèmairt»  de 
I.afsay,qui  appert,  à  M.  de  Pi&erécourt,  fig.  au  caiaL 
sous  le  n*  im. 

Col.  709.  Laucostabulum,  lÂeikUl,  bourg 
de  Suisse. 

Laudunuh. 

Les  Jt«cAarvto  MMidffr.  de  IL  C  Perin  sur  le  dép. 
de  TAlsne  nous  dooneni,  k  la  p.  Ift7,  im  vol.  Impr.  à 
Laon  en  1880  :  PeUUmtUe  urbem  Itnubmeutem 
iuMdentis  vera  deêcriptio,  par  Fr.  Fondeur,  In^. 

Col.  7H.  Lauretum. 

Antonio  (1, 180)  nous  donne  un  litre  de  litre  im- 
iirimé  ft  Lorno  en  1847,  sans  non  d'imprioRur; 
mais  les  excellents  cattL  Haiaonneuve  {Pldloto§fe 
Europ.  et  OriaiU,  1802,  n—  8521  et  8S22)  nous  per- 
mettent de  répsrer  cette  omissioo;  le  premier  (dté 
au  Manuel)^  Èiiluiglja,  Grawmumktt  r(a(laiuAn,cst 
houscrit  :  U  Lorttv^  Iv.  BsL  Serafinv.  1808,  in-8*  ; 
le  second,  du  mOme  auteur  t  Blaao  Hziku  MUmUU' 
koga  iUi  SlOPtttk.».  rAcannrw  ItofMr  tUffricm^, 


U45 


SUPPLÉMENT. 


1440 


porte:  LaureU,  apud  Paiilom  et  J.  Bat.  Seraphinum, 
1M9,  in-8*. 

Col.  716.  Ledum  Salarium. 

Un  imprimeur  du  nom  de  Gauthier  exerçait  à 
LoM-le-Sautnier  pendant  la  période  révolutionnaire: 
V arrivée  du  brave  Toulousain  et  le  devoir  des 
compagnons  de  la  petite  Manicle,  A  Lona-le-Saul* 
nier,  Gaatbier,  s.  d.  (1701),  in-12. 

Col.  717.  LBUERia  mons^  bataille  en  1465. 
Col.  71 8.  LEiTiE  PONS^  Bnuk  an  der  Ldtha. 

Col.  719.  Lemgoyia;  Lemgo  est  fort  éloi- 
gné de  Francfort,  et  beaucoap  plus 
auN. 

Col.  721.  Leodicum^  Liège. 

Voyex  Van-der-Meeracb«  Recherches  sur  les  fmpr. 
belges  à  Vèlranger^  p.  17ft. 

Col.  723.  Leopolis,  Lemberg. 

Le  livre  imprimé  dans  cette  vilte  en  1598  doit  ^ro 
ainai  souscrit  :  LeopoU^  159S,  in-4*. 

Col.  724.  Leorinum,  Lbwenberg. 
Col.  725.  Lerma. 

Antonio  {BibL  noua,  f,  725)  confirme,  contraire- 
ment au  résultat  de  nos  premières  recherches,  )*as- 
sertion  de  M.  Temaux  :  uneédition  latine  des  IMa/o- 
gues  de  Vives,  sous  le  titre  de  :  Dialogisticarum 
linguœ  lalinœ  exereitationes^  fut  imprimée  sous  la 
rubrique  :  LemuL,  en  1019,  in-8<*.  Ce  livre,  ai  sou- 
vent réimprimé  et  traduit  en  toutes  les  langues,  est 
du  célèbre  grammairien  Juan  Luis  Vives,  natif  de 
Valence,  mais  qui  étudia  et  passa  presque  toute  sa 
vie  i  Paris. 

Col.  727.  Leta  pane. 

Nous  n*avon8  point  su  déterminer  la  situation  de 
Leta  Pane,  par  la  raison  que  nous  arona  pris  le 
Pirée  pour  un  homme!  Ces  mots  bohèmes  n'ont  Ja- 
mais désigné  un  lieu  dUmprcssion  ;  presque  tous  les 
livres  tchèques  des  XTi«  et  XTii«  siècles  portent  ces 
mots  au  titre,  et  souvent  avec  llndication  du  nom  de 
lieu,  Prague,  Kralitx,  Eger,  etc.,  lis  signiflent  simple- 
ment :  les  années  du  Seigneur  t. „  On  trouve  quel- 
quefois :  Leta  posledniko  wekUy  Pan  dn  présent 
siècle. 

Col.  728.  Letsceor  valus,  Lettschertkal, 
lisez  :  Lotschenthal. 

Col.  729.  Leucopetra,  voy.  Weissenpelsa. 

Col.  730.  Lencum,  Lecco,  au  S.-E.  du  lac 
de  Corne. 

Leuteva. 

M.  Gaudin,  biblioth.-a4]oint  de  Montpellier,  nous 
donne  le  nom  de  ce  typographe,  que  Pévéque  de 
Lodève,  Jean  Planuvit  de  la  Pause,  avait  fait  venir 
d'une  ville  voisine  ;  c'est  Arnaud  Goiomies  de  Tou- 
louse, et,  quand  il  eut  terminé  l'impression  des  élu- 
cubraiions  de  l'évéqoe,  Goiomies  retourna  à  Tou- 
louse. 

Col.  733.  LiBURNOM,  lAboume,  ville  et  chef- 
lieu  d'arroud.  du  dép.  de  la  Gironde» 
au  confl.  de  Tlsle  et  de  la  Dordogne, 
avec  un  port  de  quelque  importance. 

M.  G.  Brunet,  Péminent  bibliographe  bordelais, 
que  nous  avons  consulté  au  si^et  de  l'époque  pro- 
bable de  l'introduction  de  Pimprimerie  à  Ubonme, 
a  bien  voulu  ftdre  (avee  son  obligeance  accoutumée) 
toutes   les  recherches  Imaginables,  et  n'a  obtenu 


qu'un  résultat  &  peu  près  nul  :  ■  J'ai  consulté,  nous 
écrit-il,  les  deux  historiens  de  cette  ville,  Souffrain 
et  Guinodie  ;  J'ai  interrogé  nos  savants  bordelais , 
J'ai  écrit  ft  Libourne  même  ;  tout  cela  ne  m'a  rien 
appris  du  tout.  » 

Libourne  ne  figure  point  à  l'arrêt  du  conseil  du 
21  Juillet  1*704,  et,  par  contre,  son  nom  est  compris 
à  l'arrêt  du  SI  mars  17S9,  parmi  ceux  des  villes  de 
France  où  la  suppression  de  l'iroprimerie  est  décré- 
tée :donc  un  étaolissement  typographique  de  quelque 
importance  avait  fonctionné  dans  Pintervalle. 

Cette  suppression  est  maintenue,  car  Libourne  ne 
figure  point  au  rapport  fait  à  M.  de  Sartinesen  17<M. 

L'imprimerie  reparaît  pendant  la  période  révolu- 
tionnaire; M.  Bronet  cite  une  pièce  qui  fig.  au  cat. 
de  Soleinne  sous  le  n*  2ftl7  :  la  Mort  d'Hercule, 
trag.  en  5  actes  et  en  vers  par  le  dt.  Lafond.  Li- 
bourne, C  Puynesge,  s.  d.  (1792),  in-8o,  vendue 
7  fr.  75.  l/auteur  de  cette  détestable  rapsodie  aban- 
donna depuis  le  métier  d'auteur  et  devint  célèbre 
comme  acteur  tragique. 

M.  Brunet,  de  Bordeaux,  parie  également  d'une 
brochure  de  M.  de  Puységur  sur  le  Magnétisme, 
qu'il  dit  avoir  été  imprimée  antérieurement  à  Li- 
bourne, mais  dont  il  n'a  pu  se  procurer  la  date  exacte. 

Col.  733.  LicATEs.  L'Oberdonaukreis  esi 
auj.  la  province  de  Schwaben  und  Neti- 
bwrg, 

LicnA^  Lych, 

Dans  le  titre  du  livre  allemand  de  D.  Ilerliti,  cor- 
rigea tau  lieu  de  ferxigen,  lises  :  fetzigenx  Ge- 
druckt  su  lich  durch  Nicol.  Erben,  c'est4-dire  t 
imprimé  à  Uch  chez  Us  héritiers  de  Nicolas, 

LiciiTSMBERGA,  Lkhietiberg,  chef-lieu  de 
Tanc.  princip.  (Prusse). 

Nous  trouvons  au  cat.  Dubois  (t.  IV,  p.  IMS)  un 
livre  souscrit  è  ce  nom  è  la  date  de  1710;  nous  n'a- 
vons malheureusement  pas  le  nom  de  l'imprimeur. 

iVahrhafftige  Erxehlnng  was  zwlschen  denen  so 
genandten  Pietisten  vorgegangen  tst,  Lichtenberg, 
1710,  in-80.  Falkenstein  ne  parait  point  avoir  connu 
cette  imprimerie. 

Col.  736.   LUCONUM. 

En  dépouillant  les  archives  de  la  ville  de  Bordeaux, 
M.  EniestGaullieur  a  découvert  un  contrat  passé  en- 
tre les  premiers  ty|M>graplies  de  cette  ville  et  deux 
imprimeurs  de  IH>itiers,  Bstienne  iiaoveteau  et  Guil- 
laume..., pour  l'impression  d'un  Bréviaire  è  Pusage 
de  l'église  d'Ausch,  tiré  à  700  ex.  ;  ce  contrat  est  à  la 
date  du  7  Juin  1487:  le  nom  du  second  imprimeur, 
malheureusement  elbcé  daus  l'acte  original,  pour- 
rait être  celui  de  Guillaume  Bouchet?  et  il  n'y  au- 
rait rien  d'impossible  i  ce  que  ces  deux  associés 
lussent  les  créateurs  de  ce  premier  établissement 
typographique,  auquel  la  ville  de  IV>iiiers  est  rede- 
vable du  Breiiarium  UistoriaU  de  1470. 

Notre  excellent  correspondant  poitevin,  M.  Bar- 
bier-Tripart,  nous  écrit  i  propos  de  l'article  que 
nous  avons  consacré  it  la  ville  de  Tours,  pour  nous 
faire  remarquer  que  nous  avons  cité,  k  la  date  de 
140S,  un  Bréviaire  ft  Tours,  imprimé  •  per  Simonem 
Pourcelet,  in  intersignio  Pellicani  commo$'antem  », 
et,  en  second  lieu,  que  la  Vie  de  Mgr  Saint'Mai'tin^ 
de  1496,  est  imprimée  par  Jehan  du  LiégCy  mar- 
chand librata*e  à  Tours. 

Or  nous  prouverons,  ft  la  note  additionnelle  que 
nous  consacrerons  à  cette  dernière  ville,  que  Jehan 
de  Mtamefei  Jehan  du  Uège  ne  font  qu'un,  et  il 
nous  sera  bien  permis  d'en  Urer  cette  conclusion 

gie  le  grand  imprimeur  de  Paris  et  de  Poitiers  avait 
ndé  une  librairie  à  Tours  et,  suivant  toutes  les  pro- 
babilités, un  éubliisement  typographique,  dont  il 
confiait  la  direction  ft  Simon  Pourcelet. 

Col.   740.   LiNDAUGlA. 

Au  lieu  de  Oberdonaukreis,  llsex  :  Schwaben  vnd 
Neuburg.  Dans  le  Utre  alleaiand  du  livre  que  nous 


U47 


SUPPLÉMENT. 


1448 


portons  à  ractif  de  I Jiidau,  deux  fiâtes  typogr.  se 
ftoot  glissées  :  sa  lieu  de  PredigCt  Uses  :  Pràtlçt  \ 
remplacei  KOndre  par  K(Mte, 

Col.  742.  LiPSiA. 

•  Od  a  Tonlu  reporter  ii  1480  la  typogr.  à  Leip- 
sick  ;  •  TOjes  à  ce  si^et  une  longue  et  savante  dis- 
sertation «te  Freyug,  dans  son  Adparatuê  lÀtten^ 
rius  (Ups.,  17M),  5«  toI.,  p.  486. 

Col.  744.  LiPSTAoïDii. 

Nous  trouvons  trace  d'imprimerie  à  Lipp*iodt  en 
1711  :  MelanehoUsche  neben-êtunden  Uber  (êob 
elendc  Uben  dieter  welt,  Uppstadt,  1711,  in-8o 
(cat.  Dubois,  IV,  n*  10,210). 

Col.  745.  LiTOMisrjuM. 

Le  cataL  Bearxi  (no  701)  nous  fournit  le  titre  d*un 
ouvrage  imprimé  à  LeutomiâcM  en  1580,  et  le  nom 
du  typographe  :  Prawa  âtestskà,  A  la  fin  :  Ktmek 
wueeh  Prâaw  Miestskyetu 

Hoc.  opus  luriê  imptsum  in  LiiomjfêM.  Fer 
Alexâdnim  phnetuem  :  Menu  aprUU  (sic)  t  wmo 
salutiâ  nottre  l&SO,  in-fol.  goth. 

Col.  746.  LiVERPOOL. 
Au  lieu  de  Mémoires^  lises  t  Memotrs, 

LoBAVu,  Lôbau,  I/Bbau,  près  de  Zôblitz. 

Col.   747.    LOBRUNUM. 

If.  G.  Brunet,  le  bibliogr.  bordelais,  nous  écrit  : 
■  Je  suis  tenté  de  croire  aue  LaUbwrè  est  une  tille 
imaginaire  {LaUen  en  allemand  signifie  Mgoyer)  ; 
le  titre  que  vous  reproduises  ne  peut^il  pas  se  tra- 
duire par  U  Livre  de»  Bigvee,  kùtoire  curieuie  et 
ptaiionte  de»  Bègues,  imfnimieà  BègmviiUt* 
Nous  nous  rangeons  de  tout  ccsur  à  Popinlon  de 
notre  excellent  confrère. 

Col.  748.  LocLE  (le). 

Dante  des  morts  pour  servir  de  miroir  à  la  na- 
ture humaine,  avec  le  costume  dessiné  à  la  mo- 
derne.  Au  Locle,  ches  S.  Girardet,  1788,  2  part,  en 
un  vol.  in-80. 

Col.  749.  Locus  b.  Marine,  Marienfeld. 

Col.  750.  LoERAcuM^  anc.  désignation  de 

Carhi'uhe,  voy.  Caroli  Hesychium. 

Sous  ce  nom  nous  trouvons  trace  dMmpression  : 
Serenissimi  MarcMonis  et  Principis  Bada-Durla' 
censis,  Hortus  Carolsruhanuf  in  très  ordines  di' 
gestus,  exMbens  nomina  plantarum  exoticarum,,. 
Auctore  Josua  Bislero  Pharmacopœo,  Lceraci, 
Samuel  Augustus  de  la  Carrière,  1747,  in-8o  (à  l'Ar- 
senal). 

Col.    75<.    LONDINIIIM. 

Au  niilten  de  la  col.  752,  rétablisses  la  locution 
proverbiale  :  as  blind  Bayard, 

Col.  756.  Longosalissa. 

A  la  4«  ligne  de  la  col.  757,  au  lieu  de  gesangen, 
lises.:  gefangen. 

Col.  760.  LounANs,  ville  de  France,  sur 
la  Seillc,  chef-lieu  d'arrond.  du  dép. 
de  Saône-et-Loire. 

Nous  ne  pouvons  prouver  que  Part  typogr.  ait  été 
exercé  dans  celte  petite  ville  antérieurement  au 
xixe  i  siècle,  et  cependant  nous  trouvons  :  Bêcher- 
ches  pour  servir  à  l'histoire  de  l* arquebuse  de 
Poni-de-Vaux^  par  M,  C,  E,  B,  />.  S,  (Charles- 
Emmanuel-Borjon  de  Sccllery),  ancien  capitaine  de 
la  compagnie,  L^ulians,  1780,  in-8<>  de  48  p.,  tiré  à 
SO  exempl. 

M.  Sirand  [bibliogr,  de  VAin)  nous  apprend  que 
M.  Borjon  de  Scellery,  gouverneur  de  Pont-de-Vaux, 


imprimait  lui-même  ses  opusculcii  empnuntait  le 
nom  de  localités  voisines,  mais  qu'en  réalité  aes 
presses  roulaient  dans  la  ville  néme  de  Poot^de- 
Vaux  (Toy.  Pono-Valensis). 

LOVANU. 

Nous  avoiu  renvoyé  le  tecteur  pour  Pbbtolre 
typogr.  de  Louvain  à  M.  Bernard,  et  particulière- 
ment à  M.  Van-Iseghem  ;  akin  n'avait  point  encore 
paru  Texcellente  monographie  consacrée  par  M.  Hol- 
trop  à  Tliierry  Martens  d'AkMt. 

Voici  quelûnes  notes  que  ce  bibliogr.  a  bien 
voulu  nous  adresser  : 

Nous  avions  dit  que  Jean  de  Westpbalie  avait  d'fe- 
bord  résidé  dans  l'enceinte  de  runiversiié  t  ■  J'ïi  dé- 
montré {Momsm,  typog,,  p.  50),  nous  dit  M.  Bol- 
trop,  que  les  mots  «  in  aima  univertltate  Looa' 
niensi  residens,  •  n'ont  pas  la  signification  que 
Lambinet  y  atucbe.  J.  de  Westpbalie  n^  pas  im- 
primé d^abord  dans  l'eneeinte  de  l'université,  pmÈs 
en  ville.  Aussi  avait-il  des  apprentis  ou  compagnons 
dès  son  di&ui  à  Louvain  eomme  imprimeur.  Déjà 
en  1475-74  les  comptes  de  la  ville  enregistrent  uoe 
livraison  de  buit  inesures  de  bière  de  houblon,  faite 
en  réduction  de  taxe  par  la  brasserie  VOrgue  àlcun 
de  Westpbalie  et  à  ses  compagnons  {eum  soetti 
suis). 

■  Pendant  son  étabUssement  à  Louvain  (1473, 
Juin  1474),  Jean  de  Westpbalie  a  été  à  Alost,  mais 
depuis  ce  moment  il  n'a  pas  quitté  Louvain.  Ses  dé- 
paru pon!r  d'autres  villes,  entra  autres  pour  Nlmi^goe, 
reposent  sur  des  erreurs.  La  souscription  de  sa 
réimpressioa  des  Bpistolœ  Engêlberti  aUtifieis  :  te 
Novbnagio,  Impressa  per  wu  Joannem  de  WeaU- 
fallu  {Monmm,  typogr,  pi.  87  [17],  y  a  donné  lien. 
Les  mou  t  ■  te  flovimaaio  •  appartiennent  à  la 
réimpression  de  la  aouscription  de  rédltion  de  ?fl- 
mègue.  • 

Nous  avions  avancé  que  J.  de  Westpbalie  èuit 
mort  vers  1495  :  «  Il  a  publié  avec  son  nom  en  1495 
un  Augustinus  de  Trinitate,  in-fol.;  en  1496  une 
Legenaa  S.  Annœ^  in-8o  min.  Ces  deux  livres  sont 
conservés  à  la  bibl.  roy.  de  la  Haye,  et  portés  au 
Catal,  des  Incunables^  sons  les  n<»  127  et  128.  Jeso 
de  Westphalie  vivait  encore  en  1541.  • 

Jean  Vcidener  est  arriva  de  Cologne  à  la  fin  de 
1470...  •Bemarque:  Jean  Veldener  s'est  fait  Ins- 
crire le  50  Juillet  1475,  sur  le  registre-matricule  de 
l'université  de  Louvain.  Le  Theramo  de  1474  et 
V Angélus  de  Gambiglionibus  de  1475  sont  imprimés 
par  Veldener  à  Louvain.»  (Voy.  Uonum,  typogr,^ 
p.  479.) 

Conrard  de  Padcrborn  et  Conrard  Braem,  avons- 
nous  dit,  qui  peut-être  oc  font  qu'un...  ■  Conrad 
de  Westfalia  Paderbomensis  fut  immatriculé  4  l'u- 
niversité de  louvain,  le  27  février  1476.  Braem,  ori- 
ginaire de  Cologne,  y  fut  inscrit  le  20  Juillet  1474  ; 
ce  sont  donc  deux  personnages  bien  distincts.  Leurs 
types  n'ont  point  de  rapport  ■  (voy.  Monum.  ty- 
pogr,^  pi.  52  [89]). 

Nous  avons  cité  le  grand  Erasme  comme  l'un  des 

8 lus  illustres  professeurs  de  l'université  de  Louvain  1 
>ù  avons-nous  puisé  cette  sottise  7  II  nous  est  im- 
possible de  le  savoir  aujourd'hui,  et  y.  Holirop 
nous  fait  remarquer  avec  autant  de  raison  que  de 
simplicité,  qu'Erasme  n'a  pu  professer  à  Louvain, 
puisqu'il  n'a  figuré  comme  professeur  daiu  aucune 
université. 

Col.   761.   LUBECA. 

A  la  fin  :  xu  LUbeck  gedruckten  medersâehtiuhen, 
lisez  :  Niedersâchsischen,. 

Col.  762.  LuBECA  AD  Chronlm. 

Socintens  et  unitaires  ne  font  qu'une  seule  et 
même  secte  ;  c'est  au  contraire  pendant  la  vie  de 
Jean  Kirzka,  châtelain  de  Vilna,  protecteur  des  So- 
cinieos,  que  P.  B.  Kmiu  éUblit  ta  première  typogr. 
i  Lubiect^  typogr.  dont  les  premières  productions 
ont  toulement  disparu. 


H49 


SUPPLÉMENT. 


i450 


Col.  767.  LucoMONis  mons,  le  Luckmanier. 

Col.  768.  LuDOBiA. 

Au  lieu  de  Gra(^8se,  Useï  partout  iGraes$e;  au 
lieu  de  Cambdfrn,  Camden  ;  au  lie^  de  Spriînerf 
Spruner,  etc. 

Col.   769.   LUGPUNDM. 

Nous  avons  compris  Galliot  du  Pré  parmi  les  Im- 
primeurs lyonnais  ;  ce  typographe  célèbre  n*a  ja- 
mais dirigé,  que  nous  aachiona,  d'autre  établisse- 
ment que  celui  de  Parla. 

Col.   770.  Ligne  î>.  Catchwoords;  lisez  ; 
Catchwords. 

Col.  771.  LuGDUNUM  Batavordm. 

Nous  avons  cité  trois  imprimeurs  ayant  exercé 
dans  cette  ville  au  xve  siècle  (et  nous  devons  réta- 
blir l'orthographe  du  nom  de  l'un  d'eux  :  Hugo 
Janssœn  van  Wcerden)\  M.  lloltrop  nous  en  si- 
gnale un  quatrième  :  Comells  Kers,  qui  publia  à 
I>!lde  un  livre  à  la  date  du  12  avril  14M.  Ge  biblio- 
graphe en  a  donné  le  fae-simiU  dans  les  Monum. 
typoçr.  des  Payê'Bai  k  \i  pi.  112  rM**']  d'après 
l'exemplaire  unique  acquis  par  la  BibUoth.  royale  de 
la  Haye,  depuis  bi  publication  du  CataL  de$  Ineu- 
nablêê. 

M.  Holtrop  ajoute  :  ■  Induit  en  erreur  par  des 
bibliographes  qui  ont  affirmé  que  Jan  Severs  a  pu- 
blié des  livres  avant  1500,  et  comme  les  livres  publiés 
à  la  un  du  XV*  siècle  ou  au  commencement  du  XYi% 
sans  date,  sont  très-difficiles  ft  distinguer,  J'ai  placé 
dans  mon  Catalogue  des  Incunables  deux  ou  trois 
livres  publiés  par  Jan  Severs,  saiM  do/e,  parmi  les  pro- 
duits du  xve  siècle.  Comme  dépuis  Je  n'ai  rencontré 
aucune  édition  de  Jan  Severs  antérieure  A  l'an  1500, 
Je  n'ai  pas  dû  comprendre  cet  imprimeur  dans  mes 


Monuments  typogr,   parmi    les  typographes  du 
xv«  siècle.  • 

n  nous  faut  encore  jouter  Gorert  van  Gbemen, 
l'imprimeur  de  Gouda,  qui  exerça  à  Leide  et  de  là 
partit  pour  Copenhague.  La  bibiioth.  de  La  Haye 
vient  a*acquénr  un  opoacule  intitulé  :  Den  Ghees- 
tettken  Minnenbrief^  etc.  {LUtera  amatoria  spûri' 
tualis).:  Gheprent  te  Leyden  bl  mi  Gooaert  van 
Ghemen,  pet.  in-8o  s.  d.,  avec  une  grav.  a.  ImIs  et 
les  armoiries  de  la  ville  de  LeIde,  deux,  clefs  croi- 
sées. La  msOuscule  I  et  les  types  sont  les  mêmes  que 
ceux  qu'il  employait  k  Gouda. 

Col.  772. 

Mais  ce  n'est  que  l'année  suivante  que  le  proto- 
typographe de  la  Haye,  lisex  :  de  Leide. 

Le  Tol.  de  Thomas  de  Aguino  de  humanitate 
Christi  n'est  pas  ft  la  bibiioth.  de  la  Haye,  mais  11  est 
conservé  au  Muséum  Meermanno-Westroenlanum, 
et  est  décrit  au  no  636  du  CataL  des  Inetmables,  Le 
fac-slmiie  de  la  souscription  du  livre  et  la  marque 
de  l'imprimeur  sont  reproduita  à  la  pL  112  [86*] 
des  Monum,  typogr. 

Col.  775.  LuPELLiMONS^  Moniîuel,  ville  de 
Fr.  (Ain);  voy.  plus  bas  Mons  Lupelli. 

Col.  776.   LusTENA,   Lxtstnauy  bourg  du 
Vorarlberg. 

Col.  778.  Lycium? 

Probablement  un  lieu  d'impression  supposé  ;  Lor. 
Glustlniani  {BUfliolh,  del  Regtw  di  NapoU,  p.  148) 
cite  :  Nieeolô  Caputo^  de  Tarantulœ  anaiome  et 
morsu,  opusculum  Mstorico-mecfuuticum,  in  qho 
nonnuUœ  demonsirantur  inseeti  particulœ  ab  aliis 
non  adhue  inventes,  Lycii,  17M,  in-8o.  Melxl  non 
plus  que  Haym  ne  citent  ce  volume. 


M 


Col.  78{.  Macbbata. 

Antonio  {Bibl.  novti^  II,  258)  cite  on  volume  Im- 
primé à  Macerata  en  1575  :  Rapkaet  Rtera,  Baret- 
nonensis^  de  Miraeutis  Virgtnis  Lauretanœ,  Ma- 
cérât», apud  Seb.  Martellini,  1575,  in-8*. 

Col.  789.  Magno-Varadinum,  voy.  Varadi- 

NUM. 

Maininga,  voy.  Meinunga. 

Col.  791.  Malchovu^  Mecklembz, 

Col.  792.  Maluacum,  Maillé  (Vendée). 

Nous  trouvons  encore  {Cat,  de  la  BibL  Imp,,  I, 
081)  :  Propos  dorés  sur  l'autorité  tyraimique  de 
Cocino  (sic),  Florentin,  marquis  d'Ancre,  mare-' 
chai  de  France,  et  prétendant  la  royauté,..  Maillet 
(sic),  impr.  de  J.  Moussac  (sic),  1617,  in-8*,  pièce 
vraisemblablement  Imprimée  à  i^ia. 

Col.  793.  Malmogia^  Malmô,  Malmoe. 

Col.  794.  Malopassqs  ;  au  lieu  de  Chester- 
shire,  lisez  Cheshirc. 

Col.  795.  Mancunium. 

a  la  k*  ligne  du  second  paragr.,  rétabliaaet  le  mot 
latin  Catalogus. 

Col.  796.  Mansfelda.  und  von  poKHsche, 
lisez  :  politischen. 

Col.  796.  Mansfield. 


Itfiublisseï  le  Utre  :  The  Hittory  of  MunsfleUl 
and  ils  environs. 

Col.  798.  Mantda. 

Thomas  Septem  Castrensto,  natif  de  Sieben  (Her- 
raannstadt). 

Col.  802.  Margaretrjs  Ins.^  Margarethen- 
insel. 

Col.  807.  Marpdrgum,  Marpurg,  dans  l'é- 
lectorat  de  Hesse-Cassel. 

■  Un  livre  infiniment  précieux  est  la  Bible  an» 
glaise,,,  •  M.  Brunet  del  Bordeaux  nous  écrit  :  c  Ce 
n'est  pas  la  Bible,  ce  n'est  que  le  Pentateuque; 
peut-être  auries-vous  pu  indiquer ixtwndes  (p.  1827), 
qui  donne  de  longs  détails  sur  ce  volume  ;  il  cite 
une  adjudication  (vente  Gardner,  en  Juillet  1854)  i 
159  livres  st.,  soit  S075  fr.,  chiffre  bien  supérieur  i 
celui  de  la  vente  (Jtteraon  •  (voy.  Metclli  Glstbuh). 

Col.  810.  Masaris,  Mazara. 

«  Stampata  in  Uarzaria  a  la  libraria  dal  Jésus 
appresso  son  Zulian  »...  traduises  :  Stampata  in 
Merceria  (rue  de  Venise  qui  avoiaine  la  place  Saint- 
Marc),  appresso  son  Zulian,  église  qui  se  trouve  au 
milieu  de  la  Merceria  ;  le  dialecte  seul  aurait  dA  in- 
diquer Venise  [Commun,  de  M.  Delacourtie]. 

Masciacum^  Schwatz, 
Maseca^  Maaseyk. 


1451 


SUPPÏJÊMENT. 


4452 


Col.  819.  Mechlinia. 

M.  Polain,  archiviste  de  Liège,  cite  comme  pre- 
mier produit  des  presses  de  Jacob  Heiodricx  à  Mali- 
nés,  un  petit  livret  in-12  de  Al  pp;.  ne  portant  pas 
de  nom  d^imprimeur,  et  intiu:  tFatraehtige  hU^ 
tarie  (Hisu  véridiques). 

Le  second  imprimeur  de  Malines,  dont  on  connaît 
le  nom,  s*appelle  Gillis  van  CranenbroBck  (1582). 

L'établissement  de  Heyndric  Jaey  ou  Jayc  date  de 
1611. 

Nous  avons  dit  que  le  cat.  de  Busschcr  de  Gand 
avait  été  rédigé  par  Tauteur  de  la  Bibtioar,  inttruc- 
tive  !  ceci  est  une  erreur  ;  Gnil.-Fr.  de  Bure  était 
mort  le  15  Janvier  1782  ;  son  fils  ou  neveu,  Guil- 
laume de  Bure  Palné,  celui  que  Tabbé  Rive  appelle 
M.  Guillaume  et  qui  fit  la  vente  du  duc  de  bi  YaU 
llëre,  rédigea  les  trois  cat.  Busscber. 

Col.  820.  Medelica,  Melk,  bourg  d'Autri- 
che ;  épopée  de  Niebelungen^  lisez:  df s. 

Col.  823.  Mediolaniih. 

Nous  avons  dit  que  Léonard  de  Vinci  était  Milanais, 
c'est  une  erreur  :  Léonard  éuit  Florentin,  né  au 
cbâtean  de  Vinci,  près  d*£mpoli,  dans  le  Val  d*Amo. 

Col.  827.  Megalopous. 

A  propos  du  livre  de  Jurieu,  que  nous  avons  ciié 
sous  la  rubrique  :  Meketbourg,  M.  G.  Brunet  de 
Bordeaux  nous  écrit  :  •  Je  serais  bien  porté  à  regar- 
der Mekelbourg  comme  lieu  supposé,  et  Makelcbauw 
(nom  bizarre)  comme  un  de  ces  imprimeurs  imagi- 
naires si  fréquents,  à  cette  époque,  dans  la  typogra- 
phie hollandaise.  11  paraît  singulier  que  Jurieu,  qui 
se  faisait  imprimer  sans  obstacle  dans  les  Pays-Bas, 
eût  été  chercher  un  imprimeur  fort  loin,  au-delà 
île  TElbe,  dans  un  pays  où  personne  ne  connaissait 
un  mot  de  français.  • 

Nous  donnons  acte  à  M.Brunetde  cette  judicieuse 
observation  ;  malheureusement  nous  n'avons  point 
sous  les  yeux  le  volume  en  question,  et  c'est  par 
Tcxamen  attentif  des  caractères  et  du  papier  que 
Ton  peut  seulement  arriver  à  résoudre  ce  genre  de 
difficultés. 

Meinunga,  Meiningen,  chef-lieu  de  l'anc. 
duché...,  lisez  :  du  duché.  —  Plus  loin: 
Coburgen,  lisez  :  Coburg. 

Col.  830.  Meubocus  mons,  appelé  commu- 
nément :  Melibœus, 

Col.  832,  Memelia.  CurUche-Haff,  lisez  : 
Kurische-Haff. 

Col.  834.  Mentksa  Bastia.  Sprùner,  lisez 
Spruner, 

Menena,  Menin, 

M.  de  Reiffenberg  t»ii  remonter  Pimpr.  dans  cette 
ville  ft  1676  ;  nous  avions  contesté  cette  assertion, 
il  nous  faut  bien  revenir  sur  ce  fait.  Nous  avons  dé- 
couvert aux  curieux  caul.  publiés  par  Jansson- 
Waesbergbe,  à  Amsterdam  (1675-1685),  un  ouvrage 
exécuté  k  Menin  Tannée  précédente  :  Oarsproncli 
der  Jansenitterpe  (origine  du  Jansénisme),  met 
eenige  regelen  en  onderwijsingen^  in'l  iicht   Ge- 

brachU  door  den  Heer  Martnde met  privilégie 

gedrucht.  Menene,  1075,  io-8o. 

Col.  835.  Meraxia.  Etschlande^  lisez  :  Ets- 
chland. 

Col.  837.  Messaga. 

lr«  igné  :  cbe,  lisez  :  che. 

8*  ligne  X  reroslmile,  lisez  :  è  veroslmlle. 

Col.  843.  MlLITELLUM. 


A  la  ligne  6  de  la  note  biM.,  Diicane,  liset  :  tHs- 

COTTt, 

Col.    948.    NOVUM    FASUM    BOLESLAI,    TOV. 

Neo-Boleslavia. 

Col.  849.  MoGONTiAcuM^  Mayeme,  tUIc  de 
Tanc.  gr.-duché,  lisez  :  du  gr.-duché. 

Col.  854. 
Epitaphe  de  Guteoberg  :  Aitns  inpiesucke..... 

lisez  :  ART18  IMPBBMOIIIE. 

Col.  862.  MoNASTERiuM^  MtmihmùnsUT  ^ 
dans  rOber-PfalZy  partie  de  la  Bavière 
qui  confine  à  la  Bohème. 

MoNAST.  AD  ÀLicoNiutf^  AltmM'Mùruter 
(Regenkreis). 

Col.  864.  MoNAST.  DE  DisEims.  L'article 
consacré  à  ce  monastère  du  canton  dos 
Grisons  (et  non  pas  du  Tyrol)  fait 
double  emploi;  voy.  Desertinum. 

Col.  867.  MoNAST.  Rivi  Sica. 

Le  volume  Imprimé  ft  Médina  de  Mo  9eeo  en 
1018  -auquel  nous  avons  fait  allusion  est  celui-ci  : 
Pedro  Diuflez  de  Castro.  Santoral  Serafico  de  Iom 
festividades,  y  santos  que  ie  eelebran  en  la  Sera- 
fiea  religion  denuettro  Padre  S,  FraneiMeo,  rom- 
pueMo  por  el  padre  Fray  Pedro  NuHez  de  Castro, 
Impresso  en  el  conuento  de  San  Francisco  de  llio- 
Seco,  1618,  in-fol.  Bauer  (5imp<.,l,  S21),  qui  cite  ct> 
rare  volume,  le  croit  imprimé  à  Sabimanca  :  c*esi 
une  erreur;  voy.  Antonio  {BitL  nova.  II,  p.  223). 

Col.  869.  Mon.  Uttimpurense  :  près  de 
Memmingen. 

Mon.  s.  VicTORîs  prope  Moguntiam, 

Il  est  fort  improbable,  nous  dit  O.  Mûndler,  que 
le  François  Beham,  imprimeur,  ne  fasse  qu'un  avec 
le  graveur  Hans-Sebald  Bcham;  le  nom  était  com- 
mun. 

Col.  870.  Mon.  Wahstenense,  voy.  Waf»— 

TENjE. 

Col.  872.  Moxs  ALBAxrs. 

Antonio  {Btbl.  nova,  I,  085)  nous  donne  le  titre 
d*un  livre  souscrit  au  nom  de  Montaoban,  à  la  datedi- 
1518  ;  nous  Tenregisirons  sous  toutes  réserves  :  Juan 
Dotz.  Cunabula  omnium  fere  arientiarum ,  tt 
prœcipue  Physicalium  difficultatum,  in  propor- 
tionibus  et  proport ionalibus,  Moni.ilbani,  1518.  i> 
Juan  Dolz,  docteur  aragonaîs,  était  venu  se  lixer  j 
Paris,  oii  il  devint  recteur  du  collège  de  Lisieu\. 

Un  livre  imprimé  à  Montauban  en  1574  figure  au 
premier  volume  du  Cat.  de  l'Hist,  de  France,  à  i.i 
Bibl.  imp.  (p.  29!i). 

Col.  873.  MoNS  AoriLAHiiM,  VArWerg^  prin- 
cipal groupe  des  montagnes  du  Vorarl- 
berg,  province  autrichienne  voisin*»  du 
Tyrol. 

Col.   874.  Mons  Ascibi:rgius,  Zobtenbertj, 

f»rès  de  "Schweidnitz,  auS.-O.  de  Br€s- 
au. 

Col.  876.  MoNs  cixERis.  Que  l'on  peut  con- 
sidérer après...  lisez  :  avec. 

Col.  878.  Moxs  GuTTNA.  Abb.  de  Strashow , 
lisez  :  Strahotc. 

(]ol.  879.  Mons Lipelli. 

M.  Sirand  {Bibliogr.  de  l'Ain)  nous  donne  d*o- 
près  Brunet  le  titre  d'un  Tolume  imprimr  k  Motit. 


4453 


SUPPLÉMENT. 


U54 


luel  en  1576  :  Le  Xllh  livre  d'Amadli  {SUvee  dé 
la  Setve)  irad,  par  Gohorry,  avec  une  seule  pièce 
de  vers  (réimpr.  sur  Tédition  de  Paris,  1571,  qui  en 
a  quatre),  k  Montluel,  1576,  in-16  (voy.  Manuel, 
tom.  1,  col.  216). 

En  179S ,  un  assex  grand  nombre  d*arrèté8  des 
représentants  de  la  Convention,  en  mission  dans  les 
départements,  sont  datés  :  de  Montluel,  de  /'(m- 
primerie  de  l'armée  ;  cette  imprimerie  fat  dirigée 
par  M.  Legrand,  sur  la  réquisition  de  l'autorité  mi- 
litaire, lequel  était  associé  A  Bourg  de  P.-Fr.  Bot- 
tier; ce  M.  Legrand,  incarcéré  en  octobre  1703, 
périt  sur  l*échafaud,  à  Lyon,  le  IS  février  1794. 

Col.  882.  MoNS  Presbtteri^  Montpreveyre, 
dans  le  canton  de  Vaud. 

Col.  889.  MONTRIEUX  (MoNS  RIDENS). 

«  On  a  soutenu..  >,  Uses  :  M.  de  Jouy,  dans  1*170" 
mite  en  Province  (t.  XII),  a  soutenu... 

Nous  croyons  que  Tiropression  des  premières 
Lettre»  provinciatee  est  due  au  typographe  de  Ven- 
dôme, Sébastien  Hyp  ou  liip;  quant  au  fait  même 
un  peu  romanesque  du  souterrain  de  Montrieux, 
nous  n'avons  pu  recueillir  aucun  document  sérieux 
ou  nouveau  :  «  Ces  imprimeries  clandestines,  disait 
le  regrettable  Sainte-Beuve,  vous  échapperont  tou- 
jours, par  cela  même  qu'elles  sont  clandestines*  ■ 

Col.  893.  MosœviA. 

En  signalant  la  blbl.  du  saint-synode  à  Ifosoou, 
nous  avons  parlé  des  mss.  grecs  qu'elle  possédait  ; 
rétablisse!;  les  chiffres  :  des  vue  et  viii«  siècles.  — 
«  La  plupart  provenaient  des  couvents  du  mont 
Aihos,  entre  autres  de  celles...  »,  lisez  :  entre  autres 
des  biblioth.  de  Salnt-Athanase,  etc. 


Col.  897.  MoLHUsiutf  St:pER.  Ai.sati;E. 

M;  Risteihuber  de  Strasbourg  a  bien  voulu  nous 
donner  le  titre  détaillé  du  premier  volume  imprimé  ft 
Mulhouse  :  Von  alterlei  speysen  so  dienstlichen 
tuor  mentchlicher  narunç,  durcit  Doctor  Lauren- 
tium  Prlesen^  vor  dreyuîg  Jaren  beschriben  zuor 
besserung  menteklieher  gesundheit,  Vwd  jetz  durch 
M,  MalthyB  Erben  in  truck  geben.  Une  vignette, 

?[ui  occupe  plus  du  tiers  de  la  page,  représente  une 
emme  ooni  les  pieds  nus  reposent  sur  des  instru- 
menu  è  vent;  dans  sa  main  droite  elle  presse  deux 
cœurs,  dans  la  gauche  elle  tient  une  viole;  une 
guirlande  ovale  entoure  le  tout  avec  cette  inscrip- 
tion :  Ut  in  Felabro  OUarii^  1558.  Au-dessous  on 
lit  :  Getruekt  zu  MHUnùen  in  Oberen  Bbau^ 
durch  Peter  Sckmid,  Anno  M.D.LtJL  Le  livre,  qui 
n*a  que  20  pp.  in-ft",  est  dédié  au  grefOerde  Mulhou- 
se, Llrich  Wielandt.  et  se  termine  par  six  vers  alle- 
mands composés  aussi  par  U  Fries. 

D'après  Graf  {Ui»t,  de  Mulhouu,  tom.  I,  p.  107), 
Peter  Schmid  de  Francfort  commença  i  imprimer  è 
Mulhouse  en  1556,  et  quiua  cette  ville  en  1564, 
restant  devoir  à  la  municipalité  iOO  florins,  il  y  a 
des  volumes  imprimés  par  achmid  et  Schircnbrandt, 
ajoute  notre  savant  correspondant,  qui  ne  portent 
pas  de  date. 

Col.  900.  MuRUS^  MuRENSE  Cœnobiitm. 

Le  caul.  Teleki  (11,581)  nous  donne  :  Vindlclœ 
Actorum  Murentium,  opéra  FriU,  Kopp.  Murap, 
1750,  in-40. 

Col.  902.  Mutina. 

■  Jean  Wurster,  disons-nous,  n'imprime  plus  à 
Modène  en  1476  a,  i^Joutes  :  L'année  suivante  on 
le  retrouve  à  Milan. 


N 


Col.  90IS.  Nader£. 

!«  poëme  de  D.  Man.  de  Villegas  eit  cité  par  An- 
tonio iBibl,  nova,  U,  291). 

Col.  908.  Namon,  Namurcum,  voy.  Addati- 

CORIJM  OPP. 

lie  premier  imprimeur  de  Namur  s'appelle  Thierri 
Furlet  et  non  point  Henri  ;  il  obtient  de  la  munici- 
palité les  fonds  nécessaires  à  ses  premiers  frais  d*é- 
ublissement. 

Le  second  imprimeur  qui  se  fixe  dans  cette  ville 
en  16S7  obtient  15  écus,  et,  en  outre,  Texemption  des 
aides^xtraordinalres  et  du  logement  des  gens  de 
guerre. 

Enfin  le  troisième,  éubli  en  1650,  obtient  en 
outre  l'exemption  du  guet  et  de  bi  garde. 

Col.  910.  Naittuacum. 

L'imprimerie  remonte  à  Nantua  aux  premières 
années  de  la  Bévofntion  :  Deux  associés,  Dufour  et 
Josserandy  y  fondent  un  établissement  typographi- 
que au  commencement  de  1701  :  Bèglement  de  la 
société  populaire  de  Naniua,  arrêté  danê  la  téan- 
ce  du  30  nivôie  au  III,  Nantua,  Dufour  et  Josse- 
rand,  in-8o  de  21  p.  Ces  deux  imprimeurs  quittent 
la  ville  Tannée  suivante  et  vont  s'établir  à  Bourg. 
Ce  n'est  qu'en  1820  qu'un  brevet  d'impr.  est  repris 
par  M.  Dufour  à  ht  même  résidence. 

Col.   91  i.  Nantuatjs.   Vechtland,  lisez  : 
Uechtlcmd, 

Col.  912.  Narona.  Graesse^  lisez  Graesse. 

Col.  915.  Neapolis. 


Un  mot  oublié  au  second  vers  adressé  à  l'Impri- 
meur de  l'édlt.  princep$  de  Sénèque  t  Vixque  erai 
hœc  ullus  €ui  bene  nota  forent. 

Col.  920.  Neoburgense  Claustrum. 

Ce  n'est  point  au  1TI«  siècle,  mais  au  xve,  qu'il 
confient  de  reporter  l'imprimerie  conventuelle  de 
Klostcmcuburg,  si  nous  acceptons  le  renseignement 
donné  par  notre  érudlt  libraire,  M.  Edw.  Tross 
(vi«  eau  de  1868,  n*  S78K,  et  ni*  cat.  1860,  n-  2857- 
58):  Bulla  Canonizationi»  San\\eti  Leopoldi  Mar- 
chionis  :  ||  Innocentius  Epût  eeruut  eeruo^  dd.  Ad 
ppe\tuam  rei  memoriâ,,,  A  la  fin  :  ikUU  Borne 
Apud  mucIU  petrz.  |)  Anno  iHcamacioni»  domintce. 
Milletimo  quadrige  [\teêimo  octiiageaimo  quarto, 
Octauo  Idut  Januarij  pOUiÂcaiuë  nottri.  Anno 
prinu),  s.  I.,  pet.  in-4*  de  Hi  n.  à  M  lign.  par  page. 
M.  Tross  dit  fonnellement  que  cette  pièce  rare  fut 
exécutée  au  monastère  de  Kloateméuburg,  et  si- 
gnale même  un  second  tirage  avec  quelques  difRb- 
reoces;  nous  avoua  décrit  Jadis  au  catat.  Solar  une 
pièce  sortie  bien  probablement  des  mêmes  prestes  t 
ûefentorium  CanoniiaiioniM  S,  Leopoldi,  s.  1.  n.  d., 
ïoA*  {Coi.  rois.,  n*  1814). 

Col.  921.  Neoburgum^  NeuchâteL 
Col.  923.  Neopyrgum  ad  Menium. 

Ugne  V.  Kinder,  ll&ex  :  Kindert, 

Ligne  VU.  Exorci»me,  lisex  :  Exoreismo, 

Col.  927.  Niciense  Monast.,  Nécy,  Nky, 
en  Savoie^  monastère;  d'où  est  venu 
le  nom  tïAnneqf. 

Nous  trouvons  :  Oraiaon  funèbre  nar  la  ioinetê 


1455 


SUPPLÉMENT. 


i45^ 


v(e  de  la  B,  mire  de  Chantai,  prontmeie  en  traie 
Jours  en  Végliee  de  ton  premier  monaetère  à  iV'ry, 
en  Savoie,  proche  Mon  tombeem,  par  Mgr  Charité 
AuQ,  de  Saies,  Buesqme  et  Prince  de  Genève,  A  Ne- 
cy,  par  André  licyat,  en  U  rue  du  Paaquier,  lOM, 
peL  in-8*  de  xiii-2M  pp.  (cat.  Ijixarclie,  0225). 

Col.  935.  NoRTMBERGA^  Nùmberg. 

Nous  aurions  dû  rappeler,  qutnd  nous  avons  men- 
tionné Antoine  Koberger,  que  ce  grand  typographe 
rut  le  parrain  d*AIbrecht  DQrcr. 

Col.  938. 

Uictael  Wolgemutb  qui  eut  la  gloire  d*ètre  le  prt' 
mier  maître  d*A.  DQrer,  supprimes  le  mot  :  premier* 

Co\.  939.  NoRLiNGucuM^  Nôrdlingen,  au 
N.-O.  d'Augsbourg. 

Col.  940.  NOTTINGHAM. 

Réublisses  le  mot  t  impeaehment^  dans  le  pre- 
mier titre. 

Nova  Curia. 

Nous  trouvons  trace  d'imprimerie  sous  la  rubrique 
Newbofeu,  en  1500,  sans  pouvoir  déterminer  exac- 
tement quel  est  ce  lieu  d'impression  i  Nova  Novo- 
rum,  NewexeitunçenauslOstenWfVestenlvon  iVe- 
wen  çefundenen  Landen,  etc,  Newhofen,  IMO,  in-4o 
{Index  gêner,  libr,  excutontm  ab  a.  159S,  ad  a. 
1000). 

Col.  942.  Novi. 

Relativement  au  livre  de  Pic  de  la  Uirandole  im- 

Brimé  en  1508.  nous  citerons  une  note  de  Tabbé 
lercier  de  St-Leger  t  «  livre  rarissime,  dit  cet  ex- 
cellent  bibliographe,  et  dont  les  caractères  italiques 
sont  très-remarquables.  L'édition  ne  se  trouve  pas 
dans  les  meilleurs  cat.,  et  elle  est  si  rare  que  Fabri- 
cius  a  cru  que  Touvrage  n'avait  Jamais  été  impri- 
mé, parce  qu'il  n'est  point  entré  dans  la  collection 
des  œuvres  de  Pic  de  la  Mirandole.  On  dojt  cette  édi- 
tion à  Benoit  Dulcibello,  espèce  d'imprimeur  fo- 
rain, mais  très-bon  artiste.  » 

Col.  944.  NoviODUNUM. 

Depuis  la  publication  de  la  note  bibliogr.  sur  Ne^ 
vcrs^  nous  avons  eu  entre  les  mains   une  intéres- 
sante brochure,  sp^'cialement  consacrée  à  rhistoire 
typogr.  de  cette  ville,  par  M.  Prosper  Régat,  impri- 
meur (1864,  in-8*  de  87  pp.)*  de  bquelle  nous  ex- 
trairons ce  qui  suit  :  Api^s  avoir  uassé  scrupuleu- 
sement en  revue  les  assertions  de  divers  auteurs  qui 
se  sont  occupés  de  l'établissement  de  l'imprimerie  à 
iNevers,  M.  Bégat   s'arrête  à  l'opinion  motivée  de 
Parmentier  [Hist-  du  Nivernais,  1705,  in-4'>):  •  C'est 
le  8  nov.  1556,  dit  cet  historien,  que  la  ville  accor- 
da A  un  imprimeur,  qui  n'est  pas  nommé,  une  mai- 
son propre  à  son  état,  sans  qu'il  en  payât  loyer,  et 
l'exempta  de  tous  subsides  réputés  propres  ;  mais, 
comme  il  était  de  mauvaise  conduite,  et  ou'il  impri- 
mait toutes  sortes  de  livres  prohibés,  on  lui  dta  son 
exemption  et  ses  privilèges  le  SO  mars  1561.  ■  P.  Gil- 
let,  autre  historien    nivernais,  parle  également,  à 
cette  même  date  de  1556,  d'un  impiinieur  inconnu, 

M.  Dégât  déclare  donc  qu'il  lui  paraît  constant 
qu'il  exista,  à  Nevers,  un  imprimeur  qui  précéda 
Pierre  Roussin,  dont  nous  avons  parlé,  mais  il  ne 
peut  citer  aucun  produit  de  ces  presses  anonymes. 

M.  de  Soultrait  pense  que  Pierre  Roussin  a  dû  ve- 
nir se  fixer  à  Nevers  vers  1588  ou  1589;  est-ce  le 


même  Pierre  Rousila  qui  imprionU  A  Lyon  eo  1587 
rAdvertitsement  sar  téàki  de  Henry  lll^  et  qei 
amait  été  attiré  à  Nevers  par  Louis  de  Goosague, 
et  y  serait  resté  Jusqu'en  léOOT  le  flUt  parait  assa 
probable. 

Le  premier  volone  que  M.  Bégat  signale  coBne 
exécuté  par  ce  typograMie,A  Nevers,  est  bien  la  col- 
lection des  Poèmes  de  Guy  Coquille,  que  nous  avoos 
d<|à  mentionnée,  et  le  second  :  Anaiogia  Arayrth 
pàœ  et  Chrysopeiœ^  par  Gaston  Clave,  1502,  ui-4», 
volume  d'une  rareté  exceptionneUe,  puisqu'oo  nVn 
connaît  qu'un  seul  exeuiplalre,  lequel  est  oonaervé 
à  Londres. 

Col.  945.  NovioMAGUs,  Nimégfue. 

Observations  de  M.  Holtrop  x 

10  «  dans  le  courant  desquels  ils  ftirent  exécutés.  > 
Rem.:  La  souscription  (Monvm.  typogr,^  pi.  87 
[17  a  S]),  dit  :  Epistota,.,  édita  et  compUata  in  corn- 
ventu  Noviomagenti  ontinis  prœdieatorum.:  Annn 
1470  atque  eodem  anno  in  prtdkto  opido ..  im- 
pressa,  Cest  donc  bien  dans  la  ville  de  Nlmègue 
que  fut  imprimée  cette  épitre,  que  Pauteur  aval: 
eompitée  et  écrite  dans  son  couvent. 

20  ■  Ils  ne  portent  pas  de  nom  dlmprimeor...  • 

Rem.:  Cest  vrai,  et  même  lorsque  je  publiais  le 
Cat,  des  Incunables,  ce  non  m'était  inconnu  ;  mai» 
pendant  que  Je  m'occupais  de  publier  les  Monmm, 
tvpogr,^  J'ai  confronté  les  livres  Impr.  à  Bois-le-Doc, 
par  Gérard  Leempt,  qui  se  dit  orlginaira  de  Niaiè- 

Îrue,  avec  les  éditions  anonymes  de  celte  vOle,  et 
'al  trouvé  que  les  tms  du  CuUiféx  étaient  Ideoti- 
ques  à  ceux  de  :  Konste  van  spreken  ende  van 
sw^hen  [Cat.  des  Incun,,  n»  5^  et  Monmn.  tg* 
pogr.,  pL  117  [ft5*j)  et  du  Tondalus  vgeloen  (Ifo- 
nwm.  typogr,,  pi.  50  [ISO*]).  La  diflérence  qui  se 

f présente  au  premier  aspect  provient  de  ce  que  les 
ivres  imprimés  i  Nimègue  sont  en  latin  et  fouraril> 
lent  d'abréviations  qui  ne  se  trouvent  pas  dans  le 
texte  hollandais  des  livres  de  Bois-le-Duc. 

So  «  Ce  volume  Tut  réimprimé  la  même  année  par 
Jean  de  Westphalic,  à  Louvain...  »  Rem.:  J.  de 
Westphalie  a  reimprimé  les  deux  volumes  {.Epitre»), 
voy.  mon  Cat.  des  Incunables  de  la  Uatfe^  n^  00. 
Je  doute  que  ce  soit  la  même  année,  Pédition  de 
J.  de  Westphalie  étant  sans  date.  Vov.  le  fac- 
similé  de  la  souscription  à  la  planche  87  [17  b]  des 
Monum.  typogr. 

Col.  950.  Nugaroudm,  Nogarol,  auj.  Mo- 
garo,  pet.  ville  de  l'arrood.  de  Condom 

(Gers). 

Conciles  en  1290  et  1S13. 

L'imprimerie  fonctionna  dans  cette  bourgade  aux 
époques  révolutionnain>s  :  Arrêté  du  représentamt 
au  peuple  Laurence,  en  séance  à  Auch,  le  28  messidor 
an  III^  portant  réorganisation  des  autorités  consti- 
tuées établies  à  Nogaro  et  à  Plaisance,  Placard  in- 
fol.,  à  Nogaro,  chex  Rudelle,  impr.  du  district,  s.  d. 
(1795): 

Col.  959.  Offenbachium.  Nous  avons  dit 
qu'OfTenbach  était  auj.  à  la  Pruss<'  ; 
nous  avons  été  trup  vite  ;  cette  ville 
appartient  encore  au  gr.-duché  d«» 
Hesse-Darmstadt. 

Col.  960.  Ottiniim.  Eutin  dépend  du  Hols- 
tein. 


1457 


SUPPLÉMENT. 


U58 


o 


('.ol.  964,  OLIVA9  MoNAST.  Olivknse. 

Un  second  volume  à  la  date  de  107ft  est  cité  par  le 
cnt.  BeanI  (n*  4^)  comme  provenant  de  Timprime- 
rie  conventoeOe  d*01iva  :  mavsotfum  Joan.  Ccai- 
mirii,  Polon,  Êieifi8f  AuQustiasImœ  Chriatinœ 
Alexandrtt  Gothorum  reçinœ,  oblatum  a  tj/pogra- 
phia  Monoêterii  OUven*it,  1074,  in-ft*. 

Col.  965.  Olnittuh.  Oelnitz  appartient  au 
royaume  de  Saxe. 

Olonna,  Corte  Olona.    • 

Col.  967.  Opavia. 

C'est  A  1785  que  M.  Cotton  reporte  Pimprimerie 
dans  la  ville  de  Troppao. 

Opi«,  Bopftngen-am-Nipf,  et  non  pas  sur 
l'Éger. 

Col.  968.  Oragnia. 

Nous  avons  cité  parmi  les  typographes  d*Oratf|(e 
au  xviie  siècle  Vhauorabte  Juann  Voart  ;  voici  ce 
que  nous  écrit  M.  G.  Brunet  de  Bordeaux  :  «  Vous 
regardes,  ce  semble,  ce  Jvann  Vuart,  qui  a  mis  son 
nom  à  VAlciclade  faneitUo  de  1052,  comme  un 
typogr.  réel  :  vous  n^avei,  sans  doute,  pas  Ju  la  dis- 
sertation italienne  de  Baseggio  sur  VAleibiade^  dis- 
sertaiion  dont  il  a  été  publié  une  tradactioa  firançaisc 
iParis,  J.  Gay,  1802,  pet.  in-80  de  78  pp.). 

«  Baseggio  montre  que  VAMMdae  est,  comme 
TOUS  ie  dites,  de  Ferrante  Pallavicino,  lequel  éuit 
alors  en  Suisse;  on  reconnaît  dans  Timpression  de 
1052  les  caractères,  le  papier  d'une  imprimerie  ge- 
nevoise, très-probablement  celle  de  J.  Stoer,  et  c'est 
de  U  même  officine  que  sort  le  rarissime  recueil  des 
Poeiie  di  fvoco,  sous  la  rubrique  de  Lucerka,  re- 
cueil très -vraisemblablement  fourni  par  F.  Pallavi- 
cino,  et  dont  on  ne  connaît  plus  qu'un  ou  deux 
exemplaires. 

«  On  n'a  Jamais,  Je  crois,  trouvé  d'autre  livre  que 
VAlMeiade  avec  le  nom  de  Juan  Vuart,  et  il  était  dif- 
ficile qu'un  typographe  s'avouât  hautement  comme 
ayant  mis  au  Jour  ce  livre  plus  que  scandaleux,  oà 
les  uns  ont  vu  un  Jeu  d'esprit,  où  d'autres  trouvent 
un  ton  sérieux  et  pénéiré  qui  porterait  à  mettre 
F.  P.  parmi  les  docteurs  de  VÈàugorisme.  • 


Col.  970.  Orchfygoyma? 

Quelle  est  la  localité  du  pavs  de  Galles  qui  corres- 
pond A  ce  nom  welsh?  MM.  Cotton,  Payne  et  Foss, 
Lowndes  et  Brunet,  qui  mentionnent  un  livre  sous- 
crit à  Orcbfygoyma,  en  1507,  ne  l'ont  pu  découvrir: 
Robertt  Criffitli,  Doiparih  Byrr  Aryrhann  oyn- 
tafi  ramaaeg  eymraeg  le  eair  laverQ  dyndou 
anhtpeor  i  una  chuewnyekai  na  doedyd  y  QV^' 
raeg  yn  dUediaUht  nai  scrtfennu  en  iaun.  A  Orch- 
fygoyma,  a  goronir  fry  1507.  Primo  Martii,  in-12.  Ce 
livre  est  fort  rare  et  peu  connu  ;  Lowndes  en  donne 
la  description  d'après  l'exempl.  incomplet  de  la  Gren* 
villiana;  Wm.  Maurice,  collectionneur  welsh  bien 
connu,  en  possède  un  exempl.  complet;  il  croit  ce 
livrw  imprimé  ft  Milan,  singulière  assertion  que  n'ac- 
cepte pas  Lowndes,  et  qui,  nous  devons  l'avouer, 
bien  que  nous  manquions  de  moyens  de  contrôle, 
est  faite  pour  étonner  tous  les  bibliographes  [M* 
GrenvUle^  11,  p.  010;  Lowndes,  IV,  210S). 

Col.  97i.  Oriens^  Lorient. 

Le  premier  livre  dont  nous  donnons  le  titre,  k  la 
date  de  1775,  a  été  imprimé  par  Julien  le  Jeune, 
fils. 

Col.  980.  OuRMARiÉ  (L'),  anc.  château,  près 
de  Venez,  commune  de  i'arrond.  de 
Castres  (Tarn). 

Nous  empruntons  ft  la  monographie  consacrée 
par  M.  Gombettes-Labourelie,  k  la  bibliogr.  albi^ 
geoise  (Gailiac,  18ft0,'in-8o,  p.  20),  le  renseignement 
qui  suit  t  Guillaume  de  Niutonier,  seiffueur  de  Cas- 
telfranc  (près  de  Mirande,  Gers),  naquit  au  château 
de  rourmarié,  le  15  Juillet  1500;  il  était  de  U  re- 
ligion et  devint  ministre  calviniste  ;  érudit  pour  son 
temps  et  adonné  aux  plus  curieuses  recherches  de 
la  science,  il  installa  un  mat^iel  d'imprimerie  dans 
son  manoir  de  i'Onrmarlé,  communauté  de  Venes, 
et  mourut  en  1020,  à  Castres.  On  a  de  lui  :  La  Mi- 
comélrU  de  V Aimant^  net.  in-fol.  très-rare,  sorti  de 
son  impr.  de  1005  à  lOw.  —  De  Artifteîoea  Memo^ 
ria  ttter,  produit  des  mêmes  presses,  maispubUé 
sous  la  rubrique  t  Castres,  Fabre,  libraire,  1G07,  in- 
40  (voy.  tu  manuel,  Kautoni»  {GuU.  de). 


Col.  987.  Paisley. 

Nous  citons  un  vol.  à  la  date  de  1700,  comme  im- 
primé par  Weir  et  U«  Leao,  lises  :  Mae  Léon, 

Col.  988.  Palgocium^  Freistadtl,  près  de 
Galgaz. 

Col.  992.  Pamphyua. 

Lieu  d'impression  supposé  ;  bien  que  nous  n'ayons 
pas  tenu  un  compte  bien  exact  de  toutes  les  rubri- 
ques suggérées  ii  l'imagination  des  écrivains,  par  le 
désir  de  dissimuler  la  provenance  de  leurs  élucu- 
brations,  nous  accueillons  celle-ci  que  nous  trou- 
\oas  sur  un  assez  grand  nombre  de  livres  exécutes 
en  allemand  aux  premières  années  du  xviii«  siècle  t 
Chriit,  Hokelfwgks  Teutsch  BvangeUechet  JudeH' 


thum,  Pamphilla,  1705,  in-8*  (voy.  au  cat.  Dubois, 
no»  4780, 15558»  15729,  etc.). 

Col.  995.  PARcmM  appartient  au  Mecklem- 
burg,  qui  n'est  point  encore  annexé  à 
la  Prusse. 

Col.    i004.    Pabradunum  ,    Partenkirchen 

(Isarkreis). 

Col.  1006.  Patavium. 

Nous  aurions  dû  comprendre  parmi  les  plus  cé- 
lèbres imprimeurs  de  Padoue,  au  xv«  siècle,  Léo- 
nard Achetés  de  Bftle,  que  nous  avoui  déjà  signalé  à 
Vicenceetâ  Sant*Orso. 


i459 


SUPPLÉMENT.     " 


im 


Jean  Herbert  de  Sellngenstadt,  lisez  :  ScUgeti' 
ttadt. 

Col.  i008.  Paulinjî  Cella.  Au  lieu  de  gr.- 
duché,  lisez  :  principauté. 

Col.  1009.  Peoepontium,  Stadt  ain  Eof, 
faubourg  de  RatisboDuc,  en  Bavière. 

Col.  i014.  Pesci^vium^  Fu&chiavo,  ville  de 
la  Haate*Engadine  (Grisons). 

Voici,  à  propos  du  Tolume  cité  par  Goxe  coroinc 
imprimé  à  Piuictiiavo,  en  1500,  une  note  que  nous 
relevons  an  cat.  S.  de  ^acy  (n**  TM):  La  langue  ro- 
mancUe^  qui  n'est  qu'une  division  de  Pancien  ro- 
man, se  parle  dans  une  portion  du  pavs  des  Grisons. 
Elle  sedUiingue  en  deux  dialectes  principaux*  celui 
de  la  Ligue^rise  et  celui  delà  Vallée  d'Ion,  dite  En- 
gadine  (Ligue  de  Caddée  ou  de  la  Maison-lMeu).  Ce 
dernier,  plus  pur  et  plus  près  du  latin,  est  nommé 
/offfn  par  les  habitants  ;  Il  oUlre  deax  nuances  qui 
ne  différent  guère  entre  elles  qoe  par  la  prononcia- 
tion et  lV>rthographe,  et  le  romoncbe  de  b  Ligue- 
Grise  est  plus  mêlé  de  mots  allemands;  la  Bible 
existe  traduite  et  imprimée  dans  ces  trois  dialectes. 

yi,  Goxe  avait  reçu  d'un  savant  du  pays  la  liste 
complète  des  livres  imprimés  Jusqalalors  en  langue 
romanche  ;  elle  contenait  82  ouvrages  i>our  les  deux 
dialectes  de  l'Ensadine,  et  M  pour  la  Ligne-Grise.  Iji 
bibliographie  doit  regretter  qu'il  ne  l'ait  pas  pu- 
bliée. Il  cite,  comme  premier  ouvrage  imprimé,  un 
alphabet  suivi  de  insères,  publié  en  1S<M,  a  l'uscbia- 
vo,  par  Jacq.  Tutschet  de  Sainada,  plus  connu  sous 
le  nom  de  Biveronius. 

Le  Nouveau  Testament  ùt  1007  {L'gnouf  $aench 
Tettament)  est  décrit  dans  le  plus  récent  caul.  de 
y.  Tross  ;  voici  la  souscription  :  Schquittclu).,.  in 
Puaehlaejf,  traes  Dolfin  et  Dolfin  Lawkflf,  petit 
in-8«,  xvi-911  pp. 

Col.  1020.  Phigalia.  Près  de  Phigalie  s'é- 
lève le  village  de  Skleru,  où  Ton  voyait 
les  ruines  de  l'admirable  temple  d'Apol- 
lon Epicurius^  construit  par  rAthénieii 
Ictinus;  les  fresques  de  ce  monument, 
le  plus  beau  du  Péloponnèse  fCentaures 
et  Lapithes,  Amazones,  etc.),  connues 
sous  le  nom  de  Marbres  Phigaliens, 
sont,  avec  les  débris  du  Parthénon, 
l'un  des  plus  précieux  ornements  du 
British  Muséum,  et  l'un  des  plus  curieux 
monuments  de  la  rapacité  britannique. 

Col.  1024.  PlNAROUL'M. 

A  la  date  de  1470,  citons  encore  comme  imprimé 
à  PigneruI,  par  Jacques  le  Roux  :  Guarini  Vero^ 
nensiê  Grammatices  Regulœ  impressa  Pineroli 
per  Jacobinum  Jtubei.  Iti79,  in-t|o. 

Col.  1025.  PiNCZOViA. 

A  la  fin  :  voy.  Németh,  p.  SO  cl  US,  liset  :  voyet 
Hoffmann,  Typogr,  Poloniœ. 

Col.  1027.  PiRMASENS,  pet.  ville  de  la  Ba- 
vière Rhénane,  chef-lieu  d'arrondisse- 
ment. 


L'imprimerie  remonte  dans  cette  ville,  cHkbn 
à  l'époque  des  guerres  de  la  République,  à  Pannée 
1780  environ  ;  le  livre  le  plus  ancien  que  nous  pois- 
sions citer  est  :  Dav.  Ch.  Seybold.  DU  Belage- 
ruitg  lliums,  terglieheti  mit  der  Belaçerumg  voh 
Ptolemais,  Pirmasens  ,  1785  ,  in-4*  {Boffmanu , 
Lexic,  iu  522]. 

Col.  1029. 
Ligne  là.  LortMW  det  Mediei,  liseï  :  df*  Medki. 

Col.  1032.   Plantediitm,  Piantedo,  boun-' 
de  la  Lombardie  (Valteline). 

Col.  1034.  POCZATEC,  POCZATEK. 

Falkensieln  (p.  207)  accepte  et  corrobore  Tasser- 
tion  de  Balbinus,  qui  folt  remonter  ft  1552  llmpri- 
merie  dans  cette  petite  ^ille. 

Col.  1036.  PoLTEN  (St.),  lisez  Pôlten  (St.) 
et  voy.  Fanum  S.  Hippolyu. 

Col.  1037,  PoNs  Mm,  Pfimzen,  bourg  de 
Bavière. 

Col.  1041.  PoNTus  FL.,  le  Brtgenz,  appar- 
tient plutôt  au  Vorarlberg  qu'au  tyrol. 

Col.  1043.  PORTUA. 

Si  inexact  et  incorrect  que  soit  le  caiaL  Bbevir 
de  1681,  il  n'est  pas  possible  de  laisser  croire  qu'il 
a  forgé  le  mot  natT)odT««v;  Uses  :  Ilocr^ftôiisv. 

Col.    1045.  PORTUS  SANCTiE  MaRLE. 

Ajoutes  :  et  même  en  1758  t  B,  G,  Feffjoo,  .VHem 
Syst/iema  sobre  la  causa  vhisiea  de  tos  lerrewut- 
fos,  explicado  par  los»  phenomemts  eUctritos,  eic . 
Puerto  de  SanU  Maria,  1758,  in-4*. 

Col.  1046.  POSNANIA. 

«  Le  second  typographe  de  Posen  est  Jean  \l'ol- 
rab  ■,  sans  doute  le  fils  ou  parent  du  premier  im- 
primeur de  Bautxen,  Nicolas  Wolrab. 

A  la  fin  :  Németh,  Typogr,  Polon.,  lises  :  Hoff- 
mann. 

Col.  1049.  Pr.etoria  Ai:gi'sta.  Pays  dts 
Zeklers,  lisez  Szeklers, 

Col.  10o4.  Provinum. 

Nous  avons  omis  les  noms  de  Jehan  Trumeau  e( 
de  sa  veuve,  imprimeurs  à  Provins  au  début  du 
ivie  s.ècle  (vente  Pichon,  n»  40]. 

Col.  1055.  PucnoviuM,  Plltoyiim?  [llin. 
Hier.]. 

Col.  1058.  Pyrgi,  nûpYo»,  ville  de  la  Tri- 
phylie,  entre  la  Messcnie  et  l'Elide: 
l'emplacement  de  Pyrgi  n'est  roarqu** 
que  par  de  minces  débris  helléniques 
[Leake];  un  mille  plus  loin  se  trouve 
Stravitzi,  village  bâti  sur  l'emplacement 
de  l'antique  Ùprée  [BeuléJ. 

Pyrmontium,  Pyrmonty  dans  la  principaulr 
de  Waldeck. 


Q, 


Col.  1060.  QUEDhlNHURGUM. 

Un  volume  imprimé  en  16M  est  décrit  par  Bauer 
(IV,  289):  Christ»   H' amers,  CamUffei'Spiel  des 


Teuffets,  dadurch  er  als  ein  Tausemkûnster  vieten 
Millionen  Menschen,  Hsshero  UtmmeL,  Seel  umd 
Seeligkeit  abgewonnen  hat,  Qoedlinhorg,  1064, 
in-fto. 


Uei 


SUPPPLÉMENT. 


i462 


QuËESTENDAM?  Localité  inconnue.  N'est-ce 

f>oint  Westzaandam,  village  de  la  Hol- 
ande  septentr.  à  5  milles  0.  d'Amster- 
damy  réuni  en  1811  au  village  d'East- 
zaandam^  pour  former  la  ville  de  Saar- 
dam? 

Nous  irourons  un  li?re  souscrii  à  ce  nom  en  1685, 


il  figure  aux  oit.  Jansson-Waesberghe,  publiés  à 
Amsterdam,  (Iel075  à  16SS:  Uiatorie  der  Quetterg  op 
de  Noorder-Eplaïuiem  vanHoUand  Getruf/ketijk 
met  de  voomamuu  Pract{jken  en  aenkleven  mm 
dten.,.  Queestendam,  1085,  in-12. 

Col.  1002. 
Ligne  6.  Réminisccnse,  lisez  :  réminiscence. 


R 


Cul.  1070.  Raudii  Campi.  Les  Champs  Raiu^ 
(Uques  s'étendent  au  confluent  de  la 
Sesia  et  du  Pô. 

Col.  1072.  Redijnga.  Donaukreise^  lisez 
Donaukreis. 

Ajoatez  :  Cest  H.  Gotton  qui  bit  remonter  Pimpr. 
à  1729. 

Col.  1079.  Reichstadium. 

Rétablissez  le  titre  allemand  :  Kleine  Fragmente 
fûr^  Detikerinnen, 

Col.  1082.  RETznTM^  voy.  Rœtz. 

Nous  croyons  qu'il  fsut  lire  1717. 

C^l.  1083.  Rhjetica  vallts^  le  PrùUigau. 
Col.  1084.  RiiENA. 

Le  livre  de  Sie  Kunera  ne  peut  «voir  été  imprimé 
à  Reenen,  au  XT«  siècle^  noua  dit  H.  Holtrop,  puis- 
qu'on y  trouve  le  récit  de  miracles  arrivés  en  1502, 
1503,  et  même  1515;  rargument  est  péremptoire. 

Col.  108G.  RuiusiA,  le  Biesgau,  district  de 
la  Bavière. 

Col.  1093.  Rtpul£,  Bivoli,  dans  la  délég. 
de  Verona. 

Col.  1004.  Riva  yilla^  Wallenstadt. 

Col.  1095.  RoBORETUM,  Bovereith. 


Col.  1096.  RoDELHEMiuM^  hôdelheîm,  dans 
le  Nassau. 

RoEHMiLDA^  B&mhild. 

Col.  1097.  Bœti.  Double  emploi  avec  Rei> 

ZIUM. 

ROMA. 

Italianisant  le  nom  de  Joannea  Andréas,  episco- 
pus  Ateriensis,  nous  devions  écrire  i  Giovati  Jn- 
di-ea. 

Col.  1102.  RoBiARia  MoNs. 

LMmprimeur  de  Remlremont,  signalé  au  rapport 
Sartincs,  fst  ce  même  Nicolas  Laurent,  dont  nous 
parlons  au  paragr.  précédcnL 

Col.  1104.  RoNneburgum^  Bùrmehnrg,  ap- 
part.  au  duché  de  Saxe-Altenburg. 

Col.  1107.  RoTEvaLA^  Rottweil,  dans  le 
Schwarzwald< 

ligne  8.  Uilichm^  Uses  s  lôbUcken. 

Col.  1111.  RuHEAcuM,  fait  double  emploi 
avec  RoFiAcuM. 

Col.  1114.  RUOTUNGA. 

■  Maittaire  donne  cette  Bible  sous  le  nom  de  Joan- 
ncsde  Averbacb  a,  lisez  :  de  Amerbach. 

RuppiNiiM  NovuM^  NeU'Ritppin. 

Col.  1117.  RuscauiURGUsf.  Supprimez  l'ap- 
pellation moderne  :  RauschetUferg. 


Col.  1122.  Sacer  Portus.  Un  anc.  abbaye 
cistercienne^  lisez  une. 

Col.  1128.  Salinis. 

\a  MU$el  de  BesantOH^  nous  dit  le  vénérable 
doyen  des  bibliophiles  français,  le  président  Bour- 
gon,  est  in-^**  goth.  à  2  coL  (et  non  point  in-fol., 
comme  le  dit  Laire).  H.  Bourgoo  jpossède  un  lits-bei 
ciempL  de  ce  rare  et  précieux  incunable  ;  il  n*est 
point  à  la  Bibl.  Impériale,  et  les  biblloth.  de  la  ville 
et  de  rarcbevéctaé  de  Besançon  ne  le  possèdent 
qu'incomplet. 

Nous  retrouvons  k  Besançon  même  cet  imprimeur 
de  Salins,  Jehan  Despiels  (voy.  Vesontio). 

Col.  1131.  Salona,  Spolatum  [T.  P.|,  lisez 
Spalatum. 

Col.  1133.  Salzwha^  Ligne  7.  Sattzwedcl^ 
rétablissez  :  Saltzweael, 


Sambutinum  Jugum,  der  Sentis,  montagne 
du  canton  d'Appenzell. 

Sampolitanum  0pp.,  St-PôlteHy  sur  le 
Traiten  (Land  unter  der  Enus). 

Col.  1137.  S.  Ursinus,  voy.  Ursius  (S.). 

Col.  1139.  Sanguftersa,  transpos.;  Tétv- 
mologie  du  mot  Terdre  doit  précéder 
la  traduction  française  du  nom  de 
lieu. 

Col.  1140.  Santonum  Portus,  au  N.-O.  de 
Mediolanum,  lisez  Mediolanium. 

Col.  1143.  Sarnache  i>os  Alhos,  voy.  Ser* 
nache  Alliobum. 

Col.  1144.  Saros-Pataeinum. 


1463 


SUPÇLÉMENT. 


4464 


Un  volume  A  la  date  de  1062  (non  cité  par  Né- 
meth)  figure  au  cat  Teleki  (U,  p.  278):  Joach.  For" 
tus  et  Des.  Erasmus  de  ratUme  studiL  Paukini, 
1652,  iD-12. 

Col.  1147.  Saxfeln,  lisez  :  Sacuseln. 

Col.  1151.  SCHIDINGA. 

Supprimez  les  trémas:  BurgscMdungen  HGraes- 
se. 

Col.  1152.  ScHLAin,  Schîeitz,  chef-lieu  de 
la  principauté  de  Reuss-Schleitz. 

Col.  1154.  ScHRATTENTHAL.  Manuhartsburg, 
lisez  :  cercle  inférieur  du  Mauhartsberg. 

Col.  1156.  ScuoLA>voy.  Straiu. 

Col.  1166.  Sempacum^  Zempach,  Sempach. 

Sena  Juua.  Sienne  n'est  pas  la  patrie  de 
Guido  Reni. 

Col.  1167.  Senomagus.  m.  J.  Courtet^  dans 
son  Dict.  géogr,  du  dép,  de  Vaucluse, 
place  l'antique  Senomagus  des  Itin.,  à 
Barriy  commune  de  l'arr.  d'Orange; 
mais  M.  Tb.  Générât  (Etude  sur  les  peu- 
ples qui  avoisinaient  le  cours  inférieur  du 
Rkône  et  delà  Durance)  prouve  que  Se- 
nomagus doit  être  placé  a  St^Pi&rre-^- 
Senos,  où  aboutissait  la  voie  romaine. 

Col.  1170.  Sernache  Alliorum. 

La  note  bibliogr.,  quoique  plus  développée,  fait 
double  emploi  avec  celle  que  nous  avons  donnée  à 
Part.  Sarnache  dos  Alhos  (coli  114S). 

Rectifies  les  dates  :  Coimbra^  1597...  a  8  dias  do 
abrit  de  1599. 

Col.  1172.  Seyny,  voy.  Zeym.€. 

Servesta,  Zerbst,  ville  du  duché  d'Anhalt- 
Dessau. 

Col.  H7î>.  SicYON. 

Voy.  radinirable  étude  consacrée  par  M.  Beulé  à 
cette  noble  ville  dans  son  livre  jsur  le  Péloponnèse 
(F.  Didot,  1855,  in-8o). 

SiDoxEs.  Sprùner^  lisez  partout  Spruiier. 

Col.  1177.  SiMMERA* 

^ous  avons  laissé  passer  deux  fois  le  nom  de  Pim- 
primeiir  du  château  de  Sitnmcrn  avec  une  faute 
lypugr.,  au  lieu  de  Hier.  Rodiert  lises  :  Hier.  Rod< 
1er, 


Col.  Ild3.  Staffort  (Badische  Schhss). 

Ligne  0.  Unterscreiben^  lises  :  Untersekrelèoi. 
Li^e  9.  Geôrçy  lises  :  Georg. 

Col.  1195.  Staviacum,  Stùflis,  Estaoayer. 
Steinbruga. 

Cat.  Buneau,  lises  :  cat.  Bolieau. 

Col.  1197.  Stendaua. 
Ugne  10.  FeligeTf  lises  :  Settger, 

Col.  1199.  Strada  Montana^  la  Berqstras- 
se,  dans  le  gr.-duché  de  Hesse-Darm- 
stadt. 

Col.  1200.  Strasburgum. 

La  notice  bibUogranlikiue  coosacrée  k  cette  grande 
et  Importante  cité  (Voy.  Abocrtobatcm)  a  paia  i 
plusieurs  de  nos  honorables  correspondants  beau- 
coup trop  succincte  ;  la  reprendre  en  sous-cnvri!  et 
la  compléter  ici  nous  entratnenit  maUieoreiiseoeot 
beaucoup  trop  loin;  nous  ajouierons  aenlemm 
que  plus  nous  étudions  les  origines  de  la  proio- 
typograpliie,  plus  Tinfluence  exercée  par  la  Bétn>- 
pole  d*Alsace  nous  parait  considérable,  nous  dirons 
même  prédominante,  particulièrement  dms  la  par 
tie  méndionale  de  l*Allémagne. 

Col.  1202.  Striatina. 

■  Bandke  dit  seulement  •,  le  nom  pokmais  de  cet 
historien  est  Bandkie, 

Col.  1206.  SiTCRON. 

Transposition  de  deux  Ugnes  placées  à  «Mt  après 
Fart,  de  SucBO  pl. 

Col.  1210.  SWINFURTUM. 

Ligne  5.  Cusstrllehen,  Uses  s  âussertteken,  U 
titre  n'étant  pas  cité  in  extenso,  il  convient  d*aioiitcr 
quelques  points  après  le  mot  Stàndten, 

Sygmundlust. 

Lieu  dMmpression  probablement  supposé;  en  tc4it 
cas,  il  nous  est  complètement  inconnu;  nous  trou- 
vons au  Supplément  aux  Annales  de  Panttr^  don- 
né en  1864,  à  ^O^alinge^,  par  Emil  Weller,  sous  le 
titre  de  iteperfortMm  biàliogr.,  au  n»  2922:  //yin> 
narius  durch  ||  dos  çanntz  Jar  ver  (j  teutsch,  nach 

?e=lwÔdlicher\\weys8  vnnd  art  zw\\S}fnngen,.. 
la  page  207  :  Gedruckht  xtp  Sygmundslust,  durch 
IJoscphn  Piernsyeder  :...  An  Sannd  Andreas\ 
Abent,,.  ym  :  1524  Jar,  in-8*  de  8  U.  limiu.  doni 
un  blanc,  268  pp.  plus  10  (T.  non  chiffiés. 

Se  rattachant  évidemment  aux  mêmes  presses,  se 
rencontre  encore  dans  le  même  ouvrage,  sous  le 
no  3204  :  Verstentnuss  des  ||  Gebett  Voter  l  Vnters. 
à  la  12*  p.  on  lit  :  Impressum  Apricit  Sigtsmundi 
anno  24  (bei  Joseph  Piemsyecter,  aiou\&  Wclkr), 
de  18  pp.  in*8**. 


Col.  12io.  Tambacum^  Tambach,  bourg  de 
Bavière^  près  de  la  frontière  de  Saxe- 
Co  bourg- Gotha. 

Col.   1216.  TARASCONi 

Le  ly  M.  Millet  d*Orange  nous  donne  la  descrip- 
tion d'une  édition  de  nncunable  tarasconais  que 
nous  avons  cité  :  Lou  crebo-ccnur  d*un  paysan  sur 
la  mouert  de  son  ay  eme  la  soufranso  et  la  miseri 
dei  forças  que  son  tn  galero»  Tarascon,  chez  Pierre 


Tassy,  imprimeur  et  marchand-libraire  du  roi,  1730, 
in-12  de  48  pp.  avec  vigu;  sur  bois. 

Col.  1226.  Tergolape,  auj.   Vôcktabruck. 

Col.  1228.  Terra  Adyocat;,  dos  Voigtlami, 

Col.   1233.  Thierhaupten,   couvent  placé 
sous  rinvocation  de  Sanct  Blasien. 

Nous  avons  d^^  consacré  une  note  bibliogr.  à  ce 
courent;  Toy.  Dlasii  »  Htbcuiu  Gobnob. 


4465 


SUPPLÉMENT. 


i466 


Col.  1239.  TiGUBUM. 

M.  Garni Uo  Rudolpbi  vient  de  pal>lier  (ZOricli, 
1869,  inS")  le  cat.  des  ouvrages  sortis  des  presses 
des  Froschaner  (1521-1505);  il  donne  comme  pre- 
mier produit  de  la  typographie  de  Ctaristoplic 
Froscli«ier,.de  Meuburg  en  Bavière,  qui  vint  se 
fixer  à  zarich  en  1519,  Touvrage  suivant  s  BraM- 
mus  {DesUtariu»)^  ein  Klag  des  Frydens  der  in 
allen  Nationen  vnd  landen  venvorffen^  vertriben 
vnd  ertegt,  durch  Meister  Léo  Jud  UUpriester 
des  gotsliuss  Einsydten  vertUtscht,  1521,  in-ft»  de 
21  pp. 

Qiristophe  Froschauer  ou  Froschoaer,  était-il  de 
la  famille  de  l^imprtmeur  d'Augsbonrg,  Jean  Fros- 
chauer, qui  exerçait  vers  1480  ?  le  fait  est  infiniment 
probable. 

Col.  1241.  TiNcoNauli,  voy.  Xancontitjm. 

ToBiNiUMy  Zofngen. 

Col.   1242.   ToGGiuM^  Toggenburgy   anc. 
comté  et  château  de  Suisse. 

Col.  1244.  ToLosA  Tectosaguh. 

M.  Trois  vient  de  découvrir  un  nouveau  produit 
des  presses  anonymes  auxquelles  on  doit  le  Barba- 
nu8  de  1470,  et  les  deux  ouvrages  sans  date  une 
BOUS  citons  ;  il  en  donne  une  excellente  description 
dans  son  vie  catal.  de  1860  (no  3708):  CoMPEifOicii  ad 
omnes  materias  In  ||  Jure  duUi  inueniendas  MoT' 
gart  \\  (a  tequm  appellatm  In  note  domini  IncijplU 
finit  au  v«  du  5i«  f.,  suivent  ft  autres  pièces  ;  et  au 
v**  du  152<  i:  on  lit  x  Finit  traetatus  dtrtîii  Bartoii 
de\te*tibus  et  eorui  reprobaeOnibus^  s.  I.  n.  d. 
(Tbolose,  circa  1475).  Pet.  in-8*  goth.,de  152  (T., 
plus  2  ff.  blancs  en  tête  et  en  queue,  de  26  lig.  A  la 
page,  sans  ch.,'rècl.  ni  sign.,  imprimé  avec  les  ca- 
ract.  du  BarbtUus.  Haln  ni  Brnnet  ne  citent  cet 
incunable;  nous  renvoyons  pour  le  titre  détaillé  au 
catal.  de  M.  Tross,  qui  doit  être  dans  les  mains  de 
tous  les  amis  des  livres. 

Col.  1246.  TONGARLOA  MONAST. 

Les  religieux  de  l'abbaye  de  Tongerloo  vendent 
av()ourd*hui  les  manuscrits  et  objets  précieux  que 
les  anciens  du  monastère  avaient  accimiutés...  Sic 
transit  gloria. 

Col.  1248.  TOBNOMAGENSIS  YlCUS. 

IfBprèsM.  Alfired  Jacobs  {Giogr,  de  Gr,  deTours^ 
p.  Ml),  le  Tomomagensis  vieus  de  Gr.  de  Tours 
serait  St-Bfartin  de  Toumon  (Indre),  à  ik  kll.  du 
Blanc,  en  Berry. 

M.  Anatole  deGallier,  président  de  la  Soc.  archéo- 
logique de  la  DrAme,  noire  savant  correspondant, 
déclare  ne  point  accepter  l'argument  que  nous  avons 
tiré  d'un  passage  de  la  préface  de  V Antimoine,  et 
soutient  que  cette  qualification  de  Monseigneur  ne 
peut  ici  s'appliquer  au  cardinal  de  Toumon,  mais 
bien  au  baron  de  Toumon,  sénéchal  d'Auvergne, 
etc.;  nous  ne  pouvons  ici  prolonger  ce  débat. 

Col.  1261.  Tbigisamum,  Treisenmauer,  sur 
le  Traysen  (unter  der  Bons). 

Col.   1265.   Ligne  8. 
CoriiwaU  Gazette, 

ToBiNGA,  Tubingen,  lisez  ;  TMngen. 


lisez  :  The  Royal 


Col.  1270.  TuRGEA,  le  canton  de  Thurgo- 
vie,  Thurgau. 

Col.  1271.  TuRONi. 

«  Simon  Pourcelet,  avons-nous  dit,  paraît  être, 
jusqu'à  preuve  contraire,  réputé  comme  l'introduc- 
teur de  la  tvpogr.  dans  la  ville  de  Tours  •,  et  cet 
artisan  est  désigné  comme  résidant  :  «  in  intersi- 
gnio  Pellicani  »;  d'autre  part  la  Vie  et  Miracles  de 
S.  Martin  sont  imprimés  par  Math.  Lateron  •  pour 
Jehan  du  Uége,  marchand-libraire  >. 

a  Ce  Jehan  du  Liège,  ajoutions-nous,  pourrait  bien 
n'être  autre  que  le  Jehan  de  Uége,  de  Valenpien- 
nés*  • 

Or  ce  Jehan  du  Liège,  marchand-libraire  è  Tours, 
c'est  Jehan  1er  de  Maroe^  illustre  imprimeur  qui,  de 
Paris  ob  les  chefs  de  sa  famille  dirigent  un  établisse- 
ment considérable,  va  s'établir  à  Poitiers,  et  qui,  dans 
plusieurs  actes  authentiques,  et  dans  la  souscription 
d'un  grand  nombre  de  livres  imprimés  par  lui  ou  pour 
lui,  a  pris  (on  ignore  par  quel  motlQ  le  sumom  de  J.  du 
Li^;  rien  n'est  plus  indiscutable,  il  suffit  de  citer: 
les  Coustwnes  de  Poictou  de  1499  sont  impr.  A  Pa- 
ris, l'an  1500,  t  et  sont  à  vendre  en  la  boutique  de 
Jehan  de  MameL  dit  du  lAège  a...  les  Coustumiers 
de  1506,  de  1508,  les  ordonnances  royaux^  etc.* 
portent  tous  :  «  imprimés  à  Poitiers  par  Jehan 
de  Mamef,  dict  du  Uége^  demourant  devant  le 
Palais,  au  Petliean  »...  Nous  pourrions  citer  dix 
autres  volumes  A  la  même  souscription. 

Il  doit  nous  être  permis,  d'accord  avec  notre  ex- 
cellent correspondant,  M.  Barbier-Tripart,  de  tirer 
de  ces  faits  quelques  inductions  : 

Les  chefs  de  cette  grande  famille  des  Marnef, 
Geolhvl  et  Enguifibert,  s'établissent  A  Puris,  le  pre- 
mier en  1081^  le  second  en  1491  ;  le  premier  est  l'un 
des  quatre  grands  libraires  de  lUniversIté  ;  cesdaien 
s'accordent  avec  les  lettres  patentes  de  1611,  qui 
donnent  «six-vingts  ans  et  plus  d'exercice  •  A  cette 
famille. 

Jehan  1er  de  Maraef  (fils  ou  neveu  de  l'un  des  diMi« 
premiers  Mamef,  nous  ignorons),  fut  envoyé  en 
province  pour  v  nouer  des  relations  commerciales 
et  sans  doute  y  fonder  une  maison  de  librairie,  suc- 
cursale de  l'établissenient  de  Parii.  Il  s'arrêta  A 
Tours,  probablement  A  la  requête  du  haut  clergé,  y 
fit  venir  un  matériel  typographique  qu'il  organisa, 
décora  de  l'enseigne  de  la  famUle,  le  Péliatn,  et 
plaça  sous  la  direction  d'un  apprenti  ou  d'un  asso- 
cié, détaché  de  l'imprimerie  parisienne. 

Simon  Pourcelet,  qui  signe  le  Bréviaire  de  Tours 
en  1A9S,  dont  le  nom,  ausiitôt  après  cette  publica- 
tion, disparaît  pour  toujours,  et  qui  opère  avec  la 
marque  typogr.  des  Mamef,  ne  peut  être,  à  nos 
yeux,  autre  chose  que  le  protc,  l'employé,  l'asio- 
cié,  si  Ton  veut,  des  Mamef,  et  dirige  momentané- 
ment un  atelier  qui  ne  lui  appartient  pas. 

Quant  A  Math.  Lateron,  qui  impriine  en  1490, 
•  pour  Jehan  du  Uége.  marchant  libraire  »,  ce 
fait  seul  prouve  surabondamment  que  J.  de  Mamef, 
attiré  probablement  par  le  renom,  considérable  à 
cette  époque,  de  l'université  de  Poitiers,  y  aurait 
transféré  ses  presses  et  son  matériel  typographique, 
entre  les  années  149S  et  1496,  ne  conservant  a 
Tours  qu'une  simple  maison  de  librairie. 

Mous  avons  donné  la  date  de  1536  comme  celle  de 
la  première  édition  des  Coustumes  publiées  par 
Math.  Ghercelé  ;  M.  Taschereau  possède  de  ces 
mêmes  Coustumes  une  édition  antérieure  qui  porte 
la  date  de  1534. 

Col.  1273.  TuRRis  Peuana,  la  tourdePeilz. 


1467 


SUPPLÉMENT. 


146 


u 


Col.  1281.  IJI.MA. 

Nous  aorions  dû  citer,  i  propos  du  second  typogr. 
de  cette  ville,  Joliann  Zajmer,  le  toI.  suivant  :  Lt' 
çendœ  Sanetorum  quat  cempIlavU  Jaeobus  {de 
Voragine),  Impressl  (sic)  per  Jotunneoi  Zainer  in 
oppido  Ulin.  s.  d.  in- foi  gotb.  L'exemplaire  de  la 
▼ente  Bearzi  (no  ftTO)  portait  à  la  fin  cette  souscrip- 
tion, écrite  à  l'encre  ronge,  en  caract.  arabes  (l'éarl- 
tore  était  évidemment  contemporaine):  •  Fkatu 

BMASMDS,  1M9.  PiCTOB  PHILOCALUB  >. 


Col.  1287.  Urania^  der  Umerland,  dans  1« 
canton  d'Uri. 

Col.  1288.  Urbes  Anseatic^^  die  Uasise- 
stûdte. 

Col.  1291.  Ursimontamum^  Ormonts,  daos 
le  canton  de  Vaud. 


Col.  1299.  Valachu,  la  Valachie,  die  Wal- 
lackei. 

Col.  1301.  Valentu,  Valenda,  université 
fondée  en  1470. 

Col.  1303.  Valkntiana. 

Le  rapport  hypothétique  mut  nous  avions  cru  trou- 
ver entre  l'imprimeur  de  Valenciennes  et  le  Jehan 
du  ÎÀége  de  tours,  qui  n^st  autre  que  Jehan  de 
MameC,  se  trouve  radicalement  détruit  par  le  fiiit 
de  la  constatation  de  l'identité  de  ce  dernier. 

Col.  1 306.  Valus  Cilavina,  dos  Zillertltal, 

Valus  Corvantiana,  Churwalden.  dans  le 
canton  des  Grisous. 

Vallis  Dulcis,  Lichtenstein,  bourg  et  châ- 
teau du  Rheintbal^  avant  l'entrée  du 
Rhin  dans  le  lac  de  Constance,  capit. 
de  la  princip.  de  Lichtenstein. 

Col.  1315.  Vasio.  m.  Th.  Générât  [Peuples 
qui  avoisinmt  le  cours  inf.  du  Rhône  et 
de  la  Durance)  soutient,  d'après  le  pas- 
sage de  Strabon  a  'Aepia  ^tà  tô  £9'  u<{^cuç 
i^pùada*.  (xi-^àXcu  »,  etc.,  que  cette  ville 
située  sur  un  point  très-élevé...  à  tra- 
vers des  hauteurs  couvertes  de  forêts... 
ne  peut  être  Vaison  :  qu'indiquée  com- 
me située  au  N.  d'Orange,  elle  ne  peut 
exister  qu'au  pays  des  Tricastini,  et  il 
en  détermine  l'emplacement  à  Barri, 
près  de  Bollène,  dans  l'extrême  N.  du 
dép.  de  Vauciuse  ;  son  argumentation 
est  excellente. 

Vaux-Dieui-et,  commune  du  dép.  des 
Ardennes. 

Une  note  du  cat.  Luzarchc  semble  indiquer 
qu*une  petite  imprimerie  particulière  a  existé,  à 
Vaux-l>ieulet«  au  commencement  du  siècle  :  Police 
sur  Ste  Gertrude,  vierge  et  martyre,  patronne  de 
la  paroisse  de   yaux-en-Dièulet,  au  dép,  des  Ar- 


dennes^  se  vend  k  Vanx-Diealet,  an  X,  in-12  de  16 
pp.;  d'après  une  note  manuscrite,  Tanteur  de  ceue 
pieuse  brochure  serait  le  curé  de  ceUe  paroisse, 
François  Defon. 

VECLfiPONTUM.  Agger,  lisez  :  Ager. 

Col.  1316.  VEU)roENA,  Wett«n,  lisez  :  WO- 
ten. 

Col.  1327.  Verona. 

Ganova  n'est  point  né  i  Vérone,  mab  bien  k  Pos- 
sagno  [0.  MQndler]. 

Col.  1336.  Vertemium.    Wertheim  est  au 
confl.  de  la  Tauber  et  du  Mein. 

Veruga  Cast.,  Dos  Trento, 

Col.  1336.  ViBERi,  peuple  occupant  le  ter- 
rit.  de  Brigg,  ou  Brieg. 

ViBiFcuM.  Canton  de  Vaux,  lisez  :  de  Vaud. 

Col.  1339.  VicTORis  (S.)  Cœinob.,  voy.  Mo- 
XAST.  S.  VicrroRis. 

Col.  1342,  Vici's  S.  Jacobi. 
I  Ad  intersignium  Ursi  propre  »...  lises  :  prope. 

Col.  1346.  Villa  Franca,  VUlefranchey  sur 
la  Saône. 

Nous  avons  cité  la  première  production  des  pre&s» 
d'A.  Baudrand  ;  dans  Tépitre  du  vol.  intitulé  :  Estât 
de  ceux  qui  ont  esté  appelez  à  ta  charge  WEscke- 
vins,,.  Baudrand  dit  lui-même  que  ce  livre  est  la 
première  impression  faite  h  Villei^nche. 

En  1071,  ce  même  imprimeur  publie  un  autre  \<h 
lume  :  Mémoires  contenaus  ce  qu'il  y  a  de  plus 
remarquable  dans  yniefranche,  capit.  du  BeaujO' 
laiSn  à  Messieurs  les  Eschevins  de  Villeframche. 
A  Villefranche,  cher  Antoine  Baudrand,  imprimeur 
de  la  ville,  16'71;  in-40. 

Col.  1367.  Vratislayia. 

L*université  de  Breslau  ne  date  que  du  xixe  siè- 
cle; en  1702,  ce  Tut  seulement  un  collège  de  Jésui- 
tes qui  y  fut  établi. 


INDEX  ALPHABÉTIQUE 


FRANÇAIS 


DES  NOMS  LATINS. 


Aataus,  AahuMum, 

Aattwrg,  AaUfwrgvm,  Alburgum, 

Aalen,  Ala. 

Aar  (P),  Arola  fl. 

Aaraki,  fiarthaeiwn. 

Aana,  Arangia. 

Aarburg,  Arburgum, 

Aarhaui,  Aarhusum. 

Aaiy,  Aatiaeum, 

Abach,  Abacum, 

Abano,  Aponum, 

Abbansla  ville,  AbbatU  frtUa. 

Abbécoart,  Ambrifocurte. 

AbbcTiUe,  AbbatU  villa. 

Abberille-S. -Lucien,  AbbaUt  viUa'S.-LucianL 

Abbouford,  Abbefortia. 

Abcuden,  Abeudia. 

Abella  Vecchia,  AbeUa  Vêtus. 

Abensberg,  Abeiuperga,  Abutina, 

AberiTOD,  Aberavanium, 

Aberdeeo,  Abredoniat  Devaiuu 

Aberfraw,  Gadiva. 

AJber^ftaaj^Gobaimiitm,  Abcrgonium. 

Abernetby,  Abrenotiwn. 

Abiat  de  Mootron,  Ablacum. 

AbiUy,  Abittaeum. 

Abiofdon,  Abintonia, 

Abieiges,  Abtesia. 

AtAoa,  AbUmium. 

AbO,  AboOf  Turuseu 

Abrantès,  Abranttum, 

Abrucefia,  Urd. 

Abrud-Banya,  Auraria  Magna, 

DICTlOmi.  DE  OÉOGB. 


Abruues  (les),  Abrutium^  SamniiiriL 

Abruuo  Gtrà,  Frentana  regio. 

Abruiio  Oltrà,  MaruceinL 

Acerenaa,  Aeherontia^  Agerentia, 

Acenio,  Aeernwn, 

Acerra,  Acerrœ. 

Aciilry,  Erehreeum. 

AcbtynIcoJ,  Achyrum, 

Aci-Reale,  Acts, 

Acken,  Acona, 

Aclcjermann,  Tyras. 

Ade,  Aclea, 

Acous,  Aapaluca, 

Acquapendente,  Aquœ  Tarinœ,  Actda. 

Acqui,  Aquœ  StatieUœ. 

Acre  (S.-Jean-d')«  Aeco, 

Ac8,  Azaum. 

Acy,  Aeiaeum, 

Adda  (1*),  Abdua^  Addua  fl, 

Adeisberg,  Poedieum. 

Adert>orn,  Adcr  borna. 

Aderno,  Adranum, 

Adige  iW  Atheaia  fL 

AdoncOy  Aduneum, 

Adorf,  Atorflum. 

Adour  {V\  Adura,  Atur  fi. 

Adra,  Abdara. 

Aelen,  Ala,  Ola. 

Aelen,  Aquila, 

Aenholm,  Aenholmia, 

Aerding,  Ariodunum. 

Aernen,  Aragnum. 

Aerweiler,  Aetwilra. 


47 


U71 

ABrlque  (S.).  Fatum  S.  AfMemt. 

Agila  (S«nl>),  ÀrtenMum. 

Agala  ds'GoU  (S.),  AfiMirpollt. 

Agde,  jigiiIJuc. 

ikgcn,  Açtnno. 

Aghis,  J/elItea. 

Aggerhuus,  ^igirfttufa. 

Iglilliymia,  Hijania. 

Agliini,  HdïIaNa.| 

iglicri,  At'Utum. 

Agnadc),  ^0n(iulEil4im. 

Agmislti,  Arnolfa. 

Agnlcourt.  ^uiifcurlum. 

ARni'  VHlacuni. 

ARiini,  .«garuin. 

Agosia,  ^iifluwa,  flînir. 

Agram  (J^grab),  Zaffrnftla,  >lffron"m. 

A  Kl  a  mante.  AaramoMIum. 

Agnia,  ^UBuiWirtea. 

JgrtTc(5.),  Joriponi  «tel". 

Agrim,  Aarimmn. 

Acropoll.  icrOTNXfi. 

Agmda,  ^mlntum. 

Aguilar,  Aquilaria,  IjMtpv. 

Agullat  dd  Ctmpo,  Jqullarbi  CiinipMtili,  ipffani, 

Aguilar  de  11  FroDlcn,  Aquilarùi. 

AKuisr,  Aiudaeum. 

Abtiu,  Ahiuiiim. 

ÀlUiii,  Actiiodunuai,  Ahmim. 

m^t.AdAiiiillaa. 

liglc(L1,  Jqufla. 

Aignao  1SI-|,  AMimi  yicu», 

Algoiy-le-Unc,  Atilacuni,  Jtaaacvni. 

AigtciDoni-lr-Dae,  Agratnonllian. 

«ItiKbclle,  ,l4ua  jclfo,  CarbOiUBla. 

Alguc-FondF,  JfUf  Pondiu. 

AlguFpcnc,  /Iqua  Sparia. 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


Algue- 


*e.  ilJHfl 


Alguci-Donnri,  iquir  Bona. 

Aigun-Chauili!!,  JqHit  4'llllllT. 

Algucs-MurlEi,  .4au<r  Itarma, 

AiguM'Pcrsci,  .lijiw:  Sfarue  Peiroeorloitm. 

Aigu  II  IM.  Acui, 

Aiguillon,   icUlP,  Aigutlllomim. 

AlKutlia,  Cailram  ât  AguInA 

AOltut,  AiltimM  dau, 

AUir,  Atlium. 

Ain  (■'),  IXmui  p. 

Aiiindilik,  fiemlli-noi, 

AIo  HiuHi,  0(ynl/tiu> 
Alnlr*t,  ^frdrta. 
Aire,  Aerfa,  itKrOt 
A]nnnn,Artna. 
Airolo,  ^Hola. 
Alrtiult,  AHrea  vaUir, 
Alrjr,  jlirfacum, 
AiwiHï.  -iJfntoum, 


Aitoiui,  miima. 

U\,  Aiina  Sexila. 
Ali'la-Ctiapcllp  (.bclioi], 
Aiiuro,  fcûco-a. 
Alaecio,  AOlatium,  Vr^tntm. 


Alamoni  (1c  Honeuicr  d'],  JfoaumW. 
Akimai,  JMna. 

Alanguer,  Alanauirra, 
Alnrcon,  llcrcao. 

Aiava,  JUCa. 

Alayrac  Cailriim  AlarieL 

Allia,  /lltn  fuctHlia. 
Ana,  Alia  l'omoeia. 
AlIudeTorinn,  ^lia. 

Alluiii'|S[-},.4iecinli<iI(a. 

Alliaroiln,  Albaracinum, 

Alinrocbu,  (IrAioca. 

Albek,  ^iigutiu  Atpium. 

illitn,  ^JÂiiNui. 

Albenga,  JiMiffaunuTn. 

Albcnqut,  Aibateum. 

Albtn,  Jnmra. 

Albcn-Villt,  ommum. 

Albl.  ^JWfl. 

Albliiiio.  JpD'anNnti 

Albitola,  AlbaBocttta. 

Alblu,  riit(a«. 

AlbOD,  raifrifin  AUonii,  Epauna. 

AlLrac,  iiil  ,\ lia» uni. 

Alliuquerqijp,    1  Ibci  qtifrnij. 

Albui^r,  Atii'aaciim. 

AUiy,  .4JAÛ. 

Alcii^r  do  SjI.  Jafada,  .f'tiuarlKiit  SaliMw 

Alcalade  IleiiBria,  Complriruoi, 

Akub  ilcl  Rio,  ,lqiiiE  Dura. 

Alcila-ln-ltcal,  Jlfa/a  Aeenlii,  .Ifcgiid. 

Alcata  do  Ouadiira,  Itkniva. 

Alcaflli,  AleoHitium,  Ernanica,  Leaiilra. 

.Wcinaii,  ftorlia  Catarlano,    Ucaiifara, 

Airarai.  Alcaralium. 

Alfini,  5i«a6(nif(i. 


Aj.ii 


,  llrn 


Akhlno,  KfAlnuI. 
Atdgon,  Atabon. 
Alihinwda,  Atttgit  H 


Akoliai^,  A  leobalia, 
Alcoi;er.  JlCHfcr'uiJi. 
Alcolc,  tttola. 
Alcoy,  Stierra, 

Aidiiurougii,  ijjiriMm. 
sMbutt.  Porlui  ^Epatlacl. 
AMea  del  lUia,  ^(dea  RivL 
Alecippe,  Lacippo, 
Alcmlejo.  ftllicl. 

Alcp,  Alfpum,  CAolirtolt,  Baltbum. 

Utrhi,  Altrla. 

Ale>,  I<>a. 

Alesundriï  délia  Paglla,  /ileznndrla  a 

Alnsano,.f(ex<inl6'iD.,  FcrtlHin, 

Alewio.  ^(fjifl,  tniuj. 
ticih,  .(ircin. 
Alenanitrie,  .{Itxanaria. 
Alnxaridrow.  Ilej-o'idrotfHm. 
Alfeldcn,  Atfeltta. 
AlOdena.  Aupdena. 
Alford.  Jl^unlfii. 


KK.Jse 


Algi-J. 
Algano, 


Algciini.  Carirjn. 
Alglier,  itgarla.  Coracniles  portut, 
Miamii.Aritgl,A<iiiir  BiUinatorum. 
AUiBuriD,  Launn. 


DES  NOMS  LATINS. 


AUaXMiuBh,  PtUa. 

AUiDclie,  Mantla. 

ilitaatat,  AUrntania,  Germaiila. 

Uirnoôrt,  A  ittnâorpum. 

àlleiutcla,  Mitnittnium. 

Allcrbdilgen,  yatluamniam  tmelontm. 

AI1?rt«i,  Caracioinrm. 

iWeai  [\a1,  illodtU 

mer  »).  Ëlactr  fl. 

Alloli,  iUiNflum. 

illoonc,  Àluoiia,  JtaloUum. 

Aaayt,AIadia,j(vallucl«m. 

Aimad*,  Altaïa. 

Alnuden  de  la  Ptau,  Sdapoa. 

AloiBgro.  Atmaarvm,  Mariana. 

Alniandraltjo,  AlmanartUcgtum. 

Almarei,  Almartaum. 

Atatat,  AlUra. 

MuKiiim.AlmarlHiim. 

Ahnme.'Chti,  Mmanlie» 

AliDcnti,  Ataumllea. 

Almerla,  Almfi'la. 

Aiiaitm,AtailrtlUni. 

iintaàiinitiùnapa.Abnodaimria  cmtpofrli. 

AliDlindbury.  Almana^tlum,  Camtotbuivm. 

Almufkrir,  Atmunceam. 

Uaaidi,  Sa-tobriga. 

Ahinne  (Kaatiicr  d*),  AlamO' 

Aloit,  Atoilum. 

Alprt  [leil,  AlfKM. 

AlptiaiM,  Atphioium. 

Alphcn,  Albtniaiuc. 

Al|iuli,  DrMum, 

AIsocF  in.Jiuura. 

Al»-Eubin,  Ana. 

AIsa-UDdui,  AIk. 
AIscadi,  Alilaaium. 
AUlwiten,  Attarprauat. 
aiigtn,  Àtuanga, 


AliaiE 


IJ  fo,.« 


Allcoiu,  JffcHiRrfiim, 
Allenbeif,  AUtMbtrga. 
Aliaibarf,  CAryid  aurorlo. 
Allcnbnrg,  ili(oiMir(nun. 
AlMobofïD,  ^Jiotftorla,  ArrUua. 
AiK'nliijlicn.m,  lioheimvia  atlut. 

Allcn-Tliaun,  rornanto. 
AlicTlUcr.  AUa  vlUa. 
Allbclm,  BraçodMnim. 
aIiIdo,  AlUnum. 
Altinuidt,  AMHtIadiVm. 

UMnb,Mtldrtv.m. 
Ali-MrAngtn,  llaniHyn. 
Ulmfihl  |l'|,  Altmona,  Alemonusll 
Altmahl-HOasiEr,  Mcnail 
A1[-0ïliingtn ,  ffoiUnçir. 


Alioni,  AtitHaila. 

Aliorr,  Aliw/lum. 

AttHp,  /lira  /Iii9a. 

Alisolil,  ^filulium. 

Aimdi,  ^'(Hiiln. 

AlTcrion,  Alicrtonia. 

AliidoD).  fcvfdona. 

Alialo,  Akialum. 

Al«ï   .^'«j'i- 

Alione,  Jlianii, 

Amack  [Ile  d>),  Juniper 

Amage,  Arnaçtiobrtca,  Magitobria. 

kmiia,A 


Aman 


nand  |Si-},  AmaniUipoUi.  S.  Ai 
Adanmiiila.  Amanlia, 


AniDrln  (St-l,  ,émarliium. 
AnuKna,  Amaunia. 
Amotricc,  Amaliira. 
Ambaui,  Ambaelncum. 
Amhffï.Jmftn-Bo. 
Amli^Ieut,  Ambtiiaeum, 
AoiteriMt,  AHttirimaetim. 
Amberl,  Anittrtim. 

L,  Ambialetiim, 


.uiblrr,  / 


Imbo^lana. 


AinblueuK,  Jnil 
AmbWi^Ameliacum. 
AuiblF,  Ambtidum. 
Ambditc,  A  mbacla. 
Ambounuy,  Ambrontaeiim. 
Ambra.  ^mfrrDifuni. 
AmbralK  iSi,3lonaal-S 
AniliroU-ïur-Arnûn  (S.), 
Ainella,  Anurla. 
Amcnbury,  Amtreiburla. 
Amers loordr,  Âmorfortia. 


Ambrotlt  In  Medtakmo. 


AiDlrcilJle,  AnfrtdiBOa, 

A  ml  en  I,  Ainbiaaum. 

Ammea,  où  iToHlem. 

Ammer  ri'|,  Ambra  II. 

Amaur  [i.],  Paniim  S,  AotatorU. 

Aiiipliiiu.  TKtrapHt. 

Amplglioiic.  Bmpiiliim. 

Amiiiliy,  Ampltirum. 

Amplrpuii,  .'^ipllpultum,  Mogintni  Poiliumt 

Ampugnanl,  Ampuniaiia. 

Ampuli,  .^nlni. 

Ampuiiaa,  Emporta. 

Ainîti'l  (l'I.  .imiula. 

Amileltern,  VttK. 

Amilerdam,  AmiulodaimM; 

Ana|)|W,  Anaplam. 


Ancy-le-Frauc,  .JnriafHm. 
ADdalntllIp,  Aaitani  rUia. 
Aadatouile,  offrira  Prov.,  VaniatlUa. 
Andelot,  .4nif<(m«. 
Andelyi  [\ti\  Aitittlaçui. 
Andeniie,  Audcnita, 


INDEX  ALPHABËTIQQE  FRANÇAIS 


koâLiM,  AmdUnUL 

Andorin.  3(antlurla, 
Aadavrr,  Anduecra. 


AntIpHo,  (Xtanu  Int. 
Antinri,  A\ — 


André  ;St-),  ^nilrfic/iniiim. 
ADdr<deCubuc(St-),  Caiie 
àoimn  (St-},  Amlreopolli, 
Andreiy,  Anitre$liuiim. 
AoÛriei,  Catliirui, 
ADdrlnaple,  Adrianopolli, 
Aodrilia.  Phera. 

Andiijir,  Andaaara,  Ueieiiit 
ADduJir  dcl  \tjf,IIUIiirali. 
Andnic,  jfiiduija. 


Ali  BBac-Uia(D|iaga  t , 

Augelo  (Ssni'l,  Angutum. 

Angcio  (SBOt'l,  Angtlapoltt,   Cmtn 

MtttulUa. 
Angpla  6k'  Lombanll  (SaDl'|.  AnitU 

bardam.  Samanaelliwm. 
Angcio  di  Vada   (S.),   AnQtlopoUa  i 

Tlfernum  MctaunnM. 
AD£'<1)'  (Sl-Jcon-d'),  Aagtrtacum. 


AngrlotLailro,  < 
ADghlera,  A  nçteria. 
inglan,  AJtglerta. 
Aagle,  Ai^gta. 
Anglcrs,  ^ngJiiHiS. 
Anglcter.  ,jH{ile»(ra.  Jfnii 
AngiGicrrc,  j^ngll,  BWUnii 

AngluFE,  Aaçlcitiira. 
AagauKnie,  Ëngoijnna. 
Angri,  /tngrfo. 
Aogiu,  AngviUl. 


AnasbcTg,  Jnnnterpa. 


Anopolii,  Phaiilau  porttu. 


AniMUiIlliii-en-Ctiauiièt,  ^«bwvlUAK. 
AoKautllIc,  Avilara  vUia. 
AdhiIchiIs,  t'osa. 
AiHgDcl,  .^jiifrDill  ofilo. 


AnlbiU,  Aniaia. 

ADliba,  Anllpoth. 

AniigiiT,  AWlacKm,  AnHnlaetrm. 

AntiDM  (S.).  Tremia  SKfftHA 


Aqulgny,  , 
Vquila,  ^r^tia  1h  Vc^lnU. 
AquUcia,  ^«ii(l<fa. 
AquInD,  ^bIhHm. 
AqnllalM,  AçMaiiia. 
Aracafl*,  laJIa. 
Anihuri,  Amirriaua. 


Annda  de  £>ucro,  ^rmitailiirtl. 
Anndi  de  Ebro,  Arauta  IbtrL 
Arenjaei,  Artofcala. 
Anpi,  Olpa. 
Anquil,  .Ira  ewH. 
AriTlda,  ArabrUa. 
Arbcrg,  Arbtrça. 
Atbogi.  Arboçia. 
Arboii,  Àrlfpita  (sappL). 
Arbon   Arbaiia. 
Arbrrslc  (l'I    Arbarrtla 
Arc-cn-BniTois,  Arcictt, 
SK-v\-T\.ni^.ArcifaadTib 
Arudlon,  Artodia. 
Arwy,  Aida,  Arllarum  vU 
Archjitibny.^i-nM  in  Biia 
Aiïhrllcs,  irttUm. 
Archeua,  Aqaa  CaUiUt. 
Arrhi's,  Àrfafailreiiifi, 
Arch  ){iiiit->ur'b-IIa;icUfc, 
Arcia,  Acra. 
Anis-sur-Aiibe,  Arviaca. 
Areo,  Amm. 
Arcon,  Ai-convtn, 
Arcoa,  Aratotia. 
Arcoi-de-la-f ron  iatx.A  CCOI 
Anx(ln],  CuirmiTiile  Jrc 
ArcDell./ln-i>I(i(m. 
Ar^gh,  jfnlsni. 
Ardtahc  (I-),  Ardata  fi. 


ArdïuD»  Itorit  dn],  j 


DES  NOUS  lATINS. 


luàtt,Ardea. 

An>lna(Suf),i(dl<i. 

Aràlean,  Ailfarlinn. 

Arqu»,  Anpuua. 

Atâia,Aridi'naclcvi. 

Arqiieiieuf,  BUonorui. 

Apdon.^rdiwïiumiBrffW. 

Arques,  Arra.  Arcapalal. 

Ardona,  Ardoiica. 

Armn,  Jtrjindliicu /jU.,'4ratita  fiu. 

Ardre».  Ardra. 

Arn»,  :1'relviriz. 

Ardrospji,  Aniivtti, 
Mrnr,EraBa. 

Arro|i.!*rta/rtJ. 

Ars8cT.blU)c,  Jworfo». 

Arsngo,  Ara  Catarlt. 

Arschol,  ,<rfir/«rt(iiin. 

Arc  VA  kl .  Arceaium. 

Arschu<l.y/arpii. 

Arts,  Ambracta. 

Kigencti,  .VHQeuia. 

Artat.  Arlatiim. 

Anjcnwl»,  AgeatoUiB. 

Artel,  ArUcla. 

ArtïiiD)',  irlft^niram. 

ArBeiii,  Arnentum, 

Arlhlei.  Arlegla. 

Argenun.  Argentimum. 

Arwii  (l'J^Jrfeifo. 

Argenur,  ArgeHlacum. 

Artan.Jrtontim, 

A  non  ne,  .-li'lana. 

Argenlières,  Aromlarla. 

Aniburg,  Ariobrlga. 

AramUni,  Argtniliui. 

Arundcl,  /(riinrfna. 

.trjienlon,  Araralo. 

Ame,  Artneum, 

.  4n.(,  ^rMtum. 

MeenxUrt,  ArglMrnam. 

Ancr.PoloDta  Clln-iii,  Ratiarta. 

Argeni  (F),  ^rgnmu  /l. 

ânignnno,  ,4rJ(gitaiiuni. 

A.aph  (SI.),  £(ra,  /iiniim  S.  JMpAI. 

AKhach.  .itchtmia. 

Arepnne  [!•).  Artomia. 

ArgM,  Jrool. 

AsctKrlel)en,.(«an/o. 

Arg<.ïi..«r(,v.uj. 

A»;olJ,^icuJuinnnnuni. 

Afgoiic,  Aiitaa.Arso}a, 

Ascoli  di  Salrûno,  Atculum  AptiHtm. 

Argjle,  ^rfludia. 

Asoes.  AHh{. 

Ktn\hm,  A$lnariu.m, 

Ariai»,  Arimiim,  Jquiu  mwN). 

ASDil,  ^lUld.                                                                   t 

Aridgt  ri.Jr(rt3erû.,(l*uroc(jfl, 

AmIo.  ^K/tmi. 

Ang>iaiio,ad  fireilmiim,  JrbiiaHum. 

Ariona,  ^rfl^„Bf«„.l/rfl«.. 

Aspe  ïlfj»,  Atpl$. 

Aspra,  Catperla 

Arranl.JrcIiiNnu], 

Arlanio,  Ctrttmn. 

i6prrs,.1>pt:ra. 

Jaia,ArtUu. 

ArttWu^Teeli,  -Inite. 

\r\ea\,  Arenfiuin.   IHeito  Pal. 

Auche,  ^Jtum. 

At\bu,  Arlaaimm. 

Aiiens,  JiMtiiin. 

hrmagh.  ArdimaeM. 

A«iie,  ^iWum. 

Asspo  {l'>,  .JjopM  ff. 

AsiacD,  Boium, 

ArinenllÈrea,  ArmailarU:. 

Asti,  ^ala. 

Annicu.  Annctum. 

Aitorga,  .lilurfcaJtlfMla. 

Mmito.^glnium,  Ûmida. 

Ailurlei  li'^],Ailiirci. 

Annoidcn,  Arnemuda. 

AiewBofnAttrnuifl. 

Amiyro,  Crtna. 

Ath.  ^(AO. 

Ardar-lf-Duc.^rnaum  Duftun. 

Alhinei,  Athena. 

Ara»w.  Arnai^a. 

MUtnny,  Alhtnria. 

Aihwdee,  Aiktrda. 

AmbelŒ,  ^«mu:™. 

Aihie.,  Aiclir  Veromafid, 

ArnolP),  J™iuj7. 

Alhlone,  Atlilona. 

Aihostmoni)  Ailioi, KonoMt.  monta  Àilumli. 

AmooTlilc,  ^rnoWirUJfl. 

Atino,  /Ufna. 

Aniibo^,  Anaburgum, 

Atrl,^(Irla,  Hodrlo. 

\rmiaiii,  Ariiiadlmn. 

Aillchr,  Aiilpiaeam. 

Aroaiic^rooiid, 

Arolwn,  Arolhltt. 

Aaikoia.  ConyB 

ArotKba,  Sipitm  Ara. 

Aul«s.ie,  /(iWnifl, 

AuIk.  Albigi. 

Arpl.JrflDimppfuni. 

Aul«m,.)l»i.IaA 

1479 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


Anbenton,  Abantonia, 

Aubenton,  Alba  Antonta. 

Aubepierre,  Atba  Petra, 

Auberive,  Alba  Ripa. 

Aobeterre,  Alba  Terra, 

Àubières,  Avitaeum. 

Aubiers  (les),  Albariœ, 

Aubigné,  Aubigny,  AlbMaeum, 

Aubin-des-Bois  (S.)«  S,  Albintde  Bosco  Mon, 

Aubin-du-Cormter  (S.)«  Ccmuitui,  fttnumS,AlbinU 

Aubonne,  Albenno,  Aula  bonna, 

Aubrac,  AUobracum, 

Aubusson,  Albucio. 

Auch,  Augusta  Ausciorum, 

Aude(l*),  Ataxfi. 

Atideiiarde,  Aldenarda. 

Audierne,  Audiemum, 

Auent&dr,  Auerstadtum, 

Auesberg,  Arupinum, 

Auge  (pays  d'),  Algta, 

Augsbourg,  Augusta  yindelicorum. 

Augftt,  Augusta,  Bauracense  east. 

Augst,  Augusta  Rauraeorum. 

Augustusburg,  Augusta  Mtsnensium, 

Aufargis,  Vlfrasiagas. 

Aulnay,  Alnealdum. 

AulDoy,  Alniaeum, 

Aulnoy-en-Brie,  Clepiaeum  in  PoQO  AlneteniU 

Aulps,  Alpes,  Helvii, 

Aumale,  Alba  Mata. 

Aunai,  Avedonaeum. 

Aunay-en-BaEoii,  Onacum, 

Auneau,  Alnealdum^  Aunus, 

Aunis  (r),  Alnensts  Pagus, 

Aurach,  Auraeum, 

Aurach-le-Duc,  Auraeum  Duûis. 

Auras,  Aurasium, 

Auray,  Auracium, 

Aure  jr),  Arva  fL 

Auriac,  Auriacum. 

Aurich,  Auriacum. 

Aurigny,  Arica  Ins.,  Biduna  ins, 

Aurillac,  Aureliacum, 

Aurilly,  Auriliacum, 

AussièrCf  Ataeinus  vieus. 

Aussi  g,  Austa, 

Ausierlilz,  Slaukovia, 

Austrasie,  Austrasla. 

Auteuilf  Altogilum, 

Autrey,  Autreum, 

Autriche,  Austria, 

Aulrj,  Altriacum, 

Autun,  Augustodunum, 

Auvergne,  Alvernia, 

Au  vers,  Alverni  Velocassium, 

Auveghem,  Aldergemum, 

Auxerre,  Autissiodorum, 


Auxonne,  Aussona, 

Auxy,  Alciacum, 

Auxy-Ie-Ciiâteau,  Aueiacum, 

Avados-Ru,  Ethopia, 

A  vallon,  Aballo, 

Avançon,  Ictodurum, 

A  vaux,  Auxenna. 

A  Teins,  Avincium  villa, 

Aveira,  Avetrum, 

Aye\dj  Avelda, 

Avella,  Abellœ. 

Avellino,  Abellinum. 

Avenay,  Avenacum, 

ATenches,  Avaniicum,       , 

Avernes,  Avemum, 

Arersa,  Atella,  Aversœ, 

A  verso,  Adversa, 

ATersberg,  Aversberga, 

Avesnes,  Avennœ. 

Aveurdre,  Averdera, 

ATeyron  (P),  Avaria  fi, 

Avezzano,  Alba, 

Avigliano,  Aviliana. 

A  vigneau,  Abinio, 

Avignon,  Avenio, 

Avignonet,  Avenionetum, 

ATila,  AÔnla,  Obila. 

Avilès,  Argenteola,  AvtUa, 

ATilly,  Aviliacum, 

Avit-d*Auvergne  (St-),  Fines, 

Aviz,  Avisium, 

Avlemona,  Phœnicusportus, 

Afon  {V),Antona, 

Avranches,  Abrineœ, 

Avrechy,  Averctaeo  villa, 

A%,Aquœ. 

Axbiidge.  Axa.' 

Axel,  Axella. 

Axos,  Oaxus  fl.         , 

Ay,  Ageium. 

Ayamonte,  Alamcmlium^  Esuris, 

Ayen,  Ayennum. 

Ayguejunies,  Aquœ  Junctœ. 

Aylesbury,  Aeglesburgus. 

Aymargues,  Armaniœ. 

Aymé,  Axima. 

Ay  merles,  Ameria. 

Ayr,  Ercojena, 

Azaro,  Assorus. 

Azay,  Azacum. 

Azclburg,  Augusta  castra. 

Azerat.  Azeracum. 

Azincourt,  Azincurtium, 

Azio,  Actium. 

Azof,  Assovium,  Tanaïs, 

Azof  (mer  d'),  Mœotis. 

Azumas,  Ad  VU  aras. 


B 


Baba-Dagh,  Fallis  Domitiana, 

Babassek,  Babina. 

Babenhausen,  Bebtana. 

fiabua,  Bavo. 

Baccano,  BaecancCy  Prœsidium  Cremerœ, 


Bacchiglione,  Bacchilio. 
Bach,  Bachia. 
Bacharach,  Ara  BaceM. 
Bacqueviile,  Bacovilla, 
Bads^oz,  Pax  Augusta, 


DES  NOMS  UTINS. 


BidFn,  ^4UC  HfiBttlca. 
Bidm.  Aqtitc  Pannonlea. 
Boden-Bulen,  Aquir. 


Bag»,  Boflrtnum. 

Bng^-I^CWipl,  BalglaeHm, 

Bagni-Cav^illo,  AU  Cal'Mot. 

tifntnt,  Bainea  rtgia. 

BagniKo.  Santamm. 

Bi^nèrr»  de  Bigorre.  AQua  Ètuerronum. 

Bagnèm   de   Lucbon,  Aqua  Com'cnaruj 

Tta. 
Bi^l  drl  Ligo,  ^nfdnf  TAoT^c 
Bagnl  dl  Mllcino,  Aqvt  Calida. 
EKgnl  di  S.  Cauima,  Cliulnl  ForIu. 

'Bagnoli,  SalHea. 
Ibgnols.  Jfiiix  CalliSa. 
■Bagnolt-  lr%-Ba\B%Batncoliiin. 
Bagnonv,  HoiitfflM. 
Bah  us,  AoAuifa. 
S'ia.Baja. 
BïilIfUi,  Ballloliim. 
BaWe.EbelUntm. 
Dolnli,  ÀttallaSIntCHili. 
Baltliui,  fincfum,  Aojltt», 
Bail,  fiaijiuid. 

B«]onne,  Bajonnaati  JTMBm. 

Balagna,  i'alanla. 

Biliintr,  Ballettoiitm,  Oletuirum, 

BaliililiB,  SIsifiiilorfium, 
Vaibmsuo,  £arbaslram. 
BatckliBUsFD,  StlgUa. 
Baldennu,  fleJgliiiiin. 
Badsjik,  Crunl,  Ofonyiopol'i. 


I'  (la).  / 


I   BaUa 


Cl  Int. 


misMl,  AiJliMIa. 
Biluc,  Baltaeum, 
'Stinbrtg,  Bumbei-ga. 

Banburr,  Bamburia. 
Dangor.  AuMe^rilum,  Jo 
Bannockbum,  Hafitteia. 
Baliolat,  /<>7UiC  Calfda, 


BinoTcit,  {/(ml. 

Bapaumc,  Bopoina. 

BinnD*,  Baraoovla. 

Flai^ni-a,  iloranltiarlNn. 

Bar.  Bari»<n. 

Bar-lf-l>uc.  Barium  DueU. 

Bar-iur>Aiihe,  Sarlitm  ati  A  UhIuiiI. 

Bar-iDr-Scînc,  ÈariumadSt 

B]rt>ani;oii,  Barbant: 


Barcelai,  Barcelunt. 

Btril,Barderalt. 

Bar  do,  Bardiim 

Bannion,  BartnlonluJn. 

Barfleur.  Baraflelum. 

Rargemont,  Pargemaullum. 

Ilargony,  Btrigonium. 

Bari,  Barium. 

B.ir)Dl3,  flarjollum. 

BiiTlanga.  -flertenfla. 

Baril! lia,  Aorulum. 

Barlicu,  AnroJoCH*. 

narneiiilf,  Crociolonoriim  portât. 

flapnïlli)itrf,Jîrrmoeum, 


Rarr<^  (la],  i 
Barriana, B 
Bainiii  Ilf), 


Barlcn,  Barlonbl. 

narlfcld,  Bai-rpna. 
harOi,  Bartiuîm. 
Bail^,  Bada-a. 
Batillu'a,  ^r/iEronlIo. 
BasUia  {SA,  CreUia. 
tik>aac,Sastamm. 
ItBuano.  PauoHUiP. 
Batx^  {la).  Batiea. 
Bantv-Fonlatoe.  Banni  font, 
DaiielliiteD,  Beiellnta, 
Baulgiuni,    .iHffUUa 


fioliononnii,    r'aghiuio- 


Bastlgnylli'l.  Bmiinia. 

Baslognacli,  Jtaironai'Hm. 

BanlUe,  AdUaviKa. 

Batasirk.ZHtflu. 

BatenburK,  £nfai>oburgiini,arz2aUMmin. 

Baih,  Jqjiir  Talidi. 

Bathi'^^c.  fialHiatea. 

Balinunsicr,  ALiiÀmonaifclHin. 

Batlici!,  Batllca. 

Bûug^,  itauntum. 

Ha  iJ  Bi  ■  !«-  Vi  e  11  « ,  Janjïiiim. 

Baulmr,  Batiia, 

Baume  d'Aulun  {la),  Babna  Aagilodiint. 

Baunw  dn  Arniodl,  Cam^Biium. 

BaumBonlPii.  Pomariam, 

riauron,  IMcira, 

B3a\ien,Badl3tliialmpfl.). 

Bni  (lejl,  Baurtum. 

B*uxdcBrileull(lei|  Balelum  SreloUL 

Bava  y,  Hagacum. 

Bnv  Ltre,  Bajoarla,  Sorieum. 

Biycui,  Bajarx. 

Ba>riniii'.  Aqua  *uiuila,  Bojona,  Iiqnirdinii. 

Bayrtulb,  AarufJiktn, 
Raia,  Biati. 
BiMirakl.  iB'-ymna. 


Baiw 


.,  ya>a 


1483 

Béai  {%.),  Famm  5.  Beali. 

Be»uc3iie,  BeWcadruHi. 
Bpflucadnl.  flf/ifa. 
Bcaufiy  Bellum  facetuvL 
Beaufori,  Betlumlortt, 

.fieiulort,  Biltrforila. 
BtiUEJ,  BeJQtum. 
BeflBgeiiryt  Salceniiiaunt, 

Btnujeu,  StlHjocum. 

Beaujolnis  [le.  XllllJoi;<niU  ^er. 

^uulicu,  BiTlI'ii  locui. 

Btaumoiil,  Bttlomonllum. 

BcBumMU,  OpphtHm  Alualleonan. 

BoBUiw,  Belna. 

Biauiic-Ui-natsnde,  Drfi'Q,  C 

BïDUPOII,  Aflfuiporlu). 

Btiuprt.  Brihini  prûliim.  «eUfpraiBin, 

BnanrtiUt  BellopraUim 

Btaurepiln,  iMlla  Ar|»irtai 

Etaïuwi  |1<^K  M"»li"n> 

Bc3ui«-tur'Hir>i«,  Sfltlliu  prope  Picauu. 

BrauTib,  ScUomciiin. 

BeioTolr,  Beltia  rinii^ 

Briuvlllc,  /ftUoduruRi. 

BcbeiiliaiiiPii,  J-maiiiT. 

BPC'llitlouin  (II'}  Bctcum. 

Beclitn.  Berktna, 

Bfcoysctii,  Betolieltum. 

BMirid»,  Aifurlla. 

KdfliriPU»,  Btrciim  Mrtoil. 

Beilofin,  fltdoriimni. 

Béfori.  BeforUHm, 

Btgun.  £«oar(fMni, 

Begrr  -ds  11  MIrl,  Mtrçabtmn, 

Beidilir.gen,  BcUlilinga  Arx. 

Brtliieln,  BlIiiHiivm, 

BciDhPlm.  Beinlitmlmn. 

Bel*,  Bia<^  Pax Auguua. 

Bejar.  jlpforfiiin. 

Belbtck,  Legyra. 

Bcicultel,  BlttumCtMtUum, 

BeU'BStrn,  BclcaUrum,Chme. 

Bfkh.  fle/flinum. 

Belcbile,  Âfifa. 

BelPtme,  Bclrnnvm. 

Bcl^ard.  Aanrtralio. 

Btlglque, /■.iEdiii.JIfdjfiim. 

BtiETadr,  lllia  lliitçarlfa.  SlnsMamim, 

Btllsc,  Bf/uciim. 

Belle -Combf.  Belta  Ciimba, 

Dcllrgorilc.  Bdttgarilia,  Potit  AtrariM. 

BeiMtit,  Catoiiaiu  lai.,  VaieticK  Itu. 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


BïIIctI 


In  ultla. 


iT-Sé6ne,  Lvnna. 

BfiKno,  Fdntim  S,  BttOnl. 
GtlIlDioni,  battiona. 

BtUo)',  Bldoltum. 

Btilunr,  BellUKiim. 


Ben n l'en  1»,  BeneveiitHm. 
Btiint«iia(â.),  Ctivra,  MarrutiKBt. 
imtHaiSKMhFaimmS.  BeHeéieiL 
fimCKhiu,  Battukovium. 
Broeicnlo,  Bentvtnlim' 
bciireM,  Bcnofridta. 
Bcnilielm,  AufAcmlum. 
Wuy,  Btnium. 
tara,  jyrr  Ad  fl. 
Eetnnn,  Berauiia. 
^r]M\,  J*rni!/mnii. 
Bcrckbelm.  firrfhciniHni, 
Bercluiisel,  Berektttttla. 

itertBb  tte^iït,  Otr<thfa, 

Bcreni,  Heiaina. 

Berelhuloin,  ^frlftaldlnuin. 

Bcrg,  Berça. 

Itcrghfim,  Tffttrionwi. 

Berg  op  Zoom,  Btreluima. 

BeTg.-u.-\inm.  Berna  ill  Vinoet. 

SiTTfi,  hrr^iiilvm. 

Bergamo,  bergomum. 

Bergen,  Bcrgn. 

Bergers c.  RtrQeramm. 

Bcrgun.  Bcgaa. 

Uïreiabrrii,  Takrna  Montana. 

Derlasliia, /■oi'iimKrinH. 

Berliu,  £iiroUn«m. 

lleniirruin,  Hermonantm. 

Dtnurd  (mont  SoIdI-),   CtilMtett  S. 


BeniburB,  ArcloroU»  ad  Salam. 
Bcnica»lFl.  Clutclliim  llouUaKUM. 

Bemp,  Btinn. 

Der»eial-lT-(iranil.  Brilinierallis. 
HpriiVailel,  Tabemarum  Cati. 


Bern]    AïmloTHin. 

BcrOinunsier,  Btrona  1»  Ergorla. 

Derrt,  Btrra. 

Bnrov,  ffUnin. 
Bcrrui.  Biieargi», 

llom-   1t],  fl((Hr(feiu-iJ  pfl(ni». 

Bwiin  (S.],  BcTiijù  ibb. 

BerElnoro,  Furinn  Dnunffnorvm,   Petra  Btm» 

flcrlonico,  forum  Dluauiitorjcm. 

Dcnratid  deOiminliigFi  \i.].  Cortrtneryat  tufi 

Berwick.  Sarcmteum,  Taeiii. 


Brgi;iii 


fliJJOi 


Dcsi^nititr,  delarum  Deatrlum. 

B«itln  (le),  Baiorrnut  Agtr. 

Btiu,  ^lant'NTD. 

Betnnius,  Briaaplium,  Flmiia  Lambrit. 

Wihis).  A^iirliliiriiin. 

B'Hhiiiii'.  Bell{\inU\. 

iliLtotui.  I'(f;miu, 

)li!UL    B'ilUum 

Beulheii,  Btihanla. 

Btuioui,  itoftocum, 

Beiagna,  Mteaiila. 

Bocrlej',  BA'n-Janim,  Petuaria,  PnttOMum. 


DES  NOMS  LATINS. 


Bitcbc,  BMho. 


BtiJlry,  ntUltoeui. 
Bf  I,  Baecir. 
Bc)suc,  Bcyuocum. 
Béilcn,  SiKttk;. 
Béta-b-For«i.  Blim  de  BMW. 

BjalKcilirw,  Bialo^iicrea, 
'BjaiofnA[\i:krmiia),AtbaJliiltt, 
IQdykinwn,  Blatikamla. 
Biuki  i.5.).,  Btondona. 
Sibrrach,  Biberaeum. 
CUbok  Aliolo. 
Bibru,  Silieralia. 
BIcesire.  Bicatria. 


adauM  (U],  «doiM  A- 

BldburR,SRia- 

BMiuolli  ad  flexurn. 

Bitci,Beela. 

Blel,  Mcfa. 

Bielcrcld.-),  miefclilla, 

lUcIgorod,  BiluifruiJum. 

BitUi,  Bitlla. 

BlcJobordo,  Teuliburtum, 

Diriai,Biilea. 

bieani,  Bttnia,  Ptttnt$ca. 

Blêmi  ni,  BleaUnvm. 

BKfT»,  Bibrax. 

Blgcnii,  Àbacana. 

Bigorre  (le),  BlQtntiiiU  Cvm. 

BIgugIO,  Jfai-fO'ia. 

Blhacs.  Bihaclum. 

Kïina  Blliarlum. 

fillbao,  ribdofrriDil  (lappl.)- 


BUlun 


>,  Billna 


m.  fillAoniuin. 
Bill).  Bllliaeum. 
Bllolia,  Ortolvplms. 
BIlKn,  «flblo. 
Binasco,  BiKe'ia'. 
mnarcn,  /{'nnr-uild. 
Eiacli,  Bin 
Bnchatrr,  Bimonlum,  VtlMtia. 

BiDeito,  ypiffNm. 
BlDgm,  Aiif  hiiR,  Pliiffa. 

Blnotica,  riidiitltim. 

Bjonwborg.  .irclopolij. 
flipii,  Caitrsm  PtppM. 
BirdihaUKn,  Jugula  BpOacum. 
BirLfnlrld,  Alrrc>f<(âa. 
Slminglum,  filriRln^Aanidiin. 


nicifr,  Bitcaja.CtMabrla. 
Bùceglia,  ytQUia. 

BiKiwirilcin,  BpUcopl  Pelra. 
Blschofslii  k ,  Loeopotii. 
Blichotiwprda,  Epittiipl  Int. 
BlKhwellïr,  Eplicvpt  yilla. 
BitbDn>-C»IcJ,  CaiItllKm  Eirlwapi. 
Bithapicaille,  Ej>iteiyp(Cailmm. 
BisiBiiïPo,  Butdla. 
Biiirlii,  BUtrtela,  Btilroi>UllHit%. 


-.  Bleonli  lilla,  BtUill  tiUa. 


ilini  (IfI,  Obll«r- 


I,  JUal. 


DiBiichc-Couronne.  Atia  Coroiia. 

Blangy.  AtanuCneiiin. 

Bliiok.'iiberi!,  AlMm 

Blankenliurg,  fi/airoAtirpum. 

Biaiikcnharn,  BlancoHisfanum, 

Blaftoi,  fifaiiifa, 

Blanuc,  Alanifocuni. 

BU«len  (Monatr.  dcS.)i  fiIiu4Mn  Byrclida  Canot., 

TMerhaupUn. 
Blayc.  Bfovta. 
BlciKau,  Olnini'fHTn. 
filpDod,  Bloioiilum. 
m  té,  àlirtaciaa. 
Ktsli;  Btasilla, 
Glcturani,  Bleltrom. 

Blumcnllial,  FUtHvallU,  voUlt  FtarUa. 

Bobbio,  Boirlum. 
BObllngen,  Bttonlum, 
Bob  or  a,  Pirni  Vtea. 
Bdcihi'IIsdHfcncio,  Crtzto. 
Bocrcid,  BHcfeldum. 
BochoK,  BOfcAoIIfii. 
Bockrnheim,  Bon 
ftocLlng,  Aiiftfnfl, 
ËoLku.nii»<lerl,i|. 

Badmicc,  .(  cronlMJ  Lne., 
Boduiln,  r4)iltHi. 
BMn,  ilunimn. 

UiEuf<tel,  BiiUiam. 
fiogili,  fnfavtuo. 
Bogllo,  Boitam, 


Hoiniu,.fiaiinodum. 
HdIi  (le),  Bojc  Ile],  BOKia. 
Boii-bplle,  Bmtobelhm. 
Bots-commuD,  Corner anam. 
Bois il'Arcy,  Arrtacade  Boieo, 
Bolï-h'»)',  Lucafao. 
Boij-le-Ouc,  Baaeoduea. 
Baiae  1».  Amand  de),  BiLriiiHI. 


I,  Bo)aH 


Bojan       .       . 

BoJuck-TuchekinelEclip,  MtUmtiat. 
eokhtcbB-Adaol.  TeneOoi  liu, 
Bokliusia,  Cerynlia  fl, 
BolotidTir,  boloaduaiiuiB. 
Bolkenbayn,  B:>leoBU  fainti», 
Bolltnr,  âoirna, 
BalogDa,  Bononia. 
BoIoUnB,  Molarla. 
Bolitna,  fûliialaia, 
Bolloa,  Botlonium. 


INDEX  ALPHABËTIQUG  FRANÇAIS 


BimItdcJo  [ilétroii  de).  BoiiffMt  /Mmi, 
Bann,  Atiua  Bona,  Sonna. 
Boniie-EsiM^raiict,  Bima  Sj/ei. 
BonDF-Fonlutnc,  Bonm  Foal. 
Boniiei.  Boniia, 
Bonneial.  Bana  t'atUi. 
Boiia 1 1-1  u[^ Marne,  Bonoglliim. 
Bonnpiw,  Flnei. 

BafOncaD,  Opta,  Pothiga. 
Boppanl,  Bonlol/rica,  Babardia. 
Bartn-iur-Olac,  Baudriito  riUa. 
ton»,  Bamiia. 
Bordf^iui,  Burdif'la  {nfpl.). 
BocdeUli  (le),  BUnritet. 
SnrttKitD,  Ad  DeciMHm. 
Donbeito,  i::ii,':imaiiMttteium. 
Borgbnto,  /  r.  -   J , ,■ 'iriiiir. 


Bourban  l'Ancy,  Biirbc  ÂHttUU  Cttr^otia, 
Bourbon -l'Archombgull.  AQiia  SorMniiE. 
Bourboniiai»  (Ir),  ftjjHmm  Agtr.Bm 
BourbonHE-lfs-Bains,  .loua-  Bortanii. 
Bourboarg.  BoriarQvm. 
Bounhien'aH,  ArocorFiifum  iPdW. 
Donrdisaui.  J}ui'd^0aJi1iHDfl|1i(ilIll. 
Boursacbirt,  B»rg<i'  Uteârl.  B.Àfedrf. 
Baurf-Argfnlil.  Burgui  ArçaaaUL 
Tapknw.        Bourg-fleudouin,  Biirevi  BalduUtt 
BDurgdifu,  Ariri7ui  AofcniU. 
Bourg  dMDiiBOB,  Forum  TitrenH.ltilioiettiiim, 
Boatf-ca-RtTMt,  Burgui  Bratta,  I>HMHi-lir> 

#>■. 
£«urg«(  ;lE).  Burijtium. 
Bourgci,  Araricum. 
DmirsEvricsl,  Jfantdld. 
^oaTt-i'kttÀ.BvgM  Uiatif. 
BoQrg.|i-nrilie,Jlnr|fi»lrflM(. 
Bourgneuf,  ilurgum  .Vnrain, 
Bourgneuf-en-ncti,  JïfoJiirfjnB. 
Bourgognr,  finriniHiUii. 
Bourgoln,  Berguitam, 
Bourgoii,  Btiracnium. 
Bnurg-S.-.<ndfe[.^nilno»>irfM,y«—i  J^awt. 


Borgo  dl  S.  Scpotc»,  nnrp'«> '•  &  AyiiMH. 

Barso  di  ij!i!>M,7iiif-(jui.'t'^]ir£i. 

Borso  dl  Ttl  Su^ana,  Jiunolum. 

Bor|a  dl  t»l  dft  Tiro,  flurinu  valtU  Tari, 

Borgororte.  Burçui  Forlii, 

Borgo  l^ilun.  PaminlÀtrlrorum. 

BoiïOnwnero,  flur(nJman<rinn. 

Borgo-NotO,  Barçia,  Boi-çat  fltivai, 

BatEO  S.  GJuono,  yicui  X.  JaeoM. 

BorgoS.  \aiKniB,  Biirnia  LaurtntU. 

Barkuin,ifi(rrJiii7ia /ni.  Byrfhanlf. 

Bonn»,  Bnrma. 

Borniio,  Barmlum  Thrrma,  Baroban. 

Borne],  Bonitinellus. 

iatitiolax,  BoriHQla  la».     , 

Borodino,  Voroiuniim. 

Barriano,  Burtiana. 

BwTotata  (Heb),  lat.  Cw^Hlartt. 

Bmna,  faliIaauilL 

Vota'ico,  Boinla. 

Bosphore  (le);  Boijnrua  Tliraria, 

BoHiit,  Bvxvàii. 

Baaudi,  Botta^ium. 

BotbQlc  (1>),  Botlmla. 

Bolni  (Santa  Uarla  d«],  JludtM, 

Boti' [>.  Bavzanum. 

fiounin^i.  Sailaleha. 

Boucami   Bvearala,  Piiutm. 

Boncliiln,  Bochanlum. 

BoiidrF,  Baudria. 

Boogy,  Bftea. 

Bonllle  (lai,  BoUtamaiL. 

Brouillon,  BvUin. 

Boulbon    B'-IIVHitim. 

Boulgarli'.  Bnlgcria. 

BouInG-!,  TMnnotelam. 

Boulogne.  Bolonla. 

Boulognc-suP'niCT.  Bonotita 


Itouf  Igijlos.  ttortiiianm. 
Haut  In».  iluvlNir, 
BouioniIllFiAureonfi  fllla> 
Boviim.  Viblnum. 
Ilowfft.  Lavatra. 
Bufni-  lia),  Boaniha  IL 
lioiiolo,  Boactir,  Bfaibim. 
Banoto,  Paplrlûiut  faux. 
Bnbanr,  BrabOKilu, 


Sragn,  Aug«3ia  Brafont. 
BragauiD,  Bragmlla, 
Bragrac,  Brajacum, 
Bralls,  Periiililaba. 
Brainc-la-U'ui  Btan 
Bnliif-lr-CoiiiIï.irei 


BraDdtttticD,  ArtxawDdinn. 

Branne,  Ebvomagui. 
BraMOme.  Branloioniunt. 
Bfoilolr.  Braitamn. 


Brai-inr-Scinc,  Cailnm  Bratam. 
Bnna,  Brailla  In*.,  BraetUa. 
Bi*U,  BrMaeia. 


DES  NOMS  LATINS. 


Brrdu,  Oredana  Barothta. 
Br«,  Brira. 

Brwdpvoori,  Brcdtforlia. 
Brefunran,  Brlganfonla,  Perçmllxnt. 


Brttaa,  BrfgûKUum. 

Brcstiaiio,  BrtiKacum. 

Bri.isocU,  flrijaciim, mo 

Brems,  Bremflum, 

Srembito  dl  £oi  la,  Brembaium  Iiiferita. 

BrfniE,  Brana. 

BnmerwSrde,  yorda  B 

Brcingaiirn,  BrtmoçartHV 


Bmcia,  frlrln. 
Bmcou,  ifJoMon  Int. 
Bmlio.  Cratblai'ta. 
Bnile  (la),  Anteta  fi. 
Bm>e  (l>),  Brtuiû. 
Brruuïr; ,  BfcoHam,  StÇB 

Brelogiie  lia],  Armprlca. 
Br»  ienhani,i(^afnfrre(Dn  (Mm, 
bnlenoui,  Hlla  Brilaïaionini. 
Breirail,  Bni(H>DanllH>n,  BracUutn, 
Bntlgnr,  Areltnlociim. 
Drelienhelm,  SI<Ua. 
Itrroa  m, -Braltum. 
Bnunlingïn,  BrinabannU. 
Bremch,  BruKa, 
,    itreial,  Bra-attli, 
Bréi»,  Brtiaim. 
Brlan^on,  firiffonilum. 
Brïin^onncl,  £r(UHionia  Ar*. 


Briei 


itipatfii). 


iC'Raben.  Brala, 
Bricf,  £re0a,  ^H«  Jlipaets. 
Vrieg,  BrfsrHiaThtrmŒ. 
Brirg-im-Diler.  fiutoHginn. 
Vrlrl,  PHrla,  Hélium. 
tlriïnnp,  Srena. 

BricDi  (SL-1,£rfDmiM(VPfdinn. 
Brtey,  Arlf  ejum. 
Brlgndi,  ^rUeexCncinn. 
Brlgnolîi,  Briitotiam. 
Brlginn,  BriçoHmt. 
Brindiil,  Bnaïautiim. 
BrinicnheiiD,  Caitrum  yaterUmum. 
Brinnoi,  Dtobriga. 
BrionDr,  Brùinna. 
Brloudc,  Brittai. 
Mags*  (le},  Brtu 
BriuK,  Briueun  A 
Brlsrol,  Brlilolta. 
Brisiul  (c:inin  <lf),  Hmlea  BrUtOlUmiti, 
Briiienbiirg.  Arx  ArttannfM. 
Briialn,  Ceutbrlvalr. 
Brifa-la-Caillardï,  Brira  Ctirrttta. 
BrtclFSU,  ycrixttta. 
Britio,  Briplum. 
BrliFn.  fiHxlno. 
Brocklry-llilJi.  Sultlonaca. 
B(od,  tfiMnafrriMa,  Créait, 


Brad-Hcmoiiki,  Broda  Teutoiilea. 

Brodnlti,  Brodntea. 

Bn^lio,  jjroffuni. 

Bromberg,  BUtçotHa. 

BroiufitM,  Srai'fnlum. 

Rromplliii,  llroioptonvm. 

lironanlo,  Bronamum. 

Brooi,  Saxopollt. 

Broii,  AmbroilopoU*,  Broua. 

Brou,  Brotacum. 

Ilroiiase,  Rroagium. 

llruugh,  Bracchwm,  ftrltra. 

Bpougliam.  Broeavum. 

Brou  g  [on,  Brige. 

Broyc-\eï'Vtwati,  AmaQttobriea,  Meçeloèritt. 

BnichuI,  Smcwlimn. 


BruKR,  G 
BffiBBCl), 


Itrunoy'  tur-^trcs,  Braunation. 

llriniilH'rK.  Bniniberga. 

DrUTisbO'lel,  Bruni  biilia. 

fimniwlf,  Briiiiariga,  Mauliim, 

Bruxcttei,  BruxtUa  (iiippl.).  V 

Bruyh»,  BrMtrite,  Bitrax,  Brujierla, 

BncH,  Brada. 

Bubicna,  fonim  flUL 

liucellai,  Bar  fila. 

Buch  tftedc),  flDjnliini. 

Iluctian,  Buchanla. 

Bucliau,  Fanonla. 

BQchenitein,  A 

Buch>*eilcr,  J 


IIUCIBU,  jMf, 

Buckingliaiii,  BueMughamto. 
WuCf.BaeiatuJ». 
ii\n\e,  Aqtitnt«in,Bvda. 
BMclich,  BanXobrica. 
BMcricb,  Bitdoris. 
Budluir,  Tronxm. 


Budaniclum,  MaroilulMai. 


DuLcy,  Sulflanim. 

BullfJiJîwAKJie. 

Bullfi  iIe).  A6loliea. 

Bu\neis,B!arobalglum. 

Bunich,  Bononlo. 

Bunilao,  BoUalarla. 

Buquoi,  Auqi'ojum. 

Biircholm,  B"rcliatmlum. 

^tirckhe'im, Buricltma,  BtrkUouu 

BllrrD.  0Hrii. 

Burg,  Ganodurum, 

Burgau,  fiiiriiai'Ia. 
Bai^dort,  Bià^tlorlhtm. 


UOl 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


IW 


BQrgel,  BurgeUa, 

Bnrgluiascii,  Burcktutu 

Burglengenfeld,  LgmgenfeUIffMU  Arx. 

BQrgUu,  PInÊrgUaiiM* 

Burgo,  Burgvm, 

Burgo  de  Osma,  ùûcoma, 

Bargoi,  Burçt 

BOrgftcheiduiigeii,  SeMdùiga, 

Bnrgweitai,  FUirUiunMê  CaU,^  Wiribtmmim 

Burtaii,  BurUUwn, 

Bunfeld,  BurtfeUla» 

BoitoD-oo-Trent,  Bwioiuu 

BuitKheld,  Poreetum» 

Barn  Lagpi,  BttttmU  Lae» 


Bmj  St-Edmands,  Bwrgui  8H  BémmtM^ 

pon$,  PauMiM  vUta, 
Boiseto,  ^MMef  irai. 
Bmsière,  Aumm. 
Bnitière,  Buxertum  PUUfmmL 
Boaty,  BuMHatMm, 
BaMo-Gnindey  Buitum  Mnpmm» 
ButtUebrtd,  Marohutum- 
Botrinto,  BtiXhroimwu 
Bauow,  Buestxoviuwi^  Buxonlmit, 
Bayingo,  LUakmwu 
Baian^t,  BuêemUacum 
BatMY^  BuM^/unu 
ByBtnycif  Bf/ÊtticUniL 


Ctbtkse,  MatavànUtm. 

Cibecai  Rubias»  ad  ântrat» 

CibetM  (las),  0(fiBU 

Cabflhaoa,  Cava  JuhmU 

Cabo  de  Mongta,  Arœ  8oU». 

Cabonrg,  Cad^wrçwmu 

Cabra,  Égabrtu 

Cafariècet,  Catreriœ,  dqprarku 

Caceres,  CœeiUaCa^ra, 

Caebant,  Cùehentum  PaL 

CaccMa,  Cajmena. 

Cadaf  0,  Cadavui, 

Cadenac,  Axelodunum^  Cadenaeum, 

Cadenet,  Cadenetum, 

Caderoasse,  Caderossium, 

Cadillac,  Cadillaeum, 

Cadix,  Acci,  Gadei. 

Cadones,  Meidunium. 

Cadore,  Cadubrivm, 

Cadouin,  Caduinum. 

Caen,  Cadamum. 

Caerlaverok,  Carbmttorigum. 

Caerleon,  Isca  Silurum, 

Caermarthen,  Maridunum. 

Caernarfon  (comté  de).  ArvonUu 

Caer-Wend,  F  enta  Silurum, 

Cafla  (détroit  de),  Bvaporuê  Cimmeriœ, 

Cagli,  ad  Catem,  CtUium, 

CagUari,  Calari»  (luppL). 

Cabori,  Cadurcum. 

Caire,  Canaliatm, 

Cajauo,  Calatia, 

Calabres  (les),  Calabria^  Bruttiwn,  Japygia. 

Calafiguer,  Cuniei, 

Calagero,  Schera, 

Calatiorra,  CalagurriM, 

Calais,  CaUtum. 

Calais  (S.)«  Oppidum  S.  CarUeri,  S.  CarUœi  oppUL. 

Calamata  (goifo  di).  MettiniaeuM  9UtM$, 

Calandra,  Mendœ, 

Calaroega,  Cataroça. 

Calata  Bellota,  Trioeala. 

Calatagirone,  Calata. 

Calatatinni,  Aetêta^  Segtita, 

Calbe.  Calba  ad  Satam, 

Calcar,  Calearia  Ctivorum. 

Cakias  de  MaUfella,  Aquœ  Vœoniœ  Indigetum, 


GaMai  de  Rer.  AqMœ  CUbiorwm^ 

Caldera,  CaUariitm. 

CaUUero,  Catffamrm. 

Calegnano,  AUwmwi. 

Caleii  (la),  Cwriea* 

Gallabria,  Oeelum,  \ 

CÊHitêamp  Caleartà» 

Calmar,  Caimwia, 

Calta  Belloca,  in^fcmm, 

Caltanisetta,  (kUkmitam, 

CalTeotana,  Caêcmummm, 

OUfit  CaUt,  CalwtMm, 

CalTisano,  Forum  CabMU 

Caltada,  Caleiata,  Lippi* 

Camaldoli,  Camaldunum, 

Camarat,  Heraclea  CaccabariOy  PorbarkL 

Camaret.  Findanaportu», 

Camargue  (la),  CaU  Marii  Açer, 

Cambados,  CamtKttum, 

Cambrai,  Cameracum, 

Cambridge,  Camboricum^  CapUabriga. 

Cambron,  Camberotuu 

Camenzy  Camentia, 

Camerioo,  Camerinum. 

Camin,  Caminum,  Camùntum. 

Camisano,  CamissanutH, 

Campagna,  Campania,  Civ,  dnKpaaia, 

Campagne,  Campana.. 

Campagne  de  Rome  (la),  Campania  Bomana. 

Campen,  Campania  ad  iêolam» 

Campen,  Navalia. 

Campiano,  Campianum, 

Gampine  (la),  CampùiUi. 

Campo,  Campus. 

Campo  di  Giove,  Cluvia, 

Campoli.  Camplwn, 

Campo  Marino,  CUtenda, 

Camporanice,  Banisium, 

Campredon,  Campus  Botundut. 

CanaTia,  Candaifia.    * 

Cancale,  CaneaUium. 

Cande,  Candate. 

Candé,  Candea. 

Candie  (Ile  de),  Creta  In», 

Canedo,  Bebriaeum, 

Canée  (la),  Cydonia. 

Canet,  Canetum,  Forum  FoeconlL 

Cangas  de  Oflis.  Coneana, 


4493 


DES  NOMS  LATINS. 


1494 


Canina.  Chaonia. 

Canischa,  Canitla  ad  Bravum. 

Caoisy,  Caniaium, 

Cannes,  ad  Horrea,  jEqitna, 

Cannes,  Cannœ. 

Canobio,  Canobium» 

Canosa,  Canusium. 

Canourge  (la),  Canorga. 

CanserOf  Castor um. 

Cansudt,  Cana. 

Cantal  (le),  Celtorum  Uons. 

Cantaxaro,  Cantaeinm, 

Cantecroix,  Cantecrucium, 

Canterbury.  Cuntuaria, 

Cantiano  (San),  Ad  aquaê  Gradaias, 

Cantyrc,  Cantiera, 

Cany,  Canium, 

Capaccto,  Caput  aqueutn. 

Caparra  (las  Tentas  de),  Capara. 

Cap  de  Buch,  Caput  BuccU. 

Capdenuc.  Caput  Denad, 

Capelle,  Capelta. 

Capelle  (la),  Duronunu 

Capeodu,  Liviana. 

Capestang,  Capnuium, 

CapUla.  Mirobriga. 

Capizil,  Capittna  Cio. 

Capnay,  Captonaewn  Palat. 

Capoa  Kova,  Casiliiwm. 

Capo  dMstria,  jEgida,  JusiinopoUê, 

Capoue.  Capua. 

ÇaposTir,  Caposvarium, 

Capraja,  Ad  Caprai. 

Câpre,  CaprasUi, 

Capri,  CapHa,  ^ 

Capoa  Nota,  CasilUiuni. 

Caraglio,  Caraiium. 

CaraJuel.  Careuvium, 
Cara-Kaja,  Charax, 

Caravaggio,  Caravacium. 

Carba,  Agabra, 

Carboniaoo,  Corbio. 

Carcassonne.  Carcaso, 

Canlaillac.  Cardaliacum. 

Cardano,  Cardanum, 

Carden,  Cardonia, 

Cardigan,  Cereliea. 

Cardofia,  Atlumagia,  Udura. 

Carenun,  Crociatonum^  Carenio, 

Carenton,  Carantomagut, 

Cares,  Cara, 

Cargbese,  Charax. 

Cariaii,  Chariatum, 

Carhaix,  CoMedtŒf  Vorganium, 

CArife,  Callifœ. 

Carignan,  Caritiiacum,  Yvodtum, 

Carin,  Corinium, 

Carioola,  Calenum^  Calinuta, 

Carinthie,  Carinthia. 

Cariza,  Carissa, 

Cariât,  Carlatum. 

Carllngford,  Buvindum, 

Carliste,  LuguvtUtium, 

Carlo  Pago,  Campus  Carolinuê. 

Carlow,  Caterlogum, 

CatlowiiK,  Carotovida, 

Carlsbaden,  Aquœ  Carotinœ,  Carottnœ  Thermœ, 

Carisberg  (Weissenburg),  Alba  Carolina, 

CsMbSifeD.CaroliPortusad  ytturgim. 


Carlshamm,  CaroU  Portas, 
CaiT\8ruhtt  Caroti  Hesyehtum,  Uexychia  Carolina, 
Carlstad,  Carotostadium  Suevicum, 
CarLstadt.  Carlottadium,  Carotostadium, 
Carmagnola,  Carmaniota, 
Carmaing,  Carmanum, 
Carmentray,  Carmentuadi»  vUîa, 
Carmona,  Carmo» 
Carmoux-les-Cordes,  Carmoviwtu 
Camac,  Camaewn, 
Camiole  (la).  Krain,  Carnia. 
Caromb.  Carumba. 
Carooia,  Calacta, 
Caroslo,  Carystus» 
Carouge,  Casa  rubra, 
Carpasao,  Carpaaia. 

Carpentras,  Carpentoraete,  Findalium. 
Carpi.  Carpium, 
Carpi,  Carpium  ad  Athesim, 
Carpio.  Catpumiana, 
Carraca  (la),  Brythta  Ins. 
Carrara,  Carara, 
Carreggio,  Caregius  ager, 
Carretto,  Carrectanum, 
Carrick-on-Suir,  Caricta. 
Carrion  de  los  Cxtndes,  Cario  Comitum. 
Carris,  tnearum. 
Carra,  Carrea  Potentia. 
Carrvoran,  Magna. 
Cars  (les),  Cadriuê  Mons. 
Carso,  Cariêtum, 
Cartagena,  Carthago  Nova, 
Carta  vieja,  Carthago  vêtus, 
Carthage,  Carthago, 
Casai,  Casale  S,  B»asU, 
Casai  délia  Pietra,  Petra, 
Casale,  Casctla. 
Casale  di  Forchia,  CaudUum, 
Casai  Maggiore,  Casale  Maius, 
Casalnuova,  Cœsariana» 
Cascaes,  Caseate, 
Cascante,  Cascantum, 
Caserte,  Caserta. 
Casbell.  Cashilia,  lemis» 
Casigliano,  Carsulœ, 
Casino,  Casinus, 
Casoli,  Casula, 
Cassand,  Casandria. 
Cassano,  Casanum. 
Cassano,  Casanum  ad  Adduam, 
Cassano  (San),  ad  Casas  Casarianas, 
Cassaro,  Cacyrum.  « 

Cassel,  Cassella^  Casseletum, 
Cassis,  Carcieis  Portus. 
Cassopo,  Cassiope, 
Castel  Baldo,  Castettum  Batdum, 
Casteggio,  Ctastidium, 
Castel,  Trajani  Munimentum. 
Castel  Bell,  Castrum  Bellum, 
Casielberg,  Castettum, 
Castel  Bilicl,  Piciniana  castra, 
Castel  Branco,  Atbtccutrum, 
Castelcorn,  Castrum  Cornu, 
Castel  dMsens,  Castettum  Asense, 
Castel  de  Blo,  Bipa, 

Castel  Durante,  Castettum  Durantium, 
Castei-Ferrus,  Ferrudus  vilta  ad  Garumnam, 
Castel-Francoi  Castrum  Prancorum,  Forum  GaUo* 
rum. 


INDEX  alpiiabëuque  français 


CutrifrniMi  Bfnw  rwknfc 
Cwd-Clildolfa,  ir«  GOÊdnllL 


Casicllaio,  Camiiaiilam. 

Cutim-LeoiU!,  *'iulnim  Leonli. 

CtMdU  (gll),  AnniiaiU  Satire, 

Caudll  4Ji  Piln»,  Daedall»nu 

CmwUo  Arngaiinc,  4'ntlrum  ^ratronaïu. 

CHtella  deliCucBia  Oiut. 

CuleUo  delli  Pitt 


a  Flon 


Cuunodl  Sipar.  Slpaili. 
CtUetto  dl  Solanlo,  ^oliif. 
Omllo  di  VollurOD,  Fc/fitr-Nlim. 

Cailclluccio.  f/tmtum. 
CiaLel-Haggiore,  faiWlNm  MaSut. 


CHtEl-PopiMie,  Ciatnim  Poaumh. 
Cailtl-Riunpoua.  l'VpaHiii». 
Ca>lel-nc«9o,  Caryilnt. 
Caild-Sagrat,  ifoifoerlum. 
Cum-S.-PieirD,  j(la/'^^l. 
CaiIcl'Sardo,  Ervetum. 

Culïl-VïCibloSubreqkio,  Supir  Mqmami  Col 

CMlel-VIsconic,  Vailium  FIcctomilum. 

Cuur,  Duroitriva,  Venla  Itotonm. 

Caïllillo,  Orcastndmm. 

Caillgllone,  railclUo  Piiearia, 

CMtlglloDc  dclU  Cownu,  CailiUo  CoHteMlna, 

CutlglioDC  dcUi  [•««:■]■,  HoMA 

CiMlglkiae  dcllc  Stliitre,  CaUeliloHUM. 

Cetliglium;  Uarilimo,  CailiUo  Calabria, 

Culllle  (Ib)i  t'ailclla. 

CbUIId,  i/erf«l<ji'arti.ni. 

CosUllon,  l<uitltio  Ualutct. 

CawXom,  l'attio. 

Cnik toril,  Leaeolium. 

CutlE-dorl,  Leimli  fat. 

CaïUFalecdi,  Pitriana. 

Culrslba,  Cailrum  Albut». 

Claires,  Ctutra. 

CaïU-il,  llaclara. 

CaiIriliD,  bodotm,  Httta. 

CiMn,  Arx  MlHema. 

Cuiro,  CatlrteomiHBi. 

Cxlro,  PorlJi  Vtncrii. 

Ciain)  dcl  Rio,  Catira  PmMnbma. 

Ciilro  Gcrli,  <'iulr«tm  Caiaris. 

CutrogloTianl,  £hiu. 

Culni  Glublleo,  Fliena. 

Cuiro  Hcale,  t'nifruin  AsgoU- 


bura  bnl,  f  «lira  Zorta, 

Calahyud,  Juduiia  BilUHs  BIOA 
Cauido.  /'crilla»u. 
CaiaKorio,  Kr^/ct. 
Cmlogneil»!,  falûla-iita. 
Cotme,  Cûluna. 
Calnnuro,  ('arcjn»,  Casoitvtn. 
Cal  araci 'Bridge,  ('[tfararronnni. 
Calarliu  |S.),  rfuiifum. 
CaLfaa-Ciinbr«l)  (le;,  raiUllHim 
Caiflei  (If).  CaiMieima. 
Catigiuno,  etMna. 
Cal  la  R),  AtcrivUm,  Callanu. 
-Cailcgal,  f'wlanut  jjiiiu. 
ûiii*)k,<'aHorim  l'i.-H». 

■  CaudebCf,  4'at^  Awïm, 
CauilïcoilF,  Calirfl  rotl». 
Oudrol.  l'airoltuBi. 
Caumonl,  Cafriu  JfoM. 
Caurnoni,  l'atulia  Mom. 


Caut  |Payi4e),  ('(il«t«iuflifer. 


CtTOix,  CadonM. 


Ciuli,  CoMlla. 

Ciilana,  CoMÛlo. 
Ciiorla,  Caitulo. 
CedopM  (la),  J^ulfonlil,  JrrfoNfic, 

Ccbluiiii,  Cephatioiia. 
Crfalu,  CfphaladiM. 
Cegli,  4>lla. 
Ceglie,  ('iFlnnliim. 
Crlano,  (.'nJanum. 
Celle,  Ltlla. 
CcJle  II*),  CcUo. 
ileimo,  Selegra. 
Cclorif»,  Elbutorb. 

Crltibéric,  f  cJl'tcHd. 
Cembalo,  l>urrua  SïmCofon. 
Ceiie<la.  jieedtJ,  i'otcta. 
Cenii  (moai),  tfoiu  Cburlfc 
Cou,  Cedtn$. 

Ccntaibi,  Ceiiliiripa. 
(*pi»ni,  i'eperanum.  ■ 
ttfTtno,  PrcfClla. 
Cciboli,  barpana  lui. 
CcFcblarB,  OarpitiilHm. 
CerdagTic  Un),  Cordonla,  Ceretmt 
(lercntl»,  Cjrtiifftld. 
Ccrera,  4.'rr<-a. 


Cergr,  L'criKdm. 
Ccrigo,  Cylhtra  /Ni. 
Cerlay,  rinufuin. 
cemm,  ctntitan. 


)*97 

CcruMo,  CerlaUam. 

Ccrvcn,  Ctrvaria,  CtretUi. 

CEricirl.  AgtUa,  Cxre. 

Crnon,  ClrBÙtwinm. 

Cmon,  Ctl'eunian. 

G-unnr,  fuMO. 

Cocm,  Cceiaïa. 

Cbri-lïUt.  Ciauaria. 

Cuina.  Ceetna. 

Celram,  Parilunisiporlil*, 

C«mni,  Clamptlta. 

Celle,  HesiuaeoUU. 

Cctilgnp,  Ctmaçora. 

CïTa,  fflMI, 

CéTtaaa  (ksi,  Cebennlea  reglo. 

OynMï,  CllbarUta. 

CïiiiDbis,  CiL'pt'ma. 

Chaînais,  iTafrancjfidit. 


DES  NOMS  LATINS. 


Chat. 


1  (le), 


Qubrii,  Caroirlit,  tiatra. 
Cbabfol,  Caprtolum. 
OuiUot,  CallitUaai. 

Chaili),  t'alajjum^  ('ianuiM. 
CbaiQ^y.  ('/imiipiiu'iim. 
Qiaiie-liieu  (la),  <aia  M. 
UuiMnuK  CiuiniaiicliifUii* 
Chilils,  CaUimm. 


Ullis,  i'adalalciim. 
Q»Liro>-  rAiiJ{i!«(um. 

QuliMiiKa,  Calaionam,  Celonna- 
OiiloD-ur-SiAiie.  CaMUonum. 
ÛillmH-iur-HiniF,  (WoJiauiKin. 
Qu3at,Ciulrtun  l.ucii. 


ChaniWry,  t  oinfrerinf  Hm. 
Cbimblli,  (JAoniMIamm. 


CaniArilfafu  m  Vfffii. 


Chamlil  d«  SIgulii.  icfngoinngiia 
UuniiaM.  Scamnli. 


mfl  .Vonllum. 
_Mlla)  Campantii  Fraiicica. 
Oaaipigne-iUrOisf,  COMpoflla  in  jiago   CamUa' 

Chimpauberl,  ("amptii  Albertt. 

Qnmplers  ('itnipcHiim. 

Chunpi,  Campi. 

Chiia|iwur,fninpl  Smirum. 

CtampVXfaai,  Cialram  CtUumé 

Chanid,  Cantutliim^ 

Ctaoc-iaie,  fancellala. 

Chano,  fimgincHm. 

Onnorry,  Catoricam. 

Onnlclk,  Canlllla. 

CbaaLckiup,  Caiitellupiini. 

Cbanumcrlc,  Canlia  Merula. 

Qanwitta,  Condale. 

etunlruw-iur'Allier,  Canlui  JuUI  aé  Eiascrim. 

Onnllllii,  ChaitUtiaeum. 


CHaoarce,  Cailuppa  vlUa,  CaîuiUieaiit. 

Clia pelle  (lu),  rapella. 
CbsrrMe(lal,it(iraii(()'iM]  p. 


CbaiHé-iUr- Loire  (la),  ( 
CharkI,  Ctiatct. 
ClurleinDat,  fanilomonlium. 
CharlcmouDt,  Camlomonliiim  Hi^nUvm. 
Charlerol,  i(  'arotolcilii  m. 
CbarleTllIe,  <arolopol<iCi 
Ourliea,  ('aiiloeui. 
Clurduinf,  Sarrutit. 


Ctaamlp,  Carnia. 

Cturaiiali  (icj,  farottthtm,  QuadrtgelUiisft  oj 

OiirollN,  CaroIUe,  Qiiadriçella. 

Ûiaroussr,  Carusia. 

Uiariuignc,  Scarpona. 

ClurrosT,  l'arotiliium. 

Oattovn,t'arrolum. 


CbanrcuK  de  a.  André,  Moiuut.  S.   AnOtea  de 

Cbisstaeail,t'iaiùiCBll>"n  Patal. 

CbUHnon,  l'auinomagiii. 

Ciaai  gaOltt.faiitnoIlHm. 

Cfaulelir.  liulellarum. 

Chastel-Challoii,  faileUam  CiOtloiHl. 

Cbailel-Marlbisc,  CaMium  Merotlattnât,  Mtriota- 

Chilrau-Bcrnard,  Catlrum  Bemhardi. 
Chlleaobourg,  l'ailri  turuiu, 
Chtlesubriotid,  Cajlnim  Bricnm. 

Ohileau-dii-LoIr,  (aitni<n  tjKtf,  aULMum. 


utmli,  ffffoiuuMfU' 

CblleaullD,  ratirum  Lttmli. 

CtaiiEsnineillaii[,  Caslrum  «riiioni,  MtdioUmiaH4 

Cbilc■u-^elIl,  r'nafru»)  jIuthir. 

Cbllno-Porclïti,  CaUrum  Poretamaa. 

Cblieau-Benard,  Caitrum  fuleaue. 

Chdleiu-Henauld,  t'aafrvm  ntglnaltll. 

CUIeau-Itenault.  l'aranUntuin. 

OillFauriHii,  t'ialruinjladulpht. 

Chileau-SiUna,  Cailnim  Sallniirum. 

Cbdicau-Tbierrf,  ('ailnim  Thadorltt 

CMteau-Villain,  Cialnm  FUttmuat. 

Chitekt,  Cauelelum. 

Uilielel  (le),  CaMleUlum. 

Cblulleraull,  Cca'eUum  OeraUl. 

Clilienols,  Caillnamm. 

Cbliltloa,  CaiUlUù. 

Cbltilltti-«ur-LolDg,  CatttiUe  ad  Lapplam. 

Cblilllon-sur- Marne,  CautUio  ad  Matronana 

Chliilloii-wir-Selne,  CoMElUo  <ri 

Clnlou,  Viilouocum  ad  SequaH 


ChlIreflB). 
Oiauil,/'  ■ 


1W5 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


Ciilcirnnco,  Bgmu  Tutleui. 
Ciïicl'CaniluIfo,  Ari  (ioattulfi, 
CaslKl-Gutlfo,  Tarumloti). 
Castelholm.  CiulcUum  Hotmiim. 
CaitviliKiui,  l'aUi-um  Cdmutim. 
Coilellaccio,  CottaKa,  Forum  ^Nreli'f. 
Cutclluura  dp]  Il  Ërucca,  £tea. 
CiutlUnaredl  Sbliia,  Starlit. 
QsieMjiDbffi,  Lambrutn. 
CaiielUina,  .Eguum  Faffjruni. 


Cuicl 


Caïicl-l^oiie.  (  ii»iru7ji  ^nnU 

CmicIII  fglj),  ^nnlbulij  ^fulra. 

Ciiielli  di  hlma,  fioedalliiin. 

Cutclla  irifonne,  l'nitfKm  Âragonout. 

Caiicllodtli  Cun\», Outt. 

Caiiello  delli  pivirn,  CailrllNm  fVlne. 

Caiiillo  di  Fiara,  l'tbi  forumt 

Caiiellodi  SIpar,  Sipai'ii. 

CtuéOa  dl  Salanlo,  Solat. 

Caiicllo  di  Voltuiiio,  yiJlariiwn. 

CadPlLucrlo,  S'rnilum. 

Castor- Miggloiv,  Catltllum  Majus, 

CHleliDoroD,  CiuUUum  UoroHli. 

Caalelnaudary.  Ca'tclaiium,  Soilomaouii 

Coiteloau  de  Mfiloc,  fioviamagiis. 

CaMel-NuRTO.  Cailcllum  I/oeum. 

Cutd-huaio,  Cailram  .Vorum  od  .MAiiini. 

CiiiEl-NiM>*o  di  6irfiignini,  ^arfinlonum^ 

aucl-NiioTO  TonoDnise,  Cattrum  IVonim  0cr(i>' 

Cutel-PoDloM,  Coilnim  Pontonll. 

CastvMtanipaLio.  ('VpaHMiii. 

CoBlfl-nos»,  ('arsidij. 

CaalvI-SagTBt,  l'aïUsvlum, 

CUlEl-S.-Pielro,  Silai-um. 

Culrl-Sinio,  Eructum. 

(isicl-Sarraiin,  CaUtUum  Sarraeenoritm. 

Cnilel-VKchlo  Suhraquo,  Super  /Btuoro  Col. 

ÙsWI-ViKOnK,  Ciatium  ficccomilum. 

Casier,  DuroMva   Venia  /«nomm. 

CMtidio,  itecaifndirim 

CuiiglioDCi  <'a]ftlli(i  PffTiu'ia. 

CMtIglianc  delli  Coacnu,  Caslilio  Coiacntlna' 

Casilglione  dïlla  Pncaji,  Uiuta. 

Caiiigllon'  délie  Sliiltre, 

CaïUgllone  Uarlllina,  l'ai 
Ctua\K  m,  CaiMIa. 
Ciuilllo.  BiTcutii  Fanum. 
{juUllan,  CatUUto  MeduUL 
iauiom,  C/atlo. 
Cotileford,  LeoaiUuTn. 
CuUe'llarl,  LeonU  l'ai. 
Ciulfiictds,  PflHona. 
CuirallM,  l'ailrum  Aiium, 
i^tlK»,  Cailra. 
CiitrU,  Hailara. 
Cuirllu,  Dodom.  IltOa. 
Oiilro,  Arx  Mintnia. 
Caiiro,  l'tamcomiam. 
Cailra,  PorIJi  Veittrli, 
Cailro  del  Rio,  Cailra  PoitHmicma, 
C«iira  Gerlt,  CaUrvm  Caiarli. 
Cutrogiovannl,  Eima. 
Cailro  Clutiilca,  Fiaenir. 
Cjatto  RtM,  Caitram  BtQOit. 


a  l'aiatrlct. 


Castro  Zanl,  Caitra  Zarba. 
rjtalivud   AuauHa  BltMItt,  BtU 

CiUlil»,  Pedlla'iii. 

CataKano,  Eryre. 

CaubiEne  (lai,  faUxianiila, 

Caiane,  t'aiana. 

Catiiiiaro,  ^'arciaia,  Calaclum. 

CiUiBct-Biidgc,  t'ataracloniitn. 

CainrlM^SO.  t'Iunium. 

anes»>€iiinbrtt\i  (le).  CcuttUum 

Caieiflt  (le).  Caiittlttim. 

Cailgiiano,  Cmlxa. 

Ciiiiro,  ÂKriclum,  Caltmtt. 

Ciuifgai,  <'iMliuiui  jjnNi. 

CillW)k,  rmiDriim  xlcHt. 

'  Coudnbcc,  ralitfii  Jlenini 
Caudecoile,  talMroUa. 
Caudrot,  fedroHsm. 
4^u[noiii.  Cahus  Mom, 
Omiionl.  Catiitas  Motu. 
Cauui'^  ('iiJnit'i  ('uuiiir, 
Cautsade.  Calttala. 
Caulercia,  CauterUt. 
Cautiuon,  folriiwnfiini. 
Caux  IPayi  de),  CalcIttaU  àçer, 
Caia  (la),  Cavta. 
CaTaillon,  CaitUfa, 
Catalli,  iXilian. 
Caiour,  Catortium. 
CaiBlla,  CaltMum, 
Cayeui,  Cadoeum. 

Caiala,  CiuaUa. 
Caierfcl,  Cofoeorra. 
Cailona,  Vaituto. 


Cedogna (la),  AquUoaia,  Ardoneec,  Lagtm 

CclJluiiia,  itphaiitnla. 
Ofalu,  Ccvlialaait. 
&gli,  lti\a. 


CtiaiiO)  l'alanum. 
Celle,  (fila. 
Celk  lia),  Cella. 
Lclmo,  Bcicflia 


(tlil'S, 


co,  /;(& 


iiHi. 


Oiiititrk,   dUbtria. 
(iiniljjla.  Portas  Symbolon. 
<:ei)eda,  Actdei,  l'encia. 
Cenis  (manl),  Jfona  C'JiuH*. 
Crna,  Tedrna. 

Ccnio,<'«rtiim. 
CciiiDtbi,  Ctaiaripa. 
Ccpnni,  i'tpcrenum,  . 
Ik'pmio,  Fret'lli*- 
Ceiboll  JBarpana  lui. 
Ùaciiiirt,  Haipanlvm, 
Crrdagnc  (lui.  Carilaiifa.  CerctanL 
Ccrenila,  CtniitMa. 


Cérsl 

Cert!B> 

ClTrllii:>,Ji(lii-»<, 

Cerigo,  ruinera  /m. 
CetÉij,  CtroiluiB. 
CCrr^lu,  Cautum. 


tsoi 

Oibarg,  Cobvrçum. 
Cod,  Cauca. 

Cochprnxiaih,  CocejpnMlbun, 
CodiBor.-,  flfermta. 

Coeilflil.  t'OêftIdia. 
CoriDidni.  {'orordiOt 


DES  NOMS  LATIBS. 


CogDi,  Cmia. 
Cotmbn,  Conlmiriea. 
CDlncT,  rmuioeum. 
Cotn:,tiirla. 
Collwrg,  ^'olberBo. 
Coldlnghim,  ^'oldaiila.  Colada. 
Coldia.  lolditla. 
Coligii  r,  i'olintacum. 


CuUlil,  faUnum. 
Coll[n('(,  CoUnaum. 
CoUloarc,  raucoUterum. 
ColldctuD,  «olanconim. 
Colnur,  rolmaHo, 
Colman,  Collli  Vd'-III. 
Calmogroil,  Colmoçara. 
C61n  an  dpr  Lcpsm,  foleda. 
Cauiinder  Sprer,  falonlat 
Colablino,  roiahiinum. 
Colmiia,  Coloria. 


ColofDC,  f otolKl. 
Cotogn},  Cobmfluum  (luppL). 
Colomlnna  (S.).  Fanum  D.  Columtanl. 
'  CoJwnliLera,  Colomlmiia:. 
1,  Lavicum. 


Coin 


.Cotra 


Cohimbt  de  Ecnllo.  Cattat. 
Columbioii,  Columtu*  fl. 
'Gntmichia,  Cimaealum. 
CanibnnffomMtivUlartçia 

CnmbralUei,  CowaiUi. 
Comùiiti,  fomtariilium. 
Comburgot,  f'nUHin. 
-Coinc  (lac  dt',  Lorhu  liu. 

Comniequlcr»,  Çmd  mUII  Çnirris. 

I,  CombuuM, 
1,  ffiUpaOï. 

liwno,  Ciimiim. 
CompiËgDf,  l'umpendiHn 


ConcordU,  Copirorida. 

CorMlit,4~OH(toi. 
Coiid^-sur-IUD,  ronrfiUE. 
Coadé-tur-Nolmn,  Conda 
Candain,  Coniiomtiim. 
Cundrlea,  Coiutriacam. 
Gond  lires,  Voiituram. 
Cotwtiianp,  i^ontlUamiu 
Coodni,  Con/biemtt, 
Guidint-t'Ar^TCquE. 
CoBbteaf,  Confinotlet. 
CaoskUm,  CoagMoniam. 
Coiii,  ruiuum. 
Connau|h(  ;Uie),  Conartia. 
uaïKbarg,  C'<mntburgim. 


Coaotrtj,  CoMirtuiitm. 

Conncrla,  Coraiiea. 
Con;|UF>,  Conch<'9,  Conea. 
(Conquit  (If),  ^'onquatHÊ. 
(jinjernni,  Coiamiriuii. 
Caïuignano,  {'oRiJlinnni. 
Consuncp,  Conttanlla,  Faieria 
Conitantinoplc,  HyionlIuiR. 
Conauign,  Contabrum. 
ConLe  dlSntrl,  SOIorfii  (aif). 

Contlgliano,  CoMiltaïuim. 
ConiT.  fanffumni. 

Conii,  CompÊO. 
Oiptnbtgae,  Uafnla. 
Copnnitc.  CopranUla. 
Coray,  faiiaeirni. 
Corbach,  Corta 
Corbell,  Cor  '  ' 
Corbcnl,  OrAeniocmn. 
CorbetlE.  <:uria  Beats. 
Carbit,  Corb^ia  vttuu 
Coihltit,  Corbaria  Palal. 

Vocboa,  Corbo. 
Corbritlge,  Cortopltwm. 
CatliaX,  Car Intta. 
Cordon,  Cordona. 
Conlomr,  Jnrroi(«. 
Cordoue,  Corduba. 
Corehuelt,  ttuitttiana. 
Cor»  lia,  Gracchuri». 
CorfoD,  ("orcïra  lia. 
Cortati'orcyra. 
Cori,  Cora. 
Coda,  Cour  a. 

CoriKliano,  forfotaniim. 
Corinlhd,  Coriniftul. 
Cork,  Corraçla. 
Cûrlin,  Cordjimn. 
Corme  I  Ile,  CarmUiaca. 
Cor mei Iles,  lormrUa. 
Cormery,  Cormariemm. 
Cormier,  CoraUeiactim. 
Connona,  Cormimei, 
Corn  H I  lui,  fonitKanum. 
Cornet»,  (  luirurn  Vui'uni  ad  MarUun,  Grtu 
Gnniclo,  ComiuMn,  TarqaiM. 
Cmicto,  Conau. 
CotdIco,  VOryçu», 
ComlKlIano.  l'orniUaiium. 
Cornouaille  (la].  t'orniiMuin.  CoTnii  CaUUt. 
Cornvall,  Carnubia. 
Corogne  [la],  Urigaatiam. 
Coron,  Cotoniia. 
■Corregio,  CoTTtgiiOH. 
ie{ta),Ci>rrM^- 

Corme,  Oircf. 
Cort*»  (la),  CvrtttttIL 
Corae,  Cortlca  In». 
CorlB  Olooa,  OlOKRd. 
Corte,  Curui. 
Cortegtna,  Coiilcata. 
Corlcluaio,  ficaria. 
Cône  Mg^loie,  l'uria  Major. 
CaneaiÎKllD,  <'urfn  UUiiim. 
CorUDC,  CorlMil. 


1499 

Ouiidn-idinia,  -(«m  CoImm,  CaUOaqua. 

Cbiulnes,  Caliuria. 

Ouumenic,  t'almtrxum. 
Cbaumrs,  CatamI. 
OiiumODt,  Calvut  Mon*. 
CbaumoDl-ni-Buslgny.  Catmonllum  Ba»tii>la 

Ouunr.  Conira  ittiûium, 
Cbaoïigny,  l'altirlBciaii. 
Oaitacj,  Calvenelaeum, 
OmicIIc,  CauliiUBi. 
CtiBlief,  Cola,  {'((te. 
CbElm,  l'Iielma. 
CliKlmstord,  firiaronuiotu: 


INDEX  AtPHAB^QUE  FRANÇAIS 


. li'himinio. 

Chflmiré,  CambarUieam. 

Qtnnnili,  CAnnnlKum. 

Cbtnt  Potiillenx  tit),  Quercuë  J'opuloia. 

CMpDix,  raptomm. 

Chcpilow,  Ckeplovia. 

Cher  (le),  Corlïfl. 

Oiïmco,  ('biriuciim. 

Chettount.  Oinrti  Airpu. 

ChMier,  l'eilrla. 

Cb«sict.  Maçna, 

Cbtvremon  t.  4  upric  JToiu. 

GlKiry,  Apriaiirumf  ('aprtacvm, 

Cbity,  Cailacum. 

Cb<iï-rAbbaie,  Coitacutn,  GaUatum. 

Chianmoi 


Chiite 


m,Clav: 


QilaiH,  Aqua  Jlavtut 

GbicbctKr,  «fcufrlo. 
ChJMntee.  CftlcMum. 
Chi«ri,  t'arca. 

Qleii,  Tïo/e  .Htirruriiiûnim, 
Uillii'in,  Ca-cùi. 
Cbllkin,  Zyllum  Ciut. 
Cklnuf,  ('Afnuunmi. 
CblDOn,  rAfnonliim. 

Chiny,  Chùiiaom. 
OiîD  Scio,  rtloi  tni. 
Oiloggli,  Claudia,  EOroii,  *■*» 
CHippcnham,  CMppenliamiim. 
CbJiDfogi  citonium. 


Chocilm,  t'ar$iaaea,  l'hotimUi. 

CfaoiiifDl,  ('oieoliim. 
Oinliy,  Cauciacum,  Choitlacum. 
Chorges,  t'alioiflir. 
Chriutc,  Cruilnla. 


CtiriitlBiulail,  fArbrianopalf). 

ChrtiUanilBdi,  (ArùdunoitoiMuin  ad  Bobtram. 

ChrlitUnsm,  rArUfflnvo. 

Cbrudlm,  Chr«iUma.  Corldomlt. 

Cbomldin,  rorEanlIuna  mlHi. 

Cbyprt,  Cyprui  /lu. 

Clcognoli,  ComtHoniagui,  dmllbim  laagBum. 

ClglliDO,  t'ilionum. 
Olli.  Jd  CVKun  Jlciirein. 
aily,  Ctleja. 
Oina  dl  Hopte  5«ilo,  ^ 


>(ie». 
Ci»,  Clnum. 
Clngoll,  Ciagitlum. 
Gnq.Han.  <li((iii|u«  Marie*. 
CJjiln.  C/trclliiu. 

dout  (la),  rorilri,  dv.  Caratei.  raf«Mi 
Or  de  VaiKlregil  (S.},  FoUIa  &)«lolif<^«. 
Ciran  {S.\  LOHtiorelut. 
G  raa- la-Lai  ir,  Srrofafiini. 
Orcvllo,  ^'lircQ. 
CIrclla  Vecchta.  CtriUi. 
Cinacructi  ^oroiJuni. 
(JriMDo.  Cyilitrium. 
Cira,  Crfmito. 

aiwm»  (11),  Tits  Tabentat. 
CMtwa.Cisiertbim. 
Cltudella  de.  ïiita,  Bi-geUam. 
CiUà  dclte  fteïï,  l'ii:.  PleU*. 
diu  dl  Cuiello,  ne.  foMeUanu,  ZVenus 

dut  NuoTU,  .Eino/i(a  !fo*a,  AremomIaXf 

UDdadrlii.  Jumne. 

CIudad-Bral,  Cii:  Beçaiia. 

Oadad-Roilriga,  l'ir.  Jloù£rtci. 

CiuraQa,  CInttiaiia. 

CEildalc  del  Friuli,  fajlnim  f onifMftouc 

a*lti  Borella,  Buceltum. 

Qiit*  Carfnlli,  Caruott 

Clviu  CaiiellMia,  Ftitainta. 

Cliiu  d'intlDO,  Lucuf  Ançitûe. 

OTiu  di  Penna,  Plnna. 

avio  dl  S.  ADgclo.  Oc.  S.  AiigttL 

aiiu  La  ligna,  XmuvJum. 

CMia  Acalc,  F  oluritM. 

CItIW  Vccdiia,  Ceiitum  CtUa. 

0<itellB.  riltifiu. 

QTilFlll,  CiipfRU. 
aiirellad'Arno,  ,^™ii. 
QilHIladelTradiD,  rrxcniHni. 
Ciirai,  Stvcriaium. 
Claiiiieu-li ï-Nanc)-.  Cbuiu  Locmt. 
Clalnau>.  Miiroiulffriic  l'ono». 

Clire,  l'ioro. 

Ctorence,  aarettia. 

Claude  [SlO.  ('lauilltipo(t(,  Sanr/audKuirK. 

CiauMDi  l'UiHtliia. 

Cleûer,  (.'(a/n-. 

Clenviui,  Clora  BotUt. 

Uermonii  ClurinnoiiilHn. 

Cletinoni  (collège  de],  Cluromonia  CoUcfàn 

Osrmont  ie LoAtit,t'laromoiittaiH. 

Clvmniil  en  Bautolals  t'iuriu  Mon»  BtiUn 

Clermonl-Ferrand,  intFiia. 

atij  CtariacumoaUgertm. 

(3tya,<'licla. 

Ueï,  CarrtjMHa, 

Cllch)  f'Ifplanim- 

ClimtM,  IliUomeuum. 

OinctiDinpi,  Agctii. 

■aiiB,  indrelàim. 


Cloud  (Sl-l,  Aoi'lMl 
Clun>',  ('Ibilacun. 

ClUMJ.'.lifNHni. 

Cobleni,  lonjï"""" 


DES  NOMS  LATINS. 


Daclisiam.  I)ai-/ij(fnlHni. 
[hcir,  DtKia. 
baglsad,  Daçlaninm. 
D*glpciY<  Dnctilburgiim. 

ûigtim.  Baçoterîi  Saxf- 

DijakoJ,  Sagtulaea. 
Dilcke,  MIlNa. 
DiWtirtiE,  OalA^arKo. 
t)ilbclni,J)iilA0nhaii. 
Lilia,  Idalium. 
DallLcitb,  tkitktikum. 
l^lminiiED.  Saimlnban. 

Dalmallï,  J>alinRl(a. 
J)aBiigOF,  Ituammiacura,  Dl 
Dimmaric,  OiBiNa  .Varia, 
DuiDunln,  Dammarllnum. 
tmnuBe,  Damna. 

IhiDp[RTC,  Oampcfra. 
DuiipiuTe4iir.SilD[is.  Doimm  Pari, 


Dtneaerk,  /huiariim  mi 
Dangt,  OiMfrïUBii 
DMgna,  ADigelltun. 


bmnliJUMa,  Bat^Hoa^ 

baoab  Iles),  i>anl. 

tlontiicb,  fionluciin,  fitbniltK, 

Daoabi,  Daoulaiium. 
DardantllM,  IleUaitontut, 
Dantaua,  ilr  aiufomm. 
Uarlinglon,  DarlUonla. 
DanniUdi,  DarmtCoiUiim. 
DirDcci.  Altarum. 
Cirtiiuuih,  TrrmuHtia. 

DdUWing,  Taxgieltuvi. 

DaueDriediJMiira. 
Diumcrii.  DalmeHoranb 
Ikun,  Aunuiu. 
Daopbin^  i}a,  Oclr/tinniuf. 

DaiJi,  Ûtiuilla. 

Darldi  [SI-},  f  cuium  AuMll,  MtWlia, 

Oui,  Ma. 


IMnaln,  iMreirlninn. 
D«a,a)m«m. 

Deci  brocb,  ComUaca  a 
DdaK,  JJriniu. 
Dclbrfick,  Miniatia. 
DdcUo,  jitUHm. 

Wft,  Delfl  (nippL). 
DOIiTl,  DtlfMli  arx. 
Dcllliuh,  »!(<(!  Il  RI. 

Delme,  Jd  Dm 
Delmeiitiorjt,  / 


Delonia,  G<ilhana. 
Deliberg,  PclcmoNtium. 

Llemmio,  itemminim. 

DcDila,  OmouiumiKÏ  SeaUtm. 

Denal,  ilouEfuni. 

benbigh,  JMnfriita. 

Dcuia,  ^  rlonlIlHm. 

Denfi  (SI-),  Colalacum.  IHim|n«  /lui 

Dcnli  (SI-),  JMoitïilf  Patat. 


Dedirlin  (\e),  DtHttHiait  Due. 
Déo}*,  Castram  Dolaue,  BolOt 
I)erby  Dervenila. 

Derkiu,  PMnopolli. 
Qenciii-BuuiiD,  Sdronta  Saxo. 
Deseiiuno,  Oeetatitmum. 


Dmim,  Imiu, 

Dctern,  TaiiUrtum. 

Detimld,  DelHmoUla,  TuliMrgbtm. 

DeinkO,  Dttrtka  arx. 

Dvitrani!,  Dtiiona. 
Dtull,  Mlum. 
t)emichpffi,  iJDirciint. 


pl.). 


Drtealer,  Bauci 
Dvionihirc,  Ocsonbi. 

Deitni  Décima. 
Dfiamal).  Trtnen. 
Dbavlia,  Oault). 
Dhllciii,  Ufltiim. 

bhoiuDiio,  fJiaiiniada. 
bhrainiai  i\vitram«m. 
DhrBina,  DrnMtriu. 
Biakovar,  CirClia, 
Diana,  D\amm. 
Dlciama,  SiCIamnitin. 
tHdymo,  Didyml. 
Dlc,  Dta  VotoMiorum. 
Bi*(Si-l,i)«Mta(i«ll. 
riemcrlch,  Btclitava. 
Di^nnt,  D^ritaH^^ 

bKpbali,  birphoUa. 
Uipppe,  Oippa. 
Diesthirr,  (niiiia  S.  Maria. 
Die» 


en.  Dami 


Diett,  Dietta. 

Dieu  loua  [d,  Dutonardim. 
DicuH,  Jtoem  l'agi  tioppL), 
Dlgiinvi:},  DUtfim. 
Ëletic,  binia. 

Dignièna.  Durollnrum. 
Digain,  DcntgoHtium. 
DIIoD,  01»<o. 
EHII,  Diloi  Int. 
DIllIngTn,  DUloQa. 
PlIllsbiiiKn,  JtuiCi-um  HemoPltti 
Dillibou.  Udis^oo. 


1503 

CoraAidclCoiid«,auiiia.     . 

Cofvcy,  Corbtia  Nova, 

Couh  4li  Conci,  Satricum. 
CoKtiu,  Conseniia. 
Comac,  CuKumm, 
Co»e,  l'onOale. 
Cnué-lc-Vliien,  ^oukcHm. 
G>sui\Dhrij  (II)  flii/hi. 
Colealin  (k)  fuai(anl(nii]  pogtu. 
C6le-3i-ADdrd<b),ClInu5.  AnOrta. 
Cdthen,  ('oMo. 
Coiignac,  Collunarum. 
Coiibus.  Colbialani. 
CoablFTlc,  Copalata  via. 
COucï-le-CMleao,  CotMeun- 
Coudnlri,  Conira  Açùntim. 
Cauciuii,  l'oiiunovUla. 
Coueron,  Corbtia. 
Courainn,  l'olonia  vltlu. 
Coûta  n  ne-la- VincuK,  L'ollii  iagcU* 
Caulogne,  CaibiomaBUi. 
Cautommlen,  Colomeria. 
Couna.  lEQoa  Boua,  Equatona. 
Couibcioic,  furba  lia. 

CaurbauiuD,  CartU  Bosonil. 
CdureclLc*.  CorccIIei,  CoretIUl. 

Coar-LHïu  [)•),  Curla  DeL 
Courbndc.  CuFUutdia. 
Couilay,  ("urCli  iaïa. 
Couioniie  Jla),  ('onnui. 
Counnlali,  Curtipabuiian, 
Conmli.  CKrtlannn. 
Goaruui]',  Canenaetan. 
CourtraT,  Corttriaoim. 
Coutancet,  Comtmtbl. 
Couirn.  Ceritrata. 
Couture  ili],  CuUura. 
Cony  <omum. 
Cavarrubioi,  Coleiida. 
CaveiiUy,  Conveniria. 
Covem,  l'KArunHin. 
Coiilho,  follipput. 
Gi*  bridge,  Bomium. 
Cotio.  Coilia,  'i  '' 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FiUNÇAIS 


a>Ie,  I 


Cfinentiurg,  iturdnaIJUtn. 
Cram.  L'raiumnam. 


Crécy.  Crcciaaim. 

Crediton,  CrtiHtotwm. 

Crtil,  Cralitium,  Ulmotrlta. 

Gnlsa,  Creuia. 


Crtinieui  Crcmiaenm,  Si 
Ctcininlcck,  c'ranaitcvm. 
Citmane,  Cremona. 
Crwumlliutcr,  cnrcmiiM  Mon. 

CWpy,  i'rtpiaciim. 
Citquy,  Crtqniumt 
CmcmiiQD,  çuadrata. 
Crupy,  Crlipe\um. 

tritcll,  Crel 


Crèvrcour  treptcoratum. 
Crevilly,  l'rollelum. 
CrlefT,  i'rtva. 
Crillon,  fratulia. 
Crlmie  |la\  (' 
Criiia,  Elaui. 
Croatie  <1»),  fronlia. 
Crocï  (àiiial,  Forum  Eert. 
Cnce  di  Horcona,  MvrgtmHa. 

Croigic  (le).  HrU'atttportut, 

Cnii,  CruxOratorium. 

Cfoinii-ïol.esire  (9le-l, 

Criiiiill«>,  CroeiUlata. 

Cromiity,  CromnrtlNtu  Cmnit. 

Cropide,  Curliptlra. 

Crosïtii,  CrwiNfl. 

Croloiie,  (7rofon. 

Croloy  lie),  Caroealùium. 

Crouy-eii-TlwlIc,  Cotiraciart. 

Croy,  ('roviacum. 

'Craydon,  Croyiiona,  Terra  en 

Croton.  GaocFUMe. 

CniBs,  CTuebuium. 

Crui-dC'Ia-Ziru  (S-],  flew 

CMpel,  CepeKa  Ins. 

Cilckl,  TtUrinuEJ/Dn. 

Cuculiit  (S.),  CMtvfaU  (5.)       onotl. 

CocdIIo,  CHenfun. 

CucnçB,  CiMca. 

Culieaui,  Cuiteltus. 

Culdn,  Coaùiiim. 
Culint,  l'atauum. 

CuiFLLburch,  iuleniurgtiM  (luppL]. 

Cul  m,    nlma. 
Culjiibntli,  OUv^achan. 
Cumbrli,  l'umbîita. 
<:ui]ib«rlaiiil  (le),  l'umbria. 
Cumts,  Cuma. 
-Cuiiaulil,  l'HiJiililirni. 
Cuiiiii|ili(im,  Oimiamia. 
Cupar"Fi(Ci  i't 
CuiiiU,  bkaa. 


Cuiïolo.  iarMa  la». 

Cunoliiil,  UulidMm  Imt.,  EcMitaaeê  Int. 

Cussi.'!,  ctmcftini. 
CUhiHn,  ioilnniim. 

Luvcnille  but-lcru,  Curboritu. 
Cu:tli.»uii,  (  ii.ifiuniu. 
Cuuoli,  (iiiYlfru  Mgra. 
Cyclades  ili-sj.  lycladea  tnl. 


U:iiiad.  I  u  II  (I  .m  II  lit,  Mvriuuia  Eert. 

CKbrin,  Ciebriiiam. 
liellelomiç,  <e(cnti. 
Cteiistocbau,  lumiochoiiia. 
Cierck,  l'iricium. 
Ciernsgora,  Zcrlaaa^  Zyriiia. 
Ciemvt,  Inlctrum, 
Cienieti,  icriiu. 

Ciyrkasii,  <  iiircoMiinn. 


DES  NOMS  LATINS. 


Dunuiiio,  Jhironia. 
Uurnuo,  It^rraehlan 
tturh;,  JiurbU. 

iMrfon,  Dtr{one. 


Oarlacb.  Dttrtacitm. 

Dorul,  DurautUmH.  • 

Diiueldorr,  ihujcUorpluni. 

DviDi  (la;,  ChainM*  fL,  Dubut,  TwtMM  p. 


EauiF.  Etiua. 
Ebrbciier,  flndimora. 
tbtluià.  EMlolfia. 
Ebcrsch,  eberacum. 
Ebcmu.  VonHOrokerektHxm. 
Ehrmliurg,  BbernbarçHm. 

tbenMtin,  A'ïn-ilcitlNm. 
Eberabers,  Bturobtrtomtm. 

Ebffiilurt,  Jiila  \i)iin.Ëba->dorPim 

EIkts  nti  m  m  iiiii  [t  r,  -t  prl  mona «ertil 

EbcrimuiuWr,  flotitnlnm. 

Eboli,  ftofiim. 

Etire  (l'K  /«mu  /L 

Ebmit,  EArOffllKm. 

Ecbf.'lles  |l>^>),  Scalarum  Burgia. 

Ectatcrnacb.  Aadcltiaima, 

Kdjji.  AillgU. 

Emsu  (1').  "  ■ 

ECry,  A'rninamn'. 
EderingtDii,  Adivul  Porlut. 
Edimeli,  Hadrtanopolli. 
Edimbourg,  A  kaa  Caitra,  Sdinum, 
Edmunihury.  ftfJa  FOKMM. 
Edalo,£aufuin. 

Egere,  lifiiii  fttgla. 

Egtiim,  AtrlaniiiRi, 

Bgini,  .flïliul. 

Bfliii,  Gilotio. 

Eglluu,  HDUiavlo. 

îhreuh[cl.isifin,  E/rtattrH  Saxiint. 

Elchsiâdi, 


ElnsipdFln,  fJtiilda. 
Eipatos.  jiraluf. 
BiKbfcld,  Chantai,  l 
Eiiciuch,  Iftnjcutn. 
ElKDlKrt,  filuotcrpa,  Iiobtrfa. 
Eùenbum,  Coifrum  Ferrmm. 

eialciwb,  r*I<Aia. 
Ekujfl,  Ërit»toa. 
EUcidO,  Lyiimaclila. 
Blauoui,  [>f(Ki4Kin. 
Bbc  (F),  Alba,  Attù  IL 
Elte  (Ile  f),  ^Aoila. 
Elbcrid'l,  £l»CTr«Uf(i. 


nbeur,  BliortmH. 
eoAag,  BMitea. 
Etboki,  ^d  Stabubm. 
EJbarg,  Elbaritim. 
Elche,  /Utee. 
Eldl,  JiKUuni. 


Ek'fl 


M  KlKirl, 


Etf  n  hol  m.  EUclialmla. 
EleMheruB,  KlcMIWHa. 
Elgg,  Aujla  Sacra, 
ElEln,  Aifflna. 
Elidîin.fiilï. 
Eli.  Elcebut,  HiUUum. 
EUsow,  Klpovlrr. 
Klrlch,  Alr^eum. 
EllwnDgeii,  BlephanUatam. 
Elnbogen,  Cabilu». 


Kbter  (P),  SKUer  |t. 

BlicD,  Ailiiuc. 

tiua,  AUaTAUn. 

EliU,  Al»ii. 

Eljr,  Atlieeam.  Htlia, 

Dr  [Ile  iT),  i/«fv«ii>l«  /M. 

EU,  SKUo. 

ettt.AnHea. 

Elikig,  CaranuKa. 
Emlxti'ii,  Emiia- 
EmlKiti,  AmplilpoUi. 
Embiai      ■ 


Enit«,  Amailti,  Embslumad  KAh 
Kmi'ly.  HnieUa, 
Emllion  (.Si-L-Cmldunl  fkeL 
Emintli-Dafb,  Bonuit  mou*. 

EmmericJj,  Embrua. 

LuiDiiIler,  Aciilt  lloHailerlum. 

Empoli,  Eiaporlum. 

Eins,  Embiuli. 

Emain,  imuKa/l. 

EnclLliiiyicn.  EHeku la. 

Enilelaii,  /l'ndeloi'ln. 

Enilrc  (Striii),  Cfff Jjln  fut. 

EnGcld,  EnjUda. 

EiigaïUni-,  l^apul  f;e«l.  EiigiuU  vt 

Engviporl.  J'orla  AtittUea. 

Ëngcr,  AHjarla. 

Engblcn,  Aitçio. 

Enlskllllng,  Arx  KtObia. 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


nogle,  BbigOa. 

DingnlIIng,  Dinçulflaga. 

SliiL,etbULiJ,  Diwkeivu'iia,  ZMCoUfi. 

Dirai: b3u,  Dinrliarla. 

Wifniis,  BtirrHna,  Monail.^  DlieiUli. 

DithmaneD.  Dtlmarita. 

Divc  lia),  Deco/1. 

Blvcio,  Dii'tlum. 
Diimudo,  Diimuda. 
tHikr  (SI-),  Desidtril  fmian. 
Dnieper,  BorvtthtM*  IL 
Dnieilrr  (le),  DanatM»  p. 


Doudtaailllc,  DtidetlteiUa. 

Doué,  /)D(i(liim. 
AourIbi,  Zliipliuifiin. 


Dobromil,  Dobromltam. 
Dobnyn,  Bobrinla. 

Dockum.  Doctomtum. 

DodFkp  EkUnial,  KUaa. 

DoeibDTg,  Jrx  DrvMma,  BuMurgum  Gueltbit- 

DoeibDTg,  DUparçuoi,  DotMburtvK,  Tara  TKo- 

DogDidolm,  Uotlta. 
DOblberEcn,  Tuttviatritsm. 
Dol,  DoUt. 

Mlc,  Dola  Swuononim. 

DomlMile.  Damnas  BOîoius. 

Dombes  (paya  àf],  Dombtntii  pogut. 

DomÈvrt-ïD-HByi',  DomniaApet. 

Doinfronl.  Donntfrtmi. 

UDmiii.  Domllium. 

Dam  nu  ni  II,  Domitiu  Marllinu. 

Domme,  J)oina. 

DoiDO  d'OuolUt  itt)inoiIu(cclf<(<  Ofcclla- 

Domplerrv,  Domui  Pelrl. 
Somrtnii',  0omiu  HcmijU. 
Dan  (lel,TanarjA- 
Donalo  ISan),  Forum  Apm. 
Doiiato  i^nj,  Eiiorta  iii  Epiroi 
UouauHChlngen,  Donachtnga. 
Donnuwerlh,  Donaetnla. 

Lonchcry  Bmeheriatuin. 
Doriiwmaiie,  Damna  Maria. 
Daimenmarli,  Quialoforum. 
'  Domitré,  Durlam. 
Tlomy,  Somillacmn. 
Doot,  Jioratum. 
Dorthesier,  florrMtrlfl. 
Dorchesicr,  Oorcium  Civ. 
bardogiie  (la),  Duranluifi. 
Dorclmlii,  lûirilracum. 
DoriDfla)  UoraJlaltca,DKna 
i)oriil«(liil,'Airïj. 
DDrîi»,  llhoria. 
boToagca,  Barnomagia, 
Dornuna,  Dorinaiiuni. 

Danncllu,  Doromeitum, 
Dama,  mrll. 
Donwcb,  Oornacum. 
Lomburg,  Dontivraun. 
Damocli,  SorHocum. 
iXimtieii,  Acantliopolii. 
llarpat,  il(r6aluin. 
DoMlen,  Di\rila. 
Doriin,  Dortanum. 
IXirtoiand,  Trcmono. 
Uotls,  Thiodola. 
Douai,  Biuuum. 
Douamenct,  Deramiiiû. 
Doubi  (le],  OkW  fl. 


Doordan.  Dlodurum,  PortUmum. 

Jimritrt,  MuUla,  DuroUorem"^ 

Douirn.  Dabrii. 

Douié,  Duiiacum. 

Douif,  iMcloriini. 

I)ouiT-lc-l'rJ,  Praliim  DontU^. 

'Dova,  Siaçiiùnia. 

Dovn  Patrie  II,  Dunum. 

Draaj,  PoTOriiiiiim. 

Dtagonani,  Gtrontiim. 

Dragulgiiao,  bracaug, 

Drave  (iB),  0ratHs  fl. 

Drï)borg,  rr<lfc»Hrgutn. 

Urtnihc  (te),  l>roilia. 

Dreide,  Brada. 

Urcui,  Drara. 

tircic,  Drefiim. 

Driburg,  OHtUTffitm. 

Drl«>en,  Dreumbtm. 

RriinuB",  IhriQOltt. 

liritiQïar,  /trinopoli». 

Driviua,  DmfrfrCi. 
DroKhcda,  Broçhdaa, 
Droliiy,  Truccia. 
ilrAme  (lai,  Druna  ff. 
Droncro,  Drecaitertiim. 
DroDgliHse,  Trtuieliiium. 
Dronlhcini,  Htdroila. 
Diuiulirougli,  GabroieiilHtn. 

Drummorc ,  Dramarla- 
D^alal-DorgDi,  Bcrgulic- 
Usjisr-Erkenc,  flolinotiotls. 
Dbbea,  Baba. 
i>nUiti,  tiablinum. 
Dubrattilku,  JiHbrovoSanina. 
Duchi,  DuTomm. 
Duder,  Dudar\an. 
Duc  y,  Buci«m. 
DndfraiHlt,  Buitntaditan. 
Dutren,  IKairodurvm. 

Uucro  lir).  BiiriMjL 

Unutnv,  Biusma. 

Duilllcn.  DaiiliiilA. 

DulitDt  Pveinum. 

Duliburg,  mtpargum,  Buttburguwt. 

Dulclgno,  OItMom,  Cicfnfum. 

DulKk,  nuUxum. 

SumijanoD,  BrUaHnodvHum. 

DoinbloiDi  DitmbloHum. 

Dambonr,  PonM  Maïuuttina. 

Dupirhci,  iJumrtrJii. 

Du[i-l(^>ItD),  Casirum  Duut,  Dmium  Kefl 

JDon-iur-McuHi  Cailnim  Dmtl  ad  Moiax 

Danbir,  Dumbarvm. 

Maberg.iluniini. 

Suncannon,  DonranonUim. 

DuticDilf^r.  lUamm. 

Dutidalk,  U 


Dunkeld,  CaltOoniun  CoMtrvm. 
DuDkerque,  Dwikrrca. 
Dunkcrron,  luemiâ, 
Diinoit(le|,0HH«ii)fi  Tractut. 
DuDs,  JAiHn'um. 


1543 


DES  NOMS  LATINS. 


i5i4 


Fabrègucs,  Forum  DomitiU 

Fabriano,  Fabrianum, 

Fadalcazar,  ScUpeia, 

Faenia»  Fmentia, 

Fagnaui,  Paniolum. 

Faigne  (la),  Fania, 

Fal  (S.),  S,  Fidelis  villa. 

Falaise,  FaUêia, 

Faickleaburg,  FaUoburgum. 

Falerone,  Falariunu 

Falkemberg,  Coriovallum, 

Falkenstein,  Falchenstenium^  Palconis  Petra, 

Falkirk,  Davium  Saeellum. 

FalkOping,  Falcopia, 

Falmoath,  Falmuthum, 

Falster,  Fatstria, 

FalTaterra,  Pabraterieu 

Famagouite,  AmmochostoSj  Pâma  Augusta, 

Fanoars,  Panum  Marti», 

Faoano,  Pananum, 

Fanari,  Ithome. 

FaïUaux,  Fanum  Jovis. 

Fano,  Fanum  Forlunœ, 

Fano,  Refugfum  Apollinis, 

Faouet  (le),  Panum  MartU. 

Faremoatier,  Farenu  MonoMt, 

Fargeau  (S.),  Oppidum  S,  PeniolU  S,  PereoU  Opp. 

Farkas,  Castra  Nova»' 

Farnèse,  Pamesium  Castrum,  Matemum,  StatO' 

nia, 
Faraham,  Findomis, 
Faro,  Esvris, 

Faro  di  Meuina,  Pretum  Steulum. 
Faadgny  {le)^  Paciniaeum, 
Faulqnemont,  Cortovallum, 
Fauquembergue,  Palcoùerça, 
Faurat,  Fauratium. 
Faverges,  Paoerga. 
Favernay,  Pareniaeum. 
Fayeoce,  Pàventia, 
Fearn,  Fearnum, 
Fécamp,  Piscannum, 
Feira,  Lançobriga, 
Feldkirch,  Feldkireha. 
Feldsperg»  Fagonium. 
Felep-Zaalas,  PhUippi  Mansio. 
FeUbeJik,  PhUippi, 
Fellin,  Pelinum, 
FelsMàalb,  GanleUaea, 
Feltre,  PeUrta, 
FenestreUes,  Penestrellœ, 
Fenix,  Penisium, 
Feony  Stntfort,  Magiovinittm, 
Feracbk),  Cambrot, 
Fère  (la).  Para, 
Fered^ick,  Dymœ, 
Ferentino,  Ferentinum, 
Ferento,  Ferentinum, 
Fermo,  Firmum. 
Feriiioselle,  Ocelum, 
Ferney,  Femeium. 
Fernoel,  Fornotis  villa, 
Ferrajo  (lH)rto),  Ferrarius  Portut. 
Ferrante  (S.)*  Compulteria, 
Ferrarc,  Perrara, 
Ferreira-dr-Âres,  Baparia, 
Ferrette,  Ptrrata» 


Fenière,  Perraria, 

Ferrières,  Perraria, 

Ferruccia,  Hellana, 

Fersala,  Phanalus, 

Fersaliti,  Enhydrium, 

Ferté  (la),  Pirmita», 

Ferté-Âlais  (la),  FerUa»  Aletii. 

Ferté-Âurain  (la),  Peritas  Aia*eni, 

Ferté*Bemard  (la),  Peritas  Bemardi, 

Ferté-MUoD  (la),  Peritas  Milonis. 

Ferfucren,  Pura, 

Feaillans,  Pulium, 

Feura,  Forum  Segusianorum  (tuppl.). 

Feversham,  Durolevum,  Pevershamium, 

Fiano,  Plavianum, 

Fianooa,  Flanona, 

Ficano,  Tufteum, 

Fidnek,  PiUkia. 

Fiesole,  Pœsulœ, 

Figeac,  Figiacum. 

Figaeras,  Fiearia. 

Fili,  Phyle, 

FUtea,  Phitia. 

Fillek,  Pillecum, 

Filorîna,  Meliionus, 

Finale,  Pinarium, 

Finiaua,  Accitum. 

Finiki,  Phœnice, 

Finlande  (la),  Penni^  Penningia, 

Finmark,  FinnmarcMa, 

Finningen,  Fœniana. 

Finsbary,  Finsburgum, 

Fionie,  Fionia  Ins, 

Flore,  Armeniia. 

Fiorenxa  (S.),  Canelata, 

Firenzaola,  Plorentia, 

FirmianOy  Firmanorum  CoMirum, 

Firmier,  Fines, 

Fiicben,  Fiscon, 

Fiscbingen,  Piseina. 

Fismes,  Ad  Fines, 

Fitères,  Fiterum. 

Fiume,  Panum  S,  Fiti  Plumoniensis,  Tarsatiea. 

FiYizano,  Pivizanum, 

Flagy,  Plagiacum, 

Flandre  (la),  Plandria. 

Flâsch,  Palisca, 

FlaYacoan,  Flavaeuria, 

Flavigny,  Plaviaeum, 

Flèche  (la),  Flexia, 

Flensborg,  PtenopoUs* 

Fiers,  Bratuspantium. 

Flessingue,  Plesinga, 

Fleurmont,  Florimontium, 

Flenrus,  Floriacum  MonoMt, 

Fleury,  Floriacum  ad  Ligerim, 

Fliedorp,  Flevum. 

Floremberg  (S.),  Mons  S,  Plorœ, 

Florence,  Plorentia, 

Florennesy  Florinœ, 

Florensac,  Plorentiacum, 

Florentin  (St-)>  Eburolniga,  Panum  S,  Florentini. 

Floringhem,  Florinkingœ, 

Florital,  VaUis  Florida, 

Flory,  Ploriniaeum, 

FloQT  (SC-),  Panum  S,  Pbri  (suppl.). 

Ftowa,  Pagana, 


45ii 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


là 


Enn,  Enga. 

Enied,  Enjedinum. 

EnkOping,  EneojHa. 

Enniskilien,  Ehœba, 

Ens,  AnauAanum, 

Ensdorf,  Ensdorfense  Monoit,,  Pon$  jEnL 

Eiitraisne,  Interamnii. 

Entrajrgues,  Interaquas, 

Entremont,  Intermontiunu 

Entrevaux,  intervalles. 

EuTermeuil,  EvremotUum. 

Eny  (St.)«  Santinium, 

Eperies,  Aperiaseo,  Eperiœ. 

Epernay,  Spamacum. 

Epemon,  Spamo, 

EpUa,  EtfUa. 

EpinaU  Spinatiunu 

Epfnay-f  .-Seine,  Sfrtnetum, 

Epire  (I*),  Epirus. 

Epoisse,  Spinsta  vit. 

EpAne,  Spedonum. 

Epsom,  Ebesfiamum,  T^ermœ  Ebeshamen$es. 

Eibach,  Erpachum, 

ErdOd,  Erdodium, 

Eremo  di  S.  AgosUno,  GravUeœ. 

Erfurt,  Erfordta, 

Eridio,  Orkiau 

Erikli,  neracUa, 

Erimo  Kastro,  CMmertvm. 

Erineo,  Erinœum, 

Erissi,  Eretus, 

Eritxo,  Acanthus, 

Erlach,  Eiegium^  ErtMum, 

Eriangen,  Erlanga. 

Erlau  (Eger),  Agria,  Erta. 

Ermeland,  ^armia, 

Ermsleben,  ErmslelHa. 

Ernée,  Ereneum, 

Erquies,  Reginea, 

Ervé,  Vagoritum. 

Escaupont,  PonsScaUiis. 

Escaut  (P),  Scaldis  fl. 

Ëscharlis,  Escarleiœ. 

Eschendorf,  Esco. 

Escorailles,  Scoralia, 

Escurial  0*)«  Escuriale, 

Escurolles,  Scoriolœ, 

Esens,  Esena. 

Eâki-Foros,  Dandaea, 

Eski-Krimm,  Cimmerium 

Eski-Slana,  Salluntum, 

Espagnac,  Vallis  ParadUU 

Espagne,  Uispania. 

Espejo,  Aapavia,  Claritoâ  JuUtL 

Esprit  (S.)f  S,  Spiritus  Fasconiœ  Fonum, 

Esquies,  Oseineium, 

Essay,  Axa. 

Esseck,  Mursa  Major, 

Essen,  Asnidia. 

Essex,  Eiecta. 

Essey,  Indesina, 

Essiingen,  EzeUnga. 

Essonnes,  Exona, 


Estagel,  Stagettwm. 

Esunfort,  DarlxL 

Este,  Ateste. 

Estella,  Alba. 

Estelle,  Stella  Navarrorum. 

Estepa  la  Vieja,  Asiapa, 

Estepona,  Cilniana. 

Estevan-de-val  de  Orres  (S^,  Fontm  GIfarron 

Estevay,  Etteva. 

EstiTal  en  Ghamie,  Estivale,  jEstiwaUmwi. 

EstivareiUes,  StivalieuUs  vUku 

Bstitay,  Stivagium, 

Esthonie  (1*)*  Esthonia, 

Eitooblon,  Stuplo, 

Estoy,  Ossonoba. 

Estrainadure  (P),  Betonta. 

Estrôcby,  Estriaeum. 

Estrées,  Strata. 

Estremadura,  Extrema  Durit, 

Estremoz,  Extrema^  Stremontiunu 

Estrepey,  Stirpiacus  villa, 

Estreu,  Strumum, 

Ktampes,  Slampœ. 

Etaples,  Stapuiœ, 

Etienne  (S.),  Faxum  S,  Stepktmi,  Steplmà 

num. 
Etival-les-Mans,  Sastivale, 
Eton,  jEtomia. 
Etouvy,  Ituvium. 
Euépagny,  StirpitdaeKm, 
Eischlaod,  At/uHsia, 
Ettenheim,  Hattonis  Castrym. 
Etlersburgy  Ettersàurçum* 
Ettling,  Celeusum. 
Eitllngen,  Ettlinga. 
Eu,  Auga. 

Eurvmia  (S*),  Lametia,  Terina. 
Eupatoria,  Eupatorium, 
Eure  (rj,  Audura  /!.,  Avtura, 
Eulin,  Oitinum,  Vtina. 
Eutrannc,  Eudradnum, 
Evas,  Avitium. 
Evaux,  Evahonium. 
Evesham,  Eveshamium, 
Evesquemont,  Episcopi  Mons, 
Eviaii,  Aquianum, 
Evora,  Ebora. 
Evrecy,  Evessia, 
Evreux,  Ebroiea. 
Evri,  Castrum  Lvria, 
Evron,  Aurio, 
Evroult  (St-),  Uticum. 
Excideuil,  ExidoUum. 

Exeter,  Oxonia^  isea  Dumnoniorum^  VxeUa, 
Exilles,  Ocelwn, 
Ex  mes,  Oxima, 
Eye,  Insula. 

Eylau,  GUavia  Borussica, 
Eymou tiers,  Antimonasterium, 
Ezan,  Iticina. 
EzenuTille,  Idcina. 
Ezcro,  Lapathus. 
Eiv,  Eziacum. 


DES  nOHS  LATINS. 


fijbelbo^,  fllforni». 
fî4biaDo,  GobUKum, 
tiabio,  Cailnum. 
Cablon,  Cailuaa. 
GabtDtB,  Cal /tu. 

Gibrici  (SI-),  r 


CicsbKk,  Gatbaxa. 

ÙMgtiioo,  GMaritt. 
Gaillic,  GalHacam. 
G  ai  lie  fan  lai  II  G,  GtaUfota. 
CailloD,  CoUlo. 


fii\auc\\,Axtopolia,  Jl 

Calai  iiUil,iaEniE(/ila. 

Calitio  |tl I.  ^o/afJa. 

Galeta,  (nireia. 

GalgolioD,  d^Dorlnum. 

CUlicc  |ti},  tïiilitcfa. 

Gllil^ti^  Coiicla,  UaUeia. 

Gilt  (S.),  i'anumX.  CoUi,  GoUi  fam 

<ia\U  rdwi ,  Gaianio , 

GiUek,  Falltca, 

Gallr9fPa/sdt),J 


Gillika.t'rulinila. 
GallipoU  (pnuiu'Uc  de),  Owi 
GiUlpoll.  Ahxu,  CalUpolU. 
Caltodoro,  Calltpotii.  . 
GalidWiy,  ^atitja. 
Gallwiy,  Galflva. 
Uilnlcr  [il-!   - 


GaQiLulo,^uniAfiUKm. 

Garni,  Ganda. 

Gimbi,  Comctloiicrum  ConMMiu. 

GimlalDde»,  ludoila  ^nll^Na. 

Clins,  Campiuni. 

GiadenbeiiD,  Gamtertlum, 

Guigi),  Gonirii. 

figngl  Ttiere,  fnïirum. 

Cm«aat,Gaiinamm. 

Gap,  foiifnruiR. 

Giraganc,  SI(t>(u)n. 

-Garctan,  Hii/ar^iam  PaL 

Gard,  »-ardo  fl. 

GanlitLago  dOi  ffewmu  lAnu. 

Carilc  la),t'>ifurlulun>. 
CBrde.FrdDEE  (U),  friuJ.ifriim. 
Girdelcbeii,  Canielttiia. 
Gsrdbikl,  LxrUia  CrtmaâU,  Pellmui. 
Conulo,  Garelium. 
^iarguici,  tiargarlui  I/)eiii, 
CirigliaDo  till,  lÀrit  fi. 
Carii,  Cartaa. 


Gincit,  Caranutca. 

Gtn,  Gana. 

GairogiiP,  fatcona. 

Camy,  ('ndinioi^ini. 

GnHicoun.  Catsietiria. 

fmiûa.Aitialii  ÀrUo 

Gd Usais.' le),  Aoilfneiiifi  pogut. 

GaodCD*  (S.),  Â'.  Giudenllt  iXUa. 
Catslg,  Triefumfuni. 
Gay,  Anïa  in  i'tanpanla. 
Gchren,  Gtrena.  ^ 

Gciienteld,  Cisonli  Caitra. 

Gclb,  GtÙuba, 
GcOe,  ficroKo. 

Gelvti,  Verçtntum. 

Gcmbloui.  <ltTHblacain. 

Gcmond,  Gammuiiitio,  GautUa 

Gciniiigïn,<;<inlnpa. 

Genapprt,  .^gcnnapluni,  fiMapKm. 

Génci.  fiènud. 

Genftve,  Cotcto. 

Gcnciray,  Gcnebra. 

Cciigoui-le-Royol  (S.|,  5.  Gfnf MfA  0pp. 

r.eiiau  (S.|,5.  GtHul/l Mon, 

Gen!i),  <;ciilt<VHni. 

Gcnncp,  Omïinn. 

Gentilly,  GtnliBiKian. 

Cnniano,  l'ynfiimum,  Flalleo. 

Gcomen-Dn-dEr-Mahr  ^Si-I    ritettla. 

(ieorgcii  15.).  foNHBi  S.  Ctorçii, 

Georglo  (S.),  MorçtiuUi, 

Cert,  Ccro.  ' 

Ctrace,  HferiKliim,  .Vori/rta. 

Gerbera  j,  Ctrberatum. 

Gereito.  Gertalus. 

Gergoic  [Hani),  GcrQovia  Àrvemonvi. 

Germa la-di;ï-Prét  ifi.),  Gtrmmt  a  FratU  Mon, 

Gtnniiu-eii-Loje  (S,),  FaHum  S.  Cirmani  In  U 

GemwiK  |SanX  Germmi  de. 
Germanii  (S.),  Cattnwm. 
Geniwr  (S.),  Pbuia, 
Gcrmenbeiin,  Jullui  ricut. 
Gfrmlgny,  Gem^iiiuum. 
Gcrnla,  Mqirot. 
Gmjrodr,  GerningerodO. 
QeTot-lxim.GerintUitmium, 
CeroUhoIrn,  Gtitotur\a. 
Cerona.fifraJirfu. 

Gcrildorr,  VUla  CerlaM. 
GerlruydvnUcrg,  Berça  diva  Certrudit, 


Cer<a 


■  is.),  t, 


GtMke,  Gatrtna. 
Utiuen,  GaoHia, 
Gëiaudan  (l«),  Gaball. 
Gewici,  Cttlkovlehon. 


4545 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


I; 


Flamet,  Flumetum, 

FI  unis,  Flemma, 

Fodino,  Arethusa, 

Fœroe  (lies),  Fœroœ  ins, 

FoeuU  (le),  PoUum, 

Fogarasch,  FogaroMinum, 

Foggia,  Foveeu 

Fognano,  VffUgum. 

Foigny,  Pusniacum. 

Foix,  Fuxum. 

Fojuia,  Fagifulanum, 

FOldvar,  Luêio, 

Folgoat  (le),  Oeismor, 

Foligno,  Fulginium. 

Folkstooe,  Othoncu 

Follembray,  Pollanttraiwn. 

Fondi,  Pundi, 

Fonia,  Pheneus, 

Fontaine-Française,  Poru  Prancuê, 

Fonuine-la-Guyon,  Font  Guidonii. 

Fontaine-Ie-Bourg,  Pons  Burgi. 

Fontaine-Raoul,  Pons  Radulphi. 

Fontarabie,  Pons  Rafftdus, 

Fontebro,  Pons  Iberi, 

Fonienay,  Pontanetum. 

Fontenay-to-Comte,  Pontenaeum, 

Fontenelles,  PontaneUa, 

Fonienoy,  Fonteniaeum, 

Fontevrault,  Pons  EbraUtU 

Fontgombaiid,  Pons  Gombaldi. 

Fontisboni,  Pons  Bonus, 

Forcalquier,  Forum  Neronis. 

Forchheim,  Forchhemtum, 

Forcone,  Fureona, 

Fordongiana,  Forum  Tn^^ani. 

Fordun,  Pordunium, 

Forenza,  Forentum, 

Forest  (la),  Sylva, 

Forez  (le),  Segusianus  Ager, 

Forfar,  Orrea, 

Forges-]es-EauXy  Porgta. 

Forez  (le),  Forensis  ptigus, 

FObrde,  Fora  ins, 

Forli,  Forum  Livii, 

Forlimpopoli,  Forum  PopUU, 

Formentera,  Colubraria, 

Fornaceite,  Valvata, 

Formerie,  FormerUg, 

Formigny,  Forminiacum, 

Fomoue,  Forum  Novum, 

Forstenberg,  Vêlera  Caslra, 

Forte,  Falesia  Portus, 

Furib  (Finh  of)*  Bodotria, 

Fortino,  Forelum. 

Fort-Louis,  Arx  Ludovicia,  FortalUium  Ludovici. 

Forza  (\a),Forlis  Mons, 

Fossano,  Pons  Sanus, 

Fosse,  Fossœ. 

Fossombrone,  Forum  SemproniU 

Foucarmonl,  Fulcardimons, 

Fougères,  FUiceriœ. 

Fourcheb-Caudincs  (les},  Pureœ  Caudinœ. 

Foville,  FovUla, 

Foy-la-Grande  (Sle-)t  Fanum  S,  FideU  ou  S,  Fldei 

fanum, 
Foz-lez-Martigues,  Fosste  Marianœ, 
Fragu,  Flavia  Gallica, 
France  (laj,  Gallia, 

Francfort-sur-Main,  Francofurtum  ad  Uanum. 
Francfort-sur-rOder,  Francorfutum  ad  Oderam, 
FrauclR'ville,  f'romadUa. 


Francillou,  Fraeillio. 

François  Cuburien  (S.),  Cuburitu 

Franoolise,  Virena. 

Franconville,  Franeoni»  vUla, 

Francs  (les),  Franei, 

Franconie  (la),  Pranconia. 

Franecker,  Franekera, 

Frankenhaosen,  Praneofuua, 

Frankenmarkt,  Laciaea, 

Frankenstein,  Francosteiniuau 

Ftankenibal,  Prancodaiia. 

FranquevIUe,  AdheiaidU  PataUmm» 

Frascati,  Tusculum, 

Fraueuburg,  DruiUma  Urbê, 

Franenbrunnen,  F01M  i?.  Ffrgimis» 

Franenfeld,  Ginœpedium, 

Fnuenstein,  Frauenstenium, 

Frauenthal,  FalUs  B,  BÊariœ. 

Fraustadt,  Prausladium, 

Freckenborst,  Pheugartum. 

Fregenwakl,  FrUnwalda. 

Freiburg  an  der  Unstrut,  Novaewria  Numàmrge 

Freiburg  im  fireisgau,  Priburgum, 

Freisach,  Prisaeum. 

Fr^us,  Forum  JuUt, 

Frémincourt,  Premteuria. 

Frenay,  Femiaeum, 

Fresnay-sur-Sarthe,  Presnoeum, 

Freudenthal,  Joeosa  vaUls,  Mettodusmm, 

Freybergy  Freiberga  in  Miênia, 

Freyburg,  Priburhum  ad  Windam. 

Freysingen,  Frisinga, 

Freysudt,  Eleutherapolis  Tesstneruis, 

Freywald,  Frivaldia, 

Frias,  Friçida. 

Fribourg,  Priburgum, 

Fricenti,  Jùclattum,  Prequentutn. 

Friedberg,  Friedberga, 

Fridericia,  Friderici  Oda, 

Friedland,  Friedlandia, 

Friedricbsborg,  Fridericoburgum. 

Friedricbsbava,  Friderici  portus. 

Friedricbsstadt,  Fridericopolis. 

Friedrichstbal,  Fridericiana  valUs. 

Friesheim,  Frieshemium, 

Frigido,  Tabema  frigida, 

Frignolo,  Frinia. 

Frioul  (/e),  Pori-Julii  Ducatus. 

Frise  (la),  Frisia. 

Friizlar,  Fricdislaria, 

Frobeins,  Furscei  domus, 

FronsaCf  Franciacumy  Frontiacutn. 

Frontignan,  Fontm  Domitii,  Prontintacum. 

Frosinone,  Frusino, 

Ftelia,  Pteleum, 

Fueiigirola,  Suel. 

Fuenie  Carcada,  Caladunum, 

Fuente  de  Xalon,  Balsio, 

Fuente  Ovejuna,  Mellaria* 

Fucntes,  Arx  Fonlana^  Ostippo, 

Fulda,  Fulda, 

Fuinck,  Felicia, 

Fiimay,  Fumacum. 

Fumel,  Fumellum, 

Fiinfkirchen,  Quinque  EeelesUt, 

Furlo,  Intercisa, 

Fumes,  Fuma, 

Furstcnberg,  Fui'Stenburgum, 

Fûrth,  Futtum, 

Fûssen,  Abdiacum,  Faucenœ,  S.  Magni  Cœnob 


DES  NOMS  LATINS. 


Gnj,  Cntdfnin. 


Grtce  (lil,  GrtteUi. 
Grecnwlcb,  Urottattum. 

CniUenberB.  Uryphilitrga. 
CreirimOhleii,  t'omttit  .Vola. 
Grenade,  (irnaoda. 
Grenoble.  Grallano'polli. 
CntiiUi,  CrtÂtanlum. 
GmliD,  ramtoAunni. 
Gr^ui,  Orj/stltum. 
Gripian,  lirlgnlaciitti. 
Gtitnatid,  Mhtnapotli. 
CrimberKiD,  Grenberçla. 
GrlmiB,  Grimu. 
Grinmii,  Grinma. 
Griiigoino,  A''nffiin)t 
GriïMu  (letliCrfionta. 


Grodiliko.  Rrodlttum. 

Grofoendael,  ffaiUi  riTMti. 
Gron,  CniRNin.. 
GrSnlogDr,  Crfmlnpa. 
GriMbiiii,  ÙrattHm  Bmrum. 
Gnruuiliayii.ipiid/iHUphWM 

Gross-  (tohrhfl  m,  Kara. 
GnnfWirdeln,  ranattonn. 

Gtoltiolin,  Illennla. 
GroltJ.  f rvprn. 
CrodïAuoîIno,  Paututa. 
Groitiglli.  frjfpla  ^rea. 
GrolM  Miroua.  Lobana  tgua. 
GroiiiltoMi,  l'rypia  Battria,  i 
GnHtlaa>  tirolaaela. 
Gniude,  (îrudiinn. 
Grùn  bfrg,  PraMa  Elwilorum, 
GrDnLngrn,  Ciinario. 
(lrû*cii,  ('rurinm. 
Gralll  Igil),  JSr/WHUi. 
ruytp 


(lU3d:ilavi>r,  TuNa  fl. 

fiuadBlquivlr.  Balli  p. 

Gundiliipe,  Aqua  Lupia,  iMVt  imalt. 

(iuidïnberii,  t-rorfir  Mon». 

GuidLamBr.  Mtaobaf- 

GuadlaiEi.  .-tnot  fl. 

Gu^tdo,  Ptanitu. 

Guanlu,  ^runJa. 

ttuard»  (la),  l'onrordiVi. 

'Guardia  fia),  Menltia. 

r.uDiiBlla,  CardMCalMm,  (AiantltMUimi. 

r>ahblo,  SriguMum. 

GDbcn,  d'iiliena. 

Gueidre,  HtUtrla. 

GtKito,  ^'aimrm  5.  CndpM. 

Ga#ple[U),fiu«jpta. 

GuénndEi  j<iiU  ^uirroca,  CrooKomnn. 

CDcrcheO>)>£>'«rcft(ii,  CHofca,  54>Ia. 

Aiiérei,Àiracri(in. 

Gnemeacy,  Cameicja  Int^  Senda  Int. 

Guerre),  tiiuitiatiim. 

Gdîbny.  Album  Snliim. 

Guichi?  (la),  tiulttununt. 

Guildford,  (iUfurHla. 

Cuilleslr*.  Kallllarum  Opp. 

GuinuraeiH,  CnOotrlta,  Gmbiuatmtim,  I 


Gnislain  (5-1,  Fanum  S.  fMtM. 
GUliam,  tiirmKHt. 
Gulsiona.  (.'(un,  Scitium. 

Guiim,  Guittrium. 
Gûnirlng,  FtrrarlitCi 

fiorrea,  Forum  liatlorom. 
Gurliull,  Manlltiea. 

r.uitmw,  Guaroeium. 
Guiencck,  Bnncccfa. 
Guiitadt,  Botmppidum. 
Gutienberg,  ManàCintM. 
Guiilow,  lioliiavgia. 

Groit,  j»aa. 


tlabtbur^.  UabibUTgum. 
llidamar,  llaiemarum. 
Hiddingloo,  tiaaina. 
IlHlciu,  Baiktla. 
Mafltrsieben,  HndeMleWa. 
Hadrîsch,  .Irifrun. 

ll>ihli^lumiar<U|lk,  PMIumfpellM. 
H^r,  U flaira. 
HaglD  tndhrea.  Pratio. 
IlDBlOtirl1l,4;alCp»>. 

Iiaïucnau,  floanioo. 

Va\aÀa,Halaovio. 

Ktlnnl  |le).  UaBogataUtt  COwM. 


Halb-Tbarn,  HtmiFpfrffwi. 

niiHhi.Ualifactum. 

huliHheii,  Villa  DolMCtmtt. 

ihAnm,  Bala  Arapl\tnidei. 

Halli  Haia  Sueoica. 

Ha»  ira  Innlhale,  HalaadCKman. 

JlBlland,  Halaadia. 

Halle,  Haïa. 

]la)lel!i,  llallola.  SaUita. 

Haliniladl,  Halmorladluin. 

HaltonUirsKr,  Himnum. 


fM9 

CM,  GMiam, 

'Ghiemona,  eitniona. 
Cliii'iTB  d'Addj  (In],  FuUhtrla. 
GWmn,  Garlraliuin. 
Ghi'fta  Saiiro,  (Xnoi. 
Ghtby,  luoria. 
Gbfmno,  TamyniF. 
Ghi'Deko-Kutro,  Proerna, 
Giiaaii,  Anemiila  Ini. 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


Ûlltniur  Calutnnit  Herfulù,  Catpg, 

Giciiu,  (ilmiaclnviR, 

Gl«n,  Èlanum. 

GicucD,  Gitua. 

GlbDl,  GeofamoR. 

Gignic,  GignUnnm. 

Cuon,  ÉIjUi  flotsa. 

GWiit-it-VOfSt  (S.)i  ItUeium. 

GWla  (S.),  inatldlio. 

Cllln-Io-Boucberi»  (SJ.   Ftmtm  S.  ^ 

Clmoiii,  £[nio. 
GlnKtnhKli.  ûtatiliacltm. 
Glnau,  Cmiuium. 

GlDja,  Jola,  Orruit  vortu*- 

Giovanni  tS,],  Caiir  CtiaTimut. 
Glflinniil  (S.),  EHValium. 
Gloiinnl  dl  BMlnl  (S.),  «Mb. 
CiOTinni  in  Gaida  |S.),  CMntehim. 

Gioienfliio.  Jm-cnacta,  NoIMun. 
Gin  rem,  J/lcropyrRo. 
Girg«ntl,  icratiat. 
Giroaitcjla),  GtruniiaH- 
Cirons  (â.1,  CfroNfi  CaifruM. 
GlMiroi,  i/unpuiiwrnnii. 
Clion,  -tiluorflHin. 
GluHe  Hors,  Coilrum  ffonun, 
Girirlili,  Guitrltito  villa. 
GItti,  Clvcrum 
Glrrcttc,  Cliir4f(jMHiL| 
GlOlbau,  CnAufmtn. 
CbmorgBD,  ((flmorffonra.^ 
GlandttPi,  GlamnaXtta  CH: 
Glare,  Lonçalara. 
Glarl»,  Glarona. 
Gbicov,  Aloicwia. 
GlKlonbury,  flojconla. 
<ilau,  ClariNm. 
Gliucliou.  CMwfta. 
'GItndifligh,  ^leitdetacum. 
Clliberg,  Ctichberça. 

Glogiu,  rriopoitla  Major. 

Glauceili^.  Cltvum. 

GlOcktladl,  Faaum  Forliaiœ. 

Clanni,  Clortuni. 

GmODd,  t;emunda  FUlamuis,  ÇmDwda. 

Gnldek,  Pnylace. 

Golfino,  Cnttna. 

Gnoien,  Comotmim. 

Goir(S.)  6oan[imum,FaiiiimS.  Gvarl. 

Gohiln  (S.),  Gobinim  mtia. 

Godcm,  fiiidero. 

Godmonhiin,  J)c(ooi>IIIii. 

Go«s  (!«■).  r;iua. 

Goldberf,  Aurlmonttion. 

GoiliiDw,  Cuinot'ia. 

Goinullia,  Golot. 

Golutnii,  Cuppa. 

(iomnro,  Comanii  pordu. 


ilomcri  illp,  («mari  villa. 
Gonilrfcourl,  <',m\ium  t'urta. 
GoiHlreiill»,  l^uiulovilla. 
Gontsw,  Gonatla. 

Gonneliïu,  Codonii  tiflta. 

GoodmancheKcr,  Barollpotu. 

Gûppingcn.  r;oppiiiga. 

Gordfs,  fordeiuei. 

Corgo,  J'vrrKiM. 

Coriochcm,  CorfrAroKum. 

Goiiii,  Gorilla. 

GOrIJii,  Corlitivm. 

Gonyiia,  Apollom'a  Crtta, 

Gonu,  Goriia. 

GoKck,  Cointo. 

GM)ar,  Cotlaria. 

Goipicn,  Lopsiea. 

GQsiejch,  (ieti€»ia. 

Goiha,  (l'orAa. 

Goibard  Muni  .Si- 1,  ^roia  jtom. 

Oothirinburg,  GallKiburgum. 

Golhlind,  GotHitt. 


GoiiMgah,  Thtodoiium. 

Collhardis.).  /r'nirumf.  GouHarOI. 

'GDlUngf  n.  iiauinga. 

Goiiorp.  Goiiorpiu. 

lïoltwtig,  tiatlwicum. 

Gouda,  liouita  (suppl.). 

Goutrï-sur.Arnon,  (;uyM  vlUa. 

Goardin,  CmhinNm. 

Gourdoa,  Cordoiidiiii. 

GonTDay,  Goniamnt. 

GouiMliitillï,  6'uuani>jflo. 

Ga>ernolo,  Ambuleiunt,  AermeHimn. 

GotmiolD,  i:ailtUamGiatmium,Gubermla. 

Gdiio,  Gauloilni. 

Gît  bon,  Graioi'in. 

Gnbt,  <hiar<]daL'ej: 

Gndisco,  Goracitia,  Grùdltda. 


I  JfORI. 


Gnn,  ,4d  Htrtalem,  Slrtgonium. 
Grincer,  GrtiitetSiim  Catlram. 
Grand,  L'mndli. 
Gnndchimp,  Criouia  Camput. 
Gnnd'CamlH!.  r^rondu  Cuntta. 
Gtaadmanl,  uranilinioiiitiim. 
Gnndpr^,  Grandtvralim. 
Gnai-Srhe,  Crandii  jIIni. 
r,nadTat,  Grandia  mllU. 
nnndveïlcr,  Grammalun, 
Grand  «lllicn-3Ux-B«i,  jVogiibiavfUR. 
GraiigLi([B|,  Jiljralliu. 
Granmicliele,  Ecliella. 


Grantilk,  tirondli  vlltii,  Grannmum. 
Grantlllc^ur-nï,  Gratlman. 

Grïii,  Cnerfum  Siyria. 

C.nubandcn  i'timvit'aaM. 
GrdUdeni,  Craiulnirfum. 
Grave,  Cranta. 

Grave  (la).  Grava. 
GmeMnd,  GrariKtitiB. 

Gnienœaclieni,  Maclura  Comitlt. 
Gravenibal,  FattitGrmiarvm. 
GraTierOt),  CI 


1525 


DES  NOMS  LATINS. 


i526 


IIosikza-MeK0,  Campus  longus. 

Ilaudan,  Uosdeneum, 

lloussaye  (La),  Aquifolietum. 

Hôxier,  Uuxaria. 

Hradiscb,  tlradiscot  Rhoàodunum, 

Hrapsey,  ttrasseya. 

Hrockow-Teynetscl;,  Teynectum  Boehi, 

Ilubcrsburg,  Hubertiburgum, 

Iludickswall,  Hudwiesotpatdum. 

Iluelma,  AcealuccU. 

Iluelva,  Onoba  jBstuaria, 

Uuesca,  Osea. 

Iluescar,  Lacurius. 

Iluisseaux,  Ostiolum. 

Iluete,  Julia  Opta. 

Uull,  HuUa. 


Hamber  (1'),  Alnu  fl. 

Hungarische  Altenborg,  Ad  Flexurn^  Ovarinum- 

Magyar. 
IIQniiigue,  Huninga.  • 

lluntingdon,  Uuntingdonia,  Venautodunum. 
Muriel,  Uriacum. 
Ilusuin,  Iloêemum* 
Ilotalidsch,  Utus, 
lluy,  Ilogutn. 
HuydeD,  Heudena. 
Hyali,  Aîgialea. 
liydra,  Ilydrea  itu. 
Ilyëres,  Areœy  Ottia. 
Hyères  (Iles  d*)»  StCKhadeê  Iru. 
Hypati,  Hypata, 


I 


lago  de  la  Higuera  (S.)i  Segeda  Tvgurina. 

lamboli,  DampoUs. 

laroslar,  larosUwia. 

lati,  Bathys. 

Ibi,  Ibes. 

Iburg,  Juberg. 

Icana,  lehana. 

Icbenhaasen,  ichenhusium. 

Icborow,  tcicmU 

IdaAa,  handa  Ùppitiana, 

Idafia  la  Vi^a,  Egltania,  EqvUania. 

Idro,  Edrum,  idrinum. 

Idstein,  Idstena, 

lena,  Athenœ  ad  SaUan. 

lenidJe-Vardar,  PeUa. 

leni-Schelier,  Larissa. 

leni-Scbeher  (Pach.  d*),  Thessalia. 

lesi,  yEtis. 

ir  (château  d*),  Arx  IpMa. 

IfDgheim,  Bibiena. 

Iglau,  iglavia, 

Iglesias,  EcctesUt. 

Iguadela,  lespus, 

Igtialada,»i4na^  Ergaoica  Vasconunu 

liant,  Antium. 

Uawa,  GUavia  Germon, 

Ilcbesier,  Isealis. 

Ilefcld,  lUfelda. 

Ilfeld,  llfelda. 

Ilkley,  Olieana. 

lllok,  Brononia,  Cornacum. 

lUora,  lUureo. 

lllyrie,  lUyria. 

Illzach,  Urunei. 

llmcnau,  Ilmenavia, 

Ilmstadt,  Itma. 

Iinertje,  MardanopoUs. 

Imola,  Forum  Comelii. 

Imst,  Umbista. 

Indre  (1*),  Angerfl,,  Ingeris. 

Indsigis,  Deniius. 

Ingelheiro,  Ingelhemium. 

IngelmQnster,  Angolmonasterium. 

iDgoIstadt,  Ingolstadium. 

Ingouville,  Ansgodi  vieus, 

Ingraode,  Ingrandisu  vtcus. 


Inia,  CBnophyla. 

Innichen,  Aguntum. 

Inspnick,  CEniponr. 

Innsudt,  Bojoduntm. 

loowolods,  Inoloeta, 

Instadt,  jEnostadium. 

Interiacken,  Interlacus. 

Inrerness,  Innernium. 

lonkeradt,  Jeorigium . 

Iplis,  Ibligo. 

Ips,  Ad  Pontem  Isls. 

Ipsala,  Cypsela. 

Ipswicb,  Gippeswicum. 

Irache,  Iraeia. 

Iraci,  Ercta, 

Irlande,  Ilibemia. 

Imis,  Jornacum, 

Irsee,  Ursinum. 

Isar  (1*),  Isara  fi.  , 

Ischa,  Eseus, 

Isegbem,  Isegentum- 

Isen,  Jsana,  isinisca. 

Isère  (1*),  Jsara  fi. 

Iseriohn,  Isarlonia, 

Isernia,  jEsernta. 

Iseure,  Jciodurum  Turonum. 

Islande  [V),  Islandku 

Isle-Boucbard  (1*),  Bœardi  Ins, 

Isle-en- Jourdain  (1*)»  CasteUum  Jciium,  Ictium 

i'astrum. 
Ismahan,  ismarus. 
Isola,  Insula  Bruttianmu 
Isola  degli  Magnisi,  Tkapstu. 
Isonzo  (V),  Jsontius  fi.^  SonttuM. 
Isperiky  Timaeum. 
Ispem,  Usbium. 
Isselstein,  Iselstenium. 
Issny,  Isna. 

Issolre,  Icciodurum^  Issiodwrum, 
Issoudun,  AnxeUodMHum^  Exelodunum. 
Issy,  Fiscus  IsiacentU^  Idcina,  Issiaeum, 
Istib,  Stobi, 
Istirga,  Scirtiana, 
Istres,  Ostrea. 
Istmit,  Pistus» 
Itflie,  UaUa» 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


].  //an 


llam 

Ha  miner,  Hammaria. 

namont,  J/umonj. 

Hampiliire,  Ha/ionla. 

HiDiplonrourt,  HonipfDni  Cnia. 

Jlansu,  Hanovla, 

IIinoDf  e,  Hanntalmm. 

Ilinotrf,  Haaaovtra, 

Dsnijaliqufi  (villo),  Haïuealka  UrbU. 

Ilapu,  DÔpIiaba. 

Harburjj,  Itarburgiim. 

{Jorcouii,  Barciirlium. 

nartlerwyck,  AtiterUiim,  Harderovtcmi. 

HarDeur,  irr/Ilielill,  HarfittluBt. 

Harg,  llarta. 

llirlcm,  llarlemum. 

lIprNngcn,  Harllnga. 

IhrxtM,  HartefMnm. 

MiTltnbtrg,  Dvoburgian. 

Ilarwich,  Bariiiaonn. 

Hari  <1e].  Harllana  Sylva. 

llmftmic,  SallUi  yeaalorlai. 

Ilaibcb,  AvtlUma. 

Bauelt,  Htuitittiim  ad  Dtnumn. 

fhneU,  HatMiledim  [iuppi,]. 

Hauentlein,  Baiicnsiciiium. 

]lulteitt-|jvaui,  H  m  tria. 

Tliiiicm,  Hatlemluni. 

[bilan,  Ualiianum. 

Kiuie-Gombe,  Alla  Cumba,  Monnl.  Alfa  Cumie 

Ilïuierlte.  Alla  ;iipii. 

Uairt,  Hmrta. 

Havre  (tej,  Franeiitopotli. 

llarc  (b),  fîniia  ^omllfi. 

Haye'Descsrlei  (lB],r/nBa  Hurelfnnauli. 

H«brïdei  ;lei),  EAuda  Ini. 

Dvddernbfini,  //ci/ilernAlinfuin. 

ilNrmn,  Beriipicli. 

Htideiberg,  nadelàeroa. 

Ililhronne.  HeUironna. 

Ilïlitgra-Crcut,  FanumS.  Cntelt, 

Hdligeniudt.  llelliQaiiiatlIum. 

Rdrirlcbsiadt,  Htnrieopolli. 

HElgolaDd,  Sacratnt. 
Iléller  [S.],  S.  EUrit  fanum. 
Ilellfbruiiii,  Clarofonlaniim  Pal. 

HtUtb,  iieloi. 

Ile  I  muni,  i/(fnionrliini. 

HeLmataedl,  Alheiia  ad  Bhnuvi,  BetmllatHvm. 

Uclonimon,  Dotiona. 

tlclslnborg.  Helilnga. 

Ilelsingjfore,  lUIslngforata. 
Ilellsut,  Ciulra  Trajana. 
Hch»Q\,  Bilvailum. 

tkm  ItfFli,  Crvpium. 

Hendïie,  Àndala,  Casi.  Ponlarabla. 

Ilénia-LKurd,  Bmnlaciim  Lllanll. 

Hirnneban,  HaimeMuin. 

Htnrichcmonr,  BOKO-Bdlum. 

mm  d'    Urafe. 

Il^raul[(rj,  Araiaiafl. 

Ileri»™,  Herborpo. 

lltrck,  Aitita. 

IleraraKl,  Areconlum,  UUfordum. 

Ilcnford  on  tlie  W]c,  A. 

Ilfrlcourl,  Berlcuria. 

I)erl»u,  AuQla  Domlnl. 

H«riiial,  BarlualUitni. 


Hcrkelena.  Z/trcHlrant. 

Bermannsbui^,  Arj;  AmtiiiU, 

Hermanniladt,  Clbintum, 

JlernOsanJ,  llcrnosandia. 

Héraut  111e.  Uaralai  villa. 

Hpirenaurpch,  Ura. 

iltnen  dcl  Duquo,  LeueUtna.       •■ 

Ilcrmliut,  Cuiiiydla  Dcî,  BtmUtmtum. 

Ileinutaili,  Kvriopolii. 

Hcralal,  BariilaUum. 

llcHiErlle,  Harliltllwn. 

Ilertford,  llcrforata. 

}|<:rubrrg,  Bcnibtrga. 

TIïriilKilRi,  Htrizhotmia. 

Aene,  Btrva. 

Ilenorden,  HtrforiOa. 

HcnegoiFim,  AreigonlHO. 

iknogrmiiiS,  aiiodla  DudM. 

Jlcsdlu.  UaûiHium. 

Jlesie  (la),  Haula,  Cattt. 

Jlerei-Suiliiak,  Bti'eiia. 
]|(^\hain,  Âlrxodimvm. 
Hidtegb.  /l'onnli  Ama. 

Hii'iTc,  lUdtra. 
JfUar,  /forium. 
jriMburgbBuseD,  BUpcrUaMa. 
JllldcihFlm,  jlKaflnulum. 
Himnirlikron,  Cœlf  roruna. 
HiniMia,  Stgtia. 
Ilippolyte  (■il-),  iombiista. 
iiippoiyif  (S,],  Faïuim  S.  Jlippoliti. 

Hincliau,  lltraaunia, 
llli-Sciil.i'rE,  remlmonU 
ii\Txble\a,  Ba-ofcliia. 
Iliu,  Cciadtx. 
nitiacter,  Itiigera. 
Jtjo,  Itiofla. 
5oLrti*,  Jlabroa, 
ilochhelm,  ««fum  fl/irnl. 
Jlochiecburg,  Hoaebvrsuni. 
HOcbst,  Bochtta.  Mvnimcnlum  Tr^atU. 
Hochmedl,  Baclata. 
Haf  t'uria  ifprai'fni. 
Hohciiiauib,  AtlaMaala. 
iroluiiireld,  ifaïucukm. 
)li)b«nri)n,  .Utovadum. 

nohtnwanh,  jf  lin  SpecKia. 

Ilobeaiwid,  ButUlnm. 
Ilalbeck,  Uolieta. 

llDl«i  OlfNO. 

ilollindc,  Batavia. 

Holmf,  Ciflnoiicnfa. 

KulBiehriE,  UolMiroa. 

IToliivln,  BolMia,  Soxoaa. 

ilombourg.  UombarQumad  CUimm. 

llaaOpur,  J/un|In'liu. 

Mongrid,  Chani,  nimgarla. 

Honorât  (S.),  rtreoaninn. 

Honorato  (S,l,  Btrcnltm  ladl,SardtipalrUfai 

Honthejin,  Bonlliemliim. 

Houeiiiiido,  JUalilo. 

llooUim,  nota. 

Ilmuiii,  //.irnilim. 


DES  NOUS  LATINS. 


KabaMtuhr,  Fonm  Tiberii. 

XiVisVah,  i' haie  II. 
EakoD  Orol,  UeracUa. 

"  ilamaki,  Schaaat. 


KiuTlKiMni,  Kmfbitra,  ItwBoa. 


Kalami,  Catanut. 
Iilinw.  PtapMi. 
KilaiDibra,  ï'Acrmopyfif. 
Jialigonl,  Strient. 
laliKh,  Catftta. 
KallucHlborg,  Callltata. 
Kalmini,  CHtmaxtia. 

KilmOni,  Katmuiiàa. 

lUlwnrifa,  Mon»  fahraix. 
timicKb,  Cfmuporlui. 
Kamlnlcç,  CUpidava,  Catatnteia, 

Kaminilia,  O^mt. 
ï,ii\i  Knjlvli,  TJicnn. 

\xtA\Ktat,i'arcinUti1L 
l3a\a!i,tajima. 
lanui.  Canut. 
iiatato,Lytaaat. 
Kjprllcii,  Ciiniinirii'ni, 
Ksplriisiïiu,  Captdtaiim. 
kapoulï  DerbenI,  Rirfa  Tr^font. 
kapntna,  l'/idronoi. 
Kipraocu,  (ToiiHnilta. 
Kindagh,  Ct/ata  CeptiaUt, 
KandJoU,  Orf/i«. 
Kaniuu  (1p),  jVMHU  |I. 
KanMKi'buar.  fonu. 
Smij9ir,J(D|ûjuini 
Xiraull./lrrmm. 
KaraiotUil,  l>iime. 
Kanihenilia,  (>pin. 
Kank.  <'urjicl<ra  /ni. 
liafiapol,  L'argaeotii. 
Kariilia,  Cariila. 
Karûlnn,  finufiiara. 
KiilIlKne.  Srtuthe. 

Karlikroni,  i'aroU  Corona. 

Ktrlstadt,  t'arcluiiaUitan. 

Kirnoït,  famurium. 

Karolj,  Carotium. 

ïirpi^U  liBoiiiil,  Carf«U*  wumttt. 

Karptniil,  ÛBcfEolfa. 

luifpleni  t^onwnii. 

Kiruii,  saria. 
tirud,  Caiurslt. 
Kuin,  Caiona.  Kasanvm. 
iLui-Unniii,  Ol&fa. 

JiuNodhra,  Coltoitclrta,  PdUcM. 

XuiaD.foiiua. 

JUutdrutli,  t'uiiruin  AitpimL 

Xiuwla,  Cdflrum. 

Xiiiirl,  Hclp/U,  UlrmlOM. 

Kulii,  Pandoiia. 

ttt»koHi,J'hia. 

iumna,  Hattra. 

M1o-.4l:liaia,  OUim. 
Xalianilu.  l'hyica. 
Kinrna,  lUtaeaa. 


Kauinbcrg,  fomaau 

Kauuiii,  ^AoUtitn. 

ta  I  al  la.  ('Ardlupulu. 

Kayili,  ClUs. 

Kuj'senibers,  (Tmiirto  if  ou. 

Ka  yunmarli:,  A  umarkia  um. 

Kaficrircnti.  CtaarU  /m,,  £M<ieni  Cuir 

Knjst.  Klulemum. 

KcJdaal,  CalOdlUIUn. 

Kckhria,  Cauhrttt. 

Kdbctial,  Cnuila. 

KelliuiaDi,  Conui. 

Kellen,  Cmlra  Vtfta. 

Kdln,  t'olenla  IVqfaMa. 

K«  1 1  edoo,  cononf  11  in. 

JCginbeit.  Canuracwai  ad  àMm. 

£(MDb!,  Camba. 

Keinpien,  t'amptiiona,  Eemptaïa. 

Keiicial,  Concana^itm,  Gaiucvm,  Kat4atta. 

KeiidaiL,  <'alatum. 

Keni,  ('onfirim, 

ÏLTiidtc,  t'aradomi. 

KEraiia.  Poîamui. 

Keracbowa,  fnrjuj. 

Xerucb,  Biiiponti,  JfyitMrii 

Kennsan,  Zimnan. 

KgkI,  A'u((H)iifi  Suta. 

Xcudi  VaidrhÉl)  Pcurorla  ^af  MM. 

ILoiel,  roffcffum  Ktaaplorum. 

Ketunholi,  ûu/Lircrum. 

KesiErcti,  («Ira  Ha-cttlli. 

Kclrim,  iHum. 
Keuilar,  Meillaa. 


KhaNkLiAulrb. 
Khaii[)clDl[.jriZTa. 

KhUtOT,  XAuntoBte. 
Kharrarl,  Mjfcet^, 


KliiioaiA,  (Ainiitra. 
Kliimarolo,  Jcrorera  ri  nia. 
khlmiaroU  manu)  lloMti 
Khorta-Kiilra,  tfogMiiIa. 
Kiada.BnruniTAyjilai^' 
kiireiiiB,  l'itUne. 
Udni*,  i>vdu. 
KI«C,  «(foMu. 
Ulet,  KUOHla. 
KieasiieiiD,  l'unonit  villa, 
Kierteiiiliiili",  -Curinnundi]. 
h[«MleT,  t'aretita. 
KilaJla-Bay,  Hegia. 
Klibegs,  4  ùittocliui, 

«Iliinao,  tamUillana. 

UlkEDny,  KlWcadi, 

XIlkiL),  Cratonia,  GatUtim 

KlUdbahr,  Cala, 
KIIJoi,  Tiflc. 
UUiir,  bi»«rui. 
Killilos,  Allaita,  Laonai 

Kil-HaLlok,  jraCDllcuni, 
Kilmilon,  muoela. 


1827 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAS 


1528 


lUum-Gtatter,  ÀdÀmam. 
ItUnuiu  HeUie,  lUga, 
Itri,  Jttiitm  Lanuarmmm, 
Itarem,  lîuriMtu 

lung-Biiiiilaii,  ^MM  A 


^àmÊM    MVIOR»  Nê(hBth 


Iforiu,  lamptiortiuu 
Ifrée,  Bperodia,  IptNr^m. 

Ixvortb, /«noniM  opp. 


Itcques  de  Gompoflelle  (&),  FUmUmSa. 

Jaoqnei  de  Hayeiioe  (&),  MonoMi.  5.  /00OM  ad  Jfo- 

ffimftaiii. 
Jaen,  Ftootem  AvrgUmium. 
JaAif/opfNk 
Jigerndorr,  Conioofo. 
jagodDit/agMttM. 
Jaidscha,  Gaitta, 
Jaime  de  VUlda  (S.).  SaUuUaiuu 
Ukait»  JaUza. 
Jalova,  5e»(iif. 
Jamagorod,  /omu. 
Jamea,  CenimaCTmi. 
Jamnitt,  (SemeiikAiSR. 
Janlna, /oniiUL 
Jantioév  JawUla  PaL 
Jargeaa»  Jargottmn, 
Jamac,  Jamiaeum. 
Jaromicn,  Jaromiriunu 
Jaroslow,  JeretUwia, 
Jaissenicia,  Oneum. 
Jas%y,  Jastium. 
Jatifa,  Seiatfia, 
Jauer,  Jaurauia. 
Jaufenburg,  Joviaeunu 
Jaulx»  G^UiM, 
Jaunstein,  Jueniuu 
Jatarçay,  Gavarciaeum  fiseuB  reg. 
Javoulx,  Andtridum, 
Jaieoeuil»  Zexinoialum. 
Jcan-de>Bournay  (S.)«  Tvarteionnum, 
Jean-de-Lofine  (S.),  FanumS.  Joaimis  loiatoneiuit, 

Latontu 
Jean*de*Lua  (S.)f  Fanum  5.  Joannis  Luifii, 
Jeaa  de  Maurienne  (S.),  Mauriana  Civ, 
Jean-la-Porte  (S.).  Mantala. 
Jean-PiedHle-Port  (S.),  fanum  S,  JoanntM  Pedi- 

portuensUf  Imum  Pyretueum. 
Jedburg,  JedburçunL    . 
Jeni-Keni»  ChriêtopoUs. 
Jeraka,  Zarax. 
Jersey,  Cœsarea  Iru. 
JcsolOf  EquUiwn. 


JtËÊUkt  Jêimmu 

Jeiaeaita,  Ie$mUsbtm^  JtiKÊtMMm, 

Jeneoovitx,  ^teraPtttefli. 

JeofDiie,  GiHokU  foêMU 

kmehlnûoài,JoacltimkafmUlM. 

Jnb  (Saeat),  Famtm  8.  JoH. 

Joenkflping,  JmeeopkL 

JohaïUHGeoiveiittadt,  Joamti  GÊor§H  Ofp. 

MiÊxm  in  Taam  CSb),  SabtMMO. 

Mgny,  JotMaerniL 

JoioTiUe,  JovML  «tfte. 

VSbm%tAbwvkL 

IVnqiaSbn^t  Jtm§arku 

Joaielioi  JoueUiuu 

JooMnet  Jodntm, 

Joué,  JoamâtmemÊL. 

Jçiihawl»  JoeuikUtinm  Paki, 

Joox,  JapiuKu 

Joay, /oyorum.  • 

Jouy-le-Cbiteau»  Mobe» 

Joyeuse,  GawHosa. 

Joyosa,  HoHOtca, 

Juan  de  las  Badesas  (San),  Beaecfa. 

Jnblains,  DtadOnrum  6^iv.,  ATowKliiiiuiitlNaMfiinnm 

Nœodununu 
Jndenbonrg,  Idunumé 
Judes,  JwfUtiia, 
Jadofgne,  GUdonacwtu 
Jugon,  /ii(70. 
Juilly,  JutHaeum, 
Julia,  Julium  Camieum, 
Julien,  JuUacum, 
Juliusberg.  Julioburqum, 
Juuquera,  Junearia, 
Jumiéges,  Gemeticum  Mon. 
Jupil,  JoM  villa. 
Jura  (le),  Jura  Mon», 
J&terbock,  Jutreàoeumé 
JuUaod,  Chertonesus  Cimbrka,  Charudet,  Cërn* 

rtSy  CimM, 
JuTigny,  Juviniaeum  PaL 
JuTisy,  JuvenciacuM  Palat, 
Juaien^  Gegiaeunu 


K 


kaaden,  Cadanum, 
Kabatomylo,  Mesoboa, 
Kacaanik,  Cesiana. 
Kaflaj  Ttitàdotitu 


iaihwares,  Cœne^ 
Kaioa,  Massa, 
Kains,  Camtna. 
Kaisers-Lantern,  Cmsatea  Lutrû, 


DES  NOMS  LATINS. 


Kabemiubl,  Forain  lïbail. 


TLtatbeotnt,  Kaufbitra, 
Kaa(unE«n,  Capungum. 

liaiiinbcrs,  t'umugciiui, 


KstonOroi,i/£r«:jM. 

KaunUi,  (.'floiMitta. 

Kikuili,  tkUbe. 

Raialls.rAriifuiiDjii. 

Ealamiki.  Se/ianui. 

bTill,  CilUt. 

Kibnuria,  f  nuM). 

iBjTwrsberg,  Cinrirl*  tfoni. 

KalaoïaU.^ftiTiE. 

KsywfsmBrk,  Kamai-kinutn. 

ILiiami,  falŒmœ. 

KayMrswerlh,  tfraorli  /ni.,  AvMrll  Outra. 

JUIamo,  Pwrpfli.. 

lïliBOnl.A'o-fcu.. 

t'MKtt^tallsta. 

Kelbaini.  Uranla. 

K>lliui4lbarg.  Caltuiuia. 

ÏFlliinani,  tVlJuj. 

Kcllci.   CaalraVlpIa. 

Kclhi,  <olonjû  ï>o/ana. 

KskiKopi,  Bifi. 

Eilpaki,  Orrliomcnm. 

Kalwarya,  Jfoiu  Calvaria. 

IimlcMb,  CICRUJporluf. 

lUmlnl»;.  t^UpidoM,  CanenMhi. 

Kciidal.CuiironRfdm,  Calacum.XoidaUa. 

tiimiiiieti.'riiena. 

lïnibdiat,  I-ardnlfMjI. 

Kcradec,  Caradoms. 

Xanina,  ronlfio. 

Keraiia,  Pofam.u. 

Sanoj.  Ganin. 

Kerschowa,  Cariia. 

*»imrio,  tïeojdu. 

Ktrtsth,  «.ipor».,  Myrmtaum,  PaUtcgpirt, 

ïapellen.  Cuspli.jluin. 

t.erJaan.Llmniea. 

ILcii.KaaUiuUSeaxi. 

XainuUDcrbeiit.  Porta  TntfMf. 

KEwdl  Va«irlitli  PpiMoria  Ji«K««. 

Ksiiraina,  (^fturoNia. 

KeiHl,  CnJfeidim  Maiapiorum, 

XaproïKU,  ^'(iprtnllla. 

Knadigb,  CiBiM  ClFAato. 

Iieilertn,4'a3tra  HereaHi. 

(•radJoU,  Ortfte. 

l.(.'S»ick,  {'auiennif. 

larawu  (Irl,  ;\«Imi  Jl. 

K«lrlD>,  fifum. 

K«r.sou-B»Mr,  Kana. 

Keuilar,  ireIftiBa. 

Kimjair,  «opJlum. 

Kliadru,  CantanuM. 

i;»rami,//tr«uin. 

XanTMiui,  Dymt. 

KliaiiB^lall,««rB. 

lLani.,Cia-atllcalM. 

(argipol,iVi(a(H.(i». 

Kbarnll,  «KOM. 

KTidi.,  C'ardio. 

Kheladlo,  Balica. 

litisiTsn,  Druapara. 

Kht-raoo,  Cherio. 

brilbtQï.  Brrof/ie. 

KUidik,  teuce  Atlt. 

Lrlskrona,  CaraU  Corooa, 

Kliimara,  Chimara. 

KarisUdi,  <:'arulti9JiKItiiin. 

Khiinipol»,  Arroceraiinla. 

XamMl,  Carnalum. 

ksnili  Cdra/lutn. 

Khono-Kailra,  Moçneiia. 

KirpBihcs  (monil,  Carvotu  moatcf. 

i;iacla-BuiiiQ,T/tvnlojPr. 

KarpoiUi,  ÛEcJioJla. 

klareiiu.CyllMi. 

i:ari.litu.<:<uT>ona. 

SidPoM^WM. 

ïaruli,  fioWB. 

Klcl,  Kllovta. 

Karun,  CmiiriJis. 

KicI,  AUottfo. 

Kaan,  Canuia,  hratcnum. 

limi-Kirmaii,  Oftlo. 

Kierleiiiiiiil'-,  CarlammOa. 

KlMMlei,  farrino. 

Kiimark,  .Wfuw. 

KUalta-Bïï.BeBta. 

Kllbegi^    aletachut. 

Itutau,^a9fua. 

Katlflrulll,  L'iulruniillipnni. 

Euiorla,  Ceielrum. 

KUkEimy,  AfUiuita, 

Kam-i,  Mp/ii,  Utrmlme, 

KUkii],  Cralonia,  Gattteam. 

tJalri,  PaH<iotta. 

Kilidbabr.  Cata. 

Kilio»,  Tj/te, 

ILiMrin.,  //afem. 

Ull«r,t<i*erui. 

kuo-Akhtia,  OlKiitu. 

Killaioe,  JHflda,  Lootij. 

Kil-Mallok.  MacoUcuJni 

KaluDi,  Mtitton. 

KilmoIoD,  AlUoclo. 
Kilmort  {'Athnorta. 

INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


Klmoli,  CImoto). 

xlng'i  L)'nri.  Lignvm  i 

XingsiDn,  Pric'orium, 

Klnros»,  Victoria. 

KiougG,  CooQia, 

Ximiayn,  KiitliaM, 

Klnhdotf,  raraimoK. 

Xlrchtlm,  Sfrc/icmlun  iWdt. 

liirchbïim,  Clarenna.  KlrtlMna. 

Klrllt,  KlHllHm. 

XJrfcudbrlgbi,  Cm- la. 

Ilrin>al,  Camoviaea. 

Urpfb,  THynla  In*. 

KwiDD-Ruiell,  Cinmau. 

KlMiugED,  CuiiUngiim,  KUtbtgù. 

Kli-K6mirAm,  Falnoi. 

KlilfEg,  rouiflaoïni. 

Kii-Suben,  <:ibln[Hni  irbiM. 

KliiUchl.  Badapoii»- 

Kl>«rl,  ^'ïnfjf  «m 

lUtiilï.  l'tfiAfMla. 

Klagenfun,  Clauifia,  Ftiiuiinn. 

Klaiiau,  Glaioiln. 

Klein -tiloRDu,  CloQOuia  Mlnor, 

Xllngsiibnv,  A'bneuiMraa, 

KlUura,  LIilfon. 

KUucbaw,  A'IfUoUii. 

Kloitrrneuburg,  ClauMrlfriiroiiDi,  Haburga  tia»  - 

Iratls,  Neoinrgaue  clauirrum. 
XJDsttTKien,  Slttlaina- 

Knln,  Arbmta.  lYtiifn. 
Knockfergiu,  f  crgrult  Scopulw. 
KOtwn,  ('pMnO. 

SOcTionberg,  Voneonlla. 

Kochliplm,  roc/mnluin. 

Kockcl,  CoiielUuK, 

Ktevar,  f^orfo. 

KGbrf n,  -l'Aon'onf  vfUo. 

Koklila,  Plalim. 

XoliUngen,  l'oldlnsa. 

Colomyli,  Colomia. 

Xolw  Monoiior,  MoHOSMium. 

KolDjTir,  (Vauiflanopolli. 

KDiour],  .folnnifi  lui. 

XoluinbBii,  JVovai  (od),  THmrNfVM. 

Komoni,  Comara. 

Xondrlci.  Cirtlia. 

XOnlitlufiriii,  tinuUum  Begbia. 

Xanlgiilicrg,  Kfafoinoiil/'ini  ilantuiff, 

KDDig9lior,  Curla  Rtgli. 

Ktinibihor^D,  Curia  Bcsla. 

iOnlgihoIlcii  in  Crabrdde,  Regù  CuHain  Amii. 

SCntKMHÛ  Aula  Iltgla,  Èlmatt.  Aula  BegUt. 

KOolBuiudlen,  Mont  Camiaina. 

lOolgiudi,  Ânaxffiolu. 

t.bnl«M\D,Cii'itçiat,  Laplt  rtitut,  KtQt*  Saxwm, 

KOnlfliiulil,  AmtiaHnum. 

KOnjgiwin,  Man^did  Caat. 

KOcigivlnier,  Uibrrua  Rtgla. 

KOpIng,  ('oplngn,  A'oplniia. 

toreginn,  Aorrofima,  Cfmf. 

Kortna,  Ccrruvu: 


Kon»,  Corimn. 
Komcllininaiiita'.  /ndo. 
Korncuburg,  Naburça  Fottnttt. 
Xorom,  Comicam. 


XOKbing.Ccmiii/iIrunOpP-  |r 

KMiD,  CeithmiN. 

KoMain,  OtUaiia. 

KMUn^.  ComlantiaiUL,  /Mrapo«(,  Vm 

EwitaHm,  CnfllnKanlirni. 

Koiiobu,  rMnariNiii. 

Koulacb,  Cabitio. 

KoionllD,  Kiçlmum. 

EBiiing,  Caiarea  ÉoSarinK. 
KaDtiEbuk-TiicbekDieuchc,  Bcfto. 
Koïte.  Coiclla. 
Eoimln,  Coimlntrum. 
Kralnburg,  C<irnfoAHr0uni. 

Kntju,  JErolio. 
Knilo«i-Wdlkh,{Wa. 

Kranr>liv,  CratKOêlaala. 
KriMlniu,  CrNrfim. 
KcdKh,  Ktradinum. 
Kremnlli.  ITrumiçiun. 
Kmni,  Cremeala. 
Xmlt,  Crilhim. 

KrcuiiiiDch,  f'nii'uafum. 
Ercuiburg,  CreuUbtrça. 
Krevaia,  l'aniieÉ 
Krlfbvnitïln,  OyhMlmfHn. 
fLT[tio,Crisia. 
Kroja,  Clodlano. 
KroMDbarg,  roroiiitfturouni. 

Knitimcti,  Médium  Coromt. 
Kronw^îuanburg,  .J<»(i  SetuMaKo. 
Krumsu,  l'Tomma. 
Lrbmlïu,  rrumiui-la. 

Krupka.  Crupna. 

Kratwicb,  fJruiirfcia. 

XDdack,  A'Hdamm,  MetropoUt. 
KBfriïDicbL  Ciuunacum. 

Xailcnburg,  fonui. 
Xukia  Uun,  Jfolvcrfa. 
Kutikia,  'flaloilra. 
Xulcll,  JVlriEii. 
KuIjundiilV.Jcyllz, 
Xulpa,  t'oliqili. 
xuiugil,  PyHa  Eliecia. 
KQDWlyMf,  f^uiuiriini  ttdH, 
Xanupii,  f^1lfcAna. 
Xlknien,  Oi'Inl'uR»  C^a. 
Xupfcrbcrg,  ^"uprlmonfluii. 
Kurna.  ijimpo. 
KurtMi    Cltona. 
Kuirl,  J'/ialatanuL 
Kuivbuk,  Palmatii. 
Kultcmlifrg,  l'iitRU.  All((«*nterTa. 
),u[t<ipDilLi[,  Jiinil'Ftnui. 
Kyburf,  Kybvrtum. 
KjahOif,  l^ntclha. 
Kjiiiieii,  Aiiguila  QuùiIttKa. 


DES  NOMS  UHNS. 


Idch.  laeenilsabb, 
Laden  bu  r;,  Labadiinian. 
\»in.  Laraliim. 
IJiïJUk,  Latofnnum. 
I  jgrrvnlo,  Sata. 
LtttKtto  un,  KeçtUum. 
Ligoica,  LetMaeiit. 
^«ny,  Lallmaïuin. 
Ijgunegrn.  BlaHOa. 
Ijïm.  Lamiiriaa. 
LifaaiaiOna,  À^aaGradai». 
LihqLm,  Lagaholmla. 
lahr.  taruni. 

[jlgné,  talgniaeuin. 

Uino.  tauj. 

Lalrn,  Cjnfomnpiii. 

laitt  ïnolre-Diime-dc-),  Ittl*. 

Ijh,  taiiu. 

Tjl.nin,/jT((niiHr. 

UKburg,  Ij>Mi»iKin. 

Limbicb,  Lanhifiim,  (Mlaia. 

Limbillci  l^imbaltum. 


LMDbm,  tûjntrti. 

'  LiniFgo,  Lama. 
La  min  D,  Âomoffiiu'. 
Liiiiorlca,  toNiprn. 
Lan^gt,  ianalico  vlUa, 
Ljnark.  ('otnnbi. 
LaïKaiifr,  JNone,  loHgo'fniM. 
LtocJino,  ^u-onum,  Avaanmi. 
Lindifr,  Fanum  ad  TaffUm. 


Luidnk.  Lamitcca. 

Unilel  kl,  j4nd«l«jHm> 
Landcn,  Landit, 
Lindn  (lei),  SniKlffa  ^i 
Ltodrcciei,  Landerldeeum. 
Landtberg,  Ijinifiterda. 
Idad'i  end,  A^lcrlum  Prom. 
IdDdahuI,  landtAuluiN. 
liindskrona,  urunla. 
Ijiicrk,  ("HTla. 
liDFMk.  Luola. 
I«ngi.  i,a|in(. 
Lcngrac.  Uait/loeum, 
Langraii,  ^Ijnirnii'la,  Lcattata. 
Langcnulu,  l^ontoiallita, 
Ungtnicnn,  fenno. 
Ungon,  i^lm^onl)  jwrtm,  Alii 
Idnion,  ^fi(tfni(iniuniiin. 
IjnguedDc,  LanQtdocla. 
La  D  net,  Alittum. 
IjantcPH,  LaHrenaeuit, 
Iwilotca,  LoAlutca. 
taon,  LnuduNinn. 
I«>u,  Laeinta. 
Upu.  LopefAiii. 

Ijpanic  (la),  l.applo. 

Urgllitn,  Lnrga, 
Urlcda,  4i-ir(a. 
Urloo,  Alartnum,  /.B^iNn, 
Laniteld,  Toimliv 

DicnoiM.  »  ttoau. 


Limji,  rarroffo. 

LauBhn,  l.ariliBrgimn. 

LaiIFR!!,  LaïUçl, 

Liiiaow  LanfawiCL 

Ij«li«no.  Siamnum. 

LauFico,  £lr(fufum,  I 

IjiIh,  Laitra. 

IdlKfaft,  f[»ij  Xaltui. 

Lauban,  (.auhi. 

Laudiiladl,  LuhcAi radium. 

Laiienbourg.IoMtnbiirDa. 

Lsufen,  IrioArlflu,  /.fulieniiii. 

Ijurenburc^^DnnodMrain. 

LiagLngcn,  La«isl>iça. 

Liiunccilon,  Faniim  S.  Xtphattt 

Lune,  taiioRa. 

Uiira-guaii,  Laweaccn^  pagv». 

Liurana,  Lauranum. 

LauMnne,  J.uuiaiiiru. 

Lauicrbergi  LautvbiTiiente  Km. 

Ijulerburi,  Lalra  l'iul. 

Lauirec,  LaulT-Irum. 

Laïadrlci,  Lavara. 

Laiagni.  t.aïaiila,  LebOHla. 

Laial,  f'allls  ClIldiiNlI. 

LinMtni,  failli  Mnlûfa. 

UiTiuT,  faunim. 

L»elk>,  Labelhim. 

LtifmDndc.  LoMti'tiia. 

Uvcn*,  Laninlum. 

Liiitre,  llulnna. 

I^f  ra,  (/ranupolft. 

LiïbBcb,  ^mono,  L 

L3urD{lM)1*S.)   Laiari  Im. 

Lunitor,  ti'ilo. 

I.rbadoa,  JHWra: 

Lebrija,  .VaMsio. 

Ltbui,  /.eMiiiiin. 

Lkcb,  ^telbn»,  Luplm. 

liteca,  leucum. 

I^hdi^].  UcJnafi. 

LEchPiiich,  Uaionlanm. 

Lttlia,  TolooolU. 

LechîgemûrHl,  l)»i(a  l(d. 

LKkbam,  f  crlado. 

Ln:touT«,  Lattorc 

Ledeim*,  SlMUo. 

Lcdringhcm.  laxtringaa, 

LecdB,  Ledaia. 

Lfcrdim.  LoHrum. 

l*nili»cla.  /.(lUfoi  /(M. 

l^Iiro,  Ldiffmnt. 

L*grr  15.).  ItoûtgnTiUt  (&). 

Ltgine,  fi'CTii  nrghiti. 

LigaaDo.  LtonianmyorfMMt 

Legrad,  teorartlJinm. 

Lcgrano,  Lmirtan. 

Ltlbnlli,  uaniHa. 

Lricvii  er,  Zfdcrul  No. 

Lfigtillnbridr.  iMMInta. 

Lciptig,  Iffutd. 

Lciria,  l^ria. 

I^bsnlg,  Ldinffinm. 

LdUi,  £«(ha. 


I53S 

Leilha  IIP],  LUa  fi. 
L«itmCTlti,  IJtanKricliim. 
LdtOD,  DuroUtam, 
LdcboDia,  !ttUa. 
Lembach,  Ottmaeum. 
Lcmberg,  Uopolls, 
Lemcm,  Limiaeain. 
liCniEO,  Lernsovla. 
Lcmiitr,  UoAlt  .Voniul' 
I*ni»[g  Ixtnolga. 
Lencluiitrc,  {.laiiiimm. 
Lenciln,  Ijoiclciu, 
LeadlLinm,  Lciii/iiiiiri'u. 
Lentaam,  Darolaninu 
Lenaai,  LtnoxUi. 
Leat,  ùana (ai. 
Lcnl.  Lenlliim. 
Lfnllal,  LèpHtiiti. 
Léon,  teçlo  SepUma  Cemlita. 
Lfon  <llc  de),  CoflRTixa  /ni. 
Li^oDiM  IS.'i,  !\'ol'illaciim. 
Leuiidarl,  /^iirrriiipi. 
LpQiHiIdjLailii  Letipi'ltliinint. 

Lrpe,  Ltrpa. 

Upc  di  nondi,  Itipula  Minor. 

hetlcr,  Erycit  parlai, 

Lcrïda,  lUrda, 

Lermi,  Lerma. 

Lerma,  lÀbarjia, 

LcKare,  BathoTHUm. 

LïKii,  Nympho'an. 

Leuliltres,  Leutttriat. 

LcEllia.  Pliiwiis  Inl, 

Leulni,  Eleuiis. 

Le  liera,  WltraHum. 

Ltiiichony,  Lenliila. 
Lcucale,  Uorata,  Lacala. 
Lvuk,  LtHcia. 

Lcukcrbad,  ijenccnfc)  TAcrmir. 
Louikircli,  Ucludarwm. 
Liiuuiinîithl,  lÀtomitliltm. 
liCubcliiiL,  uveoniim. 
lcu)te,  Lttma. 
LetIuiiI,  Etpnta. 

LcuK«nlen,  Ltovaiiiia. 

LcvMiu,  Caiiel/umOHmifi. 

LtTendil,  Laeefanum, 

LewcnL,  Laila. 

Levci,  Ltiua. 

Lcwi),  Leoças  lus. 

leyie,  Lugàunvm  Balavorum. 

LeyrirgUrdum,  Leira. 

Leyia.  ilWd. 

Ldiuu,  UbiiDia. 

Uhan-dhewy-Brewy,  fj«n((iiilm. 

LIakurH,  Liictii'ca,  yornoMui' .Voni. 

LlADcourl,  i^dtinb  ("unfi. 

Ulnii  (nioni),  Llfoinui  .Vont. 

Liluii,  Lfïu. 

LUiokljoio,  Iladrlonofialis. 

Uch,  jUcHu 

LkhtiïJU,  Klticelum,  UchfiUUa. 

Lh;h>[3ll,  luucuira^iiluin. 

Lldkapiiig,  Licopia, 

Liège,  LaxUcum. 

tiigiiili,  Ugniduin. 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


[ici»,  loRriNm. 
Lierre,  /.fdf,  Lyra. 
Ueue.  talla. 

Uciim,  biiArcntuffifi. 
LÎËurMini,  Locui  S.  PaM. 
Lieiua  In  t,  Sutmoaira. 
IiiEou,  Liud/od, 
]J|ni,  tlpnlacnni, 
tHaiaxU  LkhMni. 

Ugnï,  iliflifiim,  LinCfiim. 
UguelU  /.igoiionr. 
Liguric,  fjgurln. 


UII[^bollTl<'.  JiiJiof 
LUto,  / 


rni,  lÀntamaçHM, 


Lliiw,  Af  l(»'i  /T. 

Umburg,  LfuiAvrgum,  TnuumiMiuu  proi. 

Limeray,  l/emariaco, 

Llmeull,  Umotlam, 

l.lmiiso.'.<m,iHiiu. 
Lliiiiis,  Umtnia. 
Limo(!C»,  /^nioilnim. 

Lliwrts,  Htllanet. 
Uocola,  rindam. 

Lliicolnsliirp,  linei'liiia. 
i.indsii.  Iiiiula  ml  l.aciini 
lilndMlwrY,  f.lni(Mh;rpii. 
UDdo,  LIndut. 
Ungen,  Ungo. 
LinLSiiiiiE,  JJncapia. 
LlnlilKhtiw,  f.iniJiin. 

Lipari  (Isirs),  .£iilia  lui.,  Upura  lut, 

[.ipjan.  IMi'ium. 
I.ippsprifiï,  Lippla  Fonlet. 

Lipuu,  l.tplaiilii. 
LlrJl,  fdrfd. 
tllIWDDC,  tillllpD. 

Liiborn,  ^(Uo. 

I.iileiu,  Itxovlujn. 

LIilE-Adaiii,  JiimIo  Jtln. 

Lltsa.  (jua. 
UIHebonMieh,  .1. 

Liiadhia,  Libadea. 
Utadiï  b)   JcAoùL 
l.ivtnllli,  rifjioi. 
LlvendMl,  Levtfanum. 
Utenluti,  Libmtmuim. 

Llvoi^ir  ila],  Llionla. 
UïDrnD,  A4  llertulem,  Libun 

.Iiuri,  Palts. 

IJurd  (i  up),  ihimniHiliim  Pr. 
Lliirr  (S.}.  ('niiirroNicni,  LifcHum 
LlundoTcry,  Llmiyauldifn, 
Lrereiia,  nejana. 
LIiila,  yulfu  Ubyea. 
LO  (Soinil,  Arloc>cra,  f  aNMm  H.  Laudi. 

LOtKiu,  luïavla. 


poMït 


DE!»  NOMS  LATINS. 


Lofcbe,  LaUatl  Coitra. 
LBbUa,  Lublacla. 

loctt,t'auram  OelanS/uiuri 
Lochalwr.  LOfliatria, 
L«cll>u,  Lochncta. 
Lochn,  locliia. 


Lockmariakcr,  Darionfum. 
Lockoin,  iMccmtis  aMi. 
lue  Mirii,  Lecui  Maria. 
UxaAat,  tocut  Hiiaacboritm. 
Locoil,  LocMi  Cuil'uidi 
\jKtai,  LHQvbionit  portvl. 

tadlVccchJo,  Laia  Pompeil. 

LoftHcha,  Jltlta. 

hasfllo,  JuUotrIga, 

t^harre,  felagurli  PUiutta-tntii. 

Lahiluli,  Lon^aUevm. 

LHir  SMecrilvmJjicorUunt. 

Lningtle),  i^up(a/L 
lji\i  {le),  Libertnu  p. 
Loire  lia),  Uger  p. 
Lo[u,  LutUla. 
iJiia,  Il^ula  Maior. 
Looisgae,  Leonianla. 
Loinb«nlie,  LangobarcHa . 
Lomben,  i,cnnteH<i,i,umhirla, 


Loubti,  Lombanum,  Lumbartan. 
Lotnbn,  StriUtim,  Canimmaati, 
I.eiMUo,  Lamntllam. 
Jjmioaitny,  l-OHilIna-Oeria- 
lA>nttrtt,Loti(llHiiini, 
Lonccbmnp,  taiiffui  ViiRpN*. 
LootFiilIc,  Lonja  ntla. 
Langlari,  l-ontiefordla, 
iMaglmlai,  TrlmoMIum. 
LodElumniu,  l^anavmGtmtttim. 
Lansat.  HobrUa. 
Loagvi,  loniiovinis, 
LoDiaVi  tjOnçoiMHm, 
iMinj,  Longoreluia, 
lma-U-&»atnii:T,U<lum  SabtHun, 
Loon,  Loua. 
Lora,  AxalUa. 
Lorta,  Eliocr(xa,Uartum. 
Lrircli,  l.,ii,r^,iciim. 

Lorenio  (Sanl,  Crallcula. 
I  .11  .  Betriarum, 

I  '       r  Laurttatut,  Laurelam, 

<•  LtoiMa. 


i*ri,  I*'J  !i 
Lorlf  m,  Orimt, 
Ixtrraîiie,  J.ol'i  urina  iu. 
\onty,  UirTtacHrn, 
Lorrlf,  Ijarriacvm, 
Lorroii,  Lneut  Beçtaa. 

LoKbODI,  Ij»Dlllî>>in. 
Alko,  X^H-KI. 

Loi  (le),  CtiUt  tt.,  Lodn,  Ollllt. 
Lotblan  (le),  Laudanla, 
LodIitc,  Lupui  altr. 
Loudéic.  Loudeacum. 


LouvilD,  Lovania  («uppl.). 
Lonvcloi,  Loiiim. 
Louiien,  litcoiia-ii*. 


Lflwembf  rg,  Lcorlnum. 
Lowiti,  Lovitlum. 

^yf  >  i^ia. 

Loitre,  Liiora  Mom. 
LQbbcii.  L»btna. 
Lubeck,  Lattca,  Maiiimlt  a 
UibcDi,  IfotHtIiim. 
Lnbicct,  iMitca  ad  Ctiromx 
iMMln,  Liibliiiam. 

LUC-FI 


I,  Liiea  ad  fl.  Oa,  VoeoiUUriai  Lu- 


(S.),  Panum  LMciferl,  LhW- 


l,ucroa,£(i.iflno. 

Lucemc,  J.aecrna  UetiMiOnim. 
Luda  (Sanla),  Catatum. 
LncliaD,  Luecauia. 
Lu^ii,  LuelO. 
Ijicqun,  tara. 
LQili-,  J.u((a  luIJmtiram. 
Luders,  Laudera. 
Lucnr,  HUhkI. 

I^gano,  Lutamim,  ^Tuildiiuni. 
Lugano  {Lago  dl),  Ceratiu  Lae. 
Logny,  Lintmam. 
.  Li^o,  Lvevi  BIm». 
Lugo,  LnCHt  Autuiti. 
Lugoi,  J.HtiOjluni. 
J.uklawi^  tiicJoL'Ic/n- 
I.ala.lubia. 
LuiheIId,  Lomclltfm, 
Lund,  lomUnamKir... 
T:ûiietiurg,  i^iipAona, 
Luncglano^^LuRO. 

Luneniy,  Luiieratiu, 
Luni*lllc,  i^Hnarli  vltld. 

Luiace  (11),  t.MttaUi. 
Lnioa,  .Uorniliini. 


Liaftabcarg,  l.iiclllbui 


Liituii,  Lulla. 
Laiiara,  flnter 
Ltmdbai,  Copr 


1539 

LTRDfltii,  Mttropolti. 
Lïkolthori,  PolliUMia. 
I.jrkoileino.  Connu. 
L)kari6,  £««111. 
Lymi-RegU,  Lemaaui  portu: 


INDEX  ALPHAB^QUE  PHAHCAIS 


Lj'onmta  Qe],  / 
LjDni,  Lama,  Uaniuwi, 

LT>  {11),  uçi»  n. 


Uicuirs  â.)  CattrumS.  Macarii. 

Hacé.  Mattlicloeam. 

HictdoirK,  llacettoHia. 

Mtcmia,  Maarata,  Bima. 

Micerau  dlHoaUFDiTf,  Mmu  Ferelnu. 

■ochvcDul,  Maekkoautn,  Bailatun, 

Hacb),  MaUhU. 

Hlcon,  Mallâra. 

HaddtJou),  .Ifoodalana. 

HldrMDf  )b),  rail  " 

KUdta,  iSauitini. 

tUdré,  .tfadHmin. 

Madrid.  Mmbimm. 

MoHtrichr,  rrujecfiim. 

Magiltbaurg,  Vagdeburpiin). 

Uogdcnau,  Aiigla  l'irgtniim. 

HogJlano,  .Vllionta. 

Magny,  Mùçniamm. 

MKtnî-m-ïi'iin,  Ptiromanialtim. 

Migra  (la).  )lacra  H. 

MïïTFila,  <'ampi  j/orrf. 

Maguïlonnr,  Magatma. 

Miguli,  Œnton,  ThtUtUum. 

Mlhriich-Usirau,  OMlratte. 

Maldbtanu,  J/adui. 

Miierliof,  Uuattrata. 

HailtiDE.  Sadalkn. 

ir»l]l#,  i.Difniit,  MalHacum. 

lUllhl,  jVafKnnu,  jl/onfaro  riUa. 

Umn;  Fllum  MuiUunm. 

hiUlcuii  Maileatum. 

Mdllr,  MalUoeum. 

Mtlaa,  /.fufrnm. 

Halfiv  Ile),  Aultrcl- 

HtliiliTiil,  IttlIiUmilta  lit*.,  Pomonla. 

Ualnur  Miiqnmaaim. 

MltiilFUOii    iliuli  aiiifliif. 

llliri'-[,tir<<  ml,  Unrlaruin  Bpùcopali. 

MaUeril  [S.',  ,Uium(Il  fanum. 


ir  (lac),  i 


lïtar. 


Uajorcii,  Mnliir 

HokTO-ïciLli<>,'.N[))U]. 

Ma1*H3.  irm^fii. 

Hllli    Ldiiipiiiln.  Lampaj. 

Molaiiiocco,  Ifeilijimaiirvin. 

JUnlcIilii,  Hlalttioiiia. 

Ha  Mon,  <'(nna(f>ifiinum. 

Malla  ie  Mlrab<^llo,  Ofw. 

Malin»!,  .Uethlinta. 

Hallen,  Valla. 

U»a*ny.  Mattriavm. 

Malmtdt,  MatmimtaHa. 

Mdinaburr,  JfafcfiinfNM  Cimoi. 

Malmw,  Matmoçla. 

Hilo  (SI.),  ^ffie. 

Malle,  Htllla  lu: 


Hincopaldo.  Dc(p/ilnliim, 
Uancuil,  .Vufrfola. 
MuDdenre,  £pinnaNra((«n(m, 
Uandrl  Blanrhi,.tforodN(lam. 
UiDcrtilo,  jriMTc'iiJn. 
Minrredqnta,  Maitfrtaieta. 
Danheim,  Maniitmijin, 
Mtnoiqiiei  Alannum,  Mtmtua. 
MinrfU,  Ulnorina. 

KlDi  (lc1<  CMOmMWR. 

Huuhk),  Mtm^eUa. 

MtnMteD,  iroiitCfaiiNni. 
Min[ïnây,  HMlutlocinn, 

Hinini,  fltdunla. 
Uaninir   .i/iwirfclHin. 
Haaioche,  Mtnluita 

Hsqnii,  Oatei  Lanmlcum. 
MinliPoniliii  (lu),  Camqiu*  Pomptinu*. 


Mira  m,  Harantlam. 

Iluraici:!,  Maiccea. 

Miralbonlil,  l'n 

M»rbach,  Cotlif  Fcreçrinomm. 

lUirboiirgi  il/arpiirpiim. 

KaAiirs,  lltulll  rattrum. 

Uarctliln  (S.),  Auxn  j.  «omlKiiL 

Uan:he{lal,  ilarcnla 

Marc  hi -en -Fa  mine.  Marra. 

MarcLonn,  Hfarcia  Colon. 

Msrcheville,  FI'jm- 

^larclilcnnct,  HarniRm.  Marchlana,  ITivrMM. 

Marxlimliiiirer,  .Vonaiirrtum. 

Hanhthil,  Martatuin, 

llircill.i, ,  l/lUflJJI.ifiim. 

!U«n»  iSjii  ,  A,uilliiir,a. 

Marco  (San),  /^iniimS.  Viirel. 

Marco  In  Lamla  (S.X  ^rptnfaiiMm. 

UarcoDMl),  UarcuMlum, 

Marcq,  .«nrri,  rïrtnnariacf. 

Marcrclila,  Àiitnlaai  fi. 

Marpuii,  Unniimni. 

Marriinr*,  .vinruiiuni  Poriia. 

Slargnns.   U.»i,;,™. 

Marfiarcth  (.s.],  UptUa. 

Marganlh^niOMl,  flargaretliit  Dloaliu. 

llargeduviTioii,  .Varttauiium. 

Harl,  Mariât 

Varia  drite  Graile  (Saola),  CopiM. 

Htria  -(JEllv  l'«riJi:bv  ffanla],  «(  Ptrtkat. 

Maria  de  nibarnlonda  (S.),  Sttatamtiitetam. 

Maria  de  lluahdl  (S.),  «oit.  S.  Maria  dt  JtMl. 

Maria  dl  Uuca  (S.),  Leuca. 

Maria  Vanae  [S.),  Banlia. 


1541 


DES  NOMS  LATINS. 


Hirl»  ronmi  (S.),  forum  CattU. 

Narlager,  Aser  Màrîeitia. 
HiriiinTindam  (S),  Tymtarù. 
IHtriiker,  Martaficr. 
Miriuf  II.  Maria  nUa. 
HiHiûCtBaiUaeulirm  ilarlœ. 
kuiMOi'UiDei  |3tr),  fanum  S.  Mm-iir. 
Hirienbid,  Aobimm  llariir. 
■UritDbuTs,  MartirifrfiBa. 
Harlenculm,  Manaetulmum. 
mnmfritd,  Pax  tiaria. 

9,  SapaltM  B.  1/  y, 

U  LociiiJltara  Siarirc. 
,  Cimob.  Marm  Valttttu,  yallii  B. 


Hnicaibii,  Maria  raUli. 

Hirienllul,    Mvaif.    fralrum   ritir   eomnuiiti* 

vatlliS.JUaria. 
Harieiwenlcr,  Maria  verda. 
MarleiiDd,  Maria  iltatlum. 
MtrkuidU  Marialaâlum. 
Hitiniilo  (Sut)  Catlrum  ooputtL. 
Hirinci,  mtmi  llarlorum. 
Mirino,  Itocitla. 

Varino  IX'JJaiiiimS.  .Variât,  Lamim. 
Harilu[la),  «eW-Nj/I. 
Marktiia(m.  iforniniafrni. 
Mork  Zarlcn,  Taroduniim. 
HirLborauglt,  Cantlla. 
HirlliFini.  .1/ni'ïtE'f)!iini. 
Uarly,  UelUucmn,  Marliacum, 
Hirnurj  (lleiil<.')  Elaphonetoi. 
Uirniiria.  Orcitlianiiim. 
Hirmolcjn,  ticieme. 

Hirmaullen,  J/trJwmoiuiit.,  Marilnt  Mon. 
Hin»,  JToiMriniiiili  Port. 
Ibnic  i\ul)lali-onaSl. 
Uurner,  Dflla  Maorin. 
Htrogni,  Maronea,  Orlagurta. 
Hirollei,  Marolla. 


M  foMirftdllIilifm. 


JfarifcinR. 


Màroi-Miarhi'ly,  .l/or 

lliiquct,  !/arca. 

Hirula,  XUyidiim, 

HiirKrillni,Jfari(flnHn 

Uincille,  jruliljia. 

Macslca  Viccliiu,  Aàtllli 

MirUao.Mai-iiHadi. 

ltine\,MarUIHCait. 

Hanlpiy,  Ocuauriu. 

Hutigny,  Marltntacuni, 

Maniguei,  .ln<i(IIIi)riini  uril. 

KanlKuM  [Èt»nstlK),Aeaticorum$lagnum, 

Hiinla  iS.),  MarliKifORtm. 

Martin  lucni],  fonum  5.  MarirnI. 

Hartln-de-FoncalDc  I.S,) ,  Açer  fonlantntts. 

Mania  de  sarré  15.).  JifinpIVIocM. 

Htctln-en-VïHeipir  (S.),  AfDUi  f'crrarfui. 

HiriinilHrB,  Moia  MartlHi. 

llartiDBdtke  ISL),  ilarllnl  lUonoMl. 

MirtOD  (lient).  jUi(ii(noit0fli,â~.  Jforffnl/iiniim. 

HlrtoDiiur,  Malriea. 

Ilx'U)nno,.WaFncrlJiint,  Jfarioranum, 

1Iiriore!l./(nu,  TrlotU. 

Manoi,  jfHpiura  Crniclln,  Turrr. 

Mur-ujilr   Palavlun. 

Miriin,  Medobrega. 

Mjneioli.  ^/arf  N0lkin. 

Marilllr,jUardavfIfa,jra(«rir(([ii. 


HaiMll,  Maeett». 

UaiJ'AgéDots  (Ir)  ^  . 

Mni  d'.tiil.  MaiLiuin  jl:f(li,  JjIfHin. 

llaa-^jrnler  Maniumirorneril. 

Mislsy,  ,Wnn>lacuni  Pulaf. 

Stasmamier,  Mtaonis  Mon..  raUli  UatooL 

Hssaa,  Utrculii Foiiiim. 

Uaïaa,  :Uil>'lji  fofO.  ^Viutu  f «(«f-Mnift. 

Hasia  di  Sorrcnio,  Marna  Lubreiuli, 

Itauoy.  MoMiufuni. 

Mibiy,  Maciariim. 

Moiala,  llalaliim. 

KBinloue,  MefuLironli. 

llaiapar)  (cap),  Iitiiariim  1^- 

UaurauKu,  i'ttriam. 

Itiitïjetcie,  .Vcdtununi. 

\t3k'Jlca,J/niriii:a. 

Matera,  Maltola. 

UalliB,  Mal  fin 

Nalhutln  dclartbpni  (S.),  ifrimnhii. 

U»liguaj),  Jf  ai  (0itoNtuni. 

Hairtr,  Mairttum. 

Hâlich,  Jrnaifii. 

Malib«o<San),  f'dum. 

Miiiidort,  l/n(ffiiri  villa. 


3i:bri>ec,  .Ifnlliiii'l 


MaiK' 


■   Mii].n- 


Haulijnzlii^ti,  ail  Uiiiirtm. 
Maulttrunn,  U  ait foiilanuni  Canot, 
ItIuuJéon,  Miillto. 
Maulcvrier,  .Walleiirlum, 
KdUlHI,  JlaloiMi'Wi». 
Mauprouroir,  jtf  n(opro6o(ijr(Hin, 
Waar.  Kcanare. 
Haur-des-Fosita  (St.),  j 
Mauriac,  Maurlacum. 
Uouricï-cn'Valals  (St.),  40iiunun>. 
Maurlennc  (li),  GaroctUa. 
Manricnnc  (St-JeiD  dï],  Jlr<iiiioiilcuni. 
Mu  u  ri  h,  flaimarllium. 
Kiuuni,  Ccliina,  Malarentlt  tie. 
H.-inrM,  Maliia. 
niatria.TrnpciifJ, 
Miiiromaii,  Meuenc. 
WaviojMilotno,  H c  lai  II- 
Uiuuc,  ilausiBCum  Pal. 
Matimin  (S.)  JUajXminl  Monaii. 
M3\itaîn  {ti.),ltiuxiiulitlfaium. 
ha  yen,  l/itp'ifacunii 
Slajence,  Mogonllacam. 
MayenlEld,'  Lupin» m, 
Harenne,  IletiuaHum. 
MaicnilC  |la),  McdaHaf. 
Mayiand.  Maiioianum. 
JHainal,  MtUnacuta. 
Mayriroili,  Mcnosgada. 
Uayrinac-IC'FrBiiccDi.  Mairliiiùcvm. 
Mail,  Hanartia. 

Hitiara,  J/  atara,  Uasarlt. 

ttauariuo,  Moiiariiimn. 

Meuna,  PortietHttt. 

Mraui,  Mtiaonon  eiv. 

WrtUnabMt   ilctalopollt. 

MtkkiniiurR  1)1],  MictelliurgeniiM  Comlt. 

Kcdcby,  i>illa  Meilituram. 

Hedfiia,  Carira  Mtlctlliia,  Mttatltimm. 

Mcdclid.  Llibotml. 

Mednibilck,  Mrdantiaeum, 

Hcdbunt,  jrbto-. 


i543 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


i3i 


Médina  Cell,  Methymna  Celia, 

Médina  de  los  Torres,  ContributOL,  Methymna  Tur- 
rium. 

Médina  del  Campo,  Methymna  Campestris, 

Médina  del  Rioseco,  forum  Egurrorum,  Methy- 
mna Steca^  Rivus  siccus, 

Mcdina  Sidonia,  Asstdonia, 

Medingen,  Mediana. 

MedJiboJ,  Metibus, 

Médoc,  Medulicum, 

Medolino,  Mutila. 

Medwisch,  Medgyetinum, 

Medxibor,  Mezibus, 

Megali  Gameni,  Automate, 

Mégare,  Alcathoe, 

Mehadia,  Mediam  {ad),  Meadia, 

Mehlen,  Megintanum 

Mehun-S.-Yèvre,  Magdunum. 

Mein  (le),  Mœnui  fl. 

Meinungen,  Maininga,  Meinunga. 

Meissau,  Medotlanium, 

Meissen,  Misna. 

Melchede.  Metocavus. 

Meldorr,  Meldorpium» 

Melegnano,  Ad  Nonum^  Merinianum. 

Melgueil,  Mauguio,  Mercorius, 

Melissa,  Macalla. 

Melito,  Militellum. 

Melk.  Medelica. 

Meile,  Mellusum,  Metulum. 

Mello.  Mellotum, 

Melon,  Melodunum,  Metiosedum, 

Melao.  Melpum. 

Memei,  Memclia, 

Memmingen,  Memminga. 

Memmlebcn,  Mimilevum^  Memlchia. 

Menancourt,  iHosa, 

Meude,  Mimatum. 

Metiden.  MenithUma. 

Mendicino,  Menecitia, 

Mendolata,  Ad  Vicesimum. 

Meodolia,  Mendolara. 

Mendoya,  ^enietobriga. 

Mcndres,  3lendnsio. 

Menehould  (Ste-),  Fanum  S.  MenehUdis. 

Ménerbe,  Mâchas, 

Mengcrinhausen,  Mengerinhoma, 

Menin,  Menena, 

Mentana,  Nomentum, 

Menzingen,  Mencinga, 

Meppen,  liieppia, 

Mequinenza,  Octogesa. 

Meran,  Merania.  Meranum, 

Mercœur,  Mereorium, 

Mercogliano,  Mercuriale, 

Méré,  Matiriacus, 

Merenda,  Myrrhinus, 

Merens,  Merentium. 

Mergenihal,  Aula  Magni  Mgrt  ord.  Teutonici, 

Merghem,  Mençiriacum» 

Merglien,  Mauronti  villa. 

Mergentbal,  Mariœ  Domus. 

Merida,  Augusta  Emerida, 

MerJaut,  Merlaun  villa. 

Merpin,  Melpinum. 

Mersebourg,  Marsiburgum, 

Mertola,  Julia  Myrtilis. 

Merizen,  Marsna, 

Méru,  Meruacum^  Malrius, 
Méry,  Matriui, 


Méry-sor-Selne,  Mauriacus. 
Merzig,  Marcerum, 
Meslrkoj,  Mocasura, 
Meslay,  Merliaeum, 
MesIe-sur-Sartlie,  Merula, 
Mesmin  (S.)«  Maxinuta  [S.]. 
Mesnil  (le),  Mansionile. 
Messagna,  Messapia, 
Messine,  Messana. 
Messines.  3les$ina, 
Messio,  Ulyssia  Portus. 
Mestre,  Ad  Nonum. 
Metelin,  Mitylene. 
Metein,  Mediolanium. 
Meihana,  Methana. 
Metz,  Divodurum,  Mediomatrica, 
Meu,  Mattium. 
Meudon,  Modunum. 
Meulan,  Mellentum, 
Meurthe  (la),  Murta  fl, 
Meuse  (la),  Mosa  /L 
Mèves,  Massava. 

Meyranne  (étang  de),  Mai^anœ  Po$$œ, 
Meys,  Mediolanum, 
Mezapo,  Mieisa, 
Mèze,  Mansa. 
Mézériat,  Miziriacus. 
Mézidon,  Mansio  Odonis. 
MézièreSy  Maceriœ, 
Mézin,  Medicinum, 
Meizo  Lombarde,  Médium  S.  Pétri, 
Mezzovo,  Pindus, 
Michel-de-IIains  (S.),  Fines. 
Michelsberg,  Mons  Monaehorum. 
'Michelstadt,  Michilinstadum, 
Microvathi,  Aulis. 
Micy,  Miciaciim, 
Middelburg,  3f  edioburgum, 
Middiacr,  MedUedacitm. 
Midlaren,  Ad  très  Lares,  Mediolarium. 
Middieby,  Btatobulgium. 
Midjab,  Salmydessus. 
Miliiel  (Saint-),  Fanum  S,  Miehaelis. 
Milan,  Mediolanum. 
Milati,  Pialata. 
Milazio,  Mylœ, 
Milbar,  U iddcifurtum, 
Mildun,  Meldunum, 
Mileio,  Miletus. 
Mileioni,  Miletus. 
Milhau,  Amilianunu 
Milbau,  .Emilianum  Ruthenorum. 
Militello,  Militellum, 
Militsch,  Milicium. 
Millarez,  Mellaria, 
Millas.  Milla, 
Mille,  Mitliacum, 
Millenbacb,  Zabesus, 
Milly,  Mauriliacum,  Milgiacum. 
Milo.  M  clos  Ins. 
Milolilo,  Mitolitum, 
Mincio,  M  indus  fl. 
Mindclheim,  Rostrum  Memaviœ. 
iMinden,  Minda,  Tulisurgium. 
Mindsent,  Mestriana. 
Mineo,  Menœnum. 
Minho,  Minius  fl, 

Miniaio  al  Tedesco  (S.),  Fanum  S.  .Viniali. 
Minori,  Minora, 
Minorque,  Minorica  Ins, 


ViaA.  Vtateu. 

«los«nBf»rti€. Mille  Saxcfl. 
Miiibcllt,  .lIlHoa. 
itiràbtOo,  /Eeliminf. 

MinwU  (le  Ebro.  Deobriga. 
Mlrandaïki  Duero,  Confiniim. 

MiniMie,  Minii'ud. 
Miranrti'l».  (utadvnlim. 
Hinndoli,  .Virundula. 
Miisbeaa,J/jri]6<Uuni. 
HiRcourti  Mttmiril  Cartk. 


Hisira 

IliitRiu,  .1  miulra. 

Mitrowlli,  Sirmiiim. 

DIIUu,  JUIluila. 

Uilleiiwild,  JnuMuR. 

KJu«n,  jrfllDirtjilum, 

Mad»n«,  Miillna. 

Uodin,  .Motum. 

Hodon,  MelkoBC. 

Modian,  JTai-Jonfa, 

Hoctlc  (lui,  Jfirila. 

MOgeln.  MofleHnii- 

Uogtoa,  .fijfeic  .l/nnifOnfir. 

Mdnni,  MorglHHiim,  Morincum. 

Moiswile,  Muirtlla. 

ilola.  ÏNirej/uHanff. 
Hola  di  (iBOa.  Formiir. 
Uoldan  (la),  l/oiifni'ia  fl. 
Moldaiic,  HoUdiifa. 
Uolmn'.  UolUmui. 
Moleteln,  Mfffoduiiirin. 
HolFclls,  ^tlpla. 
.Volbomine,  Miutda. 
Mal  Lie,  i^nrlnno,  Jf«Iir> 
JlolLUtd  Moia  lithardl. 
MoUto,  Maubcrao. 
Malin,  Meihirnuia. 
Httlk.Vamai'f. 


OES  NOMS  LATINS. 


Slohhi 


de,  Mon 


l'almlllenif. 


Haoujo,  Cnii 
HonciiliD.tiufnini  wonta  laurii, 

Uancuui  JfanccJfum 

HoDcc-m-l'TlinoEj,  JfonerfHm. 

Montti,  Jf  undo. 

UoatlegD  i1e),iftiiN[[i  fi. 

lliHid«if  11«,  AmoKiU  vliia. 

Momlidier,  Daléerii  MO«i. 

UoDihiDEdo,  SliniIùRla. 

Jtonùoii,  Moni  citi. 

Hondngoae.  Aihu  Svx*<ma, 

Mondiagane,  tlont  DraeoHit,  Maulmt  tloni. 

HonFBlla,  iMoiiilia  (ad  |. 

Honcint,  ,I/onui 

Honïmiasla,  Vuiou. 

HoDgitclnl,  lions  Ci 

MoDhcliD,  BiiilcrU. 


MonmoDih,  .WonunwfAIn. 

Slomurrille,  ilnnarvlUa. 
^loniiikenriim,  ,llo>ioehaiiiimun\. 
Mamipoll,  MoNOpolti, 
Mouregle,  Mont  rtqallM. 
Moui.Alaitla. 
MoDM'Iire,  ftoiu^UI^. 

Moiiicrrate  (h   Si'lL  de),  Honasl.  H.   Viirlir  (, 
Vi'nUir  rrato.  M  ans  Serrai  la. 


Montilgu,  M  ont  Acalvt. 

^lonlaigiT  (S.  G«ar)ti>il( 

VoiitJillo.  Iliibhi. 

lloiitolto.  l/<.i»j  AllHs.  Forum  AuitlS. 
Uontalvan,  V-ms  Allianus. 
VoQtargis,  .Uni»  Arel. 
jtlonuuLjn,  ilcniAlbaniis. 
Hombntl  Moiibarrum. 
MDDIbtiaa,  Sfonà  Jtaionii. 
Momb^Uard,  Uûat  £iUoartlui. 
Haniberou.  Mou  îtralitl. 
MontbrlMI),.Woiu  Briionii. 
Monlbron,  MoittJttrullL 
Haiit-Cauin  []e\Catinvt  mmu. 
Manlcimls.  !UoniCintila>. 
>Tonl-ite-MiirKin.  lUarldinuni. 
MonididiiT.  Diiiilerii  mani. 
Wo  m  il  rien  II,  Draconis-moni. 
Monlc  Agnano.  AHeiaaum. 


Uani. 


llii'l 


1.  ErutUvm. 

Ilonlpbclla,  />e(iiu'niiin. 

llanlMhbra,  J/uiu  l'Iiiru), 

Vaait  di  I.icau.  EtiltmiM. 

MonlE  diNoTi.  .Voiviiiii. 

Moiile  di  S.  Orrilp,  Sorarle  munt. 

HonlefiiKone,  WoRl  FatOcorum,   l'ollui 

Uonlc  Fuscolo,  Mont  Futeol'it. 

Monif  Tmcono,  Fulfula. 
.MoDiF  (isr^aiiai  }fon$  Gargamii. 
Manie  lira™,  UiCOBlum. 
Hante-Lconc.  Trftula  J/urufTO. 
lloiilc  L.-o™,  lliiipi<«iu>n,,Voiu  Leonii. 
MoiiléUmaii,  Acumiim,  Mont  Adhanari. 
Monte  Hngelcuc,  Hippana. 
Monic  Uarano,  £»a,  «oni  «artwiit, 
UonlPRiaTor,  Vlla. 

tfinigllniia,  .Iftwi  VedlalunHK, 
"o,  MtOobriga, 
Liiiiiiic  iiiini),  uijiii  VaartIU. 
Monlfnfgro,  i,ntaijora. 
Monte  ^ero,  \ur(t  Latania. 
llonli:  r'(l[).o,   UiiiH  flliuliii. 
Ilimie  Pulc!iiiuu,  .Uoni  f  tifdimui. 
Monie  Rey,  Stoni  htgaiis. 
Hoalerol  Senar,  Seana  Hawth 
Honir  EtDiino.  ÀnjcfNtn. 
MoniC'Roiondo,  Breiian. 
ManlcSaiilo,  PolMlIu. 
Kloniescagloio,  Sntnana. 
MoniP-SMlliio,  Ceifc. 
Hoiiicui  lUon-fadi  Monttàitim, 
MouierergiDc,  4foiu  l'IrpJjiNMi 
MoiitlsuLon,  iSont  FakoHiM. 
Haniftiratid,  Woni  Ferrondl. 
hontremi,  Vani  Ferrafi». 
Monlt«t,  VoM  fitrlit. 


1547 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


i54f 


Montrorte  de  Lemos.  Daetonivm, 

Mootgommery,  Monê  Gbmeri, 

MontgoDOd,  Mona  Gondulfl, 

Monthay,  Monteolum. 

Moothellan,  Mon»  BeUœ, 

Monti,  InMontibu», 

Monticelli,  Comieulum. 

MoDtiel,  Laminium. 

Moniigny,  Montiniaeum, 

Moniigny-s.-Aube,  Montiniaeum  ad  Albulam, 

Montilla,  Montallia, 

Montils-lez-Tours,  MontUlœ, 

Montivilliert,  Monatt.FiUare,  yiU.VipagoCaUino. 

Montjoie,  Montittjovium. 

MoD^ouy,  Mon$  Jovis, 

Monilhéry,  Ltherici  Mons. 

Moot-Louis.  MoM  LaucUaeus,  Mons  Lodoîci.t 

Montluçon,  Mon»  Lveionls» 

Montluel.  Mom  LuptUi,  LupeUt  monê. 

MoDtmaque,  Mamaeeœ, 

Mont-Martin,  Fanum  Martis. 

Montmartre,  Mons  Martyrum, 

Montinëdy,  Mons  Maledictus. 

Montmélian,  Maniala. 

Montmirail,  Mons  Mirabilis* 

Montmorency,  Maurentiaeus  mom, 

Montmorilioo,  Mons  MautHlionts, 

Mont-Notre-Dame,  Sauriciacus, 

Montoire,  Mons  Aurats. 

Montoro,  Epora, 

Montoulieu,  Mons  OliveuSy  Montis  Oliri  Monast» 

Monipellier,  Mons  Pessulanus, 

Montpeusier,  Mons  Pacerii, 

Montpeiat,  Mons  Pinsatus, 

Montprevaire,  Mons  PresbyUri. 

Montréal,  Mons  Regalis. 

Montréchier,  Monstrecherius, 

Montrésor,  3ions  Thesauri. 

Montreuil-sous-Bois,  Montrolium. 

Montreuil-sur-mer,  Monasteriolum  in  pago  PoH' 

tivo. 
Monirevaux,  Mons  ReveUi. 
Mont  richard,  Mons  Tricardi, 
Montrieux,  Mons  Ridens, 
Montrond,  Morontum. 
Montrose,  Celurca,  mons  Rosarum. 
Mont  Saint-Michel,  3ions  Michaelis, 
Montsoreau,  Mons  SoreUi, 
Monta,  Modicia. 
Mophtitza,  Macistus, 
MorSo,  M  or  on. 
Morat,  Moralum, 
Moravie,  Moravia,  Quadi, 
Morawa  (la),  M  argus  fl. 
Morawa  Hissar,  Uorrea  Margi, 
MoreCriichel,  Durvovaria. 
Morée  (la),  Peloponnesw. 
Moresby,  Morbium. 
Moret,  Moretum. 
Moreuil,  Moretium. 
Morges,  Mnrgia. 
Mori,  Bfurium. 
Murienne,  Morinna, 
Moringcn,  àioranga. 
Morlaix,  Morlœum  opp. 
Morlas,  Morlaeum, 
Momas,  Momacium. 
Marotales,  Murus. 
Morpeih,  CorsopHum,  Mostorpilum. 
Mono,  Romuia,  Subromula, 


MOrs,  Meursia. 

Morsan,  Morsang,  Monans,  Muro  Cincius. 

Mortagne,  Morilania, 

Mortain,  MaurUonnum,  Moritonium. 

Morura,  Colendum, 

Mortemer,  Mortuum  More, 

Monran  (le),  Morvinvs  pagus. 

MosckOti,  Moscfiovia, 

Moscou,  Moscovia, 

Moselle  (la),  Mosella  fi. 

Mosh,  Atlata. 

Mostar,  Malrieem  (ad). 

Motrico,  Morosgiy  Tritium  Tuùoricum. 

Motril,  Firmium  Julium,  Sex, 

Mottota,  MutUa. 

MOtaingi  Moeenia. 

Mouchard,  Motkalia, 

Mouchy,  Monciacum. 

Moudon,  Minnodunum^  Musdonium, 

Mougon,  Miediconnus. 

Moulineaux,  Moiignum  villa. 

Moulins,  Molinœ. 

Moulins,  Farinaria, 

Moura,  AruccL 

Moussac,  Moissiaeum. 

Mousson,  Montione. 

Moustler  d*Ahun  (le),  Monast.  Agedunt 

Moustiers,  Forum  Claudii. 

Moustiers,  Montiers,  Monasterinm, 

Moutiers,  Centronum  Civ. 

MouKon,  Mendicnlefa,  M  ose. 

Moyenvic,  MedianavilUt,  Meduantum,  Àrx  Jfcdi 

Moyvilliers,  Medianovillart. 

Mufti,  Mephitis, 

Mugello,  Mucialla, 

MQgeln,  Mugiiones, 

Mûhiberg,  Moliberga. 

Mulhausen,  Muihuiium. 

Miihlheim,  Muhlemium, 

Mulde  (lu),  Mildava  fl. 

Mulhouse,  Arialbinum,  Muthusium  Sup.  Elsat* 

Miihlcnibach,  Sabesuf,  Ziridava, 

Mull  Island,  Maleos  ins, 

MQndcn,  Munûa, 

Munderkingen,  Clarenna. 

Munich,  Monachium. 

MUnsier,  Monasterinm. 

Murano,  Muranum, 

Murât,  Miroaitum,  Muratum  Alcerniœ. 

Murato,  Muratum. 

Murau,  Ad  Pontem  Mûri,  Graviacœ. 

Murback,  Murbacum. 

Morcie,  Murcia. 

Muret,  Murellum, 

Mûri,  Murus. 

Muriel,  Attimurium, 

Muri-Ucci,  Uetorum. 

Muro,  Murus  Grœeiae. 

Muro  del  Diavolo,. TesfHna  mons. 

Muro  di  Carini,  Uyccara, 

Mures,  Ebora, 

Murotin,  Trimammium. 

Murray  (firth  oOi  Tuœsis  .£«f. 

Murviedro,  Mûri  Vettrts,  Saguntum, 

Mussy,  Muscium. 

Mustapha  Palanka,  Remt^Uma. 

Muyden,  Mouda. 

Muzillac,  Musuliacum. 

Mykono,  Myconos  ins. 

VL'iUu^  Mulaeum, 


1549 


DES  NOUS  LATINS. 


4550 


N 


Naarden,  Mannaritium. 

>adin,  Neâinum, 

Nagira  Boarouo,  Abydoê, 

Kiyy-Bai^a,  Parolisson^  Rivulus  Dominorum, 

Nigy-Eoyeden,  Sàgy^Enyatinum, 

Migy-Virad,  Varadinum. 

Migy-Vasooy,  Vaeontium, 

MaiUac,  Analiaeum, 

Nijera,  l\iaderœ. 

Namur,  Adualicorum  Ojfpidum,  yamon. 

Nan^is-le-Peiit,  Nasium. 

Nancy,  \ancejum, 

Nanies,  \amnctu3  portus. 

Nanteuil,  Nantolium. 

Naoteuil-le-llaudouio,  Kantogilum, 

Nantua,  Santiiantm  (suppl.)* 

Naples,  SeapolU, 

Napoléon.>endée,  Hupes  Giiidonis. 

MapoU  di  Alalvasla,  Epidaurus  Umera,  Monemba" 

$ia, 
Napoli  dl  Romania,  Nauplia, 
Napoule,  Avenionis  Castrum,  Horrea  {ad), 
Narbonne,  Narbo  Uarliu», 
Nardo,  Seretum. 
Maria,  Pans  SartUt, 
N'arni,  Sarnia, 
NarOy  Corconiana,  Motyum, 
Narra,  Turantus  fl, 
Nassau,  Sauovia. 
Nassigné,  Naptiniacu», 
Naukria,  Nonacrii, 
Naumburg,  Numburçum, 
Naunhof,  ^ova  Curicu 
Nauni,  Monymma, 
Navario,  Ntocaslriim, 
Navarre  (la),  IS'avarra  Alto. 
Navarrète,  Savarretum, 
Nasia,  \axos  Jns, 
Nay,  Notum  Oppidum, 
Néauphle-leCbiteau,  Nealfa  Ca$L 
Néauphle-le-Vieux,  Sealfa  Velus, 
Neckar,  .Vicer  /I. 

Npckar-Gemuod,  Gtmunda  ad  Nierum, 
Nedelici,  Nedelischa, 
Négrepelisse,  FUigrum  Palat, 
Negrepout,  Egripo,  ChalciSt  Eubœa  Ins, 
NeidingeD,  Seidinga, 
Neisse,  Nissa  Silesiorum, 
Német-Keresztur,  Kerestturinum. 
Német-UJvar,  Gisstnga.  ' 

Nemours,  ^cmorosium, 
Meocastro,  Aliartus, 
Népi,  yepe. 
Nérac,  Keracum, 
Nerdar,  Nertereanes, 
Neresbelm,  Nerissania. 
Néris,  Aquœ  yera,  (iergobinum, 
Nésignan,  i\esinianum, 
Nesivo,  Libelhra, 
Nesle,  NigeUa, 
Nestvede,  Nestueda. 

Netberby,  Castra  Exploratorum^  Asiea. 
Netoliu,  Netolieum, 
Nettuno,  Anthan^  yeptunium. 


Neubourg  (le),  Novut  Burgus, 

Neu-Brandeuburg,  Brandenàurgum  .\ovum, 

Ncu-Breisach,  Brisaeitm  yovwn, 

Neuburg,  Neo&urgum  Cattorum. 

Neu-Carleby,  CaroUna  yova, 

Neudorf,  Igtovia, 

Neufchâteau,  ^oviomagus. 

Neufchiteau,  Nova  Castella ,  CasteUum  yovum, 

Neufcbâtel,  Seoburgum. 

Neufchâtel-en-Dray,  Novum  Casiellum, 

Neufmarcbé,  Novus  Mercatus  ad  lUam. 

Neuhaus,  Uenriei  ilradecium, 

Neuhausel,  Arx  yova,  yeoseUum, 

Neuilly,  yulUacum, 

Neukircbeu,  yeofanum, 

Neuuiageu,  Noviomagus, 

Neumarkt,   Màros-Vasartiély,    Agropolis,  àlaros- 

Vasarlielynum, 
Neusatz,  yeopliinta, 
Neusohl,  yeosolium, 
Neuss,  ytusia^  yovesium, 
Neustadt,  yeostadium  ad  Salam, 
Neustadt,  Viftelinum, 
Ncustadt  an  der  Ilardt,  yeapoUs  y  émet  uni, 
Neusiadt  an  der  Orla,  yeostadium  ad  Orla-n. 
Neustâdil  an  der  Gurk,  Praetorium  Latoviconnn, 
Neutra,  yUrava, 
Neufille,  Neufville,  yova  villa, 
Neuville-au-Pont,  Axuena, 
Neovy-sur-Barangeon,  yoviodunum. 
Neuweiler,  Kovum  yntare. 
iNeuwied,  Neoweda. 
Neuwiller,  yeovilla, 
Nevers,  yoviodunum, 

Nevski  (S.  Alexandre),  Monast,  AUxandrl  yevski, 
Newbury,  Calcaria, 
Newbury,  Neoburgum, 
Newcastle-ou-Tyne,  yovum  Castrum, 
Newport,  Medeiia,  yeoportus, 
Ncwport  Pagm  II,  Neoportus, 
New  Romsey,  \ovus  portus, 
Newton-Steward,  Lucopibia, 
Neyberg,  yovus  mons. 
Neyrac,  yigriaeum, 
Nezza,  yaissus, 
NicajUro,  yeocastrum, 
Nice,  Nicœa. 

Nicolas-du-Port  (S.),  Fanum  S,  Nicolai  g   Puriu. 
Nicolo  [S.),Eryttu'œ, 
Nicole  de  Arenis  (S.),  AStna, 
NIcosia,  Uerbita,  Leucosia*  yieosla, 
Nicotera,  Medama,  Nicotera, 
Niebla,  Elepla ,  llipa, 
Nieder-Gestelen,  Castellio  Inferior, 
Niel,  yeoMlia, 
Niémen  ye),  Chronus  fl, 
Niemes,  Komisterium,  Redintuinum, 
Nicmondiu,  Falcomontium, 
Niemiscb,  yemei  Castrum, 
Nienbus,  yvasium, 
Nieswicz,  yieswiesium, 
Meulles,  Neivallum. 
Nieuport,  yeoportus, 
Nièvre  (la),  yiverus  /I. 


4551 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


155 


Nigremont  (S.  Georges  de),  Ntgromonê  v(Ua. 

Niklos  (S.),  Fanum  S.  Nicolat. 

MikOpingt  Nicopia. 

NikopoU,  Meopolit, 

Nikoraki,  Cnemides. 

NIkub,  Mcopoliê  ad  tatrum, 

Nimègue,  Noviomagtu  (soppl.)* 

Nioies,  yemauêus. 

Nimis,  Nemaê, 

Nimptsch,  Nomitterittm,  Bedinluinum» 

Ninove,  Ffiniua. 

Niolans,  NemalonU 

Niort,  ^iorlum  in  Pictontbus. 

Msch,  Msta. 

Nisi,  Limnœ. 

Nlsiro,  Nisyt'Oê  Int. 

Nitje,  Bat^nus. 

Nivelles,  Niella. 

Nizeroles,  Arioliea. 

Nizy-le-Gorotc,  Ninittacum. 

Noailles,  NoailUum. 

Noara,  Noa, 

Nocera.  Nueeria, 

Nocq,  Noto  vtUa, 

Nogaro,  KugaroUum. 

Nogent,  Novigentum. 

Nogent-lc-Rotrou,  Novigentum  Betrodi. 

Noire  (mer),  Pontus  Euxinus, 

Noirmouiiers,  Nigrum  Montât, 

Noizy,  yocitus,  \ocetum. 

Noja,  yetium, 

Nola,  yola. 

Nona,  jEnona, 

Nonancourt,  y'onencuria. 

Nonatidola,  ?ionant\tla, 

Noni,  Novientum. 

Norcia,  yurcia» 

Nord-Beveland,  Bevelandia  Sepfentr. 

Norden,  \ordedi  pagus, 

Nordhausen,  yordhusa, 

Nordiingen,  Arœ  flaviœ. 

Norfolk,  yorfolcia. 

NorkOping,  \oreopia. 


Norlingen,  Norlingiacum, 

Norma,  Norbeu 

Normandie,  Neuttria,  Nomumni, 

Norrtelge,  Telga  BorealiM. 

Northallerton,  Etfertunum. 

Northampton.  Antona  Septentrionalis, 

Nortbumberland,  NoHhumbria, 

Norvège,  Sorvegia. 

Norwich,  Nordovicum, 

Nosca,  yutea. 

Nossa  Donna,  CMltjâdira. 

Noto,  yeetum, 

Nouan,  yoviodunum, 

Nouastre,  yoiastrum. 

Nova  Berda,  yteianum. 

Novalèse,  .Vora  Alesia, 

Novare,  yovaria, 

Novgorod-Veliki ,  yovogardia, 

Novi,  yovi. 

Novi  Castelli,  (îortyna. 

Novigrad,  Noviodunum, 

NoTogorod-SeverskoJ,  yeapotis  Sereriœ. 

Nowibasar,  yovobardum. 

Noya,  NoelOt  yoviunu 

Noyers,  yucariœ. 

Noyers,  yuceriœ, 

Noyon,  Noviomagu»  Veromanduorym. 

Noysne  (S.  George  de),  yocionum, 

Noieroy,  yuciUum. 

Noxuno,  yozanum, 

N.  Sefl.  de  Oreto,  Oretani, 

Nuits,  yucium. 

Nuremberg,  yorimberga. 

Nurri,  y  or  a. 

Nusco,  yumistro, 

Nyelwrg,  yeoburgum  Fioniœ, 

NyiaradiO,  Sapœa, 

Nyergcs-uj-Falu,  Salva. 

NylOdesc,  Ludosia  nova. 

Nyon,  l'olonia  Equcsti'iSt  ytridunum. 

Nyons,  Augusta. 

Nysslot,  Arx  nova. 

Nystadt,  .Vf05fadium,  ^ystaéimn. 


O 


Oberburrow,  Bremenlonacum, 

Obcr-Gesielen,  (aateltio  SupeiHor, 

Ober-Gûnzburg,  (iunlia. 

Oberkirch,  Hypergrœcia. 

Ober-Laibach,  yauporlus. 

Ober  Marchthal,  Martula, 

Obernai,  Eboreshemium, 

Obemdorf,  Oberndorfium. 

Obcrnheim,  Gaviodurum,  Obernacum, 

Oberrhein,  Obringa  fl, 

Ocana,  Ocilis, 

Ochseufurt,  BospHorus. 

Ocrida,  Achridia. 

Oczakov,  (ktessus,  ' 

Oczmiana,  Osmiana, 

Odcmira,  Merobrica. 

Odensee,  Olhania. 

Oderzo,  Opitergium, 

Odessa,  Isiacorum  portus,  Istrianorum  p. 

Oedenbourg,  Scarabantia,  Sopronium, 

Oetiringen,  Otringa, 


Oelaiid,  Olandia  Ins.,  Osericta. 

Oelsniiz,  Oelsna  Silesiorum,  Olnitium. 

Oerdingcn,  Castra  liordeani,  Ordinga. 

OerebrO,  Orebrogia, 

Oeren,  llorrea. 

Oescheiibach ,  Castiodum, 

Oesier  Uisoer,  Vstaditan, 

Ofanto  (l'j,  AuflUus  fl. 

Ofcna,  Aufina. 

Olfcnbach,  OffenbacMum. 

Orrcnburg,  Offenburgum, 

Ogliastro,  Luguido. 

Ogiunitza,  Drymaca. 

Olilau,  Otavia. 

Ohrdrurr,  Ordrusium. 

Oisans  (val  d*),  l'ceni. 

Oise  (P),  Esta  fl.,  (JEsia, 

Oisemont,  Avimunt, 

Oissel,  Oxetlunu 

Oken-Gaie,  Uxacona, 

Old-Cariisle,  Firoêidum, 


i553 


DES  NOMS  LATINS. 


4554 


Oid-Cumnock,  Corda, 

Oldeiibrook,  Tecelia, 

Oldeoburg,  Oldenburgum, 

Oldenfelde,  lArimirU, 

(Hdensael,  ScUia  vêtus. 

Old-Penreth,  Petriana^  Voreda. 

Old-Radnor,  Magna. 

(Nd-Winchcster,  Vtndolana. 

Oliron  ^lle  d'),  Olarion  Ins. 

Okti,  Bubricata. 

Olibon,  Ubistus, 

Olite,  Otila. 

Cliva»  Ad  Statuas^  Obila. 

OliTa  (abbaye  d*),  OHva, 

OUvera,  Colonia  CUwitas  Julia. 

Olmedo,  Olmedum. 

OlniQtz,  Olmutium. 

Oloroo,  Iluro. 

Olten,  Olita,  Ultina. 

Omagb,  Regia. 

Oorago,  Humago.  * 

Ombrone  (!*},  Dmbro  fl. 

Omegna,  Eumenia. 

Omer  (S.),  Audomaropolis, 

Ommoy,  Ùlmlrus. 

Oneglia,  Lncus  Bormani, 

Oost-Maborn,  Manarmanis  Port, 

Ootmarsum,  Otmarsum, 

Opi,  Oppia. 

Opioo,  Opinum, 

Oporto,  Cale. 

Oppedeite,  Catuiaea. 

Oppeln,  OppoUa. 

Oppenheim,  Bancona, 

Oppido,  Mamertium. 

Oradour,  Oratorium. 

Ormnge,  Arausio,  Oragnia. 

Orbais,  Orbacum. 

Orbe,  Orba,  Urba. 

Orbec,  Orbeccum. 

Orbitello,  Orbitellum^  Cosa. 

Orcades,  Oreades  Ins. 

Orcaja,  Variana. 

Orcamp,  Vrsicampus. 

Orcbies,  Origia^m. 

QrdoQa,  llerdonia. 

OrduOa,  Dardania. 

Orcja,  Ergavica. 

Orense,  AmpMochia,  Aquœ  Origines. 

Oreo,  liistiœa. 

Oresiovitz,  Oescus. 

Orgafia,  Orcia. 

Orge  (1*),  Urgia  fl. 

Orfiao,  P'nagres. 

Orgaz,  .iUhaa. 

Orgedeuil,  Orgatoilo, 

OrgoQ,  Enarginum, 

Orbovicz,  Picentinum. 

Oria,  Uria. 

Oriaoenburg,  Arausionis  Castrum. 

Origano,  AureliMium, 

Origny  en  Tbiesrache,  Aurintacum, 

Orihuela,  Orcelis. 

Orikhova,  Trajanopolis. 

Orioio,  Forum  Claudii, 

Oristagni,  Arborea. 

Orbtaoo,  Neapolis,  Otiioea. 

Oritolo,  Ortona. 

OrbmÛQde,  Orlamunda. 

Orlèansy  Aurélia. 


Otm^y  Vlmeta. 

Onnonts,  Aurimontanum,  Ursimontanum. 

Ornacieu,  Tut*eeionnum. 

Oropcsa,  Etobema. 

Oropo,  Oropus, 

Oroszvar,  Gerulata. 

Orrcville,  Audriaca  villa, 

Orroli,  (Murulis  nova. 

Orsay,  Ursiacum. 

Orsera,  Ursaria, 

Orsimarso,  Abystrum. 

Orso  (Sant*),  Sanctus  Ursinus^  Vrsius  (S.). 

Orsowa,  Clodova,  Tiema. 

Orle,  Uorta. 

Ortenburg,  Arclaunum  Francorum* 

Orihez,  Orthesium. 

Ortona  a  Marc,  Ortona, 

Orval,  Aurea  valiUt. 

Orune,  Feronia, 

Orvieto,  llerbanum. 

Orziano,  Ostra. 

Orziaux,  Orgtuoialum. 

Oscbatz,  Ossitium. 

Oseiiik,  Sucidava, 

Oscro,  AbsoruSy  Apsorus. 

Osilo,  Ericinum. 

Osimo,  Auximum. 

Osma,  Uxama. 

OsnabrUck,  Ansibarium^  Munitium. 

Osopo,  Osopus. 

Ospitio,  Arx  S.  Hospitii. 

Ossau,  Vrsi  Saltus. 

Osseck,  Osseca, 

Osscra,  Osicerda,  Ossigerda. 

Ossun,  Oppidum  .Yovvni. 

Ossuna,  Genua  Ursorum, 

Ostaria,  Quintanas  (ad). 

Ost-Bridgefort,  Afargidunum. 

Osterberg,  3Jons  Oriens. 

Ost-Friesland,  Embdanus  Comit. 

Osterhofen,  Quinctiana  Cast. 

Osterhova,  Austravia, 

Osteria  Nova,  Vieus  novus, 

Ostero,  Osteroa. 

Osterodo,  Osleroda. 

Osiersiedt.  Stetingia  Orient. 

Osterwick,  Ostren/iova, 

Ostie,  Ostia. 

Ostiglia,  Hostilia, 

Ostrevand,  Austrebatium. 

Ostrogothîe,  Ostrogothia, 

Ostrow,  Ostrovia, 

Ostrowa,  Cellœ^  Busidava, 

Ostuui,  Uostunum,  Ostunum,  Speluncœ, 

Oswald  (S.),  Adrante, 

Oszlop,  Osones. 

Otozecz,  Afetubarris. 

Otranto,  Acra^  Hydruntum, 

OtricoU,  Ocriculum^  Otrieulum, 

Otschakow,  Axiaeœ. 

Oitenbeureii ,  Monast.  Uttimpurense^  Ottinpurn, 

Olterton,  Ottiona, 

Ouarville,  Leudardi  Villa,  ' 

Oudewater,  Aquœ  Feleres,  FeteraqiUnum. 

Ouen  (S.}«  Audoeni  Villa,  Corobilium. 

Ouesaant  (Ile  d'J,  Uxantis  Ins, 

Ouilly-le-Basset,  OUliaeum. 

Oolx,  Ad  Malum^  établis  Statio. 

Oural  (r),  Bhymmus  fU 

Ourals  (monts),  A/UjMcf  Montes. 


i 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


Ourif  ae,  OlrUum. 
OuM-BrIdfï,  UalaBa. 
Orir,  Ovarinuta  Magyar, 
Orcriud,  TrantUataiia  pror. 
Orledo,  ineiu  Atlumm. 


Padau 


Palai- 


Pndran  (cl),  tria  Flaiiia. 

Pidrwie  [el),  Lambriia. 

P«glle[U,  Pallamim, 

Pair  (Si),  FanumMarUi. 

Pi\titj,  fanOuaara. 

Pikrici,  Htanilaiia. 

Palmj-ijïlro,  Jpitra. 

fclm-Epltcopl,  Tfaïa. 

Pii'i«iiiii.iron,  PulyrmeHtn. 

Palmtori,  Doberat. 

P*li»poll,  Uanlluta. 

Pa1i|«il«,  Pallct. 

PïHii  (S,),  Ptlagll  [S.)  fanam,  Opp,  S.  Ptlafii. 

PiIjIwiu,  Palallolum. 

PalBDiiw,  Parllualcum, 

PsIauD,  Patatiujn  {ait). 

Pikiio-ldriano,  Jiaial.  itlrltmL 

Palauo  UL),  Crumtiilum  luiffil.]. 

PilBitola.  AliaLoHda. 

Piliuuola,  Biilrium  Vmbrloran. 
Paka-Fiva,  fitOH. 
PaleiLiirlisa,  t'raiino'i. 
P*l«  Maui.  UEnfa. 
PilrDcia,  Pallaulta, 
V»kù  FarjBn),  Plirlia. 
Piltoliniro,  Smuni. 
J'ilïo-KBilni,  tilœa. 
Faleobiir».  /'«lui 
l^liS>poli.  (.yilitam. 

l'alwpyrpi.  liiomme. 
Palïnw,  y'aiiai-mHJ. 
Ptlesirlon,  Prirnuff. 
Pnhsie  !lii\  ^iiddn. 
Pain  no,  Votana. 
PiUaatt,  Pallatlum. 
Pal  rua  u,  PiOuditUuM. 
P;ilnia,  TtQtaiium 
l^lmu  di*l  tllo.  OKuma. 
PiJnis  dr  Msjorti,  Patma. 
Kilo,  jlJblum. 
i^lDiuluro,  J>atuniAl>iiini. 
Ptloi,  OUMIgi. 
Pal  II,  i>ii((Ulum. 

Patud  (la)  Stnomatvi. 
PaaùtTi,  .Ipamm. 
Famiwluiif.  l'amvatona. 
Puurla,  Oiavate  Ins. 
Fandoila  (la),  Holout. 
Pan^kaiif ,  Parea, 


I.  Pantallaria,  Cotyra  i 


Piray-lc-,>1[iribt,  forolifin  MoMatê. 

Puçai',  Pafciacum, 

Pirco,  ParopHi. 

Ptrdall,  Ptllmia. 

Puynu,  i'amrfum. 

Parli,  Parùiiii, 

Parme,  i^irma. 

Para,  Paroi  Int. 

Panicey,  J'urefCifNni. 

ParirtilLitcb,  f  xmiiluiiHni, 

Par  mena  y  Pariinacutn. 

P.i«Hle  Calai  I  (le),  Frétait  MrUaxiMtim. 

Païugc  (II),  Panaglum. 

Panarowiri,  il  arguai. 


tuaj   Paiatum. 
fuliTiio,  llybla,  llltgara. 
Palmo,  Patlmet  Eut, 
Palraa,  Palrm, 
Patries,  lartttlim. 
Pau,  Palum. 
llac.  (' 


PiuDuieII,  Paullna  CtUa. 
Pauiiton  Jd  Poaletn. 
PitIc,  Tietnum. 
PaiJiiia,  Plilgatla. 
Paifcriu,  PattrHlaeiim, 
Trcb\uu,  Ara  UipliUa,  Arlapt. 
Pecq   Le)  Alflnim. 


Wiûo.  torilnltinii 
Pelltiinn»,  Piiava. 
PeflaUor,  JJipa. 
t'cndcnli,  J>iTjidinii. 
Prnkriilgi,  Ptn»o(rucliim. 
PcDiadacirlon,  Teygtiyi  moiu, 
PtnUM,  PtnUlicul  AOhJ, 

PcnilnÉi  PaïKinta. 

tàtaigny,  FeguMatum.  PIdi-AcuiImm. 

Ptquiiicoun,  PcguiturHiiM, 

Pcmito,  Peraitum. 

Pcrclie  (r«|,  ^ulrrfr,  j>arllnii5aUiii. 

Pire  de  Srrcada  (S.),  SirtrrK, 

Perekop,  Praeepia,  Taphrit, 

PÉrIgord  (Ici,  Ptlrocoriia  poftu. 

i'i>c)K»^i'^<  l'fli'KonUum. 

l'iTiials,  Ptrntfiucuin, 


Papoal  ^),'P«pMtiU  \^.\,  Pawmn  S.  PnpuU. 


DES  NOUS  LATLVS. 


P^roust,  Peruila. 

ftifignm,  Ferptiiliaum,  JhudND. 
Ptrrignï,  Pmrinium,  Procrinliim. 
i\rai,fanamS.JoaiiaUad  TavHni. 
Pcnuii,  [•crluilum,  Petronll  rfem. 
Pcrngli  (Ligo^li),  JViitfnunHf  latu$. 


1S3E 

*.  »lqt.  Bitam. 


Ttscin,  Alernum. 
Pi»ch  M  0,  PeulavUim. 
PtKlitrïa,  Plirarla, 
riKlilalo,  Platlna. 
PCKil,  ifKla. 
Prsib,  Peutum. 
Polo,  Poitiim. 
Piiallilhi,  Coroae. 
Tcuu,  PeWiito. 
Vturbotoaitt,  Peiroburtum. 
Mitnbmrgitk-   Ptu-apoUi. 
hitniugcn,  lluculbi 
Wtrù»mta.  Pelri  Bomul 
fttrmrie\a,Ârtin(<irani,  Molala. 
PtUnglMin.  Pettlngthcmrata, 
Pcinlla,  PttnUa. 

Fetrikiu,  Ptiritopia. 

Pc  tri  nul.  Pratoriuin. 

t¥irino,  Plreiia. 

Pwrli,  Pirttt»m. 

Ptlntta.  Promma. 

Pctrawici,  MtrttUtt,  Muria  miaor. 

Pctrucla,  Peyndie. 

PttltnlMCli,  Ccfonlann, 

Psyrai-la  Nuniilfrc,  J'airtarui  vUla. 

Prrnsq,  Peirlumu 

ftttati,  Pluaiit. 

Pciuni,  FM  fonan. 

rtilCn,  Paharia,  Pavarlmit. 

PfiD,  Ad  Hiut. 

PfBring,  Ejnna. 

I^iDK«D,  FarinQo^  Pftrbtga, 

PfOricii,  Plana. 

Ptonhflm,  PltoFca. 


fn.ava.PoM  JinL 
Fbilibinirg,  PtafMïwgKin. 
Phidooiil,  Ltutt  in*. 
muppcvlllr.  PtiitifipepBHi. 
miipimpoii,  pumimopoUt. 
PUHppiburg,  PMllpfuburgam, 
t\»afi-fatKi,  PlHtta. 

tiiDo.ffasIa. 

PliDo  it  Vulci,  VoUi. 

Piinou,  Plauaia  lui, 

Piaira,  Sandava. 
n.ïe  (Ij)    Plavl,  t. 

riauB,  Placui. 

Piiiiola,  Piatiola. 

PIbnc,  Pibne,  l 

PInui,  CoriUlamai. 

Flciioi,  Pmt  tiu. 

Ptttoavni,  Epidauna. 

Pierre  BtirSire,  Para  «ufferla. 

Kerre-de-Jir»  (S.),  fier. 

PlmUitt,  Piirafida, 

Piemtontt^Petrafom. 

Plam-Lingte  (S.),  laçciUa,  leçetUa. 

Pkmlattei,  yoiiem Cmrit,  Ptlraiala. 

Tierttlaye.  AUUtKm  riUare. 

ncm-lF-UoiuNEr  (S.),  Part  (&)  m>nat 


pl«iTc-«ar-DI*ci  (S.],  i>«(H  immw 

n«ln  (lu),  J'udowi. 

Pin™  Ssn[:t;i  Fanum  Feranlit, 

Piïira  In  Ville  (S.),  l'icui  forfanu,  farfamm. 

PliAi:  dl  SnccD,  ^Icnfiorlum. 

l'iEntTuI,  i>iniirulliiin. 

fiLFnii,  Mtlanuia. 

PlUan,  i^taria. 

Pitsea,  Pilona. 

Pin  lie),  i^no. 

Plntiow  ffnr;oi-Ju. 

r  End  MU,  Platlna. 

Piaeda,  Etaro. 

Pln«]',  Pltattmn. 

Pinbel,  Ceptaiia,  Plnelai. 

Plonilimo,  Hii  main  II  171. 

PipiTiio  ipc.hio, /"rlKnimn. 

Plpriac,  Prlïcrrliwa. 

Pitiino,  l'tronon. 

Pirgo,  ^puffoflla  ad  mtire  IladrlatlrHm. 

Pin»,  i>JrHa. 

riicopia,  furium, 

PiiLno,  PfilnuiR. 

Pisiy  f  ln-fnrMin. 

Pbioja,  pitioHa. 

Piiea,  i>naiii(a. 

Piitiiiicn,  ^Hiirlwin,/>Hi«rl(  Coil. 

ruina,  J>iiiaiim. 

Plir»,  Ptsta. 

Pluchen.  Peûtm. 

PliiJghcliODf,  farvm  DiMttMtomm. 

Pla;c(l«  GiialDlrp,  Heraclea  Caerabarla  Fort»' 


Plaé».  PMUttrra  àt\. 
-Pltunioai,  ffcriurjuim. 

Plitanli.  PergamuM. 
Platu,  i>rpAnu. 
ri3ut[i,  Plavia. 
rlcMli-ltt-Touri,  i'fMidiiai. 
PlDU-mcl,  J'Ic»!  Ai-matlU. 
?\amHim,  Aqva  PtiaubarM. 
PIOii,  J^loïna, 

Ploudiry,  Pttit  DeitderH. 
Ploutgil,  Pltta  Erdiçatl. 
Plouucal,  Sitiiocamt  fort. 
Plyinouih,  Tniniirl  oj(f um. 

PO  (le),  i'wïui  II. 

focognijjD.  Pauca. 

PDdl*quiF,  Puaioflila. 

Podolie,  Carpt,  Podolta  PalaUn. 

POhIde,  PaimentU  ait. 

Polcny,  PaviMa^OM. 

Polsif, PUitiaenm. 

PoKIfit,  LimoHum. 

Poix,  Pl$a. 

Pol  iS.), /Mull(5.)  C(t: 

Pol-de-Léon  (S.).  Faimm  S.  PoHfl  Uontiaii. 

fo]a,PkicaJalia. 

Palïili'U'Ua  Fdmffuni, ta£(Ml(iMi. 

rolpgio,  Patallum. 

f'uliarii,  Sllana. 

Pulicaiiin,  Auxtfnfuni. 

Polttoro,  Beraetta. 

Polignac,  PoOtauiiaernn. 

PoUgiuDo,  Polfmnlac»M,  TMrm  Àv^anm. 

Pollgnr,/   ■ 


INDEX  ALFIIABËTIQUE  FRANÇAIS 


Polli,  Foram  PopUll- 

Pollenu,  PoUenna. 

Folltnio,  Polteittia, 

PalUioD,  PoiUanam  fluf. 

t^lognv,  Poloiila. 

PolDik,  Pcllltcmn, 

Pollen  (S.),  Faitma  S.  Ilifpolytl,  SampoUlanum 

ûpfi.    rppollH  mail. 
I^ilrtlllo.  Âiverosa. 
Poniniord,  Polmea-cuin. 
Poocbm,  Ponta. 

Poalcrnid*,  f  Wluni  Inltramnium. 
PatOt  Ponta. 
Poni  de  Tbomitn  (St-),  Civ.  DIrt  PmUtt  Thome- 

rtamm, 
PuiiLtel,  Poni  Fclla. 
)Nnilailller-tiir-S«ûn<?,  PonUltaetOil  PalaL 
Ponl-Ambrul),  Ambnuauia. 
l>0Dl4-MaDUon,  Mimlpom. 
Pouurller,  Ariorica. 

I^nt-Audf  mer,  Brecloduriim,  Bout  Aivtmari. 
Puni  Aiiin,  Poia  Attni. 
Panliiesle,  Caiteltum  ad  Axanam. 
Ponnlel'àichf,  Pom  Arca 
Pont-dr-nuan,  Bolomoiiriis. 
Ponl-de-Sorgupi,  Poni  tiorglic, 
PDul-di.--Vnui,  7'iini  i  atenitt. 
J^nl-cip-Vejle,  Oppidum  fêta. 
Fonl-CltHUd,  rblmum. 
Ponietenlïslmo,  Forum  FloNiùiil. 
l'ûntetorio,  FregcUa. 
Ponle  del  Canilcbro,  Pom  Ijmgia. 
POQtcdelJms, /'omm  lAmironm, 
PMie  dellB  nlyi  JHimi. 
Fonif  tnci,  Liiga/lian, 
Ponlfi  Rollo,  l'cunum  Apalum. 
PoDtevrdra,  Pont  l'eiiu- 

Ponihlcu  (le)    AmUaai'Ponlici,  PonlicHi  Patut. 
PaiMhyon,  Ponletaai  Palal. 
PoDilgiiy,  Bandrllam,  PoiilltaUifUiif, 
PiimlK\o,  Aureoiiii  Pohi, 
Poni'l'AblM  Pom  AblHUIt. 
l>iHil-lEft«|iic.  i.Nra   Pont  F.pltriipl. 
PonOevoy,  PoMitti'iiim, 
PonlolK,  Brlva  Itara: 
PDQlcH'iDn,  Poni  I  rioiili. 
Pomou      Poni  DuM). 
PonipieiTC,  Poiu  Ptrrusi. 
PoiitreiDoii,  Àpaa. 
Ainl-Si'Esprit,  Paman  Spirilui  SanM,  l'ont  S.Sp, 

Ponl-iur-SvIot,  Pimi  ad  Scguanam. 
PanU4le-U  (M),  J^ni  SaUi,  Sabiar-iim. 
Pouxs  lioladj), /'uiiftaiNi. 
PoKufli,  llitileo. 
Ponlciiooe,  Porlia  Stwnii. 
Purtiiiruy    llniDirni),  Drunialam- 
]>(>rquerolkt,  Ptoltlnt. 


Ponid,  SubtirbiutA  llcreutaneaK. 
Porlliitnun,  llaiiHibalii  partiiii. 
IWt-lAuit,  Ulalita, 
tatto  Baralia,  Poputontam. 
Porto  BarbBiD,  AmJ|ipo. 

\'oni  Bultlo,  PorlhmHi. 


Pono  di  Goro,  Carbenarla. 
Porio  di  Terra  Noota,  OlUa. 

Pono  Fsiiuri,  i:iaa,  FaHorum, 


Pono  1  iiio.  tlelilliini  purlwi. 

Pono  mnQOiPiratuj. 

Porto-Cndu,  Gradat, 

Porto  Crvco,  Atant. 

Porto  Gruaro,  Ardu  CruariL 

Porto  ILaJo,  Ptamaihia. 

Pono-UoHC,  Munycliia,  Pirmut. 

PoTla  Lon^Dne.  Parlai  Loaçus. 

Porta  Maggiore,  LacWus  porlug. 

Pono  Muru,  Kavlum. 

Porto  Paglla,  Pupullum. 

Porto  Pplnimo,  />airifi-mHi. 

Porio  Polio,  ninla. 

Porto  llasuKO,  Amanlia. 

Pono  .S.  Giulo,  Palla. 

Pono  Silonl,  PhîlmU  portai. 

Porto  Talainone,  TclamOH 

Porto Torrc,  Ad  Turrem  iÀl/UionU,  Turriilm 

Port-llD}al-ik>-Cbamp>,  Porlui  Stgtui. 
i<Dn-Ste-Marie,  Partui  S.  Maria. 
Porumauib,  Maçnntportu: 

J'on-iur-SDUiic,  Poriui  Abweùil, 
l'ort-aiit-Scine  (Si-    Sater  Ponut. 
Mono  \'n:c1ilo,  iyratuuumi  Porliu. 


Pnur^iii  (.SI-).  FaiiHm  H.  Poi 
Pourrltre»,  PutridiCampt. 
Pouunlei,  PaieoU. 
Puiiiclu  {cl:,  Paauta. 


Pra  1»U  PaffamHi. 
Pr'cei,  Pmriclacki, 
l'ritj',  PreeiacHm. 
l'rced  (le'i  PrttitUa  p. 


1561 


DES  NOMS  LATINS. 


1502 


Premedi,  Omphalium, 

Prcmery,  PremtrUuum» 

PrémoK  Pratum  Molle. 

IVémontré,  Prœmonstratunu 

I*renzlau,  Premislavitu 

I^Rsburg,  Posonium, 

Prcsiav,  Marcianopolts, 

Presles,  Praellum, 

Pressac,  Prisciniacum, 

Pmtia,  Plistia. 

Preston,  Petuaria,  Prœtorium, 

Preuille,  Periolum, 

l*reuilly,  Prulciacum. 

IVcveso,  P/iarœ, 

lYeveu,  Mcopolis, 

IViegOf  Segobriga. 

Pristina^  Vicianum, 

Privas,  Privatunu 

Prodda,  Prochyta  Ins. 

PromascnSf  l'iromagus. 

Promentour,  Promonlorium. 

I>rom-le-Roy,  Prumium. 

Proschlovitia,  Ilistriopolia, 

l>rosxniU,  Prottanncu 

Provence  (la),  Gallia  Braccata^  Provincia. 

Provies,  Orobiœ. 

Provins,  Provinum. 

I^udhovr-Castle,  Borcovicus. 

Prugg  an  der  Mur,  Murœpontum. 

Pram,  Priunciœ  Monast. 

l^russe,  Borustia, 


Prutli  (le),  Hierasus  fl,y  Paras, 

l^tho,  Pegœ^  Pagœ, 

Pskov,  Ptcovia, 

Paeblade  Navia,  Pons  yeciœ,  Timalùium, 

Puech  d*L-sselou,  Caput  DenacU  VxellodHnum, 

Puentedc  D.  Guarray,  \umantia. 

Pucnte  del  Arçobispo,  Augusiobrica, 

l*uente  de  Orvijo,  Fallata, 

Puerto  de  Salon,  Salaurts, 

Puerto  di  S.  Maria,  Meneslhei  portas, 

Puerto  di  S.  Martlno,  Fesct  portus. 

Puerto  Real,  Portus  Regius, 

Puiscaux,  Puteolus, 

Puiset  (le),  Puteolum, 

Pukhô,  Puchovium. 

Pundonitza,  .ytcœtu 

Punta  do  la  Guardia  Vieja,  Murgis^ 

Puma  di  Gigantc,  Dascon, 

Puntonitia,  T/ironium, 

Puteaux,  Aqua  Puta. 

Puycclet,  Podium  Celsum. 

Puycerda,  Julia  Uàyca,  Ceretanorum  Podium. 

Puy-en-Vélay  (le),  Anieium. 

Puy-Laurens,  Podium  Laurentii. 

Puylavier,  Podium  Albarii, 

Puy-PËvèque,  Podium  Eptscopi. 

Puy-Notre-Dame,  Podium  Andegaeense. 

Pyrathi,  Pyranthus, 

Pyrgo,  Letrini,  Pyrgi, 

Pzate,  Mases, 


Q, 


oualburq,  Quadriburgium, 
nuarcano,  Arponium. 
Ouarte,  Quarttnsis  tocus. 
Quedlinbourg,  Qucdlinburgum. 
Oueiros  (Vallée  de),  Ouariates, 
Oueiss  (la),  Quissus  fi. 
Quentin  (S.),  Qitintinopolis, 
(^)uercy  (le),  Cadureensis  pagus, 
Qoerfurt,  Quernofurtum, 
Querre,  Chora, 


QucMioy  (le),  Quercetum. 

Quétigny,  Cugtiniacum, 

Quévilly,  Quevilliacum. 

()uieny-sur-Ol8c,  Carieiaeum. 

Quillebeuf,  Quilebovium. 

(^imper,  Coriosopitum. 

Quimperlé,  Kimperlaeum,  Quimperlacum. 

Quin<;ay,  Quintûtcum. 

Quirico  (S.),  5.  CUrteui, 


R 


Baab  (la),  Arabo  fl. 

Raab  (Nigy-GiOr),  Arabonia,  Jaurinum, 

Kabasteins,  Rapistagnum, 

Rackclsburff,  Racotpurgum. 

Racz,  Parlhcum. 

Kadepont,  Ritumagus. 

Radomir,  Radomia, 

Radstadt,  Radstadium, 

Ragiisa,  Uybta  Ilcraea,  Rhangia. 

Ragusa  Vecchia.  Kpidaurum, 

Rakow,  Riuovia, 

Raïuacco,  Capitoniana, 

Rambert  (S.),  higlinœ, 

Rambouillet,  Rambolilum, 

Rame,  Rama, 

Raniern,  Ramerus, 


Ramscy,  Remiesia, 

Rançon,  Andecamulum. 

Randan,  Randanum. 

Randazzo,  Tissa. 

Randers,  Randrusia. 

Raon-1'Ëtape,  Rado, 

Rappolstein,  Raboldi  Rupcs. 

Rirb6k,  Rofirbacum. 

Raschina,  Prœsidium  Pompeii. 

Rasne,  Rasina. 

Rassowa,  Axiopolis, 

RatisboiHie,  Augusta  Tibcrii,  Emmerani  Cumob,, 

llyctopolis  ad  istrum, 
Ratzeburg,  Ratzcburgum. 
Rauden,  Rauda. 
Rauschciiburg,  RuscMburgum. 


1863 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


BCTCUO,  iMMlblBl. 

Baiïniu;.  Bapinna. 
]t3TGnsburg,  llaiicnsburgmn. 
llBVfnsteln,  flavcnileirium. 
Ra  titres,  Kabai-ia. 
Itawlci,  itarfrlum. 
BcndlnK,  Kvtlnta. 
Btnimoai,  (fcgn'li  J/ani. 
Ti«Dlvlltï  Acpaili  fflfa. 

Itcbaii,  ilatbaril.  Hapax. 

Itebdoif,  BebdorPum. 

necanali.  Ailla  Kecina,  I 
necco,  Birtiia. 
Rcculvcri  Rcgutbiuin' 
llcdon,  JtMO. 
Ilresi,  Reut, 

negen,  Hctiiia. 

Ilcg«nwaldf,  Auofuni.  Mufflum. 
ntggio,  flcfliiiTJi  i«pidi. 
IlcgglD,  Rlieglum, 

hcgoU,  Bcgulir. 

neichraiu,  jltiola  Dr«f,  Blrtetinrlo. 

ncidiciitiein.  /Itc/tn(il<iil>iin. 

ileichtiDili,  PeUluiadima. 
ilellLlBt)li,  HcukraHCi. 
Jtdllinnci  l'alulata,  AUAana. 
Belmi.  Bffliomm  CTe- 
Rïla,  Ri»a. 
Rciua,  tffrtNum. 
niml  (S.)  fitannni. 
nemicb,  Afcdanim. 
Itéinlreinonl,  JIODMprritfoiu. 
BiimlIngEii,  Stmllnaa. 
Rema  (San),  f^onum  S,  BemogU. 
Hfiny  [S.),  5.  Rmipll  Fonum. 
ntmuburit,  Jlcndcihirgiim. 
tleti«te,  AfoHani  flcui. 
Heolrew.  RcnA-oana. 

hEDDCa,  AtltONU. 

ncnir.  Renllea. 

Kiki1e(lil,  Jt(0U/ii. 

HfqurnB.  Lobtlum. 

Ilcilua  ifcrtiifaiicKm,  Retlnum. 

Hetioni-St'Hilt,  JlMionln. 

Btlimo,  HMKmnna. 

Beiorlilo,  Jtuodiium. 

Ittullly   flcflUtonim,  Jtmnllfafwii  Cflbi. 

]t  nilll  i'-i.  -AmoD,  HullUarui . 

RtalMnsra.  BHolUnga. 

ncid,  Btvatia,It€bttlwii. 

Mrifitn  iS.Ji  fier^jotm. 

Rctier!,  Btûtn-enim. 

Btiln,  ileuiniini. 

Rné,  Jtortiidfiii,  BatlatHm. 

Rbèillcdi:],  rrarinn  lia,,  Radh  Ini. 

RliHiitn,  Aftinn  (luppl.l. 

Rbcinau,  Atifin  N<0<"'<  Blgnanla,  AAEiiJ  .lupin. 

Hlieinecii,  niirniim  [nrt], 

n  bel  n  mil  Kl'».  RiouiniiffHi. 

Rbelnsbcrg,  /lAr^lVuroui. 

RhelnHlKHi,  Jabrruir. 

nhenni,  £rfnnH. 

Iihin  (le).  Mmuj  j?. 

lllioilHdIedol.jrftoaulliiJ. 

Iihodt^t,  Segoilimum. 

niiAn«  (le),  nhadaiiui  II. 

nhyn&burg,  Malilo. 

niiuii,  KAuoHla. 


BflKhcMer,  Coeetuwi,  SÊilgoAnopm. 
Ribemoni,  Erxurianim,  B(badt  Mon». 

Dibnili.  ntîtiltf'lm. 

Itlcbbaroughi  HUuvk,  '' 

Ricbelitu.  RIcolotux. 

nicbmond,  Blfomom. 

niolllngen.  HcHIlHga. 

ninmfKblrgf ,  àêCiburçU  MoHUt,  Gtiamltt  M. 

RInl,  ntilMM. 

Rietl,  Beau. 

nieni,  Alrcnir,  Durait. 

Rjeux,  i)f[>(,  JtHalHm. 

nin,  MbKt,  Btglim, 

RIgi,  /n«a. 

Rlknlr.  RUhoisOla. 

lllmciksBiro,  ttuMiita. 

ItlngliSplriK.  AiNroplo. 

Itingilcrtf,  Rbmatadtiaii. 

Rlngvood,  nfonuni. 

ninicln,  illRicl/Hin. 

RimlDl,  ^rlmlnlum. 

Itiul.  BiQOiuluai. 

Rloin,  Atconmpiiii 

Rions,  Aonilluin,  i'iria. 

nipa  de  Tranto,  Ripa  THdtiill. 

nipiTrinMDe,  ('ipra  jronriuia,  JUimT^mm* 

nippon,  litpmiUKUm. 

Rlquicr  (SI-),  rniiNlNn. 

niidolo,  Fraiiia. 

Riiiiigham,  Uabllanum. 

RItchIiu,  Rijitt  AUa. 

WinU,  ad  Oclavum,  BipKùt. 

RltouLt  (In)  JlfiialorlKm. 

Rliaoo,  IttiîilRum, 

Ht»,  Hauda. 

Roanne,  Bixlumna. 

Roboih,  RoiagiUi. 
Ilocndillii.  t'arrcja. 
lloccudrlTipa   Mgidum. 
Rmci  di  Fiumcjlno,  ad  Strliai. 
Roccadi  Mondngane.  Slnutita- 
Rocïa  tant,  flnrcn  FarlU. 
RCKicilanioiK^  iaaionii  Mon», 
Rocplle(la).  .(nip/Hiilo. 


Roche-Bernird  |lj),  itllll«l  h 

RochKhonart,  Bocca,  AufW)  l'avxrai. 

Itochc-Derrien  (II),  Rripu  Jferloni. 
l<ache-dei-*rn>u<U  i\ji),  l'tntM. 
Roclirforl.  Bwft  forllt. 
Jlorlirlourauld  |l.i),  Bnpti  f'HcaliH. 
Roche-» Ufim    II).  Bupa  GuUIohU. 
Roctatllr  (la:,  Bupella. 
Rochemiure,  RupemaNrui. 
Ilocheaier,  BramtBiiim,  Durohir», 
Rocro)  flMpti  Raiuifi. 
Roda.  Bat»io. 
Itodhyp,  ËT^ilirovolii. 
Rlklc)heiiu,  BodtUtemium. 
Boden,  Audna. 
Rodia,  Uyrta. 
Rodoam,  Btiaiilkt. 
nocri,  BHiinm 
TiDgiisno.  Bubtanun. 
Rnhin,  Buonimiu 
nmiarin,  Uatwniitm. 
ncnmiJd.  Bvtbmttia. 
RaUcbolie.  Aottarlff. 


DES  NOMS  LATINS. 


ic  (lai,  /toini>H(ola,Kc0k>  Plmnb 
-Mouiion,  BomimHloiual. 
nouai  Auçiiilajia  Pratona  Dada,  A 
I.  nonuiNum. 


Bddk.  Borna. 

Home  (CornarquG  dt).  Lallum. 

Jiomprito  Tharw.  Peiiîeltum. 

RomonoUa,  JHnu  WoroitM. 
RonugUa  dl  Souo,  Collcaria. 
noncitUoiK,  BoncUta. 
ttmico,  Bonrlium. 
taaài,  Ariaula. 

BODÙ  la  Vieil,  Acinipum. 
KaaatbuTf,  Koniuburçsin. 

KoabDi,  Boiya. 

I,  PraloriumÂgrlppina. 


ifl,  l'ail 


Hoqoaiuinrc,  Aupes  jlf  aiiro. 

Boqueiiire,  Jlkpei  l'arUi. 


IIOMlii  (y-).  Souilla  [S.]  COHob. 

Btom,  BAoaa. 

nouy.  ^(Mclupn. 

RMbicb,  Âaibacam. 

B<iKon,Boicvvla. 

Hdmiio.  Jlifielt«. 

BoMninc,  furea  Tempt. 


Boutres-BUi-Saliiiei,  Jb»arf(i. 

hoiuiv.  Bcnaumn. 

notuno,  Boicl-a,  Bo3ciauum. 

Koattlam.  Boilarlam. 

RoiiKli,  BoilocMvm. 

tuaotma,  Boitrenum. 

Roitnhiiiua,  Stirtaili. 

Aoih,  :^rtifumt  Vrum. 

BoiIku  (ibbiye  ée),Moniut.  Butnmt. 

DotbcnbDrg,  BofaiDvrgitm. 

noUieDmaaiiur,  Rubnim  Monait. 

Huih«r  Thurin,  jMrrfdaL'a. 


noUdrcb,  Biffa  EaL 

llollcrflam,  /lylerodiitnKm. 

TtalIwtiJL.  ira  Flavia.BtMra,  BoUBUia, 

Itojcï.  itaiirfflcui,  fliiuffium. 
noiiilDii.  Ru  r  II  II 
noueii,  Rotamm 


Roun 


r^:),  Bi,l, 


b.  An^m 
RoufHac,  Bottatwm. 
Ilouragnac,  Rolllniar um. 
Rougi' mon I,  ffiiteui  JToiu. 
flou^tal,  Rvtita  yalOt. 
Roui II»,  BolliaeHtn, 
Hauli,  RetMa. 


i\oam,  nufilotum. 
noutnr,  Biibridui. 
Hoavres,  Bnuvra  CtM. 

Rouï,  «afeiifoniin. 
noterrdo,  Itoborttunt,  Hostre. 
iionntx,  Bobortlma. 
RoilgD,  /Uodfphim. 
Ro».  EraeUm. 
RoibiifKhf,  WorfAMiiim. 
Roysn,  Kocloregum. 

noyaulleo,  /tcpoKi  Lvui. 

HoTaiiinoiil,  AegoXC)  «OM. 
Rorp,  Bavaa. 
Rote  ErIIm!.  ffoKfiim. 
Aoioy-en-Srip,  Battim. 
Bubiera,  SeriKria.Poia  Sttkt. 
Dudoisiadi,  AudodiAoïwif  ■ 
Hudunkh,  Dafoneum. 
Rue.j.-Mïie,  fluan. 
Rurll.  Bttotaltniit  Fttia. 
RuITacb,  iqua  Rubea. 

Hulfcc,  Biifiacun. 

Rugby,  rrfpoiidiim. 

ROjcn  (UedB),  Buçlalna. 

Iluglci,  fîii0iilar. 

Rumlllj,  Nomlffai-iim. 

flupclinoiirt.  hujiflmaiula. 

llupPLii.  Kurnmum  ïpuum, 

HOci'iiiondP.MiiHriii  Hiiiic,  aHrtmuHdtt. 

Ruule  (la),  RuHa,  5<irinafia. 

Ruuchach,  iVlda  ScaUava. 

Rmo,  ihiM,  AH/^rCiOR. 

Rïï,  P ■ 


Hyeni  (ta),  Byrrla  fi. 


Saa\c  (la],  tlala  fl. 
*uHrtd,  Salfelda, 
Seatbtatita,  Sara  POKM. 
saïKii,  5a6<ina. 
Sabine  llal.iaWnii. 
Sibianetia,  .VntfoneHo. 
ïibitir,  Salaria. 
S*I>U,  Saitiolmn. 
SablM  d'oiODoe  (le,),  Jr»M 
Sablanceaux,  5atlafl£sllii. 
Sibre,  Saboiian. 


SoceiiMi,  inewiOa. 
SBChHnhausEn,  JiacAunANia. 

Strllï,  SonllHPn. 

Sacldngvn,  Saiultlo,  Steanentci 

Suclii,  jollnefifa,  SaretUa  vUU 
Stcj,  Saclamm. 
Sagtn,  Satamim  SItula, 
SahBgun,  .1.  Facioutl  Canob. 
Salltani,  SalUniei. 
SaioUli  (le),  SaitauiUrui. 
SiinlCf,  MedliHanium. 


i567 


INDEX  ALPHAB&nQUB  FRANÇAIS 


lott 


SalntoDge  (!■),  SoRfonlo. 
Sdz,  AMHCoi  Fttte. 

Stlumnqne»  5alRiafif  IM. 
Satamlirfai»  PmmufL 
StUaiûni,  Àcakmârm 
Salmteumi»  ^mmMkm* 
SilM,  J^ontm  JBjilirroniiii. 

Stldafii,  ffitaiM. 

Mémo,  AfllemiMi. 
Silen,  âàlerfficm. 
Stlhaniieii,  5atttcffiMi. 
Stlketto,  Sal<00f  um. 
SaBno,  Sonmim. 
Silltii,  iSàfiRlt. 
MMkury,  SarUbttUu 
Salltficlies,  Sattmela  Saàaiularum, 
Stllesy  iiTutoiorm, 
StlUosMindt.  SoICtefinan. 
Siliii,  iSMâHs  (ito). 
Salin  (la)»  Aateona  /L 
Salmana-Welter,  ^àloMMit  Fttte. 
Saliiieiidlii8en,^Saiiiiiloaiiiiv. 
Mo^  idmga  Sttttntu 
Salon,  5atam. 

«aloniki,  riHatalawiwi, 

Salfiif  SaltqrfOa 

Sahieet,  ilugiiifa  #^ivfMiioncM. 

Salaggia,  SaUi§rU 

Salnrn,  Salumtf. 

Salvador  (S.),  Panum  S.  Satvatoris. 

Salvator  (Abbaye  de  S.),  Monatt,  SalvatorU  in  Pavia* 

Sala,  5ala. 

Salaa  (la),  SoUa  fl. 

Salibourg,  Juvovum, 

Salzdorf,  Camidava, 

Salaig,  Salisse. 

Salzwedel,  SalzwUa. 

Sambor,  StamotuUum. 

Sambre  (la),  Sabis  fl, 

Samer-aux-Bois,  LutomagtUt  Samertum* 

Sammarçolea,  Samareottum, 

Samois,  Stanesium, 

Samoja,  Samaria  Panwn  S.  Mariai, 

Samotbraki^  Samothrace  Ins, 

Samouçy,  Salmanciaeum. 

Sanceire,  Sacrum  Cœsaris. 

Sandomir,  Sandomirta. 

SandroTCCZ,  Cardonttm, 

Sandwich,  Sandovicus. 

Sangerhaosen,  Sangerhusa* 

Sanguesa,  Sangossa» 

Sangninetto,  Sanguineta. 

Santander,  Panum  S,  Andreœ. 

Santarem,  SaUabis. 

SantaTcr,  Contrebia. 

Santeo,  Castra  Fêtera. 

Santhia^  Sandon.  « 

Santillana,  Cancana^  Panum  S,  JuUanœ, 

Santimbenia,  Nymphœus  Portus. 

Santis,  SUnuria. 

Saiitona,  Victoriœ  Port, 

Santorin,  CalUste  ins. 

Saône  (la),  Arar  fl, 

Saorgio,  Sourçium. 

Saptaorin  (S«)t  San^Saphorinum, 


Svncatin,  Sfnmn. 

sangoaM»  i^nanm^iisf  du 
Sircenea,  «Sorçclte. 
Saviaigne,  SarrfMflL 
Sardart,  ilifiM  LenflfMfc 
Saigant,  âtovMi^inMini. 
Sorfé^Scriefifm. 
Saria,  Aqum  Rsgiœ. 
SÊxUrOtdna^  Ureùdum, 
Sarione,  jLoMbv. 
Striât,  ^orinlimi. 
Sarmaicaj  Sarmaeiaeus. 
Samo,  SwmuWL 
Sm»  (le),  £anwf  fl. 
Sdraa-PaUilUNi,  SÊra^PatakÈnm. 
Samlbe,  Alba  ûdSmrmmim, 
Sam  (la),  8arwm$  fl, 
Sarrebonrg,  Snrv  CàMfWR, 
Sairegneminei,  Sarùftmunda. 
Sarretonii,  Ar»  iMdmM  nâ  Smwm. 
Sênoai^SerQUsmtmu 
SÊTthm^  BamumOmkrim. 
S«rtlie(lB),5àrMa|L 
Sir?  ér,  CaMtrtfermue  Oflfl, 
Sanana,  SentMmL 

SaacOping,  AiMippia. 

Saanri,  Turris  iJàifmmlt. 

Saamgniea,  SaaasgNiaMti  • 

SoMofemio,  Jufleumt^  Saxafarruimm,  SmiÊmm. 

Sas  van  GenJt,  Agçer  Oandatensts. 
Saocourt,  Savriciacus,  Sodaieurtum. 
Saulçay,  Saliettanum, 
Sault,  Salto. 
'  Saulz-les-Chartrenx,  Saliee  in  Page  Ptaitkuo. 
Saumoussay.  Satmaneiaeum, 
Sanmur,  Satmurium. 
Sant-d*Auge,  Augiœ  Saltus. 
Sauve,  Salvti. 

Sauveiat  (la),  ad  Jovem,  Salvitas. 
Sauveierre,  Satva  Terra. 
Sauveur-le- Vicomte  (S.),  Salcaior  Pieuomes. 
Sauviat,  Salviaeum. 
Sauvigny,  SUviniaeum. 
Saoze,  Sogiuntii. 
Sauzet,  SiUicetum. 
Save  (la),  Savus  fl, 
SavcrduD,  Saverdunum. 
Saverne,  Tabema, 
Savigliano,  SavUianum, 
Savignac,  Saviniaeum, 
Savigoano,  Compitum. 
Savoie  (La),  SaboMdia. 
Savona,  Sabate. 
Savonnières,  Saponaria  Palat* 
Saxe  (la),  Toronto. 
Scala  de  Lut,  Scalœ  Lucis  Mon, 
ScamÎDO,  T€Magr€u 
Scandiaoo,  Scandianum. 
ScaDdinaves  (Payi),  Battia. 
Scarliorough,  Cœsaris  Burgus, 
Scarlino,  Saiebro, 
Scarpanto,  Carpathus  ins. 
Scarpe  (la),  Searpus  fl. 
Schaffliouse,  ProbatopoUs, 
Schiirding,  Stanaeum, 
Scharkiri,  Turres. 


1569 


DES  NOMS  LATINS. 


1570 


Schaumburg,  Spécula  Ilaleyonia. 

Scbelestadt,  Selestadiitm. 

Scbemnitx,  Schemnicium. 

Schenckendorfr,  Sekenckendorfium, 

Schevkenachiïa^ArxScàenkianafSchenekU  MuiUm, 

Scherpenbeuve),  AutnicoUis, 

Scbiedam,  ScMakonum» 

Schifflwck,  Naupotamus, 

Scbintau,  Semptavia, 

Scbiaso,  Naxus. 

Scblve,  Schevia, 

Scbkeoditx,  Seudiei. 

Scbleswig,  SUsvicum, 

Scbleusingen,  SUusia, 

Scblicbtfngsbeim,  SchlighUiuehetmium, 

SebWns,  Ctunia. 

Schlfigl,  Plagense  Cctnob, 

Scbmalkalden,  SmaleaUtia. 

Scbneeberg,  Schneeberça, 

Schoeobrunn,  Pons  Bettus, 

Scifoenhoven,  Schoonhovia. 

ScbAobOchel,  Piratortum, 

ScbOngau,  Sconga, 

Schottrien,  Sehadwienna» 

Sctaonweo,  Seaidia. 

Schiilpforta,  Schulzium. 

SchuoI,  Scuota,  Strada. 

Schonchi,  Cherrone. 

Scbossenried,  Sorethum, 

ScbQtt,  Cituatum, 

Schwajin,  Cygnea. 

Scbvabach,  Schwabaeum, 

Scbvaben,  Suevt 

Schwanacb,  Suarzanense  Canot. 

Scbwanwald,  Marciana  Sylva* 

Schwas,  Masciacum, 

Schweidoiu,  Schwidnicium. 

Scbweinftirtb,  DewntL 

SchweiiD,  Squirsina, 

Schwetzingen,  Solicinium, 

SchwieboBen,  Suebissena. 

Sdacca,  ad  Aquas  Labodas,  Thermœ  SelinunUœ, 

SdgUo,  Scyllœum, 

Scopdlo,  CetaHa. 

Scatari,  Chrytopolis^  Scodra, 

Seaulieo,  Sedelaueum. 

Sébastien  (St*),  Donaatienum,  AioroêçL 

8â>astopol,  Ctenuê  Portui,  sébaêtopolU* 

Seben,  Sebatum. 

Sebenico,  Sicum, 

Secamioo,  Poloten, 

Seccbja  (la),  CabcUus  fl. 

Seckau,  Seconium^ 

Secbstaedte,  Uexapoliê, 

Séclin,  Sacilinium, 

Sedan,  Sedanum, 

Seeland,  Codanonta  Ins,^  SteUmdia, 

Séez,  Sagium, 

Segesvàr,  Schasburgum, 

Segni,  Signio, 

Segorbe,  Segobriga. 

Ségorie,  Seqovia, 

Segpe  Oe),  Sicaris  fL 

Segora,  Strabetum, 

Segura  (la),  Tader  fL 

Segora  de  Léon,  SecurOé 

Sefgnelay,  Siliniacum. 

Scillaiis,  SaUnœ. 

Seine  (la),  Seqtiana» 

Seiasel,  Condate. 


Seitenstfttten,  Sitanttetense  Cœn, 

Seixola,  Cieiliana, 

Selau,  SUoense  Mon.,  Sylvense  Mon. 

Selby,  Salebia. 

Sellgenstadt,  Selingoitadium» 

Selinonte,  Selinus, 

Sellvria,  Selymbria.  * 

Selkirk,  Selaricum, 

Selle,  Aquœ  Balissœ, 

Selles,  CeUœ. 

Selos,  Elone» 

Selta,  Bliiatium, 

Selzach,  Sali$  Aqua. 

Semendriah,  Sendet'ovia* 

Semlin,  MatavilU^  Taurunum. 

Semond,  Pseudunutn, 

Semsales,  Septem  Sales, 

SemuTtCastrum  Sinemurum  Briennense^SinemurOé 

Senapaniowçe,  Pantoviciœ, 

Senerières,  Senapariœ, 

Senex,  Sanitia, 

SenKs,  Auguttomaguê, 

Sennecé,  Sitteiacunu 

Senones,  Senona  in  Vosago, 

Senonges,  Senones  Celsi. 

Sens,  Agendteutn^  Senones, 

Sentzich,  Sentiacum, 

Senne,  Sindunum. 

Sepino,  Sapinwn. 

Septéme,  Sepdmus, 

Septmeules,  SeptemoUe, 

Sera,  Ceret, 

Serans,  Sigrancio, 

Serchio  (11),  jVmxt,  Anser  fi, 

Serès,  Sbutice, 

Seretb  (le),  Or  dessus  fi, 

Serroaise,  Sarmesiœ, 

Sermaixe,  Sarmatia, 

Sermione,  Sirmio, 
Sermoneta,  Sulmo. 

Semacbe  dos  Alhos,  Semaehe  AUiorumé 

Serpa,  Pabia  Prisca  Serpensis,  Scrpa, 

SerraTalle,  Serravallis, 

Servais,  Silvaeus. 

Servan  (Si-),  Aletum  Sovum. 

Senria,  Elyma, 

Serritza,  Servta, 

Servolo  (S.),  Silbium, 

Sesia  Oa),  Sessites  fi, 

Sessa,  Aurunca, 

Sestino,  Sestinum, 

Sestri  dl  Levante,  Segesta  Tiguliorum* 

Settenii,  Arx  Septenilia, 

Settia,  Cythœumy  Etea, 

Sétubal,  Cœtobris, 

Scurre,  SubrugiUm, 

Seurre  (Vieux-),  Dittatium, 

Sevenirolden,  Septem  Saltus, 

Sever  (S.),  Fanum  S,  Severi, 

Severina  (S.),  Siberene,  Syberona, 

Severino  (S.),  Septempeda. 

SeTero  (S.),Pyrifi, 

Serem  (the),  Sabrina  fi, 

Seveoxi  Segobodium, 

Sérigné;  Saviniaeum, 

Serilla  la  Vieja,  Colonia  ItaUcensisi 

SéTilie,  Hiipalis. 

SèTre  (la).  Sépara  fi, 

Seyches,  Aquœ  Siccdi. 

Seyne,  Sedena. 


1571 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


1572 


Stjmdt  SaxiUê. 

SéuDe,  Sdmgomagus^  Sexania. 

SoMt^Setia, 

Sliaiiaoo  (ttae),  Semua  fi.^  tvermu. 

Staerboroe/ Ctants  Font,   Sherbonuu 

Shrewsbary,  Salajpta. 

Sichem,  Siekemiunu 

Sicile,  SieiUa. 

Siculiana,  C€anieu$. 

Sid,  UlmL 

Siderao,  ScUtnt». 

Sidero-Kapsa,  ^cyifra  /fu. 

Sidliiro  CMtro,  Lifcontra. 

Sidhiro-Kafkhio,  MaraUaa. 

Sidon,  Sagiita. 

Siegen,  Segodmnum^  SigeML  Noêtooke, 

Sieoa,  Sena  JuKa, 

Sieric,  Sigebertî  CoMt, 

Sicm  Morena,  Mante*  Mariant 

SIem  NeTida,  SoloriMM  Mans. 

Slgean  (Éiaog de),  NarbanitU  Lac, 

Sigillo, /f etoiltem. 

SUgn^Sflnga. 

Sigucma,  Segantku 

SildDo,  Sieimu  /m. 

Silaro  (le),  SUanu  fL 

Silchester,  CaUoa. 

Silésie,  5ileifa. 

Siliitrie,  DoroMtolmn. 

âiUy,  StUaeum. 

.Simanca»,  Septimanea. 

Siannari,  Sibaris, 

Simiiieni,  Simmercu 

Sinaou,  MegaiopoUs, 

Siodelsdorf,  SindUisdorfa 

Sines,  Merobrica. 

Sineu,  Cinium, 

Sina,  Ttchlin. 

Sinzig,  Sentiacum, 

SioD,  Sedunum^  Cast,  Sedunum. 

Sipicciano,  Sepinum. 

Sirdschi,  GlUns. 

Sissek,  Seçesta,  Siscia. 

Sisieron,  Seçestero, 

Sistov,  Novœ, 
Sitges,  Subur, 
Sittich,  Sittieium. 
Sizeboli,  Apollonia  SozopoUs. 
Skalitz,  Skalieium  Hungariœ. 
Skara,  Scara, 
Skardeaa,  Scardona, 
Skiatbo,  Sciathut  In». 
Skipeai,  Otigyrtum. 
Sklatina,  Pialia. 
Skiavochori,  Amyclœ. 
Skiavopula,  DulopoUs, 
SkCfde,  Schedvia. 
Skopia,  Dardania. 
Skripu,  Orchomenus, 
Skûmbi,  Scampa, 
SkumbOT,  Gomphi. 
Slagelse,  SlagoêicL. 
SIeswig,  SUsvieensis  Duc 
Sliboik,  Meldia, 
Sligo,  Slegunu 
Slucko,  Sluca. 

Sluys.  CUmsula,  Sclusa  Cast, 
Smolensk,  Smolsca^  Slovanka, 
Smyrne,  Smyrna, 
SOderielge,  Telga  AuMtraUs. 


Séèsiy  Susaium, 

SoBa,  Sardica,  Serdiea,  Triadiiia. 

Sobegaitj,  Seeuristeu 

Sohlenhofen,  CtUa  Sda. 

Soignies,  Senonagu»  Pagus, 

Soissons,  Augusta Sueuonvm, 

Sokbo,  Ossa, 

Solaize,  Solatium. 

Solesmes,  SoUmk)  FUUu 

Solesmes,  Sotemnœ. 

Soleore,  Solodorum, 

Solbtare  (la),  Sutpkureus  Mont, 

Solia,  i£|)ea. 

SommariTa  del  Bosco,  Rumina  Ripa  SUtœ, 

Solignac,  Solemniaetmu 

Solingen,  SaUngiaeam, 

SoUio,  Soletum. 

SoUanco,  Loncia. 

Sollies-Pont^  SoUbuntU  Civ. 

SologDe  (la),  Secataunia. 

Sobooa,  Celsona,  SeteltU, 

Somme  (la),  Samara  fL 

Somme-Arne,  ad  Summum  Amam. 

Somme-Aisne,  ad  Summum  Axonam. 

Somme-Bione,  ad  Summum  Bionam, 

Somme-Py,  ad  Sumwutm  Pidum, 

Somme-Sartbe,  ad  Summum  Sartham, 

Somme-Suippe,  ad  Summum  SuppiOÊi. 

Somme-ToartMî,  ad  Suwunum  Turbam. 

Somme- Vesle,  ad  Summum  Fiduiam. 

Sommerfrkit,  jEMeampiuwu 

Sommières,  SumerUe. 

Sondersbaosen,  Sondenhusa. 

Sondrio,  Tiranum* 

Sonnino,  Somnium. 

Soppan,  Sopianœ. 

Sera,  Sorcu 

Sorau,  Sora. 

Sorbon,  Sorbo. 

Sorèze,  Sordiliacum. 

Sorgues  (la),  Sulgas  fl, 

Soria,  i\umantia  Nova,  Caurium,  Sora. 

Soriano,  Sorianum. 

Sorleano,  Sudemum, 

Sorlingues  (les),  Cassiteridt*  Int. 

Soroé,  Sora. 

Sorrenlo,  Surrentum, 

Soi,  Sotiatum  Opp, 

Sospeilo,  Hotpitellum,  SospiteUum. 

Soubise,  Sobisœum. 

Souesmes,  Sesanovicus, 

Sougnez,  Segni, 

Souligné,  Subluniacum. 

Soulosse,  SoUmcu-iaca. 

Sonra,  Soura. 

Sourzat,  Crinacco. 

Soustancion,  Sextantium. 

Southampton,  Antona  Meridionatit. 

Southwoldy  Sitomagus. 

Sovanna,  Suana, 

Spa,  Aquœ  Luvienses,  Tungrorum  Fontes. 

i^dafera,  .\aulochus. 

Spalatro,  Aspatatot,  Salona. 

Spalding,  Spaldinga. 

Spandau,  Spandavia, 

Sparta,  Lacedœmon, 

Spartiveoto,  Ilipporum. 

Speen,  Spinœ. 

Spello,  llispellum. 

Sperlonga,  .imyclœ* 


«573 


DES  NOMS  LATINS. 


1574 


Speiia,  Tiparmusins» 
Spezxia  (la),  Lunœ  Portus. 
Sphagia,  Sptuuteria  In». 
Spilimbergo,  Spirtmbergium, 
Spinauino,  Spintu 
Spire,  AuQusta  Ifemetum. 
Spital  am  Pymi,  Ernolatia. 
SplOgen  (le),  Culnun  Ursi,  Speiwa  Mons, 
Spoleto,  Spoletum. 
Sponheim,  Sponhemium» 
Sporades,  Sporades  In», 
SiMUiDa,  ad  Satinai, 
Sprèe  (la),  Spreha  fi. 
Squillad,  Scyllaceum, 
Stade,  Stada. 
Sttditz,  Stabnieia. 

Stadt  am  Ilof,  Cvria  BavarUay  Pedepontium, 
Stadtberg,  Ere^burgum,  ÊrmensuL 
Stadthagen,  Civ,  Indaçintt, 
Suffis,  Staviacum, 
StaObrd-,  Statefurtum» 
Stagne,  Tittuntum, 
Stagoo  di  Diana,  Dianœ  Portus, 
St^la,  StatUœ. 
Stallmene,  Lemno»  Jns, 
Sumpali,  Astipalœa. 
Stampfen,  Stampha. 
Stanislavow,  StanisUwia, 
Stanwiclc,  Congavata. 
Stargard,  Stargardia, 
Starigrad,  OrtapUu 
Statimalca,  Uscudama, 
Stavunger,  Stavtngera, 
Starelot,  StabuUtum,  ^ 
Suvning,  Stabnieia. 
Stavro,  Sottium,  Stagyra. 
Steckelberg,  Sttkelberg  Arx. 
Steen  (Abb.  de),  Steenense  Mon, 
Steenkerke,  Steinkirka, 
Sieenwick,  Steenwyca. 
Sieenworde,  Steenwordia, 
Stelauo  (S.),  Couuium, 
Stein,  Cotatio,  UthopoU». 
Steinach,  Stenaeum, 
Steinau,  Steinavia, 
Steinbrûclc,  Steininruga. 
Steinfurt,  Steinfurtum,  Siereontium, 
Steoay,  Satanacum  Vitla, 
StenbrO,  Ltthopontuê  Sueeiœ. 
Stendal,  Stendatia, 
Sierna,  Lyrcea. 
Sternbergt  Uunitium. 
Sternes,  Minoa, 
Sterling,  Stiriacum. 
StetUn,  Sedinum. 
Steyer,  Stira, 
Stilo,  Cocintia, 
Stirling,  Stirtinga. 
Stocicholm,  Holmia, 
Stolpen,  Stolpa, 
Stombar,  Exanaba, 
Stony  Stratford,  Lactodurwn, 
Stradella,  Jetia, 
Sfralsund,  Straisunda* 
Strasbourg,  Argentoratum  (soppl.). 
Straii,  Chryse, 
Slratoni,  Stralofdce. 
Stratyn,  Stnatina. 

Straubingen,  AcUia  Augusta,  Aug,  AciUa,  Strau" 
btnga. 


Strehlits  (Grois),  Strttieia  Ma^or, 

Stréliu  (Neu) ,  Strttieia  Nova. 

Stremniisa,  Uypsu», 

Strengnaees,  Sirtgneatum. 

Strido,  5lrbtofiù<m.> 

Striegau,  Stragona,  Stregonum, 

Strobes,  Epetium, 

Siromboli  (Ile),  Strongyie  ins, 

Stroncban,  ad  Laptdem. 

Strongoli,  Petetia, 

Strovitxi,  Lepreum, 

Strnglie,  Narana. 

Stublweissenburg,  Albanium^  Hereutea, 

Stulingen,  TargetiMm. 

Stura,  Aêiura. 

Stura  (b),  Varuia  fi. 

Stnttgard,  Stutgardia, 

Stwartek,  Oppidum  LadistavIL 

Stylidba,  Phatara, 

Styrie,  Stiria. 

Subiaco,  Subtaetnu  Canob. 

SuderkOping,  Sudercopia, 

Saeca,  Sucron. 

Saède,  Seandta» 

Suessola,  Sinuessa, 

Suez,  Artinoe. 

Suisse,  Uelvttia, 

Sully,  Sotiaeum, 

Sulmetingen,  Sunnemothuga, 

Sulmona,  Sulmona. 

Sultxbacb,  Soltsbacum» 

Sulia,  Suttza  0pp. 

Sumaya,  Menotca. 

Sûmersim,  ad  Mvro», 

Sund,  Sundurr, 

Sund  (le),  Oraundœ  fret.,  Danieum  fret. 

Sundgau  (le),  Ferranuê  Camit, 

Suprasl,  Supraâttum, 

Surgères,  Surgeriœ, 

Sursée,  Suria, 

Susa,  Segtuto, 

Suscho,  Susudata, 

Sutera,  Xuthia, 

Sutri,  Sutrium. 

Sutsberg,  FaUU  SoUs. 

Sutscbau,  SchUttinum. 

Suzannecourt,  Segesêera. 

Swarte-Sluys,  Ctaututœ  Niçrœ. 

Swinborg,  Suineburgum. 

Sydzina,  Setuia. 

Synderborg,  Synderburgum. 

Syra,  Syrot  1ns, 

Syracuse,  Syraeusœ. 

Szabadka,  S,  Maria. 

Szabad-Szalas,  Libéra  Maïuio, 

Szakolcu,  Stakottza, 

Siala  Egerasek,  Saia, 

Szamotl,  Szamotutium. 

Siara,  Mariniana, 

Szegedin,  SzegedinunL 

Szelepsa,  Zetdepa. 

Szepervar,  Arx  Scepusiemii, 

Saerdabely,  Cedonie^  UiUeoHmm. 

Siereka,  Ziridava, 

Szervestie,  Serveita, 

Szigeib,  Szigetlmm. 

SzKtina,  Satda. 

Saombâtbely,  Sabaria* 

SiAreny,  Seuerinuwi, 

bzurduk,  Rittiunu 


I^IDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


Tacbiii,  Togo. 
TKlna,  Taeina. 
Tase,  Tagut  fi, 
TigHimniio  [II],  rUaMMlmi  |I. 
Talllcboani,  TaUa»Fgiit. 
i.  Phrllla. 


Talami.  .^oryj:. 

TaliTcra  de  la  fifi»,  lUora,  Mura,  -T^lattita. 

Tilatcra  b  Vte)t,  tHpp,  £M)ldrta. 

TalclDO,  Taltimim. 

Tillard,  ^roraniFi. 

Tatlcudr  (St-Aound),  Tttimate. 

Tilm(uil-i.-i^i ronde,  Tamuiam  Airgu. 

Timbacb,  tambacam. 

Timiie  (la),  Tamcia  fl. 
Tioiru  1)1],  ToHonii  fl. 

Tsnuktairi ,  t'atlhanaa. 

Tionnlna.  TaBrataanium, 

Tartine,  Tûrraium. 

Tantcon,  Tarauon. 

Tari» I,  J'iulrum  ifigotmiK. 

Tarfa,  Torpt. 

TiirH»,  /Mita  JoM,  Trwdvcia,  Ttojaitwa. 

Tiini  (Ir),  roTNlj  /L 

Tamow,  rarntrt'fa. 

Tirragoni,  Tarraco. 

Tarraioni.  Tviiatc. 

Tartato,  :^frjiuiiii  fl. 

Taicli-kauchik,   'aicea. 

lut,  iianm,  Dtoitalum. 

ïal*iia,  Taliata. 


TtnaoU,  Buta. 

Trrmonrtn,  Viatda  Tttitrtt. 
TEmhLlI.  .Vrdiolanluni . 
11! ml,  }nt(ramna. 


Talir-Elaurdsjit,  J 

Turari,  Cyrloii. 

ÎBUa,  .-fifflUM. 

tlU  (Éloiig  de),  Tttttr 

Tauber,  /uforli  (I, 

TauklJ,  A'irniir. 

Taunui,  Touiiiumom, 

Taïcmï,  rai'rrnÙKurn  viUa. 

Tavftich,  _£lua[lfu>Flnu< 

Tu*    faùiF. 

Tirln,  Jafia. 

TaiitiDck  èionail  Taviiiock. 

Tar  (le),  Tai'U  /I. 

TcbErDigor,  T:ernooaiila. 
TiaDD,  rraHutn  5liflc(Nuin. 
Ttch  (le).  Tecim  SI. 

TcBenurr,  jVimeuI.  Ttgtrioftmt. 
Teglio,  rilium. 
Tekièh,  Paiiormui. 
Tcln«,  TtletUt. 

Telgoie,  Tp/lcflH/iT. 

TeUau(lc),  TtUaui  patat. 

Télu,  Ttluaium. 

Tinteiiia,  U^rtadHa. 

Temescb,  rrnuiiiu  fi- 

TïmesTir,  Tiiiirun. 

Tenipu,  Tcmtsa. 

Tenncùbach,  i'urla  r«li. 

TïonKiiïdi,  Taaaaîa. 

Tcrauo,  /Nlo^Mna  Poleiffna  PittnI. 


Tïraci,  T-orjfum. 
■Iprsar,  Tariaflfa, 
Tenir,  TexirteUim. 
Teruël,  r>(p»i(Iii. 
TiT  Verre,  ftra. 
Tertililuu,  ^tiryrnfnir. 
feichen,  ïeicliettii. 
Teiina,  ÎT^jiuiil 
TcHlii  (le).  Ticinns  p. 
Teuched,  BÔtaia,  Toclaeluna. 


«  (il).  A 


■n/I. 


Tewlrerturj,  TOtlrtiburia. 
Teyii,  T-rliiifl. 


lel,  rofl 


I  /lU. 


I,  Tkaana  Pini 

Tbeaki,  ilhaca  Im. 

tiuLW  |li).  TiUiiiK. 

Ttaolii,  Parlhactti  fi. 

Thi^nciaT,  Tinirdifnni. 

TUtiigcii,  T/Knea. 

Tlii  tiampn,  l/nrta  Tbtretianopolii. 

Tberiko,  Tlioiieus. 

Tbermia,  CylAnut  ln>. 

TMrouannc,  rurueHiia. 

TlifLFy    Ifofrira. 

Thrilord,  SUamoQUi. 

IMiée,  Ttuflitca, 

Thi'iey-S.-Miriln,  Tktamtfata- 

Thjaii,  rAcodiu'liiin. 

Thibfri  (St-j,  Jraum. 

'lliiel,llii;(ia,Ti(fl. 

Tbirli,  niclum. 

Thitrachï,  Terrateat  Sylra. 

imxm,  Trilcera. 
'l'hli-en-AuioLt,  TAyK. 
Iliiinfrait,  TModomirault  pag»s. 
TbiD-le^  Hou  lier,  rignum  Man. 
Tbloniiilc,  TRtodonli  lUIa. 
Thiri,  Tlieoiltricta,  ThmU. 

TliinTiiai  Tlieoilebtreiiui). 
Ttiuilhorbna,  Thcndoria. 
Thoiiâey,  Tiiulacul  vicia. 
Tbaley,  Ttltolonium. 
Tbomar,  ioneordla. 
Thamatbrack,  Açeeripoiaum. 


fS77 

Thonb,  Mttmàapn. 

TBorf,  Tauriana. 

Thorn,  Tltoninam. 

Thornborough,  Catararlon'im, 

ïhoroiiko,  JOoMava. 

Iboroat,  Tlioratlum. 

Tbonhim,  Thoripcrtia, 

Vioian,  flui'odHin,  Thoarcuin. 

Tbuin,  Jd  PIna,  Tutlnîumt  Tlnidlnum, 

Thum,  Thiimum,  Znmt. 

Tboo,  Thma. 

TI>ai]-l'£v<qnG,  TlmlHnt. 

Vuufoyir,  Tkurçocla. 

itarlnge,  Thoringla,  Thvriatll. 

Thunuiu.  Ttiumioia. 

Thury  TneodegariOTllta. 

Thirrso.  Cùpac  Tbjfrfi. 

Tibre  Ile),  nôerùi/l. 

Titt<>naiipl,in»iin  foilruin. 

tleriMilN  S,  de). /"ermo, 

Tlnaugei,  TlieiphaUa. 

Tll-Chati'l,  Tttaïa. 

TillemaDi,  Tenu. 

tmtn%.  ÏHou/uria. 

TiUr.  iUlUÊnim,  TeltaiavieiiM. 

'ïtbiLU  ChronDpolit. 

TlnOi  Ttnoi  Jnl. 

Tinienitc,  Taieliacnin. 

TlnLo,  Ibènu. 

T\nmM,£ontaia. 

TiitniU.  IWtcam. 

Tihemonl,  Tnenœ  in  Vonllbiu,  TlrUmoKlIum. 

Tlrol,  Tirlolat'as(ra. 

Titernon,  Tiftomlo. 

TlYDli.ï'lfrlU-. 

tlangll,  Erttria. 
Tobolik,  tolmUuin. 
ïodi.  TuiUr. 


DES  NOMS  LATINS. 


TMEen 


roirti 


>,  Tolcnlimim. 
tolry  Idr  IjSare,  Ta^eolum. 
Tobw,  ^(fuMpn. 
toi  ou,  Toloia. 
ïomiivir,  roml. 

Tonars,  Turubliim  .tflnilt. 
TdMsicin,  .Inroiilana;  4riifala. 

Tongerloo.  Tougarloa  Mon. 

laagm,  Aiiuaiuca. 

TonnayCnarenie.A'ttnWiiumPcwni. 

tMincm.  TtnioiiartnicCtut. 

Tddi,  r/iiuia. 

TOpliii,  rcplido. 

TopOEiii  (  Ugo  di  ).  Copo"  £<v. 

Torbb,  ^ug  111(1  TropiEO. 

torcÉ,  3'orctanim. 

Tonls  TboiTCLliurK,  .VallniE. 

Torderii  Xornum. 

Tonlïiillas,  ruricDuni. 

Toiello,  raurtOMum. 

ToNIlo,  raiirfaHKm, 
Torgan,  Aruclia.Torgarla. 
Torkols,  Tauriiliu. 
loro,  AUxifola,  TaiirMm. 
iiiniufnai3,Augiiilai\ora,  Porta  Ang. 

Tarn  nroilHgnniD,  Thurlum  Xopum, 
TorivcLlli  de  Alriei  Ti'jaila,  l'eltteollavia. 
Torre  do  Cilabanda,  Cairtclum. 
Tcm  d'Egnui»,  EÔloila. 


ToTTc  dcll'  Annanciau,  Poarptif. 
Torrc  dcllr  Silioe,  Sattita. 
Tom  di  BertaldD,  Adpiiiluin. 

Taire  dl  Dmirniia,  Camarina. 

Torre  dl  i,j\w&im(o,IltracleaMlnoa. 

Torredl  iMtuujro.CajlraUwttilbalii. 

Toiredl  I  iniiii'iUia,  l'aternum. 

Torredl  I.j|il,7finiJii. 

Tom  di  [:ai'iii,ii  (oÊta  Malanit. 

Torre  dl  Mirrp,  «elnpDBluin.  Sitarfi. 

Toire  dl  Oreilano,  Ojito. 

Torre  dl  Orlanupuddu,  Otttoea. 

Torre  di  Pnierno.  laurcniam. 

Torre  dl  rjiri.i,  r.lnicnium. 

Torre  di  i'i.lluci-,  Vltiiaj. 

Torre  di.S.nii,i,>pri.i. 

Torre  dl  »,„l,i,  SHt.ijraln. 

Torre  dHiiiio,  l'aita  lulaffiranfl, 

Torre  dl  V.niouo,  liarna  Porliis. 

Torre Wacarise,  Fregeate. 

Torre  Pellenrino,  Tntila  Ara. 

Tom  ftIràsa.Smiia  fioniflfa. 

Torre  S.  r.rnnoro,  Cafeurtlffll. 

Torre  Si'gHra.  ]'nfcn(UTn. 

Torre  Vi;;rijJi.  Juilota. 

Torre -XI  mena.  TottUa. 

■riirili,iMI,i.  TiwiUla. 

Tortona,  Dtrtona, 

ToruuB,  Dénota. 

To«a,  Ataa. 

Toscane  [la),  Strurta. 

TniCintlIa,  iNniilo,  ï'UKiuia. 

Toscolauo,  l'uimfanNPn. 

Toiaena,  /lui'i. 

Toloiiian  Tranimarbca. 

Tonc]',  Todui'iiin. 

Ton!,  TuUtm. 
Toulon,  Telo  tfarllu. 
Toolon-iur-Arroux,  TefoilNUBl. 
Toulouw,  TolDia  Tecloiatum. 
Tour-de-Peiet  (lj)i  rurrb  Pettma. 
Toar-du-Pln  (In),  Tiirrli  Pimu. 
Taurin,  Tiiroqua. 
Tourladiie,  torlaiium, 
Touri],  TurUlueuM  vUl. 
Tournai,  ïorniuam  \trviorum. 
Touroi'hcm,  Toriuila. 
Tournoi],  Tormmagtiaii  rfcni. 
Tournui,  'ï'innrtiumC(ut. 
TOUT).  Turont  (lupp!.). 
Tourtes,  Turrem  [oifl. 
Tour»,  .(d  Twrrfj.  TornucliiBi. 
Toiuy,  AiithiM. 
Toiarm,  ï'uriMio. 

Toja,  Tugia. 

Tracbcnberg,  DracomoMliàm. 

Traiua,  laiacitara. 

Tnitnatuer,  l'rfgitamiim. 

TniMa,Minlurnœ,  Trajeecnm. 

TruDolé,  l'rouj  Molei. 

Trauionll,  Tramuntvm. 

Tcamoye,Slram.lMumPal. 

Traoi,  jWnum. 

Transyhitnie,  Septcm  l'rUum  Retlo. 

Trapanl,  Brfpaiium. 

ïtapaniili'l  .*lonip,  liry.r. 

Trai-o»- lion  1rs,  ïi 

Tna,  Traçttrimi. 

TrauD  (le),  Tratuaa 


1579 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


159 


Traateoaa,  TmHntu 
TravemQnde,  Dragamvntina,  Trtva, 
Tra%eD<lalkl,  Treva, 
Trayg^era,  Tiariuiia^  Teari  Julienseê, 
Trebbia  (U),  Trebia  fl, 
Trebigne,  Trebunium. 
Trébitscb,  Strevinta. 
Trebniix,  Trebnitium. 
Trebor,  Triburia,  • 
Trégoier,  Trecora, 
Treja,  Trea. 

Tremblevir,  TremulovUus, 
Tremiii,  Diomedea, 
Trémouille  (la),  TremoUa, 
Trenoritza,  Ttieranda, 
Trente,  TrUUntum. 
Trentscbin,  Trenehintum^  Simgone. 
Tréport  (le),  UUerior  portus. 
Treuen-Brieun,  Briexa  fida. 
Trêves,  Trevidon, 

Trêves,  Auçutta  Trevirorum,  Trevtrorum  Aug, 
Trevi,  Treba. 
Trevico,  Trivicum. 
Trcvigoo,  Revignum» 
TréTi&e,  Tarvisium, 
Treviso,  Tarviatum, 
•Trévoux,  Trevoltium» 
Tribsee,  Tributum  Cœtarii, 
Tribugena,  Calabona» 

Tricala,  Trieca. 

Tricca,  OEchalia. 

Tricesimo,  A  A  Triceshmtm, 

Tricio,  TrUium  Metatlum, 

Triel,  Triellum, 

Triesie,  Tergttte, 

Trieux,  Têtus  fl. 

Trigl,  Tilurium. 

Trigueros,  Triguerœ, 

Trikardbo,  (JEniabœ. 

Trira,  Truma, 

Trimitusa,  Tretnithus, 

Trinisa,  Trinaêui, 

Trlnilé  (la).  Fines, 

Trino,  Tridluum, 

Tripergola  (I^ago),  Avernut, 

Tripoliua,  Paliantium,  Tripotis. 

Trisiena,  yemea. 

Trili,  Leontium,  Tritia» 

Trivento,  Treventinum. 

Trogen,  Troyga, 

Trois  Maries  (les),  DelpMcum  Tentplum. 

Troja,  /Ecœ. 

Tromsoé,  Tromsonda. 


Trond  (St-),  Centronum  Ctv,^  Famtm  S, 

ou  5.  Trud.  fan. 
Troatello,  TrotUum, 
Tropea,  Herculi*  portu». 
Tropla,  Ad  Tropœa. 
Tropez  (S.),  Fanum  S,  EutrapU, 
Troppau,  Opavia. 
Trosly,  Trosleium  Pal. 
Troftso,  Trouulum. 
Troyes,  Trecœ, 

Trujillo,  Coêlra  Julia,  TurrU  JuUU 
TrQmmer,  Bregœtium. 
Tryggewalde,  Tuta  vaUis. 
Trsztenna,  Tri$$um. 
Tsâpring,  Tzepreginum. 
Tscbenscb,  Tarveiede, 
Tscherdin,  cxerdinum, 
Tschernavoda,  Capidava. 
Tscbernigow,  Czernichovia. 
Tschetatie,  Zuaidava. 
Tschingane-Kalessi,  Maximianopoli*. 
Tschuiiu,  Tzurulum. 
lubingen,  Tubinga, 
Tudela,  Tuleta, 
Tuddern,  Teuditruwi. 
Tuejar,  Turbo. 
TugUa,  Artolica. 
Tulcze,  Salsovia. 
Tulles,  Tutela, 
TuId,  coitra  Catulina, 
TOmpling,  Tumptingia, 
Turcoing,  Turconium. 
Turenne,  Turaui, 
Turin,  Auguêta  Taurinorum. 
Turhokhorio,  Tritœa. 
Turnhout,  Taxandria. 
Tursi,  Tursium. 
Tusa,  Hcdcsa, 
Tusey,  Tu$$iaeum  villa, 
Tusla,  DoriscHS. 
Tussen,  Tussa, 
Tiitilinga,  Tulingum. 
Tuulingen,  Dutlinga^  Juliomagus, 
Tuy,  Tude, 
Tver,  Tuericu 
Tweed,  Tucda  fl. 
Twenthe,  Tubantes. 
Tylisso,  Tylissus. 
Tyne(ihe),  Tina  fl. 
Tynemoutb,  Tinœ  Ottium.    . 
Tymau,  Ternobum. 
Tyrol,  Rhœtia. 
Tzipiana,  \estane. 


U 


Uchizy,  Uleaeiaeum, 

Uckermark,  liera. 

Uclt's,  Vclesia, 

Udine,  Vtinum, 

Udvarhély,  l'dvarhetyinum, 

Leberlingen,  Iburlnga, 

Urfiiig,  l  flnga. 

Ugento,  llxentum. 

LJszigette-Sirvér,  Sarvarinum. 

(Jim,  Lima, 

Ulrich  (Si-),  UtHcifonum. 


Ulssen,  Ulyssœa. 

Ulsier,  Uultonia,  Ulidia. 

Uman,  l'mana. 

Lmana,  yumana. 

Umbriatico,  Bryslacla^  Umbriatintm. 

Upaix,  Epotium, 

llpsal,  l-piolia. 

Uraniborg,  l  raniburguê, 

Urbania,  Urbinum  Metaurense. 

Urbino,  Urbinitm. 

\st\ix^^\y  Urbt  Salvia. 


DES  NOUS  LATINS. 


L'rdlngtn,  nonUont  CaWrum. 

Drdoi.  Forum  lijaaiJa. 

Ureuil,  Arieta. 

Drgcl,  Orçetlum. 

tlri,  Ironùt. 

tlrii,  ma. 

tfriiRt.  L'riaibnm. 

llr-MaD,  Campui  Domlnorum. 

Ln,  ('ouMuiR. 
l'rfcl,  l'ritlla. 
Uniu,  tannin  5.  f/nldnf. 


Uiedom,  r/iuETUiiinfa. 
Unk,  Coicrun  OIito. 
Uikub,  5capr. 
Uuon,  t/j;ui. 


VilTrompt>,(oilej  FolUi  T 

Vibm,  fa»rir. 

VandH,  fonda. 

Vfci.  fado. 

VaadièrM.  rnuteriT. 

Vwluti,  DulcU  yallis. 

Vsndmivrr,  Vandoptra,   Vtiii 

\my.  ralUofum,  riuitam. 

Vmcns.  Theiputa. 

vriKMi,  r«m. 

VitKlilc,  ^alaf*bi. 

Vvi\t).yonun. 

yiM%.  rallli  PeitntHa. 

Viragk.,  Corajo. 

Vriboch,  BnWpo.  falna. 

Viraire,  fnruifofiini. 

ï»lbenoi.e,  »-«l((j  BtntdUla. 

\MlboBa3ii.  y. , 11,1  Ixnaa. 

Varcili»,  ^ardfcflj». 

\>ldallon,  yeLnobargum. 

Varcuu,  Ericnut  lia. 

f>ld'in»»>,  Fol^M  liruniH^. 

Vinlhirl.  Ajriiu  ;). 

Vtld<?nciiil,/li>(..[ul>,m. 

Vjrea,  t'iirlo,  »'in;(o. 

\areggio,  f  iwa  /"iiplrtnnn. 

Val  dl  Dcmotm,  yatlU  DtnlalB. 

Vjrtnoe  (lai    Voroino. 

Vil-Dobûilfna.  Duplmiltt. 

Varïimci.  J'Hj-«in<E. 

Vikme.  fiUtntia. 

■V.taMia,  C«/«((». 

VilïDCiinnn,  taUnltana, 

lîalenHi».  fi:renliinani. 

VarUi)!),  Auauila  Dacica. 

V»leim»de[>.JuBn,Piilttnn«. 

¥BrlpiinD,((a«rna.    ' 

ViInllDC  falcHllHo. 

Varlllu,  Famuum. 

Vileou,  Forum  PalM. 

Varnu,  UdiiiKi. 

Varsovie,  yariaila. 

Vïlïry  (ai,jraiij(m.';.  falerll. 

VasiliV».  5i(iro«. 

Vasilii»taiuu,£Bro/<u)l. 

\»ittûuo.Phera. 

Vitelleili),  foWa. 

Vuie,  Baila. 

Valka,  Oko. 

^■lliclalid.J'fHda. 

V»lletleAMïbc«,y«nw(a. 

VdltDUgiie,  FaUlt  *a(«i. 

Vaiithello.  («(rdlrt'. 

VilkcDMxmJHi'aKlUii. 

V.uclgs«,lowiri,  ((mjumHI 

Vïllo,  ^o(d. 

Vallombniu,  Folifi  Vmtroia. 

Vallon,  f'al'ttmntim. 


Valpajeli,  KapiUM. 
Valpaniw,  falllâ  ParadM. 

lalmt,  l-alriBcam, 
Valramel,  fjiitit  Jiamaiia. 
Vili,  faffuni. 
ValKqulID,  SingllL 
ViUctkM  fb].  roUb  r«lltea. 


Vaud  (caot  ile|    I  aldemii  patui- 
Vaudemaiil,  faliUnumllum. 
taudte,  yoiiçoi-tanim. 
Vaugiranl.  yallis  Boitroabt. 
Vaui^rie,  yailU  Toria. 
VauvoT   yaudlUtttum. 
Vaii\,  Plunliaca  Kcel..  yaltU. 
Vechl  (le),  Fldrul  fi. 
V«UiilaDd,.\aj>[iiiilit. 
Vcdtuïi,  Clnilariiifn. 
Vïdon,  Baaarama. 
Veere,  l'ampietMa- 
Veglla,  laricta. 
VciJIuie,  Ad  Fluets 
VElactu,  yoluct. 

VeUlne,  yiOartum. 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


Telar,  Vttaevi.  Vtlta 
Veldcn,  VaUtentia. 
Velei,  Manoba. 
Vcllki,  CatUa  Varia. 
Velllla,  Ccda. 
Tellaa  (II),  FidnNift. 
Vdleiri.  FfUtrs. 
Saj   yiritdtacum. 
Tuuluin  (Comlal) 
V^nasqucs,  ViatiaMla. 

Vende!,  /'(ndidoiricm. 
Vcndenciic,  (Indoiilua. 


VendKlI,  Palflirtana. 

VcDdrei,  Fenerlt. 

Venette,  Veniita. 

Venise,  VtneUa. 

Vcnloo,  Sabtoaei,  FenlOû. 

Tmcu,  Vatutla. 

Venladour,  ('eiifadonnn. 

TenUTon,  Alaiun». 

VcnioDe,  yaxttla. 

Ter,  t'erntuiit  lermlnu*. 

Vm,  Barea. 

Virb*u  (le),  Vrpimiu  p. 

Vcrberie,  Krberlanim. 

VetbIcMD,  i'erga. 

Tereelli,  VtrctUa. 

Terchal,  ytrfUta. 

Verclgoie^  firtinnlaeim. 

Vecclim,  Vuadrt  loeuê. 

Terden,  Fanilnm,  Ferda,  TuUphardiim,  Va 

Venler,  Ctrldlacunt. 

Verdun,  ('Iroifiuiuni. 

Vwgherclo,  Ferrarla. 

Vergoui,  yerounnt, 

Vergj    i'iruBivtn. 

Veria,  Bn-aa,  Irenopolti. 

VemUDd,  l'trmaititam. 

Vcrniandoi9(]e),  l'eromamliieiult  açrr. 

Vemeli,  '  eraido  villa.' 
Verneuil,  ernoBlJuni. 
Vtrnan,  fernotum. 

VernoK,  rcraôiolc. 
Vernouillel,  yemetulum. 

Veroli,  'c'tTHdr. 
Vérone,  l'erona. 
Verres,  f'ilrlctum. 
Verriires,  l'endrarla. 
VeiTiiB,  Jltgomagui,  FerrHfa. 
Ve  ru  nies,  yeraalia. 
Veraeli,  t'erska. 
Vwsj,  l'iriciacum. 
Vertaing,  Vertiiau. 
VeriDult,  fn-lltium. 
V«r(on,  r^rlunum. 
Venus,  yirluilian. 
Venilaiu,  yerolamlain. 
Verïiers,  l'eiveria. 


Venuolo,  ytrdolitm. 
\adi  (la).  Forum  FbmMl. 
Vcsciioo,  Bexiia, 


Veaoul,  yaolwn. 

Véiarc  (le).  yaiiHul  MOM. 

VHipriiii,  yaprlmia. 

Veleri,  Maurtna,  Marctua. 

Vetulia,  ytiiilonla. 

V*ïcj,  yiiltciim. 

Veiin,  ytllocatta. 

Ve;au,  Davlaaum. 

Vei,  Saomaiiu^. 

V^eloï,  I  aelineum. 

Veierunees,  l'cieronlia, 

Vpubud,  l'ilianum, 

Vei'o.  f rgfa. 

\iùil9iiii,  I  uIrui-'iOin. 

Vlana  de  foi  de  Uma,  ftonii. 

Vlaha  dl  Bollo,  Forian  BIbaloniiii. 

Viilki,  rlMrfo. 

Viborg.  yiiurgui. 

VIbrali,  ffctu  <ra;|it. 

Vicarello,  Tlicrmœ  SlygiaTia:,  Vient  ^"«Ht 
Vic-en.nigorre,  Viciu  JKBcn-rcMO. 
Vic-pn-Carl>d«,  Vleiuad  Cerem. 
VlKniedi  Ik'ira  {i 
Vlcenu,  Piantta. 
Vlc«nta,  tirenllu, 
\lcli,  ^fluœ  Voeonlir. 


-h  d-Osoi 
lery.  I  i; 


m  Pdf. 


VleFesennc  FtdaïUixeim,  Vmala. 
Vichr,  AquaCallio!. 

Vico  Equense,  .¥.qaa. 


yicevrevmam. 


Vicovenia.  F.Qonum  VICHt. 

Viclimolo,  fi-fimiilf. 

Viciar  \Mi.  de  S.).  Hmasi.  S.  litlarl 

Mogmiliam,  llelorls  Canob. 
Vid  (llonasl.  de  la),  Vilii  S.  M-  Uonail. 
Vido,  iVnnwia. 


Vierradcn,  i<l  IV  rolat. 


Viligoa  \  ir,  f  '  llatonarbiini 
Vilaine  (ta),  i'ianoiija  (L 
Villa  BraJiniB,  Cilla  fifiLCini 
Villacb  ramltum  JuUum. 
Villa  Coïa  Corlhcira.  folai 
Vllladaw,  Fnruni  Slaitrllon 
Villa  de  losUcmiaiios,  Oripi 
Villa  de  rtrj,  I  ims  iquari; 
Villa  de  Reyna,  Rtelana, 


DES  NOMS  LATINS. 


VIlIaftaDci,  VfrpUhnn  Ibutum, 
VnUtnna-dr-Pamirs,  riUa  fivnea. 

VtUagarci),  yiUa4^acla. 

'Till>liia,.'lpefla. 

Villa  Loyta,Jonoiia. 

MtMptnao.Xai'dfHium. 

VUlDDon  M  nto,  f andma. 

>illi  iKh'ï  do  Ponlaaan.AnnlbalItportiu. 

lill*  Nueo,  i'Ilta  .Vu^a. 

VUli^DifiiIcCallFlo,  Aortlno. 

ybiai  dtlAtbot,  Lcbetam. 

Villar  LDtngD.  LeOBlca. 

llUird-Rrrmond.  I  J»d  Jrdtiareln)  MoiUem. 

Tillar»-dï-Uni,  Htla  Anl«a. 

TiUt  Vcrdc,  1  Itla  yirbUi. 

VniilklDM.  f  itta  rftlDM. 

Vilkdieu,  PiUa  JM. 
nifbiiii.  OffoniMtiUla. 

Tlllc(raiicbHle-l;aucrguT,  f rani-apolia,  FfUii  fronta 

1r  jiadD  HuCiH. 
Vaieiull,  rtllli  Jvdaa. 
VlUcIte,  f  <(ili». 
nUcnuur,  tiUa  Mauri. 
VUlFDioriïD,  J'iKit  ifiiarfn. 
Vlllmiur  t  aia  »url. 
Vttlena,  A  rbacala,  BIgerra. 
VlUcaeute,  />mneU>Cl,  VUla  HOM. 
VUIe«u.e  d'Agen,  Excltum. 
VilIcnvuiir-iui-Vaniie,  l'/onum. 
VlUcNou,  f  fila  .Viwla. 
vmfpiaie,  vota  PtdiitnKi. 
Tllkpreui,  i  IHn  tlroia. 
VUlcn,  *'lU<ire. 

VtUeivCattucis,  yiUareCmida  KttU. 
YlllciiE,  rulelHin. 
VlllcnrIwnaE,  f  Jlfu  ^rhna. 
TUlty-S.-EUcDiie,  HtUlagM. 
f  llUch,  f  ince. 
tllloe.  t-eUela. 
VJllorluinc,  Ortana  viUa. 
VlUorbini,  Jnleramiilum  PtaHim. 
VUlf,  (  irlalcum. 
Tllna,  t'itiui. 

ViJibllMirg,  Spbtaburfum  ad  fUiam. 
\lmta(lt),  ltm«a«,pagu,. 
Vtmonticr,  l'iL-mJHonaiilerU. 
VJnamrs,  HciuyanaïaU. 
Vlocennes,  i  ;«(utrum  .Vemu». 
Vlneeui  (S(-),  BaMita  S.  ynuentu,  VlncmlU  vlUa. 
Vlnccy,  flneioai*. 
ViDcbr,  yiHtlaeia. 
Vineull,  Hntola. 
ViolMs,  Vtnfalla. 
SuA-^of.  Cibalat. 
Via  ni  lu,  (  isoMium. 
Vinoibergcii,  (  tnaclàerça. 
VintiniBlb,  AlUHlmiim, 
VinicJlïs,  l'InogOe. 
Tlp]*U.  ytcoplcnovfOa. 
Vire,  riMa, 
Virer,  f  lUarfaiTMni. 
Virieu,  r'Iretum. 

Vlry-en-Uurolais,  t'trriiuepleiu. 
Vlichinuiid,  .equtHOcllum. 
Wsti,  I  ihalum  /Irctu. 
Viipu,  (^irnrliim. 
Vbkaidho,  Pmormtu. 


lisois.  f boffnUR. 

VIss«ï,  /ninanfa. 

Vliititu  |li1,  Astraui,  Hrigon  p. 

Tlilule  (In],  litrlanui  p.,   yiMata,  IFlibl. 

VliiepTiil,  HervuUm  Cailra  (ad). 

Vil  (S.),  \oreja. 

ViieiHk,  riMita. 

Viicrbe,  rutrUuin. 

Vlllurl.  Phaalu: 

Vtlo,  Ottia. 

Viioltfiio,  Uritrontum. 

Vllrac,  fllraoïm. 

Vllrf.  Cttrriiim. 

l'ilry,  I  ■  (ci  i-mruw. 

VltlDdi^  Sflribu»|S,),  Sareopl. 

Vltloria.  {'nimni'ii,  .■iuiaaatiiim. 

\itiarlna(San),  JmUcrniin. 

■Vliîlo,  ceiylia. 

Vitanli   l<:),.imbteiircil,  flmirfeniJi prov. 

ViTLcrs,  MlKnalmit  tU-llai,  rtparhim. 

Tiioio,  ('Ivantum. 

Tivonne.  ^'teauerfonn.  rtvUbma. 


VliiJIei.r'aiCrariîUlc. 

VlijB,  ftija. 
Maieiine™,  Flemum. 
Vladimir,  y oiodimiria. 
Vlisi  (Aghio),  PàHapeMI. 
VleuH'D,  F MHO. 
Vlm-lai,  f  (u«Hni. 
Vncv,  Hoitail,  f  ntvtko}, 
Vobanig,  yolicrna. 
Voconf,  Fanam  y aeuHa. 
todheiiu,  Hdiim. 


\'oilani< 


Volgiland,  Ttrra  Ailiwaloilim,  f'urifri. 

Voinlch,  Quadraia. 

Volulii,  Bo-oHa. 

ValniP,  Virta. 

Vaiski,  IdiiBMI. 

Va)ki,  Hovieianam. 

YOklabnick,  yetixponlum. 

Vakotar,  Teitliliiirgum, 

Volano,  yoiena. 

Volga  lie),  Bfla  /l. 

MlItLiinnu'kt,  lieutUoriim. 

\ollore,  l,o»i(nii(rliim. 

Volicn-d,  yolaUrTH. 

Voltumo(ll),  Uluirnut,  VuUwnau  fi. 

Vûliic,  J iulûiicHi,  (DtoPWum,  flOIrafd. 

Voncq,  f  Hnpo  ^tc, 

Voiiiiu,  Ànadtsriiim. 

Vouuai,.Jjrer  j'iialnacinitL 

Voorburg,  Foram  .Idriaiil. 

Vonpptt,  t'oraga  Alpluin. 

VoKopoil,  UtcUHa. 

Vosges,  yaltityûiaglca,yote*uimoiii. 

VosUtu,  ^tum. 

Vonroui,  l^oroiilNin. 

Vaai(!{la),  yolla. 

Vouvray   fcbridui. 

Wnm.MaratJiOit,  VrtOtO. 


1587 


INDEX  ALPHABÉTIQUE  FRANÇAIS 


M 


w 


Waarborg,  Varbitrgum, 
Waarden,  Farinia. 
Waardhuas,  Wardhusia. 
Wadstena,  Monast,  Waâsteneme. 
Wageningen,  Vt^enum, 
Wagrein,  Voearium. 
Wahal,  Fahatisfl. 
Wahl,  Vallatum. 
Wahrendorf,  Stereontium. 
Waldenburg,  WaULenburgum, 
Waldsachsen,  Valdotassonia. 
Waldshut,  §fald8tadiutn, 
Wallendorf,  Olaszium. 
Walstadt,  IValdstadium, 
Wamcn,  Fada. 
VVandsbeck,  fyandeslmrgum, 
Wantzenau,  Vendelini  Àugia. 
Wanzleben,  Wonclave. 

Warasdin,  Varcudinum, 
VVarburg,  iVarburgum, 

Waremme,  Waremia. 
Waren,  Virunum, 

Wargnies'le-Petit,  IVariniacum, 

Wanneland,  Wermelandia. 

Waraeton,  Warnestonia, 

Warwick,  Prœsidium, 

Wasa,  y  osa, 

Wasserburg,  Aquaburgum, 

Wasserbillich,  Aquœ  Bellicus. 

Wiisserleonburg,  Santinim, 

Wassigny,  Vuassoniacus. 

Walerford,  Amellatia. 

Wegtieben,  Wigelevxtm. 

\Yeggis,  Guategissum. 

Walcliercn  (Ile  de),  Gualaera  Ins. 

VVehra  (la\  Vagarnafl. 

Weichselmunde,  Munda  Vistulœ. 

Weiden,  Udenœ. 

Weil,  WUa, 

Weile,  Vedelia, 

VVeiler,  ViUrium. 

Weilheim,  Camvidonumy  Wiloa, 

Weimar»  Finaria. 

Wcingarten,  AUdorfiumad  FineaSt  Fimanitty  Fi- 
nea. 

Wcissenau,  Alba  Augia  Nariscorum,  Augia  Alba, 

Weissenbrunn,  iVessofoniani  Cœnob. 

Weissenburg,  fi^eissemburgum. 

Weissenfels,  Leucopetra,  Wieuenfesal, 

VVellenburg,  Altobriga, 

Wells,  Fontes  ItelgcBy  Theodorodunum, 

Wels,  OviLaba. 

Welschbillich,  Felsbillicum. 

Welteiibarg,  ff^eltinopolis, 

Wendes,  Fenedœ. 

Wendsyssel,  Fandalia, 

Wengrow,  IFengrovia, 

Werben,  IFirbina  Cast, 

Werdeii,  Uoradunum,  IVerthina. 

Werfen,  Pervia. 

Wernigerode,  Werningroda, 

Wernilz,  Biriciana. 

Wcrra  (la),  Fierra  fl. 

Werlheim,  Fertemium* 

Werwick,  Firoviacum, 


Wesel  (Niedêr),  Fesalia. 
Wesel  (Ober),  Fesalia  supenor^  Fosava. 
Weser  (le))  Fisurgis  /!. 
Westeras,  Arosia. 
Westerbothnie,  fVfStro  Botnia, 
WcstergoC,  Astrasia, 
Wester-Norriand,  Angermannia, 
Westerwik,  Festrovicum. 
Westminster,  Westmonasterivm. 
Westphalie  (la),  GuestfaUa. 
Westrogothie,  fFestro^otMa. 
Wetten,  Feldidena. 
Weiterau  (der),  Wet'eruba, 
Wettingen  Marienstern,  Maris  Stella. 
Weular,  IVetzlaria, 
Wexford,  Manajiia, 

Wexiœ,  Fexsia, 

Wcyda,  ff^eida, 

Weymouth,  Fimutlum, 

Whelpcastle,  Brovonacum, 

Wbitebaven,  Portus  Albus, 

Whitehorn,  Candida  Casa. 

Wbitern,  Casa  Candida. 

Wlborg,  Viburgus, 

Wick,  Wichia. 

Widdin,  Bidinum. 

Wlenerisch-Neustadt,  Neapolis  Fiennensis, 

Wiesbadeii,  Aquœ  Matliacœ. 

Wiesfliet,  Flevum. 

Wight  ;ile  de),  Feetis  Ins. 

Wildbad,  Thermœ  Ferinœ. 

Wildberg,  IVildberga. 

Wilhelmstadt,  Guiiielmostadium, 

Wilkorairi,  Wilkomeria. 

Willoughby,  Ferometum. 

VV ilmersdorf ,  IFillielmersdorfium. 

Willon,  FUtonia. 

Wimmerby,  fVemmaria. 

Wimpfen,  Cornelia. 

Wimpffen,  IFimpina, 

Wiray,  IVimiacum. 

Winbiirne,  Findogladia. 

Winchester,  Fenta. 

VVindisch,  Fendonessa^  Findonissa, 

Windisch-Grâiz,  Slavo-Grœcium,  Fendo-Graài 

Windsor,  Pontes ^  Findesorium. 

Winterberg,  Finterberga. 

Wintertliur,  Fitodurum. 

Winzendorf,  Alvincium, 

Winzig,  H'incium. 

Wippach,  Fipacum. 

Wisby,  Fiabia. 

Wiscliegrad,  Altum  Castmm, 

Wisingsborg,  IFisingsbttrgum. 

Wisings<>,  IFisingia  Ins. 

Wismar,  Laciburgium,   fVismaria^  WaHoafi 
fera. 

Wissant,  Iccius  Portus. 

Wissous,  Fiila  Cereris, 

Witeslaw,  Mgeta. 

Wiltenberg,  Albiorium. 

Wiitlich,  Witttiacum, 

Woborg,  Foburgum. 

WoIfenbQttel,  Guelferbytum. 

^Q^tex%i^k.^  Wolferdi  Agger. 


i58U 


DES  NOMS  LATINS. 


1500 


Wollin,  Jutinmn, 

Wollin  (Ile),  Fanesiorum  Ins. 

Wolmar,  WolAemaria. 

Woodcote,  Noviomagus. 

Woodham,  ff'odetiamum. 

Worcester,  Brangonia,  Figornia, 

Wordingboi^,  Orthnnga, 

Worin,  Vurmieus  fl, 

Worms,  FangioneSt  Vormaiteu 

Wrieuen,  Viritium. 


Wullfen,  Wulvena. 

Wunsiedel,  Bonsidelia. 

W'unstorf,  Villa  Atnanitaiis, 

Wursterland,  tf'orthsati  Terra. 

Wurtemberg,  VindelidOi  IVurtembtrga. 

Wurzburg,  Ilerhipoliê, 

Wurzen,  Wurrena. 

Wyck  Duuretede,  Batavodurum, 

Wyc,  Faga* 


X 


Xalon  (le),  BilbUii  fl. 

Xancoins,  Tinconeium^  Xancontium. 

Xaotcii,  Santena. 

Xatira,  Sœtabis. 

Xenil  {W),Siuguli8tl. 

Xérès  de  la  Froiitera,  Asta  Begia, 


Xérès  de  los  Cabalieros,  Séria,  Xera  Equilum. 
Xerica,  Xerica, 
Xigonza,  Saguntia. 
Xucar  (le),  Sucro  fl. 
Xylocastro,  Aigira. 


Yanar,  Tacubis. 

Vare  (the),  Gariennus  fl. 

Yarmouth,  (iarianonum. 

Yarmouth  (Great),  Yarmutum. 

Yarum,  Girvium. 

Yenne,  Epauna,  Etatina. 

Yepès,  Htppo,  Itpinum. 

Yèrre-le-ChAteau,  Eurœ  Castrum. 

Ygoos,  .Eno*. 

Ygualada,  Aqualatum, 

Y\st,  ilostum. 

Yniesta,  Bgetasta, 

Yonne  (1'),  Icauna  fl. 

York,  Eboracum. 

Yorkshire,  Eboracenais  Comit. 

Yooghall,  JogaU€L,  Yoghalia. 


Ypres,  Ipra. 

Ypsica,  (Val  d*),  Troglodytœ. 

^rier-de-la-Perche  (St),  Athanatum^  S.  Aredius. 

Ysendyke,  Uendicum. 

Yssel  (!').  Isala  fl, 

Ysselstcin,  Fletio. 

Yssengeaux,  Icidmagtts. 

Ystadt,  Istadium. 

Yverdon,  Ebrodunum. 

Yves  (S.),  Ivonii  Eccl. 

YTctot,  Ivetotum,  Yvetotum. 

YToire,  Aquaria. 

Yvoix-Carignan,  Epoisêum, 

Yfoy,  Epusus. 

Yvrea,  Eperodia. 


Zagora,  Codrio. 
Zalathna,  Auraria  parva, 
Zalborg,  Zahlburgum. 
Zalongo,  Cassiope. 
Zalt-BoDimel,  Bomelia. 
Zamko,  Antiana. 
Zaraora,  Ocellodurum,  Sentice, 
Zamos<;,  Zamoscium. 
'  Zante,  Zacynthus  Ins. 
Zara,  Jadera. 
Zara  Yecchia,  Alba  Maris. 
Zarco,  Pharcadon. 
Zareco,  Stymphalus. 
Zarnata,  Gerenia. 
Zarnowitz,  Carrhodunum. 
Zasbalon,  Centum  Colles. 
Zaslaw,  Zaslavium. 
Zaunzen,  Urunci. 
Zaverdba,  Thyreum, 


Zea,  Cea  Ins. 

ZeiselmaOr,  Comagena. 

Zeiu,  (itium. 

Zélande,  Zeelandia. 

Zell,  Ceila  Franconica. 

Zeil  am  Ilarmersbacb,  Cella  BudolpM. 

Zdl  iin  llamin,  Cella  ad  Mosellam, 

ZelI  im  Zillerthal,  Cella  Tirolensis. 

Zelsenhcim,  Elcebus. 

Zempach,  Sempaeum. 

Zengg,  Senia. 

Zenta,  Cinna, 

Zepperen,  Septem burins, 

Zerbst,  Servesta. 

Zéro,  Cerinthus, 

ZerTokhori,  Heraclea  Sintica^ 

Zethan,  Dantonia. 

Zeyny,  Zeymœ» 

Zibet,  Munieipium. 


IStI  L^DEX  AllilABÉTlOn  I1IA5CAB  DES  5^  im 


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c  Indulgentia  dignus  est  labor  arduus.  » 


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AVIS 


Le  Dictionnaire  de  Géographie  ancienne  et  moderne  avait  été  annoncé 
devoir  former  20  /ivraisons.  Ce  calcul,  d'après  la  rédaction  du  manuscrit,  ne 
devait  pas  être  dépassé  ;  mais,  ainsi  que  nous  Tavons  signalé  dans  notre  précédent 
avis,  des  renseîj^ements  nouveaux  résultant  des  communications  qui  nous  sont 
parvenues  de  tous  côtés,  de  nouvelles  recherches,  et  des  notes  adressées  par  nos 
souscripteurs  eux-mêmes,  tous  bibliophiles  et  bibliothécaires,  ont  augmenté 
considérablement  ce  Dictionnaire. 

Conformément  à  nos  engagements,  la  2l«  livraison  a  été  livrée  gratis;  nous 
donnons  aussi  gratis  la  22*  qui  termine  Fouvrage,  annoncé  à  nos  souscripteurs 
en  20  livraisons  et  complet  au  moyen  de  ces  deux  livraisons  supplémentaires. 

Un  Supplément  contenant  de  nouvelles  additions  et  corrections,  et  un  Diction- 
naire français-latin  ne  dépassant  pas  trois  livraisons,  sera  livré  aux  souaeripteurs 
qui  désireraient  Tacquérir  ;  ce  Supplément  est  prêt  à  paraître  en  trois  livraisons, 
n^*  23,  24  et  25,  au  lieu  de  cinq  que  Ton  avait  supposées  nécessaires. 

Il  a  été  rédigé  conformément  au  désir  qui  nous  a  été  manifesté  par  plusieurs 
de  nos  souscripteurs,  et  pour  le  bien  de  Touvrage. 

Nos  souscripteurs  sont  trop  éclairés  pour  ne  pas  reconnaître  que  ce  n'est  pas 
dans  notre  intérêt  pécuniaire,  mais  dans  le  leur  même  que  nous  agissons  ainsi. 

Rien  n*était  plus  facile  que  de  nous  renfermer  strictement  dans  les  20  livrai- 
sons annoncées.  —  Il  suffisait  d'abréger  les  articles,  d'omettre  les  documents 
que  nos  instantes  recherches  et  les  communications  que  nos  souscripteurs  eux- 
mêmes,  tous  bibliophiles,  nous  envoyaient. 

L*auteur  ni  les  éditeurs  n'ont  pas  voulu  agir  ainsi  ;  ils  n'ont  eu  et  n'ont  encore 
en  vue  que  l'amélioration  d'un  travail  qu'ils  ont  cherché  à  rendre  et  plus  utile  et 
à  jamais  durable. 

En  effet,  jamais^  croyons-nous,  un  pareil  travail  ne  sera  recommencé. 

Si  pourtant  quelques  souscripteurs  ne  croyaient  pas  devoir  ajouter  à  leur 
ouvrage  ce  Supplément,  et  préféraient  se  borner  au  Dictionnaire  tel  qu'il  a  été 
annoncé,  il  leur  sufQrait  de  nous  en  prévenir,  nous  ne  leur  adresserions  pas  les 
livraisons  23,  24  et  25,  l'ouvrage  tel  qu'il  a  été  annoncé  éiant  terminé  au  moyen 
des  deux  livraisons  21  et  22  reçues  gratis;  ils  pourraient  dès  lors  faire  relier  leur 
volume,  en  supprimant  les  quatre  pages  de  la  fin  de  la  22*  livraison. 


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