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AHGlKnnK ET MOliËIlKV
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SUPPLEMENT
AU
MANUEL
DU LIBRAIRE
ET
DE L'AMATEUR DE LIVRES.
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Paris. ^ Typ. Finnin Didot frères, ûls et &•
DICTIONNAIRE
DE GÉOGRAPHIE
AISGIENNE ET MODERNE
A L'tSAGE
DU LIBRAIRE
ET DE L'AMATEUR DE LIVRES
CONTENANT
t» Le) nomt incicDi, grcci etlatiiu, de U déadcnce litlnc el de la reuiliuncc. in prioclptles dlii-
lioni de l'Europe, prorinces, vUIcs, bOEirgt, ibbayei, etc., nec leur ilgnlBulloi Kluelle «a Untoe*
Tulgilni ;
1° Les ncherch» lei ^ua tiendnn ft In plat caniclencieuiei lur lei originel de la tj-pagnpUe dini
tout» 1« illlfa, baurgt, ibbiyei d'Europe, Juiqu'iu xil> diele eiduilxnwal ;
3» Vn dtctloDDalre tr*ii{ali-Uliu dei noDU de lleui , detlini 1 lenir de Ubie,
PAR UN BIBUOPHILE
LIBRAIRIE FIRHIM DIDOT FRËRES, FILS ET C"
BUE JACOB, 56
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A. M.
MOGONTIAC. CIVIT.
ILLUSTRISSIMI JOHANNIS GENSFLEISCH
ALIAS GUTENBERG patrie
Ad laudem et majorem gloriam artis typographies,
hune librum humilissime dcdicavit
.iuclor
P. D,
AVANT-PROPOS.
Les plus courtes préfaces sont les meilleures. En vertu de cet
axiome j que nous considérons comme indiscutable^ nous nous borne--
rons à exprimer un voeu modeste^ c'est que ce travail ardu puisse
rendre quelques services à nos confrères les bibliophiles.
Mais il est un devoir^ impérieusement imposé^ auquel il nous est
doux d obéir : c'est celui Rassurer de notre cordiale reconruiissance
les nombreux correspondants qui ont bien voulu nous honorer de
leurs utiles communications; qu'ils reçoivent encore une fois ici le
témoignage de notre gratitude sincère.
En dépit de nos efforts assidus^ et bien que la conscience avec
laquelle nos recherches ont été faites soit y croyons-nous^ surabon-
damment démontrée^ bien des inexactitudes seront certainement rele-
vées dans ce livre; mais les travailleurs sérieux auront pour nous
quelque indulgence. Ils sauront apprécier à quelle suite d'investigations
persistantes et pénibles il a fallu nous condamner pendant des années ^
pour obtenir ce résultat^ encore imparfait^ que nom leur soumettons
aujourdhui.
Sept villes de F Orient se disputent la gloire d avoir vu naître le vieil
vm AVANT- PROPOS.
Homère ; combien plus dans notre jeune Europe prèletident à Ntei^-
ncl honneur d'avoir produit la typographie en caractères mobiles !
Le dernier mot sera-il dit un /owr, qui mettra fin à ces discussions
envenimées^ qui dissipera ces ténèbres épaisses? Nous n'osons fespérer;
mais, loin de nous laisser aller au découragement^ nous nous ferons
un honneur de persévérer dans ces fndes travaux ^ et peut-être, à force
de recherches passionnées , et surtout grâce au concours persistant de
tant d'amis érudits et dévoués j parviendrons-nous à jeter quelque lu-
mière au travers de ce nuage réputé impénétrable qui enveloppe de
son ombre le berceau de fart divin.
Que notre vénérable et savant éditeur daigne agréer, comme un
hommage respectueux^ le témoignage de la reconnaissance empressée
que nous sommes heureux de pouvoir lui offrir; cestà lui qu'appar-
tient ridée première de ce livre, c'est à lui quil aurait dû être
dédié; mais il nous pardonnera^ nous V espérons, d avoir songé tout
d abord à la commune patrie des amis des livres, à f illustre ville
de Mayence^ la mère de Gtitenberg et le berceau de la typographie.
Ux\ BIBLIOPHILE.
DICTIONNAIRE
DE GÉOGRAPHIE
ANCIENNE ET MODERNE
A L'USAGE
DU LIBRAIRE ET DE L'AMATEUR DE LIVRES.
ÀAHvsnjify Aakus, ville de Westphalie.
[ChaudoD.]
Aalburguv^ Aalbcrg, ville et port du Da-
nemark (Jutland).
Aara^ voy. Abiun(L£.
Aarbusum^ Arhusia, Aarkuns ou Aarkus,
ville et évèché du Danemark (Jutland).
Panzer mentionne un Breviariumjuxta lecturam
oniùuariam cfiori ArchusziensU (sif), imprimé dans
cette fille en 1519, par Melchior Blumme, impensis
capiimii Arfiusiensis elaboratum et impressum,
Arlrasii«, 1519, pontificatus Rev, Dni Clavszen
wmo 29, iu-8. Un exemplaire de ce rare Tolome est
ronserré dans la biblioUièqae de rUnlTersitë d*AM.
ÀASoNAy voy. A USA Nova.
Aatiacum^ Aazy, près Chézy^ bourg de
France (Aisne).
Aba, Abm, anc. ville de la Phocide sept.^
dont les habitants^ Abantes, colonisè-
rent nie d'Eubée (Négrepont),
Aba-Vtvariensis CoMiTATUSy AbchVyvar,
comitat de Hongrie.
ncnOIIII. DK GÉOGl.
Abacjena, Bigénis, bourg de File de Sicile.
Abacum, Abozanum [Itin. Ant.], Abudia-
cuM Danubianum^ Abach, sur le Da-
nube, bourg de Bavière, près Ratis-
bonne.
Aballaba, Appîeby (?), ville d'Angleterre,
chef-lieu du Wcst-Moreland.
Aballbnsis Pagus , Aballonbnsis Ager ,
VAvalUmais, anc. pet. prov. de France
(Yonne).
Aballo , Abullo , ABAU.UM , Aballone ,
AvALLONEc [monn. mérov.], anc. ville
des Éduens; auj. AvaUon, ville de Fr.
(Yonne).
Imprimerie en 1787.
Abantias, Abantis, île (ÏEubée, auj. Né-
grepont, sur la côte E. de la Grèce;
s'appelait primitivement Chalcis, et
prit le nom d' Abantis quand les A6an^
tes s'y réfugièrent.
\
ABANTONIA. — ABLESIA.
4
Abantonia, Albantonium, Aubenton, pet.
ville de l'anc. Picardie (Aisne).
Abakimon^ voy. Sebiria.
Abbatu.
Nous avons réuni, sous forme d'appendice à ce vo-
lume, la suite des abl)ayes appartenant aux ordres
lettrés , que nous avons pu réunir.
Abbatia Bintensis^ Baindt, ville de Souabe
(anc. abb.).
Abbatis Cëlla^ Appenzell, ville et canton
de Suisse.
Abbatis Villa, Abbcms la Ville, bourg de^
Franche-Comté, près Besançon (Doubs).'
Abbatis Villa, Abbavilla, Abbamico Villa,
Abbeville, ville de France (Somme),
anc. cap. du comté de Ponthicu; abb.
de Saint-Riquier.
LMmprimerie est exercée dans cette ville dès
Tannée 14S6. Jehan Dupré, Tillustre typographe pa-
risien, qui Imprimait le Missale de 1481, le Trésor
des humains en 1482, le Boccace des nobles
malheureux en 1483 , et pour la Normandie, le fa-
meux Coutumier de cette même année 148S, confie à
un artisan d^Abbeville, nommé Pierre Gérard, les ca-
ractères et le matériel nécessaires k rétablissement
d*une imprimerie considérable, et dès Tannée 1486
cette association produit : Iz Somme rurale ^ com-
piUée par Jehan BoutilUer^ in-fol. goth. de 25S
rf. ft 2 col. de 47 lig. avec signât. : la Citi de Dieu de
saint Augustin, mise en franc, par Raoul de
Praesles^ achevée le 7 avril, 2 vol. In-fol. de 940 et
S20 ff. , et sur laquelle Jehan Dupré associe son nom
k celui plus modeste de Pierre Çérard. Nous pla-
çons la Cité de Dieu en seconde ligne, parce qu*ii est
possible que-la Somme rurale^ qui n*a pas de date de
mois. Tait précédée. M. F. Pouy pense au contraire
Sue le premier livre imprimé k Abbeville est la Cité
e Dieu, et il se fonde sur ce que c'est le seul des
trois ouvrages qui porte les^ioms des deux associés :
il suppose que Jehan Dupré abandonna la direction
de Tetablissement typographique k Pierre Gérard,
aussitôt après Timpression de cet ouvrage. Cette sup-
position paraît assex plausible. La biblioth. d*Amiens
conserve de cet important ouvrage un splendide
exemplaire, impr. sur vétin.
Le troisième ouvrage sur lequel on rencontre le
nom de Pierre Gérard n*est pas moins important :
c'est le roman des Neuf Preux: — Cy fine le
Hure intitule le Triumphe des JVeuf Preux... et a
este imprime dans la ville d* Abbeville par Pierre
Gérard, et ftny le pénultième' jour de may Van
M. cccG. Lxxx et VII, » in-fol. goth. à 2 col. de
54 lignes.
11 est probable qu'à la suite de l'exécution de ces
trois ouvrages l'association fut rompue entre Pierre
Gérard et Jehan Dupré, car nous ne trouvons plus de
traces d'établissement typographique à Abbeville
pendant le xv» siècle.
Au xvii« s., après un Intervalle de près de deux
cents ans, la ville d' Abbeville appelle dans ses murs
un imprimeur d'Amiens, Jean Musnier, qui y trans-
porte son matériel, et, fortement appuyé par la muni-
cipalité, y Hait fortune.
Abbatis Villa Sancti Luciani, Abbeville^
St'Lveien, commune de Picardie, près
Beauvais (Oise).
Abbefortia, Abbotsford, village et château
d'Ecosse (sur la Tweed).
Le catal. de la volumineose et importante biblio-
thèque de ce château, résidence de sir Walter Scott,
fût rédigé en 18S8; il forme un très-fort vol. in-4,
recherché aqjourd'hui des bibliophiles.
Abbentonu, voy. Abintonu.
Abcudia, Abcuden, Abcoude, pet. ville de
Hollande. [Chaudon.]
Abdara, Abdra, Adra, bourg d'Espagne,
dans Fane. Bétique (roy. de Grenade).
Abdera, Abdère, ville maritime de Thrace
(Roumélie).
Abdiacum, FauceNuE, Fùssen, ville de Ba-
vière.
Abdua, Addua, VAdda, riv. d'Italie (Lom-
bardie).
Abella Vetus, Abélla Vecchia, ville d'Italie
(Camp, de Rome).
ABELLiE, Avella, ville d'Italie (Terre de
Labour).
Abelunum, Avellino, ville de l'anc. Sam-
nitim, chez les Hirpins, auj. roy. de
Naples.
Voici un volume imprimé à Avellino en 1057, que
nous rencontrons au catal. Baluze et dans Haym :
Caroli Poggii et Leonardi Ghiensis de Vera fiobi-
tttate traetatus, cum eorum vit a, et annot. Mi-
chaeUs Justiniani» Abellini, 1657, in-4.
Abeixinum Marsicum, Mcarsico Vecchio, ville
de l'anc. Lucanie, auj. Basilicate.
ABENSPERGA, AVENTINIJM, AVENTINIUM, AbU-
siNA [Itin. Anton.], Abensberg, ville de
Bavière, sur l'Abens.
Aberavonium, A6erav(m, ville d'Angleterre
(Pays de Galles).
AfiERDONu, Aberdona, -um, voy. Abredonia.
Abergonium, Abergavmny, ville d'Angle-
terre (Monmouthshire) , voy. GOBANIUM.
Abu, Abnist, riv. de Bavière.
Abiacum, AbicU de Nontron, bourg de Fr.
(Dordogne).
Abiuacum, Abilly, commune près Ghinon
(Indre-et-Loire).
Abinio [monn.'mérov.], Avigneau, village
dépendant d'Esccwips, bourg de France
(Yonne).
Abintonia, Abbentonia, Abindonia, Abing*
don, ville d'Angleterre, dans le Berk-
shire.
Le Missale AMngdonense, in-4, tut impr. en 1528,
en cette ville, par les soins de Johannes Scholaris, et»
selon toute probabilité, ce fut le premier et peut-
être Tunique produit de ses presses. Ce John Scho-
lar dirigeait une imprimerie k Oxford , de 1512 à 1518.
Abiolica, le Ballet, pet. ville de Suisse,
près Yverdon (cant. de Vaud).
Ablesu, Ableiges, village de Fr. (Seine-
ABLONIUM. — ACALANDRUA.
6
et-Oise); anc. château et comté du
Vexin français.
Arlonium, AbUm, commune près Ville-
neuve-St-Georges (Seine-et-Oise).
Arnoba, AùvoCa [Ptol.]^ Randen, montagne
de Souabe^ près de laquelle le Da-
nube prend sa source.
Abnobics, Ister^ Danurius^ le Danube (en
ail. Dcnau), le plus grand fleuve de TEu-
rope.
A BOA, Abô, Aboe, ville de Russie (Fin-
lande) ; se dit en finnois : Turusa ou
Tourhou.
Imprim. en 1042. 1er. imprimeur, Petnis Waldiiu.
Cn Misaale Aboense^ que Vévéqne Conrad Bystz fit
corriger par Dan. de Egher, professeur de Uiéologie
à la Faculté de Paris, fut imprimé k Lubedc, par
Barth. Gothan, dès l'année 14S8. Nous pouvons citer
coume imprimé ft AbO : Wexioniut, Epitome
deêcriptiom» Sueeiœ, Gothiœ, etc., Aboce, P. Wald,
16M, peL in-8, volume fort rare, parce que certains
détails indiscrets donnés sur ces pays le firent sup-
primer lors de son apparition.
Abodiacum^ voy. Abudiacum.
Abrantium^ Abrantès, ville de Portugal^
sur le Tage.
Abredonia, Aberdona^ Aberdonia Vetus ac
Nova^ Aberdea, Aberdeen, ville impor-
tante d'Ecosse, où se trouve l'illustre
collège Marischal (voy. Devona).
Imprim. en 1622. Le l«r imprimeur cité est
Edwalraus Rabanus, et voici le titre dhui livre qui se
trouve à DuUin, in Archbishop Marah's lÀbrary^ et
qui doit être le !«' livre imprimé dans cette ville :
« IV DiscipUna Ecelesiattica, — Abredoniae excude-
bat Edvardus Rabanus, inipensis Davidis Melvill,
1022, cum privilegio. ■ — Ce livre anonyme (l'au-
leorse qualifie avec modestie de Gallicus divinus)
est un in-12 de 143 p.
ABBENOTIUM, AbHINCA, ARERNETHiEUM^ AbCT^
nethy, pet. ville d'Ecosse, dans le comté
de PerUi ; ancienne résidence des rois
Pietés. = Autre ville d'Ecosse, dans le
C4>mtc d'Elgin, près des monts Gram-
pians.
Abria, le Lochaber, contrée montagneuse
de l'Ecosse, dans le comté d'inverness.
Abrisca, voy. Abrenotium.
AftRiNCJ:, Abrdïcatui, Abrunca, civitas
Abricastum, cnr. Abrincentensis [Itin.
Anton.], AVENTicuM, Ingena, ^vytva
[Ptol.], Abrinktas, Abrenctas, Abrin-
cATAs{monn. mérov.],AvRENCEs [Chron.
de S.-Denis], Avranches, ville de Fr.
(Manche), anc. évèché.
Imprimerie en 1545, suiv. le Ttfpographical' Ga»
zetieer du Dr Cotton ; mais nous ignorons sur
ooeile donnée repose cette assertion. Le plus ancien
Irrre impr. ft Avranches que nous connaissions est
m brMaire d*Avraneht», publié par Jehan le
Cartel, en 15M, et qui porte à la fin la date de 1592.
M. Ed. Frère cite 1500 comme date de rétablissement
de la t>-pographie. Ce Jehan le Cartel fonda quelques
-nnées après une imprimerie k Coutances (1507).
La bibliothèque d^Avranches est importante ; on y
années après une imprimerie k Coutances (1507).
La bibliothèque d^Avranches est importante ; oi. ^
remarque les mss. de l'ancienne abb. ou mont Saint
Michel, dont M. Ravaisson a donné une description
exacte.
AbrincatuIj Abrincates, *A6pi-pcaToSoi [Ptol.],
peuple de la Lyonnaise 11% qui habi-
tait VAmanckin ou pays à^Aûranches
(Abrincensis pagus).
Abrutium, Abmzzi, les Abruzzes, forment
aui. trois provinces du roy. d'Italie,
habitées au temps des Romains par les
Bruttiens, les Prétutiens, etc.
Absorus, Ausoriensis civitas, Apsorus
tltin. marit.], Osero, île et ville de la
^almatie.
Absyrtides iNsuLiE, gTOu^c d'îlcs de
l'Adriatique, sur la côte illyrienne; la
principale était Crepsa, auj. Cherso.
AbUCINA, VOy.ABUSINA.
Abucinus, voy. Portus Abugini..
Abuducum, Abodiacum [Tab. Peut.], Abdia-
cuM, Fùssen, ville de Bavière, dans l'anc.
Vindélicie.
Abula, 'Aê&uXa [Ptol.], Albula, Albicella,
Avila, ville. a'Espagne, dans la Vieille-
Castille.
Abus, Humber, fl. d'Angleterre; se jette
dans la mer du Nord.
Abusina, Aboona, AvENTiNcii, Castrum
Rauracense, Arusena [Tab. Peut.],
Abensperga, Abensberg, ville de Bavière,
sur l'Abens, près Ratisbonnc.
Abydos, Abydus, Abydum [Plin.], Nagara
Bouroun, ville de THellespont, sur le dé-
troit des Dardanelles (auj. pach. d'A-
natolie).
Abydos, Mand founeh (ville enterrée), ville
d'Egypte.
Ce fut là que M. Bankcs trouva, en 1818, la fameuse
table d*Abydos. — N'est-ce pas VAviduvicus de Pcu-
tinger 7
Abyij^, Abyta Columna [Plin.], sieira de
las Monas, mont aux singes, sur la côte
d'Afrique , vis-à-vis Gibraltal*. On a
donné ce nom égalemeut à la ville de
Ceuta (Septa), où sont les presidios es-
pagnols.
Abystrum, Orstmarso (?), bourg deCalabre^
anc. ville importante des Bruttiens.
AcA, voy. Acco.
AcADEMU JuLu, voy. Heliiestadtum*
AcATJiNDRA, anc. ville de la Lucanie, auj.
Saiandra,
AcAiJVNDRUA, la Salandrella, rivière qui
passe à Salandra, roy. de Naples«
ACAMANTHIS. — ACILIO.
8
ACAMANTHIS, VOy. CyPRUS.
AcANTHOPous, Bomstett, viUe du Wur-
temberg.
AcANTHUS, "AxavOo; [Strab.],ou Apollonu,
Erizzo, ville de Grèce (Macédoine),
près da mont Athos. = Cheriasa oa
Hierisos, autre ville de Macédoine, près
Chalcis.
AcARNANiA, VAcamanie, province de Grèce
0ont un diocèse porte encore le nom ;
, auj. la Carnia et il Despotato, cap. Argos
AmpkHochivm.
AcAUNUM, voy. Agaunum.
AccATUcas, anc. ville de la Bétique^ auj.
Huelma, bourg de l'Andalousie .
Aca, AccTTANA avTTAs, Gades, Cadix, ville
d'Espagne (Andalousie). Voy. Gades,
AcapiTRUM Insula, île San Pietro, au S. de
la Sardaigne.
AccipiTRuii' Insulje, iks Açores (d'açor,
milan, en portugais).
AccrroDUNUM , Ahun, dans la Marche
(Creuse), bourg et anc. abb. de Bénédict.
qu'on appelait le Moustier d'Ahun.
AccmjM, Finiana, pet. ville d'Espagne
(roy. de Grenade).
Acco, AcA, Akka, ou SUJean-d'Acre, ville
de l'emp. ottoman (Syrie); anc. Ptolé-
maxs et Ptolénmde,
AccusiARUM GoLONu, voy. Gratianopolis.
AcEDEs, AcEDUM, Ceueda, ville et évèché
d'Italie (Lombardie).
AcETxuM, AauuM, voy. Asula.
AcERis, Acri, riv. de Calabre.
AcERNUM, Acemo ou Actemo, ville et évè-
ché de la Princip. cit. (roy. de Naplcs).
ACERR.E, 'Ax«PP« [Strab.], Acerra, ville de la
Campanie (Terre de Labour), dans le
roy. de Naples, sur YAgno, détruite
par Hannibal et rebâtie par les Ro-
mains. = Acere, ville de la Lombardie,
près Pavie.
AcESTNEs, 'AxTrjaiyr.; [Arrian.l, AcHATOs, Can-
tara ou Cantera^ riv. de Sicile.
AcBSTA, Egesta, Aceste et Segeste, auj.
CakUatinni, ville de Sicile ; ou, suiv.
Mommsen, Alcamo,
Achaia, Acilea, iEoiALEA, VAchoie, auj.
Livadie, province grec(]ue ; ses douze
États constituent la ligue Achéenne,
détruile l'an 146 av. J. G.: au moyen
âge, une principauté est formée sous
ce nom (1205-1387). VAkhaia actuelle
forme un diocèse dont Patras est le
chef-lieu.
AcHASsu, Achasse ou Achasses, riv. du
bas Languedoc; se jette dans le Rhône.
AcHATEs, riv. de Sicile, auj. le Drillo.
AcÊATius, VEchitz, riv. de Wurtemberg;
se jette dans le Neckar.
ACHATOS, voy. ACESINES.
AcHELous, 'Ax»Xwo; [Thucyd.], Sionaspro ou
Aspropotamoi riv. de Grèce (Livadie).
= VEpidone, autre riv. de Grèce, en
Êtolie, auj. gouv. de Missolonghi.
AcHERHusiA, Ackerhuus, ville de Norvège.
[Chaudou.]
AcHERON, Delichi (en turc : Fanar), rivière
d'Epire (auj. pachalik de Janina), =
Petite riv. d'Italie, dans le Bruttium
(Calabre). On trouve aussi Aqua Ache-
RusiA. == Pet. riv. de VElide (Pélopon-
nèse), app. auj. Savuto.
AcHERONTu, Agerentia [Paul. Diacon.],
ville de la Lucanie orient., auj. Ace-
renza, roy. de Naples, dans la Bost/t-
cote (archevêché).
ACHERONTU ou ACHERONTINA PROVINCIA, la
Basilicaiey partie de l'anc. Lucanie,
prov. du roy. de Naples.
AcHERsuNDA, Akersimdi, île de Norvège.
AcHERusu PALUS, lac FusoTo, entre Cumes
et Misène, dans l'anc. Campanie (Terre
de Labour). = Marais de la Thesprotie,
en Epire, près de Dodone, auj. Cas-
tritza.
AcHETus, riv. de Sicile, auj. Fiume di
Nato.
AcHiLLEA NovA, KiUa, pet. ville de la
Turquie d'Europe.
AcHRiDiA, AcERYs, auj. Oofida, ville de la
Bulgarie macédonienne (pach. de Si-
hstrie). L'empereur Justinien, qui y
était né, l'avait relevée et appelée
Justiniana Prima,
AcHYRUM, Achtyrskqj, ville de Russie^ sur
le fl. Vorsklo, dans l'Ukraine.
AaAcuM, Aq/, bourg de Normandie
(Seine-Inférieure).
Guillelmus de Adaco, 1265.
AciDULiE Antonianue, Tillerbronn, eaux mi-
nérales, près Cologne (Prusse).
AdUA AuGUSTA, Straubingen, ville de Ba-
vière, dans l'anc. Vindélicie.
Aciuo, AciLioNis, Urbs Aiguiluonum, Ai-
guillon, ville de Fr. Voy. Aiguilijonum.
ACIMINCUM. — AD ANSAM.
iO
AoMiscvu, 'Axovpuvxov [Ptol.]^ AcuNUM [Tab.
Peut.], Peteruxa^dein, ville forte de Hon-
grie, sur le Danube ; dans Tanc. Pan-
nonie inférieure.
Aascira^ Acincum Sicambrle, Aquincum,
AU-Ofen, ville de Hongrie (Voy. Aquin-
cum).
AcnnpuM, Acinippo, anc. ville de la Béti-
que, que l'on croit retrouver dans les
ruines de Ronda la Vieja (Andalousie).
AciRis, Agri, riv. de la Grande Grèce,
auj.Calabre citer.
Aas, Ztptçoc [Strab.], Meropu ou Syphnus,
ile de Siphanto, dans l'Archipel, l'une
des Cyclades.
Agis, Aci-Reale, ville de Sicile, au N. de
Catane.
Agis, Jaci ou Ad, riv. de Sicile, près du
mont Etna.
AoTA, Melùs ou Mile, lie de la Grèce (Cy-
dades).
AciTHENTs, Acmnus, Birgi, pet. riv. de la
Sicile, dans le val di Mazara.
AcLEA, JE, Acle, pet. ville d'Anrieterre,
en Gloucestershire et en Norfolk.
AcoiQMUM, AcuioNcuM, Solankemen, ville
de l'anc. Pannonie, auj. en Autriche,
dans la Slavonie.
AcoNA, Aqu£ Saxonicjs, Acken, pet. ville
sur TElbe, près Magdebourg.
AcRA, Hydrus, puis Hydruntum, ville de la
Grande Grèce, près du cap lapyge, aui.
Otrante, Otranio, dans la Calabre cité-
rieure.
AcRA, Arda, anc. ville de Sicile, à l'O. de
Syracuse, auj. monastère de Santa
Maria d'Arcia.
AcRA Iaptgu, cœp Santa Maria ou cap
lapyge, près d'Otrante, dans la Calabre
citer.
AcR£, auj. Palazzolo ou Palazzuolo, ville
de Sicile, au S.-O. de Syracuse.
Acragâs, Agrigentum, auj. Girgenti, ville
de Sicile, sur la pet. riv. qui porte son
nom, Fiume di Girgenti ou Fivme di
Naro.
AcRicoimni [Itin. Anton.], Hereford sur la
Wye, ville d'Anglet., cnef-lieu du Here-
fordshire.
AcROATBos, !\xfcéc«v [Hérod.l, anc. ville de
Thrace, sur le mont Athos, auj. Cima
di Monte Santo, abb. de l'ordre de S.-
Basile.
AcRocERAUNiA , Kimoria ou Khimarola,
ville d'Ëpire, dans le pachalik de Ja-
nina.
AcRocERAUNu MoNTEs, chalue de monta-
gnes en Ëpire, qu'on appelle auj.
Monti délia Chimera ou Chimiaroli.
AcRONius Lacus, en ail. Bodensee ou Bod-
mer, le lac de Constance, en Suisse.
AcROPous, Agropdi, pet. ville du roy. de
Naples (Princip. citer.).
AcHovENTUM, auj. Govemolo (?), pet. vi}le
d'Italie, près de Mantoûe.
AcTANiA, Schelling, île du N. de l'Allema-
gne, dans la mer du Nord.
Acte, anc. nom de VAttique.
AcnuM, FANUM Apolunis Acte, Ano, ville
et promontoire de la Grèce, dans l'anc.
Acarnanie, près du golfe d'Ambracie
(bataille, 31 av. J. C). = La ville cons-
truite sur les ruines d'Actium s'appelle
Preveza [suiv. Chaudon]. = Le pro-
montoire porte auj. le nom de Ca^
Figalo ou Figolo, ou encore Punta de la
Civola.
AcuLA, Aquje TARiNiE, Acquorpendente ,
ville d'Italie, au N. de Viterbe (Ro-
magne).
Acumincum, voy. Acumintum.
AcuMUM, Mansio Acuno [Itin. Anton.],
iEMARORUM MONS, MONTIUUM AdEUARI,
MoNs Adhemardi, Montélimart, ville de
Fr. (Drôme).
Le premier livre imprimé k Montélimart, dont
nous ayons connaissance, est intlt. : U Magnificat
du Pape et de Sainte Mère Église romaine (fHW
Charles Léopard), à Montélimas (sir ),par J. Joyeux,
1386, pet. in-8. Il nous serait cependant impossible
de prouver que ce livre satirique ait été réeUement
Imprimé dans cette ville.
Acls, Mont-Aiguille, dans le Dauphiné
(Isère). = Aiauilles, bourg de France
(Hautes-Alpes).
Acusio CoLONTA> Acusio Segalaunorum,
Ancone, bourg du Dauphiné (Isère).
AcuTi MoNASTERiUM, Antimonasterium, Ey-
moutiers, auj. Émoutier, pet. ville du
Limousin (Haute-Vienne).
ACUTUS, AgUSTUS, AUGUSTIUS, Agotius,
VAgoust, pet. riv. du haut Languedoc;
se jette dans le Tarn.
AcYTHUs, AcYTHos, Melos, voy. Agita.
Adamantta, um, Amantia, Amantea, ville
d'Italie (Calabre citer.).
Ad A^'SAM, localité d'Angleterre que
Cambden croit être Itham-Cester
(comté d'Essex).
11
AD AQUAS. — AD MAUREIM.
12
Ad Aquas. ZarmirZegethuta, cap. de la
Bessarabie (anc. Dacie).
Ad Aquas Gradatas. S. Cantiano, bourg
maritime de la Vcnétie.
Ad Aquas Larodas^ Thermo SELiNumiiE^
Sciacca, bourg de Sicile^ prè» Girgeuti.
Ad Aquilas, voy. Aquujl.
Ad Aquilas^ Aigle (en ail. Eigeïl), petite
ville de Suisse, cant. de Vaud.
Adax, Atax, Adice Fluvius [Frédég.],
l'Aude, û, du Languedoc.
Ad Caballos, Bagnacaballum, Bagna-Cii-
valh, bourg d'Italie, dans la légation
de Ferrare.
Ad Calem [Tab. Peut.1, Ad Callem [Itin.
Ant.], Cagli, ville au duché d'Uroino,
dans l'anc. Ombrie, sur la voie Flami-
nienne.
Ad Capras, Caprje, auj. Capraja, bourg
des États du Pape, dans Tanc. Ombrie.
Ad Carceres, Kersers, bourg de Suisse.
Ad Casas CjKsarianas, S. Cassano, pet.
ville de Toscane, près Florence.
Ad Centuriones, Ad Centenarium [Tab.
Peut.], Ceretum, Céret, ville de France
(Pyrénées-Orientales), dans l'ancienne
Gaule Narbon., chez les Volsques Tec^
tosages.
Ad Cetium Montem, Cilli, bourg d'Autriche.
Ad Decimum, Borghetto, bourg d'Italie, sur
le Tibre, à 10 milles de Rome.
Addua, VAdda, riv. d'Italie, dans l'anc.
Gaule cisalpine, auj. Lombardie; se
jette dans le Pô.
Addua Glarea, Ghierra d'Adda, pet. prov.
de Lombardie. [Ptol.]
Ad Duodecihum, Delme, bourg de Lorraine
(Moselle).
Adellum, Elda, ville et riv. d'Espagne,
roy. de Valence.
Adera, ville d'Espagne, auj. Amposta (?)
(Catalogne).
Aderborna, Aderbom, pet. ville de Pomé-
ranie, sur l'Oder.
Adettauna, Echtemach, ville de Belgique
(Luxembourg).
Ad Fines, Bibrax, Fim^e, Fismes, pet. ville
de Champagne (Marne). (Conc. prov.
a. 881, 935.)
Ad Fines [Itin. Ant.], Fines [Tab. Theo-
dos.], Pfin, bourg de Suisse (Thurgo-
vie).
Ad Fines, la Sirettura, bourg d'Italie,
près Spolète. = Thuin, ville de Belgi-
que (Uainaut). = Torre di Sarracme,
pet. ville de Toscane. = Veillane, bourg
du Piémont. =: Samagtuxr, ville de Hon-
grie.
Ad Flexum, <i>x*Çcv [Ptol.], Ovaru, Ova-
rium, dans la Pannonie supérieure,
auj. Altenburg (en hong. Obar), ville de
Hongrie, sur la Leitha.
Ad Flexum, BidizzoH, pet. bourg d'Italie,
entre Bergame et Vérone. = Rivoltella,
suiv. Bischotf et MôUer.
Ad Fonticulos ou Funtuijos, alla Fontana,
village près Fiorenzola (Toscane).
Ad Gradus Rhodani, les Bouches duRhôîie :
le vocable Gradtis s'est conservé dans
le nom de Gras que portent les divers
bras du fleuve à son embouchure.
Adhelaidis Palatium, depuis Villanova S.
Germant, auj. Franqueville, village près
Compiègne (Oise), anc. palais mérovin-
gien.
Ad Herculem [Itin. Ant.], Portus Hercuus
Labronis, Liburnum, Aîêupvov [Zosim.],
Livomo, Livoume, ville de Toscane.
Deux imprimeries, Pune hébraïque, l^autre ca-
tholique, furent établies dans cette vUle l*an 1650.
Le l«r imprimeur catholique s'appelait Antonio
Santini. M. Ilaym cite un y/61 in-8, Origine de Li-
vomo^ di Niccolô Magri, imprimé en 1647.
Ad Herculem, Carpis, Kapirt; [Ptol.], Car-
poRUM vicus [Amm. Marcel.], Sirpi [Itin.
Ant.], Gran, ville de Hongrie, sur le
Danube; en hongr. Esztergom.
Imprimerie en 1586.
Ad Herculem Castra, voy. Aquincum.
Ad Horrea, à 12 milles d'Antibes. [Itin.
Ant.], Cannes, ville de France (Var).
Ad Inqsa Saxa, Incisa, pet. ville du Pié-
mont, sur le Belbo.
Adjaqi Sinus, golfe d'Ajaccio.
Adjacium, Ursinum, ^occto, ville de Corse.
Ad Jovem, la Sauvetat ou la Salvetat, pet.
ville de Fr. (Haute-Garonne).
Ad Lacum, Lachen, ville de Suisse (canton
de Schwytz).
Ad Lapidem, Stronchan, pet. ville d'Angl.
[Cambden.]
Ad Leucas VII. Geminas, voy. Legio.
Ad Malum, Oulx, pet. ville du Dauphiné
(Hautes-Alpes).
Ad Maureim, ad Mures, Maukirchen, pet.
ville d'Autriche.
!3
AD MEDIAS. — AD SUMMUM PIDUM.
14
Ad Médias^ ïa GrimQia, pet. ville de Tos-
cane, au confluent de la Sesia et du Pô.
AdMoniua [Tab. Peut.], Moneglia, bourg
d'Italie, près Gènes.
An MoN-TEM, Amœntts Mons, Ammen ou
Ambden, bourg de Suisse.
An MuRos, MiîRoaNCTA [Amm. Marcel.],
Sumerzim, pet. ville de Hongrie, dans
Tanc. Pannonie infér.
Ad Noxum, Melegnano ou Marignan, pet.
ville du Milanais. = Mestre, bourg de
la Vénétie.
Ad Noyas, Porto Cesenatico, pet. port sur
l'Adriatique (Italie).
Ad Octavum, Ripula, Rivoli, ville du Pié-
mont. = Saltara, village de la Lombar-
die, au N.-O. de Vérone.
Adonum SoLENuif, Adon, cbàteau de Hon-
grie, sur le Danube.
Ad Palatium, Palazzo, ville du Tyrol, près
Trente, sur TAdige.
Ad Perticas, village près Pavie, sm], Santa-
Maria délie Pertiche, avec une basilique
bâtie par la reine Roselinde.
Ad Pontem, Paunton, ville d'Angleterre
(Lincolnshire).
Ad Pontem ou Pons Mûri, Murau, ville de
Styrie.
Ad Poîn-EM ïsis, Ibissa [Tab. Peut.], Ips,
bourg de la basse Autriche, sur le Da-
nube.
Ad Portum [Itin. Aq. Apollin.l, à xxni m.
de Gadès, auj. Chiclana (?) oourg près
Cadix (Andalousie).
Ad Portum Dubris [Itin. Anton.], voy. Do-
ROBERNIA.
Ad quatuor Rotas, Vierraden, ville près de
Brandebourg, dans l'UckermarK (Mar-
che de l'L'cker).
Adrabj; Campi, anc. district de la Germa-
nie, auj. Dat-Marchfeld, en Autriche.
Adrana [Tacit. Ann.l, Adranus, VEdder
ou VEaer, riv. d'Allemagne; traverse
la M'estphalie et la Hesse. .
Adraste, St'Oswaid, bourg de l'Autriche,
dans l'anc. Norique.
Adran'um. 'a^oaWv [Diod. Sic], Hadranum
[Sîlins], Aaemo, ville de Sicile au pied
de l'Etna.
Adru, AUri, ville du roy. de Naples, fon-
dée par Adrien (Abruzze ultér.).
Adria, 'A^pta [Strab.], Atria [Plin.], Adria,
ville de la Vénétie, dans l'Est de Rovigo.
ADRLfi ScopuLus, Pelagosa, pet. île de
l'Adriatique, près Venise.
Adrianopous [Amm. Marcel.], 'A^ptavoûwoXiç
[Zosim.], Orestias [Zonar.], Mua, anc.
ville de Thrace, chef-lieu de la prov.
appelée Hœmimons; auj. Andriîwple
(en Thrace, Uscudama; en turc, Eder-
néh; en allem., Adrianopel) ; cap. de
la Roumanie, sur la riv. de Maritza
(l'anc. Hebrus),
Les Juifs introduisirent rimprimerie dans cette
ville au milieu du xvie siècle. Le Dr Cotton cite un
livre imprimé à Andrinople, en 15M , qui se trouve
. dans la biblioth. Oppentaeim. {Typogr, Gaz., p. 5.)
Adruticus Sinus, 'Aâ'piaTixô; [auxc; [Strab.,
IV], Hadria, mare Adrianum Cicér.],
MARE SupERiii [Lucan.], Golfo ai Vewe-
zia, la mer Adriatique.
Ad Rubras, Cabecas Rtddas, village d'Es-
pagne, en Andalousie.
AdRUMETUM (anc. ADRYMÈ,'A5'pup.yî,HADRIT0),
sous Trajan, Concordia, et sous Justi-
nien Justiniana Secunda, Susé, auj. Ha-
mamet, ville de la côte Nord d'Airique
(Tunisie). == On trouve également
au moyen âge Sousah, Sassa Nigra et
HerkJa.
Ad Saunas, SATJNiE, Spotana, pet. ville
d'Italie (Abruzzes).
Ad Septem Aras [Ilin. Ant.], Azumar, ville
de Portugal, près Elvas.
Ad Sextias, Sesti^e, Rocca di Fiumesino,
bourg de la Marche d'Ancône (Italie).
Ad Shanum, Albrac, village de Roucrgue
(Lot), qui s'est appelé aussi Pradès d'Aur
broc.
Ad Stabulum, le Boulou ou Elbolo, village
de France (Pyrénées -Orient.), dans
l'anc. Gaule Narbonnaise.
Ad Statuas, Oliva, pet. ville d'Andalousie^
au N. d'Alicantc.
Ad Statuas Colossas, Colœz, ville de Hon-
grie, sur le Danube.
Ad Summum Arnam, Somme-Ame ou Som-
meranie, village de France, à la source
de TArne (Marne).
Ad Summum Axonam, Somme-Aisne ou Som-
maisne, village du Barrois, à la source
' de l'Aisne (Marne).
Ad Summum Bionam, Somme-Rione, pet.
village de Champagne, à la source de la
Bione, rivière qui se jette dans l'Aisne.
Ad Summum Pidum, Somme-Py, bourgade
de Champagne, anc. baronnie (Marne).
15
AD SUMMUM SARTHAM. — ^DUÏ.
16
Ad Sitmmum Sârtham^ Somme-Sarthe, village
du Perche, à la source de la Sarthe
- (Orne).
Ad Summum Suppiam, Somme-Suippe , vil-
lage de Champagne, à la source de la
Suippe, pet. riv. qui se jette dans
r Aisne (Marne).
Ad Summum Turbam, Somme-Tourbe, village
de Champagne, à la source de la Tourbe,
affl. de 1 Aisne (Marne).
Ad Summum Vidulam, Somme-Vesle, villaçe
de Champagne, à la source de la Vesle
(Marne).
Ad TRES Lares, BIediolarium [Ptol.], auj.
MiiUaren, pet. ville de la Frise.
Ad Tricesimum [Itin. Anton.], Tricesimo,
ville d'Italie (Frioul).
Ad Tropj:a, ville des Bruttiens dans la
Grande-Grèce, auj. Tropia, dans le roy.
de Naples.
Ad Turrem LiBissoNis, Porto Torre, bourg
de rile de Sardaigne.
Ad Turres, Taurucum, Tauryacus, Tauria-
cuM viuji IN FiNiBUs Carnutum [Charta
reg. Bosonis, a. 881], Toury, bourg de
la Beauce (Eure-et-Loir).
Adua, Adduas, Indus, ÏAin, rlv. de Fr. ;
se jette dans le Rhône.
Aduaca, voy. Aduatica Tungrorum.
Aduallas, Alpes Summ^, voy. Alpes.
Aduatica, voy. Antuerwa.
Aduatica Tungrorum, voy. Attuatuca.
Aduatici , Atuaci, Catuatici [Caes.
Comm.J, peuple de la Gaule Belgique,
habitant ce qui forme auj. le territ. de
Namur, et partie du dép. du Nord.
Aduaticorum oppidum, Atuatica, Namur-
cuM, Namurum, Namur, ville de Belgi-
que. — « Egregie natura munitum oppi-
tt dum... altissima rupes, » dit Caesar.
Cette description des Commentaires
s'applique beaucoup mieux à Namur
qù à Douai ou à Anvers, comme l'ont
pensé quelques géographes.
Suivant MM. Temaiix. et Gotton, le 1er livre im-
primé i Namur serait intit. : Synodi diacetani na-
murcensis, ISamurci, 1639, in-4. Un livre publié
au XVI* siècle dans cette ville, sans date, figure
dans plusieurs anciens catalogues; c'est le recueil
des Coutumes et ordonnance» du pays et comté de
Namur, in-ft, mais nous ignorons son lieu dMm-
pression.
LMntroducUon de Pimprimerie eut lieu à Namur
en 1610, nous écrit M. Goihier, libraire érudit de
Liège; le nom du premier imprimeur est Henri
Furlet, et voici le titre d'une de ses premières im-
pressions : la Fie du glorieux S» Gérard, abbé de
Broigne, tirée des escrits du I?. P, Ribadeneyra,
prestre de la Compagwe de Jésus, par Fr. Gouris,
prieur de Vabb, de S. Gérard. — Mamur, H. Furlet,
t. d. in-12, de S2 p. avec approb. du 1*' sept. 1618.
Adula, Adualla, Adyla, («pc; t«v "A-Xiricuv
[Ptol.], groupe de montagnes alpestres
qui renferme le Saint-Gothard, le Fo-
gelsberg, le Grimsel, etc. Voy. Alpes.
Adullia, Adlulua, Douriers, village de
Picardie (Somme).
Aduncum, Adoncum, Adonco, village sur le
lac de Côme.
Adura, voy. Aeria.
Adura, Adurus, Aturis, ^ÀToupi; [Ptol.],
Aturrus [Auson.], VAdour, fl. de Fr.
(Basses-Pyrénées).
Adurni Portus [Notit. imper.], Edering-
ton, pet. ville d'Angleterre.
Adurus, voy. Adura.
Adus, voy. Addua.
Adyersa, Averso, pet. ville du roy. de Na-
ples, près Capoue.
Ad Vicenas, voy. Vincepw^.
Ad Vicesimum [ïtin. Anton.], Mendoloia,
bourg de la Terre d'Otrantc, au fond
du golfe de Tarente.
Ad Vicesinum .[Tab. Peut.], Arignano,
bourg des États Pontificaux, à 20 m.
de Rome.
AdvocatoruM Terra, le Voigtland, prov.
de Saxe (?).
iEA, île du PontrEuxin, auj. Sataheîla,
dans la mer Noire.
iEAS, voy. Aous.
iEBUD-€,.EBUDES, Hebrides insulje, Ubs Hé-
brides, sur la côte N.-O. d'Ecosse.
^Ebura, Atêoupa [Strab.], ville de la Tarra-
conaise, auj. Talavera de la Reyna
(Espagne). — Sans doute la Libora de
Ptolémée?
iEcAE [Tab. Peut.], Ecae [Itin. Anton.],
ville des Hirpins, en Italie, auj. Troja,
dans la Capitanate.
iEcLANUM [Itin. Anton.], ^Eculanum, aîjwu-
x«vov [Ptôl.], ville des Hirpins, ruinée
par Sylla. Les géographes sont divisés
au sujet de l'emplacement qu'occupent
ses ruines : suiv. lea uns c'est à Fricenti,
dans la Princip. ultér. ; suiv. d'autres à
Mirabello, près de Bénévent, qu'on re-
trouve ces débris.
iEDui, peuple qui tenait le premier rang
parmi les nation^ gauloises (jEdui quo-
rum in omni Gallia summa est authori-
17
iGDUNUM. — iCMILIANI.
18
tas, dit César) ; Plutarque les appelle
'A^iX^t 'p<dua{e«v : ils habitaient une par-
' tte de la Bourgogne et du Lyonnais^ le
Forez, le Beaujolais, la Bresse, le Ni-
vernais, etc. Parmi eux on trouve :
.€dui Alexienses, habitant VAuxois (en-
virons de Semur); — iEoui Ambarri,
terril, de Chalon-sur-Saône; — iEDUj
Lkgones, lerrit. de hongres ; — iEDUi
LuGDCNENSEs, le Lyonnois ; — iEDUi Ma-
TiscoNENSEs, le Màconuais ; — iEnui Mor-
vLVNi, le Morvan ; — JEdvi Nivernenses,
le ytremais, etc.
.Cdutçum, voy. NrvERNUM.
.Cdcorcm Civitas, voy. Bibractum.
jïIeta, voy. Cajeta.
.Cg££ Macedonls, kiyuLl [Diod. Sic],
Arrxtat [Plol.], Edesse, capit. de l'Ema-
thie, aLU}.'Moglena, dans le pachalik de
Saloniki. = Pendant les croisades elle
s'appelait Eoehes.
.Cgates, iEoADEs, Mgusm, Aî^ffai [Polyb.],
Lnsul-e, Favillana, Levenza, Maretamo,
groupe d'iles à l'E. de la Sicile.
.Egeta [ïlin. Anton.J, Egeta [Tab. Peut.],
'E-pira [Ptol.l, Viteslaw, ville de Servie,
dans Tanc. Mœsie supérieure.
.€jgevu, voy. Mare iEcEUM.
iCGiALEA, anc. ville de l'ile d'Amorgos,
dans TArchipel, auj. Hyali. = L'Achaîe
propre, auj. Marée,
JEIgiba [Plin.], yEciDiA, iEoiDis Insula
[Inscr. Gruter.], Justinopous, auj. Capo
d'ïstria, anc. capit. de l'Islrie véni-
tienne, auj. Illy rie autrichienne.
iEGnK)RA, VEider, riv. du Holstein.
iEGH-A, i£GU.IUM, iEciLON [PHo.], Aî-yiXov,
C\PRARU [Plin. , p. Mêla] , Gaprasia
[Varro], Capraja, Caprée, île de la côte
d'Italie, au N.-O. de l'île d'Elbe.
.CGnx\, ktyiXoL, Cérigotto, l'une des îles
Ioniennes.
iEGJLiusf, Capraria, Cabrera, île faisant
partie du groupe des Baléares.
^£GiLnjM [Itin. Anton.l, Igujum [Cœsar],
Gigliû, île de la Méditerranée, sur les
côtes de Toscane, à l'E. de l'ile d'Elbe.
JEj&isky K\y.rny CEnone [Plin.] , CEnopta
[Ovid. Metam.l, Myricioonia, auj. Egina
ou £ngta, lie de la Grèce, dans le eolfe
d'Egine {sirms Saronicus), près de la
côte de llorée.
En 18S0, InAeteê du Gouvernement et de l'Aisem-
Me dm vaf», ta HponiTixà Tf^; iv 'Apysl avve>.eû-
ceco;, et les Devoirs du capitaine de navire, rà
Xp«Y) ToO TcXoiop/ou, in-8*, y furent imprimés avec
les caractères envoyés par A. F. Didot, sur la de-
mande de Capo dMstrias.
Avant de s'établir à Athènes, André Koromélas
installai .i^ine Pimprimerie que M. A.Firmin Dldot
lui avait envoyée en 1834. Néophytes Ducas y Ût
imprimer une collection de classiques grrecs, avec
traduction et commentaires de lui, en l'année 183^
"OixTjooc, V Iliade et VOdytUe^ avec commentaires,
0 voK in-8o. La dédicace, en vers grecs, est
adressée à GanaHs. — EùpiTctôr,; avec commen-
taires, 6 vol. in-8o et la dédicace en vers k Eynard.
En Tannée 18S5, Soçtorrn;, ou Recueil de discours,
opinions, etc., émis en diverses occasions, par
Néophytos Ducas, 2 vol. in-S». — nav-y]Y\)pt<rr7)c,
Mélanges et traductions, par Néoph. Ducas, 2 vol.
in-8o.
itciNiuM, Armiro, ville.de Thessalie (pa-
chal. de Janina).
iEcniA, Aî^tipa [Polyb.], Xylocastrum, auj.
Xylocastro, ville de Morée.
iEciRos ou iËGiRUM, Ai-iftpo;, anc. ville de
l'île de Lesbos (Mételin), auj. Gemia,
iEGiRTius, iEcYRCius, le Gers (Giers), riv.
de France ; se jette dans la Garonne.
iEoissus, Ai-)fia<jo;, Tatzà ou Saczi, ville de
la Bulgarie, sur le Danube, dans l'anc.
Mœsie super.
iEGiTUA ou Canote, Cannes, ville de France
(Var).
Imprimerie en 1785.
iËGiuM, anc. ville de la ligue Acbéennè^
dont on voit les ruines près de Vos-
tilza (Morée).
iEoLESBURGus, Ayîssbury, bourg d'Anglet.,
sur la Thame.
le snppl. au Typogr. Gazetteer donne Tan-
née 1778, comme date de Tintroduction de Timpri-
merie dans cette ville.
yEcos PoTAMos, Indjé Limen, fl. de Thrace
(Houmélie).
iEGUAxNA JuGA, Ics moutagnes de S&rrente,
dans la Tene de Labour.
^GUSA, Capraru, Eax)ignana, Favillana,
l'une des îles iCgates (Sicile).
jEgyptus, Aeria, Nesambobolos, Myara,
Mazor, Ogygu, IIoTap.ia, V Egypte (Mis-
raïm).
iEi3URGUM, voy. Alburgum.
iEuA RicciNA, Helvia Riccina, anc. ville
du Latium, dont les ruines subsistent
encore sous le nom de Redna Rovinata,
non loin de Recanati, dans la Sabine.
iEMARORUM MONS, VOy. AcUMUM, .
iËMATuiA, voy. Macedonta.
/Cbiiuant (S.) EccLEsiA, Saint-Émilion ,
bourg de France (Gironde).
i^
iEMIUANUM. — iESERNIA.
20
iCMlLIANUM RUTHENORUM y ÀMILHANUM y MlL-
UADUM, Milhau, ville de Fr. (Aveyron).
SuiT. M. Tcrnaux, rimprimerie, dans cette Tille,
ne date que de l*an xiii. — Œuvres paloises de
Claude Peyrot, Millau, Pierre Cbanaon, an xiii*,
(1S05] in-S.
AMINES PoRTus, Rade de Brusc, en Pro-
vence (Var).
iEniNiuM, Agveda, bourg d'Espagne^ dans
rEstramadure^ près Talabriga.
i€)MODJE Insul-e, Ues Shetland (Ecosse).
iCMOD£ Occiput insul^, Ues Hébrides
(Ecosse).
iEMONA, iEMONA PaNNONIORUM, CoLONIA
Taurist.orum, Laracum, Laybach (en
ital.^ Lubiana), ville de la Garniole.
Imprimerie en 1578 [Dr Gotton] , mais nous con-
naissoni un livre qui, selon toute apparence, est le
premier réellement imprimé dans cette ville ; en
voici le titre exact : Auspergy [Herbardi Baroni»)
Vita et mors, ad salut em et commodum Patriœ
transacta et in Corvatia extremis finilms ad BU'
datshkum X. Kal, oct, in prœlio ado. Turcas.,.
çloriosissime appetita, a G, KMsl de Kaltenpntn
descripta. Labaci,* 1575, in-4.
i€)M0Nu, voy. Thessaua.
i€)M0Nu Nova, Città Nuwaj, ville de l'istrie
(roy. d'Illyrie). — Les ruines s'appellent
encore Emonia Rovinata.
^NARiA, Inarime [Virg.l, PiTHEcusA [PUn.],
• niftfjxouffai [Ptol.], l lie d'Ischia, sur la
côte napolitaine.
Aenhoîjiu, Aenhoîm, ville de Danemark
(lie de Laland).
Mmxy Moncastro, ville du pachalik de Sa-
loniki.
iENiPONs, voy. OEnipons.
iEmPONS INFERIOR, VOy. (£Nn>ONS INFERIOR.
.€xNOxNA [Plin.], Aivwva [Ptol.], iVbna, ville
de Dalmatie.
/Enos, Aivc^ [Herodot.J, ville de la Thrace
(Houmélie), que les Grecs appellent
Enos et les Turcs Ygnos,
yENOsTADiUM, Instadt, pet. ville de Bavière.
iEMJs, OEnits, Aivcç [Ptol.], VInn, riv. du
Tyrol, affluent du Danuoe.
iEoiJiE Insul.€, aî Aîo'Xoy wci [Strab.], He-
PHiESTIADES [Pliu.J, LiPARiEORUM INSULA
[Plin.], Ues de Lipari, au N. de la Si-
cile.
iEFEA, Sou, SoXoi rptol., Strab.l,auj. So/ia,
pet. bourg de l'île de Canaie. Le lan-
gage barbare des habitants de cette ville
a donné lieu à la locution de solécisme,
icXcucuraoç; et sans doute le mot créti'
nisme est puisé à la même source ; il
signifierait esprit créUHs,
iEouA, vicrs AcQUENSis, Vico Eqiietise ou
Vico di Sorrento, pet. ville du roy. de
Naples (Terre de Labour).
Nous connaissons plusieurs livres imprimés à Vico
Equensoenl585:c*estd*abordunrarein-8, intit.: Re-
pliea di Camillo Pellegrino alla Risposta degli Ac-
eademici delta Crusca, fatta contra il dialogo dell*
Epica Poesia in difesa, corne e* dicono, dell* Or-
lando Furioso dcli Ariosto,
Puirun second intit. : Rime et versi in Iode délia
/(/. Giovanna Castriota Corrafa duchessa di \o-
tera,... saitte in lingua toscana^ laiina et spa-
gnuolà da diversi et race, da D. 5. de Hlonti. Tn-4.
Et enfin : le Lagrime di San Pietro, di Luigi Tan^
siUo, in-A. avec l'ancre Aldine ft la fin.
iEQUA Bon A, Cowia, bourg de Portugal
(Estramadure) .
iEguiNocnuM [Itin. Anton.], Fischamend
ou Vischmund, ville de l'aoc. Pannonie
super. (Autriche), au confluent 'de la
Fischa et du Danube.
iEouoLEsniA, voy. Engousma.
iEoruM, colonie romaine dans la Dalmatie
Mérid., auj. Cluzzi, bourg d'Illyrie.
iEOUUIf FaUSCUM, COLONIA JUNONIA , FaLE-
RiuM, <l»a>ipicv [Strab.], Fausca [Solin.],
auj. Castellana ou Civita Castelîasia,
ville d'Italie, dans la Légat, de Vi-
terbe.
•
iEouus TuTicus, anc. ville des Hirpins, auj.
Ariaîio (?) dans les Abruzzes.
Aéra, Aerea, Ayr, .ville d'Ecosse (voy.
Ercojena).
Aereus, VAyr, riv. d'Ecosse.
Aeria, Aru, Atrehatum, Heria, Atura,
Aena, Aire, ville de France , sur la Lys
(Pas-de-Calais).
Imprimerie en 168£i. — Summairc ou abrégé des
indulgences accordées par les Souverains Pontifes
à la Confrérie de Vordre de la très-saincte Trinité
et rédemption des captifs. — Aire, Qaude-François
Tulliet, 1684. In-18 de 68 p.
M. Morand cite un autre livre sorti des presses de
TuUiet, cette même année 1684 ; c*est un in^i,
intit : « B, Bomard's Christian Ûuty.»
En 1764 [Rapp. Sartines], un seul libraire existe
à Aire, François Gheradi, natir de Nantes ; mais il
n*y a plus dMmprimeur. L*arr6tdu conseil du 12 mai
1750, qui avait réduit A quatre le nombre des impri-
meurs pour TArtois, deux à Arras et deux à Samt-
Omer, avait supprimé toutes les autres typographies.
Aeru, voy. Creta.
Aeria Vocontiorum, voy. Vasio.
Aerwilra, Villa, Aerwilre, Aertveilei\
bourg sur la riv. l'Ahr, dans la Prusse
Rhénane.
iEsAR, iEsARUs, Aîoopo; [Stiab.], VEsaro,
riv. du roy. de Naples (Calabres).
iEsAR [Ovid.], le Serchio, riv. de Toscane;
se jette dans l'Arno.
iEsERNiA [Sil. Ital. — Itin. Ant.], Atotpvta
21
.€SICA. — AGAUNUM.
22
[Strab.]^ ville des Samnites> auj. Jser-
nia, au pied des Apennins^ dans le roy.
de Naples.
L*iinprfmerie existe dans cette TiHe en lOftA, et le
premier tjpoprapbe se nomme Camillo Cavallo;
loki le titre da lirre : Memorie Isiariche del Sannio^
ddamato oçqi Prineipato uUra e parte di terra di
iMBorOy in V iibri, da Gior. Viocenzo Qarlanti. —
Iscniia,16M, ia-fol.
iEsicA, Netherby, ville d'Angleterre (Cum-
beriandshire).
Msis, VEsino, riv. d'Italie; séparait le Pi-
cenum de l'Ombrie.
J£sis, AEsnTH, Aexium^ Essium, lest, ville de
la Marche d'Ancônc (Italie).
Imprimerie en 1472. — La comedia di Dante
AUeghiert di Firenze à la fin :
ExpliciL liber. Dantis. im
pressTs. a. mag^stro. Fede
ricow Teronensi. m. cccc.
Lxxii. Qrintodecimo. .A
lendas. avgYSti.
iB-à (et non pas pet. In-foU, comme le dit Voipi
dbns son catal. des éditions du poëte), de 210 ff. à
SS Hg., inq»r. en car. rom. très-élégants, sans ch.,
réd. ni sisnattires.
Cette émtion,d*ane rareté insigne (nous n'en con-
misaotts qoe trois exeropl.), est sans nom de lien,
mais tons les bibliographes s'accordent à la recon-
naître comme le premier livre imprimé à lesi.
Frédéric de Vérone , ou Federicus de (}omitibas
de Verooa, titre qu'il s'attribue dans la souscription
d*im opusc de Nie de Auximo, inUt. Spiriiualis qva-
drifA, imi^ime en 1475 et date de cette ville
oDlîTre important : jEgid, Alvarez Carilto de
AilbtmoZp EpiMc, Salrieruis^ liber Canstitutionum,
in-4.
jEsthonia, Aestia, VEsihonie (en allem.
Esthland), prov. de l'empire russe.
£sncxiivi\m, Sommerfeldt, ville de la Neu-
mark (Autriche).
iEsnvAUCM IN Carnu, Estival en Chamie,
village près de Chémiré (Sarthe).
iEsTUARTCM Abum, voy. Abus.
iEsTUABiUM s. Georgu^ Sinus Sabrin^e, 2a-
CptacvA [Ptol.], BIanica Bristouensis, Ca-
nal de Bristol, entre l'Angleterre et
l'Irlande.
jEstlaaium Varj:, Mwrray-Fyrth, golfe de
Murray (Ecosse). — Fj^rth vient de fre-
twn.
MimxLLK IPlin.l, klBaXid [Strab.l, Iloa,
Ilva [Tit. Liv.], 'IXovaJPtol.], ïik d'Elbe
(en ital. Elva), île de 'Toscane, au milieu
du canal de Piombino.
Résidence impériale du H mai 1814 au 26 février
191 &: Napoléon y lit imprimer les proclamations qui
précédèrent les Cent Jours.
JETBtOÂ, voy. Hadru.
iEnuA, Alteia^ YAuUhie, pet. riv. de Pi-
cardie.
JErjUk, Aîvta. [Théocr.], Ar-nm [Diod. Sic],
le mont Etna ou mante Gibello, dans le
val di Demona (Sicile).
iExNA [Anton. Itin.] , jEtnense Oppidum
S Diod. Sic.],ÏNNESA,*lwrioa [Strab.], ville
[e Sicile, au N.-O. de Gatane, auj. San
Nicolo de Arenis (?).
ifiTNA Tellus, la Sicile,
iEioNU, iETHONU, Etona, Etm, ville d'An-
gleterre (Buckingbaiùshire). Célèbre
collège fondé par Henri VI.
Par les soins de sir Henry Saville, une imprimerie
fut établie en ce collège, et l'an 1007, sous la direc-
tion de Jobn Norton, l'imprimeur, il y publia plu-
sieurs ouvrages grecs; les charmants caractères
dont il fit usage, caractères que leur extrême élé-
gance fit appeler ihe SUver Letter^ devinrent, à la
mort de sir H. SaTille, la propriété d'un imprimeur
d^Oxlbrd, nommé Tumer.
La publication la plus importante de Jobn Norton
fut la première édiu collecUTe des oeuvres de saint
Jean Qirysostome, 8 vol. in-fol., qui fut donnée en
1012; l'impression en avait été commencée deux
ans auparavant. [BeloC, Anecd. of Litler.]
iExuATicus Vicus, Tavetsch, bourg de
Suisse.
Agabra, pet. ville de Ta Bétiquc, auj. Carba,
' en Andalousie.
Agara, voy. Egra.
Agasus, anc. port de mer d'Apulie, auj.
J*or<o GrcBco, dans la Capitanate.
Agatha [Plin.], nommée par les Massi-
liens 'A")faWjTÛxirj, Agatha Massiliensium in
Tectosagibus , S. Agatot urbs [Ai mon].
Agate, au vra« s., anc. ville desAtacins,
auj. Agde, ville de France (Hérault).
Imprimerie en 1510 : Breviarium ad vsum bea-
tiMimi protomartyris AgatM diœcexis patroni.
— Impressum cura 5 industrie magistri Johafiis
Belo ciuitatis valentinefl. impressoris. Anno dfii
M.V.C.X. 5 die. XV. mensis Julii. Pet. in-8 golh.
car. rouges et noirs, viii-491 ff.
Ce Jean Belon avait également des presses à Va-
lence en Dauphiné, sa patrie.— Voy. Valentia.
Agatha, Blascon, Onis [Plin. m], île de la
Méditerranée, sur les côtes de la Gaule
Narbonnaise, auj. Brescon.
Agathopous, fanum Sanct^e Agath.e, auj.
S. Agata di Goti, pet. ville du roy. de
Naples, dans la Princip. ultér.
Agathyrilm, anc. ville de la Sicile, auj.
Capo d'Orlando',
Agathyrsa, Agathyrna [Itin. Anton.], 'A-ya-
Oupvcv [Strab.], San Marco, pet. ville de
Sicile, sur la côte N.
Agaunum, Acatjnum, Acavno, Acavnensis
[monn. mérov.], Saint-Morisse de Gau-
NEs EN Chablies [Chron.], Saint-Maurice
en Chablais, ville de Suisse (Valais);
abb. de Bénéd., fondée au iv* s. (vers
375), en mémoire du massacre de la
légion Tbébaine, en 286.
23
AGEDUNUM. — AGESINATES.
24
Agedunum, Acitodunum, Ahun, pet. ville
de FniDce (Creuse).
Ageium, Ay ou Ai, bourg de Champagne
(Marne).
Agelu, CHnchamps, village de'Normandie
(Calvados).
Agelocum [Anton. Itin.], Çegelocum^ Litt-
leborough, ville d'Angleterre, dans le
Nottinghamshire.
Agendici:m TCœsar], Agedincum Senonum,
'A'pi^'ixcv [Ptol.], Agredicum [Itin. An-
ton.], Metropous Senonle, ou Lugdc-
NENSIS QUART^E [Notit.] , SeNONI [Eu-
trop.], Senones [Amm. Marcel.], Seno-
NiCA Urbs [Greg. Tur.], Senonas CivrrAS
[Frédég.l, Sens, anc. cap. des Senofies,
archevécné (Yonne).
M. Bninet cite : la Complainte de monsieur le
Cul contre les inventeurs des Vertugalles, — A
Sens, par François (iirauU, demeurant à renseigne
du Bœuf Couronné, 1552, peu in-8.
Le second lirre imprimé dans cette ville serait :
Antiphona>'tuê ad ritum et consuetudinem Se-
nonensis Ecelesiœ,- — Vénale reperitnr Sefi. in
»dibus Joafiis de la Mare, ad insigne AquUe iuree,
in Vico Maiori commorantis. 1554. — A la fin : Inv
prime à Sens par Françoys Girault, imprimeur,
pour Jehan de la Mare, marchant, demeurant audit
Sens, en la grand Rue , à renseigne de Laigle d*or.
1554; gr. in-fol. (sur Télin, à la Blbl. impér.).
Le troisième livre imprimé dans cette ville est :
CocsiTiiES du BaUttage de Sens et andis ressorts
d'ire/My...— à Sens, de Tiraprimerie de Gilles Riche-
boys, pcLl in-A, 1556 (sur \élin, à la BibL Impér.).
On a cru ft tort k une édition de 1555.
Et le quatrième : Evangetionnn liber, quœ inEc-
elesia Senonensiet tôt a aiœcesi, sinçulis totiusanni
diebvs, inier missarum solennia dtctmtari soient,
— Excudebat Senonib. ^Ivgidius Eichebois, anno
Dom. HDLX. — lu-foL (sur vélin, à la Bibl. impér.)
Les imprimeurs sénonais qui mutent une men-
tion sont Jean Savine au xyi« siècle et Prussurot et
Niverd au xvii*.
L'Ageicdicum des Commentaires de César est-U
Sens ou Provins ? Nous nous gardons bien de tou-
cher à cette question controversée, et nous ren-
voyons aux nombreux mémoires publiés à ce suJeL
Agennapil'm, Genappes, pet. ville de Bel-
gique (Brabant méridional).
Agensensis, Aginxensis Pagus, VAgénois,
district et anc. comté de la Guienne
(France).
Agenxo, Agenntm [Auson.l, Aginnum [Itin.
Anton.], Agesinatium, Civitas Aginnen-
SI m. Urbs Nitiobrigum, AGmuM [Greg.
Tur.J, Agen, ville de France (Lot-et-
Garonne).
Nous ne pouvons affirmer que rintroductiaa de
rimprimerie dans cette ville ne remonte pas plus
haut que Tannée 1545 ; généralement, dans les villes
de France, rexercice de Part typographique est
Provoqué par les municipalités et phu souvent par
influence cléricale. 11 nous parait donc asses dif-
ficile d^admettre que le premier livre sorti des
presses d*Antoine Reboul, k Agen, soit un poème
Italien ; il fatat i^uter cependant que l^auteur de ce
poème, qui s*était réfugié dans cette ville avec les
membres de la funille do célèbre César Frégose,
dont il avait été le serviteur et Pami, devint, malgré
quelques peccadilles de Jeunesse, entre autres la pu-
blication antérieure de poésies passablement obscè-
nes, devint, disons-nous, évéque d*Agen en 1550, et
qn*il avait pu certainement présider, quelques années
auparavant, k Torganisation d*un établissement typo-
graphique dans la résidence qu*il avait choisie. Ôuoi
qu*il en soit, Yoici le titre exact du livre qu*U fit
imprimer en cette année 1545 :
— Canti Xi de le Lodi de la S. Lucretia Gonzaga
di Gazuolo^ e del vero Amore, col Tempio di Pu-
dicitia, e con altre Cose per Deutro poeticamente
deseritte lin Ottava Rima), — Le 11 l. Porche da
esso Banaello cantate ne la Nativita del S. Giano
primogenito del 5. Cesare Pregoso e de la S. Cos-
tanza Rangona sua consorte. — Si stampauano in
Guienna ne la citti di Agen per Antonio Reboglio,.
1545, peu in-ft" de 203 ff.
Le cataL de S. Richard Heber, dont nous sommes
bien loin de vouloir garantir Tinfaillibilité, nous
annonce une édition des poésies d*un certain Michel
Vérin : Miehaelis Verini dislUha de MorUms,
Agennii, 1542, pet. in-8, qui serait le plus ancien
livre imprimé k Agen, signalé Jusqu'à présent, si Ton
admet Texactitude du renseignement.
Nous trouvons en 1547 le nom d'un imprimeur
nommé Villote, mais peut-être n*était-il que libraire :
Statuta (Aginensia) et constitutiones synodales,.,
édita et promutgata, anno 1547. — Aginni, Villote,
1547, hi-4 (P. Le Long, 1. 6311). Dans sa dédicace au
cardinal de Lorraine, évéque d'Agen, le rédacteur
de ces constitutions nous dit qu'elles avaient déjà
été imprimées.
L*état de la librairie dressé en 1754 par ordre de
M. de Sartines nous apprend qu'à cette époque il
existait à Agen trois libraires, Raymond Cayau, Jean
Ëoê et Jean Noubel, mais que celui-ci était seul im-
primeur, conformément aux ordonnances de 1739
et de 1750.
Parmi les impruneurt d*Agen, dont nous pour*
rions donner les noms, nous ne citerons, comme
dignes de mémoire, que Pomaret, qui figure à la
fin du XVI* s., Jean Fumadères et surtout Thomas
Gayau (1638, 1606).
Agenoa, vov. Hagenoa.
Agerana Valus, Agerentkal, aui. Geren-
thal (en fr. Val Geren), vallée de Suisse
(canton de Vaud).
Ager Antuatum, le Chablais, prov. de Sa-
voie, au S. du lac Léman. Voy. Cabal-
ucA Provincia.
Agerentia, AcHERONTiA [Procop.], Ace-
renia, ville du royaume de Naples, sur
le golfe de Tarente (Basilicate).
Imprimerie en 1688. [Haym.]
Ager Fontanensis, Saint-Martin de Fon'
taine, bourg de Fr. (Khoiïe),=z Fontaine,
village de France (Saône-et- Loire).
Ager Macucensis, Massy, bourg de Fr.
(Saône-et-Loire). Voy. Macuclti.
Ager Marianus, Ager Marle, Manager,
ville du Jutland, sur le Mariagerfiort.
Ager Segusu>x^s, le Forez, prov. de Fr.
Ager Vuoln agen sis ou Vulnucus, Vannas
ou Vonnaz, village de la Bresse (Ain).
Agesina, voy. Engousma.
Agesinates, peuple d'Aquitaine, voisin des
Pictones, occupait lAngoumois, auj.
25
AGGER. - AlCHSTADIUM.
26
dép. de la Charente et partie de la
Dordogne.
ÂGOER Gandavensis^ Gataracta Gandaven-
sis. Sas van Gendt, bouri< de Ttle de
Tholen, dans la Zélande(?)
Aggerhusu Prjefectura, Aggerhusius Co-
HTTATUS^ AGGCRBUSlUMy AgGERHUUS^ ville
de Norvège^ au fond de la baie de
Christiania.
Aggeripoktdm^ Thomasbrùck, Thamesbrùck,
Tkingsbfrûdi, bourg de Fane. Thuringe,
aaj. dans la Prusse Rhénane.
kGcnESAy San Filippo d'Argirone, ville de
Sicile. Voy. Agcbium.
Agilara^ Aguillaru Campestris^ Aguilar
dd Campo, ville d'Espagne (Vieille-
CasUUe).
AGOJHnf ^ Aglieri, bourg du roy . de Naples.
AfiiLLA^ Cervehi, bourg de Toscane.
Agikkensis Mansus^ le Mas d'Agénois, vil-
lage de France (Lot-et-Garonne).
AcunvuM^ voy. Agenno.
Agiko, Agnius^ l'Aa, pet. riv. de TArtois.
Il y a en Europe plusieurs riv. du même
nom.
Agniadellum ^ Agnadel (AgnadeUo), bourg
de la Vénétie^ près de Gassano.
Agnicurtum, Agnicourt, village de la Pi-
cardie, près Saint-Pol (Pas-de-Calais).
Agoruv^ Agora, bourg de laVénétie^ près
Bellune.
Agotius*, voy. AcuTus.
Agkagas^ voy. Acragas.
Agramontium^ Agramonie, pet. ville de
Catalogne, près de Lérida. = Aigre-
morU-le-Duô, commune et anc. château
de France, près Dijon (Côte-d'Or).
Plusieurs localités du même nom exis-
tent en France.
Agratïum, Zagravu, Zagraru, Agram (Za-
grab), ville de la Croatie, près de la
Save ; chef-lieu du comitat du même
nom; évéché, académie.
bBprimerie en 1606. — Pauli Rilter Dalmaiœ
CÈromicA, Zagrabic, 1090, in-8*, cité par SzO-
renyi (FùuUeiœ Sirmienae», p. S5). — Nous trou-
vons, dam un cataL italien fort ancien, un livre d'une
date aotérieore; mais, comme nous n*avoiis pu
troaTer ce rare volome et vérifier Pantheiiticité du
renseigDeinent , nous ne le donnons que pour mé-
■otre; il est intitulé :
Bagkmi, per le guali ti dimostra la lemerità e
iMgiMsiizia dell* armi Venete coniro gli UtcoccM,
— Zagrabix, lOSS, in-4. — Sans nom d'auteur ni
Agbia, Erlau (Eger), ville des Etats autri-
chiens (roy. de Hongrie), chef-lieu du
comitat de Hevesch, sur la riv. du
même nom ; archevêché.
L'imprimerie, d'après le nouveau Typogr, Gaz,
du Dr Cotton, fut exercée dans cette ville à partir
de l'année 1087.
Agria, YErlau, riv. de Hongrie, afû. de la
Theiss.
Agrigentum, voy. Acragas.
Agrimum, Aghrima, Agrim, ville d'Irlande,
dans le Connaught.
Agripani \icvs, Saint'Agréve, pet. ville du
Vivarais (Haute-Loire).
Agrippina, voy. Colonia.
Agrîus, l'Agrt, pet. riv. du roy. de Naples.
Agropous, Novomarchia, Neumarkt (en
transylv. Maros-Vasorhély), ville impor-
tante"^ de la Transylvanie, sur le Maros
ou Marosch, affl.. de la Theiss.
Palais de Tékéli et biblioth. nationale extrême-
ment importante.
Aguciacum, Agvisy, village de Fr. (Oise).
Aguilaru, Aguilar, ville d'Espagne, dans
la Navarre.
Aguillaru Campestris, voy. Agujuu.
Aglwum, 'AycwvTov [Ptol.], Aguntus [P.
Diac], Indu, Intica (au moy. âge), pet.
ville de la Norique, auj. Innichm (quel-
quefois Innekem ou Inichifig), bourg du
Tyrol, sur le Drau.
Agurium [Itin. Anton.], Agyrium fCic],
'A-)fo6piov [Ptol.],'ApYwpiov[Diod.Sic.j, Ar-
girone [monn. Sic], San Filippo d'Ar-
giro ou d'Argirone, pet. ville de Sicile,
dans l'intend. de Catane.
Agylla, Agyluna Urhs [Virg.], Cœre, ville
de l'Etrurie, à TO. de Veïes, voy. Agilla.
Ahunum, Ahun, pet. ville de la Marche.
(Creuse.) = Le MousHer d'Ahun, mo-
nast. de Cluny.
Abusu, Ahusa, Ahus, Ahuis, pet. ville du
Danemark.
Ahusium, Akaus, ville des États prussiens,
dans la Westphalie ; résidence du
prince Salm-Kyoourg.
AuMONTiuM, Ayamonte, ville d'Espagne
sur la Guadiana (Andalousie).
AlCHSTADIUM, Areatum, Alcimoenum, Ala
Narisca, Eustadium, Dryopolis, AicAstddt
ou Eichstàdt, ville de Bavière, sur
l'AUmûlh, évéché fondé en 741 .
Le premierlivre imprimé dans cette ville avec une
date certaine est de 1478 ; il est intitulé ; Uenriei
de Seçvaio F. de S, Bartholomœo vulgo Hostieri'
sis, summa super TUulis Decretalium, (A la fin : )
27
AIGUILUONUM. — ALATA CASTRA.
28
. — Desaderatiiin haius sunuiie boMiensis finem
adoexit mensis febrnarii dies décimas octaTos qao
pMt Tirginee proUs vagili» dalcûftimos mille qo*
dringenti septoaginta norem amii transicre.
2 roL tn-foL dont le t«' est daté de 1478, sans
ch., réd. ni ^gn^ sans nom de lien nid*imprimeiir,
mais certainement exécuté k Aichstâdt avec le gras
caract. goth. de Michel Reyser qui, de concert avec
son frère George, avait concarremment une impri-
merie ï Augsboarg.
Parmi les lirres que ces deux frères imprimèrent
k Aichstâdt, nous citerons :
Uber moratttaium, in-IoL, 1479 (Panzer, 1, S86).
Breriarhm EwtettenMe, in-foL, 14S2 (Bain, I,
531.
Statvta gfpwdaUa Euitettenàs dieteetU* in-d,
1484.
Un très^beaa MImmoU de 1480» in-fDl. — Ces trois
derniers ouvrages portent le nom du lieu d'impres-
sion et celui de limprimenr.
Panzer indique un grand nombre d*oaTrages im-
primés sans date^ et dont très-probablement plu-
sieurs sont antérieurs à 1478. Nous en airoos m un
Il la Bibliothèque impériale qui provient de la veute
\A Vallière (n« 558), c'est : — JohaAU de tambaeo
de contoUàUme théologie Htri Xi F, in-161. de
2SA ff . à 44 tig. en lettres de somme, sans ch., réel,
ni sjg., avec Mancs àt la place des lettres toomeures.
Ce beau livre offre tous les signes d*une hante anti-
quité et doit certainement être antérieur de plu-
sieurs années h U Somme de Tarchevéque d'Embrun.
AlGUILLlONUM, AqUILONIA, AGUILUONUM
tBandrand] ^ Aiguillon, pet. ville de la
îuyenne, près Nérac (Lot-et-Garonne);
elle fut érigée en duché-pairie en 1599.
Voy. Acmio.
AirjuM, Aliacum; Euacum^ Ailly, village
de Fr., près Louviers (Eure). Il y a
plusieurs au Ires localités de ce nom
en France.
Un village d'Allemagne porte également ce nom ;
le célèbre cardinal Pierre d*Ailly (Petrus de Alllaoo),
archev. de Cambrai, serait Allemand, si l*on en croit
Thevet etRaph. de Volterra; mais P. Bayle le dit né
il Compièf^ en 1358.
La maison d'Ailly tirait son nom d'un château sis
en Picardie; aqj. AUty le Haut-Cloeher,
AiLLAxni Vicus, Aillant, bourg du Gàti-
nais, près Montargis (Loiret). = Ail-
lantsW'Thoncn, bourg de France, près
Joigny (Yonne).
AiXEDA, Ainôd (en illyrien, Kreisé), bourg
d'illvrie.
AiRDRiA, Airdr^, ville d'Ecosse, dans le
comté de Lanark.
AiBiAcuM, Airy, bourg près Auxerre
(Yonne).
Concile en 1820.
AlSTADIUM, VOV. AlCnSTADIUM.
Akiermana, Bialogrod, pet. ville de Po-
logne.
A&RAGA5, voy. Acragas.
Ala, Alena, A(^uu-egla, Aalm, bourg du
Wurtemberg.
Ala, Ola, Aelen, bourg de Suisse (cant.
de Vaud).
. Alaba, bourg d'Espagne, chez k s Cclti-
bères, auj. Ahtca, pet. ville de l'Aragon.
ALAB05, Al.\boxa, Alavoxa [Ptol.], Alagon,
bourg et riv. du roy. d'Aragon; la riv.
se jette dans le Tagê.
Alabcns, Alapcîïtis, Ventawn, village et
anc. château du Dauphinc (Hautes-
Alpes).
Ala Flavu, voy. Viex.xa Acstrle.
Alaua, voy. Aleru.
Alamonte, Alabontf., le MonesHer d'Ala-
mont, à 18 m. de Gap [Itin. Anton.],
village sur la Durance, à la limite des
dép. des Hautes et Basses-Alpes.
Alandu, île d'Aland, dans la Baltique.
Ala Narisca, vov. Aichstadium.
Alanensis Pagcs, Alaftessis, Alu:çensis
Tractus, Alxisich, VAulnis, auj. VAtmis,
anc. prov. de Fr.; auj. partie de la
Charente-Inférieure et des Deux-
Sèvres.
Alakgueba, Alangl erux, Alanorum Fanum,
AUmguer, ville de Portugal, sur le Tage,
dans TEstramadure.
Alanova, ville de l'anc. Pannonie super.,
auj. Ebemessdorff, château impérial,
dans la basse Autriche.
ALAirru, Alencum, Allanche, pet. ville de
Fr. (Cantal).
Alancs, Alan, riv. de Comouailles (An-
gleterre), se jette dans le canal de
Bristol.
Alaona, Alavnam [monn. mérov. ] ,A//own^,
village de Fr. (Manche). =i Allonnes,.
village de Fr. (Maine-et-Loire).
Alara, Alleïu, Alaraln [Chron. Eginh.],
V Aller, riv. de la Basse-Saxe, aÏQ. du
Wéser.
Alarantes, Tallard, bourg du Dauphiné
(Hautes-AJpes).
AlaRCSXM, LaRIXLTI [Cic], Actpivcv [Ptol.],
Larino, pet. ville du roy. de Naples,
dans la Capltanate.
AîJ^TA Castra, U-n^ta^ ©rpaToirt^cv [Ptol.],
Castra Puellarum, Edinlm, Aneda, Bur-
Gus Al.\ti*s, Edenburgum [Cellar.], ville
de l'anc. Calédonie, sur les ruines de
laquelle ou a élevé Edimbourg, la. cap.
de l'Ecosse (en gaélique : Dun Eu-
dain, Edin-Bruaichy etc.).
« a printing press, dit Chalmers {Ufe of Ruddi-
« man^ p. 80), was first established at Edinburgh
m during thc year 1507, under tbe protection of
« James lYt-ibê first printers were Walter Chepman,
29
ALATEUM YILLARE. — ALBA CAROLINA.
30
■ a merciuiit, and Andrew Myllar,-* mère work-
tt man. • — Hertiert donne de curieux détails sur un
précieux Tolume de poésies exécuté par ces deux
tjrpQ^rapbes en 1508, et il fait observer, à cette occa-
sioo, qa*à cette époque les caractères grecs étaient
inconnus à Edimttourg ; on remplit à la main, dans
dnque exempL du Hay*» book^ les passages grecs
que les imprimeurs avaient été oblige de laisser en
blanc, et cet usage se perpétua presque Jusqu'à la fin
da XTi* s. Le D' Lee, dans son Mémorial, affirme
que les premiers caractères grecs dont on fit usage
en Coosse tarent les lettres du mot Xateivo; qui se
présentent dans une annotation de ta Bible impri-
mée par Arbuthnot et Bassendine, en 1576-0.
Le Brevia/'ium aberdonense fut imprimé en
1509-10. par Walter Chepman, à Edimbourg; il
forme 2voL in-8.0n n*eu connaît que quatre exempl.
fort imparfaits. Le biblic^raphe améncain Is. Tho-
rétend même que c'est ]k le premier livre im-
en Ecosse, mais son autorité n*est pas considé-
n nous faut aussi mentionner le premier livre
impr. en gaélique. Lowndes en donne le titre exact t
Johm Kmox. liturgy in çaëlic; fofrm nomui-
éiiadh ; Edimbourgh, Lekpreuck, 1567, in-8.
« troublions pas, » dit le ly Cotton, auquel nous
empruntons une partie de ces détails, « de mention-
« ner le SaUutte stéréotype de 1736, in-12, exécuté
« par Win. Ged, livre bien connu aujourd'hui et
■ fort reclierclié des curieux, comme Tun des pre-
■ miers échantillons de cet art nouveau. •
Ce WiU. Ged, oui s'intitule Aurifaber Edinenais,
dans la souscription du voL, a imprimé ce livre avec
des formes solides, non typis mobilibua, ut vulgo
BOiet, $ed tabelli» aeu laminibua futia ; seulement
ce n*est pas en 1736, comme le dit M. Gotton, mais
bien en 1730 que cette impression eut iieu, avec un
second tirage, mieux exéôité, qui porte la date de
l'A*.
Alateum Villare, in Pago Parjensi, Pter-
relaye, village près Pontoise (Seine-et-
Oise), suiv. l'abbé Lebeuf. = Auviller,
village de Picardie (Oise), suiv. Féli-
bîen.
Alatrium, 'A>iTpiov [Strab.], anc. ville des
Hemiques^ auj. Alatri, ville et évèchc
de la Campagne de Rome (États Ponti-
ficaux).
Alau.na [Tab. Peut.], Alaunium [Itin. An-
ton.], bourg de la Lyonnaise II*; auj.
MousHer d'Alonne, village de Fr. (Eure-
et-Loir).
ALALNA, VOy. CORIOSOPITUM.
Alau5a^ voy. Valonle.
Alaoil^m, VEospiialet, village des Basses-
Alpes^ près Sisteron.
Alauniti , localité dans la Gaule Nar-
bonnaise, auj. Manosque,
Alalnum, voy. Longovicum.
Alausus [Cell.]/AXaiwç [Plol.], VAlne, riv.
du Northumberland, qui se jette dans
la mer du Nord.
ALAV05A, voy. Alabon.
Alba, Albula, ÏAube, riv. de Fr., affl. de
la Seine. =i L'Ame, pet. riv. affl. de
l'Aisne.
Alba, Alba de Tormes, bourg d'Espagne,
dans le roy. de Léon.
Alba, Helv^, Elvas, [)et. ville du Portu-
gal, évèché dans la prov. d'Alem-
Tejo.
Alba, Albia, *AX6ioç [Ptol.J, Albis fPlin.,
Tacit.] , VElbe, grand fleuve d'Allema-
gne, qui se jette dans la mer du Nord,
dans le N.-O. de Hambourg.
Alba, Avézzano, ville du roy. de Naples
(Abruzzes).
Alba, dans la Tarraconaise, auj. Estella,
bourg d'Espagne, dans 1^ Navarre.
Alba, voy. Alba Helvjorum.
Alba, voy. Aqu^ Statiell^e.
Alba, voy. Vivarium.
Alba ad Saravum, SarrcUbe, bourg de Lor-
raine (Moselle), au confluent de la Sarre
et de l'Allée.
Alba Antonia ou Albantonium, AubetUoti,
pet. ville de la Picardie (Aisne).
Alba Augia Naviscorum, Albaugu, Weis-
senau [Veissenîiohe), bourg près Wûrtz-
bourg (Bavière), anc. abb. de S. Benoît.
Alba Augusta, voy. Alba Helviorum.
Alba Bulgarica, Alba Gracca fCellar.],
Alba Gr^ca, anc. Singidunum [Itin. An-
ton.], ou SioriNDUNUM, Sîyyyi^ov [Procop.1,
auj. Griechisch'Weissmburg ou Belgrade
{Belgrad — ville blanche), ville capit.
de la Servie, sur le Danube.
Archevêché grec; évéché catholique; imprimerie
en 1552 : Henderson {Biblical reaearchea in Ruaaia)
fait mention d*uiie traduction slave du Nouveau
Testament imprimée et publiée à Belgrade en cette
année 1552 , un vol. iii-fol. Nous n^avons vu citer ce
rarissime ouvrage dans aucun des catalogues spé-
ciaux, ce qui nous autorise à révoquer en doute Pas-
sertion de Henderson. M. Cotton cite encore, d'après
le catal. de la BodieianOy une traduction du Nouveau
Testament en langue valaquc, imprimée en 1048,
in-foL
Alba Carolina, Alba Jllu, Apulum, Au-
gusta CoLONiA Apulensis [Grut. Inscr.],
Weissenbubgum [Cellar.l, ville de Fane.
Dacie, auj. Albe Julie, Varlsberg, Karls^
burg ou Weisseiiburg , ville de Transyl-
vanie (Autriche), clief-Iieu du comitat
du Weisscnburg inférieur, sur le Maros
ou Marosch.
LMntroducttun de rimprlinerie dans cette ville a
été traitée avec quelques détails par M. Temaux,
auquel nous empruntons quelques-unes des notes
qui suivent : te prince Jean Sigismond (Zapoly)
appela vers Pan 1506, à Garlsbcrg, Raphaél Hofhalter,
auquel il donna le titre cl les privilèges de chef de
son imprimerie particulière ; mais ce typographe
mourut Pannée suivante : sa veuve et ses enfants
continuèrent à imprimer Jusqu'à la mort de Jean
Sigismond, époque à laquelle ils furent contraints
31
ALBA CORONA. — ALBANiUM.
32
d*abandonner le pays. Le premier liTre imprimé par
Hoflialter est daté de 1567; il est intitulé : Refutatio
uripti Pétri Melii, quo nomine tynodl Dtbrednœ
docet, JdiovaMIUatem et Trfnitatem Deum pa^
triarchU, prophetU et apoatoU* ineognitum,
Albc Julis excudebat typogr. regius Raphaël
Hofbalter. 1567, in -4.
En 1620. Gabriel Bekleii (ait tenir de nouveaux
imprimeurs d'Allemagne, qui publient ^ ses frais
on livre intit. : Exequiœ prinetpaUs. — Albc Juliz,
1624, in-4.
En 1637, George RakoUky établit une imprimerie
particulière : vinet ans après, en 1657, nous trou-
vons comme imprimeur du prince {celtisêimi Tran-
sytvaniœ principi» ae ichotœ typographutn) un
certain Martinus Major Coronensis (de Kronstadt, en
Transylvanie) : il y imprime un livre ai^ourd*hui
rare et recherché en Allemagne : ■ Schéma primwn
générale, sive forma atudiorvm albetuivm, pro
hoc anno Dni 1657. » Le fils de ce George Rakotzky,
qui succéda à son père sur le trône de Iransylvanie,
est Pauteur du célèbre Offieium Baçotzianum, dont
il fit imprime;^ sous ses yeux la première édition à
Carlsberg, et qui est encore ai^ourd*hui d*un usage
Sresquc universel dans une grande partie de la
longrie et dans toute la province de Transylvanie.
Alba Corona, Blanche-Couronne, village de
Fr., p^ès Nantes l[Seine-lDférieure), anc.
abb. de S. Benpit.
Alba DociuA, village de Ligurie, auj. Al-
bizola, près Savone (Piémont).
Alba Fucentia [Itin. Ant.]^ Alba Fucentis,
!Grut. Inscr.]^ Alba ad Fucinum Lacum
Plin. m.], Alba Marsorum, anc. ville
les Marscs, au N. du Laais Fucinus,
auj. Alba, ville du rov. de Naples^ dans
1 Abruzze ultérieure II*.
Alba Gr^eca^ voy. Alba Bulgarica.
Alba Helviorum [Plin.l, Alba Elviorum,
CiviTAS Albensium [Not. Gall.], Alba
Al'gusta, anc. cap. des Heiviens^ dé-
truite par les Vandales au v* siècle^
auj. Aps ou Alps en Vivarais, bourg de
Fr. (Ardèchc).
Alba I^galkorum, voy. Albingaunum.
Alba Jlua, Civitas Alba, Ackerman ou
Akkerman (Bielgorodok en russe), ville
de l'emp. russe, dans la prov. de Bessa-
rabie.
Alba Juua, voy. Alba Carouna.
Alba Leucorum, Albus Mons, Blammont ou
Blamont, village de Franche-Comté
(Doubs).
Alba Longa [T. Liv.l, Alba [Varro], Al-
bona [Itin.Hieros.J, ville duLatium, au
S.-E. de Rome, auj. Palazzolo.
Alba Mala, Alba Marl^, Ambmale [Frois-
sart], Aumale, ville de France dans la
Seine-Inférieure ; comté au xi* siècle,
duché-pairie au xvi«.
Alba Mabis, Alba Maritima, Blandona,
Iadera, anc. capit. de la Libumie sous
les Romains, auj. Zara Vecchia ou
Biograd, bourg et port de la Dalmatie
vénitienne, au S.-E. de Zara,
Alba Uarsorum, voy. Alba Fucenha.
Albana, voy. Alexandria Albanle.
Albani (S.) Villa, Yerulamium, [Tac, Itin.
Ant.] , Saint'Albans, bourg d'Angleterre,
dans le Hertfordshire; illustre abb. fon-
dée par OfTa, roi de Mercie, sur les
ruines de Tanc. Yerulam.
C*est b troisième ville d'Angleterre qui ait Joui des
bénéfices de Timprimerie. et cela grâce an tèle éclairé
des moines de Clieaux.
1* Rhetorica nova Laurencii GuiUlmi de Sa/ma,
'^impressum fuit presens oput rhetorice facultatis
apudviUaSancli Albani. Anno Domini M CCGC LXXX,
in-A. goth. avec sign. de A à Z. La souscription de ce
rare volume commence par ces mots : Comptlatum
autem fuit hoc opus in aima universitate Conta-
àrigie, anno Domini M CCGC LXX VI II, die Ti Julii;
ce qui a donné lieu à quekpies bibliographes d'an-
noncer une édition de Cambridge, 147S, qui n*a
Jamais existé que dans leur imagination.
2* ÀlbertUM {Sigandus), Liber Modorum tignifi'
candi, S. Albano. 1480, pet in-4. deM ff. sign. A-F
à L-L, S2 1. à b p. ent petits car. goth. A b fin :
ExpUdt Uber ModoH sigfidi
Alberti Ipss' apo villam
SancU Albani a* M* CCCG* LXXX*.
Ce livre, bien décrit au Manuel et dans Dibdin,
existe à la Bibliothèque impériale et manque au
British Muséum.
8* Exempta sacrœ Scripturœ. 1481, pet in-4.
A* In Aristotelis Phytica. 1481, in-foL
5» TheSt'Alban'schronicle. 1083, in-fol.
6* The book of St-Albans, by JuHana Bemers
ou Bameê. 1486, in-fol. de 88 IT.
Le nouveau Typogr, Gazetteer nous donne le
titre d'un volume non décrit que possède b
Bodléienne; c'est un in-4 de 18 p. et S2 I. à b p.,
sans ch. ni sign. intit : Aug. Dathi Scribe Super
TuUianis elogancii» (sic)... incipii Libellus; à la
fin : ImprcMsum fuit opus hoc apud Scih AlbanU,
Après 1480 on ne trouve plus trace d'imprimerie k
St-Albans, pendant un laps de temps considérable.
Vers 1584, John Hertford fonde un nouvel établisse-
ment typographique, qui ne fonctionne que quetre
années, les persécutions religieuses du roi Henri VIII
ayant provoqué la dispersion et la ruine des maisons
conventuelles en Angleterre.
Albanu, VAlbegna, riv. d'Jtalie, dans la
Toscane.
Albanu, voy. Albanum.
Albanu, Braid Albin (Allibawn), anc.
prov. montagneuse d^Ecosse : on trouve
souvent aussi Albanu pour l'Ecosse
elle-même.
Albanu, prov. de l'e'mp. turc, en Europe :
comprenait Tanc. Epire et partie de
rillyrie méridionale ; forme auj. cinq
paehaliks, parmi lesquels nous citerons
celui d'Jskanderiéh (Scutari) et celui de
Yanla (Janina).
Albaniuu, Alba Regalis, Alba Regu,
CiMBRiAN.£ [Itin. Anton.], Cimbrunum,
Stuhlwdssenburg ( Szekes-Fejesvar en
hongr.), ville de la Hongrie, chef-lieu
33
ALBANOPOUS. — ALBIA.
34
da comitat de ce nom^ anc. résidence
des rois de Hongrie.
Itoos trouToos dans un des catalogues des foires
de Francfort, impr. au conunencemeDt du XTii* s.,
UD livre 90! d^fwte rexistence d*un établissement
typographique à Stuhlweissenburg & cette époque:
RfOpn Humgariœ iteeupatio, SummarUehe reUh
tkm wU dtr fUrst in SiebenHtrgen Bethlehem
freieàs kvH§am sick bemâchtiget und die KOni-
fUehe erom tu Pre$turg.., Stublwdssemborg, ben
Lorentz Emmerich, anno IMft, in-4.
Ce Laurent Emmerich avait Ji la même époque un
établissement typographique à Prague.
Albanopous, ville de Tlllyrie grecque^
auj. Albamopoli, sur le Drina.
Albanum^ Ajlba>xm Pompeii [Cic. pro Mil.]^
Tîlle du Latium^ près de Tanc. Aloa
Longa, anj. Albano, dans la campagne
Romaine.
AiJU5VM^ Mmte Albano, bourg du roy. de
Naples.
Albanus, *âX&woc [Ptol.];, Albius Mons^ tb
'AXCtcv cpo^rstrao.]^ auj. Alben ou Monte
dd Carso, bourg ae la Carinihie fRam-
then), anc. prov. des Etats autrichiens.
Albanus Lacus, Lago Casiello ou Lago di
Castel Gandolfo (Italie).
Alba Petra^ Aubepierre, bourg de France,
près Sainl-Flour (Cantal). = Aube-
pierre, village de France, près Guéret
(Creuse).
Alba Poicpeu [Plin. ra^Tab. Peut.], Alba
PoîiPELkNORUM [Insc. ap. Grut.j, anc.
ville des Statiellates en Ligurie ; auj.
Alba, sur leTanaro, pet. ville du Mont-
ferrat (Piémont).
Albaquercus, Albuquercdm, Albtujuerque,
bourçdu Portugal (Estramadure) ; anc.
duché.
Albaracinum, Ll'betum, TuRiA; Albarazin,
ou Alb€mracin, ville d'Espagne, sur le
Guadalaviar (Aragon).
Alba Regaus, Alba Regu, voy. Albanium.
Albariji, les Attbiers, village de France
(Indre-et-Loire).
Alba Ripa, Auberive, bourg de Champa-
gne (Haute-Marne), anc. abb. de Ci-
teaux, du diocèse de Langres.
Alba Sebuslana, Alba Selusiana, Selusium,
Kronweissenburg, pet. ville d'Alsace
(Bas-Rhin).
Alba Terra, Aubetene, pet. ville de Fr.
(Charente), anc. marquisat.
Alba Virganexsis, Ardona, bourg d'Espa-
gne (Galice).
Albaugta, voy. Alba Auglv.
DlCTlOUIf. DE GÉOGR.
Albece, Civitas Rejensium [Notit. Gall.j,
CivrrAS Rejensis [Cell.J, Alebece Rejo>
RUM Apolunarium [Pliu., in.l, Regium
Segoreiorum , Riez, ville de France
(Basses -Alpes). Conciles en 439 et
i285.
Albemale, voy. Alba Mala.
Albenacium, Albenacum, Albiatinum, Albe-
NAs. Aidienas, ville de France (Ardè-
che).
Albencum, Albenqye, bourg du Quercy,
près Montauban (Tarn-et-Garonne).
Albenno,Albinno [monn.mérov.l,A/6on(?),
village de France (Drôme),ou Aubonnel^),
village de France (Doubs).
Albensis Comitatus, Comitat du Weissen-
burg inférieur, en Transylvanie; chef-
lieu Karhbarg, ou Carlsberg,
Albensium Civitas, Alba, Vivarium, Vi-
viers, ville de France (Ardèche).
L*établi88enient de Timprimerie dans cette tille ne
date que du XTiii* siècle, bien que son évéché soit
un des plus anciens de France, puisqu'il remonte au
T* siècle. Un médecin de Vivien, nommé Barthélémy
de SoUioule, fait imprimer en 1516 son livre des/'ro-
blème», in civitate divi Pontii Tltomeriarum, c'est-
à-dire dans la petite ville languedocienne de Sain^
Paul de Thomiers.
Albertoota, Alverton, pet. ville d'Angle-
terre (Yorkshire).
Albertum, voy. Angora.
Albeta Amnis, VAubétain, pet. rivière de
France, dans la Brie.
Albia, Albiga, Civitas Albigensium [Notit.
Gall.], Urbs Albigensis [Greg. • Tur. 1,
Alby ou AÎM, ville de France (Tarn).
Anc. cap. des Buteni, la quatrième des huit cités
de l*anc. Aquitaine. Concile en 1176; impiîm. en
1529. « — Sensuyt ta vie et légende de madame
saincte Febronie, glorieuse vierge et martyre, de
laquelle la (este est la vigilU de sainct Jehan Bap-
tiste. > A la fin : A Thonneur et révérence de ma-
dame saincte Febronie, a faict imprimer le présent
livre sire Pierres Rossignol marchât et bouivioys
Dalby, et a la louège des dévotes religieuses du dévot
monastère de Nostre Dame de Fargues Dalby. — In-4
de 18 ff. goth.
Un autre opuscule, qui lait ordinairement suite au
rare petit vol. que nous venons de citer, est imprimé
avec les mêmes caracU et porte la même date : c'est
la Déclaration de la règle des seurs de la Vierge
Marie, c'est-à-dire du couvent précité de N.-D. de
Fargues.
Le rapport fait à M. de Sartines en 1764 nous ap-
prend qu'il n'existait k cette époque qu'un seul im-
primeur-libraire à Alby ; il s'appelait Jean-Baptiste
Baurens, s'était établi en 17S7 et avait été reçu im-
primeur par arrêt du conseil du 7 sept. 1739.
Albia, A/6t, A/6te, pet. ville de Savoie.
L*imprim. date, en cette ville, de 1481. I^e premier
livre avec date est intit. : Contempladones Ml Joti,
de Tvrrecremata. — Impr. Albie, anno M^CCCC",
octuagesimo primo et die \ij. niensis nouembris, —
ïn-k de 30 ff., dont le dcniier blanc, avec. fig. s.
bois.— Un livre qui a certainement précédé celui-
33
ALBIA. — ALBOCALA.
36
ci, mtah ^ est lam éMe, c'est : EpUtoU Mmem
5yfptf 4c flPoHt roiMM». — iMe in^r. ». 4. iD-4,
lam récLoi figii. 7 ff. k Slttga. en car. rwaiii
SxjAx, TOT. AunniGCM.
Albllxa^ Son Jkfidfatiù, peU Tille de 111e
de Corse.
Al5luie>se FRETUXy (léfrot/ et San Bom-
fado, entre la Corse et la Sardaigne.
AunAsmc, Kufsiein, pet. TÎOe du lyrol.
Albute^ Auratum Giussum^ Biagrasâa,
Abfiagrauo, boorg du MîlaDais.
ALBICA5TRL'Jf ^ CASTllOiiL%CE3kSC OpPIDrM^
CAsmonucuM^ Cosfoj Braneo, Tille de
Portugal, proT. de Beira.
Alricella, toj. Albula.
Albicobum REim ApoLLCURim, toj. Al-
BCCE.
AuHEicas Agex, Albigiexsis Pagus, Aim-
GiLxsE, Alhticcse [moim. méroT.], VJJ-
tngeois, proT. de France.
Alhga, Toy. Alha et ALftniGAL'5UM.
Alugi (mono. méroT.], Avbe, Tillage de
Lorraine (Moselle}.
ALBmcfmm^ B/omon/, pet. Tille de France
(Meurthe). = Blamont, bourg de Fr.
(Doabs). = Blankenburg, TÎlle de Saxe^
dans Fane. Forêt Noire.
ALM5GAU!fOly AlBA IkGAUXOBUX^ ALHOA,
Alhih IsvGALKOBUM^ Albengo, Tille de
Fane. Ljgorie, aoj. Piémont.
Alhma^ AUBA5IA, Aubagne, pet. Tille de
ProTence (Boacbes-dn-Rbône).
XuoMkccMf ALscnAcrs [Gesta Dagob.],
Aukgxie^ au n* s., AuMgné ou Aubu-
gny. DiTerses localités de France por-
tent ce nom : Autigny, bourg du Pas-
de-Calais; = Autigny, pet. Tille du
Cher,anc. comté, érigé en duché-pairie
par Louis XIV; = Aubigné, bourg de
Breta^e; =^ Aubignae, bourg et anc.
abb. de la Marche (Cher).
Albi5ia5jE^ Alucoa^a Castra^ première
station indiquée par l'itinér. d Antonin
entre Leyde et TrèTes, à 10 m. de la
première de ces Tilles; auj. Alphen,
bourg de Hollande^ sur le Rhin.
ALBcniauM^ Albcctemeucm^ ALBnsTDfiuim
[Tab. Peut.] y AmxmoLiXAy Albiux Inte-
MEUUM [Plin- ni^, Mrxicipnn Ixtemelium
[Tacit. Hist. n\,'Vinttntiglia, Vintimille,
TUle d'Italie^ aans la proT. de Gènes.
Albuiovuii, Alvamlm, Altum Novum, A/t'€-
nau, pet. district de la Suisse.
Albccum, yiedervintel, en Autriche.
Albio, VAt^jR, pet. rÎT. de France
^Haute-Marne .
ALBI05 iPlin.l, \)^A09 [Ptol.], Hiê9&; PpiTsc
yod [Strab.], BiOTA!e(L4 [Plin., Caes.,
Tac.], Englimd, Angleterre : se dÎTisait
en Ultérieure et Citérieure ; la première
était appelée Barbasrt par les Romains,
contre qui les habitants défendirent
aTec une énergie indomptable leur au-
tonomie.
Alhoriux, AuncAGm, Leucobea, Yiteii-
BClkGA, WrTTEBElIGA [ClUT., Ccll.], WlT-
TEXBER6A, WitietUttrg, Tille de Saxe, à
9 milles de Leipzig.
TiDe » Jnnis amtic dans rkistoire 4e b RéfonDe
Uu pffUwtmt n'cMÉblien pu que
|w, le Si 9epu 1M7, Martin
ks iMMlOités contre ta cour de
fnt
inelepRHerUTFe impriné
ceOe Tile est on ÊeemeU des Senmoms dt
Pierre deWatemme, daté de 1515 : ilconfMid le Utre
dn livre avec an antre et te tiiinnii wur ta date.
ien aotreflMnC ^ot et donne ta
deMBScMHMoeOe de natnMtaction de lli
prit I il > Wittenberg. Mais tauer pronve rerrenr
dHM ImikIIi est MNBbé Maictaire, et prend Pannée
^m sait ta fondation de rCaîTcrsité à WittenimnB
cn—Hf ccOe ob roa y instalta le prtMJii élabiisse-
■ent tfpuyaphiqae, c'est-à-dire 15tt. Le prenûer
iirre, sarvant Panier, lenit : Omfio kmtiia a Ni-
ealm Maneako Umrio AIMori memdemia im Me-
mamku Impres. Aliiori in Suonta, IMS, XT kaL
fdir. in-*.
Hais M. Branet proof e que ce Kvre nVst qœ le
second, et que le nreoiier serait : Peiri EavemmatiM
eamtpemtimm jmrU etnU», précédé dTnne intrsdnc-
tioa de Pierre MaieaJul on Marscal prédié, et dont
ta soBScription porte : laipressani Ambmr^ prktic
momms êepiemttres ammo a yetmU Ckrtuiano M D lU.
L^tannée coancnçant à Piiinea, ta bmîs de fénier
est éndesMKnt postérieur a cehû de septembre.
Ce Nicote Marscal atait étafaK à Rostoch, qa*il ha-
hitait, nne imprimerie particaJière dans sa maison,
et ce fnt ta que trarauta Gvntbems Hyems, aUà»
GvMker Winlfer, d'Erfvth.
Les preiaétii imprimenrs comms seraient, ton-
Joors an dire de Fialkenstein, Johann Gmnen*
berg (I5«0-1S22), Mekhior Lotter der Jûngere
(I5t9'f525), et GcoTf Rlmn il52*-15k8).
A partir de ta réforme, Kmprimerie prit nne ex-
tension énorme dans cette fille, mêflae après que
rOniteniié ent été supprimée et réunie k ccHe de
Balle.
Albis [Plin.], 'AXÊio; [Ptol.l, Alba, ÏEibe,
un des grands fleuTes d'Allemagne.
ALBisTRCMy Onimarso, Tille de la Grande
Grèce (Calabres).
Albium Ingauxum, Yoy. Alscsgauncii .
Albium Lytemelitm^ Toy. Albemmium.
Albrs^ TGV. Albis.
Albocala [Tit. Ut.], Albccell-x [Itin. An-
ton.!, Albucole iSteph. Byi.], TiUe des
Vacéens, dans la Tarraconaise , auj.
Toro, dans la Vieil le-CastiUe.
Antonio cite un vohune imprimé du» cette pe-
tite Tille en 1630, mab M. Cottoo bit remonter à
ÏSÊS ta date de Pintrod. de h typogr. à Toro; mai-
37
ALBONÂ. — ALCOBATIA.
38
bfurwuement il ne cite aucan titre à I*aippiii de
cette aasertioii, qui nous piralt |[^taite.
Albo5a^ Albunea, VAgogna, pet. riv. du
Piémont^ se perd dans le lac Majeur.
Alboxa [Plin.], 'AXcûwv* [Ptol.] , Alvum,
Albona, bourg de l'Istrie.
ALbOMCM^ YAlbon, pic életé des monta-
gnes des Algarves^ en Portugal.
Albretum^ Alebrejum^ Leporetum^ Yicus
LfBRETi, Albret, yille de France (Lan-
des).
Érifé en docbé-pairie en 1556 : la maison «TAlbret
icnonte & l'iin 1050. [P. Anselme.]
ALBuao, ALBuauM^ Albucum, Albula^ Al-
Bcsso5njM^ XvBrniOfAvbusson, pet. ville
de France (Creuse).
ALBULA, VOy. TiBERIS.
Albtla^ VAube, riv. de France. =: Riv.
de Vibrato, dans les Abruzzes ; = la
Solforata, riv. dltalie. = Weisseritz,
riv. de Bohème^ affl. dé TElbe.
Albulh Yilla^ in pago Wormacensi pala-
Hum, villa carlovingienne^ près Worms.
[9. Martcne.]
Albcm iEsTUARiuM^ çolfe formé par ÏEum-
ber à son emboucnure (Angleterre).
Albcm Sctitm^ Seccopelus^ Yibrau. Gui-
bray, faubourg de Falaise, ville de
Normandie.
Albl7(ea Sylva, forêt qui entourait l'anc.
Tibwr.
ALBU5EJC Aoujt, voy. Tibur.
Albuquercum^ voy. Au^aouercus.
ALBCRAas^ Aregu, l'Ange, riv. de France
(voy. Aurigera).
Alburgcm, Aelburgum^ Albia, Aalhorg,
ville et évèché du Danemark (Jutland).
M. Termitx cite iin livre imprimé dans cette ville
en 1611, et nous n'avons rien pu trouver d^antérieur.
Voici le titre de ce livre : i?. (te pygmeis probtema-
twn pkUùêopMcorum et mattcorum miteellaneœt
Albû, BabcH, 1611, in-4.
ALBUR5rs Moxs, anc. montagne de la Lu-
canie, auj. Albomo, ou Monte di Posft-
glione, Ptincip. citer. ^ anc. royaume
de Naples.
Albuzacum, Albuzac, bourg du Limousin,
près Tulle (Corrèze).
Alc\la Regalis, Akcda la Real, ville d'Es-
pagne (Andalousie).
Arx.AMTrcM> Alcaftiz, boufg de TAragon,
sur le Guadalope» = Akahices, pet.
ville du roy. de Léon.
ÂLCANTARA^ NoRBA CjEsarea^ Alcontara
(en arabe : le Pont) , v. d'Espagne en
Estramadure, sur le tage.
Alcaratium fitin. Anton.], Alce [T. Liv.
xl], ville des Celtibères, dans la Tarra-
conaise, auj. Alcaraz, dans laNouvelle-
Gastille.
Alcasarium Saunarum, Salacia Imperato-
RiA, Alcaçar do soi, pet. ville de FEstra-
madure (Portugal).
Alcasarium S. Joannis, Alcaiar de S. Juan,
bourg de la prov. de Ciiidad-Real.
Alcathoe [Ovid.], 'aXxoOoïi [Apollod.], Mé-
gare, ville d'Achaïe, sur l'isthme de
Corinthe.
Alce, voy. Alcaratium.
Alceja, Altaua, Alzey, ville de la Hesse
rhénane.
AixiAcuM, AxiMAioNio [mouu. mérov.l,
Auxy'le-Chàteau, bourj; de Fr. (Loiret).
= Auxy-auX'Moines, village de TArtois,
près Hesdin (Pas-de-Calais).
Alciatum, Alzato, bourg du Milanais, prov.
de Côme.
Alcimoennis, voy. Ulma.
Alcmoenum, voy. Aichtadium. '
Alcira, voy. SucRO.
Alcira, Setabicula, Alcira, pet. ville d'Es-
pagne, prov. de Valence.
Alcmaria, Alcmarium, Alcmaèr, ville de
Hollande, entre Harlem et Amsterdam.
Nous ne connaissons, non plus que M. Temaux,
oui ne (ait que copier la note du docteur Cotton, de
livre impr. dans cette ville avant 1605 : Dictiona-
BiuM Belgico-LcUinum, per Comelium Kilianum,
Alcmaric, 1605, in-6. Le premier imprimeur s'appelle
Jacques Meister. — Voici un autre livre impr. en
1606 : Gomes von Trier : Fan den heuschen BQr-
gerlycken Ommegangh, een neer Sinrcke liefflycke
und noetteghetsamen spreckinghe, — Aickmar, by
Jacob de Meester, 1606, in-4.
Une Chronijcke van Atcmaer, in-6, fut imprimée
dans cette ville en 16<k5.
Alcmona, Alcmana, Alcmonia, Alemo, Al-
monus, ÏAltmùhl, riv. de Bavière; se
jette dans le Danube, près de Ratis-
bonne ; est appelée Halotnore dans les
Chron. de St-Denis.
Alcobatia, Eburobritium [Plin.], Alœbaza
ou Alcobaça, ville de Portugal, dans
TEstramadure.
Célèbre abb. de Bénédictins, dans laquelle une
imprimerie fut établie au xvi* siècle. Les archives
de ce monastère réunissaient les plus précieux tré-
sors littéraires et historiques, imprimes et manus-»
crits, qui fussent en Portugal. Voici le titre d*un
important ouvrage imprimé et publié dans ce monas*
tère : MonarcMa lAtsytana composta por frey
Bernardo de Brilo, cftronista générât, proffesw
39
ALGOCERUM. — ALENCONIUM.
40
HO real mostetro de Aleobaça ; parte prlmetra,.,
impresso no insigne mosteiro de Aleobaça, anno de
1507, in-fol.
La seconde partie fut imprimée à Lisbonne en
1000, et les autres successivement Jusqu^k la hui-
tième et dernière qui ne parut q;u*en 1720 : les S* et
ft* parties sont d'Antonio BrandaS, les deux suivan-
tes de son frère Fr. BrandaS, la 7* de Rafaël de Jésus,
enfin la dernière partie fut composée et publiée par
Manocl dos Santos. Bemardo deBrito, rauteur des
deux premières parties de cet ouvrage capital, éuit
né à Almeida; il devint moine d^Alcobaça, de la ré-
forme de Ctteaui, en 1584, et mourut en 1617. [Bibl,
Lusit€uta, t, I, p. 275 et suiv.]
Alcocerum, Akocer, pet. ville d'Espagne,
dans le roy. de Valence.
Alcola, Arva [Plin.], Flavium Arvense,
dans la Bétique, auj. Alcole, bourg
d'Andalousie, sur le Guadalquivir.
Aldea Rm, Aldea el Rivo, bourg d'Anda-
lousie, sur le GuadalquiTir.
Aldenarda [Cell.], Aldenardum, Oude-
narde, Audenaerde, Audenarde, ville de
la Flandre occid. (Belgique).
L*imprimerie date en cette Tille de 1480 : le pre-
mier imprimeur est le célèbre Arend ou Amola de
Keysere ou Keiser, Arnaud PEmpereur ou Amol-
dus Osaris, suivant la fantaisie qui Tinspire de
franciser ou de latiniser son nom : nous citerons
deux ouvrages, l'un avec date et l'antre sans date,
qui passent pour être les premiers produits de ses
presses.
Dijttorie von SuUan Saladine. (A la fin :) Taude-
naerde gheprendt, in-4, sans indic de date et
sans nom d'imprimeur, mais évidemment exécuté par
Arnold de Keyser. U n'existe de ce prédeux inconaole
qu'un exemplaire qui, de la bibliotb. de M. J. Konlng,
a paûé dans celle de Harlem.
Hermanni de Petra de Scutdorpe termone» L
super orationem Donilnieam, (A la fin i) — Pressum
Aldemardi per me Amoldum Caesaris meosque soda-
les dominice incamationis supra M. GQÔC anno
LXXX.
Vnde ferant laudes ciîcta creata Deo.
In-fol. goth. de ISO ff. à 2 coL, y compris 7 ff. de
tables en tête du vol.
U nous faut aussi mentionner un autre ouvrage
tout aussi précieux et qui, de plus, est orné de quatre
planches sur bois grossièrement exécutées, mais qui
présentent un singulier caractère de grandeur :
De quatuor novissimis, ou les quatre choses der-
nières auxquelles la nature Humaine doit toujours
penser; trad. du latin de Denys de Rickel, le
chartreux,par Th. le Roy. bénéd. de St-Martin de
Toumay ; — s. 1. ni d., mais imprimé également avec
les caract. d'Arnold de Keyser vers 1080. ln-4. A la
fin sont ces deux vers :
Priiez pour l'impresseur de ce livre très excellent
A audenaerde impresse pour instruire toute gent.
M. Brunet a donné de ce livre une description mi-
nutieuse et excellente.
Arnold de Keyser quitte Audenaerde & cette époque
pour transporter et établir ses presses k Gand, ob
nous le retrouvons en 1488.
Aldenburgum, Aldeburgum, Palj;opyrgdm^
AUenburg, ville principale de la Saxe-
Altenburg, sur la Pleisse, abb. de
bénéd. [Urbs Misniœ clarissima, Isr.
Clauderi Laudat.]
Ni Maittairc ni Panzer ne mentionnent cène ville
parmi celles qui ont joui du bénéfice de l'imprimerie
au commencement Bu zvi* s. : M. Gotton dit que la
Bodléienne d'Oxford, qui renferme un certain nombre
de traités allemands relatifs à la Réforme, en possède
un daté de 1523 et imprimé à Altenburg, mais U ne
donne ni le titre du livre, ni le nom du typographe.
Dans son nouveau Typogr. Gazetteer^ il dit qu'il
doit ce renseignement à Feverlin [BibL Symb, Luik.t
tom. II, p. 42). M. Temaux est plus précis et cite
cet opuscule daté de 1524, avec le nom de l'imprimeur,
Gabriel Kantz : Elne Christliche Verma/inung aus
dem Evangelio, Aldemburgk. in-4. Nous avons dé-
couvert dans les précieux catalogues des foires de
Francfort une édition que nous croyons aujour-
d'hui inconnue et peut-être disparue, d'un célèbre
pamphlet du grand réformateur : De abroganda
missa privata Martini Lutheri sententia, Lto
rugiet, quiM non timetit (Amos) 7 -« A la fin t
Impressum Aldemburgi viii kalendas martii, h ozxn,
in*a.
Ce serait Ui une réimpression pure et simple de la
première édition de witterabcrg, donnée au mois
de Janvier de cette même année, et exécutée pn»-
bablement par cet imprimeur de Zwickau, que
nous avons nommé Gabr. Kantz.
Aldergemum, Auweghem, bourg de la Flan-
dre orient. (Belgique).
Aldershott, village d'Angleterre (Hamp-
shire).
Un ouvrage de <&roit fort connu, Viner's abrULg'
menf, en dix vol. in-fol., fut imprimé par l'auteur,
dans sa propre maison, en dix ans (t742'1755), nous
nous dit le nouveau Typogr, Gazetteer.
Aldorfu, voy. Altorfu.
Alduabis, voy. Dubis.
Ai^bece Reiorum, voy. Alrece.
Alebhjm, Dalebium, Delebio, bourg de
Suisse.
Alecta, Electa, Aleth, pet. ville et anc.
évèché, près Limoux (Aude).
Alectum, voy. Allectum.
Alemannta, Deutschland, Allemagne (de
ail, tout, mon, homme : Vhormne j9ar
excellence l),
Alemanus, Aleuanni Monasteridm, Ait-
mùM-Mùmter, en Bavière.
Alemanus, Alemo, Almonus, VAltmùh!,
■ riv. d« Bavière ; se perd dans le Da-
nube, près de Kellheim.
Alena, Ala, Aalen, ville de Souabe (Ba-
vière).
Alenconium, Alentio, Alencio, Alençon,
ville de France (Orne).
Comté ériçé au xni* s. par S. Louis, puis duché-
pairie. Impnmerie en 1550. Le premier livre que
nous connaissions sous la rubrique d' Alençon,
c'est : Le sommaire de toute médecine et chiruT'
gie contenant les remèdes les plus spéciaux et eX'
perimentez de toutes maladies, par Jean Gouevrot,
vicomte du Perche, médecin du Roy, A Alençon,
chez maistre Simon du Bois, 1530, in* 16 goth., de
88 ff. (Cité par M. Frère, HfR normand^ II, p. 54.)
Puis vient : Le Miroir de l'âme pécheresse, ouquel
elle recongnoist ses fouîtes et péchez. Aussi ses grâ-
ces et bénéfices a elle faitez par Jesuchrtst son es-
poux, La Marguerite très noble et précieuse sest
préposée a ceulx qui de bon cueur la cerchoieni.
41
ALENCUM. — ALEXANDRIA.
42
— A Alraçon, chex maJstre Simon du Bois, mdxxzi,
peC in-A. aolli. tfe S5 AT. sans ch. arec sign.
Ce toi. Inlininipnt rare et précieux a été réimpr.
émt ans après avec (Tamples additions sous le titre
de : DkUogue en forme de vigion twctume entre
fret NOM* ei exreUente princeue madame Mar*
gwtriu de Fraiue,S(Kur unique du roy notre sire..,
le Miroir de Came pechere*»e... Ditcord estant en
ritomme par la contrariété de l'esprit et de la
cftflù*.— AAleoçon, ches maJstre Simon du Bois,
aril dna cens trente et trois, pet. in-ft. gotlL de 61 ff.
A la en du xm* s. et penoant tout le ztui«, une
Cnrille que nous retrouvons exerçant la typognphie
dans ptaaeurs Tilles de VOaai de la France, les Ma-
basb, fournit de nombreux imprimeurs k ÂlenoNi.
En ITOfe (rapD. Sartines), nous trouvons établis
dnu mciabi'e* de cette tkmille : la Tenre de Fr.-Au-
fustin llalassis, pourvu en 1726, et Louis Malassis,
le Jeone, beau-flrère de la précédente, établi en
1732 ; 1rs arrêts de 17S9 et de 1750 conservèrent ers
deux imprimeries.
kLEscim, Alantia, Alanche ou Alenche,
pet. ville d'Auvergne (Cantal).
ALE.XG0N1S PoRTus. Lofigon , village de
France (Gironde).
Alexus, VAlne, riv. d'Anglet. [Cambden.]
Alepum^ Aleppum, Berœa [Strab.], Beroa
[Itin. Anton.]. Btppcia [Appian.]^ Cha-
LEP [Nicéph.], Halape [Join ville],
A!ep (en turc Haleh), ville de Syrie
(Turquie d'Asie).
Imprimerie en 1706. Kitâb el enMil ei cherif,
{Livre de VEvanqUe saint et pur du flambeau res-
plendissant.] » Impr.k Alep, aux frais d'Anastase,
patriarebe des Grecs d*Antiocbe, en 1706, in-fol.
285 ff. non ch., avec portr. (6it. S. de Sacy, I,
n*lSS7.)
Alera, voy. Ingeris.
Alera, V Aller, riv. de Saxe ; se jette dans
le Weser.
AunuA, anc. Alalia, colonie romaine,
dans l'ile de Corse , évèché au moyen
âge, auj. Aleria, village au S.-E. de
Corte.
Ane évéché du moyen âge, dont fut titulaire ril-
lostre philologue et savant Joannes Andréas, auquel
nous tommes redevables de la reproduction, aux
débots de rimprimerie en Italie, de la plupart des
cbe&<r«ravre de Tantiquité latine.
Alésa, Al^sa, anc. ville épiscopale du
Sicile, auj. ruinée, dont on trouve des
vestiges intéressants au bourg de Tosa,
dans la vallée de Demona.
Alesia fCaes. Bell. Gall. vu, T. Liv.], 'AXyj •
«îx [ètrab.], Alexia [Flor. u.; Plin.],
AusiA, Urbium Mater, ville des Mandur
biens, dans la Gaule Lyonnaise pre-
mière, au N. de Bibractum, sur l'empla-
cement de laquelle on est à peu près
tombé d'accord : ce serait auj. Alise-
Sainte-Beine , dans Tanc. Duesmois
(dont on veut que le nom vienne de
Mandabiî), bourç situé près de Somur,
dans le dép. de la Côte-d'Or.
AI.ESU, Alesujm, ville de la Gaule Narbon-
naise première, sur le territoire des
Arecomici; Ausiacas fmonn. mérov.],
auj. Alais, sur le Garaon, pet. ville du
départ, du Gard.
Anc. comté et évéché éubli par Louis XIV, k la
suite de la révocation de l'édit de Nantes. En 1764
(rapp. Sartines), il n'existait q;u*un seul libraire à
Alais^ qui s'appelait Pierre Bascou. L'imprimerie ne
fût introduite dans cette viUe que beaucoup plus
tard.
Alesia, Alessium, Alessio, pet. ville d'Al-
banie, dans le pacbalik de Janina.
Alesiensis Ager, VAuxois, anc. prov. fai-
sant partie de la Bourgogne, avec
Semur comme chef-lieu ; occupait une
portion du territoire des Mandubii,
Ale^us, fleuve d*Ëtrurie, auj. la Sanguir
naria.
kLETMy Aletha, Aletum Vetus Rhedonum,
Vicus Aleti, Alestum [monn. mérov.]^
Maclovu, Maclopous, Aleth, Guicn-
Alet, Quid^h, Saint-Malo, ville de
Bretagne (Ille-et-Vilaine).
Imprimerie en 1552: Vitasancti Marchutis, Bri»
tan, auctore Bilio, Maeloviensi episcopo. MacloYii,
1552Jn-12. «Du vieux temps, ditd'Argentré, futBilius
« Armoricanus qui escrivit disertement la Tie de
« saint Malo, comme disent ceux qui l'ont vue. ■
Nous pouvons citer encore un ouvrage important
de Thomas de Querey, Malouin : Antiquilez de la
cité d'Aletk ou Guidaleth, ensemble de la ville de
Saint'Malo, — Saint-Halo, Labiche, 1628, in-12.
Aletium, Autium, Lecce, pet ville de l'anc.
roy. deNaples, dans la Terre d'Otrante.
imprimerie en 1634 [Haym]. GiuKo Cesare infan»
tinOy memorie di Lecce. — (Sans nom d'imprimeur.)
Lecce, 1634, in-4. Citons encore : Andréa délia Mo^
naca, memoria istorica délia città di Brindisi;
Lecce, 1674, in 4. — Le premier imprimeur de Lecce
dont le nom nous soit connu s'appelait Maizei.
Aletrum, voy. Alatrium.
Aletum, Electa [Notit. Imper.], Aletha,
voy. Alesia.
Aletum Novum, S. Servani Oppidum ou
PoRTUs, S.-Servan, ville et port de
France, à l'embouchure de la Rance
(Ille-et-Vilaine).
Alexandria, 'AXiÇav^piwv iro'Xi;, Alexandrie,
Jshanderiéh (anc. KAKOTisdes Pharaons),
cap. de l'Egypte.
Nous ne connaissons pas d'établissement typogra-
phique dans cette ville avant l'occupation française
a la fin du siècle dernier; mais, à partir de 1708,
les ordres du Jour, les bulletins de l'armée d'en-
vahissement, les livres de religion et d'éducation élé-
mentaire en arabe, ture et français sont publiés en
assex grand nombre à Alexandrie Jusqu'à la mort de
Kléber. (Voy. Cal. Langlès, S. de Sacy, Mars-
den, etc.!
En 1833 le pacha d'Egypte fit demander à MM. Di-
dot, par rentremij>e de MM. Pastré, une imprimerie
dont M. Adolphe Lalné fut le titulaire pendant
quatre ans. U y imprima le Moniteur Égyptien.
Alexandria a Palea, Alexandria Statiel-
43
ALEXANDROVIUM. — ALISNI.
44
LORUli OU Stalicellorum, Palea, Ales-
sandria délia Paglia, ville forte du Pié-
mont^ sur le Tanaro.
Ane. évéché; fondée en 1178, elle prit son nom du
pape Alexandre UI, et ses premiers niun Mtis de boue
et de paille lui firent donner le nom de Civita délia
Paglia, M. Temaux fait remonter rimprimerie dans
cette ville à 1549: Vrsinut, Elegia <U Peste, -^
Alexandriae, apud Franciscum et Simonem Mesctil-
num, 15(kS, in-4. — Nous ne connaissons pas le livre
et ne te trouvons pas cité par Haym dans son cbap.
des UM clie traltan di Peste.
Nous sommes forcé de reporter seulement à 1598
rintroduction de la typographie! Alexandrie : Joan-
niâ Marii Mattii opinUmum libri très. — Alexan-
drie StaUella^, Hercules Quintranns, 1598, in-a. (CaU
Baloze, n» 5027, et cat. de Tournes, p. S29.)
ALEXANDROVIUM, Alcxandrow, pet. ville de
Pologne, dans le palat. de Braclaw.
Alexani Civitas, Alexan'um, Alessano, pet.
ville de Tanc. roy. de Naples, dans la
Terre d'Otrante.
Alexu, voy. Alesia.
Alexianum, Alissan ou Alixan, bourg du
Dauphiné, près Valence (Drôme).
Alexodunum, Hexham, ville d*Angleterre,
célèbre par la bataille de ce nom en
1463 (Northumberland).
ALFEU>A,Alfelden, bourg du Hanovre, près
Hildesheim.
AuicuM, Alpica, Portus Alpicensis, Alfe-
cuM [monn. mérov.], le Pecq, bourg de
France (Seine-et-Oise).
Alfidena, voy. Aufidena.
Alfordia, Alford, ville d'Angleterre (Lin-
colnshire). * *
Algarbia, Algarves (en arabe i el Garb),
une des sept provinces du Portugal,
appelée aussi par les chroniqueurs
Algabrle, Agabilje, et par les roman-
ciers : le Royaume de Garbe.
Algaria, Corax [Cell.J, Portus Caracodes,
Alglier, pet. ville de Sardaigne, sur la
côte 0.
Algea, Algoia, Algovu, der Algau, partie
de la Souabe (Bavière).
Algerium^ Algaria, Algier, Argier [anc.
chron.J, Alger, ville française d'Afri-
que ; en arabe : al Djezayr (les lies) ; on
rapporte cette ville à l'ancien lœsium
des Romains.
Algia, voy. Auga.
AixïiA, Algi£ Saltus, Algiensis Ager,
Lexovici Pratenses , VAuge, le Pays
d'Atige, en Normandie.
Algidum, Aldum, Bocca del Papa, ville et
montagne des Ëtats du Pape, jadis ville
des Eques, dans le Latium.
AuACMON, Hauacmon [Cœs. Civ.], riv. de
Macédoine, auj. le Platomone ou Plata-
mone, dans le pach. de Saloniki.
AuAcuM, voy. AnjuM.
AuARTus, 'AXiopToç, anc. ville de la Messe-
nie, auj. Néocastro, en Morée.
AUCANTIUM, AUCANTA, LUCENTUM [PHu.],
AouxtvToi [Ptol.], ville de l'Espagne Tar-
raconaise, auj. Alicante, ville et port
d'Espagne, dans le roy. de Valence.
M. Temaux, qui connaissait bien la bibliognphie
espagnole, nous donne comme premier livre imprimé
dans cette ville: Oracion funèbre a la reyna de Es-
paika, doua Maria Luisa de Borbon , por Isidro
Sola. Alicante, Jayme Mesnier, 1689, in-4.
AucLE, Aucicj:, Salemi, pet. ville et riv.
de Sicile.
Alietum, Isola, pet. ville d'illyrie.
Alifa, 'AXXiaa [Ptol.], Aluf^e [Liv. vm.],
ville de Tanc. Samnium occid., auj.
Alifi, pet. ville de l'anc. roy. de Naples,
dans la Terre de Labour.
Aldiania, Limania, la Limagne d'Auvergne,
part. N. du dép. du Puy-de-Dôme.
AuNGAViA in Turonibus, Aiingavias [monn.
mérov.], loyigeow? pet. ville de France
(Indre-etp-Loire).
Alingo, Alingonis Portus [Sid. ApoUin.J,
Langon, ville de France (Gironde).
Aliniacum, AWtgny,bourg et anc. baronnie
du Nivernais.
Alione, Alone Brigantum [Itin. Anton.J,
Longovicum, Lancastria, Lancaster, ville
d'Angleterre, sur le Loyne. On croit
que cette ville est l'anc' Alaunum des
Damnii.
Imprimerie en 1755 t Bill for repairing and
widening the road from Bochdale ta Bumley,
Laiicaster, 1755, in-fol.
Ausca, Almaza, dans la Pannonie infé-
rieure, auj. Aimas, sur le Danube
(Servie).
AusiA, voy. Alesia.
AusiACAs [monn. mérov.], voy. Alesia.
AusiNcuM [Itin. Anton.], chez les JSeiut,
auj. Anisi, village de France (Nièvre).
Alisium, Alsium, Palo, pet. ville d'Italie
(Etats pontificaux).
Descrizione délia Terra di Palo del P, F, Gio.
Bat. di Palo. — Napoli, 1081, in-4.
Alisium, voy. Heilbronna.
AusLA, anc. ville de l'île de Corse, qu'on
croit être PorUhVecchio.
Alisni, Liebenau, dans le comté de Hoya.
[Graësse.]
43
ALISO. — ALMINIUM.
46
Auso [Tac. Adh.], 6 'EXiowv [Dio Cass.],
VAlme, riv. de Westphalie.
•
Auso [Tacit.1, Auso Romanorum, Lisbom,
bourg de Westphalie^ au confluent de
l*AIme et de la Lippe.
AusOy Yoy. Yesaua Inferior.
AuscmUy AuzoNTA, Elza [Ausod.]^
YEIze ou VÂlsitz, riv. du Luxembourg.
AuTA^ voy. Aletuii.
AujkBA [Itin. Anton.], Allava, m. de Si-
cile.
AixàDA, KiUaloe, ville diriande.
Au.* Castrux^ Yoy. Au>enrurgum.
Auji Narisca, Toy. Aichstadium.
AujkTAy Aleta [Ptol.]^ Mosh, pet. ville de
la Dalmatie.
AuxcTUV, DoNUM Dm, Toadunum. Dundee,
ville d*Ëcosse, dans le comté de Forfar.
Nooi oe comiaissont pas de livre imprimé dans
œtie ville antérienrement k 1792. SfnaÛ's (Bev. D.
JL) Stmtistieal aeeount of DtouUe. Dundee, 1702,
in-S. Le Dr Cotton (Suppl.) donne Tannée 170S
comme date de rintrodnction de rimprimerie à
Dundee, mais sans désignation de livre à Tappui.
Au-EMAioA, A/Z^ma^e, bourg de Provence
et anc. baronnie^-près Riez (Basses-
Alpes).
AujE2a)0RFiuM^ Allendorf, bourg de la
Hesse^ prèsCassel.
AuxNSTEMUM, AWewstein, ville de Prusse^
près Kônigsberg.
AuxvARDUM^ Auj:vardi \iLiJL, AUevard,
pet. ville et anc. comté du Dauphiné
(Isère).
Auja, riv. de la Sabine^ auj. VAja, qui se
îette dans le Tibre. Elle est célèbre par
la grande bataille à la suite de laquelle
les Gaulois s'emparèrent de Rome.
AujAcuM^ E!y, ville d'Angleterre^ dans le
Cambridgeshire.
AujENi Forum, voy. Ferrara.
Aux)BR0GJE^ Aux>BROGEs fCss. Bell.Gall.J^
!uxo^7t; [Dio Cass., dtrab.]. Cessâtes^
Tiwfért; [Plut., Ptol.], peuple de la Gaule
compris d*abord dans la Province ro-
maine, puis dans la Yiennaise ; au iv* s.,
leur territoire s'appela Sabaudu^ puis
Scrroye.
Aux^BitoGUM CoLOMA, voy. Geneva.
Aujodh, les Alleux, village du Poitou,
près Saint-Maixent ( Deui-Sèvres) ; =
village de Champagne, près Rethel
(Ardennes).
Au^oDiuM, Allois, village près Limoges
(Haute-Vienne).
Alma [Itin. Anton.], l'Arôta, riv. de Tos-
cane; z=: l'Ai-MA, riv. de Crimée; =
Y Aime, riv. de Westphalie, se jette
dans la Lippe.
Almagrum, Almagro, pet. ville d'Espagne
(Manche).
AufANDRALEGiUM, Almondroleio , bourg
d'Espagne (Estramadure).
AUfANGOVIA, AlEMAMNIA PROPRIA, YAlgcM,
prov. d'Allemagne.
AufANisCiK, Almonach^, Almmesches ,
bourg de Normandie (Orne).
Almantica, Almenza, ville d'Espagne dans
la Nouvelle-Castille.
Alicarazijm, Almarez, pet. ville d'Espa*
gne.
Almaria, vov. Mons Fortis.
Almardium, Almerinum, Almeirim, ville
de Portugal, sur le Tage (Estrama-
dure).
Imprimerie en 1510. Beçra e têiatutoê da Or-
dem de Avi»^ Almeirim, 1516, por Germao de Cam-
pos, in-fol. Ce fat là aussi que fut commencée par le
même Herman de Campos l'impression du fameux
Canctonebro gênerai de Garcia de I\e8ende [irmao
(frère) do mestre André de Rezende, N. de Etoral , qui
ftat terminée à Lisbonne cette même année 1516, par
cet imprimeur, et ce Germao de Campos n*est autre
que le Français Germain Gaillard, dont nous retrou-
verons le nom k Thistoire de la typographie de Us-
bonne.
Almazanum, Almazan, pet. ville de Cas-
tille, sur le Douro.
Almeloa, Almelo, pet. ville des Pays-Bas,
dans rOber-Yssel.
Albientia, YAmance, pet. riv. de Cham-
pagne, se jette dans l'Aube.
Almeria, Portûs Magnus, ville de TEspa-
gne bétique, porte aujourd'hui ce même
nom d' Almeria : c'est un évéché du
royaume de Grenade, capitale d'un
royaume au xi« s. ; prise par les Ara-
bes; on trouve dans les chroniques
Almarie et Almerie,
Le docteur Cotton donne l'année IMO comme
date de Tintroduction de rimprimerie dans cette
ville , sans autre détail : voici cependant un livre
Îioe nous trouvons dans un caial. des foires de Franc-
brt (a. 1602) : La expUcacUm de ta Santissima
Cruxada,por Manoel Rodriguex, Jesuita (n. de Co-
vilham), — en Almeria, 1599, in-8.
Almuna, Albegna, pet. ville *d'Italie.
AlMINIUM, PeGUNTIUM [Ptol.], PlGUNTL«
[Plin. m.], Almissum, Dalmasîum, auj.
Almissa, ville de Dalmatie, sur l'Adria-
tique, dans l'O. de Spalatro.
47
ALMODA VARIA. — ALPES MARITOLE.
48
Almodavaru Campestris^ Almodovar del
Campo, bourg d'Espagne^ près Ciudad
Real, dans la Nouvelle-Gastilie.
Almondburium 9 Almondbury, pet. ville
d'Angleterre (Yorkshire).
Almunecara, Almunecar, pet. ville d'Es-
pagne (ro^. de Grenade).
A1.MYDISSUS, ScUmydisse, pet. ville de Rus-
sie (Crimée).
Alnealdum^ Aunus, Auneau, bourg de
France (Eure-et-Loir).
Alnealdum^ Aunedonnacum [llin. Anton.],
AtUnay, bourg de France (Charente-
Inférieure).
AiaNENsis Pagus, Alattensis Tractus, Al-
NETENsis Ager, Alnisium, VAulnis, auj.
VAunis, pet. prov. de France, comprend
Î>artie des dep. des Deux-Sèvres et de
a Charente-Inférieure.
Alnetum, Alnium, AtUnay-sur-Odon, bourg
de France (Calvados).
Alnetum, Lannojuh, Lannoy, bourg de
France (Nord).
Alnetum, voy. Vernetdm.
Alniacum, AtUnoy, bourg de Picardie
(Pas-de-Calais).
Alnisium, voy. Alnensis Pagus.
Alnovu, Jôlswa, Jelsawa, pet. ville de
Hongrie.
Alodia, Alluye, bourg de France (Eure-
et-Loir).
Alompus, Alainp (au xiu' s.), auj. Alain,
village près de TouJ (Meurthe).
ALONiE, voy. Aucantium.
Alostum, Aalst, Aèlst, Alost, ville de la
Flandre belge, fondée par les Goths au
V* siècle.
Thierry Martens, né à Alost ven IftSO, alla étudier
l*art typographique à Venise, ainsi quMl nous l*ap-
prend lui-même, par deux vers de la souscription
d'un traité, de frère Baptiste de Mantoue, sur ta Vie
ètemeUej imprimé k Alost en 1474 :
Hoc opuM impressl Martifls Theodorieui Àlosti,
Qui Venelum teita flandrensitus affero euncta;
et les premiers caractères qu*il emploie ont une res-
semblance indiscutable avec la lettre gothique des
premiers imprimeurs vénitiens.
Il prit, en Italie, la résolution de doter son
pays des bienfaits inappréciables de la décou-
verte de Gutenberg , et , de retour à Alost ,
établit une imprimerie dans cette ville, imprimerie
Î[ui prit tout d'abord une importance telle, que
ean de Westphalie, Thabile artiste allemand, que
l'université de Louvain venait d'appeler, s'empressa
d'acheter à l'imprimeur d'Alosi une partie de
ses publications, puis une portion de ses carac-
tères qui lui servirent de types.
Voici les premiers ouvrages sortis des presses de
Thierry Martens :
Spéculum conuersianit pcccatorummagtstrid^o-
nisii de leuuuis alias rikel ordtnis Cartusiauii,
In-4 de deux cah. de 10 ff., et d'un de 8. Au milieu
du ro du dernier f., on lit cette souscription : Im-
pressum. AlosU. in Flandria. Anno. mo ococ*
Lxxiiio.
Beati Augusiini de sahtte tiue atpiralione anime
ad deum Incipit féliciter, •— ln-4 de S cahiers, dont
le premier et le oemier ont 8 (T. et celui du milieu
seulement flw
lÀbellus de duo&us amantibuâ Bnee SiiuU de
eurialo et Lucretia, — In-4, même caractère que
les précédents. — A la fin : ExpUcIt opuacnlum
Enee Siluii de duobus amantibus impressum Alosti
aono Domini Mo quadringentesimoseptuagesimo So.
Thierry Martens ne meurt qu'en 1554, après avoir
établi des succursales de son imprimerie à Anvers
et à Louvain, oii nous le retrouverons.
M. Van Isegbem a consacré à cet illustre impri-
meur une excellente monographie (Malines, IwS,
in-8), k laquelle nous renvoyons le lecteur.
Alpes, Alpium Urbs, Aulps, Atips, pet.
ville de Provence (Var).
Alpes (du mot celt. Alp, haut), Alpdïa
JuGA [Cicér.l, Alpis [Juven.], Aggeres
Alpini [Virg.j, les Alpes, vaste système
de montagnes qui embrasse une
partie de 1 Europe. En voici le dé-
tail :
Alpes Carnic^ [Plin. ra.J, Alpes VenbtjK,
prolongement sud des Alpes NoRicfi,
montagnes couvertes de poiriers (Btm-
baumer), qui s'étendent au N. de la
Vénétie et bornent la Camiole.
Alpes CorniE [Tacit.: Amm. Marcel.!,
Alpes Cottiana, réseau situé entre le
Mont-Viso, Alpis Vesula, et le Jfonl-
Cenis, Alpis Cottia ou Cothca.
Alpes DiNARiCiE, prolongement des Alpes
Miœ, qui va se rattacher à la chaîne
des Balkans, en Turquie.
Alpes EuGANEiE, partie des Alpes Comi-
ques, qui se prolonge au sud jusqu'à
Vicence et Vérone.
Alpes Grale ou Grej^e, Saltus Grajus, les
Alpes Graies, chaîne comprise entre
TAlpis Cottu IMont-Cenis) et la Duru
Major (la Doire); là se trouve le Petit-
StrBemard (Graius Monsj. On trouve
dans les chroniques carlov. Mons Ca-
Nisius et MoNs CiNisius, MorU-Cems,
Alpes Juli^e, Alpes Juliennes. Ce nom fut
donné au prolongement sud des Alpes
CARNiCiE, quand Jules César s'y fraya
un chemin pour passer en Pannonie :
on les appelle aussi Alpes Pannonic^.
Ai^PEs LEPONTiiE ou HELVETiCiE, moutagucs
qui séparent le Valais de Tltalie : on y
trouve le mont Saint-Gothard.
Aï.pEs Maritimje, Alpes Littore.e [Tacit.],
49
ALPES NORlCiG. — ALTA RIPA.
50
partie S.-O. du réseau alpestre qui
Tient aboutir à la Méditerranée et sé-
pare la Provence de TËtat de Gènes
(anc. Ugurie).
Alpes Norice, les Alpes Froides, séparent
la Bavière du Tyrol et de la Camiole et
se rattachent aux Alpes CARMCit ; elles
vont des sources de TAdige à la Brave.
Alpes Pennina ou PiSNiNJt (Sprûner)^ noi-
rsx [Ptol.], les Alpes Penmnes, partie cul*
minante du système : partent ae la vallée
de la Doire et rejoignent le mont Adule,
séparant le Valais et la Savoie du Pié-
mont : on y trouve le Mont-Blanc, le
Mofii'Bosa, le MonP-Cervin et le Grand-
Sain^Bernard, Penninus Mons ou Sum-
MLn Pexninum.
Alpes RHEnc^, R^etlc, Juga RH^KncA^
rTacit.]^ cbdne du Tyrol allant du lac
Majeur aux sources de TAdige.
Alpes Sumils, Aduallas, montagnes qui
séparent le Milanais du Tyrol.
Alpes Tridentinjc, Jdga Tridentina^ partie
sad des montagnes du Tyrol.
La disposition géographique du ré-
seau alpestre est celle-ci, en allant de
Toaest à Test : Alpes Maritimes; —
Alpes Cottiermes; — Alpes Grecques ou
Grées; — Alpes Pennines; — Alpes
UponHennes; — Alpes Bhétiques; —
Alpes Noriques, avec prolongement des
Alpes Comiques, Juliennes et Dinariques,
[Atlas de Sprûner.J
Alpha, ÏAa, riv. de Suisse ; traverse le
canton d'Unterwald et se jette dans le
lac de Luceme; — l'Aa ou VAduassa,
riv. ; passe à Munster en Argaw. (Orte-
lius pense que TAlpha était la riv. Ausa,
on Alsa du Frioul.)
Alphanum, Fraxinum, Alphano, bourg de
Portugal, dans TAlemtejo.
Alpheus, i 'AXçtic;;, VAlphée, auj. Bcu/ia,
riv. de Morée.
Alpica, voy. ALncoM.
Alpis [Hérodot.], VAlben, riv. qui se jette
dans le golfe de Venise, près de Capo-
dlstria.
Alpi'xari Montes, les Alpujarras, monta-
gnes du roy. de Grenade.
Alra, Vltching, pet. riv. d'Angleterre.
Alsa, Ausa, riv. du Frioul. = Ile d'Alsen
où Alsoé, dans la mer Baltique.
Alsx Frenum, VAlsen-Sund ou détroit de
Tîle d'Alsen.
Alsatia [Cell.], Elisatu, Eusse IChron.
Cari.], Elsass, V Alsace, prov. reunie à
la France en i648 : on trouve Alsa-
cioNEs, Alsacu, pour Alsaciens.
Alsaugiensis Comitatus, VElsgau, district
du comté de Montbelliard (Mûmpel-
gardt) (Doubs).
Alsena, Almada, ville de Portugal, sur le
Tage, dans TEstramadure.
Alsfelda, Alsfeld ou Asfeld, pet. ville de
la Hesse-Cassel.
Alsium [Tab. Peut.], Alsiensis Colonia
[Coll.], 'ax<h6v [Strab. Ptol.l , colonie
romaine en Ëtrurie, sur l'Arno; auj.
Palo (?) (Toscane).
Also, Also ScLAVoNiA Ban, Also-Scbes,
ville de Transvlvanie, ou Also lÀndua,
en Hongrie (?).
Le premier imprimeur que nous coonaisilons
dant cette petite viUe s'appelait Rudolpli Hoflialter,
et le livre le plus ancien que nous puissions citer
est daté de 157^ Ce Rudolph Hoflialter éuit.
suivant toute apparence , le fils de Raphaël
Hofluilter,qui fut, après la mort de son père et ceUe
du prince Jean Slgismond de Transylvanie, obligé
de quitter Wesseimburg avec sa famille (voy. Alba
Cabouna); il se reUra à lindua ou Abo-Ùndua^
où U tat accueilli par Nicolas Banfi, qui le retint
quelque temps, et lui permit d'exercer son art, f
Pabri de sa puissante protection. Plus tard, Rudolph
Hoflialter alla porter son industrie errante à Debrec-
xin et à Waradin, oh nous le retrouverons.
Le volume imprimé par lui à Undua, en 157^
et que cite M. Temaox, est un reeueU de Sermons
sur les Évangiles, en langue hongroise, Also-Unduae,
157a, in-4.
Alsona, Alzone, bourg du bas Languedoc^
près Carcassonne (Aude).
Alstadium, Alstedtum, Alstadt, ville de
Tburinge. [Urbs olim Palatinatus Saxo-
nici, B, G. Strucii Bibl. Saxon,]
Alstettum, voy. Alterpretum.
Alta CrMBA, Haute Combe, bourg et anc.
abbaye de Savoie , près du lac du
Bourgct.
Alt.e RiPiE CrviTAS, Brega, Brieg, ville de
Prusse (Silésie).
Altaua, voy. Alceja.
Alta Mauta, HoJiemauth, pet. ville de
Bobème, sur la riv. Mayla.
Altanum [Itin. Anton.], ville du Bruttium,
auj. Calegnaiio, bourg de l'anc. roy. de
Naples (Calabre).
Alta Ripa [Itin. Anton.j, Altripe [Anon.
Raven.l, Altrip, ville du Palatinat,
entre Mayence et Spire.
Alta Ripa, AUenreif, village et anc. abb.
de Suisse (canton de Fnbourg).
51
ALTA RIPA. — ALTINSTADIUII.
52
Alta Ripa [Tab. Peut.}, dans la Paononie
inféneore, auj. Tolna, Tille de Hoogrie.
Alta Ripa, Hauierice ou Auierite, pet.
ville du Lan^edoc (Haute-Garonne;.
= Plusieurs localités portent ce nom
en France.
Alta Spécula, ScimoNTORiUM, Hohemcarth,
bourg de BaTière.
Alta Villa, EiMUe, Blttil ou Eifdd,
bourg près de Mayence (Palatinat).
Imprim. en 1M7. Cette localité, à quatre licnet de
Mayence^ est roue des six premières TiUes qui aient
jooi des bénéfices de Pimprimerie. Nicolas et Henry
Bechtennimcxe tarent les cbefo d*an éiablinenieot
ty-pograplUque, dont les produits peuTent riraliser
arec ceux des imprimeries plus illustres de Mayence,
de Bamber; et oe Cologne.
yocatularhtm LaUno-ToUoniCMm^ dictum : ex
QCO. In AUavilla, per H. Becbtennuncae, 1487, pet.
in-&. gotb.— A la fin on lit ceUesonscripClon : /W-
s^iis hoc (ffmaaUA nû atiH aut pemme gmffroflo,.,
per Hettrtcmm Bechtermmnczt... in AluûiUa eH
iHcokatum et demû sut touto Dài m. ococ. Lxrii,
...^Karfa dU memsit novembrU per mfcoUmm beek-
termêeu fratrem dieti Uenriei et wffÇOHétû sp^esz
de orthenberg ê eonsumimatû.,.
Ce liTTc cé'.èbre tat appelé Vocabularimm Exgco,
parce qu*U commence par ces deux mois: il eut un
succès tel, qu*i] fat réimprimé en 1MB, 1472 et 1477,
par les mênîes typographes.
La première édiL est devenue si rare, qu'il nous
serait impossible d*en citer d'autre exempL que celui
de b Bibl. imp. de Paris.
Les caractCTes du yoeabmiarhtm rappellent ceux
du CathoOeon de 14M, k un tel point, qull est 4
croire qu'une partie du matériel de Gntenberg,
mort Ters 1406, fat cédée, à Henry Becittermuncze
probablement, par le docteur Conrad BouMry, auquel
un décret du prince archevêque de Mayence avait
attribué rétablissement et le matériel ayant appar-
tenu au célèbre infenteur. Mais M. Aug. Bernard
répond à cela que Becbterrauncse imprimait en 1404,
et que Ilomery était encore détenteur de râtelier
tjrpograpbiqoe de Gutcnberg en 1406. — On ne peut
donc expliquer l'emploi des caractères du drtkoticon
de 1464 par Becbtermuncse en 1M7, qute attri-
buant & cfloi-d également l'impression de ce célèbre
Catkoiieon de 1460, et c'est ce que fait M. Bernard
sans hésiter. Mais M. A. F. Didot, dans son article
Gulenberg de la Biographie gémérale^ suppose que
Ilomery, délenteur et possesseur du matériel aban-
donné par Gntenberg, alors qu'en 1465, le prince
Adolphe, archeréqœ de Mayence, le nomma gen-
tilhomme de sa cour, céda 4 Bechtermnncte, élève
et parent de Gutenberg, soit les caractères eux-
mêmes du C€UhtMeoitt soit une font^ de ces ca-
ractères, ou les matrices elles-mêmes ; d'où 0 résulte,
selon hii, que tout en voyant ces types attribués
à Gutenberg reparaître dans des ouvrages dHme
date postérieure à son exercice, on n'a pas le droit
d'en conclure qu'il ne soit pas llmprimenr des
ouvrages exécutés antérieurement avec ces mêmes
types. (^ oy. t. XXn, p. 900 de la Biogr. gén. de Didot.)
Alta Viixa, AltacUla, pet. Tille de Pane,
roy. de Naples (Princip. citérieure).
Alta Villa, Alteviller, village près Metz
(Moselle).
Altdorftcm ad Vns'KAS, Weingarten, ville
du grand-duché de Bade, anc. abb.
de Bénéd.
M. Cottoo (soppl. au Typagr, Gax,) dit qu'un vol.
composé par un moine, nooMué P. Gretz, tat im-
primé dans cette abbaye eu 1606.
Altcmberga, Altenberg, ville de Bohème,
dans le cercle de Czaslau.
Imprimerie en 1580. — StottkagiMâ, Dapimii
tite Ecloga paremtmtU, Alienberga% 1580, in-16.
Altexachilk, Aliéna, bourg de Prusse,
près d'Arensberg.
Du ABemand, Abereoo, imprima dans cette ville,
en 1773, un journal fui fut supprimé peu après.
(Timperiey, p. 728.]
Altenavu, Altoxavu, AlUma, ville et
port du Danemark, sur TElbe, près
Hambourg (Holstein).
Koos ne connaissons pas de Uwe imprimé dms
cette ville avant 171S, non plus que M. Ternaux : le
docteur Cocton fixe, il est vrai, à 1673 la date de
rintrod. de la typogr. à Altona, mais U ne donne pas
■e Utre du li«Te qui pourrait déterminer la ouestion,
bien qufl cite fiinprimeur, Cornélius Van der Men-
len. Le voL que cite M. Ternaux est intiL: Capiede$
privUiges mieS.M.DamoiêeaattordH de nomveûm
à la ville itAlUma, bridée par le» SuidoU, Altona,
le 18 mars 1713, faii-4 ; on les a Imprimés en même
temps en aUemand et en hoBandait.
ALTE5AVR-M, Alienou, pet. ville d'Allema-
gne, près Goslar.
Alte^burgum, voj. Aldehbcrgom.
Altenhovu, Ccru Vetus, AUenhofen, pet.
ville d'Autriche, sur le Danube.
Alterpretum, Alsiaetten, ville de Suisse,
canton de Saint- Gall.
Nous rapportons, d^inrèsM. Ternaux, le titre d'un
vol. qu'U prétend imprimé dans cette ville en 1506 :
HerUtims. TraetatMs theologieO'ifaMtnmomo-hi»-
torieus von dem turekiBcken BeiektmHtergamg :
Alstetten, 1506, in-4.
Le docteur David fieriiu a publié effectivement
plusieurs ouvrages à cette époque, et celui-ci particu-
bèrement, dont nous allons rétablir le titre, d%près
rédition de Francfort, 1507: ùavidis Hertàtii M. D.
pars 1, 2, S, 4 cf 5 der asiromamiseken Sckrtiben
von des» TMreken Undergang. Franckfurt, Paul
Brachfeld, 1507, — in-4 ; mais comme nous retrou-
vons encore une édition du même livre, impr. k
Lich, la même année, avec un titre tout fifinrent
de celui donné par M. Ternaux et de celui-ci, il nous
faut admettre que Tassertion de M. Ternaux est
exacte, et que le livre du docteur Herliu eut asseï
desnccès pour être réimprimé deux fois, 4 Francfort
et 4 Uch, dans Tannée qui suivit la première édi-
tion. Freytag consacre au docteur Ueriiu un long
arL dans ses Analecta liiter,^ p. 442.
Alth-ea [Polyb.], Carteu [T. Liv.], ville de
TEspagne* Tarraconaise , auj. Orga^,
dans la Nouvelle-Castille.
Alth£l\, Altuja, VAiUhie, pet. fleuve de
Picardie. ; se jette dans l'Océan, près
Montreuil.
Altimurium, Muriel, village de France
(Hérault).
Altin'je, Eltenlh, Elten, pet. ville de
Westphalic.
Altinstadil-m, Altinstadt, village d*Alsace
(Bas-Rhin).
53
ALTINUM . — AMANDOPOLIS.
54
Altwum [Plin., ItiD. Ant.] . -ro AXtïyw
fStrab.], AIHno, pet. port altalie, sur
rAdriatique.
Altisu, YAtUise, pet. riv. du Poitou ; se
jette dans la Sèvre Mortaise.
Altisiodurum. VOV. AunSIODURUM.
Altisouuh. Solium Vetus^ AltsoM, pet.
ville de la bast3e Hongrie.
ALT&mcuM^ AlUârch, ville d* Alsace (Haut-
Rhin).
Altobracum^ Aubrac, bourg et abb. de
France (Aveyron).
Altogilcm, Altouum^ Autolium Parisio-
fom, Auteidl lez Pari»; plusieurs loca-
lités portent ce nom en France.
ALTORFnjM, Altorfia^ Vicus Vetus, AUorff,
Tille de Suisse, dans le canton d'Uri.
ALToanuM, AUorf^ ville de Hongrie, à
18 m. de Leutscnau.
Imprimerie CD 173a. [Cotaon,Sappl.]
Altorfiuv, Altum Cœnobium, Altorfeny
village et anc. abb. de Bén., près Mols-
heim (Bas-Rhin).
ALTORpmuM , Altorfia y Aldorfiuh Pà-
LMocouEy Altorf ou Alidorf, pet. ville
de Franconie, près Nuremberg.
Univcnité fondée en 1579. Denx ans après nous
troavoas rimprimerie établie dans cette ville:
JEtdUnU et Demottkenis Orationes II eontrariœet
StvmH coïïKmentartolumineMdemnecatomereâ.
Demuo exprttMa Ui usum Aitorfianœ Norinber-
çauiMm Academiœ eum prafatione Edonis HUde-
rieL ■— Altorfiae, 1581, imprimebantur typis Geria-
chtanis. Graece. Pet. in-8/ (Uoffman, p. 21, et cat.
J. et S. de Toomes, p. 537.)
Altovadcm , Vabum Altum , Hohenfurt ,
bourg de Bohème , sur la Moldau.
Altrucum, Autry, bourgade et anc.
comté de Champagne (Haute-Marne).
Alttm, le bourg d'Axdt, village de Picar-
die (Somme).
Altuh Castrum^ Alta Arx, Vicegradum,
Plintenbwrg (en hongr. Wtschegrad) ,
bourg de Hongrie, près Ofen.
Aluata, Alita, VAH, riv. de Hongrie ,- se
jette dans le Danube, près de Nicopoli.
Alica, Alota, pet. port de la Corse.
Alvanga, Alswangen, ville de Russie
(Courlande).
Alvanium, voy. Albinovum.
Alverni Velocassium, Anvers, village de
France (Seine-et-Oise).
Alvernu. Arvernia, Alvernh [Anc.
Chron.j, Alvemie, Aucemie [Chron.],
V Auvergne, prov. de France; comprend
auj. le Cantal et le Puy-de-Dôme.
Alvernu Inferior, la Limagne d'Aiwergne.
Alvernia Superior, le Velay»
Alvincium. Winza, Winzendorf, bourg de
Transylvanie.
Alvum, voy. Alba Longa.
Alvum Novum, voy. Albinovum.
AiLAci, 'A|Aftxoî [Ptol.] , peuple de TEs-
pa^e .Tarraconaise , dans les As-
turies.
Amades, Amisium, Emhs ou Hohenembs,
bourg du Tyrol.
Nous donnons, sans garantie, ce laconique rensei-
gnement emprunté au SvppL du Dr Cotion : À preu
wa$ in uit Hère in the ycars 1646, 1649, etc.
AiLSA, voy. PoRTUs Alacer.
Amager, Amagria, ile d'Amack, en Dane-
mark, dans le Sund ; dépend de Tile de
Seeland.
Amagetobrica, Amagetobria [Caes. I, 31],
ville des Sequani, dans la Gaule Lyon-
naise; est-ce Amage, village près de
Luxeuil (Haute-Saône)? Est-ce Broye^
leZ'Pesmes, village de Franche-Comté,
Î>rès Gray? Les géographes ont chacun
eur opinion hypothétique qu'ils sou-
tiennent avec énergie. Les uns pensent
que cette ville, célèbre par la victoire
que César y remporta sur Arioviste et
les Germains, pourrait bien être Mont-
béliard ; d'autres, Clavier et Saiison
entre autres , croient qu'il faut lire
dans les Commentaires, Nagetohrica, qui
serait sans doute, en allemand^ Nahe-
bnick ou Naumburg,
Amagusta, voy. Famagusta.
Amalcuium Mare, voy Mare Balticum.
Amaua, Amal, bourg de Suède.
Amalphu, Amalphis, Amelfi, Amaifl, ville
du royaume de Naples (Principauté
citer.).
Archev. en 11S5 ; on y trouva le célèbre ms. des
Pandectes, connu sous le nom de Tables d*Amalfi,
L*liistoire de raiiilque république d*Anialfi, par
Francesco Panza , fut imprimée 4 Naples en 1724,
2 toi. in-A.
Amana, VRohm, pet. riv. d'Allemagne
(Hesse).
Amandopolis, Amandi Burgus, Saint'
Amand, sur la Scarpe, pet. ville de
France (Nord), anc. abb. de Bén. =
Saint'Amand, sur TEscaut, pet. ville
de Belgique, près Anvers. = Saint"
Amand, village de France (Loir-et-
Cher).
55
AMANDOPOUS. — AMBIANUM.
56
Amandopous, voy. Mons RoruNiius.
Amanes Portus, voy. Flaviobrigâ.
Amantu. Aamantia [Cic, Phil.], 'ÀMAVTia
[Ptol.t, Amantea, pet. ville de Vanc.
rov. ae Napies (Calabre citer.). = Ane.
vifle maritime de rillyrie, auj. Porto
Bagusco, [Ferrarius.]
Amaranthus, Amarante, pet. ville de Por-
tugal.
Amarinum^ Saint^Amarin, pet. ville de
France, dans Tanc. Sondgau (Haut-
Rhin).
Amasenus [Virgil.], Baudinus, Amaseno,
pet. riv. dltalie (Etats Pontificaux).
Amasu. ^\juMnM [Strab.], Amasius^ 'Aosuncc
iPtol.]^ Amisivs [Plin.], Amasis, 1 Ems,
leuve d'Allemagne ; prend sa source
en Westphalie et se jette dans la mer
du Nord.
Amasu Cattorum^ voy. Marfiirgum.
Ahastra [Silius, xiv.J, 'ApLiîoTj«tToç [Steph.l,
MuTi<rrpaTC( [Polyb.], auj. Mistretta,
bourg de Sicile^ dans le vu di Demona.
Amathus [Plin.]. 'ApLoOtOç ^trab.], Amor
thonte, ville ae Tîle de Chypre, sur la
côte sud, auj. Limisso,
Amatbica, AifATRicuM, Amotrice, bourg de
l'anc. roy.de Napies (Abruzze ultér!).
An AViLLA, Ameville, bourg du Piémont,
sur la Doria.
Ambacu, Ambasu, Ambacea, Ambaciavicus,
Anbace [monn. mérov.], Ambaide(a}x
xm« s.), Amboise, ville de la Gaule
Lyonnaise 111*, auj. départ. d*Indre-et-
Loire.
Nom ne pouvons trourer, pour rintroduction de la
typographie dans cette ville, de date antérieure ft
celle de 1744. Par suite d*une délibération, en date
du S février 1*740, des corps et communauté de la
Tille d^Amboise, il fut décidé <nie les titres et prM-
tiges de ladite ville seraient imprimés à cinquante
exemplaires aux frais de la ville.
Le P. Le Long cite ce volume sans en donner la
date ; mais une note, figurant dans un des dossiers
de la riche collection tourangelle de M. Taschereau,
porte b date de 17M comme celle de rimpression ;
le format est in-ft". Devenu introuvable, ce volume
fut réimprimé en 1822, également de format in-4.
M. Taschereau possède encore un volume Impr.
k Amboise en 1745 : La civilité qui se jtratique en
France parmi tes honnêtes gens,., avec tes qua^
trains de Pitrac, A Amboise, chex Jérosme Légier,
ln-8. (Privil. du 28 octobre 1745.) — Ce Jérosme
Légier serait donc, suiv. toute probabilité, Timpri-
meur des titres et privilèges de la ville; nous le
retrouvons à la Rochelle.
Nous voyons figurer au Catat. de t^Uist, de
France de la Bibt, impér. une pièce dont nous
donnons le titre, bien que le lieu de rimpression soit
évidemment supposé, et que cette citation n*oflre
dMntérét que cehii de la curiosité : Responce au livre
inscrit, pour la majorité du roy François second.
Ensemble ledit Uure, Amboise, 1500, in-8 (sans nom
dHmprimeor). Cette réponse était dirigée par les i^-
fermés contre un ouvrage bien connu de Jean du
Tillet, impr. k Tours, cette même année 1500, Tan-
née même du tumulte d* Amboise.
L*arrét de 1759 a probablement supprimé rétablis-
sement typographique d*Amboise, car nous ne
voyons pn figurer celte viBe an rapport sur Peut
de rimprimerie en France adressé à If . de Sartines
en 1704.
Ambaciacum^ Ambazat^a-Marche , Ambor
zac, bourg de France (Haute-Vienne).
Ambabri^ peuple de la Gaule Lyonnaise^
qui occupait le pays qui s'appela de-
puis la Bresse, auj. dép. de Saone-et-
Loire.
Amberga, Amberg, anc. capit. du haut
Palatinat ; appartient auj. à la Bavière.
Imprimerie en 1501. Orlandl , le carme de Bologne,
dans son Origine délia Stampa, a commis k propos
de cette ville une singulière niéprise : 0 date rin-
trodoction de l'imprimerie à Amberg de 1471, et te
Uvre mi*U cite à rappui de cette assertion {Mar,
TuL Cieer, orationes omnes, in-fol. sine typogra-
pM nomine; Ambergv, 1471), n'est autre que la cé-
lèbre édition des Orationes de Océron, impr. par
Adam Àmbergam , en 1472 , s. U et Jugée avec rai-
son par Van-Praet comme une production allemande.
Nous trouvons dans le Ùatal, des foireâ de
Francfort (éd. 1025) un livre imprimé à Am-
berg en 1571, mais noos pensons qu'il faut lire 1501,
car c'est seulement à partir de cette année que nous
trouvons fréquemment dans les calai, contemporains
les traces laissées par un grand établissemen t typogra-
phique à Amberg ; void le titre du voL : ueorg,
Spindlers jéussleçung uberdas 17 cap. S. Johamds:
Amberg. - 1571 , in-8. Nous citerons encore, i la
date de 1501, un autre ouvrage qui nous donne le
nom du premier imprimeur : Die lautere WarheU^
wie ein Jeder Christ auss den fûnff hauptstrUeten
deu catechismi Lutheri die Evangetisehe reUgion...
gepredigt durch Bvodium theophitum. — Amberg ,
durcb Michael Forster, 1501. Nous trouvons dans
VIndex generatis des livres publiés en Allemagne
à la fin du xvie s. et dans les Caul. des foires de
Francfort l'indication d'un très-grand nombre de
livres imprimés à Amberg à cette époque, que
nous nous dispenserons de dter.
Ambergensis Ager^ VAmbetgaa, territ.
d'Amberg.
Amberiacum, Ambérieu, Ambérieux, daus
Tanc. princip. de Dombes, peL ville de
France, près Trévoux (Ain).
Les ruines du château de Gondebauld, roi de Bour-
gogne (fin du ve siède), couroiment la colline au
pied de laquelle est bâtie la ville.
Ambertl'm, Atnbeii, ville de France (Puy-
de-Dôme).
Ambialetcm, AmbicUet, bourg du Langue-
doc (Tarn).
Ambuni-Pontivi, le Ponthieu, anc. prov.
de France ; comté indépendant au
x<> s., ce nef passa dans la maison
d*Alençon au xm% et fut réuni à la
Couronne en 1370.
Ambianum, Ambiani [Itin. Anton.], Samaro-
BRivA [Caes. B. G.], layjoi^^çv^a. [Ptol.],
57
AMBIATINUM. - AMELIAGUM.
58
Ambiakis , Ambeams [monn. mérov.] ,
Amiens, ville de France (Somme).
Limprimerie ne date en cette ville que de 1011 •
sainuit le R. docteur Gotton, et M. Temaux oublie
fen parler; nous citerona : Coustunus generalles
eu ÉaUiage damiau avec eelteê des puostez de
MctutroeuL, Beanquesne, PouHoy^Scdnt-Riequier^
IkmUet, p Beauuoiâis, Nouellemit pubtiees et de-
crtteti en la viUe Damiens Imprimées par
Nieoias le Caron, imprtmew p Ulnraire demourû
em UuP viile Damiis en la rue des Lombards,
(A la fin :) ImipHme à Amiens, par Nicolas le Coran,
éantmrant en la rue des Lombards, in-S, goth. de
» fl. drifl., tans date, mais, suiTant M. Ferdinand
PuNiy, qui consacre à ce livre important une notice
intéressante, imprimé vers Pan 1M)7, ou dans les
premières années qui suivirent la promulgation de
eesr^ntfiimes qui date de cette même année 1507.
RèimMimé en 15S5, à Paris, et enl5M, à Amyens,
ekexJdùm Coron, in-S.
Parmi les imprimeurs d*AmIens, postérieure à la
bmiile desCaron, nous ne croyons devoir citer que
ks Huianlt et Musoier, au xtu« siècle.
En 10fe7 parait le premier almanach impr. dans le
dép. de la Somme; il est lotit. : VAmanaeh spiri'
fnd pour la ville d'Amiens et sort des presses de
Goiaiaia LdieL
Le nppon cyt ft M. de Sartines établit l'état de la
trie à Amiens en 170(1 : quatre libraires et deux
AuBUTiifiiHy Ambtatinus Yicus [Sueton.]^
KôniçptM, botirg et anc. abb. de la
Prusse rhénane.
Ambitareti, AMBiYARin [Cœs. B. G.], Am-
UBAREn, peuple de la Gaole Lyonnaise^
occupant la prov. du Vivarais^ auj. dép.
de FArdëche.
Axbivaiutum, voy. Antderpu.
Amblaya^ Amblavu^ Amblaves [Sigeb.
Chr.], la riv. d'ArMéve, dans le Luxem-
boui^; se jette dans TOurte, près de
lÀége.
Amblaya, Amblef, sur la rÎYe droite de
l'AmblèYe, bourg de la Prusse rhé-
nane^ près de Malmédy.
Ambletosa^ Ahbletouum [Cell.]^ Amble-
teuse, pet. Yille de France (Pas-de-
Calais).
Ambuditm, Amblyswr-Aisne et Ambly-sur-
Marne, deux Yillages de France
(Marne).
Amboglana , Yille de Tanc. Bretagne ro-
maine^ que Camden croit être Amble-
sinde.
.Vmbra, Ammer, Amber, riv. de Bavière^
affl. de l'iser. ^ BruchrSur'Amber,
bourg de BaYière.
Xmbra, Emmera, Emmer, iiy. de Wastpha-
lie.
Xïbraoa, /Aaêpoxîa [Ptol., Strab.], anc.
Tîllc d'Épire (Thesprotic), colonie de
Corinthe; auj. Arta, Yille d*Albanie
(pachalik de Janina). Auguste^ après la
victoire d'Actium, lui donna le nom
de Nicopolis, qu^elle ne conserva pas.
Ambracius Slvus, Golfo di Arta, formé par
la mer Ionienne, entre TÉpire et TAcar-
nanie.
Ambratu, ville d'Espagne^ au'on croit être
Vera de Plasencia, dans l^Estramadure.
Ambresburu^ Ambrosh Vicus^ Amersbury,
pet. ville d'Angleterre^ dans le Wilts-
bire.
Ambria^ VAmmerland, district de la West-
phalie.
AifBRicocuRTE^ Abbécourt, village de Fr.,
près Beauvais (Oise).
Ambri$nA| Ambrifies, village de France^
près Arras (Pas-de-Calais).
Ambrissus (anc. Ctparissus^ Ku^ocpi^ooc)^
ville de Grèce; ce n* est auj., suiv. Spon>
qu'un village nommé Arachora.
Ambroicus Pagus, Plasencia, pet. ville
d'Espagoe, dans le roy. de Léon.
Ambrones, les Ambrons, peuple de THel-
vétie, qui occupait^ suiv. Cluvier, les
cantons de Zurich , Berne, Lucerne et
Fribourg. Sprûner n'en indique pas la
situation.
Ambroniacum, Amboumay, pet. ville de
France, dans le Bugey (Am).
Ambrosiopous, anc. ville de la Dacie Tra-
jane, auj. Brosz ou Broos, en Transyl-
vanie.
Ambrosium [Itin. Anton.] , à xv m. de
Nismes ; Ambres (?), sur la limite du dép.
du Tarn.
Ambrovviciis [monn. mérov.], Embrau,
bourg et château sur la Garonne (Cha-
rente). := Lambres (?), pet. ville de l'Ar-
tois (Nord).
Ambrussum [[tin. Anton.], Pont-Ambruis,
à l'E. de Lunel, sur la Vidourle (Hé-
rault).
Ambstelodanum, voy. Amstelodamum.
Ambuletum, Ambuleius Ager, auj. Grouer-
nolo, pet. ville de Tltalie du nord, aux
environs de Pcschiera. Ce fut là, dit
Jornandès, que le pape saint Léon eut
une entrevue avec Attila.
Amburgum, voy. Hamburgum.
Amedes, voy. Amades.
Amelandu, ile d'Ameland, sur la côte de
Frise.
Ameuacum, AmhJis en Berry, village de
France (Cher). = Amilly, village de
Saintonge (Charente-Inférieure).
59
AUtlLLANA. — AMPUACUM.
eo
Amellana, Waterford, ville d'Irlande
(prov. de Munster).
L'introduction de l*iniprlinerie dans cette Tille
date , suivant le docteur Cotton, de 1555. Voici, d*a-
f»Hrs les catal. de Sr Masterman Sykes et Rich. Heber,
es litres des deux toI. qui ont été exécutés dans
cette ville sous cette date : OMe*M Jequital or Pur-
cation of the mooât CatHotyke Ctiriâten Prince
Edwarde the Vl^ Kina of Englande, Fraunce,
and Irelande,., ami of the Churche of BngUnuU
refburmed'ond aouerned under hfpn Emprlu-
ted at Waterford, the 7 daye of noTembre 1555,
in-8.
Et le second : Epistte written tnf John Seory,
the late Biahope ofChichester vnto ail the faythful
thaï be in pryton in Englande^ or in any other
troble for the defence ofGoddes trnihe. Anno 1555.
in-8, sans lieu ni date, mate exécuté avec les mènes
caractères que le précédent.
Mais M. Gotton prétend que le lieu dUmpretsion
de ces deux rares volumes est supposé, et qu*ils ont
été exécutés à Southwark, bourg du Surrey, par
Christopber Trutbal, et ime note du catal. Rich.
Heber (part. II, n*A213) semble confirmer cette
opinion. Il ne se prononce pas, il est vrai, sur on
5e vol. imprimé cette même année 1555, à Water-
ford , dont le catal. du Trinity Collège, de Dublin,
nous révèle Pexistence : Jrrhbishop Cranmer's
confutation ofunwritteti verities, Waterford, 1555,
in-8; il se contente de nous apprendre que œ livre
précieux a depuis longtemps été soustrait with
several other choice morceaux, par un employé
de la Bibliothèque, trop ardent bibliophile; et la con-
clusion adoptée par le savant docteur est quMl ne
faut pas faire remonter plus haut qu*à rannée lOfti
la date de Pintroduction de la typographie à Water-
ford. En lOVk, un imprimeur du nom de Thom.
Bourkes imprima the PropotUions of the Roman
Catholicê of irelandt 80 pp. in*4.
Ameria, AmeHa, ville de l'Ombrie méri-
dionale (États du Pape). Ane. ville des
Amerini.
Ameria, Aîieri^, Aymeries, pet. ville du
Hainaut français (dép. du Nord).
Amersfortuii, voy. Amorfortia.
Amesis, voy. Embda.
A3IESTRATUS, Amastra, MUtretta, bourg de
Sicile.
Amfredivilla, Amfrevilla, AmfremUe ou
Anfreville; plusieurs localités en France
portent ce nom.
Amiliakum, Amiuavum, Emuji CrvTTAS, Mil'
hau, bourg de France (Gard).
AMUER^aM [T.Liv.],'Aa{Ttpcv rptol.jStrab.],
patrie de Salluste: auj. San Vittorino,
ville et anc. évèché des Abnizzes, au
roy. de Naples.
L*imprimcrtc existe dans cette Tille en 182S :
Francescus GuiUimannus de relnu Uelveticis, Ami-
terni, 1623, in-4.
Amtvadum, voy. Amorfortu.
Amma, Emmana, VEmme (Gross et Klein
Emmeti), rivières de Suisse ; la première
se jette dans TAar, l'autre dans la
Reuss.
GLSTA, Famagusta ou Famagouste, ville
de l'île de Chypre (Kibris).
AMŒNLif Stagnum, loc d'Albufera, près
Valence (Espagne).
Amœncs Mons, voy. An Montem.
Amoxdi Villa, Mmdeville, village de Fr.
(Calvados).
Amorforua , Amursportum , Amivadum ,
Amersfordia, Amersfoordt, ville de Hol-
lande (prov. d'Utrecht).
Nous trouvons dans le cataL dUeinsins un livre
impr. dans cette Tille en 1544 : Ordonnantie der
ttadt Amers foorL Amerst, 1544, hi-4; mais peut-
être devons-nous admettre l'opinion qui veut que
rimprimerie n*ait existé dans cette ville qu*en \m;
car rien ne prouve que ce livre des OrdomuaiceM
d'Jmersfoordt, dont nous ne connaissons pas d'exem-
plaire^ ait été exécuté par une imprimerie locale.
«
Amorgos, Tune des îles SporadeSy auj.
Amorgo (Archipel).
Ampelus, \ai7tXoc [Ptol.], Ampelcsia, cap
de nie de Crète, auj. Ccqto Sacro.
Ampelusia Promontoriltc, cap Sparte!,^ k
ro. de Tanger, à l'entrée du aétroillie
Gibraltar.
Amphdiala, Sade, pet. port de Tîle de
Candie.
AMPBiocmA, Al'ria, Aquj: Caud^ Ciuno-
RL*M, Aqu.e Cilinjs [Itiu. Ant.], ville des
Cileni, dans l'Espagne Tarraconaise ,
aui. Orense, Caldas d*Orense, dans la
Galice.
Voici im li\Te bien connu, imprimé dans cette
Tille en 1547 : Fascodioz Taneo. Utro intitolado
PalUwdia, de la neptumda y fiera nacUm de lot
TurcoM, y de su engafloso arte y cruel modo de
guerrear, y delos îperios, reynos, y prouineias 4
han sulrietato.... Belacton de las guerras del Gran
TurcoSoUmano...recopilado por Fasco Diaz Taneo^
alias Clavedan, ~ Este libro Ilamado Palinodia fuc
ympresso en la ciudad de Orcnse, que es in GaUzia
en la ympression del proprio actor, que lo hizo e
recopilo e onde al présente haze su residenda....
acabose de imprimir a quinze dias de setiembre H.
D. xxxxvy. pet. in-fol. gotb. (catal. Thorpe, 1834,
R. Héber, Gohier, SalTa, etc.)
Amphipolis (anc. 'ATa^païao;), ville de la Ma-
cédoine, sur le Strymon; auj. lamboli
ou EmboH, dans le pachalik de Salo-
niki.
Ampiiissa [Plin.],''Au9ia<Ta [Pausan.], Sa-
lona, Salone, ville de Grèce, près du
golfe de Lépante (Livadie).
Ampihssia, ville maritime de la Grande
Grèce, auj. la Rocella, dans la Calabre
ultérieure.
Ampla, VAbenst, affl. du Danube, riv. de
Ba\ièrc.
Ammocoostos, Amkiocbostos, Fama Al- Ampll\clm [monn. mérov.], Ampilly, vil-
61
AMPLIPUTEUM. — ANAPIUM.
62
lage de France (Côte-d'Or) ; il y a Am-
piUy'Ie-Sec et Amptlly-les-Éordes.
AuPLiPLTEUM, Amplepids, bourg du Beau-
jolais, pcès ViilefraDche (Rhoue).
Ampsagas, Oued el Kebir, Suffegmar , le
Rummeî, fleuve d'Afrique, passe à Con-
stantlue.
* AjtPvsiANkf An^pugnani, bourg de Tîle de
Corse.
Amsara, Amsaris, VEmseher, riv. de West-
pbalie.
AxsTELA, VAmatel, riv. de Hollande.
AmSTELODAMUM^ AMSTELiEDAMUM, AMSTELR£-
DAJfUM, Amsterodamum [Cluv.]^ Oppidum
AMSTKUifiDAifENSE, Amsteldom, Astelre-
dam, auj. Amsterdam, ville de Hol-
lande.
^ pisse généralement pour n'exister
àaan celte tOle ulnstre que depuis l'année 1523 ; ce-
penduit U nous fout citer un livre dont certaine-
Bwnt la date d'impression doit être reportée aux
pcemières années du xti* siècle :
HofloMttff GueUtrUtqve Bellum a fVHhtlmo
Hermaamo OUmdo, Amsterdamis. s. a. in<4. — Ce
Tolnme, extrêmement intéressant pour l'histoire de
la Hollande, est d'une grande rareté. L'auteur, né
à Gooda, poète et théologien, avait publié en 1497, à
Paris, un volume de poésies, célèbre parce qu'il
coatIcBt la première pièce d'Érasme qui ait été im-
llab un livre plus ancien encore, et qui porte
les caractères d^me édition du xv^ siècle, nous
est indiqué par La Sema-Santander. qui le possédait :
cVst un pet. voL in-8, imprimé à longues lignes, au
■ombre de 20 sur là pages entières, sans ch. ni
fécL avecsign.; il est intit. : Traetatuê frairis Dio-
jiystï de Conuertione peccatari» ; à la fin on lit cette
aouscription, dont le caractère et les nombreuses
annoncent une assez haute antiquité :
Ad Lamdem 9 gVam dd oîjfotitis | Sueqz scfssi-
çemitrkU marie, ad | profeetHqi deuoto^ cor-
eordiaU ^ ter ad deU se eôuerti volenttû Jm |
7 jpût* est pns deuot' dya | log' fMercu-
riati oppido Amstei 1 rcdàmisi instàciis ocdignis
expè I sU destotissimi viri dûi Johîs Pas \ torts in
Ltpdâ'dorp extra mitros | oppidi Leydèsf, trac-
tas de juersfoè 1 pecùris edit^ a multû deuoto
vtro I necttO religioso fri JHonisio ordU Carthu-
akmùi , p vmdecim ar I ticuios omate diuisus ,
ff paieM deuote Legentu
Cet opuscule, on le voit, est de Denis Rickel, plus
connu sous le nom de Denis le Chartreux.
La Sema-Saniander cite encore un pet vol. in-24,
qui serait la plus ancienne impression connue,
ponant le nom de Doen Pietenoen, le premier ty-
pographe d'Amsterdam dont le nom soit parvenu
juaqu'i nous : Hier beçint dye carte doornen crone
ems Oefs heeren Jhesu Christi; à la fin : Gheprent
lot Amsterdam audie oude lyde in die Kerckstraet,
Jy my Doen Pieterzœn in Enghelenburch.
Nous recevons d'un correspondant de Hollande
Pindication d'un livre considéré par les Hollandais
OMHDe Tun des premiers prodmts de la typogr.
d'Amsterdam i Dit is cen nieume Suverlike tfoem-
gmert^ die noyt Gheprent is, Gheprent biimen Ams-
tebredam opoie oude BurehunU, 1508, pet ln-8, avec
den f^. s. bois. ( V <• Schinkel, 00 0.)
Panzer ne cite comme i" livre impr. à Amster-
dam que rédition des Êpltres et Ë^'angiles en hollan-
dab (trad. de Martin Luther) t Die Evangelien ous
Heeren Jesu Christi, in der Duytscher Sprach
Getranslateert^ in-8, impr. avec le nom de Doen
Pietera, en 1523. Voici un voL imprimé la même
ainnée, plus rare encore, et qui offre cette particu-
larité a'être enrichi de deux planches gravées et
d'un beau portrait :
Alardi Amstetredami ritus edendi paschalis agni
decem item ptagœ sive Ctades, quibus olim ob PhO'
raonis impietatem misère divexata est jEgyptus. —
On lit à la fin cette souscription : Apud sacrosane*
tum, religiosumque Amstelredamum, nobile totius
HoUandiœ emporium, ad Christianœ pietatis et
deeus et augmentum Dodo Petrus typographiis ad
Castrum Angelieum pridieparasceues christianœ
excudebat anno 1523, in-4.
Il est inutile de parler des imprimeurs sans nom-
bre qui suivirent Doen Pieterzœn. La plus brillante
époque de Pimprimerie à Amsterdam est la fin du
xvii« siècle ; les Elzevirs y avaient alors un établisse-
ment tout aussi considérable que celui de Levde.
Puis, la révocation de Tédit de Nantes amena dans
cette ville un grand nombre de Français proscrits et
irrités, et la guerre des Ëtauavec la France leur
fodlita les moyens d'épancher en pamphlets, en
virulentes satires, le trop-plein de leur Juste haine
contre leurs persécuteurs.
Amstruttera , Anstruttera , AnstrtUter,
bourg d'Ecosse^ sur le Firth of Forth.
Amundivilla, Amonville, village de Fr.
(Calvados).
Amursfortum, voy. Amorfortu.
AuYCLM, Amyclées, ttt 'AptûxXot IHomer.l,
AMYCLE.E ApoLLiNiE [Stat. Théb.], ville
de Grèce, dans le Péloponnèse, auj.
Sklaivochori.
Amycl£, ville du Latium méridional ^
fondée par les Lacédémoniens d'A-
myclée. auj. ^pej'longa, dans le roy.
de Naplcs.
Amycljios Mons, voy. Taygetus.
Anabis, ville de l'Espagne Tarraconaise,
auj. Igualada (?) en Catalogne.
Anactorium [Plaut.] , 'AvoxT&piov [Strab.J ,
ville de l'Acamanie, auj. Vmiitza, en
Albanie.
ANADR.EMOS, voy. Amphipous.
Anagelum, Anaghelone (?), ville d'Irlande^
dans ruister. [Môllcr.]
Anagnia, ville du Latium^ cap. des Herni-
ques, auj. Anagni, ville et évèché d'Ita-
lie, dans les Etats Pontificaux.
Analiacum [monn. niérov.],iYat7/ac, bourç
du Périgord (Dordogne). =11 y a aussi
Anlhiac ou Anliat, vil âge du même
départ. [Cartier.]
Ananu, Anaunia, la vallée du Nonsberg, au
Tyrol, près Trente.
Anaphe, pet, île de la mer Egée, auj.
Namphio, l'une des Cyclades (Archi-
pel).
Anapium, Anappe, village et château de
63
ANAPUS. — ANDEGAVA.
64
Flandre 9 près Lille (Nord). Ancien
comté.
ANAPus/Ay*ircç [Théocr.], Anapo, riv. de
Sicile.
Anarasum, Anras, bourg du Tyrol.
Anas [Caes., Plin.], Guadiana, fleuTe d'Es-
pagne et de Portugal.
Anassunensis Ager, Landwiter der Ens (le
pays au-dessous de l'Ens)^ district au-
trichien.
Anassianum, Anasum, Anisia, Ensium Cm-
TAS, Ens, ville de la haute Autriche, sur
la rivière du même nom (cercle 'de
Traun).
Anasus, Anesus, Anisus, VEns, riv. d'Au-
triche.
AN'ATmuA, iCciDiopous, Saint-Gilles, bourg
du Languedoc (Haute-Garonne).
AkaTIUORUM UrbS , 'Av*7iX&v iroXi; [Ptol.],
Naritima Avaticorum [Mêla], Mastra-
MELA, MARTicrcM, Mortigues/y'ûle de
France formée par la réunion de trois
villes, Scdnt'Geniez, Ferrières et Jon-
qtdéres, en i58i (Bouches-du-Rhône).
Anaunu, voy. Ananu.
ANAXiPouSy Kônigstadt , pet. ville de
Bohème.
Ancelu Burbo, voy. B^rbo.
Ancelu VnxA, Ancervt7le, village de Cham-
pagne, qui appartenait, au xm* siècle,
au sire de Joinville (Haute-Marne).
ANCENEsiUMf Angenisium, Angenium, Ance-
nis, ville de France et anc. marquisat
(Loire-Inférieure).
Ancucum, Ansuccm, Ancy-fe-Frowc, bourg
et château de France (Yonne).
AxcLAioof, Ancîam, pet. ville de Pomé-
ranie, près Stettin.
AscoNE [Juvén.l, \yun [Strab.], Ascosa
[Cic], ville de Tanc. Picemim, sur la
mer Adriatique, colonie de Syracuse,
auj. Ancùne (Anœna), ville forte et
grand port du roy. dltalie.
Le premier Uvre imprimé dans cette Tîlle, que ci-
tent Maittaire et Panxer, est intiu : Opéra il pertke
od imtemOtre la cagiome et moite Cote ,
et watfinMrmewf g atia comsenKitùme deUa tattJta :
et pàffsiommûaf et virtm délie kerbe, — Stampau io
Adcob* per Bemutlino Guerralda Vercclleae ad ins-
tantia de Maestro Hieroaymo Soiuiiio, H. Du xiiii. di
Tui de ZiifDO Dd pootificato dd Leoœ papa X*,
inA.
M. Brooet nous donne le nom de Pantenr de ce
rare Tolume; c'est HieronymoManlircdi, de Soncino,
qui se trouve cité dans b souscription; notre iOnstre
bibliomphe .est également d^ivis qoe c^»t â le pre-
' b%re connn imprimé A Anctee.
Ancone, Ancunum, Ancone, bourg de Fr.,
sur le Rhône (Drôme).
Anconitants Ager, Marche puis Délégih
tion d' Ancone (anc. Ptcentun); cette
province, réunie aux États "du Pape en
i532, fait auj. partie du royaume
d'Italie.
Angora, Ancre, pet. riv. de Picardie.
Angora, Anchora, Albertuu, Ancre, puis
Albert, pet. ville de Picardie (Somme),
avec titre de marquisat, a pris le nom
d'Albert au xvn* s.
Ancus, JRto do Soure, riv. de Portugal.
Andaîa, Andaja, Andaye ou Hendaye,
bourg de France (Basses-I^énées).
AitDANaA, Andance, bourg de France (Ar-
dèche).
Andani Villa, AndaincUle, village de Pi-
cardie (Somme).
Andecamulum, Ranco, Bancon, bourg de
Fr. (Haute-Vienne).
Andecrium, voy. Andretiuii.
Andegava, Andegavum [Greg. Tur.], Ande-
CAVUM [Not. Lugd.], JuLioMAGOs |Tab.
Peut.], AndicavorumCivitas [Itin.Ant.],
Andegabum [Fredeg.], Juuomagds An-
Daif [Cellar.], Angiers, auj. Angers,
anc. cap. des Andecavi, dans la Lyon-
naise ni*, ville de France (Maine^t-
Loire).
Cest la ciiiqnième TîIle de France dans laqoelle
ait pénétré rimprimerie : Strasbourg, Paris et Lyon,
senles, Tont précédée, et Toakmse oocape4e même
rang ; mais le premier lirre imprimé à Angers n'é-
tant daté que «n 5 férrier, et Fannée conuMncsnt à
Piques, nous derons croire que le lirre im|innié à
Toulouse cette même année iftTS est antérieur.
ineiffit Èhetoriea Nova Marct TultU OeercmiM;
i la fin: Anno Incamaeionfi DomM u, OQOC.
LXXTi die qtuUa mentis febroarU fuit hoc opmBeom^
pletum Andegami, per JokoMem de twrre atqf mo-
reUl impresaores. in-A, en lettres rondes, sans du,
rècL nisign.
Ce livre précieux est tellement rare, qu'a ne nous
serait possible d'en citer que deux exemptaim.
Le seoKid volume imprimé à Angers, arec date, est
un Mammel des Curés, MamipulMS CTurofonan, de
1%77, également in^.
Mais un livre qui dinnite la priorité i la IMétoriçife
de Cicéron, est le précieux Coustimiier tf'ilii[^ .• Clr
commencent tes coustumes des pays daniom 9 d»
I wunfne constenans seize parties. — Pet. in-8 de
155 IL en letL rondes, 19 Ug. par p., sans ch. ni ré-
cL avec sign. a — ▼.
Ce précieux volume est exécuté aveclcs canctèrcB
de la BketorSea nova ; U est décrit avec soin dans le
ManueL, d'après TexempL de la Bibëothèque faupér.
M. Brunet le déclare antérieur à fanaée IWI et
peut-être même à MKIt ; • car, dit-Il, il est aases na-
turel de croire que l'imprimerie éiabfie à Angers à
cette époque se sera occupée de la coutume du paya,
avant de reproduire la rhétorique du consul ronâdu.»
Kous admettrions volontiers cette opinion du vénéra-
ble bibliographe, si les signatures du Coufumigr oe
venaient pas éublir un progrès typographique sur
65
aNDEGAVENSIS AGER. — ANDEMANTUNUM.
66
la Bkêtonque, qui n*en a pas. Dans tous les cas, c*est
le pHis anaen coutumier irançais que l'on connaisse.
A la fin du xve siècle Timprimerie d'Aneers est
moins florissanie, car les libraires de la ville et de
runiversitè, Charles de Bongne et Jehan Alexandre,
(ont imprima plusieurs ouvrages à Paris et à
Rooen, aies Pierre Leret et Martin Morin.
Au XTK siècle, elle reprend une extension consi-
dèr^Ue, et les principaux Imprimeurs, Richard Pi-
qnenoi et Antoine Hemault, entre autres, mettent
au jour un certain nombre de livres à Tusage de
Nantes, de Rennes et de Bourges.
ANDEGAVENSIS Ager^ Andegavoruh^ puis An-
GovDîORUM CoMiTATUs, ÏAtijou, provincc
française, habitée primitivement par
les Ândec<m ; comté en l'an 870 : prov.
anglaise jusqu'en i203; duché en
1360 y enfin réunie à la couronpe
en U82.
Axdelagus, Andeuum, Andeleium, Ande-
LLACfru, les Andeïys, ville de France
(Eure). On trouve au moyen âge Andeli
sous (jailhrt, à cause de la proiimité
du ChàteaurGaiUardy dont les ruines
existent sur les bords de la Seine.
Nous ne trouions trace d'imprimerie dans cette
▼iUe qu*A dater de 1790 : Vie et office de sainte
Ckftiide, reine de France et seconde patronne de ta
vûle d'Jndely, Andely (SalUot), 1790, in-12.
Akbelaus^ Andelacv in pago Lingonico^
AriBELAON [Frédég.] , Andelaovicus
fvilla raérov.), AsDELoauM, Andelot,
Dourg et château de Champagne^ dans
la Haute-Marne. Congrès des rois francs
en 587.
AxDCLEJUM, Landelles, village de France
(Calvados).
Andelejus Flovius, Andella, VAndelle,
pet. riv. de Fr. (Calvados).
Andeuacum, Andilly, village de Tlle- de-
France (Seine-et-Oise). Plusieurs au-
tres localités en France portent ce nom.
A!<n>ELLA, voy. Andelejus.
ANDELUS, VOV. POMPEIOPOLIS.
AndemantuntJIc, Andeilatunum, Andomatu-
NUM, 'Av^cpiaTCUvov [Ptol.J, LlNGON^ [Aun.
Hincm.; Ann. Bert.], Lingones [Plin. ;
* Tac.J, CiviTAS Lingonum [Tac. Hist. i],
Urbs Langonum [Eutrop.], Langres, ville
de France (Hautç-Marne).
Brûlée en 407 par les Vandales ; en A51 par Attila ;
cootté an moyen ige.
Les Langrois célèbres qui ont écrit avant 1582 ont
fiK in^irimer leurs ouvrages, les uns à Paris, les au-
tres à Troyes, à Reims ou à Lyon : ainsi un évèque de
Langres fait exécuter à Troyes, chex J. le Cocq, vers
1M7, un livre de liturgie à l*usage de son diocèse ;
le diaooine Roussat publie à Lyon, chcx Rouillé, en
1S50, son livre de Ta Mutation des temps ; enfin
Mian Duvet, le MaUre à ta Licorne, Tillustre or-
fèvre du roi François 1*% qui grava à Langres les
pimclkes de son admirable Àpoecdypse, les fit impri-
KràLyon ai 1561.
Le premier imprimeur langrois dont le nom
puisse être cité est Jeban des Preyz, et le livre le
plus ancien sur lequel nous rencontrions son nom
n*est daté que de 1682. Sans doute quelque coiitu-
mier, quelque livre de liturgie aura précédé celui
dont nous allons donner le titre exact, mais tout
cela est perdu pour nous :
Compot et manuel katendrier : par lequel
toutes personnes peuvent facitemit apprèdre et
sçauoir les cours du soleil et de la lune»., en suy-
uant la correction ordonnée par nostre sainct
père Grégoire X///*, compose par T... imprimé à
Lengres par Jehan des Preyz, le 19« Jour de décem-
bre. Pan de la correction du kalendrier, 1582. —
In-ft de 32 (L non cta., titre en lettres rondes, texte
en goth., épistre dédic« en itaL
Ce petit volume fort rare est de Tboinot Arbeau,
c*est-à-dire de Jean Tabourot, qui fit iinprimer dans
cette même ville, en 1589, sa célèbre Ôrchésogra'
phie et une pièce satirique sous la rubrique : de l*im-
primerie de Jean Tabourot, (Voy. Cat. de la Bibl.
impér., Hist» de France, tom. I*', p. SS3.)
Les riches archives de la ville de Lang^res ne nous
fournissent aucun détail relatif à Jean des Preyz :
nous trouvons seulement dans un extrait du
Ti* compte de Claude Pigney, receveur des deniers
communs, dons et octrois de la ville de Langres,
1500-05 : • àM* Jehan Despreys imprinieur la
somme de deux escus pour avoir imprimé le ca^
Iholicon par mandement et quittance du dixiesme
Janvier (mille) cinq cent quatre-vingtz-^inze,
ey \\ esc.
Ce document, qui n*a sans doute qu'une faible im-
portance, pourra nous servir à éclaircir un mystère ■
bibliographique. « Il ne peut être ici question que
du Catholicon d'Espagne, nous écrit M. Amédée Bro-
card, bibliophile langrois fort perspicace ; la date
l'indique; de plus la municipalité langroise était en-
nemie déclarée du parti de la Ligue et fort avant
dans les bonnes grâces du roi. Quelques chanoines
ligueurs, chez lesquels on avait découvert des dépôts
d'armes, venaient d'être arrêtés : Jean Roussat,Ie
maire de Langres, était en correspondance directe
et suivie avec Henri IV. De plus Jacoues Gillot, l'un
des cinq auteurs de la satire Ménippee, était de Lan-
gres. A la même époque {ibWi) paraît sous la rubri-
que : Turin, par T. Carabiaco (lieu et nom sup-
K>sés), une édition du Catholicon d* Espagne, que
.Bninet indique sans donner son lieu d'impression.
N'est-ce pas li une édition publiée par Jacques Gil-
lot, et sa ville natale, éminemment royaliste, n'aura-
t-elle pas voulu contribuer, selon ses moyens, à
l'impression de ce livre qui a plus fait pour Henri IV,
dit le président Hénault, que la bataille d'Ivry? »
Voilà un fait bibliographique que nous soumettons,
avec M. Brocard, à l'attention du lecteur curieux,
qui parviendra sans doute à l'élucider.
11 est un nom langrois du xvr siècle que nous
croyons devoir citer : c'est celui de Simon Girault,
le descendant du grand saint Hubert, le patron vé-
néré des chasseurs. Ce Simon Girault fait iinprimer
en 1590, in-a, chez J. des Preyz, un Dialogue pour
apprendre la langue latine, auquel Ch. Nodier a
daigné consacrer un des plus étincelants articles des
Mélanges tirés d'une petite bibiiothèque, et cet ar-
ticle, dit M. Bninet, a fait la fortime de Simon Gi-
rault, qui, sans cela, risquait fort d'être oublié par
l'ingrate postérité.
Des imprimeurs langrois postérieurs, nous ne ci-
terons, au XVI* siècle, que Joseph Boillot et George
Lambert, et au xvii*, Jean Boudrot ou Booderot et
Sécart.
N'oublions pas de mentionner que le premier im-
primeur de Turin, Jean Lefèvrc, Johannes Faber
ou PiUfri (en ital.), était de langres.
En 1764, un seul imprimeur est établi à Langres :
c'est Etienne Bonuin, pourvu le 20 février 1741 et
maintenu par l'ordon. de 1759. Le rapport à M. de
Sartines ajoute : « L'imprimeur a une bonne répu-
tation, il est à son aise ; on se plaint seulement que,
comme il est seul, il ^fait payer ses impressions un
peu cher. ■
mcnoirif. de g£oob.
67
ANDENNiE. — ANETUM.
68
Andennje, Andenne, pet. ville de Belgique^
sur la Meuse.
Andeoli Burgus ou Fanum. BùwrgSaint-
Andéol, pet. ville de Fr. (Ardèche).
Anderidum, Anderitum [Tab.Théod.], 'Av^t-
pi^ov [Ptol.], Anderedon [Scaliger], Ga-
BALi [Cœs. vu], CiviTAS Gabautana, ville
de la Gaule Aquitaine^ chez les Gabali,
depuis capit. du Gévaudan^ auj. Javols
ou Ja/voulx, ville de France (Lozère).
Anderlacum, Anderlech, bourg de Belgi-
que (Brabant).
Andernacum, Antonacum [Not. Imper.] ^
Antunnacum [Amm. Marc, Itin. Ant. ,
Castelll'm Antonacense [Fortun. xj,
Andrei villa in pago hegenensi (dans le
Meiengau), anc. ville des Treveri, dans
la Gaule Belgique^ puis villa carlovin-
gienne, auj. Andemach, ville de la
Prusse rhénane.
Anderpus, voy. Antuerpia.
Andes, voy. Andegavum.
Andethanna [Itin. Anton.] , Epternacum
[Ann. Hincmar. a. 8701, Eptemach, ou
Echtemach, pet. ville au Luxembourg
belge.
Anducum, AngeaC'Champagne, village de
TAngoumois (Charente), anc. villa car-
loringienne.
Andlavu, Andlaw, bourg d'Alsace (Bas-
Rhin).
Andomatunum, voy. Andemantunum.
Andovera, Andwer, bourg d'Angleterre
(Hampsbire).
Andracium, Bùchenstein, bourg d'Autri-
che.
ANDREiE BuROUs, Atidréansberg , pet. ville de
Hanovre.
ANDRE.E Fanum ou Vicus, Saint-André. —
Un grand nombre de localités en France
portent ce nom.
Andrei Villa, Palatium, voy. Anderna-
CUM.
Andreopous, Andrew Cœnobium, Scnnt-
Andrews, ville de l'Ecosse, dans le comté
de Fife*
Anc. université célèbre, fondée par rérêquc Ward-
law, en lftl2; archetéché. l/imprimcrie date en
celte ville de isi^ [Herbert]. Le plus ancien livre
imprimé dans cette ville, dit notre autorité, qui em-
prunte ce renseisnement au docteilr Mackensie, est
un opiwculç célèbre intitulé The complaint of
Scotland t niais comme on ne connaît pas un seul
exemplaire de cette pièce avec un titre ancien, ai
bien qUc, lors d6 la réimpression de 1801 ^ l'énilnent
éditeur, le d' John Leyden fut obligé d*cn forger un
dans le goût des anciennes impressions écossaises ;
comme par conséquent rassertion de Mackenrfe et
de Herbert ne repose que sur une hypothèse, on est
forcé, avec le. d' Cotton, de revenir'au CatéekiMme
de Varchevêque HamiUon, bien réellement imprimé
à Saint-Andrews, mais en 1551 seulement, ce qui
nous parait devoir être la date exacte de Tintro-
duction de rimprimerie dans celte ville.
Andresellum, Andrezelles, village de
France (Seine-et-Marne).
Andreslvcum, Andrezy, village de France
(Seine-et-Oise).
Andretium [Tab. Peut,], Andecrutm, 'Av^i-
xpiovfPtol.], Andetrium [Plin. m], 'Av^ii-
Tpicv TStrab.], anc. ville et forteresse de
la Dalmatie, auj. Glissa.
Andru, voy. Inger.
Andru, Andro, Ville et évèché de l'anc.
roy. de Naples.
Andruga, ville de Thrace, sur le Pont-
Euxin, auj. Gotopoli, dans le pach. de
Saloniki.
Andrinopous, voy. Adrianopous.
Anbros [Ovid.],'AvTav^po^ [Strab.], Andrds
[Plin. rv], Hydrussa, Andro, île de TAr-
chipel (Cyclades).
Andros [Plin.j, Bardsey, île anglaise, sur
la côte d'Irlande.
Andurnum, Andonio, ville d'Italie (Pié-
mont). ,
Andusara, Andujara, Anduiar, ville d'An-
dalousie, construite sur les ruines d'Illi-
turgis.
Andusia, Andusa, ville de la Narbonnaise
première, auj. Anduze, ville du Lan-
guedoc, au pied des Cévennes (Gard).
Anecium, voy. Anneoum.
Aneda, voy. Edimburgum.
ANEIANLT4, Monte Agnano (?), ville d'Italie,
près Padoue.
Anetum,Alnetum,Anetum Palatium [Chart.
Phil. Aug. a. 4204], Anet ^ village de
France (Eure-et-Loir). La Renaissance
y construisit un château qui fut Tune
des plus charmantes œuvres de
Philibert de TOrme^ mais dont il ne
reste plus que bien peu de chose ; et
ce peu de chose est assez important ce-
pendant, pour avoir ^té rangé dans la
classe des monuments hiMoriques dont
la conservation intéresse la France.
Tout près du cbâteau d*Anet sont les importants
moulins à papier de Sorel et Sausaye, qui apparUen-
nent i la maison Didot : là fut établie la première
machine à papier dit sans fin.
Anetijm, Anet, bourg du canton de Berne
(Suisse).
69
ANGARIA. — ANGULUM:
70
Akgaria lCellar.1, Angria, Angrivaria,
£iigfr,TilledeWestphalie, près Minden.
A?iGARn^ voy. Angrivarii.
Angeuaci^, Toy. Angeriacum.
Axgelopous, ad Angelos, s. Angelo, pet.
Tille de Tanc. roy. de Naples (Capit»-
nate).
Angelopous ad Lombardum. s. Angelo de*
Lmbardi, ville et évêche de la Princip.
ultér.
AnGELOPOUS ad MeTAURUM, TlPrfkRNL'M Me-
TAURUM, s. Angelo di Vado, pet. ville
des États Pontificaux.
Angelostadium, voy. Ingolstadium.
A^GENISIUM, voy. A^'CENESIUM.
Anger, Angeris, Inger, Aindre (au moy.
âge), VIndre, riv. de France ; se jette
dans la Loire.
A5GERUCUM, Angeuacum. Angeua (7)^
Samt-Jeathd^Angély, ville • de France
(Charente-Inférieure).
Noat ne connaiSMi» pas de livre imprimé dans
cette petite ville avant 1021 : Discours sur ce que
ceux de Im reliçion réformée ne sont cause de la
guerre, eumtien qu'elle leur soit plus utile en ce
temps que la paix feinte et simulée dont on veui
Us abmser. — Saint-Jean-d*AngeIy, par Nicolas
Grcspoo, 1621, in-ê.
Nicolas Crespon est certainement de la famille du
pnniier imprimeur de Saintes, S. Crespon.
Mais si le nom d*AiiGELiA peut être traduit par
S«lnt>Jean-d*Angély, la biblioinèque de la cour de
cassation possède un livre de Jurisprudence qui nous
permHtrait de faire remonter beaucoup plus haut
b date de rimprimerie dans cette ville.
Ârmanâi Mokhini Summa Juris civilis, Angelir,
ISIÔ, in-8. Malheureusement la date que nous four-
nit le catalogue de cette bibliothèque est inexacte,
car Annand Maicbin est un avocat saintongeois bien
connu, qui vivait encore à la fin du xvii* siècle. Ce
tat lui qui publia, en 1671, chex Henri Boisset,
imprimeur-libraire de Saint-Jean-d*Angély, VHis-
toire de Saintonge, Poitou, Aunis et Angoumois.
2 part, en 1 vol. in- fol. 11 nous faut donc lire 16&5,
et nous contenter de 1621 comme date de Tintroduc- '
tkm de la typographie dans cette ville.
Angermannu [Cellar.J, en ail. Angerman-
land, Angennanie, anc. prov. de Suède,
forme auj. la préfecture de Wester^
Norrland.
Angermannus Furvirs, Angf^^manflodt, riv.
de Suède ; se jette dans le golfe de
Bothnie.
A5GU, AnglvKi-îi, Enghieti, ville de Bel-
gique, prov. du Hainaut.
A5GIa>tm, Enghien {Enguien au moy. âgej,
bourg et établissement thermal en
France (Seine-et-Oise)«
Angla, Angle, pot* ville de France (Ven-
dée), anc. abb« d'Augustins.
Angla Montana, Angle, bourg de France
(Hérault).
Anglaria, Angliers, près Nouaillé, village
de France (Charente-Inférieure). =
Anglars, bourg d'Auvergne (Puy-de-
Dôme).
Anglaria, Anglers, anc. villa mérov.
[Gesta Dagob.], auj. bourgade du Poi-
tou (Vienne).
Angledura, Anglure, bourg de France
(Marne), anc. baronnie champenoise.
Angleru, Anglerle Comitatus, Anghiera,
ville et anc. comté Me la haute Italie.
[Graësse.]
Anglesaga, Mona Insula, Anglesey, île
d'Anglet., dans la mer a*Irlande.
Angu, peuple dont la situation géogra-
phique correspondait, d'après M. Sprû-
uer, à l'extrémité septentrionale du
Schleswig, et que Tacite et Ptolémée pla-
cent parmi les Suèves de la basse Saxe ;
les Angïes ont émigré dans \a,Britannia,
et lui ont donné leur nom.
Angua, England, Angleterre ; c'est Fane.
Britannia Major des Romains. Voy.
Britannia et Heptarchu.
Angua Medu, Merde, l'un des royaumes
de l'Heptarchie saxonne, fondé par les
Angles.
Angùa Minor, Angeln, district du Schles-
wig.
Anglia Orientaus, Estangïie, l'un des roy.
de THeptarchie saxonne, fondé par
les Angles.
Angousmensis Pagus, voy. Engolismensis.
Angolmonasterium, Ingelmùnster, bourg de
la Flandre wallonne.
Angrlv, voy. Axgaria.
Angria, Angri, ville-de l'anc. roy. de Naples
(Princip. citer.).
Angrivarii [Tac. Ann. ii], Angarii, Enga-
riexs [Eginh. Cliron.], peuple de la Ger-
manie, que Sprûner place au S. des
bigcevojie^ et au N. des Chénisques. Us
occupaient, sur les rives du Wcser, le
territoire'correspondant à la Westpha-
lie, à Brème, Oldenburg, la Lippe,
Munster, etc. Ce pays s'est appelé An-
gria pendant les premiers siècles de
l'ère chrétienne.
Angi'li'm, Anguli s [Itin. Anton.], 'Av^oXc^
[Ptol.], Angeloi'olis AI) Mahê, ville des
Vestini, dans le Samnium, auj. S. An"
gela, dans l'Abruzze citérieure.
71
ANGÙLUS ALPIUM. — ANNEaUM.
It
Akgulus ALpmM, Albek, bourg de Souabe,
près Ulm.
Angusia, Angus, comté d'Ecosse, entre
ceux de Perth et d'Aberdeen, chef-lieu
Forfar.
Anhaltinl'm, Anhaltinus Princu>atus (As-
cania), princip. d'Anhalt (Allemagne).
Awhaltinum Vktds, château d'Anhalt, Alt-
Anhalty dans le duché d'Anhalt-
Bemburg.
L'imprimerie existait dans cette peUte ville en
1500, car voici le titre d*an vol. que nous trouvons
dans le Catal. des foires de Francfort de 1010 :
Ad, Cratonis Rettun§ dess Tauffitûehleins D.
Martini Luiheri und der Augspurgischen confes-
sion verwandien Kirchen,,, Anhalt, 1500, in-ft.
Anholta, Anot^, île et ville de Danemark
(Jutland).
Anholtium, Anholt, pet. ville de West-
phalie.
Aniacum. Agny, village de France (Pas-
de-Calais).
Aniacum, Atanacum, Aignay-le-Duc, bourg
de France (Côte-d'Or).
Aman£ Therm.c, anc. bains de la Campa-
nie, auj. Bcigni del Logo, dans Tanc.
roy. de Nap|es (Terre de Labour).
Anuni Vicus ou Fanum, S. Aignan, pèt.
ville de France (Loir-et-Cher); cons-
truite par Eudes I*', comte de Blois ;
anc duché-pairie. = S. Aignan , bourg
de France (Charente-Inférieure). =
S. Aignan ou S. Chignan, bourç et anc.
abb. de Bénéd. en Languedoc (Hé-
rault). = Un grand nombre de localités
en France portent encore ce nom.
Anianus Lacus. lac d'Agnano, dans Tanc.
roy. de Naples.
Anicium, BahinecL, ville de Croatie.
Anicium [Greg. Tur.], Anicium Velavo-
RUM, Vellava Uhbs [Not. Civit. Gall.],
Canicium, Anicio [monn. méyov.], Po-
dium, Podium Aniciense in Vallavu
le Fuy en Vélay, ville de France (Haute-
Loire), anc. chef-lieu de la province du
Vélay.
La date la plus ancienne à laquelle nous puissions
faire remonter l'introduction de Timprimerie dans
cette ville est 1017. La bibliothèque de TArsenal
possède un rare volume, iiiiit : Stances contenant
rhistoire de la défaite des troupes du sieur d*On'
dredieu, au lieu du buisson en dèvaudan, et reddi-
tion de la place et montaane de Grèie par lui saisie,
par P, de Bodes Castatn. — Au PUy, André, 1017,
In^
Antérieurement à cette date, les écrivains delà
localité faisaient imprimer à Lyon ou à Avignon
leurs ouvrages ; nous avons une Uistoria dedica-
tionis ecclesiœ Podii aniciensis in Vallavia, par
Jacques David, imprimée à Avignon, en 1510, in-4.
tu 1020 même rimprimerie ne devait avoir que
bien peu d'importance au Puy, car le père Oddo de
Gissey Hait imprimer à Lyon son Discours Histo-
rique de la très-ancienne dévotion à N.-D. dm
Puy, réimprimé depuis au Puy en lOM et lOM,
in-8, par F. Varoles.
Parmi les autres imprimeurs du x?ii« siècle
exerçant au Puy, nous croyons dévoir citer Gnynaad
et de la Garde (1050-1078).
En 1704, il n'existe qn*un imprimeur au Put,
Ant. Qet, établi depuis 1751.
Anien [Virg.], Anio [Eutrop.], Anientjs, le
Teverone, riv. d'Italie, dans l'anc. La-
tium septent., affl. du Tibre.
A'Kisu, voy. Anassianum.
Anisucovicvs [monn. mérov.), Anisy-le-
Château, village de France (Aisne).
Anisus, vov. Anasus.
AnNABERGA, ANNiEBURGUM, AnN^MONTIUM,
Anfiaberg, ville du roy. de Saxe.
Bibliotb. importante. II nous a été impossible de
trouver trace d'imprimerie dans cette ville, anté-
rieure à la date fixée par M. Ternaux, qui prétend
au*une traduction allemande de la Paraphrase de
Théodore de Bèze sur VEcclésiaste de Salomon a
été imprimée en 1599, in-12, à Annaberg : le D' Cot-
ton donne la date de 1597, mais il ne cite aucun livre
à Tappui de son assertion. An xvu* et au xviii* s.,
rimprimerie fonctionne d*une manière régulière
dans cette ville : parmi les nombreux ouvrages dont
Struvius reproduit les titres dans la Biblioth. Saxo-
nica ipp. 118 et suiv.) nous citerons seulement :
IncùnalnUonKrti scholœ Annœbergensis très recen-
siones fr. ff'ilischii, Anncbergae, iHU^ ia-k, et Ar-
cana Bibliothecœ Annabergeusis, Lipsic, 17S0,
in-8. Ces deux ouvrages sont Justement recherchés
des bibliographes. ,
Annandi CivrrAS, Annandum, Annan, \ille
du sud de TEcosse, sur la riv. du même
nom.
Annandi Valus, Annandia, Annandale,
district d*Écosse, dans le comté de
Dumfries.
Annebaltom, Annebaut, bourg et château
de Normandie, anc. marquisat (Seine-
Infér.).
Annecium, Annesucum, Annesium, Anneu-
NUM [Itin. Anton.], Annissy (xiv« s.),
Annecy, ville et évéchéde l'anc. Savoie,
ch.-heu de l'anc. comté du Genevois,
auj. ch.-l. du dép. franc, de la Haute-
Savoie.
Nous connaissons un grand nombre de liTres
imprimés au xvi* siècle à Annecy; nous n*en cite-
rons que deux :
Elégies de Baptiste Maniouan contre les folles
et impudiques amours vénériennes, ensemble un
chant juvénile dudit Mantouan, de la nature
d'amour, te tout traduit par François de Myozin-
gen. — Annissy, par Gabriel Pomar, 1530, in^k.
(Cité par Du Verdier à TarL François Myotingen.)
La Savoye, de Jacques Pelletier du Mans, — An-
necy, Jacques Bertrand, 1572, pet. in4(.
Au moment de mettre sous> presse, nous trouvons
dans le catal. des livres à gravures sur bois de la
biblioth. de M. Ainbr. Firmin Didot, une indication
précieuse qu'il ne nous est pas permis de négliger.
Cet illustre bibliophile possède un petit livre
d'heures de N, D, imprimé : Armesiaci per Francis-
ANNECIUM VETUS. — ANTILIA.
7i
non PomardMm, in-i6, s. d., mais avec un calen-
drier commençant en 15U. Ce François Pomar
en évidemment de la famille de Timprimeur Ga-
briel Pomar, que cite Da Verdier.
Da même Fnnçois Pomar le Sappl. au Typogr.
Gaxtneer dôme on Breviarium ÉeeUMiœ Geben*
MHsiâ, imprimé à Annecy en 155A, in-12.
An XTn* siècle nous n'avons gt:^re à mentionner
dans cette ville d*aatre imprimeur que Jacques le
AxxEauM Vetos, Annecy le Vieux, bourg
de SaToie, proche Annecy.
AxxEcius Lacus, Ujc d'Annecy,
AxMKAqs Gastri^ Gli Casielli, localité de
l'anc. roy. de Naples^ dans la Calabre
ultérieure.
Ax!nBALis PoRTus, dans la Lusitanie; on
croit que c'est un village de Portugal
appelé Villa Nùva do Pcrtimaon.
ANNDiSULA, VOy. S. CâBÏLXI OPPIDUM.
AssoKMJju, Annonucum, Annonay, ville
de France (Ardèche).
Cette vilie est célèbre dans PEurope entière par
tes importantes papeteries.
ANOKnjM^ voy. Ananu.
A^ostros, Nons, riv. du T^rol. v
A50POIJS, Araden, pet. ville de l'île de
Candie. [Chaudon.]
Anostl'ii^ Anost, village de Bourgogne
• (Saône-et-Loire).
A50THU, Annot, bourg du Dauphiné
(Basses-Alpes).
A-NSA, Ansa Vuxa [Chr. Radulfi], Asa ou
AssA Paulini [Itin. Anton.!, Antium,
Ance ou Anse, pet. ville du Beaujolais,
à XY m. de Lyon ; anc. villa royale ; ba-
ronnie ; palais d'Auguste ; plusieurs
conciles provinciaux (Bhône).
Anser, Serculus, le Serchio, riv. d'Italie,
qui prend sa source dans l'Apennin et
passe à Lucques, afïl. de TArno.
Anseria, Oye, bourg de Picardie (Pas-de-
Calais), anc. comté.
AxsGoni Vicus, Ingotwille, pet. ville, fau-
bourg du Havre (Seine-Infér.).
A.\s£0Di Villa, Ansgod, bourg du Dane-
mark.
A>'sucnv, voy. Ancucum.
AXSIBARIUM [Tac. Xra] , HASiEPONS, OSNA-
BURGUM, auj. (knabrùck, ville de Hano-
vre, dans l'anc. pays des Ansibarii,
traversé par le Weser.
V.Cotton date Pimprimerie à OsnabrQck de 16S1,
sans autre indication. Voici deux volumes imprimés
aDtérieurement :
M. Wolffganqi Helvici baculus brevis et nodoaus
fro JohannU à Munster SeniorU cane latrante^
das ist, etc. Osnabriick, bey Martin Bfann, 1621 —
in-4.
Danielis Crameri, neun Fasten tintf PaM$U)n9'
predigtèn, — Osnabrugi, 1628, in-8.
La première édition de ce livre avait été donnée &
Hambourg en 1611, par les Froben, établis en cette
ville.
Ansloa, Ansloga, Asloa, anc. Opsloe ou
Ansloe, brûlée en 1624 et rebâtie par
Christian IV, qui lui donna son nom;
auj. Christiania, capit. de la Norvège.
Un collège y fut fondé en 16SA, et l'introduction
de Pimprimerie doit avoir suivi de près cet établis-
sement. M. Temaux cite un Recueil des articles de
guerre du rot Christian IF (Danice) publié en
cette ville par Tjrge Nielsson en 1644. Nous trouvons
dans la BibHoth, Septentr. le livre suivant : Michael
Pétri Echoit, Past, Aggershusanus in Norwegia
Stephanologia Danica, vel brevis delineatio qua
demonstratur, qua virtute et fortuna avita, et
antiqua Danorum eorona supra annos 2500 gesta
fuit, Christianiae, 16^, in-ft.
Et du même auteur t Geologia Norvagica. Chris-
tianae, 1657, in4.
Nous trouvons également dans cet excellent ou-
vrage t ytcolat SvenoHis,Lect, Christ, in Norva-
gia, eogitationes piœ, quibus oecupari debemus
festo Nativitatis Christif Christianc, 16M, in-8.
Anspacum, voy. Onoldinium.
Ansus, voy. Anesus.
Antandrus, voy. Andros.
Antaradus, Orthosia, Carchusa [J. de Vi-
try], TouRTousE [sire de Joinville], aui.
Tarthcmiàh, dans TEyalet de 'Tripoli
de Syrie.
Antea, Anteis, Ampuis, bourg du Forez,
sur le Rhône (Rhône). •
Antebrimacum , Antebrennacum [monn.
mérov.], Ambemac ou Ambemat, ville
de i'Angoumois (Charente).
Antecarla, voy. Antiquaria.
Antennacum, Antenacum ad Matronam,
prope Altavillarense Monasterium, An-
ienay, villa carlovingienne, auj. village
de France (Marne).
Anternacha, voy! Andernacum.
AnTHUS^, voy. CONSTANTINOPOIJS.
Antiana, ville de l'anc. Pannonie, auj.
Zamko, sur la Drave (Hongrie).
Antibarum, Antivari, pet. ville de Dal-
matie (pach. de Scutari). •
A^'TICYRA, Anticirriia [Plin.]^ 'AvTÎxipoa
[Strab.j, ville de l'anc. Phocide, sur le
golfe de Corinthe, auj. Asprospitia; elle
s'est appelée Suola au moy. âge.
Antigona Psaphara, Antigonea, ville de
l'anc. Macédoine, auj. Argyro-Castro en
Épire (pach. de Janina).
Antiua, Anthill, bourg d'Angleterre
(Bedfordshire).
75
ANTIMELOS. — ANTROS.
76
ANTTMELoSy AntxmUo, l'une des Gyclades
méridionales.
Antimonasterium^ EymouHefs, bodrg du
Limousin (Haute-Vienne).
Antinacum, Antignucum, Antogvy le Tillac, ^
village du dép. d Indre-et-Loire, sur la
rive gauche de la Vienne.
Antiniaccm, Antigny le Château, anc. mar-
auisat, village de la Bourgogne (Côte-
'Or).
Antinucum adVartimpam, AnHgny'Sur'la-
Gartempe, village du Poitou (Vienne).
Antipahos, île de 1* Archipel, auj. Olatros,
Anttpous [Plin. , Ptol.], Antopous [Itin.
Marit.], ville de ranc. Narbonnaise 11%
chez les Déciates, auj. Antibes, ville de
France (Var).
Nous ne connaissons pas en cette ville d'impres-
sion antérieure à Pannée 1618 ; à cette date nons
trouvons un livre espagnol : Aviso de Pamaso,
Êobre et estado de la ÉepubUca de Venecia, y del
duaue de Savoia, eon la» annotaeiones de Valeriô
Fuîuio Savoiano. Antopolt. 1018, in-4.
Ce petit livre fut traduit en italien et publié trois
ans après dans la même ville et dans le même fer-
mât.
Nous trouvons, au cataL Balnze et dans Haym,
l'indication d'un grand nombre de volumes publiés
à Antibes à cette époque ; mais nous ne citerons que
la Stalera Politica ne* Giomi di Giugno 1028, da
Jnt. Vicoperli, Antopoli, 1050, in-4; ces livres,
d'ailleurs, portent Antipolt au bas du titre, mais
pour un grand nombre c'est un lieu d'impression
Imaginaire.
Antiqua Civrris, voy. Halberstadium.
Antiquaria, Anticaru, Antequaria, ville
des Bastuli, dans la Bétique, auj. An-
tequera, ville du roy. de Grenade (Es-
pagne).
Imprimerie en 1510; le premier imprimeur fut An-
tonius Nebrissensis, le grammairien [vulgo Antonio
de Lebrija) ; et le premier livre que Ton cite est
intit. : Éleganeia» namançadas par el m* Anto-
nio de Sebrixa. Antiquarie, in cdibus Nebris-
sensis, 1510, in-4.
Antissiodorum, voy. AirriissioDORUM.
Antistiana, ville de la Tarraconaise (à
XXII m. de Tarragone), citée dans l'Iti-
nér. des Aqu42 Aiwllinares,
Antil'm, anc. cap. des Volsques, dans le
Latium, auj. Anzio ou Nettmo, bourg
des États' Pontificaux.
Antium,' Ilanz, bourg de Suisse, dans le
canton des Grisons.
Antivestjeum Promontorium, Cap Saint-
Yves, à la pointe de Cornouaiues (An-
gleterre).
Antouum, Anteuil, village de Bourgogne
(Saôue-et-Loire).
Antona, Autona, Lower Avon, riv. d'An-
gleterre; se jette dans la Sevem. =
Upper Avon, autre riv. qui se jette aussi
dans la Seyern. = VAvon, fleuve du
même pays ; se jette dans la Manche.
Antona Meridionalis, Clausentum [Itin.
Anton.], Hantonu, Southantonia, Tri-
SANTONis PoRTUs, Hanton, auj. Soti^/iomp-
ton, ville d'Angleterre (Hampshire).
Le premier livre imprimé dans cette grande ville
qui soit arrivé à notre connaissance n'est daté que
de 1775 : à Soutbampton, conune dans les grandes
métropoles du commerce anglais, Liverpool, Man-
chester, etc., l'imprimerie ne s'établit qu'excessive-
ment tard. Le volume qtfc nous trouvons porté au
caial. de sir Walter Scott, à cette date de 1775, est
tout simplement un Guide of Southampton, in*12,
et tout nous porte à croire que c'est là le début de
ribiprimerie dans la patrie dp noble sir Bevis de
Soutbampton, autrement dit Bmovo d' Antona, Ce-
pendant Il nous liut ajouter que le Dr Cotton {SuppL)
donne 1708 conune date de l'introduction de l'im-
primerie.
Antona Septentrionaus, NorthampUm (en
saxon : Nordhamtun), ville et comté
d'Angleterre.
Nous ne connaissons pas de livre imprimé dans
cette ville avant 1720 : Le SuppL du D*^ Cotton nous
apprend qu'en cette année, le 2 mai, parut le pre-
mier numéro d'un Joumar : THe Sort/utmpton
Jfercury,, imprimé par W. Raikcs et W. Dicey.
Nous connaissons encore : Traei of H. de Veil,
on t/u Horizontal moon,— Northampton, 1725, fn-8.
Antonacense Castellum, Antonuclu, An-
TERNACHA [Anon. RavcD.], Antonnacum
[Frédég.], voy. Andernacum.
Antonavis, Antonave$3 village de France
(Hautes-Alpes).
Antonia, voy. Ultrajectlti.
Antonu, Antoing, bourg de Belgique
(Hainaut).
Antoniaclu, voy. Andernacum.
Antonian* Acidulé, Toenestein, eaux mi-
nérales près Andernach (Fausse rhé-
nane).
Antomna CivriAS, voy. Ultrajectum.
Antonini Fanum, Saint-Antonin, pet. ville
de France (Tam-etrGaronne).
Antonnacuht, Antoané, village de France
(Vienne). [B. Fillon.]
Antopous, voy. Antipous.
Antoricum, voy. Carnutum.
Antra, anc. ville des Séquanais, dont on
a découvert les ruines à la fin du xvii* s.,
en Franche-Comté.
Antrinum, Antrim, Antrym, ville et comté
d'Irlande; anc. évèché (prov. d'Ulster).
Antros [Mêla, ni, 2], île de la Gaule Aqui-
taine, auj. Cordouan, dans la Gironde;
i 4
ANTUATUM AGER. - APAMIA.
78
ANTUATUM Acer, voy. Cabaluca Proyincu.
AxnrxxACUM, voy. Axdernacum.
AsTVERPu, Handoverpu, Ambiyaritum, An-
DEVoRPin, Anderpvs [monn. mér.]. An-
torf (sur les vieux livres allemands)/
Ambwarten, Antwerpen (en flam.),
Amberes (en espag.), Afwers, ville de
Belgique, sur TEscaut, anc. chef-lieu
du dép. français des Deux-Néthes. Quel-
ques auteurs ont voulu voir dans cette
ville I'Attuatuca ToiNgrorum.
Anven disiwte à Alost et à LouTain l'honneur
4*afoir été la première Tille de la Belgique qui ait
Joai 4es bénéfices de rimprimerie. Elle oase cette
■féiaitioo sur rexistence d*un livre imprimé en
1^72! Ge litre, dont nous possédons un exemplaire
à la BUïlioibèqoe, est intitulé : Het boeek van Ton-
éëtuê vUtocHt imprimé par Mathis van der Goes,
amw ■.ococ.LXxU« pet. in-4, goth. de SS ff. non
chiL mais avec des signai, de A ~ Ei^. Mais comme
U est prouvé qœ Matliieu van der Goes n*a com-
mencé à imprimer à Anvers qu'en 1482, et que Tem-
uloi des striures n*a couuoeocé à se répandre en
BeigiaiM que plusieurs années après h date préten-
due de ce livre, il est certain que l'imprimeur a
omis un X et peut-être deux dans la stiuscription,
et que les prétentions d'Anvers à déposséder Th.
Hartaos d* Alost de la gtoire d'avoir été le premier im-
primeur de la Belgique se réduisent à bien peu de
Arrivons i 1476. Nous trouvons imorimé à cette
date un ouvrage de Petms Hitpanus (Joannes Papa
su), intit. : Swnma expérimenter um, sive The-
atânu puMpemm nmgUtri Pétri YtpanU A la fin x
proetita medieine que TKeêauru$ pmtperum nun-
eupatur^. êtudioie eorrectus exaraius Antwerpie
per me Tkeodoriemm MartinL Anno domini 1470,
die 22 maj, in-fol., goth., à 2 col., sans ch. mais avec
iign.
Mais ici nous retombons encore dans une polé-
mique. M. W. Holtrop, dans son Catcd, des </irii-
luiMes de la Miioih, de la Haye, décrivant
Fezemplaire de la Sema Santander, qui est con-
servé à la biblioUi. académique d'Utrechi, déclare
que ce livre n'a pu être imprimé à Anvers ,en 1470,
1 surtout, aJouie-t-iU parce «pi'il a été exécuté avec
des caractères absolument différents de ceux dont
se servait Thierry Martens en cette même année. ■
Il préiend donc qu'il y a erreur de date et qu'il faut
lire 1497 au lieu die 1470.
Très-bien : mais M. Van Iseghem, dans sa curieuse
histoire du grand imprimeur d'Alost et de Louvain,
est d\m avis absolument opposé : i Martens n'avait
pas mal employé son temps depuis qu'il s'était séparé
de Jean de Westphalie, puisqu'au bout de dix-huit
mois non-seulement il s'était fabriqué trois sortes he
lettres neuves, mais il les avait fait seivirà l'impres-
sion des deux volumes qui parurent à Anvers au
BBois de mai 1470. ■
Ce second volume dont parle M. Van Iseghem est
intit. : Bodulphi agricole opnscula; Antuerpie,
2 mai 1470, per Theod. Martini, in-4. — David Qé-
ment cite ce très-rare volume dont nous ne connais-
sons pas d'exemplaire, mais qui est certainement
eiécuté avec les caractères du Thésaurus
Pattpemm, et qui serait, par celte date du 2 mai, le
phis anden livre imprimé à Anvers qui soit cité par
les bibliographes. Le livre eut asse^ de succès pour
qu'on ait cru devoir en donner une seconde édition
rannée suivante i Deventer, mais nous ne croyons
pas que malheureusement il existe aujourd'hui de
la première édition d'Anvers un seul exemplaire
connu, du moins dans les bibliothèques publiques.
Comme M. Goitfried Reichhart et quelques autres
savanu bibliographes sont de Topimon de M. Van
Iseghem, nous ne craignons pas de nous rangera leur
suite (il est prudent, en fait de discussions bibliogra-
phiques, d'éire du côté des gros bataillons), et nous
concluons : Le premier imprimeur d'Anvers est
Thierry Martens, et les deux premiers vohunes im-
primés dans cette grande ville datent du mois de
mai 1470.
MathiJs van der Goes serait alors le second impri-
meur d'Anvers : il débute en 1482, puis vient le cé-
lèbre Gérard de L«eu ou Gerardus Lemis, l'impri-
meur de Gouda en 1477, et son frère Nicolas ou
Claes, qu'il associe à son établissement d'Anvers en
1487; puis viennent encore, au xv« siècle, Godfrid
Back, Adriaen Van Liesvcldt, W. Vorsterman, qui
fonde au xve siècle un établissement qui devient
très-important au xvi«; Henri Eckert, van Homben:h,
Nicolas de Graeve, etc.
Bien qu'il nous soit interdit de suivre les déve-
loppements de la tj-pographie à Anvers pendant les
XTi« siècle. Christophe Plantin était Français; il
naquit près de Tours, en 1514,et mourut en 1589 : le
f premier livre imprimé par lui est daté de 1555, il est
ntit. : La institvtione di vna faneivlla nota no-
bilmente (par J. M. Bruto), trad. de langue toscane
en françoise. — Anvers, Chr. Plantin, 1555, in-12 de
00 or. La même année il publie les Observations et
plusieurs slngularitez des choses mémorables trou-
vez en Grèce, Asie, Judée, etc. , par Pierre Selon du
Mans, pet. in-8, fig. en b. avec une planche pliée
gr. en b. qui doit se trouver entre les p. 224 et 225.
Ce livre serait peut-être le premier publié par
Plantin. (Voy. Ann. Plantin., p. 8 et 9.)
Qu'on nous permette encore de citer, au moins
comme imprimeurs d'ouvrages français, au xvi* s.,
Martin l'Empereur (Martinus Cssaris), et Jehan
Steels. .
Nous avons passé sous silence l'étrange mémoire
lu à l'Académie de Bruxelles en 1777 par un savant
du nom de Jean des Roches, qui prétend faire re-
monter à 1442 l'introduction de la typographie à
Anvers ; Pabbé f . Ghe>quière en fit bonne et prompte
Justice. (Voy. Esprit des Journaux, 1779-1780, sur
la singulière polémique qui s'engagea à ce sajeL)
Anxa, Callipous [Sil. Ital.l, KaXXiiroXic
tSieph.], GcUlipoh, ville de 1 anc. Grande
Irèce, auj. dans le roy. d'Italie (Terre
d'Otrante).
Anxanum, Lanciam, ville d'Italie (Abruzze
citer.).
Anxi-xloduncm, Ossoldunum, Exoldunum,
YsoLDUNU*, Issoxtdxm, ville de France
(Indre).
Nous ne connaissons pas de livre imprimé dans
cette ville avant le commencement de ce siècle.
Anxia, ville de Lucanie, auj. Anzi, dans
la Basilicate.
AjrauR [Plin. m], Tarracinj:, Toppoucivai
[Ptol.J, Tarracina [Cic. Epist. ad Att.],
Tofpaxî^r. [Strab.], ville des Volsques,
dans le I^tium, auj. Terracina, dans
les États Pontificaux, pr. de Frosinone.
Anydros, île des côtes d 'Ion ie, auj. Sycussa^
Aous [T. Liv. xxxii], ^Eas [Plin.], A?a«
i Strab.], la Vyossa ou Vqjuzza, fleuvQ
l'Albanie, passe au N.-E. de JaniiMi>
Apamu, APAMiiE, Apannes [Itin» AlltQiO.]^
79
APANUM. — AQUA CAUDA.
80
Apamicensis sub TolosatE; Pamiers, ville
de France (Ariége).
Nous connaissons une pièce imprimée dans cette
ville en 1668, ou tout au moins portant Pamiers
comme Heu dMmpression :
Sentence d'excommunication contre troii Je-
suistes du collège de Pamiis, A Pamiés, de Timpri-
merie épiscopale, février 1666, U p. in-4.
Le Rapport Sartines (l'Wft) cite un imprimeur de
Pamiers, Jean-Florent Baour, pourru par arrêt du
12 mai 1750.
Apanum, voy. Aponum.
APENESTiE^ ville de TApulie DaanieDDe,
auj. Viesti, dans l'anc. roy. de Naples
(Gapitanate).
APENNINUS, ApENNINI JuGA, 'Air^wiVGV 5po;,
les Apennins, montagnes d'Italie.
Apenroa, A]fenrade, ville du Danemark^
sur le Petit Belt (Sleswig).
Aperiascio^ Eperl£^ Eperiesinum^ Eperies,
pet. ville de Hongrie^ sur la Théiss.
Aphrodisium^ Pyrenje Promontorium, tÎ)
Tîic nopiivïjc àxpov [Strab.] , Promonto-
rium Crucis, Cap de Creus, Cabo de Cruz,
promontoire de Catalogne.
Apia Tellus, nom primitif du Pélop(mnése,
Apiarium, Bejar, bourg d*Espagne (roy.
de Murcie).
Apidanus, 'AiTi^avoç [Thucyd.], VEipideno,
riv. de Thessalie, affl. du Pénée, auj.
SaltUffias.
Apolunares Aqvm [Tab. Peut.], établisse-
ment d'eaux minérales en Etrurie, au
N.-O. de Caere, dont il existe des Itiné-
raires, fort importants au point de vue
géographique.
Apollonia Avlona, voy. Valona.
Apollonu ad Mare Hadriaticum [Tit. Liv. ,
Cic], 'AiToXXwvia [Plut, in Sylla. ], ville de
rilljrrie grecque, auj. Ptrgo, en Al-
banie.
Apollonia Cret^e [Steph.l, Eleuthera [Dio
Cass.l, AoRos, ville de Tîle de Crète,
auj. 6ortyna(t),
Apollonia Sozopolis, anc. ville de Xbrace,
auj. Sizeboli, dans la Roumélie.
Aponum, Aponus, Apanum, Abano, ville de
la Vénétie, près Padoue : ses eaux mi-
nérales étaient connues des anciens
sous les. noms d'APONi Fons, Aqu^e Pa-
tavin^e; c'est la patrie de TiteLive.
Apostolorum Porta, Apostolorum Mons,
' Postelberg, bourg de Bohème.
Appianum, AMano, bourg du Tyrol.
, Apraricu [monn. mér.], Aprey (?) village
de Bourgogne (Haute-Marne).
Aprianïcum^ Abrianecum [monn. mér.],
Chevry, village de France fSeine-et-
Marne), suiv. Valois et Lelewel. = Chor
brignac, village de la Corrèze, suiv. De-
loche. = Plusieurs autres localités en
France portent le nom de Chevr}*.
Apriuanum, Apiigliano, pet. ville de l'anc-
roy. de Naples. ♦
Aprimonasterium, Novientium, Ebersheim-
munster, village et anc. abb. en Alsace,
près Schélestadt (Bas-Rhin).
Aprusa, riv. de l'Ombrie, auj. ÏAvesa,
dans la Romagne.
Aprutium [Plin.], Apruntum, Abnazo, pro-
.vince de l'anc. roy. de Naples; forme
VAbruLze ultérieure et citérieure,
Apsorus [Itin. Anton.], "Aijwfpo; [Ptol.],
Ausara, Osero, île de l'Adriatique, sur
la côte d'Illyrie.
Apsus [Cœs.], 'Atl»; [Plut.j, Ckrevasta, riv.
de rillyrie grecque (Albanie).
Apta Julia [Plin.], Apta [Sidon. Ed.], Q-
vrrAs Aptensium [Not. Provinc.J, Apta
VuLGiENTiuM, villc dcs Vulgicutcs dans
la Gaule Narbonnaise, auj. Apt, ville
de France (Vaucluse).
Impr. en 1682, suiv. M. Temaux ; La vie de saint
Castor, évêque tTApt, par M. dé Saint-Quentin,
Apt, 1682, in-12.
Aptera, 'Àirrspa [Strab.], Apteron [Plin.],
'Awrepia [Ptol.J, ville de l'ouest de nie
de Crète, auj. Pakeocastro, fort de l'île
de Candie.
Apua, ville des Apuani Ligures, sur la
Macra; depuis Pons Trêmulus, auj.
Pontremoli, dans le N. de la Toscane.
Apud indaginem MARcmoNis, Grossenhayn,
ville de Saxe [Graësse].
Apuua [Cœs., Cic, Liv., etc.], 'AsouXia
S Strab.], au moy. âge, la Pouilk, prov.
le l'anc. roy. de Naples, qui se subdivise
ainsi : Apuua Dauniorum [Plin.], ou
Daunias [Horat.], la Capitanate avec un
.canton de la Basilicate. = Apulu BIes-
SAPU, la Terre d'Otrante. =. Apuua Pes-
CETU, la Terre de Bari, avec une portion
de la Basilicate. *
Apulum, voy. Alba Carouna.
Aqua Bella, Aqua Pulchra, Aiguebelle,
Set. ville de Savoie, auj. dép. de la
aute-Savoie.
AouABURGUM, -Aqu^burgum, Wosserbwrg,
pet. ville de Bavière.
Aqua Cauda, voy. Aqua Sparsa.
8i
AOUA PGTA. — AQUiE CALlDiE.
82
Aqua Putâ, in pago Parisiaco, PtUeaux,
bdurgde France (Seine).
Aqca Spabsa, Aqua CALmA, Xqvm SpARS^e,
Aigne-Perse, pet. ville de France (Puy-
de-Dôme). = Bourg du Beaujolais^ près
Màcon (Saône-et-Loire).
«
AocA VivA, Atgiie-Vïve, bourg du Langue-
doc, près Nîmes (Gard). Il y a en France
plusieurs localités du même nom.
Aor.E, Ax, pet. ville du pays de Foix
'Ariége).
AorjE, Badena, Civitas Aubelia Aquensis,
Baden, ville du grand-duché de Baden.
Uimpiimeiir René Beck, fùvtnt la peste de Stras-
boorg, te réfugia dans cette ville en 1510, et y trins-
Borta son matériel ; il y imprima sous la date de
ISll : Dca MABGOBAPrscHAPFT Bodcn Statuten
mmâ OrdtMMHçeH in iestamenten, Eràfellen und
worwuumâKkatfUn, A la fin : Gedrûekt und volendet
te der LobUehen statt Baden dureh Retnharten
Meckem Bvrger zu Strasiturg, off vnter Lieben
fr^wok abad w^untatiôia.., Anno DfU. h. qcogc. xJ.
in-iDl. de 18 IL écrit en allemand, par Ddalric
La même année il imprima mie pièce de Jean
de Motis, intit. : AvolOQia malierum in virai
pratratot, in4 de 18 IL, en lettres rondes, dont la
sooKriptli»] est à noter i Sxcuuum iu Thermii
Aatltonùds opifidi Badensiâ per Benatum Beek
cteeai arçadineh. Anno H. D. u. Nono kal, JanuO'
rti, qmâto pettiM prêter tolitam crudetitatem Argen-
tùTûti inerudeMcebaU
Go ne sjit trop pourquoi le Judicieux Panxer a
Strasbourg comme lieu d'impression à cet
k(j^M, voy. Aquisgranum .
AociE Allobrogum, voy. Aqua Gratianje.
AoujK Apollinis, voy. Apollinares AoUiS.
AoUiE Aponi, voy. Aponum.
Aqua Augustje, 'ï^am AÙ70Û<rra [Ptol.],
Aqua Tarbellicje [Ant. Itin.], Aquensis
CivrrAs [Not. GalLj, anc. cap. desTar-
belli, dans la Novcmpopulanie, aui.
Box, ville de France (Landes). Quel-
oues auteurs voient dans ce nom
aAquœ Tarbellicœ, Bayonrte ; Sanson
d*Abbeville, entre autres^ qui donne à
Dax le nom de Tasta Datiorum.
Imprimerie en 1747, suit. M. Temaux : Dufau.
Ok$er»ation$ sur la nature de.t eaux thermales de
Terwls. Dax, 17(17, io-lZ Mais rimprimerie remonte
ceruinement plus haut, car le rapport Cait à M. de
Sartines en 1704, en donnant le nom de Tunique
inmrlmeur de la ville, Roger Le Qcrcq, qui possé*
dait trois presses, dit que la famille des Le Qercq
exerçait la typographie dans la ville de Uax depuis
im temps reculé.
Aqca Baussa [Itin. Anton.], localité de
la Pannonie supérieure, auj. Selle, pet.
ville de Hongrie, entre la Drave et la
Save.
Aqua Bella, voy. Aqua Bella.
Aqua Bellicus, Wasserbillich, bourg de
Belgique (Luxembourg).
Aqua Bigerronum, Vicus Aquensis, Ba^
gnéres de Bigarre, sur l'Adour, ville de
France (Hautes-Pyrénées).
Aqua Bilbitaxorum [Itin. Anton.], Aqua
BiLBiLiTANA, Ville de l'Espagne Tarra-
conaise, auj. Alhama ou los Banos de
Alhama, pet. ville d* Aragon.
Aqua Bona^ Bonn, lieU' de bainâ, en
Suisse, dans le canton de Fribourg. =
Les Eaux-Bonnes, bourg de France
(Basses-Pyrénées). = Aigues-Bœi/nes ,
village de France (Landes). = Eau-
bonne, village de l'Ile-de-France (Seine-
et-Oise).
Aqua Borbonle, Aqua Borbonica, Burbo
açchembaldi , burbonium arcnibaldi,
ville des Bituriges Cubi, dans l'Aqui-
taine première, auj. Bourbon-VArcham-
bault, ville de France (Allier).
La ville est dominée par i*anc. château des sires
de Bourbon.
Aqua BoRvo^as, Aqua Bormonis, ville des
Sequani, dans la Gaule Belgique, auj.
Bourbonne4eS'BainSy ville de France
(Haute-Marne).
Aqua Calentes, Chaudes- Aiguës, ville et
lieu de bains de France (Cantal).
Aqua Caltoa, Aigties-Chaudes, bourg de
France (Basses-Pyrénées).
Aqua Calida, Archessa, bourg et sources
thermales d'Espagne, dans le roy. de
Valence.
Aqua Çalida, Bagni di Ballicano, bourg
des États Pontificaux, près Viterbe.
Aqua Cauda, Bagnols, village du Langue-
doc (Gard).
Aqua Calida, Aqua Sous [Itin. Anton.],
Aqua Cauda Belgarum Transducto-
RUM, Bathonu [Cellar.l, Bath, ville de
bains , en Angleterre (Somersetshire).
Nous ne connaissons pas de livre imprimé dans
cette ville avant Tannée 1702 : M. Gotton (Suppl.) cite :
Jardine's Discourses ^ sans indication ae format
ni d*imprimeur. Voici un rare volume imprimé dans
cette ville un peu plus lard: Merrylanddeneribed,
containing a topographical , geographical and
natural Uistory ofthat country, Bath, 1741, in-8.
Aqua CAtn>A, Viciuum, ville des Ai'vemi,
dans l'Aquitaine, auj. Vichy, ville de
France (Allier).
Aqua Cauda, ''T^ara Oipuà [Ptol.], Aqua
VocoNiA [Itin. Anton.], Bannolia, ville
de l'Espagne Tarraconaise, auj. Ban-
fwlas, en Catalogne.
83
AOU^ CAROUNiE. — KQUM SEXTIiE.
84
Aquj: Caroun-e, Cavlsbaden, ville de
Bohème, sur la Tôppel.
Xqvm Cilinorum, AiTRU, Aqu^e CeLENI;E
[Itin. Anton.], ville des Gilteni dans
FEspagne Tarrabonaisc, auj. Caldas de
Rey, ville el sources thermales de
Galice.
Aquje Consorannorum, voy. Conseranum.
Aqu^ Convenarum [Anton. Itin.], Thermje
Onesle, Ta Tûv 'OvTi<r΀i>v dippiaé fStrab.],
ville des Coiwefiœ, dans la Gaule Aqui-
taine, auj., Bagnéres de Luchon, ville de
France (Haute-Garonne).
Aqu^ Dur jî, Italica, AkcUa del Rio, bourg
d*Espagne (Andalousie).
Aquj: Flavle [Inscr. ap. Grut.], CnAViE,
Chiaves, ville et évèché de Portugal
(Tras os Montes).
Aquj; Fondus, Aigtie-Fonde , bourg du
haut Languedoc, près Castres (Tarn).
AQUiE Gradatj:, Laguna di Grao, ville du
Frioul.
AQUiE Grani, voy. Aquis Granum.
Aquje GRATiANiE, Sabaudic^, Allobrogum,
Aix, AiX'le&'Bains, ville de Fane. Sa-
voie, près de Cbambéry (dép. de la
Savoie).
Aquj: HelveticjE, Aqu^e Verbigenje, Ad
Aquas Helvetus, Vicus Thermarum,
Thermie Helvetiorum, Thermopolis, Bada
Helvetiorum, Badena, Badenu^ Baden,
ville et sources thermales de Suisse,
• dans le canton d'Argovie, sur la Lim-
mat.
Aquj: JuxNctj:, Aygu^imtes, village du
Languedoc (Haute-Garonne).
Aquj: Labodj:, ad Aquas Labodes, Sacca,
pet. ville de Sicile.
AqU:E Lentinatj:, "ï^ara AiotTowa [Ptol.],
Sardara, pet. ville de Tîle de Sardaigne.
Aquj: Luple, Aqu jlupje, GuadcUupe, bourg
d'Espagne, dans la Nouvelle-Castille,
célèbre par son église dédiée à Notre-
Dame.
Aquj: Luvienses Tungrorum, Aqu^e Spa-
DANj, Spa, ville de Belgique, dans la
prov. de Liège.
M. Cotton (Suppl.) prétend que Timprimerie re-
monte en cette ville à Tannée 1089, et M. Gothier,
libraire de Liège, nous écrit qu*elle ne date que
de 1841. 11 a sans doute voulu dire 1741, car nous
connaissons et M. Ternaux cite i Dissertaticn inau-
gurale sur les eaux de Spa, par de Pretseux
Spa, 1749, in4k.
AQUiE Mattiacj: [Am. Marc], Mattiaci
Fontes [Plin.], Thermje Wisbadenses
iCellar.], Visbada, ville des MatHaH, en
■crmanie, auj. Wiesbad&n, danî le
grand-duché de Nassau.
Aquj: Mortu^e, Aigue&-MoTtes , ville de
France (Gard).
M. Ternaux cite un livre imprimé dans cette ville
en 1608 : Wlâolâtrie papiatique en réponse à l'UiO'
latrie huguenote, par Jean Bansilion, Aiguet-
Mortes, 1608, in-8. Mais il y a tout lieu de. croire que
le nom du lieu dMmpression est supposé ausst bien
que le nom de Tauteur.
Aquj NerjE, Nereenses, Néiis, pet. ville
de France (Allier).
Aquj Nisineh, voy. Borbonium Anselmium.
AQUiE Origines, Orenses, Caldas d'Ùrense,
ville et eaux thermales d'Espagne (Ga-
lice).
AQUiE PaNNONICJ, ThERH J AUSTRIACiE, Ville
de la Pannonie supérieure^ auj. Baden,
sur le SchwÔchat, en Autriche.
Aqu^ Parisiorum, voy. Balneoletum.
AQUiE PATAVINffi, VOy. ApONUM.
Aquj Plumbarle, Plombières, ville de Fr.
(Vosges).
Aqu>e QuiNTiANiE, villc de la Tarraconaise,
auj. Saria, ville d'Espagne, prèsOviedo.
Aquj Regij, Egere, pet. ville de Suisse
(Canton de Zug).
Aquj Rubej, Rubeacum, Rouffacum,
Ruffach ou Rouffach, pet. ville de Fr.
(Haut-Rhin).
Aquj: Sabaudicj, voy. Aquj Gratianj.
Aquj Saxonicj, voy. A«ona.
Aquj Segestj, voy. Ferrarle.
Aquj Sentian j, voy. Lucus AuGUsn.
Aquj Sextle [Flor. m, Liv., Plin., xxxi],
"T^ara Tàlî^na [Strab.], COLONU AquéN-
sis, Col. Jul. Aur,. Aquis Sextus [Inscr.
Grut.], Aix, ville de France, anc. capit.
de la Province romaine, ce qui lui a
valu aussi le nom de Metropous Civitas
Aquensis, archevêché ; conciles (Bou-
chcs-du-Rhône).
L*imprimerie remoQte en cette ville au milieu
du xvie s. : le plus ancien livre que nous con-
naissions est intitulé Beiglement des advocats^
procureurs et greffiers et des troubles de cour :
avec deux arrests et auires ordonnances, par
François Guérin, à Aix, Fas CavaUis, 1552, in-8.
sans nom d'imprimeur, mais probablement exécuté
par Pierre Rest ou Roux, pour le libraire Vas Ca-
vaUis ou plutôt Cavallier.
Il peut cependant exister quelques ouvrages im-
primés dans cette ville antérieurement à cette date
de 1552 ; car des privilèges sont accordés en 15S0 et
15A5 aux libraires d*Aix, par François l«r qui, quel-
ques années auparavant, avait oonné A Antoine
Vincent, imprimeur A Lyon, la permission pour
trois ans (1530-1539) dMmprimer les ordonnances
du pays de Provence.
85
AOUiE SICC^. — AQUILA IN VESTINIS.
86
Ce «mit donc à cette date de 1SS9 qa*il faadnit
(lire remoater rintrodnction de la typographie à
Aix, si qoelques faits ne Tenaient malencontreuse-
■ent s*^poser à cette conjecture : en 1M7, le cha*
Çitre d'Arles, par acte notarié, autorise le libraire
as Cavallier, d*Aix, à publier une nouvelle édition
du BrMairc de son église, ce qui est d'autant plus
rsBarqaible que la première édition de ce Bréviaire
avait été imprimée à Arles même en 1501. Hais le
libraire d'Aix duurge de l'impression un imprimeur
de Lyqp, Thiband Payen, qui publie rouvrage en
15^, aTec cette souspription : Luaduni excudebat
Th, Paganus^ venwuUmtur Aquis, In Palatù) re-
§aii per Vas CwmUIU , Mbliopoiam,
. Ainsi Vas Gavallier n'avait pas encore à cette épo-
que monté d'établissement typographique; et tres-
probableaieot le livre que nous citons, à la date de
15&2, n"^ point été imprimé par lui, bien que sa
soosaiption puisse le laisser croire.
M. Hcnricy, dans son livre sur l'imprimerie en
Provence, n'admet pas que Tintroduction de la ty-
pographie à Aix puisse remonter plus haut que
15^ et il soutient qu'en cette année seulement les
magistrau de la ville, ayant voté les fonds néces-
saires à l'établiaseaient d'une imprimerie, firent
venir d'Avignon, pour la diriger, Pierre Rest, qui
déjà exerqiit cet art dans cette dernière ville.
Les imprimeurs du xvi« siècle que l'on peut citer
à la suite de Vas Cavallier et de Pierre Resi ou Roux,
d'Avignon, sont Jean Tboloxan, Nicolas Pillehotte et
Jean-Baptiste et Estienne Roize, qui prennent le
titre de Beçiœ Vnivertitaiis ordinarii typograpM,
Au XVII* siècle, Estienne David s'intitule : impri^
du Boy et de la ville.
Aqu£ Sicc.£, dans la Gaule NarboDDaise^
aaj. Seyches, bourg de France (Lot-et-
Garonne).
Aqu£ Sous^ Toy. Kqvm Caud^e.
AqujK Spadanje^ voy. AquvE Luvienses.
AoL\E Sparsjî, voy. Aqua Sparsa.
AQL.E SpIrs^ Petrocoriorum, Atgues-
Perses, village de France (Haute-
Vienne).
Aol-e Statiellje [Plin. xxxi], Aqu^ Sta-
TIELLORUM [PHu. IIl], AQU^ StELLAT^E,
ville des Statielli, dans la Li^urie, auj.
Acqui, ville du roy. d'Italie^ sur la
Bormia^ au S.-O. d'Alexandrie.
Panxer cite comme imprimée à Acqui, en 149S, une
édition rare de la grammaire d'Alexandre de Ville-
dien, intitulée : Opus AUxandri grammatici pro
erudilione pverorum. A la fin : Doctrinale Alexan-
driGalli, vulgo de ViUa Dei, grammatici, féliciter
expUcit... Anno Domini, lù93. sans indication de
lien ni de nom d'imprimeur, SO It; imprimée à Acqui
on i Jite, dit Hain, qui décrit, sans avoir vu la se-
conde, deux éditions à peu près identiques, mais
dont la première est sans date. La souscription de
la première édition est assez curieuse pour mériter
d'être reproduite : impresaum sat incommode,
eum aliquarum rerum, quœ ad hanc artem perti-
memt, impressori copia fieri non potuerity in hujiu
artiâ initio: poste Genuae, Ast, alibique militante,
Emendavit autem hoc ipsum opus Venturinus
prior, grammaticus eximius, ita diligenter, ut
non aniea doctrinale parum emendatum in pie-
risque locis librariorum vitio esse videretur, nunc
ilHms cura et diligentia adhibita in manus homi-
«rm quam emendalissimum veniat. Imprimentur
mulem posthne libri alteriux generis littcris, et
ekgantrr arbitror, nam et fabri et aliarum re-
rum, quorum haclenus promptor indigus fuit, illi
nunà Dei munere copia est, qui euneta disponit
pro sue votuntatis arbitrio. Amen.
La Sema Santander donné ce livre comme im-
primé k Alba, et nous, comme Gottfried Reichhart,
nous disons seulement : il a dû être imprimé à
Acqui ou à Alba, mais plus probablement dans la
première de ces villes.
Aqu^e Suesan^ ou MoNs Draconis, Mondror
goncy bourg d'Italie (anc. roy. de
Naples).
AQUiE Tarbelucj:, voy. Aqvm August.e.
Aqujs TarinjE^ Acula, Acquapendente, pet.
ville dltalie (Etats du Pape).
AoUiE Verbigen^e, voy. Aqu^e Helveticje.
AgUiE Veteres, OudewiUer, sur TYssel^
ville de Hollande (prov. d'Utrecht).
Aquje Viv^, Aigues-Vives, bourg de Fr.
(Var).
Aqu.e Voconi^, Vôconis ou Vocontis (Au-
soNA?), station des Itiri. des Aquœ Apol-
linares, Vick, pet. ville et eaux ther-
males, en Espagne (Catalogne). Que -
ques géographes croient que Vich n'est
autre chose que Tanc ville d*AusoNA.
AQiiiE VocoNiJE Indigetum, CcUdos de Mala-
vellu, pet ville d'Espagne (Catalogne).
AqUM VOIJITERN^, voy. VOLATERR^.
Aqualatum, Ygualada, bourg d'Espagne
. (Catalogne).
AouARiA, Yvoire, bourg de Savoie (Cha-
blais).
Aquensis Vicus, voy. Aqij^ Bigerronum.
Aquianum, Evian, bourg de Savoie, près
du lac de Genève.
AotiFLAVu, voy. Aql^e Flavle.
Aquifouetum, la Houssaye, vill^e de Fr.
(Oise).
Aquila, Ad Aquilas, V Aigle, pet. ville de
France (Eure).
Aquila, Ala, Aelen, pet. ville de Suisse
(canton de Berne).
Aquila in Vestinis [Martyr. Rom.J, Aqui-
lia, Avella, Avia [Cluv.], Aquila, ville
de Fane. roy. de Naples, ch.-lieu de
l'Abruzze ultérieure Ib, fondée en 1240.
(Fu fabbncata dalle ravine délie città
d'Amitenio, e di Forconio.)
LMmprimerie fut importée dans cette ville par
l'Allemand Adam de Rotwil, qui venait de Venise, où
il avait imprimé depuis 1474 Jusqu'en IMO. Il im-
prima à Aquila en 1482 plusieurs ouvrages :
1. Plutarco : vile degl' imperatori traducte de
lat. in volgare, pcr Bapt, Aless, Jaconello de
Biete. Stamp. per Maestro Adam de Rotuvil, Ala-
mano stampalore excellente, xvi de septcmb.
M.ccccLXXXii, in-fol.
• 2. Ja:obi de Bangio. Tractât, de censuris et
panis ecclesiaslicis. In-fol.
87
AQUILANA PROVINCIA. — ARA (LESAWS.
88
s. Jacobi de Bangio : lo Septenario, In-A.
U, Chronica di San Isidoro Menore, In-ft, etc.
Un fait à noter, c'est que quelques-uns des
rares exemplaires qui sont arrivés Jusqu'à nous de
cette première partie des Vies de Plutarque, impr.
à Aquila en 1482, portent par erreur le cliil&« de
1472, qui Tut évidemment corrigé pendant le tirage
de rédition.
Aquilana Provincu, VAbruzze u/^ër., pr.
(le Tanc. roy. de Naples.
Aquilaria, Aguilar de la Froniera, pet.
ville d'Espagne (Andalousie).
Aoi'iLARiA Gampestris, AguUor del Campo,
pet. ville d'Espagne (Haute-Castille).
A0UU.EGIA, voy. Ala.
Aquileja [Plin. , Amm. Marc., etc.]. Aom-
LEJA COLONIA LaTINA [Liv.J, TQ AxuXïjia
[Strab.], anc. cap. des Cami, puis des
Veneti, dans la Gaule transpadane, auj.
Aglar ou Aquileja, dans le Frioul
(gouvern. de Trieste)..
Nie. Catherinot et Prosper Marchand ont prétendu
que rimprimerie avait existé dans cette ville au
xve siècle; mais le comte Bartolini [Tipogr.del
Friuli, p. 38 et suiv.) a \ ertement relevé ces alléga-
tions téméraires , Catherinot, qui composait ses éïu-
cubrations sans preuves ni documents, mais « de
seule mémoire, ■ a pris le célèbre Mitsale Aqui-
lejensis Ecclesie impr. à Augsbourg en lAM par Erh.
Hatdoli, pour un produit des presses imaginaires
d'Aquilée ; et le second a tout simplement confondu
Aquila, ville du pays napolitain, avec AquUeia, ville
du FriouU Mercier de Saint-Léger avait déjà relevé
cette seconde erreur dans son Supplémenfk VHist,
de Pimprimerie.
AouiLONu [Liv. x], 'AxoulXnivia [Ptol.], ville,
des Hirpms, auj. la Cedcfgna, bourg de
l'anc. roy. de Naples (Princip. ultér.).
AouiNcuM [Tab. Peut.], Acincum [Anton.
Itin.l, AciNcus [Sid. Apollin.], \xoôï-yxov
[Ptol.], Ad Herculem Castra, Castra
Hercuus, Buda Vetus, ville de la Pan-
nonie inférieure, sur le Danube, auj.
Bude (en allem. Ofen, en hongr. Budin),
capitale du royaume de Hongrie, sépa-
rée de Pesth par le Danube.
I/imprimerie paraît dater dans cette grande ville
de lCi73; le roi Mathias Gorvin, qui 1 voUa délia
Pannonia formare una Italia novella, • à la re-
quête d*un savant italien, Taddeo Ugoleto, qu*il
s'était attaché, fit venir (probablement de IHirnie)
rimprimeur Andréa Hess, qui enrichit du produit
de ses presses Tadmirable bibliothèque que le grand
roi avait déjà réunie à Bude.
Le premier livre imprimé par lui est probablement
Chronica Hungarorum ab origine ad coronatio-
nem Régis Mathiœ, A la fin : Finita Bude anno
Dni M. cccc Lxxiii, in vigilia Penthecostes per
Andream Hess^ in-fol.
Ce livre est d'une excessive rareté.
Un autre ouvrage, sans date, mais qui paraît être
aussi ancien que cette chronique, est celui-ci :
Ubellus Basilii magni de legendis poetis, cum
prœfatione Leonardi Aretini. A la fin : Sic finis
lÀbelli Basilii est, p. A. H. Bude : et à la suite de cet
opuscule : Apologia Socratis incipit. — Sans date,
fwt. in-4, sans ch., réel, ni sig. 20 ff. à 24 longues
ignés à la page.
Nous ne connaissons pas d'autres livres portant le
nom de cet imprimeur, André Hess, quil faut peut-
être lire Andréas de Uassia.
Aquiniacum, Aquigny, bourg de Norman-
die (Eure).
Aquinum [Plin., Cic], Aquinium, Aquino,
village de l'anc. roy. de Naples, dans la
Terre de Labour, près du mont Cassin ;
c'est la patrie de saint Tbomas. = Un
autre bourg du même nom dans le pays
des Volsques, au Latium ; c*est la patrie
de Juvénal.
Aquiscinctum, Anchin, village du Hainaut
françaifi, près de Douai (Nord), anc.
abb. de Benéd. établie' dans une île de
la Scarpe.
Aquisgranum [Itin. Anton.], Urbs Aquen-
sis, Veterra [Ptol.],- Aquje Graniin Ton-
GRIS [Chr. carlov.],GRANiA\iLLA [Charta
Car. Calvi, a. 886], Aquis Granlm Pa-
LATiiJM [Capit. Car. C], Aqu-e, Aquis
[Praecept. Car. m], en ail. Aachen, en
iranç. Aix-la-Chapelle, ville des Etats
prussiens, sur le Rhin, fondée par le
Romain Granus, l'an i23 de J.-C; re-
levée par Charlemagne, dont la cathé-
drale, le Mw\ster, renferme le tom-
beau.
C*est à l'année 1591 que nous croyons pouvoir
faire remonter la date de l'introduction de la
typographie dans cette ville: et nous pourrions
citer trois ouvrages imprimés a cette date ; en voici
un : Jacobus HovUiusivs Antverpianvs : Exem-
plaria sive formulœ scripturœ omatioris xxxv. in
quibut, prœter diversa litterarum q^era, varii
eammdem duetus, structurœ et eonnexiones tra-
duntur. Âquisgrani, 1501, in-ft.
L*uii des premiers imprimeurs d'Aix-la-Chapelle
s'appelait Johann Schvniartxenbach.
Aquitaî^u [Caes., Mêla, m], AourrANiCA
Provincia [Notil. Gall., Frédég.], Galua
Aquitania [Plin.], l'une des quatre
grandes divisions territoriales de la
Gaule ; divisée en trois provinces, Aqm-
tQ;nia prima, secunda et tertia ou Novem-
populania (César désigne cette dernière
comme formant de son temps toute
l'Aquitaine). Une partie de ces trois
provinces a forme depuis le duché de
Guienne ; elles comprenaient, après Cé-
sar, toute la partie du S.-O. de la
France, depuis l'Auvergne et «la Sain-
tonge au N., jusqu'aux Pyrénée'S au S.
Aquitanicus Oceani s, le Golfe de Gascogne.
AouuLA,voy. Aquila.
Ara Baccbi, Ar^e BAccm, Bàccharacum,
Bacharach, pet. ville sur le Rhin, près
Coblentz.
Ara Cesaris, dans la Gaule cisalpine, auj.
Arsago, pet. ville du Milanais.
89
ARA COEU. — ARAUSIO.
90
Ara Cœij, Aracillum, AraquU, pet. ville
d'Espagne (Aragon).
Ara LAPn>£A^ Pechlar, pet. ville d'Au-
triche.
Ara Ubiorum, voy. Bonna ad Rhenum.
Ababo [PtoL], Rabus [Cell.l, Aoua Nigra
[Jornand.]^ Rhaba, la Raab, riv. de Hon-
grie, afll. do Danube.
Arabo?ïensis ou Jauriensis Gomitatus^ le
Comitat de Raab, en Hongrie.
Arabonu, Arrabo, Arabone [Eginh.
chron.], Jaurinum, Ruaba^ Raab (ei)
hongr. Nagy-gior, Gyôr-ben ou Java-
rin)y ville de Hongrie, située au con-
fluent de la Raab et du Danube.
Le D^ Gottoo date Tintrod. de Timprimerie dans
ceue TUIe deiaftS, maif M. Gotton (Sappl.) nous
dooDe 1728 cooime l'Smnée à laqaeUe il peat ftdre
Pimprimerie.
Arabrica, ville de l'anc. Lusitanie^ ad.
Araicida, dans le Portugal, au S. de
Colmbre.
Aracbthus, 'a^Ooc [Ptol., Strab.], fleuve
d'Épire, auj. Vowropotami.
ARAGnxuM, voy. Ara Cœu.
' Aracosu, Arcus, Arcûs, pet. ville d'Anda-
lousie, sur le Guadalete.
ARAD1E5SIS, Orodiensis Comitatus (eu ail.
Die arader Gegpannsehafl), le Comitat
d'Arad, en Hongrie^ chef-lieu Alt-
Arad.
Aradccta, Amarante, bourg du Portugal
(entre Minho et Duero).
Xk£ Flavlk [Tab. Théod.], B«»{xoi <l>XaotSiGi
[Ptol.], ville de Germanie. Plusieurs
villessont désignées par les géographes
comme occupant cette localité; Rott-
weill, sur leNeckar ; Aurach [Cell.], près
de Ulm, ou Nordlingen, en Bavière.
Arjegenus, voy. Argentomum.
Ar^gents, Aregenus, Argences, village de
France (Manche).
Ar-€ Jovis, voy. Aranguesia.
Akjl Sous, Cabo de Mongia, bourg d'Es-
pagne, près du cap Finistère.
AR.iG>TM, Aemen, bourg de Suisse (Va-
lais).
AR-iGoNiA, Celtiberu, Tehra Iberia, V Ara-
gon, prov. d'Espagne.
Aragls, VArga, riv. d'Espagne, affl. de
lEbre.
Aramonœusi, Aramons, Aramont, pet. ville
du Languedoc (Gard).
L*Unprinierie eiiaie dans cette peUie ville en 16M,
ainsi qae nous le prouve un livre d'une certaine
importance, que le Manuel a dédaigné cependant de
signaler : /o. D. PUmiavit de la Pause; ehroni"
con Prœsulum Lodovenslum. Aniax>n«i, 10S4,
in-ft.
Aranda Duru, Aranda de Duero, pet. ville
d'Espagne (Haute-Castille).
Aranda Iberi, Aranda de Ebro, bourg
d'Aragon.
Arandis, Turres Veteres, Torres Vedras,
bourg de Portugal (Estramadure).
Aranguesia, Ar-e Jovis, Aranjuez, ville
d'Espagne (Nouv.-Castille).
Imprimerie en 1793 (Suppl.- au Typogr, Ga^
utteer).
Arania, Vile d'Aran, sur la côte 0. de
l'Ecosse.
Aranu Valus, le val d'Arran, dans les
Pyrénées (Haute-Garonne).
Aranum, Arunci, Aronches, bourg du Por-
tugal (Alentejo).
Aranyensis Sedes, le Siège d'Aranyas
{StuM), enclave du pays des Szeklers,
prov. de Transylvanie.
Arar [Plin., tes., etc.], 6 "Apop [Strab.],
Araris [Virgil. Claud.], Sagona [Amm.
Marc], Saugonna [Greg. Tur.], la Saône,
riv. de France; prend sa source au pied
du MoNs VoGEsus (les Vosges), et se perd
dans le Rhône à Lyon.
Arassium, Arassi, bourg d'Italie (Prov.
de Gènes).
Araugia, Aravia, Arovia, Arovium, Aarau
ou Arau, ville de la Confédération
suisse, chef-lieu du canton d'Argovie,
sur l'Aar (AniJa).
Aarau, dans le canton d'Argovie, dit M. Temaux,
£>ssède une imprimerie depuis 1796. On trouve in-
qué dans la Biblioth, suisse de Ilaller : Hemoriale
exhibitum a D. Malapert, résidente hoUandico ;
Aarau, 1072. Mais il paraît que c*est une désignation
fictive, car on ne trouve dans les registres de la
ville aucune trace de l'existence de cette impri-
merie.
Araura [Itin. Anton.], ou plutôt Cessero
[Plin. III.], Kwatpco [PtoL], StiThiberu^
OPPIDUM, s. Thiberi, pet. villo du Lan-
guedoc (Hérault), anc. abb. de Saint-
Benoît.
Arauris [Mêla ii, PUn.], 'Afaupîo; [Ptol.],
Rauraris [Strab.], Ahalraris, V Hérault,
fleuve de France; des Cévennes à la
Méditerranée.
Arausio [Tab. Peut.], 'Apauaiwv [Ptul.J,
Arausio Secundanorum Coloxia [Plin.
ui], CiviTvs Arausicohim [Notit. Gall.],
Arahsica, Arausicanum, Oragnia, Oran-
Gu, ville des Cavares, dans la Gaule
9i
AHAUSIONIS CASTRUM. — ARCIA.
92
Narbonnaise,auj. Orange (dép. des Bou-
ches-du-Rhône).
Nous ne connaissons pas de liTre imprimé dans
cette Tille qui remonte plus haut que 157S : Dialch
gv8 quo milita exponuntur quœ Luther ania et Hu'
ganotis Gallii accidenmt; nonnuUa item adtu
digna et salutaria consilia adjecta swit, Oragnic,
excudebat Adamus de Monte, 157S, pet. ln-8.
Ce petit voK est de Nicolas Rarnaud ou Bernand,
suiv. Prosper Marchand et Allard, de Hugues Don-
neau, suiv. Cu\bs\ enfin il est donné à Théod. de
Bèie, par Adr. Baillet. Il fut traduit en français et
imprimé à Basle, la même année, avec cette soascrin-
tion : Achevé d'imprimer le donziesme iottrdu
sixicsme mois d*apri$ la tournée de la trahi$on,
Cest-à-dire le 12 février, le mois de la trahison cor-
respondant h août 1572.
Au xvii« siècle nous ne connaissons guère d'impri-
meur à Orange méritant une mention, si ce nVst
Edouard Raban.
Arausionis Castrum, Arausionensis Burgus^
Onanenburg, ville de Prusse.
Aravia, voy. Araugia*
Araxos, Cap Papa ou Palogria, en Grèce,
vis-à-vis Céfalonia.
Arba [Plin.l, Arbe, île de l'Adriatique, sur
la côte dalmate.
Arbacala, Vilîena, bourg d'Espagne
(Murcie).
Arberga, Arlaburgum, Arberg, pet. ville
de Suisse (Canton de Berne).
Arbogia, Arboga, ville et port suédois,
' sur la pet. riv. du même nom.
Arbona, Arbor Félix [ïtin. Ant.], Arbon,
ville de Suisse (Thurgovie), sur le lac
de Constance.
Arborea, Oristana [Cluv.], Oristagni, pet.
ville de l'île de Sardaigne, sur la côte 0.
Arborella, VArbresle, bourg de France
(Rhône).
Arbosia, Arbosium, Arborosa, Arbois, pet.
ville de France (Jura).
Arbuda, TiNiNiuM, Knin ou Tinen, ville
forte de Dalmatie.
ARBURGUM, ArOLJIBURGUM, ÀjiOhM MONS,
Aarburg, ville de la Confédération
suisse (Argovie).
Arca, Arcua, ArcjE Caletenses, Arqujs,
Castri:m Archarum, Argues, village et
anc. chat, de France (Seine-Infér.J.
C'est Fane, capit. du TcUou, suiv. l'abbé
Cochet.
Arca, la rivière d'Argués ; se jette dans
la Manche, à Dieppe.
Arcadia, Arcades, Arcade [Tab* Peut.],
Arcadim, bourg de l'île de Candie;
anc. abb.
Akcadia [Virg.,Plin.,etc.], 'Afx«^ia[Strab.,
Ptol.], VArcadie, prov. du Péloponnèse,
auj. Morée, comprenant les diocèses de
Kynéthe et de Mantinée,
Arcadius, riv. de Grèce, auj. îaSpimazza.
Xrc£ Castrenses, Arches, village de Cham-
pagne (Marne).
Arc^ Eburovicum, voy. Pons Arcuatus.
Arc^e Palatium, Arqiies, anc. villa carlov.,
auj. village sur la Meuse^ près Mé-
zières (Ardennes).
Arc.e Remenses, voy. Carolopous.
Arcegovina, VHerzegowine {Herzek), partie
. de la Bosnie mérid. formant le pacha-
lik de Mostar, nominativement soumis
à la Porte.
ÀRCELLfi, ArchelJes, village de Normandie
(Seine-Infér.).
Arcennum, Arcenum, BreceniAjm, Braccia-
NUM, Bracciano, ville et anc. duché des
États Pontificaux.
Andréas Phaeus (Andréa Fei), qui se doone la qua-
lification de typographus ducatis, exerça Pimpri-
merie dans cette ville de 1621 à 16M. U venait de
Rome, oh son établissement continua à être floris-
sant, pendant qu'une partie de son matériel
fonctionnait à Bracciano. Nous pensons que le
premier ouTrage sorii de ses presses est celui-ci:
Alexander Ambrosinus de immunitate et iibertate
ecclesiastica, Bracdani, per Andream Phsnm, 1021,
in-4. (Caul. Baluze.)
A la même date nous connaissons encore : Seudo
di Chriito overo di David,., Bracciano, 1021, in-4.
,(CaL Dubois, n, p. 35.) Et au cataL Floncel (n*
5<I98) , nous trouvons : Il martirotogio Bomano,
sec. la nuova forma del ealendario, trad. del Jt
D, Rern, Rocea, — Bracciano, Fei, 1021, in-lli.
Un antre ouvrage, dont le Utrê, donné par Fr.
Zambrini, p. 348, est rectifié par Haym, I, p. 173,
est celui-ci : Vita di Cola di Biemo trituno del
Popolo romano, scritta in Ungua volgare Bomana
di quella età da Tommaso Fortifloeca scribasenato,
— Bracciano, per Andr. Fei, Stampatorem Ducalem,
1024, in*12. Réimp. par le même en 1031.
Un ouvrage plus important est donné par le même
impr. quelques années après : Scheineri (Chr.)
Bosa Vrsina sive sol ex admirando faeularmm et
macularum stiarum phœnomeno varius. Bracdani,
1020-30, in-fol. orné d*un très-beau portrait du duc
de Bracciano, Paolo Jordano Ursino.
Arces ad angustias Hellesponti (Sestos et
Abydos), les Dardanelles.
Archa, Herck, bourg de Belgique (prov.
de Liège).
Archangelopolis, Fanum s. Michaeus Ar-
ciiANGELi, Arlûiangel, ville de Russie
(prov. Dwina).
Archucum, Archiac, bourg de France
(Charente-Inférieure).
Arciile, voy. Arca.
Archiniaco Villa, Archignat sur la Ma^
gieure, village près Huriel (Allier)»
ARcmPELAGUs, voy. Mare Mgehu. •
Arcia, Arcia ad Flumen Icaunam, Arcey**
93
ARCIACA. — ARDONELE.
94
suar-Yornie, village de France (Côte-
d*Or); plusieurs localités portent ce
nom en France.
Arciaca^ Arciacas [monn. mérov.], Artia-
CUM VnJLA SUPER FLUYIUM ALBAM, ARCHIA-
ci-M [Aimon. Chr.], Archi [Chr. de S.
Den.], Aruacensis Campanu, Arcees,
Artie-mr-Aube [Chr. des xn* et xm* s.].
Arcis-sur-Aube , ville de Champagne
(Aube).
Arcuca de Bosco, Bois d'Arcy, village de.
Bourgogne, anc. abb. d*Aug (Yonne).
Aroca ou Arcisa ad Albionem, Arc en Bar-
rois, sur TAujon, pet. ville de France
(Haute-Marne).
Aboca ad Toam, Arc-«ur-lVUe, bourg de
France (Côte-d'Or).
Abocs, y Arche, riv. de Savoie, affl. de
ITsère.
Abcobriga [Itîn. Anton.], Aracosia, Arcos
de la FrmUra, ville aEsnagne (Anda-
lousie). = Ariza, pet. ville d'Espagne
(iùagon).
Arcouvm, Arcus JuLiANi, ArcueU, bourg
de nie-de-France, près Paris.
Ok imprinoie cluidaUiie a existé dans cette
locaUté n stiu* dède. En 1750 eDe tat découverte
et Miiie, les im|rtmeiirt arrêtés et condamnés. [Lot-
tiB, II, p. «•)
kncomM,Areon,hourg de Franche-Comté
(Doubs).
ARcrAUifUif FraKcorum, Orteîiburg? pet.
viûe d'Allemagne (Hesse-Darmstadt).
Cest as jy Cotton que nous empruntons le ren-
seifDeiiient qui Suit : Une traduction en rers latins
du petit poème écossais du capiL Alexander Mont-
fonérr, tke Ptum and the Cherry (la Prune et la
(krimX fut imprimée dans cette TÎlie en lesi, « tyffis
PUitckmaimiaHiM, » Un exemplaire de ce rare vo-
lune existerait à Dublin dans la bibl. de lord Char-
leaooL
Arctopous, voy. Berna.
Arctopous, Ursorum Castrum, Bjmiieborg,
ville de Russie (Finlande).
Arctopous ad Salam, Bernburgum, Urso-
pous, Bemburg, ville du duché d'An-
balt-Bemburg, sur la Saaie,
Arcua, voy. Arca.
Arclm, Arco (en ail. Boden), sur la riv.
Sarca, pet. ville du Tyrol, près de Trente
et du lac de Constance.
Van Praét cite un livre imprimé dans cette petite
localité en 1584, dont im exemplaire sur vélin exis-
tait de son temps à la Bibliothèque impériale de
Paris ; il avait été acquis à la vente Maccarthy :
PrirU^ia et diplomata et quàs investit uras vo-
eaut, Olim eomitilm» De Arce irrngata. Opéra Am-
broaii Franei et tenebria propemodum eruta et
Arci exntMsa (15M), pet. in-foL de 25 flC
Arcus, voy. Aracosia.
Argus, l'Arc, riv. de Provence ; se perd
dans l'étang de Martigues.
Argus in Briage, Archambray, bourg de
Saintonge (Charente-Inférieure).
Argus Juuani, voy. Arcouum.
Ar'da Morinorum, voy. Ardra.
Ardaca, Ardacha, xirdagh, pet. ville d'Ir-
lande.
Ardartum, Ardfeart
d'Irlande.
ou Artfeart, ville
Ardea, Civttas Ardeatium, Ardée, ville du
Latium^ anc. capit. des Rutules, avec
des eaux minérales. Fontes sulphurati
[Vitruv.j. Ce n'est aujourd'hui qu'un
village de la Campagne de Rome.
Ardea, Ardee, bourg d'Irlande, sur la
DeCi
Ardea, Ardes, bourg d'Auvergne (Puy-
de-Dôme)'. .
Ardea ou Ardurus, V Ardée, riv. de Nor-
mandie ; se perd dans les sables du
mont Saint-Michel.
Ardeuca, voy. Pescaria.
Ardena, VArdeine, village de Normandie
(Calvados).
Ardesca, VArdécke, riv. de France, qui se
jette dans le Rhône.
Ardevicum, Harderovicum , Hardervigum
[Cluv.l, Hardeiwyck, ville de Hollande
(Guelarc).
LMmprimerie parait avoir existé dans cette ville
en lOlS. MM. Temaux et Cotton citent une traduc-
tion des LambettC$ articles imprimée sous la date
de 1513 (pour 1013), par Thomas Hcnricus.
Nous trouvons au Catal. des Livres qui in BibliO'
polio Danieliê Elzevirii vénales extant (Anist., 1674),
un volume in-û, de J. Isaac Pontanus, intit. : Origi-
num Francicarum lib. vi, imprimé dans cette même
ville en 1016 par Th. Heinrick ; mais le catal. dressé
après la mort de Daniel Elzevir, arrivée le k août 1681,
donne le même livre avec la date de 1650. La pre-
mière nous paraît devoir être acceptée pour bonne,
car la plupart des ouvrages d'isaac Pontanus sont
de ce temps, 161ft4634. Dans ce même catal. de D.
Elzevir de 16S1, nous avons encore Joan. Urùani
Tapcinophrosines, Hardervici, 1616, in-8.
Ardiensium Burgus, Ardon, bourg de
Suisse (Valais).
Ardimacua , Ardmacha, Armaciu , Arma-
canum , Aiinagh, ville, évèché et comté
d'Irlande (Ulster).
Le Syppl. au Typogr, Gazrttecr nous donne
comme imprimeur dans cette ville William Diciâe en
1751, et T. VVaIsh en 1786.
Ardon K.£ . [Liv. xxiv] , Erdoni.e [Tab.
Peut., Itin. Anton.], Kftp^'&vta [Strab.l,
Herdonia [Liv. xxv|, 'Ep^wvia [IHol.j,
ville des Hirpins, dans l'Apti/ta Daujiia,
95
AHDRA. — ARENACUM.
96
auj. la Cedogna, dans la Principauté
ultér., suiv. Clavier, et Ardona, bourg
de la Basilicate, suiv. Cellarius.
Ardra, Ardr.€, Arda Morinorum, Ardre-
siuM, Ardretii M, Ardrat fxii» s.), Ardres,
ville do France (Pas-de-Calais).
Ardrosa^ Ardrosen, bourg d'Ecosse
(comte d'Ayr).
Arduenna, Ardenne, pet. ville et anc. abb.
de Belgique, sur la Meuse.
Arduenna Sylva [Caes.,Tac.1, Ardukndu-
XUM, Ardoennensis SiLVA [Grég. Tur.],
Ardenna [Frédcg.], la fwest des Ar-
dannes» la forest d'Ardwie [Grég.
Chron.1, la forêt des Ardennes, qui
s'étend des défilés de l'Argonne à la
Forêt Noire.
Areje, Ohia, Olbia, Hy ères, ville de.Fr.
(Var), anc. abb. de femmes (les Non-
nains d'Hycres).
Aherurgii:m, Areburium, Aremontium^
Aremberg, bourg et château de la Prusse
rhénane, sur 1 Aar, entre Cobleutz et
Cologne.
Arecanum, voy. Arenacum.
Areconu'm, Ariconium, Harfordia, Hère"
ford, ville d'Angleterre, sur la Wye,
. chef-lieu du comté d'Hereford.
Thomas Davies y imprimait en 1722. Un Journal,
the Hereford Timest y fat fondé en 17S9. Simon
Tlwmas y imprima son Hùtory of the Cimbri en
1740: tfie author $it up the types Mmtelf^ and
distributed a fcw copies as présents. (Lowndes'Dibl.
Manual.)
Aredata, Aredati'm, Gesoduntm, Lentia,
Lentuîm, LiNcu, LiNciUM, Linz ou Lintz,
ville forte de la basse Autriche, sur le
Danube.
Noos pouvons citer d'après le catal. de H. Libri
(Juillet 1861, no 70.^9), un livre imprimé dans cette
ville dès Tannée 1520. Cest un in-8 goth. intit. : J.
Bûnderlin, Gemeyme Berechnung Ut>er der iieyli-
gen Schriffi Jnnhalt. Lynts, 1529.
LMllustre astronome J. Keppler publia dans cette
ville la plupart de ses immortels ouvrages : JV^va
Stereometria doUorvm vinariorvm imprimis Aus-
triaci.., Lintiis, Plancus, 1615, in-fol., avec une tra-
duction allemande publiée Vannée suivante dans la
même ville.
Epitome astronomiœ Copernieanœ. UnUis ad
Danubium, Plancus, 1618, in-8.
Harmonices mundi JAb. V\ — Lincii Austr.,
1619, in-fol.
Ephemerides motuum cœlestium, — Ibid., 1650,
in-ft, etc.
keppler nous apprend que vers 1627 rétablisse-
ment typographique de Lyntz ayant été détruit à la
suite d'une commotion politique, il fut obligé de se
retirer à Sagan, en Silésie : mais le dernier ouvrage
Î|ue nous \enons de citer, Ephemerides motuum cœ-
eslium, imprimé en 1650, prouve que cette inter-
ruption ne fut que momentanée. Cependant, à dater
de cette époque, les publications du grand astronome
se font un peu partout, k L'Im, à Francfort et î
Augsbourg.
Aredvnovicvs [monn. mérov.], Arâin,
bourg du dep. des Deux*Sèvres, suiv.
M. de Barthélémy.
Areflucti's , Harflevium , Harflorium ,
Harfleur, ville et port de France (Seine-
Inférieure).
Aregauacoi, Aregalivicvs [monn. mér.],
Aurillac (Cantal), suiv. Cartier. Voy.
AL'REUACUM.
AREQIA, voy. AURIGERA.
Arelas [Auson.], Arelas, Gallula Roma,
Arelate [Cœs. Civ. i], Arelatf Sextado-
RUM [Plin.], 'AptXâTov RoXcavta [Ptol.],ARE-
LATE Salyiîm, Arelatensis Colonta, Ale-
RATO CiviT [monn. mérov.], Arlait, Arle-
Îe-Blmic [Anc. Chron.J, Arles, ville de la
Narbonnaise II*, sur le Rhône, auj. dép.
des Bouches-du-Rhône ; sous Constan-
tin fut appelée Constantixa et Ivua
Materna ; capitale du comté de Pro-
vence, puis de la Bourgogne cisjurane
sous les Mérovingiens.
L*imprimerie remonte en cette ville I l'année
1501 : Brtviarium secundum consuetwttnem eeeU'
sie arelatensis, A la fin : Bxptieit Breviarium s'd
vsvj sacratisstme arelatisis ecclesie^ accuratissime
eorrectû ae emendaium in eadé arelatensi wrbe
impengis CapittiU impressum. Anno DonUni iQfie-
simo quingentesimo primo. Pet. in-8 goth., âi 2 coL,
car. rouge et noir. Le nom de Timprimeur n'est pas
désigné, et probablement c'est un artiste lyonnàisqne
le chapitre aura fait venir en Provence pour exé-
cuter ce Uvre. Ce rare volume est bien décrit dans le
Manuel de M. Brunet, d'après rexempl. de U Bi-
blioth. impér. Hain n'en parle pas.
Parmi les imprimeurs arlésiens des XYi* et xyiKS.,
nous ne citerons qu'une seule famille, celle des
Hesnier, que nous voyons, après plusieurs généra-
Uons d'imprimeurs, figurer encore dans cette ville
au milieu du xvui« siècle.
Arelatense Regnum [Chron. mérov.], le
royaume de Bourgogne au vii« siècle.
Arelaunus, Arelaunum [Jocundum Pala-
tium, Mabillou] , Arelenco [monn.
mérov.], Ariane ou Arlant, suiv. Car-
tier, pet. ville d'Auvergne (Puy-de-
Dôme).
Aremonia Nova, Citta Nuwa, ville d'ïs-
trie.
Aremorica, voy Armorica.
Arenacum [Tac. Hist. v], Arenacio, Are-
NATiuM [Tab. Peut.], R^renatium [Itin.
Anton.], Arnhemu, Arnhemium, Arnhe-
MUM Geldrorum, Aniheim, ville forte de
Hollande, dans la pruv. de Gueldre;
anc. résidence des ducs de Gueldre;
un lui donne aussi dans les chron. le
nom d'Arnoldi Villa.
Nous trouvons au fatal, des foires de Francfort,
de 1625 (page 662), une indication qu'il nous faut ^
enregistrer, bien qu'il nous soit impossible d'en
y?
ARENiE. — ARGENTINiE.
98
saraotir r^nctitude. Cest le titre d*un ouvrage
in|Mr. dans cette Tille en 15(15 : Jaeob Kaltenbnm-
mtnBecktnMIddein, darinnen aUejetzt Getraueh-
iM€ KoMffmœms und anderer hechnungen be-
frigoi, Ambeim, 1565, in-^ Ce serait lA certainement
le pins ancien livre connu imprimé dans cette ville,
et u nous faudrait sauter Jusqu'aux premières an-
nées éa vmfi s. pour trouver la trace d*un vaste
étabUssement typographique fonctionnant à Amheim.
Cn imprimeur damand, appelé Jan Janssens ou Jan
lann on plus souvent Jan jansson, et ce Jan Jansson
doit être le Jansson d'Amsterdam, l*un des plus grands
imprimeurs de ce temps en Hollande, établit une
soecursale à Amheim vers Itsn 1000. Nous pour-
rions dter un grand nombre d'ouvrages imprimés à
ceue époque par le Jansson d'Amheim; en voici
imelqaa-uns : ŒMer von Hordt : Nye êcMffart
êtr koUoMkr umtker den Gantzen Kreysz der
Brdem. Ambem, ben Jan Jansson, 1003, in-4.
Àlterti Uwrtri inttUvtiofwm GeotneMcarvm
Uèrt quatmov, — Hamhmix in dvcatv Geldri», in
oCidoa Joannis Jansonii bibliopolae, 1605, in-fol. flg.
La plupart des ouvrages du grand artiste de Nu-
remberg ont été réimpr. à Amheim, même les trad.
ftramaises, telles que : tes Quatre livres d'Albert
J>§rerée la jfropârtUm des par lies et pourtraits
été corps htmains, trad. par Loys Meygret. —
^ " sur redit, de Paris, 1557, à Amheim, chez
,161S,in-foL
ÀREKc^Atremies^Tillage près d'Abbe^ille
(Somme).
ABiKiB Olonenses^ les Sables d'Olonnes,
▼ille de France (VeDdée). On trouve
anssi Pictonum Promontoriuv.
Abzksberga, Arensberg, ville de Westpha-
lie, près Cologne.
kîŒSS90CÂ, Arembock, bourg du Holstein.
Arerstum, Arleux, bourg de France, dans
le Gambrésis (Nord).
Areschottum, Arschot, ville de Belgique,
sur le Demer (Brabant).
Aresdobfium, Arensdorf (?), village du
Brandebourg (Prusse).
M. Cotton dte un volume que possède la
Bodléienne, imprimé dans cette localité au xvi* siè- .
de : Sebast. Castalionis diatogi. Aresdorfiii, per
Tbeophilnm Pbiladelphum, 1578. Les noms de lien
et d'imprimeur nous paraissent supposés.
Arestaliux, voy. Heristâllum.
Arethusa [ïtin. Anton.], 'Apeô^vuca [Strab.],
FocUno, pet. ville de la Macédoine (pa-
chalikdeSaloniki).
Arethcsa, = un grand nombre de fon-
taines ont porté ce nom en Sicile, danç
les îles d'Eubée, d'Ithaque, etc.
Aretium (Plin. xv, Martial i], Arretitm
(Cic. Epist. xvi], 'ApfiiriGviroXiç [Polyb.],
Aretium Fidens, Municu>ium Aretinum
[Inscr: Grut.], Castiglione Fiorentino,
Arezzo, ville de Toscane, sur l'Arno;
a donné naissance à Pétrarque, à Gui
d'Arezzo, etc.
Nous trouvons, dans la Bibliotheca Aprosiana
(p. A29), un livre imprimé in Arezzo per Hereole
Gort^ 1616, in-12et intit Cieitia (sic) son^i, indra-
muitiea poeska, di AnnihaU Lomeri sanese,
DlCnOHII, DE OiOOM,
Arevacorum Urrs, voy. Segubu.
Arevalum, Arevalo, ville d'Espagne, dans
la Vieille-Castille.
Antonio date de 1551 l'introduction de Timprim.
dans cette ville.
Argadu, Argatheua, Argyle, anc. mar-
quisat, puis duché d'Ecosse, chef-lieu
Inverary,
Argajonense, Augusto Albense, Urgao,
ViRGAo, Arjœia, bourg d'Espagne (An-
dalousie).
Argea,^ 'Açyiîa [Polyb J . Argous, "'Af^oXîç
[Hérod.J, partie du Péloponnèse; forme
auj. un diocèse de la Grèce, chef-lieu
Nauplie.
Argeua 'AfryiXta [Ptol.LToRGAVU, Torgou,
sur l'Elbe, ville de Prusse.
ARGENsoUiE, Argensoles, village près Sois-
sons (Aisne).
Argensonium, Argemon, village de Tou-
raine (Indre-et-Loire).
Argentacum, Argentavi [monn. mérov.],
Argentat, pet. ville du Limousin (Cor-
rèze).
Argentanum [Liv.]. Marcopous, ville des
Bruttiens, dans le roy. de Nazies, auj.
S. Afarco in Lamis (Galabre citer.).
Argentanum, voy. Argentonum.
Argentaria [Amm. Marc], Castrum Ar-
gentariense, Argentuaria [Tab. Théod.],
'ApiftvTouttpîa [Ptol.], Argentovaria [Itin.
Anton.], Horburg? ville des Rauraci,
dans la Gaule Belgiaue, détruite lors
des invasions des baroares et dont on
voit les ruines au village de Uot^burg,
près Colmar (Haut-Rhin).
Argentaria, Argenteria , Argentières,
bourg de France (Hautes-Alpes). =
Village d'Auvergne, près Montlucon
(Allier).
Argenteis, Lorgnes [1) bourg de Franco
(Var).
Argenteola, anc. ville d'Espagne, auj.
le bourg iïAvilés, dans les Asturics.
Argenteus [Plin.], Argentum Flumen [Cic.
Epist.], 'Ap^EVTiGv [Ptol.J, VArgenz, pet.
fl.de Fr.; se jette dans la Méditerranée.
Argentigera, VArget, pet. riv. de France
se jette dans l'Ariégc.
Argentina, Zwonmk ou Iswomik, ville de
Turquie, sur la Drinna (Bosnie).
Argentina, voy. Argentoratum.
ARGENTiNiE, Argentine, bourg du Périgord
(Dordogne).
4
99
ARGENTO. — ARGOS.
iOO
Argento, Argenîomagus Pictonum, Argen-
ton-le-Château, pet. ville et anc. comté
de Poitou (Deux-Sèvres).
Argento, ArgenUm, bourg de l'Anjou
(Maine-et-Loire).
Argentouum, ArgenteuU, bourg de Bour-
gogne, près Tonnerre (Yonne).
Argentouum ad Sequanam, ArgenteuHsuT'
Seine, bourg de TIle-de-France, anc.
abb. de S.-Benoît.
Argentobiagus Cuborum , Argantomagum
SItin. Xnion.], Argentonsiir-Creuse, ville
le France (Indre),
Argentomum,Argentanu]|,Ar£G£NUS [Tab.
Peut.], 'AûTévGO; [Ptol.], ARiE Genu£, Ar-
gentoen (au XI* s.). Argentan, ville de
France et anc. comté (Orne).
Argentoratum [Tab. Theod.], Argentina Ci-
viTAS [Not. Prov.], Argentina Reni, 'ApT*^
Topa [Julian. Ed.], 'Ap^iyropaTW [Ptol.],
Argentoratus [Itin. Anton.], Argento-
RAcuM Palatium [Charta Lotbar. reg.j,
AuGusTA Trebocorum ou Triboccorum,
Strateburgum [Not. Prov.], Stratisbur-
GUM [Géogr,* Raven.], Stateburgus,
Stratburgum, • enfin Strazbourch [Car-
tuL], Strahashourg [Chron. Carlov.] et
Strasbourg (en ail. Strassburg), anc. ca-
pit. des Triboques, dans la Gaule Bel-
gique, auj. chef-lieu du départ, du
Bas-Rhin.
Cette ¥iUe revendique l*honnear de la découverte
de rimprimerie. Cest avec Mayence et Harlem la
seule qui puisse présenter à Tappui d'une prétention
aussi grave des titres assez sérieux pour mériter
Tbonneur d'une discussion approfondie.
M. Léon de Laborde {Dètmti de Cimfnimerie à
Strcubourg) a publié avec une exactitude scrupu-
leuse et un grand bonheur de traduction les pièces
des diflérents procès que soutint en cette ville de
llt^i & 1439 Jean Gensfleisch (en ÏAÛnAruicaro), ou
Zum Gutenberg, né à Kuttenberg en Bohème, suiv.
l'opinion la plus généralement accréditée. Les pièces
et dépositions de ces procès sont présentées et ana-
lysées avec une telle netteté, les recherches sur les
mystérieux travaux par lescpiels l'illustre père de la
typographie préludait à son mimortelle découvertede
la mobilisation des caractères, sont présentées avec
unt de clarté, enfin les conséquences qu'a su tirer
M. de Laborde de l'ensemble des faiu sont déduites
avec une logique si puissante, qu'il nous paraît inu-
tile de rentrer dans une discussion qui ne se rat-
tache qu'indirectement au plan que nous nous
sommes imposé. Le livre de M. de Laborde est d'ail-
leurs dans les mains de tous les bibliophiles, et
nous lui demanderons la permission d'y renvoyer
le lecteur.
Strasbourg, à l'époque de Gutenberg, était ville
impériale, depuis l'année 1205. Lors de la réforme
elle se rallia tout d'abord au protestantisme et ob-
tint en récompense, des empereurs d'Allemagne, la
création d'une université protestante (1621). A la
fin du xvu« siècle, Louis XIV la réunit à la France
(1681).
Si l'on peut ^^outer foi & la Chronique contempo"
raine de Phil. de Lignamine (Rome, 147A). Jean
Mentelin imprime dans cette ville dès l'année
1U8 : U est à croire que cet imprimeur, lors même
qu'il n'eût pas été appelé à Mayence, ainsi que le
veut Meerman, eut connaissance des procédés nou-
veaux employés par Gutenberg, procédés sur les-
quels le retentissement dés nombreux procès, soute-
nus par celui-ci à Strasbourg même, avait forcément
atUré l'attention des hommes spéciaux.
Mais même en admettant l'authenticité du rensei-
gnement de Philippe de Lignamine, il ne nous
serait pas possible de préciser auquel des nombreux
ouvrages exécutés sans indication de lieu ni de date
par J. Mentelin pourrait s'appliquer cette assertion.
L'un des livres incontestablement les plus impor-
tants qui soient sortis de ses presses, l'un de ceux
qni révèlent une antiquité reculée, est certainement
la Bible allemande (BibUa sacra Germaniea) en un
seul volume in-fol. de C1O5 AT. à 2 col. et de 6! lignes
à la colonne enUère : ce livre précieux à tous égards
est reporté par tous les bibhographes (voy. JSctet
Altliorp,; P. G. Reichhart, etc.) au moins à l'année
1400.
La Bible latine, dite de 50 lignes, plus importante
encore (2 vol. in-fol. de 21S et 212 IL à 2 col. de
50 lignes), est peut-être tout* aussi ancienne. Les
caractères ronds dont s'est servi Mentelin pour son
exécution sont les mêmes que ceux avec lesqneb il
a imprimé en 1473 le Spéculum MstoriaU de Vin-
cent de Beauvais.
Henrv Eggesteyn fonde à peu près simultanément
un établissement rival de celui de Mentelin. Sa Bible
allemande (in-fol. de 004 If. à 2 coU de 00 lign.) est
tout aussi ancienne que celle de son rival, et peut
également être reportée à l'année 1400.
Le premier livre strasbourgeois publié avec une
date certaine est sorti de ses presses : c'est le Gra-
tiani decretum , cum apparatu Bartholomœi
Brixiensis,.. artificiosa adinuêcûnis iw^primendi
absffi vIUl catami exaratione sic effiçiata et ad
iaudem offmipoêtis dei est eôsûmatû Per venera-
bilem vira Henricû Eggesteyn. Artia Uberaliû ma-
gistrum eivem inclite dvitatis ArgentifL Anno Dfii.
li.C(kx.LXXjo, in-fol. à 2 col. Texte entouré par la
glose, 459 tL
La même année U publie d'Adrien le Chartreux le
lÀber de remediis utriusque fortunœ, in-4, im-
primé avec son plus petit caractère.
Les principaux imprimeurs strasbourgeois qui
suivent J. Mentelin et H. Eggesteyn sont : Adolphe
Rusch de Inguilen, qui prend la suite de l'établiue-
ment de Mentelin, Martin Flach et Jean Grûninger.
En 1764 le rapport fait à M. de Sartines signale à
Strasbourg dix libraires et cinq imprimeurs.
^Argentovaria, voy. Argentària.
Argentum, Argent, bourg et anc. château
du Berri (Cher).
Argenus, Argttenon, riv. de Fr. ; se jette
dans la Manche^ près de Saint-Malo.
Argu^ Argous^ auj. la Saccama, district
de la Morée.
Argivernum, Argenxière, bourg du Niver-
nais (Nièvre).
Argoja, Argonia, Argovu, Arahts Pagus,
VArgovie (en ail. Argau ou Aargau),
canton suisse.
Argous, voy. Argia.
Argonna, Argonnensis Silva, VArgonne,
partie montagneuse et boisée des dép.
de la Meuse et des Ardennes.
Argos, Argouca Urbs [Ovid.], ville du Pélo-
ponnèse^ sur remplacement de laquelle
existe auj. une ville qui porte encore
101
ARGOS fflPPIUM. — ARIAPE.
102
ce grand nom d'Argos, au N.-O. de
Nanplie.
Argos Hippium [Plîn.K Argyripa [Virg.
JSn.], Argyrippa (Plin. m], *Apyopîinra
XajTHMv, "Afirci [Ptol.] , Arpi, Ville de
VAptHa Daunia, dont les ruines se
voient dans la Capilanate et sur l'em-
{^lacement de laquelle on a bâti un vil-
age nommé Foggia.
Argous Pohtus [Diod. Sic.], Porto Ferrajo,
cq>it. de rîle d'Elbe.
Argovu, voy. Argoja.
Arhusia, AannsiuM, voy. Aarhusu.
Aria, voy. Aeru.
Aeia, Ait ou Arroê, île du Jutland (Da-
nemark). [Rinneir.]
Arialbinum (Tab. Theod;], Aktalbinum
[Itin. Anton.], MuLHusnJM, Mùhlhausen,
Mu0i€use, anc. ville des Rauraci, dans la
Gaule Belgique, auj. ville de France
(Haut-Rhin).
Od oonfond aaseï fréquemment cette ritle avec
b Tille momie dn même nom, dans laquelle Pim-
primerie exisu à partir dn zyi« siècle. U nous pa-
rait cependant que nous pouvons faire remonter
PétalillaMment de la typographie dans la Mulhouse
abadcnne à l'année 1561. voici un livre & cette
date que nous trouvons flréquemment cité t De Ar-
bore âdeniiœ àom et mali, Augustino Eleutherio
(Séb. Frank) authore. — A la fin : MOlbusii sope-
rioris Elsatiae, per Petrum Fabrum, anno 1501, in-S.
Parmi les imprimeurs du xvi^ siècle que nous
coonaiasons dans cette ville, nous ne trouvons pas
de noms importants à mentionner ; mais nous re-
commandons de ne pas confondre George et André
llantzach, les premiers imprimeurs de MQhlhausen
en Saxe, avec les typographes de Mulhouse d'At'
sace, NOUS les retrouverons à Mulhcsicm Tcrir-
GOICM.
AKIA5UM, Ariano, sur le Pô, bourg d'Italie.
Ariarica, voy. Ariorica.
Arica [Itin. Anton.], Ebodia, Evodia, Ori-
NucuM, AuRiNiACA [Auc. Cbr.j, Avrigny
(en angl. Aldemey), île de la Manche,
sur la côte 0. de France.
Aricia, Aricia Nemoraus [Martial, xml,
ville du l^tium, au nied du Monte Al-
bano, auj. Laricda, aans la campagne
de Rome.
Arigomum, voy. Areconium.
Aroonum [Itin. Anton .1, 'ApijAivov [Strab.],
Armimum, ville de l'Ombrie sur l'Adria-
tique, auj. litmtm^ dans la délégation
de Forli.
Cn livre imprimé en 1^86 a passé longtemps pour
être le premier produit des presses de Rimini;
c'éuit un livre hébreu : Sepher Bkkarim, du rabbi
Joseph Albo, an. v. ccxvi (Christi IdSÔ), in-fol. de
197 p. U est aiiijourd'hui avéré que ce livre précieux
et recherché est sorU de l'imprimerie de Soncino,
dans le Crémonais (voy. Bossi, de Hebr, typ.
orig,)* n fut réimprimé à Rimini, en 1522 ; mais
cette édition tronquée n*a aucune valeur ; elle n*a
même pas le mérite d*étre le premier livre imprimé
k Rimini, puisque les bibliographes en citent un de
Vannée précédente :*PubUi Prancisci Modesti Ve-
netfados tibri xii et alia poemata. item ejusdem
Sylvarum liber unus. — Arimini, cura et impensa
Sebastiani Modesti, per Bemardinum Venetum de
Vitalibus, 1521. 2 tom. en 1 voL in-fol. (Catal. La
Valiière, no 2624, 119 livr. 19 s.)
Ariminus, Marecchia, riv. d'Italie, qui
prend sa source dans les Apennins.
Arinianum, Arignano, ville de Toscane,
sur l'Arno.
Ario, Arionius, Arnona, TAmon, riv. du
Berri, affl. du Cher.
Ariodunum, Aerding ou Erding, pet. ville
de Bavière.
Ariola [Itin. Anton.], Ayrolum, Oriens,
Orienz (en ital. Airolo), bourg de Suisse
(canton du Tessin).
Ariola, Ureuil, village près Toul (Meur-
the). Quelques géographes voient dans
cette station de lltinér. d'Antonin le
village de Bocourt (Marne).
Ariolica [Tab. Peut.], Nizeroles, village
du dép. de la Nièvre, suiv. Baudrand.
Ariouca, Aiarilly. Plusieurs localités en
France portent ce nom.
Ariona, Arjona, VOmbla, riv. de Dalmatie.
Ariorica [Itin. Anton.], à xvi m. de Be-
sançan, Ariarica, Pons Aelu, Pons Du-
Bis, Pons Arlle fChr. Virdun. a. 1095],
Aelium [Valcs. Not. Gall.], Pons Elave-
Ris, Pontarlum, Pontarlier, sur le Doubs,
ville de Franche-Comté (Doubs).
Nous ne trouvons pas trace d'impression dans
cette viUe antérieure au xixe Siècle.
Aripolis, voy. Ingolstadium;
Arisa, l'Anse, riv. du Languedoc; se jette
dans la Garonne.
Ariscotium, voy. AREscnorruM.
Arisitensis Pagus, VArzai, canton du
Rouergue (Aveyron).
Arisitum, ville épiscopale, suiv. Grégoire
de Tours, mais dont il ne subsiste que
de faibles ruines auprès de la petite ville
d'Arza^ en Rouergue (Aveyron)/
Aristadium, voy. Arnstadium*
Aritium Pr^torium, voy. Beneyentum.
Arlantum, ARiaATEVicus [monn. mérov.],
Arlant ou Ariane, bourg d'Auvergne
(Puy-de-Dôme).
Arlape, Arx Lapidea, Ara Lapidea, Pechlarn
ou PocMam, ville d'Autriche.
103
ARLAUNUM. — AROSIA.
i04
Arlaunum, Arlunum, Arolàunum, Orolau-
NUM, Arlon, ville de Belgique (Luxem-
bourg).
Arlegia Palatium, Arleux, village de TAr-
tois^ entre Cambrai et Douai. [Spicileg.
Acber., p. 187.]
Armanls, ARMASANiCiEy Aymargues, pet.
ville de France, près Lunel (Hérault).
Armeium, Armieu, bourg du Daupbiné
(Isère).
Armeniacensis Comitatus , Armeniacum ,
Arminacensis Tractus [Cbron. Carlov.l,
ÏArmeniac, Liermignac (xin« et xiv" s.),
V Armagnac, province française, repré-
sentée auj. par les dép. du Gers, des
Hautes-Pyrénées et partie du Tarn-et-
Garonne.
Armenita fjab. Tbeod.T, Arnina [Itin.
Marit.], Fiore, riv. de Toscane.
Armenopous, Armenienstadt, ville de Tran-
sylvanie.
Armentari^,Armenteria, Armenft^res, pet.
ville de France, sur la Lys (Nord).
Armentio, VArmançon, riv. de Bourgogne;
se jette dans TYonne.
Armorica (du celte Ar Mor, prés la mer),
Armoricanus Tractus [Not. Imper.J,
Armohic^e Civitates [Caes. v, 51], Bri-
TANNIA MiNOR, BRITANNIA GlSMARINA, la
Bretagne, prov. de France, la patrie des
hommes de mer.
Arna, VAme, pet. riv. de Champagne.
Arna [Sil. Ital.], Civitella d'Amo, pet.
ville de Toscane, au pied des* Apen-
nins.
Arn^cm Ducium, *Arnejum Duas, Arnehum
DucuM, Amay-le-Duc, ville de France
(Côte-d'Or).
Arnapha, Ervates, Erft, riv. de West-
phalie, affl. du Rhin.
Arnasia, Miitsch, château et baronnie en
Tyrol.
Arnavia, Amau, Amaw, sur TElbe, pel.
ville de Bohème.
Nous connaissons un livre imprimé dans cette
ville à l^époque de la rérorme :
Eyn fregsprech gen Regenspurg zu ynss conci-
lium zwischen eynem Byschoff hûrenwirt und
Kuntzen seinem knecht,
A la fin : Gedruekt zu Amaw an der Elbe in
liOhem durch Hans Jlosi von Brawn. Anno
MDXXV.
In-ft de 20 (T. fig. s. b. ; très-curieux opuscule
que nous communique le libraire L. Liepmannsohii.
AiLNBURGUM, Arnold! Burgum, Aimbùr§ ou
Ambourg, pet. ville de Prusse, sur
l'Elbe (Brandebourg).
Nous ne pouvons rien ajouter au renseignement
fourni par M. Ternaux. Premier livre imprimé:
Icônes et historica descriptio prœcipuorvm hœre-
siarcharum, etc., Arnburgi, 1009, in-fol. Nous
pensons seulement qu'il y aurait lieu peut-être de
lire : Uamburgi, car celte localité n'est citée que
par M. Ternaux.
Arnemium, voy. AreiNacum.
Arnemuda, Arnebiunda, Armuyden, ville
de Hollande, dans Tile de Walcheren.
Arnetum, voy. Arn^um.
Arnhemium, voy. Arenacum.
Arnoldi Villa, Arnovilla, Amouville. —
Plusieurs villages de France portent ce
nom.
Arnona, voy. Arto.
ARNSBURGLT4, Amsborg, ville et château de
Danemark (Gothland).
Arnstadium, Aristadium, Arnstetum, Ar-
NosTADiuM, Amstadt, ville de Thuringe,
près Erfurt (princip. de Schwartzburg-
Sondershausen).
Premier livre imprimé : Eckardus Leichnenu;
Comment, de Magit qui Christum adarare vetu-
runt in Bethléem, Arnsteti, 1625, in -10. Réimpr. à
léna, en 1655, sous le titre de : De Tempore MagO'
rum, in-12. Le catal. des Elzevirs de 1681 nous
fournit un titre d'ouvrage imprimé dans cette Tille
en 1641 : Jos, Grossgebaur, Jesuê staurologia Pa-
rabolico-paradigmatica. Amstad, 1641, in-4, et la
Bibliotheca saxonica G, Struvii nous donne un
grand nombre de livres relatifs à l'histoire de cette
Tille et de la province de Schwartzburg, entre
autres tous les ouvrages de Jean Christ. Olearius, le
célèbre pasteur de cette ville, à la fin du xvii« siècle,
Arnstcedische feuer-historie ; Amstadt, 1700, in-8,
Epitome historiœ Arnstadiensis, cum fig. cneis.
iM(t, 1704, infol., etc.
ARNULpm Oppidum, S. Amoul, S. Amould,
pet. ville de France (Eure-et-Loir).
Plusieurs localités en France portent
ce nom.
Arnus [Plin., ra. ; Tacit. Ann., i], VAmo,
fleuve de Toscane.
Aroanna Fluvius, VOrvanne, riv. de Fr.,
affl. du Loing.
Aroasia, Aroaise, bourg de l'Artois, près
Bapaume (Pas-de-Calais).
Aroe, voy. Patrie.
Arola, Arula, voy. A ara.
Arolj: Burgum, voy. Arburgum.
Arol^ Mons, Mont Saint-Gothard,
Arolaunum, voy. Arlaunum.
Aronà, VAiwide, riv. de Picardie, affl. de
rOise.
Arosia, Arosen, Westei^as, ville de Suède,
sur le lac de Maelar.
Le catalogue delà Biàl, TeUeriana (p. 187), Pan-
ier (tom. Ti, 130), Jean Hallervort {BibL curiosa,
Regiomonti, 1676, in-4, p. S9), enfin J. SchelTer
105
AROSIUS. - ARTEMÎSIUM.
i06
(5verùi tUtercia, p. 17), donnent comme premier
liTre imprimé dans cette Tille s Brtuiarium tecuti"
dmm ritum aimœ ecclniœ ArosiensU, Arosic, 15M,
in-S. Ce tH-ériaire, publié par Otto, éTéque de Wes-
teras, existe-t-il réellement? Le fait est trës-con-
testé : Panser indique le liire comme étant In-fol. ;
le catal. Le Tellier parle d'un in-4, et ScbeCTer, qui né
le cite oue d^près Hallerrort, le dit in-8. Le D' Gotton
prèieqd que, selon toutes les probabilités, ce bré-
Tlaire n'tet aotre que celui qnimprimait à Bâle, en
1513, Jacques de Pforxbeim , dont Panser aurait
TU un exemplaire incomplet du dernier f., et que
la préCKe étant datée d^Arotiœ ti /d. octobr, 1500,
le bibliograpbe de Nuremberg aurait été induit en
erreur et aurait improTisé ce titre : Brevtarium
aeewéum riium BecL âroslentis. Ceci est très-pos-
sible sans doute, mais comment admettre que Panser,
'exactitude faite bomme, oui décrit ce bréTiaire
de Bile sous le format in-4 (Ann. ti, p. 190), se
soit ainsi trompé deux fois T En effet, quelques pages
aanaraTant, il désigne le BréTiaire de Westeras sous
le format in-fol.
M. ScbrGder dfjpsal {Ineunabula artis typoçra-
ffkkm (n Sueeia) ne fait aucune mention de ce Bré-
Tiaire de Westeras, et son silence est une forte
preuTe à l*appui de la non-existence du livre.
M. Brunet esqulTe la difficulté en ne citant ni
rnn ni rautre de ces deux bréviaires, et, nos efforts
pour nous les procurer étant restés vains, il nous
est impossible de trancher la question, bien que
Doos pendiioos fortement jtour l'opinion du doc-
teur Gotton.
Si rappel que nous fsisons aux bibUograpbes
étrangers est entendu, et sL, comme nous l'espé-
rons, notts obtenons de leur complaisance quelques
documents nouveaux, nous reviendrons sur cette
question, ainsi que sur tous les points laissés dans
fobscurité^ que nous ne serons pas parTenus à élu-
Cest seulement à Tannée 1821 que le Dr Gotton
bit remonter rétablissement d'une imprimerie à
testeras sous la direction d*01au8 Olai, d'Elseneur,
et mai le pstronage du grand roi Gustave- Adolphe.
Mais ta Bibtioth, Septentrianalis nous fournit
quelques indications antérieures, entre autres : Con-
ao fwekrU in oMUm Joh. Trotziç. Arosiae, per
Eacoariom, 1617, in-8. Cette oraison funèbre est
d^ pisttur de Stockholm, nommé Simon Benedlcti.
Gd psautier en suédois, dont il existe un exem-
pUiK rar vélin A Puniversité d'Upsal, fut imprimé
aWnteras en 163S, et nous citerons encore une tra-
éoctioo du célèbre ouvrage de Philippe de Momay,
Ccnsidenaio vttœ ae mortU humanœ, impr.
irosie, per Petrum Wald, an. 16S9, in-8.
•Vrosits, Arrosius, YAroux ou VArroux,
riv. de Bourgogne, afïl. de la Loire.
Abothu, Arolsen, ville de la princip. de
Waldeck, prèsPaderbora.
Arovu, voy. Aradgia.
AiiPAJONUM, Castrdm Arpajoni^ Arpacona
monn. mérov.], Arpajon, ville de Fr.
Seine-et-Oise).
AiPKUM [Cic. . Sallust.] , anc. ville des
Volsques, dans la haute Apulie, auj.
Ârpm, ville de l'anc. roy, de Naples
(Terre de Labour).
l'itriedeCicéron : Haym cite plusieurs ouvrages
nottcrés A la description de cette ville antique.
ippelée par A. Bicchi da Cora la Reçina de.Voi
Arponium, Quarcano, bourg dltalie (Ca-
labre citer.).
AaocATA, Arquatum, Arqua, bourg de la
Vénétie, près Padoue. = Arqua, bourg
près de Rovigo.
Arrabona, voy. Arabo.
Arreium, Arreio Villa, Arreau, pet. ville
de France (Hautes-Pyrénées).
Arruca, ville des Carpetani, dans la Tar-
raconaise, auJ. Guadalajara, dans la
Nouvelle-CastiUc. On trouve dans les
Chroniqueurs : Godelfare.
Nous connaissons un livre imprimé dans cette
ville en \5ÙU : Mémorial de cosas notables, por
Inigo Lopez de Mendota, Guadalajara, S. de Cor-
melias, ISOft, pet. in-fol.
ARRiANiE, ville de la Pannonie, qu'on
croit être auj. AUenhoven, en Autriche,
sur le Danube.
Arroa, Arroê, lie de la Baltique.
Arrosa, VAyr, pet. riv. de Champagne,
afQ. de l'Aisne.
Arsaq Abbatia, Arsac l'Abbaye, bourg de
France (Gironde).
Arsacum, Arzac, pet. ville de Gascogne
(Gers).
Arsembiacum, Arsembouy, village du Ni-
vernais.
Arsicua, 'Apdixoo* [Ptol.], Hadrisch, pet.
ville de Morale (Autriche).
Arsignanum, Arx LANiE, Arzignano, bourg
de la Vénétie, près Vicence.
Arslnoe [Plin. v], KXtowaTpiç [Strab.],
Hauiroth [Num. xxxui], Suez, sur la
mer Rouge.
Arsinoe, voy. Fama Augusta.
Artabrum Promontorium [Plin.], Ni'picv
[Strab.], Caput Finisterr^^ Cap Finis-
terre, en Galice.
Artaium, Ai'tas, bourg du Dauphiné
(Isère).
Artalbinum, voy. Arlalbinum.
Artaunum, voy. Herbipous.
Artegia, Arthies, village et anc. château
du Vexin français (Seine-et-Oise).
Arteuca, voy. Piscaria.
Artemisia [Plin. m], 'Af^!^*'^* [Steph.],
GianuH, Januti, île d'Italie, sur la côte
de Toscane.
ARTEiasiuM, Santa Agata, bourg d'Italie
(Calabre citer.).
Artemistdm [Strab.], Aiàvicv [Ptol.], Dia-
NiuM [Cic, Plin.J , Hemoroscopium Con-
TESTANORUM [Fcst.], auc. ville de la
Tarraconaise , auj. Dénia, ville mari-
. time d'Kspagne (roy. de Valence).
/
107
ARTEMÏSIUM PROMONTORIUM. - ARVERNA.
i08
Artemisium Promontorium, C€^ s. Martin,
en Espagne.
Artesu . [Cell.] , Atrebatensis Comitatds,
Ï^ays des anc. Atrebates, V Artois, prov.
rançaise qui comprend partie des dé-
partements du Pas-de-Calais et de la
Somme.
ARTHENiEUM, Arthetioy, Artenay, pet. YJlle
de France (Loiret).
Arthona, voy. Artona.
Artiaca^ voy. Arcuca.
Artucuh Villa, Supra Fluvium Ararim
[Charta Rodulfi reg. a. 925], Arcey,
anc. villa royale, auj. village de la
Haute-Saône.
Artigi, Artigis [Itin. Anton.], Alhama,
ville d'Espagne (roy. de Grenade).
Artivu, Ariél, bourg du Nivernais.
Artobriga [Tab. PeutJ, Laufen, bourg de
Suisse, près Schafiouse. = Artzburg,
ville de Tanc. Yindélicie (Wurtem-
berg).
Artouca, Tugîia, bourg de Savoie, près
d'Aoste.
Artona, Arthona, Hortana, Artonne, pet.
ville d'Auvergne (Puy-de-Dôme).
Artonum, ArUm, ou Arthon. Plusieurs
villages de France portent ce nom.
«
ARuca, Aruc^ [Itin. Ant.], auj. Maura,
ville de Portugal (Alentejo).
Arula, TArlbergy chaîne secondaire du
Voralberg, montagnes du Tyrol.
Arula, voy. Arola.
Arula, Y Aigre, pet. riv. de la Beauce,
affl. du Loir.
ARULiE, Arles-sur-Tech, bourg de France
(Pyrénées-Orient.).
Arunda [Plin.], Ronda, ville d'Espagne,
dans le roy. de Grenade.
Nous empruntons à Tadmirable trayail de Don J.
Gallardo le titre d'un livre imprimé & Ronda au
XVII* s. : Relacion verdadera <U l la çrande tor-
menta y diluvio que sucedio m la chidad | de
Bonda. Lunes 28 de setiembre deste présente \\ ailo
de 1657, y dêl grande estrago que hito en hom |
bres, animales, ediflcios y eampos. | Dose cuenta
de algunos mUagros que la Virgen nueslra sefiora |
obré en ella, In-ft.
Aruntina, Arvndel, ville d'Angleterre
(comté de Sussex).
Imprimerie en 1756. [Gotton^^uppL]
Arupinum [Strab.LARUPiuM fltin» Anton.],
Arypium [Tab. Peut.], le château (TAues-
berg, dans la Gamiole, près Laybach.
Arur, voy. Arola.
Arva, Orawa, AlsO'KiMn, pet. ville de
Hongrie, dans le comitat d'Arva.
•
Arva, TAvre, pet. riv. de France, affl. de
l'Eure. C'est sur cette rivière, dans la
papeterie du Mesnil, près l'abbaye de
l'Estrées, appartenant alors à M. Guil-
lot et maintenant à MM. Didot, que
furent continués par Robert, avec
aussi peu de succès qu'à Essonnes,
les essais de son idée première sur la
machine à papier continu. = VArve,
riv. de Savoie, affl. du Rbône.
Arvensis Cobutatus, die Armer Ges^
pannschaft, le comit(U d'Arva, en Hon-
grie.
Arverna [Sidon. m, Epist.], ARVERNORm
CivrrAs [Not. Civ. Gal.J, Augusta Arver-
NORUM , Au70U<rrovip[4Tov [Plol. , Tab.
Peut.], Gergovia Arvernorum (voy. Ger-
Govu), Areverno, Arroverno Ijnonn.
mérov.], Claromontium [Cell.], Nemos-
sus, NepAKidoç [Strab.l , Clarus Mons,
Clairmont (moy.âge), Clermont-Perrand,
anc. capit. des Arvemi, puis du comté
d'Auvergne^ auj. chef-lieu du dép. du
Puy-de-Dôme.
Sept conciles; abb. de Bënéd., abb. de Quoy, abb.
de Prèmontré. Impr. en 1538.
M. Temaux donne comme premier lirre imprimé
dans cette ville l'ouvrage de Savaron sur les Ori-
gines de Clermont, impr. en 1607, in-S, et M. Gotton
fait remonter Jusqn^A 1594 la date de l'introduction
de Timprimerie dans la capitale de l*Auirergiie.Nous
pourrions facilement citer un grand nombre de'iro-
lûmes antérieurs ; le plus ancien et le plus impor-
tant, à notre avis, est la seconde édition des Cou-
tumes du hauit et bas pays (PAuj^ergne^ Clermont,
Nicolas Petit, 1SS8, in-8, dont la première est datée
de Paris, 1511, imprimée par Jeban Petit et déposée
àOermont en Ihostel de Loys Maritain libraire
dutT lieu, in-8, gotb. (Bibl. impér., F. SUS).
La même année nous avons un autre livre imprimé
à Qermont, dont un bel exempl. est aussi conservé
ft la BibL imp. (B. 1505) : Statuta Synodalia diae,
Claromontensis a GuUlermo de Prato, episcopo
Claromontensi,denovo ordinata, anno hdxxxvh.
aermon^ Nicolas Petit, 15S8, in-ft. Ces statuts sy-
nodaux avaient été imprimés antérieurement, ainsi
qu'il résulte d'un fragment que nous avons eu entre
les mains, et dont le titre était conservé : Statuta
syniHialia Claromon, De novo ordinata eum pri-
vilégia régis, h.d. xxvi. Venundatur in ciuitate
claromofl. A magistro Antbonio Chalvet bibliopola
comornti ante ecclcsiam diue Marie de Gratia. in-ft,
avec une marque formée d'un A entre deux GC. —
Ce de novo ordinata semble même indiquer pne édi-
tion antérieure.
Parmi les imprimeurs postérieurs A Nicolas Petit,
ui ont quelque importance, nous citerons Jean
Durand, qui donne, en 1587, une nouvelle et belle
édition des Coustumes d'Auvergne, in-8; Nicolas
Jacquard et Boujon, au xviie siècle.
Le rapport fait à H. de Sartines donne les noms
de deux imprimeurs conservés à Clermont par l'édii
de 1759 et exerçant en 1764 : Pierre ViaUanes,
pourvu en 1736, possédant trois presses, et Lauis-
P. Boutandon, établi dep. 1735 (<k presses). Les an-
cêtres de ce dernier avaient exercé la charge d'im-
primeur du roi depuis 1697.
S
109
ARVn. — ASCRÏVÏUM.
. 110
ARTHy peuple de la Gaule; occupait le
dép. actuel de la Sarthe.
ART0MA9 Arvoniensis Gomitatcs^ Snau-
DONu, la j[)fY)vi7tce de Caemarvon, en
Angleterre (Pays de Galles).
Arx Alta, yoy. Altum Gastrum.
Arx ARMiNn, Hermannsburg, dans la prin-
cip. de Waldeck.
Arx kusnask, Zuyd-Schans, forteresse du
Brabant, près Bcrg-op-Zoom.
Arx Batayorum^ Batemburgy pet. ville de
Hollande (Gueldre).
Arx Britâivnica [Sueton.]^ Brittenbwrg,
bourg de Hollande, près Leyde.
Arx Buccin'^, le château Trompette, fort
près Bordeaux. [Graesse.]
Arx DRUSIANA9 Dœsbwrg, ville forte de
Hollande (Gueldre).
Arx Fohtana, Fuenies, place forte du Hi«
lanais.
Arx Gandulfi, CasteUGcatdolfo, bourg et
résidence d'été de la cour papale.
Arx iFHiAy Arx Taxuna, Gastellum Iphium^
châtmu d'îf, lie et forteresse dans la
rade de Marseille.
Arx Keluna, EniskUling, ville d'Irlande
(Ulster).
Arx LANiE, voy. Arsignanum.
Arx Lapibea, voy. Arlape.
AixLuDOViaAD Saaram^ Sara vus LuDOVia,
Saarlom, Sarrelouis, ville forte de la
Prusse rhénane^ près de Trêves.
Arx Lddovicu, Foii-Lovis, pet. ville d'Al-
sace (Bas-Rhin).
Arx Media, Médius Yicus, Moyemic, bourg
de Lorraine (Meurthe).
Arx MiNERViE [Virg.J, 'A^vaiov [Dion.
Halyc], PoRTus Veneris, auj. Castro,
bourg dltalie (Calabre).
Arx Nova, Nysslot, SawolUna, ville de
Russie (Finlande).
Arx Nova, Neoseuum, Neuhùàsel, bourg
de Hongrie.
Arx Rcbra, Bother Thurm, défilé des
montagnes de Transylvanie.
Arx s. Hospirn, Ospitio, bourg de France
(Alpes-Marit.).
Arx s. JuuANi, fort San JtUiano, sut le
Tage (Portugal).
Arx Scepusiensis, Scepusium, Szepervar,
bourg de Hongrie.
Arx Schenkiana, Schenhenschans, bourg
dans l'île de Grafenwoord, sur le Rhin.
Arx Septeniua, Settenil, bourg d'Espagne
(roy. de Grenade).
AsA Paulini, voy. Ansa.
AscAUNGiuM, *A<jxaXî-]f7wv [PtoL], Bennopolis
B'ab. Peut.], HiLDEsiA, Hildeshemium,
Udesheim, ville du roy. de Hanovre.
L*imprimerie remonte dans cette ville à Tannée
1605. et le premier imprimeur est Andréas Hantzsch.
Voici le titre d*Qn livre pubUé par lui cette pre-
mière année : M. Christop/u Roatbarti extremum
Judidvm^ du gantze Ltlùr vom Jûngsten Tag ; —
Hildestaeim ku Hannober, 1605, in-S.
André Hantzsch n'avait établi à Hildesheim qu*ane
succursale, son imprim. princip«étantàMQhlhau8en.
Le D' Gotton fait aussi remontera cette même
année 1605 rétablissement d'une imprimerie à
Illldesbeim.
AscANiA, AscHARU, l'ancicn château des
princes d'Anhalt, sur les ruines duquel
s'est élevée la petite ville d*Aschersleben,
près Halberstadt.
Peignot mentionne un ouvrage de J.-Fr. Rein-
man, imprimé dans cette petite ville en 1702, et
Temaux cite : HeberU flducia magistratus. As-
canic, 1715, in-ft. U est vrai oue trois Ifgnes plus
bas cet excellent bibliographe cite, sous la rubrique
Aschersleben : Lutheri Catechistmtu, 1705, in'12.
Pour Timprimerie à Anhalt, en 1590, voy. Anhal-
tinum Vêtu»*
9
AscANu, TuscANiA, Toscar^jûla, pet. ville
fortifiée d'Italie (délég. de Viterbe).
AscHAviA, ksthmh, ville de Bavière, près
Wùrtzburg.
AsciBURcn Montes [Cell.], Gigantei Montes,
dos Riesengebirge, chaîne de montagnes
qui sépare la Silésie de la Pologne.
AsciBUROiuM [Tab. Theod.l, ville des Gti-
gerni dans la Gaule Belgique, auj.
Asburg, bourg du roy. de Wurtemberg.
AsciBURGUM, voy. Embhica.
AsciBURGUM, voy. Dispargum.
AsaBURGUU, ASCHIBURGUM, COLONIA TrAJANA,
Aschaffenburgum, Aschaffenbwrg, ville
de Bavière (cercle de Franconie), entre
Francfort et Mayence.
L'introduction de l'imprimerie dans cette viUe
date de 1620, suiv. le docteur Gotton, oni désigne
Balthasar Lippius comme le premier imprimeur.
Nous ne connaissons pas les livres sur lesquels
s'appuie le bibliographe anglais pour déterminer
cette date, et ce n'est qu'en 1C29 que nous trouvons
des livres imprimés dans cette ville : Vorburg
( Wolfg. Sigistn,) Testimonialis commissarius Lati-
no-Germanicus» Aschaiïenburgi, 16S0, in-12.— Vor-
burg {Jo. PML) Paratitla Juris canonici. AschaflC,
1629, in-8. (Cat. de Tournes, p. 200.) —Jo, Althusii
Apfiorismi Juris civitis. AschalTenburg, 16S0, in-12.'
Ascrivium [Plin. m], 'Aoxpouîov [PtoL], Cat-
TARA, Catar^, ville de Dalmatie, auj.
Caitaro (Kottor^ en slave), avec un grand
port sur l'Adriatique.
m
ASCULUM APULUM. - ASSINIUM.
H2
AscuLUM Apulum [Cell.], Asculum fFlor.],
*A<ncXov [Plut, in Pyrrh.], ville de VApu-
lia Datmia, auj. Ascoli di Satriano, ville
de Tanc. roy. de Naples (Capitanale).
Nous avions cru retrouver les traces d'un établis-
sement typographique dans cette petite ville au
XTii* siècle, mais nous avons acquis la preuve que
c*est à V Ascoli du Pitenum que s'appliquent les
notes que nous avions recueillies.
Asculum Picenum, "AoxXov t^ nîxYivov [Strab.
Plutarch.], *X<t)woXov [PtoL], Asculum
[Plin. ni, Cœs.], Ascoh, ville forte de la
Marche d'Ancône, sur le Tronto.
Tous les bibliographes citent deux ouvrages im-
S rimes dans cette ville au xv* siècle ; aussi n*en
onnerons-nous que les titres succincu : La Cro-
fdea de Saneto Isidero Menore, eon atchune addi'
tioni eaciate del texto et Utoria délia Bibbia e del
IWro de Pauto Orosio. A la fin : Impresso in Ascoli
in casa del Rev. Plebano de saneto Venantio Miser
Pascale : per mano del degno impressore Mag.
Golielmode LinisdeAlamania, M.cccCLXxyn, in-A.
Char. rom. 157 ff.
Et Statutactvitatis AsetUanœ,,, Gli sopradicti sta-
tuti sono stampati per il venerab. frate Joanni da-
Theramo... d* la çità d'Ascolo, in Tanno
M. CCGC LXXXXYi. lu-fol. à 2 coL, 30 lig.
AscuM, AscA^ Assche, bourg et château de
Belgique, près d'Alost.
Le célèbre Josse Bade était né dans ce château, ce
qui lui fit donner le surnom d*Aseentius, On a pré-
tendu que Thierry IMartens d'Alost était originaire
de ce bourg; mais le contraire est démontré
M. Van-Iseghein, dans la remarquable étude qu'il a
consacrée au prince des imprimeurs belges.
AsENA, ville de Bétique, auj. Alamuz,
bourg du Portugal, sur le Tage.
Asu, voy. Aqu^ Tarbeluos.
Asn.uM ou Mansus Asuj, le Maz d'Azil,
bourg du Languedoc (Ariége).
ASINARIUM, ASINERL£, ASNERLE PaLATIUM,
Asniéres, anc. villa royale, in agro Par
risiaco [Charta S. Ludov. a. 126i], auj.
bourg de la banlieue parisienne. Un
grand nombre de localités en France
portent ce même nom.
AsîNARUs, 'Aatvopo; [Plutarch.l, le Freddo,
riv. de Sicile, dans le Val ai Demona.
AsiNDo, voy. AssrooNU.
AsiNi, Asnes, village de la Flandre fran-
çaise (Nord).
AsiNiAcuM, Ais'enay, Yillage près Luçon
(Vendée).
AsmovuxAAE, Anseauvillars en Chaussée,
village près de Breteuil (Oise).
ASISIUM, Al9l<nov [Ptol.], ASISINATIUM MUNICI-
• piuM [Grut.], ville de lOmbrie, auj.
Assisi, Assise, ville de l'Italie centrale,
dans la délég. de Pérouse. •
Armellini a publié dans cette ville en 1751 et 17S2
les deux premières parties de sa Biàttotheca Bene-
dicto-Casineiuù, sive teriptorum Castnensis con-
gregationis Sanctœ Justinœ Patavtnœ eum addiu
et append. fn-fol. La Ire partie a 238 pp., la 2* 242,
et V Appendice qui forme 15 pp. fut imprimé cette
même année 17S2, mais à Foligno. La biblioth. de
Tabbaye de Sainte-Justine de Padoue, auj. dispersée,
était fort importante et renfermait un grand
nombre de traités inédits des savants Bénédictins.
Asros, Chiascio, riv. d'Italie, affl. du
Tibre.
ASLOA, voy. Ansloa.
AsNEsuM, Assens, ville de l'île de Fionîe
(Danemark).
ASOTDIA, ASSINDIA [Ccllar.], ESSENDIA, Es-
sen, ville de la Prusse rnénane.
AsoLVEROTH, voy. MoNS S. Georgh.
Asopus [Ovid.], 'Aattwcoç [Strab.l, rAsspo ou
VAsopo, fl. de Grèce, dans 1 anc. Béotie.
AspALATOs, Salona Nova, Spalatrum, Spo-
lairo, ville des États autrichiens (Dal-
matie).
AspALucA, Acous, village du Béam, près
Orthez (Basses-Pyrénées). Quelques,
géogranhes désignent sous ce nom la
vallée a'Aspe, dans' le même départe-
ment, et le Gare d*Aspe, torrent qui
traverse cette vallée.
AsPAviA [Cœs.], Espejo, village d'Espagne
(Andalousie).
Aspera, Asperen, bourg de Hollande^ sur
le Linge. =: Aspres, bourg du Dau-
phiné (Hautes- Alpes).
Asperosa, Astrizza, Polystilo, ville de la
Turquie d'Europe, dans la Roumélie.
Aspis, Aspe ou Aspa Vi^a, bourg d'Espa-
gne^ au roy. de Valence (cest une
station de l'itin. d'Antonin, située entre
Tarragone et Carthagène).
Aspis, YAspido, pet. riv. de l'Italie cen-
trale.
Asprencia, voy. Sparnacum.
Aspricolus, Mons Acutus, Scherpehhemel
(Mont-Aigu), pet. ville de Belgique
(Brabant).
AspRmoNTTCM, Asprimons, Aspremont ou
Apremont, la plus illustre baronnie
d'Austrasie, dit le père Anselme. Un
grand nombre de localités en France
portent ce nom.
AssA Pauuni, voy. Ansa.
AssiDONiA, AsiNDO, Methymna Sidonia, ville
de la Bétique, à l'O. de Cadix, auj.
Médina Sidmia (prov. de Séville).
ASSINDIA, voy. ASNIDLA.
AssiNiuM, AssiNUM, Assimshire, comté
d'£iCosse«
il3
ASSISIUM. — \TALANTyE NESÏUM.
H4
Assisnm^ voy. Asismic.
AsoRcs [Cic. Ver.], 'Aa<T»poç [Steph.], As-
soMin^ Azaro, bourg de Sicile.
AssoviuM, Asovu Tanais [Plin.], Azom? ou
Azof, ville de la Russie d'Europe, dans
une île du Don (prov. d'Iekateri-
noslaw).
AsTA [Plin. m, 5], 'Aora xoXwvia [PtoL],
AsTExsis CiYiTAS [Paul. Diac.], Asta
PoifPEJA^ Hatia [Tab. Peut.], ville de
Fane. Ligurie, sur le Tanaro, auj. Asti,
ville et évêché de Piémont.
Paoxer et les bibliographes moderaes citent deux
livres imprimés k Asti en 1518 et 1519 : Albert i
Bnod de ConstUvtionibuê, decretis, statutis et eon-
netmdÙÊiàus. Astx, mdxvui, in-toU -^ Benevenuti
SaMgeorgii Séries MontUferrati marchianum et
prùicipum, Astae, per Franciscum de Silva, hdxix,
fai-4. (CaL Pioelli, II, p. Î6H.)
n ne nous est pas pennis de passer soùs silence
le lÎTre le plus prédeux imprimé à Asti, dont un
exemplaire est consenré dans l'admirable bibliothè-
que du respectable doyen des bibliographes, M. J.-
C Bronet, qui l*a, (te vinL, décrit aussi exactement
que possible dans la dernière édition du Manvel du
Ukraxrt, » AUotd AstensU {J.-G.) opéra Joeunda
meiro Maekarronico matemo : et GtUlieo compo"
rita. A la fin : Impressum Ast per magistrum Franc
deSilva, anno dfii, Hilesimo quingentesimo rigesimo
primo, die xij. mensis HardJ., pet. in-8, demî-goth.
Iig.s.l»is; 200 ff. non chiCTrés. Le bel exemplaire
de H. Branet a figuré dans les ventes Hanrott et
Ridi. Heber. ; il fut acquis à cette dernière vente
par le libraire Groiet, qui le céda A M. Brunet : 11
est incomplet de 2 AL, mais il a le frontispice origi-
nal que n'avait pas celui de M. Libri (vente de 1M7).
Voyex, k cette occasion. Acte d'accusation contre
Ubri-Carueei, art. Grenoble,
Asta Regu [Plin., Mêla., Itin. Ant.],
Xeresium, ville de Tanc. Bétique, auj.
Xérès de la Frontera, sur le Guadalete
(Andalousie).
• L'imprimerie doit exister dans cette ville depuis
Pao 1620, » dit le D*" Cotton, qui ne cite aucun livre
à rappui de son assertion. Voici un vol. imprimé
Tannée précédente, qui se trouve A la biblioth. de
rArsenal : Diseorso en que se prueva, que et habito,
mtroéueido por la nueva Pragmatica, es el mas
natural y mas conforme al antiguo destos Reynos,
por el Ueeneiado Fernando Manojo de la Corte,
Xérès, 1025, in-^ Une édition de ce petit traité a été
pabliée A Barcelone cette même année 1625 : nous
^norons laqueUe est la première.
AsTAPA [Liv.], Estepa la Vi^a, ville d'Es-
pagne, près du Xenil (Andalousie).
AsTARACENSis Ager, Astaracum, 'pays d'As-
tarac ou d*Estarrac, en Gascogne, près
Gomminges (Haute-Garonne).
Asnois [Itin. Ant.], Astigitana Colonu
(Plin. m] , CoLONiA Augusta Firma
[ïnsc. ap. Grut.l, Ecija ou Exija, ville
d'Espagne, sur le Xenil (Andalousie).
Noos ne connaissions pas de livre Imprimé à EciJa,
aatérieurement à celui-ci : Sotedad entretenida en
que se da noticia de la storia de Ambrosio Cali-
sandao, eompuesio por Joan de Barrio nuevo y
Moya cUrigo, — En EciJa, por Juan de Malpartida
de las Alas, 1638, in^k. Mais D. J. Gallardo nous en
indique un plus ancien : Relacion de ta solemnitad
con que celetfrô ta octaba del Santissimo Sacra-
mento en la ygleaia mayor de Santa Crut su pa-
trono Don Diego de Mendoza, regidor de la dictia
ciudad este aflo de 16SS. — Con licencia, imprcsa en
Ecija, en la oficina de Luis Esiupiftan, afio 1653.
\n-U. 36 (T. sans pagin.
(Bibiioth. espailola, tom. J, 729.)
AsTiGis Vêtus, Astygis, Alahameda (Ala-
meda), bourg d'Espagne, près Ecija
(Andalousie).
ASTIPALfiA, \(srw:aXa.U [Ptol.],l/e deStam-
pâli, dans rArchipel, entre Naxos et
Rhodes, sur la côte de Carie.
AsTR£us, fleuve de Macédoine, auj. la
Vistrizza, dans le pacb. de Saloniki.
AsTRASu, Westrachia. Westergoè, l'un des.
quatre districts ae la Flandre wal-
lonne.
AsTRizzA, voy. Asperosa.
AsTURA [Plin. m], 6 STopa; [Strab.], Salira,
pet. riv. des États du Pape.
Astures, peuple de l'Espagne Tarraco-
naise, divisé en Astures Augiistani
. Iroy. de Léon) et Astures TYansmontani
(les Asturies),
AsTURiCA Augusta, Colonia Asturica, Aus-
TURGA, AsTURGU, auc^ cap. des Astures,
auj. Astorga, ville d'Espagne, dans le
roy. de Léon.
Le Dr Cotton rapporte que la bibliothèque du
Trinity Collège de Dublin contient un volume im-
primé dans cette ville en 1624 par Hieronymo Mu-
rillo, mais il n*en donne pas le titre.
Pedro Cosin imprima dans cette ville en 1577 un
traité de D. Franc Garmiento de Mendoza, inlit. :
Defensio libelli de rediiibus ecclcsiasticis ab im-
pvgnationibus doctoris Martini yavarri, — Astu-
rica, 1577, in- fol.
Asula, Acelum [Plin. in.], Acedum, ^Ajte^cv
[Ptol.], Asola, pet. ville de la Vénétie,
sur la Cbiese.
Cest la patrie d*Andreas Asulanus, qui prit la di-
rection de rimprimerie des Aides, à la mort d*AIde.
Tancien, qui arriva le 8 fé>Tier 1515 (1516, n. style).
Ataciacus Vicus [monn. mérov.], voy.
Narbo Martius.
Atacini, peuple de la Gaule Narbonnaise
première, babitait sur les bords de
XAtax (Atide).
Atacinorum Civitas, voy. Nahbo Martius.
Atacinus Vicus, Au&sière, bourg de Fr.
(Aude).
Ataginos [monn. mérov.], voy. Narbo
Martius.
Atagis [Strab.], Eisacus [Cell.], Hisarcus,
Itargus, l'Eysac/i, riv. du Tyrol.
ATALANTiE NeSIUM, 'AToXàvTYlç NïKJlOV, île dC
H5
ATANACUM. — ATHENiË AD EHNUM.
ii6
Nesos, TàlcmcU oa Tkalandonis, dans le
N.-O. de Négrepont.
Atanacum, Aignai-le-lhic, bourg de Fr.
(Haute-Marne).
Atanus, voy. Atoanatum.
Atax, Adax^ Aude, fleuve du Languedoc.
Ategua, Attegtia [Dio. Cass.], Attegova,
ville de la Bétique, dont César fit le
siège, et sur les ruines de laquelle s'est
élevée Alcala Reale ou Alcaia la Real,
près Jaen (Andalousie).
ATELiE VeROMANDUNORUM, AXELfi VlLLA IN
Pago VitiOMANDENSi [Grég. Turon.], At-
telé, AihieSy bourg de France, dans
l'anc. Yermandois (Aisne).
Atella [Liv., Cic, Tab. Peut.], 'A-rtXXa
[Ptol.], 'ATtXa [Strab.], ville des Osci,
dans la Campanie, auj. Avena, près
Capoue, ou San Arpino, dans la Terre
de Labour (d'où Atellanes).
Aternum, 'AT^pvcv [Strab.], Pescara, bourg
du roy. de Naples (Abruzze citer.).
Aternus [Plin.], Piscarius [Paul Diac],
ÏAtemo, riv. d'Italie; se jette dans
TAdriatique.
Ateste [Tac. Hist. ra], Ateste Colonu
[Plin.J, Adestdm, Este, ville de la Véné-
tie, au S.-O. de Padoue.
Noos ne connaissons pas de liyre imprimé dans
cette ville avant 17ftS : Èrevi notizie Intomo alla
terra di Este, ii per queUo, che riguarda l*anti-
cMtà délia sua origine, che le sue varie mutazioni,
ecc,, di Antonio AngelierL
Este, per l*0rlandini, 17ftS, in-8. Haym prétend
qne ce livre est l'oeavre de D. Paolo Vagenti.
Atha, Athum, Ath, pet. ville de Belgique
(Hainaut).
L*auteur du Très-dévot vouage à Jérusalem,
Jean Zuallart, a fait imprimer dans cette petite ville
un livre tout spécial : Description de ta ville d'4th.
Atb, J. Mafis, lèlO, in-8.
Nous ne trouvons aucune trace d'imprimerie an-
térieure. En 16S7, nous pouvons encore signaler :
Chronique de Grandmont, par Benoit Ihtteau,
Ath, J. Maés, in-12, et : Fie de S. Adrien^ patron de
Grand-Mont, par le P. Martin le Brun, Ath,
1657, in-8.
Atha-Clyath, voy. Dublinum.
Athanagia [Liv. xxiT, Cardona, sur le
Cardonero, ville d'Espagne (Catalogne).
Athanatum, Atanvs, Atanence Monasterium,
S. Arediys. StrYtier-de-la-Percke ou St-
Yrieix, village et anc. abb. de Bénédic-
tins, près Limoges (Haute-Vienne).
Nous citons ici cette abbaye, parce qa*au xn^ siè-
cle les moines y montèrent un établissement typo-
Sraphique dont le plus ancien produit fut un
reuiarium cité par P, de Golonia, dans son His-
toire littéraire de la ville de Lyon, impressum in
monasterio Athanatensi, anno 1520, et un Mis-
sale Athanatense, imvr, Athanati, in eodem mO'
nasterio^ anno 1531, in-foL, dont un bel exemplaire
ne fut vendu que 5 fr. 1 s. à la vente Golbert.
Athenje [Liv. etcj, 'A(Mv»j, Geciopia [Ca-
tul.], Thesea [Thucyd.] ; au moy. âge :
AsTiNEs, Setines, Athina. Athènes {Athi-
niàh en turc), capitale ae la Grèce.
Le S aoAt 182S, dès le commencement de Pinsw^
rection grecque, M. Ambroise-Firmin DidoL promo-
teur du célèbre Comité philbellénique de Paris,
s*cmpressait de faire don k la Grèce d*une imprimerie
Î|u*il aurait voulu diriger sur Athènes ; mais éUe
ut expédiée d*abord à Hydra, oh elle senit à Csirc
paraître le <l>îXo; tov N6(jlou, Journal politique.
En 1824 le comité de Londres envoya trois petites
imprimeries qui ftarènt ainsi réparties : l'une A His-
solonghi, l'autre à Kauplie, la troisième k Athènes,
d'oh les Turcs avaient été chassés. Le 2ft avril, le
Journal d^ Athènes, *E^\t£ç'iç tûv 'AOiQvâv, parut»
imprimé dans Athènes. Mais cette imprimerie fut
complètement détruite le 24 mai 1827, quand les
Turcs reprirent Atht*nès.
En Janvier 1834, sur la demande et la recommao-
dation du prince Soutzo, M. Ambroise-Firmin Didot
confia à M. Kororoélas d'Athènes, qui vint s'ins-
truire des procédés de la typographie chexMH. Firmia
Didot, une imprimerie qui devint par la suite
très-considérable. Les premiers livres qui sor-
tirent de ses presses, k Athènes, sont : en 18S4,
VHisioire d'Athènes, par Denys Sourmélis, in-8*;
en 18S5, *AvOoXoYCa f| ovXXoyi^ qiajidtedv ifjpolxûv
xal ipcoTixcôv, 2 pet. vol. in-16 ; en 18S0, les Mé-
moires militaires du général Christophe Perraibos
(*Aico(&vT]{jLoveu(iaTa 9coXs(i.()ià OMX^^iaj^mL icopà
TOV ovvrayiJATâpxou ^pior. lleppaiooO). 2 vol.
in-8<», André Koromélas, rue. d'Othon, n* 2i5.
Dans une antre imprimerie parurent, en 1888, les
Souvenirs de la régénération grecque, de 1820 à
1823, par Germanos, métropolitain de Patras»
*rico(ivr,(iaT« iccpi xi]; éicavaffxdaeoi; if]c '£X>flu*
8oc icopà ToO ucTpoicoXtTov IlaTpàiv rep(ia*0Uy
publiés par Callimaque Kastorchès, à Athènes, ty-
pographie de Pierre Bflantzarakès, rue Nteka, n* 45.
Koromélas a imprimé plusieurs dictionnaires. Le
premier, publié en 1837, est le Dictionnaire fran-
çcds-grec, de Dentotis et Zalik, un fort volume in-8*,
Athènes, 1837, typographie de Koromélas, et le der-
nier est le grand dictionnaire d'après le Thésaurus
grcecœ linguœ de Henri EStienne, par Skarlatos,
2 voL in-4*, Athènes, 1852, imprimé et stéréotypé
par A. Koromélas. Cet ouvrage est fort bien exécuté,
bans les prolégomènes l'auteur, Skarlatos de By-
zance, et réditeur disent qu'ils ont été encouragés à
préférera l'ordre étymologique adopté par H. Estienne,
et qui fut suivi à tort par les éditeurs de Londres, l'or-
dre alphabétique, selon l'exemple donné par Ambroise-
Firmin Didot, et ils s'expriment ainsi : *Ave6dp-
puvav TÔv àXY)Od>c i\ptùOL Tfi; TvitOYpat^tac Xp.-
ébôaiov Oip(Aîvov AiSoÂTov, f| xaOûc tov i6aicTt<rcv,
eu icoicôv , ô if)(JLéTepo; Aatanio^ , Aiodorov , va
àvaXâ6iQ Tpirriv toO 8T)90cupoO Sxdoatv xaT* àX-
9a0v)Tov (p. 2).
D'autres imprimeries s'établirent à Athènes avec
les caractères de Didot : celle d'Apostolidès, de Gkar-
boi^, etc.
Koromélas mourut à Athènes en 1800.
ATHENiE AD EhNUM, AcADEMIA JuUA, HeL-
mestadium, Helmstadilîm, Helmstœdt, ville
du duché de Brunswiclc.
L'imprimerie précède de quelques années en cette
ville la fondaUonde l'Université, qui n'eut Jieu qu'en
1570. Nous connaissons un livre imprimé en 1572 :
D. NicSelneckers Bekandtnuss vnd testament vom
h, abendmal dess Henren, was es sen, und tvas
darinnen aussgetheilt und genommen werde.
Helmstatt, 1572, iu-8. Le nom du premier imprimeur
est Jacobus Lucius Transylvanus.
117
ATHENiE AD SALAM. — ATREBATiE.
H8
Athekje ad Salam, Athenis Salanjs^ Ihena^
lena, YiUe du grand-duché de Saxe^
'Weymar (anc.ahuringe).
UniTcnité eâèbre ftmdée en 1548. SulTant le
Dr CoCtoOf qui t'appuie de Pautorité de Ldong,
rfoipriaierie date en cette Tille de 1545 et le premier
Une imprimé serait : Chrùtophori Hammeri in-
tro4meiio fm UetUmem Armmteam. lenae, 1545,
ki-4. Gomme noui sommes forcé d*avouer en toute
homilité ne connaître ni les ouvrages ni même le
nom de Christophe Hammer, nous déclarons
manquer des élémâits nécessaires pour Térifier l*au-
theniidié de cette assertion. Un théologien luthé-
rioi du nom de H anin Hammer a publié plusieurs
•nvrages à léna à peu près à la même époque, mais
rfmnêssion du plus ancien ne remonte qu'à 1565.
Toiâ, imprimé A léna, unlirre intéressant que nous
croyons devoir citer; il nous est fourni par Stru-
Tlui {De TkMrimniœ scriptori&uâ) : JolL SMgelii
ùrmHo éê emaU^ quart eonitihumtur Aeademiœ,
ÊutHtm lemmj in etieberrimo eonsetsu iUu$trissi-
wtormm itemm Saxonlœ, prùuipumy eamitum, no-
èêUtmtU et raîUM uhoUuHei^ eum pubUee rteita-
remtmrprirUtgia «f statuia AcadtnUœ lenêntU^ 2 die
PeèrmarU amo iatuti» m d Lvin. len», 1558, in-4.
Atheiuk Anglorum^ Yoy. Oxonu.
Atheeue Ràcrac^^ yoy. Basilea.
Atbenjs Remorum^ voy. Rémi.
Axhenopous [Mêla]. Athenopous Massi-
LiENsiuM rPiio. m], Sambraoa, Tille de
la Gaule Narbonoaisey colonie de Mar-
seille, aaj. Grimaud, pet. yille de Fr.
(Var).
AnoDiRiA, Athewrey, Tille d'Irlande.
AiHEKDAy Aiherdee, bourg d'Irlande.
Atbesia, Athesinus Ager^ Etschland, dis-
trict du Tyrol.
Athesis [Virg. iEn., Plin.], 'Afti<nç JPtol.J,
Atïsia [Tab. Peut.], 'Atkjgv [Plut.],
ÏAdige (Ètsch en ail.), fleuTe d'Italie ; se
jette dans TAdriatique.
Athiso, Toy. Ansis.
Athloka, Athlone, ville d'Irlande (comté
de Roscommon).
M. Gotton iSuppl.) croit qu'un certain Denys
Daiy ftat le premier imprimeur de cette vUle, vers
1785; en 1789 il y fonda un Journal, intit. : the
àtklone HeraUL.
Atho, Athos [Plin. iv, Oyid.1, é "AO»; [Hé-
rod.], Athon [Cic, Liv.1, le mont Athos,
Monte Santo, Hagion Oros, montagne
de Macédoine, auj. dans la Roumélie :
22 couvents de l'ordre de S. -Basile.
Atroua, Atht^, comté d'Ecosse.
Atbum, voy. Atha.
AxHURmrs, Vulturnus [Liv., Plin.], Vol-
Tt-RNus |Dion. Halic.J, il. de la Campa-
nie, auj. le Voltumo, dans le Napoli-
tain.
Atu, voy. Atina.
Atilia, voy. Aldenburgum.
AiiLiAcuM, Tilly, villaffe de France, près
des Andelys (EureJ; ou, suiv. l'abbé
Cocbet, Antigny, village près Fontaine-
le-Dun, arrondiss. d'Yvetot . (Seiné-
Infér.).
Atina [T. Liv., 1x1, Atia, Atinum [Plin. m],
Atino, bourg du pays napolitain (Terre
de Labour).
Atisis, Athiso, riv. de la Gaule Transpa-
dane, chez les Insubres, auj. la Tosa ;
se jette dans le lac Majeur.
Atlanticum Mare, 'ATXamxri ôatXotaaa, OcEA-
Nus OcciDENTAUs, VAtlautique.
ATORnuM, Ai>0RFiuM, Adorf, pet. ville du
roy. de Saxe, sur l'Elster.
Atrebata [Not. Imp.L Atrebates |moy.
âge], Atrebatium IJCluv.], Atrebatum
[Ceil.], Rigiacum, Regiacum Atrebatum,
Opif iflucov [Plol.], Nemetacdm [Itin. Ant.],
Nemetocenna [Hirt. vm], Civitas Atra-
VATUM [Itin. Anton.}, Atrebetis [monn.
mérov.j, Arras, ville de France, sur la
Scarpe (Pas-de-Calais).
Ruinée par les Vandales et par les Normands. Ap-
partient définitivement à la France depuis le traité
de Nlmègue.
L'imprimerie ne fut introduite dans cette rille
Ïu'en 1528« et le premier imprimeur est Jehan de
uyens.
En 1508 parait un Miuale ad usum inMtgnis
Beelesie AtrebcUentiâ... finit hùc intigne saerimii-
$alis opta. Anno a Notait DomiMi u d tiii, impenta
et are Johannia Lagaehe (en lat. Joh. Piea)^ ti-
Ifrarii manentia domum familiamgue haoentis
Atrebati ad inlertignium 5. Joti, Èvangelisii.,,
ibidemque vénale reperietur, In-A, lettres rouges
et noires.
Ce beau livre (ùt imprimé à Rouen par le célèbre
Martin Morin, qui mit son nom en toutes lettres sur
le Jambage intermédiaire de l*ftl majuscule qui com-
mence Touvrage.
En 1517 une seconde édiUon In-foL du même Mis-
sel fut imprimée à Rouen par Martin Morin et éditée
par Jean L.agache, qui s^était associé son fils An*
thoine, et six mois après un Bréviaire portatif in-8
sort encore des presses rouennaises, mais cette fois
'avec la marque et le nom entier de « Magiater Mar-
tinu» MoriUs, >
Mais les années suivantes voient une imprimerie
nationale s'établir à Arras et Tan 1528 paraît le pre-
mier livre réellement artésien : ■ Ordonnances,
V8age$ et itUiiie la gouvernance d'Arras^ faictes
et décrétéet par Vempereur comte d* Artois. —
On les vend en la cité d'Arras par Jean de Buyens,
deuant le portail de Nostre Dame. (A la fin :) Imprime
nouuellement en la cite d*Arras par Jehan de
Buyens l*an hdxxviii, pet. in-ft, goth., avec les
armes impériales sur le titre, gravées sur bois.
Jehan de Buyens imprime encore eu 1531 les
nouvelles ordonnances du même empereur, in-4,
gotlu (a la Bibl. impér.).
La première édiuon des Coustumes generaltes du
conte d'Arthois, connue et décrite, est donnée en
1555, par Jehan Bourgeois, libraire, denunirant près
du petU marché devant Saint-Géri, in-8, goth.
M. Brunet fait remarquer que la dernière ordon-
nance est datée de 1551, ce qui permet de supposer
une édition antérieure i celle de 1555. Nous Igno-
rons si ce Jehan Bourgeois avait, à la date de 15S5,
un matériel d'imprimerie suffisant pour produire un
livre de cette importance, et il nous est permis d*en
ii9
ATREBATENSIS PAGUS. — AUDIERNUM.
120
douter, puisque nous voyons cotte coutume réim-
primée en 1547, avec cette souscription i • On Us
vend en Arras par Je/ian Bourgeois, « et à la lin :
« imprimé à Anuers par moy Jehan Grap/ieus. «
' Ce n'est qu'en 1553 que nous trouvons sur une
nouvelle édition des Ctnistumes la mention d'Im-
primeur accolée au nom de Jehan Bourgeois.
Voici, pendant les xvie et xvii» sièles, la suite des
imprimeurs artésiens que nous fournit une curieuse
monogcaphie de MM. d'Iléricourt et Caron :
Jehan de Buyens, dont le frère Pierre ne fût que
libraire.
Jehan Bom*geois ; il y en eut deux probablement
du même nom qui imprimèrent de 1535 à 1590.
Claude de Buyens et Gilles Bauduyn (1589), librai-
res, pour lesquels fmprimait d'abord Joachim Tro-
gnesius, mais que l'on trouve plus tard figurer
comme imprimeurs.
Robert Maudhuy(1592-16S0).
Guillaume de la Rivière (1591-1634), qui imprimait
aussi quelquefois pour Gilles Baudouin. Ce G. de la
Rivière est le typographe dont se glorifient à Juste
titre les bibliophiles artésiens; il fait revenir de
Cambrai, en 1629, son fils Jean-Baptiste, dont nous
voyons pendant quelques années le nom associé au
sien.
Arras fournit aux imprimeries étrangères Pierre
Touros, surnommé le Tondeitr d'Arras^ prote de
l'illustre Thierry Martensd'Alost, et le savant Cris-
{>inus, Jean Grespin, que l'intolérance religieuse
brce ft quitter la France, et qui va porter à Genève,
la libre patrie des réformés, son savoir et son
génie.
Nous trouvons la mention d'un imprimeur d'Ar-
ras, nommé Ralet, qui exerçait an commencement
du xviie siècle ; mais, comme MM. d'Iléricourt et
Caron n'en parlent pas, nous ne le citons que sous
toutes réserves.
' ' En 1764 (Rapp. Sartines), il n'existait à Arras que
deux imprimeurs, Charles Lemaltre de la Sablon-
nière, pourvu en 1747, et Michel Nicolas, reçu im-
primeur en 1752.
Martin Franc, l'auteur du Champion des Dames,
était d'Arras, ainsi que l'auteur de la JUélusine,
Jehan d'Arras.
ATREBATENSIS PaGUS OU COAIITATUS, VArtoiS,
anc. province française réunie à la cou-
ronne
passe
mariage de Maximilien avec Marie de
Bourgogne, et revient définitivement à
la France par le traité de Nimèirue
(1678).
Atrebates, peuple de la GauleBelgique II«;
occupait l'emplacement de Tanc. dio-
cèse d'Arras, auj. partie du départ,
du Pas-de-Calais.
Atrebath, peuple de la Bretagne romaine ;
occupait une partie du comté de Midd-
lesex, sur la Tamise, et de l'Oxford-
shire.
Atrianus, Tartarus LPlin.L ^^ Tartaro, pet.
riv. de la Vénétie.
Attaoum, "Attoxov [Ptol.], station de TEs-
paçne Tarraconaise, chez les CelHberi,
auj. Darocca.
ATTEIJI,V0y. AlEL^.
Atterus Lacus, die Sckwartzee, ou le Lac
Noir, en Bavière.
par Philippe-Auguste, en li80;
a la maison d'Autriche par le
Attiniacum, Attiniacum Palatium in agro
Remensi ad Axonam [Capit. Car. C. ;
Baluz.], Attigny, pet. ville de France
(Ardennes), résidence royale pendant
les deux premières racrs et siège de
plusieurs conciles.
Attipîacum, Attichy, bourg de Fr. (Oise).
Attium Promontorium, cap de la Corse,
sur la côte 0.; auj. Puenta diLacdvoio.
Attobriga, Monast. Veltenburgicum, Wel"
tenburg, bourg de Bavière, sur le Da-
nube, anc. abb.
Attuatuca, Aduatdca [Itin. Anton.], Açuaca
TUNGRORUM, 'ATCUabccuTOV [Ptol.], AtUACA
[Tab. Peut.], Tungri, Tongres (Tongem
en flam.), ville de Belgique, dans le
Limbourg, anc. cap. des Tongri, peuple
de la Gaule, dans la Germanie II*, au
S.-O. des Ubiens, qui vinrent occuper
le pays des Eburones quand ceux-ci
eurent été détruits par César. — On
croit aussi que cette ville correspond
à la PALfiOPous Aduaticorum, dont on
rencontre souvent le nom.
Nous ignorons oii M. Temaux a pris l'indication
d'un vol. impr. à Tongres en 1005 : Bonarseus,
amphitheatrum honoris. Paleopolis Adualieorum,
1605, in-h.
Nous trouvons dans plusieurs anc. catal. la men-
tion d'une édition de ce livre imprimée à Anvers en
1006, in-4, avec le nom véritable de l'auteUr, Ôliv,
Bonarsius (Bonars) , comme on traduisait Bongarspar
Bongarsius, Nous trouvons dans un des catalogues
des Elsevirs une édition de la Cité de Dieu de
saint Augustin, trad. en flamand et imprimée à
Tongres en 1018, in-A. Mais ces indications sont
l'une et l'autre inexactes, si, comme le prétend le
Bibliophile belge, la ville de Tongres n'a eu sa pre-
mière imprimerie qu'en 1829.
Un imprimeur d'Anvers, au commencement du
xvii« siècle, était de Tongres et en portait le nom :
Willem van Tongeren.
Attubi, voy. CoLONiA Claritas Julu.
Atur, Atodris, 'AToupio; [Ptol.] , Aturus
[Lucan.], Tarbelucus Aturus [Auson.],
Arus Silvensis [Auson .1, VAdour, fleuve
de France ; se jette aans le golfe de
Gascogne.
Atura, Aturum, Aturre, Civitas Aturen-
siuM [Itin. Anton.], Aire, pet. ville et
anc. évêché de Gascogne, sur TAdour
(Landes).
AuBANiA, voy. Albinu.
AuBiGNiuM, voy. Albintacum.
AucENsis Fluvius, Oka, riv. de Russie.
AuciAcuM, AuxyAe-Chàteau (^Auchy), bourg
de Picardie (Pas-de-Calais).
AUDENARDA, VOy. ALDENARDA.
AuDiERNUM, Audieme, bourg de France
(Finistère).
121
AUDOENI VILLA. - AUGUSTA.
122
AUDOENI YUXA, s. AL'OOENI NOBIUS DOMUS9
s. OuYN [Ordin. reg. fr.], anc. rési-
dence royale, ScdnMhien, près Paris ;
pendant la Révolution s'appela Bains-
ptr-Seine. On trouve dans tes chron. :
SanU-Oain, Saint^Hans : les Gesta Reg. .
Fr. portent B. Odoenus. Aimoin dit :
AUDOENUS ALIAS DaOO.
ACPOMAROPOUS, AUDOMARUM, FaNUM DIVI
AUDOMARI [ClUV.], S. AUDOMARI PaLATIUM
[Chron. Ludov. viii^ a. 1211], appelée
autrefois SUhieu, suiv. Malbrancq, auj.
Saini'ùmer, ville de France (Pas-de-
Calais).
En 15M, on ooUése de jésuites 7 fut installé par
If R. P. Panons, et devint bientôt la maison d*édu-
caiioo privilégiée des Jeunes catholiques de la no-
bloK d^rbode, d'Angleterre et des Pays-Bas. Vers
rn ION les RR. PP. y montèrent une petite im-
primerie A. M. D. G., dont les premiers produits
iOBt nres et rediercliés.
Le Dr Goiton, dans son SuppL, dit que les Jésuites
imprimèrent dès Tannée \Wi the Ufe atid Dcalh
9fM, Bématud GenfngSj prie$t, in-4. Les Jésuites, en
iSM , ne pensaient pas encore à leur collège de Saint-
Omer ; et comment les aventures du prêtre Genings,
• tfuiiued vitb martyrdome at London the 10 day
of november, • auraient-elles été imprimées à Saint-
Orner dans le courant de cette année? Cette asser-
tioov empruntée au S^ volume de J, Ames et au
Matauell's €at,, p. 5S, est donc inexacte : le Mar-
tyre de Genings ne fut imprimé à Saint-Omer qu'en
flOift, et le volume est im mince in-4* de 110. pp.
qui s*est vendu on ne sait pourquoi SIO fr. à la
vente Dinaux.
Le premier livre imprimé par les Jésuites, dans
lenr couvent de Saint'Omer, est probablement : A
èriefe âpotoçU or defenceofthe eatholike eccU»
aiattical kkrarehie and subordination in England
(^ JI.FaraofU),Saint-Omer,160i, in-12. — Lowndes
nous donne un ouvrage plus important : Discttsslons
of ihe answfre of Wm. Barlow to the booke intit.
tke Judgnunt of a CathoU English man, Saint-
Omer, 1603, with a svppL, 1612. — 2 voL in-4.
Mais, pendant que les Jésuites prenaient Pavancc,
la omnicipalité de la ville, piquée d*hoiineur, attirait
on im|Himeur laïque, François Bellet, qui, dans
Pèpltre dédjcatoire du premier volume sorti de ses
presses, se fait un devoir de remercier c^s dignes
échevins de b munificence ttbérale dont ils ont fait
preoveà son égard, et ce premier ouvrage est intit. :
Bpùires dorées de saint Uierosme, traduites de
latin en françois, avec une table très-ample, Saint-
Omer, François Bellet, 1602, pet. in-12 de 299 p.
Chartes Boscard, que M. Brunet appelle Bascariy
nous ignorons pourquoi, ne vint s*établir à Saint-
Omer que quelques années après François Bellet.
L'arrêt de 17àO fixa le nombre des imprimeurs
de^aint-Omer à deux, et le rapport fait à M. de Sar-
lioes nous donne le noiU'de ces deux imprimeurs :
FraiM;ois-Dominique Festel, pourvu en 1743, pos-
vedant ft presses, et Ilenri-Françob Boubers, établi
en 17U, aj-ant aussi A presses.
Vous devons une partie de ces renseignements
l un bioliophile artésien distingué, M. le baron
Uard.
XibBucA Villa, Odreia Villa, Audrieu
|Chron. Carlov.], anc. villa royale, aui.
Ormille, village de France, près Doul-
lens (Oise).
Amm, AirruRA, Ebura, rjBwre, riv. de
Normandie, affl. de la Seine.
Auftdena, Aùçi^YÎya [Ptol.J, Al Fetieda (en
arabe), Alfidena, ville au roy . de Naples
(Abruzze citer.).
AUFIDUS [Horat., Liv.],AUFIDA-STAGNA [Sil.
Ital.l, auj. VOfanto, fleuve du roy. de
Naples; passe à Cannes et se jette dans
TAdriatiquc.
AunNA, AuFiNUM, auj. Ofeiia, bourg du
roy. de Naples.
AuFONA, voy. Antona.
AuGA, AuGJE, AucA, AuGiuM, Algia, Augum,
AusTA, Eu, ville de France ; anc. comté ;
résidence et château royal ; anc. abb.
d'Augustins (Seine-Laférieure).
AuGu [campus pascuus amni adjacens, vel
amm circumfiisus, Duc), voy. Alglu
AuGiA, AuGiA Lacus Tigurini, Vile de Ufiiau,
dans le lac de Zurich.
AuGU Alba, Wissenavia, Weissejiau, bourg
et anc. abb., en Bavière.
AuGu DivEs, RicHENAVu, Rckhetiou, île du
lac de Constance.
AuGiA DoMiNi, Herisau, bourg de Suisse
(C. d'Appenzel).
AuGiA liAJOR, AuGiA Reesï /Rheinou, ville
de Suisse (pr. Schaffhauseii).
AuGiA Sacra, Elgg, bourg de Suisse (C.
de Zurich).
AuGiA ViRGiNUM, Mogdetiau, village et abb.
de Suisse (canton de St-Gall).
AuGLE Saltus, Saut'd'Auge, bourg de
Normandie (Calvados).
AuGMiNioNA, Aumignon, pet. riv. de Picar-
die, affl. de la Somme.
AUGUBIUM, voy. EUGUBIUM.
Augum, voy. Auga.
AuGusTA, Augusta Leontinorum, Agosta,
ville cl port de Sicile, au N. de Syra-
cuse, sur la mer Ionienne.
Augusta, Aouste sur la Bresle, village de
Normandie (Seine-Iùféricure).
Augusta, Augustus, Au{jst, village de Pi -
cardie (Pas-de-Calais).
Augusta [Itin. Anton. ; Tah. Peut.], Neu-
MAGUS, NoiGaa-j^OÇ [Ptol.] , NOVIOMAGIS,
Neodunum, Niviodunum, ville des Tricas-
tini, dans la Gaule Narbon., auj. Nynns,
ville de Suisse, sur le lac de Genève
(Vaud).
LUmprimeric fut introduite dans cette petite ville
à la fin du xviii«) siècle : le Tableau de Paris cri-
tiqué, Nyon, 1783, S vol. in-S.
Augusta, voy. Tublvga.
123
AUGUSTA ACILU. — AUGUSTA NEMETUM.
i24
AuGusTA AaLU^ Castra AuGusTANAy Servio-
DURUM [Tab. Peut.], Straubinga, Straih
bifigen, ville de Bavière, sur le Danube.
Imprimerie en 1585 t Jacob Rabi Cfiristtteti
manual oder handbUchlein , von rechtem Nutz
dess wallfahrtenê, und mit was Christliciier an-
dacht.,. Straubingen, 1585, in-8. (Catal. des foires
de Francfort, a. 1625, p. ASl, 2« partie.)
Du même auteur, nous trouvons encore : Jae»
Rabi ChrisHiche instruction und unterweisung,
wesê iieli Fatter und Mutter, Gevatter und Prie-
ster. Straubingen, 1585, in-4. Mais nous n'avons
pas le nom du premier imprimeur.
AuGusTÂ Allobrogum, voy. Geneva.
AuGUSTA Antonini, Gastinum, Gastein, ville
de bains, en Autriche, près Saltzburg.
AuGusTA Arvernorum, voy. Arverna.
AuGUSTA ASTURICA, VOy. ASTURICA.
AuGusTA AusaoRUM [Itin. Anton.], Auxo-
RUM, AUXITANA CiVITAS, aUC. GUMBERRIS
OU Climberrum [Mêla, m], Ausci [Amm.
Marc], anc. cap. des Auscii et de la No-
veinpapuianie, auj. Attch, ville et archev.
de France (Gers).
I^ Breviarium Auxitanum, imprimé I Auch, en
1555, in-8, goth., est le plus ancien livre que nous
puissions citer comme imprimé dans cette ville ar-
chiépiscopale. Ce livre doit être fort ;vre, car nous
ne le trouvons décrit nulle part et nous ne le voyons
figurer qu'une fois dans un catalogue de Tente (Cat.
Baluie, 11, no 9b2h).
En n^U (Bap. Sartincs). nous ne trouvons à Anch
qu'un seul imprimeur, Etienne Duprat, reçu en
1742 et possédant deux presses.
Algusta Badacum, Birckhausen^ pet. ville
de Bavière.
AUGUSTA BaSILEA, VOy . LONDINUM. ^
AuGUSTA Batiennordm, AÙYcuara Boctmvââv
iptol.], ville de la Gaule Cisalpine, auj.
lassignana, bourg d'Italie, près Coni.
AcGusTA BuBius, BiLBius [Martial, x
Epig.li ^ille des Celtiberi, dans la Tar^
rac, auj. Catalayudy ou suiv. Bischoff
et Môller Bambola, près Calalayud.
AuGBSTA Bracara [luscr. Grut.], Au-
GUSTA BrACARITM [PllH.], BrACARA, BpOXOp
ACryoûara [Ptol.], Bracharaugusta, ville
des Callaici Bracarii, auj. Braga, ville
du Portugal (prov. entre Duero et
Minho).
LMmprimcric fut introduite dans celte ville archié-
piscopale au xve siècle par un typographe allemand
nommé Jean Ghcriing ou Gherlinc : le premier livre
3ue nous connaissions est un Bréviaire: Breviareum
\raeharcnsef impressum in Augusta Bracharensi
civitate, per masistrum Joannem Gherlinc alcma-
num, anno salutts Christians mccccxciv, in-fol., et
non pas in-ft, comme le dit le P. Gotif. Rcichhart, et
non pas in-8, comme le dit Née de la Rochelle.
Augusta C-esarea, voy. Salduba.
Augusta Castra [Itin. Anton.], Augustana
Castra [Notit. Imper.], dans la Vindé-
licie, auj. Azelburg, en Bavière.
Augusta Coloota, voy. Nemausus.
Augusta Colonia Apulensis, voy. Alba Ca-
ROLINA.
Augusta Dâcica, Colonia Sarhizegetbusa
[Inscr. Grut.l, Xaffif^uacc PooCXuov
Ptol.l, ville de Dacie, auj. Yœrh&y,
en Valachie.
Augusta Dea, voy. Du.
Augusta Drusi, voy. Campidosa.
Augusta Emerita, Au^uara 'Hpi^ita [Dion
Cass.l, CoLONU EMERiTENsig fuiscr.
Grut.l, Emerita TPrud., Plin.], Merida,
ville au Portugal (Estramadure).
L'imprimerie, suivant Antonio^* existe dans cette
ville depuis 1545, et Toici le titre du livre qn*il cite à
Tappui : Diego de Cabranet. Amiadura esffiritual
del hombre interior; Merida, 1545, in-fol. Cet auteur
et son livre ne sont pas cités dans la BibUoth. Lnui'
lana (Lisboa, 1786, A vol. iu-12). Mais Gallardo (p.
409) en fait mention; il nous aimrend aussi que
Diego de Cabranes, vicaire de Menas, devint le cha-
pelain honoraire de Tempereur Qiarles^^ulnL
Augusta Firma, voy. Astigis.
Augusta Francorum, voy. Augcstodunum.
Augusta Gemella [Plin.],rt|aXXa [Appian.J,
• Martos, pet. ville d'Espagne (prov. de
Jaen).
Augusta Julia Gaditana, voy. Gades.
Augusta Leontinorum, voy. Augusta.
Augusta Londinium, voy. Londinum.
Augusta Misneksium, Augustoburgum, Avr
gustusburg, ville de Saxe. [Graësse.]
Emestus Ilermann, pasteur d*Iéna, a fait VHii-
toria Augustoburçi, et Phil. Wagner a publié à
Dresde en 1572 : Btnweihung de$ Schlotaes Augu9-
tusburg, in-4.
Augusta Nemetum [Cluv.], Civitas Nemktum
[Not. Prov.], Spira Nemetum [Notit. re-
cens.], NovioMAGus [Tab. Theod.], Ifow-
jxa-yGç [Ptol.], Sphira [Geogr. Rav.],
Nemetense Palatium [Prœcep. Carol. a.
789], anc. capit. des Némètes, dans la
Gaule Belgique; auj. Srdre (en allein.
Speyer ou Speier), ville de Bavière,
anc. ville impér. ; cvèché ; jadis la ca-
pitale de l'une des plus illustres prin-
cipautés ecclésiastiques de l'Europe.
Nous faisons remonter Jusqu*en 1471 la date de
riniroduction de rimprimerie dans cette ville : Pot-
mia scholastica super Apocalypsin et super Can-
tica eanticorum, A la fin : Explicit PostiUa stolas-
tica (sic) super Apocalypsin et super Cantica ean-
ticoru^ impssa Spire anno uuuo. — 15 ff. in-4.
sans ch., réel, ni sign., car. ronds, à Texceplion du
V qui est gothique. Ce rare volume est considéré
par tous les bibliographes comme le premier livre
imprimé à Spire ; il ne nous donne malheureusement
pas le nom de Timprimeur, et le caractère n*a au-
cun rapport, dit M. Brunet, avec celui qu'emploie
en iUli Peler Drach, que Pon considère générale-
ment comme Pintroducteur de la typographie à
Spire.
125
AUGUSTA NOVA. — AUGUSTA TAURINORUM.
.126
Le P. Gottfiried Reichhart et Hain attribuent ce-
peodant à Peler Drach rimpression d*un traité de
S. Augustin, FamosuB BeeUi Augustint libellus de
Vita XjOana. A la fin : Aie Beati Augustint Ubel-
tea vartntUis et famosus in civitate Spirensi est
S. a. in-tk, lOlT. à SI 1., sans ch., réel, ni
sigtu et Hain lait remarquer que le V sothique du
urtcèdent volume se retrouve dans celui-ci. L'autorité
de ces deux bibliographes est assez considérable
pooruoos permettre d^attribucrà Peter Drach rim-
pression du livre intiu : Postilla sctiolastica, aussi
bien que celle d'un autre recueil de traités du même
Père de TÉglise latine : De Fuga muUerum, de
emuineniia^de coniemptumandi, etc.» in-A, s. 1. n.
d., 2S ff. à 20 lig., même caractère que les précé-
dents et imprimé à peu près à la même époque.
Ainsi donc : Date de rintroduction de rimprime-
rie i Spire, 1471 : premier imprimeiu-. Peter Drach.
AuGusTA Nova, Yoy. Porta Augusta.
Atgusta Nova [Plin. ni], Noo^ou^cucrra
[Ptol.1, ToKRis Crebiata, Torquemada,
ville d'Espagne.
Acgcsta Prjetoru [Plin. m, Tab. Peut.],
AdgcstaPr^etoria Salassorom [Strab.J,
AcGfJSTUM, Aoste {Aosta), ville de Pié-
mont, sur la Doire, dans Tanc. Taren-
taise.
Mont ce connaissons pas dans cette ville de livre
plusanden que celui cité par M. Temaux : te Héros
ées Alpes, ou la vie du grand saint Bernard de
Meittkon, fondateur des Mpitaux de Montjoux et
Comiomnejoux, par F, Bernant Aoste, 168S,
iD-12.
Augusta Quintana, Augusta Quintanorum,
Kyntzen, bourg de Bavière sur le Da-
nube.
Augusta Raxtracorum, Axt^cùotcl 'Paupixwv
[Ptol.], Augusta Rauracum [Tab. Peut.],
Raurica (Inscr. Grut.], Colonia Raurica
iPlin. ivj, ville des Rauraci, dans la
;aule Belgique, auj. Avgst, bourg de
Suisse, sur le Rhin (cant. de Bâle).
Siège primitif de Pévêché de Bâle. Le Dr Cotton
prétend que Timprimerie exista dans ce bourg ^
Ididi, sans citer aucun ouvrage à l'appui de cette as-
sertion ; mais, comme il traduit la souscription Au-
gusta Munatiana par Aug»t , tandis que de tout
temps le terme Augusta Ûunatiana, Cotonia Au-
gusta Munatiana,i été appliqué à Bâle, il est à sup-
poser que le lirre surlcmiel il base sa prétention est
rédlement le produit d'une typographie bàloisc. Le
cataL des frères de Tournes (Gçnève, 1670, in-12),
?i est d^me grande importance pour Thistoire de
typographie en Suisse, ne cite pas un seul volume
impnmé à Augst. L'erreur de M. Gotton serait d'au-
tant plus excusable, que ce bourg est en quelque
aorte un faubourg de Bàle, et que Ton a dû bien des
fois confondre ces deux localités, Augusta Raura-
, et Augusta Munatiana,
Augusta Romanduorum, voy. Luoliburgum.
Augusta Salassorum, voy. Augusta Pr.£-
toria.
Augusta SuESsoNUM [Itin. Anton.], Au^ouora
Oùtwowv [PtoL], Augusta Sukssorum
[Tab. Peut.J, Noviodunum Suesstonum
[Caes. B. Gall. n], Suessonj:, Sues-
sioN^ [Greg. Tur.], Sexonas [Frédég.],
Sexsionas, Suessionas [Frédég. contin.],
ville importante de la Belgique 11% auj.
SoissonSy ville de Fr. (Aisne).
lA. Temaux date de 1617 l'introduction de la
typographie dans cette ville : Chronicon abbatiœ
$, Joannis apud Vineas, a Petro Grisio, Sues-
sionc, 1617, in-8 (Cat. Secousse, n'* /i731).
Cette histoire de l'abbaye de Saint-Jean des Vignes
fut traduite eu français par de Louen et publiée en
1710. L'un des ouvrages les plus importants publiés
à Soissons au xviie siècle, c'est Vllistoire de la ville
deSoissons et de ses rois, ducs, comtes et gouver-
neurs, avec une suite des évéqués, etc., par Clpude
Dormay. Soissons, N. Asseline, 1663-64, 2 toL in-4.
En 1764 (fVapp. Sarlines), on trouve à Soissons
deux imprimeurs, quoique l'arrêt de 1759 n'en eût
permis qu'un seul; mais ces deux imprimeurs
avaient tous deux succédé à leur père, le premier
en 17/k8, le second en 1752, et l'on passa par-dessus
l'irrégularité; le premier, Pierre-Nic. Waroquier,
avait deux presses, et le second, Pierre Courtois, en
employait trois.
Augusta Taurinorum [Plin. m. Tac. Hist.
n] , COLONIA Taurina [Tac. l] , Aù^oûara
Towpivwv [Ptol.], Taurasu [Appian.],TAU-
RiNUM [Itin. Anton.], Turi (au moy.
âge), auj. Torino, Turin, ville forte
d Italie ; anc. cap. des États sardes.
Université; bibliothèque riche et importante.
LMmprimerie existe dans cette ville depuis l'an 1474.
Dans une excellente monographie du baron Vemazza
(Bassano, 1827, iu-8) intit. \ Osservaiioni suUibri
stampaii in Piémont e net secolo xv, l'auteur, après
avoir rappelé que l'introducteur de la typographie
dans le Piémont fut un Allemand nommé Ilans ou
Johannes Glim, que nous retrouverons à l'art. Savi-
gliano, nous rappelle qu'après lui Ant. Mathias d'An-
vers et Balthazar Cordero de Mondovi imprimèrent
en 1472 à Mondovi, et qu'alors seulement apparut le
premier imprimeur turinois , Joanncs Fabcr Lin-
gonensis (Jean Lefebvre , de Langres) , appelé en
cette ville par un médecin, Paiitaleone di ConHucnza,
et par Pietro Cara ; ce Jean Lefebvre s'étant associé à
un autre Français, Giovannino di Pietro (ce que nous
pouvons traduire par Jouannin ou Janin de Pierre,
ou fils de Pierre), ces deux typographes mirent au
Jour, en 1474, le livre suivant :
Breviarium Bomanum. A la fin : Prœclarissimiet
medici etphilosopM DominiMagistriPanthaleonis
volumina lohannes Fabri et tohanninus de Petro
Galici (sic) egregii quidem artifices Taurini féli-
citer impressere m. cccc. uuliiii. Deo grattas.
Amf.n. In-8, ou, dit Amati, pet. in-4. 505 AT. à 2 col.
de 28 1., siins ch., réel, ni sign.
Cette erreur est excusable, Amali n'ayant vu que
l'exempl. sur vélin, conservé à la biblioth. de Turin.
L'associé de Jean Lefèvre ne reparait plus, et, pres-
que immédiatement après l'impression du bréviaire,
l'imprimeur Langrois établit une succursale à Casale, •
près Turin, bourg renommé pour ses cartiere^ c'est-
à-dire ses moulins à papier; nous l'y retrouverons;
mais il conserve néanmoins son établissement prin-
cipal, car l'année même (1477) où nous le voyons
imprimer au mois de mai les DisticUa Catonis à
Casale, paraît à Turin , die ix Julii, un ouvrage de
son protecteur et ami le médecin Panialéon de Coii-
fluentia {Coblentz ou Confions) : Pantaleonis de
Confluentia summa Lactictniorum, sive tractât us
varii de Butyro, de caseorum vanarum gentium
differentia et facultatc. Taurini pcr Johanncm Fa-
bri, MCCCCLXXVii. In-fol. Livre sa\ant, livre recher-
ché par les caséopMleSy c'est-à-dire par les amateurs ,
de fromage.
Jean Lcfèvrc imprime encore en cette même année
1477 , à Turin , la Chronica Martini Poloni, ln-4» ;
puis les Décréta Sabaudiœ ditcalia, in-fol. ; enfin
127
AUGUSTA TIBERII. — AUGUSTA VAGIENNORUM.
128
Tannée suivante une édition célèbre de Térenee,
in-fol.
En 1&79, il est appelé I Saluzzes par le marquis
Louis II ; il y imprime un seul volume et retourne à
Turin. En 1481 il va faire une petite excursion à
Casai, dans le Montfcrrat, et y établit une impri-
merie. Jusqu*ea 1485 nous le voyons seul typographe
à Turin; mais cette année voit Tart de Timpri-
meric prendre une extension considérable dans
toute la province, et à Turin nous voyons arriver
Jacobus Suigus (Jacopo Suigo da 8an Germano), Ni-
colaus de Benedictis (Espagnol), Francisco de
Silva, etc.
Jean Lefèvre cède son établissement vers IftQl, et
cet infatigable typographe meurt vers Tan 1500,
car nous trouvons à cette époque plusieurs livres
« impr. Taurini cum cha-acteribus Johannis
Fabri. •
AUGUSTA TiBERn, COLONIA TiBERIA AUGDSTA,
Regtnum [Ilin. Anton.], Castra Regina
[Not. Imper.], Ratisbona, Ranasbona,
Reginoburgum , HiEBOPOLis, Imbripolis
[Acta Pub.], Tiburnu [Diploma Leonis
m], Regensburgum Palatiitm pubucdm
[Charta Carol. Magni, a. 792|, Ra-
ganesburg Palatium [Charta Ludov. p.
a. 82i], Renebourc [Gr. Chron.], Régi-
NUM ClVITAS QVJE NUNC ReGANESBURG VO-
CATUR [Ann. Eginh.], Ratisbonne (Be-
• gensburg en ail.), ville importante de
Bavière^ au confluent du Danube et du
Regen.
Tous les bibliographes s'accordent à reconnaître
que l'imprimerie fut introduite en 1485 dans cette
ville par les typographes de Bamberg, Joh. Sensen-
schmidt et Joh. Bcckenhaub de «Mayence, aux frais
et dépens de l'évèque Henry de Ratisbonne. Le
premier livre imprimé est : Liber Missalis ucun-
ttum breviarium chori Bcclesfœ Batitponauis,
Après le calendrier vient le décret de Tévèque de
lUtisbonnc, qui se termine ainsi : Dune Librum
per viroa inaustrios Johannem Sensenscftmidt et
Johannem Beckenhaub diclum Mogunlinum opifl-
ces : Jussimus et fecimus impressione decarati.
Datum Batispone die quinta mensit Mardi. Anno
Domini M. cccc. octogesino quinW. In-fol. de S60 AT.
à2coL
Ce missel fut réimprimé par ordre dudii évéque
et du chapitre de Ratisbonne en 1492, par de nou-
veaux typographes de Bamberg, Henry Petzenstei-
ner et Jean Pfcyl ; mais très-probablement cette réim-
pression rut exécutée dans leur établissement de
Uamhcrg, et ils ne se transportèrent point à Ratis-
bonne.
AuGusTA Treba, Voy. Trebu.
Augusta Trecarum, voy. Trece.
Augusta Trevirorum [Tab. Thcod.], Aù-
-^cuara Tpïiêipwv [Ptol.], Augusta in Tre-
veris (Mêla, m], Colonia Treverorum
[Tacit. Hist, iv.], Treveris, Treviri
[ Amm. Marc], Treverica Urbs f Auson.],
Trevirensia Palatia [Mabillon], anc.
capit. de la Belgique r*^ puis du dio-
cèse des Gaules; son importance la
faisait surnommer la métropole des
Gaules: auj. Trêves {Trier, Tn'ers en
ail.), ville de la Prusse rhénane, sur
la Moselle.
Bibliothèque importante, qui possède un Evangé-
Uaire du vi» siècle^ Tun des plus anciens connus.
L'imprimerie (suiv. Panzer, Ann., u viii) remonte
en cette ville k l'année 1517 ; mais le Dr Gotton ne
paraît pas accepter cette donnée du bibliographe de
Nuremberg, puisqu'il ne fait dater l'introduction de
la typographie à Trè\es que de l'année 158S.
II nous est heureusement possible d'assigner une
date infiniment plus respectable à l'imprimerie de
Trêves, puisque Ilain, le P. Reichhart et M. Bruoet
nous donnent le titre d'un opuscule publié en IftSl :
incipit specutum Clarum nobile et pdosum ipi&^
iocerdotu in quo reftilgët et repaentantur aliqx
valde vtilia speculûda rirca tria pncipaUa : Bai>-
tismi Eitkaristie et Penitëde êaeramèta..» per
fratri nermânû dictz de Schildiâ ordïs Heremi-
tarû.,, — impressû Treveris. Anno DM nUlletimo
quadringentesimo oetuagesimo primo. In-A, 16 ff.
a 50 I. sans ch. réel, ni sign.
M. Edw. Tross nous fait remarquer que ce livre,
dont on ne connaît pas l'imprimeur, est exécuté
principalement avec les caractères de Guldenschaff
de Cologne, mais qu'il s'y trouve mêlé toutes sortes
de caractères différents, même des caractères ro-
mains, comme s'il avait été imprimé par un ouvrir
ayant couru lé monde, et qui se serait approprié une
partie des caractères dans chacune des typographies
oh il aurait été employé.
Augusta Tricastinorlu [Plin., Itin.
• Anton.], Fanum Sancti Pauu Tricastini
fCell.], Civitas Tricastinorum [Not.
Prov.J, Saint'Paul-trois^hàieaux, bourg
de Fr. (Drôme).
Pierre Chevillot, « typographus regiwt, • exerçait
l'inoprimerie dans cette petite ville dès Tannée 1615.
M. Ternaux est tombé ici dans une bizarre erreur;
il a pris Troyes {Augustobona-Tricassium) pour
St-Paul-trois-Châteaux, et a donné comme premier
livre imprimé dans cette ville la célèbre édition
princeps de Phèdre, publiée en 1596 par P. Pithou,
édition dont nous reparlons à l'arL Luyera,
Augusta Tjmnobantum, voy. Londinum.
Augusta Turonum, voy. Turones.
Augusta Yagiennorum [Plin.], Augusta Ba-
GIENNORUM, SaLUTI^E, SaLUTIARUM CiVTTAS,
ville des Bagitenni [Tab. Peut.] ou Va-
gienni, dans la Ligurie, auj. Salwes
(Saluzzo en ital.), ville des États sardes,
anc. marquisat. -^ Quelques géogra-
phes voient dans TAugusta Vagienno-
RUM Bassignana, bourg des États sardes,
près Coni (voy. Augusta Batiennorum).
Saluces est la patrie de Bodoni. L'imprimerie re-
monte dans cette ville à l'année 1470 : le marquis
Louis II de Salucès décida le célèbre Jean Le-
fèvre de Langres à quitter Turin pour quelques
mois et à venir fonder un établissement typogra-
phique dans sa ville capitale. Ilain nous donne le,
titre exact du vol. qu'y imprima le célèbre Langrois,
et la souscription est asseï curieuse pour que nous
la reproduisions in extenso : Facinus Tiberga. In
Atexandrum interpretatio ex Prisciano : ad itlus-
trem Ludovicum marchionemSalutiarum. A la fin :
Marchio me jussit generosus Salutiarum Edere,
quod quintus protulit annus opus. Quo viso dixit
prudens hic verba Facine Adduccns artis, non tua,
nempe sapis. Erras si forsan, tuus et velut error ho-
nestus ; Qucm semper magnus dux fovet atque
régit. Quique fidem testis vcl iudicis obtinet, ut tu,
Scriptuui securus prodere nemi)e potesL O quam
' te memorem, quae me non despicis, alto lmi)erii
quanquam sanguine ducta domus, et Germano tuo.
Generoso Galliae régi aOinis ducibus prtndpibusque
1^9
AUGUSTA VALEMA. — AUGUSTA VOCONTIORUM.
i30
sàmiL— Inprettimi per lobannem Fabri miUesimo
mmlrîiigeQtesiiiio aeptnasiesiino nono die altima
lôui Lefèrre, au bout d'une année de séjour I Sa-
hmes, i^tn retourna à Turin asses peu satisfait des
ptoMH du marcpiis (non aveiuio, corne si deve
SM^porrt, ritrovate tu Sahitio quelle eonvenienze
eàe ai JoreMe oMpettaio, Amati, p. 509), et son suc-
cesseur tat Martin de la Valle ; celui-ci donna en
MU une édition des satires de Perse, avec cette
lOMKriptioH : Impressuê SdtutiU, arte et ImpensU
Jfarftel de Ut Folle, eorreetiuqz ae emcwtati
éUI§iii opa Bfreqit viri Johaàis Gauterii rectariâ
acftoinrftft SaiueiisUt anno DM m cccclxxxi, in-fol.
SOCli. de 12 ir. sign. A-B.
IL Bninet fiit remarquer que les caractères go-
thiqncs de Martin de la Valle ressemblent beaucoup
I ceux d*une édition de Boèce, donnée i Pignerol
en lftl9 par Giacomo de llossi, autrement dit Jaco-
Inb de Httbeis, Fram^is que nous trouverons à Par-
tide PigneroL Cela n*a rien d'impossible, et Martin
de b Valle peut avoir acheté son matériel de Jacques
le Rouge, ou bien celui-ci avoir Cait fondre des ca-
ractères identiques I ceux de celui-là, saAs que du
fût on paisK tirer une conclusion bien intérêt-
santé.
AUGUSTA VaLERIA^ VOy. SiETABIS.
AUGUSTA VaNGIONOM, VOy. VORMATIA.
ArcusTA Veromanduorum^ voy. Quintino-
POUS.
AuGusTA Vesckna, voy. Petricordidm.
AuGCSTA ViNBEUcoRUM [Ant. Itin./ Tab.
Peut, Tac], AÙTOWTTaOùiv^sXixûv [Ptol.1,
Coijonia Augusta Raçtorum [Grut.J,
ViNDEucA iEuA Augusta (sur beaucoup
délivres anciens on trouve seulement:
Augusta ; sur quelques autres, Trago-
pous), ville des Licates, dans la Vindé-
licie, auj. Augsburg, Augsbourg, ville
de Bavière. On Tappela aussi quelque-
fois LioAunoRUM Damasu, parce que,
avant d'avoir reçu une ' colonie ro-
maine, elle était la ville principale de
ce peuple.
ViBe impériale de 1276 k 1806; eUe fut Ulustrée
par la protestation ou plutôt la confession de foi
que les réformés opposèrent, en 1530, aux décrets
impériaux, ce qui lui a fait donner le nom A jamais
célèbre de Confession d*Augsbourg.
Do libraire de Paris, fort instruit et excellent bi-
Uiographe, M. Edwin Tross, a bien voulu nous don-
ner, au si^et de Timprimerie à Augsbourg, quelques
notes que nous sommes heureux de présenter à nos
lectiters.
Augsbourg est,d*après Tordre chronologique établi
par tons les bibliographes, la cinquième ville de TAlle-
magoequi ait produit des impressions avec date cer-
taine. Son premier typographe fut GflntherZainerou
Zejnerde Reutlingenqui,vraisemblablement, sortait
des ateliers de Fust et Schoiffer; ses impressions
sont fort belles et ses caractères bien gravés. Le
premier livre sorti de ses presses est intit. : Medi-
latkmes Bonarenturœ ; il porte la date iiiio ydas
Marrii, anno LXo oclavo (1468), in-fol. goth.
L'est à Zatner que l'on doit l'introduction et
remploi en Allemagne des caractères ronds dits ro-
mains : le premier livre imprimé avec ces caractères
est daté de 1472 ; ce sont les Etymologiœ Isidori
ktspalensis.
Jusqu'en 1500 on compte 23 imprimeries à Augs-
bourg, dont celle du monastère de St-Dlric et St-
Afre, de l'ordre de S. Benoît, est ime des plus Im-
dictioun. de oéogb.
portantes. Quelques-uns des volumet sortis des
presses monacales, entre autres le Spéculum Msto^
riale de Vincent de Beauvais, de 1470, S vol. in-foL,
sont exécutés avec les caractères d'Ant. Sorg.
Un exemplaire de ce beau livre qui a iiguré à la
vente Bearxi contenait la note manuscrite sui-
vante : Melchior de Stamhain abbas SS. Udalrici et
Aufnne,... incipit opus lllud impressoriac artls per-
ficere...
Augsbourg est la ville oui a produit au xve siècle
le plus grand nombre de livres illustrés avec figures
en bois, et le plus grand nombre d'ouvrages en
langue allemande : les belles-lettres et les sciences
y marchaient d'un pas égal avec la théologie ascé-
tique et dogmatique.
Augsbourg a aussi produit la première impression
musicale exécutée en caractères mobiles en Alle-
magne. Ce premier ouvrage est intitulé : Melopoiœ
seti Harmoniœ Tetracenticœ super xxii. Gênera
carminum heroicorum, elegiaeorum, tyricorum et
ecclesiastieorum hymnorum per Petrum Trini-
tonium,,,. etc. Impressum Auguste Vindelicorum
ingenio et industria Erhardi Oglin, 1507, pet. in-fol.
Les principaux bibliographes qui se sont occupés
de la typographie i Augsbourg sont :
Zapf{G. W.)Augsburg'sBuchdruekerçeseMchte,
Augsbourg, 1788-91, 2 part., in-4, fig.
Meçger (C,G.) Augsburg^s œlteste Druekdenk-
maie. Augsburg, 1840, in-4, fig.
Nous demanderons la permission- d^t^outer quel-
ques mots à cet exposé.
M. Tross est de l'avis de Panzer; il dit : Premier
livTe impr. à Augsbourff, 1468: Bonaveniurœ medi-
tationes. Mais pourquoi ne dit-il pas un mot de Joh.
Bamier, Bemler comme l'appelle Bfaittalre, ou Bacm-
1er, suiv. Lichtenberger, qui cit« de cet imprimeur
une Bible latine de 14667 Bien des bibliographes ont
admis cette assertion comme certaine : il est vrai
2u'il paraît prouvé aii|ourd*hui que cette Bible de
amler fut impr. par H. Eggetteyn de Strasbourg,
et que le fait qui donna lien à cette hérésie biblio
graphique est une inscription manuscr. qui se trouve
sur l'exempl. de cette Bible que l'on conserve I
WolfenbOttel : explicit Psalterium, Bamler. 1466.
Ce Bamler n'était alors qu'un enlumineur de
talent , et il lui plaisait de signer sa peinture
sans qu'il pût se douter que ce fait dût mettre dans
l'embarras les bibliographes de l'avenir, Maittaire,
Zapf et M. Didot compris ; comme en définitive ce
Jean Bamler se laissa emporter par le courant et se
fit imprimeur 4 son tour, vers 1470 et certainement
en 1472, il méritait l'honneur d'une mention.
Mentionnons aussi lo. Schûsslcr, qui •eleçantiS'
simo charaetere chartaque nitidissima excudit
an. 1470, JosepM de Belle Judaico latinam editio-
nem prineipem,» (Lichtenberger, p. 191.)
Ehrard Hatdolt, l'imprimeur de Venise, qui re-
vient dans sa patrie, et y imprime en 1488 Valma-
nach de Jean de Kœnigsberg, dont il avait déjà donné
une édition à Venise en 1476.
Et surtout donnons-nous garde d'oublier Jean
Schcensperger, senior (l'aîné), «qui abanno circiter
1481-1524 typiselegantibus libros excudit» (Lichtenb.
f». 193), et auquel nous sommes redevables des
ivres les plus richement ornés qui peut-être aient
Jamais été mis sous la presse : une Bible allemande
de 1487 et 1490, avec figures sur bois ; — un Novum
Testamentum, allemand, de 1523, avec des gravures
sur bois de Jo. Scheufelein, d'une exécution char-
mante et a^ec le caractère réduit du fameux The-
werdank ; enfin ce Tewrdannekh ou Thewrdanck,
lui-même, dont il avait donné la première édition, à
Nuremberg en 1517, et dont il publia deux réimpres-
sions à Augsbourg en 1519 (Lichtenb. 193), mais
déjà, dit M. Didot, il avait imprimé h Augsbourg en
1514 le livre de prières de l'empereur Maximilien,
|)et. in-4, en gros caractères, dont l'exécution typo-
?*aphique est peut-être supérieure à celle du
hewrdanek lui même.
Augusta Vocontiorum , Augustum [Géo.
5
131
AUGUSTANA, PILETORIA. — AULA QUIRIACA.
132
Hav.l, FoHUM AuGusTUM[Itin. Anton.],
AvsTA Ci VIT A, Agvsta [monn. mérov.J,
Aouste, bourgade du Dauphiné (Drôme).
AuGusTANA PrjKtowa Dacl€, Romon, pet.
ville de la Moldavie.
AuGUSTi Ll'cus, ville des Calaici, dans la
Tarraconaise, auj. Lugo, ville de Ga-
lice.
Al'gusti Mûri, voy. Pons Saravi.
AuGUSTi TroP-EA, StêaoToû Too'waia [Ptol.|,
TuRBiA, auj. Torbia, bourgade du
comté de Nice (Alpes-Maritimes).
AuGUSTius, AcuTus, VAgoust, VAgoût, riv.
du Languedoc.
AuGUSTOBONA Tricassium, voy. Trec*.
AUGtSTOBRlCA [Itîn. AUtOH.], AUGUSTOBRIGA
[Inscr. Grut.], ville de la Lusitanie,
auj. Puente del Arçobispo , dans la
»Nouv.-Castille.
AUGUSTOBRIGA, AùjOUOToêpilf* [Ptol.|, viUc
des PelentoneSy dans la Tarraconaise, auj .
Agreda, pet. ville de la haute Castille.
AuGusTODDNENsis Tractds [pavs dcs JBdut),
VAuttmois, anc. çrov. de France ;* cor-
respondait au dép. de Saône-et-Loire,
réuni à un arronaiss. de la Côte-d'Or.
AuGL'STODUNUM [Tacit. Ann. m.], AùifouarcH
^ouvov [Ptol.l, CiviTAS J;]duordm ou Eduo-
BUM,ifeDUA [itin. Anton.], Hkdua,Avgvs-
TEDVNO , AVGVSTEDVNVM, AVGVSTU)YNO,
AvGvsoTEDVNo [mouu. mérov.J, Eduense
Palatium [Charta. Lug. Jun.J, Augusta
Francorum (sur quelques vieux livres),
• OsTVN [Chr. de S. Den.], anc. Bibrac-
TLM? dont rétymologie serait, selon
J. Lempereur, Mons Bifractus, AtUun,
ville de France, sur TArroux (Saône-et-
Loire).
Quelques géographes pensent que Tantique Bi-
bractum des Gaulois n'est autre qu'un bourg de
HAutunois nommé Beurect ; mais, comme les auto-
rités les plus importantes ont consacré la ville d'Au-
tun comme représentant le Bitfractum de César,
nous ne faisons mention de l'opinion contraire que
comme d'un renseignement de quelque intérêt : un
dictionnaire de géographie, connu sous le nom de
dUetionnaire de Lacombe, n'écrit pas Beurect, mais
Beuvray ou Beuveray^ autre village de l'Autunois.
L'imprimerie ne fut pratiquée dans ceite ville, au
dire de M. Temaux, qu'en lÔW, et le Dr Gotton
l'a lait remonter en 1596. Nous pouvons la reporter
à une date antérieure. Le livre intiU : SlatutaEduœ,
atatuta curiœ EdtœnsU, auct, Joan. Btondel, 1534,
in-8, bien que publié sans nom de lieu ni d'impri-
meur, est très-probablement sorti des presses aulu-
noises. Le catal. Golbert nous fournit l'indication
d'un Mûsale cceUsiœ Ueduensit. Heduc, 1556,
in- fol.
Enfin nous trouvons dans le catal. des sciences
médicales de la Biblioth. impér. un livre imprimé
«n 1578 ; c'est une édition de Galien, trad. en latin,
corrigée et augmentée par Jean Lallemand et im-
primée sans nom d'éditeur ni de typographe, He-
duœ, 1578, in-8.
Il nous faut citer i)lusieurs imprimeurs auiunois
au xTii* s.: Blasius Simonnot, Pierre Laymeré, Ber-
nard Lamethe et Tort à la fin du siècle.
Cette ville ne figure pas en 1764 au Bap^fort dit i
M. de Sartincs.
AuGUSTODURUM, Ar^genus, Vedeocjî, auc.
ville des V%d\iica8ses, dont le village de
Vieux (Calvados) maraue auj. l'empla-
cement; suiv. Rcichard, ce serait
AuUnay, et, d'après d'Anville et Valloy,
St-Fromond, local, du même dép.
AuGUSTOMAGus [Itin. Anton. ; Tab. Peut.],
CiVITAS SiLVANECTUM [Not. PrOV.] ,
SiLVANECTiE INotit. Imper.J, Silvanec-
TENSIS UrBS [Greg. Tur.], àLVANECIUM,
SiLVANECTiK Palatium, Seni.esses [Chr.l,
ville des Silvanectes, dans la Gaule Bel-
gique, station de Titin. d'Antonin, à
xxu m. de Soissons» auj. Senlis, ville de
France (Oise) ; suiv. d'Anville ce serait
le 'PaTojxapç de Ptolémée.
Nous ne connaissons |)as de livre imprimé
dans cette ville avant l'année 1698 : Critique d*um
docteur de Sorbonne sur les deux lettres de
MM, Deslyons, ancien, et de Bragelongne, nou-
veau doyen de la cathédrale de Setdis, toucfuuU la
symphonie et les instruments que l'on a voulu in-
troduire dans leur église aux leçons des ténèbres.
Senlis, impr. de R. Caron, 1608, iu-ft. (Bibl. impér.
Hist.deFr., t. viii.)
En 1764 (Rapp. Sartines), il n'y avait à Senlis qu'un
seul imprimeur, Nicolas Desroques, né à Paris, établi
en 1751 ; il était à la tête de trois presses.
AUGUSTOMANA, VOy. TrECjE.
Augustonemetum, voy. Arverna.
AuGusTOPous, voy. Augusta.
AuGUSTORiTUM Lemovicum, voy. Lemovicum.
AUGUSTORITUM PlCTOiNUM, VOy. PiCTAVU.
AuGusTUM, voy. Augusta Vocontiorum.
AuLA BoNA, AubofinCy pet. ville de Suisse
(canton de Vaud).
AULA MAGNI MAGISTRI ORDINIS TeUTONICI,
Marlë domus, Mergethum, MergerUheùn
ou Mergenthal, ville du roy. de Wui^
temberg; ruines de Tanc. château des
grands maîtres de Tordre Teutonique.
M. Cotton (suppl.), mais sans citer aucun titre de
livre à l'appui de son assertion, prétend que cette
ville possédait une imprimerie en 1698.
ÀuLA Nova, Ebersdorf, sur le Danube,
bourg d'Autriche.
Est-ce dans cet Ebersdorf ou dans la petite ville du
même nom située dans la haute Saxe, dans le cercle
de Zwickau, que fut imprimée, en 1727, la Biblia Sa-
xonica, in-8, dont parle le père Leiong? La Biblio-
ttteca Saxomca de Struvius ne mentiomiant même
pas cette localité, il est à croire que c'est à l'Ebers-
dorf autrichien qu'il nous faut attribuer cette impri-
merie.
AuLA QuiRiACA, QunuAcuM, Gueranda, Gué"
\aiide, ville de France (Loire-lnféheure).
133
AULA REGIA. — AURELIACUM.
134
Alla Regu^ KânigsscuU, Zbraslaw, abb. en
Bohème, sur la Moldau.
L*iinprinierie a peat-étre été exercée dans ce mo-
nastère au Xf s. ËD effet nous trouvons : Dyalogm
éittwt MaloçnmahtM, comvUatua a quodam vtne-
rmHU abàaie numasterii Aule régie in Bohemia.
àm. Dni ■ GOGCLXXXTii*. in-fol., sans aucune autre
inAkatian , ce qui ne nous permet pas d'affirmer
d'une manière précise que le monastère de KOnigs-
saal ait possédé une imprimerie au XTe siècle.
AuLA Regia ad Lynum, voy. Aulicâ.
AuLERa, peuple de la Gaule lyonnaise^
divise en : Aiderci Brannovices, sur les
bords de la Loire ; Aulerci Cenomani
[Caçs. vn], Kr^pa^A [Ptol.l, le Maine;
Att/erct Diablintes ou Diaolindi [Plin.,
iv], àwRiXîTflu [Ptol.L le Perche (?) et Au-
lerci Eburovtces (Plin., m], ou Eubu-
rones [Cœs., \u], AuXipxioi ^^cupalxot
[PtoK], le dép. de l'Eure.
Auuca, Aula Regia ad Lynum, Elze, sur
la Leine, pet. ville du Hanovre.
Auus, AuXt;, Microvathi, ville de Grèce,
dans l'auc. Béotie.
Aulon [Itin. Ant.], AùXwv [Strab.], ville de
riUvrie grecque, auj. Vaùma, sur
r Adriatique, en Albanie.
AuMiGHONA, VAtmigwm, riv. de Picardie,
affl. de la Somme.
AUNEDONNACUM, VOy. AlNEALDUM.
Au>'us, ALNEALDUM, Atoicau ou Awieoux,
bourg de France (Eure-et-Loir).
AUIL\, VOV. AUTURA.
AiRA, VAure, pet. riv. de Normandie,
affl. de l'Eure.
AuRAauM, AuRAicuM, AuRAscL'M, Auvay,
ville de Bretagne (Morbihan).
AuRAcuM, Uraçl'm, Aurocky Urach, ville de
Wurtemberg, sur l'Erras.
LHmprimerie existait en cette ville dèsl^année 1A81,
si nous en croyons Tindlcation suivante négligée par
Panser et Maitlaire, mais que nous donne Hain
(Ul, JM) : Leifcn der Heiligen (la Vie des Saints) ;
à la fin : Hye endet sich der Heiligen leben dos
H^tHiterteyt, Dos haXt Getruckt ikn wlendel Cun-
radus Feyner zu Uvacli. An Montag nacli sont
Maftinstag... M. CCCC. LXXXI 2 vol. in-foL, le
premier de 240 rr.,chirf. àcis lig., plus un premier L
non chiffré: le second vol. commence par un f. non
chiffré, suivi de 2G8 ff. chiffr. avec fig. xylographiques.
Conrad F>-ner était à cette époque établi à Essling,
ob nous le retrouverons; il fut sans doute appelé
i Aurach par les congrégations religieuses.
AuRAcuM Duas, Aurucum, Aurach-le-Duc
(Herzogen Aurach), pet. ville de Bavière,
près Nuremberg.
Imprimerie en 1707, d'après le iuppL du Dr Cot-
ton.
AtRAICUM, VOV. ArRACIUM.
AuRARiA Magna, Aurariacum, Abrud-Banya
( Gross Schlatten), bourg de Transylvanie.
AuRARiA Parva, Zalathna {Klein Schlatteti),
bourg voisin du précédent.
AuRAsitM, Auras, ville de la Silésie prus-
sienne, sur l'Oder.
AuREA Tempe, Aureim Arvum, die goldetie
Ane, Eosenùne, district de la basse
Saxe.
AuREA Vaixis, Airvault, bourg de France
(Deux-Sèvres). = Orval, bourg et abb.
près Trêves (Luxembourg).
AuREATA, Aurée, village de Fr. (Nièvre).
= VAurée, pet. riv. de Champagne,
affl. de la Seine.
AUREATUM, voy. AlCHSTADILM.
AURELIA [Cell.], AUREUANORUM ClVlTAS
tSid. ApoU.], AUREUANUM, AURELIANENSE
>ALATIUM, AURILTANA CiVITAS, CeNABUM .
fltin. Ant.], KwMxêcv [Ptol.], Genabum
[Caes.], Ktivaécv [Strab.], Genabum Carnt:-
TUM [CaeS.j , AVRELIANIS ClVITATE,
Avriuanis [monn. mérov.], Oruens,
aux XII'' et xiu° s., Orléans, ville de
France (Loiret).
Panier et après lui tous les bibliographes s^accor-
dent à reconnaître comme premier ouvrage imprimé
à Orléans la traduction française du âtampulu» CU'
raiorum^ Guidonis de Monte-Bocherii, M. Bniiiet
Joint à la description exacte qu*il fait de ce rare vo-
lume la reproduction de la marque de Mathieu Vivian,
le premier imprimeur d^Orléans. Voici le titre du
volume : Manipulus Curatorû, trâslate de latî en
fràcoys. Au v* de Pavant-dernier f. — Cy finitt le
Hure dit Manipulus Curatorum translate de latin
en francoys par vénérable et discrète psonne
Maistre Guis du Mont Rocher docteur en théologie.
Imprime à Orléans par Maistre Mathieu Vivian. Ouec-
quez la ayde de Nostre Signcur ihûxpt lan mille
quatre cens quatre vings et X. le dernier iour de
mars.
ln-4. goth. sans ch. ni réel., avecsign., 2iik ff. à
2i!i et 25 longues lignes par page.
Les principaux imprimeurs de la ville d'Orléans
au xvie siècle sont : Jacobus Hoys, que nous rencon-
trons en 1518, Jac. Martinet en 1528, Fr. Gueiardus
en 1536, Louys Rabier, Pierre Trepcrel (sic), Satur-
nin Hôtel, Olivier Boynard et Eloy Gibier; au xvii's.
nous ne citerons que Gilles Ilotot, Maria Paris et les
frères Borde.
Le rapport fait à M. de Sartincs en 1764 nous donne
les indications suivantes : il y a à Orléans quatre im-
primeurs : (Iharles Jacob, syndic, descendant de plu-
sieurs g(>nèrations d'imprimeurs, pourvu en 1720,
possède 3 presses. — Martin Courel de Villeneuve,
natif d'Orléans, âgé de 47 ans, fils d'imprimeur,
établi en 17û7, a succédé à son père; b presses. —
Jean Rouzeau MontaulL, adjoint, établi en 1752;
U presses. — Pierre Rousseau Liger, établi en 1750;
5 presses. Ce dernier ayant imprimé un livre pour
démontrer l'inutilité de' la confession, son imprime-
rie fut interdite pendant trois mois ; il a donné sa
démission, qui n'est pas encore acceptée.
Nota. Le commerce des livres se fait par des gens
qui ne sont pas autorisés; il y a entre autres un
nommé Pierre Chevillon, frère du libraire de ce nom,
qui lient boutique de revendeur.
Al'Relia Allohrogum, voy. Geneva.
AUREUACUM, AURII^CUM, AURIUACUM, Ail'
rillac, ville de Fr. (Cantal).
135
AUREUÀNENSIS AGEK. — AUSTRASlÂ.
136
Nous ne connaissons pas de lirre imprimé arant
108» dans cette Tille : VEntélécM". des Baux de
ViC'le-Comtt en Auvergne^ par Jean Mante, —
ÂuriUac,1085,in-12.
En 17601 {Rapp, Sartines), il y a an imprimeur-li-
braire établi dans cette ville depuis 1761 ; il se nomme
Antoine Viallanes.
AuRELiANENSis Ager, VOrléonois.
AuRETJANuu^ Origanxm, Oiigano, pet. ville
de la Vénétie.
AuREOLus Pons, Pons Aureliani, Pons Au-
REou [Aur. Vict.], ville des Insubres^
dans la Gaule Transpadane, auj. Pm-
tirolo, bourg du Milanais, sur la route
de Bergame à Milan.
AuRGi, voy. Flavtum.
AURIA, voy. AMPfflOCHIA.
AuRU, voy. Xqvjr Caud.e.
AuRiAcuM, Auriac, bourg du Périgord
(Dordogne). Plusieurs localités en
France portent ce nom.
AuRiAcuM^ AuRicuM, AuTtc/i, villc de rOst-
Frise (Hanovre).
Est-ce à cette ville que s'applique la désignation
que nous fournissent Herbert et Lowndes d\m livre
imprimé en 1541 7 « James Sawtrey, Defence ofttie
mariage of Presittes agents Steven Gardmer,
BiMhopofWynchester, WUl, Repse^ BUhopofNor-
wiehe, etc. Awryk, by John Froost, IMl, in-16.
28 pag. Goth. «
AuRiAciiM, voy. AuRACUM Ducis.
AuRiGERA, Alburacis, Aregia, VAriége, riv.
de Fr., afïl. de la Garonne.
AuRiuAcuM, Aurillé et Aurilly; plusieurs
villages de France portent ce nom.
Alrimontanum, Ursimontanum, Ormonts,
bourg de Suisse (canton de Berne).
AuRiMONTiuM, Goldberg, ville de la Silésic
prussienne, au pied des monts Géants
(Eiesengebirgé).
AuRiNiAcuM, Oiigny en Thiérache, yillagc
de France (Aisne).
AuRio. Evron, bourg de France, anc. abb.
de béncd. (Sarthc).
AuRisiLM, Roth, ville de Bavière (margr.
d'Aiispach).
AURISTADIUM, voy. AVERSTADHIM.
AURIVAIXIS, voy. AUREAVALUS.
AuRUNCA [Liv. vui], SuESSA [die. Phil.],
SUESSA AURUNCORUM [LiV. IX],SUESSA Au-
RUNCA [Vell. Pat.] , ville des Awunci,
dans la Campanie, auj. Sessa ou Sezza,
ville de la Terra di Lavoro, prov. napo-.
litaine du roy. dltalie, qu'il faut se
garder de confondre avec Suessa Po-
METIA.
Nous pensons que la grande famille des' imprimeurs
de ce nom, oui florissaient à Venise au xvi* siècle,
était originaire de cette ville : le premier, dont les
essais comme typographe datent de 1505, s*appelait
Giov. Bapt. da Sessa ou Sessa ; puis viennent le cé«>
lèbre Melchior ou Marchio Sessa, et Giov. Baptista
Marchio Sessa et ses fils. Sept différentes marques
(te ehat et la souris) de cette famille illustre ont
été recueillies et publiées uar Dibdin dans son Deea-
meron. Un célèbre bibliophile du commencement de
ce siècle. Tévéque d'Kly, disait à propos des livres
sortis des presses de ces imprimeurs : « Whenever
you see a book with a cat and mouse in the frontis-
ÎMce, seize upon it ; for the chances are as three to
bur that it will be found bothcuriousand valuable.»
AUSA, AUSA N0VA,VICUSAUS0NENSIS [Cell.],^
AusoNA (au moy. âge), Aasona, Vick/
Vich d'Osona, ville d'Espagne (Cata-
logne).
AUSAR.\, VOY. ApSORUS.
AusARiENsis CiviTAS, Ic bourg d'Osero, dans
l'île du même nom. Voy. Apsorus.
Ausri, voy. Augusta Ausciorum.
AusciA, la Bresle, pet. riv. de Normandie ,
séparait le Vimeu du Tellau.
AusER [Plin. in], Ausur [Rutil. Itin.],
Aîaof [Strab. v], fleuve uEtrurie, auj.
le Serchio, affl. de l'Arno.
AusiACA Vu.LA, Ameauoille, village de
Lorraine.
AUSIMUM, voy. AUXIMUM.
AusoBA, Aù<To6a [Ptol.], le Logh, riv. d'Ir-
lande, dans le Connaught.
AusoNA, voy. AusA.
AusoNu, r Ausonte, nom poétique de l'I-
talie.
AussoNA, AussoNicA, AuxoNu, Aussontie,
Afixonne, ville de Fr. (Côte-d'Or).
Âuxonne fut fondée Tan ftOO de J. C, suivant Thls-
torien Claude Jurain; ses armoiries lui furent don-
nées par Philippe le Hardi, duc de Bourgogne.
LMmprimerie n'existe dans cette ville qu*à parUr de
1787, suivant M. Temaux, qui cite un Manuel des-
tiné à la célèbre école d*artillerie : Lombard^ Table
du tir des canons, Âuxonne, 1787, in-8.
AusTA, AusTiA, UsnA, UsTiE, Atfsstg, ville
de Bohème, sur l'Elbe.
AusTERAViA, voy. Ameijindia.
AUSTERBATIUM, VOy. AUSTREBATIUM.
AusTRACHu, Emstrachie^ YCEstergoê, partie
orientale de la Frise.
AUSTRASlA, AUSTRACIIIA, AUSTER [Frédég.],
Westerreich, Westreich, VAusirasie,
f)rov. N.-E. de la France et 0. de l'Al-
emagne; comprenant la Lorraine, le
Brabant^ la Thuringe, le Luxembourg
et pays de Liéçe, etc. ; a formé, du vi*
au viii° s., un des principaux royaumes
francs.
137
AUSTRAVÎA. — AVARICUM.
138
ArsTKATU^ Castra Prjetentta^ Osteirhova,
(kierhofm, ville de Bavière^ près du
Danube [B. et Môller].
ArSTREBATIUM, AUSTERBATIDM^ AVSTREBANTO
[mono. méroY.]^ Ostrevand, district du
Hainaut belge (territ. de Bouchain).
AcsTRiA [Cluv. Cell.], AusTRi Franqa,
Oster-Rks, Regnum Oruntaus, CEster-
rekh, (Estreich, Vempire d'Autriche,
Tune des grandes puissances euro-
péennes (?).
ArsTRu, Toy. Licerium.
AusTRi£ CivrrAs, Toy. Bedriacum.
AusiTGiuM, AusuGUM [Itin. Ant.], ville de
Fane. Norique; auj. Borgo di vai Sugcaia
(d*après Forbiger), pet. ville du T^rol
autrichien.
L*iiiipriiiierte exista dans cette localité en 1750, dit
M. CotiOD, dans son supplément.
AcnssioDORUM [Tab. Peut]^ Autesioih)-
RFM [Itin. Anton.], Altisiodorum [Geli.],
AcTosiDORUM [Amm. Marcel.], Antisio-
DORUM, Urbs Alcedronensts, Avtiziodero,
AvnxioDERo J^monn. mérov.], Avnssio-
DERVM [Frédeg.J, Avaucerre [Joinv.],
AvsEURRE (Guy aAuseurre,Guy, évêque
d'Auxerre, Docange), la Cité d'Auçoire
[Chron. de St-Denis], Auxerre, ville et
evècbé de Fr. (Yonne).
M. Ternanx porte 1 1050 et le D' Gotton 1 1960 la
date de Tintroduction de la typographie dans cette
Tille, mais sans indication de livre imprimé.
Voici le voimne que M. Gotton a dû vouloir dési-
gner: c*est unfiréTiaire à Tusage d*Auxerre, Brevia"
rimm EecUsiœ Antissiodorentis, Ântissiodori, 1580,
in^i, que nous trouvons dans plusieurs catologues»
entre autres sous le n* 5521 du cat .Dubois. Mais la
Bibliotlièque impériale possède une pièce publiée
soos une date antérieure : Sauvegarde donnée par
rEmperevr (MaximBien 11) à M, le cardinal de
Lorraine, euesqye de Metz, Ausserre, par M. Bour-
don, 1500, in-8.
Parmi les imprimeurs d'Auxerre que nous Jugeons
dignes d*une mention honorable, nous citerons :
Pierre Vatard, au commencement du xvii* siècle, et
C de Villers.
En 175% [Rapp, Sartines], il n*y a qu'un seul
imprimeur \ Auxerre; c'est François Fonrnier, èu-
blien 17A2.
Altomate [Plin. u], Hiera [Oros.] , Tune
des îles Lipari, auj. Megali Cametii,
dans r Archipel.
Autosidorum, voy. Actissiodorum.
Autreum, Autrai ou Autrey, bourg et anc.
comté de France (Doubs).
AuTRicuM, vov. Carnutum.
AuTUMNAaTM, voy. Andernacum.
Autura, Audura, Ebura, l'Eure, riv. de
Fr., affl. de la Seine (non citée par
Forbiger).
AuvERTiuM^ Atfters; plusieurs localités en
France portent ce nom.
AuxANUM, Anxanum ITab. Peut.], Lanciano,
bourg d'Italie (Abruzze citer.).
AuxEixoDumJM, voy. Exelodunum.
AuxENNA [Tab. Peut.], Muenna [Itin. An-
ton.], A VALLES^ Avaulx, Avaux, sur
TAisne, bourg et château de France
(Marne), construit sur les ruines d'Er-
chery ou Ecry [Chron. cari.].
AuxiMUM [Gaes. B. G. i], Ausimum [Tab.
Theod.l, Au&pLcv [Plutar.], Acximon [Itin.
Anton.], ville des Picentins,auj. Ommo,
ville de la délég. d'Ancône (Italie).
Voici un livre imprimé dans cette ville ï une date
assez reculée t c'est une traductidh latine dumremier
chant de TArioste : Ariosto Lud. — EolandiFurioti
liber primui et Cantuê cujusque Prikeipia, laii-
nitate donati a Visito Mauriiio de Monte forum.
Auximi, per Astulfum de Grandis, 1570, in-S.
AUXONIA. voy. AUSSONNA.
AuxuENNA, voy. Fanum s. Meneioldis.
AVAUX), VOy.ABALLO.
Av.uxoauM [Greg. Tur., Frédég.], Alluye,
bourg de Fr. (Eure-et-Loir).
AvANTici, peuple de la Gaule Narbon.;
auj. occuperait partie des dép. des
Alpes-Maritimes et des Basses-Alpes.
AVANTICORDM OpPIDUM, VOy. ICTODURUM.
AVANTICUM, AÙOVTUCOV [Ptol.] , AVENTICUM
Tacit. Hist. i] , Aventicum Helvetiorum
Itin. Anton.], ville de la Gaule Lyon-
naise], aui. Avanche, Avenches, ville de
Suisse, près du lac de Morat (cant. de
Vaud).
AvARA Major, VYévre, Vléire, pet. riv. du
Berry.
AvARicuM fCaes., Itin. Anton., Tab. Peut.
Aùopixov [Ptol.j, BiTURicE [Geog. Raven.'
BiTURiGiE [Sid. Apoll.], BrruRicuM [Lu-
can.], BrruRiGA, BmiRix, Oppidim Ava-
RICIM IN FINIBUS Bm^RIGUM [CffiS.], Be-
TORicA [Greg. Tur.], Beturigas urbs
[Frédeg.J, Betoregasci, Beoregas^ Be-
TORGAS, Betorex [moHii. mérov.], cap.
des Bituriges Cubi, dans la Gaule Aqui-
taine, auj. Bourges, ville et archevêché
de Fr. (Cher).
Catberinot, le compilateur berrichon, porte k
Tan 1500 la date de IMntroduction de Timprmierie à
Bourges, et laThaumassière, dans son HUt, du Berry ,
cite un Bréviaire en deux volumes imprimé S Bour-
ges en 151S, pour Tabbaye de S. Satur : mais
aucun Eait , aucune preuve, ne sont apportés à Tappui
de ces assertions purement gratuites.
M. Gotton , de son côté, dit que Timprimerie fut
introduite k Bourges pur Barthélémy fiartault, et
H. Temaux, suivant sa coutume, reproduit, sans
même en varier les termes, cette assertion erronée t
B. Baruult fut Tun des premiers libraires de Bourges,
mais n'imprinui Jamais. Le Coustumier général des
Payé et Duché de Berry (Man., toin. Il, coL 555
139
AVARIO. — AVELDA.
140
fut, suivant Gotton, 1c premier livre imprimé à
Bourges ; il se vendait dans cette ville en COBtel de
Barth. BarlauU , et avait été imprimé à Paris par
Michel Fezandat, mais aux fraisde trois libraires asso-
ciés, B. Bartault et Jean Gamier de Bourges, et Ponce
RofTet. dît le Faulcheur, de Paris.
Suel fut donc le premier imprimeur de cette grande
de Bourges, si célèbre k cette époque par son
université cl son école de [droit, oh brillaient d*un
renom sans égal les Cujas et les Alciat?
Nous emprunterons à une curieuse brochure de
M. Boyer, bibliothécaire de Bourges, quelques détails
consciencieux et fort intéressants à ce sc^^'t On ne
reconnaît, dit-il, de fondation certaine d*un établis-
sement d'imprimerie à Bourges qu'en 15S0. A cette
époque, sous la bienfaisante protection de Margue-
rite, duchesse de Berri, qui portait à cette province
une affection particulière, les cours, de TEcole de
droit avaient commencé à prendre un lustre inaccou-
tumé ; le renom européen du professeur AlciaU qui
venait d'y faire son entrée, appelait autour de sa chaire
une foule d'hommes d'étude à qui les livres deve-
naient plus que Jamais nécessaires. La ville crut de-
voir répondre à ce besoin, et appela de Paris un
imprimeur du nom de Jean Gamier, qui apporta
avec lui ses presses et s'engagea à rester six ans au
moins dansle pavs. De plus, pour l'attacher davan-
tage et prévemr les mauvaises chances d'un nou-
vel établissement, les maire et échevins lui assu-
X rèrent une rétribution annuelle de 100 livres
tournois. On y ajouta 10 livres une fois données
pour l'aider à faire le voyage de Bourges k Paris, ob
il allait chercher sa femme qu'il y avait laissée avec
tout son ménage et son matériel. (Compte de la
ville, 1529-1530.)
Les premiers spécimens des presses de Gamier ont
disparu. Celaient sans doute de simples ordonnances
ou des pièces administratives des maire et échevins i
mais bientôt il fut adopté par le clergé et devint à
la fois l'imprimeur de l'autorité séculière, celui de
l'Université, et en mémp temps, ce qui valait mieux
à celle époque, le tvpographe agréé par le parti clérical.
Malgré ces trois cordes à son arc, Gamier ne fit
pas fortune, puisqu'on lit dans un dénombrement
des officiers de l'Université : • L'imfnrimeur c*e»t
Jehan Gamier, homme paouvre qui n'imffrima de
sa vye livre fors des Almanacs et ut Vhoffice nou-
uetlement érigé et ni eust iamays imprimatr que
luy, • Celte pièce, dit M. Boyer, doit être de 1556
environ; or Gamier avait certainement imprimé
lui-même le MiMel de 15*7, dont nous avons parlé;
ce qui contredit l'assertion précitée: qu'il n'imprima
de sa vye Hure fors des Almanacs,
Gamier exerçait encore en 1562 ; la biblioth. du
chapitre de Saint-Etienne, ayant été saccagée parles
Huguenots qui envahirent la ville cette année 1562,
fut reconstiiuée, tant bien que mal, par les bourgeois
bien inlenlionnés , qui recueillirent <;* et là les
épaves du nauf^ge; parmi ceux qui achetèrent des
livres aux pillards, dans ce but, figure ce brave
Jehan Gamier, faisant, comme l'on voit, contre for-
tune bon coeur.
La marque parlante de ce libraire était un vaisseau
battu par la tempête, avec trois moutons paissant
sur le rivage, et cette devise biblique :
Discerne causam meam de aente non saneta.
L'homme dont Bourges a le droit de se glorifier,
('est Geoffrov Tory, bien que nous n'admettions pas
comme suffisamment authentiques les attributions
qu'on voudrait faire à son burin de toutes les pièces,
sans exception, marquées d'une 4- ^ ^^^ un biblio-
graphe éminent, M. Auguste Bernard, ayant consa-
cré à cet ariiste une monographie fort importante
(éd. Tross, 1866, 1 vol.in-8.), nous n'avons pas à
nous en occuper.
La Coutume du Berry fut publiée en latin bien
avant d'être imprimée en franoiis : le Manuel de
M. Bmnet indique comme étant la première une édi-
tion de ces Coustumes gi-néralles, annotées par
Nicolas Bcerier ou Boyer , imprimée en 1512 ; la biblio-
thèque de la ville de Bennes en possède une plus
ancienne, doni un éminent professeur à la faculté
des lettres de cette ville, M. Delaunay, nous com-
munique la description :
Le volume est in-'B, et se compose de 156 fL,
sign. A-V, impr. en car. goth; après le titre en
rouge et noir, semblable à celui de l'édit. de 1512, on
lit : Earumdem ae noUuUis cO | sUiis et addti p
ipih p Boerier novi | ter edil tis; ce mot noviter
indique-t-il une édition plus ancienne ? Le livre est
dédié à Jehan de Gannay, chancelier du roy. A la fin
on lit: ExpUeiunt Consuetud, inelite Civitatis et
septene Byturigum, impresse anno DM M* CGCGCIX,
die vero^XV, mensis octo&ris, sans aucune indica-
tion de lieu ni d'imprimeur; mais au ▼* du dernier f.
la marque dfEnguilbert de Mamef, ce qui nous
donne Paris comme lieu de l'impression.
Nous ne connaissons pas de Coustumier Berrichon
imprimé à Bourges, avant celui de 1579, que cite
aussi M. Bmnet.
Quant aux livres de liturgie spéciale, nous cite-
rons le Miuel de Bourges^ impr. à Paris par l'Alle-
mand J. liygman, en l(k9S, in-fol. goth. sous Pépis-
copat de Guil. de Cambray. (bibl. de Bourges.)
Un autre Missel^ impr. à Paris, jmpensis J. Parvi,
Engleb. de Mamef, Pétri Sanier et Jac. Ferot, pen-
dant l'épiscopat de François de Bueil, en 1522, in-fol.,
dont un splendide ex. sur vélin fut vendu 1915 tr,
en 1860.
Caiherinot cite un autre Missel de Bourges, impr.
également à Paris en 1527.
Le premier qui soit sorti des presses locales est un
in-fol. Si 2 col., en car. goth., avec cette souscrip-
tion : Excudebat Joaties Gamerius Biturigibus
ad seholas utriusqz iuris vM vénale reperies.
M. D. XLYIL
Le Manuel foumit encore cette indication : En
même temps que l'archevêque de Bourges confiait
aux presses parisiennes l'impression du Missel de
son église, il faisait imprimer un Bréviaire à Li-
moges en un vol. in-8, aiec cette souscription à
Pavant-dernier f. : impressum in Lemovieœ civitaie
per Paulum Berton, 1522; mais les frais de cette
publication furent faits par les quatre libraires de
Paris et de Bourges, que nous venons de citer; aussi
voit-on au v« du demier f. la marque et le nom de
Pierre de Sartières (ou Sartier), et lit-on cette sous-
cription : Venundûtur Bituris et Parisii.
Noua citerons, parmi les imprimeurs qui ont suc-
cédé à J. Gamier, Jean Hantet (1558), Pierre Bou-
chier (1576-1587), Nicolas Levez, chef d'une dynastie
qui imprime Jusqu'au xviii* siècle, et qui le premier
S rend le titre d'fmpHm^ur juré de la ville ; les
risto. Chaudière et Toubeau.qui portèrent la typo-
graphie berruyère à un degré -de perfection assex
remarquable.
Le Bapport Sartines signale deux imprimeun :
Solange Toubeau, veuve de Jacq. Boyer, impr. de-
puis 1717 ; la famille des Boyer est originaire d'Or-
léans, où elle imprimait depuis deux siècles. Pois
Barthélémy Cristo, d'une vieille famille dMmprimeurt
du Berry.
AvARio, Veronius, YAveiro, Aveyrou, Avey-
ton, riv. de Fr., affl. du Tarn.
AvATicoRUM Stagnum, Mastramelum Stag^
NUM [Cell.], VEtang de Martiffues (Bou-
cheSKlu-Rhône).
Avedonacum, Aunai, bourg de Fr. (Cha -
rente-Inférieure).
AVEIRUM, AVERIUM^ ErcOBRIGA [Polj'b.l,
Talabrica fltin. Anton. J, Aveira, ville
et duché de Portugal, au N.-O. de
Coïmbre, suiv. Ukert.
AvELDA, AvELDiA, Aveld, pet. ville de la
Hesse.
141
AVELLA. — AVERSiE.
i42
lytiprès M. Ternaux, intis sans aucune garantie
iTauUienticité, nous citerons : AtigustiHUs AveUUn-
9U, Pia CcUakio cum Martino iMihero super Bi-
èUotkeca nova, ÂTeldic, 1528, in-4. Nous ne con-
nûssons ni le livre ni son auteur, que nous ne
troaTOQS cit^ par aucun bibliographe.
AvEXLA^ voy. Aquila in Vestinis.
AvELLAy Avu Vacckorum, VilMon, ville
d*Espagne (roy. de Léon).
KmiASA, AvELLANUM, HmIocH, pet. ville
da cercle de Franconie, près de Nu-
remberg.
AVE51CUÎI, AvENAiTJM, AvKNUCUM, Avetioy,
St. ville et anc. abb. de Champagne
arae).
AvENPi Castrum, voy. Romarici Mons.
Atenio [Mela^ Plin.], Aôivîwv «oXiç [Steph.]^
AvENio Cavarom [Tab. Peut.], Gvitas
AvENîocoRDM [ Notlt. Ptov. Vien. ] ,
AvTNioTîi ûv. [monn. mérov.], ville des
Cavares, dans la Gaule Narbon.^ auj.
Avignon, ville de Fr. (Vaucluse).
LUmprimerie date à Avignon de 1497 : Lueiani
JHittmMnu, Seiffk) Romanua, Carmina heroiea in
Awtarem, Asinus Aureut, Bruti et Diogenis Cynici
epiMioUt (omnia latine). Uec opuscula castigatissinu
emeiidata impreasa sunt Aninione impensa Nicolai
Tepe ciuîs Auinlonensis. m. ccc xcvii , idibus octo-
brtt, pet. In-4i, goth. de 37 fC à 20 lig. par page, plus
on t bbnc
M. Brunet a écrit Nie, Cèpe, Panser, Bain et les
autres biltliogr. Lepe; mais un libraire de Paris, cu-
rieux et instruit, M. daudin. dit observer qu*à cause
de la forme singulière de la lettre T, gui offre une
grande analogie avec VL et le C, les bibliographes
ont écrit tantôt Lepe, tantôt Cèpe, mais guMI faut
lire Tepe; et en cela, après vérification, nous sommes
d*aufant plus de son avis, que nous trouvons sur le
second hvre avignonais le même nom écrit Tepe,
et par M. fôiinct lui-même (J/an. A, col. 159}. VAai-
nus Aurais annoncé sur le titre n*est |)as compris
dans le volume; non plus que dans Tédition de 1505
< Paris, Gaspard Philippe), qui reproduit celle d^ Avi-
gnon, 1497 ; la censure ecclésiastique a passé par là.
Le second livre imprimé à Avignon, cité par les
bibliographes, est intitulé : Roffi edi Tractatus U-
èetlomm super utraque censura. — Tractatus
Ubellorum super utraque censura cum questioni-
bus sabbatinis, cattigatus a Petro MiUtti, Petro
Tepe et Joanne Pabeyrani dicto Gandarre scho-
lastico. — Impressit Dominicus Anselmus Auenio-
nen&is, Aiienione altéra Roma ultima Kal. Marcîus,
A. M. cccrr. , in-fol.
Le Lucien de 1497 ne nous avait pas donné de
nom dUmprimeur; mais celui-ci nous révèle très-
* probablement comme premier t)'pographe avigno-
nab Dominique Anselme : nous disons très-probable-
ment, parce que, n*a>'ant pu trouver le livre du
légiste Odofredus ou Roffredus, que nous citons,
nous n'avons pu comparer le caractère dont s*est
seni Dora. Anselme avec celui du Lucien.
Mais le nom le plus glorieux de la typographie
avignonaise est évidemment celui du célèbre Jehan
de Channey, dont les produits sont encore aujour-
d^ai si recherchés des amateurs; la marque de cet
habile imprimeur rappelle exactement celle des
AMes.
Parmi les nombreux imprimeurs d^Avignon au
XTI* siècle, nous citerons : Ant. Bonhomme, qui
exerçait en 15S2, et Barth. Bonhomme, en 15b5;
Gr. Tachet, en 1549, et à la même époque Hymbert
Parmentier; Pierre Roux, en 1555, et Math. Vmcent.
AvENioNETUM, Aviguonet, bourg de France
(Aude).
AvENioNis Castrum, Napoule, village de
Fr. (Var). Quelques géographes donnent
' à ce village remplacement de Fane.
Aihenopolis,
AvENUFNius, LiRNius, the Liffey, riv. d'Ir-
lande.
AVENNiE, AVESNiE, AVISNA |ch. Ct dipl.],
Avemes, ville de Fr. (Nord). Quelques
villages de Picardie et d'Artois portent
aussi ce nom.
Nous ne connaissons pas de livre imprimé à
Avesnes avant 1078 ; à cette date nous trouvons au
Catal. Dubois, n« 2416 t TraUé de ta retraite.
Avennes, 1678, in-i6.
AvENNJE Ck)Mms. AvesneS'k'Comte, bourg
de Fr. (Pas-de-Calais).
AVENTACUM, voy. AVENACUII.
AvENTicENsis Lacus, dev MurtnerseCy le lac
de Morat, en Suisse (canton de Fri-
bourg).
AvENTicEXsis Pagus, vov. Ultrajuranus.
AvENTiciiM, voy. Abrinc^.
AVENTICITM, voy. AVANTICIJM.
AvENTiNUM, voy. Abusina.
AvENTiNus MoNS, Ic mofit AventiM, monte
di Santa Sabina, une des sept collines
romaines; il y en a huit aujourd'hui.
AvENiiM, l'Aven, pet. riv. de basse Bre-
tagne.
Averciaco Villa [monn. mérov. ],AiTec/iy,
ville de Fr, (Oise).
Averdera, Aveurdre, bourg de France
(Allier).
AVERIUM, voy. AVEIRIîM.
AvEBNUM, Averties, Plusieurs villages de
France portent ce nom, partie, en Nor-
mandie et dans le Vexin.
AvERNTS [Plin. Stat.], Averni Lacus IT.
Liv., Cic], il "Aopvo; Xiji.vTfj [ Strab.,
Diod. Sic], logo Avemo, dans Tanc.
Campanie, auj. lago Tripergola, au roy.
de Naples.
AVERS.E, Aversa, ville de la Terra di La-
, voro, proY. nap. du roy. d'Italie.
Comté normand au moyen ige : Timprimerie date
dans cette petite ville de l'an 1620 : D, Luce Pras^
sicii Confutationes in Commentationes Augusti
yipM pro defensione Cathoticœ ac peripatheticœ
veritatis. — Impressae Averse per A. de Fritiis, A. D,
1520, in-fol.
C'est M. Temaux qui nous donne cette indication, et
nous manquons de moyens de contrôle: le livre est
inconnu à Tanzer et à Maittaire; Amati non plu
qu*Haym ne le citent. Giustiniani seul (p. 125) no u
fournit le titre d'un livre du même D. Lucas Pras-
143
AVERSBERGA. — AZAUM.
144
sieius, imprimé à Naplei l*année soiT. 1521, où nous
voyons qu'il était qualifié de Patricius Aversanus,
ce qui semble donner quelque apparence d'authenti-
cité au renseignement de M. Temauiu
AvERSBERGA^ AuERSBERGÂ^ Aversberg, boucg
de Carinthie^ près Laybach.
AvERSTADiuM, AuRiSTADiuM, AueTstœdt, pet.
ville des États prussiens^ prov. de
Saj[e.
Avu, voy. Aquila (in Vestinis).
AviARiUM (Locus aptus mUriendis avibus
' vUUUicis, Duc), Pluverium, Pluviers
[Chron.], Pithiviers, ville de Fr. (Loiret).
AvicuLA, der Vogelberg (en ital. Monte-
Uccello), montagnes de Suisse (Alpes
Bhœticœ).
AviLiACUM, Avilly, village près Chantilly
(Oise).
Le père Houbigant (Ch. Fr.), célèbre hébrafsant,
y établit une petite imprimerie à son usage en 1*745,
et cette imprimerie fonctionna pendant un laps
d*ftnnées asses considérable : il en sortit un PiaUe-
rium hebralcum, en 17ik8, sous l.i rubrique t Lug-
duni Batavorum, tiré à cent exemplaires ; les Prxh'
verbia en 1703 et plusieurs ouvrages en français.
AviUANA, ViLLUNA, Avigliafia ou Avi-
gliano, pet. ville du Piémont^ dans la
prov. de Susa.
AviLLA, Aviles, pet. port d'Espa^e^ dans
les Asturies^ sur le golfe de Biscaye.
AvDioNS, Oisemont, bourg de Picardie
(Somme).
AviNauM Villa super fluvium Tarni [Ch.
Car. C. a. 843], Avizucum, Aveins, sur
le Tarn, village de France (Tarn-et-Ga-
ronne), anc. villa royale.
AvisiuM, Avis ou Aviz, pet. ville de Por-
tugal, dsms TAlentejo.
AvisiuM, Ecas ou Effas, pet. ville d'Autri-
che, près Brixen.
AviTAcuM, Aubières, bourg de Fr. (Puy-
de-Dôme).
AvoLOTiuM, AvoLODiA [Frédég.], Avallo-
auM [Greg. Tur.l, Allonne, village et
anc. seigneurie de Fr. (Eure-et-Loir).
Avus, riv. de TEspagne Tarraconais.e,auj.
le Rio d'Avés, en Portugal.
Axa, Axbridge, bourg d'Angleterre (Som-
mersetshire).
Axa, Axucum, Axium^ Essay ou Essex,
bourg de Normandie (Orne|, anc. abb.
d*A. = Essey, anc. abb. de B., dioc.
d'Agen (Lot-et-Garonne). = Essay,
village de Fr. (Côte-d'Or). = Un village
du même nom dans la Haute-Marne.
AxALiTA, Fanum Axalitanum, Axati fPlin.],
Lora, bourg d'Espagne, près de Séville.
AXANTA, voy. UXANTTS.
Axati, voy. Axalîta.
AxELLA, Axel, pet. ville de .Hollande,
dans l'île du même nom (prov. Zee-
land),
AxELLODUNUM, Codenoc (?), ville du Quercy
(dép. du Lot).
AXELODUNUM, AXELLODUNUM, Exhom, Ville
d'Angleterre (Northumberland).
AxiACiE [Plin. iv], AxiACE [Mêla], ville de
l'anc. Sarmatie, sur YAxiaces (le Teli-
goul), auj. Oczakûw, Otschakow, ville de
Russie, prise aux Turcs en i739 (prov.
de Cherson).
AxiACEs [Mêla., Plin.l, ô 'aÇmucïjç [Ptol.],
le Teligoul, riv. de Russie ; se jette dans
la mer Noire.
AxiACUv, voy. Axa.
AxniA [Tab. Peut.] , Axuna [Geoç. Rav.],
ville de la Gaule Narbon., auj. Aymé,
bourg de Savoie. = Jacquemont, dans
l'anc. Tarentaise, pet. ville de Savoie.
Axiopous [Itin. Anton], 'AfrouiroXi; [Ptol.l,
ville de la Mœsie infér., auj. GaUUsch,
Galatz, ville et port franc de la Molda-
vie, sur le Danube. Forbiger voit dans
Axiopous Bassova,
AxiTTs [Liv^ PlinJ, 'A&oç [Hom. n], 'aÇiw;
[Ptol.], 'AÇioç [Strab., Thucyd.], Barda-
Rius, Vardarius, fleuve de Macédoine
(Maidonia), auj. le Vardarou Vardhari;
se jette dans le golfe de Saloniki.
AxoNA [Caes., Auson.] , Axonia, AûÇouwo;
IDio. Cass.], VAisne, riv. de Fr. afQ.
ae l'Oise.
AxuENA [Itin. An ton.], à 47 m. de Verdun.
Est^e Ste-Menehmdd , comme l'ont dit
qq. géographes, ou plutôt JVeuvtWe^<m-
Ponty bourgde Champagne, reconstruit
en 1203 par Blanche, comtesse de
Champagne p)
AvENNUM, Ayen, pet. ville de Fr. (Haute-
Vienne), anc. auché-pairie.
Aygarus, VEygues, pet. riv. du Dauphiné,
àfQ. du Rhône.
Aymontium, Ajamontium, Ayamonte, ville
forte d'Espagne, sur le Guadiana (An-
dalousie;.
AvROLUM, voy. Ariola.
AzACUM, AsAcuM, Azay, plusieurs local,
de ce nom dans les dép. d'Indre-et-
Loire, du Cher et de la Vienne.
AzAUM [llin. Anton.], ville de Pannonie,
145
AZELUM. — AZINCURTUM.
146
sur remplacement actuel de laquelle
les géoeraphes sont divisés : suiv. Mu-
char il ULUorait le voir près d*un bourg
de Hongrie nommé Tata; Mannert y
voit NeiMorf, sur le Danube, et Aeichard
Ac$ [Forbiger].
AzELUM, ville des VeneH, dans la Gaule
Transpadane, au}. Asolo, bourg d'Italie,
près Trëvise.
AzERAcuM, Azerat, bourg du Périgord
(Dordogue).
AzuicuRTUM, AzmcAKTUM, Azincourt, bourg
• de l'Artois, près Hesdin (Pas-de-Calais) .
On disait au jy* s. Agitwourt.
BABAnniA, Baudobrica [Itin. Aoton.], Bo-
noBRiA [Not. InipJ, BoDASBir-iiM, Boppar-
DiA, Bo.NTOBBicAlTab. Peut.],Boîrtï>BBi(:E
ImoQii. niérovJ, fioppord. ville d'Alle-
magno, sur le Rhin, près CoblenU.
Babeberga, voy. Bambekga.
BABEcnxtM,voy. Babbecii-luk.
Babia [Plin.], Balbu, Altokontium, Mons
Alti.'s, JSotUallo, pet, ville de la Calabre
citer., au pied des Apennins.
Le cCtèbre Joannes deJanua, l'aaleur dc'la pre-
crtu (Ule.
Babina, Bahaisek, bourg de Hongrie-
Bacacl'h, .voy. BauacIih.
Bacasis, voy. Baoanïm.
BAr.i::£, BAccniH, BAcnAcm. Baccis Villa
[N TERBiToitio SiDONEHsE (de Sion) [Fré-
dég.j, Bex, tioui^ de la Confrd. suisse
(Vaud).
Imprlnteri» en IB<n.
Bacun.c [Itin. Anton.], ville d'Étruriej
auj. Baccano, sur le lac du mËtne nom.
Bacchahacuh, voy. Aba BArcm.
Bacchimo, HEtioACKs HiNOR [Plin., Liv.],
Baechiglione, riv. de la V(>nétie,
Bacen.e, An Bacenas, Binaseo, forteresse
entre Milan et Pavlir.
Haoua, Baeh, pet. ville de la basse Hon-
frie, sur le Danubf.
Baliuh, BAr.ivuH, Basia, Ba[î:iuu, Bachts
Villa, Bacivile [Chroii. Sigeb.], Bai-
aieux, village près Corbie (Somme),
anc, villa roy. (Chr. Fontan., a. 847).
Baciviiu SuBTEBius, Bésu S. Êloi (?], village
près Gisors (Eure).
BArjvuu SupEBiDS, Bém le Long, village
près Gisors (Eure), [Aug. le Prévost].
Bacorurvu, Batava Castb* [Not. Im|>er.],
Castellum Ratavinuh (Tafi. Peut.], Pas-
savia, pAssAvniM Patatia, Passoovdii
ÎChron.], dans l'aoc. Vindélicic, auj.
'afsau. ville forte de Bavière, au oiu-
fluent de Tlnn et du Danube.
L'IntrcMhiction de b typographie nmonle eacrile
bliogrsphei ciieni i
M le ptm
: Palmiinêt, d
—"I, qui rorm
Fini lifrrC hararam luxla ruirleam Ealt-
tit PatavitÂ. Imprttti tu \itclUa dnllalt praticla
mil Aimo dmnjnli^'c) Mltlttlmo guaartngtnltMmo
etutagtiiino (irfnui, txta Me angiitlL
L'nmte tuinnie. nous Irouiom In nam de deux
Imprimeurs I Conrad Stahcl et Benoit Uayr, anociéi;
lepremierdcsomnEueiMultepar co lypographet '
eat InilluKi £pftrcK(a Beau BiiteMt S. UHromiml
dliclptill de mni-le glorioil Hieronlml, in.*, M tt,
1 1 col. aiec sign. — Ce Conrad Siahel, ijul exerce
le premier l'art lypottriphiilue * Passau, en «ociéni
de Ben. Mair lou M«yr),ïlla posiéricureinenn'irablir
k Venise, puis enlln i Brunn en Moravie ; Il ril 1
jrvnurquer que leacar»itrea qn'ii employa k Pai&au
MDl Mentlqnemenl aemblablea t ceux dont ae ter-
vali i la mtinc ^poiiue Looiad Zmlnger, rimin-linFur
de Hurembent.an polnl que piuiîetiri ouiragei.
pnblKa uni indlcallonde lieu ni de lypographe, mais
èiécui^aieccecancitre, soniindlfleremmentaltrî-
buéa par les blbUographes aux |«nses de NOrenUierg
on 1 cellea de Patiau.
Wlllebert; en Bohtme, Jean Alacrav, et dont le
wnnler outrage ei^Ut^ t llïsau nt IntiL : Ueita.
SeAUitUt Ont. katm. S. Aaguil. Spenthm ma-
nuak larerdaiHin. — /mpr. in tnctlta ricitale pa-
rairfniif prr Joli. Atakraa> tt Bentdtclum Mair.
S«b mua dHi H. CCCC uuxil, dtchna quarta Me
nonemtrU, in-A.
Bacovilla, Bacqueville, bourg de Nor-
mandie (Seine-Infcrieure).
Bacttacum, voy. BArj:.«.
BAct'NTuîs iPlin.], riv. de la Pannonie
inr€r.,auj. le Bosset, afO. de la Save.
Bada, voy. Aqu* Helvetic*.
149
BADENA. — BAJOC^.
i50
Badena^ voy. Aqvm Baden^e.
Badenacha, Badenoch, bourg et district du
comté d'Inverness (Ecosse).
Badenvilla, Badenweiler, pet. ville du
grand-duché de Bade.
Badera, Badinum, Badum, Basiége, Bazié-
geSy pet. ville du Languedoc (Aude).
Bader.%, voy. Alta Ripa.
Bapu, voy. Pax Augusta.
Badonicus Mons, voy. AqujE Gaud^.
Babrinus, Vatrenus [Plin.], auj. le San^
terno, riv. de la Romagne^ afQ. du Pô.
Baduhenna Sylva, Baduhenn^. Lucds
[Tac], der SevenwcUd, Cette forêt, qui
couvrait une partie de la Frise, n'existe
plus.
Badum, voy. Badera.
BfCULA, Bao^uXa [Ptol.]^ BaixuXa [Polyb.
iO], ville des Ausetani, dans la Tarra-
conaise, auj. Boda (Catalogne).
Baela Claudu [Itin. Anton.] , Baelon
[Plin. m] , BaÔLitfv [Ptol.] , Belo [Strab.,
Anon. Rav. ] . ville des Turdetani , en
Bétique, sur le il. Baelon ( laguna de la
Janda), auj. Barbote f?) en Andalousie,
on suiv. Ukert, quelques ruines sans
nom , à 3 m. de Tarifa.
B.Esn»po, B«ujiinM [Ptol.j, Besippo [Plin.
ni, 1], ville maritime des Turditani,
dans la Bétique, auj. Porto Barbato,
bourg d'Andalousie , entre Cadix ot
Algésiras [Forbigerj.
BfTERRA SePTIMANORDM, VOy. BlTERR£.
Bjetes [Sil. Ital.], B^etis [Plin., Mai-tial.],
9 Baîn; [Strab. ] , Certis , TafTTiaao;
[Stob.], QuADARQurviB (au xv« s.), le
Guadalqmvir, il. de l'Andalousie (de
l'arabe : Oited-el-Kebir, le grand ileuve).
BincA Provln'cia [Plin.] , ^ Bainxii [Po-
lyb.], Betica [Insc. ap. Grut.], Turde-
TAXiA [Strab .1, ppov. de l'Espagne ulté-
rieure, auj. V Andalousie.
Bjttlo [^Plio.], Betdlo, ville des Lacetani,
dans la Tarraconaise , auj. Badeloiia,
en Catalogne [Marca Hisp. n] .
Bagacum, Bajacum Nebviorum [Itin. An-
ton.], Bavaccm [Tab. Peut.], Bv^tvK^
[Ptol.], Bacacum, Bavaeum. ville des
Nervii, dans la Gaule Belgique, auj.
Bavay, ville de France (Nord).
•
Baganum, Bax*<ji; [Ptol.], ville des Lace-
tani, dans la Tarraconaise, auj. Marnera
suiv. Cell., mais plutôt Baga, bourg de
Catalogne, suiv. Reichard.
Bagaudarum Castrum, Monasterium Fossa-
tense, s. Mauri Fossatensis abb.. Si-
MatiT'deS'Fossés, anc. monastère de Bé-
nédictins (chef d'ordre), auj. bourg
près Paris (Seine).
Bagenn^e, Benna, Bena, bourg d'Italie,
* près Mondovi (Piémont).
Bagisinus, voy. Bajocensis Ager.
Bagnacaballum, voy. An Caballos.
BAGNBRIiE, OnESI£ TUERHiE. Ta TÛV '(Maïuv
etppwt [Strab.]. ville de la Gaule Aqui-
taine, au piecl des Pyrénées, auj. Ba-
gnères-de-lAJichon, dans la Haute-Ga-
ronne.
Bagyona, Bajonium, Bajon, bourg de Fr.,
sur la Moselle (Meurthe).
Bahusia, BAmisiUH, Bahus, forteresse de
Suède, dans l'île de Gœthœlf.
Badiocium, Baimoza, Boinitz, ville de la
* haute Hongrie, chef-lieu du district du
même nom {Baimotzensis-processus),
Bajj: [Mêla, Flor., Sen., etc.], ^B«îati
t Strab.], ville de la Campanie, entre
lisène et Pouzzoles, auj. Baia dans le
Napolitain.
Bajanum, voy. Tornacum.
Bajoaria, Bojaria, Bajwaria, Bavaria,
la Bavière (Baiem), roy. de l'Allemagne
du Sud.
Bajocj: [Not.Imper.J, Givitas Bajocassicm,
Arj:genus (?) [Tab. Peut.], Augustodu-
Rus [Graësse], Civitas Biducassium, Ba-
oassinum [Greg. Tur.] , Baigassinum
Saxondm [Frédeg.], Bagias (sur la tapis-
serie de Bayeiiœ), Baieuks (au xi« s.}, ville
des Biducasses, dans la Gaule Lyon-
naise, auj. Bayeux, évèché (Calvados).
M. Frère {Man, du Bibiiogr, normand) nous
donne quelques indications sur Pintroduction de la
ty^graphie dans la ville de Bayeux. Le premier im-
primeur de Bayeux aurait été Pierre le Roux, qui
serait venu s'établir vers 162S, et dont le premier
livre imprimé daterait de lOSt seulement. M. Fréd.
Pluquet [E»8ai hisU sur Bayeux) fixe à 16S0 ki
date de TintroducUon de Timprimerie, en prenant
également 1628 comme date de l'arrivée et de réta-
blissement de Pierre le Roux : Arrest de ta cour de
Parlement de Rouen pour Vh&pital et Maison-Dieu
de Bayeux, donné entre le Prieur de ladite Maison
et les bourgeois et habitants dudit Bayeux, te
11 ai-ril 1651 ; Bayeux, P. le Roux, in-ft, de 26 p.
A la suite se trouve un extrait des grands jours
tenus à Bayeux en 1540 ; cette pièce est d'une exces-
sive rareté. Et encore : Itécitdela vie et des miracles
du bienheureux Thomas-Elie de BiviUe, Bayeux,
P. le Roux, 16S2, in-12. Cité par MM. Frère et Plu-
quet. comme Tun des premiers livres imprimés dans
la ville.
Le Catalogue de la BibL impériale nous roiimit
une indication antérieure; malhcurcusenient les
noms de la ville et de l'imprimeur paraissent être
supposés, ce qui ne laisse au renseignement d'autre
intérêt que celui de la curiosité : V Anti-Roussel, au
i5i
BAJOCENSIS AGER. — BALNEOLUM.
452
tiom du peuple de BretheuU (sic) . par T, D, CS.D. P,
(2S avril 1622). fiayeuk, N. rEnnite. 1022, in-».
La famille des Uriard tient après Pierre le Roux ;
au xviie siècle nous trouvons Jean Briard, et TÊtat de
la librairie en Môk nous signale ft Bayeux an seul im-
primeur, Gabriel Briard, petit-fils de Jean, exerçant
depuis le 1«' février 1721 et possédant deux presses.
Bajocensis Ager^ Bajocassinus, B£LLCm:as-
S1NU8, Bagisinus Tractus, le Bemn, anc.
district de Normandie; forme auj. l'ar-
rond, de Bayeux.
Bajona [Cell.], (Baya ona, bonm baie en
basque}, Lapurdum [Sid. Apoll.]^ (d'où
Terre de Labour), Bojatum^ Bayonna,
BayoTum, Bayonne, ville et port de Fr.^
sur l'Adour (Basses-Pyrénées).
Nous trouvons cité un vol. de poésies imprimé à
Bayonne, en lOSO : Etcbberry (Etcheverry), Canttqi et
ipirttuets en basque, Bayonne, 16S0, in-24.
If. Cotton donne 109S comme di^te de Tintroduc-
tlon de rimprinierie.
Voici la note ifui nous est obligeamment fournie par
M. Ed. Dulaurens, bibliothécaire-archiviste de la
ville :
Baylac, auteur d'une Nouvelle Chronique de la
ville de Bayonne, imprimée par Dubart-rauvet en
182'7, mentionnant la Relation des privilèges, droits
et règlements de la ville, imprimée à Bayonne en
1681, lOoute en note :
« Ce livre, imprimé chez Antoine Fauvet, oui y
« prend le titre dMmprimeur du Roy et de la Ville,
« est du reste fort postérieur à Pépoque de Pexisr
« tence d'une imprimerie à Bayonne. D^apirès un
• mémoire de la ville, il y en avait une dès Pan IMO,
« établie par un Pauvet, d*o(i descendent, ainsi que
« rimprimeur du livre cité, ceux du niéme nom
« actuellement existant. •
« Voilà les renseignements que nous fournit notre
pauvre bibliothèque, ajoute M. Dulaurens, et nos
archives communales n'en disent pas davantage. ■
Dans son Pays Basque, M. Francisque Michel in-
dique l'année 1610 pour date de Fimpression à
Bayonne d'une doctrine chrétienne en basque la-
bourdin.
En 1764, le rapport fait à M. de Sartines établit
l'état de l'imprimerie ft Bayonne : trois libraires, dont
deux imprimeurs : Pierre et Paul Fauvet, impri-
meurs de père en fils ; ils tirent pour le commeree
avec l'Espagne leurs livres de Paris, Lyon et Tou-
louse. Pierre Fauvet est imprimeur de PEvéché et de
rilOtel-dc-Ville; Paul Fauvet celui de la Marine.
Bajomum, hayon, commune et chat, sur la
Moselle (Meurthe).
BAJONNA,Bayo7ie, bourg d*Espagne (Nouv.-
Castille).
Bajonna ad Minium, Bajonne, ville de la
Galice, sur le Mincio.
Bajoxus, voy. Pax Augusta.
Balagn'ia, Algajola, pet. port de la Corse.
Balagurria, voy. Ballegarium.
Balbastrum, voy. Barbastrum.
Balbia, voy. Babja.
Balcilm Bretolu, les Baux de Breteuil,
village de France (Eure).
Balt>omeri Villa, St-Gaîmier, village de
France, près Lyon (Rhône).
Baléares Insulte [Liv.], BoXiapî^ic vraci
ÎStrab., Ptol.]. BoXioftlç [Diod. Sic],
ÎYMNESLE [Liv.j,,rufA.v«aîati [Diod. SicJ,
lies Baltaires, (au moy. âge), îles Ba-
léares, dans la Méditerranée, apparte-
nant à l'Espagne.
Voy. pour l'imprimerie Insula Majoriea.
Balgentiacum, Belgentiacum, Bavoenua-
cuM, Beauqency, ville de Fr. (Loiret).
Deux conciles.
Balgiacum, Bagé4e'Chàtel, bourg de Fr.,
dans la Bresse (Aisne); anc. mar-
quisat.
Balgium, Baugium, Beaugé, Bougé, ville de
France (Maine-et-Loire).
Balina, OùflcXtiva [Ptol.], Vauna, ville de
la haute Pannonie, auj. Valbach (Hon-
grie).
Balistella, Balsial, bourg de Suisse (can-
ton de Soleure).
Ballegarium, Beulegarium, Balagurla, Ya-
ijLGMàmk, Baksguer, auj. fia/agu«r, ville
d'Espagne (Catalogne).
Baluolum, Balltola, Belgiolum, Bailleul,
ville de Fr. (Nord). Plusieurs localités
du même nom en France.
Baima, Palma, Baulme, Baulme-les-Dames
ou Baume'leS'Nofinains, ville de Fr.
(Doubs), avec deux abb. de bénéd.
Balma, la Balme, village de Fr. (Isère).
Balmi, voy. Bapalma.
Balma Augustoduni, la Baume d'Autun,
bourg du Dauphiné (Drôme).
Balma Rupis, Baume-lorRoche, village de
Bourgogne (Côte-d'Or).
Balnea, Balneolis, Bagnols, ville de Fr.
(Gard).
Balnea Regia, Balneum Régis [Geo. Rav.],
Bagnarea, ville des États du Pape (de-
lég. de Viterbo). = Bagnara, ville d'Ita-
lie (Calabreultér.).
«
Balneolum, BagnolS'leS'Bains , ville de
Fr. (Lozère).
Balneolum, Balnea, Bagnoles, village de
Fr. (Orne).
Balneolum, Balneoletum, Aqu^ Parisio-
RUM, Bagnolet, village de Fr. (Seine).
En 16S0, le cardinal Duperron y avait établi une
imprimerie particulière; il y faisait imprimer ses
ouvrages, dit M. Peignot, et était lui-même son cor-
recteur; il faisait toujours deux éditions de sesécrits,
la première pour quelques amis éclairés, dont il
recueillait les avis (ainsi ^suet pour la première
édition de VExposition de la doctrine de l'Eglise
cathoUquey dite des amis), et la seconde quMI livrait
au public.
153
BÂLNEUM MARI^. — BAIIBERGA.
i54
Baucscx Uâx^m, Marienbad, TÎUaj^e de
Bohème, près Pilsen ; eaux minérales.
Balsa [Mêla, m], BoDigot [Ptol.] , Tavira,
ville de Portugal (Algarves).
Balsacum, Balsac ou Balzac, pet. ville de
France, près Brioude (Haute-Loire).
Balsio [Itin. Anton.], BiXoi^cv [Ptol.],
ville de l'Espagne Tarraconaise, aui.
Bcfrgia, en Aragon; suiv. Reichard,
Fuente de Xaim,
Baltia [Plin.], Basiu [Plin.l, Scani>u,
ScANu, ScANDTNAViA, U Scandinavie; au
N. de l'Europe, forme auj. la Suéde,
Nortége, Laponie et Finmark : ce nom
se retrouve dans Belt et mer Baltique.
Balticuii frctum Majus et Mwus, Grandet
Petit Belt ; détroits qui réunissent la
Baltique à la mer du Nord.
Balticum mare, voy. Codants Sinus.
Baltiona, Belenizona, Bebinzona, Belun-
zoNRH, Bwjno [Greg. Tur.], Bhjtiona,
ftLUzoïiA, BeUinzona (en aU. Bellenz),
ville de Suisse (c. du Tessin).
B^iLiTCH, voy. Bauctom.
Baluclavu, Balaclam, en Grimée, sur la
mer Noire.
Bamberga, Babebebga, Btp^tcv [Ptol.], Pape-
BERGA, Paembert FGesta Ludov. Jun.l,
Baanberg, ville de Bavière (cercle de la
Haute-Franconie), archevêché catholi-
que; biblioth. fort importante.
Bamberg a l*boimetir d*étre le second berceau de
rimprimerie, Inatnatulum typoqrapMœ; quatre
anoees seulement la séparent de Mavence, si Ton
prend comme point de départ la date de 1457» année
da PfaUerium.
Il nousserait bien difficile de dire quelque chose de
nouveau sur un sujet qui a servi de thème aux disser-
utions les plus approfondies, aux déductions les plus
ingénieuses des meilleurs esprits de la bibliographie;
il serait même imprudent à nous d'en avoir la
peaiée, quand nous n'avons pas les monuments sous
les yeux, et quand il y a si longtemps quMI nous a
été donné d'admirer \e» fables deBoneret les trésors
bibliographiques de la célèbre collection de Wolfen*
bûHel. Nous ne nous permettrons donc point d'ex-
cursion sur un terrain semé d'obstacles et d'obscu-
ritrâ, eL, renvoyant aux nombreux travaux que les
bibliographes de tous les pays ont depuis environ
un siècle consacrés à l'histoire des débuts de Timpri-
nerie à Bamberg, nous nous permettrons seulement
dVmprunter à l'un de ces bibliographes les plus
aatorisés.M. Auguste Bernard, quelques notes essen-
tielles.
Le premier imprimeur de Bamberg, sur le passé,
Ja vie et la postérité duquel tout n'est que ténèbres,
est Albrecht PTister, et se$ impressions datées re-
montent ft l'année 1481 . Des seiie ouvrages que les
partisans de ce typographe lui attribuent, M. Bernard
en écarte sept, et ceux qu'il conserve sont par lui
classés dam l'ordre suivant :
1^ premier, comme antiquité et comme impor-
tance, est la Bible de 30 lignes, appelée aussi quel-
quefois Bible de Schelhom, parce qu'elle fut décrite
pour la première fois par ce bibliographe ; c'est un
m-lbl. de 882 fT. à 2 col.; le seul exemplaire connu,
à peu près complet, est conservé k la Bibliotlièque
impériale de Paris. M. Bernard pense que cette Bible
fut imprimée avant IMO, et avec des caractères
achetés par Pfister au typographe inconnu auquel
on doit le Calendrier de 1457, dont le seul fragment
existant fût cédé par G. Fischer k cette même biblio>
thèque de Paris. Ce qui fait croire k M. Bernard, avec
toute apparence de raison, que cette Bible est anté-
rieure a 1461, c'est que la Bibliothèque impériale de
l'aria possède un second exemplaire du dernier feuil-
let portant une souscription manuscrite datée de
1460 ; c'est encore qu'on a trouvé depuis un autre
feuillet détaché, dans Tépaisseiu* de la couverture
d'un registre de dépenses de l'abbaye de iralnt-Micbel
de Bamberg, commencé le 21 mars 1460.
Les Fables de Roner en allemand, liber sHnilitu-
dinis, qu'Heinecken appelle aussi le livre dee singes,
parce que les planches gravées sur bois représentent
ces animaux au milieu d'hommes, dessinés avec un
art assea naff pour (fu'on ait peine à les distinguer
les uns des autres. Ces fàbUs portent la date de
1461, et ce serait k la fois le premier livre avec date
imprimé par Ptister, et le premier livre imprimé
en caractères mobiles illustré de figures gravées
sur bois. \je seul - exemplaire connu (te ce ti^-pré-
cieu< incunable a passé quelques années k Paris, k
l'époque des splendeiuv du premier empire; lors
des misères de 1815, il est retourné à Wolfenbattel.
' M. Bmnet signale une seconde édition de ces
Fable» imprimée a^ec les mêmes gros caractères de
la Bible de S6 lignes^ sans aucune souscription ni
indication, avant 77 ff. à 28 longues lignes, tandis
que la précédente a 88 ff. à 25 lignes seulement ; te
seul exemjilaire de cette édition que l'on connaisse
est à la Bibliothèque royale de Berlin.
Le lÀvre de» Quatre Histoires (c'est à savoir :
Joseph, Daniel^ Bsther et Judith), pet. in-fol. de
68 ff. à 38 lignes, même caractère que tes précédenu ;
la souscription porte te nom d'Albrecht Pfister, k
Bamberg, et la date de 1462. Trois exemplaires con-
nus, l'un relié avec tes Fables de Boner k Wolfen-
bQttel, l'autre ^ la Bibl. impériale de Paris, et le
troisième en Angleterre, à la spenceriana.
Belial ou la ConaoUUion des Pécheurs, en alle-
mand, in-fol. de 95 ff. à 28 lignes; le seul exemplaire
connu est décrit par Dibdin comme faisant partie de
la Spenceriana.
Biblia Pauperum, en altemand, 18 fT. pet. in-fol.,
dont te dernier blanc: trois exemplaires connus,
décrits par Sotheby, Ottley, etc.
La même en latin; le seul exemplaire connu est
conservé k la Spenceriana.
Plaintes contre la Mort, en allemand ; 24 ff. pet.
in-fol. ; trois exemplaires connus.
Bechtstreit des Menschen mit dem Tode, 2S ff.
pet. in-fol.; Falkenstein (p. 139) croit ce livre une
seconde édition du précédent.
Nous avons dit qu'on ne possédait aucun détail
biographique sur Pfister ; on croit cependant qui!
fut le père de Sébastien Pfister, qui publia vers 1470
un ouvrage assea remarquable sous le rapport typo-
graphique (vov. Falkenstein, p. 141).
En 1481, âpres une lacune de plus de quinze années,
nous voyons deux nouveaux imprimeurs s'établir i
Bamber|( : Jean Sensenschmidt et Henry Petzenstei-
ner ; puis viennent J. Pfeyl, Joh. Schoncrs et George
Erlinger.
l'armi les nombreux bibliographes qui ont con-
sacré h l'imprimerie de Pfister, soit des monocra-
phies spéciales, soit des articles importants au milieu
de travaux généraux, nous citerons : G. Fischer,
Camus, Lileinecken, Falkenstein, Sclielhom, Lich-
temberger, Steiner, Wetter, Van-Prafit, Dibdin,
M. deLaborde, M. Aug. Bernard, M. Ambroise-Firmin
Didot, etc., etc.
Outre les nombreux fac-similé donnés par presque
tous ces auteurs, nous croyons devou* indiquer
comme fort intéressante pour l'histoire de la typo-
graphie k Bamberg, la précieuse suite de spécimens
Srovciiant de la bibliotlièque du baron Kloss, publiée
Francfort en 1835, k un nombre restreint a'exem-
plaires.
Au moment de mettra sous presse, nous recevons
155
BAMBUftlA. — BARAFLETUM.
«56
de notre savant éditeur, M. Ambroise-Finnin Didot
une lettre d*un intérêt tout particulier, que nous
croyons devoir publier in ejctenso:
• Mon cher monsieur Descbamps,
« Je lis votre article sur BamlMrg et vois avec
peine, niais sans étonnement, que plus on veut ap-
profondir et éclaircir les origines de rimpriroerie,
plus elles semblent s*obscurcir. Dans mon Esuxi sur
la Typographie, J^avais élevé des doutes sur'ce
nouveau système qui voudrait attribuer à Pfister et
à la ville de Bamberg la plus grande part dans Tin-
vention de rimprimerie, bien quMl n*a!t été fait pres-
que aucune mention de Pfister dans les écritsméme
tes plus rapprochés de Torigine de Plmprimerie.
■ Possesseur de plusieurs feuillets de la Bible de
36 liçnes et aussi d'un exemplaire de la Lettre (f In-
dulgence de 1ft5ft, J'ai pu signaler l'identité du carac-
tère de la Bible de S6 lignes avec le gros caractère
de cette Lettre d* Indulgence, (^ qui me faisait dire
(col. 615) de mon Essai en 1952 que si l'on attribue
à Pfister l'impression de celte Bible parce que les
raracières s'y reproduisent les mêmes que dans leli-
vre des (Quatre Histoire»^ il faudrait par hi même
raison faire imprimer aussi par Pfister la Lettre
d*lnaulgencedeiit5ii,\aque\\e contient, en outre des
lignes on figure ce gros caractère, un texte de 29 li-
gnes d'un petit caractère, qui est un véritable chef-
d'œuvre de gravure, de fonte, et même d'impression;
or, on sait que les quelques opuscules attribuésè Pfis-
ter, et dont deux seulement portent son nom, le
Joyau de Boner, 1401, et le Ûvre des Quatre His-
toires^ 1462, sont d'une grossière exécution.
« A ces impressions de Pfister on voudrait ijou-
ler encore la feuille du Calendrier de 1457, déposé à
notre bibliothèque par Fischer, lequel en attribuait
l'impression k Guteuberg, et un Almanaeh ou Appel
contre les rvrrs,dont l'unique exemplaire esté Mu-
nich, et même le Doiiat , dont la Bibliothèque impé-
riale possède deux feuillets, et dont J'ai aussi deux
autres feuilletf . puisque ce même caractère sert k
toutes ces impressions (1).
■ Que rcstera-t-il donc k Gutenberg, proclamé
universellement de tout temps Pinventeur de Plm-
priuierie, tandis qu'on accorderait à Pfister, Jadis si
peu connu, la presque totalité de ce qu*on atûibualt
à GiJitenbergT
■ Je maintiendrai donc mon opinion (col. 61 S) t «Il
« est probable que le démembrement d'une partie
« de l'imprimerie de Gutenberg précéda sa mort
■ C'est ce qui expHquerait comment le caractère qui
• lui avait servi pour l'impression de la Bible de
« trente-six lignes aurait paru subitement k Bam-
■ berg. >
Les opuscules de Pfister semblent plutôt l'œuvre
d'un typographe où le texte semble n'être qu'un ac-
cessoire 4 ses gravures sur bois, que celle d'un ha-
bile typographe.
« Pfister, qui deux fols s'est adressé au lecteur pour
lui apprendre, avec des détails particuliers, qu'il a
Imprimé à Bamberg le Joyau de Bonet\ en 1461,
et le Livre des Quatre Histoires en 1462, aurait
très-probablement fait mention de l'impression
d'un ouvrage aussi important que la Bible de
96 ligni*s s'il en eCït été l'imprimeur.
« A. F. DiDOT. »
« Adhuc sub judice lis est. •
Bamburia^ Banbury, bourg d'Angleterre
(Oxfurdshire).
Un libraire du nom de George Thorpe résidait dans
cette ville en 1706, mais l'imprimerie n'y fut intro-
duite que beaucoup plus tard : en 1789 un tyiiographc
du nom de William Aussher s'y établit ; en 1804 une
édition du Bosselas de Johnson y fut donnée « with
patent types. >
(Ij Je pot^'de Auuideux ptKc« da Bélial, autre livre impn-
aie psr Pfl«ler, mais dont U n'cxi«te ou'un teal eiemplaint
dan« la bibtiothcqiie de lord 8peneer. Cei deux feuilleu nie
Cerniellenl d'alletter l'aulbcnlicile des raraclèrei avec celu i de
i Bible de 36 lignef.
Ban AGI A, Banaiia, Bavarta I Ptoi.J. dans la
Britannia Barbara, auj. Âinnoc^6tini (?),
bourg d'Ecosse ^ ( comté de Stirling),
célèbre par la victoire de Robert Bruce
sur les Anglais.
Baxayenna, Vedow, bourg d'Angleterre
(Norlhamptonshire) .
Bancona, Oppenhemium, Oppettheùn, ville
de la Hesse-Darmstadt^ sur le Rhin.
Maittaire et Panxer nous donnent les titres de deux
ouvrages, imprimés air xve siècle dans cette petite
ville : frigandi Wirt (Cauponis) Dyalogus apolo-
geticus adversus Trittiemium de Conceiftione Vir-
ginis Mariœ. Oppenliemii, 1494, in-4.
Schelhom (Auiœnit. litter.) cite du même auteur:
Dyalog. apolog. Pr, fVigandi fVirt contra Wesa-
lianicam perfidiam atque ordinis Pr. PrœdicatO'
rum persecutores, in-4, s. d. Ce volume est curieux
k cause d'une pièce de vers que le correcteur, Pierre
Gunther, ludi litterariiOppenheimensismagister,
publie h la suite des pièces liminaires; cette pièce
de vers est une apologie de la découverte de Pimpri-
mcrie et des premiers typographes allemands.
Le second volume imprimée Onpenheim au \v« s.
est daté de 1498; c'est un in-4, intitulé : de Vitaet
Morte Aristotflis liber vernu et métro, item de
sainte Aristotelis^ liber. Malheureusement aucun de
ces volumes ne nous donne le nom du premier typo-
graphe d'Opi)enhcini ; ce n'est qu'au xvie siècle que
nous trouvons le nom d'im imprimeur dont l'établisse-
ment eut certainement de l'importance, si l'on en Juge
par le nombre des spécimens oui en sont conserva
Jacques KObel {Jacobus Koebelivs et ChobelUus)^
qui s'intitule : Protlionotarius et Calcographus
Oppenhcimensis, imprima de 1510 4 1530 environ;
Panxer (tom. Tii et ix) nous doime les titres d'im
très-grand nombre d'ouvrages exécutés par lui, avec
ou sans date.
Banbritum [Tab. Peut.], Pontiviacum
ifîreg. Tur.J, Pontiniacum [Ann. franc],
^ontigny, bourg de Champagne (Yonne),
anc. abb. de Cîteaux.
Banea Valus, la vallée de Biuiienthal, en
Suisse (Valais).
Banfia, comté de Banff, en Ecosse, dans
le Murray.
Bangertium, Bangor, ville d'Angl. (Pays
de Galles).
Baniascum, Bagnasco, sur le Tanaro, bourg
dllalie (Piémont).
Baxxavaml'm, voy. Bennayexna.
Bannoua, voy. Aqu-e Caud^,
'Banonum, Banm, village de Fr. (Basses-
Alpes).
Bantia [Liv. 27], ville d'Apulie, auj.
S. Maria di Vanze [Forbiger].
Bapalma, Balma, Bapaume, ville de Fr.
(Pas-de-Calais) .
Bapaume n'a commencé à imprimer qu'à l'époque
de la Hévolution. [B. Dard.]
Bah A, île d'Italie, sur la cote de l'anc.
Messapie, auj. terre de Bari.
Barafleti M, Barokllctum, Barfleur, ville
de Fr. (Manche).
157
BiiRANlVARlUM. — BARCINO.
io8
Baramyarium^ Barcuiya, Baramwar, ville
de la basse Hongrie.
Baiunoma^ Baranow^ yille de Pologne^
dans le palatinat de Sendomir.
LÉ*giise réfomi^e y établit une imprimerie en 1028 :
SemdomuiauiM Conaenms, Latine et Polonice. Ba-
ranovix, in typo^raphla André* Petricorii, 1628, in-8,
rCimpr. en 1632. (Hoffmann, Typoç, Polontœ, p. 52) .
Bara.vyensis Comitatus^ le wmUat de Ba- s
ranya, en Hongrie , s'étend le long de
la Drave au S., et est borné par le Da-
nube à l'E.
Barbana^ la Bojana, riv. de Tanc. lllyrie
grecque^ auj. laDalmatie.'
Barbansonium. Barbcmçon, bourg de Fr.
(Nord).
Barbarium Promontorium, cabo do Espkhel
(Portugal).
Barbastrum, Balbastro, anc. ville épiscop.
d'Espagne (Aragon).
M. Cotton dit avoir vu dans la bibliothèque de
Trinity CoUece, k Dublin, un recueil ^homUietetpa-
fnofef pour les Jours de carême, publiées par ordre
de Philibert Grand, prieur de GastUle et de Lfon,
avec cette souscription : Impressas en la Ciudad de
Barbasiro, vor Sébastian Matevad. Afio 1622,
in-foL Antonio n'en parle point.
BARB£cn.LUM^ Barbicellum ^ Barbezu^us^
Bœrbezieux, ville de Fr. (Charente).
Barbesoi.a> BcuêviaoXa [Ptol.], Barbesula
IPlin.], Guadiaro, riv. d'Espagne.
Barbium, Barby, bourg et comté de Saxe,
sur l'Elbe. •
Un grand collège et une imprimerie furent établis
dans cette petite ville, |u milieu du xviii« siècle.
Barcelum, Cœuobriga (?), ville de Lusita-
nie, fondée, dit-on, par Hamilcar Barca,
auj. Barcelos, bourg de Portugal (entre
Minho et Douro).
Barcheria, Bercheru, Berkshire, comté
d'Angleterre.
Barcuoxium, Barchon, bourg d'Espairne
(N.-Castillc).
Barcino, Bofxivwv [Ptol.], Barchino, Bar-
r.LNo.\ [Auson.], Co|X)NiA Barcino Faven-
tia [Plin. iiij, ville des Lacetani, dans
la 'Tarraconaise, auj. Barcelona, Bar-
celone, capit. de la Catalogne.
M. AUg. Bernard a consacré 4 cette ville un cha-
pitre fort intéressant de son Uist. de ^Imprimerie
• t. II, p. I»i9 et suiv.) ; nous donnerons quelques ex-
traits de cet excellent livre, corroborés par Tautonté
incontestable de la dernière édition de la Typographie
e^ugnole de >leudei.
Des assertions contradictoires de vingt biblio-
graphes, il résulte malheureusement que les orisiiies
de la typographie espagnole sont enveloppées d^une
ombre épaisse* Valence passe pour la premi&re ville
qui ait Joui des bienfaits de rimpriuierie, et cepen-
dant Barcelone, par sa position géographique, par ses
vastes relations commerciales et par son grand port
devait se trouver, de toutes les cités de la Pénmsule,
la première en contact avec ces imprimeurs alle>
mands, qui, missionnaires ardents d*une sorte de reli-
gion nouvellement révélée, s'expatriaient k Penvi
pour aller porter aux autres peuples les bien aits de
leur industrie et les merveilles de la sublime décou-
verte de Gutenberg.
laissant de côté les assertions trop glorieuses d'une
foule de bibliographes espagnols qui font remonter
rirtipriinerie de Barcelone 4 des dates un peu ambi-
tieuses, tels que : D. Antonio Campany qui cite une
prétendue Cathena aurea de saint Thomas, impri-
mée en 1471 ; de Seiz, qui relate avec autorité des
Commentaires sur la Métaphysique d'Aristoie, par
Fr.-Nicolas Boneti, imprimés en 1(173 (lisea 140S),
édition donnée sous la forme dubitative par Malt-
taire, mais contestée ou niée par tous les autres,
nous arrivons à un livre qui a donné lieu à de lon-
gues dissertations et à une polémique ardente, à
laquelle.M. Bernard a porté le dernier coup; ce livre,
in-8 ou' pet. in-4 de 50 pages, est une prétendue
grammaire de Barthélémy de Mates, qui porte cette
souscription : lÀbeUus pro effleiendis orationibus
ut grammatice artis leges expostultuitedocto viro
Bartholdmeo Mates eonditus.,. et mira arte im-
pr*essa (sic) per Johannem Gherlint atamanum:
finitur Barcinone nonis oelobns anni a Nativitate
Christi M. occc. lxviii. M. Bernard, qui a eu entre
les mains un fac-similé envoyé de Barcelone, prouve,
avec son autorité et sa véritable science typogra-
phique, que cette date ne peut être exacte, que rien
dans la disposition ni dans les caractères employés
ne permet d'attribuer h ce livre une antiquité aussi
reculée; que de plus l'imprimeur allemand Jean
Gheriint ou Ghertinc imprime à Braga seulement
en l&M, et propose en conséquence de lire
M. CCGC. xcviii au lieu de M. occc. lxviii.
Nous Sommes d'autant plus fondé k reconnaître la
Justesse de ce raisonnement, que nous retrouvons
ce Jean Gherlint en France près de vingt ans aprbi ;
h Saint-Paul de Tomiers, petite ville de Languedoc,
en 1516, enfin à Toulouse en 1519, toutefois avec
une légère variation de nom, car en France il s'appelle
Jean Gueriins, Ailoinjnd; mais c'est bien 14 le rait de
ces artisans nomades qui vont, à ces débuts de l'im-
primerie, porter de ville en ville, de pays en pays,
leur industrie et leur luatéricl, fait dont nous retrou-
vons de si fréquents exemples, même à une époque
bien plus rapprochée de nous.
Il est fâcheux qu'un bibliographe aussi exact que
le P. Reichhart ait cru devoir admettre cette date
fabuleuse de 1468 et les conclusions de M. G. Heine,
de Berlin, dans le Serapeum,
Antonio, la Scnia et Paiizer citent comme premier
livre imprimé à Barcelone, /. Falesci Tarentini
(maestro Valasco de Taraiita) opus de Epidemia et
Peste^ trad. en caUlan par Juan Villar, et imprimé
en 1475 ; ils ne donnent ni la désignation du format
ni le nom de riuiprimcur. Ce livre étant également
cité par Mendez cuins l'édition de 1861, nous avons
cru devoir en faire mention, par respect pour l'au-
torité de ces quatre bibliographes, mais nous ne
pouvons y ajouter une foi considérsrtile. %
Les deux premiers imprimeurs authentiques de
Barcelone sont deux étrangers : Nicolas Spindelcr,
un Allemand, et rierre Bru ou Bruno, un savoyard.
Ces deux compagnons établissent en association une
typographie d'une certaine importance dès Tan 1478,
et le premier ouvrage qui soit sorii de leur» presses
est \ni\{\x\é i EijregU Doct(fl^ Sancti ThomedeAqvino
in librit EUiicorum Cornent vm incipit ; à la lin se
trouve b souscription que rapporte Mendea, et de
laquelle il résulte que le \v Juin 1478 ce livre fut
iiupriiné {Kir Pei'e Bruno y yicolau Spindeler ,
Atemanijs.
Ijà même année les deux associés publient du même
saint Thomas un commentaire in libros PolittiicO"
rum Auisic); cette abréviation bixarre du urenversé
se retrouve souvent dans ces premiers volumes :
ici Au veut dire Aristotelis; plus loin on trouve
pMcO:L pour pMsicorum,
Puis ces deux imprimeurs se séparent: Pierre Bru
459
BARCINO VASCONIiE. — BARIUM DUQS.
160
8*as9ode à on Espagnol, Pedro Posa, en 1A81 ; on
voit k Séville en 1492 un autre Pedino Bruno qui
pourrait bien être notre Savoyard.
Nicolas Spindeler continua seul & diriger son im-
primerie de Barcelone.
Pedro Posa apprend son métier avec Pierre Bru,
mais de lft82 à 150ù il figure seul k la souscription
des livres quMl imprime.
En IMM nous trouvons Pedro Miguel ou Père
Miquel Condam qui donne la fiimeuse édition de la
Metaphytiea Fr. Sieolai Boneti, datée par erreur
de 1A7S; en 1A97 la seconde édition du célèbre roman
de Tirant lo Blancho, in-fol. gotb. à 2 col., presque
aussi rare que la célèbre édition de Valence, et que
nous voyons encore imprimer en 1408 pour le monas-
tère de Monserrate.
En cette même année 1A9S Juan de Bosembacb de
llaydellerch (pour Heydelbergj, qui imprime les
célèbres Constitueiona de Cathalunya. En 1409 il
s*en va imprimer & Tarragona un Missel; en 1500
nous le voyons à Perpignan; en 1518 11 est de retour
en Espagtw et devient nmprimeur des PP. de Mon-
scmite; enfin en 1526 il imprime à Barcelone lo$
Offlcioâ de CIcéron.
Nous avons encore au XT* siècle h Barcelone t
Diego de Gumiel (1494 à 1502); à cette époque il
imprime & Valladolid, et en 151S et 1515 nous le re-
trouvons à Valence.
Enfin TAllcmand Jean Luschner, de 1495 & 1503,
qui devient aussi Tun des tiTHigraphesdu couvent de
Monserrate.
Mous attendons avec impatience la suite du beau
travail de D. José Gallardo « Ensayo de una BibL
EtpanolOn > dont les deux premiers volumes seuls
ont paru. Nul n'est plus apte k élucider les points
restés obscurs des origines de la typographie espa-
gnole, et & la dégager des t ténèbres que se sont com-
plu h épaissir autour de son berceau les autres
bibliographes nationaux.
Barcino Vascoxle, Barceîofie, bourg de Fr.
(Gers).
Barcinona, Barcino nota, Barcilona, Bar-
ceîonette, pet. ville de France (Basses-
Alpes),
BARœvicuM. Barovicum, Barvicum, Berwick
on Tweed, ville d'Angleterre, sur les
frontières d'Ecosse (Northumberland).
Nous ne connaissons pas de livre im|Hinié à Ber-
wick remontant plus haut que 1774 : • Description
exact and circumstantiat of Boitte of Ptodden, in
verse, written atHmt lime ofQueen Elisabeth, with
notes, tm Bev, B, Lambe, vicar of Norham. Ber-
wick, 1774, in-12. > Mais le SuppL du D* Cotton fait
remonter à 1759 Tintroduction de la typographie en
cette ville.
Barcum, JBarco,pet. ville d'Italie, prèsOr-
sinovi, dans la prov. de Brescia.
L*une des premières typographies hébraïques a
fonctionné à Darco à la fin du XY« siècle ; elle a pro-
duit un assea grand nombre d'ouvrages dont le plus
ancien est intitulé : Selicoth : seu preces pro remis-
sione peccedorum, in-fol. litt. quadr., les plus
craiids car. avec points, les plus petits sans points.
La souscription est curieuse : Hodie feria V,
die VIll, mensis Tisri (octobre et novembre),
annioCLMUSextimillenarii (Chr. 1497), absotvimus,
Deo donte,SeticothJuxta ordinem. . . fuit autem finis
carum Me Barri quodest in provincia Brixiana pcr
manum minimi typoffraplwrum Gersom filii sa-
pientis B. Mosis feL mem, qui appetlatur germa-
niée Btenttlen Sontiin^ quem Deus custodiat. Ita
adjuvet eum Domimis pro clementia sua, ut inci-
piat tractatum Sanhédrin eumque absolvat cum
retiquis libris sanctis,,.
Ce Rabbi Gerson était le fils du juif Moïse de Son-
cino, le premier imprimeur hébreu de ritalie, et la
souscription, que nous venons de citer, nous apprend
son origine allemande; ai^rès avoir pendant un asses
grand nombre d'années imprimé à Barco et à Breadat
ce R. Gerson s'en alla avec tout son matériel k Con-
stantinople, où 11 mourut en 15S0.
Bardenuvicum , Bardovicum, Bardincum,
Bardevicuh, Hardengoant [Chron.l,
Bardeioick, bourg de Hanovre, près de
Luncburg, sur nlmenau.
Barderate [Plin.], Braida, ville de Ligu-
rie, auj. Bardi, sur le Tanaro, pet. ville
du Piémont [Forbiger],
Bardia, Bartke, riv. de Poméranie.
Bardium, voy. Barthum.
Bardum, voy. Barthum.
BarduiI, Bardo, pet. ville du Piémont,
dans le val d'Aoste.
Bahea, Boftia [Ptol.], Baria, ville de Béti-
que, auj. Vera, dans le roy. de Grenade.
Bareflectum, voy. Baraflectum.
Barentonium, Borenlofi, bourg de France
(Seine-Inférieure).
Baretium, voy. Varesium.
Bargemontilm, Bargemonum, BargemotU,
bourg de Fr. (Var).
Barianus, Baritanus, Bariensis ager, terra
di Bari, prov. napolitaine du roy.
d'Italie.
Barium, Bapicv [Strab., Ptol.]. Barrium,
Bari, ville d'Italie, ch.-l. de la prov. du
même nom.
Le premier volume imprUné dans cette ville est
daté de 1516 : Pétri Galatini opus de arcanis eatho-
ticœ veritatis, eonira obstinatissimam Judœorum
nostrœ tempestatis perftdiam. Baril, m. d. xvi,
in-fol. On trouve dans ce rare volume une épUre de
l'empereur Maximilien Ji l'auteur, datée de 1515,
avec la réponse de Galatmus, et u;i privilège du
pape Léon X. Le livre de Galatinus fut réimprimé
deux ans après. (Voy. Orthona Maris,)
Panser et le catal. La Vallière-Myon nous donnent
un second ouvrage imprimé k Bari quelques années
plus tard ; celui-ci a un nom d'imprimeur : Opérette
del Parthenopeo Suavio, in varii • tempi et per
diversi subjetti composte, Bari, Gilliberto Nehou,
Francese, 15S5, in-4, fig. s. b. — Ce rare volume est
ai^ourd'hui & la bibliothèque de l'Arsenal.
Barium, Bar, ville de Podolie, sur le Kow.
Barium ad Albulam, Barrum ad Albulam,
Barcastrum, Bar-suT'Aube^ ville de Fr.
(Aube).
Le premier imprimeur de Bar-sur-Aube s'appelle
Fèvre^ auquel succèdent Blanchard, puis fiastien;
le 15 août 1760 Jean Vitalis prend la suite des affaires
de Bastien et meurt en 176S: son fils Germain Vitalis
succède à la librairie du père, mais ce3se d'imprimer
et se défait du matériel.
Barium, Barum ad Sequanam, Bar-sur-Seùie,
ville de Fr. (Aube).
Barium Ducis, Barro*Ducum, Barrum Du-
i61
BARJOLIUM — BARUTHUM.
162
as, Bar-le-Duc, ville de Fr. <Meuse) ;
on dit aussi Bar-mr-Omain.
M. Beiiipr^ ne comprend pas cette ville dans soq
BiML ée nm^rimerie en Lorraine; M. Saboorin de
Nanion ne la mentionne pas dans sa brochure sor
les C<mmme€Wiaa$ de l'imprimerie dans les Vosges.
Il bodrait pourtant bien la placer quelque part.
LMmprimerie tfa fonctionné que fort tard dans cette
TUle; M. Temaux désigne un ouvrage de de Maillet
imprimé à Bar-le-Duc en 1759, in-12, et un peu plus
loin il cite wi AMçé de la Nouvelle HéMae, im-
primé en l*an tm, à Bar-sur-Omain, comme si c'était
une antre TiDe.
Kous trouTOQS dans le curieux catal. d'un avodit
au Pariement, nommé Gaoon, dont la vente se fit en
1737, une indication intéressante : dans la nombreuse
coDection de coutumes qu'avait réunie cet bommede
loi, se trouve au n* 259 : Commentaire sur la cou-
tume de Bar le Due et de S, MiMel par Jean, le
Patçe, Bar-le-Duc, Lochet, 1711, in-8. Ce renseigne-
ment nous donne en même temps, le nom du pre-
mjerimprimeur de la ville.
Le Catal, de la BibL impériale (tom. Vil!) nour
donne le nom d^in autre imprimeur de Bar-le-Duc,
qui se nommait R. Briflot,. et le titre d^ine pièce
sans date, mais selon toute apparence imprimée dans
cène ville es 1757 :,Belatian d^une fête donnée à
Bar-le-Shte le 25 août 1757, en l'honneur du Roy,
— Cantate pour le jour de la Saint-loutt, s. d. in-ft.
L'imprimerie fut étouffée dès son début dans cette
ville par r^rrêt de 1759, aussi ne figure-t-elle pas sur
Pétat piésenté en 17(M à M. de Sartines, et ce n'.est
qu'i partir de h Révolution qu'on la voit fonction-
ner de nouveau.
Les Coustumes du BaUliage de Bar, imprimées
en 1580, par le commandement du duc Chartes III de
Lorraine, avec une Epitre audit duc, siniée par
Martin le Martorat, datée de Bar, le 20 Janvier 1580»
furent imprimées, suivant M. Beaupré, k Pont-4-
Moosson, par Etienne ou Martin Marchant, et réim-
primées en 1599, à Nancy.
BARJouim, Beriolum, BarjoU, pet. ville de
Provence (Var).
Bar>iîs, B«fvoû« [Polyb.], BoRA [Tit. Liv.J,
ville de Macéaoine, auj. Nitje ou Vitzt,
dans le pacbal. de Saloniki, suiy. Pou-
queville.
Barocca, Baroche, bourg de Fr. (Orne).
Barofluctum^ voy. Barafluctum.
Barolocus, Cannes (au ix« s.), Barlim,
bourg du Berri (Cher).
Barolum, Parulum, Barmu^ Bormio, bourg
de la Lombardie.
Baromacus^ voy. Cjvsaromagus.
Barpana^ Harpon a [Plin.l, Carbanu fP.
Mêla], ile Cerboli, dans la Méditerranée,
près de l'île d'Elbe.
Barra, la Barre ; plusieurs localités por-
tent ce nom en France, entre autres
une anc. abb. d'Augustins.
Barrana Arx, Barraux, bourg de Fr.,
dans le Grésivaudan (Isère).
Barrensis Ducatus, Barum, Barium, le
Barrois, le dttché de Bar, anc. comté,
puis duché, forme auj. partie du dép.
de la Meuse.
Barroducum, voy. Barium ducis.
DICnONN. DE GÊOGB.
Barrojus, Barrow, fl. d'Irlande (Leinster).
Barsa insula [Ilin. Anton.], VUe de Cers
dans la Manche, entre Jersey et Guer-
nesey [Forbiger] .
Barsacum, Barsac, bourg de Guyenne
(Gironde).
Barschiensis CoMrrATUs,comtta^de Baicscher,
en Hongrie.
Bartha, Barissus, Bauisch, riv. de Silésie.
Barthum, Bardum, Bardium, Barth, pet.
ville de Poméranie, sur la Baltique; on
trouve aussi Barda, Bardensis Princi-
PATUS.
En 1582 le duc Boguslaw XIII établit dans cette
viUe une imprimerie parUculière; le plus ancien
livre sorti de ces presses, que nous connaissions, est:
BalthoÈor Russow, Cronicader provintz Lyfflandt
darinne vermeldet werdt,.. mit velen Historien
vermehret dorch den autoren SUlveit. Gedrflcket
to Bart, in tler FOrsUichen Driickerge dorch Andream
Seitnem, 158A, in-h. Livre précieux et recherché.
On croit que les quelques volumes sortis de ces
Sresses ducales n^étaient pas mis en vente, mais
istribués par le duc 4 ses amis.
Les Juvenilia d*Ant. MureL que nous trouvons
imprimés dans cette ville eb 1590 (cat. Maittaire, ii,
p. 175), y fturent réimprimés Tannée suivante 1591.
(Foires de Francfort, 1592, p. 590.) Les deux éditions
portent : ex offlcina princlpis, et sont fort remar-
quablement exécutées.
Bartonia, Barten, pet. ville de Russie
(Brandebourg).
Bartpha, Bartfeld, ville de Hongrie, dans
le comitat de Saros, sur la Tepla.
Une imprimerie fut établie dans cette ville vers
1579 , et plusieurs ouvrages importants y fu-
rent exécutés par David Gutgesel et Jacques KlOs,
à partir de 1590 ; plusieurs spécimens de 164S et de
1650 sont conservés à la Bodléienne. De 1008 à .
1072 la typographie de Bartfeld fut dirigée par
George Sambuch • Civitatis Senator; » mais, de 1072
à 1701, les troubles du royaume de Hongrie ruinè-
rent cet établissement, qui eut encore quelque
importance Jusqu'en 1715, époque à laquelle le ma-
tériel ftat transporté au Collée des Jésuites de Ka-
schau [Nemeth, typo^. Hungriœ],
Baruluh, Barolum, Baruuta, Barletta,
ville d'Italie, fondée par les Normands
au xi« siècle, dans la Terra di Bari.
Barum, voy. Barium.
Baruthum, Byruthum, Bayreuth, Baireuth,
ville et anc. margraviat de Bavière.
M. Temaux date de 1000 Pimprimerie de Baireuth.
Le livre qu*il cite : lAlien, Summa Theologiœ Chrie-
tianœ; Baruthi, 1000, in-4, nous est inconnu; mais
nous le trouvons, heureusement pour M. Temaux,
cité au catal. des Elsevirs (Amst. 1081, p. 261 ) sous
le titre : Caspar lÀlien, Summa Theologiœ, Baruthi,
1600, in-a.
LMndication d*un livre imprimé à Baireuth en 1069
nous est donnée par M. Brune t, et elle est exacte :
Th, Reinesii Epietolœ ad Nesteros patrem et filium,
Baruthi, 1009,) in-4, réimprimé Tannée suivante à
Leipzig.
Nous n^avons malheureusement pas le nom du pre-
mier imprimeur de Baireuth, à moins (jue nous
n'acceptions pour authentique le renseignement
sommaire donné par M. Cotton (SuppL) : « Printing
was carried oh nere, by John Gérard, in 1000. »
•
0
163
BASATENSIS AGER. — BASILEA.
i 4
Nous aurions été heureux de Yoir le titre d*nn
ouvrage cité à Pappui.
BaSATENSIS AGER, VaSATENSIS AGER (BaSA-
BocATEs), ïeBazadois, anc. prov. franc.;
fait auj. partie des dép. de Lot-et-Ga-
ronne et de la Gironde.
Basatum, voy. Vasatum.
BASENtiiNiis, Basiento, il. du roy. de Na-
pleSy trav. la Basilicate,
Basiana, dans la Pannonie inf., anj. Pos-
séga, dans TEsclavonie^ ou, suiv. d'au-
tres géographes, Sabaiz, sur le Sau.
Basuxa [Itin. Anton.] , Basiua [Amm.
Marcel.], Basilea Raubacorum, Colonu
MuNATUNA (de Munatius Plancus^ aue
Ton prétend avoir fondé la ville),
ATHENiE Raurac^, Bazbla, [Gco.Rav.],
BiEsuLA^ Basula, Baille, Baalle [Chron.
Garlov.], auj. Basle, Bàle (en ail. Basel),
> ville 4^ Suisse, sur le Rhin .
Conciles; université fondée en 1459, par iEneas-
Sylvius Piccolomini (P. Pio H**); bibliofnèque d'une
haute importance.
D*innonibrables recherches bibliographiques ont
été consacrées aux origines de la tj^granhle dans
cette Tille célèbre. Voici le résumé des faits désor-
mais acquis au domaine de l*histoire.
En 1455 on voit figurer comme témoin dans le pro-
cès intenté par Faust à Gutenberg k Mayence, et que
celui-ci peroit le 6 novembre, un certain fierthold
Rot, natif de Hanau, appelé aussi quelquefois Bec-
thold ou Dertboud de Hanau, ouvrier de l*atelier de
Gutenberg.
Vers l*an 1460 une sorte de fièvre^dc propagande
s'empare des ouvriers typographes de Mayence;
comme après la mort du Christ, ses apôtres se parta-
gent le monde, ainsi les missionnaires de rimprime-
rie se répandent en Europe et portent les bienfaits
diie la sublime découverte Jusqu'à ses extrémités.
Berthold Rot fut un de ces émigranis, mais lui
n'alla pas si loin ; de Mayence il remonta les bords
du Rhin Jusqu'à Strasbourg oh il résida quelque
temps, ditnm, puis arriva à Bâle, alors ville d'Alle-
magne, oh il se fixa.
De 1A62 à 1474 il dut imprimer un assez grand
nombre de livres, mais, comme son illustre et mo-
deste maître, il les publie sans y mettre son nom et
même sans date; heureusement il fit une seule fois
exception à la i^le, et le volume au bas duquçl il
apposa son nom, sert à faire reconnaître ses carac-
tères. Ce volvune est intitulé : Repertorium vocabu-
Ufi^ Bquisitorum ^sic) Oratorie poesz et historia 0
rum cum ftdeli narracoe.», Editum a doctistimo
If arum ama fl tore Magiatra Conrado ( de Mure)
Tvricentz ccclesie cantore. Et ,fptetu$ an g no dO'
mini M* COGC. Lxx. ni". — Puis on lit ces vers s
Vnde litter venerit presens si forte recuiras
Quid t^ novi référât perlege quod sequitur
Èertoldus nitide hûc impresserat in Basitea,,. etc.
(Absq. anno), in-fol. goth. 147 fr.,sans ch., réel, ni
sign., 30 et 38 11. à la page entière.
Les caractères dont Berthold se servit pour Tim-
pressiou de cç livre se retrouvant dans un assez
grand nombre des premiers produits de la typogra-
phie bâioise, par exemple dans le livre de saint Gré-
Î(oirele Grand, intitulé : Moraiia in Job, on est assez
égitimement fondé à les attribuer tous aux presses
de cet imprimeur. Un exempl. du livre de saint Gré-
goire, ci-âessus cité, porte cette note manuscrite et
ion authentique : ■ Hune solvianno u. cccc Lxvui.
Joieph de Vergerê, presbiter Ecete$iœ S. Hytlarii
Moçvntini, • crob l'on a tiré cette conclusion fort
naturelle que Berthold Rot imprimait en 1407, puis-
que cet énorme in-folio de 421 ff. à 2 col. de 48 lig.
a demandé plus d'un an de travail.
Vers 1473 il commença l'impression d'une Bible
en deux volumes, in-fol., mais probablement la mort
Pempécha de terminer ce grand ouvrage; le premier
volume seul est imprimé avec ses caractères {tom.
prim. Bibliorum Latinorum, in-fol., gine a., {. et
typ. indic., qui flnitur Psalterio et Uneas 50 in
quavis cotumna gerit, excepta prima quœ 48 tin.
est. Initiales singutorum tibrorum et cap. literœ
non impressœ sed manu appictœ sunt. Uchtenber-
gcr, p. 218.)
Bernard Hichel, bourgeois de Dàle, qui probable-
ment avait prêté à Berthold Rot les premiers fonds
nécessaires a l'établissement de son imprimerie (et
nous verrons dans un grand nombre de villes le
même isÀt se reproduire), prit goût lui-même au
métier, et s'établit aussi typographe; ce fut lui qui
termina la Bible que nous venons de décrire, et im-
prima le second volume avec ses propres caractères,
en 1475. Le nom de ce U. Ricbel cesse de figurer sur
les impressions bâloises à partir de 1480.
Les deux premiers volumes imprimés avec date à
BAle sont de l'année précédente ; le premier, daté du
13 décembre, est : Repertorium Juris Joannis Cal-
derini, in-fol.; il est exécuté par un troisième impri-
meur, Michel Wensler ou Wensel, c'est-à-dire avec
les caractères dont ce dernier se servit pour l'im-
pression des Epttres de Gasparin, auxquelles il
mit son nom ;,le second, imprimé par Bernard Richel,
est im in-fol. faititulé t Der Sachsenspieget.
Michel Wensler et B. Ricbel Impriment ensemble
le QuadragesinuUe Roberti de Ucio... pressit ma-
nimu née tersis in Basilea, Bemardus Richel, cum
MiehaeU fVaUel, 1475.
Nous ne pouvons suivre dans tous ses détails la déve-
loppement rapide de l'art typographique à Bàle ; nous
devons seulement noter encore quelques bits et
signaler de grands noms.
On livre publié sous la fausse date de 1444 donne
occasion à âuelqucs rêveurs de revendiouer pour
cette ville l'honneur de la découverte de rimprime-
rie ; il est intitulé : Reformatorium vitœ morumque
et honestati saluberrimum. Basilex. M. occcxuni,
in-8^pourxaiii).
Parmi les grands imprimeurs bàlois , que Zwinger
appelle typographid Heroes, nous devons citer :
Jean de Amerbach, chef d'une famille illustre, qui
porte presque à la perfection l'art de la typographie ;
son premier livre est de 1481, c'est le Prœceplorium
divinœ legis de . J. de Nyder, des frères Prêcheurs,
in-fol. de 221 rr. à 44 1. ; son^ Saint Ambroise de 1492
est resté célèbre.
Ses ti'ois fils succèdent à son imprimerie et sou-
tiennent dignement l'héritage paternel.
L'Un de ses correcteurs fut Jean Froben, de Ham-
melbruck (1400-1527), qui devint à son tour Princeps
typographiœ Basiliensis; il fut le protecteur et l'ami
de trois grands hommes : Erasme, OEcolam|»de et
HoUbein, qui pendant de longues années lui prêtèrent
leur concours. Erasme pleure la mort de Froben
d'une façon touchante : Irunquam antehac expertus
sum, dit-il, qxtantam vim haberet sincera amicitia
ae mutuus animorum nexus. Fratrit Germemi
mortem moderatisaime tuli, Probenii desiderium
ferre non possum»
M. A.-F. Didot a consacré à ces deux grands
hommes, Amerbach et Froben, une des plus intéres-
santes notices de son Hist. de la typographie,
11 nous faut encore nommer Jo. Hervagius, auquel
nous sommes redevables du Polybe de 1529, Jo. Bc-
belius, qui donne VAristote grec de 1531, Andréas
Cratander, Jean Oporin, dont le vrai nom est Jean
Herbst, qui mourut en 1508, et qui publia le VesaU
de 1555, in-fol., un admirable livre ; enfin Thomas
Guarin, l'imprimeur de la Bible de VOurs.
. Au xviie siècle Jean Buxtorf, le père, fait fondre
des caractères hébreux, et pendant plusieura années
publie des ouvrages imprimés en dette langue :
« Nostra typographia hebratca sopita est , dit
P. Burmann, quam tamen resuscitare typographus
ad œstatem cogitât^ ■
165
BASILEENSIS PÀGUS. — BATIA.
i60
Au xviii* siècle on doit à un imprimeur de Bile,
M. Baas les ;premien etads de cartes exécutées par
h typographie.
Nous terminerons cette notice par un emprunt
fait à un curieux voya|{e que publiait en 171S im
ceruin M. de Routière, cooseiHer du roi et apothi-
caire cûrdin. de S. M.
« Maintenant, dit-il, la librairie de B^ est peu de
chose, elle est fort tombée; elle ne roule quasi plus
que sur les Kcmig, dont les ancêtres, depuis 1580
Jusqu^en lOiO, nous ont donné plusieurs ouvrages
considérables : le grand Lexieon Chaldaiewn, Tal-
wuÊMcym^ et BMmtemn, ouTrage de trente années
de M. Jean BnxtorfSe, que Louis Kioenig a imprimé en
10S9, sous les yeux de M. Jean Buxtorfe le fils, est
un immense volume, qui fera toi^Jours honneur à
rimprimerie des Kcenig. Il est vrai qu'ils s^accom-
modent aqjourdliui au goût de leur patrie, oh les
livres ne sont pas fort recherchés, et qu*Us ne don-
nent pas beaucoup de livres nouveaux au public,
contents av<ec raison des fonds qu*iis tiennent de.
leurs pères.»
Basileensis PAGUS, le cou/on de Bàle, réiioi
à la Suisse en 1501.
Basiuca s. ViMCEirrn f Aimoinl, S^Vimeni,
commune de Fr. (Lot-et-Garonne).
BAscmm, Basinga, Poesing, yiUe de la
basse Hongrie.
Basivus, Baitieux, village près Corbie
(Somme).
Bassacum, Bassac, bourg de Fr. (Cha-
rente)^ anc. abb. de Bén.
Bassavilla, BasoiUe, village de Tlle-de-
Franee, anc. marquisat:
Bassea^ la Bouée, pet. ville de la Flandre
Wallonne (Nord).
BASsnnAy Bassinucits ager, le Bassigny,
anc. district de la prov.dc Champagne.
Bassus foss, Basee-Fontaine, village de
Champagne (Aube), âne. abb. dePrém.
Basta (Plin.], ville de TApulié, entre Hy-
dnmhtm et le cap Japyge, auj. Ycate
[Forbiger].
Bastarnorum regio^ voy. Russia rubra.
Basti [Itin. Anton.], Bacca, ville de la
Tarraconaise, anj. Baza, dans le roy.
de Grenade.
M. Cotton donne la date de 161ft pour rintroduc-
tion de rimprimerie dans cette ville; voici le livre
sur lequel il a base-cette assertion : Peregrinot pen»
âomientos de Mytterios (Hirinos en varios verto» y
gUnas diflcyltouu, ptar Alph. de BoniUa, en Bacca,
IMJk in-4 (cat. Dubois, II, p. 624); mais les biblio-
grapbes espagnols citent plusieurs ouvrages du
même auteur imprimés k la même époque k Baeaa,
» ville natale, et particulièrement celui-ci dont
Antonio nomme Timprimeur Pedro Cuesta, ce qui
i permet de considérer
tion du caul. Dubois et du D* Cotton.
nous
comme une erreur Tasser-
Bastia, voy. Mantinum.
Bastida, la Bastide; plusieurs localités
portent ce nom en France.
Bastonacum^ Bastonu> Belsonacum^ Bas-
tognack, pet. ville des Pays-Bas (Luxem-
bourg).
J5ATAVA Castra, voy. Bacodurum.
Batavi [ctv. fratres et amid P. R., Inscr.
ap. Grut.], les Hollandais.
Batavia, BatTawvîat [D. Cass.] , Patavu
[Tab. Peut.], Batavorum ager [Tacit.
Ann.] , HoLLANBiA, la Hollande (Pays-
Bas ou roy. Néerlandais), État de l'Eu-
rope centrale, divisé en onze prov.
^ATAVOBURGIUM^ BaTAVORUM OpPTDUM, Ba-
thenis Arx, Batenburgum, Batenburg,
ville des Pays-Bas, sur la Meuse.
Batayodurum ITac.J, Durostadium, Duers-
tadium [Cell.], Dorostate [Geo. Rav.],
Wyck Duurstede, ville de Hollande,
(prov. d'Utrecht).
Batavorum insula [Caes. B. G., Plin.,Tac.],
1^ Tûv BamovcAv N^«o« [D. Cass.], Batavie^
patrie primitive des Bataves; on pense
que c'est auj. l'ile appelée Bommder
Waard, entre le Wabal et la Meuse^
dans la prov. de Gueldre.
Batenburgum, voy. Batavoburgium.
Batha, Insula Bxtbevsis, île de Batz, sur la
côte N. de la Bretagne (Finistère).
Bathaseca, Bathasac, pet. ville de la basse
Hongrie.
Bathenis Comttatus, le comitat de Ba-
tha (der Bathische district), en Hongrie.
Batuia, Bathonia, vey. Aqu^ Calîd^.
Bathmonasterium, Batmunster, bourg de
la haute Hongrie, sur le Danube; anc.
abb. de S. Ben.
Batuys, Boôu; [Ptol.l, riv. de Sicile, auj.
loti, dans le val ai Mazara.
Batia, Beatia, Biatia, Baeza, ville d'Es^
pagne, sur le Guadalquivir (Anda^
lousie).
Suivant Antonio, Timprimeric remonte en cette
Yille h l'année 1551, et voici le titre du volume qu*il
indique, mais sans donner le nom de Timprimeur :
Traslado de la CapUulacion entre el poderoso liey
de Tunes Muley*Has*an y el illustre Sefior
D. Alonso de la Cueva y Benavides^ Capiton Gène-
rat, Àleaide y Gotfemador de la Goleta de Tunes.
— Baeça, 1551, in-4.
Cet ouvrage fut probablement imprimé par Andres
Fanega ou tout au moins il en fut réditeur. Gallardo
(tom. 11, n«* iim et 2204) nous indique plusieurs
autres livres imprimés en cette même année 1551*
Doctrina cor dis del seraftco dotor Scuit Buenaven*
tura en romance, E impresso en Baexa à costa de
Andres Fanega, mercader de libres, vccino de Gra-
nada, en el mes de Julie, aik> 1551. ~ A la fin: Aca-
bôseicatorce diasdei mes de Agosto de 1551, in-4,
s. réel, ni chiff.
Fuensalida [Franc, (te). Brève sumnut , llamada
sotiego y descanso del Anima. — Impreso en Baeia,
à 8 dus del mes de Enero 1551, in-8.
En 15M Juan Batista de Montoya était imprimeur
dans cette ville.
i67
BATIANA. — * BEDOVINÛM,
' 168
Battana, ville des Helviens, sur le Rhôoe^
dans la Gaule Narbonn.-, auj. J3ai5« Baix
atix Montagnes (Drôme). ,
Batinum [Plin.], riv. d'Italie^ auj. le ScUi-
nello,
Battica (t) Battice, village près de Hervé
(prov. ae Liçge).
M. J. Gothier, libraire & Liège, auquel nous som-
mes redevable de nombreux et consciencieux ren-
seignements, nous communioue la note suivante :
Selon Ferd. Hénaux, une imprimerie fut établie
dans ce village en 1780, et M. L. Capitaine ne date
cet établissement que de 1789 ; voici le titre du seul
livre daté que Ton sache provenir de cette localité :
Ckte 'à leurs Alte$tes Royale» Marie-Christine, Ar-
chiduchesse d* Autriche, et le due Albert-Caslmir de
SaxeTesschen^ Gouverneurs généraux des Pays-
Bas autrichiens^ au sujet de leur passage par te
JUm^oura. — fiattice, F.-J. Vieillewye, 17M, in-12,
de 12 p.
BaTUA [PUn.], BooXooa [Plol.], BULUA^ BUr
doa, ville ae Dalmatie^ sur le Gattaro.
Batula, Besos, fl. de Catalogne : se jette
dans la Méditerraoée^ près de Barce-
lone.
Baucium^ Baltium, les Baux, bourg de
Provence, anc. marquisat (Bouches-du-
Rhône).
Bauconica [Itin. Anton.], Bonconica, ville
de la Gaule Belgique, auj. Bockenheim,
en Hainaut, suiv. Cruse, et Oppenheim,
dans la Hesse Rhénane, suiv. Gluvier.
Baudobrica, voy. Babahdia.
Baudru, Boudry, bourg de Suisse (c. de
Neufchàtel).
Baudrino villa, Boran-sur-Oise, village
près Beaumont (Oise).
Baugeium, Baugé-k'Vieux, bourg et chat.
d'Anjou (Maine-et-Loire).
Baugeriacitm , Bauqesium , Beaugerais ,
*bourg de Touraine (Indre-et-Loire);
abb. de Citeaux.
Baugiacum, Baugy, bourg du Berry (Cher).
Baugium, Bougé, pet. ville d'Anjou, sur le
Couesne (Maine-et-Loire).
Baujovium, voy. Bellojocum.
BAUTiE, voy. BONA.VILLA.
Bauzanum [P. Diac], Bolzanum, Bulsanum,
Bauxare [Cod. Theod. Lex 3], ville de
Rhaetie, auj. Botim, Bolzano, ville du
T^rol.
LUmprimerie existait dans cette petite ville au
ivii* siècle; voici le titre d*un rare volume non cité
par Lowndes, que nous avons vu cbez M. Tross,
libraire de Pans : O* Conor. Lumen orthodoxum,
sparaens duodecim radios Ulustrioris prœ cœteris
luvii et ignis fidei catholicœ, emteantes entheiviri
Joan, Duns Scoti... probat Fr. Bonav. O* Conarus
Kiei'iœ (alias a S. Patritio) Hybemus. — Bulsani.
in typograpliia Archiducali, 1601, pot. in-8, de 2ft et
590 p. plus un f. d'errata.
. >
Bavacitm, voy. Bagacum.
Bavaru, voy. Bajoaria.
Bavo [Plin. m], Bo^e [Amm. Marcel.] ,
île de la mer Adriatique, sur la côte
niyrienne, auj. BahtUL,
Bayonna, voy. Bajona.
Bazinga, voy. Basinium.
Bazochu, Bazoche, bourg et anc. vicomte
du Perche (Orne).
Bealta, Buixacum, Bealt, bourg d'Angt.,
dans le Brecknockshire [B. et M.].
Bearnia [Cluv.], Beneharnia, Beneehar-
NUM, Bieme fau xni« s., Nosire-Dame
Bieme, cri ae guerre des comtes de
Foix), le Béam, prov. franc., réunie à
la couronne en 1594; auj. dép. des
Basses-Pyrénées.
Beatia, voy. Batia.
Bebuna, Bahenhausen, bourg de Bavière.
Bebriacum [Juven.Sat.l, BEDRiACUMPTac.
Betriacum [Sueton.J, BviTpMuwvJ[Ptol.
Vetriacum [Chron.], Canedum [Cluv. ^
ville de la Gaule Transpadane, auji
Canedo, bourg de la prov. de Mantoue,
ou S.-Lorenzo Guazzone [Forbiger].
Beccum, Beccum Herluini, le Bec-UelUmn,
commune de Normandie (Seine -Infér.),
anc. abb. de S. Benoit.
Beccum Akiosi, Bédarrieux, pet. ville de
France (Hérault).
Becia, Biecz, ville de Pologne (palat. de
Cracovie).
Bech-lum [Geo. Rav.], auj. Benecello, lo-
calité entre Parme et Modène [Forbi-
. ger].
Becoisellum, Becoisel, Beœyseau, anc. villa
roy. et château dans la forêt de Crécy
(Oise); in Sylva Crisciacensi in pago
Bfiegio [P. Anselme, l. ra].
Beckena, Bechen, Beckum, ville de West-
phalie au S.-O. de Munster.
Beda [Tab. Peut.], anc. ville des Treviri,
dans la Gaule Belgique, auj. Bidburg,
bourg près de Trêves.
Bedesis, le Bonco, û, d'Italie; se jette
dans TAdriatique, ou la Bevana, suiv.
Reichard.
Bedfordia, voy. Lactodurum.
Bedfordiensis Gomitatds, the Bedfordshire
(Angleterre).
Bedovinum, Bédouin, bourg d'Angleterre
(Wiltshire).
169
BEDRIACUM. — BELLA GUMBA.
170
Bedruccm. vov. Bebhiacum.
BEFORncM^ Belfortia^ Béfort, Belfort, ville"
de la haate Alsace, réunie à la France
en 1648 (Haut-Rhin).
Le rapport Sartines nous apprend que rimiNriine-
rie date à Belfort de Tannée 1756; Jean-François
Comte, natif de Besançon, y fonde un établissement
typof^pbique arec deux presses; on était« aTant
cette époque» obligé de fiiirè imprimer à Bâle ou à
Monibelliard.
Begardum, Bigardu^ Begars, commune de
France, anc. abb. de bénéd. (Gôtes-du-
Nord).
Begu, Bejara^ Pax Juua, nà| ^IcuXix [Ptol.],
CoLONiA Pacensis [PUn.|, ville des Tur-
detani, dans la Lusitanie, auj. Beja, en
Portu^ (Alentejo).
Beichunga Arx^Beichungiuh, BeicMingen,
▼ille de la Saxe-Weimar.
Bee(hemium, Beinheùn, pet. ville d'Alsace
(Bas-Rhin).
Bejara McLENjr, St-dejoT-de-Metena, bourg
d'Espagne (Andalousie).
Belacum, Beîlac, pet. ville de France
(Haute-Vienne).
Belca [Itin. Anton.], prem. station sur la
Loire après Briai'e, axxn m. d'Orléans ;
anc. ville romaine dont on voit les
ruines à Montboux, village du Gàtiuais
(Loiret) ; ou à Bougy, village du même
département, suiv. Forbiger.
Belcastrcm, Belucastrum, Geneocastrum,
Belcastro, ville d'Italie (Calabre ,ul-
tér. II*).
Beldea, vov. Beuca.
Belegra, Bf^iTpa [Ptol.], Beregra [Plin.l,
ville du Picenum, s\x}. Celmo ou Civi-
tella, dans le roy. de Naples (Abruzze
ultér.).
Belemiîm, Bekm, château sur le Tage,
qu'il commande, en avant de Lisbonne.
Beleni Villa, BUximÂlle, bourg de France
(Seine-Inférieure).
Belenizona^ voy. Baltiona.
BELERiDf iNsuLiE, Ics iks Sanguxncoie, sur
la côte de Sardaigne.
Bcleriuv Promontorium, BcXipicv [Ptol.j,
AxTivESTAcuM Prom., thecctp of Comwail,
ihe Land's end, cap Finisterre, à la
pointe de CorDOuailles.
Belesmdm, BEusMiJif, Belléme, Belesme,
pet. ville du Perche (Orne).
Belfastum (?), dans le pays des anciens
Autni, kùnmi [Ptol.], auj. Belfast,
ville d'Irlande, dans le comté d'Antrim.
Nous ne pouvions faire remonter Timprimerie h
Belfast gu'à 1714 (Lowndes, part. V, p. 1421), mais
le âuppL du D' Cotton nous reporte à Tannée 1690.
James Blow, imprimeur de Glascow, vint se fixer
k cette époque en cette ville avec Patricl^ Neill , son
beau-frère. L'archevêque de Dublin, King, cite des
éditions du ■ ScottUh Catechism, with tne soiemn
Leaque and Covenant. • aux dates de 1004 et 1700,
ZuMl assure avoir été imprimées à Belfast en 1704.
e même James Blow donna une édition de la Bible,
qui fut la première publiée en Irlande ; il fout clou-
ter, avec le respect dO à la mémoire du vénérible
prélat, que cette Bible est'parfaitement inconnue de
tous les bibliogniplies.
Belfortium, Bel forte, pet. ville d'Italie
(prov. de Parme).
BeLGENTUCUM, voy. BALGEimACUM.
Belgica, voy. G allia.
Belgica [Itin. Anton.], ville des Ubiens,
dans la Gaule Belgique, auj. Balckhau-
sen, pet. ville de la Prusse rhénane,
suiv. Cluvier.
Belginiim [Tab. Peut.], ville des Treviri,
dans la Germanie infér., auj. Baldenau,
près Goblenz, ou Belch, au N.-O. de
Kirchberg, suiv. Forbiger.
Belgiolum, voy. Baluolum.
Belgium, pays de la Gaule placé au centre
de la Belgique II®, occupé par les Bel-
lovaci, les Atnbiam, les Atrebaies, etc.
Belgium, Belgica [Cluv.], Germania infe-
RioR [id.], partie de la Gaule Belgique
comprenant :
i . Belgium Austriacum, formé de la Flan-
dre, le Hainaut, le comté de Namur, le
Gueldre, le Luxembourg, Anvers et Ma-
Unes.
2. Belgium Confœderatum, formé de la
Hollande, la Zélande, le Gueldre infér.,
Groningue, Utrecht, la Frise ocdd.
3. Belgium Galucum, V Artois et partie de
la Flandre, du Hainaut, du Luxembourg
Belge et du comté de Namur.
Belgradum, voy. Alba GrjEca.
Beua, B(Xita [Ptol.], ville des Edetani,
dans la Tarraconaise, auj. Belchite, pet.
ville d'Aragon.
Beuca, Belucum, Belucium, Beldea, Bel-
ley, Bellay, ville de Fr. (Ain), anc. cap.
du Bugey.
Mous ne connaissons pas de livre imprimé dans
cette ville avant le xix* siècle ; le célèbre Camus, écri-
vain disert mais quelque peu trop fécond, fut évêqne
de cette ville au xvii* siècle : ses innombrables éiu-
cubrations sont pour la plupart éditées et imprimées
à Paris.
Belisia, Bilsen, \ille des Pays-Bas (prov.
de Limbourg).
Beutionum, voy. Baltiona.
Beu.a Cumba, Belle-Combe, bourg et anc.
abb. de France (Haute-Loire).
171
BELIA REPARIA. — BEl.LOVACUM.
172
Bella Reparia^ Beaurepaire, bourg du
Dauphiné (Isère).
" Bëlla villa ad Sagonam^ BellevUle-sur'
Saône, bourg de France (Rhône).
Bella villa in pago Paiusl\co^ Bdleoille ;
dépend anj . de Paris.
Bellefordu, Beaufort ; un grand nombre
de localités en France portent ce nom,
entre autres Beaufort-m-Vallée, pet.
ville et anc. château d'Anjou (Maine-
et-Loire).
Bellegardia, Belugardum, Bellegarde, pet.
ville de France (Côte-d'Or) ; anc. duché-
pairie.
Belucadrum, Bellocarum, Belloquarda,
Ugernum [Tab. Peut.], oôi^tpvov [Strab.L
Castrum Arelatense [Greg. Tur.], ville
de la Gaule Narbonaise^auj. Beaucaire,
sur le Rhône, vis-à-vis Tarascon (Gard).
Bellicastrum, voy. Belcastrum.
Belucetum^ le Beaus9et, pet. ville de Fr.
(Var).
Belugardum, voy. Bellegardu.
Belluocensis AGERy Belu Joq Gampus, le
BeatgoUm, anc. prov. de France, divi-
sée auj. entre les dép. du Rhône et de
la Loire.
Belujocum, Bbllojocum, Baujovium, Be-
URu [au xin<> s.). Beaujeu, anc. cap. du
Beaujolais, ville de Fr. (Rhône).
VoKU, d*après M. S. de la Rocbe la Carelle, la note
des deux premiers livres, peut-être même des deux
seuls livres iiiipriinés k beai^eu : te Blason des
Donnes où se voyent Us maUieitrs et ruines venant
des danses dont Jamais homme ne revint plus sage
ni femme plus pudique, par Guillaume ParaOin,
k Beav-Iev, pour Justinian et Philippes Garils, 1556,
pet. in-9, réimprimé en 1560 audit lieu par les
mêmes typographes, pet. in-8 de 111-87 pp. Cet
ouvrage est dédié par Paradin i sa nièce Prudence,
femme de Pun des Garils. Le second volume Imprimé
k Beaujeu est du même Paradin : De la Concorde pu-
blique, à Beav-Icv, pour Justinian et Philippe Garils,
1565, in-8, de 68 pp. et 2 ff.
Quelques exemplaires des Annales de Bourgogne,
que Paradin fit imprimer à Lyon chez Gryphe en
1556, in-fol., portent Beaujeu, au lieu de Lyon;
la bibliothèque de Rennes possède un de ces rares
exemplaires (cat. n^ 10824).
Cet ëublissement typonaphiaue de BeaiiJeu, qu'on
peut appeler Pimprimerie particulière de Guil. Pa-
radin. doyen de BeanO^u, cessa d'exister à sa mort,
arrivée vers 1568 ; son frère le chanoine Jean Para-
din, qui fit imprimer divers ouvrages à Lyon, n'en
usa Jamais. Les frères Garils, après la mort de leur
onde, retournèrent k Lyon avec le matériel de la
typographie.
Bellilocus, BewéUey, sur la Sevem, pet.
ville du comté de Worcester (Angle-
terre).
Bellinsula, voy. Calonesus.
Bellintum [Itin. Hierosol.] , station entre
S. Gabriel et Avignon, aui. Lauzac ou
Barbantam [Papon, Hist de Provence],
Belupratum, Bellopratum, Beaupré; plu-
sieurs localités, dont deux abbayes, en
France, portent ou ont porté ce nom.
Bellitas prope Vicenas ad Matronau,
BeatUé-sur-Mame, près Vincennes, anc.
villa roy. (Seine) ; on trouve domus Pul-
CHIUTUDINIS et DOMUS DeCORIS.
Bellocassinus ager, voy. Bajocensis ager.
Bellofontanum, voy. Fons Bliaudi.
Bellogradum, voy. Alba Gr^eca.
Bellojocum, voy. Bellijo<:um.
Bellomartscus, Beaumaris, chef-lieu de
rile d'Anglesey, dans la mer d'Irlande.
Bellomontium, Bellus mons, Beaumont;
plusieurs localités en France portent
ce nom.
Bellomontium ad Isaram, Beaumont-^ur-
Oise, bourg de Fr. (Seine-et-Oise).
Bellomontium in Algla, Beaitmont-en-Au^e,
anc. vicomte et prieuré de béned.
(Eure).
Bellomontilh in Argona, Beaumont en
Argone, ville de Fr. (Ardennes).
Bellomontium Rogerii, Bdmons (au xui* s.),
Beaumont-îe-Boger, bourg ae France
(Eure).
Brllomontium vicecomitis, Beaumont^ le-
Vicomte ou Beaumont-sur-Sarthe, ville de
Fr. (Sarlhe) [Babel., liv. ii, chap. xxij.
Bellopratum, Beaupréau, pet. ville de T An-
jou, anc. marquisat (Maine-et-Loire).
Bellovacensis ager, le Biauvoisin, Beau^
voisin, dép., le Beauvoisis, anc. prov.
de Fr. (dép. de l'Oise).
Bellovacum, Bratuspantium [CaBS. Bell.
Gall.], CiESAROMAGus [Tab. Theod.], Kai-
aopojxa-yoç [Ptol.J, Bellovacorum aVITAS
INotit. Imper. I, Belvacum (xu* s.),
Biauvais, [anc. chron.], anc. chef-lieu
des Bellovaci, dans la Gaule Belgique,
auj. Beauvais, ville de Fr. (Oise).
La date la plus ancienne à laquelle nous puissions
faire remdnterPimprimerie dans cette ville est 1602,
et nous trouvons cette indication dans le Père Leiong
et dans le tom. ▼!« du catal. La Valilère-Nyon : His-
toire des sattUes Princesses Maure et Brigide,
martyrisées à Baiagny et transportées à yogent-
tes* Vierges en Beauvaisis. Beauvais, Courtois, 1002,
in-i2. Si le renseignement est exact. Courtois serait
donc le premier imprimeur de Beauvais, et ce ne
serait que quelques années après que nous verrions
G. Valet établir ses presses; celui-ci imprime des
livres plus important^, parmi lesauels nous citerons
les Poésies latines de Micliel Vérin en 1017 ; Pannée
suivante : Ànthodosispro feliei Belvacensis Episcopi
adventu, autltore Jacooo de NuUy, 1018, in-4,
les Coutumes de Sentis, Amiens, Ctermont et Mon'
dktier, la même année ; enfin : Discours du siège
de Be€tuvais par Charles, due de Bourgogne, en
i«72.— Beauvais, 1022, in-8.
i73
BELLOVIUM. — BENËHARNUM.
i74
Sa TeoTC loi succède vers 16S0.
Au xviii* siède nous trouvons établie dans cette
Tille la famille De^ardlus, qui imprime à la fois
pour Pèréque et pour la manici|iBlité; en 17M
Pierre-Nicolas De^ardins succède à son père, et le
rapport fiit è M. de Sartines le signale en iw cotmne
le seul imprimeur exerçant à Beauvais.
BELLOTim, Bélku, bourg de Normandie
(Calvados).
Bellux Castellum» Bekastel, bourg de Fr.
(Aveyron).
Bellum fagetum, Beaufay, bourg du Maine
(Sarthe).
Bejjlum forte, Beauforten FoZ/ée^pet. ville
et anc. château de TAnjou (Maine-et-
Loire).
Bellum PratÛm, Beaupré; plusieurs loca-
lités et anc. abbayes portent ce nom en
France.
Beua'm vadum, voy. Flàviobrica.
Beixuxum [Cluv., P. Diac.|, Belunum
IPiin. m], BtXoOvov et BtXX&ûwv fPtol.J,
Berunum [Cellar.]; ville des Veneti^
dans la Gaule Transpadane, auj. Bel-
iuno, Bdlune, sur la Piave^ dans l'Etat
de Venise.
LMmpriroerie fut exercée dans cette ville en 1629
par Franciscus Viecerus; le catal. du TrirUty Collège
de Dublin fournit cette indication à M. Cotton. En
16^0 nous trouvons dans Haym : Gio. Battisia
Barpo. Detcritione di Cividal 01 Belluno e iuo ter-
ritorio. Belluno, t(UO, in-4. Giovanni Niccolo Doglioni,
que la Bibliotheea Aprotlana appelle Hfobile BetiU'
nese, e chiaro Lume de* nostri incognitU a publié
i la fin du XVI* siècle un grand nombre d'ouvrages
dont le Origine di Cividal di Belluno, imprimé à
Venise, en 15S8, in<4.
Bellus locus, Beaulieu; un grand nombre
de localités en France portent ce nom ;
Bellus locus ad Duranium, Beau/ieu,
pet. ville de Fr. (Corrèze). == Bellus
Locrs ad Ingerim, Beaulieusur-Indre,
bourg de Fr. (Indre-et-Loire). = Bel-
lus Locus AD LiGERiM, Beoulteursur-
Loire, bourg du Loiret, etc.
Bellus Mons, voy. Bellomontium.
Bellus portus, Beauport, près St-Brieuc,
bourg et anc. abb. de Prém. (Côtes-du-
Nord).
Bellus Riparius, Beaw^èpaire, bourg de
Bourgogne (Saône-et-Loire).
Beixcs visus^ Beauvoir, bourg de France
(Seine-Inferieure) ; anc. abb. de cha-
noinesses régulières. Plusieurs autres
localités en France portent ce nom.
Belna [Cluv.], Beijîum, Btaune (auxui® s.),
Beoim^, ville de Fr. (Côte-d'Or).
Le premier livre imprimé dans cette ville remon-
terait à 1059, au dire de M. Ant. Voisin, qui nous
communique (|uelques notes relatives & la Bour-
iragne ; ce livre, que nous trouvons également cité
par le P. le Long, estintit. z tes Beglemens et Cou$-
tûmes de la Chambre des pauvres de la ville de
Beaune; à Beaune, chea François Simonnot, impri-
meur du roy et de la ville, 1<»9, pet. in-12.
Les archives de la ville de Beaune renferment une
péUtion adressée à la municipalité por ce FrançoISv
blmonnot, quelques mois seulement avant Timpres-
sion de ces Beiglemens des Pauvres fil expose que
la ville de Beaune n'ayant Jamais possédé d*éiabliûe-
ment typographique, il y a ursence, pour les besoins
de la ville, dV établir une Imprimerie dont il de-
mande le brevet.
Un autre livre sorti des mêmes presses s. d., nais
très-probablement îQiprimé cette même année 1650,
c^est : fondation et reigles de l*hâpital de la vilU
de Beaune, fondé par Nicolas Bollin, in-ft (cat.
Secousse, no 52M).
La famille Simonnot a fourni une longue suite
d'imprimeurs & la ville de Beaune, ainsi qu'à cel!e
d'Autun.
Les arrêts de 17S9 et de 1759 retirent à cette ville
le droit de foire imprimer ; nous n'y trouvons plus,
en 170ft, que trois libraires qui font venir de Paris
et de Lyon les livres nécessaires k leur commerce..
Belna ^ Belna Rolandi, Vellaunodunum
fCaes. B. G.J, Beaune-la-Rolande pu
Beaune en Gatinais , bourg de France
(Loiret), suiv.d'Anville et Tabb. Belley;
ce serait, suiv. Reichard, Chàteaur
Landon.
Belœh., château de Belgique (Haînaut).
U» maréchal Prince de Ligne avait fondé, vers 1780,
dans celte magnifique résidence une imprimerie,
dont le premier produit est bien connu : Coup d'csil
sur Belœil, k Belœil, de l'imprimerie du prince
Charles, de 1781 , in-8, de 150 p. ; réimprimé en
1786, in-8, de 204. M. Aug. Voisin, biblioth. de
rOniversité de Gand, a consacré une notice curieuse
aux imprimeries particulières de Belgique, et il
compte six ouvrages, formant neuf volumes, impri-
més de maiti de prince h Belœil.
Belogradum, Bielgorod, ville de Russie,
dans le gouvernement de Kursk.
Belsia^ la Beauce, anc. district de l'Orléa-
nais, fait auj. partie du dcp. d'Eure-et-
Loir.
Belsinum, voy. Balsio.
Belza, Belzium, Belz, cb.-lieu du palatinat
du même nom, dans la Gallitie.
Benacus lacus [Plin. nj, -h Biivouo; xîptvyj
[Strab.], logo di Garda, en Italie.
Benearnia, voy. Bearnia.
Beneuarnum [Itin. Anton.], ville des Con-
venae, dans la Novempopulanie, auj.
Ortez suiv. d'Anville, Pau suiv. Andem,
.ou Navarreins suiv. Reicbard; mais la
plupart des géographes, Marca, Valois,
etc., voient dans cette localité la ville
de Lescar ou Lescars, dans le dép. des
Basses-Pyrénées. On trouve aussi sur
quelques livres Lescuria et Lascuria.
Nous croyons qu'à la requête de l'évéque de Lescar,
l'imprimeur de Pau, Jehan de Vingles, envoya dans
cette \ille une partie de son matériel typographique,
en l'année même où il imprimait 4 Pau les Fors et
Costunuu de Bearn ; en effet nous trouvons k cette
date de 1552 les Constitutiones DiOKesis Lascurien'
ilo
BENESCHOVIUM. — BERGA.
176
sis, per Jacobum de Fuxo ectttœ.,, sans lieu, typis
Joannis de Vingles, in-4. Cette expression tyjrts
J, de Vingles ne se retrouve sur aucun des livres
exécutés par cet imprimeur à Pau, et nous croyons
pouvoir affirmer aue ce livre liturgique, édité par
Jean de Foix, Téveque de Lescar, fut exécuté sous
ses yeux.
Les Fors et Costumas de Bearn furent réimpri-
més à Lescar en 1602 , par Louis Rabier. Quelcfues
années après nous trouvons de nouveaux impri-
meurs : loan de Saride et G. de la Place.
La ville de Lescar ne possédait plus d'imprimerie
en 17S9.
BENESCHOVIUM, Btmschau, ville de Bohême.
L*imprimerie date en cette ville de 1749 (D' Cot-
ton*s Suppl»),
Beneventum, BENAVENTuii^fienoventé^ bourg
de Portugal (Estramadure).
Antonio (t. Il, p. 26A) et le Summario da Biblio-
theca Lusitana nous donnent le titre d*un livre im-
primé dans cette ville au commencement du xvii*
siècle : Sanetissimt D, N. Papœ PauU V. stafuto
nuper emUso in confessionario fœminas solUdtan'
tes in confessione motœ solutœ quœstiones atiquot
auctore Aoderico à Cunha. — Benaventi in Hispa-
nia, apud Blatheum Donatum, 1611, in-ft.
U. Rodrigo da Cunha, né k Lisbonne, fut d'abord
inquisiteur, puis évéque de Portalegre et de Porto,
devint archevêque de Braga et de Lisbonne, et mou-
rut en 164S ; son livre de Confessariis soUicitanti"
bus fut réimprimé avec de notables additions 4
Valladolid en 1620 et en 16S2.
Beneventum [Liv. ix, Hor., Plin.L anc.
MaLEVENTUM [Liv. IX], Btvtcutvroc [Ptol.],
BivicucvTov [Slrab.l, CoLONiA Beneven-
tana, Bonivent [Chron.] , anc. ville du
Samnium^ auj. Bene^^enio, ch.-l. de la
délég. du même nom^ enclave de la
Princip. ultér.
Le Dr Cotton donne Tannée 1646 comme date de
rintroducUon de la typographie k Bénévent, et
il emprunte cette date au cataL Pinelli (vente de
Londres, n* 17&5) : 'Beltrano, Descritione del
reano di Napoli, Benevento, 1646, in-4. Mais Haym,
qui cite plusieurs ouvrages d*Ottavio Beltrano,' et
entre autres celui-ci avec un titre plus ample : Breoe
Descrizione del regno di Ntxpoli divisa in dodici
provincie, Napoli, per lo stesso Beltrano, 1640, in-4,
et une seconde édition du même ouvrage également
imprimée à Napies en 167S, ne dit pas un mot de
l'édition de Bénévent, que nous considérons comme
apocryphe. Cette expression per lo stesso Beltrano
nous indique en même temps que Beltrano
était lui-même^ un imprimeur napolitain; en ef-
fet Haym nous donne la liste de plusieurs ouvrages
sortis de ses presses à partir de l'année 1602. Nous
pensons qu'il faut reporter k l'année 1703 seulement
u date du premier établissement typographique de
cette ville : Catalogo universale di tutti glt obblighi
di Messe perpétue nellaeittà^e diocesi di Benevento
di Vineenzo Maria Cardinale Ors<ni. -~ Benevento,
1703, in-4. (Haym, p. 66.)
Benfica^ Bemfica, abb. de dominicains, en
Portugal.
En 162S, Emmanuel deSousa Goutinh'o, en religion
Fr. Luiz de Sousa, fit venir de Lisbonne l'imprimeur
Gérard de Vinha, ou tout au moins un matériel pro-
venant de son établissement typographique, et fit
imprimer sous ses yeux au couvent de Bemfica la
1'* partie de VHistoria de S, Domingos particolar
do heino et Conquisias de Portugal, in fol. La se-
conde partie ne fut imprimée à Lisbonne que trente
ans après la mort de Luix de Sousa, en 1662; et la
troisième au même lieu, en 1078.
Benium, Bény, le Bény, village et château
près Bayeux (Calvados).
Bennavenna, Bannaventum [Itin. Ant.J,
IsANNAVATu, villc dcs Goritanî, dans la
Bretagne romaine, auj. Daventry, ville
d'Angleterre (Northamptonshire).
M. Cotton [SuppL] donne l'année 1755commedate
de l'introduction de la typographie k Daventry.
Bennopolis, voy. Ascaungium.
Benofeldia, Benfeld, pet. ville d'Alsace
(Bas-Rhin).
BENTHEiauM, BENTUDfu, Beutheim, ville
de Hanovre: anc. ch.-l. du comté du
même nom.
Berancurtum^ Brécourt, village de Nor-
mandie (Eure).
Berauna^ Beraunium^ Beraun, ville de
Bohême.
Bercetum [P. Diac.]^ Berzetto, S^rceio,
bourg d'Italie près de Parme.
Bercheioum, Berghehium^ Berckheim, pet.
ville d'Alsace (HautrRhin).
Bercizoma, Bercomum, Berga ad Zomam^
Bergen op Zoom, ville de Hollande (Bra-
bant sept.).
L'imprimerie date en cette ville des premières an-
nées du XTII6 s. ; voici le titre du livre le plus ancien
que nous connaissions, nous le trouvons porté au
catal. de Tournes, p. 2S4 : Personœ [Joh, Bapt.) in
Galenum, quod animi mores corporis tempora se-
quuntur. Bercomi, 1602, in-4.
Le Bibliophile belge nous donne comme nom du
Jremiei imprimeur J. Canin, et cite un ouvrage de
. BadeHus, deOppugnatione Bergopzomii, imprimé
par lui en 1603, ouvrage dont on ne connaît plus que
deux exemplaires. En 1605 le P. le Long (1, p. 380),
le catal. Dubois (III, p. 321), le catal. de Tournes
L148), nous donnent un nouveau livre imprimé
s cette ville : Jean Tassin, l'Etat de l'Eglise avec
le discours des temps, depuis les apôtres Jusqu'à
présent, Berg op Zoom, 1605, in-4.
Berckessella r?) BERGASEU.A, Bcrckessel,
pet. ville d'Allemagne, près Mayence.
Le catal. Glgongne, si parfaitement rédigé par
M. Potier, notre excellent hbraire, nous fournit l'in-
dication suivante : Admirable discours d'un bri-
gand, nommé Ghristeman, exécuté à mort en la
ville de Berckesset, près de Mayence, le 14 juin
1590| lequel a confessé entre autres crimes avoir
tué en sa vie 964. personnes. Berckessel, imprimé
par Jehan Ghebon ou Gheben, anno 1590, In-4, de
2 fC. lig. s. b.
Bercqricm^ Bressuira, Bressuire, ville de
Fr. (Deux-Sèvres).
BERBcmA, Béregh Ozasz, ville de Hongrie.
Berbnna, Berens, bourg du Languedoc,
près Alby (Tarn).
Beretra, voy. Belegra.
Berga, Berg, village de Suisse (St-Gall).
Un habitant de ce village, nommé Hietemberger,
nous apprend M. Temaux» y imprima, dans la se-
177
BERGA. — BE31LENGA.
178
coude moilié du xnn* liède» plusieare ouTnges
ornés de figures sar bois qa*U griTait lai-mênie.
Berga, BERGiBy Bergen, ville de Norvège.
Cette Tille tat fondée en 1070 par OUif Kyrre et ftit
la résidence des rois de Nonrége Jiisqu*en 1397. Nous
ne cootiaiasoos -pas de date d'impression plus an-
cienne que celle que nous fournit M. Ternauxt
Parentatitm over Maria BtUabeth Tuxen ; Bergen,
1722, in-fol.
Bergà ad Zoxam^ voy. Bercizoiia.
Bergj£ .div£ Gertbudis. Gertrudëberga^
Gertruydenberg, ville ae Hollande (Bra-
bant septent.).
Imprimerie en 1802.
Berg'je; Sti ViNoa, Berg St-Vinox, anc.
abb. et vicomte, auj. bourg de France
(Nord). .
Bergamensis ager, ]& province de Bergame,
U BergamascOy en Italie.
Bergeraccm^ Brageracum, Bergerac iBra"
gerac au xvî« s.), ville de France (Dor-
dogne).
Le lirre le plus ancien que nous trouvions à
Bergerac, 'est une pièce de poésie, d*André Ducros :
tKacowr» ntr les mUired de et temps, en vers, à
Bergerac, 1M9, in4i; il se trouve quelques exem-
plaires de ce rare volume dont la souscription porte :
Angoulesme, et d'autres : La Rochelte, par Bar-
tkëemy Berton [Bibl. exctica, Francfort, 1610,
p. 148).
Le catal.dela Bibliothèque impériale (tom. I, p. S08)
nous donne une pièce imprimée en 1585 : Déclara-
tion et protestaiton du roy de Nauarre, de mon-
sieur le prince de Condi, et de monsieur te duc de
Montmorenei, sur la paix faiete avec ceux de la
maison de Lorraine. — Imprimé à Bergerac, 1585,
in-8.
Nous connaissons encore (cat. Secousse, P. le Long,
etc.) un assez grand nombre de volumes imprimés
dans cette ville au ui* siècle, mais nous ne citerons
que les Statuts et les Coustumes de la ville de Bra-
gerac, en latin et en français, par E. Trelier,
Bragerac, 15d3, in-4; réimprimés cinq ans après
dans la même ville plir Gabr. de Gourtaiiève, égale-
ment in-4.
Au ivii* siècle nous ne citerons que Gilbert Ver-
noy (1609-1834^, quifitsoucbedMmprimeurs.
La typographie n'existait plus dans cette ville en
1704 (itapp. SarUnes).
Berguemium, voy. Berchemium.
BERGU>rUM FLAVIUM, Bsoyi^ov *Xao6ïov [Ptol.],
ville des Astures, aans l'Espagne Tar-
raconaise^ auj. VUlafranca, dans le
roy. de Léon.
Berginium, Bergium Castrum [Liv. 34],
Berga, pet. ville d'Espagne (Catalogne).
Bergomum [Plin. m, Justin, xx], Be'pYOjxov
Ptol.], Pergamus [P. Diac], Pergamum
Geo^:. Rav.], Bergamum, Vergamum
Justin.], ville des Orobii dans la Gaule
Transpadane, auj. Bergamo, ville d'Ita-
lie, dans le Milanais.
Les anciens bibliographes citent tous comme date
de l^ntroduction de IMmprimerie à Bergamo Tannée
1477 ; mais il est reconnu, depuis longtemps, que le
livre qui a donné lieu à cette asserUon est imprimé
k Vicence; en voici le titre exact: GuUelmi Patelli
Squitis Vicentini Laudatio in funere iUustris Bar-
tholomei Colei exereitus Venetorum Unperaioris,
— A la fin : Oratio fUnebris.,,. habita BergomL.,
alqz impressa yicentiœ : quâ diligentissime, . . .
Bergomt in foro ante œdem divœ virginis m. cccc.
Lxxvii. Finis. On ne Comprend pas que Mercier et
Tiraboschi aient pu tirer d*une souscription aussi
claire l*induction que ce livre soit sorti des presses
bergamasques ; il est de plus à remarquer que les
caractères qui ont servi k son impression sont iden*
tiquement semblables à ceux quHimployait à cette
époque Pimprimeur de Vicenza, Blesser Pre. Zuan-
luoardo loogo , Piovano dl sancto Paulo de Vicenia,
et avec lesquels, cette même année 1477, il imprimait
le livre de Giacomo Gamfora de Animœ immorta-
tUate.
Un autre volume imprimé en 1498 : Tractatus
Chirurgie Guidonis, Bruni Theodortei Rolandi et
Lanfranehi, BergonU, 1496, in-fol. , sans nom
d'imprimeur, cité par l'anzer sous la lieiusse date de
1497, fut imprime k Venise cura et arte Boneti
LocateUi Bergomensis.
Dans la savante dissertation, publiée en 1780 par
le comte Giovambattista Galizioii sur IMmprimerie
bergamasque, nous trouvons la preuve qu'en 15t7
la typographie n'existait pas encore dans cette ville :
t Appare bensi da una scrittura che si conserva
neUd copiosa libreria di quesli Padri Eremitani
di sanV AgostinOjChe la città nostra nelPanno 1517
fosse sprovveduta di stampatori. Blab bien avant
cette année un grand nombre d'artisans avalent
quitté Bergame et avaient exercé l'imprimerie avec
un certain éclat dans les villes voisines; ainsi à Ve-
nise Pietro et Giovanni son frère, qui se fait appeler
Pietro Bergamasco, imprime vers 1480; dix ans
après nous trouvons Vincenzo Benaglio, puis Simone
da Lovere, etc.
n nous fout de toute nécessité arriver à la seconde
moitiC du xvi* siècle pour trouver une typographie
locale établie à Bergame, et .nous sommes forcé de
n'accueillir que sous toutes réserves le renseigne-
ment fourni par le cat. Pinelli : Bellaflno, origiae
delta città di Berçamn, tradotto da Ucinio, Ber-
gamo, 1558, in-8. Non -seulement nous ne connais-
sons ni le livre ni son auteur, mais nous ne le
trouvons signalé dans aucun catalogue ni livre de
bibliographie; de plus nous connaissons plusieurs
volumes relatifs à l'histoire de Bergame, imprimés è
cette même époque dans les villes avoisinantes. Bref,
ce n'est qu'à l'année 1587 que nous pouvons reporter
avec certitude l'établissement de la typographie dans
cette ville, avec le nom de Comin Ventura comme
premier imprimeur. Ilaym, les catal. des Volpi, Pi-
nelli, Floncel, etc., nous fournissent un grand
nombre de livres imprimés A celte date ; nous n*en
citerons que deux : une tragédie de Torquato Tasso,
il Torrismondo, in-4, et Rime ai ceiebri Poeii
raccolte da Giambatista Ucinio, in-8.
Bergua, Bergties, bourg de Fr. (Pas-de-
Calais).
Bergul^e [Geo. Rav.J , Bip-^cûXin [Ptol.] ,
Bep^ouXiov [Cedren., p. 266], Afxa^toû-
woXt; [Hierocl.], ville de Thrace, auj.
Dsjatcu-Borgas, en Roumélie.
Bergusium [Tab. Peut.], Bergusia [Itin.
Anton.], Birgusia fGeogr. Rav.], Èour-
gain, ville de Fr. (Isère).
Berigonium, Bargeny pet. ville d'Ecosse
(comté d'Ayr).
Berinzona, voy. Baltiona.
Beriolum, voy. Barjolium.
Berlenga, Berlanga [chroii.carlov.],JBar-
no
BERUNUM, — BERONA IN ERGOVIA.
180
Imga, pet. ville de la Vieillc-Castille,
sur le Ducro, conquise par Gharle-
magne.
Berlinum, voy. Berounum.
Berna [Cluv.], Berna Het^vetiorum, Arcto
pous, Bern, Berne, . sur TAar, ville et
ch.-l. d*un canton suisse.
Berne ftit fondée en 1101 par le doc Benbold de
Zœhringeu; déclarée en 1218 viUe impériale et reçue
dans la Confédération en 1852.
^vec la réforme vient s'établir à Berne un impri-
meur du nom de llathias Bienenvater ou Apiarlus,
qui fut Tun des agents de la propagalide protestante,
et l'introducteur de la typographie dans cette ville.
Falkenstein (p. 273) dit qu'il y imprima dès Tannée
1525 une Danse des morts {todleniant) de Nicolas
Manuel, mais sans donner Tindication du lieu d'im-
pression ; ce lieu est désigné, nuiis sans le nom du
t)'pographc, sur un édit de réformation daté du
7 février 1528; enfin ce n'est qu'en 1530, toujours au
dire de Falkenstein, qu'on trouve à la fois et le lieu
de l'impression et le nom de Mathias Apiarius sur les
rares volumes sortis de ses presses.
Ce Mathias Apiarius se lixa-t-it à Berne, et n'éta-
blit-il qu'une succursale & Strasbourg,- pourfrevenir
définitivement à Berne 7 Voilà ce qu'il ne nous est pas
Kssible de préciser; nuis nous le voyons à Stras-
urg en 1533, et nous voyons son nom figurer sur
les livres Jusqu'en 1537; puis nous le retrouvons à
Berne en 153V : Joan, Boccatii Oe Certàldo insigne
opta de Claris mutieribus. Berne Helvetiorum,
excudebat Mathias Apiarius, 153g, in-fol., fig. s. b.
Volume rare, édité par un maître d'école bernois,
nommé Télorus.
Bernacum^ BernayvM;, Betnay, ville de Fr.
(Eure) ; anc. abb. de bénéd.
Bernrurgum^ voy .àrctopous ad Saiam.
Bernensis pagus^ canton de Berne (Suisse).
Berniacum, Bemy; plusieurs localités por-
tent ce nom en France.
Bfaœa, Btpoia (Thucyd;!, Btppoux [Polyb.],
depuis Irenopolis, ville de Macédoine,
au S.-O. de Pella, auj. Veria ou Beria,
dans la Roumélie (pacbal. de Salo*
niki).
Berounum, Berlinum [Cluv.], JBer/tn, cap.
de la Prusse, sur la Sprée.
Cette ville fut fondée en 1103 par le margrave
Albert de Brandenburg ; elle portait le nom de (Mftn
an der Spree; en 1657 elle fut appelée Friedriehs-
werder du nom de l'électeur Frédéric-Guillaume;
Friedrichsstadt en 1688, de Frédéric 1er ; enfin Ber^
lin. Le D* Cotton {Suppl.) dit que l'imprimerie date
à Berlin de 1539, et que le premier livre Imprimé fut
un ouvrage de Geoi^ Wicelius; nous trouvons un
grand nombre d'ouvrages de ce théologien catho-
lique imprimés de 1564 à 1577 ; et plusieurs même
le furent à Paris en 1565, mais nous ne croyons pas
pouvoir faire remonter à une date aussi ancienne
l'impression de ses traités dogmatiques ou polémiques.
Ce n'est que l'année suivante, 1540, que nous trou-
vons trace & peu près certaine d'une typographie
fonctionnant à Berim : Kirehen Ordnung im Chur^
furstenthum der Marcken lu Brandanburg, voie
mon sich beide mit der Leer wid Ceremonien /uil'
ten toi, Berlin, Johan Weis, 15ft0, trois parties en
un volume, pet. in-4, ai ce musique notée. Le Privi-
lège, daté de a COln an der Spree Dinstag naeh
JubUate, 1540, > donne à a Ûans Weiâ* unser
Buchdrveker • le droit d'imprimer et de vendre des
livres dans la ville de Berlin. Ce rare volume fut
vendu chex M. Libri, en 1850, 5gulnées; la note, ré-
digée par ce célèbre ami des livres, à la «suite des
titres que nous venons de rapporter, est fort cu-
rieuse.
I*endant le xvi« siècle nous trouvons plusieurs
noms de libraires et un assez grand nombre de vo-
lumes imprimés à Bertin dans Vogt, dans le catal.
Heinsius, des EUevirs,etc.
Pour l'imprimerie établie à Beriin dans un cou-
vent de Franciscains, dont les produits portent tan-
tôt : ■ in Graven Klosler, > tantôt « fit monasterio
Lettcophœo^» voy. Priedldnder, Beitràgetur Bucli-
dmekerge-SchicMe Berlins, 1834, in-8. •
Berolstadia Lusati.€, Beriisiadt, sur la
Pliesnitz, pet. ville de la prov. de Lau-
sitz (Lusace).
Berolstadium^ Bernstadium, Btntëtadi, sur
la Weida, ville de Silésie.
Berona in Ergoyu, Monasterium Bero-
nense, Ecclesia Beronensis^ VAhhaye de
Berone ou Beromunster ; ce monastère
illustre a donné naissance au bourg
lucernois du même nom^ Munster in
Aérgau, près du lac de Sempach.
En 1460, ce monastère avait pour prévôt du cha-
pitre Joost de Sillinen, administrateur de révéché
de Grenoble, et plus tard évéque de Lyon, l'agent
stipendié du roi Louis XI de France ; et parmi les
chanoines de ce chapitre figurait Bile de l^ufTen,
qui signe Helyas Helye, ou Helyas de LoufTen. Cest
le personnage qui figure comme fondateur de l'im-
Erimerie de Beromunster, comme l'introducteur de
I typographie en Suisse, dans* une série d'ouvrages
datés de 1470 à 1474.
Ce digne chanoine, déjà septuagénaire & cette épo-
que, ne fut, suivant toutes les probabilités, que le
propulseur moral de l'atelier typographique établi
sous ses auspices par quelques-uns des réfugiés de
Mayence.
On cite parmi ces ouvriers typographes qui trou-
vèrent asue et protection ft l'ombre des murs de
rabbaye, un certain Pierre Kranu, qui figure comme
témoin de Fust dans le procès de 1455, et qui fut
peut-être le père de Martin Krantz ; on cite encore
Oorfling de Winterthur, et M. Ambnoise-Firmin
DIdot y ajoute Ulrich Gering, fnais sans rien appor-
ter à l'appui d'une assertion aussi importante, de
laquelle on devrait conclure que certainement l'ate-
lier de Berone a fourni à Paris ses premiers t}^»-
graphes, et que l'imprimerie a existé à Berone
avant 1470, puisqu'eb cette même année Gering et
ses deux associés publient plusieurs volumes à
Paris.
Quoi qu'il en soit, chef de la typographie ou seu-
lement correcteur et éditeur, le chanome Hélie de
Lauffen publie en 1470 le fameux Mamolrectus de
Jean Marchcsini, destiné par l'auteur aux clercs en-
core notices dans la langue latine {Veluti Mammam
aaci^efufam et infantibus manibus tractandam,
(nsfor piœ nutricis exMbuerat) : Mammotrectus
seu exposUU) voctibulorum quœ in Bibliis occur-
runt ; on lit à la fin : Explicit Mamotrectus siue
pri y micerius arte inprimendi seu ca || ractari-
zanai {sic) per me Helijam lle\\ lije alias de
lUouffen canonicum \\ Bcclesie ville Beronensis in
pa 11 go Brgowie sitt^ absqj catami || excwacione
Vigilia sancti Mar || tini Episcopi sub Anno ab in ||
carnacione Domini MUlesimo \\ Quadringentesimo
Septuage \\ simo. Deo laus et gloria per in [| /ini'm
secula secttlorum. Amè.
In-fol. de 299 AT. et non pas 297 AT. comme l'ont
dit MM. Van Praet et Bninet, à 2 col. de 32 lignes.
La Sema Santander, M. de MaroUes et d'autres
bibliographes n'ont voulu voir dans ce livre qu'une
réimpression textuelle ou même un second tirage
181
BEROSTONUM. — BEUXUM.
482
4e rédition dv même livre donnée par Scbeffer à
Blayeoce, le même joiir de la même année, et ils
basent cette opinion sur ce que le Mamoireelus
de Berooe a des signatures, ce qui est incompatible
a>ec sa date ; mais M. Auguste Bernard prouve que
rédition de Bérone est incontestablement différente;
que cette coinddenee de date est accidentelle ; que
ce que Ton a pris ^our des signatures n'est qu'une
Iccine de Talphabet placée en bas de chaque colonne
en guise de signe de renvoi ou de point de repère,
qui se combine avec un chiffre arabe placé en haut
de la colonne suivante.
Cest dans ce Hvre que Ton trouve employés typo-
gfaphiqnement pour la première fois les chiffres
arabes.
Martin-George Christgau a consacré im mémoire
fort intéressant à ce mamotrûetuê ; CpmmaUatio
hiator. Utteraria de Mammoirecto , statum rei
tiîterariœ drea inventa typaarapMœ tempora
iUustrante, ~ Fratteof. dd Viaéram, 17è0, ln-4.
Un livre que M. Van l>raet (catal. in-foL p. iOè)
estimait antérieur au Mamolrectus, f est un Psal'
terhtm de 68 ff. in-fol., à 31 lignes à la page entière,
imprimé avec le ,méme caractère, que le précédent,
mais sans aucune 'indication de lieu d'impression, ni
de libraire, ni de date; on en co'nserve un exem-
plaire à la BibUoth. Impér. de l>aris.
Le total des impressions attribuées au chanoine
Helyas de Lauffen monte i huit; il mourut en lft75.
Nous vemms combien il y a de fortes présomp-
tions pour croire que l'atelier de fierone fournit &
Louis XI les premiers typographes de ftuis : en effet
du prévôt du chapitre oe Berone, Joost de Sininen,
agent et créature du roi de France, à Jean Heynlein
de Siein, ou de /a Pierre^ originaire de la petite
ville scbaffbousoise de Stein am Roein, et à Guillaume
Fkhet, né sur les bords du lac Léman, l'un préteur
et Pautre recteur de la Sorboone à Paris, il existe un
rapport direct, im trait d'union si évident, qu'il ne
faut pas un grand eflbrt d'imagination pour se re-
présenter ces deux savants s'adressant par ordre du
roi à leur compatriote le prévôt de Vabbaye de
Berone, qui leur envoie aussitôt trois de ses meil-
leurs ouvriers imprimeurs, et de I& l'établissement
de râtelier typographique de la Sorbonne.
BEROSTOînjii, Bemstein, ville de Prusse,
dans la marche de Brandenburg.
Beroyicum, voy. Barovicum.
Berra, Berre, bourg et anc. baronnie de
Provence' (Bouches-du-Rhône) .
Bkrsinum, Lombaru, Lombatia, Lombez,
bourg de Fr. (Gers).
Bersula [Tab. Peut.], riv. d'Italie, auj.,
suiv. Reichard, la Bardinezza,
Bersuria, voy. Bercorium.
Bertini abbatia, St'Bertin ou Sithiu, abb.
de rArtois, dans le dioé. de St-Omer.
Charlemagne accorde aux religieux de cette abb.
un diplôme par lequel il les autorisait à se procurer,
par la chasse, tes peaux nécessaires à la reliure des
manuscrits du monastère.
Bertranopous, voy. Lugdunum convenarum.
Berumjm, vov. Bellunum.
BESARRA,VOy. BlTERRfi.
Besoa, Vescu, Vescianum, Vesciano, bourg
napolitain, dans la Terra di Lavoro.
Beseda, B€<ni^a (Ptol.], Basi, ville des Cas-
tellani, dans la Tarraconaise , auj.
San- Juan de las Badesas (Catalogne).
Beselounuh, voy. Bisaldunum.
BESiDiiE [T. Liv.], Bestoianum, Besignanum,
Besinianijm, ville des Brutii, dans la
Grande Grèce, auj. Bisignano, dans la
Calabre citérieure. •
Besippo, voy. Basippo.
Besontium, voy. Vesontio.
Bessapara [Itin. Anton.], Bocnropa [Pro-
cop.]^ ville de Thrace, aui. Tatar-Bor
zam^ik, dans la Roumélie [Forbiger].
Bestisiacom, BisnsiAcuM Palatium [Edict.
Phil. Aug. a'> 1200], Betisi, Bethûg, anc.
villa royale, auj. bourg de Picardie,
près Compiègne (Oise).
Bbtboricc, voy. Mbudm.
BSTERRiE, voy. BlTERRC.
Beutania, Bythonia, Beuthen, ville de la
Silcsie prussienne, sur l'Oder.
Le 5tipp/. du docteur Gotton nous dit que la Bod-
léienne possède deux ouvrages de Gaspar Domavius
imprimés « Bethaniœ ad Oderam» en 1017. Noiu
ne connaissons pas ces volumes ; les deux livres de
ce savant sont imprimés, le premier ! •.Menenfus
Agrippa, » \ Hanovre, en 1615, typie WechelianU^
in-ft, et le second : « ÀmpMtheatrum sapientiœ t<h
eratieœ jocO'Seria, in-fol., » dans la même ville
en 1019.
M. Teniaux nous donné le titre d'un vol. du même
auteur imprimé dans cette ville en 1010 : Everg^
tes ehrisiianuM^ Hoc est de vita et morte G, a
Schonaich baronis Bethaniœ. Bethanis, 1019, in-4.
Betharram ou Beth-Aram.
Nous citons ce lieu dont nous ignorons le radical
latin et même la situation aciueUe, mais que nous
soupçonnons n'avoir été qu'une église dépendant de
r^rchevéché de Toulouse et ainsi appelée de la Bai-
ôspav de l'Ecriture, parce que nous trouvons an
XVII* s. un livre dont ui souscription porte ce nom :
■ Traité des merveilles opérées en la chapelle N.-
D. du Calvaire de Beth-Aram, par P, de Marca,
— Beth-Aram, R. Lavoir, 1646, in-12 et seconde édi-
tion : audit lieu, 164S, in-8.
Betulehemuh, voy. Belemum.
Bethunia, Béthune, ville de Fr. (Pas-de-
Calais).
L'imprimerie n'existe en cette ville qu'à partir
de la période révolutionnaire.
Betonu, Extremadura Legionensis [Bisch.
et Môll.], ÏEstramadure, prov. d'Es-
pagne.
BeTUÊA, voy. BiECULA.
Betulus, Batulo, Beses, Besos, fleuve de
Catalogne; tombe dans la Méditerra-
née, entre Barcelone et Tarragone
(Bisch. et Môll.).
Beucinum, voy. Buxonium.
Beugesia, Bugia, le Bugey, pet. province
de Fr.. avec Belley pour chef-lieu, auj.
dép. ae TAin.
Beuxum, Bœuf, bourg du Forez (Loire). '
483
BEVELANDIA. — BIDINUM.
184
Bevelaxtoia austraus [Cluv.], Zutd-Beve-
land^ Lcaid van der Goes, île de Hol-
lande, dans la prov. Zeeland.
Bevelandia septentrion aus^ NordrBeve-
land, île de la* même province.
Beverlacum, Beverley, ville d'Angleterre
(Yorkshire).
Un Hollandais nommé Hugh Goes {al. Van der
Goés) y séjourna vers l'année 1510; une ballade im-
primée par lui à cette époque est le seul produit de
cette presse qui soit parvenu Jusqu*à nous. .
Bevernense Castellum, Beveni, château
de Silésie.
Résidence du duc Ferdinand de Brunswick-BeTem,
ob il iit imprimer son oiivrage' intitulé : Des umn-
derlichen wunderliehe Bègelmiste. Auf . dem fOrst*
lichen Residenx-schloss Bkvbrn gedruckt von
Johann HechtmQUer; part, ire, 1078, in-ft; part. 11*,
1080, in-4. On ne coimalt pas d*autre livre im-
primé dans ce château [Temaux].
Beverovicum, Beverwyck, pet. ville de
Hollande, entre Alkmaër et Harlem.
(Jn imprimeur hollandais, du nom de Franz Pels,
y fonda en 10S8 un établissement typographique.
Beyssacum, Beyssac, bourg du Limousin
(Haute-Vienne).
Bezelinga, Basselingen, ville de Suisse.
Bezua de Bosco, BézvrlOrForét, bourg de
Normandie (Seine-Inférieure).
Biala, la Biala, riv. de Gailicie^ affl. de
la Vistule.
BiALiKAMiA, Bialykamen, ville de la Galli-
cic, au N.-O. de Lemberg, sur le Bug.
BiALOQUERCA, Biolocerlfiew, ville de Russie,
dans le gouv. de Kiew.
BiATiA, voy. Batia.
BtRacum, BtëflUMv [Ptol.], Viechtach, bourg
de Bavière.
BiBE [Tab. Peut.], localité de la Gaule
Belgique, auj. Bazoches, bourg entre
Fismes etSoissons [Forbiger].
Biberacum, Bragodunum, Biberach, ville du
Wurtemberg, sur la Riss, au S.-O.
d'Ulm.
BiBERAHA, Bibra, pet. ville de la Saxe
prussienne, près Naumburg.
Le SuppL du docteur Cotton nous apprend que
la souscription de certains livres imprimés dans
cette ville porte : Bialynice^ et que dès i*année 1050
un établissement typographique fonctionnait dans
ses murs ; nous n*avons pas malheureusement de
titre de livre à citer ^ l*appui de cette assertion, et
nous ignorons sur quelles données s*appuie le bibli-
ographe d*Oxford pour émettre cette <^inion, que
Bibra et Bialynice ne font qu'un.
BiBiENA, BiBiuM, dans la Germanie super.,
à ro. du Rhin. auj. Iffizheim [Bisch.
et Môll.], IfPgheim [Forbiger], bourg
du Nassau.
BiBISCUM, voy. ViVIACUM.
BiBOLA [Gcogr. Rav.], sur la Macra, à TO.
de la Yia Clodia, auj. Bibola, bourg
près Carrare (Italie).
BiBONiuM [Tacit.]", Bôbîingen, ville du
Wurtemberg, aans le cercle du Neckar.
Bibra, Birra, la Berre, pét. riv. du I-an-
guedoc, qui coule dans la vallée Cor-
bière, valHs Corbaria; se jette dans
rétaùg de Bages (Aude), et sur les
bords de laquelle se livra une bataille
en 737 [Frédég.].
BiBRACTUM ; le nouvel historien de César
place cette localité importante sur le
mont Beiwray, mons Bwractus, près Au-
tun. (Voy. AUGUSTODUNUM.)
BiBRAX [Cœs. B. G. ii, 6], Oppidum Rhe-
MORLM.
Le père Lempereur place cette loca-
lité à trois lieues àeNeufchàtel; Tavocat
Jacq. Robbe croit que c'est Lcum ; une
lettre publiée au journal de Verdun en
1750 dit que c'est Bruyères, village à
une lieue de Laon ; Samson et Du Cange
opinent pour Fismes (voy. Ad Fines) ;
enfin Lebeuf, d'Anville et Forbiger
penchent pour Biévres, village aux en-
virons de Laon (Aisne).
BiBRoci, peuple de la Britannia Major, oc-
cupait le territoire qui correspond en
partie aux comtés cle Surrey, de Sus-
sex et de Berk.
BicESTRiA, VicESTRiA, Bicestre, Bicétre, près
Paris.
Ce nom vient de Jean, évèque de
Winchester, possesseur du château au
xvf* siècle.
BiciNA, BiTT.€, BiDiscuM, Bitche, ville de
Fr. au pifed des Vosges (Moselle).
BicocA, la Bicoque, bourg du Milanais.
BicoRNis, FuRCA, FuRCELLA, Gobelberg (en
ital. Fvrca), bourg de Suisse (cant. de
Vaud).
BiCURDIUM, Bixcup^icv OU Bixoup^iov [Ptol.],
Bickenriede, bourg près Mûlnausen, en
Saxe, suiv. Reichard et Forbiger.
Le SuppL du D*" Cotton nous apprend qu*on im-
prima dans ceue ville, qu'il appelle Bieurgicorum
metntpolUy un ouvrage de H. Carpzovius daté de
1022. Nous connaissons cet auteur, dont le catal. des
ElwTirs de ^6^k cite Jusqu'à 27 ouvrages, mais im-
primés pour la plupart à Leipzig, et tous de 1650 à
1671 : nous doutons de l'exactitude du renseignement.
BiDGosTiA, Bromberga [Cluv.l , Bromberg,
Bydgosz, ville de Prusse, dans la prov.
de Posen..
BiDiNUM, Bydena, Biuivaxiov [Procop.], Vi-
MDîAQUM [Luen.J, WiDDiNUM [Lucn.],
Widdin, ville de Hongrie, sur le Da-
185
BIDIS. — BiNGUIUM.
186
Dube (?) mais plutôt suiv. Reichard
Kosiolacz,
BiDis [Cic. Ferr,], Bi^oç [Steph.], S. Gio-
vanni di Bidim, ville de Sicile^ dans le
¥al di Noto.
BiMSCCIf, YOy. BlONA.
BiDOLiiJMy BEDOLrroM [Mabill.], vieus mbH-
eus, aui. Beiiou, TiUage et chat, de Pi-
cardie (Somme).
BiDossA^ ViDASsos^ la Bidassoa, riv. qui
sert de lifipe de démarcation entre la
France et l'Espagne à l'O.
BiDRUNTUMy BiTUNTUM^ BUonto, villc d'Ita-
lie, dans la Terra di Bari.
BlMXIÀSSES^ TOy. VmUCASSES.
BiELA, Ebelunum^ Bid, bourg d'Espagne,
dans le roy. d'Aragon.
BiELCA, BiOsk, BUlsko,y\\\e de Russie,
dans la prov. de Bialystock, du roy. de
Pologne.
BiELCENsis Palatinatcs, XàPodlachie, prov.
de la Pologne russe.
BiELLA, BiPENNis, BiENNA. Biella, ville
dltalie, sur le Gervo (Piémont).
Noos ne connaissons pas de livre imprimé dans
cette Tille avant 177S : Mémoire eronoioçiehe e eo»
rografkke deUmeiità di BieUa, da G, T. MulUaera.
Bielia, 177S.
BiENNA, Bid, Bienne, ville de la Confédé-
ration suisse (canton de Berne), sur le
lac du même nom, Biennensis lacus.
L*împrimcrie existe dans cette Tille depuis Tan
1M7, dit le SuppL du D» Cotton, et M. Temaux
prétend qu'un typographe du nom de Daniel Beck
j exerçait rimprimerie dès 1011 ; nous ne pouvons
la faire remonter avec certitude qu*à 171S : Panigy-
riqme de taint Florent, Bienne, 171S, in-12. [P. Le
Long,l,ôt5.]
BiExnNuii, BiofUina, bourg de Toscane,
au S.-O. de Lucca.
Bœkneburgum, voy. Aretopous.
BiGARGiOM pALATiuM, BiGAUCHE [Gesta Da-
gob.]. Gorges, village entre St-Denis
et Gonesse; suiv. Lebeuf fiv, i). 398],
ou Garthes, près St-Cloud, village du
dép. de Seine-et-Oise.
BlGASTRÛM, VOV. OrIOLA.
BiGACGU, Fegau, ville de Saxe [Graêsse].
BiGERRA, BÎYifOA [Ptol.], ville des Basti-
tani, dans l'Espagne Tarrac, auj. VU-
lena, dans le roy. de Murcie.
BlGERRENSIS COMITATUS, BlGDRIA, BiGORRA,
Baigorry, la Bigorrey le Bigorre, anc.
prov. et comté, de France ;* comprenait
le dép. des Hautes-Pyrénées.
BiGERRi [Paul. Not.] , Begerri [Plin.], Bi-
GERioNES [Cœs.], peuple de la Gaule
Aquitaine (Novempopulanie).
BiGERRONUM AQUJS, VOy. kQVJE,
BiGORRA, Begorra^ BigoTTe, anc. villa mé-
rovingienne ; n'existe plus aujourd'hui.
BraAciuM, Bihacs ou Wihitz, ville de Bos-
nie, dans une île de l'Unna [Bisch. et
Môll.].
BraARiuM, BraARiENsis comTATus, Bihar,
ville et comitat de Hongrie.
BiLBius [PlinJ , BixêiXt; [Strab.], Salo
[MartialJ, fleuve de la Tarraconaise,
auj. le Xalon, dans le roy. d'Aragon.
BiLBius, voy. Augusta Bilbius.
BiLBiLis NOYA, CoMoyud, ville d'Aragon,
sur le Xalon.
BiLEFELDiA, BiuvELDA, BteUfeld, ville de
Westphalie, entre Osnabrûck ètMinden.
Nous pouvons faire remonter & 1075 l'imprimerie
dans cette ville t le Cattd, librorum novlstime Im-
preesonan publié tous les six mois, à Amsterdam,
de 1078 à 108^ (part. 1, p. 12), nous fournit cette In-
dication : C, Mentzelii lâpiê BatumieneU in obecuro
lucenê eoUatus cum Photphoro htrmetieo C. A,
Baiduini, Bilefeldic, 1075, in-12, avec pi. et front,
gr. Ce livre a été vendu eu 1801, à Londres, dans
un catal. de M. Libri (n* IIM). -^ Le cataL des Bl-
xeyirs de 1081 (p. 470) nous indique aussi : yotk'
mar {Henningiti PUum Ariadne» logieum. Bile-
feld, 1075, in-8.
BU.ESTINUM, BeUstetn, ville de la Prusse *
rhénane, sur la Moselle.
BiLUOMUM, BlLLBMUM, BlUOMAGUS, Billom,
pet. ville d'Auvergne (Puy-de-Dôme).
BiLiNA, Bilin, ville de la Bohème, sur la
Bila.
BiuTio [Greg. Tut.], voy Baltiona.
BUJVELDA, VOV. BiLEFELDIA.
BiLLEMUM, voy. BiLHOMUM.
BiLLENA, Bille, fl. du Lauenburg.
BiLLiAcuM, Billy ; plusieurs localités de ce
nom enr France, dont une pet. ville de
l'Allier.
BiLuzoNA, voy. Baltiona.
BmoNiuM, Birichester, bourg d'Angleterre
[Bisch. et xMôll.].
BiNARiTsiA, Binaros, pet. ville d'Espagne,
dans le roy. do Valence.
BiNcrauM, Binch, Bincke, ville de Belgique
daus la prov. du Hainaut.
LMmprimerie remonte en cette petite ville h 1545 :
La vie z legîde de madame smncte Luthgarde,
iadis tresêaincte moniale au monastère de Euuiere
ou pay» de Brabant, Imprime en Binch pour
Monsieur Labbe Deulne, Un M. v. cxlv. par
M« Guillaume Cordier, in-4 goth. de 40 ff. à SI lign.
La marque gravée en b. qui est figurée sur le titre et
187
BINDRIUM. — BISUNTILM.
488
ri reproduit le Matmel (t. coU 1201), est entourée
ce nom : D. Joamne» de Lanoy atbai AUuû,
que Poo croit être le nom de rautenr de cet opq»-
cnle.
M. Bnmet ajoote : livre trèê-rare, le aeul amnu
quiaUHè tmpr, à cette époque et pemi-itre pendaa
fort Um^tempe après, à Bime/u», et au tom. 11, ool.
873, nous trooToos cette note empruntée au catal.
La Vallière et de Soieinne' s iHaloçue nauvean à
trois perâomuiçes c'est à sçatair Ltmbassadewr de
Lemperewr dcame Pakx et BeUome la déesse de la
guerre... En Binch, imprimes par Goittaume Cor-
dier, Lan M.D.XLTni, pet. in-4, de 8 IL en ital. et
en vers de i9 syllabes.
Blndrii:m, voy. Buscum ducis.
BiNGHTM [Tac. Hist.L ville des Vangiooes^
dans ta Gaule Belgique, auj. Bingeny
ville de Hesse-Dannstadi , à TO. de
May en ce.
BiouNDUM^ DiOLiNDUM [Tab. Peut.]^ Belvez,
bourg du Périgora, au S.-O. de Péri-
gucni (Dordogne).
BiPENNIS; voy. BlELLA.
Bipoynof, Bipoxtcm (Cell.j, Geminus pons,
Zweybrûcken (en fr. Deux-Ponts), ville de
Bavière, sur TErlbach.
Nous connaissons on grand nombre de llTres Im-
primés dam cette ville en 1500, et c*est là la date la
plus ancienne que nous puissions assigner & la typo-
graphie de Deux-Ponts. Nous citerons, d*après
VElenetius ou cataL des lirres imprimés de l'an 1593
à 16M dans l'étendue du saint Empire : Johan
Schwebelii erster Theil aller deutscher BHeher
und uhrifften welche er im hochlôbltehen fUrs-
leHihumb-Zweibruek von anno christi 1522, Msf
auff 1540, geschrieben. ZweibrQck, bey Ludwig
KOnig, 1596, lu-8. (Cité également par le CataL des
foires de Francfort, de 1625.)
Citons encore, d\mrès ce dernier CataL (p. 420) :
fkriâtliche Geffetttn geoentoertiger atlgemeiner
Koth, sonderlich wider den feindt der ckristenheU
tout geschwinae sierbens sewehe der sehâdtiehen
Pesiilentt, — ZweibrQck, 1596, in-ft.
Nous trouToos ce premier imprimeur, Ludwig
Kônig, établi à la même époque , ou à quelques années
de distance, à Strasbourg, à Constance et i BAle ;
encore un de ces imprimeurs nomades comme on
en rencontre si souvent à cette époque ; et son fils
Peter KOnig fut imprimeur à Munich au commence-
ment du siècle suivant.
II nous faut aussi signaler, au xvni« siècle, la célè-
bre imprimerie qui produisit cette admirable collec-
tion de classiques latins, si connue sous le nom de
Collection de Deux-Ponts,
BiRcoFELDA, Birkmfeld, ville du Palatinat,
dans le S.-O. de Trêves.
BnuciANA [Tab. Peut.], Wemitz, riv. de
Bavière, affl. du Danube.
BmiciASA [Tab. Peut.], ville de Vindélicie,
auj. Burkheim, bourg de Bavière.
BiRMixouAMiiM (?) Birmingham, ville d*An-
gleten-c (Warwicksliire).
Le Supp^. du Dr Gotton nous apprend que la ty-
pographie fut introduite dans celte grande ville en
ni6. Le premier livre cité est A sermon by t^^» J»
SouthatL Le second fut x A loyal oration bg J.
Parkinsoti, Head-Master of the Free school, i*n-
primé par Maithcw Dnwin en 1717, in-4. En 17ftl
un Journal : Aris' Birmingham Gaxette, txxX pu-
blié dans cette yille, et le premier numéro est daté
du Mnovembre.'Bieotôt après fut établie la célèbre
typographie de John Basker>îlle, dont la belle col-
lection de classiques laUns est si justement recher-
chée ; U débuta par le VirgUe de 1757, in-à, et son
dernier volume imprimé parait être le SaUuste de
177ft, in-8. Cet imprimeur employa pour la première
fob le papier vélin en 1756; en France ce furent les
Johannoc qui s*en servirent les premiers en 1780. Tout
le monde sait que Beaumarchais se rendit acquéreur
des caractères de Baskerville, et les fit transporter
i Kehl, où de 17M à 1789 il publia en 70 voL in-8
rédition complète des ouvres de Voltaire.
BiRTHALBi.NTMy Béret halom, bourg de Tran-
sylvanie.
BisALDU?nnf^ BisHJïuxA, Beseldunum, ville
des Ausetani^ dans la Tarraconaise^
auj. Besalti, ville et anc. comté de Ca-
talogne.
BisAMMs^ le Bisaqno, fl. d'Italie, des Apen-
nins au golfe de Gènes.
BiSANTHE [Plin.] , BmvOn [Hérod.] , Rhœ-
DESTUM^ Tsu^ltfTOV [Ptol.], 'PflU^SffTo; [Pro-
cop.], REsisTOSyRiEGisTus[Uin. Anton.] ,
ville de la Thrace^auj. Bodosto, Bodos-
tschig, TejW'Laghi, ville de la Rou-
mélie.
BiscAJA [Cluv. Cell.], Cantabru [Plin.,
Cic], partie de la Tarraconaise, auj. la
Biscaye, prov. d'Espagne.
BiscARGis [Plin.], Buncofvtç [Ptol.], ville
des Hercaones, dans la Tarraconaise,
auj. Flix, en Catalogne, suiv. Bisch. et
MolL, ou Berrus suiv. Forbiger.
BiscoANUM, voy. Besidle.
BisoNTiuM, voy. Vesoktio.
BissoNTM, Bessan, bourg du Languedoc
(Aude).
BlSTONIS LACUS, BiSTONUM STAGNLII [PllU.],
lac de Thrace, dans le pays des BisUmes,
auj. Logos Buru, près Kumulscbina, en
Roumclie.
BisTiuciA^Cluv.],BisTRicicM, Bistritz [Besz^
tercze), Noesen, ville de Transylvanie,
sur la riv. du même nom.
Christian Lehman, typographe de Kronstadt, en
Transylvanie, transporu son éublissement à Bis*
trica, ven 1778 ; et le premier livre qu*il y imprime
eft intit. : Bericht iKurzgcf aster) von der Belaae-
rumg der Stadt Bisztricz,^ Bistrits druckts Chr.
Lehman, 1770, in-8, de 8 ff.
BisTRoviTsiuM (?), localité dont nous igno-
rons la position. M. Cotton croit qu'il
faut traduire ce nom par Bistritz. (Voy*
BlSTRlCU.)
La Bibliotheca Lusitana nous donne le titre d*un
ouvrage imprimé dans cette localité en 159S : Isaae
AbarbaneU sacrifîcium Paschalis (en hébr.), Bis^ro-
vitsii, 1503, tn-fol.; Wolfius mentionne également
celte imprimerie hébraïque. Cçt Isaac Abarbanel ou
Abarbinel était né à Lisbonne. Antonio rappelle
ceUberrimus inter suœ gentis ttomines Rabbinus.
BisuNTiuM^/Voy. Vesontio.
1S9'
BiSURGiS. — BLASËNDOKFIUM.
190
BisuRGis^ voy. VisURGlS.
BrrECTUM, Bitetto, pet. ville de la province
napolitaincy Tcna di Bari.
BiTERRf, BjsniiRjE Septimannorum [Mela^
Win.], BctTipat [Ptol.l, BaiTOjjpa [Steph.],
SiîTopp&y Beterrje: fjtin. Anton.], Bu-
tera, BUTERR^ [CfuvJ, BeDIERS [gT.
chr.], ville des Volcae Tectosages, dans
la Gaule Narbonaise, auj. Béziers, ville
de Fr. (Hérault).
^oas lie pooToos faire remonter rintroduction de
la lypo^npiiie dins cette Tille qu'à rannée 1012; à
cette époque le cliap. de Bésiers fait venir de Tofi-
looae riniprimeiir Pech et loi bit impriinlîr t Coti'
dtium provinciale Narbonenae, htMtum «umo
lOM. Biterris, Joan. Pecb, 1612, in-8.
Dès l'année 1615 nous trouvons un nouvel impri-
meur, C. Moret, dont nous connaissons les Ptoûan»
te» nouvelteM apportées sur tout ce qui u poise en.
la guerre du Piedmont, avec ta harangue du ca-
pitaine Picotin, Béxiers, C Moret, 1<H5, in-S., si
toutefois ce n*est point un nom de lieu supposé. En
1617 nous retrouvons le nom de Jean Pech au bas
de Pouvrage bien connu de Jacques Gassan sur l'on-
tioaitt^ et l'exeeUenee du languedoc.
Nous citerons parmi les imprimeurs subséquents
Jean Martel, qui imprime en 1628 VAntiqmtè du
triomphe de Biziers, Am. Estradier et Oaverie.
Les Barbut de Toulouse viennent s'y établir au
railiendu xvu» riécle et y font souche d'imprimeurs ;
c'est un membre de cette famille que le rapport bit
i M. de Sartines signale comme seul imprimeur
exerçant à Béxiers en 1764 ; U avait été pourvu le
18 janvier 1740.
BrruERViuM, voy. VrrERBiuM.
BiTORicA, voy. AvARiaiM.
Bnrf, voy. Bicina.
Bnrj; viLL.\, BkhwiUer, pet, ville d'Alsace
(Haut-Rbin).
Bituxtum, voy. Bidruntum.
BiTURGiA, Borgo-diSan'Sepolcro, pet. ville
de Toscane.
BmiRicf, BrroRicuM, Biturix, voy. Ava-
RICUM.
BrruRicENsis ducatus, Bitorlnus pagus, le
Berry ou Berri, grande province de
France; comprend auj. le dcp. du Cher
et de l'Indre.
BiTiRiGEs [Caes. vn, Liv. v], peuple de la
Gaule Aquitaine, qui se divisait en :
BrrURIGES Cubi, Biroupi^i; oî Koûêci [Ptol.],
et BrruRiGEs ViBisci ou Ubisci, Birwpm;
'oîo<jxsi [Strab.], ou ci oùîêicncoi [Ptol.J ;
les premiers, dans rAquitaine T®. oc-
cupaient le pays du Berri, chei-licu
AvARicuM, Bourges: les seconds, dans
l'Aquitaine U^, au S. des Santones, oc-
cupaient le B(rrdelais.
BuuRni, Bedarides, ville de Fr. (Vau-
cluse).
Bizucm, Bizy, bourg et chat, de Nor-
mandie (Eure)^ anc. prieuré de béné«
dictins.
BizYA, Viza ou Vyzia, ville de Roumçlie,
dans le pachal. d'Andrinople. .
Blabia [Notit.lmp.l, Blavltum, Por(-Iouis
(pend, la République Port-Libre), petit
port de Bretagne (Morbihan), suiv.
d'Anville. La Sauvagère voit dans Bla-
bia Blaye, en Saintonge (Gironde) ; voy.
Blavia.
BiJkBTRA) Blabyrja, Blauburnium, Burrho-
NiUM, Blaubeuefn, Blaubeuren, ou Boit-
toiîl, ville du roy. de Wurtemberg.
On connaît un livre imprimé dans cette ville au
XV* siècle, très-probablement par une imprimerie
ambulante, qui se transporta ailleurs après cet essai;
eh voici le titre exact : AlOertus de Hyb, Oà ein
ma sen zu nemen ein eiich. wih oder nit, A la fin :
M. cccc. Lxxv. Ck>nradus Mancx zu Blauburren, gr.
in-8, IW H.
Le célèbre imprimeur Adam de Rotlwill, Tun des
missionnaires de la typographie en kalie, était de
Blaubcuem.
Blabius, le Blavet, riv. de Bretagne.
Blancoberga, Blankmherg, port de la
.Flandre occid., entre Ostende et Sluys.
Blancoburgum, Albimontium, Blankenburg,
ville du grand-duché de Brunswick, au
pied du Hartz.
Blancoxis fanom, BlanJsmhayn, pet. ville
de Saxe-Weimar.
Blanda, BXav^flt [PtoL], BUmos, port de la
Catalogne [Forbiger]»
Blanda [Liv., Plin., Tab.Peut.], S. Biasio,
bourg du pays napolitain, suiv. Forbi-
gcr, ou LoflfOTieflTo, dans la Basilicate,
suiv. Bisch. et Môllêr.
Blandona [Itin. Anton.], BXavwva [Ptol.],
auj. Toire Biline, sur la côte illyrienne,
suiv. Reichard.
Blangiacum, Blangeium, Blangy-en-Teniois,
bourg de Fr. (Calvados). = Village de
l'Artois, avec une anc. abb. de Saint-
Benoît, près Hcsdin (Pas-de-Calais).
^hxszikcvUfBlanzac, pet. ville de France,
près Barbezieux (CharenUî). zz: Blanzy^
paroisse de Bourgogne, a\ec 16 ha-
meaux (Saône-et-Loire).
Blara, Blair, pet. ville d'Ecosse, dans le
comté d'Athol.
Blascon [Plin.J, fiXa^xiiv [Strab., Ptol.],
île BrcHcou, dans la Méditerranée, près
Cette.
BlasendorfiuîT, Bïdsendorf (Baiasfalva),
ville de Transylvanie , dans le comitat
de Weissemberg résidence de révo-
que des Grecs unis.
L*évèque Petms Aaron de Bisstra y fonda -en
1761 une imprimerie de laquelle sont sortis plusieurs
ouvrages en langue grecque et .valaque. Joseph
191
BLASII IN HYRGINIA GCENOBIUM. — BOBIUM.
192
BenkO {TransstlvanUi, l. II, p. 230) écrit s • Habe-
tur et insigne typographeeum (BaUsfilvae) a Sté-
phane Pildi typographe ClaudfopoUtano reformatae
religionis, adstructum, qno latin! quoque, sed Vala-
chid imprimls libri iinprimantur. »
Blasii jn Hyrciniacœnobium^ monastère de
St-Blaise, dans là forêt Noire, de Tord,
de Saint-Benoit, diocl de Constance.
L*iniprinierie exista dans ce monastère au milieu
du XYiiie siècle ; oi> peut ta faire remonter à 1758.
Nous citerons : Mort, Gerberti de.eantu et mutUa
sacra, a prima Eceletîœ œtate usque ad presens
lempus. Typis San-BIasianis, 177ft, 2 vol. in-A, fig.
M. Temaux cite du même auteur : Iter Alamani-
cum, Italicum et Gallicum, Tvp. San-Blasianis, 1765,
in-8. Le même Gerbert a publié en 3 vol. in-4, I*his-
toire de son monastère. Typ. S^-BIas., 17854)8.
Blasiua, Blesle, bourg et anc. abb. de Bé-
néd., en Auvergne (Cantal).
Blatobulgium, Blâtum bulqium [Itin. An-
ton.], localité des Brigantes dans la
Bretagne romaine, à xu m. p. de Lugu-
VALLUM (Carlislé), auj. Bulness, à la
pointe S.-.O. du Firth of Solway, mais
plutôt Middleby ,* suiv. Reichard et
Caniden.
Blauburnium, voy. Blabira.
Blavia [Tab. Peut., Auson.] (Blavio), Bla-
VATUM, Blaviense Castrum [Greg. Tur.l,
Blavium [ïtin. Ant.], Bîaie, Bîaye, ville
de Fr., sur la Gironde ; abb. de Béné-
dictins et abb. d'Augustins.
Blenavium, Bleneau, bourg du Gâtinais
(Loiret).
Bleonis vn.LA , , Belem yiLLA y Blainville,
bourg de Fr. (Manche).
Bleonis villa ad Mosam, BlairwUk, bourg
de Fr. (Meuse).
Blenodium, Blmod, bourg de France (Mo-
selle).
Bles£ [Luen.],*BLiES-€, Blesum^ Blesbnse
PALATTOM AD LiGERiM, Bkis, Ville "dc Fr.
(Loir-et-Cher).
Nous ne pouvons faire remonter plus haut qi^
155ft rimprimerie à Blois s le premier livre imprimé
dans cette ville, nous écrit M. A. Dupré, bibliothé-
caire, serait : te» GraxuU» et fantastiques Bataittes
des grands rays Boditarauset Craocus.,, (trad. du
laUn d*Elisius Calentius), impr. à Bloys, chez Julian
Angelier, 1556, in-16.
Julien et Jean Angelier ou les Atigetiers, comme ils
avaient Thabitude de s^appeler, Œins celte grande
famille de typographes, étaient, croyons-nous, les
fils de Charles Angelier, établi à Paris avec son frère
AmouL en 15S5; le fils d*Amoul, qui s*appelait Abel,
succédait à son père en 1584.
En 1556 nous trouvons fLe Long, Bibt. hist.
no S5628) un ouvrage considérable^ imprimé cette
fois a>ec le nom de Jean Angelier; c*est la première
partie du commentaire latin de Denys Dupont (Dio-
nysius Ponianus/Blesensis advocatus), sur la cou-
tume de Bloys. Blesis, apud Joannem Langeller,
1556, in-fol. Cette importante publication ne vit le
Jour qu*un an après la mort de l'auteur, arrivée à
Blois Tannée précédente, 1555.
La Bibt sacra du P. Le Long (I,^p. 551) nous
donne : Nouveau Testament en français (version
de Genève). Bloys, Jean Langellier [sic], 1559, ln-16.
Et enfin nous trouvons dans les mémoires du P. Ni-
céron (t. xiv, p. 211) : Traité des devoirs, par du
Haitlant (imitaUon du Livre de Of/ieiis de Qcèroni,
imprimé & Bloys chex Jean Langelier, 1560, in-ld.
Ce du Haillant doit être l'illustre Bernard de Gi-
rard, seigneur du Haillant.
Il est à regretter, nous dit M. Dupré, que la biblio-
thèque de la ville de Blois ne possède aucun de ces
premiers monuments de la typographie, et il serait
a souhaiter que dans chacune des villes de France
une municipalité intelligente prit- soin de réunir et
de conserver avec orgueil les incunables de la tj-po-
graphle locale.
Parmi les imprimeurs blésols postérieurs aux An-
geliers, citons Jamet Mettayer qui, obligé de quitter
Paris et d'accompagner le pariement à Tours en
1580, fonda en passant un etablissenKnt typogra-
phique à Orléans, et à Blois. Au xti« siècle, nous
ne connaissons que la veuve Gomet, qui imprime
en 1505 un poème fort rare de Sébastien Gamier :
Les trois premiers livres de ta Loyssée, contenant
le voyage de 5. Loys, roy de France^ in-i^ (bibl.
de l'Arsenal).
Au zvii* siècle, Aleiis Moette, Ph. Cotterau, Collas,
de la Saugère, Mottot, etc.
En 17611, le rapp. Sartines nous donne les noms '
de deux imprimeura, Philibert-Joseph Masson, né h
Tours, établi à Blois en 1720 ; et Pierre-Paul Charies,
né à Châteaudun, pourvu en 1735.
Blesensis ageb, le Blaisois, prov. de Fr.,
correspond au dép. de Loir-et-Cher.
Bleterum, Bletterans, bourg de Fr., sur la
Seille (Jura).
Bletisa [Inscr. Grbt., Marianà], ville de
Lusitanie. auj. Ledesma, près Salaman-
que (roy. de Léon). •
Blirucum, Bléré, bourg et chat, de Tou-
raine (Indre-et-Loire).
BuTABRDM, Buitrago, ville de la Nouvel le-
Castille, prov. de Guadalajara.
BLITERRiE, voy. BiTERRiE.
Boa [cod. Theod.], BoiE [Amm. Marc],
Bovo [Plin.l, Bua, île de la mer Adria-
tique, sur la côte de la Dalmatie.
BoAcpjE [Itin. Anton.], ville de Ligurie,
sur le fl. Vara, auj. Bozzolo, eu Pié-
mont, suiv. Reichard.
BoACTEs, BcflbcTr,; [Plol.], le Vara, pet. fl.
du Piémont.
BoANDUs, BoiNA, la Boyne, riv. d'Irlande,
dans la prov. de Leinster.
BoARRu, voy. Bajoarla.
BoBAcuM. Bem(mx, village et abb. du
dioc. cie Sisteron (Basses-Alpes).
BoBiANiJM. Boiavov [Strab.]. Bovianum [T.
Liv.j, itàxiov [Diod. Sic], ville duSam-
nium, auj. Bcjawo, sur le Biferno, ville
de la prov. napolitaine de Molise.
BoBii3M [P. Diac], BoBBiuM, S. Columbani
Cœnobiuh, Bobina, sur la Trebbia, ville
de la prov. de Gènes. Célèbre abbaye.
193
BOBIUM. — BOJOBINUM.
m
BoBiuM L'mbiuje, Sarsina [Si). ital.J^ X0ÉO-
ona [Strab.]^ Sassina [Inscr. ap. urut.L
▼ille de l'Ombrie, auj. Sanina, dans la
délég. de Forii (Romagne).
Haym (p. Al) Dont domie le titre d'un vol. imprimé
dau cette ville en 1007, mais sans nom d^imprimeur :
Fflfppo Ant(m!M,dUcorii deU' antiquUà dtSar-
zina e ée' coHumi de' Bornant Sanina, 1607, in-A.
BocARj)! iNsuLAy VIsle-Bouchord, bourg de
Touraine, dans une ile de la Vienne
(Indre-et-Loire).
BoccBOLTu, Bûcholt, ville de Westphaiic,
sur l'Aa, dans la prov. de Munster.
BocBANiux^ Bucuanium; Bouchain, ville de
Fr. (Nord).
BocuB.iRDUMy Yoy. Babardia.
B0CJL1.NGA (?) Bocking, bourg d'Angleterre
(comté aEsseï).
Le SnppL éa docteur Cotton nous apprend que
deux imprimeurs du nom de Penno et de Sbearcroft
iQDdèmt en 1785, dans cette petite localité, un éta-
blisfiement typographique qui ne fonctionna que
BocoMCA, Bockenheim, bourg de Fr. (Bas-
Rhin).
BoDALCHA, Bouaffles, village de Normandie
(Eure;. = Autre du même nom^ près
Meulan (Seine-et-Oise). '
BODAMICUS ULCUS [Gell.J^BlUGANTINUS LACUS
[Plin.]y Lacus BRiGANTiiE [Amm. Mar-
cel!.], COXSTANCIESSIS LACUS [Ccll.], laC
de la Germanie 9 auj. der Bodemee,
Cofistanzer See, le lac de Constance, sé-
parant la Suisse de l'Allemagne (Bade,
Wurtemberg, Bavière).
BuDAXExsis VALUS, le vol de Baïuiés, près
Sisteron (Basses-Alpes).
BooEDE^-BN, village de l'île d'Anglesey (N.
Wales).
Le Suppl. do D' Cotton nous apprend qu*en 173ft,
nne imprimerie fut instaUée temporairement dans
ce village ; avant cette époque il n'en avait existé
aucune autre dans toute retendue de la princip. de
Halles.
BobETiA [Itin. Anton.], localité de la Li-
jrurie, auj. Bonacioîa, bourg de la prov.
de Gènes (Italie), suiv. Reichard.
BoiK)BIUCA, BODOBRIGA, VOy. BaBARWA.
BoDOTBu [Tacit. Agric.]^ Boderia iEsTUA-
wi*M fMannert], golfe formé par la mer
du Nord, dans la Britannia romana,
auj. the firth of Forth, sur la côte S.-E.
d'Ecosse. {Firih comme fiort viennent
de pretum,)
Bodoxu, Bodok, cbàteau de Hongrie.
Bodrogiessis comitatus, le camitat de Bo-
drog, dans la haute Hongrie, entre le
Danubeetla Theiss. ,
Mcnom. M otooR.
Bœa, Bota [Strab.], Bo^e |.Plin.]. Boiai
[Pausan.j, Vatka ou Vatiha [Foroiger],
pet. ville de Morée.
Bœbeis lacus IPlin.], 1^ BoiCtit^ Xip.vr. [Ptol.,
Strab.], Bcigia<xî(iw) [Steph.], lelacKarla
en Albanie.
Boemu, Bojemum iTac. Germ,], Bojoqe-
MUM [Vell. Pat.], BOHEMIA, BEHAIG>k
(au xiv« s.), Behaingne [Froissart], la
Bohême, B[>ehmen, roy. de l'Europe
centrale, partie de l'empire d*Autriche.
Buenium, Boen, surleLignon, bourg du Fo-
rez, près Montbrison (Loire).
Bœotia, -h BcuDTta [Hom., Strab., Ptol.],
Bœotis [Mêla], province de Grèce, en-
tre la Phocide, 1 Attique et le ^olfe de
Corinthe ; forme auj. un distnct de,la
Livadie, nommé Stramulipa, et un dio-
cèse nommé Voiotia.
BoERosu, Boras, ville de Suède (Goth-
land).
BoGADiuM, Bo^a^iov, suiv. Rcichard^ Boc/io/( ;
suiv. Ledebur, Bockum an der Lippe
[Forbiger].
BoiLLANUM,/aBout7/6^ bourg de Normandie
(Seine-Inférieure).
BoiuM, Boîov [Strab.] , ville de la Doride,
auj. Astaco, suiv. Bisch. etMÔller.
BojANovA, Bqjanowa, pet. ville de Prusse,
dans le gouv. de Posen.
M. Cotton a vu à la Bodiéienne une grammaire
allemanno-polonaise, imprimée dans cette localité
en 1770.
BojANUM, voy. Bobiani;m.
BoJARiA, voy. Bajoaria.
Bojatum.vov. Bajona.
BojATUM^ BuciisiuM, BuxiiM, Buch, la Téie
de Bmh, ville de Fr. (Gironde).
Bon [Caes., Liv., Tac], Bc'îoi [Strab.], peu-
ple divisé en plusieurs nations, dont
deux étaient établies dans la Gaule,
l'autre en Germanie et la quatrième en
Italie, sans compter des colonies en Asie
Mineure • les Boïcns gaulois furent
confinés par César dans la Lyonnaise P*,
entre la Loire et l'Allier; la seconde
peuplade habitait le dép. actuel des
Landes. Les Boïens de la Germanie ha-
bitaient d'abord la Boio-Uemum ou
Bohème, puis furent refoulés par les
Marcomans dans la Boio-Aria ou Ba-
vière. Enfin les Boïens d'Italie occu-
paient^ dans la Gaule Cispadane, le
territoire deBononûx, Bologne.
BojOBiNinf, voy. Praga.
495
BOJODURUM — BONN;E.
196
stadt, faubourg de Passau, en T^rol.
BOJORLM AGER, BURBONENSIS PROVINCIA
[Cellar.], le Bmrhmnais, anc. province
irançaise^ auj. dép. de l'Allier.
BoLENA, Bolléne, peU ville du comtat Ve-
naissin (Vaucluse).
BoLEONis FANUM, Bolkmhayn, pet. ville de
la Silésie prussienne.
BoLERim PROMONTORIUM , BoXtplOV «Xfov
[Ptol.], the Land'8 end, cap Finisterre,
en Angleterre (Cornouailles).
BoLESLAi FANUM NOVUM, JuTig-BunzloM, pet.
ville de Bohème, sur Tlsar.
BoLESLAi FANUM VETUS, Alt-Bunzlau, ville
de la Bohème, au confluent de Tlsar et
de TElbe.
BOLESLAYIA [LUCU.], BOLESLAVU SlLESI^,
Bunzlau, ville de la Silésie prussienne^
sur le Bober.
BoLEUM, Boglio, bourg de Fr. (Alpes-Mari-
times).
BoLONiA, voy. Gessoriacum.
BOLONIA, voy. BONONU.
BoLONiA, BoNONiA Vasconlk, Boulogiie, sur
le Gers, bourg de Fr. (Haute-Garonne).
BoLONDUAHiuM, BolandwoT, forteresse de
Hongrie.
BoLovERDA, Boulmre, bourg de France
(Sarthe).
BoLovERDA. Bolsioaert, ville de la Frise
(Hollande).
M. Gotton {SuppD prétend qoe ^imprimerie exisu
dans cette ville en 1600 ; nous ignorons sur quoi re-
pose cette assertion ; Fallcenstein, non plus que les
autres bibliographes, ne menUonnent cette ville
parmi celles qui ont Joui du bénéfice de Timpri-
merie.
BoLTONUiM. (?), Bolton, ville d'Angleterre
(Lancashire).
L*imprimerie existe dans celte ville depuis 1701,
dit le Suppl, du D' Gotton. M. Jackson y imprima en
1787, et John Gardner de 1780 à 1835.
BoLZANUM, voy. Bauzanum.
BoMELu, BoMLo. ZcUt-Bommel, ville de
Hollande, sur le Wahal (Gueldre).
BoMiuM, localité des Ordo vices, dans la
BntanniaRomana,auj. Cowbridge, ville
du Glamorganshire.
Imprimerie en 1771.
BoNADUTZ, village de Suisse, dans le can-
ton des Grisons, dont nous ignorons le
radical latin.
p. Moron avait fondé dans cette localité une im-
primerie qui subsista une trentaine d'années. Son
plus ancien produit est : /. Bawier^ BeschrtUntng
de» Sauerbrunn tu Piderig in Prettigaw. Bona-
duts, P. Moron, 1707 [Temaux] .
BoNA Spes, Bonfie-Espérance, anc. abb. de
Prémontré, dans le diocèse de Cambrai
(Nord).
Une petite imprimerie fonctionna dans cette abb.
au commencement du XTin« s. s Chronican ecclesiœ
B, Mariœ virginU Bonœ Spei, ordini» PrœmonM-
tratenii$<, ex oreMvU ejutdem et quitmsdam aue-
torUnu compotitum; per R, D, r. Engelbertum
Maghe , quadragesimum êeeunditm abbatem :
Bons Spei, sacne majestatis catliolicae pennissu,
170^ in-4.
BoNA Valus, Bonevallis, Bormeval, pet.
ville de Fr. (Eure-et-Loir). Plusieurs
localités et anc. abb. portent ce nom.
BONAVUXA, voy. BAUTiE.
BoNAziDA, Bonzi^fkfi, château de Transyl-
vanie.
BoNcoNicA, voy. Oppenuemium.
BoNDEUA, Bagnone, bourg de Toscane.
BoNDORnuM, Bondorff, pet. ville du grand-
duché de Bade.
Dans cette localité, qui dépendait Jadis de Tabb.
de Saint-Bbise, dans la Forét-Noire, exista une im-
primerie qui donna en 1728 une histoire de l'Uni ver- ^
site de Saltzburg."
BoNEcciA, GtUeneck, chat. d*Illyric.
BoNEFA, Boneffe, bourg et anc. abb. de
Belgique (prov. de Namur).
BoNn^Acii civiTAs, Bonifacio, ville de Corse.
BOOTFACU SINUS, FRETUM HeTRUSCUM, dètfOUdi'
Bonifacio, entre la Corse et laSardaigne.
BONNA [Tac, Itin. Anton., etc.] , Bo'wa
[Ptol.], BoNNA AD Rhenum [Cell.Jy Cas-
tra Bonnensia [Tac. His/.j, Ara Unui-
RUM, ville de la Gaule Belgique, auj ,Bonn,
ville de la Prusse rhénane, sur le Rhin.
Université, biblioth. importante. Nous ne pouvoiii»
faire remonter plus hautqu*à Taïuiée 1543 Pcxercice
de la typographie dans cette ville ; c*est du moins
cette année que Falkenstein, et après lui tous les bi-
bliographes, assignent comme date du premier li\re
imprimé \ Bonn par une presse locale.
Voici le titre mie cite IL Temaux: Hermann
ErzbiachofT zu Côm, Einfaltiges Bedencken^ worauf
eine christliche reformation an tehr.,, in der chur-
fûrsdichen statt Bonn duiV:h Laurentium von der
MQllen, 15<k3, in-4.
Ge livre est cité par J.-J. Bauer {Bibl. lib. rario-
ninuU, p. 101). mais seulement à la date de 1545 et
imprimé à Marburg; voici do même auteur et im-
primé en 15U un vol. que cite Bauer k la suite :
Bestaendige Ferantwortung des Bedenekens von
chriMtUchcr reformalion contra des Timm. capi-
têts daselbst, etc. Bonn, 1545, in-fol. Il qualifie
ces livres de minus cogniti, rarissimi et nuucimc
quatsiti.
Ce Laurent von der MQllen signait en latin Lau-
rentius Mylius, et c'est sous ce nom que le cite
M. Gotton.
BoNN.E, Bonnea, bourg de Fr. (Vienne). =
i07
BONNOPOUS. — BONONIA.
i98
Autre commuDc du même nom (Cha-
rente).
Boxsopous, voy. BArii.
BoNOGiLUM, BoNOGELo [monn. méroY.],
BuNOGELl'M^ BONOILUM VILLA, od MotrO-
nom, in agro Parisiaco, Bonœml-sur-
Manie, village de TllcMle-France, anc.
villa mérovingienne (Lcbeuf).
BoNONL\ [L\\,, Plin., Suet.) etc.], ivcvwvîa
[Strab., Plol.], appelé par erreur b&6cî>-
vttx par Steph. Byz., anc. Fei^lna [Plin.,
Sil.J, BoNOMA PiNGuis [Cluv.], viUc de .
la Gaule Cisalpine, auj. Bologna, Bolo-
gne, chef-lieu de Tanc. délég. du même
nom ; appartient au roy . dltalie, après
avoir longtemps dépendu du domaine
de Saint-Pierre.
UniTersité fondée en 1119; bibliotlièque, musées,
moniuDents, coUecUons scienUfiques a*ufie haate
importance. L'imprimerie remonte dans cette ville
illustre \ rannée l£i71 ; bien que nous ne possédions
pas d*ouTnge spécial consacré à Phistoire de la typo-
graphie bolonaise, les matériaux extraits des ouvra-
ges généraux sont abondants, il n*y a làni doute ni
point contesté. Le premier imprimeur de TanUque
Fetgbut est un Bolonais, Balttaaxar Axioguidi, et le
premier livre sorti de ses presses est d'autant plus
précieux ou'il peut être regardé en même temps
comme Tédition jnincepa dhin de nos grands clas-
siques : PuBucs OviMi^s Nabo. Poemataet ^usdem
viia. P. O. NasoHis Epistola^ Liber, Sappkos.
AmtPf UM très, ad iuuentvtem rhomanam a arte
amàdi Mri très. De remeéio amorU liber. Meta-
nufrpkoêeos libri xv. Ad Germanieum Cesarem
foMtonan tibri aex. De Tristtbus tibri qvinque. De
Ponto libri iv. De PuUce, De PMtometa. De Medi-
camine faciei. De Nuce, i^e li\re commence par
l*fpttrp dédicatoire de Frandscus Puteolanus au car-
dinal de Goozague, puis vient la vie d*Ovide par le
même Puteolanus, à la suite de laquelle est la sous-
cription suivante : Huius opéra tmmia Medea ex-
cepta et triumpho Cesaris; et libello Uto pontica
UÀgua eâpotito : que incuria tempo^ perierunt :
Baithetar Atofuidus eivis bommiensia honeêtis-
siMio loco natuM primus in sua ciuitate artis im-
pressarie îuentor et sUma nectsritudine mihi
côiMnctissinuis ad utiUtatè humani generis im-
pressiL M. CCGC lxxi. Le U* feuillet contient la table
que nous avons analysée au commencement de la
deacripUoii du livre.
Ge vol., in-fol., doit avoir Uk7 ff. à 30 lignes, si la
dernière partie qui manque à Pexempl. de la Bi-
bHoth. impér. est composée, comme dans la seconde
édition de Bologne (1080), de 48 ff.; un fait à signa-
ler, c'est que Balth. Aizognidi n'emploie pas de
dipbibongues: ainsi il remplace M^ Oh, par ç.
Balth. Aizoguidi cesse d'imprimer en 1480, suiv.
Falkenstein, et son dernier livre est la seconde édiL
dt>vide, que nous venons de citer.
Le second Inqïrimeur de Bologne est Scipio Mal-
pigii, si Pasaertion d'Apostolo Zeno et de Maxiu-
cbeBi est exacte. En effet, nous avons : Justi de CO'
wdiitus romani utriusque iuris interpretis poetœ
etaristtmi Ubellus Faliciter ifidpit intituiatus :
u BCLLA Maho. — Per me Scipionem Malpiglium,
Boooaiensem, M.ccccLUU, in-à. Cette édition
serait imprimée à Vérone, au dire de Pietro Valva-
sensé ; quoi qu'il en soit, c'est le seul livre où l'on
trouve le nom de ce typographe.
André Portilia, le célèbre imprimeur panncsan,
essaye, en l£i7S, de fonder un établissement à Bo-
logne; U y publie le commentaire sur le Digeste
d*Ali*ssandro d*Imola,dit le Tartagni,maisdoppo
questa ediz. fatta in Bologna ripatrià, non tro^
vandovi quello scopo che forse si era prefisso
(AmaU).
Puis viemienl L'gone Rugerio, Bertocbo de Beg-
gio et Giov. Vursier de Kampidonia.
L'édition du Ptolèméc impr. à Bologne par Do-
nienico Lapi ou de Lapis, en 1A82, porte par erreur
1462. Ce Domenico Lapi imprima de 1476 a 1482.
Une autre édition bolonaise est imprimée sous la
date de 1405, c'est le Pétri Jtrixiensis repertorium
utriusque Iuris. Panser dit qu'il faut lire 1475.
La liste des imprimeurs bolonais au W s. est
considérable et nous nous en tiendrons là; mais
nous mentionnerons en finissant un rare et char-
mant petit volume cte M. Panizzi, Téminent ex-con-
servateur du British Muséum, intitulé : CM era
Francesco da Bologna ? M. Panisii prouve Jusqu'à
l'évidence que ce Francesco da Bologna, qui grava
les charmants caractères italiques et romains des
Aides ; ceux de Jérôme Soncino, qui imprlim^ lui-
même cinq rares et précieux volume\en 1510 à
Bologne :1e Pétrarque^ in-S2, VArcadia de San-
nazar, les i42o/an< de Bembo, le Corbaccio de Boc-
cace, et quelques Jours seulement avant sa mort les
Epistolœ ad familiares avec un petit caractère
bizarre, mais d'une grande netteté, qui ressemble à
celui de Paganino, et peut-être même a-t-il gravé
celui même de cet imprimeur; M. Panizzi prouve,
disons-nous, que ce graveur, ce typographe bolo-
nais, n'est autre que le très-universel artiste, le
grand Francesco Raibolinl, que nous connaissons et
admirons tous sous le uom à Jamais illustre de
Francia,
BoxoMA [Tah. Thood.], Bcvcavia jZosim.],
BoNosiA IN Francia [Luen.], Gessoria-
CI:M [Mêla], rT)aopt«xôy iwivtiov fPtol.],
Gessoriacus [Plin.J, Gessoriacum oroD
NUNc BoxoNiA [Ant. Bertiusl, Morinorum
PORTUS BRITAXNICUS [Pliu.J , BOLONIA,
port des Morini dans la Gaule Bel-
gique, auj. Boulognesur-Mer, ville de
France [Pas-de-Calais).
Les archives de l'ancienne cathédrale de Boulogne
constatent que Pierre Battut était établi imprimeur
dans cette ville en 1005 : mais le premier livre sorti
de ses presses porte la date de 1G7S ; il est intitulé :
Officia propria sanctorum ecclesiœ cathcdralis cl
diœcesis Morino-Boloniensis, etc., ^ol. in-8, de
18-158 pp. En 1094, le même imprimeur publiait
le Martyrologe des fondations de l'église cathé-
drale de Boulogne, peu in-fol. de 40 pp., aussi in-
téressant par les renseignements qu'il corttlent que
par son excessive rareii*. Un exemplaire de ce volume
se trouve à la Biblioth. impériale. L'imprimerie de
Pierre Baltut passa successivement à ses deux fils, et
le dernier, Charles Battut, eut pour successeur, en
1781, François Dolet, qui imprima les nombreuses
instructions oastorales de M. de Pressy, puis, dans
un ordre d'idées bien dilTérent, les opuscules poli-
tiques de Daunon, de Leuliotte et de la MKieté des
amis de la Constitution. (Voir l'essai de M. Morand
sur les principales impressions boulonnnises, vol.
in-8, 1841.) [Baron C. Dard.j
Nous n'ajouterons que peu de mots à cette note
substantielle. Peignot, indiquant une traduction de
Dap/uiis et Chloi, s'est évidemment trompô. Rec-
tifions également l'erreur de M. Urunet qui donne
aux Coustumes de la ville de Calais et pays recon *
Suis, imprimées à Boulogne par P. Uattut, la date
e 1683 au lieu de 1083 ; enfin mentionnons l'affir-
mation du Dr Cotton [Suppl.) qui signale comme
existant à la Bodiéienne un vol. imprimé par P. Bat-
tut en 1070; ce vol., dont il a le tort de donner le
titre en anglais, serait un : Véritable Portrait de
PÉglise du Christ, par Theodulus Philadeiphus, et
il dit : / lutve seen (?).
Le rapport Sartiiies donne la note suivante : « En
1704, à itoulogne. Chartes Battut, reçu en 1752, asuc'
499
BONONIA. — BOSNIA.
200
cédé I son père et ayeul, qai ont été les preinten
imprimeurs établis dans cette Tille ; il possède et il
emploie deux presses. •
BoNONiA [Amm. Marc.^ Itin. Anton.], Bovw-
vîa [Procop.], Malaise [Tab. Peut.], lo-
calité de ta Pannonie infér., sur le Da-
nube, auj. niok, Ujlak, bourg à FO. de
Peterwardein (Hongrie).
BoNONiA, Bcvwvîa [PtoL], anc. ville de FIl-
lyrie, dont on vpit les ruines auprès de
Bunich, dans le gouv. de Trieste.
BoNONiENsis AGER, le Bouloniiais, anc. prov.
de Fr., occupant le pays des anc. Mo-
rini; faitauj. partie du Pas-de-Calais.
BoNOPPiDUM , GtUstadt, pet. ville prus-
sienne, dans la prov. de Kônigsberg.
BoKsiDELiA, WunsiedeU pet. ville de Ba-
vière, dans la princ. de Bayreuth.
Imprimerie en 1677 : PertncMi origineê Vùitlan»
diœ, et ceUbria in hâc urbi» Bonsideliœ. — Bonsi-
delic, 1677, in-4. (BIbl. BrubU, U, p. 202.)
BoNTOBRicA, Baudobrica [Itiu. Antou.],
localité de la Gaule Belgique, auj. Bù-
delich, suiv. Ukert, ou Boppard suiv.
Cluvier, Bisch. etMôU. (Voy. Babardu.}
Bonus fons in Terascia, Bonne-Fontaine en
Tierascke, anc. abb. de Citeaux, dans
le dioc. de Reims (Marne).
Une imprimerie fut installée dans ce monastère
au milieu du xvii* s. et produisit un assez grand
nombre de volumes. Nous citerons : Berirandi
Tiasier BibUolheca Patrum CUtereensium. Bono-
fonte, typis Cœnobii, per Ant. Benesson, 1660 et
ann. suiv., 8 vol. in-fol. — Le Falots Boyal,
extrait des mémoires de Nie. Bergeron, amplifié et
enrichi de plusieurs pièces curieuseê, par Fr.-A.
Mauldrae. — Bonnefontaine, 1662, in-8. ~ Joan.
de Lancy, historia Fusniarensis CanoàU, ordinis
cisterciensis. Bono-fonte, 1670, in-4. Ce vol. du prieur
de Tabbaye de Foîgny, Jean de Lancy, est à la Bi*
blioth. impër. (Cat. de Phist. de Fr. viii, 312.)
Boppardia, Voy. Babardia.
Borbetomagus, voy. Vormatia.
BoBBoxn'M Anselmium, voy. Burbo Ancelli.
BoRBONiLM Arcimbaldi, voy.* Aqvje Bor-
MONIS.
BoRBURGiJM, Broblrgus, Bourbourg, pet.
ville de Flandre, près Saint-Omer
(Nord).
BoRcovicCs, localité de la Bretagne ro-
maine, où séjourna la prem. cohorte ;
auj. doit être, suiv. Camden, Pnidhotv-
Castle.
BoRDONELLrs, BoDERNELixs, BoHiel, villagc
près Chambly (Oise).
BOREUM PrOMONTORIUM, Bopstcv àxpov [Ptol.],
auj. North Cap, ou, selon Camden,
8. Helen's head, en Irlande.
Normandie, anc. abb. d'Augustins
(Seine-Inférieure).
BoRGUs Novus. Blrgus novus, Borgo novo,
bourg de ta Lombardie, dans le mar-
quisat de Rocca-forte.
On imprimait dans cette pet. localité en 1718: Trat-
tato délia Povertà de* cavalieri di Matta raccolto dal
fu Ven, Priore di Lombardia Garavita eon varie
Grazie faite da SS, Pontefici a* cavalieri deU* Or-
dine Gerosolimitano. Borgo Novo, 1718, in-ft.
Boringia, BoRXHOLMiA, ilc BoHiAo/w, dan S
la mer Baltique, à la Suède.
BoRMA, Bonnes, bourg de France (\ar;,
anc. baronnie et anc. couvent de Mi-
nimes.
BoRifANUM, voy. Cascuovia.
BoRMiUM THERM.E, BormianjE, Bormio, ville
d*Italie, dans la Lombardie.
BoRNnouoA, voy. Boringia.
BoRsoDiENsis coMTTATUs, Bot^schodcT, comi-
tat de la haute Hongrie.
BoRTiNA [Itin. Anton.], Bcrtina, ville des
Ilergetes, dans la Tarraconaise, auj.
Zwira, sur le Gallejo. ou, suiv. Rei-
chard. Villa Nueva de Gallejo, entre
Huesca et Saragosse.
BoRussu, la Prusse, Tune des cinq gran-
des puissances de l'Europe.
BoRYSTHENEs, BcpuoOi'vïj; [Hcrod., Strab.J,
Axvawpiç, le Dnjepr, Dnieper, fleuve de
Russie.
BOSA [Itin. Anton.], Bàaa, Boaaa fPtol.],
sur la côte 0. ae l'île de Saraaigne,
auj. Bosa.
BoscHETUM, le Bouchet, pet. ville du Gàti-
nais, anc. marquisat (Loiret).
BoscoBELLiM, Bois-belle, anc. petite sou-
veraineté enclavée dans le Berry,
exempte de tailles et de droits, avec
Hefirichemont (HENRicoMOi\nuM) pour ca-
pitale ; elle a appartenu aux ducs de
Sully. Henrichemont est auj. un ch.-lieu
de canton du dép. du Cher.
BoscoDUcuM, voy. Buscoduca.
BOSCODUNUM, voy. BUSCODUNUM.
Boscus, le Bois ou le Bosc; ulusieui*s loca-
lités en France et en Belgique portent
ce nom : Boscus Alberici, le Bois An-
bry; Boscus Alzeraci, le Bois Auzevoi;
Boscus Dagoberti, le Bots Dabert ; Bos-
cus MoRETi, le Bosc Moret; Boscus Ho-
BERTi, le Bosc Robert y etc.
BosNA [Cluv.j, la Bosna, riv. de Bosnie,
affl. de la Save {die San),
BoRGus AcHARDi, Boui^gochord, bourg de Bosxu [CelL, Cluv.] , Bosixa, la Bostiic
SOI
BOSPHORUS. — BRANA ALLODIENSÏS.
202
{Bosnien}, prov. turque, cb.-lieu Bosnor
Seraj,
BospHORUs, Ocîtsenfurt, ville et bailliage
de Bavière, dans la prov. deWûrzburg.
On vol. iii-12 intitulé: De naturœ altquot areani»
wieékwmemtiM, porte comme souscription : Bosphori,
apnd Ctarifltopboram Justinom^ l<t22; il esté la Bod-
KieiBlC*
BospoRLs, Bo9i70foc [Procop.], Kertsch, ville
de Crimée, suiv. Forbiger.
BospORCs Cdoierle [Plin.], BoWopo^ Ktft-
ui^viz [Strab.] .. Fretum Bosporanum
[Steph.], dans la Chersonèse Tauri-
que, auj. détroit de Caffa, dans la mer
Noire.
BospoRCS Thracue [Ovid.J, Bosporus
Thracius [Plin., Amm. Marcel.], Bôt-
«coc; i 6(Muucç [Ptol.] , tô Ru^ayrtaucov
(no(&a [Strab.], le Bosphore ou canal de
Boghaz, entre la mer Noire et la mer
de Marmara.
BosTADTUM, BostacU, pet. ville de Dane-
mark (Halland).
BOSTAHPIUM , BOSTANIUM , POSTAM PIUM
ILuen.], PoTESTAMPiuM, Potsdam, ville
le Prusse (Brandenburg).
Imprimerie en 1700, suIt. Falkenstdn.
BoswoRTH, ville d* Angleterre dans le Lei-
cestersbire.
Le SupifL &a Dr Gqtton nous soprend qu*un im-
Inucy
en 1775.
primeur du nom de Robert Grii
y était établi
BoTBNu, BoTMA [Cluv., Cell.], la Bothnie,
pro?. de Suède.
BoTHNicus smus, le golfe de Bothnie,
BOTHRUNTUM, VOy. BUTROTUM.
BoTOBRiGA, voy. Babardia.
BOVIANUM, voy. BOBIANIIM.
BovauE [Tac., Plin.], BoIXXat [Steph.],
BoBELUE [Tab. Theod.l, pet. ville du
Latium, auj. Marino, bourg des États
pontificaux.
Bovdîje, Bovine, Bouvines, village de Fr.
(Nord).
BOVINDA, voy. BOANDUS.
BovmucuM, Bouvignies, bourg de la Flan-
dre wallonne (Nord).
BovwuM, île de Bouin, en Bretagne (Loire-
loférieure).
BoviiM, ville des Silures, dans la Breta-
gne romaine, auj., suiv. Camden et
Reicbard, Bangor, ville du pays de
Galles (comté de Caemarvon).
BoYNTM, PoYNTTM cASTRuii , Peina, pet.
ville de Hanovre, au N.-O. de Brunswig.
BoxuM, ville de la Gaule Lyonnaise I",
auj. Bussiére, bourg près Autun (Saônc-
et-Loire), suiv. d'Anville.
BozoKiENsis coMiTATus, Ic distfict de Bozoh,
en Hongrie.
BozoLUM, Bozolo, sur l'Oglio, ville du Cré-
monais (Italie).
Brabantu, Bragobantus pagus (au vin* s.),
le Brabant, prov. de Belgique.
Bracara Augusta, voy. Augusta Bracara.
Bracchia, Bracha, Brattia [Plin. m],
Brazza, île de la mer Adriatique, sur la
côte de Dalmatie.
BRACCHniM [Notit. imper.], suiv. Andrews,
auj. Brclugh, bourg au S.-O. de Rich-
mond, en Angleterre (comté de Surrey).
Braccunum, voy. Arcennum.
Braccum Saccum, voy. Brisacum.
Braclavu ad Hypanim, BracUxw, sur le
Bug, ville de Russie (Podolie).
Braclejum, Brachley, pet. ville d'Angleterre
(Northam p tonshire) .
Bradants [Itin. Anton.], fl. de la Lucanie,
auj. le Bradcmo, dans la Basilicate.
BRiEA, Bree, bourg de Belgique, dans la
prov. de Liège.
Bragantia, Brigantia Lusffanle, Braganza,
ville de Portugal (Tras-os-Montes).
Brageracum, voy. Berger acum.
Bragodukum, Bça-yo^cupov, ville de la Rha»-
tie, auj. Altheim, près Moskirch, en
Bavière.
Braia, Bria œMms Roberti Bne-Comte-
Bobei't (pendant la Révolution : Brie-
sur-Hyéres), ville de France (Seine-et-
Marne) .
Braina, voy. Brennacum.
Brajacum, Brageac, pet oourg d'Auver-
gne (Cantal).
BrAJUM, voy. BlBRAX.
Bramenium, Bremenium [Itin. Anton.], Bpc-
piviov jPtol.], ville de la Britannia Major,
auj. Rochester, ville du comté de Kent
suiv. Camden, et Brampton, dans le Cum-
berland, suiv.Bisch. etMôll. (voy. Di'ro-
BRIVIS) .
Brammovicuh, Bramant, bourg de la Savoie,
dans la Maurienne.
Bramosauti'm, JBramosmi/, bourg de Suisse,
(cant. de Berne).
Brana, voy. Braina.
Brana Allodiensis, Braine-la-Leud, bourg
203
BRANCASTRUM. — BRAYUM.
204
de Belpnqut% dans le Brabant méridio-
nal.
Brancastrum, voy. Brannodunim.
Brancidunum, Brancicni, bour^ et château
de Bourgogne (Saônc-et-I.oire).
Brandeburgium [Cluv.] , Brandenburgum
AD Havelam, Brennoburgum. Brcaiden-
bwg, ville de Prusse, dans la prov. du
même nom.
Cette Tille est omise par Falkenstein et tous les
autres bibliographes ; cependant nous trouvons dans
les caialogues des foires de Francfort TindicaUon de
plusieurs ouvrages publiés dans cette ville au com-
mencement du xvii« s. Le plus ancien est celui-ci :
Gebeth und Gesang avff aile tag in der wochtn,
auff Anordnung margraff Johanne» Geargen, —
Zu Brandenburg, bel Henning Tross, 1002. in><k.
Cet imprimeur Henning Tross avait son établissc-
mrnt principal & Leipzig.
Brandenbi RGUM NovuM, NeU'Biwidenburg,
Tillo du jluché de Mecklenburg-Strelitz.
LMmprimerie existait dans cette petite ville kla
fin du xvi« siècle ; voici un livre imprimé en 15M
dont la Bibliotheca exoliea (Francfort, 1025) nous
donne le titre : D. Eras, Albert verUhrte,
Lehr der Carlêiader und aller vornembtten Laup-
ter der Saeramentirer widertauffer, satrament-
loMlerer... und verwuiier aller guten Ordnung,
Newen Brandenburg, i5M, in-8.
Braxdinos, Arran, île d*Écosse, dépendant
du comté de Bute.
Brankcuim, Brunecca, Brunopous, Bru-
neyg^ Bruneck, ville du Tyrol, dans le
cercle de Pusterthal.
Brangonia, Branomum [I lin. Anton.], B^v-
viféviov [Ptol.],ViGORNiA [Ccll.], vflle dcs
Cornavii, dans la Bretagne romaine,
auj. Worcester, ch.-lieu du comté de
ce nom, sur la Severn. Forbiger croit
Sue ces indications se rapportent au
RAViNiuM de ntin.d'Ant., qu'il traduit,
avec Camden, par Bromféld,
L*imprimerie fleurit k Worcester, comme k Can-
terbury, k Ipswirh, etc., k une époque asseï reculée,
mais elle disparaît pendant le règne et par suite de
rinflnence aesséchatile de la reine Marie {withe-
riig influence, dit le Dr Cotton). Ce n'est qu'An
milieu du xviii* siècle qu'on voit refleurir la plupart
de ces typographies provinciales. M. Cotlon cite
Sampson Evans qu'il qualifie de libraire, peut-être
même imprimeur k Worcester en 1058. Un Journal,
le Woreeiter Postman, fut fondé en 1778 par Sa-
muel B^n, et il fut suivi, l'année suivante, d'une
seconde feuille publique : the Worcester joumaL
Brannodunl'm [Itin. Ant.], Brancastrum,
Brcmcaste)*, ville d'Angleterre (Norfolk-
shire).
Brannovr'm, voy. Brangonia.
Hransberga, voy. Brunsberga.
Brantosomum, Brantolmum , Brantôme,
bourg de Fr. (Dordogne).
Braslï:, voy. Prasia.
Braslavta, Bratislavta , Braslmv, ville de
Russie, sur la Dwina, dans le gouv.
de Wilna.
Brassovia [Luen.], Corona [Cluv.], Ste-
phanopous jCluv., Cell.], Kronstadt,
Brassow, Brassôy ville forte de Transyl-
vanie (Land der Sachsen), au S.-O.
d'Hermanstadt.
J. Nemeth {Hht, typogr. Hungariœ et TranuU-
vaniœ, Pesthini, 1818) et Falkenstein, nous fournis-
sent les éléments nécessaires k l'histoire de la typo-
graphie dans cette ville : Jean Honterus, né en laôs, k
Kronstadt, alla étudier aux universités de Cracovie, de
Wurtemberg et de Râle. Il revint en 1555 dans sa
ville natale, avec un matériel typographique, et
fonda une imprimerie qu'il dirigea lui-même ; sélé
protestant, il fit, k l'aide de ses presses, une propa-
gande énergique en faveur de la religion nouvelle,
propagande que combattit du reste avec un lèlc
tout aussi virulent le Dr Georg. Martmusius. Hon-
ler mourut le 25 Janv. 15A9. Le premier livre qu'il
ait imprimé est intitulé : /. Honteri compendium
grammatices latinœ, Coronc, 1555, in-12. réiropr,
en 1577, in-8.
Ses successeurs k Kronstadt furent : Valeniin
Wagner, écrivain et typographe, dont le premier vo-
lume: KatYÏ/irivicOOâXrmvou ToOOOocvtcpou Kopù-
veoc, est imprimé par lui-même en 1550, in-8 ; Jo-
hann Nitreus, Geoi^r Creus, Micbael Hermann, Lucas
Sefller, Stephan MQIler et Christian Lehmann : ce
dernier imprimeur, établi k Kronstadt au milieu du
XV1II« siècle, avait aussi un atelier typographique à
Linu.
Bratananium, ville de la Rhœtie, Brands-
tetten, sur l'Ebraeh, bourg de Bavière,
suiv. Reichard.
Brattia [Plin., ïtin. Ant.], Brazia [Geog.
Rav.l, grande île de la mer lllyrienne,
auj. Brazza,
Bhatcspantium, BreteuiJ, village du dioc.
de Beauvais, suiv. le P. Menestrier,
Mabillon et d*Anville ; le P. Oaire veut
Su'Amiens ait été biUie sur les ruines
e BRATispANTirM ; suivant Bisch. et
Môll. ce serait Fiers, bourg du dép. de
rOise.
Braunatiim, Braunate in Briegio, Brunoy-
sair-Yères, commune de Fr. (Seine-et-
Oise).
Braunodunitm, Brunodt'num, Braunau, villr
de Bavière, dans rUnterdouaukreis (k
cercle au-dessous du Danube).
BrAUNSRERGA, [Cluv.], voy. BRrXSBERGA.
Brauron, Bpaufwv [Strab., Steph.], ville dr
TEpire, auj. Vraona, Vrana, dans la
Roumélie.
Braviarum ad Samaram, voy. Brayim.
Braviniim [Itin. Anton.], Bromfu'hl, ville
d'Angleterre (Shropshire).
Bravum, voy. Bi ROI.
Brayum ad Samaram, Bkaviarim, Bray-sur-
Somme, ville de Fr. (Somme).
Brayiîm, Braiacum ad Sequanam, Bray-snr-
205
BRECASI. — BRENNOBURGUM.
206
Semé, bourg de Fr. (Seine-et-Marne),
anc. abb. de Gîteaux.
Breca£i {Y}.
Proteblement on lien d'impression nipiMMé,
eonuBe Behoodi, que Melcy croit être lliLAHO; nous
croyons que BiiCAM siniifie RolU.
MwnuM é^ Frati Min. €aiuf. del P,da Bagna-
«naOo. Btrecatit 1618, ln-12.
Brecennum, voy. Arcennum.
Brechinia, Breconiun. Brecknoeh, comté du
pajs de Galles, oont le chef-lieu est
Urscofi*
/oMi' kittanf cf tke ctmuttf wtu prtnted hère te
18tS.(DrCAippL)
B11ECBINICIC9 Brechin, bourg d'Ecosse
(comté de Forfar).
BlIECISLABURGUIf, TOy. PR£SBUR0UM.
Bredana BARocmA, Breda, ville forte de
Hollande, dans le Brabant septentrio-^
nal.
Lnprimerie en 1015, sniT. Falkenstein. Nous trou-
ivtns dus le Fiorigerium lÀtrorum raricrum
(GroningK, 17t7, in-12, p. 2M) une traduction hol-
kndiise dn livre suivant t Joéffue» de Weaenbeee.
La. detcriptkm de CSêtat, nueès et oeeurreitee,
«teemies au Paie Bas on fatet de ta retigton, toi
Breda gednikt bv Isaac Schiiders» 1016, ln-4. Jacques
de Wcaenbeec ŒAnTeri, conseiller, puis syndic de sa
viUe natale, tut dépoté des Provinces-Unies auprès
do rai d»£^i«ne en 150S (de Tlioo, liv. 40, f. 520).
Bredefortu, Brefortium, Breedevoort, Bre-
fort, sur l'Aa, pet. ville de Hollande
(Gueldre).
Bredo, Bron, village du Dauphiné (Isère).
Brega [Luen.], Briga [id.], Brieg, ville de
la Silésie prussienne.
Nous ne pouvons foire remonter plus haut que
1015 Plmprimerie dans cette ville : Johann Gaàrie-
li$ andâektlge Gebet undSeufttxen auffden santd-
gtickem vnnâ fUmembtten (est evangetien, Brieg,
bei Gaspard Siegfried, 1015, in-8. (F. de Francf., a.
1025, p. Iftl.)
BREGfnUM, BfTfOltTtcv [Ptol.], BRFiïETIO
[Itin. Anton.l, BwGrno [Aur. Vict.],
Bergentio [Tan. Peut], ville de Panno-
nie, sur le Danube, auj. Trùmmer, près
de Szôny, à l'O. de Komorn (Hongrie).
Bregensistherîle, Bregaua, Brieg, bourg
de Suisse (cant. de Vaud).
M. Temaux cite un vol. imprimé dans cette loca-
lité : CtOMéU Phitomust exelamatio in acerrimam
hottimn invaglonem in vaUem Turrenam. Brega-
Itc, 1020.
Brkgentu, Brigantia, Bregenz, riv. qui
se perd dans le lac de Constance.
Bregentiuh, voy. Briganthim.
Bregeho, voy. Breg^tium.
Brema [Cluv. Cell.], Fabiranum, Fabirana
Saxokum, la ville libre de Brème, sur le
Weser,
Falkenstein ne Ikit remonter qu'à Tannée 1585
l'introduction de la typographie dans cette ville ;
nous pouvons la reporter k 1502.
La première édition d'un des plus rares volumes
du célèbre dissident Francowiu fut donnée dans
cette ville; Bsner nous en donne le titre exact: Diê-
putatio de originaU peeeato et libero art/itrio,
inter M, Placium Ulyrieum et Victorin, Strigelium
publiée Finariœ (Weymar) per tntegrwn hebdoma^
dam prœeentHna iliustriss, Saxoniœ Prineipibus
a, 1500. /frit. M. Aug. habita, cum prœfatione.,.
Bmne, 1502, in-4. (CaL de la bibl. des eoi-diêant
jésuites du coll. de Ctermont, no 881, vendu 18 li-
vres). La Bibl. saxon, de Struvius (p. 1005) cite
aussi ce volume sous le titre de Aeta CoiloguU Fi'
nariensis de Peeeato originis..é
Le cat. des frères de Tournes, de 1070, nous
donne un grand nombre d'indicaUons antérieures à
celle que fMimit Falkenstein; citons Ambr, Wolfii
Fundamenta Lutheran. de ubiquitate expensa,
Brems, 1579, in-ft.
Les première imprimeura de Brème sont Amoldns
Wessel et Bembardus Pétri.
Bremacum, Berneghjm, Brinnacum [Cart.
» IX sœc], Bargny, auj. Bamy-Bivière,
village près de Soissons (Aisne), anc.
villa roysde, dans le dioc. de Senlis (ab.
Lebeuf).
Brembatitm inferius, Brembato (H SoUo,
bourg du Milanais, dans la délég. de
Bergame.
Brehbus, le Brembo, riv. du pays Berga-
masque.
Bremeniuh, voy. Bramentum.
Brementônacum [Itin. Ant.l, Brembtenra-
CUM [Geo. Rav.], ville des Brigantes,
dans la Britannia Romana, auj. 06er-
burrow, dans le Yorkshire, suiv. Man-
nert et Forbiger.
Bremetum, Brema, bourg du Piémont, au
continent de la Sesia çt du Pô.
Bremogartum, Bremgarten, bourg de
Suisse, sur la Reuss (cant. d'Argovie).
Brena, Breona, Briona villa, Briennium,
Brienne, ville de Fr. (Aube) ; anc. villa
royale [Praec. Car. C.J.
Brendulum, Brentula, Brentola, bourg
d'Italie, près Vicence.
Brenianum, Bregnano, bourg du Piémont
sur la Sesia.
Brennacum, Brinnacum, Brana adVidulam,
Braina, Brinagum [Greg. Tur.], Brin-
NAicuM [id.], Braunade [Gesta Dag.],
Braine-sur^la-Vesle, bourg de Fr., près
Soissons (Aisne); anc. villa roy. ; con-
cile en 580 ; abb. de Prémontre. ,
Brennensis circulus, le cercle de Brùnri, en
Moravie.
Brennia comitis^ Bronium, Braine-le-^omte,
ville de Belgique (Hainaut).
pRENNOBURGUM, VOy. BrANDFJIURGIUM,
207
BRENNOVICUM. - BRETOLIUM.
208
Brennovicum, Fanum Sancti Joannis in
VALLE Mauriana, S.' Jean de Mavrienne,
ville de Fr. (Savoie).
Brennum, Breno, bourg vénitien, sur
rOgno.
Brenta, riv. de la Rhaetie, auj. le Brenz,
afil. du Danube.
Brenta, Brentia, Brenz, bourg de Wur-
temberg, sur la riv. du même nom.
Brentesia, Medoacus MAJOR JPHn., Cell.],
la Brenta, fl. d'Italie; se jette dans l'A-
(iriatique.
Brentonicum [P. Diac, Cluv.], Brentonico,
bourg du pays vénitien.
Breona, voy. Brena.
Brescu, Bressicia, Bresica, Brestia in
LiTHUANiA,Brz6SC (Brzésciu), ville et pa-
latinat de Lithuanie.
Masch, dans ion édition de la BièUotheca ioera
de Leloiif, et Faikenstein, dans sa Table chronolo-
gique, donnent 1M6 comme date de Tintroduction
de la t]q>ographie dans cette ville. Masch cite un
Pentateuque imprimé par les Juift & cette époque,
ce qui prouyerait que la première imprimerie aurait
été établie par eux; mais de Rossi n*ea parle pas, et
le fait doit paraître au moins douteux, car le livre
est resté inconnu. C'est à 1550 seulement que tous
les bibliograplies et Falkenstein lui-même, se recti-
fiant (p. S05), font remonter le premier établisse-
ment d'une Imprimerie dans cette ville.
Nicolas Radziwil, palatin de Vilna, zélé protecteur
des dissidents, dépensa plus de 10000 flofins d*or, dit
Hegenvolscius [HisL Èecle$,Slavonteœ, 1. 1), pour
la création d'im établissement t)'pographique k
Brzesé, et l'imprimeur qu'il mit à la tête de cet éta-
blissement s'appelait Bernhard Woiewodka. Le livre
par lequel il débuta est, selon toutes probabilités,
Simonis Zaici confetsio fldei ecelestœ Velnensis
contra exnurgentea AnabapliÊlas. Brestiv, 1559,
iu-(i. Mais la célèbre Bible polonaise de 156S est la
publication la pins • Importante ; en voici le titre
exact *
Bibiia Swi^ta, iho iest Ksiçgi êtarego y Nowego
Zakonu wlamie z Zydowskiego^ Greekiego y La-
cinMkiego, nowo na Polski i0yk z pilnoscia y
wiemie wylofone. — Drukowano w BDescio Li-
te wskim z roskatania a nakladem OswieconegroPana,
Pana Mikolaia Radxiwila Ksiazecia na. Olyce y na
Nieswiezu, etc. 156S, in-fol., fig. s. b., 579 et 143 AT.
Cette traduction avait été faite sous les yeux du
prince Radziwil à Pinczow, peUte ville près de Cra-
covie, par un grand nombre de savants protestants,
parmi lesquels on peut citer Simon Zacius, Bernard
Ochin, André Trtecieski, Mart. Rrowicki, etc.
Une seconde traduction, faite par Simona Budnego
(Simon Budneus), fut imprimée en 1572, non pas à
Brzosc, comme le dit M. Temaux, mais à Zaslaw
(w 2eslawin) ; c'est un \ol. in-4, qui n'est pas moins
recherché et est peut-être encore plus rare que le
précédent.
Bressl\,Segusianus ager, Brexia^ la Bresse,
LUC. prov. de France; forme auj. le
lép. de l'Ain.
Bressuira, voy. Bercorium.
Brestia, voy. Bresca.
Brestia, Brestum oppidum, Brest, ville et
port militaire de Fr. [Finistère].
de
Le nom de celte ville apparaît pour la première
fois dans une chronique du ix» siècle.
Le savant bibliothécaire de la ville de Brest, M. P.
Levot, nous adresse au sujet de l'imprimerie bres-
toise la comraunicaUon suivante :
L'état de barbarie dans lequel Brest resta plongé
Jusque vers 1681 donne tout lieu de croire qu'aucun
imprimeur n'exista dans cette ville avant Olivier
DriUet, qui prenait en 1681 le titre d'imprimeur du
Boy et de la marine, et imprimait sur placard de
formatpetit in-fol. les Lettres patentes de Louis XI F,
données à Versailles au mois de Juillet 1681, lettres
constitutives de la nouvelle marine.
La Camille des OriUet semble avoir été une famille
d'imprimeurs, car Nicolas du Brayet, imprimeur à
Morlaix en 1647, avait épousé une Drillet, parente
vraisemblablement de Pimprimeur brestois.
Un peu après DriUet, nous trouvons la mention
d'un Guillaume Camarec, qui prend le titre d'impri-
meur et libraire de la marine ; il imprima en 1699,
sur parchemin in-plano, les Statuts réformés de la
corporation des cordonniers de Brest. En tête est
un fleuron fort bien gravé représentant les armes de
France supportées par des anges. La première ligne
commence par un L ob se voit un personnage nimb<>
placé sur un fond parsemé de fleiuv de lis.
Ce G. Camarec a dû imprimer le Traité d'hydro-
graphie de Coubait, premier professeur d'hydrogra-
phie à Brest. Colbert en avait autorisé l'impression
au mois de mare 1684, et une lettre de ce ministre,
datée du 12 Janvier 1685, et adressée à M. Desclou-
leaux, intendant de la marine à Brest, lui prescrit
d'envoyer à Ilochefort 150 exemplaires du Traité de
navigation que le sieur Coubait a fait imprimer.
Un autre imprimeur, Jean-Louis Camarec, demeu-
rant vis-à-vis la maison de l*intendant, »ux\ni* s.,
est probablement le Gis de Guillaume.
Un imprimeur, Romain Malassis, de la famille des
imprimeure d'Alençon, prend le titre û*imprimeur
de la marine et des armées navales de Sa Majesté ;
il imprime ven 1696 une tragédie sacrée de dom
Jean Cadec, prêtre du diocèse de Léon, Brest, in-8 ;
et vers 1698, les privilèges accordez par Louis XIV,
très crestien, aux maire, eschevins et habitans de la
ville de Brest, pet. in-8.
Citons pour mémoire deux numéros du catal.
Dubois : an imitation lésus-Christ , hon Salver
Biniquet, E Brest, 1689, in-8, et : €in Templ eonsa-
cret der Passion lesus^hrist, E Brest, 1695, ln-8.
M. Frère (BibL nomi.. Il, p. 569) nous donne
aussi le titre d'un ouvrage imprimé à Brest en 169S ;
c'est un Exercice en général de toutes les manœu-
vres qui se font à la mer^ par l'amiral de Tour-
ville, in-8.
L'arrêt du conseil du 21 juillet 1704, qui fixe le
nombre ûes imprimeurs tant à Paris que dans les
villes de province, en autorise un seul pour la ville
de Brest.
Le Bapport fait à M. de Sartines signale deux im-
Srimeries existant à Brest en 1764, celle de la veuve
amaret, et celle de Romain-Nicolas Malassis, qui
possède 4 presses.
Brestiensis PALATIN ATI s, Woieicodut dl'
Brzesc, en Lithuanie.
Brestum, voy. Brestia.
Bretelium, voy. Bretolium.
Bretiniacum, Bretigny; plusieurs localités
en France portent ce nom, mais le
traité de 4360 fut conclu dans un ha-
meau de la Beauce, au dioc. de Char-
tres, auj. dép. d'Eure-et-Loir.
Bretouum, Bretelrtm, BRrroucM palatium
Charta Ph. Aug. a. 1204], Britouum
Charta Ludov. vui, a. 1223], Breteuil-
209
BREUœMAGUS. — BRIOCENSE OPPIDUM.
210
sur-IUm, ville de Fr. (Eure), anc. villa
royale. = BreteuHsur-Noye, ville de Fr.
(OL^).
Breucohagus, voy. Brocomagus.
Breuiha valus, le val de BoUenza, Boknzer
Thaï, CD Suisse.
Brelthe, ville d*Arcadie, au N.-O. de Mé-
galopoliSy aig. Karithene, en Morée.
Brevaixis, Brev<il; plusieurs localités en
France portent ce nom.
Breviodurum [Itin. Anton.], Audemari
PONS, ville (les Lexovii, dans la Lyon-
naise W, auj. Pont'Attdemer, ville do
Fr. (Eiu^).
Noos penMos que c*est par suite d'une erreur de
non on d'tanée que II. Frère [Bibl. nomt,) donne
15SS comme dite de l'introduction de la typographie
dans la Tille de Pont-Audemer, et le nom de Guil-
laume Oural comme premier libraire-imprimeur :
nous ignorons sur quels livres peut s'étayer cette
assertion, et nous désirons vivement être édifié à
ce s^let.
Bresia, voy. Brixia.
Brezei:m, Brézé, bourg, chat, et marquisat
d'Anjou (Maine-et-Loire). On trouve
dans le Voyage des reL Bènéd., Petrus
Brezeus, F^nqsca Brezea, etc.
Bria, voy. Braia.
Brianzonu arx, Biiançonnet, sur l'Isère,
pet. ville de France (Isère).
Bruru, voy. Brivodurdm.
Bricejuh, Bricesum, Briey, bourg di? Fr.
(Moselle).
Bricucus, Bructugus, Brécé, commune de
Fr. (Mayenne).
Briela, Briel, pet. ville de la Hollande du
Sud.
Le Cat. de Daniel Elzevir de 1681 nous fournil
une indication qui nous permet de faire remonter
à 16U la date de rimpriroerie dans cette ville : Ja-
cobi Revit Thekei contra Carthenium, Briel, 16AS,
Briensis pagus, Brigensis ager, Briegii:s
sALTis, la Brie, anc. prov. de France.
Brjeza nDA, Treuen-Briezen , ville do
Prusse, dans le gouv. de Potsdam.
Briga, le Breg, riv. du gr.-duché de Bade.
Briga, voy. Brega.
Brigabannis, Brigobanna, ville de la Vin-
délicie, sur le Danube, auj. Breunlin-
gen, bourg du gr.-duché de Bade.
Briganconia, Bregançm, village et chat,
de Provence, érigé eu marquisat en
1574 (Var).
BRiGANTEs^anc. peuple d'Irlande; occupait
la province de Leinster.
Brigantes, peuple de la Bretagne romaine;
occupait les comtés de Cumberland,
Westmoreland, Lancaster, York et
Durham.
Brigantu, voy. Bragaktu et Brigantium.
Brigantinïis ager, le Briançonnais, district
de Fr., autour de la ville de Briançon.
Brigantinus lacus, voy. Bodamicus lacus.
Brigantium, Bpi-yavncv [Dio Cass.^ Flavium
Brigantium, <ï>Xat&ûï&v Bpi-yoÉvnov [Ptol.] ,
Brigantia [Oros.], ville desCallaici Lu-
censes, dans la Tarraconaise, sur l'em-
placement actuel de laquelle on est peu
d'accord ; mais les principales autorités
penchent pour Coruna, la Corogne, ville
rorte et port de Galice ; Mannort penche
pour le Ferrol et Reichard pour Betan-
zos, près de la Corogne,
Brigantium [Itin. Anton., Tab. Peut.; etc.|,
Bpt-yflcvTiGv [Ptol., Strab.l, Byrigantum,
BJ)t7<xvTia [Julian. Ep.], Briscatio [Geo.
Rav.], Bhegetio^ ville des Caturiges,
dans la Gaule Narbonaise, auj . Briançon,
ville de Fr. (Hautes-Alpes).
Brigantium [Tab. Peut.], Bpi-yivTiov [Strab.,
Ptol.], Brigantia [Amm. Marc, Itin.
Anton.], Bregenz, ville du Tyrol autri-
chien; chef-lieu du Voralberg, sur le '
lac de Constance.
Imprimerie en 1711 [Dr Cotton*s, 5uppf«];mals
M. Temaux cite : Plancher Baitwas»er dur eh
P. N. N. P. Brcgentz, 1669, in-8.
Rrige [Itin. Anton.], ville de la Bretagne
romaine; auj. Broiigton, ville du Hamp-
shire [Camden].
Brigensis, voy. Briensis pagus.
Ôrigetum, voy. Ovetum.
Briguna, Baniann, ville d'Espagne
[Graësse] .
Brigolium, Brigueil, bourg de Fr. (Cha-
rente).
Brinnacum, voy. Brennacum.
Brinnium, voy. Brdna.
Brinolium, Brinonia, Brigmles, ville de
Fr. (Vdr).
Briocense oppidum, s. Brioci faxum, Brioc.e,
Brioci Castrum, Castel de Brioc [Guill.
Gemet.], St-Brieu^, ville de Fr. (Côtes-
du-Nord).
Le premier imprimeur de Saint-Brieuc s'appelait
Guillaume Doublet. Voici le premier livre que nous
connaissions de lui : Les hymnes on cantiques sacrez
à la gloire (Ut Dieu, tirez de plusieurs sainctt pères
et docteurs anciens, traduicts en vers français
sur tes plus beaux airs de ce temps, par le sieur
Auffray Pleduno, chanoine de Véglise cathédrale
de Sainct'Brieuc, A Sainct-Brieuc, par Guillaume
Doublet, 1623, in-8. GoUetet dit de ce brave cba-
2H
BRIONNA. — BRIVA ISARiC.
242
noine , qu*U s*cxpriine si nistiquement et avec un
style si contraiot et si barbare, qa*il lemUe tenir un
peu plus de Tair de Pantique langage des Goths et
des Vandales que de Tair de notre langue française.
En 1027, le même Guillaume Doublet Imprima :
Vie et nUracUB ae S. Brieuc et de 5. Guillaume^
eiuemble ta tranUattan des reliques dudit
5. Brieue... avec des remarques et des oëserva-
tioM^ par L, G, delà Devison, chanoine de t'éçtise
de S. Brieuc. Saint-Brieoc, Doublet, 1027, in-0.
Rn lOM, le même imprimeur donne une nouvelle
édition des t^Uoques bretons, de J. Quiquicr le
Roacovite.
Les arrêts du conseil du 21 Juillet 1704 et du
SI mars 17S0 autorisent un seul imprimeur dans la
ville de Saini-Brieuc, et cet imprimeur privilégié
est Jean-Louis Mahé, éubli en 1751.
L'arrêt du 12 mai 1759 confirme les précédents.
Brionna, Brionu, Brùmne, pet. ville de
Normandie (Eure) ; concile en 1050.
Briovera, Oppidum Sancti I^audi^ Sanlau-
DDM, Sixint-Lô, ville de Fr. (Manche).
Suivant M. Frère, l'imprimerie date en cette ville
de rannée idSti et le premier typographe s'appelle
Jean Pien. Le Catal, Offar, cité par M. Cotton, oonne
un kaUndrier Mstorial et atmanaeh perpétuel^
in-10 (n* 437), et les Pseaumes mis en rime par
C. Marot et T. de Beze, avec la prose coireapon-
dante, verset pour verset, in40 (n* 452). portant
St'Lô, comme lieu, et 1507 comme date d'unpres-
sion ; nous-même pourrions citer un volume pu-
blié sous la rubrique St-Lâ^ en 1505, mais imprimé
k Rouen. Ccst seulement à la date fixée par M. Frère
que nous pouvons, avec certitude, fiiire remonter
l'introduction de la typographie dans cette Tille.
Parmi les livres sortis des presses de J. Pien, qui
prend le titre d^imprimeur et libraire du coUège^
nous citerons une pièce assez rare : Lettre héroïque
sur le retour de M, te Prince à madame la du-
chesse de Longuevilie, par te steur Jacques de
CaitUères. St-LÔ, J. Pien, 1000, in-4.
L'arrêt du èonseil du SI mars 17S9 supprime l'im-
primerie dans la ville de Saint-LÔ.
Bripium^ Brwio, bourg de Lombardie^ sur
TAdda.
Brisacum, Brisiacus mons [Itin. Anton.j^
Brescha [Geo. Rav.]^ Braccdm Saccum,
Breisach, Brisach, anc. cap. du Brisgaw^
ville du gr.-duché de Bade.
Brisacum ksDEGAyiJE, Brissac, bourg et
chat, de Fr. (Maine-et-Loire).
Brisacum novum, Neu-Breisach, ville de Fr.
(Haut-Rhin).
Brist.avia, Brigovia [Cell.,Cluv.], Brisiga-
viA [Cluv.], der Breisgau, le Brisgaw,
anc. prov. du gr.-duché de Bade.
Bristolia, Bristolidm, Brictzstowensis c:i-
vrrAs (xin« s.). Bristol, ville et comté
d'Angleterre.
Cest à 1042 que le Dr Cotton fait remonter l'in-
troduction de la typographie à Bristol ; il cite : A
sennon by Bichard Towffood, 104S, in-8 (Inconnu
4 Lowndes). — Certain observations on the new
league or covenant, etc., with a eopy ofsaid co-
venant, in-4, Bristol, prmted for Richard Harsell,
and are lo be sold by him in Bristol, 1043.
Citons encore : BowetVs Mercurius Hibemicus;
or a disconrse of the insurrection iti Ireland.
Bristol, 1044, in-4.
Bruannia [Cœs., Tac, etc.], ia Bpirwwixf.
wo; [Strab.], ii BptTTovia [D. Cass.],
iQ Bpimvia [Ptol.J, Albion [Plin.], '^6ut«v
vwoo; [Ptol.] , Angua, V Angleterre [£ng-
land), ou la Grande-Bretagne (en saxon :
Vryaain).
BarrANMA barbara, voy. Galedomia.
BrTTANNIA niFERIOR SEPTENTRIONAUS [Ccll.],
au nord de la Bretagne romaine, for-
mant auj. les comtés du Cumberland,
West-Moreland , Lancaster, York ot
Durham.
BarrANMA minor, voy. Armorica.
Britannia romana,Britanxia major [Cluv.],
Britaknu. propria , [CelL] , V Angleterre
propre, séparée de la Britannia indé-
pendante par le mur d'Adrien, de New-
castle au nrth of Solway.
Brftannia secdnda, Cambria [Cluv., Cel 1.1,
CAMBRo-BRrrANNu, KiMRu, Walua, le
Fays de Galles, en Angleterre.
Britannica insula, les lies Bntanniques,
BRrrANNODUNUM, Castrum Britoncm, Dum-
BRrroNiuM, Dumbartœi, ville et chat.
d*Ëcosse, ch.-lieu du comté du même
nom.
BarroLicM, voy. Bretouum.
BanTENEVALUs, Britenevalle, Bemeval-le-
Grand, bourg près Dieppe (Seine-Infé-
rieure).
Briva cdrretia, Briyatensis vicus, Brives-
larGaillarde, ville deFr. (Corrèze).
Nous trouvons au catal. Baluae (no 8201) un toI.
Sue cite aussi M. Temaux : Histoire de S. Martin
e Brive, par Jean Conte, Brive, 10S5, in-12 ; nous
trouvons encore au t. UI* du cataL Dubois (n* 1M8),
te Siècle illuminé, ou exercice de piété pour vivre
spirituellement dans le monde, par te P. U» de
ac. Brive, 1049, in-12.
Briva IsÂRM [Itin. Anton., Tab. Peut.],
Brivisar^e, Pons Isaile, OEsiensis Pons,
PONTŒSIA, PoNTESIA IN VeUOCASSIBOS
SCh. Lud. vm, a. i 179], Pontoise, ville
le Fr. (Seine-et-Oise).
Nous ne pouvons assigner de date certaine à rin-
troduction de rimprimerie dans cette localité. Le
P. Lelonc et le cataL de la Bibl. irop. nous donnent
le Utre d'un vol. imprimé en 10S7 : Histoire oéri-
table de l'antiquité et prééminence du vicariat de
Pantoise et du Vexin français (par le curé de St-
Nicolas du Chardonnet, Hipp. Ferret de Pontoise),
dont la première édition fût donnée 4 Paris en 10S7,
chez la veuve Chevalier, mais dont la réimpression
de la même année porte : Paris et Pontoise,^ /. de
la Varenne, in-4. Mais très-probablement ce Jean
de la Varenne, dont nous ne trouvons le nom ni
dans Lottin ni dans la Caille, était un simple li-
braire de Pontoise qui obtint, en se rendant acqué-
reur d'une partie de l'édition, rautorisation de faire
imprimer son nom sur le frontispice.
En 1052, le pariement étant à Pontoise se fait
suivre, comme a Tours en 1589, d'un imprimeur et
d'un matériel suffisant, et plusieurs pièces, daté<^
2H
BRIVAS. — BROCARIACUM PALATIUM.
âU
et cette époque, soot imprimées sous la rabrknie t
PomttHse. (Voy. calai, de Phist. de France, Riblioth.
impér.. tom. fin, n** S099, St09, SUO, 5147, etc.)
Toutes ces pièces sont imprimées par Jean Courant*
Cette tille ne figurant ni k Parrêt du conseil de 1704,
ni à celui de 17S9, ni au rapport fait ft M. de Sar-
tiMS en 1764, il est clair que rétablissement de Jean
Gourant ne continua pas à fonctionner après le
rappel du Parlement.
Brivas iSidon. Apoll.J, Brtvatum in Arver-
MA, Brivata, ville (les Arverni^ dans la
Gaiile Aquitaine^ auj. Brmuie, ville de
Fr. (Haute-Loire).
Brivas vêtus, Bri(mde4a- Vieille, sur l'Al-
lier, bourg de Fr. (Haute-Loire).
BrIVATES KORTCS , bfiOWlVK Xiutljv [Ptol.],
dans la Brit.\nnia minor, auj. le Croisic,
ville de la Loire-Inférieure, suiv. d'An-
ville ; le bourg de Batz, dans le même
dép., suiv. Gosselin ; et une localité
entre Guérande et le Croisic, du nom
de Brivain ou Brévin, suiv. Reichard.
Brivouurcm [Itin. Anton., Tab. Peut.],
Briare, ville de Fr. (Loiret).
Bri\ellum [Tacit., Plin.], BpiÇsXXov [Ptol.],
Brexuxum [P. Diac.], sur le Pô, et sta-
tion de la voie qui conduisait de Rcg-
gio à Crémone, auj. BregelUi ou Bres-
relia.
Brixia [Liv., Plin., etc.], Beiïî* [Strab.],
Bpi(ta [Ptol.], Brexu, ville des Ceno-
nianni, dans la Gaule Transpadane,
auj. Brescia, ville d'Italie, chef-lieu de
la dclég. du même nom, dans le Mi-
lanais.
Le cardinal Quirini {de Utterat. Brixtana, ln-4.
Brixis, 17M), Amati (p. (k20 et suiv.), Mauro Boni
{Primi Mri a gtampa deil* italia mper. — Ve-
neaia, 17M, pet. in-fol. p. 7S et suiv.), se sont occu-
pés saécialeinent de Phistoire de la typographie à
Breacta. Voici ce que nous croyons devoir extraire
de ces volumineux documents : L'imprimerie fut
introduite à Brescia vers 1A72 ; on trouve à cette
date un vol. imprimé en caract. ronds, sans nom de
lien ni d'imprimeur, mais que l'on s'accorde k con-
sidérer comme le premier produit de la typographie
bressane. Cest un in-foL de 70 ff. à S7 1., sans ch.,
réel, ni sign., inUtulé x Lamardi Arretini (sic)
Ep^oUurrm || famiUarUfm Uber primvs feUci || ter
imeipU, MCOCCLXXU.
Par qui fut imprimé ce volume rare et précieux ?
e!U-ce par Thomas Ferrando, le premier imprimeur
bressan? est-ce par rimprlmeur également anonyme
du VirgQe de 1473? voilà ce qu'il nous est Impossi-
Ue de déterminer. Le caract. rond avec lequel il est
e'xécuté n'a aucun rapport avec celui de Thomas
Ferrando. Le voL commence par deux épttres adres-
sées à révteiie de Padoue, J. Zeno, par Anu Moreto
de Bresda, réditeur, et Jér6me Alessandrino ; mais,
parce que Péditeur cPun livre est de Brescia, on ne
peut afllnner que ce livre soit imprimé k Brescia.
Le second volume imprimé dans cette ville serait,
au dire de Mauro Boni, le célèbre pofime de Fran-
cesco de Stabili, plus connu sous le nom de Fran-
ceaoo ou Geceo d'Asooli, VAeerba, in-fol. s. d. (154
poftee fmirresae oU* aUetza <U 9 poUiei et tre di
terf AfSM), 16 lignes à fai page entière ; k la fin :
FINIS
BIXlETHOIfAFERlino AUTORE [tic).
Parmi les autres productions de cet imprimeur,
non datées, mais révélant une grande antiquité, par
les caractères et par l'absence de ch., récL et sign.,
nous citerons t la ira édiUon de Lucrèce^ in-fol.,
104 ff., rarissime vol. dont Dibdio croyait posséder
le seul exemplaire, et qui depuis a été décrit dans
le caul. de la bibl. d'Eki (p. 04) ;
La première édlt. de Properce, in-4, sans aucune
désignation, mais toujours exécutée avec le même
caractère ;
Un Térenee, un Aulu-GelU, les Epttre» de Pha-
laris, les Oroitones Ciceronis et une pièce de 4 ff.,
petit In-4, dont on ne connaît qu'un seul exemplaire :
iUiutrU MtMtwmi MarcMoni» in NuptU» \\ Tho-
masi Ferandi Brixiani oraiio.
Les éditions de l'année 147S, datées, sortant des
presses de cet imprimeur, sont : Statuta eômunie
Brixtœ, publiées XII kl' Junii, dont Amati (p. 423)
donne un titre minutieusement détaillé. Cest dans
ce livre que Th. Ferrando se plaint de la ladrerie de
SCS cx>ncitoyens, qui le payent c per aduUerinam
modo, modo per tontam monetam, > et le rédui-
sent k mourir de faim.
puis : Statuta Merehancie mercluUorum Brixte
et dtstrictus, in-fol. ; et la même année : Obligatlo-
ne» et ordines contra dadarioê et debitores Cam,
ducaliM $iue côi», Brixie euju» eapita êunt XI i ;
tirées k 100 cxempialrps seulement.
Une nouvelle édition de D, I. luuenali» et A.
Peritii Satyrœ, in-fol., datée de XIU kl' AugusU
M çooc Lxxiii, et publiées : lubente preêbytero Petro
Villa, 00 ff. Cette édition fut découverte par le car-
dinal Quirini et passa longtemps pour le premier
livre imprimé à Brescia (voy. Mercier et Tiraboschil.
Il nous faut parler aussi d'une édition plus pré-
cieuse que tout ce qui précède ; c'est du célèbre rir-
Qile de 1473, exécuté avec des caractères que Dib-
din et Brunet croient être ceux du Mercure Tris-
mégiste, imprimé liTn^vise par Gérard de Flandre en
1471, ce qui permet de supposer que cet Imprimeur
fonda un établissement à Bresda, comme il en eut
à peu près à la même époque à Venise et k Udine :
ce livre serait le premier volume à la date de 1473,
car il fut publié par le prêtre Pietro Villa le 21 avril
de cette aniiée, et par conséquent le troisième Jour
de l'année, puisque Pasques tombe, en 1473, le 18
avril.
Les autres Imprimeurs de Brescia au xv« siècle
sont : l'Allemand llenricus de Golonla, le Fran<»is
Eustache, qui donnent ensemble V Homère ûe 1474,
latinisé par Laurent Vallc, puis Boninus de Boninis
de Ragusia, Gabriel Pétri de Trévise et son fils Paul,
Barthélémy de Vercelli, etc.
Brixianus ager, U Bresciano, la province
de Brescia.
Brixina [Lucn.], Brixia, [Cluv.], Brixinu.m,
Brixen, ville du Tyrol, dans le cercle
de Piisterthale.
Voici un livre imprimé dans cette localité : Br,
Joh, Nasen concordia alter und neuwer, guter
unnd bOter Glaubens strdtiger Lehren verglichen,
Beschreibung. Brixen, 1383, in-4 {Biblioth. Exo-
tica, pari, allem. p. 45) .
Broagium, Britagium, Brouage, ville de Fr.
(Charente-lnfér.).
Broruroum morinorum, Bourbourg, ville de
Fr. (Nord); voy. Borrurgum.
Brocariacum PAI.ATIUII, Brucariacum villa,
Bruciif-riacum, Burcharïacum [Aimoii.|,
Brocariaca [BoUand.], Bruguele [Clir.
S. Dion.], anc. villa mt^rov., rési(lence
{\v la reine Brunehaut, auj. Boucherasse,
Bourrheresse , village près d'Avaloii
(Yonne), suiv. Valois.
215
BROCAVUM. — BRUG.*:.
216
Brocâvum [Itin. Anton .], Brougham, ville
d* Angleterre (Westmoreland).
Brocmeria^ Brockmerland, district de la
Frise orientale (Hanovre).
Brocomagus [Itin. Anton., Tab. Peut.],
Bptujtoixap; [Ptol.], Brochâgad palatium,
Brodmat [Valois], anc. cap. des Tribo-
ques, auj. Brump^, BrvmaÂ, bourg d'Al-
sace (Bas-Rbin).
Broda Bohemica, Bohmisch-Brod, ville di»
Bohème.
Broda Teutonica, Bpo^ivria [Ptol.J, Brod-
Nemottki ou Deutschbrod, ville de
Bohème, dans le cercle de Czaslau
[Forbiger],
Brodnica, Stratioburguh , Brodniiz ou
Strassburg, ville de la Prusse occiden-
tale, dans la prov. de Marienwerder.
Broiaccm, Brou, ville de Fr. (Eure-et-
Loir).
Broilum, Broglio, bourg de Suisse [For-
biger] .
Brouum, le Breuil ; plusieurs localités en
France portent ce nom.
Bromptonum, Brompton, bourg d'Angle-
terre (Middlesex).
Brondulum, Brundulum [Plin.], Brofidolo,
bourg du pays vénitien.
Bromum, voy. Bren'nia comitis.
Brossa, Ambrosiopous , Brosz, ville de
Transylvanie.
Brovonacum [Itin. Anton.], BROvoNACiE,
localité des Bridantes, dans la Britan-
nia Romana, auj. Wlielpcastle, dans le
Cumberland.
Brubacum, Braubach sur le Rhin, ville du
Nassau.
Brucariacum villa, voy. Brocarlacum.
Brucsauum, Brucfisal, ville du gr.-duché
de Bade.
L'imprimerie existe dans cette YlIIe au commen-
cement du XTiie siècle, et le premier imprimeur est
un Français du nom de Gilles Vivet : Joh. Val, Pts-
lorii begUrer oder Schatz der Seelen^ voie mon
Gott erkermen, fûrehten und lieben soUe. Bruchsal,
durch Egidium Vi?et. 1005, in-8 [Bibl, exotica,
part, aliem., p. 200).
Bructeri [Tac], Bpouxripoi [Ptol.l, peuple
de la Germanie, habitant sur les bords
de l'Ems et du Rhin, entre Osnabrùck
et Munster.
BRLERiiE, Bruyères ; plusieurs localités de
ce nom en France, dont un bourg du
dép. des Vosges.
Nous ignorons sur quoi se fonde le Dr Cotton pour
prétendre quMi a existé une imprimerie dans ce
Bourg en 178S.
Bruga, Krvlm Pons, Bi*uck, Bnigg, bourg
de Suisse, sur TAar (canton d'Argovie).
Bruga ad Ederum, Armorder Brug, ville du
Nassau [Graësse].
Brug^e, Brugge, Bruges, ville de Belgique
(Flandre occid.).
Tous ceux qu'intéresse Thistolre de Piroprimerie
ont entre les mains le monument aue Van Praet
consacra à l'illustre introducteur de la typographie
dans la \ille de Bruges; il est donc inutile de
nous appesantir sur des faits universellement con-
nus.
Le premier livre imprimé par Golard Mansion est
sans date ; c'est le Jardin de dévotion, imprimé vers
1475, in-foL de 29 ff. à 2S lign., sanscli., récL, sigii.
ni init., en anc. grosse bâtarde. Au dernier f. on lit :
Primum opus impressum per Golardum
Mansion, Brugis. Laudetur omnipotens.
Le premier livre avec date est : Bœcaee du de-
ehitt des nobles hommes et eleres femmes traduit
du latin en françoi». Bruges, Colard Mansion, 1476,
gr. in-fol., en anc. gros caractère gotb. saosch.,
réd. ni sign., avec minuscules pour indiquer la
8 lace des initiales qui doivent être miniaturées; 280
'. \ 2 col. de SS lignes. A la fin i A la gloire et
loenge de JH\\eueta l'instrvction de tous (| a este
eestui euure de boca \\ ce du decMet des nobles
hommes et femmes, im || prime a Bruges par
Co II lard Mansion. Anno m || cccc lxxvJ.
Parmi les volumes sortis incontestablement des
presses de Golard Mansion qui ont été découverts
depuis la mort de Van Praet, nous citerons la pre-
raière édition de VBstrif de Fortune, de Martin
Franc , in-fol., sans I. n. d., mais imprimé avec Ir
caractère goth. du Boece de 1477. La Bibliothèque
impériale, qui, grâce au zèle ardent de son ancien
administrateur, possède wie suite superbe des Uvtvs
sortis des presses de Golard Mansion, n'a pas ce ra-
rissime volume; mais, comme il est k la biblioili.
Sainte^eneviève, il faut espérer qu'un Jour ou l'au-
tre, par voie d'échange, il viendra compléter une
collection des plus importantes au point de vue de
la typographie française.
Le registre de la confrérie des libraires de Bruges
renferme deux noms d'imprimeurs antérieurs k Go-
lard Mansion, Dieric de Prentere (Didier l'impri-
meur) ^ en 1457, et l'année suivante, Dierk F. lan de
Prentere {Didier, fils de Jean l'imprimeur) \ en se-
condlieu un libraire nommé Jean Briton (1454-1 iM).
Le premier (car ces deux Dieric à la date de 1457 et
1458 ne nous paraissent faire qu'un seul et même
artiste)^ le premier était un imprimeur xylographe
qui découpait des caractères ou des images en relief
sur des planches de bois ; il ne reste malheureuse-
ment rien que l'on puisse lui attribuer avec certi-
tude.
Le second exécuta c par un art nouveau et des
instruments de son invention^ un écrit composé à
la prière de lévéque de Térouanne par Jean
Gerson, et que ce prélat avait fait transcrire dans
deux tableaux pour qu'ils fussent exposés at
dehors de son église, > (Voy. Man. du Libr., k l'art.
Gerson.)
« Cette nouvelle manière d'écrire, dit' M. Van
Praet, consistait probablement à motder des carac-
tères avec des lettres de laiton k jour, semblables à
celles qu'on a longtemps employées pour exécuter
des livres de liturgie et de chœur. >
Ces deux tableaux furent imprimés par Jean
Veldener pendant son séjour À Utrecht, vers 1480; le
seul exemplaire que l'on en connaisse est à la Bi-
bliothèque impériale.
On ne connaît pas d'autre imprimeur à Bruges au
xve siècle ; mais, tout au commencement du xvi», i
faut citer Heynderic van den Dale, dont on connaît
2n
BRUGiE BEARNl^. — BRUXELLA.
218
en 1593 an rare petit Tolume in^ intit. : Rosarium
rirgims Marie, Jft It ornés de M lig. gravée* sur
cuiTre. A la 8n : /mprewiim Brugiâ perme nqfn-
Hrwnlidf OaUe. Anno Dfti M cccoc || TerTto de-
cimo memengU MartiJ.
Ce petit Tolaine, fort rare, passe pour être le pre-
mier ouvrage orné de planches sur cuivre qui ait
paru en Belgique. . ^
Pour le long séiour qa^ (ait Guill. Caiton à Bru-
ges, Toyei une longue et intéressante dissertation
de M. Aog. Bernard [Hist. ds Vimpr,, 1. 11, p. 36) à
385).
Yen le milieu du xn" sitele, Hubertus Goltdus,
Pnn des pins savants archéologues et numismates de
son époque, fondait k Bruges, dans sa propre mai-
son, une imprimerie d*une certaine importance, &
son reUMH- d'Iutte, d*ob II rapportait et d'admirables
souvenirs artistiques et le titre de citoyen romain.
Ses commanditaires, ses protecteurs, ses amis les
ptu dévoués, étaient ces frères Laowerin ou Laurin,
la GroUkn de la Belgique, dont la bibUothèqae est
restée câèbre. Goltsios compoiait loi-méme, corri-
çeait et wtHtait en pages ses propres ouvrages ; il
alla Jusqu'à en graver lui-même toutes les planches.
îje kmuel (lom. U, col. 1033) donne le détail des
principaux ouvrages émanant des presses particu-
liHesd^aberGolta [Foppens, Bm. Belgiea].
Brvgm Bearni^^ Bruges, bourg de Fr.
(Basses-Pyrénées).
Bmjgga (?), Bntfjg, en Suisse (caiit. des
Grisons).
II. Teraaux cite un livre imprimé dans cette loca-
lité : B. Amhom ttegOge wie dergebuet der evan-
geliukm kirchen in Rfuttia. Brugg, 1680, in-8.
Bbcgnatith, BruxNUcum^ Brcnetum, BrU'
gmUo, ville d'Italie, sur le fl. Vara (prov.
de Gènes).
BRrMiA, Toy. Prumu.
Brunna, Brinnïlm, Brinnum, Civitas Bru-
NENsis, Bruxxa, Brùnn, Bnio, ville de
Moravie (Autriche).
Le premier livre connu et cité par tous les biblio-
gnpiies comme imprimé dans cette ville est un
Agtmia uamdtan ehorum Olomticensem. Bruns,
1M0, in-ft (Rain, n* 371). Le second est : Johanne» de
Tkaroez, chnmiea HungarUg. in\\ineUta terra
Morwrie Bmnesi Uum \\ bratissime impressa finit
FeOeius. Anno 8a||lutis M cccc LyyyvIiJ. die x\
Martii. In-foL goth., fig. s. b
Ce n'est qu'en 1491 que nous trouvons les noms
de deux imprimeurs : BIissale strigo^iiense im-
nrcasum Brunnae... per ingeniosos ac magnarum
indostriarum virQs Conradura Stahcl et Mathcum
Preinlein, impressores venetos, 1491, in-4.
Conrad Stahel était imprimeur à Passau vers 1^0 ;
il s^assoda probablement avec un Allemand arrivant
de Venise pour fonder le premier établissement
typographique deBrunn.
BRtrxDULUM, voy. Brondolum.
Brundustom [Cœs., Cic, Tac, etc.],
Brundyshtm [P. Diac.j , BpwWawv fPo-
lyb., Strab.
Japyçii, au,
, Bpcv<^saiov [PtoL], ville des
Brindisi (Brindes), ville
forte d*italie (terra d'Otrauto).
BRCTŒTLif, voy. Brugnatum.
BRDxoDUMJif^ voy. Braunodunum.
Brl'xoxis moxs, BourmoîU, ville de France
[Haute-Biame).
Brunonis vicus, voy. Brunsviga.
Brunopolis, voy. Branecium.
Brdnsberga^ Braunsberga [Cluv.], Brans-
BERGA, BrUNSBURGUM. BrUNORUH (?), BrI>
NEBER [Chr. E^inh.], Bnmsberg, ville
de Prusse, dans la prov. de Kônigsberg,
sur le Wescr.
Le Dr Cotton nous apprend que le cardinal Hosius,
à son retour du concile de Trente, établit dans le
collège de Jésuites de cette ville une imprimerie qui
fonctionna à partir de l'année 1601. On trouve sur
ces livres BROnORitCequi peut s'appliquera Bruns-
berg, mais pourrait également signifier Brvneck en
Tyrol. Le catal. de la Bibl, Hielmsii^na (p. 278)
nous donne t Gultielmi Corvini assertiones ex uni-
versa pMlosopMa, préside Stanisiao RadzinekU
Bninori, G. SchGnfeis, 1604, iu*8.
Brunsbutta, Bnuisbùtteî, bourg du Hols-
toin.
Brunsviga [Luen.] , Brunsvh:um [Cluv.,
Cell.J, Brunonis vicus, Brunopous,
BMwischweig , Brwismg, ville d'Alle-
magne, capit. du ducbé du même nom.
C'est à l'année 1509 que Falkenstein fait remonter
l'imprimerie dans cette ville, et Panser nous donne
le titre du livre : Regimen sanitatis Anglorum
Régi ex Parisiensi gymnasio miuum. A la fin :
Expressa sunt hœe in florentissima urbe Bnuis-
vigo, per Joannem Dom, imposita suprema manu
quinto Iduum iunii, anno Christi 1509, in-ft.
Le second volume cité par lui est : Probœ Falco-
niœ virgilio-centones. Bruns vie i , 1510, in-A ; et la
même année parut un commentaire de llenr. flâner
sur ce livre.
Bruntutum, Bruntrutum, Bruxdusia, Brus-
msiA, Porentruy (Bruntrut), ville de
Suisse (caiit. de Berne).
Quelques géographes croient cette ville bâtie sur
remplacement de VAmagetobria de César. Cest à
1594 que Falkenstein fait remonter l'imprimerie
dans cette ville : nous ne connaissons pas le livre
qui lui fournit cette date, mais dès l'année suivante
mus trouvons : Sacerdotale BasUiense jussu Ja-
cobi Christophori Episcopi Basiliensis editum.
Bnintuti, 1595, in-a (Catal. d'Estrécs, n« 710 ). On
sait qu'après la réforme cette ville devint le siège
de révêché de Bâle.
Brusca, Brusciia, Breusch, bourg d'Alsace
(Bas-Rhin).
BuuTTiUM rPlin., Liv.], Brutiorum regio
[Jornand.] , Boernavr, ywpa [Polyb.] ,
Bperrîa [Strab.J, prov. du Sud de Tlta-
lie, habitée par les BnttHi, comprise
dans les CcUabres.
Bruxella [Cluv.], BRUXEL.fi [Cell.], Bru-
CELLE, Bruxelles [Brùssel), cap. de la
Belgique. On trouve Brucelas et Brur
selas sur les livres espagnols, et Bruesel
sur les flamands.
Les frères de la vie commune, de l'ordre des Hié-
ronymites, étaient établis en Belgique depuis l'an
1S70 environ; ils avaient pour fondateur Gérard
Groot on Gérard le Grand, né à Devender en 1S40 ;
leur maison, chef-d'ordre, était k Gand ; elle existait
déjà en IftSS, rue basse de l'Escaut (Nederschelde-
straet] , dans le bâtiment qu'occupe ai:4ottrd*hui l'hos-
219
BHLYJKRIiC AD VELOGERAM. — BUCHAiMA.
220
pice des Kuldcrs; ils forent supprimés eu 17M
[A. Voisin, impr. partie, aux Pays-Bas], L'histo-
rien inédit de la ville de Louvain, J. Molanus, nous
donne dans son intéressant ouvrage, dont M. Van-
Hulthem possédait une fort bonne copie, plusieurs
détails fort curieux sur la règle et les actes de Cfs
religieux lettrés : fVatranus, prior primus Vallis
S. Martini, auxit structuras^ fratres conscribcre.
libros octo horisjussit quotilfet ipst die.,.. Cum ty-
pographia adinventa esut, eoiuui sunt etiam Mar-
tinenses, exempta aliorum quorumdam régula-
rium, quœdam iypis exprimere. Sed cum tnde
dispeHdium faceraU, ab impressione mox cessa»
runt, contenu fere describere Ut/ros offlcii eccte-
siastici, eo qnod alH liàri per typagrapkos poMStm
ederentur. Gomme on le voir, ce furent desreligieax
du couvent du Val Saint-Martin dans le diocàe de
Liège, qu*il faut se garder de confondre avec le cou-
vent du même nom du diocèse de Tournai, appar-
tenant aux Bénédictins ; ce furent les Hiéronymites
du Val Saint-Martin qui les premiers se livrèrent à la
typographie, aussitôt après Tintioduction en Belgi-
que, par Thierry Martens d*Alost, de cet art qui, sc-
ion rexpressioQ de Laurent Valle,
Quod vix in toto quisquam pnescripserat anno
Munere Germanico confkit nna dies.
(Encore une pierre Jetée par le poCte aux partisans
de L. Coster.)
Les frères de la vie commune se livraient à Pédu-
cation et A l'enseignement; ils avaient plusieurs éco-
les à Deventer, A Bruxelles, A Cambrai, etc. ; A Gand,
ils formèrent plusieurs élèves célèbres, entre autres
Josse Bade (Ascensins) ; A Deventer, ils eurent l'hon-
neur d'instruire Erasme de Rotterdam, dont le pn>-
fesseur s'appela Alexander Hegius. Nous les retrou-
verons ailleurs, particulièrement A Marienthal, où
ils impriment avant même le retour en Belgique de
Thierry Martens ; A Nuremberg, A Rostock, A Schoon-
hoven, etc.
Leur première impression bruxelloise qui porte
une date certaine est imprimée avec un caractère ex-
trêmement irrégulier et barbare, sans ch., réel, ni
sign., et avec un luxe d*abréviations qui en rend
la lecture aussi difficile que celle des manuscrits du
même temps ; elle fut exécutée dans leur couvent ;
la maison qu'ils occupaient alors fUt cédée par eux
aux religieuses de Sainte-Claire quand ils quittèrent
la ville au xvi* siècle, par suite des troubles politiques
des Pays-Bas. Kn voici, d'après Hain, le titre exact :
Arnoidus Geilhoven ou Gneyloven de HoUandia de
Rotterdam. Ordin. S. Auçustini. Cnotosotitos sive
»peculum conscientia..,. Presens hoc spéculum...
Arte îpssolria multiplicatû. ^ fftû liuàna suffecit
îdustria Isatis sollerî elaboralû. Bruxetle opido
tfraààcij^e ftnitû féliciter anno d/U M^ cccco. Lx.
xvi". XXV I mensis maij. Sur quelques exempl. la sous-
cription est difTérente. 2 parties ai un vol. in-ful.
A 2 col. de 50 I.
Un grand nombre de bibliographes font remonter
à 1472 la date de Pintroduction de la typographie
dans la \iUe de Bruxelles : voici, mais imprimé sans
nom de lieu ni de typographie, sans ch., sign. ni
réel., le vol. qui a donné lieu A celte revendication :
indpit sUma collacionû ad Ôe genus ttominU. — ù-
nitû est hoc opus. Anno domini 1. A. 72. die lA men-
sis julii, in-fol. de 111 (f. à 2 col. de AO lignes. Ce
\olume passe pour avoir été imprimé A Bruxelles chez
les frères de la vie commune ; il est du moins exé-
cuté avec les caractères du Gnoto80litos;tt cette date
de 1A72 parait être exacte, car à l'exemplaire de la
vente La Serna Santander était écrit sur une f. de
vélin, en tête du vol., cette note : Uunc Ubellum ego
Anthonius Estourncl emi bruxellc anno Xvi.
M.iiiic.LXXiU.
M. Didot, lui, donne comme premier livre imprimé
A Bruxelles une édition de 1A7A : Epistola Beati Gre-
gori Pape de expositione Ezechietis ad Marianum
episcopum. — expliciunt omelic Gregori Pape..,
in-A, 1A7A (voy. Amati, p. 13y, qui ajoute : Char,
coth. eod. quod impressi sunt 1081 in bac dvitaïc
Sermones D. Bemardi),
Un assex grand nombre d'ouvrages de liturgie ou
de théologie ascétique et sermonnaire furent encore
imprimés par les frères de la vie commune A Bru-
xelles : nous ne pouvons ici en donner le détail, et
croyons devoir nous en tenir aiu trois volumes que
nous avons cités, en maintenant, avec MM. de Reif-
femberg, Gottf. Reichhart et autres bibliographes
modernes, 1A70 comme date certaine de l'introducti<»
de la typographie dans la capitale actuelle delà Bel-
gique et Jadis de la contreCiiçon.
BRUYiERLfi: AD Velogekam , Bt^uyéTet-star-
lorVélogue. village de Franche-Comté
(Haute-Saône). [Ann. Fr.a. 805].
Brygianum, voy. Arcennum.
Le catal. Baluxe (n* 6A5i) nous donne un titre de
livre imprimé A Bracciano en 1020 : JutU Cmsaris
Rainerii catalogus censurorum et irregularitatum.
BnysEM, Boiottat IHpm. , lliad.] , B^uotxi
[Pausanj, localité de la Laconie^ au
pied duTaygcte, auj. Potrini.
Brystacia, Umbriaticum^ Umbriatico, bourg
d'Italie (Calabre citer.).
BirBULiE, BuileSy bourg de l'Ile-de-France,
à 4 lieues de Beauvais (Oise).
BucA [Plin.], Bcûîta [Strab.], ville des
Frentani, dans le Samnium, auj. pro-
bablement TermoH, ville dltalie^ dans
la Capitanate.
BUCARESTA^ BUCIIURESTUM, ThYANUS (?), BOU-
kharest, Boukowesti, ville des provinces
danubiennes (Valachie).
Cest aux efforts multipliés de l'hospodar Jean-
Constantin Bassarabas que Ton doit llntroductioiide
rimprimerie A Bucharest, ù la fin du xvtie siècle.
Weller (Altes a. allen Theilen d. Geisch., vol. II, p.
820) nous donne, comme premier livre imprimé
dans cette ville, Biblia tVcUlachica: Bukarcst, 1688,
in-fol. Pour l'histoire de rimprimerie qui a produit
cette bible, on peut consulter If e(/ad« statUM Ècclcs.
Grœcœ, p. 13-17. Cette bible est citée par Henderson
dans ses c BibUcat researches in Russia •; mais U
lui donne A tort la date de 1068.
BucciNA, PnoRBANTiA INSULA, Uc Ltxenzo,
sur la cote de Sicile.
Buccipni:M, voy. Bociianilm.
BuccoNis Villa, Bouzonville, bourg de Fr.
(Loiret).
BrcELL^, Bucelhis, localité de Portugal.
M. Temaux cite : Antonio CarveUho de Parada,
Arte de reynar. Bucellas, Pedro Craesbeck, 16Ai,
in-fol.— Antonio cite le livre sans en désigner le lieu
d'impression ; mais la Bibliotk. Lusitana {l, p. 107)
confirme l'assertion de M. Temaux. Ce Pedro Craes-
beck était établi A Lisbonne depuis le commen-
cement du xviic siècle.
BucELLUM, Civita Borella, bourg napoli-
tain, dans l'Abruzze citer.
BUCEHIALEA, VOV. BeUCU^LM.
BucFELDUM, Bocfeld, bourg d'Anglotenv
{Adamus de Bocfeld, ord. fr. Minor.
sœc. xiv),
BiicuANiA, Buchan, district écossais du
221
BUCHAVIA. — BULLIO.
222
comté d'Aherdcen^ sur la mer du
Nord.
BicAAVU, Blxdum (pagus qui Buqui voeu-
twr, Mgmh. cbr.\ sans doute Budsau,
pet ville de Souabe (Ba?ière).
BccmNGHAJiiA y Neomagus 9 Buckingham ,
ville et comté d'Angleterre.
J. Scdey poMMiit on éubiiaaeiiieiit typograplii-
qne en cette Tille en ITSXi on important ouvrage lUt
publié par ce mène Seeiey, li nous en croyons le
SttffpL do Dr Cottoo, soixante ans aprfes la création
de son imprimerie t ce fut le lirre du savant
ly Charles &Goanor, intitulé : Jl«raiiii UiUndca-
rwm Èoripîorttt • an admirablv edited work, prin-
led at tbe expcnse of Us GrKe tbe Duke of Bnckinc-
Imm. ■ Lovndes cite cet ouvrage sons la date de
BiTjAci M, Bucy ; plusieurs localités por-
tent ce nom en France.
Bi'CLvni, voy. Vulceja.
Buda [CIot.^ Oeil.], voy. Aquincum.
Nous jouterons quelques mots à l*Srtfcle que nom,
avons consacré à Pimprimeffe de Bude t le grand
Msdiias Gorrin, désirant ftdre de sa capitale VEmpO'
Htm teitoManniLt ctaarffea son parent LjKlislas Ge-
reb, Tice-dnnoelier de Hongrie, depuis évéoue de
Transylvanie et enfin archevêque de Gok>csa, an soin
d'un étahlissement typographibiie à Bude t celui-ci
m venir, comme nous levons dit, André Hesse, qui
hii dédia sa Cnmi^ue iU Hongrie : • Laborem, dit-il
étoquemnent, qnem omnibus Hungaris mtum at-
qae Jacundum fore pntavi . quaodoquidem t ut
quisqne natale sotaun unk% dillgit s reliquisqne or>
Db tcrrarum partibus kmge anteponit : ita ut suo-
rum, qoalem vitam egerint qulsqoe vematicos scire
plmkmm exoptat t ut si que prcdara x memorato-
qne digna oonspexerit imitarl debeat: si qua vero mi-
nus féliciter gesta compererit doctus prccavere pos-
sit.» On ne peut expliquer qu*André liesse n^ait im-
primé que cette chronkfue, et peui-étre un second
ouvrage, que nous avons cité, que par la supposition
d'une mort prématurée ; mais dans ce dernier cas
powqnoi Laoïslas Gereb, gui vécut Jusqu'en 150S,
pourouoi llathias Gorvin, laissèrent-ils tomber un
établissement qu'ito avaient en tant à cœur de fon-
der ? Qu'est-ce que ce l^urentins Paep, librarius Bu-
demis, qui fait imprimer en IftOS les Légende sanC'
tonm regfti Hungarte (Bain, 990S) 7 VoiU des
questions que nous ne saurions résoudre et que nous
laissons sans réponse. Quoi gu*il en soit, en 1541 Soli-
man, vainqueur des cbrétiens, arbora le croissant
snr la cathédrale de Bude, et le pillage et la dévasta-
tion de rsdmirable bibliothèque de llathias Gorvin
furent la conséquence de la ruine de la Hongrie.
En IdOS, après 1*5 ans de misères, les armes vic-
torieuses de Léopokl arrachèrent la ville de Bude k la
iwfitnde ottomane, et Tannée suivante Parchevéque
de Gran, George Saédiényi, y fonda une académie ;
msH rimprimerie n*y reparut qu'en 1725, et le pre-
typographe de cette ère nouvelle s'appelle Jean
Bcddia, Budin, pet. ville de Bohème^ dans
le cercle de Raconitz.
BuPccGA, Budingefi, ville de Hessc^ entre
Francfort et Hanau.
Le 5Hpp(. du D' Gotton dit qu'un Nouveau Testa-
memt en allemand fut imprimé dans cette localité en
1717, et M.Temaux dte : BUdingiaeh Ge$angbueti,
BîMOngen, 17SS, in-8.
BUDISSINA^ BiniSSA [Ccll.|, BUDISSINA LUSA-
TORiiMy Bautzen, Budissin, ville du roy.
de Saxe, sur la Spréc, ch.-l. de district,
dans Fane. Lusace Suiiérieure.
Le premier imprimeur de Bautzen est Nicolas
WolruD (et non pas tFoIrab, comme récrit M. Got-
ton), et le titre au premier livre qu'il ait peut-être
imprimé, ou tout au moins que nous connaissions,
nous est fourni parla Bibliotn. Saxon, de Struvius :
Chroniea und antiquUateê des alien Kayserttchen
ntiffii, der Rœm. Èurg Chroniea und êtadt MOrê-
burg am der Sala im Obern Saefuen. Budissin,
1550, in-4. Ce livre est de Emestus Brotuffins,
rainé, de Merseburg, qui fut d'abord préfet des étu-
des k l'école de Pforta, puis syndic et bourgmestre
de Mflrseburg. Le fils de l'imprimeur Wolrub, qui
succéda i son père vers 1580, imprimait encore i
Bautxen en lOM, et s'appelait MichaeL
BuDORiGLif, Boo^ooiTov, BiJDORGis, Bri^-nur-
l'Oder, ville ae Silésio, suiv. Reichard
et Forbiger. (Voy. Breoa.)
BuDORis, Bcu^opt; [Ptol.J, sur le Rhin, auj.
Morûteim, suiv. Wilnelm, et Bùdei-ich,
pet. ville prèsCologne, suiv. Reichard ;
une foule d'autres localités sont encore
désignées par les géographes.
BuDoviciUM,BunovisiA, Buduissa. Budweiss^
ville de Bohème, sur la Moldau.
BunRiciiiLTf, voy. Buricuum.
BUDRUNTUM, BUTUNTUM, viUc dc I'ApULIA
Peucetu, auj. BiUmte, au N.-O. dv
Brindes, dans la prov. d*Otrante.
BuDUA [Itin. Anton.], çrobablement la
BoOp^cua de Ptolémee, ville de Lusitanie,
auj. S. Maria de Botna, suiv. Forbiger.
BuEzzoviiM, BuNrnuM,.BnxoNiuM, Butzow,
pet. ville du gr.-duché de Mecklemburg-
Schwerin.
fie cataU de la Bibliotb. Speculœ PuleovensU {i\c
Pobservat. de Pouikova) nous révèle l'existence
d'une imprimerie à Butsow au siècle dernier : Jeu-
$enii Kraftii Mechanica latine reddita et aucta a
J. iV. Tetens. Buezzovii, 1775, in-ft.
BUGEIXA, voy. BlELLA.
BuLBONiuM, Boulbon, village et aiic. cotnlé
de IM'ovence (Vaucluse).
BuuuAcuM, Bulcy, bourg du BeiTi (Cher).
Bulgares [Gest. Longob. |, BouX-yâpoi |Suid. | ,
Bui/iARi fjornand.J, Simlgares» BoiUgves,
l)euple de la M(esie inférieure, qui ve-
nait de la Sarmatie asiatique.
Buix^ARiA [Cluv., Cell.], la Bulgatia, Bnl-
ghar-ilH, prov. de l'empire turt , en Eu-
rope, entre les Balkans, le Danube et
la mer Noire, cap. Sophia,
BuLiuM, Bidl, bourg de Suisse (caiit. de
Fribourg). = Le Btruf, village et aiic
abb. de Cîteaux, près Limoges (Haute-
Vienne).
BuLLio, BuLLONiUM, BuLUUM, BotiWon, ville
de Belgique (Luxembourg).
223
BULLIUM. — BURDIGALA.
224
Pierre Rousseau, imprimeur de Toulouse, se lit,
en 1760, Pèditeur du Journal eneyelopidique, quHl
alla imprimer à Bouillon, Tille essentiellement to-
lérante, et dont les anciens ducs de Bouillon avaient
fait un lieu de refuge pour les protestants et les
néo-philosophes. Pierre Bousseau imprima vers cette
époque un assez grand nombre de livres de polémi-
Îue religieuse; nous citerons seulement: Justini
'eàronii, JuriicoMuUi, de Siatu EecUsiœ et tegi-
ttma potcitate Romani Pontiflci», liber êinguUtri»,
ad reuniendos di»$identeê in religione Chri»tianos
compotitus; BuUioni, 176S, in-4; ouvrage qui, bien
qu*écrit en latin pres<](ue macaronique, eut un grand
retentissement ; u était d*iu nommé Lefèvre, du dio-
cèse de Trêves, et fait à la requête des princes dis-
sidents d*Aliemagne.
Il fut réimprimé deux ans après dans la même
ville.
BiiLLiuM, Beuil, pel. ville de Touraine
(Indre-et-Loire).
Blngeia, Blngiacum, Bondy, bourg de Fr.
(Seinc-etrOise).
Bungucensis Silva, la Forêt de Bondy;
s'est appelée aussi Ljberiacensis Silya^
la forêt de Uvry, et peut-être aussi
Lauchonia Silva, sous les Mérovin-
giens.
BUNITIUM, BouvÎTlGV fPtol.],VOy. BUEZZOVIUM.
BiNOMiA, voy. Pella.
Blouojlm, Bitquoi, bourg de Fr. (Pas-de-
Calais).
BuRA, Bùren, ville de Prusse, dans le cer-
cle de Minden.
BuRBo Ancelu, Bl'rbu Anselu, voy. Borbo-
NIUM AnSELMILM.
Nous trouvons dans le P. Lelong: Lettre mr les
vertus des eaux minérales de Bourbon-Lancy, par
iaaac Cattier, médecin. Bourbon, 1055, in-4.
Burbo Arcimbaldi, voy;' Aqu^e Bobbonle.
BURBONENSIS AGER, BoRBONENSIS PROVINCU,
le BotirbonnaiSy anc. prov. de France;
forme auj. le dép. de l'Allier.
BlRBLRGUM, voy. BrOBIRGUS.
Blrchana insula [Plin.J,Bcupx*''U [Strab.J,
Fabaria |Plin. iv], ile de Borhum, dans
la Frise, au N.-O. de Emden.
BuRCHARiAci M, voy. Broc'.ariacum.
BuRCHOLMiiM , Btircholm , ville forte de
Suède (Gothic).
Blrchlsa, BuRciiLsii'M, Burghunsen, pet.
ville de Bavière, dans le cercle du lias
Danube.
Le Suppl, Coiton, sans aucun détail à Tappui de
son assertion, dit que l'imprimerie exista dans cette
localité en 1738.
Blrcinalium, Cranenhurg, ville de Prusse,
dans la prov. de Clève.
BuRDiGALA [Itin. Anton., Sid. Apoll.l, Bcup-
kv^aXoL [Strab.,Ptol.],BuRDEGALA [Amm.
Marc, Cluv.], Civitas Biturigum Vivis-
(:ori:m [Inscr. Grut.], Bordiaus [Chron.
S. Dion.], Bourdeamx, Bordeaux, ville
de Fr. (Gironde).
M. Gustave Brunet, l*éminent bibliographe borde-
lais, nous adresse quelques notes au sujet de la
proto-typograpbie bordelaise, que nous insérons
presque sans additions ni commentaires. Le pre-
mier volume avec date imprimé k Bordeaux est on
in-folio de 2ft0 f. divisé en trois parties (la dernière,
sur le fronUspice de laquelle sont les armes de la
ville, est impnmée en 152ft) ; il est inUiulé : 5vifui
diuersar\nn questionum medicinaliû perordinial-
phabeti : coUectarû Per Mgf. Gabrielem dé Tare'
gua, doctorem regentem Burdegale. — Impressuj
est hoc opust comnietu?; Burdegale décima octaua
die mCsis decembns anno cristi millesinio quingë-
tesimo vicesimo Per Gaspardû pbliippum cafcogra-
plium prope sanctam columbam morantem.
Ce volume fut réimprimé en 1524 par Jehan
Guyart, et Fauteur, dans cette seconde édiUon, est
nommé de Tarrega. (Voir, au sulet de ce médecin,
un article do Dr Cailleau dans VAlmanaeh de la Soc»
de médec, de Bordeaux, et un autre de M. Jules
Delpit, dans les Actes de TAcadémie de Bordeaux, an-
née 18A8, pag. 117-1S2.)
M. J.-Gh. Brunet, oui décrit consciencieusement les
deux volumes, fait observer avec raison qu*il parait
peu probable que Timprimerie bordelaise ait oébuté
par un ouvrage aussi considérable.
Gaspard Philippe était imprimeur à Paris dès Tan-
née 1699 ; en 1508 il y avait exécuté pour Martin
Alexandre et consorts « la Pragmatique Sanction, 9
in-A. de 88 et A7 iC Mais on ignore à Thiler-
cession de qui sa typographie fut établie à Bordeaux.
U semble avoir cédé au bout de quelques an-
nées son établissement à Guyart, qui s^nnonce en-
lement comme habitant devant l'église Sainte-u>-
lombe : sa marque est, sauf le changement de nom,
exactement la même que celle de Gaspard Philippe
(voy. Silvestre, Marques typographiques).
Sans doute Gaspard Philippe fut mandé à Bordeaux
par la municipalité. Jalouse de mettre la métropole
de la Guyenne au niveau des grandes villes avoisi-
nantes ; il y insulla une tvpogniphie et la dirigea
Jusqu'à ce qu'il eût formé des élèves en état de le
remplacer, puis retourna k Paris.
Jehan Guyart imprime depuis Tannée 152ft; i cette
date nous connaissons de lui la 2e édit. du livre de
Taregua, et les Constitutiones Johannis de Puxo,
va-k. En 1528, nous trouvons les Coiudaiies
gènèralles de la ville de Bordeaux, in-4, dont un
exempl. sur vélin est conservé dans la bibliothèque
de la ville; en 1529, les Gestes des sotUcitman
d'Eustorg de Beaulieu; ces deux rares volumes
sont les deux premières impressions françaises exé>
entées k Bordeaux que nous connaissions.
11 faut également ranger parmi les producUons de
Tancienue typographie bordelaise la Complainte du
trop tard marie, in-8, de 8 ff., pubUée avec la mar-
que de Guyart, et la Complainte du trop tost ma-
riéf exécuta avec les mêmes caractères.
£n 1545, un nouvel imprimeur bordelais, François
Morpain, publie un rare et curieux volume : Unguœ
Vasconum primitiœ per Bemardum Deckepâre,
rectorem sancti Michaelis veteris. Burdigalae, Franc
Morpain, 1545, pet. in^ de 28 IT. Ce volume, malné
son Utre latin, ne renferme que des pièces de poàie
en langue basque; c'est, croyons-nous, le premier
volume imprimé en cette langue : il a si complète-
ment disparu, qu'on ne connaît que l'exemplaire de
la Biblioth. impér. de Paris, exemplaire dont M. G.
Brunet a donné une minutieuse et intéressante des-
cription dans les Actes de V Académie royale de
Bordeaux, ann. 1847, p. 79-162.
Le plus grand nom de la typographie bordelaise
est incontestablement celui des Millange; plusieurs
générations d'imprimeurs de ce nom portèrent & un
assez haut point de perfecUon l'art typographique
dans la patrie de Montaigne. Mais leur plus beau
titre de gloire est d'avoir été les premiers éditeurs
225
BURDIGALA IN DELPHINATU. — BURGUM AURACENSE.
226
EuAls de Phomine de génie dont
la ville de Bordeaux est à Juste titre si fière.
SiiDoa llUlaces, le cbef de la fimille, donna
en ISM et 15S2 les deux premières éditions des
deax premiers Utivs de Micnel de Montaigne.
La première édition de 1580, bien moins complète
que 1rs sniTanles, est devenue depuis quenues
années unjoyan bibliographique du premier ordre ;
an eiempi en maroqnin, qui n'avait été payé que
18 lirres t la vente d*llanganL, en 1780, est monté h
2Mt fr. à celle dn prince Radziwil en 1805 (n*820).
Jacqoes Mongeroo-Millanges succède k Simon Mil-
langes, son ban-père, et après lui nous citerons,
pnitti les typographes bordelais au iTn« siècle. Du-
dier,VeiDoy, Pierre de la Cour et Simon Boé.
Un arrêt da conseil du mois de Juillet 1088 avait ù\é
il2 le nombre des imprimeure qui pouvaient exercer
dans la ^ille de Bordeaux ; ce chiffre fut réduit à 10
par rarrét du M mare 1759 et ne fut plus dépassé.
En ITSI* le rapport fait à M. de Sartines signale à
Bordeaux 15 Ubraires et 10 imprimeurs, employant
ensemble 38 presses.
Bi'RPiGALA IN Delphinatu^ Bowrdeoux ,
bourg du Daupbiné (Drôme).
BcRGAsuy voy. Bergcsitm.
Bi'RGAViA. Bwrgau, Tille de Bavière, dans
le cercle du bas Danube.
Bl'BGDORnUMy BURGYITXA, BURGIVILIA, BkR-
THOLDiuMy Bargâarf ou Berthoiui, ville
de Suisse (caut. de Berne).
BcRGOoRncM OPPIDUM, BuTgdorf, ville de la
Confédération germanique, rov. de
Hanovre, préfecture de Luueburg, sur
TAa.
L*iaiprlaierie existe dans Vum ou Tautre de ces
deox vIDes au Tf siècle : plusieun bibliographes
ont prétendu que c'était à la vUle helvétique que
s*appliquait la souscription des ouvrages que nous
allons dter; mais depuis un certain nombre d'in-
nées Popinion contraire paraît prévaloir : Traetatui
de tifiparUkmitus animantm posi exitumletuf. a
earporiè' BdWlin erdfoniia nb exceltentitsimo viro
Jacobo de ClMiaîord, Carth. — Impressus in opido
BoRdorf , annofdfU 1475, in-fol. de 20 ff. k 35 llg.
L^xcmpl. de ce livre rare, qui Ogurait à la vente
Beani, contenait une note manuscrite qui en attri-
buait Pexécution typograpbiqueè Lucas Brandis, l*im-
primeur contemporain de Lubeck et de Merseburg,
qui anrait éf^lement imprimé à Burgdorf le vol. que
i citons plus bas; M.Gaullieur,qui le revendique
natareOenient pour la Suisse, prétend que Tlmpres-
sioo en doit être attribuée k l'imprimeur anonyme
de Strasbourg dont les produits sont reconnais-'
tables à b forme particulière de la lettre S.
Ebett, Trosa et bien d'kutres experts sont les
dn Hanovre. Qui tranchera la question ?
it parviendra-t-on k éclaircir tant d'autres
polBti qui restent obscora dans les origines de l'im-
VK T par la création dHin musée typographique
ka fastes galeries de la Bibliothèque impé-
riale, dont les riches collections d'incunables, dispo-
ste avec méthode, classées par années et par pays
cl fwwiniqnéfs avec complaisance, permettraient
a«x bibliographes l'étude comparée des premien
Bmnments de l'art
Le second votaune imprimé à Burgdorf est inti-
talé : imeipit ûgenda Sonet, ff'olfgangi epieeapi
KeihiptmeMMii ewm offkio vetperarum matutina'
non et wdsêe de eodem. Impressum in opido Burg-
dorf, anno dfU lft75, in-folio de 20 ff. S. Wolfj;ang
tpovqooi M. Brunet estropie-t-il le nom de ce saint
éVêqve T) était fito da comte de Pfnlingen; il mou-
rm en 9M et ftit canonisé par Léon viu. (Freytag,
p. lits.)
UCnORIf. M GÉOGB.
BuRGËLLA, Bùrgel, pet. \ille de Saxe, au
N.-O. diéna.
Bi RGETUM, le Bourget, pet. ville de Fr. (Sa-
voie).
Bi'RGETLif AD MiNciUM, BoTghetto, dans la
prov. de Vérone, sur le Mincio.
BURGI, BURGUM, BraVI'M (?), Bfoûcv [Ptol.],
CiviTAs BuRGiTANA, Bwgos, vilIc d'Espa-
gne, cap. de la Vieille-Gastillc.
C'est à l'année 1485 que nous pouvons, d'accord
avec tous les bibliographes espagnols, re|)orter la
date de l'introduction de la typographie dans cette
ville célèbre, et c'est encore un Allemand, sans doute
un élève de Bertbold Rot, Frédéric de Bâle, que les
Espagnols appellent Fadrique Aleman, que nous
avons à citer comme le premier imprimeur connu :
voici le titre et la description du premier vol. qui
passe pour être sorti de ses presses :
Arte de Gramatiea de Fray Andrée de Cerezo.
(en lettr. rouges) Andréas Guterriu» Cerasianus Am-
numitsinuf Domino Ludovico Aeu/fia : BeverendU"
simoque patri in Xpto Epiectypo burgensi bene me-
rito et viro graviàsimo êalutem plurimam dieit,
A la fin : Même martio duodeeima die anno satuti»
domini 1485 guo lempore ctariêsimi reges Fredi'
nandus et iietisabeUa infidèles ingentibus copiis de-
solare ceperunt superstUe iUustrisstmo principe
Joanne in-fol. lettr. goth.
Frédéric de Bâle demeura longtemps k Borg05, car
nous le voyons encore, à la fin de Tannée 1512, im-
primer {por arte r industria de Fadrique aieman
de Basilec^ la première édition de la célèbre chro-
nique du Gid {Çroniea del famoso CaualUero Cid
Rttffdiex I Campeador) .
Le premier imprimeur dont nous trouvions le nom
an xv« siècle, après Frédéric de Bâle, est Jean de
Burgos; il imprime en 1491 un César in*fol.; en 1405,
le livre appelé: Compendio de la humana Salud;
et ce qui est assez bizarre, c'est qu'il est chargé, en
1497, de réimprimer le premier ouvrage sorti des
presses de Frédéric de Bue, VArte de Grttmatica de
F. Andres de Cereio.
En 1498, il publie le célèbre roman de Merlin {el
Batadro del SeMo Merlin CÔ sus pro(ecias), la même
année que l'édition française, qui, suivant nous, doit
avoir précédé le livre espagnol ; l'édition française
de 1498 est imprimée par Vérard sans date de mois,
et l'édition espagnole est datée du 10 février, c'est-à-
dire tout k fait à la fin de l'année 1498.
Parmi les imprimeurs de Burgos au xvie siècle,
3u'il nous paraît intéressant de citer, nous avons
eux membres de l'illustre famille florentine des Jun-
tes : Juan de JuuU (1528-1554) et Felippe de Junta,
qui lui succède et que nous trouvons encore en
1563. Le premier possède un second établissement à
Salamanque (1534-1550) ; le second n'est pas cité
par A. -A. Renouard.
BURGIDOLUM, voy. BURGUS DOLENSIS.
BuRGouuM, Bouryueil, ville de Fr. (Indre-
et-Loire).
BuRGONiuM^ BuRGONNo, Bourgofi, village du
canton de Loiron (Mayenne).
BuRGOMANËHLM ^ BorgomonerOy boui'g de
Piémont (prov. de Novara).
BuRGUMj Burg, pet. ville de Prusse, sur
rihle.
BuRGUH^ Bwrgo, bourg du Tyrol.
BURGUlf AURACENSE^ VOy. AURACUM.
227
HURr;i M NOVLM. — BURGUS VAIXIS TAHL
2tS
Hi;rua:M noyi:m, IkMrgneuf, ^M>urg de Fr.
((^harcnto-lnf/îricurc).
Hiiimi.M novi;m ad IjoRRHf, Bourgneuf-en-
Retz, villfî do Fr. 'I»ire-lnff:rif;ure).
flijRr.i'NMA [Cell., Luen.], la Boforgogne,
anc. roy., jMii» duché, puis proT. fran-
çaiîM:, divisée en Burgl'ndu lsferiob,
Ki:RGf'Nr>iiK nccATi:», auj. dép. de la
O'iUî-d'Or, de l'Yonne, de Saône-ct-
l/)in; et de l'Ain ; et en BuROusmA scpe-
RioR, WvwiXJSMM OmiTATus, la Franche-
Comté, auj. dép. du Doubs, de la
Haute-Saonc et du Jura.
BuRouNDioNRs [Jom., Isid. Hisp., PKn.],
Bi:Roi:NDn [Amm. Marc.], Boo^t^w [Zo-
ftim.|, hvr^wmç [Pl^>l.l, peuple de la
Germanie septentrionale qui, chassé
d<î son territoire par les Gépides, vint,
après de longues pérégrinations, se
fixer sur les confins de la Germanie II*
et de la Grande-Séquan^ise.
BcRori», Bourg-mr-Mer, pet. ville de
France (Gironde) ; anc. abb. d' Augus-
tin».
BiiRGiîs AiBATis, BouTg-VAbhé, village de
Fr., pr^s Pithiviers (Loiret).
Nous connaissons un petit vol. qui porte ce nom
de lieu, au 17"« siècle, ce qui ne prouve pas qu'une
imprimerie y ait existé, mais permet de supposer
Siu'une typographie nomade ou particulière y a
onctionné quelque temps ; il est intitulé t Pseau-
mes pour le jour de ta Sainte-Cène, en ver»,
fiourg-l*Abbé, Le Bourgeois, 1070, in-24.
Buncufl AicADRi, Bowrgachart, bourg et
ahh. de Normandie (Seine-Inférieure) ;
Airadrus, saint Achard, fut abbé de Ju-
mièges.
BuHGiîs ALATus, voy. Alata Castra.
BuRous Andkoli, Bourg-St-Andéol, ville de
France (Ardcche). Voy. Andeoli Bdr-
GIJS.
L'imprimerie existe dans cette ville depuis 1775 ;
un nommé (iuillier fut autorisé k y exercer la pro-
r(>ssion d'imprimeur, par arrêt du Conseil du 17 dé-
cembre de cette année. Nous connaissons de ce tv*
pograptie : Procès-verbal des aéanees de l'aasembtée
provinciale de4i état» du pay$ de Vivarais. Bourg*
iit.-Andéol, Guillier, 1781, in-4.
BuRGiJs AR(iENTALis, Bourg-ArgejUal, pet.
ville du Forez (Loire).
BuRGiîs Baij)Uini, Bourg-Baudouin, comm.
de Normandie (Seinc-lnfér.).
BriRGUs Brrssijï, Burgus Sebusianorum ,
Bourg-en-Bresse, ville de Fr. (Ain).
Nous ne pouvons faire remonter plus haut que
1020 l'imprimerie dans cette ville : Les epistres d O-
videy f raa. en vertfrançoiê, avec des commentaires
fort curieux, par CL Gaspar Bachet s' de Mitiriac ;
V partie ; à Bourg en Bresse, ches Tainlurier, 1026,
in-8. (Unica pars isu hactenus prodiit. Cat, Buiteau,
1758.) (> Méziriac, l'une des gloires littéraires
de la Brfsse, fut Tau des M premiers de P Académie
française.
Eo lOM nous avons (Cat. Baloxe, n* SOSft) : STy-
Im* reçims GaUiarmmJuridints, oim SaitietaniM
vrœ$crtpims, auetore Petro Granetio, Surgi Sebo-
sianomm, lOSf , in-^
Enfin, en 1033 (CaLSecoosse, n* 5335) : Vare-tn-
Ciel de ta riUe de Maeon^ ou entrée d'Henry de
Bourbon dan» la ville ae Maeon, par le P. Ga$p»
Matonnaif. Boarg-en-Bresae, 1033, in-^
Le CstaL Bultean (5721, bis) nous donne le nom
do second imprimenr de Boocg, qui s'appelait Bris-
toc
Les arrête dn conseil de 17M et de 1739 laissent
à cette ville on seni imprimenr, et, lors du
Bapport fait à M. de âartinei (170«), cet im-
priJDBenr se nomme Jean-BuMiste Beison, étaiili
par arrêt do ConseU dn 7 mai 1742.
Bcrgcs dolensis, Bi-RorooLUM, Bowrgdiea,
Bourdieu, village du Berri (Cher) ; anc.
abb. de Bénédictins.
Biîrgus fortis, Borgoforte, pet. ville de
l'Etat vénitien, près de Maiitoue.
Burgus Laurexh!, Borgro-Son-Lorenzo, ville
d'Italie, près de Florence; patrie de
Giotto.
Burgus Novus, Borgo-Novo, bourg d'Italie
(Toscane).
Imprimerie au commencement du ivui* siècle x
GU »tatuti delta »atra reliqione GerototimUana ; le
ordinazionU privilégia etc^per il Bagttvo Fr,Gio.
BatlMta Spinota. Borgonovo, Scionico, 1719, iq-fol.
(Cat. FkMicel et Pinclli).
Burgus Novrs, Bourganeuf, pet. ville de la
Marche (Creuse).
Burgus Regin^e, Bourg-lorReine, commune
de Fr. (Seine).
Burgus Sti-Angeli , Borgo di San Angelo,
dans Pile de Malte.
Burgus Sti-Donnini, Borgo di San Don-
nino, ville d'Italie^ dans le Parmesan.
M. Temaiix cite: DizionarioParmigiano-italiano
di tlario Petchieri. Borgo di San Donnino, 17S0,
in-8.
Bltïgus Sti-Edmunî)i , Bury-Si-Edmunds,
ville d'Angleterre, dans le comté de
Sufiblk.
Anc abb. de Citeaux. L'imprimerie, dit le SuppL
Cotton, fut exercée dans cette ville en 1720. Le plus
ancien Journal, The Bury and Norwieh Po»t, com-
mença à iiaraltre le 11 Juillet 1782, avec Peter Gedge,
comme éditeur.
Burgus Sti-Sepulchri, Borgo di Sa7ito Se-
polcro, pet. ville de Toscane entre Ur-
nino et Florence.
Burgus Sessites, Borgo di Sessia, bourg de
Lombardic, sur la Sessia.
Burgus Tiieroaldi, Bourgtheroulde, com-
mune et anc. baronnie de Normandie
(Scine-luférieure).
Burgus valus Tahi, Borgo di val de Tcaro,
bourg de Toscane, près Plaisance, sur
le Taro.
i^
BURICIANA. — BYRLTHUM.
230
BriuoAKA, BuRCHEWLM, Bwrkheim, bourg
de Bavière [Gracssc].
BuRLATi'x, Burlats, bourg du Haut-Lan-
guedoc (Tarn).
BciuaouELLLM, Bcumiqud, bourg de Fr.
(ATeyron).
BaiR0!cis Moss, Bcunmmt, pet. ville de
Fr. (Haute-Marne).
BuRRHomuMy voy. Blabira.
BuRioANA. Borriano, bourg d'Espagne,
prov. de Tolède.
BimmATA [Tab. Peut.], Taba (?) [Jor-
nand.], lieu de la Dacic, auj. Rother
Ttom en Transylvanie [Forbiger].
BuBSFELPA, Bursfeld, abb. de Bcnédictius,
du dioc. de Mayence, dans la Hcsse
rhénane.
Un JfitMte Êur$feUen»e, seaindumeoniueiMdi'
mem ordêii» S. BmedkH, de obêervantia Bunfel-
étmtk, tat imprimé dans ce monastère, en 1496.
in-foL, ptrnmprimeor de Spire, Peter Dracb, qui
Tint iiHtaller «ne prêtée dans l*eiioeinte da couvent,
i la reqnète do célèbre Jean Tritiième, abbé de
Spanheim, da même ordre; ce rare Toinme ettcité
parfiain.
BcRTAifGA BwrUmger Fort, Bourtang, chat,
de Hollande, dans la prov» de Gronin-
gue. (Bisch. et Môll.)
BiTRTOKA, Bmim-on-Trent, ville d'Angle-
terre, sur les confins du StrafTordshirc
et du Derbyshire.
BUSCODCCA, BUPCCM DUCIS, BoSCODUOTM,
Sylva duos, Bindrium, Loc^^s ImperatH-
ris, BtscioDucA, Bois^e-Dm (on holl.
Herzogenbmch)^ ville de Hollande, chef-
lieu du Brabant sept. On trouve sur les
livres : Herzogbusch et Heiiogenbosch,
Gérard Leempt, de Nimègue, parait avoir intro-
duit la typograôbie dans cette ?ille, et c'est èl*anm^
laM qo^on doit la (aire remonter : le premier livre
imprimé avec ses caractères ne porte pas son nom :
Dat Boeek9(mT(md(Uu9 Fystoen.THertogenbosch,
lMA,in-4;en 1487, nous trouvons deux ouvrages
qm portent le nom de IMmprimear : Proverbia se-
rknm meutmiee et latine, Boscoduor, per Ger.
Uempt deNovimagio, 1M7, in-4, et Pigenti Prœ-
cepta elegmntiarwn grammatieattum, Buscoducls,
tè87, in-t.
A b même époque è peu près, on connaît encore,
de cet imprimeur, des Lettres d'indulgence du pape
Stete IV, in-ft, s. d.
On sait que Gérard Leempt fût, avec Nicolas Ket(v
laer, le premier imprimeur dUtrechu
BusENTucLU , Buzençm, Btizançais, ville
du Berri (Indre), anc. comté.
BussucuM, Bussy; plusieurs localités de
France portent ce nom, entre autres
Bussy-le-Châtel (Marne), anc. marqui-
sat ; et Bussy-k'Grand (Haute-Marne),
anc. comté.
Bi'?n:x Magnih, Busto^rande, bourg du
Milanais.
BuTAViA, BtUon, ville de Prusse.
BuTHROTi^M, BcuôpwTov [Strab., Ptol.], Bu-
trinto, ville d'Epire (pach. de Janina).
BiTRiDM Umbiorum [PHn.], BouTpiov [Strab.,
Ptol.], PiiTRiuM [Tab. Peut.], ville de la
Gaule Cispadanc, auj. Palaizwlo, bourp
Eres Ravenna, suiv. Mannert et For-
iger.
BuTROTus [Liv.], fleuve du Brutium, auj.
le Bntciano, suiv. Forbiger ; le BucorUi^
suiv. Bisch. et Môllcr.
BotUA, voy. Batita.
Bltuntum, voy. BmRrNnrM.
BUVIXDA, voy. BOANDUS.
BcviNni:M,CARUXGFORniA, Cdtrlittgfurd, ville
d'Irlande (prov. Leinster).
BuxrATUM [Liv., Plin.l, BoôÇirrov [Ptol.J,
Pvxrs [Plin.], OoÇcSç [Strab.], ville de la
Lucanic, auj. Polictisiro, dans la princi-
pauté citer. (Italie).
BiTXERiuM PicTONUM, Bussiéte, bourg de
Fr. (Haute-Vienne).
BuxETA fP. Diac], Bussetum, Bus$eto, pet.
ville de la prov. de Parme, sur FOn-
gina.
BuxHEMiuM, BuxnEifn Mo^jasterium^ J3ti,r-
heim, bourg et anc. abb- de Ben., en
Saie.
Buxii'M, le Bim, bourg de Fr. (Drôme).
BuxiUM, St'Amand de Baisse, bourg de
l'Angoumois, anc. abb. de Bénéd. (Cha-
rente); concile en H 70.
BuxoiJiTM, Buxeuil, bourg du Berri (Cher).
BUXONIUM, BeUCINUM, BlTCEPIIAMA, BUEZZO-
vii'M, Butzow; ville du Mecklemburg.
BuxoviLLA, Buchsweiler, bourg de Fr.
(Bas-Rhin).
Brxi'ms, Bossu, Bossiii, bourg et anc. ba-
ron nie du Hainaut.
BrxuM, voy. Bojatim.
Bï'xrM, BuiX'Iei'xiwHlIac, bourg do Fr.
(Cantal) ; anc. abb. de Bénéd.
BuzEYiiM, Biizay, village de Bretagm
(lx)ire-lnfér.) ; anc. abb. de Citeaux.
Byrchanis, ile et bmirg de Borhutiiy à la
Hollande, dans la mer du Nord.
Bvrriia, Byrriius, le Ryc/iz. rivière du Ty-
rol (Mannert croit que c'est rinnj.
Byrrha, la Bera, pet. riv. du haut Lan-
guedoc, qui se perd dans l étang de
Sigean.
Byruthitm, voy. BARiriiirM.
231
BYSTRICIUM. — BYZANTIUM.
232
Bystricium, Bystrzyca, ville de Russie ,
dans le gouvernement de Grodno.
Bytuonia, voy. Betiiania.
BYZ.vNnuM [Plin., Ovid., etc.], BoÇavricv
[Hérod., Thucyd., etc.], Lygos [Plin.],
Lygos Byzantina [Auson.], Constanti-
NOPOLIS [Jomand., CIUV.], lô Kwwravri-
voOwoXi; [Sozom.],RoMANoyA [P. Diac],
Constanttnople (Stambul, Istambol), sur
le Bosphore, capitale de l'empire turc.
Un quart de siècle à peine api^s la prise et le sac
de Constantinople par Mahomet II, quand la chré-
tienté, épouvantée du désastre, courait aux armes
contre les infidèles, quand la papauté poussait à la
guerre sainte à coups dMudulgences, ce qui nous a
valu toujours quelques-uns des premiers monuments
typographiques, l'imprimerie se glissait à petit bruit
dans la capitale dc^Tlslamisme, et des presses dirigées
par des Juifs insidienx et tenaces y fonctionnaient
clandestinement malgré les terribles arrêts de Bija-
zct II eu lft8S, et de son fils Sélim en 1515, qui punis-
saient de mort les insensés qui osaient vulgariser
cette invention révolutionnaire. En likSS, nous ap-
prend Toderini {LMeratura Twchuca]^ le premier
ouvrage imprimé à Constantinople fut un Lexique
hébr<Aque; nous n*en connaissons pt^int d'exem-
plaire ; deux ans après, en 1490, nous voyons luie
ilUtoire du Pettple de Dieu du R. Joseph Ben Go-
rion (Falkenstein) ; de 1402 à 1598, on connaît un
nombre considérable de livres publiés dans cette
ville, et le plus important peut-étn-, tout au moins
le plus rare, est le célèbre Pentateuchus, de 1505 :
Pentateuchuê, cum Targum^ Haphtaroth, Megil-
loth acvariorum commentariis. — Absolntum uni-
versum opus (per Dav. et Sam. filios Nachmias),
mense nisan, anno orbis conditi 5265 (ChrisU 1505),
in urbc magna Constantinopolis. Gr. in-(i.
Parmi les premiers imprimeurs de cette ville,
n'oublions pas de mentionner un Juif d'Italie, que
nous avons déjà cité (voy. Barcum), Rabbi Gersom,
fils de Rabbi Moïse de Soncino, le premier impri-
meur hébreu de l'Italie, qui alla avec tout son ma-
tériel s'établir k Constantinople, dans les premières
années du xvie siècle, et y mouriit en 1530.
Au commencement du xvu» siècle, nous dit
M. F. Didot, le moine Nicodème Metaxas, de Cépha-
lonie, secondé par le patriarche Cyrille Luckaris,
essava d'établir une imprimerie grecque avec des ca-
ractèras qui provenaient probablement d'Angleteire;
le premier h vre qui sortit de cette imprimerie est
un recueil cont. : 1<* le traité contre les Juifs du
patriarche Cyrille ; 2* les homélies de l'évéque de
Cyihère ; il est imprimé eu 1027, in-A, et dans sa pré-
face Nicolas Metaxas nous apprend que c'est bien là
le premier livre sorti de cette imprimerie établie par
ses soins sous la protection du patriarche de Constan-
tinople ; mais les Jésuites reconnurent bientôt que,
protégé par les Anglais, C>riUe cherchait à propager
les idées protestantes; ils usèrent donc de toute leur in-
Ouence pour paralyser ses efforts et y réussirent.
Après avoir eu à subir les persécutions de B^Jazet et
de Sélim, avoir encore affoire aux Jésuites, c'en
était trop : l'imprimerie disparaît pour on siècle.
En 1008 (Falkenstein^ une presse arménieniie,
expédiée de Venise, est introduite à Constantinople,
mais est immédiatement brisée par les Janissaires ;
bitqui ne nous parait pas du reste d'une authenticité
rigoureuse. Cependant, mal^ les Janissaires et les
lésuites, l'imprimerie a subsisté quelque part à Cons-
tantinople, car nous trouvons des Uvres à toutes les
dates : la Biblioth. impér. de Paris possède on voL
de 17U5 : c à Constantinople, de la nouvelle impri-
merie du sous-diacre Gr^oire de Marsouan ; ■ un
autre en 1712, « de l'imprim. du Sr Karobiet,'fils
d'Asrouad-5ater. »
Ce n'est qu'au XTiii* siècle que nous voyons le
gouvernement turc non pas prendre l'initiative, mais
an moins permettre l'établissement d'une imprime-
rie arabe, persane et turque dont il favorisera les
développcanents. Nous emprunterons qudques dé-
tails à ce svyet au 7e volume de VHistoire ottomane
du baron de Hammer.
Le fils de Méhémet-Effendi, qui avait accompagné
son père en France lors de son ambassade aimrès <ki
régent, avait été vivement frappé des merv^cs de
la civilisation occidentale et de son principal instni-
ineiit, l'imprimerie. De retour A Constantinople.
Said-Effendi obtint du sultan l'autorisation. Jus-
qu'alors si obstinément refusée, s'associa avec un re-
négat hongrois, qui s'appelait Ibrahim, fit graver
des caractères, organiser un matériel, forma des com-
positeurs, et une Imprimerie foncti<mna à Constan-
tinople à la lumière éclatante du soleil d'Orient.
La liste complète des ouvrages qui sont sortis de
cette imprimerie pendant le siècle dernier est donnée
rir M. de Hammer. Un grand nombre est consacré
la grammaire et à la lexicok>gie des langues orien-
tales; quelques-uns à l'histoire, d'autres à la mé-
taphysique et aux sciences exactes; Jamais le Koran
ne fût imprimé à Constantinople : le Koran est la
Birole divine révélée aux hommes, et la parole de
leu ne peut être soumise à un travail mécanique ;
telle est la foi des vrais croyants.
Depuis le commencement du xviii« siècle, il s'était
formé une imprimerie française à Constantinople, à
laquelle on doit la Grammaire turque du jMite
Holderman.
En 1787, le comte de Choiseul*Gouffier, ambassa-
deur de France, installait une imprimerie partica-
lière au palais même de l'ambassade; ce fut là que
furent publiés les Btémentê de la langue turque,
par le ^re Viguier, et en 1705 l'ambassadeur Verni-
nac y fonda une Gazette françaUe^ qui eut quel-
ques numéros seulement.
Nous avons vu des livres franoiis imprimés avant
l'établissement des presses officiellemeut reconnues;
on en trouve Jusqu'à nos Jours : la langue fhm-
çaise a toujours été prédominante à Constantinople,
et le premier Journal établi dans cette capitale Ait
imprimé en français et en turc : le MokUewr Otto^
man ; il devait être reproduit en grec et en armé-
nien et paraître une fois par semaine : un Journal
chez les Turcs! c'était la révolution auUraUl la
Turquie devenait puissance européenne.
Cjjullicds Dt'CATCS, Cabaluaœksis agek»
It Cliùblait {Ciablete) . prov. des ÉUts
sarde», chet^ieu : Tftonon.
Cabalukim, Toy. CAniu.nNi'ii.
CABAKESaX, CltBANASlI'H, CHABANESrirM ,
Cltabaïutjft, Chabmuitt, bourg de t'r.,
anc. pnncip. (Charente). Jacques de
Vendosme, prince de Chabanais, au
Cauksis ciscu, ile de Pam (Cyclades),
Cabeua, CuEUACi'H, Cabuaccii, ChabHt,
Tille de Fr. (Yonne).
Ub li^ilimur DomMlt bmk nir onc pelllc illle ;
ilitpMt. 1 Ut ■«Joar, T ni ntcno qurlquciiii-
ntn par une miuiklpalli^ IntrlIiKnitp ou quelque
atnfrtciUoa i^Kc; Il y publie i de longi inlpr-
nlk* Aui M bot* Daincn pml-éire ; «i nrl, y
iritart, «iBii h qulllr pour n'y plui Rirnir, cm-
poftHU une lui mu anUriH. sans libwr iVi^lèn»,
MMlinnii Part dont il l'ilail bll Ir pnmiotpur i
wKc w niUoln de l'imprimerie t Oublis, et Oins
mat («aie 4f lonlil^ dr «tic ImporUiice.
Hem (.eniugr, lUr la biogriphlv duquel ou ne
»ll ibiotsmrni rkn, Imprime 1 Lbiblit, en IA7I,
wa ni. loliluV : Le Iture dti tonnct maa-f (akt
rt tampoitpiir frire Jaequtt Legnml, reltçliux
^ ÉtCcràrtdet Anf—" — ■■-'■—- .-■--■..— n-
SSST
paiMi tu biat des ftnilleti, el la juaiiGatlon dei
entonne) ni tl Imparftile qo'au premlprcoup d'irll
IB ligne intgilei panluenl Un dei yen; In
du» des chiplire* lonl Imprimfsen Iriimnjuget :
Le liiR detiii ttrf omt de pi. gr. lur b. qui n'aiir
pH *tt Min et la place eal mlir en Mme
tj BUiliaih. Impt^r^oMe encore, imprime >ur
•«in, le second ontrigeconmi sorti de» prewe» de
Pierre Lerouge; c'nl un Brtcterium Anllttlijilo-
rtuÉe — fompMnn ïilil]. die ApriUx. Anna Mt
mille axe LittiiJ. Inpritiiqi L'IutUett fit Oomo
HIri UroHge, pet, ln-8, gnih.
LVirnpL de ta Bihllolh. Impfr., qui tienl des
/Mil» de Uenoanl, ni dlili« en deux rolumn. Il
CB *ûic 't*'""''" un mempl. 1 la bitiHotbèqae
Crue mène jnn't IliBJ.paraUl Tmyn, Imprimi'
.. . leJffMdte Tremtseiqai e>...
premier livre imprimé dam cette illle.
En i»S7 |el non p«ien tass comme ledit H. Cot-
rard de Rn4un) Pierre Lerouge iVIibiît k Paris, et
en l«g« il y donne 1> premièir Mition de la Mer
tleiHMiHra, oli il prend ic Uire de libraire ei
En vaa, et tiou'p>9en1»Mcommele ditH.Cor-
rard de Br^bân, In semions de MBurice (de ânlly),
étiqtie de nrls, miii publlAi t Chdilis, mail ûr
Cuillanme Lerouge et lous le Utre lalTHot i les
fapoiinoii* det emmtUlei e» franfojft. A la Un du
r* du dernier t. : <^ pulâl itt expmUltmM riesjl
maçilleteH frttfOit f nprtmeea n |( {'AaAHi p lïMlf •
leumt Lt Xoiwe /m II prfmcHr fdn mil. cccc. gnaf|
trt vingt et neuf, le Xtm loar || doflobre. Puis la
martiue de Timprimeur ; in-Tnl. goih, de AD IT, à ï
roi. de SB ilg. non ch., ilgn. a - ti.
Celte drscripilon, communiqui'e par M. Potier
- Ite description, communiquée par
H. Brunet, es! d'une grande rMCIiiude.
Bt> lasi Pierre Ij^miige m encore i
nous liT inyons donner : flore btate M,
gliiff ad\imtn ercfriii* || AmiallRe.
Paris
AiaRoseenlanieneuue
De ^oslre dame de Paris.
Au 1° du dem. t., avei: la marque de Pii'rre l.e-
rouge, on III Li souscription, de laquelle II résuliï
que ce 1ypogra|die impnmail le volume pour Vin-
même li .
rouge, qui reste dans la preinlèrr de cet villn T Où
el quand esi-ii mort? IJu'esl dcienu son aivlier i) -
ingraphique de Chablis: toi Ik ce que nous diVia*
i:aueu.i<i [Tab. Peut., Plin.J, Kie.iî.i'fv
IPl.il,), K!<eï>,>(<». jStrab.]. Gawlona
[(k-c. Ra>.|, CiviTAï Caiikij.ii;ohi h [Nul.
liall.], ville des Cavares, dans laiNar-
bunaise, auj. CavaiUon, ville de FraiiO'
(Vaucluse) ; abb. de Biîiiéd.
Cahkns.e, ïoy. Cflbënna.
Cariux>num [Cts., Itin. Anton., Tab.
Peut.], CAUiLLO.vLslAnim. llarc], Ka-
Eù/liy^y IPtol-l , K«6yA>.;.t,* IStrab.], Ca-
vii.[J)m;m, Cavkuine [Ci'sta reg. Fr.j.
235
CABILONENSIS PAGUS. — CADOMUM.
23G
Cabalaunum Palatium [Diplom. Lud. Pii],
anc. Orbandale^ ville des i€dui^ dans
la Gaule Lyonn., auj. Chàlon-sur-Saône,
ville de Fr. (Saône -et-Loire).
Nous ne pouvons, malgré de consciencieuses re-
cherches, faire remonter plus haut qu'à Tannée 1004
la date de Tintroduciion de la typographie dans la
ville de Chilon. Voici le titre du premier volume im-
primé à cette date : Privilèges octroyés aux maires,
échevins, bourgeois et habitants de la viUe et cité
(te Chalon-sur-Saône, par les anciens roys de
France et dues de Bourgongne.., enrichis de notes
et remarques... (par B, Durand),'^ Ctaâlon, par
J. Des Prez,100a, in-A.
Parmi les imprimeurs suivants nous ne citerons
que Léonard Berthault, Philippe Tan et Antoine
liespiiiasse, qui imprime la Petue Varlope en vers
burlesques; Pierre Cusset, dont le nom figure fré-
quemment au bas des livres, n'était, croyons-nous,
que libraire-éditeur.
Les arrêts du conseil du 21 Juillet 1704 et du
31 mars 17S9, qui fixent le nombre des imprimeurs
dans toutes les villes du royaume, n'en autorisent
qu*un seul dans la ville de Chilon-sur-Sadne ; aussi
en 1704 le rapport fait à M. de Sartines ne signale
que Claude Dessaint, né à Mâcon, établi libraire de-
puis 1719, imprimeur depuis 1722.
(IabiijONensis pagus, Gabilonçnsis agek
IFrédég.], le territoire de Chalon-sur-
Saône.
Cabiomagum, Cabaignac, bourg du Lan-
guedoc (Aude).
Cabkeria, Calfrières, bourg du bas Lan-
guedoc (Hérault), dont les habitants^
soi-disant hérétiques , furent massa-
crés en i540.
Cabyle [Eutrop., Amm. Marc], KaCûXr.
IPolvb.J, KoXugy. [Strab.], Calybe |Sext.
Huf.l, ville du N.-O. de la Thrace,
auj. Galoivitzn (C/w/tV-Oosi) sur le Tun-
dscha, en Roumélie [Forbiger].
Cauiextum Palatium, Catklintum [Mand.
Phil. Pulchri, a. \ 305), Cachamp [Ordin.
Job. reg. a. 1356], Cochon, Caclutnt,
pet. village de l'Uc-de-France (Seine) .
Cacyrim, Kobcupcv [Ptol.], Cassaro, bourg
de ro. de la Sicile, dans le val di Moto.
CAriAciiKRiuM, Cadagnes, bourg de Cata-
logne.
Cadanum, Kiifiden, Kaden, ville de Bohème.
Cadavus, Caditvo, bourg d'Espagne (Ga-
lice).
Caoburgi M, Cabuurg, sur la côte de Nor-
mandie (Calvados).
CADE.NACUM, Cadenac, bourg de Fr. (Lot).
Cadenetum, Cadenet, bourg de Provence,
anc. vicomte (Vaucluse).
Caderossium, Ciidetvusse, ville de Franct?
(Vaucluse); anc. abb. de lilles Béné-
dictines et titre de duché.
i:\DiANUM [Itin. Hier.], Vuldiero, bourg
de la Vénétie [ForbigerJ .
Cadillacim, Catelliacum, Ca(/t//ac, bourg
de Vt, (Gironde).
Le duc d*Épenion, à l'époque de sa toute-puis-
sance en Guyenne, avait son château à Cadillac^ et
ce fut U qu'il établit une imprimerie particulière.
Voici le titre d'une pièce qui sortit de cet atelier ty-
pographique fort peu coaim : Béponse de Mgr le
duc d'Èpernon à la lettre du parlement de Bor-
deaux, du second d*auril m Dcxux. — Cadillac, par
rimprimerie de Mgr le duc d*Espcmon, 1649, in-^
Cadmea, voy. Thebjs.
Cadocum, Cayeux, ville maritime de Fr.
(Somme).
Cadolaiclm^ Caduuacum, Chaalis, Chùlis,
village de Fr. (Oise); anc. abb. de Cit.,
fondée en 1136.
Cadomum [Cluv.], Cadomis, Caen, ville de
Fr. (Calvados).
Jacques Durandas et Gilles (hiHoue, artistes
sagers et ambulants (c'est amsi que les appelle
l'abbé de La Rue, dans ses Nouv, Essais hist. sur
là ville de Caen, tom. H, p. 340), imprimèrent eu
ceUe ville cnlUiSO. L'uni \ersité fondée en 1U6 par
le roi Henri VI d'Angleterre était alors en pleine
prospérité ; ses régents, poussés par un mobile, trop
rare à cette époque, l'amour des saines études et le
culte des monuments les plus purs de la hauie litté-
rature classique, attirèrent dans leurs murs ces deux
imprimeurs qui peut-être sortaient de l'atelier typo-
graphique fonde k Rouen à peu près A la ménv*
époque par les U^res I^llcinand, et dirigé par le
célèbre Martin Morin ; ils lui demandèrent une édi-
tion du plus grand des poëtes latins, Horace, mo-
nument précieux, qui reste un des titres de gloire
de la ville de Caen, puisque cette édition est la pre-
mière que Ton ait faite en France du poète d'Au-
guste : htcipiunt Epistole Horatii | Èpistola ad
Mecenatem, (Au recto du dernier f. ) : Finis. Im-
pressum Cadomi ver magistros Jacobum 1 Duran-
das et Egidm qui ioue Amw Domini \\ MiUesimo
quadringcntesimo octogesinw\\mense Junio die
vero sexia ejusdem mensis. Pet. in-4, goth., 40 (f. à
20 lign. par page; sign. A. E.
Les lignes sont bien espacées, le caractère grand,
élégant et fort net, l'encre très-noire.
L'exemplaire de la Bibliothèque impériale, sur
papier, vient de la collecUon Hibbert; celui de
lord Spencer est sur vélin ; malheureusement il a
été réduit à la grandeur d'un in-8 par le couteau
sacHlége d'un relieur; il provient de la collection
Farmer; un troisième exemplaire existe en Angle>
terre dans la bibliothèque du comte de Pembroke.
Ce livre est le premier livre imprimé en Norman-
die avec une date certaine. Que devinrent ses im-
primeurs 7 voilà ce que les recherches les plus minu-
tieuses n'ont pu faire décou\rir à M. Frère, qui ne
peut même signaler aucun autre ouvrage portant
leur nom.
Maittaire et Panier citent un certain nombre d'ou-
vrages imprimrâ à Caen au commencement du
xvi« siècle. Nous si^^nalerons un traité de Geraoïi
que M. Brunet a omis : Joannis Gersonii Tractatus
de i*irtutibus et ritiis. A la fin : A Caen, par Mi-
ctul Angier pour Jean Macé, libraire, demourant
à Bennes, et pour Bichard Mùcé, libratre m l'Vui-
l'crsiti de Caen, démoulant à Bouen, m du, in-fol.
— m Michel Angier demeurait à Caen, dit M. Frère.
ad intersignium montia itancti Michaelis archangeli
jiixta Cordigeros. * Etait-il imprimeur ou seulement
libraire? la souscription du traité deGerson sembk'
indiquer qu'il imprimait lui-même ; mais sur quel-
ques autres volumes le contraire parait plus pro-
bable.
Le voimne que nous liions rst le premier qiir
l'on connaisse portant son nom, et le dernier est
237
CADORINUS AGER. — CJERE.
238
«laté de 15tt; il mourut vers 1566, après atoir
mnpU, deux ans auparavant, les fonctions d'éche-
vîiu
Le Tolume suivant est intéressant k cause de sa
souscriptiou. Cest le Gràt Couttumier du pays et
éMekt de NomuuHUe,.. A la fin : youuetlement im-
priwte à Caen par Lauretis Hostinçue demourant
aadU Ueu deuant la tour aux Landoys, Pour Mi-
càet Angiar tWraire et relieur de luniversitè dwC
Cœn demourdt au<P lieu près le pôt Sainct
Fierre.., et oui este aekeuet. Lan de grâce mil cinq
cens et dix, le xx\iii iour dapuril, — lu-fol. goth.
216 ff. à 1. lign.
Comme spédnien de Timprimerie de Micb. Angier
associé à Jean Hacé, nous citerons : Baptiste Man»
tuoHi poète Xtiamissimiparthenice Mariana,,. —
impauis Mich, Angier et Joannls M ace librar.
«jciacrs. Catkjmensis,.. Impreuum Cadami s. d. et
s. D., in-8.
Parmi les typographes postérieurs nous ne vou-
lons citer que les Mangeant, au xvii* s., bien connus
des bibUophiltt, et Jean Cavelier, l'imprimeur de
Uoysani de Brieux.
Les arrêts du conseil de 1704 et de 1759, gui fixent
le Donbre des imprimeurs autorisés dans chacune
des villes du royaume, en accordent quatre A la ville
de Caen ; et en 1764, le Rapp, Sartines signale sept
libraires et, eonformément aux arrêts précités,
(|Batre imprimeurs : Jean Poisson, Pierre^Jacqucs
\voii, Jean-Qaude Pyron et Pierre Cbalopin.
Cadorinus AGER y // Codonm, territoire
de Cadore^ dans le pays vénitien.
Cadrius Mons^ Palatium in agro Lemovi-
cmo. Les Cars , village près Limoges
, (Haute-Vienne), d'après Mabillon.
CADRonuM, Caudrot, bourg de France (Gi-
ronde).
Cadubrium, CADUbRUM^ Castrum Plebis^ Car
dore, Pieve di Cadore, ville du pa\s vé-
nitien^ sur la Piave.
L*illttstre famille des Vecelli était originaire de
cette ville ; sans compter le grand Tiziano, son frère
Cesare, et leur parent, Titien Vecelli de Cadore, le
poêle et Porateur, plusieurs imprimeurs de ce nom
ont acquis une certaine notoriété; nous citerons
Andréas Vecellius Cadubriensis et JohannesVecellius
Cladorinus, qui imprimaient à Venise au xvii* siècle ,
de 1672 A 1766; nous avons encore à Padouc il Cado-
rino, run des bons imprimeurs de cette époque de
d^adeace typographique.
Cai»ul\um, Cudauin, bourg du Périgord
(Dordogne); anc. abb. de Cit.
Caduppa villa [Ch. Lud. pii] , Catusiacum
fit. Ant.], Caddssa, Chamrce, bourg près
Troyes(Aube); villa donnée par Charles
le Chauve à l'abb. de S. -Denis par
une charte de 867. [Félibien],
Cadiucen'sis pji^gus , Catorclnus pagus
[Frédég.l, le Kiersi (au ix« s.), le Cakoi^
«R, le Querey, anc. prov. de France ;
forme auj. presque entièrement les
dép. du Lot et de Tarn-et-Garonne.
Cadiuci [Caes.], Ko^Gjpjtoi [Strab., Ptol.j,
peuple de la Gaule Aquitaine.
Caourcum [Cell.L Divona [Auson.], Acuricav»
Aewcva tptol.j , BiBONA fTab. Peut.] ,
CiviTAS Cadurcorum [Not. Prov.], Caotirs
[anc. chron.], Caors, Cahors, ville de
Fr. (Lot).
Le premier imprimeur de celte ville s'appelle
Jacques Rousseau, et le premier livre sorti de ses
presses que nous puissions citer est daté de 1585 ; il
est Intitulé : Discours de M. Antoyne Depeyrusse,
Jtige et lieutenant général en la séneaetiaucie de
Querey, sur l'Edict du Roy, contenant la réunion
de ses subjects à la Religion catholique, apostolique
et romaine. — Caors, par J. Rousseau, 1585, in-8. (A
la Bibl. impér.)
Le même Ant. Depeyrusse fait imprimer en 1587,
toiOours par Jacques Rousseau, ime Apologie contre
les réformés.
En 1566 nous avons : Discours des choses mémo-
rables advenues A Caors et vais de Qercy en Van
M GGGC XXVIII. Extraictdes AnnaUs consulaires du-
dit Caors. ln-4.
Ce Jacques Rousseau eut un fils qui lui succéda et
que nous trouvons au xvii« s. imprimer concur-
remment avec Jean d'AIvy, 161S-VM4.
Au Rapp. Sariines, conformément aux arrêts du
conseil du 21 Juillet 1704 et du SI mars 1789, nous
trouvons en 1764 un seul imprimeur & Cahors, Fran-
çois Ricbard, pourvu par arrêt du conseil du 3^ octo-
bre 1746, à la tête de trois presses.
Cmcaua Castra [Plin.], KaixtXî» reuixxivcv
[Ptol.], Castra Ceuca [Itin. Anton.],
Caceres, ville d Espagne (Estramadure),
fondée par le consul Q. Cœcilius Me-
tellus.
C^LANUM, Celanum. Celono, ville du pa^s
napolitain, dansTAbruzze ultér. Il«.
C;ELtANUM fltiu. Auton.] , Ceglie, bourg
d'Italie, dans la Basilicate.
•
CïLiiTs [Tab. Peut.], C^lius Mons [Uiii.
Anton.], localité de Vindélicie, auj.
Kelhmmz, bourg de Bavière, dans le
cercle du haut Danube ; ou*, suiv. d'au-
tres géogr., Tûrkheim, bourg du même
cercle.
CjENE, KaivTi [Ptol.], CiENEPOLIs, KaiviiiroXi;
[Procop.], Taîvapcv [Hérod., Ptol.j, T.*:-
NARiJM [Plin.], ville de la Laconie, auj.
Kaihwares, suiv. Bisch. et Môller.
C.£NOM.LM, voy. Cenomani.
CiKNus, Kaivo; [Ptul.], riv. de la Gaule
Narbon., près d'Aix, auj. VArc, qui se
perd dans l'étang de Berre.
Cjînys Prom., Kaîw; [Strab.], cap. du
Bruttium, auj. Capo di Cavallo, suiv.
Mannert; et Coda di Volpe, suiv. d'au-
tres géograjibes.
C.+:puna, Kaiuiava [Ptol.], ville de Lusita-
nie, chez les Celtici, auj. Cezimbra
[Forbiger).
CjiRE [Plin.], Kaîpt [Ptol.j, Kaipta [Strab.l,
Agylla [Plin.], Agyllina urbs [Virg.],
ville d'Etrurie, auj. Cei'vettre ou Cerve-
in, pet. ville de l'Italie (Toscane). Voy.
Canina, Dtscr. di Cere antica. Home,
1838, iii-4.
239
CiERETANUS AMNIS. — CiESENA.
240
C^RETANUS AMNIS [Pllll.], CiERITIS AMNIS,
pet. il. d'Etrune, auj. VEri; se jette
dans la Méditerranée.
C.ESARAUGUSTA [Plîn., Itin. Anton.}, Kai-
«ofiux Aù^cucrra [Strab., Ptol.|,anc. Sal-
DUBA [Plip.], ville des Edetani, dans
l'Espagne Tarrac, aiy. Zaragoza, Sara-
gosse, cap. de l'Aragon.
Lps biblioRraphes sont tous, ou peu s*en (aut,
(Paccord sur Fhistoire de la typographie à Saragosse.
C'est en 1475, le 15 octobre, qu'un imprimeur fla-
mand, du nom de Mathieu, mit au Jour un pet. in-
fo!., considi^ré Jusqu'à présent comme le début de
la typographie dans la capitale de l'Aragon : a Bs
una de las rarUimoê eiùciones de Espafia^ » dit
Mendez. Voici le litre exact de cet incunable : Mani-
PCLUS CCRATORUM. Jndpit Moniffulut curatorum
composUus a Guidone de Monteroteri (Guy de
Montrocher) sacve théologie profeuore. Suit une
dédicace de l'auteur à D. Raymond, évéque de Va-
lonce, datée de Turolli (Teruel), l'an 1533.
A la fin : Bxplicit Manipuluê curatorum.
Ihus,,, Marie,,, Filiui.,,
Clero et populo impressio perutUis utriusque
ope sed Matthei Fland* industria feliei termina
clouta est Aragonenaium regia in urbe Cesaran-
gusta XV ociobri» anno ialutis millesimo quadri-
gente$imo sepluagesimo çuinto.
Le vol. forme un pet. in-fol. ou un grand in-4 (Men-
dex), à longues lignes, en lettres de forme [letra de
tortia) très-nettes, les capit. et toumeures Icalderil-
las) Iais9|^s en blanc et rubriquées à la main*
On ne connaît rien autre chose de ce typographe
Mathieu le Flamand, à moins que Ton n'accepte la
suggestion de Née de la Rochelle (Reeh. sur la Cyp.
en Espagne, p. 18) : i Ce Mathceus Flander, dit-il,
i*st peut-être le même que Mathieu Vendrell, que
Ton regarde comme un honnête marchand et des
plus anciens libraires d'Espagne, ayant fait faire des
éditions à ses frais à Gironne en 1480, à Barcelone
en 1484. » Mée de la Rochelle veut dire : à Girone,
1483, mais sa supposition n'est pas inadmissible, et la
première syllabe ven ou van du nom de cet honnête
marchand indique volontiers une origine flamande
ou hollandaise.
Le second imprimeur de Saragosse est Paul flurus
de Constance ; mais nous trouvons à la même épo-
?|ue Jean ilurus,ce qui peut nous faire supposer deux
rères établis simultanément à Saragosse. Cependant
le premier livre sur lequel nous relevions le nom de
Paolo llurus de Constancia n'est daté que de 1485 ;
c'est un recueil des EpUres et Evangiles en portu-
gais; et dans l'intervalle nous trouvons dans Men-
dez la description de cinq volumes imprimés sans
porter de nom de typographe, dont le plus impor-
tant est : el Libro de la deelaracion de la misa,
daté du 16 Juin 1478.
En 1494 Paul llurus donne un Jehan Bocaeio de
Il las mugcres illus || très en romûce.
En 1496 nous trouvons un nouveau nom d'impri-
meur, mais peut-être n'est-il qu'éditeur et libraire,
car nous lisons seulement au bas des Epistolas de
Seneca publii^s à cette date à Saragosse : Empre-
midas... à instancia y expensas de Juan Thomas
Favario de Lumelo del contado de Pavia,
Enfin, en 1500, trois ouvriers allemands associés
établissent une nouvelle typographie ; ils signent :
George Coci, Leonardo Butz, y Lupo Appentegger,
Alemanes.
Un livre spécial a été consacré à l'histoire de
rimprimerie dans cette ville ; la imprenta en Zara-
goza^ con noticias preliminares sobre la imprenta
(VI gênerai. Su autor D, Jeronimo Borao. Zara-
goxa, impr. y lib. de Y. Andréa. 1800, in-8.
(IjESAKEA BoJORlM, .^U\ Fl.AViA CJ^SARK\,
Kôsching, Kotzing, bourg de Bavière,
dans le cercle du bas Danube.
CiESAREA Insula [Itiu. marit.] , Jersey
(Giersé, au x* s.), île anglaise, sur la
côte 0. de France.
(LeSAREA LuTRA [Cell.], CiESARO-LUTIlERA,
KaUers-Lautem, ville forte de la Bavière
Rhénane, au N.-O. de Spire.
Cjesareanum, St-C'éré, bourg de Fr. (Lot).
(Iesareopolis , Kaisersmark , Kaistnark ,
ville de la haute Hongrie.
(1.ESARIANA [Itin. Anton.], Ceserina [Tab.
Peut.], Casalnuma, sur le Negro, dans
la Basilicate.
C.ESARIS BURGUS, CiESARORURGCS , CaRO-
BURGUM, Cherbourg, ville et port mari-
time de Fr. (Manche). Suiv. Sanson et
Keich. ce serait Tanc. Goriallum des
Tab. de Peutinger, d'où Coriovallensis
■ Pagus; on trouve au xni« s. Chiere-
bourc,
Cest à l'année 1684 que nous faisons remouter
l'imprimerie dans cette ville ; nous trouvons à cette
date un Processionale Constanciense (à l'usage de
Coutances) imprimé par Guillaume Gossin, in-4.
L'imprimerie fut siipprimée presque aussitôt après
son introduction à Cherboui^, car nous ne trou-
vons plus de nom de typographe après 17S0, tt
cette ville ne figure ni aux arrêts du coosell de 1704
et de 1739, ni au Rapp, Sartines.
C.ESARis Insula [Luen.|, Kayserswertua,
Kaisersiverth, ville de Priisse, dans la
prov. de DûsseldorfT.
CiESARis MoNs, Caisservers (au xin* s.).
Kaisersberg, ville d'Alsace (Haut-Rhin).
CjEsaris Pr.etorium, voy. Forum Tiberiu
Cjîsarodunum, voy. Turones.
C.esaromagus, voy. Bellovacum.
CiESAROMAGus [Gco. Rav.] , Baromacus
[Tab. Peut.] , ville des Trinobantes
dans la Britannia roman a, aui. Cheims-
ford, ville d'Angleterre (comte d'Esseï),
suiv. Burton et Gamden.
Un Journal, the Chelmsford ChronicU, parat
dans cette ville en 1730 ; the Elegiac tears du Rér.
Dr Cotton y furent imprimés en 1706, et une His-
toire d*Essex y parut en 6 vol. in-8, en 1760-72.
{Çotton*s SuppL)
Cjvsarotti'm, voy. Gisortium.
G.ESENA [Gic, Plin.], Gesena [It. Hier.l,
KttKniva [Strab.], Kaiaava [Ptol.l, CesINa,
Sesena [Geo. Rav.], ville de la Gaule
Gispadane, auj. Cesenn, dans la délég.
de Ravenne.
Imprimerie en 1525, suiv. Falkenstein : Voici le
volume cité par Panzcr : de ContractUms summa-
tim versibus elegis editus libellus, opus fere dim-
num non solum notariis, sed etiam cupidts legiim
tyrunculis pemccessarium, quum breui periodi
periodo initituiionnm termines complectatw : in-
241
CiCTOBUIX. — CAIJVUIS.
242
terpreie éL Faifdamtmte Tiberto iacrantm legum
dodore, et cum hkttee toiiua opertê examussim
eastigato. Carmen ad icribam.
Que te aeire deeet referente Seriba Ubellum
Hmne eme : qui paruo uenditur ère tibU
A ta fin : Impressum Gesene per Amadeam et clus
Mciot anoo EMU MDXXV. Qaarto kalC decemtins :
rcUcissimo démente ftummo pontifice •epiimo im-
penmte, in^.
(l£TOBHIX,K9U7oCpt% [Ptol.], CaTOBRIGA [ItÎD.
Antun.J, Cetobriga [Anon. Rav.], ville
«le la côte 0. de la Lusitanie, auj. Se-
tuxûl ou Sétubaf, ville et port de Portu-
gal (Estramadurc).
^i Panier, ni Falkeostein, aucun bibliographr
espagnol ni portugais, ne citent cette fille parmi
cdies qui ont Joui des bénéfices de la typographie i
une époque reculée : IL Temaux seul a la gloire
d*aT0ir trou? é un livre imprimé i Sétubal en 1509 :
Jlefr« e eatatmoi da miUtar ordem de S, lago, —
Sétubal, 1M9, in-fol. M«Temaui ne cite malheureu-
sement pas ta source où il a puisé ce renseignement :
peut-être provient-il de M. Ribeiro doa Santos, qui
a publié un mémoire sur ta typographie portugaise,
que M. Bmnet a omis dans sa table et que nous n'a-
vons pu nous procurer.
Caii Maru AGERy Camaria^ la Camargtte,
grande île située dans le Delta du
Khône.
Caino, voy. CniNONiuM.
Cuarcum, Cajare, bourg du Quercy (Lot).
Cajeta [Virg., Sil., Jornand.], Kaiar*
[Strab.], HauLXTr. [Diod.], Qaietta, Gaèta,
ville de la Terra di Lavoro, prov. na-
polit. du roy. d'Italie.
Imprimerie en lft87, suiv. Falkensiein. Maittaire
ui Panser, non plus qu*Ilaym, ne citent de livre im-
primé en cette année à Gaéte. Voici le titre du vo-
lume tel que nous le donnent Haym et Bmnet : For-
mmUuio di epUiote vutgare missive et responsive,.,
eomposto per Cristopnoro Landini citadino di Pi'
remze.., A la fin, après le registre ; Explicit Formw
iario de Ejristole missive e resfwnstvc et aitri flori
de ormati partamtnti, Impresso nella aima et iti-
clfta cUà de GayetapermL A. F.mcccclxxxvii,
peL in-4. Ces lettres initiales A. F. désignent TAIle-
mand André Fritag qui, après avoir essayé de l'im-
primerie dans cette ville, ob il n'exécuta peut-être
que ce volume, alta s'éublir à Rome vers 1401.
L'année suivante, 1488, un nouvel imprimeur,
probablement initié aux secrets de l*art nouveau
Er Fritag, publie un volume que citent tous les
iliograpbes, c'est : El ÉXalogo de S, Gregorio
papa tratto del latino in vuigar per maistro Lu-
nardo da Udene.., con la vita de S. Gregorio.,,
impresso in GaJeta per maistro Justo. mcgcc octant»
odo. xxnu de mano, in-foL
C.UETANTS sixis, xo).TOç Koiârx; [Strab. | ,
Golfodi Gaèta.
Cajodunl'm, Kiddtmi, Keidani, ville russo
du gouv. de Wilna.
i'AiJi [Greg. Tut.], Villa Calexsis [Id.j,
KvLA [Prapcepta Rob. Reg.], CELLiE ai»
.Matrosam, Chelles, Chelles-Ste-Beau-
thour, bourg de Fr. (Seine-et-Marne) ;
anc. et célèbre abb. de Bénéd. ; con-
cile en 1008.
Calabona [Plin.], Tribtvgeha, ville de la
Bétique (Andalousie).
Calabri [Hor.], K*Xa€poî [Strab. |,Salextini
[Jornand.], ïaXivrrvoi [Strab., IHol.],
peuple de l'Italie méridionale.
Calabri A [Tac, Plin., Horat., etc.], KaXa-
Épta [Strab., Ptol.], anc. Messapia, m«o-
aoLisios, [Polyb., Strab.], Mioaiwa [Steph.l,
prov. de l'Italie méridionale, faisant
partie de l'anc. Iapygia; forme auj.
trois provinces napolit. du roy. dltalie,
la Calabria citm , la Caialnna uftra, 1
et II.
(iALACTA [Cic), KfltXflUCT* [Ptol.l, CaLACTE
[Sil. Ital.], K<xXvi 'Kxrn [l)iod.|, Caronia,
bourg de Sicile, dans le val di Demona.
Caladunum [Itin. Anton.] , KoXot^ouvcv
Ïtol.], ville de l'Espagne Tarrac, auj.
iranaeUa (Traz-os-Montes), suiv. Bisch .
et Môll., ou Fuente Carcada, suiv. For-
biger. *
Cal.£gia, voy. Hala.
Calagorris, Caières, pet. ville de France
(Haute-Garonne).
Imprimerie en 1793, si Ton en croit le Dr Gotton,
3ui ne cite aucun fait à Tappui de cette assertion,
ont nous contestons Texactitude Jusque preuve
contraire ; peut-éire a-t-il voulu parler de la villi*
espagnole de Caceres. (Voy. Cmciuk Castra.)
Calagum [Tab. Peut.]^ localité de la Gaule
Lyonnaise IV«, auj. Cfuiilfi, £haiUy,
bourg du GAtinais (Seino-et-MarnoK
Calaguris Fibi:larensis [Plin., Cœs.j, ville
des llergetes dans l'Espagne Tarrac,
auj. Loharre, en Aragon, au N.-O.
d'Huesca (a FibiUamm opificio, P. dv
Marca).
CALAorRRis [Cjts. , Liv.1 , KaXâ-^oupi; [Strab.] ,
K*Xa-]fopîvx |Ptol.], Calagitrra (ItJn. An-
ton.], Municipium CalagurisJulli [Insc.J,
Caijlhorra [Coll.], ville de l'Hispania
Tarrac, aui. Calahorra, ville de la
Vieille-Castille, dans la prov. de Soria.
CALAMii:, KaXà|jLai [Polyb.], bourg de la
Thessalie, auj. Kalathi [Pouqueville].
Calami, Chaumes, bourg de Fr. (Yonne);
anc abb. de Bénéd. du dioc de Sens.
Calancorum, voy. Gorlitium.
r.ALARis. Caralis [Itiu. AutoH. , Tab.
Peut.J, Carala [Jornand. J , KapaXi;
[Sti*ab.], K«(>«Uiç [Ptol.], KâpvaXi? [I>au-
san.], (^arales [Liv.], Cagliari {Calltr
en esp.), cap. de l'île de Sardaigne.
Nous pouvons faire remonter à 1557 la date de
rimprimerie à Cagliari, et celte date nous est Tour-
nic par Melti (Dict.des Anon. et Pseud, 111, 20(>) :
La vitta et la morte et passione de sanctu Gixvinu,
Prothu et Januariu» s. 1., mais impr. à Cagliari,
213
CALARÛGA. - CMISŒIL
214
Caloazjl, OmtÊode^ Upor^deFr. (Tarn-el-
la CaBrr. ■mjuti, bm-Vj
IVK Mèelc; cr Bf re
t;c^cst b
am V Me, OÊifëÊm, m mmb éa ni, Ai 7 avril
ta« : 2» lie 4e fwdfeevIfK 4e Cjgfiwi *i S OTrii ;
S» li^. » fÎMfiiw, %1k;. Sti^fiin. wmr Tm
ûmHtm ««■•eéBine.pM-Mc.
n)tméni {f0^ failli #■ • avril l>lk; *• lie
t» îttn mÊSnÉi : /o. F. Fé
est aMrt^ aH g.j>ii ^m ^umb^a 4e
'daruLau 2*^. wmlàémtét tM«: cette
Ifvrrcat ^orié «r.«» m 4aie véntaMcv^ cii
C%L.iiujr,A, Caiani^ja^ bourg de la Haute-
CastiUi;, près Suria.
CiL.uiff5A, la ChaknrfMt, pet. m. affl. de
la Saône.
Calata, Cai^ta HiEBo?n«iy Calatofjmme,
U^urg de Sicile^ dans le val di Demona.
CALATAJL'BAy liOV. BlLBILB \OVA.
Calatia [LÎT.y Cic.], Ka>A7{x [Strab.]y Ca-
\ja\s. ,Plifi.]y sur la TÎa Appia, entre
Cap«#ue et Bénévent, auj. Cajazzo, Tille
d'Italie (TerradîLaToru/yetsuiv. Momm-
«^n, il GfMiz^^, le Gallaze, luealitê de
la voie Appienne, mm loin de Caserte.
CaL.%T05LMy Chalonttes, village de l'Anjou,
près Beaugé (Maine-et-Loire).
Calatim .Itin. Anton.], Kâiomy [Ptol.],
ville de la Britannia ]ïajor, auj. Kmdall
;Wef»tinureland).
Calba ad SALA3f. ColU, SUT la Saale, ville
prussienne 9 de la rég. de Magdeburg.
Calcaiiia [Itin. Anton., Tab. Peat.], suiv.
Heicbard, Callissane, bourg de France
( Bouches-du-Kbône;.
Caixarja 'Itin. Anton.] , ville de la Bri-
tanuia Major, auj. yewlury, sur le Vkurî
(Vorkshire;, suiv. Camden.
CALr:AHiA CuvoRiM, Callarum, Calcar,
pet. ville prasftienne, dans le duché de
Clèves, près Francfort.
Tfmaui die : LaekMtebu Deaeriptio ttrbis Jeru-
Uiirm. Calcari^r aiTomm, 157u, iii-foL, tiire qui
UM» m ilMWfUlH.
CàiriATA, Cjllziata, f(sizndfÊ^ S. tkmàmjb
et la CalzadOy bourg dTspagne (piov.
de Borgos .
Cau^ariuv, CaHerm, Caldtm, buorg do
TjTOl.
CALMXCfXlX, TOT. ClLttO BeCTV.
dix Hin. Anton/, Pobtus Caudcs», Pob-
tts^Calu, Tiiié des Callaici Bracarii,
en Lositanie, auj. Pwk>^ Oporio, TiUe
du Portugal, ehi;i4iea de la prov. de
Minho ; on trouve anasi Pomrs Ll'sh'a-
XLCOU CnrnAS Pocrct^ALEJcsis.
et la niMgnpfck éM* cette tJe t /gfc» ée
aeHKiÊoéM€mm»trméa rcyA. /a*» HL f ipeUto
ée CMsmÉOÊ (Sf«tt0 ée Cmmâm, m AalMiaU la
Vannai Di» Ta
|év. ée Pmti éà
a Fr.
ua7«
tu Ci
7. \
le une
i-a.
19*1« IMU.
■ DiL. ^ta« rypif «tfi« M !■
Cale, vuy. Cales.
CAixBACHrs, Kilbetfi, bourg d'Irlande
(proT. dTLster.
Caleiioma [Tac. Afjfric.], Hjj^J^vna. [Dio
Cass.], BiuTANXU Barbaiu, Calvdhon
(pays de forets, en gaélique), Scûiland,
Sehûttlatui, YEto»se, réunie à la Grande-
Bretagne en 1707.
Caledomui CiSTKL'M, Dln«31eldi.\uii, ville
des Caledonii, auj. Ihuùeldy ville d'E-
cosse, dans le comté de Perth.
CaLEGU, VOy. WnTEBEBGA.
CaLEM (Ai»;, Vu}'. Calrii.
Calentum, ville des Celtiberi. dans la Tar-
racunaise, auj. Caxalla, bourg de l'A-
ragon [Reichaîrd].
Calenum, Carùtola, bourg du Napolitain
(Terra di Lavoro).
Cales (Cicér., Liv.], RLstXic; j^PtoLJ, t t»*
KflOisvûv Kz>.ii i^Steph.], MixiaMUM Cale-
num jCiccr.j, TuKEiciA [Sil. Ital.], ville
de la Campanie, auj. Colvi, ville du
Na|»olitaiu (Terra di Lavuru).
Cales<:iii, Chalais, bourg de France (Cha-
rente,.
24o
TALETENSIS AGER. — CALLIPOLIS.
246
Caixtensis AGER, pays des anc. Caletes,
fiaXtlru, [Ptol.], dans la Gaule Lyon-
naise Ih, auj. le Pays de Caux, dans
la haute Normandie.
Caletom [Cluv., Cell.] , Calesium, Sortis
srpERioR, Callesis, Kalays [Chron.],
Caleys (xiu* s.). Calais, ville de France
(Pas-de-Calais). Quelques géographes
ont vu dans ce port l'emplacement du
Porto /ceins de César, mais les pré-
somptions les plus fortes sont pour
WissofU.
Le plus anden livre imprinu^ i Cabis qui soit
ronnu de noos est dati^ de 1582. Cest an pet. in-4
d»nt \oici le titre : Btitrie, e»tat ou répertoire
îles dmlen et marckamUseâ ettrangères. ^ Sortie,
RMtai^. de» marehaHdi»e» qui $r. peuvent tirer et
tramgporter kors le royaume. Calais, Abraham Le
Maire, 150, 2 part, en un vol.
Le Dr Cotton dte an EngtUh manual ofPrayerê,
impriBBé à Calab en 1509.
L*anoée suif, nous avons encore à citer un vol.
rare et mrienx : Lue lanzz Pilote : Thre*orerie ou
eaèimel de la tonte marimesque : imprime aux de»"
pna et pour BonaueHture d'AseuHle, marchant
Uèraire, dtmomrant «) Cakd», — Calais, 1600, in-4.
Les Câmatmwu» de la ville de CaUd» et pai» recon-
quis ne forent imprimées dans cette ville qu'en
lSMi,in-ft.
L*krrÉC dn conseil du SI mars 1730 qui règle Tétat
des imprimeries du royaume, supprime celle de
Calais, et nous Yo^tms en 1764, au Beqiport Sartines,
un iropnmenr octogénaire conservé dans cette ville,
mais qui n*e\erçait que par suite d'une Caveur sp^>
ciale; clYst Joseph Maunr, né en 1684, qui succède
en 1705 i ion père, et dir^^e trois presses.
CuUlaome et Jean Morel , célèbres imprimeurs
«-ublis & Paris au xff s,, étaient nés à Calais.
<:aî.EVA |ltin. Anton.], KaXr.cua [Ptol.] ,
Caîjjîva [Googr. Rav.l, Calkiia Atreba-
TiiM, ville des Atrchates, dans la Bri-
tannia Komana^ auj. Silchester, ville du
Hampshire.
Caui»aoi'.€, Ckaudesaigves, ville (h? France
(Cantal).
Calidava, voy. Capidava.
Caudi (x>ll£s, Caudecoêk, pet. ville du
bas Armagnac (Gers.\
Calido Becum, Caldebeccum rCelL], Cam-
iHM BErxrM, Cmidebec, ville de France
(Seine-Inférieure).
Caijdum, Chaiid, bourg de Savoie, sur le
lac d'Annecy (Haute-Savoie).
C*UDrs MoNs. Caumont, Un grand nom-
bre de localités en France et en Belgi-
que portent ce nom, entre autres un
iMiurg du ficrs et un autre du C^alvados,
cbef-ïieu de canton.
CiUSTLA, Carinula, Coftno/a, bourg du
pays napolitain (Terra di Lavoro).
Causi\ |ltin. Anton.l, KaXtoî* [Ptol.], Ca-
Lissini, ville des Suevi, en Germanie,
auj. Kalisch, chef-lieu du palatinat du
même nom, en Pologne»
Un mag^niflque collège fut fondé dans cette ville
par l'archev. de Cneseu, Stanislas Camcovius au
xvi« s. ; et la typographie ne tarda point à être exer-
cée dans ses murs ; mais il n'existe point de livre
imprimé au xvi* s., et le plus ancien incunable de
Kaiisch connu ne remonte qu'à Tannée 1606 : Hie-
ronimu» Platus de tfono »tntu religioti, poioniee
transL et etlitu» a Simone Wyaocki. Calissii, 1606,
in-4. — Ce Simon Wysocki, éditeur et imprim<>ur à
la fois, prend un agneau comme marque en l'hon-
neur du fondateur du collège de Kaiisch, qui le por-
tait dans ses armes.
En 1615 Albertus Gedelius, typographuê archU'
piâœpali»Gne»nengi», publie à ICalisch: Caroli Mala-
pertH Mi»celUmêa, in-4, et en 1619 un livre polonais
d'une exécution typograph. remarquable : o Exor*
bytaneyach Stanu durhowneno, ktore »o tym wleku
niektorty Jch Mo»e. PP, Swieccy SlOHOwiducliouh
nemu zadaia, également in-4.
Caliuh, Ad Calem [Tab. Peut.], An Caixem
fltin. Anton.], Calus, Cagh, ville d'Ita-
lie, a otto legbe da Urbino (Ëtatsdu Pape).
LMmprimerie remonte en cette petite ville à
l*année l(i75 , suiv. Falkenstein : Maptuei Vegii
de morte A»tianaeti» opu» locundum et Misera'
Ifile, — A la fln : Anno gratiae. mccgclxxv,
tertio kalendas lulii. Hoc opu»cultanCallii impre»-
sum e»t Tempore Domini. Fboerici illn»tristsimi
Fràinatium ducis. Ac »acro»anctœ Romame Eoele-
siœ Gonfaloneril ; (] lAmreniii Abstemii Maeero'
tensi» Carmen. \\ Ingenium ne forte pute» non esse
Latini» : || Qui tantum Gallo» Teulona» atque pro-
bas II Hoc média Itatta geniti impressere Bobertus
\lcum Bernardino quod brève cerni» opu», in-4 de
6 W. chiffrés, s. récL ni sign. (Robertus de Fano et
Berna rdinus de Berganx») .
Nous avonj un aecond volume imprimé Tannée
suivante, dont nous donnerons sommairement le
titre : Servti Honoraii libeUiu de nUimis SyUabis,
et Centimetrvm, ex rec, Laur. AbttemU, — Rober-
tus de Fano et Bernardin us de Bergomo, plura opéra
cum bocimpressere. Calii, anno salutis, mcccclxxvi
XV octobris in-4.
La même année : Jo, Ant. Campant funebri»
oratio pro Baptista Sphortia IJrbini comitisaa, —
Callii, Kal. Martii, 1476, in-Ci, livre que sa date re-
porte à la troisième plac", etaiM^uel M. Bruiiot, qui
cite les deux autres, donne i)ar uiadvertance la pre-
mière (if on., V, col. S15).
Callaici [Sil. Ital.] , KoaXaucot [Strab.| ,
Caixaici Bhacarii fPlin.]^ çt Bpaixâfici
I Ptol .] , peuple de l'Lspagne Tarrac, dont
la capitale éiàiiBraga (Traz-os-Montes).
Callenburgum, voy. Callunda.
Callesis, voy. Caijîtium.
Calleva, voy. Cai^va.
Callicula Mons [Liv.], mont, de la Cani-
panie, auj. Monte Cajanello, dans la
Terra di Lavoro.
CALLiFJi [Liv.j, ville dos Hirpini, dans le
Samnium,auj. Canfe, bourgde la Terra
di Lavoro.
Callitouf, voy. Anxa.
Callipous [Sil. Ital.], KaX>.i77oXic [Honul.],
ville des Sicu|i, entre Messaiia et Tau-
romenium, auj. Gallodoro, en Sicile.
Cauipoijs [Liv.,Plin.l, KoaXiroXtç [Strab.,
IHol.j, ville de Thrace, auj. GallipoH,
247
CALLISTE. — CALVIUM.
248
dans la Roumélie (pachal. d'Andri-
nople).
chipel.
Calltum, voy. Calium.
Calloellcm, Callooellum, Chaillot, anc.
.village à l'O. de Paris^ auquel il est
auj. réuni.
Calloniana [ItiR. Anton.] , sur la voie
d'Agrigenteà'Catane, auj. CaltanUetta,
ville forte de Sicile, chef-lieu de la
. prov. du même nom [Forbiger].
Calloscopium, voy. Elis.
Callum [Itin. Hier.], ville deThrace, auj.
Comburgos, dans la Roumélie.
Callunba, Callenburgum 9 Kalîundboi'g,
ville du Danemark (Ile Seeland).
Calmakia, Calmarnia, Cahnar, ville de
Suède, chef-lieu de la préfecture du
même nom.
Voici la note du D^ Gotton relative à l'intro
duction de rimprimerie dans cette ville : « Vers
l*an 1620 l'évéque Jonas Rothovius fonda un établis-
sement typographique, ainsi que Tattestent quelques
livres publia cette année même : le premier impri-
meur s^appelait Chrisiopbc Gunther^et en 1055 il
alla avec son matériel se fixer à LinkOping. •
Nous ne connaissons pas ces premiers volumes
inipr. en 1620, et ce n'est qu'en 1627 que nous trou-
vons dans la Bibliographie suédoise de J. Scheffer
la trace d'une impiimerie fonctionnant à Calmar.
Voici quelques titres : Conciç sacra in fUnere
M, Jonœ koUiovii (c'est l'é^éque ci-dessus cité),
superihtendentis Calmarensis (en anglais superin-
tendens se iraduiMI par évêque ?) ex Malth, xxv.
14. ad al. excusa Calmaric per Christ. Guntber» an.
1627, in-4.
Harmonia evangeiiorum, Joh. Baaiio auct,, —
édita Calmariae, per Guntherum, anno 1627, in-4.
Calmf.racum, Chaumerac, bourg de France
(Ardcche).
Calmontiiîm BASsiNiiK, Caï.vus mons, Cal-
viMONTiuM BAssiNiJi, Cluiumont-en-Bossir
gny, ville de Fr., chef-lieu du dép. dv
la Haute-Marne.
Il est assez extraordinaire que nous sovons forcé
de signaler, comme premier ouvrage sorU des presses
locales, un livre d'une spécialité assez bixarre ; mais
la liturgie du diocèse, non plus que l'administration
municipale, ne nous fournissent aucun titre anté-
rieur à celui-ci : Joseph Hoillot, modelles artifices
de feu et diuers instrumens de guerre auec tes
moifens de s'en priualoir pour assiéger y battre,
surprendre et défendre toutes les places, Chau-
mont-en-Bassigny, Quentin Maréchal, 160R, in-A, fig.
vt titre gravé ; presque toutes les planches sont gra-
vés par Joseph Boillot lui-même.
Ce livre de pyrotechnie, si rare et si curieux, est
bien le livre de ces temps de troubles et de tumul-
tes ; c'était après la Ligue, et l'auteur s'était trouvé
mêlé d'une façon active aux désordres de la pro-
vince ; il était Langrois, et dans la préface du rare
volume publié à Langres en 1592^ intii. ; Nouveaux
Pourtraicts et figures de termes pour user en Far-
chitecture, il nous donne quelques détails sur sa vie
qui nous expliquent la dirôctioo toute spéciale que
ce savant, cet artiste avait été forcé de donner à tes
travaux ; il nous apprend que son livre fut fort in-
terrompu lors des guerres de la Ligue, « ayant tooIb,
dit-il, résister de force à mon possible aux mtqœ-
reaux et paillards qui voulaient desbancher nostre
ville... »
Le second volume que nous pouvons citer oomne
imprimé à Chaumont, nous e^t donné par M. Branet :
Mcolas de HauU. Voyage de Hieruaalem faSet en
1505. — Chaumont-en-Bassigny, 1601, in*16.
La Coutume de Chaumont^en-Bcûgigny, rédigée
par Jean Gousset, ne fut imprimée quVn 1722.
L'arrêt du conseil du 51 man 1738^ qui fixe le
nombre des imprimeurs dans toutes les vHlesdu
royaume, en conserve un dans celle de Cliaumont,
et en 1764 {Rapp, Sartines), cet imprimeur s'ap-
pelle : Claude-Antoine Bouchard, établi en 1758,
possédant deux presses.
Calnje, Caunes^ pet. ville du Languedoc
(Aude).
Calneria, Chaulnes, Chaunes, bourg de
Fr. (Somme); anc. duché-pairie.
Calniacum, Chauny, pet. ville de Picardie
(Aisne).
Calonesus, KaXovr.9oc [Ptol.], Insula Bella,
au moy. âge ; Pulchra iNsuiJk nomine
Britannico Guedel, Belle-Isle, Belle-Île-
en-Mer, île de Bretagne (Morbihan).
Calonna, Chalonnes, pet. ville d'Anjou
(Maine-et-Loire).
Calor [Liv., Tab. Peut.], il. du Samnium,
auj. Il Colore, dans la prov. napoli-
taine, Princ. ultér.
Calossia, la Chalosse, anc. pet. prov. de
France ; dépend, auj. du départ, des
Landes.
Calpe [Itin. Anton.], KàXim [Strab.], K«x-
irîa [Steph. Byz.], Gilbathar [Anc.
Chron.J, Gibraltar, ville et promontoire
formant l'extrémité Sud de l'Espagne,
sur le détroit du même nom.
Calpi:rniana [Itin. Anton.] , KaXircupvîava
fPtol.], ville de la Bétique, auj. mija-
lance, suiv. M. de Laborde, ou Carpto,
ville de la prov. de Cordoue, suiv. Rei-
chard.
Calunia, voy. Praesidium.
Calvenciacum, Cfuivancy, bourg de Belgi-
que (Luxembourg).
Calvenzanum, Calvenzaiia, bourg du Mi-
lanais, sur TAdda.
(l\LviM0NTiuM, voy. Calmontium.
Caf.viniacum, Chauvigny, pet. ville du Poi-
tou (Vienne). = Bourg du dép. de Loir-
et-Cner.
Calvissonium, Calvisson, Cauvisson, bourg
de Fr. (Gard).
Calvium Ca/rt, ville de l'île de Corse.
240
CALVUS MONS. — CAMBORICUM.
250
Calvis Mons, Calvomons, Catunont, Chau-
mont; un grand nombre de localités en
France portent ce nom. Nous citeroos :
CiLVUS Moss NoRMASSii, Coumont, bourg
du dép. du Calvados; = Calvds mons
PiioviNaJE, Cmmont, bourg du départ,
de Vaucluse ; =: Calvus moss Vascoxi-e,
Caumont, bourg du départ, de la Gi-
ronde ;=Calyos mons IN PAGOVU-CASSINO,
Chaummi-ei^Vtxm, pet. ville du dép.
de roise; anc. abb. de Béncd.
(Ialydria, vov. Tesedos.
I'alypsus, voy. Ogygia ïns.
Camaijhxum, CamaldoH, bourg de Tos-
cane ; anc. abb. de Bénéd.
r.AMAi^DUM'M [Tac], Caiiuix)dunum [Itin.
Anton.], K*a6*jX6ocuw» [Dio. Cass.J, Ca-
maldunum [t*lio.l> KouGu^oXavcv |Ptol.|,
CAMULunuum Colonîa [Geo. Rav.}, ville
des Trinobantes, dans la Britannia Ho-
mana» auy. MaUdon, bourg du comté
d'Essex, 9uiv. Gamden, on Cokkester,
ville du même comté (voy. Couiestria).
CiMARAcuM, voy. Cameracum.
(UxARiA, vov. Cau Marii Ager.
<:amari<ui, RLx{ikXftu(a [rtol.], ville des Canta-
bri, dans la Tarrac., auj. Vittma, ville
d'Espagne, dans la prov. de Alava.
Falkenstein ne rooitioime pis cette ville ; Mendei
la eiie parmi Uu eiudatUs que han tenido o tienen
imcprcHta, mais sus loi consacrer de notice smS
riait*. Nous n*afoo8 rencontré de livre imprimé à
Viiloria qa*à une époque très-rapprochée de nous, el
il doit certainement en exister ^antérieurs. Voici ce
que nous donne le cataL Salva de 1826 : Provincia
de Alav€L Omtdamo de Uu leyes y ordenanzas con
qwe u gobuma. Vitoria, 1770, pet. in-fol., Ut. gr.,
pas même de nom dMmprimeur.
(juurisa fPlin.], Ka(xafîvï} [Hcrod.], K«-
iMiptva [Thnc], ville de la côte S. de Si-
cile, auj. Torre di Camarana, dans le val
di Noto.
CvsLiRiNA Palus [Sil. Ital.], Kap-opiva Xîp.vr.
[Luc, Steph.], aiij. Logo di Camarana.
r.AjiB.ETCM, KipiêatTcv, Cambodfjs, bourg
d'Iiispagoe (Asturies), suiv. Reicbard.
faiiBARucuM, Chemiré, commune de Fr.
(Sarthe).
(luIBERIACUM , CaMBERINUM , CaMBERIUM ,
Chamrarucum, Chambéry, ville de Fr.
rh.-l. du dép. de la Savoie.
Cest à l'knnée IWS enf iron que nous pouvons
faire remonter Tintroduction de l'imprimerie dans
Pane cap. de la Savoie. Le premier livre portant une
date étant de lAM, avec un titre et des signatures,
no«s devons signaler un volume que nous avons
eu longtemps entre les mains et qui dénote incontes-
tablement une impression antérieure : Jehan Ger-
ma, Le uotB DE noTS PAiTiu. A la fin : £7y finitt
fr iiurtde wudMtre Jehan Geraon^ Hoctewr en theo"
loyie et dtanêelier de MÔre Dame de Paii$ || ap-
pelle en îatin Opue triptUtt || en fmçoyt ung Hure
de traye ptiet. Cett aestmoir des cômùaemis d
ère Seigneur, de confession el d ta teiense de bien
morir. Deo aratUu, s. I. n. d., in-4, goth. de 40 ff.
dont le premier est blanc, 21 long. lig. à la p. entière,
s. ch., réel, ni sign.
Ce très-rare vol. est impr. avec les caractères
dont Neyret s*est servi en 1M4 pour imprimer
V Exposition des évançdles et le Baudoyn de Flan-
dres ; mais il est certainement antérieur à ces deux
livres, puisqu'ils ont des titres et des signatures.
Exposition des Buangiles» Au v* du dernier f. :
Cy finist (exposition des euvâgilies et des epistres
de tout Ion translatées de mmueau de latin en
françoys. imprimées /L ekambeni Par Anthoine
neyret. tan degraee MOCCCLXXXiiiJ, le vi, iour du
moyn de iuiUet. Deo grattas, in-fol. goth.
Ce livre contient une traduction des sermons de
Maorice de Sully, évéque de Paris, mort à la fin du
XII* s.
Le Baudoyn de Flandre, la seconde édition de cet
important roman de chevalerie, est un livre trop
connu pour que nous en donnions le titre détaillé ;
nous (lirons seulement qu'étant achevé d'imprimer
(e xxix* lourde novemtire, il est postérieur de qua-
tre mois à V Exposition des épangûes.
Ce roman de chevalerie eut un succès tel que Ney-
ret Tut obligé de le réimprimer l'aimée suivante;
cette édition, plus rare encore que la première, est
bien décrite par M. Brutiet.
Camberoxa, Cambron, bourg de France
(Nord); anc. abb. do'Cit.
Cambes [Itin. Anton., Tab. Peut.], localité
des Rauraci, dans la (icrmanie super.,
auj. Kembs, Grass-Kembs, bourg de Fr.
(Haut-Rbin).
Cambisoxum [Charta Car. reg. 857 1, Cfui-
messoïiy anc. villa earlov., village de
Tanc. Diiesmois, près Chàtillon-sur-
Seine (Côte-d'Or).
Cambodunitm [Itin. Anton.], KoucuvXo^ouvov
[IHol.], ville des Brigautes, dans la Bri-
tannia Kom., auj. Afmondbury, ville du
comté d'York, ou, suiv, Maniiert ci
Camden, Gretlan, près Almondbury.
Cambodunum, voy. Campodunum.
Camboxium, Chufnbon, pet. ville de France
(Creuse).
Cambondm lit. Hier.], dans la Gaule Narb.,
auj. la Baume des Arnauds, commune
(le Fr. (Hautes-Alpes).
Cambobicum [Itin. Anton.], Camboritlm
[Id.), Cami vadum fCell.], Cantabriga,
Cantabrigia, Cambridge, ville d'Anglet.,
chef-lieu de comté (en saxon : Gi'anta-
brycg, GruntorBrydge; en gallois ; Caer-
GraatU).
Université illustre, fondée en 1229. L'imprimerie
semble dater en cette ville de l'année 1521. Voici le
premier volume imprimé dont le catalogue de la
Grcnvilliana (toin. Il, p. M7| nous donne le titre
exact : Lucianns. Lepidissimum opusculum ictol
$t4/âSa>v : Uenrico Bulloco interprète : oratio ejus-
dem cum annotationilnts marginaliàus : ex prœ-
clara aeademia Cantabriqiensi, Anno ■dxxi. —
Impressum est hoc opusculum Cantabrigicper Johan-
nem Slberch, anno l,*»?!, in-4. L'exempl. de ce rare
!^51
CAMBORIUM. — CAMERINUM.
232
volume, qui est aujourd'hui conservé avec les tré-
sors bibliographiques du Bight hon. Thomas Gren-
ville au Bntish Muséum, porte cette note ms. d*unc
écriture anc. : « The first Book printed at Cam»
tridae. ■ Mais comme Heri>ert signale sept o<ivra<
ges imprimés par Siberch en cette même année
1521, sans désignation de mois, il est bien difficile
de décider de Tantériorité de l*un d^ux.
M. Brunet et M. (U>tton penchent pour le volume
suivant : Calent (sic) pergamensis de temperamentis
et de hispquali intempérie libri ires. Th. Linacro an-
glo interprète^ ppus... nunc primum proditin lu-
cem. — Imprcssum apud prccbram Cantabrigiam,
per Joann. 2>iberch, 1521, pet. in-4, imprimé en car.
rom. tn magnifique exempl. imprimé sur vélin, de
ce livre rare, est conservé à la Bodléienne.
Cet imprimeur fut le premier en Angleterre qui
employa les caract, grecs fondus ; en 1510 Wynkyn
de Worde avait finit usage de caract. grecs en bois
dans l'ouvrage de Whittinton, deConcinnitate gram-
matice* (Dibdin, tibrary*» Compan),
Au xviiie s. Puniversité de Cambrige eut une Im-
primerie particulière à la tête de 'laquelle elle plaça
J. Archdeacon.
CaMBOHIUM, CAMBOKTlt'M,GAMBORINUS, Ckanh-
bord, commune et chat. 'célèbre de Fr.
(Loir-et-Cher).
Cambretonium [Itiii. Anton.], ville des
Iceni^ dans la Brit. Rom., auj. Bretm-
kam, bourg du Suffolkshirc.
Cambria, voy. Britannîa Secunda.
Cambriliacum villa [Gbarta Car. G. a. 850],
Chambry, village de Fr. (Aisne).
Cambus, Cambone [Eginh. Ghr.], h Camb
ou Kamb, riv. d'Autriche, affl. du Da-
nube.
Cameuacum, Chambly VAuberger [Mab'iU.],
Chambly, pet. ville de Fr. (Oise); on
trouve dans les Ch. et Dtp/, (tome I,
p. 227) Oppidum Camliacense.
Camelium (?) lieu d'impression suppose.
Le catal. publié après la mort de Daniel Eteevir,
arrivée le h août 1681, nous donne (p. 285), Joh,
Mmrsii meditationes ChrUtianœ, ^ Camelii, lOSft,
iu-24. Ce livre fut probablement imprimé à Leyde.
Camelodunlm, voy. Danum.
Camenecia, Gamenfxum PoPoUiE, Kaminki^
Podolcki, ville de Russie (Podolie).
Camentia, Cammz, ville de Saxe (Lusace).
Camentïa ad Nissam, Camenz, bourg de
Prusse, sur la Neisse, anc. abb. de Gît.
Cameracensis ager, le Cambraisis, anc.
prov. de Fr. (Nord)..
Cameracitm, Cambeiracum, Chameyrac, anc.
villa roy. en I^imousin (Corrèze).
Cameracum [Cluv.], Gabiaraclm [Itin. An-
ton., Tab. Peut.], ville des Nervii,dans
la Gaule Belgique, auj. Cambrai (en ail.
Camerik), ville de Fr. (Nord).
La plus ancienne production connue des presses de
Cambrai est un in-ft de 0 ff. non chilhés, car. goth.,
intitulé : Budimenta grammatictê ad initituendos
juvtneM non parum eondyeentitu Impressum Came-
rad, anno Domini MCCOGCxmi. Cest ea
temps Tun des premiers ouvrages imprimés en
France, dans lesquels on ait bit usage de caitcL
grecs.
Un volume français, peut-être encore plus rire,
fut publié à la même époque, et oehii-cl noos donne
le nom du plus ancien imprimeur de Cambrai connu :
Chy tenêuyuent les gistres (sic) repalstre» et des-
pens : que moy Jusque le Saige marchant de draps
de soye demourant a Douay ayfaUt de ikmay a
HierusttUm, Venise, Rhodes, Borne,., et amUres
passaiges, que moy,,, ay faiet lan ndl cMneq cens
xviU auee m/m reUmr. Imprime noooelleiBeDt a
Cuimbray p<ir Bonavencnre Brassart, au d^cns dofit
Jasques, pet. in-ii goth., de IW fl., rign. A. FF.
Ce très-précieux volume lyitoertaimeaaQot imprimé
vers Tan 1520, ou du moins avant 1528. car one se-
conde édition du voyage de J. Le Sagp nC donoée i
Cambrai en cette même année 152S, et on it as
V» du ^T» f. et au 78* i AuJounUad xi« de JmÊUat
Î quinze cens vingt trois ayons achevés se second
iurcm
Bonav. Brassart exerçait encore i Cambrai enl&M,
car k cette date il imprime VBntrée de Chartes-
Quint à Camtrai, dont nous avons, vu pendant lâcn
des années le seul exempl. connu cbes on bibliophile,
M. Farrenc, à la vente duquel il fut payé 035 fr. par
un amateur distingué, M. Buggieri.
Au xvie s. nous devons encore dter à Candirai
Nicolas Lombard, et, au commencement du xvm*,
Jean de la Rivière. Cet imprimeur descendait d^Boe
célèbre famille d'imprimeurs éublle à Arras ; nous
avons vu le chef de cette famille, Guillaume de la
Rivière, rappeler auprès de lui, en 1020, son fila Jean-
Baptiste, qu^il associe i sa maison d*Ârras ; ce Jean-
Baptiste était alors établi à Cambrai, et c'est llayeul
de iMmprimeor Jean que nous dtoos.
Les arrêts du conseil de XWk et de 1799 n'aoeor-
dent à Cambrai qo*on seul imprimeur, et en 1701
le Btilpp, Sartines signale cet imprimeur unique, mi
éuit alors : Samuel Berthoud, Scusse d'origine, établi
en 1750 et possédant k presses.
Cameracdm AT) AX.BIM, Kemberç, ville prus-
sienne, de la prov. de Merseburg.
Camerata, localité du Picenum, porte
auj. le même nom ; dans la délcg.
d'Ancône.
Cameriacum, voy. Gamberiacum.
Camërinum [Gaes., Cic.], Camarinum, Ka^-
fîvcv [Strab., Ptol.], ville de l'Ombrie,
auj. Camerino, chef-lieu de la délég.du
même nom, au N.-E. de Rome.
Cette ville n*est citée ni par Panser, ni par FU-
kenstein. Le premier livre sorti des prenet lo-
cales est, à notre connaissance, un rare volume que
nous avons possédé : Paciftei Maœimi poète Aveu-
lani (sic) elegie nô nulle iocose et festtue. lavdes
summorum uirorum, wbium et loc(^„. A la fin :
loannes lacobus de Benedictis Bononiensis. Came-
rini excudebai : suis et lodouici Placidi Camertb
socii sumptib*... Quintili mense medio huius anni
ChrisUani ritus mdxxiii, pet. \n-h de 00 tt. non
chiff. à 27 lig. par p., sign. a^m, lett. rond«k
Dans la dédicace, les imprimeurs présentent ce
livre comme le premier produit de leurs presses,
« offleinœ nostrœ primitias, » Le dernier feuillet ne
contient que la souscription que nous venons de
rapporter avec la marque des imprimeurs.
Quoique infiniment moins précieuse que la pre-
mière de VHecatelegium, celle-ci est encore extrê-
mement rare; elle fut vendue 101 tr,, à Paris, en
1800.
Parmi les livres imprimés i Camerino au xvi* Si
que nous fournissent Haym, Pinelli, le catal. des
Voipi, etc., nous ne citerons qur IHu dialoçM di
253
CAMiniS. — CAMPUS.
254
7. ÀwA, GiUo Ha Pabiano. Camerino, pel Giojoso,
190%, in-ft. Le second de ces dialogues est consacré
à 11 critique da oélHire 7 va^m^nl dernier de Micbel-
Aoge.
CAMicrSy Kfl^tuco; [Hcrod., Diod.l, ville de
Sicile, près d'Afçrigente, aoj. Siculiana,
dans le val di Mazara.
Cajiiccs fl.. la Canna; se jette dans la Mé-
diterranée, près de Siculiana.
Caioliacitm, Toy. Cameuacum.
Caviluacum, Cfcemt/W, ville de Fr. (Maine-
et-Loire) ; anc. comté.
Caxcia, KaiM$, bourg du Tyrol.
Camuhum, Canm, Cammin, pet. ville de
Prosse, rég. de Marienwcrder.
Camim«, Càmiii, ville de Prusse prèsStet-
tin (Poméranie).
CuiiBos niela]^ Camirus [Plin.l, Kxpbtpc;
ISteph.j, ville sur la côte 0« ae Tile de
Kbodes^anj. F&achio.
CAjassANUM, CamUano; bourg de la Vê-
nétie.
Campaha, Campagne, bourg de TArmagnac
(Ariége).
CASCPAinA [Cîc.f Liv.], -h Kai&iravM [Strab.,
Polyb.], i rm KA{uravâv «p [Ptol.J, Cam-
PAXU8 AOER [Plin., Liv.], Gampania Feux
iCluv.1, Laborinus ager, prov. italienne.
Tu S. an Latium, au N.-E. du Samnium,
aui. Terra di Lavoro, grande prov. na-
politaine du roy. d'Italie.
Campanu, Camfogna, bourg du Napolitain
(Princip. citer.).
Campaxia ad Isalam, Campi [Bert.] , Cam-
pen, ville de Hollande (Ober-Yssel).
Campanu Francica [Luen.], la Champaigne,
Champagne, paude prov. de Fr.; forme
auj. partie aes dép. des Ardcnnes^ de
l'Anbe, de la Marne et de la Haute-
Marne.
C^vpAKU IN PAGO Camuacense, Champagne-
svr-Oise, près Chambly (Oise).
Campama Romana, la Campagne Romaine,
anc prov. des Etats de TEglise; forme
auj. la délég. de Frosinonc, et la partie
S. de la Comarxiue de Rome.
Campaxiacus, voy. CnrrrAS Gampanijs.
GAMPKRinf, Champiers, village du Dau-
phiné (Isère).
Campi, Champ», village de Fr., arrond. de
Sain t-Dié (Vosges).
L*abbé J.-C Sommier, cnré de cette paroisse, ^ta-
Mii dttissacare ooe petite imprimerie, que Ton sait
avoir fonctiofiiié vers 17M [Pcignot]*
G.AMi'i, vov. Campania ai> Isalam.
IIampi Canwi [Greg. Tur.], district de la
Rhétie, auj. le Graubùnden, chez les
Grisons (Suisse).
Gampi Lapidei [Plin., m], Gampus Lapidcits
[Mêla], la Crau, vaste plaine du dép.
des Bouches-du-Rhône.
Gampî Macri [Liv., Varro], Mw^^i Kaui?ot
[Strab.l, localité de la Gaule Gispadàne,
auj. val di Montirone [Bisch. et Môll.|,
ou Magreda |Reichard], bourg entre
Parme et Modène.
Gampianum, Campiano, sur le Taro, bourg
de Sicile, dans le val di Taro.
Gampidona , Gampidunum , Gambohunum
[Itin. Anton.], Kemptèn, ville de Ba-
vière, dans le cercle de Souabe, au S.-O.
d'Au^hourg ; anc. abb. de Bénéd. ;
concile de 1238; l'abb. s'est appelée
aussi Gampus vetus et Gampinacus.
Gampidonum, Gambodunum [Tab. Peut.],
Weilheim, bourg de Bavière, dans le
cercle de l'Isar, sur l'Ammer.
Gampimontium , Chamounix, Chamouny,
bourg de Fane. Savoie, aui. dép. de la
Haute-Savoie; anc prieuré de Bénéd.,
ce qui Ta fait appeler longtemps le.
Prieuré,
Gampixia, Campigne, Luyksche-Kempem ,
bourg de Belgique, dans la prov. de
Liège.
Campiniacum, Champigny-mr- Vende, pet.
ville de Touraine flndre-et-Loirc) ; un
grand nombre de localités portent en
France le nom de Ghampigny.
GamPi Sai:ri:m, Champsaur, pet. district du
Dauphiné, ({ui portait le titre de ducbé
(Hautes- Alpes).
Gampivkria, Gampoveria, Vera [Gluv.j,
Veere, Ter Veere, ville de Hollande,
• dans la prov. de Zccland.
Gampu'm, Campoli, bourg du Napolitain
(Abruzzc ultér.).
Gampodunum, voy. Garipidona.
Gampona [Itin. Anton.], localité de la
Pannonie infér., auj. Zsamlek, bourg
d'Autriche, suiv. Reichard.
Gampoxi, peuple de la Gaule Aquitaine;
habitait la vallée de Gampan.
Gampsum, Gamso, Gams, bourg de Suisse
(c. de St-Gall).
Gampus, Campo, bourg d'Italie (prov* de
Gènes).
255
CAMPUS ALBERTl. — CANTABRICUM MARE.
2of»
(^.AMPi:s Alberti, Champaubert, comm. de
Fr. (Marne).
Campus Carounl s , Carlo pago, ville forte
des États autrichiens^ sur l'Adriatique
(Croatie).
Campus Dojungrum, Vr-Mezô, bourg de
Hongiie.
Campus Longus, Hoszkzu-Mezô, boiirg de
Hongrie.
Campus Paludis, Chambalud, bourg du
Dauphiné (Isère).
Campus Pomptinus, Palus Pontina, les
Marais Pontim, dans les États Pontifi-
caux (Délég. de Frosinone).
Campus Rotundus [Cell.], Egosa, 'EY^wia
[Ptol.], ville des Castellani^ dans la
Tairac, auj. Campredon, ville de Cata-
logne, au pied des Pyrénées.
Campus Vktus, voy. Campidona.
Campylus, Ka|xwiXcç [Diod.[, riv. d'iEtolie,
auj. la Megdhova, en Grèce.
Camunludunum, voy. Camalodunum.
Cana [Inscr.],CANSTADiuM, Ctt/isfod^, bourg
du Wurtemberg, sur le Neckar.
Caxa, tq KâvTj [Strab.l, promontoire de la
côte sud de l'Aloiide, auj. cap Colmi,
en Grèce.
Canadium, Cenadium, Genadium [Cluv.],
• Chaiiad, ville et comitat de Hongrie,
sur la riv. Marosch, au-delà de la
Theiss.
Canalicum [Itin. Anton.], ville de la Ligu-
rie, auj. Cairo, en Piémont (prov. de
Savone), ou Calizotia, suiv. Reichard.
Canama [Plin.], ville de la Bétique, auj.
Villatiova del Rio, sur le Guadalquivir,
bourg d'Andalousie.
(>AXASTRjf:uM Promontorjum [Mêla], Kava-
oTpaî&v 'Aîcpov [Hcroà,], cap àanisiro, dans
le parhal. de Saloniki.
Cancalî.ium, Cancale, bourg de Fr. (lUe-el-
Vilaine).
Caxckllata, Chanceladc, bourg du Péri-
gord (Dordogne).
Cancius, Quentia, Cantia, la Ccmche, pet.
11. de France, près d'Étaples; se jette
dans le Pas-de-Calais.
Candanum, Koiv^avGv [Ptol.], ville des Jazy-
ges, en Dacie, auj. Czanad, en Hongrie.
Candate, CANDiiUM, Caneda Vicus, Caude,
bourg de Touraine (Indre-et-Loire);
Vicus ubi S. Martinus obiit.
Candavia [Plin., Cic.,Cœs.l, contrée mon-
tagneuse de l'illyrie grecque, auj. la
Canavia.
Candea, Candeum, Candé, pet. ville de
l'Anjou (Maine-et-Loire).
CANT)n)A Casa, Whitehom, bourg d*lrlandc
(comté de Gallway).
Candidiana [Itin. Anton.], Kav^t^iavâ [Pro-
cop.], localité de la Mœsie infér., auj.
Kiliman, sur le Danube, dans la Boul-
garie ottomane.
CaiNedum, voy. Bebriacum.
Canelata, Kav«XaTTa [Ptol.], Fanum S. Flo-
rentine [Cell.], S. Fiorenza, sur la Mé-
diterranée, bourg de l'île de Corse.
Canetum, Canet, bourg du Roussillon (Py-
rénées-Orientales); anc. vicomte.
CaNGIACUM, VUXA PUBLICA IN PAGO AUGUSTO-
nuNENsi [Cbarta Caroli Simpl. an. 9H],
ClMfigy, village et anc. villa carlov.,
près Autun (Saône-et-Loire).
Canina, localité de l'illyrie grecque, auj.
Kanina, bourg de TAlbanie.
Canisia, vov. Caliss^m.
Canisia ad Bravum [Cluv., Cell.], Canischa,
bourg de la Basse-Hongrie, sur ia Drave.
Canisium, Canisy, bourg et anc. marquisat
de Normandie (Calvados).
Canium, Cany, bourg de Normandie (Seine-
Infér.).
CaxNNne [Liv., etc.], Kaw*iJPolyb.],CaiMie$,
village de la Terre de Bari, dans le Na-
politain : la plaine d'Annibal s'appelle
encore auj. Campo diSangue.
Canninefates [Tac, Afin.], Cannenufates
[Plin.], peuple habitant Vlnsula Bator
vorwn, auj. la Frise Orientale.
CANOiE, voy. iEGrrNA.
Canobium, Canobio, bourg du Piémont,
sur le lac Majeur.
Canonium, Caunonium [Tab. Peut.], dans
la Bretagne Romaine, auj. Kelvedon,
bourg d'Anglet., au N.-E. de Witiiam.
Canorga, la Canowrge, ville de Fr. (Lo-
zère).
Canoricum, Chanoricum, 'C^onncry, bourg
d*Ëcossc, dans le comté de Ross.
^antabri [Liv.], KavraSpoi [PtoL], peuple
de l'Espaçne Tarrac. ; leur territou%
forme auj. partie de la Biscaye et des
Asturies.
Cantabria, Biicaya, prov. d'Espagne.
Gantabricum mare, golfe de Biscaye.
257
CANTABRIGIA. — CAPENA.
258
CAyrABRiGiA^ voy. Camboricum.
Cantaciuv^ Cantazaro^ bourg du Napoli-
tain (Calabre ultér.).
CusTANUs, Kffvravoç [Sleph.], Cantanuh
[Tab. Peut], Kavravia [Hier.], ville de
rEpire, au S.-E. de Dulopolis, auj.
Kkadros, ville de TAlbanie infér.
Cantaropous, voy. Cana.
CARTECRuciof, Contecroix, bourg de Belgi-
que (Brabant Mérid.).
Cantelldpdm, Cantalupus, Campus Lupi
IAd. y aïois] y Chanteloup; plusieurs loca-
ités en France portent ce nom. Nous
citerons particulièrement le célèbre
château des Choiseul, dans Tlle-de-
France (Seioe-et-Mame).
Lecâèbre ministre de Louis XV, ËUenne-François
duc de Choiseal-SuinTille, mit à profit les loisir»
forcés que lui avait Mis son maître, en composant
et faisant usprimer sous ses yeux, dans son château,
par on prote dMmprimerie nommé Lebrun, une sé-
rie de pièces détachées qui furent livrées au public
pw- Soulavie quelques années après, en 1790, sous le
titre de Mémoires du due de Choiseul. Le détail de
ces élocubrations, oui n*étaient point desiinéps à la
publicité, est donné par M. Brunet ; les éditions
originales furent achevées dMmprimer en 1778 et
forment un rare volume in-ft.
CAKTHimnjM (?), peut-être un lieu d'im-
pression supposé.
Jlennii 1m. Gailia gestamm, aàuaque (sic) promul-
goto paeU eiUeto, mense malo 1576, ad hune diem, in-
signis ataue tneefnctanarratio,tic^authoreGeor'
akf Ebouff. Ganttanrii, ex officina A. Uenalcx, 1577,
in-^
Castu, voy. Cancuîs.
Cantia^ voy. Cantium.
CAiniERA^ Cantyre, presqu'île d'Ecosse,
formant la partie Sud du comté d'Ar-
gyle.
Gantiers Rostrum, Epidium Promontorium,
cap Cantyre, en Ecosse.
Ca>tilu, Chantelk, Chantelle-le-Ckàteau
bourg de Fr. (Allier).
(7ètait dans cette anc. et magnifique résidence
que le connétable de Bourbon avait réuni une in-
comparable collection de trésors artistiques , qui
forent, à la suite de la catastrophe de 1527, confis-
qués par arrêt du Parlement. La bibliothèque, les
ricbef et précieux manuscrits, dont la plupart étaient
à la marque du connétable, un cerf aile et le mot
ESTEBAHCE, fuTcnt réuuis à la bibliothèque de Fon-
tainebleau.
CAxnŒRis, KarriGiêiç [Ptol.l , localité de
Vindélicie, auj. Hambach, bourg de
Bavière, près Nuremberg.
CANnuM [Caes.J, Cantia [Beda]^ comté de
Kent, chef-lieu : Canterbury; c'était
l'un des sept royaumes de l'Heptarchie
saxonne, en saxon : Cent-wara-rice,
CAirncM, Kavnov 'Axf&v [Strab., Ptoi.], cap
Bamsgate, sur la côte Sud d'Angleterre.
racnOllH. DK GÊOGB.
Cantuaria [BedaJ, Darvernum, A*pc»jipvev,
[Ptol.], Ddrovernum [Itin. Anton.], Du-
ROAVERus [Tab. Peut.], Duror yerno,
Canterbirs (au xi® s.), Grentebrige (au
xiu« s.), Canterbury, ville d'Angleterre,
chef-lieu du comté de Kent (en franc,
du xiv« s. ; Cantorbiere; en saxon :
Cantwaraburtd ; en allera. : Cantelberg);
archevêché célèbre, fondé dès la fin du
vi« s. par le roi saxon Ethelred.
Herbert et le Dr Cotton fbnl remonter Tintrodiic-
tlon de la typographie dans celle \ille à Tannée 15û9 ;
mais Lowndes die certains volumes sans date qu'il
reporte à quelques années plus haut : A Goodly
narration how S Augusiine, thc Apost le à f En-
gland, raysed two dead Bodies at LongeomptÔ
If" arwickshire, coUectedoutof divers autors^ trans-
lated ify John Lidgate, monke of Bury, Printed at
S. Austensat Canlerburic, in-4, s. d. mais vers 1525.
[Maunsell's catal., p.O).
Le premier imprimeur de Canterbury connu est John
Mitchell. Voici une pièce imprimée parce typographe
que ne mentionnent ni Heibert, ni Dibdin; c'est un
petit traité du même John Lydgale, moine de Bury,
mtii. : the Chorle and the Byrde. Canterbury, by
John Mychell, in-4 de 8 p., s. d., vers 1540.
L'imprimerie ne parait point avoir été Jamais en
grand honneur à Canterbury, car on ne connaît que dix
à douEc volumes sortis des presses locales pendant
près d'un siècle cl demi.
Cantus Juld AD Elaverim, Chaiiteuse-sur"
l'Allier, village de Fr. (Allier).
Cantus Merul^, Chantemerle; plusieurs
localités en France portent ce nom.
Canusium [Plin.,Liv.,etc.],Kavuaiov [Strab.,
Ptol.], Kttvoûaiov [Proc.J, ville de l'Apu-
lia Daunia, sur rAufidus, auj. Canosa,
ville de la Terra di Bari, sur l'Ofanto.
Cafara [Itin. Anton.JjKarrapa [Ptol.], ville
des Vettones, dans la Lusitanie, sur le
Durius, auj. las Ventas de Caparra, sur
le Duero, ville de Portugal (Estrama-
dure).
Capedunum, ville des Scordisci, dans la
Pannonie infér., auj. Kapfeiistein, bourg
de Hongrie.
Capella, Capelle, pet. ville de Picardie
(Aisne).
Capella, Capula [P. Diac], anc. localité
de la Carinthie, auj. Capella, pet. ville
delà Carniole {Krain),
Capella, la Chapelle; un très-grand nom-
bre de localités portent ce nom en
France ; plusieurs se distinguent par le
nom de leur saint patron : Capella S.
Dyomsii, la Chapelle-St-Denis, auj. réu-
nie à Paris ; Capella I)ni Gilonis^ la Cha-
pelle d'Aîiyilloii, pet. ville du Berri
(Cher), etc.
Capena [Liv. v], Capenatium Municipilm
[Inscr. ap. Grut.|, ville d'Etrurie, auj.
Civitella, ville des ÉUts Pontificaux.
9
259
CAPHA. — CAPUT BOVIS.
260
Capha, vov. Theodosu.
Caphareus [Plin., Ovid., etc.], Caphereus
Promont., Kaouptuç [Hérod., Ptol.], Ka-
fn^U [Dio Cass.] , promont, de l'île
d'Eubée, auj. Cavo d'Oro ou Xylofago,
cap de l'ilc de Négrepont.
Capucum, Chépoix, village de Picardie
(Somme).
Capidava [Itin. Anton.], Cappmava [Geo.
Rav.J, Katri^a€a [Hier.] . localité de la
Mœsie infér., sur le Danune, auj. Tscher-
nawode (?), dans la Boulgarie [Forbi-
ger].
Capionis TuRRis, voy . Cjepionis.
Capitabriga (tête de pont), localité dont
nous trouvons le nom sur quelques
livres, probablement Cambridge (?)
Platonis de retuê divinit dUUogi seteeti grœee
et latine, in commodas tectiones dispertttif annexa
ipsarum indice, Editio secunda, avctior et emen-
datior. Capiubrigv, 1083, in-S. {CataL Ubr, novis-
sime impress, Amstel. ap. Janssonio-Waesbergios,
1083, p. A.)
Capitina CivrrAS [Cic.J, Capytium, Kaironov
[Ptol.], Capizzt, ville de Sicile, dans le
val di Demona.
Capitis Buccn PAGCS,pays deBuch, district
de Guyenne.
Capitonuna [Itin. Anton.], sur le fl. Eryx,
Bamaeeo, bourg du §.-E. de la Sicile.
Caposvarium, Caposvar, bourg de Hongrie.
Capr^ Dorsum, Ziegenrùck, ville de Prusse
(Reg. d'Erfurt).
Capr^ Mons, Vn.LA Regia [Mabillon], Che-
vremont, village de la haute Alsace, sur
la Meuse, à l'extrémité du dioc. de
Liège.
Capraru, ville des Cavares, dans la Gaule
Narbon., auj. Cabriéres, village de Fr.
(Vaucluse).
CaPRARIA INSULA, VOy. iEGTUUM.
Caprasia [Plin.], sur la mer Adriatique,
auj. Câpre, bourg de Calabre.
Caprasium,Capca Stagni, Capestang, bourg
de Fr. (Hérault).
Capreolum, Chabrol, bourg et anc. château
du XII* s», en Limousin (Haute-Vienne).
Capria [Dio Cass.l, Capre^e [Plin., Tac,
etc.], ai Ktttrpîai [Steph.], Kaiçpta [Plol.J,
Capri, île de la Méditerranée, au Sud
de Naples*
Capriacum, Chevry; plusieurs localités
portent ce nom en France.
Caproniensis processus, der Kapronozische
district, en Croatie.
Caprul^, Cahorle, pet. île de l'Adriatique,
dans les eaux de Venise.
Caprus, Kairpoç [Strab.], ville maritime de
la Macédoine, auj. Lybjadha ou Lyht-
zadha [Forbiger].
Caprusium, Chevreuse, bourg de Fr. (Seine-
et-Oise); duché-pairie; château.
Captonacum Palatilm [Greg. Tur.], aoc.
villa mérovingienne, auj. Captormay ou
Capnay, en Lorraine, suiv. Du Gange.
On trouve dans les Prœcepta Chûdeb^
Opatinacum, qui doit être le même mot,
mal écrit ou mal lu.
Capua [Liv., Cic, Plinl, etc.], Kairà«
[Steph.], KaiTut) [Strab., Ptol., etc.],
anc. VuLTURNUM, la capit. de TApulie,
sur le Volturno, Capua, Capoue, ville de
la Terra di Lavoro, prov. napolit. du
roy. dltalie. Quelques ruines qui se
voient encore kSanta Maria délie Gra-
zie, indiquent seules l'emplacement de
l'antique cité que le nom d'Annibal a
rendu si célèbre. La Capoue d'aujour-
d'hui, C(wua Nova, est sur remplace-
ment de Pane. Casilinum.
Prosper Marchand, Fabricius et quelques antres
bibliographes après lui ont fait remontera 1489 nm-
primerie à Capoue. Le premier livre imprimé anndt
été un Breviarium Capuanum, publié par ordre de
rarchcTéque de Capoue, Jordano Cajetan, qui mou-
rut en 1496; Tol. in-4 et non in-8, comme te dit
Prosper Marchand. Cette date d^impression est fort
exacte, et Ughelli, dans son ItaUa sacra, la con-
firme; mais le lieu d'impression n'est point Capoue,
et Giusiiniani prouve que ce bréviaire fat exéoité à
Naples avec les caractères de Mathias Morave : il
serait effectivement difCcile d'admettre que cet im-
primeur ait eu un établissement typographique,
même temporairement, à Capoue, au xv» siècle, sans
qu'il en fût fait mention dans quelques-uns des au-
teurs contemporains, ou sans qu'il en restât quel-
ques traces.
Ce n'est qu'en 1547 que nous pouvons, avec
H. Ternaux, faire remonter l'introduction de la ty-
pographie à Capoue, et encore nous serait-il impos-
sible de dire od M. Ternaux a puisé son renseigne-
ment, que nous transmettons soos toute réserve i
Successo dello combatimento delli tredici Itatiani
e tredici Franciosi, fatto in Puglia, con ta dis/Uta,
cartelli , et la virile essortatione que fece lo capi-
taneo Fieramosca a glicompagni et lagloriota
vittoria ottenuta di gli Italiani, nel anno 150S.
Stampato nella fedelissima citta di Capua, per Gio-
vanne Sultzbach, 1547, in-8.
Cette grande ville était trop rapprochée de Naples
pour que l'imprimerie pût y prendre Jamais une
grande extension ; aussi voyons-nous presque tous
les ouvrages consacrés à l'histoire ecclésiastique et
municipale exécutés au xvi« et au xvii* sièctepar
des typographes napolitains.
Capungum, Confugium, Kaufungen, village
et abb. de la basse Hesse (Cassel).
Caput Aqueum, Capaccio, pet. ville de la
Principauté citer, (anc.roy.de Naples).
Caput Bovis, Kait'-ûS'êoE; [Procop.], Pons
Trajani, tclc de pont sur le Danube,
dans la Mœsie super., dont les ruines
261
CAPUT BUCCII. — CARBANTORIGUM.
26t2
subsistent entre Zernigrad et Tscher-
netz.
Caput Buccu, Capt de Buch, la Teste de
Buch, pet. port sur le bassin d'Arca-
cbon (Gironde).
Capft Corsum, Promont. Sacrum, Capo
Corso, cap Corse, dans l'île de ce nom.
Capct Denaci, Uxellodunum (?) [Caes.],
ville des Cadurci, dans la Gaule Aqui-
taine, auj. CapdeTiac, bourg de Fr.
(Lot). (Voy. ChampoUion-Figeac, Nom),
Recherches sur la ville gauloise d'UxELLo-
DUNUM.) D'Anyille place cette localité
à Puech-d*Usselou, village du Quercy,
Srès Cahors, et d'autres bibliographes
Cabors même ; Usselou rappelle
certainement Uxellodunum : nous avons
par erreur porté cette localité au mot
AXELLODUNLU.
Caput finis Terrj:, voy. Artabrum Pro-
mont.
Caplt HisTRLfi,voy. iEcroA.
Caput OEni, VEngadine, vallée suisse du
canton des Grisons.
CâPirr RisuM, cap Carpasso, dans Tile de
Chypre.
Caput Stagni, voy. Caprasium.
Caput Thyrsi, Thyrso, bourg de l'île de
Sardaigne, ou Buduso, localité voisine,
suiv. Forbiger.
Capttium, voy. Capitana Civitas.
Cara IPlin., Inscr., Grut.1, Cares, près
de Pnente la Reyna, en Navarre, suiv.
Reicbard.
Caraca [Geo. Rav.], Kopox»» [Ptol.], se-
rait, suiv. Forbiger, la ville de Guada-
lajara, dans la Nouvellc-Castille , que
l'on trouve aussi désignée sous le nom
d*ARRiACA. Voy. ce nom.
Carahagus, voy. Cariciacus.
Caracotinum [Itin. Anton.], Gramlle, près
Harfleur, bourg de Fr. (Seine-lnfer.).
Quelques géographes ont vu dans cette
station de Vltin. d'Antonin, les uns
Carentan, les autres le Havre,
CarÀctonum, Allerion, ville d'Angleterre
[Graêsse].
Caradocus, Keradec, village de Bretagne
(Finistère).
Caradrina, le Brino, fï, d'Albanie; se jette
dans l'Adriatique.
CuLUJis, Caralis, voy. Calaris.
Carautanum Promont., rapo Si Elia, en
Sardaigne.
Caralitanus Sinus, KopoXXiTavoç xoXiwç, golfo
di Cagliari, «
Caralium (?) Caraqlio, ville du Piémont, à
ro. et près de Coni.
Imprimerie en 177S, dit M. Gottoa, mU même
lorsqu'il emprante une date à Falkenstan, devrait
bien fournir un titre à l'appui de son assertion.
Caramentum, Castrum Reginaldi, Château^
Begnauld, Chàteau-Benault, ville de Fr.
(Indre-et-Loire).
Carantomagus [Tab. Peut.], Carenton,
bourg de France, près Rodez (Avey-
ron).
Carantonum, PONS Charentonius, Charen-
ton-le-Font, bourg de Fr. (Seine).
Untrès-grand nombre de livres protestAnts, an xTii*
siècle, portent ce nom de lieu. Les réformés avaient
à Cbarenton un de leurs temples les plus renommés ;
mais il est à croire que rétablissement tjrpographique
qu'ils y avaient fondé n'avait pas une importance
aussi considérable que semble IMndiquer rénorme
quantité de livres publiés sous ce nom de ville et
qo*iin certain nombre de ceux qui sont désignés
sous la rubrique : Charenton^ sortent des imprime-
ries protestantes de la Rochelle, de Saumur et de
Montpellier. Cependant» comme il parait certain
qu'une imprimerie a existé dans cette localité, sous
Louis XUIy nous dirons que le plus ancien livre que
nous connaissions avec cette souscription est daté de
1015 : Andréa ScMoppU elixir Ctuvinisticum, seu
lapiâ PhilosopMœ reformata. Ponte Charentonio,
1015, in-8.
Plusieurs imprimeurs établis à Paris, L. Vendosme»
J. Berlon, etc., mettent leurs noms au bas de ilvres
imprimés à Cbarenton, ce qui prouve ou une sorte
d'accord tacite d'adopter un nom de guerre pour
ces livres de combat religieux, ou l'existence réelle
d'un établissement typographique dans la localité, et
cette existence parait démontrée par une Sentence
du 2h janvier 1620, rendue contre Jecoi Berjon et
Stiniuel Petit, pour un libelle diffamatoire, par
laquelle il fut dit que la presse à imprimer que
ledit Berjon avoit fait porter à Charenton, seroit
ostée dcuis les vingt-quatre heures, et les livres
brûlez.
Carantonus [Auson.l, KavsvTtXoç [Ptol.],
Carentonius, la Charente, fl. de Fr. ; se
jette dans TOcéan.
Caranusca [Tab. Peut.], Saxanusca [Cluv.],
Elzing, village de Lorraine, près Thion-
ville (Moselle); suiv. d'Anviile Garsck^
et suiv. Cluv. Saarburg.
Carara, Cariara [Itin. Anton.], ville d'É-
trurie, auj. Carrara, ville forte d'Italie,
près Modènc ; près de là sont les célè-
bres marbrières, Lunenses Lapidicinœ,
Carasa [Itin. Anton.] , Garis , Gariis,
bourg du Béarn (Basses-Pyrénées).
Caravacium, Caravaggio, bourg du Mila-
nais, dans la Délég. de Bergame.
CaRBANTORIOUM, Kap6avTopi"]fOv ]Ptol.], CaR-
BAÎ5TIUM [Geo. Raven.J, localité de la
Britannia Barbara, auj. Caerlaverok, en
Ecosse suiv. Camden, ou Kirkcvdbrighty
263
CARBONACUM. — CAREGIUS AGER.
264
suiv. Rcichard, chef-lieu du comté de
ce nom.
Carbonacum, voy. Corbeu Nova.
Carbonarla, Aqua Bella, Aiguebelle,
pet. ville de France (Haute-Savoie).
Carbonaru [Plin.], Porto di Goro, ville de
la haute Italie, à Tembouchure du Pô.
Carbula [Plin.], ville de la Bétique, auj.
Corbtd, en Andalousie, suiv. Reichard.
Carcaso [Caes. B. Gall.]. Kopxaaw fPtol.],
Carcasso Tectosagum [itin. Hier.], Car-
cAssio [Tab. Peut.], Carcasum fPlin.],
ville des Volcae Tectosages, dans laNar-
bon., détruite par les Burgundes au
Y* s., et rebâtie au x«; auj. Carcassonne,
ch.-l. du dép. de TAudc.
Uq livre cité par Panxer à la date de 1517 est cer-
tainement le plus ancien spécimen de Timprimerie
locale, si tant est qu*il faille accepter comme authen-
tique le renseignement fourni par la souscription :
Ordinarium, tive Baptisterium eccUsiœ et diacesis
Careassone. — Au t* du dernier f. : Ympressum
fuit hoc opus ordinariû siue \\ BaptUteriû ceclesie
et diœeesis CarcassoneWde mandai o venerabiliU
viro^ diioi^ ca Wnonico^ eapitulisede vacOteec-
ei^ie cathe \\drali8Carctusone. Dierii mèsis februa-
\\rii Anno dnice îcarnatOis. mcccgc xvij , in-Ci,
goth , sign. a — e par 8, f— g par 6, en rouge et
noir; les notes de plain-chant sont enbianc et subs-
tituées à la plume.
Ce rare volume, provenant du cardinal LeTellicr,
archevêque de Reims, est à la bibl. Sainte-Geneviève;
malheureusement rien dans la souscription précitée
ne prouve le lieu d*impresslon. et pour notre part
nous doutons fort que ce lieu soit Carcassonne.
L'arrêt du SI mars 1730, qui fixe le nombre des
imprimeurs dans les villes du royaume, supprime
celle qui exisuit à Carcassonne ; il est présumable
que par suite d'une tolérance spéciale on ne donna
pas suite à cette mesure, car voici la note que nous
trouvons au Rapport fait à M, de Sartines en 1764 :
Carcastonne, un seul imprimeur, Jean-Baptiste
Coignet, reçu en 1760, fils et petit-fils d'imprimeurs;
son aïeul établit la première imprimerie qui ait
fonctionné dans cette ville.
Carcicis Portl's, Cassis, bourg de France
(Bouches-du-Rhône).
CarCINA [Plin.], Kotpxiv* [Ptol.], KopxivTn;
[Hérod.j , localité de laSarmatie europ.,
auj. Kiesselev (?), bourg de la prov. de
Goeslcwe (Russie).
Carcinites Fluvius, KopxivÎTTjç [Strab.,
Ptol.], Pacyris [Plin.], fl. de la Sârmatie
europ., auj. le Jianilschàk; se perd dans
la mer Noire.
Carcinites Slnus, golfe de Akhmeschid ou
de Kaîiilschak, dans la mer Noire.
Carcini's [Mêla], sur le fleuve Carcines [le
Corace), ville de la Grande-Grèce (le
Brutium), auj., suiv. Reichard, Catan-
zaro, ch.-l. de la prov. de la Calabre
ultér. \\\
Carcoviaca, Kirkwal, bourg de l'île de
Mainland, l'une des Orcades.
Carcuvidm, Carajnel, Caro/cuèl, pet. ville
d'Espagne.
Cardabianca, voy. Friburgum.
Cardauacum, CardaiUao, pet. ville du
Quercy (Lot).
CARDANiA,CERETAinA,CERRrrANu, la Cerda-
gne (Cerdana), anc. pays des Ceretani;
se divise auj. en Cerdagnes éspa^ole
et française; Tune formant partie du
dép. des Pyrénées-Orientales, Tautre
en Catalogne, intend, de Girone et de
Lérida.
Cardanuh^ Cardano, bourç du Milanais,
sur l'Arno [Bisch. etMôll.].
Cardia [Plin.,Mela], Kap^î* [Hérod., Ptol.l,
Kop^wtvwv itokiç [Pausan.] , ville de la
Chersonèse de Thrace, auj. Karidia,
ville de Turquie, dans la presqu'île de
Gallipoli.
Cardonia, Carden, bourg de la Prusse
Rhénane, près de Trêves.
Cardonum [It. Hier.], Carrhodunum, Kappen
^ouvov [Ptol.], auj., suiv. Reichard, Soft-
drovecz, bourg de Hongrie.
Carea, Carium, CmERiUM, Chieri, Chien,
ville du Piémont; était, au moy. âge,
ville libre.
Nous trouvons dans Ilaym : Cesare Molegrumo,
Descrizione deli* origine, sito, e famiglie antiehe
délia cilla di Sorrenio, — Cbieri, IG07, in-4, nous
croyons quMl y a faute d'impression et qu*il faut
lire : Chieti.
Caregius Aajeh, Caregyi ou Carreggio, villa
près de Florence (Italie).
Cette magnifique résidence qui faisait avec celle de
Fiesole, aux portes de Florence, partie du domaine
Krivé des Médicis, n'était point, comme on pourrait
; supposer d'après les titres de quelques ouvrages
de philosophie de Mnrsile Ficin, le lieu d'impression,
mais seulement celui de la composition des traita
de ce philosophe : Hain (n« 7,06S) nous donne la
souscription exacte d'un de ces volumes publiés sans
indication de lieu, ni d'aimée d'impression, qui pour-
rait Jeter quelque trouble dans les idées du biblio-
phile inexpérimenté : Marsilius Piclnus, de TripÙct
yUa.... data est XV. Sept. 1489, in Açro Caregio.
— in-dde 100 f. Ficin faisait imprimer ses nombreux
ouvrages à Venise et à Florence (voy. Ûain, 70^5 et
suiv.).
Ce fut dans cette magnifique villa des Médicis que
le grand Cosme et Laurent, le Magnifique, mouru-
rent; c'éuit delà quMIs écrivaient à Marsile Ficin :
• Viens donc à Carcggio, ami, et, si possible, apporte
avec toi le souverain bien de Platon. • Picui lui-
même y mourut le 1er octobre iti99.
Cette villa existe encore; elle apparUent à un An-
glais, M. Sloane, qui en a fait un véritable musée
médicéen, composé avec le goût le plus sévère et le
soin le plus religieux ; la bibliothèque ob se réunis-
sait la célèbre Académio Platonicienne est conservée,
ainsi que cette chambre ob l'incomparable Laurent
le Magnifique, expirant, disait à Pic de la Mirandole
et ft Politicn, pieusement inclinés à son chevet :
a Ce que je regrette, mes amis, c'est de mourir avant
d'avoir mis la dernière main à votre collection de
livres àSt-MarcI • (St-Marc de Florence, l'anden
couvent de Savonarole.)
265
CARELf:. — CARMO.
266
Carelk [Itin. Anton., Tab. Peut.], ville
d'Etrurie, auj. Galera, en Toscane.
Cabento, Carmtcm, ville de Fr. (Manche).
CâRENTONllTM^ VOy. CaRANTONUM.
CARGAPouSyXorgenx)/^ sur TOnega, ville de
Russie (gouv. Olonez).
Cariara, voy. Garara.
CariciacuiIj Carisiacum. Karisucum Pala-
TiuM [Gapit Car. C.J, Caricucus locus
W PAGO SUESSIONICO, VlLLA PaLATII SUPER
IsARAM [Fredeg.] , Carici [Chron. D.
Dion.]> Kiersy, Quierzy -sur -Oise, vil-
lage de France, près Chaunv (Aisne);
anc. villa roy. j Charles-Martel y meurt
en 742; concile en 849 [Mabill. Dtp/.
1. IV].
Caricta, Carricta, Carrick'On-Suir, ville
d'Irlande (comté de Tipperary).
L'imprimerie date en cette ville de la flii do siècle
M. Cotton ne connaît pas de livre plus ancien que
celui-ci : Tke Polyglot preceptor, or eiementary
ùutitutes of the englisk, latin, greek, hébreu and
iriêk Utnguages. VoL I, containing a complet
gramnuw of the englUh longue for the use of
tehoolÊ.., êry Patrick Lyneh,
Carrick, printed by John Stacy, mdccxcvi, in-8
de 122 p.
Carilocus^ Carolocus, Charlieu, ville de
Fr. (Loire) ; C4)ncile en 926.
Caruoacuii, Carignan, bourg de Fr. (Ar-
dennes).
Carinianum, Carignano, Carignan, ville de
Piémont (prov. de Torino).
Carinthu, la Carinthie, Kàmthen, partie
orientale du Tyrol.
Cario Comitum, Carrion de los Condes, ville
d'Espagne [Gracssc].
Caris [Cell.l, Carus [Grcg. Tur.], Ciures
[Fortunatj, le Cher, riv. de Fr., affl. de
la Loire.
Carisucum, voy. Crecucum.
Carissa [Plin.], Kaçwoa fPtol.], Carissa
REGu AcRELiA, ville de la Bétique, auj.
Cariza, ville d'Andalousie.
Caristcm [Liv.], ville des Statiellates, dans
la Ligurie, auj., suiv. CelL, Carso,
bourg de la prov. de Gènes.
CàRiTjEUif, Caritas, OppmiJM Charitatis, la
CharUé-^wr-Loire, ville de Fr. (Nièvre).
Cette viUe ne prit son nom qu'au xi^ s. ^
lors de la fondation d*un prieuré de
Clany, que Tordre appelait la première
fille de Cluny ; la ville s'appelait anté-
rieurement Syr,
Plasieors bibliograplies, et particulièrement Ter-
oaux, n*ont pas manqué de fau% remonter Timpri-
mcrie dans cette petiie ville à l'année 1535, à l'occa-
sion d*un volume de Coutumes que nous allons
décrire : Coustumes dn pays t conte de || yyuer^
noys II enclaues t exem ^ptiom diceltuy.,, par Loys
Bpillard z Guillaume nourgiAg. A la fin : Cy fine
te coustumicr et sUlle du pays et conte de Niuer |J
noys diligèment veu t corrige au vray, selon lori-
ginal. El fut || acheue dimprimer le dernier iour
du moys daoûst mil \\ cinq cens trente cinq par Ni'
colas hiemcui im\\primeur, pour hofieste psonne
Jehan \\ le Noir, marchât libraire de || mourant à
la Chari \\ te près la halle || a lensei \\ gne \\ sainct
Jacques ou Ht se vendent cà Neuers\\ a lenseigne
saint Roc, rue de la Saueterie, pet. in-a gôtb.
Nicolas Hieman était établi à Paris.
La Ribl. impér. possède de ce rare Coutumier un
excmpl. sur vélin, provenant de la Vallière; il avait
été oflert par les auteurs à la comtesse de Nevers,
Marie d'Albret, dont il porte les armes miniaturées
sur le titre.
Falkenstein, moins ambiUeuxqucTemaux, ne fait
remonter Timprimerie à la Giarité qu*à Tannée 1111,
sans citer aucun titre à Tappui de cette allégation ;
\yo\kT notre part nous conn^sons ne pouvoir la re-
porter qu*aui premières années du siècle actuel.
Carium, voy. Carea.
Carlatum, Cariât, pet. ville d'Auvergne
(Cantal).
Carleolum, voy. Luguvallium.
Carlingfordia, voy. Buvindum.
Carlostadium, Bibixim [Itin. Anton.], CarU
stadt, ville des Etats autrichiens (Croar
tie).
I^ catal. Baluze nous donne une indicatioi\ qne
nous devons relever, bien que le vol. dont il relate
le litre soit sans date : Preces Christianœ collecta a
Mathœo SUinski, lingua russica et slavonica. —
Carlostadii, s. d., in-d.
Carmaniola, Carmanola, Carmagnola, ville
du Piémont, près du Pô.
Un typographe ambulant imprima dans cette petite
ville, au xve siècle, un ouvrage cité par les biblio-
graphes, mais dont nous n'avons pu nous procurer
d'exemplaire : Facini Tibergœ in Alexandrum de
villa dei interpretatio. Carmagnolx, l/tô7. Tlrabos-
chi, Panser, Vernazza, Hain, Amati, etc., citent ce
livre; aucun ne le décrit, aucun n'en donne même
le format. Tiraboschi (Storia délia Htt. itaL vi)
est réditeur responsable de l'assertion, puisque, le
premier, il Ta signalée : la première édition de ce
commentaire avait été donnée à Turin en 1479 par
Lcfebvre de Langres, sous les auspices du marquis
de Saluzzes; quant à celte de Carmagnola, personne
ne Va vue.
Haym (p. 614) nous donne un second produit de
la typographie dans cette ville; mais encore sans
nom d'imprimeur : // Fortalizio délia Fcde contro
gli Ebrei, li Saraceni.,. delPadre Alf. Spinadêll*
ord. de* Minori, trad, dalla lat. neW ttal, da un
rcligioso del medes. Ordne, Carmagnola, 1522, in-ft.
Carmantm,. Carming, Carmaing, bourg du
I^anguedoc (Haule-Garonne).
Carmathexa, voy. Maridunum.
Carmentuadis Villa [Prœc. Caroli Simpl.],
Carmen Tradi, Carmentray, village près
Meaux, sur la Marne [Mabillon, ann.
Bén. 315).
Carmïnianensis Saltus [Not. imper.], la
Calabre.
Carmo [CtPS.], Koppwûv [Strab.], KotpCwvn
267
CARMOVIUM. — CAROLI HESYCHIUM.
268
[App.]^ ville de la Bétique^ auj. Car-
mona, ville de la prov. de Séville, suiv.
ïltin, de M. de Laborde.
Carmovium . Carmotw-les-Cordes, bourg du
Languedoc (Tarn).
Carnacum, Carme, bourg de Bretagne
(Morbihan).
Carnarius Sinus, Camero, partie du golfe
de Venise.
Carnia [Luen.], Carniola [Cluv., Cell.,
etc.], Cranu, Krain, la Camiole, prov.
iljyrienne de Tempire d'Autriche.
Carnu, Chamie, anc. district du Maine ;
dépend auj. du dép. de la Sarthe.
Carntcum Juulm, VUlach, ville de Carinthie
[Graesse] .
Carnioburgum, Krainburg, ville illyrienne
de la Camiole', près Laybach.
Carnoetum, Kamoêt, village et anc. abb. de
f^ Bretagne (Finistère).
Carnotena urbs, voy. Carsutum.
Carnovia [Cellar.], Carsmma, Jàgemdorf,
ville de la haute Silésic, près Troppau.
Carnuntum [Plin., Itin. Ant., etc.], Kapvoûç
[Ptof.], Carnus [Liv.], ville de la Pann.
super., au S. du Danube ; suiv. Cellar.
c'est auj. Uainburg (Hamburgum Ads-
trle);suiv. Kruse,le bourg dtPetronell,
à 1 m. de Hainburg, dans le comitat
hongrois de Wieselburg.
Carnutensis Ager, le Pays Chartrain, auj.
dép. d'Eure-et-Loir.
Carnutes [Caes.], Kopyoûrai [Ptol.], Carnuti
[Plin.], i)euple de la Lyonnaise iV% en-
tre la Loire et la Seine.
Carnutum [Notit. Imper.], Autricum, Aut^i-
xov [Ptol.], Carnotena Urbs [Frédég.],
Carnotum JGreg. Tur.], Carnotas Civ.,
Carnotes [monn..mérov.], Autricum m
Carnutibus, Chartres, ville de Fr. (Eure-
et-Loir).
La biblioth. Maxarine possède un Tolume fort rare
qui nous permet de faire remonter au XT« s. l'éta-
blissement de rimprimerie dans It Tille de Qiartres :
Breviarium ad usum ecclesiœ Camotensis. On lit
au \* du 84« f. : ConsUmatû adsolutûqjl [sic) est
hoc psalterivm camotilanno dfli mcccg octauo^
gesimo tertio quarto delcimadie menais aprilisi
ï domo venerabili canolnici fS»gri Pétri Plumel
orale pro eo, ln-4 goth. de S56 0*. à 2 col. de 28 lig.
Au recto du dernier f. est répétée cette indica-
tion : Anno ab Icarnatioè dtU mcccg octogesimo
tercio. Die xvii iulit psùmatû è. Selon toutes les
probabilit{>s, ce bréviaire aurait été exécuté à Char-
tres dans la propre maison du chanoine P. Plume
par un imprimeur nomade ou peut-être à l'aide d'un
matériel expédié de Paris ou de Rouen. Nous igno-
rons si les archives de la ville ou de la cathédrale
renferment quelques détails concernant ce fait assez
intéressant.
Au xvie siècle nous trouvons de disianee «i dis-
tance trace d'une imprimerie chartraine ; ahtti en
1520 : Constitutiones synodales diœcesia Carmotett'
sis, Camoti, 1520, in-d, réimpr. par Phil. Uotoi, en
1550, également in-4.
Mats nous croyons «pie le premier imprioBear éta-
bli d'une façon véritablement réguli^e et stable
dans la ville de Chartres est ce même Philippe Ho-
tot qui demeurait en la Grand Rue près la Bote.
On lui doit les Coustumesde Chasteauneuf en TM-
merayst pet. in-8 goth., sign A.— L, ff. sans chiflhss,
portant la date du 8 mai 155S.
Un grand nombre de livres ponant le nom de eet
habile imprimeur nous sont donnés par le P. Le
Long, par le catal. de l'hist. de France de la BiiL
Imjpér.. par les catal. Baluze, d'Estrées, etc.
En 1558 nous trouvons un nouvel imprimeor, S.
Picquot, dont nous connaissons tme pièce in^ con-
tenant un Petit traicte, eztraiet par monsêeur
nudstre Estienne Prévost, officiai de Chartres,
contenant description de plusieurs vuttitre» et
hystoires dignes de mémoire : touchant te nùHe
royaume de France, etc.
La même année 1558 le même EsUenne PréTost
publie un autre petit traité sur l'église de Churtns
auquel la veuve J. Pisson met son nom, noos
croyons seulement comme libraire et non pas comme
imprimeur.
Puis vient la famille des Cotterean, dont le chef,
Richard Cottereau, éuit établi libraire à Chartres,
en même temps que Phil. Hotot ; c'est pour loi que
Nicolas Chrétien ae Paris imprime en 1557 une édi-
tion du Coustumier de Chateauneuf. De son fils
Claude l'imprimeur, nous connaissons un très-gnmd
nombre d'ouvrages publiés Jusqu'en 1597.
En \16U, trois imprimeurs-jurés étaient établis
à Chartres : Nicolas Bernard, depuis 1724; Fruicois
LetcUier, depuis 1720, et Michel-Charles Hanner-
ville, pourvu en 1752. Ce nombre de trois impri-
meurs indique une tolérance de la part de l'autorité,
car l'arrêt du 21 Juillet 1704 avait fixé à deiu le nom-
bre des imprimeiu^ de Chartres.
Carobrle, Chabris, bourg du Blésois, près
Romorantin (Loir-et-Cher).
Caroblrgum, voy. Cjesaris Burgus.
Caroceus Valus, Maurianensis Valus, la
Vallée de Mawrienne, en Savoie.
Carocottnum [Itin. Anton.], v'dle des Ga-
ietés, dans la Gaule Lyonnaise, auj.,
suiv. Valois et Cluvier, Crotoy,leCrotof/,
pet. ville de Picardie (Somme); mais
cette attribution est contestée.
Carodunum, voy. Cracoyia.
Carolesium, Quadrellensis, Quadrigellen-
sis Pagds, le Charolois, le Charollais,
anc. prov. française dépend, de la
Bourgogne; est auj. comprise dans le
dép. de Saône-et-Loire.
Carou Corona, Carlscrona, Karlskrona,
ville de Suède, bâtie sur plusieurs pe-
tites lies de la Baltique, dont la princi-
pale s'appelle Trottsoe.
Le SuppL du Dr Cotton nous apprend que l'im-
primerie exista à Carlscrona dès l'année 1656, et
qu'en 1087 Vitus Haberger, imprimeur à Malmoé,
transporta dans cette ville ses presses et son maté-
riel. J. Schefler non plus que llallervordt ne noos
fournissent aucun renseignement à l'appui de cette
assertion.
Carou HESYcmuM, Carouna Hesycbia, Ca-
269
CAROLl PORTUS. — CARPENTORACTE.
270
ROLSRLiiA [Bisch. ct Môll.], Çarlsruhe,
cap. du grand-duché de Bade.
Bibliothèque (Tune grande imnoriancc. L'impri-
merie nVxista dans cette ville quli la fin da xviii* s.
Le CuKOv ouTn^e de Claude Dupiu, les CEcwto-
aiiaves ($ toL in-ft), imprimé sous la rubrique
Cariaruhey qui ne fut tiréqu*à une domaine d*exem-
pUiics. fut eiécnté \ Par». Claude Dupin, fermier
c^néral, ftil également l'auteur de deux ouvrages :
MefUxUms et o&urvationi sur un Uvre intitulé :
DeVes^ des loix, Paris 1745 et <Wd. 1757-58,
qn^il fit égaleoient tirer à un nombre infiniment
restreint d'exemplaires. Ce bibliomane philosophe
fut raieul de George Sand ; c'est un titre littéraux
qui eo vaut lUen un autre.
Cabou Portos, Carlshamm, ville de Suède
(Sud-Ck)thlaiid).
Carou Portus ad Visurgim, Carlshafen,
ville de la Hesse-Eleciorale, près Cassel,
sur le Wéser.
Carou Villa, voy. Carolopous.
Carolle, CharoUes, ville de Fr. (Saône-et-
Loire).
Carolina A^•nouA, Alt-Carleby, ville de
Finlande [Bisch. etMôller].
Carolina Nova, Carolopous, Neu-Carleby,
ville de Finlande [Id.].
Caroline Thermo, Carlsbad, ville et éta-
blissement de bains en Bohème, sur le
Tœppel.
Carouum, Karoly, Grosi-Karoly, bourg de
la haute Hongrie.
Cvrololesium , Caroloregium , Charleroi,
ville forte de Belgique (Hainaut).
Carolomontium, Charlemont, forteresse de
l'empire français, qui domine Givet
(Ardennes).
Carolomoxticm Hiberntcum, Charlemount,
sur le Blackwater, bourg d'Irlande (Ar-
magh).
Carou)pous, voy. Carouna Nova.
C\R0L0P0us Campanle, Caroli Villa, Arce
Remenses, Charleville, ville de Fr. (Ar-
dennes); elle n'est séparée de Mézières
que par la Meuse.
L'imprimerie existe dans cette Tiile depuis 161S,
dit Falkenstein ; mais sur quel fait repose cette as-
sertion, te bibliographe allemand ne nous le dit pas.
Ce n'est qu*& l'année 1G28 que nous pouvons la faire
remonter. Parmi les nombreux ouvrages que nous
rcDcootrons k cette date, nous citerons : Epitome
ekromicon monasterii B. Hariœ Moscomettsis
(Mooxon), or<L S, Benedicti, in diœc, Bhemensi.,,
coUecta opéra et industria Me. Maberti, ejusd.
mtmast. prioris claustralis, Carolopoli, t)<pis
Buberti Raoult, 162S, in-8o.
Sepulchre de la princesse madame Claude de
Mu9,eomtesse de Ckaligny, fondatrice et religieuse
professe de l'ordre du S, Sepulehre de Jérusalem,
Qiaiteville, Ilaoult, 1628, in^.
Le nom de cette dame illustre est estropié par le
P. Le Long, qui rappelle Claude de May ; eue fut
enseveUeaîns Péglise de ce monastère le 27 novem-
bre i«27.
Des deux volumes que nous venons de citer, le
premier est à la Biblioth. impér., le second \ la bibL
de l'Arsenal.
Parmi les imprimeurs de Cbarleville que nous
rencontrons posurieurement, nous citerais Gédéon
Poncelet au milieu et Louis François vers la fin du
xviP siècle.
L'imprimerie était d^& supprimée de fait dans
cette ville à la fin du xviie uède, car l'arrêt du
21 juillet 1704 y qui détermine le nombre des impri-
meurs autorisés à exercer dans chacune des villes
de France, ne mentionne pas Gharteville.
Caroloregium^ voy. Carololesiuh.
Carolostadium [Luen.J, Carolina Civitas,
Karelburghscus regaus [VUa S*. Burch.
saîc. 3], Carlstadt, sur le Mein, ville de
Bavière^ cercle de la Bassc-Franconie.
Carolostadium, Karlstadt, ville de l'empire
d'Autriche, au S.-O. d'Agram (Croatie).
Carolostadium Suevicum, anc. Tingyalla,
Carlstad, Carlstadt, ville de Suède,
ch.-l. de la préfecture de ce nom.
L'imprimerie n'existe dans cette ville que depuis
le commencement du siècle.
Carolovicia, Carolovttium, Carlowitz, Car-
lovacze, ville de Hongrie, sur le Danube,
au S.-E. de Peterwardein (SlavonieJ.
Caronium, voy. Brigantium.
CAROpmuM, Charost, Charrost, pet. ville du
Bem (Cher); anc. titre de duché-
pairie.
Carpasu, Kapwacia [Strab., Ptol.], Kof-
iraaiov [Hierocl.], Carpasium [Plin.], ville
du Nord de l'ile de Chypre, dont les
ruines forment encore un village
nommé Carpasso.
Carpates Montes, é KapiraTYj; opo; [Ptol.],
Alpes Bastarnicjî [Tab. Peut.J, Carpa-
Tici Montes [Cluv.J, Monts Karpathes,
Carpatheii, Krapacks, chaîne de mon-
tagnes qui traverse l'Autriche, séparant
la Gallicie de la Hongrie, la Transyl-
vanie de la Moldavie et de la Valachie;
leur direction est du S.-O. au N.-E.
Carpatiius Lns. [Plin.], KopTroôc; [Herod.,
Strab.], Kpàwateoç [Hom.l, Scarpanto (en
turc : Kqje), île de l'Archipel, app. à la
Turquie.
Carpentoracte [Plin.], Carpentoractum,
iroXiç KoouapoAv KopirevTopov [Strab.], ville
des Cavares, dans la Narbonnaise, auj.
Carpentras, ville de Fr. (Vaucluse).
Mercier de Saint-Léger a, dit-on, prouvé l'erreur
des bibliographes qui faisaient remonter Pimprime-
ric à Carpentras Jusqu'au xv* s. ; la date de IftM
serait, non point celle de l'impression, mais celle de
la rédaction du livre que l'on citerait; et Panzer, ajoute
M. Cotton, par son silence, confirme l'assertion de
l'abbé de Samt-Léger. Très-bien, mais que^ sont ces
bibliographes qui ont commis cette bévue 7 voilà ce
qu'il faudrait savoir. En effet, Prosper Marchand cite,
p. 89, dtf Indagatione celestium motuum sine cal-
271
CARPESII. — CARTHAGINIENSES.
272
culo, Carpen« \k9U, in-ft, et il ajoute : « mais gac
. veut dire Carpen?... peut-être faudrait-il Cam^
pen, « Et voilà le crime que relève le docte abbé.
11 est vrai que Krcytag [Apparat, Litt. t. II) donne
la souscription du livre : Ex Carpen. per iiuil,
jEgidii de fVissekerc ex ZelandiOt l<t94. Et comme
il 4oute que dans un autre litre Tauieur est appelé
civis Carpentoralensu, il en conclut que Carpen
▼eut dire Carpentoratum, et que 149a est la date
non pas de Timpression, mais de Texécution du
livre ; déduction qui nom paraît moins logiquement
amenée. Nous couheiitons cependant à acclamer
le triomphe de Tabbé de Saint-L<3ger, bien que ses
ennemis nous paraissent quelque peu imaginaires.
D*autre part, voici le Suppl. du D' Cotton qui
nous dit que Pimprimerie date à Garpentras de
Tannée 153H, et qu'à cette date il existe deux traités
du cardinal Sfadolet, mentionnés par les bibliogra-
phes; ceci est encore pour nous une inconnue.
Nous connaissons cependant deux ouvrais du cé-
lèbre cardinal, portant cette date, mais Pun est
imprimé à Lyon, Tautre à Genève.
Nous sommes forcé de retomber à Dominique La
Barre, qui nous paraît être le premier Imprimeur
de Garpentras et dont le plus ancien volume que
nous connaissions est le PortefeiiiUe de M. de la
Paille, in-12, publié en 1694 et qui pourrait bien
être réellement imprimé dans cette ville; mais un
volume inGniment plus authentique est celni-ti :
Décréta sytiodi Carpentoractensis, anno 1697, a
Laur, Butio, — Capentoracti, 1698, in-ft.
En 1702. nous trouvons un nouvel imprimeur,
Claude Touzet.
Garpentras dépendait du comtat Venaissin, qui ne
fut définitivement réuni à la France que le 14 sep-
tembre 1791 ; c'est ce qui explique pourquoi cette
ville ne figure ni aux règlements concernant la
librairie, édictés pendant le xviii* s., ni au Bapp.
fait à M. de Sartines en 1764.
Carpesii [Liv.], Carpetani [Plin.], peuple
de l'Espagne Tarrac, à 1*0. des Celti-
beri; occupait les deux rives du Tage,
dans le roy. de Tolède.
Carpi [Amm. Marcel.], Kapwiavct [Ptol.J,
Kapirci [Zozim.], Carpiant, peuple de la
Sarmatie europ . ; occupait la Podolie
actuelle.
Carpis, voy. Dr A vus.
Carpium, Carpi, ville forte d'Italie (prov.
de Modène).
Maittaire et Panzer nous donnent le titre de deux
volumes imprimés dans cette ville au commence-
ment du XVI* siècle : Lectura fratris Pauti scrip'
torts ord. minor. de Observantia super quœstiones
Scott in primo libro sententiarum per artium et
theologiœ doctorem Joannem Montesdocca Hispa-
num emendata. Impressa Carpi per Benedictum
Dulcibellum Carpensem impressorem elegantissi-
mum, anno dfii UDVI die ix aprilis, in-fol.
Ije second ouvrage sort des mômes presses; il est
daté de 1508; c*est : Grattant doctoris Brixiensis
ord, min, in stctmdo libro sententiarum Scoti,
in-fol.
Nous ne trouvons plus trace dMmprlmerie à Carpi
pendant la fin du xvi* siècle, et ce n^est qu'en 1619
qu*Haym et Melzi (Dêct. des Anon.) nous donnent
comme imprimés dans cette ville les Capitoli e
Privilegi del consiglio dei signori Venti di Corre-
gio. C^i, 1619, in-4.
Carpium ad Athesim, Carpi, bourg de la
Vénétie.
Çarpona, Karpfen, ville de Hongrie.
Carraca, vov. Arriaca.
Carrea Potentia [Plin. ni, 5], ville placée
entre Pollentu (Polenza) et Augusta
Vagiennorum (Saluzzd), sur le Tanaro^
auj. Carru, bourg du Piémont [For-
biger],
Carrectanltj, Carretto, bourg et chat, do
Montferrat (Italie).
Carrhodunum, Kappo^oovov [Ptol.], ville des
Lygii, dans la Germanie orient., à i'O.
de la Vistule, auj. Zamowitz, pet. ville
de la prov. de Cracovie.
Carrhodunum, voy. Cardonum.
Carrio Comitum, voy. Cario.
Carrodunum, Kappc^oovov [Ptol.l, ville de
la Pannonie super., auj. Czàkatom,
bourg près Warasdin (Hongrie).
Carrofum, Karofa, Charroux, pet. ville de
Fr. (Vienne) ; A conciles; anc. abb. de
St-Benoît.
Carrostum, voy. Carostum.
Carseoli [Liv., Ovid.], KapaioXoi [Ptol.],
ville des ^Equi, dans le Latium, auj.
Civita Carentia, bourg de la Princip.
ultér. (Naples).
Carsici, Carsicum, la dotât, ville de Fr.
(Bouches-du-Rhône) ; quelques géo-
graphes ont vu dans cette ville Tanc.
CiTHARISTA.
Carsidava, Kap<T(5'aua JPtol.], ville deDacie,
auj. Choczim, sur lePruth,enValachie.
Carsul^e [Tac], Kap^ouXot [Strab.], ville
de rOmbrie, auj. Casigliano, bourg de
Toscane, suiv. Bisch. et MôÛ., ou Ton-
dino, suiv. Mannert.
Carsus [Itin. Anton., Tab. Peut.], Kapcouji
IPtol.J, Kopatû [Procop.], Carsion [Geo.
lav.j, ville de la Mœsie Infér., aui.
Kersova, Kerschoica ou Hirszova, ville de
Boulgarie, sur le Danube.
Carteja [Liv., Caes., etc.], KoptriCa [Strab.,
Ptol.], K(xp6aia [Appian.], Kaprorjîa [Pau-
san.], KpavTÎa |l)io. Cass.], Cartfx>ia
[Geo. Rav.], ville des Bastuli, dans la
Bétique, auj. Rocadillo, pet. ville d'An-
dalousie, ou suiv. quelques géographes,
Algesiras (en arabe : Al Djezyreh), dans
les chron. Gésir, ville d'Espagne, à I'O.
de Gibraltar.
Carteja, voy. AlthjEA.
Cartemunda, Kierteminde, bourg du Da-
nemark, dans l'île de Fionie.
Carthaglmenses [Liv., Cic, etc.], Kajpxr*-
^o'vioi [Strab., Polyb.], Pœni [Virg.,Cic.],
Puni [Plaut.], les Carthaginois.
273
CARTHAGO. — CASALE SANCTl EVASII.
274
CARTnAGo [Plin., Mêla, etc.], Carthâgo
Vêtus [Cic, Jlin. Anton.], i Ka^r^^ôyt
[Strab.^ Ptol.], Tyru urbs [Virg.], (en
phénicien : Cartha-Hadath, Nova Civi-
tasy Solin.), Carihage, dont les ruines se
retrouvent à Tendroit où s'élèvent
auj. les villages de Mersa, de McUga et
de Deuar-el-Schat, au N.-E. de Tunis.
Carthâgo Nova, [Cic, Plin., Liv.,], Car-
TRAGO Pœnorum [PHu.], Carthago Spar-
TARiA [liin. Anton.], ville des Contes-
tani, dans l'Espagne Tarrac. , anc.
colonie des Carthaginois, établie par
Asdrnba), auj. Cartagena, Carthagéne,
ville forte et grand port d'Espagne,
dans le roy. de Valence.
Nous ne trouvoiu pas trace d'imprimerie dans
cette Tille avant le xix* s.
Carthago VktUS, Ka^y^^ia^ iroXata [Ptol.],
ville des Ilercaones, dans la Tarrac,
auj., suiv. Marca, Caria Vi^a, dans le
district d'Alcanniz (Aragon).
Carthus, le Cert, riv. d'Ecosse.
Carthusu, la Chartrouse ou Chartreuse,
montagne du Grésivaudan, qui prend
son nom du village de Chartreux (Isère) ;
c'est de cette montagne que saint
Bruno, à la fin du xi® siècle, a donné
le nom à Tordre qu'il fonda.
Carthusu; il existait une abb. de Char-
treux en Belgique, dioc de Namur.
Le catal. Delbecque, de Gand, nous fournit Tin-
dication de deux opuscules imprimés dans celle ab-
baye au XT*s. : Een dévote meditatie of ouerdyncke
atHçaende de eeremonien ende thediet van der
mU»e, Gheprent Chartreusen theeme , pet. in-8
goth^ sans cIl, mais avec sign. et réel.
Le second : £eR zoete daqhelixghe oufenynghe
om deuote meynacHen te overdynckene, Gheprent
om deuote theeme, pet. in-8, sans ch.
Ces deux impressions peuvent remonter à Tannée
lftB5; elles ne sont citées ni par Panzer, ni par
Bain.
Carthusia Magna, la Grande Chartreuse,
abb. chef-d'ordre des Chartreux, fondée
par saint Bruno, à 24 kil. de Grenoble
(Isère).
Pioar Timprimerie, voy. Correbia.
Cartfus, Cimbrorum Promuntorium, Jutia
[Cluv.], Jun^NDiA [Cell.], le Jtsiland,
Carumba, Carumbus, Caromb, bourg de
Fr. (>'aucluse), anc. couv. de frères Mi-
neurs.
Carlo, Carvo [Itin. Anton.], ville de l'île
des Bataves, auj. Kuilenburg, sur le
Leck, ville de la Hollande méridionale,
ou Leersum, suiv. Reichard, ou Grave
sur la Meuse, etc.
Carus, voy. Caris.
Carusates, peuple de la Gaule Aquitaine;
occupait partie du dép. du Gers.
Carussa, Charousse, bourg du Faucigny,
sur TArve (Savoie).
CARYiE, KopOat [Xenoph., Paus. , etc.],
ville de Laconie, auj. Arakhwa (Bo-
blaye, p. 72).
Cary^, Kopuai [Pausan.), Carya [Vitruv.l,
ville d'Arcadie, auj. Gioza, ou plutôt
Krevata, localité du dioc. de Mantinée.
C'est de là que vient le mot Caryatide
(Caryas et Caryatis, Vitruv.).
Carystus [Liv., Plin.], Kapu<TToç [Ptol.],
ville des Statielli, dans la Ligurie, auj.
Carosio, en Piémont (suiv. Mannert).
Carystus [Plin., Ovid.J, Kopucrroç [Hom.,
Str., Ptol.], ville de l'Eubée, auj. Cas-
tel'Rosso (Negro- Ponte).
Casa, Gaiss, bourg de Suisse (Biscb. et
Môtl.).
Casa C^saris, vov. Ceciua Castra.
Casa Candida, Whithem, bourg du Gallo-
way (Ecosse).
Casa Dei, la Chaise-JHeu, ville de France
(Haute-Loire); anc. abb. de Bénéd.
Cas^ C^sarianian^, ad Fines [Uin. Ant.],
S. Giovanni, près l'Arno, bourg de Tos-
cane.
Casalaqueum, Cazalegas, bourg d'Espagne,
sur le Tajo (Nouv.-Castille).
Casale Majus, Casai Magaiare, ville du
Milanais, dans la délég. Ile Crémone.
Une imprimerie hébraïque fut installée dans cette
ville au xv* siècle par les imprimeurs de Soncino,
Josué et Moïse, fils du rabbi Israël Nathan, origi-
naire de Spire, qui, les premiers, avaient importé en
Italie rimprimerie hébraïque. Le seul produit comiu
de cette imprimerie est celui ci : âtachasor seu
compendium precum pro synagogis Italicis, cui
Cantic. cantic., Bulh, Threni et Ecclesiaites mU-
eentur. Commence par Benedictum sit Creatoris
nomen. L'ouvrage est composé de deux parties dont
la première a 105 et la seconde 154 IT. A la fin : Fuit
autem inUiumœdificiihyjus libriper nos soninates
(sic) in urbe soncini mense Tisri anno ce xlvi sexti
millefiarii (sept. 1485) eumque absoluimus hic
casale majori feria ii, hebdomada, die xx menais
Elut anno qitinquies mUlesimo ducentesimo qua-
dragesimo sexto a creatione tmindi, etc. (août
1486). In-fol. impr. en caract. hébreux de trois corps
avec sign. et titre gr. sur bois , à longues
lignes.
La Bibliothèque impériale ne possède de ce livre
que la seconde partie imprimée sur vélin ; Hain a
par erreur donné 354 ff. à cette seconde partie.
Casale Sancti Evasii ou s. EvAxn, Bodin-
coMAGUs [Plin.], BoNDicoMAGus [Grut.],
Industria [Plin.], Casale, Casalium,
•ville de la Ligurie, auj. Casai, Casai di
San-Vaso, sur le Pô, Casale di Monfer-
rato, dans la division d'Alexandrie,
anc. cap. du Montferrat.
275
CASAiNA. — CASHILIA.
276
C*est & 1081 que nous faisons remonter Timpri-
roerie dans cette ville avec Panier et Falkenstein.
Des deux ouvrages que citent les bibliographes
comme exécutés en cette ville au xv* s. , un seul
étant daté, c'est à celui-ci que nous donnerons la
priorité : Epistolœ Ueroide» [P. Ovidii N,), cum
Comment. Ant, VoUei et HubertiniCUriei Crescert'
tinatis. A la fin : Hœc interpretatio ejriÊtola'^ He-
roidum Ouidv... ab Ubertino cognom. elerico
Crescentinate édita, et impressa est in toeo Casalis
sancti EvaxU, anno salutis humane mcccculxxi
octauo idHs septembris... Impressit Gulieimus de
Canepa-Nova, de campanilibus de Saneto-Salva-
tore, impensa prœdicii Hubertini, venerabiUsque
et integerrimi sacerdotis presbyteri Stephani de
Ulmo, de loco Sessani, prœpositi BubbH, et eano-
nid in œde dicti S, Evaxii, peL in-fol., suiv. Pan-
ser, Falkenstein, Ilain, Reichhart, etc.; Amati
dit in-a.
M. Brunet dit avec la Sema-Santander : « Première
édition de ces deiu commentaires et en même
temps le seul livre connu imprimé à Casale^ S,
Evasi, dans le xv* s. ; » et quelques pages plus
loin il cite d*après Amati : // claristimo poeta Ovi-
dio de Arte Amatidi, A la fin :
Quem lector legis hic arte Nasonis amandi
impressos tibros urbe Casalis habes
Vrbe suo nimium Gugtielmo principe magno
Felice, insigni eujus honore nitet.
Ferceltis ortus sacer Augustinus, et una
Contenus preuum Gas;par obruit opta, etc.
In-ft, s. d. Edition fort rare, qu*Amati, nous ignorons
pour quel motif, place avant les Uéroldes.
Des trois villes de Montfeirat nous avons vu déjà
Alba et Acqui. Casai était la résidence du marquis.
LMmprimeur de Venise, Manfredo de Monteferrato,
auquel nous devons deux édit. du voyage de Man-
deville, en italien, était de CasaL
Câsana [Cell.], Casanum, Casatiy Kazan,
ville ae la Russie orient., à l'E. de
Moscou.
Une université ftit fondée & Kazan en 180S, et Tim-
Erimerie y fut introduite la même année; elle dé-
uta par deux éditions du Koran, Tune in-ft, et Tau-
ire in-8.
Casandria, Cassand, Cadzaiid, bourg hol-
landais de rile du même nom (Zee-
land).
Casanum ad Adduam, Cassanum, Casa, C^-
SARiANA (?), Cassano, bourg du Milanais,
sur l'Adda.
Casanum, Cassianlm [P. Waruef., Gesta
Longob.J, Cassanl'm, Cosanum, Cassano,
ville du Napolitain (Princip. citérieure).
Celait de celte ville que le duc de Cassano Serra
portait le titre. On sait que ce bibliophile célèbre
Îtroposa en 1819 à lord Spencer, qui voyageait en
talie, Tacquisition de sa précieuse bibliotbèoue et
que sa Seigneurie accepta cet le proposition. Les livres
étaient expédiés en Angleterre Tannée suivante. Dib-
din nous apprend que ce qui détermina lord Spencer
à cette coûteuse afraire, fut la découverte de la très-
précieuse édition A^Horace, imprimée par Amoldus
de Bruxella, à Naples, en Id^ft, dont le seul exem<
plaire connu se trouvait chez le duc de Cassano.
Casanum, Cassanum, Cassaw; il y a encore
deux villes de ce nom en Italie : l'une
dans la Terra di Bari, l'autre dans la
Princip. ultér.
Casa Rubra, Carouge, pet. ville de Suisse,
sur les bords du lac de Genève.
Voici rindication d*un ouvrage publié dans cette
localité au xviii* s., indication que nous emprun-
tons à Temaux et dont nous ne garantissons pas
rinfaillibilité : Description du Pou vu au mieroS'
cope, en fr, et en russe, par Pheodore Carjavine,
Carouge, Jean Thomas, 1780, in-4.
Cascale, Cascaes, bourg du Portugal, àl'E.
de Lisbonne (Estramadure).
Cascantum [Itin. Ant.l, Kowjxavrcv [Ptol.],
ville des Celtiberi, dans laTarrac, auj.
Cascante, ville de Navarre.
Caschovu, voy. Cassovu.
Casella, Casellarum Oppidum, Casale ou
Caselle, ville du Piémont, divis. et au
N. de Turin, près de la Stura.
Nous avons parlé de cette ville à l*article Auouita
Tadrinoriim ; c'était là que les Cartiere du nord de
l'Italie avaient, au xv siècle, établi leurs moulins à
Ai>ier ; attiré par les relations Journalières qu'il
tait forcé d*avo!r avec ces industriels, le grand im-
ëu
primeur de Turin, Jean Lefebvre, v installai la fin de
Ihlii ou au commencement de Tannée suivante un
atelier typographique, et, assisté du docte médecin
et philosophe Pantaleone da Confluenxa (que nous
retrouverons encore à Pavie), il publia : Divi Hie-
ronymi vitœ sanctorum Patrum. A la fin : Per
clarissimum medicum et philosophum dominmn
magistrum Pantalionem Perçue JohaAem Pabri
Galicum egregium artificem. De vitis sanctorum
patrum volumina in Casellarum oppido féliciter
Impressa sunt. Anno damini mcccclxxv, hcroys
ccUidoney luce penuUima menais AugustLAmen^
In-4 gotb., sans réel, ni sign., mais avec cbilL
Deux ansaprte et quelque temps avant de retour-
ner à Turin, Jean Leiebvre publia encore à Caselle :
Catonis Distica de moribus, A la fin :
Hoc opus exiguum perfeeit rite lohannes
Fabri : cui serval lingonis alta Lares
ac voluit formis ipsum fecisse CaseUis
M cccc Lxxvii de mense maii.
\n-U goth.
Un autre volume publié sans aucune indication,
mais imprimé avec le même caractère oue Us Vies
des Pères de St Jérôme, avait été publié à Caselle
par Lefebvre, probablement dans l'intervalle qui
sépare les deux ouvrages précédents; c'est une
édition du Sophologium Jacobi magni^ in-fol. sign.
A-T à deux col. de 40 lign. (Hain 10474).
Casellium, Chazelle, bourg de France,
près Montbrison (Loire).
Caseolum, Choiseuly Choiseuil, bourg de
Champagne, près Chaumont (Haute-
Marne).
Caserta, Caserta Nuova, Caserte, ville
d'Italie, chef-lieu de la prov. napoli-
taine de la Terra di Lavoiv.
}\e\zi {Dict, des Anon., 1,424) nous donne le titre
dHin livre imprimé en 1778, et nos recherches n'ont
pu nous donner lieu de faire remonter la typogra-
phie dans cette ville à une date antérieure : Le
Porche Caudine illustrate (Da Franc. DanieU),
Caserta, per Giuseppe Campo, 1778, in-fol.
Cashiua, Cassiua, Cashel, bourg d'Irlande
(comté de Tipperary).
L'imprimerie fut introduite dans cette ville par
un certain Thomas Lord, qui vint d'Youghal, ou il
était établi, fonder un nouvel établissement typo-
graphique en 1786 ; les imprimeurs qui lui succé-
dèrent s'appelaient Reeves et William Price.
277
CASIACUM. — CASSILIACUM.
278
Casucum^ Caziacum^ Caziei (vm* s.), Chèzy,
bourg de la Brie, du dioc. de Soissons,
sur la Marne; anc. abb. de Bénéd. =
n y a un autre Chésy-en-Auxois, village
du dép. de TOise.
Casujnum [Liv., Plin.], KawîXivov [Ptol.,
Strab.], sur le Yultumus (Voltwmo), à
rembranchement de la Via Latina et
de la Fia Appa, à 19 st. dans le N.-O.
de Capua, auj. Capoa Nova, ou Capua,
dans la prov. napolitaine de la Terra
di Lavoro. (Voy. Capua.)
CASDfANa Villa, Chaisemais, village près
d'Huhd (AUier).
CAsncnaA^ Kasimir, ville prussienne du
grand-duché de Posen.
Casduria ad Vistolam, Kazimieri, ville de
Pologne y dans le palatinat de Lublin.
H y a deux autres villes de ce nom en
Pologne dans les palat. de Kalisch et de
Masovien.
Casccomagus, localité de la Gaule Aqui-
taine, dans le S. d'Auch, auj. suiv.
Bisch. et Môll. Coulogne, bourg du Lan-
guedoc (Haute-Garonne).
Casincm [CiC; Liv., Plin.], Raoïvov [Strab.],
station de la Via Prcmestina [Itin.
Anton.], chez les Volsci, auj. San Ger^
mono, ville de la prov. napolitaine de
la Terra di Lavoro.
Casdojs, fl. du Latium, auj. il Sacco.
Casixus, Casdojm, auj. Casino, bourg na-
politain de la Terra di Lavoro.
Casinus Mons, Casslxensis Mons, le Mont
Cassin, Monte^assino, montagne de la
Terra di Lavoro, sur laquelle est cons-
truit le Casinense Cœxobium, le monas-
tére du mont Cassin,
Cest la plus illustre abbaye du monde entier ; ce
fut là qu'en 529 saint Benoît fonda la congrégation
k laquelle il légua son nom glorieui. L'ordre des Bé-
nédictins est à la fois le plus ancien et le plus érudit
des ordres lettrés ; il couvrit de ses monastères la
vieille terre d'Europe, et c'est k ses incessants eflbrts,
à ses inbtigables recherches, à ses pénibles et cons-
tants travaux, que nous sommes en grande partie
redevables de la conservation et de la transcription
des plus beaux monuments littéraires de l'antiquité.
La Biblioibèque actuelle du Mont-Gassin est Juste*
nent célèbre. L'n établissement typographique fut
înitallé dans le monastère au xvii* siècle, et le plus
produit de ses presses est daté de 1740 : A'u-
vta (in) œrea $euctiora maximi moduli, e
piùmo oUm Corrario animadoersione» {ab
Atèerto Mazzoleno), In Benedicto-Casinate, 1740-41,
* lOflL €n 2 voL, in-fol. fig. Notez que la souscrip-
tioii de quelques exemplaires varie, et porte : in mo-
•-^- poRtidx Agri Bergomatis,
Casletcm, voy. Gasseletum,
CvsLEvo, CaUxvm, riv. de Provence, qui
se perd dans la Durance.
Gasmena^ Kour|uv7} [Hérod.], Gasmene, loca-
lité de Sicile, auj. Cacciola, suiv. Rei-
chard.
Gasperu' [Virff.], Gasperula [Sil. Ital.] ,
ville des Sabmi, dans le Latium, auj.
Aspra, bourg entre Terni et Tivoli.
Gaspingidm [Tab. Peut.], ville de l'île des
Bataves^ auj., suiv. Gellar., Asperen»
Aspem, bourg de la Hollande mérid.,
près Gorkum ; suiv. Glu ver., Giessen-
ourg, et suiv. Reichard, Kapellen,
Gassandrea [Liv.]. Cassandria [Plin.], Kaa-
aav^oiuc [Strab.L anc. Potidjîa [Plin.],
n&Tidata [Hérod.], ville de Macédoine,
sur la presau'île de Pallène, auj. Kas-
sandhra, ville de la Roumélie (pach. de
Saloniki).
Gassanum, GA3SIANDM, voy. Gasanum.
Gasseletum, Gasletum, Gastellum Morino-
RUM [Itin. Anton.], Gassellum [G. Bri-
to], ville de la Gaule Belgique, auj.
Cassel, ville de Fr. (Nord).
Gasseletum, CASTELeruM, Chàtelet, pet. ville
de la prov. du Hainaut (Belgique).
Gassella [Gluv.], Gassell.e [Luen.], Gasse-
LiA [Bert.], Gasseuum,GassellomGatto-
RUM [Gluv.], Gassellum ad Fuldam,
Casset, cap. du grand-duché de Hesse-
Gassel, sur la Fulde.
Suivant de très-fortes probabilités, le volume que
cite Panzer : « Ambr. Catbarini Dialagus contra
Lutherum super his verbis : tu es Petrus ; Casselle
M D XXIV, ïn-ti\ • fut imprimé à Casai et non point
k GasseL Ce champion de la foi catholique était
Florentin, et les premières éditions de ses écrits
sont toutes données dans sa ville natale : Falkenstein
partage notre opinion, car il ne mentionne pas Cas-
sel parmi les villes d'imprimerie, à moins que pour
Caselle, qu'il cite à Tannée 1&99, il n'ait voulu indi-
quer Cassel. M. Cotton fait également remonter
l'imprimerie à cette année 1599 seulement, Temaux
à 1559. Voici un volume plus ancien que nous trou-
vons décrit au catal. de la Biblioth. des chanoines de
Rebdorf (part. II, p. 101) : fVon den Judè ob, vfi
voie die under den Christi tu halten sind, ein
BathscMag, durch die Geler ti am ende dis bûehtins
verzeic/met, zugericM,— Item : Ein weitere erkle-
rung und beschirmung dos seibigen retthscMags,
Durch Martin Bucer, Au bas du titre gravé : zu
Cassel, anno domini mdxxxix, in-A.
Au XVII* siècle nous pouvons citer à Cassel une
typographie d'une certaine importance, dont le chef
s'appelait Schadewicz.
GASSELLiE, voy. Gasale.
Gassenaticum, ville des anc. Gassenates,
Sassenage, pet. ville du Dauphiné
(Isère).
Cassi [Gaes.], peuple de la Bretagne ro-
maine; habitaient 1» Berkshire.
Gassianum, voy. Gassanum.
Gassiliacum [Not. Imper.l, ville de la Vin-
délicie, auj. Kisslegg, bourg près Wan-
gen (Bavière).
279
CASSINOGILUM PALATIUM. — CASTELLIO AD MATRONAM.
280
Gassinogilum Palatidm (in quo natus Lu-
dov. pius), Cassinolle [Chron. E^inh.],
Chasseneuil, bourg de l'Angoumois (Cha-
rente).
Cassinoilum, même localité que le précé-
dent, mais pourrait désigner Chassi-
giioles, village près La Châtre (Indre).
Cassinomagus [Tab. Peut.], Chassenon,
bourg de Fr. (Haute-Vienne) ; suiv.
Ukert, Gimont; suiv. Reichard, Chaban-
nais; enfin suiv. d'Anville, Lombez; ces
trois localités dans le dép. de la Cha-
rente.
Cassinum, Cassinus, voy. Casinum.
Cassio, voy. Vasatum.
Cassiope [Plin., Cic], Kaaawmj fPtoLJ ,
Cassopo, bourg de Tîle de Corfou (Io-
niennes)^ sur le cap du même nom.
Cassiofe, CASsoPE[Plin.],Kaw»inj [Steph.|,
KoLoowim [Ptol.J, ville des Cassopaei^
dans la thesprotide^ dont on voit les
ruines auj. près du couvent de Zalongo,
dans le pacn. de Janina.
CASSITERmES iNSULiE [PHu., Mclal, Kaa<Ti-
Tipî^iç [Diod. Sic.l,KaTTiTiptS'iç[Hérod.],
SU-URUM iNSDLiE [SoliU.], SyUNA InSULA
[Sulp. Sev.], les Sorlingues, Scilly,
groupe d'îles au S.-O. du comté de
ornwall (Angleterre).
Cassopia, Kawttwia [Steph.], district de
TEpire, anc. Thesprotide, compris auj.
dans le pach. de Janina.
Cassovia, Caschovia fCell.l, 6ormanum>
ville des Jazigcs^ dans la Dacie, auj.
Kaschau, ville de la haute Hongrie^ sur
VHemaih, chef-lieu du comitat d'A-
baujvar.
Si rindication fournie par le catal. de la Biblioth,
Cornidesiana (p. 227) est exacte, c*e8t k l*an 1()00
Se nous pouvons faire remonter l'imprimerie il
icbau : Heinzelir {lUalhiœ reetoria Ht^iznensis)
ModUMprcedicandi synonymus. Casse vis, 1600, in-8.
Mais nous pouvons avec certitude la fixer à 1608.
Voici la liste des imprimeurs, au xvii* siècle, que
nous fournit J. fiémelh (Typogr, liungar.) : Joanncs
Fischer, 16101618; Daniel Schulls, 162S-1626 ; sa
veuve de 16S5 à 1636; Severini Marcus, 16M-166S ;
Suunna Severini, 166'4 ; J. David TOrsch, 1666-1668,
etc. Parmi les volumes imprimés dans ces divers
ateliers, nous citerons : Apologia aynodi Solnensii.
Cassoviae, an. 1610, t)pis Joh. Fischer.— ideacHris-
tianorum Hunçarorum in et sub Turcismo, EdÛ-
tola quondam a Paulo Thurio redore scholœ Thot-
nen»is ad amicos perscripta ; nunc opéra Joannis
Bocatii, conaularis R. P, et çymnasiarchœ Cassav,
in lucem édita et impresaa Caaaoviœ calcographo
Joanne Fischero. Anno FIOe seD GVI VIDe (161S).
Cassdbia [Cluv.], Cassuben, district et du-
ché de Ma petite Poméranie.
Cassula, voy. Cassella.
Câstana^ Castan£A [Mela]^ Kouj6ava(Ti [Hé-
rod.|, ville sur la côle de la Thessalie,
au pied du Pélion, au}. Kastania, suiv.
Kruse.
Castanedolum, Castagnedolo, bourg du
Milanais.
Castanera, bourg du même nom, sur le
Tage, en Portugal (Estramadure).
CASTANiAy- ville de TAnulia Peucetia, auj.
Castellaneta, dans la prov. napolitaine
de la Terra d'Otranto.
Castanovittom^ Casta9iowitz, Kostanitza,
ville de Croatie, dans l'île d*Unna.
Castelavium Auravidm, Castelldm Novum
Ariaî^orum, Castrum de Ario, Sostoma-
Gus(?) [Itin. Anton.], Castelnavdary,
ville de Fr. (Aude).
I^ p. Le Long et le catal. Secousse (n* 565*71 non!
donnent rindication d*un ouvrage* imprimé éwm
cette vUle en 1682, malheureusement suis le
du tjrpographe : Lei règles du jeu du canal rofdf
du Languedoc (par François Andreossy) avec l'expii"
cation de toua les travaux qui composent ce çrând
ouvrage. Castelnaudary, 1682, in-12.
LMmprimerie fut supprimée dans cette ville par
TarrOt du conseil du SI mars 17S9.
Casteletiim , le Chàtelet , ville de Fr.
(Cher).
Casteletum, voy. Casseletum.
Castella, Castiua [Cell.], CasHlla, la Cas-
tille, anc. roy. d'Espagne ; forme auj.
deux capit. générales : CastUla la VUja
et CasHlla la Ntieva,
Castellani [Plin.], KaOTiXXavoî [Ptol.],
peuple de la Tarraconaise ; habitait le
pays compris entre l'Ebre et les Pyré-
nées.
CASTEUJkRUM, Chastelar, bourg de France
(Savoie).
Castelletum, le Catekt, bourg de France
(Aisne). = Le Casielet, plusieurs villa-
ges de ce nom en Provence.
Cartellio, Ckfitillon, bourg de France
(Drômc).
Casteluo ad Carim , ChfUillonsur-^her,
bourg de Fr. (Loir-et-Cher).
Castelijo ad Ingerim, Chàtillon'Siir'Indre,
ville de Fr. (Indre).
Castellio ad Ugerim, ChàHlUm-sur-Loire,
ville de Fr. (Loiret).
Casteluo ad Lufpiam, Chàtill(m''Swr-Loina,
pet. ville du Gàtinais (Loiret); titre de
duché; patrie de Coligny.
Castellio ad Matronam, CASTELUONim ,
Chàtillon'Sur'Manie, village de France
(Marne); patrie du pape Urbain H.
281
CASTELLIO AD SEQUANAM. — CASTELLUM HERALDJ.
282
Castellio ad Seoi'anam, Castellionum ,
ChàtUlon-sur-Seine, ville de Fr. (Côte-
dOr).
Kous ferons remonter riinpriinerÎG dans cette Tille,
avec le P. Le Long, l Tannée 1051 : HMoire et vie
de toùde Reine ; l'élévation et translation de ses
reliques; une authentique approbation de celle qui
est préseniement dans la ettapelle d'Alise, avec un
petit office, par un religieux observant in de ta
protimee de S. Bonavenhire, ChâtilIon>sur-Seine,
Laymeré. le&l, in-12 de 95 p. ; Pépltre dédicaioire,
dit le P. Le Long, estsignte F. P. G., lisez Pr.-Pierre
Goi^n, Dînais, cordelier, mort en 167S.
A b fin du XVII' Sm nous trouvons un imprimeur
qui probablement succède à Laymeré ; il se nomme
J. Bonnet (1078-1097). I^ymeré alla de son cOlé
s*éubUr à Autun, où nous le trouvons encore en
1099.
L*imprimerie est supprimée à Cbâtillon par Parrét
du St mars 1799, et les caractères sont fondus en 1704,
ainsi que le cons!ate le Rapport (ait à M. de Sartines.
Jean Cbouet, Timprimeur genevois, était de Châ-
lilkm-sur-Seine; il (Ut reçu citoyen de Genève en
15».
Un autre imprimeur genevois était également de
Chililkm ; c*est Jl»n IXirant, qui , comme Crespin
^Arras, EsUenne et tant d'autres , avait quitté la
France, par suite de Tintolérance religieuse de son
pays ; Jean Durant moiunit en 1589, et sa veuve im-
prÙBâ jusqu*en lOM.
Casteluo AI» Separam, Castellio Pictavij:,
ChàtUhn'Swr-Sèire, ville de Fr. (Deux-
Sèvres).
Casteluo Burgundle, Chàtillûn-les-Dom'
be$. ville de Fr.^ sur la CharlUronue
(Ain).
Casteluo inferior, Nieder^estelen, bourg
de Suisse (caot. de Vaud).
Casteluo Medulci, Castiuo, CasUUon,
ville de Fr. (Gironde).
Casteluo Nivernensis Ta actus, Châtillon en
Bazois, bourg de Fr. (Nièvre). •
Castellio Pedemontd, Chàtillm, bourg du
Piémont, sur la Doria (pr. d'Aosla).
Castïxuo Piscaria, Castilio, Cttstiglione,
bourg de Toscane, sur le lac du même
nom.
Ca5teluo superior, Obei' Gestelen, bourg
de Suisse (cant. de Vaud).
Casteluondm, Cttstiglione délie Stiviere,
ville du Milanais, au N.-O. de Man-
toue. =: Castiglione, ville du Milanais,
sur TAdda, au S.-E. de Lodi.
Castelloditnum , Rupes Clara (au m* et au
IV* s.), Castrodunbm, Dunum, pendant la
Révolution : Dun-sur-Loir , Château-
dun, Primaria ttrbs Dimensis cotnitatus,
ville de Fr. (Eure-et-Loir).
Toutes les recherches que nous avons faites pour
trouva' trace d'imprimerie dans cette ville, anté-
rieure âi 1789 , sont restées infructueuses. < «pendant
M. Temaut cite un livre imprimé en 1710 : • L'of-
fire et la vie de saint Boch, Gbasieaudun, Charles,
1710, in-12. ■ Mais son autorité n'est pas bien consi-
dérable et l'exactitude n'est point son fort. liC Sup'
plément du D' Cotton, publié il y a quelques mois,
s'est aidé des recherches nouvelles, bonnes ou mau-
vaises, de Temaux; il profite donc de cette décou-
verte d'un volume publié en 1710 à Châteaudun, le
vieillit de cent ans, ce qui le rend plus respectable,
et dit : Chdteaudun, imprim. 1010 {Bodleian) !
Ainsi donc ce livre impcjmé à Châteaudun, en 1010 1
l'année de la mort d'Henri IV ! eiuste & la Bodléienne.
Voilà qui est bon à savoir.
Nous ne connaissons pas ce Charles, imprimeur en
1710 des livres liturgiques de l'éKlise de Château-
dun ; mais ce que nous savons, c'est que l'arrêt du
conseil du 21 Juillet 1704, celui du SI mars 1739, ne
font pas menUon de cette ville et qu'enfin le Bapp,
Sartines, en 1704, dit textuellement : « Cbâteaudim,
deux libraires ; il n'y a pas d'imprimeur. ■
Castellona, voy. CnrrrAS Saunarum.
Castellum, Castelberg, bourg du cercle de
Kinsig (gr.-duché de Bade).
Castellum ad Axonam, Pontavérey Ponta-
veile, bourg de Picardie (Aisne).
Castellum AD Fuldam, voy. Cassella.
Castellum Album, voy. Albicastrum.
Castellum Angeu, Moles Hadruni, Châ-
teau Si- Ange (Engelsburg), à Rome.
Castellum Arianorum, voy. .Castelavium.
Castellum Asense, Castel â^Asens, bourg
et château d*Espagne (Catalogne).
Castellum Baldum, Castel Baldo, bourg de
la Vénétie, sur TAdige (prov. de Pa-
dua).
Castellum Batavinum, voy. Bacodurum.
Casteu.um Cameracesu, le Câteau-Cambrc-
sis, ville de Fr., sur la Selle (Nord).
Traité entre la France et l'Espagne,
signé en 1559.
Castellum Carnonis [Chron. carlov.] ,
Chastel-Challon, Chatel-Châlons, bourg
de Franche-Comté (Doubs) ; anc. abb.
de Bénéd.
Castellum Cattorum, voy. Cassella.
Castellum Durantium, Castrum Durantis,
Castel Durante, ville des Etats pontifi-
caux, dans la délég. d'Urbino.
Castellum episcopi, Bischoffs-Castel, bourg
d'Angleterre, dans le Shropshire, suiv.
Bisch. et MôU.
Castellum Firmanum [Mêla, Vcll.], Firma-
NORUM [Plin.], KàoriXXov itzimos <^îpacu
[Strab.], Porto di Fermo, bourg de la
Marche d'Ancône (Italie).
Castellum Gubernium, Governolo, sur le
Mincio, pet. ville du Mantouau (Italie).
Castellum Heraldi, Castrum Airaudi, Cas-
trum Eraldium, Chàtellerault, ville de
Fr. (Vienne); titre de duché-pairie. On
trouve au xiu" s. Chustiau-Léravi.
283
CASTKLLLM HOLMIUM. — CASTRA.
284
Cest en 1622 que nous trouvons pour la première
fois le titre d*un livre imprimé k Châtellerault : Con-
version de M. de Brassac, capitaine de cent Hom-
mes d'armes, et gouverneur de Chastellerault, par
de Chabans. Cliastellerault, Quentin Maresctaal, 1622,
in-8 [\ la bibl. de ^A^senal^ Au xvii* siècle, cette ville
ne figure oas k Varrfit du conseil du 21 Juillet 170ft :
mais celui du SI mars 17S9 la mentionne pour la
comprendre parmi les villes du royaume dans les-
quelles rimprimerie existante est et demeure sup-
primée, et malgré cela nous la trouvons |>ortée au
Bapp, Sartines. En 1759, quand on avait eu le
temps d*oublier l'arrêt de 17S9, la veuve Guimbert
s'établit imprimeur à Châtellerault et reçoit son bre-
vet ; en 176A, elle exerçait encore et possédait deux
presses.
Castellum Hououm, Castelkolm, bourg
de Suède.
Castellum Hunnorum. Castellaun, bourg
de la rég. de Coblentz (Prusse rhé-
oane).
Castellum Ictium, Vlsle^en- Jourdain, sur
la Save, ville de Fr. (Gers).
Castellum Leonense, voy. Pauu Leonensis
Fanum.
Castellum Majus, Castel-Maggiore, bourg
d'Italie (priocip. de Lucques). = Castel-
magno, bourg du Piémont (prov. de
Coni).
Castellum Maris^ voy. Stable.
Castellum Menapiorum [Tab. Peut.]^ Km-
TtUov Mtvawîiûv [Ptol.], ville desMenapii,
dans la Gaule belgique, auj. Kessel,
bourg sur la Meuse (Limbourg). « Cas-
tellum oppidum, quod Mosa fluviusprœ-'
terlambit, »
Castellum Morinorum, voy. Casletum.
Castellum Moronis, Castel-Moron, bourg
de Fr., sur le Lot (Lot-et-Garonne).
Castellum Mosellanum, Tabern^ Mosella-
McjE, Bemcastel, ville de la Ftusse rhé-
nane, entre Trêves et Coblentz, sur la
Moselle.
Castellum novum, Castel Nuovo, ville dal-
mate, dans le cercle de Cattaro, sur la
mer Adriatique. = Cos^eZnau 5 plusieurs
localités en France portent ce nom.
Castellum novum, NeufcJiâteau , sur le
Mouzon^ ville de Fr. (Meuse).
LMmprimerie exista dans cette petite ville à la fin
du siècle dernier. Nous citerons : Dissertation sur
la manière dont on doit prononcer te Canon et
quelques autres parties de la messe, par M, Robbe.
rieufchâteaii, 1770« in-12.
Castellltc novum, Neufchàteau, pet. ville
du Luxembourg belge, près d'Arlon.
Castellum novum Aru, Arunorum, voy.
Castelavium.
Castellum novum Garfinianum, voy. Garfi-
nianum.
Castellum Orientis, Lemnta, petit port
sur la Méditerranée, dans la prov. de
Gènes.
Castellum Petrje, Castello délia Pietra,
bourg du Tyrol.
Castellum Rainaldi, Reginaldi, voy. Ca-
ramentum.
Castellum Sarracenorum, Gastrum Sarha-
cENi, Castel'Sarrazin, ville de Fr. (Tam-
et-Garonne).
Castellum Trajani, voy. Cassklla.
Castellum Truentinum, voy. Truentcm.
Castelrottum, voy. CastrumRuptlti.
Castesertlti. Castel'Sagrai , village de
Fr., près de Valence (Drôme).
Casthanjîa [Plin.] , Kao6avaivj [Herod.] ,
Kaoravaia [Steph.], localité de l'Epire,
auj. Tanuhiari.
Castujo, voy. Castellio Medulci.
Castilio, voy. Casteluo Piscaria.
Castujo Calabrle, Castiglione mariiimo,
ville de la Calabre citer., prov. napol.
du roy. d'Italie.
Castiuo Consentina, Castiglione di Oh
senza, ville de la Calabre citer., prov.
napolitaine du roy. d'Italie.
Castiuo Mantuana, CasHglione, bourg
lombard du Mantouan.
Castilio Stiverorum, Castiglione deUe SH'
viere, bourg du Milanais.
Castinacum, Châtenois, bourg et eaux mi-
« nérales, près Scbclestadt (Bas-Rhin).
/. Mich. Kurschner, de fonte fredteato CoMttui^
eensi, ArgentoraU, 1760, in-A.
Castinetum, Kestenîu>lz, village de France
(Bas-Rhin).
Castio, Castrlti Stiucon'is, Castione, bourg
du Milanais.
Castiodum, Castiodunum, CEsch, CEscAar*
bach, bourg de Suisse (cant. de Berne).
Castorlti [Tacit.], Ad Castores [Sueté]i
Castores [Oros.J, Cansero, bourg d'Ita-
lie, près Crémone.
Castra, Castra ad Garlunam^ Castrci
Albiensium, Castres, sur TAgoût, ville
de Fr. (Tarn).
Le cauL des frères de Tournes (Genève, 1671,
tP-12) nous fournit rindication d*itn livre impriaié
k Castres, en 1616, malheureusement sans nom d'fan*
primeur : Portrait de Cigtise militante, par Jeem
Gary, Castres, 1616, in-8. Ce n*est que dix ans ptai
tard, en 1626, que nous voyons un impr. de Tonlooseï
Jean Viala, établir une succursale typograpUqae
dans cette ville ; puis Arnaud Colmniei., ^ayiift
grand imprimeur toulousain, vient quelques
285
CASTRA. — CASTRUM ALBUM.
286
plos tard diriger un établissement typographique k
Castres. C*est ^ lui qu*OD doit rexècution d*un livre
bien conna : Pierre Borel, U» antiquités, rare-
tés.,, et oMtres choses considérables de ia ville et
amaéde Castres, (t albigeois et des lieux qui sont
à ses environs, avec Phistoire de ses comtes, évê-
(lues, etc. Castres, Am. Coiomiez, 1M9, in-8.
En Idtth nous trouvons un nouvel imprimeur
nommé Barcouda, qui imprime un Traité de la me-
sure des eaux courantes, trad. de Pital. de Castelli
par le sieur Saporta, in-4.
Les arrêts du conseil de 1704 et de 17S0 autorisent
Fim et loutre un maître imprimeur & exercer dans
b ville de Castres. Lors du dernier arrêt cet impri-
meur s*appclait J. d*£sclas6an ; il mourut en 1750, et
P.-Goinburoe-Dominique Robert, qui lui succéda,
imprimait encore lors du Rapport Sartines, en 17(M.
Castra, la Châtre, pet. ville du Beiri
(Indre).
CaSTKA, TOy. SCYLACEUM.
Castra Arpajom, voy. Arpajontm.
Castra AuGDSTAP^A,voy. Augusta Aciua.
Castra Batava, voy. Bacodurum.
Castra Cfcnji Hetelli, voy. Cmcjua
Castra.
Castra Catcuna, Tuin, bourg d'Autriche,
S rès Vienne, dans le district au-dessous
e TEns.
Castra Constantina, voy. Constantia.
Castra Exploratorum, dans la Britannia
Romana, auj. Netherby, ville d'Angle-
terre, dans le Cnmberland.
Castra Hannibaus [Plin.l, dans le Bru-
tium, auj. Casietlete, dans la Calabre
ultér., ou Torre di Cantazaro, suiv.
Reichard.
Castra Herculis [Tab. PeutJ , localité de
rinsulaBatavorum, auj. Kesteren, près
Amheim, suiv. Kruse.
Castra Hordeani, Ordinga, OErdingen,
bourg de la Prusse rhénane, près Dus-
seldorf.
Castra Julla [Plin.], ÎROOnJUM, Turca-
uoN [Geo. Rav.], ville de la Lusitanie>
auj. Truxillo, ville de TEstremadure
espagnole*
Castra Mbtellina, Metellinum, Medeîin,
▼nie de TEstremadure espagnole, sur
la Guadiana.
Castra Morinorum> voy. Casletum.
Castra nova [Tab. Peut;], ville de Dapie,
dont subsistent les ruines près de Par-
has, sur le Teglui, en Yalachie.
Castra Postumiana [Caes.] , Castro del Rio,
bourg d'Espagne (prov. de Cordoue).
CisnA PuellaRum, voy. Alata Castra.
Castra Regina^ voy. Augusta Tireru.
Castra Trajana [Tab. Peut.] , localité de
Dacie, dont les ruines se voient auj.
près de la forteresse de Heltaut, en Ya-
lachie ; suiv. quelques géographes, ce
serait la ville dfe Ritmik.
Castra Ulpu, Colonia Trajana [Itin. An-
ton.], Legio XXX, Ulpu [Id.], Obtrin-
CENSE OPPIDUM [Amui. Marc^, ville des
Gugerni, dans la Germania inferior,
auj. Kellen, dans le duché de Clèves
(Prusse rhénane).
Castra Varia, Variana, Velika, bourg de
Slavonie, dans le comitat de Poscbega.
Castra Vetera [Tac, Itin. Anton.] , Oùi-
Tip<x [Ptol.], ville des Gugerni, dans la
Germanie infer., auj. Santen, Xanten,
ville de la Prusse rhénane (duché de
Clèves).
Castra Vigili^e, Vizilles, bourg du Dau-
phiné (Isère).
Castra Zarba, Ka<rrpa?;ap6a [Procop.], Cas-
tra Zobra [Itin. HierJ, Castra Rubra
[Tab. Peut.], ville de Thrace, auj. Cas-
tro Zarvi, en Roumélie (pachal. d*An-
drinople).
Castrensis Ducatcs, duché de Castro, dans
la délég. de Viterbo (Etats pontif .), avec
CASTRicomuM [Plin.], Castro, comme
chef-lieu.
Castri Burgus, Castroburgum, Château-
bourg, bourg de Fr., près St-Malo (Ule-
et-Vi laine).
Castriferrense Oppidum, Sarvar (en ail. :
Kothburg), bourg de Hongrie, sur le
Raab.
Castrobracum^ voy. Albicastrum.
Castrodunum, voy. Castellodunum.
Castromenum, Cahons, village de Picardie
(Somme).
Castrum, Castro, bourg et anc. évêché du
Parmesan «
Castrum, voy. Cesthia.
Castrum ad Ledum^ Chiteau-du^Loir, ville
de Fr. (Sarthe)i
Castrum Airaudi, voy. Castellum Heraldu
Castrum Alarici, Alayrac, bourg de Fr;
(Aude).
Castrum Alatum^ voy; Alatà Castra.
Castrum Albiensium> voy. Castra.
Castrum Albonis, Albon, bourg de France
(Drôme).
Castru'm Album, dans l'Espagne Tarrac.j
auj. Castralta, suiv. Biscn. et MÔll., ou
Segvara de la Sierra, suiv. Graésse;
287
CASTRUM ARAGONENSE. — CASTRUM FOROJUUENSE.
28S
Castrum Aragonense, Castello Aragonese,
pet. ville de la côte N. de l'île de Sar-
daigne.
Castrum Ariani, voy. Arianum.
Castrum Badenvillense, voy. Badenvilla.
Castrum Bellum, Castel Bell, bourg et châ-
teau dy Tyrol.
Castrum Bernardi, ChàteaurBemard, bourg
de Fr. (Charente). = Bamard Castle,
bourg d'Angleterre (Durhamshire).
Castrum' BiGORRENSE, Tarb^e^ Turba cum
Castro Bigorra fNot. Prov.] , Tarbes,
ville de Fr., chef-lieu du dép. des Hau-
tes-Pyrénées, sur l'Adour.
Nous ne connaissons pas à Tarbcs du livre plus
anciennement imprimé que celui-ci : La Recherche
des eaux minèrates de Coûterez ^ avec la manière
d'en user, par te sieur Jean-Francois de Boric^
docteur en médecine. A Tarbes, chez Mathieu Roque-
maurel, imprimeur et marchand libraire, mdccxiv,
iD-8 de 170 p., chiffr., non compris 8 (T. prélim.
Titre, 1 f.
Table des chapitres, 2 f., avec Verrata au verso
du second f.
1 feuillet blanc.
Avis au lecteur. 4 f. avec cette réclame Chapitre,
au bas du verso du k* f.
L*ouvrage commence par le lilre du volume : La
Recherche des eaux^ etc. 20 lig. à la page, gros carac-
tère un peu empâté, mauvais tiiage, papier Jaunâtre
sans marque.
Le P. Le Long appelle cet imprimeur Loquemaur-
rey, par erreur, (/est bien Roquemaurel; Texempl.
de la bibliothèque de PArsenal, qui nous est obli-
geamment communiqué par M. Paul Lacroix, en
fait foi.
L'imprimerie a dû n'avoir qu'une existence éphé-
mère à Tarbcs, car les arrêts du conseil de i70<i et
17S9, le Rapport fait â M. de Sartines en 1764, ne la
mentionnent point parmi les Tilles du royaume qui
Jouissent des bénéfices de l'imprimerie.
Castrum Cortesium (?)
Panzer, Tiraboschi, les caial. La ValUère-Nyon,
Pinelli, etc., nous donnent l'indication d'un livre fort
rare imprimé in Castro Cortesio en 1510. En voici
le tiire exact : Pauli CortesH, protonotarii aposto-
lici, de Cardinalatu libri III. A la fin : Finis U*ium
librorum de Cardinalatu, ad Juliumsecundum, Pont.
Max., por Paulum Cortesium protonotarium apos-
tolicuni, quos Simeon Nicolai Nardi, Sencnsis, alias
liufus, chalcoçraphus impriuiebat in Castro Cortesio,
die décima qumia novembris mgccccx pontificatus
ciusdem S. D. N. papap Julii anno octavo, in-fol. â
long, lig., letl. rondes, sans titre, avec reg., chif. et
sign., sans réclames ni lettres initiales.
M. O)tton, qui signale ce livre, dit au'il a dû être
imprimé dans quelque château en Italie : • ou en
Espagne! n Sur un exempl. qui figurait au catal. du
libraire Tliorpe, â Ix}ndres, en 1837, était une note
ms. du temps, qui vaut la peine u'étre reproduite :
• L'auteur de ce curieux volume, qui sort d'une im-
primerie' particulière, se déroba aux vicissitudes et
aux troubles de la vie publiqnefet vint se retirer in
nwntana villa, k deux milles de Saint-Germain en
France isans doute Montainville) et se détermina â
consacrer le reste de ses Jours à l'étude des lettres.
Dans Cf ite retraite, il est avéré que quelque temps
a vanl sa mort il établit chez lui une presse pan iculière,
de laquelle sortit le présent volume, qui parait être le
seul et unique produit de cette imprimerie. > 11 va
de soi que nous produisons ceue historiette sans au-
cune espèce de garanUe d'authenticité.
Castrum Braium, Bracium, Bray-surSeiM,
bourg de Fr. (Seine-et-Marne).
Castrum Briennense, voy. Brena.
Castrum Brienth, ChàteavJbHtmd, ville de
Fr. (Loire-lnfér.).
Castrum Casaris, Castrum Sigeriq, Caxtro
Geriz, bourg de la haute Castille (prov.
de Burgos).
Castrum Canlvum, ChâieaurChinoH , pet.
ville du Nivernais, anc. cap. du Mor-
van (Nièvre).
Castrum Celsum, Champioceaux, bourg de
l'Anjou (Maine-et-Loire).
Castrum Cornu, Castekom, seigneurie en
Tyrol [Bisch. etMôll.].
Castrum de Aguina, Aiguines, village de
Provence, près Riez (Basses-Alpes).
Castrum de Arcubus, les Arcs, bourg de
Provence (Var).
Castrum de Ario, voy. Castelavium.
Castrum Dolense, Déols, bourg de Fr.
(Indre).
Castrum Dunense, voy. Castellodunum.
Castrum Duni, Regiodunum^ Dun-le^Boi,
ville de Fr. (Cher).
Castrum Duni ad Mosam, Dun-sur-Meute,
bourg de Fr. (Meuse).
Castrum Durantis, voy. Castellum Duran-
TIUM.
Castrum Ebredunense, voy. Eburodunum.
Castrum Eraldium, voy. Castellum He-
RALDI.
Castrum Ferreum, Castrum Ferri, Eisen-
burg, bourg de la basse Hongrie, sur
le Baab.
Castrum Fontarabije, Andaya, Hendaye,
bourg de Fr. (Basses-Pyrénées).
Castrum Forojuliense [Paul Warnefr* de
Gest. Longob.] , Castrum Forojuuanum
[ld.],FoROjULiENsis CiviTAs [PUn.], ♦dpo^
loûXic; [Ptol.], FoROJUuuM [Geo. Rav.],
colonie romaine, chez les Carni, dans
la Gallia Transp., au N.-O. d'Aquileja,
aui . Cividale del FHuli, Cividad di FrwH,
ville de la Vénétie (Frioul). On trouve
aussi sur les livres Civitas Austrlk, û-
viTAS Friuli et Cividal d*Austria.
Gérard le Flamand, qu'on appelle quelquefois Gi-
rardus de Lysa ou l.ysz, parce au'il était né sur let
bords de la Lys, fut le premier imprimeor de cette
ville :
Gloria debetur Girardo maxima Lise
Quem genuit campis Flandria picta sais.
Celait un de ces missionnaires de l'imprimerie
qu'une humeur vagabonde, ou plutôt l'ardent désir
289
CASTRIM FRAiNCORUM. — CASTRUM MINERViE.
290
de propager le grand art auquel ils araicnt voué leur
vie entière, poussaient à desdéplacenientscontinuels.
Suivant de fortes présomptions il faisait partie des
ateliers typographiques de Mayence, et, quand en
SW2 Adolpne de Nassau saccagea cette ville, quand
les arts de la paix durent se i-éfugier dans les pays
paisibles, il passa les Alpi'S comme Sweynheim et
hannarta, Jean de Spire, Jenson )e Français, et bien
d'antres, et alla s'établir en Italie : il semble avoir
été TélèTe de Nicolas Jenson, car il adopta les beaux
caractères romains de ce maître et surtout ces élé-
gant» majuscules carrées qui décorent 1^ plupart des
éditions dn célèbre imprimeur français. En 1ft71 ,
nous le Toyons introduire Timprimerie à Tré-
▼iae ; cinq ans après nous le retrouvons à Vi-
cence, puis à Venise; puis au Prioul, à Udine, k Ci-
vidale^.
Bartolini , dans son Sagçio epistolare sopra la
Hpografla dd FriuU , entre dans de longs déve-
loppements sur les débuts de l'imprimerie dans cette
vire; nous allons les analyser. Deux ouvrages furent
Imprimés par Gérard de Flandre, dès Tannée 1/tôO,
à Qvidale dl Friuli : Platyne de honesta Votuptatei
yaUtwtSe, ad Ampti*»imû || ac Dociistimum. D. B.l
RouertUam, 5. Clemitis presbiterû || Cardinalem.
A la fin : Viri doctissimi Platyne opusctilum || (et
non pas apuseuUum, comme l'écrit Audiflredi) de
()tfonii$ : ae de honesta voluptaie \\ ? valitudine :
impressHZ in ciuitate |] auttrie : impensis p expen-
M Gerardi\\de Flandria, Venetiaruz Duce \\ In-
cUtoJohanne MocHco, \\ nono kalendas nouembris,
llMccccLUXll/aui omnipotenti Deo, In-4, avec
cil. et reg. mai» sans sign. ni pag. 03 It à 32 longues
lignes.
Le second : Comenza La Cronica De Sancto isi-
dero MeWnore : Con Alehune additione Cauate
Del Texto ]| Et istorie De La Bitfia : E Del Lilfro
De Pauio il Orosio zEdeLe Passione De Li SanctL
A la fin, au r* du 49* f. : Pinita La Cronica De
êonto Isidoro Ueno \\ re. In Ciuidad De Friuli, Nel
Anno tUl |] noUro signore iesu Cristo, lUiSO. Adi
24 de liouembre || Laudato Sia sempre el nostro
siçHor Dio. In-4, 40 ff à 32 lignes, sans chif. ni réel.,
mais avec sign. A.-F.
Ces deux ouvrages furent seub imprimés à Civi*
dale di Friuli au xve siècle ; sur l'exempl. de la
Chronique d* hUlore, comervéàla blDlioth. muni-
cipale de Cividale, on lit cependant d*une écriture
du xv« siècle la mention suivante : « S'altro va
stampato qui in Cividale, cb'io oculaïamente ho
viso, YEpikole famigliari di Cicérone t et un altro
libro, che mi ritrovo ha ver pure in casa iniitolato :
Plaîyne de honesta toluptate, quale dice nel fine,
avant! la lavola di esso : Impressum in civitate
Austne impensis et expensis Gherardi de Flan-
dria : 1480. > La mention d'une édition cicéronienne
imprimée dans cette ville au xv siècle piqua vive-
ment la curiosité de l'abbé Morelli et du comte Bar-
tuliiii; mais leurs ardentes recherches restèrent
vaines, et ce dernier le confesse franchement. Au-
diCTredi, lui, cite bravement celte édition des EpiS'
tôle famigliari comme le troisième livre imprimé h
QvMale, et il conclut : « De ista editione nihit aliud
novimos, quam quod in supra citatis memoriis legi-
tor ; nimirum in hac Civitate impressas etiam fuisse,
VEpistole di Cicérone. •
Caftrum Francorum, Castel'FrancOy ville
lombarde de la délég. de Trévise;
plusieurs villes et bourgs du même
nom en Italie.
Nous croyons que c'est au Castel-Franco de Lom-
bardie qu'il faut attribuer l'établissement typogra-
phique tonde au xviii* siècle par Giulio Trento.
Sous citerons de cet imprimeur : Biflessioni e pra-
tichef per le differenti (este e icmpi deW anno^
Huova traduz. dal Frfuicese (de i'abbé Séb. Mar-
cuzxî). Cast«1-Franco , stanipéria di Giulio Trento,
1*702, in-8, et Ternaux cite un ouvrage d'Apbst. Zeno
imprimé dans cette ville en 1761.
DICTlOîllf. DE UKOGR.
Castkum Gaixionis, voy. Gallio.
Castrum Gelausum, Castel jaloux, ville de
Fr. (Lot-et-Garonne).
Castrum Gontehii, Castrum Gontiieri, CM-
teauSontier, ville de Fr. (Mayenne).
Une Imprimerie fut installée et fonctionna à Châ-
tcau-Gontier pendant vingt-cinq ans environ. J. Gen-
til en fut le premier directeur. Nous connaissons
de lui : Entretiens sur la rage et ses remides, par
Hunaud, Ghâteau-Goniier, Gentil, 1714, in-8, et du
même auteur : Projet d*un nouveau cours général
de médecine. Château-Gontier, 1718, in-12. — Disser-
tation apologétique sur l'apparition miraculeuse
(f« N. S. J. C., arrivée au Saint-Sacrement en la
paroisse des Vîmes de St-Florent, prés de Saumur
(signé J. Grandet). ChAteau-Gontier, J. Gentil, 1715,
ln-8 (à la Bibl. impér.).
Une édition des Coutumes du duché d'Anjou ré-
duites en 12 parties, peu- Balth. Durson, fut donnée
encore à Château-Gontier en 173S, in-12; mais l'arrêt
du conseil du 31 mars 1730 vint brusquement arrê-
ter l'essor de cet établissement typographique, en
mettant Chât«iu-Goniier au nombre des villes oh,
à partir de l'arréi, l'imprimerie demeurera suppri-
mée : en conséquence, elle ne figure pas au Bap-
port Sartines, en 1761 ; le fait vaut la peine d'être
enregistré,- puisque sur les quarante-six villes du
royaume dont l'arrêt de 1739 supprime les établisse-
ments typographiques, près de la moitié trouva le
moyen de maintenir ses pressa en exercice, grâce à
l'excessive indulgence avec laquelle cet airêt fut
exécuté.
Castrum IpmuM, voy. Aux Iphu.
Castrum Laudonis, Castrum Nantonis in
pago Vastinensi [Chart. Lud. Jun. a.
1160], ChàteaU'Landon, ville de France
(Seine-et-Marne); Reichard voit dans
cette ville Tanc. Vellaunodunum de
César.
Castrum Leonense, voy. Pauu Leonensis
Fanum.
Castrum Leonis, Castel Leone, bourg du
Milanais (délég. de Cremona).= Castel
Leone, ville d'Italie (Terra di Lavoro).
Castrum Linum, Castrounum, Castellin,
Chàteaulin, ville de Bretagne (Finis-,
tère).
Castrum Lucii, Chatduz (au xii« s.), Cha-
lus, ville de Fr. (Haute-Vienne).
Castrum Lurle, Palatium Euriacum ad Se-
quanam ICharta Lud. vi a. 1120.], Eun,
Eiri, village près Corbeil (Seine-ei-
Oise), suiv. DuCange.
Castrum Lydi, Castellum Lidi, Châteavrdur
Iotr,ville de Fr. (Sarthe).
Castrum Meluani, Castrum Meluandi, Me-
moLENs [Chron. S. Dion.], Mediolanexse
Castrum , Chasteau-Méliahd , Château-
meillant, pet. ville et anc. comté du
Berri (Cher).
Castrum Meroliacense , Chastel-Marlhiac,
bourg d'Auvergne (Cantal).
Castrum Minervjs, voy. Arx Minery^e.'
10
291
CASTRUM MONTIS.^—
GâSTRUM VICECOMITUM.
292
Castrum MoNns Caleru, Montecalvo, Mon-
calvo, sur le Pô, bourg et comté du
Montferrat.
Castrum novum [Liv., Plin., etc.], colonie
romaine, en Etrurie, auj. ^an Mari'
nello, bourg près Civita-Vecchia.
Castrum novum, Cîtâteau-Neuf, pet. ville et
anc. baronnie du Berri (Indre). =
Bourg de Bretagne et anc. marquisat
(llle-et-Vilaine), etc. Un grand nombre
de localités portent ce nom en France.
Castrum novum [Plin., Itin. Anton., Tab.
Peut.], JuuA NOVA [Vell. Pat.],
colonie romaine, dans le Picenum,auj.
Giulia Nwa, sur le Salinello, bourg de
TAbruzze citer.
Castrum novum ad Adduam , Castel Nvovo,
bourg du Milanais, au confl. de TAdda
et du Pô.
CastrumnovumadLigerim,Palatium [Chart.
Phil. Aug. a. 1182], Chastecameuf, bourg
de rOrléanais (Loiret).
Castrum novum ad Martam, Cornetum,
Cometo, ville des États pontif. (délég.
de Viterbe).
Castrum novum ad Sartam, Cenomannense,
Chàteauneuf, bourg du dép. de Maine-
et-Loire, sur la Sarthe.
Castrum novum Ariani, voy. Casteiavium.
Castrum novum Dalmatle, Castel NuovOy
ville et forteresse de Dalmatie^ conquise
en 1687 par le célèbre proveditore véni-
tien Girolamo Corner.
Castrum novum Dertonense, Castel nuovo
Tortonense, bourg d'Italie (prov. sarde
de Tortona].
Castrum novum Incuusmense, Chàteauneuf"
' sur-Charente, ville de Fr. (Charente).
Castrum Octavianum, Ioco^^ pet. ville d'Es-
pagne (Catalogne).
Castrum OsciS, Ush, bourg d* Angleterre,
dans le comté de Monmouth, suiv.
Biscb. et MôU.
Castrum Pipini, Bipp, bourg et château de
Suisse (cant. de Berne).
Castrum Poneonis, Castel Ponzone, château
près Crémone, dans le Milanais.
Castrum Porcianum, Portixnum, ChâteaU"
Porcieti, ville de Frl (Ardennes).
Castrum Pleixarum, voy. Alata Castra.
Castrum Radulpiii, Castrim Rufum, Cas-
tkllum Rudolpiiintm , Chastel -Raoul [Gr.
Cbr. ] , ChasteaU'Roux , Châteauroux ,
ville de Fr. (Indre); anc. duché-pairie ;
château bâti en 950 par Raoul de
Pédis.
LMmprimerie ne date à Gbâteaoroox que des pre-
mières années de la Révolation ; on faisait avant cette
époque venir tous les livres de Bourges ou de Téars.
Castrum Rauracense, voy. Abusina.
Castrum Regale, Castro Beale, ville de Si-
cile (val di Demona).
Castrum Reginaldi, Castellum Rainacdi,
Château-Regnauld, Château-Renauli, ville
de Fr. (Indre-et-Loire). = Un autre
bourg du même nom, en Champagne.
Castrum Romericum, voy. Romariq Moks.
Castrum Ruptum, Kastelruth, comté en
T^ro^Graësse].
Castrum Salinarum, ChàteaurSàlins, ville
de Fr. (Meurthe).
Castrum Sarrageni, voy. Castellum Sakra-
CENORUM.
Castrum S. Anemundi, Fanum S. Chane-
mundi, StrChamond, ville de Fr. (Loire).
Castrum S. Angeu, S. Atigeh, bourg do
Milanais, sur le Lambro.
Castrum S. GuELPm, Guelfo, ville du Par-
mesan, sur le Taro.
Castrum S. Macarii, St-Macatre, bourg de
Fr., sur la Garonne (Gironde).
Castrum S. Severi, S. Severo, ville du Na-
politain, dans la Capitanate.
Castrum Sfdunum [CelL], ûvitas Sbduno-
RUM îlnscr.], Sedunum [Martyr. Rom,,
Cluv.j, Sion, Sitten, ville et évèché de
Suisse (c. du Valais).
Fallccnstein, d*après Alb. van lialler, fixe I ranoée
1617 la date de IMiitroduction de la typographie dans
le clieMieu du Valais ; le SuftpHm. du D' Gotton dit
seulemeat : dans le courant du xvn* siècle.
Castrum Sinemurum Briennense. Semlhicm
Brjennense, Salmovingum (t), Semur,
ville de Fr. (Côte-d'Or).
Castrum Taxianum, voy. Arx Iphu.
Castrum Theodoriq^ Château-Thierry , ville
de Fr. (Aisne) ; pendant la Révolution
s'est appelée Égaiité-sur'Mame.
Castrum Truentinum, voy. Truentîjm.
Castrum Ucecense [Notit. Civ. Narb.
prim.]> Ucecia [Cell.], Ucetia [Id.], ville
des Vulcœ Arecomici, dans la Narbon.,
auj. Uzés, ville et château de Fr., anc.
duché-pairie (Gard).
Castrum Valeriani'm, Bringenheim, bourg
du laiidgraviat de llessc-Hombourg.
Castrum Vetrium, voy. Caulonu.
Castrum ViGEcoMiTUM, Castel'Visconte, châ.
293
CASTRIM VJLLANUM. — CATALAINLAI.
294
leau de Lombardie, sur TOglio (prov.
de Cremona).
Castrum ViLLAïa^M, ChûteaurViUain, bourg
de Fr., sur TAujon (Haute-Marne).
Castrum VnrooîacuM, voy. Vendoctnum.
CAfnnuM VcLPKNSE, Castellum Vulpinum,
ChàieaU'Remrd, ville de Fr. (Loiret).
Casti'a, Kastm, Kastau, pet. ville autri-
chienne du roy. dlUyrie, sur la mer
Adriatique.
CAsnxo ILiv.. Sil. Ital.l, KaoroXciv [Po-
lyb., Strab.j, KiorXwv [Plut.], KoMrrouXwv
[Ptol.] , MuNiapiuM Castulonense [Inscr.],
ville des Oretani^ dans la Tarrac., auj.
Cnzbna, bourg d'Andalousie, et suiv.
d'autres géographes. Florez, Reichard,
etc., Oizorla, ville de la même prov.,
au N.-E. de Jaen.
Castulonensis Saltus [Liv., Caes.] , Sierra
de Ccaorla, près de la vallée et de la
ville du même nom.
Casuaru i Itin. Anton.], près du lac d'An-
necy, aans les Alpes Grajœ. auj. Cese-
rieux, bourg de Fr. (Haule-Savoie).
Casuentus 11. [Plin.], le Basiento, suiv.
Manncrt, mais plutôt le Cavme, qui se
jette dans le golfe de Tarente.
Casll^, Casoliy bourg napolitain de l'A-
bmzze citer.
Casurgis, Kaooup^î; [Ptol.], localité de la
Germanie, chez les Lyçii, auj. Karzen,
bourg entre Brieg et Scnweidnitz, suiv.
Reicbard. On a quelquefois donne à
Prague cette dénomination.
Catacium, Catancium [Cluv.], Catanzaro,
ville napolitaine, chef-lieu de la Cala-
bre ultér.
C\TALAUNi [Cell.], Catelauni, peuple de la
Gaule Belgique, qui habitait une partie
du dép. actuel de la Marne.
Catai*aitni Campi, Catalaunici Cabipi, Cata-
UiCNENSISTERRITORUCAMPANIA fFrédég.],
5 laines qui entourent Chàlons- sur-
lame, et dans lesquelles les hordes
d'Attila furent anéanties en 451.
Catalaunu, Catalonu [Cluv., Cell.], Go-
THALAUMA, partie orientale de l'Espagne
Tarraconaise, auj. Cataluna (la Catalo-
gne, Catalonien en ail.), l'une des douze
cap. génér. d'Espagne.
C^TALAUNUM [CclL], Catai-auni [Eutrop.,
Jomand.], Catelauni [Ammian.], Duro-
CATELAUSi juin. Anton.], Civitas Catel-
LAUNORUM |Not» Prov. ctCiv. Gall.], ville
des Catelauni^ dans la Gaule Belgique^
auj. Chaalons, Châlons-sw-Mame, ville
de Fr. (Marne).
Deux indications précieuses relatives à Pane, typo-
graphie châlonnaise nous sont fournies, l*une par
M. Brunet, l'autre par le Suppl. du Dr Cotton : Les
dictz des oysetuix (sic) i \\Et des besteê par hys-
tores (au recto du dernier f. ) : imprime à Chaa-
dons par Estienne || bally Imprimeur demourant
deuant J| nfe dame en vaulx près ta grosse teste,
pet iii-4 goth. ff. non chif. — M. Brunet nous raconte
comme quoi les précieux fragments de cet incunable
champenois furent trouvés dans la couverture d'un
vieux li^re appartenant au duc d*Arenberg, qui les
lui fit offrir par M. Ch. de Brau. Toutes les pages de
ce livret sont entourées de bordures sur bois repré-
sentant, comme celles des anciennes heures, des
fleurs et des animaux. Le ro du premier f. donne
le titre ci-dessus en deux lignes, au-dessous desqueUes
a été gravé un aigle; le verso ne contient qu'une
bordure sans texte. Au ro du dernier f. se lit la sous-
cription en S lignes, et au-dessous, en haut d*une
seconde bordure goth., les lettres A et B, qui semblent
être des signatures ; au vo du même feuillet se trouve la
devise en rébus Sola Fides sufTeeit , quePon rencon-
tre sur plusieurs impressions du typog. parisien Guy
Marchand.
Le livre châlonnais parait être l*cssai d*un impri-
meur inexpérimenté, et pourrait remonter aux pre-
mières années du xvi« siècle.
Voici maintenant Pindication du bibliographe oxo-
nien : Une découverte récente que M. Cotton a foite k
la Bodléiennc lui permet de faire remonter Pimpri-
merie à Châloiis au commencement du xvie, peut-
être même an xve siècle. C'est un pet. volume in-16,
inUtuIé : Diwmale ad usum ecclesiœ Cathataunen-
sis, qui porte à son dernier f. cette souscription :
Uoc presens diurnale impressum fuit Cathatauni
per Arnutphum BocquiUon : impressorem. Anno
Domini millesimo guadrîgëtesimo terdo (sic) Fice-
sima quarta mësis julii. Que signifie cette date
fautive 7 certainement 1483 ou iei9S. Le caractère est
gothique, se rapprocliant beaucoup de celui qu'em-
ploie Germain Hardouyii pour ses heures du com-
mencement du xvie siècle : les signatures sont par
S, mais le premier cahier, cont. le titre et le calen-
drier, est de 10 ; les cahiers ne sont signés qu'au
premier feuillet.
Les capitales sont rubriquées à la main. La page
signée Ai est remplie tout entière par une planche
gravée sur bois, la Salutation ançélique ; il y a trois
autres sujets gravés, formant la bordure des pages
sign.L. 2, Q. 1, et R. 7. Au vo du titre est une oraison
\ saint Geraldus et une autre à saint Quentin.
Cet Arn. iiocquillon, dont le nom se présente ici
pour la première fois, est sans doute encore un de
ces imprimeurs nomwdcs qui ont parcouru les villes
de province, laissant çà et là quelaues traces de leur
passaKC, destinées un Jour à rendre pénibles les re-
cherches des bibliographes et souvent à les dérouiier
complètement : ce nom, que nous ne connaissions
point, devra servir de point de départ à de nouvelles
recherches de la part des bibliophiles champenois.
Il nous faut arriver à la fin du xvi* siècle pour
retrouver une trace iK>uvclle d'imprimerie à ChâlouS'
sur-Marne. Nous citerons Pierre Dubois et C. Guyot,
comme les principaux imprimeurs de ce siècle ; au
commencement du suivant nous trouvons Baussan,
Germain Nobily, etsurtoutlesSeneuze,qui restent les
principaux typographes de la ville pendant près de
deux siècles.
L'arrêt du conseil du 21 Juillet 1704 fixe à deux le
nombre des imprimeurs de la ville de Châlons-sur-
Manie, et ce nombre est confirmé par celui du
31 mars 1739. Le Rapport fait à M. de Sartines en
1764 en sîKnale cependant trois exerçant dans cctie
ville : Nicolas Scncuzc, établi en 1700, d'une famille
d'imprimeurs qui exerce depuis de longues années,
emploie 4 presses; — la veuve Claude Bouchard et
François Ménier. « Les imprimeurs de la ville avalent
été réduits à deux, dit le Rapport, par suite de Par*
295
CATANA. — CATULI ARA.
296
r£t de 1739, mais on les a laissés subsister par tol(^-
raiice ; le même arrêt a sapprimé les deux impri-
meurs de Ste-Menehould et réduit de quatre k deux
ceux de Rheims. »
Catana [Liv.], KaTocvY) [Thuc, Strab.,
PtoL], Catina
TINA COLONU
R
Cic. Verr., Juven.], Ca-
Plin., Cic], ville de la
côle E. de Sicile, au pied de l'iEtna,
auj. Catania, Catane, chef-lieu de la
prov. du même nom, en Sicile.
Tous les bibliographes s'accordent k ne faire re-
monter qu*à Tannée lOSO l'introduction de Timpri-
meric à Catane : // MongibeUOy deseritio da D. Pie'
tro Carrera^ in tre lAbri, nei çuaici oitra diverae
noiitie, si spiega CkittoHa degP Incendi e le Ca-
gioni di queili. Catania, appr. Rosso, 16^, in-li
(Hayra, Gamba, Catal. Pineili, Floncel, etc.). Mais
Melzi {Ànon, et Pseud,^ tom. Il, p. A65) nous
donne le titre d*iyi irolume publié par le même im-
primeur Tannée précédente : Rispoêta di VaUntiuo
Fespai (Pietro Carrera) in difesa di Piett'o Carrera
contra CApologin di Alessandro Salvio. Catania,
anpresso Giovanni Rosso, 1635, in-Hi. a Le Salvio, dit
Melxi, avait critiqué un ouvrage de Carrera, sur le
Ji;u d'échecs; traité bien connu et fort recherché,
publié en 1617, à Mililello (voy. Bibl. Aprosiana,
>. 6!i4), et dédié à Tévéque Oranciforte. En 1639
e même imprimeur publie un ouvrage plus impor-
tant du même auteur : Mcmorie Istoriche délia
città di Catania, dell* Antica origine, e sito di easa,
ec. da D. P. Carrera ; con le iiicMarazioni e deseri'
zioni sopra le Medaglie di Catania di h'ilippo Pa-
ruta, descrilte con figure. Catania, 163a, 2 vol.
in-fol.
En 16â2, Tévéque de Catane Brancifortius (Branci-
forte) établit une imprimerie dans son palais : un
des rares volumes sortis de cette typographie parti-
culière est * la Bodléiennc, et cité par M. Cotton ;
la souscription est ainsi conçue : « In nostro Ca-
lante Palatio, per A, Disagnam, typographum Ca-
tneralem. »
CATARA(rroNUM [Itiu. Anton.], Kar&upaxTovtGv
[Ptol.] Catraractomum [Géo. Rav.] ,
ville des Brigantcs dans la Britannia
Romana, auj. Thoimborough , bourg
du Yorkshire; ou, suiv. Reichard, Ca-
taract-Bridge , sur leSwale (Yorkshire).
Catelliacum, voy. Cadillacum.
Caterlogum, Carlow, ville dlrlandc, chcf-
licu du comté du même nom, dans le
Leinster.
L'Imprimerie exista dans cette ville au siècle der-
nier; un Journal, imprimé par \Vill. Kiniicar, the
Carlow Chronicle,y j^rul pendant quelques années;
il cessa d'exister à la mort de Kinnear en 1^86 , et
fut remplacé par tfie Carlow Mercury y imprimé par
Eustace, à partir de 1789.
Cathanasl\;, Catiienesia, comté de Caith-
ness, en Ecosse.
Catharum, voy. Cattarus.
Catigos, llcuve de Lusitanie, auj. le Sado;
se jette dans rOcéan près de Sétubal.
Catobriga, voy. Cœtobrix.
Catobbigus pagus, le KletUjau, district de
Souabe.
Catolacum, Catolocum, Vicus Catoloceiisis
[Acta S. Gcnov.]^ Catuluacum, Fanum
S. DioNYsn, St-Denys, St-Denis, irill^
de Fr. (Seine); anc. et célèbi^*
abbaye de St-Ben., dont l'église ren-
ferme les tombeaux des rois de Fr.
Catonacum ad Sequanam^ (MabilU ChaJtoUy
bourg de llle de France (Seine-et-
Oise). ^
Catoneum, Codogno, bourg de la Vé-
nétie.
Catorissium, [Géo. Rav.] Gantourisa. anc.
loc. des Uceni, aui. La Garde, Dourg
du Dauphiné (Isère) ; ou ViziUe, suiv.
Valois.
Cattarus, Kàrra^o; [Procop.], Catharum,
Decadaron (?), Cattaro (Kattor , en
slave), ville forte de la Dalmatie^ chef-
. lieu du cercle de ce nom. Nous avions
cité cette ville au mot: Ascrivium, mais
Reichard et Forbiger traduisent Ascri-
viuM par Andriez (?), et d'un autre côté
ils voient Cattaro dans le Decadaron du
Géo. de Ravenne.
Cette ville faisait venir tous ses livres de Venise
ei d*Udioe : et ce n*est qu*à la fin du dix-boitièâie
siècle que nous trouvons une imprimerie kxale.
Voici le titre du seul livre que nous donne la BibUogr.
dalmate de Valentinelli : Dott. Marco Jvamnriek
Canon,, délia deditioûe deUe Bocche di Cattaro à
S. M. Imper, l'rancesco /«, e délia antiea oHoiM
di delta Città, Cattaro, 1799, dalle SUmpe di Flranc
Andreola Veneto, stampatore regio, in-S.
Mais qu'est-ce que Andréa Paltasich stampaL, di Cat-
tare (1460-1490) 7 et encore Jerolim Zagurovich (Gi-
rolamo Zagurovich), stampat. da Cattaro (1556-158t),
auxquels les archives Zapovjestnicu Ingoala^ensko
consacrent deux articles (ann. 1851, 1, p. lli'ltS}?
Un des premiers imprimeurs de Venise, Jacobi Ao>
dreas, était de Cattaro; la souscription du Pflnede
1477 porte :
Qui cupis in paruo compendia prisca libeDo
Me lege : succincte sum pater historic.
Si petis artificem : quis sit : patriamque reqoiris.
Jacobi Andréas : et Catharum patiia.
Catti [Tac. Ami, et Ilist,] , Cdatti
[Plin.J, Xàrrci fStrab.], Xa-rrai [Ptol.],
Hassi [Cell.], peuple de la Germanie,
occupait le pays desllessois (Ilessen).
CATTiMELiBocrM, Kutzenclnbogen, bourg du
Nassau.
Cattorum vicus, Cattwyk, ville de la Hol-
lande méridionale.
Cattus, Katzbach, riv. prussienne, afïl. de
roder.
Catuacum, Catuapolis, voy. Duacum.
Catuiaca [Itin. Anton., Tab- Peut.], à la
limite occid. du dép. des Basses-Alpes,
auj. HeiUanm, bourg de ce dép., suiv.
Papou [Hist de Prav,): ou Oppedetk,
village de l'arrondiss. de Forcalquier.
Catuli Ara, Gattinara, pet. ville de la
prov. de Vercelli (Italie).
297
CATULLIACUM. — CAVEA.
298
Catcllucum^ Toy. Catolacum.
Caturig^ [Itin. Anton.], Catormagus,
[Tab. Peut.] , localité des Caturiges,
K«Tcpi-pç [Str.], près des Alpes maritimœ,
auj. Charges, bourff de Fr. entre Gap et
Embrun (Hautes-Alpes).
CiTusucuM fUin. Anton.], Caduppa villa,
Chaowrce, sur la Serre, bourg de Fr.
(Aube); patrie d'Amadis Jamyn (voy.
Caduppa).
Cauca [Plin.] , Koûxx Ptol.], ville des
Vaccaei, dans la Tarrac, auj. Coca, ville
de laHaute-Castille (prov. de Scgovia).
Caucucdm,Cauciacus [ùmtin, deFrédég.],
Cauci [Sigeb. Chr.],CHAUsucuM m novio-
MENsi PAGO, villa mérov. au confluent
de rOise et de l'Aisne, Choisy^iWrBacq,
village près Compiègne (Oise).
CLwaACUM REGIUM AD SeQUANAM, GaUCIACUM
Palatium, Gauuacum, Choisy-le-Roy,
bourg de Fr. (Seine). ^
Caucouberum, Caucouberis [P. de Marca],
ColHoure, ville de Fr. [Pyrénées-Orien-
tales).
Cal^a Vulpis, Coda di Volpe, cap de la
Calabre ultér.
CACDER2, Coudiez, pet, ville du haut Lan-
guedoc (Pyrénées-Orientales).
CAunim, [Cic, Liv„ Itin. Ant.], Kaû^iov
Strab. * Ptol.j, Gaudinorum CivrrAS,
Orellij, ville du Sanmium, sur la voie
Appienne, aui. Casale di Forchia, dans
laPrincip. ultér., non loin du défilé
appelé Caudinjî Furcul-e, les Fourches
Ccntdines.
Caifunga, vov. Capungum.
Gauixacum, vov. Cauci acum.
Cal-lon [Liv., Virg.], KauXwvia [Strab.],
voy. Castrum Vetrium.
Caux^, Cobiomachus, Caunes, bourg du
Languedoc (Aude), anc. abb. de Bén.
Calnts, localité des Celtiberi dans la
Tarrac, auj. Moncajo, ville d'Aragon.
Caura, [Plin.], Caura Siarum, Coria, bourg
d'Anaalousie, près de Séville.
CAURiuii, Ka^icv [Ptol.], Cauria, ville des
Vettones dans la Lusitanie, auj. Caria,
ville d'Espagne, sur le Duero (roy. de
Léon).
Le Père Mënestrier, daus le Véritable Art du Bla-
um (Lyon, fienoist Coral, 1671, in-12, p. 30], pré-
icnd que Gracia Dei, Roi «P Armes d'Espagrne, com-
posa en Ters espagnols, appelés Redondillas, un
I Bkwm General de todas las insignias del Uni-
verwo, • in-4,et que ce précieux volume fut imprimé
à Coria i par Maestre Bartolome de Lilla, Fia-
meneOt • en Pannée iM9! Hain accepte et repro-
duit cette date. Or Gracia Dei fui Roi d*Armes de
Ferdinand et dUsabelle-Ia-Calholique, qui ne mon-
tèrent sur le trône qu'en lUlU. M. Brunet cite ce vol.
qu'il date de 1489, et qu'il dit imprimé avec des ca-
ractères grossiers et d'une forme singulière. Mais Ren-
dez (édit. de 1861) fait Justice de toutes ces alli^ga-
gations ; il soutient purement et simplement que tout
ceci est de pure invention {afladCt un canard!); qu'il
n'exista jamais dMmprimerie ^ Coria, et qu'à cette
prétendue date de 1U60, selon toute prolKibilité, Gra;
cia Dei n'écait point né.
Cependant ce volume a figuré à la vente Hanrott
où il a été adjugé au prix de 6 £ 12 scb. 6 d. ; c'est
donc probablement à Soria^ dans la Vieille-CastiUe,
qu'il faiu reporter l'impression de ce livre.
M. Gallardo, dans le troisième volume ée sa Biblio-
theca Espaflola, élucidera probablement ce mvstère.
Au moment de mettre sous presse Je reçois cette
note de M. A. F. Didot :
I Tout ce mystère résulte ou d'une erreur de plume
commise par le Père Ménestrier, ou d'impression
de son imprimeur, ou d'un renseignement inexact
fourni au l'ère Ménesirier qui peut-être n'avait pas
vu ce volume très-rare, puisqu'on assure que hors
celui de la vente de Hanriott (c'est celui très-probable-
ment que Je possède), il n'en existe qu'un au-
tre dans la bibliothèque des Hiéronymites de
Lisbonne. En voici le titre : Blason général de
todas las insignias del universo. Dedicado al Sere-
nissimo principe alto y muy poderoso rey de Porto-
gai {Jean II, qui monta sur le trône en MiSi),
Hecho en la universitad de Salamanca Por un
gallego MJo del dicho estudio renorabre Gracia dey.
A la lin on lit : inpresso y entallado wi la cibdab
de coria por maestro Bartoleme de lila ftamèco
atko de mil cccc l xxxix (1489'.
« Cette date et ce colophon mettent fin à toutes les
discussions. Ce livre est des plus curieux, particu-
lièrement par les quatorze grandes gravures sur
bois qui occupent toute la page, et par un grand
nombre de blasons. Il donne un spécimen de la gra-
vure sur bois en l'ortugal à cette époque reculée.
« A la suite de mon exemplaire est imprimé
dans le même format, à deux colonnes, et en même
caractère, un ouvrage sans gravure, ayant plus par-
ticulièrement en vue la chevalerie, il contient
24 feuillets chiffrés. »
Cauron, Kaûpov, voy. Andhos Ins.
Caurzimensis pRoviNciA, le cerclede Kaurzim,
en Bohème, entre la Moldau et TElbe.
Causenn^ [Itin. Anton.l, 'ocalité delaBri-
tanniaRomana, a.u}, Kesrvick, sur le Non,
bourg du Cumbcrland.
Calterl*:, Cauterets , bourg et sources
thermales (Hautes-Pyrénées).
Gava Juuani, Cahilhana, pet. ville du Por-
tugal (Graësse).
Cavanensis Comitatus, le comté de Cavan,
en Irlande (Ulstcr).
(^AVANUM, vov. BrEANIA.
Cavari, Cavares [Plin., Mêla], Kacuapci
[Strab.], Kaûopoi [Ptol.] , peuple de la
Gaule Narbon. 11^, habitant les bords
du Rhône; son territoire forme auj.
le dép. de Vaucluse.
Cavarum oppidum, voy. Avenio.
Cavea, Cava, la Cava, bourg d'Italie, dans
la Principauté citéricure; tout auprès
299
CAVICLUM. — CELLA.
300
est le célèbre monastère bénédictin du
même nom.
Caviclum [lUn. Anton.] ^ local, de la Baeti-
que, auj., suiv. Reicnard^ TorredeCalor
honda, bourg de l'Andalousie.
Cavortium, Caours, Cavour, bourg du Pié-
• mont^ au N.-O. de Saluzzo.
Cazalia, Cazals, bourg du Quercy (Gers).
Cazeca, Ka^î)Mt [Arrian.], ville de la Sarnla-
tie européenne^ dans la Cbersonèse
Taurique^ auj. Tasch-Katsckik , en
Crimée.
Caziacum, Checucum, Chezy-r Abbaye s
comm. de Fr. (Aisne)^ anc. abb.deBén.
Cea [Plin. Ovid.,etc.], Ceos, Kïû»; [Strab.,
Steph.], K(xç6ai«, Kîa [Ptol.l, île des
Cyclades, auj. Zea, dans TArcnipel.
Ceba [Plin.]j ville de Lieurie, sur le Ta-
naro, auj. Ceva, ville du Piémont
(prov. de Mondovi).
Cebanum, voy. Geneva.
Cebenna Mons [Cœs. Vil], Gebenna [Plin.
Cell.], Gebennici Montes [Mêlai, Cemme-
NUS MONS, Tô Ke;A{Mvov Ôpo^ Strab.] ,
Ta K«(xji.eva cprj [Ptol.] , les Cévmnes ,
chaîne de montagnes qur rattache les
Vosges aux Pyrénées, du N.-E. au S.-O.
Cebennica regio [Luen.], Gebennarum
Tkacttîs, les Cévennes, anc. prov. fran-
çaise, faisant partie du Languedoc, et
, comprenant le Gévaudan, le Vivarais et
le Velay.
Cebrus FL.,CiABRUs,Kîap.Gpoc [Plol.],fleuve
de la Mœsic, afQ. du Danube, auj. le
Zibru [Forbigcr].
Cecerr.*:, voy. Cervaria.
Ceciuonicim filin. Ant.], ville de la Baeli-
quc, auj. Batios en Andalousie, suiv.
M. (le I^borde.
Cecina [Mêla], ville d'Étruric, auj. Cesina,
bourg de Toscane.
Cecinna fl. [Plin.], le Cecina, rivière de
Toscane.
Cecropia, voy. Atiiex.e.
Cedexs, Cens, comm. deFr. près Roche-
corbon (Indre-et-Loire).
Cedonie [Tab. Peut.], en Dacie , auj.
Szerdahely, ville des prov. danubiennes.
Cela [CIuv.], fl. de Sicile, auj. Fiume di
Terra Nnova,
Celadus fl. [Mêla], fl. de la Tarracon.,
auj. le Celaao ou Rio de Gefrones,
Celeja [Plin., Itin. Anton.], KtXiia [Ptol.],
dans le S.-E. de la Norique, auj. CiUy,
ville de la haute Autriche (Steyer mark),
chef-lieu d'un cercle du même nom,
Celejensis Comttatus.
Celemantia, ville des Quadi, dans la Ger-
manie, auj. Kalminz, près Comorn, en
Hongrie [Cluv.].
Celena [Itin. Hier.], Cansilenîi [Tab.
Peut.], ville de la Pannonie, auj., suiv.
Reichard, Czelktovcze, en Hongrie.
Celetrum [Liv. 32], ville de riHjrie grec^
que, auj. Kastoria, ville de Dalmatie,
suiv. Pouqueville.
Celeusum [Tab. Theod.], localité de la Vin-
délicie, sur la rive droite du Danube,
auj. Œtling, ou Ettling, bourg de
Bavière.
Ceua, KikioL [Strab., Ptol.], GtEUAinm
[Tab. Peut.], Cœijnus Agbr [Front.],
ville de TApulia Peucetia^ avg. Cêfin,
Ceglie, ville de la Terra di Bari, prov.
napol. du roy. d'Italie.
Cella, CsLLiE, In Celle; plusieurs localités
en Fr. portent ce nom: CeltaGlodoalu,
la Celle St-Cloud, etc.
Cella [Cluv., Coll.], CeujE, CESLA[God.
Gothao.J, Shaesla [Cod. Guelferb.I,
Zella, Celk, ville de Hanovre, dans la
prcf. de Luneburg.
M. Temaux cite un volume irapriiné duift cttte
▼illfî en 1680 : Heldebrandus (sic), de immorUUUÊte
animœ ; Cellis, 1680, in-ft. Nous ignorons où ce bi-
bliographe a puisfTcette indication. Les CatsL <r Ams-
terdam (ap. ianss Waesberg.) qui coodennent Is
liste des ouvrages imprimés en Allemagne, Fmce,
Belgique, etc., de 167S à 108S, n'en disent pas vn mot;
le Père Le Ix>ng, Bauer, Freytag, etc., Imilcot et
silence significa tir.
D*un autre côté, Feverlin (INM. Symb. lartA. I,
p. S70) fait remonter k IMl la date de Timprimerfe
dans cette ville, citant un Catèchiime par Orbuas
Regius, portant: « CeUœ Saxonum^ ÎM, » Est-oe It
date de la composition, est-ce celle de rinipresiion T
Ce livre lui-même existe-t-U? le fait parait doacen;
nous connaissons un très-grand nombre d*onvrage8
théologiques d*(Jrbanus Rc^ns ; tous sont inurirais
à des dates postérieures, et aucnu n'est ei&até à
Celle ou Zell, et nous ne trouvons dans aucun biblio-
graphe trace de ce CatechigmuM dont parie Fevertin.
Cella ad Mosellam, Zell imHamm, ville de
la Prusse Rhénane (rég. de Coblentz).
Cella Franconica, Zell, bourç de Bavière,
dans le cercle du HautrMein.
Cella Rudolpiii, Cella Suevle, Zell am
Harmersbach, bourg du gr.-duché de
Bade (Kinzigkreise).
Celia s. Canici, voy. Kîlkenu.
Cella SoLA, Cella Solonis , Sohlenhofen,
bourg de Bavière, sur rAltmûhl.
Cella Tirolensis, Zell im ZUlerthale, bourg
du Tyrol, dans le cercle d'Inspruck.
30i
CELL^ — CENETA.
302
Gell^9 Cala y Calla, Kala^ Ciiielle
[Pnec. Roberti Reg.],- [Ane. Chr.] ,
Cht'iles, bour^ de Fr. sur la Marne
(Seine-et-Marne) ; abb. célèbre de
fillos de St-BenoU , fondée par la
reine Bathilde au vu*' s. Concile en
1008.
Cell£ îltin. Anton.], KgXXu [Hierocl.],
Tille ae Macédoine, auj. Ostrova, dans
le pachal. d'Andrinople.
Cell£, Celles, Selles; plusieurs localités,
et anc. abb. de ce nom en Fr. Nous ci-
terons SelleS'Sur^her, ville de Fr. (Loir-
et-Cher), avec une antique abbaye de
Feuillants, fondée par Cbildebert.
M. Cotton, du» son premier ouvrage, dit avec aa-
torité : SeUêi^ tar la rivière le Cher : imprimerie
1618. Noos déclarons a%ec confiosion ignorer abso-
Inment ce qaH\ veut dire.
Cellerina, localité de la Haute-Engadine,
dans le canton des Grisons (Suisse).
M. Temaux emprunte ft raoteor anon. de P/ffs-
toire de l'imprimerie en Suisse (Saint-Gall, 18M
fai-S) one anecdote que nous mentionnerons ; pour
eiémterle recueil decantiaues nécessaires au service
divin, le dergé fit venir oe Bergame un imprimeur
qui cliargea sur son dos et sur son âne le matériel
nécessaire à cette impression : dans une écurie,
sacs antre sMe que celle d*un petit vacher, il par-
vint h terminer ce recueil de Cantiques, qui forma
nn gros hi-a, asses bien exécuté. On ne nous dit pas
en qneOe année s'accomplit ce tour de force; on ne
nous donne pas non plus malheureusement de preuve
à l*appui d'une assertion qui nous parait un peu
riaqnée.
M. Cotton, en disant que G. N. Gadiiia y éublit
one imprimerie en 1705, trancherait- il la question
et nous donnerait-il ï la fois le nom et la date qui
noos manquent? Cela ne serait pas impossible ; mais
il ijonte que ce Gadina avait en même temps une
pretseà ScuoI, bourgdu même canton: ce qui ne nous
rapproclie pM de Bergame; de plus il y a entre ce
nom G. A*. Gadina et VEngadina, vallée célèbre de
ce canton des Grisons, une certaine similitude, une
aorte d*ooomatopée qui nous inquiètent.
Ceuous fl.) KiXvicc, dans la Britannia Bar-
bara, auj. le Spey, ri?. d'Ecosse.
Celsa [Plin.] KiXca rStrab.,Ptol.], Colonia
VicTRix Juua, ville des Edctani, sur la
rive gauche de l'Ébre, dont on voit les
ruines, suiv. Marca et Florez, à Yclilla
près Xelsa (Aragon).
Celsona, Solsona, ville d'Espagne (Catalo-
gne).
CELTi, K^Tflu, KsXtoi [Polyb., Strab., etc.],
nom primitif d'un peuple qui couvrait
la plus grande partie de l'Europe ; ce
nom, à l'époque des guerres de César,
n'était conservé qu'aux habitants de la
Gaule Celtique.
Celttbebes [Lucan.], KtXTiêtjpt; [Polyb.,
Strab.], Celttberi [Plin., Liv.], peuple
de l'Espagne Tarrac. formé de lareunion
des Celtes et des Ibères.
Celtiherta [Plin., Liv., Cœs.l, KiXTi6vipia
Polyb., Strab.], prov. de la Tarraco-
naisejforme auj. la partie S.-O. de
TAragon, le S. de la NavaiTe, la prov.
de Soria dans la Haute-Castille, et le
N.' E. de la Nouvelle-Castille (prov. de
Cuença).
Celtica, voy. Gallia.
CELTia, KsXtixoi [Strab.], peuple de la
Lusitanie; occupait la prov. actuelle de
l'Alemtejo.
Celticoflavu, Torrecilla de Aldea Tejada,
ville d'Espagne, près Salamanca.
Celticum Promontorium, voy. Artabrum.
Celtorum Mons , le Cantai , montagne
d'Auvergne qui donne son nom à un
département.
Celurca, Mons Rosarum, Montrose, Mont-
ross, ville d'Ecosse (comté de Forfar).
LMmprimerie remonte en cette ville ft Tannée
1784, nous dit le Suppl, du 0' Cotton, et le nom du
premier typographe est : George Johnston.
Celydnus, KiXu5'voç [Plot.], fl. d'Épire, des
monts Acrocérauniens à l'Adriatique,
auj. le Saluich.
Cembum, Gexnepim, Gennep, bourg de Bel-
gique (Limbourg).
Cemeneuum fPlin.], Cemenelum [Tab.
Peut.], Kgp.iv8Xc&v [Ptol.l, localité des
Vedtantii dans les Alpes Maritimae ; aui.
les Cimiez, Notre-Dame des Cimiez, vill.
et anc. abb. qui dominent la ville de
Nice (Alpes -Maritimes).
Cemmexus Mons, vov. Cebenna.
Cena fltin. Anton .1, localité de Sicile,
suiv. Forbiger et Mannert, Monte-Aile"
gro, près Agrig^entc; suiv. Reichard,
Cianciana; mais Bisch. et MôlI. pren-
nent Cena pour un fleuve, et le tradui-
sent par Fivme délia Cane ; l'Itinéraire
d'Autonin donne certainement Cena
comme une station, à xviii m. p. d'Agri-
gente et xn m. p. d'Allava.
Cenabi^m, voy. Aureua.
Cenadium, voy. Canadium.
Cen^um Prom.. KTÎvaiGv [Strab., Ptol.],
cap de l'île d'Eubée, auj. Cap Litar ou
Canaias (Negroponte).
Cenchre^e [Plin.. Liv.]. Ki^^psai [Thucyd.l,
Kipcptai [Strab., Ptol.], Ks-prpi; [Callim.],
ville et port de Corinthe, du côté du
golfe Corinthiaque; s'appelle auj. Kelûir
ries (Pocockc).
Cenestum, Santa-Lucia, bourgade de l'Ile
de Corse.
Ceseta [Grut.), Cesitense Cjistrum [Gesta
303
CENETUM. — CENTU[.UM.
304
Longob.], ville de la Gaule Transpadane,
auj. Ceneda, dans la Vénétie, près de la
Carniole.
Falkenstein n^enregistrc pas cette ville parmi celles
qui ont Joui des bénéfices de rimprimerie, mais
M. Gotton dit que Marcus Uaserias imprimait à
Cinéda en 1609.
Cenetl'm, Cerreto, bourg de la Terra di
Lavoro, prov. napol. duroy. d Italie.
Ceni Magm , peuple de la Britannia
Romana; liabit. les comtés actuels de
Sutfolk, Norfolk, Cambridge et Hun-
tliigdon.
Cenisius Mons, le Mont-Cenis.
Cenna^ Cinna , Langenzenn , bourg de
Bavière, près Nuremberg.
Cenni, Kevvci [Dio Cl, peuple de la Vindé-
licie, au N.-E. du lac du Garde.
Cenomani [Plin.], Ktvcoavcî [Polyb., Sir.
Ptol.], vulgo Cœnomani, peuple de la
Gaule Lyonnaise 111% faisant partie de la
nation des Aur^Rci,AùXi9xici ol Ktvcaavo{
[Ptol.].
Cenomani, Ktvofxavcf, peuple de la Gaule
Cisalpine, au N. du Pô ; c'était une frac-
tion des Aiilerci de la Lyonnaise 11I«, qui
vinrent s'établir sur le territ. des Euga-
néens au iv« s., et en chassèrent \fs ha-
bitants.
Cenomanum, Cenomani [Cell.j, Cenomania
(Civitas) [Greg. Tur.]. Civitas (^enoman-
NORUM fNolit. Gall.J, Cenomannum
^Cell.l, SuBDiNNL'M [Tan. Peut.],oùiv^ivcv
Ptol.J, ViNDINUM, ou plutôt SUINDINUM
d'Anville], capitale des Aulercr Ceno-
mani, auj. le Mans, chef-lieu dudép. de
la Sarthe; anc. cap. de la prov. du
Maine,
En tôle d*un manuscrit de la Ribliothèque impé-
riale (Fonds latin, n« 13,303} se trouy.iit une pHiie
pi(ce gotliiquf de h feuillets, que nous a romuiuni-
quéc obligi amment M. Guérin, secrétaire de Tadmi-
uisiration ; en \oici le titre et la souscription : Abé-
cédaire •' L'Oraison dominicale, La Salutation
Angélique. Les douze article» de ta foy, La
bénédiction de ta table. La confession générale.
Quant on monstre nostre Seigneur, Quant on
tnonstre le calice. Quant on monstre nostre Sei-
gneur deuant le Pater noster. Ofaison a son bim
ange, ijes respons de la àtesée. Les dix coninumUe-
mens de la loy, Ixs commandemens de l'egli^e.
A la fin : — Au Mans, par Mathurin le Roux, de-
meurant en la grand rue. 15.1, pièce de Ci ff. pet.
in-8, goth.
Malheureusement le troisième chiOlre de la dateest
graité et a couiplc^tement disparu ; mais tout nous
porte ^ croire quMl faut lire 1541, ou tout au moins
1551 : dans la premièn* hypothèse, ce serait le pre-
mier livre avec date qu'il nous serait possible de
citer; avec la seconde, il ne passerait qu'en seconde
ligne, car nous avons en 1546 un admirable livre à
mentionner :
Missale ad vsum preclare eclcletie Cenomanësis
nuper adminiculo et auxilio Do^ctissimorù tirorû
a nonnullii mendis purgatum | aclprittine integri-
tati restitutû : Sacre quoap biblie eonicordantijt
passim adornatum : et aaauctum,-^ VenundÙtwr
Ccnoiti apnd\Dionysi1l Gaignot : FroMeiMeum Co»
chéri : Alexandrû\Chnueti : et Stephtmwm Brim-
deau ; commovaû. in ma}gno vico diui ImUani
ïpressum anno diïi. m.d.xlvi.
Au v<* du dernier f. est cette souscription avec la
marque de Gaignot :
Impressuni Ceuomanis.|Per Dionysium Gaifoot
CalcographQ.|Conimorafi prope EcclesiamlDiol in-
liani IM. 0. xlvJ.
In fnl. goth. avec fig. en bois, sur 2 coL de Mlig.
I^ bel exempl. de la Biblioth. impériale a dix feuil-
lets du Canon de la messe imprima sur vélin.
Ce nom de Mathurin le Koux que nous avons cité
à Tart. Abécédaire pourrait n*être que le non d\m
libraire; mais dans le cas contraire ce ne serait qifini
de ces typographes passagers qui colportaient de
V ille en ville leur matériel et leur industrie, car noua
ne connaissons aucun autre livre qui porte son non,
tandis que Denis Gaignot semble être le véritable et
sérieux premier imprimeur de la ville, travaHlant
à la fois pour le clergé, la municipaUté et les pntl-
cnlicrs. Nous citerons encore le Coustumier de lS5t,
in-8, sur Irquel son nom figure comme libraire et
comme imprimeur a?ec cclni de Macé Vaoœlles et
d'autres librairies.
A la même date les Soels nouueaulx , tics le dumt
de plusieurs belles chansons nouvelles de eeetepre-
tente année mil cinq cens L, iiil. Imprime au
Mans, par Denys GaiKnot, imprimeur et libraire de-
mourant en la grand rue près Saint-JnUan.
Nous avons au xvi* siècle un grand nombre de
recueils deNoëls et Cantiques imnriuiés en cette ville,
et Jusqu'à la fin de ce siècle les difTérenta imprimeurs
qui les exécutcnr empl:)ient V*. caractère gothique,
fait qui se rppn'-scntc dans plusieurs villes de pro-
vin<c quand à Paris, Lyon, Kouen, etc., ce caractère
était abandonné depuis longtemps comme suranné.
1^ famille desOlivior fournit une nombreuse suite
d'imprimeurs à la ville du Mans; le premier, llié-
rosnie Olivier ^1505-IOOft), puis sa veuve, qui débute
en 1005: François olivier, à la fin du ivi' siècle^
Germais Olivier, que nous croyons le fils de JèrAme,
au xvii< siècle; enfui un second Hiérosme Olivier, an
milieu de ce même xvii" siècle : on doit k celui-ci
plusieurs livres importants : les Mènufirei des Com-
tes du .Plaine, par IHerre TrouiUart, lôW, inlî,
et les Prémices de la Poésie du Sr de BouUte,
I6'47, in-8. etc.
Les arrêts de 1704 et de 1730 fixent k deux le
nombre des imprimeurs autorisés de la ville du
Mans, et le Rapport fait à M. de Sartincs en VHk
omet celte ville, fait que nous ne pouvons expllqutT.
Centroxes fC«Ts.J , peuple de la Gaule Bel-
f^Mquc; halutail une partie du Hainaut.
Centrones [Ca^s.J, KîVTowvt; [Ptol.l, peu-
ple de la Gaule Narnonnaise; nabitait
la Savoie orientale, partie de laTaran-
taise et du Faiicigiiy.
CeNTROMJM CiVlTAS, S. Tfll'lKïNlS OPPTItUM,
Saint-Tivyen , Saint-Trond, ville de
Br'lp^ique (Limbourg).
Cextronum Civitas [Not. Prov.], Daran-
TAsiA [Ilin. Anton.], Monasteriitm in
Tarantasia, Monsterium, local, des Cen-
trones, auj. Moutiers, Moutiers-en-Taran-
taise, ville de France (Savoie).
Cextulum, Centula, s. Richaru od Ricre-
Rii MoNAST., s. Ricquier, S, Atguter,
hourji: et anc. abb. de Picardie
(Somme).
305
CENTUM. — CERAUSÏUS MONS.
306
M. F. IV>nT signale an fait intéressant à propos
de rette célèbre abbaye : le moine Héric, charK«^ par
Louis le Débonnaire de l*(yconomat du monas-
tèfe, rapporte, dans an état daté de 831, que la
rtK des fabricants de boucliers, Ji St-Ricquier, était
chargée de foomir la couverture des livres qui fai-
saiait partie de la bibliothèqoe conventuelle, et dont
le catabiguea été consené par le moine llariulfe. Ces
livres étaient reliés et cousas dans cette même roe,
et crttt doable opération coûtait annuellement à
rabbiye la somme de 30 sous d*or.
Cestcm, Cento, ville d'Italie (délcg. de
Ferrare).
Cest i ramiée iShS que Falkenstein fait remonter
rimprimerie dans cette ville, que nous ne connaissons
ini^re que comme ta patrie du Guerchin, et voici, à
cette date, le livre que dte llaym (p. 467, 1 ) : Vo-
eaMarkf, Gramaiica, ed Ortofirafia delta lÀngua
woiifwre di Alberto AeariMio (u Accarisi). Geuto,
1543, iQ-4. Edition rUtampata per U yalgriiio, ji
\enise, en 155ê : c'est-à-dire que cet imprimeur
acheta en bkic ce qui restait de Pédition de Cento
rt renouvela le litre et le dernier feuilleL Doni dit
de cet ouvrage, • Me oppressa delV Accarisio eran
te parole dello seriver bene, ma in fatti lo seriver
êene era appresu} agit altri. •
CentumCell* [Plin., Itin. Anton., Tab.
Peut], KivTWttJttXXoi [Procop.] . Cell^e
[Frag. Iliu. Anton.], TRAiANUM[Fr. Itin.
Anton.], ToaUtvoç Xi^ai^ [HoI.], CnriTAS
vETrs [Celi.J, Cenceixe, Centocelle
[anc. chro.], ville d'Étrarie, aui.
Cirita Veccfaa, Çvdta Vieja (en Esp.),
ville et port des États pontificaux, dans
la délégat. de Viterbe.
Si le lieu dHmpression n'est pas supposé, Melxi
{Anom. et PsewL) nous donne deux indications qui
nous permettent de faire remonter rimprimerie en
cette «Ole aux années 1621 et 1631 : Il Pan-
taUme impazito, Commedia in prosa (di Francesco
Rlghetti, Mantovano). Civitk Vecchia, 1621, in-12,
seconde édition; la première, de 169 «, est de Viterbe.
— Gli Àmanti Sctiiavi, Commedia di Francesco
ir«nl«{(Mledelchini).Givita Vecchia, 1631, inl2. Ce
Miedelcbini publia d'autres ouvrages sous le nom
d* il Academico Ritirato.
Cestum Colles, Htmdertsbuei, ZashaloJi,
hourg de Transylvanie, près Hcrman-
stadt.
Centiripa [Itin. Anton., Tab. Peut.],
Cexturipa [Plin., Sii.] , Centuripinum
JMela] , Centi'ripina (!witas [Cic],
Ta Ktrropiira [Thucyd., Polvb.], Kivrou-
51-xi [Ptol.], ville dès Siculi, au pied de
l'.tltna, auj. Centcrbi, dans le val di
Uemona (Sicile).
CextI'RIUM, Kirr&ooiov, Kivrcupiv&v [Ptol.],
local, de l'île de Corse, auj. Porto di
Centuri,
CeosIxs., voy. Cea.
Cepeua, Csepeîj St-Margaretheninsel, île
du Danube, en Hongrie.
Ceperantm. Ceprani, bourgade du Napoli-
tain (Italie).
Cephallenia [Liv. , Plin.] , KiçoXXyivîa
[Herod., Thucyd.], Kt^aXvjvîa [Polyb.,
Ptol.J , Samus', Same [Virg.], laaTj
[Hom., Strab.], île do la mer Ionienne,
sur la côte d'Achaïo, auj. Cefaîonia,
Kephcdenia, île de la Méditerranée, la
plus grande des îles Ioniennes (Grèce) ;
elle fut appelée parfois Sainos du nom
de sa ville principale, et il faut se gar-
der de la confondre avec Tlle de ce
nom sur la côte de l'Asie-Minetire, auj.
Sousam-Adassi, à la Turquie.
Cephalœdis [Plin.] , Kgça),ci^i&v [Strab.],
Cephalœdis, Ke'^>.ci^{; [Ptol.J, Cephalo-
i>uM [Itin. Anton.] , Cefiialedum [Tab.
Peut.], ville de la côte N. de la Sicile,
auj. Cefalu, dans le val di Demona.
Si Ton devait croire sur parole Falkenstein,
Haym, Cotton, etc., dont Popinion est corroborée
par lesCaul. Bahiae, Floncel, Bnlieau, etc., on ferait
remonter rimprimerie dans cette petite ville à l'an-
née 1641 : Lo Scudo e l'asta del soUiato Monferrino
impugnatt^ alla difesadel suo politieo sistema con-
tra ristoricapotitico indifférente, daec, con un
discorso politieo sopra i correnti affari deti* Itatia
da Cotenuccio Sicoleonie ( Vittorio Siri abbate Ca-
sinese), Cefolfi, appresso Altabalipa l^ontino, 1641,
in-ft. Malheureusement Melxi (Anon, et Pseud.) nous
*apprend que ce pamphet du célèbre Vitt. Siri fut
imprimé à Venise: il forme un pet. voL de 202 p.,
dont la dernière est, par erreur, chiffrée 294. Depuis
la publication du roman satirique d*Adr. Banchieri,
la \obtlità deW Anino di Attabatipa del Peru, ce
nom d'Attabalipa était peut-être entré dans le calen-
drier des Grotesques, mais A coup sûr il n*avaitpas
été admis au nombre des saints de PÉglise romaine,
et ce lait seul aurait dû inspirer quelque défiance aux
bibliographes précités.
Cephissia , KïKpiaiia [Strab.] , Kmcpiaoïgu;
[Philostr.], CEpmsiA [A. Gell.], local, de
l'Attique, auj. Kivisia,
Cephissus [Stat.], é KTjçwaoç [Hom., Pind.,
Strab.], il. de la Phocide, auj. le
Mavroîiero [Forbiger].
CEPnissus,Ky.çiaao; [Strab.], fl. de l'Attique,
tombe entre le Pirée et les rumes
d'Eleusis dans le golfe d'Égine, auj. le
Podhonista [Bisch. et Môll.j.
CepianaJ Kaii:îava [Ptol.] , PiNELUM, ville de
Lusitanie, auj. Pmhel, bourg de Por-
tugal dans la prov. de Beira.
Cepusiensis Comitatus, Cercle de Ztps, en
Hongrie, sur la Theiss.
Cepusium, voy. Arx ScEprsiENSis.
Ceramis, loc. de l'Attique, auj. Sepolia.
Cerasium, Cetisy, bourg de Normandie
(Calvados); anc. abb. de Bénédictins.
Cerata, Ta KÉpara [Strab.], promont. de
l'Attique, auj. cap Kandili,
Ceraunii Montes, Kipaûvia opyj [Strab.],
VOY. ACROCERAUNII.
CeraL'SIUS Mons, Ta Kipaûmcv ope; [Ptol.] ,
307
CERBALUS. — CERVARÏA.
308
montagne de la Messénie^ auj. le Mont
Tetrazi.
Cerbalus [Plin.]; fl. de l'Apulia Daunia,
auj. le Cervaro, dans le Napolitain.
Cercidius^ fl. de TUe de Sardaigne, auj.
le Pianello.
GsRaDius^ fl. de Tile de Corse^ auj. le
Liamone,
Cercinitis Palus, Ki^xm-n; xî{i.vii [Arrian.],
lac de la Macédoine, auj. lac de Takino,
Takhyno, dans le pachal. de Salo-
niki.
Cercunum, Cerzun, bourg de la Valteline
(dclég. de Sondrio).
Cerdania, Ceretanu, la Cerdagne, Cerdaha^
contrée Pyrénéenne divisée entre la
France et l'Espagne.
Cerebeliaca [Itin. Hier.] , 'Ghabeluum ,
Chabueil, Cnabeuil, comm. du Dauphiné
(Drôme).
Cerenthia, Geruntia, Cerenzia, bourg du
Napolitain (Calabre Citer.).
Gérera, Cerea, bourg de la Vénétie (pi*ov.
de Vérone).
Ceresius Lacus, Goresium Stagnum [Greg.
Tur.], dans la Rhétie, auj. lago ai
Lugano, en Tyrol.
Geresus, Kipsocç, ville des Jaccetani, dans
la Tarrac, auj. Columba de Keralto
[Forbiger], ou Cervera, suiv. Reichard
(voy. Gervaria).
Geret, Svjaà [Steph. Byz.l, Sera ou Cera,
bourg d Espagiie entre Xerez et Medina-
Sidonia [Forbiger].
Geretan'i [Gell.]. Gerretani fPlin.l, Kippr,-
ravoi [Strab.J , peuple de rÉspagnc
Tarrac. au pied des PjTénées, habit, la
Cerdagne,
Geretania, voy. Gerdanu.
Geretanorum Podium, Podium Geretanum
IMarca], Pitdgcerda, Puycerda, ville de
Catalogne (voy. Jdtja Libyca).
Geretanum, Ceretanay bourg de Sicile,
dans le Val di Noto.
Geretica, Gereticensis Gomitatus, Cardi-
gan, ville et comté d'Angleterre (Pays
de Galles).
Ceretum, voy. Ad Genturiones.
Gerfenma [Itin. Anton.], Girfenna,
[Tab. Peut.], ville des Marses, auj.
Collarmeno, dans TAbnizze Citer. , ou,
suiv. Reichard, CerchiOy près CoUar-
meno.
Gergeium, Gergiacum, Cergy, comm. près
Pontoise (Scine-et-Oise).
Cerilli [Sil. Ital.], KiîpiXXoi [Strab.], Cereu
[Tab. Peut.], ville du Brutiam, auj.
Girella Vecchu (Galabres).
Cerinhius IPlin.], Kr^iv6o< [Hom., Strab.],
ville de fa côte E. de Tile d'Eubée, aoj.
Zéro, petit port de Negroponte. .
Gernagora, il Monte Nero, le Montent^
(Karatag, en turc) ; État nominative-
ment soumis à la Porte , dans la
partie N.-O. de l'Albanie sept.
Le Monténégro est divisé en quatre
Nahijé, chacune desquelles se sabdivise
en Knezine et Plemena; Cettigne, dont
nous ignorons le radical latm (Gett-
GNA ? ), en est la capitale.
LMmprimcrie remonte dans cette petite ville à
une haute antiquité : un typographe dalutate, da
nom de Macarius ou Macario, y transporta un natèHel
en 1&9S, et jusqu'en 151S y publia plusieurs Tdn-
mes ; mais il serait Intéressant de comparer ces raris-
simes spécimens d*une typographie presque lucomnie
avec les caractères de Gabriel di Pietro, rimprimeiir
d'Udine, ou avec ceux dont Gérard de Flandre 8ese^
vit ï la même époque dans plusieurs des Tilles voi-
sines, Vicencc, (!dine, Friuli, etc.
Voici les titres succincts des volumes que ron sait
avoirété imprimés par ce Macarius: Oktfik iiittamio-
çlamik. C«tigne, Macario, IMft, in-foL, de 270 pp.
— Psaltir (en dalmate), 1495, in^. — La même an-
née 1A95, il donne encore un ouvrage intitulé:
âtoMvenik Um Euchologion, et en 1512, TAmpi*
Qjelie.
La Bibliographie du Monténégro nous apprend
qu*en 18S4, une nouvelle imprimerie tat établie
oans cette ville, vt prit sur les livres le titra de
Stamperia di Montenero,
Gerretani, voy. Geretani.
Gersilla, voy. Sarcelia.
Gertaldum, Cerialdo, bourg de Tancgr.-
d. de Toscane, auj. roy. d'Italie, sur
l'Eisa.
Boccace mourut dans cette localité ; nous trouiwi
dans Melzi (Anon. et Pieud, II, 87) trace d'une
imprimerie' locale auxviii« siècle : LetteradeiC F.
M. G. G. P.' A. H. A. O. F., fitoUfço Etrtuco ai Arit-
tareo Scannabue* Certaldo, 10 aprile 1764, in-ll*
«datafinta,» dit Melzi, qui croit avec PAristarnKi
?|ui n*est autre que Giuseppc Baretti, que cette pièce
ut imprimée en Toscane, mais sans afflrmer le Heo
désigné d'impression.
GERTERAT.E, GORTRACUM, CotUrOS, VÎUc de
France (Gironde).
Gertiacum [Luen.] , Forum Tiberh, ♦^
Ti€tp(ou [Ftol.], ZuRZAcuM, Zurzach, soi
le Rhin, ville de Suisse (canton d'A^
govie). ^
Gertima [Liv.], ville des Geltiberi, dans la
Tarrac. anj. Arlanzo, dans le roy.
d'Aragon.
Gervaria [Mêla], Gervaria Lacetanorum ,
Cervera, ville d'Espagne (Catalogne).
309
CERVIA. — CHALYBON.
3i0
En 17M, dit M. Ternaaz, qui cite on lirre qui
nous est inconnu : Belacion que tutce el CUnutro
de la real y pontifida univertidad de Cervera a ta
real magestad del Bey N. S. D. Fernando FI, de
Ima reaUt exequUiM del rey Felipe F, por D. Bios
Berraz; Cervera, 17M, in-4.
Imprimerie en 1750, dit Falkenstein; nous con-
onisions seulement : Sylloçe interiptionum Borna-
mamm quœ in prineipatu Catalauniœ extant, au-
tkore Joteplto Finettres. Cenraris, 1702; in-4.
Certu, CMévres, bourg de Belgique
(Hainaut).
CERvrocmjM, Cenon, bourg de Fr. (Nièvre).
Cerydcontium ad Salam, Hirsciiberga ^
Hmehberg, ville de la Silésie Prus-
sienue^ dans la rég. de Liegnitz.
Cervimontium Westpballk , Hirschberg,
ville de Westphalie (Prusse).
Ceryxites fl., KipuvtTnç [Pausan.] , fl. d'A-
chaîe^ qui passe à Ce»ynu^ en Arcadie,
anj. Bokhusia ou Bi^tiusia [Boblaye].
Cesada [Itin. Anton.]> lUa^ia [PtoL] , loc.
des Celtiberi dans la Tarrac.^ auj. Hita,
près Espinosa, suiv. Florez^ daiis la
prov. de Guadalajara.
Cesancv, Cesano, bourg du Milanais.
Cesarista^ voy. Citharista.
Cesiana, Kimava [Procop.K loc. de la
Mcesie^ auj. Kaezanik, ville de la Boul-
garie CTurquie).
Cessero^ Cesserons^ voy. Araura.
Ceste [Itin. Hier.], ville de Ligurie, suiv.
Reichard, Monte-Sestino, en Piémont.
Cestria, Deva, Devana [Itin. Anton.] ,
Ay.cuava,Aucuva [Ptol.], ville des Comavii,
dans la BritanniaRomana, auj. Chester,
ville d'Angleterre sur la Dee.
Falkenstein et Cotton donnent 1656 comme date
de l'Introduction de la typographie dans raniiquc
capitale du Cheshire, mais sans aucun titre ft Pappul
je cette assertion : le Supplément du D' Cotton est
Mement muet à cet égard. Nous avons, à la date de
M^_un livre important que nous croyons devoir
^Écrire: Bandte Hotme, the Academy ofArmory,
cr a Storehouse of Armory and Blaton. Chester,
^W, in-fol. Ce voL, d'une extraordinaire rareté, se
compose d'un titre gravé et d'un titre imprimé, daté
4t Chester, for the Author^ 1688; divisé en quatre
parties, mais troisaenlement ont été imprimées k cette
•te; le troisième tome se termine au f. signé SS et
coté 561, an verso duquel est une adresse au lecteur.
AJJdate de 1701, on a ijouté une dédicace au roi
M^mne et ft la reine Marie. Dne partie du qua-
trième tome (environ 100 p.) fut imprimée à Ches-
jer, mais on ne connaît qu'un seul exempt, de ce
ingnent; enfin en 1821, on ^outa un index, Or-
BoodJ'auteur de VHistory of Che»hire, dit de ce
prédeux volume : « It is consiacred to be one of the
■aoat scarce of heraldic books., and that noi more
tkao /Vhf copies are to be found in the Ringdom. •
Cestrieksis CoMiTATus, ChesUfe, le comté
de Chester (ensaion, Ceasterscyre) , anc.
territoire des Cornavii, dans la Flavia-
CaBsariana, érigé en comté par Guil*
laume le Conquérant.
Cetaria, Scopelîo, bourg de Sicile, dans
le val di Mazara.
Cetigna (?) Cetigne, voy. Cernagora.
Ceticm [Itin. Anton., Tab. Peut.], Mu\
CEnENsis, ville de la Norique, auj. Mou-
tern, bourç près Kreras, suiv. Kruse, ou
Poôlten, SUIV. Reichai*d, pet. ville d'Au-
triche.
Cmus MoNS, To'.KtTtcv 5poç rPtol.], Kahlen-
berg, montagne d'Autricne.
Cetobriga, voy. Catobrix.
CHAbEUiUM, voy. Gerebelliaca.
Ch^dini, Xai^tivoC [Ptol.], peuple de la
Scandinavie, habit, les environs de
Linkôping (Finmark).
Cileronea [Plin., Tab. Peut.] , Xaipwvna
[Thuc, Plut.], ville de la Bœotie, dont
les ruines subsistent encore auprès de
Kapraina, ou Capre/ia^suiv. Kruse.
Chaingiacum [Charta Phil. Pulc. A. 1302],
Cymgiacum, Chaingy, anc. villa roy.,
bourg de l'Orléanais (Loiret).
CnALASTRA [Plin.], XaXàoToa[Strab.],XaXta-
Tw [Plut.j,XaXaî<yTOa, ville de Màcédoiue
(Mygdonia), dont les ruines se trouvent
dans le sud de KtUakia.
Chalce [Plin.] , XaXxïi [Thuc], XaXxi*
[Strab.J, île de rArchipei, auj. Charki,
suiv. Kruse, àTO. de Rhodes.
CiiALcis, XaXxî; [Steph.], localité de l'Épire,
auj. KhaUki, dans le pachal. de Janina.
Chalcis, XaXxi; [Hom., Strab., Ptol.], ville
d'iCtolie, dont les ruines subsistent près
de Kakiskala, dans le gouv. de Misso-
longhi.
Chalcis fPlin., Vell.], XoXxi; fHcrod.,
Ptol., àtr.], E11BŒ.E [Liv., Plin.j, capi-
tale de l'île d'Eubée, auj. Egnpo ouiVe-
groponte, sur la côte 0. dé l'île ; elle
est réunie au continent par un pont jeté
sur l'Euripos, qui la sépare del'Attiqup.
Chalia, XaXwt [Steph. Byz.],ville de Bœotie,
auj. Akhalitty sur le canal de Negro-
ponte, suiv. Forbiger.
Chaliveium, Chativoy-Milon, village du
Berry (dép. du Cher).
Challandium, Ghalant^ bourg et comté de
Piémont, entre Aoste etBardo.
ChaLUSUS fl., XâXouac; [Ptol.], TRaVA
.[Cluv., Cell.], Trave,f[, duHolstein.
Chalybon, XoXûgwv [Ptol.], Berœa, Halape
[Joinville], Alep, Aleppo (en arabe:
dM
CHALYBS. — CHERRONE.
3iî
Fa/^6), ville de Syrie, chef-lieu de l'Eya-
let du même nom.
GnALYus [Justin.], fl. de T Espagne Tarrac,
auj. Cabe ou Quelles y affl. de TEbro.
CnAMAvi [Tac], peuple du Nord de la
Germanie, aont le territoire correspond
aux environs d'Eichsfeld, dans le Ha-
novre.
Chambariacum, voy. Gamberiacum.
CnAMBLiAcuM, CfiombHSy village de France
(Oise).
COAMBORDUrM, VOV. CaMBORITUM.
CnANTnjAcrM, Chantilly, bourg et rh«Ateau
de l'île (le France (Oise).
Chaonia [Cic, Lucan.], Xowvia [Ptol.], dis-
trict de l'Kpire, au pied des monts Acro-
ccrauniens, auj. Canina, fait par^^ie du
Pachal. de Janina (Albanie).
CiiARADRrs, Xflîda^; [Ptol.] ; plusieurs pe-
tits fleuves ae Grèce portaient ce nom ;
le plus important est en Epire, auj* le
Zalmgos, qui se perd dans le golfe
d'ArU.
CuARAX, XopoÇrStrab.], localité de l'île de
Gorse, que Forbiger dit auj. s'appeler
Carghese, pet. port sur la côte 0. de l'île.
Charax, Xa'pal [Ptol.] ville de la Gherso-
nèse Taurique, auj. Cara-Kaja, en
Grimée.
Giiariatum, Cariati, bourg de la Galabre
Gitér., sur le golfe de Tarente.
GnARIDEBfl ProM. , Xa^i^r,u.vj àxfuTTipicv
fPtol.], Crtbo de Gâta, entre Adra et
Verga, dans le roy. de Grenade (Es-
pagne).
Gharitas, Giiaritatis Oppidum, voy. Gari-
TŒUM.
GlIARlDES, Xapoû^i; [Ptol.],HARUDES [GîPS.],
peuple du N. de la Germanie, habitant
le Jutland, suiv. Mannert ; ou le pays
entre le Rhin et le Danube, suiv. Gelki-
rius.
GiiARiJS, vov. Garis.
GriARVBms, rochers sur la cote N.-E. de
Sicile, dans le détroit, au S.-E. des ré-
cifs de Scvlla.
GiiAsrARi [Tacit.], Xarcouàpici fStrab.], Xa-
ffcuàpioi [ptol.], Gatitarii [Amm. Marc],
peuple de la Germanie, sur le Visurgis
{Weser), habitant le territoire de Pader-
born et Minden, en Westphalie.
GiiAiTci [Tac], GAirciii [T. Peut.J, Kaûî»i
iStrab.], Koûxoi [Ptol.], peuple de la
lermanie septentr., à 1 0. des Saxones;
(KTupait le gr.-duché d'Oldenbourg et
partie du Hano\Te.
GnAUi>ENAYUM, Chaudenai, village de Fr.
(Haute- Marne); [Guido Dominus de
Ghaudenayo, Cart,].
GnAVANUAcuM, Chavoncy, bourg de Belgi-
que (Luxembourg).
GuELMA, Ghelmum, C^/m, viUe de Pologoc,
dans le Palat. du môme nom, Chelmeic-
sis Palatinatus.
GnEi/»XATAs Pr., Xi>^vdTx; [Strab.j, Xi3u&«t?t«
fPtol.l, en Elide, auj.Gopoîbnwie, ou,
suiv. d'autres géogr., Capodi Chiarenza.
GnEi.0xNiTEs Sinus, XtXwvÎTijc xikmç [Ptol.],
entre l'Elide et Zantc.
GiiEMiMo, Chtminon, bourg de la Cham-
pagne (Marne) ; anc. abb. de Cit.
GiiELSEA, ville du comté de Middlcsex,
auj. faubourg de lx)ndres (a//-ator-
hing)y sur la rive gauche de la Tamise.
LMionrimerie exista dans ceue localiié eo iTtS,
nous dit le Suppl, du D' Colton. Le premier GarUe
New- Wesiament^ imprimé en Angleterre, le ftit dam
cetio ville en 1807. une importante fabrique de por-
celaine, dontlrsproduiissontrocbercbét aiOourd*bni«
exista à Ctacisea à la fin du siècle dernier.
GiiEMNiTirM, GnEMNiciuM, Kemnitium, Chem-
nitz, ville de Saxe.
Imprimerie en 1691 (Falkenstcin). J. C Wolfios,
an tom. Il, p. ftO'4, de ses IHoiiumenta typoçrapMtû^
nous donne le renseignement hUl«anL, que nous ne
transmettons que $ous toutes réserves, ce bibliogra-
phe n*étant pas considéré comme une autorité con-
sidérable : J. G. Gutner y établit la première impri-
merie en 1061. et son premier livre est intitulé x
DrVCkcrey z V keMnitt ertte bLatter : vander
iobtichrn und sc/tatzbaren RuchOruekertjf'KMnU
Erfindung, iSuit und Defordenmg. Mit gott Vmâ
gLVck (sic) ; c'est une histoire de rart typographi-
que, mais, Jusqu'à preuve contraire, nous noua per>
mettrons de contester l'existence de ce livre ; de
plus, les lettres capitales qui sentent donner la
date en chiffres romains, sont celles-ci M.D.CLLVVV,
ce qui ferait 1715 et non pas 1661.
Voici un volume avec date certaine dont la MWkh
llicca Saxon, (p. 106) nous fournit une indication
exacte :
i/. lo. fFinckieri, ArcM-Diaconi BomensiM, ons-
lio »ynodaliê de urbe Borna, germnnict trerm et
continuata a M. Sebastiano Kutinio, areMdiaeumos
— Chemnicii, 1688, in-4. Celte même BibtiottL 5«.
XOK, contient à la p. 1S21 et suiv. une série d'un-
vrages consacrés à l'histoire de cette ville et de set
abbayes; nous citen)ns :de Bibliotheca Ckemniceiui,
U . Daniel MUlleru» tingulari cgit programmâtes
1700, in-fol.
Gheitovia, ChepstoWy ville et port d* An-
gleterre, dans le cOmté de Montmouth,
sur la riv. Wve.
Imprimerie en 1806 (Gotton's 5tipp/.)«
Giierium, voy. Gakea.
Gherrone [Mêla], Giiersox, Ghersonest'S,
Xspfovy.ao; [VU>\,] , ville de la Gherso-
nèse Taurique, dont les ruines subsis-
tent près de SchuncM, en Grimée.
3i3
CHERSO. — CHIOS.
314
Cherso [Joruand.], Cheksonium, Kherson,
ville et gouvern. de la Russie mérid.^
sur le liman d,\x Dniester.
Chersonesus Ctmbkica, Xipoovuiooc Ktp.6pixiii
[Ptol.]. presqu'île de la Germanie sep-
tentr.y auj. le Jutland, ou peut-être ta
péninsule Danoise tout entière.
Chersonesus Novantum, voy. Gallomdia.
Chersonesus Tauricâ [Cell.j , i Taupucin
X«f<Kvr.oo; fPtol.],iR TflWpixx [Strab.], ClIER-
SONESrs ScYTUICAy Xtppsvr.ic; p.e^3t).rj,
Chersonesus Crim.ea , la Cnmce, pres-
f|u ile de l'empire Russe dans la mer
Noire.
Chersonesus Turacica fCell.], Thracle, i^
Xef^vno?; epaxix [Her.J, pres<|u'ile de la
Thrace maritime; auj. presqu'île de Gai-
iipoliy KalU)oli, formant avec la côte
de l'Asiey à l'O.^ le détroit des Darda-
nelles.
Chertsey, bourg d'Angleterre^ dans le
comté de Surrey ; nous en ignorons le
radical latin.
Une imprimerie foncUonna dans cette localité en
1791.
CHERusa [ùes.. Tac], Xïipwtncoi [Strab.
Xxipcu<n9t [PtolJ, Chrepstini [T. Peut. ^
* peuple de la Germanie sept, entre fé
Wescr et l'Elbe; en l'an ix de J.-C., Ar-
niinius^ l'un de ses chefs, détruisit les
légions de Varus.
CiiEsiNus FL., Xf(Fivcç [Ptol.j, fl. de la Sar-
matie européenne, auj. la Dtvina du
sud, ou, suiv. Wilhem, la Naroiva, dans'
la Russie méridionale.
Chesteufielî), ville d'Ançielen'c, comté et
auX. de Derby, sur le Rathcr. (Radi-
cal latin inconnu.)
Imprimerie en 1774 (Cotton*s SuppL), Nous con-
naissons : Setdham (E.) on the square of a circte,
ClMsterfield, 1788, in-4
CniEMiuM.CmEM UM, Chietnsee, village et châ-
teau de Bavière, sur le lac de même
nom, Chiemensis Lacus [Ccll.].
Chjeriux, voy. Carea.
CraLMORiA,KiijiORA, Kilmore, ville d'Irlande
(comté de Cavan).
Chilonjum, voy. Kilonia.
CoiLTiADiRA, Nossa DoJina (?), près du vil-
lage de Truns, dans le canton des Gri-
sons (Suisse).
Soir. Temaax, qoi emprunte- ce renseignement h
raateor de ruist. de la Typogr. en Suisse (Saint-
GaM, 18301, rimprimerie fondée par un nommé Bar*
ImscIi i CambeJs, dans le même canton, aurait été
transportée en KMIO dans cette localité, à Tocjsiun de
troolMes religieux ; orne années après, en 1700, elle
aurait encore émigré et aiu^it été transférée & Di-
senUs.
Chimacum, CuiMiEUtf, SiMAcuM, Chmaj/,'
ville de Belgique (Haiuaut) ; on trouve :
Philijïpus de Croy, Cornes Simacensis,
CillM.ERA, [Plin.], Xîaaipa [Proc], Xîp.afa
(Ann. Comn.], ville d'Epire, auj. KW-
mara, bourg du pachal. de Janina, au
pied des monts Acrocérauniens.
Chimerium, XiipipiGv [Thuc, Strab.], ville
d'Epire, auj. Erimo Kastro, près Arpitza,
bourg du pachal. de Janina.
CuiNEiUM, voy. Cennacum.
CmNiACUM,'CWwy, bourg du gr. -duché de
I.uxembourg.
Chinonium, Caino, Chinon, ville de Fr.
(Indre-et-Loire).
Patrie de Rabelais ; l'imprimerie a existé dans celte
ville au xvii« siècle. Jusqu'en 1730; elle fut suppri-
mt^e par Tarrét du conseil du Si mars de cette an-
née, (jui fixe le nombre des imprimeurs dans toutes
les villes du royaume.
Un célèbre coUecUonneur tourangeau, M. Taschc-
reau, a bien voulu nous communiquer Texemplairc
qu'il possède d'un très -rare petit Tolume, qui, si Ton
pouvait fournir la preuve de son lieu d'impression,
serait le premier produit des presses chinonaises :
Arre»t»\ae règlement, en\trele$ officiers do\siege
Boyal de Chinon, — A Chinon, Par lacques le I\oy,
marchand Iibraire|H.D. c. xi, petit in-8, de 22 f.,
sign. A. cii.
Dans le même volume se trouve une pièce séparée,
imprimée la même année : îXTKkict\dcs registres
\de parlement, — A CHiiiON,|par lacques le Roy,
marchand libraire. ■.D.c.xi, pet. in-8 de 8 p. ~ Ce
Jacques le Roy était-il imprimeur ou seulement
libraire 7 Toilà ce que nous ignorons ; nous ne con-
naissons aucun autre volume portant ce nom, el
Jusqu'à preuve contraire nous ne pouvons l'admet trc
que comme libraire.
En 1Mi nous trouvons l'indication d'un nouvel
établissement typographique, dont nous citerons:
Apologia EcclesiœChinonensisadsupremam apos-
tolicam et romanam sedem nuilo medio pertineU'
tis f in anonymi cujusUam opusculum, quo jura ip-
sius ecclesiœ contenditsubi}ertere,.,Chmou!A, typis
P. I>'Ayri>m, 1064, in-4. L'auteur de ce rare volume
est, au dire du I>ère Le lA)ng, Pierre Santerre, cha-
noine de l'église collégiale de Chinon.
Le même imprimeur donne en 1068 un livre bi-
zarre, que nous ne trouvons cité qu'au IT* vol. du
Qital. de la Valllère-Nyon : Anatomie en vers, par
René Brian, Sr de la Relandière. Chinon, d'Ay-
rem, 1668, in-s (à la bibL de V Arsenal).
Cmos [Plin., Liv.], Ciiius [Horat., Cic.J,
xîo; [Hom., Strab.], Pityusa [Plin.], île
de la mer JE^ée, sur la côte d'Ionie,
auj. Scio, dans l'Archipel, sur la côte 0.
d'Anatolie; à la Turquie.
Le nom de Chio figure au lias de quelques livres
ou pamphlets imprimés pour la plupart en Hollande ;
nous citerons : Belation véritable de ce qui s*esl
passé à Constantinople entre le grand visir et
M. de GutUfragues, amboModeur de France. Cliio,
Pierre de Touche, 1682, inl2.
Peu de temps avant l'insurrection grecque, l'ad-
ministration du collège de Chios, qui pos!>édait
déjà une très-belle bibliothèque, enrichie des dons
queM.AnibruiseFirmin Didui lui avait faits en 1814.
reçnt de lui plus tard une imprimerie complète où
de beaux livres furent exécutés; lors du massacre
31b
CHIOVIA. - CHKONLS.
316
de Ghios par les Turcs, en 1822, cette imprimerie
fut aïK^aiitic ainsi que la bibliothèque.
Dn de ces livres et des mieux imprimes fut la Gram-
maire grecque, écrite en langue vulgaire, par le pro-
fesseur Bambas, in-8, typographie de Téoole. Chios,
1821.
Cinovu, voy. Kiovu.
GnippENOAMUM ^ Chippenhamy bourg du
Wiltshire, en Angleterre [Biseb. et
Mol!.].
Robert Wame imprima dans cette localité en 1721 x
Mr. Jmtson's Sermon on King Chariot [Gotton's
SuppL],
CnissiNGA, voy. Kissinga.
CuiswicK, village des envu-ons de Londres
(Middlesex).
Un imprimeur d*nn talent remarquable, Charles
Wittingham, y installa, au commencement du siècle,
un établissement typographique, dont quckiucs pro-
duits sont Justement recherchés des bibliophiles; nous
citerons particulièrement la charmante réimpression
des BtMvemeries d'Eutrapel, exécutée en 1815. Ji
160 exemplaires, aux frais de trois bibliophiles
anglais.
CHoiNTnAy CoNizA^ KouTiitz, pet. ville de
Prusse, près Danlzig.
Choisiacum, Choisy-le-Roy, bourg de Fr.
(Seine).
CuoNE, Xwvr, [Strab.], ville du Bruttium^
auj. BelcastTOy dans la Calabre Citer.
Chora, Cura, la Cure, riv. de Bourgogne^
afû. de rVonne.
Chora [Ftto S. Columbani, Yales.], localité
de Bourgogne entre Saulieu et Au-
xerre ; Tabbé Lebeuf prétend que c'est
Gravant sur l'Yonne ; d'autres géogr.
pencbent pour Qiierre , village de
1 Yonne, sur la Cure.
CnoRiANi VILLA, Kôhrcîi, bourg de Saxe
[Gracsse].
Chotimia, CnoTiNUM, Choczim, place forte
de Bessarabie, sur le Dniester [Bisch.
etMôll.].
CnREMISS.£ MONASTKRIUM , CREMlSANUIf,
Cremsmûmter, bourg d'Autriche, sur le
Crems.
Chrepsa, Cressa, ChersOy île de TAdriati-
que, sur la côte Ulyrienne.
CuRETiNA, xpTQtiva [Ptol.], localité de la
Lusitanie, auj. probablement Cintra,
ville de Portugal (Estramadure).
CimisTA^ Crestidium, Crest, ville du Dau-
phine (Drôme).
CtlRISTIANÎA, voy. AnSI^A*
CiiRisTiANi MUNiTio. Cfiristiansaml, ville forte
et port militaire de la Norvège, sur le
Skager-Rack.
Imprimerie en 1781, snir. Temaux : Gertseni
traité sur la manière de faire sécher le tabac (en
danois). — Christiansand^ 1781. — Falkenstein date
seulement de Tannée 182S l*introduction de la ty-
pographie dans cette ville.
Christunopolis [Cell.l, Christianostâdioii,
Christiamtadt , ville forte de Suède,
chef-lieu de préfecture.
Nous trouvons aucatal. des trhres de Tournes (Ge*
nève, 1670), et dans Bauer (Suppl., vd. l,jp. M),
rindication d'un livre imprimé dans cette vUle, en
1053 : Apocalypsis retertUa, d, i, Ge&tneU otfaAtif
rung Johanni» darinnen, naeh Qemaehter ÉmUtd-
lung <Ur Zeiten des S. T, dos Beich des DraduM^
die Stadthalterey dei AntichrUts, der ruMige Z«-
Btand der Kirchen im Reiche C/iristi dureh crisn-
terung des XI, und XVi, cap, gezeigt wfnf, etc.
Christianstadt, 105S, in-8, qualifié ûtUber
CnRisTiANOSTADiuM AB BoBERAM, ChrisHan-
stadt, ville de Prusse, dans le cercle de
Sorau.
Christlinga. (?).
Nom de ville que nous croyons suppoiév ^ qneFon
rencontre, au xvi* siècle, au bas a*on ouvrage de
polémique religieuse bien connu, que M. BroDct m
daigne pas citer : Mini Celti Senensts dtMfmtttlo,
in hœretici» cœrcendia quatenui fnvartdi MmmC,
vbi nominatim eo» vUimo tuppUcio affiti nm et'
bere^ aperte demonstraittr, Christlfafi^, tSTJ^fn^
Réimprimé en 1584, sans nom de lieu, ouii aveclei
mêmes raractlTes, sous ce titre : Mini Ceiêi Semaub,
de Hœretici» capitali supplicia non affieUndiê. id>
juncta suni ejusdem at^umenii Tkeodori Jkim €t
Andr, Dudithii Epistotœduœcontrariœ. Cam indice.
S. 1. in-8. Les avis sont partagés à IVudroit dn véri-
table nom de l'auteur de ce livre s • 5iail fvf
sub Mini Celsi nomine Sebast, CtutaUtmem UÊort
voluntf atii, ut Sandius, Placcius, AmolOuê, Mh
letus et ileumannus, hane personam indmtamlJh
lium Socinum eacistimant.» [Vogt.]. âciiellliori,«
contraire, veut que ce nom de Minns Gelmi aiil
bien réel ; il dit que le livre fut d*alM»rd écrit a
italien, puis traduit en langue latine, et que i^sMr,
qui professuii la religion catholique, fût converti ptf
Ik>m. Ochin et Aonius Palearius à la foi protestaaiei
,Melxi {Anon. et Pseud.), qui consacre un artkieis>
'sez développé Ji cet auteur, ne nous apprend abM-
luinent rien de nouveau Ji cet égard ; ce qui est on-
tain, c'est que parmi les Epistole iialiee recuciUBe
rr Gtoudio Tolomeo, également de Sienne, et taifr.
Venise en 1560, in-8, les lettres de FaMo BentifO-
glio (datées de Venise du 15 sept. 1548) sont adret*
secs ad Minum Celsum Senensem; ce qui ienble
être une preuve sans réplique de l'existence de cet
écrivain.
En 1572 parut h Bâie une édiUon du Novum TaiÊ^
mcntum^ publitk; par Minus Cclsus; tout portai
croire que son domicile d'élection était cette mèM I
ville de Bâle, et que c'est par Batilea qa*U nooi '
faut traduire ce nom de lien inconnu : ChiistuimA* '
Quant au livre de Donatus Gotuisus, nmiCioaBé
par Fêverlin comme imprimé à Christttngm, & Il
date de 157S, nous déclarons n'avoir rien trouféi
apr^M de minutieuses recherches, qui noot mette I
même de contrôler cette assertion \ le livre et aoD
auteur nous sont inconnus.
Ciihistopolis [Niceph . Greg., CantacJ , ville
d(î Macédoine, auj. KavuUa, Cavala,
suiv. Forbiger, ou Jeni-Keni, dans le
pachal. deSaloniki.
CiiKOBATiA, voy. Croatia.
Ciikonofolis, Tilsa, Tihit, Tilse, ville de
la Prusse-Orient, sur le Niémen.
CuRONUs fl., xpGvoc [Ptol.], vulgô Xp6vOÇ|
317
CHHONUS. — CICONUM FLUMEiN.
318
ruBONirs [Ammiaji.jy Nemenus, Memela,
|Cluv., Cell.], le Niémen (en russe Me-
met) fleuve de TEmpire russe, qui vient
se jeter en Prusse dans le Curische-
Haff.
Chrcddia, Ghruddoim, Chrudim, ville de
Bavière, chef-lieu du cercle du même
Dom^ Chrudimensis ùrculus.
Ghbtse, Xfw [Pausan.], Ile de la mer
i£gée, a TE. de Lemnos, auj. StrcUi,
dans rArchipel.
CHRTsn AUiuRU, Altcnburg (en Hongr.
Kôros-Banya) bourg de Transylvanie.
Chrysils, le Kôros, riv. de Hongrie, afû.
de la Theiss.
Cdrysoceras [Plin.] , prom. sur le Pont-
Euiin, auj. Cap de Fera, sur le Bos-
phore.
Chrtsopous [Amm. Marc., Plin]., Xçwsô-
«eXt; [Steph., Strab.], ville de la côte de
Bithvnie, aiiy. Scutiai (en turc : Ous-
koudar)y ville de TAnatolie, en face de
CoDstantinople, sur le canal; elle est
Gonndérée comme un faubourg de Gons-
tantinople.
Uw imprimerie ftitiiiitallée à^cutari, & la fin do
aiède éenrier, par ordre da sultan Sélim m; le plus
aBden momment, cité par le célèbre orientaliste
m de Hammer, comme proTenant de cet établisse-
■em» est daté de ITM; les presses forent brisées et
dii|iuiéu en 1817, lors de la réToIution fatale qui en-
leva au sahan et le trône et la vie ; une manufacture
de papier, fondée ft la même époque, eut probable-
le même sort que la typographie.
CHUîa [Auson.], XoOvoi [Ptol.l, Hunni
[Amm. Marc., Jornand.]» peuple de la
^armatie européenne, originaire de la
Mandchourie, et de race mongole ; sous
le nom de Huns et conduits par Attila,
ils dévastèrent l'Europe au v^ siècle ; on
croit qu^après la mort de ce chef, ils se
divisèrent, et qu'une partie vint habiter
le pays entre le Danube et la Theiss,
auquel ils donnèrent leur nom, la
Hcngrie*
CiABRus, KMtSpo;, K-apLgpo- [Ptol.] , rivière
delaMoesie, auj. le Cztbru ou Zibru,
dans la Boulgarie Ottom., afH. du Da-
nube [Forbiger].
CHAUE ÎEutrop.], KlêoXai [SoZOm.], ClBA-
us [lit. Ant.], CiBALis [Dio C], localité
de Pannonie, entre la Drave et la Savo,
auj. Vinkoveze, sur le Bosse t, suiv.
Kruse ; et suiv. qq. autres, Stoilej, bour^
d'Ulvne.
CnnnENsis comitatus, ou Sedes, le Comitat
d'Hennannstadt{Szeben'èzdie)y en Tran-
sylvanie, dans la prov. appelée le Pays
des Saxons.
CiBiNiuM [Cluv., Cell.], Hebmannopolis
jCluv.J, ViixA Hermanni, Hermannstadt,
Szeben, ville de Transylvanie, sur le
Zibin.
La réforme pénétra à Hermannstadt en 1529, et ses
propagateurs appelèrent à l'aide de Ipurs doctrines
un puissant auiiliaire, Timprimerie; mais ce n*est
5fu*en 1575, qu'une typographie stable et importante
onctlonna dans cette ville avec Martinus Ileusler et
Martinus Vintzler. L'excellent ouvrage de Jean Nc-
meth sur Pétabl. de rimprimerie en Hongrie et on
Transylvanie nous fournit à cette occasion tous le»
détails les plus authentiques; le premier ouvrage
sorti de leurs presses est intitulé : Schesœi chris-
tiani imago seu typus de lapsu et reêtitutione hu-
fiumi generis per Christvm $ine operilna Legis^
et cuUituB Leviticis : ex paraàola evangelica, de
hamine saticio et Samaritano : additum e»t : Car-
men de sanetorum angelorum offlcio, et eustodia
erga pf os.
Impressum Cibinii Transsylvanic, in officina Mar-
tini IJeusler et Mart. Wintxler, 1575, in-ft*.
Jean-Henri Crato, fils de l*imprimcur du même
nom, qui avait ses presses à IVltteberg, vint ensuite,
et son établissement eut une importance considéra-
ble. Les typographes sui\ants furent : Joh. Fabri*
dus, 1598; Jacobus Thilo, 1615-1619; Marcus Pisto-
rius, 1634-1 650, dont Frolich, dans sa MeduUa geogr,^
parle en ces termes : t Ttfpographiam hujut civita-
ti$ (Gibiiiiensis) Êupa*ioribus annU turpUer protti-
tuit alaator Marcus Pistorius^ inJurio»€U gumutO'
que ehartoi in ea imprimendo, >
Nous ne donnerons pas la longue nomenclature
des Imprimeurs d*iiermannsladt; notons seuteroent
la réimpression du célèbre ouvrage du comte de
Bethlen {Uistaria de rebu» Transylvanicii\ qui fut
exécutée dans cette ville à la fin du xviii* siècle,
1782-1795, en 6 vol., tai-8", par rimprimeur Peter
Barth, pour les premiers volumes, et son fils Jean
fiarih, pour les deux derniers.
CiBiNiuM MINUS, Kis-Szcben, petite ville de
Hongrie, sur la rivière Toriza, dans le
com. de Sarosch.
CiBKUs fit. Ant.], Kiêpo? [Procop.J, Ci.vm-
BBON [G. Rav.], localité de la Mœsic
infér., auj. Arzer-Palanha, ou Zibm,
dans la Boulgarie ottomane [Bisch. et
Môll.J.
CicEBKS, Zizaria, Zizcrs, sur le Rbin, bourg
de Suisse (cant. des Grisons, Grau-*
bûudten).
CicESTRiA, Chichester (en saxon : Ctssaw-
ceaster), ville d'Angleterre (comté de
Sussex).
M. Gotton dit simplement que cette ville possédait
une imprimerie dès Tannée 1724. Nous citerons un
petit vol, Sceman*$ Friend, impr. à Chichester en
1774; Phistoire de cette ville est admirablement faite
par le l\év. James Dallaway, et forme le premier vol.
du splendide ouvrage consacré au Sussexshire, et
publit' sous le patronage du duc de Morfolk (Lond.
1815-19-30).
(lir.iuANv, CiLiANA [It. Ant.], ville de la Lu-
sitaiiie, auj. Seiœohi, suiv. Ukertj près
Merida, dans Ttlstramadure espagnole.
ClCONUM FLllIEN, VOy» LiSSUB.
319
CIERIUM. — GEIPHIS.
m
CiERiuM, Kiipiov [St. Byz.], Kitpo; [Strab.],
ville de TEpire, dont les ruines se trou-
vent près de Mataranga, dans le pach.
de Janina (voy. Transact, of the Roy.
Soc.ofLitt, i, 1827).
CiLENi, CiLiNi [Plin.], KiXivoi, peuple delà
Tarraconaise; hab. les environs d'Aquœ
Cilinœy Caldas de Rey, dans la Galice.
CuJANUM, CiglianOy bourg du Piémont^
dans la prov. de Vercelli.
Cujcu, Zm/s, Z(dch ou Biala, ville de Si-
lésie (Graêsse).
Cnxjî fit. Ant.], CiLuuii fit. Hier.], loca-
lité de Thrace, auj. Kulioti, ou, suiv.
Mannert, Rayait, dans le pach. d'An-
drinople (Roumclie).
CiLNiANA [It. Ant.], ville des Bastuli, dans
la Bétique, auj. Esteponay dans le roy.
de Grenade [Bisch. etMôll.].
CiLURNiM [Not. Imper.], ville des Briçantes,
dans la Britannia Romana, auj. Col-
/erton,prè8 Walwick(Northumberland).
CiMACULUM, CotfACIUM, COMACHIUM, COMA-
cuLA, CofwocAto, ville forte d'Italie (dclég.
de Ferrare).
CiMARUM, Kip.*pcv 5poc [Strab.], prom. de
rile de Crète, auj. Capo Spada, dans
rUe de Candie.
Cjmbri rCœs., Liv.],Kip.Cpoi [Strab., Ptol.],
peuple de la Germanie septentrionale;
habitait le Jutland, et particulière-
ment les districts d'Aafborg et de
\Viborg.
CiMBRiA Parva, Fimbria, l'île de Pemerfiy au
Danemark (Sleswig).
ClMBRIANA, CiMBRUNUM, VOy. AlBAN'IUSI.
CiMBRORUM PoRTus, Cimbrisharriy ville de
Suède [Bisch. et Môll.].
CiMBRORUM PROM., Skogen, cap du Jutland.
CiMiiNirs Lacus, Ri^ivixXip.vYj [Strab.], Laao
di Vtro, ou Ijujo di Ronciglione, près de
Viterbe (Italie).
CiMTNius MoNS [Liv., T. Peut.], Ciminus*
IVirg., Sil. Ital.], Mmte (Jtmwjo, ou
Monte Fogliatw, dans la délég. de Vi-
terbe (Italie).
CiMiMus Saltus [Liv.], Sh.va CiminIa [Liv.],
la. Forêt Ciminietine; s'étendait entre le
Tibre et Viterbe.
Cimmëril'm, Ktp.uifiov, localité de laSarma-
tie europ., auj. Eski-Krimm, sur le fl.
Salgir, en Crimée.
CuiOLos, KijxwXcç [Scyl.], Si'^n fSt<'ph.l, Ci-
mous [Plin., Ovid.J, KiuwoXi; |Ploi.|, île
de la mer iEgée, auj. JECûno^î, dans l'Ar-
chipel.
Cinara Ins. [Plin.],Kivapo; [Plut-j^l'une des
Sporades, auj. Zinari,
CiNGA FL. [Cœs.], dans la Tarraconaise,
auj. Cinca, riv. d'Aragon,affl. del*Êbre.
CiNGARi, Zingari [Cbr. Bavariœ]^ les
gari, die Zigeuner, los GUcmos, peuple
nomade, originaire d'Egypte oudeL'Asie
occidentale.
Cingiaccm, voy. Cuaingiacum.
CiNGiuA [Liv.], ville des Vestini dans le
Samnium, auj., suiv.Reichard, S.CiUa,
[Abruzze-Ulter.] .
CiNGULUM [Cœs.], ville du Plcenum, auj.
Cingoliy ville dltalie (délég. d^Anctoe}.
Clnium [Plin.], vUle de l'île Balearis Mt-
ior, auj. Sineu, ou Calalonga, bourg de
Vile de Majorque.
CiNNA, voy. Cenna.
CiNNA [It. Ant.], XiTKL [Plol.], en lUyrie,
auJ., suiv. Mannert, Zetta ou Zenia, sur
le lac de Scutari, en Albanie.
CiNNiANA [It. Ant.], dans la Tarraconaise,
auj., suiv. Reicnard, Cûirdiaj bourg de
Catalogne.
CiNNiBANTUM [ Not. Impcr. ] ^ KimMUm,
bourg d'Angleterre (comté d'Huo*
tingdon) .
CiNUM, ScL\uM,Ctti, bourg de Suisse (Cdes
Grisons).
CiRCEi'M Prom. Kipxaîcv ixpw» [Str., Pt.),
CiRc.EUM ji:gi:m [Virg.], Circjeia jcga
[Sil.], mont, du Latium, auj. MonteCir-
rello, montagne de la Campagne de
Rome, près San Felice.
CiRCËU [Cic, Hor.], Kipxsùci, babitants
d'une colonie romaine dans le LAtium,
auj. CircellOy près de Civita-Vecchia.
ClRCESTRlA, voy. CoRISIUM.
CiR<:oNiENsis LACUS, Lttc Czirknitz, en Uly-
rie, dans le cercle d'Adelsberg (inner-
Krain).
CiREOLA, Zirly CirlCy bourg du Tirol, près
Innspruck.
CiRICIUM, CiRNA, CZERCUM, CZERSCUIA,
Czerckf yïWe de Pologne, sur le Weicbsel
(Woicw. de Mazovie).
CiRpiiis. K(p<pt; [Strab.j, mont, de la Pho-
cide,au S.-K. de Delphes, auj. Xerommi,
ou, suiv. Kruse,Ztme7<o, près de l'isthme
de Corinthe.
321
CIRRHA. — CIVITAS DlVi PONTIl THOMERIARLM.
322
CiiuiuA [Plin., Stat.], i Kip(« [Ptol., Strab.],
ville de Phocide, sur le Sinus Crissœus^
auj. Aspro$pitif en Livadie, sur le golfe
de Lépante; sxx\y. d'autres géographes,
Sakma.
CmnsA [lu Ant.], Certisia [Geo. Rav.K
Certis [Tab. Peut.], Kipriwa [PtoL], ville
de la PannoDîe, auj. Diakovar, ou,suiv.
Reichard, Kmdries, localités de Slavo-
nie (Autriche).
CisAXUs. Kt<nuto< [PtoL], ville du N.-O.
de l'ile de Candie, auj. Kisamo-Kasteii.
CisoNiuM, Chisoing, Cisoing, bourg de la
Flandre VVailonne (Nord) ; anc. abbaye.
CissA, Hîon [Polyb.l, Cissuii [Plin.], local,
des Lacetani, aans la Tarraconaise,
auj. Gwnona.
CissA, voy. Cressa.
Cbiercium, CUeaux . hameau du dép. de
la Côtenl'Or , dans Tarrond. de Beaune,
célèbre par son abbaye prélatiale de
Bénédictins, fondée en 4098; depuis
chef-d'ordre duquel dépendaient 3600
abb. ou prieurés.
Lei priTilégês de Vorén de Qtetax ont été impri-
nés ft DUon en 1^1. M. Cotton nous apprend qu'une
iMffiiwrle lût hMallèediiis le monastère, au com-
■MBcement dn Zfu* siècle, en 1602, et que le typo-
gnatae anqnel Pabbé confia Pexploitation de son ma-
icnel s*kppdait Jean Savine; u s*appuie du nom de
M. Bmnet pour authentiquer ce fait : or Jean Sa-
vtne (V07. QuiOft-Locos) fut appelé en 1006 à l*ab-
bm de Oairlieu, près Nancy ; H aurait pu exercer
i Cneanx en 1602 et, sur la demande de l*abbé de
Uairlieu, être envoyé par le monastère chef-d*ordre,
ouatre ans après en Lorraine. Ce fait n'est point suf-
Bsamment éclairci, et nous regrettons de ne point
avoir trouTé le vol. oue M. firunet cite comme im-
primé à Qteaux en 1602.
Quoi qu'il en soit, la proximité de Sens, ob nous
tnmnws un imprimeur du nom de Jean Savine, piu4
et vingt ans auparavant (en 1569), nous fait supposer
que Ivbbé de uteaux le fit venir de cette ville pour
lui confier la direction des presses de son ordre.
CnusRON sfONs, RiOaipMv, montagne de la
Béotie, près Thèbes, auj. Kithùnm ou
ElaHa.
Citharista [Mêla], Cesarista, Ceyreste,
bourg de Fr. (Bouches-du-Rhône) .
Cjtharistes Prom. , KiOatpi<mn; [Ptoi.], le
Cap d'Aigle, sur la Méditerranée, près
de Ceyreste.
ùnuM [Plin.], Kin^v [Strab.], ville de l'île
de Chypre, sur la côte S., auj. Chieti,
ou Chtti.
CmcM, CizA [Cell.l, Ziza [I.uen.], Citizum,
CrrzA, Zeitz^ ville de Prusse, dans la
rég. de Mcrseburg.
Le premier livre imprimé dans celte ville que nous
connaissions est celui-ci : Christophorus CtUariuu
Portm Sfriœ Mire nova mtthoûus grammaliot,
Cixae, 1677, in-4. (CaL Elzev. 1681, p. 107.)— Cellarii
DfCnON?!. DE GÉOOR.
(CHrtstophori) PMloloçiœ taerœ tciographia, Ziic,
1678, in-ft ; et encore : CeUarius, EutroJHi Brevia-
riumHUtoriœ RomanœXAtm, 1678, in-8.
Puis vient :
En 1680, IVaehricM ûber l/errn D. Nicofai Selnee-
eeri vont 80 vnd ettiehen narhfolgenden Jahren
herumçetragene Deutung, Zeitt, 1680, in-8. (CaL
Bibl. Pulcovensis, p. 242.)
Pour Itiistoire de Zeitz^ voy. la Bibl. Saxotu, de
Struvius, p. 657 et suiv.
CiTUATUM, GmjoRUM iNsuLA, ScMtt, île du
Danube, dans la Basse-Hongrie (com.
de Pressburg).
Dus, CiUM [U. Ant.], localité de Mœsic,
auj.. suiv. Reichu^, Rosestiy dans la
Boulgarie ottomane.
CiVTTAs, Civedùy bourg de la Vénétie (prov.
de Brescia).
CrviTAs Carsici, Carsicum, La Cieutat (au
xrv* s.J, La Cioudad (en Prov.), La Cio-
ta/, ville de France (Boucbes-du-Rbône) .
CrvTTAS AcREUA ÀQUENsis, voy. Aqu^.
CrviTAS AusTRti, CiviTAS FoROJULiENsis, voy.
FORUtf JULU.
CivrrAS Campani^, Campanu, Campagiuiy
ville d'Italie (Prineip. Cit^r.).
M. Temaux cite un livre imprimé dans cette ville
en 1545 : Bepertorium mirtflei apparatug D, ioan-
ni» Ant. de Sigris, eitîtatU CampanUe, tuper ejr-
iravaganti constitutione ClementU Papœ Fil con-
tra ciertcot non incidente» in hatfitu et ion»ura,„
Impressum in civitate Campanic... per Franciscum
de Fabris de Gorinaldo...lb&5, in-folio.
Un écrivain du même nom, Nicolo de Nigris, pu-
blia en 160U à Naples, Vlttoria di Campagna^ in-ft.
La Ubreria de* Volpi nous fournit l'indication d'un
second volume imprimé dans cette localité au xvi«
siècle : lo, Nicolau» Bogeriiu, in GeUenum de jom-
guini» mi»sionef in civiiate Campaniae, 1570, in-4.
CiviTAS CastellaxNa, Città di Castello, sur
le Tibre, bourg de la délég. de Pérouse.
ClVITAS CURIOSOPITIM, VOy. CORIOSOPITUM.
CiviTAs DIVIN! vuLTus (?). Ccci cst un noHi
de lieu qui se trouve sur la souscription
d*un livre imprimé en 1482, et signifie
Vérone; cette dénomination viendrait
du sacrosanctum sudarium de Ste Véro-
nique, d'après M. Brunet.
ClVITAS DlVI PONTII TIIOMERIARCM, St-PonS
de Thomiers, pet. ville du Languedoc
(Hérault).
LMmprimerie remonte en cette petite ville ft Tan-
née 1516. M. Bnmet consacre au liv/e tare qu'il dé-
crit, Ji cette date, un article consciencieux, que nous
ne pouvons mieux faire que d'analyser succincte-
ment : t*rolflematamagiattiBartholitmeidtSoHiolin
vivarien»is medici : p bonamnî artium magistri :
nec non in facuttaie mcdicine ex aima mOtispesu-
lani vniucrtHide merito graduait : $uper »exage-
tiarium astronomie ad modû vtiie et profecto ad-
mirabile in*trumentum : subsequenter ineipiunl.
Au bas du v du dernier f. : Impressum fuit opus
pscns. 150pblcmatû magistri Bartholuiiici de solliolis:
sup scxagcnariû : in ciuitatc diui l'ôtii thomeriav :
p Alagtra lo&nè de guerlins impssiorie artln mirilicû
artifice. Anno Christi. 500 et. lO. sup: lOOOailoaûi
U
323
CIVITAS DUCALIS. — CLARAVALLENSE CŒNOBIUM.
324
mundi. 6860._die i^o. 28. aprilis. sole 18. gdO taari :
imprimé en très-petits car. goth., d'une grande net-
teté et sur un exceUent papier ; sur le titre une gra-
vure sur bois, ob figurent deux hommes occupés
d'obserrations astronomiques.
Remarquons le nom de cet imprimeur, un de ces
artistes nomades, comme nous en trouTons un si
grand nombre à cette époqup ; en 1510 nous le voyons
ji Toulouse; mais plus de vingt ans auparavant il
exerçait son art en Espagne, signant tantôt Jean de
Gherlinc et tantôt Jean de Gherlins, à Braga en IftM
et à Barcelone en 1408.
CiviTAs DucAus, CUta-Ducale, ville dltalie
(Abruzze-Ultér. H).
ClYITAS 1mP£RIAUS AI) GOSAM, VOy.GoSLARIA.
CiVTTAS Indaginis,'Haga Schauenburgi, Stad-
TUAGA^ Stadthagen^ ville de la petite prin-
cipauté de Schauenburg-Lippe^ entre la
Prusse et le Hanovre.
Feverlin nous dit que cette ville possédait une im-
primerie en lôlft,et voici le titre du premier volume
exécuté : Kirclien^Ordnung unser von Gottes Gna-
den HmaUt grafen zu HottteinSchaumburg und
stemberçy worin zu âehen, voie et mit Lehr und
ceremonien in umem Graffeiiaflen und Landen
hinfOro mit GôttUcher HUlfe gehaUen werden soU.
1 . cor. Xi V, Lasaet ailes in der Gemelne ekrlieh
und odentlich zugefien, Gedruckt au Stadthagen in
Jahr 1614, in-ft, de 270 p.
Livre fort rare« même dans le comté de Schauen-
burg, nous dit Bunemann, in Cotai. Biblioth, p. 101.
CiviTAs Lavuwa, voy. Lanuyium.
Ci VIT AS MoNTis Graccensis, voy. Zagrabia.
CiviTAS Nabcnetum, voy. Namnetus Portos.
CiviTAS Noya, CUtà Nuova, pet. ville d'U-
lyrie (gouv. de Laibach).
CiYiTAs Plebis, Civita ou Città délie Pieve,
ville d'Italie (délég. de Pérouse).
CiviTAs Regaus ou Regia [Cluv.l, Ciudad"
Real, ville d'Espagne, dans la Nouv.-
Castillc^ chef-lieu d'Intendance, anc.
capitale de la Manche.
Cette ville ne figure pas dans la nomenclature,
donnée par Mendei, des villes d'Espagne qui ont pos-
sédé ou possèdent aujourd'hui une imprimerie.
CiviTAS Rëmorum, voy. Rémi.
CiviTAs RoDERici, RoDERicopous, Ciudad-
Rodrigo, ville forte d'Espagne, dans le
royaume de Léon : quelques géogra-
phes ont vu dans cette ville remplace-
ment de l'anc, Lancia Transcudana.
Même observation que pour Giudad-Real; ne figure
pas au CataL de Mcndcx.
ClVITAS SaLLSARLM, voy. SALINiE.
CivriAS Sancti Angeli, Civita di S. Aiigelo,
bourg du Napolitain (Abruzze-Ultér. i).'
CiviTAS TuTA, CivrrATULA, CtWadcWa, ville
de la Vénétie, sur la Brcnta (prov. de
Yicence).
CiviTAS Yallenshim, voy. OcroDiTRiis.
CiviTAs Vasatica, voy. Vasatum.
CiviTAs Venetorum, voy. Dariorigum .
CiviTAs Vetus, voy. Centum-Gells.
CizA, voy. CmuM.
Clagenfurtum, voy. Claudia.
Clamarduh, Clamari-'SouS'Meudon, bourg
de France (Seine).
CLAMEaACUM, ClaMUCUM, CLEMENTIACDli,
Climiciacum^ Clamecy, ville de France
(Nièvre).
ClAMORGAMA, GlAMORGAMIENSIS COICTATCS,
Glamorgan, comté d'Angleterre, dans le
pays de Galles.
Clampeda [Liv., Mêla], Clampeia [Tab.
Peut.], AajxTWTita [Polyb.J, ville duBrot-
tium, sur la côte 0., auj. Cetraro, dans
la Calabre Citer., ou, suiv. d'autres
géogr., San Lucilo.
Clanis fl. [Plin., Liv.], Glanis, fl. d'É-
trurie, auj. le Sacco ou Fnime di Corn-
pagna, et, suiv. quelques géogr., la
Chiana, affl. de TAmo.
Clanis, Clanus, le Clain, riv. de France,
afïl. de la Vienne.
Clanius fl. [Virg.], Glanis, rxovc; [D. Ha-
lic], fleuve de la Campanîe, aoj. le
Clanio, dans la Terra di Lavoro.
Clanoventa [It. Ant.], Glanniranta [Net.
Imp.l, localité de la Britannia Romana,
que l'on croit retrouver dans l'anc. ab-
baye de Holme, sur le Firth of Solway,
côte N.-O. du Northumberland.
Clanum [1t. Ant.l, localité des Scnones,
dans laquelle Ukert voit Villeneuve-sur-
Vanne, et Reichard, Chailly (Seine-et-
Marne).
Clara, Regia Magna, Kralowa-Weliha,
bourg de Croatie.
Clara, Clare, anc. ville d'Irlande, dans le
comté du même nom, sur le Fergus
(Munster) ; n'est plus auj. qu'un village.
Claramontidm, voy. tLAROMONnuM, Clards
MoNs et Arverna.
Clarascum, Quierasque, Cherasœ, pet. ville
du Piémont (prov. et au N. de Mondovi).
Voici un livre imprimé dans cette ville en 16S1 1
Aggiustamento pcr l'cssccutione del trattato dtt 6
di aprile 16S1, fatto in Cherasco, Cberaaco et t^via,
jier gli Ilercdi di G. B. de Rossi, 16.31, in-A. La Sto-
ria ai Cherasco^ par Francesco Voersio, fût impri*
niée à Mondovi, en 1018, iii-4.
CLiVRAVALIJîxNSE CœNOBIUM, ClARA VaLUS,
Clairvatix, ville de France (Aube) ; anc.
et illustre abbaye de S.-Benoît, fondée
en 1 H5, et dont S. Bernard fut le pre-
mier abbé.
3â5
aARA VALUS. — CLARUS MONS LOTHARINGliE.
326
Clara Valus, ClairvauXy bourg de France
(Jura). = Ckravaux, bourg du dép. de
la Haute-Vienne. = Clerevaux, bourg
de Franche-Comté (Doubs).
Clarexna [T. Peut.], localité de laRhétie^
sur l'emplacement de laquelle les géo-
graphes sont divisés : est-ce Munderkin-
gen, ville du Wurtemberg [Kruse];
Kirchheim, ou Rain, pet. ville de Ba-
vière, dans le cercle du haut Danube ?
Clarentu, Clarence, ville d'Angleterre
(C. de SufTolk).
Clarucum ad Ligerim^ Cleriacum Aurkllà-
îCEssE, CUry, sur la Loire, ville de
France (Loiret); Louis XI fut enterré
dans son église de Notre-Dame.
Claritas Jdua, Espejo, bourg d'Espagne,
dans le roy. de Cordoue.
Clarium, Chiari, bourg du Milanais (prov.
de Brescia).
Ci^rofontandm Palatium, Hellebrunn, châ-
teau de plaisance, près Salzbach, en
Autriche.
Claromons, ChicBramonie, bourg de Sicile,
dans le Val di Noto.
Claromontu Collegium, le Collège de Cler-
mont, à Paris, appartenant aux RR.PP.
Jésuites.
Sentence da 6 octobre 161A, contre le P. François ,
Loriot, Jésuite, par laqaelle défenses sont faites audit
P. Loriot, et aux prêtres et aux écoliers du collège
de ClermoDt, de tenir aucunes presses, caractères et
ustensiles de librairie, imprimerie et reliure, ni
d*entreprendre à TaTenir sur l*art et fonction desdits
imprimeurs, libraires et relieurs de livres, à peine
de confiscation et de 5Q00 livres d'amende.
Quand, au siècle dernier, les jésuites furent chas-
sés de France, leur admirable bibliothèque, dans la-
quelle était venue se fondre celle de Tarchevéque de
Ilarlay, fut adjugée au collège de Louis-le-Grand,
par arrêt du 2ft février 1704, et la vente en fût faite
dès le mois suivant ; la jwUce interdit la vente de
V Encyclopédie^ c'est-à-dire des 7 premiers vol. qui
étaient parus, et, ce qui est biiarre, des tableaux
de Tonorel etPérissin.
CLAROMOînTCM, voy. Arverna.
flous juterons à la notice que nous avons con-
sacrée à rimprimerie de Clennont : Les arrêts du
conseil du 21 Juillet 1704 et du SI mars 17S9 autori-
sent la ville de Clennont à conserver deux impri-
meries.
Ces deux imprimeurs, en 1764, lors du JRapport
Sartines, éuient Pierre Viallanes, |)ourvu depuis
1736, avec trois presses; etU-Pierre boutandon, re<;u
naître et imprimeur du roi en 1755, avec quatre
presses ; la charge d'imprimeur du roi était dans la
famille des Boutandon depuis 1697.
tne sentence du Châtelet du 2 Juillet 1625, pour
les syndics et adjoints de la communauté des librai-
res de Paris, fut prononcée contre Guillaume et Biaise
Pucbal frères, marchands papetiers, qui avaient fait
imprimer par Métayer, maître imprimeur. Appa-
ratu» in ('iceronem, in-A, laquelle édition fut con-
fisquée, et ledit Métayer condanuié à rarocnde, avec
défense auxdits Paschal de plus contrevenir aux rè-
glements, à peine de ftOO liv. d'amende. Confirmé
par antre sentence du SO Janvier 1626 ; et cette sen-
tence contradictoire porte que Biaise Paschal, mar-
chand papetier d'Auvergne, sera condamné à remet-
tre les exemplaires des livres saisis, etc. Arrêt du
conseil du 22 août 1626, confirmant celui du 20 fé-
vrier, qui condamne les f^rères Paschal, marchands
Sa()etier8 à Paris, en 200 livres d'tanende, etc. Ce
uillaume etce Biaise Paschal, papetiers d'Auvergne,
et possédant un dépOt à Paris, étaient, croyons-
nous, proches parents de leur illustre homonyme.
Claromontium, Clakemontium Lutevense,
Clermmt de Lodéve, ville de France (Hé-
rault).
Claromontium, CLAROMONS^C/eriTum^, bourg
et château d'Anjou (Maine-et-Loire)^
qui donne son nom à l'illustre maison
des Clermont-Gallerande.
Claromontium^ Clermonty bourg et château
du Viennois (Isère), d'où viennent les
Clermont-Tallard [P. Anselme].
Clarus fons, Sherbome, bourg d'Angle-
terre (C. de Dorset).
Clarus locus, Clarolocus^ Ckàrlieu- lez-
Nancy, village de Lorraine (Meurthe),
où les ducs de Lorraine avaient un châ-
teau; anc. abb. de Citeaux, fondée en
1159, par Mathieu, duc de Lorraine.
En 1606, dit M. Beaupré, une nouvelle Imprimerie
vient prendre place dans les annales de la typogra-
Rhie lorraine; c'est celle de rahbaye de Qairlieu-îex-
ancy; un typographe du nom de Jean ^tevine (an-
pelé peut-être de Sens, où nous voyons une impri-
merie de ce nom en 1569) et certainement de CIteaux,
si la supposition que nous (iiiit émettre une*assertion
de MM. Brunet et Cotton peut être admise (voy.
CiSTERcniM), y établit, ji l'instigation de Pabbé des
Bernardins, une imprimerie dont les produits sont
remarquables par la beauté des caractères et par une
exécution presque eizévirienne ; en 1609 les presses
conventuelles cessent de fonctionner, et Jean Savinc
va s'établir Ji Nancy. *
Pendant ces trois années huit ouvrages sont im-
primés tant au monastère des Bemandins qu'à la
maison qu'ils possédaient à Nancy, rue de la Mon-
naie.
Le premier est à la gloire de l'illustre fondateur
de l'ordre : Fffa ei miracula tancU Bernardi,
primi ClarevaUis abbatis et prœcipui sacri Cisler'
xiensis oroinis illustratoris, a quodam ipsius or-
(Unis monacho metrice édita. Pet. in-8, de S6 If.
imprim. en ital. à l'exception des sommaires qui
sont en car. rom. ; ft la un, au v<* du 56* f. Clari-
Loci ad fianeeium. Excudebat Joannes Savine ty-
pographus. Anno domini 1606, sign. A-Eii.
Le plus important des huit ouvrages sortis de l'ab-
baye de Clairlieu est le : Discours des cérémonies,
honneurs et pompe funèbre faits à l'enterrement
du très-haut, très-puissant et serenissime prince
Charte III du nom, duc de Calabre, Lorraine,
Bar, etc., par Claude de la Buelle, secrétaire des
commandements de feue son altesse,,, k Cler-lieu-
lez-Nancy, i)ar Jean Sauine, 1609, iu-8, de vui-202 f.,
plus S f. non chiffrés.
A partir de 1609 les ouvrages dont la souscription
est datée de Qairiieu sont imprimés à Nancy.
Clarus mons Bellovacensis, Clermont en
BuuvoisiN [Gr. Chron.], Clermont en
BeauvoisiSy ville de France (Oise); anc.
comté.
Clarus mons Lotiiaringle, Clennont en Ar*
gonnCy bourg de France (Meuse).
327
CLARIS MOÎSS. — CLAVASIUM.
32S
CLARUSMONs,Mow<ecAt<iro, ville de Sicile(?).
Falkenstein, et, d*après loi, M. Cotton signalent
rimprimerie comme existant dans cette localité en
1655. Le titre du livre dont veut parler le rèr. doc-
teur nous est fourni par Haym t Îm vita di Cesare
Borgia, detto poi U Duea VaUntino. Oa Tanuuo
TonuuL Montechiaro, 1055, in-4, réimprimé audit
lieu en 1671. Malheureusement tout nous porte ft
croire que le lieu dMmprcssion est supposé, et nous
pensons, avec Meizy, quMl fut exécuté à Macerata.
Clasis, riv. d'Ombrie, auj. la Chiascia,
al'fl. du Tibre.
Clastidium [Liv.], KXawrt^iov [Polyb., Str.],
ville de la Gaule Cispadane^ auj. Cas-
teggio, ou Schiateggio, près du Pô, bourg
entre Plaisance et Tortona,en Piémont.
Clater (eris), Cleder, village près St-Pol-
de-1^on (Finistère).
Claterna [Cic, Plin.], Ciaternum [Geogr.
Rav.], KXiTtpva [Ptol.], ville de la Gaule
Cispadane, auj. Vortflfnono, bourg d'Ita-
lie (délég. de Bologne).
Claudu [Plin ], Claudivium, KXau^ioûîov
S Ptol.], KXaw^ÔYiGv, Clagenfurtium, ville
le la Norique, auj. Klagenfurty sur le
Danube, ville de la Haute-Carinthic
(Autriche).
Falkenstein nous donne 1777, comme la date dt
rintroduction de la typographie dans cette ville.
CI.AUD1A. Claudia fossa, Chioggia, Chiozzia,
ville lorte de la Vénétie, au S. de Ve-
nise, à l'extrémité orient, des lagunes.
Claudia Castra, Claudiocestru , voy.
Clevum.
Claudianopolis, Claudiopolis [Cluv.,Cell.],
CoLOsvARiA, CoLosvARiuM, Clousefiburg
(en hongr. Kolosvar), ville forte d'Au-
triche, capitale de la Transylvanie,
ch.-l. du pays des Hongrois, l'un des
trois districts de la principauté. Patrie
de Mathias Corvin.
JoannesNémeth {tyvogr.Hungariœet TranssUv.)
ne fait remonter qu'à 1550 l'imprimerie h Kolosvar ;
ce bibliographe nous inspire une confiance absolue,
mais nous devons cependant noter un volume por-
tant une date antérieure, dont Vogt [Cat, Ub. rar,)
nous fournit la description : Jo, Deeit syntagma
institutionum juris imperiaUs llungariei, quatuor,
vtrtpieuii quœttionum ac retponsionum Ubriscom'
nrehentum. Oaudiopoli, 1559, in-ft.
Vers la même époque, mais ne portant pas de date,
naratt un livre célèbre, dont Schelhom nous donne la
descripUon : Pulmen de Cœto Delapsum Trinitario-
rum Deum Triunum Contundaa, Oaudiopoli in
Transylvania. „.",..
Ce livre, ou plutôt ce Blasphème, comme rappelle
réellement imprimé à Kolosvar, il fut saisi et supprimé
avec un tel soin queSchelhorn raconte qu*un de ses
amis, vir entdilus^ cuju» relationt hoc debeo, $e
omni cura in ipsa Transylvania hune librum titn
comparare haud potuisse, affirmavit ; ce qui est
parfaitement sûr, c'est qu'il a totalement disparu.
En 1545 Caspar lleltal ou Heltl, après avoir ter-
miné scsétudrs à Wittembcrg, revint Ji Kolosvar, sa
patrie, en qualité de pasteur, et y fonda un établis-
sement typographique qu'il dirigea lui-même de 1550 ft
1577. Sa veuve lui succéda de 1578 à 1580; puis son
fils, gui portait le même nom, Caspar Ileltai, et ce
denuer étant encore sans enCints, sa soeur Anna, ma-
riée au sénateur Mathias Raw, hérita des prcMetetdn
matériel de la famille.
En 1551 run des ouvriers de Caspar Heliai le père
fonda lui-même une imprimerie; il s'appelait Georae
iloffgreff (1551-1558).
Voici le premier livre imprimé par C Héltai :
Bitus explorcmdœ veritaHâ, quo HwÊgarieaNûr
tio in dirimendis controveriiiM anteannos SfeO irs«
e»t, et ejus testimonia pturima in taerario Mummi
templi Varadiensis reperta, Colosvarii, 15S0, in-è ;
à la fin : impressum ColoêvarU per G, H, [Catp^
rem i/eltum) .
George Hoftgreff a publié en 1551, de concert avec
son maître C. Hcluî iSumma ChriBttteher Lekrer
Auderst, der kurse CathecMsmuM durek Cmpcr
Helth, Pfarrertt tu Klauuntmrg; ft la fin: Zn KÎm-
senburg in Siebcnbfirgen durch Kaspar Helth and
Georg Hoffgreff, 1551, in-8.
En 1555, nous le voyons signer seul les livres
qui sortent de ses ateliers : INafyjii aeripii tfon-
cari,..conMeripta per Franc, Hov&Ka... Impreaanm
Qaudiopoll Transylv. per Georgium BoOip^ioM,
ann. mdlv, in-^o.
Claudiopous, s. Claudii Fanum, SaùU'
Claude, ville et évèché de Fr. (Jura).
A la fin du xvni* siècle, dit H. Gaullleor, à Toc-
casion de la révoIuUon française, on imprime dans
cette petite ville un grand nombre de brochures.
ClaudiusMons [Plin.], montagne de Croa-
tie, près de Warasdin, dominant le
cours de la Drave.
Claupivium, voy. Claudia.
Clausa, Chiusa, bourg de la Vénétie (dé-
lég. d'Udine).
Clausentum, voy. Ajîtona Meridionaus.
Clausksa, Clausium, Clausen, ville du Ty-
rol, entre Brixen et Botzen.
CijilUsthal, ville de la Basse-Saxe, dans
le Brunswick, dont nous ignorons le
radical latin.
Falkenstein dit que cette ville eut une imprime-
rie en 1727.
Claustriburglm, Claustrum Neoburgense,
Klostemeuburg, sur le Danube, ville
d'Autr. (Cercle infcr. du Wienerwald).
Claustrum, Lencloistre, village de France,
près Châtellerault (Vienne).
Clausula fl. [Liv.], fleuve de l'Illyrie
grecque, auj. la Morascaou la Drinassa
[Forbiger].
CLAUsiTLiE, Cli'siî, Sluys (écluse), ville de
Hollande (pr. Zeeland).
Clausulje NiGRiE, Swarte-Sluys, bourg de
Hollande (Over-Yssel).
Clavarum, Claverium, Chiavan, ville d'Ita-
lie (prov. de Gènes).
Clavasium, Chiavasco {Chivas), ville d'Ita-
lie, au N.-E. de Turin, sur le Pu.
329
CLAVENNA. — CUTIS.
330
Un imprimeur nomade, Jacobinus de Suigo de
Sanao Genoano, qui eierçait à Venise en 1A85, vint
rannëe suivante, sans doute avec un matériel rou-
lant, essayer de Qiivauo, alors l*une des places les
pins fortes du Piémont : il y publia un seul volume,
et contimia sa route Jusqu'à Turin, ob il se fixa de
1M9 è IM»; puis il passe les Alpes et nous le voyons
exercer à Lyon en 1490 et lft97 ; enfin Tamour de la
Strie le ramfeDe è Venise en lAW, et ce fut sans
ote Ik an*fl termina sa vie tourmentée.
Les biuiognplies ne citent de cet imprimeur qu*un
seul ouvrage imprimé à Chivasso; en voici le titre
exact : Amtkui âe CUwasio nomma Angeliea die Ca-
jfdiu CoMCienfte.— A la fin : Jacobinm de Suigo de
MPteto G&rwumo kmlvâ impreatonU anctor ad Ueto -
rem; pois viennent six dbtiques à la louange de
rantenr, et la souscription i Impreesum Hoe opus
ClmmasU eumo chrittiane êalutis Hcooa octuaae-
simo êexto, tertio idtu maU, fetteiter imperâtibus
itmoeemtlo octavo Ponttfiee maaotmo et Karolo
ttlMsCrteteio duee Saàaudie Pedemontaneque re-
gianlM, iiKft, imprimé en gros caractères goto.
Dans une réponse de rameur k une lettre de Jér.
Tomielo, il s'exprime ainsi : • Magistro JaeoàiHO
de wtmeio Germemo tu prœfata arte peritiâttmo, ut
wl0f» tulM potiM monm geram, imprimendum
(llbrum) trwumUto. •
Clavenna fltin. Anton., T. Peut. ^ P.
Diac.], Tule de la Rhaetie^ près du lacus
Comaceous. auj. Chiavenna (en allem.
Ckeven), Tille du Milanais^ dans la Val-
teline (délég. de Sondrio).
Imprimerie en 15M : Franc. Nigri de Panini Fa-
vtitiM et Dom, BaaatiensiM morte Metoria, Ua-
venue, 15M, in-8 (llaym).
Claverium^ Toy. Clavarum.
CLEif£imA£UM^ voy. Glameciacum.
Cleonj: [Uv. , Ovid. , Plin.] , KXtwvat
[Hom., Pind.],ville dv. TArgolide, au S.-
O. de Corinthe^ dont les ruines se trou-
vent près de Kurtesi, dans le dioc. de
Nauplie.
CLEPiAcuif IN PAG0 Alnetensi^ Aultioy-eri'
Brie ou Aunoy, village du dép. de
Seine- et-Mame, suiv. l'abbé Lebeuf.
Clepidava^ KXT^î^ouia [Ptol.]^ ville de la
Sarmatie europ., auj.^ suiv. Cluvicr^
Kaminiec, Kamenetz, ville forte de Rus-
sie^ cbef-iieu du gouv. de Podolie.
Clepsydra Fons^ KXt4>o^pa [Pausan.]^ pet.
riv. de la Messénie^ près du mont
Ilbome^ auj. le Secreci [Pouqueville].
Cleruccm^ voy. Clariacum.
Clesius^ voy. Clusius.
Cleyum [Itin. Anton.L Glevum^ Glebon
GoLONU [Geo. Rav.]^ Glaudia Gastra^
Glocestru (au xu« s.^ Gleaweceaster),
Gloueester, Ghcesier, anc. ville des Do-
boniy dans la Britannia Romana^ auj.
cbef4ieu du comté du même nom, sur
la Sevem.
Le Dr Cotton cite comme premier livre imprimé
dans cette ville : un Sermon^ by Rev. Jobn James,
173t, io-8* (inconnu à Lowndes). l'n Journal, the
GtoiÊceeter Journal ou Chroniele{1)y parut pour la
première fois dans cette ville, le 9 avril 1722, im-
primé par Richard Raikcs, qui mourut en 1757 ; un
voL in-4* d*une certaine importance typogra-
phique y rut aussi publié en 1704 : Grieve't {James)
History of Kamtschatka and the Kurilscki li-
land», with Maps and Plates ; ouvrage curieux tra-
duit du russe de Krasheninnicov.
GUQACUM^ voy. GUPIACUM.
Glimberis^ Gumberrum, voy. Augusta Au-
SCIOBUM.
Glinucum^ Glunacum villa, Glitnucum,
Gluninium [Ann. Vedast.], Clugny,
Cltmy, ville de Fr. (Saône-et-Loire).
Anc. abbaye, chef d'ordre des Béné-
dictins, fondée en 9i0 par Bernon,
sous la protectjon de Guillaume î^*'',
comte d'Auvergne. L'abbaye de Gluuy,
à Paris, ne fut fon^lée qu'en 1269, par
Yves de Vergy ; trois conciles.
Le Missel de Cluny, imprimé en 1483, porte une
souscription qui indigue le monastère lui-méiiie
comme lieu d'impression; cette souscription nous
parait précise, et nous la rapportons :
Missale Cluniacense, A la fin, en car. rouges i
Beuerendissimus et Pater Dominus Dominus Jaco-
bus de Amboysta abbas—prœsens Missale ordinare
fecit, Quod tandem industriosus ingeniosusque vir
maçister Mpehael WensUr, eivis'BasUiensis, plmt
affectu dewtionis auam luerandi causa, impresait
in Ciunfaeo, anno Domini millesimo quadringen"
tesimo tertio, die nona mensis Julii, pet. in-ful.
Nous avons vu ce Michel Wensler, à l'histoire typo-
graphique de Bile ; il fut le troisième imprimeur de
cette ville; nous avons omis de rapporter Ui ce fait
curieux de son excursion à Tabbaye de Quny ; nous
ne pouvons du reste expliquer cette bizarrerie de
l'abbé qui a sous la main tous les imprimeurs de
Lyon, et s'en va en chercher un en Suisse; la Bour-
gogne était depuis six ans province française; et
Kut-étre que le monastère de Cluny était resté
urguignon dans l'âme, et n'avait pu pardonner au
roi de France la rapacité avec laquelle il avait
étendu sa main puissante sur la plus belle des dé-
pouilles de Charles le Téméraire.
Glipiacum, Guppucus non procul Parisius
[Frcdég.], Guppi IGesla Dagob.], Gle-
piacl'm Pai.atium [th. Ghlod. II, et Chil-
derici], Glioacum, Clichy-lorGarenne,
bourg attenant à Paris; anc. palais
mcrov. ; saint Vincent de Paul, qui en
fut curé, a fait construire l'église pa-
roissiale.
Glipstone, village d'Angleterre, dans le
Northamptonsbire .
En 1709 et 1800 J. W. Morris imprima dans cette
petite localité les Annual aecounts of the Baptist
mUsionaries; Tannée suivante il transporta sou éta-
blissement à Dunstable, dans le Bedfordshire.
Gusius FL. [T. Peut.], le Clusone, affl. du
Pô.
GussoNiuM, Clisson, ville et anc. château
de Bretagne (Loire-Infér.).
GuTERNiA rPlin., Mêla], ville des Fren-
tani, au N.-E. duSamnium, auj. Camjx)
Marino, dans la Gapitanate.
Glitis [Sid. Apoll.], Oltjs (?), fl. de la
Gaule Narbon., auj. le Lot.
331
CLITUMNUS. — COBURGUM.
332
CutumnusFl. [Plin., Virç.], riv. de l'Um-
brie^auj. le Clitunno, daus la délég. do
Spoleto.
Clivia [Cluv.], Clèves, Kleve, ville de la
Prusse rhénane; anc. ch.-l. du duché
de Clèves.
Falkenstein et Cotton font remonter rimprimerie
dans cette yUIc à Tannée 1625 ; voici leTolumequMls
avaient probablement en vue .■ D. Joh, Peil, Ta-
tmla ProccMum seu ordinem ultimi divini et cri-
minalîM judicii exhibent. Qivic, 1025, in-ft. Le cat.
d'une vente faite à Utrecht en 1770 (tom. le%
no 10021, qui cite ce volume, B}oute : rare et cu-
rieux, orné de 12 estampes en taiUe-douce très-Joli-
ment gravées. M. Bnmet le cite égalenient, au
tom. \1, no 2108.
CuviENSis DucATus, le'duc^ de Cléves.
Clivus s. Andrej:, la Cùte-St- André, ville
de France (Isère).
Cloduna [Itin. Anton.], Coladiana [Itin.
Hier.], Gloditana [Geo. Rav.], ville de
nilyrie j^ecque, auj.; suiv. Kruse ,
Craja, Krqja, dans le S.-E. de Durazzo.
Clodianus fl. KXw^iavo'c [Ptol.], fl. de la
Tarrac, auj. la Muga, en Catalogne;
se jette dans la Méditerranée.
Cia)D0ALDl ViCUS, VOy. NOVIENTUM.
Clodova, Orsova, Orsowa, ville de la Ser-
vie, dans une île du Danube.
Cloia [Chr. Phil. Pulc.a. 1302], anc. villa
roy., auj. Claye, village de la Brie
(Seine-et-Marne).
CF.0NA, Clonmel, ville d'Irlande, chef-lieu
du comté de Tipperary (sur les livres
irlandais : Cluain Meala),
M. Cotton ne connaît pas de livre exécuté dans
cette ville antérieurement à Tannée 1804 ; il cite un
vol. de poésies par Samuel FenncU, imprimé par
T. Gorman.
CfjDNFERTiA, Clmfert, bourg d'Irlande, sur
le Shannou, dans le comté de Galway.
Clota iEsTDARiuM, Cluid.e iEsT., Fifth of
Clyde, en Ecosse.
Clota Ins. [Itin. Anton.] , Glota, Vile
d Arran, en Ecosse, dans le comté de
Bute, à l'embouchure de la Clyde [Cam-
den].
Cluana [Mcla, Plin.], ville du Picenum,
auj. Sanf Elpidio , dans la Marche
d'Ancône.
L'histoire de cette antique cité fut publiée par An-
dréa tiacci, à Macerata, en 1692, in-4.
Cluanum, Cloytie, bourg d'Irlande (c. do
Cork).
Cludanus Amnis, Cluda [Cell.], Glota
[Tac], la Clyde, fl. d'Ecosse.
ai'NiA [Plin.], KXtuvix [Ptol., Plut.], Clu-
NiENSE MuNicipiUM, localitc sur les con-
fins de la Celtibéne, dans la Tarraco-
naise, auj. Coruna del Conde, ville de la
Haute-Castille.
Clunia, localité de la Rbaetie, auî. AU-
stadt, près Feldkirch, en T]|to1, suiv.
Mannert, et Schlins, suiv. Reichard.
Clunucum, voy. Cuniacum.
Clunium, KXcôviov [Ptol.], Fanum s. Gatba-
RiN£, s. Catarina, bourg du N. delUe
de Corse.
Clupeda, voy. Memelu.
Clusa, voy. Clausina.
Clusje Valus [Hincmar.l, Glosa, Cladsa
Valus, Vaucluse, vallée et départ, de
France.
Clusini Fontes, en Étrurie, auj. Bagfddi
San Cassiano, ctabliss. thermal en Tos-
cane.
Clusinus lacus, -h itipt KXcuoicv li^n
[Strab.], Lctgo di Chiana, eu Toscane,
près de Chiusi.
CLusnjM [Liv., Plin.J, KXcOotcv TPclyb.,
Strab.], Camars [Liv.l, vi RaoïpTtMv x^
[Polyb.j, sur la via Clodia, antique ré-
sidence du roi Porsenna, auj. CMm,
ville de Toscane, près Arezzo.
Clusius fl., KXooffioç [Polyb.], Clesi:s [Geo.
Rav.], fl. de Toscane, auj. le Chiese.
Clusonitim, Chism, bourg du Piémont, sur
le Pô, dans la vallée du même nom,
Clusonia Vallis.
Cluvia [Liv.|, ville du Samnium, auj.,
suiv. Reichard, Campo di Jiove, dans
l'Abruzze Citer.
Cnapdaua, Knapdale, district du comté
d'Argyle (Ecosse).
Cnemides [Mêla], KvïïfiLî^i; [Ptol.» Strab.j,
localité de la Locride, au pied de la
montagne du môme nom, Kvnu.ic; on
en voit les ruines à Nikoi^aki, aans la
Phthiotide.
Cnossus [Flor.], Gnossus, rvaiao;, Kv6»<k;,
Kvwaad;, [Hom., Pol., Plut.J, ville de
Crète, auj. Makro Teikho, et, suiv. Kruse,
Ginossa.
CoAGiA, CoAGiuM, Kiogia, Kiœge, Koège,
ville du Danemark (Seeland).
CoBENA, Kàben, pet. ville de la Silésie
(rég. de Breslau).
COBIOMACUS, voy. CAUNiE.
COBURGENSiS, COBURGICUS DUCATUS, duchc
de Saxe-Coburg,
COBUBGUM, COBURGIUM [ClUV.]^ CobUTÇ,
333
COCaUM. — COLBERGA.
334
Cobourg, viile d'Allemagne , capit. du
duché de Saxe-Cobourg-Gotha.
Prosper Marchuid (p. 77) cite une édition des
PoMÊectes imprimée dans cette ville en 1482; il em-
prunte ce renseignement au SfrteiL vef . edit, {BibL
MalUnkrot,74);mais cette édition n'est citée par aucun
bîbliograptae, et tout porte à croire ciu'elle n'existe
pas ; sans doute une édition imprimée par Anth. Ao-
ïurger, le typograplie de Nuremberg, aura, parla
similitude du nom, induit le bibliographe en erreur ;
ce n*»! pas la première fois (nous le saTons par ex-
périence) qu'on prend le Pirée pour un homme ;
Hain nous donne en effet le titre d'une édition des
Panàfteteê donnée à Nuremberg par cet imprimeur
sous cette date.
M. Cotton dit avoir vu è la BoMéienne un traité de
Lotber, imprimé à Goburg en 15S0 ; ni Feverlin, ni
fnftM% (Ajfparat,Utt,)j ni BBner,nenou8 fournis-
sent rintitulé de ce traité, que nous déclarons ne pas
Novis sommes forcé d^assigner une date infiniment
plus modeste A l'introduction de l'imprimerie dans
cette ville : /mmgitraKo tUuitris gymnoiii Cagtnd-
rfmii, nh UhtstrisMtmo princtpe ac domino, Dn, io,
CoÊùidrat duee SaxonuB, LandgrmUo Thuringlœ,
Marekkme Mimiœ^ etc., apud CoàurgensiM aperti,
qmm feUOUr ecgpta et peracta, die S juL anni tur-
rotfis ef tu ptUriœ ae regUmum vieinarum gratiam
itterii prodita ptdt a dedgnatU $eholareMs, redore
et eoUegio gjfmnatH Câifmiriani, Goburgi, 1M5,
in-4. {BW. aax. Struvii/ p. 913.)
CocciuM [[tin. Anton.], localité de la Bri-
tannia Romana, chez les Brigantes^
auy., sniv. Camden, BibchesieTf bourg
du Lancashire.
CoccTMcnuM, CouRMunuM^ Cockermouth,
yilie d'Angleterre, dans le Cumber-
land, suiy. Bisch. et MôU.
CocncMiuM, CocHiMA, Kochheim, Cochem,
bourg de Prusse, sur la rive gauche de
la Moselle (rég. de Coblentz).
CociACUM, CoDiciAcuM, CuoACUM, Coucy-le-
Château, bourg de France et anc. châ-
teau (Aisne).
CociNTiA [Ovid.], CoNsiuNUM [PHn.], ville
du Bruttium, sur le Counthum Prom.,
Pimia di Stilo, aui. 5ft7o, pet. ville na-
politaine de la Calabre ultér. [.
•
CocossATEs, CocosATEs, pcuple dc la Gaule
Aquitaine; habitait le territoire qui
correspond au diocèse de Dax.
COCYKTHCM PrOM., VOy. COCINTU.
GoDANiA, voy. Hafnia.
CoDANONu Ins., Vile de Scefand (Dane-
mark).
CoDANUs Sinus [Mêla, Plin.j, Godanumhare
[Cluv.], SuKvicuM Mare [Tac.|, le Catte-
gajt, Kattegatt, Codanischer Meerbusen,
détroit qui s'étend entre la Suède et le
Danemark, et unit la Baltique à la
mer du Nord.
GoDRio [Liv.J , ville de Macédoine, auj.
Zagora, suiv. Reichard.
Gœla, KoIXa [Ptol.l, Cœlos [Plin., Mêla],
KoîXoç Xi|jLi«v [PtoU, port sur la côte de la
Chersonèse de Tiirace, auj. Kilidba/tr,
le plus important des forts qui défen-
dent le détroit des Dardanelles.
Cœlanum, voy. Celanum.
Cœu Gorona, Himmelskron, château de
Bavière, près de Baireuth.
Gœliobriga, KoiXioêpifa, ville des Gœlerini,
dans la Tarraconaise, auj. Guimaraès,
Guimaraens (?), en Portugal (Minho).
Gœlium, voy. Geua.
Gœnobium, Cdnobbio, bourg du Piémont.
Gœnobiuh Einsidlense, voy. EiNsmiA.
Gœnobium MARiiEVALLENss , Marientfial,
bourg de Hongrie (anc. grande abb.
de Bénéd.).
Gœnoenum, Kciv6vivcv, localité de la Germa-
nie, chez les Garinï, que l^ilhelm voit
auj. près de Raizeburg, et ^ue Reichard
{>lace à Gnoien, dans le district meck-
emboui^eois de Rostock.
Gœsao, Gœs^ons, Gesdaone [Itin. Bur-
digal.], Gaeone [T. Peut.], Gesabone
TAnon. Rav.], Césanne, pet. ville de
Savoie.
Gœtnum, le Couemon, pet. 11. de Bretagne,
se jette dans la mer, près de Pontor-
son ; est appelé Flumen Gosnonis dans
la tapisserie de Bayeux.
GOGNACUM, GoNACUM, VOy. GONDATE.
Cola, Cqll, l'une des Hébrides, sur la côte
0. d'Ecosse.
GoLANcoRUM, KoXa-pcopcv [Plol.], ville des
Marcomans, dans la Germanie, auj.
Collochau, près Schlieben, dans la basse
Lusace, suiv. Reichard.
GoLANu, KoXavia [Ptol.], KoXflcvixa, Lanork,
Lanerk, sur la Glyde, ville d'Ecosse,
ch.-l. du comté du même nom : Gam-
den voit, dans Golania, Coldingham,
GoLAPis, KoXainç[Strab.],KoXù4 [D. Gass.],
GuLPA [Gell.], riv. de la Pannonie sup.,
auj. Kulpa, riv. d'Ulyiie.
GoLARNUM [Plin.], KoXapvov, ville des Go-
larni, dans la Lusitanie, auj. villa Cova
a Coelheira, suiv. Reichard.
Goi^Tio [T. Peut.], GouATio, Lithopolis,
ville de la Norique, auj. Stain, Stein
(Kamnech), pet. ville illyrienne du cer-
cle de Laybach, ou, suiv. Reichard,
Kotalach.
Golberga, Colberg, ville et pet. forte-
resse de Prusse (Poméranie).
Falkenstein donne 1056 comme date de Tintroduc-
335
COLCESTRIA. — COIJJS.
336
tion de rimprimcric dans cette ville, et M. Cotton
nous donne le nom du premier typographe, Henri-
eus Hasius, « Senatûs typographus; • il nomme aussi
Georgius Bothius, comme imprimant en 1084, sous
la même dénomination.
CoLCESTMA, voy. Camalodunum.
CoLDANiA, CoLUDi Urbs, Coldingham, \ille
d'Ecosse^ dans le comté de Berwick.
CoLDiNGA [Cell.], Coîding, Koldingen, pet.
ville du Jutland.
CoLDiTTA, Colditz, pet, ville de Saxe, dans
le cerde de Leipzig.
lA Biblioth, $axon. de Struvius (part. V. p. 101O)
nous donne le titre d*un vol. imprimé dans cette lo-
calité au XVII* siècle ; Georgii Weitii Superinteu'
(tentis CoUticenais, Verzeieltnii der Getpraeeht mit
Z>. Caap, Peucero in ScMoss tu Leipzig 1576 gehal-
ten 1576 4. Goldits, 1683, io-f.
COI.DUI, voy. QUADI.
COLEDA, COLOMA AD WiNDAM, WeRITIERO-
RUM OPPIDUM [Struv.] , Colleda, Coin an
der Losse, Kuhcôln, ville de Prusse (rég.
de Merseburg).
CoLENDA, KoXîvîa [Appian.], ville des ller-
caones, dans la Tarrac., auj. Covar-
ruhiùs, bourg de la Vieille-Gastillc
(prov. de Burgos).
CoLENTUM fPlin.], île de l'Adriatique^ auj.
Mortara, sur la côte dalmate.
CoucARU [Itin. Anton.], localité dans la
Gaule Cispadane, sur la voie de Modène
à Vérone; auj., suiv. Reicbard, Ronca-
glio di Sotto, et suiv. Maunert, Miran-
dola, ville d'Italie (prov. de Modène).
Voy., pour l'imprimerie dans cette ville,
MlRANDL'IJ^.
CoLiN^UM, CoLUNiEUM, ColUnée, Collincc,
paroisse de Bretagne^ près Saint-
Brieuc (Côtes-du-Nord).
Bien que certains écrivains picards soutiennent
que le célèbre Simon de Collines est un enfant de
leur province, nous croyons devoir appuyer Popinion
plus généralement répandue, qui le fait naître au
bourg de CoUiiieCy en Bretagne, dont il aurait pris
le nom, légèrement modifié t U avait travaillé pen-
dant sa jeunesse & l*aielier des imprimeurs de Bré-
bant-Loudéac, Jehan Créa et Robin Foucquet ; puis 11
alla à Paris, oh il épousa la veuve de Henry Estienne
1er ; on lui doit l'introduction du caractère italique,
et la disposition du livre d'éducation interligne de
blanc, pour laisser ft Télève la faculté de mettre le
mot à mot au-dessous du texte latin : sa marque
parlante était formée de trois lapins qu*on appelait
Conils {Conniffl en breton).
Inter nos norunt libros qui cudcre très sunt
Insignes ; languet estera turba famé ;
Castigal Stcphanus, sculpsit Colineus , utrumque
Gryphius edocta mente manuque facit.
C*est bien Ut Ilenrv Estienne, le savant correcteur,
Simon de Collines, le prince des typographes, et la
pauvre fouie de» imprimeur» qui meurt de faim
est caractéristique.
Coumaci:m, Counium, Coligny, CoHigny^
bourg de Fr. (Ain) ; a donné son nom à
l'illustre famille des Coligny.
CoLiNUM, Collin, Kolin, pet. ville de
Bobéme^ dans le cercle de Kaurzim.
CoLLATiA, ville de l'Apulia Daunia: serait
auj., suiv. Reicbara, CoglioniH (?) [Fo^
bigcr].
CoLLATiA [Plin., Cic], KoXXana [Strab.],
CoNLATiA [Festus]^ ville des Sabini,
près de TAnio, auj. Castellaccio, sur la
rive droite de l'Anio^ diaprés i'àf&mift-
tion de Forbiger.
COLTATIO, voy. COLATIO.
Colles valus Thumple : Vallis Trumpia
in finibus Brixianorum es^, dit Paozçr
(tom. XI, p. 39i).
Plusieurs imprimeries existèrent au xt« liède et
au commencement du xvi« siècle, dans les eavinos
de Brescia; celle-ci est certainement une des moins
connues, puisque l*on ignore même aoo cnqplMe-
ment exact : le» eoUine» du Val Trompia peovou
et doivent être une désignation imagioairef et bmb
avions cru d*abord pouvoir asaigner aux pwtt
bressanes les trois ouvrages que cite Panier» nablt
nom de Timprimeur ne figure pas parmi les proto-ty-
pographes bressans, et force nous est de Caire on ar-
ticle spécial è propos de cette localité indéteminée.
IJBEI PONTIFICALIS, editu» diUgrntia AugutkiHl
Pairicii de PieolominUm» ; à la fin : PMt Uèer
pontifleali» emendatu» diiigeutia ReBd'i te Xfo |m-
tri» /Mf de Lutii» u. i. doctoriê epi calaeemi» et
DiUJoannitBurehardi Capeliœ S. D. N. Pmpmeert-
moniarum magietri. Impreasus collibua ▼■lus Tfooi*
Pic per Mafeum de Fracaainis, sedente Alexandro VI.
. M., anno élus XI. M occcdii. die XI. Aogwti
(litteris rubris et nigris) fol. (Cat. Colbert, n*il2).
2e livre imprimé : Forma iMlrumeutorum, s»
forma cartularii pro notarti» ordinata per Magi»-
trum Martinum de Buxii» Notarium, sut aimo
1A72, ft la fin : Gollibus vallis Tmmpiae per Maphcam
de Fracazinis. ii«d.x., iu-8.
3* li«re imprimé : Henrici de HoMêia êetretm ta-
eerdolum, quœ in mis»a teneri debent, mnltum
utilia. Iniprcssa Gollibus \ allistrumpic per Gabrie-
lem de Fracazinis, 1516, in4k.
CoLUPPiJs, CoLLippo [Plin.j, ville de Lusita-
nie dont les ruines^suiv. Fiorez^ se voient
auprès de S.-Sébastien; suiv. Reichard,
ce serait Covilho, dans le Guipuscoa.
CoLLis, Colle, bourg de Toscane^prèsVol-
terra.
L*lmpression remonte dans cette petite viHe k
Tannée 1478; d'importantes inanufiictures de pa-
pier , CARTER! B, qui exbtatent dans les Caoboiirii^
avaient sans doute déterminé des ouvriers aUensMi
k s*y fixer dès cette époque. Le premier livre, dlé
par ks bibliographes comme imprimé i Colle, cat
celui-ci : Diosoorides <te materia medteatttrt f,
etc., latine, curante Petro i^duano ; la souseripCioo
est au r" du f. signé F 6 : ExpUc Dyaatariém (rie)
que per lu» (sic) ] paduanési» legttuto eorrtsit f
expolnendo tj utiliora »Ût t lucetdeduseft.limprth
tu» colle p magistrut Joti*em^allemanumdle Mt'
demblick, annofXpi milleaimo, ococ*. LxzviQ*.
menteliulij^ in-iol. de 103 ff., à2 cd. de 47, Impr.
en caract. goih. assea maigres, qui se rapprochent de
ceux de Ilailbrun et de Jenson, avec granaescaotaks
imprimées en marge. Les signât, sont très-iwqpMè-
res : a 8, b8, c8, d4, eS, f6, g6, hS, A6, M%C%,
d8, e8 et f8; le dernier f. f8 a un registre au ndo.
On rcmarc|uera la qualification d*a/leiiMDiactqaeie
donne cet imprimeur, né à Medenblick, en Hol-
lande ; ce fait se représentera plusieurs foû.
337
COLLIS ANGELl. — COLONIA.
338
L'Mitioii princeps «TOppien, de PUeatu, tnd. eu
ten latins ptr Lanrentius Lippus de GoUe, et dé-
diée à Ijinrent le Magnifique, est le second livre im-
piïmé dans cette ville. En voici la souscription :
PhOippiis PoscQs ad lectorem.
Lanrentius Lippus Gollensis vir ntraque Un|gua
apprime emditus noc dluinO Oppiani opu8|traduxit.
Gauns cognomine Bonns impressit. 1 ut csset stu-
dioals litterarum utrisque industriafquantniacun-
que aocessio. Quapropter qnod Oplpianum o lector
lattonm lec^ ntrisque gratia8|aga8 Impressum in
Colle oppido mnnkipiolFIorenuno anno ab hOaltate
QuistL M.ococ.LXZTiii.|die xii. septembris.
ln-4, de 6* rr., à 32 L, avec registre et sign., en
caract. gotli.qai rappelle, avec plus de netteté et de
r^golarité, oàni de nie Ketelaer.
Le Bénie inprimear donne la même année, mais
sans date de mois an livre iUuMr, phUoaùpM et
medki ApolUnarit Offrtdi Cranoneiuls^ in-ft, et
ramiéc snivwite : Jotmmi» MichaeliM Savonarolœ
Praetlea dê»m9ntuétnihu, in-foL goili. a%ec sign.
et registre.
Coaime le nom du premier imprimeur ne reparait
snr aocmi livre, 0 est permis de vapposieT, qu'errant
en Italie avec vn matériel portatif, Jean de Meden-
Ukfc tat retenn à Colle par la mnnicipalité ou plus
iMement par les fUnicants de papier, qui lui
odèrent de former un typographe du pays, et
dès qne son élève Gallos Bonus fut initié aux
iU de llart divin, le pauvre Hollandais ftit congé- .
dié et oUIgé de reprendre sa pérégrination typogra-
GoLUs Anotu, Caulange-lorVineuse, pet.
Tille de Bourgogne (Yonne). Plusieurs
.autres localités en France portent le
nom de 6>ulange.
COLUS MABTISy COLMARTIUM^ ColmOTS, pct.
ville de Fi>. (Basses-Alpes).
CoLUs PgRBGRiNORUM^ Marbachium (?)^ loca-
lité de la Germanie, chez les Agri De-
cumates, que Biscn. et MôU. pensent
être Marbach, ville du Wurtemberg,
sur le Neckar; c*est la patrie de
Schiller.'
COLMARIA [CIUV.], GOLOBURGUM [AnU.
Fuld.], toLUMBRJs, Cholumbare, Cuo-
LONPimuM [ Ch. et Dipl.] , Golumbaria
[Schôpfl. Alsat.J, Colmir, Colmere (au
xu« s.j. Calmar, ville de Fr. (Haut-Rhin).
Pamer, Falkenstein et les autres bibliographes
ditent de 152S fintroduction de la typographie dans
cette ville : Harodiani, Mstorici qrœci^ ttbH y III,
Aitçtio PotUioHO interprète, curante Am, FarcaUio^
h la (faitColmaric, ex cdibus Amandi Farcaltii menste
decembri ■.D.xxiii, in-8* (Cat. Crev«>nna, n* 61. \5;
cac Ubrl, 1801, n« S050). Ce livre rare aurait mérité
de la pan de M. Brunet rhonneur d*une insertion au
MmmeL Notons, en passant, que le cat. Maituire
(IL pb 71) désigne par erreur rimprimeur sous le
prcDMi vArmandu».
Le second volume cité par Panser est une édi-
tiao dn HmmeaM Testamentj et la souscription de
ee Uvre nous donne le nom vulgaire de l'imprimeur
Amamé FarekaU.
Vn 15M la BM. Rituatis de Zaccaria (I , IS ) nous
doane le nom d*UD nouvel imprimeur, d'un typogra-
phe strsabonrgeols bien connu ; lAtvrgia BasUiana,
0bBrmmo convena, Cotmariœ, typia Bartholomœi
Grfetditgeri édita, m.d.xl, in-4.
Bsrtiiéleuiy Gryeninger ou Grfininger était le fils
de Jean Grfininger de Strasbourg.
Les anéts du conseil de I70'i et de 17S9 conser-
vent un seul imprimeur dans la ville de Colmar, et
le Rapport Csit à M. de Sartines nous donne le nom
de cet imprimeur en ITttft; il s'appelait J.-Henry
Decker, né à Basle, reçu maître imprimeur en 1700,
et possédant S presses ; le Rapport ajoute qu'il est
à regretter que cet imprimeur ne soit pas catho-
lique.
GoLMOGARA, ColmogTod, pet. ville de Rus-
sie, sur la Dwina^ dans le gouv. de Wo-
logda.
GoLOBUNCM, Co/o6iano, bourg du Piémont,
près Vercelli.
GoLOBURGUM, VOy. GOLMARIA.
GoLociA, CoLozzA [Gcll.], Colocza, ville de
Hongrie, sur le Danube, dans la prov.
de Pestb.
Falkenstein et M. Cotton donnent 1749 comme
première date de Timprimerie à Colocsa, mais J. Né-
meth, le bibliographe spécial du royaume de Hon-
grie, dit fonnellement 1700. Franc.-Ant. Royer, im-
primeur à Erlau (en hongr. Xaoer)^ transporta son
matériel à Strigau (voy. Stbiqoridm) en 1702, sur
Pinvitation du comte Barkôtzy, archevêque de celte
ville, et après la mort de son protecteur alla s'éta-
blir à Golocaa ; le premier livre sorti de ses presses
dans cette ville est intitulé : CsOdy Pâl-Stombat/ie'
Iffi Prèpott, Gréf, Batthyàni et Strattmanit lajoa
Magyar Orszàg Palatimuiànak, etc. Kalocsan,1700,
in-fol.
Au commencement de ce siècle l'imprimeur de
rarchevéché s'appelait Joannes Tomentsek.
GOLOMBARLE, Goi.UMBARLE, CotofîlWerS, Co-
lombiére; plusieurs localités portent ce
nom en France.
GOLOMERIA, GoLOMERliE, GoLUMBARIA, COU-
lùmmiei's, ville de France (Seinc-el-
Marne).
GoLoMiA, Kolomyja, ville de Gallicie, sur
le Pruth.
GoLONEsus, voy. Calonesus.
GoLONiA, GoLONJA Agrippina [It. Aut., Ta-
Cit., Ami. et Hist.] , 'A-ypwrtPÎvr.wi; (Golo-
nia) [Ptol.J, GoLONiA Glaudia Augusta
Agrippinensium [loscr. ap.Grut.], Agrip-
pina [T. Peut., Amm.], GofX)NiA Agrip-
pina Ubiorum, Oppidum Ubiorum [Tac.
Ann,], Gouix)iGNE [Ghron. B. Dion.'
Cuelefi, Ceiden, Keulen [Liv. Allem.
Cœln, Cologne, sur le Rhin, ville prus-
sienne, chef-lieu de la régence du même
nom; université fondée en 1388.
lies origines de l'imprimerie à Cologne sont en-
veloppées de ténèbres ; à en croire certains biblio-
grapties, on pourrait reporter à 1404, peut-être même
à 1457, les prototypes des presses locales; mais
comme nous ne pouvons trouver de livre portant une
date certaine antérieure à 1400, c'est A cette année
seulement que nous croyons pouvoir faire remonter
avec sécurité l'imprimerie dans cette grande et illus-
tre ville.
Tout le monde sait (j'entends le monde des biblio-
philes) qu'en 1402, la ville de Mayence avant été prise
et saccagée par les reltres d'Adolphe de Nassau, les
ouvriers typographes qui travaillaient sous la direc-
tion de Gutenberg f?; et dans l'atelier de Pierre
ShcBlfer ou SchoiflTer, épouvantés de ces scènes d'hor-
reur, et déliés de leur serment d'engagement, allèrent
chercher des villes plus tranquilles, où ils pussent
339
COLOMA.
340
avec 8écnrit<^ cnItiTcr et propager le plus noble des
arts de la paix : les uns, comme Ûlribli Zell de Ilanau,
s'en allèrent dans les villes avoisinantes ; d'autres,
plus aventureux, passèrent les monts et portèrent
en Italie la sublime di'<ouverte qui faisait la gloire
de leur patrie.
l'irich Zell ou Zel ('tait né à Ilanau, petite ville de
In liesse Electorale, près de Francfort -sur-Mein ; il
était probablement de Tatclier de Schceffer, dont il
imita toujours les caractères et les procédés typogra-
phiques {ititore ad Mogvntinos Fausti proxime
a'cedunt, dit Lichtenberger), bien que, plus tard.
dicta de cette d<^couverte, il ait omis Jusqu'au nom
de SchœCTcr.
Obligé de quitter Mayencc en ruines, comme nous
Tavoiis dit, il alla se fixer à Cologne, et le nouvel éta-
blissement typographique devait, suivant de fortes
présomptions, fonctionner déjà dans le courant de
iUQtt,
Maitiairc, Panzer, Ilain et bien d'autres bibliogra-
phes, citent un grand nombre des premiers produits
de ces presses, exécutés sans aucune désignation
d'année, de lieu ni de nom d'imprimeur, mais avec
les caractères bien conims d'ilricli Zell, et dont plu-
sieurs, bien probablement, sont antérieurs k l'année
1406; nous y reviendrons.
Mais comme il nous est impossible de rien préci-
ser à cet égard, et comme le point de départ de l'his-
toirc d'une imprimerie doit être logiquement fixé
au premier livre imprimé avec une date certaine,
c'est h cette année iiiGô seulement qu'il nous est
permis de (aire remonter l'histoire de l'atelier d'Ul-
rich Zell à Cologne.
JOiiANNis CHBysosTOMi sttpcr psalmo quinqua-
gesimo liber primus : à la fin : Deo et deiferc refera
gras infiuUas de flne\vrimi libri Johanis crisostomi
sancii doctoltiê p episcopi sup psatmo quiquage-
simo.^per me L'iricû zel de tianau clericù dioceslsl
MoQûlinm. Anno diii millcsimo quadrt^gelciimo
(sMxagesimo) sra'to. in-4, sans chitf., réel, ni sign.
10 ff. de :i3 longues lignes à la page entière.
Réimprimé l'année suivante pur le même tyiMgra-
I lie, avec l'adjonction du si^coiid livre, in-J:i, de 29
lignes par page.
I^ souscription de l'édition de 14G6, et l'omission
du mot Sexagesimo ont donné naissance à de nom-
breux comineiitaires; la Seriia Saiitander soutient
qu'Ulrich Zrll ayant imprimé au moins jusquVii
1499, on peut tout aussi bfeii lire 14*0, lûBG
oi même, à la rigueur, 149G. que lAUO; mais d'a-
b>nl Tabsence de tout signe typographique indi-
(|ue une antiquité reculcV, puis Zell se qualifie ici
de Clerc du Diocèse de Mayeiice. et il ne conserve
cotte denoniiiiation que Jusqu'en l(i73, époque à la-
quelle il prend le titn* de Artis impressoriœ magi»-
ter (Rob. de lAcio Quadr âge aimali», an. 14*73, per
U. Z. impr.), puis en 1492 il s'intitule Coloniœ Pro-
tocharagmaticug,
I<a (.hronique de Cologne prouve que ce grand
imprimeur exerçait encore en 1499.
Parmi les innombrables ouvrages sans date, et
souvent sans aucune désignation, exécutés par (Jlr.
Zell, nous citerons uue édition des Offices de Cicé-
rnii, que M. Brunet croit imprimée vers 140G, et que
Panzer au contraire pense avoir précédé celle de
Scheiïcr de 1465 ; elle est in-4, de 60 ff. à :Ui lignes.
■ Si'S fautes nombreuses, dit l'anzer, prouvent son
antériorité sur l'éditiun de Mayence; elle fut exécu-
tée probablement sur un manuscrit, et quand le
typographe ou l'éditeur ne pouvaient lin> le texte,
ils laissaient des blancs, ce qui ne serait pas arrivé si
l'édition de 1465 de Bilayence avait été publiée, puisque
« Culonia nonnisi XWV horis a Alogwitia
distet» •
Nous citerons encore avec M. Bernard, mais pour
rectifier une légère erreur que cet excellent binlio-
graphe a commise, la célèbre JiuUa Hetractationum
du Pape Pie 11; le catalog. La Vallière nous donne
l'histoire de cette bulle et du singulier reriremeiit
de cet illustre Italien, oui, devenu pape en 14511,
brûla les faux dieux qu'il avait adores, alors qu'il
s'appelait ^neas Silvius PiccoloroinL
Pij ppe secùdi : BuUa retractatUmU,-' On lit ao
r* du XI* f. Pij fipe secUdL BuUa ftrœtmiUmk
dlm dudû\p eum in minorièvM adhue agitem pro.
ConleiUo Basilien, p cofi Rvgenium tummuM Pam-
tifi^cem ncriptontm finit féliciter,,,,.
Cette buUe est datée VI Kal, Maia9. MUkMimo
quîgètesimo sexagesimo tertio (26 avril), et adre*-
s(>e aux recteurs et membres de l'illustre univenité
de Cologne, in-4, goth. à longues lignes an oombre de
27 sur les pages entières, sans chiL, réd. ni «ignat^
contenant 11 ff.
Acheté 410 fr. à la vente U Vallière, poor la W-
blioth. du Roi.
MM. Brunet et Bernard disent t S6 feniUets; cVtt
Sue, dans le même voL, se trouve relié, dans l'excflqil.
e la Biblioth. impi^r., le traité d*iËneas îUlvhtt, éc
Curialium miseria, imprimé avec les mèmea carw-
tères et la même Justification, sans titre, compoié
de 25 feuillets.
La Sema Santander dit que cette balle a été inn-
Brimée en 1468 ; nous pensons, avec M. de Bore et
l. Bernard, qu'elle a dû éure imprimée avant la
mort d'iEneas Silvius, qui olHit anno H.GOQC.uuiii,
in Anchonoj dû proficisci ppotuerit contra Turrot.
Le Pape Pie II a dû exiger ou tout au moins pres-
ser la prompte publication de cette rétractation des
erreurs de sa Jeunesse, erreiu^ qui pouvaient porter
atteinte è son caractère sacré.
Ulrich Zell eut la gloire d'imprimer pour le célèbre
duc de Bourgc«ne Philippe le Bon, le plus grand et,
avec Mathias Gorvin, le plus magnifique collectioD-
neur de riches manuscrits de son siècle: Cologne fai-
sait alors partie de la maison de Bourgogne; son cha-
pelain, Raoul Lcfebvre, qui venait, à son instigaUoo,
de com|K)ser un beau roman de chevalerie, le Ae-
cueil des histoires de Troye, lui fit part da bruit
qui commençait à se répandre au loin de b nouvelk
découverte de Mayence, et lui apprit qu'un des plus
fervents adeptes de cet art divin était devenu son
sujet, l^e vieux duc donna aussitôt à ion chapelain
les ordres nécessaires ; un nouveau caractère fut
fondu, imitant à s'y méprendre la belle écriture du
temps, avec un nombre de ligatures et de lettre»
groupées qui donnent au livre l'aspect des xylogra-
phies, dit avec Justesse M. Bernard: ce caractère fut
confié à Ulrich Zell (quoi qu'en disent les Anglaik,
qui veulent que leur compatriote W. Caxton ait été
l'imprimeur du duc, mais leurs prétentions ne sent \»%
soutenables), et, suivant toutes les probabilités, Phi-
lipc le bon put voir, avant sa mort arrivée le 15 luiu
1467, le premier exemplaire imprimé du Recueil
DES HISTOIRES DE rttO\K&. Citmpose par vcnerabU
homme raoul le feure prcstre chappellan de m^u
très redouble seigneur Monseigneur le Due Phe-
lippe de bourgoingne En leui de grâce, mil, Gccc
LXiiii.
Pet. in-fol.. goth., de 285 IT., à SI longues lignes
par page, sans ch., réel, ni si^n. ; les capit. sont lais-
sées en blanc pour être nibriquées à la main.
C'est le PREMIER LIVRE IMPRIMÉ EN FRANÇAIS.
Ce qui tend à prouver que le livre fut publié avant
1467, c'est que Caxton noui apprend, dans le pro-
logue de la traduction anglaise qu'il en a publiée, que
cette traduction avait été commencée par lui en 14Ô7,
abandonnée pendant deux ans, et reprise et menée i
bonne lin en 1469.
Raoul le Febure avait encore composé son roman
de Jason^ avant la mort de Philippe le Bon; il fkii
imprimé avec le même caract^re, mais après le décès
du bon duc, car dans le prologue Tauieur parie de
la présentation du manuscrit « a Philippe père et
ameur d* vertus en son temps duc de Bourgotngne,,,
lequel tout son viuant a este moult ofTecte et en-
clin de oyr et veoir lire les aiuHennes kystoiret. i
Ce rare volume forme un petit in-folio, de ISl fT., à
SI lignes, divisé par cahiers de 4 feuillets.
l Irich Zell fut le maître de William Caxton, et et
341
COLONIA ACCÎTANA. — COLONIA EQUESTRIS.
342
ntst pas là le inoinâre de ses titres de gloire; nous
aurons occasion de nous occuper individuellement
du proto-typoflprapbe de l*Angleterre, aussi nous con-
tenteroos^ioas de dire ici que sa traduction du
BteueU été l^fstoire» de Troyes étant parachevée à
(Magatt le 19 septembre 1471, il obtint, par rentre-
mise de la duchesse Marguerite de Bourgogne, sœur
da roi d*Ai^terre et femme de Charles le Témé-
raire, rautorisation de disposer des caractères spé*
càux, gravés par Pordre de Philippe le Bon, et Pim-
priina, probablement sous les yeux d*Ulrich Zell à
Cologiie, où les caractères èuient restés en dépôt,
et peut-être avec i*aide de ce maître imprimeur,
fait ^pii, pour nous, oflre toutes sortes de bonnes rai-
sons iPèae : la apologistes de Caxton lui-même n'o-
Kot pas affirmer qu'il ait entrepris seul cette rude
besogne de Timpresslon d'un in-folio qui n'a pas
moins de Ul ff. suivant Brunet, de 589 suiv. Ditxlin.
t To soy lAcf Caxton printed hiê book U to describe,
1m fèw Word», u work of gréai eompUxity and dif-
/Mfffy,» dit on des historiens du grand typographe,
qui cependant S'ïittribne formellement la gloire de
rexécution typographique du livre : « / hâve prac-
tyaed onrf terned at my {frète charge and dispente
to ardeyne ikU »aid book in prynie after the maner
mmà fortme a» ye may Hère êee, •
Ce livre est le pbkmiem qdi ait été imprimé en
AMCLAIf.
M. Beraard a étudié avec un soin tout particulier
et une grande puissance d'élucidation toute cette pé-
riode intéressante du séjour de Caxton dans les Pays-
Rk: nous aurons Poccayion d'y revenir.
NVnibUons pas de citer le Bartholomœus Angli-
eus ifiUnufUla), dont Winkin de Worde imprima
une traduction angiaiie, à la fin de laquelle il dit
formeUemenf que cet auteur avait été primitive-
ment imprimé en latin» par W. Caxton, a Cologne,
%ers IV7é. (Voy. à ce sujet une note de M. Tross,
du» son eatoL de IMl, n* IV.)
En 1%79 s^élèvcnt à Cologne de nouveaux ateliers
rivaux de celui de Dtaich Zdl : nous citerons Ar-
nold Ther Hoemen : le premier livre sorti de ses
pmsci ctt le t Sermo ad populum predicabUis in
fettop9eniatkmi$ Beatistime marie semper virgi-
ni» noetter^, per imprestioni mulliplicatus, sub
boc cnrrente anno Domini M'.cgcc**. lxx% pet.
in-A, de 12 ff., à 27 lig. avec chiffres arabes.
Il y a deux éditions sous la même date ; Tune
porte an v* du frontispice une préface de 27 1., à la
fin de laquelle on lit: In eiuitate Cotoièni per dis-
eretû vijf, Arnoldû Therhœmè; et cette préface
n'existe pas dans l'autre tirage. Ce livre a de plus
passé pour èure le premier dans lequel on ait fait
usage des cfaiSines arabes; mais nous avons déjà cité.
à rsarticle Beboive, un volume offrant cette même
particubritt^ et imprimé k la même date.
Ce même Ther Hoemen imprime en 1471 le liber
Ouodiibetorum de saint Thomas, pet. in-fol., goth. ;
c^est, dit M. Firroin Didol, le premier livre dans le-
oœl on trouve des titres courants imprimés en haut
«spagei.
Citons encore Johannes Koelhoff de Lubeck, dont
le premier volume est de 1470, mais duquel nous
citerons seutement : Joii. Syder ou .VWer, prœcep-
torimm dninœ Ugis^ — Explicit prœceptorium,..
impreuû Colonie per mixgi$trum Johannem
KoeUuffdeLMbick{9\t)annoDniVL.fXCC,\JiX\]^ in-fol.
gotli^ de 397 fl., à 2 col., de 39 lign., avec signât.
Cest le plus ancien livre connu, imprime'?
avec des signatures, au moins portant une date cer-
Ce JcanKoelhof f^t aussi l'imprimeur de la célèbre
Ckront^ve de Cologne en 1499.
Fetros de CHpe imprime également à Cologne dès
raniiée 1479.
Jean Veldener, célèbre imprimeur hollandais, dé-
bute aussi dans celte ville en 1470 ; nous le retrou-
verons à Louvain, à Utrecht et à Culembnrg, dans la
province de Gueldre.
Nous ne citerons plus, au xv« siècle, que Henricus
Qoentel, qui imprime avec les caractères d'Ulrich
Zell, J. Guldenschaaf de Maycnce et Conr. Winter
de Homburg.
Enfin, et pour finir, nous dirons que Maillairc et
Vogt ont parlé d'un Donat imprimé par ce Quentel
en 1457, et Vogt cite un fragment d'une lettre de
Le Ducbat à l'appui de son assertion : « M. de la
Croze et moi avons vu et manié ce livre, et il est
actuellement à Dresde dans la Biblioih. du baron de
Besscr... Au bas du titre, tout entouré de figures en
forme de vignettes, se lit bien distinctement ; 1457,
à Cologne, chez QuenteL Je ne doute pas qu'il n*y
ail là de rimposture.... • Effectivement il faut lire
1487.
COLONIA AcCITANA, VOy. GaDES.
CoLONiA AD Spream, Colonia Brandenbur-
GicA, CoLONu Marchle, Colii an der
Spree, faubourg de Berlin.
Quelques livres portent cette désignation; nous
citerons : Marei Pauli Veneti de regionibus arien-
talibus libri très, evm manuscripio collati et notis
illustrati, accessit Uaitonis historia, etc. Coloniœ
BrandeburgicK, 1671, in-4. {Man. t. III, c. 1406.)
M. Cotton cite un traité d'EIsholtius, sur la trans-
fusion du sang, imprimé dans ce faubourg par George
Schults, imprïmeiu' de PËlecteur en 1067.
Colonia Allobrogum, voy. Geneva.
Colonia Alpina. Lieu d'impression sui>-
posé.
M. Cotton cite une édition italienne de VJIistoire
des bénéfices ecclésiastiques^ du célèbre Fr. P.Sarpi,
imprimée sous cette rubrique, par Pietro Albertino,
en 1675.
Colonia Apulensis, voy. Alba Carolina.
Colonia Augusta Bracara^ voy. Alt.lsta
Bracara.
Colonia Augusta Firma, voy. Astigi.
Colonia Augusta Panormitanorum, voy.
Panormus.
Colonia Aurélia Antoniana, vov. Ovilia.
Colonia Barcino Faventia, vov. Bvrcino.
Colonia Camalodulensis , voy. Camalo-
DUiNUM.
Colonia Ci^ritas Julu, anc. Attubi, loca-
lité des Turdetani, auj. Olivera, hourj,^
d'Andalousie.
Colonia Classica, voy. Forum Julii.
Colonia Claudia Augusta Jadera, vuy. Ja-
dera.
Colonia Diensis, voy. Dia.
Colonia Eboracensis, voy. Eboracum.
Colonia Equestris [Plin., Spon, Uist. Gr-
net).], 'ExouEOTpt; [Ptol.], Civitas Eques-
TRiuM [Orelli], Noiodunum (de Nol\,
No VIA, Eau, et Dun, Heu bas, voc. celt.).
Civitas Equestrium Noiodinum [iSot.
Prov.], sur le coté N. du lac Lcraan,
Nim, Nyon, Neuss, ville de Suisse
(cant. de Vaud).
L'imprimerie existe dans cette peUte ville à la fin
du XVII I* siècle. Peignot cite une BibliograpMe det
343
COLONIA FEREiNTINENSlS. — COLRANA.
344
Payt'Boê imprimée à Nyon en 1783. « A Pépoque de
la révolution minçalse, dit M. Gaullieur, la guerre
de brochures polémiques redouble de vivacité; on en
imprime non-seulement à Genève, mais à Carougc,
ft Nyon et à Saint-Claude. »
GoLONiA Ferentinensis, voy. Ferbntinum.
CoLONu Itaucensis pnscr. ap. Grut.], Ita-
ucA lEutrop.], Trajani Civitas [Jor-
nand.J^ localité de la Bétique, à vi m. p.
d'Hispalis, auj. Sevilla la Vi^a, sur le
Guadalquivir^ bourg d'Andalousie^ près
de Scville.
COLONIA JUUA, voy. BONNA.
CoLONu JuLiA AuGUSTA Dertona, voy. Drr-
TONA.
COLONIA JULU FaNESTRIS, VOy. F.VNUM.
CoLONiA JuuA Octavianorum, voy. Forum
JlILII.
CoLONu JuuA Salona^ voy. Salo.
CoLONiA Marchica, voy. Berounum.
CoLONiA Marcia^ ville des Turdetani^ dans
la Bctique^ auj. Marchena, bourg d'An-
dalousie^ près de Séville.
COLONIA MORINORUM, VOy. TaRUANNA.
COLONIA MUNATIANA^ VOy. BaSILEA.
CoLONiA Pacensis, voy. Begia.
CoLONiA Pacensis Classica , voy. Forum
Juui.
CoLONiA Patricia, voy. Corduha.
Colonia Raurica, voy. Basilea.
COLONIA ROMULKNSIS, VOy. HiSPAUS.
C01X)N1A SaRMIZEGETHUSA, voy. AUGUSTA
Dacica.
Colonia Senensis, voy. Sena Julia,
Colonia Solmontina, voy. Sulmo.
Colonia Tolosa, voy. Tolosa.
Co[X)NiA Trajana [Itin. Anton. > Tab.
Peut.], TpaUvTj xcXMv(a [Ptol.], Kelln,
bourg près de Clève, suiv. Cluvier.
Coijonu Treyerorum, voy. Augusta Trevi-
RORUM.
Colonia Ubiorum^ voy. Colonia.
Colonia Venetorum, Cologna, ville de la
Vénétie, près de Vicence.
Le catal. Pinelli (vente de lx>ndres) cite un livre
imprimé sous la rubrique : Cologna, en 1705(7}.
Colonia Vuxa [Capit. Car. Calvi], Coulai-
nés, comm. près du Mans (Sartne) ; con-
cile en 843 ; suiv. d'autres géogr. Cou-
longes, bourg du même département.
Coloniacum, Colonia, Cologni, Coloyny,
village de Suisse, près du lac de Genève
(cant. de Vaud).
En 1505 un libraire de Genève, Perrin, établit l
Colofpny une succursale qui foDctioniia assea ré(o-
lièremcnt pendant plusieivs années; oo trouve, è par-
tir de cette époque, un très-grand nonaltare de Uvm
publiés à Genève ou ailleurs sous la rubrique de
cette localité.
M. Gauliieur nous fournit d*auxlleiits
ments à ce sideL
Les livres imprimés à Genève étant
oUet de réprobation dans tous les pays où le cath»-
licisme avait triomphé à la suite des terribles iotlo
qui suivirent la réforme, les principaux Inprimem
et libraires genevois, en vue de bcfliter Péeorie-
ment de leurs marchandises. Jugèrent pnideiitdedls>
simuler, et remplacèrent le nom trop eâèiire de li
ville de Calvin, par ceux de Gologny, et de SalM-
Gervais, petite localité peu connue, utoée aiDE envi-
rons de Genève. Cétait le fameux Simon Goolafd, et
Senlis, intéressé dans la question, qui avait Imgli^
cet expédient.
Mais les libraires français, particulièrenent ceui
de Lyon, réclamèrent énergiquenient contre la c«n>
rurrence des Genevois, qui ne se gênaient nulle atat, il
faut l'avouer, pour contrefaire tout ce qa*lla JngeaieBi
de bonne vente; ils dévoilèrent toutes lei nnes da
Genevois, et la douane firançaise saisit, avec u re-
doublement de sévérité, toutes les provenances ty-
pographiques de Genève.
Pyramus de Candolle,*que nous retrouverons I
Tverdon et à Saint-Gervals, ftu envoyé par le gon-
vemeroent de Genève auprès du roi Bienri IV, pour
tâcher d'obtenir du roi de mettre fin aux TCxatisM
sans nombre que les libraires firançato, diadt-il,
leur fiisaient subir.
M. Gauliieur raconte, avec de longs détails fK
nous ne pourrions reproduire, toutes la piiaaeadectt
antagonisme des imprimeurs genevois et lyonnsis;
nous aurons du reste Poccasion d*en reparler.
Quant è Cologny, il paraît certain et nrouvéaue
plusieurs étahlisaemenu typographiques y rerent rtel-
lement installés : d*abord celui de Pernn,que
avons cité ; puis on trouve imprimés sous la rub
Cologni ou Cologny, à la un du xvi« alècle et
dant tout le xtii«, des ouvrages sortis des pres-
ses de Jean Gymnicus, des Chouet, de Dixaier, de
Lefebvre, et de plusieurs autres imprimeurs de Ge*
nève.
Parmi les innombrables ouvrages publiés tous ce
nom de lieu, nous citerons te ParatUB ou Jwrébk et
dévote» oraisons; à Colognie (sic), par Jean Gyaai-
cus, I5W, in-24 ; la première édition du Tmtor
des langues de Q. Dnret, publiée par les ouvriets
de Pyramus de (.audolle, à Gologny, en IMS, par
Jean Berjon (reçu bourgeois de Genève en t51IQ,K
avec un titre renouvelé, à Yverdon, de la soofté
helvétiale Caidoresiiue, 1619; enfin les Amtl^wUését
la ville de MarseUle, par Baymond de Solier. — Gs-
logny, par A. Pernet. 1615, in^
Et ruiostre famille des de Tournes, elle-nêw,
emprunte cette souscripUon : les kmbumes d'Aldsl;
Gologny, Jean de Tournes, 1615, in-8.
Coix)NiDEs^ KoXuvC^sc [Pausan.], Uiim
[Ptol J y localité de la Messénie^ sur li
côte 0. du Sinus Messeniacus, avj. ùh
ron, sur le golfe du même noiDy tiUe
du dioc. de Messénie.
CoLosu^ CoLosiuM^ Toy. Glauihopoijs.
COLOSVARIENSIS CoMITATUS^ COLOSBN8I8 Go-
MiTATus^ le comitat de KoUavar (en att.
Klaxisenburg), en Transylvanie (Land
dcr Magjarcn).
GoLRiNA^ Colrane, bourg d'Irlande, dans
345
COLUBRAHIA. — COMITIS MOLA.
34G
le comté de Londonderrv (prov. d'Uls-
ter).
CoLUBRARiA [Plin.] , probablement Co-
urba [Itin. ADton.j, Opuiusa, *Oçioû«a,
\)^t6(Mios [Ptol.], rune des lies Baléares,
auj. Fomentera.
G>LrDA9 Coidingham, bourg d'Ecosse
(comté de Berwick).
COLUMBARUy TOy. CoLMARU Ct CoLOMERU.
CoLCMBARIUlf PR.[Piin.]9KoXu(&^t6V [Ptol.],
Capo Figari, en Sardaigne.
CoLOiiBCs FL.9 CohunbUm, pet. riv. d'An-
gteterre, sohr. Bisch. etMôU.
CoLuiccAy Chotm, ville rosse du gouv. de
Pskow.
CoEJDiuiARHBGiifA^ii ^Pvpwfi oTuXîç [Strab.]j
Toy. RHEGnnf.
CoumnM HeRCUUS, 'H^oxÂtGu; SrJiXat, les
Cclotmes dHercuie; Calpe, dans la Béti-
qoe, AbflOy dans la Maurétanie Tingi-
fcme. auj. Qibralkar, au N. du détroit
do même nom, en Tacc de la Sierra
de la$ Menas, au S.
Gi)LUifNARinf Capot, ca^ Colonna, dans la
Galabre ultér., sur la mer Ionienne.
0>LUlDIARnil FRETUM, FrETUM HeRCULIS, IC
dHrM de Gibraltar; réunit la Méditer-
ranée à l'Atlantique.
CoLvrov, Cmtg, bourg du Berri (Cher).
CoMACiMJs LAcus [Uiu. Autou.], voy. La-
Rius Lacus.
COMACHILH, COMACULM, VOY. ClIlACULUM.
CoiuGEfA [Tab. Peut.], Comagen.e [Itin.
Anton.], Tille de la Norique, sur la rive
droite do Danube, auj . Zeisehnaûr, su iv.
Mncbar, en Autriche (Land unter der
Ens].
CoMAGENUs, CoifiANus [Anu. Fuld.], auj.
Kanmberg, bourg d Auti'iche, près de
Zeiselmaûr.
COHARA [ClOT.], C0MAR0?nUM, CoMORKA
[Gell.], CoMMiA (moy. âge), Komom, Ko^
marmn. Tille forte de Hongrie, au confl.
do Waag et du Danube, sur Tile de
Scbûtu
Mtobt-Jetn Schmid, imprimeur à Oldenburç,
tnoiporu en 17Af son établissement i Komom, mais
fl tat bientôt obligé de renoncer à son imprimerie;
on ne connaît qa*an seul lirre sorti de ses presses;
en Yoid. d'après J. Németh, le titre exact : FlonUe-
feêmm iponiatUium canonieo morale Foro Fori et
FeU mctoamuMiatum, esaentîam, proprietates et
effèetui iponsattum, née non etecisiones L, eum
fiûÊdamemtis jrro et contra dUcuMgis comptectens
Jmxia iMeoneuua tuiistimaque dogmata Doctorit
Àm^eUei D. TAonur Aquinatis, aUorumqveproba-
tormm mHtttontm, eonctnnatum a Ludovico Paxy
ont. S, PauU, ^ Gomaromii , typis Nie Joannis
Schmid, 1740, in-4,de 50S p.
Après de longues années d'interrallp, une nourelle
typographie fut installée ft Comom par Simon-Pierre
Weber de Presburg, en 1780, et il la dirioea Jusqu*en
1794; puis vint Joneph-Valentin WeinmQller de 17M
à ISOO, et sa veuve, Clara WeinmQller, lui succéda.
CoMAROMiENsis CoiOTATus , le comiUU de
Komom, en Hongrie.
CoMARUs PoRTUs, KofAOfoç [Strab.J, port de
l'Épire, auj. Gomaro, au N. de Prévéza
(pacb. de Jannina).
CoMBARisTUM [Tab. Peut.], Combrées, bourg
de Fr. (Mayenne).
CoHBELu VILLA REGiA, Combeoux, villagc
de la Brie (Seine-et-Marne).
CoNfBRALiA, Combrailk, anc. district de
l'Auvergne ; dépend auj. du départ, de
la Haute-Vienne.
CoMBRErONIlTM [Itîu. AlltOO.], CoNVETONI
iTab. Peut.], Cambretonium, BrcWewAam,
>ourg d'Angleterre (Suffolkshire).
CoMBiisTA [It. Aquar. ApoUinJ , au S. d«
la Gaule Narbonn., auj. St-Hippolyte (?),
au-delà de l'Aigly, dans les Pyrénées-
Orientales.
CoMENSis LACUS, voy. Larius Lacus.
CoBfERANUM, Boscus CoMMUNis, Bois-Com-
mun, pet. ville du Gatinais (Loiret).
CoMESATTUM, Comesazzo, bourg du Mila-
nais, sur rOglio.
CoMESiANORUM CoNVENTUs, Gambs, bourg et
anc. abb. de Suisse (St-Gall).
CoMiDAVA, Ko{i(^aua [Ptol.], ville de la Da-
cie, auj. Dees akka, Salzdorf, bourg do
Transylvanie [Bisch. et Môll.J.
COMÎDAVA AD SaMOSIUM, CONFLIÎENTES Sa-
Mosii, Dees Dyesch, bourg de Transylva-
nie, au confluent des grand et petit
Szamosch.
COMILLOMACUS [Itiu. Auton.], COMELIOMA-
Gus [Tab. Peut.], ville de la Gaule Cis-
padane, auj. Cicognola, suiv. Manncrt
et Forbiger.
•
CoMLNEiM, CoMMiNiUM, Commifies, Comines,
ville de Fr. (Nord); la Lys la sépare de
la ville belge de Commines, dans la
Flandre occidentale.
CoMiNiLM [Liv.], CoMiNi [PHu.], villc dcs
Hirpins, auj., suiv. Reichard, S. Gioin
Galdo (Princip. ultér.)
CoMLNUM, voy. Heph^stia.
CoMiTis MoLA, CoMiTATis MoLA, Greifsmùh'
len, ville du Mecklenburg-Schwerin.
347
COMITATLS KEGIS. — COMPLLTUM.
348
CoMiTATi:s Kecîis, Kiugs County , comté
d'Irlande (Leinster).
CoMFTATUs Vesas4:inis, le Comtat Venais-
sifiy on France, auj. dép. de Vaucluse.
CoMiiKK<:iA<:rM [Coll., ann. Kinhard.], Corn-
mervy, ville de Fr. (Meuse).
Le Dictionnaire œconomiquc de /. Marrct, avec
supplément par Noël Charnel, fut imprimé ou tout
au moins fut publié sous la rubrique Commercy,
Henri Thomas^ 1741, A vol. iii-fol. M. Temaux cite :
Leslie, Abrège généalogique de l'Mêtoire de la
maiion de lorraine. Commcrcy, H. Thomas, ITU,
in-8. Nous manquons de détails sur celte impri-
merie dllenri Thomas.
COMOPOLIS.
Ucu dlmpressiou supposé : un livre de l-aulus
.Merula, porte : Comopoli, typis Lucse Molinci, 1020;
ce livre fut imprimé à Amsterdam.
CoMpF.NDiuM [Ann. Hinem. Reni., Auu.
Vedast., CelL], Compexihum Palaticm
IPriPC. <'.hildeherti a. .'ï.'JOj, Compvijney
aiic. palais des rois mérov. et carluv.,
ville de Fr. (Oise) ; anc. abh. de S. B.;
conciles.
l'tMulant les lioubles de la miuorilé de Louis XIV,
une imprimerie fut établie à Compiè^ne, à la tète
de ln(|U('lle fui mis un typographe du iioin de Jean
Oiurant, qm* nous avons déjà vu figurer comme
imprimeur à l*i>nloiM% oti nous avons dit quMI avait
sni«i le parlenieiil ; on trouve à la date de 1652 un
Krand noinhn* di» pièces imprimées par lui ; la nature
de ces pièces nous prouve que Jean Gourant était
au Blazarin et loyal royaliste, probablement aux
appointements :
Hépimsc faite par le tioi à la dernière lettre de
S,.-i. |}. (12 septembre;). Réimpression sous le titre :
la irritable réponxe..,; et encore : Lettres de S. A,
R., écrite au Boy (7 septembre ;, avec la réponse,
(12 seplembi'e)...
La véritable réponse du Roy, faite à la harangue
de M. le cardinal de Retz et MM. du clergé.
Extrait de l'instruction envoyée par le Prince
de fondé au sieur de S. Romain, étant de présent
en Champagne.
Toutes ces pièces tirées in-H, et imprimées ù Com-
piègne, ivir Jean (>)uraiit, 1652.
I^ii 1674, nous trou\ons un nouvel imprimeur du
nom de l\a\esson; il imprime en 1080 un Catéchisme
de S. Joseph, in-12, qui figure au ratai, du cardinal
Dubois, sous le n** 3253.
L'imprimerie, à Oiupiègne, devait avoir une cer-
taine importance au xvii(< siècle, puiM|ue les arrêts
du conseil de 1704 et de 1739 crun*nt devoir autori-
ser lui maître iuipriuieur à S('Juunier dans cette
ville. Le rapport fait à M. de SartiiH>8, en 1704, nous
donne le nom de cet imprimeur .'kceiK' date; il s'ap-
|)elait Louis ISfTtntnd, avait été ivvu imprimeur en
1751, et possédait deux presses.
(lOMPiTiM [Itin. Anton.], <À)MJ'iTrM Ana<;m-
ni:m [Tan. l*eiit.|, Sfnifjtmno, lioiirg de
la deléf:. de Frosiiione, prch d'Anaj^ni.
C(>Mi»LEc.A, Kcu.wXî^a [Appian.], \iUe des
Celtiheri, (lans la Tarrac, auj. Vaina
la Vii'ja, sur le Xucar, suiv. Fl(»rez.
CoMPLiTiM |IMin. , Itin. Anton.], Kc'u.-
ttXc'jtcv [Plol.| , ville des Carpetani ,
dans l'Esi). Tarrac., auj. Ahila de Ile-
nnrés, ville d'Kspapfnc, dans la Nonv.-
(^tille^ sur le Henarès : cost la patrie
de Miguel Cervantes.
Michel Maittaire (Ann. typ.l7U, t. H, p. 581) cite,
d*après le cat. de la bibl. Rothean. (p. 32, n* 431), un
livre, sans nom d'imprimeur, exécutié dans celte vDIe
au xve siècle : Gabriel Vasques de euUu adoratùh
nis, Compluti, 14M, in-4. Cest tout si mplemeiit ane
erreur d*un siè<-le; Gabriel Vasques, Jésaiie, moanu
h Alcala en 1004, h Page de 55 ans ; son livre de
Cultu adorationis, imprimé à Alcala en 15M, fat
nMmprimé à Mayence en 1600 (Antonio, 1, 511).
1/université d'Alcala n'ayant été fondée qa*CD
1490 par Pillustrc Ximeiiès de Cisncros, archevêque
de Tolède, il y a tout lieu de croire que rétabliàe-
ment d'une imprimerie, indispensable compléncni
des études universitaires, suivit de trta-iro cette
institution.
D. Melchior de Cabrera noos apprend (en et dis-
curso Icgal acerca de la imprenta, fol. It), qne te
licencié Varez de Castro introduisit le praouer k
Alcala cet art, dans lequel il était expert; et que le
cardinal Ximenès, en sa qualité de gobernador éc
aspaûa, lui accorda de notables nrivilégeft.
Mais nous ne connaissons pas de livres soriis d»
presses de cet habile licencié, et c'est le PotonaksSu-
nislus, Lanzalao Polono, Pimpriroeur de SévUle, que
nous voyons quitter son associé Heynard Unfitt cl
venir s'établir A Alcala, en 1501 ; c'est lui que non
devons considérer comme le père de la tvpognphie
dans celte ville, qui eut une si grande umponnce
littéraire en Esiiagne au xti* siècle.
On connaît de lui en 1502 uu placard «mtcoul
des Ordenanzas reaies, au bas duquel il sflntiiule :
Impresor de libros, esuinte en la villm de Alcali dr
ilenareSy avec sou écusson formé d'un S, et Pumh
dans un dbuble cercle surmonté d'une ôois de Lor-
raine.
La même année : VUa A'ûf f CartvxaiÊO tkmm^
zado vor Fr. Ambrosio.., fué emffrtHtmdo par Oh
dustna e arte del muy ingenioso e ktmrado 5raaÂ-
lao de Polonia, varonprecipuo del arle imprtm/rlê.
E impriniiose a costa e espcnsai del virtuose e may
nobk^ varon Garcia de Rueda en la muy noUe «Bta
de AIrald de Henares, a XXII. dias del mesde!lo-
vierobre del afîo de iiuestra reparacion de mill eqaî-
nientos et dos, ft vol. iii-fol.;réimpr. ftSérilleven I&H
Cet Ambrosio Montelino, franciscain, est fantHr
du fauH'ux Cancione.ro imprimé âi Tolède en 152J.
Quelques années après, un célèbre imprimeur, qai
poùédait un établissement imporunt âi Pampelùne,
au xv«^ siècle, que nous retrouvons i Ijomo» es
1505 et 1506, vient s'établir à Alcala vers Ibll ; cVil
Arnaud Guillen de Drocar, dont le moine AuguiiD
Fr. (léronimo Roman dit • que el impreÊor mëS
famoso que rino à Alcala de Henares fui Amm
Guillen. * [Rep. Gentilica, 1. VU, c.lll.)
Nous citerons de lui : Flokbs y Blanca Flm,
la historia de los dos enamorados Flore* y JKaiiea-
flor, rey y reyna de Espafla y empcrûàora de
Roma; à In fin : A loor p gloria de nuestro seàar
Jesu ChristOt emptitniose este présente tratado par
Arnao Guillen de Brocar. Acaboêe aéu} de ma
ccc£C.y XII, in-4. goth., de 24 fT. non chiffirés. (On.
de Hure, n" 9:i7, vendu 150 fr.)
L'année suivante, la première édition du lArv
del Esforçado Cauallero Comte Partinuples Quefm
cmperador de Constcuitinopla, imprimé le 10 dot.
1513, in-4, goth. (même vente, n* M5, lU îr.).
Conclut, dans Ij Biblioth. de* Aornims, cite, da
PartenoplcSf une édition dcTarragone, lUà, ifr^il
Ki^ truiniie d'un siècle.
\jc plus iHuiu titre de Rlnire d'Amaud-CïuiUauae
de i;r(K-ar est d'avoir été rimprimeur de la Irès-JM*
temeni célèbre Polyglotte^ Ximenès, imprimée I
Alcala, en quatre aiui('>es. 1511-1517, et formant ttk
volumes in-foU Ce noble livre est trop connu pov
que nous en parlions en détail.
U's principaux imprimeurs d'Akals auXTl*sièik
sont ; Miguel de Kguia, 1522-1530; nous le trouTiai
aussi à Logrono; le fils d'Aniaud de Brocar, Jovif
340
C0xMI>OSTELLA. — CONCUKCALLUM.
350
cle 15Mà 15M; pots Tiennent Aiidrès de Augulo
' 1S6S] ; Sébastian Martinex (1558-1507) ; Juan Ifiiguex
île Leqnerica (1572-1&87); JuanGracian (15741588)
et sa Teuve, ft partir de 1589, etc.
COMPOSTELLA^ VOy. FlAVIONAVIA.
CoOTSA [Liv., Vell.l, K«i4« fPtol.], Comp-
SANi [Win.], ville aes Hirpins, auj.
Conza, ville de la prov. napolit., Prin-
cip. ultér.
CoiiPULTCRU [Liv.|^ sur le haut Volturno,
auj. le Bifemo, S. Ferrante, localité
de la province de Molise (Italie); suiv.
Mommsen.
CoMUM [Win.. Itin. Anton., Tab. Peut.],
1Ué{&gv [Strab., Ptol.] , Novocomum [Sali.,
Caes.][, ifMXMfwv [Appian.!, ville des
Orobii, dans la Gaule Transpadaue,
auj. ComOy Came, ville du Milanais,
cheMieu de délégation; patrie des
deux Pline.
On ne connUt que trois ouTrages imprimés dans
celte fiOe an Vf siède; le plus ancien est daté de
IftTi : imapiviiT ivbbics tkaIctatub appellatio-
HnilQin TKACTATVS 00«GI||AIUV1I R? NCVPATVS E8T|
QT1A MOLâMBVS fVIS|AB IPSO AVCTOBB P1I0|C0NG1A-
no R uncnlwns labobtm qtosIui qvotidianis
LBClnOSmVSPATIBBAlflTVR TRACTATVS EST. — AU
davier f. (193) : Cowâleta p Dominum Johanem
ÀHUHdÊuiàe iOÊtto Ùeargio dictû de placaitia
ppotMleaiaieSàetiAmbraxU Maioris Mediolani
l/Mrb «Crfin^i éoeiorei t Comiiei ordinariasljitrii
emumki kaaium die vumt infelict ttuldio papierui
smk WMMiriMgimo daiue Galeaz \\ Maria vice comité
ente MeétoioML^lCcmi impressa per magtstros
AwttroûdMmjde orcko ef Dyoïtistttm de paraue-'
wtmo QMlMtoUdtu aitgu»ta»,lucccic lxx iiii«|. deo
CBATIA8. AXEif, in-fol., de 192 (T., à 2 col. de 60 lig.,
sanscbiffr. ni sign.
Le Kcond volume est nn in-foI. à 2 col. en caract.
ronaiiiB, Imprimé per M, Baidesarem de Fossatn,
en M77; il ctt intn. AlbertideRosate Bergomensis
optiê fllafnf onni.
Le troisième : TeofUo vUa di S, Giovantii Capis-
trtmo, in^ sans nom d'im[irimeur; il est exi'cuté
enlttîl.
GmA, CONADA, VOy. CONDATE.
C05ACTIA, CoNNAUA, le Cormaug/it, l'une
des quatre divisions territoriales de
rirlande.
COXACUM, VOy. COGNACLM.
CoNATiA, Trrcmel, bourg d'Irlande (Uls-
ter).
Co!scA, CoNCHA, CoNciA, Cuençù, ville d'Es-
pagne, ch.-l. d'une intendance de la
Nouvelle-Castille.
Falkenstein et Cotton portent à Tann^'e 1589 la
date de Fintroduction de la typographie & Cnença.
Le noanl Eiuayo de typographia espaAola de Gal-
iardo nous donne des mtes antérienres; nous ciic-
rans : Deuotissimalexposieion soJ^bre el psalmo
ê\wdaerere mei\deMM. Feeha\por un deuolto re-
ttiioeo.lAgora nueuamite corre^gido y emidado,
m.ixzO, à b fin : Imprindotse la présente obra,
Em la «niy wMe y muy teai dbdad de Cuenca^ en
cma de Francisco de al Faro. Acabose a sictc dias
def mes de Uagyo. de m. d. xxxij. AfU)s, in-8o, goih.
sans pagin., mais avec sign. A. p. par 8.
Romance y glosa sobre la muerte de la empera^
triz y reina nuestra seûora, y el suntuoso enterra"
niiento que se le Mio en la ciudad de Granada,
eon un villancico. Hecho por Anton Delgado ; à la
fin : En Cuenca ano 1539, in-4, de 4 (T., avec une
pi. gravée sur bols, comprenant 19 copias.
Alonso de Cervantes. Glosa famosissima sobre las
f optas que^Mzo don Jorge Manrique a la muerltc
dcl maesire de Santiagolsu padre; à la fin : En
Cuenca, por Juan de Canoua. M. d. Lij, in-4, de
10 fT.y sign. A, B.
Quand on trouve sur un ouvrage du xvie ou xvii*
siècle le nom de Cuenca latinisé , c'est toujours par
CONCHA quMl est traduit iJ.B.de Madrigal, tratado
brève sobre los mysterios de ta missa. concBiE,
M.DC. in-8 (Antonio). — Johannes de Bustamante de
ta Camara, de las ceremonias de la Missa. Con-
chœ^ 1822, in-8. {Biblioth, Bitualis, H, p. 151.)
Le livre qu*ont sans doute voulu désigner Fal-
kenstein et Cotton est celui-ci : Diego A'tiflez Alvn.
Dialogo de ta vida de soldado. Cuenca, 1589, in-8.
CoNCA, anc. local, de l'Ombric. dont les
ruines se voient auprès de Rimini.
CoNX.F., Concile, Conques, pet. ville de Fr.
(Avoyron). := Conckes, ville de Norman-
die; anc. marquisat; anc. abb. deBén.
(Eure).
CONCiF, VOy. CONQUESTUS.
CoNXANA, Koyitava [Ptol.] , ville dcs Con-
cani, dans la Tarraconaisc, aui. Santil-
lana, ville de la Vieillc-Castille, dans
l'intendance de Santandcr, ou, suiv.
Reicbard, Cangas de Onis,
CoxcANGiUM, Kendal, ville d'Angleterre
(Wcstmoreland).
CoNCARNEUM , CoTicameau, ville de Breta-
gne (Finistère), que quelques géogra-
phes ont pris pour l'anc. Yorganium de
Ptolémée.
Concile, vov. COiNce.
Concile.
On trouve sur quelques livres italiens cette déno-
mination, qui est fausse, et qui veut désigner
HODENA, (Melzi, Anon, et Pseud,, 1. p. 210).
CoNciAcuM, Coincy, bourg de la Brio
(Aisne), anc. abb. de Béncd.
CoNcoRDiA fPlin.], K&7xoû^(a [Ptol.], ville
de Lusitanie, auj. Thomar, ou, suiv.
Reicbard, la Gttarda, en Portugal (Es-
trcmadure).
CoNcoRDiA [Ammian.j, ville des Nemetes,
dans la Gaule Belgique, aui., suiv. Sim-
Icr, Kôchersberg, bourg de Fr. (Bas-
Rhin); suiv. Reicbard^ il faudrait pla-
cer cette localité auprès de Lauterburg
dans le nicme département.
CoNcoRDiA [Mêla, Plin.], Ko-yxop^(a [Strab.,
Ptol.], ville des Vcneti, dans la Gaule
Transpadane, auj. Concordia, pet. ville
de la Vénétie, dans la délég. d'Udine.
CoNT.rRCALLUM, CoNCREssANUM, CoTicressaîit,
bourg du Berri (Cher).
3ot
COJNDATE. — CONFLUENTES.
352
CoNDATE [Auson.], au N.-E. de Bordeaux^
Comlat, bourg du Périgord, dans une
île de la Dordogne.
En celtique^ le mot signiGe cmflueiit,
ce oui explique le grand nombre de
localités qui portent ce nom.
CoNDATE ITab. Peut., Geo. Rav.], sniv.
Ukcrt, Chanteuges, près Langeac (Haute-
Loire); suiv.Reichard, Lanyogney bourg
de la Lozère.
COxNDATE [Geo. Rav.j, Seissel, au confluent
du Rhône et du Sier (Haute-Savoie).
CoNDATE [Itin. Anton., Tab. Peut.], Mo-
NASTERioLUM AD IcAUNUM, anc. ville dcs
Senones, dans la Gallia Lugdun., auj.
MontereaU'fauU'Yonne, Montereau, ville
de Fr. (Seine-et-Marne), au confl.
de l'Yonne et de la Seine.
CoNDATE [Itin. Anton.], Cona, Conada,
Brannovicus Aulercorum [Tab. Peut.],
ville de la Gaule Lyonnaise, auj. Corne,
Cosne-sur-Lcfire, ville de Fr. (Nièvre).
Conhate [Itin. Anton., T. Peut.], ville des
Eburovices, auj. Condé-sur-Iton, bourg
de Normandie, avec titre de comte
(Eure).
CoNDATE, CoNDATE AD SCALDIM, Condé,
Condè-sur-l* Escaut, ville forte de Fr.
(Nord), entre l'Aisne et l'Escaut; anc.
titre de prince, appartenant à la mai-
son de Bourbon.
CoNDATE, CONDATUM AD NeRALLUM, Coudé-
sur-îsoireau, ville de Fr. (Calvados).
CONDATE, VOy. NORVICIÎM.
CoNDATE Rhedoni:m, voy. Rhedones.
CoNDiviNcuM, voy. Namnetus Portus.
CONDOMIUM, CONDOMIUM VaSCONUM, CoNDO-
Mi:s, Condi:m [Gcsta Dag.], Condom, ville
de Fr. (Gers).
L'imprimerie existe à Condom au xvii« siècle, et
les arrôts du conseil, en date du 21 Juillet 1704 et
du 51 mars 17S9, autorisent cette ville à consenrer
un linpriiueur, (évidemment à cause de Timpurtance
cccU'siastique que lui donnait son évéclié. Le titre du
premier livre imprimé k Condom que nous puissons
ri 1er nous est fourni par M. Temaux : La respONce
à S. Germain^ ou les lumières de Mathieu de Mor-
gues, pour VMstoire de France, esteintes par Sci-
pion Dupleix. Condom, Mânes, 1645, in-4 (à TArse-
iial). Un livre de liturgie locale est imprimé en 1689 :
Proprium sanctorum ecclcsiœ Condomiensis, Condo>
mii, 1689, in-12 (Cat. Dubois, III, n», 5397;; M. Cot-
ton, qui cite ce volume, dit qu'il a sans doute été fait
sous la direction de Bossuel; il y avait longtemps
que Bossuel était k Meaux, et il ne s'occupait guère
en 1689 de son premier diocèse.
\je Rapport Sartines nous domie le nom de l'im-
primeur de Condom en 1764 : Pierre- Jacques Ijir-
roirc, libraire- imprimeur reçu en 1751 , possédant
2 presses.
CON DR] ACUM , CON DRIEVIUM . CoNDRUSlCM ,
Condiieu, ville de Fr. (Rhône).
CoNDRusi [Caes., Oros.], qui sunt inter Ebn-
rones Trevirosque, peuple de la Gaule
Belgique, entre Trêves et Liège; occu-
pait les environs de Cologne.
CoNDURUM, CondtireSy bourg de Gascogue
(Landes).
CoNEDRAciiJM , CoNNARACDH ^ ConneToy ,
bourg du Maine (Sarthe).
CoNEUANUM, ConegUano, ville de la Vénc-
tie, dans la délég. de Trévise.
Impr. en 1611, suivant Falkensteln ; HaTn (pblTS)
nous donne une date antérieure : La Battatea tf
monsig, Giorgio Tomati protonoiario apoUotko»
Conegliano, pel Claseri, 1069, in-ft. Ce Uvre figure m
cataL Colbert, n* 8SS7.
CONKMBRIA. VOV. CoNIMBRICA.
CONEITM, voy. CUNEUM.
Cokfluentes [It. Anton., Tab. Peut, Caes.,
Plin., etc.], CoNFLUENs [Ann. Colon.,
Afin. Fuld. , Fortunat.] , CoNFLocms
RifENi et MosiE [Cluv.] , Confluenha,
ville des Treviri, dans la Gaule Belgi-
que, auj. Coblenz, Cobleniz, ville de la
Prusse rhénane, au confluent de la lb>-
selle et du Rhin.
U est extraordinaire que rimprimerie ait
tionné aussi tardivemeut dus une ville de cette !■-
portance; Falkensteln n'en foit même pM muillwi
et nous ne pouvons la fiire remooter aa*iM co»
mencemeut du xviiie siècle ; Toid le livre le àm
ancien que nous connaissions : C, A Betz, FâMon-
lusMyrr/iœ in luctuosammortis BckeiHim J, Bwft
ni$ archiepiâcopi Trevirensis. Gcrmuiioey Coniiei
tie, 1711, in-fol. On voit siu* le firontiuioe ieecr
trait de l'archevêque exposé sur un Ut de ptnKCt
six figures emblématiques. (CattLLibri,18Sl, ii*llNb)
CONFLUENTES, CONFLUENTU BCRGUIfDIil St-
pERioRis, Conflans, bourg de Fr. (HIDt^
Saône).
CONFLUENTES. CONFLUENTIA CENTItOKinfy
Conflans, bourg d«^ la Haute-Savoie,
au N.-E. de Charobéry.
CoNFLUENTES, CoNFLUENTIA INSULi! FràVOM,
ConflanS'l' Archevêque, hameau au con-
fluent de la Seine et de la Marne.
On y voit le château des anc arcberéquet de Mb;
une imprimerie exista dans ce \iltaBe à la fin dnder
niiT siècle : Du sommeil, par Ckabert, OntÊUà
Charenton, an IV, in-8.
CoNFLUFj^Es, Conflans-Ste-Honcfine, bourg
de Fr. (Seine-et-Oise), au conflaent «e
ces deux rivières.
Confidentes, Confoulans, Ooyi/%>/efis, ville
de Fr. (Charente), au confl. duGoireel
de la Vienne.
CON KLU ENTES , CoNFLU F.NTlA-LOTUÀftIKGIl ,
Conflatis-en-Jamy, bourg de LornÙDCy
près Verdun.
3o3
CONFLUENTIA WESTPHALICA. - COiNSENTlA.
3.H4
CoNFLUEMiA Westpualicâ^ voy. Beckena.
CoNGAVATA, daiis la Britannia Romana^ au
N.-Ë. de Luguvalluin^ ai]g. Stanwkk,
bourg du Cumberland.
CoNGiA, Koege, ville du Danemark (Sec-
land].
CoNGLETONiuM [Bisch. ct Môll.], Congletoft,
ville d'Angleterre (Ghesbire).
John Deui inquimit dans cette ville en 1800, nous
dit M. Cottoo.
CoNiA, Coçftia, bourg du Piémont, près
d'AosU.
CoNiciA, voy. Chonitu.
COKDIBRICA, GONEMBRIGA [Plin., It. Ant.],
CoNmbRU, CouMBRiA^ CoLUfBRE [anc.
cbron.], ville de Lusitanie, auj. Coim-
bra, Ccimbre, ville forte du Portugal»
prov. de Beira.
Ctai la KOle oniTcnité du royaume ; elle Ait fon-
dée en IM6; évèehéirigéaa ti« siècle; Pimprimerie,
solvant Falkenstein et Gotton, ne remonte en cette
ville qu'A 1530; mais noos croirons pouvoir la
rqMrierplDS haut; nous avons d'abord one date qui
neos est foomie par Panier d'après Hennings, c'est
Ptenée même de h fondation de roniTcrsité 1516 :
Brtt¥ Ciiamiei, de CapUÎM Fvlneribuê, Go-
! per Didac Lonreiro» m. d. x? i, in-lbl. Ceci
. . . errenr du bibliographe de Nuremberg:
Du Jelo Bravo Ghamisso, natif de Serpa, professeur
de Bédedne k l'université de Coimbre, n'était pas
oèi celte époque; tous ses ouvrages sont datés du
CHUBencement du ivn^ siècle; nous croyons donc
qsffl bat lire a. K. xti. M. Ribeiro dos Santos, dans
■oa mimsirr sur les origines typographiques en
nvtuol, nous apprend qu'aussitât après que l'uni-
versité eut été fondée par le roi Joan UI, elle fit Tenir
de Ushoime deux habDes imprimeurs, J. Barreira et
J. Alvara ; le premier Uvre exécuté par Barreira, dit
M. Ribeiro dos Santos, est un Reportorio dos teni'
pOÊ, Gonfanbricc, 1519, in-ft, que nous ne connais-
soos pas, nais dont nous senons assez disposé à
contester la légitimité; en effet nous trouvons, dans
Antooio et dans la Biblkftheea Lutitana^ II, p. 264,
ee Mefortmio do$ tempos, avec Joâo Barreira
donné eonmie auteur, Cotmbra comme lieu d'impres-
iMm, et avec la date de 1570, réimpr. en 1582 , iii-4 ;
IVxactitiide habituelle de b BittL iMtUana nous fe-
rait volontiers pencher la balance en sa foveor. Quoi
qn*il en soit, nous pouvons citer avec certitude» sous
la date de 1520, on li^re célèbre dont parle la Bibl,
LnUana, Antonio Gallardo, et même Brunet ; Cro»
Rica do imperador Ciarimundo. trestadou do Un-
fÊTO, por loâo de Barros, Goimbra, J. Barreira,
ni-f6l.»got]L,à2 coL, Uvre d'une rareté telle que Gal-
lardo n'a DU le trouver en Espagne et n'a pu ie dé-
crife detitu,
JoSo de BsiToa, né à Viseu, Mettre da lingoa por-
twfwetOf e komem verdadeirametUe sabiOp mourut
eu 1571 {jnbLlMMU,, IV, p. 169).
J. Barreira introduisit en Portugal les caractères
grecs, et le premier volume qu'il publia à l'usage
des écoliers avec ce nouveau caractère est daté de
15M (Jfém. de m, port,, U, 556, vill, 79).
Barreira conserva fort longtemps son établisse-
ment typographique à Goimbre ; en 1565 nous le
vmons encore donner dans cette ville la seconde
édition du voyage d'Antonio Tenreiro, que da India
veto por terra a este reino de Portugal, pet. in-8,
(iii-12 sniv. Antonio et la Bibl. LusUana) ; son fils
loi succéda et imprima Jusqu'aux premièn» années
da siècle suivanL
Dans Fintervalle une imprimerie rivale de celle
de l'université s'était établie à Goimbre dans l'eii-
MCTlOlfH. DE GÉOOM*
ceinte du couvent de Santa-Croce ; ce fut de ces pres-
ses sacrées que sortit, en 15S1, le Uvro da rmi e
perfeiçam de cotwersassam dos Monges, por Lou-
renxo Jusiiniano, traduzidopor donna Catharfna,
in-foL, et en 1536 : P. Jorae CoeUio, seeretario do
cardinal Bef/; elegia ad Virçinem deiparam t de
Chrislo morieme, Goninbricê, in Gœnobio sancts
Grucis, 15S6, in-4.
Le grand imprimeur de Lisbonne GermSo Galharde
avait aussi établi k Goimbre une succursale; c'est
de tt qu'est sorti en 1531 un livre précieux et rare :
Duarte de Rezende, Tratado danavigaçào de Fer-
nâo da Magalhaens as ilhas de Molueo, Goimb., por
G. Galharde, 1581, in-4. {Bibl. LuMtt.)
CoNizAj voy. CnONITIA.
GONNACIA^ voy. CONACTIA.
CoNNOBURGUM [Chr. Moissiac.]^ Conneburg,
bourff de Prusse ^ dans la régeuce de
Potsoam.
CoNNovius^ voy. Tœsobis.
CoNOPA^ K«v«Mnj [Polyb.J, ville de l'iEto-
lie^ sur l'Achéloûs^ dont les ruines sub-
sistent près é'Anghelokastro, dans le
Ac. de Missolonghi.
Co50iT£STus^ CoNCA^ le Conquet, ville de
Bretagne (Finistère).
CoNSAHRUM [Plin., It. Ant.]^ Consaburo-
NENSE MUNic. [luscr. ap. Grut.], ville
des Carpetani^ dans la Tarrac.^ auj.
Ccnstiegra, dans le roy. de Tolède.
CONSENTIA
iNSENTiA [Liv.. Plin.^ It. Ant.], Kov<n
[Strab.,Ptol.],CosENnA [Jornand.],
KovmvT^a
TENTiA [Tab. Peut.], ville du Bruttium^
auj. Cosewza, chef-lieu de la Calabre
citérieure (Italie).
Tous les bibliogr. fixent à l'année 1478 la date de
l'introduction de la typographie à Cosenu ; deux ou-
vrages sont cités par Panxer et Brunet h cette date ;
le second est omis par Haln : Franeesco Filclfo,
dell' immortatttà dell* anima in modo di dialogo^
in Gosenxa, per Ottoviano Salamonio de Manfrrdonia,
1478, in-».
Cest ainsi que le titre est donné par presque tous les
bibliographes et par Panxer lui-mérae ; mais celui-ci
(tom. IV, p. 285) , et, avec lui, Giustiniani et Amati, rec-
tifient ce Utre, ct voici la nouvelle rédaction, d'après
laquelle la paternité du livre passe de Fr. Philelpne è
un nouvel auteur : Jaeobo Campharo de immorta-
litote animœ in modum dialogi vutgariter ineipit
prologus féliciter. Al vénérable e dUcreto suo mag-
giore Jon. de Marchanova dtadtno de Venetia.
Frate Jaeobo Campharo di Genoa deU* ordine de
frati predicatori in sacra theologia ticenciato in la
^tniversità di Oxoufordi (sic), etc. Gusantic, Octa-
viani Salomonii, 1478, in-4, sans chif., réel, ni sign.
Gette rectification est faite d'après l'exemplaire
que nous croyons unique, de la Biblioth. Impériale
de Paris.
Le second ouvrage est sans titre ; c'est un traité de
la sphère en ottava rima de Gregorio Oati, portant :
Gusenci», Octavianus Salomonius de ManlHdonia,
1478, in-4 (décrit par Magné de Marolles).
Un troisième vol. sans date, mais imprimé par le
même imprimeur, au xve siècle, est décrit partout :
Oui si tractano le fabule del Bxopo transmutate dal»
àlcto latino in vulgare per H^ Faeio Caffarelio da
Faenza.,, Per lo e^regio maestro Octaujaiio Salomo-
nius de Manfridoni impressore in la cita de Cosenza;
à la fin du registre GustiiTic Suivent : Cantilêna
très in obiium Henrid de Araçonia Catabriœ Gu-
VI
355
CONSENTliNA PROVINCIA. — CONTREBIA.
356
bemaloris, sans date, iiuft de U7 m, impr. eu gros
car. goth., sansch., récU ni pagination (nain, I, ftO).
GoNSENTiNA PROVINCIA, Colobria cUeriore.
GONSERANUM, CoNSORANUM, KQVM, CoNSOR-
RANORUM, yilie des Gonsuarani [Plin.],
dans la Gaule Narboimaise^auj. S. Lt-
zier, dans le Gonserans, anc. comté de
Gascogne, auj. compris dans le dép. de
la Haute-Garonne.
GoNsiLiMJM [Plin., Gassiod.], Consignano,
bourg de ta Galabre ultér.
GoNSTANTiA [It. Aut., Gco. Rav., Gell.l,
GONSTANTIA AlEMANICA, GaNODURUM (?},
AUGUSTA TURGOIORUM, CONSTANCIA HeLVE-
TioKUH, ville des Helvètes, dans le Pagus
Tigurinus (le canton de Zurich), auj.
Constance IKonstanz, Kostnitz), ville du
grand-ducné de Bade, sur le lac de
Gonstance (Bodensee) , anc. palais des
rois de la seconde race, cb.-l. du cercle
du lac; concile célèbre (i4i4-i418)A
Une petite pièce de 8 ff. passe pour être li^re-
mière prodoction de la typographie, dans la ville cé-
lèbre oh tarent condanonés Jean Hoss et Jérôme de
Prague : Bpùtola de morte Hieronymi PragensiM.
Geue épitre est du Pogge; elle est adressée à Léo-
nard Arétin, et datée i Gonsun|cie tertio Klas luu^
que die Hierouim' penas luiL Suit : lÀber Leonardt
Aretini de duoints | Amantibus GuUcardo scilicet Et |
Sigismunda féliciter finit, in-4, de 8 (T., à SS lignes
par page, sans aucun signe typographique» ni dé-
signation de lieu ni d'imprimeur.
Celte pièce, dont le caractère et l'alnence de tous
les siffiies typogr. révèlent une asset haute antiquité,
est-elle imprimée à Constance même, ainsi que le
soutient hardiment M. Libri (CaU 1862, n» 008), qui
môme hidiquc une édition qui paraît postérieure,
de 9 ff. à M lignes (Hain. n*" 13211) 7 Voilà ce
qui nous parait très-dirficilc à déterminer; une
note ainsi conçue : • Premier livre imprimé à Cons-
tance;, • fait bien sur un catalogue de vente ; mais
sMl fallait justifier cette assertion, nous croyons qu'il
faudrait entrer dans un examen minutieux des types,
du papier, des signes, en Caire Tobjet d'une compa-
raison avec les monuments tvpographiques de la
même provenance et de la même époque, bref, se
livrer à une série de petits travaux dont Tariaité
est de nature à épouvanter le plus intrépide des cau-
logographes.
Ainsi, malgré raffirmatlon de M. Libri, nous croyons
pouvoir passer outre, et rentrer dans la voie qui
nous a été tracée par nos devanciers.
laissant aussi de côté l'indication que donne Mait-
tairc d'un opuscule de Florins, de Ihiobui Amanti"
bus, CamUli et Bmitte, imprimé à Constance en
1489, assertion dont Panxer a fait justice, nous arri-
vons à 1505, que la voix publique proclame comme
Tannée oh la typographie a fait son apparition
dans les murs de Constance : Ç. Criapvs Salvstivs,
De conjvraiione L. Ser. CatiUnœ, Constantiae, per
Joannem Schaeffeler. M. d. y. die xii. Junii, in-4. Ce
vol. rare a figuré à la première vente de Richard He-
ber, sous le n* 61S9.
Panxer indique un second ouvrage exécuté à Cons-
tance en 1519, sans nom d'imprimeur.
Le principal imprimeur de Cbstnitx am Bodensee
à la fui du XVI* siècle s'appelle Leonhard Straub.
CONSTANTIA, CoNSTANTINA GaSTRA [Am-
mian.], Givitas Gonstantina [Greg.
Tur.], CONSTANTIA NORMANNORUM, aUC.
GoSEDIiE, GOSEDICE, GoSTANCA (?), COUS^
tances, Coutances, ville de Normandie
(Mancbe) ; anc. abb. de S. Ben.
Cest à Tannée 1507 que M. Frère (I, p. 91) Wt
remonter la typographie à Coutances % Anêdktio-
naU ecclesiœ et diaeesi$ Con»tantieiiMl$. Gonitaa-
tic (Joan. le Cartel impr.), 1597, in-t, faïqirinié co
rouge et noir, musique notée. Ce Jean le Cartel ^»'
aussi imprimeur à Avranches.
En 16(M, nous avons : HiMaire de la fimdsikm de
Péglise et abbaye du Mont St-MicM, par F, Pran-
ajû Feu-Ardent, Constance (sic), par J. le Gaild,
lOOft» in^.
En 1Ô08, les AntiquUis des ptu» cétèèrfs vUlet et
châteaux de France, par F. Des-Roes, ConMamces.
par J. le Cartel, 1608, in-12.
Signalons encore un petit livre rare Imprimé par
Robert Coauerel, vers 1650 i Gilles de St-Joseph, soli-
taire de l'hermitage de SL-GerboM, la Trompette
de PUnion^ in-ft de 21 fL en vers alexandrins ; c'est
une satire des vices dn temps, divisée en 156 qua-
trains (à l'Arsenal).
GoNSTANTiANA^ KwvoTavTiav^ [Procop.], villc
de la M(£sic infér.. auj. Kostendne, en
Boulgaric, sur la cote de la mer Noire.
GONSTANTIENSIS LACUS, BODAMICDS LACOS, cfef
Bodensee, le lac de Constance.
Gonstantina, voy. Arelas.
GoNSTANTiNOPous, voy. Btzantiuii.
GONSTANTINUS PAGUS, GONSTANTIEKSE TDUU-
TORiuM, territoire des anc. VnelH, de-
puis le Cotentin, district de la basse
Normandie; fait aig. partie du dép. de
la Manche.
OjNSUANTiE, Kovoooavrat [Ptol.], GoNSUAlfE-
TEs [Plin.], peuple de la Vindélicie; oc-
cupait en Bavière partie de rkarkroise,
aux environs de Landshut.
Gonsuarani [Plin.J,GoNsoRANNî [Not. prov.
Gall.l, peuple de la Narbonnaise ; occu-
pait ranc. Conserans, comté de la haute
Gascogne.
GoNTESTANi [PHu.], KovTtoravoC [Ptol.], peu-
ple habitant le S.-E. de l'Espagne Tar-
racouaise, province de Garthagène.
GoNTiAcuM, GoNTEiUM, Cofilt, Couty, bourg
de France, sur la Seille (Somme) ; au-
trefois titre d'une princip. appartenant
à la maison de Bourbon.
CoNTiLiANUM, Contigliono, hourg dltalie,
dans la délég. de Spoleto.
GONTINITM, CONCINUM, MiRANDA OURII, Mi-
randa do Duero, ville de Portugal, sur
le Duero (Traz os Montes).
GoNTRA AciNcuM, voy. Pessium.
GoNTRA Aginnum [It. Aut., Tab. Peut.l,
ville des Veromandui , dans la Gaule
Belgique, auj. Chauny, ville de France
(Aisne) ; et suiv. Lebeuf, Coudrain, vil-
lage de Picardie (Somme).
GoNTREBiA [Liv., Aur. Vict., Geo. Rav.],
villo des Celtibcri,dans la Tarraconaisc,
357
œNTRIBUTA. — CORBEJA VETUS.
358
auj. Santaver, suiv. d'Anville; Cuerva,
d'après Reichard^ près d'Alcala.
CONTRIBUTA [It. Ant.], KovTpt^Ûm [Ptol.],
▼iUe de la Bsetique^ auj. Medma de las
Torres, pet. yilie de l'Estramadura.
Comis VL., la Queugne, pet. riv. du Berri^
affluent du Cher.
CoNTALLEs, CombroUles, anc. district de la
basse AuTergne; fait auj. partie du
dép. de la Creuse.
^ CmcvESis [Plin., Itin. Anton.] , K<»voutvaî
[Str.y Ptol.j^ peuple de la Novempopu-
tanie, an pied des Pyrénées^ avg. partie
S. du dép. de la Haute-Garonne.
CONVENARDM LUGDUNUM [Itlu. AutOn.], CON-
VENUE piotit Gall.] y CoNVENNiE [Gr.
Chr.l, GoMBANENsisuBBs^ CoMBANEs [Fré-
dégJ, capit. des Convens, St-Bertrand
de CiimngeB, anc. évôché, ville de Fr.
(Haute-Garonne).
CoNVENTRu^ GovENTRANUM^ Coventry, ville
d^Angleterre (Warwickshire).
Volet la noie que M . Gotton, dutt80D5ifpp(.,coii-
sacreà Pinprimerie de cette ville : • On prétend que
riiulmafe tat aeroée à GoTentry pendant le
XTii* siècle ; m ooTrage est mentionne dans les
Notn and Qmerie», dn 13 STril 1861, Flora nobi-
UtriMo, mi passe pour a?oir été eiécuté à Goven-
try, en léot ou ISM. • WlUlam Raffen imprimait là
' en IIM (Dpcoit). DugdaU'ê HUtory of Warwick'
s**% ftu imprimée ft Goventry, en 1785, un toI.
io-fDl. ; on Jouraal, tke CovaUry Mercury, y fut
puMiéià partir do 16 novembre ITU.
GuNVERSANUM, CupERSANUM [GraêsseJ^ Coti-
venano, bourg de la Terra di Bari,
prov. napol. du roy. d'Italie.
CopaIs lacus [Liv.l, Kamtoî; xfpiwi [Strab.^
Herod.] , Cephusis , i Kyiçtooi; xi^LYn
[Hom.^ PausJ, Topolias, lac de Grèce,
au S.-E. d'Orchomènc, auj. Logo di
Topoglia, dans le dioc. de Béotic.
CopiNGA^ Kâping, ville de Suède, dans
Tanc. Westmanie, aig. préfecture de
Westeras.
CopRANiTiA, Copranitz, bourg de Slavonio,
sur la Drave.
CopRiNiTiA, Copreûdtz, Kaproncza, pet. ville
de la Croatie, sur la riv. du même nom.
CopuLATA vu, Coublevie, bourg du Dau-
phiné (Isère).
CoRA, anc. cité des Volsqucs, auj. Cori,
bourg des États pontincaux, près de
Velletri.
CcMUBiuuM (Tabi Peut.], Corbonidm ad
SeQUANAM, CORBOLIUM, CORBOILUM, COR-
RKLLUM [Cell.]> Corbeily ville de France
(Scine-et-Oise).
Le tome 1*î du Cafal. d'histoire de^France de la
Bibliothèque impériale nous donne le titre d*nnc
pièce imprimée a la date de 1S90, sous la rubrique
Corbkil; mais cette pièce est exécutée par Timpri-
meur parisien, qui avait suivi le pariement à Tours
l'année précédente, Jamet Mettayer : DUtcourt de ce
qui t*e8t patMé en l'armée du Boy, depui» que te duc
de Parme t'est iofnct à celle de ses etmemU, iu»-
ques au quinziesme d* $eplembre 1500. — Gorbeil,
s. d. (1590) in-8.
On ne peut faire remonter Timprimerie à Gorbeil
plus haut que la révolution, et voici même une pièce
sans date, mais imprimée au commencement de 1706,
qui peut nous servir de point de départ : Typogra-
pMa CorboUi insUtuta, ex fastis corboliensibus, oc-
tava februartt (1498) ; latine, gaUice et metrice (aoc-
tore J. A. Guiot). Corbolii, typis G. J. Gelé» vergente
seculo decimo octavo, in-12.
Joseph-André Guiot a publié un grand nombre
de pièces relatives à la ville de Gorbeil» ches ce même
imprimeur, qui toutes sont à la Bibliothèque impé-
riale.
Coiucodes Portus, Ko^xxeii^yic Xtp-w [Ptol.],
port de la côte N.-O. de Tile de Sardai-
gne, auj. Alahero, Algher, cbcf-lieu de
la province de ce nom.
CoRAX [Liv.], K6pa( [Strab.], montagne
d'iEtoiie, auj. Monte Coraka, près du
golfe de Lépantc.
CoRBAcuM, CoRBAcmuM, Corbock, ville de
la Hesse-Cassel.
Imprimerie en 1078» suiv. Falltenstein ; le Gâtai,
des Élzevirs de 1081 (p. 405) nous donne une indi-
cation antérieure : ZacHariœ Victoria dissert atio
de exemptionibus imperH, Gorbachii, 1070, in-8.
Le livre qu'indique Fallcenstein peut être : Joii.
Colneri chronoloçia et syncrotema papatus, hoc
est ex aoitis ipsissimis pontificis aliisque veridicis
autoribus solida demonstraiio quod hodierna Ro-
mana ecclesia sit apostatica nova et hœretica, editio
novO'iterata, Gorbachii» 1078, in-8. {Cal. libr,
novissime tmpr., Amst., 1079, in-4.)
CoRHARU Palatium, Coi'bière, la Corbière,
village de Franche-Comté (Doubs);
anc. résidence carlovingienne.
CoRBARiA VALUS, la vollée de Corbiéres,
dans le Languedoc (Aude).
Corbeja VETUS , CoRBEiA , Covbie, ville de
France (Somme) ; elle est célèbre par
son antique abb. de Bénéd. fondée pai'
le roi Clotaire 111, en 600.
La bibliothèque de cette illustre abbave était Tune
des plus importantes parmi toutes celles que réu-
nissait et conservait religieusement cet ordre lettré
auquel nous devons de posséder encore quelques-
uns des plus précieux monuments littéraires de Tan-
tiquité; elle ne le cédait en importance qu*à celles
du Mont-Cassin et de Saint-Germain-des-Prés. Le
plus ancien document relatif à cette librairie est un
fragment de catalogue du xi* siècle, conservé A la
Vaticane (ms. 520» du fonds de la reine Christine,;
il fut transcrit et publié, mais avec quelques inexac-
titudes» par le cardinal MaL
L'un des catalogues postérieurs mentionne, au
xiiie s., environ S50 volumes, parmi lesquels i^^-
rent presque tous les grands classiques latins : Gicé-
ron, Térence, Virgile, Tite-Live, Sailuste,iLucrèce,
Stace, Juvénal, Lucain, Martial, Perse, Gésar, Quinte-
Gurcc, Florus, Valère Maxime, le Tintée de Platon,
etc. ; parmi les nombreux ross. de Gicéron on en
voyait trois du célèbre traité de ConsolatUme, dont
la perte est à Jamais regrettable.
A partir du xiiie siècle» des copistes séculiers sont
359
CORBEJA NOVA. — CORCYRA.
360
atuchés au monastère pour s*occuper régulière-
ment de la transcription des anciens textes.
Après le pillage de cette abbtye au zviie siècle,
ce qui restait de ces précieux monuments fut porté
à Paris et réuni à la bibliothèque de Saint-Germain-
desPrés en 1630 ; il restait encore environ 400 volu-
mes. Ces manuscrits furent compris sans annoL
dans le catal. général des nus. de Saint-Germain-des-
Prés. dressé en 1077 ; cat. dont Monttaucon a donné
rabrégé.
,0n pouvait croire enfin que ces trésors seraient là
en sQreté, et que leurs pérégrinations étaient termi-
nées; mais, en 1791, un vol considérable est commis
à Saint-Germain-<les-Pré8;25 des plus beaux mss. dis-
paraissent, et presque tous provenaient de Corbie ;
ils furent pour la plupart portés et vendus à l'étranger;
on peut encore les admirer aujourd'hui à la biblioth.
impériale de l'Ermitage. En août 1794, un incendie
dévore une partie du couvent, et quelques-uns des
manuscrits sont brûlés, ou fortement endommagés ;
ce qui restait des mss. de Corbie (S75 environ) fut
enfin transporté à la Bibl. nationale, en décembre
1795 et Janvier 1790, et forment, avec les mss. de
Saint-Germain-des-Pri^, une des plus précieuses sec-
tions de l'incomparable collection des mss. de la Bibl.
impériale. (Voy. le tome xziv des Mémotrea de
VAcad. des inscriptions et une excellente monogra-
phie que le savant Léopold Delisle a consacrée à l'ab-
baye de Corbie.)
Parmi les grands hommes ou'a produits Corbie,
nous citerons Adalard, le conseiller de Cbarlemagne ;
Wala, confident de Louis le Débonnaire ; Eudes, évé-
que de Beauvais ; le ministre de Charles le Chauve,
l'archevêque Hincmar; et le moine Jehan de Corbie,
appelé par le roi Alfred en Angleterre, pour former
les mornes d'Abingdon k la lecture et diriger les
études chorales.
GoRBËJA Nova, Cohbeu Saxonica, Corvey,
bourg et anc. abb. de Westplialie, de
Tordre de Saint Benoît, dans la régence
de Minden.
C'est dans la librairie de cette abbaye que furent
retrouvés les ciiio premiers livres des Annales de Ta-
cite; on en doit la transcription etlapublicatloti au
pai)c Léon X,qui s'empressa de faire l'acquisition du
manuscrit, et en fit immédiatement commencer l'im-
pression, sous la surveillance de Philippe Beroalde,
à qui il adressa une bulle spéciale, datée de Rome,
1514 ; l'imprimeur fut un Lorrain t Magister StephO'
nus GuiUereti de Lotharùtgia,
CORBELIUM, voy. CORABIUUM.
CoRhKNIACUM, CORBINIACUM, ViCUS S. MaR-
cuLFi, Corbeni ou St-Marcoulfy bourg de
Picardie, dans le dioc. de Rheims
(Marne] ; célèbre prieuré de Bénédic-
tins. N est-ce pas là le Gokbenacum des
Mérovingiens, que l'on trouve traduit
dans les Gr. Chron. par CarbojuU, terre
de Carbone, et où les barons de France
rendirent hommage à Cbarlemagne ?
Corbilo, KcpgiXwv [Strab.], localité de la
Caulc Lyonnaise, sur la Loire, auj.
Coueron, bourg de la Loire-Inférieure.
Corbiniacum Nivernense, Corbigny, St-
Léonard, pet. ville de Fr. (Nièvre);
anc. abb. de Bénédictins.
Corbk» [Liv.J, Kopêicùv [Dion. Hal.], ville
des ^]qui, dans le Latium, auj. Carbo-
niario.
CoRBo, CoRBONUM, Corboïi, bourg du Per-
che (Orne). On trouve Corbonknsis Pa-
Gus, le Corbonois.
CORBOILIDM, voy. CoRABJUUM.
CORBULONIS MONUMENTUM, VOy. GrONINGA.
CoRCAGiA, CoRCAVu, Cork, sur les livres
irlandais et gaéliques Corcuighf ville
et comté d'Irlande (Munster).
M. Cotton avait mentionné dans son premier ou-
vrage un volume imprimé en 1049, mau dont II ne
connaissait qu'une réimpression exécuta I DubUo:
Certain acts and deetârations mode ^y tke eeeU*
siastical congrégation ofarehàishops, Mêhops, said
other prêtâtes met at Ctonmaenoue, m Wk Dec. *
1M9. Printed at Cork 25th Feb. itm (lOM), and n-
printed in Dublin, by W. a, in-ft« de 20 p. Dans
son second volume, publié seulement à la flo de
1800, il donne de nouveaux renseignements. La li-
brairie diocésaine de Cashel renferme un spédmea
de la typographie de Cork, plus ancien <fue celui qui!
avait mentionné dans son premier ouvrage ; c^ttt on
placard de l'année 1<M8, intlL : À speech mode èy
the tord iieut. gen. of the kingdom ofiretamd to
tke generaU assemlfly ofthe confederate catkotique
of the City of Kitkenmf, at the conclusion of the
peace, = Printed ad Corcke, and are to be soM at
Roche's building without South Gâte, 1(MS.
"Ware, dans ses : •Writers of Iretand. > mentionne
un Sermon by Dean ïVorth^ preaehed at the fane-
rai of Richard Boyle, archbishop of Timdr, im-
primé dans la ville de Cork eu XWl
Le cat. Stewart (Lond. 1803) contient t A décla-
ration ofthe lord tieut. gen, of Iretand /br the set'
tlement of theprotestant religion.,, imprimé à Cork
en lOftS.
Le premier nom d'imprimeur que l'on trouve
dans cette ville est William Smith, mais seulement
sur un livre à la date de 1079.
Le premier Journal de Cork, que l'on connaisse,
existait dans cette ville en 1710 : c'était une seule
page, in-4», publiée sous le titre de the Preeholder ;
ce journal fut suivi d'une nouvelle feuille, in-foL,
appelée the Cork Newsletter^ en 1725.
M. "Windele a consacré à la ville de Cork une mo-
nographie fort curieuse, publiée en 1848, sous le
titre : Notices ofCork and ils vidnlTy, in-12.
CoRCELL.t, Courcelks, Corcelles; plusieurs
localités de ce nom en France : nous
ne citerons que Gowcetles-lez-Semur,
village de Bourgogne (Cùte-d'Or).
Nous trouvons au catal. Secousse (n* 2009) une
édition des mémoires de Guillaume de Saulx, sei-
gneur de Tavannes, désignée sous la rubrique :
Courcelles^ 1597, in-A. Ce serait là une édition In-
coimue et non citée de ces mémoires qui auraient
été publiés pour la seconde fois avec ceux de Gasptr
de Saulx, maréchal de France. (Voy. Lugny.)
CoRcoNiANA [Itin. Anton.], localité de Si-
cile, auj. Naro. sur la route de Girgenti
à Catane (Forbiger].
CoRCYRA [Plin., Mêla], K6px*jpa, Kûxu^
[Hérod., Thuc, Xén., PtoL, etc.]. Sche-
Ru, 2x«P^^ [Hom., Od.J, Drepaxe [Plin.],
ApsiràvY), PHiEAClA [Tibul.], <>ftiT.Ji»v v««tt;
[Hom.], il YTiaoç Tûv <i>aioucuv, ile de la
mer Ionienne , sur la côte de rËpire,
auj. Carfu, Cwfou, l'une des sept Ues
Ioniennes, la principale et la plus sep-
tentrionale ; fait partie du royaume de
Grèce.
361
CORCYRA. - CORINTHIACUS ISTHMUS.
362
CoRCYRA [Plin.], Phjeacum UKBS^ <l>0llWC«»v
«g'Xiç [Hom.], Corfa, capitale de l'ile
située aa N.-E.^ évèchc grec, archev.
catholique; université.
Bien ave me de Corfba ait appartenu à la Turquie,
à la fin «m tiède dernier, c'est cependant à cette épo-
que que nous feront remonter l'introduction de la
typographie : Epigrammi tradoiti dal latino et dal
frmmcete da AMonio T. PfeH» bt., gall. et ital.
GoKu, 1790, fn^ (Oaym.)
M. Tenaux dte un Bêttà sur Vital dt la etoitUor
îkm et» PktmekMMt imprimé à Gorcyre en 1811,
iflhà, en grec moderne, avec le firançais en regard.
Eo 1S18, let nfcmiérs Journaux grecs tarent pu-
bliés à CorlMi, imprimét par Tordre du gouverne-
ment anglait, et par let preaaet du gouverneur; ils
étaient conpotéi en italiôi et en grec moderne.
En 1822, fur la demande de M. Pétridès, de Cor-
fan, un maléiid de typographie complet fut expé-
dié de ftrit I Gorfou, par la maison Didot.
Oepuit celle époque un miiaionnaire anglais,
IL Lovndet, y lit imprimer une traduction alba-
naiie de la BUmb, qu'il tuf^HMait (à tort) être le pre-
livre imprimé dans cette langue.
CoRCTRA NiGRA [Pllii.^Mela], K^pxupa [Str.jy
K^pnioa i (liXatva [Ptol.], GoRCTRA Illy-
Riiiy lie de l'Adriatique^ sur la côte iily-
rienne^ ai]y. CuzzoUl, Karkcar (en escla-
Ton) ; dépend du cercle de Raguse.
Ck>RDA, Kû'p^a [Ptol.], localité du N. de
la Britannia Romana, ko\., suiv. Gam-
den, Old-€umnock, bourg d'Ecosse
(comté de Dumfiries).
Ck>RDONA [Gell.], ville des Lacetani. dans
la Tarrac.^ avj. Cordon, en Catalogne.
CoRDD^^ Cordes, ville de Fr. (Tarn).
CoRDUBA [Cic, Plin.^ Mela]> Kop^u^Yi [Po-
Ivb., Slrab.^ Ptol.]^ Colonia Patricia
6)RDUBENsis [Inscr.ap. Grut.], Patricia
[Plm.], vltte de l'Hispanla Bstica, ai]g.
Cordova, Cordoba, Cordoue, sur le Gua-
dalquivir, ville d'Andalousie^ capit. de
l'intendance du même nom; patrie
des deux Sénèque^ de Lucain^ a'Avi-
cenne et d'Averrhoès.
Llaqirimerie ne dauit en cette ville que de l'année
l^SS, suiT. Falkenstein et Gotton; mais les nou-
vrauz travaux de M. Gallardo nous permettent de la
r.ire remonter an xve siècle x Bête es et quaderno
de Uu Ifyet nueuas dt ta hermOdad II del Bêy o delà
HryiM «rot seiiores : p pcr tu mOdado he j| ehat
eu Imjunta générât en lordetaguna : notifteaaat et
a^ào detnateimiito det Uro taluadorjetu Chritto
de uUUolquatrocientot p ocHenta pteytaHot.
A la uo : ikuia eu la mvy noble ciudad de Cor-
doua é ttett diat del met de Julio. Alto det nat-
àmdatto det uuettro Seitor Jesu ChrUto de mtU e
fÊUtroeleutos e oekenta e teys aitoi» Yo et Bey.
Yo ta Beyua, Yo Diego de Santander, tecretario
del Beif y de la Be^fua nuetirot sdloret, ta flze et'
creubr par tu wmudado.^Boderieu»^ Doetor.-Pi-
ult, Deo grotiat,
In-fol., goth., de 8 fr., à L L, sans aucune autre
indication, ce qui malheureusement ne nous permet
pas d'affirmer que cette pièce rare et précieuse ait été
réeOement imprimée à Cordoue, mais noos auto-
rise néanmoins à le supposer. Grenade, qui ne
ftat reconquise sur les Arabes qu'en 1492, eut une
imprimerie prrsqoe aussitôt apr^ la conquête; on
doit admettre que Cordoue, qui depuis plus de deux
siècles appartenait à la couronne d'Espagne, avait dû
Jouir plus tOt des bénéfices de la nouvelle découverte.
Si notre hypothèse o*est point admise, ce qui pour-
rait bien arriver, il nous faut de toute nécesdté fran*
chir un long intervalle, et ce n'est qu'en 1560 que nous
pouvons, avec Antonio, foire remonter l'imprimerie:
Fr. Vicenie Mexla, deU'orden de S. Domingo,
tatudable intlruceion det ettado det matrimonio y
la obligaeion que tienenlotCasados, Cordub», 1500,
in«1 ; puis nous arrivons à l'année 1577, époque à
laquelle nous trouvons à Cordoue le premier nom
d'un imprimeur : Verdadera relacion tobre un
martirioqUe dieron lot Turrot, enemigot de nuet'
tra tanta fee calolica en Constantinopta d un dé-
vote fraite de la orden de San Frandtco tiamado
fray Gontalo Lobo... Impreso con licencia en Cor-
doba por Juan Baptista; afio 1577, in-4, à 1. lignes,
avec ug. gravées sur l)ois.
En 1001 une imprimerie jparticulière existait à
Cordoue, en el convento de San Pablo, de la ôrden
de tanto Domingo, et le chef de cette imprimerie,
qui exerçait avec privilège du Roi, s'appelait Andres
Barrera.
L'un des principaux imprimeurs de Valladolid au
xvie t. était de Cordoue; il s'appelait Francisco
Ferâandez de Cordoba, impretor junto d lat Escue-
tat mayoret.
CoRFUiiuM [Caes., Cic], to Kcp^i'vicv [Strab.^
Ptol.], CoRFiNiRNsis RESPURUCA [Orelli],
Italica, ^TdXucvi [Strab.], Itaucum [Vell.
Pat.], ville de la Sabine, auj. PeHno,
dans TAbruzze citer.
CORU.
Lieu d'impression supposé : voyez la note biblio-
graphique que nous avons donnée à ce sujet au
mot Caubium.
CoRucuM, Coray, commune de Bretagne,
dans le canton de Rosporden (Finis-
tère).
CORIALLUM, CORIALLO, VOy. CaSaRIS BuRGUS.
CORIDORGIS, KGpi^cp-]f{ç [Ptol.|, villc du S.
de la Germanie, auj., suiv. Reichard,
Ckmdim, ville du roy. de Bohème,
ch.-lieu d'un cercle.
CoRiNiuM [Geo. Rav.], Kcp(vicv [Ptol.], Do-
RocoRNoviuM [Itin. Anton.l , ville des
Dobunni, A&€cuvvoî [Ptol.], dans la Bre-
tagne romaine, depuis Circestria , Ci-
cester , Circester, Cirenccster, ville
d'Angleterre (Gloucestershire) , anc.
abb. de Cit., fondée par Henri l•'^
L'imprimerie fut exercée dans cette ville à partir
de Tannée 1720; un livre fort important y fut pu-
blié en 1770 :
Sam. Budder*t Sew Hittory of GloueestersMre^
compritinç the Topography, Antiquiliet, Curiosi-
tiet^ Produce, Trade, and Manufacluret of ttiat
Ckfunty. Cirencester, 1779, in-fol., map and 17
plates.
Le Supplément du D' Coiton nous apprend que
Sam. Rudder fut lui-même rimprimeur de cet ou-
vrage, ainsi probablement que du suivant : Hit-
tory and autiquitiet of the cUy of Ghuretler, par
le même; Cirencester, 1781, in-8, with a vlew of
Glouoester infirmary, by T. Bonnor.
CoRiNiUM [Plin.], Kop{viGv [Ptol.], ville d'Il-
lyrie, auj. Carin, bourg de Ualniatie.
CORLNTHIACL'S ISTRML'S [PllU., Liv., Ovid.],
363
CORÎNTHIACUS SINUS. — CORMICIACUM.
304
^oOfM; Kop{veou [Strab., Pînd.]^ VIsthme
de CoiHnthe, langue de terre qui relie
la Morée au reste de la Grèce, baignée
dans ro. par le golfe de Lépante, et
dans TE. par le golfe d'Athènes.
CoRiNTiiiACUS SINUS [PHu., Liv.], Kcpi>6tsuco;
xo).irc; [Ptol.], le Qolfe Cofinthiaque, auj.
goifo ai Lepanio.
CoRiNTous [Plin.,Cic.,etc.], K&'pivôoç [Pind.,
Herod., Thuc., Ptol., etc.], -h iroXi; t»v
KcptvOittv (xr^diXYi [Strab.], anc. Ëphyra
[Plin.], CoLONiA LAns Julia, Cokiktuus,
Corintho, Koriiiihos (en grec), Cordos
(en turc), Corinthe, ville de Grèce, chef-
lieu du dioc. de ce nom.
En 1822, 011 publiait dans cette ville un Journal iBh
primé en grec moderne, la Trompette heU&nUiue,
CoRioLi [Liv., Plin., Flor.J, KopCoXXa [Dion.
Halyc.J, r, TÛv KopioXavuv iroXiç [Pliit.],
ville des Volsci, l'une des trente villes
fédérales latines, dont on voit les rui-
nes sur le monte Giove, au S.-E. de
Rome.
CORIOLANUM, CORIOLUM [BiSCh. Ct MÔll.], C<h
ingliano, ville d'Italie (teiTa d'Otranto).
CoRioLANUM Calabrl£, Coriglxono, ville
d'Italie (Calabria citer.).
CoRioNDi, Kopidw^oi [Ptol.], peuple du N.-E.
de l'Hibernia, au N. des Brigantes;
occupait le comté de Cork, en Irlande.
CoRiosopm [Not. imper.] , Curiosolit.e
[Obs.], CoRiosopiTES [Not. Gall.], Curio-
siJELiTEs [Plin.], peuple de la Gaule
Lyon. III, entre les Osismii et les Y&ieti;
occupait partie du dép. du Finistère.
CoRiosopiTiTM [Not. civ. Gall.], Citriosoli-
MAcrs, Alaiîna [Itin. Anton.] (?), Cri-
sopmjM CORNU Galll€, ville des Corio-
sopiti, auj. Kemper, QuimfHT, Quimper-
Coretitin (pend, la révolution Montagne-
sur-Odet), ville de Fr. (Finistère).
Un libraire de Rouen,George Allienne, fonde un éta-
blissement typographique à Morlaix vers 1620, et pres-
que aussitôt monte une succursale, ou tout au moins
un dépdt de librairie, k Quimper; le premier livre,
portant le nom de cette dernière ville sur le titre, est
daté dé 16SS, et ce sont les Notices chronologiques
de la Bretagne, de Miorcec de Kerdanet (Brest, 1818,
in-8), qui nous donnent ce renseignement : Nomen-
clator communium rerum propria nomina GiUlico
Idiomate indicans multo quàm anteà trevior et
enundatior, auctore Uadriano Julio, medico, in
usum studiosorum Soc, Jesu. En eeste édition a
esté adioitstée la langue bretonne, correspondante
à la latine et françoise, par maistre Guillaume Qui-
quier, de Roscoff, en faueurde MM. les escoliers
des collèges de Quimpercorentin et Fanes^ à Mor-
laix, chcK George Allienne, imprimeur et libraire
Juré à Rouen, au Palmier couronné ; et à Quimper-
corentin, en sa boutique, 1635, in-2(i.
De ce même Guillaume Quiquier le Roscovite nous
possédons un Dictionnaire et Colloques François-
9retons^ également imprimé à Morlau chei George
Allienne et portant, ainsi que le précédent : à Mr-
percorentin en sa boutique, 16Si, iô-16ii
De ce peUt livre rare, M. Brunet indiqae one pre-
mière édition de 1626 que nous ne conoaiMooa ptt,
mais la n6tre porte un privilé{^ à George AllieBiie,
aualiGé AHmprimeur et libraire demeurtmt à Mot'
Udx, daté du 20 Janvier 16S1, et an bat : achevé
d'imprimer le 15 de mars 16SS, pour la jwowîèi'c fois.
En 1659 nous trouvons à Quimper on uovvel im-
primeur du nom de Hardoayn : Le sacré eoUéçe 4e
Jésus^ où l'on enseigne en tangue armoriqw£ ks
leçons chrétiennes, avec trots clefs poitr y entrer :
un dictionnaire, une grammaire et mu sf/ntaxe en
la mesme langue, par le P, Julien Maunotr, Qui».
pcr-€orentin, liardouyn; 1650, in-6.
A la fin du siècle, plusieurs Imprimerief rivales
s'établissent : Romain Malaaais» de la bmiDe des
Malassis d*Alençon, fonde un étabUsacanent typogra-
phique simultané k Brest et â Oaimper; on ccrtalo
Gauthier Buitingh, qui se qualifie d'AitpHmatr du
Diocèse et Collège; et enfin Jean Perler, mort se«-
lement en 17SS.
lies arrêts de 170b et de 1790 n'antoriseat qu'on
imprimeur dans la ville deQuimper,et]e rapport lUt
à M. de Sartines en 1766, dit: Quimper, Siraoïi-Marie
Périer ou Perrier, seul imprimeur et Ubraire, a sac-
cédé à son père Jean, le 81 aoQt 17SS ; possède trois
presses qui sont en bon état.
Ajoutons à cet article que des heures à l'usage de
Quimper ont été trouvées par M. Tros8,etpar hii cé-
dées à M. Didot : ces heures sont sans titre, mais an
bas du l«r feuillet de chaque cahier on lit eo guise de
signature : Corisop. et au bas duLXT* f. éesSmffra-
gia sanetorum : resta immobitta in curia offeia-
lotus Corisopitensis observata. Ce volume est bien
décrit dans le nouveau Manuel de M. Bnioet à b
col. 1685 du tom. Y.
CoRiovALLUM [Itin. Anton.], Corioyaluum
[Tab. Peut.], ville de la Gaule Belgique,
que Cluvier croit être la même localitc
que Falcoburgum, Falconis mons, Fàl-
kemberg, pet. ville du Limbourg belge;
suiv. d^5iutres géographes Faulquemmt,
bourg de Fr. (Moselle).
Coritavï, Kcpirauoi [Ptol.], gpuple de la
Britannia Romana ; occupait presque
entiers les comtés de Nottmgbam et de
Lincoln [Forbiger].
CoRm ARX, voy. Cortona.
CoRiuM, Kopiov [Steph.], localité de Tile de
Crète, auj. Ktirna, Koma, bonrg de
Candie, sur un lac du même nom.
CoRLiNUM, Côrlin, ville de Prusse, dans la
rég. de Côslin.
CoiiMA, Cormes, bourg du Maine (Sarthe).
CoRMARiciîM [Ann. Prud. Trec.l, GoRifE-
RucuM, Cormeiy, pet. ville de touraioe,
sur l'Indre (Indre-et-Loire); anc. abb.
de Bénéd., fondée en 780.
CoRMELiA, Cormeilles, bourg de Norman-
die (Eure) ; abb. de Bénéd. fondée en
1060.
CoRMELiA IN PAGo pARisiAco, CormeUles-en-
Farisis, bourg de l'Ile-de-France (Seine-
et-Oisc).
CoRMiciAcuM, Cormicy, bourg de France
(Marne),
365
CORMONES. — CORRERIA.
366
CoRMONEs [Paul. Waniefr.|> localité de la
Gaule Transpadane, Cormom, bourg
d'Illrrie^ dans le cercle de Gôrz [Cel-
lar.j.
CoiuiABn, Kopva6iet [Ptol.], Kofim&iGt, peu-
ple de la Calédonie^ occup. le comté de
Caithness.
CoRKACATEs> pcuplc de la Pannonie infér.,
habitant les enrirons de Gobnacum .
GoBXACDM Jltln. AntOD.y Tab. Peut.J, Kof-
wxev [Ptol.] , ville de la Pannonie
infér.9 entre la Drave et la Save^ slu}.,
suiy. Reichard, Vuhoivar, et suiv. Man-
nert^ lUoky dans la basse Hongrie.
CoiLNAvn, KoMouiot [Ptol.], peuple de la
Britannia Romana ; occupait le comté
de Chester.
Cdunklia, WiMPiNA [Luen.], Wimpfen,
Tille hesaoise de la proy. de Starken-
bnrg.
CoRNEUAKUM, ComeiUm, bourg de FAr-
magnac (Landes).
CoRNicuLUV fPlin.,Liv.], KopwtoXov [Dion.],
KeptxXoc [Steph.], Tille des Sabini, dans
le Latium, sur une montage au N. de
Tibnr, ai^y. MonHcdH, au pied du monte
Gennaro (?).
CoRNicuM, Korom, bourg de la basse Hon-
grie^ au confluent du Danube et de la
Theiss.
CoRMLUNUM, Comigliano, bourg de Sar-
daigne, proT. de Gènes.
CORNUBIA, CORNWALUA [Cell.l, CoRNUAUS,
Dlmnomorum regio (Cell.J , en saxon :
ComweaUM, Comwan,,Cornouai!les, ca^ç
et comté d'Angleterre, au S.-O.
CoKNUBicM, la Comoiurille, bourg de TAn-
jou (Maine-etrLoire).
CORNUETTM, CORNETUM, CaSTRUM NOVUM AD
Martam, Ccmeto, ville du territoire
pontifical, délég. de \iterbe.
Cornu Gallle, Qcernocailles (xni* s.), la
prwince de Comouaiîles, en basse Bre-
ta^e, territ. des anc. Curiosopiti ; de-
puis formait le dioc.de Quimper, q^u'on
appelait aussi révèché de Cornouaillcs.
CotNus [LiT.j, Ktfvoç [Ptol.], Comi, [Itin.
Anton.], anc. cap. de Tile de Sardai-
gne, auj. Comeio, dans la prov. de Sas-
sari.
CoRNunus, suiv. le P. Dom. Magnau
[Dict. géogr. de la France], c'est S<-
Atibin-w-Cormier, ville de Bretagne
(lUe-et-Vilaine).
CoROBiucM, localité des Catalauni, dans
la Gaule Lyonnaise, S.-Ouen, bourg de
Champagne (Ifame), suiv. Bisch. et
MôUer.
CoRoconNUM, voy. Carocotinum.
CoRONA, Corcm, riv. du Milanais, affl.
du Pô.
CoRONA, la Couronne, bourg de TAngoû-
mois (Charente) ; anc. abb. d'Augus-
tins.
CoRONA, voy. Brassovia.
GoRON^fiBURGUM, KroMnbuirg , Kronborg,
place forte de Danemarck (Seeland).
CoRONE [Plin., Liv.], Kop«>u [Strab.,.
Ptol.], ville de Messénie, auj. PetaMhi,
suiv. Pouqueville et Boblaye.
GoROKEA [Liv., Plin.]. Kopcmui [Hom.,
Strab., etc.], ville ae la Béotie, dans
ro. du lac Copaïs, auj. Cormeria, dans
le dioc. de Livadia, suiv. Chraêsse.
CoRONU [Cell., Luen.], Landskrona, ville
forte de Suède, sur le Sund^ près de
Malmoê.
CoRRAGus [Liv.], localité de Tlllyrie grec-
2ue, auj. Korina, suiv. Reichard, chat,
e la Dalmatie.
CoRREGiuM, Correaio, ville du Modénat
(Italie) ; patrie a Antonio Allegri.
Nous pouvons fiiire remonter l'imprimerie dans
cette petite ville à Tannée 1554 : Délie prtvate rap^
paciflcaiioni, trattato di Rtnaldo Corêo, dottor di
Lcçgi, con le Attegaziani. In Gorreggio, 1554, in-4,
de M p.
Réimprimé Tannée suivante an même lieu, et le
catal. des frères Voipi qui indique cette seconde édi-
tion «Joute : « Vtw de' pocfiissimi eêemptari fatii
rtttampare da un gran cavaUere italiano, ptr ener
divenuto introvabiU Coriçinale. *
Du même auteur, nous avons encore : Vita diGU
berto Terxo di Corregaio, delto il defensorty colla
vita di Veroniea Gambara ; e gli onori deUa eata
di Correggio, recitati nel eamevaU delm. u, uni ;
con due capitoU in Iode délie donne Correggesi di
E, C, (Rioaldo-Gorso), Correggio, 1566, in-S; la se-
conde partie avait été d*abord imprimée à AncOne.
CoRRERiA, la Correrie, imprimerie de la
Grande Chartreuse, près de Grenoble
(Isère).
L'imprimerie de la Grande Chartreuse, écrivent en
1779 IX Robinet, général de l'ordre, et en 1787,
D. Nicolas, Cbartreux de Paris, a été établie par le
R. P. D. le Masson, un des généraux de Pordre, vers
l'an 1680, à l'occasion de quelques changements qu'il
fit dans l'ordre et qui donnèrent lieu à quelques mo-
difications liturgiques: il fit venir de Grenoble au cou-
vent André Galle, imprimeur, qui ftit chargé de four-
nir et d'organiser le matériel typographique, et di-
rigea l'impression des premiers produits ; mais les
incendies successifs qui ont désolé ce monastère lui
ont fait perdre presque tous ses titres et nombre de
richesses littéraires ; il ne possède que des lettres pa-
tentes renouvelées de temps en temps Jusqu'en 1757;
ces lettres patentes permettent de ftilre imprimer
tous les livres d'église à l'usage de l'ordre dans le lien
le plus commode et le plus proche de la maison des
Chartreux ; depuis, s'étant aperçu qu'il leur en coA-
367
CORSICA. — COSETANI.
368
tait beaucoup plus de (îaire imprimer par eux-mê-
mes que de recourir aux imprimeurs ordinaires, et
que leurs livres toient moins satisfaisants sous le
rapport de Pexécuiion, la maison renonça^Ters 1*760,
à nire usage de ses propres caractères, et s*adressa
aux presses de Faure, tsrpographe de Grenoble.
liC plus ancien produit de Timprimerie de la Gor-
rerie est daté de 1081 : Sova CoUeetio atatutorum
ordinis Cartusierutt. Correriv, 1081, in-8. Cest un
livre fort rare que possédait Bahize ; et la bibliotbè-
crae de Grenoble, qui s*est enrichie à la révolution
des dépouilles de la Grande Chartreuse, conserve cet
ouvrage, qui pourrait être rendu an couvent
Nous citerons encore : Explication de quelqvea
endroits des anciens statuts de tordre des Chat'
treux, acee des éclaircissemens donnez sur te su-
^ jet d'un UMte qui a été composé contre l'ordre et
gui s'est diinUgué secrettement (par Doin le Masson).
La Correrie, par André Galle, imprimeur de Greno-
ble, 106S, in-4.
En 1087, un nouvel imprimeur, Fremon, préside à
IMmprimerie de la Gorrene ; c'est lui qui donne les
Annales de l'ordre^ publiées en latin par le même
général, Dom Innocent le Masson, in-iol. ; un autre
imprimeur de la Correrie, vers la fin du xyii* siècle»
s'appelait Laurent Gilbert.
Les anciens livres liturgiques de Tordre des Char-
treux avaient été imprimés : les Statuta et Privi-
légia à Bâle, dt IMO, goth. ; Jusque-là Tordre ne s'é-
tait ser^'l que de manuscrits ; un Missel à Paris, en
1520, réimpr. également à I^ris en IMt; en 1583, à
Paris, une non%-elle édition des Statuts : en 1585,
runique édition des Homiliaires de Tordre, à Lyon ;
en 1588, une édition des Hymnes à son usage, à Gre-
noble, etc.
CoRsicA [Virg.,Liv.,Tac.l,Kopoixa [Strab.],
Kop^ixT [Ptol.], Koo(TÎ; [Dion.], Koupoocti
[Procop.j, Cyrnts [Plin.], Kupvoç [Str.],
vUc, de Corse, Corsica, dans la Méditer-
ranée.
CoHsiUANL'M, ConsuNUM, PiEXTu, Pîenza,
ville d'Italie (prov. de Siena).
CousopiTUM [Itin. Anton.], Morstorpitum
[CelL], Corbridge tmon the Tine, ville
du Northumbcrland, ou Morpeth, dans
le même comté, suiv. Camden.
CoRsoRA, voy. Crucisora.
CoRTENACUM, CoRTINIACUM^ COURTENAYUM
(au xui« s.j, Courtenay, bouri^ de Fr.
(Loiret) ; célèbre par la famille de ce
nom, dont la branche aînée monta sur
le Irone des Constantin.
CORTERIACUM, CORTRACUM [CIUV.], CORTO-
riaci:m [Not. impar. ],Courtray,Cortryck,
ville forte de Belgique (Flandre occid.).
Falkenstein porte à 1020 la date de Tintroduction
de la typographie dans cette ville ; et M. de Keiflem-
berg, seulement k Tannée suivante, 1027 ; mais il
nous donne le nom du premier imprimeur, Jean Van
Gbemmert.
CoRTicATA, ville de la Bétique, auj. Corte-
gana, bourg d*Andalousie.
CoRTONA [Liv., Virg., etc.], KopTwv* fPtoL],
KpoTwv, Ko6«ttpvîa [Polvb.], CORITI ARX
(Sil. ïtal.], CoRYxnus [Virg.], ville d'E-
trurie, près du lac de Trasimène, auj.
Cortona, Cortone, ville de Toscane (prov.
de Florence).
Haym cite plusieurs ouvrages de J. Lauro Roomimi,
de Dom. Tartaglini et de Nie. Mannoui, comicrés I
la descripUon de Cortona, mais aucun n'est inpriiaé
dans cette ville ; nous ne trouvons trace d^iae ty-
pographie locale dans aucun catalogue italfeo; le
nom de Cortona n'est signalé par aucun des blÙio-
graphes spéciaux, et toutes nos recherches powr dé-
couvrir une imprimerie antérieure au zu« siècle
sont demeurées infructueuses.
CORTYNA, voy. GORTYNA.
CoRVANTiANA VALUS, ChurwàUkn, district
du canton des Grisons (Suisse)^ dûs
le(^uel était un monastère de saint Be-
noit, Cl'RIOVALLIS OU GORVANTIEXSE MO-
NASTERiuM, obb, de Churwalden.
CoRYCL's, Kd^iMc; [Ptol.], ville de Crète,
près du cap du même nom, auj. Cor-
7iico, près du Capo Grabusa (Candie).
CoRYTHus, voy. Cortona.
CosA [Tab. Peut.], localité de la Gaule
Aquitaine, auj., suiv. d'Anville, Cos.
sur rAveyron,et suiv. Ukert, Coussode.
ville de Fr. (Tarn-et-Garonne).
CosA [Cic, Virg., Tac, etc.], Kôww
[Strab.], CossA Volscikntium [Plin.|,
CoLONu JiiuA CossA, ville des Yolscien-
tes sur la côte d'Etrurie, avec un port
nommé Portus Cosanus [Liv.]; aurait
existé, suiv. quelques géographes, en-
tre autres Mommsen, au-dessus d'Orbi-
tello, ville de Toscane, près de Sienne,
à la place qu'occupe auj. AMedoma;
d*autres géographes voient dans Cosa
la ville d'Ot'bitello elle-même. (Vuy.
Orbitf.llum.)
Cosa, vov. Cassa nu m.
Cosasi:m [Cic. AU,] , Famm S. Stepham
[Ccll.l, S(jui Steiihoiio, pet. ville sur la
côte (le Toscane.
CosnuNo VILLA, Coiuliui, village près Com-
piègne (Oise); anc. villa mérov.
CosEDL£ [Itin. Anton.], Cosedu [Tab.
Peut.], ville du la Britannia minor, sur
remplacement de laquelle on n'est pas
d'accord ; les uns veulent que ce soit en
Normandie; mais d'autres, etSprûncr
dans son nouvel atlas est du nombre,
placent cette localité en Bretagne, peuV-
etre à Carhaix (Finistère), ce qui serait
d'accord avec l opinion d'Ukerl.
CosEiJA, Koseï, Kozle, bourg et chat, de
Prusse, dans la rég. de Oppeln.
COSENTIA, vov. CONSENTIA.
CosETANi [Plin.], KooTiTxvof [Ptol.], Cosi-
TANi, peuple de l'Espagne TaiTac. ; oc-
cupait une partie de la Catalogne au
N. (le l'Ebre.
I
369
COSFELDIA. — COVELIACiE.
370
Co9FELDUy Coesfeld, Kôsfdd, ville de West-
phalie (rég. de Manster).
Inorimerie en 1712, uiiT. Falkenstein; mais \o^
(Ciiur libr. rar. p. S5) noos donne : JohannU ab
âtpem, eeetesUtirum metroffotUanœ CoUmUmis or-
tlMiaamlmaiori», devUaei retuâ geâtU Chrlêto-
plutri BenUuurOi, epUeoifi et prinefpii moiuute-
rlaul», tferat. For* #. Goesfeldic, typis Andr. Her-
mmii Wemmeyeri, lOlM, in-8; la seconde partie Ait
teprinéek Manster, enllOS, également in-S.
Les AetaeruéUonm de 1709 (p. ft25), louant le
mérite de ce Urre, en déplorent l'extrême rareté:
• /IfMf éoUnénm^ lUfri egregH exempUtria Ua
ftrerf temipore omnlno (taparuUae, ui difftaUter
€t mrix qitidim eompararl poMJJit. >
CosuNiENsis coMTTATus, fégence de Kôslin,
en Prasse.
CosuNi'My KôàHn, ville de Prusse^ chef-1.
de la régence de ce nom^ en Pomé-
ranie.
CosMiNBcuM^ Kowm, ville de Pologne^
dans le fMdatinat de Kaiisch (oppâtitn
majoris Pokmiœ m PakU. Calissiensij.
Wenfienki ne bit pts mention de rimorimerie
i Kosmin« mais J. D^ ncfEmann (typogr. Polonic)
nous dit que les frères Confesseurs de Bohême eu-
rent dans cette ville on établissement typographique
an ZTi* siède, et que là fut traduit du bohémien en
polonais et Imprimé le traité suivant : De euUu di-
Hmû ckrUtkawiÊm, Id est : Kstaxkt teaao praw-
dxÈmtm maknenêiwie eMrxetetanikiem teraz x ezes-
kfcà Ml polMtk prxepiione a wfdrukowane wKoi'
minta. a. 1501, die XI sept. in-8. Peu d'années
après, la TiDe avant changé de maître, l'établissement
des flrèresCoDlesseors bohémiens cessa d'exister.
C0SSIACUM9 CùsMe-'YMen, bourg de Fr.
(Mayenne).
Cossio, CossTUM^ voy. Vasatum.
CoèTA Andrej:^ la côte St-André, pet. ville
de Fr. (Isère).
Costa BaljENjE [Itin. Anton.], Costa Bel-
LENE [Tab. Peut.], Costa Ballenis [Gco.
Hav.], localité de Ligiirie, auj. Terre di
Larma, près de Poggio, suiv. Heichard.
CosTNiTsiuM, voy. Coxstantia.
OiSTRiNUM [Guv.J, CcsTRiNuif, Cùstriu,
Kûsirin, place forte de la Prusse, dans
la régence de Francfort, au confluent
de la Wartha et de l'Oder.
Imprimerie en 1709, suiv. Falkeustein et Cotton;
anU M. Temanx cite un (ivre antérieur : ff^Uh,
Reektri commentariuê civUtt de oitraeismo, Cus-
trini, laM, in-4.
CosYRA ms. [Plin., Mêla], Cosyrus, Kdoupcç
[Scyl., Strab.l, Cossura [Ovid.], Koa-
vj^ [Procop.j, He de la Méditerranée,
entre la Sardaigne et F Afrique, auj.
PANTEUjuaA, Pantelaru, groupe volca-
nique, dép. de ritalie.
CoTBusiuM, CcMus, Cotiwitz, ville de Prusse
(rég. de Francfort-sur-rOder), sur la
rive droite de la Spree.
ïje cataiogue de b library of the British and
foretgn Bible Society nous apprend qu'un Ancien
Testament en langue iUyrienne ou windique y fut
imprimé en 1796, sous la rubrique Cott(m.% d'après
l*anc. traduction de George le Dalmate ; le reru«i-
gnement est reproduit par Falkenstein ; mais M. Ter-
iiaux nous donne une date antérieure : Anwùtung
fUrdieJugend in Chriêtenthum. Gotbus, 1729, in-8,
et M. Ck>tton dit qu'un Nouveau Testament en lan-
gue wendique y rat exécuté l'année précédente 1729,
et réimprimé en 1759 et en 1775.
COTUA, COTHENA, COTHENUM AnHALTINORUM,
Côthen, Koethen, ch.-l. de la princip.
d'Anhalt-Côthen, au S.-O. de Dessau.
Imprimerie en 1021, et nous avons à cette date
im grand nombre de livres imprimés, parmi lesquels
nous citerons en première ligne : KitterUche Tha-
ten desM nmndeneltzamen Abentliewers don ki-
CHOTE DE LA MANTSCHA, ZU TcUtSCh , JunckCT
Zwat'cktlaehenê auu Fleckenland, ausê Spaniacher
aprach in die Teutsche utersetut, Cothonis (sic)
Anhaltinorum, 1621, in-8.
Une autre traduction, d'un poète français cette
fois: La seconde Semaine de GuU, de Saluste sei'
gneur du Bartas, Die andere fVoche WiUielms von
Saluste Herm zu Bartas^ etc. Gotheois Anhait.,
1621, in-4.
Un livre fhuiçais : Diatoguespour Pusage de ceux
quiapprenent {sic) la langue ftançoise, A Cothen,
en principauté d'Anhalt, 16it, in-8.
Un rare volume en syriaque : .Yovtcm Testamen-
tum Syriaeum^ Gothenis, 1621, in-O, publié par Mar-
tin Trost, qui deux ans après fait imprimer dans la
même ville son Lexieon Syriacum,
CoTiA siLVA^ forêt de Cuise, qui couvrait
une partie des dcp. de TOise et de
l'Aisne, et dont subsistent encore deux
fragments, la forêt de Compiégney et la
forêt de Villers-Cotterets.
CoTiGSACiiM, CotignaCy bourg de Provence
(Var); anc. baronnie.
CoTiNussA INS. [Fest. Avion.], Erythr.«a
(Solin.], Tartessus [Plin.J, Aphrodisias
[Mêla], lie de la côte 0. ae la Brique,
aiiy. ile de Léon, sur la côte S.-O. de
l'Espagne : la ville de Cadix est située
à l'extrémité N. de llle.
CoTiRAcuM , Crouy-eri' Thelle, bourg de Fr.
(Oise).
CoTONEUM, voy. Catoneum.
Cotracum, voy. Certerat^e.
CuTTiiE fltin. Anton.], Cuttas [Tab.
Peut.], localité dans rO. de la Gaule
Transpadane, auj. Cozzo, bourg du Pié-
mont.
CoTTi REGNUM rPlin.,Cell.l, Komov fStrab.],
Civitates CiOTTiAX.E [Plin.J , la province
de Suza, en Piémont.
CouciACUM, voy. ComcucuM.
C0VARIA, Koevar, place forte do la Tran-
sylvanie, ch.-l. du district du même
nom, COVARIENSIS districtus.
CovELiAC.E [Tab. Peut], localité de Vin-
délicie, auj. Kochel, bourg de Bavière,
dans le cercle de l'isar.
37i
COVELIACUS. - CRACOVÏA.
372
CovEUAf.iTs FL., Kockel , riv. de Transyl-
vanie, afO. du Màrosch.
COVENTRU, VOy. C0N\TJ^TRI1.
CoviNUM, Cuivin, bourg de Belgique (prov.
de Liège).
CoYORDiA, Cœwrden, Kœvœrdeii, sur l'Aa,
ville de Hollande (Drenlhe).
Crâcln'a lns. PicTAVENsis [Grcg. Tur.],
Crocina ins.^ Riiea, Regu^ ile de Ré ou
de Rhè, sur la côte 0. de France, dé-
pendant du (lép. de la Charente-Infé-
rieure.
Cracovia [Cluv., Cell.], Caroditnum
jLuen.J, Craca, Cracovie, Krakow en po-
lon., krakau, en aliem.^ sur la Vistule,
anc. cap. de la petite Pologne, dé-
clarée ville libre et placée, par les trai-
tés de 1815, sous la %)rotecUan de TAu-
triche, de la Prusse et de la Russie^ et,
depuis 1846, incorporée avec son terri-
toire à l'empire autrichien avec le titre
de grand-duché.
Son université célèbre fut fondée en IMM, par Via*
dislas Jagellon, et sa niag;niGque caUiédrale renferme
les tombeaux des rois et des héros polquis.
11 nous est impossible de taire av^ précision et
sécurité Thistorique de l'établissement de la typo-
Kmpbic dans cette ville ; les bibliographes polonais
eux-mêmes sont loin d*étre d'accord; nous nous
contenterons d'exti aire de leurs nombreux oufrages
ce (|ui nous paraîtra le moins hy|>otbétique, et notre
unique pn'Mcntion sera de fournir de bonnes sour-
ces et d'utiles documents à qui voudra s'occuper à
nouveau de Thistoire typographique de la Pologne.
Michel Podciaszynski, dans le brillant tableau qu'il
fait de l'état de la civilisation polonaise au xve siècle
{Tableau de la Pologne,^T Malte -linin, 1830, toni.
11, p. 350), nous apprend qoe la première imprimerie
polonaJ|e fut fondée à Cracovie vers iVJU ; et George-
SàmueflBandtki, dans la Monographie spéciale qu'il
consacre ù l'imprimerie de celte ville (Cracovie,
1810, in-8j, ronnnne cette opinion; nous sommes
assez disposé à adopter cette version, bien que Zapf
et quelques bibliographes polonais aient voulu la
faire remonter Jusqu'à l'année 1465, que I^anzer la
fasse débuter seulement en 1496, et que l'histoire
de la tyiK>graphie polonaise et lithuanienne d'Iloff-
niann ne la reporte qu'aux premières années du siè-
cle suivant.
Le livre que nous allons citer, bien que non daté,
nous semble réunir assex de garanties d'antiquité, et
se présente dans des conditions telles, que nous
croyons pouvoir le placer avec sécurité au premier
rang de la typographie cracovienne ; il est sauschir-
fres, réclames ni signatures ; les capitales sont lais-
sées en blanc, et il est exécuté avec le gros ca-
ractèn; gothique du célèbre imprimeur d'Augsbourg,
Gilnther Zainer, qui cesse d'imprimer en 1475 ; en
voici le titre exact t
Ad aanctiuimum ac beatinsimum dùm Pivm
Sî'dm Ij pontificem maximum editlo tn Ubrum ptal'
mo^. què^alij soliloquiU dtcunt IndpU féliciter a Jo-
hanne de tioTelcremata. Sabine nsl èpo ac sàcte
romane eccle cardlàll\sàctl Slxtl vulgarltei' nfioi-
pcdo edlta\{ ) Eailsslmo patrl ac clemèlUtimo do-
viïo H pio AÎ'do pôilficl maxlmo lohannea de\ Tur-
reeremata au vo du l<iO« f. : ioltanis de turre
crematcu CardlnalU scU Slxtivulgalrlternùcupatl
explanado l puUterlU finit. Cracis impssa, in-fol.
& 37 longues lignes à la page, et de 140 ff. (l'exem-
plaire décrit ]Kir Panzcr était incomplet de 2ff.)«
Ce livre aurait été imprimé h Cracovie en MTSfii,
comme le veulent quelques bibliognplies, Zaiocr,
Sue l'on ne voit plus figurer panni les imprimeuri
'Anssbonrg à partir de cette année, eftt été appdé
par runiversité pour y fonder an éiabUsseBcnt ty-
pographique; mais il est à croire qu'il fechafei
seulement d'organiser et d'expédier un matériel, car
il était parvenu au terme de sa carrière, et peat-an
supposer qu'il ait pu se déterminer à quitter n ps-
trie pour aller à l'antre extrémité de rftllfnn|m
créer une imprimerie, pour revenir presque inHuAl
à Augsliourg, où il meurt effiectivement trait ans
après, en 1478 7
Un bibliographe, G.-G. Zapf, a consacré k oe Uvr
précieux une dissertaiion spéciale, dans lM|Mlle il
soutient que cette publication a dû être exécutée en
1465, et que GQnther Zainer avait quitté l*aieUer
de Mayence en 1402, pour venir s'établir à CrKovie,
puis aller de là fonder la typographie d'AagdMurg.
Cette opinion n'est point discutable et la contre-par-
tie seule est admiasmle.
il est incontestable que l'Allemagne a fourni à b
Pologne, comme à presque toute 1 Europe, set pre-
miers maîtres en fait de typographie; mais id no»
avons à mentionner une opinion nouvelle, qu'Hoff-
mann et d'autres bibliographes ont soutenue aver
conviction : « Les premiers typographes de Cracovie,
disent-Ils, n'ont pu venir que oe Nuremberg; celte
ville était en relations de commerce ti étroitctavcr
Cracovie que tout porte à croire que c'est elle qui hu
a fourni et ton premier imprimeur et ton pranier
matériel typographique. Cicea entm et mercêtam
ejus civttatis fréquentes tum Cracoviam. eommm-
bant, et en, quœ ad eiegantiam vitœ et neeetattatem
pertinent, tmportabantfitàf utCoMlminiM rex,4ah*
a, 1457 dvibuâ Cracovlentibus prUrilegio, illormm
libertalem atiquando prœeùÉeretf qui meree» snu
vendere, niri eomtituto nvruiinarum tempore, mon
poësent, •
Bem. Mallincrot, pour soutenir cette tbète, veut
que le typographe qui expédia à Cracovie le pr^
mier matériel soit le célèbre Ant. Koburger, de Mu-
remberg, et Hoffmann, qui veut prouver que le pre-
mier imprimeur de cette ville est un Alwmand dn
nom de Jean Haller, cherche à s'appuyer de la tbèsr
de Mallincrot, eu faisant remarquer une simiUtudr
complète entre les caractères de Koburger et ceux
qu'employait J. Haller.
Toutes ces hypothèses peuvent heureusement »
concilier, car Ùallcr n'imprime que longtemps ^»rès
la publication du livre du cardinal de Turrecremata.
et, après avoir essayé des caractères d'Augsbourg a|K
portés ou cédés par Zainer, la ville aura certainr-
meiit pu s'adresser à Koburger ou à ses succeateunk
pour fonder un nouvel établissement.
Un Miasale Cracovletiae^ sans date, imprimé aver
les caractères {l'Aiigsbourg et à peu près a la mêni*
époque que le Soliloquium ci-dessus décrit, est si-
gnalé par Panxcr (IX, 230), et par Hain (111, 429) ;
ce livre est cependant imprimé par un Nurember-
gcois, George Stuchs de Sultxbach, et aux tnlt et
sous kl direction ûo Jean Haller dont parle Hoff-
mann; le dit Jean Haller, qualifié derirto Croah
viensls et de libraire, et ce fait seul peut prouver que
longtemps, peut-être vingt années avant dlmprimer,
Haller avait exercé la profession de libraire à Cra-
covie ; la souscription prouve de plus qu'il était lui-
même de Nuremoerg, car l'imprimeur et r éditeur
sont qualifiés de conclve$ yurembergense».
On cite un livre d'Heures imprimé, sous b date
de 1491, à Cracovie, en langue slave, qui serait à la
fois le premier livre daté et le premier volume slave
qui ait Tié imprimé; ce livre intit. : Ctaaoslowke,
est imprimé par Sweybold Veyl, aux frais de UaDer,
a\ec des canictères slaves gravés par Rodolph Bors-
dorf, de iSrunswick.
Randtki cite également sous la même date : Octœ-
chos vener. P. Joan. Oamasceni, avec cette sous-
cription traduite du slave : Ftnttus est iste tiber in
mtigna urbe Cracoviœ sub dominatu magni régis
PolonUie Caslmiri et ftnitus est per civem C^rorp*
373
CRACOVIENSÏS PALATINATUS. — CREMNICIUM.
374
SaMmtapeUum Fiai (Swqfbotd Ve^i ou
S€lim€ibold FeU) a Gtrmtmia StirpU Germanicœ
Frœtem, et àbmdMtuiest àMHtoeansUio IMl, in-
foL de M C oo ovaetèret slaves cyrilliques.
Frikenstcin indique sous cette même date de IMK
des Comstttutitme» et êttttmta provinetaUa inelyH
refKi FoiomUe, qpe décrit minutleusenient Hoff*
mais qn*il dédare étfe sans date : i Jtarissf-
ktÊpiê serHif wuMumaUum, in qvo quUUm
laeuMt aefM ammip qwf Uber iminreMtUM $U,
Le pfenier livre avec date cité par Panser ne re-
BMMite fo'â 1486 : iMMremtU Ccrvini NmfOforauU
airwiMgm KmcCvra; ougiistfssfmi gywmàiH tf m-
tmOhu (sic) ékaiû. Cracovic, anno m. cqcc. zcti.,
KaL octobrUras» in4. Cet oovrage didactique du
poCie noloiiais niest pas dié par M. Bmnet.
Le MBS ancien Uvre polonais imprimé à Cracovie
daiedelUl.
Le phis anden Uvre imprimé en hongrois fut éga-
lement exècnté dans cette ville en 1539 ; c*vsi une
tradaction des Bfitireê 4e S, Paul, faite par Benoit
KiN^lat (HagjarKocnyvestaax, BiH. ifunaor., Raab,
lM&,tai8).
fondant le ivi« siècle, le Roi, racadémie, Parcbe-
véqae^ rnnivenltè, les Joifi eiu-mêmes, eurent
loua iBsprif ufs; voici les principaiu :
Après Jean Ualler, que nous voyons consul h Cra-
covie en tSÊê, pois sénateur, et dont nous voyons
le nom fignrer sur les livres Jusqu'en 1521 (il nous
teoi cDoave dter un Uvre rare sorti de ses presses,
c'Mt la Jkeeriptkm de ia Terre êotnte^ en latin,
faite par vn religieux des Mres Mineors, Anselme
le Folonais, en ISlih, in^), après J. Haller, nous
tnwvons : HieroBymiisVietiM', ancien Imprimeur de
Vienne oè il exerçait eiKore en 1515 ; nous le voyons
à Cracovie en 1518; il y mourut en 1540, et sa veuve
dirigea son établissement Jusqu'en 1508.
nwlaBns Ynglerins, loannes et Paulus Hclicx et
Bernard Wolemka, que nous avons d^àvuâ Bnesc,
soailea prinripani typograplies deCracovie, Jusqul
ra%éneflKat de la dynsstie des Scharflénberg, oont
nous poBvoQs dter cinq membres, imprimeurs de
père en fis, de 15S5 à 1609.
Cii.%coviE!isis PALATiNATuSy Palatînot, auj.
{frand-àuché de Cracovie (Gallicie).
Cranjl île du Sinus Lacoiiicus . habitée
par les Craoaiy Kpâvaot [Héroa.J, sur la
c5te E. de la Uu^onie, auj. Marathonisi,
île de la Grèce , dans le golfe de La-
conie.
Crania IPlin.], Kpccvtia. montapic de
l'Epire^ dépendant ae la chaîne des
Acrocérauniensy auj. Kelberini [Leake].
Crama, toy. Gabnu.
CraNICO!! [Plin.^ Liv. , CiC.]. Kfawciv, Kpa-
vw« [Hérod., Thuc, Strab.], Tille de la
Pélttgiotide (Tbessalie), auj., suiv.
Leake, Paka Larissa, près d'Hadjiiar.
CRA5SACUM, Cransae, bourg du Roucrgue
(ATeyron).
Cbasxoslavia, Grastnostavia, Krasnystaw,
▼îlle de Pologne (palat. de Lublin).
Crastus, Kpomç [StephJ, localité de Si-
cile, aui., suiv. Reichard, monte
Stnuzoff).
CRATEiB ras. [Plin.], KoanwC [Scyl.], groupe
dlles sur la côte d lllyrie, dont la prin-
cipale s'appelle Krato,
Crathis fl. [Plin.], Kpo»i< JDiod., Strab.],
Grater [tab. Peut.], fl. de Lucanic,
auj. Craii, fl. de la Galabre citer. ; se
jette dans le golfe de Tarcnte.
Gratiimnum, Gredonium , Greonium, Craùfi,
ville de Fr. (Mayenne).
Gravennum, Grevaxtium, Cravixnt, bourg
de Fr. (Yonne).
Cbea iEsTUARTOM, Cteefyrik, golfe d'Ecosse,
sur la mer d'Irlande (Galloway).
Greance, Cretmge, village et anc. baronnie
du pays Messin (Moselle).
Greciacum, Garisiacuh, Gresciacuh, Gri-
scEcus VILLA LN PoNTio [Frédég.], Gri-
aAciJH AD RivuM MAiAM LN PoNTivo [Gharta
Glotharii, a. 660], Cressy, Crécy en
Ponihieu, anc. ville mérov., auj. pet.
ville de Picardie (Somme) ; bataille en
1346 (Prœulu Gresoacum, Piigna Gres-
siaca).
Grebelium, voy. Grollejum.
Grediuum, Greduuum, Greouitm. Créel
(au xra« s.), CreU, ville de Fr. (Oise).
Greditonum (?),Credfton, ville d'Angleterre
(Pevonshire),
Cette ville possédait une imprimerie en 1775.
Gredonensis ager, Craonais, district du
dép. de la Mayenne (France).
Gredilio, Crillm, bourg de Fr. (Vau-
cluse).
Gbema [ifin. Sylv. Hist. Frider, III), Crema,
Crème, ville du Milanais, sur le Seriti.
Havm (p. 75) nous donne le titre d*un livre im-
Srime dans cette ville en 1571 1 Alenumio Pino,
toria M Crema dagli Annati di Pietro Terni roc-
eoUa ; con la gtunta dl due ttbri^ ed alire eose.
Crema, 1571, in-8; la première édition avait été pu-
bliée à Venise, en 1500, in-ft.
Gremenecum, Creminieck, Krzemienieç, ville
de Kussie (prov. de Volhynie).
Gremensis ager, le Cremasco, la délég. de
Cremona,
Gremera fl. [Plin., Ovid.j, riv. d'Ëlrurie,
affl. du Tibre, auj. fa Varca, suiv.
Gluvier.
Gremesia, Greul^^ilm, Gremsa, Krems, ville
de la basse Autriche, sur le Danube.
L'imprimerie remonte en cette ville à Tannée
1715, suiv. Fallcenstein.
Greuiacum, Stramiacum [Mabil., Valois],
Crémieu, bourg de Fr. (Isère).
Gremuyon, voy. Grohmyon.
Gremnicium, Kremnitz, Kœrmœtz-Banya ,
ville de la basse Hongrie (comitat de
Bars),
375
CREMONA. — CREUTZBERGA.
376
Cremona [Liv., Virg., Tac, etc.], Rptp«»vv)
[Strab.],Kptit«va [Ptol.],Ti Kpepiwv [App.],
anc. ville de la Gaule Traospadane,
fondée par les Cenomanni ; elle reçut
une colonie romaine l'an 290 av. L-C.,
auj. Cremona, Crémone, ville forte d'Ita-
lie (Milanais).
Le premier liTre imprimé dans ceue ville est, au
dire presque unanime des bibliographes, daté de
lt72: Leetura Angeli de Perviio tuper I.P, ff,
nooi {Super primam partent Digetti novCi, — /m-
pre$sa et compléta fuit 9 doctiuimoê magiitroa
Dianysium de Paravesino, et Stephanum de MertU
ni* de Leucho territorii Mediotanenet* in CivUate
Crémone $ut> anno dominiee incamationiSt BI.COCC.
LXXIP, die martii, zxyi. JanuariU — In-fol. s^th.
sans ch., réel, ni sirn. Ce rarissime Tolume est d^
crit par Audiffret, Panser et Amati ; les deux im-
primeurs sont italiens, ce qui est, on le sait, un
(ait presque extraordinaire à signaler au xv* siècle,
surtout en Italie, où presque toujours les premiers
imprimeurs sont étrangers.
Ce Dionysius de Paravesino, c'est-à-dire natif
d'un bourg des environs de Milan, appelé Parave-
sinOi alla s'établir k Milan presque aussitôt après
Pimpression du volume que nous venons de citer ;
ce fut là qu'il exécuta en 1475 (Janvier 1470, anc
style) la Grammaire grecque de Lascaris, in^;
c'est le premier lirre entièrement exécuté en carac-
tères grecs.
« 11 est très-remarquable, dit la Serna Santander,
que pendant vingt ans, c'est-à-dire Jusqu'en 1M2,
l'on n'ait fiait aucune impression nouvelle à Cré-
mone. * En voici au moins une qu'a signalée pour la
première fois M. Melzi :
Comtncta la tavola sopra ta vUa, el transito et
çli MiraeoU del Beati»timo Hieronimo doctore
excellentissimo. On lit à la fin :
Quem legis impressus dum siabit cre caracier,
Dum non longa dies vel fera fata prement,
Candida perpétue non décrit fama uremons,
Phidiacum bine superat Bartholomeus ebur.
Cedite chalcographi ; millesima nostra figura est
Archetypas fiugit solus at iste notas.
M. cccc. Lxxiii. Nieolao Trvno Dvce venetiarvm
régnante impreasvm (vit Hoc opvs fœtteiter, I^tit
in-4.
Cette vie de saint Jérôme est de Jacques de Vora-
gine; et d'après une note qui se trouvait sur un ms.
de la bibliothèque Archinto de Milan, le traducteur
est Fr. Benignus Mediolanensis,
Ainsi l*année qui suit l'essai de Denis de Parave-
sino un nouvel imprimeur s'établit à Crémone; sans
doute un imprimeur de passage, c^r nous ne retrou*
vons son nom sur aucune des impressions crémonai-
ses du XV* siècle.
Auiati signale un volume rarissime auquel il donne
une antiquité fort reculée, et quMI considère même
comme antérieur au livre d'Angelo de Perusio; mal-
heureusement il est sans date, et de plus Hain le
croit imprimé beaucoup plus tard; en voici le titre :
ûtonyttt Halyearnasuei prœeepta de oratione nup'
tiati, de oratione natalilia, et de oratione epUha-
lamia, a Tlieodoro Gâta latine reddita. Oratio in
nvptiis Uugotionisconirarii, et CamillœPiœ, Clau-
diani Carmen de Phcenice. — Impressum Cremonae,
in-t, de 0 fl"., sans chif., réel, ni signât. Cette pièce
est décrite par Giac Morelli dans la Pineluana,
i. III, p. 9.
Les autres imprimeurs de Crémona au xvic siècle
sont : Bemardinus Misinti» de Pavie, qui imprime
plusieurs ouvrages, en association avec Cœsar le
Parmetan en 1492. puis va s^éublir à Brescia. Cé-
sar le Parmesan, lui. Tenait de Brescia ; on le trouve
à Crémone seulement pendant trois ans, de 1492 à
1494 ; il s'y associe, après le départ de Bernardine
Misintis, avec un Ilongrois nommé Basseyn ou Bas-
sayn Jtassaynus UngaroruiH).
Enfin notis trouvons Carotuide DaHarHiùtUÊi
à 1500.
Rossi (Ann. Hebr.) nous parle de l'iinpoTtanie ty-
pographie hébraïque qui existait à Crénone •■
xvi« siècle.
Cremonensis ager^ la délég. de Cremona,
dans le Milanais.
Cremonis Jugum [Liv.l, Cremo^ montage
faisant partie des Alj^es Gottis, acg. le
CramorU [Forbiger].
CRENiE^ Kfvivai [Thucyd.], localité de l'Aear-
nauie, ai]g. Armyro, bourg de Grèce
(dioc. d'Acarnanie).
Creouum, voy. Crediuum.
Grepucum, Grispucum ln Lauduno, Grès-
PEiuM, Crespy, Crèpy-en-Laonnm, bourg
de Fr. (Aisne).
Crepicordium, Grepicorium, au n* s. Oi^
vecœr, Crevecœur, Crevecoer, pet. place
forte de Hollande , dans le Brabaot
septentrional.
Grepicordicm, Crevecœur, bourg de France
(Oise); plusieurs localités portent ce
nom en France.
Grepregha, voy. Tzepreginum.
Grequium, Créquy, village de l'Artois, près
Hesdin (Pas-de^Galais).
Grespiacum, voy. Grispucum.
Gressa, voy. Ghrepsa.
Gressiacum, voy. Greoacum.
Grestonia , KpuoTwvîa [Thuc] . x Kocam-
VUC1) [Herod.L pet. district de la Macé-
doine, dont le ch.-l. était Greston, Rpt»-
Tftwr,, KpriffTwv [Hérod., Thuc], Galucdm
[Tab. Peut.l, auj. Kilki^, suiv. Leakc,
ou Galliko, bourg d'Albanie (pach. de
Saloniki).
Greta INS. [Mêla, Horat., Liv., etc.], i
KpiiTr. l Hom.l, Aeria, Gres [Gic], Gressa
[Ovid.J, île de la Méditerranée, au S.-E.
du Péloponnèse; s'appelait au moven
âge KJuindak, auj. ile de Candie, Iud
des vingt-quatre pachaliks de Tempire
ottoman, en Europe.
Greteuum, Créteil, bourg de Tlle-de-
France (Seine-et-Oise).
Gretense Gastrdm, voy. GARAConnuM.
Greusa [Liv.], Kp^cwaa [Strab., Ptol.],
Kpeoua{; [Xcnoph.] , port de la Béotie,
sur le Sinus Gorinthiacus, aiy. Creisa,
près Livadhostra, ou, suiv. Quelques
géogr., S. Basilio, dans le aioc. de
Yoiotia.
Greutzberga, Gruciburgum, Kreuzburg,
ville de la Silésie, dans larég.d'Oppeln
(l^ussej.
377
CREVANTiUM. — CROTON.
378
i'
Creva^ntilm^ CreviuU, bourg de Fr. (In-
dre) ; c'est de là que la maison des
CreYant, seigneurs de Baugé^ tirait son
nom.
Crulka, voy. Ghebsonesus Taurica.
Crimisa^ Kf {(&10SI [Strab.] , ville du Bruttium^
sur le cap au même nom, auj. Ciro,
bourg d'Italie (Galabre citer.).
Cruusus, Kfi|x.iosc [Dion h Crimessus, K^ i-
(«03C lPlut.]> fl. de dicile, aifj. Beltce
Jïeslro/dans levaldi Mazara,
Crlvacco [Tab. Peut.], localité de l'Aqui-
taine, auj. Sourzat, bourg du Périgord
(Dordogne).
Crbenaru, la Cressonnière, commune près
Dieppe (Seinc-Infér.)^ ou, suiv. Fabbé
Cochet, Cressy, comm. du canton de
Bellencombre, dans le même départ.
(AKas : Crisiciacuii et Cressenium).
CRisiriM, KreiUi, bourg de Croatie.
Crispqum, Crispucuh, Crispinucuii, Crespi
[Charta S. Ludov. a. 1247], Crespy,
Cresoy-en-Valois, dans le dioc. de Sen-
lis, bourg de Fr. (Oise).
Crismaka, Crispianis [Itin. Anton.], loca-
lité de la Pannonie mfér., auj. Sarhany,
suiT. Mannert, bourg de Hongrie, près
duRaab.
Crispa [Plin.] , KfCooa [Hom. , Strab.,
Ptol.] , Tille de Phocide, dans le S.-O.
de Delphes, aui. Krisso, Ckryso, dans le
dioc. de Phocide, suiv. Leake.
CrissjKUS sinus [Plin.] , Kpcaoaîo; xoXico;
[Strab.] , le goife de SaUma, partie du
golfe de Lépante.
Crista Arnaodorum , Christa, Crestuu,
Crest, ville de Fr. (Drôme).
Critbote [Plin.], KfrfkÛTrj [Strab.], voy.
CAIJJfOUS.
CriuMETOFON ProM. [Plin.] , Kpicû piTUircv
[Slrab., Ptol.], prom. de Tîle de Crète,
auj. Cm Crio, sur la côte S.-O. de File
de Candie.
CwvA (?) Crieff, ville d'Ecosse (comté de
Perth).
Rooi trauTom une imprimerie dins cette Tille
dus ta McoDde moitié du dernier siècle : The lift
méÀâfoawret ofsir fViUiam ff^aUaee.— CriefT,
177l,iii4X
Cruia [Itin. Anton.], ville de la Ligurie,
auj., suiv. Reichard, Bocchetta del Cencio,
bourg du Piémont.
Croatia [Cluv., Cell.], la Croatie, (en ail.)
Kroatien, Croatien, (en madgyar) Horvath
orszMy, roy. dépendant de Tempirc
d'Autriche ; faisait partie de Tanc. Li-
RURNiA. 1= La Croatie turque, prov. qui
forme la région extrême N.-O. de l'em-
pire ottoman en Europe.
Crociatonum [Cœs.] , Kpw««Tovcv [Ptol.] ,
Crociatonnum [Ciuv.], Cronciaconnum
fT. Peut.], Carento, Carentan, ville de Fr.
(Manche). D'Anville voit dans le Crocia-
tonum de César. Valogne, ville du même
départ., et M. ae Gerville le traduit par
St'Càme, village près Carentan.
Nous receTons de IL Frère la notule bibliogn-
phique d-Jointe t Carentan. J.-N. Agnès, temporai-
rement imprimeur, en 1793 ; son établissement
principal était à Coufances.
Crociuacum, CRoaLLiAcuM, le Croisil, auj.
le Croisic, ville et port de Fr. (Loire-
Inférieure).
Crociluaca, CauaLLjK, Croizilles, bourg
de Fr. (Seine-Infér.) = Croisille, bourg
de Suisse (cant. de Genève).
Crociotonorum portus, Bameville, bourg
de Normandie (Manche), suiv. Graësse.
Crodunum, localité du S.-O. de la Gaule
Narbonnaise, auj. Gourdan, bourg de
Fr. (Haute-Garonne), suiv. Forbiger.
Croldus, Crovus, la Crou, pet. riv. de Tlle-
de-France, af!l. de la Seine.
Crollejum, Cuhlejum, Credelium, Crevilly,
sur la Seule, bourg de Fr. (Calvados).
Crouartinus comitatus, le com^é de Cro-
marty, en Ecosse, dont le ch.-lieu,
qui porte le même nom, s'appelait
Cromartium [Bisch. et Môllcr].
Cromena, Krwnau, ville de Bohème, sur
la Moldau.
Crosa, la Creuse, riv. de Fr., alfl. de la
• Vienne.
Crosna [Cell.], Crossen, ville de Prusse,
au confl. du Bober et de l'Oder.
Crosna ad Elystrum , Crossen, bourg de
Prusse (rég. de Merseburg).
Imprimerie en iliki Mer Ifcrger^ ArctiacherWeg-
weiser. Crossen, 1714, in-8.
Crosna Sarmatica, Crossen, bourg de Gal-
licie (cercle de Jaslo).
Crossiacum, Croissy; plusieurs localités de
ce nom en France.
Crotalus fl. [Plin.],fl. du Bruttium, auj .
VAlli ; se perd dans le golfe de Squil-
lace.
Croton, Croto [Cic, Plin.,Tab. Peut., etc.],
-h K^joTwv [Hérod., Strab., Ptol.], Cro-
TONA [Justin., Petron.], Crotone, ville
frecque du Bruttium, sur le golfe de
arente, auj. dans la Calabre ultér. II.
379
CROVIACIJM. — CUBURIA.
(Voy. G. B. di Nola Molisi, cronica di
Crotone. Napoli^ 1649, in-4.)
Croviacum, Crovium, Croy, bourg de Fr.,
près Soissons (Aisne), qu'il faut se gar-
der de confondre avec Crovu sl'fer
MosELLAJf, dit Mabillon.
Crovus, voy. Croldus.
Croydona (î), Croydofi, ville d'Angleterre
dans le comté de Surrey ; anc. résidence
des archev. de Cantoroéry.
M. GoUon,qui n'avait daté rimprimerie dans cette
ville que de rannée 1798, i^oute dans ane dernière •
note : « It tqppears tkat a jn'int^ office was
condueted hert by W, Glover êo early a$ 1104
(Hotien). •
Crda, .Croja, Crqja, (en turc) Aihùsar,
bourg de la Rouméhe (Rum-ili).
Crucenacum [Luen.l, Crucinucum [Ann.
Prudent. Trec], Cruconacum, Cruztia-
cuH villa [Cb. Caroli M. a. 809), anc.
résidence carlov., auj. Kreulznoc^. ville
de la IVusse Rhénane, dans la reg. de
Coblenz.
Noos trouvons un voL imprimé dans cette ville eu
16S9 : AbtcHeuliehe Erxdhtung wie die KayserUehen
in der Stadt GoUtberg gehcaut. Creutzenach, 1053,
in-4.
Cruciburgum ad Vierram, Creutzbwrg, ville
de Saxe-Weymar, sur le Werra (princ.
d'Eisenacb).
CHrciBUHr.uM Venedicum, Creutzburg, ville
de l^russe (rég. de Kônigsberg).
Crucisora, Corsora, Corsoer, Korsôr, ville
de Danemark (Seeland).
Crucium |Tab. Peut.], localité de la Pan-
nonic, aui., suiv. Reicbard, Krassinize,
et suiv. d'autres géographes, Grùsch,
bourg du pays des Grisons.
Crudasium, Cruas, pet. bourg du Vivarals
(Rhône), anc. abb. de Bénéd.
ChUMENlTM, voy. COMARA.
Crumiayia, Crlulovium, Krumlau, Mali'
risel'Kromau, ville de Moravie (cercle
de Znaim).
Crcni [Plin.], KpouvGÎ [Strab.|, sur le fl.
Ziras; s'est appelée depuis Dionyso-
polis [Itin. Anton., Tab. Peut.] , Àiovu-
fto\tKo\i; [Arrian.], ville de la Mœsic,
auj.. suiv. Reichard, Baldsjik, dans la
Boulgarie.
Crupna, Kraupen, Kimpka, ville de Bohème,
dans le cercle de Leutmeritz.
Cruptum (?).
Nous ignorons la situation de cette
localité , à moins qu'on ne veuille y
voir la Cruptoricis villa des Ann, de
Tacite, que Forbiger traduit par Em
Byck, dans la Frise.
Voici un vol. que nous trouvons imprinié tÊmh
rubrique crupti, dans le cataL d'une vente latar»
Unte, faite k Utrecht en 1776 (L H, p. ÉH).
S. C. jErninga de convMU fettivU «v( «nnfri. -
CrupU, 1750, in-a.
Gru&ea, Kftoooafv) [Hérod.], KofOo«(c llllll-
cyd.l, ville de la Macàloine, tiû. lol»-
marta, sur la côte 0. (pacb. de Stto-
niki).
Crusinia [Tab. Peut.], dans TE. de laGtik
Lyonnaise, auj. Ckrissée, village du Jm
près de Dôle, suiv. Bisch et Moller.
Crustuherium [Plin.], CausTDHBBU ILhr.],
ville des Sabini, auj. MarcigHano Ym-
dm, bourff de la Campagne romaiMy
près du Tibre.
Crusvicia, Grusvicum, JùvswkOp
pet. ville de Pologne.
Voici une trace d'imprimerie dans cette!
Se nous fbumit le JHtî. des Jmom, et
Mêlai (t. I, p. 192) : Celebertimorwm
rlogia ffro Caroto MusUano advertiu
MartinOf etc. Kruswich, 17M, In^ dMiéca
trois parties; ce livre est de Sebastlano BavtolL
Crux Oratoridm, Croix, commune do dép.
du Nord, près de I^andrccies (France).
Cruzhacum virjjk, voy. Crucenacum.
Crybenstenium, KmbeMteîn, place forte,
en Saxe, dans le cercle de Leipzig.
Crypta, Grotta, bourg lombard^ au conll.
de TAdda et du Pô (prov. de Cremona).
Cryi>ta Aurea, GroUaglia, bourg nap(^ de
la terre d'Otranto.
Crypta Rosaria, Saxa Rubra., Grotto fiOMB,
pet. ville papale de la délég. de Viterbo.
CsANiENDis coMiTATus, le cottuUat de IMft-
nad, dans la haute Hongrie.
CSICKIENSE MONAST., VOy. TZICKIENSE.
Ctenus portus, Ktivcû; Ai|Aw [Strab.J. dans
la Chcrsonèse Tauriquc; suiv.Clarkei
Pallas, etc., ce serait le port de Sétai-
topol ou celui de Kamiesch, en Crimée.
CuiiA, Caub, pet. ville rhénane du grand-
duché de Nassau.
CUBI, voy. BiTLHIGES.
CuBiAcuM, S. André de Cubzac, pet. ville
de Fr. (Gironde).
Cubitus, Elnhoga, Einbogen, ch.-l. du cer-
cle de ce nom, en Bohème.
CuBRUNUM, Coveni, bourg de la Prusse
rhénane (rég. de Coblenz).
CUBURIA, CUBURIENSE CœNOHIUM, St^FrOH"
çois Cvhurien, prieuré de cordeliers,
situé au bas de la riv. de Morlaix, dan»
asi
CUCUFATI. — CILKNBURGL'M.
382
le dioc. do St-Pol-de-Léon (Finistère).
Oiristoplie de Cheffootaioe, général de Pordre des
Cordelieni avait, par permission spéciale do Roi, ob-
leuB rratorisadon d'établir une imprimerie dans son
cowrentée Gobmien ; cette imprimerie fonctionna à
partir de l'aniiée 1570, et dat être supprimée à la
mort de son propriétaire, arrivée le 20 mai 1595.
Psnni les rares ouvrages soptis de cette typographie
ooBvcBtaéUe, nous citerons d'abord Les qmtreftru
ëv tkomme, en vers bretons, par Penfewiteunyou
chef; tête, et Femaetui^atL, ISonuines) im-
an coovcDt de Cuburien près Morlaix, 1570.
Le Mbroer 4e ta wtori, (TOUiner de ta Marche;
iCne en quatre parties, dont le Manuel (t. III.
TaSi die une édition gothtoue. ftit réimprimé
par les soins de Gbristopbe de Cbefiontaine, en son
convcBt de Cnbnrien. en 1573 ; fl sf conserve un
eamplaira de ce rarissime voL chet M. de Kerda-
mt, 1 Lesneven (Finistère).
iMwie et MiMt Bfnam, patron de laparolsu de
Fêe9tàt,amdk)eiaedeTr4guier,a»echfpnne$etres-
fORS, par Léon, imprimée an couvent de Gubu-
rlm, près llorlan,cn 1575, in-lX
Albert le Grand, de Morlais, Pkuteur des Fie» de$
Sufafs ée ta Breia§ne ârmorique (Nantes, 1057, et
1050, in-4), donne quelques deuils sur cette
; nous en avons extraitce qui précède.
ce
CUCCFATI (S.) MOXASTERIUM VALUS ARETANE,
San Colgat del Voiles, S. Cucufàt, mo-
nastère de Catalogne, près de Barcc-
loney de l'ordre de S. Benoit.
Panser croit que le volume à la date de 1480 que
nous allons citer n*a point été imprimé dans ce mo-
nastère, mab les bibliographes esjMgnols ne sont pas
de cet avis : T8A4C de bbugione, à la lin : Finitue
kie Uèeit apvd «ancfft Cwulfatum vallU Aretane.
zxn mmUrùlanni d. ii.cocc.lxxxix, in-ft, de
ISS C en arad. goth., sans récL ni chiff., mais
avec sifoot. A. Liliy, dédié k Pedro Capata arci-
preaie de Daroca ; le prologue est de 8 ff. et la ta-
ble de de». Les mots Fimttu» UMlus signifient-ils
la fin de la composition ou la fin de l'impression du
livre ; voilà ce qnll est bien difficile d'établir, et ce-
pendant Mendes penche pour la seconde alternative,
s'kppuyant de ces mou du prologue : • No entonces
qmmdo se /ko, mas ahora que pubUeando se apro-
Ge livre dlssac, que Ton dit avolf été abbé d'Es-
teOa, fut réimprimé à Sévillc en lft07, et non point
5 Btfceione, per Jacohum Gumiel, comme le dit
rabbé Caballero; Mendez (p. 155 de l'édition de
1801) le décbre expressément.
ffée de la Rochelle dit formelleroent : ■ Je me suis
«perçu que le monasUrre, appelé Saint-Cucufate,
est le même que celui de Notre-Dame des nwnia-
ffiMS ée Momerrat en Catalogne s l'aride l'impri-
merie y liit porté en effet par un Allemand très-ha-
bile, nommé Jean Luschner..... • Voilà qui aplanirait
la difficnlté; par malheur il n'y a pas moyen de con-
fondre ces deux monastères.
CUCIACUM^ VOy. COCIACIIM.
CrcLLLi [Tal». Petit.], Casteij.um Cucul-
Lus, localité de la Norique, auj. Kuchl,
sur le Salzach, bourg d Autriche (cerc.
de Salzburg).
CucLLUM, Kcûx<>uXcv [Strab.], station de la
Via Valeria, dans le pays des Marsi,
auj. Cwullo [Cell.]^ ville de la prov.
napoL de TAbruzze citer.
CcDA FL., en Lusitanie , auj. Coa, afll. du
Duero.
CcmxsTAmm [Ann. Petavian.], Cufestum
IAnn. Eginli.l, Cuffestein villa, auj.
iostheim, bourç de Hesse-Darmstadt,
au confl. du Mein et du Rhin.
CUGERNI, VOy. GUGERNI.
CuoTTNiAcuM , QuéHgny , commune près
Dijon (Côte-d'Or).
CuisELLus LiNCAsioRUM, Cuiseaux, bourg et
ch.-l. de canton du dép. de Saône-et-
Loire ; patrie de Guillaume Paradin.
CuLARo, voy. Gratianopous.
CuLENBURGUM , CuletUnirch , Culenborch ,
Kuilenburg, pet. ville de Hollande, à
12 m. au S. d'Utrecht (Gueldre).
Jean Veldener, le célèbre imprimeur de Louvain
et d'Otrecht, qu'Hdnecken croit sorti des ateliers
de Cologne, et probablement de celui de Ther Hcer-
nen (ce qui fait honneur à son patriotisme, sinon
à sa perspicacité), imprime dans cette petite ville de
Cuienburg plusieurs volumes à partir de 1485. Voici
le Utre exact du premier, atu|uel Dibdin {BibL Spen-
ctr,^ VII, 180) consacre une notice très-courte, mais
curieuse; il trouve â ce volume tme apparence véri-
tablement caxtonienne, ■ tke type ha$ a itrong
Caxtonicm aspect, •
De Spifçliet onser ttehoudenissc. ~ Culcnburcit,
JoHan Veldener. 1085 ; au r* du 15a« f. on lit : Dit
bœck is votmaect in die goede stede von Cu\ten-
burch MJ mij iohan veldener Int iaer ons herenî
M. eccc» en de Lxxxiy, des saterdaghes post ma\
thei apostoli, in-4, de ISft ff. goth. à 25 lig., sans
ch., réel, ni sig., figures xylographiqnes ; le v* du
ISft* f. est blanc.
Les planches xylographiquos qui décorent ce très-
important et très-précieux volume sont les mêmes
que celles des premières éditions du Spéculum Au-
manœ salvationis ; ce fait important a été fort bien
démontré par Meennan et par M. Bernard, malgW;
l'affinnalion du contraire, failc avec une légèreté
impardonnable par Dibdin. Veldener, pour accommo-
der ces planches in-folio à son nouveau format, les
scia en deux à l'endroit oh un pilier gothique sépare
les deux compartiments de la gravure.
Quant au caractère même de ces planches, il est es-
senUellement hollandais et non point allemand ; bien
que le nombre des manuscrits néeriandais du xvo siè-
cle, enrichis de miniature, qui auraient pu servir de
termes de comparaison, soit infiniment restreint, un
savant collectionneur anglais S. Sam. Meyrick, en
rapprochant les costumes, les armures, les tvpes des
personnages du Spéculum, des types identiques re-
trouvés soit dans les mss. de la cour de Bourgogne,
de l'école d'Alsace ou même du nord de la France,
soit dans les monuments de la statuaire sépulcrale
ou décorative du siècle, a prouvé ce fait Jusqu'à Té-
vidence.
Ottley, dans son magnifique ouvrage sur les orlgi-
nés de l'imprimerie (London, 1885, pp. 505 et suiv. j,
a consacn'' aux différentes éditions uu Spentlum et
à celle de Veldener, connue sous le nom du Spieget
onzer Behoudeniss, vmc dissertaUon extrêmement
substantielle et déterminante, à laquelle nous ne
pouvons que renvoyer le lecteur.
La même année Jean Veldener a publié à Gulen-
bourg un autre volume, également enrichi de plan-
ches xylographiques ; c'est une histoire de la sainte
Croix qui commence ainsi : Seth, tieve sone, wiU
my voel verstaen ; à la fin i <K( (s ghemaect in die
gôede stede vdn Culcnllforch, Int iaer ons hercn
M. cccc eû L.xxxiU. Ii opten sesten dacà van Maerte
Ify my ion Veldener, |
G.B.
In-A.goth., avec sig .A-D viy ; le premier cahier est
de 10, les trois autres de 8 ; le recto de A 1 et le verso
de D vilj sont blancs ; le volume, dont Dibdin donne
383
CULENTUM. — ŒVPjE.
m
uiie très-copieuse description, comprend M qua-
trains.
M. lioltrop [Cat, de» livrée impr. om !▼• iièele de
la BUfl. de la Haye) décrit, sous les no* 5S8 et UO,
deux autres volumi's exécutés sans nom de lieu ni
d^imprimeur, mais évidemment avec les caractères
dont Jean Veldener s*est senii pour IMmpression des
deux volumes précédemment décrits.
CuLENTUM, Culant, bourg du Bourbonnais
(Allier).
CuLMA [Bert.], Culmia [Cluv.] , Culm,
Cheimno, ville de Prusse^ dans la rég.
de Maricnwerder.
CULMBACHIUM^ GULMBACUM^ CULMENBACUIUM,
Cvimbach, ville de Bavière^ dans le cer-
cle du haut Mcin.
Cette ville est omise par Falkenstein : Friedieifen,
ChrittfurêtUch Bedeneken. Clumbach, 170e, in-12.
CuLMEN S. Bernilardini^ Ic mmt S.-JBer-
lunrd, en Suisse^ dans le Valais.
CuLiiiiixN Uksi^ Speluga^ Ursulus, le Splu-
yètiberg, le Spfugen, montagne de Suisse
(cant. des Grisons).
CuLTURA, la Couture; plusieurs localités en
France et d'anciens monastères portent
ce nom.
CuM.E [Cic, Tac, Plin.], Kuun [Pind.,
Strab.], Cyme [Sil.], KGupuxi fPtol.J, ville
de la Campante, anc. colonie de l'île
d*Eubée^ auj. Cuma, Cumes, ville du
Napolitain.
(IrMAMA MAJOR, Gross-Cumaiiien, district
de la Hongrie.
Cl'siama minor, Klevi-Cumanien , dist. de
la Hongrie.
CUMANL'S SINUS, VOy. PUTEOLANUS SINUS.
CuMHEUA (?), Cumbels, localité du canton
des Grisons (Suisse).
Une imprimerie dirigée par un nommé Barbisch,
(lit Vlliit. anon. de ta typographie en Suiue
(S. (iall. ISM), exista dans ce bourg de 1684 à 1680 ;
mais les troubles religieux et les persécutions for-
cèrent cet imprimeur à transporter son matériel à
Ghiltjadira.
GUMBRIA [Cell.], Gt'MBERLANmA [Coll.], le
Cumberlundy (en saxon) Curnbraland ,
comté du nord de l'Angleterre.
CiMEOBERGUM [Aun. Lauriss.], Katunberg,
ville du Tvrol autrichien, dans le pays
au-dessous de l'Ens.
CuMERUM pROM. [PUn.], sur la côte du Pi-
ceiium, auj. Moutc Comero, proche de
Aucune .
CuMETENSE TERRiT., GoMENsis PAGus, la délé-
gation de Gomo, dans le N. de ritalic.
GUMILUM MAGNKM, COMILU)MAGrS [ ItiU.
Ant.], GoMELioMAGi:s [Tab. Peut.], ville
de la Gailia Transpadana, auj. Cico-
gnola, bourg près Pavic, saiv. Mao-
nert. '
CuNALDUM, Cunauld, Cunaud, bourg d'An-
i'ou (Biainc-et-Loire) ; anc. prieuré de
iénéd.
GuNciANUM, Gociam, bourg de l'ile deSa^
daigne, sur le Taniyrso.
GuNETio ritin. Anton.], Margaberga, tfoK-
borougn, sur le Kennet, ville d'Angle-
terre (Wiltshire).
L*imprimerie ftat exereée dus oetts vIDedès ha-
née 1736 ; en 1795, rimprliaeur t*feppeialt B. Hv-
roM.
GUNEUU, GONEJUM, GONEUM, CUHBO, Cod,
ville lorte d'Italie^ ch.-l. de difuioD,iu
S. de Torino.
Panser cite trois volumes impriméi dans cette fflk
de 1507 à 1510 ; le premier te trouve décrit M CeieL
de la mbl. Aprosiana, p. 485: ÀlàerUmi Cmttldki
Brixiensis, ad iiutitutumem PiUorum mon— tf-
ber ae doetrina dieendt ei taeemÊL Cunel, per Mm.
Viotum de Dulds, anno 1507, de même MifHil,
pet. In-foL
Un MiMsale tee, morem romamm curim est inpr.
en 1508; enfin en 1510 des <kNRm«iil4ilres fur iff^
tote par Samuel de Catttii» sooteiéciitéflmriD
nouvel imprimeur t te oppldo Cwtet te Pmmm
tium opéra SimoHt$BevUaQMa,WLn,^Ut^(JhtriL
BiU. gr.IH,SU).
On trouve on imprimeur de ce nom à L)oa en
1500.
GuNEUM PROM., Cabo s. Mijaia, au S. do
Portugal.
GuNEus AGER [Mcla], Kcûno< [Stfab.], Al-
garve, prov. de Portugal.
GUNEl'S AUREUS [GlUV.], GuNUS ALKECS,
dans la Rhétie, Sf^ùifen, village du tant.
des Grisons, au pied de la montagne.
GuNiu [Plin.J, Calafiguer, bourg de TUede
Majorque, sur la côte S.-O.
GUNICULARLE IXSULf, VOy. BeLEHIDA.
Gl'nicularium Prom., Kcuv!oux«P»w dUpw
[Ptol.], copo Carboftara, dans l'ile de
Sardaigne, suiv. Reichard.
GUNIGAMIA, GUNINGIIAMIA, GUNDiCBAMU, Ot
ningfuim, district du S. de l'Ecosse.
GuNiGusT. GuRTis REGiA [ PrsBC. Garlomaïuiii
a. 879], Kônigstein, bour^ à 5 lieoes de
Mayenne, dans la vallée du Taunus;
anc. villa carlovingicnne.
GuNONis VILLA, Kicnsheim, bourg d'Alsace
(Bas-Rbin).
Glnorum sedes, Kunselyseg, bourg de Hon-
grie (Gross-Cumanien).
Glpersamtm, vov. Gonversanum.
Gi l'i'ij: lltin. Anton., Tab. Peut], l^««
IProcop.], ville de la Mœsie, aoj. Go-
lubatz, ou, suiv. Mannert, PofeieAeM,
dans la Bosnie près de Gradiska.
393
CUPRA. — CURIAS.
386
CcpRA [Plin.l, CupRA MAurmiA Hnscr. ap.
Grut.],KovïcpaMafiT{|Mi] [Ptol.J, ville au
Picenam, au N.-E. d'AscuIum^ aui.
S. Benedetto ou Bipa Transone, dans la
marche d'ÀDcona.
CcPRA MONTANA [Plîll.] , Kouirpa MovTOcva
[PtoL], localité du Picenum, aui. Lo-
retto, suiv. B. et M. ; c'est à cette loca-
lité que Forbiger applique le nom de
^>a Transone.
CupRi FiFANOBCM, Cdprum, CupoT-Fife, ville
d'ËÔMSse, cb.4. du comté de Fife.
Imprimerie en IMS; mie éiUtion de VIrgUe y fat
donnée en 1810, sons la rnbriqae : « Cupbi nt a-
■OBin.»
CcpRiMONTnjM^ Kwpferberg, ville de Silésie^
rég. de Reicheubach.
CuPKiifoinnni Gestricls^ Kupferberg, Mor
ria-Kiqifer, pet. ville de Suède (Nbrr-
land).
CriA, voy. Choiul.
CiJiiAcncA ms. [Plin.], KupaxTuc^ [Strab.],
CURICTA [Plin.], KoipUXTa [PtoK], CURICA
[Tab. Peut.], Karek, Coridico, île dllly-
rie, dans le golfe de Quarnero^ entre
ll^e et la ualmatie.
CuRBA vu, CuBVJE VLE^ Cofurbevoie, bourg
de Fr. (Seine).
CCBBOBIUS, CURBBIUS VlCCS IN PAGO TeLLAO,
Cwenrille'Swr'Yéres Çt) , commune de
Fane. Tellau . auj. dans le dép. de
TEure^ près Septmeules.
CCBENSIS AMNIS [Ccll.], CURRENTIA, COTTese,
riv. de la Sabine, afQ. du Tibre.
Cubes fCic, Virg.l, .up«î; [Dion. H.l,
K^^ jStrad).], ville des Sabins, à TE. du
Tibre, auj. Correse, Curese, bourg de la
Sabine.
CuBETiA, Corréze, riv. de Fr., affl. de la
Vézère.
CuBu, Koô^, ville de la Britannia bar^
bara, sur remplacement de laquelle
certains fféop. voient Lanarh ou La-
nerh, cb.-l. du comté du même nom,
en Ecosse, et Reichard KirhuJUrright,
Ctbia [Itin. Anton., Tab. Peut.], Curia
RoETOBUM civiTAS [Wam. de Gest. Lon-
gob.J, COBU RRiETORUM [Ccll.], CuRIA
Helvetiorum, ville de la Rhsetie, auj.
Cocra, (en ail.) Chwr, (en franc.) Cotre,
cb.-l. du cant. des Grisons et de la
ligue Caddée, évèché fondé au v* s.
En 1607 nous rencontrons un volume imprimé à
Coire, qui se trouTe porté dans une foule de catalo-
gaes et dans Haym, p. dftS; cVsi un in-4, intitulé :
itareoUa degtt êcritti usctti fuori in Utampa , et
teriui a mano, nella causa del Papa Paolo V, co*
9l§mni veneiUmi, secondo le stampe di Venetia,
MCnOHlI. DB otooi.
di Borna, et aUri luogM. Goira, Paolo Marcello
1507 (sic), 2 tom. en 1 vol. in-4. C'est la troisième
édition : celles de Venise et de Rome sont de Tannée
précédente 1600.
Le premier livre imprimé en dialecte romansche*
de la Ligne Grise tat exécuté dans cette ville en
1611; ce sont les Psatmiikividi» en vers. Vo)es, k
propos des dialectes romansches et des livres exé-
cutés dans ces différents dialectes, nn intéressant
travail de M. Planta, qui se trouve inséré dans le
06* vol. AesPhitoêopIdeal Tramaetions (ofthe Royal
Society ofLoruUm).
CuRiA, Cenestum (?), Corte, ville forte de
Corse, sur le Tavignano.
La révolution de Corse et la malheureuse campa-
gne dn roi Théodore donnèrent lieu à rétablisse-
ment d*une imprimerie à Corte : C^ittari/featfone délia
rivoluxione di Corsica, e delta ferma ritoluzione
prêta da' Corsi di non mai piû êoltometterti al
dominio di Genova. Corte, 1758, in-8. Ce mémoire
est du chanoine Salvini, de Balagna, en Corse.
M. Temanx cite un autre volume, qui nous donne
un nom d'imprimeur : litruxioni iopra la CoUora
degtt Celai, ùotMe, Batini, 1765, in-8.
CuRiA Bavarica [Luen.], Curu Reonhiana,
CURIA REGNinORUM, CURIA VaRISCORUM,
Hof, Hoff, Stadt cm Hof, ville de Bavière,
sur la Saale (Obermainkreise).
La BitUoth. Saxonica de Struvias nous permet
de dire remonter à 1604 Pimprimerie dans cette
▼Ûle ; c'est une description poétique du terrible in-
cendie qui détruisit la ville d'Anuaberg le 27 avril
1604 X if. Andreœ SeMsneri incenttii Annattergœ
descriptio, earmimice. Curie Varisconim, 1604,
in-4.
CuRiA Beata, Curia Pietra, Corbette, bourg
du Milanais.
Curu Dei, la Cour-Dieu, village de France
(Loiret) ; anc. abb. de Cit. fondée en
1118.
Curia major, Corte maggiore , sur l'Arda,
bourg du Parmesan.
Curia Moravica, Eof, bourg de Moravie,
dans le cercle d'Olmùtz.
Curia Norici, Am Eof, bourg d'Autriche,
dans le cercle de Salzburg.
Curia Kegia [Luen.L Curia Régis, Curia
Regia tn Arvis [ Luen.l , Kœnigshofia,
Kônigshofen im urabfelde, ville de Ba-
vière sur la Saale (Untcrmainkreise).
Curia Régis ad Albim, Reginaccuria, Kô-
nigshof, ville de Bohème sur l'Elbe.
Curu Regnihana, voy. Curia.
Curu Variscorum, voy. Curia.
Curu vêtus, voy. Altenhovu.
Curianum Prom., dans la Gaule Aauitainc,
auj. cap Ferret, dans le dcp. Je la Gi-
ronde, suiv. d'Anville, ou Pointe de
Grave, suiv. Forbiger.
Curias Prom., Koopiâ; [Strab., Ptol.J, pro-
montoire de l'île de Chypre, aui. Capo
délie Gatte ou Capo Gavàta, sur la côte
S. de Candie.
i3
387
CURICA. — CUTILIA LACUS.
388
CuRicA [Plin., Itin. AatOD.]^ Koup^wt [Ptol.],
ville des Celtici, auj. la Calera, bourg
de rAlcmtejo, en Portugal.
CuRicTA [Plin.], -h KupaxTocTî [Strab.l, île
de TAdriatique, sur la côte dlllyrie,
auj. Veglia, dans le golfe de Quarnaro,
près Fiume, avec un bourg du même
nom.
CuRioNEs, peuple de la Germanie : occu-
pait le cercle de Regen, en Bavière.
CURIOSOUTiE, VOy. CORIOSOPITI.
CURIUM, CURIAS [Plin.], KGUpiGV [Ptol.,
Strab.], anc. ville de Tile de Crète,
{)rès du promont, du même nom, dont
es ruines se voient à Piscopia, bourg
de la cote S. de Candie.
CURLANDIA [Bert., ClUV.l, CURONIA, la
Cùurlunde, Curland {Mittau), gouverne-
ment de la Russie, ducbé en i56i,
réuni à la couronne en 1795.
CuRMiLiACA [Itin. Anton.], ville des Am-
biani, dans la Gaule Belgique II, auj.
CormeiUe, bourg de Picardie (Somme).
CUHONENSIS LACUS, CURLANDLE SINUS, Cw-
rische Eaff; c*est le nom d*une baie
profonde de la Prusse orientale.
CURRENTIA, VOy. CURENSIS AMNIS.
CURSIACUM, ECCLESIA DE CURSIACO, COUrSCUs^
commune de France, près S. Désire
(Allier).
CuRTA [Itin. Anton.], Koupra [Ptol.], loca-
lité de la haute Pannonie, auj., suiv.
Reichard, Kôrmond, bourg entre Raab
et Rakesburç, et, suiv. Muchar, Tscha-
kathum, en Hongrie.
CURTENACUM, VOy. CORTENACUM.
CuRTiPALATiuM, Courpolms, bourg de la
Brie (Seine-et-Marne).
CuRTiPETRA, Cropière, bourg d'Auvergne
(Puy-de-Dôme).
Ckrtis Bosonis [Charta Caroli C], villa
supei* amnem Ligcrim, Courbouzon, com-
mune de l'Orléanais (Loiret).
CiîRTis LATA, Courlay, commune de Bre
tagne (Finistère).
CuRTis MiLiuM, Cortemiglia, bourg piémon-
tais, de la prov. d'Alba.
CURTRIACUM, VOy. CORTERIACUM.
CURZIÎLA INS., CORCYRA NIGRA, Uc de Cw-
zokh dans l'Adriatique, sur la côte de
Dalmatie.
Statutan iâutœ Curtulœ (lat-itaU), Venetii8,1614,
la-8.
CusAcuM, Cosfiac, bourg de Saintonge
(Charente-Inférieure).
CusfUM, Cursay, bourg du Poitou (Vien-
ne) ; anc. marquisat.
CusDumiM, Coudun, sur l'Aronde^ conun.
près Compiègne (Oise).
CUSENTIA, VOy. CONSENTÏA.
CusioNUM, Cuqioney bourg du Milanais.
Cusius LACUS [Tab. Peut.], Lago diLugano
(voy. Ceresius lacus).
CussANius, la Cousson, pet. rlT. de la So-
logne, afD. de la Loire.
CussENAcuM [Simler, Rép. Helv.], l[â/)u-
îuicht, bourg de Suisse (canton de
Schwyz).
CussETUM, Cusset, pet. ville du Bourbon-
nais (Allier); anc. abb. de Bénéd. fon-
dée en 886.
CussiNGUM, Kjzinga, CmssiNGA, GTSsnroA,
Kissingen, pet. ville de Bavière^ sur U
Salle (Untermainkreise).
imprimerie IMft; premier typographe i Jom.
Manluras. Void le titre d*im roL sous cette dite, foe
nous fournit le Cat. des foireê de Framefort, et
1S92 : De raiUme instituendt jmerum aë mmù «M-
tis Yi et VII ad annum usque xir, ita ut prmur
duo» aut 1res matermu Unçwu^ etiam teAiai
diseat reele loqui et scribere , çrœcsam mto madjo
criter inteUigere , insuperque rtidimeifta dlûU»'
ticœ et rhetoricœ ad usum serîbenM eomferre, G|>-
bingx excudebat Joannes Manlinus, 19M, in-a.
CrsTODiA Dei, HERRNnuTUM^ HermhMt,
bourg de la haute Lusace, entre Lobau
et Zittau.
CusTos LAÎcus, Contrelay, localité de Bel-
gique (Brabant mérid.).
CusTRiNUM, Custrin, Kustrin, ville du Bran-
debourg (Prusse).
L'imprimerie existe dans cette localité an zm*
siècle, quoique Falkenstein ne la teae reoMBicr
qu'à l'année 1709. Nous trouvons au cataL de Dh
niel Elsevir, en 1081 (p. 295) : FrideHei MoUtrl
observatio de partu clxxiii dienim vivo, GoaCrWi
1002, in-12; et ouelques années ensuite noos troafaai
encore trace d'imprimerie dans cette ville i if Jr*-
kischcr Mereurius an den PommeriêciUm Atlm
d,U v. s. w. von Pr. Bergenumno. Cftstrin, 109}
iCatal. deHa BibUotk, Spécula Pulcoveiuli [Obier
vatoire de Poullcova] , p. 241).
CusuM [Itin. Ant., Tab. PeutJ, Clms
[Not. impcr.]^ localité de la rainonie
infér., auj., suiv. Muchar, Csumk, et,
suiv. B. ciVL,,Gudelaf, en Hongrie, près
Carlowitz.
CuTi.E [Tab. Peut.], Cuttle, Cozzo, bour;g
près Vorcclli (Italie).
CUTILIA LACUS [PllH.] , CUTUJENSIS LACCS
IVarro.]. lago ContigliajWt dans la Si-
>ine (dciég. de Spoleto).
389
CUTINA. — CYPARISSIUM.
390
CunsA [Liv.l . Catignmo , bourg de
l'Abnizze uïter. (Italie).
CtrrXA, CUTNA-HORà fClUV.], KUTTENBERGA,
Kuttenberg, Tille ae Bohême (cercle de
Czaslau).
CUTRACUMy VOy. CiOTRACUM.
CuxHAVU^ Cuxhaven, bourg près Ham-
bourg, entre TElbe et la mer du Nord.
CTcmuA, Toy. Salamis.
Cyclades ws. [Caes., Tac., Hor., etc.], Ki>-
xXo^i; [Herod., Strab., Ptol.], les Cy-
dades, auj. des de l'Archipel, qui for-
ment cinq diocèses (hypodioicesis) du
roy. de Grèce.
Ctdgîoa [Plin.l , Ku^wvîa [Herod., Polvb.,
Strab.. etc.], Ku^«vî« [Ptol.J, kû&»vk
iHom.j, Ctdon fPlin.], ville de la côte
i.-O. de nie de Crète, auj- Khania,
Canea, la Camée, capit. et éyèché de Tîle
de Candie.
Quand Illc^de Candie fut cédée par la Torquie ft
Mâièmet AU, pacha d'Egypte, en 1830, ce prince se
Mta dintriMhiire IHmpninerie dans sa nouTelle pro-
Yinoe, et établit on Jownal en turc ei en grec, qui
^ImpriiBait à la Canée, et dont le premier n« date
et 18U; ce Journal t*àppelait : *£^(uplc xiic
CrDoisu, ibiimlA, Cydonie, ville récente de
FAsie Mineure, située sur le continent
an bord de la mer, en face des ilesMos-
connisi (Hecatonnesis) . C'est sur une
de ces îles que Tanc. ville de Ku^uvfa
est située.
En 1816 M. Ambr. FirminDidot y séjonma dans le
célèbre collège de Cydonie. n en ramena nn Jeune
Grec, Constantin Tompras, qui resta deux ans à Pa-
ris, pour être instruit par IL Didot des procédés de
la gravure, de la fente des caractères et de Tlmpri-
merie. Tompras imprima lui-même chez Didot le
lÎTre in-8 sur l'fidncation : "ëtciotoXiq icpÀ; '£(&-
lUKvoinfiX IaXTâLY)...Tvn(i>6eî9a icapà K(ov<rro(VTCvou
TofLicpx Kv8a>vti«»; IlapKrtotc, iv irei 1818, èv
iXXirnxÇ xmcoTpoifûf toO K. *Atiépofftou Ai56tou.
En 1819 il retourna it Cydonie pour y établir, aux
frais de la Démogérontie de Cydonie, une imprime-
rie d*oh sortirent des livres d*une exécution remar-
quable ; mais elle eut le sort de celle d'Athènes, et Tut
anéantie en 1877 par les Turcs, aiusi que la ville et
son oâèbre collège.
La première impression ISsilte par Tompras (ùt une
ode pour célébrer Tinstallation de l'imprimerie ; on
y lit cette strophe :
Dpcitci xà^fa)
'A^tfa); va Tt{ii^tf(i) ,
Mè ocupvac va oroXCoco
*A{i^pofftov ixcTvov
4>iXfA>,Y)va 4>ip(iIvov.
TovTO KoXXà noOâ.
L'aoteur de cette ode était un am! et camarade
de U. Didot au collège de Cydonie, et il l'a signée
ainsi : Ai||&Yrrp(o; MiXitàdv}; ô 9ik çîXoc K\^-
vieû;.
L'un des premiers livres imprimés par Tompras
est une traduction des Conseils à ma flUe, par
BouiUé, Su(x6ouXa2 icp6c tv}v ^axipct {jiou, in-8,
1820 ; le traducteur fut M"*Evanthie, soeur du célè-
bre professeur de Cydonie, le docte et vertueux
Kalris.
Tompras, échappé au massacre des Turcs, se réfu-
Sia à liauplie, oh, mettant à proGt ses connaissances
es diverses parties de l'impnmerie, il grava des ca-
ractères, les fondit, puis, s'associant avec Joannidès,
imprima quelques ouvrages. H. Didot le retrouva à
Nauplie en 18S8, et en rapporta un livre intéressant
Imprimé par Tompras. Tompras envoya ensuite une
partie de son imprimerie à Fatras. [F. Didot.]
Cygnea, Schwaan, pet. ville du Mecklen-
burg, près de Rostock.
Cy&nea [Cell., Luen.l, Cynavu, Zwicca-
vu, Zwickau, ville au roy. de Saxe, sur
la Mulde, ch.-lieu d'un district formé
de l'anc. Yoigtland.
Le premier livre imprimé dans cette ville, que
cite Panier, n'est daté que de 1520; mais Falkenstein
et leD' Cotton Cont remonter l'imprimerie à l'année
1528. et le dernier dit que la Booléienne renferme
plusieurs traités allemands, relatifs à la Réforme,
imprimés à Zwickan, « Some of tiie earliest of which
bear date 1523. » De ces traités nous n'en pouvons
citer qu'un : Ein Sermon von der evangelischen
lehre; Zwickau, durch Jorg Gastel, 152S, in*4 (BibU
Feverlin).
Le livre cité par Panxer à la date de 1520 est intit. :
Bene loquen€U scribendique instUutUf, Leonardo
Kulmanno coUectore. Cygnes, in odibus Gabr.
Kanu, M. D. zxix, in-8.
A la fin du ztie siècle, le principal imprimeur de
Zwickau s'appelait Samuel Eoelius.
Cyllene [Liv., Ovid.l ,S KuXXwi [Hom.,
Strab.], ville de TElide, auj. Kiarenza,
bourg du dioc. de TÉlide, en Morée.
Cyme, voy. CuMiE.
CYNiETHA [Plin.] , KuvaiOa [Paus., Strab.],
ville du N. de l'Arcadie, auj. Kalavryta,
en Morée, ou plutôt Kynèthe, ch.-iieu
du dioc. de ce nom, en Grèce.
CYNOs[Mela, Plin.], Kuvoç [Strab., Ptol.],
ville des Locri Opuntii, dans la Locride,
auj., suiv. Kruse, \Livanitis, ville de
Grèce.
Cynos Cephal^ 1^*^-1 î^l<^r.j, Kuvo; KiçoXaî
[Strab., Plut.], colline de la Phthiotide,
en Thessalie, où les Macédoniens fu-
rent détruits par Q. Flaminius ; auj.
on y voit le bourg de Karadagh au
N.-E. de Scotussa, dans la Tbessalie
ottomane.
Cyntianum, Genzano, bourg de la campa-
gne de Rome, près Velletri.
Cynuria. Kuvoupta [Thuc, Strab.], district
méridional de 1 Argolide ; est auj. com-
pris dans le dioc. de ce nom.
Cyparissia [Plin., Liv.], Ku7rapi(T(TÎaf [Hom,,
Strab.], KuwxpMTffo; [Ptol.], ville de la
Messénie , dont les ruines existent à
Arkhadia, suiv. Pouqucville et Bo-
blaye.
Cyparissium prom., cap de la Messénie,
391
CYPARISSUS. — CZYRCASSIUM.
392
auj. Capo Apidaglia, sur la côte 0. de
Morée.
Cyparissus, Kuiropwoo; [Hom., Strab.]^ ville
de la Phocide, près de Delphes, auj.
Castel Rampano, dans le dioc. de Pho-
cidcî, sur le golfe de Ronchio, anc. Cy-
JPAHISSIJS SINUS.
ypRFâSATA [Itin. Anton.], dans la Gaule
Narbonn., auj. Port de la Traille, en-
tre Orange et Avignon (suiv. Papon,
H st. de Provence),
Cyprus INS., Kûicpcç, CypRiA Teixus, grande
île de la Méditerranée, à TE. de la
Crète, sur la côte de la Gilicie, auj.
ChyTprc, Kebris, Kibris (en turc), Cipro
(en Italien), Cypem (en ail.), sur la cote
du pach. d*Adaua, à la Turquie.
Cypseia [Liv. , Mêla] , Ku<|«Xa [Strab. ,
Ptol.J, GiPsiiA fltin. Hier.], ville de
l'intérieur de la Thrace, auj. Ipsala,
Chapsylar, près Ke^han, dans le pach.
d'Andrinople.
Cyriscum, voy. Gnuciuii.
Cyrnus, voy. CoRsicA.
Cyrta, fleuve de la Gaule Narbonn., qui
serait Y Hérault, suiv. Valois. (Voy.
Arauris.)
CYTiEUM [Plin.], Kûraiov [Ptol.], ville sur
la côte N. de l'Ile de Crète, auj. Sethia,
Settia, chat, près d'Armyro (Candie).
Cythera INS., KuOrjp* [HoDi., Strab., etc.],
Ku67)p«i« vîjaoç [Xénoph.], Kuôvipia. île de
la côte S.-O. de la Laconie, dans la
Méditerranée, auj. Cerigo, Tsérigo, la
plus méridionale des îles Ioniennes.
Cytherium, dans la Lucanie, auj. Cirisano,
bourg de la Calabre citer.
Cythnus [Tac, Plin.], Ku6»oç [Herod., Str.],
Driopis, Ophiusa [Steph. B.] , ile de la
mer iEgée, Tune des Cyclades, auj.
Thermia, au S. de Zea, daîis FArchipel.
,Cyza, voy. CmuM.
CzASLAViA, Cioslau, ville de Bohème, chef-
lieu du cercle du même nom, Czasla-
VIENSIS ORCULUS.
Czebrinum, Czebrin, sur le Tasmio, ville
de la basse Volhynie.
CzENSTOcnovTA, Czenstockou, pet. ville de
la république de Cracovie, sur les con-
fins de la Silésie.
A nne très-peUte distance de cette fille était an
coufent de Tordre de S. I>aal, ermite, appelé CLAïui
MOifs czBifSTOCBOfiEirais, dani lequel nmpriBerie
exitti au xviie siècle; le plut ancien livre que no»
connaissions est intitulé t BartkoL Sotarevtt oré,
S. Pauti prtmi erettdîœ jrrtêb^teri Bif$$UM et pvi^
piiro, êeu vita et martffrhnnStamiMiai epte. Ot-
covientiê. In înonte Gaenstochofiensi, 1603 , in-%.
Augustini Koréeekl Nova GigamiomaeMm eottrm.
imaginem Delparœ VlrgimiM in momtê CxemMtodu
per Sueeoê et alim kasretieoê exrUateu ItM, in-S.
L'Imprimerie exista pendant an lapa de tenq» aa-
aes considérable, car noos troavona an I*' caiaL
Rich. Heber, n* MS6 : ËjadiMlai Simemdi Corwi JM
eremittei nova musa ineonrbmata, Typb Qari-
Moniis Caestocboviensis, 1712, in-4.
CZEPREGINUH, VOy. T^EPREGINUM.
CzERDiNuii, Tscherdin, ville de Russie (gou-
vern. dePerm).
CzERNicHoviA, Tschemigow, ville et district
de Russie, dans le gouv. de Smolensk.
CzERscniA, voy. CiRiauM.
Czyrcassiuh, Czyrkassi, sur le Dnieper,
ville de Russie, dans le gouv. de Vo-
lhynie.
DiGUDnAcunx, Damigny, bourg de Nor-
mandie (Orne).
Dacba-ilm, Daehau, boui^ de Bavière, sur
l'Amber (Isarkreis).
DiCHSBinuHJM, Dagsperg, bourg et chAteau
d'Alsace ; anc. comté (Bas-Rhin).
DàCB?mniM, Daehttana, boui^ d'Alsace
(Ba»-Rhin].
Dacu [Tac. Agr., Flor-.Jomand.), i Aoula
[Ptol.], vaste contrée de l'Europe en-
tre le Daoaster et le Danubius, habitée
par les Daci [Tac., Cses.], Ac!w> [Ptol.],
Auu( [Stnib.],etparle9GBT.E; forme auj.
la province russe de BessartMe, ies prov,
ottomanes de Moldavie et de Valachie ,
la Ttansylvaaie k l'Autriche, etia partie
N.-E. de la Hongrie.
DioÀ AuREUAKi, la Dade awilienne, qui
Tonna sous Constantin le diocèse de Da-
de, divisé en 6 provinces.
Dm3a Trajana, la Daeie Trajant, ou Bade
propre, au N. du Danube, dont la cap.
était Zarmitegethusa.
Dactoniuh, AjutrévtOT [Ptol.], ville de l'Es-
pagne Tarrac., auj. Montforte de letms,
en Galice [Bisch. et Hôll.].
DxDAUuii [Itin, Anton.], Acuï^m [Diod.
S.], localité de Sicile, au pied de l'Ec-
cSteS. I
rla
DAGUNtUH, Dagland, bourg du Périgord,
près Sarlftt (Dordogne).
Dai-ecahu*, Dada, la Daliatrlie. (en ail.)
Dalehuriien, Delanie,{6aauéd.)Thaland,
firov. de Norvège, comprise auj. dani»
a préf. de Stora-Koppaibcrg.
Dalecari.ii;s fl., Dal-Elf, fl. de Norvège,
ara. du goire de Bothnie.
Dalhekr'h, Dalheim, commune de Lor-
raine (Hosellc).
Daleethuh, Dallseilh, boored'Ëcosse (Mid-
Lolhian).
Dalmatu [Tac, Plin.l, ^aX^la■:a. [Strab.,
Ptol.], À i«l[iaTi»fl [Procop.], Deluatia
[^Vell.P,], la. Dalmalie,Daiinatien, prov.
de l'empire d'Autriche, divisée en qua-
tre cercles.
Daluemacux, Doumeroy, comm. de l'Anjou
(Uaine-et-Loire).
DALXFNlUti, iaXp.(«ov [Strab.] , AD.jil«M
[Ptol.l, iiX("« ISteph.l, I)ErjiATAHuii
VRBs [Aurel. Vict.j, ville de la DaJniatie,
auj. DelmifU), ville de Turquie (prov.
de Bosnie).
Noua cnyon* que celte vl lit l'appela ani ir< Pt
iti' sltcln 0(ilmaniii0tf ou IWnuiiâgJlo ; Ice nom
395
DAMASIA. — DANTISGUM.
396
nous troDTODS trace iPimpriinerie an commence-
ment du XTiie siècle : RagUmi delta refmblica Vt-
netiana contro UscocekL Stampato in Dalmanxago,
per Antonio Boron, 1617, in-4, de 20 p. (CaL Fk>n-
cel, II, n* 0565, et ValentineUi, n» 1159).
Damasu [Strab.]^ ville des Licatii^ dans la
YiDdélicie, suiv. Cluv. ; auj. Diessen,
bourg de Bavière (Isarkreis).
Damma^ Dammum^ Damme, bourg de Bel-
gique (Flandre occid.).
Dammartinum, Damnum Martinum^ Domi-
NiuM Martini^ Domno MARTmi, Dcmt Jfor-
tin en Govelle (au xm* s.), Dammartin,
ville de Fr. (Seine-et-Marne) ; ancien
comté.
Dammona^ Damum^ Dam, Ajpingadam,
bouig de Hollande (prov. de Gronin-
gue).
DAMNn, Aspect fPtoL], peuple du N.-O. de
la Britannia Romana ; occupait le comté
de Lanark, en Ecosse.
Damnonu, A04&VOV101 [Ptol.J, DuMNONn [Itin.
Anton.], peuple du S.-O. de la Britan-
nia Romana ; occupait une partie du
comté de Comwall.
DaMNONIUM PROM.^ OCRINUM, Aftfivdvtov to xal
"Oxfivcv oxpov [^Ptol.], promontoire de la
Britannia Rom., sur la côte S.-O., auj.
cap Lizard, cap Dead mon, à rextrémité
de la (}ornouaille.
DAMoviLLAy Damvilla, DomviUe, sur Tlton^
bourg de Fr. (Eure); anc. ducbé.
Dampetra, Dampierre, village et chat.
(Seine-ct-Oise).
Château des ducs de Lnynes ; H"** la duchesse de
Monbnorency-Laval établit une petite imprimerie
particulière dans cette lielle résidence li m fin du
siècle dernier; les produits, tirés à très-petit nombre,
de ces presses princières sont tout aussi recherchés
que ceux de rimprimerie du prince de Ligne, à
BeUeil; nous citerons seulement : the'Ufe anUmost
surffrising adventures of Robituon Crutoë... (par
Dan. de Fo€, avec la traduction française interli-
néaire) . — Imprimé k Dampierre, par G. £. J. M. A. L.
(M"*de Montmorency-LaTal, née Albert de Luynes],
1797, 2 Tol. gr. in-8, tirés, dit-on, à 24 exemplaires.
Lettre* de If ■• Suard à $on mari, Dampierre,
1S02, in-4. (Vend. 100 fr. 50c. Aimé-MarUn.)
Dampetra, Donna Petra, Dampierre ; plu-
sieurs localités de ce nom en France.
= Dampierre, village et chat, de la
Haute-Marne ; anc. marquisat. = Dam-
pierrestcr-Salon, bourg de la Haute-
Saone, etc.
Dampous, AiiaicoXiç fAnn. Comn.], A16-
woXi; [Hiérocl.J, ville de Thrace, auj.
larnboli, dans le pach. d'Andrinoplc.
Dampvillerium, Damvillerium, Damvillers,
Damvilliers, bourg de Fr. (Meuse).
Damum^ voy. Dammona.
Danat, voy. Grjeci.
Danapris, voy. Borysthenes.
Danastris fl. [Ammian.]^ Danaster [Jor-
nand.l, Tyras [Melal,TyRA [PUn.],AT»-
^ [PtoL], 1%; [Hérod.], Tûpi; [Steph.,
Suia.]y fl. de la Sarmatie europ., anj.
le Dniester, Dniestr, fl. d*Europe, des
Karpathes à la mer Noire.
Danoagum, Daincei, commune du Perche
(Orne).
Dandaca^ Aav^dxii [Ptol.jy localité de la
Chersonèse Tannque, auj. Esti-Farm,
en Crimée.
Dangellum, Danjouum^ Dangeau, bourg
de Fr. (Orne).
Dangeum, Ecdesia B. PauH et Pétri de Bmh
geo, Dangé, commune de Fr., sur la rive
droite de la Vienne (Vienne).
Dangilonium^ DangiUm, bourg de France
(Cher).
Danhusiuh, Dannhantsen, bourg du Wur-
temberg.
Dani [Ann. Eginh., Prudent., Hîncmar
Rem.], DANiGENiE [Ann. Rubdolf. Fold.],
les DanoiSy Dànen. '
Dania [Cluv., Cell.], D<enen, Dcema, Dœ-
NisKE. le royaume de Danemark (Otm-
mark),
Danicum, Sunbicum Fretum, Oresundioii
FRETUM, le Stmd, Oresund, entre File de
Seeland et la Suède.
Danneberga [Cluv.], Danneberg, ch.-liea
du cercle au même nom, dans le Ha-
novre.
Danorum vallum, Danorum opus, Doiie-
werk, fortifications danoises, aux fron-
tières du Schleswig.
Dantiscum [Cluv., Fabri., Cell.], GEDAmix
IFabric.J, Danzig, Dantzich, ville de
^russe, ch.-lieu de la rég. du même
nom, Tune des villes les plus impor-
tantes de la ligue Hanséatique.
Sur les livres polonais cette ville est ^mMt
Gdansku ; Fallcenstein ne porte lUmprimerie t Dan-
zig qu*à 1595, Temaux à 1582; nous poovioos k
faire remonter Jusqu'à Tannée 1578, maisM.Gotiai^
dans son Supplément, nous donne la date de ÎStê,
sans présenter aucun titre k l*Sppul de tOBas>
scrtion : de 1565 9t 1582, le seul nom de typotnake
que Ton puisse relever est celui de Jacohus RMOMb
Voici le titre du volume que nousdonne le CatÊLém
foires de Francfort de 1592, et qui est ooapii
parmi les Utnri Musici : ValentiM SchrechH *cfl»-
sticorum et Hymnorum, prœctpuas lecfionai
euangeUcantm in ecclesta uiUatarum docfrlMi
et vsum complectentium, UM tret, CU annotatU ii
fine duobus tupra vigenti carminum gmerikÊM,
Dantisci, 1578, in-8.
« Un ouvrage de Daniel Herman, dit M. Cocton*
sur la défaite des Russes parles Polonais, daté de
397
DANUBII TNSULA — DARLITONIA.
398
1582, ofb% une beauté d'exécution très-remarqua-
ble ; TexempL de ce volume que renferme la Bod-
léienne contient une dédicace ms. à la reine Eli-
sabeth, qui dit présnoier que c'est Texempl. pré-
senté par Tauteur lui-même à la reine. •
DANuitn Insula, voy. Donaverda.
Danubius [Caes.y Mela^ Tac., Plin.l, 6 Aa-
v&ûêicc [Strab.y Ptol.,etc.J, Ister [Horat.,
Cic, PliD.], « "ttnpoç [Strab., Ptol.],
{Oriens prope Bauracos montes), le Da-
niel, Donau, le plus grand fleuve de
l'Europe centrale ; se perd dans la mer
Noire après un cours ae 2770 kilom.
Danvu [Itin. Anton.], Dura Castruh, Don-
CASTRu, Dimcaster, Doncaster, ville
d'Angleterre, sur le Don (Yorkshire).
Cette Tille Jouit des a?anuces de l'imprimerie de-
pnis fanoée 172^ au dire de M. Cotton, qui it nos
ycm est une autorité respectable pour Thistoire de
ftDC typograpbie lulianniqoe. Nous regrettons que
bien souTent» à l'iesemple de Falkeostein, ce biblio-
graphe ne cite luièTement qu'une date, sans entrer
dans kt détails relatifii aux débuts des premiers
imprimeurs des TiUes qu'il signale.
Danus, Indus, Idanus, Y Ain, riv. de Fr.,
afO. du Rhône.
Daoulasium, Daoulas, bourg et anc. abb.
d*Augustins, en Bretagne (Finistère).
Daphabjb [Itin. Hier.], ville de la Thrace,
auj. Htqaa, Hafsa, dans le pach. d'An-
dnnople.
Darantasu, voy. Centronum civttas.
DARDANELLiRUM FRETUM , VOy. HeLLES-
PONTUM.
Dardania [Ovid.,Plin.], i Aojj^avocTj [Str.],
prov. de la MoBsie supérieure,' auj.
Skopia ou Urkub, district de la Servie.
Dardanu, ville de la Tarrac, a\x},Orduha,
bourg de la Biscaye (Espagne).
Dardama, voy. Samothrace.
Dardanis, Dardanium phom., Capo Barbieri,
Burun, sur le détroit des Dardanelles.
Dardanus, montage de la Tarrac, auj.
Penna di Orduna, en Biscaye.
Darini, Aaptvoi, A^viot, peuple de THiber-
nia, sur la côte orient.; occupait une
partie du comté d'Antrim, avec Dari-
NUM, Esianfort, comme ville principale.
Dabiorigum, Aoft^oi'Yov [PtoL], Dartoritum
Çrab. Peut.1, VENETIA [Caes.], Civitas
DCETORUM [Not. LugdUU.], ClVITAS Ve-
KEncA [Greg. Tur.l , ville des Veneti,
sur la côte S. de la Britannia Minor,
auj. Vannes, ch.-lieu du dép. du Mor-
bihan (France) ; M. de Gaylus soutient
qu'il faut voir dans Dariorigum, le
bourg de LoftfnorioAer. près Aurai (Mor-
bihan).
Imprimerie en 1073, sui?. Temaux, qui cite : Le
Triomphe de l'amour divin dans la vie de ta bonne
Armelte Nicolas, pauvre villageoise^ écrite par une
religieuse Urguline de Vannes: en 1678, suiv. Fal-
kenstein et M. Cotton, qui ne citent rien, mais ont,
sans aucun doute, touIu désigner : La Betrtdte de
Vennea, ou la façon dont la retraite des hommes
se fait dans Vennes, sous la conduite des RR, PP.
Jésuites, Vennes, J. Galles, 1878, in-12.
Nous connaissons un assez grand nombre d'ou-
vrages exécutés antérieurement dans la vieille cité
armoricaine : si un renseignement fourni par le
Caul. Golbert (n* 8090), appuyé par le Catal. Baluze
(n* A2S1), corroboré par le Catal. Secousse (n«« SSM
et 5454) , enfin confirmé par Ae P. Le Long (U,
n« 27210), réunit des garanties suffisantes d'exacti-
tude, c'est à l'année 1697 qu'il nous but reporter
l'introduction de l'imprimerie à Vannes x Observa'
tions sur diverses choses remarquables eur l'État^
couronne, peuple de France^ tant ancien que mo-
deme, recueillies de divers autettrs, par Regnautt
d*Oriéans, sieur de lAncé, conseiller au pHsidial
de Vennes. — Venues, Bourrelier, 1597, in-ft. Le
nom de ce Regnault d'Oriéans, non plus que le titre
de son livre, ne sont mentionnés par M. Miorcec de
Kerdanet, dans son curieux travail biographique et
bibliographique sur la Bretagne ancienne et mo-
derne, publié à Brest en 1818, in-8.
Nous croirions volontiers que ce Bourrelier, qui
imprima le livre de Regnault fTOriéans, n'éuit qu'un
de ces ouvriers \ matériel roulant, qui allaient de
ville en ville colporter leur industrie, sans nulle part
laisser de traces d'un établissement permanent,
comme on en vit si longtemps dans l'Europe entière,
car il nous faut sauter à l'année 1067, pour trouver
tm nouveau nom d'imprimeur à Vannes; mais à-
partir de cette date la succession des noms de typo-
graphes est régulière. La gloire de Ste Anne, ou To-
rigine et progrès admirable de la célèbre dévotion
de la Chapelle miraculeuee, près Aurai (par le
P. Pr. de Hematovxt Jésuite, né à Ploubannee,
en Léon). Vannes, par V. Doriou, 1057, in-12. Ce
rare petit volume est réimprimé en 1059, en lOOft,
par Jean-Nic. Galles, enfin en 1082, par la veuve de
cet imprimeur.
L*arrét du conseil en date du 21 Juillet 170A au-
torise deux imprimeurs it exercer dans la ville de
Vannes ; ce nombre est réduit par l'arrêt du 51 mars
1759, qui n'en rccoimalt plus qu'un seul; enfin le
nouvel arrêt du 12 mai 1759, qui réglemente la ty-
pographie de la province de Bretagne, réduit aux
seules villes de Rennes, Quimper, St-Brieuc et Brest,
ta licence de posséder des imprimeries. U est vrai
que cet arrêt sévère fut mis à exécution avec une
excessive indulgence, car dans presque toutes les
villes l'imprimerie continua it fonctionner, presque
partout sous l'influence directe du clergé, et à Van-
nes le rapport fait à M. de Sartines en 1704 dit t
VILLE DE VANNES. — Imprimeurs :
Nicolas Galles, âgé d'environ 57 ans, reçu par ar^
rêt du conseil du 25 mars 1719, en la place du S' Chris-
tophe Galles son père, sous la régie du S' Vincent
Galles, son oncle. Jusqu'à ce qu'il eût l'âge requis
(20 ans accomplis). Le défunt Jean-Nicolas Galles,
frère cadet doait Sr Nicolas ci-dessus, fut reçu par
brevet de S. M. du 20 avril 1758, et est décédé depuis
environ 18 mois. Sa veuve Jacquette-Françoise tier-
tain, âgée d'environ 54 ans, continue de tenir impri-
merie en vertu dudit brevet; elle est associée avec
son beau-frère Nicolas, en sorte qu'ils ne représen-
tent qu'un seul imprimeur.
Darlitoma, Darlintonium, Dar/triflfton, ville
d' Ad déterre, sur la Skerne (Durham-
shire).
Martin (Catal. of books privaiely printed, p. 517
et suiv.) nous signale l'existence d'une imprimerie
particulière existant dans cette ville de 1708 â 1800.
■ George Allan ; Esq. an attomey, résident at Dar-
liîtgton, commeneed his ttfpographieal labours
399
DARMSTADIUM. — DAVENTRIA.
400
about the year 1768 ; he died the 18r/k of moy 1800. »
Cette imprimerie est plus communément citée sous
le nomée the Grange Preste parce qu'elle fonction-
nait à la résidence seigneuriale de GÎrorge Allan, ap-
pelée BlackweU Grange f mais un grand nombre
des pièces qui en sont sorties portent : Darlington.
Le nombre des productions typographiques de ces
presses privées est extrêmement considérable, et
Martin en donne le catalogue exact et détaillé, qui
ne comporte pas moins de 50 pp. Les imprimeurs
employés par le Landlord sont Messrs. Darnton et
George Smith ; le premier ou?rage sorti de ces no-
bles presses est intlL : Darlington Sehool docu-
ments, eoniaining the Charter granted *y Queen
Elizaàeth for founding the Fret grammar Sehool
at Darlington^ 1507, pp. 7. Statutes, ordinanees,
and decreeê, made by the Governon, 1748, pp. fli,
etc., in-4*, avec une vignette représentant Técole.
L*ouTrage capital de l'imprimerie de BlackweU
Grange est celm-ci t Collection relating {to) Sher-
twm Hoapital, in the County Palatine ofDurham:
shewtng the foundation thereof, hy Hugh PwUeg,
Bishop ofDurham, aàout the year 1181, etc. Prin-
ted in the year 1771, in-4,129 pp., y compris le titre,
sans pagination, avec trois planches gravées.
Darmstadium [Cell.ly Barmstadt, ville d'Al-
lemagne^ cap. aa gr.-duché de Hesse-
Darmstadt.
Cest à Tannée 1005 que les divers cauU des Foires
de Francfort nous permettent de faire remonter
riiiiprimerie dans cette ville. Henry Leochter
de Darmsudi, prédicateur et théologien protestant,
qui avait été obligé de foire imprimer à Francfort,
par Joh. Hartmann, eu 10Q2, un recueil de 25 ser-
mons, décida un typographe du nom de Balthasar
Hoftaann it venir s'établir à Darmstadt it la fin de
1004 ou au commencement de 1005, et, depuis lors
Jusqu'en 1020, lui fit exécuter un très-grand nombre
d'ouvrages, parmi lesquels nous en choisirons deux
ou trois : D. Henrid Leuchterê ChriâUiche Prediat,
von dem enchrôckliehen châbmate, welchuden
7 y'ovemb, an. 1005, oben am Himmel gfëchen tror-
den. Darmstadt, bai Iloffman, in-4. — D, Henrich
Leuchters Trostbrieff an aile der reinen Augspwr-
gischen Confeuion tugethane in Oàer Pikrstent
thumà Hesten abgeseizte theologen, Darmstadt,
Balthasar Hofman, 1000, in-4.
Voici encore, d'après Vogt, et à cause de sa rareté,
un volume postérieur : Henr. Leuchteri. D. Hof.
Pred, zuDarm8tadt,antiquaHeêaorumfldes Chris-
tiana et vera, da» iat, Hiêtoricheê Berieht vom
alten und wahren Chrittliehen Glauben oder Reli'
gioti der Uesicn. Darmstadt, durch Balth. Hofmann,
1007, in-4, de 524 pp.
Béimpr. par le même Hofmann en 1020, sous un
titre un peu différent; les deux éditions sont égale-
ment rares et précieuses, dit Henr. Chrest. Seno*
keiiberg {in prœfai, tomi III SeUctorum juria et
hist. p. 8i;.
L'illustre de Thou possédait dans sa splendide bi-
bliothèque un livre imprimé it Darmstadt en lOiO ;
cet exempl. passa dans la collection du grand acca-
Eireur, BÎichard Heber; il est aujourd'hui au British
useum : N. Pritchlini operum poéticorum para-
Upomena, et VIII iatyrœ adv. lae. Babum, ex
récent. Val. ClestU. Darmstadii, B. Hoffmann,
1010, in-8.
Falkenstein ne faisait remonter l'imprimerie dans
cette ville qu'A l'année 1011.
Darnasia [Luen.] , Diesenhofia, Diessen-
hofm, bourg de Suisse, sur le Rhiu
(canl. de Thurgovie).
Darocinium, Ltoos, bourg de Transyl-
vanie.
Dartokitvm, voy. Dariorigum.
Dabventîts, Derventus, Denoent, riv. d'An-
gleterre (comté de Derby).
Darvernum, voy. Cantuaria.
DascOxN, Aiffjttûv [Thuevd.. Diod.l, port de
la côte orient, de Sicile, au â. de Sv-
racuse, dont on voit les ruines auprès
de la PurUa di Gisante [ForbigerJ.
Dasena , TeUchen, ville et cercle de
Bohême [Graësse].
DATiiy Adbtoi [Ptol.], peuple de la Gaule
Aquitaine; occupait le pays situé entre
le Tarn et la Garonne.
Datira, Delà y Belle, DaUenried, bonrg
de Fr. (Haut-Rhin).
Datum [Plin.], AiTov [Strab.], ville du S.
de la Thrace^ auj. CavÂlla, pet port
dans le pach. d'Andrinople.
Daulis [Liv., Plin., Ovid.]'^ AawXCç [Hom.,
Thuc.J^ ville de Phociae, au N.-O. de
Ghœronée, dont les ruines se voient
encore auprès du bourg de UhaoUa,
dans le dioc. de Phocide.
DAUNLà, AouvCoi [Polyb.y StrabJ, Apcua
Daunia [Fest.]^ Apuua Dauniorum
[Plin.], partie de TApulie; forme aiy.
la province uapol. de la Terra di Bari,
avec partie de la Capitanate.
DÂUTONU [Itin. Anton.], localité de la
Pannonie, auj., suivant Reichard^ Ze-
than, en Hongrie.
Daventria [Luen., Bert.], Devohturum
rZeiler], Deventer, ville de Hollande
(Over-issel) , patrie de Gronovius.
Cest à l'année 1477 que l'on peut flkire raBontcr
l'imprimerie it Deventer ; et l'illustre introdocteor
de cet art est un Allemand de Cologne, sans doute n
élève d'Ulrich Zell ou de Tber Itoemen, qui ftat ap-
pelé, croyons-nous, en Hollande, par les AnédiciiDS
de Deventer; il s'appelait Richard l'afflroet, et soit à
cause du nombre, soit à cause de la bonne exécu-
tion de ses impressions, on peut hardiment le con-
sidérer comme le premier imprimeur de la BoUaode
au xve siècle ; sans doute on lui fera un reproche
du luxe de signes abréviatifs qu'il se permet, mais
les premiers imprimeurs des Pays-Bas, 4 l'eicepCiiM
de Colard Mansion, sont presque tuus tombés dMS
cet excès. L'atelier typographique de Richard Atf-
froet était établi 9t Deventer sur la place de l'évécM.
Voici le tiire exact du premier livre avec date qni
soit souscrit par lui, d'après ilain et d'après rexenpL
de b Biblioth. de la Haye, décrit avec le plus gnÎMl
soin par M. Holtrop.
Pétri Bertorii Beductorium morale (tguramm
Bibliorum. Daveniric, Richardus Paffroet de Oolo-
nia, ci vis Daventriensis, 1477, in-fol. de MS ft goih.,
à 2 cul. de 42 I. avec chif., réel, et sign.
Au Y" du 407* est imprimée la souscription sui-
vante en lettres rouges : Bxplieit ApocaUptU. liber
tricesi II muiquintus et vltimus redueto || r^ morë-
lit flgurarum biblie. sup \\ utnmip teâtamientum. a
venera\\bili domino Petro bertorii fior0||acMti
eligi) parisiensit ordinit ta || cti beneàktl : de pk-
tauie partibf \\ oriundo. auinione faelue. dwU\\
trie diligenti correetUme emenda\\tu» pËctwatut
et tabtilatus atzlimpreuus Anno îcamatOnii dMl
40f
DAVIANUM. — DECETIA.
402
MUlâMtmo qmadrigentethno $epltwtge9imo teptimo
par IhehardUtlpatfiroei de Colonia. tiuem dauiW
trtftec. ffro ornatu mmnitkme et \\ edifleatione mt<-
mereatis ecrle. et^ispomi eUudem honore, dài nf (|
ttoM xpi^eêt benedtkUu te te [1 cuku AMSii.
LeL468«eMblaiic
C^ RetrwM Berekoriuâ quil faut lire, et non pas
MertoriuM, poiique le nom français du savant Béné-
iktio, priear de Se Eloy, s'écrit Bercheure wit Ber^
tàioire^ et que ee oom célèiire est celai du traduc-
mr oflkiH de la oour des rais de France Jean II
M Chartes Y. On trouve également le nom de llm*
■rtancar écrit de pâosieim naolères : Pafjftvet et
Fa(jfkved^ et même Pafirmei.
ht ttoonà imprimear de Detenter est Jacqnea
de Bréda; a débute vers r^méelMOL Enfin les der-
dn xw siède voient an troisième
à Oefenter : il te nonmie Théodore de
■e pesqne toutes les fillesdes Pays-Bas, De-
aniit sa légende bibHographique i on fait re-
mooler la typograpliie, à l'aide de titres oa d'années
luppoiéLS, à une antiquité reeolée; ainsi unPruden-
Ites ilMTcfiais de Wil, plusieun traités de Cicéroa
de m, etc., snr-'Pexistence desquels on avait écha-
ftndé tout on système, n'ont Jamais été impriqnés
fuc dus rimaginatioo trop entlioasiaste de qael-
qpes bidiognpMS natiooaax; et le judicieux Panser
a frit bonne justice de toutes ces rêveries ; mais lui-
même a adopté tout d'UMMdia date de 1*75 pour le
Ivre de P. Bcrebeure, et cette édition n'existe point;
Puter luiHDême en convient un peu plus loin :
• Hem et êdltio otmt U75, ^uom ex MaiUairio ex-
€itm9(mmg, odstt vaUe OMèUo. • (Tom. IV, p. 286.)
Datiakum [It. Hier J^ localité de la Gaule
Narbonn., aaj. Veynes, bourg du Dau-
phiué (Hautes-Alpes).
Dayium Sacellum^ Falkêrk, ville d'Ecosse^
dans le comté de Stirling.
Un recueil de Ballades, InUtulé RoMh ilood'ê
GarlOMd, rot réimprimé dans cette ville en 1779,
nous dit M. Gotton, dans son Supplément; nous
trouvons aoCatal. deS. Walier Scott (p. 75) : Bar-
rf's (JftfTMref) Sweet expériences and Godly
cjserctes. FSUdrk, 1778, in-12. Patrick Mair y sous-
aivit dUérenu rolumes en 1782 et 1787. Noos ci-
terons encore : D, Uaenat^ê dacriptUm oftiu is-
lÊmâ ma Miitgdom ofSUHIy, etc. Falkirk, 178ft, in-8.
DKà Voco!rnoRnif [Itiu. Anton., Itin. Hier.J,
DiA [QUV.], DeIA, AUGUSTADIAy M% in^i
Tulc'AXviOfv [Steph.],GERGovuVocoNno-
HUM (T), Die, ville de Fr. (Drôme).
Limprimerie parait dater en cette ville de IMS :
^MfnmuRafum JotumiM Owen,.. Ubri très.,, edi-
fto uttima, prioribuê emendatior. Dde auguste
VoGouttonmi, ex ofBdna Jobannis Bodolpbi Fabri
■biloaepbiu profemoris, sumptibos ^usdcm, lOIS,
m^ en deux parties, dont la première de 71 ff. non
-^ ., sign. A-Ki(], contient les trois livres ci-dessus
' i; la seconde porte un titre particulier : Epi-
atwm JotuL Owen.,. liber singularisa edit,
j 36 If. non cliilf.,sig. A.-EiiJ. Quelques exem-
plaires portent la date de 1614; celui de la Biblioth,
QrmwiUkutA est do nombre.
itrfldesiCs la Paix eoneUie à Nismes le Vllno-
membre M. D, LXXFIii, arrestez entre les dipu-
toi en Boit de Xamarre et ceux de la Religion
Mifonnêe dm etnnti de Venisse et archevêcHt) d'A-
wlgmm. — Uie» de Timprimerie de I. R. le Feure.
MllLin-«. '
JMaplHilon des doutes, ou sommaire décision des
rses entre VÉglise réformée et l*EgUse
. par Pr. Monginot. Traicté contenant les
et raisons gui ont meu ledU Pr. Monginot,
à êortir de l'Eglise romaine... Die, 1017, in-8 (it
PArsenal).
L'imprimerie n'a sans doute été exercée que pen-
dant le Zfiie siècle dans la rille de Die, car les ar-
réu du conseil de 17M et de 17S9 ne mentionnent
méroe pas son nom.
On trouve sur certains livres Gerqovia Vocontio-
BUU , qui doit désigner cette même localité : Lud.
Carterii expostulatio de P. M. Xantes Mariales,
autore bibliothecteinterpretumad summam saneti
Thomœ. Gergovic Vocontiorom, Cbapin, in-8. (Gat.
de 11 Cour de cassation).
En 1672, l'imprimeur de Die s'appelait FigueU
(Le Long, 1, 175.)
Deanum, Dean, ville d'Angleterre (Gloccs-
tershire).
Debrecinum^ Debrettinum, Docidava (?), A&-
xt^axM [Ptol.]^ Debreczin, ville de Hon-
grie.
L'Imprimerie date dans cette ville de l'année 1562 ;
le premier typographe s'appelait Micbael T6r&c;
après lui nous trouvons Rapnsei Hoffhalter,que nous
avons déjà tu à Alba Garouna; cet imprimeur
était Polonais ; on l'appelait aussi Sknetusky; il avait
été apprendre son métier dans les Pays-Bas, de là
était allé s'établir à Zurich, jpuis à Vienne, oh il
imprima de 1556 à 1562, pour le compte de la société
de Jésus; mais, s'étant retourné du côté des réformés,
il ftit obligé de quitter Vienne et vint se réfugier à
Debrecsin, oh il resta juMiu*en 1565 ; enfin il alla se
fixer A Weissemburg, oh il termina, en 1567, une
existence étrangement errante et tourmentée (foii-
dem Albœ Julia et viiœ et peregrinationit termi-
num 1567 invenit (Németh, p. 74). Dés l'année 1568
nous trouvons des livres exécutés dans cette ville
rir sa veuTC. Son fils Rudolph, que nous avons tu
Also-Lindoa, Tint s'établir à Debrecxin, oh nous le
trouvons de 1584 A 1587. Depuis ces premiers impri-
meurs Jusqu'à noure siècle la succession des typogra-
phes de Debrecxin est nettement établie par Nemeth
dans son excellent ouvragesurrimprimerie hongroise
Voici le titre exact du premier livre exécuté dans
cette Tille : Confessio Catholica (ilelvetica) de prœ-
cipuis fidei artwulis exhibita Saeratissimo et Ca-
tholico Bomanorum imperatori Perdinando, et
fiUo suœ Majestatis D. Begi MaximiUcmo, ab uni*
' verso exercitu equitum et peditum S. B. M,, a no-
biHbus item et incolis totius VaUis Agriœ, in no-
mine S. Trinitatis,,. {eum prœ fat. Pétri Bieilii rt
Georgii Zegledbit). Debrecini, 1562, in-4, de 181 (T.
Ce livro extrêmement important fut exécuté par
Micbael TOrOc.
Decadaron^ voy. Cattarùs.
Decastadium [Itin. Anton.] 9 ville de la côte
S.-O. du Bruttium^ auj. Cas^tdto, suiv.
Cellarius^ ou bien Stellia, bourg de Ca-
labre.
Decelea, AcxtXiia [Hérod., Plut.], Decelia
[Corn. N.J, ville de l'Attique, à cxx stad.
a'Athènes, dans le N.-E., sur rempla-
cement de laquelle on voit auj. Biala
Castro. Forbiger dit que les ruines sub-
sistent auprès d'une localité appelée
Tatoy.
Decem Pagi [Itin. Anton., Tab. Peut.],
ville des Mediomatrici, dans la Gaule
Belgique, auj. Dieuze, sur la Seille, ville
de Fr. (Meurthe).
Decentianum, Dezenzano, bourg d'Italie,
dans la délég. de Brescia.
Decetia [Ga'S., Itin. Ant.], Degena [Tab.
JifKt
DEÇU. — DELIllL
404
P^nt.'y kicalité de la Gaole Ljonn. 1,
jiur la l>iire, aoj. J/en'::^, Tille*de Fr.,
dans nnt île de la l>#îre NieTre .
fiE/JAy IHhTiA, //i«l^, bûz, SUT le Lahn,
▼ille du >a«<»aa; anc. château de^
comtes de Nassau-Diez.
ÏWAn.€, Aixtrrxi ^PoUb., Strab.% Aîxii-
TiM ' PUil.], DErjATEs"'Mtla, Plin J, peu-
ple de la Xarkyonn.; bahitait le Sl-L. do
dép. du Var.
f>E/jATT:M [Mela% AsxnsTî» ir^ii^ Stiab.%
oppii»t'M OECfLtTTM [SpFûner], Ville dés
Ih'xiàis^, entre ADtibes et 'Xiee, aoj.
lM$itz4i, suiv. Bii^h. et Môller ; maïs cette
lijcalité nous est inconnac.
llE/:iDAVA, Dyetn, Iriemench, bourg et thât.
de Traas}ivanie9 sor le Slarosch.
flf/:iMA ;Cbron. Gottwic], Ci:rti5 rcgu
Oiarta Da^foh.J, Deun^ sot la Moselle^
près Trêves, anc. YÎlla royale.
DEiJxuSy Diémoz, commune da Daupbiné
fl?^;re), à 10 m. de Vienne. = Dizimieu,
dans le même dép., à iO m. de Cré-
mieu.
bfjAUk [Plin.L ville de IHisp. Baetica,
auj. Paima M Rio, suiv. Graêsse.
l)Ef.UMA50HL'M COUjMA, TOT. NaRBO MaR-
TIIS.
l)Fxi MATES AGRi [Tac. Gerwi.], dlstricts sur
l'emplacement desquels on n'est pas
d'accord ; les uns v voient le Brwjau
dans le gr.-duché ie Bade, les autres
le pays qui s'étend entre la rive druite
du Khin, le nord du Danube et le
Neckar.
Deirnsis paou?, Diensis, le Diois, pet. prov.
du Dauphiné; fait partie du dép. actuel
de la Drôme.
l)Ei LLcus, GadefAisch, ville du gr.-duché
df: Mecklenburg-Schwerin .
Dki MhSfy, der Deuschfferg, Diestalden, mon-
la;rne de Suisse (Wallis, Valais;.
Deinsa [Raiidrand], Ikinse, sur la Lys,
bourg de Belgique (Flaodre orient.)."
l)E(jiHi:GGiA , Iklhrûck, bourg de IVusse
(rcg. de Minden).
l)Ri.EMoNnuM,TELAMONTiuM [Chron. Basil.],
Delsbtru, Ikimont, pet. ville de Suisse
(cant. de Berne).
Dei.fi [Voss.], Delftm [Bcrt.] , Delphi
[duv., Cell.], Deu^uiim [Guicciard.],
J)elft, ville de Hollande, au N. cl sur le
canal de Rotterdam (Hollande mérid.).
Dans la cathMrale reposent Guilbume d^Orange
le Taciturne, Hng. Grotius et ramlral Tromp.
Si b
ZLert «tait
cMé VÊT Haittrire ctp«
Deift «lirait rboonev #to« Il
pnmiktr «ilie «n ?»j%-eM. apris Harlem (?) , md
tût V a trAMOMOÊiKr rfana son encetnie w Battra
typoçraphiqae. MallHamiscnent tout le
à p^a prrs 4'xcard sur le peu «Tamorité <
gBiwat îomnû par ces deox bibliographes. eC Itait
tair» hiïHBrfflie ne die f e Toinnwqifns depraÉen-
les rescriaions: (7. de Vormtbte. Dmt WimUntm
{Pars Btemain) ran Oem Pankmmti Loitee, i»>
rta legêmâa Vote^ndet te DeMT in HoBaBi*
1*72. dm V jnen dach in sepCnaber, in-foL •
lai lameoTLiacius tpse, ajoute Maittaire, an ■«■ p»>
tins anuis sit 1M2, eo, qood hocanno pan Jbtna-
lîs, éat «OHorsfarr, prodierit. • la BUioiMfM
nmvcniiaire de Lefde possède «n eseapiiiic de ce
▼oioBK pffOJiigieiBeBseni nre.
C'est la prcaaaie bible en bogue flaonade, fri
inangiire aotbeniiqiHsenl le prenbr étabUMe-
it tfpugiaufcinue de Deift; en void b due
Omm ie§kemwoeréi§ke kièU mdt Aoljrai éocr-
kem. €màt eleboerkwdâ mUelt^fm€mpU€lm.èitaè
motmbtUm «ces ' fer mti omergkœt «c dem lafÉac
t» duiltMCàe emOe WKJ mmertleii€§eeorri M §eerî aidt
wei g/usptett : wms fra«rrf |re delfim kolkmt wdt-
ter kmipm çedsltmde bij anêjëcob Jmcoéê wn ta
maM\rUius^femûmf9 zoem nu AicMel6oreft|.UI77.
It dock dtr WÊoemt Jamarimê. 2 «cl. io-foi., gsCb.,
Si^S et »• ff. à deux coL, de 38 L, saoscbu, réd.
ni sign.: à b fin b marque des irophaseurs coui-
posi^ de deox fcumoni, tirée en rouge. Ce
Tol. est décrit par M. Holtrop» dus le CufoL des In-
emmabU» de la BfH. de la Ht^K, ton b n* tS:ct
par Dibdin (BibL Spemcr, I, M et suiv.). LViempl.
de M. Borlnot de Viondonck ftat vendu lO Ir. aa
libraire angbis W. Boooe.
Ce livre noos donne les nodb des deux
imprimeurs de Deift, Jacob Jacobssoeu et
Yemantsoen de Middelburg.
La Ptattemtm (holbndice), imprimé à DeUt en
1480, est décntantom.Vll,p.l8tdeb5p0icerfaaa;
et un très-grand nombie de mres exécutés avec les
caractferes de Jacob Jacobssoen sont décrits par Pan-
ier et par M. Holtrop.
L*imprimeor de Deift le plus important après ceux
que nous menons de citer est lienrickEckert ^an
nombô^h, qui débute en 1A87; puis Christ. Snel-
bert, qui imprime en même temps et débute même
une année plus tôi, en IttOw
Kous citerons encore Uenrycus Petms Letter-
snjder (peintre de letues), qui imprime vers 15M
ou t5«5.
Delfziua arx [Strad. de BeiU) Belg.] ,
helfzyl, place forte de Hollande (prov.
Grouinguc).
Delgovttia [Itin. Anton.], ville des Bri-
gantes, dans la Britannia Roinana,auj.
suiv. Camdcn, Godmmham , boni^
d'Angleterre.
Delisboa, Dillsboo, bourg de Suède.
Deijtum, Deliltschia, Delitzsch , ville de
tVusse, dans la régence de Mersebnrg.
Imprimerie en 1711, suiv. Falkcnstein; b BitVk»'
ttuwa Saxotu de Sinivius nous permet de bire re-
monter un peu plus haut rintrodaciion de b typo-
graphie dans cette ville : Georg Sigismvmd Sittigs,
Pastoris Ussensis^ sonderbare tAssiiclu Btul-
Zeichen-PredigU DeliUsch, 1783, in-4, et du même
G. S. Sittigs, Besseres und rechi ChriMtUehn gegen
bcdenckctu Delitxsch, 1704, iii-4.
Delium [Cic, Liv.], AtiXicv [Thuc, Slrab.|,
ville de la côte de Beolie, au S.-E.
405
DELLINA. — DEODATUM.
406
d'AuIis^ acy. DhUessi, dans le dioc. de
Voiotia [L^e].
Deluna, Delbna, Balcke, bourg près Pa-
derborn.
Delmenhorstiuii y Delmenhorst , ville du
gr.-daché d'Oldenburg.
DELMnanM, voy. Dauunium.
Dklosins. [PliD.yVirg.yetc.J^AYiXoc [Hom.,
Thnc.^Diod., etc.], Asteru [Plin.J,CYN-
THU [Plin.]* ^1^ de la mer JEgée, auj.
SOH, DiH, Fane des Cyclades.
Dklos, cap. deTile de ce nom, où se trou-
irait le temple de Latone et d'Apollon,
dont on voit encore les ruines.
LPm [Liv., Plin., Ovid.], Mkffoi [Hom.,
Héroa., etc.l^nuAuv [Pind., Paus.], Py-
1SIA, ville de la Pnocide, célèbre par
son temple d'Apollon^ dont les ruines
existent auprès de Kastri. bourg de Li-
vadîe^ près du golfe de Lepante.
DELPmcuif TEiiPLDM^ Ics Trcis-Maries, vil-
lage de Provence (Boucbes-du-Rhône).
Delpbiiutus [CelL], Delfinatus [Cluv.], le
Daupkiné, anc. prov. de Fr.; occupait
une partie du territoire des Cavares,
des Voconces et des Allobroges : auj . re-
présente les dép. de l'Isère^ de la Drôme
et des Hantes-Alpes.
DELPmm poRTus [Plin.L Dklphinum [Itin.
Anton.], port de la Ligurie, auj. Porto
Fifio, sur la côteO. du golfo di Rapalo.
DsLPHmnni, AtX«{vtcv [Strab.J, petit port
de FAttique, auj. Mancopaldo [Bisch. et
Môll.].
Delphorum portcs, Deïftshafen, bourg à
ro. de Rotterdam (Hollande).
Démets, Anutrat [Ptol.], peuple de la Bri-
tannia Romana ; habitait le S.-O. du
pays de Galles.
Deicetrias, voy. Paros.
Deuminum, Bemmin, ville de Prusse, dans
la rég. de Stettin.
Demoxesos, Demonesi, Vile des Princes,
Prinzemnseln, Demormesi, dans la mer
de Marmara.
Denatum, Denat, pet. ville du haut Lan-
guedoc (Tarn).
De^biga, Denbighum, Lenhigh, ville du pays
de Galles, en Angleterre, ch.-lieu du
comté du même nom, Denbigensis Co-
mitatcs.
Denegoxttum, Digoin, bourg de Bourgo-
gne (Saône-et-Loire).
Detoa, voy. Artemisium.
Denizus, AéviÇoç [Procop.], ville de Thrace,
auj. Indsigis, en Roumélie [Reichard].
Denonium ad Scaldim, DyNiACDM, Denaium,
Denain, sur l'Escaut, bourg de Fr.
(Nord); anc. abb. d'Augustins fondée
en 764.
Denteunus ducatus [Aimon., Frédég.] ,
Jnter Seauanain et Jsaram, Dentilonis
ducatus [Gesta Dagob.l, var. Denzeuni,
Danzileni, Dentileni, la diuihé Denteléne
[Gr, Chron.], duché de DerUelin, territ.
situé aux confins de la Neustrie et de
TAustrasie , et formé probablement
d'une portion de la première, (Voy. à
ce sujet l'excellent travail de M. Alf.
Jacobs, sur la géogr. de Frédégaire.)
Deobriga [Itin. Anton.], AtéSpi-ya [Ptol.],
ville de l'Espagne Tarrac, auj. Érinnos,
suiv. Forbiger, ou Miranda de Ebro
[Bisch. et Môll.l, ville d'Espagne, dans
la Vieille-Castille.
Deodatum, Theodata, s. Deodati fanum,
Saint-Dié, sur la Meurthe, ville de Fr.
(Vosges) ; on lit sur quelques monnaies
lorraines Sain-Diey.
En 18S0 M. GraTJer a publié l'Iiistoire de Saint-
Dié et de son arrondissement ; il fait mention d'une
impression exécutée dans cette Tille qui lui permet
de dire remonter Pintroduction de la typographie
à IftM ; malheureusement, au lien d*étayer cette as-
sertion de faits précis et d'indications spéciales, il
dit sèchement : « Le clianolne Gauthier Lud, asso-
cié par la suite à Mathias Riagmann, connu sous le
nom de Philesius des Vosges, signala la fin du xv«
siècle par l'introduction de Pimprimerie à St-Dié.
II fonda plusieurs fêtes religieuses, destinées à com-
battre Timpiété de ses confrères... La plus impor-
tante de ces fondations fut celle de la Présentation
au Temple^ instituée par le pape Paul II, et que Lud
fit célébrer pour la première fois en l':iM. Il consa-
cra les prémices de ses presses à la publication des
bulles d'institution et de Toffice de cette fête, sur
s feuilles ïn-U", impr. à 2 col., en lettres rondes,
sans cb. ni réel. • Et il i^oute : « Cette première
impression annonce Penfance de Part. Au v" du der-
nier feuillet, Lud a écrit ce distique en Jouant sur
son nom, selon l'esprit du temps :
Postbis quinque sedensalter quemquinquesecuntur,
Et tuba cum ludo (si caret orbe) vocor.
Walter Vs Lud. »
« M. Gravier, dit avec infiniment de raison le
célèbre bibliographe lorrain M. B(>aupré, qui pos-
sède assez de connaissances spt^ciales pour parler de
chiffre* et de réclames^ aurait bien dû nous donner
quelques détails plus précis sur cet incunable in-
connu, nous dire s'il était exécuté encaract. mobiles,
ou seulement le produit de la xylographie ; nous ap-
prendre s'il l'avait décrit de visii, ou seulement d'a-
près quelques données plus ou moins spécieuses;
enfin nous faire savoir ce que sont devenus ces trois
importants feuillets in-tt". Comme il ne nous ap-
prend rien de tout cela, nous devons passer outre,
considérer son assertion comme non avenue, et don-
ner it St-Dié le second rang parmi les localités lor-
raines qui ont possédé une imprimerie, au lieu du
premier que cette date lui assurerait.»
Gaulthier Lud, chanoine de la collégiale de St-Dié,
de la famille d'un secrôtaire du duc René de Lor-
raine, nommé Johannes Lud (7), s'associe pour éta-
407
DEODATUM. — DERBATUM.
408
blir ane imprimerie it St-Dié avec on écriTain, connu
sous le nom de Pliilesius le Vosgien, maii qui s'appe-
lait Mattiias Ringmann, né en l(i82 dans un %illage de
la vallée d'Orbey, en Alsace, et mort en 1511 à la fleur
de ràgc. « Cette imprimerie, dit Tabbé Grandldier,
se distingue par le choix des ouvrages et par la net-
teté des caractères. » Son premier produit est inti-
tulé : Cosmographiœ introductio evm qvibvulam
geometriœ ac astronomiœ principiis eut eam rem
necessariiâ. l/isuper quattuor Ameriei yetpvcij
nauigationes Vniuertalis Coitnographiœ deticrip'
tio tam in solido qf piano, ei» etiam inserlis quœ
PUiolomeo ignoia a nuperU reperta sunt. (L'rbi Deo-
date, 1507) y pet. in-4, de 54 ff., titre compris, sans
chtf. ni réel. ; divisé en 2 parties, l*une de 22 ft, y
compris la planche représentant une mappemonde,
3 ni occupe 2 ff. réunis; la seconde de S2 ff.; au r* du
emier f. la marque de G. Lud, et la souscription
qui se termine ainsi : Finitû vy. kl', ma^ | Anne
supra sesqui || millesimum. vy.
Outre cette édition, il en existe une autre sous la
date du iUi. kP $epibris,qu\, bien qu'ayant un même
nombre de tt. et une souscription identique, est
entièrement diflérente.
Comme ces deux éditions du célèbre incunable lor-
rain sont minutieusement et scrupuleusement dé-
crites par M. Brunet (Man., tom. 2, col. 516-19), et
par M. Beaupré (impr. en Lorraine, pp. 07 et suiv.),
nous croyons qu'il nous est permis de renvoyer le
lecteur it ces deux excellents ouvrages; nous Conte-
rons seulement qu'un exempl. de l'édition du vu ktÎL
ma^j a été adjugé dans la vente de M. Libri, Caite
A l^ndres en 1802, au prix de 12 livres sterling ; et
2u'un antre de l'édition du uu kaL sepiemàriM a
té payé 10 liv. 10 sch. Cest dans ce livre qu'on
trouve pour la première fois la proposition de bap-
tis<^r le nouveau continent du nom û^Amèrique en
l'honneur d'Améric Vespuce.
Le second volume imprimé A St-Dié est décrit par
Panser, M. Brunet et M. Beaupré : PMlesii Voêge-
iigenœ (Matth. Ringmann) Grammatica ftgurata:
octo partes orationis seeundum Donati editionem
et régulant Bemigii ita imaçinUfut expnssœ, ut
pueri jucwido chartamm ludo faciliora gram-
matieœ prœludia diseere et exercere queant, Deo-
date, pcr Gauliherum Lud, mdix , in-ft. grav. sur
bois. A la fin du volume sont des vers latins
adressés par Ringmann it son associé :
Kunc opus exegi : quod nec Jovis ira, vel Ignés,
Vel poterit ferrum, vel edax abolere vetustas ,
Gualthere insignis : tamen bec tuajussa peregi,
Atque tuo scmpcr (ni fallor) pertore vivani.
Est locus in Voscgo Jam notus ubique peroriiem
A, Deodate, tuo nominc uomen habens :
Ilic Gualtherui Lud uecnon Philesius ipse
- Presserunt miris hec elementa typis.
Cl. Oberlin, qui avait découvert ce livre et l'avait
signalé A Panzer, l'a longuement décrit dans le If a-
goâtn encyclopédiqut (tom. V, p. 521 et suiv.).
Deodatim, Dotis, Tata, bourg de Hongrie,
dans le comitat de Comorn.
Deomakt, voy. Dinantium.
Deppa [Cluv., Cell.],DiEi'PA [Thuani hist.],
Deppia, Dieppe, ville et port de France
(Seine-Inférieure); fut aussi appelée
Bertheville,
L'abbé Cochet, savant archéologue normand, a con-
sacré une monographie spéciale à l'histoire de la ty-
pographie dieppoise (Dieppe^ 18ti8, in-8o de Ak p.);
nous lui empruntons les détails qui sui\ent :
Missionnaire du calvinisme, le colporteur Vénable
vint de Genève en Normandie ; il traversa la France
déguisé en porte-balle, et arriva A Rouen, puis à Lu-
iieray, oh il plaça chei les tisserands un nombre in-
iiiii do brochures réformistes. En 1557 il pénétra
jusqu'à Dieppe, ob il fUt bien accueilli; la veuve
Hélène Bonchard, riche dnpière, héberget i^spObt
du calvinisme, lui acheta tous ses livres etlesrtpn-
dit par tout le pays.
Le succès de cette propagande ftit tel qii*U dM
donnera quelouos spéculateurs l'idée d'éuUir nm
imprimerie it Dieppe même ; mais quel fut le pre-
mier typographe 7 l'abbé Cochet ne nous le dit ptSi
Nous trouvons à cette époque plosienrs votaws
publiés sous la rubrique : Dieppe; mais il est pRsqv
certain qu'il furent imprimés it Rouen t DiÊCoan
brief et familier iur le fait de la uvle vraie et
ancienne religion, par PrançoiM de St-PaU. tar
Estienne Martin, libraire, demeurant h Dieppe, 1905,
in-8, de m p. et 2 fl prél., et encore VFaige et fa
religion chrétienne, par le même. Dieppe, Eitt. Mat-
tin, 1566, 158 p. plus un f. blanc an r'^; au ▼• do-
quel sont quelques versets tirés du ponme dtié-
chiel. — Djsrours de l'histoire de la PUfHée,par
M» le ChaUeux, imprimé sans nom de Uea,
daté : de Dieppe^ ce il moy 15M.
■ Le premier libraire que nous troaTons à Dl<
dit le docte abbé, est Guillaume Maiot,qui, en 16i7,
fait quelques fournitures h l'église d'OffranviOe; nil
doute qu'il n'ait été imprimeur. • — Mais qodle eo
est la preuve 7
En 1042, le P. Foumier, Jésuite, fdtiomriBKr h
Dieppe chez P. Dnbuc, le chef de cette flnniOe de ty-
pographes qui ne s'est éteinte qu'en 181l,an voliime
intit. : Prières pour réciter pendant la nusse.
De 1(M8 it 1008, il fait encore imprimer ciiei Pierre
ou Nicolas Dubuc un asses grand nombre de trai-
tés sur la géographie, la cosmographie ou h navi-
gation.
Un livre célèbre et que l'on trouve cité dus «n
très-grand nombre d^nciens catal.: Instauratœ ani-
sarum Deppensium sedes, Deppiis, 1048» in-*, est
attribué par l'abbé Cochet aux pretres de l'Oratoire :
simple hvpothèse.
Après le bombardement de lOM, Dieppe Ikt rt-
duite à emprunter it la ville de Rouen un impri-
meur ; et celle-ci lui envoya im des Viret, fkmllleqai
donne un grand nombre de typographes à la capitale
de la Normandie pendant les xvi* et xvii* sièd^t.
Les emprunts que nous venons de faire à l'alibè
Cochet ne sont pas de nature, on le voit, à donner
une idée bien nette des débuu de la typognpUe
dieppoise; mais le premier des bibliographes nar-
mands, M. E. Frère, a bien voulu ajouter au pea
que nous savions une de ces notes brèves et suba-
tantlelles dont il a le secret ; il considère Nicolas
Acher comme le premier imprimeur réelleaaent
établi à Dieppe, de 1025 it 1049, et voici le titre do
premier volume sorti de ses presses: Analomàt
française en forme d* abrégé, recueillie des inetf*
ieurt authewt qui ont escrit de reste setenee, par
M^ Théophile Gelée, médecin ordinaire de la vUle
de Dieppe. A Dieppe, par Nicolas Acher, imprimeur
demeurant dans la Grand'Kue, vis-à-vis la fontaine
du Marché* 1025, pet. in-S", de 285 p. plus la table
en 9 ff. prélim. dont un titre gravé.
Le 1" Journal de Dieppe fut publié le 19 férrier
1815 ; ce n'était qu'une feuille d'annonces, intitulée i
Répertoire des négociant».
Les arrêts de 1*704 et de 1759 autorisent un impri-
meur à tenir un établissement typographique tas
la ville de Dieppe ; en 1704, cet imprimeur étailJac-
ques-Nicolas Dubuc, pourvu en 1729; sa veuve, à sa
mort, continua à exercer pendant la mUiorité desoa
fils; cette imprimerie ne possédait que deux prestes.
Derbatum, Derpatum, Derpata^ Torpatum
[Zeiier], Dorpatum Livanordm [CIut.,
Cell.], Dorpat, Dôrpt, Tehrpoia (eu
lithuanien)^ ville de Russie^ dans le
jjouv. de Riga.
Université fondée en 1052; biblioth. importante.
Cette ville possède une imprimerie depuis la fonda-
tion de son univcnité : Fridericus Mentus, P, L.C,
hist. ft antiq. professor Dorpatensis, relaii/t de
inauguratioHC Univcrsitatis Dorpatensis die 15 oe-
409
DERBIENSIS. — DESIDERII MONS.
4i0
to^ris amo 633 fœta. itUomate GermanU^o, Ediu
Dorpiti impensis Jacobi Beckern, in-ft. Ije même
auteur doone U même année : fiunciu» Pamasti
Urotiei P^etievs, §eu gratuiaiio in fundationem
éêntt academiœ dorpatentis, sermone partim lo'
timo^ partfm germimico. Ibid. ldS2, in-4 ; et Tannée
■livaote: ProdrumuM hitioricus BeipuMieœ lAvO'
mtem, ak fpti» ejutàern provineiœ incunabuli» ad
■wnem Gnattarl Magid Régi» Sueciœ deduetus,
serai, germon. Domti Ufonorum, apud Jacob.
BcdEcra» an. 16SS, in-h.
U Btèikftk, Septentrion, de M(Hler et SchefTer
Mws donne on nombre considérable de Ihrrs impri-
■és dM» cette TiUe antérieorement h 1042, date
adoptée par Falkenstein.
Derbieecsis, Derbicensis comitatus^ le comté
de DeHny, Derbyshire, en Angleterre.
Deria^ DERRAy RoBERETUM, coDité irlandais
de Derry ou Londonderry (prov. Ulster).
I>ER!ics^ Eksus lacus, ïoc EoTne, en Irlande
(comté de Fermanagh).
Derrhis prom.^ Derris^ Ai^ç IStrab.], cap
de Macédoine, à la pointe S. de la pres-
qu'île de SUhinia, aijg. cap Dejprano.
Dertoeta fPlin., Gic, Jornand.], AipOuv
rStrab.]y AifiâiMi [Ptol.], Juua Augusta,
GoLoiOA Juua Augusta Dertona^ Tur-
wjsk, Tardonne [Chr. carlov.], ville de
Liçorie, aui. TorUma, TorUme, ville de
Piémont^ ch.-l. de la prov. da même
nom.
Falieuatrin ftdt remooier rimprimerie dans celte
vOle à ruinée 1014 ; et Haym (p. 102) nous donne
le dire da livre exécnté cette année à Tortone ; mais
Doos pouroRS citer des produits antérieurs, sans ce-
pendant pouvoir asslgniier de date certaine à l*éta-
bUssement de la typographie : Décréta promulgaia
in gpnoéo diœeeiana Dertoneiui prima, anno 1M&,
DertoDB, laOQ, in-4 (GataL d'Estrées, n* 908). ~
c;audo*OR< (Wilta.) Admxatia civilis, Dertooae, 1011,
in-4i (Gau de Tournes, p. 178). Le folume que cite
Hajrm et qu*ft voulu désigner Falkenstein est celui-ci :
Mmcû Proèo BtetL Atçui rittà antita del Monfer-
reto €om nddixkmi delP, Ant, Ruàa. Tortona, pel
Viola, lOIft, iMÈrh\ il nous donne un nom d*im-
prinmir.
Dertosa [Mêla], Dertusa, Jlxia Illehga-
voNu Dertosa. AipTwoa [Ptol.], ville des
Uercaones, dans l'Espagne Tarrac,
auj. Tortosa, sur l'Ebro, ville de Cata-
logne.
Tous les bibliographes sont d'accord pour faire
remonter rimpriroerie A Tortosa ft l'année 1&S8 :
Bemardiniu de Sorio (sic), reetor collegii Dertu-
aenel». Mariale. A la fin : imprestum est autem
presenâ opws Derhue : per Amaidum Guillermi
de wumte pe$eto, Septimo idus januarii. Anno sa-
tefts wdlteeimo ffuingenteeimo trigesimo octavo,
In^ de 277 pp. imprim. irrégulièrement en car.
gQili.« arec quelques mitiales neuronnées ; Timpri-
uieur est protégé par un privilège de dix années,
i.fec pénalité pour le contreCKteur de mille florins
li^ameDde et destruction des exempl. saisis. Nous
•■■pmnloos cette description it M. Gotion, qui la
(lomie d'après un exempl. de la Biblioth. de Tri'
uitg Coileget à Dublin, et nous soumettons au lec>
leur les refluions que ce titre nous suegère.
L'auteur de ce livre, et ce livre lui-même, ne sont
cités par aucun des bibliographes espagnols, ni par
.w.ioiiio, Mendes, etc., ni par Iê Biblioth, Liuitana :
son nom semble estropié parle Typogr. gazetteer,
qui rappelle Bernardintu de Sorio^ au lieu deSoria;
ne serait-ce point le moine franciscain, de Tordre
des frères mineurs, Bernardino de Busto, ou de
Bustis, dont Hain décrit Touvrage intitulé Ma-
riale de singuliê Pestiritatibus Beatœ Firginis,
et de ce livre un nombre assea considérable d'édi-
tions du XV* s., pour la plupart publiées à Strasbourg
et k Milan? et ce Mariale ne serait-il pas le même
livre que celui qu*a voulu décrire le olbliographe
d'Oxford, mais peut-être traduit eu espagnol, car
M. Cotton, qui n'aime pas les superfluités, ne daigne
pas nous dire si le livre est espagnol ou latin 7 Le nom
même de l'imprimeur nous est inconnu ; est-il parent
du célèbre Arnaud Guillen de Brocar, le grand impri-
meur du xve siècle, en Espagne, ou de son fils Juan ?
Nous ne pouvons édaireir ce détail, et nous ne sau-
rions non plus dire ce que signifie ce nom de liru :
Monte Pesato^ à moins qu'il ne faille lire : Monte
Serrato ; ce oui it la rigueur ne serait pas absolu-
ment impossible, et pourrait alors indiquer un cer-
tain Guillen, compositeur d'imprimerie, que l'abbé
de Monserratc fit venir de Barcelone k son couvent
en 1518 (Mendex, Typ. E»p., p. 175); en un mot
tout est pour nous ténèbres dans l'histoire de la
typographie de Toriosa, et nous désirons, sans l'espé-
rer, que la lumière nous vienne d'Oxford ou de
Dublin.
Derventia, Derventio INotit. imper. ^ Itin.
Anton.] ^ ville des Brigantes^ dans la
Britannia Homana^ aui. Derby, en
saxon Deoraby, ch.-l. du comté du
môme nom^ dans TAngleterre cen-
trale.
L'imprimerie remonte en cette ville au commen-
cement du xviii* siècle ; un Journal the Derby Post'
mon commença ft paraître le 1*' décembre 1719, et
fut remplacé le 11 mai 1720 par the Britith epy and
Derby Postman ; le nom du premier imprimeur
que connaisse M. Cotton est S. Drewry, qui était
établi en 1728.
Desekhna, Discentium, Disentlna, Disser-
TiNUM, Disentis, bourg de Suisse (cant.
des Grisons) ; anc. abb.
Nous empruntons it M. Tcmaux la note suivante :
« Les religieux avaient établi en 1729 uneimprime-
rie dans leur monastère, qui fut, en 1799, consu>
mé par un incendie ; le métal provenant de la fu-
sion des caractères fut recueilli et servit it fabriquer
les tuyaux d'orgue de l'église de St-Mariin, à Disen-
tis ; le plus anc. produit de cette presse conventuelle,
qui soit venu à ma connaissance, est celui-ci : /'7a-
minio da Sale, Pundamenti principali délia Ungua
Eetica 0 Griggiona, ail* uso di due délie principali
vatle délia Bezia, eioè di Sopraselva e di Surset.
Stauipato nel principale monastero di Disentis, da
F. Ant. BInn, 1729, in-4. t Ce rare volume est cité
au Manuel (tom. V, coL 70). M. Cutioii ajoute à
l'histoiiette de M. Temaux un détail bien anglais,
c'est que l'incendie de 1799 fut allumé par l'armée
française*
Desertum, Dysartum, Dysart, bourg d'E-
cosse (comté de Fife).
Desideru fandm, Desideriopolis, St'Dizier,
ville de Fr. (Haute-Marne).
Nous ne pouvons faire remonter l'imprimerie dans
cette ville qu'it l'année 1791 : Adresse des adminis-
trateurs du directoire et procureur syndic du dis-
trict de Saint-Dizier aux officiers municipaux et
citoyens des paroisses du ressort de ce district,
Saint-Dixier, impr.de Fouroier, 1791, in-4*'; celte
pièce est à la Bibliothèque impériale.
Desidehu mons^ in finibus Ambianomm,
4il
DESlDERll MONS. — DlCiEA.
412
Montdidier, ville de France (Somme).
Suivant M. de BeauTillé, ce fat seulement l'an 11
de la République* que Bigot, imprimeur à Breteuli
(Oise), transporta son matériel typographique à
Montdidier et y imprima : Tableau au maxinnum
des denrées et marchatuiises qui te consomment
dans Vétendue du district. Montdidier, impr. de
Bigot, an 11 de la république, une, indivisible et im-
périssable. Le papier et lUmpretsion laissent à dé-
sirer.
M. de Beau vil lé nous apprend encore qu'au xyik
tiède les proressions libérales étaient à Montdidier
l'objet d'une protection spéciale, et il cite Pierre Fou-
Suerelle, marchand libraire et relieur, qui, s'étant
xé à Montdidier, fut, par suite d'une délibération
de l'échevinage du 7 avril 1072, « eiempté du loge-
ment des gens de guerre, aydes, fourniture, usten-
siles et contributions, soit en deniers ou en nature,
attendu que cet établissement va à Futilité pu-
blique, t
DEsroEBii MONS, Mondidier, bourg d'Espa-
gne, dans la Galice, suiv. Bisch. et
MôUer.
Deslonardum, Dieulouard, bourg du pays
Messin (Moselle).
Desna, Dessna [Cluv,], Desna, riv. de Rus-
sie, afQ. du Dniepr.
Dessavia fZeiler, Topog. sax.l , Dessau,
ville d'Allemagne, ch.-l de lanc. prov.
d'Anbalt-Dessau.
Imprimerie en 1696, suiv. Falkenstcin; les Juifo y
avaient fondé un établissement typographique.
Desuviates, peuple de la Gaule Narbonn.;
habitait le pays compris entre Arles et
Tarascon.
Dethmolda [Cell.], Dietmeixum, Dietume-
LiuM, TnEOTMELL [Egiu. Chr.], TmET-
MEIXE, DiPPODISWALDA [MÛ 11., StrUV.],
Dethmold, Detmold, ville d'Allemagne,
cap. de Tanc. princ. de Lippe-Detmold;
lieu célèbre par la destruction des lé-
gions de Varus et par la victoire de
Charlemagne sur les Saxons.
Falkenstein ne (ait remonter l'imprimerie dans
cette ville qu'9t 1789.
Detrekô arx, po^ttô in cwiitaiu Posoniensi,
cliàt. et bourg de Hongrie, dans le co-
mitat de Presbourg.
Pctnis Bomemisza , pasteur de la confession
d^Augsbourg it (ialgotion, à Schintau, it DetrckO et
à Rarbok (ces deux derniers châteaux appartenant
au comte Etienne fialassa de Gyarmath, qui s'était
déclaré son protecteur), traîna partout avec lui une
petite imprimerie, avec laquelle il imprima quelques
volumes a DetrckO et à Rarbok, de VanuHî 1582 à
1584. Son premier volume est en hongrois; nous n'en
donnerons pas le titre entier, qui est formidable :
Enekcc iiarvm rcndbe killOmbkiHûmbfelec, etc. De-
trekO \araba anno md. laxxii, in-ili. Ccst un recueil
de pri^^cs et de pot^sics, dont l'auteur de la typo-
graphie de la Hongrie, Neuieih, donne Intégralement
le titre» et il ajoute : « Auctor hanc suam odarum
syltoçen nwgniflcatœ ac munificœ Dominœ Annœ
Cioron Stephani Balassa de Guyarmath lectissimœ
thaUxnd sociœ grat. ammi causa dedicavit. •
Deva [Cell.], la I)ee, fl. d'Angleterre ; se
jette dans la mer d'Irlande. = Dee, fl.
d'Ecosse ; se jette dans la mer du Kori
Deva, voy. Cestria.
Deva, Diva, la Dive, pet. fl. de Fr. (Cal-
vados), avec un pet. port du même non
à son embouchure dans la Manche, cé-
lèbre par rembarquement de Guil-
laume le Conquérant.
Devana, Devona VETUS, AnGÙaMc [Ptol.];
n'est point Aberdeen, suiv. Forbim,
mais aurait existé à 6 ou 7 milles cbns
ro.de cette ville.
Develtus colonu. AcGÛtXTcç [Ptol-]> DcvEL-
TON [Plin.J, ville du N.«£. de la Thrâcc^
auj. Zagora, Dei}elto, dans la Romnélie
(Rum-Ui).
Deviotia, voy. Teviotia.
Devona, Avicùova [Ptol.], ville des Hermon-
duri, dans la Germanie, sur Templaee-
ment actuel de laquelle on n'est pu
d'accord ; SchweinfwrUi, ville de Bavière,
suiv. "Wilhelm, et suiv. Reicbard^ M-
wang, près Rotenburg, etc.
Comme les partisans de la première ■ftrilwliw
sont plus nombreux, nous ptacerons à ce bob h
note typographique. C*est de r^miée 1615 que. Ac-
cord avec Falkenstein, nous dsterons rflfiMIwr
ment de la première imprimerie de oetle tBi :
M, JotL Sckrôders Biblisehem eêuramoUmlm wm-
metirt. Schweinftirt, 1005, in^ {CtOoL dei]btruéi
Francfort, ann. 1625, p. 07).
Devonia, Devoniensis coiOTATcs, le Deotmh
hire, en saxon Defhasqfre, comté d'As-
gleterre.
DiA, voy. DeA YOCONTIORUII.
Diablintes, voy. Aui^rci.
Diabfjntum aviTAS [Baudrandl, Dusuni-
cuM, Nœodunum, If GiG^ouvov [Ptol.L Ne-
DioNNUM [Tab. Peut.], Jublems, Jublâm,
bourg du Maine (Mayenne).
DiaNjE portus, 'ApTiuLi^oc Xtfifnv [Ptol.]^ pet
port dans TEst de l'Ue de Cône, prit
d'Aleria, auj. Stagna di Diana.
DiANiuM, voy. Artemisium.
DiANUM [Baudrand], Diane, bourg du Nt*
politain (princip. citer.).
Dibio, voy. Divio.
Dicjla, Aixa((x [Hcrod.], AuboudmXic [Sih
das], ville de Thrace^ suiv. Rrose, uL
Bauron ; suiv. Choiseul et Reiduiiii
Cumu, localités de la Roumélie.
h
Freytag {Anal, Utter., pag. 258) nonsi
titre d*un livre imprimé avec la sooacripUDa #<
Tille, en 1600 : PMlaretis Amyntœ Cmonumi
logia pro Georgio Popelio Barone de UMufU—,
regni Boiohaniœ, quondam smprtmm amlm prth
fecto ; post ab Imperatore Rudotfo II, Htm§mlÊ
ac Boiohemiœ Rege, per duodeevm amun, cmM
ius fasque in carcere detento% ad regeâ^'pi
cœterosque christiani nominiê morfofdt.
413
DKLEARCHIA. — DIONANTUM,
4i4
SiU, apud Theopbil. Agathoiiem , 1606, irï-8, de
; pp. (noms de lieu et d'imprimeur supposés 7).
Volume précieuiK, imprimé avec le plus grand
soin par ordre de b cour impériale d'Autriche, et
ëcvcnu fort rare ; il en existe un exempl. à la Bi-
Miotli. de Dresde, et un autre à Wolfenbuttel.
DiCSAiIClUAy TOy. PUTEOU.
IhaAcuVjDnziACUM, Duodecucum [Concil.,
tom.Wlïj,Douzy, bourg de Champa-
gne (Ardennes) ; concile en 874.
DlCTAlIKIJll^ A(xt«pt'»OV fPtol.], DlCTYNNA
[Mela]^ ville sur la côte N.-O. de la
Crète^ ai]j. Dictamo, bourg près de la
Cauée (Candie).
Dicnjii, DiGAMYEiA, Diganwey, bourg du
pa]rsde Galles (Caernarvonshire).
DlDATnUM, Toy. DOLA.
IhDTME DIS. IPlin.], Ai^ûpwj [Thucyd.,
Diod.]^ Tune des îles Lipari, auj. Pa-
noria, sur la côte N. de la Sicile.
DiDTMi. Ai^ûoGi [Pausan.], localité du S.
de FArgolide, auj. Didymo, DidMmo,
bourg de Morée.
DiDYMOTicBos^ localîté de la Thrace, aui.
DimoHka, ville de la presqu'île de Gal-
lipoli.
Dbgiluv, Deuil, commune près Montmo-
rency (Seine-et-Oise).
DœraoLTA [Zeiler], DiepHoh, bourg d'Al-
lemagne (Hanovre); ch.-l. de comté.
Dœppa, voy. Deppa.
DiESTA [Fortunat.]; Diesthemium, Biest,
ville de Belgique (Brabant mérid.).
SuîTant M. de Rdffenberg, llmprlmerie existe
cette petite Tille depuis Tannée 1797 ; et le pre-
typographe iPïippelait François-Tbéodore Page-
DiEniELLUii; voy. Detmolda.
DiGMAXiAcuSy DAGinNiAcuit£^ Damiguy,
bourg du Perche (Orne).
DuA, DiLiSy Verdonia, le Verdon, pet. riv.
de Provence, afQ. de la Durauce.
Diunga, Dilldîoa [Cell.], IHUingen, ville
de Bavière^ sur le Danube ; université
catholique fondée en 1552 ; anc. résid.
des évoques d'Augsbourg.
Imprimerie en 1555, suiv.FalIcenstdnt nous pen-
qiie rimprimerie a dû suivre de plus prto la
lOHîDO de Punivertité ; mais nous n'avons pas
I livre plus ancien à citer que le MissaU secundum
■ AuguMtauiiEeclesiœ. Dilingen, in aedibus Se-
Hajcr, 1555, in-fol. (Bibl. roy. de Munich).
IhL5Ay BâlorBanga, bourg de Hongrie^
dans le comitat de Horn.
DiifOLA [Pertz], IHemel, riv. de Westpha-
lie, am. du Weser.
Dd^axtium [Cell.], Dwannum, Dionantium,
Dimmtes (tapiss. de Bayeui), Dinan,
ville de Fr. (Côtes-du-Nord).
Voici la note que nous recevons du savant biblio-
thécaire de Dinan, M. L. Odorici : Emmanuel de
liorraine, duc de Mercosur, fut le Mécène de Tim-
{»rimerie à Dinan ; elle fut établie tout d'abord chez
es Franciscains et les Gordelicrs. On dirait qu'au
milieu des troubles de la Liçue qui désolaient alors
la Bretagne, cet »rt de la paix n*avait pu trouver un
asile assuré qu*à l*ombre au cloître, il l'abri sacré du
temple. I^ elle n'imprime que des brochures pieuses
om^s d'images passablement grotesques. Dès l'an-
née 1595 cette typographie met au jour des volumes
imporunts : Escript de l'evesque de SaitU-Brieu ,
contenant les raisona qui Pont retenu ejn l'union
des catholiques contre ta partialité des hérétiques
et schismatiques leurs associez et fauteurs. A Mon-
sieur. Monsieur Veuetque du Mans, A Dinan, par
Julien Aubiiiière, imprimeur, demeurant en la rue
des Chflges, 1595, in-8 de 578 pp.
Traité des brefs et sauf-conduits de la province
de Bretagne, par Toisse de BotsgeUn; Dinan,
Jullan Aubiniere, 1594, in-K.
Au zvii* siècle nous citerons t De la nature et
des vertus des eaux minérales de Dinan, par du
Hamel, Dinan, Aubin, 1648, ln-12.
Kn iota Jacques Mahé succède ft Aubiniere ; il
est remplacé en 1628 par Jacques Aubin; la Cunille
de ce dernier exerce cet art de père en fils Jusqu'au
milieu du xviii* siècle. Enfin la fomille iluart, qui
existe encore, débute en 17S9.
Les arrêts du conseil de 17ûa et de 1759 conser-
vent un imprimeur dans la ville de Dinan ; l'arrêt
du 12 mai 1759, qui supprimait l'imprimerie dans
plusieurs villes de Bretagne, avait aussi respecté
celui de Dinan ; et le rapport fait it M. de Sartines
en 1764 nous donne le nom de cet imprimeur: Jean-
Baptiste Huart, reçu en 1759 et possédant deux
presses.
DiNCKFSPUULA; Tricolus, Zeapoliî? fMeriaD.
topog.], Dinkelsbùhl, ville de Bavière,
près de Nôrdlingen.
DiNGLiA, Dingle, bourg d'Irlande, dans le
comté de Ken^.
DiNGOLnNGA, JHngolfing, ville de Bavière,
sur risar (Unterdonaukreisc).
DiNiA [Plin.], Aiv^a fPtol.), CiviTAS Dinien-
siLTi [Not. prov.J, ville des Bodiontii,
dans la Gaule Narbonn., auj. Bigne^
ch.-lieu du dép. des Basses-Alpes
(France).
Nous ne trouvons pas .trace d'imprimerie en cette
ville antérieure au xix» siècle*
DîocLEA [Aur. Vict.], Doclealb [Plin.],
AoxXéa [PtoL], ville d'illyrie, auj. Bog-
nidolatz, suiv. Heichard, sur le golfe do
Scutari.
DionuRUM [Itin, Anton.], Dourdan, ville de
Fr. (Seine-et-Oise) , suiv. d'Anville ;
voy. DORDANUM.
DlOUNDUM, voy. BlOLLNDUM.
DioMEDEA [Plin.], DioMEDiA [Mcla], Trime-»
TUS [Tac, Mêla], Teutria [Plin.], Trc-
miti, bourg principal des îles de ce
nom, dans la mer Adriatique, Diome-
DE-E INSULTE.
DiONANTUM, DlNANDllM [THuail.], DeOMANT
[Hincm, Rem.] , Dionant, Dînant, ville
415
DIONYSil FANUM. — DIVIO.
M
de Tanc. pays de Liège ; fait partie aaj.
de la prov. de Namur (Belgique).
L'imprimerie peat être reportée dans rette ville à
l*année 1670, elle nom du premier typographe est
Jean Morard ; on ne connaît, qu'un seul ouvrage
sorti de ses presses : Le Bouclier gpiriivet contre
les dardt redoutables de la mort subite^ du foudre
et de la peste. Dinant, de IMniprimerie de Jean Mo-
rard, 1079, peu in-8; les approbations sont datées de
1005.
Ce volume est plus que rare, il a totalement dis-
paru ; car on n*en connaît point d'exemplaire ; il est
cité seulement dans la Rlblioiheca sertptorum Léo-
diensium de Van drr Meer, dont le ms. est conservé
par M. X. de Theux; aussi beaucoup de bibliophiles
Delgcs n*adnietient-ils pas cette première imprime"
rie dinantaise, et reporient-ils seulement a Tan-
née 1712 rintroduction de la typographie à
Dînant par Philippe Wirkay; le premier ouvrage pu-
blié par ce dernier est intitulé : Manuductio ad
ciElmn sanetomm patrum veterumque pMIosO'
phorum medullam continens, opuscutum pr<esf oii-
tissimum Emin. Card. Bonœ, adauetum metroque
rhythmicoetincinnatum per P. P, Ev, P. D. {Pierre'
François Evrard Prêtre /Niir'nfcrfa).Dionanti, apud
Phll. WIrkay typographum. 1712, pet. in-8, de 10 f.
lim. et 908 pp. en vers latins rimes. Quelqutrs exem-
plaires portent la date de 171S.
(Communication de M. Gothier, de Uégc.)
DiONYSn FANirM, MONASTERIUM^ VOy. CaTO-
LACUM.
Nous ajouterons une note relative à Timprimerie
particulière de l'abbaye, établie en 1571 : vile était
installée it Paris, rue de TAmandier (auj. des Aman-
diers), près de St-Etienne du Mont, et spécialement
réservée aux impressions monacales, dont la pre-
mière fut : Carmen de arte rfietorica, a Francisco
Picard. Paris, typ. nionasterii S. Diunysii a Praio,
via Amygdalina, aa Veritatls insigne
Plusieurs pièces, dont le titre est donné au CataL
de ClUstoire de France de la Biblioth. imper,
(tom. I, p. S81 et »uiv.), portent comme souscrip-
tion : S. Df.kis en France, avec la date de 1593 ; mais
nous les croyons exécutées k Paris, et, suivant quel-
ques probabilités, elles sortent de l'imprimerie de la
rue de VAnuuutier.
DioNYsii (S.) IN Leonibus palat., s. Délits,
dans la foret de Lyons, bourg de Fr.
(Eure) ; anc. ])alais construit par Henri
1*% roi d'Angleterre (Charta Phil. Aug.
a. 1202).
Un grand nombre de localités en
France sont placées sous Tinvocation
de S. Denis^ reconnu comme apôtre
des Gaules.
DioNYsopoLis [Itin. Anton.], Aicvu^cvitoXi^
[Arrlan.], Matiopolis [Scymn.], ville de
la MoBsie, auj. Buidsjtck, dans la Boni-
garie ottomane, suiv. Reichard (Pa-
chai, de Silistrie).
DioRsiuM, Diors, bourg du Berri (Indre).
DioscoRiAS, voy. Sebastopolis.
Dipo [Itin. Anton.], Evandria, Eùav^oCa
[Ptol.], EvANDRiANA [Itin. Anton.], ville
(le la Tarrac, auj. Tahivera la Vieja (?),
bourg sur le Tage, dans la prov. de
Tolède.
DiRiGOTA, Dlnogutria, vlUe de la Mœsie
infér., auj. Drimago, sur le Daniibe,
près Kersova (Boulgarie).
DiRsciiAViA, Dirschau, ville de Prusse, sur
la Vistule (prov. de Prusse occid.).
DisiBODENGENSE cŒxoBmii, IHetenbm,
bourg de la Prusse Rhénane (rég. de
Goblenz).
DisHUDA, DiXMUDA, Dixmuyden, Diasande,
ville de Belgique (FI. occid.).
DisPARGUM [Ghr. Moissiac.l, DraPARGni
CASTRUM [Greg. Tur.J, Disbargcv (ài
termino Thuringonm), Hespargom [HiDo-
mar.j, ville de la Germanie, am. Boei-
burg, Duysborg, bourg de Belgique,
entre Louvain et Bruxelles (Brabant).
D'autres géographes voient dans ce
nom de lieu Diest, dans le Brabant
mérid.; d'autres Dutsfttirg, ville de k
réff. de Gleveberg; enfin Damben,
chat, près Paderbom, anc. palais mé-
rovingien.
DissERTiNDM, voy. Desertina.
DiSTEMIUM, voy. DiESTA.
DmfARsiA, DrrHMARsiA rZeiler], Dtttaar-
sen, sur la mer du Nord, district da
Holstein.
DnTATiUM [Itin. Anton.] , Airrinav [Ptol.j,
ville des Sequani, dans la Gaule Belgi-
que ; suiv. quelques géogr., cette loca-
lité correspond au Vieux-Satrre, villan
près dq Seurre, ville de Fr. (Gôte-d^.
DiiM [Liv.], AIov [Thuc, Polyb.], ville de
Macédoine, auj. Ketrina, dans le pach.
de Saloniki [Graêsse].
DiUM promont., cap Sossoso, dans fUe de
Candie.
DiUSRURGUH, voy. DUISBURGUM.
Da'ZA, voy. Divicia.
Diva, voy. Dkva.
Diva, Deva, fl. d'Espagne, tombe dans le
golfe de Biscaye.
Divi-rruM, Diveto, bourg de Sicile (Val di
Demona).
DmciA ci\TrA9 [Frédég.], Divitia [Greg.
Tur.], DlVlTENSE MONrME.NTUM, DlUZA
[Chr. Reginon.], DeiUz, Ihdz, sur la
rive droite du Rhin, pet. ville de la
Prusse Rhénane, à TE. de Cologne.
Divio [Cell., Luen.], Divionensé: GAsmui
[Greg. Tur.], Diviodunum [Innoc. III
Epist.], DivioNUM [Cluv.], DiBio [Insor.
Rom.], Diion, ville de France, cb.-llen
du dcp. (le la Côte-d'Or, anc. cap. et
résidence des ducs de Bourgogne; deux
abb. de S. Benoît et de Qteaux; patrie
de Bossuet, etc.
417
DIVODURUM. — DOADUM.
418
Le premier livre imprimé dans cette ville est daté
de lUH ; c'est an recueil des privilèges de Tordre de
Citeaox; cette compilation fut faite par un abl)é de
rbrdre nommé Jelian de Cirey, Johanne» de Cyreio;
uo Allemand nommé Pierre Metlinger, appelé de
Dôle,oiirannée précédente il imprimait un Beeuetl
du ordomnoMees royaux, en fut Pimpriroeur. Hain
donne de ce livre rare un titre détaillé que nous
abrégeons : Collectio piitilegiorum ordinis as-
mcnERais. » Au r* du 107* f. Opéra Zïpè9a Reue^
rAtfssfNd im chrùto prit edUi: dfU lo \\ hOnU ab-
èmiU eiMtercif so/cre théologie extmij pfe$wris : ad
om |] ii<inn nti tacraiissimi ordinU ftttorû consola''
tkmem t pfetiMm,^hoe ojnupluriû summorû roti"
tiékvm prhiileçiorû, quib' dieltus sacer ordo Ciê'
taviefk ampUârtme côlra omnts injurias r <n | sultus:
priHikgittims est Z munitus : emèdatissime t inte-
ferrt II me impressMm DMone p magistrû PetrU
MetUmger AlemélntL ànno diU M.CCCC. nona-
meaàmo mirno iiij Xonas lutias,lFiniT feuciter.
un voL In-ft, 9t long, lignes, S5 à la p. entière, en
lettres de somme, sans chli. ni réel., avec signât et
capiL gr. eo bois ; contenant 107 ff., en tête 1 f. qui
OMiient au r« et ?<> une fig. gr. s. bois; le second
eommeoce : Jïreris prtfaiio sub sequenti collecta:
«n r* du dernier f. la souscription; puis vient une
■ièce de M vers latins de Conradius Leontorius au
kcleor; Peiempl. de la BibL impériale, payé 79 liv.
1 &. A la Tente La Vallière (n« 111^ ne contient que
196 (L
PapiHoo, dans la Bihlioth, de Bourgogne, A Tart.
Jtam ae Cfrey, cite de cet abbé un Capitutum ge-
ttermie dsterciense, qu*il dit avoir été imprimé A
DQon en 1A9I t « Otte date, dit M. Brunet, n'est pas
bicD constatée; • Texisience du volume non plus.
Le président Boubier possédait A Dijon un nombre
■SKI considérable de manuscrits de l'abbé de Urcy;
le CmpUulmm oenerate était peut-être du nombre. .
Ou, A rabbé de Cirey que l'on doit également le
MîÊMdM Ciatereiense de IA87, imprimé sans nom de
Uen» rt dont II peut être intéressant de comparer le
rlère avec 4e recueil des privilèges du même
Les Coutumes de Bourgogne, dont la première
édition avait été donnée A Lyon en 1517, sont réim-
primées A Dijon d'après une nouvelle rédaction pu-
bttée en Caudienee de la court souveraine du Par^
êement de Dôle, en date du 10 mai 15S9; le titre
porte : Imprimé pour Hugues Danoux, marchand
libraire demeurant à Dijon deuanl Notre-Dame, et
la sou>cription : Imprime pour Mongeot Danoux :
marehana Ubraire demourant à Dôle.
les principaux imprimeurs de Dijon aux xvie et
xni« siècles sont : Hugues, Jean des Planches, du
Brel, Ciuy Aune Guyot et Claude Guyol, Philibert
Uia«ance, l'illustre Pierre Pallioi, etc.
Les arrêts du conseil en date des 21 Juillet 170A et
SI mars 1739 fixent à quatre le nombre des impri-
meurs qui peuvent exercer A Dijon.
En 176A ces quatre imprimeurs sont : la veuve De*
samt, Hucberot, pourvu en ilUk, Defay, exerçant
depuis 1757, et Causse depuis 175S ; ils possèdent en-
tre eux treiae presses.
DivoDUHCM [Tac., Iliii. Anton., Tab. Peut.],
iiwtK^cupCV fPtol.l, DiVODURUM MkDIOMA-
T1UC0RUM ICluv.j, Mediomatbici [Amm.
MarGclL], Mediomatrica [Chr. Moissiac.l,
Mcn [Not. imper.], Meitis fFortunat.J,
Mettense Palat. [Chr. Cari. Simpl. a.
912), ville des Mediomatrici, dans la
Gaule Belgique, auj. Metz, ville de
Fr., sur la Moselle et la Scille, ch.-lieu
du dép. de la Moselle, anc. ca|). du roy. .
d'Austrasie, anc. ville impériale, ap-
part. à la France dep. 1552.
Le premier livre imprimé à HeU, suiv. M. Tessier
DICTIOJIJr, DX GÈOGB.
{Essai philoL sur les eommeneements de la typogr,
à Metz), est le !•' livre de Vimitation de J.-C. ; ii
est inUtulé : tneipiût ammonicOnes ad spiritualè
uita utiles. Ca. primû de imitaeôe xpi. — Ofa lit au
r** du dernier f. : impresse in cïlate Metensilper
fratrem Johannè Coltni, or^dinis fratrum Car'
melitarum \\,et Gerhardum de noua ciuUate. 0 Anno
Doniini Millr«. cccc*. Lxxxij». in-A, goth. de 2A (L,
sans chif., réel, ni signât., A 29 I. par page.
Ce rare peUt volume a été signalé pour la pre-
inière fois por M. Brunet dans le beau Catalogue de
M. d'Ourcnes, ei l'exempl. décrit fUt payé 24 fr. par
M. de Bure, probablement pour la Blbl. du Roi, qui
en possède deux exemplaires.
L'exempl. décrit par M. Tessier se trouve relié
avec un autre pet. volume de même format, exécuté
avec les mêmes caractères, mais sans nom d'impri-
meur ; en voici le titre : Opusculû Ifd speculû au-
reû (Ae peccatcis ïseribit : îdpit feliciL et au \* du
S5« n ; Spéculum aureum anime peceatrics a quo-
dam Cartusiense editû: finit féliciter, imprêsstnn
anno domini Millesimo. cocc lxxx^. xix augvsti.
Même disposition typographique que le précident
voL, mais avec 2$ lig. A la page ; par ces mots quo-
dam Cartusiense, on désigne Denys le Chartreux,
alias nickel.
Un livre û^Heures à Vutage de Metz, imprimé en
1A98, porte : Acheuees pour maistre Jelian Mag-
dalene demeurant en la dicte ville de Metz; mais
il paraît démontré que ce livre n'a point été exé-
cuté A Meu.
Nous citerons parmi les imprimeurs de Mets aux
XVI* et xvii« siècles : les deux Jehan Pallier, habi-
les et célèbres typographes du milieu du xvi* siècle,
que MM. Tessier et Beaupré citent avec honneur ;
Dominique Faber, ancien directeur de l'imprimerie
ducale de Nancy, qui se retire A Metz vers 1572, et
son fils Abraham, dont les premiers travaux typo*
graphiques A Mets datent de 1587. Utons encore
Claude-Félix Domenge, Brocquin el Stan. Antoine, au
commencement du xvii« siècle.
Les arrêts de 170A et de 1739 autorisent deux maî-
tres imprimeurs-Jurés pour la ville de Metz, et le
Rapport Sartjnes donne les noms de ces deux impri-
meurs en 170) : Juseph Collignon, fils d'imprimeur,
reçu en 17A2, a reçu en 1755 les provisions d'impri-
meur du Roi , possède S presses. — Joseph Antoine,
ui appartient à une famiilu d'imprimeurs qui dutc
le plu> de 130 ans (nous pouvons citer des livres por-
tant, le nom du chef de cette f imille, datés de 102A) :
reçu en 1756 et nommé imprimeur ordinaire du Roi
par lettres patentes de 1758. Cette imprimerie com-
Erend 6 presses; on y rcmar(|ue des caractères hé-
ralques. « Cet imprimeur, dit la note adressée au
ministre (noie passablement inexacte), est le premier
qui se soit occupé en France de ce genre d'impres-
sion qui est digne de protection, ne pouvant quVire
utile aux sciences et aux arts, et singulièrement for-
mer une nouvelle branche de commerce dans cette
ville et y ai tirer l'argent de l'étranger, par raison
de disette o(i se trouve la nation Juive des livres pro-
pres A l'exercice de la religion. »
DiVONA, VOy. C.U)UBCUM.
DiXMUDA, VOy. DiSMUDA.
DoADUM, TiiEODOADUM [Baudraud], TiiEOD-
WADUM [Charta Pippini R. a. 835], Do-
v^uM, Doé, anc. palais de Dagobert et
des ducs d'Aquitaine, auj. J)ot«?, ville de
Fr. (Maine-et-Loire).
L'imprimerie exista-t-elle momentanément dans
cette petite ville au commencement du xvii* siècle,
ou le nom de lieu est-il suppost: ? ^ous ne saurions
le dire, bien que nous penchions pour la première hy-
pothèse; mais nous connaissons: \ii Rabelais ré-
formé par tes ministres tt nommément par Pierre
Du Moulin, ministre de Charenton, pour réponse
aux bouffonneries insérées en son livre de la voca-
3
410
DOBERANUM. — DOLA SËQUANORIM.
420
tUm des pasteurs, A DoTé, de IMmpiimerie de Firmio
Ruffin, imprimeur et libraire Jaré, demeurant à la
Colombe, 1620, lii-So, de 178 pp. Cette satire, dirigée
contre le célèbre Du Moulin, ministre protestant, par
le père Garasse, fut imprimée d*abord a Bruxelles en
1010.
DoBERANUM, Doberaii, bourç du Mecklen-
burg-Schwerin ; anc. abn. de Citeaux.
DoBERUS [Plin.], A6€Tjpoç [Thuc], Ao^&npo^,
Aii6o(>c; [mol .], ville du S. de la Macé-
doine, aui. Palœohori, dans le pachal.
de Saloniki.
DOBRINIA, DOBRINUM, DeBRICINIUM, DOBRIZ-
NUM, Dobriyn, ville de Pologne (woiw.
de Plock).
DoBROMiLiJM, DoBROMiUA^ DobromU, pet.
ville de la Russie rouge (anc. Pologne),
près de Premislaw.
Félix Herburtus, surnommé Dobromilski, établit
une typographie dans cette ville en 1611, et en confia
la direction & Jean Saeliga ; les livres sortis de ses
presses sont fort bien exécutés ; ihnis citerons : Sta-
nislai Orichovii Annale». Dobromili, 1611. « LUfer
ineignis et magna prudentia seriptus, sed raris-
sfmo in^entu, ■ dit Vogt (Cat. litfr, rar,^ p. 506).
Vendu 1 1. 2 sols, chez Colbert, n* 15175, avec un se-
cond ouvrage relié en maroquin ; c'étaient les prix
de 1728. — Historia PoUmica ViiicentH Kadluico-
nis, episcopi Cracoviensis, Dobromili, 1612, in-8
(Catalogue Baluae, n* 7829).
Après 1615 Sxeliga transporU son matériel de Do-
bromU à Jarosbw, dans le cercle de Prxemysl.
DoBUNNi, AoêouYvoî [Ptol-l, peuple de la
Rritannia Romana ; occupait le Gloces-
ter-shire et une partie des comtés de
Warwick et d'Oxford.
DoccoMiUM [Bert.] , Docrcetum, DoaiUMCSi
jZeiler], Dockum, Dokkuni, ville de Hol-
lande (Frise).
LMmprimerie fut introduite dans ceUe Tille en 1772,
dit M. Cotton, qui signale en outre les traductions en
dialecte frison de trois pièces de Shakspeare, impri-
mées à Dokkum, en 1842.
DociDAVA, voy. Debbeondm; Reichard voit
dans ce nom de lieu la ville de Tfu^
rotiJu),
DoDONA [Cic.J, Aw^eivYi [Hom.], ville de
rÉpire (Molossis), avec un temple dt;
Jupiter, sur l'emplacement actuel de
laquelle les géogr. sont divisés : est-ce
Helonitnon, au S.-E. de Castritza, ou
Castritza elle-même, dans l'Albanie
infér.?
Doesburgum [Cell.l, Drusiana arx [Zciler],
Doesbwg, ville de Hollande (Gueldre).
M. Cotton, dans son premier traTail, applique à
sur IN " "
levo
(Voy. Duysburgum),
cette ville une note sur rorigine de la typogranhie,
que nous croyons devoir réserver pour Duisourg
ville de Fr. (Ille-etrVilaine) ; anc. abb.
et évèché.
Le premier imprimeur de D6le est Julleo Hesoin ;
son établissement dut fonctionner depuis le €oa-
mencement du xvnie siècle; son sueceaseor foi
Arnault Caperan, qui épousa sa veuve en 1750; 0
ne possédait qu*une presèe.
L*imprimerie avait été supprimée par un arrêt da
12 mal 1750 dans les villes bretonnes de Uôle, Morlaix,
Trégulcr, Redon, Vitré et Saint-Pol-^le-Léon; anis
par tolérance on permit aux Imprimeurs iPatnef
leur vie durant.
Douk Sbquanorum [Cell.], anc. DmATTiun,
Ai^dETTiov [PtoL], DoLUM, ville des Se-
quani^ dans la Gaule Belgique, aui.
Dole, ville de Franche-Comté (Jora);
anc. université fondée en 1422 par
Philippe le Bon; appart. à la France
depuis le traité de Nimègue.
Le p. Laire {Dissert, sur l'iwiprimerte comtctst,
p. 30) cite comme premier livre Imprimé à D6ie ou
volume que nous trouvons décrit par Panaer, et etut
opinion a été acceptée par tons les bibliogrukes
sans exception : Les Ordonnances du Jloy Louus Xh%
pour la comté de Bourgongne,,. Impruné à Dote le
premier mai 1490, chez Pierre MeUingvr ; pa, adop-
tant le titre de Panier : Ordonnancée roffou» dt
Louis constituées es Parlement de Bawr^fçne ca
feburier 1480. A Dôle, cbes Metlinger, UM, ùhk. —
Ce livre doit nécessairement exister, pubqoe m
grand nombre de savants bibliognpbet en ont doooé
le titre; mais, en somme» personne ne l'adéaii*
visu; Tabbé de St-idéger, dans une lettre qall
écrit au Journal des savants, à propot dn Aqvi^
ment qu'il venait d'ajouter à VHistofre de Vimm*'
merie de Prosper Marchand, dit que le dernier jaar
de mai 1490 un Allemand du nom de Pierre Metlfah
ger termina ^impression des Ordonnances de LbuU
a7 publiées au parlement de Salùu en 1482 c!
1489 ; et il ne peut même en indiquer le Connat dtac
bcon exacte.
Ce livre peut donc et doit donc exister, mab il
nous serait impossible d'en citer une adludicMion
et d'en signaler un exemplaire.
Pierre Metlinger alla d^ l'année suivante à DO«i
ce qui prouve, dit M . Brunct, qu'il ne Maalt
brillantes affaires à Dôle.
Un autre livre signalé parMaIttaire, Pr.'
DoLA, Deal, ville et port du comté de
Kent, en Angleterre.
Imprimerie en 1802.
DoLA [CIUV.], DOLIM, DOLA BWTONUM, Do ,
Panzer, Laire et même Hâin, nous laisse encore tiel*
ques doutes : ce dernier, dont l'autorité est eonsHl-
rable à cause de son exactitude, ne die le voiameqae
d'après ses devanciers : Joannis UeberWng Gwmmmir
diensis leelio declarativa super epidemke morèo, Dt-
be, 1492, in-4. En remontant à la source, il se traaic
Sue Maittaire cite ce volume d'aprte Van der Ua-
en, Descriptis medicorum, pp. 305 etOOl.Xov
ignorons quel est le degré de loi que Ton peut ac-
corder aux assertions de ce bibliograplie SfédÊà,
mais presque tout le monde parle de oeilvre aoosoae
forme dubitative, à l'exception de Laire» qui aouUeal
bravement qu'il a encore été imprimé par MdUnftft
à quoi Panzer répond : t Petrum Metumgerummm,
1402 impressisse Dolœ apud Sequanos mssril
Laire Ind. il, p. 413. Quo fu^damoUo T norto. •
Nous connaissons au xvi* siècle à DMe MoolMBa-
vel en 1554, Jean Tariot en 1577, à la fin dn lîèck
Antoine Dominique ; et en même temps que eelai^
Jean Poy^re et Ravoillot, qui» dans la prébced'Bi
livre iutit. : Avis du Japon des années 1583 €f 1981,
in-8, Impr. par eux, se qualiflent de premkrtimi'
primeurs de la ville de Dôle; prétention qoe ooai
ne nous chargeons pas d'expliquer.
L'arrêt du conseil du Si mars 1739 autorlMoa
seul imprimeur pour la ville de l)Ale;I'arrêi dil2
mai 1759 le conGmie, et en 1704 le Rapport Sartiaes
nous donne le nom de cet imprimeur: P. Françoii
Tonnet, possédant seulement deux presses.
421
DOLA. — DORCESTRIA.
422
DOLA, DOLLMy CASTRUM DOLENSE, DeolS OU
Bmirg-Dieux, pet. ville du Berri (Indre);
anc. abb. de S. Benoît, fondée eu 917
et supprimée eu 1623.
Ce fut proteblemeot daniceue localité que naquit
Alexaoder de Villa-Dei, et non point k Dol en Breta-
gne, ainsi que le suppose H. Bernard.
DoLA, la Deule, pet. riv. de Flandre, affl.
de la Lys.
DouANUM, Doglianû bourg piémontais de
la proT. de Monaovi.
DoutM, Deuil; plusieurs localités de ce
nom en France.
DoLOPiA, partie S.-O. de la Thessalie limi-
trophe de TËtolie ; fait auj. partie de la
Thessalie ottomane.
DoMA, Lcmme, bourg du Périgord (Dor-
dogne).
DoMBENSis PAGUs, OU pRiNap., le poys de
Lombes, formant une principauté dont
Trévoux était la capitale ; auj. dépend
du dép. de l'Ain.
DomnAcuM, Donzeium, Donzy, pet. ville
du Nivernais; anc. cap. du Donziois
(Nièvre).
DoMmuM, DœmUz, ville du Mecklenburg-
Schvrerin, sur l'Elbe.
DoMNA Mabia, Daumaria, Dammarie; plu-
sieurs localités de ce nom en France.
DoMNA Maru, Domina Maria, Donnemarie,
pet. ville de Belgique, près Mons (Hai-
naut).
Le coré de cette paroisse, possesseur d*un matériel
d*miprinierie, qu'il exploite dans son presbytère, pu-
blie en 17S0 ses poMes et quelques ouvrages de peu
dtaportance, surtout au point de Tue littéraire ; il
twpfdàit Cottercan.
DoMNA Maria, Donnemarie, bourg de Fr.
(Seine-et-Maine).
Doion Frons, voy. Donnifrons.
Doii(i)nis Aper, Domévre-en-Haye, bourg
de Fr. (Meurthe).
DoM(i)ifus Basolus, Dombasle, localité du
pays Messin, près Verdun (Meuse).
Dom(i)ncs Martinls, Domus Martini,
Dommartin; plusieurs localités de ce
nom en France, dont une anc. abb.
dans le Pas-de-Calais et un bourg dans
le dép. de la Marne.
DonoDuscELLA. Domo d'Ossoîa, ville d*Ita-
lie, au pieu du Simplon, sur le il. Tosa
(prov. deNovare).
Bonus Pétri, Domnus Petrus, Dompierre,
honrf de Fr. (Allier); plusieurs autres
localités en France portent ce nom.
DoMus Remigu, Dômrétny, village de Fr.,
sur la Meuse (Vosges) ; patrie de Jeanne
d'Arc (Ul 2).
DoNASTiENUii , S. Sebastiani FANUM, S.'Sé-
bastien, San Sébastian, ville d'Espagne,
sur le golfe de Biscaye (Guipuscoa).
Mendea cite cette Tille parmi celles d'Espagne qui
ont possédé une imprimerie; et Falkenstein donne
1674 comme date de rintroductiou de la typogra-
Sbie; nous n'avons malbeureusement aucun titre
e livre à citer à Pappui de ces asserUons.
Donaverda, Donavertia, Insula Danubii
fFabri] , Donauwerth, Donawert, ville de
Bavière, sur le Danube, dans le cercle
de Souabe, jadis ville impériale.
DoNCANONiuM, i>uncamion, bourg d'Irlande,
(comté de Wexford).
DoNCASTRiA, voy. Danum.
DoNCHERUcuM, DuNCHERiuM, viUu Domini-
calis [Charta Caroli Crassi], Donckery,
sur la Meuse, ville de Fr. (Ardennes).
DoNEscmNGA, Donaueschingen , bourg du
gr.-duché de Bade (Donaukreis).
Kurze Geschiehte des Gotteshaus Reinau, Do-
nauescbingen, J. M. Mreth, 1775, in-fol.
DONLNT.UM, DONICUM, DUMNCUM, DUUNGJUM,
Doulens, Dmdlem, ville de Fr. (Somme) ;
anc. abb. de S. Ben.
Le s décembre 17M seulement, la première presse
fut inaugurée à Doullens, par M. Maurice Quinquen-
Kix, imprimeur et directeur de la poste aux lettres.
l«r livre imprimé est intitulé : Demande par le*
habitants de ùoullens aux autorités de la ville,
pour la réouverture de riglise Saint-Martin. Im-
primerie de Quinquenpoix, 1795. M. F. Pouy, dans
ses Becherehcs sur Vimprim. de la Somme, cite plu-
sieurs autres productions de cet imprimeur.
N'oublions pas de mentionner un livre fort rare
d'un écrivain doulennais, oublié : Livre de guerre
tant piU' mer que par terre, et Vopération du feu
Grégeois, composé en 1545, par Je;m Bitharne, ca-
nonnier ordinaire du Roy. Ce livre, presque inconnu,
traite peut-être pour la première fois en France du
terrible engin de guerre oriental, car L. Lalanne ne
l*a pas mentionné dans ses Recàerches sur le feu
Grégeois, Il esta la Bibl. impériale (F. Colbert).
Donnifrons, Dom (i) ni frons, Donfrontium,
Danfron, Domfront, ville de Fr. (Orne) .
DoNUM Petri, Dampëtra, Damjnerre-sur-
Salœi, bourg de Fr. (Haute-Saone).
Dora Baltea, Duria Major, la Dora, Dmia,
riv. du Piémont, affl. du Pu.
Doratum, Dorai, pet. yille de la Marche
(Haute-Vienne).
DoRCiE, voy. Drog.*:.
DoRCESTRU, DuNIUM, Aouviov [Plol.J, DURNO-
VARiuM [Itin. Anton.], ville desDuro-
triges, dans la Britannia Roniana, auj.
Dorchestei', ch.-Ueu du comté de Dorset
(Angleterre).
WiU. Churchill y était établi libraire eu 1064: mais,
suiT. M, Cotton, l'imprimerie n'existe dans cette
423
DORCESTRIENSIS COMITATLS. — DRACEN.t.
424
Tille que depuis 171S, et le premier typographe 8*ap-
pelait R. GaylancL
DoRCESTRiENsis coMiTATiis, DoTsetskire.
DoRciNLE civ. [Cambden], Dorchesler.
bourg d'Angleterre (Oxfordshire).
DORDANUM^ DURDANUMj DORDINGUM AD Ur-
BiAM^ DoRDiNGA^ DourdanrSWT'Orge, Dowr-
dan, ville de Fr. (Seine-et-Oise); patrie
de la Bruyère.
DORDONU, VOy. DURANIUS.
DORDRACUM [ClUV., Cell.], DORTRACUM
jBert.], DoRTERACUM, DoRDRECTUMy Dort,
bordrecht, ville de Hollande (prov. hoU.
mérid.).
M. Ternaux cite dans son Supplément un liTre im*
primé dans cette Tille en 1518 : Legatio tnagni int'
peratoris Indorum prcêbyteri JoannU ad Emma"
niteiem Luêitaniœ regem anno 1513; item de
Indorum ftde^ ceremoniis et religione,.. interprète
Damiano de Goes. Dortraci, 1518, in-8. Il emprunte
ce renseignement à DaTid Qément (t. IX), ce qui
explique la légère erreur quUl commet; ce liTrede
Damiam de Goes, Portugais, né à Alemquer, fut im-
λrimé pour la première lois & LouTain en 15S2, pet»
n-4, et après nombre de réimpressions* à Dordrecht,
en 1618, et non pas 1518 [BibL UaUana, I, p.
S2S).
Le Long, dans h Bibl. sacra, signale une édition
hollandaise de la Bible, imprimée à Dordrecht, en
1571 : nous pensons encore qu'il y a erreur et que
c'est de la Bible de 1581, publiée in-IoL aTec cartes
et flg. sur bois, qu'il a touIu parler.
En 1595 un imprimeur de Dordrecht, assex estimé,
s'appelle Pieter Verhagen.
Du IS noTembre 10 1 8 au 0 mai 1619 fut tenu dans
cette Tille un célèbre synode, qui fixa définitlTcment
les bases et le rituel de la religion réformée : les
livres saints publiés postérieurement sont déclarés
pour la plupart conformes aux formules adoptées
par le synode de Dordrecht.
En 1665, on peut signaler l'imprimerie particulière
de Junius, qui donne la première édition des t'rag»
ments d'UlpMlas : Quatuor Svangetiorum vereio»
nés perantiquœ duœ, golMea scilicet et anglo-saxo^
ntca, edidit Fr. Junius. Dordrechi , typis et sump-
tibus Junianis, 1665, 2 part, en un toI. in-4.
DoREGNAL^ lieu d'imprcssiou supposé.
Factum pour les religieuses de Ste-Catherine-
Us-ProvUis contre les PP. Cordeliers (par Alexan-
dre Varet). Dorvgnal, Dierick-Bnenen, 1679, in-12.
Cette pièce est imprimée aTec les caractères elaéW-
riens d'Amsterdam.
DoRis [Plin., Mela],ia Awpiç [Hérod., Str.,
Ptol.], anc. Dbyopis, Apixwr^; [Hérod.],
la Dclride, prov. de Grèce, entre la Pho-
cide et la Thessalie, habitée par les Do-
riens, Dores, Awpuî; [Thucyd.], qui
s'emparèrent de la plus grande partie
du Péloponnèse; fait auj. partie du
dioc. de Phocide.
DoRiscus [Liv., Plin.], Aopîoîct; [Hérod.l,
chat, de Thrace, auj. Tusla, dans la
plaine de Bumigik (A&pCox&ç iri^i&v) à l'O.
du Maritza, dans la Roumélie orien-
tale.
DoRKiNG, pet. ville d'Angleterre, dans le
comté de Surrey.
Un livre imprimé en 1789 est souscrit au nom de
cette ville : Edwards* Tables of dUianee in tke
countyof Surrey. Dorking, 1789, in-4. ICotton^
Suppl.)
DoRMANUM, îkrmans, pet. ville de Cham-
pagne (Marne); anc. comté.
DORMUNDA, DORTMUNDA, VOy. TrEMONU.
DoRNAcuM, Domach, Damegg, village de
Suisse (cant. de Soleure).
DoRNBURGiai [Fabric], I>om6uro, pet ville
de Saxe-Weimar, au N.-E. d léna.
DoRNocuM, DoRNOTUNUM, Domock^ ch.-lieu
du comté de Sutherland, en Ecosse.
DOROBERNU, VOy. DOBRIS.
DoROMELLUM [Almon., Frédég.], Jk/rmâla-
sur-Orvanne , bourg près Montereao
(Seine-et-Marne); bâti en 600.
DoRosTOLUM [Itin. Anton.], DimosioRCM
iTab. Peut.] , AcupdvropcT, Iw^àmiUt
Ptol.], DoRosTORLs [Ammian.], Aop^
<rroXo; [Procop.], AopwrroXo» i vvvA(«tmi
[Aposp. Geo.], DoRosTKNA fJomaod.],
ville de la Mœsie infér., sur le Danube,
auj. SUistne, Silistri, Dristra, ville forte
de la Boulgarie ottomane, ch.-lieu d'un
pachalik.
DoRovERNUM, voy. Gaotuaru.
DoRPATUM, voy. Derpatum.
DORSETIA« DORCESTRIENSIS COinTATUS, k
comté de Dorset, en Angleterre.
DoRSTA, Dorsten, ville de la régence de
Munster en Westphalie (Prusse).
DoRTANUM, Dortan, bourg du Bugey
(Ain).
DoRTicuM [Itin. Anton .1, AopTut6v [Ptol.,
Procop.], ville de la Mœsie super., ai^.
Decz, près Blaska, dans la Boulgarie
ottomane.
DoRTosA, voy. Dertosa.
DoTEcuM, DetUichem, ville de HoUaode
(Gueldre).
DousiAcuM, voy. Dioactim.
DOV^UM, voy. DOADUM.
DovARNENA, Douatiienez, ville et port de
Fr. (Finistère); sur la grande rade do
même nom.
Drabescus, Apaê^ffxoç [Thucyd., Strab.],
Daravefxus [Tab. Peut.], ville de la Ma-
cédoine (Edonis), auj. Dhrama, sur le
golfe d'Orphano, dans le pach. de Sa-
loniki.
Dracen j:, Dracenum, Draguignan, ville de
Fr., ch.-lieu du Var.
425
DRACO. — DRESSENIUM.
426
Nous ne pouvons fiire remonter Timprimerie
tfns cette Tille qa'aax premières années dn xix* s.
Dbâco^ le Dragone, riv. du Napolitain,
affl. du Sarno.
IhucoMONTiuMy Trachenbfrga, Trochen-
berg, ch.-l. de la princip. de ce nom,
dans la Silésie prussienne (rég; de Bres-
lau).
Draconerium, Dronero/yille du Piémont
(proT. de Goni).
Diucoms MONS, Monidragon, bourç de
ProTence, sur le Rhône (Vaucluse).
Dracds [Cell.l, le Drac, riv. du Dauphiné,
affl. de ITsegre.
Dragahuictina, Travemdnda, Travemunde,
pet ville située à l'embouchure de la
Trave, dans la Baltique, près de Lu-
beck.
Drahonus fl., Drachonus [Au3on.], Drone
flVaoi), affl. de la Moselle, dans la rég.
de Trêves.
DRAOïucDif [liv.], vill/s des Penests, dans
rniyrie grecque, aui. Dardasso, au S.-O
d'OchriiUL (Reichard).
DftAYOBURGUM [Zcilcr], Oôcr-DfoMirg, bourg
d'IUvrie, dans rUuter-Kamthen (cercle
de Eiagenfort).
Dravus [Plin., Jornand.], IpaSoç fStrab.1,
lé^ [Ptol.], Dravis [Geo. Rav.], la
Drave, Drau, riv. des États autrichiens,
affl. du Danube.
DREimA, Drentsa, le Drenthe, prov. de
Hollande.
Drepanum IVirg.], to Afiiravov [Ptol., Po-
Ivb.J, Drepana [Liv., Plin.], rà Àptirava
fPolyb.], PoRTus Trapanum [Chron. B.
Dion.], Trapani, ville de Sicile (val di
Mazzara).
Cest à Tannée 1682 seulement que nous faisons
remonter fimprimerie à Trapani : Bagnuoli {Giulio
Ceaare), VàrogonitUy tragettia, Trapani, 1082, in-ft
(caL Pinelli).
En 1084 nous avons : Antonio Anêaldi, i Soçni di
Emterpe, taggio primo. Trapani, presso Giuseppe
Barbera, lOM, in-12; et en 1085, il trionfo delta
CoHama, tfriegato net Marttno delP invitii»simo
taMa Lorenxo, dialogo,., Trapani, presso il sud-
*so, 1065, in-ft.
Mebi, qai cite ces deux volumes, nous apprend
iHs ne sont pas d'Antonio Ansaldi, mais de son
Geraréo Amalâi, de l*ordre des firères Mi-
■rere
Drepanum prom. [Plin.], entre Messana et
Tauromenium, aui. Capo di S. Alessio ou,
sttiv. Reichard, tapo Grosso, sur la côte
E. de Sicile. = ^'iravov 'Axfcv [Strab.],
cap d'Achale, aiy. Capo Dhrepano, en
Morée (Leake). = Aftiravcv "Axpcv [Ptol.],
cap de rile de Crète, auj. Punia di Tra-
pani, sur la cote N.-O. de Candie.
Dresda [Cluv., Cell.], Dresden, Dresde, sur
TElbe, cap. du roy. de Saxe.
Cette viUe, qu*on a surnommée VAUtène* de TAI-
lemagne, possède une bibliothèque considérable,
l*une des plus précieuses galeries de tableaux du
monde, une académie de peinture et de sculpture»
etc. : sa manufiscture de porcelaine, si célèbre au
xvin* s. , a été transférée à Meissen.
LMmprimerie remonte à Dresde à l'année 1520 en-
viron; Jérôme Emaer, célèbre adversaire de Luther,
ptralt être le promoteur de la typographie, et Wolff-
gang StOckel le premier typographe de cette ville.
Nous citerons, d*sprès Riediner, naehrichten, I, pp.
105-200, Graèsse, II, p. 471-72, la BUflioth, Rebdor-
fiana, etc. : Hier, Èmser$ tedingung auffLuterg
er$ten widergpruch, Dresden» idibus uovembris,
1521, in-4. de ift AT.
Dn pamphlet plus célèbre du même auteur t De
venatîone Lutheriana MqœerotU astertio, eum
ptœfot. ad Martinum Lutherum, imprimé avec les
mêmes caractères, mais sans ndm de lit'u, doit avoir
précédé la pièce que nous venons de citer; il est daté
de 1620; et peut-être convient-il d'attribuer aux
mêmes presses une pièce à la date de 1510 : Joh,
Bccii pro Hieronymo Emaer contra malesanam
LtUheri venaiionem retponsio» s. 1., 1510, in-4.
Verantwortunç amff da» Ketzeritche Imch An-
dru CaroUtaiê von àbthueung der bUder (Dres-
den, 1522), in-4. 82 AT.
A rappni d'une lettre de Tabbesse Charitas Pir-
kheimer, de Nuremberg, qui se lamentait des fou-
droyants progrès que faisait l*hérésie dans la ville,
Emser foit imprimer : Enttehuldigung von wegen
der BhrwUrdtgen domina der AbtUsin xu Nitrm-
berg (Dresden, 1523), W. StOckel, in-4. de S fL
Ce W. StOckel avait son imprimerie principale &
Leipzig et une grande partie des ouvrages qu'il pu-
blia & Dresde sont souscrits également au nom de
cette ville.
Nous citerons encore deux volumes qui furent
longtemps célèbres; d'abord une défense des canons
de Ta Messe contre Ulrick Zwingle. Dresden, 1524,
51 ir. in-4. — Sur le titre, en rouge et noir, le pape,
au milieu de ses cardinaux, célèbre la messe ; au se-
cond f. la dédicace d'Emserk Albert de Brandeburg,
cardinal-archevêque de Mayence : puis la defensio
Mistœ sous forme de dialogue entre Zwingle et
Emser lui-même; puis ce sont des annotations cri-
tiques et satiriques d'Emser sur la nouvelle version
du Nouveau Testament de Luther, publiées à Dresde
en 1524, in-8 de 57 IT., et réimpr. en 1527 in-fol.
Plusieurs de ces pamphlets, aujourd'hui rarissimes
et recherchés en Allemagne (Omnia Emseri aeripta
perrara iunt^ Th. Sinceri neueyachricht\ sont dé-
crits avec soin dans le catal. de la bibliothèque des
chanoines de Rebdorf ; les titres sont presque tou-
jours imprimés en rouge et noir, et beaucoup sont
entièrement écrits en latin. Sur l'un d'eux on Ut :
Tetrastiction Enueri.
Si pro Martino Marium quis dixerit, errât
Nomine, re quadrat, sens uterque, minax.
Hostis vterqz patnim vehemens, popularis vterqx
Audax, et promptus, seditiosus, atrox.
Voilà comme les défenseurs de la papauté enten-
daient la polémique en l'an de grâce 1524.
Dressenpjm, Driesena, Dresena, Driesen,
ville de Prusse (rég. de FrankfurtL
Nous trouvons dans la Biblioth, saxon, de Struve
trace d'imprimerie dans cette ville au commence-
ment du xviiie siècle : Jo, Georg, BetnUardi anti-
quilates morchionatuê , ut et origines tandgra^
uiatus Thuringici Hermanni i et ii ex êlemmate
comitum IVineeburgicorum ante tempora Ludo-
vid Ht landgrarii Thuringiœ adâerta et ad ma»
427
DREVUM. — DUACUM.
428
jorem Thurinçieœ MMtoriœ iUuitratUmem eX'
posita, Dreseoae, 171S, in-4.
Drevum, Dreve, bourg du Nivernais ; anc.
chat. (Nièvre).
Dribuhgum, Jhihwrgy ville de Prusse (rég.
de Minden).
Drilu [Plin.], AptXwv [Strab., Ptol.], Dri-
Ni:s ALBUs ou Niger [Cluv.], fleuve de
rillyrie romaine ; tombe dans l'Adria-
tique; auj. Lrin, Drino-Bianco, fl. de
Bosnie. = Le Drino-Negro, fl. de Rou-
mélie^ se perd dans le lac d'Ochrida.
Drinopous, Drinavar, bourg de Servie,
dans une lie du Drino.
Drinus [Cluv.], Aûûvcc [Ptol.J, IhHloMinor,
SCell.], riv. d'illyrie, auj. le Drina, affl.
le la Save.
Drocc, Drocitm [Thuan. Hist], Dorca,
Druodorum,- DuRocAsis [Itin. Anton.],
DiTRocàssiuM [Tab. Peut.], fanum Drui-
T>UM (?) , DORCASISOM CASTRUM, vlUc dc la
Gaule Lyonnaise IV, anc. cap. des Du-
rocasses, auj. Dreux, ville de Fr. (Eure-
et-Loire).
Drocensis coinTATUs, DuRocENsis, le comté
de Dreux : on trouve aussi Cornes Drut-
dum,
DROGiiD.fi A, Dro(;eda, Pontana [Camden],
Drogheda, Tredagh (en irland.), ville
d'Irlande (comté de Louth).
Le récii du siège de cette Tille fut écrit en tMl par
sir Henry Tichbom et imprimé à Drogheda même en
1772 ; Chartes Kran» dirigeait un atelier typographi-
que en 1791 ; nous citerons de cet imprimeur : nint»
for providinq rexideneet for the ParocMal clergy
ofireland. Drogheda, 1791* in-4.
Dromaria, Dhumoru, Dromore, Drummore,
ville d Irande (prov. Ulster).
Dromos AcniLLEos [Mêla, Plin.], Ap6(jLo;
\xiXkrio; OU \yjiXkitn [Ptol., Strab.],
dans la Sarmatie européenne, auj. itossa
Dscharigatsch, dans la steppe des No-
gaîs, suiv. Bisch. et Môll., ou Tendere,
suiv. Forbiger.
Drontoemiiîm, voy. Hidrosia.
Drubetis [Tab. Peut.] , Apou^in^fç fPtol.],
ville de Dacie, auj. Kraiowa, en Vala-
chie, suiv. Biscb. et Môll., et Drivicza,
suiv. Forbiger.
Druentia [Liv.. Plin.], 6 Apouim'a; [Strab .1,
ô Apo'jivTio; [Ptol.], la Durance, riv. de
!«>., affl. du Hhône.
Druna [Auson.], Druma, la Drame, riv. de
Fr., affl. du Rbône.
Druodorum, voy. Droc^..
Drusiana arx, voy. Dœsburgum.
Drusuna urbs, Frauenbcugum [Zeiler],
Frauenburg, pet. ville de I^msse (rég. de
Kônigsberg).
Drusipara. Druzipara [Ilin. Anton.], Apoo-
otiropa fPtol.][, Drizupara [Itin. Hier.],
Api^iirapoç [Suid.l, ville de Thrace, aoj.
Karistran, dans le pach. d'Andrinople,
suiv. Reichard,
Drusomagus, voy. Memminga.
Drymaca [Liv., Plin.], à^juJa [PtoS.],
ApofAia [Rérod.], ville de Phocide, doDt
les ruines se voient encore à OghadtM,
près de Klunista, dans le dipc. de Pho-
cide.
Dryopis, anc. nom du pays des Doriens,
voy. DoRis.
Dryopis, voy. Cytbnus.
DuACA Galtjca [Camden], Gàluvensis co-
MiT., le comté de GcUhoaff, QaUowaïf, en
Irlande (Connaught).
DuAcuM [Gell., Zeiter], Gatuacuii [Cdl.,
Cluv.], DuAcuM Catuacorum, Aduaiico-
RUM OPPIDUM, Douay, Douai, ville deFr.,
sur la Scarpe (Nord).
Cette Tille célèbre nlpMirtient iimnlliiiiiMli H
France que depuis le traité d*DtreGtoL M. H.4i. Di-
thilleul s'est fait Thisiorien de U blbUÔcnfUe
douaisienne : son université, fondée par le roi wÈh
Eagne en 1M2, (ùt nécessairement suivie de Pte-
lissemeni d*une typograpiile, indispensable ce»
plément des études scolaires. Mais on 4im— ^
que nous fournit le CataL de$ fo(re$ de Framefurî
(a. 1592« p. S8S) nous porte à croire que fiostaHit-
tion de Jean Bogard, ou Jean Boscaro, le praricr
imprimeur de Douai, avait précédé Péiabliae-
mcnt de l'université : IlTBEtTi Rtdolpri CbÊtr-
eiensis ordUd» presàyteri oratUf ad AieJOâmdnm
Farnegium Parmœ et PlaeetUiœ thieem de rOm
ab ipso in Belgio gestis, Duaci« apod Joai
gardum, 1501, in-8. Ce serait là, selon noos, le wn-
micr livre imprimé à Douai, et PétablisAenieoi diai
cette ville dc Jean Kogard, imprim«^r à Lonfria,
s'expliquerait par l*appel fait par les moines de l^ib-
baye de N.-D-des-Prés, appel k Tobéissuirc diqael
la toute-puissante Intervention d*Alexandre Ftente
aurait pu n'être pas restée étrangère.
Le livre cité par M. Duttiillcul à la date de IMS ett
celui-<*i : Bref recueil et rédt de la âolemdté /Mcfff
à Centrée et consécration de l*unt»enUi fiueted
érigée en ta ville de Douai, en Flamire, par U Irit-
catfiolique et très-veriueux prmce PkiUfipe, r«y
d'Espatgne, conte de Flandre... le v d*oe aère fm
M ccccc LXii. Douay, de l'imprimerie de Jean Bogîrf,
1563, peu in-4. de 0 IT. non cblllirét, impr. en laum
rondes.
La même année nous avons : MémoÊrt fwwf»
ble sur U trépas de Françays de Lorredme, Due es
Guise, in-8 {Catal. Secousse, no 2020).
Nous devons signaler un imprimeur du nénK WMI
établi à Paris en 1541, Jactnies Bogardx nous iti»-
rons quel degré de parenté Pattacbalc à notre Tea
Bogard ; mais il eut aussi un étabUssement à DohIi
rt sa veuve lui succéda vers 1588 : noos avons efl»
tivcmcnt : Généalogie et descente de la wnaimm M
Croy, par Jean Scohier. Douay, veuve Jacquet Bn-
card (ou Bogard), 1589, in-foi. Uaaons (à PAnmi)*
4^
DURA. — DUGLASIUM.
430
Preiqnc simiiltanénMiit un second imprimeur
8*écabUt à Douai ; c'est Loys de "Wiode, qui donne en
156% le np0Yy«i*0Ttxôv de l*arcbeYéque de Tolède,
D. JuUaoat, dont le mt. éuit conienré k Corbie
(ITAclL SpieiL)^ et dont la première édition aTtit
été donnée à Leipiig, par Micbel Blum, 1580, in-ft.
Gdle de Douai fut publiée « auspicii» et opéra
BoeiàH Bpoiîit Beiga doetisstmi qui tamen ignorasse
wùki viàUur superiores editiones^» dit Antonio
(Hisp. vetui» I, ^k).
Pois Tient la Cunille des Bélier ou BeOére, qui
nyoone sur toute la Flandre ; Jean et Balthaxar à
Douai ; le premier souscrivant également des lirres
imprjoiés A Bnnelles, à Anvers et à Arras, et dont
Pimprimerie est spédâlement consacrée à Peiécu-
lioa des lirm espagnols : nous avons encore Gas-
pard et Pierre Bellere A Anvers ; le second imprime
cgaienentà Bmielles; enfin, à la fin duxvue siècle,
nous trouvons encore un Pierre Bélier à Anvers.
ftrmi les autres imprimeurs de Douai aux xvj* et
zni* s., DOW citerons : Pierre Auroy,dont lepetit-
lils Amable Anroy s'établit A Paris à la fin du
XVII* siècle; Franc. Fabri, Marc Wyon, Pierre Borre-
msos, GulU. Beaulieu, G. Pinchon, Pierre Telu et sa
veuve, etc.
Comaselln, le célèbre imprimeur d'Heidelberg,
était de Douai: il mourut en 1595.
L'arrêt du conseil du 21 Juillet 17M ne parle
point de la ville de Douai, bien qn'eDe eût été prise
par les années Arançalses en 1007, et reprise par les
alliés seulement en 1710 ; mais celai du 81 nuirs
1730 fixe à quatre le nombre des imprimeurs gui
pouvaient y exercer; ce chiffre donne une idée
exacte de Pimportance littéraire de cette ville, puis-
faH n'y avait alors que neuf villes dans le royaume
qui eussent le droit de conserver quatre imprimeurs
et sept seulement, v compris Paris, qui pussent en
avoir un plus grand nomnre.
Le AaiiÎMrf flUt au ministre de la police Sartlnes
WMi donne le nom de ces imprimeurs en 1704 :
teqnea-François Wittenvald ou Wiiterval, reçu en
ITm iauprimeor de la vUle, possédant cinq presses ;
Aaioine<iér)ipldn Derbaix, la veuve Leclercg et Le-
ces trois derniers, il est vrai, avaient été sup-
r un anrêt de 1759, avec faculté d'exercer
leur vie durant.
l>UBAy DuBENA [Zeilep], Theba SaxoiNicc
ilHi. MelaDchth.hDàden^Yille de Prusse,
laos la rég. de Merseburg.
IhJBis [Os.. Plin.], AoûCic [Strab.^ Ptol.],
DoYA [Frcdée.], le Doubs, riv. de Fr.,
affl. de la Saône.
DuBUNENsis coiOTATus^ le comté de Dtiblin,
en Irlande (Leinster).
DcBLca-M [Camd., Brit.]. Dubunia^ Durli-
KicM [Cell.]. Erlana [d'Anviile], Atha-
Cliath (sur les lÎTres irlandais j^ Balla-
na-Cleib (en erse) ^ Dublin, cap. de l'Ir-
lande.
Dniversité fondée par la reine Elisabeth en 1591.
L'Introduction de l'imprimerie a précédé à Dublin la
loadation de l'université ; le plus ancien livre connu
remoole à 1551, et le premier imprimeur s'appelait
Huasphrey Povell : the Booae op gommor Piayeb...
DuMtnlB, in, oCficina Humphredi Powell, 1551, in-
flM. Put forth at the eommandment of Sir Anthony
Sc*Leger, Lord Deputy, etc. De beaux exemplaires
de ee livre excessivement rare et prédeox sont con-
servés dans la bibliothèque de VEmmanuel Collège
à Caaabridge, et dans celle de Trinity Collège à Du-
blin; c'est une réimpression de l'édition de Whit-
diarch, de 15%9, et lia souscription porte : Impren-
teé ¥g Hwmfreg Powell, primer to the Kynges
ÈÊàktte, in Arfs Hyghnene reaime of treland.
dwellinge in the eUee of Dublin in the gréai toure
ty the Crâne, ewn privilegio ad imptimendum
solum, anno DombU M. D. L. L
Powell/dit M. Gotton, auquel nous empruntons ces
détails, continua A exercer à Dublin pendant au
moins quinse ans, mais il changea de demeure et
vint se fixer dans St-Nicholas Street,
L'Imprimerie en caractères irlandais fut exercée
dans cette ville à partir de 1571, par N. Walsh et
John Keamey ; celui-ci est l'auteur d'un catéchisme
qui fut imprimé en cette tnéme année 1571, et qui
passe pour être le premier livre iriandais exécuté
en Irlande : un exemplaire de ce rare volume, que
ne cite pas Lowndes, est conservé à la Bodléienne,
mais il nuinque au British-Museum.
DuBRis [Cluv.], DuBRiE [Not. imper.. Tab.
Peut.], PoRTDs DuBRis [Itin. Ant], Do-
VERA^ DovoRU, DovEREy DovcT, Douvres,
Tille d'Angleterre (comté de Kent).
L'imprimerie ne renxmte en cette ville qu'à l'an-
née 1801 {Cotton's SuppL),
DuRRovojANiNA, Dubrcvniku, pet. ville de
Dalmatie.
La bibliographie dalmate nous Ibumit Pindication
suivante : P. G. Bassieh, Besjedde Duhovna oxa
Bemarda, Zuzzeri Duifrow^fanina druebe Jésus-
sooe reeene prld serupsetinom dobre smerti m
Zerkvi S. Ignatia ti Dutnrovniku. — U Dubrovniku,
1798, po Andrii Trevisan, in-A. A ce livre eat Jointe
ime traduction italienne : Brève ragguaglio delta
vita del P, Bemardino Zuzzeri delta Compagnia
di GesA, descritta.
Bemardino Zuxzeri naquit à Raguse en lOSS et
mourut à Rome en 1702. Andréa Trevisano était im-
primeur à Ragttse.
DuciuM, Ducy, bourg de Normandie (Cal-
vados).
DucLARUMy Duder, bourg de Normandie
(Seine-Inférieure).
DuDELuvTLLA^ Doudeouville, village de Fr.
(Pas-de-Calais) ; anc. abb. d'Augustins.
DuDERSTADiuM [Zeiler]^ Duderstadt, ville de
Hanovre (prov. de Gôttingen).
Imprimerie en 1075 ; le premier typographe s'ap-
pelle Johann. WestenholT; voici le utre du premier
volume sorti de ses presses, que nous fournit la Bibl.
saxon,., et que possédait Colbert {Caî. n" 15150) :
Joh, Mauritii Gvdeni {Erfurtensium Jureeonsulti
et consUiarii Mogvntini) Uittoria Erfwrtensis ab
Urbe condlta ad redMCtam^ libri iv. Duderstadii,
Joh. WestenhoO; 1075, in-S.
DuDLEY^ ville d'Angleterre, dans le comté
de Worcester.
On y voit les ruines pittoresques d'un ancien châ-
teau, dont une description fut publiée dans la ville
même en 170A, par un imprimeur du nom de John
Rann.
DuELULM, DuEUJi, TiELA^ Hohentwûf,
chat, de Suisse, près Schaffhausen.
DuERSTADiuM, voy. Batavodurum,
DuESMAy DusMA, Duesme, anc. bourg de
Bourgogne, qui a donné son nom au
Duesmois, Duesmensis pagus (Côte-d'Or).
DuGLASiuM, Duglass, Douglas, ville d*An-
§leterre, sur la côte E. de l'île d^ Man,
ont elle est la capitale.
431
nUILLlUM. — DUMNISSUS.
m
Cette ville arait deux imprimeries fonctionnant en
1798; on peut Caire remontera 1700 l'intriMluction
(le la typographie dans TUe ; mais il ne parait point,
d*après les titres des livres exécutés pendant cette
période, qu'ils soient sortis des presses de Douglas ;
dans les premières années du xix« siècle parut dans
cette ville : the isle ofMan, weekly gazette.
DuiLuuM (7)^ JknUliers, Dulliers, terre sei-
gneuriale, dans la commune de Fran-
gin, au pays de Vaud (Suisse).
Nous empruntons à l'excellent livre de M. Gaul-
lieux, sur b tj-pographie geocYolse, les détails sui-
Tants :
En 1608 rimprimeor Jean Hermann Widerhold fut
reçu bourgeois de Genève « moyennant 50 écos. un
mousquet assorti pour Taraenal et un seillot, ■ dit le
Journal des bourgeois.
A la même époque deux frères, natifs de Ghia-
venna et réfugiés & Bâle pour cause de religion,
Jean-Ghristophe et Nicolas Fatio, s'étalent rendus
acquéreurs de la terre de Duillier» dépendant de la
paroisse de Prangin, dans le canton de Vaud ; ils y
appelèrent de Genève Jean Widerhold qui installa une
Imprimerie laquelle fonctionna à partir de 1675. Le
premier volume sorti de ces presses particulières fut
un dictionnaire italien-français, français-italien et
latin'français-italien, en S vol. in-8. Hais le succès
littéraire de cette typographie fut la production en
1680 de la célèbre édition originale du Dictionnaire
de Riehetet, en 2 vol. in-4 , qui porte : Genève, malt
fut certainement exécutée au chitesu des frères
Fatio. Quant k Tanecdote de 1500 exempL du dic-
tionnaire saisis et brûlés par la communauté des
libraires de l^ris, par suite d'introduction clandes-
tine en France, et de la mort de Widerhold. qui aurait
été la conséquence du chagrin qu'il aurait éprouvé
de ce di^sastre ; enfin du coup de poignard donné au
dénonciateur, le libraire Simon Bernard, de Paris,
tout cela est un pur roman dont M. IJbri a eu le tort
de &e faire sinon l'éditeur, du moins le reproducteur.
On a de Widerhold des éditions bien postérieures à
ces événements imaginaires.
L'imprimerie de Duillier contrefaibalt les éditions
des Elzevirs et reproduisait leur Sphère et quelques-
uns de leurs fleurons ; il Itit même condanmé à cent
écus d'amende pour ce fait par le conseil, et censuré
plusieurs fois pour cause d'impression clandestine
de livres de dévotion catholiques.
DuiNA^ DuNA [Baudrand], la Dùna, Dwina,
Dvina, û, dé Russie ; se jette dans le
golfe de Livonie.
DUISBURGUM, DUYSBLTIGUM ClIVORUM^ DU|CZI-
RURGUM^ Buisburch; Duisburg, ville de
la Prusse Rhénane (Clèves-Berg).
Nous faisons remonter Pimprimerie à 1585, c'est-
à-dire k une date antérieure à celte que citent les
bibliographes. Le géographe Gerhard Mercator de
Bupelmonde, qui avait fait imprimer ses premiers
ouvrages à Anvers, k Cologne et à Bâle, confia à par-
tir de 1585 tous ses ouvrages à un imprimeur qu'il
avait déterminé à venir s'établir k Dui&burg, où lui-
même résidait à cette époque t GaUiœ iabulœ geO'
graphicœ, Doysburgi Uyuorum, 1585, in- fol. —
Gailiœ totiu» geograpMca descriptio apposititgra-
ditnts longitudinis et latitudinis, ibid., 1586, in-foL
— Germaniœ totius descriptio geograpMca, appos,
gradibit» long, et lai, Ibid., typis aeneis, 1586, in-
fol. ~ CosmograpM ducia Juttà, Italiœ, Slauoniœ
et Grœcœ iabulœ geographicœ, ibid, 1589.
Du même auteur Le Long cite un ouvrage tbéolo-
gique à lu date de 1592 que Faikenstein veut pro-
t>aolement désigner, puisque c'est là la date qu'il
assigne à l'introduction de la typographie à Duis-
burg, et que nous trouvons également au catal. Du-
bois (p. 11, no 210), Ger, MereatoHâ,
quatuor evangeliêtarum. Duisb. GUronmi, 1502
in-4.
DUISRURGUM GUELDRORUM^ TUISCOBURGUM,
Dœsbwrg, Doesberg, ville de Hollande, au
confluent des deux Yssel (Gueldre).
DurriuM, voy. Didza.
Duixis VALus^ VadtUz, bourg et chàleiii
dans la vallée du Rhin, attenant an
canton des Grisons.
DuLEcuM Damuagum [Camden], JkuMke,
Duleck, bourg d'Irlande, dans le comté
d'Eastmeath (Leinster).
DuLGiBiNi [Tac], AouX-foufAvtGi [Ptol.] , peu-
ple de la Germanie, habit, le territoire
de Paderborn, sur le Weser.
DuLicmuM INS. [Ovid., Virg., Mela],AM-
x^xtov [Homer., Strab.1, île de la mer
Ionienne, Tune des Eeninades. au S.-E.
dlthaque, aiy. Curzolari, lune des
Ioniennes.
DULINCUM, voy. DONINCDM.
DUT.MENSIS PAGUS [Anu. Hincm. Rem.], le
Dormois, pet. prov. de Champagne « M
viens Sindunum ad Axonam, Senne »
[Pertz].
DuLOPOLis, AouXéwoXt; [Stcph., Suidas], ville
de l'île de Crète, dans le S.-O., auj.
Sklavopula, suiv. Forbiger.
DUMB£, DUMRENSIS OU DUNBARUM PRINOPA-
Tus, la principauté de Bombes, en Boar-
gogne, ch.-l. Trévoux; fait auj. partie
u dép. de l'Ain.
DiJMBARUM [Buchan.], Dunbar, bourg du
S. de l'Ecosse, dans le comté de Had-
dington: célèbre par la victoire de
Cromwell, en 1651.
George Miller y avait établi une imprimerie ao
commencement du siècle: ce fut 1& que parut pour
la première fois en 1812 The cheap Magatim.
DuMBLANUM [Buchau .] , Dumô^in, pet. ville
d'Ecosse, dans le comté de Perth.
DuMBRiTONiUM, voy. Britannodurdm.
DuMiA, Dume, bourg de Portugal, près
Braga (Minho).
DuMMRRA, der Dummersee, lac de West-
phalie, entre Munster et Osnabrûck.
DiTMMA INS., Acufxva [Ptol.l, île de la Bri-
tannia Barbara, auj. Hay-Island, Tune
des Shetland.
DuMNissus [Auson.], Dumno [Tab. Peut.],
ville des Treveri, dans la Gaule Bel|n-
3ue, auj. Detisen, près Kirchberg, vdle
e Prusse (rég. de Coblenz),
433
DUMNONII. — DURANIUS FL.
434
DUMNONDy AcU(iv6vtGl [Pt0l.]y YOy. DAMNONn.
DUMNOMCM PROM.^ YOy. DaMNONIUM.
DuMNCs, Dumasscs, Daun, bourg da bas
Palatinat
DuNA, voy. DUINA.
I>infEtifENSis coMiTATUs, the Durhamskire
(Angleterre).
Di7!cnjiuif[CamdenL Duiœuoa, Duremum^
DoREM [Froissardj, Dwrham, ville d'An-
ffteterre, sur le Wear, ch.-lieu da comté
de ce nom.
U CataL Hic*. Heber (ptrt. II, n* 1800) nom
4iaDe le titre dHtn livre Imprimé dani cette Tille
CD 1739 s Dwkam cathêdrtà as U xoa» before the
mtêoimikm oftkg monanfry. Durliam, 17SS, in-t2.
A la fio (tai fiède une imprimerie ptrticuUère
ftnctloima I Duriiam (Martin. Cat. ofBrokspri-
9êL pHtUid, p. 00) t J Caiotogue ofthe library al
jÉ—iiirgft cùtile, in the eomnly Narthumbertamt,
ittiMiil in three atphabet. parte :englUh, UOin,
fhtmek aàd àther modem ùmguaçe$, puhlWied tfy
onkr ofthe tnaiêeê of the eitaie» of the righi
Hom. NethOMaei, laie lord Crewe, and lord BUhop
of Dmiuan. — Durtam, prinied by L. Penniogtoo,
17»0,iii-«4e60pp.
DcKENsis coMiTATUs, comU de Down, en Ir-
lande (Ulster).
IKjnknsis tractcs, Dunensium pagus, le
Danois, anc. comté de France, dont
Ghàleandun était le chef-lieu (Eure-et-
Loir).
DU5KSTAB0LA (?) Dunstoble, ville d'Angle-
terreyBedfordshire. (Voy. Magiovinium.)
En 1801, J. W. Morris, Imprimeur à dipstone,
tnotporu lOD matériel typographique à DiiDStalile
et t'y éttbtit définidTement.
DuNESTORiuM CASTRUM, Dunstef, bourg
d'Angleterre dans le comté de Som-
merset.
DcKTEEJAy DuMFRGGA, Dwufries, vllle d'E-
cosse^ chef-lieu du comté du môme
nom, DUKFREJENSIS COMTTATUS.
Le poète Robert Boms résidait dans cette Tiile et
y movrot. L'imprimerie peut être reportée à Vannée
1718 : Fêter Bae*$ hietory of the late rébellion rai-
ten mgainst Hit Afo^sty ày the Priendê of the
PopiMh pretender, etc. OumCries, 1718, pet. in-4.
(AUboisford library, cat. p. 18). Cet ouvrage est cité
par S. Walu Scott dans la préCKe de Bob-Boy» et
ésns les TaUê of a Grandfather,
Le premier Journal de Dumfries apparaît en 1750.
DuNGALENsis coMiTATus, le comté (k DoTiegal,
en Irlande (Ulster).
Dosa, Aoûvoi [Ptol.], peuple de la Germa-
nie, habit, le terntoire de Liegnitz, en
SilÀie.
DUNI CASTRUM, VOy. DUNUM.
DlTNIUM, voy. DORCESTRU.
DiTNEERAKUMy Dundolk, ville du comté de
Lonth, en Irlande (Leinster).
Limprimerie ne date en cette ville que du siècle ;
le plus ancien typograplie (1808) s'appelait Parks.
DUNKERCA, DUNIKERKAy DUNQUAERCAy Bun-
kerque, Dùnkirchen, Dtmkerh (église des
Dunes), ville de Fr. (Nord) ; c'est le
seul port français sur la mer du Nord.
Aussitôt après la réunion de cette ville à la France,
en 1062, l'imprimerie v fut Introduite par un Flamand
nommé lan Weins, dont la famille partagea, avec
celle des Laurens, le monopole de l'imprimerie pen-
dant plus d'un siècle ; nous ne pouvons citer le nom
da premier livre Imprimé. On livre rare imprimé
dans cette viUe au xvii« s. est cité au catal. Flon-
cel : Servitio che l'infanteria deoe fàoe giomal-
mente tU campo eon Vesereitio deW armi, U'
eondo M. <tArtaignan, meiso in itaUano per Cuto
del regimento ttraniere di Mouront. Donkerque,
leOO, in-12.
La typographie dut avoir une certaine importance
à Dunkerque, puisque les arrêts du 21 Juillet 1704 et
du SI mars 1780 décidèrent que 28 villes de France
seulement auraient le droit de conserver deux im-
primeurs et que celles:! est du nombre; le rapport
fait à M. de Sartines en 1704 donne les noms de ces
deux imprimeurs x Nicolas Weins et Emmanuel
Laurena, reçus tous les deux maîtres en 1708 ; il
ajoute la note suivante : Le sieur Weins imprime de
père en fils depuis un siècle, et les ancêtres mater-
nels du sieur Laurens depuis 80 ans.
DuNsiuM. DusiuM, Dtms^ bourg d'Ecosse^
dans le comté de Haddington ; patrie
de John Duns Scotus.
DiJNUM^ Aoûvov [Ptol.], ville des Manapii,
dans THibcmia^ auj. Down, Doum Pa-
trick, ch.-l. du comté irlandais du même
nom (Ulster).
DuNUM, voy. Castellodunum.
DuNUM, Dùnberg, bourg du gr.-duché de
Baden (Treisamkreise).
DuNUM AD MosAM^ Dun-sw-Meuse, bourg
de Fr. (Meuse).
DlTNUM iflSTUARlUMy Aoûvov x6Xircc [Ptol.],
golfe de la Britannia Romana, Bobin
HoodS'bay, dans le comté d'York.
DuNUM REGis^ Dun-le-Roi, ville de France
(Cher).
DUODECIACUM, voy. DiCIACUM.
DupLAVius [P. Diac.l, ville de la Gaule
Transpadane, sur la Piave^ auj. Val-
Dobiadeno, suiv. Reichard ; dans la dé-
lég. de Belluno.
DupLicEs AQUJî, ZwiefaUen, bourg et anc.
abb. de Bénédictins, dans le Wurtem-
berg, près Ulm (Donaukreise).
Dura, voy. Marcodurum.
DuRAciuM, Duras, bourg de Fr., anc. titre
de duché-pairie (Lot-et-Garonne).
DuRACiuM, ToARciuM, Thuarcium, ThmwTS,
ville de Fr. (Deux-Sèvres).
DuRANius FL. [Auson., Sid. Apoll.], Durra-
Nus, Dronia, la Dordogne, riv. de Fr.,
afQ. de la Garonne, avec laquelle elle
forme la Gironde.
435
nURASTEÎJ.UM. — DUROICOREGUM.
43<
DURASTEU.UM, DURESTALI.UM, DUROSTALLUM,
Durestal, Durtal , bourg de l'Anjou
i Maine-et-Loire) ; anc. comte ; château
)âti en 1040.
DuRBis, DuRBLTUM^ Dwrbuy, Durby, bourg
de Belgique (prov. de Liège), suiv.
Bisch. et Môil.
DiiRDANUM, voy. Dordani:m.
DUREGUM, voy. TiGURUM.
DlJREMUM^ voy. DUNELMUM.
1)urenfurti:m, Dyrenfurt, ville (Je Prusse
(Silésie).
Un Juif, Sabatheus-ben-Joseph, j (établit, dès 1670.
une imprimerie hébraïque dont Ungher a doimé le
catalogue : Index H^rorum Babhinicorum Dureii'
furti etulgatorum, 1710, in-8.
DuRETiE [Tab. Peut.], Rieux, commune de
Bretagne, près Redon (Ille-et-Vilaine),
suiv. Rcichard.
DuRiA FL., Thur, riv. de Suisse, afïl. du
Rhin.
DuBiA MAJOR [Plin.], AcupCflt; [Strab.J, Du-
RiA Bantica [Geo. Rav.l , ïk>ra BcUtea,
la Doire Baltée, riv. de l'Italie du Nord,
affl. du Pu.
DuRu MiNoR [Plin,. Geo. Rav.], Duria Ri-
paria, Dora Ripeira, la Doire Bipaire,
autre affl. du Po.
Duria palatium, voy. Maroodurum.
DlJRIAS FL., VOV. TURIA FL.
DuRiî, ville des Insuhrcs, auj. Df)ma,
bourg du Milanais.
DuRiNUM, DrRivuM, Saint-George^de-Mon^
taigu, bourg de Fr. (Vendée).
DuRiuM, DiJRioN, Donzeré, bourg du Dau-
phiné (Drome).
DiRiis FL. [Plin., Sil. Ital.], A&ûpio;, Aoupioç
Strab.J, Awpic; [Dio. Cass.l , Awpia;
IHol.], le Diuro, Douro, fl. d'Espagne
qui, après avoir traversé le I^ortugal,
se perd dans l'Atlantique.
Dlulaclm [Cluv., Luen.J, Turrelaci:m,
Ti'RRjs An Lacii'm [Zeilerj , Diirlach, ville
du Palatinat (gr.-duché de Bade).
L'imprimerie remonte en celle ville à Tan 1512;
voici le titre du >olumc ext^iuté en celle année que
citent Maittaire, Panzer et le Manuel : Passio
Chritti ab VUalricho Vannio metrice exarata, A
la fin : linpressum in Durlach per fratrem Nicolaum
Keibs, ordinis sancti loanA anno Jhesu mdxii, in-ft
(le U il. : sur le titre un Christ en croix gravé sur
bois ; c*est la seule producUon que Ton puisse citer
des presses de ce moine; mais quelques années
après, en 1530, on trouve un nouvel imprimeur du
nom de Valentin Kobian, et au x?ii« siècle on peut
citer Simon Millier, dont les presses eurent quoique
importance.
DURLFJîDtUM, VOV. DoNINCl'M.
DuRNOMAGus [Itin. Anton.] , ville des Ll>ii,
dans la basse Germanie, aoi. Dorma-
gen, bourg de Prusse, dans ranc. du-
ché de Jufiers.
DuRNovARiA [Itin. Anton.] . Djl^burkum
IGeo. Rav.J, station de la Britanma
lomana, auj., suiv. qq. géographes,
Dorcheskr (voy. Dorcestria)^ mais suiv.
Camden, More-Criichel, bourg du oomlr
de Dorset.
Sous la rubrique Dobrovauâ, M. Gottoii, A|rti
Lowndes, cite : Short medUatUnn on OÀter Crtm-
well, ify J» D. Dumovaric (IMt), iii-4.
DuROBRiViE [Itin. Anton.], Dchobratj
Kieo. Rav.]. DLuosnjs, Bramekium (R,
OFFA [Cell.J, ville des Cuiiii, dans U
Britannia Romana, auj. ÏUxhasUT, viUe
d'Angleterre (comté de Kent), sur k
riv. Medway.
Le cartulaire de l*égtise de Rocbesccr hit
au XIX* s., par Emulphe, évAque de cette vile.
M. Cocton, dans son premier ouvraoe, a^ak cM
comme imprimé à Rocbetter un Uvre daté de
1048, qui est en effet souscrit au nom de cette vile:
tlie Kentith faifre, or the parttamemt aoW fii
their best wortH, Rocbester, loaS« in^ (ché pv
Lowndes) ; mais dans son Supplément. pubUé en
1860, il revient sur sa première allégatu» . et dé-
clare que si ce livre n*a point été exécaté à R»-
cbester par un typographe ambulant dont réttMii-
sement n*a pas laissé de traces, ce doit être «n Uea
d'impression supposé, ce qui est nuriaitmiMllilf n
milieu des guerres civiles de cette terrible époqw;
il semble prouvé que le premier établissement typt-
graphique de Rochester ne date que dn milieu é>
XVI 11" siècle, et que le nom du premier Impriaew
est Thomas Fischer, qui mourut en 1786.
DraoBRiViE^ autre station de ritin. d'An-
tonin, chez les Coritavi^ dans la Bre-
tagne romaine^ auj. Casier, sur le Ne»
[Camden]; ct^ suiv. d'autres géogr.,
BrighrCastei'ton, bourg d'Angleterre.
DuROBURGUM^ Hartcnberg, bourg de Ri-
vière^ entre Kaiserslautem et Fran-
kentbal.
DuRocAss^y DuRocASsiuH^ voy. DR0C£.
DUROCATEIAUKI, VOy. ClTELAUNI.
DuRocoBRiViE, Station de l'Itin. d'Antonio,
sur remplacement actuel de laquelle
les géographes sont loin d'être d'ac-
cord; Mannertet Camden pensent que
sur ses ruines s'élève le bourg de Dwu-
table, dans le comté de Bedford.
En 1801, J. W. Morris, imprimeur à Qipttoiie,
transporte son établissement à Donstable (GottonV
Supph),
DuRf)r.(mNOviuM, voy. Coritsium.
Di:rocortorum, voy. Remorum civitas.
DcRFORTE, Dwfort, bourg du haut Lan-
guedoc (Tarn).
DiiKoicuREGiM [Tab. Peut.]^ localité de U
daule Belgique, à xiv m . p. de Samaro-
437
DUROLEVUM. — DYSPORUM.
438
briTa, aaj. Druearg, Drucat, village de
Picardie (Somme); et, suiv. d'autres
Séo^rapheSy Dourters, village du même
épartemeut.
DuROLEvuM [Itia. Anton.], DuROLEVo[Tab.
Peut.], DuROLENUM, viUe des Cantii,
danslaBritannia Romana. auj. Fevers-
ham, ville d'Angleterre, dans le comté
de Kent, suiv. Forbigerj et Lenham,
bourg du même comté, suiv. Gamden.
DmouFONs [Itin. Anton.], suiv. Reicbard
Bury St'jBdmunds; et suiv. Gamden^
qm nomme aussi cette localité, Dubosi-
poNs. Goodnumchester , sur la riv. Ouse
(Sutfolkshire).
DuBouTCM [Itin. Anton.], station du pays
des Trinooantes, auj. Letton, près Rum-
ford, bourg d'Angleterre, dans le comté
d'Essex.
DuRONiA [Liv.] , ville des Samnites, auj.
Dvnzzano, suiv. Reicbard, dans la pro-
vince de Molise.
DciHHinif jltin. Anton.], localité desVero-
mandni, auj., suiv. Cell., la Capelle,
bourg de Fr. (Aisne).
DcBosTABroif, voy. Batavodurum .
DUROSTOMM, voy. DOROSTOLUM.
Dcmmicini, Durotingom [Geo. Rav.], ville
des Allobroges, dans la Gaule Narbon.,
auj., suiv. Reicbard, Digniéres, village
du Daupbiné (Isère).
Durotriges, Acup^rpi-yt; [Ptol.l, peuple de
la Britannia Romana, habit, le Dor-
seUhire.
DuRovERNUM, voy. Gantuaru.
Ddsa, IkMze, riv. de Fr., affl. de TAdour.
DusiACA, T(my, bourg de Fr. (Meurthe),
suiv. Pertz.
DrsMA, voy. Duesma.
DussELLA,Diiss«/, riv.deWestphalie; tombe
dans le Rhin, près de Dûsseldorf.
DussELDORPiuM [Lucn, Zeiler], Dûsseldorf,
\iilede la Prusse rhénane, ch.-l. delà
régence du même nom (Westphalie).
Imprimerie en 15S1 : Desiderii Eraami Botero-
dami adagiorum ChUiade» quatuor. Dvtseldorpii ,
M D LXi, in-8. — Si. Comelii Buschop fûnffïzig Psal-
men Datnds mit ft. Stimmen eotnpontert, Dussel-
dorrr, 1562, in-4.
En 1560, voici un livre de musique fort rare :
Joan, de Loire vulgari coqnamento Petit-Jan;
Cantiome» sive Mutetœ 4iuinque, ux etseptem vo-
eum. Dusseldorpii, 1506, in-ft.
Van-Praét mentionne un livre exécuté dans cette
▼ille en 1575 par un imprimeur du nom de Albertus
Dusius.
DuTUNGA, TuMingen, pet. ville du Wur-
temberg.
DuvELAMDu, Duiveland, ile de Hollande
(prov. de Zeeland).
DuxoNUM, Buchs, Dux, ville de Bohème
(cercle de Leutmeritz).
DuzucuM, Douze, bourg du Périgord (Dor-
dogoe) ; anc. marquisat.
Dyla, la Dyle, riv. du Brabant, affl. de
l'Escaut.
Dtmje [Itin. Anton.], Demm [Itin. Hier.),
AujjLYi [Ptol.], ville de la Thrace, sur la
rive orientale de THebrus, auj., suiv.
Reicbard, Feredsjick, sur la Maritza,
dans le pachal. d'Andrinopfe (Rum-
Ili).
DvME [Gic, Liv.], Aupwrj [Herod., Strab.],
localité du N.-O. de l'Achaïe, dont auj.
quelques ruines subsistent près du cou-^
vent de Saint (i-noç) Gonstautinos, à
Karavosiasi, suiv. Reicbard et Forbigcr;
mais d'autres géographes retrouvent
cette ville dans Kaminitza, en Morée,
pet. ville sur la riv. du même nom.
Dyrrachium [Mêla, Plin.,Liv., Gaes.], Dur-
rachium [Gatul.], Auppax'ov [Thuc, Sir.,
Ptol.], anc. EpiDAMNus,'E7n'^a|i.vcç [Thuc,
Polyb.], ville de TlUyrie grecque, auj.
Durazzo, chel-lieu du pachal. du même
nom. dans T Albanie ottomane ; port sur
l'Adriatique.
Dyspobum, voy. Dispargum.
Eauna^ voy. Epauna.
Eba^ Maranus mons, Monte Marano, ville
du Napolitain (Princ. Ultér.).
Ebeijjnum [Itin. Anton.]^ Bailo, bourg
d'Espagne j dans le roy. d'Aragon^suiv.
Forbiger.
Ebeltoftia^ Pomagrium^ EbeUud, Ebeltoft,
ville du Danemark (Jutland)^ près
Aarhuus.
Eberacum^ Ebuacum^ Eberach, Erbach,
bourg de Bavière, près de Schwein-
furth; anc. abb. de Citeaux^ du dioc.
de Bamberg.
•
Ebernbdhgum, Ebemburg, village et anc.
château de la Prusse rhénane, entre
Kreuznach et Oberstcin.
Le célèbre Ulrich de Ilutten, poète latin, ardent
et violent sectateur de Luiher, qui avait fait impri-
mer son premier ouvrage dans le diâteau de Stec-
lcell)erff, ofa il était né, fût accueilli par la famille
de Sickingen , k laquelle appartenait b Torteresse
d*Ebernburt(, et ce fut U quMi publia de 1519 à 1522
quelques-uns de ses ouvrages de controverse les plus
violents: Panzer et Vogt en citent un assct grand
nombre, dent le plus ancien est intitulé: UlricM de
Hutten, Equitia Germant, ad Carolum imperatO'
rem, adversui intenlatam sibi aBomanistis vim et
injuriam, Conquestio. Eiusdem alia ad principes
et viros Germaniœ^de eadem re Conquestio.Eiusdem
ad Albertum Brandenburgenum et t'riderichum
Saxoitum aucem, principes Etectores, atiœque ad
aiios Epistola, Jacta est aléa... Ex ILbernburgo,
Idib. septenib. anno M. D. XX, in-4, de 23 ff. Tous
ces rares traités d'Ulrich de Ilutten, que Tanzer a
décrits de visu^ sont datés d*Ébrmburg, et le biblio-
graphe de Nuremberg n'hésite pas à déclarer qu'ils
ont été exécutés dans le château même, sans doute
avec le matériel qu'il avait organisé à Steckelbcrg,
et qui Pavait suivi à Ebemburg.
Ainsi, en décrivant la violente diatribe de notre
luthérien contre les orateors de Léon X à li
Wonns, Panier dit que cette jiièce est laiMMatfi
lieu, mais tafne duffio in wreeÉhtrmbwrfi imi9rmm,t
Ebersberga, voy. Eburobergomum.
Ebersdorfium [Chron. Misn.], Ebtnimt»
ville de Saxe, près de Ghemnitz.
Une Bible saxonne^ en 2 vol. in^ fot ïmfAmèti
Ebersdorf en 1727; c'est la première éditlaa titi-
rare de la Bible de Zinaendort; chef de la lecte dei
IlejmhuUeiifl (Graêsae, I»S79).
Eberstenium, EbersUm, bourg etchâleaiii
chef-lieu du comté de ce noiDj dani K
Wurtemberg (Schwarzvrald).
Ebeshamum, Bj^ham, Epsam^ ville d'An-
gleterre (comté de Surrey).
Un imprimeur du nom de ÏJaghim y cnqril
en 1700.
EblaNA. 'ECXava, VOy. DUBUNUM.
Eblani, "Egxavci [Ptol.], peuple de UoMe
orientale de THibernia; habitait k
comté actuel de Dublin.
Ebodia, voy. Arica.
Ebodij: fretum, le Aaz hUxnchard, détroit
entre l'île d^Aurigny et la France.
Ebolum, Eholus, Eboli, ville napolitaine
de la Principauté Citer.; anc. princip.
M. Ternaux, dans un SuppièmeiU qu'il dooM Ci
1849 à sa Notice sur les imprimeriei çirf egUtmâ
ou ont existé, nous donne cette Indieaiieo t MF
Caramuele établit une imprimerie à Im MMpflpM
di EboU en 1070 (7).
Ebora [Plin., Mêla], "EScupa [Strab.]»
''Eêcupa, EbURA [PtOLj, LiBERALITAS iCUA
[Plin.], ville de Lusitanie, au S. da
Tage, atij. £t'ora, ville de Portugal,
44i
EBORA. — EBRODUNUM.
442
ch.-l. de rAleotejo; archevêché, bibl.
et musée.
Jacques Cromberger, le célèbre impriinear de Lis-
bonne, fm appelé d«ns cette ville en 15tO ou 1520,
par les dominicains, pour y monter un établissement
tjrpograpbique ; il y donna en 1521 la seconde édi-
tion do recueil des ordonnances du royaume : Or^
éenaçOes do rebut de Portugal, publiées par les
soins de kOo das Regras, cbancelier du royaume,
io-lbl. (JKM. Uuitana. //,S22).
De 155S à 15^, rimpriiiieur d*ETora s*appelait
Andréas de Burgos; on peut encore citer au XTX*
siècle Martin de Btnrgos et Manuel de Lyra.
An xm* siècle, une imprimerie particulière fui
établie à Evora, dansrenœinie mémeducouTent des
dominicains: Joamdo» soiilof, varia hiatoria de
€om$aa motaveU do Oritnie et da Chrittandade
que 0$ ReUgiOMOt da Orden des Pregadores netle
fturéH, Impresso noconvento de S. Domingos de
Erora, IdW, pet. in-fol.
Quant à vltiMerario da terra santa de Fr.
ftntaliaffl de ATdro, fkvnciscain, que M. Cot-
lon cite, d'après Ribeiro, comme imprimé à Evora
en 1512, il but lire 161 2, et peut-être 1632. La !'« édi-
tion est de Lisfaoa, 159S, in-«.
EBORAy Ebura Gerealis [Plin.]^ ville de
l'Espagne Tarraconaise, aui. Muros,
houTf de Galice : Reichard place cette
localité auprès d Akaia la Real,
Eboracemsis comitatus, Yorkshire, le comté
dYork, en Angleterre.
Edoracum [Itin. Anton.h ^g^î'paxov fPtol.],
Emjracum [Geo. Rav.j^ Golonia Ebora-
CENSD [Inscr. ap. Grut.]^ ville des Bri-
gantes dans la Britannia Romana, auj.
rbri (en saxon : Eofor-wk), ville d*An-
^eterre; archevêché^ patrie d'Alcuin.
Un Bdge du nom de Ougbes Goes, ou Van der
Goes, y importa rimprimerie en 1560; nous disons
Belge df^^irès Ames , qui suppose que ce Hughes
Goes était le fils de Matthias Goes, Pimprimeur
df Anvers en 1^85. Void le titre du premier livre
sorti de ses presses : In Laudem Sanctisaime Tri-
tdtaiù, totimtqiu milieie celestis, ad honorem et
énorem S. Becleêie Eboroêensiê Anglicane, eius-
fne ^letotUeimi cleri, hoc ofms, quod Pica sive di'
rwfortam iacerdotwn nuneupaïur, rigilantt studio
fmemdatum et revismn, Impressum Eboraci per me
Bagooem Goes, in vico, qui appellaïur Steengate,
aano llomini M. D. ix. 18 die mensis Februarii ,
in«8i, avec une préCwre, par le docteur Thomas ilan-
nftaU chanoine de la cathédrale dTork.
L^aonée suivante nous voyons Hughes Goes dater
de Beveriay une ballade que nous avons citée & ce
no» de vUle.
Plnsienn imprimeurs se succèdent rapidement t
John (Joannes) Gachet ou Gaschet (1516-15S0),
Ursyn Mytner (1516-1536). Du premier, nous cite-
rons un ouvrage fort important: Missale ad uaû
eeleèerrime ecetfe eboractsis optimis caracteribus
réciter impressum , cura puigili maximaqi lucw
bratioi midis if pluribus emendatum. Sumptibus
et trpemaUJolùMsGachet mercatoris librarii bene
Mfrtff <tuBt« prefatam eeelesià coihorantis, Anno
M( éetimo sexto supra miltesimum et quingites-
wUuM. Die vero quinta Pebruarit, eomplitum atqi
perfectum, — In Ibl., en çros car. goth. rouges et
noirs; avec notes de musique , capitales et orne-
ments gravés sur bois ; sans chiffres ni récL, mais
avec signatures. Réimprimé par le même Jean Ga-
dMt en 1536, pet. in-4, die vero secundo JulH
eOpletÛ atqz perfectum. Les mots italiques imprimés
Ames [Tfpogr. antiq, 111, p. 1437) indique un
breviarium ad usum Bccleslœ Bboraeengis comme
imprimé par J. Gachet en 1526; ce bréviaire ftit exé-
cuté à Paris, et y fut même réimprimé en 1555, en
très-petit format.
L'imprimerie ne laisse que de faibles traces à
York, après U période gue nous venons d*erabrasser,
et, pendant plus d'un siècle, on ne pourrait citer que
bien peu de volumes publiés dans cette ville ; au mi-
lieu dn xviie siècle Samuel fiericeley, Thomas Broad,
sont des noms qui méritent d'être conservés: en
1688 nous citeronsaussicchil de J. Whlte,quieut le
courage, dit M. Cotton, de publier et de signer la fa-
meuse proclamation du prince d*Orange, laquelle eut
pour effet d'envoyer Jacques U & St-Germain, et qui
prenait en 169S le titre de : « Thelr Maiesties prin-
ter for the city of York, and the five Northern
Counties.n
Eboreu, voy. Sporedu.
Eboreshemium [Ann. Hincm. Rem.]^ Ober-
enheim, Obemai, ville de Fr. (Bas-
Rhin).
Ebrbdunense Castrum^ voy. Ebrodltnum.
Ebrodunum y 'Eêpo^cuvo^ [Strab. | y ^ECop-;-
^oovov [Ptol.l, Ebcrodunum [Geo. Rav.],
Eborodunum [Itin. Anton. J, Ebrunum
[Tab. Peut.], Hebribunum [it. de Bor-
deaux], Castrum Ebredunense [Not. Civ.
GalL), Ebrène [Chron. B. Dion.], capit.
des Caturiges, dans la Gaule Narbonn.,
auj. Ambrvn, Embrun, ville de Fr., sur
la Durance (Hautes-Alpes); anc. arche-
vêché; conciles en 1367 et 1290.
Nous connaissons plusieurs vol. imprimés dans
cette ville en 1586 , et nous citerons : Missive à la
reine mire, sur le faict de Vedict du roy, faicl en
juillet dernier, 1585, pour réunir tous ses sujets à
la religion romaine (15 août). Ambrun, 158A, in-8
(à la Bibl. impér. et à r Arsenal).— ifayeiis^fa^ff s,
entreprises et nUUitei du rescript et bulle du pape
Sixte y* du nom, en date du mois de septembre
1585. Contre le serenissime prince Henry de Bour-
bony roy de Navarre et Henry de Bourbon
aussi prince du sang, pair de France, prince
de Condé, ducd^Anguien,parun catholique... mais
bon François (par P. d»: Belloy, suiv. i^ Long).
Ambrun, Pierre Chaubert, 1586, in-8 , (à la BtbI. imp..
etV«Coste, n« 1951).
L'imprimerie semble avoir pris tout d*abord une
extension considérable dans cette ville; car, dès Pan-
née suivante, nous trouvons le nom d*un second
imprimeur; il est vrai que le livre que nous allons
citer est le fait d'un huguenot renforcé, ce qui peut
laisser admettre que les deuv camps avaient chacun
leurs presses spéciales, et choisissaient leurs typo-
graphes piirmi des coreligionnaires: Discours des
dissensions et confusions de ia papauté^ nouvelle-
ment mis en lumière, Ambrun, par Jean Gazaud.
15S7, in-16 de 406 pp.
L'imprimerie ne dut fournir qu'une carrière limi-
tée dans lu ville d'Embrun, et disparaître de bonne
heure, car cette localité neflgurepas parmi les villes
de France dans lesouclles les arrêts de noa et de
1739 réglementent le nombre des imprimeurs, non
plus qu'au Rapport taiik M. de Sarlines en 1764.
Ebrodunum [Luen., Zeiler], Eburodunum
Tab. Peut.], castrum Ebrodunense
iNotit. Proy. \, Iffertm, Yverdun, Yier-
don, ville de baisse (cant. de Vaud).
Bien que Falkenstein fasse remonter Pimprimeric
à Yverdon & l'année 1586, nous ne pouvons accepter
cette assertion, à l'appui de laquelle le bibliographe
443
EBRODUiNlîlNSIS LACUS. — EBUROBERGOMUM.
444
allemand n'apporte aucune preuTe. Cest seulement
v.n 150S nun nous trouvons des livres souscrits à ce
nom. Nous citerons une des plus anciennes Mitions
du céli^bre lexique de Scapula , Ltxicon Grœco-
Latinum io. Scapulœ, ex Stephano, Yverdun, 159S,
in-b.
SI nous acceptions sans contrôle mie date fournie
Sir les anciens catal., c'est & 1560 que nous aurions
it remonter la typographie à Yvcrdon, car nous
trouvons au catal. du libraire Robert Scott (Londini,
167'J, in-a, p. 85;: Io HcUihini (sic. lisez : Bauhint^
Universalis ptantarum hittorta. Ebroduni , 1560,
S vol. iii-fol. L'ordre des chiffres est renversé; ce
grand ouvrage fut imprimé k Yverdon, en 1650.
En 1612, un imprimeur de Genève, bien connu
par ses démêlés avec les magistrats de Genève, par
sa mission auprès du roi de France Henri IV, par
ses propres écrits , enfln par la souscription
hixarre qu'il adopte pour les nombreux produits
de ses imprimeries» l*yramus de Candolle, espé-
rant irou\er plus de culme sur les terres de BcrKC,
dans le pays de Vaud , se dt^ide à transférer son
mat riel dans la ville d' Yverdon, sous la protec-
tion directe du bailli Nicolas de Dicsbach et d'un
seigneur de Benie, fort lettré, qui devint auss .plus
lard bailli d'Yverdon , François-Henri Grafien-
ried de Geizensee. Cette translation et l'installation
du nouvel établissement ne purent être terminées
qu'à la lin de 1616, et, dès Tannée suivante, nous
trouvons des livres imprimés ii Yverdon par Pyramus
de Candolle, avec cette souscription sur les livres
latins : Ebroduni , lypoçraphia CaUioriana^ et sur
les français : De la Société helvétiale Caldoresque,
souscription qu'il avait déjà adoptée à Genève en
1610, et qu'il faisait venir de ses ancêtres, les Caldora
de Naples.
Mais il ne trouva pas! Yverdon le repos qu'il espé*
rail, et ses procès avec ses ouvriers Jean Beijon et
Jacq. Stoiir, et ses longs démê'és avec le conseil de
Genève, sont longuement analysés par M. Gaullieur
{Typofir. Genev,^ p. 190 et suiv.).
« Cette imprimerie d'Yverdon , dit ce bibliographe,
après avoir eu un moment de faveur et de prospé-
nté au début, finit par échouer devant les mêmes dif-
ficultés qui nuisirent aux presses genevoises au mi-
lieu du XVI* siècle, savoir : le changement de d^
rection dans les esprits, qui se préoccupaient moins
de controverse et nialhi ureusement aussi des fortes
éludes classiques du xvie g. • les procédés de basse
fabrication, la mauvaise qualité du papier et l'emploi
d'un vieux matériel que l'on ne renouvelait Jamais.
A la fin de leur carrière, les imprimeurs d'Yverdon
INtssaient dans le pays pour être adonnés i la recher-
che du grand œuvre; et leur nom: Caldoresque,
disaient les voisins, venait de la grande chau-
dière oh ils faisaient bouillir leurs mixtures de sor-
ciers.
• Un siècle après, vers 1765, un moine, Fortnnato
Itertolomeo de' Fi'lici , échappé des cachots de l'in-
quisition napolitaine, releva rimprimeiic d'Yverdon,
et lui doniui mi éclat nouveau par de nombreuses
publications, et surtout i)ar une édition de VEiicy^
elopédte 11770-1780).»
Ebrodinensis LACUS, lac d'Yverdon, auj.
lac de Neufchàtely Neocomensis lacus,
que traverse ÏAar, ARUJji.
Ebrogilum^ Ebbolium, £^ci«7, ville deFr.,
sur la Sloule (Allier); anc. abb. de S.
Benoit.
Ebroica, Ebroicum [Ca»s.], Ebruice [(^elL],
Eburo, Ebiruniciîm, Civitas Ebroicorim
|Notit. Inip.J, Ebroicexsk OPPIDUM [Ann.
Hiiicm. Reiii.J, auc. Mediolanim [itiu.
Anton.], Me^ioXàviov [Plol.J, anc. capit.
des Aulerci-Eburovices, cn.-l, de comté
au moy. âge, auj. Evreux, ville de Fr.
(Eiu*e) ; deux abb. de Bénéd.
Cest avec le xvii« siècle que débute Pimprii
k Ëvreux ; Antoine le Marié (1600-1632) efl riMn-
ducteur de la lypographie, et Ton peut mCne At
qu'il appartient au xti^ siècle, puiaque Hm conaft
Îlusieurs volumes sortis de tes presses à le due et
600 : il avait pour marque : Orphée Jouant de h
l>Te, assis sur un dauphin , qui le promène ar h
mer, et pour devise : Je fumte iarwtomief dette
parlante d'après une note que nous aTom loas !■
yeux , note dont nous ne pouvons afaaoluBntt re-
trouver ni contrôler la provenance» mais qmt um
consignons pour valoir ce que pourra i Ani. le Mvii
aurait eu pour femme Jekanne Lemumt , dont I
aurait cberehé à rappeler le nom dani ces devlM^
iuivant te mode un peu poérile da Tiens tes
Voici quelques volumes imprimés par le Hmi
Discours de J. D. du Perram tttr U PiMumt Ut
Evreux , AnU le Marié. 1600, ln-8. — Aetes et II
Conférence tenue entre le f ivuque iTAimt
(Jacques Davy du Perron) et U s* du Pktilê (êê^
nay), en présence du roy^ à PoniaUteHeœSt k hét
may 1600. Évreux, Anth. le Marié, 1661, i»4.
Réimprimé l'année suivante; dté an CatëL dm
Eltévtr de 16M, In-ft. - Réfutation, de l'Ecrit M
M* Daniel TUenus contre te discours de Jf . fEmeh
que d*Evreux, touchant ta traditkm apotfoMfV^
par ledit sr évesque (cardinal du Pern»). — IML,
éd. 1601, in-8. (Cat. Delassiae, n* 110). — JrfMo
des ministres et autres, appelles par madame, pnr
la Conférence proposée entr'eux et Jf . fewesqm
d*Eureux^ 1602, in-8.
Le second imprimeur d'Évreux s^ppeOe Nicahi
Ilamillon ; il était issu d'une fiunille iTImpriaMn
rouennab ; ses débuts couune bnprimenr à ÉvnB
datent de 1651.
L'arrêt de 1704, confirmé par celui de IW,
n'autorise qu'un seul maître imprimeur pour k
ville d'Évreux ; en 1764 , le Rapport Sartines Mai
donne le nom de cet imprimeur : C'est la ^m
veuve Jean Malassis, qui a succédé à aon mari, dé-
cédé en 1758, lequel avait imprimé pendant ptai it
/Ml ans dans la ville d'Evreux : cette dame MalMii
possède deux presses.
Ebronium, voy. Auiuo.
EeuDiE Ins., 'Eêcu^at r^oci [Ptol.l, Uebcdc
[Plin.]^ jl^roupe d1les de la cote 0. de U
Britannia Barbara^ auj. les Héhridet,
Westerti'Islands , situées sur la côte
d'Ecosse, depuis le cap Wrath jusqoi
la presqu'île de Cantyre; les priDopi-
les sont : Ebuda orieutaus^ Vile de SI19
ou SMe; dépend du comté alnverne»;
et Ebuda occidentaus, ou Leogus [Cao-
den], Lewis Island, la plus septentrio-
nale du groupe; ch.-l. : Stomomqf.
EbURA, VOy. AlDlTRA.
EbURA, Yoy. Ebora.
EbUROBERGOMUM , EbERSPERGA. EBBRSBEI6A,
Ebersbi:rgum, Ebersberg, bourg de ht-
vière (Isarkreis).
Nous connaissons une lettre du célèbre
pede, le curé de lUIe converti à la Réforme ethai
de Frobcn et d'Erasme» imprimée : BbersMtrgi^ ca
1522 ; en voici le titre exact : Quod exptdmi #(■
slolœ et evangelii lectionem in m<aaa tnimfW
sermone plebi promulgai'i CEcolampadU ad ff#*
dionem ei'iatota. Légat , expendat, quisquis sam
compteclitur. Est quod pectus vere duiettâoum
delectei, Ebcrsburgi, mente Junii 1S22, fai-8.
445
EBUROBRIGA. — EDRON.
446
Ebukobkiga [Itia. Anton. , Tab. Peut.]^
dans la Gaule Lyonn., auj., suiv. Rei-
chard et d'AnviUe, St-Florentin-sur^
rAfmcmçon, ville de Fr. (Yonne).
Emtiobiutium^ Yoy. Alcobatia.
Ebckodunum^ Yoy. Ebrodunum.
Eblhomagus [Tab. Peut.], Hebromagus [Au-
son.], localité de la Gaule Narbonn.^
aaj. Brame, commune du Limousin
(Haate-Vienne).
Ehibongs [Plin.y Gaes.], 'ESoupokvK [Strab.L
peuple de laGalliaBelgica; habitait le
LmuMurg hollandais.
Eburotices, voy. Aulercl
EagmoUf^'E^w^^ [^hoL], voy. Olmutium.
Bmjscs Ins. [Plin.], 'E^oç [Strab.], *e6uo- ,
•Bc [Ptol.l, EsiTssns [Liv.y Itin. Anton.],
PtTTVSA Majob [P. deMarca], l'une des
Ues Baléares, thiza. Itiça, au S.-O. de
Mi^orque; appart. a l'Espagne depuis
1294.
ËocLESBits, suiv. Graësse, serait la ville
de Fallurk, en Ecosse; voy. Davium
Saceluth.
EocLESLE, Iglesias, houT« de Tile de Sar-
daigne (prov. Cagliari).
EcHA, Eieh, bourg de Hollande (Lim-
bourg).
EcHEOoRus FL., ^Extf^ttjpo; [Hérod.] , 'Exs-
^••poç [Ptol.j, pet. lîeuve de la Macé-
dome, auj. le GcUliko [Leake, Pouque-
ville).
EcHETLA, i 'ExÎTXa [Polyb., Diod.], localité
de Sicile, à l'O. de Syracuse, dans la
montagne, auj., suiv. Reichard^ Gran-
mtcMe(?), et Ochuia , suiv. Bisch. et
îlôller.
EcHCfADEs iNsuLfi [Mcla, Ovid., Plin., etc.],
'Exwflu, 'ExwdJ^t; Wiaoi [Hom., Hérod.,
Ptol.], groupe de petites Ues de la côte
d'Acarnanie, à l'entrée du golfe de Co-
rinthe, auj. Cwzolari, près du golfe
de Lepanto.
EcBiNTs [Liv., Mêla], 'Exîvc^ [Aristoph.,
Strab.], ville de laThcssalie,auj., suiv.
Lcake, Akhino, dans le dioc. de la
Phthiotide.
EccEsiŒA, Ekesivm [Baudraud], Ekesjo,
ville de Suède (Smaland).
ECLA5U1I, voy. iECLANUM.
Egwmos, 'Exvooc; [Diod.], bourç du Sud
de rile de Sicile, auj. Monte d% Licata.
EcoLiSMA, voy. Engousma.
Ectodurum^ Leutkerra, Leutkircha [Zei^
1er, Budrand] , XcM<Wrc/i, ville de Wur-
temberg, sur l'Eschach (Danaukreis).
Edelberga, voy. Heidelberga.
Edessa [Liv., Itin. Anton., Tab, Peut.j,
"E^iaoa iPolyb., Strab., Ptol.J, ArW*
[Plut., Steph.l, anc. capit. ae l'Ëma-
thie, en Macédoine, auj. Vodina, Vo-
dhena [Leake, Cousinery], ville du pa-
ch. de SaloniLi.
Edeta, Liria, "H^YiTa T. xxl Aiipia [Ptol.j,
ville des Edetani, dans l'Espagne Tar-
raconaise, auj. Liria, ville de l'inten-
dance, et au Is.-O. de Valence.
Edetani IPlin.J, 'H^riravoî IPtol.] , Ski»k-
TANi [Plin.], Si^YiTavoî [strab.], peuple
de l'Espagne Tarrac. , entre les Con-
testani et les Celtiberi; occupait le
Nord du roy. de Valence et une partie
de l'Aragon.
Edinum, Edenburgum, voy. Alata Castra.
Nous a\joiiterons à la note bibliographique que nous
avons consacrée à cette ville, Texirait suivant du
Prazer*s Magazine^ mai 18S8: I^ poste ne fut établit^
en Ecotise 4u*en 10t5, et son apparition fut bientôt
suivie (le la création d'un Journal, en 1051, le Mer-
eurius Scoticus, qui ne réussit pas et disparut Tan-
née suivante. Le Caledonian Mercury est fondé le
SI déc. 1661, par Thomas lydserf, fiJs de l'ËvAque
des Orcades; puis l'Edimtmrgh Gazette apparaît en
1680, tombe et se relève en 1690, pour fournir sa
longue et brillante carrière.
Nous donnerons aussi le titre du premier livre
imprimé avec date certaine à Edimbourg, que nou&
n*avons fait que mentionner, et seulement d'après
Herliert, qui entre à ce sujet dans de longs et cuneux
détails.
Ce livre, dont le seul exemplaire connu fut cédé
par un gentleman du comté d\\yr à la librairie des
avocats d'Edimbourg en 1788. porte sur le dos:
Treatiae ofnobletiess; c'est un recueil factice de
plusieurs pièces de poésie et ballades, dont plusieurs
ontété imprimées à Edimbourg, et les autres, particu-
lièrement la dernière : « The gest ofRobyn Hode, »
à Londres, par Pynson. L^a première pièce, seule,
est en prose.
Après les cinq premières ff. en prose, on Ht: Heir
endèê the Porleous of nobteness translatât out of
ffrenche in Scottis be maUter Andro Cadiov, /m-
prentit in the South Gait ofEdimburgh be Walter
Chepman and Andrew Mittar the xx dai ofApile
(tic) the yhereofGod Mccccc and viii Yheris. —
Suit un traité en vers de 20 ff. A la fin : Heir endia
the Knightly taie ofgolagrass^ and Gawanc in the
$outh gait of Edimburgh be Waiter Chepman and
Andrew Miilar the viii day of April the yhere of
god M. ccGGC et viii yheris.
Ce recueil, d'un prix inestimable, contient quatorze
pièces, toutes uiii((ues (?), mais dont plusieurs son!
malheureusement imparfaites.
Chapman et Myllar cessent d'imprimer vers 1530,
et même probablement avant un peu cette époque.
Edones, "H^wvi; [Thuc, Strab.], Edoni
[Plin., Liv.], 'H^wvoi [Herod., Steph.],
peuple de la Thrace, puis de la Macé-
doine^ entre le Strymon et le iNestus ;
habitait les bords du fleuve actuel du
Strouma et du golfe d'Orfano.
Edron fPlin.], EvRON [Tab. Peut.], port
U7
ËDRUM. — EINSESTADIUM.
448
des Veneti, dans la Gallia Transpadana,
auj. Chioffgia, Chiozzia, à la pointe
onentale des Lagunes (Vénétie).
Edhum [Cell.]^ ville des Euganei^ dans la
Galiia Transpadana^ auj. Idro, bourg
du Milanais (délég. de Brescia).
EpuLUM^ £(iu/o, bourg du Milanais (délég.
de Brescia).
Egabra^ iEoABBA, vîUe de la Bétique^ auj.
Cabra, bourg d*Andalousie^ entre Cor-
doue et Grenade.
EgELASTA [Plin.],EGELESTA[id.], 'EyiXomitbu
tStrab.]^ ville des Carpetani, aans la
farrac, auj. Yniesta, dans la Nouvelle-
Castille [Morales].
Egesta [Fcstus] , ^'ETtora [Thuc], Âx^^una.
[Strab.], AcESTA [Virg.], ït'ït<TO [Ptol.],
VOy. ACESTA.
EgETA, VOy. iEGETA.
Eghamum (% Egham, bourg d'Angleterre
(comté de Surrey).
Ce fut là que la Grande Charte fut signé par le roi
Jean en 1215: l*impriuierie exista dans ce bourg en
lOOS. (Gotton's Surrp^
Egidora^ voy. >E<;idora [Tac.J.
Egiuum^ 6rto/to, pet. île de la Méditerra-
née^ sur la côte de Toscane.
Égine, voy. iEoiNA.
En 1827, sur ta demande que leur en avait faite
Capo d'istria, MM. Didot envoyèrent une imprimerie
à Égine, destinée plus spécialement aax impressions
du gouvernement. Un des premiers livres qui y fu-
rent imprimés est la biograpliie des béros Marc
Botzaris et Karalslcaki, par Garis x Bioyçac^ia tûv
;^a>vMafxovM6otaapou xaiKapaloxixT), dédiée
au président de la Grèce AÎYiv|i,èv t^i ebvix^ T\mo-
Ypa^tqi, $t£vOvvo(iivi|} icocpàr. *Aico9ToXC6ou, 1828.
M. Cotton cite k la même dute une pièce anglaise :
Notes on the $enooU establinhed in the greek islanda,
^ Printed at tbe Gallo-Hcllenic press, 1828, 13 p.
in-8.
Egitania [Inscr. Florez Esp.], ville delà
Lusitanie, dont les ruines se voient à
Idana la Vieja, près de Coria (Estrema-
dura).
Egus [Baudrand], VEgly, pet. fl. du Rous-
silloD ; tombe dans le golfe de Lyon.
Eglisavia, Eglisau, pet. ville de Suisse,
sur la rive droite du Hbin (c. de Zu-
rich).
Egnatia [Plin.], 'EWot fSlrab., Ptol.J,
Gnatia [Hor., Mêla], ville de TApulia
Peucetia, auj. Torre d'Egnasia, ou
Agnasio, dans la Terra d'Otranto.
Egolesima, voy. Exgolisma.
Egonum vicus, Vicohabentia, Vicovenza,
bourg d'Italie (délég. de Ferrara).
Egorigium [Itin. Anton.] , Icorigium [Tab.
Peut.], ville desCondrusi, dans la Gallia
Belgica (Germania infer.)
Egosa, voy. Campus Rotundus.
Egra [Cell.], Agara [Chron. Moisàiac.],
VEger, riv. de Bohème, affl. de TËlbe.
Egra [Cluv.], CEgra [Bert.], Agru, Eifer
(en tchèque : Chehbe), ville de Bohème,
dans le cercle d*Elbogen.
Ce fut là que Wallensiein fot assassiné en 183*.
Falkenstein fait rennonter l'imprimerie dans celte
ville à Tannée 1087. Nous pensons que ce MUiogra-
She a confondu celte ville avec TAoïu de Hnnnie,
]ger ou Er/au ; mais dans ce cas il antidaterait rio-
troduction de la typogra^bie, car c'est seulement ea
1750 que, sous les auspices dn comte Barkocsy,
évéque d*Erlaa, Fr. Ant. Royer, imprimeur à Pres-
bourg, transporta son établissement typographique i
Erlau, et peu d'années après il suivit son nroteclev
àGrao, dont celui-ci venait d*étre nomme arCbevê-
que. Voici le titre du premier volume imprinéà
Ërlau : Stegedy Joan. — Opuseulvm de HiermxklÊ
EuL et de Primatu 5. Peiri apo$toU iijuMpu <«r-
ceMsorum romanontm pontifleum, Agric, typis
Francisci Antonii Roycr, 1750, in-8 de 270 pp. (voy,
AGRIA).
Egurri, Gigurri, riirouppei [Ptol.J, peuple
de la Tarrac. ; habitait partie de l'in-
tendance des Asturies.
Ehrenrerti Saxum [Dagob. Chr., Aon.
Trever.], Ehrenbreitstein, fort qui do-
mine le cours du Rhin, en face de Co-
blenz; la ville s*appelle Thaï Ehren-
breitstein (Prusse rhénane).
Imprimerie enlSOO (Cotton*s Supplem.).
EicHSFELDiA [ZcilcrJ, Eichsfeld, district de
la Prusse, divise entre la rcg. d*Erfurt
et Gôttingen.
ElCHSTETIUM , ElSTETA, ElCUSTAmUM, VOJ.
AlCIlSTADIUM.
Ajoutons à la note bibliographique que nous avons
consacrée à cette ville : Un livre sans date, mais qui
passe pour avoir été imprimé a Aichsiadt, par
M. Ueyscr, en 1U78, est décrit par M. Tro^ (ni.
1801, IX) : S. Brunonis episcopi herbipotensU pêat-
terium latiiiuni, cnm expositionilms piUrum onli*
quorum atf eodem cullectis, in-fol. 2>. L. N. O.280
ff. à 2 col. Truss déclare ce livre imprimé à Wortt*
bourg, par Georges Ueyser (vers 1475). Voy Heibi-
POLIS.
Eiderr, EomoRE [Chr. Charlemaines], voy.
itOIDORA.
EiECTA, Ejecta, hssex, comté d'Angleterre,
sur la mer du Nord ; l'un des roy. de
l'Heptarchie saxonne.
EiFFALiA, Eifel, distr. de la Pruïse rhé-
nane (Niedcrhcim).
Eilenblrgum, voy. 1j.ebergum.
EiNDoviA [Guicciard, Zeiler], Eindhofen,
ville de Hollande (Brabant septentr.).
ElNSESTADIUM , KiSMARTONlUM , Eisettëtodt
(en hougr. Kis-Marton) , ville de Bon-
449
EINSILDA. ^ ELBINGA.
450
i
.1
<i
me fcomitat d'CEdenburg); palais des
Esteriiazy.
L'introdoctriurde la typographie à Rismarton est
Joann Léopold StoU; son imprimerie date delà pre-
mière amiée du xix* siècle : rûrêtenpaar'daa-edle,
Ein dialogUirtes ÙHginal-GemâMde ansdem jet»
xigen JahrhunderU Eisenstad, gedmckt bey Joh.
Leop. Stoca, HochfîkrsU. Esaterhàsyschen Ilowucb-
dmcker, 1M3, iii-8, de Iftl p.
EucsiLDA, Elssidla^ Eremitarum Cœnoéium^
MONAST. IN SyLVA^MeGINRADI CELLA.£in-
tieddn, bourg et anc. abb. de Bénéd.^
en Sn^ (cant. de Scbwitz] ; Zwingle
était curé aEinsiedeln en i5i7; patrie
de Paracelse (Bombast de Hobenneim).
Utaprimcrie exbte dans ce monastère depuis 1507,
■i MMB pouvons ijouter foi au caulogue du libraire
Tkorpe de rsannée 1836, qui donne le titre d'un toIu-
■e: 5. MelmrarM Fita, trad. en allemand et sous-
crit : « AcfuydteUt 15<n. • Ne connaissant pas le to-
i, nous sommes forcé de sauter un siècle, et
aniroi» à la fin du xtu* siècle : Histoire de
y
f «Hiffiie» d» vrogris et de l'état présent de la ste
tàmfelle de N. D. des hermites, en Cabbaye d*Bin»
jMfe, O.deS, Benoit {D. de Besançon); recueiilie
et dbressie par M. CL Jacquets Enisidie, 1086, in-8.
FarodoauL tkomtstieo-theoloçiea^ id est seleciiores
éiflkuUates^,.. qvas propugnabunt Bever. et
éœtiss. P. Haan, S, Stader, ete,, typis monasterii
Kipsidlensis, anno 1688, in-8 (cau de Dinaux).
Enfin, Haym (p. S96) cite un vol. imprimé Bin»
sUém nefC Blceiia^ per Ebersbaeh, qui nous donne
le Domdn premier imprimeur que nousconnaiasions.
EioN,*iilwv [Thac.^ Hérod.]^ yillede Macé-
doine (Eaonia)y auj. Bendina, o\Xy suiv.
Kruscy Omiessa, vale située sur le golfe
du même nom^ qu'on appelle aussi
golfe d'Orfano.
EiRCTE MONS^ monte PeUegrino, près Pa-
ïenne (Sicile).
EiSEOBERGA [LucD.], EisENBERGA. Eisenberg,
sur la Saale^ ville de Saxe Aftenburg.
Eisenberg (sur les liTres hongrois: Vas-Var)
fmtMt une imprimerie en 1780 [Cotton's sup'
pion.]. PriderieusGotlhelfGÔtter, Nachricht von
im^onnen-Closter zu Eisemberg. — Eiscnberga*,
17M, in-8. (Voy. BibL saxon, Struvii, p. 78ft.) Du
Bêne auteur nous citerons: Programma de Vita
0. CMifimii dvcis Saxo-Bisenbergensis, s. 1. 1725,
ifrS, que nous croyons provenir des presses de cette
Berne fine.
ErrELBUBGA(?).
lord une note du Supplément de M. Cotton:
I Un traité par U Pitbopœus, daté de 1 580, porte :
Bfld^gœ, typis Jo. MyiiL » (Bodleian) : est-ce
Beidelberg?
Uobertinus Ludolphus Pithopœus, de DeTenter,
pnr. à l*uni«ersitéd*ilKidelberg, publia depuis 1565
on très-grand nombre d*ouvra^s de philosophie et
de littérature, qu'il fit toujours imprimer soit à Hei-
Mbcrg,soità Nrustadt; à la date de 1586, nous
troiiToos de lui : L, L, Pithopcei post reditum in
AcatLHeidelberg, de studio poetices oratio, ad HL
WincieptmFridericumlMdovici Vllelectoris pala-
M lUium, Ileidelbergs, 1586, in-ft. Nous ne trou-
TOQs tnce nulle part de l*Eitelbdrga de la Bod-
iéienne: de plus, M. Cotton appelle Timpriroeur
dUeidelberg ■ Jo, Mylius. • 11 veut sans doute io-
diqoer Jacobus Mylius.
EUA, 'EXa{a Xi^triv [PtoL], PoRTUS DULCIS,
DICnONH. DE OÉOOB.
Clycis Lmen [Itin. Anton.], nuxî»; Xi|i.iîv
rstrab.], ville d'Epire (Thesprotia), auj.
Porto Famri, dans l'Albanie infér.
Elj:us [Liv., Plin.], "EXaioç [Polyb.], auj.
Missolonghi, ch.-lieu du aioc. d'Étolie,
suiv. Forbiger.
L« comité grec de Londres y envoya une petite
imprimerie en 1823, et lord Byron y fit imprimera ses
frais les Cnroniquet grecques, 'EXhi^xà y oo^ixi
en 1824. En 1825 parut dans cette imprimerie, diri-
gée nar Mestheneus, l'hymne de Solomos à la Z<-
berte, et la même année, 6f cdpia le Gouverne^
ment représentatif, par Polyaoldès, in-8.
ELiEus [Liv.^ Plin.J, *EXaieû; [Ptol.], Eleds
[Mêla], ville de la côte S.-E. de laCher-
sonèse de Thrace. auj. Crittd, dans la
presqu'île de Gallipoli ; suiv. Boblaye,
les ruines d'EuEus se verraient près du
cap Griego.
Elaphonesos, Elaphonnesus [Plin.], Cer-
voRUM Insula [Cell.J. Proconnesos
[Mêla], npox6wïi<jo; [Ptol.j,îles delaPro-
pontide, auj. les îles de Marmara, dans
la partie occid. de la mer de ce nom.
Elaris, voy. Elaver.
Elarona, voy. Iluro.
Elatea [Liv.l, 'EXrfni* [Hérod., Strab.],
ville de Phocide, auK Elefta, Elefto-
poli, dans le dioc. de Phocide [Kruse].
Elaver [Caes.], Elaris [Sidon.], Elacris,
Helebius, 1 Allier, riv. de Fr., affl. de
la Loire.
Elberfeldia, Elberfeld, ville de Prusse
(rég. de Dùsseldorf).
Le catal. de la ■ library of the British and
foreign Bible society, > nous apprend qu*im psal-
terium germanicum, imprimé en 1515, in-ft, est
publié sous la rubrique : Élberfeldœ.
Elbii Vicus, bourg d'Étrurie, auj: Vico,
bourg de Toscane (prov. de Pise), près
du logo di Vico.
Elbinca, Elbinga, Elbing, ville de Prusse
(rég. de Dantzig), sur une rivière du
même nom.
Sui¥. Falkenstein et Cotton, imprimerie en 1641.
On trouve partout un nombre considérable d'indica-
tions antérieures ; la plus ancienne nous est fournie
par Vogt et Freytag, et remonte k 156S: Ordinis
Teittonici Chronicon, hoctitulo: KurUe Brxehlung
der Hohemeistere deutsches Ordens, welche an-
fdnglic/i gewesen, und bis zu unsrer Zeit regieret
haben, Eloinga^, 1563, in-8, et iterum ibidem apud
Wolg. Dietniarum typographum, 1564, in-4.
Georges Ranis est i^auteur de cette chronique a-
nonyme , la première qui ait raconté les hauts Tails
des grands maîtres de Tordre Teutonique (voy. Se-
lecta Mstorica et litterariacontinuataBegiomont,
1719, p. 100).
Auxvii« siècle, nous trouvons quelques indications
de livres antérieurs à 1641, dans le Catal, des El»
zeiirs de 1681, et dans la Biblioth. septentr, de J.
yiôWcT'.Johannes Bothvidi, Formulas precatUmum
XXX, tempore belli solennium, sermonepopulari..,
Elbingz, pcrWendelBodenhauseu, anno 1629, in-4.
i5
;
461
ELBOGORIS. — ELIBANUS MONS.
452
— /oA. Sehanli ManuaUlogieiim, Elbingc, 16S0,
i 11-12, etc.
Elbocoris. 'EXgoxe^U [Ptol.], Ei^ocoRn
[Plin.] Jocalitéde la Lusitanie. au N.-E.
de Goimbre^auj Xekrico, suiv. Reichard.
£lborA; At66fa [Ptol.]^ voy. Talabriga.
Elbovium^ Ellebovium^ Elbeufy ville de Fr.
(Seine-Infér.) ; anc. titre de duché-
pairie; la première manufactore de
drap fut fondée en 1667.
ËLBURGUM [CluY.]. EWwTg, ville de Hol-
lande (Gueldre).
Elcebus^ 'EXxnêoc [Ptol.], Helyetum [Itin.
Anton.] (X)y Helellom [Tab. PeutJ (î),
Alau [Geo. Rav.]. localité des Tribo-
ques^ dans la Gaule Belgicjue^ sur rem-
placement de laquelle les opinions sont
parti^ées; suiv. Ouvier et Zeiler^ c'est
ai]^. EU, bourg de la basse Alsace (Bas-
Rhin) ; suiY. Beat. Rhenanus et Simler^
Schelestadt; enfin, d'après Kruse, Ze(-
senheim, commune près Strasbourg.
ELCETmuM, 'EXx^Oiov [Ptol.], ville de la
côte 0. de Sicile, auj. Akaia degli
Friddi, suiv. Reichard.
Eldana, Saldaàa, Saldanha, bourg d'Es-
pagne (Haute-Castille).
Eldena, Eldena, bourg du Mecklemburg,
sur l'Elbe.
Elea [Cic], *E)ia [Strab., Steph.], "extq
iStrab.j, Heua [Plin.], Yelia fCic,
lela] , BûJa [Steph.], OoiXuxi [Ptol.],
ville de la côte de la Lucanie, auj. Cc^
tellamare délia Brucca, bourg de la
Princip.-Gitérieure, prov. napolitaine
du roy. d'Italie.
Electa, voy. Alecta.
Electria, Samondrdki, île de l'Archipel
[Graësse].
Electris, île située dans le N. du golfe de
Tarente, auj. Monte Sardo.
Elegium [Tab. PeutJ, localité de la Nori-
que, au S. du uanube, auj. Erlach,
bourg d'Autriche, suiv. Cellier; et suiv.
Reichard, Achkiten.
Klbi fPhn., Liv.], ol 'HXcloi fPausan., Str.],
habitants de Y Elis, qui forme auj. l'un
des dioc. de la Grèce, en Morée.
ElenaVicus, voy. Lentium.
Elephantucum [Merian], Elwanga, Eli-
toangen, bourg du Wurtemberg.
Quand le docteur Gotton dit avec une concision
(désolante: « TM» littU ptace possessed apress in
1080, ■ il devrait bien avoir la charité confira-
temelie de nous dire sur quels titres il base son
asserUon.
Elepta, Niebla, bourg d'Espagne (prov.
de SéviUe).
Eleusa Ins. IPlin.), i Kioooa [Strab.], île
du Sinus Saronicus^ entre Egine et Sa- .
lamine, auj. Lcdusa, suiv. Boolaye.
Eleusis [Cic, Mêla, Tac., etc.], ^ËXsuoîc
[Héroa., Strab.], ville de l'Attiqne, sur
te golfo d'Egina, Saronicus sncns, au
N.-O. d'Athènes, auj. lesstna, Elmm;
on y voit les ruines du temple de Gérés.
Eleutheri Cadurci. peuple de la Gaule
Aquitaine, hab. l'Albigeois.
Eleutherna [Tab. Peut.], 'EXsuô^ [?^0»
'EXtuôtpvai [Polyb.], ville du N.-E. ûe
l'ile de Crète, auj. Elevthema [Pashley].
Eleutheropous, voy. Fretstadhim.
Eleutheropolis ad Vaguh, Freystadt, sur
le Waag, pet. ville de Hongrie (com.
de Neitra).
Eleutheropous Tessdœnsis, FREtsTADuni,
Freystadt, sur l'CElsa, ville de laSilésie
autrichienne.
Noos croyons pouvoir rapporter à cette vilie Flm-
pression suivante : iMdovm CamerarU eimeeUaria
nispatiiea, $eu eonsideratione$ et acla pubUea, es
quUfUM proicriptionis in eUetorem paUMmim tc<h
pus apparet; aeeesserunt flores ScioppiaiU, ex
Casp. Scioppii classico belU saeri. FrebtadU, 1822,
in-A. (Bauer.— CaL Bulteau, n* 1676.)
Falkenstein et Gotton donnent aussi cette date, et
veulent sans doute désigner ce livre pour les débots
de rimprimerie, dans Tune des villes de Freystadt,
mais sans désigner à laquelle de ces villes s'applique
cette indication.
Elfertunum, NorthaUerton, ville d'Angl.,
dans le North-Riding du Yorkshire.
L'imprimerie parait dater en cette ville de b
fin du siècle dernier ; en 1791, miss Crossfield y ps-
blia son History of NorthaUerton, in-S.
Elgina, Elgis, Elgin, ville et ch.-l. du
comté de ce nom, en Ecosse.
Ce nom a été rendu tristement célèbre
par le saccagement sauvage des marbres
du Parthénon et du temple de Thésée
par l'ambassadeur anglais, lord Elgin.
M. Gotton signale dans son supplément uat
curiosité bibliographi'4ue, c'est un in-12, publié
en 1822, et tiré à deux exemplaires : BusseU's luitif-
ral history of the Bee. Elgin, 1822 , in-12 ; imprimé
par l'auteur, avec des caractères gravés par loi-
même.
Elgov£, Selgov^, peuple du nord de la
Bretagne romaine; habitait i'O. da
comté de Dumfries et TE. du Galloway,
en Ecosse.
Elgovta, Eligovia sacer pagus, EUgâw,
Ekk, Uelligau, bourg de Suisse (cant
de Zurich).
ELibANus MONs, Moute Fisardo, montagne
de la Calabrc ultér.
453
EUBERRI. — EMBASIS.
454
EuBERRi [Mêla], Toy. Lluberis et Grânata.
EUBTRGE^ TOy. GRANATA.
EuDis AMNis [Oyid.], Yoy. Alpheus.
EiMy Yoy. Elei.
Elimberrum, Gldcberjus [T. Peut.]^ voy. Au-
GUSIA AusaoRUM.
EuocROCA ptin. AdI.]^ Ilorcis [Plin.] (?^^
Tille du S. de l'Espagne Tarrac.^ auj.
Lûfca, bourg du roy. de Murcie.
Eus (Mêla, Liv., Cic.]> ''fiDuc [Strab.L de-
puis Galloscopium, anc. cap. de rËlide,
auj. Belvédère, Kaloscopi, ville princi-
pale du dioe. d'Elide, sur le Pénée.
Wolf (RibL Hebnldi) nous approid qoe les Joifo
avaitnt installé dans cette TiUe nne inôprimerie au
oommenoenientdn XYi* siècle; on volame imprimé
ai caractères bébraiqaes, sons la (rabnqoe : CaUoâ'
coplt etàla date de 1525, est oooaenrë Ala Bodléienne.
Eus [Mêla, Virg., Ovid, etc.], -h 'HXic [He-
rod., Strab.], •h 'HXtia [Ptol.]t "h 'HXttwv
XM^ [Polyb.], EuoRUM AGER, VElide,
partie occid. du Péloponnèse, forme
aujourd'hui Tun des dioc. de la Grèce.
EusA2«A. LnisERME [Auc. Ghr.] , Lucena,
Tille a Andalousie (intend, de Gordoue).
Eusaha, Toy. Alsatu.
EusTBR [Gell.^ Luen.], Elstera [Bert.1,
VEUter, die Schwarze EUter, riv. d'Al-
lemagne, a£Q. de l'Elbe.
Euxou, C^ONENsis Peninsula, die Curir
sehe Niedenmg , district de la Prusse
orientale.
EuzATiuM, Salesia, Seletio, Salsa Rhe-
NANA, Saluch [Eginh. Gbron.l^ Salusu,
Saloise [Gr. Chr.], SeUz, ville de Fr.
(Bas-Rhin).
Ella [Pertz]i Alsa [Zeiler], VIU, riv*
d'Alsace, affl. du Rhin.
Eujebogicm, Yoy. Mauiogu.
Euxhouua, Bkmkolm, pet. ville de Daoe*
mark.
Eujbbris, voy. Lluberis.
EuiATicA, voy. Sauhantica.
EutA> voy. IU.IBERIS.
EufA, la lÀanne, pet. fl. de Picardie;
tombe dans le Pas-de-Galais à Boulo-
gne-sur-Mer.
Elone, ^Bkûm [Hom., Strab.l. depuis Li-
MONE, Attftwvn [Strab.], ville de Tbes-
saiie, auj. Selas, près du mont Lâcha.
Elorcs, 'EXwfoç ic6Xiç rsteph.]^ Helorus,
ville de Sicile, au S.-O. de Syracuse,
dur le fl. du même nom, auj. Ceretina,
bourg du val di Noto, sur le Telloro,
EuucuM, EUrichj ville de Prusse, dans la
régence d'Erfurth.
Void une indication d^primerle locale, que nous
fournissent les biblio^phes allemands, Vogt et
Bauer: GeMngbuch (Li^re de cantiques) vulgo doi
Hohentsteinische ; seu : Vieler geistreichen lÀeder
zu EUrich Uhd BUicherode. Ellrich, 1707, in-8. Vogt
ijoute : UbeUus iocinUmi suspectus, prohUfUui et
mmmeranu,
Elsenora, Helsingora, Elseneur, Helsin-
gasr, ville de Danemark, sur la côte 0.
du Sund (Seeland).
L'imprimerie remonte en cette ville i l'tonéelOOS,
d*après Falkenstein.
Elsinburgum, voy. Helsinga.
Eltenum, voy. AltinjE.
Eltwuxa, voy. Altavuxa.
Eltzia [Valois], Elz, bourg de la rég. de
Trêves, sur la riv. du même nom.
Elui, voy. Helvi.
Eluro fMela], Iluro [Plin.], ktkoi^
[Ptol.J, ville de la Tarrac.,auj. McUaro,
suiv. Ukert, ou Pineda, suiv. Marca.
Elusa [Amm., Sid. Apoll., Itin. Hier.],
Elosensis villa [Greg. Tur.], ch.-l. des
Elusates, dans la Novempopulanie, anc.
évèché au moy. âge, dont le siège fut
transporté à Auch; sur les ruines
d'ELusA a été bâtie la petite ville d'Eauze,
ch.-l. d'arrond. du dép. du Gers.
Elusates, Elusani, habitants d'un district
de la Novempopulanie, qui s'est appe-
lée depuis VEaazcm, dans le Bas-Arma-
gnac.
Elusium, Elusum [S. Paulin. Ep.], luz,
ville de Fr. (Hautes-Pyrénées).
Elva Ins., voy. iEiHALiA.
Elva, Asalpha, Fanum S. AsAPra, St-A-
scUph, St-Asaphy ville du pays deGdles,
anc. évèché (Angleterre).
Elva, voy. Alba.
Elvanga, voy. Elephantiacum.
Elyma, "EXujxa [PtoL], Elyiua, ville des
Elimœi, dans la Macédoine, auj. Sema
(Forbiger), ou Gr«ino,.suiv. Kruse,dans
le pachal. deSaloniki.
Elymu, ^EXujxCût [Xenoph.], ville d'Arcadie,
dont les ruines se voient près de Le
vidhi, suiv. Boblaye.
Elysii [Tacit.], peuple de la Germanie,
habit, les bords de l'Oder, dans la Silé-
sic prussienne.
Emathia [Liv., Justin.], 'H|jta6îa [Polyb.,
Ptol.], partie de la Macédoine, située
entre 1 Erigon et rHaliacmon ; ce nom
a été souvent employé comme désigna-
tion de la Macédoine entière; fait auj.
partie du pachal. de Saloniki. Voy.
Edessa.
Ebibasis, Emsia, EmSf ville du Nassau, sur
455
EMBDA. ^ EMPORI/C.
4SI
la rive droite de la Lahn ; célèbre éta-
blissement thermal^ existant déjà au
temps des Romains.
Embda^ Yoy. Emda.
Embdanus coinTATus [CluY. j , Frisia Orienta-
us [Cell.,Cluv.], la Fnse Orientale, Ort-
Friesland, province du Hanovre.
Embrica, Emerica, Emmericcm^ Ascibur-
AUM (?)^ Embrecha villa , suora Rheni
fluenta [Gharta Car. Simpl. A. 922],
EmmerichyEmrichy sur le Rhin^ ville de
la Prusse rhénane.
NouspoQTons, à l*aide des catalogoet des foires de
Francfort, faire remonter rimprimerie en cette Tille
Jusqu'à Tannée 1573: JohannU Beichenii Bemehr'
nuM» der rechten ChriitlieheH Lehr, von den
zwenen Naturen Jem Christi, der Gôêtllehen und
Menschlichen. Emrich. 157S, in-fol. En 1502, nous
citerons un vol. au titre assex bizarre: Pétri BoehC'
rit fponçia ebrioiorum, Embricae CliTorum, 1502,
in-8. Ce Pierre Bagier on Bachier était de Gand, et
de plus Jésuite; il fit imprimer k Donai, en 1580:
Tabula merorwn carmimtm ptammque preewm.
Bnehiridion , in-8, et de nombreux ouTrages de
•héologie dans différentes Tilles de Belgique et à
Cologne.
LMmprimeur d*Emmericli, en cette année 1502,
s'appelait Reynder Wylicks Van Deventer.
Embrodunum Caturigum^ voy. Ebrodcnum.
Embsium ad Rhenum^ Ewhs, Ems, bourg du
Tyrol entre Coire et Reichenau ; on y
parle la langue romansche.
L'imprimerie semble avoir existé dans cette lo-
calité ft xoïv époque assez reculée, car nous pouvons
citer d'après Vogt {CaU libr, rar., p. 710) un livre
exécuté sous la rubrique Bmbgti ad Bnenum, en lOMc
Henrici iVagnereckii StanOhafte Beltung und
Beweiiung du Clottert contra acta lÀndaviemia.
Embsii ad Rhenum, bey B. Schnell, in-fol.
Ce livre est d'une rareté telle, ut inter libro» fere
deperditos referri po$iit. Le nom de l'auteur n'est
pas donné sur le titre, et le format lui-même n'est
point indiqué; ce serait un in-fol., d'après le Ca/a(.
Ilistor, Presnoio-Meneken, p. 15S; un in-/k suiv.
Jo. Peir. de I^dewig. Voici ce qu'en dit Reinh.
Wegelinus in Prœrogat, anttquitatU liberœcivitatiâ
Lindavieniit, p. 32 : « Anno 1640, vel ut vindicator
Raslerus vult, 1647, Heidero oppositus est liber, sub
titulo : 5ra/idAa/ire Betlung Autor habetur Wa-
nierecldus, e soc. Jesu, veteranusolim Juriscanonid
In universitate Dillengensi profcssor. • Ce livre est
encore cité avec quelques détails dans la Biàlioth.
icriptorum de relnu sueoieii, de J.-J. Moser, p. 30.
Emda [Cell.*, Cluv.], Eitoda PCelLI^ Emetha
(?) , anc. AuASîAy Amisu [Tac.Jy Etnden,
Embderiy ville de Hanovre , près de
rembouchurederEms (Frise-Orientale).
Falkensiein et Cotton portent ft l'année 1534 la
date de l'introduction de la typographie à Bmden, et
ce dernier cite même un rare vol. exécuté k cette
date, par un imprimeur nommé Jacob Aurik ou Au-
rit k ; nous donnons, d'après Panser et Lowndes , le
titre de cet ouvrage : The êubuerston of Mores
faulse foundation ; Wha*cupon he sweteth. to set
faute and shoue unner his shamles Shoris, to rn-
derproppe the Popia CMrch, mode ày George
Joye (dennis imprimeur à Londres en 1541) ; at
Emdoa (sic), by Jacob Aurik, MOXXXliu, pet. in-8
de 04 p.
M. Cotton cite un long extrait de ce vol., consacré
ft Thomas Morus ; et il rectifie l'assertion de Her-
bert, confirmée cependant depuis par Lowndes, qui
ne donne ft ce livre, lequel bit partie debt
que 41 p.
Mais nous trouvons dans le rare FtorUegium U-
brariorum de Daniel Gerdes (Groning. 1717, lo4,
p. 23), r indication d'un ouvrage plus ancien : Geor-
gii Aporlani Liber de S, Cètna, Emden, 152S; le
titre en Ost-Frison est celui-ci : Bime Klare Vmâtr-
richting van den sacramemte des AvemimalM maert
Heren Jesu-ChrisiL
Ce livre extrêmement rare est dté par ptasiens
auteurs ; Obbo, Emmius, Hittor. Ub, UV., et Mci-
nersius, Hisi. Beform. Pris, Orient, t. f, p. 113, en
K rient et font ressortir ft la Mis le mente réd de
uvrage et son extrême rareté. «PerMmne, dit
Dan. Gerdes, ne peut ignorer le nom de Georgiis
AportanuSy primus Prisiœ Orientons Befm wmttn
et Bmdanorwn BvangeUsta, vero nominê éktas
Juijen van Sive, by der daere. • — « Vir amfMnf-
mtis et bonis carissimus^ dit Emmius, eficiiumi
ffi memoria grata posterorum et Bmbdmet toto in
agrovivens. >
Un grand nombre de Bibles protestantes tarent
imprimées dans cette ville au xvi* siècle ; la plus
ancienne remonte à 1556; elle ftit publiée, in-à, par
St. Iliedman et Jan Gheylliaert, librairet, sur les
bases de la Bible d'Anvers en 15M, si connue sons le
nom de Bible de Uetudt, parce qo^elle fax Impri-
mée par Jacob Van Liesuelt.
Une seconde fkit donnée en 1560, In-C; elle est à
l'usage de la secte des Mennonites. traduite de la
version luthérienne qui fut imprimée en hii aiiiii
à Magdebourg en 1554.
Maibla plus célèbre des Bibles d'Eraden eit cela
de 1565, in-fol. Cest la traduction de la verrieo de
Luther par Jean Wiienhoec ; elle est oooirae aooa te
nom de « Vylenspiegelt Bibel ; à cause de ta tiadie-
tion de Jésus Siraeh, 1 0, 5; on l'appelle ansai : « Denas
Aes Bybel, ia Bible des deux AÀ% » parfaite #hh
note de Luther, trad. en holtandais delà naaBre
suivante : « De Armen mœten ket Cruyee ârtit'
hen, de Bijke en geeuen niet, deux ass €ii beeft
niet. Six cinque en gheeft niet, Quater dry, éà
helpen vrij. • ; mais cette note, dit avec raison
M. Grâesse, est reproduite dans une série d'éditions
hollandaises, dout ce bibliographe cite une doozaioe.
Nous citerons encore la Bible de 1503, in-4et in4L
imprimée sans nom de lieu, mais certainement I
Emden; elle est très-cnnnue par sasouocriptïoo, oai
a trompé quelques bibliographes k llmagination
rêveuse, lesquels se sont ateniurèi i direqoe ce livre
avait éié exécuté sur une imprimerie flottante, en
pleine mer du Nord : « Gcdruckt by Lenaert étr
Kinderen, Scheep op der Sordseef • c'esl4-dire ft
f enseigne du Navire de la mer du Nord.
Emelia [Camden] , Emely , bourg d'Ir-
lande^ dans le comté de Tipperai^
(Munster).
Emerica^ voy. Embrica.
Emerita [Isid. Chr., Mêla], voy. Adgcsta
Emerita.
Emlia, Emmeli (?) ville^ de Suisse [Graêsse].
Emilu CiviTAs, voy. Amilunum.'
EifMANiE^ Amm£ Vallis, VEmmetithai, val-
lée du canton de Berne (Suisse).
EifMERANi Cœnobium^ dbb. de Bénédictins^
à Ratisbonne.
Nous aurions dû citer à l'art. Adgcsta Tiberii,
une imprimerie conventuelle établie dans ce monas-
tère, avec Michael Engleith comme typographe.
Emporije [Liv.y Sil. Ital., Mêla], '£(i«op6u
IHol., Sleph.], Emporium, 'E^airdpw»
Scyl.l, 'K|X7rcpiwv [Strab.], Indigetum
457
EMPORIiE. — ENNA.
458
URBS,*I^txïiitoXi« *l^rjia4 [Steph.], ville
des Indigetes^ dans la Tarracon.^ colonie
des Phocéens de Marseille, auj. Ampu-
riasy Tille d'Espagne (intend, de Giione)«
Emporlb [LiY.ly Castel Aragonese , bourg
de l'ile de Sardaigne.
Emportom (Liv.); Empoua^ Empoli, bourg
de Toscane, sur l'Amo.
EnFULOif [LiY.]y ville du Latium, auj. Am-
figUoM, dans la campagne de Rome,
près de Tivoli.
Emsu, voy. Embasis.
Emula, voy. Fordm Gornelh.
ENARGI5CM, Ot^, viUc de France (Bou-
cbes-du-Rhone).
Enchusa [Bert., Guicciard.], Enkhusa
[Cell.], Enchusu. Macusa, Ènchhdzeny
ville de Hollande , sur le Zuydersee
(Norbolland).
Imprimerie en 16M, salv. FBlkenstdn; le nipplé-
ment de J.-J. Biner (rarer Bueher) nous fournit
une iodicttûm antérienre : Jo$. de AeoBta,\hi»torie
matmrœien mortel van île fVtêtenche indien, Enck-
nen. 1S9S, in-8, réimpr. à Amsterdam, en 162ft:
JLVe " ■
"^Tflo rara (Bibl. Salthen. p. 129). M. Cotton
die les ^MUMitef <te 5. Matthieu et de S, Mare^ en
■aiii-4ioHindait, imprimés dans cette Tille en 1029.
Ce livre iknis est inconnu. Une édition de quelques
Mines «rOrlde, Imprimés séparément, de Pastis,
THtfttm ef Ponfo, formant on toU tn-12, y fut
daoïiée en 1658.
Ercopia, Engcopu, Enkôping, ville de Suè-
de sur le Mâiarsee*.
Enbelavu, Endelâ, Enddave, Endelau,
îleetbourg du Jutland (prov. Aarhuus).
ENDm^ fit. Ant.L local, de la Rhaetie, auj.,
sujv. Kruse, mn, Enga, près Botzen
(Tyrol).
Ehesds, Anbsis, VEnSy riv. d'Autriche, afû.
du Danube.
Enfoda (?), Enfield, ville d'Angleterre,
dans le comté de Middlesex.
« Ttu Rulesofthe Enfield Amicable Society fu-
rent imprimés dans cette ville en 1*794 (Cotton).
Engadi Valus, V^^adina, célèbre vallée
du pays des Grisons, en Suisse. Voy.
SCUOLA.
ExGousMA [&lss. et monn. du zm* s.l,
anc. GoNDATB Agesinâtum fTab. Peut.,
E. Castaigne], Agesina [Plin., Valois],
Aquesiiia, Aqueuna, Aquilesina, Ecou-
siNA [monn. mérov.j, Ecousma [Not. pr.
Gall., Greg. Tur., Eginh.J, Egoussima,
EQUOLESDIA [MsS.], ENGELEmEIMA (x^ S.),
ANGOusiiA(xni® s.), ville des Agesinates,
dans la Gaule Aquitaine, auj. An^oules-
me, Angoulémey chef-lieu du dép. de la
Charente, entre ce fleuve et la riv. d'An-
guienne, ce qui justifie l'ingénieuse
traduction du Condate de la Tab. de
Peutinger (Condate, en celtique, vou-
lant dire confluent), faite par M. Eus.
Castaigne, dans le savant mémoire qu'il
vient de publier sur les Agesinates de
Pline TAncien ; mémoire dans lequel le
bibliothécaire d'Angoulème écarte ri-
goureusement les noms d'Jcu/tsruz [Au-
son.], et i*Inculisna que Dan ville et
plusieurs géographes après lui avaient
appliqués à Angoulème.
C*est à Tannée 1491 que , d'accord arec tous les
bibliographes, nous faisons remonter rimprimerie à
Angouléme: Auetores oeto continèltes libros iHde'
lieet jl Cathonem\Paeetum |] Theodolum de conte-
ptu mundi, \\ FÎaretum \\ Àlanum de parabolis |)
Fabulas esopi\\T/iobiam. Au t* du dernier f. :
Félix libelloy, finis quos auetores tmlgo appellàl
eorrecUi^ impresso^ qp engotisme die xvjj. mcnsift
Biait Anno dni mcocclxxxxj. petin-ft, goth., sans
chif. mais avecsign. de A-S, par 8, excepté le der-
nier cahier de 0, dont le dernier f. blanc, 4 25 lig.
par page.
Au XVI* siècle, les Minières doivent être cités par-
mi les principaux imprimeurs d'Angoulème ; Jean de
Minières est le chef de cette famille, et son fils
Olivier, à la fin du siècle, doit être remarqué entre
tous.
Au xviio siècle, nous citerons Mauclaire et Hélie
le Paige qui donne l'édition des Coutumes d'Angou-
lesme, exécutée dans cette ville en 1627, in-4. (i^ pre-
mière édition des Coutumes de l'Angousmoys avait
été donnéeà PoiUers» en 1514, ce qui pourrait per-
mettre de supposer que le premier volume cité par
nous à la date de 1491 est le produit d'une imprime-
rie passagère, et que l'on ne doit peut-être faire
remonter l'imprimerie qu'au milieu du xvi* siècle.
Les arrêts du Conseil de 1704 et de 1739 donnent ft
la ville d'Angoulesme le droit de conserver deux
imprimeurs ; et en 1764, lors du rapport Sartines,
ces deux imprimeurs étaient Jacques Nété, pourvu
en 17S1, et Abraham François Bobin, éubli en 1746.
ENGOusBfENSis Provinoa^ Ecoumensis Pagus
[Ann. Prudent. Trecens.] , Incuusmen-
sis Provincia [Duchesne, Antiq. de Fr,],
VAngoumois, province de France, répar-
tie auj. entre le dép. de la Charente et
de la Dordogne.
Engyum [Sil. It.], "Eypcv [Diod.l, 'E-ryOïov
[Plut.], Engyna Civ. [Cic. Verr.j, ville de
Sicile, dont les ruines se rencontrent
près de Gangi Vetere,
Enhydrium [Liv.J, ville delaThessalie, auj.
Fersàlitiy sur la rive gauche de la riv.
du même nom, dans ledioc. d'Elide.
Eningu, voy. Fenningia.
Enipeds 11. [Plin., Virg.], 'Evwtoç [Hom.,
Slrab.l, fleuve de l'Elide, le Fersaliti ,
affl. du Kofeo ou Alfeo.
Enisis, Nisi, petit fl. de Sicile, dans le Val
di Demona.
Enjedinum, Enyedindm, Agneitinum, Enied
(eu aW. Strassburg), bourg de Transyl-
vanie, près du Marosch.
Enna [Cic, Liv.. Plin., etc.], i "Ewa
IPolyb., Strab.j, sur la voie de Catane
a Agrigente, auj. Castrogiovanni, ville
de Sicile, dans le Val di Noto.
459
ENOSIS. — EPIDIUM INS.
M
Enosis [Plin.], petite île sur la côte S.-O.
de Sardaigne^ auj. S. Antioco.
Ensdorfense Monasterium, Ensdorpium,
Ensdorfy bourg de Bavière, près d'Am-
berg; anc. abb. de Bénéd.
Ensishemium^ Einsheim, bourg d'Alsace
(Haut-Rbin).
Ensium CivrrAs, voy. Anassiandii.
Entella [Sil.], -h ^mXXa [Diod., Ptol.],
^tvTtXa rsteph.], ville de Sicile^, sur les
ruines ae laquelle s'élève un village du
même nom, dans le Val di Mazzara, à
TE. de Pog^o reale.
Entella, 11. de Ligurie, auuLavagna, dans
la prov. de Gènes; tombe dans la Médi-
terranée.
Enus, voy. CEnus.
EoRA, YYèrey riv. de Normandie ; se jette
dans la Manche.
Epamantadurum [It. Ant.], Epahandunum
fTab. Peut.], Jâandeure, bourg de Fr.
vDoubs).
Epaxterh, peuple des Alpes Maritimae,
habit, les environ de Vintimiglia,
Epauna, Epaundm, Epaonum, Epona, Epo-
NENsis crviTAs, Epaone, localité célèbre
^par un concile tenu en 5i7, et sur rem-
placement actuel de laquelle on n'est
Sas d'accord ; les uns, Menestrier et
'autres savants, appliquent cette déno-
mination à une ville de Savoie, Yenne,
anc. capit. du petit Bugey; d'autres
traduisent par Famiers ; ceux-ci par
Aïbon, bourg à 5 lieues de Vienne
(Dauphiné) : ceux-là enfin par Mandeure
(voy. Ghitilet^ Diss. de Loco Epaun.
ConciL),
Eperle, Eperjesinum, voy. Aperuscio.
Nous aTons omis une note bibliographique d*nne
certaine importance quand nous avons cité cette
Tille à la lettre A. Voici ce que nous apprend J. Né-
meth (Typogr. Uvnçariœ, p. 8S):
En 1050, un typogr. du nom de Thomas Schoitz
s'établit à Eperies ou Eperjestn ; un seul livre
exécuté par lui est aujourd'hui connu, et Jusque la
seconde moitié du siècle suivant l'imprimerie dispa-
raît. Voici le titre de Punique spécimen de la typogr.
de Th. Scholtz, qui soit parvenu Jusqu'à nous : ilor-
vath. Andr* VelerosoUens, Ilung, TrencMn, Dein
Eperies. Gymn. Hector, — Disputatio adverstu
Pondficios de Scripturœ sacrœ V, T, Canone ,
quant sub prœsidio Andr, Horvath defcndere anni-
tetur Andréas Braxatoris Bosenberga Uptov. Ann,
1056. Epexjenini, excudebat Thomas Scholtz, in-A,
18 ff.
L'imprimeur dédie ce premier produit de ses
presses au sénat et aux citoyens d'Epcries.
Eperodu, Eporedu [Cluv.,Zeilcr], 'Eircpe^'ia
fPtol.] , Eboregia , Eboreia , Yvorie
[Chron. B. Dion.], Ivrée, Ytrea, anc.
colonie rom. du temps de Marins, auj.
chef-lieu de la province sarde du même
nom.
Epetium [Plin.], ^Eitetiov [Pdlyb., PtoI.L
ville et fort de ITllyrie, auj. Sirobez, à
l'embouchure du Narenta, en Dalma-
tie.
EPEnM> 'ïirtiov |Xen.l, "Ëmov [Herod.L
AiTH) [Hom.J, ville dlÉlide, dont les nu-
nes se trouvent à Paliiïha^ro, près de
Platiana.
EpHYRA, voy. CORINTHUS.
Ephyra Ins., sur la côte de rArffolide.ile
de l'Archipel, auj. HypsUi [Boblaye].
Epicaria' [Ptol.], ville de Dalmatîe, aoj.
Papadoras, dauDsle pachal. de Jaoina.
EpmAMNus [Plin.], 'Eirt^afAvoc [Thuc., Po-
lyb., Strab.l, puis DvBRACHnDf [Cœs.,
Cic, Liv.], Aupp^xwv [Thuc., Ptol.j,viDe
de rillyrie grecque, auj. Durazzo (en
(llyr. Duradsch)^ ville de la Turquie
d'Europe , dans TAlbanie , pachal.
d'Elbessan; évècbé cathol.^ archev.
grec.
Cette ville ne figure pas comme liea dlnipi^ciilw
dans la longue liste fournie par Falkensieiii, et ce*
pendant il nous faut menUonner un ouvrage me
nous trouvons an Gâtai, de G. WlUer ( FtanooL, iSU^
et au Caul. Maittaire (Lond. 1749) i dpoûiêoal» mo-
ui ueteris CapUecomu nihili FtagrtaulBg ttrtàm
loco inter qttoadam amieos mutuo migaa per UiUr-
nuntium Mereurium UbertUem, Patritimm Am>
ventanum. Epidamnit apud Polydomm CuvioB,
1&84, in^.
laquelle s'élève la ville de Baçùsa-VeO'
chtày sur le Narenta, bourg du cercle
de Ragusa, dans la Dalmatie autri-
chienne.
EpmAURUS [Cic, Liv., Plin.], -h ^Bvltapec
[Herod., Thuc.J, "Eicf^oupo^ U^ [Wut],
ville de l'Argohde, à TO. d'iEgine^ sur
le Sinus Saronicus, auj. Fidhavro, saiv.
Boblaye.
EpmAURUS Limera [Plin.], ^icISoape^ î
Atftr.pd [Thuc, Strab., Ptol.J, Malvasu
[Cell.], ville de Laconie. auj. Paiea Mo-
nemvasia, ou Nonembàsia, Nd^poU ai
Malvasia, ville de Morée, dans une pe-
tite île du golfe de Napoli de Romanie
(Argoucus Sinus).
Epideuum, localité de la côte de Laconie,
auj . Agio Lindi, en Morée.
Epidh, peuple de la Calédonie, habitant
la côteN.-O. d'Ecosse, partie du comté
de Ross.
EpmiuM INS., l'une des Hébrides.
46i
EPIDIUM PROM. — ERCURIACUM.
462
Epmiuii Prom., MuUofCantyre, le CapCan"
tyre, en Ecosse (comté d'Argyle).
Epila> t^la, pet. ville d'Aragon.
Voki ce que nous dit Antonio (tom. I, p. 009) :
« Hieroayiniis Ximenex, Medicus CosaniUKUStanus,
edidit : InUttutUmum Medicarum Ub, /r, Toleti,
anno 15», in-fol. — Epilae, ISOO, in^ — Quatiio-
ma Medicas. EpiUe, in-fol. >, et il ajoute i « Ex
Eptla Ângonic regni oppido fuisse oriundum docet
Andréas Scotus. >
Le iCom de Pimprimeur de ces deux curiosités
médicales e«t Juan Pérès de Valdivieso. M. Ternaux
donne la date de 1578 pour la première édition des
Ub. iV inuit. Medie .; dans ce cas Fédition de
Tolède ne serait que la seconde.
Epinaburgcm ad yujsAMy Biburgy VUsH"
bwrg, boure de Bavière, près Landshut^
(Isarkreise).
Epirot^ [Cic, i, liv.], 'Hiniûôrai [Plut.,
Str.l, PTRRHTDiE [Justîn.], 166 habitants
de lIÉpire, les Epirotes.
Efirus [Cic, tes., Liv.], i^'Hiwpo; [Xen.,
Ptol., etc.], VEpire, anc. royaume de
Grèce ; fait partie de Tempire Ottoman
depuis i435, et est compris dans l'Alba-
nie Inférieure (Pacbal. de Janina).
Episcopatcs, Vescovatum, Vescovctto, dis-
trict du Milanais, dans la prov. de
Cremona. =:Ve8cov<Uo, bourg de Tilcde
Corse, au S. de Bastia.
Enscopi Castrum, Bishopscastle , bourg
d'Angleterre (Shropshire).
Episcopi Cella [Simler, Luen.], Btsc^o/S$-
zell, ville de Suisse (Thurgovie}.
Episcopi Lnsula [Zeiler], Bischofswerda,
pet. ville de Saxe (pr. de Meissen).
Episcopi Mons, Ercsguemon* ; plusieurs lo-
calitéâ portent ce nom en France.
Episcopi Petra, Bischoffstein ville de Prus-
se (prov. de Rônigsberg).
Episcopi Villa, BischofsioiUer, Bischweiler,
Bischwiller^ ville de Fr. (Bas-Rbin).
Epitaliuii, ville de TElide (Triphylia), auj.
ZumhiOy près Agule/iitza (Bisch. et
Môller).
Epidm, voy. Epeum.
Epoissum [It. Ant.], Epusum [Not. Imper.],
IvoDiuM (?), ville* des Treveri, dans la
Gaule Belgique, auj. Yvoix, Yvoix-Cari"
gnan (en flam. Ypschs), bourg de Fr.
(Ardennes).
Epona, voy. Epauna.
Epona, Phœringa [Merian], Pfoéringy
bourg de Bavière, près du Danube
(Regenkreise).
Epora [Plin., Itin. Ant.], ad Lucos [It..
Aq. Apollin.] , ville de la Bétiquc, sur
le Guadalquivir, auj. Mon^oro [Horez],
en Andalousie, ou, suiv. d'autres géogr.
Aldea del Bio.
Eporedia, voy. Eperodia.
Epotium [Spon, Mise.], local, de laNarbo-
naise, auj. Vpaix, bourg du Daupbiné,
sur la Durance (Basses-Alpes).
Epta, Etta, Itta, VEpte, riv. du Vexin,
afQ. de la Seine.
Epternacum, voy. Andethanna.
Epusus, Yvoy, village de l'Orléanais (Loi-
ret).
EouABONA (It. Ant J, iEouA BoNA, ville de
Lusitanie, sur le Tage, auj . Cauna, Coynay
entre Lisbonne et Merida.
EounjuM, iEQUiLiuif, /esofo, bourg de la
Vénétie.
Equttaniâ [Mariana]. îdaafika a Velha, pet.
ville du Portugal (prov. de Beira).
Equus Tuncus [Ant. ItJ, Tab. Peut.],
Equotuticus .[Cic], Tuncuii, Toutwov
[Ptol.], Oppiaulum quod versu dicere non
est [Horat. So/ir.], ville des Hirpini, dans
le Samnium, auj. probablement Casiel-
{Vanco, suiv. Forbiger j ou Artano, dans
aPrincip. Ultér., smv. Bisch. et Môl-
1er.
Eractum, "HpaxTov [Ptol.], ville des Bastar-
nes, dans laSarmatie europ.,auj. Row,
bourg de la Podolie.
Erana, '^va [Strab.], ville de la côte 0.
de la Messénie, auj. Arène.
Erasinus [Ovid., Senec, Plin.], *Epaotvo;,
'Apaîvoç [Strab.], il. d'Argolide, auj. la
riv. de Kalavryta [Leake] ,• un fl. de
TAttique portait le même nom.
Eravus, voy. Arauris.
Erbessus, 'Eû6Yj<ja6; [Polyb., Diod.], 06é<rogt
[Ptol.], ville du S. de la Sicile, auj. H
Grutti, suiv. Reichard.
Erchrecum, Ercherego villa, var. Ercheco,
Ercariaco, Achery, village dudép. de
l'Aisne, d'après Valois; même localité
que Ercuriacum (?).
Ercobriga, voy. Talabriga.
Ercojena, Erigena, Aéra, Ayr, ville d'Ecos-
se, chef-lieu du comté du même nom,
sur le firth of Clyde.
Ercta [Tac], EipxTii [Polyb.], EtpxraC
[Diod.], bourg et forteresse du N.-O. de
la Sicile, auj. Monte Fellegrxno, dans le
Val di Mazara, ou îraci, suiv. Reichard,
près du Capo di San Vito.
Ercvrucum [Ann. Hincm. Rem.], nom de
463
ERDINI. — ERIDANUS.
464
lieu que Pertz traduit par Ecry, sur
l'Aisae^ et D. Bouquet par Bibemont^
sur l'Isère ; voy. Erchrkcum.
Erdini, peuple de rHibernia, habit, le
comté actuel de DonegcU (Ulster).
•
ERDODroM, Erdod, bourg de la haute Hon-
grie (cercle au-delà de la Theiss).
Erebantium^ cap de la partie orient, de
rîlc de Saraaigne , auj. Capo délia
Testa.
EREMrrARUif GosNOBiuM, voy. EmSILDA.
Ereneum. Emée, ville de France (Ma-
yenne).
Eresburguh^ Erisburgum [Ann. Fuld.
Heresburg, Meresrurg [Ânn. Sangall.J,
Hereroure [Eginh. Ghr.], Irminsul^
Erbiensui.^ ville de la Germanie^ célèbre
au temps de Charlemagne, qui y cons-
truisit une église dédiée a S. Pierre
et S. Paul^ axx}.Stadtberg ou Marsberg,
ville de la rég. d'Amsberg^ çur la Die-
mel (Prusse-Rhénane).
Eresus, [Plin.l, *EMa6; [Strab.], '£ptov6c
[Diod., Ptol.J, ville de la côte S.-O. de
rilc de Lesbos. auj. EnsH ou Heresso,
dans nie de Mételin.
Eretru [Liv.], *EpiToiot [Polyb., Str.l,
*EûtTp{«i fPtoK], ville de la Phthiotide
(Tnessalie)^ dont les ruines^ suiv. Leake^
se voient près de Tjangli.
Eretria [Gic, Plin., Liv., etc.], 'Ep^pta
[Hom.^ Herod., Strab.], etc., ville de
l'île d'Eubéc, auj. Palœokastro, dans le
S.-O. de Negroponte [Leake].
Eretum [Ant. It.,Liv., Virg., Tab. Peut.l,
'HpTiTov [Strab., Dion., Ptol.], ville des
Sabini, sur l'Allia, auj. Monte-Rotondo,
bourg de la Sabine; mais Mannert
place cette localité auprès de la Fiora
Osteria,
Erfordia |Gluv., Gell.], Erthespurtum
iAnn. FuldJ, ërfesfurdum, Ierofordu,
iERFURDiA, ÈRFDRTUM, EffuTt (Erpesfofde)
ville des États prussiens, chef-lieu de
régence, dans la prov. de Saxe.
C*c8t k Tannée 1479 que nous ferons remonter Tim-
priinerie i Erfùrth, d*accord avec le bénédictin Gott-
fHed Reichban : Lection arium de tempore duode*
dm ac trium lectionum, Erphordix, mcccclxxix,
infol. de 10<l (T.
Ce livre, que nous ne trouvons cité par aucun
bibliographe, fut-il exécuté par le premier lin primeur
d^Erfiirth, Paul Wider de Ilombach ? Nous pouvons
le supposer, mais le P. Reichhart ne nous apprend
pas sMI est imprimé avec les caractères du livre de 1482
que Panter, Falkenstein et autres citent comme le
premier livre imprimé à Erfurth : Joh. Lvtrei
Ouœ$tiones in libres Artatotelis de Anima. A la
un : Exereitiû librorU de anima per EgregiU dfim
iuiree êaerepalgine licèciata Etifordèsi in vni'
uenitate cottectû j approbatû. An | no ?£? 1482. Kt. y.
7 ieptèàris p PauUt wider de Uormhaek liii|pr<s-
ium finit, in-4. Sans ch., récL ni sign. 71 ft k ML,
sans nom de lieu, mais considéré par ums les biblio-
graphes comme imprimé à Erfortn.
Falkenstein attribue deux autres oumges n
même imprimeur : AriMteœ traclatms de lxx Mer-
pretibua, IbSS» in-ft, et Andreœ Hundom Are epl»-
tolandi, de même format, mais daté de \k9k, ee qd
contredit PasserUon de ce bibliograplie, qui on pei
plus haut soutient que P. Wider ae Hombach tfïï
imprimé à Erfurth que de 1482 ft IttK.
Les principaux imprimears d'Erfùrth an Zf« siè-
cle sont t Heidericus et Marcot Avrert, 1«M ; et
surtout Wolgang Schenck on Scheaken, qui prcod
aussi quelquefois le pseudonyme de iMpaamÊtn
Ganimeda ; c'est sous ce non qa*fl ImprtaK ca
1501 lagranunaire dePriacien,in-a.,*lifre tort iwe,
que i*anxer signale comme le premier livre en Ale>
magne dans lequel on ait liait ua^pe des tiftlim
grecs ; dans la souscription de ce lifre» Wolg. Sclwcfc
se qualifie de « typographu» in carte ama adkwe m*
vitiua ■.
Quelques années plus tard nous trouToiis aooee»-
sivemeni t en 1506 Wolfius StOrmer; en 1597 Iohi-
nes im ; en 1508 Joannes Inap; en 1510 SebaM Strl-
blita ; enfin, en 1511 Mathieu Btaler, qui ett peat-éttc
le même que Mattheus Pictorios queclte ranerl
la date de 1512 ; ce Mathieu Maler Imprime encare
en 1520 ; car à cette date la BibUoUL Saxomka die
une • Crotdca Sont Eliaabet zu Teuteck be§a§ni
ihre heyligea teben », exécutée à Brftarth « tfm «ft
Matthee Maier », in-ft.
Ergavica [Plin.] 'EpTocuixa [Ptol.], Ergavu
[Liv.]^ Ergaviga Geltiberum [Gell.],
ville des Geltiberii^ dans iaTarraoonaise,
auj. Alcaniz, pet. ville d'AragOD ; oo,
suiv. Reichàray Oreja,
Ergavica Vasconuh [Gell.]^ Ifjualada, pet
ville de Gatalogne^ sur la Noya.
Ergetium
TUM
cile^aui'. Cûtadellal d'après Gluvier;
Reichard place cette localité à MonU
Artesina au N. de Gastro-Giotanni.
Erginus fl. IPlin.], 'Ep^îvoç [ApoU.],
fleuve de Thrace ; tombe dans la Pro-
pontide^ auj. ÏErkene.
Ergovia, voy. Berona.
Eribœa^ ville des Partbini^ dans riUyrie
grecque^ auj. Croia, dans le pachal. de
Scutari.
ERicmuM^ OsilOf bourg de l'ile de Saidai-
gne.
Ericusa^ iERicusA^ Ericodes INS., Tune des
îles Lipari, auj. Alicudi.
Ertcusa ins. [Plin.], i *EputoO<wt [Ptol.], île
delà mer Ionienne^ aiy. Varcusa, dans
TArchipel.
Eridaniitm, nom de lieu d'impression sup-
posé, que Ton trouve siur un grand
nombre de livres italiens, et que Ton
traduit par Torino.
Eridanus fl., voy. Padus.
Eridanus, Rodaun, riv. de Prusse, affl. de
la Vistule.
m [Plin.], 'EoYÉncv [Steph.], Erce-
[Sil.], Sie^wTtcv [Ptol.], ville de Si-
463
ERIGENA. — ESCAMUS.
46G
Erigeva^ voy. Ercojena^
Erigon fl., 'Ept'pM rstrab.], Erigonds
[Liv.], il. de Macédoine, auj. la Vis-
triiza,
Ebwjkum, 'Epwtov[Thuc.],'Efivtov l'Strab.],
ville de la Thessaiie (Phthiotide), que
Krûsc dit porter auj. le même nom
Erineo.
EaiA ICluv., Cell.], voy. Agria.
HotnK>mcfon> à la courte note bibliographique
qne noos afoos cooMcrée ft la Tille (TErlau, un ex-
trait «a Ufreipédal de J. Németh, sor la typogra-
phie Hwp«««* t a ne llidt remonter rimprimerie à
MHiqifànuinCelTSO: «A la demande de ré féque
dlCrlBn, Franc Barkdcsy, dit-il, Fr. Ant. Royer, t) -
pqgrapiw étaUi à Preabiirg, trantporta son matériel
à Krlan, en ITSA, et quekiues années après il sulTit
aoo protecteor à Gran, oont celui-ci venait d*éire
nomnié archerrègoe; le premier livre imprimé
par Royer, à firtau, est intit. : Szeçedy Joan,
OpMM, deHierareMa Eut» etdePrimatu S. Pétri
Jèppiioii ^nme weeesMontm, Agri«, typ. Fr. Ant
loyer, 1^ In-S, de 270 p. ■
Etienne Séndor, à la p. M5 du Magyar KOnyvet-
kéiy bit remontff à 1705 l*impr. à Erlau, et donne
le t!tfed*ttn vol. imprimé: if-dik Bâkétzi Fejede-
itmneek.eic., HadiTôrvénfei, Agris, 1705, ln-4,
mais Nemeth est fort éloigné d^dmeure l*opinion de
Erubrus
Buver
Çrlacum, Erlach, bourg de Suisse sur le
lac de Brienne (cant. de Berne).
ERijkNGA [Zeiler], Erlangen, ville de Ba-
vière [Rezatkreise].
L*imprimerie date en cette ville de 17M, suiv. Fal-
kenatein, et le nosn du premier typographe est D.
SchultXfOaSchnta.
Erlaphcs, Arlapa [Zeiler], VErlaf, Erlachy
riv. de Styrie, am. du Danube.
Ermandica, voy. Salmantica.
Ermslebu [Lang. Chr., Leibnitz], Emsle-
ben, boui^ de Prusse, rég. de Merse-
burg.
Ernaginum [It. Ant.], 'Epva-ytvov iPtol.], Ar-
HAGiNE [It. Hier.], Arnago [Tab. Peut.],
ville des Salyi, dans la Gaule Narbon.,
auj. St-Gamd, village de Provence,
près Tarascon (Bouches-du-Rhône).
EiNODUNUH [It. Ant.], S. Ambroix-sur-Ar-
non, village du Berry , (Indre), anc.
prieuré de S. Benoit.
Ernolatu [Tab. Peut.], local, de la Norî-
que, auj. SpiUU am Pyrm, suiv. Mu-
cbar ; ou Hall, bourg et lieu de bains
en Autriche (Traunkxeise).
Erpacrium [Zeiler], Erbach, sur le Mûm-
ling, ville de Hesse-Darmstadt.
Erphesfurtum, voy. Erfordia.
Errebantiuh prom ., cap de Tile de Sardai-
gne, auj. PurUa Santa Beparata, suiv.
Mannert.
{ [Auson.], Erubris [Cell.], le
, riv. de Fr., affl. de la Moselle.
Eruqum rit. Ant.^, 'EpCxivov [Ptol.], Castel
Sardo. bourg de Tile deSardaigne [Rei-
chardj.
Eruli [JornandJ, Heruu [Amm. Marc],
peuple du N.-E. de la Germanie, gu'on
croit origin. de la Sarmatie Asiatique;
habit, partie de la Ponmiéranie et du
Mecklemburg.
Ervates, voy. Arnapha.
Eryce, 'EpCxrj [Steph.], ville de Sicile à 90
stades de Gela ; on en voit les ruines à
Catalfano, près de Calatagirone.
Erycis pobtus [It. Ant.]. Eryx [Fr. It.
Ant.], sur la côte de la Ligurie, auj.
LericCy dans la prov. de Gènes.
Erymanthus fl. |Mcla, Ovid.],fl. d'Arca-
die, auj. le Dmitzana, en Morée.
Erymanthus mons, 6 ^E^ùtutiAoç [Strab.,
PausJ, montagne d'Arcadie, auj. Ofe-
nos, ôlonos,
Erythia INS. [Mêla], île de la côte 0. de
Lusitanie, auj. Bertenga, sur la côte de
TEstremadura.
Erythia ins. [Plin.]. 'EpôOwa [Hesiod.,
Strab.], île sur la cote de TEspagne Bé-
tique, auj. la Carraca, près ae Cadix ;
quelques géogr. y ont vu Vile de Léon.
EeYTmLE [Liv.]. 'Epoôpai [Steph.], ville de
la Locride, auj. S. Nicolo près Etia,
suiv. Pouqueville.
Erythrée , 'Epu6pa( [Hom., Strab.J, surFAso-
pus, ville de la Bœotie, à 10. de Kat-
zula [Leake].
Erythb^a [Fior.], ville de Crète, sur
FErythraum prom., auj. le Capo Xacro,
dans le N. de Candie.
Erythropous, Rodbye, bourg de Dane*
mark, dans l'île de Laaland.
Eryx, voy. Erycis portus.
Eryx [Cic, Liv., Plin.], é 'EpuÇ [Polyb.,
Strao.], localité située dans la partie 0.
de la Sicile, auj. Monte S, GitUiano, ou
Trapani del Monte, dans le Val di Maz-
zara.
Esca [Cell., Camdcn], VEsk, riv. d'Ecosse ;
donne son nom au district VEshdale
(Escia).
EscAMusfl. [Plin.J.ANASAMUs [Tab. Peut.],
Escus, riv. de la Mœsie Infér., affl. du
Danube, auj. ÏIscha (Ostru),
467
ESCARLELE. — ETRICULUM.
M
EscARLEiJE , Escharlis, village près Mon-
tants (Loiret).
Un médecin du nom de Raul Dubé a publié, en
1649, un vol. in-8, sur la vertu des eaux minérales
de cette petite localité.
EscHEDA, Esta, VEste, riv. de la préf. du
Luncburg (Hanovre)^ afil. de TElbe.
EscHENRiED, villagc de Suisse (?).
Nous empruntons à Temanx et donnons (sous
toutes réserves) la note ci-après :
Fonder LaupenactUaetu, ein Ued,^ Escbenried,
15S6, in-8 (7).
Esco [Tab. Peut.], localité de Vindéli-
cic, auj. Eschenaorf, sur le Lecb, bourg
de Bavière.
EscoviuM|fe)scniNA, Escouen, Ecoiten, bourg
de Fr. (Seine-et-Oise) ; anc. cbàteau
construit par le connët. de Montmo-
rency. =1 Ecouis, bourg de Fr. (Eure).
ESCURULE, SCORIACUM, ScORULE (BaU-
drand), Escorial, Escwrial, ville d'Espa-
gne (Nouv.-i;astille),8ur leGuadarra-
ina , palais et monastère construits par
Philippe II.
La célèbre bibliothèque de l'Escurial, si impor-
tante à cause de ses manuscrits arabes, a été en
grande partie réunie à la bibliothèque royale k
Madrid ; le calai, des Mss. arabes seul a été publié
en 2 ¥01. in-fol. (Madrid, 1760;, par les soins d*un
savant prêtre maronite, du nom de Michaél Casir.
Escus, Iscus, QEscus [It. Ant.], OEscus Iri-
BALLORUM, daus la Mœsie Infér., auj.
Ischa, ville de Boulgarie, sur le fl. du
môme nom.
ESEIJNGA, VOy. EZEUNGA.
EsENA, Esenj: fZcilerl, Esew5, ville du Ha-
novre dans la Frise Orientale.
Esesfeldum, voy. Itzkhoa.
EsiA,CEsiA, OisiA [Baudrand], VOise, ny.
de Fr. affl. de la Seine.
EsMANTu, Amance, bourg de Fr. (Haute-
Saône).
ESPARfiES CaSTRUM^ VOy. DiSPARGUH.
Espernacum, voy. Sparnacum.
EspiNoiuM, voy. Spinetum.
EsQuiLiNUs MoNs, EsQUHj^ , Moute s. MOr
ria Maggiore, l'une des Sept Collines de
la ville éternelle.
Essecum, Essekium, Mursa, Essek, pet. ville
d'Esclavonie.
Esselfeldum, voy. Itzehoa.
Essendu, voy. Asnidia.
Imprimerie en 17S0 (Gotton*s suppl.).
EssExiA [Cluv. ^Thuan.^ Camden]^ Trino-
RANTUM UkciIo, le Comté d'Essex, en An-
gleterre ; l'un des anc. roy. de l'Hep-
tarchie Saxonne.
EssiuM, ExiuM, voy. iEsis.
EsTEULA^ voy. Stella.
ESTENSIS MARCmONATCS [i£n. SilvioB.], k
Marquisat (TEste, dans la prov. de
Padoue.
ESTEVA^ ESTEViEAy STAYIAClIlf, SimffU, Eê'
tevay, bourg de Suisse (C. de Fri-
bourg).
EsTHONu^ EsTENiA [Quv.], YEsÊkumU, Sh
Mand, Beval, gouvemement nme,
dans la Russie-Balticpie ; cbef-lÎM
Revàl ou Bevd,
EsTiA Palus [Mêla], derDammenee, lac
du Hanovre.
EsnoNEs^ o{ ^E<rrtov^ fStrab.], peuple de la
Vindélicie^ bab. le cercle ae Fdd-
kircb, enTyrol.
Estivale^ Estivalhim, Stivalium, EsHcalm
Chamie, bourg du Maine (Mayeniui),
anc. abb. de S. Benoît
Estoijl fl.^ VEsla, riv. d'Espagne, affl. dn
Duero.
EsTRiAcuM , Estreehy , bourg du Bent
(Cher).
EsuRis [It. Ant.] y sur la côte 0. de la Bé-
tique^ auj. Ayamonte , suiv. Flon^
Xeres de la Frontera (voy. Asta Rima),
ou Faro, ville de Portugal (Algarrcfl),
suiv. quelques autres géographes.
Etanna [Tab. Peut.], Yenne, ville de Sa-
voie, suiv. Forbiger. (Voy, Epauna.)
Etea [Plin.], "HTtiflt [Steph.], ville delUe
de Crète, auj. Setia ou SetHa, d'êfith
la carte de Pashley.
EinopiA, ville des Athamancs dans TEpi-
re, auj. Avados-Ru, dans le pach. de
Janina [Bisch. et Môll.].
Etobema, •HT66iniAa [Ptol.l, Etovissa [Ut.],
'HTo6r.<jA , ville des Ëdetani, dans ti
Tarrac, auj. vraisemblablement Oro-
pesa, près Segorbe, dans le roy. de
Valence.
Etocetum [NoC Imper.], Liciipnj)TA, Ucb-
FELDUM, ville des Comavii, dans la Bri-
tannia Romana, auj. lÀchfidd, dans le
StrafTordshire , suiv. Camden ; Rei-
cbard confond Etocetum avec UTocEnu,
et traduit par Utchester. (Voy. Forbiger,
III, 295.)
Etona, voy. iETOxiA.
Etosca, voy. Ileosca.
Eto VISSA, voy. Etobema.
Etriculum, Lattarar.o, bourg du Napolitaio
(Calabre-Citér.).
469
ETRURU. — EURYMENiE.
470
Etruru \Uy,y Mêla, Plin., etc.], Tdscu
rVarro, Amm.],T>M«ivfa[Arist.,Polyb.],
Ttrrhenia rOvid.j , -h tûv To^ptivôv
x«»?* [Strab.J, contrée de l'Italie cen-
trale^ qui forme acg. la Toscane, Tos-
cana, et partie des anc. Etats du Pape.
EiRURiA, c'est le nom d'un village d'An-
^derre (Straffordshire) .
Oe tat là que M. Wedgewood établit sa célèbre ma-
Witeture de poteries» à PimitatioD des anciens Tases
duuanucs, etPagsUNiiération des maisons qui se for-
ai amour de la ubriqoe prit le nom A*BtrurUL II
kaiTBit éulkmmt insbillé nne petite imprimerie ,
16 sonit» an siècle dernier: A catalogue ofea-
WÊttm, €U^ mode «itf lold ^Jotiah fFeUgewood,
Uraia, 1787, in-8.
EiRusa [Liy.,Catul.],ETRURn |Flacc.],anc.
TuRSENNiS, d'où les Grecs ont fait Tup-
ocvci, Tuppnvot ; les Ombriens Turs-ci, et
les Romains Tusa et Etrusci, les Etrus-
ques, peuple de la grande famille indo-
germanique, l'une des trois races pri-
mitives qui peuplèrent l'Italie; on les
appela aussi Riis-ENNJB [Mommsen].
ErrEBSBDROUH, EUersburg, bourg du gr.-
ducbé de Saxe-Weimar.
Ettungâ, ErrEUNGA, EttUngeriy sur TAlb ,
petite ville du gr.-ducbé de Bade.
Lliiiftiwi I if 1 1 mnnte en cette Tille à Tannée 15S1 ;
void le nom da plos ancien Tohmie qoi soit Tenu à
Il cwmaisMnce de Panier : Avieenœ arabis ntedico-
non obnÊCcimetam brevitaiiê copiamfaciie jninci'
ft9, ftÊorta m, primi tU wtiverêaii ratUme me^
X nmne priman M. Jaeobi Mantini mediei
fti ioperaT) LattnUatetionata et <n ttwtioso'
MtitUatem a pRytieea itudiosiê quibusdam ger-
s rypit tradita. u oxxxi. A la fin : Ettelingc
Valentinnm lobian, Siense Aprili, 15S1, in-8.
-^ L^imnée soivante, signalons Joh. Hasfvrti notia
wtedkinœ metkodu», ex mathematiea ratione mor-
ko» CMnmdim — n»id. per Valent. Kobian. mdzxxii,
in^ fi9.s. b. (Panier, I, 506; Baœr, U, 82). Ge
MTre est également iKÛté au catal. des frères de
Toomes (p. 2M), mais l*anteiir est appelé Johannu
V1BMIMI».
EuANTmA, voy. CEanthe.
EuBŒA IKS. [Liv., Tac, Plin.]^ Euêoia
[PtoL, Strab.], anc. Chalos (Airain),
(Longue) , Abantis (colonie des
Ahcmte^, grande ile de la Grèce, sur la
côte orient., aiy . NégreporU, Negroponiey
Eçripùs, séparée du continent par l'Eu-
ripe et le canal de Négrepont ; forme
l'un des 31 dioc. de la Grèce (Dioc.
d*Ribée, cbeM. Chalcis).
EcBŒA, Eu&^ [Strab.l, ville du S.-E. de
la Sicile, auj. CastelkuMy dans le Val di
Noto [B. et M.].
EcBoïcus Smcs, voy. Euripus.
EuDosEs [Tac], peuple du N.-E. de la
Germanie, sur la rive droite de l'Elbe,
babit. la Régence de Potsdam.
Eddoxiqpous, voy. Skltmbria.
EuDRAcimiM (Tab. Peut.], ville des Salassi,
dans la Gaule Transpadane, auj. Eu-
tranne, en Piémont.
EuGANEA Vatxis, Ausugu Yalus, le Val
Sugan, en Tyrol.
EuGANEi [Liv.y Mart., Plin.]^ peuple de la
Gaule Transpadane, babit. au nord du
golfe Adriatique jusqu'à la partie des
Alpes Rbétiques, qui en prenaient le
nom d'EuGANEi Montes , c'est-à-dire en
grande partie la délég. de Padoue.
EuGENu Insula, Inisowen, presqu'île ir-
landaise de l'Ulster.
EuGUBiuM, Iguvium [CaBS., Liv.], i-youtov
fPtol.]^ Aguvium [Tab. Peut.], ville des
iguvini dans l'Ombrie , auj. Eugubio,
Gubbio, ville de l'anc ducbé d'Urbino,
auj. faisant partie de la délégation de
ce nom.
Ceftat làqa*en 1450 tarent décooTertcsles célèbres
Tabulœ EuguMiue.
An XTi* siècle y (tat établie une célèbre fabrique de
faïences artistiques.
EULEMBURGUM, VOy. IlERURGUM.
EuMENu, Omenia, Omegna, bourg sarde
de la prov. de Novara.
EuoNYMLS [Plin.l, EùwrjfAoç [Strab., Ptol.],
l'une des iles Lipari^ auj. Saiina.
EUPAUUM, [Liv.] ExmdXm [Strab.], EuiroXiov
[Stepb.], anc. ville de la Locride, dont
les ruines se voient auprès du monas-
tère de S. Giovanni, dans le N.-E* de
Lepanto.
EUPATORIUM, EùirûtT6piGv rStrab.l, EÙTra-
Topîa [Ptol.] , dans la Chersonese Tau-
rique, aui. Eupatoria, port de Crimée ;
on rappelle aussi Rosloff.
Une imprimerie fkit fondée ft Bupatoria en 1800,
sniv. Cotton.
EupiLis [Plin.], lac de la Gaule Transpa-
dane, auj. Jjogo di Pusciana, dans la
prov. de Côme.
EUPOUUM, voy. EUPALIUM.
EuRJE Castrum, Tévre-le-ChâteaUAy bourg
de l'Orléanais (Loiret).
Euripus [Liv., Mêla, Plin., Cic.j, Eôpi7:o;
[Herod., Strab.], détroit qui sépare
l'Eubée du continent, auj. Egripos,
Êuripo.
EuROPA, i Eup«Mm [Herod., Strab.], l'Eu-
rope.
EuROTAs, EùpoÎTaç, fleuve de la Laconie,
auj. VasUipotamo, en Morée.
EuRotAs, voy. Galaxius.
EuRYMENiF, Eopup£vût( [Diod.], localité de
la Thesprotic, auj. tervitziana, dans le
pacbal. de Janina.
471
EUSTADIUM. — EXONIA.
n
EiîSTADiuM, Eiî?TETA, Eystet (auxv* S.), voy.
AlCHSTADIUM.
Nous aTons donné comme premier livre imprimé
dans cette ville la Sithma Ilostiensiê llenrici de
Segusio, l<i78; mais il nous faut signaler une attribu-
tion que nous trouvons dans le catal. Libri (Lond.
1859, II* 1567), attribution que nous avons con-
trôlée et qui nous permet de faire remonter sans
hésitation à une date antérieure l'introduction de la
typographie dans la ville d'Eichstadt.
Mariœ Dei Genitriciâ casiiutmœy inviolata
perpetuœ que defensorium, pet. in-4 goth. s. I.
n. d.
Cet excmpl., acheté par Libri 66 fr. seulement à la
vente Ueani, est composé de 50 ff., dont le verso
du dernier est b'anc, ornés de 5S curieuses planches
xylographiques, avec un texte en vers latins et prose
allemande. La 6* p., la seule qui ne soit pas décorée
de grav. sur bois, a S2 lignes. L'exemplaire vendu
chez Libri. et dont ce bibliophile, d*uprès llain, at-
tribue avec raison l'impression aux presses de Rey-
scr, portait cette note d'une écriture très-ancienne:
« PhilotopMa id est naturalis flçuratio de fecunda
virgùte édita per Bgregium DoetoremPra»ciacum
Retz de Vienna ord. prédicat. •
Hain décrit deux autres éditions de cette pièce
rarissime, et donne également la première de ces
éditions aux presses d'Eichstadt.
rians j»uvoir assigner une date certaine à ces
productions d'un art très-reculé, il est permis de les
faire remonter, sinon à l'année 1<I70, comme le fait
hardiment M. Libri, au moins à 1475. \jes deux
éditions sont incontestablement imprimées parRey-
ser, et tontes deux sans chiff., récL ni sign., avec
les capit. rubriquées à la main.
M. Renouard, qui décrit une de ces éditions {Cat.
de la àibl, d'un amateur, 1, p. 21), n'hésite pas à
en placer l'impression entre les années 1170 et 1475;
le rédacteur du catal. de M. Solar (Glinchamp), non
moins hardi, date de 1470 le bel exempl. qui figu-
rait dans cette vente.
EUSTE.SIDM [Jornand.], voy. Nov^e.
EvAHONiuM, Evalue, anc. chef-lieu de la
prov. de Combrailles, auj. pet. ville du
dép. de la Creuse.
EvANDRiA, Eùav^pîa [PtoL], ville de la Tar-
rac, auj. Taîavera la Vieja, bourg de
la prov. de Tolède, sur le Tage.
EvENus FL. [Plia., Ovid.], E5rivo; (Strab.],
Lycormas, fl. de l'iEtolie, auj. le Phi-
doiH ; tombe dans le golfe de Fatras.
EvESHAMiuM (?), Evesham, bourg et anc.
abb. d'Angleterre (Worcester^hirc).
John Agg imprimait dans cette petite localité en
1791 ; voici le titre d'un livre cité danslc catal. Rolin
do Uhi (no 22,192). IV, TindaPê HUtory and amti-
quiiiea of the Abbey aud Borough of Evesliam,
fiorcciterihirey compitcd chiefly from 31 ss. in
the British Uuêeum, Evesham, 1794, in-4. fig.
EvEssiA, Evrecy, bourg de Normandie
(Calvados).
Evic, village près de Wilna en Lithu-
anie.
Henderson (Biblical Besearches) dit que trois édi-
tions du Nouveau Te$tamettt de la langue slave
furent exécutées et publiées dans ce village, sous les
dates de 1611, 1635, 1641. M. Graesse ne les cite
pas.
EvoDiA, voy. AwcA.
EvoNiUM, STEPHANeDUNLif, Dimstafliag ,
bourg et château d'Ecosse, dans lé
comté d'Argyle.
EvoRAs MoNs^ 6 Eùôpac, montagne de li
Laconie, auj. le Paœimadhi [Leake.
Morea],
EvoREA IN Epffio [Sozom. Pist], appelée
aussi DoNATiANA, du nom de S. Dont»
to^ son évèque; ce n'est aujourdlni
qu'un village qui a conservé le nom de
San Donato, dans l'Albanie Infér.
EvoRuciK, voy. Faremonastertom.
EvREMODiuM, Envermeuily bourg de Nw.
mandie (Seine-Infér.).
EvR0Gn.uM, voy. Ebrogilum.
EvRoicDii, voy. Ebroica.
EvDs, VAy, pet. riv. d'Ecosse.
Ex [Mêla] , Exitanorum Oppidem , voy,
Six.
ExA, IscA, ÏEx, pet. fl. d'Angleterre; tombe
dans le canal de Bristol.
EXANTAPRISTIS, VOy. PrISTA.
ExasDM [It. Ant.], Exium^ VUleneme d'A-
gen, ville de Fr. (Lot-et-Garonne), oi
se trouvait le monast. d'Eyssez^ abb. de
S. Benoît.
ExELODUNUM [Yvo Camut.], ExoLmum»,
AlIXELLODrXUM, EXSOLDUNUM^ ESSOLDC-
NUM [Guilt. Armor.]^ Yssodun, Istoudmi,
ville de Fr. (Indre) ; concile en <081;
abb. de Bcnéd.
L'historiographe d'Issoudun est M. Armand P!ué>
nié, ^ui a publié en 1847, h Paris, cbes Dapni, m
vol. in-8. intii. : Beeherches histi>riqueM etêoraiàh
logiques sur la ville d'Issoudun ; mais il ne i
malheureusement aucun détail sur la typiTgripfcit
Issoldunoise, que nous ne pouvons taire reaKialer
à une date antérieure au xix* siècle.
ExiDouuM^ ExcideuU, Bxideuil, pet ville
du Péngord, anc. marquisat (Dordo-
gne).
ExoNA^ in agro Paristensi, Axona, Sooiu
Vicus (?)^ EssoNA, Essormes, pet. ville de
Fr. (Seine-et-Oise) , sur la pet. riv. da
mémo nom.
ExoNABA, Stombar, bourg de Portugal (AI-
garves).
EXONIA, EXCESTRIA, aUC. ISCA DUMNONIORDH
de rit. d*Ant. (?), en saxon Exauceasteb,
Exeter, chef-lieu du Devonshire (An-
gleterre).
I.e titre du premier livre imprimé à Exeter noM
est fourni par l^wndes : Thomas Fuller , D.IK
Good thoughts in bad Times, Exeter, 16tt, ln-16ii
« The first fruits of the Exeter press, as Fuller Min-
sclf infonns us. •
Le premier nom d'imprimeur que Pon pnitse rele-
473
EXSOLDUNUM. — EZIACUM.
474
verfstGdai d*Aime Digbt en 1M8 ; Samael Fartey
eurça en 17M et Joseph Bliss en 1708.
A partir de Pannée 1711, on trouve quelques livres
eiécatés sous la rubrique htine ■ ISCM », quelques
astres portent ■ kxonle •.
ElSOLDUXUM, TOy. ElELODUNUM.
ExTREMA, Stremontium. Estrcmoz, ville
forte du Portugal (Alemtejo).
EzTMau Dcnn^ Exstremadijra LusrrANicA
[Zeiler^ Vasconc], Estremadura, Esira-
maâwty l'une des sept provinces du
Portugal.
EXTREMA Mlim, PORTUGALUA InTERAMNEN-
sis [Resend. Lusit.], Etitre-Duero-et-
MvUio, prov. portugaise.
EXTREMADURA [ClUV.]^ EXTREMADURA LeGIO-
NENsis, OU Castetxana^ Betonià rZci-
1er}, Estremadwra,VEstramadwrey\une
des 42 capitaineries générales d'Es-
pagne.
' Etsacus^ voy. Atagis.
EzEUKGA, EsuNGA [Zcilcr], Esslingen,
sur le Néckar, anc. ville libre et im-
per., incorporée au Wurtemberg en
1802.
BMlingcit encore une de ces Tilles où les origines
tiimrapliiqnes sont enveloppées de ténèbres si
épaisses que les efforts les plus consciencieux, les
ncliereiNS les plus approfonaies ne peuvent panre-
■ir è les éclaifdr. Sans aucun doute, lA comme ft
Calogncè UlB, k Strasbourg, à Augsbourg, le pre-
' Urre que nous pouvons dter, portant une date
line. a dû être précédé de beaucoup d'autres
les signes eitérieurs révèlent une antiquité plus
raciilée« et dont il n*est pas cependant facile de
tirer une indoction posilive et concluante , rien
■e pensetiant d'assigner à ces productions du pre-
mier ife une date certaine, et rien autre chose que
les marques du papier et Tattimilation des carac-
tères ne donnant le moyen d*en déterminer la pro-
fenanoe d^me ùioon absolue et définitive.
Les bBiiiograpoes signalent un très-grand nom-
ire dVmvrages imprimés primitivement k Essiing,
nos date, sans nom de viUe» sans nom de typogra-
phe ; mais tous avec ce petit caractère gothique, qui
rappelle celui d'Eggesteyn de Strasbourg, et qui est
bien cdol dont se servit Conradus Fyner de Gerhus-
aen ouGoarshausen, le premier et leseul imprimeur
éiaMi dans cette ville au xv« siècle, depuis itilO peut-
être Jusqo*! IMO environ ; en IftSl nous l'avons vu
appelé par les religieux dans la petite ville d'Urach
IÂORAC0M), et depuis lors on perd absolument sa
trace. Nous disons le seul imprimeur, bien que nous
trouvioos un opuscule du Chartreux Jacobus de
dosa, dPErfurth, intiU: Quodlibetum statuum hu-
manomm, exécuté avec les caractères de Fyner,
aaosaacvne espèce d'indication typographique, et
aans lieu ni date, mais portant au verso du 69*
etdoTiierf. ces mots: per DUeretû tHrû Johà-
mtm kmt et Goppingen^ et ce Jean de Goppingen ,
fse Falkenstein donne comme correcteur à Gon-
rad Fyner, pourrait fort bien avoir été son associé,
■mt-étre inéme son rival; car Tidentité ou la quasi-
tdentité des caractères ne peuvent prouver d'une
Ciçan péremptoire Pexistcnre d\ine imprimerie uni-
fpm, et tant que le récolement et la collation des
nombreux incunables d'E&sling n'auront point été
bits avec un lèlr éclairé et minutieux, il sera bien
téméraire de se prononcer sur ce point d'une façon
abioliMr. Il y a en effet deux modes bien distincts
de coOatioiiDer les prototypes des imprimeries ; le
premier pst à l'effet de déterminer, par l 'assimilation
des caractères et drs signes, l'origine commune des
monumentscomparés ;le second, aucontraire, est de
chercher les dissemblances qui peuvent exister
entre des types qui paraissent à première vue tout à
fait identiques, et cette manière seule devrait être
eujployée dans le cas exceptionnel que nous signa-
lons.
I«e premier livre exécuté avec les caractères de
Conrad Fyner et portant une date certaine est de
1472: Tiionuu de Aquino. Svmmœ Theotogicœ
secundœ Partis Par» secundo. Les 7 premiers ff.
cont. la tabula quœstionum et Li tab, alphcUf.; le
8* est blanc et le 9* L recto commence : l ) ost
fmune fsUieraeOnemUde vtrtutiàus et victjs... A
ta fin, au r«du 290" ff. col. lr« :mcgcclxxij. ||
LAUS DEC. 290 ff. gr. in-f. à 2 col. de 58 lign. sans
ch., réel., sign., ni lettres maluscules.
Nous citerons de suite le premier livre auquel
l'imprimeur d'EssIing se soit décidé ^ mettre son
nom: Thomas de Aquino, Postilta in Job; à la
fin: Explicit posltUa in Job fratris Thome dts
Aquino Anno \\ MUlesimo quadringentesimo seplua-
çesimo(lrtoper dilscretum ConradttmPyner a ger-
huszen artis impressorielmagistrumj in-fol. de
107 ff. à 42 1., sansch., réel, ni signât.
Parmi les impressions de 1)73, qui ne portant pas
de nom d'imprimeur, mais qui sont exécutées avec
les caractères de Fyner, nous citorons : Joannis
Gerson collectoriû sup nuignificat\SiU r* du 107* f:
et sic terminal liée ^pUado deuota egregii \\ j fa-
mosi mgri iohaHis Gerson sacre p{igine\\dflrior
(sic) eximij caneeliarij parisiatsis Annoldni
M cccc*LXXiii, in-fbl. de 109 ff. à 58 lig.. dont les deux
derniers contiennent la table des rubriques et le
registre.
C'est le premier livre dans lequel on trouve' du
plain-chant uoté, au dire de Panser et du Père
Laire.
Nous citerons encore une très -rare édition des
Commentaires de César^ que n'a pas connue Pan-
ser : Commentarii de bello Gallico C. Julio Celso de
vita et rébus gestis Jutii Cœsaris. Explicit liber,
Deo gracias. '>tlAnno dAi. u cccc* lxx. || Tercio^
in-fol. de 153 ff. non chif. à 38 lig. par p. : ■ Cette
édition, nous dit M. Brunct, reproduit fidèlement le
texte fort incorrect d'im manuscrit dont la leçon
diffère essentielleincnt de celle des autres ms.;
elle est exécutée par i'jonnû Fyner d'EssIing. •
L'excessive rareté de cette précif'use édition est
attestée par ce passage de Jean Goduin, l'éditeur du
César ad usum DelpMni : « Ego vero fateor me
Celsi editionem, anno 1473, factam^ quanquam
sedulo in celeberrimis bibliothecis perquisitam, non
invenisse, > (Voy. r^it. Revicxk^r. part. H, p. 142 et
siiiv.). Elle est décrite par Dibdin, qui a eu sous les
yeux ce même cxempl. du comte Reviczky, dont
la bibliothèque fut achetée en bloc par I^rdSpcncer.
(Voy. aussi, au sii^et de ce rare volume, une note
intéressante que lui consacre M. Meisi, dans son
Dict. libr,anon,^ t. I, p. 193.)
Nous devons en finissant signaler un volume im-
primé en 1475 : Petrus Niger, ordm, Prœdicat.
Contra pcrfldos Judœos de conditionibus veri
Messiœ. Au v« du 43e f. : Inpressus (sic) est p dis-
cretû ac Induxtriû vitH Conrq II dum Pijner de
Gerhuszen, in Esslingen imperiali\\ vida, ac fplet
Anno ab incarnacO'f dAi MUlesimo M occc. lxxv.
Die Sexta Junii ; pet. in-fol. de 49 fr. dont 6 sui-
vent la souscription.
Cest dans ce livre qu'au 10* f. apparaît pour la
première fois le caractère hébraïque, au dire du P.
Laire; mais nous donnerons à l'article Rhegium le
titre d'un livre li(l'breu imprimé Tannée précédente
(février 1475, c'est-à-dire Un de 1474) .
EzERus, lac de Macédoine, auj. Lngo di
Jenisa, dans le pachal. de Saloniki.
EziAcuM, £zy, bourg de Normandie (Eure),
anc. vicomte.
Fabaria, Favarium, Ad Favarias," Pfùfers,
Pfeffers, bourg de Suisse^ dans le can-
ton de S. Gall; abb. deBénéd. fondée
en 7SU0 par Charles Martel.
Fabaris [Virg.J, Farfarus [OvidJ, Far-
far [Tab. Peut.J, fleuve delà Sabine,
auj. le Far fa, affl. du Tibre.
Fabia Prisca Serpensis [Insc. ap. Grut.l,
Serpa [Ant. It.J, ville de TEspagne Be-
tique, auj. Serpa, ville de Portugal
(Alemtejo).
Fabiranum^ voy. Brema.
Fabrateria [Cic, Juven.J, 4>a€oaTipta
[Strab.], ville des Volsci dans le La-
tium, auj. Falvaterra, dans la Terra di
Lavoro.
Fabrianum [Baudrand], FaJbriam , ville
d'Italie (délég. de Macerata).
Imp. en 1726 : Il Medico Poeta^ ovvero la Mette"
cina esposta tn veni e prose Italiane, da CamUlo
Brunori, med(co, eon ima salira in fine contro
quelli, che biasimo la Poesia nel medico. Fabria-
no, Mariotti, l'726, in-fol.
Faclniacum^ FociNucFNsis Pagus, Fossi-
GNucus Tractus, le Faucigny, prov.
sarde, chef-lieu BonneviUe.
FiENiANA, <I»aivîavût [Ptol.J, localité de la
Rha^tie , auj. Finningen, bourg de Ba-
vière (Oberdonaukreise).
FiEROiE Ins. , Ultima Thule (?). les iles
Fœroê, Fœroeme, groupe d'îles da-
noises de l'Atlantique, au S.-E. de
l'Islande, par les cr et 62» de lat. N.
FiESULA [Sali., Cic, Lîv.] , <I>ai(joûXai
^ A.], *ai<JoXa JPolvb.], FfSULâ [SU.
Ital.], Fesvlm IFlor.J, ville d'Etrane,
auj. Fiesole, ville et évèdié d'ItilÎB
(Toscane), patrie de Fra Angelîoo.
L'imprimerie D*existe dam cette ville qat icvik
le xix« siècle (T).
Fagifulanum [Plin.], Fojana, dans b
princip. de Benevento^ suiT. Bô-
chard.
Fagonu, Buchonia [Zeiler1,Biietoi>lllKl»>
7iau, district du duché de Fulde (Hean-
Gassel).
Fagonium, Feldsperg, bourg de Suisse (C
des Grisons).
Falacrine [Suet.], Falachinum fit. AntU
au pied des Apennins, ville desSabim,
dont on trouve les traces près de Oi*
vità Beaie, dans la délég. de Rieti; ptf
trie de Vespasien.
Falarium, Falerium [Inscr. ap. Gni^
ville du Picenum, auj. Faimme, pi6
d'Ascoli [Cellar.].
Falchenstenium [Ann. Sangall.], flsfito-
tein, bourg de Suisse (G. deSioleore).
Falcoberga, Falhenberg, Vakkenborffk
pet. ville du Danemark (Halland).
Falcobergum, Fawjuembergue, bourg de
Fr. (Pas-de-Calais).
Falcoburgum [Mencken.], flolcfteiitol»
ville de Prusse (Rég. de Côslin).
Falcomuntium, Fakhenberg, Niemonâbi»
ville de Silcsic (Rég. d'Oppeln).
477
FALCONIS MONS. - FANUM FORTUNiE.
478
Falcoms Mons, Toy. Gorioyallum.
Falcoms Petra^ Fakkenstein, bourg de la
Bavière rhénane (Rheinkreise).
Falcopia, Falkôping, ville de Suède (Goth-
land).
Falcostqnium^ Falkenstein , village et châ-
teau histonque du xn« siècle^ dans la
rég. de Magdeburg (Prusse).
Fâlerium, FauscA; Givitas Castellana,
voy. iEQUuM Faliscdm.
Koos afoof oublié de menUonner un lirre qui
■ou penoet defidre remooter dans cette Tflle Pioi'
vrimcrie aa xvn* siècle; c'est une corieuse réunion
ie lettres et de biogrspiiies sous le titre suivant : JN-
l0wia Poiitiea di tutte U opère e Lettere. Gttk Gas-
teiluia,167a, S toI. in-A.
Falernls Mons^ voy. Massicus Mons.
Falesia^ Falasa^ Faix)ise, au xn^ s.^ Fa-
lasse^ au XIV* s., Falaise, ville de Fr.
(Calvados) ; patrie de Guillaume le
Conquérant; abb. de Prémontré.
M. Frère fait remonter l*imprfcnerie 4 Falaise à
ITSai, avec Pistel-Préfontaine comme premier typo-
graplK ; dans son Manuel du bibliographe nor^
■MÛd, il signale plusieurs ouvrages exécutés dans
cène viDe an xvni* siècle, et particulièrement des
ainaaacks dont la publication, ait-il, a été longtemps
Il spédaUté de la ville de Falaise : Almanaeh hU-
iorffvc ef géograpMgue du diocèse de Siety conte-
MRf la éeseHpUoH et le» particularité» le» plu»
kdàrttêOKte» de toute» te» viUe» de ce diocè»e„„
préteiUéàMgr Lo/^Ud^rançol» NieldeChn»tot, évé'
fveçlfSécf. Falaise, Pitel-PrefontaJne, in-24 deeSff.
ÉttremÊU wUwertelte», utile» et agréable», pour
Ftmmèe ITTS, Friaise, ctaes Pitel-Préfontaine ; ft
Caen, cbet dâlopin ; in-S2 de 48 ft avec cartes gëo.
Ge Pistel de Préfontaine était fils d'un libraire,
étH^ établi à Fècamp en 17M, et signalé dans le rap-
port présenté 4 M. de Sartines. Sa typographie
pasB dans les mains de son gendre Bouquet, qui
■oorut à la fin du xvnio siècle, et sa veuve en
CDotinna rexploiiation.
D^antres éditeurs d'almanachs, les frères Brée, di-
rigeaientà Fatoiae une seconde typographie qui dé-
ma» avant le xa« siècle; cette maison a fondé une
petite publication qui sulMiste encore et a toi^ours
un véritable succès, ce sont les Étrenne»
me», lancées en l'790, et qui se tirent chaque
, on nombre toqjours croissant d'exemplaires.
Falesu Portos [It. Ant.J, Voxa Faleria
iRutil.], localité d'Étrurie. auj. Forte,
i 1*0. de Massa [Reichard] .
Faijsca^ voy. Falsrium.
Fausga^ GaUese, bourg dltalie (délég.
de Viterbo).
Fausca^ Fauscum. Flascis^ Flûsch, bourg
de Suisse (C. des Grisons).
Fausq [Ovid., Liv., Jomand."|, ^Equi
FAUsa [Virg.], 4>aX(oxot (StrabJ, Fale-
Rn [Liv., Tab. Peut.], <^xX<çioi [Zonar.l,
peuple de TEtrurie, habit, les envi-
rons du mont Soracte, près du Tibre.
Falisgorum Mons, Mons Soractes [Virg.,
Plin.], Monte di S. Oreste, montagne
du Latiumi près du Tibre.
Falrircha, voy. Davium Sacellum.
FALMUTHUMjVOLUBiE PORTUS, CeNIONIS OPPI-
DUM, Fabnouth, ville d'Angleterre (Corn-
wall).
HC. Gotton fait remonter à 1755 l'introduction de
la typographie k Falroouth ; un sermon par Samuel
WalKer, de Truro, imp. à Falmoutb, en 1753 , in*12,
est le plus ancien spécimen de l'imprimerie locale
que cite le bibliographe dX)xford. Un Journal, Tàe
Comvall Gazette^ fut fondé et édité dans cette
ville vers 1705.
Falstria [Zeiler], Falster, ile danoise,
dépendant de la prov. Laaland.
FaMA AuGUSTA, AMMOCHOSTUS, 'AfX(A6x»<rroi
[Ptol.], Amagusta, Famaqusta, Fama-
gausie, ville forte de l'île de Chypre, au
S.-E. de Nicosie.
Famiensis Tractus. Famine, district du
Luxembourg belge.
Fananum, Fanano, bourg dltalie ("prov.
Modena).
Fanarum, Pualeru [Pliû.], Phanaria,
ville de la Thessalie, auj., suiv. Rei-
chard , Phanari, ou Porto Fanari, dans
le pachal. de Jeni-Scheher (voy. Ei.j:a).
Lieu d'impression supposé, désignant probable-
ment Venise : Confutazione délia Diairibâ, pubàlt-
eata da Florio;deîto Bemardi, »otto nomediSci-
pione Obei, ingle»ey dell dott, Giovanni Ce»are
Mantroncini (Doit. Pranceeco Corneront, da Fa-
naro). Fanaro (data (Usa, circa fl 1008), in-A*^ (Mclzi,
Anon,, t II, p. 15ft).
Fanesiorum Insula, ile sur les côtes de la
Sarmatie européenne, auj. Ue Wol-
lin, WoUinscher Werder , sur la cote de
la Poméranie (Rég. de Stettin).
Fania, Fanu Sylva [Pertz], la Faigne, dis-
trict de la prov. de Liège, dans les Ar-
dennes (Befgiciue).
Faniolum , Fagnaux, pet. ville du haut
Languedoc (Ariége).
Fanis, Faim, village de Normandie (Orne).
Fanum ap Taffum, Landava, Landaff, bourg
d'Angleterre (Glamorganshire).
Fanum Axalitanum, voy. Axalita.
Fanum Davidis, Menevi^ [Fuller.], S. Dor
vids, ville d'Andeten*e (comté de Pem-
brocke) ; anc. évèché.
Fanum Divi Columbani, S. Colombano, bourg
du Milanais.
Fanum Druidum, voy. Droc£.
Fanum Feronlb [Inscr. ap. Crut., Cluv.jj
Petra Sancta^ Pietra Sancta, bourg de
TEtrurie septentr., près de Lune-
giano.
Fanum FoRTLNiE [Caes., Plin., Tac], -n
lifôv fîiç TûxTjç [Strab.], Colonu Julu
Fanestris [Mêla, Plin.], Fanum Cssa-
479
FANUM FORTUNi£. — FANUM IIARTIS.
4M
RIS [sur les livres du xvi« s.], anc. ville
de 1 Ojnbrie, auj. Fano, ville forte delà
délrg. d'Urbino e Pesaro, à l'embou-
chure du Metauro dans l'Adriatique.
Cest à Tannée 1502que tous les bibliographes font
remonter Tintroduction de la typographie en cette
ville. L*un des petits-fils du rabbi Israël Nathan, de
Spire, qui avait en IftM introduit Pusage des carac-
tères hébraïques dans le bourg de Soncino, dans le
Milanais, vint s*établir à Fano : ■ Ex hoc oppido
(Soncino), dit Giulio Bartolocchio, Tauteorde la
Biblioth, Babbinica^ primo prodierunt in Italia im-
pressores librorum hebraK>rumexJudci8,quiquideni
etsi traxerint originem ex Mose SpirensiGermano,
voluerunt tamen ex Soncino cognominari Sonci'
Haies. M Nous verrons, à Part. Rhegium, que le pre-
mier livre imprimé en hébreu ne fut pas exécuté ft
boncino.
Voici le titre, d*aprè8 Panzer et PineUi,du premier
vol. exécuu^ à Fano: Matihœi Bonfinii Opuseula
Grammaticalia, Fani, per Ilieronymum Soncinum,
1502, in-ft, réimprimé en 1510.
La même année, 1502, nous trouvons au même
catal. Pinelli (111, p. 249) : invectiva in gramnuUiP-
tas et ignares Ulterarum pœdagogos, ac prœcipue
in Alp/ieum quemdam omnium fωissimum, in
Patricios item iUorum fautores, et in eUscipulO'
rum nostri temporis ignaviam ac moUitiem. Fani,
1502, iu-4; et encore du fabuliste I^ure ntius Abste-
mius : Fita Epamitiondœ Thebanorum ducis, id..
ibid. iii-ft, dedicata al Valentinc (sans doute le
duc de Valentinois?).
L*année suivante nous devons signaler l'emploi
des charmants caractères cursifs, gravés par Fran-
cesco da Bologna, le Francis, dont les Aides ' ont
fait depuis un si fréquent usage ; te Cose volgari
di Messer Prancesco Petrarcha^ Unpresso in Fano
Canaris per Ilieronimo Sondno, nel M. D. m, a dl
▼II de Julio, pet. in-8. Dans tme épitre dédicatoirc A
Caesar Borgia, le Soncino s'exprime ainsi ( le passa-
ge est trop important^ au point de vue typographi-
que, pour que nous hésitions à le transcrire in
integro) :
■ Per et che essendo stato da sua B. S. benigna-
mite exaudito, ho votuto obseruare quâto da me
era stato promesso, E per mia ex/iortatione nô
solo sonno venuti quiui li compositori tanto nota-
bili, et sufficienti, quanto sia poxsibile adiré : ma
anchora in nobitissimo scutptore de littcre latine^
grâce, et hebraice, chiamato M, Fràcesco da Bo-
togna. VXgeno det ijle cerlamète credo che in taie
exercitio nÔ troue vn altroequale. Perche non solo
le vsitate stampc perfectamente sa fare : ma
etiam hacxcogitato vi^a noua forma de littera dic-
ta GORSiVA, o vero Cacellaresca, de la quale non
Aldo Bomano, ne altri che astutamente hanno
tètato de le altrui pêne adomarscy ma esso M,
Francesco è stato primo inuenlore et designatore,
el quale e tucte le forme de littere che mai habbia
stampaio dicto Aldo ha intagliato, e la prœsente
forma, cO tanta gratia e venustate, quanta facii-
mente fn essa se comprende, • Ce pasrage céHbrc
])rouve sans réplique que les charmants caractères
des Aides ont tous été gravés par le Francia; nous
ne relèverons que le mot astutamente, qui nous
semble bien dur pour le grand imprimeur.
En 1505 nous trouvons b première impression
hébraïque de Fano. En 1S31 nous signalerons : Mis-
sale Bomanwn a Simone Cosicih, siue Begna, Ma-
dranensi cpiscopo, quod A. M. d. xxxi. Charactcre,
qvem llieronymum vocant, excusum fuit Fani S.
FitiFlomoniensi, seu flumine, ejusdem episcopi ex-
pensis, iu-U, (P. Zaccharia, Bibl. Bitualis.)
Eu 1514 nous trouvons le premier livre exécuté
en caractères arabes par des presses établies à Fano
parGrcgoriodcGregoriis, à la requête et aux Irais
du Pape Jules H, qui mourut avant la publication du
volume ; le titre arabe est : Kitab Sefat el Scoud*i,
Le litre latin varie, Panzer dit: Septem Uorœ
C'anoiifr<r; BrunetctSchnurrer (Bibl. Arab.p. 23)
traduisent : Precatio Horarii; enfin les catal. Qbi.
tremèrc et Libri, de 1850, disent: Uorolo^am
brève, seu preces noctumœ et diumœ Graranm,
egrœco sermone in arabicum fr<iiis/arimi.'Fani,
per Gregorium de Gregorio, 12 sept. 1514, pet. ia4,
de 120 ff. non chif., è 12 lig. par page, av(ceIlCsrtr^
ment.
Fanum Fortune, Tycropous [Topogr.
Sax. Inf.], Gluchstadicu, GlùrlùtùM,
chef-lieu du Holstein^ appartenait an
Danemark.
Temaux cite un Beeueil des Ordomianea êi
police du roi Christian /F. imprimé en aUemni
à GlQckstadt enlGSO. ln-4; il nomme mteie lenMi
de Pimprimeur, André Koch. Nous troavoDS hicB
une longue nomenclature de lois, de CoH$tiiMtfmia
Bcclesiasticœ, de recessu» Juris Damlci, A'Békiû
publica, é*articuliJHristiarilimi, etc., édictés p»
le grand roi, mais ^ordonnance» de pcMet^ uâne
trace, et c'est en vain que nous avons dépodOè
Visagog. ad Hist. Cimbriœ. Alb. Bartboliiuis ce
Scriptis Danorum, et les Hf/pomncmata de Jean
IHOller.
Falkenstein ne fait remonter qu*i 1645 le pr^
mier établissement typographique de cette ville, et
nous ne connaissons même pas de Tolumes impri-
més à cette date.
En 1648 seulement, nous trouvons dans Albertai
Bartholinus, de Scriptis Danorum, une tradoctioo
de VAstrée, en vers danois, faite par Séverin Tor-
chill, receveur des impôts JtGlQckstad, et imprÛBée
dans cette ville en 1648, in-4oblong; le texte dit:
Seuerinus Torchilli, TeUmartus HegiuM GUckamâ ,
Astrœam Danieo carminé reddldit.
Fanuh Hercuus, voy. BIassa.
Fanum Jovis^ Fanjaux, bourg de Fr.
(Aude).
Fanum Luciferi^ San Lucar de BarramedOy
bourg d'Andalousie^ sur le Guadal-
quivir.
L'imprimerie remonte en ceue petite ville A Ite-
née 1569, suiv. Antonio; nous citerons: Pêâroéà
Peramato,medicOt opus médicinale. LudferiFlun,
1576, in-fol. et au siècle suivant : lÀbro de CMs-
toy Maria, por el P. Hemando de Paralta, Ea
Sanlucar, 1626 , in-4.
Fanum Marle Ij^uretan^e, Laurehim, Lh
retto, ville d'Italie^ anc. cheMieado
commissariat du môme nom ; magnifi-
que cathédrale dans laquelle on voit la
Scmta-Casa, maison de la Vierge ,
transportée par les anges à Loretto, et
sa statue en bois de cèdre ^ sculptée
par S. Luc !
Fanum Martis [Ant. It.]^ localité des
Goriosopiti dans la Gaule Lyonnaise,
auj., suiv. Ukert, le Faouet, ville deBre-
tagnc (Morbihan).
Fanum Martis [It. Ant., Tab. Peut.], ville
des Vcredi, dans la* Gaule Lyonnaise,
dont l'emplacement actuel n'est pas
suffisamment déterminé ; suiv. d*Ao-
ville, Mont-Mai Un, bourg de Norman-
die (Manche) ; d'après Reichard, Jfof-
tain, ville du même départ.; ou encore
S.'Pair, village près Granville (Manche).
Fanum Martis [Not. Impér.], ville des
481
FANUM QUINTINI. — FANUM S. BRIOGI.
482
Nervii^ dans la Gaule Belgicrae, aaj.
¥amar$, yilla^e de Tarrond. ae Valen-
ciennesCNord)^ chef-lieu d'un district
que Ton trouve désigné sous le nom de
(anmartinsis'Pagcs, comme dépendant
du Hainaut français.
pAïaïf QuiNTca, voy. Quintinopolis.
FlNUX SaNCÎjE kOk-TEM, TOJ. ÀGATHOPOUS.
Fanum s. Gatbarinje [Cell.]^ Toy. Glunium.
Famjm s. Grucis, HdHgm'-Creuz, bourg
d'Autriche (Waldthale).
Farvii s. Eolalue, Santa Olola^ ville d'Es-
pagne (Nouvelle-Gastille).
Fasi-mS. Fn>Ei(Thuan.)^ Ste-FoylaGrande,
Tille de Fr. sur la Dordogne (Gironde).
r= SaJUorFe, ville d'Espagne^ sur le Xenil
(prov. de Grenade).
Fâ-hux s. Florentea, voy. Camelata.
Fanum s. Juuanje^ Sahtillanay ville d'Es-
pagne (Vieille-Gastille).
Fa.xl'm s. Haru^ s. Mabu in fodinis^ Sie
Marie aux Mines, Markirch, ville de Fr.
(Haut-Rhin).
Fancu s. Mekehildis (Menechildis) [Bau-
drand]^ Sanmamhifj)»^ Auxufnna (?),
S. Menoldis Urbs [Gart. a. 1247], Ste-
Menehauid, ville de Fr. (Marne).
Lnmnrimerie a cercainemeot existé dans la ville
de Sce-Meucbould au xtii* siècle, puisque I^arrêt da
cooseil do 21 juillet 1704 autorise un inaltrc imprl-
mnr I e&ercer dans cette tille. L'arrêt du conseil
dn 31 mars ITSe retire cette autorisation, et on com-
premftra que cette interdiction fut sans aucun doute
profoquée par le (ait suivant :
Eo 1732 ou 1733, une imprimerie clandestine
fooctioona 4 Sie-Meneliould sous la direction de
Gabriel Deliége. L'Iiist. générale de Téglise pendant
le mu* siècle, de l'abbé Guillon de Montléon (Be-
sançon, 1823, in-8, t. I, p. Mè et suiv.), contient à
ce si^et de très-carieux détails que nous analyserons
enauelques mots :
Uabbé Pbelipeaux, grand vicaire de Bossuet, sui-
vait i Rome raSûre du Quiétisme avec le neveu de
Boasoet ; il en écrivit une relation qu'il soumit à
rév«i|ue de Meaax, qui rappronva ; cette relation
était essentiellement hostile a Fénelon. Phellpeaux
ne mourut qu'en 17(18, en exigeant de ses héritiers
de ne (aire imprimer cet écrit que vingt ans après sa
mort. En effet ce ne fut qu*en 1732 qu'elle lut im-
primée i Ste-Menebould, clandestinement. Le gou-
rerncmcut fit saisir cette relalUnu et en nièmc
temps deux autres ouvrages sortant des mêmes
prcMes, une édition des Protinciales et des Anec-
éoieê sw ViUA àe la reUgion en Chine (voy. Bar-
bier). Ce fut par robtention pure et simple d'une let-
tre de cachet, que le lieutenant de police Hérault
poorsuivitces trois ouvrages ; il fit enlever dès cinq
■eufcs du matin le libraire Deliége dans la ville de
Ste-Menebould, avec son fils, trois ouvriers et tout
ce que Ton put saisir des exemplaires des trois ou-
vrages; aprèssept mois de détention préventive à la
Bastille, k IU>raire et ses complices furent Jugés ,
et fai sentence fut prononcée le 29 décembre 1733, à
rittsu des accusés. La femme Deliége fUt mise hors
de cour ; un plus ample informé de trois mois fut
décrété à rteard du fils et d'un des ouvriers ; 1^-
liége et ks deux compagnons condamnés à être ex-
DlCnOim. Dl GÉOOB.
posés au carcan sur la place principale deSte-Mene-
nould, 4 l'amende et au bannissement pour trcMS ans,
les ouvrages incriminés devaient être saisis et dé-
truits, et les caractères de l'imprimerie confisqués
et vendus à Paris.
Fanum Sancti iEoiDii, S.-Qilles^es-Bouckc-
ries, ville de Fr. (Gard); église du ix^s.^
concile en 1042.
Fanum S. Affricani, S.-Afftique, ville de
Fr. (Aveyron),
Fani M S. Albint^ Vieus md Comutus cUci-
tur [Aimon.]^ Bourc-Gornu [Ghron. B.
DïonA, S.-Aubin-dU'Cormier , ville de
Fr. (lAe-et-YUaine).
Fanum S. Amatôris, S.- Amour, ville de
Fr. (Jura).
Fanum S. Andeou^ voy. Burgus Andeoij.
Nous recevons de M. Anatole de Ganter, biblio-
phile du dép. de la DrOme, la note suivante que
nous pouvons heureusement donner ici : « Bourg-St-
AndtoL La typographie a été introduite dans cette
ville à une époque antérieure è ceUeque vous indi-
ques. Je possède les deux vol. sulvanu :
1* EeeueU des Ordonnances du diocèse de Viviers
renouvelées et confirmées par Monseigneur FroH'
çois Beynaud de Villeneuve, évéque et comte de
Viviers, publiées au synode général tenu à Vi-
viers le 20 octotfre de Cannée 173A, à Bourg-St-
Andéol, ches César Chappuis, imprimeur de Mgr
l'evêque de Viviers, in-12, s. d. (le mandement de
ï'évêque en tête du volume est daté du 20 octobre
1734 ; il fut probablement exécuté à la fin de cette
même année) ;
2* Sanctorale seu officia proptia sanetorum
diœcesif yivariensis, reeognita et ediia jussu lU,
et Eev, in Chr. Pairis oc Domini D, Franc. Regin.
de Villeneuve, Epise, et Comitis Vivariensis, Burgi
Sancti Andcoli, apud G«sarem Chappuis IlL ac Rev.
n. D. Episcopi typographum. ii.D.oc.xxxvii. Cum
permissu, in-12.
A réi»oque de la révolution, Tmprimeur que vous
citez s'appelait P. Guillet et non Guillier ; U trans-
porta depuis son établissement è Privas. •
Fanum S. ANDREiE[Gell.]^ Scmtander, bourg
d'Espagne^ dans la prov. de Burgos.
Fanum S. ANDREiE ad Danubium, S. André,
bourg de Hongrie^ dans le comitat de
Pesth.
Fanum S. Asaphi, Elwa [GamdenL S.
Asaph. ville d'Angleterre (G. de Flint,
pays de Galles).
Fanum S. Audomari^ voy. Audomaropous.
Fanum S. Beati^ S.'Béat, bourg de Fr.
(Haute-Garonne).
Fanum S. Beluni, Bellino, bourg de la
Vénétie (prov. Rovigo).
Fanum S. Benedicti, Szent Benedict, bourg
de la Transylvanie.
Fanum S. Bertrandi, voy. Lugdunum Con-
venarum.
Fanum S. Bonifacii, voy. Marianum.
Fanum S. Brioci, voy. Briogense Oppi-
dum.
16
483
FANUM S. CHANEMUNDI. ^ FANUM S. LAUDI.
4S4
Fanum s. Ghanbmundi^ voy. Gastrum S.
Anemundi.
Fanum S. Claudii, voy. Claudiopous.
Fanum S. Glodoaldi^ voy. Novigentum.
Fanum S. Deodati^ voy. Deodatum.
Fanum S. Dionysh, voy. Gatolacum.
Fanum S. Eutroph, Fanum Tropetis [Bau-
drandj^ HkracleaCaccabaria (î), S.-IVo-
peZf viUe de Fr. (Var).
Fanum S. Facundi^ San Pangm, bourg
d'Espagne (roy. de Léon).
Fanum S. Florentini, S. Florentin, ville de
Fr. (Yonne).
Fanum S. Flori^ Floriopous [Rob. de
Ste-Marthe), Inducum (Î), St-Flawr,
viUe de Fr. (Cantal).
Le P. Lelong (Bibl. hisL, I, p. 448) nous donne le
titre d*un livre imprimé à St-nonr, en 1760 : Or-
donnances du diocèse de St-Plour ou ataluU syno-
daux. Sainl-Flour, veuve Sardine, 1760, in-8. Le
rapport Sartines, en 1764, ne signale pas cette im-
primerie.
Fanum S. Galu [Cluv., Simler], Sangal-
LENSE Gœnobium, Sancto-Gaixum [Ghron.
San-Gall.^ Simler]^ Saint-^all, ville de
la Suisse^ chef-lieu du canton de ce
nom.
Cette Tille doit son nom au célèbre monastère de
St-Benolt, fondé en 613, et qui existe encore, avec
nne partie de sa riche bibliothèque; la collection de
manuscrits précieux réunis par les Bénédictins dans
cet illustre séminaire des lettres est restée Juste-
ment renommée. Ce fut là qu*à l'époque du Concile
de Constance, trois énidits, trois avides chercheurs
des trésors littéraires perdus, le Pogge, Sozomène de
Pistoie et leur ami Bartholomeo da Monte Pulciano,
déterrèrent un bon nombre des plus précieuses épa-
ves des lettres antiques, entre autres sept des plus
important^ plaidoyers de Cicérou, les conmientaires
d*Asconlus Pedianus sur Torateur romain, les ma-
nuflcrits de Quintilien, etc.
L'imprimerie Ait introduite dans ce docte monas-
tère à la ifin du xvi« siècle ; un bon imprimeur,
Leonhard Staub ou Straub, fut appelé de Constance,
et organisa le matériel. Le i>remier livre sorti des
presses conventuelles, qui soit venu à notre con-
naissance, est intitulé : Davidis ff^etteri SangaUen"
sis ecclesiœ ministri Testimonia de pracipuU ve-
rœ et christianœ nostrœ religionis capitilnu, ex
S. Scripturœ Veterumqp Orthodoxorum Ubris
collecta. Sangalli, 1580, in-8. Citons encore : Joan»
Rassit Calendarium romanum Bthnicœ vetusta»
fis.,., ex Cusjpiniani, Natalis comitum. ManutU,
Gyraldi, talfellœ Antuerpiensis, Chytrœi, etc.» Ca^
lendariis coUectunu Sangalli excndebat Leonhardus
Straub, 1584, in-4.
Fanum S. Georgii, Szent Georgy, bourg de
Transylvanie (Lande der Szekler).
Fanum S. Georgh, S. Georgen, ville de
Hongrie (comitat de Presburg).
Fanum S. Germani in Laja^ ou de Ledia,
Germanus in Ledia SiLYA, S^-Germain-enr
Laye , ville de Fr. (Seine-et-Oise)^
(Laya^ coupe de bois , Duc. iv^ p. 50).
A In fin de 1648, la cour de France s'éCant retirée
ft S.-Germain, le cardinal Maiarin i^ fait svivre et
son imprimeur, Jean Courant, I Iwe duquel I es-
père foudroyer à distance la Fronde et ses aM-
rents, suiv. l'expression de M. Flrère; plnsienrs piè-
ces publiées contre les princes et le parlement son
datées de cette yflle pendant Pànnée 1649; la pÉM
ancienne est intitulée: Lettres du Jk^« ife 5. X JL ,
et de M, le Prince, au Due de Mamtbaxon, mas
prévôts des marchands et iekeuins de la vtUe de ^
Hs (5 et 7 Janvier). St-Germain-en-Laje, ifltt, in-l.
Limprimerie cesse d'exister dans cette ville aprti
le départ de la cour*
Fanum S. Gisleni^ S. GtdsUdnp bourg de
Belgique (Hainaut).
Fanum S.Goari, S. Goar, ville de laPrusBe
rhénane (rég. de Goblenz); doit soi
origine au saint de ce nom, qui en
570 vint y prêcher TËvangile; anc. abb.
de Bénéd. supprimée en 1624
Fanum S.^ Gotthardi, Szent Or», bourg
de Hongrie, dans le comitatde Salader.
= S. Gotthard , bourg de Hongrie
(corn. d'Eisenburg).
Fanum S. Hippolyti FLuen], SAMPOLTAicnf
Oppidum, Pôlten, ville d'Autriche (Lande
unter der Ens).
Fanum S. Hippolyti, S. Hippolyte, ville de
Fr. (Haut-Rhin). = S.-H^ppolyte, ville
de Fr. (Gard).
Fanum S. Jacobi Gompostellensis, voy.
Flavionu,
Fanum S. Joannis, S. Jean, localité de
Prusse, dans la rég. de Trêves.
Fanum S. Joannis ad Tavum, Pertha, Perth,
ville et comté d'Ecosse^ sur le Tay.
Sur les livres gaéliques on trouves Peairt ; resce^
lente typographie de H. Morrisson and son , dtt
M. Gotton, florissait dans cette ville en 1774, année
oii parut: Adamson's Muses threnoitte, contatdÊt
the most remarkable antiquitiee of Seoilenâ,
in-1'2. En 1788, parut un recueil <les anc poéâm
écossaises, Scottisk Poets, formant k toL m» li^
Fanum S. Joannis ângeruu, voy. Ahgeiiia-
CUM.
Fanum S. Joannis in Yalle Mauriam a^ voy.
Brennovicum.
Fanum S. Joannis Laudonensis, LACDOirA,
S, 'Jean de Ijosne, ville de Bourgogne
(Gôte-d'Or).
Fanum S. Joannis Luisii, Luisium, S.-Jeaih
de-Luz, ville de Fr. (Basses-Pjié-
nées).
Fanum S. Joannis Pedeportuensis, S.-JeoH-
Fied-de-Vort, ville de Fr. (BasseSH-Pyré-
nées).
Fanum S. Jobi, Szent-Job, bourg de la
Haute-Hongrie, près de Gros»-wardeiii.
Fanum S. Laudi, voy. Briovera.
Addit. & la note bibliomphique i void ce qm
nous écrit M. Frère: « J'ai dans mes noies llndHca-
485
FANUM S. LEONIS. — FANUM S. NICOLAI A PORTU.
486
Uoo «ran lin« imprimé dans cette Tllle par Thomas
Bovchard et Jacques Lebas, en ibCi ; on ne connaît
pas d'antre folame exécuté par ces typographes :
cfétait prolnblement une de ces imiMiroeries tem-
Mraires, éiabûes pour les besoins de la politique ou
delà religloo pendant les troubles qui agitèrent la
Tnaot sous Charles IX et ses successeurs. Après
cela il tot arriTer ft Pimprimerie de Jean Pien,
CBlfiSt.»
Mous avions connajasance de ce volume de 1M5,
mÊi» fWBS l^vtons sommairement signalé comme
provenance des presses roueiuiaises.
Fan-ux S.LEmos^ Leopous^ San Léo, bourg
d'ltaUe(Délég.d*Urbmo].
Fakux s. LucERn^ voy. Licerium.
Fanuh s. HACLOTn^Yoy. Aletjb.
FanumS. Marceujni^ S.'MarceUinj ville
deFr. (Isère).
Fanuh S. Mabci IBaudrand], Son Marco,
Tille de Sicile (Intend, de Messina).
Faxum s. Marini/ San Marino y Saini-Uar
rin, y\\\e d'Italie, chef-lieu de la petite
république de ce nom, au N.-O. d'Ur-
bino.
KoBS tnmvons dans Haym et dans le calai, des
Yolpi Mndication dfun Uvre publié en 1035, sous
la nbiiqiie (très-probablement supposée) de San
Uuiao zIH»eorw ujpra la Uttera flnia de nome
dklBeCkrisiimiisimo, teritta ai dueadi Montba-
xam. S. Marino, 1085, in4 (à U bibliothèque impè-
fiaie).
Faxum S. Martini, Szent-Martin , bourg
de la Basse-Hongrie (corn, de Thuroz).
= S. Marton, bourg de Hongrie (corn,
de CEdenburg).
Fanum s. MAUEmi, voy. Agaunum.
Fanum s. Maxentii. S.-Maixent, ville de
Fr. (Deux-^vres); anc. abb. de S. Be-
noit.
M. Temaux ne date llntroduction de la typogra-
phie à St-Maixent que de la révolution; elle est cer-
taiBcment de beaucoup antérieure, et peut être placée
entre les années 1704 et 17S0, puisque l'arrêt du
conseil de cette première année 170ft ne mentionne
C cette viÛe parmi celles qui ont le droit de possé-
une imprimerie, et que celui du 31 mars 1739 dé-
clare que rétablissement typographique qui fonc-
tionne 4 cette date en la ville de St-Maiient, sera
et demeurera supprimé.
Fancm s. Michaelis, Samielum, Samiellum
m LMaringia, Samt-Mikiel, ville de
Fr. (Meuse).
Cest la patrie de Jean Bérain, qui naquit en
lesL
L'imprimerie remonte en cette ville à l'année
1013, an dire de M. Beaupré, gui cite deiu volumes
k cette date : le premier d'après la Bibt, sacrée de
Charles Nodier (p. 137), Novum Testamentum,
Sunieli in Lotbaringia, Pbilippe Dubois,il013, in-lO.
Bl. Beaupré n'accepte le prénom de PMlippe qu'avec
réserves, et nous trouvons en effet dans presque
toutes les villes lorraines des imprimeurs de ce nom
à cette époque, h StNicolas-du-Port, à Tout, 4 Ver-
don et a Pont-à-Mouason, mais aucun ne porte ce
prénom de Philippe.
Le second volume cité par M. Beaupré à la même
date est impriosé par François Dubois, qui venait
de Pont-à-Mousson, et bien probablement c'est ft lui
qu*il|laut attribuer également l'exécution de ce Nou-
veau Tettament., cité par Nodier; voici le titre du
second volume publié à S.-M ihiel : Traicté de la
tutelle et curatelle, par lequel il est succinctement
explicqué et monstre comment les Tuteurs et les
Curateurs sedoiuent gouuemer en ^este charge
tutelaire..,* composéparM.Jean Gillet, escuyer;
A S. Mibiel, par François dv Bois, imprimeur et
libraire de Son Altesse..., IGiS, in-8 de 8 ff. lim.,
texte, p. 2 à 308, plus 8 (T. non chiff. contenant le
chapitre du DouatrCy et 13 autres ff. pour la table
et le privilège.
Ce volume fdt réimprimé à Toul, en 1018, et il en
avait besoin, car il est déplorablement exécuté, et
l'avis au lecteur de cette nouvelle édition dit en par-
lant de l'édition antérieure, que Pimprimeur a tra»
vaille si négligemment que fauteur, honteux de
sa difformité, est contraint de la désavouer... Son
travail reparaît dans celle-ci, repoli^ agencé et enri-
chi de deux tables.
La Coutume de Saint 'Mihiel ftit imprimée pour
la première fois ft Pont-à-Mousson, en 1509, et
réimpr. à S.-Mihiel en 1027, par Jean Dubois (cat.
Lancelot, n" 773).
Voici les imprimeurs de S.-Mihiel, cités par M.
Beaupré : François du Bois, 1013-1019 ; François et
Jean du Bois, 1021-1025 ; Jean Dubois, 1027-1034.
Fanum S. Miniati ad Tedescum, Miniatum
Teutonis, s. Miniaioal Tedesco, ville de
Toscane.
Fanuh S. Nicolai^ S. Niklos, bourg de
Transylvanie (gouv. de Kokelburg).
Fanum S. Nicolai. S. Nidas, bourg de
Hongrie (com. ae Liptau).
Fanum S. Nicolai a Porto, Nicolai Porto-
ENsis CiviTAS, ad Murtam fluvium, St'
NicolaS'dU'Port, ville de Fr. (Meur-
the).
Cette ville, qui Jadis eut une grande importance*
fut ruinée dans la guerre de Trente ans ; c'est le ber*
ceau de l'imprimerie dans la province de Lorraine,
puisque le fait d'une impression à St-Dié, avec la
date de lft9/!i et le nom de Gauthier Lud comme ty,
pographe, est considéré comme apocryphe ; et que
d'autre part la ville de Metz ne tenait au duché de
Lorraine par aucun lieu politique.
Le dépouillement du trésor des chartes de Lorraine
a permis à M. Beaupré de retrouver les traces de la
Eroto -typographie de St-NicoIas-du-Port ; pendant
ien longtemps le Livre de la Nancéide a passé
pour le premier volume imprimé dans cette ville,
Suis on a trouvé les Heures à l'usage de Toul ; en-
n, il y a quinze ans environ, M. Beaupré a rencon-
tré la mention suivante, dans un registre des comp-
tes du duc René II, de l'an 1500-1501 : ■ Payé par
ledit receueur à Messire Pierre Jacobi, imprimeur
demourant à Sainct-Mcholas, la somme de xx fr.
(sic?), pour ai<o<r fatct et imprime les ordonnan-
ces des or et monnoye nouuellement faictes, et ce
par ordotlance de Messieurs du ConseiL, faicte le
XX* lourde Juin mil Vc ung.„ •
Voilà donc une trace certaine d'une imprimerie
établie en 1501, et qui peut-être remonte aux der-
nières années du xy« siècle. Ce Pierre Jacobi était
prêtre, et peut-être même curé de S. Nicolas, à ce
que prétend D. Calmet.
Voici la description du livre d'heures que nous
avons mentionné : Uore Fyinis Marie ad rsum
Tullensis Ecclesie, pet. in-4, goth. sans ch. ni
réel., mais avec sign., avec capit. et initiales en
rouge ou en bleu ; au v° du dernier f. : faictes et
imprimées a Sainct Nicolas du Port, le xxviii iour
de luing lan de grâce Mil cincq cëtx et trois. Pour
le Roy de Sicille, duc de Lorraine et de Bar, etc.^
487
FANUM S. PALATII. — FANUM S. TROPETIS.
m
nostre trcs redoabte et souueraiii seigneur. Par
Pierre lacobi pbre dcmourant audict Sainct Nico-
las, imprimeur dudict sire Boy.
Dans ces registres des comptes du duc Bené II,
se retrouvent les mentions suivantes! •A HesMire
Pierre JacoH pretfstre, demorant à Sainet-Nieo-
Uu^ lafomme de quarante-six francs, monnaye de
Lorraine, qui luy uni été tauxis (taxés) par Mee-
aieurs de lachcantre des compte», pour us peines
et salaires d*avoir Caict imprimer tes ordonnœtces
des monnayes d'or et d'argent de Lorraine et Bar-
iHris, en plusieurs ^t diuerses sortes. Appert par
sa quittance dallée du ix de mars mil cinq cens et
uuze, ■ — Ces mots faiet imprimer indiquent que
Pierre Jacobi, pendant ses absences (en eOet nous le
rcirou¥ons à Toul, oii il imprime le célèbre Viaior)^
se tiisait suppléera St-Nicôlas-du-Port; et la sous*
cripiion de ces Ordaiiances des MatUryes nous
donne le nom de ce nouveau typographe : faietes et
imprimées a Sàinct Nicolas du Part le xxy* iour
de lanuier, Lan de grâce mccccc et unie (1512),
par Nicolas Symon Diacre demeurant aud. S. N.
avec la marque de Pierre Jacobi, telle qu*on te voit
à la fin du L»ber Nanceidos ; seulement le nom de
ce vén<^rable prêtre est remplacé par celui de son di*
gne diacre.
CeUber Nanceidos^ imprimé en 1519 (Nonas lanu-
arii mdxviii) , est beaucoup trop connu et a été trop
souvent décrit, pour que nous ayons à nous enoccu-
p(>r ; nous renvoyom particulièrement le lecteur au
curieux ouvrage de M. Beaupré limpr» en Lorraine^
18)5, p. 38 et suiv., et dernier supplément^ 1853,
p. 14 et 15).
Jusqu'à Tannée 1525, on ne peut citer, à St-Ni;o-
las-du-Port, d*autrc nom d'imprimeur que celui de
Jérôme Jacob; de 1525 I 1559, il n'y a pas trace
d'imprimerie , fait biaarrc qui se reproduit dans tou-
tes les villes de Lorraine; au xvu« siècle arrivent
François Dubois et Jacob François, et l'imprimerie
s'arrête brusquement en 1029 ; c'était l'époque de la
lutte inégale que soutenait la Lorraine contre la
France, et en 1635 la ville était détruite parles
Suédois, et Tallemant des Héaux nous fait un récit
accentué des ravages qu'y commirent les Cravattes
ou Croates , particulièrement à l'endroit des pau*
vres religieuses de la ville.
Au moment de mettre sous presse, nous recevons
de M. Tit>ss Pindication d'un nouveau livre imprimé
àSt-Dié, avec la marque de Gautier et Mcolas Lod,
que cet habile libraire vient de découvrir ; mais ce
livre, s. d., imprimé vers 1520, n'infirme en rien
nos assertions relatives à St-Micdas du-Port ; voy»
Oppidum S. Deodati.
Fanum s. Palath, s. Palais, ville de Fr.
(Basses-Pyrénées).
Fanum S. Papuli, S. Papoul, ville du haut
Languedoc ; anc. abb. de Bénédictins^
érigée en évèché en 1317 par le pape
Jean XXll (Aude).
Fanim s. Pauu Leonensis, Leonum, Leona^
(anc. OccisMOR des chron. bretonnes ?)«
Castrum Leonense^ anc. château des
Omismii Lconenses, occupé depuis par les
Romains^ auj. St-Pol-de-Léon, Castel-Pol
(en breton).
C^t-st vers le commencement du xviii* siècle que
nous pouvons reporter rétablissement d'une impri-
merie à St-Pol-de-Léon; en effet nous avons en
1709 la première édition d'un ouvrage du capucin
Giéguire dcRostrcncn, et l'arrêt duroii&eil du 21
JuilK't 1704 ne fait pas mention de cette ville comme
possédant un établissement typographique; ce serait
doi c diiiis cet intervalle que cet établissement au-
rait été fondé; Grégoire de Rostrcuen , le gram-
mairien, mourut ft Roscoff, au milieu du XV]u« siè-
cle ', il avait fait imprimer à St-Pd tes Bxerdta
spirituels de la vie chrétienne, suivis de pkux
cantiques n en breton, St-Pol de Léon, 1719, in-8b
La première édition de son i>lctionnaire firanecis-
celtique parut h Rennes, en 1732, chei Julien Va.
tar, in-4, et celle de la Grammaire françûise-bn-
ronite, dans la inéme ville en 1738.
L'arrêt du conseil du SI mari 1730 luppriae
rimprimerie dans la ville de .St-Pol-de-Lfon ; nuii
il ne fut pas sans doute exécuté avec rigueur, poii-
que le 12 mai 1759 fut édicté un noiTel arhh, qii
réglemente spécialement PimpriflMrie ûsns la ho-
vince de Bretagne, et supprime à nouveau féiabUs-
•eroent de SC-Pol-de-Léon.
Ce qui n'empêche pas le rapport Sarthieft de dke :
S. Pol de Léon. J. P. de Crémeur, écuyer, établi eo
1753 ; en vertu du privilège que le oonsell a accordé
à l'évéque de Léon pour l'étabUssenient d'une iapri-
merie dans la ville épisoopale, et aux fins de IVrêi
du 12 may 1759; dHiprès cet arrêt les presses bn-
tonnes étant réservées aux villes de Rennet, Qui»
per, S.'Brieuc, Brest, cette imprimerie est fort ulile.
Le sire de Crémeur ne possédait qu'une preste.
Au commencement du xvi* siècle, les livret de
liturgie du dioc de St-Pol ftirent généralenKBt
exécutés à Paris: Missale secundum venan usum
insignis eccUsim Leonensis, Paritiit, 1531, iiKl,
gotb.
Fanum • S. Pauu Tricashni^ Yoy. Augusta
Tricastinorum.
Fanum S. Pdnth Tomeriarum, Pontiopous
ToMERi-fi, voy. DviTAs Dm Porto Tùo-
meriarum.
Fanum S. Portiani^ SaitU-Pdurçttm, sur II
SiouUe, ville de Fr. (Allier).
En 1703 un ouvrage paraît avec une ___„., ,
probablement supposée, au nom de cette vUe:
V Avocat du Diabtey ou âlémoires histoHqwes sur la
vie,., du Pape Grégoire XIL.. avec des Mèmotra
sur la bulle de canonisation de Fincent de Posât k
SaIntPourçain, 1743 ; 3 vol. in.l2 (Bibl. de la Odv
de cassation, Hist. p. S4). Ce livre astei rare CM
attribue par Barbier à l'abbé Adam, curé deSC-Bai^
thélemy, à Paris.
Fanum S. Quintlni, voy. Quintinopous.
Fanum S. Remigii fCell.], voy. Glanum.
Fanum S. Remogii [Baudrand]^ S. Remuu
GiviTAs^ San Remo, ville de la prov. de
Gènes (Italie).
Fanum S. Salvatoris^ Son-SaZrador^ bourg
de Fr. (Alpes-Maritimes).
Fanum S. Sebastiani, voy. Donastienum.
Fanum S. Severi. Severopous [Baodrandy
P. de MarcaJ, S.-Setcr, ville de Fr.
(Landes).
Fanum S. Spiritus^ Fanum Kedziense, SzeiU
Kesdy-Lekk, bourg de Transylvanie.
Fanum S. Stephani, Launcestony ville d'An-
gleterre (Cornwall).
Fanum S. Stepiiani [Thuan. Hist], S.-£-
tienne, sur le Furens, ville de Fr.
(Loire).
Fanum S. Stefhani, voy. Gosandm.
Fanum S. Tuopetis, voy. Fanum S. Eutro-
pii.
4«9
FANUM S. TRUDONIS. — FAUSTINT VILLA.
490
Fantm s. Trudonts, Trubonopous [Mabil-
lon], SARONinM (T), S.-Trond, S.-TVon,
bourg de Belgique (Limbourg)^ anc.
abb. de Bénéd. fondée par S. Trudo^ du
D. de Liège.
FAïa'M S. Ursicim^ S.-Ursane , Ursitz,
bourg de Suisse (canton de Berne),
sur le Doubs.
Fanum s. Valeru, Walaricum, Yoiacensis
Abratia [MabiUon], Ledconads, Lego-
XAcs [Oraehc-VitAl.K S^-Vatery-sur-
Somme, Tille et port de Fr. (Somme).
FAïan S. Yalebu Caletensis, S^-Vaiery-en'
CoÊtx, fille de Fr. (Seine-Inférieure).
Fanum S. Vedash, S.'VaasUia-Hcugue ,
▼ille de Fr. (Mancbe).
FAznn S. Vbnahtii. S.^Venant^ bourg de
Fr., sur la Lys (Pas-de-Oalais).
FAxm S. Vm FuTMONiENSis, Flumen S.
Vm [Luen.]^ SaM'Veit-am'FUwm ,
Firnne (en ital.), ville de l'empire
d'Autricbe, en Hongrie, dans le cer-
cle de Klagenfùrt, sur le golfe de
Quamero.
La BIèL mtuatt» (p, p. 100) nous donne : Si-
Boo QoAicich, epéKX^Nis Ifadnusensis, edidit llly-
rica lio^iia I Jfttioitf PmU S, VUi Flumonitmi»,
M.D.XX1I, in-*. Impr. le 25 mal par les soins de
Fcriianid Kndasv Romain, avec flg. sur bois
Rooi croyons ce HTre imprimé à Fano; mais
H. GoilDii dit deux TOlames antérieurs, (râi sont
cenamés à la Vaticane, tous deux imprimés 4
ftane, en ISSt , et exécutés en caractères glagoli-
liqKS; le premier est un MiMMaU lUyricumy in-4;
nous croyons qii*il y a erreur de date et que le bibl.
anglais vent désiimer le Mistaie de Tévéque Gosi-
ckh de 15S1 ; et le second,nne Fie des Pape» par .
Stméom CotêIcUms, également ln-4; ce dernier to-
lume ne tat, croyons-nous, imprimé qu*en 1551 ; ces
deux folumes sont de la plus grande rareté. S. Jé-
rôme, dit Mntio Pania {Delta MbUoth, Vaticana
ragiomam.^ p 308), ftat Plufenteur des caractères
gii«lolitiqaes, et son portrait est conservé à la Vati-
cane. avec celte inficription t S. Ilieronymns litera-
nuDJIUyricarum invcntor. On sait que S, C}Tillecn
décoQTnt un autre qui de son nom s*est appelé
Cyrillique. La Vaticane possède aussi le fameux
MisëaU lUffrieum de 14SS, le premier litre impriuié
en caract. glagolitiques t « litfer itupen<iœ rari-
tatii» (Toy. colL aucL Vatieana, p. 111,1831).
J. Kémeth (Bibl. Hunçariea) ne mentionne pas
cette proto-typograpbiedeFiume,iluc Tait remonter
rfmprimerie dans cette ville qn*4 l'année 17M, avec
Laor. Aloysius Karietaky, comme premier typogra-
phe ; ce Kai letxky intitule: c Regtt GubemU totiUM-
fw LUorotts litmgariei Typographus, •
Fa5um SpmiTcs Sakcti, Pons Spiritus
Sancti^ PorU-^,-Espritf sur le Rhône^
▼ille de Fr. (Gaid).
Famjm Vacun* ILiv.], Vocone^ bourg de la
Sabine (EUts-PonUf.).
Fantm VoLTUMNiE, voy. Yiterbiuic.
Fara^ Ferra [Ann. Vedast.]^ La Fére,
ville de Fr. (Aisne); anc. abb* de Bé-
néd. = La Fére-en-Tardemis, Tille du
même dép.
Fardium, Piiardum, Verdu [Chr. Brem.],
Verderiy bourg du roy. de Hanovre, sur
l'Aller.
Fareniacum [Aimon.], Paareni [Chr. B.
Dion.]^ Faurinucus Vuxa [Fredeg.],
Faverneyum^ Faverniacum [Ann. Hinc.
Rem.]^ Favenujy, bourg près Yesoul
(Haute-Saône); anc. abb. de S. -Benoît.
Farensk Monasterium^ Brigense Monaste-
RiuM, Far^monasterium, anc. Evoriac^e^
FaremousUer , FaremorUier, bourg de
Brie (Seine-et-Marne).
Célèbre abbaye de BénédicUns, fondée par Ste Flare
(Burgundo Fara) en 617 1 « Madame Sainte Phare
Oorissoit en ce temps en un lieu appelé Eborte^ et
qui ores est dit PHaremoustier (Gr. Ghroo.). »
Farinaria in HiiNOAviOy MoulinSy bourg
près de Solesffles(Nord).
Faringa [Ann. Lauriss.], Pferinga TAnn.
Eginh.], Pfàringen, PhMngen, bourg
de Bavière.
Une indication que nous Commit le catalogue du
libraire George Willer d*Augsboarg (Francf. 1592,
in-8, p. 5S7), nous semble d e nature à permettre de
reporter Pimprimerie dans cettie localité au xvi*
siècle : Bartêtol. HvbneriMeâiciet PMUnopIvL Er-
pHordlanterotieaca»ta. Quituêadluneta est nup-
tialium veriuum eidem aè amida prœ$ertptorum<,
Pherings, 1587, in-8.
Faristnensis SINUS. Canal de Ferisina, en-
tre ristrie et l'île de Gherso.
Farnesium Castruu, Farnesu^ Faméze,
bourg et château des Etats du Pape
(Délég. de Viterbe).
Suivant Falkenstein, et d*après le catal. Pinelli,
rimprimerie remonte en cette petite ville célèbre
à la dernière année du XYi* siècle ; et le premier
imprimeur s'appelle Nirc^lo Mariani. Nous citerons
ftousia date de l^annéc sui^unte une pièce rare sortie
des prisses de cet inipiimeur: Baprcsenlatione di
Santa Colomba Verçine et Martire composta nvo-
vamente {in ottava rima) dat Desioêo ituipUto
SanesCy in Famese, appresso Nice. Mariani, 1001,
in-4. Ce volume n*est point cité par Allacci.
FAUCENiE, FaUCENSE OPPIDUM. AbODIACUM^
[Tab. Peut], localité de l'anc. Vindé-
licie^auj. Fùssen, ville de Bavière^ près
du Danube.
Fauces Noricorum, SciEVA ViENNiE, Schott-
loien, Schaidtwien, bourg d'Autriche.
Facces PERTUs-fi, PoMPEU TrophjEa , pas-
sage des Pyrénées^ entre la Catalogne
et le Roussiilon^ qui s'appelle le Pertuis.
Fauratium, Faurat, bouig de Savoie, auj.
à la France.
Impr. en 1079 : Miâiale Carthuilani ordinii ex.
ordinatione capituli çeneralis anno 1677. Faurati
in Sabaudia, typis L. Dufour» 1679, In-fol.
Faustini Villa [It.Ant.l, localité des Iceni
dans la Britannia Romana^ auj. suiv.
Gamden Bwry Saint-Edmund's , ville
d'Aîigleterrc sur le Larke ( Suffolk-
shire) ; anc. abb. de Bénéd.
491
FAVARIUM. — FEREiNTlNUM,
492
Favarium, ad Favarias, Tfàfers, Ffeffers,
bourg de Suisse (c. de St-Gall) ; anc.
abb. de Bénéd.
Fayentia [Cic, Liv., Tab. Peut.], <^a«>tv-
T(a[Strab., Ptol.], <i»a€tvT{a[Steph.,Pro-
cop.]^ Faventinch Oppidum. [Jornand.],
CiviTAs Favsnsis^ ville de la Gaule Gis-
I>adane, auj.Foensa, ville de la léga-
tion de Ravenne, qui faisait partie des
Etats du Pape; elle a donné son nom à
la faïence.
Nous ne connaissioiis pas de livre imprimé à Paen-
la avant 1525, mais M. Gotton, dans son dernier sup-
plément, nous apprend qu*il existe! la Bodléienne
un ouvrage portant une date antérieure : JntonH
attadini FaventinianseuUati<me$ inparvam artem
GeUeni; à la fin: impressum Faventic per lo. lia-
riam de Simonetiis Gremonensem, anno domini
M.D.xxiii, in-fol. de S7ft pp.
Voici le volume à la date de 1525, que nous donne
Molini dans ses Aggiunte e eorrezioni al Bmnet
(p. 303) : Nieolai \Pelru$), ad S. O. D. N. CUmen-
tem y II Ofnu de immortaUtate animonan ieewi-
dum PUUonem et Aristotelem, Pétri Nieolai Paven-
tini philosophi ae medMci, Faventic, Joan. Maria ex
Skmonettls, 1525, in-fol. 51 IL numérotés, en car. ro- •
mains.
Falkenstein ne date rimprimerie ft Faenia que de
1610 ; il emprunte le renseignement et la date à
Haym ; ^p. 60|, qui citei i^eve riitrelto delta Pro-
uineia di Bomagna di Franeeêco Pera, Faenia, pel
Simbeni, lOlft, in4.
Faventia^ Fayence, pet. ville de Provence,
près de Draguignan (Var).
Faventia Golonu, voy. Barcïno.
Faventia Ilebgetum, voy. Osca.
Faverga, Faverges, bourg de Fr. (Haute-
Savoie).
Favernucum, Favernkyxim, voy. Faurinu-
cus Villa.
Fa vomi Portus [Ant. Itin.], dans le S.-E.
de rile de Gorse, auj. Porto Favone,
Fearnum, s. Maidoci Fanum, Feam, pet.
ville d'Irlande, dont fut évèque S. Moêg
(S. Maidocus).
Febian-e [Not. Imper.], Febiana Gastra,
Bebenhusa [Ann. Suev.], Bebenhausen,
bourg du Wurtemberg au N. de Tùbin-
gen.
Fedenttacum, Frédencb [Chr. Garlov.],
FezensQCy vic-Fezensac, ville de Fr.
(Gers) ; anc. chef-lieu du comté de ce
nom.
Feldkircha [Munst. Cosmogr,], Veldkir-
cniuM, Valcircdm, Feldkirch, ville du Ty-
rol, près Bregenz, sur TIll.
M. Tcmaux cite : /. L, Bartholame von Glaru$,
NaehrieM von dem. Sarganaer Land, Feldkircb,
1734, in-ft; et Bueelinuâ. Menologium Benedictinum,
FeldkirchiSy 1755 ; mais id il y a une légère erreur,
et le Manuel, d*après Bauer (lom. I, p. 102), cite
le volume à une oate d'un siècle antérieure : Go-
trieUê Bwelini Menologium Benedictinum saneto-
rum, aeeesHt iaerarium ilve reliquariMm
dictinum. Yeldkirchii, 1055, in-fol., livre rare qâ
ftat réimprimé l*année suivante ft Augsbourg.
FKuaA, <imXw(a [Ptol.l, ville de la Germa-
nie, auj. suiv. Reichard, Fulnek, dans le
cercle d'Olmutz, en Moravie.
Feucttas Juua Ousipo, voy. Olisipo.
FEumiM [Zeiler], FeUin, petite ville de
Russie (gouv. de Riga).
Felsina, voy. Bononu.
Feltria [Inscr. ap. Grut., It. Ant]^ Fbl-
TRLE [Inscr. ap. Murât.], Filtrio [Geo.
Rav.], ville des Feltrini dans la Rhstîe,
auj. FeUre, ville de la Vénétie^ dans la
délég. de Bellune^ sur la Piave.
Voici le titre du plus ancien ouvrage tooioit ai
nom de cette ville, que nous connaissions : Pw^
Josephi Antonii de Mortto Naroniano traelaim»
Feltris, typisseminarii, 17ft7, io-4, de 253 jn. LImh
tcur était médecin du Fort-Opns, dans le «itiiet de
Naranu ou Neretva, près de Pieltie.
En 1753, Mêlai ( Anon., 1. 11, p. 835) noua dame t
// Petrarea con note [det Canonico SebagtUmo Pa^
gelto), date la prima votta in tuée ad utUiAé^
giovani rhe amano la poe$ia. Feltre, FosUtda,
1753, 2 vol. in-16 ; ime seconde édition ftit ioimét
la même année, sous le titre de: Btme di Mumt
Praneeêco Petrarea. — Ivi, ranno lateMO, i»^
Femera, Fdcbru, Ue de Femem (SIeswig).
Fenestrella, FenestrelleSj sur la Clusoiie,
bourg du Piémont (prov. de Pignerol).
Fenisium, Fenix, bourg du Piémont, près
d'Aosta.
Fbnni [Tac. Germ.], Ptonni [P. Diac., Jor-
nand.], 4>îwoi [Ptol.], peuple de la Sar-
matie europ., les Finnois, auj. les
Finlandais ; ce peuple a donné son nom
à la Finlande, au Finmark, à Tile de
Fionie, etc.
Fenningia fPlin., Gluv.l, Finningia, Ekk-
GiA [PUn.l, Flnnoma [Zeiler], Finulakdu
[Gluv.l, la Finlande, Finnland, Sono-
men-Maa (Pays des Marais, en finnois),
Tune des grandes divisions de l'empire
russe ; appartenait à la Suède.
Fera, voy. Fara.
Ferda, Ferdi [Eginh. Ghr.l, Ferdia [Mote-
siac. Ghr.], Verden, ville de Hanovre,
voy. Fardium.
Ferentinum [Suet., Tac, Horat.],^ptvnw
Strab.], 4>tptvTia [Ptol.], Ferentiot
Plin.], Ferentino, ville du territ pon-
tifical (délég. de Viterbo).
Ferentinum [Liv., Plin., Tac], ♦tptvtww
[Strab.], MuNiciP. Ferentis J[Vitruv.l,
Golonu Ferentinensis [Frontm.], ville
d'Etrurie, auj. Ferento, village près
Montefiascone, dans la délég. de Vi-
terbo.
493
FERENTUM. — FERRARA.
404
FeRESTCM, Wy. FORKNTUll.
Feretrus Mons^ voy. Fanum S. Leonis.
Fergush Scopuujs. Carrickfergus, Knockfer-
gus, bourg d'Irlande (comté d'Antrim).
Ferjtas ALEsn^ Firhttas Adelheidis^ Fmia-
TAS AuEsu [Baadrand]^ FeritasBalduini^
la Ferté Baudmdn (aux xii« et im^ s.),
appelé; depms la Ferté Aaiés oa Aalis,
à tort Al^, dit M. P. Paris, enfin la
Ftrié AUns, bourg de Fr. (Seine-et-
Marne).
Ferhas Adreni^ Fouotas Aureniensis^ la
Ferté-Awram, bourg du Blésois (Loir-
et-€ber)^ anc. titre de duché-pairie.
Feritas Bernhardi^ FniiciTAs Bernardi, la
Ferti-Bemœrd, ville de Fr. (Sarthe);
patrie du poète Robert Garnier.
Fertfas ou FiRmrAs Mnx)msy la Ferté-Mi-
hm. Tille de Fr. (Aisne) ; patrie de Jean
Racine.
Un miid nombre de localités en France portent
cenom de la Ferté ,Toy. aussi Fibmitas.
Feriior fl. [Plin.]^ voy. Bisamnis.
Fermanagehsis Gomit., le comté de Fermor
nagk, en Irlande (Ulster).
Fernerix, Fernexu (?), Femex, Femey,
bourg et château de Fr., au pied du
Jura (Ain)^ célèbre par le séjour de
Voltaire.
Ma^ré l'article du Seottiseh Christian Herald
me dte U. Gotton, nous n'admettons point que
Voltaire ait établi une imprimerie particulière ou
claodestîne & Femejr ; ses relations avec les impri-
■Hws de Genève, les Bousquet, et surtout les frères
Qsmer, qui publient cette édition des oeuvres com-
plètes du grand polygrapbe, connue sous le nom
vEiUtkm encadrée, sont trop connues pour que
oomafons besoin d'y refenir; mais quant à Pimpri-
Berk de Femey, bien que certains livres soient
sooscriis 4 ce nom, nous ne l'admettons point.
Void la noti éa Seotlish Christian Herald: «Vol-
taire te vantait de pouvoir démolir à lui seul cet
édifice de la ctarétientë que les mains de douze apô-
tres avaient eu tant de peine & ériger, et aujourd'hui
cette presse, dont il usait ÀFemey pour l'impression
de ses blasphèmes, sert à Genève & l'impression des
Saintes Ecntnres... U faut ajouter, comme un fait
singulier, que la première assemblée qui prépara la
réforme de VAtudUarv Bible Society d'Edimburgh
ftat tenue dans la cbambre mémeoti mourut Hume, ft
Femey. t
L'indulgence des Sociétés Bibliques est, on le voit,
4 la hauteur de la tolérance catholique.
Ferniacum, Frenay, petite ville du Perche
(Mayenne) ; anc. baronnie.
Feronu, ^jtÉmoL [Ptol.], ville du S.-E. de
la Sardaigne^ auj. Onme, suiv. Rei-
chard, ou Orosai, suiv. Mannert.
Fehranus ou Pfyretanus Ck)MiTATUs [Im-
hof.]^ SuNDGAVu, le SundgaUy district
de la haute Alsace, c[ui fait partie auj.
du dép. du HautrRhin.
Ferrara [Cell.], Ferraru [Cluv., Baron.,
Mn. Sylv.L Forum Aueni (Î), Ferrare,
Ferrara, ville d'Italie, chei-lieu de lé-
gation.
Anc. capitale delà maison d^te. Cette rille, fondée
au V* siècle, a feit longtemps partie du domaine de
S. Pierre ; elle possède une bibliothèqne fort impor*
tante. L'imprimerie remonte à Ferrare au xv* siè-
cle, et c'est k un Franais, André Beaufort, qui signe
Andréas Gallicus, Anoreas Belforti, ou Andréas de
Franda, que l'on en est redevable^ Amatt donne
comme premier livre exécuté par cet imprimeur une
édition des commentaires deServiusHonoratus sur
Virgile, qui fut publiée à Rome par Odalricus Gallus,
en 1471 ; mais cette même année nous avons une
édition de Martial, une autre des Facéties du Pog-
gio et un volume d'Augustin Dathi. Voici la descrip-
tion du Martial t au recto du 1er feuillet: PUNii
SECVimi EPISTOLA AD |1 COBNEUITM PUBCUM. L'épîtfP
occupe la page entière; les dix lignes qui suivent, et
Î|ui dans les éditions postérieures sont espacées, font
ci corps avec le texte de fépttre; le v« est blanc; an
r*du 2e feuillet: M. Valerii Martiaus EpigbamI
MATON LiBKR PIII1ID8 111 CIPIT ; suit le texte, à la fin
(r* du 1920 f) : M. Valerii Mabtiaus apopho|beta
BZPUCIT. FCUCITEB. LiBEB UUI. FINIS.
Hic terminatur totU opus MartiaU» Valeriil
çuod continentur in quatuordecim Ubris parltia'
tibus Impressum Ferrarie die secftda luUi,
Anno Domini, m.lxxi (sic).
In-4 de 192 ff. à 29 lignes, en gros caractère lourd
et Irrëgulier. sans ch., réel, nisign.
Cette édition peut être considérée comme fnin^
eeps, parce qu'elle a été donnée sur un manuscrit
absolument différent de celui gui a servi à Vindelin
de Spire pour son édition de Venise, sans date ; la
transposition des épignmmes, l*idtération de quel-
ques titres et l'absence du lÀbeUus de spectacuUs
le prouvent surabondamment
Baruffaldi (7inx>9. Perrar,) signale au cataU des
Mss. de l'université de Leyde un titre ainsi rédigé:
• M. Valerii Martialis epigrammaia Ferrariœ^
1471, a viro docto conscripta, • C'est l'édition ori-
ginale, prise, ce qui s'est vu souvent, pour un ma-
nuscrit. (Voy. Jac. Geel. Catal. Cod, Biàl. Lugduno-
Batavœ, 1852, in-A., et Catal, BibL Lugd, Bat.t
£lz.,16S6, in-a.)
Ce volume est infiniment précieux et de la plus
grande rareté ; nous ne pourrions guère en citer que
cinq exemplaires; l'exemplaire de la Bibliothèque
impériale a coûté 2,000 fr.
Le comte d'EIci, le comte Rewiczky, ne le possé-
daient pas; l'exempl. de lord Spencer vient de PincUi;
celui de la Laurentiana a été acquis de la collection
Reina de Milan.
Les Facéties de Pogge delà même année suivent de
près le Martial : Jo. Franc, Poggii Florentini fa^
cetiarum Libri quatuor. Impresse ferraris die
quinto Augusti m.cgcclxxi. l^e nom de l'imprimeur
ne s'y trouve pas, mais les caractères d'André Beau-
fort sont trop particuliers pour qu'on puisse s'y
méprendre. C'est un vol. in-4, de 66 ff. à 25 lig.
par page.
Enfin paraît le 19 octobre: Traetatus Augus^
tint Dathi senensis de variis ioquendi flguris ,
in-4, de S8 ff . à 25 llg., sans ch.,récl. ni sign.; au r»
du 58* f. on Ut: expliciût eleçâtie parue domini
AugustinilBathi Senensis. Impresse ferrarie, die
decilma nona octobrisA M.cccaLXXi.| /mpressf
Andréas hoeopp, eui frâcia nomélTradidit : at
ciuis ferrariensis ego.lHerculeo felix ferraria tuta
manebatlNumine : perfectus cum liber iste fuit.
Ces mêmes mots : cui Francia nomen se retrou-
vent dans la souscription de la plus ancienne édition
connue de Catulle. Voyez la note extrêmement sagace
et réellement intéressante, que M. Brunet consacre
à ce (ait bibliographique, auiom. lor, col. 1G81 delà
ve édition du Manuel. Nous ne pouvons la repro-
duire, puisque ce grand livre est dans les mains de
495
FERRARIA. — FEVERSHAMTUM.
496
tous les bibliophiles, et nous ne nous permettrons
d*]r^)<Hiter qu'une obsenration de détail : M. Briinet
dit que « dans cette édition, nombre de lettres sont
mal venues sous la presse, et qu^elle semble être un
produit imparfait diin imprimeur peu exercé, et par
conséquent pourrait bien avoir précédé le Martialet
les antres ouvrages, pabHét I Ferrare en 1471.»
Cette obsenration supplique également au Martial
et an Dati, dont Pirrégularité et les procédés primi-
tifiid^exécution ont frappé tons les bibliographes,
même Dibdin, et nous ne pourrions voir dans ce bit
la preare de antériorité ou Catulle.
Les imprimeurs fernurals du xv^ siècle sont
nombreux. Noos citerons: Augustinus Camems,
qui donne VHoraeeàit 14(74, in-4» de IM ff. On lit an
To du dernier f.:
FerrarU impreuU regnàte tub hercule diuo
Beffia quo çaudet nune Uanora utro ;
CamaruMpiurAuçwKnnuM, eut dédit almd
BemarduM Lueem bibtkfpota bonus,
u.ccccvaun.
Et deoeraème Augustin Gamer nous avons un livre
encore plus illustre, c'est hi célèbre édition de la
Tkiêikle de Boccace de 1475 ; celui-ci est beaucoup
trop connu pour que nous en donnions la descrip-
tion.
Nous en aTons vu vendre, à la vente Costabili, on
bel exemplaire, incomplet de deux feuillets refldts
à la plume, moyennant a,000 fr.. au libraire Boone
de Londres ; il est vrai que ce léger défaut n'était
pas indiqué au catalogue, et que le fait n'a été si-
gnalé qu'après Pa^udication.
Puis viennent Petrus de Aranœyo, Jobannes de
Tomaco,SeverinusFerrariensis, Laurentiusde Ru-
beis de Valentia, Andréas de Grassis de Castro
Novo, eic
Ferrare est un lien d'impression cher aux biblio-
philes, car les éditions princeps» les raretés, les cu-
riosités bibliographiques y abondent. Au premier rang
nous citerons la très-illustre première édition de
I'ORLANDO FUUOSO de m E88EB LVDOVIOO ABI06TO
DA Febhaba. — Impresso in Ferrara per Maestro
Gionaf&i Maxocco dal Bondeno, a di xzii de Aprik,
M.i>.xvi, in-ft, avec privilège de la république de
Venise, du 15 octobre 1515.
^ous connaissons six ou sept exemplaires de en
livre, qui vaut aujourd'hui 5,000 ou 6,000 francs s
1. Celui de la Bibliothèque Impériale, provenant delà
collection Soubise et payé M francs, 2. fiibl. de
Dresde; S. British-Museum(Grenvilliana);a. Bibl.
de Ferrare ; 5. BibL de Dubhn ; 0. Spenceriana ; 7»
Comte Melzi.
I^ seconde édition, encore plus rare, puisque Ton
n'en connaît que deux exemplaires, celui de la
biblioth. Angelica, à Rome, et celui de la bibl. de
Dublin, est également exécutée à Ferrare : Finisse
Orlando... Stampato in Ferrara per Giouanni Bat-
tisu da la Hgna Milancse, a di xiii di Febraro,
M.D.xxi, in-4* de 250 ff. 9i 2 col. plus 1 f. pour Per-
rata ; titre rouge dans une bordiu%. L'exempt, de la
vente La Vallière (n*" S0Q4) fut vendu 7 tr, 50 c. à
Tilliard pour Crevenna, k la vente duquel (n* MOO)
il ne fut payé que Ift florins 10 : c'est celui de Du-
blin ; Pexempl. Floncel est allé 4 Home. BamfËUdl,
dans ta Vita deU* Ariosto^ rapporte lui doctuient
qui nous apprend que PArioste céda 100 exempl. de
Pédition de 1521 au libraire Jacobo dai Gigli de
Ferrare, moyennant 00 lire (marc anc), à con-
dition que ce libraire ne pourrait pas vendre
d'exemplaire au-dessous de •Solidorum iamareh.»^
c'est-à-dire k peu près 2 lire italiennes.
Consulter, pour Phisioire de l'imprimerie à Fer-
rare, BarufEaldi {Typogr. Ferrarese), Gius. Anto-
nelli [Eicerche biblioar, suite Edtxioni Ferraresi
dei Secolo XF, 18S0, in-ft), Amati (p. 246 et suiv.),
etc.
Ferraru fit. A.], à TE. de Caralis^ loca-
lité de 1 île de Sardaigne, auj. Verghe-
reto, bourg près Cagliari [Reicbard].
Ferraria, Perrière, village, du Poîton
(Vienne), anc. abb. de Bénéd. =Uiie
autre abbaye de Citeaui, du dioc. de
Clermont, et plusieurs autres Xùcàhth
portent ce nom en France.
Ferraria [Ann. Hincmar.]^ FERRARiAim
MoNAST. IMabillonJ^ Ferriéres, petite
▼ille du Gàtinais [Loiret] : anc. abb. de
Bénéd.
Ferrarije, AQUiE SEGEsiis, Ferrtéres^booig
de Provence, sur Tétang de Bem
(Bouches-du-Rhône) .
Ferrarle Garnohum, Gûntring, boorg de
Carinthie.
Ferrarls Ducatus [Glttv., Gell.], le IMé,
auj. DélégaHon de FerrarCy en Italie.
Ferrarius portus, Porto Perrajo, capit. de
nie d'Elbe.
Ferrata , Ferbeta , Pfyreta [Merian.^
Imhof.], Perrette,Pfrit, bourg d'Alsace
(Haut-Rhin).
Ferratus mons, le Prahkenberg, en Al-
sace.
Ferrera, Ferriéres, bourg de Fr. (Lot).
Ferreus Mons [Plin.], Monte di Cabarga,
près Santanaer (Espagne).
Ferroenses, voy. Faroensbs INSCL£.
Ferrucii s VU.LA AD Garumnau [Ch. Caroli
C. a. 843), Castel-FerruSy viUage du
Bas-Armagnac, dans le dioc. d*Aire
(Landes).
Fershelt), village d* Angleterre (comté de
Norfolk).
Le rév. Francis Blomefield, recteur de ce villsfe,
y fit imprimer ou du moins publia, à la soucriptiQO
de Fersfield, deux ouvrages aue nous aUons citer,
mais qui peut-être furent exécutés à Norvich : 1.
History of tfœ aneient cUy and burgh of Thaforà,
Fersfield, 1739, in-4. Ce vol. de 10-18ft pp. Itit rtaoi
par l'auteur au grand ouvrage suivant: 2. iSnay
towards a topographieal history ofthe Countyef
IVorfolk, continued by the Révérend Charles Par-
kin, Fersfield» etc., 17S9-75, & vol. in-fol.: les den
premiers volumes seulement sont sousciits au dcmb
de Fersfield, aux dates de 1190 et 17ftl. (Lovndes,
I. 210.)
Fescamdm, voy. Fiscannum.
Fescenma [Plin.], Fesckn.vidm, *x<ncwte»
[Dion. Halic], ville d'Etrurie, sur rem-
placement de laquelle s^élè^e, suivant
Nardini et Mûller, Civita CasteHana,
dans la délég. de Viterbe, que quel-
ques géograpnes croient être 1 antique
Falisca.
FesuljE, voy. FjsuLi.
Feversiiamium , Feversham , Favershan ,
bourg d'Angleterre (comté de Kent).
497
FEVOS FL. — FINES, AD FINES.
498
Momeiiipniiitonsaasuppl. doD' Cotton le ren*
triCDODeot suiTant : une rarissime pièce de théâ-
tre : The lamentaMe €uul true Tragédie ofM, Ar^
4ttio(Pe»er$kam in Kettt and Blaek WiU, prîn-
tei (or Edward Wliite,en 1502, in-4, (Ut réimprimée
àFcfenbam en 1770, io-S, aTec une préface ridi-
dftr, qui attribue pteisamment la pièce à Shakespeare
(UtMl», 1. 62).
Fivos FL. [Tab. Peat.], le Belho, afil. da
Pô.
FuNHAERuoi. C'était le nom d'une milice
permanente ded tribus d'Irlande ; on
appelle aussi Feiani les Gaéls d'Irlande,
dans les anciens chants nationaux,
d'ouest Tenu le vocable actuel : Fe-
FiQRii [Plin.], «cxap(a [Ptol.l, petite île
sur la côte N.-O. de Saraaigne, auj.
Cortefozzo.
RcARu [GeU.|, FicuARU, ViqkàeraSy Ft-
fàérts, Yille de Catalogne (Intend, de
Girone).
FicELU, Vesalu superior, XOherwesel ,
piince prussienne de la régence de
Coblenz.
RcooE, Cervia, yille d'Italie (délég. de
Ravenne).
RcDLEA [CellJ, FicuLNEA Vetus [Liv.],
TJUe des Sabini, au pied du Mons
Sacer, dont l'emplacement était auprès
de Genzano, suiv. Marmi (Inscr.), dans
ladélég.deVelletri.
FwEHM [Cic, Liv.,Tac.], al <ï»t^tivai [Strab.l,
Fidesa [Tac, Plin.J, «H^wi [Dion.J,
Tille des Sabini, à 40 st. N.-E. de
Rome, dont les ruines se Toient à
Castro GmbUeo, sur le Tibre.
FmEirnA [Lit., It. Ant.], ^Ftoentiola vicus
ilt. Ant.l, Ftoentia Julia [Martyr,
tom.l, yflle de la Gaule Cispadane,
anj. Borgo di San-Bonnino, aans le
Parmesan (Toy. Burgus S. Donnini).
FmEMTUcuii, Fesensac, Fezensao, Yic-Fe-
un$ae, TÎlle de Fr. (Gers), anc. titre de
comté.
FiGiAcuM, Figeae, pet. TÎlle du Quercy
(Lot) ; anc. abb. de Bénéd.
FiGiJNiC [Tab. Peut.], St.'Bambert, bourg
de Fr. (Ain).
FiGUNJE, AD FiGUNAS, Figifio , Fegino,
bourg du Piémont, près de la riv.
PolceTcra.
FiLEUA, ^tXixtx [Ptol.l, ville des Quadi,
auj. Pidnek, bourg au N.-E. de la Mo-
ravie.
FniCERi£, FmGERLE, FuîiGERi^, Fougéres,
Tille de Bretagne (Ille-et-Vilaine).
IL Cotton, d«M le aecond Tolnme du Typogr, Co-
xttteer (Oxford, 1866), dit que l'imprimerie fut
exercée à Fougères en 1783.
FiLDM Mdsiacdm [Tab. Peut.], Filomusia-
cuM, station de la Gaule Lyonnaise,
entre Chantrans et Ornans, est peut-
être auj. Mailley, village du dép. delà
Haute-Saône.
FiM£, FisM£, Toy. ad Fines.
FiMBRJA, VOy. CiMBRIA PARVA.
FiNARiuM [Alb. Desct". Ito/.], Finale, Fi-
naro, bourff de la prov. de Gènes, près
de la mer [Bisch. etMôller].
Ces deux noms nous forcent à donner séparément
deux faitsbibliographiques : sous le nom de Finale^
notu trouvons trace dUmprimerie existante en 1043,
si nous en croyons Melzi {Dict, Anon. et Pseud,
1.167): Vito Canaldo, Dolcezxe amare^ opéra di
ec» Finale, per Matteo Spinola, 1643, in-12; le nom
X de Vauteur est supposé, et Mclxi nous donne le nom
réel z P. F. Donato Calvi, da Dergamo.
D*autre part nous trouvons en 1676 un livre im-
primé sous la rubrique Finaro, et les bibliographes
croient ce nom supposé, indiquant Florence com-
me lieu dMmpression : // MalmatUile racquiitato^
poema di Perlone Zipoli {Lorenxo Upp(). l'inaro^
nella Siamperia di Gio. Tommaso l\os8i, 1676, in-12,
de 16-300 pp., livre rare, auquel Charles Nodier a
daigné consacrer un article aans ses Mélançes, Le
Manuel veut que ce livre soit imprimé à Florence ;
nous ne partageons pas cet avis ; nous ne voyons
guère pourquoi ce recueil de Plorentininnes, avec
son insolente préface du Cinelli, ne serait pais exé-
cuté dans ce oourg génois, et nous demandons si
rien dans ce livre, imprimé en earaetères grossiers
sur au papier abominable, c*est l'expression de
Nodier, in4iquc quMl soit sorti des presses élégantes
de Tél^nte Florence.
Fines, voy. ad Fines.
Fines fit. Ant., Geo. Rav.], sur la route
de Barcelone àTarragone, auj. Jtfarto-
rell, bourg de Catalogne.
Fines, station de Tltin. d'Ant., indi-
quée sur la limite du territoire des
Petrocorii et des Lemovices, auj. Ftr-
mier, suiv. Forbiger.
Fines, sur les confins des Bituriges et des
Lemovices , auj. St-Avit-d* Auvergne
(Puy-de-Dôme).
Fines [It. Ant., Tab. Peut.], sur les con-
fins des Bituriçes, à TE. de Limonum
S Poitiers), auj., suiv. Forbiger et
l'Anville, S^-Michel-de-Uains.
Fines [Tab. Peut.], sur les confins des
Cadurci, auj. Bonrepos, sur le Tescou
(Gers).
Fines [Tab. Peut.], sur la route de Sens
à Orléans, auj. Courcy, commune près
.dePithivicrs, ou, suiv.Reichard,la ville
de Pithiviers elle-même.
Fines, ad Fines [It. Hier.], la BBche^es-
Amauds, village du Oauphiné (Hautes-
Alpes).
499
FINES, AD FINES. — FIVIZANUM.
500
Fixes, ad Fines [It. Ant.], sur les confins
des Osismii, auj. la Trinité, prèsAvran-
ches (Manche).
Fines, ad Fines [It. Ant.], sur les confins
des Mediomatrici, auj. MarchevUley
commune près Verdun (Meuse).
Finis Valu [Cell.], Finis Mûri [Cambd.],
voy. Vindobala.
FiNNiA, voy. Eningia.
FixNMARcmA [Cell.], Finnomarchu [Cluv.],
le Finmark, Fimmarhen, prov. de Nor-
vège, dans le Nordlanden.
FiNSBURGUM (?), Finsbwy, grand faubourg
de Londres, qui jadis formait un bourg
séparé de la métropole.
Une imprimerie y fonctionnait an XTli« siècle;
M. Cotton cite,ei nous connaissons : KUburne*s ^W»)
Dangerous errora in several late printed Bibles,
Printed at Finsburjr, 1659, in-4.
Fionia [Luen.j, iledeFionie, Fùnen, Fyen,
au Danemark, entre le grand et le petit
Belt.
FiR.«si, <ï>ip«T<roi [Ptol.], peuple qui habi-
tait la côte S.-O. de la Scandinavie.
Firmanorum Castrum [Plin.], FnuniM Cas-
TELLUM [MelaL 4>tp|A6v x(i<mXXw [Strab.] ,
localité du Picénum, auj. FirmianOy
dansladélég. deFermo.
FiRMiTAs, voy. Feritas.
FiRMiTAs, Ferté, petite ville du Luxem-
bourg hollandais.
FiRMiTAs AD Gronam, la Ferté-sur-Grôtie,
commune de Fr. (Saône-et-Loire) .
FiRMiTAS AD JoTRUM, lu Ferté- SOUS- Jouarrc,
ville de Fr. (Seine-et-Marne).
FiRMiTAs A1.ESIA, voy. Ferttas Alesh.
FiHMiTAS AucuLpei, pu QuALQUAHU, la Fer-
té-Gaucher, ville de Fr. (Seine-et-
Marne).
FiBMiTAs Naberti , Id Ferté'Si-Avhin ,
bourg de Fr. (Loiret).
FiRMiuM JuLiuM, ville du S.-E. de la Béti-
que, auj. Motril, ville et port d'Espa-
gne (roy. de Grenade).
FiRMUM [Cic. ad A^., Mêla, Liv.], *(f>|xcv
ni)ty,v6v [Strab.J, Firmum Picenum [Val.
Max.], Firmum VicENUM [Tab. Peut.], 4>î^
atov [Ptol.l, FiRMUS [P. Diac], FiRMU'M
[Jornand. , ville du Picénum, auj.
Fermo, vil e du roy. d'Italie, chef-lieu
de la délég. de ce nom.
Les bibliogra plies ne Tont remonter IMmpriracrie à
Fermo quit Tannée 1586 ; nous avons, ù la date de
S 577» plusieurs volumes à citer: Haym (p. 153) nous
donne : Viia di San Tommasod'Aquino scritta in
latino dal P. Guglietmo di Tocco deU' ordine de*
Predicaiari, tradotta dal tat, in tolgareda Go,
Batliita de Lcctis, Ferme, 1577, in-S. Le catilone
de la Ubreria de? Volpi (PadoTa, 1756, p. 12) die :
AugenU), Oraiio del preservarM daUa PM<. Fcr>
mo, 1577, in-8. Enfin nous connaissons : /Monb
Baptistœ EvangeUi Apologia, Firmi, 1577, Im4,
O rarissime vol. est d*Ahle M anuce, le fils de RmI ;
il est dédié au prince Buoncompagni ; on y traufe-eei
▼ers:
Nonne eadem aentis icrikiMque Manuti
Aide Pater, doetarque virUmsptendorque iMpoCm.
FiscA [Ann. Sangall. a. 1030], FîSueâwl,,
die Grosse Fischa, riv. d'Autriche, afil.
du Danube.
FiscANNUM, Fisa Campus, Fescamum, l'Ies-
camp, Fécampy v'dle et port de ft.
(Seine-Inférieure); anc. aob. de S. Be-
noît.
L*imprimerie, soiTant M. Frère, ne remoaie I
Fécamp on*! la révolution ; Toici le titre da piDi
ancien volume que nous ayons reocontré t /mfnw-
tion pour la cavalerie nationale de Pieamp, ptr
Leneuf, capitaine, Fécamp, à rimprimerie de Jw-B.
Robert, homme de loi, s. d., in-A* de 6 ff. M. Frère
dit cet opuscule exécuté vers 1792.
FiscELLus MONs [Pliu., Siliusl, dans TOm-
brie, auj. Monte délia Sibilia [Forbiger].
FiSCUS ISUCENSIS, ou ISUCUS, DIZIACCM,
Issy, commune près Paris (Seine).
FisMiE, voy. AD Fines.
FisTUJAcuM, FitiUieu, commune du Dau-
phiné (Isère).
FiTERUM, FrrERiïiM, Fitéres, abb. de Q-
teaux, dans le roy. de Navarre, du
dioc. de Pampelune.
I^ p. Lelong {Hist, de Fr. L 801) nous donne une
indication qui semblerait indiquer une imprimerie
conventuelle particulière : Exordium ordinis diter-
ciensis minus , seriptum cirea an. 1120, juss»
sancti Stephani, tertii abbatis cisterciensis, per
Jictigiosum ejusd, ord. Anonymum, plurimis in
lacis auctum et notis illuslratum ab Ignatio Fir-
mino de Hibero, Fiterensis Cœnobii in Begno Xa-
varrœAbbate, Fiteri, 1610, in-fol.
FivizANUM, Fivizano, petite ville de Tos-
cane, nclla provincia di Lune, suH'Au-
lella, presso il golfo délia Spezzia (Ama-
ti) (town in Etruria, dituibdin), sur
les confins de la prov. de Gènes.
Deux citoyens érudits et curieux aBiatears des
lettres, voulant doter leur patrie du nouvel art mil
depuis quelques années seulement était si générale-
ment adopté par toute Pltalie, firent venir de Venise
un imprimeur, sans doute un ou>Tier de Tatelier des
frères de Spire, des Jenson ou des Valdarfcr, et tra-
vaillèrent sous sa direction aux éditions de deux des
plus grands poètes de Tant iquité romaine, qui paru*
reni un 1472. C'était très-probablement une petite
presse particulière, et ces publications nVurent point
de suite, car le professeur retourna bientôt à Ve-
nise, ob nous le retrouvons en 1477, et pendant des
siècles on ne rencontre plus de livre souscrit au
nom de Fivizano.
1. ViRGiLii OPERA, 1472, pet. in-fol. allongé, de
170 ff. à 41 lignes par page, à la fin de P^néide:
PublHMaronis VirgiliiMneiXdos liber, xiu foeli-
citer finit ; puis viennent 8 f C contenant le 15« livre
501
FIXA. — FLAVIONAVIA.
502
liouti, et au y* do dernier t on lit ces vers cités
par tons tes bibliognq>lies s
S€uiptenmt doeti numiàvs sed pectore firmo
Cm'ÊdHa uirgitU natis super œthera noti
Imahu exUtenê primuâ, bapUêtasacerdos
ilM AUexander eamites in amore benignt
Qu /brtxoiii uimmi super oppida digni,
M.GOOC.LXXII.
1 iTim ITTEXALU AotHif AT» |5afyr(d Poetœ
INfiiiiited Uber ineipUl { ) emper egoauditor,
MrdaTt«L:Fims(|
Otto Ml sof yros luuenaUM pertege aquùii
Saiptit quas !aeotu$ œrenottmtenumu
Jk FiMiumo: Feueta seddoetus in urbe :
lam ffrldem Imji« patria eUtra tenet^
Sotfepreces sotoequlcuiuiue volumtnaeernis
jfiXiMe qui pauper porrige vota deo,
iii4*de 72 ff. à 27 lignes à la n. entière, sansch.,
lécLf sîgmni lettres capitales. Cette précieuse édi-
tipD n'est pas diiée, mais la Bibliotb. impériale de
Paris possède un exempl. sur lequel on Ut d'une
flude écriture authentiquement ou XT« siècle ces
■ois; Mei Bartb. Zbffii. M.Gccc.LXXin, et nous
ooyaisqiie celte date de li73 est même postérieure
i ctBede cette édition de Juuènat, qui probablement
I précèlé le Fir§He que nous avons décrit tout
(hbord. D'après les deuxsouscriptions on doit croire
que rimprinieur vénitien a seul imprimé le Juvé-
jMi, donnant à ses deux acolytes ou patrons une
boQoe leçon de typographie, mais que, par suite
d^ioe modestie assez foctle à comprendre, ils n'ont
ptiosésigoer ce premier ouvrage ; d'élèves étant
passés maîtres lors de l'exécution du Virgile, ils ont
fenrement associé leur nom à celui de leur maître.
Qn si Ton nous blâme de nous lancer dans ces hy-
pedites, nous répondrons qu'elles n'ont rien que
de fort innocent; ce ne sont pas là des (àits histori-
mesama importants pour que l'on soit tenu de
bire acte perpétuel d'humble scribe d'enregistre-
meat, sans ponvofar se permettre quelquefois de
doooer Jour a quelque boôffée fentaisiste.
Fixa, yoj. Flkxia.
FuGiAcuM, Flagy, commune de la Brie
(Seine-etrMarne).
FuxmiA fJomand.l, Romandiola^ Roma-
Niou, [Cluv., Cell.], la Bomagnay prov.
italienne formant aujourd'hui la aélég,
deBacenna,
Flamoîcu [Plin.], localité de la Vénétie,
auj., SUIT. Reichard^ Flagogna,
FlANiTICDS smus [Plin.] , <l>Xav«>vixb; x6Xiro;
[Steph.], Golfo di Quamero, entre Tls-
trie et la Dalmatie.
Flandria [CHuv., Cell., etc.], la Flandre,
Fkmdem, Wlaanderen, anc. comté des
Pays-Bas, qui forme auj. le dép. du
Nord, àja France; la Flandre orient,
et occid. à la Belgique , et partie de la
Zéelande à la Hollande.
Funona [Plin.], 0Xavû>va [Ptol.], <I»Xàv«v
[Steph. J, Tille de laLiburnie, auj. Fia-
rma, pet. Tille illyrienne du ceicle de
Trieste.
FuvACDWA, Flaoaccmrt, commune de Nor-
mandie (Eure).
Fuvu [Sigeb. Chr.], Flatucum, Flaix,
r
depuis St-ùermer, village de Picardie
(Oise); anc. abb. de Bénéd.
Flayia iEnuoRUM, voy. Augdstodunum.
Flavia CiESARiENsis [Not. Impcr.], partie
de la Britannia Romana, qui se trou-
vait entre le nord de THuinber et la
muraille romaine.
Flavia Constantu , voy. Constantia
(Gall.)«
Flavia Galuca, TcùXixh 4»Xacuia [Ptol.],
Tille des Ilergetes dans laTarrac, auj.
Jpyaga, Tille de T Aragon.
Flavia Lambris, <l)Xaouia AajAgpfc [Ptol.],
Flayiensis CivrrAS [Isid. Hisp.], Flavium
Brigantium [GraësseJ, ville de la Tar-
rac., auj. Betanzos, ville de la Galice,
près de la baie de ce nom.
Flavu Solva, voy. Flavium Solvense.
Flaviacum, Flaviniacum, Flavigny, pet.
ville de Bourgogne (Côte-d'Or) ; anc.
abb. de Bénéd. a. 606, D. d'Autun.
Flaviana Castra, Flavianum, voy. Vini>o-
BONA.
Flavianum, Flavinianum, Fiano, bourg des
Etats Pontif. (délég. de Yiterbo).
Flaviobriga fPlin.l, ^XoloM^^v^o, IPtol.],
Amanes Portus, Bellum vadum, Bilbaum
[Not. Vascon.l, Tille et port des Autri-
gones, dans la Tarrac, auj. Bilbao,
ville forte et grand port d'Espagne dans
les provinces Basques ; suiv. quelques
géographes Fîaviobriga serait Portuga-
letey ville de Tlntend. de Bilbao,
Cest à l'année 158S que l'on fixe l'introduction de
la typographie k Bilbao : Pii IV^Pii V et Grego-
m XIII, variœ constitutiones. Flaviobrigx, Ma-
thias Paludanus, 1589, in-4. (Cat. Baluze, n*" 2780.)
— L. Ariosto, Orlando Fttrioso, traduiùio en ro-
mance eastellano . Bilbao, Mathias Mares, 158S,
in-O, VIII fr. Um., 302 ff. chifT. et U ff. de table
(Cat. Dubois, U, 7203) ; on comprend que ce Maibias
Mares est le même imprimeur que le Mathias Palu-
danus, avec un nom btinisé d'une façon cavalière.
Nous citerons encore : Lit*ro del invencible caual-
lero I Primaleon Hijo de Palmerin de Oliva donde se
ira \\ tan lossus altos hechosen armas y los de
Polendos su\\hermano y los de don Duardos
principe de Ingtater \\ray de otros preciados ca'
uaUeros de la corte\del emperador Palmerin. Im-
f>resso en Bilbao, por Mathias Marcs, mercader de
ibros, afio de m.d.lxxxv, in-fol. de 239 ff. à 2 col.
(Gallardo, l. 998).
Enfin : Andrez de Poca^ IlydroçrapMa la mas
euriosa que liasta aqui ha salido a lut : con la
graduacion de los puertos, y la navegacion al
Catayo por cinco vias diferentes, Bilbao, 1585. 2
tom. en un vol. in-(k; la navigation au Cathay, c'est*
à-dire en Chine, est annoncée comme traduite « tia
un libro inglese, impresso in Londres^ 1580.»
Flavionavia, OXaouîova&uia [Ptol .], ville des
Paesici, dans la Tarrac. , qui serait auj.,
suiv. Cell. et Bisch. etMÔll.,S. Andero,
bourg de Biscaye, ou FuaneSj petit port
503
FLAVIONIA. — FLEVUM.
504
près de Santillana, dans la même pro-
vince.
Flavionia, FtAvioNUM [Mcrula, Cosmogr.l,
OisiwjSTELLA [AIariana]y Santiago de
ComjïosteUa, SatntJaajuesde Compostelle,
y'\\\e d'Espagne, dans Tintend. de la
Corogne (Galice) ; archevêché et uni-
versité.
Imprimerie en 107S. Voici le titre «Ton Tolame
cité par Antonio t Eespue$ta teoloçiea acerea ttel
abuÈO de to* eseotado$, hoc at ad interrogatUmem
D, Andreœ Gironii, eommteUani orckiefftseoffL
Gompostells, apad Antooiom Frais Pineiro, 167S,
ln-4. Par Escotadot, le respectable théologien en-
tend la mode qne les Espagnoles commençafenc à
inirodoire, d*écbancrcr les robes un peu plus bas
qiNf les ^ules {ita vocatnostraœta»^ dit-il, demU^
ê<u infra humeroê femituamm veue$),
Fr.Avii'if [Plin.], ville de la Pannomie su-
per., aui. S. Xndraestadt, ville d'Illyrie
(cercle de Klagenfurth).
Flaviusi Aurgitanum [Maratori], Gienna,
GiENsuM [Cell.l, GmENNiuM, JiENA [Ccll.],
Jaen, ville d'Andalousie, chef-lieu
d'une intendance; quelques géogra-
phes ont cru qu'elle occupait 1 empla-
cement de l'anc. Oningis.
La Sema Santander est ici notre autorité, car
Mcndcz, à la p. 399 de sa dernière édition, dit ex-
pressément avoir cherché partout quelques rensei-
Kiieoients sur la proto-typographie de Jaén« et n*avoir
rien trouvé que rindication passablement dubitative
de la Sema ; indication qui , du reste, est appuyée
par Nain cl p<r Bcichhan. Voici, d*aprhi ilain, le titre
du volume mentionné par la Serna, Panzer, Cabal-
Irro, etc.: Gui {Pehnti do . vilta montf$ Albani
Presbytn\ traelatuB de dtfferentiis. A la fin : Pi-
nitus hic liber de differentia edUus à MagiUro
Pctro Dagui in urbe Giennetisi anno a Sativilate
dmnini, M.ccccc. die vero 20 mensÎM matt ; sans in-
dication de format.
Tous les bibliographes que nous venons de citer
croient que cette date (1M)0) doit s'appliquer l la
composition et non point à Pexécution tj-pographi-
(|uc du livre; dans ce dernier cas, il nous faudrait
rrimrter Timprimerie 4 Jaen à plus d*un siècle, car
c*e»t si'ulenieiit dans la première année du xvii* siè-
cle que nous rencontrons le nom d'un imprimeur.
Fernando Diax y Montoya.
Antonio et Gallardo citent une édition de la Vida
de Roberto del Diablo, despues de gu conversion
llamado ilombrtde /)ros, exécutée à Jaen, en 1028,
in-4.
FiJiviuM Brigantium, voy. Brigantium.
Flavii:m Interamniuh^ Pons ferratus (?),
ville de la Tarrac, auj. Ponferrada,
ville du roy. de Léon.
Flayium Solvense fPlin.], Flavia Solya
[Inscr. ap. Grut.j, ville de la Norique,
auj. Solfeld, TÀotféld, dans la Garin-
thic.
Flavoxirnsis, Flamoniensis Circulus, Cercle
de Fiume, en lllyrie (gouv. de Trieste).
Flemma, Flwns, bourg de Suisse (c. de
St-Gall).
Flemum^ Flenium , Gastellum Flemum
[Tac.], ♦Xucuu [Ptol.], ville des BaUvi,
auj. Màrding, Mattrdingen, bourg de
Hollande, près de Rotterdam.
Flenopolis, Flensburgum [Pontan. Descr.
Dan,], Flenshvrgy Ftensborg, ville da
Danemark, sur la Baltique (Sleswig).
L^imprimerte remonte encettevflleèrtaoée lOTSi,
suivant Falkenstein et Gottoo : les Cololo^i titronm
in Germania^ Gallia et Belçio, efc, novisaims te-
pressorum^ publiés ft Amsterdam de 1878 à 16B,
Jn-4, chex Jansson-Wcsberg, nous dooMiitfftoeifve-
ment le titre d*uD volume à cette date loprioié à
Klensborg : Franeiseî Woeraeri relMkmet MigUh
rirO'PoUtieœ. Mensbufgi, 1675, in-ft. Bmkt et
Freytag nous donnent les titres d'autres connu
du même auteur, mais ib sont imprimés à Goftti-
hague.
Fi.Fj:iN'GA [Zeiler, Guicciard.l, Flessoiga,
Flessinguey Vliessingen, Mtssingm, vUle
forte de Hollande, dans l'Ile de Wtl-
cheren (Zeeland); patrie de rarnînl
Ruyter.
Un livre de Jean TafTln, imprimé dans celte rOle
en 1C09, en kithi et en français, parait être le phn
ancien spécimen de nmprhnerie de Flesilugue qui
soit venu Jusqu** nous, du moins avec une date cer-
taine : ExposMoH de l'âp^ealfpse on BMÏÊliom
de St-Jean, par Jean Taffln, Flesalngoe, Hll,
in-8 [Vmi, elsev., 10S4, Uo. fironcaiM, p. 4 icBt.de
Tournes, 1078, p. 148, etc.), publié en ntfai sow le
titre de t Paraphrasa GaUica m Àpoeat^/vsin /^
hannts TafflnU, Flessing», 1800. (Voy., au sq)ei de
Jean TBffin et de J. Crespin d*Arrat, le Utre d'an
livre cité au Manuel, tom. Il, col. A2t t Jetn TmHù
y est qualifié de « ministre de la Parole de Dieu de
iV^lise francise 4 Flessingue ■ ).
l n livre sans date, mais que nous croyons exécuté
au xviiie siècle, nous donne le nom d*an imprUnev
i Flessinguc i Dis s de heure van den lande van
Zelanil {Geemancerd a, S495). Vlissingen, vcor
Toussainct le Sage, Boekverkoper, in-tk.
Citons encore: Costumen, Statuten, PrbftUgien
en Ordonnantien der stadt Vtissinçen (a. lSIS-1858),
Vlissingen, 1763, in-4.
FiJvTio [Tab. Peut., Geo. Rav.], localité
des Batavi, entre Utrecht et Leyde, aui.
Ysselstein^ suiv. Wilhelm, ou plutôt
Fleuten, Vleuien, bourg de la pruv.
d'Utrecht.
Flkvo IxsuLA [Mêla], île du LacusFlevo,
auj.ri/e d'irh, dans le Zuydersee.
FLKVf» Laciis [Mêla], Flevum AusTRDîm
[Cell.], Lu:us Imbieksus [Tac.j, lac au
N. de l'île des Bataves, qui, par le
Flevum Ostium, communiquait avec
rOcéan germanique; une irruption
de la mer, en 1238, en a fitfH le Suder-
see, Zuidersee, Zuycia*see, mer intérieure
de la Hollande.
Flevoiandia, rîle Vlieland, au N.-E. du
Texel (prov. de la Hollande).
Flevl'm IPlin., Mela^ Tac], oxucûfi [Ptol.],
localité des Frisii, dans le N.-O. de la
Germanie, auj., suiv. Kruse, WiesfHd,
au N.-O. de Groningue; et, suiv.
Gell., Fliedorp,
505
FLEXIA, - FLORENTIA.
506
Flexu, Fixa Andecavorum, la Flèche, ville
de Fr. (Sarlhe).
Nous ne poofonsbire remonter rimprimcrie dans
cette ville q^ rannée 1575 : Discours de l'Origtne
des GtaiMs; ensemble des Angevins et des Mon-
eeaux, par Jean le Maste, Angevin, La Flècbn ,
René Tkvis-MaiUea, 1575, pet. in-8 de 23 pp. (la
Croix d« Maine. L 5A1. — P. Leiong. II, 0). • r>ï Jean
le Jtasie, AngeTin, dit La Croix du Maine, estoiten*
qoestenr 4 Baogè, au pays et duché d'Ai^ou, homme
ODCie en grec et latin, et poCte francois. • Ce petit
Mine, qui commence par l*c\posé des idées singu-
Uèrea des aateurs sur l<èrigine des Gaulois, finit par
laloiDi^ du Draociscain Jean Porihaise, auquel son
ovfrage est dédié- Jl figure au catal. Secousse (no
9186), oè par erreur il est porté sous la date de
tftTS.
Les imprimeurs qui ont suiri René Trois-Mailles ft
La Flèche sont s Jean Rtee, l'imprimeur onlinaire
4e la coosrégation de Jésus, dont le célèbre collège
tat fondé en 1013 par Henri IV ; Hébert (i518-1020) ;
Georse Griveau, dont nous rencontrons le nom vers
MB, et 4lQQt la veuve continue le commerce. Cest
I ce George Griveau que Ton doit Timprcssion
ée% ouvrages aasea recherchés de Mathuiin Jousse
et U Flèche : VArt du Serrurier , 1A27 ; les Se-
ereu dtAreldUeiure, 1<M2 ; enfin le Tiiédtre de
fort du Cturpeniier, 1059, 3 \ol. in-fol.
Les arrêts du conseil de 1704 et de 1739 conservent
«B imprimear à la Flèche ; en 1759 un nouvel arrêt
snmtrimf r^ablissement typographique de Louis
Amas, et le rapport fût à M. de Sartines en 1764
donne le nom de rimprimeur existant dans
cette vjBe i cVst Loais-Eusuche-Rrné de la Fosse,
qai avait en 1737 ioccédé à son frère Eustache-Fran-
çoit de 11 Foise ; U possédait deux presses.
Flexc¥ [It Ant., Tab. Peut.], voy. ad
Flexim.
Fuegekstall (^, lieu d'impression sup-
posé (?).
(suppL t. U, p. 81), s*appuyant sar le
CaimL Christ Leipx. 1757, cite t Joh. Pischarts,
aUer Prueliek Grossmutter, diediekgeàrockte pan-
tafruelbdseke Betruqdieke Prockdieh oder pruch-
mastiekatz^ laulafel, Baurenregel vnd Weiter
MêehiiM auff aile Jahr-Geriehnet,.,, Gednickt im
FUegenstalU.. 1508, in-8. Ubellus festlvus et rarus.
FLORE!rnA [Tac., Flor., Plin.l, ^Xfù^trna.
tPtoL], FlorentiaTuscorum [tab. Peut.1,
*L0RE5TiNA CoLONu [FrontinJ, ville
d'Elroriey sur rArnus, auj. Fiorenza,
Firenze, Florence, anc. capit. du grand-
duché de Toscane, auj. capitale provi-
soire du royaume d'Italie, sur TArno ;
Eitrie de Dante, Pétrarque, Boccace,
achiaveU Galilée, Andréa del Sarto,
Léon X, Maso Finiguerra, Benvenuto
Geliini, et d'une foule de grands hom-
mes, qui ont fait de cette noble ville
le plus glorieux foyer littéraire et ar-
tistique de l'Italie.
Les grandes bibliothèques de Florence sont extré-
nemcni nombreuses; nous citerons la Laurentia-
NO, 4 laquelle ont été réunis les précieux incunables
du comte d^lci et les manuscrits du grand^uc
Léopold; les catalogues de toutes ces collections
ODt été rédigés, savoir : celui des Mss. grecs« latins et
italitts, par Bandioi (Florentin, 1764-78, 8 vol. in-
(oi.) et ce catalogue, dit afec raison Adrien Balbl, est
aache(-d*cnivre de méthode, de critique et de clar-
té. - Le catalogue des Mss. de la bibl. Leopoldino-
Ijiurentiana, par le même Aug. Mar. Bandini, forme
S Tol. in*rol. imprimés de 1791 àl79S; enfin les ma-
nuscriis orientaux avaient été antérieurement dé-
crits en un vol. in-fol. (Florentic, 1742) par Stcpli.
Evod. Assemani, le neveu du célèbre Joseph Simon
auquel on doit le catal. des Mss. orientaux de la
Vaticanc. Quant aux trÈs-précieux incunables du
comte Angiolo d'EIci, ils forment un catal. spécial,
publié eu 1826 à Florence, in-fol. avec portrait gr.
par l\aphaél >lorghen.
La nagiiabecehUma^ qui possède environ 150,000
imprimés et 10,000 manuscnu. Cette spicndide col-
lection provient d'Antonio Magliabecchi, « vir eru-
ditionia laude loto or&e eelebriSy dit Montfaucon ;
is nos consiUo, opera^ lilnisque suis, nom bibliO'
thtca gaudel numerosissimn, juvlt assidue. » Le
catal. de ses manuscrits a été publié par Ferd. Fossi
à Florence, de 1783 à 1785, en trois vol. in-fol.; celui
des éditions du xy* siècle forme à lui seul deux vol.
in-foL publiés par le même Fos^i en 179S.
La Ricca»'dianat dans laquelle se tiennent les
assemblées de la célèbre académie délia Crusca;
c'est Tancienne collection du marauis RIccardi, dont
le catal. fut publié à Livoume, in-fol., en 1756.
La Marurelliana. etc.
L'histoire de la typographie florentine a ét<^ l'ob-
jet de nombreux travaux estimables, oue M. Bcrnanl
a résumés avec une grande lucidité dans son c\cel-
lente histoire de l'imprimerie ; il ne nous est mal-
heureusement pas permis de le suivre dans les dé-
tails intéressants qu'il nous donne d'après Federigo
Fantossi {Not. btogr, di Bernardo Cenntni, Fi-
renze, 1880, ln-8), Cnmbi {Dcliiie ttegli cruditi Tos-
co/if^ , F. Fossi {Cat. lib, Sœc. xv. impr, Hagliab,
Biblioth.)^ Vinc. Fineschi {NoHtie slori'-he sopra la
Stamp. di BipoU) , Dibdin, Audiffret, Panzer, Ama-
ti, etc. iNouB nous contenterons d'esquisser les faits
acquis à l'histoire.
L'introdticteur certain de la typograplile b Flo-
rence est un orfèvre, Bernardo Gcnnini, né le *i dé-
cembre 1415, filsde « Bartholomeo di Cenni del Fora,
Becoijo di professione ■ . U eut quatre fils, dont le
second, Domineco, né en 1452, et le dernier, (iio.
Francisco, né en 1458, suivirent la carrière pater-
nelle.
En 1451 , Bernardo Cennini travaillait, sous la
direction de l'illustre Lorenzo Ghibérti, aux or-
nements des portes du Baptistère ; mais, aussitôt
que le bruit oe l'arrivée en Italie d'ouvriers alle-
mands accueillis dans un couvent des Etats du Pape,
et le retentissement de leur invention sublime, fu-
rent parvenus Jusqu'à lui, ilqm'tta tout, et résolut de
faire Jouir sa patrie des prodigieux avantages de
cette découverte, destinée à renouveler la race du
vieux monde. Seul, sans notions typographiques,
sans guide, sans autre aide que celle de ses deux fils,
il découvrit tous les procédés Jusqu'alors employés,
et par une sorte de divination prodigieuse, mais
qui éLiit bien le fait des artistes liorentins de cette
époque, il sut se les approprier, et parvint à mettre
au Jour en 1471 un livre important, qu'il ne put
terminer qu'en 1472.
Servii EXposiTto ViBGiui. ServU UonoratiMaur
grammatica explanatio in Bucoliea, Georgiea rt
jEneidem Maronis^ in-fol. de 257 ff . à 43 lig. par
p. Gommenco au ro du l*r f. par ces mots :
(B) VCOLICA YT FERVNT DICTA SVNT ACV-
STODIA BOVIIID EST PRECIPOA
ElflM SYNT A?ftXALIA APVDRTSTICOS DO-
UES...
Les souscriptions des trois parties sont trop itii
portantes pour que nous ne les donnions pas textuel*
lement :
A la fin des Bucoliques (V^ du r° 23), on lit :
Ad lectorcm [Iflorenliœ. vu. idvs novembres || .
MCCCCLXXI Bernardvs Cennius (sic) aurifcx om-
nium iudicio praesltantissimus: et Dominicus
eius. P. egrcgiœ^ndolis aiiolleicensî exprcisis
ante calibe cararteribus, ac dein || de fiisfs literis
uolumen hoc primum impresserunt, \\ Petrus Cen^
!>07
FLOKENTIA.
508
ninus Bemardi eiusdem, F. quanta votuit\\cura
et diligèlia emendauit uti cemU. Florentinia in|
çenU» nil ardui est,
• I/op^Tation dn la gravure des poinçons sur acier
et dr la Tonte dt's carucU>n>s, dit M. Bernard, est
parfaitement décrite |)ar cette première souscrip-
tion. ■
Le commentaire sur les G<k)rgiques, qui suit,
est terminé au v<> du f. 55, i>ar cette souscrip-
tion:
Servit lionoratigrammatici inGtorlçica Uaro-
ni$ explanalio explicttlad lectoremlPlorentiœ, F.
idus JanuarioMl, mcccclxxi. (Cest-)i-dire 9 JanTier
1^72).
Ijï souscription qui suit est exactement sembla-
ble à celle d4:s Bucoliques, sauf les mots: ut ea*ni$f
qui mauqumt*
Uuis vient TEnéide, qui contient 180 fT., et au ▼*
du f. 235, commence : eiusdem ad Aquilinwn de
natura syUabarum libeUu»^ 2 ft au vo du 237* et
dernier on lit :
adLectorenu
Itcrnoi'dus Cenninuê aurifex omnium iudieio
prœ»tantissimu8 : et ikjminicus ctus. P, optimœ
indolis aioletcenê impreaerunt. Petrvâ eiusdem
Bcrnnrdi. P. emendaoit : eumantiquitsimis aulem
multii exemplaribus contulit: inlprimiMque UU
curœ fuit, ne quid alienum tervio adteriberetur,
tieu quid recideretur aut deesset : quod ifonorati
essepenfetuMta exemptaria demonstrarent. QuO'
niam vero plerosqite iuvat manu propria suoque
moregrœca interponere : taque in anttquis Codi'
ciifus perpauca «vnf, et accentué quidem diffieil'
tlme imprimendo notari possunt : relinquendum ad
id spatia duxU, Sed eum apud homines perfectum
nihil Bit , uUi» vidtri cuique detfebii : si M tihn
{quod wtiementer optamus) prœ aliis emendati
reperientur. Absolutum opus Nonis Octobribus,
MCCGCLXXii. Ptorentiœ (7 octobre 1J:i72).
Nous voyons Ift intervenir le fils aîné, PietroCen-
nini, ■ homme docte et pieux, dit Mars. Ficin dans
ses lettres, qui fut attaché comme secrétaire & l*am-
iKissade que la république de Florence envoya au roi
Fenlinand de Naples» ; Apost. Zeno parle aussi en
lx>ns termes de ce fils de Bernard Cennini, qui vou-
lut aider son vieux père, en lui servant de correc-
teur, « et lui paya de cette façon la dette que les
excellentes études dont il était redevable à son père
lui avaient fait contracter envers lui (Donat. Accia-
ioli) a. Ce fut lui aussi qui remplit de sa main les
mots grecs, que Pabsence de caractères et d'accents
forçait ûv laisser en blanc, et son écriture est d*une
grande élégance, disent Bandini et Fossi.
Malgré les indications vag« de l*anxer, de Mait-
taire, d^Audiffret, et même de M. Brunet, ^i attri-
bue k (lennini Texécutiondu traité de Marsiie Ficiu,
de vcra religione, d'après Tallégation d'Et. Audin,
\i' bibliothécaire du comte de Boutourlin, traité que
le judicieux Fossi décrit comme faisant partie de
la Magliab<'cchiana, mais se garde bien (l'assigner
aux presses de Cennini ; malgré toutes ( es problé-
matiques assertions, il iiaralt aujourd'hui déhnitive-
ment prouvé que tous les eH^orts des Cennini se
sont l>oniési l'exi'cution d'un seul li\Te; satisfaits
d'avoirdoté leur patrie de l'art divin, craignant de ne
l>ouvoir soutenir la concurrence des ouvriers alle-
mands qui arrivaient de tous côtés, suggère M. Ber-
iianl, le vieux Cennini et ses nls revinrent modeste-
ment à leur première profession, si honorée à Flo-
n*in:e, et on les voit exener l'état .d'orfèvres jus-
qu'à la lin du xvc siècle.
Le second imprimeur de Florence est un Allemand,
Jean, fils de Pierre, de Mayence ; ce qui l'a fait
pci-ndre par quelques bibli(^n^phes pour le fils de
Pirrn* S<:h(rfrer, lequel succéda k son père en 1502
et n'ii^ait que huit ou neuf ans en ltk72. Cest à cet
imprimeur que l'on doit la première édition du
Philoculo de Roccace. A la fin : Magister Joan-
nés Pctri de Magontia scripsit hoc opus Plo-
rùiiœdiexii. Nouembris mcccclxxii, in-foL de266
f f. à 34 longues lignes à la page entière.
\jn caractères ont beaucoup de rapport avec cmx
de l'imprimerie de S. Jacques de RipoU dont imo»
niions |)arler. Une édition des THom/Ide Pétrarque,
împriméf sans date par ce Jean de Mayence, pûie
également cette mention : scripiit^ qui ne te trouve
pas sur les libres sortis & la fin du siècle des pi«»>
ses de cet imprimeur.
Ce fut ce J(>aii de Mayence qui céda en 1477 an
chefs de riiiiprimerie de S. Jacques de Rlpoll, da
matrices de caractères romains, moyennant 10 lo-
rins d'or.
Nous arrivons à l'établissement typographiqiK et
ce couvent de sceurs de l'ordre de S. DominiqK,
dont Vlncenzio Fineschi (et non pas Fotlini,
l'appelle M. Krunet, 1, coU 1737) a fait Phirtoiine,
et dont F- Fossi publie le catal. au S* volomedeli
bibl. Magliabecchiana. Ce ratai, depuis IVmnée Wlê
Jusqu'à 1484 ne comprend pas moins de 80 oavn-
ges, plus 12 Impressions douteuses on sappoaéca.
La typographie conventuelle fut établie pu* Doai-
nique de Pistoja, directeur du monastère, avec IWdi
d'un moine nommé Pierre de Pise; leur prcoueroa-
▼rage est im Donatetlo ou Donatus pro puais^ do«
ftOO excmpl. furent mis en vente le 10 novôafeR
dans la boutique du libraire Dominique.
Parmi les volumes les plus importants sortis to
Sresses conventuelles, iraus citerons : un Arte dd
\ene Morire de 28 ff . qui a peut-être été oonfooii
l)ar Fineschi avec Tédition florentine de 1087 ; li
Legenda delta B* Caterina da Siena, de 1177,
laquelle porte les noms de» deux impriaicu;^, Domi-
nique de Piitoie et Pierre de Fisc, et c'est le aeal
Eroduit des presses de Ripoll quiollire cette narticB-
irité. En 1078, trois classiques, SaUuste, Ptbu H
Suétone,
En lOHl un poCme rarissime, le Morçante MtÊf-
giore di Luigi Putei ; mais cette édition ert aa
moins douteuse, et nous ne la citons que pov
mémoire.
Ix!S Beitezze di Pirenzc^ en 1082, et surtout kt
Centonovelle qui ne sont Probablement autres que
le rarissime ikcaméron de Boccace, dont DibdiB
i.PMes Althitrp. H, no 1297) a fait la description.
11 est imprimé incontestablement avec les caractèfcs
de Ripoli, et forme un voU pet. in-fol. s. d., i 90
lignes par page, dont M. lîrunet donne le détail
exact. Ce \olume a été mis sous presse le 20 airil
1082 et n'a été publié que 1«* 13 mai de l'année sui-
vante ; Il nVn existe plus que deux exemplaires, et,
si Ton veut bien se souvenir de Tanto-da-fc que
Savonan)l(' fit en 1007, sur la Piazzade^Signorik
Florence, de tous les libres profanes que conteiaitla
ville, s'achamant tout particulièrement sur Boccace,
Pétrarque et les Pulci, on ne sera étonné que
d'une chose, c'est qu'il en ait survécu deux exem-
plaires.
Un autre Allemand, Nicolas, fils de l^urent, .Vi-
rotaus Laurcntiif de Bn^slau, donne en 1077 un livre
qu'il nous faut citer: c'est le fameux Monte Sanîo
dilHo û'Antvnio (Beitini) da Siena. Florentie, Nico-
lo di Lorenxo, die x septembris, 1077, gr. in-0. (Test
le premier volume connu dans lequel se trouvent des
planclu'S gravées en taille-douce ; on cite cependant
des calendriers lat. allem., dont les tables astronomi-
ques, commençant en 1077 , ont dû être imprhBéci
en 107G, et ces Kalendarii duo (voy. au âfonaief,
t. III, c. 639) possèdent deux planches grossière-
ment gravées sur cuivre; mais il paraît difhcile dé-
mettre ceci comme raison suffisante, attendu que
parmi K's centaines de livres d'heures avec caleu-
driers, que nous connaissons tous, il s'en trouve un
certain nombre postérieur de plusieurs années à la
pn'niière date de leur calendrier.
Ces planches du Monte sanlo di Dio, dit lleinec-
ien, sont dessinées par Sandro lk>ticelli, et gradées
par Baccio l^aldini, orfèvre de Rorence, deux élèves
de Mam Fiiiiguerra.
Nicolas de UresLiu se trouva sans doute bien de
cette innovation, car il publia derechef en 1081 m
DanlCy in-fol., avec illustrations sur cuivre, des mê-
mes artistes (voy. au sii^et de ce livre célèbre lu
509
FLORENTIA. — FOLLEYE IN SILVA LEONUM.
510
i
1
curinix article de M. Van-PraCt, Catal, des livres
tur 9éUm de la Bibl. du Bai, IV. p. 118).
Nous ne pouvons citer tons Uâ imprimeurs de
FloreDoe aux xt« et xti* siècles, qui ont krien mé-
rité de la république des lettres, mais il ne nous est
pas permis de paûer sous silence, Sédition princeps
da prince des poètes, le vieil Homère, donnée en
IMS par les Iranes Nerll, Sumptibus Bemardi et
NerU Nerliarum^ 2 vol. àc, in-fol. à S9 lign. par p.;
iaprinéedraprèsuMCOine préparée par un réfugié
grec* IMmétrins Chakondyle d'Athènes, et sous la
swTcOlBnce de Jean Accia[}oli et de Démétrius le
Gmdioce, oocrecleiirt. Jjl Biblioth. impér. en possè-
de on esémpl. non rogné, mais la Magliabeecniana,
li UblioâL de Maples et celle de Su-Marc de Venise
«■ conaervcat toutes trois des exemplaires imprimés
war vfliD. Les«aractères des frères Nerli devinrent
qaelmKi amiéet après la propriété des Juntes^
A B fin du XTB siède, Antonio Miscomini, le pré*
ttc Gkrvanpietfo de Bonominis de Gremona, ser
Booaeoorsi, ser Lorenio de Morgiani, et
PhHippo Giunta, voilà les noms
delà typographie florentine; le dernier
ioo Ime Luc - Antonio, le chef de cette
fflâtre flBBilled'imprinieurs qui a partagé avec les
AMes en Italie uendant le siècle suivant le sceptre
Le premier livre qu'il ait imprimé
est intitulé : ZenoMiBpitome parcemio-
(gneoe) ; à la fin t TC^ iv x^ 4»Xfi>pev-
xUu iwtpresmm FUtrentie: Impensis ac cura
nifUf^ de Emita Plorentini. Anno Domini
KAOOCaJOXZfii, pet In-^ de MIL imprimés et 2 ff.
UaoGS; fl est exécuté avec les caractères de VHO'
Mère de Rcrli ; son frère Luc-Antonio était allé
aVcablir à Venise dès l'année 1480 ;nous en parlerons
FLOfimTU rit Ant., It. Hier.]^ Florentiola
fGeo. Rftv.JL ville de la Gaule Gispa-
dane, aoj. Fiormzuola, Firenzuola, ville
da Parmesan^ au S.-E. de Piacenza.
FLORDmAcuM^ Florensac, pet. ville du Bas-
Languedoc (Hérault).
Florbktinum, voy. Ferentinum.
FLORucDif AD LiGERiM [Ann . Hiiicm.
Rem.]^ Flewry, dit S.- j6enoi<-sur-Lotre,
bourg de l'Orléanais ; célèbre abb. de
Bénéd.
Ge monastère, fdndé en 650, fut brûlé en 883 ; les
■Dincsi, avant toutes choses, de préférence même aux
«i^ tes plus précieux de leur trésor, s'attachèrent
I sauver leurs manuscrits; aux xii» et xui* siècles,
leur librairie était extrêmement célèbre.
Floriacum ad Oscaruh^ Florentinus in
Castro [Ann. S. Golumb.J^ Fleury,
bourg de Bourgogne (Yonne); anc.
abb. de Bénéd.
FLORuan Monasterium [Luen.], Flewrus,
bomgde Belgique (Hainaut).
FunuMOimuM [Zeilerh Fleurmonty en ail.
Bba^PBrg, bourg de la Haute-Alsace
(Haat-Rhin).
Floumaccm^ villa super Carum [Dipl.
Piçpinia. 8471, Flory, village du Niver-
nais (Nièvre) ?
Ploreounga [Ânn. Hinc. RemJ, Florin-
^lage près St-Pol (Pas-de-Calais);
Tune des résidences des rois de la
seconde race.
Florins [Bucelin. Germ, Sacrà\, Floriana
(It. Ant.J, Flùrennes, bourg de Hollande
(prov. de Namur).
Floriopous, voy. Fanum S. Flori.
Florius fl. fPlin.], fleuve de la Tarrac,
auj . kBiode Castro,
Florivalus, Blumenthal, bourg et château
de Suisse (cant. des Grisons).
Flosis fl. [Tab. Peut.], fleuve du Pice-
num, auj. Potenza.
Fluetum, Flueten, Vlueten, bourg de
Hollande (prov. d'Utrecbt).
Flumen s. Vm^ voy. Fanum S. Vm.
Fldmetum, Flumet, bourg de Savoie (Fau-
ciguy).
Flusor fl. [Tab. Peut.], Flesor [Geo.
Rav.J, fleuve du Picenum, le Chienti;
se perd dans le golfe de Venise.
Fluvius in Atinate Campo [Plin.], Tanager
[Virg.], rivière de la Lucarne, auj. le
Negro, affl. du Sele.
Fluvius Fœderatorum [Pliu.J, dans la
Bé tique, auj. le Rio Guadalmedina, dans
le roy. de Grenade.
Fluvius Tellas, la Telles, auj. la Béthu7ie,
riv. de Picardie ; a donne son nom au
district Tellau ou Talou.
Foburgum, Woborgy bourg de Danemark
(île de Fionie).
FociNiACENsis PAGus, voy. Faciniacum.
Focunates [Plin.], peuple de la Rhaetie,
habit, le Sondai, dans la Valteline.
Fœdus Cathédrale, Cas^e Dei Fœdus, le
Gotteshausbund en Suisse (Grisons,
ligue Caddée).
Fœdus Decem Jurisdictionum, le lehuge-
richtenbund en Suisse (Grisons, ligue
des Dix Droitures).
FoGARASiNUM [Zeilcrl, Fogarasch, Fogresch-
markt, chef-lieu du district de ce nom
en Transylvanie.
FOLIA, voy. PlSAURUS.
FoLiuM, le FoBuil, village de Bretagne
(Côtes-du-Nord).
FoLLANEBRAiUM, VUlu regia Franc, 1, et
Henrid II [Du Cange[, FoUetnbray, vil-
lage et château de Picardie, près Laon
(Aisne).
FoiXEYE IN SiLVA Leonxm, Ui FouHlée, anc.
villa royale dans la forêt de Lyons
(Seine-Inférieure) .
511
FONS APONI. — FONTENACUM.
513
Foxs Aponi, voy. Aponum,
FoNs BEATiE ViRGixis [Stcttler. Cbr. etc.],
FrauenbruHîien, bourg de Suisse (cant.
de Berne) ; anc. couvent de Bernar-
dines.
FoNs Bellus^ Schbnbnmn, cbâieau célèbre
d'Autricbe, près de Vienne.
FoNs Bliaudi [Luen.], Fons Bellaqueus
[Id.], Fons Bleaudi, Bellofontanum. in
silva Bieria pagi VastineJisis [Manil-
lon], Fontainebleau, ville de Fr. (Seine-
et-Marne) ; cbàteau du xn° siècle, res-
tauré par François !•' et Henry II. C'est
de là qu'est datée la révocation de
redit de Nantes, Tune de ces fautes qui
flétrissent un roi et un siècle.
FoxNS Bonus, Fontis boni Eremus.
11 ne faut pas confondre cette abbaye de Gamal-
dules, qu*oii appelle Ponlitboni, avec rabbaye Cis-
tercienne de Bonne'FoHtaitie en Thieradehe, dont
nous avons parlé. Gius. Molini {Opérette Mbliagr.p
Firenxe, 1858, p. 1S5) consacre k l*imprimerie de
ce monastère un long arUcle; voici le premier livre
qaMl cite : Régula vit^ eremiticjs. A la lin : /m-
pressa iunt hœe omnia in monasterio Fontis boni
qô. Sacra CamalduleiiMis eremi hotpitium dieitur
etab ca per uniui miUarii tpatium diâtat Cornai'
duientiU eremita et iussiune et impcsis arte et
induitria Bartholomei de ZanetiU frrfxfensfs
Anno dfiice incamatiOis, mdxx. Ab$oluta die xiiU.
Augusti. LACS DEO, in-4. 11 y a deui frontispices,
chacun desquels présente les Ggures en pied de S.
Benoît et de S. Uoinuald, gravées sur bois ; l'ouvrage
contient une narration de Torigine des ermites et
cénobites, et une explication des termes t Monaco,
Cenobita^ Eremita et Anaeoreta; ce livre est cité
parBaodini (Odeporico del Ctuentino, tom. VU);
ce manuscrit de Tillustre rédacteur du catalogue de
la I^urentiaue, formant 12 vol. in-4, est conservé à
la bibl. Marucelliana, de Florence.
Ou cite encore •* P$alterium tnonaslinan iec. or-
dinem Camatdulensium , nouiter impressum. A la
lin : e\ typographia sac erem. Camaldul. Anno dfiJ,
1545, in-iol. de 154 ff., réimprimé à la même ty-
pographie con\entuelle en 1587 et 1595, également
in-fol.
Enfin Mittarelli [Annales Camaldulenses) cite :
Reformatio Camaldulensts ordinis, ex typog, mo-
nast, fontis Boni, anno 1559.
Fons Burgi, Fontaine-le-Boar^, commune
de Normandie (Scine-Inférieure) ; anc.
baronuic.
Fons Euraldi, Evraldt , Fons Clarus,
Frontevaux (au xm« s.), Fofitevrault,
bourg de Fr. (Maine-et-Loire) ; anc. et
célèbre abb. de religieuses de TOrdrc
de St-Benoît, fondée vers 1100 par
Robert d'Arbrissel.
Fons Episcopi, Fontaine-VEvéf^ue, boiii'g de
Belgique (Hainaut).
Fons Francus, Fontaine-Française, bourjr
de Bourgogne (Côte-d'Or) ; anc. prieuré
de Bénéd. ; bataille en 1595.
Fons Gombaldi^ Fontgombaud, bourg du
Berry (Cher) ; anc. abb. de Bénéd. fon-
dée en 1091.
Fons Guidonis, Fàntaine-lorGuffen, com-
mune de Fr. (Eure-et-Loir).
Fons Iberi, Fontebro, bourg d'Espagne
(Nouv. Castille")^ près des sources de
TEbre.
Fons Latius, Latzfafi, bourg duTyrol^
dans le cercle de Brixen.
Fons Paderje, voy. Pàderborna.
Fons Radulphi. Fontaine' Raoui ; un grand
nombre de localités en France portent
ce nom.
Fons Rapidus [Thuan. Hist.]^ FovTàKàmk
SCell.]^ Fuenterrabia, FàntmvMe, ville
l'Espagne (intend, de Guiponcoa)^u
fond du golfe de Gascogne.
Cette ville n'est citée ni par Falkenttehi, ni pr
Blendex, dans la liste que ces deux bibUognphes ut
donnée des localités* où exista un élabUsacnait ty-
pographique; ce dernier particuUèreiiieiit est œ
autorité presque souveraine pour Phlstolre de n»
priinerie espagnole ; cependant M. Oouon dit Me,
vers l'année 1060, une imprimerie ftit établie à nd-
tarabie : nous demandons le titre à rappaf de celle
assertion, qui nous parait problématique.
FoNs Sanus^ Fossanum^ Fossano, ville forte
de ritalie septentr. (div. de Coni).
Fons Tungrorum^ voy. Aqu^e Spapan^.
FoNTANELTjk, FontencUes, bourg de Flandre
(Nord) ; célèbre abb. de Glteaax, do
dioc. de Cambrai^ fondée en 1212.
FONTANETIIM [AHU. S. Columb.], FOSTAKIAS-
ciîM [Chron. Rcginon.1, Fontaniw.-
xNUM [Ann. Prudent. Trec.j. FoNTESAan,
Fonten^lm, Fontcfiay -wrès- Vezetan ,
commune de Fr. (Yonne) ; c*est dans ce
lieu que s'est livrée en 841 la fameuse
bataille entre les petits-fils de Gbar-
lemagne.
FoNTANETUM, FoNTEs, Fontaneto, bourg du
Milanais^ près Arona.
FONTENACUM, FONTENvEUM COMITIS^ FoîiTA-
NAcuM CoMms, Fonlenay-/e-Cof?ite(pend.
la révol ution : Fontenay -le- Peaple) ,
ville de Fr. (Vendée).
Antboine d'Angicourt, fils de Pierre d'Angicovt,
établi libraire à Fontenay, est mentioiméconune ele^
Santaussi la profession d'imprimeur, dans on acte
u l*r mars 1550 ; c'est un bail à ferme d'une mai-
son destiii('>e à recevoir le matériel de vm Impii-
merie ; il ne parait pas que ses presses aient kN^*
temps fonctionné, car on le trouve simple Uboire
en Tannée 1562. (Voy. Poitou et Vendét^ art. Pm»
tenayt p. 55.)
Jacques d'Angicourt, petit-fils d'Aiitboine, dttate
comme imprimeur en 1508 ou 1599 ; nous connais-
sons de lui : U catéchisme, c'est-à-dire fonm-
taire de (^instruction des enfants de la doeirtse
chrestienne , par Etienne Thubin. A Fouleoay,
chex Jacques d'Angicourt, lOOft, in-8 de 145 pages.
Eu 16<^ Pierre PeUt-Jean succède à Jacques d'An-
513
FONTENACUM. — FORT (THE).
oU
gicoart, c'est lai qui imprime en 1612 un livre que
nous troormis cité au catal. «TEstrées (tom. I,
B* SU) X Bèfktation de ce qu*a ffroduit te Corde'
UerMëekoM, contre La doctrine des içUâet rêfor
méet, par BaUkaxar Monceau, Fontenay-le-
Conte, IMi, in^. Il est encore imprimeur en 1625 ;
BOUS cileroos une satire 4 la fois politique et reli-
llEMe : amours du cavalier le Fort-Louys, avec la
klk BotMie, ensemble les articles portons les
comentkms de leur conirai de mariage. Fontenay,
Mt-Jeai, 1825, in4 (à la biU. de PArsenal).
Erfn le cauL de la Bibliotb. impér. {HisL de
FNnMftom. I,p. 156) fût foi de la longue carrière
a toonie cet imprimeur, puisqu'il donne le titre
tatotame ioascrit à son nom et daté de 1605.
L*VTèt du conseil du SI mars 1759, qui réglemente
rtaprbncrie du royaume, supprime rétablissement
nieusiaità Footenay ; mais, comme dans beaucoup
Mres vflies qui se trouTaient dans le même cas,
hirtt fot eiécuté avecassa peu de rigueur, puis-
Me te npport présenté en ITmà M. de Sartines sur
relit deli librairie en France dit : Fontenay-le-
Oom : iliouise Ripocbe, vcfUvede Jao^ues Poirier,
iMiMar et libraire, naUvc de S.-Martm d'Angers,
||iêée fiant, mariée airec le s' Poirier en 1755. 11
miflbit avant aon maria|se avec son père, qui
curait avant lui la profession d'imprimeur depuis
flMie Mans, k la smie du sr Petit-Jean, son beau
piR, ciiorteqa*il y a toi^ours eu un imprimeur
ém k ville. Cette veuve fut conservée par l'arrêt
éttm, tarêt de 1750 n'ayant point été sévère-
Kil oécnié; elle possède deux presses. •
OcMSDOieB'fest point parbitement claire, mais on
eUÊ/nai que les M ans d'exercice du sr Poirier le
ptn Et confondent avec l'exercice de son beau-
fère, ledemier des Petit-Jean. .
tlom devons une partie de ces renseignements I
folUgcaBte communication de H. Benjamin Filloo.
FOOTINACUM^ FONTANEUM^ FONTANETUM. Un
très^rand nombre de communes fran-
çaises portent le nom de Fontenay;
nous citerons deux abb. de Bénéd. de
ce nom. Tune dans le dioc. de Bayeux^
l'autre dans le dioc. d'Autun; et de
plus un bourg de Saintonge> Fontenay-
ÏAbMu, dans le dép. des Deux-Sè-
vres, qui fut, en 1714, érigé en ducbé-
pairie, sous le nom de Rohan.
FoMTEKiAcuM, Fontenoy^ village de Belgi-
que (Hainaut) ; bataille en 1745.
Fontes, Fàntaines ou les PoTitoine^; plu-
sieurs communes de France portent ce
nom.
Fortes Belg A, FontanensisEcclesia, Theo-
KonuNUM (?) , Welue [Camden] yWells,
ville d'Angleterre (Somérsetshire).
FoiTTEs BAOERf, voy. Paderborna.
FoscTu, Ue de Ponza, dans la Méditerra-
née, sur les côtes de Toscane.
Fora, Fœra Ins., Ue Fôhr, Fôhrde, sur la
cftte 0. du Sleswig fDanemark).
FOHCALQUERIUM, VOy. FORUM NeRONIS.
FoBCHHEMiuM [Zeilcrj, Forachheim [Gharta
Lad. Pii], FoRAHHEiM [Ann.Rud. Fuld.],
Foraheui [Ann. Laubac], vUla seu
CÊrtisregia, Fùrchheim, ville de Bavière,
cercle de la Haute-Franconie, sur la
R(^tz ; résidence carlovingienne.
OlCnOim. DE GÊOGH.
FoRDUNiuM [Camd.], Fordon, Fùrâun, bourg
d'Ecosse, dans le comté d'Aberdeen.
FoRENsis PAGus, FoREziuM, Ic Forez, prov.
française, habitée par les Segusii au
temps de César; forme auj. partie du
dép. de la Loire et de la Haute-Loire.
FoRENTUM fLiv.L Ferentum [Liv., Horat.J,
4>ip8mj fDiod. Sic], ville de l'Apulia
Peucetia, auj. Forenza, bourg d'Italie
(Terra d'Otranto).
Forest (la) sur-Saivre, ou Sêvre, bourg et
anc. baronnie du Poitou (Deux-Sèvres),
qui appartenait à Mcssirc Philippe dtî
Mornay, seigneur du Plessis-Marly, etc.
Ce fut dans ce cliâtcau aae mourut, le samedi
11 novembre 1023, ce grand nomme. Tune des gloi-
res les plus pures de sa patrie ; ses premiers mé-
moires y furent imprimés par les soins du sieur de
YiUamoul, l'un de ses gendres, et formèrent deux
vol. in-4, publiés le premier, en 1024, et le second.
Tannée suivante. La devise de Pbilippcdc Moniay
était aussi noble que le tui sa longue vie, consacrer
tout entière I son Dien, à son pays, k son roi ; la
void, telle que nous l'avons lue écrite de sa main sur
rédiUon originalede son livre sar PEucharistleoffenc
à sa fille Marthe de Mornay : ynm sociA vibtus,
Hortis gomes globu.
FoRETUM [Plin.], localité de la Libumie,
auj. Fortino, en Istrie.
FoRGi^, Forges-ies-EauXy commune de
Fr. (Seine- Inférieure).
FORI-JULII DUCATIIS fClUV.], FORO-JUUUM
[Ann. Eginh.], Forum Juui [Cluv.,
tCell.] , FoROJULiBNsis Marca [Ann.
Eginh.î, le Friaul, Fiioid, Friuli, anc.
prov. de l'empire d'Autriche ; se divise
en Frioul Vénitien, chef-lieu Udine; et
Frioul Autrichien, partagé en deux
cercles : Trieste et Goritz.
FoRuviuM, voy. Forum Livii.
FoRMERiiE, Formerie, bourg de Fr. (Oise).
FoRMLE [Cic, Plin., Liv.. etc.], ^^(ai
[Strab., Ptol.I, HoRMiic iPlin.], Mamur-
RARUM URBS [Ovjd.], viUc du Latium,
auj. MoUi <U Gaeta, ville du royaume
d'Italie (prov. Terra di Lavoro).
FoRMiNiACLTi, Formigny, bourg de Nor-
mandie (Calvados) ; bataille contre les
Anglais en 1450.
FoRMio FL. [Plin.], <i»opp.ift>v [Ptol.], fleuve
deritalieSeptentr.,auj. leRisano, dans
l'istrie; se jette dans l'Adriatique.
FoRNOLis Villa, Fernoel, commune de Fr.,
sur les limites des dép. de la (>euse et
du Puy-de-Dôme.
FOROJULIENSIS CiVITAS, VOy. FORUM JULIL
FoROJuuuM, voy. Forum Julu.
Furu-Skmi'runium, voy. Forum Sempronii.
Fort (Tue), château du Gloucester-Shire
(Angleterre).
Kl
515
FORTALITIUM LUDOVICI. — FORUM JUUUM TRANSPADANUM.
316
Propriété de James Oallaway, esq., qui installa
dans son manoir une imprimerie particulière â*où
sortirent plusieurs volumes de po!ésie, et : the Bo-
maunte oj a Knyght, by Chatterton, at The Fort.
(Martin ne cite point cette imprimerie particulière.)
FoRTALiTiUM Lupovici, Ludovici-Arx, Fort-
Louis, bourg et forteresse française^
dans l'île de Giessenheim (Bas-Rhin).
FoRns MONs, FoRTAunuM, la Forza, pet.
ville de Sicile^ dans le Val di Demona.
Forum Adriani, Hadriani [Tab. Peut.],
dans l'île des Bataves, Vorburgum
ICell.], auj. Voorbttrg, ville de Hollan-
de, entre Delftet I^eyclen.
Forum Alliem, voy. Ferrara.
Forum Appii [Cie., Horat., Plin.], <i»6pov
*Ainr(cu [Acta Apost.], ville desVolsc® à
xLui m. de Rome sur lavia Appia, auj.
San Donato, dans le S.-E. de Rome.
Forum AuREui [Cie., It. Ant., Tab. Peut.],
sur la via ^milia, localité d'Etnirie,
auj. Castdlaccio^ bourç à l'embouch. de
l'Arone, ou> sun. Reichard, Monto/to,
dans les Etats du Pap^
Forum Bibalorum, <l>opoç Bi€aX«v [Ptol.],
ville des Bibali, dans TEsp. Tarracon.,
auj., suiv. Florez, Viana ai Bollo,
Forum Calcarium, voy. Forum Neronis,
Forum Calvisu, local, des Cenomani, dans
la Gaule Cisalpine, auj. Calvisano, bourg
milanais de la délég. de Brcscia.
FoiiuM Cassii [It. Ant., Tab. Peut.], Forum
Casi [Geo. Rav.], station d'Ëtrurie, auj.
Sta Maria Foroassi, bourg près Sutn^
(délég. de Viterbo).
Forum Claudii, Forum Clodi [Tab. Peut.],
FoRocLAUDiuM [PHu.], viUc de la cote
S.-O. d'Etrurie, auj. Oriolo, près de
Bracciano.
Forum Claudii, <l»6po; KXau^îcu [Ptol.], ville
des Centrones, dans la Tarantaise,
auj. Moutiers, Moustiers, bourg de Fr.
(Basses- Alpes).
Forum Cornelii [It. Ant..Plin., Martial.],
4>6pcv KopvïiXiov [Strab.1, <l>opo; KopvriX(ou
[Ptol.l, iMOLiE [P. Warnef.l, Emula,
ville des Lingones, dans la Gaule Cis-
padane, auj. Imola, ville forte de la
délég. de Ravenne (Romagne).
Imprimerie en l&88x 5. Gregorii Nazianzeni
tetrasticha spiritualia, Imolar, 1588, in-8. (Cat, des
frères de Tournes^ p. S9.)
Fort:m DiUGUNTORUM , <I>6po; AicjpuvTwv
[Ptul.J, ville des Insubres, dans la Gaule
Transpadane; auj.^ suiv. Reichard,
BertonicOy et suiv. Bisch. et MôUcr, Piz-
zigh€Uo7ic y yiWii forte du Milanais (délég.
de Cremona).
Forum DoMmi [It. Ant., Tab. Peut.], Fo-
RLif DoMniANUM [Valois] , Forum DoMm
[Itin. Aq. Apoll.], station des Itiné-
raires, placée chez les Volsc® Tectosa-
ges, et sur l'emplacement actuel de la-
quelle les uns voient Frcntignmy
ville deFr. [Hérault]; d'autres tfoni-
bazin, au N. de Cette, d'autres enfin
Fabrègues, commune près Montpellier.
Forum Druentinorum [Plin.], ville delà
Gaule Cispadane, auj. Bertinaro, entre
Forlimpopoli et Cesena, bourg deU
Romagne.
Forum Ecri [Tab. Peut.], Samta Cnxt,
bourg de la Sabine, au pied des Apen-
nins.
Forum Egurrorum, ville des Astures, dau
la Tarrac., auj. MedinaddFdoieco, préi
Valladolid ; ou, d'après d'antres géo-
graphes. Salas, dans les Astories.
Forum Flamuoi [It. Ant.], «d^ «XoiifNai
[Strab.], ^t>6^ <»Xafuv(ou [Ptol.], ville de
rOmbne, suiv. les uns^ Funiu Codai'
mo, et suiv. d'autres, la Vescia, booig
près Foligno (délég. de Pemgia).
Forum Fulvu [Plin.], Forum Sm.vi [dénoiiL
erronée des Tab. Peut.], Forum Folyd
cognom. Valentinum fPlin.], ville de
Ligurie, auj. Valmia, ville du Piémont
sur le Pô (prov. d'Alexandrie).
Forum Gallorum [It. Ant.], ville des Vas-
cones, dans la Tarrac., aui. Guerrea,
Gurrea, ville d'Aragon (Reichard).
Forum Gallorum [Cic. , Tab. Peut., Geo.
Rav.], ville de la Gaule Cispadane,
Castel'Pranco, voy. Castrum Francordu.
Forum GiGURRORUM [It. Ant.],4>dpo; Frpu^y
[Ptol.], ville des Gigurri, dans la
Tarrac, auj. suiv. Florez, St-Estevan de
Val de Orres, dans les Asturics. *
Forum Hadrllni, voy. Forum Adriani.
Forum Julu [Mêla, Plin.], ♦6pov louXiev
[Strab.], Forum Juuum [Tac], ♦opo;
louÀio; ÎPlol.], Oppidum Forojuliense
[Tac], CoLONiA quœPACENsis appellator
et Classica [Plin., Cic], Colonu Clas-
sENsis, ville de la Gaule Narbonaise,
auj. Fréjus, ville de Fr. (Var); patrie
d'Aj^'ricola.
Nous ne trouvons pas trace d*imprimerie en cette
ville antérieure au xix* siècle.
Forum Julii [P. Diac], voy. Castrum Fo-
rojuliense.
Forum Juuum, voy. Iliturgis.
FoRiM JuLiuM Transpadanum, voy. Castrcm
Fuuujuuense.
517
FORUM LEPIDI. — FORUM SEMPRONII.
518
FoBm Lepidi^ voy. Ruegium.
Forum LnnacoRUM (Lebuorum)^ ville des
iDSubres, dans la Gaule Cisalpine^ auj.
Jk^rgoLcKizara, bourg du Milanais.
FoRCV Licimi [Plin.], ville des Orobii,
dans la Gaule Transnadane^ auj., suiv.
Reich. et Gluv., Berlasina, entre Gome
et Milan.
FoRCX LiGNKOif [It Ant.]^ Urdos, bourg
du Béam (Basses - Pyrénées)^ suiv.
d'Antille.
FoBUX LimcoBUM^ ^oç Aii&txwv rPtol.]^
LDiii rit. Ant., Geo. Rav.]^ ville des
Calaici, dans la Tarracon., auj. Ponte
de lAma, bourg du Portugal (prov.
Entra Duero e Minho).
FoRtï Livn [Plin.^ It. Ant., Tab. Peut.];
FoioLivnjM; ville de laGaule Gispadane,
entre Gœsena et Faenza, auj. Forli,
Tillc d'Italie, au N.-O. de Rome, chef-
Ûea de la délég. de ce nom.
Den imprimeriet ritilet s^élablisseot tai même
t^bt 1M5 I Forli: rime a pour chef un citoyen de
h Tifle qui i*iMOcie 4 ui oavrier bolonais, la secon-
de otmigée par mi Pumesan, et, cliose digne
Utoeaoïée, le premier volnme mis an Jour dans
oite ville est imprimé en même tempspar les deux
iiyltfiea rivales, et parait k buit Jours de dis-
Me,fi Tcnt probablement concours et lutte so-
lemde:FBiirrvs (NteoUnu), De BUgantiaUn-
fm teifMT ta eplUott» 'et orationilnu eomponendiâ
tene»ta prmupîa...,, ad ll/iufr(as<miim princi-
pm, tt exeeUêfUiithmÊm dueem x H Oetauia-
WÊHL.» au T« du 290 f . Finis, et au r» du f. soe,
ipibtrob épterammes, rient la souscription : Ope-
n a impiM PauU guarini de guartniê PoroUuien-
àt d IoêhU iaco&i de BenedietU Bononiensie
fHprtnorit et wcii : | hoe opta est Imprestum
PorttÊH : emendatwnluero per ipsum auctoremî
If âfptret inleiuidem epistota, in fine »eatndi\
(ièri, a»io fidei chrtMtianelu.ccccuiTJLXY. \
vulUàatiMatt, puis le registre, les mots : Lats
NO, et sur le même f. la marque des imprimeurs,
iB4,4eMlt 4ML aveccb., réd. et signatures.
Lotion arrivée seconde est certainement plus
keOeetfiliis ornée, ce qui explique sa défaite; en
Toidiaaacription : c'est également un in-4* de 40
ctll ligiws par page et de 28 ff. ; au r^ du 1er t est
le titre : Nioolats Fcbettvs, et une gravure sur
èoîi, arec b devise t Sii^ntivm; au-dessous sont
lis èstiqiUM; au v* on lit : Ad lUuêtriMsimû Prin-
tlfoi, et BseeUentùMimû Duei Octauialnû Biariû
m^n ro du f. 2: Nicolai Feeetti RauenatU d
itnetwra teu ordte et taictura eûpositloniê or-
M/m ai cèponendOM epistoUu liber primu$l ; au r*
H9»l une autre gravure sur bois, au-dessous de
bqoeOe on lit : Hoe oput est impretsum Foriliuii
)Kr Mc Uierony \\ mum Medesanum Parmensem,
wtkerqpp ipsumîAuetorem correptum aditum
{fkiet emendatwn\Anno d(miini. m.ccgc.lxxxxv. |
Ékuro, XXV. Mai Begnante iUustris f| »imo Pri-
dft notfro domino Octa\uiano de Biaric : ac In-
clHoé)\mino Jaeobo Pheo gubernaltori dtgnis-
Kaio.
Le prince de Forli, dont il est ici question, est le
doc Riario Sfona; sans doute il était Juge du camp
et délivra probablement un prix à diacun des con-
conreots , à l'un prix de Titesse, 4 Tautre prix de
perfection d'exécution.
Geuc même année les premiers imprimeurs pu-
Uient on rarissime petit volmne itsiUen,qoe cite
M. Bnmet : Mimuo (Antonio)» Pronoêtieon dia-
logaie de la exceUentlMgimo et famoêissimo
Aitrologo Antonio Manitto $ino aU'anno m.ccooc,
et uttra. — Impresiwn PorliuU hoe exeeUentiui-
mum et ueriubnum Prognostieon per Pautum
iiuarfnum Porottuieneem et loannem laco&um
de Benedietis Bononiensenu Anno Saiutifere inear-
nattonis m.gcoc.lxxxxv. Bie xii. Auautti Aêcen-
den» xu GraL FirginU^lauM Deo, in-4.
Forum Nehonis, voy. Luteva.
Forum Neronis^ 4>6poc Viçmcç [Ptol.]^ Forum
Galcarium^ Forcalquerium^ ville des Me-
mini, dans la Gaule Narbon.^ auj. For-
ccdquier, ville de France (Basses- \lpes).
Adr. Valois traduit Forum Neronis par
Carpentroa, et d'autres par Botirg-dOi-
Bans, petite vi.le de Fr. (Isère).
Forum Novum [Gell.], Foronovani [Inscr.
ap. Grut.], FoRONiANUM [P. Diac.]^
municipium des Boii dans la Gaule Gis-
padane, auj. Fùmovo, FùmouCy bourg
du Parmesan (Italie); bataille en
1491.
Forum Novum [It. Hier., Tab. Peut., Geo.
Rav.], ville du Picenum; existait à
ro. et près de Monte-Gbiaro, dans la
Marche d'Ancône.
Forum Popilu [Plin., It. Hier.], Forum
Popuu, [Tab. Peut., Geo. Rav.], ville
de la Gaule Gispadane, auj. Forlimpo^
poli, dans la délég. de Forli.
Forum Popilu [Tab. Peut.], 4>6poç noirXCou
[Ptol.], 'A-yo^a n&icXi'a [Dion. Hal.], Foro-
popuu [Geo. Rav.], ville de la Gampa-
nie, sur la via Popilia, à l'E. de Paes-
tum, auj. Polla, bourg du Napolitain,
et non pas Polo, comme le ditReichard,
ni la Fossa, comme le veulent Bischoff
et Môller.
Forum Segusianorum [Insc. ap. Grut.],*opoç
itpuaiovôv [Ptol.] , Foro-Segustavarum
ÎTab. Peut.], ville des Segusiani,dansla
>aule Lyonnaise, auj. Feurs, ville de
Fr. (Loire).
Forum Sempronh
4>opoç ItfiirpcDvtcu
rstrab.] , FossFjiPRONiuM .' Forosimpre
[Chron. Carlov.] , ville ae TOmbrie ,
auj. Fossombrone , anc. ville papale de
la déléç. d'Urbino c Pesaro ; fait auj.
partie du royaume d Italie.
Un imprimear de Venise, célèbre par une inno-
vation importante dans Part typographique, Tim-
iiresslon des notes de musique en caractères mobi-
es de fonte, Ottaviano Petrucci, établit à Fossom-
brone, sa ville natale, un atelier typographique vers
l'année 1512, à la requête de Tévéque de cette ville,
Paulus de Middelburgo; Tannée suivante parait le
premier ouvrage sorti des presses de Fossombrone;
il est cité par Panxer : Paulus Germanus de Mid^
deltntrgo, Pauuka de becta PAScajt cblebra-
TIONE ET DE DIE PASSIONIS DOMINI NOSTRl JESD
CHRiftTi ; k la fin de la seconde partie : Impressum
Porosempronii per spectabilem tirum Oetauia
rit. Ant., Geo. Ray.],
[Ptol.], <I>opov Zifxirpwviov
519
FORUM STATIELLORUM. — PRACILUO.
520
num petrutium Poro$emproniensem , impresso-
riœartii perUiuimum. Anno DominUu,B,iin, die
Octaua Julii, cum prinlegio... 2 parties en un vol.
in^fol., sans cb., mais avec réel, et sign. La première
partie est signée o^ par 8, et le cahier l par IQ;
la seconde ra Jusqu'à GOiiU ; puis un dernier f. au v*
duquel se trouve la souscription avec la marane de
rimprimeur ; au v« du. titre est le priviK^ de
LéonX.
Ce beau livre est extrêmement remarquable au
iwint de vue typographique, à cause du luxe des orne*
ments gravés sur bois, bordures, vignettes, dont il
c>8t décoré; l'impression en est admirable ; le pre-
mier catalogue oaos lequel nous le rencontrions est
celui de fialuze (I, n" 55) ; le dernier est celui de la
vente Libri de 1859, ob le bel exemplaire du pape
Ci«Mnent XI ne fut payé oue £ I, scb. 10. M. Libri en
avait un second exempl. incomplet du titre, qui Ggura
au grand catalogue de 1861.
La même année 15iS, le catal. des Volpi nous
doiulc l'indication d'un second ouvrage exécuté à
Fussombrone : Castiglione^ C, Batdastare, ad Hen-
ricum Vlll^ AngUœ Regem eiHatota de vita et
gestis GuidubaMi Vrbiid DucU. Forosempronii,
M.D.XIII, IV Kal. Aug., in-4, • extmix rarUatU tt-
bcUus, dit D. Gaetano Volpi, le rédacteur du catal.,
quem no(HM dono dédit Vir CL Raymundus Mitêth
riu» ■. Réimprimé par les Volpi dans Pédition col-
lective qu'ils donnèrent des csuvres de Balthaxar
Gastlglione en. 1755.
L'année suivante Ottaviano Petrucd donne ses
célèbres Motetti de la Goioiia en quatre parties,
formant un voL in-ft* oblong : ■ A la fin de chaque
partie, dit M. Brunet, se trouve un privilège, en
forme de bulle, du pape Léon X, en date de Rome,
die xxU Octobris m.d.xui, et accordé 4 Ottaviano
Petrucci de Fossombrone ; il est dit dans ce docu-
ment que Petrucci, précédemment établi à Venise,
y avait déjà obtenu du doge et de la seigneurie de
cette république un privilège de vingt ans (à partir du
25 mai ae l'année 1408, et un autre pour cinq ans
en 1511), comme inventeur d'une manière particu-
lière d'exprimer les notes de musique, et qu^ensuite
cet imprimeur était venu s'établir JÉ Fossombrone,
sa patrie, où il pratiquait heureusement une mé-
thode que d'autres avant lui avaient essayée sans suc-
cès, ce que prenant en considération, S. S. accordait
audit Petrucd le privilège de pouvoir seul imprimer
et vendre dans les Etats pontificaux, pendant 15 ans,
les livres de musique exécutés d'âpres son nouveau
procédé. •
M. Anu Schmidt, l'historiographe de la musique ,
a consacré I Ottaviano Petrucci, une excellente
monographie spéciale : Ottaviano dei Petrucci, à
laquelle nous renvoyons le lecteur.
Forum Statiellorum^ Villadaso, bourg du
Milanais.
Forum Tiberh, «InSpo; TiSeûCou [Ptol.]^, CLesa-
RIS Prjîtorium, ville des Helvetii, dans
le Pagus Tigurinuà^ auj. Kaisersstuhl,
bourg sur le Rhin, dans le comté d'Ar-
govie (Suisse), suiv. Rcichard: ou,
suiv. Andem, Steckbom, sur le (ac de
Constance.
Forum Trajani [An t. Itin.], 4>Gpov TpaZavcû
[Procop. deÂdib.], ville de Sardaigne,
que Ton croit être auj. Pordongumo,
ou Fordongianu [Reichard].
Forum Vmii [PlinJ, localité des Taurin i^
dans la Gaule Transpadane, auj. Bubie-
na, bourg du Piémont ; ou suiv. d'au-
tres géogr., CasteJrFioTi,
Forum Voconii [Cic, Plin.|, Forum Boconi
[Geo. Rav.], localité de la Gaule Nar-
bon., qui est, suiv. queloues géog.,
Cttne^ bourg des Pyrénées-Orient (voy.
Canetum), et que d'autres confondent
avec DRACENiE, Brag^ignan,
Forum Vulcani, la Solfatara, dans la Terra
di Lavoro.
FoscoLUs MONs, MoTite Fôscolo, petite ville
du Napolitain (Princip. Oltra, à 7 m.
de Benevento).
Otuvio Beltrano (et non pas Boitrano), dit M.
Cotton, imprima dans cette viDe en 1M2. Noua avoM
déjà parlé d'Ottavio Beltrano ll^art. EKiEVEanni,
et, à cette date de 1642, il était encore à Kapies ; ce-
pendant le fait signalé par le bibliogr. dX)xford n\si
point inadmissible.
Fosi [Tac, Germ.l, peuple de la Germanie,
qui, suiv. Leionitz. habitait le terri-
toire du comté d'Hildesheim.'
FossA [Plin.l, Bocca di Bonifado, entre la
Corse et la Sardaigne.
FossA Claudia, Clodia, Chiogaiay Chiozxia,
ville forte de la Vénétie^ a l'extrémitc
orientale des Lagunes.
FossA CoRBULONis, Tlte, VUestrom, fleuve
de Hollande [Graësse].
FossA Messanica, canal de la Gaole Cis-
padane, auj. Canale di S. Alberto.
FossA Papiriana [It. Ant.], FossiK Paphua-
HM [Tab. Peut.J, ville de la côte d'E-
trune, qu'on croit être même chose
que ViAREGiuM, Vareggio, Vorreggio,
bourg d'Italie (prov. de Gènes).
VossM [Ann. Hincm. Rem.], Fosse, bourg
de Belgique (prov. de Namur).
VossM INS., [Plin.], îles de la partie N. du
détroit de Bonifacio, auj. Caprera et
Sta Madalena,
FosSiE Marianne, Mofiaval ^éamu [Ptol.],
les Etangs de Martigues (Bouches-du-
Rhône).
Foss* Marian.e, FoZ'le::'Martigues , vil-
lage près de l'étang de Berre (Bou-
ches-du-Rhône).
FossANUM, voy. FoNs Sanus.
FossatensbMonasterium, voy. Bagaodarum
Castrum.
FossiNiAcuM, voy. Faloniacum.
Fovea, Foggia, ville forte du Napolitain ;
chef-lieu de la Capitanate.
Fovu.LA, Foville, bourg de Normandie
(Seine-Inférieure).
FoxuM, voy. FuxuM.
Fraciluo, Franciuo, Francillon, bourg du
Berry, près Châteauroux (Indre).
521
FRANCAVILLA. — FRANCOFURTUM AD MOENUM.
522
Francavilla, Francheville, • bourg de Nor-
mandie (Eure).
FRAKa y ^flrpcoi, les Francs ; se divisaient
en Franq Australes et Franci Inferio-
RES ou Occidentales, lesquels compre-
naient les peuplades appelées Chatti^
Brccteri, Chahavi^ Sicambri, Ansibarii
ou Ampsivaru^ Cattcarii, Saui^ Tuban-
TES, DlVITENSES, etC.
Frarcu, Yoy. Galua.
Fraxcuccm^ FRANacLii^ Fronsac, bourg de
Fr. (Gironde) ; anc. titre de duché.
Fraxcle Marchia [Sigebert], \oy. Longo-
BARDU.
Fraxciscopous^ Portus GRATiiK [Thuan.
ffîsf.j, Havrea^ le Hatre-de-Orace, ville
de Fr. (Seine-Inférieure).
M. FMre frit remonter rimprimeric aa Hafre, I
hnéel97t, aree lacqnes Gmcbet, comme premier
imrapbe. Void les titres des plus anciens ouvra-
m nprimés dans cette Tille, qui soient arrivés
JHqi'à noos : Le réritoMe art de naviger par U
fÊÊTîkrét rédmetUmopeeUqvelanpeut réduire
k» nmne» dt» ndaseaiup en «ler, et enrichi de
rbakun rwreUe qui n'ont ffoint encore été décou-
urtm, par G. Blondet {St-Aubin), Havrenle-
Grioe, Jacques Gmchei, 1871, in-4, réimprimé en
m par Jacquet Hubaolt, en 171S et 170S. M. Frère
K rite pas cette édition, qui est I l'Arsenal, et qui
Ifve dans le cataL Bulteaa (no 2857), La Vallière-
Rfoo (n* 0600). etc.
Dd Bine auteur M. Frère cite encore : les Prin-
dpaàtia natfigaiion, contenant Vutage du nom-
An /or, de$ épaeteê, des maries, etc., Havre-de-
Gri», J. Gmchet. 1075 pet in-12.
Et encore: Triçonamitrie géométrique, asirono-
wàiuei maritime^ ibid., h Grucbet, 1080, in-12.
DeGniBanme le Vasseur de Beauplan, autre ingé-
rifor hjàrograpbe. nous avons: l'Usage de la
9Mre plate unhrerselie, ouvre agréable aux eu-
rtax, fro(ltatie aux doctes, nécessaire aux navi-
§dtun, Bavre-de-Grâce, J. Grucbet, 107S, in-ft.
IbOD| I ta date de 1078, nous avons encore :
JafifirfCéf de la ville de Harfleur, recherchées par
kPét la Motte,., écbevin en ladite ville, avec
wdqus discours qui ont été prononcés à Mgr le
èuésSt, Aignan, le Havrenle-Grâce, J. Grucbet,
ino, iihS, réimprimé par le même Tannée suivante
llliBibL impériale).
Le Mcood imprimeur du Havre, Jacques Hu-
bMit, est du même temps que Grucbet; nous avons
de loi des imiiresslons depuis 1083 |usqu*à 1702, et
a vcare continua à dirieiîer sa maison.
Ije fib de Jacques Grucbet, qui s'appelait Guil-
taav, succéda également à son père, et sa veuve
dvifa aussi son imprimerie, après sa mort, qui
arrin vers 1747. Dès le conmiencement du siècle
« mit également figurer Piene Faure. dont la
teille devint titulaire de l'office d'imprimeur du
Ut arrêts du conseil de 1704 et c'e 1739 conser-
vtrmt Pun et l'autre un imprimeur dans la ville
te ibvre, et le rapport fait A M. de Sartlnes en
ITM nous donne lej'nom de cet imdrimeur auto-
liié, Pierre-Josepb-I)enys-Guillaume Faure, né au
Hivre, éubli en 17M, en remplacement de feu son
père, seul imprimeur au Havre, possède deux
• Cette famille d'imprimeurs est établie au Havre
depuis plus de cent ans. • — Nous admettons cette
femiUe eierçint la librairie, plus d'un siècle avant
ITOfe, mais nous ne pouvons accorder qu'elle ait
possédé et exploité un établissement typographique
antérieurement au xyiii« siècle.
Francodaua [Freher, Tùpogr, Palat,]^
Frankenthalium, FranhaUhal, ville de
Bavière, près Spire (Khciu iG'eis).
Nous pouvons faire remonter Jusqu'à l'année
1578 l'imprimerie dans c«'tte petite ville, gui, sous
l'électeur Palatin, Cbaries-Tbéodore, fiit célèbre à la
fin du XVIII* siècle , par sa bbrication de porce-
laines.
'Hermanni pacifici simpUx et dHucida expositio,
qua ratione côtrouersia de cogna domini orta fa-
die eognosci et eomvoni possU. Franckentalic ,
1578, in-8, (Cat. G. Willeri,Franct 1502, p. 39).
En 1008, Roland Pape, que nous trouvons à la
même époque dirigeant ime imprimerie à Sedan,
souscrit des livres de controverse religieuse, au
nom de Franckentbal.
FRANCOFURTUM AD MœNUM [CluV., Cell.,
E^nh., etc.], Franconofurtum [Ann.
Hincm. Rem.^ Ann. Fuld.], Francono-
FORTUM fAnn. Hincm. Rem.J, Francono-
FURDUM [Prudent. Trec.], Franconefur-
TUM, Franconovurdum, Francofurdum,
Franchonofurtum, Francosovada TAnn.
Div.], Franconofurt palatium [Charia
Car. M.J, Franquoforct [Ghron. Ludov.
Pii], Frankene-Furt (le lieu d*où sont
partis les Francs)^ Frankfwrt am Main,
Francfort-sur-Main ou sur-le-Mein,
l'une des anc. villes libres de la Confé-
dération Germanique, auj. prussienne;
concile en 794 ; patrie de Goethe.
Sur le maretaé aux grains de cette ville célèbre à
tant de titres existait une maison, sur l'entable-
ment de laquelle on pouvait lire l'inscription sui-
vante : AB IRVECTA HDIC UBBl A SE PBIMO TTPOGRA-
PHICA AO XIII. nOMOM HANC CHRISTIARDS EGEROI.-
PHDS HADAMABIEN, EXTBUI F. A» DNI, IIDXIII.
Christian Egcnolpb ou Egenolff est donc incon-
testablement l'introducteur de la typographie en
cette ville; ou, pour être plus exact, le chef du pre-
mier établissement fixe et stable ; il exerça depuis
1531 Jusqu'il sa mort arrivée en 1556; son corps
reoMOse dans le cimetière de l'église de Saint-Pierre.
Nous trouvons à Strasbourg un imprimeur du
même nom au commencement du siècle : P. Mim-
tant Satyrœ de PoetiSy de Medicis, de principibv»,
de viia beata. Argent., ap. Christ. Egenolphuni,
1529, in-8. — Est-ce encore le même imprimeur
qui aurait établi dans les dernières années de sa
vie une typographie à Marburg? car nous trouvons
cité par divers auteurs le livre suivant: Helii Bobu-
ni liessi et amieontm ipsius epistolarum fanii-
Uarium libri xil Marpurgi Hessorum, Christianiis
Egenolphus, 1503, in-iol. (Vogt, p. 340 ; Bauer, J ,
p. 252, D. Clément, VllI, p. 03). Nous ne pouvons
répondre à cette double question, mais tout doit nous
porter à raflirmati\c.
L'imprimerie de Christ. Egenolph fut exploitiV
longtemps après sa mort par son fils Christ. Ege-
nolph Il et ses descendants; nous voyons encore,
au commencement du xviib siècle , des livres sous-
crits : Apud hœredes Christiani Egenotphi,
Quant à l'imprimerie de Marburg, dont nous
venons de parler, (Mie était tenue à la fin du siècle
par un autre Egenolph, dont le prénom est I>aul,
sans doute l'un des (ils ou petits-fils de Christian.
(îrâcc h l'obligeant concours de M. Joseph Rmt,
l'émincnt libraire de Francfort, qui a bien voulu nous
communiquer l'ouvrage de M. le sénateur (^winner
{Kunst und Klinstla' in Frankfurt am Main.
Fref., 1862, in-8. Verlag von Joseph Baer), non»
523
FRANCOFURTUM AD MOENUM.
524
pouvons rectifier les erreurs qaé Falkenstein a
commises dans Thistoire des origines typographi-
ques de cette grande ville.
Le premier imprimeur de Francfort, c*est-A-dire
le premier qui ait possédé un établissement fixe, nous
Tavons dit, est Christian Egenolph, 15S1-1555, ccd
est un fait; mais, longtemps avant lui, on peut
citer des ouvrages exécutés dans cette ville par des
imprimeurs nomades ou temporairement appelé»
pour les besoins de la cité. Ainsi M. Gwinner donne
le titre d*un volume qui existait Jadis dans la biblio-
thèque dUffenbach ï Francfort, mais qui malheureu-
sement a disparu depuis: Opiuru/um confestionaU
quod inditstria et arte impressoria fiai, ordinavit
et conâtitutt Vaierabili» Vir MagUter Joannes
Lupi CapeUanus, eapellœ 5. Pétri in iubnrèio
francofurtenti per suos manufldetes pro paro'
chiiM sedum diceeetis Maçuntinentis.,,, qùod eomplt'
tvm Mfanno ctomfnfM.ccccLXXVUi in-4. Ce livre
est cité par Hain (tom. III, p. SOS), et ne nous don-
ne pas le nom de l'imprimeur, car ce Joannes Lu-
pus ou Johann Wolff était un prêtre francfurtois ,
chapelain delà cathédrale de St-Pierre, bien que Hain
Tait confondu avec le Johannes Lupus, ou Lobo,nro-
lonotaire apostolique et évéque de Ségovie ; dans
tous les cas il fit imprimer, mais il ne nomme pas
ses manu fidèles.
H. Gwinner attribue Pimpression de ee livre à un
imprimeur du nom de Ilans Pfedersheini, appelé mo-
menumémentà Francfort ; est-ce à ce même typogra-
phe qu'il convient dcdonnerTimpression de quelques
pièces importantes que M. Gwinner vient de décou-
vrir dans les archives de Francfort, et dont nous
trouvons les titres dans une brochure supplémen-
taire que nous recevons à Tinstant ? Ces pièces sont
comprises parmi les documents concernant les cou-
ronnements des Empereurs d'Allemagne; elles sont
imprimées en 1486 ; Tune, de 8 ff. pet. in-fol., con-
tient: La ((«fe des Princet et Seigneurs présents
au couronnement de Frédéric i if, le jeudi après
INVOCAVIT de l*an 1486.
Une autre édition de cette même pièce, avec des
diflérences, mais exécutée avec les mômes carac-
tères.
Une relation de la pompe funèbre tenue le di-
manche Reminisccbe 1486 dans Pàglise de St- Bar-
thélémy pour les saurs de l'Empereur, et delà
cérémonie funèbre faite le dimanche Jodica de
1486, pour les funérailles du Margrave Albrecht
de Brandeburg, mort le jour précédent, dans le
couvent des frères Preseheurs de Francfort.
M. Gwinner pense que ces trois pièces, dont l'exé-
cution typographique est fort imparfaite, ont été
iniprimét» à Francfort même, et vraisemblablement
par lians Pfedersheim ; les raisons qu'il donne 4
l'appui de cette présomption paraissent détermi-
nantes.
Trente ans plus tard, nous rencontrons à Franc-
fort, selon l'opinion émise par Panier et confirmée
par M. Gwinner, deux imprimeurs du nom de Nicolas
Lamperter et Balthasar Murrcr; mais ici, nous nous
trouvons en désaccord avec nos autorités; nous
avons sous les yeux un petit volume exécuté par
eux en 1507, c'est Tédition du Tableau de CébàSy
citée par tous les bibliographes, et dont un exem-
plaire nous a été communiqué par M. Tross : Tabula
Cebetis Philosophi soîCratici cU lohùnis Aesticà-
piani Epistola. In-4 de 18 ff. sign. A-C ii{, sans
ch. ni réel.; au r* du 17' f.;on lit : Impressa Eranc'
phordio (sic) pcr honestos \\ viros Nicolaû Lam-
perter et Balthasar Murrer, Anno. M. D. vij.
Est-il bien prouvé que ce livre sorte des presses
établies 4 Francfort-sur-Mein ? Et n'est-ce (tas de
Francfort-sur-Oder qu'il s'agit ?
En effet le volume débute par une épitrc de J.
niiagius .Csticampianus, qui se qualifie de poéie et
tliéteur de Lusace, c'est-à-dire d'une province avoi-
siuant cette seconde ville et fort éloignée de la pre-
mière; bien qu'il ait publié ses ouvrages à Ix^ipzig
et 4 Cracovie, cet itsticampianus appartenait à
l'Académie de Francfort-sur-Oder, et passa une
grande partie de sa vie dans cette viHe. De plus k
volume est terminé par une pièce deversdUMc
de Hutten ; or, ce célèbre gentilbomme luthérien,
que nous voyons, quelques années après. Imiuiiiant
ses diatribes politiques et rellsieuses, dans les cW-
teaux d'Ebcmburg et de Steckelberg, venait dTêtre
nommé maltre-ès-arts 4 Francfort-surOder, Ion de
la première promotion de docteurs, faite enlSM,
parla nouvelle académie (Bayle, II,1420).AiiMifoâl
un livre édité par deux membres d'une onlverdlé
récente, qui porte les noms notables de plusiean
citoyens d'une ville, et lorsque cette ville poaaède
depuis plus d'un an, une, et nous disons an doîdi
deux typographies, ce livTe aurait été porté parla
éditeurs 4 une ville absolument étrai^re, alon qae
cette ville n'avait point une seule ImfHimerie réîii-
lièrement installée (l'Epitapbe d'EgauUph en m
foi)!
Mais dans ce cas les livres cités par Ramer conaa
portant le nom de Lamperter et de Marrer auraient
également été exécutés 4 Francfort-sur-Oder I Pov-
quoi non ? Est-il un seul des volumes en quodM
dont le siijet ne cadre 4 merveille avec les éCiAn
universitaires, et la Grammatica Martimd PqHtis
eapellet avec la préface de notre £sticanp&BM,
et VOratio Sallustii invectiva in Cieenmem, ne
sont-ils pas de:i livres d'Académie ?
11 resterait 4 Francfort-sur-Mein un impriBcar
d'un nom presque identique ; nous parlons de Bonn
Munierdc Strasbourg, que nouscrovons le firfereie
Thomas Mumer Sclielmenxunft, rénidit, dut il
imprimait les ouvrages, et qui certaioement iomcrii
au nom de Francfort-sur-Mein plusieurs ouvrages
datés de 1511 et de 1512 (Voy. Panier, VU, M).
Nous arrivons à Christian Egenolph. Ce graad
imprimeur était né 4 Hadamar, dans le NasMo, »
1502; le grand nombre des ouvrages publiés parhû,
et le soin avec lequel ils sont imprimét, don-
nent une haute idi*e de l'imporûoiee de Mo
établissement. Il a>ait af^ris son art 4 Stras-
bourg, oii l'on trouve sa trace dès l'année 1522, et ob
il séjourne Jusqu'en 15S0 ; ses premières iapies-
sions datent de 1531 : Jacob Kôbel von Oppenkeim,
der Stab Jacob, KUnftich und gerecht tu maehe»
ufui zu gcbrauchen, damit an Gebàuent astek
sonst — lu Messen. Frankfurt, ChrisL Egenolph.
1531, im niay, in-ft, avec pi. a, sur bois. — €W-
din Bull Caroli des vierden, Weiland Bùm, Ke*i-
ser reformationcn, statuten, herliçketten wvt
ordnungcn aller oberkeit des /f. Bûm, ïïekhs
und icutschc nation belangend, nebst Keifser
Friedrichs reformation aller Stànde^tatc^ia Frank-
furt am meyn, bel t;hrist. Egenolph, imhewmoQ de»
M.DXXXI Jahrs, in-4.
Christ. Egenolph mourut en 1555. U fut enae>eli
dans l'église de St-Pierre, et sa veuve et sesenfints
lui érigèrent un tombeau avec cette épitaphe :
Hic Jaceo Egenolphus Chr. de nomine dictas
Ilacque Chalcographus primus in Urbe fUL
Obii Christianus Egenolphus llademariefl,
Anno Dom. 1555. iEtalis sus 53 ab
Invccta vero a se pnmo in hanc L'rbem
Typographia Anno 25. Civis defuncti
Memoriz act. Margaretha Uxor
Et Liberi superstites M. P. C
L'inscription citée par Falkenstein et reprodaiie
par beaucoup d'autres bibliographes existait effecti-
vement sur la maison qu'habitait Egenolph, mais
cette maison disparut eu 1785, et avec elle cette
inscription qui n'avait d'autre importance qpie la
répétition des mots de l'épitaphc : ab inveeta huk
urbi a se primo typographiea (s. eut. orfe).
Le fils de Christian Egenolph, portant le même
nom, succède 4 son père; mais déJ4 nous avons i
citer plusieurs imprimeurs : Peter Brubach (1540-
1507), Ilcrmann Gulfferich, de la même époque, dont
M. Baer conserve plusieurs rares et précieuses im-
pressions, etc. . .. ,
Wigand Haii vers 1540, Cyriacus Jacobus Zum
Bart (Cyrille Jacobi), qui donne en 1545 une édi-
525
FRANœFURTUM AD ODERAM.
•526
UoD nre da Beineke fkeh» {Reineke de Voss), in-fol.,
DBTÎd Zepbeliiis, Jolumn Wolfr,au milieu du siècle;
Jeui Spicf qui poBsMe également un établissement
à Uekklbeiv, Jean Elchorn, Petriis Fabricius, Caro-
Im PesDOt, Petr. Fisber et Henr. Tack, tous impri-
memn à Francfbrt dans la seconde moitié du xvi«
iftcle ; George el Christophe Gonr in de 1560 4 1591,
leaccoad imprimant tfmiutanément à llertx>ni, dans
ledBdié de Nassau; Nicolas et Joannes Basscus ,
■s fojfoos fMqaemment le nom figurer sur
UfTCB imprfinrf» dqtuls 1506 Jusqu'à la fin du
deux fkmillef OlasM, celle des Wechel
ce ceUedeaFefcnbeiidou Feierabend.
Le pra^er Imprimeur du nom de Wechel, origi-
waJn de Fnmcfoit, afait été reçu maître imprimeur
ctlJknifelPtfifl,eDl522,et87éUit établi 4 l'en-
aelne de Pégase, dans la me de Beauvais; son fils
André, q«i hii soccéda en 15S5, établit une impor-
tane imprimerie à Francfort vers 1560 ; et son petit-
fls Jean (157»-1597) continue 4 diriger Pétablisae-
BKBt f AHemaane, associé tantôt avec lierre Fischer,
ttBiOt avec riUnstre Théodore de Bry; plus ordinal-
lOBentonvoii son nomfigarerseol au bas des livres
^ sortait de ses presses.
VofjfUlita fVeckelkana resta l*ane des plus im-
Bortantei typographies d'Allemagne Jusqu'au milieu
One seeoDde ftmHle dimprimenrs non moins il-
tantics honore la rille de Francfort, c'est celle des
Fejcniienda
Lesdeax Feyrabend ou Feyerabend, Sigismond et
MrOne, ignrent comme imprimeurs des l'année
tSOiS kabues imprimeurs, non moins remarquables
ifeors et dessinateurs, ils donnèrent tous
A la publication de livres splendidement
itéss «Le caractère du dessin de cesartis-
ici, «tM. Didot {Euai twr l'Mit, de la gravure iur
Mig coL ML est un mélange du style italien qui
twrodnit «ns le style allemand, sans en afTaibiir
la verre eCPexubérance, et qui donne aux gravures
odoniéci^nr les Feyrabend un cachet tout particu-
lier. Quant an nombre de leurs publications toutes
ornées d*one immense quantité de gravures sur bois,
on petites, il suffira de dire qu'ils ont impri-
dans le lonnat in-l^ au moins sept éditions de la
et dans le même format cinq éditions des figu-
MMiÇMCs; en Bibles d'un format moindre, neuf
édittowa, trois éditions de flgwre» tibttques et une
PoMBlom de J.-C, indépendamment des éditions
in-foL de César, de Tite-Llve, de Josèpbe, de Plutar-
^oe, et antres livres sur la guerre, sur les arts, l'hip-
pologie, les tournois, la chasse, Tagriculture, les
travaux ^aiguille ; enfin des chroniques, des lirres
d^pprentissage et Jusqu'à des livres de cuisine, le
tout orné de graTures multipliées, mais qui cepen-
dant sont soafeot répétées. 0
Les plus iUnsires des innombrables artistes aux-
^oeb on est redevable de Fomementation des beaux
livres publiés A Francfort, sont incontestablement
Jqsi Amman ou Amoion, Virgile SoUs et les de Bry ;
néodore de Bry, graveur, dessinateur, marchand
d'estampes, libraire et sans doute imprimeur, est
le chef de cette grande fimulle, A laquelle on doit
rimpression de la collection si recherchée des
Grandi et petite voyage» (1590-1634, 2S parties in-
foi.). Umourat au mob de mars 1598, laissant deux
fils, Jean-Théodore et Jean-Israél, et un gendre. Math.
Merlan, qui continuèrent et menèrent à bonne fin
cette immensf entreprise, hme des plus considéra-
bki qui ait Jamais honoré l'imprimerie (voy. le
beau travail que M. Brunet a consacré à cette col-
lection, dans la dernière édition du Manuel du
Uèraire).
Une édition allemande des prophéties de Jean
de Lichtemberger figure au caul. des foires de
Francfort (Frcf.,162S, p. 652), sous la date de 1505 ;
mais te nom de Pimprimeur, Me. Bassaeus, indique
nue bute dlmpression; il faut lire probablement
158SOU1595.
U ne but point oublier de citer l'imprimerie pai^
ticulière de J. Ludolphe, établie à Francfort, vers
1080.
Quelques imprimeurs nés & Francfort ont acqub
une certaine célébrité à l'étranger : nous citerons
Kicolaus von Frankfurt,éiabli à Venise, en 1A72;
Johann von FrankfVirt, imprimeur A Valladolid en
1A93, et Wilhebn Schomberg, 4 Messine, 1498-1A99;
quelques historiens, entre autres Heller {Gesehiehie
der Holzsehneidekunst) t ont même soutenu que
cette >ille était la patrie de l'illustre Conrad Svreyn-
heim, le proto-typographe de Pltalie II
Francofdrtum ad Oderam [Clav., Cell.],
FRAiNCOFURTUM AD VlADRUM, FrANCOFUR-
TUM Marchiondm, Fronkfurt an der Oder,
Francfort sur l'Oder, ville de Prusse
(prov. de Brandebourg), chef-lieu de
régence.
Son université, fondée en 1506, est aqjourd'hui
transférée 4 Breslau; l'imprimerie, au dire de Fal-
kenstein, remonte en cette ville 4 l'année 1504, c'cst-
4Hdire antérieurement 4 la fondation de l'université,
ce qui est au moins improbable. Une édition des
quatre premiers livres d'Euclide, donnée en 1506,
est le plus ancien produit d'une typographie locale
qu'il nous ait été donn^de compulser; c'est un in-A"
de ft6 ff.; on lit au v« du 46* f. :
Et tantum de quatuor Ubris elementorum Eu-
cUdis cum famUiari Campant in eotdem commen-
tario, qui cum in omnibus universattbus studiis
ordinaria institutione prœleguntury sic etiam in
hoc nostra academia Frankfordiana ab illustrissir
mis Joachim : principe eleetore et Alberto germaû:
MarcMonUms Brandenbwrçi nuper erecta : per
Mgrih Ambrosium Jocher (ou Lâcher) de Mers-
purg mathematieum ibidemq Collegiatum accurata
diligentia casligati propriisque impesis elaborati
sunt atque impressi ui Athenarum more studium
phtlosophiœ a mathematico splendore miriftce
ineeptum eiflorescat. (Hoffmann, Lexic, BibUogr,^
tom. 11, p. 176).
Panzer nous donne le titre d'un volume imprimé
en 150A, mais rien ne prouve que ce livre soit exé-
cuté 4 Francfort même ; on en Jugera par la sous-
cription, que nous croyons devoir citer : Expositio
prasclarissima Tractatum Magistri (Pétri) His-
p(mi seeundum viam Doctoris sancti Et Domini
Alberti ad unguem emendata Cum textus correc-
tione continens succincte totqpi Aristotelis princi'
pis Plùlosophorum DyaUctieam.., laboriose per
Johanem lintholz de Mûnchbergk comportata. A
b fin : Impressum est hoc opus Inpensis (sic) ope
auaeilio Ingenioqj prouidi viri Pétri Schwobwro-
consulis tnsignis opidi (sic) Prankfurdensis Quod
Ebcrhardus Gutthenberger artium et meaicine
doctorproconsule proviaoStephano Hundermarck
rempublicaan tenente ad unguem castigavit per
me Sebastianum Johannem de Ingelstavia et Con-
radum Hertzogaurach antw incarnationis Christi
M.D.JIII, vigesimo secundo Aprilis, in-fol.
11 est permis de supposer que ce livre est bien le
premier produit des presses locales, mais la preuve
matérielle, le nom de b ville, manque; de plus le
nom des imprimeurs ne reparaît plus sur les livres
exécutés postérieurement.
D'après l'opinion que nous avons émise 4 l'égard
de Nicolas Lamperter et de Balthasar Hurrcr (Voy.
Francfort-sur'Mein\ 11 nous faut pbcer ici ces
deux noms d'imprimeurs, que nous considérons
comme les typographes Jurés de b récente univer-
sité.
En 1507 et années suivantes, les bibliographes
allemands nous donnent les titres et descriptions
d'un très-grand nombre d'ouvrages exécutés A
Francfort4ur^l'Oder; nous ne reproduirons pas cette
longue liste, dans laquelle figure plusieurs fois le nom
précité d'Ulrich de llutien. Les imprimeurs, qui pa-
raissentrégulièrement fixés dans celte ville 4 partir de
527
FRANœGALLlA. — FREGENiE.
528
cette époque, sont, avec Aitibrolse Jochcr (dont nous
retrouvons lo nom, en 1510 et 1511, écrit Lâcher),
Jean de lianau, et Conrad Baumgardt ou Bauingar-
tcn, de Rottcnburg ; ce dernier eut une importante
t)pographie; on lui doit de nombreuses et correctes
éditions de poëtcs latins: Virgile, Martial, Ennius, et
particulièrement Horace, dont Panier cite Jusqu'à
neuf éditions.
Francogallia, voy. Franconia.
Francohdsa [Struv.], Franhenhamen, pet.
ville de la principauté de Schwartz-
burg-Sondernausen^ dans la haute
Saxe.
Struvius [Biblioth. Saxon,) nous donne la date
de 17S0 comme ceUe de Fintroduction de la tfvo-
graphie dans cette localité : /o. Georçii Brevl, Aec-
tori» Prancohutani, programma de iUuêtrWus
çentis Schwartzàurgieœ herolbus, quorum cura
Aug, Cons, in istaf prouinciat introdueta fuit,
Francohusae, 1730, in-ft; et encore: Gedàchtniu
der evangeUschen predigen von Anfang der Repr^
mation Mm 1700, derstadl CcHledOy Franckenhan-
sen, 1730, in-ft.
Franconia [Zeiier]^ Francogalua^ Francia
Oriilntaus [Gnr. Einbard.], Franua
supERioR [Ann. Vedast.], Francia [Au-
8on.]y AusTRiA [Ann. Lauriss.^ Ghr.
Moissiac.]^ Francken, Franœnie, anc.
cercle de Temp. d'Allemagne^ dont le
chef-lieu était Nuremberg^ érigé en
duché au x* siècle ; forme auj. trois
cercles du roy. de Bavière.
FrancOxNis Villa, Franconville, bourg au
N. de Paris (Seine-et-Oise).
Francopolis, ViHe-Franche-de-Bouergue ,
ville de Fr. (Aveyron); anc. capit. de
la Basse-Marche.
Francosteinium, Frankenstein, ville de la
Silésie prussienne^ dans la rég. de
ReichenDach.
Franekera [Bert.], Francoera, Franica,
Franequera, Franecker, ville de Hol-
lande (Frise).
Université fondée en 1587, supprimée en 1810. La
Biblioth. Sacra du P. Le Long nous donne l'indl-
caiion d*un livre impriiné à Franecker en 1586,
(t*est-à-dire dans Tannée qui précède la fondation de
Tuniverslté: Ruth hiëtoriay gr, et lot,, a Jo,
Dntsio. Franckerae, apud >f-:gidium Rtiadcum, 1580,
<n-a.
Qiarles Nodier, qui cite ce volume diaprés le P.
Le liOng, y Joint une notule caractéristique : « Cette
rare el singulière édition renferme un traité fort
curieux sur les Mandragores découvertes par Reuben ;
voyez cette histoire dans la Genèse, xxx, 14 ; la
MandRigore, ajoute l'auteur de la Fée aux Miettes^
était une plante dont les racines, bifùrquées par en
bas comme des Jambes, offraient quelque appa-
rence d'une figure d'homme, et que cette bizarrerie
faisait passer pour propre à rendre les femmes
fécondes. ■
Jounnes Drusius était un théologien réformé, et,
bien que son édition du livre attribué au prophète
Samuel ne nous soit pas connue, nous pouvons citer
de lui un volume imprimé dans la même ville l'an-
née suivante: MiteeÙanea locutionumsacrarum.
Franekera^, apud /Egidium Rhadapuin, 1587, in-8. Le
catal. de dcorge Willer , libraire d'Augsbourg
(Fraucf. 1592), nous donne rncon* l'indication
d'un certain nombre d'ouvrages du même auteur,
imprimés à Franecker au xvi* siècle.
A la même date le même catal. nous donne Pindi-
cation de beaucoup de livres exécutés par le mène
imprimeur : Cellit Snecani Frisii tabula de utiU et
commoda concionis ratione, Franekerx, ap. eun-
dem, 1587, et Tabula theologieœ tres^ de proprie-
tatibus episcopi, etc.id., ibid.
Nous trouvons quelquefois sur les livrcf la déno-
mination de Fbaiiica : Godofredi Sopittgii apologe-
tiea responsio ad bonam fklem Sibrandi LubètrtL
Franicx, 1810, in-4 (Gau Elicv., 1081, p. M2).
Frascaroi.um^ FirascantolOj bourg du Mila*
nais.
Fratuertium [Plin.l, (a Terzo, bourg de
Calabre (Terra d Otranto).
Frauenrurgum, voy. Drusiama urrs.
Frauenfelda, voy. Ginjipedium.
Frauenstenium [Stmv.L Frauautein, châ-
teau de Tancienne Misnie (Saxe), dans
les environs de Meissen.
Fraustadium, Gvnacopous^ Fraustadt (en
polon.^ Wschmoa), ville du grand-da-
ché de Posen (Prusse).
11 exisu dans cette ville au xviie siècle une tai-
primerie des réformés qu'y avait installée GkriM»-
She Wilde d'Eislebei^, obligé de quitter la vUlede
teinau en Silésle, par suite des persècottoot mk-
quelles il était expoôé ; ce Christ. Wilde avait épooê
vers 1075 la veuve d'Erasmos Roetner, impriiMurde
Steinau, de Glogau et de Bauden ; mais, n*hyam jh
trouvé à Frausiadt la fortune et le repos qnl y
cherchait, il alla se fixer k Schlichtingslieim, da»
le même palatinat de Posen ; après sa mort, sa veuve
épousa un nouvel imprimeur, Jean Gottfrtod Hatse,
comme nous le verrons en son lieu (NemeilL 1^
pogr, in Polonia)»
Fraxinetum^ le Fraxinet, ancienne forte-
resse des Sarrasins , qu'on croit être
auj. la Garde-Freinety y'û\Bge del'ar-
rondissement de Toulon (Var).
Fraxinia, Fraxindm, voy. Frisinga.
Fredelatum, voy. Apamia.
FREGELLiE [Liv., Vcll., Flor.], 4y7ÎUau
[Strab.], Fregellanum fit. Ant.], célè-
bre ville des Volsques sur le Liris, au
N.-O. de Fondi; après la destruction
totale de cette ville l'an 124 av. J.-C.>
la colonie de Fabrateria est établie
sur une portion de son territoire. Clu-
vier croit que remplacement de Fré-
gelles est occupé auj. par PonteeonxK
petite ville de la Terra di Lavoro^ sur
. le Garigliano; Forbiger et d*autre^
géographes se déclarent pour Ceprano,
petite ville de la même province napo-
litaine.
Nous trouvons an catal. Floncel, et dans Baya,
un volume qui porte le nom de cette dernière ville ;
mais nous sommes loin de garantir l'authenticité de
la souscription : Glt anumti intromesti^ eomedia
del fign, Antonio VUagliani, Ceprano, lOftft, hi-12.
Fregen.e [Liv., Plin., etc.] , ^P^trma
(Strab.l, ville et colonie romaine d'E-
529
FREIBERGA IN MISNIA. — PRIBURGUM.
530
trarie, aaj.« soiT. Reichard^ Terre Ma-
tarese, bouiffde Toscane, sur l'Arone.
I
FrEIBERGA in IIISNIA, FfUBERGÂ, FREYBERGA,
Freyberg, ville de la Basse-Saxe, au
S.-0. de Dresde, sur la Mulde ; anc.
chef-lieu du cercle de TErzgebirge.
U hftUoCMqiM de réoole publique de Freiberg,
«dovdlMii dispenée, ftait Jastement célèbre. L*im-
pnJBTTie renooie dm* cette fille au xy« siècle, ainsi
«M le proave la sonscripUoa de la réimpression da
Miamê JTJaitevae. donné poar la première fois 4
% par ScboUler, en 1485. On Ut à la fin de
ce nre Tolame in-M. : Opiis librorum misiottum
Jmxtm rubrkam EetUaiœ MitnaulM. ReveremdiMti'
mtu in Càfiito PaUr et ikfmùuu DominuM Johan-
ma tfe SëUttaum, mMlcmiii MianemU Ecetuiœ
BpÊÊtopms prcMit MiêêoUMm opUM luxta ruAH-
€am im dktœ nm MimauU dUecttU dUigaUi
o^tra eamgaîMm ataue OUtûtetum per iiutes-
I ComtaâHm Kaateioten, Intius impre$torie
wflftirr M m^ cppi0tfue LipêmtUeonctvemin
to eodcn imekoari, aique graêatmte peêtijero
wtôrèo in appiéo Frtikerq perfei a fetteiter finiri
yrwvmtt tffe terne m. no». mnuL ii.ococ.lxxxxv.
Oeœ iOMScriBtiod est d*aiie importance assez
emaàêtntèt; éat noos donne très-Traisemblablement
It BOB d*in des proniers imprimeors de lidpiiK»
^ ■PÉnit pu conna Jusqu'ici, et auquel on doit
CBtVèatmaA llmpression du Breviarium mis-
mtmm de IMS, que nous citerons à l'article Mmna
(Mrtwwy n est présnmable que cet établissement
typsffipfeime de Conrad Kacbielosen, pro? oqné par
Il pale de Lefulg , nVxisia que temporairement 4
Ffecftcig, car U noos but aller Jusqu'à Pannée 1M2,
Mrtranvcrla trace d'une nouvelle imprimerie :
If. MIekmNt aempetU AussUgvna wmehmer
ttàOmtr TroêUpmdulAviê dem P$auer und nt"
«ai rMMunf. Frejrberg, iM2, in-8.
ftttfmtitn Indiqae 1<M8 comme l'introduction
de IstypogripUe l Rrelbers, d'après Vogt (Libr.
0 noos but encore rapporter, d'après Christ. Got-
tHcb Schvars (JVfnuirja quttdam documenta de
eii$bte tfpoffrapkke, part II, p. 8), une note inté-
ressante fclatiTe à la blblioibèque de Freiberg. Par-
ai les adndrables Incunables qui enrichissaient cet
étsMiasement (foy. Jo. Muller, Chron. Freiber-
foiae, P. 1, paf. 120 et suiv.), il but citer en pre-
adère Usne le célèbre Psautier de Blayence, de
1I&7, atqoonrbni à Dresde; voici la note de
• In Fretbergetui exempL, "plwrimiM
itut quatuor lineœ^ notœque
b wuuiei, mdbus modi eantionis deti-
Mtf nmt ; CÈthumodi nota musteœ in exemplari
finâokmenti detlderanivr^ ita tamen, ut earum
iKoapattMm vaewim ttt reiietum. Prœterea. in
finâokmenti exempt,, suhteriptioni typoçrapho-
nmtupra rteentUa tubUeiuntur consueta ingi-
fbniTSii et SchsfTeri; quœ uero exempL Fret-
kr§mat mm twnt addtta. Hoc debeo parttm vira
pertutremlo, Christbno Goubold Wilischio, Se-
dfKÊmm FrelbergenMlt In Histor. ecdesiast. Frei-
koLpag. S7e; parffm notttiœ kuiue lilni, ex
mbtiua Vindobonenst miM btnigne euppedi-
Mg,» m
ScAdhorn et Heinecken parlent aussi de cet exem-
Frdstadium, voy. Eleutheropous.
D ta de soi Qu'un très-grand nombre de livres
iaprimés en AUemagne sous la rubrique Fretsta-
mni, Freffttadt, qui répond èl'italien Villa Franca
etaobançais FiUefranehe tm VUleUlfre, sont exé-
CBtés dans des villes dont on \eut dissimuler le
aoB réel.
Fremiccria [Mariiuiëre], Prémncourty com-
mune de rile-de-France (Seine-et-
Oise).
Frentana Regio [Plin.], -h «tpivTowj x»p*
IPolyb.l, pays des Frentani ; auj. l'A-
oruzzo CUeriore, pro?. napolitaine du
roy. d'Italie.
Frentani [Ca;s., Liv., Mêla], «tifivTavoî
[Pol^b.], ^ptvTavoC [Scyl., Str., Ptol.J,
habitants de I'Ager Frentanus entre le
Samnium et TAdriatique, borné au S.
par le Frento (auj. le Fortore).
Frequentum^ Fricentum, Frigentium, Pri-
cerUi, Frigento (?), boui;g de la Prin-
cip. ultérieure, pro?. napolitaine.
Fresiua [Li?.], ville des Marses, auj.,
suiv. Reich., Bisciolo, bourg près du
lac de Gelano.
Fresnacum, Fresnay-sur-Sarthe, ville de
Fr. (Sarthe).
Fresnes (château dé); appartenait à la
famille d'Aguesseau.
Voici le titre d'un livre souscrit au nom du châ-
teau de Fresnes : Discours sur ta vie et la morf , te
caractère et tes mantrs de M, d'Aguesseau, eon-
seitter d'État, par M. d^AguesseaUy chancelier de
France, son fils. Au château de Fresnes, 1720
(1778), in-8. • Cet ouvrage a été composé typogra-
phiquement par M. le président et la présidente Sa-
ron, dans leur hôtel, k raide de caractères que Je leur
avais procurés ; il n'en a été tiré que 00 exemplai-
res. • (Extrait d'une note ma. He Pimprimeur Dela-
tour.)
Fretum Bosporanum, voy. Bosporus.
Fretum BRirAiNNicuM [Cell.], Fretum Galij-
cuM, Fretum Morinorum, le Fas-de-Ca-
lais, entre la France et l'Angleterre.
Fretum Euboîcum , VEgripo ou Euripo ;
sépare Negroponte du continent.
Fretum Gaditanum, ou Herculeum, le dé-
troit de Gibraltar.
Fretum Siculum [Mêla, Plin.], 6 SixiXixô;
ircç6p.o^ [Strab.J, il faro di Messina,
entre la Sicile et l'Italie.
Freyberga, voy. Freiberg a.
Freystadium Orientale, voy. Eleutoero-
POLIS.
Friburgensis Pagus, le Canton de Fnburg,
en Suisse.
Friburgum, Freyburgum [Cluv., GelL],
Fribuhgum Brisgovle [Zeiler], Fribur-
gum Brisgoi^e, Friburga (sur quelques
livres), Friburgum Brisgaudle (sur quel-
cpies livres), BRisACHooGiys (sur quel-
ques livres), Fribourg en Brisgau, Fret-
burg in BrisgaWy ville du grand-duché
de Bade (cercle du Haut-Rbin).
Université fondée par l'archiduc Albert en 1456.
C'est à l'année 149S que les bibliographes Contre-
531
FRIBURGUM. — FRIESHEMIUM.
532
monter Pe^ercice de la typognptaie dans la Tille de
Fribourg-en-Brisgau. Yoici la description da pre-
mier livre impnmé: PEaLUSTBATio Sancti Boha-
uektubeIOi Primum Ulfrum Sententiarum» 4 par-
ties en uu voU in-fol.; la première partie commence
par une épitre de Job. Bekenhub, évéquc de Ma-
yence, suivie d*une pièce de vers, dans lesquels il
fout citer ceux-ci :
Quo liàri impressor Friburçi kiUanus ifte.
Piscator tenaat pott na fata jn'eeor...
Au r" du S* f. commence le prologue, et le texte
qui se termine au^r*» du 172« (.; puis 6 ff. contenant
le registre et la table. La seconde partie est terminée
au ▼* du 23ft* f. par ces mots : Finis aeeunée par'
\U bonaueture cum textu senten\tiarum; suivent
6 ff. de registre et de talile. La S» partie se termine
au T* du 196e f. par une souscription semblable à
la précédente; les ^ ff. qui suivent contiennent éga-
lement la table et le registre. Enfin la 4« partie est
terminée au v* du 250* f., suivi deOfT.; le tout forme
un volume énorme de 857 ff. à deux colonnes, im-
primé en gros, moyen et petit caractère, sans dési-
gnation spéciale de lieu, de date, ni de nom d*im-
Srimeur; mais une réponse de Nicolas Tinctoris,^
octeur en théologie, à Tépltre de Tévéque de Ma-
yence, est datée: ex Bamberga anno a Christi
natiuttate u.ccccxciUt Mensi» mafi die secundo;
voilà pour la date ; le nom de l'imprimeur et le lieu
de rimpression sont clairement désignés ians les
deux veis que nous avons cités plus haut
Un livre de Fr. Niger, Opusculum seribendi epi-
ttolas, 1499, 52 ff. in-4. nous donne un second nom
d'imprimeur au xv« siècle ; la souscription est :
Opuseulum hoc de seribendi epistolas ratione:
fjj diligen \\ tsime (sic; emendatû^ arte ((qs impres-
soria FcKterici Riedrers^hegoU elaboratum est
friburgo , anno dominice ïneamati j| qnis MilUst-
moquadringentesimo nonagesimonono, || Lausdeo.
Panzercitedo même imprimeur un volume daté de
1490.
On rencontre quelques livres avec la souscrip-
tion Frjbdrga; nous citerons avec Panzer, llain,
etc., rédiiion de la Cité de Dieu^ de St Augustin ,
iPriburgœ, 1494), qui présente cette particula-
rité.
Les principaux imprimeurs qui suivent Kilianus
Pescator et Fœder. Riedrers {ou Riedrer), sont
Joann. Schott, de Strasbourg, et J. Faber Enneus,
de Juliers.
Fkiburgum [Cell., Cluv.], Friburgum Nui-
TONUM [Simler, MuDSter Cosmogr,], Fri-
burgum AVENTICORUM, FrIBURGUM HELVE-
TioRUM, Freiburg, Fribourg, Tille et
chef-lieu de canton de la Suisse , ad-
mise dans la Confédération en 1481.
L'imprimerie ne parait pas remonter en cette
ville beaucoup plus haut que l'année 158S, date à
laquelle les catal. 'Willer et Baluze nous fournissent
des titres d'impression : Statuta Synodalia Jacobi
Christophori episcopi Basiliensis, Friburgi lielvet.,
158S, in-8. — MiehaeUs ilageri 5» Theologia doc-
loris et profesioris Fnburgensis,respoAsum ad-
versus Heerbrandi de Antie/tristo Apotugiam.
Friburgi, 1583, in-8.
Le premier nom d'imprimeur nous est fourni
l)ar les catal. G. Willer et des frères de Tournes :
Psalmi septem pcenitentiales cum litaniis et preci-
bui, ad opem aduersus hcereiicos proqj aUis péri-
cutis auertendis, Friburgi Uelvet., apud Gemperli-
num, 1590, in-24 ; et encore: Tiotœ in tectiones
euangelicas, quœ per totum annum in ecclesia ca-
thoiicœ, diebus dominicis recitantur, Friburgi Hel-
ueUorum . ap. Abraham Gemperlinum, (1591, in-4.
Ce serait k cet Abraham Gemperlin de Constance,
et peut-être à son associé Yf. Mâss, qu'il faudrait
attribuer l'impression des volumes que nous avons
cit<>s à la date dp 1583, bien que Falkenstein ne
fesse remonter leur établissement à Fribourg qtfi
la date approximaUTe de 1585.
Friburgum ad Windam, Freyburg^ Tille de
Prusse (rég. de Merseburg)^ dans l'an-
cienne Thuringe. (Arx Montana Prey»
burg, Landgraoiorum olim sedes, Strov.,
p. 793).
Fricdislaru [Ann. Lauriss.l, Fridesi.aru
[Ann. Einnard. Fuld.], FRisDiLAR,Fta-
DISLAR [Ann. Eginh.]^ PrUzlar, ville de
la Hesse-Electorale près des frontières
de la Westphalie.
Fricentdm, voy. Freqdentum.
FRmsRici CoLLis^ Friedrichshùgd, châ-
teau j^èsde Germersheim^ aiuis la Ba-
vière Rhénane.
Friderici Oda^ Fridericia, bourg et kft*
teresse du Jutland, sur le petit Belt
Imprimerie en 1794 : Gaarman, BstetreiniMer
om KiOpstedt Fridericia, Friderida, 1794. Ci»-
naux.)
FamERici poRTus^ Ftiedrichshaon, port de
la Finlande^ sur le golfe de FioDie
(Russie).
Fridericiana Valus, Frieiriicksthal, châ-
teau de Danemark (Seeland).
Fridericoburgum [Zeiler., Pontan.]^ antea
Ebeluoltum, Friedrichshcrg, forteresse
danoise dans Ule de Seeland.
Fridericopous^ Friedrichsstadi, sur ITi-
der^ ville du Schleswig^ fondée en
1621.
Falkenstebi porte k 1624 l'Introduction de la
t>'pograpliie dans cette ville, et M. Gotton ijoateqoe
le premier imprimeur s'appelait Hans Gcetbal ; doub
n'avons pas de titre délivre à citera l^appoide
cette double asserUon, que nous ne révoquons point
en doute.
Fridericostadium [Baudrand] > Fridmchs-
TADiUM, Friedrichsstadt, pet. ville forte
de Norwége^ près Christiania. Charles
Xll fut tué devant ses murs en 1718.
Friedberga, Friedberg, ville de. Hesse-
Cassel^ anc. ville impériale.
Friedlandu [Zeiler], Friedland, ville de
Prusse, rég. de Koenigsberg. = Ville
de Bohème^ dans le cercle de Buoz-
lau.
Frienwalda, Freyenwalde, sur l'Oder, ville
de Prusse (rég. de Potsdam).
Frieshemium (?), Friesheim, bourg de
Suisse.
La Bibliothek der Sehweiierisck Gesekkhie de
Ilaller (U Ul) cite comme ayant été imprimé dans
cette localité, vers 1545» et par l'auteur lui-méffle,
le livre suivant : Gésprdch BUchlein wider die
Wiedertaufer durch JoKann Kinttdsius , s. d.,
in-4.
533
FRIGEiNTIUM. — FRUMENTARIA.
534
FuGEMiuM^ Toy. Frequentum.
FuGiDÂ^ Frias, sur l'Ebro. bourg et chft-
teaa de la Haate-Castille.
FtiGiDA YALLis^ Froidevoiy vallée d'Alsace.
= Vaik Fredda, village du Napolitain
[Bisch. etMôlIer].
Fngidcs fl. [It Ant, Tab. Peut.]^ le
fnâdùy rîT. de Toscane^ traTerse le
territoire d'Arezzo.
noRUy FRonus, Tille de Ligurie^ auj.
friçMÀo, dans la dÎT. de Goni.
Frisacdm [Zeilerh freiiach, Friesach, pet.
Tille dlUyrie dans le cercle de Klagen-
fort.
FnsDORr, Tîllage de la Prusse Rhénane^
près Bonn.
H. Goctan cite m litre imprimé en iOM et sons-
crlIaaDoa de cette looilité, nom qui, uiifant
iRSKt les praiMbiUtét, tenlt supposé.
Frisa fChron. et Ann.1, Fresa [Ann.
Goelierb.l, Fresia [Ann. Vedast.l^
Phrisia [Ann. Sanffall.^ Gnicciard.]»
FrksUmd, la Frise, 1 une des divisions
territoriales de la Hollande^ dont la
tapit est Lenwarden.
FRISLS MONASnaiUM .
KT ffaau IT, p. 115) cite un Uvre Imprimé,
tfUI, dmt un monstére de la Frise : Hiade de
mtfça eommentarius inJuM antiguum Frito-
OolL), mte iUS, in^ (sine ulia lod, anni
typogr. indic.). — H. Gotton décrit cet ourrage,
doBtla Bodléienne coosenredeux exemplaires ; nuis,
coBBe rien n'indique le lieu d'impression , nuus
De naos y anéierons pas.
Frbu [Tac., Plin.], 4»pf<raioi [Ptol.], ^îa-
9onç [Procop.]. Frisones [P. Diac.],
Frigores [Geo. RaT.|, les Frisons, peu-
ple de la Germanie, qui habitait
d'abord Tile desBataves, puis s*étendit
sur le littoral de l'océan Germanique
entre les embouchures de l'Ems et du
Rhin.
Frisinca, Fraxinum, Frixinia, Fruxinia,
Fruhnum [Zeiler, Topogr, Bavar,], Frei-
sing, Freysmaen, rille de Bavière (Isar-
kreis) ; anc. evèché.
L*évéque de Flreysingen, Sixte, fit appel à la Tille
foisiœ de Bamberg, pour en obtenir un imprimeur,
k Feffet de ftdre exécuter les libres liturgtqnes de
son diocèse, et le célèbre Jean Sensenschmidt vint
à Freysingû en lW7^t y donna un Missel que nous
décrivons : MfMtaie rriàngeme. Les six premiers
(T. contiennent un calendrier ; au r" du f. 7 :
Sixti episoopi Frisengensis mandatum de impri-
Bwndo ndssali : Dati im eiuiiate nottra Priêengeû
ëUwUimawimWiU AuguMii. Anno dfU MiUuimo
férlMçeteaimo oetuagetimo iepto. Puis vient une
ptooche grarée sur bols, accompagnée destrmes de
réviqne. An r* du f. S., en lettres rouges : IncipU
ordo miMaaU» «acft il dum breuUaiA ehori ecclesUl
Priaemgeà^. L'exemplaire décrit par llain contient
entre les feuillets paginés Iftl et 142, 21 ff. conte-
nant les préfaces, et 12 ff. sur vélin, contenant une
planche xylographique et le canon. Au vo du SOS« f.
se lit la souscription suivante en lettres rouges:
liber missalit v^ mgrm \\ lohanem Sensen-
schmidtlde Babfbergu. Armo dtli \\ m.cccclxxxvîJ,
tecûdo vo KllSepte&ris impêsuê. Finit || féliciter. Le
vol. in-fol. contient en tout 7 ff. non paginés, et
S2S fr. paginés, âi 2 col. de 30 lignes, plus 30 ff. non
numérotés.
Comme il n^est pas prouvé d'une façon pércmp-
toire que ce beau livre soit le produit des presses
locales, nous donnons le titre du volume qui Jus-
qu'ici a passé pour être le premier produit de Fim-
primerie de Freysingen : Compendioia materia pro
luuenum informatUme satis magistralUer corn-
pUata, Ctdus titulus es tu teotaris (sic). A la fin:
Impretsum Freùinçen per Johannem Schœffler
Annodomini m.ccccxct. Sexto Kalendaa Juiii,
in-ft. Ce Schcffler imprimait 4 Ulm en 149S, et on
Vy retrouve en 1497, 1498 et 1499.
Friteslaru^ voy. Fricdislaria.
Fridu Civitas, voy. CastrumForojuliense.
Frivaldia, FreientDalde, pet. ville de Prus-
se, sur roder, près Neustadt (Ebers-
walde). = Freywalde, pet. ville de la
Silésie Autrichienne.
Encore probablement un lien dMmpreasion sup-
posé, étant donné surtout le nom de Fauteur que
nous avons JÉ citer: Perr, PaUavieinU auserlesene
JVercke; Freywald, bey Gotiart Treumann, 1003,
in-S {Utt, WoekenbL^l. II, p. 3).
Frogmore-Lodge, Windsor.
Pavnion dépendant du chilcau de Windsor, ob la
reine Charlotte d'Ansleterre avait fait établir une
B'tite imprimerie, dans laquelle sa lectrice miss
lis Gornelia Knight fit imprimer le livre sui-
vant : Tran$Uition$ from the Germon^ in prose
aud verse.
« Make us etemai truths reeetve
And practise aU that we believe, ■ Dryden.
Printed by E. Hardiog, Frogmore-Lodge, Windsor,
1812, un vol. in-12 de 112 ps tiré se ulement à 30
èxempl. •
La même année parut : MUeellaneous Poems.
Printed by E. Harding, Frogmore-Lodge, Windsor,
1812, pet. in-4 de 90 pp.
Ce volume contient un choix de poésies tirées de
William Robert Spencer, Samuel Rogers, miss
Knight, et autres; il est enrichi d'une vue de Fro-
gmore.
Miss E. G. Knight est auteur d'un grand nombre
d'ouvrages, dont l'un : Unes addressed to Vietory,
in conséquence of the suecess ofLord CorttwàlUs
against Tippo-Salb, (ùt imprimé avec une traduc-
tion italienne, par Bodoni, I Parme, en 1793.
L'imprimerie de Frogmore-Lodge a servi encore à
rimpression de cinq Jeux de cartes historiques et
chronologiques, fort rares ai^iutl'hui.
Frontiacum, Franciaciim [Ann. Einhard.],
"■, FRANaCUM,
, sur la Dor-
un château
Fkonciacus [Ann. Lauriss.
Frontknoy [Eginh. Chron.
donne (Dordogne), avec
construit par Cnarlemagne (Gr. Ghron.)^
auj. Fronsac, pet. ville de Guienne,
anc. titre de duché-pairie (Gironde).
Frontiniacum, Frontoîianum [Thuan.],
Forum Domitii (?) [It. Anl.,Tab. Peut.],
Forum Domitianum (?) [Vsues.], Fronti-
gnan, ville de Fr. (Hérault).
Frump^h-aria, voy. Ophiusa.
535
FRUSINO. — FULGINIUM.
536
Frusino [Liv., Cic- Juv., It. Ant.], ^V^wtl-
vttv [Strab.]^ ville des Volscœ^ sur la via
Praenestina^ depuis colonie romaine^
auj. Frosinone, chef-lieu de délégation
des anc. Etats Pontificaux^ sur la Cosa
(Fl. CoéAs).
Fruxinia, voy. Fhjsinga.
FucinusLacus [Liv., Virg., Plin.], xCavn
<lH»MjCva« [Strab.]^ xi^Lm 4>ouxîvii [bio
Cass.]. Lago di Celano ou CapistranOy
dans ranc. pays des Marses^ auj. TA-
bruzze-Ulténeure II.
FuENGiROLA [Gell.]^ petit port du roy. de
Grenade qui conserve le même nom.
FUENTERRABIA, VOy. (EaSO Ct FONS RAPI-
DUS.
FuLCARDmoNs^ Foucormont, bourg de Nor-
mandie (Seine-Inférieure) ; anc. abb.
de Citeaux.
FuLCHERiA^ Addua Glarea^ district du Mi-
lanais^ auj. la Ghierra d'Adda.
FuLDA [Ann. Fuld., Ann. Lauriss.], Ful-
DENSE Cœnobiuh [Aun. Fuld.y Ann.
Einhar.], Fcldense monasterium. Mo-
NAST. s. BoNiPAcu^ Fuida, Fuld, ville du
ffr.-duché de Hesse-Cassel^ chef-lien
de province^ sur la Fulda.
LMmprimerie parait avoir existé en cette Tille en
l'année 1670, car noas trouvons an cataL Heinilos
et cité parTernaux; Georgii Mentxtt cmtekmator
extemporali» ex PnUmis, Fulds, 1670, in-4 ; mais
sans doute elle cessa pendant un laps assex considé-
rable d'années d'être en exercice, puisqu'en 172S,J. T.
Schannot, dans la souscription de ses Vindemiœ
Utterariœ , dit de son livre : ■ Speeimen retuueentis
apud FuUtam typographiœ, • (Gotion's Suppl,)
FuLDA [Cluv., CelL], Fuldaha, FuUda, ri-
vière d'Allemagne; se jette dans le We-
ser près de M inden.
FuLFULiE [Liv.]^ ville du Samnium^ auj.^
suiv. Reichard^ Monte Fuscone^ au S.-
E. de Benevento.
Fur^ERiA^ voy. Fiucerja.
FuLGiNiuM [Inscr. ad Orelli]^ Fulginia
fSil. Ital. , OhjuXxiviov [Strab., App.],
FuLGiNu [ t. Hier.J, Fullinium [Miraeus,
Qeogr,; Blond. Hist.]^ ville de l'Ombrie^
auj. Fidigno, Fùligno, ville de la délég.
deSpoleto (Italie).
Lorsque Gutcnberg perdit en 1(155 son procès
contre son avide commanditaire Jean Fust, et se vit
dépouillé de ses presses, de ses instrumenui de tra-
vail, réduit à abandoimer son atelier comme un mal-
faiteur, et sans même pouvoir parvenir à éieindn*
la dette usuraire qu'il avait contractée, le grand
homme qui avait consacré sa longue vie à la pour-
suite et à la réalisation d'une idée, resta seul ct
presque sans ressources; Il se retira dans la
maison, dont la famille des Gensfleisch avait pris
le nom, maison dite a bono monte (Gut berg) ; à
l'aide d'un peu d'argent que consentit k lui avan-
cer le docteur Humery ou flomery, II pat
un très-modeste atelier typographique, et ce M
là qu'avec le concours d'un ouvrier habile, ém I
fit son associé. Il mit au Jour son magnifique £ÏMÉs-
Ueon de Janua^ en 1460.
Cet ouvrier, dont on a heureusement remmé
le nom, était un clerc du diocèse de
qui s'appelait Jean Numeister ou Nunmieisier.'
Sur un livre donné par Gutenberg aux
de Mayence, on lisait (car ce livre a disparu dCNiL
mais M. Fischer l'a vu et décrit, JSssai, etc,p.ïq
une souscription manuscrite, dont nalhÔBPeoMi
les dernier^ lettres des lignes, atteintes par le i
teau du relieur, rendent le sens on peu ohi
mais que l'on peut néanmoins arriver k traduire s
Carthusiaprope Maguntifi possidet exTber (al)
DonacQne loflifiis dicti a Booo monte oposca (fm)
• Mira sua arte se ë Johannis Nummeistftr...
Qeric Gonfecta. Anna dni M* ococ»
LX. m. zlii. Kal. Jul.
Tout est clair danscette souscription, à PeanpttoB
des lettres Se E qui ont fortement occupé M. Ai*
gnste Bernard, dont la sagacité et la scioice sont
imiversellement reconnues ; Il propose la veitioa:
Me(ieHtia) e{tiam) , qui, nous rafoaons, ne oau
satisfait point absolument : ne devrait-on pasUre:
S{o]c{ii) {qu)e^ ou 5(o)c(H)«(tiam), et avec cet den
mots la phrase ne serait-eU^int parCiiteflKntclaheT
Ce Jean Numeister resta fidèle a son vieux ohUr
Jusqu'à la mort de celui-ci, mort dont on igMre Is
date exacte, mais que l'on sait être anténenRaa
28 février 1468 ; délié de son engagement, il suivit le
chemin que lui avaient ouvert tous ses compatrioifs
qui avaient ftai Mayence après le siège de IMl, et
s'achemina vers ritalle.
Put-il demandé à FoUgno ? Y arri^«-t-il fBrtuil^
ment 7 Le fait n'est point éclalrci,'et n'a du reste
aucune Importance. Ce qui est certain, c^estqa*fly
était installé en 1470, et probablement même à h
fin de 1469, puisque le premier et important ou-
vrage sorti de ses presses porte cette date de
1470.
ABETiiivft {Leonardus). DeBeilo Itatteo aâter-
sus Gottws ; au i* du 1*' f . Leonardi abrini k
BELLO|lTAUCO ADVERSDB GOTHOft||... A lafin, r« dU
71* f. : Hune libellum Bmilianus de Orfink Ewl-
ginas (sic) |] et lohannes Ffumettter (Aeaftunfevs,
{sic)leiusqj sotii (sic) impresterunt Pulgùui in
domo eittsdê\\ Bmiliani annodombii MilUstmo-
quadringeietilmoseptuagesfmo féliciter, In-foL de
71 ff. à 29 lignes, sans ch., réel, ni sign.
Au lieu de Orfinis ou OrtIMs Bulninoâ, liset
Ursiniâ Fulginas : on sait que tel est te nom latin
des Obsini, l'une des appellations les plus fréquen-
tes en Italie.
Plusieurs différences existent sur les exemplaires
connus de ce rare volume ; elles sont signalées par
tous les bibliographes ; en voici une moins connue :
Tavant-dernier mot du corps d'ouvrage est imprimé
Hnius au lieu de Huius ; sur les exemplaires da
second tirage la faute est corrigée.
L'ne édition des EpistoUe ad PamUiares^ donnée
par le célèbre Jean André, évéqoe d*Aléria, est pu-
bliée sans date, mais ceruinement à hi même épo-
que ; c'est un voU in-fol. également sans remarques
typographiques; on lit à la fin:
Emilianus auctor Fulginas : et fratres una
Ingenioprestante uiri. Numeister et Auctor
Johaunes Almanus recte qui plura pcregit
Tulli ducenta nuper pressere volumina recto
Que viserat probus Episcopus Alerieosis
Fulginei acu vides et Laribus Emillanl.
Mais le livre le plus illustre qui soit sorti des pres-
ses de Foligno, iHm des plus nobles spécimens de
Part typographique, c'est TEdition pbikccps de
Dante, donnée en 1472. Tout a été dit ei redit sur
ce livre célèbre; il a été trop souvent décrit et com-
menté pour que nous ayons à y revenir.
En 1479 apparaît encore un dernier nroduit des
presses de Numeister, Johannis de Turreerematû
537
FUUUM. — FUXUM. *
538
''I
OmiempUtatme», in-fol. Ce livre est imprimé sans
va de ville, avec des caractères gothiques, oui rap-
icfiesteudementceiix de la Bible de A2 lisnes :
^4 c^t on dernier et saDrème hommage de relève
rapectoem, qui restait fidèle au coite et ao sou*
4 mir de looglorieax patron, et qui, pour cette der*
b tStn Ma, se départit dn goût italien, et cessa d'em-
^ jkm lebcoa caractère rond, qoi lui avait été impo*
^t lé jMUOtli par ses associés. U mourut probable-
Hi Bent celte même année Xtn% oo revint réteindre
X:' èmn pattie, car, à partir de cette date» le silence
ti Rfrit sor son nom glorieux et les presses de Foli-
I' iB» flipanisaent pour longtemps.
îl FiTUDic, FeuUkns, bourg du Languedoc^
^J prèsRieux (Haute-Garonne]^ auc. abb.
fondée en 1162^; chef-d ordre des
>-> Feuillants.
FuLsiNUM^ Tille des Fulsinates [Plin.], en
lUyrie, auj. Fussina.
FcMAcuM, FuiLBDMy Fumoy, pet. ville de
F)r. (Ârdennes).
FnMELuiif, Fumel, pet. ville de Fr. (Lot-
et-Garonne).
Fgraaiiijs Lacus |Plin.^ Tac.]^ Lago di
Aad^ dans la terra ai Lavoro.
FuRM [Gic, LiT.^Mela], oi 4>oûv^oi [Strab.^
PtolX ville des Volscœ, dans le Latium^
aqj. Fmdi, ville de la Terra di Lavoro,
province napolitaine du royaume d'I-
talie.
FUNDURCHA, VOy. QUINQUE ECCLESI£.
FcHDCs RiGiiis Saxoiuccs, Land der Sadir
son, prov. de Transylvanie.
Fdra, Fcra Dccis^ Ffertm^rcn, bourg de
Belgique (Brabant M érid.).
FcATA, FuRCA iioNs^ voy. BiœRNIS.
FuicA Gaudinje, Us Fùiirche&-€audines,
défilé étroit du Samnium, situé dans la
vallée située entre Ârpaja et Montesor-
ddo, ou peutnfttre dans celle qui va
d*Arienzo a Arpaja.
FimcoNA [P. Wamefr.]^ Furconium, ville
des Sabini^ auj. Forconey dans i'Abruz-
ze Ultérieure.
FnciA, Fcrnjk [Guicciard.L Fumes, Veur-
ne, Veuren^ ville de Belgique (Flandre
Ocdd.).
Fdrnts Calcarius^ voy. Forum Neronis.
FuRoins [Ann. Hincm. Rem.]^ Foron^ Fie-
ron (?)^ bourg de Belgique (prov. de
Liège).
FuRs^Ei DOMus, Frohen, Froheins, bourg de
Picardie (Somme) ; de S. Fursœus,
St-Fursy.
FuRTUM, FuRTHA, FuRDA, Fùrth (Pferdojy
ville de Bavière (cercle de la Franco-
nie-Moyenne), Fuirth{Gvé): cette ville
doit son nom à un gué établi sur la
Rednitz par Cbarlemagne.
Celait dans cette ville mi*étaient relégués les
Jaib, aaxiniels il n'était point permis de s'établir
dans la ville de Nuremberg ; une Imprimerie hé-
braïque y fût installée au xvii* siècle; le plus
ancien de ses produits remonterait à Pannèe 1655.
(Oppenhelm, BtbL Hibr.)
FuscuLUM^ Montefusco, ville du Napolitain
(Graësse).
FusNucuM, FuacNiAcuM, Foigny^ bourg de
Fr. (Aisne)^ anc. abb. de Citeaux> du
diocèse de Laon.
FusTENBURGUM^ FuRSTENBERGA^ FuTstenberg^
anc. château, bourg sur le Weser
(Hesse-Cassel).
L*imprimerie existe dans cette petite localité en
lôSè; nous avons un grand nombrede renseignements
confirmant ce feit et cette date ; GvU, Camerarit
Juêta deUnaio prœmoniiUmU phytieœ, Fustem-
bergii, idu, in-4. {Catal, Bot, Scott^ (HblkrpoUe
Londin,, ld7ft, in^ p. 96, et Cat. de» Prèreê de
Tourne») ; Tannée suivante nous trouvons au catal.
Baluse {klM) la réponse au livre précédent: Non
caM»a ut eausa^ »ubfuncta veraeau»a, advenus
GuUtetmum Camerarium, auctore Petro de Pa»-
Î^uUr. Fustemburgi, 10S&, in-ft ; et le livre est éga-
ement cité dans Helsi {Anon, et Pneud,^ II, 318)
qui nous donne le nom réel de Fauteur, Théophile
Haynaud, de la compagnie de Jésus.
FuxENSis CoMiTATus OU Pâgus^ le Comté de
Foix. un des anciens gouvernements
de la France, dont le territoire est
auj. réparti entre le département de
FAriége et la république d* Andorre.
FuïUM, Foix, ville de Fr. (Ariége), anc.
capitale du comté de ce nom, au pied
des Pyrénées.
Ce n*est qu'% la fin du siècle dernier que nous
pouvons dire remonter la typographie dans l'antique
capitale des comtes de Foix et de IMliustre Gaston-
Phœbus, de cynégétique mémoire i Elfouche d* une
detcrtption abriçèede VAriège, parle citoyen Mer-
eadier,,. Imprimée et publiée oar ordre do citoyen
Brun, préfet de Foix, impr. de Pomiès aîné, fri-
maire an IX, in-8 (Bibl. impér.).
Gaualkum, voy. Uu>iANiiii.
Gabali [Cœs., Plin.]. raffitasi [Ptol.], Ca-
bales [Sidon. Apol.], riÊaitîç JStrab.),
pays du S.-E. de la Gaule, au S.-O. des
Arverni; occupait le G^oudon, district
du Languedoc, Gabalensis provihcia,
ou Gabalitands Pagus [PIid.], compris
auj. dans le département de la Lozère
et de la Haute-Loire ; c'était le pays
des Gabali, dont AnsEnmni était la
capitale [Css.].
Gabalch, Gavaus [Aimon.], voy. Ahdeeu-
Gabahus Oleronensis, le Gave d'Oiertm,
cours d'oau des Basses-Pyrénées.
GABEIJ.US FL. [Plin.], rivière do la Gaule
Cispadane, auj. la SeccAfa, affl. du
Pô.
Gabienuh, Gabiam, bourg du Hontrerrat,
près Ferrara,
GAEn[PUn., Juvylt. Ant.],r«&ei[Strab.J,
Gabini [LIt., Tac], peuple du Latium,
entre Rome et PrEBneste, dont la capi-
tale, Gabina tHBs [Oïid.j, Gabies, est
auj. GaUiamû.
Gamncm [CcII.], Gabin, bourg de Pologne
(pruv. de Masovic).
Gabinus Lacus, chez les Gabii (Volscx),
auj. hago di CatHglitme, dans les Etals
Pontificaux.
Gabijina, Jabloha, Ga6el, CoUdm, fille dt ]
Bohème dans le cercle de Yong-Biiin- 1
lau.
Gabr£, Gabris (Tab. Peut.], CMx^ttt •
le Cber, bourg de Fr. (Indre).
GaBRANTUICI, ragpavmibui, peuple de la
Bretagne romaine; occupait partie da
Vorksliire.
Gabraktuicohuii sinus, ragn'mufxtn wHk-
mç. Golfe d'Homey, à l'E. du Vork-
Gabreta silva, riiÊpira ûxn [Plol., Strab.],
(ter Bôkmerwald, en Bohème.
GABROHAGL-s|[It. Ant.,Tab. Peut.1, TÎUe de
la Norique, auj. Lwtten, sur IIdd,
dans le Tjrol [Forbiger].
GAfiHOSEKTUH [Geo. Rav.], pASHOCDrmnt,
bourg de la Bretagne romaine, auj.
Drvmbrough, sur le flrth of Solw^
(ForbigerJ.
Gahui.eux [Tab. Peut.], Gebuuon [Anon.
Rav.|, ville de Hœsie, auj. Glôllm,
dansia Boulgarie ottomjne.
Gadee [Hela, Plin., Horat.], tù raSnpc
lEralosth.], -i r«ïiif« [Pind., Strab.,
• Ptol,], AugustaJdua GAi>n'AKA IPlin.],
GADITANAClVIIA3[CiC.], AcCtTA-NAUVITiS,
Acc] , Salah Cadis [Gr. Chron. Cariem.],
ville de l'Hispania Bœtica, auj. Cadtr,
Cadiî, ville d'Andalousie, dans li
presqu'île de Liion, cheHieu d'inten-
dance.
541
GADITANUM FRETUM. — GALLIA CISALPINA.
542
f
éttaltla y eiwlad àeCadii, en queêeeseriuen
mdhas eeremonku que u$aua la GentiUdad ; con
attituas, jMtnu, y sepulerot antiqvos, Gadibus,
iD^ L*aateur de ce livre rare et précieax est Jean
Butisu Soarex y Salaur, natif de Cadix, chanoine,
ndsTicaire général de cette riUe, « vir tottuê anti-
^tatiâ bu^niter entditui • , dit Antonio.
Roos ne sommes point instruit du nom de l'impri-
■eor aoqoel on doit PexècnUon de ce livre ; sans
AnKciiiait Joande Boija, oui imprime en 1017:
/. ftrntmdo Beeerra, la rida y Muerte de loi
MRiM Martyres Fr. Fernando de 5.-/0Mp/k, y
fir.JVfaotes jfelo.Gadibus, ad Joannem de Goenica,
^orbis prcsolem, apod Joannem de Boija, 1617,
M,
fti IflTt, 1073, 1878^ nous trouTons des Ufres im-
primés par Juan Yijarano.
Gadhamjm fretcm^ détroit de Gibraltar,
Gadita [Cambden]^ Aberfraw, ville de
rUe d*Anglesey (Angleterre).
Gaelch^ Ghé, bourg et anc. abbaye de
Bretagne (llle-et-Vilaine).
Gagana [Tab. Peut.], Gaganis, Gazana
[Anon. Rav.j, localité de la Dacie, pla-
cée près de Fkfoa, sur le Temesz (co-
mitat de Temeswar).
GAI5SB0R0UGH, sur le Trent, ville d'An-
gleterre (Lincolnshire].
Geite Tille eut une imprimerie en 1776 ; J. Bfoaley
y ntoita un Prayer-book en 1778, et un Journal :
cAe GaUuèorougkSpectator, y parut A partir de
1793 (Dr GottOD's AÎppf.).
GAniA, Mcze, Jaidscha, bourg de Bosnie,
au confluent de la Vilva et du Verbas.
Galaber, la Galaure, riv. du Dauphiné,
affl. du Rhône.
Galactophaga, peuple de la Scythie, les
Kabmmks.
Galacum, [It Ant.], ville des Brigantes
dans lawetagne romaine, auj. Kendal,
sur le Ken, ville d'Angleterre (West-
moreland).
On Jouroal, tke Kendal Courant, imprimé par Tho*
iBasCocioD,|Mimt dans cette Tille le l*'Janvier^l7Sl.
Tke À§rtaàu MUeeiUmif, publication périodique.
. Ashbumer, parut en 1745, et en 1776
troiinM» JF. Coekin^i oceasUnuU Attempts in
ipioted only for the author's pariicular
I, in*8 (Gotton's SuppL)»
Galacla, voy. Gallicu.
Galardo, GoUardon, bourg de la Beauce
(Eure-et-Loir).
GtALARiA^ voy. Galeru.
Galata [Ciel, ville de Sicile, aui. Galati,
bourg de la côte septentrionale de l'Ile.
Galatia, voy. Gallica.
Galava [It. Ant.], ville des Brigantes
dans la Britannia Romana, auj. Lortoti,
sur le Kecker, suiv. Mannert, et Ouse
Bridge, suiv. Reichard> près Manches-
ter.
Galenâ, voy. Galleva Atrebatum.
Galepsus [Liv.], roXïn^iS; [Hérod., Thuc,
Str.l, ville de la Sithonie (Macédoine),
sur la côte 0., auj. Hagio Kirili, dans le
pachal. de Sérès.
Galeria, roXtpta fDiod.l, Galaiua [Cell.j,
Galabina, roçxipiva [Steph. Byz.J, ville
de Sicile, auj. Gagliano, dans le Val di
Demona.
Galesium, voy. Faltsca.
Galesus [Virg.], GALiEsns [Horat.|, le
Galaso, fleuve d'Italie ; se perd dans
le golfe d'Otrante.
Galgoonum {in Comitatu NUriensi), Gai-
goizon, bourg du Comitat de Neitra, en
Hongrie.
En 158a et 1585 Valentinus Ifantskovitt exerça la
typographie dans cette petite Tille, qu'il quitu pour
Vlsoly, oli il ajourna dfx ans.
Lampe {HisU eecleê. reform,, p. 568) donne le
titre â*un Tolume publié par cet imprimeur en
158ft : Dem, SiboUi, Lelki Hartz^at Bwnoes ember-
nekfelette igen nehez lelki KesertetekrOl valO vête-
kedèse.,,. Galgotson, nyomtatta MantskoTlt Bélint.
1584, in-12 de 24 (.
L'historien précité nous apprend que ce Démé-
trios Sibolti éuit éTêque {superintenaeni) du dis-
trict cis-Danubien.
Németh donne un second Tolimie : PauU Kyr-
ndeeri Confettio fidei de œtema DeitaU Christi.
Galgodni, typis Valent. Mantikovits, 1585, et il
i^ute : I plura non invenf, •
Galicia, Galitsch, Halicz, ville de Russie,
dans le gouv. et au N.-E. de Kostroma.
Galljeci [Pfin., Flor.], voy. Callaiq, KaX-
Xatxoî [Strab., Ptol.J.
Galleti, voy, Caletes.
Galu [Tac, Cœsar, etc.], r«xxoi [Ptol.J,
les Gaulois.
Galua, i raxxîa, la Gaule.
Les divisions de la Gaule varièrent tant de fois
que, pour ne point entrer dans des détails si étendus
qu'ils excéderaient les bornes que nous impose le
cadre de notre livre, nous ne donnerons que la liste
des provinces gauloises au temps des premiers em»
pereurs romains.
Gallia Belgica [Plin., Caes.J, KsXwYoXaTia
BeX-yaii [Ptol.J, raXX(a BiX-ytxKi [Id.], au
N.; divisée, après la conquête romaine,
en Belgique première, capit. Treveri, et
Belgique seconde, capit. Rebu ou Duro-
CORTORUM.
Gallia Braccata [Mêla, Plin., Tac], (de
Braccœ, Braies), appelée depuis la Pro-
viNciÂ, comprenait la partie méridionale
des Gaules que les Romains possédaient
depuis Tan 121 av. J.-C; correspond
auj. h la Provefice, qui [en a tiré son
nom ; voy. Galua Narbonensis.
Galua Cisalpina [Cic, Caes., Flor.], raXa-
TÎa iftivTb;Twv *AXi7t<i»v [Dio. CaSS., Plut.],
5(3
GALLIA GISPADANA. — GALUO.
544
KtXnxr, "h irn^ [Strab.], Gamja Circusi-
PADANÂ, Gai.ua Gherior [Suct^ Ca^.]^
Provinoa Citerior [Caps.], TaXsKta,
tPlut.], G ALLIA ToGATA fCic, Caps.,
►lin.], raXXia i To^ara [Ptol.], habi-
tée parles Porte-Toyes, par opposition à
Galija Braccàta^ habitée par les Porte-
Braies, province formant le Nord de
l'Italie : tirait son nom de sa position
cn-deça des Alpes, par rapport à Rome;
fut divisée en quatre provinces: la
Gaule Cispadane, la Gaule Transpadane,
la Vénétie et la Gaule Cisalpine propre-
ment dite.
fiAijjA CispADANA, provincc de la Gaule
Cisalpine.
GxuAA CoMATA OU Celtica [Cic, Tac.,
Plin.jy ^ bircf Tûv "AXfrtuv KtXnxiQfStrab.ly
Galua Ultima ou Ulterior [Cic],
Gallia Propria [Aur. Vict.], la
Gaule Celtique ou Gaide Chevelue; Tune
des trois divisions de la Gaule avant
César ; les Romains en formèrent les
quatre Lyonnaises, la Séquanaise et les
Aquitaines I et 11; cette vaste étendue
de territoire forme auj. la partie de la
France comprise entre la BelffiauCy le
Rhin, les Alpes au N.-E. et a TE^ la
Narbonnaise et TAquitaine au S. et
rOcéan à l'O. et au N.
(jalua Lugdunensis, voy. Galua Comata;
les quatre Lyonnaises comprenaient
du S.-E. auN.-O, le Lyonnais, laBour-
uoone, le Nivernais, l'Ile-de-France,
rOrléanais, la Normandiey la Bretagne,
le Maine et V Anjou. Le chef-lieu de la
1'* Lyonnaise était Lugdunuh ; de la
Lyonnaise II, Rotouagus ; de la Lyon-
naise m, TuRONEs; enfin de :1a Lyon-
naise IV, Senones ; voy. ces noms.
Gallia Narbonensis iPlin., Mêla, Tac],
•hTaXxria, -h rn^i IfapbMva [Ptol., D. Cass.],
Provinoa [Cœs.], Narbonensis Provincia
[Plin.J, appelée d'abord Gauja Bracca-
TA [Mêla, Plin.], par opposition à la
Gauja ToG ATA, en-aecàdes Alpes ; Tune
des quatre divisions de la Gaule, après
la conquête romaine: au S.-E., entre
les Alpes, le Rhône, les Cévennes, la
Garonne, les Pyrénées et la Méditer-
ranée ; elle fut subdivisée en 5 pro-
vinces; les Narbonnaises 1 et 11, la
Vienriaise, les Alpes Graies-et-Penni-
nes, les Aipes-Maritùnes ; capit. Narro-
Martius.
Gallia Subalpina, Togata, Transpadana,
Transalpina, voy. Galua Cisalpin a.
Gauja Ulterior, Ultima, voy. Galua Co-
mata.
Galua Viennensis, voy. Gallia NARBO^oh
sis. .
Gaujacum, Gaillac, ville deFr. (Tipn).=
Gaillac, village du Lan^edoc (Tarn-
et-Garonne); abb. et pneuré de Bén^
dictins.
Galuanum, GailianOf bourg du Milanais.
GaLUOC PaLUDES, VENETiB PlU'DES, fa|
La{junes de TAdriatique, sur lesqneUct
est bâtie Venise,
Gallicia [Jomand., Isidor. Chr.], Gallbcu
[Ann. Einhard., Ann. Moissiac], Gau-
TiA [Chron. Moissiac], Galjeoa. la fio-
lice, Galida, province espagnole; une
des douze capitaineries générales de la
Péninsule
Gallicum [It. Ant.], Boruna [Id.], fogr.
Bortina.
Gallicum [Tab. Peut.], localité de la Ma-
cédoine, auj. KUkàj, sur le il. Gallioo,
dans le Pach. de Saloniki [Leake].
Galucus Fluvil's, le Gallego, riv. d*An-
gon, affl. de l'Ebre.
Gallicus Sinus, le Golfe de Lyon, sur les
côtes de Provence.
Galu Fanum, voy. Fanom S. Galu.
Noos troayoDB au catal. des firèret fie Tonnei
(Genève, 1070, p. 226) ont édition des âptwitml
Hippoeraii» , ab AchiUe P. Gas$aro Uatétatoui
medieo, primum quinque liMê «tttrtactf, «mita
fiufie primum opéra eilttmdio Catpari fVoM rifa-
rini medici in lucem édita. Sangaill, 15'», Ib-S.
Mais, comme nous retrouvons ce niénie oavitge ao
eataL de G. Wiiler {Prancf., 1502, p. S19),mnb b
datedel5Sft, nous ne pouvons enregister la laeD-
tion du catal» des frères de Tournes que soos Mnè-
fice décollation.
Galli fons, Gaillefontaine, bourg de Nor-
mandie (Seine-Inférieure).
Gallinaru 1ns. [Varron., Colum.l. île du
Sinus Ligusticus, auj. Isola d'Albienga,
ou Gallinaraf dans le golfe de Gènes.
Gallio, Castrum Galuoms, GAUjko [Ane
Chr.], Gallaonis Castellum [RigordI
Chr.j, Gaillon, ville de Fr. (Eure); anc.
Chartreuse et château.
L*ardieT<!que de Rouen, très-grand seigneur eedé*
siastique, l*un des plus riches prélmidaires de
France, et nonobstant très-dévoué aux lettres eti
l'art qui nous occupe, François de Hariay, biaaii
sa résidence luibituelle du château de Gaittoo,
Tune des propriétés dominicales de son arche-
vêché ; c'était là qu'il conservait b belle biblio-
thèque qu'il légua depuis à son chapitre de Rouen.
Son vicaire Général était le célèbre P.-J. Oaaos,
démissionnaire de Tévéché de Belley ; ce tat tt enfin
que. tracassé par le parlement d^ioe part, de Vuutn
entraîné par l'amour des lettres et la prnioa dels
controverse, il se décida A insulter une Imprimerie
particulière^ dont il donna la direction an deseen-
dant d'une Illustre bmiUe, à Henry Esiiemie, troi-
sième du nom ; cette imprimerie fonctionna pendanl
545
GALUPOUS. — GANDA.
546
■D laps ée mapt astet couidénUe, et dous lui
devons qadqaa pièces cuileaies. • Les unes, dit
H. Frère, lODt Pcwfnge do prélat, les autres sont
reiativci à aoo diocèse, à u Juridiction arcliiépisco-
pale, à Ks démêlés avec des reli^ieui» dânélés
MBCB yrth dont il sortit vainqueur ; toutes portent la
■OMcrIptioD : €xt^fppçraphia GultUmœa, et sont im-
friBBécsdans le femnatln-t^ ; elles ont été réunies en
■n voioBe, rare ecrecberché aïOounPIiui, qui porte
ImtÊm andenDe de ces pièces est intit. : £'«u-
wn me paeiikaiitm, au eatéeMsme de comirovene^
mfirwiê dt éielMkm. Au château archiépiscopal de
CaMoa.par Henry Estienne, ldS9« in-4, réimpr. en
MM.— £|piifa(a ctmoniea Prancitci de HarUxy
m^kie^ roUum. ad Carotum a S. Paulo deeiçna-
Im cpfKopm Aêrlncetuem. Gallioni, 1040, in-i.
(Cal. BBlDie,n*SM7.) Voy. an même caUl., sous le
ipaftn, me liste preaoue complète des pièces qui
eoÊOÊfOÊtath Mercure de GaiUoH,
Le telil de ces pièces est de M ; on y remarque
le Tretté €eeeliançe de» viUee dPAnâet^^ Louviers,
ÀiUerwiomt et autres, entre Richard CœW'de-'
I«OB et Vwreht9éqiue de Bouen, et le Traité de*
JMs dt Fremee avec te» arciieveeque» du même
»U§e, bit à la fin du iii« siècle ; le Catichttme de»
mmtraaeraa . par Fraaçot»^ arekeo. de Bouen.
Chet Henry Estienne, à Gaillon, iOM, in-4. (GataU
liaiiiBire,i,p.l».)
Mow cwmaisaons aussi ouelqnes pièces in-8, sor-
ties dts mêmes presses : raudeia Betne à N»-D. de
ta Paix, et ta pridietUm de PÉglUe, de» grâce» que
5. Jf - deaoti etpirerpaur Cotftetdr, De Pimprimerie
de Grillon, lOftS, hi-« (Bibl. hnpér., ffitf. de Fr.,
t^srdievéqor de Harlay mourut i Gaillon, le 22
mBnldS3»lîédeOBans,ayant donné sa démission
en 1051. M. Frère a consacré à ce prélat un article
inl^ifSBMt (voy. JfM. Norm^ U, p. 04-«5|.
Le bcsn château des archeTêcnies de Rouen a été
i centrale de détention.
Galupous^ voy. Galupous.
GaLUPOUS CAIJUSRIiE^ Yoy. Anxa.
Galutarum oppidum, Guillestre, bourg du
Dauphiné (Hautes- Alpes].'
Galuva [Camden], Gatltcay, GaUoway,
ville et comté d'Irlande (Gonnaught).
H. Gacion, dans son SupptémaU, consacre un cu-
rieux article à la viUe de Gallway ; il relève les as-
sertions de la • Dublin tUerarjf Gazette «delSSO, et
dame un démenti formel aux oMurgations erronées
du MfètiapIdU betae (t. IV, p. U), qui s'est permis
deJeieraiixAnglaBle reproche sanglant de cher-
à abâtardir Plrlande, en entretenant dans ses
ngnorance et développant Tabrutissement.
Gallus ou Lophi, TdXkpç froi Ac^ci, localité
de la Moesie Infér., auj., suiv. Reicbard,
Gabkva, bourff de la Boulgarie^ sur le
Jantra, près ae Nicopoli.
Galtbera [Ann. Vedast.]> Dendera^ Tenra
[A. Lebeuf.], riv. de la Flandre Orien-
tale, le Jknder, Bendre, affl. de TEs-
caat.
Galveja, Gallovidia [Bucban.ly GaUoway,
district d'Ecosse, dont le chef-lieu est
Nem-Galkway.
Gamachium , Gamapiusi , Gamachessur'
Bnsle, bourg de Fr. (Somme), anc.
marquisat
DICTIOSII. DE GÉOOB»
La làmiile des Lottin, libraires et bibliographes, est
originaire de ce bourg, qui t donné aussi naissance
à Francis Vatable.
Gamanodunum, Gamarodurum [BaudrandJ,
Grobming, bourg de Bavière, près Ra-
stadt.
Gamrlatum, Gambolo, bourg du Mila-
nais.
GAMBRAcrcs sinus, le Golfe de St-Tropez
(Var).
Gambraria, Gambararo, bourg du Padouan
. (Vénétie).
GAMBRivn [Tac. GermA, Cambrivu^ Gama-
BRiUNi, peuple de la Germanie Se|>-
tcntr., nabitait le territoire d*Ham-
bourg, ou, suiv. Reichard, le pays entre
le Weser et le Harz, ramification des
Carpathes.
Gambrivium, voy. Hamburgum.
Gammundu, Gemunda [Crus. Ann. Suev.]^
Gemùnd, SchwûbiscnrGemùnd, ville du
Wurtemberg, sur le Rems.
Gamundium, Castcllazzo, ville d'Italie (div.
d'Alessandria). «
Ganda [Ann. Einhard.], Gantum [Ann.
Hincm. Rem., Ann. Prudent. Trec],
Gandavum [Ann. Vedast.], Clarinea (?)^
Gessobium (?), ville des anc. Cenirones,
clients des Nervii, auj. Ghendt. Gent,
Gond, ville de Belgique, chef-lieu de
la Flandre Orientale, au confluent de
la Lys et de TEscaut^ patrie de Charles-
Quint et de Daniel Hemsius.
Gand est la septième ville de Belgique dans la-
quelle ait été exercé l*art de rimprlmerie ; Alost,
Loovain, Bruges, Bruxelles, Anvers , Aodeuaerde
l*ont précédé dans cette carrière. M. Aug. Voisin
(Bibl. de Belgique, p. 58) recherche les causes qui
peuvent expUouer ce retard, et les trouve dans les
guerres et les aésordres du temps.
Le premier imprimeur de Gand est Arnaud de
Keyser :on rappelle aussi Amoud ou Arendt de Kcy-
ser ou de Keysere, en latin Amoldus Caesarls, et en
français Arnaud l'Empereur. Quel est son lieu de
naissance ? on l'ignore. On a prétendu qu'il était
d'Audeiiaerde ; c'est dans cette ville en effet qu'il
débute comme imprimeur en 1480 (voy. Aldenabda),
mais de nouvelles recherches ont prouvé que son
nom ne se trouvait sur aucun des registres de la
Porteryeou bourgeoisie de la commune. Appnrtieni-
il à la fomille du célèbre Pierre de Keysere, l'impri-
meur d'Anvers? Voilà ce que les plus minutieuses
recherches ne permettent point aux bibliographes
belges de déterminer d'une façon pitkïlse.
Les troubles qui avaient agité la ville de Gand, à
la suite de l'exécution de Hugonet et d'Ymbercourt,
les ministres de Marie de Bourgogne, ayant pris fin,
la mort de Louis XI, de France, étant survenue le
50 août 1083, et la grande cité llamande jouissant
enfin d'un peu de calme, Arnaud de Keysere s'em-
pressa de quitter Audeiiarde, et de transporter sur
un phis vaste théâtre ses presses et son industrie.
Sa première impression, découverte il y a quel-
ques années (1859) par M. Lempertz (Héberié) de
Cologne, est une pièce (Irancaise : Traicté de pai»
d*Arra» du 8 avril 1483. Gand, Am. de Keysere,
547
GANDAVENSIS AGGER. — GARACTUM.
548
148S, in-fol. goth. de 12 ff.; cette pièce importante
appartient aoj. k M. Vanderhsgtien, l'auteur de la
Bibliographie Gantoise ; elle n*a malheureusement
pas de date de mois, mais on peut supposer que son
impresaionest rapprochée de la date de la conclusion
du traité.
G>mnie seconde impression d'Âm. de Keysere,
nous avons :
GtiiUermi parisienais epiaeopi rtthorica (sic) diui'
no, quo nuUim utilior^ dulcior ac deuotior est.
On Ut an i' du 5* f. du dernier cahier : BxpiicU
Rethoriea diuina doetoris uneti et ungentis magiS'
tri GuiUermi Parisiensis de sacra et seoictificatiua
orattone aliquiter ablfreuiata. Impressa GandaTi
pcr me Amoldum Cesaris. Anno Dfii m.cgcc.lxxxiii.
xi« Kal. sep. An dernier f. to, la marque de rimpri*
mcur et les mou Rethorica diuina, in-4, delSSn. i
29 longues lignes à la page entière, sans ch. ni réel.,
mais avec signât. A-Q 5 ; le point en étoile, les Tir-
gules et les traits d*union en ligne oblique.
L*anteur de ce rare Tolume est Guillaume d'Auver-
gne, né à Aurillac, et mort en 1248; il occupa le
siégé épiscopal de Paris pendant 21 ans.
Le second ouvrage encore plus rare, que cite
M. Auguste Voisin, comme appartenant aux presses
d'Arnaud de Kevsere, est conservé à la bibhoth. de
l'Université de Gand ; il est relié à la suite de la Rhe-,
torica divinny et est intitulé : Dyalogus sitper Hber-
tateecclesiastieainter Hugonem deeanum et Oliue-
rium burgimagistrum et Cathonem secrelarium
intertocutoret theuen. Ce dialogue est suivi de sept
traités de divers auteurs, Thomas d'Aquin,Gerson,etc
Il forme un in-4 de M ff. yms aucune désignation de
lien , d'année ni d'impression , mais il est exécuté
vers 1483 et aicc les caractères dont s'est servi
notre imprimeur pour la Rhetorica divtna , une
Justification et un papier identiques; il est égale-
ment sans ch. ni recL, mais avec sign. qui vont de
A il à M ii.
Arnaud de Keysere eut un fils, Pierre, qui lui
succéda et imprima dans cette même ville dès l'an-
née 1516 ; mais entre les deux Keysere viennent se
Î lacer deux imprimeurs associés, Simon Code et
udocns Petrus de Ilallis ex Brabanda ; If. Voisin
cite à la date de 1515 de ces deux typographes une
très-intéressante publication de Lambertus de Ilam-
ponibus, suivie d'une souscription curieuse, qui
mentionne un privilège de l'archiduc d'Autriche,
duc de Bourgogne, de Brabant, etc.
Les Keysere habitaient une maison située in ver^
tiee montis Arenosi, au lieu dit ie SabUm^ den
Sand-berg.
On trouve encore le nom de Pierre de Keysere sur
plasieurs ordonnances impériales, enfran<^is, dont
la dernière est datée du 5 novembre 1547 , sans doute
Tannée dosa mort. Cette dernière pièce est intitulée :
Mandement de lemperiale maieste faict lan denos"
tre seigneur mille eineq cens quarante sept, in-4
de 4 fr.; au v« du 4e f. le fleuron de l'imprimeur,
représentant une presse avec ces mots: Prelum
Cesareum, Petrus Ce^ar G<indavus, fleuron qui se
reproduit sur plusieurs des impressions de ce ty-
pographe.
On trouve également cette expression remarqua-
ble, Prelum Cesareum^ sur des volumes publiés à
Paris à la même époque. Cette presse césarienne doit
se rapporter à l'imprimerie dirigée au commence-
ment du xvi« siècle par Martin de Keyser, que l'on
croit le fils du grand Pierre de Kcyser, l'associé de
Stoi, établi in vico sancti Jaeobi, à l'enseigne du
soufiet vert ; mais la cofnddence doit être notée,
et indique évidemment entre les imprimeries ho-
monymes de Gand et de Paris une parenté, que les
recherches des historiens spOciaux laissent deviner,
mais sans en déterminer le degré d'une fa<^n pé-
remptoire.
La ville de Gand, outre la riche bibliothèque de
son université, possède un très-grand nombre de
cabinets et de collections particulières; nous avons
depuis quelques années assisté A la dispersion de
deux des plus importantes : celle de M. de Borluut de
Nortdionck et celle de M. Quriei Pieten, omr
regretté et savant confirère.
GaNDAVENSIS AGGER^ CaTARACTA GANDAVE5SI5,
le Sas de Gand, territoire de la ville de
ce nom.
Gandersium, Gandesium> Gandesbemium,
Gandersheim, daus le district du Bm,
ville du Brimswîg^ Braunschweir ;
anc. abbaye fondée en 856, dont Im
abbessc au x* siècle la célèbre Erw-
witha.
Ganetbo-Cathenna (?) lieu d'impreinoo
supposé.
Nous trouvons dans le tom. H do SuppL del
(p. 14) un livre souscrit à ce nom de vUte,nals
nous croyons ce livre hopriméà BarceloDe : Fmi-
eesco Diago, Historia del orden de S. Domlmgo et
la provincia de Aragon desde sa orlgeH, y prteei-
pio, hasta al anno lOoO. Ganetho-Gitbenna, laML
in-fot Francesco Diago tat on dominicain fbrtieniè
Sii publia plusieurs livres à la louange et deaoip-
on de l'Aragon ; presque tons set ouvraoes toat
imprimés à Barcelone par Sébastien CormeUM, ««à
cette même date de 1500, Antonio cite un voIom
dont le titre se rapproche de cdui dté par Braer t
Historia de la provincia de Aragon de laarde» es
predicatores : Jussu Fener, Vtri Hier. BapL ée
Lanuza, provinciœ per id tempus prœfeetL oHd-
none, apud Seb. Gormellas, 1500, in-lbl.
Gang£^ Gatigesy pet. ville du bas Langue-
doc (Hérault); anc. marquisat
GanganI; raYjavoî [Ptol.], peuple de la
cote 0. d'Irlande.
Gannatum. Gannapuii^ Gatmai, ville de
Fr. (Allier).
Gannoduhum^ Laufenburgusi [Zciler.
Typogr. Alsat,^, Laufenbwrg, Grocs-
Laufenburgy ville de Suisse (Argovie),
sur 1c Rliin^ avec un pont qui la relie
au bourg badois de Klein-ijaufeiilmrg.
M. Schmidt voit dans Gannodurum,
Culm, bourg du canton de Berne.
Ganoddrum, ravo^oupov [Ptol.J, Gaonodu-
RUM, ville des Helvetii, dans le Tiguri-
nus Pagus, auj., suiv. Haller et Wil-
liam^ Burg, près Stein, sur le Rbio,
dans le canton de Zurich. Quelques
géographes ont pris Ganodurum pour
Constame.
Gantum, voy. Ganda.
Ganus [Mêla, Plin.], rôvo; [Xen., Scyl.],
ville sur la côte de Thrace, sur la Pro-
poutide, auj., suiv. Kruse, Kanoi ou
Ganos; ville turque de la Rum-41i^ sur
la mer de Marmara.
Garactum, Wahactus, Gukretum, Gwret,
ville de Fr., chef-lieu du dép. de la
Creuse.
I.e plus anciep livre imprimé à Gnéret, que nous
connaissions, ne remonte qu'à l'année 1710; c'est le
père Lclong (IV, p. S41) qui nous en fournit le
549
GARDA. — GARUMNA.
550
litre» et qui nous donne le nom de rin^primerie t La
wU €tte$ wUrwetes ée toM Pardoux, traduite du
êatm ^mu tmteur eoutemporaln, par Jateph CoU'
tmrier de Im Prugne,1uge de potiee. Gaéret, Sorio,
i11«,in-10b Ce petit liinre ftit réimprimé en 1721»
denanf après b monda traducteur.
Koas trouvons encore aux catal. Secousse et Du-
boiis rOfItee de St-Pardaux , par Pardoux Au-
idiir, à Cnéret, in-11; ce petit volome sans date
wernÊàt avoir dtè imprimé ?ers li fin du xtu« siè-
Oene imprimerie de Sorin derait être exclusive-
ment réseme aux publications ecclésiastiques, et
B^nn en sans doute qu*nne existence temporaire,
paisaoe nous ne trouvons pas la Tille de Gaéret si-
gnalée aox arrêta du conseil de 17M et 17S9, et que
le npMwt Ut à M. de Strtines en ITMn'en fait pas
Gabdà [Geo. RsY.], Garda, bourg de la
délég. deVerona, 8ar le Lacus Bbnacus^
Lago êiOarda.
Gabaa^ Guarda, Quarda, Tille de Portugal
(proY. de Beira).
Gabkligu, GiJBrddeben, Gardelegm, pet.
Tille de Prusse dans la régence de
Magdebonrg.
Teraanxciiei Journal odtr Tagetueh etnes
prerf^giers. Gardeleben, Kampe, 1722,
In-S.
Gardellaca [Tab. Peut.]^ localité de Pan-
nonie^ au S. du Danube^ ai^g., suiv.
Reicbard^ Feltô-Gaila, dans la Hongrie
(cerde au-delà du Duiube).
[Guicciard.l
(prov. di
e
GAaMSTALLUM^ GUABDISTALLUM
Guattalla, Tille d'Italie
Parme).
M. Gotton nous apprend qn*un imprimeur du nom
de lUrcus Brasmus était établiAGuastallaen 1071 ;
Il est possible qnece soit I lui que l*on doive Timpres-
aioB os livre suivant : Conseeraxione deUe Ckiese
éd Turrimo. Goastslla, 1685, iu-ft [yutpforum
JIM., append. D, 286); cependant U pourrait bien
avoir été exécuté par un certain Giavaxxi, dont
nous tronvons les héritiers établis dans cette ville
à la findu siècle t La Monarehia eonsolata net Hs-
fniilfrsl In ealuieitiereHise^ Sig, Principe D, Ant.
Qmuiffa, protettore degli academici Oziosi di
Auntaflo. Oda {del ckerico Teatino P, Meold Pe-
foloftO, te orvasioiie delta ioUta aeademia in ono»
rtdelB. ImM Gonzaga. Guastalia, per gli eredi
Giiwii, 1708, in-ft* (MeUi, t. II, p. 284).
GàSŒsxM, Vabent (xn* s.), Varennes^en-
Argtmne, Tille de Fr. (Meuse).
Gaueiiuii, Garessio, bourg dltalie^ sur le
Tanaro (proT. MondoTi).
GARFUilANUM, CaFERONUNUM^ GaSTELLUM
NOTUM Garfihiana, Coskl Nuovo di Car-
fagnana, sur le Sercbio^ ville d'Italie
(proT. Modena).
Garganum Prom.^ Gargani Montjs Prom.
[Plin.], *A*p»T7ifiov To rof^avov [Strab.j,
cap deTApuliaDaunia, auj. Fromontorxo
del Monte Gargano on Monte di S.An-
Ëo, dans la Gapitanate , au S*-E. des
•le deTremiti.
Gargarius Loctis, localité de la Gaule Nar-
bon.^ auj. Gargides, village de Pro-
vence^ dans la plaine de la Grau [Pa-
pou].
Gargogilum^ Gaverdouum Villa, Gargoliun
AD LiGERiu [Charta Car. C. Ann. 851],
Gergeau, Jargeau, bourg de France
(Loiret).
Garianonum [Not. Impér.L Jarmuthum
SCamden], Yermutha, ville des Iceni,
ans la Britannia Romana, auj. Yar-
mouth, ville d*Angleterre (comté de
Norfolk).
L'imprimerie remonte en cette ville à l*année
1757, dit M. Gotton.
Gariennus FL., rapiiwoç [Ptol.], ro^jûsvoç
Sld.], Yare, fleuve d'Angleterre; se jette
ans rOcéan près d'Yannouth.
Gajutes ]Gaes.]> peuple du S.-E. de la
Gaule Aquit.; nabitait partie du dép.
de la Haute-Garonne.
Garmàtu, voy. Vormatia.
Garna Portus [Plin.], port de TApulia
Daunia, auj., suiv. Forbiger, Torre di
VarofWy sur le lac du même nom, dans
la Gapitanate.
Garneseja, Garnta^ Gernseja, Gemsevy
Guemesev, île anglaise, sur la côte de
France, a l'O. de Jersey.
Garoceu [Gaes.], peuple qui habitait la
vallée de Maurienne, en Savoie.
Garocelu, Mauriensis Vallis, Mauriann^e
GoMiTATus, Maurienna Vallis [Ann.
Lauriss., Ann. Einhard. Fuid.j, la Va/-
lée de Maurienne, chef-lieu : St-Jean-de-
Mawrienne ; anc. prov. de Savoie, auj. à
la France.
Garonna, voy. Garumna.
Garrejenus, Cley, bourg de Norfolk, sur
leThym(England).
Garsa, Gartia, Gartium, Garz, ville de
Prusse, dans la régence de Stettin
(Poméranie).
Gartia [Gell.], Garza, riv. du Milanais
passe auprès de Brescia.
Garuli [Liv.j, peuple de la Liffurie; habi-
tait partie de la prov. de Gènes.
Garumna fl. [Plin., Ca?s., Auson. etc.],
Garonna [Ann. S. Aniand., Ann. Ein-
hard., Ann. Lauriss.], Gahronda,
Ann. Prudent. Trec.l, é ropouvâ;
Strab.], ô rapci»«ç [PtoL], l(i Garonne,
un des quatre grands fleuves de
France, qui prend au bec d'Ambez, en
recevant la Dordogne, le nom de Gt-
ronde*
351
GASBECGA. — GELOPOUS.
552
GASbEccA, Gœsbeck,, bourg du Sud-Bra-
bant, près Bruxelles.
Gascogna^ Yoy. Vasconu.
Gassicuru^ Gassiœurt, commune de Fr.
(Seine-et-Oise), anc. prieuré deClu-
ny^ dont Bossuet fut titulaire.
Gastenium, Gastein, bourg et lieu de
bains dans la Basse-Autriche (cercle
de Saltzburg).
Gastinensis pagus^ Vastiniitm, Wasqœnsis
PAGus [Ann. Frud. Trec], le GasHnois,
Gdtinais, anc. province de France;
comprenant le Gàiinais français^ chef-
lieu; Nemours (auj. Seine-et-Marne);
et le Gàtifiais Orléanais, chef-lieu :
Montargis (auj. divisé entre le Loiret,
rVonne et la Nièvre).
Gatiacuii lAnn. Vedast.], Gauziacum [de
Gest. Norm.]. Gaziacum, CbézY-rAb-
baye, bours^ de la Brie ; anc. aibb. de
St-BenoU, du D. de Soissons (Seine-et-
Marne).
Gattapous, voy. Perusu.
Gaodu Mundi, Gemùnden, ville de Bavière,
au confluent de la Saale et du Main.
Gaudianum, Gozano, bourg du Milanais.
Gaudiosa^ Jocundiacuh^ Joyeuse, bourg
de Fr. (Ardèche) ; titre d'une très-anc.
maison de France, successivement
barounie, vicomte , enfin duché-pai-
rie.
GaulosIns. [Mêla, Plin.], Taûikoç [Strab.],
Gozzo, petite île de la Méditerranée,
qui dépend de Malte.
Gaunodukusi, voy. Gamnodurum.
Gàurus hons [Gic, Flor., Stat.]. Gaurani
montes- [Plin.], montagne de la Cam-
panie, auj. Monte Gauro, dans la Terra
di Lavoro.
Gavanodurum, voy. Juvavia.
Gavarcucum nscus regils, Javarçay, vil-
lage du Poitou [Vales. in Notit.
Gall.].
Gavarretum, Gararretum, Gavaret, Goba-
ret, ville de Fr. (Gers); anc. capit. du
Gavardan.
Gaverdouum, voy. Gargog^um.
Gaviodurum, Ebenheim, Olnmheim, bourg
d'Alsace (Bas-Rhin).
Gavihatium, Ghivira, pet. ville du Mila-
nais, sur le lac du même nom.
Gavuldanus pagus^ voy. Garaucus.
Gaya in Campania [Charta Phil. Pulc. a.
i3J0], Croy, Gaye, village de Champa-
gne (Aube) ; prieuré de St-Benoit
Gazara CiviTAS, voy. Jadera.
Gdansku (?)
Nom poloaaisde Duitiif (Yny. DAimicini). I
(t. IV, p. 172) cite deux éditiou do Noufeao
mentsoaacritesi ce nom: Nowff TaUmad
Nastego Jexvsa^ CkryUuia^ etc., W. GdaMko. 1610.
iii^eC109S,iii-lX
Gebenna mons, voy. Cebenna.
Gedanum, voy. Dantiscum.
Le catal. de U biblioUi. pirtinilière de Pnscr (n*
2965) nous donne le titre dHin Tohnw iinprteè à
Duitiig, en 158t : Sioimel Sekelgutg^ de SUtwa Mh
taria. Gedini, 1580, in-H, ans nom d^nwiiinaui ;
mais les catalognes des foires de FyuKfBrc nons
le nrisentent comme exécuté par Joannes Rliodos.
LeBritista Moseom possède on NoHWum TeMm-
ment, en polonais, imprimé à Dantxigcn tOOOL
GEmuNi [Gaes.]^ peuple de la Gaule Bdgi-
que ; habitait, suiv. Reichard, les euTÏ-
rons de Dunkerque.
Geismaru, Geismara, Geisnuar, bourg du
S .-duché de Hesse-Cassel, prèsrritz-
r.
L*imprimerie ezisu dans cette petite locslilé ao
XVII* siècle.
Fallcenstein date de 1620 l^étabiisseaient 4e cette
imprimerie, et la BibUotk» êotra dn pèreLe Long
cite une Grammaire ké^rtdtfue, EmUeee lùtfmm
heàrateœ , de Sébast. Cortios» in-ik, qoi pone cette
date et cette souscription ; mais le catal. des
Elzevirs de 1674 et celui de 1681 nous donnent ce
même livre sous la date de 1640, qui nous parait être
la bonne; nous connaissons encore: Tractatmi
atUfuot ehymici singutares, Geismariae, 1647, in-12.
Gela [Cic, Virg., Plin.l, rix« [Hérod.,
Strab., Ptol.], ville de la côte S. de
Sicile, auj. Terra Nuova, dans l'intend.
de Galtanisetta, sur le Gelas, auj. Finh
me de Terra Nuova.
Gelbis fl. [Auson. Mosel,], Kyll, peL riv.
du Luxembourg, affl. de la Moselle.
Geldria [Cluv., Gell.], Gelru, Geldem,
Gueldre, Wdderen, prov. de Hollande,
chef-lieu: Amheim; comprend en
grande partie l'ancien duché de Guel-
dre.
Geldria, Gceudru, Guddre, Gelder, Wd-
deren, ville de la Prusse rhénane, dans
la rég. de Dusseldorf ; anc. capit du
duché de Gueldre.
Imprimerie en 1771, dit M. Cotton.
Gelduba [Tac., It. Ant.], château [Castel-
LUM, suiv. Plin.] des bords du Rhin,
chez lesUbii, aui. Ge/6, village de la
Ftusse rhénane (rég. de Dusseldorf).
Gelus, Jaulx, Jaux, village de France,
près de Gompiègne(Oise).
Gelopous.
553
GELURNUM. — GENEVA.
!>34
Lieo d*lflipKS8ion sapposé; Melsi {Anon. tt
FwaÊi,^ n. p, 151) inûUmet Mamachimui par ekt
mol dhternnL Gdopoli, aoccux, in-8. — Satire
du F. Mamaciii» publiée à Naples ptr le Dr Carlo
Peccnuka
Gelurnum, Toy. GLORron.
GsifÀPiuif>Toy. Gbnapdm.
Gemblacuh [Gell.^ Guicciard.], Gemelaus,
GeuMours, Gembkux, pet. ville de
Belgique (proT. de Namur) ; anc. abb.
de Si-Benoit.
finmJA^ TOy. SaUNARUM InS.
Gekelu Colles [Plin.], montagne de Si-
cile^ près de Messine, ai^y. Mente di
Mek.
GEMEKELum [Tab. Peut.], KtfuviXiov [Ptol .],
Toy. Cemeneluv.
GEMEtnauM, Jamnitz, Jemicze, pet. ville
de Moravie (cercle de Znaim).
Gemeticum mon. [Aun. Petav.], Gehedium
IAnn. Hinem. Rem.], GEMMEncnic,
lïMEGiMy Jttm^éges, célèbre monastère
de St-Benoit , du dioc. de Rouen
(Seine-Inférieure).
GmniGA, Qemingen, ville de Hollande
[Graêsse].
Gmnfi» PONS, voy. Bn^oynuM.
Gehkaccm, Gemmathiv, Jametz, pet. ville
du BaiTois français (Meuse).
GEMMEinDsiiONS, voy. Cebenna.
Gemunda ad Nicrum , Nechar-Gemûnd,
booorg du gr.-ducbé de Bade (Neckar-
Kreis).
Gemunda adTraunum, Gemùnd, ville d'Au-
triche, dans le cercle de Traun.
Gemunda Villacensis, Gemùnd, ville d'Au-
triche, dims le cercle lllyrien de Vil-
lach.
Gemundanus LAcus,£(iC(ie Traun, Gemùnd-
nenee, lac d'Autriche (Lande ob der
Ens).
Gena, voy. Jena.
Genabum, voy. Aursua.
QDelqiies géographes, Tabbé Lebeuf entre autres,
▼eolent que Gerabum, qu'ils distinguent de lena-
BOM, lit été la fine de Gien ; Lebeuf traduit Cena-
WH par Ckmwu , tillage du Gâtinais (voy. Gia-
I)-
Genabum, voy. Geneva.
Genapum, Gemapium, Genapius Vicus, Gé'
nap, Génofpes, ville de Belgique (Bra-
bant mérid.).
Genauni [Hor.], GENAU^•Es [Plin.l, rtvawoi
[Strab.j, peuple du S.-E. de la Rhœ-
tie, occup. partie du cercle tyrolien de
Brunnechen.
Gena VA, voy. Geneva.
Genavensis Comitatus [Prud. Trec], Grne-
vas Ager [Cell.j, le canton de Genève,
Genfy en Suisse.
Genebra, Genecray, bourg du Dauphiné
(Isère).
Geneocastrum, voy. Belcastrum.
Genesium, rm'oiov [Paus.], ville de l'Argo-
lide, dont les ruines se voient près de
Kiveri, dans le dioc. d'Argolide.
Geneva [Cœs.], Genava [It. Ant.], Genna-
VA [Tab. Peut.L Civitas Genavensium
[Not. Imper.], uenua [Geo. Rav.], Au-
GUSTA Allobrogum [Css.], Aureua Al-
LOBROGUM (Genève, détruite sous le rè-
gne de l'empereur Aurélien, avait été
réédifiée par ordre de ce prince, qui
lui avait aonné son nom), Januba, Je-
NUBA, Janubensîs urbs [Grcg. Tur.],
Genava, Genavensis urbs (Frédég.], Gen-
NEs svT le Bhàne [Eginh. Ghron.], ville
des Allobroges, sur le lac Lemanus,aui.
Genève. Genf, Geneva, Ginara, ville de la
Confédération suisse, à l'extrémité 0.
du lac auquel elle donne son nom, chef-
lieu de canton^ avec une académie fon-
dée par ''-' — '" — 1^-1^1 -L,
pubhque
de Bonnivard,
suite et surtout le grand patriote,
martyr de la liberté, qui lui légua ses
mss. et ses livres ; patrie de Casaubon,
de J.-J. Rousseau et de Saussure.
Les curieux travaux de M. Gaullieur et de M.
Favre sont dans les mains de tous les bibliophiles ;
nous n*aurons donc pas k entrer dans de trop longs
deuils sur les origines de la proto-typograpbie gène*
voise.
Adam Steinschaber ou Steynschaber, naUf de
Schweinfurth, Jadis ville impériale de la Bassc-
Franconie, est Tintroducteur de rimprlmcrie dans la
célèbre ville dont nous nous occupons. Celait ëvi-
donment un de ces missionnaires de Part nouveau,
qui, comme tant d'autres, partit des bords du hhin,
pour aller chercher fortune et propager la sublime
découverte dans les villes étrangères.
Avait-il appris son art dans les ateliers de Bam-
berg?|Schwelnfurth, sa ville natale, est si rapprochée
de cette ville qu'on pourrait le supposer, mais rien
dans ses caractères irréguliers et bizarres ne mppelle
les impressions d'Albrecht Pfister. Les premiers li-
vres que Steinschaber publia à Genève sont tous
français ; Genève à cette épooue éuit directement
soumise à l'influence de Pesprit français, et subis-
sait Pascendant intellectuel de ses puissants voisins.
Le premier volume, par rang de date, sorti des
presses d'Adam Steinschaber, e!>t intitulé : Le livrb
DES SAINS AUGES... Ccst U proloçue de cest pre-
sent livre appelle lellhtre des sains anges compile
par frère Françoys eximines de lordre des frères
mineurs à la reiqueste de Messire Pierre dartes
cheualier chamlbellain et maistre dostel duroy
darragon.
Au v<* du dernier feuillet : Cy fine te Uure des
555
GEiNGIBACUM. — GENUA.
556
saini angeê, imprime a Genefue Lan || de grâce
MilGCCC.LXxviiJ, le xxiiij« iour de mars,
Iii'fol. à longues lignes, de idS ff. à 31 lignes, sans
ch., réel, ni sign.
L'imprimeur n*est point nommé dans ce premier
ouvrage, mais bien dans le suiTant, exécuté avec le
même caractère :
LE BOMAiiT DE MELUSiifE (de Jehan d*Arras) ,
k la fin : Cy ftnist le Hure de Melusine en frûcoyê
imprime par maistreAdam SUinachabtr natif de
Suinfurt en la noble cite de Geneue Ion de graee
mil ccccLXXViiJf au mois d'aotut,
. In-fol. de IM te k 32 et SS longues lignes à ta
Sage, sansch., réd. ni sign., avec grayores en bois
e la grandeur des pages (M. G. Favre dit 19S ff..
d'après Branet, mais Texemplaire de Wolfenbuttel
en a bien IM).
Ce livre est le plus rare et le plus précieux de tous
les romans de chevalerie; on n*en connaît «pi'un
cxemptaire complet, qui fait partie delà riche bibUo-
tbèque de Wolfenbuttel (Brunswig).
Deux autres ouvrages furent exécutés par Adam
Steinschaber en celte même année 1478 ; ce sont
e uvRE DE SAPIENCE, imprimé le 9 octobre , dont
un bel exemplaire a été acquis à la vente Solar, pour
la Bibliothèque impériale, et le KOMAN DE Fiebabbas
LE GEANT, du 28 novembre ; c'est ta première édi-
tion de ce célèbre roman ; elle est oomposée de 114
ff. dont les six premiers pour la uble et le dernier
blanc*
En 1180 nous trouvons encore le nom de Stein-
schaber sur un ouvrage latin» le Manipulus Cura-
torum de Guy de Montrocher. Cest le livre exé-
cuté par Steinschaber avec le plus de netteté, de ré-
gularité et même d*élégance ; son caractère gothique,
asses bizarre, est presque partout ailleurs fort iné-
galement aligné. Nous trouvons encore à cette
même date sur une édition tatine des légendes des
Saints de Jacques de Voragine, publiée le 25 octo-
bre, in-fol. goth. de 184 ff. A 2 col., sans ch., récL
ni sign. Entin un roman de chevalerie, le Nouble
Roy PonthuSt sans date, sans aucune désignation,
est très-probablement sorti des mêmes presses. Le
seul exemplaire que nous connaissions de ce très-
précieux volume, acheté par M. Yéméuiz de Lyon,
a ta vente du roi Louis-Philippe, vient d*être re-
vendu à M. Techener moyennant le prix extraordi-
naire de 5,950 Dr.
Nous ne nous expliquons point à quel propos
M. G. Favre, qui décrit cette édition, la donne comme
imprimée par Garbin, quand un peu plus bas il dit :
• I..es caractères avec lesquels cette édition est im-
primée sont ceux du Pierabraa de Genève, 1478... •
L.CS imprimeurs qui suivent Steinschaber à Genè-
ve sont, au xve siècle, Louis Guerbin ouGarbin de ta
Cruse, dont la première impression remonte au 10
septembre 1481 ; on citerait de lui un grand nombre
de livres français infiniment recherchés aujour-
d'hui : l'OUivier de Castille (deux éditions. Tune
de 1482 et Tautre sans date, mais qui doit être bien
rapprochée de ta première ) ; (c Doctrinal de Sa-
pienee de la même année, mais imprimé à Promen-
thoux, village près Nyon, d'oIi Louta Garbina daté
plusieurs de ses livres ; les sept Sages de Borne et le
Pierabras de 1483, etc.
Puis vient Jacques Amollet que nous retrouvons
à Lyon en 1495 ; il n'imprime à Genève que deux
volumes, un Passianale Christi eu 1490, et une
nouvelle édition des Sept Sages de Borne à ta même
date ; Johcumes Fabri de Langres, le célèbre im-
primeur de Turin, qui en 1491 de passage A Genève,
sans doute pour retourner dans sa patrie, imprime
un Misaale ad usum Gebennensis Dyocasis^ vol.
de 261 ff. in-fot A 2 col.; Jean Bellot ou Belut, de
l\oucn, qui venait de I>ausanne et de Grenoble et
auquel on doit deux KeUendriers des bergers^ de
14t)7 et de 1500 ; et peut-être bien aussi un certain
. Simon du Jardin, auquel on devrait une édition
de Fierabras, dont le seul exemplaire connu est à
la Grenvilliana (caul., 1. 1, p. 244, acheté 35 liv. st.
du libraire Thorpc, de liOnarcs, en 1833;.
Enfin viennent au début du xti« siècle Jean Ti-
vien ou Vivian, Wygand KOhi (ex Fnnda oriemalô,
et bien d'autres encore.
Avec ta réforme et surtout avec Théodore de BèM
et Calvin, Genève devient la Rome des Huguenots,
et la conséquence du puissant mouvement InteUec*
tuel et religieux qui bouleverse TEurope est Door
cette ville un redoublement d'activité et de fièvn
de propagande, oui se traduit par une innombnUe
série de publications, de pampolets, brocbures, «■•
vrages de polémique et de satire. Nous n^foos pas
la prétention de suivre les progrès ée ta typogra-
phie genevoise, pendant sa devorBiiteactifltédaxfia
siècle.
Tous les imprimeurs français perséculés dias
leur pays pour fait dereligioa viennent ciMrekcr à
Genève un repos qu'ita n'y trouvent guère, cv
l'intolérance des calvintates n'est nilnre moins me»
sière que celle de l'inquisition paplstique ; ta giwde
famine des Estienne, celle des de Taumes, origi-
naire de Noyon, ta patrie de Calvin, Jean Gres-
pin d'Arras, Jean Chouet et Jean Durant de Chiàl-
lon-sur-Selne, etc., sont les principaux pamiees
réfugiés. Parmi les autres nous nous contQMvoos
de citer : Gabriel Pomarou Pomard, que noosafon
déjà vu à Annecy, où 11 s'éuit retiré en IMO, ■yail
été banni de Genève, tout simplement pooreaaseie
catholicisme ; Jehan Gérard, rimprimeur de ta JfMe
à CEpée, Jacques Stoêr, les frères Chouet, MfcM
du Bois,- Conrad Badins, Eustache VIgnon, le gendre
de Jean Crespin, et Gabriel Cartier, et Chartes Pes-
not, et Antonin I\cboul, et enfin Pyramus de Gan-
dolle, que nous avons déjà vu A Cologny, ecpv
lequel nous clôturons cette trop tongw nomeoela-
ture.
Gengibacum, Gengenbach, bourg dagr.-
duchc de Bade (Kinzigkreise).
Genuacum^ GenliSy bourg de Picardie
(Somme) ; anc. abb. de Prémontré et
anc. marquisat.
Gennava, voy. Geneva.
Genosia, voy. Gesonia.
Gentiforum^ VoLMARCHUy VÔlhelmarkt,
pet. ville de Tlllyrie autrichienne (cer^
cle de Klagenfurt).
Gentiuacum^ Agri Parisiensis villa [Ado.
Fr. a. 760, Ann. Mettons., Ann. Ein-
hard.], Gentilly, bourg de Fr. (Seine) ;
anc. château ; concile en 767.
Qu'est-ce au'un imprimeur appelé Le Natlé, qui
souscrit des livres au nom de ce village, an d^Mt du
règne de Louis XIII : Le Magot genevois, descouvert
es arrêt» du Synode des Ministres reformez. Tenn
à Privas, Can 1612. Gentilly, Le Naué, lOlS, ln<<;
seconde édition dans laquelle on trouve leMémotre
de Gauthier et VEpisire aux bons Prançote (A l'Ar-
senal). Ce titre sent furieusement sa supposition
d'imprimerie ; mais en tout cas ce Le NaUe n'éult
point inscrit au tableau des typographes parisiens.
Gfj^ua [Mêla., Liv., Plin.], rtveu* [Strab.,
Ptol. J. Genua SiTPERBA [Cluv., Auu. fâu-
hard.j, 'Ep.TcopcIov Aifûwv rstrab.], Janua
LiGURUM [Ann. et Hist. Genueti.], vilh»
du S.-E. de la côte de la Ligurie^ auj.
Gènes, Genova, ville d'Italie, cbeWieu
de la division et de la province, grand
port de guerre et de commerce, sur le
golfe de Gènes ; puissante république
au moyen âge ; archevêché, univers!-
557
GENUA URSORUM. — GEOFANUM.
558
\é, bibliothèques publiques^ patrie de
Christophe Colomb et d'André Doria,
de trois empereurs romains et de qua-
tre papes.
U pRBrier Um avee dete certaine. Imprimé
jlfTltr Ulnitn Tille, ne remonte qa^à 1474, mais
miitefnt la typographie avait été introduite
Ihnieiin années auparavant, si Ton peut i^outer foi
I ce éocmnent Important que signale Laire {intUx
ttr.âkinmaua lyp.,!* P*SV), une supplique pré»
Miéepar les scrmes deI*uniTersité au gouTeme-
Mitfiipiéme de la république, k Peffet d'obtenir
m net qui interdise aux nouveaux imprimeurs,
BM piiée CMre s^loor ni de travailler, mais senle-
MMéepubUer les jpetlts livres usuels et courants»
Rk ^ÊrtwêÊri, ôftUt delta Madonna, IknuUt,
SÊÊm, M9élê,..ÉpUtoUd^(Mdio e U opérette di
fni$ero e éi Baopo, dont la copie est la seule
lOMfce qui hsse vivre les pauvres scribes • qu«
nlMias paoci sontetpauci valorisa, ne contes-
iat|iiie(troit qu'ils conservent d*imprimer les
aro oavrsges dont le nombre est Infini.
Biraiiienoe du document ne saurait être mise
es iiMs, pnbque Pon trouve dans les Aggiunte
flMti, p. 7M. la lettre suivante, à lui adressée
ptk nvam bibliothécaire Cassera, laquelle réta-
plt h véritable date de la supplique : In Genova
àbUdenanemte tuttora neUa MUoteea privata
tf m Jhircuo Im êuppUea o mewwriale diretto
éà mfriwm amtorilà deUo ttato dal eorpo dei
MpM, flfirid si MMtessero dalla eittà gU ttampa-
iBriaaoMMairc vemUi^BMtoidelP'annoiinT.,.'»
Qk cette supplique ait été dirige contre Téta-
MniBUit tnwgraphiqnede Mathias Moravus, voilà
cefd tu snppoaable, mais pourtant ce que nous
■Motoos affirmer.
Ce Ihthias Morave (dX)ImOu en Moravie), arri-
iiotfAlleaagiie,s'éuit arrêté vers la fin de 1478,
Cl peut-être même auparavant, à Gênes ; y fut-U
tftilà par Phomme que, dans la souscription du
pfèarier livre par lui imprimé, il présente comme
m Modé, Mkhaele dl Monaco (/brje oreflce dl
Imaco nella Uguria, dit Mauro Boni) T ce Mi-
ckMlediMonKO était-il éuMi avant son arrivée, et
B'cttiKe pas contre hii qu'était dirigée la supplique
àfoipisiei de funiversité? voilà ce que nous igno-
nai et ce qui du reste n*a pas grande impor-
KnoLU DB AvsBO Swffplementum fummœ quœ
hunuA weatur. Au r" du 1*^ f. : <n nOie dàl
àm Xpl ami, inetpit liber qui dieitur eupple-
matmn, I ta fin : Ikmorumomniut largitor* voUte
tto^Sxpletum ftlietter lanue, X . Kalendasilu-
Ê,MUUstmoqmadrfget€ L.I.I.* quarto (siolpcr
f atMam morauum de domuntzlet Michaelem de
Mmeào Sotium eiu$, petit in-fol. goth. à 2 col.
■ichn^êcLnisign.
U nom de Mieiiel de Monaco (on pourrait peut-
drt Ure : MunUk) ne reparaît plus sur un seul
Im, et Mathias Morave de son côté quitte Gênes
iiééiHtiniLnt, pour aller s'établir à Naples où nous
kninMVfrons.
tas 11 bibUothèque de la cathédrale de Bergame
edfle ao Imprimé qui doit appartenir aux premiers
imps de la typographie génoise; c'est uncalen-
ékt pour ninoée IVTft, moitié en dialecte génois,
■oifié en tatin^ hitiL t La raione de la Pasea e de
kUma e U feste, ■.ccccLXxnr; à la 7« page, on
it : la orationeclœ cantava dante ofU ora, Cest la
praaière édition de ce célèbre Credo do grand Ali-
gUeri, qui très-probablement n'est pas de lui, mais
•édrouolkmte Majaiieee» t
h eredo 1mdù>:ein ulta etema tpero
in sameio epirto :ein Jetu di Maria.,.
AmatL donne la description de ce rare opuscule.
•Qoeir operetta interessantissima è divisa in due
pu, la prima deUe quali non risguanla che il ca-
indario dl Genova, e la seconda non versa che nul-
la storia politica e geomfica dello statoGenovese...
non vi pu5 poi esser dobbio che questo libretto sla
suto stampato verso la fine dell' anno lft7S, poiche
essendo calendario p«r Tanno 1474, dovea almeno
qualchemese prima che incominciasse essere im-
presso...
c U formato è di on quarto piccolo, di sole sedid
pagine di linee S2 ; il carattere e romano, ma rozxo
asui, e le manière d*e8ecuxione sono d'inespertissi-
mo tipografo...» Le nom de ce typographe Inexpéri-
menté n'est point arrivé Jusqu'à nous.
En 1480 un carme génois du nom de F. Bautista
Cavallo imprime le livre suivant x
Johannis de Nannis (Annii Viterblensis), ord.
Prœdicai. Gloua in Apocalypslm : de statu Ec-
eUsIœ et de fkturie ehrittianonan triumphts in
Saraeenoi, ad SixtumPapam tV et Reges.,, A la
fin : Impressa Genue per reuerendum nuigistnim
Baptistam Caualum Ord. Carmelitarupn in domo
sancte Marie cruciferorum... exGenua 14S0dJcSl
roartii in sablnto sancto completumet impreasum
Genue eodem anno die vin decembris, in-4 (à la
Bibliothèque impériale de Paris).
Aucun autre livre, que nous sachions, ne fût exé-
cuté à Gênes auxv* siècle, et il nous faut arriver au
fameux Psautier de 1516, en quatre langues, oh se
trouve la vie de Christophe Colomb, pour pouvoir
signaler ta réapparition de la typographie génoise.
Genua Ursorum [Piin.], Respublica Urso-
NENsiuMflnsc.ap.Grut.], Ubsaon fCaps.l,
Urso [Plin.], Oopowv [Strab.], ville deia
Bétique^ auj. Osuna, Ossuna, ville d'An-
dalousie (intend, de Séville) ; univer-
sité supprimée en i824.
Un imprimeur de Séville, appelé à Ossuna pour le
service des étud^ universitaires, Juan de Léon,
paraît avoir importé ta typographie dans ceue ville
en 1549 ; voici, d'après GaUardo, le titre exact du
premier livre imprimé par lui: Comiença el lilnrol
primero de la d'elaracw de tnstrumetos,l dirigido
al Clementisslmo y muy poderolso don Joan ter-
eerodeste nombre^ Reylde Portugal, zc, A la fin :
Compuso se la pre f| sente obra tlamada libro pri-
mero de la déclara ?( don de instrumentos en la
muy noble y muy Uallcibdad de Ecija, de adonde
elauctor es natureU^lAAo de mil y quinientos y
quarenta y ochode la^encarnacion de nuestro re-
demptor Jesu-Christo .fel quai fue acabadoinfra
octava de todos losiSanetos,lFue impressa la prei
sente obra en la villa de Ossuna par el Aoif>*ral|
do varon Juan de Léo impressor de la Vniuer |)
sidad del iUustrissimo seflor don Juan || Teliez
Giron, Conde de Uruefla, zc, Acabo f| se a diez y
siepte dias del mes de Setiembre \\ Aiko de seikfr
de mil y quinientos y quaren^ta y nueue. Y fue la
primera impression esta, in -4 de 156 ff., sign. A. S,
Îrivilége pour 6 ans, daté de Cigales, du 18 nov.
549; licence du provinctel de Tordre des frères
Mineurs, donnée à Fr. Juan Bennudo, l'auteur du
livre, et datée d'Osuna, lel«' août 1549.
Ce livre fut réimpr. en 1555, par le même Juan di*
Léon, in-fol. de 150 ft; Pauteur se nomme : Comien-
ça el libro Uamado declaraeia de instrumeios mu-
sicales. Compuesto por el muy reuerendo padre
Jray Jua Bermudo... examiHado y aprouado por
los egregios mtisicos Bemardino de Pigueroa, y
Christoval de Morales, avec une lettre de ce dernier
rapportée à la p. 120.
Genusium [Ccll.l, Genusini [Plin.], ville do
TApulia Peucelia, auj. Ginosa, dans la
Terra d'Otranto.
Genusus i-x. [CaRS., Liv.], fleuve de rilly-
rie grecque, auj. le Semno, ou^ suiv.
Kruse, Vhcumi, en Albanie.
Geofanum, Jovis Fanum, Gifivii, Gifimi,
559
GEPID^. — GERMAiNI.
560
bourg de la Princip. citérieure, prov.
napoi. du roy. d'Italie.
Gepid£ [Sidon., Jornand.]^ Gepidi [Jor-
nand., P. Warnef.], peuple de la nation
des Goths^ établi sur le versant sep-
tentr. des Garpathes; furent au vi* siè-
cle presque anéantis parles Lombards
et les Avares.
Gepidu, voy. Daoa.
Ger, S.'Pterre-de'Jars, près Reuilly^
commune de France (Inore).
Géra [Cell.]^ Géra ad Eustruh, Gerapolis^
(sur les livres). Géra, ville du Voigt-
land, dans la basse Saxe, au S.-O.
d'Altenburg; titre de principauté.
C'est à rftnnèe 1501 que nous pouvons Mré re-.
monter l*fntrodocUon de la typographie dans cette
ville ; nous trouvons plusieurs ou^Tages imprimés
sons œue date x Adarni Craiontâ Korthu$ani ad-
monitio neeestaria pro defetuiane tua, de itreiui
Brhotasticomm Soteropolitanorum, Gdvpoli, 15M,
in-A (Gat. Willer^p. 7); du même auteur un ouvrage
allemand: Ad CratonUChriitttehe yerantwartung,
est cité à cette date dans le Catal, de* foires de
Francfort de 1625, j>. ftOS.
Meizi {Anon, et Peeud-^ tom. III, p. 180) dte :
Gratianui Turpio, luatiflcatUmis noitrœ per ChrU-
tum Synopsis, uhi potissimum de ipsius CluHsti
mortis vi et effectis agitur, awetore Gratiano lïir-
pione Gerapotensi {Pausto Socino, senense), Gers-
poli, 1501, in-A de 17 p.
l\ nous serait facile de multiplier ces citations ;
mais 11 faut nous homer; tous ces livres sont proba-
blement imprimés par I^ul Donat, que nous consi-
dérons comme l'introducteur de la typographie à
Géra.
GERiESTUs [Mêla, Plin.], ripaioroç [Hom.,
Strab., Ptol.], Geresto, bourg de .rile de
Negroponte (Grèce) , près du Capo Mon-
telo, qui, suiv. Rruse, est Tanc. Ger^s-
TOM Prom. de Pline.
Gerardi mons, Gerardi montiuh [ZeilerJ,
Geentsfjerge, Grammont, bourg de la
Flandre Orientale (Belgique), où se
trouvait une abbaye de Benéd. fondée
en 4068, par Baudouin, comte de
Flandre.
Geraus, Gères, bourg d'Autriche [Graës-
se].
Gerreracum, Gerboracuu. Gerboredum,
Gerberoy, bourg de Fr. (Oise).
Gerena, Gehren, bourg de Thuringc, dans
le com. d'Arnstadt.
Gerenia, rtpYjvfot [Strab.], ville de la Laco-
nie, auj. Zamata, sur le golfe de Coron,
ouPasara,suivantquelquesgéographes.
Gergobia ou Gergovia Bojorum [Caps.],
Boja IJrbs [CelL], ville des Boji, dans
le S.-E. de la Gaule Celtique ; serait
auj. BourboU'Lancy (voy. Burbo An-
cKLi.i); suivant d'autres géographes,
Moti/tz/s, chef-lieu de l'Allier; mais plus
vraisemblablement St-Bécèrim (Nièvre),
à 27 kilom. de Clamecy; la forteresse,
Arx in Bons, a donné son nom au vil-
lage d'Arzemboy.
Gergobinuh Aqvm Ner£, Niry, Néris en
Bourbonnais, ville thennale de Fr.
(Allier).
Gergovia Arvernorum [C»s., Liv.], Tm-
cuîa [Strab.],rtn<»*ia [D. Cass.], IVy^
[Polvsen.] , ville forte des Arvemi,
assiégée par César, sur rempUeement
actuel de laquelle les géographes sont
d'opinions très-partagées ; mais les
nouvelles rechercnes de MM. P.-P. Ma-
thieu, Girard, Vial, Olleris, etc., et
surtout les travaux exécutés sur les
lieux par ordre de i*Emperear, permet-
tent de déterminer la position occupée
par l'antique rempart des Gaules; la
Tille de Vercin^étorix occupait la mon-
tagne tout entière de Gergoie on Otr*
goûiet près de Clermont; c'était la vé-
ritable capitale de rArremie , tandis
aue Clermont, la NtfMMoôç de Stnbon,
1 AÙTouoTovtiAiTov de Ptolém^, devait
n'être qu'une colonie ou une station
romaine. (Voy. VEx%Uàre de César, par
l'Empereur.)
Gergovu VocoNnoRUM, voy.* Dra Vocon-
TTORUM.
Geriflua (?)
Cette désignation de Tille, que nous trouvons sv
plusieurs pièces, nous est inconnue, mabnoos pen-
sons néanmoins que Ton a pu vouloir désigner &es-
sen : Bpiihalamium in nuptias Helii Botnad Hessi et
Thrynœ Spateranœ a Ricio Cordo editmm. = Fu-
nelfris Threnodia in morttm Hessie prinâpis
Guit. Philippi Patris Ricio Cordo Simssusio auiort.
Biusdem de Carthusiana religUme PaneçfHemn,
in-ft. A la fin :
Geriflua pressit cinis Mattheus in urbe,
Qua nitidam signant cornua nigra
Gerineshemium, Gerinesbeim [Ann. Fnld.],
Gernsheirriy ville de la Hesse-Cassel, sur
la riv. droite du Rhin ; on a érigé eu
1836 une statue de grès à Pierre Schœf-
fer, qui y naquit.
Gerloccria, Gerolshofen, pet. ville de Ba-
vière (Untermain Rreise).
Gerhani (S.) CiviTAS, S. Geriiani Verckl-
LENsis MoNASTERiuM, S. Gemano, bourg
et anc. abbaye de Citeaux, près Ver-
celli (Italie).
L*lmprimerie exista dans ce monastère an xf siè-
cle : Breviariom secundum eonsuetudinem mono-
ehorum Cisterciensium, citm Psalterio Hfnmtsqne
et calendario, — InSancto Germano Vercelloisi
impressnm per Jacobinum Mediolanèsem de Soico,
148^ in-16, fig. sur bols. Ce rare petit volume a été
découvert par M. Ubri, qui le mit en vente dans son
catalogue de 1859 (n* 438), en Taisant remarquer avec
raison que personne avant lui n'avait signalé cette
imprimerie conTcntuellc du xv« siècle.
m
GERMANI. — GERRHUS.
562
GfiMAin (S.) A Pratis monasterium, St-
Germain' dêi-Prés, illustre abbaye de
St-BeDoitàParis.
Henry Bitiaiiie tatfiinprimeardu monastère aa
ttwBencenent du XTi* siède ; c'est à lui que Ton
épjtrinyf liion d'une rare et précieuse édition des
MOd et & Pauls S^^PomH epUtalœ XI y^ ex
f«lfM «ttdtMe, mHêcta tnteUtgenHa e» armeo ,
tm nmmemtwrHê Jac. Paèr% StaptUenm, A la
ItatiKopas illBSifatori Clirislo, qui Incet ubiqne
0à iM capitars Abaolntum ftiit in GcBDobio Sancti
Gansai inxta l^riaiot» Anno Cliristi vita anthoris
et doodedmo supra ouingentesimnm et
drca naialem domlnioe de purissiflia
fMse aaiioitatis diem e%. oflUcina Uenrici Stepliani
fAu^ décenb. XV, in-M. (Toy. D. Clément,
Mff,ctcaL RdMlorf., II, p. M). Jacques Lefebvre
ITMipIri, lYHustra éditeur de cet ouvrage, naquit à
IfeiecBllIScl 7 mourut en 16T7 à lige de IM ans.
^f^ nrla BMWt touclHuitede ce grand théologien,
&oto dH Jfotoe, II, p. 87.)
GuAn (S.) Vicus, San Germano, village
dlUlie^ aa pied du Mont-Cassin.
GuQiAia (S.) Vicus m Ambronio, St-Ger-^
mam-^Ambron, bourg d'Auvergne
(Cintil).
GmiAio (S.) Famum, m Ledu Silva, voy.
Faxom.
GiUARi [Gaes.^ Piin.^ Tac. etc.h rsp(ui^
«< [Stnb.]^ j[HERMANiy à^aj(fot\, ffrand
Mimle d'origine cancasique, naoitant
M BtTfnami€m
GoufAiiu [Plin.y Tac^Gésar^ etc.], -h Ttp-
fuma fStrab., PtoL]^ là Germanie,
Msmand; ici, comme pour la Gaule y il
De nous est pas permis d'aborder une
loDgDe description géographique non
plos qu'ethnographique. La Germanie^
comprenant presque entière l'Europe
ceD^e, était j bornée au N. par l'O-
céan et le Sinus Godanus, à TO. par la
Gaule, par la Dacie et la Sarmatie. Ses
peuples étaient divisés en trois gran-
des familles, les Ingcevones au N., les
UttBvcnes à TO. et les Hermiones {Suevi
et Vandaii) au centre et au N.-E. La
Germanie, comme tous les pays fron-
tières^ fax divisée par les Romains en
deux parties: la Germanie romaine,
c'est-Mire tributaire, et la Germanie
bvbare, c'estrà-dire indépendante.
Ce De fat ({u'au x* siècle, aue le nom de
Germanie céda la place a celui d'Alle-
magne.
Us principales divisions de ce vaste
territoire comprenaient:
GoQiAinA RoMANA, diviséc en deux pro-
Tinces : Germania ou Germanica prdi a,
Germaku Superior, l'une des provinces
delà Gaule Belgique, entre le Rhin et
les Vosges, chef-lieu Moguntucum.
Germania ou Germanica seconda, Germa-
nia Ikferior, comprise également dans
la Gaule Belgique, entre la Belgiaue II
et l'Océan Germanique, bornée a TE.
f»ar le Rhin et l'Ile des Bataves, chef-
ieu C()ix)Nu Agrippina.
Les deux provinces réunies s'appelaient
aussi Germania Cîsriienana, Germania
UTRAQUE [Plin.], GeRMANLF. DU£.
Germanu Barbara, Barbaricum Solum^
Germania Magna, Germanu Transrhe-
nana ; tels étaient les noms que don-
naient les Romains à ces vastes terri-
toires ennemis et inconnus ^ où ils ne
firent jamais que de courtes incursions,
et où naquirent Arioviste, et plus tard
Arminius.
Germania Transvistulana ; c'était le pays
des Bastarnes, entre la rive gauche du
Danube et la Sarmatie.
Germanictim Mare [Plin.], 6 rtppucvtx^ç
'Oxtavcç IPtol.J, Nordsee, la Mer du Nord,
das deuàche Meer.
Germanicum oppipum, Germanicus vicus
[Tab. Peut.], ville de la Vindélicie, pla-
ce fortifiée que Ton place aux environs
de Kôsching, près d'Ingolstadt (Ba-
vière).
GSRMANOPOUS (?).
Noos trouvons ce nom sur quelques livres aDe*
msnds du xfiie siècle ; ^c'est probablement par
DitUturg (TCUTOSURons) quMl convient de traduire
cette dénomination ; dans ce cas les livres que nous
allons citer seraient antérieurs à Pannée que nous
avons donnée comme celle de Tintroduction de la
typographie dans cette ville (vov. Ddisbdrocm) ;
nous trouvons dans.Bauer (IV, 25^) : Christiani Fi-
gUiê digiertatio de Polygamia aimuttunea. Germa-
nopoli, 167St in-4; et dans le Caiat, Utfr.imjn'.
(Amsterdam, Janss. Wcsberg, 1678, in-A, 1. 17) , un
livre dv. Grotius : Mars Germaniœ perpftuus exM-
ben§ modum perpetui mUiti» 20,0(H> in Geitnania
alendU Germanopoli, 1075, in-12. Si ce dernier nom
de lieu n*est pas supposé, ce doit être du Dauburg
bollandais qu'il s*agirait probablement. (Voy. Duis-
BUBOOa GUELDBOROM.)
Germanus (S.) DE Flaviaco, voy. FU^VIA-
CUM.
Germinucum [Ann. Vedast.], Germigny,
bourg de Fr. (Loiret); concile en 843
et anc. villa carlov. [Charta Caroli C. a.
854, Mabill.].
Gernb, lac du Samnium, auj. Lago di Va-
rana, dans la Gapitanatc.
Gerningeroda^ Gernroda, Gemrode, ville
de la princip. d'Anhalt-Bernburg,
Geronium, Gerunium, localité au N. de
Luceria. auj. Dragonara, dans la Capi-
tanate [Mommsen].
Gerpinis, Gerpinnes, bourg de Belgique
[Graêsse].
GERRmjs FL. [Plin.], Ti^oç [Herod., PtoL],
563
GERSOVIA. — GESOCRIBATE.
564
rivière de la Sarmatie européenne^
affl. du Bo^sthène, auj. le Truzkoy,
on, suivant Dietz^ /a Moloschnvia,
Gersovu [Sleiner, Simler], Gersau, Gerv-
sau, bourg de Suisse (canton de
Schwyz).
Gertrudeberga, Gerthrudis (S.) MONS [Zei-
1er, Guicc], Gertrudenberg , ville de
Hanovre, près d'Osnabruck.
Gerthrudis (S.) mons, voy. BERGiE S. Ger-
TRUDIS.
Gerulata [It. Ant.l, Geritlatis [Tab.
Peut., Not. Imper.], Gerulata Castra,
localité de la Pannonie super., auj.
Carlburg (en honer. Oroszvar), bourg
de Hongrie, dans le comit. de WieseU
burg, sur la rive droite du Danube.
Gerunda [Plin., It. Ant., Tab. Peut.], Tipoûv-
^a [Ptol.], sur la voie de Tarraco à
Narbo-Mart., ville des Ausetani, dans la
Tarraconaise, auj. Gerona, Girona,
place forte de la Catalogne, cbef-lieu
d'intendance.
D. Hidalgo n'a, dans la dernière édition, qu'il vient
de donner de ia Typoqr. fispailoto de Mendez, ré>ël6
aucun teit noiiTcau A l'endroit de la typographie de
Gerona : c'est toujours A 1083 qu'il fait remonter Tlm-
primerie dans cette ville, et le livre qu'il cite de nou-
veau comme le premier produit de ses presses,
peut fort bien avoir été exécuté à Barcelone : Rulnica
de la primera part del libro apeUài mémorial
del pccador remut : lo quai tracta contemplativo'
ment de la mort y passio del fill de Deu fet home :
per dar a home perdut reparacio, compilât per lo
révèrent mestre Phelip de Malla^ mcstre en art» y
en sacra theologia : Canonge y Arçdiaca de penedes
en la saneta sen de Barcelona. Bes partida aqucê'
ta primera part en docen» cinquanta capitoU,
E comienca lo prohemi del libre,
A la fin : Migençant la divina gracia venguda es
lafXde esser impressa la primera part del libre
apellat: Mémorial del pecador remut : impressa a
despeses de Maiheu Vendrell mercader en ta ciutat
de Girona, dilluns a xvii. de noembre lany de la
saiud noslra mil cccclxxx, y très, In-fol.
Mendez ne cite ce volume, composé, ainsi qu'on
vient de le voir, en dialecte catalan, que d'après
Mecrman, et M. Brunet d'après Meudez; nous espé-
rons que M. (iallardo nous donnera une description
exacte d'un livre aussi important que peu connu,
Gi élucidera la question pendante du lieu de son im-
pression.
Nous trouvons en effet ce Matlieu Vendrell établi
mprimeur A Barcelone (Mendez, p. 50) ; il se qua-
lifle là de Mercader Ciudadâ, ce qui veut évidem-
ment dire qu'il a dans cette ville le siège de son éta-
blissement typographique ; nous ne voyons ici que :
Mercader en la ciutat de Girona^ ce qui semble
n'indiquer qu'une librairie détaillant des li^Tes im-
primés ailleurs.
GERUNirM , voy. Gekoniuh.
Geruntdia, voy. Cerentbu.
Gervasii (S.) Burgus, St-Gervais, bourg
près de Genève, auquel il est mainte-
nant réuni; il forme aujourd'hui le
Quartier St-Gervais ; c'est le Transiéoin
de la Borne protestante.
A la fin du xvi« siècle, les livret imprimés à G«>
nève étaient proscriis dans tous les paficaiholiqaa,
comme suspecu d'hérésie et sentani U fagoi, ce
qui ne laissait pis de flUre un tort oonsidénliie as
commerce de la ville; il n'est sorte d^ipédisnlii I
reflTet de déguiser la marchandiae, qui lAiit été ail
en œuvre par les libraires en détresse. Simoo Go«-
lard de Semis, réfugié en SuisM, pooreaate denU-
gion, imagina un procédé, qui réussit pendait qMl-
que temps : il ne s'agissait que de changer de ni-
brique, et de déguiser la proveoaDoe ; onvitlM
d'un coup apparaître une foule de UvTes imprimés
à Gologny, à Gex, àGingina, et surtout iSt-Gcrvab;
mais il est certahi qu'une grande partie des Im-
primeries de la ville étaient reellenien
dans ce faubourg, et nous avons particoHteeaieBtla
Ereuve que le gendre de Jean Oespin dfArns,
ustache Vignon, qui avait succédé à son '
avait ses ateliers à St-Gervais.
Void quelques livres exécutés ■ typte 5.-
s« • on « typis GervasUmis • :
Q, Auretii Symmaehi epistoUirum Ub.Xftmre'
eennone ctcum emendationibus Jae, LeaU, née
non Pr, Jureti notis» S.-Gervasii, E. Vigooo,16M,
in-10.
VHiMtoiredes Pays-Bas depuis /'milSM^infiet
à latin de Van 1002, contenant tout eequis^y est
passé de plus mémorable tant sous tes gowmm
ments de la duchesse de Parme, du (oêc ^Alèe,
etc., que sous le gouvernement duprinee d'Orange,
St-Gervais, 1004, 2 voL in-8.
Samuel Crespin, le beau-frère d'Eustache Vlnon,
emptoya également le procédé de Simoo Goward :
Christ, ClaviiinSphœramJ.de Saeroboseo eom-
mentarii, S. -Gervasii, Sam. Crispinns, iOM| in-fe,
fig. s. b.
Gervasu (S.) Fanum, St-Gervais, viUe de
France, dép. de l'Hérault. =St'GenxriSy
pet. ville d'Auvergne (Puy-de-Dôme).
Gesecena, Geiseke; Gesehe, pet. Tille de
Prusse (rég. de Arnsberg).
Gesia, Gesium, GeXy ville de Fr. (Ain).
C'est l'ancien chef-lien du pays de Gex, cédé par
la Suisse à la France en 1001. L'imprimerie paraît
avoir existé dans cette ville à peu pres à cette épo-
que ; mais peut-être sous la rubrique de Cex,
comme sous celle de A'yon, de Cotognu, de S-Cer^
vais, les imprimeurs genevois cherchaient-ibi dis-
simuler la provenance hérétique de leurs Uvrcs, et
à franchir la ligne de prohibition établie sur toutes
les frontières catholiques. Cependant voici un livre
parfaitement orthodoxe, ce qui n'en rend pas la lec-
ture plus attrayante, qui nous parait réellement exé-
cuté a Gex, et par un imprimeur local t Paraphrase
poétique des proverbes deSalomon, par ikarid da
Piotay. Gex, l'Abbé, 1009, in-8.
L'imprimerie , dans tous les cas, n^a dû ftire qu'une
courte apparition dans cette ville, car les arrêts da
Conseil de 1704 et de 1789, non plus que le rapport
présenté à M. de Sartines en ITOik, ne font sncmie
mention de la ville de Gex.
Gesiacum, Geziacum, Juziers, commone de
Fr. (Seine-et-Oise).
Gesobrivate, port des Osismii, dans la
Gaule Lyonnaise, dont la situation
n'est pas déterminée ; les uns, d* An-
ville entre autres , voient dans cette
localité, Brest; d'autres Brivain (voy.
Brivates).
Gesocriuate [Tab. Peut.] ; cette localité
565
GESONIA. — GILFORDIA.
566
doit sans doute être confondae avec la
pr^ente; Mannert et Reichard y
toient également Bres^; d'autres géo-
graphes Croxion, sur la rade de Brest
piistère).
Gcosii [Flor.], Genosia [Mss.], ville des
Ubii entre Colon. Agripp. et Bonna^
«û. OeiÊêen, bourg de la régence de
Cotogne; on, suiv. Forbigcr, Ions, vil-
ÏBiir le RMn^ au-dessous de cette
GisouAcns poRius [Plin., Suet.], Gesso-
uiCDisifl POBTDS [It. Ant.], Gessoriâcuii^
TOJ. BOLOMA.
Gbrsu, Qdgteseh, château de la basse
Hongrie^ près Raab.
Geshotictcii^ Qeuricz, bourg de Moravie
(eerde de Prérau).
BAiMs bit mention d'un petit recueil de sermons
Blutii
tchèque, par Burtinus Pliiladelplios,
fcpiiwcmn aurait élé inqNrimé à Geiricz en 1S92.
[Tcnmt].
GisniciA, GiEiMldand, Gestrikland, dis-
trict de Suède^ à TE. du golfe de Both-
nie.
Geu [Win.], Ti-nn [Strab J, Scythj: [Plin.],
peuple de la Mœsie Infer., entre THœ-
mus et le Danube ; comprend les pro-
mx$ Danubiennes orientales.
GmRm DESEBTini^ifi twv Tvnrt l^i&oç, dans
laSarmatie européenne; forme auj. la
DettoroUe (Buziag), entre le Dniester^
le Pruth, le Danube et la mer Noire.
Geviua, Gefle, Giawle, ville de Suède
(Norland) ; chef-lieu de la province de
Gefebofg, Gevauensis Provincia.
Gnu^ Oeil, rivière du Tyrol^ afll. du
Danube.
Gmsucn MONASTEBan, voy. Famum S.-Gis-
Loa.
Guaniy Giemum, Giexom^ Genabcm(?)^ Gien-
Mkàteau, Qien , ville de Fr. (Loiret) ;
aoc. comtés qui relevait des évéques
d'Aoxerre.
Mffimerie ne remonte à Gien qa*au temps de
krtMlBtioo; les arrêts du Conseil de 170ft et de
lM,iMnpUis que le rapport à M. de Sartiues, ne
MBiioonem le nom de cette ville.
Ib 1501 nous trouvons le nom d'un libraire établi
IGieo, nr une petite pièce fort rare découverte par
Ckiries Nodier, et qui finire dans son dernier catalo-
|ie(n« M): la Prophétie deevetiti enfanti : tout
dt à JNeu. Impriiné pour Quancien Bruyère,
liCMre marcband, demeurant à Gien-sur-Lojrre,
Vtiy ftL in-8. n est présumable que Quancien
Bnijere ih imprioier cet opuscule à Orléans ou à
Toin.
GusTLif Amohium, voj. Histonium.
GodULTAfUA [Zeiler.]^ voy. Calpe.
I. Gotton cite un spécimen d'une imprimerie éta-
bliedans l'enceinte de cette place au xvme siècle: A
catalogue oftne Garriion tibraryy avec cette sous-
cription : At ttie library, 170S. Nous avons eu l'occa-
sion de visiter cette formidable forteresse, et avons
pénétré dans la bibliothèque ; mais nous sommes
forcé d'avouer que l'on ne noiu en a pas commimi-
qné le catalogue, qui, du reste, devait former ime
mince brochure.
Gœnna^ Giennum, voy. Flavium Aurgita-
NUM.
GiESSA [Cluv.]^ GissA Hassorum [Top. Sa-
xon.]^ Ghiessa Cattorum^ Giessen (fiye-
zen), ville de la Hesse-Darmstadt^ chef-
lieu de rOberhessen ; université luthé-
rienne fondée en i607.
C'est à l'année 1564 que nous fierons remonter
rimprimerie dans cette ville, c'est-à-dire à une date
bien antérieure à la fondation de son académie : Die
coUetten s $ Oman pfleget dur eh dos gant te Jahr in
dar fnrchen lu gebrauehen verteutêchet durch
Wolffgangen. Giessen, IMft, in-8.
GiFiL FL. [Jornand.], Gilpit [Geo. Rav.],
*Pa6«v [Ftol.l, rivière de la Dacie, auj.
le Schyîl, Sckiul, affl. du bas Danube.
GiGANTEi Montes^ voy. Asciburgh.
GiGU [Baudrand], Gijon, ville d'Espagne
(Vieille-Castille et Léon).
Cette ville n'est pas citée par Mendes, comme
ayant possédé d'imprimerie ; nous n'en trouvons
trace qu'à la fln du dernier siècle, et encore U esf
douteux que le livre que nous allons citer ait été
Imprimé en Europe : El LazariUo di Ciegoe cami'
nantes desde BuenoS'Afreê hatta lÀma, eon aus
itinerarios y algunas noticias utUes ; por Don
CaUxto Bustamente Carlos Inea, aliae CoUmeorvo,
natural del Coico. G^on, 177S, in-8.
Ce livre, écrit par un Indien de la race des Incas,
est, suivant toute apparence, imprimé à Lima. (Bru-
net.)
GiGLAViA, voy. Iglavia.
GiGNiACUM, Gignac, bourg de Fr. (Hé-
rault).
GiGONIS Prom., FiYMvC; ox^a, 'fl-jfwviç [Ptol.],
promontoire de la Macédoine^ auj.
CapApanomi [Leake].
GlGURRI, riYGUpooî [Ptol.], CiGURRI [Pliu.],
peuple de la Tarracon., client des
Astures, dont le chef-lieu était Forum
GiGURRORUM.
GiLAvu BoRUssiCA, Eylau, Preussisch-Ey-
tou, ville de Prusse (rég.deKônigsberg).
GiLAViA Germanica, Ilowa, Deutsch'Eylau,
ville de Prusse (rég. de Marienwerder).
GiLDONACDM, JuDONu [Guicciard.L Judoi-
gne, Geldenacken, bourg de Belgique
(Brabant).
GiLFORDU, Guilford, Guildford, ville d'An-
gleterre, chef-lieu du comté de Sur-
rey.
L'imprimerie existe dans cette ville àparUr du siè-
cle dernier; en 1772 paraît un livre mtitulé:Dr.
yalpy*$ poetical Blossoms, or a collection of poè-
mes, odes and translations, Guilfurd, 1772, in-A;
567
GILOVIA. — GISSINGA.
en 1777, Iht lÀfe ofArchbUhop Abbot s enfin en
ïMi,theHistory ofGuUfort [Surrey) Goiklford,
in-8, livre assez rare, vendu 1 ut. A Kh. à la vente
de Fonthill-Abbey.
Gujovix, Gilowey, Eglau, ville de Bohême
(cercle de Kaurzira).
GiMo, GiMONTiuM^ GiMUNDuu^ Gimotit, pet.
ville d'Armagnac (Gers) ; anc. abb. de
Giteaux, fondée en 1 142.
GtNjEPEDIUM, GvNiEPEDIUM, FrAUENFELDA,
Frauenfeld, ville de Suisse, sur la
Murg (canton d'Argovie).
L*imprimerie existe dans cette petite Tille depuis
1800.
GiNGiNS, petite localité au-dessus de Nyon,
en Suisse (canton de Vaud).
Amé de Gingins, éln évéque de Genève en 151S,
vit son élection annulée par Léon X, pour raison
d'Etat. Nous trou>-ons le nom de ce Tiliage au bas
de quelques livres, imprimés en Suisse, au xvii*
siècle ; était-ce une Imprimerie réelle installée là
par queloues-uns des imprimeurs de Genève, cher-
chant à aissimuler rorisuie des produits de leurs
presses 7 K*est-ce pai plutôt un lieu dMmpression
supposé ? Tout porte k le croire, mais on ne peut
rafârmer avec preuves à l*appni t JuHification du
beau iexet ouvrage trèê-utite aux hommes pour
la désabuser de leurs faux préjugés qu'Us ont
sur l'imperfection des femmes, par Jf »« Hortenr
iia% A Gintfins, chea Jean Guibert^ à l'enseigne de
la Victoire, imprimée cette année-ci, peL in-8. Dans
be volume se trouve reproduit, gravé sur bois, le
fleuron de Pyramus de GandoUe, une Renommée sur
le globe terrestre, avec la devise: Pâma per orbem
virtute comparatur.
GiNOLDI FOSSA, GlUOLDI FoSSA, GoNDOLFOSSE
tChr. Carlov.], Guiefosse [Roman du
lou]^ Jeufosse, commune de France
(Seine-et-Oise).
GiNsiuM [Zeiler, Ortel.], Gimz, Kôzeg,
ville de la basse Hongrie, dans le comi-
tat d'Eisenburg.
GippESwicuM [Gambden, Zeiler], Gihpevi-
cuM, Ipswich (en saxon : Gipeswic), ville
d' Angleterre, chef-lieu du comté de
Suffolk, patrie du cardinal Wolsey.
Le bibliographe oxoniena consacré un bon article
à la tjrpographie d*lpswich« en réponse à la note de
M. Brunet;cedemier, en citant VHistoria evan-
gelica Juvenei Hispanipresbyteri^ veneunt Gyps-
vici per KeginaMum OliTierum, 15M, in-12, avait
dit: « Il est A remarquer queCotton n*a pas connu
de livres imprimés k Ipswich avant 1548 •, et liown-
des, reproduisant le titre en question, dit aussi :
« A Work printed at Ipswich fourteen years prior
to any noticed by Cotton. ■ Voici la réponse de M.
Go tien: « Bronet cite un ouvrage de luvencus comme
imprimé à Ipswich en lUù, mais ce volume, qui
figurait chez Rich. Iléber, porte simplement : re-
neunt Ipswiri, ce qui n'indiaue pas le lieu d'impres-
sion ; de plus il est avéré que le cardinal Wolsey, qui
venait de fonder l'école qui porte son nom dans sa
ville natale, donnait beaucoup de livres à imprimer
à l*étranger. La famille des Olivier était établie à
liouen au commencement du XTi« siècle (pardon !
cetie allégation est discutable ; on connaît bien un
Pierre Olivier qui imprime à Rouen, en 1501, mais
de Reginald ou Regnauld Olivier, point) ; et il est
consuté que presque tous les livres de la Liturgie
anglaise furent exécutés A cette époque A Rouen et à
Paris. Olivier du reste t pu momentanéiBeiit Inprf-
mer A Ipswich, ob il aurait été appelé pu- le "
nal. » Geite dernière venioa est infininient |
Me, et Regnauld Olirier, que nous ne vofous
d'inconvénient A reconnaître comme étuil #W>
gine française et peut«étre le fils de Pfem OUftor,
de Rouen, ou celui de Jean Olivier, de Paris, mnk
l'introducteur de la trpographie à Ipswich.
Les imprimeurs qiu le suivent de très-prtt MU
Anthony Scoloker, John Overton et Mm OsvBit
les différents cataL de Richard Héiwr cootieaHM
on grand nombre dHmvrages eiécméi par ces typa-
graphes ; du premier nous cHerons un Utr m
rare : Dùpuiatiim betwene a ChriMUa Skomeàst
and a Popffsshe Parson, wttMn tk$ famoffu cflfi
of Norembourghe. Translated oui of lk$ Ctt'
mai/ne. Ippesvrich by A. Scoloker, 154S, ia-9.
Du second un ouTrage antérieur et peut-être pla
rare encore, car nous ne le trouvons porté qni
catai. de Bialttaire (Ubr. of Mleh. Maftlaire, Laal,
tom. II, p. 107) : Joan, Balai quineue eeiitmim
iUuMtrium Britanniœ serfptormiu Gippeiwiei, per
Joan. Overton, 15A2, in<4 (Joha Baie, évéqae
d'Ossory, mort en 150S). Lowndes (I, p. tt^
donne le titre d'un Tolume du même auteur, layi
mé à Londres, en 1548, par Anthony Scoloker aad
Wyiiyaseres; ce qui ne noua paraît paapnMvcr
que cet imprimeur ait possédé un établiaaeaMtt à
Londres, en cette année même oh U imprimait C9-
tainementà Ippswlch, mais seulement fuila^
Ibrmé une association avec uni iiiraire londonieM.
Enfin de John Oswen, Ie2« caUL Rich. BAcr et
Lowndes (t. I, parL 2, p. S52) cite plusieurs traités
de Calvin, en anglais, imprimés A Ipswicbenl5M,
l'un desquels, the MyndeofMr,Jkom Catdm, est
A la Bodléienne et A la bibU de Cambridge.
Le Journal d'Ipswich remonte à fanuée 17S.
GiRONis (S.) Gastrum, St-GvroMj pet ville
de Gascogne (Ariege).
G1HUNDU9 Gbrunna^ la Gironde, fl. de
France.
GmviuM, Yarum, bourg d'Angleterre
(Yorkshire).
GisBAy Kwegism, localité près Constanti-
nople (Rum-llli.).
GisN^^ GuisNiK, Guines, ville de Fr. (Pas-
de Galais).
GisoNis Gastra^ Geisenfeldf bourg de Ba-
vière (Isarkreise).
GisoRTiUM^ Giso^ GfSARonuM, in Vdioeas-
sibuSy ad flumen Jttom[Gharta Pb. Aug.
A. 1212], Gisors, ville de France, sur
TEpte (Eure); concile en 4i88.
Suivant M. Frère, l'imprimerie fut exercée à Glson,
on 1705, par un typographe du nom de Thubouf^
GissiNGA, Gyssinga, Német-Ujv€ar ^ ville
de Hongrie, dans le cercle d£iscn-
burg.
Appelé dans cette localité parles comtes Batthymi,
un imprimeur, dont nous avons plusieurs fois parlé,
Joannes Manlius (natione Germanus;^ y établit une
typographie en 1582, qu'il dirigea Jusqu'en iWi,
époque à laquelle il se porta k Kémeth-Keresitor,
dans le même comitat d'Eisemburg, plusieurs de
ses impressions pendant celte période portent éxale-
ment le nom de Monyorokerék etdeNémei-Sitz, loca-
lités voisinca de Német-Ujv^r ; le premier livre impri-
mé par lui dans cette dernière ville est intit: JfiA^-
pen, à Keresztyen GyHUketetHen, à Keretztséget,
569
GITANiE. — GLAUCHA.
570
nr-ftUoHi&t, Hétaaok €$keti9ii, Oinoxatot, etc.
KteeMSTirm n. 1582, iii-8.
MBEih (Tlrpii Hmngartœ, pw 110) dtef volumes
pifeUéi par cet inpriineiu'; en voici no dixième que
■Hitaiie le calai, de G. Willer d'Auflfsbourg
ttSM: De rtÊtUmt UistUmemti puenan ab tmno
miLri a Fit, mi amnan usque XIV, ità ut
wtur àMMM mut tria tbtguoê matenua, etiam
Mému dteoc ntUio^ et eeribere; qrœcam
mré ■jrffagrffT imtetKgere, imtuperqiie rudimeiua
Mmtkm et riutorkm md vffimi eaibendl coh"
im. GjMlB0B^ cicodetel Jbannes Manlias, 15M,
TIA m livre qui mériterait d'être réimprimé et
fKpMRtit lire avec fruit notre cooaeil noiverai-
ldR;d«dhcn|N4oqNcadeoe programme, iln'eo
ot fiTm se«l obicrvé de nos Jours i • Ùrœeam
GoiKJi [Lif .], Tille de la Cbaonie (Epire)^
dépendant des Gassopsi.
Gnucnajif. Gitzwdm [Zeiler], Giizchin,
^ksk, fille de Bohème^ dans le cercle
deBidschow.
Gmnis Villa, QiwetUy commune près
Montlaçon (Allier).
GinniMy Gn^ef, ville forte de Fr. (Ar-
dennes); patrie deMéhul.
GizfiH (Dutséb)^ Tille de la Moyenne-Egyp-
te, lur la rife gauche du Nil, au-dessus
du Caire.
PHrimt réexpédition d'Egypte et après le départ de
fepoimrte pour la France, aléber fit installer une
IflfriMrie dans cette petite ville : un asses grand
snbre de pradamatioos, ordres ou Jour, etc., de
ha TlUetnm 11, sontîhtés de Gisèh.
GuciUM, GUUZy Glaz (Kladsko) ville de la
Silésie prussienne^ chef-lieu de Tan-
den comté de ce nom (rég. de Bres-
iaa).
Inpriaierie en lOOS, suiv. FUkenstein ; la Bibl.
acrtednP. Le Look, et T^maux nous donnent une
te antérieure : Ârùu, THeeaunts bonorum in
OriM. Glaix, 108S, 3 p. in-foU
GUMNATEVA ClVlTAS, GlANATOVA^GlANDATA,.
GixNNAnNA, Glannativa , Glandatom^
GuNm Livu (?)^ Ghmdéoes, anc. ville
éoiscopale du département des Basses-
AlpeSy qui fut détruite par un débor-
dement du Var; l'évéque et ses habi-
tiQts se réfugièrent à Entrevaux, sur
l'autre rive ou fleuve.
Glameatum 9 Galleratum^ 6a/2erato, bourg
du Milanais.
Glaiospl.. voy. GLANiset Clanius.
Gu.xuif [It. Ant., Tab. Peut.], Glanum
Lnru [Plin.], rxav^Sv [Ptol.l, Caliim [Geo.
Rav.J. depuis Fanum Sti Remigii [Cell.],
Tille oes ^yi, dans la Gaule Narbon.,
loj. St-Bémi, ville de Fr. (Bouches-du-
Rbône); patrie de Nostradamus.
Glaiuaiuum, le Gravier, bourg de Fr.
(Nièvre) ; anc. baronnie.
Glarona [Simler], Glarizium, Glarus,
Glaris, ville et canton de Suisse ; Gla-
RONENSIS PAGUS,
Glasconia, Avaloioa [Sànder], GUuUm-
bury, ville d'Angleterre (Somerset-
shire); célèbre abbaye détruite par
Henri VUl, mais qui remontait, dit-on,
à Joseph d'Arimathie !
Glascovia, Glascovium [Boct., HUt. Scoi, |,
Glascum, Glascua rcamden], Glasgow,
ville d'Ecosse, dans le comté de Lanark,
sur la Glyde; université fondée en
1450, par le roi James U; archevêché;
c*est la ville la plus importante de
TÉlcosse ; ce fut là que fut construit le
f premier bateau à vapeur. Sur les
ivres gaéliques on trouve ùrlaschow,
Anclasco, Glaschu, Glaschm, Glassachu,
GlasachUy Glasdhow, Glassachadh.
LMmprimcrie remonte à Tannée 1038, suivant
Falkenstein, et Cotton confirme le fait; le plus
ancien livre qu'il cite est intitulé : The ProleetalUm
ofthe gênerai aeeembUe of the ehurch of Seot'
iàndj ana of the noblemen,.., tubeeribere ofthe
Covenant UUely renewed, mode in the High Kirk,
and at the mercate eroeeeofGUuçow the 28 and 20
of november^ 10S8. Printed at Glasgow, by George
Anderson, in tbe yeare of Grâce, 16S8. 15 pp. in-^
goth.
Le fils de George Anderson, oui s'appelle Andrew,
iuccède à son père ; et lui-même est remplacé en
1068 par Robert Sanders, qui s'intitule pour la pre-
mière fois : Typogr, cioitatià et univer$ttatis.
Le premier Journal de GlasKOw date de la célèbre
année de Tinvasion du prétendant en Ccosse, 1715.
Au iviii* siècle, la typographie de Glasgow Jette
mi très-vif éclat par les belles éditions (dassiques
dues aux grands imprimeurs, les deux frères André
et Robert Foulis, les typographes de l'Académie;
leur Homère de 1750, en 2 voL in-fol., leur cicé-
ronde 17ft9,20vol. in-12; et surtout leur Horace
de 1775, qui passe pour être absolument exempt de
fautes, sont Justement renommés.
Nous devons signaler au milieu du siècle dernier
un catalogue rare et fort recherciié en Angleterre,
Î produit d'une imprimerie particulière : Caiatogu»
tàrontm A. C. D, A. {ArchibaUi Campbell, Ducis
Ârgathetiœ),G[si8^m^ 1758, in-4 de S04 pp. • Arcbi-
bald Campbell, Duke of Argyle, died april 15 th,
1751 ; he had a great tristfor boolcs, » dit énergique-
ment Walpole {Mémoire of George II),
Glatovia [Zeiler], Brodentia (?), Klattau,
ville de Bohème, chef-lieu du cercle de
ce nom.
Glauciia, Glauciuvu, Suburbitun SaliJiar
rum Saxùnimrùm, Glauchau, faubourg
de Halle, ville de la Saxe prussienne,
depuis longtemps réuni à cette ville.
Glauchau posaéda au zvi« siècle une imprimerie
d'une certaine importance, dont on rencontre encore
fréquemment les |>roduits ; c'est à l'année 1580 que
remonte le plus ancien livre que nous puissions
citer : Johannis Rivii Attendorfieneiê locorum com-
munium philosophicorum, quibus veluti Grœca
latinœque linguœ scriptorum^ expticationit ratio,
via, eiiuque usus in atitiquiisimo laudatiMSimoque
priseœ memoria Ilerodoto retexto, prœeundo de»
numstratur. Glauchie snburbio Salinanim Saxoni-
carum, 1580, in-fol., réimprimé en 1589 au même
lieu (I3auer, III, 325). La Bodiéienne possède un
574
GLAUCUS. — GODEWiCUM.
1
57Î
exemplaire de ce Tolame, qui porte la date de 1579,
au dire de M. Gotton.
En 1712 le baron Von Ganttein fonda dans ce fiia-
bourg un établissement typographique, spécialement
consacré à Timpres^ion des saintes Écritures; on
prétend que cette imprimerie produisit près d*un
million de Testaments et plus de deux millions de
Bibles {Pietas HalUtuis).
Glaucus fl., 11. deTO. de TAchaïe, auj.
le Lavka ou Lefka ; se jette près de
Fatras dans le golfe de Lépanto.
Glemona [ Paul. Diac.]^ ville du N.-E. de
la Gaule Transpadane^ auj. Ghiemona,
au N.-O. d'Aquileja^ dans le Frioul.
Glendelacum, Glendelagh, bourg d'Ir-
lande (comté de Dublin).
Glessaria INS. [Plin.]> voy. Amelandia.
Quelques géographes voient dans ce
nom rile de Nordstrand, au Dane-
marky prèsdeScbleswig.
Glevum, voy. Clevum.
Glichberga, Glizberg, pet. ville du Lu-
xembourg (Graêsse).
Glisas, rxt(ra< [Herod.^ Strab.]^ Gussas
[Plin.], ville d'Épire^ auj. 8irdschi,dans
l'Albanie Inférieure.
Glocestru, voy. Clevum.
Glocbstriensis Comitatus, le Gloucester-
Shire ou Glocester, l'un des comtés de
ro. de l'Angleterre.
Glogovu Major [Topogr. Siles.l, Glogau,
Gross GlôgaUy ville de la Silésie prus-
sienne ; chef-lieu d'un cercle dans la
régence de Liegnitz, sur l'Oder.
Nous ne pouvons faire remonter Timprimerie à
Glogau qu*à i*année 1008, c*est-à-dire reculer d*un
an seulement la date donnée par Temaux; quant à
Falkenstein, il ne connaissait pas de livres antérieurs
à 1621 : Flaminii Gastonis, diseurs vom rechten
Jiuti etlicher Gebrcatchlicher Artzeneyen bey
wehrenden SterbensUufften. Gross Glogau, bey
Joachim Funck, 1608, in-8. {CataL des foires de
Franef, A. 1610, 1614 et 1625.)
Glogovia MiNOR, Ober-Glogau, Klein-GlO'
gauy ville de Silésie^ dans la régence
d'Oppeln.
Glorium, Glorle Vallis, Glurnium, Glu-
renz, ville du Tyrol, dans le cercle
d'Imst.
GlOTA, voy. Cl.CDANUS AMNIS.
GLOTiE yEsTiîARiuM [Tac], The Firth of
Clyde, sui la côte S.-O. d'Ecosse.
Glotana Valus, Glotiana, Clidesdalu,
Clydesdale, district d'Ecosse, dans le
comté de Lanark ; Glasgow en était le
chef-lieu.
Gluckstadium, voy. Fanum Fortune.
Glycys LiMEN, rxuxùç Xi|i.w [Strab.], Portus
DuLcis [It. Ant.], "EXaux [Thuc], port
de l'Épire, que Leake croit ètreaoj.
Porto Fanari, en Albanie (voy. Fasa-
nvu).
Glynd, Glynd-Place, manoir appartenint
à lord Hampden, situé près oe Lewes,
dans le comté deSussex.
Une imprimerie particulière, "dit M. Gotti», iiit
avoir été installée dans ce cbâlean vers 17M ; Mm^
tin n'en parle point, mais oo ooonalt: Tte A»
mer^s day, a descriptive pastoraL Glynd, 1771, ii4.
Un fragment seulement de cette pièce rarteioN ttt i
conservé à la Bodiéienne; ce fragment, oonpMé de II
première feuiUe du noeme, est orné de deux pbn-
chet gravées, dont ruoe rcnréteme le chflien dt
Glynd, et Tautre le manoir de Moot-Gvlion.
Gmunda^ Grmmden, ville de la haute Au-
triche, entre le mont Traunstein elle
lac Traun (Traunsee).
Panser, à VIndex PonUwn (XI, p. «M), die le
catalogue de la Ubliotlièque Hcmer, ODmmefaflpri-
mé à Gmunden, mais il n'en donne pas la dAie.
Gnbsna [Gell.^ Hist. Polon.], Giunu
SCluv.]^ Gnesen, Gtdexno, ville du grand-
iuché de Posen, dans l'anc. Pologne
(Prusse).
Staravoiscius, non plus que Németh, ne ■entioo-
nent cette ville parmi celles qui ont Joui antérle»-
rement au xn* siècle du bénâke de rimpriaeilt.
Gnevum, Mewe, bourg prussien de la
rég. de Marienwerder.
Gnosus, rv«abç,Kv«<rob; [Hom.. Str.], voy.
Cnossus. Suivant Pashley et Forbiger,
cette anc. ville de l'Ile de Crète serait
auj. Makro-Teikho,
GoARi (S.) Fanum, St-Goar, ville des bords
du Rhin, dans la Prusse rhénane.
Est-ce k cette localité que se rapporte Pimpres-
sion suivante, citée par M. Ternaux t • /.-£. toy-
grafen Diolychnium, Goar, 1629, in-8 • T
GoBiEUM Prom., Toêoicv àcpov [Ptol.], cap.
- de la Britannia Minor, auj. Pointi
d'Audieme ou Cap S»-Mahé, à l'O. de
Brest.
GoBANNi (S.) Villa, St'-Gobbains, woj.
St-Gobain, ville de Fr. (Aisne) ; manu-
facture de glaces. Ce nom vient d'an
prêtre irlandais canonisé^ St-Gobbain,
qui vint prêcher l'Évangile à la Fère,
sans doute à la suite de S. Colomban,
et mourut; sur sa tombe on éleva une
tombe, puis une église, enfin une
ville.
GoBANNiuH [Itin. Ant.], Gobanium, Aher-
gavenny, ville d'Angleterre (comté de
Montmuuth).
GopERA, Godem, bourg et château de
roberhessen, dans le grand-duché de
Hesse-Cassel. ♦
GODEWICL'M, voy. GOTTWICENSE MoNAST.
573
GODONiS VILLA. — GORLITIUM.
574
GoDœas Villa ou Locus, Gcnnelieuen Ver-
mmdoU, commune de Fr. (Aisne).
G(DioRU^ Qômôr, Sajo-Gômôr, ville de
Hongne^ chef-Ueu du comitat du
même nom.
GoiUNGA [Zeilerly Gottinga, Goddinga
Vnu [Cbarta Car. M.]^ QàtHngen, Gœt-
Urne, sur la Leine^ ville de Hanovre,
eélehre par son université fondée en
1735 par George-Auguste, électeur de
HiDovre, par sa magnifique bibliothè-
(jBe etses établissements littéraires et
sdentifiques.
GMiagM étiit déjà une vQle imporunte long-
IHpitnataonwiifinité, et cependant l'introdac-
«« le fai typographie ne remonte pas très-haut; ce
iMfi^la date de 1087 qat nous trouvons trace
ilsfriaerie: Dereetnilorum medieorum ttmdtto
êHmWkf eplUoUariM ad omlmm. Gottingc, 1087,
M -r JNtMTtétflo epiaUAari» êeeunda ad ami-
m, ML 1O0S. Mêlai (Anon., L II» p. «15), nous
ÉBMie ■OB de l*aiitear de cet épitres scientifiques :
n AppehitGkft. Girolaaio SbaragUa, et éuit docteur
LeataL de la bibliotb. de Panser et celui de
ftturrii. de PonlkoTa noos donnent les titres d*un
imiBOodire de volnnies scientifiques, imprimés à
GMane dans la première moitié du xnii* siècle ;
iNruisapcrfa de donner cette stérOe nomencla-
lare; asoB citerons seulement : MuUerum çrœcOf
nna, fMt oratkmt prosa lUff smiiI, ff'agmhiia et
etofta, a Joan. CkrtMt. Wolfio. Gottingv, 17S9,
ia4i gr. lat Cest la première édition. Nous signa-
Imnée ph» Féditlon complète de BoerhaTe en 7
voL iB-12, publiée rannée soivante à GOttingue.
GoutoHA, GoUnow, ville de Prusse (rég.
dcStettin).
Goioc, PoXmi [Ann. Comn.l^ ville de
Tbnce.auj. Gdowitza, Chalil-Ovasi, sur
LiTundscha^ dans le pachal. de Salo-
niki.
GoMAii viLLA^ QomervUle, commune de
Noraiandie (Seine-Inférieure).
GoMEUAj GomeTy bourg de Hongrie.
GoïPHi [Caes., Plin., Liv.], ro|K?ci fPtol.,
Strab. L ville de THestiaeotis (Tbessaiie),
ao|j. Aal(û>M, suiv. Rruse, mais plutôt
Skombos (en ruines)^ dans le pacb.
deleni^Scbeher^ suiv. Leake.
GœrassiA, Gonesse, bourg de Ule-de-Fr.
(Seine-et-Oise) ; ce fut là que naquit
Ftôlippe- Auguste.
Gœcfcs, Twoç [Herod.. Str., PtoL], Gonni
[LiT.l, rwvot [Polyb.j, ville de la Pélas-
eiotide (Thessalic)^ auj. Lyhosiemo, suiv.
Leake (pacb. de leni-Schcher).
GoppiNGA [Zeiler, Moser], Gôppingeriy y'iWe
da Wurtemberg (Donaukreise).
Noos anms parlé de IMmprimeur Jean Ilug de
GoppiBgen (▼oy.Esu.iiiGA), et du volume qui porte
M nom: Jaoou Garthosiens» , qoooubetcm
fTATDiiH RraAHOBUM. Dibdin (£des Althorp., U, 1&8)
mt que ce Une soit imprimé à Goppingen , prin-
tttf *y y. Hug, at Gceftiflngen ; ce qui n*est pas ad-
missible ; il fait remarquer la parfaite identité des
caractères, surtout du bas-de-casse, de cet impri-
meur avec ceux de G. Fyner, et note one simple
différence dansl*B capital.
L'imprimerie ne date dans cette fille que du xn;«
siècle.
GORCOMIOM, VOy. GOIUCHEMIUM.
GORDENIA, r(f^ïJv(a[PtolJ,GORDYmA, GORTY-
Nu [Plin.], ville de TËmathic, auj., suiv.
Kruse, Gradisca, ville de la Bosnie.
GORDITANUM PrOM., rcp^(Tavov [Ptol.], Cao
de rtle de Sardaigne, auj. Capo Fol-
cône, au N.-O.
GoRDONiuii, Gourdm, bourg du Quercy
(Lot) ; anc. abb. de CUeaux, fondée en
4241.
GoRDUNi, peuple de la Gaule Belgique,
client des Nervii ; auj. territoire de
Courtrai (Nord).
GoRicHEinL'M [Guicciard.], Gorcomium, Go-
RiNCHEiiiuM, Gomichem, Gorkum, Gorin-
cJiem, ville forte de Hollande, sur la
Merwe [Hollande-Mérid.] ; patrie des
peintres Van-der-Heyden et Blômart.
Le plus ancien livre imprimé dans cette ville, que
nous sacbioiis, porte la date de 1050 : Kemps leven
der Heeren wm Arkel en de beêchryvinge der
Stadt Gornichem. Gomicbem, 1050, in-4 (Cat. de
Heinsius, t. Il, p. 251). L'année suivante nous trou-
vons au catal. du libraire Adr. Moe^ens : Gorin-
ehems verlossinçe uyt haere Water-nood. (iorin-
chem, 1657, in-12. Enfin en 1058 (Bauer, t. IV^ p.
1S2) : Pétri SuavU historiœ eoncUii Tridentini
Ubri VI II. Gorinchem, 1058, in-4; réimpression
de l'édition de liondres, 1020, in-rol.
Le premier nom d'imprimeur que nous rencon-
trions est celui de Finck (Cat. de la cour de cassa-
tion, t. II, p. M).
Mais, si l'on en croit le supplément du D' Coiton,
rimpiîmerie de Gorinchem remonterait à une date
antérieure; il dit formellement qu'en 1024 un typo-
graptie du nom d'Ahasvérus Jones exerçait dans celte
ville; nous reproduisons cette Indication, que nous
ne saurions contrôler, sous toutes réserves.
GoRTTu, GohiziA, Gijrz, Goritz, ville de
riUyrie aiilrichienne, chef-lieu d'un
cercle, sur l'Isonzo.
Llmprimerie ne remonterait, d'après Falken-
stein, qu'à l'année 177S ; ce bibliographe emprunte ce
renseignement au catal. Pinelli (Vente de Londres,
no 2081); voici pourtant un livre qui exhibe une
date inflnimcnt plus respectable: Johannesab Ham'
merstedt, Meretrix BabyUmietu Goritic, 1004,
in-8. U va de soi que par ces mott : Meretrix Baby-
lonica, le pamphlétaire allemand veut désigner la
cour de Rome.
GoRLiTiuM, GoRLicniM, auc. Galancorum de
Ptol. (?)^ Gôrlitz, sur la Neisse, ville de
la Silésie prussienne (Haute-Lusace) ;
belle biblioth. scientifique.
La Bibl. ScuDoniea de G. Strovins nous fournit
on document qui nous permet de faire remonter à
1548, c'est-à-dire à une date antérieure à toutes
celles qui ont été données Jusqu'ici, l'introduction
de la typographie à GOrlitz : a Nicolaus Mumeranus
prodiit: Kurtzer BericM Weleher gestalt Keyter
Karl HerttoQ Moritun zu SaeHsen, etc. Mit dem
Brtz marxchatk-Ampt, tmd der Chur zu SaeHsen,
375
GORNACUM. — GOTHINI.
376
Sampt etUchen tmdem Serrêchafflen^ etc. in
MoiLyiii. Jar, den zxir. Februmii au* dem
BeicHS'Tage zu AuçBimrg OffentUeh unter dem
Uimmel betehnet hat. GArUu, 15ft8, in-ft. Ge liTre
avait été publié également soua la rabiique Leipzig ;
et il ne serait pas impoaaible qu'il eftt été exécuté
clans cette dernière ville ; mais nous aTons dû cepen*
dant le citer, puisque sa souscription est la première
qui porte le nom de GOrlitz.
Dans les Scriptorez renan Lusaticarum, on lit
qu*Afarabam Pritschius éublit une imprimerie en
1565 à Gorlita ; cequi semble impliquer d*une façon
absolue rimpression, à Leipzig, du Uvre que nous
venons de citer. Mais ce renseignement n*est point
d'une rigoureuse exactitude, car le nom du proto-
typographe lui*ménie est estropié; ce n*e8t point
sous le nom d'Abraham, mais bien sous celui <rAm-
'broise Fritsch, qifil signe les livres sortis de ses
presses t Pétri LamerU aententiœ, timilia et apo-
phthegmata ex m. T. Cieeronis operiints coUeettu
Item HubertiSuzofmœidefinitiones Ciecronianœ.
Prœterea Dexiderij Jacotij plaeita philoêophorum ;
adjunctis fragmentis, ex operibu» eiuz omiêMiMp
prœterea qua Carotuz Sigoniuz coUegit. Gorlicii ^
apud Ambrosium Fritsch, 1507, in-8.
Aux dates de 1508, 1509 et années suivantes jus-
qu'en 1587, les caul. des foires de Francfort et celai
de G. Willer d'Augsbourg citent un très-grand nom-
bre de volumes sortis des presses de cet impri-
meur, et qui indiquent l'importance réelle de sa
typographie.
(ioRNAcuM, Goumay-en-Bray, ville de Fr.
(Seine-Inférieure).
Un typographe du nom de IMeudonné de Bailleu
introduit l'imprimerie dans cette ville en 1700.
GORTYN, GORTYNA [PHu.], TdpTU; fPaU-
san.], ville d'Arcadie^ au N.-O. de
Mégalopolis^ auj. Atelucolo, suiv.
Kruse^ uu plutôt Atziholo [Forbiger].
(jortyna [Lucan.]. Top^uva THom.], Gor-
TYNA [Plin., Liv.j, GoRTiNAfTab. Peut.],
TopTuva [Strab.l, dans l'île de Crète, auj.
Novi Castelli, buurg de la côte S. de
Candie.
GORTYNU, VOy. GORDENIA.
GoRzu, GoRciA. Gorzes, bourg de Lor-
raine (Moselle); anc. abb. de St-Be-
noît, qui s'appelait Gorgonii (S.) Mo-
NASTERiL'M. Cette localité est fréquem-
ment citée dansl'Ht^^ générale de Metz,
par les Bénédiclins.
GosLARu, Civitas Impeiialis ad Gosam,
Gos/ttf, ville de Hanovre (comté d'Hil-
desheim).
L'imprimerie parait dater dans cette ville des
dernières années du xvi« siècle ; voici en effet une
indication que nous fournissent plusieurs catalogues,
entre autres celui de la vente Maittaire à Londres
(tom. 11, p. 20) : f^ionni tranzlatio tancti evangelii
sccumium Joannem, cum verborum indice ; opéra
Priderici SyUmrgii ; typis Johanniz Fogdii, zump-
tibuz Aiexandri Ulrickz. Goslaric, 1505, in-8*. Ce
rare volume nous donne le nom du premier impri-
meur, Johann Voigt ou Vogt, et ce nom se retrouve
sur un très-grand nombre de volumes exécutés en
1003, 1007 et 1008, dont les caulogues des foires de
Francfort nous fournissent les titres.
£n 1007 particulièrement, nous avons un livre
bien connu auquel Vogt (Cat. libr.rar., p. 856) con-
sacre un long travail : c'est VAnH-ÈeUarminuê
Samuelis Ilubcri, imprimé non point iu-8, comme
le dit Baillet, mais bien in-fol., et en 0 vohuMi,
Goniariœ, ex offidna JohamU FogdU, an. 1ÔI7.
1000.
GospoRT, ville maritime dKAngleterre
(Hampshire), à l'entrée du port de
Portsmouth.
Une imprimerie fonctionna dant celte fiBe.at
commencement du zviii* siècle, suivant M. QoCiaa
et Lowndes, qui citent: Ctiurcêiwardem*» Aeanmiz,
1708, et une arce intitulée t À fHp to Portzmamk^
or the nrife*s eteetioiu, par Esiex Waller, iavriaét
en 1710.
GoTHA [Fabrit., Bert., Cluv., etc.], GoOoy
ville d'Allemagne, à TO. dewdmar;
chef-lieu du ducbé de Gotha^ et rési-
dence du grand-duc de Saie-Goboorg-
Gotha.
Gotha possède une bibUothèque de près de MUm
volumes et une riche collection de médailles. Gsûa
viUe eut Jadisune école célèbre pour laquelle Laite
ne dédaigna pas d'écrire nn catéchisme spédalt A
Martini Lutheri cateehismuzparvuM fnffmi gtfwn
nicuâ pro Sckola Gothana^ cum jMYfflffflwftwf aU-
quot. L'imprimerie n'existait pas encore à Golfei;
le livre fut imprimé à Erfnrth, par JesaiM MecUcr.
en 1585, in-8.
Mous ne connaissons pas de livres impriaist
Gotha avant 1010 : Cœeilii Cypriaid Utmrnttùêtilgzr
Beweiz daz die Evangeiizehe Kireke nyftfwiwiir
priezter habe, Gothc, 1010, in-8, et l'année soivuit
nous trouvons dans la Bibl, Saxon, de SiivviM
(p. 700) : CkrUtianuz SchiegeUM». WetUrt iw-
fUhrung, dau dU MUntze Hemieki^ Gre^m$ wm
Bianckenberg, mehr dem Grafem dieze» Nzàmmt
in TMtringen, alz dem azn Hartze tMXUêckrObm
zey. Gotha, 1020, in-4.
GoTHi TAuson., P. Wamef.], Gonni,
rceoî (Zosim.l, GoTuoNEs [Tac.], Gotbun-
Ni [Giaud.]^ les Goths, peuple de la Sar-
matie européenne ^ qui sont sans doute
les roOcovtç de Ptolémée ; au m* siècle
occupaient la Scandinavie et le N. de
la Germanie ; depuis envahirent l'Eu-
rope méridionale : faisaient partie de
cette nation : les OsTROGOim^ les We»-
GOTiii, les GEPiDiE^ etc.
GoTiiiA,voy. Dacia.
GoTHiA fZeiler, Descr. Suev.J, Girrau
[Cell.l, GoTULANDiA [Cell.], GotKland,
Gœthaland, ile et province de Suède.
GoTiiu [Ann. Metens.]^ Gotule Marchia,
GoTHiGA REGio, GuTiA^ Gozu [Auu. Sao-
gall.], le Royaume des Goths en Fïunce;
occupait au v« siècle partie du Langue-
doc.
GorniA OcciDENTALis, voy. Westro-Gu-
TUIA.
GoTiiiA Orientaus [Luen.] , Ostro-Gothia^
Ostgothaland, district de Suède, dans
nie de Gothland.
GonuNi [Tac] 9 peuple de la Germanie, à
l'E. des Markomans ; occupait le cercle
de Troppau, dans la Siiésie autri-
chienne.
571
GOTHOBUKGLM. — GOUDA.
578
■
V'
i-i
GomOBURGUM, GOTHEBURGUII, GiBUebOTÇ^
Gothemburiij ville de Suède^ cbef-lieu
de la province de Gôtheborg et Bohus^
surleCattégat.
irOle détmite par les Dinois el rebitie par Gus-
Ufe-^iofaihe Quelques années après la nwrt du
mai rai, rîmpnmerie fut introduite k Gotliem-
IS|,klB requête du Dr Eric Brunn, « Superinten-
éJitGatkoiMrgeMtU^i le typographe appelé là
icMlt de Rykflping, où nous le trooiroos en iôM ; il
^lypdait Amondos Mcolai Grefwe, Neridus ; il ar-
rhti Gotheonburg an mois de Juillet 1060, tcum
i^jUBSt omHique re domeitiea, in proprUt vitœ
mriffào », ainsi qu'il le raconte lui-même.
U pronier volume que nous ayons de lui est ainsi
ilBài^iEraKmutJohaimiM Huu JotuœStegmanni
prsBVdMriian munuteuiorum novi anni vertit in
0wunim MmeiieuM, eéidtimie Got/totntrgi par
ifatàtm Grefe tmno 1090, in-8.
L^Hoèe suivante nous trouvons : CUauiii Klaoth
ipMpiit «maorimt eriminathim, Gothob. aniio
IM, ia-tS. « En iOOO, nous apprend Ainauder
iitg,mii»typogr,iH Sueeit^^ Am. Grefwe subit
■dMMedtestre; un navire qui lui était expédié
fcRMdnorg, ckargé de caractères et de papier,
ytficB mer, et Pinoendie du 10 mai, qui détruisit
a fiMde partie Gotliemburg, consuma son établis-
MMBl, et le mina à ce point qu*on fut obligé de
lalr oflkielleiDent à son secours. • Ceci est fort
MAteiiMis si l'établissement de Grefwe tat détruit
ïtaÉcncomUey U Ikut avouer qu*il ne perdit pas
k mps à le relever, puisque nous trouvons dès
ftairte suivante un asseï graiid nombre d*ouvrages
MMcritt à son nom i If. Joh, Fulteju» Hotmen-
Â, pÊtIot eeeteilœgermaHkœ Gothob., de prœOes-
HttÊJBM tondu fflrra, €X Math, XXll. Unqua
Çtm. Gothoburgi, ap. Am. Grefwe, 1070, In-ft, et
Éi BêBet SolatlMm coneionatorum et doctorum
miaiti inomuonan, eoneio fknekriM in obitum
Ë.nkolÊi fFeÈtermann, Ibld., 1070, in-«.
Ab. Me. Gref^ eut sans doute pour successeur
MO fil Tiedeoienn, qui mourut en 1080, car nous coo-
■iMBS du pasteur Jobannes VoUeJus, ôé^ nommé,
b pièce suivante : De ttatu ehri$tianonim in vita
fnueMet /telvro. in oMu Tidemanni Grtfœe^
pmotrt^ Gothomo'genMia, Sermone Suetico.
GiMBrgi, anno 1080» in-A.
GoncfGA, voy. Gœtinga.
GoTTORpiA, GoTTORpiuM^ GottoTp, chàteau
près du Sleswiff^ qui donnait son nom
an ancien oucné danois^ d'où vient
U branche de Uolstein-Gottorp.
M. Temaux dte : OUariu», Gottorfltehe KunS'
nmmer, Gottori; 107», ln-4. (7)
GOTTWICUM^ GOTTWICENSE MONASTERIUM ,
GoDEwicuM^ Gottweig, monastère de
Bénédictins en Autriche.
['
LlapriBscrie existe au commencement du iviii»
Hàt, dans cette abbaye : Chronieum Gotlwicense,
mtHMMkêwumoMterH GoitvrteeHtiM, tffpis montu-
krU sa Bénédictin 1732. 2 vol. in-fdl. Excellent
nUé de paléographie, enrichi de M planches, et
tut carie du royaume d'Austrasie, tirée à part,
Sfoiamque au plus grand nombre des exem-
Ihucs.
ConcACGiA, Giiizkow, ville de Prusse
[Graêsse].
GocDAy Tergum, Tergcu, Tergouuk, Gouda,
ville de la Hollande méridionale^ sur le
Petit-Yssel.
■ 11 est peu de typographes dans la Belgiqne qui
éléauasi féconds en éditions de livres latins,
MCnONN. DE GÉOOB.
hollandais, flamands, gaulois, et qui les aient autant
enrichis de gravures, que Gérard Leeu. Je le trouve
aussi supérieur dans son art k Maihias Goes, que
l'éuit Jean de Westphalie à llartens d'Alost, dans le
XT» siècle ». Ainsi s'exprime le vieux bibliographe
de la Belgique, Lambinet, et son opinion à ce scijet
n*a point trouvé de contradicteurs. Gheraertde Leeuw
ou Gérard de Leeu, Tarai d'Erasme, fut rinirodoc-
teor de l'imprimerie à Gouda, et Cest à Tannée iun
que remontent les premiers produits de ses presse»;
\oici les titres des ouvrages qu'il exécute pendant
cette première année:
1. Èpiêteien ende evangelien vanden Gheheelen
Jœre, vander tijt ende vanden Heylighen, 1477,
op die Pinxter avont. Sans indication de lieu et
sans la signature de rimprimeur. Un voL in-fol. de
187 fE. goth. à 2 coL de S5 lig., avec des n** de pagi-
nation dans la marse infér.,mais sans ch. ni réel.
Au i^ du 1S7« f . on 11 t : IMf (s voleffndet int iaer onê
heri II M.GCCC. ende Lxxvij op die pinrter \\ auont :
ioMS deo in altisfimo. Le v* est blanc.
2. Die vier uterste ofte die lette dingen die ons
aanstande ende tageomende syn. Ter Goude, 1477. A
la fin : Foteyndetter Goude int jaeronshereniVTJ,
op den iesten dach in Auguêto^ in-4.
8. Dat Uden ende die pauie on* heeren Jetu
Christt Ter Goude, 1477, 10 septembre. A la fin, r"
du 80« f.: Amen |; Dit boec is voieyndet ter Goude
inhoUantliu iaer ons heren M. occc. ende lxxvii
optenltienden dach vos aeptember, in-4, de 80 fT.
goth. à 20 longues lig. sans ch. rteL ni sign., cl
sans nom d'imprimeur.
Ainsi, dans Tintervalle d'un mois, Gérard de Leeu
mit au Jour trois ouvrages d'une certaine impor-
tance, mais sans mettre son nom k aucun d'eux ;
sur un autre volume publié la mém^ année se
trouvent seulement ses initiales G. L. : Evangelien
vanden Gheheelen iaer ende vanden tonnendaghen
miHen GlOMcn, Ter Goude, G. L. 1477, in-4o de 192
ff. goth.k 20 lig. Au v« du 192* f. on lit: AMKN.n/Nf
bœe iêghemaeet ter Goude in hollantiinttiaerisic)
onâ heri dœmè êcreef ii.ccccLXXTiJ.|iG. L.| laus
deo in aitissimo.
Ce n'est que Tannée suivante, 1478, que son nom
apparaît tout entier; le premier ouvrage sur lequel
nous puissions le relever est la Légende dorée de
Jacques de Voragine {Dtr passionael Winter-ende
Someritue\ 2 vol. in-foL de 204 et 208 ff. à 2 col. de
S5 lign. Le premier volume est daté du 51 Juillet,
et le second porte à la fin, v<> du 288e f., en rouge :
Hier is Voieyndet bider gracien|goods dat somer
stuc vandS passionael, bi mi Gheraert Leeu ter Gou|
de in hollant Jnt iaer ons herO M.CCGC. efi lxxviH.
Op die pinxter|auont den tiendendach inmeye|J.
Puis vient Técusson célèbre de Gérard de Leeu,
évidemment imité de celui de Schoyffer.
Le seul ouvrage francab imprimé par Gérard de
Leeu est le Dialogue des Créatures moraligie de
1482 ; c'est la traduction faite par Golard Mansioii,
dont la première édition latine avait été donnée eu
1480 par le même imprimeur Gérard de Leeu : Chy
fine ce présent Uure,,.. commencie et ftny„.par
Gerart lyon demourant en la vile de Goowe en Hol-
lande.
Ce volume offlre on certain intérêt ; c'est lui dont
quelques bibliographes ont voulu lire la date, 1473 ;
u est possible que le V delà date manquât ou eût été
elbcé sur Texempl. vu par Prosper fllarchand, par
Sels ou par les auteurs du Spicilegium ; du reste
Topinion émise par les bibliographes n'a Jamais été
admise, même parles Néerlandais les plus patriotes.
On sait qu'en 1484 Gérard de Leeu transporte son
imprimerie k Anvers, oh il adopte un nouvel écusson ;
les derniers ouvrages publiés par lui k Gouda sont :
Un recueil des statuts synodaux et provinciaux
d*Vtrecht, in-foL de 40 ff. k 58 lignes, et un livre
-sur les sept Sacrements ( Van den leven sacramen-
ten), du 19 Juin, in-fol. de 80 fL avec fig. de bois,
lequel est porté par erreur k la date de 1489 dans
Panier, au tom. i«r ; erreur rectifiée au tom. IV*.
De 1484 k 1400, nous ne trouvons pas trace cer-
570
GOUPILLÉRES. — GRADIUM REGlNiE.
580
uine d'imprimerie à (]ouda, bien que Panzer cite
une édition de la Légende dorée à la date de 12i87,
qo*il conrond probablement avec l'édition de IftSO, et
que Maittaire et Meermann annoncent une édition
de VExercitium jmerorum grammaticale^ Impri-
mée à Gouda enlbSO, sur Pédition d*Anver8 1085;
mais personne n'a tu cette réimpression.
En 1406, des religieux de Tordre de St-Francois,
qui se faisaient appeler ■ fratres collationis », et qui
habitaient un monastère attenant k la ville de Gouda,
lequel se nommait le Couvent d^Emmaûs^ établis-
sent dans leur monastère, à l'instar des frères de la
Vie commune, une imprimerie à laquelle on doit un
certain nombre d'ouvrages, cités par Panser, Mait-
taire, M. Holtrop, etc.; le plus important est un
Breviarium Trajeeteme, de 1497, qui forme un
vol. de S86 IL in-fol. goth. k 2 col. de 30 lign.
En terminant ce travail, nous croyons devoir citer
un livre nouvellement découvert par M. Tross, décrit
dans son caUl. (V, 1867, n"* 1157), à prix marqué.
C'est un in-fol. goth. de VIIl-50 IT., imprimé sans
date, mais vers 1480, etinilt.: T*Boec der Rente van,
Gottdai,,. eH dat van den Jare en daer op
beta II linge gedœn biden trésorier» ois. M. Tross
ne nous dit pas si ce livre est imprimé avec les carac-
tères de Gérard de Leeu.
GoupiLLÈREs, village de Normandie ; il y a
Goupilliére, dans le dép. de la Seine-
Inférieure, Gwpillaire, bourg du dé-
part, de l'Eure, et enfin GoupillièreSy
village du dép. de Seine-et-Oise.
I^ Bibliothèque impériale possède un fjragment
important d'un livre d'heures souscrit à ce nom ; ce
fragment, découvert depuis quelques années seule-
ment, servait à doubler la reliure d'un vieux vo-
lume ; il nous donne le nom d'un nouvel imprimeur,
et d'un livre provenant d'une presse inconnue Jusqu'a-
lors : iieurcn de GoupiUeres, Les presetes Heures
furent iprijmees a Goupilleres leviif (ourdefmay
Ion mil quatre cent quatrelvingtê j onze: par ho-
norable homelmesstre Michel Odrieu prestre. 44 IT.
iu-8 goth. avccsign., sans pagin.; il n'y a en fran-
çais que les 4 IT. du calendrier ( fragments), le
Wostre Père et la Salutation Angélique, qui précè-
dent la souscription. Ce prêtre Michel Andrieu avait-
il installé une petite imprimerie dans son village,
ou bien avait-il fait imprimer ce livre k Rouen, en
se donnant la petite satisfaction d'amonr-propre de
signer cette publication de son propre nom 7 les deux
hypothèses sont admissibles ; en tout cas sa qmlili-
cation ne permet pas de soulever la troisième sup-
position d'une imprimerie nomade, laquelle était
évidemment la plus probable.
GoYSE VILLA, proxima fluvio Arnon, Gmiers-
sur-Amon , commune près Issoudun
(Indre).
GozEKA, Goseck, bourg de Prusse [Graës-
se].
Grabovia, Grabow, ville du gr.-d. de
Mecklenburg-Schwerin (c. do Wen-
den).
(jRACA, Grassa, GRLNNicrM TSammarth.],
Grasse, ville de Fr, (var); évôché
fonde en 1280.
Les anciens livres de liturgie à l'usage du dio-
cèse de Grasse étaient imprimés k Lyon. Ix? Bréviaire
Îarticulièrement est daté de Lyon, 1528, pet« ln-4.
!ne Imprimerie locale ne fut installée qu'à la fin du
siècle deniier : C/tritt, Isnard, Obiervations tur les
insectes qui se nourrissent des différentes subs-
tances de Colivier. Grasse, 1772, ln-8.
Graccuris (It. Ant.], Fpaxoopîç [Ptol.], anc.
Illurcis^ ville des Vascones^ dans la
Tarracon.,auj. Cordla, sur TEbre, ville
de la Navarre.
Gradicum, Gr£um^ Grajlh, Graduccs,
Gray, ville de Fr. (Haute-Saône).
L'arrêt du conseil du 21 Juillet 1764, qui fixe le
nombre des imprimeurs tant k Paris que dam les
villes de province, en autorise un pour la viOeée
Gray; le second arrêt du SI mars 1*^9 le sopprloie;
comme presque partout, ce dernier arrêt oe rat pdiit
exécuté avec rigueur k Gray, car nons trouvo»
traces d'imprimerie postérieurement k ino, et le
rapport foltk M. de Sartines en 1764 dit :«iAGny,
François Gniad, imprimeur-libraire, né en 1696,
fils de Louis Gouad, aussi imprimeur et libraire,
pourvu par lettres patentes de S. M. du 17 Janvier
1729.»
Ce rapport nous donne très-probablement le nom
du premier imprimeur de Gray, Lonls Gond, et
l'imprimerie pourrait remonter dans cette vDIe k li
fin du XVII* siècle ou aux premières années dt
xvui* siècle ; mais nous ne pouvons citer de livre
imprimé antérieure celui dont sait le titre: BèfÎÊ^
tion des anecdotes, adressée à leur auteur, par
Messire Pierre-François Lafitau, évique de Sitie'
ron^ ci-devant chargé des affaires du JM. asarès
du StSiige. Gray, Gouad, 1734, 3 vol. in-8. GeOe
réfutation des Anecdotes ou Mémoire secrets sur h
bulle Unigenitus fUt supprimée par arrêt du ooo-
seil. Le lx>ng (I, 309), qui cite l'ouvrage, estr^k
nom de l'imprimear, qu'il appeDe Qnoaard.
Gradiscia [Zeiler], Gratuka [CIuv.],
(Gradczu) (î), Gradisca, ville de rlllyiié,
dans le cercle de Gôrz, sur risonio.
Prosper Marchand (1, 83) cite : Il TestamoÊio df
Giorgio Sommariva^ Cavalier Veronese, in werso.
Gradisca, 1488, in -12, et il s'appuie sur l'autorité
du Giornale de' letterati d'itaù toro. vm, p. 45.
a M'impose dapprima l'autorità dell* aocrediuto
Giornale , dit Ant. Bartoliui [Typogr. dei Prtutf) .
gran parte tessuto, siccomeè noto, e nartecoani»
lato dal celeberrimo Apostolo Zeno, i m cul scritli
fanno sciensa. • Mais, en remontant à la aonroe, on
rencontre cette phrase textuelle: « Sino U fiio(4el
Sommariva) testamento fit da lui dlsteso in verso
del 1488, in Gradisca, » et dans MaOU {ferom
itliistrata, part. II, t. III, p. 134) on lit : lo vidi
già in un manuscritio del Magliabeecki U suotes'
tamento in versi volgari ; donc ce testament a existé
manuscrit, il existe même encore à la MagUibec-
chiana; mais rien ne prouve, rien ne peut mêsM
donner lieu de croire qu'il ait été Jamais Imprimé i
Gradisca, et qu'il ait existé dans cette ville an Xf«
siècle un étahlissement typographique. Puner aPl
point dû omettre cette prétendue impression, nab
il a bien soin d'ajouter : « Editio ob toeum inipres"
sionis ralde suspecta, • et, quelques volumes plas
loin, il revient sur ses pas, et cite à son tour Buio-
lini, qui démontre la fausseté de cette allégation.
M. (k)tton dit qu'on ne connaît pas de livre im-
primé à Gradisca antérieurement à 1530; qvel éà
ce livre ? Quant à nous, nous dédarou ne pas
trouver de trace d'imprimerie dans cette ville avant
la fin du xviii* siècle , à moins que l'on ne consi-
dère rappellailon de Gradczu comme syiKioyniede
Gradiska, auquel cas nous trouvons chei Ricbari
Héber un Focabularius slavonieus, impriaé
• Memsken Gradczu • en 1070.
Gradium REGLN.K, Gradeciim, Grecrtsi,
Rkolno Hrapecr'm [Zeiler. Top. BoA.],
Kôniginyràtz , Kbnigfrrats , Gradeci,
Kraloxcny-Hradccz, ville de Bohème,
chef-lieu du cercle du même nom.
Falkenstein donne 1018 comme date de Phitio-
581
GRADUS. — GRANADA.
582
tadion Ile b typofnpbie d^us cette ville, et MM.
Temni etCoctOD nous donnent le titre d*un volu-
BK portant cette date : Vietorinus Wrenbiky, Ana-
icme sacrtt êerifitwrm^ Reginobradecii, lypis Martini
Deioiecbier, 1018, et M. Cotton sOonte (|ue Jo. W.
Criestinn», archidiacre de la ville, imprima (ou flt
jnprinwr), en 1025, une traduction bohémienne
d^io ouvrage de Henri Lancelot.
Glupcs [P. Wamef."!, Torto-Grado, petit
portde l'Adriatique^ dans l'ile de Grado^
située dans les lagunes de Murano.
Gnfa^ ci V^MMi, 01 "EXXvivi;, les Grecs.
Gmcu [Mêla, Plin., Cic., etc.], i 'euôç
rstrab., Ptol. etc.], la Grèce, EéHas ,
Griechenland, royaume de l'Europe
Orientale, divisé en 24 dioicesis et 7 hy-
fodHoieesis,
Gl£CU MAGNA [Pliu., Cic], GfLECIA MAJOR
[Uf., Senec!], '£XXà« i (xi^oXyi [Polyb.],
Il Grande Grèce, partie mérid. de rlta-
lie, oui comprenait presque toutes les
prormces napolitaines ; tirait son nom
des nombreuses colonies grecques
éparses sur ses côtes.
GiJCIUMStTRLE, GltKTIA [Cluv.], Gr.€zium
[CelL], Gràtz, Grecsz, Niemetzki-Grad,
rille d'Autriche, cheMieu du gouvern.
de S^e, sur la Mahr.
Hbttothèque et établissements scientifiques fort
iaporttBts. Nous ne pouvons faire remonter la
hyepiphte dans cette ville qu'à l'année 1571 :
tmekt wom$ Wunderbartteken Sieg (ou Sig), den
i. Amtef PloremtiMM, ffider Georgtn. Scherer
JmdtM,dteneeh$iabçeUiuffene FaUten zu Wien
il (Etierrelch^ mit dUputieren erhalten. Griitz,
ISn, i»4. Ce titre, repix>duit dans les catal. des
Mrs de Francfort de 1010 et 1025, offre la légère
nrimt que nous signalons. U nous serait facile de
dlcr on trfes-grand nombre de volumes imprimés à
Giaeade 1571 k 1580, mais ce n'est qu'en 1588 que
■MM mcontroos un nom d'imprimeur: D. Sebat-
tfMf CëitaneL, domiHtctmi, tractatuâ brevis de
mmrt» t€€kiHa»tieU, omidbiu prœ$ertim clerici»
Œme necesaorhu. Grccii, apudCeorgium
itadinm, 1588, in-8.
EtuB livre rare et assez précieux: Perdinandi
(Et) tf Latif cantkmeê êoerm viua voce suattissi-
wmUcmmium mugicorum instrumentorum har-
mmâÊp€npiam accommodatœ atiàs nec vi$œ^ nec
•MMBR ffpit nMectœ, $ex vocibus. Grscii, apud
tmitm. 1588, ûf».
GfticoMoimuM (7). Est-ce Gràtz f
Oalivfei imprimé en 1705, porte cette souscrip-
ta: P. murt vitaei Marîyrium B, Fladimeri.
CriBOmontH, 1705, in-ft.
GuuM, Toy. Gradicdm.
GUTELIKGU, TOy. GraVELINA.
GiiJi, f oy. Gasa.
Grajoceu, \oy. Garoceu.
Ghuus mons, voy. Alpes Grajjs.
Grammatum, Gramatum [It. Ant.l, localité
de la Grande Séquanaise, sur ta voie de
Vesontio à Argentoratum, auj. Char-
mont, suiv. Scnôpflin, Grandmllars ou
Grandweiler, suiv. d'Anville; Giremor
gny, selon Ukert ; et la Grange, d'après
Reicbard.
Grammontium, Grammont, bourg et anc.
château de la Basse-Navarre (Basses-
Pyrénées); titre de duché-pairie.
Grampius mons [Tac], les Monts Gram-
pians, en Ecosse.
Granada [6ell.], Granata [Cluv.], am.
Grenade, Granada, sur le Xenil, viÏÏe
d*Espagne, chef-lieu de la cap. gén. du
royaume de Grenade et de l'inten-
dance du même nom, antique capitale
des rois maures, bâtie sur les ruines de
Tanc. Illiberis, 'ixxiêspîç [Ptol.], con-
quise sur les Maures en 1492.
Pendant te long siège que subit cette ville illustre,
les conquérants espagnols datent plusieurs livres de
la Campagne de Grenade, et nous croyons que ces
impressions furent exécutées dans le camp, ou plu-
tôt dans la ville que les chrétiens avaient élevée
devant les murailles de la cité défendue par Boabdil :
ALCABALA8. Leyes del quaderno nueuo dt las rcn-
tasde Uu alcana \\Uu € ïï'anquettu. Fecho en la
vega de Granada. For el çual et Bey Z la Beyfia
nuesirof seflores reuocan todas las otras leyes de
los oiros quadernos feehos antes, in-fol. de 34 IT. à
long. lig. sans Heu ni date, mais commence : Atiodel
nascimiento del nuestro Saluador Jesu Chrislo de
mill e quatrodentos e nouenta aiios, Yo el Bey.
Yo la Beyna.
Réimprimé l'année suivante, in-fol. de AO IT. avec :
Dada en et Beal de Granada^ 10 Diciembre 1491,
c'est-à-dire 23 jours avant la prise delà ville.
Le premier livre imprime à Grenade, ap^^s la
conquête, est, d'après tous les bibliographes espa-
nols, le suivant : Frimer volumen de vita Xpi de
Fray Francisco Xymcnez corregido y aHadido
por el Arçobigpo de Granada : y hisote imprimir
porque es muy prouechoso. Contiene quasi todos
los euangelios de todo el aAo.
Ce titre est imprimé en lettres rouges; puis vien-
nent XII ff. préliro. pour le prologue et la table, le
texte, et à la lin 8 CL de table, un d'errata et la sous-
cription que voici : Fue acabado y empresso este
primer volumen de vita cristi de fray fracisco
ximenez : en la grande e nobrada cibdad de Gra»
nada en el postrimero (lia del mes de Abril, AHo
del seflor de milL cccg.xcvJ. For Meynardo Ungut
e Jhoûnes de Nurëberga alemanes, pormadado
y expensas del muy reuerendissimo seUor : Don
Fray Fernando de Talauera primera arçobispo de
la sancta yglesia desta dicha cibdad de Granada.
in-fol.
Ce livre précieux a été décrit par quelques biblio-
mphes sur des exemplaires incomplets du dernier
f. ou se trouve cette souscription, ce qui explique
l'împsrfoite description qu'ils en ont donnée. Anto-
nio lui-même déclare qu'elle ne porte pas de lieu
d'impression, ni de nom de typographe : • Pero
los dos ejemplares que he manejado, dit formelle-
ment Mendez, uno de la libreria del D\ Felaseo,
y otro en la real del escortai , no dejan ninguna
duda de su Ugitimidad, y de que se imprimiô en
Granada en dichoafU). •
Meynard Ungut et Jean de Nuremberg étaient
établis à Séville depuis 1400 et 1491 ; le second s'ap-
pelait Johann Pegiiicerde Nuremberga.
En 1504 Juan Varela de Salamanca est appelé à
Grenade, par l'archevêque D. F. de Talauera ; il y
imprime les rares et curieux livres de Fr. Pedro de
Alcala : Arte para ligeramételsaber la Ungua
Arauiga^ et le yocabulista Araui\\ go en letra Cos*
tellana. (Voy. Gallardo, tom. 1, n<^ 8*7, 88 et 89.)
o83
GRANATA. — GRATIAJNOPOUS.
584
Granata, Granatense regnum, le Rayaume
de Grenade, l'une des capitaineries gé-
nérales d'Espagne.
GraiNcejum Castrum, Grancey^e-Chàteau,
ou sur rOurce, bourg de Bourgogne
(Côte-d'Or).
Grandepratum, Grasidpré, bourg de Fr.
(Ardennes).
Grandimontium, Grandis-Mons, Grand-
mont, bourg du Limousin (Creuse);
anc. abb., chef-d'ordre des Bénédic-
tins^ fondée en 1076.
Grandis^ Grand, bourg de Champagne
(Haute-Marne).
Grandis Campus, Grandchamp, bourg de
Fr. (Eure-et-Loir) ; anc. abb. de Pré-
montrés.
Grandis CuMBA, Grande Combe, Grande Corn-
be ; plusieurs localités portent ce nom.
Grandis Mons, Gerardi Mons . Gramrnoni,
Geeraerdsbergen , ville de Belgique
(Flandre Orientale).
Grandis Silva, Grand-Selve, commune de
la Haute-Garonne ; anc. abb. de Ci-
teaux du dioc. de Toulouse.
Grandis Vallis, Grandval ; plusieurs loca-
lités de ce nom en France.
Grandis Villa, Grandviler [Gesta Dagob.],
Grandville, Granville, ville de Fr.
(Manche) : suivant Reichard, GranviUe
serait le Grannonum des Notit. Imper.
Grandis \iuji, Grand'ville , Granville,
Gi'anvelle, noms communs à plusieurs
localités en France et en Belgique.
Grandisonium [Luen.L Gransia, Granso-
NiuM [Slettler], Granson, Grandsen,
ville de Suisse (canton de Vaud).
Grandivaixis, Granfelt, bourg de Suisse
(c. de Bâle).
Grange, voy. Darijntonia.
Grani Palatium, voy. Aquisgrancm.
Grannonum [Not. Imper.], localité de la
Gaule Lyonnaise, dans laquelle Valois
voit Guérande près Nantes; La Barre
(Mém. de l'Acad., t. VIII, p. 419), Loc
Renaîi, entre BrestetQuimper; d'Anville
et Ukert, Port-en-Bessin (Calvados);
M. deCaylus y voit un anc. camp romain
dont il trouve l'emplacement auprès de
Bemiéres, village du Calvados; enfin
Reichard dit : GranviUe (Manche);
c'est à l'opinion de ce dernier que se
rangent la plupart des géogr. modernes.
GRANNOPous,voy. Gratianofolis.
Gransia, voy. Grandisonum.
Grantham, ville d'Angleterre (Lincohi»-
hire).
J. Isaac Newton reçut les premiers principes de
\u grammaire à Técole des Frères de cette viller En
1791, on y imprima tbe Trial of Wmam Burder
for Murder.
Granua fl. [Ant. It., Cell.], rpsvcM
[Ptol.], riv. du S.-E. de la Germanie,
auj. IJer Graan, affl. du Danube.
Grassa, voy. Graca.
Gratis mons, Gnadenberg, bourg de Baviè-
re, dans le haut Palatinat (Rezatkreize).
GRATLfi poRTUs, voy. Franciscopolis.
Gratianofolis [Sidon., P. Diac.], anc.
Cularo [Cic, Tab. Peut.], Clxaeowa,
[Notit, Imper.], Curaro [Geo. Rav.J,
CuLARUM ex finibus Allobfigum [Cic.],
Accusiorum Colonu, Garnopole [Gr.
Chron.], ville des Allobroges, sur
risara; Grenoble, anc. capit. duDau-
phiné, chef-lieu du dép. de l'Isère, sur
les deux rives de cette rivière; c'est la
patrie de Bavard, Mably, Hugues de
I.ionne, Condillac et Barnave.
La bibliothèque de cette Tille est d'une très^teote
importance ; son musée et ses collections d*liistoire
naturelle sont également intéressants. Son andeoBe
école de droit, fondée par Jean I«t, tau en ISM,
convertie en unlfersité par Ilumbert II, le denrier
dauphin; elle produisit un Jurisconsulte céMire,
Guy Pape, né à St-Symphorien dH)son, mon ta
1476 ; cette université fut transférée à Valence par
liouis XI en 1454.
M. Gariel, Téminent conservateur de la bibUothè-
queet des musées de Grenoble, a bien voulu no»
adresser quelques notes intéressantes et sigaoes
relativement aux origines de la typographie de
cette ville illustre ; nous les donnons presque te
extenso, heureux de pouvoir mettre notre respon-
sabilité à couvert sous un patronage dont personne
ne contestera Tautorité.
Un typographe du nom d*£tienne Foret, dont le
nom neugurequ*au basd'un seul ouvrage, appelé
peut-être de Lyon à Grenoble par le ptriement
dauphinois, publie en 1490 un livre d*une eiioessive
rareté (nous ne Tavons pas i Paris, et Ton n'en a
Jamais cité que deux exemplaires): DiafllOlils
GuiDONis Pape. Beloë, dans ses AneaL of tUer,
(tom. V, p. S72), a cité le premier cet incunable
important, et Colomb de Batines le décrit dans le
3* fascicule du tome I«' de ses Mélanges reUU. à
VhUl. littér. du Dauphiné (p. 443). Cest un vol.
pet. in-fol. goth. de 4dO ff. non chiflirés, i 94 lon-
gues lignes à la page entière, avec sign. de A k
GGiiJ. Plusieurs des cahiers sont irrégulierSj et la
signaL VU est siguée par erreur VIU. La table des
matières ne porte point de signaL
Le vol. est sans titre ni faux titre; au v* du pre-
mier f. dont le r*> est blanc, on trouve PavertsMe-
ment de Tauteur ; au bas du ro du dernier f., on
lit: Hoc opus dccisionû excellenlissimi parlamèti
dalpft. Wfuit Gracianopoti perStephanU foretideo
fauente. \\ ante ecclesiam sanete clore impressum
et finitU II die penultima mens' ApriUs, AnnoDài
MMO II CCCCULXXX.
.L .D. .V.
Ce livre est cité par Nie. Chorier, dans la notice
3u*il consacre à Guy l^ape, eu tête de l'édition amen*
ée des Décidions de ce Jurisconsulte, qu'il donne i
Lyon en 1092 ; Niceron en parle d'après Gborier, et
Chauffcpié d'après Mceron.
585
GRATIANOPOLITANUS PAGUS.
586
SaiTint l'ordre adopté par Colomb deBatines, nous
derons citer: Statuta iynodalia noualepiscopatu»
GrttitoufpolU, p«i. in-ft gotlL de 00 (L non chif., à
Slkmcnes lignes k la page entière, avec signatures
intfgnlièreSiSans titre ni indication de lieu ou d'an-
née; Pexeinplaire de la biblioth. de Grenoble porte
celte note ms. : • GratianopolU par Johannem Be-
WUtotomaçauem, anno 149& »
Jean BekM, né k Ronen, imprimeur nomade du
IT* iiède, apparaît k Lausanne en 1A9S, en 1497 et
llMkGeDèire, et en 1508 k Valence en Daupbiné.
GKDoble le vit également k la tête d*un établisse-
■est typographique de 1A95 k 1A97. Le nom de cet
iBprinear se trouTe an bas d*un MisMoie ad usum
GrgtinopoHtantm de 1407, dont voici la descrip-
tJM: io-ftk2 coL, car. gotti. ronges et noirs, for-
mat M IL paginés de 30 lig. k la col. entière ;
SigB.iiiU— «UiL
Ao r* da dernier f. on lit, impr. en ronge, la
MaKitotion suiv.: Bxptieit MUmU ad usum
wtk &^ùmapoUtane ïpreuU GratianopoU de
wiâalo reuerëdi in Xpo prié dffi Lauritii alamadi
(fHacoft s priHcipU GratUinopolitani et dflor^ qz
et mHuio diete eccUsU (per) iohOnè Beloi, ro-
tkmÊfeU Ulatorem GratianopoUs, De anno diU
■ttntoiOLXXXXTU (sic). DU xt mèsismayi.
HGirJel nous communique, k propos du x* livre,
ni figure tous le n« IV, dans la liste de Colomb de
àttiBM, quelques notes intéressantes et qoi nous
OTÉlrnr de nature k modifier Tordre adopté Jusqu'à
prtent dens la classification des incunables dau-
fhinoii; on en Jugera:
Uktrtatesper iUuUrUsimos jninefpes delphi-
mlfioumjes detpidnaUhts sutKUtU coneesse\\
UMaqj et décréta ab eiidemprinetpibuê nec non
mêfiifkiM de^êOnatU prmsUUou» quotlgubema-
ttra dIeuHi p exeetium detpMnaUm (J aenatU
dÊM^, Impema Praneitei Pichali et Barthoio-
mdia^oUtiGratfonapolitarum duium,
Aa bis de la p., en lettres rouges : Vénales haben-
ttrIadMsmodi HbeUi GratianopoU in platea mali
mdtU apud Vraneiseum piehatum : et in vice
prlsmenli apud Bartholomeum Bertoletum,
tahkgotb. k 2 col de k5 lig.
Voici ce que dit II. Gariel : « Ce folume se com-
paie de trois parties que Je crois imprimées aux
miidMcs de IW», 1501 et 1508 ; ces trois dates cor-
rcifoiMliot k ceDesdes actes les plus récents de cha-
CMC des trois parties. Voici sur quoi Je fonde ma
prèMoption:
• La pfemlère partie est composée de LXxxTiJ ff.
(etaoo 85, comme le dit Bruoet), plus un f. blanc,
me tes signatures A-Liiil. La seconde est composée
ènxTlJfL plus un L blanc, sous les signatures
»cciiQ. Enfin la troisième ne comprend que deux
tlBiMiclitffirés,signés A.
•Si tel deux premières parties avaient été impri-
■ffien même temps, la moitié du r*> du f. 87, tout
k f* et un feuillet tout entier n'eussent pas été
Uaéi en blanc, et le l*r f. de la seconde partie eûi
tf continué sous la suite des signatures de la
praaiire, c'est-k-dire par M, tandis qu'elles reconi-
■tacent par AA.
• La taUe qui comprend les 0 pp. liminaires ne
cdaticnt que les pièces de la premia*e partie ; si tout
fAi été imprimé en même temps, il me semble évi-
tet fue la table eAt compris l'mdication des pièces
en trois parties. Quant au titre, il a dA être impri-
■éurès coQç, surun feuillet primitivement laissé
et banc, car d indique les trois parties.
« Ij deuxième partie, comme la première, est ter-
BUBCe par un f. olanc ; ce qui me fait croire égale-
■eit que la troisième partie a paru postérieurement ;
eene troisième partie manque k un ceruin nombre
des rares exemplaires connus de ces Ljbertates.
• QnantkPicbaietBertolet, ce sont deux noms
CMBUieHement dauphinois ; mais étaient-ils tous
tes deux imprimeurs, ou tous les deux libraire ou
i^m mnire et l'autre imprimeur? Celui-ci aurait-il
iauprimé la première partie? celni-lA la seconde
ou la troisième ? Nul , m Têiat , ne saurait le
déterminer.
a Brunet a commis une erreur grave en attribuant
k Pichat et Bertholet l'impression des commentaires
de Guy Pape sur les Statuta (1490) ; il n'a certaine-
ment pas eu simultanément sous les yeux les Uber-
tates et les Commentaria (ce dernier rarissime), car
il n'aurait pas dit avec autorité : Les caractères de
ces commentaires sont les mêmes que ceux de
l'ouvrage suivant {les libertates), imprimé k Gre-
noble (11-1812).
• Lettres initiales, lettres courantes, signes pré-
cédant les alinéa, tout est absolument et visible-
ment dissemblable dans les deux ouvrages ; la Justi-
fication n'est pas la même ; les libertates ont (i5 li-
gnes k la page, les Commentaires n'en ont que 42
et elles sont beaucoup plus courtes. Mais il va
autre chose que des différences typographiques ; il y
a dans la dédicace latine, dont Brunet cite les pre-
mières lignes, deux passages significatiCs : Tandem
rogatum feci M (BgktrumJ Heliam Olivellum hu-
Jusce nostre universitatis bibliopolam constitu-
tum ut opuseulum hoc sua impensa curaret im-
primendum accipe igitur^ vir optime ac près-
tantissime Jurisconsulte, opuseulum hoc mee erga
teobservantiepignus exiguumtui favore impres-
sioni mandatum ac Heliam illum bibUopotam nos-
trum hoc opus tui gratia imprimendum susci-
pientem.,. Devant une preuve d'une limpidité aussi
transparente, réservons donc pour Valence et poui*
OliveUus les susdits Commentaires. »
Nous avons k citer un imprimeur, auquel les
bibliophiles doivent l'un des plus prédeux Joyaux
de la curiosité : c'est Eonemond ou Anoemond Ama-
bert (1523-1582).
Voici le premier livre sorti de ses presses : Statu-
tum delphinale si quis»,, domini Guidonis Papœ.,.
venundantur Gratianopol' in offieina Bonini Bal-
sarin, commorant, prope parlamentum, A la fin :
Impressû Gratianopol' eacpisis hon, viri Anemôdi
Amaberlt Pet. in-ft de IV, 82 ff. chiff., plus le 8« f.
de la signât P., et le 4« et dernier f . de la sign. R.
qui ne sont pas chiffrés, sans date, mais vraisembla-
blement de 1523, date d'un acte de François 1er, j„.
tercalédansle volume. « Ce volume, dit M. Gariel,
est curieux k plus d'un titre; il est chiffré dans la
marge du bas du côté opposé k la signât; le recto du
ferf. est composé avec les caract. du Mystère de-
St-Christofle; le reste du vol. est en caract du mê-
me genre, mais beaucoup plus petits. Cest en
outre le premier volume dauphinois qui , k ma
connaissance, |>orte simultanément et formellement
l'indication distincte d'un libraire et d'un imprimeur.»
Le Mystère de St Christofle est beaucoup trop
célèbre pour que nous ayons k nous en occuper.
M. Gariel nous donne encore le titre et le détail
d'un volume non cité Jusqu'ici, imprimé en 1531 par
A. Amabert ; c'est un in-ft de 18 ff. intitulé : Statuta
delphinalia novissime facta, . . statvtz dv Davlphine i
nouvellement faictz par la suprême court du par'
lement du^Daulphiné et translatés de latin en frù'
roys... Aubasduv*'duf. 14, on lit: Imprimez à
Gre II noble lanmil cinq cens 1] trète et vng le vingt \\
ettroysiesme du \[moys de[\juùig. Au v« du f. 15,
la Jolie marque d'Amabert, puis deux ff. suppli-
mentaires. L^unique exempl. connu de ce livn*
appartient k un amateur tUstingué du Dauphins
M. Chaper.
Grenoble est comprise, par les arrêts du conseil du
21 Juillet 1704 et du 31 mars 1739, parmi les villes
qui sont autorisées k conserver quatre imprimeurs,
et le rapport faitk M. dcSartinesenl704 nous donne
les noms des typograplies en exercice k cette épo-
que ; ce sont : André Girond, pourvu en 1745, a suc-
cédé k son père et k son aïeul (3 presses) ; Andri*
Arnaud, 1745 (3 presses) ; Joseph Guchet, qui rem-
place Mathieu Petit en 1748 (3 presses) ; enfin ly
veuve d'André Faure, imprimeur du Roy, qui suc-
cède à son mari en 1753 et exploite 4 presses.
(iRATIANOPOLlTANUS PAGUS, GrASIVODANCM ,
587
GRATICULA. - GRODISCUM.
le Gramvaudan, anc. district firançais^
comprenant le bassin de Tlsère; compris
auj. dans le dép. de l'Isère.
Graticula, Laurentu (S.) EccLESiA^ San-
Lorenzo, \illage des Etats du Pape
(délég. de Viterbe).
Graudencium [Cell., Zeiler], Grudentia^
(jraudenz, ville de Prusse^ dans la rég.
de Marienwerder.
Grava, la Grave, petite ville du Langue-
doc (Tarn). = Grave-en-Oysam, bourg
de Fr. (Hautes- Alpes).
Gravelina [Zeiler], Graveningas [Cart.J,
Graveunga [Guil. BritoJ, Gr^velingu
[Cell.], Gravelignes, Gravelingen, Grave-
Unes, ville forte de Fr. (Nord), fondée au
xu® siècle.
Gravëscenda, Gravesenda, Gravesendy
ville du comté de Kent, en Angle-
terre, sur la Tamise.
The History ofthe incorporated Town and PO'
rishes of Gravesend and Millon in the County of
Kent^ bg Robert Pocock, Gravesend, 1797, in-4,
serait, suivant M. Cotton, le premier livre imprimé
dans cette viilc.
Gravia [Zeil.], Gravita, Grave, ville forte
de Hollande (Brabant septentrional).
Voici un livre qui nous permet de faire remonter
l'imprimerie dans cette ville à Tannée 1045, ce qui
confirme Tassertion de Falkensiein: Malachiœ S,
ArcMepiscopi DunensU in iiybernia, propheiia de
$ummi$ pontiflcibus futuris temporibiis aecuturis,
Latine et BetgiccGny'ix, l6Uby ïn-t*. (Gat. Heinsius).
GRAviAc.KfTab. Peut.j, localité de laNori-
qiic, auj.,3uiv. Muchar, 3furati, et suiv.
Mannert, Predlit, bourg entre Salzburg
et la Styrie, dans la haute Autriche.
(iRAViNUM [Tab. Pcut.J, station de la
Gaule, que d'Anville et Reichard pla-
cent au village deGranville-mr-Ry, com-
mune de Normandie (Seine-Inférieure).
riHAVloNARllTM , rpauïovapicv [Ptol.], ville
des Catti dans la Germanie, que plu-
sieurs géographes placent entre Kis^
singen et Briickenau, dans la Moyenne-
Franconie, et dans laquelle d^autres
voient Bflm/>er^.
Gravisc.e [Liv., Mcla|, rpauioîtai [Ptol.J,
Gravisca [Frontin.], ville d'Etnirie;
serait auj. Cometo (voy. Castkl'm novkm
AD Martam), mais bien plutôt Ererno di
St-Agostino, bourg prèsCivita-Vecchia.
Grenrergia, Ginmbergcn, bourg de Belgi-
que [Graësse].
Grenovicum, vov. Gronaux'm.
(iRKSTANiuM, Grestelnum, Gi'estain, bourg
(le Normandie ((Calvados) ; anc. abb. de
St-Benuît.
GRKiXIACUM, (iRI.VXIACIM, (rHijnaH, pet.
\ille de Fr. ^Drome).
Un établissement typognphiqne fonctiofinh
dans cette localité, en 1750, dit H. Gotton ; il non
tendrait] un titre k r^ppoi de cette afsertion.
Grihma [Cell., Zeiler], Grimma, ville da
cercle de Leipzig, dans la Saxe-Royale.
Nous pouvons Ciire remonter Pimprlmerte dm
cette localité à l'année lOM t Joamita Prtdaki
Maijeri ChriMostomut lutheranvê . OrtMotm
veritatiSf advertuâ décréta comeUÛ THéÊmikâp
aseeesor Georgii Haidelbergert LoUoUietf Càrùoê-
tomo VfxpiMtœ i dSametro appotUia, GriniDa,
1080, in-4. {Cat, libr, noviiêime impren,, Abu.
apud lanssonio-ViTvsbergiot, lOM, in-4.) Li JiM.
Saxonica de Stravius nous indique im aliei gnni
nombre de livres imprimés dans cette ville an com-
mencement du zviii« siècle, mais ancan ne nom
donne de nom d'imprimeor.
Grihus, Grimmy Grimmen, ville de la rég.
deStralsund (Prusse).
Grinario [Tab. Peut.], Grùningen, sur
l'Ënz, ou Nnrtingen, bourg da Wur-
temberg (Schwarzwald).
Grinnes [Tac, Tab. Peut], ville de ille
des Bataves, auj., selon Cell., AAoïeii,
bourg de Hollande (Bommeier-Waard).
Grtpeswolda [ Cluv. ] , Grtpbiswiu»a
[Luen., Fabrit.]. Gripswaldu [Clav.j,
ureif^walde, Grypswaide, ville de la rég.
de Stralsund,en Prusse (PoméraDie).
Oue Tille, qui fut donnée A le Soède par le Hiitf
de Westphalie, n'appartient à la Proue que dctoii
1720 ; riinprimerie paraît remonter A Pnnée uMt
firroée par nos recherches dans les vieoz eatalofKs
allemands, qui nous donnent comme on des pif-
miers ouvrages sortis de'ses presses : Jf . Jmtètm
Finno, pcutor ecclestœ AboentU. Catitkmu |pir
episcoporum veterum in inelyto Regno Sveéki,
prœsertim Magno Dueatu Pintandke uturfete,
scrmone latino eà noti» muMieaUbw^ operm d
impensis Thcod, Pétri Rutha, viri noMUf il^yt»
densis. Grypliiswaldic, typis Perberianis, an. IStt ]
in -8, réimûr. à Rostoch en 1025. j
Et l'année suivante: Cateehexiâ doctrine CMdXi'
nos in vsum seholarum Pameraniœ, Griph|fH^
diaï, typis Fcrbvrianis, 158S, in-«. (/. Sekiff^
Suecia lAterataet Cat. WUler,)
(iRisoxiA, Grisonum pagus [Simler], Gwso-
m:m Ligje TRES, Rn.enA superior ICel*
lar.], le canton suisse des Grisons, èrw-
hùnden, au N. du Tyrol.
GuissiA IJomand.], Gresia [Geo. RatJ*
fleuve de Dacie, auj. le Kùtôsz, riv. éf
la Hongrie.
Grissoviitm, Grissau, bourg de Silésjf
(rég. de Liegnitz) ; anc. moDasL «^
(iîteaux.
(HioDisr.iiM, Grodzisko, ville de Pro^
dans le çrandHduché de Poscn (oppi*
dum majoris Poloniae in MaSinv*
Posnaniensi).
Wengerscius signale la prospérité de régliK éns^
K(^li(mc établie dans cette ville au Xfi* siècle, rtd*
ri'taDlissement typographique qu*Mle y avait IboM'
Kramni Glicineri comment. Poton, in epitt» P^
nd PhUemonem, Gmdisci. 1572, in-A. Cet écrirai"
389
GRODNA. — GUARDISTALLUM.
590
ènit de Fraiid6rt-Mir-l*0der, et il y fUsatt anté-
ricureoieiit imprimer tes oufrages.
Melckior Neringk, imprimeur de Posen, trans-
■ora MS preiacs àGrodxisko en 1580 et 1581 : Jac,
jifkiMMiifn jpofigfa aâpertUM Hieronymum Po-
woémêkl poL, ïstt, ~ Brasmi Giicxneri odpor
M oé^omliéj Kweêify iektoryeh, in-a • et du
■lâe I Ciiromieon tUœ J.'C. ex quatuor evange-
tUtit, iii-4, et CkroHlamEutroi^ poUmice transta-
lni.lSM«iiK».
Alifiide cette même amiée, Neringic transfère
tMétabUMement à Tbom.
Giomcâ^ Grodno, ville de Russie^ chet-
lien dja gouvernement qui en porte le
Dom, sur le Niémen.
Let Jolf^ qui j poaaédaient une jyn^l^ogoe, y
MaBirent one imprimerie, oti quelques livres
héftrenx ftirent publiés de 1750 k 1705.
Gbœningà [Cell.^ Bert.]yGRONiNGA [Cell.j,
Grœnmgeny Groningue, ville de Hol-
lande, chef-lieu de la province du
même nom; université fondée en
1614.
Llaprimerie préeéda dans cette fille des
pMviBKt-Iliiies la fondation de l'aniTertité ; cPest
i fMBée latS qiK nous pouTons la faire re-
MBlert VHo Émmbu de oriçine et antiquita-
tÊm frMonoR contra SuffrUtum Petrum et
Mm, FMnmeriuM, Groniogc, 1005, iii-8. (CaL
Gribot, BakBe et Heinsios.) Cette histoire de la
rrin, IMte à m |K>int de Tues érienz, et pour réfu-
Krlaeanles ibaardesde Pierre Syffinoet (Petr. Suf-
Iriim), tat SDavent réimprimée ; la première édi-
te tfait été doooéeà Franecker, apod .Egidium Aa*
i, en 1500; et ce Radcus fût, croyons-nous, teale-
t le premier imprimeur de Groningue ; en 1007, il
dans cette dernière ville, une nouvelle édi-
te et rhistoire de Prise d*Emmius, in-8 (Vogt,
CêlêHiàr, rar., p. 250).
Tooi les ouvrages de ce savant hollandais furent
décalés dans aa viUe natale; en 1019 son : Opus
danmologleum nontm pturiàue partUnu eorutans^
ot poblié c Groningœ, excudebat Jo. Sassius,
«stfttiijJSIxevfrfoncmB, in-foL. Quelques exem-
j/bim 08t un tÀppemUx Genealoçira, publié
ifcc la naéme souscription l'année suivante.
Bafin en 1752 on publia in<4,à Groningue : Ubtfo^
tàiEmmU, vùri oum tonge ceUberrimi, hiÊtoria
mttritetiq)ori»„.oina potthumum, diuaesidera-
tm;iuiHC primumex Mu, vutgatum,
Giiorâicum^ Ghonvicum [Gamdcn], Gre-
iioYicuM, Greenwich, ville du comté de
Kent, sur la Tamise (Angleterre); célè-
bre observatoire, fondé par Charles II,
et par leouel les Anglais font passer
leur mérioien.
On volume exécuté pendant le règne de Marie la
Snglante est souKrit an nom de cette ville : A
hikful Admonition of a certain true pastor or
jMpftffe, eent inio the Gtrmanee at such time ai
tmein créai Prince» went about to bryng AUe-
asitefo GermanUf and to restore the Papacy»
tke Kimgdom of Àntiehrttt, New tranxlated into
iBffif*, with a préface of M, PMltp Metancthon.
A la te (sign. K. lU), on lit : Imprynted at Green-
bit Conrade Freeman, in the montli of
1550, in-0. A la fin de ce rarissime et très-
traité est une prière ; •Tobe said of ait
trne CkriMtians agaUtst the Pope, and al the
Mnanles ofChriet and hys Gotpel, ■ qui fut réim-
priaaée dans le « Morgan'e Phœnix Britannicus, •
p. 05. >
DibdiD, dans son édition de Jos. Araes, fait men-
tion dTnn aempUire de ce traité, qu'il dit imprimé
Mnrl55
arienx
par R. Keie. M. Cotion dit qu'il porte tous les carac-
tères de la typographie suisse ou allemande, et nous
croyons qu'il a dû être exécuté à Witteberg par
Nicholas Dorchaster ou Dorcaster, llmprimeur des
I protestants anglais, qui avait pu établir des presses
Ibres à l'ombre de la protection«du protestantisme
allemand, dans la ville de Luther.
Nous ne pensons pas que l'on puisse fkire remon-
ter l'imprimerie à Greenwich au-drlk du xix* siècle.
Groningensis Provincu [Cluv.j, Grœnen-
GENsis Ager [Cell.], la prcmnce de Gro-
ningue, en Hollande.
Grossum Boscum, Grosbois ; pliisieurs loca-
lités, villages ou monastères^ de ce
nom en France.
Grotgavia, Grottkttu, ville de la Silésie
Prussienne, delarég. d'Oppeln.
Gruarh poRTUs,Porto GrvLOTO, ville du Frioul
Vénitien (prov. d'Udine).
Grudh [Gœs.], peuple de la Gaule Belgi-
que ; habitait la Terre de Groude^ dans
la Flandre Occidentale.
Grudium, Groéde, Groude, seigneurie et
château près de Bruges.
Grderia. Griers, Greiers, Gruyère, pet.
ville de Suisse, dans le canton de Fri-
bourg.
Grom£Ntum [Liv., Plin., Tab. Peut.], Tpoo-
U4VT0V [Strab., Ptol.], Grumention [Geo.
Rav.], sur la voie de Beneventum à
Heraclea, au confluent du Sauro et de
TAgri, t7 Palazzo, bourg napolitain de
la Basilicate.
Grunum, Gron, bourg de Suisse (cant. des
Grisons).
Grussuis, Greua?, commune de Fr. (Meuse).
Grypeswaldia, voy. Gripeswolda.
Grypu^um [Bulling.J, Greifensee, ville d«î
Suisse, sur le lac du même nom, dans
le canton de Zurich.
Gryphiberga^ Greiffenberg, ville de Prusse,
dans la reg. de Stettin.
Gryzeuum, Gréouls, Gréoux, bourg de
Provence (Basses-Alpes).
GUADALA}CARA, VOy. ARRIACA.
Voici, d'après Antonio, le titre exact du livre quo
nous avons cité: D. tfligo Lopez de Mendoza (Du\
IV del Infontado, V. Vero Marchio de Santillaua).
Mémorial de las cosas notables. Guadalaxara, edi-
tum typis Pétri de Robles et Frandsci de Cormel-
las, 1564, in-fol. Le privilège est donné pour 20 aas
à l'éditeur, à la conaition que le volume ne pourrait
être vendu plus de 8 réaux.
GuALACRA [Ann. Prud. Trec.]. Valacriaiks.
[Luen.], Walacra [Guicc.t, ile de Wal-
cheren, à la Hollande (Zeeland).
GuARDisTALLUM, Gdadistallum [Guicciard.],
Guastalla, ville d'Italie (dans l'anc.
duché de Parme).
591
GUARIACUM. — GUNTIA.
59)
Atlante, tragi-comiea aUegorica favola, eon gli
intermedi tUl tignor Giacomo GuiaottU Goastalla,
1626, in.12.
A la fin do xvii« siècle, rimprimear grend-dacal
s'appelait U Giavatxi.
GuARiACLM, Guerres, commuDe de Nor-
mandie (Scine-lnférieure).
GUARMATIA, YOy. YORMATIA.
GuATEGissDM, Wcggis, bourg de Suisse,
sur le lac de Luceme [Graësse].
GuBENA, Guben, ville de Prusse, en Lu-
sace (rég. de Francf. sur TOder).
La BUfl, Saxon, deStmvias noos donne Pindica-
tion de plusieurs ouTrages imprimés dans cette
ville: Jo. Caspartê Croni, Caniorti MoikauienMis,
decus exhniwn MoêkavUt^ tive Besckreibung der
Siadt Moêkau, Guben, 1666, in^.
Un livre antérieur, publié sans nom de lieu, doit
avoir été imprimé dans cette ville : P/ki/fppt Jaeotft
Titii oratio VatedUtoria de LaméUmê Gubenœ,
(Gubenc), 166S, in-4.
Citons encore : Cttriitoph. Petrœi T/mritulmn
preeationum; 5,1 et B voeibus, Gubenc, 1669,
in-A (CaL Eliev., 1681, p. SS2).
GuBERNi [Plin.], GuGERNi [Tacit.], peuple
de la Germanie infér., dépendant de
la nation des Sicambri^ occupait partie
de la province prussienne de Cléves-
Berg.
GuBERNULA, Govemolo, bourg de la Véné-
tie (Graêsse).
GuDius, Guàden-Aa, riv. du Danemark
(Jutland).
GuELDRiA, voy. Geldria.
Gdelferbytum [Zeiler, Cell.], Guerpherby-
TUM [Luen.], Luhi Vadum, Wolfenbut-
TELA, WOLFERBYTUM, WUELFERBmJM, Woi-
fenbùttel, ville du duché de Bruns-
wick.
Cette ville possède Tune dos bibliothèques les phis
précieuses et les plus riches de TEvrope ; Lessing en
fut bibliothécaire, le duc Auguste de Brunswick en
avait été fondatem*, en 16%ft, et Pun de ses biblio-
thécaires, le conseiller aulique Jacq. Burckhard,
éleva k la mémoire de ce prince et A la glorifica-
tion du magnifique établissement quUl dirigeait un
véritable monument en publiant : Historia
tiblioth, Auguitœ, quœ Wolffentfutteli est, duoinu
tibris comprehensa,., aecedunt ftgurœ et indieeM.
Lipsic, typis Breitkopfianis (1744), 2 parties en
un vol. in-4 ; ce beau volume fut publié en commé-
moration du premier centenaire de cette admirable
collection.
LMmprimerie remonte k l*ahnée IMl, au dire de
Falkenstein et de Cotton. Bien que nous connaissions
un assez grand nombre d'ouvrages imprimés dans
cette ville au ivi» siècle, il nous est impossible de
porter IMmprlmerie aussi haut. La polémique entre
l'électeur Jean-Frédéric de Saxe, Philippe, landgrave
de Hessc, et Henrv le Jeune, duc de Brunswick, en
1589, donna efléctivemeni lien k la publication de
nombreuses brochures, dont Stmvius donne le
détail, dans la Bibt, Saxonica, mais sans en indiquer
le lifu d'impression ; toutes turent reproduites dans
le livre de Frédéric Hortieders (Francf., 1617, in-foL),
mais sans aucun détail bibliographUpie.
Ce n'est que de l'année 1570 que nous pouvons
dater avec certitude rintrodoction de la typographie
A Wolfienbuttel: Berieht GrUndlicher van Chris-
tlieher Einigkeit der theologen Augep. Confeukm in
Ober-und Nieder-Sackêen, Wolfenb., 1570, in-4.
(Liber rarus et memorabilis, Vogt.)
Gderanda, voy. Auba Quiriaca.
GuERCHiA, to Guerche, ville de Fr. (Ille-et-
Vilaine). — La GwBrche, bourg du Bernr
(Cher). '
GuERETUM, voy. Garactum.
GcERicA, la Guierche, la Guerche, bourg
de Fr. (Indre-et-Loire); titre de vicom-
te et anc. château sur la Creuse.
GuESPiA, la Giiépie, bourg du Languedoc
(Tarn).
GuESTPALiA, Westphalu |GeU,], Westfa-
UA [Cluv.], WrrEFALE [Egmh. Chr.J,
Wes^halen, la WestphaUe^ province do
royaume de Prusse.
Gugerni, voy. Gurerni.
Guieriaico vTLLky Givarkds , commune
près Montluçon (Allier).
GuiUELMosTADicif, WUhdmUodt, WtOem-
stadt, ville de Hollande (Brabint^p-
tentr.).
Guimaranch, Gmmaraneiy bourg du Porto-
gai (intra Duero e Minho).
buiNf, GisN£, GuisNf, Gmtnes, Gu6fie$,
ville de Fr. (Pas-de-Clalais).
GUINTONIUM.VOV. ViNCONlA.
GuiSLA, GuisiuM Castrum, GusGiA, Gvise,
petite ville forte de Fr. (Aisne), sur
l'Oise; anc. titre de comté, érigé en'
duché-pairie, en 1528.
GuissuNUM, GuicHu, la Guiche, commune
de Fr. (Saône-et-Loire) ; anc. château
du Maçonnais, d'où sort la famille do
la Guiche (1340).
GuiSTRiuM, Aquistrle, GuUreSy bourg dr
Fr. (Gironde) ; anc. abb. de Bénéd.
Gl'ivia, Guiers, riv. du Dauphiué, afO. de
risère ; se divise en Guiers mort, et
Guiers vif,
GvuA, JuGiLA, Geule, fl. des Pays-Bas ; se
jette à la mer près d*Ostende.
GUMMICASTRITM, VOy. ViNCONIA.
GUNDOVILLA, GODINGOVILLA, GUNDULR VILLA
[Du Gange], GondanvUle, GcndrecUle,
commune de Lorraine (Meurthe), anc.
résidence et palais carlovingiens ,
(St-GundulfSis, St-Gondom).
GUNDULFI CURIA, GUNDULFOCURTIS, GOSDRE-
cuRTiuM, GoNDRicoRT, GondrecouTt, com-
mune de Fr. (Meuse); anc. abb. de
Prémontré.
GlNTIA [It. Ant.), GUNTIUMVILIJ^, GUNTIOXIS
593
GURCA. — GYTHIUM.
594
Castellum, Ober-Gùnzburg, ville de
Bavière^ au conflaent du Gûnz (Guntia
FL.) et du Danube.
GuBCA^ CoKcoRAS, Ic Gwrky riv. d'IUyrie ;
se jette près de Laybach dans la Save.
GuRGouNUify voy. Gargogilum.
Gdrtiana pt. Ant.], voy.CuRTA.
Gcruus N0YA9 FoupouXiç vta [Ptol.L localité
de Vile de Sardaigne entre Caralis et
Nora; auj., suiv. Reicbard^ Orroli.
Gusa, Gusia rciuvj, Gcss, Ter-G(B8, ville
deTUe Sûclbevelandy dans la prov. hol-
landaise Zeeland.
GrssANvnxA, Gunzanjb Villa, GomsainvUlef
commune de Fr. (Seine-et-Oise) ; (Pe-
ints GustainmIkBus, commentateur de
Si Grégoire).
Gosniovniii, Gdstrovu. Gustrow, ville du
ç«od-dnché de Mecidembourg-Scbwe-
rin, sur le Nebel.
Llmprimerie nous paraît ranoater dans cette
rflle amenTirou de ruinée 1580 ; roici le plui an-
dn Ihve que noos rencontrions ; nous ne connais-
aons pasce Tolnme, mais le titre nons en est fourni à
la Ma par te raC Willèr d'Aogsboorg (Francf., 1592,
p. 11), tlpÊTltCûtoL lÀàrorwn qM09 Henning» Gro-
jtes Ltfàm tMU gmmpittuê im/nimi rwaWf , p. 2) :
JtKértm Ctdkkaéœtritta de peeeaio originali quœs-
tiomUm» orikoéoxlê èrevUer UUntrataf Gustrovii,
IS82,in-4.Ge rareirolame ne fut pas imprimé par
les soins dfHenninss Grosins, « aed ab aîio MMUh
pote ptrwuitavit ; eodem tamen jfrecio eum iUU,
firi^psliis impenaiB mut impresMi vendUur, 9
L'année suitanie nons trouTons un ouvrage alle-
mand du même anteur : Andreœ Cetiehii hauptar-
tiekel Chriitlieher Letnr, naeh ordnung den eatt'
ehisms, Gustrow, 1585, in-fol.; et encore : An-
dreœ RUMi Postula, MMT die Euangelien durehi
çantze Jahr, an wntagen tout gewOhnliehen fes-
ten^ neben dan passionaL., Gustrow, 1585, in-8.
Gymn/epedium, Frauenfeld, ville de Suisse,
chef-lieu du canton de ThiTgovie.
GuTTALus FL. [Plin.l, Pregela, te Pregel,
fl. de la Prusse Orientale.
GuTTONEs, voy, GOTHI.
Gyardsins. [Tac, Petr.], Gyara [Juven.|,
Gyaros [Cic], rûctfoç [Strab.], île de la
mer Aùgée, auj. Chiura ou Jura dans
TArchipel.
Gymnesle INS., voy. Baléares.
Gyrœsene, localité des Oretani, dans la
Tarracon., auj. Guisana, suiv. Reichard
(ropt<Toivo(,Plut. Sertor.).
Gyrton, Gyrtona [Liv., Plin., Mêla], IW
Ttiv, rof««èvTfi FHom., PtoL], ville de la
Thessalie (Pelasgiotis) , dont les ruines
subsistent près de Taiari, dans le
pachalick de Larissa [Leake].
GYTHANiE, ville du N.-E. de la Thesprotie,
aui. Delfino, Dekmia, dans la haute
Albanie.
Gythium [Mêla, Plin., Liv.], rûôwv [Strab.,
Ptol., etc.], ville de la côte E. du Sinus
Laconicus, auj. PaléopoH, dans TAtti-
que [Leake, Boblaye].
Habala, Habola, Havd, riv. de Prusse,
affl. de l'Elbe.
Habitaculum Marle, Mariboef chef-lieu des
ilesLaaland, au Danemark ; ruines d*un
couvent de nonnes placé sous Tinvoca-
tion de Ste Brigitte.
Habitanum, Bisingham, bourg d'Angle-
terre (Cumberland).
Habsburgum [Luen., ZeilerJ, Habesburgum,
Habsburg, anc. château ou burg du
canton d'Argovie en Suisse, sur le
Walpelsberg^ c'est le berceau de la
famille impériale d'Allemagne ; Rodo-
phe de Habsburg fut élu premier
empereur en 1273.
Hactara, ville des Oretani, dans la Tar-
raconaise, suiv. Reichard;estauj. Cas^
tnl, dans le roy. de Grenade.
Hadeua ICluv., Cell.], Hadaloha [Ann.
tlnliara.L Hadulla, Adaloha, Hadeln,
district du Hanovre, compris dans la
préfect. de Stade.
Hademarum, Uadamar, pet. ville du duché
de Nassau, sur TElz.
Imprimerie en 1800 [Falkenstein] .
Haderslebia. Hadersleveny pet. ville du
Danemark, à 7 milles de Flensburg
(Sleswig).
Imprimerie en 17M, suIt. Falkenstein ; M. Ter-
naux cite : Gutfetd. Oraiton funèbre du rai Fré-
déric V (en danois). IladersleTen, 1700, in-4.
Hadina FBuchanan], Hadintona, Hadding-
ton, cnef-lieu du comté d'East-Lothian,
en Ecosse, sur le Tyne.
Hadoik)us, HiEDOPous, Hjediopolis. Hjoh-
coLus, Kitzbichl, KUzbùhel, YiUe du
Tyrol, dans le cercle du Haat-Imithal.
L'imprimerie existe danf cttie vQle an àOm Ai
iyii« siècle: iVfeinvtf tlUUnifevan den DiffMl Bi-
dopoli, 1011, in-8.
Hadranus fl.^ 'A^pavo( [Steph.], l'AcHaiio,
riv. de Sicile [Mannert].
Hadru [Sil. Ital., Plin.J, i ^^cucvêiv «oXi;
[Strab.], Adru, A<r», ville de V Abruue-
Ultér. 1 , province napolitaine du
royaume d'Italie (désignée mal à pro-
pos sous le nom d'Altri , voy . Adru);
Hadru, voy. Adruticum Mare.
Hadruni Forum, voy. Forum Adriaki.
Hadrunopolis [Tab. Peut.|^ *^^pt«voôiroXi;
[Procop.], ville de riFlyrie grecque, au
pied des monts Ceraunii, auj. Edernài,
suiv. Reichard, et, suiv. Leake, en mi-
nes auprès de Libokhovo, sur le DhryDO.
Hadrianopous, voy. Aorianopous.
HiEBUDES Ins., voy. Ebudes.
H^Dicoujs, voy, Hadopous.
HiEMi EXTREMA, Eminéh Bcroun, promon-
toire de la mer Noire, qui termine la
chaîne des Balkans.
HiEMiMONs, HiEMiMONTus, anc. prof. de
Thrace, auj. comprise dans la Rou-
mélie.
HjEmonu, voy. Thessalu.
H^MUs MONs [Plin., Tac, Ovid. etc.],
à AîfAOi; [Herod., Thuc, Strab.], t4 kl^
397
HAFNU. — HAGANOA.
598
î^ [Stepb. B.]^ la chaîne des Balkans
ou Tschenqje (en turc : Eminéh-Dagh) ;
s'étend dans l'Europe mérid., des
Alpes Noriques à la mer Noire.
Hafma lauT., Cell.], Havnia, Codanu,
CoDONiA (de nie Codanonia), See-
land), Copenhague,Copetihagen, capitale
du Danemark ; bâtie sur les îles de
Seeland et d'Amager ; « primum Axel-
hi:ys^ antea Steoei^burgum^ deinde
KioBsi ANSHAVEN, hodic Dauis Kiobenhaun
et a Germanis fopenhavenappellatum »
iChorogr. Daniœ Descriptio a Jona Cod-
dingensij; on trouve encore Koôcii^a/View.
Kiâenhafn, Kaupmannahaufn, Copman-
hauen, Kiobenhaunme ; son nom en
danois signifie : port des Marchands;
fondée en 1168 par l'archevêque de
Loind^ Absalon; université fondée en
1478 par Christian I«^; académie et
magnifique bibliothèque.
Bien que Ict Dremiers incimaldet de la 'typogra-
phie danoiaen^aieot point étéeiétutésà Copenhague,
rinpriawrie cependant remonte au ZT« siècle dans
cette ville illastre; et le premier imprimeur est un Aile-
aMBd du nom de Gottftied de Gbemen ; le premier li-
vre pahliéaTec unedate certaine remonte à IMS, mais
B tat pciéo6déd*an Donat, sans date, quMl nous faut
sifiialer, parce qn*il est le premier livre sur lequel
08 poisse idever le nom de, l'imprimeur : Donatus
HOCTO PABnBDB 0BAT10HI8; à la fin : Finit Dona-
m Hmfk^e per me Gof /Htficm de Ghemen. S. D.
io-4. golh. (vertlM«).
ht plus anden volume daté, avons-nous dit, est
de Ift»: RioOLJE emendate eorrteteque Hafnye de
f§urmii»C(mitruetionibus çnmunaiiciM, ex divertis
Pmuibmi Sacre Scriplure ae Poetarum, bupres-
te Uafàyc ptr Gahefridum de Ghemen. Anno 1495,
in-4 (à Is BOiUoih. impériale).
Goctfried de Gbemen imprime encore deux ans
apfto la oéièbre chronique danoise, en vers, du
moine Kicolas de Soroc, ou Miel, ou Nigels: Den
Dtaute MiimkroHieke, Kiobenhavn, ved Godfrid af
Ghonen, 1495, in^ de 2S ff. et demi, réimprimée
parle même typographe en 1501 et 1508.
Un des livres les plus rares et les plus importants
de la proto-typographie de Copenhague est sans
CBotreot le suivant: Quedambrevet expositiôes et
legum eUmritt eoncardantie et alUgaiUmes eirea
lepcs tacto (Jostitic) per reverendum in Xpo prem
mdombuimKamajEpmriberçen. Et venerabi-
lem mrtms^t imri$ doctarem tvp iutormn leçiête-
rtem. CSpletnmestaQt pfisopus perutile legis Uanicrs
Impinnuf Halbie p Gotfridu de Ghemen, Anno dfii
■ oooocTiy inprofesto Scti Mathie Apostoli, in-4
rih. sans chio. mais avec sign. a-y et A-G. Sur
titre le portrait de Kanut (Catal. Tross).
Parmi les principaux libraires de Copenhague au
xn* siède, noasdterons : Ludowich Dieu et André
Soffrisoo WedeL
Au ivm« le privilège de posséder une impri-
■crie, qui tout dPabord avait été octroyé à toutes
tel TiOes du royaume qui en avaient Csit la demande,
fil, pour raiM» dTut, restreint à la capitale
' wét; le Danemark n'a Jamais précisément Drille
l« Ks tendances ulira-Ubérales.
Hafod, résidence de Thomas Jobnes,
esq., située dans le Cardiganshire
(Southwales).
M. iotoes établit une petite imprimerie particu-
ftR tes un cottage voâin et y donna en 1807 sa
tnlncdonde la CknmUpte de JoinviUe, et en 1809
edle de MonitreUt s M. Johnes avait également tra-
duit Froissart. (Voy. Dibdin, BibOogr, Deeameron,
Lowndes, Cotton, etc.)
Haga, la EaguBy pointe N.-O. du dép. de
la Manche^ à TO. de Cherbourg.
Haga Aureuanensis, Haga Turonica, la
Haye, la Haye-Descartes, pet. ville de
Fr. (Indre-et-Loire); patrie de Des-
cartes (1594).
Haga Comitis [Cluv J, Haga Comttum fGuic-
ciard.], Haga [Cell., Bert.], la Haye,
Haag, Graoenhoag^ S'Gravenhaag, ville
capitale de la Hollande ; çatrie d'Huy-
ghens; magnifique musée et biblio-
thèque de la plus haute importance.
Du Pny de Montbnm Uteekerehes bibUogr, sur
quelques impressions nieriandatses, du xv« et du
zvi* siicU, Leide, 18Sd, p. 8S) nous donne l'indica-
tion d'un volume, qui, suivant toutes les probabi-
lités, et Jusqu'à preuves contraires, doit être consi-
déré comme le premier qui soit sorti des presses de
la Haye; c*est une description hollandaise des s«pf
églises de Romei Dib nouap tade. vu. Kkbckê
v RoMK. A la fin ilnden Hache, Hugo Jan.z,
{van Wœrden) , sans date (vers 1500), pet. in-4,
orné de sept grandes planches xylographiques. Ce
rarissime et tres-précieux volume est imprimé avec
les caractères de Henri Lettennyder, à longues li-
gnes, au nombre de 21 sur les pagà entières ; il
n*a ni chiffres ni réclames, mais la signât. A, et
contient en tout 8 (T.; les initiales I et O des lettres
grises sont gravées en bois. An vo du dernier f .
est une prière qui finit au bas de la page par:
Amenj. Inden Haghe M mi Hugo Jan.t, iCatal.
de J. Koning).
Falkenstein ne date que de 159S Pintroduction de
la typographie à la Haye ; M. Cotton confirme le
bit, en sjoa^n^ 1^ ^^^ ^ premier typographe,
Albert Heyndricsa, imprimeur des Etate de Hol-
lande ; nous trouvons déjà ce nom en 1580.
Parmi les imprimeure de la Haye, nous citerons
llillebrent JacolA-Wom, et surtout Adrian Moetjens à
la fin du XVII* siècle et au commencement du xviii*,
dont la typographie rivalisa avec celle des EIxevirs,
et dont les in-12 français sont encore aujourd'hui
recherchés presqu*à Tégal des plus Jolies éditions de
ces illustres imprimeurs.
En 1*717 Pierre le Grand fait exécuter à ses frais
une Bible en lettres capitales, magnifique ouvrage
d'une insigne rareté, dont le Nouveau Testament est
imprimé à la Haye et l'Ancien à Amsterdam. En
voici la description : Het Nieuwe Testament ge-
druekt door last van zyne Ctaarske Majesteyt
Petrus den Eersten, Keyser van groot en Klein
Busland. S'Gravenhage, Job. van Doren, 1717.
2 vol. in-foL~ Het Oude Testament.,.. Amsterdam,
1721. 4 vol. in-fol.CesO volumes sont imprimés en
lettres capitales. !•' vol. de V Ancien Testament^ S f.
limin., 560 ff. chif. — Vol. H, in-50ft ff. — Vol. 111,
iu-398 ff. — Vol. IV, iu-570 ff. — Nouveau Testa-
ment, Vol. I, iv-255. — Vol. 11,11-100 ff.
Haga Schauenburgï, voy. Cïvitas Indagi-
NIS.
Haganoa, Hayna [Zeiler], Grossenhayn,
Hayn, ville de Saxe, sur le Rôder, dans
le cercle de Meissen.
Cette ville possédait un éublissement typogra-
phique au XVII* siècle ; Struvins {Bibl. Saxomea)
nous donne: Godofr. Meisner, Superintendens
Haynensis^ Einwey hungs-Predigt 2. Diaeonorum
daselbst. Hayn, 1074, in-12. Plusieurs ouvrages ont
été consacra à l'histoire de cette peUte ville: 5e6.
599
HAGENOA. — HALA.
600
Mann» Entwurfder Stadt Hayn in MeUsen, Drea-
den, 1663, in-4. — /rcanders ait urul neues von
Grossen Hayn, Dresden, 17S0, in-8, etc.
Hagenoa [Cluv., Mcrian.J^ Haoenoia, Ha-
genou, Hagenaw, HaguenaUy ville forte
de France (Bas-Rhin) , sur la Moder ;
anc. ville impériale, avant sa réunion
à la France , lors de la paix de Ris-
wick.
LMmpriinerie exisu au x?* siècle dans cette TiUe
alors impériale, riche et florissante : JOHAïf nu de
Gablandia (ou GallardbiA). Comutu9 Maçistri
Joannislde Gartandria. An ro du 58* L: ExpotUÔ
distidj $eu Cornuthi nouintenô aii\tiqui Maçistri
laannis de Garladria cûliententijs textua aelU"
eidaterminoruz deletaratôe ex ifjpluribusautO'
ribus treuiteretlpIaneeoUeetis tmprtaa imperiali
in ovfrido \\ Hagenam, per Heinrieù Gran due
eiuêàej || opidi. Sut anno êalutis MiUeslmo, Quai
drinçentesimo. Oetuagetimo nono. Du f. 50 i^, au
v»du6fte Tient leilefffsfra voeatmllorû Comuti,
etc., in-4goth., sans réel, avec sign.,de 1-57 fL nu-
mérotés, et 6 non paginés, à S col. de S51ign.
Ce livre de John Garland est bien certainement
le premier produit des presses d*Haguen«u ; en effet
le : PellKwti a Temesuuar ord, />*. min, pomœrium
xemumum, cité par Maittaire à la datedelft75,
comme imprimé à Haguenau, est extrémeoient dou-
teux, et en tout cas il faudrait lire 1405. Les diffé-
rents ouvrages mystioues ou ascétiques de ce théo-
logien hongrois, de rordfe de St-François, furent
fréquemment imprimés par Henry Gran, tous aux
firaisetà la requête de Jean Rynman d*Hagueoau,
de 14084 1500. Hain en cite au moins huit éditions,
mais l'existence de Tédition de 1475 n'est pas soute-
nable.
Ce Johann Rynmann de GEhringen est appelé dans
VOratio Rysichei in laudem St-Ywnis : Cnaracte-
rum Venetorum opifex et ingeniosus et exercitatus
in Auguêta Vindeticorum ; ailleurs on le qualifie
A*Archibibliopula ; il semble avoir été à la fois édi-
teur, libraire et fondeur de caractères.
Le Focabulartum Teutonico^iMtinum et vocabu-
lariutn prœdicantium, in-ft, cité également par
Maittaire, d'après le catal. de la Bibt, Commeliana,
comme exécuté à Hagenau en 1487, est on ne peut
plus douteux, attendu que personne ne le connaît
et qu'aucun bibliographe ne l*a décrit de visu.
Enfin le Stellarium coronœ Mariœ Virginis du
franciscain Pelbart de Temeswar, dt^Jà nommé, dont
certains ont cité une édition publiée par Gran à Ha-
guenau en 1488, est décrit par Hain sous la date
réelle de 1408. Panser cite un très-grand nombre
d'éditions de ces divers ouvrages de Pelbart de
'lemeswar , exécutées après 1500 par le même
iinprimeur, toujours aux frais de Jean Rynman
d'GEhringen. qu'il qualifie de libraire par excel-
lence, archibibliopolœ,
S Quelques années piutf tard, Henry Gran imprime
paiement pouriun libraire de Strasbourg, Jean Kno-
auch ou Knoblouch.
Ce n'est qu'en 1516 que nous trouvons un nouvel
imprimeur, Thomas Anselme, de Bade, dont les pro-
duits portent parfois: ex Academia Anshelmiana,
ou in jEdibuSf ou bien ex Charisio. L'établissement
principal et antérieur de cet imprimeur était A
Worzheim, puisil s'établit à Tubingen; ensuite vient
Jac. Wimpheling, de Sélestadt, auquel Lichtenl>erger
(p. 87) consacre une longue notice. En 1525 Jean
Secer de Ldiucha et en 1528 Guillaume Selx succè-
dent, le premier A Henry Gran, et le second à Tho-
mas Anselme, puis viennent, en 15S2, Valentin Ko-
bian, et en 1554 Pierre Brubach, que nous voyons en
1550 signer des livres exécutés à Hall, ville du Wur-
temberg.
Le rapport fait à M. de Sartines en 1764 dit : « A
Haguenau est établi Matblen Hederich, natif de
Troppen en Silésie, reçu imprimeur en 1740; il n'a
?|u'une seule presse, imprime fort bien en allenani,
ôrt peu en latin, et
l'état oh en é
tième siècle
d'Haguenau !
fort peu en latin, et pas du tout en firançais. » Voiâ
lit réduite l'impi
tième siècle dans la riche ville libre et impériale
l'état oh en était réduite l'imprimerie au dix-bol-
Hagixoia^ voy. Hannonu.
Hagion gros. Monte santo, voy. Athos.
Hagley, village d'Angleterre, dans le
Worcestershire^ à 3 milles de Stour-
bridge.
A Letter by John Wilkes, imprimée enlTOS, est
souscrite au nom de cette localité.
Hainon, Hanu, la flioûne, la Haine, riv.
duHainaut, affl. de l'Escaut.
Hainovu, Haynovia, Hainau, ville de Silé-
sie^ dans la rég. de Liegnitz, sur le
Deichsel.
Hala [Cell.y Cluv.L Hala Magderurgica
[Luen.], Hala HERMUNDURORuiiy Hau
Saxonum, Hala Soraborum^ Hala Vene-
[yoRUM^ Hala Salica^ Hala ad Salam ;
(suiv. Kruse et Vilhelm)^ Galagu, Ha,-
Xai-^ioL [Ptol.], Halle an der Saale, Halk
in Saclisen, ville de Prusse, sur ia
Saale (prov. de Saxe) ; patrie de Haen-
del et (te Struensée.
Nous avons déjà signalé Texistence d*one typo-
graphie éublie dans un des faubourgs de cette ville
(voy. Glaucha) ; nous avons à nous occuper main-
tenant de la ville même.
C'est à l'année 1520 que remonte certainement b
typographie pour la ville d'Halle an der Saale, bien
que le catalogue Reviczky (Berlin, 1784, p. 70 drs
Classiques latins) signale un livre de 1472 à h date
évidemment erronée : M. Ahnei Lucan i GoinuBBi }[
SIS PHARSALIE UBER PimUS. A la fin : IIAUB.
M cccc LXXiJ, in-4. La bibliothèque Revidky tot
achetée en bloc par lord Spencer (moyennant une
rente viagère, dont on n'eut à payer que deux ter-
mes); aussi trouvons-nous ce livre porté au catal.
de la Spenceriana (tom. IT, p. 14S|, et Dibdin, après
avoir examiné attentivement le volume, reooonui
que la date avait été i^outée après coup, et ne for-
mait pas corps avec l'ouvrage : « \^lioever examion
the date attentively, may see that it is in ail proba-
bility introduced separately , and subaequently lu
the printing of the body of the Work. • Paoïrr
(t. IV, p. 9), parlant de la prébcede Petrus iEoMcii^
qui se trouve dans cette édition, rappelle qnfen
1490, ce savant professait publiquement! LeiiMig,
et qu'il s*occupa spécialement des poèmes de Le-
cain dans ses cours de cette année; il pense qtfSui
lieudeM.ccccLXXii, ilconvieQtdc lire Mxooocjoii,
ce qui ne demande que le changement d'une seule
lettre.
Hain ne mentionne même pas l'édition, et eeite
exclusion prouve que ce hibHognphe ne oonridère
pas le volume comme appartenant au xv« siède;
du reste le caractère, les ornements, les sigoes
additionnels, tels que chiflines, réclames, aignsturas,
ponctuation, tout révèle une typographie perfec-
tionnée et de beaucoup postérieure 1 la date sep-
posée.
l'anzer dit fort bien : • Je ne connais pas de
livre imprimé à Halle avant 1520 ; • seulement il
oublie de signaler ce premier produit des presses
de cette ville; le voici d'après Vogt, Rauer et le
Catal. Biblioth, Hasœanœ.p, 525: Upsara, oder
reliquiœ urbis HaUensis, im Misthum MagMurg;
Welche aile Jahr, des sonntags nach demfest der
Jungfrauen Marien, dem Foleke sind geielger
601
HALA AD ÛËNUM. — HALMOSTADIUM.
602
uonUH, zum ÀbUu$ und Vergetrung dtr SUmUn.
A U fin : GedruGkt in der lOblichem Stadt Halle,
Rach Qiristi unsen Hemn Gcbart, 1520 , in-t.
Il anait iniéreamit de comparer ce rare Tolume
avec le Lneoin dé la Spenceriana ; il y a tout lieu
de croire que l*Oa lecoonaltrait les caractères du
nêae imprimenr.
Uala ad OEnum [LueD.]y Eall im lunthcUe,
ou Hall am bm, ville duTyrol (cercle du
Ba^lnnthal).
Uala Suevica [Lueo.]^ Hall£ Suevorum
[2eiler.y Crus.L HALA-ScnVABicA, Hall,
Schwàbisch-H(ul , ville de Wurtemberg
(Jaxtkreise).
Llmprimerie, soir. Falkenstein et Leichius
{Tffwgr, Upsûn*., p. 18), remonte eo cette ville à
ranoée 1530 ; Panier cite quatre volumes à cette
date ; nous signalerons le plus ancien t CateeMimuâ
wtbÊor jmerorum goèeroto puero Ottoni Furster
éàeotn^ mb UrbamSo Ehegio, Additu» est alUt$ Ca-
ttcàioau Jotumta BrentU reeen» scriptus. Haie,
e& ofidna Pétri Bmtecbil anno dfii m.d.uulvi,
■KMeJolio, in-8. Ce Pierre Brabach était éubli
de«x ans aTint k Hagnenau. Nous citerons encore
(cat WUIer et de Toomes) : D. Frederiei Sehetuk,
Mmrmi» a Tmueuùerg^ prcgymmoêta fori, uu
êeMMqui iMjwdieio vertanturet de aetiê eivUivm
fmdicêonm lièri II. Haie Suerorum, 1537, in-ful.
La hjbKoilièqae de la cour de cassation, qui possède
«1 gnod BOBitre de traités de ce Jurisconsulte, n*a
pas ce rareTolome.
HALf^ 'àyal [Paos.^ Strab.], ville de la
Lomde^ dont les raines^ suiv. Lcake,
*se trouvent sur une montagne au N.-E.
dePrasi^fiia.
HâUK ÀBAPHENlDESy 'AXdù 'AfO^C^t;
[Strab., Steph.], bourg de TAttique,
sur le Sinus Saronicus^ qui servait de
port à B&àURON (auj. Vraotia ou Vratui);
s'appelle^ suiv. Rrusc^Ho/tt^res.
Halàhdia, Hâllandia, Halîand, Halmstad-
land, préfecture de Suède (dans la
Gcetbaland ou Gothie).
Halberstadium [Gluv.^ Baudr.]^ Halbers-
TADUM fPertzL Halberstadia, Halbers-
iadt, ville de Prusse^ dans la régence
de Magdebnrg.
Cest à rannée 1530 que Falkenstein fait remoo-
ur PlBiroéBctioo de la- typographie dans cette
TiOe, et nias ne pooToos la reporter plus haut ; la
«MloUrfuue impériale de Paris possède un Missel
^ Mie oecie date, et dont Van-Praet (tom. 1,
pw bS) dMinela description: MiuaU ad wum
orébdi StiBemedlcii de oàserwmtia. A la fin : Optis
drfls m pdarû tumma curiotttaie ac diUtçentia
caHifatwii. SaeratiMMimo ordini dtuilBenedicti
et oOsgnUffay GermaiiUL Ptu\\nma vtUitate
«• arius f y neesssilafe || muUû accomodatû, Fe-
tidln' eipii|dt. Impressom Halberstadie.|Anno
éfi. M.C000C.X1; — grand In-fol. goih. avec sign.,
cM., initiales et titre courant; sur deux col. de SS
Kgnes chacune ; deux pUnches ffravées sur bois,
nue représentant Pécussonde révéque dMlalbers-
tittt, rantre le Qhrlst en croix.
Ce Tohune ne porte pas de nom d'imprimeur ; un
eno^laire figurait à la Tente Ubri (1830), sous le
«•16Udu caiak)giie.
LiBiMioCA. Mandetiiana dut par erreur, sous
cdieBèae date de 1920, me Bible en dialecte bas-
saxon qui est datée du 8 Juillet 1522 (voy. Graéase» I,
S75; Vogt, Cat.Ubr, rar„ p. 89, et Bauer, I, 82);
cepejidant JOcher {Bûcher Lexicon^ t. I, p. 152)
décrit également cette Bible , à laquelle il donne
aussi la date de 1520. Cette erreur provient de ce
qu'une partie des planches signées du Maître au
Monogr. C. G. sont datées de 1520 ; il est à remar-
quer que la plus grande partie de ces gravures
sont copiées <raprès celles de la bible saxonne de
Cologne, Henri Quentel, vers 1480.
Sous cette date de 1522, Panser, Feverlln, Bauer,
Freytag, etc., nous donnent les titres de plusieurs
volumes et le nom du premier imprimeur, auquel,
selon toute apparence, on doit rexiécution du Missel
précité : Itidori, Hitpalensi» episeopi^ litri IIl,
deSummo Bono^ et lia. II, soUloquiomm de an-
gustia et mUeria homUd», Halberstadie, in aedibus
Ludovici Trutebuien, M.O.XXII, in-4. (Relnm.
BiM,TheoLtUp.W9,)
Au XTii* siècle, nous sinialerons dans cette tUIc
un imprimeur du nomdeJacq. Amokl Koter.
Halebum^ AlebOy Alep, voy. Alepum .
Ajoutons, avec Freytag (i4na/. Uiter.,p, 716),
Psabni Davidis AraMci. Aleppi, sumtibus Aihanasii
Grcoorum Antiocbeni patriarche , 1706, in-A, dié
par Jacq. Le Long, dans la Bibl, Sacra.
Hal£s kl. [Cic.|, Halex^ VAlmio, fleuve
de la Principauté citérieure [ Ptol.^
Strab.].
Halesa, ÀLiRSA^'AWoa. Titôa, ville de Sicile
(intend, de Païenne).
Halesa 9 Aljesa y ''AXaiaa [Ptol. Strab.J,
Tusa, etc.
Halex^ Halesus fl.^ fl. de Sicile, auj.^
suiv. Reichard^ le Pittineo,
Hauacmon, voy. Auagmon; auj. la Vistriza,
suiv. Pouqueville.
HAUABTUs,ift*iix{apToc [Hom., Thuc, Str.l,
ville de la Bœotie, sur le bord mérid.
du lac Copaïs; auj. Mazi s'est élevé
sur les ruines de cette ville.
Hauca, 'AXutii [Pausan.], 'AXid; [Thuc],
ville de la cote S.-O. de l'Argolide ;
auj.; suiv. Kruse, Keladia ou Cheladia.
Halicu, Gaucia, Halicz, GalUsch, ville de
Gallicie dans le cercle de Stry (Autri-
che), sur le Dniester.
Halifacium, HoKTONiuM, EoUfoXy sur le
Calder, ville d'Angleterre, dans le
West-ridingdu Yorkshire.
Imprimerie en 1761: Uaiifax and Us Gibbet Law
placed m a true lAqht, lialifax (P. Darby, 1761),
in-S, de 97 pp., y compris le frontispice, la dédicace
et la préface. L«e véritable auteur de cet ouvrase est
le Vf Samuel Midgiey, qui remplace le rév. James
Bentley comme recteur de Téglise de cette ville
(Lowndes, II. 077). The Mstory of the famous town
andparish of Halifax, in Yorkshire^ fut impri-
mée dans cette Tille en 1780, in-8.
Haliola, Hallula, HcUlein, ville d'Autri-
che (cercle de Salzburg).
Halisburgum, voy. Helstnga.
Haluostadium, Halmstadium [Bert.];
603
HALMYDESSIS. — HANAGAVENSIS COMITATUS.
Halmstadty ville de Suède^ chef-lieu de
nie de HalUmd.
Halmydessus^ ▼ov. Salmydessus.
Halmyris^ "AXtiupi; [Procop.], Salmorudis
[II. ADt.], lac de la Moesie iDférieure,
auj. Lac Carusu, en Boulgarie, au S. do
Danube.
Halonesus bs. [Mêla, ^'^°j]' '^^^^'^^
[Strab.], ile du golfe de Thrace, auj.
isola Ùromi ou Peïagnisi, dans TArchi-
pel.
Haltci^, 'AXùaiflu [Steph.], Civitas Haucy-
ENsis fCic], auj. Salemi, ville de Sicile,
dans Tintend. de Trapani (Val di Maz-
zara).
H.ufAX0Bn fHorat.], 'A{M{s6ict [Ptol.], peu-
ple de la Sarmatie, près du Palus-
Maeotis; occupait le pays compris entre
le Dnieper et le Don.
Hambcrgum [Cell., Pertz], Hamburgilm
Cluv.]^ Hammoiua, Hochburi Castelll'm
Chron. Albert. Stad.], Augusta Gaji-
BRiYioRUM, Hambourg, Hamburg, ville
libre de Tancienne Confédération Ger-
manique, sur TElbe, près de son em-
bouchure dans la mer du Nord.
Prédease et importante Mbliotbèqoe; rimprime-
rie remonte dans celte grande et câèbre ville au
XT* siècle , et l'on connaît deux ouvrages publiés
vu 1491 ; le premier, bien décrit par Panier, qui le
possédait, est iniit.: Laodbs béate Habib Vieginis.
A la fin, ▼* da 152e f., col. 2: Fmem aecipiûtbeatc
rirginiâiSiiuie laudes. Magna cû ditigenlia \\eme'
date. AU d verbo ad veràtt p totûlattete reuise In
mereurUUi oppido () HamborgemtHoeo famaiis^mo
imlffrette. Per me loannê t Thomà]\Borchard.
Anno dài .R0ccc.xçi.| Scdaferia p* Martini, De
qiio dÂs II ds gtfoau cÛ tua benedieta matre sit
ctemaUter tnUtictus. — Pois Tient la table, et au
ro da IM* f. BxpUeit Tabuta, in-fol. goih. sans
chif. ni réel, avec sign., car.goth., 154 II. k 2 col.
Panser ajoute : « Primi et unici biijus sec. XV.
Hambnrgi typb expressi libri exemplum exsiat in
Bit>l. GOuing., et in colleciione nostra. »
Nous ne Tovons pas ce livre rare et précieux figu-
rer au calai, de la bibUotb. de Panser; mais, en re-
vanche, nous avons à signaler un nouveau Toloroe
imprimié sous la même date à Hambourg, et que le
bibliograpbe de Nuremberg n*a pas connu. Cest ane
édition des Sermones de Laudibua sanctorum de
Robertus Caracdolus de Ucio, ordin. minor., epi-
scopus Aquensis, publiée à Hambourg, 1491, in-fol.
.Noos empruntons ce renseignement au bénédic-
tin D. Gottfried Reichbart {tHe Dmckorte des w .
Jahrhundert». Augsb., 185S); mais nous devons dé-
clarer que ce volume n'e»t ni décrit, ni même men-
tionné par llain, qui cependant a consacré k ce
théologien du xv« «iècle un travail infiniment plus
développé que ne le comporte le si^Jet.
Falkenstein donne une longue liste des principaux
imprimeurs de Hambourg, parmi lesquels nous ne
citerons que Franciscos Rhodos, qui exerçait tout au
commencement do xvi* siècle.
Notons encore rimprimerie particulière de G. Gu-
thirius, forientaliste, établie à Hambourg, vers
lOM.
A la fin du x?ii« siècle, un grand nombre de
Kroteslants français réfugiés k Hambourg y éta-
Hrcnt une pubiicatioo périodique , qoi te con-
tinua, et, à la suite de dIverMi iransfM
arriva jusquà nos jours. H. F.-L. DofliBMMi
bourg a coosacié à cet int^iiwint sqfet n
qu'a publiée le ^Mlop*. M0e(U»):l.
rides sçamudes, à Hanboorg, cbex Baltas
Langemack. 1080, in-4, avec nue éditioa b
paraissait simuliaDémcDi : Epkemgriéea ËÂ
Cette publication, dont chaque numéro fon
feuille iD-4, n^^amqoe pendarnSoufi
2. Journal de Hambourg, eomtenamt tfi
moires curieux etutUessur touiêssoHesi
A Hambourg, cbes Henry Beos, i08MI
in-8.
Sous divers noms. Gazette poUtigwe et
que de Hambourg, te Journaliste de Ha
Esprit des Gouttes ou Messager de te Mas
etc., les publications françaises se oos
pendant le xTin« siècle.
Pendant la révolution, Hambourg devio
centres de Fémigratioa : le Bonvemeut oea
lutionnaire se traduisit par de nouvelles usa
périodiques: le RuUetin général de la F
|te l'Europe, 1789; le Spectateur eu Nos
Journal Uttéraire et bibUograpidque, 1
etc.
M. Hoffmann poursuit Jusqu'à ranoée
nomenclature et u description de cesrwi
reasantes publications : t Ce serait une m
curieuse, dit à œ sqjet dans le EibUopi
M. Poltoratsky de Moscou, que la bibllogr
Journaux français qui ont été publiés <
publient dans les différentes contrées 4a
Nous espérons que l'auteur de la BlbUogr
la Presse pérloittqme française, M. Eus.
chargera de œt intérnsant travail qui coa
si heureusement sa belle publication.
Hamburgum Austrle^ voy. Cabnurti
Havela, Hameua [Zeiler]^ Ham^
du Hanovre (prêt, de Calcnberg
Hametum^ Hamum [Baudrand^ Me
Hamus^ Hamiius, Ham, y\\le
(Somme) ; patrie da général Foj
Coutumes du gouvernement , batUiagi
vaste de Chauny, avec des notes et obn
par Asselin. Ham et Noyon, 17M, in-12.
Hamiltomidi, Coria (?). HamiiUm, ^
sud de l'Ecosse, sur la Clyde (ce
Lanark).
Le nom de cette localité, antérieurei
xive siècle, éuit Cadzow ou Cadyow.
Hammaburgum, voy. Hamburgum.
Hammaria, Hammer, sur le lac Mio
ville de Norwége (préf. de C
nia).
Hammona [Lucn., Cell.], Hamm,
Prusse, dans la régence d'Arnà)
Hauoss, Hamont, pet. ville de H
(prov. Limbourg).
HaMFTONI CuRIA, ÀNTORiB GaST
Hamptoncourt, château royal d'
terre^ dans le comté de Middl
Hanagavensis Comitatus, Hankoxl
NOviA, Haginou, HainoaviuMjIcB
Uene-Gouwen en flamand, der
gau en allemand, province de Bel
anc. territoire des Nervd ; s*est
Fawmartensis Paccs (de Fanum 1
605
HANLKY. — HARFLEVIUM.
000
et a pris son nom moderne de la riv.
Hainon, la Haine, affl. de l'Escaut
[d'Achery, SpicQ,],
HA2ILET, TÎUe d'Angleterre (StafTordsbire).
Gène Tille est située M centre (Ttin district appelé
|0 Merles» ce ses habitants sont tous employés
an mvaiix des manuftictures de oéramiqae ; nn
Wff inUtnlé fte iMnctory of Staffordthirt PoU
mm J fttt Imprtaé enlMX.
HA55EB0TU1I, Honebout, Hennelxm, ville de
Bretagne (Morbihan), sur le Blavet.
Haknibaus Poiitfs [Mêla], Portimao, Pw-
Umaon, petit port du Portugal (Al-
garfc).
HjkidOKU [Guicc., Bert.], Hano$ia[C1uv.],
Toy. HiiurrAVENSis Comitatus.
Hakhovera [Gell., Zeil.], Hanovera, Jfon-
iiovflr. Hanovre, ville capitale du royaur
me au même nom, dans l'Allemagne
neptentrionale; patrie d'Herschcl et des
Schlegel.
Si, esause le dit Falkenstein, nmnrimerle ne
4Me dans cette Tille <iae de l*année 1547, nous au-
rioaaplasiean ouvrages à citer sons cette date ; en
vdW ■■, fue M. Cotton indique, et dont ileiininss
parle coasme d'un Saiptum rmriigimiim (p. ftTS) t
Jo. Mnmmmi de ImuHtm» prœstaniUBimœ civi-
tmtiM iMètem. HannoTerv, apud Henningum Rude-
oum, 15%7, in-^
Koos ne pouvons affirmer ni prouver, mais nous
pensons qne rintroduction de la typographie k
Danovre est antérietune à cette date.
ilAX-Nuiriaf, Hannctom, Hannuye, Hannut,
bourg de Belgique (pr. de Liège).
Ha.xo:cia [Cambdenj, Hamtoni Comitatus,
Hampthire, comte d'Angleterre.
H v.NoviA^ Hannovia, Hanau, ville du çrand-
duché de Hcsse-Cassel, chef-lieu de
I province, au confluent du Mein et de
a Kintzig.
ImpriBMrie en 1593, dit Falkenstein ; c*e»t aussi k
cette date que remontent les plus anciens livres
sonxritsao nom de cette ville, que nous ayons ren-
contrés: if oricnl BomanUffiionàameremita Hit'
rotoi^wiUwUUjbeUMMde transfiffuratiome metaUo-
rum, et oeetUta summaque antiqvorum pMlatO'
phorwm medidna. Acttult Ckrutorremon, sive de
mie CkifmUa dialogus, llanoviae, apud Guilllcl-
nom Anioninm, 1503, in-8. {Elenchus, eive index
Uèrorum impresmrum, 1593-1009. Lips., 1600,
i»4.) — D. JotmniM BiMenii Cateeheêis^ seu pri-
wtaimatUmtio mUùput eathoUcœ ehristianœ reli-
§loidM in êoera aeriptura fuwtatœ. Uannovic, apud
Goibeknnm Antonium, 1509, in-8.
André Wechel, imprimeur à Francfort, on plutAt
tes héritiers, fradent presque simultanément un éta-
hUssonent typographioue à Hanau; nous trouvons
eene imprimerie fonctioonant en 1506.
Hanseatic£ inBEs, DU Hansestadte, tes
Villes Hanséatiques (c'est-à-dire fédé-
rées] ; ce nom, conservé aux trois villes
d'Allemagne Hamôourg, Dibecket Brémey
<ap{^iquait, au moven âge, à cette ligue
commerciale formée en 1241 entre les
deux premières de c*es villes, ligue à la-
quelle accédèrent presque toutes les vil-
les de commerce du Nord, Londres, Novo-
gorod, Brème, Bruges, Dan tzig, etc., et
plus tard, les avantages de cette fédé-
ration ayant été reconnus et appréciés,
les villes du Sud, Marseille, Barce-
lone, Livourne, etc., entrèrent dans
la Hanse, qui compta bientôt 80 villes,
entre lesquelles s'était centralisé le com-
merce de l'Europe.
Hantonia, voy . Antosa Mkrid. et Septentr.
Hapselia [Mira>us], Habsal, ville russe du
gouv. de l'Esthonie.
Haraldi Villa, HérouviUe; plusieurs com-
munes de France portent ce nom.
HARBURGUM[Zeilcr], Hartberga, Horhurg,
Haarburg^ ville et port du Hanovre, au
confluent de laSeeve et de l'Elbe (prcf.
de Lûneburg).
Cette ville, d*aprta Freytag, possède une impri-
merie depuis 1011. Le nom du premier imprimeur,
qui s*est gardé de signer le volume que nous allons
citer, était Ilolofem Kriegseder: Gasparis Sctoppii
cccieêiattieuM, auetarUaii ter. D. Jaeobi, Êtagnœ
Britatmiœ rejgU, apposUuê; in quo ditputatur de
amplUudine potestatis et JMrisdictioni* ecciesioê-
tieœf tam in temporalUna, quam in ttpirituaiUnUf
de regum acprineipum ekristianonan, erga eeele^
èiam ejusque antistites seu prœiatos offido..,
IlartbeivK, 1011, in-4 de 505 p. Ce livre, rare et cu-
rieux, rat brûlé à Paris par la main du bourreau, le
2ft novembre 1012, à cause {ce sont les termes de
l*arrêt) des blasphèmes et diflàmations qui y sont
contenues contre la mémoire du roy Henry 11II«,
et pour plusieurs propositions tendantes à troubler
le repos de la chrétienté et contre la vie et Etats des
rois et princes souverains. • (Niceroii , tom. jhhy,
p. 101.)
Voy. aussi P.Bayle, Diet. (tom. UI, p.255S), et
pour le catal. des ouvrages de G. Scioppins, Baucr
(tom. IV, p.AO etsuiv.).
Harcurtium, Harjv CL'RIA, Harecortis^
Harcourt'Thury, bourg de Fr. (Calva-
dos) ; anc. titre de duché. — Harcourt^
bourg du département de l'Eure ;
anc. titre de comté.
Harderovicum, Hardervicum [Zeiler], voy.
Ardevicum.
Une grande partie des ouvrages de J.-Is. Ponia-
nus, Técrivain danois d*HelsingfonL qui fut profes-
seur de physique et de mathématiaues k llarder-
vtryck, furent imprimés dans cette ville par Thomas
Henriciou Ileinrick; nous avons cité déjk on volu-
me de 1010; en voici un de Tannée suivante t
Jok. isaaci Pontani diseeptationwn chorographi'
carum de Rheni divorriis, advertus Ph. Cluverum^
pcurtes. Hardervici, ap. Th. Henrici, 1017, in-8.
Un livre français y est publié en 1024 : Epittree
françoiees des pertonnagee Hhuires et doctes à
Monsieur Joseph Juste de la SetUa. A Ilardero-
vrick, 102A, in-8. Ce livre, rare et curieuXf fut édité«
après la mort de Scaliger, par Jacq. Revius ; on y
trouve de très-intéreâantes discussions littéraires
soutenues par divers savants de TEurope, contre le
docte, violent et arrogant professenr de Pnniver-
site de l^ydc.
Harflevuim, Harflorium, Hareflohilm,
Harfleur, ville de Fr. (Seine-lnfé-^
1
«07
HARGA. — HARLËMUM.
608
rieure) ; c était jadis une ville d'une
certaine importance, gouvernement
particulier, le siège d'une vicomte, d'une
amirauté/ d'un bureau des fermes et
d*un grenier à sel.
L'imprimerie semblé n'avoir point existé dans
cette petite ville, et cependant nous trouvons deux
éditions des Antiqvitet de la ville de Harflevr^ par
Us' delà Motte, Bschevin en ladite ville ; l'une
de 1700 (Bauer, Bibl. M, rar.^ tom. I, p. 22), in-S*,
souscrite au nom de HarJUur ; l'autre de 1720
(Barbier, Diet, des Anon, L, 70) également in-8.
Mais M. Frôre, gniest notre autorité principale eu
fait d'hi&toire bioliographique normande, dit n'avoir
Jamais eu l'occasion devoir cette édition de 1720, et
ne cite même pas celle de 1700, ce qui équivaut k un
désaveu d'existence.
Kakga [Suêciœ descr,, Elzev.], Hary, petit
port de Suède, à rentrée du golfe de
Bothnie.
Jacob Serenius. Dietionarium ançlo-suetico-
latinum ; in quo prœter cetera, voces anglieanœ^
Quolquot Gothis deàentur, ad origines suas revo-
cantur, Hargo* et Lithoponti Suecic, prope Mico-
niam. Petrus Mamma impr. 1737, Ïn-H, Ia première
édition fut donnée à Hambourg-, eu 17Sa ; celle-ci
est notablement augmentée, raras Mamma prenait
le titre d'imprimeur du roL
Hahistalmum [Ann. Lauriss.]^ Hëristal-
uuM [Ann. Einhard., Hincm. Rem.],
Hkhistciluum [Chron. Reginou.], Anis-
TALuuu [Ann. Vedast.l, Herstauum,
Arëstaul'm Palahum [Praec. Pippini
Régis], Aristaluum [Charta Caroli M. a.
772], Hebdtallum, Palatium publiaim
[Diplom. Belgica Mirœi], Heristall, He-
listal, ville de Belgique, sur la Meuse
(prov. de Liège) ; a donné son nom à la
maison d'Hcristal, souche de la race
carlovingienne.
Haristaijxm, Herstaulm, Herstai, village
à une lieue de Liège (Belgique).
Un ouvrage wallon inUtulé : Première réponse
de Càlottin â loigne auteiur de supplément, nous
apprend que l'imprimeur Uégeois Broncart dut se
réfugier dans ce village, en 17S0, après avoir fait
faillite; et qu'y ayant transporté un matériel typo- .
graphique, il continua d'y imprimer et d'y contre-
faire ; mais on ne connaît aucun produit de ses
presses qui soit publié sous la rubrique d'Herstal
[J. Gohier, de Liège].
Habistëixum, H£RisTELLDM,fl6rs^e/^, bourg
de Westphalie, au confluent de la
Timella et du Weser.
Harlemum [Junius, Guicc, Thuan., etc.J.
Harlem, Haarlem, ville de Hollande,
chef-lieu de la province de la Hollande
septentr., patrie de Lourens Janszoon
Coster (1370-1439)'^ de Wouvermanset
de Schrevelius.
11 faudrait un livre entier pour donner complète
la nomenclature des bibliographes qui ont écrit sur
la typographie de Haarlem, et consacré à l'élucida-
tion d'un problème insoluble des torrents d'érudi-
tion, de sagacité et surtout d'ingéniosité, qui, dé-
tournés sagement de leur lit, auraient pu servir uti-
lement à réiucidation de faits importants obscurcis
à dessein par l'ignorance et le fanatisme.
Nous avons dit ingéniosité , et ce n'est en eflfci
qu'à l'aide de puissanu efforu df maginatioa que le
patriotisme hollandais a pu échafauder aoo hjukme
de proto-typographie néerlandaise.
Voici ce système: un sacristain ou maigaOKer
{Koster) de la ville de Haartem, nommé fjoorc»
Janstoon, né en 1S70, mort en lUO, aurait, dès les
premières années du xve siècle» déoMivcrt le secRt
delà mobilisation des caractères; un desctnnri-
teurs ou ouvriers, nommé Jeui, Initié par aoo paira
à tous les procédés de l'art nouveau, onplatôt èiaai,
k l'aide de ces observations qu'on qualifie d'espiou-
nage, parvenu à les surprendre, aurait fM'iniWI,
après la mort de son patron, parla ville de Mafcoa»
et ce valet plagiaire, faussaire et escroc, aunlt ci
l'impudeur de s'approprier les procédés et les aank
exploités admaJoremGermanimglûnaa^
Cjkï est le point de départ, mais bienidt ce Bfi-
térieux Jean devient Jean Gvtenbcm I Je m adi
trop si Ton n'a point expliqué par le ai dSne cas*
science ulcérée cette modestie du vieux natlre qâ
lui fit reporter à Dieu seul l'honneur de soo Infcn-
tion suMiow, et ne lui permit point d'appliquer an
produits de ses presses son nom glorieut; ces poi-
gnants remords iui auraient laissé la bcullé de mvr
Sirti de la gloire d'feutnd, mais loi auraient Aie rin-
ce d'en tirer vanité.
En tirer parU 1 Le pauvre homme est nort de
misère 1
L'ardeur d'une polémique passionDéeeamtBe sou-
vent les esprits les plus calmes au-delè des bornes de
l'équité morale ; on en Jugera par ce mit s dauivi des
plus récents ouvrages anU-guteiAergistcsqM boos
ayons lus, livre dont on ne saurait tropkMsereertalm
parties, et qui témoime de la sérieuse émdillooct des
patientes investigations de son auteur, nous icaoon*
tronsceci t ■ M. KOning {Comptes de» frétorfars de
Haarlem) découvre la trace de dépemes extraaffdi-
naires occasionnées par une aflkuv m^atéikun, I
la date de iaS9-14èO... H y a fMquent échange de
correspondances entre le tribunal de Haarlem et
celui d'Amsterdam.... Rien ne peut révéler le motif
de ce déplacement inusité de courriers, et i'aflUre
est restée à tout iamais ensevelie dans une nuit pro-
fonde »... (Mais ringéniosité I ) On parvient, aprb
quelques circonlocuUons, k vous bire comprendre
que CCS pressantes négociations doivent avoir eu
pour but et pour résultat la poursuite de ce Jeso
mystérieux, le voleur de procédés ; sans doute ou
aurait voulu pouvoir appliquer àcecas réservéceite
fortïHi récente de l^islation intemaUonale, qute
appelle rextraditioii.
J'en appelle aux hommes de bonne Coi, comne
dit Montaigne, sont -ce là des preuves? et ces hvpo-
thèses rciitreut-elles dans les usages de la polémi-
que avouable 7
Les priucipaoY ouvrages, libéralement assignés
aux presses costérieimes, seraient le célèbre Spku-
LUM humanjcSalvatioï«is (tout au moins réditk»
hollandaise, dont nous venons de voir un eicm-
plaire complet, mais d'une conservation médiocre,
porté au prix insensé de 17,000 Cr. à la vente Ens*
chedé de llaarlem) ; une série de Donats (et per-
sonne ne conteste, à l'exception de M. Hassler, d'Cbsi,
Porigine hollandaise de ces précieux firagnenis,
qui auraient, dit-on, servi de modèle immédiat i
Guteuberg) i un Abecedaridh ou Horakidii, décou-
vert par M. Enschedé en 1751, et décrit par M. Hol-
trop dans son admirable publication des AFoniMiCRfi
typographiques des Pays-Bas au iv« sIècU.
Le premier document prétendu officiel sur lequel
se basent les protagonistes de la doctrine hoUan-
daise, est un passage de la Chronique de Cologne
(KOlhof, laoi) , dont l'auteur anonyme, qui dit
tenir ses renseignements d'OlricfaZell de Banau,
s'exprime ainsi (nous donnons la traduction de
M. Paeile de Lille) :i • L'art de l'imprimerie a été
inventé à Mayence... cependant sa premiire ébau-
che a été réalisée en Hollande, dans les Danois,
qui ont été imprimés dans ce pays avant ce temps.
609
HARLEM UM.
610
1
.1
;{
ri
I-.
et de ces Jkmatt date le eommeneement du gusdU
ÊTt. •
0»c ce témoignage anonyme, sans précision, sans
consistance, de spconde main, oui sert de pierre fon-
damentale I la pyramide, qoe IpsinTenteurs du sys-
tèBM proio-Rarlétnien ont élevée à la gloire de Lau-
■mc Coster ! Cest sur ces quelques mots que s*ap-
paient les récits de Jan ran Zuyren, de Junius, de
Dîerkk VolkestioonGoombert, d'Abraham Ortelins,
de George Bniin, etc^ etc.
Mais ce qui doit frapper tout d'abord un esprit
ia^rtial, cVst qu'Mcan document contemporain
■fait été décoinrert par les chercheurs de trésors,
ctet qn^BOcmi monument, soit inscription, souscrip-
tion, chronique, préfiKe, registre, ordonnance, n'ait
■BBtiooDéce préanraeur de Gntenberg « auquel on
élère des statues, quand on n*» pas son acte de nais-
aoccp tandis que cnaqne Jour de nouvelles pièces
sargiaKoi qui prouvent irrécusaUement la priorité
delT&ileBagne.
tn article publié dans le Serapeum du 15 août
1806 ODOS semble avoir porté les derniers coups
aai prétentions de Haarlem, prétentions que le
bibliographe le plus autorisé de la Hollande,
H. Holtrop, ne se souderait peut-être plus de soute-
nir auijoord*lnii ; voici la substance de ce travail in-
téressant, laissé Jusque présent sans réponse.
M. Weigel reconnaît avec franchise qne les frag-
ments de Skmûtê découverts par M. Jean Enschedé
et par hii donnés en 17ftl à la biblioth^ue de Haar-
tem, ainsi que les imiombrables détritus de ce genre
retraavés depuis, appaniennent à la palco-typo-
graphie hollandaise; mais il demande oii est la
prcave que le siège de cet antique établissement
lypopapUque ait été la ville même de Haarlem.
Feai-on les hire remonter à une époque aussi re-
cuite ne orile des dates qui coïncident avec Texis-
icnce de Coster, mort en 1459 ? Rien ne peut auto-
riser MIrmative; nous avons eu nout-méme Toeca-
aion et voir pinslenn de ces fragments, découverts
pv H. Trms ou d'Mtres, et aucun de ceux qui nous
ont pasaé sous les yeux ne saurait être reporté
beaucoup plus bani que IftTO.
Ce n'est» ainsi aue nous ravons dit, qu'k l'année
UM oie remonte le premier document sur lequel
les Hollandais peuvent appuyer leurs exorbitantes
prétentions. Jnsque-U rien! Rien dans les archives,
rien dans les bibliothèques publiques ou particuliè-
res, ne peut laisser soupçonner ce fait si saisissant
d^me découverte hollandaise, destinée à renouveler
le vieux nKmde.
En 1S61, le nom d» la ville de Haarlem est cité
pov la ucmière fois par un bourgmestre de la ville,
■oaiBé Jan vanZurenou Zuyren; c'est lui qui, sans
prame, improvise cette fable, accueillie avec tant
ffavidité^ du domestique Jean (Gutcnbcrg 7 ), sur-
■cnant le secret de son maître, et emportant k
myeoce, le Brisérable! la gloire de la Hollande
lOBicMièrel
Ms puisque les apologistes les plus orthodoxes
itmiL puftmrnir même un commencement de preuve
àrMOi deces étranges assertions, ce qu'il nous
fotei dire pourra peut-être bien passer pour une
pRive.M.. oes excès ota peut Jeter une imagination
lin, quand die est surexcitée par un patriotisme
Dus les archives communales de la ville d*Alrk-
r, si rapprochée de Haarlem, existent deux vo-
bi-%*, manuscrits sur papier du xve et du
cmneacement du XVI* siècle; Ib sont i deux co-
bancs; l'écritiu^ en est fort belle ; le scribe emploie
In ikéviatlons usuelles ; tout en un mot dénote la
Moonde moitié du xv* siècle. Ces deux volumes,
totas en latin, n-nferment Jusqu'au feuillet 292 une
ckrottique locale de JeanGerbrandsx de Leydc, moine
Aicoovent des carmes de Haarlem. Cette chronique
tit aniéricure à l'année \h\l ; mais tout ce qui suit
le feuillet S12 contient le récit de ce qui s'est passé
k UI7 à 1514, et c'est l'oeuvre d'un continuateur
SMayme. Celte chronique est une sorte de diarium
UCTIORH. DE GtoGB.
ou de Journal de pctiu faits et évi^nements relatifo à
AIckmaar, Kennerocriand et Haarlem , et présente
un obituaire assex détaillé, contenant le récit des
morts, obsèques et épitaphes des personnages nota-
bles de ces localités. Tout porte le caractère des
observations minutieuses, parfois vides et insigni-
fiantes, d'un pauvre clerc peu lettré, qui consigne
tout ce qu'il apprend, tout ce qni le Arappe, qui rap-
porte tout ce qui peut intéresser l'ordre auquel il
appartient ou le pays qu'il habile.
La façon circonstanciée avec laquelle il rapporte
un événement qui s'est passé i Haarlem en 1458
(M. Weigel ne Juge pas cet événement assex impor-
tant pour nous rexpliquer) , la précision des détails
dans lesquek il entre, prouvent qu'il parle de rfju et
qu'à l'époque il habitait la ville même de Haarlem.
Puis tout à coup, au feuillet 299 du manuscrit , sur-
git, du milieu d'anecdotes et récits insignifiants , la
note que voici t Anno Domm 1440. Abs impbime!«di
LUMOSIX MAGUIICIA OltTtJM HABUIT ETJOHANKES
FDST BIUSOEM ART18 PRIMUS OMNIDII INODUTATUS
INDE5T0B FUIT.
Ainsi Laurent Coster aura vécu 70 ans à Haarlem,
aura inventé, gravé, f6ndu, imprimé pendant un
demi-siècle , aura réchauffé dans son sein un
serpent. Je veux dire un domestique qui aura sur-
pris les secrets de son maître et les aura colportés
au loin, larcin et fuite qui auront mis toute la Hol-
lande en émoi! Et voici un pauvre moine contempo-
rain, dont les récits naïfs révèlent la véracité la
plus ingénue, qui rebte les jplus minutieux détails,
les circonstances les plus rutiles des Caiits insigni-
fiants qu'il a vus ou dont le récit a frappé tous les
Jours son oreille ! Et ce misérable Carme, oui habite
la ville même où se sont passés ces grands événe-
ments, qui est non-seulement le contemporain, mais
aussi le compatriote de Laurent Coster, a l'impudeur
de ne pas faire la plus légère allusion à cet nomme
de génie, ne trouve pas un mot pour annoncer au
peuple consterné la mort du plus grand inventeur
des temps modernes ! Et. bien plus, un bruit est par-
venu Jusqu'4 lui : « Àr$ imprimendi Ubros in
Maguncia ortum habuii / ■ et il i^outc qu'indubi-
tablement, c'est k un nommé Jean Fust qu'il faut
reporter la gloire de la découverte I
Un Hollandais qui signe « (^onstakter ■ a com-
muniqué k M. Weigel le détail de tous les Caits que
nous venons de relater ; il demande à ses compa-
triotes 4 quelle conclusion logique il doit forcément
al)outir : « Est-il exact, dit-il, qu'un habitant de
Haarlem ait constaté, au milieu du xv« sitele, le fait
de la découverte de l'imprimerie par les Alle-
mands ?» Si cette allégation n'est pas controuvée,
qu'avex-vous à répondre 7 Que devient ce prodigieux
échafaudage que surmonte la statue de Lourens
JansxoonCostpr 7...Si le fait est faux!... Mais les
maruiscrits sont conservés 4 la bibliothèque d'AIck-
maar... et les Costériens peuvent contrôler.
Us ont contrôlé et gardent le silence.
Le premier livre avec date certaine imprimée à
Baariem est intitulé : Lyden eroe die paasi {Hier
heghint dot) on» Uéeren ihetu ChristU ende die
teykenen ende die miraeulen die Mj dede^ etc. A
la fin: dit bouck is voleyndet tôt Uaerlem in
HoUant antuj 1483, den 10 daeh in decembri, in-4
de 80 f f .
Voici la note du catalogue Enschedé :
Premier livre avec date imprimé k Haarlem, dont
cet exemplaire est le seul connu. Ijcs caractères sont
ceux de Jacob Bellacrt, dont la marque typographi-
que se trouve au v* du dernier feuillet; signât, (a) —
Liiy. 1^ l*r feuillet est blanc au r", et contient au v*
une gravure sur bois. Les 32 planches gravées sur
bois qui ornent ce livre, proviennent de G. I^ceu,
qui venait de les faire graver k Gouda, pour sa
Passion de 1482 iHoHrop, 419); en 1488 Uacs Leeu
à Anvers a employé ces mêmes planches, ainsi que
les 34 autres qui avaient orné la Passion de 1482. En
1490 Peter van Os k Zwolle se sert de trois de ces
planches, et en 1496 les frères conférenciers {CoUa'
•zo
611
HARLLNGA. — HASSENSTEiMU .
612
ciC'Brœders) de Gouda emploient les M planches
de Gouda. ■ 11 est digne de remarque, dit M. Ens-
chedé qui avait signalé tous ces détails, que Gérart
Leeu s*e8t servi depuis 1484 des caractères qu*aTait
employés le premier Jacob Bellaert ; ils ont donc été
probablement gravés et fondus à Haarlem.i M. Hol-
trop, dans la 0« livraison de ses if onum. typogr»^
donne un fac-similé de ce rarissime volume, qui a
atteint à la vente Enschedé le prix de <fô5 florins.
Harlinga [Guicc, Bert.], Harungis, Har-
LiNGA Frisorum. HarlingeHy Hacarlinaen,
ville de Hollande (Frise), sur leZayder-
zée.
M.i>>tton {Typoar, Gauttm^ 2* série) dit qu'un
imprimeur du nom de Peter Van Putte exécuta dans
cette ville une Bible hoUaadaite en 1579; M.Ter-
naux avait, avant lui, signalé le même ouvrage sous
la date de 1585 ; nous ne connaissons ni Tune ni
Pautre édition, et ne les trouvons décrites nulle
part. Pour nous Timprimerie ne remonte à Harlin-
gen qu'à la première moitié du xvii* siècle; et
encore ne trouvons-nous comme premier livre à
citer qu*un ouvragedaté de 1052 : Holwarda {J.-P. )
Friesche Sterre-Komt ope een Korte dock Vol'
maeckte atlronomia, Marlingen, 10S2, in-8, avec
un portrait de Tauteur par Crispin de Passe, livre
rare, non cité par Lalande {Cat, Biàl. Speeutœ
Pulcoventitt p. M).— VHUtolre de Henry te
Grand par Hardouin de Perefixe, traduite en hol-
landais par Johan Dullaert, fut publiée in-8* ï Harlin-
gen en 1070.
Harungia, Harlingerland , territoire d'Har-
liiigen dans la Frise, sur la mer du
Nord.
Harma [Plin.,Ovid.],*A{>jMt [Strab.], loca-
lité de la Boeotie entre Thèbes et Ta-
nagra,auj., suiv. Ross, en ruines près
de Dritza (Andritza ?).
Harpessus fl., fleuve de Thrace, affl. de
la Mantza, auj. VArda.
Hahpis, ville de la Mœsie infér., auj.
Adschud, dans le N.-K. de la Boulga-
rie ottomane, ou Licostomo, sur le
Danube, dans le pach. de Silistrie.
Harponne iNsuLiK fPlin.], i/es Formiche, à
l'embouchure de l'Ombrone (Italie).
HARPONitm,- ville du Bruttium, auj. Cer-
chiara, dans la Calabre.
Harsefeldum. Harsefeld, bourg du Hano-
vre, près de Brème.
Hartford, village d'Angleterre, dans le
comté d'Hun tingdon.
Un livre intitulé Embtema of mortality, imprimé
cil 1801, est souscrit au nom de ce village.
HARTFORDUilNSlS CoMITATUS [ CamdcU ],
comté d' Hartford en Angleterre.
UARTiAiNA Sylva [Cluv.], Martiana ILuen.],
Sylva Nigra , Schwarz%o<Ud, la Forêt
Noire, forêts qui couvrent le Harz
(Harticus Mons), chaîne de montagnes
qui s'étendent dans le Hanovre, le
Wurtemberg, le grand-duché de Bade
et la Westphalie.
Haritdes, voy. Guarudës.
Harviacum, Harvicum, Ua!rvoiehj,Hartwkh,
\ille d* Angleterre (E^exsbire).
Hasa [Ann. Lauriss.l, i'ffase, riv. de Ha-
novre, affl. de lEms; ÉharlemagDe
battit les Saxons sur les bords de. cette
rivière.
HasjEpons, voy. Ansibarium.
HaSBANU, HaSBAMIENSIS CoMITATUS, HASbA-
NiuM [Ann. Hincm.], Haspanicus Pagus
S Ann. Fuld.J, comté d'Hasbainy Hagpen-
tau, dans la province de Namur (Bel-
gique).
Haslacum [Ann. Vedast.1, AsmjON, Ase-
LOHA [Ann. FuldJ, localité de la Gaule
Belgique^ auj. Élsloo; suiv. Struv.,
même signification que Hasseletuv.
Hasseletum, Hasseletum Transisala.m£,
Hasseltûm [Cell.1, Hasselt, ville de Hol-
lande (Over-Yssel) .
L*imprimerie partit remonter dans cette ville i
l*annèe 1480 ; le nom du premier imprîmeiir ifest
désigné sur les premiers ouvrages que nar tes ini-
tiales P. B., et ces initiales, suivant tonta les aiea-
rences, désignent Peter Van Os de Breda, établi i
Zwol en 1479, et gui serait venu fonder onélaUlft-
sement typographique dans la ville dflawelt^qui
n*est éloignée que de deux Ueues de celle de Zwol.
liC volume à la date de 1480, que nous pouvons
citer avec Mercier de St-Léger, Hain et Reicfahard,
est intit. : Die EpisteUn en BwmgeUen 't heelejaar
door, Hasselt, 1480, P. a, in-4.
En 1481 nous avons: Ex gestis Romaiiobuh hib-
TORLE not€U>ile8 de vitiis virtutibutque traetantea.
A la fin, r* du 143* f. : Presens h' opui ex geili» ro-
ma II norû qd' fert' recoUectoriuz : ek plu || rif
appUcatis hystonjs : de virtuti \\ b^'^vicija mUtict
ad îtellectû iras || tumptU del doho ï HoMteU fini-
tuz II anno domini if.cccc.LXXXi. || P. B. || Le v* du
143* f. est blanc, in-fol. de 14Sff. goUL àScoLdc
S7 I. sansch., réel., ni sign.
Hasseletom ad Demeram, UasseU, ville de
Belgique sur le Demer, chef-lieu du
Limbourg.
L'imprimerie fut introduite dans cette ville par
Gilles Monsieur, vers lO'/O : Beverendo admodxm
et eximio patri P, M. Guilielnw Boeveriek ord.
Erem, S. P. Augitstini saerœ theoloqiœ doetori,
prouinciœ Cotonientts tive inferiorii Gaimmim
priori prouinciali meritissimo, eonventum Brea'
num visitanii. Ilasseleti, apud ^idinm Monsieur,
M.DC.LXXi, in-4 de 2 ff.
Nous trouvons encore cet imprimeur en 1862.
M. de Corswarem dit avoir vu un mémoire en fa-
veur des droits de ^Espagne sur les rtovinctt^Jnles
des Pays-Bas, publié sous la rubrique : Tôt HatêtU
by Franchoys den HoUander in den Begen-Boog,
1659, pet.iu-4 de 20 à SO pages; mais M. Gothier,
notre correspondant de Uége, considtee PexisieDce
de cet opuscule comme douteuse.
Hassenstenium, Hassenstein, château de
Bohème (?).
Nous citons ce nom, parce que M. Temaox dit
que Bolcsias Ilasscnstein de Lookofriti, archidun-
celicr de Bohême, y a tait imprimer quelques ouvra-
ges. Nous connaissons quelques-unes des prind'
liâtes productions de cet écrivain grand seigneur,
mais elles ne sont point imprimées lA; le plus impor*
613
HASSIA. — HEIDELBEHGA.
614
UDt de ses oavnges est : BohusUti Hauetuteinii
poimaium farrago eum ampendiee epUtolarum
f/vs, ver Thom. Mytem^ Nmburgensem, Pragc,
J570, iiKS. (Yoy. k ce sqjet : Diâtert. de vita et me-
ritU Bakiulai HasietisteinU; M itanb.^ 1710, éd.)
Hassu iCell.]. Hasiorum pagls [j^inh.
Chr.],nASSORUMREGio, Hessen, la Messe;
trois Etats de l'AUemagnc portaient ce
nom antérieurement aux derniers
envahissements de la Prusse : la tfesse-
Castel ou Hesse-Electorale (Kur-Hesseti),
la Hesse-Darmstadt et la Hesse-Hom-
6oiiiy.
HiSTA [Geo. Rav.]y dans la Ligurie;
auj.y SUIT. Mannert^ Piatio^ bourg du
Piémont.
Hasta [Tab. Peut.]^ ville de la côte
d'Etrurie, axii., suiv. Reichard^ Casti-
gHme deùa Pesaga.
Hasteru^ HastièreS'Lavaux, bourg de
Belgique [Graêsse].
Hâtera |Tab. Peut.]^ localité de Macé-
doine sur la route de Beroa (Veria) à
Dram (KeMna), auj. Katerina, suiv.
Leake.
HAnDauM, HaUem, ville de Hollande
(Geldem).
Haitoris Castrum^ Ettenhemiom^ ëttonis
UmàSTEBSVu,Ettenheimy EtheinrMwister,
ville du grand-ducbé de Bade^ au N.
de Fribour^-en-Brisgau; anc. couvent
de Bénédictins.
liATCA5inf, Hatvan, bourg et château de
la Haute Hongrie (comitat de Sza-
lad).
Haugastaldiuh, Sancta Insula, Holy
Iskmd, lie d'Angleterre, dépendant du
comté de Northumberland.
Hathu, voy. Hafnu.
Hatrea, Havre, bourg de Belgique, su^* la
Haine (Hainaut).
Hawice, bourg d'Ecosse, dans le comté
deRoxburghe.
LepoCieGavin Doaglas, le tndncteiir de Virgile
M »n* liècle, était recteur de ce bourg. George
Ceét poetieal Muséum (Ut imprimé dans cette
Italie en ilM, iii-8. (Lowndes, I, part. 0, p. S90).
HiaRmEs INS., voy. EBCDiE.
Hdromaocs, voy. Eburomagus.
Bdrus fl. jMela, Plin., Liv.], 'Ê^ç
IHerod., dteph.], Ebrus [Jornand.J,
leave de Thrace, auj. la Maritza; passe
àPhilippopoli et Andrinople.
HiBDDES ms., Toy. Ebud.£.
HiCATONNESi, *E)caT6vvr.<îGt|Steph.l, groupe
dllesde l'Archipel, auj. les îlesilfusco-
niri, au N.-E. de Mételin.
Heddernhemium, Heddemheim, petite ville
du duché de Nassau.
Wolfius {Biblioth. Hebrœa) dit que les Juifs
avaient établi dans cette localité, qu'il qualifie de
village, une imprimerie dans le courant dnxvi*
siècle, vers 1540; il ajoute que tous les ouvrages qui
en proviennent sont d*une extrême rareté ; l'impri-
merie cessa d'exister avant le milieu du siècle sui-
vant.
Hedemarkia, Hedmarh, ville de Nonnrége.
Hedena, voy. Hesdinum.
Hedera, Yerres ou Hierre, commune de
rUe-de-France , près Villeneuve-St-
George (Seine-et-Oise) ; anc. abb. de
filles Bénédictines.
Hedetani, voy. Edetani.
HeDUA, voy. AUGUSTODUNLM.
. Hedui, voy. iEDUi.
Hedyuus mons, to 'H^ûXiov Gpoc, montagne
de Béotie, auj. mont de Khubam, suiv.
Leakc.
Hegetmatia, voy. Lignitium.
Hegovu [Crus., Ann. Suev.1, le Hegau,
district du grand-duché de Bade, sur
les bords du lac de Constance.
Heideba, voy. Slesvicum.
Heidelrerga (Mont des myrtilles), Heidel-
berg, ville du n*and-duché de Bade
(cercle du Niederrhein), sur le Nec-
kar.
Célèbre université fondéecn ISSd [Ruperta-Caro-
Una\ dont la bibliothèque renferme 130,000 voL,
50,000 thèses ou dissertations, et près de 2,000 ma-
nnscritsl
On trouve, à la date de 1485 (14M, nouv. stylej.
Un recueil de sermons imprimé qui porte le nom
d'Heidelberg, mais ne donne point celui du typo-
Rraphe : Hugo de prato Florioo, ont Prœdic.^
ScRiloiiES DE SANCTis. A la On (2'col. r^ du 27ft* f.) :
Sermonet peruUles de sanctis p anlnt circulum
pratri» Uugoniê de prato\florido Ordinis sancti
Dominiei Belctatoris fausiissime fUdunt, Impressil
Heydelberge Anno dominicj na(a/ls |m.gccc.lxxxv.
XiJ. KaletuUu februari \\ as» Au ro du 275* f. In-
efpit Begistrumlin êermone» Hugonis de praio
florido U de sanctis. Infol. de 285 ff. goth. à 2 col.
avec ch., réel, et sign.
Ce volume est-il imprimé par Henry Knoblochzer,
comme le dit M. Cotton, ou par Friedrich Misch.
comme Taffinne Falkenstein? Henry Knoblochxer
était en 1485 établi à Strasbourg, et ce n'est qu'à la
fin de lb88 qu'il vient k Heidelberg. Ce Friedrich Mlseh
figure parmi les imprimeurs de cette dernière ville
Jusqu'en 1497; le nremier livre sur lequel on trouve
son nom est de 1488 : Questiones veteris artis per-
utiles Magistri Johannis de Magistris doctoris
Parisiensis. A la fin : Finis questionum veteris or-
tislHeidelberge impressarum per Fridericum
Misch. Anno dfiice incamationis m.cgocuulx viij,
decimo quarto Katendas Junii faUciter adest;
in-foL
Le premier livre sur lequel se trouve le nom de
Knoblochter de Strasbourg, est intitulé : Baptista
Guarinus De modo et ordine docendi ac discendi,
Heydelberge, Henr. Knoblochtser, 1480.15 Kal.
Januarias, iii-4 goth. 11 ff.à 50 lig. (Panzer, I, 458,
llaiu, 8131).
Hio
HEIGERA. — HELLESPONTUS.
6i6
Aloys Schreiber {Heidelbcrg und teint IJmge-
^unyen. Beidelb., 1811, in-8) cite parmi les pre-
niiers typographes de cette yille un certain lians
von Laudenbach.
BauSr {BibLlibr. rar, Supplem. t II, p. S50)
nous donne le titre d*un livre allemand imprimé a
Heidelberg en 1494, <iae n*ont connu ni Panzer ni
Hain.
Parmi les imprimeurs du xti* siècle, il nous fout
citer le célèbre Jérôme Commelin, né à Douai ; de
1587 ï 1597, ce typographe, l*un des plus parCaits
(\uï aient existé, exerça i Heidelberg, et ses beaux
livres, qui pour la plupart ne portent pas de nom de
ville, et sont souscrits seulement : Apdd Commbu-
NOM, sont à Juste titre estimés et recherchés au^nr-
d*hui.
Heigera^ Hâger, sur le Dill, pet. ville du
Nassau.
Hëilbronna, Heibhuna, Hau^rrunna^
Heilsbrunna^ auc. Ausium^ Ueilbrcnn,
ville du royaume de Wurtemberg
(Neckarkreisej; {Jkr Heiligen Brun-
nen, la Fontaine- Sainte).
Imprimerie en ifiSS, suivant Le Long et Falkens-
tein, Jolumiiefl Cunraduê Pfeiten, CUwis TheolO'
giœ. Heilbronn, lOSS, in-ft. Ce livre rare est porté
au Catal, des Frères de Tournée (Genève, 1070,
|). 05); mais nous n*avons pas le nom du premier
imprimeur.
Citons un grand ouvrage publié au dernier siècle
dans cette peUte ville s J» Jotutoni THeatrum uni-
verêale omnium, sdlicet hiêtoria naturaUê de
quadrupedibus, inâeetU , pUeitmi exanguibut
aquaticis, terpentitnu, arboribu$ et ptanti», cum
flg. aeneU, Heibrunc, Fr. Jo. Eckebrecht, 1755 et
ann. suiv. 7 vol. in-fol.
La ville d*fleilbronn possède aiU« les impor-
tantes papeteries des ft-ères Rauch et de M. Schœf-
(elein.
Heiugenstadium, Sanctorum urbs, Heili'
genstadt, ville de Prusse (rég. d'Er-
furt), sur la Leine.
D, Nie, Selneckeri ungefdhrliehe Kurtze Bnt-
werssung der ChristUchem Gegenantivort, sa D,
Selneecerus auffdasfamoaslibel, welches D.Chris-
tophorus Pezeltus zu Bremen wider iàn geschrie-
ba%^ thun kundt, sampt ablegung der lUgen-
hafflen Belation, sa Peulius wider die prediger zu
Hamburg in Truck gegeben,
Helligenstatt, 1591, in -4.
Ce livre, dont les cataL des foires de Francfort nous
donnent le titre, est cité par Draudius; il a été réim-
primé Tannée suivante à Tubingen.
Helcipous^ Commotau, petite ville de
Bohème.
Heleu^um, voy. Selestadium; suiv. Clu-
vier, THeleixum des Tab. Peut., I'Hel-
VETUM de rit. Ant., et peut-être TAlaia
du Geo. Rav., seraient une seule et
même localité, qu'il place auj. au
bourg d'£//, sur rill (Bas-Rhin).
Helena, voy. Iluberis.
Helenains. [Plin., Mela],i^ *EkLm fStrab.J,
viiaoç Maxpà OU Kpav^in [Str., Paus.J, île
sur la côte E. de TAttique, auj. Makro-
nisiy l'une des Cyclades, suiv. Tourne-
fort et Chandler.
Hei^nje vicus, voy. Lentium.
Heleutteri, Eleutoeri Cadurq [EéleuUri
sub Arvemorvun imperio, Caes.], peuple
de la Gaule Aquitaine, habitant le ter-
ritoire actuel a Alby.
Helfordum, Herforbia, Hereford, ville
d'Angleterre, sur la Wye ; chef-lieu du
comté de ce nom ; patrie de David
Garrick.
Un Missale ad usum Helfordentîs eedeafc, in-è,
fut imprimé à Rouen en 1502, par Pierre Olivier et
Jean MandiUer, pour Jean ou plutOc John Riclnnl.
Hereford n*eut d'imprimerie locale qa*ai 1722,
suiv. M.Cotton; Thomas Davies, typographe» y était
établi à cette époque; le Journal ihe Hereford
Times y (ùt publié à partir de 17S9 ; en 17M y panit
Simon Thomas' histonfoftheCimM: • the aaikor
set up the ty^es himself, and distribMted a fe
copies as présents,» (Lowndes* BIbl. Manoa!}.
Helu, Eua [Gamden], Ely, ville d'An-
gleterre, dans le comté de Cambridge,
chef-lieu de l'île d'Ely, surl'Ouse.
Heuce [It. Ant.,Senec.],IuGA [It. Hier.J,
ville de la Moesie Infér. (N.-O. de la
Thrace), auj. Ikliman ou Itchiman, dans
le pach. de Monastir (Roumélie).
Helico. Heucone, lieu d'impression sup-
pose; indique probablement Stras-
bourg.
Andreœ (/of. Falentini) Turbo, stœ moteste
frustra per cuneta diuagans ingenimm, HeHeone,
1610, in-12. (Bibl. Salthen.)
Heucon fl., *EXix«iv [Ptol.], fleuve de Si-
cile, auj. le Fuman.
Heucon MONs, montagne deBœotie, entre
le lac Copals et le Sinus Corinthiacus ;
s'appelle auj. Zagora, Zagara Vouni.
Heusatia, voy. Alsatia.
Heusson fl., riv. d'Arcadie, affl. de l'AI-
phée, auj. IcLeondari, riv. deMorée.
Hélium, localité de ïlnsuia Batavorum,
auj. Briel, Brielle, ville forte des Pays-
Bas (prov. SùdhoUand], à l'embou-
chure de la Meuse (voy. Briela).
Hella, ville d'Épire, sur le lac Acherusia,
auj., suiv. Rruse, Castritza, dans le
pach. de Janina.
Hellana [Tab. Peut.], Eleana [Geo. Rav.],
ville d Etrurie, auj. Ferruccia, sUiv.
Mannert, mais plutôt Agliana, suiv.
Reichard et Forbiger.
Hellanrs, ville de la Bétique, auj. Ltha-
rés, ville de Tintend. de Jaen, smv.
Béraud et Eyriès.
HeLLAS, voy. GRiECIA.
Hellespontus [Plin., Mêla, Liv., etcj, 'EX-
XTioTTOVTCÇ [Ptol.l, HEIXESPONnCUM FliETnM
[Mêla, Jornana.J, Dardanellarcm Fbe-
TUM, le détroit des Dardanelles, en turc
Stambul Denghiz , en ital. Stretto di
617
HELLOMENUM. — HENNIACUM LITARDI.
618
., rvirg.], •ÈX«foç [Steph.l,
Sicile, auj. YAtetiaro ou Acel-
GàllipoH, etc.> détroit qui réunit la
mer de Marmara à l'Archipel et sépare
l'Europe de TAsie,
Helloicenum^ *EXXo(Aivov [Thuc.]^ port du
N.-E. de FAcamanie^ auj. ClimenOy
saiv. Kruse, dans le dioc. qui porte
encore le nom d'Acarnanie.
HEUIANTICAy VOy. SALMAimCA.
Hiuoimuif IGuicc.l^ Helmont, pet. ville
de HoUanae (Bnibant Septentr.].
HeUSTADIUM, TOy. ATHENiE AD EhNUM.
Roos afooft cité UD vol. k la dite de 1572, jmpriroë
àHdnstidt, en void annoaveao; à la date de 1579 :
Iktkréi HorstH FrigU Tribonianea jurttpruden-
tk, am ^uêd. tffapvfalloM de jure feudaU.
HdoBtadU, 1579, in-S. La BibUaih* Saxonica de
SnTius cite on certain nombre de livres exécutés
dM» tttte ville i la fin du xvi* siècle.
Helorum, 'EXMpev [Scyl.], "EXoipoç [Ptol.],
ville de la côte S.-E. de Sicue^ au
S.-0. de Syracuse^ axjj. MvrirUcci.
Helorcs fl.
fleave de
ïaro, dans le Val di Noto.
HeloSjTô 'exoç [Hom.^Thuc, Str.], ville
delaLaconie^ soumise êi détruite par
les Spartiates (d*où HELOTiE, iLoiiE)^
aijy., suiv. Kruse^ HelleSy dans le dioc.
de Morée ; suiv. d'autres géog.^ Tsili,
HosmcA, Helsingoburgum^ Elsinburgum^
EelsirJKirg, ville de Suède (préfl de Mal-
mœhus).
Otte iUle n'est pas citée par Alnaoder, mais
M. Teroaux donne l'indication suivante : Rokr. Pie-
torarma te Mstorin Sacra. Elsinburgi, 1709.
HSLSIN'GFORDIAy HeLSINGOPORSA, HeLSINGISSA^
anc. SoNDHEDEy Hdsingfors, ville de
Russie (cheNieu de la Finlande).
L'noivenité d*Ab6 fut transférée à Helsingfors en
lO, lors de Tincendie qui détruisit la vCUe ; elle
poflède one bibliothtaue d'une certaine impor-
ttoce; on Journal en langue finnoise s'y publiait
callft.
Helslngu, Hekmgeland, anc. prov. de
Suède, comprise auj. dans la préf. de
Gefleborg.
HsusciGORA, voy. Elsenora.
Helston, bourg d'Angleterre, dans le
comté de Comwall, à 9 milles de
Falmouth.
Oo imprimeur du nom de Thomas Flindell s'y
HiUit en 1798 ; et peu après il alla s'installer à
Fihnooth ; fl commença dans sa première résidence
et termina dans cette dernière ville l'impression
fane Bible, the CornwaU's BiMe, en langue celti-
^, Il première qui ait été publiée dans ce
(onté.
HELTATiuiiy Heivaux, bourg du Limousin
(Haute-Vienne).
Helyeconje [Tacit.], peuple du N.-E. de
la Germanie ; habitait les bords de la
Vistule^ dans le sud de la rég. deDan-
zig.
Helvetia [Gss.Ij, province orientale de la
Gaule Lyonnaise^ auj . la Suisse, Sckweiz,
glorieuse république fédérative, divisée
en 22 cantons.
Helvetii [Cœs., Liv., Tac.], 'EXotni-not
tStrab.l, 'EXêiirrioi [Plut.], peuple de la
■aule Bel^que, qui occupait le terri-
toire situe entre le Jura et le lac Lé-
man, le Rhône et le Rhin; se divisait
en quatre familles : les Ambrons, les
Tigurins, les Vrbigénes et les Tugénes,
Helvetum, voy. Helellum.
Helvia Riccina, voy Mua.
Helvh [Cœs.], 'EXooioi fStrab.], peuple de
la Narbonaise I, au N. Sa capitale Alba
Helviorum est auj. Aps ou AiUps-en-Vi-
varais (Ardèche).
Helvillum [It. Ant., Tab. Peut.], Herbel-
LONUM [It. Hier.], Suillum [Phn.lî, ville
de rOmbrie, auj. Sigillo, StgeAo, dans
la marche d'Ancone.
Helvinus, Salinello, pet. fl. de TAbruzze
Ultérieure.
Heltensis Insula, vue d'Ely, district ma-
récageux du Cambridgeshire, dans le-
quel les patriotes anglo-saxons trou-
vèrent un refuge assuré, longtemps
encore après la conquête de l'Angle-
terre par les Normands [Aug. Thierry].
Hemeroscopium, voy. Artemisium.
Hemipous, voy. Halberstadium.
Hemipyrgum, Halb-Thum, bourg de Hon-
grie [Graësse].
' Henley, Renley-in-Arden, ville d'Angle-
terre (Warwickshire).
Un livre intitulé : âiay*s extracts front Jurieu^
1790, est le plus ancien spécimen des presses d'Hen-
ley qu'ait rencontré M. Gotton; le bibliographe
anglais hésite à donner l'impression de ce livre aux
typographes d'Henley-in-Arden ; il cite un bourg de
rOxfordshire, Henley on the Thames, qui posséda
également une imprimerie : Atnutt on the improve-
ment of the navigation of the river Thamei. Hen-
ley on the Thames, 1805.
Henna, voy. Enna.
Hennepous, Henopous, voy. Ascalingium.
Sous la rubrique Henopous on trouve aux catal.
Heinsius et de Tournes un volume imprimé en
1000 et intitulé : Andr. Math. Aquivivi disputatio-
nes in Plutarchum de virtute tnoraU. Henopoli,
1609, in-4.
On trouve dans Duchesne : Chronieon Hildeehe-
menée (714-11S8)*
Henniacum Litardi, Henninum [Imhof.,
Baudrand], Henin-Liètard, bourg d'Ar-
tois (Pas-de-Calais).
f^\9
HENRIGI HRADECIUM. — HERBANLM.
$20
Henrici Hradrcium^ Nova Domus, Neuhu-
siuify Neuhaus^ ville de Bohème (cercle
de Tabor).
Est-ce à cette ville qu*il convient de rapporter le
renseignement qni sait? Nous tronvons décrits an
Cotai, tib. rar. de Bauer (tom. IV, p. S2) plusieurs
volumes souscrits à ce nom : iVir. Schatem, Carotua
M. Btmton. Imper, et Francorum rex. Nenhusii,
107ft, in*4 (liber nrus).
- Le même auteur, Vogt (p. 609), décrit deux ouvra-
ges posthumes, imprimés dans la même localité,
qui nous donnent chacun le nom d'un inmrimeur ou
du moins d*un libraire différent : Sic. Schaten, Soc.
Jetu, historia fFestphaliœ, in qua de prima ori-
gine gentiâ, de prUeiM tiujuê regionis popuUs...
opuM poithumum. Neuhusii,sumtibus Jo. Todt, 1090,
in-fol. de 059 p. et : Annalium Paderhomentium
Paré /, ojnu poithumum. Neuhusii , sumiibus
Christoph. Nagel, 1003, In-fol. de 1020 p. Pars IL
ibid. 1098, in-fol. de 782 p.
« Opus insignlter rarum, dit Vogt, ac imprimis
tomus secundus, qui vix nullibi haberi potett.
Bibliopola enimrcs suas perdidit, undc plurima quo-
que exemplariadeperdila et snppressa fuere. •
Henricj pagus^ Einrich, district du daché
de Nassau^ près de Wiesbaden.
HENRlCOMOMinM^ VOy. BoSGObELLUM.
Henricopolis , Henricostadiuii , Henrich-
stadt, Heinrichstadt, pet. ville du duché
de Brunswick, auj. à la Prusse.
Nous trouvons signalés, dans les divers catalogues
des foires de Francfort, un grand nombre de livres
imprimés dans cette ville à la fin du xvi* siècle; les
plus anciens remontent k 1571. Gandershtymauiê
pedagogii inauguratio, constitutio, classes, leges^
cum orationitnts Selnecceri^ de prcecipuis eccle-
fia doctoribus ; M. Adami Jfyssandri de Schola-
non dignitate ; M. Aliœ Preiseri de studio Grctcœ
linguœ. Ilenricopoli, 1571, in-8.
— Uoffgerichts Ordnung , Jutii , Hertsogs zu
BraunsetÔDeig und Lûnenburg, xc., auffs neuw
verbessert vnd gemehrct. Sampt angehengler
Keyserlictien conltrmation^ auch privilegio, de
non appetlando intra summam SOO aureorum,
lleiiirichstatt, 1571, in-4.
\ucun des nombreux volumes oue nous rencon-
iroiis souscrits au nom d'Hennoopolis ne nous
donne de nom d'imprimeur.
IIkî'Ilf.stia fPlin.], 'H»awrr(a |Steph.l,
'H^itndç [Ptol.], ville du N.-E. do
l'île de Lcmnos, aiij.^suiv. Kruse, Aj/to
Sotiri,
HEPHiESTlA, 'H^awrHa wo;, CoMINUM, Comi-
no, petite île de la Méditerranée, entre
Malte et Gozzo.
HEPHiCSTiADES INSrL.E, at AlTTOCpai, VOy.
AcAyUM INS.
HEPTARcniA SAXONir.A,rjfcpfarcM'c Saxonne,
dénomination sous laquelle on réunit
les sept royaumes fondés en Angle-
terre du v« au VII" siècle par les Angles
et les Saxons.
Heraclea, 'Hp<fccXtia [Steph.], S. Remigii
Fanum , St'Rémi, ville de Fr. (Bouches-
du-Khône).
Heraclea [Cic, Mela]^ 'HpdbcXita [Strab.],
Heracija [Plin.l, Heraclea LiJCAxi.f:
[Liv.^ ^^^-1> ^i^'^ ^^ '^ grande Grèce,
colonie dcTarente, auj. Po/tcoro; ba-
taille de Pyrrhus, 473 av. J.-C.
Heraclea [Plin.], Heracleum, 'Hpsbdnev
[Strab.], ville de Crète, an N.-E. de
Cnossus, auj., suiv. Pasbley, Kakon
Oros; la dénomination dllERACL£A a été
quelquefois donnée à l'ile même, et
aussi à la capitale, La Canée.
Heraclea, 'HpoxXua [Ptol.l, Heraclea
TmtAciA [U. Ant.], -h m^^ [PloL],
Heraclea Perinthus [Plin.J. ville de
Thrace, auj. ErikH, HeraiHtza, sur la
Propontide ou mer de Marmara, dans
la Roumélie.
Heraclea Caccabaria Pobaaiua [It. AntJ,
ville de la Gaule Narbon., au S.-E. dr
Forum Julii ; auj. Flagtde CcMàmt,
près St-Tropez, ou, suiv. Reichard,
Camarat, commune du dép. du Var;
quelques fiféographes voient dans cette
localité la ville de SMVopes elle-
même.
Heraclea Lyncestis fCaes., Liv.], "Hpi-
xXtia [Ptol., Strab. j, Heraclea Ltkcks-
tarum, ville de Macédoine, auj. BUogHa
ou Bitolia, (pach. de Saloniki).
Heraclea Minoa [Liv., Mêla, Cic], *llp^
jcXiia -hMvfvM [Polyb., Strab.], viflc de la
cote S. de Sicile, au N.-O. d*Agrigente,
auj. Torredi Capo Bianco; suiv. d'au-
tres géogr., Bissenza.
Heraclea Sintica, Sivrixii [Ptol.], 'Hpobanx
2Tpopt6vcç [Hier.], ville desThracesSinti,
sur le Strymon, auj., suiv. Cousinenr,
Zervokhori.
Heracleue, voy. Heraclea.
Heracleum [Liv., Plin.], 'HpAùtiw, ville
deMacédoine, sur TApilas, près du
mont Olympe, auj. Platamona [LeakeJ.
IIeraclius fl., pet. riv. de TE. de la Pho-
cide, auj. la Bulla ou Vnerace, dans la
Livadie.
Herjîa [Plin., Liv.l, 'HmlIol [Thuc, Str.],
r, Twv 'HçHXtuv irOXiç [Polyt».], ville do
TArcadie, sur TAlphée, dont les ruines
se voient auprès d'Ajonm en Morée
[Boblaye].
Her£i montes, "t^oLia. opu, montagne de
Sicile, auj. iSontiSori.
Her£uh, 'Hoaîov [Berod.], Hierelu [Tab.
Peut.], ville de Thrace, auj.Kormi/t.
Herbanum [Plin.], Urbs Vêtus [P. Wamef.],
Urbibentim, Oop6i€itTov [Procop.], Orxi-
TUM, Orvietum [Cluv.], Irbevetum, ville
du S.-E. de l'Etrurie, aiy. Orrieto,villr»
HSI
HERBERIA. — HERCULANEUM.
622
d'Italie, chef-lieu de légation; anc.
lapit. de rOrvietan.
Ed Tannée 1M2, les bibliographes italiens citent
18 Uf re qui aurait été imprimé à Orvieto, sans nom
driaqiriiiieiir, et dont Yoid le titre : Orazioni XIX
M TefÊUitio, tradotte dal çreeo In Ibigua latina.
tnOnieco, lM2,iii-«.Cetteilate est-elle bien exacte ?
Noos eo doutons Téhémentement, bien que Tlndl-
citîoo le troiiTe dant Haym et dans Melu ; Yoici la
Boie <|o'Hotttaiaim {JLexie, BibUoar, scriptorum
GrcKonnR. LJps., 18S0, III, 600^ consacre à ce
Totane intronvible: • Hâte vertUmem Paitoni
ifmmm In numituM habut, eamque muioritate
ttmmtmorai Argelatt ; qwan detnae etiam $eeutus
tgfedaria,1n: Degli acrittori grecl e didleita-
tiae venioni -deOe loro opère notiiie (Padova,
xm, ^S32) ».
Uniear de Peicellent article consacrée Themis-
tioidaBs' le tom. LVI de la BiagrapMa Univ. de
VcBiK, 182t, avoue également n*feToir point eu le
nlncentrescs mains, d*où il résulte qu*en som-
D^ vu cette impression de 1542, à Tex-
idrArselati ^ dernier a fait un bon livre de
consacré aux écrivains milanais ; mais
àeda prb 11 ne s*tesl Jamais occupé de cette science
t nous sommes bien loin de vouloir le
Mnme une autorité indiscutable.
' Cea^que vers riannée 1582 que nous trouvons
le mm d\m imprimeur. Nous citerons : Délia Mt-
tmorMk , dot trantformatUme del vlrtuoto,
Uk IF, tf Lorenxo Setva Marcellino Pùtolese.
Orrkio, Tintinarsi CTantinarsi), 1582. in-4. Ce rare
TtliBe ftit réimprimé par les Juntes, a Florence, en
MUb — SUmxe topra la Morte di Rodomonte nelle
fssMiieoiiIfflie te prove ehe feee quelP anima
iiy ifgf g nelT aliro numdo. In Orvieto, appresso
iHttiTUtInarsi, 1582, in-8. I/aprte Fédition de
Stoai,lS8X, il appert que ces stances sont dues ï
GiMofcro acanàli, ditll Cieeo di Forli (Melzi. III,
m),-- Dafiii, Bgloga dt M. Baldo Cathani, nella
fmlt toiio nome di Aritea edi TtmlKo si ragiona
édttanore, de la virtil e de Vonore, Orvieto, pel
TtetiDBVSi, 1582, in-ft. Sur l'exemplaire d'Haymqui
Bosi fournit ce renseignement, se trouve celte note
as, '. • Ovesfe egloçe si trovano in fine dtW Opéra
tSomtn e Canzoni di Diomede Burdalotti, è non
itpmtte, U voL èstampato: Bologna^ Baraliert,
U6ia
- Satire diEttore Blanchi, id. , ibid., 1582, in-4,
«•c
Eol388, nous trouvons de nouveaux noms d*im-
piiaean exerçant à Orvieto: ce sont Ventura
I^êSSbo et Antonio Colaldl.
Rerberia^ Rcberia^ Rvbiera, château de
Lombardie^ sur la Secchia^ entre Mo-
dène et Reggio.
HeRBIPOLIS JCIUV.], ArTAUNUM; "ApTauvov,
*AfXT3Uivcv[tHol.]^MACROPOLIS^ VURCEBUR-
Gni,WlRCEBTjRGL'M, WwzbUTg , WuftZ-
bourg, ville de Bavière, sur le Mein,
cheMieudu cercle de la Basse Franco-
nie; université catholique, fondée en
U03.
Rom pouvons hardiment faire remonter Timpri-
■trie ï Wurxbourg à Pan lfli75, à Taide du beau
PuLTHimi Datidis, que nous avons vu, il y a
^odqpies années, chez M. Tross ; bien que ce pré-
den volume soit sans date et sans nom dMmpri-
■nr, son origine n*est pas discutable ; il sort des
pRaesde Georg Reyser, le proto-typographe de
Wonlnurg, et l'archaïsme des caractères, Fabseoce
ieioas les sicnes typographiques existant dans les
Eues datés de U79 que nous décrirons plus loin,
Remettent de lui assigner une origine plus an-
deane; quelques bibliographes ont voulu voir dans
ce Hfre ime production des presses de Michael Rey-
ser, Fimprimeur d*Bichst8dt ; I*ftnalogie des noms
seule a dû faire commettre cette erreur, caries
caractères sont parfaitement distincts : Psaltebium .
{B)eatHs vir qui non ùbiitin eonsilio impiorû. S. 1.
et a., in-fbl. goth. à 2 col., sans chif., réel, ni sign.,
imprimé en rouge et noir ; le texte est en caract. de
missel (lettres de forme), et les commentaires latins
de S. Bruno, évécpe de \Vunbourg, sont imprimés
eu mam en miniscule gothique ; le vol. commence
par 8 ff. préliminaires contenant: Corrigemll
emendandiqz psalterH prologus Beatl Bntnonis ;
il contient en tout 280 ff., dont le dernier blanc.
Nous trouvons en 1479 le premier livre im|Mrimé
avec date certaine : Brevubidm Diobcesis Hebbipo-
LEN8I8, gr. in-fol. en lettres de somme de deux
grandeurs, sans chiffres, réclames, sign. ni initia-
les; sur 2 col. de 50 I. chacune ; contenant 367 ff.;
les 0 premiers contiennent le calendrier ; au ro du7<^,
on lit: PrivUegium Budotphi Eplscopi Kiliani, de
Bibra PrœposUlel Gui, de Umperg Deeani daium
Magistris Stephano DoUL, leorio Ryser et Johanni
Beùnhub dicto Mentzer opus hoe imprlmendi, in
Civitate HerMpolensL Anno domlni miUesimo
tfuadrlnçentesimo septuaçesimo nono^ die vieeslma
mensis septembris. Au-dessous sont gravées sur
métal les armes de la ville et celles de Févéque, Ro-
dolphe de Scherenberg, mort en 1405.
Cinq ou six autres missels ï l*iisage de Wurebourg
ont encore été imprimés au xv* siècle, par George
Reyser; le premier en 1481. Le privilège esta
noter :... ad iam dicte nostre maioris HeroÀ eccle-
sie ordlnarium rubrlcarum débita consonantiû
per huius artis impressorie opiflcè peritum vide-
Ueet leorium Ryser quem vsquead premorati ope-
ris debitum complementum in nostra dvUate
Herbfl commorari conduximus... Ceci, dit avec
raison Panzer, prouve qu'antérieurement à cette
date George Reyser n*avait pas d'établissement fixe
à Wurxbourg, et que ce n'est qu'en 1481 qu'il sp
décidai céder aux Instances de Févéque et à instal-
ler définitivement sa typographie.
En 1482 il a donné un Agenda, Reoistriih I!«
Agendav. Au v*, Datum in civitate flra Herbn,
Anno dûi m.ccgclxxz secQdo, in-4'' deVI,-08 (T.
dont le dernier blanc Le nom de Fimprimeur lorius
Ryser se trouve au r" du 8« f. prél. Au verso du
même f. on voit une belle gravure en taille-douce,
attribuée à Martin Schœn (Schongauer) ; M. Tross a
possédé un bel exemplaire de ce rare vol. imprimé
sur vélin , qu'il a décrit dans son premier catal. de
l'année 1860.
Au commencement du xvi* siècle, Fimprimeur
qui succède à George Reyser s'appelle Balthassar
MQUer.
Herbita [Cic], 'h 'F.pgiTa [Ptol.], ville de
l'E. de la Sicile^ au S. d Argyrium^ auj.
Nicosia, dans le Val di Demona.
Herborna, Herborn, ville du duché de
Nassau, sur le Dill (Westerwalde).
L'imprimerie remonte en cette ville à l'année
1585, suiv. Fallcensiein. Un imprimeur de Franc-
fort, Christophe Corvin, fut Tintroducteur de la
typographie ; nous connaissons de lui plusieurs vo.
lûmes, mais les plus anciens notés dans les diffé-
rents catal. des foires de Francfort, et au catal. Wil-
1er, ne remontent qu'à 1587 ; voici quelques titres-
Joan, Piscator Argentinensis. Analysis logica et
rhetorica orationis M* T. Ciceronis pro Marco
Marcello, llerbomae, apud Christ. Corvinum, 1587,
in-8. — Ejvsdem in orationem Ciceronis pro
Milone eommentarius. llerbornae, apud eumdem ,
1587, in-8. — Caspari Oleviani notœ in evangelia,
quœ diebus dominicis ac fesiis populo C/iristiano
in plerisque Germaniœ ecclesiis proponi soient,
Id., ibid., 1587, in-8.
Herculanedm [Mêla, Flor., Sen.], Herci:-
[^NIUM [Plin.], HERCUIJkNENSE OPPIDUM
623
HERCULEA. — HERDONIA.
m
[Sen.], Herculea Urbs [Ovid.], 'Hp4-
xXeicv rstrab.]» ville de la Campanie^
entre Naples etPompeijy ensevelie sous
les laves de Vésuve, l'an 79 deJ.-C;
sur l'emplacement qu'elle occupait et
au centre des vastes fouilles que Ton
commença en 1713^ et qui ont donné
des résultats si précieux, s'élève auj. la
petite ville de Besina, sur le golfe de
Naples.
Herculea [It. Ant.l, ad Herculem JNot.
Imp.], suiv. Reicnard, serait auj. Stuhl-'
Weissemburg. Yoy. Albanium.
Herculem (ad) lit. Ant.|, station de la
côte 0. de ta Sardaigne, auj. Sanf
Honoraio, près Sassari.
Herculem (ad), voy. ad Herculem. On nous
a fait observer avec raison que nous
aurions dû porter au mot propre les
localités dont la dénomination est su-
bordonnée à la préposition ad, ad Fines,
ad Pontem, ad Herculem; nous recon-
naissons volontiers notre tort, q^i est
aussi celui de BischofT et MoUer ,
Graesse» etc.
Herculem (ad) Castra, station de la Pan-
nonie au S. du Danube, dont l'empla-
cement actuel, suiv. Reichard, est
marqué par des ruines romaines à l'E.
de Viszegrad.
Herculeum,, Herkelens, bourg de Prusse,
dans la rég. d'Aix-la-Chapelle.
Herculis Fanum, ville de la côte N. de
l'Etrurie, auj. Massa, anc. chef lieu du
duché de Massa-Carrara, puis ville
forte du duché de Modène (roy. d'Ita-
lie).
L'imprimerie ne remonte guère qu*au milieu du
XVII* siècle, dans la ville de Massa ; le livre le plus
ancien que nous connaissions, souscrit à ce nom,
est daté de 1642 : Constitutiones êipiodales Lunen-
sis ttSarzanensistcclesiœ promulgatœ anno 1642.
Masse, 1642, in-4 (Catal. d'Estrées, n« 018). M. Cot-
ton cite Ui VUa SS. PP. Meotai F, en italien,
imprimée en 1670. Nous ne connaissons pas 'de nom
d'imprimeur avant 1715: ilGran Cid, dramma di
Logildo Mereo [Jacopo Atborghetti). Massa, Fre-
diani, 1715, in-8.
Herculis Fanum, Castillo, bourg d'Anda-
lousie.
Hercuus Fretum, détroit de Gibraltar,
Herculis in?. [Tab. Peut.], Hercuus Insu-
lte [Plin-l, 'HpoîtXww wo; [PtoL], deux
lies situées sur la côte N.-O. de Sar-
daigne, auj. Isola Asinara et Piana
Isola.
Hercuus Labronis portus, voy. ad Hercu-
lem.
Hercuus Lucus, Sylva Hercuus sacra
[Tac], forêt du N.-O. de la Germanie,
auj. Suntelgebirg, dans le S.-E. de
Minden.
Hercuus MoNŒa portos [Plin.^ Itin. Ant],
Mcvouccu Xi(j.iQv [Strab., PtoI.]« HEBcnus
portus, Monœcum, Monago fxiv* 8.1,
Monaco, ville dltalie, capit. de la
princip. de Monaco, sous la protection
du roi d'Italie.
Un assex grand nombre de livret italieoi, flnoçiii
et latins, imprimés à la fin du zvi« siècle, lou mb>
crits au nom de cette localité, ce qui neBoosMnlt
point cependant une raison aulJfiMnte pour aflraer
que la typographie a réeUement exiite à eette épa-
aue dans cette ancienne propriété det GriniUi de
énes . AwUo piacevole dato aUabeUa itaUa anmi
alla merUita data dal Redi Navarraa FaaaSuo
VfdauA noMle Franeeêe, Monaco, appressoGîoraoai
Schwartz, anno 1586, pet. in-4* de 64 IL VofA u
titre qui sent furieuiement le liea dHmpwiriia
suppoÀé. Haym et Nelii nous donnent le Doarèd de
ce gentilhomme français : c'est Fraooois Perroc, Pét
Méaières, le traducteur de PhiL de Jumaf ; le mtee
Melxi estropie le nom de rimprimeiir, qo*a appdle
Warlt, mais ni lui, ni M. Bmnet, qui dte « vo-
lume, ne soulèvent le voile qui nous ptnit coivrir
son lieu dlmpression.
Unglet-Dafiresnoy (IféCA. Altl., IV, M) paie de
Sttiyres contre la cour de Rome, em vnmtl «a
vert^ imprimées à Monaco ; il est fort probable qtfU
veut désigner notre AvviMO jrtaeafoU.
Voici, k la date de 1667, nn livre qui nous parMi
bien réellement eiLécuté dans la ville mène, etqoe,
J«8qu*l preuve contraire, nous coosidéreroosooai-
me le premier livre imprimé à Monaco : I TrUmfl
deU* ArcMtettura neua Montuoea ruidaaa di
Monaco, descritti dal Marchue Ramteeio Pdlla-
vicino, Monaco, app. Straub, 1667, in-4.
Hercuus portus [It. Ant., Tab. Peut.], en
Etrurie, auj. Porto dErcole, pet. port
de Toscane.
Hercuus portus fPlin.], ô 'HpoxXicu;
Xi|j.inv [Strab.], Tropea, bourg de la
Calabre ultér., prov. napolitaine du
roy. d'Italie.
Herculis promont., 'HûotxXlou; «epcv [Ptol.],
Cap HaHland, sur le canal de Bristol
(Devonshire).
Hercuus promont., dans le S. du Brut-
tium, auj. Capo di Spor/tvento (Cala-
bre ùltcr.).
Hercynia SYLVA [Cscs., Tacît., Plin.],
Hercynius saltos [Liv., Tac.],HERCY-
NiuM JUGUM [Plin.], 'Epxov(a uXu fSuid.],
'Epxûvicv opoç [Steph., Byz.'], Epwwç
^pujxoç [Strab.], vaste forêt de la Ge^
manie , qui s'étendait entre les
Montes Hercynu {Erzgebirge), et le
Rhin ; comprend auj. la AouAe A/p,
haut plateau du Wurtemberg, les
Schwarzwalde, Bôhmerwald, Singer-
wald, le Harz, etc.
Herdonia [Liv.], 'Ef^wv^ [Ptol.], Kip^c
via [Strab.], Erdoni^ [It. Ant.], Ordo-
na, sur la riv. Carapeila, bourff de la
Principauté ultér. (Italie).
tô5
HEREFORDIA. — HERVA.
626
HsREFORDu [Camden]^ voy. Areconium.
Pdgoot (DUL raUonni de Mliologie, II, p. 427)
dit que la première manufocture de papier qui ait
eiistè en Angleterre fut établie à Hereford en 1588,
etqa'ïîam cette époque les Anglais tiraient leur
fipierderétiaiiger.
Heresbcrgum, voy. Eresburgum .
Heresfelda^ Hersfeldia [Ann. Fuld.J,
Hebocampu^ Eenfdd, hvrschfeldn ville
de la Hesse-Ëlectorale^ sur la Fulda;
cbef-Ueo du comté de ce nom.
iBpriDMrie eo 1711 {JPabrieiilMX. S.-E.) [Gotton*8
BoroRDU, Hertfofd, ville d'Angleterre,
dief-lieu de comté.
iBfrimrieeo 1777,
HltfOIIDU^HERVORDIA, HiERJCFORDUThURIN-
çiMyEerford, Hervorden, au confluent
do werre et de TAa, ville de Prusse
(lég. de Minden).
ILBraset (tom. III, col. 1582) nous donne le titre
AarirevolùiBe imprimé dans cette Tille en 1548 :
HiKorta 4e vtta €i tutt» Martini Lutherl : adiecta
sutêJo, FolUeario carmina quœdam de oene-
fOt fwr Item per iMtkermn ordi terrarum eon-
tMîiUmdiMiieka aUqvot de aetis Lutheri. Apud
ladtaB TharingiK Hiersfordiaro excudeiiat Gerva-
rinSttanems, iStt, in-A, réimprimé à Witteberg
fmét Mifante.
HniAyVoy. JEma.
Beucuru, Uéficcuri, bourg de Fr. (Haute-
Saône).
HERCïUMy Reina, bourg de la Calabre
aller., prov. napolitaine du royaume
d'Italie.
Hdusau, voy. AuGiA Domini.
iMob Redinger, de Zurich, fut appelé dans ce bourg
da oofon d*Appenael par le poète J. Grob von
Eucnschwyl, et y établit une imprimerie Ters Tan-
Déel079.
Hebispich [Chron. Regin. a. 885], Heer-
wen, bourg de Hollande (Gueidre).
Heristallum, voy. Haristauum.
Hewts fl., "Hpicç [Ptol.], la Rivière d'An-
ray, en Bretagne (Morbihan).
Heki^a INS., île Tavolara, sur la côte de
Sardaigne [Graêsse].
Rermjeum prom,, 'Eoi^aia ôbcpa [Ptol.], cap
dn S.-O. de Tile ae Candie, auj. Pmta
Trwidi.
HffiiiANNopoLis, Hermanstadium, voy. CiRI-
lUUM.
Heuhnius mons fCses.], 'Epp.iv{cc, monta-
gne du S.-E. au Portugal, auj. Sierra
ae la Estrella, dans la province de
Beira.
Hdudoxe [Plin.i Liv.], 'EpjAwwj fHerod.,
Strab.l, ville de la côte orient, de
l'Argolide, auj. Kastri, ville de Mo-
rée.
Hermiones [Plin., Tac.], Herminones, peu-
ple de la Germanie, montagnes de
ThuTÏuge (Lansitzer Gebirge).
Hermonacum iTab. Peut.], Bermerain,
commune de Tarrond. de Cambrai
(Nord).
Hereunduri [Plin., TacJ, 'Eojj^uv^oîîpoi
iDio Cass.], 'Ef|xov*upoi [Strab.J, peuple
le la Germanie, de la nation des Her-
miones, dont le territoire était situé
entre le Main, le Neckar et le Danube,
comprenait une grande partie de la
Saxe.
Hernadus PL., VEemath (Kundert), riv.
de la haute Hongrie, affl. de la Theiss.
Herndalu [Zeiler], Hemdal, di8trict{de
Norwége.
Hernici [Liv., Sil. Ital.], "E^wtoi, peuple
du Latium, au N.-E. des Rutules; oc-
cupait en partie la délég. de Frosinone.
Hernosandia , Herrujèsand , Hembsand ,
ville de Suède (Angermanie).
Imprimerie en 1700 [Falkenstein] ; la première
édition de la Biblia Ix^pponica, lot AHes tialog,
etc., ftit publiée dans cette ville en 1811, Spart, in-ili,
aux firais de la Société biblique d'Aneleierre.
Il n*est pas question de cette viue comme lieu
d'impression dans VUisloire de Part typoçr. en
Suède, publiée par Alnandèr à Rostoch, en 1725,
in-12.
Herocampia, voy. Heresfelda.
Herrnhutum, Custodu Dei, Hermhut,
bourg de la haute Lusace, entre Lobau
et Zittau (Saxe) ; ce fut là qu'exista le
premier établissement des frères Mo-
raves, qui s'appelèrent de là Hermhut'
ter.
Hertzrerga, Hertzberg, pet. ville de Saie
(prov.de Dresde).
« Célèbre est colloqoium Hertxbergense inter
Lutheranos aique reiormatos HenibârgK, a, 1578
celebratum ». [Bibl. Sax. StruT., p. 1010.)
Hertzholmia, Hertzholm, pet. ville de
Danemark.
Heruli [Sidon., Paul. Warnef.l, peuple
germain, originaire de la Sarmatie,
ont le chef, Odoacre, s'empara de
l'Italie en 476.
Herva, Hervé, ville de l'anc. Limbourg
belge; dépend auj. de la province de
Liège.
LMmprimerie exista dans cette localité au zviiie
siècle ; le premier livre dont M. Gothier de Liège
npus communique Tintitulé, est : Style et maniée
de procéder en matière criminelle au pays de
^lÂige par un citoyen praticien, A Hervé, chei
H.-J. Urban, imprimeur-libraire, m.dccluux, in-8
de IX et 200 pp. etl f. de table. Ce fût aussi dans
cette ville que se publia le Journal général de
P Europe^ k partir de 1786. Urban quitta Hervé en
1787, pour aller établir ses presses à Teignée, ril-
«27
HERVORDIA. — HIBERNTA.
62S
lage de la proYince de Liège, mais il retint I Hen'c
dès l*année suivante.
Hervordu, voy. Herfordia.
Hesdinium^ HiSDiNUMy Hesd^hum Gastrum
ad Flumen Quantiœ [Charta Phil. Auç.
a. Ii94), Helen^e vicus |?), Hesdin, ville
forte de France, sur la Manche (Pas-de-
Calais).
Une imprimerie était établie à Hesdin en 1512, et
le premier livre sorti de ses presses porte le titre de
AG6BÊ6AT0IBE DR CouftTUHES, contenant ce qui M'en-
ÊvU: Les CoMstumeâ générales de la PrévoMté de
Uonatreuil avec let mage» et atwle du siège réal du-
dit Ueu de MonstreuU, apostiuées des eoneordan-
ces du droit civil et canon, — Boulenois, les cous-
tnmes de ta conté de Boulenois, — Guisnes •
les eoustumes de la conté de Guisnes.-^ Sotnct-
PoL, les eoustumes de la conté de Satnct-'FoL —
Sainct-Omer, les eoustumes du bàilUage de SaUnet'
Omer. — Aire^ les eoustumes du bailliage iPAirt.
— Thérouane, les eoustumes de la viUe, cité et
régale de Théroâe, — Artois^ les eoustumes géné-
•ralles de toute la côté iT Artois^ petit in-fto gotb. de
77 f. Titre imprimé en noir et rouge, sans réclame
ni pagination, signature irrégulière.
Op. rare volume, que ne possède pas la Bibliotbè-
qoe impériale de Paris, se termine ainsi : « Imprimé
« à HeMlin par Bauldrain Dacquin, auquel est or-
• donnée lettie de privilège pour imprimer icelle
« coufttume par laquelle lettre on (kit défense à tous
« imprimeurs, libraires et aultres de non imprimer,
« vendre, distribuer les dittes eoustumes sans le
« consentement du dit Daquin, d*icby à. deux ans,
« sous peine de confiscation des dicts livres et d'a-
« roeode arbitraire. Fait le 15 décembre 1512 «.Cette
dernière date fixe Tépoque de la publication de
PAgrégatoire.
Bauldrain Dacquin s*est évidemment servi, pour
la composition de ce volume, d*un ouvrage publié
quelques années auparavant, vers 1509, par Guil-
laume Eustace , libraire Juré en l'université de
Paris, et portant à peu près le même titre t Agréga-
taire de eoustumes contenant ce qui s*ensuit , les
eoustumes générales de la prôstede MonstreuU avec
les usages et styles du siège réal dudit lieu de
Monstreuil, aposiilèe» des concordances du droit
civil et canon. Dans l'édition d'Hesdin comme dans
celle de Paris, on remarque en marges les mêmes
annotations, que Ton attribue à Nicolas Dubnurg
(Uurseus) et que nous pouvons recommander 4 la
curiosité du lecteur.
Nous connaissons une deuxième édition de TAgré-
gatoire d'Hesdin, sous le même titre, et dans la-
quelle on lit, in fine, non plus le privilège qui ter-
mine la première édition, mais cette indication :
■ Nouvellement sont imprimées cettes présentes
« eoustumes, à Hesdin, par Bauldrain Dacquin, à
« lymage Sainct-Jehan levanseliste, en la rue Salnct-
« Martin, le x* leur d'octobre, an de grâce mil
« cccccxviL > L'examen d'un exemplaire apparte-
nant à M. llurbiez (de Béthune) peut faire croire
que cette nouvelle édition fut imprimée en partie
pour un libraire, « Alexandre Fremyn, demeurant
<( à Hesdm à l'ymage Sainct-Claude • . \
L'année suivante, Bauldrain Dacquin publiait un
livre de Jean de Lacu, chanoine de Lille, intitulé :
Dévote contemplation sur le mistèrede nostre ré-
demption, A la fin : « Cby une che présent traictié
• intitulé Dévote contéplatlon nouvellement ipresse
• k Hesdin, le xviii* Jour de decCbre, an de grâce
a mil cincq eens xviii, par Bauldrain Dacquin, de-
« mourant au dit lieu, à Uiymage Sainct-Jehan
• levSgelistc, en la rue Sainct-Martin , • petit in-8<*
goth. de 104 ff. signé A-S.
A partir de 1518 nous ne connaissons aucun livre
sorti des presses d'Hesdin. Leur extrême rareté
excuse les erreurs qui ont été commises par les
liistoriens du pays sur Porigine de l'imprimerie en
Artois. Cest dans les ventes Lever, Dinaox ccGhan*
tereau (de Boulogne) qu'ont été livrés aux encUrcs
les^xemplaires de rÀgrégatoIre que ooas iiidiquo«
plus haut.
Hesdin est donc lapremière ville d'Arieis qii ak
possédé tme imprimerie. La prospérité dont ele
Jouissait alors, le voisinage d'un siège de Justice smâ
important que Montreuil, le nombre et la rirbrui
des abbayes qui IVntourateDt, expliquent cim— an
un typographe, originaire sans dooie d« pqrB,s
pensé à s'établir dans cette ville et y a esereé ton
industrie Jusqu'en 1518. A partir de cette amée U
est permis de supposer qrne Pimprimerie de Baul-
drain Dacquin a dû languir, puis s^arrètcr. Hodia,
prise et reprise plusieurs foispar les ImpMaox et In
Français, entre dans cette période de iftcadete qai
laoonduit au siège de 155$età la mine.
La nouvelle ville n'a pas eu dMmpriinerie. En 1M5
Pranciscus lloncdus compose en son boaneiraa
poème portant pour tiure Hedem skve PârmÊbm^ et
cet opuscule est imprimé à Arrts par G. de la Bl-
vière ; en 175S de La G>mbe confie aux ansKs
d'Abbeville son pamphlet bérol-comiaiie, intlblè b
Chapitromoehie ou les démêlés du ekaôUre €Ets-
dinaveclesMa((istratsdêtmwiêmevili% voL k^
de SI p. Enfin les fisctnms et nénoirea rérobi-
tionnaires, relatlflB à cette commune, ont été iaspri-
mes à Paris, UOe et Arras.
(Commun, du baron Dard.)
Hesperu, voy. Hispania et Italu.
Hessi [Aon. Laariss.]^ Hessh [Adq. Eio-
hard.], Hessiones^ Hassi, te$ Hettots,
die Uessen,
Hestleotts, 'EonatwTtc [Strab.]^ proTince
delaThessalie.
Hesychia Garoijna, Toy. Garou Hest-
CHIUM.
Nous avons parlé d'un livre imprimé i Paris, sont
la rubrique Carlsruhe; en voici un réellement exé-
cuté dans cette dernière ville: Fred. Satmutisde
Schmidt opuseula quitnis res antiquœ prœeipue
Mgyptiacœ explanantur, Carolsruhc, 1705, in-8
(l'e vente du Cn de Busscber, de Bruges, n* 1639,
Paris, De Bure, an IX).
Hethianoia [SaDsonL ile Mainland, la
principale de Tarcnipel des Shetland.
HETiiiANDiCiE INS., les Shetlond, groupi'
d'îles, au N. de l'Ecosse.
Hetriculdm [Liv.], ville du Bruttiom,
auj., suiv. Reichard, Lottortco, auS.-E.
de Fognano, dans la Calabre citer.
Hetruria, voy. Etruria.
Heudena IZeilerJ, Heusden, Huyden, ville
de Hollande [Brabant sept.].
Hevezia, Heves-Szolnoh, bourg de Hon-
grie, dans le comitat du même nom.
Hexapous, Hexapolitanus Ager, Sech-
stœdte , district de la Hante-Lusacc
(Saxe).
Hexi, voy. Sex.
Hiberna Hegu, Kônigswinter, ville de la
Prusse Rhénane (rég. de Cologne).
Hibernu [Caes., Tacit.], Hibernu Scotokiti
Insula [Ann. Einhard.j, Ibernia [Isid.
«29
HIBERNICUM MARE. — HIRSAUGIA.
C30
î
\
Hisp.]v JcvERNA [Mela]^ 'louifvk [Ptol.J^
*liçnt [Strab.]y Ierne, Iernu , Irorum
Terra, Iria, Erin (noms celtiques ou
erses) y Mcmd, l'Irlande, l'une des iles
britanniques.^
HmERNicuM Mare, la mer d'Irlande, entre
TAngleterre et l'Irlande.
HmoPA, Akaia de Gvadaira, bourg d'An-
dalousie, près Séville (Espagne).
HiEAAiNs.,*tipd [Ptol.J, Hteronesos [Plîn.J,
Maritdia [It. Ant.], Isola Maretmo, ile
de la côte occid. de Sicile.
Hiera ois. [Mêla, Plin.], tioa 'H^aCarcu
IPoljb.], Vulcanu [Vu«.], Vuïxani ins.
Oros.i, Vukandlo, 1 une des iles de
.ipari,'sur la côte N.-E. de la Sicile.
Rieracium, Girjecum, Qerace, Giraci, ville
delà Calabreultér. II. (Napolit.).
HiERAPYTSA fPlin.L ItpoéicvTva [Strab.J,
ttûku^n^ iPtol.J, HiERA [Tab. Peut.],
Tille de Crète, auj. Gira-Petra (Can-
die).
HiERASus FL., lipaooc [Ptol.], flcuTC de
Dacie, aijy. le PnUh, çrand affl. du
Danube; on trouve aussi Ii6pa$ et nu-
ftT^; [Hérod.J.
HiERiNGiuM, Horrmg, bourg du Danemark.
HrERiOA, Qrothohn, ville du Danemark
(Jutland).
HratOPOUS, VOf . AUGUSTA TiBERII.
HiERSPERGA rZeiler,] , Hirschperg, Hirtzperg,
château ae Bavière, sur TAltmâhl.
Hujuu, le Kler, riv. de Bavière, affl. du
Danube.
HiLARUcnif, St-Arold, bourg de France
(Moselle), suiv. M. Graêsse.
HiLARo EccLEsu deifUra Amnem (ou An-
nom), Antran, bourg du Poitou, sur
la Vienne, près Châtellerault.
HiLDESU , HiLDESHEMIUM, VOy. ASCALIN-
GIUM.
M. Termax cite, à la date de 15M, un |lne qa*il
convient de reporter à IMO.
HiucANUM lit. Ant.], Halicanum, Racuta-
NTM [Ceil.], localité de la Pannonie
saper., auj., suiv. Rruse, Szerdahely,
bourg de Styrie, près de Radkers-
borg.
HiLLEvioNEs [Plin.], peuple de la Scandi-
navie, babit. la partie mérid. de la
Gothie (Gôthaland).
HiLraisHusiA, HiLPERUsiA, Eildàurghousen,
princip. allemande du duché de Saxe-
Meiningen, avec un chef-lien du même
nom.
Zn \e»S i Hildeburghautiiche Kirehenordnung ,
HUdeburghausen, 1086, in-^
A la vente Oelasiae, faite par M. Potier en 1867, a
figuré on volume imprimé dan& cette petite ville en
17ftS, volume curieux et reclierché : frilhelmi Sey-
fridt Iforimberg, Comment, de JohannU Jlussi
martyris vita, fatis et scripti», eum annot. Mytti.
llilperhusae , prostat apud Joli. Gotofjr. Ilanisch,
l7W,in-ft«.
HiMERA [Plin.,Liv., Mêla], 'luipa [Thuc,
Str.], ville du N. de nie de Sicile, 5
ro. de l'embouchure du fleuve de ce
nom (auj. le Fixume Salso, suiv. Momm-
sen), et près .de laquelle s'élevaient les
HiMERENSES ThER1L£, eifjMlt ai 'l|Afp«îai
[Ptol.], ou COLONIA AUGUSTA HlMERiEO-
RUM Therj^tarum [luscr. ap. Crut.],
aui. Termini, ville forte de la prov. dv.
Palerme.
La Storia délia eittà di Termini di Vieenso
Solito, ftit imprimée à Palerme,(en 1009, et à Mes-
sine en 1071; mais la typographie n'existe dans
la ville de Termini que depuis fort peu d*années.
HiNCKLEY, bourg d'Angleterre (Leices-
tershire).
Void la note de M. Gotton : «The art of printinK
was introdoced about 17.. — by William V^ard, who
for more than thirty years was master of tbe Frre
Grammar School. •
HioNA[Ann. Vedast.], voy. Ivauna.
Hiovu, Ejo, petite ville de Suède, sur le
Wettersee, dans la G6tbie occid.
HiPPiVNA, -h "linrava [Polyb.], ville de Si-
cile, auj., suiv. Reich*., Monte Maggioi^e,
dans la prov. de Palerme.
HippARis, fl. du S.-E. de la Sicile, auj. In
Carina, (ians le Val di Noto.
Hippo, voy. HippoNRTM.
Hippo, ville des Carpetanî, dans la Reli-
que, duj., suiv. Reichard, Yepes, dans
le S. de Tolède.
HiPPONiuM, 'iwiTOviov rstrab., Diod.], Hipk»
[Mêla, Plin.], Vnio Valentia [Cic, Plin.],
VibONA [It. Ant.] , Oùi€*iva OOaXtvTtx
[Strab.], ville du Rruttium, à Textré-
mité de la Via Popiiia, auj. Bivona,
ville de la Calabre ultér. [Mommsen] ;
ou, suiv. d'autres géogr., Monte Leone,
près du cap Zambrona.
HiPPONUM PROM., capo Zambrona, dans la
Calabre ultér.
HippoRUM [It. Ant.], ville de la côte S.-E.
du Rruttium, au|. Spartwento, suiv.
"Reich., ou Felo, suiv. (Tautres géogr.
HiRMTNius PL., fl. du S.-E. de la Sicile,
au}. le Mavlo, suiv. Cell., fleuve qui tra-
verse le Val di Noto.
HiRPiNi, peuple du Samnium, occup. par-
tie de la prov. du Sannio,
HiRSAUGiA, HmsAVu, HiRscHAVu, IHrsckau,
63i
HIRSCHBERGÂ. — HISPALIS.
B3f
ville (le Bavière près de Sulzbach (Re-
genkreise).
Imprimerie en 1112 1 SemUfehrtiben neber die
CharUUanerie der Buchhtmdlung, Hinchau, 17S2,
io-S.
H1RSCHBERGA9 voy. Gervimontium.
M. Gotton dit que la bibliothèque de la t British
and Foreign Bible Society* renferme un exemplaire
d'une Bible allemande souscrite au nom de Uincb-
berg, et imprimée en 1705.
Nous trouTons, dans b BiMioih. Saion. de Stni-
vius, trace antérieure d'impression dans cette TilJe t
Le Corpuê ffrivUeçiorum ntperUnii Lusatiœ tut
publié en allemand à Hirscfaberg, en 1724, par Nik-
las Sigismond Ton Redem: O&er-iMutitisehe,.,
PrivUegim und andent wUlUigm doeumenten von
A. C, IMO Mf 1022. Hirschberg, 172ft, in-i.
Dans le caUl. d'une Tente anon. faite à (Itrecbt en
1770, noostrouTons |toI. II, p. 070) : /. <;. Laaelme-
rus de Proeopii ieatimoHio de Colummis Tfmgitanii,
IlirschbergC 1749, in-8, et plusieurs autres bro-
chures archéologiques du même auteur, sortant des
mêmes presses et datées de 1750 et 1751.
HiSA, HisARA [Aon. Ved.], voy. Esu.
HisENTiACUM, voy. Sentiacum.
HisPALENsis Provlncu, la province de Se-
ville, dans TAndalousie.
HisPALis [Caes., Plin.^ It. Ant.], 1<nraÀic
[Strab., Ptol.], HisPAL [Sil. Ital.], Colo-
NiA RoMULEA Permissu Divi Augusti
KÛS8.], COLONIA ROMULENSIS [PUn.],
OMULA llnscr.]^ ville de l'Hispania
Bœtica, auj. Séville, SeviUa, capit. de
la Capit. générale d'Andalousie^ sur le
Guadalquivir: sa première dénomina-
tion est cartnaginoise ; c'est la patrie
de Trajan etd'Adnen, de Las Casas et
de Murillo^ etc.
Sé¥ille estb qoatrième rille d'Espagne qui ait Hé
honGK-e par l'établissement de la typographie, et, foit
remarquable, ses premiers imprimeurs sont des Espa-
gnols. Le premier liTre, STec une date certaine, re-
monte à 1477, mais antérieurement il nous faut citer
un liTre, dont l'exemplaire unique est conservé à
Tolède par D. Blas Hemandex, libraire, qui possède
une riche collection d'incunables espagnols i Sacha-
mental DE Clémente Sanchex de Vebcial, bachU-
1er en Leycs. y arcedianode F aideras en ta Iglegia
de Léon, in-fol. goth. de 100 ff. à 2 col., sans ch.,
réel., ni sigii., avec lettres capit. manuscrites ; sans
nom d'imprimeur, sans nom oe TiUe et sans date ; le
texte finit k la ire col. du f. 100 :
et sic est finis.
Deo gracias.
Este libro agi ordenado\de dotrina tan per-
fecta II todo por su via rreeta [j Dios bendicto es
aeabado^quien desea ser cotocado[\en ta çlaria
eiernallE littre de todo mal\\s€a por et ense-
hado,
« Cette perte littéraire et bibliograpbique d'ines-
timable \aleur ■ (c'est le mot dont se sert Dion.
Hidalgo, dans ses Additions k Mendez), dont l'exis-
tence avait été souvent révoquée en doute, a été
décrite de visu par ce bibliographe « que he podido
redactar teniendo à la visla et ejemplar*. Mais"
cela ne nous donne pas la date précue deson exécu-
tion, bien qu'il soit presque impossible de contester
son antériorité sur les volumes de 1477 que nous
allons décrire. Quel en fut l'imprimeur 7 Le licencié
D. Mekhior de Cabrera dit que l'introducteur de la
typographie à Sé%ille fut un certain Juan de
ne nous en
Léon, « eminentissimo en d arie typognin»;
est-ce à lui qu'il faut attribuer rexécniioa de cti
incunable 7 Ne serait-ce pas plntOt aux trois
meurs associés en 1477? VoiU ce qu'il
pas possible de décider.
Ce Saeramental ftat réimprimé trois fois; b se-
conde édition, sans date, est donnée par les hMb-
graphes espagnols comme exécutée en U70; la mi.
sième est de 1477 ; nous allons la décrire; Ibam-
trième, de 1478.
Cest donc à cette année 1477 «roenoas pouveoi,
avec preuves matérielles 4 l'appui, fslre remeoier
l'exercice de la t)-pographieà iiéiillc;
1. AlponioDiai de Montalto. BeueremdisUtms
patri II et domino petro \\ gvndisaU>o\de MemUtai
dignisMimolecclesie saîàvntine eWpiseopo. 5oM-
lisl»imi generiâ magidfieo domino mto. Ât^ion-
tus démon [j taluo inmgn' canonumpptusmfr sa*-
nisstmi dminri reçis coMtelte oudiM^ refertn-
darV SMiqi eonêiiii se i^ ri pmtptitudine ser-
uiendL A la fin i^Expttcit, Deo gracias.
Si petis artifices prtmos quos ispatts oUm
Vidii et ingenio pprio mostrante perHos.
Très fkeruni fiomines Martini AntonP atqs
De portu Alphonf segura et BarîMomif.
1I.0CCCULXTIL
In-fiol. à 2 coL en petits car. goti., sans réd
ni pagination, mais avec registre et signainci
a-y viil.
Née de laRocbeUe et M. Auguste Benord font
remarquer Justement les mots: ^tiot vfdil oHm
ispatis , lesquels indiquent clairement des impm-
'sions antérieures.
2. Clémente Sanchei de Veicial. SacrmneniaL
Ce volume n'a pas d'intitulé; U commence par ta
table des titres de chaque livre: Tituto psimero
como debe santiguar.... On lit k la in la cu-
rieuse souscription qui suit : A gloria e konrrm et
Dios todo poderoso Paire e Fifo e Sptritu Santo e
suptemento de ta ifiorancia de tos presbiieros e
curas de animas que por impositiUdad non pudie-
ron aleanzar tétras. A instaneia e mandado del
Reverendo in Christo Padre D. Pedro Femandes
deSolis, Olfispo de tas Iglesias deCadis e Atge^
cira, Provisor e Vicario gênerai por et Ba. ta
Christo Padre e muy excelente Seflor Don Pero
Gonxales de Mendoia, Cardenat de Espaàa, Aruh
trispo de SevUta, Obispo de CiguenuL En et dicko
Arzobispado fue impresa esta oàra en ta dieka
muy noble et muy teal Cibdad de SeviUa portos
diligentes e discretos maestros Anton Martinese
Bartholome Segura e Alplumso del Puerto. E
acabose en primero dia del mes de Agosto. Aùo
del nacimiento del nuestro Salvador Jesu-Ckristo
dtf M.CCCC.LXXVI1. anos detponiifleado del nuestro
muy santo Padre Sixto Papa quarto aào sexto.
E (tel presulado del Reverendissimo seàor Carde-
nal Arzobispo suso dicho aào quarto.
Un vol. gr. in-40 avec lettres capit. ruiMrIqaées i
la main ; 108 ff., sans ch. ni réel., avecsign.
Nous ne pouvons su ivre la typographie de SéviOe
dans SCS Immenses développenients. Ses impri-
meurs au xve siècle sont : raulus de Colon&a, Ale-
manus, qui signe quelquefois seul les livres qu'il
exécute, et parfois y Joint les noms de ses associés
et compatriotes, Joh. Pegnieter de Nnremberga : —
Thoma s Glockner, Magnus de llerbat (1490 et ann.
suiv. ) ; Meynard Ungut U Stanislao (Lamalao) Po-
lono, 1491, auxqucb on doit las Ciento Noveias de
Juan Boccacio, 1490 ; Pedro Brun de Savoie et Juan
Gentil, 1492 ; Jacobo de Villagusa, 1498, etc.
Née de la Rochelle signale l'imprimerie paitica-
lière du S. Office, de laquelle sont sorties tu Or-
donnances de Didacus Deçà, é\éque de Palenda,
grand inquisiteur, publiées en 1500 ; mais nouspra-
sons que cette imprimerie était dirigée par le Polo-
nais Stanislas, qui cette même année publie en gros
car. goth. un livre du sacré tribunal: Sw^
vtilissima errorûe he\resum per Ckristûe dus
vicarios \\ e per imlsitores heretice pra jl uitatis in
diuersis mMi par |J tibus dâpuatarum^inU:
e33
HISPANIA. — HOHENAVIA VETUS.
H34
An xn* siècle, la dirnastie des Gromberger : Jacobo
lSi^l5M; Jnao, 15M-1M7; Jacomo ou Jacobo II,
t5IS-lS68; el tant d^utres, Alonio de la Barrera,
Doninico de Robcrtis, Anton AlTarea, Andréa Pes-
doai, haan Varela de Salamanca, Bartb. Pérei, Fer-
■nièDDis, etc.
HispA5u[Gic.9 G«es. etc.L 'loirsvîa [Strab.],
JxTM, [Steph. Byz.J, Hesperu [Ma-
crob.]^ Hesperu Ultima [Horat.]^ Ireru^
l€«fia [Strab.. Thuc, Diod.], VEspOr
yiK, Espana, tun des royaumes de la
race latme, aaS.-O. de rEiirope ; com-
preDant:
Hisi'AïaA BicncA [Mêla, Plin.]«, Provincia
Bxnck [Inscr. ap. Grut.], i Bairlxn
t Strab., Stepb.], entre la Lusitanie, la
farraconaise et la mer; comprenant
TAndaloosie et le roy. de Grenade.
IbsPANu LDsiTiiifiA [Mêla], Lusitania [Ta-
cit., Plin. etc.], -h AwnTotvîa [Dio C,
Strab.J, Provincu Lusitanu [Inscr. ap.
Gnit.]; comprenait le Portugal ac-
tuel, a?ec le N.-O. de l'Estramadure,
le S. du roy. de Léon et le S.-O. de la
Hante-Castille; mais avait en moins les
proT. de Minho et de Tras-os-Montes.
I1ISPA5U Tarraconensis (anc. Citerior)
[Liv., Plin., Flor.], Provinoa Hispania
unnoR [Inscr. ap. Grut.l, ^^r^utToL^-
wma [Dio Caas., Strai).], comprenait
toute l'Espagne du centre et du nord.
UispELLUM nnin., SU.], £i(nrlxXov [Strab.],
InnXev M^l.], CoLONiÀ JuuA, Urbana
Flavu Cônstans, ville de l'Ombrie,
près d'Assisium, auj. Spello, bourg
d'Italie^ dans la délég. de Pérouse.
Hissa e«s., Issa, Ue de Lissa, dans l'Adria-
tique.
HisTULA [Mêla], 'icrrCaia [Hom., Strab.],
Orius [Liv.j, 'Opaôç [Stepb.], ville du
N.-O. de la côte d'Eubée, auj., suiv.
Krose, Oreo.
EbsTONicM [Mêla, Plin.], 'ïarôviov [Ptol.j,
IsTomuM |Tab. Peut.], Giastum Amo-
'ifiuM, VASTomuv, ville des Frentani, sur
la côte du Samnium, auj. Vasto dAm-
mone, dansTAbnizze citer.
HlSTRU, VOy. ISTRU.
Hi5TRiopoiJs [ Tab. Peut. J , Istropoi js
[Mêla, Plin.], *îfn^mkiç [Strab.], colo-
nie de Milet dans la Mœsic infér., auj.
Froschlovitzaonistére, près du Danube
(Boulgarie).
HnoNA, Aitona, bourg de la Catalogne,
près Lerida.
Hbgera, HnzGERA, UUzacker, pet. ville
du Hanovre (préf. de Luneburg).
Hliuni [Ann. Lauriss.j, Lvene, bourg du
Hanovre, près Hambourg.
HoBROA, HopOiNTUM^ Hobroè, bourg du
Danemark (prov. d'Aarhuus).
Hocseburcum [Ann. Mettens.], Hohseo-
BURGOM, Hocseburg m Sassoigne (Saxe)
IChr. d'Eginh.], OEsioburgum, Hodaee-
ourg, Seeburg, bourg de la rég. de Mer-
seburg (Prusse).
HoDiNGiE fChr. Reginon.], Ottinga, Curiis
Begia, Fiscus Gottwici Dominicus [Chr.
Gottwici], Alt-CEtHngen, AltenôtHngen,
bourg de Bavière (Isarkreise).
liber apertui, id est materiœ meditaiionum ex
euangeliiê ecclesia romana catholiea per annum
Ugi êolitis. OBttingc, 1701, 2 tom. en un toI. in-8.
(Gat. Dubob, II, 7S.)
Hcechsta, Hœsta, Trajani Munimentum
[Amm.], lieu fortifié par les Romains
sur le Main, auj. nôchst, ville du gr.-
ducbé de Nassau, au N.-E. de Mayence.
Hœchsta, Hôchtsàdt, Hochstedt, ville de
Bavière (cercle de Souabe et Neu-
burg).
HOFA, HOFIUM Va^SCORDM, VOy. GURIA Ba-
VAR1CA.
Certains livres portent la dénomination de Ho-
FIUM ▼ARisooRUM : MicH, Mettneri gyntagma phi-
lologleumde adnotamentiterUieorum.... HofiiVa-
riscomm, 1622, in-8 (Vogt, p. ftM, Bauer, III,
p. 48) ; Vogt décrit ce livre sons la date de 1023 et le
qualifie de liber valderarus,
HoFF zu Newburg (?).
Quelle est cette localité ? Nous croyons que c*est
à HofT, ville de Bavière (voy. Cubia Bavabica) qu*il
nous faut rapporter l'indication suivante que nous
trouvons dans le CalaL de$ fairet de Francfort :
D. Tob, Broun Histobia Passionis, aie gantze
historia bess bitem Leiden und Sterbens vnaers
einigen Heylands Jesu Christi; voie dietetbigen
von alien vie euangeliiten ist fteitsig beschrieben
worden. Hoff zu Newborg. Anno 1512, in-12.
HoGUBf, Jluy, commune de Picardie
(Aisne); anc. comté.
HoGUM, HuuM, HuYUM (?), Huy, pet. ville
de Belgique, sur la Meuse (prov.' de
Liège).
On a toi]^ours pensé, nous écrit M. Gothierde
Liège, que le livre dont suit Tlntitulé avait été im-
primé a Huy : Eburonum Huentium taerarium
eorunufue diva Sartensii. Prostat Huy apud Am-
brosium de Warem, anno mdcux, in-8* de xv-260
et U ît. de table. Mais le bibliographe de la prov. de
Liège, M. Capitaine, n*est pas de cet avis, et fixe
l'introduction de la typographie à Huy seulement à
Tannée 1816, par un nommé Pierre-Mcolas-Joseph
Goffin ; cette assertion est d*autant moins admissi-
ble que Ton connaît un assex grand nombre de
livres publiés pendant ce long mtervalle sous la
rubrique: Huy.
HoHENAViA VETUS, Altenhohenou, bourg de
Bavière, entre Rosenheimet Wasser-
burg.
H3o
HOHENLOICUS œMIT. — HOLT.
636
HoHENi/>ïci:s ciiMiT., le cofuté d'Uohenlohe,
en Bavière (Jaxtkrcise).
HOKHOI.TZ^ VOy. BOCCHOLTIA.
noLA[Gell.], SedesEpiscopalis, Holum, Ilfjo-
lum, bourg de la cote N. d'Islande,
anc. évèché, auj. transporté à Reikia-
vik.
M. Cotton a conucré un long tn^-ail à Thistoirc
de rimprimerie en Islande; nous n'entrerons pas
dans les Intéressants détails qu'il emprunte au cu-
rieni Toyage de sir George llackensie, publié en
1810:
Le d' Van Troil, dans ses lettres sur l'Islande, dit que
ce (Ut à la requête de Johann Areson . évéque
d'Holum, qu'une imnriuierie fut organisée dans
cette bourgade en 1&&0 ; ce ftit là que (ùt exécuté le
fameux Bretiaricm Nidarmienbe, par uu imprimeur
suédois du nom de llathleson ; ce Tolume pet. in-
foL portait la date de 1531 ; le seul exemplaire connu
en était conservé dans la bibliothèque d'Amas Ma-
Siueus, à Copenhague, et il périt dans rincendie qui
étruisit la plus grande partie de cette rilleen 1728.
I /imprimerie de flolum nit transportée k Breidabols-
tad, anrès la mort de Tévéque Areson, puis à Nuini-
fccll, oanslavall^'ed'EyiiQord; enfin elle revint àllo-
luni, et ce fût \k qu'on imprima, en 1584, la célèbre
Biblia isUouHca, revue par l'éréque Gudbrand
Thoriacluon: Biblia Paà er, ôll hâlOç ritning
vtlôad a Norraenu, Med formatum D» Martini
Lutheri. Prentada flolum afJone Jons Syne, 1584,
in-fol.; elle ftit mOûiée • auipktit Fridericil^ DanO'
rumregi», quii,OùO,JoacMmleoi operihuic impen^
dit, imjfressa, et e venione lAtt/uri Germanica
non tamen vtrbo tenue exjfresia», là seconde
édition fut donnée k liolum en 1644, in-foL
Deux ouvrages d'Amgrim Joncs, tlrymoaoa, et
Jmiromc ir/e/X-fntona, doivent encore être cités; le
second, en latin, est imprimé typi» Holensibus in
iBlandia BoreaU, anno 1012 (Thomas* prinOng in
America, 1, 157).
• tVc visitcd inourwaytheontyprinting-officc
nowin Iceland (\8i0)^ dit sir G. Mackensie, ir/k(c/k
i* close to Leira , in a amall and miierable woo-
dcn building, situated in the midst ofa Bog... the
»tate ofthe press is extremely injuriaus to the
littérature of Jceland». Il n'y avait que deux ou-
vriers, maniant une presse grossière, et fabriquant
eux-mêmes leur encre d'huile et de noir de fumée ;
ils possédaient huit fontes de caractères, six gothi-
ques et deux romaius. avec quelques caractères
grecs; toutcclaesten désordre dans une masure k
moitié ruinée (• the Building it in a stateof wret-
chcdrepair»,,.).
lioLHKCA^ Uolbeck, hourg du Danemark
(Sceland).
HOLDSTEBROA, Hoi^EI»ONTUM , UolstebtOe,
petite ville du Jutland (province de
Hipen).
HdLLANDiA [Cluv., Coll.], voy. Batavlv.
HoLMiA [Zeilcr, fiotofred. Descr. SutHœ),
Stockholm, capitale de la Suède, sur le
lac Mêler, près de son confluent avec la
Baltique ; l'ondée au xiii*' siècle.
Magnifique biblioth. (400,000 vol.), mus<'>cs, aca-
démies ; l'impiimcrie remonte e» cette ville à Tan-
née 148S I Joh. O. Alnander {UiatorioUi artis typo-
çravh. inSuecia. Upsal, 1722, ou Roslock, 1725,
ui-10), Car. Lengren [Om, Boktryckericts Begyn-
neUe ocli fortgdng i gemen. Stockh., 1740), enfin
J. Ilenr. SchrGdcr {Incunab. arti$ typogr, inSuecia,
Upsalic, 1842, in-4) , nous donnent les détails les
plus exacts sur riutroduction de la typographie
dans la capluie de la monarchie suédo-nonrégieMa-
Un maître imprimeur, >»*»-i"«»»*f fcVmfwt <P«T<g^«
flamande, nommé Johannes Soell, vint se fixa* m
1482 à Odensée, ville du Danemark , oâ il imoriM
un livre célèbre, le GuU. Caonini deOttiâiomtt
beUo R/todiano, et Tannée suivante nous le trauvaw
à Stockholm.
DIALOGCB CREATUBAR^' MOIALUATI». SlOCkholM,
per Johannem Snell, artis impressoria alagisl^■^
148S»pet. in-4* goth., nnschif. ni récL, ni ponc-
tuation, mais avec sign., de 150 IL k 2S lig., avic
capitales rubriquécs. A la fin» an-desaous do grHi
écusson de Suède, portant trois coorowMS feraéci,
avec deux lions pour support, on Ut cette i
tion:
MU liber, diato guB creatmrm^
appellaiMfioek dis fabui^ pki^
impreêtuM per Jokanem sneU
artiê imptaorie mgrm, in Stock
holm ineeptui et munere dei finituê eât. .
dài M.ccccLXixiU. Mentis deeèbriM /■ i^fltti
thome»
Dans le blanc que nous conservons se Ironvegraiée
sur bois la marque de llmprimeiir.
Quatre exemplaires de ce livre prteleox sont CM-
nus, deux sont conservés k la hihllnîlifmir arirtfai
que d'Upsal ; le premier lui fut dooué en 17«, k
second en 18S1 ; un troisième est à la bibL i«y. de
Copenhague ; il provient du comte de Thou, fil ¥
tenait d'Amas Magncus, le célèbre roilwtfcWCTf
d'antiquités sepientrioDales, que dou avooi dté
précédemment a Part. Hola.
Enfin le 4* excrapL qui était conservé kPMidtaie
d'AbO, périt en 1827 dans le funeste ineendie q«
détruisit cctétaiilissemenL
Nous ne trouvons pask noter de Une loquimé par
Johann Snell de 1483 k 1405 ;k cette daie nos en
avons deux, qui portent son nom latiniaéJoHAaini
Fabbi : Snell est en effet le ^meddanois, légèrcaent
altéré, qui signifie forgeron {Faber),
Breviarium Striinoereiibe. Stockholm, per
Johannem Fabri, 1495, gr. in-8* de 370 IT. k 2 col.
aveccapit. tirées en rouge ; k la fin : Ad LÊtudem t
glorià sanetistime e ùmuidue TrùiUaffs.... diUfè-
tiasime impiêum féliciter fnit Uobnis per /otemé
Fabri Anno salutit millesimo quadringenieelmo
nonagesimo quinto, x? Ki*8 Auçusti .
La même année: JOH. Cersoh, Bok afDifâfha-
unt frà$iil$e. Stockh.. per Joh. Fabri, 1495, in-l,
goth. Cest le premier livre imprimé en suédois.
Jean Snell ou Smed meurt en 1495, car dovs avons
l'année suivante : Breviarium aecKiuteiN rtfMN er*
clesiœ UpMalensiê, Stockholm, apud vidoam Jehan'
nis Fabri, 1490, gr. in-8*.
Au XVI* siècle, nous avons k citer k Stockholai
comme principaux imprimeurs : Amundus Laurco-
tius, Tobcmus Tidemann, Andréas Torstan et Ha-
dreas Cutterwiiz.
Alnander (p. 97) nous appreud que le pronier
li^rc imprimé en caractères iruniques porte la date
dc|1011, et fut exécuté à Stockholm. Ce premier liifc
est un Alphabet: Huna ABC Bokeh, titerii Bunkit
cum interlinearibu» tuethids, liolmic, 1611, in-8".
C-i* fut nux soins d'un savant antiquaire, Jok. Tbo-
mas Durœus AgririlUensi» , que la Suède dut la
gravure ot la fonte de ces caractères , dont le Boi
fil la drpense; en 1706 de nouieaux caractiRS
runiqucs furent fondus à Lubeck, et les andeos
typi'S fun>nt déposés à rUnivcrsitê d'Upsal.
En 1025 un inipriinour de Stockholm, Petnis von
S<'lou, obtint un privilège pour Thnprcssion drs
livres en caractères russes.
HoLSATiA [Cluv.^ Cell.^ Merian.], Hul»atum,
lluLSTËNLANDiA, Ic Uolsteîn, pTovince du
Danoinark, sur la mer du Nord; auj.
à la i^russe.
HoLT, petite ville d'Angleterre, du comté
de Norfolk.
637
HOLTENA. — HORMUM.
638
L'imprimerie y eiitte en l*au 1800: Edmund
M^uu (/im). Cramer etmstdered as a walering
■tare. Holu 1800, réimprimé à Londres en 1806,
M*.
HuLTCCA^ voy. Altenachiuii.
HoLTRooD Palace^ Holyrood Hodse, palais
des Rois d'Ecosse etanc. abbaye (Sono-
la Oiia?), détruite en 1544, près d'Edim-
boarg.
DHsmie JkKTiptkm ofthe antiquUiet, etc„ of
Uottrood Hœue, 1821, in-8*. Il est dit quc< pendant
le rtenedeJacmies II, ce roi bigot desUna le palais
dltolyTOMi » deTenir râtelier des superstitions pa-
pistifnes, «a nursery for superstition ». II institua
un coUèse cattioUque dans l'enceinte de Tantlque
abbaye, et décrèu que tous les enfants y recevraient
une édncatkm gratuite (sons-entendex catboli-
Un imprimeur de la religion proscrite en Angle-
terre, du nom de ^atson (son fils, J. Watson), fut
plus tard Imprimeur de b reine Anne}, s*y établit,
rt obtint même du Parlement d*EcoMe le privilège
delà pobUcation desalmanacbs et Prognotticatkms.
Piaieun volumes sortis de ses presses sont sous-
criu an w» d'Holyrood ; nous citerons particuliè-
mncnt: Tke fffMfoMf PanUier, a poem ^John
Arfëm. Boly-Rood Houae, 1087, in-4. (GataL
fknburgke, n* SMO).
Ovire Watsoo, il y eut un second imprimeur
d'Holymd» à cette mOme époque ; il s^ppelait
Mer Bracet • en^fiiifr •, et praiait le titre de t
« PrtHUr to tliê KùHt» mott excellent Majetiy^
krMMHomuMd^ Ckappel and eoUedçe >.
Si FiBikatloo donnée par IL Gotton est exacte.
ctcda dalt être» le matériel de rimprimerie royale
ctSMcrdMale ne Au pas dispersé après la chute de
JÉcqwi n, putaqul la fin du xviii* siècle on
trouve: /urnes Fea, ewrçeon: the présent êtate of
fte Oràaeif /stenrfs eomiéered. Holyrood Ilouse,
ITA, ID-O^de 00 p.
it-ètre cette attribution de lieu est-elle
■ , dans tous les cas, nous n*avons pu trou-
es volume dans le consciencieux travail de
HoLYWELL, bourg du Flintshire, dans le
Soath Wales (Angleterre).
Imprimerie en 1810»
On Mvre est dté par Lowndes: Anatomy of a
Hand In mmatmâr of a DyaU^ neeetsaru for ail
Feopte, Imprinted at Holy Well, by William Fol-
lîMtaam for Wcbarde Bankes, 154^ in-12 goth.;
mus Jos. Ames (Typogr. ilitff^.,!, OIS), qui cite ce
larinioie ouvrage, croit le lieu d'impression sup-
posé, et dit • prtnied probably that in Shore-
dlÊek;
BoMBCBGUx AD CuvuM, Uomhouvg, Hom-
burg-vor-der'Uœhe, ville d'Allemagne,
sor l'Escbbacb, capit. de rélectorat de
Hcssc-Hombourg.
Wolfius dit que les Juifs y possédaient une impri*
qui fonctionnait en 1715 ; la collection Op<
I renfermait un volume publié sous la rubri-
que ■ IfomOcrf » m 1711.
HoMoumi [Plin.L 'OuloXiov [Strab.], loca-
lité du N.-E. de la Phthiotide, auj. Ld-
mma, près Fteri^ dans la Thessalie
Ottomane.
HOOTLEVRTS^ HONFLORIUM^ HONNEFLUM, HON-
5EFLO (Echia. deNorm.],HoNNEKLExSDUM
[Cart. Norm. j, Honneflenetu,Hoxnefluc-
Tr [Puaillé de Lisieux], Hukcflot, Hus-
fleu, Ilonnefkur, HonfleuTy ville et port
de Fr. (Calvados), à Tembouchure de
la Seine.
D*accord avec le bibliographe normand, M. Frère,
et M. Délié, membre de la Société des Antiquaires de
Normandie, qui a bien voulu nous écrire à ce sujet,
nous faisons remonter à Tannée 1000 Pintroduction
de la typographie dans la ville d'Ilonfleur , avec
Jean Petit, comme premier imprimeur: Traieti du
Mariage de Henry llil , Boy de France et de Na-
varre, avec la SerenUelmePrineeeee de Florence,.,
Plus la Conspiration, Prison, iugement et Mort
du Duc de Biron, auec un sommaire de sa vie, et
pareillement le procet de lean l'iloste. Auec la
ginéaloçie de la maison de Medtcis. Honnefleur, de
rimprimerie de Jean Petit, 1008, in-8* de 00 pp. (daté
Earerreur de 1500). Gerare volume, qui se trouve à la
Iblioth. impériale et k celle de l'Arsenal, a-t-il été
réellement imprimé k Honfleur ? Voilà ce qu'il nous
est difficile de préciser, Jean Petit ayant eu simul-
tanément un établissement typographique à Rouen,
et le livre que nous venons de citer étant également
publié par le même libraire, sous la rubrique de cette
dernière ville. (Voy. Cal, ahist. de Fr., fiibl. imp.,
tom. I, p. A05.)
L'imprimerie ne fut point longtemps en cxcrrice
dans la ville de llondcur, puisque son nom ne figure
ni aux arrêts du conseil de 1704 et de 1730, ni au
rapport fait à M. de Sartines en 1704.
HoNoscA [Liv.|y dans la Tarraconaise^ auj.
JoyosUy bourg du roy . de Valence, près
d'Alicante.
Hontensis CojiiTATfs, /c ComUat de Uon-
ther, en Hongrie (cercle en-deçà du
Danube).
HoNTiiEMirM [Ch. Conrad! rrevir.], Hoii"
iheùn, village de la l^usse Rhénane ,
près de Trêves.
HoPONTUIf, voy. HOBROA.
HoRADNA, HiJRADNA, Horawitz, Uorazdio^
witz, petite ville de Bohème, dans le
cercle dePrachin.
Les Juifs y établirent une imprimerie au com-
mencement de ce siècle ; la Bodléienne conserve un
livre exécutée Ilorawits en 1800.
HoKATAiNs., ri/eti'Houo^, sur les cotes du
Morbihan, près de Belle-Isle.
HORDEANI CaSTRUM , HORDEONIS CaSTRA, Oh-
DiNGA, Urdinyen, bourg et château de
la Prusse Rhénane, près de Glèves.
HoRESTi [Tacit.], peupl e de la Bretagne
barbare, habit, les bords du Firth of
*Tay.
Horion-Hozë:mont, commune de la pro*
vince de Liège. .
Un écrivain du nom de Frédéric Rouveroy, auteur
de Fables et de divers opuMtules littéraires, fit
transporter dans ce village en 180tl un petit matériel
d'imprimerie, qu'il employai l'exécution de ses pro-
près ouvrages ; ce fut là qu'il fit paraître par feuilles
séparées la première édition de son livre intitulé x
Le Petit Bossuou les voyages de mon oncle,
HoRMUM, dans la Gaule Belgique ; suiv.
d'Anville , serait auj. Marchienncs
(Marciiun;E, Marciana) sur la Scarpe,
ville de Fr. (Nord).
639
HORNA. — HULLA.
640
HoRNA [Cell.^ Zeiler, Boxborn.], HoRNiE
Westfrisiorum^ Hoorna, Uoom, Hom,
ville de Hollande (prov. de laHoll. sep-
tentr.), avec un port sur leZuyderzee.
Le caul.de la belle collection formée au xviiio siè-
cle, par les célèbres Imprimeurs de Ilaarlem, isaac,
Johamieset le dF Johamies Enschedé, nous donne au
n« 1050 rindic. d*un Uvre imprimé en 1604 (7. Fe-
Uu»), Chronyck ran de Staat van Hoome* Hoom,
W. Andriess, 1(MM^ pet. in-8*.
LMmprimerie fut eiercée dans la même Tilleen 1632
par iEgIdius Nicolans : jUispanui reéux, tive eact-
tus inauciarum Betgieantm aâ Pogder. Belgas, Bor-
ne, apud iEgid. Nicoiaam, 1622, in-4. [Cat, B. Scott,
Ifibliopolœ LandtnentiM, Lond., 1614, p. 128) ; Le
Long ( Bibt. mera) cite on foloine impriuié en
1625.
HoRONA^ Uomoy, commune et cbàteaa de
Picardie (Somme).
HoRREA [Ann.Hinc. Rem.], (Erm, localité
de la Prusse Rhénane, près Trêves ;
anc. couvent de Bénéd. fondé en
639.
UoRREA (ad) [It. Ant., Tab. Peut.], Oréa
[Anon. Rav.], station entre Antipolis
et Forum Julii. que Ton croit être Con-
fies, port du dép. du Var ; mais plu-
sieurs géographes voient dans cette dé-
nomination, Napoule, ville du même
départ.
HoRREA Margi [Ant. It., Tab. Peut.], Oro-
MAGo [Itin. Hier.], 'OpôîfAopxoç [Ptol.],
localité de la Moesie septentr., que Ton
croit être auj. Morawa Hissar, ville de
Servie, sur la Morawa.
HoRRisANUs MONS, dcr Horselberg, monta-
gne de Saxe , entre Gotha et Eise-
nach. .
HoRSNESiA, HoTnERSNEsiuM, HôTsens, ville
du Jutland, sur THorsensBord.
HoRTA [Virç., P. Diac], Hortanum [Plin.],
Ort£, ville d'Etrurie, au confluent du
Tibre et de la Nera, auj. Orte, pet.
ville des Etats laissés au Pape, dans la
délég. de Viterbo.
HoRTiiEsiuM, voy. Orthssium.
Hortus Dei, VIIort-Dieu, district des Cé-
vennes, dont la flore est célèbre.
Hosdencum, Houdanc (xui" s.), Uoudan,
bourg de Fr. (Seine-et-Oise).
Hosemum , Husvm, ville du Schleswig
(Prusse).
Hosfitellum, Sospitellum, Sospello, VEspel,
bourg du comté de Nice (Alpes-Mariti-
mes).
Hosta [Pertzl,OsTA, rOste, riv. de Hano-
vre, affl. de l'Elbe.
Hostilia [Tac, Plin., Itin. Ant.l, dans la
Gaule Transpadane, Ostiglia, Dourg du
Milanais, sur la rive gauche du Pô.
HosTUMUM, Ositmi, ville du Napolitain
(Terra d'Otranto).
HowDEN, pet. ville d'Angleterre, située
dans 1*Eiast Riding du Yorkshire.
Charmante église gotliiqoe, dont VHittoirt tat
impriméedans la ville même par un typographe do
nom de J. Savage en 1790 [Gotton].
HOYUM, voy. HOGUM.
Hraba, Hrapa, voy. Arabo.
Hradisca, Hradistu, Eradisch, ville d'Au-
triche, chef-lieu d'un cercle de la proT.
de Moravie.
Hrasseya, Hrapsey, Btmpsey, tte située
sur la côte G. d'Islande dans le Brd-
ds^ord.
Une presse fdt montée dans le bonrsqne posMi
cette Ile en 177S s UtUiggtiÊg y fer nontm la§Ê.
Hrappsey, 177S, in-8«; des iiiiuUes en 2 vol. in^*
y ftirent exécutées en 1775, nous dit H. CotUM; n
fiyre par B|omo Halderaon ftat publié en 178S, et le
CatoLdeta Soeiiti biMiqwe mtçlabe et ètrmieèn
cite « Comment on the ^Mle» to tke 9evm Cftitr-
ehes • comme Imprimé en 1784.
Huberuburgum, Euberslnarg, forteresse de
Saxe, dans le cercle de Leipzig.
HucuLBi [Ann. Einhard.], Hucclvi [Ado.
Lauriss.1. Petershagen, pet ville de
Prusse, diems la rég. de Minden, sur le
Weser.
HuDDERSFiEhD, bourg d'Angleterre, dans
le West-Riding du Yorkshire.
LMmprimerie existe dans cette ville k b fin do
siècle dernier: James BoUon, history ofFungassa
growing about Halifax. Huddersfield, 178S-M, h
vol. in-ft% avecl82gTav. Le prixderoavragearee
les planches coloriées est de L. 4, s. ft. (porté par
M. Cotton, par oubli, à la date de 1738).
Au commencement du siècle : John Bootk, Me-
duUœ seu radiées insigniores tinguœ grœeœ, or tkt
principal greekffrimiti»es grammatleaUy arran-
ged. Huddersfield, in-4, s. d. ^ Lowndes n*indiaiR
que i*édition de Londres, 1817, in-8* (2* cat R. He-
ber, n*
HuDWTcsowALDUM, HiuOckswall, pet. ville
de Suède, dans le N. de la prov. d'Hel-
singland.
HuENA [Zeiler], Hween, pet. île suédoise,
du Sund.
HuERiuM, Ybreium, Iwy, Ivru^'Bataille,
commune de Fr. (Eure).
HuLLA (?), Huit, KingstoTHm-EnU, ville
d'Angleterre (Yorkshire), prèsderem-
bouchure de THumber , patrie de
Wilberforce.
Cette grande ville possédait une imprimerie co
17ft0 ; un Sermon par le rév. Robert Whatley y toi
imprimé en 1749, plusieurs ouvrages d*ane certaine
importance furent exécutés dans cette ville ; nous
citerons : Uncolnshirepartteulars ofthe earrs oad
ijow Grounds, compiled by W, HetUben, Bail,
1790, h\-U\
64i
HULTONIA. — HYLLIS.
642
HcLToxu [CIuv.], UuDiA, Ultonia [Cam-
deo], YUkter, l'une des quatre provin-
ces de l'Irlande.
•
HcMAGo [It Ant.J, pet. île de l'Adriatique^
auj. Omago, sur la côte d'Istrie.
Hcngàri^Ungares^Ungari^ Ungri, Agareni^
ks Hongrois, die Ungam.
HuNGARu [Cell.^ Quv.L Ungaru [Ann.
Sangall., iEne. SyW.]^ pays de rEuro[)e
centrale compris dans Tanc. Pannonîe
inférieure, auj. la Hongrie, le royaume
de Hongrie, der JJngem, JJngam, Mad-
jar-Ortzag, div. en 4 cercles et 46 co-
mitats.
HuNGUNvsRRUM [It. Hier.], dans la Gaule
Narbon., auj. Giscarof, commune de Fr.
(Landes).
BumnoÂ, Huningue^Hùningen, ville de Fr.
fflaoi-Rhin) : a soutenu en 1 815 un siège
devenu célèbre.
HurancDs Parus, Hunnorum Tracius, der
Hundtrùek, montagne de la Bavière
rhénane.
HuimoBaoDA, Brod, Ungarisch Brod, ville
de Moravie (cercle de Hradisch}.
Hcmiuii, Onnum [Geo. Rav.], Halton Ches-
ter, bourg du Northumberland.
BuirrufGDONiA. Huntsdonu, Humtedonum.
HcMTEDUN (znTa^s.),HtmHngdon, chef-
lieu du comté du même nom (Angle-
terre).
Huhtadcisis Cohtt., leComitai d'Himyad
en Transylvanie.
HuRKPosnjM, HuREPoisrcs Tractds, VHure-
poix, anc. district de l'Ile-de-France,
compris auj. dans le dép. de Seine-et-
Oisc.
Huux, voy. HoGUM.
HuxARU, HuxoRi, HuxoRiuM^ Hôxter, ville
de Westphalie (rég. de Minden).
HUTUM, voy. HOGDM.
Htampea Mons, montagne de la Phocide,
auj. Monte di Nauplia.
Htampolis [Plin., Liv.J, 'ra^mX^ [Hom.,
Herod.J, ville importante de la Pho-
cide, dont les ruines se voient encore
rares de Vogdkani, dans le dioc. de
Phocide.
Htbla [Mêla. Mart.]; Hybla Major, ^'TgXvi
m^y viUe de Sicile, auj. Patemo ,
Mmrg du Val di Demona.
HtbuHer^ [CellJ, "TeXa iXa'TTwv ^ "Hpa
wûjîTou l'Steph. Bvz.j, Hybla [It. Ant..
Tab. Peut.], sur la Via . d'Agrigente a
Syracuse, wa^. Bagusa, bourg du Val di
Dicnoim. maioML
Noto; ou, suiv. Reich., Chiaramonte,
Htccara [It. Ant.l, rà '"Tkxofa [Diod.] ,
''Txxopov [Steph.l, ville de Sicile^ auj.
Mura di Carini, dans le Val di Ma-
zara.
Htctopous ad Istrum ; probablement Bor
tisbonne, Begensburg (voy. Augusta Tdie-
Rn).
Cest mr presses de Ratisbonne gue M. Hérissant,
dans un artjclecité i»ar Barbier [i«um. et Pseud.^
lU, 522), attribue Timpressioii diin litre publié en
1687 : tHseunui de ntprematu advenus Cœturi'
num Fvrstenerium. Hvctopoli ad Istrum, 1087, in^*.
Cet opuscule est donne par Leibnitak Henry Heuni-
BT, euToyé du dncbé de Magdebourg à la diète.
. Héri&sant voit dans HyctopoUi b traduction
grecque du mot Imbripotis, la vtUe de ta pluie,
nom que l'on donna soufent à Ratisbonne, car si
Regen est le nom du fleuve sur lequel est bâti Re-
gentburg, en même temps il signifie Pluie en alle-
mand.
L'illustre typographe auquel on doit le Déeaméron
de 1471, Christophe Valdarfer, était de Ratisbonne.
Hydramum, T^paiwv, 'ï^papiCa [Steph.],
ville de Ttle de Crète, auj. Dhramui
(Candie).
Htdrea INS., *T^p<a [Herod., Steph.], Ile
de l'Archipel, auj. Hydra.
Dès que rimprimerie dont M. A. Firmin Didot
avait bit don à la Grèce, en août 182S, mais qui ne
parvint à Hydra gu'en 1820, eut été installée, des
proclamations y furent imprimées, et le 22 août
182ft, la constitution proclanîée à Astros, et le Journal
ô 4>(>oç TGV v6|jLGu y tarent imprimés: le 1*1* no fnt
interrompu pendant 13 jours, le 2S mars 1825, faute
d'ouvriers partis pour combattre. Le premier livre
qui y fut imprimé est un catéchisme i>oUtique :
KarnX^aïc itoXtttxiô «U XP^^'^ "^^ 'EXXoSoçwapà
NixoXocru naYxaXâxT). *Ext^ iv *T2p^ TviroYP»-
9Îa;, in-8% 1826.
Hydropolis, Hygropous, Feuchtwangen ,
ville de Bavière (Rezatkreise).
Hydruntum [Liv., Plin., It. Ant.l, Hydrus
fMela, Ciel, 6 'ï^poû; [Strab., Ptol.],
Odrontum [It. Hier.], Idronte [Chr. Car-
lov.], anc. colonie rom., auj. Otranto,
Otrante, chef-lieu de la prov. napol.
Terra d'Olranto, surTAdriatique.
Hydrussa, voy. Andros.
Hydrussa, voy. Tenos.
Hyele, voy. Elea.
Hygres, 'ï-ypilç [Ptol.], il. de la Sarmatie
europ., auj. le Donez, affl. du Don.
Hyljsthus fl., riv. de la Locride, auj. le
Momo, suiv. Leake.
Hyuas fl., il. du Bruttium, auj. VAgria-
nUe; tombe dans le golfe de Tarente.
Hyuca Lac, Hyuce, lac de laBéotie, auj.
Limne-Stiva,
Hyllis [Plin.], presqu'île d'Illyrie dans la
mer Adriatique, Sabioncellaf en Dalma-
tie (cercle de Ragusa).
21
643
HYMETTUS. — HYRTACINA.
644
Hymettus mons [Hor., Plin., Ovid.], 'rpiïjT-
t6ç [Str., Ptol.], montagne de l'Atti-
que^auj.Jfovrotnmi (Wheier et Leake);
Dely Dagh, en turc; Monte Imetto, en
ital.
HYPiEà INS. [Plin.]^ Vile du Levant, Tune
des îles d^yères.
Hypânis fl. IMela, Ovid., Plin.], 6 "ïwavK
SHerod., Ptol.], Hipanis [Joinand.], fl.
le laSarmatie europ., auj. le Bag on
Bug, affl. da Dnieper.
Hypata [liv.], i TwàTa, *rir«m [Polyb.,
Ptol.], ville du S.-E. delà Thessaiie. aiii.
Ilyjfm ou Mopatra, dans le pach. de
Jeni-Scheher.
Hypergr£cia [Zeiler], OberJùrch^ bourg et
château de l'Ortenau, dans le gr.-du-
ché de Bade.
. Hypsas fl., [Plin.], 'r^\ fl. de Sicile,
auj. le Belice, dans le Val di Mazara.
Hypsus, ville et montagne de la Laconie,
auj. près de Stremnitza (Morée).
Hyma, 'ïpU [Herod.] Tptçv rPtol.J, Unu
rpiin.], ville de l'Apulia Daunia, auj.
Rodia, dans la Gapitanate.
Htrxacina IVirg.], *rpToac(v«, *AoTdQif«a
fSteph.], V<*««>« LSteph.], viUe de ITIe
de Crète, dont les ruines se voient près
de Téménia [Pashley].
f
LmosuTu, vrb$ Buttia Rubrœin dMrieiu
fnmUHmti ad Soniim fluoiam [Né-
inetb],Iiin«Iac,eber-lieu dugoaierDe-
ineBt de ce nom, ao S.-E. de Saint-
Péteisbonrg (Russie).
Im Srtl^ iaprinmr de Doteomil, linl M
lier *M CBIN «IDE OD un i Toid le titra du pre-
— * ■ — ' ■■- 'tt iraM*, tel que le Iniitcrit
"— ■ NaKmatMa Cto-
je Krateugo Ko-
irolofuth. In a.
LuiosLi*u, lanttaw, ville de Gallicie,
dans le cercle de PTzemysl.
iBEw [Vire., Tac, SolinJ,nenf«; [Strab.],
liEBis (Mêla], 'lenpei [Ptol.], peuple du
K.-S. de la Tamtconaise, dont le ter-
ritoire était arrosé par l'Èbre.
bERu [Plin., Horat.], 'iSnffo, voy. Hispâ-
Ikuaci», iBEHitm, voy. Huecium.
Ikrgs fl. [Mêla, Plin., Ces., lÂi.], 'ISv
pcx[Poljb., Steph. Byj.], VSiro. Sbre.
ç. fleuve de 1 Espagne du Nord ; se
]elte dans la Méditerranée.
linis, TMo, boarg d'Andalousie (prov.
de Séville).
Iks [Liv.1, Ibi, booTg près Valence [La-
tKinle,!»». iTEip.].
ItuGo (P. Dtac-l, ville de la Gaule Trans-
Mdine, auj-, suit. Hannert, IplU, près
UTidale, et. suiv. Reichard, Imittem,
bonrg du Frioui vénitien.
buoDDBUM [[t. AntJ, ville des Hedioma-
trid, dans la Gaule Bel^que, auj.
Bemwille, bourg de Lorraine, au Con-
fiani-m-Jamity, commune de Fr. (Mo-
seUe).
iBBimii, Ybrkiuii, Ivry, bonrg de Fr.,
près Sceaux (Seine).
LcaiaLdeSoteisiK [llI,ii>SUl)eiQuèranlDa[u
doDDent leiltred'uDe p«t[ie pMce, ilr«e t trtt-petli
naoïbR, qnl porte fliidkiilon, pent-ém lappotée,
diTnr comiDelleiid'IiiipmilDii ( la Kéiinlmde t'a-
m(tW, de ta naltire el delà reconnafumuv, petite
ptèee en pnue, mtlée d'arltltéi et de mtudetilUee
(ptrlePn*o*I d'Eimei), potp- la ItU di M... la
retUedeSI-LotiU,tiai,iltirM.lrTï,liarie-Loi>ltt,
im, in-«, aulile de t'Anour el l'AmUté. com«<Ue
■nésorlqoe proverbe.
Iburinga, Veberlingen, bourg du grand-
duché de Bade [Graésse].
IcARiA ms. [Hela], 'Iwif£«'[Slrab., Plol-l,
IcAHus [Plin.], *lx^o( [Thucvd.J, •!««-
pii«( [Harpocr.], île delamer£gëe. auj.
JAtma, nkaria, l'une des Sporades.
IcAïuus MONS, montagne de l'Attique, au-
près de Marathon, auj. Monte di Yra-
IcAUNA [Cell-l, iNCAimrs [Orelli], Ytciina
[G. Brito], l'Yonne, riv. de Fr., afB. de
ta SeiDe.
ICCIODUHim AnvEMORUM, laODURUIC, Issio-
DUHUH [Baudrand], bsoire, ville de
Fr. (Puy-de-Dôme).
Iccics POHTUS [Cses.l, Iitus pobtus [Cœs.],
■rè "IxTiOT, Htiov [Strab.], port des Mo-
rini, dans la Gaule Belgique, an N. de
Gessoriacum, sur l'emplacement duquel
on a longuemeutdiscuté : les plusfortes
présomptions sont en faveur de Wi»-
647
ICENI. — lEMERU.
648
sant, village du Pas-de-Calais^ dont le
petit port, presque ensablé aujourd'hui^
a dû voir rembarquement des légions
de César. (Voy. Malbrancq, d'Anville,
Mannert, Chifflet, Eckhardt, Frigell
d'Upsal, Henry {Essai hist. sur Boulo-
gne), Morel de èampenelle (Recherches
sur le port Itius), etc.
IcENi [Tac.^ Caes.], peuple de la Bretagne
romaine, au N. des Trlnobantes^ habit,
les comtés de SufTolk et de Nortfolk.
IcENORUM OPPIDUM [Gamden] , laBWcrth^
bourg du comté de Suffolk.
IcHANA [Plin.l, *lx*^* fSteph.], ville de la
côte méria. de Sicile^ auj. îcana^ dans
le Val di Noto.
IcHENHUsniM Çt), Ichenhausen, sur le Gunz^
petite ville de Bavière.
V^olfius {BibliottL Hebrœa) cite un Pentaleuque
en hébreu, exécuté dans cette viUe en 15AA, et pu-
blié sous la rubrique : Ichenhauaen ; ce serait le
seul spécimen d'une imprimerie, dont Texlstence
n^est point suffisamment confirmée ; un exemplaire
de ce rare volume est également porté an datai,
BibUoth. Da». Oppenhelmcri,
IcHTHYs Prom. IMela], Ix^^c [Ptol.], dans
TEUde^ auj. CapoZanchù
IciANi [It. Ant.]^ ville des Iceni^ dans la
Bretagne romaine^ auj. Icôorow?, Icho-
row, aans le Norfolkshire.
IciDMAGUs, Issengeaux, Yssengeaux, bourg
de Fr. (Haute-Loire).
IciNiAcuM [Tab. Peut.], LicmucuM [Kruse],
ville de Vindélicie^ auj. Itzing, Izing,
en Bavière.
IcioDURUM TuRONUM, IcaoDURUM ^ IseurCj
commune du Berri (Cher).
IciuM Prom., Iccium, "Ixiov dbepov [PtoL], cap
de la Gaule Belgique, au pays des Mo-
rini, au S. d'Iccius Portus, auj. Cap
Grisnez,
Icius, voy. Iccius.
IcoRiGiUM [Tab. Peut.], Egorigium [It.
Ant.], ville des Condrusi dans la Gaule
Belgique, auj. lonkeradt, dans la Prusse
rhénane [Reichard].
IcTiMULi, IcT0MUTX)N, bourg dc la Gaule
Transpadane, auj. Victimolo, dans la
prov. de Vercelli.
IcTiuM Castrum, Vlsle-en- Jourdain , pet.
ville de France, sur la Save (Gers).
IcTODunuM [Tab. Peut.], Avanticorum op-
pidum, ville des Avantici, auj. Avançon,
commune de Fr. (Hautes-Alpes); ou,
suiv. quelques géogr., la BasHe, village
près d'Avançon.
IcuusMA, voy. Engolisma.
Ida mons [Tac], 1h [Strab., Ptol.l,
Id£ds mons [Mela,Plin.J, montagne de
nie de Crète, auj. Monte PsihriH.
ÏDiEA, voy. Creta.
Idauum [Plin., Virg.], 'l^oXiov [Steph.],
IsALDA, ville de 1 E. de Tile de Cypre,
au pied du mont Olympe, auj. Boita,
bourg de l'île de Chypre.
Idcina, Edcina, Ezeauoilley commune de
Fr., près Ecouen (Seine-etrOise);
M. Paulin Paris traduit Idcina par Jufi
(Seine).
Idex [Cell.], IsEx FL. [Tab. Peut.], rivière
de la Gaule Cispadane, aijy. VIdUt,
afn. du Pô.
Idimium TTab. Peut.], Idominium [Geo. Rav.J,
ville de la Pannonie, située, suiv. Rei-
chard, près de Tapoiicza, en Hongrie.
Idimus [It. Ant., Tab. Peut], localité de la
Mœsie supérieure, aijj-^ ^uiv. Mannert,
Voisha, en Servie.
Idistavisus Campus [Tac.], plaine de la
Germanie septentr., appelée auj. Bas-
tenbeck, près du Weser.
Idomene, 1^cpi<vTfi [Thuc], ville de FAcar-
nanie, auj. Pateopyrgo, dans le diocèse
d'Acarnanie, au pied d'une montagne
du même nom.
ÏDONu ViNCA, rUuisne, riv. de France,
affl. de la Sarthe.
Idrinum, Idrus, Idro, bourg de la délég. de
Brescia.
Idstena, Iostenium, Idstein, petite ville du
gr.-duché de Nassau, sur la route de
Francfort à Coblenz.
Cest dans le château de cette riHe, anc. résidence
des comtes de Nassau, que sont conservées les arcÛ-
ves du grand-duché ; la typographie y Alt iotrodoite
en 1713, dit le Suffplém, du Dr Gotton.
Idubeda Mons, 'Wou€i^ot [PtoL], mont, de
la Tarraconaise, auj. la Sierra de Oca,
Idumania, Et^ouuwtvCa [Ptol.l, il. de la Bri-
tannia Homana, auj. le Siowr, dans
TEsseishire [Mannert].
Idunum, Itevov [Ptol.], ville delà Noriquc,
auj. Judenbourg, en Styrie, chef-lieu du
cercle de ce nom.
Iecora, le Jecker, riv. de la province de
Liège.
Ielgawa, voy. Mittavia.
Iemerii, peuple de la Gaule Cispadane,
habit, les environs de Ptgnero/.
649
lENA. — ILERGETES.
650
Iena, Ihewa [Cluv., Cell.], voy. Athenjs ad
Salam.
IeNA iESTUARIUM, Iwâ tîoxwîi; [Ptol.J,
Wigtcn-Bay, en Angleterre.
Ierabriga [It. Ant.]^ voy. Alanguera.
Ierne, Iernis, Toy. Hibernu.
ItMKis, lipvt^ [Ptol.]^ localité d'Irlande^ auj.
CashelL
Ierncs fl.^ *l<fvoc» Ht. d'Irlande^ aaj. le
KUmare, dans le Munster.
tesicM, voy. iËsis.
Ieski, Deszna, bourg de Hongrie^ dans le
conûtat d'Arad.
Iesfus, 'Ii9«6;, ville de la Tarraconaise^
auj. Iguadela,
Iessnttzidm^ lesmitz, Jessenitz, bourg de
Bohème^ sur la Sarawa, près de Pra-
gue.
Dm létnprcask» de la Betation ttEldad le Dth
wiU tac Mte et pabliée eo cette localité, en 1722,
iB>12. Une traduction allemande en fut faite aussitôt
ec bonrimée l'aniifie foivante sons la même rubri-
m^m, in^.
Ifiiji, *IîT«u [Stepb.]^ LeiA^ dans le S.-E.
de la Sicile, auj. Mo, dans le Val di
Mazara.
iGBXUi, TegengiU, boure d'Angleterre^
dans le pays de Galles [Graessej.
IcnjuM INS., voy. ^Egilium.
Iglavu, Iglovu [Zeiler], GiGLAvu,/g/au,
ville et cercle de la Moravie , sur
rigla.
Iglovu, Neocomiuh, Iglo, Neudorf, bourg
de la baute Hongrie, dans le comitat
de Zipser.
ICUVIUM, voy. EUGUBIUM.
IiARcuRis, 'lXafX6up(c [Ptol.], ville des Car-
petini dans laTarracon., auj. Horcha,
00 Coros de los Infantes, dans la Nouv.
Castille.
iLàRDA, voy. Ilerda.
Ilargds fl., Ilartis, Ilera fZeiler], fleuve
de la Vindélicie, auj. l'iller, riv. de Ba-
vière, afQ. du Danube.
lu)UM fit. Ant.], ville des llercaones, dans
la Tarrac., auj., suiv. Reicbard, San
Mattheo, bourg du royaume de Va-
lence.
luàFL., dans la Bretagne barbare, le
Wick, riv. d'Ecosse (comté de Caith-
ness).
Ilebirgum, Ilekburgum, Eilenbubgum, £t-
knburg, sur la Mulda, ville de Prusse,
dans la prov. de Saxe (rég. de Merse-
burg).
Le premier livre imprimé dans cette ville qu'il
nous ait été possible de rencontrer est daié de
Tan 1600 ; en voici le titre : M, Stepk, Schirmeiê'
ter», Der ArmbnatscMUten'Praetica, voie iieh ebi
reehter ArmbnistschûU in dieser kumt vUen vnd
verhaUen $oU, Eilenburgi, bey Brachfeldt, 1600,
in-80. Uber reurus (Bauer, IV, p. A2).
Un imprimeur du nom de J.-P. Bergman y était
établi en 1724.
Iijifelda, îlefeld, anc. monastère du Ha-
novre, converti en collège.
H. Temaux cite i Kriegk. Programma in fUnere
Henrici Burckhardi Utcke. Ilefeld, 1708, in-fol.
Ilercao, Illerco, Illarco, ville des J/er-
caoms [Liv.], Ilergames fPlin.J, dans
TEspagne Tarrac, auj. Alarcon, sur le
Xucar, dans la Nouv. Castille.
lijiRDA [Cœs., Horat.], IXsp^a [Ptol.,
Strab.l, Eîx^a , Hilerda, Ilerdensis
Urbs [Isid. Hispal.], ville de la Tarrac,
capit. des Uergetes, auj. Lérida, ville
forte de Catalogne, cbef-lieu d'inten-
dance, sur la Ségra. On fait remonter
sa fondation aux Carthaginois; aumoy.
âge elle fut la résidence des rois d'Ara-
gon; concile en 586 (on trouve dans
les Mss. Concilium Heleroense, Herœnse,
pour Ilerdense),
L'imprimerie remonte en ceue ville à Tannée
1479, et non pas à 1478, comme le dit M. Graesse
(1* 534), ft Part Breviarium Ilerdense. Un pauvre
sonneur de cloches du nom d*Antonio Palarês fut
rintroducteur de la typographie à Lérida; Mendez
nous donne le titre et la souscription du premier
volume, exécuté aux frais de cet humble ecclésias-
tique ou du moins homme .d*église.
bBEViARio ILLERDENSE. Breviorium opus seeun-
dum iUerdetiiia ecclesie conauetudinem ex nova
régula editvm clareque emendatum per dominuth
Laurentium Fornes virum doetum eiusdem ecclesie
presbyterum succentoremque prehabUa tamen ab
egregio dechano ceterisque canonicis eiusdem ec-
clesie licencia Antonius Palares campanarum eius-
dem ecclesie pulsator proprOs expensis fieri feciî,
Impressitquevenerabilis Magister EPenric^ Botel de
Saxonia aieman* vir erudiV hutc clarissimo opère
in urbe lUerde xvi Augusti anno incamationis
dominice m.cccclxiviiii, in-4<>.
Le seul exemplaire de ce précieux incunable que
connûit Mende£ était conservé dans le couvent des
Carmes déchaussés de Barcelone; D. Dionisio
Hidalgo, qui vient de nous donner une nouvelle édi-
tion très-augmentée du bibliographe espa^l, ne
nous dit pas s*il y est encore. Cet exemplaire était
imprimé suiv vélin, mais on doit admettre qu'il en fut
tiré sur papier, • car, dit Née de la Rochelle, il faut
croire que les chanoines et le doyen de Téglise de
Lérida, qui ont permis à leur sonneur de faire les
frais d'un pareil livre, n'ont sûrement pas exigé que
tous les exemplaires fussent tirés sur vélin. •
lieinrich Botel de Saxe (Henrique Botel de Saxo-
nia, Aleman) fut le seul imprimeur de Lérida au
xv« siècle, car c'est lui qu'on rencontre en 1485 et
1489, sous le nom de Henrique Aleman, ou Enrique
Theutonico, tantôt qualifié de varon erudito, tan-
tôt de presbytero,
Ilergetes [Plin.,Liv.],lLERGETiE [Inscr. ap.
Grut.], 'iXiàpîTs; [Ptol.], peuple du
Nord de la Tarraconaise ; occupait l'R.
65i
ILFELDA. - IMOLiE.
65!
de r Aragon et le S.-O. de la Catalo-
gne.
Ilfelda^ UfM, pet. ville de la Saxe infé-
rieure.
Martini Riedelii eomparatio Gymnatii Partensis
in mperiori Saxonia eum Pmdaqogio IlfeldenH
inSaxaniainferioriinMtituto, Ilfeld», 1720, in -4*.
luGA [Itin. Hier.], localité de la Moesie
super. 9 auj. Ihliman, Itchinum, ville de
la Boulgarie (pach. de Sophia).
lupA [Plin.], "ixwwt [Strab.], Ptol.J, Iupa
Ilia [Inscr. ap. Grut.J, ville de la Béti-
que, auj. Pennaflor. dans la prov. de
Séville [Florez].
lupA, IfjpLA [It. Ant.]y 'IxxCicouXa, ville des
Turdetani, dans la Bétique^ auj. Niebla,
bourg d'Andalousie.
lUPULÂ Major^ 'lUfffouXa luyiXin [Ptol.],
Ilipula Laus [Plin.]^ ville aes Turdufî^
dans la Bétique, am., suiv. Reichard,
Loja ou Loxa, dans le royaume de Gre-
nade.
lupuLA MiNOR [Plin.] y Lepe di Bcnda,
bour^ près deCarmona^ dans l'intend.
de Seville.
Ilipula mons, chaîne de$ AlpujarraSy en
Andalousie.
lussus FL., "iXiTOoc [Strab., Plat.], EîXta-
ao; [Pausan.], fleuve de TAttique, auj.
Yllisse.
lussus FL., Ilsus, VUz, riv, de Bavière; se
jette dans le Danube, près de Passau.
luTURGis, voy. Illituhgis.
Illarco, voy. Ilercao.
Illergetum, voy. Osca.
Iluberis, voy. Granada.
Illiberls fl., 'iXXiCtpi; [Polyb.], 'IX^Ctpvt;
I Strab. j,Ticuis [Mêla, Plin.L fleuve de
la Tarraconaisc, auj. la Muga, ou le
Uobregat Metwr.'
Iluberis mons, Eliberis, Sierra d'Elvira,
près de Grenade.
Iluberris [Mêla, Liv., Plin.], *\Xi^i^iç
[Strab.], »I>At€epiç [Ptoi.j, Euberri
[Mêla], Helena [Eutrop.], Elna |CelI.],
Helenensis Civitas, ville des Sardones,
dans la Gaule Narbonaise,£/ne, ville de
France, sur le Tech (Pyrénées-Orien-
tales) ; elle fut rebâtie par Hélène, mère
de Constantin; son évéché fut transfé-
ré en 1604 à Perpignan.
M. Cotton dit que Timprimerie exista dans cette
ville, déchue de son ancienne gloire, en 1748 ; plu-
sieurs brochures intéressantes de IL Puggiari ont
été consacrées & Thistoire de cette fille.
Iluce [Mêla], Illici [Plin.], Iuce [Cell.],
CoLONu Immunis, Illici [Plin.j^ IxXbi-
Totvo; Xtjxiiv [Ptol.J, ville des Gontestani,
dans la Tarrac., auj. Elcke, ville do
roy. de Valence, près du golfe étAH'
cante, Ilucifanus Sinus.
Illiturgis, Iluturgi [Liv.. Plin.l, iXmpik
ï
Bétique, âuj. And^iar dd F90, enAo-
[Apçian.j^ *ïkw^%ta tpoljb.J, lû*-
Sestlni,
ri< [Ptof.], ville 'des ^estinil dans u
létique, auj. And^ia»
dalousie; suiv. d'autres géogr^, Baaa,
IixuRco |Plin., Inscr. ap. Gmi.], ville de
la Bétique, à 1*E. ae Gorduba, aoy.
îllara, près d'Alcala la Real.
lixYRiA [Propert.], Illyricdii [Uv., Css.,
Plin., Tac.], Illyris [Mêla], nxxap(c[Pb-
lyb., Ptol.% To ixxueu^ [Herodian.],
région de TEurope anc, dont les bo^
nés n'ont jamais été bien détermioées ;
elle était divisée en deux parties, Illt-
RU Barbara ou Romana, an N., et Illt-
ris GRiECA, au S.; la première forme
auj. en grande partie le royaume d'BIt
rie, à 1 Autriche, qui compraid lêi
gouvernements de Laybach et de Tne*-
te ; l'Illyrie grecque a formé les pro-
vinces de Raguse et Cattaro, Spalalo,
etc., dans la Dalmatie^ et une putie de
l'Albanie.
Ilma, Ilmus, Vnm, riv. de Saxe-Weimar,
afO. delaSaale.
liJiA, Ilm, Ilmstadt, ville de la prindp. de
Schwartzburg-Rudolstadt.
Ilmenavia [Zeilcr], Umenau, ville de Slx^
Weimar, sur 1 ilm.
Ilorcum, Ilorq [Plin.], ville de la Tim-
conaise, auj. Lorca, dans la proT. de
Murcie, à l'O. de Carthagène.
Ilostum, Ilsta, Ylst, DrieUt, bourg de
Hollande (Frise).
Iluro [It.Ant.],ELARONA, Eloio,Lebo5IK-
siuM Urbs, Olerona, ville de la Guk
Aquitaine (Novempopul.), aiy. Okrm,
Oléron, ville de France (Basses-Pyr^
nées).
IlVA INS., voy. iËTHALIA.
iMACHARA [Gell. L 'lfiklX«pft» *^«P« [Pt0l.]i
ville de la cote orient, de Sicile, loj*
Traina, dans l'intend. de Catane.
lUBRU, voy. FllfBRIA.
Imbrus ins. [Qvid., Plin., Mêla], 1«Sp(
[Hérod., Strab., Ptol.], tle de U ner
i£^ée, à l'O. de la Cherson. de Thitce»
auj. Embro, Imbros, Imrouz, dans l'Ar-
chipel (Turquie).
Imoij:, voy. Forum Gornelu.
653
IMPERIUS FL. — INGOLSTADIUM.
654
iMPExiusn.., YJmperiale, pet. fleuTe de la
proT. de Gènes.
IxDM Gastrcm , Castellaioum ^ Tiefencastel,
lit. AntL château et bourg de Suisse
(canton des Grisons).
bfDM Pywesmxm [It. Ant.l9 Tille des Tar-
belii, auj. Si^ean-Pied-^k-Port, ville
de F>. (Baisses-Pyrénées).
bucHU, Toy. Argous.
bucHus FL., [Sut.. Mêla], Ivoxoc (Strab.],
fleuTe de lArgolide^qui arrosait Argos,
am. la ZéHa, et, suit, d'autres géogr.,
biPUaiùa ou Sj^anissa,
kucHus FL«, lyocioç [Plut.], fleuTe d'Acar-
nanie, aûj. la Vistritza, suiT. Leake et
Forbiger, et le Vomcoûo, suiT. Kruse.
IxAiina iics.^ Toy. JËSASuk.
buTUS, Twcwç [Ptol.], EimTDc [Steph.l,
biiXÂ [Tab. Peut.], Tille du S.-E. de
nie de Crète, a^j., suIt. Kruse, Bipatos,
et EoMtdiana, suit. Pashley.
bcAmif [It. Antl, Canis, commune des
Bouches-du-Rnône, sur les étangs de
Martignes.
btCAUNUS FL., TOy. ICAUMA.
luconj, Toy. Iktibiu.
IiKousMA, Toy. Ergousma.
Iuda, Gorneui Monast., Komelitumùnster,
bourg de la Prusse rhénane, près
d'Aix-la-Chapelle.
bn>AGo MARcmoNis, Toy. Haganoa.
bcDEsiNA [Tab. Peut.], suiT. Reichard,
Eisey, commune de Fr. (Marne).
bfDHxrj^ 'Muenroi IStrab.], 'Ev^t^lrai
[Ptol.T, Indigetes [Plin.], peuple du
Nord de la Tarraconaise, habit, la par-
tie de la Catalogne comprise entre
rÉbre et 'les I^énées.
tinxa, Toy. Danus.
IxDcsTBiA, Toy. Casale S. EvAsn.
bDBA [It Ant.], Ivïjawx, *lw«a(i [Strab.],
Toy. CEntA Urbs. Cette localité est auj.
probablement S. Maria di lÀcodia,
hnauM Mare [Cic, Liv., Cœs.], Tuscum
iEoooR [Plin.J, TcscuM Mare [Varr.],
Ttrrhsnum Mare [Ut.], i T^r^^ui
iSteph.], partie de la Méditerranée,
baignant les côtes occid. de Fltalie.
comprise entre la Ligurie et la Sicile.
IxGJETONES [Tacit., Plin.l, l'un des trois
mnds peuples de la Germanie, entre
les embouchures du Rhin et le Sinus
Codanus; les principales nations com-
prises sous cette dénomination étaient
les Frisons, les AngrivarH, les Saxons,
les Finnois, etc.
Ingauni, iT^auvoi [Slrab.], peuple de la
Ligurie; occupait le territ. dAWenga;
Toy. Alsa Ingaunorum.
Imgelhemium, Ingelheim Palatium I Presc
Ludov. pii, 826], Ingelanheim [Chron.
Moissiac], Ingh^enham [Eginh. Chr.],
iNomLiNHADC [Auu. Laurcsham.], Ingi-
L1HEIM, Ingulehem , biçelheim, Ober-îngd-
heim, bourg de la Hesse-Rhénàne,
entre Dingen (Binche) etMayence.
InGENA, TOy. AlRINCiE.
Ingeris, Inger. Angeris, Aijere , Ynora
rCharta Phii. Pulchri], Agnêres [Gr.
Chron.], Aindre [Chron. Cari.], Vlnère,
rlT. de France, affl. de la Loire.
Ingermannu [Luen.], Ingermanlandu, 1n-
GRu , înQermaamUxnd , gouTernement
russe, dont Saint-Pétersbourg est le
chef-lieu.
iNGmLENHEDI, TOy. iNGELHEMinif.
iNGraouL, Tillage de la commune d'Es-
hein, à quatre lieues de Huy, dans la
proT. de Liège.
Le baron de TiUenfiigiie, rhistorien de la Tille de
Uége, qui possédait un cliâteau dans cette petite
localité, y installa une petite Imprimerie particulière,
à l*aide de laquelle il exécuta lui-même deux ou-
Trages; le premier est intitulé: Histoire de Spa,
où. i^on examine M Pline a voulu dégtgner la fon-
taine de ce lieu eèlèlrre,ou bien tiee naturaliale a
voulu désigner la fontaine de Tongres^ avec des
notes MMorUfues sur toutes les sources minérales
du pays de liéçe. S. U n. d., in-24, de 2 IL 322 pp.
et S pp. d'errata ; tiré k 9d exempL
M. de VilleoEsgue a imprimé de plus une notice
curieuse sur Léonard Streel, le premier imprimeur
des Almanachs de Mathieu Laensberg, (Commun,
de M. Gothier.)
Ingolstadium, Angolstadium, Angelo^a-
DiuM^ Aripolis. Ingohtadt, Tille forte de
Bavière, sur le Danube (cercle de la
Haute-Bavière).
Université fondée en 1472 et supprimée en IS^O.
Cest à l'année 1487 que les bibliographes font
remonter rimprimerle à Ingolstadt, mais nous de-
vons signaler une pièce d*une incontestable antério-
rité, qui ne porte malheureusement pas de date
d'impression; ce volume, décrit par Ham (I, 220), a
figuré à la vente fsite nir M. Libri, k Londres, en
1801, sous le no 010 : (A) is memoba |I tiua Adcow j
memorandûlTerminos. QuestiOes, Argumè\\ta.
siue Sermones çuottas» Au v* du li* t: impressum
in ingelstat \\ Laus deo omnipotitL k ft in-ft*, sans
date et sans nom d'imprimeur, sans chifT., réel, ni
signât.; seulement les figures de géométrie xylogra-
phiques, qui décorent cette pièce rarissime, portent
des chiffres arabes, le caractère gothique est rude et
grossier, Timpression est rudimentaire. If. Libri
porte à 1472 la date de l'exécution de cet incunable,
et cette présomption olfre d'autant moins d'improba-
bilité qu'elle coïncide avec la date delà fondation de
l'université.
Le premier livre imprimé à la date de 1487 ne
porte pas de nom d'imprimeur; Seemiller (UI, 71),
qui le décrivit le premier, dit seulement qu'il fut
composé et corrige, mais n'ose affirmer qu'il ait été
055
INGRANDISSE VICUS. — INSULA.
636
imprimé à IngolsUdt ; les bibliographes qui l*ont
suivi, entre autres le P.Keichhart, sont moins pru-
dents et tranchent la difûculté: Paulcs Lescheuub.
RHETORICA PRO CONFICIElfOlB EPI8T0LIB ACGOMHO-
DATA. AU fo du f. 22 : Hee rhetoriea felieiter finUwr
cUUgètissl\\mec0pO9lta j correeta i a magUtro
l>ati|/o leseherij nunlcupetur in almo gttnnaxio
Jnçotdtttat\Anno lxuvj^, in-fto de 22 ff. k 40 lig.
imprimés en gros car. gotn. sans ch., réel, ni signât.
Le premier imprimeur d*Ingolstadt est, pensons-
nous, Jean Kachelofen, et cependant ce nom n*ap-
paraît qu>n lUM) sur deux traités de Jacques Lo-
cher, dit PhUonuàMiu^ écrivain auouel M. Brunet
consacre un substantiel article, tandis que ceux de
WfTSsel ou Wyrflel et d^Ayrers sont signalés sur
un ouvrage Imprimé deux ans auparavant.
L. Hainest le seul oui décrive, de viiu, les traités
en question, et c*est d'après lui que nous donnons
le titre qui suit: Boêorium CelestU Citrie let pa\]
trie Trtumphantis : A laeobo Locher PMUnnuso
poeta\]j Oratore Laureato confectum; suit une
planche xylographique et au bas : Hexasilehon eius-
dem 11 Ad Uetorem, L'épUrc dédicatoire qui suit est
datée: Ex !ngol8tadensi\Gymnatio super Natalem
CrUtiant Anno mcccculxxxix |1 Dy bene uortant.
Au y^dnV r.: Impresêua Me libeîlu» inlngoUta'
derui ttudio per [\ prouidum dominum iohatiem
Kachelofen jc mgcccic| D(j bene uortant, in-4<>
de? fl. en gros car. goth. avec chifL et sign. Ce ca-
ractère est le même que celui du volume de Paulus
Lescherius, précité, à la date de 1487 ; c'est ce aui
nous porte à donner à J. Kachelofen rantérionté
sur les autres typographes d'Ingolstadt et k lui attri-
buer Texécutiou du livre de 1087.
Panxer avait à tort porté ce Rotarium eetestis
curie à la date de 1490.
Le second traité de J. Locher à la date de 1499 ,
est un : Carmen heroicum de partu monstruosj
in oppido Rhain ad Bippam, in-4.
Ce Jean Kachelofen est sans doute le frère ou tout
au moins le proche parent de Timprimeur contem-
porain de Leipxig, Conrad Kachelofen (1485-150S),
mais nous ne pouvons prouver cette assertion, qui
réunit toutes les conditions de la probabilité.
Nous trouvons de nouveaux imprimeurs à Ingol-
stadt à la date de 1497 : Floreâ Legû aut concertes \\
aucloriiatum iuri* ciuilis., || .. Impssus Ingcistat
p ieorgiU (sic) fVyrffel,\\et Mareum Ayrer,
Anno dfii 1.4.9.7., in-8« de 96rr. &21 1. Ce Marc
Ayrer ou Ayrers était, Tannée suivante, à Erfurth.
En 1527 nous devons citer une imprimerie parti-
culière qui est éublle à Ingoisradt ; c'est celle de
Pierre bienewitz, dit Apianus, qui fonctionne dans
sa propre maison, sous la direction de son frère
George : Pétri Apiani von Leysnick der Astrono-
met zu Ingolstadt ordinar. A la fin : Gedrûckt und
volendt zu Ingolstadt durch Georgium Apianumy
im Jar nach der geburt Chrisli, 1527, am 9 tag
Augusti, in-8. • Hic liber inter rariores' Pétri
Apiani libros referri meretur, dit Freytag.... ex quo
apparct, quod typographie priva te, que in edibus
Apiani fuit, Georgius, Pétri Apiani frater, pnefectus
fuerit. »
Un second volume sorti des mêmes presses et
portant la date de 1534 est cité par Bauer (tom. J.
p. 24).
Lackmann {Ann, Typogr., p. 32 et suiv.) consa-
cre à cette imprimerie un long et curieux article.
Ingrandisse Vicus, Ingrande, commune
près Chatellerauit (Vienne).
LnGRIONES, InCRIONES^ 'I-pcp^covi; fPtol.],
peuple de l'Ouest de la Germanie; oc-
cupait une partie de la Uesse Electo-
rale.
Inicerlm [II. Ant.], local, de la Pannonic
infér., auj. Czemek, bourg d'Esclavonie
(çomitat de Posega).
In Montibus^ Oris Mons, Mund, M<Mti,
bourg de Suisse (G. des Grisons).
Innernium^ Invernium [Gamden]. btcer-
ness, sur les livres gaéliques Inbfdrneiiy
Inbhemis ou Innvimish, ville et com^
d'Ecosse, au N.-O. d'Edimbourg, sor
la Ness; anc. résidence des rois
pietés.
Reid {BibliotlL Scoto-CeUiea) iConstate me te
plus ancien livre imprimé à Invemess, qu'il nU ait
été donné de rencontrer, ne remonte qa*à rumée
1774; Mac-Parlants GaiUc Version of tti
Psalms ; ce livre est imprimé k Inverneis, ptf ^i-
drew Davison. Ce Davtson publia en lT78i tkê Jt-
sembly*s shorter CatecMsm , en gaClique. Le pre-
mier recueil périodique, Uie invemesê Jcmnmi,
parut en 1807.
Inolocza, iNOLoczrcM, Inombdt, sur la
Pilika, pet ville de Pologne, dans le
Woiewodat de Kalisch.
Lnsubres [Liv., Plin.], lyvouC^ [Strab.],
''locjx^ot; [Polyb.L {irpOTA Tûv ILiktm
l^m [Strab.], les lnsubres, peuple de U
Gaule Lyonnaise, qui passa les Alpes
sous la conduite de Betlotèse, et alla
s'établir dans la Gaule Transpadtne,
au N. du Pô; avec Mediokawm ponr
capitale.
1NSUÎ.A |Camden] , Aye, Eye, bouig du
comte de SufTolk (Angleterre).
Insula, VYsd, riv. du Tyrol, affl. de la
Drave.
Insula, VIsk, riv. de France, aQl. de la
Dordogne.
Insula [Guicciard.J, Insula [Cell.], Lille,
(Ryssel, en flam.), ville de Fr. (Nord);
fondée par le comte de Flandre, Bau-
doin IV, en 1007.
Nous recevons du savant bibliotbécaireMirchivisif
de la ville de Lille, M. Gh. Paeile, b communication
suivante :
a l.a typographie n'a été introduite à Lille, ni en
1011, comme le veut M. Duthillœul, par Chriscoplie
Deys, qui imprimait en cette année les CêUUeliSiiu
de une, de Ploris van der Uaer, trésorier de la
Collégiale de St-Pierre ;
« Ni en 1G04, comme Pindique Falkenstein;
« Ni en 15<J9, date A laquelle M. Hoffmann, de
Hambourg, note, d'après les Calai, des Foires de
Leipzig, un livre qui serait sorti des presses llUoiae»,
livre dont il ne donne pas le titre, et dont il n'in-
dique ni le format ni le nom d'imprimeur.
• C'est en 1505 qu'une presse a travaillé pour la
première fois à Lille, et le premier imprimeur lil-
lois se nomme Antoine Tack.
« Voici les preuves à l'appui de l'asserUon :
« Au r> cccLVi, recto, du Registre des comptes de
la ville, pour Tannée 1595, qui existe encore aai
archives de iJllv, le comptable. Allant Bracm, a ins-
crit l'article su! vaut: «A Antoine Taque, imprinieor,
que accordé luy at esté sur requeste par Iny pré-
senté A Messieurs, pour les vins, de ce qu'il est le
premier qu'il at imprimé en ceste ville, comme ap-
pert fol. xliiij verso, la somme de zxivi 1. ■
« L'année précédente, à la St-Jean-Baptbte, il
louait une boutique appartenant à la ville [tntmf
compte, fui. 73 r), tenant à la porte de b Halle
637
INSULA, — INSUU SANGTl ANDREifi.
658
éclK?inile(h6tddeViU^,Tls-à-Ti8 la cl»|ielle des
Ardents, au rendage de MSUfres par année.» — La
vieille laUeëchevinale n'eniste plus et l'aspect de ce
quartier est entiferement renouvelé, mais la connais-
sance qoe pottède M. Paeile de l'ancien état de la
ifttt lai permet d'affirmer qne l'emplacement de
fuciier de TMk cMTCSpond k une maison de la
plHe du théAtre, portant actuellement le n" 14.
• A pdne instalK, il se met à l'œuvre et publie en
1905 un TraiU deêùtâuiqenees, en latin, par Jean
Capet on ûqietios, chanoine de St-Pierre (Bibl. de
la vilte, Tbéol. n* 661), et c'est probablement après
ravoir achevé qnli présenta an magistrat (on nom-
nait ainsi réche^inage de Lille) la requête portée
dm taurait du compte de 1505, mentionné plus
hMtt, qui loi fit obtenir les vins d'honneur, ou'il
titk d^Mfe de présenter A ceux qui introduisaient
«ne indnstrie nouvelle dans la ville.
• Yolct la description de ce premier produit des
presses de Tack: De iHDVLOEiiTnB tbactâtvb
ncfiB, etarn et ervdUvi, et guœUioniifVê qvœ
etrtû ta» wwveri toient, Avthore jaanne eapetio
CÉMlOffkr tkeneUtto, insvloui eanonico. Insvlis,
eicvdebai Antonius Tack. xdxct. On vol. pet. in-«*.
t La marque tvpogr. d'Antoine Tack est une Oeur
ée lis surmontée d'une couronne et environnée
Mpines, avec cette devise : Sieut lUium inter
fltans. n f a dans cet emblème une double allu-
sion : la fleur de lis » c'est la ville de Lille, qui a
yoor armes nne fleur de lis, et le rameau épineux
airemUèmede nmprimeur, car en flamand tack
S [fie brtmekt, ramrau. Ce traité n'a pas de pa-
tion; le titre, la dédicace k Mathieu Moutairt,
^ d'Arras, le sommaire des chapitres et le
jroeiiivai remplissent une feuille liminaire; le traité
entier, les erraia et la table méthodique des ma-
tita forment dix feuilles d'impression, sign. A. K.
U censure du livre a été faite par le doven deSt-
Bdeone de Lille, qui a donné son approbation en ces
lemes: Hic libellns Joflnis Gapetjf de indulgentiis
■ttn contlnet repugnans fldei aut bonis moribus,
(pnretoto impnmi posse censeo, pastor ecclesi»
parochialis sancti Stephani Insul. Theologis licen-
dtfnt, Joannes Regiiart. •
tie petit livre, qui peut être cité pour la correction
da texte et la beauté des caractères, est d'une ex-
trêaie meié. M. Paeile a fait acheter l'exemplaire
de b bibliothèque de Lille, à la vente Verbeist, de
BraieUcs, et c'était le iteal et unique exemplaire
qu'il eût jamais vu figurer dans un catalogue.
tatni les imprimeurs liltois du xviie siècle,
M» citerons Christ, fieys, M. et P. de Rache (1615-
M87), Balth. le Franoq, F. Fiévet et Louis Bric-
^Btt.
On libraire de Lille. Guillaume llamelin, dcmeu-
nat sur le marché au blé, figure à la souscription
fin livre important, imprimé en 1559, mais seule-
■eot comme libraire chargé de la vente. (Voy.
flsmwl, tom. II, coU 1006.)
L'arrêt du conseil du 21 Juillet 1704, qui fixe le
Bombiedes imprimeurs tant k Paris que dans les
vfllesde province, dasse UUe parmi les treixe villes
fiioM le droit de conserver quatre imprimeurs, et
ce nombre est porté k 6 par l'arrêt du SI mars
lliV.
Le rapport CiJt k H. de Sartlnes nous donne les
BDBisde cessix imprimeurs en 1764 : Joseph Danel,
piarvu en 175S, possédant 4 presses ; Pierre Bro-
vcile (1758), 4 presses; P. Simon Lalau (175^, 4
Cies; Marie-fiioole le Noir, veuve de Chartes-
is Prévost (1730), 4 presses; J.-B.-Joseph Henry
imi),k presses: et Nicolas- Joseph Pétrinck Cramé ,
portant le titre d'imprimeur du roi , pourvu en 1765
et poMédant 5 presses.
IssDu, Insula VKNKTiyE, Lisle, Vlshy ville
de Fr. (Vaucluse) , sur la Sorgue.
IxsuLi Adje^ Adami, lÂsU'Adamy bourg de
Fr. (Seine-et-Oise).
Insula ad Lacum Acronium {]iac de Cùns^
tance, Bodensee).
Cette appellation se rencontre sur un livre cité
par tout les auteurs allemands, et certainement dé-
signe Undau: Parœnelieorum vetentm pars pri-
moy in qua produatntur aeriptores Fui , cum
notiê Melchioris Htdmi/uftUUi Gotdasii. Insuis
ad Lacum Acronium, ex officlna typographica Jo-
hannis Ludovic! Bremensis, 1604, i»-4o. La seconde
paHle ne fut point publiée. (Voy. J.-H. von Seelen,
UemoHa StadaUana, p. 188; J. Ludolph Bune-
mann, Cai» lÀb. rar., p. 100 ; Fabricius, Bibt. La-
tina, t. II, p. 477; Vogt, Bauer, et Caial. Ifaituire,
t. II, p. 119. ) Nous trouvons cet imprimeur, Johann
Ludwig, de Brème, établi k Lindau dès 1595.
lusuLA Albigensis^ Lislc en Albigeois^ Isle
d'Albi, bourg de Fr. (Tarn).
Insula Amagria, voy. Amager.
Insula Anholtium, voy. Anholta.
Insula Aquensis^ Vile d*Aix, dans l'Océan
Atlantique^ sur les côtes de France ;
dépend du dép. de la Charente-Infé-
rieure.
Insula Aru^ voy. Aru.
Insula Avallonu, Afailach, auj. GlasUm-
bury ; voy. Glasconu.
Insuia Balearis Major, voy. Majorica.
Insula Balearis Minor, voy. Minorca.
Insula Bruitioruii. Isola, pet. ville du
Napolitain (Galaore ultér.) .
Insula Dbi, Insula Oaix^YIsle-Dieu, tle de
l'Atlantique^ sur les côtes de Fr. (Ven-
dée).
Insula Falstria, voy. Falstria.
Insula Fionensis, voy. Fionia.
Insut,a Francia, y Ile-de-France, prov. de
Tanc. France; comprenait 5 dép., avec
Paris comme chef-lieu.
Insula Jona, VUe d'Hy, l'une des Hébri-
des.
Insula Lopadusa, Lipadusa, Lampceuse
lJoinv.1, Lampédouse, Lopadusa, île de
la Méaiterranée , proche la côte de
Tunisie (à l'Italie).
Insula Lessoa, voy. Lessoa.
Insula Mariana, voy. Mari-e Verda.
Insula OElandi A, i/e d'OEland, à la Suède.
Insula Rugiana, île de Rugen, à la Prusse,
dans la Baltique.
Insula Sanct£ Marle, Diesdorf, Distorf,
bourg et anc. abbave de la rég. de
Magdebourg (Prusse).
Insula Sancti Andreje [Ce\\.],St- Andréas,
île du Danube, dans le comitat de Pi-
lisch (Basse-Bavière).
659
INSULA SANCTI STEPHANl. — INTINE.
660
IssoLx Sancti Stephani^ Vile^'Etienne,
dans la rade de Marseille.
Insula Strandu, Ue de Strant, au Dane-
mark.
Insuul Tassinga, Ue de Tassingh (lut-
land).
Insula T0RNEYA9 Thomeye, district du
Cambridgeshire (Angleterre).
Insula Vecta, voy. Yecta.
Insulte Mgvsje, voy. iGcATEs.
Insul£ Bat^eares^ voy. Baléares; et^pour
rimprime^e , Majorica Insula.
Let Baléares, sous la domination romaine « for-
maient deux groupes t Mayorque ei Mimorque^ qui
s*appebient Gtm NESiJt lHBDLS;et Iviça, formemiera
et Cabrera^ qnel*on désignait sooa le nom de Pittu-
IJBIIIS.
InsuljE CuNicuLARESy les troîs Ûes Borro-
mées. Isole Borromee, dans le Sud du
lac Majeur.
iNSULiB FiEROENSES^'VOy. FmROM.
Le nom de ces Oes Tient t • Ab otiom moltltodine
Pctreyar ?ul^ appell. a
iNSULiE Pantellarle, Ck)SYRA JPHn.L Koa-
oûfA [Strab.]^ Pantanélés [Joinv. J, Pan-
TALARÉE [Du Cangc]^ Ue$ Pantelïaria, ar-
chipel Yolcaniquc entre la Sicile et
TAfrique (voy. Cosyra).
iNsuLJf Stœchades^ voy. Stœchades.
iNsuLiE Venetoruh, groupe d*iles breton-
nes^ sur les côtes du Morbihan, dont
les principales sont Belle-Be et Groix.
Lntemelu Ligures, peuple (fm habitait les
côtes de la Ligurie (territoire de Vin-
timiglia).
Intemeuum, voy. Albinimium.
Interamna [Varro, Tac., Plin.L Interamnu
[It. Ant.j, Intermanana ftab. Peut.],
iNTERAMNiuM [Cluv.L ville dc rOmbrie,
auj. Terni, sur la Nera, ville du roy.
d'Italie (prov. de Spoleto).
Vers l'année 1018, un imprimeur du nom de Guer-
rier! fonde dans cette ville le premier éublioemeiit
typographique. Nous trouvons en 1020 un voL im-
primé par lui ; c'est la troisième édition, non citée
par Hajrm, des lettres de Perandax Uttert dei s<-
gnor Giovan Francesco Peranda, in questa ultima
impretiioneampliate, etc. Terni, Guerrieri, 1020,
in-12. Nous trouvons dans Haym, et indiqué dans tous
lescauloffues: Scandaglio topra la Ubra oMtronO'
mica e fllosoflca di Lotario Sorti, neUa amtrover-
iiadtlte comète, e particolarmente délie tre ulti-
mamente vedute Vanno 1618, del sigru Boit. Stelluti
daFabriano, Terni, Guerrieri, 1022, in-4.
11 nous serait belle de multiplier ces citations.
Interamna LirinÂs [Cic, Flor., Liv.], 'Ivri-
efcviov [Strab.], ville des Volscae, dans le
tium, au confluent du Liris et du
Melpis, auj. Teramo à la jonction de
la Melùi et du GarigUano, dans laTem
di Lavoro.
Interamna Pal j»tina Piccmi, Intbramnidm
PRiBTUTIORUM,*IvTl^a(Xv(ft [Ptol.l» TeRAMNI
t Front.], ville des Pnetuth, dans le
Icenum, «oj. Tsromo, chef-lieu de la
prov. Napolitaine, Abrnzze ultér. 1.
Noos ignorons ahaoliuient où M. Teranx, dans
waSupplèmad^ apris le reuseifuement lalvwit
« Teramo. Isldoro ndo et Lepié» Fado 7 ianri-
maient en 1501. •
Intbramnis [Ann. Hincm. Rem.j. Jbilraû-
ne, Entrasme, bourg du Maine (Ma-
yenne).
Interamnis, Antrain, bourg de Fr. (Qle-
et- Vilaine).
Interamnium, voy. Manhemium.
InteramniumFlavium rît. Ant.], ivnpflÛLvuv
4»Xaoûrov [Ptol.], TiDe des Astures, oàns
la Tarraconaise, auj. Vilhrbana. VU-
knvane, suiv. Ukert, bourg de laVieiUe-
Castille.
Interaquas . Entrayfpies , ville de Flr.
(Aveyron).
Intercatu [Liv., Plin., Val. Max.l, Ivtif-
Mt,rU [Strab., Ptol.], ville des vacesi,
dans la Tarrac., sur la route de Caesar-
augusta à Asturica, placée par Lopez
dans le district de Atoseco, près de Pa-
lencia (Vieille-Gastille et Léon).
Intercisa [It. Ant.], Backskeney, bourg de
Hongrie.
Intercisa [It. Hier., Tab. Peut.], Interos-
SA [Geo. Rav.]. Petra Pertusa [Aurel.
Vict.], ville de l'Ombrie, auj.Fwno, près
de Fossombrone, suiv. Mannert.
Interlacus [Simler], Interlacken, Unter-
seen, bourg de Suisse (canton de
Berne).
Intermontium, Intermontes, Entrenumt^
bourg de Fr. (Haute-Savoie). = S^Fier-
re-d' Entremont, commune de Norman-
die (Calvados).
Interocrea, 'Im^Kùtut, [Strab.], Intero-
creum [It. Ant., Tab. Peut.], ville des
Sabini,dans le Latîum, auj. Antrodooo,
ville de TAbruzze ultér. II.
Intervalles, Intervallium, Entrewtux, pet.
ville de Fr. (Basses-Alpes).
Intibili [It. Ant.], Incibiu [Liv.], localité
des Ilercaones dans la Tarracon., que
Ton place auj. entre San-Matthin et
Xert, dans le roy. de Vaibnce.
Intica, voy. Aguntum.
Inttne, la Troène, pet. riv. de France ; se
jette dans TEpte, à Gisors.
661
INUTRIUM, -• IRANONIA.
662
Ihotrium, MUtemDoldf bourg de Bavière
(Isarkreise),
bfVEiiRiuM^ Yoy. Innernium.
Isnrcuif, Iwxov [Steph., Pausan.j. Inyx^
1t(»& YiUeduSad de Tile de Sicile^ auj.
Calta Belloia, près du Drago.
Ion fl.,1mv IStrab.], fl.de Tbessalie^ auj.
la riv. dekratsova.
loxEs [Mêla, Cic, Liv.L "luviç [Herod.,
Strab.J, les Ioniens, Fune des auatre
gnmdes familles belléniques : allèrent
s'établir sur le littoral occidental de
TAsie Mineure, et y fondèrent de nom-
breuses villes dont la plupart devin-
rent florissantes ; ce fut là que naqui-
rent Homère, Pytbagore, Anacréon et
Aspasie ; leur dialecte était célèbre par
sa pureté et leur musique par sa dou-
ceur ; ils inventèrent le mode mineur
et donnèrent leur nom à un ordre
d'architecture.
\oKKu MARE [Plin., Mcla, Tac], *16ikov
«tXdrp^ [Pt0l.]« lONIUM JSQUOR [Ovld.],
loxius SINUS [Horat.], la mer Ionienne,
au S. de l'Adriatique^ donne Ison nom
aux tiès Ioniennes.
loslifs. [Mêla, Plin.],''ioç ]Strab.l, lune
des Qrclades. auj. Nia, dans FArcbi-
Sel; ce fut dans cette île que mourut
omère.
Ipagro, Ipagrum |Ant. Itin.J, ville de la
Bétique, sur la route de Cadix à Cor-
doue, ai:g. Aguilar, sur la Cabra [Rei-
cbard].
Iporejia, Eporedia, Ivrée, voy. Eperodia.
Nous deToos ici réparer une omission; IMmprime-
rieexista dans ia Tille d*lTiée an xviie siècle, et c*est
en 1642 que nous rencontrons pour la première fois
des lifres souscritsà ce nom : £1 conte Smmanuele
Temmro. La vergUte Mon fonte e il Capricomo
teornato, apoloifia d* Emmanuel Tetauro in difeta
éi nna ma inacriUione eontro il libello intitolato il
Cm^ieonuK Ivrea, 1643, in-fol. Melxi, qui cite ce
niefûtame (IU,p. 206). dit n*en avoir Jamais pu
Toir d*eiemplaiie ; il était porté au Cotai, d.<n frères
éeToamesiGenèTe,1670), et fig. an Catal, Bulteau
(U, p. 466). Haym cite du même auteur un grand
Booibre dPoun^ges imprimés soit à Turin, soit à
Bùtogoe, et un autre vol., imprimé 4 Ivrée, nous
Amae un nom d'imprimeur :
PoUtka di Baopo Prigio , di Emm, Tesauro,
Ima, pd San Francesoo, 1646, in-fol.
CItoos encore : La Caduta del conte Olivarez
r<UMOl645, Ivrea, 16Uk, in-4«. Cet ouvrage mordant,
ni iii beaucoup de bruit, passa longtemps pour être
u oMbre Ferrante Pallavidno; t*abbé Giuseppe
Kuntori (Storia di Fotsano, p. 122) en croit auteur
Botre »mte Emm. Tesauro, qu'il qualifie de prête
uttAart; mais Mêlai (^itoA., I, p. 160), dontraulo-
riiè est pr«sque irrécusable, l'attribue au dominicain
le P. IppoUto GamiUo Guidi.
Malgré l'MBinioo de Mebi, ce qui nous fait pencher
dacAiéde Pabbé Muratori, c'est qu'on ne connaît
pud'iutres livres que ceux du comte Tesauro, im-
prinés i Ivrée à cette époque (nous pourrions en
eiter plusieurs autres), et qoe ceci semble être le (bit
d'une imprimerie particulière, dirigée selon toutes
les apparences par on typographe du nom de San
Francesco, mais exclusivement consacrée k l'impres-
sion des nombreuses élucubrations du noble prêtre
iéeiUier,
Ipra [Luen.], IpRiE, Hypra [Bert.], Ipretum
[Luen., ZeilerJ, Hypera, Iper£ (sur
quelques livres), Ypres, Ypern, Yperen,
ville de Belgique (Flandre Orientale).
Elle eut en 1559 un évècbé, dont fut
titulaire Jansénius de 1635 à 1638.
Suivant M. de nei(renil>erg, l'Imprimerie remonte
en cette ville à 1545 ou 1546; nous aurions quelques
indications antérieures k fournir, mais ce sont des
livres imprimés ailleurs et vendus par un libraire du
nom de Gaspard de la Pierre, établi à Ypres. Ainsi i
Forma suboentioniê pauperum quat apud HypC'
ra», Ftandrorum urbem^otget, Hyperis, 1551, in-8o
(P. Le Long, I, 540) ; et la même année: Th. U-
nau, BuêciumdMcts, oraiio in laudem tfeUt, ttabita
ab ipso Marte , in poêtremo Cameraeenti eoncUio,
Iperis, vaenit Gaspari a Lapide, 15S1, petit in-8«. A
la fin du vol., on lit: Impresiwn Paritiis a Chrii-
tiano IVeclulo, impenaU Gatparii a Lapide, eivis
lperen$i$.
Nous ne pouvons citer de livre & la date de 15^
ou 1546, mais de Josse Destrée ou Destrex, rintro-
ducteur de la typographie à Ypres, au dire de M. de
Reiffemberg, nous connaissons t Droite^ privUigeâet
Msanche de ta ville et cHasteUenie de Catsel» Ypre,
Josse Destrex, 1556, in-8*. — Le êiége et la priâe
de la ville de Saint'Quentin et du château de
Gouy^ Ypre, — Destrex, 1567, in-12.
Au commencement du xvii* siècle, nous trouvons
un imprimeur du nom de François Bellet, auquel on
doit le grand ouvrage d'Adr . Schrieck sur les origines
belges et celtiques.
Tra, E^a. [Paus.J, 'r^ [Steph.l, ville et
forteresse de la Messenie, que les Lacc-
démoniens assiégèrent pendant dix
ans; l'emplacement qu'elle occupait
serait auj. désigné au N.-E. du diocèse
de Messenie, entre Stctëimi et KcUokreti.
Iraoa, Iraciensis Villa, Iracense Monas-
terium ou Collegiuh , Hiraxense Mo-
NAST., Irache, anc. couvent de Bénédic-
tins, situé à deux lieues d'Estella, en
Navarre.
Les religieux établissent dans ce monastère une
imprimerie dont les produits rares et recherchés eu
Espagne datent des premières années du xvii* siè-
cle : L'Arte de Met vivir, guia de los eaminoë del
cielo, por Fr» Antonio Alvarado, Irache, 1608,
in-S**. « L'auteur, dit Gallardo, naquit en 1561 à Bel-
horado, ei mourut en 1617. « Fr. Gatpar de Avilèt,
maestro en la orden de San Benito. Mujrte CriS'
tiana y Avisos para tfien morir. Valladolid, por
Franc. Femaiidea, 1603, eu el colegio de Irache,
1609, in-8o.
Corontca gênerai de la Orden de S, Benito, haS'
ta 1169, por Fr, Antonio de Yepès, — En la Vni-
versidad de Nuestra sefiura la Real de Yracbe, 1609,
Cars prima, in-fol., et 1610, pars II; l'ouvrage forme
voU in fol., et les cinq dernières parties fu-
rent exécutées 4 Valladolid de 1615 à 1621. (Gallar-
do, Antonio et Catal. Golbert, n<>177S].
Iranonia [Tab. Peut.], station de la Dal-
matie, dont les ruines, suiv. Reicbard,
se voient encore en un lieu nommé
Visseck, près d'Almissa.
663
IRCIUS. — ISCA SILURUM.
m
Ircius^ Leria^ Lbrtjus [Tùpogr. GalL, Zei-
1er], le Lers, riv. du Haut-Languedoc^
affl. de la Garonne.
Irenopous [Nicet.], voy. Berœa.
On irouTe aa xvn» siècle un assez grand nombre
de livres souscrits au nom grec de cette Tille; il est
plus qce présumable que le Ueu d'impression est
supposé ; cependant noiu ne saurions dire en quelle
Tille ont été exécutés les liTres qui suiTent. bien
qu'il existe de fortes présomptions pour les déclarer
d'origine hollandaise: De offieio Hominis ChHstiani
in hotUemis UtU de reUgione eontroversHs^» li-
bellus hoc tempore utUis^muê ab amm, quodam
veriiatU pairono icriptuM, Cum gratta et privil,
Summi Pontifieii et régis eatliolici exeutus. Ireno-
poli, typis Theophili Adamidis, leiO. (Vogt.,p. 500.)
— Mliotheea fratrum Polonorum, guos VnUa-
r(oi voeant, uutrycta operUms omnibue fauMti
Soeini tenetutâ, JoH. Creltti Franei, Jonœ Schli-
ehtingii a Bueowitz, equitis Potoni, etc. Irenopoli,
postannum 1050, 8 toI. in-lbl. (Voy., au sii)et de ce
très-important ouTrage, une longue et intéressante
dissertation de Freyug {AnaL Utter,, p. 12S et
suiT.), dans laquelle ce philologue donne Amgter'
dam comme lieu d'impression dissimulé sous le pseu-
donyme û*IrenopoU$). — Cateehesis ecetesiarum
Poloniearum,,., A. C. 1009 in lucem primum
enUssa,., iterumque (nterpotitis complurWuê an-
nié a J, SchUchtitigio a Bucowice recognita, ae
dimiMa ampUue pturteaucta, Irenopoli, 1050, in-g".
(Vogt., p^ 18S ; Bauer, SvppU 1, p.S28.)
IwA [Plin., It. Ant., Tab. Peut.], Eîpia
iPtol.], ViQUEMA, VicDs iRiiE, YiUe dc la
.igurie, aui. Voghera, ville du Piémont
(prov. d'Alexandrie), sur la StafTora,
qui portait anciennement ce même
nom d'iRiA.
Ce fut là qu'en 1450 fut transportée l'uniTersité de
Pavie, pendant l'épidémie qui désolait cette cité.
Une typographie eiista dans cette Tille au xv« siè-
cle ; un imprimeur du nom de Jacobus de Sancto
Naxario y donna en 1480 un livre que signalent le
P. Laire, Panser, Amati etBonI; ce fut le P. Laire qui
le découTrit, mais : Dtfi autent, et in quanam Itaiiœ
porlicne iita tit Fiqueria^ penitui ignoro, • dit-il.
Boni le décrit: Alexardri de Imola postilubad
Bartholdm. a la fin : Jacobuê de Sancto ?iatario
impensa Domini Augustini JOutheri; Dominique
AndreœSiUœ impressU diligentissinie in tucem eUi-
dlt yit}ueria KaL Junii m.gcc&lxxxvi, in-fol.
goih. sans ch. ni récL avec sign.
« lo trovo, dit Mauro Boni, che Viodericum, et
VicDS iRiiK si diceva laiinamente il Borgo, ora
Voghera, e credo di non ingannarmi dicendo, che
iK>n leggier cambiamento lo stampatore scrisse Vi-
guérie, o Viqueriae, per indicare appunio Voghera. •
Trois ans après ce même imprimeur est établi à
Milan, et y donne: Alexandri de Imola apostUla
super .2 Infortiati. A la fin: Impressa per M agis-
trum laeobum de Sancto Nazario de Bippa,
M.ccccuLXXTiiiJ. Infbl. petit car. goth. (Sassi,
JfitLMedioL,ul,p,bSÔ).
Iria Fiavia, Mpia <l>Xaouta [Ptol.], ville des
Capori. danslaTarraconaise,auj., suiv.
d'Anville et Ukert, el Padron, bourg de
la Galice, sur l'Ulla {Conciîium Irien-
se).
Irine INS. [Mêla], île du Sinus Argolicus,
auj. Pstli.
Irmensul [Gesta Car. Magni], Irminsul
[Ann. Laurîss.], Ehmensul [Ann. Petav.],
HniMiNsuuL [Gbr. Moissiac.], plaines de
la Germanie, ({n'ensanglantèrent les
victoires d'Arminius sur les Romains,
et de Gbarlemagne sur les Saions ; se
trouvent dans les environs d'EREsm-
GUM, Stadtberg, ville de la Prusse rhé-
nane.
Irun, ville d'Espagne, dans Tintend. de
Guipuscoa, sur la frontière française.
Falkeiistein donne 1730 comme datedel*introdac*
tien de la typographie è Iran ; un TraUide la 4oe-
trtne chrétienne, en lansue basque, pubUé dm
cette Tille à la date prédtee est signalé oanune dis-
tant « In the tibrary of WiUiam Marsden •.
IsACA FL., IfnauL [Ptol.], IscA [Gell., Cam-
den], fl. des Dumnonii, dans la Breti-
§ne romaine, auj. YEx, YExe, riv.
'Angleterre, qui prend sa source dans
le comté de Sommerset et se jette dans
la Manche.
IsALA [Gell., Gluv.], Sala Bructeboium,
VYssel, Ijssel, fl. de Hollande; se jette
dans le Zuyderzée.
IsALANDu. Sa//and, district de la province
hoUanaaise Over-Yssel.
Isamnium-prom., cap duN.-E.de l'irlinde,
auj. St^ohns-Potnt, dans le comté de
Down.
Isana, Isen, bourg de Bavière (l8a^
kreise).
IsARA PL. [Cic, Plin.], ô lixaf [Strab.,
Ptol.], IsARA ALLOBROGicus[Flor., Cell.l,
IsERAfGreg. Tur.]^, Hyssera [Frédég.J,
IsRA[Ôesta Franc], VIsére, riv. duDau-
phiné, affl. du Rhône.
ISARA FL.^ voy. OESIA.
IsARA FL. [Zeiler], Isarus, Hao^c [Strab.],
riv. de la Vindélicie, auj. l'Isor, des
Alpes Tyroliennes au Danube.
ISARGUS FL. [Gell.], ISARCOS, YSARCHE, fl.
dc la Vindélicie, afO. de l'Adriatique,
que l'on croit être I'Athesis, TAdt^e.
IsARix)NiA, Iserlohn, ville de Prusse (rég.
d'Arnsberg).
ISARUS, voy. ISARA.
IsAURUs FL. [Lucan.], voy. Pisaurds.
IsBURus, Calatahellota, pet. fleuve du Sud
de la Sicile, dans le Val di Mazzara.
IsCA DUMNONIORDM [It. Aut.], *l<wa IPtol.J,
IscA GuMNORiORUM [Tab. PeutJ, ville
princip. des Dumnonii, dans la Breta-
gne Romaine, auj. ExeliTy voy. Exonu.
IscA SiLURUM [It. Ant., Geogr.Rav.J, ville
des Silures dans la Bretagne Romaine,
auj. Caerleon. ville d'Angleterre (comté
dc Monmouth) ; du radical celt. Caer
et du latin Legio ; ce fut une des garni-
ISCAUS. — ISNA.
666
a deuxième légion ; les Romans
ie-Bitmde en font la capitale du
roi Arthur et des Noble
i of the Bcmd Table.
îU.]. ISCHAUS, 1<îX«>'lÇ [Ptol.l,
Belgœ> dans la Bretagne Ro-
luj. Ikhester, bourg du Som-
lire. Cest la patrie de Roger
J. SORU.
voy. ^Enaru.
y. EscoviuM.
Guicciard.]» Isegfcem, bourg de
î (Flandre occidentale).
ilZeilerl, Isselstein, Ysselsiein,
Hollande (prov. d'Utrecbt).
IsNACUM [Zeiler. Cluv., Cell.],
i, ville du gr.-duché de Saie-
r, chef-lieu d'une principauté
le nom.
, dans aoo premier volome, nous dit,
lein, qa*ui] traité allemand relatif ft la
irimé à Eisenacb en i52ft, est conservé k
•; nous dédarons avec humilité ignorer
«de quel livre il veut parler, et, pour
jdncaon de la typographie dans cette
tt de plus d'un siècle et demi postérieure
mée par notre confrère d'Oxford : Phi-
rU mnmm texieon geograpMcum, in
t ctMm oppida, urifes, regiona, pro-
taMquû ei récent ibiu homùtibuê ap-
tome tUaiantiU éeaeHpia reeenaentur,
UickaU Ant. BaMdrand ParisinMS....
am editionem emendavit, iUustravU'
,1«77, in-4.
tk, RituaUs (tom. Il, p. S60) nous
ChrittUm. Reimannui. Dissertatio de
senad, 1679, in-foL
dans son excellente Biblioth, Saxon»,
res imprimés à Elsenach que depuis l'an-
, Bisenberg, pet. ville de Thu-
>axe).
Nsis CoMTTATus [Imhof.l, comté
erg ou Ysemburg, dans la Hesse-
ale.
[Guicc. Belg.], Ysendyke, pet.
t Hollande (Zeeland).
Oy. vEsERNIA.
it dans la province de Bfolise ; elle porte
! nom itahen de Sergncu
rab. Peut.L Isis [Cell.l, riv. de
2, ITps, ara. du Danube.
poRTiTs, 'loMucûv Xifiw [Arrian.],
)RUM PORTUS, 1<rTpi<xxâ)V Xip.iiv [Ar-
port delà Sarmatie européenne,
emplacement duquel quelques
voient Odessa, grande ville com-
ité de TEmpire russe, sur la mer
IsAKcoRUM Caput FCell.], localité de la
Vindélicie, auj. Isen, bourg de Ba-
vière.
IsmiscA, riv. de Bavière, VIsen, afQ. de
rinn.
IsLANDiA [Cluv.], appelée d'abord S^lelan-
DLA (id est : Niyosa Terra) ; on Tappela
aussi, au moyen âge, Gardarsholm ,
Terra ouInsulaGardari, Terre de Gar-
dar, du nom de l'aventurier danois que
la tempête avait jeté le premier sur ses
côtes oésertes ; auj . V Islande, IcéUmdy lie
de l'Océan glacial aixtique.
IsLEBiA, IsLEBiuM, Eislében, ville de Prusse
(rég. deMerseburg).
Imprimerie, suivant FallLenstein, en 1500 ; suivant
Temaux, en l&SOi La i}i6<tofi!u Saxon, de Struvins
nous fournit une date un peu antérieure ; le sjrnode
frotestant réuni dans ceuo ville au mois de février
KU donna lieu k un assez grand nombre de publi-
cations, parmi lesquelles nous dteroos : Aeta des
von ungefehr 100 Predigem tu EiêUben gehaUe-
nenSynodo,de necestUate opentm adiolutem^a,
15M. Islebi», 15M, in-4«. — Aeta, oder Handêun-
gen der laM. Synodi in der Btadt zu SisUben dan
13 febr, 155ft verêommUt, wUder etUcHe faUcke
lehren darinnen verdammet, Eislében, 155«, in-ft«.
La même année Bauer (IV, p. 85) dte : Joh, Slet-
dont Kurtze Summa oder InAaU der PUUoniMchen
Lehre, durch Georg, Lanterbecken im deudêch.
gebracM. Eislében, 1551k, in-fol.
' Les catal. des foires de Francfort nous fournissent
les titres d^in nombre considérable de livres impri-
més dans cette ville à cette même époque.
M. Cotton, dans son Supplément^ dit qu'un livre
allemand de George Wiceiius fut imprimé à
Eislében en 1555 ; nous trouvons dans Shelbom,
Bauer, Freytag, Gerdes, les Caial, des foires de
Francfort^ etc., l'indication d'un très-grand nom-
bre d'ouvrages sortis de la plume féconde de ce
théologien catholique ; nous en voyons dont l'im-
pression remonte à 1527, mais nous n'avons point
su en trouver, à la date de 1535, un seul qui fût sous-
crit au nom d'Eisleben; nous regrettons d'autant
plus vivement que M. Cotton n'ait pas cru devoir
adjoindre le titre du volume k l'appui de son as-
sertion.
IsLiNGTON, anc. village populeui et impor-
tant d'Angleterre (comté de Middle-
sex), qui forme aujourd'hui Tun des
fauDOurgs du nord de la métropole.
Voici ce que dit le Supplém. du Dr Cotton, notre
meilleure autorité pour l'histoire de la typographie
britannique: ff^hiiehead*s Manners, a Satire,
porte comme souscription: IsUngton, printed near
the three pumps, 1743, in-12.
Le traité de Smyth sur les eabx minérales des en-
virons d'Islingtou est souscrit an nom d' « Isting-
ton-Spa, •
IsMARUs [Virç.], "laixapo; [Hom., Steph.],
Ismara fVirg., Lucr.], Ismaron [Plin.|,
ville de la Thrace à l'embouchure de
l'Hébrus, auj. Ismahan, sur la Maritza
(pachal. d'Andrinople).
IsNA [Zeiler, Bucel.1, Isna in Algavu
[Struv.], Issny, Yssny, ville du Wur-
temberg (Donaukreise).
It, Ant.1, ISUNISCA [Tab. Peut.], Panzer (tom. VIl). d'après le Co/o/. rAoll.(I, sa),
667
iSNAGlM. — ITHOME MONS.
cite un H?re exécuté dans cette Tille en 1532 1 Sen^
tentiœ Momleê Ben Syrœ cum comment, aecedit
TobioM (ebraice et latine) per Pautwn Pagiwn,
Unm, 15S2, in-4«. Cest peut-être le même ouvrage,
dont nous trouvons une édition exécutée dans k
même ville en 1 Ml : Pauli PagU Sententiœ vert
eltgtmîeê^vUe^ mireqvê tum adfUnçuum diêeentUon^
tmn ad ammum pUtait excoUnttum utUeê, veterum
êopieniwn Hetrmorwn^ qua» cagritMUL aut apo-
phthegmaia Patrwn fiamouifi<.Isnc, 15al, in-ft* de
Ibl pp. {liber rarushodUvix compiâ'abiUs , disent
Vogt et Bauer). Ce volume, dté dans ItBAeta ervdiU
de 1702, p. 473, figure au calai. Heiosius,ft la p. 36;
nous poaaédons un exempt, de ce catal. curieuse-
ment annoté par Gnevius, et nous y lisons la note
suivante : « Ftfoius fkU émdttiu de quo exttat
eioçium apud thuanwn in Mêstb, • Si nous pou-
vions consulter ce manuscrit, nous j trouverions
sans doute la confirmation du bit énoncé par
Mascb, à savoir que ce savant Paul Page installa et
organisa lui-même le premier établissement typo-
graphique d'Issny, et « SUttetra manu caractenimM
mprtiett qmoê deaira icrtMaittbroê •, et en efllet,
sur le très«grand nombre d*Ouvngin de cet auteur
que présentent les CataL de Thon, niller, MaSttalre»
et les livres de Bauer» Vogt, etc., jamais le nom dfim
typographe n'est signalé.
Freytag, Baoer, etc^ indiquent comme sorti des
s oe Paul Fkge m
dont voidie
titres Jommis Bo€$ekauUén BstÊngemU AMvf,
Brmanktmg «n die ganse CkrUtenàeit, Isny, 1588,
in-4*. •/ffMd entm opmêeuinm^ dit Freytag, vis
prodierat e PaulU Pagtt typographiay ewn Mco^
ab ipfo Pagio, tupprmeretur. a (Voy. ft cette occa-
sion Brucker, Bkrentempelf p. 56.)
ISNACUM^ YOy. ISENACUH.
IsoNTius^ SoNTiuSy VIsonxo, lÀesnUz (ea
all.)^ fleuve de laVénetie; desAlpe8
lulieDoed à la mer Adriatique.
ISPALIS^ voy. HiSPALIS.
IspiNUM^ YepeSy bourg d'Espagne, prov. de
Tolède.
IssA INS. [Cœs., Liv., Plin.l, *Ioa* [Scyl-,
Strab., ÏHol.J, Isia [G. Rav.], pet. île
de la mer Aariatique^ sur la côte Illy-
rienne^ auj. U»9a, sur la côte de Dal-
matie.
issucuM^ IscucuM AD Sequanam, Issy,
bourg de Fr. (Seine).
IssioDURUMy IcioDURUM^ Issoire, ville de Fr.
g*uy-de-Dôme) ; patrie du cardinal
uprat ; anc. abb. de Bénédictins.
ISSOLDUNUM^ voy. AuXEIXODUNUlf.
IssoRiA, loottpCa, ville de la Thesprotie^
sur la rive droite de TAchéron^ auj.
Qlyky, dans le pacbal. de Janina.
IsTADiuM, UsTADiuM^ YstadL OE^eskuU,
ville de Suède^ dans Tîle ae Gotnland.
IsT^voNEs [Tacit., Plin.]^ l'un des trois
grands peuples de la Germanie, qui ha-
bitait la partie N.-O. et comprenait les
Gvgemiyles Ubii, les VangioneSy Neme-
tes et Tribocci.
IsTER FL. [Plin., Mêlai, voy. Danubius.
ISTONIUM,VOy. HiSTOmUM.
ISTRIA, voy. HiSTRIA.
IsTRiANORUM poRTus, Odessù, vîUe de l'em-
Sire russe, sur la mer Noire, chef-liea
'un gouvernement enclavé dans celui
de Kherson.
IsTRiANus FL., fleuve de la Sarmatie euro-
péenne, ai:g. la VisMe^ Witla, Wekk-
sel, dont le cours, depuis les monts El^
patbes jusqu'à la Baltique, est d'envi-
ron 1000 kilom.
ISTROPOUS, *l9tpdicoXi;, lorpîa iroXic, Bb-
TRos, "lorpoc, ville de laMœsie InL, sur
le Danube, ai:g. Kostendje, ville du n>
chai. d*Andrinople [Maimert], on. mit.
d'autres géogr., PortUza, sur u mer
Noire.
IsTROpous, voy. Posomuif •
IsTURGT, localité de la Bétique, sur lete^
ritoire dHiturgis, est sans doute dé^
niée par Pline sous le nom dlPASiniGi
. TRiciffHALE : était située dans le voiâ-
nage d'AnmgarlaVUia.
IsuRiuH [Ant. It.], lociipur* [Ptol.]» Isim-
6ANTDM, ville des Brigantes, dans bi
Bretagne Romaine, am. AMbonftgk,
bourg d'Angleterre (Suffolkshire).
Itaua, désignée dans la langue poétique
sous les noms d'iTALA Tillus, d'Auso*
NU [Virg.J, d'HESPERu et d'OELsomu
[Vir^.], V Italie, royaume de l'Europe
méridionale, peuplé par trois races
primitives : les Japyges, les Étrusques
et les Italiotes; ceux-ci se divisant en
deux branches. Tune se rattachant à
l'idiome latin, l'autre au dialecte des
Ombriens, des Marses, des Volsques et
des Samnites. (Voy. l'admirable expo-
sition de VUtsUrire romaine de Momm-
sen.)
Itauca [Css., a. Gell.],lTaXu(iQ [Appian.],
voy. CoLONiA Itaucensis.
Itancjm PROM. [Plin.], promontoire de l'Ile
de Crète, auj. Capo Xacro.
Itarous FL., voy. Atagis.
Itoaca INS. [Plin., Ovid.], nàm^ [Hom.,
Ptol.J, lie de la mer Ionienne, auj.
TheaM, à la Grèce; formait le royaume
d'Ulysse.
Ithacesle INS. [Plin.], groupe d'îles de U
mer Tyrrhénienne, parmi lesquelles
était 1 île d'Ogygie , séjour de la nym-
phe Calypso.
Ithome, 'l^tf.v) [Hom., StrabJ, ville de
Thessalie (Hcstiseotide), auj . Fanari, dans
le pach. ci'Ieni-Scheher.
Ithome mons, Ift^pm [Thuc, Strab.] , mon*
669
ITHORIÂ. — IXARIUM.
670
tagne et forteresse de Messénie^ dont
la prise parles Lacédémoniens^ après
un loDg siège, termina la première
Serre de Messénie: ajog. Monte Vw-
¥> [Leike]^ 00 Vukarù> [Kruse].
hB0Ru,1liipia [Polyb.]^ point fortifié de
TiEtolie : auj.^ sqIt. Poaqueyille, Dd-
rtfxa, près de Missolonghi.
lim, EocwA [Gesta Dagob.], Ezan, com-
mune de l'Ile-de-France (Seine-et-
Oise).
InDSPORTDs^ Toy. Icaus.
bvDMLAMURAinjif^ iirt, bourg napolitain
de la Terra di Lavoro.
hm, YEdm. il. d'Angleterre; tombe
dans le Firth of Solway.
im£ JEsujjMOM, ihe Fyrth ofSohoay,
{Bmm-Wath), golfe qui sépare l'An-
rieterre de l'Écoâe, du côté de la mer
(Tlriande.
hunsAy Tdrissa [It. Ant.], Ito^^cm [Ptol.|,
îOle de la Tarracon., sur la ronte de
Pimpdnne à Bordeaux^ aijg. Ituren,
bourg de Na?arre.
hmmyÉkmy, commune de Fr. (Calva-
dos).
Ibrivj localité du grand-duché de Nas-
IM(!).
M. Temanx cite i Mynikê. Reite naehJenuakm
mnd dem Lamd Canaan. Itxi tdo, 1730, in-S". Nom
ne tfouTonâ ce voyage cité par aucun autre bU>lio-
graphe.
IvARUs, ScUzach, riv. du cercle de Salz-
burg (Autriche).
IvERNis^ *lou<pvtc, Tille d'Irlande, auj. Bo-
nagher, sur le Shannon .
Iybbskoj, couvent de Moscou.
M. Ternaux dtei Us Heureit en êtavon. iTerakol
Monastl, 166S. Nous mauqoont det élémentiné-
eeMairet au contrftie «le cette aaaertloa, que coo-
flnne cependant fiachmeister {jBsêoi «ur ia ML de
Si-Piter$b. p. iOft).
IvnoTuii^ YvETOTUM [Rob.Gag^uin], YveM,
ville de Fr. (Seme-Inférieure) : anc.
chef-lieu d'une petite principauté, dont
le seinieur prenait le titre de roi ; ce
titre fut reconnu par Louis XI, Fran-
çois I*"* et Henri H.
M. Gotion, dans son second Totnme, donne 1782
conune date de riniroductioo delà typographie dans
cette TiUe.
Iyonis, Yyonis Eoclesu, St-YveSy bourg et
port d'Angleterre, dans le comté de
Comwall.
Un Journal, the St. ivee* Mereurjf, j Ait pobUé.
en 1720 [Cotton*ê SuppUm,}.
IXARTOM, ISAURCM (?), fiMOT, IXOT, TillC
d Espagne (intend, de Saragosse).
Voy. pour IMmprimerie SouA.
Jacca, 'Un** [Ptol.], Jaca, Jaaa, ville
d'Espagne, aans l'inlend. de Huesca
(Aragon).
Jaccetami [Pliii.],1wuniT<»(it (Plol-, Strab.],
peuple de la Tarraconaise, dont Jacca
était la ville principale.
iiCEi Castri'h, louche, pet. fille de Bel-
gique [Graësse].
Jadeba [PIId-, Mêla, Tab. Peut.], 'liîi?»
tPtol.j, Gazara Ci?itas, Jadeh [Plin.,
.ucan.], Jadha (au xiv b.), Jadre |Chr.
B. Dion.], TÎIle de la Liburnie, auj.
Zora, capit. du roy. de Dalmatie, avec
un porL sur l'Adriatique (Autriche).
tioas crofODs devoir ■ttrJboer h nae iraprimeric
«UbliekZin un litre que nous Iroutani cité par
H«Tni«I qui Bgan lu oui. Floncel «nu la ruhri-
mt DtUmatttBO i Baçioni Vr le çualt il dlmostra
ùï temtrilà e bigiauiila lUU' armi vtnele nmiro
gtl fteaeckl. Snnpuo Lu Dolmuagba per Aulonlo
La limlllc BMUn, dont le chet >'appel*lt A
JfHA, tsscH, voy. Flavuiu Auroitamm.
Jaoodina, Jagodna, pet. ville de Servie,
sur la Horawa.
Jaitza, Jayeza [Cell.], Jale», Jaycza,
bourg de Bosnie, sur la Verbas.
Jalafl. [Tab. Peut.), la JUoJca, afO. du
Pô.
Jaha, Jamagond, pet. ville du gouv. de
Saint-Pétersbourg, près deNarwa.
lAMSA, Jahso [Plin., Hela], lafiw [Ptol.],
ville de file de Hinorque, sur l
occid., auj. CiMdella. Chidadda.
jAMPBoniNA [Liv.], Aleiandrotous,
de Tbrace, chef-lieu de la piov
dica, près de la Horawa, auj. l
ou Vrania [Leske], dans la Ri
lie.
Janina, Cassiope (7), Jamna, Yama,
de la Turquie d'Europe, chef-li<
pach., en Albanie.
L'Imprimerie n'y tit éUbUe qiM depub IM
de* preialen llim ni le lliipot|iiain^p'
Hecaelt des proiierbei txtpulairet de CÉri
P. Aravantlmn. Impr. de Dodone, 1 I*niaa |
doiûvri:) la-R°, ItU, uiu noin d'impriniei
lei formalité! contre la contreriçan y aonl a
néei : &iiV!yiàfi\iBi f| iriip«Tvirii>«i(.
Janoba, voy. Geneva.
Janua LiGUBUH, voy. Gesca.
J APODES, 'Icbroiic [Strab.j, Jafypes |
Cie-, Virg.], li^vîi! [Ptol.], peu|
rillyrie, au Nord de laDalmatie^
pait partie de la Liburnie, au pu
Alpes Juliennes; son territoire
aujourd'hui compris dans la Ci
jusque vers Ftume et Zetig.
Japoddm Vallis, OEw Caplt [Stu
Engadine, Innthal, vallée au (
des Grisons, en Suisse.
Japygu [Plin.. Vii^., It. Ant.), 1
[Herod., Strab.], province delaC
Grèce, appelée depuis Hessapu
TC^ii |Poljb.. Strab.], MumiR» (Si
et enfin Calabru, KiùaCpfa [Si
673
JAPYGIUM PROM. — JENECOPIA.
674
formait la partie Sud-Est de l'Italie,
c'est-à-dire la Péninsule Messapienneou
(^abraise; elle fut primitivement oc-
cupée par les Japyges, Tune des trois
races-mères de Vltidie, dont l'idiome,
dit tf. Mommsen, semble remonter
vers la source indo-germanique.
JiPïGini PROM. IPlin.], laituy a ôxpa
Strab., Ptol.], Sallentinum IMela], i
iiXrctvwv «xMt, aui. Capo ai lÀûca,
pointe S. de la Calabre.
Jargolium, Gergeau, Jwrgeau, bourg de
Fr. (Loiret).
j^RNiAcuM, Jomac, ville de Fr. (Charente);
bataille en i 569.
Jaiomirium, Jâromiersa, Jaromierz, Jaro-
mira, ville de Bohème (cercle de Kôni-
gingrâtz).
Jasi [Plin.], JAssn, peuple de la Dacie,
habitait les bords de la Moldau , et
partie de la Valachie.
Jasms, voy. Aspis.
jASSim, Jassiorum Dacorum fluNICU>IUM
Ilnscr.l, Jassy, Jasch, chef-lieu de la
loldavie, et auj. capitale des Princi-
pautés Danubiennes.
Void ce que nous trouTons dans la Bibliolh, Ri-
fMtft (n, p. SM) : « SImeon, natione Grœeus^ ex
anaodho areMepiMCopus ThessaUmieeniis... LU
knmée taeerdotio ad numaehum quemdam; qui
am operWui hactenus reeensU aliisque prodiit
mtee Jataii, in Moldavia, 168S. » Ce livre de
rSvcbeTtooe SiméoD fat imprimé par Jean Molibdos,
ntjf d'Hérad^^ aux frais et par les ordres de Jean
Docas , «oyewode de Moldavie ; il forme un vol.
ia-M. de pins de 400 p. contenant le Iltpi xoû OeCou
«»û daatres outrages de rarchevèane Siméon, et
ée phn ooelqnes traités de Marcus Eagenicos, mé-
tropolitain tfEphèse.
Ko 1007, nous trouTons au cataU Libri de 1861
[f IkOO) un livre, que le rédacteur qualifie de
tOiuof the rarest books in existence» : Joannis
Math, Caryophylli Bnehiriâion diffieultaiutn et
KlutUmum, grœee. Valachie (Jassy), 1607, in-^".
Ce livre est écrit par un auteur qui, suspecté de
pencher Ytrs le calvinisme, (Ut condamné par le
pitriucbe de Consuntinople. Ceci doit être une
réiaqirestion, car plusieurs ouvrages de Tauteur,
diéspar les bibliographes, sont publiés de 1626 à
Eh 1701 : MethoduM etratio (korgii Trapezuntii^
ta enam reperiri postint anni tottut festa, quœ
tdtmmiiirinScete$ia Grœcomm, Editus porro est
Ebcr a. 1701, in urbe Jassium, Valachiae principatu,
iiH«*. [Cûtal. de ta Bibt. du Boy, Paris, 17S9, in-fol.
lr*Fart,p.212,n*108.)
Jathwa, Jadrensis regio, Jederen, district
de Norvège.
JiUNUM, voy. MfiLDi.
JaircsIi.. [Jornand.]^ riv. de la Mœsie
Inf., auj. rcWzuma; se jette dans le Da-
nube à Nicopoli.
imi, voy. Genua.
oicnoRii. SB aiooB.
Jauravia, Jauravidm, lAvoRroM^ Jouer, ville
delà Silésie prussienne (cercle de Rei-
chenbach).
M. Ternaux cite: MiehaelUy Myrrenberg und
tFeihrauch HUgel. Jauer, 1718, in-12. Struvius ne .
Ihit pas mention de cette localité, et M. Cotton dit
qu^elle posséda une imprimerie dès Pannée 1066 ;
nous manquons de moyens de contrôle*
Jauriensis, Jayariensis Ck)MiTATUs, CormUU
de Baab, en Hongrie.
Jaurinum [Luen.]^JAVARiNUM[CluY.]y Gfyôr-
hen (sur les livres hongrois)^ voy. Ara-
boni a.
Nous trouvons, dans le catal. de la bibliothèque
de Pobservatoire de Poulkova, une dite d'impres-
sion antérieure à celle que nous avons citée, voici
un livre indiqué à la p. 2S0 : CaspariM Bartkolini
Aêtrotogia, Raab, 1611, in-8*. Mous trouvons dans
Bauer plusieurs ouvrages de ce savant médecin,
mais celui-ci n*est ci té que dans ce catalogue et sans
aucune note explicative. Németh {Typogr, Hunga-
riœ, p. 86) ne fait remonter la typographie à Raab
qu'à 1727: Joseph-Antoine Streibig de Wildberg
vint en Hongrie et s'établit k GBdenburg en 1726 ;
l'année suivante, à la requête du comte Phn. Ludw.
de Sinzendorf, il transporta son établissement . À
Raab, « ubi an. 17S1» die secunda Januarii accepit
privUegium pro se et successoribus, calendarium
titularead lOsubseq. annos imprimendi». Le pre-
mier livre imprimé par Streibig que cite Németh est
daté de 1728.
Javennum/ Gtavem), pet. ville d'Italie (prov.
de Susa).
Jazyges [Plin., Tac.]^ peuples de la Sar-
matie Européenne^ habitant les bords
du Tanais et du Palus-Méotide ; re-
foulés par les Gotbs au iv« siècle^ ils
s'avancèrent au Sud et se divisèrent en
Jazyges Metanast^e^ 'I^^uft; et MtTava-
<rrai [Ptol.], qui vinrent occuper un dis-
trict de la Hongrie entre le Raab et le
Danube, appelé encore auj. Jazygiè;
les autres^ Jazyges Basiia et ILbot^ se
fixèrent sur les bords de la mer Noire^
près des embouchures du Danube.
Jecora, Jecker, riv. de la prov. de Liège,
aCQ. do la Meuse.
Jedburgum, Jedburgh, ville d'Ecosse (Rox-
burgshire). qui possède les ruines ma-
fninques d'une anc. abbaye de Béné-
ictins.
Jelgava, voy. Mitavia.
Jeua, Jelleja, localité de la Gaule Gispa-
dane, auj. Stradelîa, bourg près Pavie.
JeNA, voy. ÀTHENiE AD SaLAM.
Nous aurions dû citer les éditions des cravres de
Luther, imprimées à Jéna, k partir de 1556, par
Christ. Rhodius et^ hériUers, ainsi qu'une pièce
fort rare : G, Postelli epistola ad C, Schvoenekfei'
dium^ cum prœfatione M, Matthei Flacci Itlyrici,
Jenz, Christ. Rhodius, 1556, pet. in-So de 7 tt.
Jenecopia [Zeiler] , Jamkôpinq, Junhôping,
ville de Suède [SmalandJ.
Après la mort de Jobannes Kankel, Pimprimeor
1%
675
JENUA. — lOYlNlI VILLA.
676
de Wisinnoé (voy. VismoiA Iiis.)» arrivée en 1087,
lecomteÉric Dahlberg, sénateur, grand maréchal
et gouremear de la pror. de Jankdping, donna
Tordre au fils du défunt, pasteur de Weckelsâng, de
prendre les mesures nécessaires pour le transfert à
JunkOping du matériel typographique <ini deTenait
sa propriété. Ce pasteur se conforma aux instruc-
tions émanant dhme autorité supérieure, et mit à
la tête de l'officine paternelle un ouTrier du pays,
Petrus Hultman, qui devint le premier typographe
de Junkdping; cet imprimeur, qui avait appris son
art à LinkOping, mourut en 1708.
Daniel Waid, fils de Jean Wald, rimprimcur de
TAcadémie d'AbO, neveu de Pierre WaU, l'hitroduc-
te ur de la typonaphie dans cette ville, prit la suite
des afbires oe nerre Hultman, mais il mourut de la
peste en 1711; Israël Falck lui succéda en 171S.
(Alnander, Tffifogr.inSueeUL)
Jenua^ voy. Geneva.
Jenvilla Palatiuh [Charta Ludov. Jun^ a.
Ii41j, Janvilk, anc. villa royale^ auj.
village d'Eure-ct- Loir.
Jereslavu, Jaroshw, Jeroslow, chef-lieu
du gouvern. du même nom^ sur le
Volga (Russie).
IeRNE^ voy. HlBERMU.
Jesium, voy. iEsis.
Jesmtsium, Jesniis, Jessenitz, bourg de Bo-
hème^prèsde Prague (voy.lEssNiTZiuM).
Les Juifs, obligés de quitter Prague, établirent
dans ce bourg une imprimerie k la fin du xvn* siè-
cle ; le cataL Oppenheim relate des volumes exécutés
li de 1702 à 1721. M. Cotton cite un traité de
Moïse Maimonides imprimé en 1702 k la souscription
de Jesnitz ; une édition de la Bible de Buxtorf, avec
les Commentaria RabMnorum et le Commentarius
McaortUeus^ y furent publiées en 5502 (1742) in-fol.
Jessena [Zeiler], Jessen, ville de Prusse
(rég. de Merseburg).
JoACDiMicA Valus [Zeiler]^ Joachimsthal,
pet. ville de Prusse (rég. de Potsdam).
JoANNis Georgu oppidum^ Johonn-Georgen-
stadt, pet. ville de Saxe, dans l'Erzge-
birge, fondée en 1654^ par l'électeur
de Saxe; auprès de cette localité est
un établissement d*eaux minérales,
connu sous le nom de Jobann-Georg-
Bad.
JoANNis Pons, Uidvegh, Hiàvegh-Varos,
bourg de Hongrie (comit. de Schy-
megn).
JOANVILLA, voy. JOVINU YiLLA.
JoBn \iLLA, svper Mosam, Jopila villa pu*
blica, JoBYiLA rCharta Pippini];, anc«
résidence des Héristal, auj. Jupil, sur
la Meuse, village de Belgique (prov. de
Liège).
JocosA, Joc\jm)x\AJsUSyFreudenthal,Brun'
thcU, pet.\illede laSilésie Autrichienne
(cercle deTroppau).
JocuNDiAcuM [Greg. Tur.], anc* domaine
dépendant de la cathédrale de Tours,
auj. Joué, commune d'Indre-et-Loire.
JocuNDiAcuM Palatium [Ludov. Pii Viti],
Jogentiacum, Jogennacum in TerrUono
Lemovico, Jocundiacum super Vinzermam,
Joquegny [Anc. Ghron.], aoc. lésîdeoce
Carlov., que D. Germain ttoïi étic
Jouac, commune duBerry (Indre); miis
qui doit plutôt, à cause des mots açkt
Vinzennam, être traduit par Joukud,
village du Limousin, sur la Vienne
(Haute-Vienne).
JODRUM, JOTRUM, J0VARA,J0VIS ÀRA, JoiKT-
. re, ville de Fr. (Seine-et-Marne) ; anc.
abbaye de filles Bénédictines; concile
en 1130.
JoGALiA, YoughaU, ville d'Irlande (comté
de Cork).
JoiNA, la Jugne [Frédég.], la Juisne, pet
rivière de France, am. de l'Essonne.
JojA, Gùjja, pet. ville du NqK>litain (Terrt
di Bari).
JoNosu, ViUa LoysQy pet. ville duroy. de
Valence (Espagne).
JopujL,voy. JoBuVnjLA.
JoppA, JoppE, Zaphas [Greg. Tur.],Jî^ff,
ville et seul port de la Judée, sur la
Méditerranée, dans l'Eyalet de S. lean
d'Acre.
JoRjJAcuM fSteiner], Imts, bourg de
Suisse, dans le Livinerthal (canton du
Tessin).
JOSSEUNA, CiVITAS JOSSELINENSIS, JOSS^in,
ville de Fr. (Morbihan).
JoYALiA, JovALULif, IvoLiiiM, localité de
la PannonieInfér.,auj. Valpo, Waipo,
chef-lieu du cercle du même nom
(Esclavonie).
JovAvus, IvARo [Tab. Peut.], le Salzadi,
riv. qui se jette dans Tlnn, près de
Salzburg.
JovuccM [It. Ant., Tab. Peut.], Jaufen-
bnrg, suiv. Muchar, bourg d'Autriche,
ou Geyersberg, suiv. Mannert (Land ob
derEns).
JOVINUCUM, JOYIGiNIACUM, JoiGNIACUM, JoiK-
GNY, Joigny, ville de Fr. (Yonne).
JOVLNH Vu.LA, JOVIS Vn.LA, JoiNGNIVlLLA, lux-
cmLLA [Chart.], Joinvilla [Du Gange],
JoirnUUy ville de Fr. (Haute-Marne),
anc. chef-lieu du Vallage, baronme
dont fut titulaire, auxm* siècle, Jean,
sire de Joinville, dont la maison tirait
son origine des comtes de Joigny.
L*imprimerie remonte en cette Tille à l'année 1720
fenviron; le duc d'Orléans, régent, fit venir à cette
époque de Lille, oli il éuit né flob U exerçait, Jean*
6T7
JOVIS ARA. — JULIOBRIGA.
678
Biptiste MoBooyer, qui imprima particoUèrement
pour les fines de Vassy et de St-Dizier ; rétablisse-
ment de Monnoyer fut sopprimé, en droit, par l'ar-
rêt du conseil du SI mars 1730, mais en fait, cet
vtti n'ayant point été rigoureusement exécuté,
MooDoyer continua à exercer, et son gendre, Jean-
Bq»t. de Gaulle, loi succéda. Le rapport fait à M. de
Sartines en 17M mentionne ces deux imprimeurs.
Degaolle on de Gaulle exerçait encore k la fin du
tiède, et le cataL de lliist. de France de la Biblioth.
iop. signale plusieurs impressions signées par lui à
lypoqœ de la réfolution.
lOVIS ARA^ YOy. JODRUM.
Jons Fanum, voy. Geofanum .
Jovis MoNs [AnD . Lauriss., Ann. ESnhard.] ,
Sraoros Penninijs [Pertz], le Grand-St-
Bernard, montagne des Alpes Penni-
nés.
JOTIS VlLLA^ voy. JOVINH ViLLA.
ioviuM^ JucA, Joux, fort de Fr. (lura).
JoTAccM^ Jouy: plusieurs communes de
France portent ce nom.
JOTOSA^ Yoy. Gaudiosa.
JcAM DB LA PENA (San) , monastère d'Ara*
gon.
Mendez (UMta de lot Ciudades y Lugares que
kn taMo o tienen imprenta) cite ce courent
conoe ayant possédé un établissement typogra*
yhiqjue, sans dire ft quelle époque ni quels forent
Kspradniti.
JuBERG [Ann. Lanriss.], Iubukg, auj. Iburg,
bourg du Hanovre (rég. d'Osnabruck).
JuDECA, Giwkcay île des Lagunes de Ve-
nise.
JCDENBURGUM/VOy. IdUNUII.
Imxu, hàdeSy commune près Thionville
(Moselle).
JDE5NA [Tab. Peut.], localité de la Nori-
qae^ suiy. Cluv. et Reichard ; est auj.
imasieifiy bourg de Carintbie.
Jcfiuos , IvERNis , ville d'Irlande^ auj.,
saiv. Gamden. DunAerron^ et suiv. d'An-
Tille, C<uhely aans le Munster.
JuERNus, Senus, fl. de l'Irlande occident.,
aaj. le Stomon.
JuficuM , Jli>hicuh , Sasso/inroto, bourg
d'Italie (délég. d'Urbino).
JcGo» Jvgon^ bourg de Fr. (Gôtes-du-
Nord).
JcBONEs, voy» Ubh.
JcimAcuii> voy. JovroiAculi.
iuuA [Baudrand]> Gfyv/a, bour^ de Hon*
grie^ sur le Schwarzen-Kôros.
luui AUGCSTA BaRCINO, VOy. B.V11CIN0.
iuuA CoNcoRDU^ voy. Nertobriga.
icUA Illergavonu, voy. Dertosa.
JcuA JozA, louXU *lo^a [Strab.], Juua
Traducta, ville de la Bétique. auj. Ta-
rifa, ville d'Andalousie^ sur le détroit
de Gibraltar.
Juua Libyca, 'louXi* .Viôuxa [IHol.], ville
des Cerretani^ dans la Tarraconaise,
auj. Puigcerda, Puycerda, ville de Cata-
logne; ou, suiv. Reichard, L/tvto,
bourg du Nord de la même province.
luuA Myrtilis [Plin.1, Mirtylis IMela],
'Icux(a MuoTiXiç [Ptoi.l, ville de Lusita-
nie, aui. Mertola, ville du Portugal, sur
la Guadiana (Aientejo).
IuLiA Opta, ville de la Tarraconaise, auj«
Huete, dans la Nouvelle-Gastille.
JuLiA Restitdta, voy. Segida.
JuuaRomulensis, voy. Golonïa Romulea.
Juua Scarabantia, voy. ScARABAirra.
Juua Traducta, voy. Juua Joza.
JuuACRNsis DucATus ^ Duché de Juliers y
Hrzth» Jûlicky district de la Prusse rhé-
nane (rég. d'Aix-la-Chapelle).
JuuAcuM {Ant. It., Tab. Peut.l, Juliers,
Jûlich, chef-lieu du duché de ce
nom.
JuuNUM. Wollin, ville de Prusse^ dans
l'ile au même nom.
JuuoBONA, voy. Flaviana Castra.
JuuoBONA [It. Ant., Tab. Peut.], ^ouXioSova
IPtol.], ville des Calètes, dans la Gaule
Belgique, auj. Lillebonne, bourg de
Normandie (Seine-Inférieure) ; conciles
en 1066 et 1080.
JuuoBRiGA [Plin.], 'louXioêpi^ya [PloL], Lu-
GRUNiuM, LucRONiuM [Marlana], ïjogrono,
ville d'Espagne, sur l'Èbre (prov. de
Burgos); quelques géographes ont
donné une autre situation à la Juuobri-
GAde Pline; Cell. traduit par Fuente di
Ivero, d'autres par Aguilar delCampo.
Les bibliographes ne Tont remonter rimprimerie
dans la ville de Logrofio (m*à Tannée 1507, et
M. Ternaux dit même n'avoir pu trouver à cette
date le livre qn*ont vouln désigner Falkenstein,
Cotton, etc.; le beau travail de MM. Z. del Valle et
S. Rayon sur la bibliographie espagnole nous per-
met d'assigner une date antérieure à la typographie
de cette ville.
Sacerdotalis instructio circa misêam, édita a
reuerendo artiutn ac sacre théologie profesêore
magistro Roderico de Sancta Ella, Lege féliciter,
A la fin : Impressum in oppido Lugruniiy'indiutria
et expensis mcujiatri Amaldi guiltermo de Broca-
rio^ Anno a natiuitate xpi Millesimo ccccc terdo,
die vigesima prima mensit martii, in-A**, à long,
lig., sans ch. ni réel, avec sign. A-Il. Sur le frontis-
pice deux sravures sur bois, et au v" la table. A la
fin, après la permission d'imprimer, vient un petit
traité de Franc, de Mendota, archidiacre de Séville,
à Roderic de Sancta Ella, daté de Séville, ikW.
'Nous avons déjà vu ce célèbre imprimeur à Alcala
de Hénarès ; nous le retrouverons àPampeluna»
679
JULIOBURGUM. — JUSTINOPOUS.
680
Voici an autre volume sorti de ses presses à cette
même date : Spéculum sapientiœ B. CirilU alias
Quadnpartitus apologetieus voeatus est» A la fin t
IMPBESSUM LDCBORII PEB ABRALDDM GUILLELMUII
DE Brocario. Anno 1503, in-8«.
Le volume à la date de 1507 qu*ont sans doute
voulu désigner les bibliographes précités, est celui-
ci : Tratado muy util y tnuy provechoso contra
toda pestileneia y ayre corrupto, feeho por Poresy
Ueenciado en meaicina, A la fin : Pue aeabado de
Imprimir aflo de Mil y quinientos y siete en la
muy Noble Cibdad de Logrono por Maestre A^nao
GuiUen de Brœar, a Honra p Loor de la Virgen
immaeulada Santa Maria, j del Bienaventurado
SeAor Sont BoquA, defensor de la pestileneia^ et
cual a nuestras petieiones quiera ser buen Aboga-
do, Lausdeo. In-4<»del8 ff.
Nous pourrions citer un très-grand nombre de
beaux livres exécutés k Logrofio par Amauld Guil-
Icn de Brocar ; nous nous bornerons k mentionner
la CronieadelSerenissimo Bey Don Juan el secundo
de Perex de Guxroan, dont un splendide exempl. sur
vélin est décrit par Van-Praét comme propriété de
la Bibl. impériale de Paris, et un autre incomplet a
figuré dans le second caiaL de Salva (n** 8706), oli il
est annoncé comme unique.
JuuoBURGUM^ Juliusherg, pet. Tille de
Prusse (rég. de Breslau).
luLioDUNUM> LosDUNUM^ Loudun, Tille de
Fr. (Vienne); concile en 1109; patrie
d^Uroain Grandier^ brûlé pour aToir
ensorcelé un couTent d'Ursulines.
C'est de la réunion de la célèbre assemblée des
délégués du protestantisme à Loudun en 1020, que
date rintroduction de rimprimerie dans cette ville ;
très-probablement rétablissement ne subsista que
pendant la durée de cette conférence, car il faut aller
jusqu'à la fin du siècle pour retrouver trace d'impri-
merie A Loudun.
Lettre envoyée au Boy par le» députés des égli-
ses réformée» de France et souveraineté de
Béarny assemblés par sa permission en la ville de
Loudun {\Q Janvier); avec la harangue prononcée
an Roy, par les députés de ladite assemblée
{25 Janvier), Loudun , de rimprimerie de La Barre,
1020, in-8«. Cette pièce est A la Biblioth. tmpér.
(CaU de rhist.dc France,!, p. 500).
En 1091, M. Cotion, sans désignation de livre,
signale Tcxistence d'une imprimerie A Loudun : nous
trouvons effectivement A cette date (Catal. de So-
leinne, III, no S970) : Les Amours de Colas, comé-
die loudunoise, en beau langage (en cinq actes et
en vers), par Saint-Long. Loudun, G. Cbacbereau,
1091» in-80 de2ff. etSO p. M. Gustave Bruneta
donné de cette rareté une réimpression tirée à petit
nombre. Cette pièce fut réimprimée dans la même
ville en 1732 par R. BillaulU
L'arrêt du SI mars 17S9 supprime l'imprimerie,
et cette fois l'arrêt est exécuté dans sa teneur, car le
rapport fait à M. de Sartines en 176A ne mentionne
même pas le nom de la ville de Loudun.
JuUOLAy louXîcXa [Ptol.], COLONIA JoUA
[G. Rav.], colonie romaine du N. de
l'île de Sardaigne^ dont les ruines se
Toient à Torre Vignale, suiv. Mannert,
et suiT. d'autres géogr. à Castro Doria.
JlJUOMAGUS, Yoy. Andegava.
JuuoMAGus [Tab. Peut.], Dutlinga, loca-
lité duS.-O. de la Germanie^ auj. Dur
tlingen ou TtUlingen, Tille du Wurtem-
berg sur le Danube, ou Phulendorfium,
Pfullendorf, en Souabe.
JuLiPA, Zalameade la Serena, bourg d'Es-
pagne [Graêsse].
JiJLiuM Carnicum [P. Diac.]; Juua Carniccm
rit. An t.] IgOXiov Kopvwdv [Ptol.], Tille
de laNorique, au N.-O. d'Aquilée:
auj., suiT. Kruse, Quildorf, et, suif.
Forbiger, Ju/ta, ces deux localités dans
le gouT. de Laybach.
Juijcii Praesidium, Toy. Scalabis.
Jdlius Vicus [Not. Imper.], Germenhàm,
Tille deBaTière, au confl. de la Qaeidi
et du Rhin.
JuLLiAcuM, Jully, MUy^ Tillage de Fr
(Seine- et-Marne) ; collège d'Oralo-
riens.
JuNCARiA [Ant. It., Tab. Peut., It. Aq.
ApoU.I, station delaroutedeBarcinoà
la Gaule, ai]g . Jvnchers, Jtmquera, bourg s
de Catalogne, suIt. M. de Laborde.
JuNCARiA, Jonquiéres, bourg de Languedoc
(Hérault); conciles 892-909.
JuNEcopiA, Toy. Jenecopu.
JuNiANUH, LuGANLif^ LuQono, Lovis, lOtt-
werZf chef-lieu du canton du Tessin
(Suisse), sur le lac du même nom.
Imprimerie en 1766 [Falkenstein].
JuNONiA, colonie fondée par Caius Grac-
chus sur les ruines de Carthage, l'an
115 av. J.-C.
JUiNONIS PROM. [MelaJ, to t^ '"Hpa; ôxpuTT-
piov [Ptol.], cap Trafaigar, a l'O. du
détroit de Gibraltar (Espagne).
Jupn.iA, voy. JoBii Villa.
Jura Mons [Caes.], 'lopa; [Strab.] 'Ioujmw-
co;5po; [Ptol.], MoNs JuRASsus, U Jwm,
Leberberg, chaîne de montagnes qui se
rattache au réseau alpestre.
JuRENsis Urbs, St'Rambert'le-Jouy, bourg
deFr. (Ain).
JUSTINGA (?). ^
Nous ignorons A quelle localité peut se rapporter
ce nom latin que nous trouvons sur quelques livres
du xvie siècle : Testamentum ubiquitatis Brenttan-
dreanœ.à\xsûn%9, ex officina Taleriana, 1585, in-**.
(Cal. G.Willer, p.8ft.)
JusTiNiANA Prima, voy. Scopi.
JusTiNiANA Secunda, voy. Ulpiandm.
JusTiNOPOLis, Capo d'Istfia, voy. ^Egida.
Est-ce à cette vlHe que peut s*appliquer b sous-
cription Jdstinopoli que nous trouvons à la date de
1622 sur un livre que décrivent Feuerlin et Bauer :
JustiJustinopoUtani (Justini) mystaHum ùtiqMh
tatis eiusque vera Apocatypsis, sive sécréta secre-
torum turco-papistica sécréta, contra libeUum
famosum, cui ipsa ealumnia titulum prœfixit,
sécréta CalvinO'Turcica, authore quisefaUo Tkeo-
nrriA. — juviniacuh.
682
|[nu [Cell.], JuTUNDU [ZeilerJ, voy. Car-
Idtubocdh [Zeiler], Jutebbocil-m, Weûm-
ftbm$eopp. [Struïius], Jùterbock, ïille
de Prusse (reg. de Poudam).
Llaprimcria nMc dmi etnt iflle au xtdi' lit-
<lt;(a lolddeai ipidiDeniqiw die SMitIuii JV.
ruMr SrUordl, rMortt QuilUMiracMb, epfHofa
AniM wunailHl istrcMcl at tiûrglum Caro-
Im Italum, eonnitan afnc nMrffnim , lertpla.
URtod, l7S•,i■t*^ eti «.PaNA JoAiHScUlartfl
viÉ> MantBK /xtretoMiudni eam naimidtiM
ai tfi fMlt. iDirebod, 17S1, In-So.
iDtiirnns n.., daoa le Picénum, aui. fe
imite , fleoTe qui traverse la delég.
de Ravenae.
JnÀTDn [Tab. Peut., Inscr. ap, Grut,],
luTo [lu Ant.l, JuTENSE CAsmcH [Not.
lœp.l, JuTATU [Not. Eccles.], Jopu, de-
'eo tnnc. du m* s.), Salebruce (au
XIV* 8.), Tille de laNorique, sur lefl.
JovAVUS, le Solsoch, auj. S(Uiburg,
Salibowg, cheMieu du cercle de ce
nom, dans le gouvem. de la hante
Autriche ; c'est la patrie de Mozart.
■ date dE rinlTo-
Tilic ; noui ne pDaioni la rcponer qui l'innée
lïHi D. Jon. HtlUnl BuaeltàiidiMke hUlortm,
tooi ileh beioniltr In Beatiimi (acAm. loa H
JaAreH.nemUlcb vondai i ittr Beçfcrung KIMç
Benrlclu deu iUu avfroat » Jeltlger Xânlplu
EllMobeUieH tugelragen. Silibsr^ lau, 1d-*<.
JuvENAciA, Jdvenaciuu, Giovetuiizo, peL
port du Napolitain (terra di Bari).
JuvENtHAcuii Palatium [Charta Lud. pii,
a°83'2); est-ce Juvisy, commune de l'Ile'
de-France (Seine-et-Oise) T
JuviNiAcuH Palatiuu, anc. villa Hérovin-
gienne; suiv. l'abbé Lebçat, Juvigrty,
village près Soissons (Aisne]. Les deux
dénomi nations précédentes courraient
n'aroir qu'use signiflcatioa identique .
Kahren [T), en Illjrie.
Voit tCat, Ubr. rar., p. 087) el BiDer (filU.
If»r. ror. IV, p. 109) Indigucot l'an d l'mtre nn
livre pablLë toiu celle robrlqDe , qtii rappelle I* for-
nie allemsade du mot Carbitliit: f/oum Tatamen-
tum litmunilco-U'eaiUcum; Heaa Tettamml «a-
strsHamJtiU'ChrUH.itiircliGotUebFabricium,
tu du Wtiulilche tpraclit Hberteiut. Uiren,
nog, iQ-S".
K*iwAi, Ohta Kaiwai, bourg de Roumé-
lie, voisin de Constantin oplc.
A diiertei reprise», i ConiUnllnople comme dam
la plupart deicipiulei ou des gnodei Tillei d'Eu-
rope, a l'eicepUon de Parla ei de Londres, kalaiCs
furent penttatis, leur maUrlel saisi on di<lnUI, et
fla IranapDrltrenl d«ns des looliléi rapproebées du
centre de leurs atCsIm leurs tUblisseiiieiitaiypagTa-
pbiques ; au ivill* sKcle, ce lut aln^ qu'ils Imprioit-
real quelques-uns de leurs Urres saiols sous la
rubri^e Kalwal; le plus wden spâdnien décrit
dans ta collectian Oppenbeim remoale à 1717.
Kala., voy. Cala.
K*U9, voy. Causia.
Kalmdnda, Kaimûm, bourç de Bavière,
sur la Vils (Regenkreise).
Kabalanska, ville de Russie, sur la Tun-
gueka, dit M. Cutton; nous croyons
qye ce mot est une dénomination
lithuanienne de KÔnigsberg.
La première éllilon de II Bible lltbainlenne fut
Eubliéesousce nom de lieu, en 17», par Pbllipna
riiuipa Kanterj, In-g* goUi. L'eiempl. vendu
II I. cliei Tumolïtait daté de 1138; un bel eiempL
de cenre volume al conservé k U bibl. royale de
DanenurL, un autre 1 celle de l'nnlicrsité de
Wilna. (Voy. Gratsse, I,p. M8.)
Karaté Lczu JE, autre nom lithuanien de
K^gsberg, voy. Reuiouontum.
Kabas, Karasoti-BasaT, ville de Russie,
dan» le gouY. de Tauride, au K.-E.
de Simphéropol.
due mission énagéliqur écoailaa établie dna le
piyi en IWl fit venir d'Europe an malMel tns-
graphiqne, etenlM7ïaee»mpi. desJ^MMfla*
SI-MaltMeu y turent tirés iu-fol. sur papier bk«i
il but encore dler counne prudail de celte inpri-
Nouveaa TalanuM en taimat det TcFttn-
NogaU. Kani, ISIS, In 8* (Catal, Bérousit).
Kari31acuii, voy. Cabisiacuji.
Kabbofa, voy. Cahboflm.
Kaufhuba, Kaufbyba [Zeiler], Saufbeaen,
ville de BaviËre, sur la Wertach (Ober-
donaukreis).
Celte ville possédait une imprlnMrie en 17ll,dl ,
M. Collon.
KAZAnuH, fituon, ville et cheMieu de
gouvern. dans la Russie orient.. Borli
Kazanka, l'un des principani entnptis
du commerce, entre l'Asie et l'Ëiiropt.
Cette illle possMe Due untTcnnlé depuis IM;
l'Imprimerie, ce puissant levier des étndet [intinil
ques. y fui introduite en même tempa; cà Ut de
clasiiquesou délivres dldactiqDes, on r donaa to-
dant celte première année MU drai édtUou et
Coran, Tune In-»*, l'autre in-»'. Plusleun voIbdis
en turc onenlal, Impriméi 1 Kaun en ISU, tin-
rent au cataLSilr.de Sacy |n- IMI, ISt7,lHt, etc.),
Kedl, aoc. forteresse de l'empire d'Alle-
magne, qui, malheureusement pour
elle, s'est trouvée sur le fréquent pas-
sage des armées françaises; auj. tête
du pont de Strasboui^, au confluent
de ta Kinzig, de la Shuttcr et du Rhin;
(gr. -duché de Bade).
Ce lull* qu'an estimable libraire de Lille, N.nw-
liDiKke, bériiier des manuscrits de VolMlic, deroi-
REITH. -- KEXHOLMIA.
686
e Sr GtfOD de Betnmtrcliais, qui cher-
s oublier, par le bruit qui allait se bire à
me vaste eotreprise littéraire, le scandale
Tait à propos de rafbire des (iisils à four-
iurgés d'Amérique; ce tat daiis le fort de
pour 18 ans, que MM. Panckoucke et de
m formèrent un important établissement
[ue, destiné à donner au monde lettré
e édition collective, réellement digne
des cBUTres de Voltidre. On sait que
lis s*était rendu acquéreur des admi-
rtères du célèbre imprimeur de Birmin-
cerrille, et qu'il conna la direction litté-
. de Condorcet et Decroix de Lille; il ne
oère que le r61e de banquier de Pentre-
idant il donna quelques notes qu*il signe
*te du correspondani général <U ta S<h
tire typographique, » (Vojr. au si^et de
publication Bouchot, Préface des CEU'
Itatre, Paris, Didot, 1820, M ; Quérard,
les ceuvreê de VoUatre , Peignot et te
le d'Ecosse (Banflshire).
I, dans son nouvel ouvram, cite une édi-
tpotUUm of th€ New Teêtament du dr
; publiée en 17M, avec le nom de cette
ime lieu d'impression. Ce livre aéchap-
lerches si conaciencieuies de Lowndes,
! plusieurs éditions, et consacre k ce
abant un article trèâ-développé.
rille du comté de Roxburg:h
), ayec les ruines d'une magni-
)baye.
ilité possédait nue imprimerie en 1782,
James Ballantyoe (Téditeur du « KeUo
707, etc.) y donna une charmante édi-
f insfreisy of the Seottish Border » de
icott. (Note de M. Goiton.)
, voy. Cameracum ad Alriv.
[, voy. Chemnitium.
, Toy. Campidona (Gambidona ?) ;
le Tnomas A Kempis.
IX dit qu'un ouvrage généalogique par
publié a Kempten en 1010 ; ce llf re nous
, mais du même auteur nous pouvons
iltUii tractatus t/revii eontinem deeem
octrùiœ ChrUtianœ, Gampidoni, 1612-
. in-8* (cité par Windekind avec cette
a Albtxtt admodum rara tunt)\ ces pu-
Albizios ont été très-probablement im-
lide d^ine presse étabhe dans le couvent
lins de Kempten.
ivoos encore le nom de Kempten sur un
rimé en 1023 : P. Meidertini kleine
t, doM isf, kurtze tfarnung, Ermak-
TroMtaehrint, naeh Anleitung des A.
Kempten, bey ChristofT Krausen, 102S,
CoNCANGiUM. Kendal, Kiskby-
Tille d'Angleterre (comté de
>reland).
1er 1731, oarut un Journal, c The Ken-
t >, imprimé par Thomas Cotion ; un
Modique, « the agréable Miseellany »,
M. Ashbumer, fit son apparition en
l's Sypfiem,] .
re, Tille d'Angleterre (Warwick-
let magnifiques mines du château que
t a rendu si célèbre. Le livret explicatif
s [History and description) fut impri-
mé dans la ville mdme en 1777, dit H. Cotton ;
Lowndes ne signale pas ce volume.
Keresdinum, Kreischy Kriss, bourg de
Transylvanie (pagus in Comitatu AlbenH
inferiori).
Michael P. Saékesi exerça la typographie ft Krelicii
depuis 1084 Jusqu'à 1087 ; le matériel dont il se ser-
vait était la propriété du comte Wolfg. Bethlen
(J. Németb. Typogr. Hungar,, p. 88) ; vold le Utre
d'un volume publié par cet imprimeur: Posi-
tiones theotogicœ ex articula de ministerio ecctê^
ïïiastico. Bespond. Joanne Keip,^ 1085, die M sept.
Keresdini, per Mich. P. Siékesi, in-4*.
M. Temaux (d'après KOhler, HiMtorieh Mlinz-
Belustiaungen. IX, p. 110, et Gundling. Historié
der Getahrtheit, p. 187) cite un autre livre et un
fait hiitorique que nous devons rapporter: Bethlai
Wolgangi {eomitis de) , pHoribus seeuU XVH
annie caneellarii auiici Tnmsylvaniœ^ hiêtoriarum
Pannonieo-Daeicarum lib. X, a elade Mohaezensi
1520 usque ad /biem secutU in arce Kreusch
Transylvania. typis et sumptibus auctoris, in-fol.
Quand l'impruneur fut arrivé k la p. 801, le château
fut pris par les Turcs et le comte alla mourir en
esclavage. Un siècle après, quand on voulut rebâtir
le château, les ouvriers trouvèrent dans im caveau
muré un amas de papiers pourris. Cétait fédition
enUère de Touvrage, Jetée là au moment du si^ ;
on ne put en composer que dent exemplaires à
peu près intacts, dont Tun fut placé dans la biblio-
thèque du comte de Schaalîgotsch à Hermsdorf, et
l'autre dans celle de Breslau. Aussi Bauer dit-il de
cet ouvrage: lÀber rarissimis rarior, eujusduo
saltem exemptaria intégra in orbe lUterato ex»
stant. Vogt raconte également le fait, mais avec des
deuils tout différents.
Kereszturinuh, Néne^Keresiiwr , Knutz,
' ville de Transylvanie, dans le comitat
d'OEdenburg (Croatie).
Un imprimeur nomade, nous dit Németh {Typ,
Hungariœ)^ exer^ la typographie dans celte petite
ville de l'année 1597 à lOM, sous la protection de la
famille Nâdasdi, à laquelle appartenait le château de
Kéresxtur. Voici la liste de ses étapes : on le trouve
à Német-UJvarini, en 1581 et 1597; à Monyorokerc-
kini en 1589 et 1501, à SchQtiini en 1593, enfin à
Sarvarini en 1002.
Ce Joannes Manlius mourut peut-être en 1005,
car à partir de cette date on ne voit plus figurer son
nom; de 1010 à 1010 le typographe de Keresztur
s'appelle Emeric Farkas.
Németh cite un grand nombre de livres hongrois
exécutés par J. Manlius ; Pidiome des Ifagyares
n'étant point familier à nos proies, nous les omet-
trons et ne citerons que ce volume latin : Hartlie-
bit Georgii TuMngeiîsis poetœ taureati, earmen
heroieum..» magnifleo D. Francisco de Nadasd,,,
qui pie et placide in Christo h Januar, anno 160i|
Sarvarini expiravit , sacrum, Impressum typis
Joannis Manlii Kereszturini, 1004, in-4« de 10 ff.
. Kesdiensis Sedes; Kesd, localité de Tran-
sylvanie ; siège d'un évêché.
Resbiarkinum, Kaysersmark, petite ville de
Hongrie.
Matthias Vitriari exerça l'imprimerie dans cette
localité de 17U5à 1708, ou, du moins, un livre impri-
mé à chacune de ces dates est cité par Németh (ry-
pog. Uungar.). Nous reproduisons le titre latin du
dernier: Thessedik Pauli Puchovio-Trentsiniens,
Ilung, flebiliter gravissima,., eluiritatis queri'
monia,., Hunaarico-Christiano data orbi, K^
markini, 1708, in-4« de Ci ff. en vers latins.
Kexholmia^ KexAo/m, ville de Russie [Fin-
lande] ; elle est aussi appelée Karelogo^
687
KHARKOVIA. — KILKENU.
688
rod, Korehkigorod, id. est Careliœ pro-
pugnacidttm. .
Kharrovia, Kharkov, ville de la Petite-
Russie^ chef-lieu de gouverD.
Université depuis 1S03, Timprimcrie soiTit de
près; Toici un livre qui date des commencements de
cette typographie t S, MaruhaU von Bieberttein.
Ftora Taurico-CaueoMla. CharkoT, typis academi-
cis, 1908, in-8«.
KnESROWAN^ Keshouan (Mont)^ dans le
Liban.
Plusieurs monastères et plusieurs imprimeries
existent on ont existé sur cette montagne ; voici le
résumé de quelques communications, qu*ont bien
voulu nous faire quelques voyageurs érudits, entre
autres M. Marins Fonuoe, qui a résidé longtemps
en Syrie.
«Le père Adam, dit Gérard de Nerval {Voyage en
Orient^ t. U). m*apprit que la première imprimerie
avait été établie u y a cent ans, k llar-llanna (il faut
peut-être lire Mar^ouanOy c*est-k-dire St'Jean),
couvent des Grecs-catholiques, par un religieux
d*Alep nommé Abdallah Zelcer, qui grava lui-même et
fondit les caractères; beaucoup de livres de religion,
d'histoire, et même des recueilsde contes, sont sortis
de ces presses bénies. •
Si Gérard de Nerval avait lu Volney, le père Adam
ne lui aurait rien appris; en effet celui-ci, dans sou
Etat politique de la Syrie (édiu F. Didot, p. 248),
se sert presque identiquement des mêmes termes,
et déplus il donne le catal. des ouvrages Imprimés
dans ce couvent quMl appelle Mar-Hannak et Ckou-
alr. Le premier livre imprimé est un PsaMier
de David en arabe, de 17SS. Abd-Allah meurt en
1755.
Voici maintenant d'autres détails :
« On compte trois imprimeries dans la montagne,
dont deux appartiennent aux Maronites et aux
Grecs-catholiques. De ces deux premières. Tune,
sf riaque, que possèdent les moines Ubanais dits
Bilidié, a été importée de l'Europe en 1789, par un
des moines nommé Séraphin Choochani de Kcyrout.
Elle fut installée en premier lieu dans un des cou-
vents de la communauté nommé Mar-Mouça el
HabacM, et le premier volume imprimé Tannée
même de rinstallation 1780 fut le Service de la
Meue maronite^ comme le démontre la préface
dodit livre. Cette imprimerie fut transférée en 1815
dans un autre couvent du même ordre, nommé
Si-Antoine Kozhaia ou duQouxahié, situé dans le
Gcbbeli ; elle fonctionne encore aujourd'hui.
tLa même communauté possède une seconde typo*
grapliie arabe Qu'elle fit venir d'Europe en 1855, et
qu'on installa dans un des couvents de l'ordre nom-
mé Seydet Jamish, dans le Kesrouan.
« L'imprimerie du culte grec-catholique fut intro-
duite en 1712 environ (nous croyons 1732) par un
diacre nommé Abd-Allah Zakher ; elle fut établie
daiu le couvent de Mar-llanna-el-Ghouefr, c'est-à-
dire dépendant du Chouclr ou Choualr, village du
district de Kesrouan ; le premier volume imprimé
est intitulé t Mizdn el Zemân^ ou la Balance du
Temvs, •
Suivant une autre version el Choualr serait un
village dépendant du district du âtetten ; n le Mct-
ten est un district chrétien et non drusc ; il est
habité par 2ft,(MM) Maronites et 8,000 Druses seule-
ment. ■
L'un des livres les plus importants qui soient sor-
tis des presses du couvent de Mar-llannah est une
édition des SS. Evangile», en arabe : In Monasterio
St-Johannis inkesrowan Monte, 1770, in- fol. de
315 pp.
KiDDERMiNSTER, viUc du comté de Wor-
ce^ter (Angleterre).
Un libraire du nom de Neville Simmons y était
établi en 1050 ; en 1701 les imprimeurs de la loca-
lité s'appelaient Govrett et Pinnell [a Couoa'i .
SuppL], Deux vol. imprimés à Kiddèrminster fig.
au 1er eau Hich. Heber, sous les n** 7351 et 735L
KiEiDANY^ pet. ville de Russie, dans le
gouTernemcnt de Wilna.
Cette ville fut fondée et presque eDdèrement peo-
pléepardes émigrants écossais; elle ponédutn
XVI* siècle une école importante et une fnprtaw-
rie; M. Gotton rapporte le bit d'après KrasinsfcL
KuoviAy Kief, Kiew, Kibw (en polon.),
Kiobhv (en russe)^ ville de la Russie
Blanche , chef-lieu du gouvem. de
ce nom; cette ville est formée de
trois étages superposés en gradins,
surmontant les rives du Dnieper ; c'est
Tune des villes saintes des Russes.
Université fondée par l'emp. Nicolas; mais na|iri>
merle religieuse est antérieure; le monastère PeidKr
skol {monatterium Pelzaar$kienu XioMiue), qii
renferme dans ses vastes catacombes les restes de 111
martyrs, est connu, dans les annales bibliofnfhi-
Îues, sous le nom de Monastère de$ Groltet de
lief. Nous avons eu l'occasion de voir cbei M. Ttm
plusieurs spécimens de ces presses coa%-eotMlei,
d'une exécution typographique irréprochable. BKfe-
meister assigne expressément la date de 1018 à FIa-
troductioude l'imprimerie dans ce monastère.
Voici ce que dit Hoffmann [de Typogr» in Pokm,
elUihuan).
« Anno 1035, IlaTepix^v, quod Kettor ttiÊikanï-
rum chronographus Slavofdea linaiM ecmionftt'
rat^ in quo Patrum, qui in Crypth Kioviautkn
conditi tunt, vitœ reeementur, a Sylvettro Kono-
vio, episcopo Ruthenif'MtcitlavienMt, Orwmmk
el MoMlovienti, in compendium redaetum ae te
linguam polonicam translalum prodiiuetestatw
Joannei Heràinius. Idem liber Ungua Slatoniai
1001 Kioviœ, typis Slawtnicii imprévus, exioL»
Mais nous avons des indications antérieures, quoi-
que moins précises:
i/i-dition des Quatuor Evangelia Slaviea diaUcto
veteri ecclcsiastica, imprimée en car. cyrillimes
sans désignation du lieu ni de date, in-fol. de tl2 fi.
avec fig. sur bois, a très-probablement été eséctiép
dans le monastère au commencement du Xf il* siè*
de.
(jn Nouveau Testament, en slavon, publiée la date
de 1030, est souscrit au nom du : Monasterium Pa:-
sartkieMe KJovense,
Voici, imprimé avec les mêmes caractères, aa
livre très-im|H>rtant que nous avons vu chex M. Trois
en 1850: Synopsis' ili Kratkgb sobbarib... 5yiiop-
sis ou Recueil abrégé de diverses annales mr te
commencement de la nation slavo-russe et Us prr-
miers princes tU la ville de Kief; sur ta vie en
grand prince de Kief fVladimir, et ses sveeti-
seurs. Jusqu'au ttar Théodore AlexiewUek,,..
Imprimé dans le Monastère des GroUes de kief. pw
autorisation de l'archimandrite... Innocent Isiei,
l'an 1080, pet. iu-4", fig. sur bob.
KlLIA, VOy. KlLONIA.
KiLKENlA, KiLRENA, FaNUM OU CELLA StI
Camci, CANir.ow)Lis, Kilkmny, ville
d'Irlande, sur la Nore, chef-lieu de
comté (Leinsler).
lA)wndes cite un livre imprimé à Cilkenar co
iôUGi A Tragcdy of Colas Jury, or Urends's
Misery (for Irlanda), by Henry Burckhead, 10i6.
iii-a*. i>ansla biblioUièque diocésaine de Ca»hel,dil
M. Cotton, sont deu\ spécimens de l'ancienne typo-
graphie de Kilkennyï Proclamation ofthesupreme
council of the confédérale eathollcs. kilkenoy ,
KILLOGIA. - KIRKBRIDE.
690
le second: The déclaration of Ovoen
wUh tke amwer of the eouneil of the
i6 eatholicâ of Ireland, même date ,
|o; ces pièces sortaient d*une imprimerie
ablie, lors de la révolte de l'Irlande en 1041,
1 pape Rinncdni, dans le but de faciliter
itkui de pamphlets catholiques destinés à
'l'esprit relifpeox en Irlande contre Top-
rasbytérienne.
-nia Dominieana de De Burgo (Thomas
it imprimée )i Ulkenny, soos la rubrique
grtpp.; une note mss. que M. Goiton a
siempl. de ce livre rare appartenant à un
bolique, dit que le premier projet de Tau-
de le publier avec cette souscription :
U, (ypis Jaeobi Stokes juxtaprœtorium,
Daoïiscritfut livré & l'imprimeur sous cette
lis que la terreur qu'inspiraient alors les
nés réglementant la presse fit substituer
Miqne celle de Cologne.
i, Kilmalon, bourg d'Irlande, du
ï de Limerick (Munster).
QOi, Yîlle d'Ecosse^ dans le comté
•
merie date en cette petite ville de l^n
at là que, deux ans après, le célèbre Robert
lUa ses premières poésies : Poems cMefly
ttUhdiaUct, by Bobert Bum$, Kilmar-
IsoD, 1780, in-tt" avec figures, tiré & 000
et cette première édition est devenue abso-
Introuvable (Cat. Walt. Scott, p. 199).
lire de l'illustre compatriote de Robert
décrit s • fFUh additional poems from
ers... andoneofSwrtCt autoçrapti excise
» En 1789, citons: David SiUars*s poems.
ck,1780,in-8«.
i, Yoy. CmiJioRU.
, KlLX)NUM, ChILOMIDM, KlLIA HOLSA-
I9 Kiel, ville du Holstein; port im-
nt surla Baltique.
âté fondée en 1005 ; musée ; bibliothèque,
leinr. Lackmann de Hambourg consacre,
livre sur la typographie (Annal, typogr.
lutdam cap.), un chapitre spécial aux
rimprimerie i Kiel ; ce travail intéressant
>up trop long pour être môme analysé ici.
ir produit de la typograohie locale qui soit
connaissance de ce bioliographe est un
1-4* qui remonte à l'année 1528, et il est
bixarre que Falkenstein avant tout n'ait
rahë Lackmann, et de plus qu'il n'ait point
• sur les livres anciens de trace d'impres-
rieure à 1007, qui est la date absurde
h l'introduction de l'imprimerie à Kiel.
Utre du volume cité par Lackmann : Dot
\ttel des evangeiisten St-Mattheus, gepre-
e uthçeleehi thom Kyll dorch Melchior
n, KOnùicklicker majesiat tho Denne-
gesette prediger, Nege dyne oren vor-
s VoUkeSy unde dynes FatersHus,Psalm.
irikkt thom Kyll, ym Jare M.D.xxviii,in-a.
inn cite plusieurs autres ouvrages impri-
tte même année 1528 et l'année suivante;
catalogues anciens, celui de Mailtaire
rei (lx>nd. MUS\ nous donnent les titres
is imprimés à Kiel au xvi« siècle.
ation de l'académie ne put que donner une
impubion aux travaux typographiques:
igitur academiœ, typographia Kiliensis
erito incipit auspicium, primo eius initw
:ius, »
ofrrapbes de l'université sont • ab epocha
acaàemiœ » : Joachim Reumann (1005-
«tte date il se retire & Hambourg; Bar-
ittaer (1098, m. 1721) ; J. Ghristopb. Rev-
ther (1721, m. 1728) ; NIcoL Laders (1729, m. 17S0) ;
Gottfried. Bartsch (17M-17M). [Lackmann, p. 20.]
Parmi les volumes sortis des presses de Joachim
Reumann, il ne faut point omettre de mentionner
une édition du célèbre traité de Tribus Imposto-
ribus, Kilonii, literis et sumpUbus Joac. Reumanni,
1080, in-12.
Deux imprimeries particulières sont signalées
par Lackmann, comme ayant existé à Kiel, l'une à
la fin du XVIIo, l'autre au conunencement du XVlIIe
siècle; la première est celle du professeur Matthias
Wasmuth, et de son fils le médecin, qui porte le
même nom ; elle fonctionna en 1092, sous la direc-
tion de Joachim Reumann, typogr. de l'Université ;
la seconde est celle de l'orientaliste H. Opitius, et
l'imprimeur Barthold Reuther en était le oirecteur.
KiMPERLACUM, QUIMPBRLACDM, Quimpeflé,
ville de Fr. (Finistère).
Kingston.
Un très-grand nombre de localités portent ce nom
en Angleterre: M. Gotton ignore & laquelle on doit
rattacher l'indication suivante : /. Boy* s commen'
tary on the 150'* Psalm, Kingston, 1015, in-ft"
(non cité par Lowndes).
KiNGTON, sur l'Arrow, petite ville d'An-
gleterre (Herefordshire).
Un imprimeur du nom de J. Burril y était établi
en 1793 : Bev, John Lodge. Introductory Sketehes
towards a typographical history of the eounty ol
Hereford, Kington (J. Burril), 179S, in-8«. Ce vo-
lume est décrit au Manual de Lowndes.
Kiovu, voy. Kuovu.
KioviENsis Palatinatus, le Woiewodat de
Kiew en Russie.
KiNGSALU rCamdenJ, Kinasale, bourg du
comté irlandais de Cork [Munster).
KiRCBAiNA (?), Kirchayn, pet. ville de
Prusse^ dans la province de Brande-
bourg (î), ou, Kirchheim, petite ville
de Bavière (Obcrdonaukreise); voy.
Clarenna.
L'imprimerie débuta dans cette ville, quelle qu'elle
soit,avecle TVii^ siècle: Uenriei Kornmanm liber
de miraculis mortuorum. Kirchaina, 1001, in-S**
(Osmont, 1, p. 588; Bauer, Suppl., t. II, p. 108); cet
Heinrich Kommann est l'auteur d'un livre plus
rare encore et infiniment plus recherché : Mons
Veneris; Praw Venus Berg» Franckfurt, lOiû, ln-8®.
Des impressions souscrites à ce nom, aux dates
lOOa, 1010 et 1014, figurent à la Bodiéienne.
Une seconde édition du lirre de Miraculis mor-
tuorumj à la date de lOiO, figure à la vente de
l'abbé Rive, sous le n° 021 ; elle porte le nom d'un
imprimeur, Wolffius.
Du môme H. Kommann le traité de Miraculis
vivorum, imprimé Kirchainœ, IGii, est décrit par
de Bure \Bibl. imtr,, n*> l^i), et Bayle, qui consa*
cre un article à notre auteur, déclare que tous ses li-
vres sont aussi recherchés que curieux et rares.
KiRCHEMiuM Palatium, Kirchetm, village
d'Alsace (Bas-Rhin).
KiRiTiuM, Kiritz, bourg de Prusse (rég. de
Potsdam).
KiRRBRiDE^ village du comté de Cumber-
land (Angleterre).
En 1711, un imprimeur, du nom de Robert Ree,
s'établit . dans cette localité et y publia : Spiritual
69i
KIRKBY-LONSDALE. — KUTENSKOJ MONAST.
m
PUadtngs, by the Bep, Jokn Hmnter, miniiter ot
Ayr (incoaDU k Lowndes). Le second foliune cite
par M. GottoD, duquel nous tradoiaons cette note,
est également resté parfaitement inconnu au biblio-
graphe anglais Lowndea; mais, comme les deux ou-
vrages sont décrits par M. Gotton conmie étant en
sa possession, nous ne pourons point en réroquer
en doute l*exlstence ; en 1712 : Tcpica sacra, or
Spiritual loçic of Thoma* Harriêon, livre imprimé
pour la première foto en 1058 ; ce Tlioaias Harrison
était chapelain de Henry Cromwell, avec lequel il
alh en Irlande, où Q dievint lecteur de la cathé-
drale de Dublin, CHriH Ckwreh; TédiUon de KirlE-
bride contient les « Hunier* t iptritual Pieaéingê •
en supplément, de la p. 1&5 )i la p. 278.
KiRKBY-LoNSDALi, ville d'Angleterre, sur
la riv. Lane (comté de Westmoreland).
A. Forster imprima dans cette ville en 1801
• Seward'itovr to Yorae^à eave», The Kirkt^
JLonâdale Magazine^ formant deux vol in-8o, y fut
publié en 1820-21. [Gotton*8 Suppl,]
KisoKicuil, Kaysi, pet. yille de Transyl-
vanie.
KlSMARTONIUM^ YOy. ElNSESTADHIM.
KissiNGA^ KiziNGA, Gbissinga, KisHngm,
f>et. ville de Bavière, sur laSaale, dans
a Franconie inférieure ; eaux miné-
rales.
Klagenfurtum, voy. Claudia.
H. Temaux cite : Amanduê GraeeiulM, PoMCua
anima ehriitianœ. Clagenfnrti, 1005, tn-4*.
Kungenrrrga, Klingenherg, château de
Bohème sur une montagne, dans le
cercle de Prachim.
KuTsoviA, Klitschcnv, bourg de Pologne
(palat. de Sandomir). '
Knaresborough, bourg du West-Riding,
dans le Yorkshire (Angleterre).
The Mêtory of the eastle of Knaresborough .fut
imprimée dans cette localité en 1709.
Kœsfeldum, voy. Cosfeldia.
KoLosvARiA, voy. Claudianopolis,
KopixGA, Gopinga, K^ng, pet: ville de
Suède, dans la préf. de Westeras.
KopYTz, pet. ville de Russie , dans le
Çouvern. de Mohilev (Russie occi-
dent.).
Lfcs Juifs avaient une synagogue dans cette ville,
et y établirent une imprimerie en 1799.
KoREGisMA, Gismi, Koregism, village près
de Constantinople; auj. l'un de ses
faubourgs.
Les Juifs y établirent une imprimerie au Xti«
siècle ; Schmidt cite : lÀMlu» Buth cum commen'
tario Samuelis de Uzedo. Gismi, prope Constanti-
nopolim. 1597, in*4o ; Wolfius annonce le livre sous
le nom de Samuel Oseida, La Bitl, eacra de Le
Long mentionne deux ouvrages exécutés en 1597
et 1598.
KovARiENsis PAGCs, h distiict de Kôwar,
en Hongrie.
Kraua, Kraliew Marawen, Hradcy-Kra-
lowy, KràHti, petite ville de Morafie
(Autriche).
Nous trouvons dans Baner (I« p- iOS) trace dta-
pression dans cette ville à la date de 1579, et ce r».
seignement est confirmé par Gfaésae (L pi SU) t
BibU Ceiké 'djl' prwnl'êMHy, sans lieluïSM,
6 vol. in-A*. Voici la note intArêsaante de M. Grab-
se : Cette Bible, Caite sur les textes hébreu et gicc
sortit de rimprimerie particulière Me le baraa
Jean deZero^navaitmlieàla dispotidon des Mm
Moravesè KraUU près du ehÉtean de riaiiil. m
Moravie, qui lui appartenait. Les tradodeanfÉmi
Albert Nicolaus de Silésie, Lucas Bélits de
J. ^neas eentor, Esaias QepoUa, et Geon Stn^
dus (ou Vetter) eonêeniorei, J. Epbnlai, Pari J»
senius et Joa. Gapito, tous lAres Norafea. M. SArf-
farik (Gtêch, d. SORf. 5^rac*«, p. 887) a pranéiM
presque toutes les découvertes de prèràdoe ofi*
que et d*exégèse dues è nos savanu IdéelogiM «
théologues modernes se retrouvent dans las mm
de ces érudlu arriérés de lt8 ans; le nMlidi li
traducUon n^st point discutable. Cette BWa cm
d*une excessive rareté, tous les exemplaireB afM
été supprimés avec im soin extrême parles JiiM^
après la mort du roi Frédéric V, éleciear paittbi.
Cette Bible a été réimprimée deux foislKnliifi
1590, 6 voL ln-8* (un exempt pnnrenaotde ILU-
bri a figuré à la vente Paendo-Canaiar;; ce m îtIM,
ithM.
Une réimpr. de la BiMe de KralUi est Intfquii
par GraCsse (p. 971), comme exécutée aoos la n-
brique: UraaeifrKnUomy, 1018, fai-fol. de U8 |k
Kralovelotha.
Lien d*impression supposé; c'tet le cbtan de
Bel-CEil ob lie prince de Ligne avait sa typemabh
particulière, et œ tatsous ce nom de lieu qaPlit
paraître l'un de ses plus curieuxouviages: Pr^ugii
militaires, par un of/leier autriehien, A Krelove*
lotba, 1780, 2 voL in>8o, fig. grav. par CboOrd,
d'après les dessins du prince. Nous avons vu chei
M. Tross un précieux exemplaire de ces deux volâ-
mes, orné des desbios originaux du noUe écri-
vain.
Krasznensis Comitatus^ le comiUU de
Kraszn, en Hongrie.
Kremrs, Krems, petite ville d'Autriche,
sur le Danube.
Près de là s'élevait la ricbe abbaye de St-Beoolt
de Gottweig (voy. Gottwicum); M. Teniauxdte:
ChriêtUche Kirehen Agenda. Krembs« 1571,in-foL
Krtziensis Comit.^ le district de Kreutz, en
Transylvanie, dans le comitat d^CEden-
burg.
Kruswick, nom d'une ville de Lithoanie
dans le palatinat de Brzesc.
M. Gotton cite un livre de C Musitanus, aitf. à
la Bodléieime, qui est souscrit au nom de Krut-
wick ; ce bibliographe le croit Imprimé à Genève.
KuDAcuM [Cell.], Kudacky bourg de Russie^
dans la prov. de Kiew, sur le Dnie-
per.
KuKOUENsis CoMiTATUS, le comitot de Koo-
kelburg, dans la Transylvanie (Lande
der Magyaren).
KuTENSKoj MoNAST.^ couvent de la Petite-
Russie^ danslegoUv. de Kharkov.
Bachmeister a signalé le premier l'existence d'un
établissement typograpbiqnie au xvu« siècle, dans ce
monastère, dont il ne détermine pu la situation
KUTTEHBERGA.
a (MMlniI retaircliei and Tm-
mnuj BcniloaDt dcui MlUoni <lu Noh-
■tawiil,«n anclèra cnUlIqnei, eiécuUs
I BKMCcoaTcntacUe, l'un «ut 1> date de
■ne fc Ittl: il Ti de Ml qiw en deni Tala-
t le ta plus gnaie nreté.
(KBGi, KuOenberg, ou HororKutta-
{ai tchëqae). ville de Bohfime
de de Czaslau), yoy. Cutha.
m de* prtMitiT* ville* du ronum« de
*M loqaelle* illpéntM l'ut de tlnmri-
lM BUe boMmiennc, tr«dDcliiHi da laVm-
tattaurlntc ta It»; die en Oéctile nr
II. •■*«), BauCe*ki.Nal»orachCiiinaeti.
MC MmtOia t nuiMW, lt8>, ili4l>l. mlb.
■n^r.deTbckmm [Gr%*e] . On oe otn-
■aMri CMauUin anônlK da ce prtcleai
«eiBqvvllnulli bUiHoUÂque d« Punl-
'.(■dunt cette Hble deKnUenberi, Il dile
iVdelMai^at - -' —
t liaMleD|»tntloa,qaelei inosripble* de
tl4iKaiteiA(fg*TCieatc^coduit dtjk a>é
ia^%i ^iM tel* tnw daircin*n|iiable* pUn-
ceneBlUe.cnTta perle nuire BU mono|r.
pe Fm >ott OfOnT pamii lu iiifes de* If ni-
repe Joie* II, un eicellent poailfe, nuit
WM mondain , et qui peal-ttre le liliu
er Ml pen loin par le tood da Tanltà tem-
velwmi BOUC li>n aanaditceiécatj i Ent-
Bt le nrtnw Nntla de Tlaelinim t c'est une
ea tcMiue 4m /oMta aUopt, In-f.
ninek, rkbtarioanpbe de Euttenberg, dll
■friBeor, auatlltt iprt* ta pnblieitliin de
Vienltlicaaipoier la Bible que Dom toiodi
ke;aieniIdiMKlUSau IWlquIl hndndi
berg, Hinln de TlMnovou de fiacbnowa. mprti
le rtalemenl de> nuUrei è>-aru et do;eiu dea (acul-
Ui, dont le mu. ail oomerr^ t la blbllolh. da Pra-
me. ce Uariln fut nommt bachelier en Vita, lait
maître ou docteur en 1MI3, enfin en IkVl tojta de
la racuitt de thtologlt el eumlnaleor de l'onlier-
alté dePraKiM'.il abandonna alon aoa élabllaaeiaenl
tTpoKnpblque, al aa retira dini cette dernière
KnztLx ViLus CutusTHuu, cmnvnl de JSat
Anftintotij du Qmuahié, tu Liban.
L'Imprimerie etliu dani ce monisitre de moine*
cbaldtena réguUen en Iflll: PMlb[ (tyriace et
arabice). De claiairo qui ut In eoUa Kvsaia M
Honti Ubano , ptrfteit nuplaler PatellalU BU tt
fiMmlUa Jotâih jIKui Amimah tx Caram SaOïte.
itit. peL in-[oL de HO p.
Scbnncrer, qui, à
décrit
!pr«cieu
p. Uld>
nale un
a
la date antérieure de lïU, mail pour démontrer que
ce livre n'a Jamali eiiité, et a da probablement être
confondu afec celui de tUÏ.
naitiredeSt-AniolaedeQouiabléquélW aoa apr«)
ce puutler de 161(1 : un aère lie prurea Imprime en
tjrriaque et en arabe Larcbounl fi^re au cal. S.
llvrt a iti fi^rfmil nu eountitl de Mv ÀnlonloitM
de Qomaïaé pur la aofiu di* inoliuj chaldèeiu ré-
Ï\Ùtri, jiaulant la vie de notre maître Uliatrt
m- /oii*er ronoii el-BùIrtrt ei-Anlaki (Patriar-
che d'intlocbel. Ce Utrt a été termina le 31 dt
TItHrùi premltr d* l'm... IS«S du Metiie. Pet.
in-«*dell-m p.
IVof. au Caial. S. de S*er. I, Ul, It note cnnaa-
crée à cette Imprlm.)
KrBURGDH, Chuigebuhgdh^Add. SangalU],
Kgburg, bourg de Suisse (cantoa de
Zurich).
Kyriopous fHemutadt, ville de Sitésie
(rég. de Breslau).
Labacuu, voy. JEmuha.
Vogl [Cal. lÀbr. TOT., p. W
iodiciion que notre dïYolr i
obligea ncuelUir-. une trulDctkio crMie itaLact
ineoloolcl Phit. HelaneUlumlë, 37 H. in-t*. uns
nom de lieu, doit iToir èU imprimée t UybKh ; la
Dan.Cerdei.
Ce Prifliua Tniber, ai en Camiule,
rien à Aaracb. puis !i Derendingrn,
graver,
ditrérenis corpt, des caracitres gUigO'
in PrlM/paui arlicla de la rtUçloii
me. imprimés avec ces cariclèm. eiicellv
mïme année IXl, soui la nibriinie Tubingen,
ln-4*, oue c'est le baron Van Ungnad, de Camlole,
quiifait 1» Irais de celle entreprise.
J.-Bapt. Mayr, Imprimeur i Laybach t U Tin dn
ivii" sfecle. 0 également iraploj* le caracitre cyril-
lique on jcrulrii, et le glagoU'iqut, lequel, au dire
de J.-L. Fpisch, n'est auire chose que l-»lphahei
■ervien, dénaturé par les cilUgraphes. Jtnsen
une intéressante no
yàlvator. Elire a
coton
_.. 11. p. 1__
«t CCS divers alpliabet!,etdle
deux types : Jean U'eUhard
lleringlhunu Craia, deui
I 1 Uybach en 1SH, ob les
I ittort apprécier les dllTérei
'eui alphabets,
citai. Thorpe di 1BJI1, lous
. lojts, figure le
Il Inscrit 1 rarL £aoi(i. Ce
libraire dit «gaiement: • TAti II theearllal ipcd-
mea of prlnltnt at Laybach. ■
Sous l'empire, alors que l'iilyrie ^lalt province
(rani;a<se, Charles Nodier lut appelé aux lonclionsde
bibliothécaire de Laybach : an peu plus lard, quand
Junot, duc d'Abrantés, [ut nommé gouverneur de
l'IUyTle, il Cl paraître un Journal, le Tiliçraplie
lUyrlen, en quatre langue*, e* '- •" '— — '—
conlléeàl'iUusire a ■"■ '
LabadondMj LiBODUNim, LuoDimiCiVRu,
LupoDDNnu [Auson.J, Ladenburg, Uidat-
berg, vetile ville fort ancienne dogr.-
daché de Bade, sur le Neckar, entre
Hcidclbcrg et Hannhejm.
rimpciDeTk i
!itaMaek,w—
T (dtiainfr ZMmg umlGadaitliUa,
UCT uiiicn tu LaUtHrf. Getmckt u Ltdaihui,
ism, In-S». — BedoipM Hotptnltad lu efiMIm
PaulloaCaUttat HomIL 01. Libodunl, 159S, pcL
fa ttqpa dont l'Imprimeur biilnise le lieu de ton.
cription : GotinM, S. /., Ântaomia ictUt^fi lut,
una cum allU apiacuUt. Labaduni, lias, li-t*.
Laban* Aou*, Ti Aaëdwi Oi«Ti [Strab,],
localité d'Etrurie, auj. Grotto itaroiia,
prts de Uentana (Etats du Pape).
Labeatis Palus ILît.], Labeat£ [Plin.],
lac de l'Illyrie Barbare, d&na le lem-
toirc des Labéates, auJ. Lago ifi 8o-
gana, près de Scodra en Dalmatie.
Labfi.luu, Lavellû, ville de la Basilicate.
prov. napol. du roy. d'Italie.
Labehus, M€n(a(, ville du S.-E. de l'Hiber-
nie, auj., suiv. Camden, Killmr, peL
ville du comté d'East-Ueath (Leinîter).
Labuvu, Lobiau, pet. ville de Prusse
(rég. de KÔiiigsberg).
Labicum, voy. Lavicum.
Labieni Castra [Cces.], Ladiul<ii IZeîler,
Hirxus], Lobbe, bourz de Beleipe,
sur la Sambre (Hainaut); anc abb, de
Bénédictins.
69:
LABINIUS FL. — LACTORA.
698
Ublxics fl., voy. Lavinius.
LàBiscuM [It. Ant.], défilé des Alpes Dau-
phinoises^ près duquel s'élève auj. le
Doarg des Echelles (Savoie) .
Uboris Terra, Laborinus Campus, Terra
dt LcKoro, prov. napolit. du roy. d'Ita-
lie.
Ubro, voy. AD Herculem et Liburnum.
Uccius Portus [Flor.L Adbtxio; FDiod.],
port du N.-O. de nie de Sicile, auj.
hfrioMaggiore,
Lacidjuion, Asuu^affMtv^ Sparta, 4 Iirdtp-
7i, au pied du mont Taygète, sur TEu-
rotas, capitale de la Laconie, dans le
Péloponnèse ; la patrie de Lycurguc et
de Lconidas; n'existe plus, mais de ses
ruines a été bâtie, par les Turcs, la
petite ville de Mistra, et aujourd'hui
les Grecs ont élevé une nouvelle Sparta
sar l'emplacement même de l'antique
cité; c'est le chef-lieu de l'éparkhie de
Lacédimone, dans la Morée.
UcENSis Abbatia, Monast. ad Lacum,
JjKh, Laach, célèbre abbaye de Béné-
dictins du diocèse de Cologne, sur le
lie du même nom, près de Wasse-
Dâch.
Ceue alilitve, célèbre par sa bibUoihèque et sa
flieriede tableaux, fat sécularisée en 1802, et ven-
iaeà an individu noouné Délias, qui en a lait une
Itas; son admirable église est restée propriété
sMiiiMle et est entretenue aux frais du gouverne-
■ntprossien; le chanoine de Lille, Jehan de Lacu,
cttbrepar sa QuowiUe ipirituelU, sortait de cette
étoye.
j>
Lachaki [LivJ, [Plin.l, Att«T*vo{ [Plut.
Iaccetani, iflocximvoi [Strab., Ptol.
Laletaxi (?)^ peuple de l'Espace Tar-
rac.; habitait au S. des Pyrénées cette
partie de la Catalogne comprise entre
la mer etleSégro.
LàcucA fTab. Peut.], LAaAcuM [It. Ant.],
localité de la Norique; auj. Franken-
morjbt, bourg de la Haute- Autriche.
UOBURGIUM, Aoxiêou^ov [Ptol.], villc du
N. de la Germanie, auj., suiv. Wilhelm,
Wisnuar, ville du gr.-duché de Mec-
kleDburg-Schwérin,et, suiv. Reichard,
Lassahn; Bischoff et Môller traduisent
^Batzebwrg (voy. Ratzeburguu).
UciDULEinDif, Grazaiema, ville d'Espagne
(Andalousie).
UcmiA [Plin.], station d'IUyrie, auj.
Lacinium Prom. [Plin., Mêla], Aotxîvtov
[Ptol., Strab.], cap du Bruttium, auj.
Capo délie Colonne (Calabre ultér.).
Làoppo [Plin.], Aaxdnrw [Ptol.], ville des
Sestini dans l'Hlspania Bœtica, auj.
Alecippe, près Malaga.
Lacmon Mons, dans le N.-O. de la Thessa-
lie, auj. Monte Liaca [Kruse].
Lacobriga [Mêla], Latobriga, Aa-pc^Spi-^a
[Ptol.], Lagium, ville des Celtici dans
la Lusitanie, auj. Logos, ville de Portu-
gal (Algarves).
I^cocK Abbey (Locus Beat^c Marle), anc
abbaye d'Angleterre (Wiltshire;.
Le Rer. G. Witham, prêtre catholique, aumdnier
de lady Shrewsbury, qui habitait cette abbaye,
y établit une petite i>re8se et un matériel d'impri-
merie, it Taioe desquels il exécuta en 1806 : Hiitory
of Lacock Abbet, or Locus Bbatje Maris, from
Dugdate, Stevens, etc., wUh addit. on the présent
ttate of the Abbey. — Lacock, by the Rev. G. Wi-
Uiam, 1806, in-i^* de 58 p.
Laconia [Liv., Corn.Nep., Mêla, etc.], iq
Aoxwvtxin [Strab., Thucyd.], partie du
S.-E. du Péloponnèse, avec Sparte pour
capitale; auj. forme les deux éparkhies
de Laconie ou Tzaconia, et de Lacédé-
mone,
Laconicus Sinus, golfo di Kolokythia, sur
la côte S. de la Laconie.
Laconimurgi [Plin.], peuple de la Tarra-
conaise : occupait le territoire de Col-
menar aeOreja, ville de la Nouvelle-
Castille (intend, de Tolède).
Lacoritum, Aflut6ptTw [Ptol.], ville des Mar-
comans dans la Germanie, auj., suiv.
Reichard, Lôhr, sur le Mein, près du
confluent de la Saale de Franconie^ ou
Gemùnden, sur la Saale (Bavière).
Lactarius Mons, Lactis Mons, rdtXaxTo;
6^ç^ Monte Lattario, montagne du Na-
politain, près de Castellamare.
Lactodurum ritin. AntJ, Lactocetum [Geo.
Rav.] ? ville de la Britannia Romana,
auj. Towcester, bourg du Northamp-
tonshire; Camden (p. 334) traduit le
nom de cette localité par Stony Strat-
fard, ville du Buckinghamshire [For-
biger].
Lactora [It. Ant., Tab. Peut., Not. Prov.
Gall.j, Lacura [Geo. Rav.], Lectora,
ville des Lectorates, dans l'Aqui-
taine 111; auj. Lectoure, ville de Fr.
(Gers) ; patrie du maréchal Lannes.
Le catal. Baluze (n** 5882) nous donne l'indication
suivante : Proprium sanctonim ecclesiœ Lectoren-
tis, Lectorx, 1652, in-S", et la Bibliotheca sacra
du P. Le Long confirme ce titre et ce lieu d'impres-
sion ; il ne nous parait cependant pas possible d'ar-
guer de ce fait que rimprimerie ait existé d'une
façon stable à Lcctoure au xvii* siècle ; il est pro-
bable que le volume exécuté pour les besoins de
l'église et de Tévéché fut imprimé soit A Toulouse,
soit à la métropole ecclèsiastigue, Aucb, ainsi que
tous les livres liturgiques du diocèse, et que le typo-
699
LACURRIS. — LiETLE.
roo
graphe, soit par déférence, soit pu* suite des ordres
précis du chapitre ou de l'érèche, souscrivit au nom
de la ville les livres quMI avait eu mission d'impri-
mer. Lectoure ne fisure ni aux arrêts du conseil de
170a et de 1730, qui réglementent Timprimerie des
provinces de France, ni au rapport oit )i IL de
tartines en 170ft.
Lacuhhis^ Aojtooffe [PtoL], nUle des Ore-
tani dans la Tarraconaise^ aijg. Hues-
car, bourg près Baeza.
Lacus Albanus, Laçio di Castel-Gandolfo,
lac des Etats Pontificaux.
Lacus Albuneds^ Lago di Bagni, près de
Tivoli, dans la Campagne de Rome.
Lacus Andurianus, Lago SaUo ou Lago
d'Andoria^ dans ie Napolitain.
Lacus Aricius, Lacus Trivue, Lago diNemi,
dans la Campagne de Rome, près de
laRiccia.
Lacus Aventicensis, Lacus Murtensis,
der Murtenersee, le lac de Morat, en
Suisse, près d'Avenches.
Lacus Benacus, Yoy. Benacus.
Lacus. Biellensis, Biennensis, le lac de
Sienne, Bieler-See^ dans le canton de
Berne, près de Bienne (Biel).
Lacus Bistonis, dans la Thrace mérid.,
auj. lac Logos (Roumélie).
Lacus Bodamicus, voy. Bodamicus.
Lacus Cerusius, Lago di Lugano, en
Suisse (Tessin).
Lacus Circoniensis, der Czirfantzer-Seey
en lllyrie.
Lacus Comensis, voy. Larius Lacus.
Lacus Ebrodunensis, le lac d'Yverdon, en
Suisse, SiU}, lac de Neufchàtel.
Lacus FEuas [It. Ant., Tab. Peut.], dans
laNorique. auj. Niederwdllsee, en Ba-
vière [Mucnar].
Lacus Fucinus, Lago Celano, dans les
Abruzzes.
Lacus Idranus, Edrinus [CelL], Lago Idro,
dans la prov. de Brescia.
Lacus Inferior, Lacus Venetus, der Zc/-
lersee, en Souabe^ au St-E. du Jac de
Constance.
Lacus Italicus, Lacus Vau.ensis, Valgen-
see, lac de Bavière, au S*-0. de Mu-
nich.
Lacus Lemanus, voy. Lemanus.
Lacus Murtensis, voy. Lacus Aventxcensis.
Lacus Peisonts , der Neusiedlersee > en
Hongrie [Gracsse];
Lacus Plumarius, der Fedenee, en Souibe
[Graêsse].
Lacus Regillius, U Laghetto, sur la Vit
I^vicana (Italie).
Lacus Ripanus, Rivarius. Ripensis, ^ml-
lenstadiensis, der wallensee, lar de
Suisse (St-Gall), au pied du mont Kur-
fûrst; sur ses bords est la petite ville
de Wallenstadt.
Lacus Saratinus, Lago di Bracciano, dus
les Etats Pontificaux.
Lacus S.-Christin^ , voy. YuLsœusas
Lacus.
Lacus Tabanorum, der MiuUenwasserm,
dans le iutland [Graêsse].
Lacus Trasdienus [Cic, Liv., Plin., etc.],
•h TapoeufUvn X^javh iPolyb.J, T^mtmim
x({Avn [Strab.], en Etrurie, auj. L^iodi
Perugta; victoire d'Annibal, Fan 217
av. J.-C.
Lacus Trivls, Lago Nend, en Italie.
Lacus Vallensis, der Vaigemee, lac de
Bavière, près Munich.
Lacus Verbanus, voy. Verbanus.
Ladanum, voy. Laudunum.
Ladesia, Gladussa, Lagusta, Lasire, ile
de l'Adriatique, sur la côte de Dalma-
tie.
Ladicus Mons, Cados de Ladoee, monta-
gne d'Espagne, dans le royaume de
Léon.
Ladon fi.., Aà^ttv [Pausan.], fi. d'Elide^
auj. le Lagana [Boblaye].
Ladona, Laune, bourg de Normandie
(Manche); anc. marquisat.
L^LiA, AaîXia [PtoL], ville des Sestini,
dans la Bœ tique, aui. Aracena, ville
de Portugal (Alentejo).
Lëpa [Mcla], ville de la Baetique , aoj.
Lépe, en Andalousie, suiv. Florez.
Laertia Régna, voy. Ithaca.
L^ERos FL.> LiERON [Mêla], fleuve duN.-O.
de l'Espagne Tarrac.> auj. le Ler, oo
Leriz ; se jette dans le golfe de Bis-
caye, près de Pontevedra.
LiESTRYGONES [PHu., Ovid.], Aairoj^^
[Hom., Thucyd.], peuple de la Sidle,
qui n'est guère connu que par rOe^s*
6^e et par les Méianwr^lmeis.
L&iije.^ L.£nTLE, N« D. de Lsmun Itcsie,
Licsse-sans-MarchaiSy bourg de Picar-
die (Aisne); église pos^dant une
image miraculeuse de la Vierge, qui a.
701
LiEVEFANUM. — LAMIN1UM.
702
pendant bien des siècles^ attiré de
nombreux pèlerins.
LlYEFAXUM , LeVEPANUM y LeVJI VaUJS ,
Lecendal, bourg de Hollande.
Le\i [Liv.], Levi [Plin.], peuple de la
Gaule Tiranspadane, sur les bords du
Tessin.
Lagahoijoa^ Ijlholmia^ Lahoim, yfUe de
Suède (Sûdgothland).
Lagaiu, Labana^ Lanus ^Gell.], Laugona
[Y. Fortun.]^ tohn, nr du Nassau ;
ifflne an Rhm^ au S. de Coblentz.
UacmUj Yoy. Legeolium.
Lagiua (Lbgedu T), S.'Pierre-Limgée, tH-
lage de Normandie (Manche).
UiMSUL, Langenu [Camden]^ le Leimter,
fnne des quatre divisions territoriales
de ririande.
Unni, Toy. Lacobriga.
Uaa, Âflrpot [Diod.Jy ville des Areyacs,
dans la Tarracon.^ auj. Langa, suiv.
Rdchard.
lifiCEDONu^ Lacedagna, la Cedogna, pe-
tite Tille du Napolitain (Princip. IJl-
tér.).
LiGuiuNA Vallis^ Lagerthal, vallée du
l>rol.
ÏMijUi, Ao^Opa [Ptol.]^ ville de la Sarma-
tie européenne^ aiig. £e/6ecA, dans le
gouT. russe de Tauride.
LiHAHA^ voy. Lagana.
Ladiotu [iEn. Silv., Hist. Frider. IIl),
Mmitz, bourg de Styrie, dans le cer-
cle de Marburg.
Laigioacum^ Laigné-le^Bois, bourg près
Chitellerault (Vienne). — Laigné ,
hovTg près Ghàteau-Gonthier (Maine-
et-Loire).
Ulandia^ Laaiand, LolUmd (Terre-Basse)^
lie du Danemark^ à TO. de celle de
Falster; chef-lieu : Maribôe.
Laleiaxi [Plin.], voy. Lacetant.
Lalirum^ Loiam^ bourg de Belgique^ sur
laScvpe(Hamaut).
LAMA^LAifACEifORUM Urbs^ Lameca, Ville dcs
Yettones^ dans la Lusitanie^ auj. la-
meao, ville de la prov. de Beira ^Portu-
LiMBAcmi; Lcambach, bourg d'Autriche^
sur le Traun (Hausruckkreise) ; anCé
abb< deBénédictimi.
LâiBAuux^ Lambàlle, petite ville de Bre-
tagne (Côtes-du-Nord);- anc. chef-lieu
du duché de Penthièvre<
François de la Noue, le héros do sitee de la
Roclielle, qai nous a laissé ses mémoires, fut taé au
siège de cette petite ville en 1591. L'imprimerie
exista it Lamballe sous le patronage spécial du duc
de Penthièvre, ouelciaes années avant la révolution ;
nous citerons : Èxpirienee» et oburvatkms sur les
difrtchementSt par U Voueur, Lamballe, 1775,
in-fto (i la bibliothèque 0e Rennes) ; ce volume n*est
pas cité par Miorcec de Kerdanet. Citons encore t
VArmoriqus ttttéraire, ou notice» tur tes hammeâ
de la. ci-devant pruvimee 4e Bretagne q^ te eont
fait connaître par quelque» écrit», tulvie» de noti-
ce» tibliograpMque», par Auçu»te MaréchaL
Lamballe, Bourel, an Ul (1795) tn-12.
Lambetb^ ancien bourg du comté de Sur-
rey^ réuni depuis longues années à la
ville de Londres^ ail at>sorbmg, dont il
forme le faubourg du S.-O; c*est auj.
la paroisse la plus peuplée de cette
métropole.
Cétait l&quelesarchevéqnesdeCanterburyavaient
leur palais, et ce tut dans Tcnceinte sacrée de ce
palais que le célèbre archevêque Matbew Parker fit
exécuter sous ses yeux un livre infiniment pré-
deux aujourd'hui, et que les Anglais payeraient an
EDids de Tor, bien qu*in-folios Di antiqditatb
BITAmiICiB ECCLESUB ET PBIDII.EGII8 ICCHilJt
CARTUABinrBIS, CUM ABCHIEPI8C0PX1 BIDSDEM.
79. AN. DOM. 1572, in-foL
Martin, qui consacre Ace produit d'une presse
nrticuUère un long et intéressant article, décrit
les 16 exemphires connus de ce très-précieux ou-
vrage (pp. 1 et 517).
LaHbiscum^ Lambesc, ville de Fr. (Bouches-
du-Rhône); anc. titre de principauté.
Lambiuc [Greg. Tur.]. Lambros, Lambrus
SChron. B. Dion.j, LambreSy village
le France^ sur la Scarpe (Nord) ; ce
fut là que fut enseveli le roi Sigebert.
Lambbica^ Lambruca [Mela]^ ville dans
ro. de l'Espagne Tarracon.^ qu'on
croit auj. être El Padrone, village de
la Galice.
Lambrum^ ville de la Gaule Cisalpine, sur
le Lambro, citée dans les Itinéraires;
auj. Castel Lambro, dans le Milanais.
Lambrus [Plin.], le Lambro, afQ. du Pô.
Lameca, voy. Lama.
Lam£cus, Lametus, Lamatus^ rAmato, La^
moto, fl. delaCalabre ultérieure ; prend
sa source aux Apennins et se jette dans
le Lamehcus Sinus^ Golfo di Sta Eufe-
mia.
Lameha [Steph.^ CluvJ, Lamehim^ sur le
fl. Lametus, Sta mifemia, pet. ville
d'itolie (Calabrc filtér. 1).
Lamia [Liv.]y Aap.(a [Strab.> Ptol.> Diod*]>
ville de la Phthiotide^ dans TO. du
Sinus Maliacus. auj« Zituni, Zeitun^
danslepachaL aleni-Scheher [Leake|.
LaiHagus Sinus^ voy. Maliacus Sinus.
LAMimuH [It. AUt.]. AapviGv [Ptol.]> LAllNIUlt
[Geo. Rav.]^ ville des Cat>petani> dans
703
lAMPA. — LANDSHUTUM.
704
la Tarracon.^auj. Montieî, bourg de la
Nouvelie-Castille.
Labipa^ Aau.wa, Adhrira [Scyl., Poljrb., Ptol.l,
Aa[i.ini fsteph. B.J, Lappa, ville du N.
de rîle de Crète, aui. Kuma, Koma,
sur un petit lac [Pashley].
Lampas [Arrian.L ville de la Sarmatie
Ëurop., auj. malaia'Lampada, dans la
Crimée^ ou^suiv. Mannert^ Jcuta.
Lampea, Lampeus Mons [Plin.], moDtagne
de TArcadie, auj. Eîunda Uro,
Lampra, Aà[i.i7pa uiT^vEp6tv OU xa6u7rep8ev
[Strab., Paus.], localité de l'Attique^
auj. Lamvrica,
Lamum, Manm, bourg dé la Campagne de
Rome.
Lanahius fl. [It. Ant.], pet. II. de Sicile^
auj. Il Madiuni.
Lanatico Vn.LA^ Lanage, commune près
Huriel (Allier).
Lancastma [Coll.], Langinia [Cluv.], voy.
AUONE.
Lancastriensis Comitattis^ Lancastershire,
en Angleterre.
Lancia [Flor.], Aair/ta [Dio. C.]. Lancu-
TDM, Aa-pctaTOv [Ptol.], LaNCA fit. Ant."|,
ville des Lanciati dans la Tarracon.,
auj. SoUanco, SoUancia, dans les Astu-
ries [Florez].
Lancia Oppidana, Aa^(a 'OirïnS'drwt [Ptol.],
ville des Lancienses, dans la Lusitanie,
auj. Idatia, près de Ciudad Rodrigo.
Lancia Transcudana, voy. Rodericopolis.
Lanciaxa, AnxvVNI, MoLisiNA Provincia,
Molise, province de l'ancien roy. de
Naples.
LaxNcicia [Cluv.L LANaciuM^ Lenczig ,
Lentschitz, ville de Pologne, dans le
Woyewodatde Masovie.
Lanciohurgum, Lambur&um, Lambourg,
bourg de Savoie, au pied du mont
Cenis.
LANDiE, Zx/nden, bourg de Belgique (prov.
de Liège).
LaXDARUM TrACTVS, SaBULETA BURDlGAIJîN-
siA, Tesca Aquitanuia, les [jtndes, vas-
tes lagunes de sable, qui donnent leur
nom à un départ, français, situé entre
la Gironde et les Basses-Pyrénées.
Landavià, Lanpavum [Zeiler, Typogr, Al-
sat,], Landau, ville de Bavière, sur la
Queitch; a appart. à la France.
Landecca, Landeck, ville de Prusse (rég.
de Reichenbach). — Landeck, bourg du
Tyrol, dans la vallée de Tlnn, avec une
forteresse importante.
Landericucum, LandrecieSy Landrecy,
ville forte de Fr. (Nord).
M. Cotton, dans son dcraier Sapplèiaent, Ut
remonter la typographie dans cette fille k funée
171S; nous ne savons absolument point lorqKDe
donnée repose cette assertion ; les arrfiu do cooKjl
de 1704-1739, le rapport fait ft M. de Sartioês, ea
1764, ne mentionnent en aucune foçon cette TiÙe.
Landishutum, Yoy. Landshutum.
Landrecy, village de Suisse.
G^est probablement de Landeey^ f illage iliiii sir
la limite mérid. du canton de Genève [v. rAltasda gé-
néral Dufour], qu*il est id question.
Nous citons cette petite localité, parce que pla-
sieurs lettres du général de Montesquioo, éa mn
de novembre 1792, sont publiées sous la mbriqw
de Landreci, vrès Genève, de l'imprimerie et
Varmée des Alpes , mais elles sont imprimées à
Paris.
Landskerga, Landsberg, sur la Warthe,
ville de Prusse^ dans le cercle de Deliti
(rég. de Merseburg).
t Osterlandix olini parserat MarchionaiosLiiiii-
bergensis, de quo Jo. GotUob Homios edidit: I^au-
taeiuUichen BericM von dem aUen Mangrel-
thum Landsberg, 172S, in-4«. • CStruv., ^fMott.
Saxon,)
Landsoutum, Landishutuii^ Landskut, ville
de Bavière, sur l'issar. dans Tanc. pays
des Consuanètes (Isarkreis).
Université réunie en 1825 2i celle de Ilunich ; les
bibliographes Falkenstein, Cotton, Temaui, etc.,
ne font remonter l'introduction de la typographie i
Landshut qu'à Vannée 151A; c*est à Tannée 1515 qoe
nous pou vons la reporter : Christi Fascicubu Ib^
heroici carminis caractère digestus, a fVotjfgoMgo
Mayero, abbate Alderspacense, Landshuti, anoo
millesimoquingentesimo quinto, in-4. CerarittiBe
volume a ugurc, pour la première fois, k notre coo-
naissance, dans le catalogue Thorpe, de 1M2.
M. Libri (catal. de 1861) décrit teus les ii«> U»
et 1866 deux éditions d*un poème fort rare sur
l'astronomie, auxquelles il attribue la datt de
1513: Compulus noms et ecelesiastietts totUts fat
astronomiœ fundamentum puUherrimum eosti'
nens, cum additionibus quisbusdam (sic) nonier
apprcssis. Joannes Weyssenburger impiesùt
I^iidszhut (151S) in-a% front. gravé. UansliieoOBde
édition la faute ûequixbusdam est corrigée, mable
mot précédent est écrit : addictionUms ; la gFnm
sur bois a di^ru du titre et la sooscriptMMD est:
« Johann Weyssenburger impres^ iMnâtsS'
tense. »
Ce Jean Weyssemburger que nous trouvons, am
dates de 1504 et de 1512, établi à Nuremberg, oui
se donne la oualification de presbyter, a DobUé à
Landshut quelques livres importants, panni lefqoeli
nous signalerons: Collatiôes guas dieuntwr feeissc
mutuo rex Salomon sapientissimus et Mareotplaa
fade deformis et turpissimus. — A la fin : Impreh
sus Landcsutense pcr dfim loannè WeysaàkW'
ger. Anno deciroo quarto (1514) mense maii, Id-V
gotli. de 10 Cr. fig. s. b. (CataL Ambr. Firmia-
Didot, p. XXX) ; et particulièrement un Ars mo-
rtcncli, dont ne parlent ni M. Brunet, qui renvoie à
Grnéssc, ni M. Graésse lui-même: ^rs mortfmfi ex
variis sentattiis collecta cum ftguris ad résiste»-
dum in mortis agone dyaboliee suggestioni vaUM
cttilibet Christi fideli utilis ac multwn neeessaria.
In civitate Landcscutensi ducali, apud L W. 151k,
in-d^, avec 60 curieuses planches gravées sur bois.
703
LANDSTUHL. — LAPATHUS.
704
Llndstuhl^ petite rille de la Bavière
rhénane, sor la route de Mannheim à
Saarbrûck.
Cette bourgade était dominée par le célèbre et
formidable Bwrg daCid de l'Allemagne, de Frani de
Sickiogen, fami de Goeu de Berlichingen et de
Lptber. Là, comme dans sa forteresse d*Ebemburg,
lacoKillaitnoblement les proscrits, Mëlancbthon,
dootempade. Dlricb de Haiten, qui nommaient ces
icmitcs: VÂuber^dt la Juitfee {H er berge Oee
ÇereektitkeU)'
Noos n*anHis mentionné ce bourg de Landstnhl,
fK parce one l*wi des nombreux traités da turbii-
leat et barol Ulrich de Hotten, imprimé, selon toutes
éa prababllitét. an château même de Sickingen, est
poliié sous le nom du bourg voisin : « fjmdMiaU^
uni. (Voy. EnUIBDBODM etSTEKELBBRO ABX.)
\ IjkKGARrs, Lanquart^ riv. du canton des
Grisons; afflue au Rhin.
Ukgedocia^ Languedocu^ OccrrANiA Pro-
rmoA, Toix)SANUS Pagus, Volcarum
Regio, le Languedoc, anc grand gou-
yem. de France ; forme auj. les départ.
derArdèche, de l'Aude, du Gard^ de la
Haate-Garonne, de 1 Hérault^ de la
Bante-Loire^ de la Lozère et du Tarn.
Lamclaudu, Longà Insula, tu Langeland,
VOL Danemark (proT. de Fionie).
LjLtGEsiA, Langesium, LcofigetSy Langeais,
ville de France, sur la Loire (Indre-et-
Loire) ; trois conciles.
Lahgiacum, LangeaCy yille de France, sur
l'Allier ^aute-Loire).
Langlêi^ tiUage et château, sur les bords
duLomg, près Montargis (Loiret).
CtA dans ce village qn*à la fin du XTiiie siècle,
m uti hahflf homme. c*est Pdgnot qui qualiOe
rioii te sieur Léorler de Lisle, organisa une petite
iBurimerie, )i I^de de laquelle il put essayer les
tfflércnls papiers qu'il s'était ingénié 4 composer
avec les substances les plus hétéroclites; il en avait
febrinié I te papeterie de Buges avec de la paille,
avceoe te guimauve, des orties, des roseaux, du
chiendeot, de te mousse, du fusain, etc. Nous ne
poiTQiis citer que deux volumes imprimés 4 Lan-
aîfeflirces papiers exceptionnels; tous deux ont
i^iré à te vente Chateaugiron, de 1827, sous les
■» 79 et 79t du catal.: V Let Lolsin de» bords
êâ Ufbtg^ ou recueil de pièces fugitives (publiés
IvLéorierde Liste), 1784, imprimés sur papier
nse. — Essais de pajpîers fcOniqués avec de l'herbe^
et ka soie et du tiUeuU A Langlée, près Montargis,
im, pet. in-12 (vendu lA fr.). 2* OÈuvres du Mar-
mis de Vileite (publiés par Léorier de Liste, et
mëées I M. Docrest, chancelier de M. le duc
fOritans. Limdres (Langlée), 1780, in-16 (vendu
tifr. 95 c). Ce volume est imprimé sur papier
Meoroe de tilleul, avec 19 échantillons de plusieurs
sortes de papiers fabriqués avec des écorces d*ar-
teeS|Ctc
Lakgobardi [Tac], Ao^oêdlp^oi fPtol.],
AoypCof^atï Procop .] , LoNGOBARDi [Jorn .,
P. Wamef.], les Lombards, peuple
d'oriffine Scandinave, qui, après s'être
établis en Allemagne sur les rives de
l'Elbe, descendirent vers l'Italie, qu'ils
conquirent; leur empire, qui dura
ucnoini. Di otooB.
deux siècles, fut détruit par Charle-
magne.
Langobardia, Longobardu, Lombardia, la
Lombardie ; ce nom s*est perpétué jus-
qu'à nous et a servi longtemps à dési-
gner les provinces septentr. de l'Italie.
Langobriga [It. Ant.], Aa'Y^6ptm^ ville de
Lusitanie. près de Talabriga, auj. Feira,
petite ville de Poitugal, dans la pro-
vince de Beira.
Lamnojum, Lanoja, voy. Alnetitm.
Lantenacum, Lanteniacum, LarUenac, ab-
baye de Bretagne (Côtes-du-Nord),
dans la vallée du lié, à trois lieues de
Loudéac.
Ce fut dans cette abbaye de Bénédictins du dio-
cè^ de St-Brieuc, fondée en 1158, que vint s'établir
Jehan Grès ou Crex, te célèbre imprimeur breton,
après sa rupture avec son associé Hobin Foucquet
(voy. LoDOEACCM) ; il est à peu près certain qu^il y
avait été appelé par les Bénéoictins, qui surent
mettre à contribution son savoir-faire typographi-
oue, en lui Ihisant exécuter les livres iiturgi<raes
oe l'abbaye, qui malheureusement sont aujourcThui
disparus, nous ne connaissons plus qu'un seul livre
publié par cet imprimeiu', sous la rubrique de Lan-
tenac : Le Doctbinal des noddklles mabiées. A
te fin : <7y finist te Doctrinat des nouueltes mariées,
— imprime à Lantenae, te cincquiesme iourdocto-
bre tan mil quatre cens quatre vians (sic) XL
Jehan Cres, in*4« goth. de Off. à 24 lig. par page,
avec une grav. sur nois au v»du titre et à la un la
marque de l'imprimeur, un poisson entre une étoile
et une coquille d'huître.
Le seul exempteire connu de cette édition pré-
cieuse a figuré ^ la vente La Vallière, sous le
n« 2904 du cat. de 178S ; à la vente Uir en 1819, et
enfin au beau catalogue de M. Debure, en 185S;
l'heureux possesseur de cette curiosité est auj. M.
Giraud de Savine.
Mous parlerons plus amplement de Jehan Grex, en
nous occupant de la typographie de lioudéac, et nous
avons déjà signalé & l'art. GOLiNiBDM l'origine bre-
tonne du célèbre Simon de GoUinée, que l'on ne
connaît aui. que sous le nom de Simon de Gollines,
et qui fut & Loudéac l'apprenti des deux associés,
Robin Foucquet et Jehan Crex.
Lantriguerum, voy. Trecora.
Lantusca, Lantoscay bourg du comté de
Nice (Alpes-Maritimes).
Lanuvium [Cic, Liv., Plin.], Aav&uiov
[Strab.J, AavoueiGv [Ptol.], ville du U-
tium,sur la Via Ap^ia, auj. CMta LavU
nia ou Lavigna, petite ville de laComar-
que de Rome [Sprùner] .
Lanzonis Mons, Roccalanzone, petite ville
du Parmesan.
Laodunum, voy. Laudunum.
Laona, Killaloa, Killaloe, Labu, petite
ville d'Irlande sur le Shannon (comté
de Ciare).
Lapathus [Liv.], localité de la Thessalie,
que Forbiger. croit être auj. Ezero,
près du lac du même nom.
23
70o
LAPETHUS. — LASIO.
70r.
LAPExnrs [Plin., Tab. Peut.], Admfioç
fDiod., Ptol.l, XoLTrrMa [Strab.J, ville du
nord deTilede Chypre^ auj. Lapitho ou
Lapta [Pocockc].
Lapicini [Uv.], peuple de la Ligurie.
Lapidaria, ville de la Rhaetic. auj., suiv.
Reichard, Pdden ou Pitasch, bourg du
Tyrol, sur le Glenner.
Lapidabia, Sexamniensis Vaixis, dos Scham-
serthal, vallée du canton des Grisons.
Lapideum Lnrus [Mêla], la CraurFerriére,
bourg de Fr. (Boucnes-du-Rhône).
Ij^pis Regius, Régis Saxuh [Zeiler, Im-
hof.], KônigsteiHy bourg de Saxe, avec
une forteresse célèbre qui commande
le cours de TElbc.
LAPiTHiE, Lapithes [Ovîd., Virg.], peuple
de la Thessalie, célèbre par une dis-
cussion avec les Centaures.
Lappia [Cluv., Cell.], Lapponia [Cell.],
LoppiA, la Laponiey Lapplatid (ei:\ lapon
Saméanda), contrée extrême du nord
de l'Europe, que se partagent nomi-
nativement la Suède et la Russie.
Lapurdensis Tractus, le Labourd, ou pays
Labourdin, district des Basses-Pyré-
nées).
L.vi'URDUM, voy. Bajona.
Citons, a\ecM.Gracsse, une traduction basque des
Foyages aventureux du capit. M. de Iloyarsabal,
imprimée à Rayonne en 1677 : lAbnru han da ixO'
soco nabigacionecoa Martin de Hoyarzabalec
egina fraticctes. Eta Pierres Defchavcrry, edo
Dorrcc, escararat émana, eta cerbait guehiago
abança tuba, Bayonan, Duhart-Fuuvet, 1677, iD-8<>
de 164 pp. et 2 II. non chillnîs.
Laquedoxia, voy. Laguedonia.
Larace [It. Ant.], Larix, station d'Italie ,
auj., suiv. Reichard, La<im, sur l'Isonzo.
Larkdum, Laredo, localité de la Haute-
Castille, dans la prov. de Burgos.
Laresse [G. Rav.], Jovis Laresse (tem-
plum) [Tab. Peut.], dans le pays des
Marses, auj., suiv. Mannert, Valle
Scura, près du lac de Celano (Abruzze
ullér. U).
Larga [It. Ant., Tab. Peut.], sur la route
de Besani^^onà Strasbourg, auj. Largit-
zen, près Altkirck (Haut-Rhin).
Larinum [Cic, Mcla], chef-lieu des Fren-
taiii Larinates, dans le Latium, auj.
Lanno, petite ville de la Capitanate
(Napolitain).
Larissa [Mcla, Cœs., Liv. etc.], Acr'pKxaa
[Sirab., Diod., Ptol.j, ville de Thessa-
lie, sur le Salambria, auj. Larissa (en
turc : Jeni-^heher), capitale du pacha-
lik de Thessalie, au S.-O. de Constio-
tinople.
LMmprimerie ne parait pas aTofr pénétré dans b
capitale de Philippe de Macédoine.
Larissa Cremastb [Liv.], Ao^wm i Kfi-
fAAoni [Strab.], Larissa Pelasgu [MeU],
ville de la Phthiotide (Thessalie), dont
les ruines existent près de GardkUsi
[Leake].
Larisus fl., Aflcpioo; [Strab.], Ljjusbus
[Liv.], fleuve d Achaîe^ auj. fOrkM
[Leake], ou la Mana [Boblayel, ou en-
core le Risso [Bisch. et Môller].
Larius Lacus [Virg., Plin.],.in Aa^*** ^*«
[Strab.], Lacds Gomacrnus [It. Ant.],
LAcus CoMENsis [Cluv J, U loc de Cdm,
Logo di Como, Comer-See, en Italie.
Larix, voy. Larace.
Larnum [Plin.]^ ville du N.-E. de l'Espa»
Kne Tarracon.^ auj. Tordera, en Ctta-
logne.
Larum, Lakr, ville du grand-duché de
Bade, dans la vallée de la Schutter,
sur la route de Strasbourg à Bàle.
Nous trouvons trace dUmprimerie dans oetii viDe
en 1615. Peut-être qu'à la suite de la peste de Stni-
Iwurg de 1510, qui détermina phnrienrs impriaKors
de cette ville îi transporter leur matériel dant les
localités voisines, Wilhelm Schaflnaer alla se fiier
momentanément dans la jolie ville de ûilir, ainsi que
nous avons vu René Beck à Baden ; toujours eit-il
quMl nous faut citer: Elucidariut earminiim et
nistoriat^m, || vel voeabularius poetieut eontinau
fabulas historias provineias urbeê\\. Item rora*
bulaet intety}retationes greeorumet kebrakonm.
A la fin :WilbelfflusSchaniDaerin oppido Laiiexco»*
sii. Anno moxv, in-4**
Larus fl., VArone, petit fl. des États Pon-
tificaux, qui traverse le lac de Brac-
ciano, et se perd dans la Méditerra-
née.
Larymna '[Mêla, PHnJ, Aopujivx [Strab.,
Paus.j, ville de la Bœotie, sur la rm
droite du Cephissus; )auj., suiv. Leake,
Bazaraki aurait été construit sur sod
emplacement (dioc. de Voiotia).
Las [Liv.], Ai; [Hom., Strab., Ptol.], ville
de Laconie, au S.-O. deGvthium; près
de l'emplacement qu'elle occupait,
s'élève auj. le bourg de PasMva, en
Morée, suiv. Leake et Boblaye.
Lascara Bearnensium, Lasccrra, lescor,
ville de Fr. (Basses-Pyrénées); voy.
Beneoarnum.
Lasia, voy. Lesbos.
Lasio, Axaîwv [Xen., Polyb. ], ville d'Élide,
près de remplacement de laquelle
s'élève auj. le village de Lala, suiv.
Leake et Boblaye.
707
LASSAY. — LATRIS INS.
708
UssAYy bourg et château du Maine
(Mayenne) y anc. titre de marquisat.
Ce fot dans ce diâtean, appartenant I Armand de
Motion de Letpeme, marquis de l^assay, que ce
digne MiRneor, qiielqiie peu frondeur, et passable-
ment libertin, fit imprimer à très-peiit nombre un
1iTreqn*il destinait 4 ses amis les plus intimes, et
Îii ett devenu à pea près introuTable auJounTbui.
le sont set Méhoibes, c'est-à-dire un amas an peu
laiiseile des petits (liHs, anecdotes scandaleuses ou
pivoiMs, bons mou, pettu vert, en un mot des pro'
piieta etmretèela viUe, que le marquis a pu re-
cadUr peiidantsa lon^œ et terne existence ; ces me-
■aires embrassent nne période de 75 ans (commen-
oM en IMS et terminés en octobre 1730, avec un
laaiiWmfnt mi conduit lelectevr ]usqn*ft Tannée
m, e'est4-direjnsqn'k la mort de l*autear). M. de
Lmmj a donné à ses mémoires le titre parfaitement
. jasOfié, de MeemeU de difprentes chout ; Il y a en
effet de tout, même infiniment de choses Insigni-
flûm on testidieuses. L'exemplaire de M. de Pixe-
idcoort, pins complet que ceux de la Biblioth. impé-
riile et de l'Arsenal, comprenait S voL in-ft", le pre-
■ier de S71 pp. et le second de 202 ; le troisième
lal. était composé d'un Supplément de 00 p., qui
M doit pts être confondu av^ les 10 p. supplém.
dfMlées par Barbier dans l'exempl. de la Biblioth.
iaBér.; ce sopplément est intitl: Voiey éeê choie»
ftt aw 9imt tntvre venwn dUmâ VewpHt dtpui»
aUa fvi omt déjà été tmpriméeê. Il renfermait en
tatre les eartons, les 33 pages de réOeiions et les
MMuri frriti ft la main par Fauteur. L'exempl. de
hisenal posaède deux notes manuscrites intéres-
flBics, qui ont été reproduites au cataL Pixeré-
OÊtU
Làssuuy Tille des Edetani^dans la Tarra-
con.y auj. Sarione, dans le S. de T Ara-
gon.
LiSTiGif dans la Bétique^ auj. Zahara (?)^
localité de la Sierra de Ronda, dans
la proT. de Séville.
Ij5Trinco^ Lasiens, commune de France^
près Lavaur (Tarn).
UszczoTu. Laszovu [Wengers.], Laszc-
zow, ville de Tanc. Pologne (Russie
Rooge), dans le palatinatae Volhynie^
et Toisine de Lublin.
Wenieracius (p. iSO et 143) parle d'une imprime-
rie fooiMe dans cette ville au xvi* siècle par les
réionnés, dont les produits sont aujourd'hui & peu
■es taitrouTablcs ; il cite seulement ii la date de
iMI le vol. suivant : Jatobi Biskupski conteniaria
rtf&rmai, (n dUtrictu Novoçrody Bachunek sum-
mgrputa prawdy KatoUekiey Kacerstwy m
iMuaowie. lOto, in-4*.
Hoffmann ne fiiit que rapporter exactement la
BBle de Wengerscius ; Bacbmeister ne parle pas de
nue tjpognpbie.
Utera [Mêla, Geo. Rav.], sur le bord
des Stagna Volcarum ou Etang de Tau,
anj. Lattes, commune du Languedoc
(Gard).
Latera Stagnuh, Etana de Maguelwme,
dans le dép. du Gard, dont la partie
occid. est appelée V Etang de Tau,
Latini, Aarlvct, habitants du Latium;
Tune des deux branches de la race
italiote [Mommsen]; on nomma La^tT»^
au moy. âge, tous les peuples qui
avaient été soumis à Tempire romain
occidental.
Latinucum, Lagny, sur la Marne, ville
de Fr. (Seine-et-Marne) ; anc. abb. de
Bénédictins; concile en ii42.
Latlniacum, Latiniacus Villa, Lagny-le-Sec,
village près Senlis (Oise); résidence
royale sous les .Carlovingiens.
Latinucus, LagnieUy pet. ville de Fr.
(Ain); anc. propriété de la famille de
Colign^. Dans la légende de S. Domi-
tien, il est dit quun homme riche,
nommé Latin us, donna son nom à son
domaine, d*où Latinucus [Quicherat].
Latium [Varr., Plin., Mêla, etc.], i AotCvu
[Strab.], tj AaT(v«v pi [Dion. Hal.], La-
tium Antiouum ou Vetus [Tac, Plin.,
Virg.L Latium Novum ou Adjectum
[Plin.], antique berceau de la race
latine, dans l'Italie centrale, compris
entre la mer TjTrhéuienne, le Sam-
nium et la ^Caïnpanie, arrosé par le
Tibre et TAnlo, et dont les villes prin-
cipales, lors de la fondation de Rome,
étaient Antemtiœ, Albe, Crustumerium ,
Cameria, ColkUia, Gabres, Tibur, Prœ-
nesium, etc. Cette partie de l'Italie
forme auj. la partie mérid. de la Co-
marque de Bomey la délég. de Frosinone,
et partie de VAbruzze Ultér, IL
Latobriga, voy. Lacobkiga.
Latobrigi [Cœs.l, Latobrigii [Gros.], peu-
ple du S. de la Gaule Belgique; habit,
le Klettgau, Latobrigicus Pagus, district
du ^and-duché de Bade (Donaukreis);
quelques géogr. croient que les Lato-
brigi occupaient le Brisgaw.
Latofanum, Latofas [Aimon.], Locofao,
LuFAo, LucoFAGO [Frédég. Gesta JFV.],
localité importante sous la première
race, sur l'emplacement de laquelle
s'élève auj. le village deLaffaux, entre
Soissons et Laon (Aisne).
Latomagus [Ant. It.], station de la Gaule
Lyonnaise II, à ix m. de Rotomagus;
quelques géogr. la placent à Caude6ec,
(voy. Caudo Becum).
Latona, Lathone [Gr. Chron.], Laone,
LosNE, St'Jean-de-Losîie, ville de France,
sur la Saône (Côte-d'Or); célèbre par
la belle défense qu'elle opposa en 1636
à 60,000 Espagnols et Allemands.
Latovici [Plin.|, peuple de la Pannonit
super. ; occupait les bords de la Drave.
Latrisixs. fPlin.], îledu Cylipenus Sinus,
auj. Œjsà (appelée par Zeiler Osiua)>
709
LAUBA LUSATORUM. - LAUGINGA.
710
dans la Baltique^ à l'entrée du golfe de
Livonie; appartenait à Tordre des
cheyaliers Teutoniques.
Lauba Lusatorum^ Laubana [Zeiler], Lau-
batiy ville de Prusse^ sur la Queiss (rég.
deLiegnitz).
L*imprimerie existe dans cette TielUe ville de
Lusace, à partir da xviii* siècle. Voici un titre que
nous fournissent les Aeta eruditorum, de 170S,
p. 90: M. Godefr, Hoffmnnns, rectoris Lebens-
geschicMe der evangelischen pastorum primariO'
n/nt zu Lauban , von a. 1S25. « Lauban, 1707, in-8.
Et Struvius (Biblioth. Saxon., p. 935) : Eneomia bre-
via consulum Laubanentium, a Paulo C/tristiano
fiwisdorffs Laubanense (gcrman.). Lauban, 1719,
in-4*. Nous n'avons pas le nom du premier impri-
meur.
Falkenstein fait remonter rimprimerie dans cette
ville à Tannée 1687, mais nous Ignorons sur quels
titres il se fonde.
Laubium^ Yoy. Labieni Castka.
Lauchstadium^ Lauchstadt, ville de l'anc.
Misnie, auj. dans la régence de Merse-
burg (Prusse).
Laucostabui.um. Lkhtstally bourg de Suisse
(cant. de Bàie).
Lauda^ voy. Lads Pomfeii. *
Laudanu, Laudonia^ Lothiania^ le Lothian,
district d'Ecosse^ qui forme auj. trois
comtés^ YEast'Lothian, ou comté d'Had-
dington, le Mid-Lothian , ou comté
d'Edimbourg, et le Wesi-Lothian, ou
comté de Linlithgow.
Laudensis Ager, Lodesano, district du Mi-
lanais (territ. de Lodi).
Laudera, Lutura , Luders, bourg d'Al-
sace et anc. abb. (Bas-Rhin).
Laupi s. Castellîjm, voy. Briovera.
Laudiacum, voy. Jiiliodunum.
Laudona, voy. Latona.
Laudum, voy. Laus Pompeii.
Laudunum, Laudunensis Urbs, Lugdcnum
Clavatum [Hincm. Rem., Flodoard.
Hist. Rem., Ghana Lotharii, a. 954],
Mon.sLai:duni,Mont-Loon (Eginh. Chr.),
LooN [Sigebert.j, Lugdiinum [Gesta
R. Fr.], Laon, ville de France, chef •
lieu du dép. de l'Aisne; quelques géo*
graphes croient qu'elle occupe la posi-
tion de l'antique Bibrax (voy. ce nom|;
trois abb., de Prémontré, de S.-Bcnoit
et de Gîteaux.
Cette ville possède une bibliothèque fort riche en
manuscrits, provenant du fonds de la cathédrale et
des abbayes du voisinage, détruites à Tèpoquede la
révolution ; ces uiss. sont au nombre de près de 500 ;
quelques-uns sont d'une haute importance ; le catal.
en a été fait avec beaucoup de soin par M. Félix
Ravaisson.
Nousnt: pouvons faire remonter rimprimerie dans
cette \iUe qu*à Tannée 1060, environ ; voici le pre-
mier ouvrage dont le père Le Long (Bibl. hist., I,
p. S59) nous donne le titre: HUtoire de la aainte
face de Notre-^etgneur, tfui eêt en Vabba^ et
MonstreuU'Us-Damea, du dioe. de Laon. I^aoo. A.
Rennesson, 1060, in-10. — Un ProceubmaU La»-
dunenseyeêi imprimé par le même Rennesioii en
1667. — En 1671 nous trouvons aux catiL Secoone,
Colbert, etc.,* et au P. Le Long:: /ooimei de Uateji,
hittoria Fusniaeensis Camobtt ord, Citiere. Lni-
duni, 1671, in-tk^ — En 1662, HUtobre desmteieiu
seigneurs de Coucy, par Jovet. Laoo, 1682, iii-12. Cet
imprimeur Rennesson resu fort longtemps àla téie
de son imprimerie, puisque nous le voyons eoooreeo
1702 : Missale Eeecîesiœ Laudunetuts, eum omwuu
iMdoviei de Clérmont, Excudebat RennesoB, 1711
« C'est, nous écrit le bibllothécaire^reliiviite de la
ville, le livre le plus ancien, imprimé à Laon, que
possède la bibliothèque. •
Les imprimeurs qui succèdent à Ant. RenncMOD
sont Rennefort, à la fin du XTii« siècle, et Mcanier
en 1720. Puis vient Charles-René Courtois, natif de
Compiègne, reçu en 1702, seul imprimeur à Ijao
depuis le règlement de 1739, dit le rapport llUt à
M. de Sartines en 1764. Ce Courtois exploitait deux
presses ; les arrêts du conseil de 1704 et de 17SB
n*avaient autorisé qu'un seul imprimeur pour la
ville de Laon.
F^UENBUBGICUS GoMITATUS [Gcil.], OU DdCA-
Tus [Pertz]^ le I/xuenlmrg, dacbé qai
forme une des 5 prov. du Danemark^
à TE. et auS.-E.du Holstein.
Lauenburgum [Cell.|, Leoburgum [Zeiler],
Lauefihurg, Lauenbcurg, ville du Dane-
mark^ chef-lieu de la province danoise
de ce nom^ sur l'Elbe.
M. Gotton fait remonter 4 Pannée 170S Pirapri-
merie à Lauenburg ; nous manquons de moyens de
contrôle, et enregistrons simplement le bit.
Lauglnga, Lauinga [Zeiler, Bert.], Lavinga,
Lavingar, Laugingen, Lauingen, sur le
Danube^ ville de Bavière (Oberdonau-
kreis).
Patrie d'Albert le Grand, de la famille des comtes
die Bollsicdt, dominicain, puis évèque de P.atis-
bonne, que ses découvertes et ses connaissances en
chimie et en astronomie popularisèrent comme tor«
der, sous le nom du grand Albert»
L'imprimerie peut être reportée dans cette ville,
comme dans presque toutes celles qui avoisinent le
cours des grands Ocuves d'Allemagne, b une date
très-reculée. Sans doute quelqu'un des apprentis
de Pfister, parti de Bamberg, se sera arrêté à Uuin-
§eu, et y aura exécuté l'ouvrage suivant, b la requête
u clergé ou des monastères: Uber beati. AmguS'
fini ypponensis episcopi de Consensu \\ euangtliM-
larum partitus in quatuor libros iticipit felieiterA
il) Mer omnes diuinas autoritates, etc. Ala On:
Liber, Beati, AugustinU Ypponensis, Episeapide
Consensu^euangelistarum, explidt féliciter. In
ciuUate, Laugingen, Im [j pressus, Anno a pmiu
virginis salutifero, Millesimo quadrinlgentesimo
sepiuagesimo tercio, Pridie. Idus. Aprilis, ia-M.
sans chiff., réel, ni caract., en car. goth. de moyenne
grandeur, l(i6 IT. à S7 lig. plus 2 O: blanca.
Le car. est serai-goth., semi-romain; les capi-
tales sont d'un style exceptionnel, particulièrenient
l'N. Panzcr pense que ce volume, le seul que Ton
connaisse au xvc siècle, rubrique au nom ée Lauin-
gen, a été exécuté par un imprimeur ambulant
Dibdin demande si cet imprimeur portait sur son
dos ses presses cl son matériel, et l'objection est
assez plausible. Il est fâcheux qu'aucun document '
n'ait pu nous révéler le nom de ce typographe, soit
qu'il ait stationné dans la ville , soit qu'il n*^t fait
qu'y passer.
7H
LAUGONA. - LAUSANNA.
712
Nous atons mis en tête de cette notice le root
iAftefsr, et DOQS tenons 4 Jostifier cette assertion ;
foidiioe indication fbaniie par le catal. de Nicolas
lenaoer, an féoond ècriTsin allemand de la seconde
■aUié da XTf« siècles NieoL Beusneri Leorini deS'
eiiftkf oppkU Lavtngar ad DanuMum, additU iti
fb^ttlqwat eleifiU. Lavinga% 1587, in-4*. Nous ne
MBRMM pu que cette dénomination puisse senrir
\ éésigner une autre localité que Lauiogen.
UuGoiïA, Toy. Lagana.
UuifELLUM [It. Ant.> It. HierJ, AaufuXXcv
nptol.], Yule de la Gaule Cisalpine ou
Transpadane^ açj. Lomello, yille d'Ita-
lie (Piémont)^ sur laGogna.
UnncESTONy ville d'Angleterre, cbef-lieu
du comté de Cornouailles.
LlBorimerie a dû exister dans cette «Ule en Pan-
•ée 1711, puisque M. Gottondte» k cette date, un
B«re incoonu 4 Lowndes: Jler. /. Rotstngton's
Trtttite on Infant Baptitm, qui est souscrit an
■omdeUonceston.
LiDRANTM. Laurana, pet. ville d'IUyrie^
sur TAdriatique (prpv. de Fiume).
LiOREACENsis Pagus y LauTogats, anc.
comté pois duché du Bas- Languedoc^
divisé auj. entre les dép. de la Haute-
Gironnè et de l'Aude.
LiUBEAcuM [Ammian.. Inscr. ap. Grut.]^
Ladioacum [It. Ant.], anc. Blaboricu-
cuM des Tab. Peut. (% Laureacense
Monast, Laurissa^ Lauresham [Ann.
Fold.^Ann. Lauriss.]. Laureshaim [Chr.
Eiohwi.l^LoRASBAM [Cbron.Reginon.],
aaj. Lorch, Lorsch, petite ville du Jaxt-
kreis, sur la Wescnnitz^ .qu'il ne faut
pas confondre avec le bourg de Lorch,
sur le Rhin.
Aoc et très<èlèbre abbaye fondée par Pépin le
BRf;ceftit là que fut renfermé le duc Tbassilon de
RnièK, déposé par Charlemagne. Le Chronicon
Uaitienae est l*un des roonumenu historiques les
ylai importants de TAllemagne.
LAD1E5TCM [Mêla. Plin.^ Virg.], Laurens
Castrdm [Tibull.]^ -rb Aauptrrov [Polyb.,
Str.], Ammvtov [Dion. H.]^ ville du La-
tiom, àxVI M. de Rome^ auj. Torre di
Potemo, dans laComarque de Rome.
LaURETDM, VOy. FaNUH MaRIJ: LAURETANiS.
Noos STOos omis par mégarde de parler de Tin*
Induction de la typographie dans la ville de Ix>-
Rtto; Falkenstcin et M. toiton la font remonter à
tnaée 1637; nous ne trouvons pas de livre à citer
I cette date, mais deux années plus tard, en 16^)9,
BBoi trouvons: SUvestrt Petra taneta, vindiciœ in
âtérea Riveti tiùrum^ qui inscribitur^ Jcsdita
TAPOUKS. Laureti, 10S9, in-4** (Cat. Dubois, II,
a- INl). Raner (IV, <») indique x C. Silvio Serra-
9ti,iaianetacauL abbeiUta, In Loreto, 1044, in-8»
(liber admodum rarus). M. Brunetcite : /. Micaliœ
tnnanatiea Unguœ lUyricœ, Laureti, 1049, in-8o ;
tout cela ne nous donne pas le nom du premier
iaqirioieur.
Lauretum, Lou Rouet, anc. faubourg de
Marseille [Quicberat].
Laurium, voy. I/)rium.
Lauridm^ Aaupiov, localité du S. de l'Atti-
aue^ que Kruse désigne auj. sous le nom
de Legrano.
Lauron [Flor., Liv.], Aaopwv [Appian.,
Plut.], ville des Contestani> dans la
Tarracon.^ que Reichard croit être auj.
Alhaurin, près de Monda.
Lauruh^ Lerdamum , Leerdam, petite ville
de la Hollande méridionale.
Falkensteln donne 1004 cofnme date de Pintrodoc-
tion de la typoji^. 4 Leerdam, et H. Cotton i^oute
que le livre jui porte cette date est conservé 4 la
bibliotb. de Trinity Collège 4 Dublin ; nous regret-
tons que le bibliographe anglais ne nous ait pas
donné le titre de ce volume que nous déclarons ne
pas connaître.
Quelques-unes des pièces relat. à la bulle Unige-
nitvt ont été publiées dans cette ville : Enchaîne-
ment des vérités proposées par l* Ecriture» Leer-
dam, 17SS, in-80. (Cat. La Vallière-Nyon, no 089.)
Laus [Plin.], Aàoç [Hérod., Strab.], Laîno,
petite ville de Titalie mérid.^ au S. du
golfe de Policastro.
Laus fl. [Plin.], riv.du Bruttium^ auj. le
Laus Pompeu Nova, Laudum, Lodi, ville
d'Italie, sur l'Adda, chef-lieu de la
délég. de Lodi et Crema (Milanais);
construite par l'empereur Frédéric
Barberousse.
L'imprimerie ne saurait gutrc éire reportée au-
delà de Tannée 1587, date adoptée par Falkenstein et
par Cotton ; le titre du premier livre imprimé nous
est fourni par les calai. Pinelli etRich. Heber : Hnu,
Storia di Crema, raccoUa dagli annali di Pieiro
Terni, libro decimo, Lodi, 1587, in-S*. Cest la pre-
mière édition de ce dixième livre ; les sept premiers
livres avaient été publiés pour la première fois à
^ Venise en 1500, in-ft", puis, avec l*a(Uoiiction de deux
livres et A'altre cose, à Crema, en 1571, in-8<*.
Laus Pompeu [Plin.], Laus fit. Ant., ît.
Hier.], Laudensis Civitas |P. Diac.l,
Lodi'Vecchio, village à TO. de la ville
neuve de Lodi^ dans le Milanais.
Lausanius Lacus, voy. Lemannus Lac.
Lausanna [Tab. Peut], Lausona [CelL],
Lausonna [Ann. Prud. Trec], Lauso-
NiuM, ville du Pagus Urbigenus, dans
la Gaule Lyonnaise, sur le Lemannus
Lac, auj. Lausanne, ville de Suisse,
chef-lieu du canton de Vaud, sur le lac
de Genève.
L^introducteur de la typographie 4 Lausanne fut
très-probablement le chanoine Henri Bolomier , le
même qui avait déterminé Sieynschaber h donner, à
Genève, la première édition du Roman de Fier à
Bras le Géant ; à son instigation, Pévéque de Lau-
sanne fit venir, peut-être de Lyon, un impri-
meur quelque peu nomade, Jean Belot de Rouen, que
nous voyons en 1496, ou tout au moins en 1407, à Gre-
noble, et que nous retrouvons en 1498 à Genève. Le
seul livre qu'il ait exécuté pour Lausanne est un
MissaJU, dont voici la description d'après une no-
tice de M. X. Kohler, dans la Revue suisse d*avril
713
lAUSDUNUM. — LEA FL.
714
1848 : MiSSALB IN D8DM I^USÂNNENSEM. AU IxiS de
la seconde et dernière ookMine, v* du dernier t
paginé CLXXxv,on lit: Lautannaue MUmoU in laU"
sonna civitate impreêswn tte jus»u ReverendU''
simi in Christo patris et Domini, d. Aymonis
de MoHtefalcone Epitcopi et Comitis Bceleiie Lau- ^
sannensis. Ac vcnerattilium Dominoruw Capitula
predicte ecclesie Consensu, Et per deputatos per
ipsoi magna dUigenlii:^ eorrectum emenâaium
atque ordinatum finit feliciier.
Suivent 18 Cf. sans pagin., mais avec signât.,
contenant des proses. La seconde col. dn r* du der-
nier f. porte :
impt'cMa Lausanne urbe antiquissima impensa
arte et industria sotertts et ingeniosi viri Magittri
Johannis Belot insigne eivitate Rothomag* ortum
ducentis.. nulle ealami exaratioè seilieet quadam
artifidosa charaeteriiandi ae imprimèdi invètioê
Missalia summa cum dittgentia féliciter flniunt,
Anno salutis nostre M.cccc nonagesbno teretoKa-
lendas decembris,
In-fol. à 2 col. de M lig. à la p., car. goth., les
initiales et capit. rubriquées en rouge, sans chiff. ni
réel, mais avec sigii.
Les caractères sont les niêmes que Jean Belot
employa pour ses éditions postérieures de Genève ;
il serait intéressant de les comparer avec les livres
qu'il a exécu tés & Grenoble & la même époque. Lt
biblioth. du séminaire de Fribourg possède de ce
livre rare deux exemplaires dont un sur vélin.
M. Gaullieur (Essai, p. 5S) décrit une édition plus
ancienne du Missel de l^ausanne, qo*il attribue aux
presses de GenèTe.
11 faut arriver à Tannée 1550 pour saluer te réap-
parition de la typographie à Lausanne ; un impri-
meur de Genève, Jean Kivery (1556-1503), yTonde
un établissement sérieux. Le premier livre imprimé
par lui dans cette ville est, croyons-nous : Les Pro-
verbes de Salomon , mis en musique, par Pr, Gin-
dron, ensemble l'Ècclesiaste, mis en cantique et
rime française, par A.-D. Duplessis {Acasse d'Aï-
biac], I^usanne, J. River}', 1550, in-12. (ATArse-
nal.)
Le troisième imprimeur de Lausanne s'appelle Jean
le Preux (Johannes Probus) ; il arrivait de Paris en
1569, et probablement était fils de Poncet-Lepreux* ;
en 1579 il va s'établira Morges.
Il sMntituiait • imprimeur de leurs excellences
de Berne dans la ville de Lausanne • . Ce fut de
riiisupportablc tyrannie de ces « excellences >, qu'im
grand citoyen, le major Darel, voulut délivrer sa«
patrie; il paya de sa tétc sa généreuse tentative, qui,
ayant échoué, fut naturellement qualifiée t d'insen-
sée.»
Lai sDUNUM, voy. Juliodunum.
Lausomus Lacus, voy. Lemaxnts.
Laiterbergense monast., Montis Serenî
MoNAST., Lduterberg, ahb. de Bénéd.,
du dioc. de Magdeburg, près de Halle,
en Saxe.
Plusieurs religieux de cette abbaye ont laissé des
chroniques et annales d'une grande imporiance;
Stnivius consacre à leur analyse un long et cons-
ciencieux travail. (Bibl. Saxon., p. 239 et suiv.)
Laitriclm, LautreCy petite ville de Fr.
(Tarn); anc. litre de vicomte.
La VANIA, Lebonia [Baudraiidl, Lavagna,
bourg d'Italie (prof, de Gènes).
Lavara, Aajapa [Ptol.j, Station de Lusi-
tanie, que Reichard croit être Lava-
drio, bourg du Portugal (Minho).
Brigantes dans la Bretagne Romaine,
auj., sniv. Gamden, Boices , sur le
Greta (comté de Westmoreland ?).
Laventina, Laventi OsncM, Laoemmde,
ville dMllyrie (cercle de Klagenforth),
au confluent de la Ht. LavmU, Late5-
TUS, avec la Drave.
Laviacum, Lupha^ Lauffen, Laufeny village
delà Confédération Saisse» sur le Rhin
(cant. de Schaffhoose) ; patrie du célè-
bre chanoine Helyas de LanOen (voy.
Berona),
Lavucum, Lauffen, petite ville da Wm^
temberg [Neckarkreis).
Lavicum [SiLltal.l, Aa€uc6v [Strab.1, Lau-
cuM [Cic], ville du Latium, à 1*0. de
Praeneste^ au N.-E. de Tusculam, any.
Colonna, village de la délég. de Fras-
cati.
La\tnga, voy. Lauginga.
Lavinium [Varr., Liv., Virg.], Kwàm
[Strab.], AAÉmov [Steph.J, ville du La-
tium, sar la voie Appienne» dans l'O.
de Rome; quelques auteurs croient
que sur son emplacement on a élevé le
bourg actuel de Pa(rtca« que d'aotres
traduisent par Iatricum.
Lavinium [Tab. Peut.j, Laminidm [Geo.
Rav.J, sur les confins du Bruttiam,
auj. Laxena, pet. ville de Calabre.
Lavinu's fl., AaCivio; [Appian.J, riv. de U
Gaule Cispadane^ auj. le Lavino, ifll.
du Pô.
Lavus fl., le Lohe, riv. de la Silésie, tfll.
de l'Oder.
Lazari (S.) Insula, Vile San Lazaro, daos
les lagunes de Venise.
I/es pères Arméniens possédaient dans cette Oe ao
couvent fondé en 1717 par un religieux nooinié
D. Mikhitar, qui mourut en 17W. Il avait iostiKé
une petite imprimerie arménienne, de laquelle on
connaît quelques produits* parmi l^quels nous die*,
rons ; Biblia Armenicayjuxtaalit.anni 1M6, jvisv
AbrcUiamipatriarchœ, et studio Mikkilar édita. Ve-
netiis (San-Laxaro), Andr. Portoli, 1733, In-kL fig.
s. bois.
Après la mort de D. Mikhitar, les Arméoieiis ooo-
linuèrent i faire usage de leurs presses, et panai
les nombreux produits oue cite le rapport de 11
société Méchitaristique impr. à Venise en IStti
iii-tk**, ou en 1835, in-18. Ton est surpris de trourcr
VUtttoire romaine de Rollin, Robinsom Crusoi^ la
Kuits d'Young, le Paradis perdu de MUtom, etc.
A Pépoque des guerres de la République frao^
en Italie, ils se réfugièrent avec le matériel qu'ils
|)ossédaieiit à Tricsie, où ils publièrent en 18M:
L'Évangile, code du bonheur, ou reeueU de pré-
ceptes et de conseils, seuls propres à rendre Ckm-
me heureux sur la terre en le conduisant au ekl»
par Madame Adélaïde de France (en améo.).
Triesie, 1800, in-8«.
Lavatr.e |It. Ant.l, Lavaris, ville des Lea fl., L(?e, riv. d'Irlande.
713
LEAMINGTON. — LEGIO.
716
Uaiongton^ Tille d'Angleterre (Warwicks-
hire).
yoki la note da D* Cottoa: « The earliest Lea-
flûDston spécimen noticed by me is a pamphlet con-
uinmg Lettert, etc., reiatina to eaptain Donellan,
Uie Burderer of air Theodoshu Bougthon, of wbich
12 copies ooly were printed at ihe privato press of
Jota Memdew esq., 1781, in-8* (Martin) ».
toosn^ivona pomt sa trouver dans Martin cette
iBprijnerie particulière de John Merridew, esq.
Leatherheâd^Letherhead, Yillage du comté
de Surrey (Angleterre).
Due imprinierie particulière v (lot organisée ^ la
lia da siède demior, par le Rev. James DaUairay.
M. Gotton date de 1788 le premier produit de ces
pRiitf; Harriet Dellaway, sa femme, publia égale-
Mot; Eickings ofviews in thê viearage of Lether'
lntêàt SwrreMp 1821, in-8o tiré 4 SO exempt « for
prœnts to flnends. »
Ubadea [Plîn.^ Stat.|^ AtSo^sta [Herod.^
Strab.^ PtoLJ^ Libadu IA. Gell.J, Liva-
dia, Lhadhia, Tille de Grèce, chef-lieu
du dioc. de Béotie ; anc. capit. de la
LiTadie.
Leeen, AiGiqv [Strab.], Lebena [Plîn.],
AtWw [Ptol.l, port de 111e de Crète,
auj. Leia, Lumda, entre le Capo Lion-
da à TE., et le Kalus-Limenas à TO.
Lerinthus Ins. [Mêla. Plin.], Ai^vAcç, Tune
des Sporades, auj. Lemthi.
UiiOxiA, Lavagna, bourg de la proT. de
Gènes (Italie).
Lebreh Vicus, Toy. Albretum.
Lebusium, Ldrtis, petite ville de Prusse
(rég. de Francfort-sur-Oder).
lucBLunkyLeighlinbridge, Tille d'Irlande
(comté de Cariow).
Lechus ICell.], LicHus, Licus |Fortunat.],
kLeck, riT. du T^rol, affl. du Danube.
Lectddurum, Toy. Lactodurum.
Lectora, Toy. Lactora.
Ln^ERATA [Tab. Peut., Jt. Ant.|, Ae^ipara
iProcop.], L^DENATA [Not. Imp.J, loca-
ité de la Mœsie sup., près de WidcUn,
dans la Boulgarie ottomane.
Lede3ia« Leeds, Tille d'Angleterre (York-
shire).
H. Gottoo nons donne le nom de James Bowling,
ëâÀî en 1710, comme celai du plus ancien impri-
wor de Leeds dont il soit fait mention ; en mai
tm parut un Journal « the Leeds Mercury », dont
NdUteur et Pimprimeur s^appelalt John.llirst, et
Imes Bowlinc reprit la suite de cette publica-
tian. Nous citerons encore James Lister, im-
primeur en 1738 , auquel nous croyons deyoir
attribuer Pimpression d*un volume cité par Lown-
da: Me». Tkomoi Wright. Tht Antiquities ofthe
town of Hatifax, in Yorkshire. Leedes, 17S8,
iD-12 de 213 pp. réimprimé Tannée suiv. au même
Heu (voy. le colossal catal. de H. C fiobn, de 1841,
n* 173»).
bourg de Belgique, sur la gr. Nclhe
(proT. d'AnTers).
Ledia Silva (Laya, Lau), forêt de St-Ger-
tnain-m-Laye (Seine-et-Oise).
Laya , coupe de bois {sitvœ portio cœdenûa^
stgnatis arboriàus designaia),
Ledonis Curhs, Leoncourt, Liancowrt,
bourg de Fr. (Oise) ; titre d'un ducbé
qui appartenait à la famille de La Ro-
chefoucauld.
Ledum Salarium, Ledo Saijnarius, Lugdu-
NUM Saunatorium, Lonsalinum, Lons-le-
Saulnier, Tille de France, chef-lieu du
dép. du Jura.
Cest en 1762 que IMmprimerie est établie dans
cette yille, et le rapport fait à M. de Sartines en
1764, qui sigiuile le fait, nous donne le nom du pre-
mier imprimetu*: il s'appelait Pierre de l'Homme,
natif de Lyon, et ftit appelé dans la Tille par la mu-
nicipalité.
Leous fl., Ledum [Mêla], le Lès ou Lez,
petit fleuYe qui passe près de Montpel-
lier, et se jette dans la Méditerranée.
Lee Priory, résidence de T. B. Brydges
Barrett, esq., dans la paroisse de
Jehham, près Canterbuiy.
Le père de ce gentleman, sir Egerton Brydges.
baronnet, établit une imprimerie particulière, cbns
cette maison de campagne : « My privaie press, dit
sir Egerton, dans une lettre à Dibdin, was establisheil
in July 1813, in a vacant room at the extremity of
the offices. ■ Les imprimeurs qu*il employa s'appe-
laient Johnson et Warwick. Martin et Dibdin nous
ont donné la liste exacte des produits de cette impri-
merie particulière, aujourd'hui rares et recherchés.
LÈgecestria, Leogara, Licestria [Camdcn],
Legrecestria (xu« s.), Ledecestre (au
xm« s.), Iagraceaster (en saxon), Lei-
cester, ville d'Angleterre, chef-lieu de
comté ; suiv. Camden et Forbiger, c'est
Tanc. RATiK [It. Ant.], 'PâTai [Ptol.],
Ratecorion [Geog. Rav.], Rat^e Corita-
NOKUM, ville des Coritani dans la Bre-
tagne Romaine.
L'imprimerie, dit M. Cotton, remonte dans cette
ville à l'année 1705 ; en Mkk la condamnation de
John Flawn, pour crime de faux, y fut imprimée, et
un curieux Commentaire sur fEeclésiaste, par 1c
Bév. Stephen Greenaway, en trois parties, y fut exé-
cuté en 1781.
Legeoia [Tab. Peut.], dans la Gaule Lyon-
naise 11, auj., suiv. M. de Gerville,
Airanches, voy. Aurix(le; suiv. M. Qui-
cherat, S^-Pierre-Langée, commune du
dép. de la Manche.
Legeolium [It. Ant.], Lageoiim (?), Castle-
ford, bourg d'Angleterre (Yorksliire).
Legia [Cluv., Coll.], Lezia, Lieva, la Lys
(Leye), riv. de Belgique, affl. de l'Es-
caut.
Lei)i [Ann. Hincm. Rem.], Lier, Lierre, Legio, voy. Famm S. Pauli Leonensis.
747
LEGIO SEPTIMA GEMINA. — LEMANNUS LAGUS.
718
Legio Septima Gëmina [It. Ant], At^Uav C'
rtfjMivaii [PtoL], (Legio ad Leucas Vil.
geminas),yï\\e de TEspaj^ne TarracoD.,
auN.-E. d'Asturica^ auj. Léon, sur le
IbrOy ville d*Espagne, chef-lieu d'in-
tendaDce, dans la capit. génér. de la
Vieille-Gastille et Léon.
Nous manquons de données exactes pour établir
d*iine façon positive Thistoire de rétablissement de
la typogr. dans cette ville ; Falkenstein et M. Cot-
ton font remonter à 1512 la date du premier livre
imprimé, dont voici le titre : CompbgleUm dt ia
arte de la arizmeliea ifjuHtamente de la geomê'
tria : par Pray Juan de Orteça, de la orden de
S. Domingo, de loi predicatoree, ^ Imprimido a
Léon en casa de Maistro Nicolaa de Benedictis, por
Joanu Trinxer (ou Trinver) librerode Barcekma,
afio 1512, pet. in-fol. en car. goth. de deux gran-
deurs, avec les armes d*Bspagne gravées en bois sur
le titre.
Ce rarissime w»L est 4 b Bodiéienne ; il ne figure,
aue nous sachions, dans le catalogue d'aucune
es innombrables bibliothèques de France , et nous
ne le trouvons décrit par nul bibliographe.
Le nom du savant oominicain, F. Juan de Ortega,
pst traduit, en français du XTi* siècle, par Jetum de
l'Ortie, et son livre d'arithmétique, mis en langue
française, fût impnmé k Lvon, par Esiienne Baland,
en 1515. CVoy. 1er catal. luch. Ileber, n* 4270.)
Le nom de Trinxer est porté à la fin du xvi* siè-
de par un autre libraire de Barcelone, dont le pré-
nom est Francisco: c*est k lui qu'on doit la rare
édition des Siele Sablot de Roma, de 158S, dont
M. Grenville acquit chez Rich. Hcber un bel exempl.,
auJ. au British-Museum ; mais MM. Zareo de! \alle
et D. Sancho Rayon, les savants continuateurs de
Gallardo, écrivent ce nom Trinver^ et leur autorité
doit décider de l'orthographe.
La suite du grand ouvrage de ces bibliographes sur
la typographie espagnole nous permettra sans aucun
doute d'ajouter quelques lliits plus détaillés à l'his-
toire de l'imprimerie de liéon.
En dépouillant le vieux catal. anglais de John
l^idges (London, 1725), nousavons trouvé (n» S002)
un volume imprimé à Léon, en 1545; c'est une tra-
duction espagnole du traité de la Sphère de TAnglab
Johannes de Sacrobusco, in-4* ; ce volume n'est cité
ni par les bibliographes espagnols, ni par Lowndes.
I^EGIONENSE ReGNUM, LeGIONIS ReGNUU
[Cluv., Cell.l, royaume de Léon, en
Espagne ; il eut des rois depuis Tan 91 3>
et fut réuni à la Gastille en i230.
Legioniacum, Lechenich, bourg de la Prusse
Rhénane (rég. de Cologne).
Legradinum, Legrad, sur la Drave, ville
de Slavonie.
Legum, Atj^ov [Ptol.J, ville du S.-O. de la
Sicile, près d'Halyci.T ; auj., suiv. Rei-
chard, Luca.
Leiierici, LEinERici MoNS, MoNs Lederu
jSugerl, 51oNTE Lethericum Castrom, in
agro Parisino [Litt. Johannîs Reg.
a. 1350], Monthhéry, Montlhéry, bourg
de Fr, (Seine-et-Oise) ; bataille en 1463.
Leicéstmia, voy. Legecestria.
Leicestriensis Comitatus, Leicester-Shire,
en Angleterre.
Leinius^ Lynius FL.f Leine, riv. du Hano-
vre, afO. de TAller.
Lehia, Leyrârgôrdum, hameau situé sur h
côte S.-O. d'Islande. ,
Nous avons tu, à PferL HOLA, que les débris des
typographies de Hoolum et de Brappaej étaient ahn-
«Minés dans une masure minée de ce vUlage; m
se servit quelquefois de ce uatérieL Un Pumtkr,
exécuté sous la direction de PéTéoue Vidalia, Ht
publié en 1801, sous la rubrique : Lefra.
Leiria (Ltrta), voy. Edeta.
Leiria [Cell.], GoLUPPUs (?)[Plin.L Lària,
ville de Portugal (prov. d'Estrema-
dura), au N.-E. de Lisbonne.
«'Usjuifi, si méprisés en Espagne, dit Née de h
Rochelle, y ont cependant rendu qwlqaes services t
ils ont fortement contribué à la propagatlM de
l'imprimerie dans les pays les plus recautranuan
idées de progrès et de liberté ■ ; c'estè eoimern
doit rétablisaement d'une typographie à Lcirit sa
Xf siècle.
Provtrbia Salonumi», eum CHaldaka inti-
phroii et eommeni, BoMi Jjoâ GermmUb 0
Rabbt Menachem MeUri. — In domo etre§tt Dm
SamueliM Dôrta». e rtqlone Um^nqua^ opéra Uild'
liçentis fiUi ^uê Abrahami^ jmia et tmqNttM
iopitntiM exceUentiMtimi B, Sakmonta Moledrt,
abeoluta denique /. die meneU aie, anmo et wdad
vel Sion in eantieo ton F. ocui. (Christl, ttfl), in-
fol. de 226 ff.
Ce rare volume est publié sans nom de Ueo, nab
les caractères du texte sacré et de la pnraplwaie
hébraïque étant identiques à ceux du t«L snifMl,
on a pu logiquement les attribuer aux presses de
Leiria.
Prophétie prtoret, uu Joeue^ Judleet et elU
lÀbri SamueliM aeRegum, cum Hetreilea JohêthU'
nie pcwaphrasi, ae comment, Rabiri David Kt/Kki
et Rabbi LeviGerttmidis, Leiric. Anno 256 (Cbrisd
IftM), in-fol. (Uttetis quadr., cum pnnclis et
accent.).
Le Se ouvrage imprimé à Leiria, en 14M, no»
• révèle le noni d'un imprimeur : TabuUt tabulurum
astronomice régit Raby Abraham Zacuti attronomi
serenissimi régis Emanuel rex (sic) Foriugalie...
A la fin : Expliciunt tabulœ,,. opéra et arte tokrtU
magittri Ortat curaque tua non medioeri imipra-
sione complète exittunt.,, 1496.... etc., in-ft*. (Voj.
Mendez, p. 105.)
Nous devons croire que l'imprimeur de ce troi-
sième volume est le même D. Samuel Uortas oa
d'Orta auquel on doit l'exécution du premier ; et
Samuel d'Ona, teregione Umginqua*^ était moi
doute de la famille d'Alfonso dK)rta,que nous voyoas
à la même époque figurer comme typogrspM k
Valence.
Leisnicium [Zeiler], Leis«ntg, ville de Saxe,
dans le cercle de Leipzig.
Les Burggravii Leitnieentet forent Uoitro
(Struvius, p. 67S et suiv.); ils furent la souche de
la noble famille de Ilanlzau.
LEiTiE Pons, Brûck an der Leithe, Trille de
la Basse-Autriche, sur la Leytha.
Lemanxoxu's Sinus, the Loch Fine, en
Ecosse.
Lemannus Lacus [Cœs.yMela^Plin.l, Anjo»-
va Xtav»! [Dio. Cass.], Aiofltvn [Strtb.V
Lausonius Lacus [It. Ant.j, Losanneksis
8:ab. Peut.], le lac Léman, lac deGenéce,
enfersee, en Suisse.
719
LEMANUS PORTOS. -^ LEMURIS FL.
720
Lemanus Portos [Tab. Peut.], Lemannis
SSot. Imper .]^L£MANis [Geo. Rav.], port
es Cantiif dans la Bretagne Romaine^
au S.-O. de Douvres, auj. Lyme, Lyme-
Begis, dans le comté de Dorset, sur la
Manche.
Lemariaco, Limaruco [Monn. Mérov.]^ Li-
MARiAcus [Cart. a. 966], Limeray, com-
mune de Fr. (Indre-et-Loire).
Lemegu Ynjj^, Yoy. Limolium.
Lemgovia, Lemgo, petite ville de la Prin-
cîp. de Lippe-Detmold ^ prèsFrank-
ftirt.
Falkensteio fait remonter riropriinerie dans cette
¥Oleè 1508; nn litre cité par Mencken» Vost, Bauer,
etc., nous donne nn nom d'imprimeur : HemMum
Kêrtêen^roék. Caialoguê epiicop<frum Paderbot'
NCiutMin, eorumque acttL, quaienuM haberi potue-
rtoU^ M. Hermanno a Keruenbroek eomareina-
tore, Lemgovic, excndebat Bartholomeus Sclilot-
teidoK, 1578, in-8*.
Lemincum [It. Aut.ji Tab. Peut.]^ Lemens,
village près Chambéry (Savoie).
Lehkos IifsuLA [Plin., Liv., Mela|, AtIjavoc
[Hom., Thuc, Strab. , Ptol.J, île du N.
de la mer Mgée, aui. Stalimene, Lemno,
dans r Archipel, près de la côte 0. de
l'Anatolie (à la Turquie).
Lbmoiga, Lemvicum, Lemwig, bourg du
Jutland, près de Ripen.
I^MovicGNSis Provincu, k Limosin, Li-
numsin, anc. prov. de France.
Lemovices [Cœs.. Plin.], Aifxcouixt; [Strab.],
AifMutxGi [Ptol.], Lemoyici, LiMODiaNi
SFrédég.], peuple de la Gaule Aquit. I,
i ro. des Arvemi ; occupait le dép.
actuel de la Haute- Vienne^
Lemovicum, Lemovica ad Yigennam, Lemo-
viciE, Castrum Lemovicense, anc. Augus-
TORiTUM Lemovicum [It. An t.], Ausritum
[Tab. Peut.],AÙ7oo<jT6piTov [Ptol.J, capi-
tale des Pictones, dans la Gaule Aqui-
taine, auj. Limoges, sur la Vienne,
chef-lieu du département de la Haute-
Vienne; patrie de d'Aguesseau et de
Vergniaud.
Ce fat dans celte ville que prit naissance nn art
eatentiellement français, rémaillerle, qui fut portée
à ion plo^ haut point de perfection par les Pénicaud
et Léonard Limousin ; rabbé Texier et M. Maurice
Ardant le font remonter à la fin du vi* siècle, avec
Abbo, orfèvre et nionnayeur à Limoges, qui fut le
maître de S. Eloi.
Limoges est une des trente-cinq ou trente-six
Tflles de France qui ont possédé une imfirimerie
ta XV* siècle ; celte typographie fut établie à la
requête de Tévêque et du chapitre de la ville, et les
premiers livres imprimés sont tous des livres lltnr-
giqiies du diocèse.
ftous ne pouvons citer que deux produits de la
typographie limosine au xye siècle : le premier, à la
tttede 1A95, est un Breviabicm ; le second, à la date
de 1500, est un Missale.
1. BaKfIAllUH AD U8DM BCCLESIiB LEMOVICERS».
impre$sum in Ciutro Lemovieensi per Johaimem
Berton, 1495, 2 part, en un vol. in-S*. Lèsent
exemplaire conna de ce livre précieux, éunt conser-
vé à la bibliothèque royale de Copenhague, n'a été
décrit (te vi<u par aucun bibliographe; il provient
du comte de Thott. qui Tavait acquis au prix de
1 £ 11 sh. 6 d. chex Webte k Londres , en 1751 ;
notex que cet exemjpl. est imprimé sur vélin.
Une prétendu éoition de IftOO du même bréviaire
est inoiquée par M. Van-Praét comme imprimée à
Paris; Molbech {PortegnglMe over depaa Perça-
ment.,,... BitL KiObenhaven, 18S0, in-S*, p. 12)
démontre Perreur de M. Van-Praét, mais nous ne
pouvons admettre qae M. Graésae (lonu I, p. 5S4)
accuse M. Brunet de soutenir Popinion erronée de
Vaa-Praêt« lorsqali dit formellement: « Quant à
l'édition de Paris, IftM, il est douteux ou*elle
existe ; du moins n*est-elle pas à la biblioth. de Co-
penhague ■•
2. Missale ab dsum LEMovicEiiseii. Au r* du
dernier f. on lit en ronge et en noir : Missale ad
vsum lemouieilsis peroptime ordinatû : ac dili \\
genti cura easttgatuj omnia ne\ces»aria de sanctis
dicti vsus cO (i tinens officia. — impressu^ Ulmoui-
een. apud ymaginem intelmerate gioriotissimeqj
viginislMarie. Per iohannem berton.lAnno <n-
camationis dAL Mitlesilmo. ccccc vicesima pri-l
ma mensis augttsti.
An v% en lettres rouges :
Missale ad vtum LemonicefL
Pet. in-4* goth., avec rubriques en rouge, chif-
fkes, sign. et titre courant, sur 2 col. de 55 lignes
chacune» de viii-162 ff. (à la Biblioth. impér.).
En 1510 ce Miisel est réimprimé par le même
Jean Berton, et en 1510, par son flls, Paul.
Un imprimeur du nom de Gamier donne sans
date» mais vers 1540, un vol. rare que nous trouvons
à l'Arsenal: Extraits de plusieurs sainis Docteurs,
propositions, diets et sentences contenant les grâ-
ces du très-S.-Sacrement de l*auteL Limoges, in-8*
s. d. goth. fig.s. b.
Une illustre fomllle d'Imprimeurs, originaire de
Lyon, s'établit dans celte ville vers l&70;c*est cellu
des Barbou. Hugues, fils de Jean Barbon, qui donne
à Lyon, en 1559, une édition bien connue de Marot,
après avoir succédé à son père, et exercé quelques
années dans cette villo, transporte son industrie à
Limoges, où nous le voyons hgurer Jusqu'en 1589 ;
il fit tige d'imprimeurs, qui exercèrent à Limoges
jusqu'à la fin du xviiio siècle, et k Paris,.où ils pri-
rent la suite des affaires de Goustelier ; ce fut là
qu'ils donnèrent cette charmante collection de
classiques latins, imprimés k l'imitation des éditions
elxéviricnnes (c'est J. Barliou qui s'exprime ainsi,
dans le prospectus que nous avons sous les yeux),
et ces éditions sont aussi remarquables au point de
vue de la correction, que par le mérite de l'exécution
typographique.
L'arrêt du conseil du 21 Juillet 1704 fixe à 4 le
nombre des imprimeurs qui peuvent exercer dans la
ville de Limoges ; ce nombre est réduit k deux par
l'arrêt du SI mars 1759, mais ce dernier ne ftit point
rigoureusement exécuté, car le rapport foit k M. de
Sartines en 1764 signale cinq imprimeurs; J.-B.
Dalesme, pourvu en 1739, 4 presses ; — la veuve de
Martial Sardine, 1758, 2 presses; son mari avait été
reçu imprimeur en 1712 ; — Martial Barbou, 1758,
4 presses ; — Hierre Chapouland, 1758, 5 presses; —
et J.-B. Faine, pourvu en 1700, 4 presses. L'impri-
merie de J.-B. Voisin, qui existait depuis cent ans,
fut supprimée en 1768.
Lemovii [Tac], peuple du N.-E. de la
Germanie; naoitait, suiv. Wilhelm^ le
territoire compris entre le Wipper et la
Vistule.
Lemuris fl.> le Lemo, pet. fleuve de la
prov. de Gènes.
721
LENCIA FL. - LEONA.
722
Lencu fl.9 le Linia, fl. du Napolitain.
Lendinaria^ Lendinara, bourg de la Yéné-
tie (Polesina).
Lengenpeij)ensis Xkl, Btirglengenfeld, pe-
tite ville de Bavière (RegeDkreise).
Lennâ Cas [Monn. Mérov.], LamaCaè"
trum; on propose Lens en Artois^ qui
est désigne comme ViUa par Eginbard,
dans sa 69^ lettre ; peut-être, suivant
M. Quicberaty serait-ce une forme
mérovingienne de l'introuvable Helena
Vicus, de Sidoine Apollinaire.
Lenoxiâ, le Lennox, anc. comté, puis dn-
cbé d'Ecosse, auj. partagé entre les
comtés de Stirling etdeDumbarton.
Lentu, Lintzium ad Danubium^ voy. Are-
DATA.
Lentium, Lenense Castrum, Lensis VnxA
Ëginb.], Hei^ena ou EiisM Vicus (J),
NTiAcuM [Gutcc., Zeiler], Lens» ville de
Fr. (Pas-de-Calais) ; bataille en 1648.
Lentudum^ LuMenberg, bourg de Styrie
(cercle de Marburg).
LENTULiE, Lentuus [It. Aut.], Lentoue [It.
Hier.], AmouXov [Ptol.], localité de la
Pannonie Supérieure, auj., soiv. Rei-
chard, Lettichany, bourg de Hongrie.
Leobergum, voy. Lauenburgum.
Leobdsium, Luba, Lubens, Leiibus, bourg
de la Silésie Prussienne (rég. d'Op-
peln;; anc. abbaye.
Leocata, Leucate, bourg de Fr. (Aude),
près de l'étang du même nom.
Leodegarius(Sanctus), S.-L^er; plusieurs
localités en France portent ce nom,
entre autres S.-Lêger'Sous-Beuvray ,
bourg de Fr. (Saône-et-Loire).
Sous le nom supposé de St-Lèger, ont paru
plusieurs livres , aoot on ignore le lien «rim-
pression, mais que cependant nous croyons exécutés
à Sedan; nous citerons: Les Prtuveê de rimmor-
taliii de Vàme, in-8« s. d., volume rare, porté aux
caial. de Tournes et des Elxevirs.
Leodicum [Cell., Cluv.j, Leodium LEn.
Silv., Ann. Lauriss., Ann. Einb.], Led-
Ticus Vicus [Ann. Prud. Trec], Leudi-
ciiM [Ann. HiDcm. Rem.J, Leudica,
LiUGA, 'ckus publicus [Vita Car. M.
a. 769], AuGUSTA Ebiironum (?), Legu,
Locus S. Benedicti, ville des anc. Ebu-
rones^ dans la Gaule Belgique, aui.
Liège, Luttich, Luyck (en flamand), ville
de Belgique, cbef-lieu de la province
de ce nom, au confluent de i'Ourthe et
de la Meuse ; évêché fondé par S. Hu-
bert en 708.
Uége, d'accord avec tous les bibliographes belges,
ftit remonter l'introduction de rimprimerie dans
la ville de Liège, et Toici le premier volume exé-
cuté, «u du moins celui que roQ s*accorde à citer
comme le premier > •
PBOifOSTicAnoif nir le cours du ciel, courant
ton de grâce hdlyi, faite et etUaUée sur le méri-
dien de ta dti de Uége par Maistre Jehan Les-
cailUer, medicin (sic) praticant en la dicte cite ,
demeurant en la rue S.^Jehan leuangeliste a Cen-
seffçne du &on Gryffon d*or. Imprimé à Lyége
cheuz Henri Rocheifort, in-4* de ft fT. à longues
lignes, car. gotb.
On ne connaît de cette pièce qu'un seul exem-
plaire, que conserve la binlioih. royale de Bru-
XjeUes.
Comme nous ne pouvons citer de cet imprimeur
que cet opuscule, il nous fiiut mentionner le nom
deGualUer Mort>erius. qu'il nous est.peimis décon-
sidérer oonune le véritable père de la typographie
Uégeoise ; son établissement eut une certaine impor-
tance et sa durée fut oonsidéraiile, car l'obtention
de son brevet d'imprimeur remonte 4 15M et son
nom ne disparaît qu'à dater de 1596.
Le premier volume oue nous puissions citer de
Gantier Morberius est de IbOO; il est intitulé : Rre»
viarlum in usum veneraMlis eeelestm coUeçiatœ
Sancti PauU Leodietuis. Leodii, typis Gualteri
Morberii,anno dfii 1560. 2 toI. pet. in-S*. Le 1*' de
SS2 ff. (Pars Hyemati$)i le second de «AO ft
{Pars jBsttwUis) est daté de 1501.
On ne connaît que deux exeiAplairet de cet ou-
Trags.
Les livres liturgiques à Pusage de Liège et de son
diocèse ont été imprimés à Pétranger Jusqu'en
1558 ; le premier Missel est de Délit, lft77, et le
dernier est un Bréviaire d'Anvers, J. Steels, 1558 ;
vm grand nombre de livres de liturgie ont été pu-
bliés pendant ce long intervalle à Louvain, Bru-
xelles, Paris, Cologne, etc.
Au XTiie siècle nous ne citerons d'imprimeurs à
Liège que. Vossius, qui imprima dès 1508 ; Ouverx,
vers 1820-10S5 ; Streel, 1650, etc.
Près de la ville était le couvent de Bénédictins,
appelé S, Laurentius in Monte-Publico, S, Lau-
rent Pubtemont, dont la riche et précieuse biblio-
Ibèque fût dispersée à l'époque de la révolution.
Leodbincas^ Ledrinahem, dans lé dép. du
Nord [Quicheratj.
Leogara^ voy. Legoçestria.
Leogus^ ile Lewis, la plus grande des Hé-
brides [Camden].
Leomanu^ Lomagne, anc. district de la
Gascogne, auj. réparti entre les dép.
de la Haute-Garonne et du Gers.
Leominster, bourg d'Angleterre (Here-
fordshire).
Le plus ancien spécimen de la typographie de
cette petite ville est décrit dans les • Notes and
queries ■ du 2 décembre 1865, et dans Lovrndes
(lU, 1S75) : pymiam Uewellyn, minUter oftàe
Gospels^ at Leominster, — A treatise on the Sab-
bat h, I.«ominster, 1783, in-8*. — A Version ofihc
Psalms of David, by CF. Uewellyn, ibid., 1786. in-12
de ¥111-392 pp. — L'édition collective des œuvres
du rév. ministre est publiée audit lieu en 1791, it
forme 4 vol. in-S".
Leôn Prom., Aéwv àxpa [Ptol.l, Capo Lionda,
promont, de Tile de Candie.
Leona, Leonensis ecclesia, voy. Fanim
S. Pauli Leonensis.
Cest à l'année 1556 que M. Gothier, libraire de Leona^ Leones, Lyons , LyonS-la-Fùrét,
LEONARD! (S.) FANUM. — LEOVARDIA.
724
boorgde Fr. (Eure); a Castrum nastrum
deLyons » [Charta Phil. Aug. a. i2i7).
Leonardi (S.) Fanum, voy. Nobtuacum.
m
Leonardi S. monast. Ud grand nombre
de localités et d'anc. abbayes en
France portent le nom de St-Léonard.
Leoniacum Portus, Legnano, ville de la
Vénétie (prov. Verona).
LaomcA [^t. It.]. AiovCxa [Ptol.], ville des
Edetani dans l'O. de la Tarrac.^ 9Xi\.
Aleaniz, dans TAragon^ ou, suiv. Rei-
chard« VillarLuengo, bourg de la même
province.
LiEONic^y LoNicus, Lorgues, ville de Fr.
(Var).
Lbonis Castrum [Camden], Castle Hort,
dans le Denbigtishire (Angleterre).
Leonis monast., Lfmster, bourg du comté
d'Hereford (Angleterre).
Leonis Mons jCluv.]^ Monte Leone, ville
da Napolitain (Galabre Ultér. II) (voy.
Hipponium).
Leontini [Mêla, Plin.], cl AicvTtvot [Herod.,
Thuc., Diod., Strab.]. Aioyt(v«v «^Xk
jPolyb.J, Aiovnov fPtol.], ville de l'E. de
la Sicile, au N.-O. de Syracuse, auj.
LentM, Leontini, dans le Val di Noto
(prov. de Syracuse).
M. Cotton, dans son vol. supplémentaire, signale
un liTre imprimé dans cette ville en 1610, dont il
rooslaie la présence à la Bodiéienne ; nialhenreuse<
uient pour nous, qui n'avons jamais trouvé de
trace d'imprimerie à Lentini, il ne décrit pas ce livre
et n'en donne pas le Utre.
Leontium , At6vTicv [Polyb.] , ville de
l'Achaîe, dont Leake place les ruines
aux environs de Tritaea, Tiiti.
Leopoldinum, Leopoldopous. Leopoldstadt,
ville de Hongrie, dans le comitat de
Neitra (cercle en-deçà du Danube).
Leopous, Lemberga, Lemberg, Lwow (en
polon.), ville d'Autriche, chef-lieu du
gouvem. de Gallicie, et du cercle de
Lemberg, sur le Pelle w; archevêchés
catholique , arménien et grecs-unis ;
anc. capitale de la Russie-Rouge.
Homnann {Typogr, Polon,) ne fait remonter qu'à
f SOS la typographie à Lemberg ; mais J. Bachmeister
ÇEssaisurla BWLde St-Pitersb., p. 103) reporte
à l'année 1&80 lacréation d'un établissement typogra-
phique à Lemberg, et cite une grammaire (FpaM-
MaTBKa) exécutée en 1591.
Le premier imprimeur est Mathias Bernard, qui
donna en 150S: FUœ Annibalis Carthaginiensit et
Scipionis. Africania Plutarcho çr, detcriptœ et a
Jeremia tf^oynowski, polon, conversœ, Leopoldi,
190S, in-4*.
Paulus Zelazo imprime en 1000 une Exhortation
de t* archevêque de Lemberg^ J, Dmitri Solckowskit
aux Uvoiden» de Samose, tnd. du lat. en polo-
nais, in-4o. ^
Knfin Jean Sxeliga, grand bnprimenr nomade, qui
débute à Cracovie, passe à Dobromil , puis à Jaros-
law, et vioit terminer sa carrière tourmentée à Lem*
berg, s'intitule tArchiepiscopi Leopoliensis typogra-
phus • (1820-1082).
Nous trouvons aoxvii« siècle une imprimerie par>
ticulièreà l*usage du collège des Jésuites; Bauer
(t. ni, p. 140) nous en signale on produit impor-
tant i Sim, Okoliki, Buuia florlda rotU et Ulii»,
Hoc est, jonyidife, prœdicaikme, reHgione, vita,
anteaP, P, Ordinisprœdie. pereçrinatloneinehoa'
ta^ nune eonuentuum in Russia itabilitate Jkn»
data, Leopoli, tynis coll. soc Jeso, apod Sénat.
Nowogorski, lOM, in-fto.
Freyug décrit aussi longuement ce rare volume,
d*aprèi Daniel JanoskI {Anai. p. OftO).
Nous ne trouvons pas trace k Lemberg d'imnrime-
rie Israélite, bien que cette TiUe, tres-riclie en
Jnilii» possédât deux synagogues.
Leorinum, Leoris^ Leoik)us9 Lôwemberg,
ville de Silésie, dans la rég. de Liégnîtz.
Leorna (t), localité inconnue.
Lecatal. delà Bodiéienne (1800) nous donne le
Utre d'un volume imprimé en 1751 « leorna en la
prenta de Juan Pablot de Pontuha et Compania ».
[Cotton*ssappl.].
Ne serait-ce pas Lkrma 7
Leostenu Comit., comté de Lôwenstein ,
en Wurtenberg (Neekarkreise).
Leostenium^ Laevestein, Lôwestein, bourg
de Hollande (Gueldre).
Un établissement tyDograpbigue exista dans cette
localité en 1022 [Falk.j, et M. Gotton nous donne le
nom du premier imprimeur, Jan Peiersxooo Jongbe-
linck ; le volume sur lequel il relève ce nom et cette
date appartient à la BibL de Trinity CoUege, à
Dublin.
Leoyalus [Zeiler]^ Lœwenthai, Liebenthaî,
ville de la Silésie Prussienne (rég. de
Liégnitz).
Leovardia^ Leuwarden, Leeuwarden, ville
de Hollande, chef-lieu de la Frise^ au
N.-E. d'Amsterdam.
L*imprimerie remonte en cette ville, suiv. Fal-
kenstein, à Tannée 1M7; voici le vol. qu*a voulu
désigner ce bibliographe : Chronijk Van VRiESLAirr.
Leeuwaerden, 1597, In-fol. (CaL Heinsius ; II, 240) ;
ce volume est devenu fort rare, nous ne le voyons
pas figurer dans les récents catal. hollandais, ma<s
au catal. Enschedé , sous le n* 18S5, est décrit un
manuscrit de cette chronique: Chroniooii PHRiuit,
dates: Warachtige Betchriuinge van Vrieslandt^
cent door Oecam Scarlensem seer vUitich ty een
geteeckent, ende andermaels door Joan. Vleeterp
wederom vemyeut ende verbeetert : aU nu ooek
van gelycken ten derden maele door Jf ■ Andream
Comelium Stauriensem geêchiedt es, 1590, In-fol.
mss. de 431 f f. précédé d'une table de 40 fT.
Un livre rare en français, avec le nom d*un im-
primeur, figure au vi* voL du cataL de la Vallière-
Nyon (auJ. à TArsenal) : Récit ou brefue descrip-
tion de ce qui s*est passé durant le très-fameux
siège de Bois-le-Duc, avec une carte' générale du
camp entier, recueilly et mis en sa vraye propor-
tion par Jacques Prempart, Ijeeuward-en-Frixe,
a. Fontaine, 1650, in-fol.
Signalons en terminant un incunable que conserve
la bibl. de la Haye, et que le savant M. Ho (trop
désigne comme pouvant appartenir à des presses
conventuelles de Leeoirarden : Frkeska Lan-
DBiocHT {recueil d'aneiennes lois frisonnes), s. I.
725
LEPONTIl. — LESORA MONS.
7J6
n. d., iiH4* de M fC goth. à M lignes à ta page en-
. tière, sani chif. ni sigo.; commence par : ()f ffer
era godes tynre Hauer moderiMarta aile de»
MmeUeht HeerteMlpeê. Ende aire (fia fretena
fridom.,,,, etc. MaîlieureasemeDt on ne connaît
qu'on exempL de ce Urre précieux, et le feuillet 00
et dernier, oli peut-être se lisait la souscription,
manque. M. Holtrop dit simplement, mata son auto-
rité est si grande que nous n*bésitons pas k repro-
duire son allégation: « Veristmittier hic liber <m-
preuu» in quodam FriMtm {Leovardkmi T) mono»-
terlOy cura Viri Rev, Hidde van CamaUngha^
circa 1480-87. ■
Lepontii [Caes., Plin.|, Awrdvnoi [Strab.,
Ptol.]» peuple du S. de la Rhaetie, dont
le temtoire correspond au N.-O. du
canton du Tessin; d'autres géogr.
veulent que cette nation ait occupé
le pays actuel des Grisons; uBhenus
oriturex LepcmHis, qui Alpes incdunt,
Cœs. » ; voy. à ce sujet une longue
dissert, de Samson d'AbbeYiUe^ dans
ses Bemarques sur la carte de l'anc.
Gaule, p. 72 et suiv.
Lepontina Yalus^ Livinerthal, vallée du
canton du Tessin, au S. du St-Go-
thard.
Leporacensis Valus, das Leberthal, vallée
dudép. du Haut-Rhin.
Lepreum, Aiiroiov [Herod., Polyb., Strab.],
Leprium [Plin.], Aiicpiov [Ptol.], ville de
l'Elide Mcrid., dont les ruines se
voient près de Strovitzi [Boblaye].
I.EPRosiutf, localité des Bituriges, auj.
Levroux, anc. ville du Berry, auj. petite
ville du dép. de l'Indre.
Lerate, L'Hérat, S.-FéliX'de'l'Hérat, com-
mune de Fr. (Hérault).
Lerdamum, voy. Ij^uhum.
Leria, vox. Edeta.
Lerin^ Ins., les iles de Lerins, en face de
Cannes (Var), comprenant: Leron
•Ins., Aiipwv [Strab.], Planasia Ins., l'ile
Ste-Maripierite ; et Lerina Ins. [Plin.,
It. Marit.], Lirinus [Sid. Apoll.J, Vile
SUHmorat.
Lrrma, Lerma , ville d^Espagne , dans
l'intendance de Burgos (Vieille-Cas-
tille) ; anc. titre de duché.
L*imprimerie a existé dans cette petite Tille, qui
est mentionnée par Mendex; M. Temaux cite comme
premier ouvrage un traité de Fr. Luii da Granada ;
mais comme Antonio, non plus que la Bibiioth.
Luzitana, ne confirment Tassertion , nous ne la
reproduisons qu*avec de prudentes réserves : Luiz
de Granada, introduccion al Symbolo de la Pe,
Lerma, 1019, infol. Antonio ne cite de ce traité que
la première édition qui fut donnée à Salamanque en
1582.
Lerna Lacus [Plin., Mêla, Virg.], Atovrj
[Strab., Paus.], marais de TArgolide;
s'appelle auj. MoUni, sniv. Leake et
Boblaye.
Lertius, voy. Irtius.
Lésa, Mool, Aqua Lesitanje, localité de
l'Ile de Sardaigne. am. Aks, bomg
près duquel sont les Èaçni di Bem-
tutti, suiv. Mannert.
Lesbos 1ns. [Plin., Liv., Tac., etc.]. AisCec
[Hom., etc.], île célèbre de la mer
iEgée^ ^ur la côte d'Asie, où naouireot
Alcée et Sapbo , auj. Metdino,Mêdâm,
MidUli, à la Turquie.
Lescherus, Leschières, village de Fran-
che-Comté, près St-Claude (Jura).
LeSCURIA, VOy.'BENEHARNUM.
Lesia, I^otre-Bame-de-Laise, commooe de
Normandie (Calvados).
Lesinucum, voy. Lusinunum.
Lesna, Lesna Polonorum, anc. Lnoosi^
leum, AttxicoaXiiov [Ptol.|, Lessno, en
allem. Lissa Po/itiscA, ville de rioc.
Polo^e, dans le palat. de Posen, loj.
à la Prusse.
Les fktres Moraves tfouvèrent en cette fffle n
refuge paisible, et dès Tannée 15M j fondèrent noe
école et y élevèrent une église; cette éeoteafam
Bris en 1624 Pimporuinoe d'une académie, de non-
rcux écoliers de Bohême y affluèrent, et un sinnt
illustre,' Joannes Amos Comenlus, en fut nommé rec-
teur ; de cette organisation k rappel de la typogra-
phie, il n*y avait qu*uji pas, et ce pas fbt franchi ca
1035.
Wlgand Funcke, sans doute le fils de cet iaqvi-
meur Joachim Funcke, que nous avons m établi k
Glogau en 1621, y établit une imprimerie qui (M
plus spécialement consacrée aux partisans de La-
ther: en 1655, dit Hoffmann, il publia: Jf. Mekkkh
nis Maronii Gurenais Silesii Pattoris Lanoui^
oratio sacra ; ce discours avait été prononcé par
Porateur sacré, lors de l'inauguration du temple
luthérien.
L'imprimeur spécial de l'université des firèrrs
Bioraves fut Daniel Wetter, qui exi'xuta de nom-
breux ouvrages scolastiques de Gomenius en bo-
gue tchèque, polonaise, allemande et latine ; nous
citerons de lui en 1643 : Paneçyricus a SebÔHno
Macro, Bogislao com. de Lestno, generali ms^,
Pol, dicatus. Ixisnc Polon., 16M, In-fol.
Nous trouvons, vers la même époque, im gmé
nombre d*ouvragns décrits par les bibliogiipha
allemands, ou figurant au catal. des Elievin,
d'Heinslus, de l'observât, de Poulkova, etc.
En voici un que décrit Vogt {Cal» Ubr. rtr»
p. 702i) : Georgii Veehneri de austeritate Ckrtsti
ergamatrevi, qua in nuptii» chananœii utm ttt,
tractatus, Lesnae Poton., typ.WigandiFranckii(FvDC-
kii), 102iO, ln-8o; ce livre est de la plus grande rareté;
il figure au catal. de Gesner (Lipslc, 1737, fai4*),
et les bibliothèques de Stockholm et d'Upsal le pos-
sèdent.
Au XYiiie siècle, les imprimeurs de Lesano sont
Michael Buck , Friedrich Held et Mich. Lmu>.
Presser.
Lesora Mons [Auson.ly Lozère, un des
points culminants de la chaîne des
r.cvennes ; donne son nom à un dcp.
français.
m
LESSA. — LEUCONALS.
728
:
UssA, MtmoL [Paos.], ville de TArgolide^
dont les raines se voient auj. près de
Lykurià [Leake] .
Lessoa Ins., ile de Lesson (Jutland).
• Uuoa^ WiduHç atqwe Jnhoitium imulœ
« «rai eauêa mmUi ne iouiomi naifitœ i.
Lestina, LiPTiNiE Palatium, LestineS'en-
Cambraisis, LUmes, bour^ et fort de
Belgique (Hainaat), près Binche.
Ldua, Lewes, bourg d'Angleterre, dans
le comté de Sussex [Camden] .
Llnpriiiieiie ne remonte en cette petite Tille
n^ rannée 177S; vingt af» après on y pnblie : fFUL
la^i MeiôMi. and woéam HUtory ofLewetand
thtktktimttone, Lewes, 1795, in-8» de xi-555 pp.
Lc^inu FL. [Auson.1, le Léser, riv. du pays
de Trêves, affl. ae la Meuse.
•
UtaPane (T), localité dont nous ne pou-
T0D8 déterminer exactement la situa-
tion , plusieurs bourgs et villages de
Hongne et de Bohème, portant le nom
. àelMà.
GeBontciièqae de Letà Pau se trouve à purUr
4e tSSS sur on astei grand nombre de liTres bohé-
wkaÈ, eiécatés panlcnlièrement par les (Irères
iNivci. A la date précitée, nous signalerons un
Irre hn rare : Ziwot (Adamuw), anet çinak od
ItarpdasRa Solfemus, Builha welmi kratoeh-
■Mm a utietteiui, etc. Letà Pane , 1555, in-fol.,
me de nombreux bols gravés. (GataU Tborpe, 18ft2,
pwiiàSCSsb.)
OiC hiUe bohémienne fort rare, que ne cite pas
EGialHe, est décrite par Baoer et Freytag: Bibli
Smim logea, Kktha wnizêewiteeka PitmaSwata
mrdio y Noweko Zakona Earxuqi : w nowe wy-
MoM a vydana. Letà Pane, 1506, in-8*. Ce livre
ctffaalifié par Widekind û'edUtio raristima ; il est
i bSpenoerienue, et M. Dibdio, qui le dit de format
ia-l*, ajoute t « It is beautifully printed, in a sharp
pdiic letter, upon indiffèrent paper. The title-page
UBpoo vood, witb the litle in red ietters. ■
Cae vie de J.-C en tchèque fût également im-
Iriaiée dans cette localité, en 2 vol. in^S 1017.
IxniA, levf A, ville d'Ecosse, surleFirth
ofForth, à 2 milles d Edimbourg, dont
elle forme auy. Tun des faubourgs
(Mid-Lothian).
LlDprimerie ftit exercée dans cette ville dès
haoée 1052. par Bvan Tyler, typographe d*Edim-
kag, dit M. Gotton;un Pamphlet publié par lui à
mte daie est conservé à la Bodléienne. Andrews
(ÊrHitk JoumaliMm) ^ute à cette note ce qui
■it: ■ Aprfesladébitede Dunbar, Crorawell envoya
n inprimeur à Leitta ; le protecteur sentait qu'il
jtfait «apposer une digue morale aux empiétements
ài Tnm CkurcH; il expédia à Edimbourg un écri-
iiia-typographe, xélé covenaniaire, du nom de
Chriitophe Higgins (7), qui établit ses presses à
Leiih, et le 20 octobre 1053 parut dans cette ville le
^entier Journal qu'ait vu la vieille terre d'Ecosse,
(le Mereurlus PoUticus, •
LETflirs Fï.., AuOatbç [Strab., Ptol.], il.
de l'Ile de Crète, auj. le Malogniti
[Forbiger].
Leihls fl , 0 t»:; Srfir^ {Strab.] , Fixmen
Obuvioms [Mêla, Plin.], Limia, Limjea,
Bixicv iStrab.J, fl. delà Tarracon., auj.
le Lima; se perd dans l'Océan, après
avoir traversé V Entre Duero e Minho,
du Portugal.
Letoa Ins., AyjTwa [Ptol.], île du sud de la
Crète, auj. Isola Christina.
Letrini, ville de l'Élide (Triphylia), ai]y.,
suiv. Rruse, Pyrgo. .
Letschu Vallis [Simler], Lettscherthal,
vallée du canton de Yaud (Suisse).
Letteranum, Lyctérje, Lettere, bourg du
Napolitain (Princip. Citer.).
Letusa, Leuse, Leuze, pet. ville de Belgi-
que (Hainaut).
Leuca TLucan.], rà Aiuxa [Strab.], ville
d'Italie, aui. S. Maria d% Leuca, dans
la Terra d'Otranto.
Leuca, voy. Tullum.
Leucaristus, AiuxipKrrcc [Ptol.], ville de la
Germanie, auj. Konstadt, Oj^istadt,
pet. ville de la Silésie Prussienne, près
de Breslau [Kruse].
Leucas, Leucadu Ins. [Mêla, Liv.], île de
la meriEgée, sur la cote 0. derÀcar^na-
nie, auj. Lèfkhada ou Santa Maura,
l'une des îles Ioniennes; son célèbre
promontoire, Leucate Prom., Atuxocni,
dans le S.-O. de l'île, s'appelle auj.
Capo Ducato,
Leuce Acte, Aiuxt; àxni [Scylaij, sur la
côte mérid. de Thrace; aujourd'hui
suiv. Kruse, Khiflik, en Roumélic.
Leoce Ins., Aciiilus Ins., 'Axi^Xuac i Arjxvi
v^ffo; [Scyl., Strab.], île de la mer Noire,
près de rembouchure du Dnieper, anj.
Phidonisi,
Leucenses, Leucrr^e Tu£Rm.e, Leukerbad,
bourg de Suisse (Valais).
Leuceka [Tab. Peut.], station d'Italie
septentr.» auj. Aizuro, bourg qui s'élève
à l'embouchure de TAdda dans le lac
de Côme.
Leuci [Caes., Tac], Leuci Liberi [Plin.],
peuple du S.-E. de la Gaule Belgique ;
habitait le N.-E. du dép. de la Haute-
Marne, et le S. de la Meuse et de la
Meurthe, avec Toul comme capitale.
Leucia, Leuk, bourg de Suisse, sur le
Rhône (Valais).
Leuciana, localité de la Lusitanie, située
près d'Augustobriga, auj. Herrera del
Duque, dans la Nouvelle Castille.
Leixonaus, Fanum s. Vai.arici. S.-Valery'
sur-Somme, ville et port ae Fr. (Som-
me).
729
LEUCONIUM. — LEVIA-
730
Leuconium |lt. Ant.], Leutscuovu [Zeiler,
Cell.L LetUschau, ville de Hongrie^
chef-lieu du comiiat de Zips (cercle en-
deçà de la Tbeiss).
Jacobus KlOs, typographe de Baitfeld, exploita
concurremment on établissement de même nature
àLeutschau à partir de 1014. Daniel Scbuhz ^j
installa en 1017 et y imprima Jusqu*en 1912, époque
à laquelle II se retira à Kaschau ; enfin, à peu prfes
à la même époque, un imprimeur célèbre, L^orentios
Brewer, y exploita un établissement considérable dont
il conserTa la direction Jusqu'en 1098, c*<nt-l-dire
pendant 74 ans, car ii Pavait fondé en 1024. Nous
empruntons ces détails k Németh, auquel nous nous
pennettrons de (aire obsenrer que ce long laps
d'années comprend probablement deux générations
d'imprimeurs ; la veuve de Laurentius Brewer, le
fils, dont on latinise le nom, Sophia Breweriana, con*
serve l'établissement de son mari Jusqu'en 1704, et
ses héritiers Jusqu'en 1708.
lie premier livre imprimé à Leutschau est inti-
tulé :^c(a et mutines comensuâ Synodi Auguêta-
nom Confessionem ampUetentis in oppUU) Szepe*'
Fàrallya anno Domini 1014, mense Januario eeU'
&ratœ, Leutschowic, typis Jacobi KUSs» s. a. (1014),
in^odelOir.
Németh donne une longue suite des produits
des presses de Leutschau, qu'il pousse Jusqu'4
l'année 1800, et que nous nous abstenons de repro-
duire.
Leucopetrà, Wkissenfelsa [Cell.l, Weis
senfels, ville de Prusse (rég. de Merse-
burg).
Cest à l'année 1505 que nous reportons l'introduc-
tion de la typographie dans cette, ville, et le titre. du
premier voL que nous rencontrions portant cette
date nous est fourni par le catal. du libraire Willer
de Francfort (1502) : Conradi Mevsbui capita doc-
trinœ ChrUtianœ, Leucopetrae, 1505, in*8o.
En 1570, nous trouvons porté au caial. des foires
de Francfort de 1025 (p. S88) : Andréa Langers
antwort^aj4f vier fragen von der Seliokeit\\aU
nemlieh \\ Wer die seyn |) die da seUg weraen ?
Obauch die Papisten teiig werden Weissen-
tels, 1570, in-80, réimprimé à Francfort, in-foL
en 1570.
Au nom de Weiêsenfelsa, le P. Le Long (Bibl.
hist., 11,108) nous donne: Dtscitrsm polMcusde
Carolo magno, quatenùs vitom ejvi distribuunt
Claudiui Fauehet, et Joannes dt Serres^ Galli,
auctoreChritt. Weytsio, AWeissenfelsae, 1047, in-4*,
réimprimé dans la même ville en 1074, mais avec la
souscription : tjtucopetra,
Leucopetrà Prom. [Plin., Cic], Bruttium
Prom. [Serv. JEn.V Apennini finis, pro-
montoire du S.-O. du Bruttium^ sur le
Fretum Siculum^ auj. Capo dell'Armi,
Leucorea, voy. Witteberga.
Leucosia , Atuxwoîa [Sozom.], Aiuxouo(a
[Hier.], capitale de l'île de Chypre,
auj. iVtcosta, KalH Nekesia, Lefheuschèh,
siège d'un évèché grec (à la Turquie).
Leucostabulum, LichstalL Liestaîl, bourg
de Suisse (cant. de Bâle).
Leuctrum, AtûxTpcv ptrab.. Plut., Ptol.l,
Leuctra [Plin.], ra Aiûxioa [Paus.], ville
de laLaconie, sur le golfe deMessénie,
auj. Maina, ou, suiv. quelques géogra-
phes, Leomian.
Leuctrum, Aiûxtocv [Strab.j, Ta Acûxrpx
S Plut], ville ae la Bœotie, au S.-O.
e Tnèbes, célèbre par la victoire
d'Ëpaminondasl'an 371 av. J.-C, auj.,
suiv. quelques géographes, Leftro; et
d'autres fixent le lieu de la bataille
près d'EremO'Castro, là où surgissent
encore quelques ruines.
Leucum, Lecœy pet. ville du Milanais,
au S.-O. du lac de Côme.
Leiidardi Villa, OuarmUe, commune de
Fr. (Eure-et-Loir).
Leuphana, Atuçfléva [Ptol.J, localité du
nord de la Germanie, sur l'emplace-
ment actuel de laquelle les géographes
sont divisés, mais que plusieurs croient
être Lùnekurg (voy. Luneburgum).
Leuteya, «Luteva, Lodavia ArAMONjEUM,
LoDovA, Lodéve, ville de Fr. (Hérault).
N'est-ce poIut*ai la ville de Lodève qu*il convient
de reporter une impression de 1034 que nous avons
attribuée à la peUte ville d'Aramont (voy. Aramo-
NiBOM) 7 Le volume de 1041 , dté par Ternaui,
comme premier produit des presses de Lodève, est
du même auteur que celui que nous avons cité à
Paru d*Aramont: PUmtavitiUê. PlarUegium Bibli-
eum, Lmevc« 1041 ; te Chronicon prœiulum lodo-
venstem de ce Plantavit de la Pause, publié sous la
rubrique Abahoiijbi, doit donc bien probablement
être reporté à l*actif de Lodève. Du même auteur,
"D. Gerdes {Ptoril,, n. 227) et Bauer (t. ill, p. 212)
décrivent un livre important publié k Lodève en
1044 : ThetauruM synonymieus Uebraico-Chal-
daico-Babbinieus, in quo omnea totiwt Hebraicœ
linguœ voce8 una cvm plerisque Babbinicis, Tal-
tnud, chaldatciSf earumque signiflcationes.., de-
monitrantur, Lodovc, 1044, in-fol. max. (Liber ra-
rissimus.)
Le Ploritegium BibUcum^ eomptectens utriusque
Testamenti sententioê Hebr, Grœcas.,, cité par
Temaux à la date de 1041, est décrit par tous les
bibliographes comme étant de 1045, gr. In-fol.
(Voy. Gerdes, Freyiag, Bauer. cataU Hxev., 1081,
etc.). ^ous croyons devoir distinguer ces deux
ouvrages ; le premier, le Thetaurua, formant un
lexique des vocables hébreux; le second, Flonte-
gium, comprenant les adages Urés des livres saints.
Ce Jean Plan ta vit di; la Pause éuit évêque de
IxMiève au moment ob paraissaient ces volume:»
philologico-théologiques. Il mourut en lOM, et très-
probablement il avait fait venir d*une ville voisine
un imprimeur et un matériel typographique à son
usage, car on ne trouve plus trsce d'imprimerie k
Lodève après sa mort ; la ville nfest pas mentionnée
dans les arrêts du conseil de 1704 et de 1730, non
plus qu'au rapport présenté ii M. de Sartines en 1704
sur Pétat de la librairie en France.
Leutkerra, voy. Ectodurum.
Leutscuovia, voy. I^uconium.
Levaci \C3ds,], peuple de la Gaule Belgi-
que; habitait le pays de Gand, là où la
Lys se perd dans TEscaut.
Leyefanum [Tab. Peut.], Fawum deœ Lmœ
dicatum, ville de rîle des Batavcs ;
auj., suiv. d'Anville, Livaidoolj prcs
- Duerstadt (Hollande).
Levia [Baudrand], Lewenz, bourg du co-
731
LEVIDONA. — LIBORNICUS >H)RTIIS.
732
mitât de Bars, en Hongrie ((Cercle en-
deçà du Danube).
LEVID0NA9 Ahidona, bourg du Napol.
(GalabreuUér.].
Levima, Elgovia^ le Lennox, anc. comté
d'Ecosse^ auj. divisé entre les comtes
de Stirling et de Dumbarton.
Levitanu, la vallée de Lavedan, dans le
dép. des Hautes-Pyrénées, avec Lour-
des comme chef-lieu ; c'était là que se
trouvait l'antique abbaye de S.-Savin.
Uxovn [CaPS., Plin.], AuÇomioi [dtrab.L
AisEc6&et [Ptol.]y peuple de la Gaule
Lyonnaise; habitait le Lieuvin ou tcrrit.
delisieux (Eure).
Luoviuif [Not. Civ. Gall.],N(EOMAGUs,NGio-
1U170C \PUA.], NovioHAGUs [It. Ant.]^
uviTAS Leioviorum, LEXOBiini , Lexovie
[Chron. B. Dion.], ville de la Gaule
Lyonn. ni, aui. lÀsieux. sur la Touque,
vflle de Fr. (Calvados); anc. abb. de
filles de S.-Benoît, anc. hôpital géné-
ral, anc. évèché, etc.
IL FMre firitremobter à tÔM nnuoductloo de la
Ue dam cette Tille: BneMridioH mm
! aaurdotwn 0d tÊSum eeele$im et diacetii
, tatetoritaU Botucelée Utdw cotdU'
LWfm. iBBpr. de Jean aémeDce» 160S, in-8*.
Afrt» Jean CMmence, doos citerona, à Usieux,
taif le BooDeiiRcr (mslSOO) ; les arrêts du oon-
îïii 17M etde ivSO coosertent un imprimeur
*w cane vIBe, et le rap|)ort toit à M. de SaHioes
■«doHie le nom de cet imprimeor en VWk : c'est
JkOfMi Auloay Doronceray, éubli en IIW, eiploi-
Mt tnis prcsaes.
UzcaAcmf, voy. Lusgiiacum.
Lda [Bandrand], Libcea, Leceja, ville de
Russie, dams le gouvem. de Mittau.
LttAnus MoMs [Plin., Tacit.J, ACSavo; [Ptol.,
,, pour rimprimerie da monastère du Liban,
nOWAH et EUSAUl TALUS MON A8T.
Iaaiiha [Plin.], AtCapvoi [Ptol.], Ijbahnus
Ëiut.], LIBA^TM [11. Ant.J, LevariNJe
Rav.], ville de Liguric, auj.
, bourg de la prov. de Gènes.
LncRA M Aifsio, Szabad-Szalas, bourg de
Hongrie [Graësse].
Lderalttas Juija, voy. Ebora.
liKRDUifUM, Liverâuny sur la Moselle,
bourg de Lorraine (Meurthe).
UuuAccif, LiVARiouE, LiVARiifi, Livty ;
riusieurs localités portent ce nom en
France; nous trouvons Livriacum lh
Alneto, lÀvrjf^en^Aunis, dit Du Gange,
mais plutôt Livry, bourg de Norman-
die, près Avbiay, au pays Bessin> anCé
abb. de Giteaux (Calvados), [Edict.
Phil.V, an. 1317].
LiBERiTus, LiDEHicus, le I/ÂT, Hv. dc
France, afO. de la Sarthe.
LlBEROVADUM (?).
Encore on de ces noms supposés qui se rattachent
à la tomille des ViLLErvAifcuB» Freistadidh, Goa-
MOPOLI8, et antres localités imaginaires, tous le nom
desquelles un auteur; pour dérouler les tracasseries
de la censure inquisitoriale« Gtaerche à dissimuler le
lieu d'impression de son livre ; en voici un exem-
ple: OpUii JœoterH diuertatio iurUlica de eo
Quodjustum est circa tfHriiUM fammaree FctmUia'
nmi... OHtehae in-foUo , nune portattU forma
çratiore edita^ reeoçnita^ et rariU in lofU a men"
darum moeulU repurgata, Ulierovadl, 1084, in-12.
LiBERUM Allodhtm, Ib Franc-Alleu, district
de la Basse-Auvergne; fait auj. parlie
du dép. de la Greuse; tirait son nom
des franchises dont il jouissait.
LiBETHRA [Pausan.], ville de Macédoine
(Pieria), auj., suiv. Kruse, Nesivo, dans
le i^ach. de Saloniki.
LiBETHRIAS MONS, TO AtSiqOpicv oooç [PaUS.],
montagne de la Bœotie, près Goronea,
auj. probablement le Monte Granitza.
Laix [It. An t.], station du pays des Gan-
tabri, dans l'Espagne Tarrac., auj.
Leyva, dans les Asturies.
LiBisosA [It. Ant.l, Ki^ifjwn, [Ptol.], Forum
AuGUSTANUM [PlinJ, colonie romaine
dans l'Espagne Tarraconaise , &u\.
Lezuza, dans la Nouv. Gastille [Rei-
chard].
LiBissoNis TiTRRis, colouic sur la côte N.
de rUe de Sardaigne, auj. Porto de
Torre,
LiBisTus [Plin.]^ localité de la Mœsie In-
fér., auj., suiv. Reich., Aliben ou OH-
ben, dans la Boulgarie ottomane.
LibORA, LiBURA, Talavera de la Reina, ville
du roy. de Tolède, sur le Tajo, voy.
iEbURA.
LiBRiA PL., LiRu [Plin.], le Litron, afQ. de
l'Hérault.
LiBURM [Plin.,Ga;s., Liv.J, AiSoupvot [Strab.J,
Ai6upyo( [Scvlax], peuple de l'Illync
Romaine ; habitait les côtes dalmates
de l'Adriatique.
LiBURNiA [Plin», Tab. Peut.], AtScupvi'a
[Ptol.], partie de l'IUyrie Romaine qui
comprend auj. le N. de la Dalmatic, et
de la Groatie.
Ljhurnicus Portus [Gell.], Liburnum, voy.
AD Herculem.
Ilaym nous donne une indication antérieure à
celles que nous avons signalées t Antonio CaoaUeri»
Coronazione di Uvorno, Iti, ISIS, in^^*,
Rosai cite on toL eiécuté dans cette Tille au
733
UGATËS. — UGNUM REGIS.
r34
xvii« siècle: Salomonis filtt ShneatUi ben Ttè'
mack, MUcMmed miUva [Beltum prœciptQ, ïn-è;
Et il ajoute: « SedUbarni paodsab taincannis ona
eu m patris Simeonis die lertheilte Flnsternin (Ge-
dani, 1081), dp quo Infra loqnemur. ■ Et enoore :
Simeonla ben Tzemaeh Kiteed wmagken {arcus et
clypevi)^ in-4o, s. 1. n.d. lUis, dit-lL « Liburni, ut
ex Judaoram ore acccpi, et ex Azulai testlmoiilo t.
(Rotai, p. m.)
LiCATES IPlin.l, Aiximoi [Strab.ly peuple
de la Vindélicie, occupait VOoetwnau-
knise, en Bavière.
LiCERIUM CONSERANUM^ FaNUM S. LUCERU^
AusTRiA^ S.'ldziery bourg de Fr. (Ar-
dèche).
Lir.iiA^ Lycua^ Liciu ad Veterim^ in comi-
tatu Sohnensi, Lych, Lich, petite ville
d'AUemague, dans le gr.-ducbé de
Hesse-Darmstadt.
Falkensteln et Gotton donnent 1507 comme date
de l'apparition de la typographie dans ceue localité,
et nos recherches ne nous permettent de la Aire
remonter qu*à Tannée' précédente. Freyug et
Bauer signalent: D, Heratt, (médecin, proT. de
mathématiques k Pacad. de Greibwalde) , astrono'
miieh Sehreiben an JHro ChwrprUL GnwUn tu
Brandenlfurg von desierzigen Turkiteken Rdelu
vntergang vnd endUeher Eerêtœmng , etc.
Gedruckt su Lich durch Nicol. Eihen, l&OO, in-^o
de 50 a David Herlits, né à Zeitt en 1557, moorut
en 1080 (voy. Bayle, t. Il, p. 1050) .
Nous pourrions citer un grand nombre de toI.
exécutés à Ucheni507 (toy. la IHM. Saxon, de
StruYius, p. 00 ; Index lAbr, ab anno 1593 ad amn.
1600 excu$.; Catal. deê foires de Franc fort^
a. 1025, etc. Tous ces livres portent également
le nom de Nicolas Erben conmie premier typogra-
piie.
Le Manuale Biblimm ParaceM fut exécuté à
Lich, Cura ToUteni^ en 1005. Cest un roi. in-Oo
auj. rareet recherché (cat. de Tournes, p. 449).
LiciiADEs Ins.^ les lies Ponticonesi, sur la
côte N.-E. de Negroponte.
L1CHFILDIA9 Lichfield, ville d'Angleterre
(comté de Stafford) ; voy. Etocetum.
Nous avons onib à Paru Etocetdh la notice biblio-
graphique suivante : M. Gotton signale en 1096 un
libraire de Lichfield, Michael Johnson, le père da
grand lexicographe, qui fut peut-être imprimeur eu
même temps; un ouvrage de sir John Ployer, sur
rutilité du bain lh>id, non cité par Lowndes, y fut
exécuté en 1702 ; une imprimerie particulière est
signalée oar Martin (p. 51) : Seeàwood Forest
(by mr. Mundy). Lichfield, printed by John Jack-
son, 1770, in-a* de 52 pp.
LicuiNDiJs, Aîy.iv^o; [Steph. B.j. Ligniari,
bourg de Sicile, dans le S. de TÎrapani
[Rcicn.].
ïjciius FL., Licus, Lycus [P. Diac, Fortu-
nat.], Aotîa; [Ptol.], te Lech, riv. du
Tyrol^ affl. du Danube.
LlCINIAClJM, voy. LUSINIACUM.
LicNicii'M, voy. LiGNmuM.
LicopiA, LiiKOPiA^ Lidkôpingy ville de
Suède, près de Wenersborg (Gotbie)^
sur le lac Wener.
LioALiA, ' Liddesdalu^ U lÂddtUdaU, dis-
trict de l'Ecosse mérid., qui s'étend
sur les frontières anglûses.
LiDcopiAy voy. LicopiA.
LuERicuSy voy. LmERnrs.
LiGERFL. [Caes., Lucan., Sidon.1. Sahm
[Strab.l, AC-yt»? [Ptol., Sleph. B.J,
At^pGc [Dio. Cass.], ugera, LigerUi u-
GARA [Ann. et Ghron.], la Loin, II. de
France.
LiGERULA^ le Loiret, riv. de France, afli.
de la Loire ; prend sa source dans li
Sologne.
LiGNAcus PoRTus, voy. Leonucux.
LiGNAN (?).
Noos connaissons deux villages de ce non, tm
dans la Gironde, Vuutrt dans le (sers; nais mtm
croyons bien fermement que ce nYR ni à rwK ai
ft l'autre de ces deux locaUite que pe«t /appHqacr
le renseignement bibUographiqiie soltant s 5an>
te'teêtamit de la guerre qui reçue afêudiurm
terre. — On les vend a Lignan prêt dn bidI joat
de boys, a lenselgne des deux loosieax. PbL m*
goth. de 4 ir. avec mie grat. en bois an froMii-
pice.
Cette pièce en veri rtrissiaie est de leiMui HoHMt,
et fait partie de ses œotres; eDe est décitepv
M. Branec, an mot TmAHEirr.
Nous STons Mt qnelgoes recberdies poar déooa-
vrir ce lien d*inmrttsion, mais elki ont été'
tiles ; la vie de Jehan Molinet est entelopyèa
obaciirité telle, que le résultat était prém d!^^
LiGMAcuM, Ligne, bourg de Belgique (Hai-
nault).
Ijgnitium [Zeiler], Licnicium, Lugidunum,
Liegniti, ville de la Silésie Prussienne,
(anc. Lusace Infér.), chef-lieu de ré-
gence, sur la Katzbach.
La Caille, et d*après loi Maittalre, ont imaginé bb
livre imprimé dans cette ville en IMl : Fr. Her*
vMmni Dialogue, Lignis, 1481, mais Panser a hit
Justice de cette assertion, que, iusqu*à prenve 000-
traire, nous considérons également comme eomimi-
vt^ ; nous ne pouvons Csire remonter nuuiimeik
à Liegnits qu'à l'année 1505: Auéreœ Mu/ii M*
blidu sine miraculorum diuimorum mrU mkUOL
descriptorum liber I, caxfita Geneê, IL eomfki^
tenê,tnaion$ operib. ïïpeeimen et lueremmium.
Lignicii, typis Sartorianis, In-il*. {Index lier.
excus» ab. an. 1593 ad an. 1000.)
LiGNiiJM, LiNCYUM [Zcilcr]^ Ligny, ville
de Fr. (Meuse).
LiGNUM Régis, Lynn, King's l^wn» ^^
d'Angleterre (comté de Norfolk).
LMmprimerie , dit M. Gotton, remonte en cttie
ville à 17S0: September, a rural poem, bu m geM'
teman^ est le livre que cite le bibliogni|iM dlOi*
ford, comme premier spédmen de la tfpugiaphh
locale.
Au n* 1323 du caUL Wllbraham, noos tnmvsMt
Parkin'i {Rev. Ch,), the topograpky ofFrgebrtêtt
Hundred and tuUf, in the eounty of Ncrplk.
Lynn, 1702, in-fol. Ce volnme, qui doit porter la étte
de 1772, est la continuation du grand oavnfedi
Rév. Francis BlomefieM sar la topographie di coodé
de Norfolk, dont le tom. Ul« imprime à Lynn porte
r
LIGOUUM. — LIMONUM.
736
le VM», et tes tomes IV et V la même sous-
cft lBtfaiedel775.
dte ce toi. da Rér. Gh. Parkln, comme
MB la Tobrique de Londres, également
avec ta teHKC date de 17B2.
GNoas encore : Burton't deacriplion of Leiees'
UtaiUit. èoaréM. Lynn, 1777, in-8*. *
Capaad taiprimeor nngHiis, V^lil. WhitUngbam,
■amt dus la Tille de Lynn, en 1797.
LiBoucM, Ligweil, bourg de Touraine
(Indre-et-Loire) ; anc. baronnie.
LiGUHEs [Liv.y Plin., Tac], A{7cup^ [Steph.
B.], LiGYEs, Aîptc [Hesiod., StraD.,
Herod.]* Ligystini [Plin.], peuple habi-
Uni la Ligurie ; comprenant les Ligu-
■ES Apuani , sur les bords du golfe
de Gènes : les Ugures Comati, occupant
les Alpes Maritimes ; les Ligures Igauni
ou UiGAUin^ territ. d'Albienga ; Liguhes
lifTSMEtn^ territ. de Viniimiglia ; enfin
Ligures Vagiennc ou Bagienni, territ. de
Sabuzo.
bccuA [Plin., Suet.1, At^cuefa [Ptol.],
. « Avf99Tvtsh [Dion. Hal., Strab.], i At^u-
«Tcv«|POlybX LiGURis{Tac.], la Ligune,
pronncede r Italie qui occupait la partie
S.-0. de la Gaule Cisalpine, entre le
P6 aa N. et la Méditerranée au S.; sé-
parée de la Gaule par les Alpes Mari-
times à rO.^ et la Macra à TE.; forme
aaî. les divisions de Coni, Nice, Gènes,
Saauue et Alexandrie.
LiGL^icA Insuls, A17UWV vTîffoi [Strab.], îles
de la Liguiie^ voy. Stœcuades Ins., et
Leunje Ins.
LiGCsncLU Mare, golfo di Genua,
LnjEA [Stat.], AîXaut [Hom., Strab.], ville
de la Phocide, à la source du Cephis-
sos^ dont les ruines sont appelées auj.
Poùa-Kastro [Leake].
Ulsrtiuh, Liixerium, Lillers, ville de Fr.
(Pas-de-Calais).
LiLLOA, Lillo, bourg et forteresse de
Belgique, sur l'Escaut (prov. d'An-
TCTS),
LiLYBAUH [Cic, Liv., It. Ant., T. Peut.],
a\a66aiov [Strab., Ptol.], Lilybeum [Jor-
nand.], ville de la cote 0. de Sicile,
auj. Marsala, dans le Val di Mazzara
(prov. deTrapani).
Noos ne trouvons pas trace d'imprimerie dans
cette Tille importante, antérieurement au xixe siè-
cle. CVoy. cependant Marzabia.)
LiLYB£U3f Prom. |Mela, Plin.l, AiXuêawv
oxpcv [Polyb. Strab., Ptol.J, AiXu6yjt<;
oxpa, auj. Capo Boco, ou Capodi Marsa-
hoLy sur la cote 0. de Sicile.
LiMAGA, LiMAGUs, LiNDEMAGUs, la Limmot,
riv. de Suisse, affl. de l'Aar.
LufANiA, Alimania [BaudrandJ, Alvernu
DICTIOMN. DE GÉOGB.
Inferior, la Limagne d'Auvergne, forme
auj. la partie N. du Puy-de-Dôme.
Ltmburgum [Cluv.], Limburg, Limbourg,
ville de Belgique, dans la prov. de
Liège; anc. capit. du duché de Lim-
bourg.
LivENiA, At{ii4via [Strab.], ville de la côte
occid. de Tile de Cypre, auj. Limna.
LiMENicA (Yallis), LimoTgite, commune de
Fr. (Yaucluse).
LiMERicENsis CoMiTATtis, le comté de Lime-
rick, en Irlande (Munster).
LiBfERicuM, Ldimivicum [Baudraud], Lime"
rickj chef-lieu de comté en Irlande.
La plus ancienne publication souscrite au nom de
Limerick que signale M. Gotton est intit.: The Ma'
gaxine of magazines^ et datée de 1752; 11 cite
encore : Robert* % Juvénile Poems^ 176S. — Perrar's
[John) the htttory of Limerick, front the earliest
records to the year 1787. Limerick, 1787, in-8*, etc.
LiMiA [ït. Ant., Geo. Rav.], voy. Forum
LiMICORUM.
LiMici [Plin.l, peuple de l'Espagne Tarra-
conaise, dont le territoire arrosé par le
L1MIUS FL., auj. Lima, avait pour chef-
lieu LiMICORUM Forum.
LiMiosALEUM, voy. Lesna.
Limites, dénomination sous laquelle on
désignait toutes les peuplades germai-
nes confédérées^ qui successivement
étaient venues s établir entre le Rhin
et le Danube^ depuis Cologne jusqu'à
Ratisbonne; Forbiger a consacré un
lonç. et remarquable travail à cette
agglomération germanique.
L1MX.E, Aîjxvat [Strab., Paus.], localité de
la Messenie, que Leake place auprès
de Nisi, sur le il. Pirnatza.
I^MNiEA [Liv.], Aipaîa [Thuc, Polyb.],
ville dAcarnanie, auj., suiv. Kruse,
Loutra, mais Leake en voit l'emplace-
ment à Kervasara.
Ldinus Ins. [Plin.], A{p.vc; [Ptol.], île sur
la côte orient, de l'Irlande, auj. He
Dalkey,
LiMOLiuM, Limeuil, village de Picardie,
suiv. Du Cange, qui cherche à prouver
que cette localité est désignée par une
charte du roi Eudes de 890, sous le
nom de Lemegia Villa.
LiMoNE Ins., voy. Elone.
LiMONUM [Cœs., It. Ant.], Ai[x«vov [Ptol.],
Lemunum [Tab. Peut.J, Ratiatum [ït.
Ant., Greg. Tur.l (?), TarfatTov [Ptol.],
Vicus Ratutensis [Tab. Peut.], Augus-
TORrruM PicTONUM (?), PicTAVi [Ammiau.,
Cell.], PicTAvu, Victoimm Metropolis
[Cluv.J, PicTAViUM [Cluv.J, ville capit.
24
737
LIMONUM.
738
des Pictones dans la Gaule Aauitaine ;
auj. Poictiers, Poitiers, chei-lieu du
dép. de la Vienne (France); univer-
sité, académie, anc. siège présidial;
23conciles, batailles en 732 et en 1356.
« Ce fbt à la sollicitation du bon roy Charles Vil*
que le pape Eugène IV créa Tuniversité de Poitiers,
par une balle donnée à Rome, anno ineamattanit
Domini 1431, quarto Kalendas JvniU • Cest ainsi,
et par la constatation de ce fait, que débu'e notre
érudit correspondant de Poitiers, M. Barbier-Tri-
part, conseiller k la cour, le digne descendant des
plus illustres imprimeurs de la vieille cité ; et en
effet les Mamef, lesThoreau, lesFleuriau» les Faul-
con et les Barbier, sont les ancêtres paternels
de ce bibliophile, véritablement digne de ce nom
par son amour et sa science des lirres..
, Son père, imprimeur-libraire à Poitiers, s*éuit plu
à réunir la plupart des plus précieux incunables du
Poitou ; sa collection fut dispersée à sa mort, mais
la bibliothèque de la ville s'enrichit heureusement
de quelques précieuses épaves bibliographiques à
cette vente intéressante.
C*est à Tannée 14*79 que tous les bibliographes font
remonter l'introduction de la typographie à Poi-
tiers: Breyiaridh Historule (auet, Landulptio
Sagaceàe Colunma)\ in-A*" goth. de 8 ff. liminaires
et de Slft ff. de texte, à long, lignes au nombre de
SI sur les p. entières, sans ch. ni réel, mais avec
sign. A-t (i« alph.). Les Yii premiers ff. contiennent
une table à 2 col. Au ro du ▼iii*on lit : Deo grOs \\
Explicit tabula || huius Ubri pictauU || rpress< ppe
sanctumlhilartit. in domo euîtusdi viri iUustrts-
<<|| mi canoniei eiustr tc\cUsie beatissbni àila [J rii,
Vigilia iusUptio\\niM béate marie An^no dM
M.CGCCLxxix| Le ▼• du viiie f. est blanc Au
r« du ix« signé A, on lit: IneiffU breuiarîum kiato-
riale tft hominea bonis preteritiêdisrant viuere, etc.
Ce livre est bien décrit au Manuel; uuexempl.
est à Paris à la bibliothèque de Ste-Geneviève, et
trois autres sont conservés ii Poitiers ; nous croyons
que le premier bibliographe qui en a fait mention
est Hennings (/o. C/tr.) Bibliotluca seu notitia
«6r. ror. Kiliaî, 1766, in-fi(*, et d'après lui Bauer
{Suppl, I, p. 253).
Ce livre important est dépourvu de nom d'impri-
meur, mais on voit qu'il a été imprimé dans la mai-
son d'un certain chanoine de St-Hilaire; la collé-
giale de St-IUlaire, richement dotée par Clovis, en
souvenir de sa victoire sur Alaric, avait un chapitre
royal dont le roi de France était abbé {cujus captU
ipse rex Galliœ est, dit Cluver), et dont le trésorier
(son dignitaire principal) était chancelier-né de
l'université de Poitiers. Ces faits et llnfluence énor-
me exercée par cette collé^^iale de Si-Hilaire
sufliseni amplement pour expliquer à la fois et la
date reculée à laquelle remonte l'introduction' de la
typographie, ftcomment le premier établissement dut
être provoqué par le clergé, et suhaista sous son
patronage immédiat dans une ville ob son autorité
s*excrçait sans contrôle et sans contre-poids. (Poi-
tiers conipuit, avant 80, 5 chapitres, 24 paroisses,
11 monast. d'hommes et 15 communautés de fem-
mes.)
Mab, bien que le nom du proto-typographe poite-
vin manque * Pincunable que nous venons de dé-
crire, peut-être nous permettra-t-on de soumettre
une hypothèse que certains faits d'ailleurs semblent
Justifier.
Des provisions d'imprimeur et de libraire du rov
à Poitiers furent accordées à Jean 111 de Marner,
par Henry IV, le 17nov. 1597.
Ces provisions furent confirmées par de nou-
velles lettres-patentes du roy Louis XIII, en faveur
du même Jean de Marnef, lettres datées du 6 Jan-
vier 1611. •
En voici la teneur: « Louis, par la grâce de
Dieu Notre cher et bien amé Jean de Mamef,
notre imprimeur en notre ville de Poictiers, nous a
fait remontrer qu'en considération de ce que ses ,
prédécesseurs auraient été les premiers qui on- ,
roient exercé l'imprimerie tant en notre ville de ,
Paris qu*audit Poictiers depuis six-vingts ans et ,
plus, ou ils ont toujours depuis de père en fils con-
tinué cette profession d'imprimeur, au contentement
et utilité du public et de l'université dudict Poictiers,
pour les beaux ouvrages et labeurs d'imprimerie, par
lesdicts Marnef s, faicts assex notoires eu notre
royaume, nos prédécesseurs rois leur auroient con-
cédé et accordé plusieurs privilèges, même le feu
roi, notre très-honoré seigneur et père, qœ Dieu
absolve, par les lettres-patentes du 17 nov. 1597,etc.i
Sans vouloir s'arrêter à ce que disent les lettres-
K tentes du premier établissement des Mamef à
ris, M. Barbier-Tripart, s'appuyant sur ces six- '
vingts ans et plus d'exercice, demande, avec toute
sorte de probabilité, s'il ne faut point attribuer au
Sremier des Marnef l'exécution de ce Bretriarium
istoriale^ et tout au moins celle des Coustumiers
du Potetou, dont nous allons parler.
Et nous demanderons, nous, sur quelles données
s'appuie La Sema Santander pour gratifier de l'hon-
neur de cette impression Jean Booyer et Guillaume
Boochet 7
Le second livre imprimé à Poitfers serait, selon
toutes les probabilités, un Couttumier sans date et
sans nom d'imprimeur, décrit au Manuel (t. II,
col. 984), et exécuté vers 148S, in-4* goth. à long,
lignes , au nombre de 16 à la page, avec signa-
tures.
Ce très-précieux volume ottre cette particularité
qu'il porte au v" du dernier f. une marque d'Impri-
meur, représentant un M capit. gothique, surmonté
d'une croix. Est-il imprudent de supposer que cette
marque est celle du premier des Marnef, laquelle
aurait précédé celles du Pélican et de la Fleur de
Lys. adoptées plus tard par ses descendants, et dans le
Jambage médius de VU, prolongé en fbrme de hampe
et portant la croix, ne peut-on pohit voir un J capi-
tal : « (J)EHAif DE (M)ARifEP > 7 et cette marque
ne coufirme-t-elle pas d'une façon indiscutable la
présomption de notre correspondant ?
Un autre C(mrum<^r poictevin, à la date de 1486,
in-fol. goth., sans nom d'imprimeur, est décrit au
Manuel (col. 385 du tom. Il); on n'en connaît que
deux exemplaires, l'un à Poitiers, l'autre à la bibl.
de la Cour de cassation à Paris, et tous deux man-
quent de titre ; celui de la Cour de cassation est
compendieusement décrit au catalogue de cette
façon : « Ancienne coutume de Poitou, in-foL »
Nous ne nous arrêterons pas aux nombreuses
éditions de ces Coustumes de Poictiers, avant ou
après révision, aux dates de 1508, 1515, 1530, etc.,
mais nous mentionnerons celle de 1508, parce que
c'est lepremierlivre sur lequel il nous soit permis
de relever un nom d'imprimeur, et ce nom glorieux
est celui de Jehan de Mamef, déjà signalé sur quel-
ques livres imprimés à Paris : Le Couttumier du
Poitou, auecques la briefue déclaration et concor-
dance de chacun chapitre, et les ordonnances
royaux anciennes et nouuelUs Cy finissent les
ordonnances royaux nouuellement imprimées à
Poictiers, en la maison de Jehan de Marnef dit
Jehan du lÀege, imprimeur et libraire iuré de Ttai j-
versité dudit Poictiers.,, le xixe iourdu mous de
janvier l'an mil cinq cens huit, 2 tom. en un voL
in-8'goth. {Manuel, t. II, col. 385.)
Nous trouvons en 1512 d'autres noms d'impri-
meurs, et ici nous empruntons à M. Barbier-Tripart
la description d'un volume intéressant : « Il s>git
d*unLDCAiif, imprimé à Poitiers, qui est passé delà
bibl. de mou père dans celle de la ville, que J'ai vu
souvent et que Je viens de revoir encore; Je ne le
trouve pas mentionné au Manuel: M, AnneiLucani
Cordubisis prœstàtissimi poêtœ ac historici
Bellû Pharsalicû in-4», sans chif., en caract.
romains, avec notes marg. en gothique. A la fin:
Impressus Pictaviis, per Magistrum lohannem
Bouyer ae Guilelmum Bouehet, apud sanctum
Hilarium de la Celle commorût, anno a nataH
739
LIMOSUM. — LLNDAUGIA.
740
ckriMtiano quingeiesimo duodet^ tupra miUesi'
MauR, nono ealendai fébruarUu.
m Bt nous totres Poltetins, ajoute notre excellent
ONTespondaot, nous nous gardons bien de confon-
dre St'HUatre de la Celle atec la grande collégiale,
doiK fai parlé k propos du Breviarium nisto-
riale.»
Une autre preuve de Texistence et de l'association
de cet deux libraires-imprimeurs, c'est une pièce
importante nonvellemeot découverte et qui a donné
tteu k deux mémi^res lus à la Société des anti-
qndret det*Onest; Je veux parler du tesument de
Jeun Booyer, ftdt par-devant notaires, en date du
19 Juin 1515, lequel contient un legs de 10 écus
d'or en faveur de Guillaume Bouchet, qu'il appelle
JoncomiM^fioii, et celui-ci. dans la quitunce qu'il
donne des 10 écus d'or, quittance datée du 10 sep-
tembre 1515 et qui fixe la date de la mort du testa-
teur, prend le titre inmprimêur et libraire à Poi-
Mers.
Parlons encore d\m volume important, qui n'est
point décrit au Manuel i c'est la première édition
des célèbres Annales if Aquitaine du fécond Jeban
Bsofbet, procureur à Poitiers, que nous croyons
ttkn de Guillaume Boncbet, l'imprimeur susmen-
tiomié. Cest un in*foL goth. avec cb. et sign.; il est
iBth.: Lu AmiALis D'AoQDiTAiifS, fttiets et geatea
m êomnudre des roffs de France,,» Au bas du titre
«I lits A sont àvendre à Paris enla rue Sainet-
Jmtqmn deuât Satnet^Yues, et à Poitiers à la
Cette et deuant tes Cardeliers par Jacques Bou-
eàelimvrbnewr fe'est le fils de GuUlauroe). Au v*
éa damier f. ou lit: Cp finiisent.,,, par Jfe Jean
Moueàett procureur à Potctiers et imprimée» audit
9tm pour nudstres BnquUbert de Mamef et Jac-
pm Jkmcket, libraires iurez de Puniversiii dudit
ieu, Md tiers iour dumoysdemars,l^an mil cinq
UT.
In outre des fécondes djrnasties des Mamef et
des Bouchet, nout citerons comme imprimeurs à
Foitiers au xti< siècle : Jean Goussot, qui imprime
qaeiqott livres pour Jacques Bouchet en 1525 et
ami. suiv., Bbncbet, Nie. Logcroys, Nie. Pelletif>r,
Courtois, P. Boisaieau, etc. Au xvii* siècle : Autb.
Mcsoier, Pr. Lucas, Charles Pignon, Julien Thoreau,
Pierre Amassard, Abr. Mounin, etc., etc.
La ville de Poitiers, d'après une délibération rou-
nicipaie de 1522, qui est conservée aux archives de
la vule, et contient l'état des marchands de la cité
par corps de métiers, avait k cette époque 17 im-
primeurs ou libraires.
M. Barbier-Triport possède aussi siir parchemin
PMiginal des Statuts et règlements des marchands
Uèraires, imprimeurs et reUeurs de la ville de
Puttiert an x vu* siècle; ces sututs sont signés des
syndic et aiQoints de la communauté, au nombre
de 15 1 A qoel nombre total pouvait-on porter la
eonummaoté entière, si l'on en Juge par une cham-
bre syndicale de 15 membres !
Cet statiua, approuvés par M. de Sainte-Marthe,
lient, ién. en la sénéchaussée de Poitou, le lA octo-
bre 169%, ont été confirmés, autorisés et approuvés
par lettres-patentes de l/niis XIII, du même mois
SPoctobre ; ils ont ensuite été enregistrés: lo par
la cour des Grands-Jours séant k Poitiers, le 17
novembre 168k; 2* par la cour ordinaire et prési-
diale de la sénéchaussée de Poitou, k Poitiers, le
21 novembre lOSk.
Hais la prospérité de l*imiversité, et par suite de
llmprimôle, décroissent rapidement A partir de
cette époque.
« En 1702 et 170S, Je ne trouve plus, dit M. Bar-
bier-Triport, que 11 imprimeurs et libraires dans
denx actes authentiques, le premier de création
d'une rente de 11 livres 10 sols par lad. commu-
nanié, et le second d'un rôle de répartition entre les
membres de la communauté d'une somme de 200
livres à elle imposée pour l'entretien des recrues. ■
. Les arrêts du conseil de 1704 et de 1750 réduisent
f denx le nombre des imprimeurs autorisés, et
les arrêts sont confirmés par un nouvel arrêt du 12
mai 1750.
Le rapport fait k M. de Sartines en 170k signale
trois imprimeurs exerçant k Poitiers, mais l'un n'est
accepté qu'k titre de surnuméraire ; Jean Faulcon,
l'alné, a succédé k son père Jacques Faulcon, en
17iMt ; il possède deux presses ; — Louis Braud suc-
cède k son père en 1705; a cinq presses, dont une en
taille-douce ; enfin Jean-Félix Faulcon, igéde50 ans,
reçu imprimeur summnéraire en 17M, quatre
presses ; et le rapport ^oute : Nota. Les notaires
font tous les Jours des ventes sans y appeler les
libraires, ce qui tUt qu'on y expose de raanvab
livres.
Le 25 novembre 1770, un nouvel arrêt, rendu h
la sollicitation de Pintendant du Poitou, reporte k
trois le nombre des imprimeurs, qui retombe de
nouveau k deux en 1702, par suite de la fusion de
deux imprimeries, et depuis cette époque Jusqu'k
l'année 1830, ce nombre n'a point été dépassé.
Poitiers possède aujourd'hui troia Imprimeries et
plusieurs uibographies.
LiMOsuM^ Limoux, ville de Fr. (Aude);
anc. capit. du comté de Razès.
LiMovic^^ voy. Lemovicum.
LiMusA [It. Ant.], localité de la Pannonie
Infér.y auj., suiv. Reichard^ Gnlosfa,
houTs de Hongrie (cercle au-delà du
Danuoe).
LiNARiuM^ Ligniéres, petite ville de France^
sur rAriion (Cher).
LiNciA^ LiNauM AusTRL£^ voy. Aredata.
LiNciuM, Ligny-le-Chàtel, bourg de Fr.
(Yonne).
LiNcoijnA rciuv.1, LmcoLNiENsis Gomit.
[Camdenj^ le Lmcolnshire, comté d'An-
gleterre sur la mer du Nord.
LiNcoLONU^ LiNcoLNiuM [Ccll.], voy. LlN-
DUM.
Lmcopu^ Civitas misœpalis, Lihkôping,
ville de Suède, chef-lieu de préfecture,
au S.-O. de Stockholm.
Un Breviarium Uneopense est imprimé k Nu-
remberg par Georg. Siuchs, en IkOS, in-8*, mais
l'imprimerie ne pénètre dans cette ville épiscopole
qu'en 1055, année ob l'évéque Jean Bothvid, avec
l'autorisation de la reine Christine, fait venir de
Calmar l'imprimeur Christophe Gunther [Kanuti
fil.) qui y mourut en 1051 ; Daniel Nie Kempe,
mort en 1000 ; Ephraim Pétri Kempe, en 1700, etc.,
sont cités par Alnander, qui nous donne le nom
suédois du premier livre imprimé par Chr. Gun-
ther.
Nous préférons citer les titres latins de volumes
que nous empruntons à J. Scheffer {Suecia lite'
rata) : Petru* EscMlli, pastor in Abu, Oratio pro*
lixa de persona Christi, Lincopic, per Guntherum,
an. 1630, in-A". — M.Jonas Pétri Gothus% episcop.
Lincop. Concio funebris in obitum Dn, Mariœ de
Grunaw, ex lob. xix, 25, 27. Lincopie, per enm-
dem, an. lOSO, in-4o, etc.
LjNDA, voy. LlNDESBERGA.
LiNDAUGu [Ann. Sangall.], Lindavia, Lin-
DOA, Insula ad Lacum Acronium [sur
quelques livres], Lindau, ville de Ba-
vière, sur trois îles du lac de Gonsiancc
741
UNDEMAGLS. — LIPSIA.
742
(Oberdonaukreise) ; anc. abb. de cha-
noinesses nobles^ dont la titulaire [nre-
nait le titre de princesse de Tempire.
LMmpriaierie existe en cette Tille depuis 1001 ,
dit Falkenstein ; nous pouvons la reporter à une
dite un peu antérieure. V index generaUs U^, ab
atu 1593 atf ait. lOuo excuM»^ publié à Leipxigt par
Ilennings Grosen, nousfoumlt les titres de plusieurs
vol., dont nous citerons le plus ancien s D. Conradi
Wdffgangi PUtizii ttieertie jnredlge viuen Hbbrii
Jbsd GBRiSTi In uinem offenem Lehrampt auff
erden çehatten^ Weu mon, tliun und çtauben ioU,
dos mon êeedg kôndre werden, Lindaw am Bo-
densee, bey H. Ludwig Brem. 1503, ln-4o.
(in CaUndrUr de Barth. KQlich y est imprimé en
1505 par le même Ludwig de Brème, et nous citerons
encore à la même date i Tragadia Teuiâch Rdmeti'
weUs, genannt der Kauffmann. Oder doi gerlehi,
darinn der ApostoUichen vnd Papiêtiichen Lthr
vntertekeidi itehet: zuvor LatetniMch dureh
Thomam Kirehmair. Lindaw, 1505, in-S^*.
Ce Ludwig de Brème s'appelait Lndwig kOnig;
il possédait simultanément une autre imprimerie à
norachacli.
LlNDEMAGUS^ VOy. LiMAGUS.
Llndesberga^ Linda. Lindesberg, Linde,
ville de Suède (?) [Graêsse].
LlNDOA^ YOy. LiNDAUGIA.
LlNDUA^ YOy. OUMACUM.
Ijndum fit.' Ant.]^ Aiv^cv [PtoL], Lindum
GOLONUy LlNCOLONU [GlUV.j^LlNGOLINIUM
[Cell.], au xm* s. Ljncoua, (en fran-
çais du xu« s.) Nicole 9 colonie ro-
maine sur le territ. des Goretani, sui*
la route de lA)ndres à York^ auj. Lin-
coln, ville d'Angleterre, sur le Witham,
chef-lieu de comte. "
M. Cotton constate Timportance politique et ec-
clésiastique de celte ville a Tépoque des invasions
romaine, saxonne et normande, et donne deux noms
d'anciens imprimeurs ou libraires, J. Knight, li-
braire (and probably a primer), en 1000, et William
Rose, au milieu du dernier siècle. Voici le plus
anc. spécimen de l'imprimerie de Lincoln que nous
ayons rencontré dans un catalogue: Scheme for
restoring and making perfeei the navigation of
the River If^itham, from Boston to Uncoln, by
John Gntndy, Lincoln, 1744, in-S*.
Lindum, A(v^&v [Ptol.], Lindunlh, Limsit-
cHus^ ville de la Bretagne Barbare,
dans le N.-O. d'ALAUNA (A/mmc*), aiij.,
suiv. Bischoff et MôUer, Linlitghow ,
ville d'Ë)cossc, chef-lieu de comté.
LiNnDs[Mela,Plin.J, Aîv^oçfHom., Strab.l,
ville du S.-O. de l'île de Rhodes, auj.
lÀndo [Kruse].
LiNGA, Llngo [Zeiler, Imhof.], Lingen,
ville de Westphalie, près de l'Ems;
chef- lieu de comté.
Imprimerie en 1732 [Falkenstein]; voici deux
ouvrages bibliographiques, quedtePeignot (Répert,
bibl,, p. SOI ) : Ferdin. Stoehii AppenOleula ad
Dan, Gerdesii et Joh, Fogtii^ iUius Florilegium,
et hnjus cotai. Libr. rar,, potissimum quotdam
ab Om omitsos recensent. Linge, 17ft7, in-8*. El du
même: Stoehii Schediasma de Ubrie rarioribua
ad emendationcm novorum Upticnsium nwn,
xxxvi, 01111(1740. Ungv, 1750, in-8*.
Michel Truckenbrot, dans rexcelleoie édition
quMl a donnée de Vogt en 1703, a tiré boa parti de
ces suppléments.
L1NG0N.E, LiNGONENSE Palat. [Dlpl. Car.
Simpl. a. 92i], Lingonicum TJBRRrroiuuii
[Frédég.], voy. Andemantundm.
Ijngones [Cses., Plin.], Af^ovs; [Strab.J,
A&^covs< [Ptol.], peuple de ù. Gaule
Lyonnaise, occupant le pays situé à
rÈ. des Màm, au S. des Treviri, an
pied du mont Vogesus et aui sources
de la Meuse ; auj. partie des dép. de
la Haute-Marne et de la Meuse, à TE.
des Vosges.
LiNGONEs [Liv., Gass.]^ peuple de laGtole
Gispadane; occupait leterriL deFoen-
za, et d'Imoto.
Ljnterna Palus [Stat.], lac de la Campa-
nie, auJ. logo di Patria, sur la cote
occid. du Napolitain.
LiNTERNUif [Mêla, Plin., Siliusl, Literzicii,
sepulcrum Sdpimis [Uv., Tab. Peut],
Arrspoy [Strab.], Ac^îtpvGv [Ptol.], Tille
de la Campanie, au S. de YuUumum.
près du lac du même nom, aig. Tom
di Patria, bourg de la Terra di lacoro.
LiNTOMAGus [tab. Peut.], tonoiiAfiijs,
station des Morini, dans la Gaule Bel-
fique, auj. Laêres, Laires, commune
e TArlois (Pas-de-Calais); suiv.
Ukert, ce serait LUlers, petite ville du
même dép.
LioNiuM, Lions, Lyons-khForét, bourg de
Fr. (Eure).
LiPARA Ins., Airap*, ile Lipari, Tune des
îles volcaniques de la côte N. de
Sicile, voy. Mouje, Ins.; la capitale
porte le même nom.
LiPAHENSEs Ins., voy. Moum. Ins.
LipKMi'M , Atirjvibv [Anna Comn.j, ville
de la Mœsie, sur les confins de l'Illy-
rie, au N.-O. d'Uskup, auj. L^jan.
Lippi, AD Lippos [It. Ant.], station de la
Tarracon., auj. Calzada, bourg de TA-
ragon [Laborde].
LippiA [Ann. Saneall., Ann. Einhard.],
LiPiA, LupiA IMela], Luppu [Tac.], Aw-
*:riai [Strab.J, Lyppia^ la Lippie [anc.
Chron.], la Ltppe^
lie, afil. du Rbin.
Chron.], la Lippe, rivière de Wes4>ha-
Lippi.E Fontes, Lippuibrunna, Lippebrune,
Lippspring, Lippspringe, petite ville
de Westphalie, sur la Lippe (rég. de
Minden).
LiPsiA [Zeiler, Cluv.], Leyptzc (au xv« s.),
Leipzig, Leipsick, ville du roy. de Saxe,
chef-lieu d*un cercle, au confl. de la
743
LIPSTADIUM. — LISSA INS.
744
Pleiss et de l'Elster; patrie de Fabri-
cias et de Leibniz.
Célèbre univenité fondée en IMO, de laquelle
MMnd une bibUocbèqae et des collectioni imnor-
ttntes; c*eM ta ville des livres, et c*estlkque se tient
cette foire AJuiiie/lé (fet U^aires, qai a remplaoé
celle de Francfort, et ob s*opèreot les règlements de
compte d'année du commerce des lifres (kit par les
Allemandt dans le monde entier.
C^st k l*kniiée IMl que Pon peut reporter, da
moins avec date certaine, rintrodaction de la typo-
mphie dans cette ville célèbre, car il est possible
que Ton paisse faire remonter k une date on peu
antérieure IVxécution de quelques Do^iats, publiés
Cr Conrad Kacheloaen et par Mektaior Lottner on
tter ; mais, de tous ceux que nous avons vus ou
que nous trouvons décrits par les bibliograpbes»
lacmi, que nous sachions, ne porte de daie, et nous
ne devons pas nous y arrêter.
Ona voulu reporter a l*annéeprécédente la typogra-
phie, avec un livre de Joh. Widmann, qui aurait été
eiéenlé par Goor. Kacheloven, mais t « Hcc editio,
dh Panser, valde dnbia, et forte ad aimum 1489,
rdercnda est. t
JOAiniis Aifnn fde Kannis) Yitcbbiefis» Glosa
wn àpotaUpttm dttatueecOe A^âm) uUujtiajrtiU
KtmooccLTXXi tutijad fine mfldf Et de Plciaro j
fêoêftÊto impko xpOef^ % Tureot j Muu \\ me-
lÉoiL... A ta fin t JSdv genua m.qccclux. die, xxxi.
««rff/ in aa||kafo »e6 cùptetum, Impreasum
Upakaimo$eipUtelseiiez m.cocc.ulxxi in pfesto
MktmeU$\\ BxptteUojnu, Magitiri.Iohanntinan'
ait tfe/W| finis chrtttiancfy triumphUin thureos
et ÊOTùeenoi Ad btattulmU pOtifleem fnaximii.
Sixfft fnorffi II Et regeê principes aeunatUB chris-
ftenos. ln-4* de 48 ff. à SS Ug. avec cfa« et sig. aux
dtui prenders ff.
Bien que publié sans nom d'imprimeur, ce livre
fort rare est cerulnement exécuté avec les caractè-
res de Marc Brandis, le frère aîné de Lucas Brandis(7),
qui tut quelques années auparavant Tintroducteur
de ta typognpbie k Lubeck et à Merseburg.
Gen^st qu*en 1484 que ce Marc Brandt ou Brandis
met son nom à un livre, et ce livre est un traité
phflotophiqne de Parchev. de Prague, Sig, Albicus,
deregtmine Hominii,.. impretsum in Upczkper
Manum Brandy in-4*.
Conrad Kacheloven, que Panser croit être une
seule et même personne avec le Conradua Gatlicus
dont on trouve fjréquemment le nom au xv* siècle
sardes livres imprimés k Leipzig de 1485 k 1518,
parait être le second imprimeur de cette ville.
Pttta viennent Mauritius Brandis ou Brandt,
Jacohus Thanner (Abiegnus) de Wurtzbourg, Mel-
chior Lotter on Lotther, imprimeur de Donats, qui
peut-être remontent k une époque plus reculée qu*on
■e pense, et dont nou!i voyons le nom Ogurer sur
des impressions de Leipsig Jusqu^en 1538 ; Arnold de
Cologne (1402-05) ; Martin Laendsberg de Wurtx-
bourg, appelé Baccalarius Martinus Herbipol.; Gre-
gor. Bcetticheret WolOgang Stœckel, de Munich, etc.
Les développements de la typographie k Leipiig
atteignent, au xvi« siècle, un degré réellement ex-
traordinaire dMmportance et de prospérité, qui s'est
aaaiotenu presque sans interruption Jusqu'à nos
Jours.
Au XVIII* siècle des noms considérables surgissent,
noms chera k tous les amis des lettres et k tous les
bibliophiles; ce sont ceux de J.-D. Emmanuel
Breitkopf, né en 1710, mort en 1704, iMnventeur de
rimpression musicale en caractères mobiles ; il
sNst occupé toute sa vie de la gravure desrarac-
itoes , mais on peut lui reprocher d'avoir été pour
beaucoup dans le maintien des types gothiques en
AOeangne, quand un grand nombre de philologues
voûtaient revenir aux lettres romaines; ses héritière
som encore aujourd'hui k la tête de Pune des plus
importantes maisons musicales d'Europe.
G. C Traugott Tauchnitz, né en 1701, si célèbre
Eir ses excellentes éditions des ctassiques grecs et
tins.
Les Teubner, les Brockbaus, et surtout R. Wd-
gel, réditeur du Serapemn et du Aunaf eatalog^
f publications si utiles aux bibUomphes, et même si
ntéressanies pour les bibliophiles, voilk les noms
qui sont llionneur de ta typographie, non pas seu*
lement de Leipsig, mais de rAllemagne tout entière.
LiPSTADiuM^LippAy LupiAS^Ltppe, Lippstodt,
ville de Westpbalie (rég. de Minden)^
sur la Lippe.
LiPTAviA^ LiPToviAy lÀptau, Lijpese, bourg
de Hongrie, dans le comitat de ce
nom^ LiPTAviENsis Comitatus.
LiPTiNJE Palatium, voy. Lestin^.
LiouENTiA IPlin., Virg.J, Liquetia [Serv.],
il. de rÉ. de la Gaule Transpadane^ auj.
k Livenza, fl. de la Vénétie.
LaoAy voy. Edeta.
Liriacum^ Lirac, commune de Fr. (Gard).
LiBicANTUs , S.'Mathurin-de'Larchant ,
commune de Fr. (Loiret).
LiRiMiRis, AtpfxtpC; [Ptol.L ville du N. de la
Germanie, que Wilhelm croit être
Oldenfelde, au N.-E. de Hambourg, et
que Kruse place auprès de Wismar,
LiRiNus, voy. LerinjB Ins.
LiRis FL. [Hor., Liv., Plin., Tac], Atîpi^
[Strab., Ptol.], fl. du Latium, affl. de
la mer Tyrrbénienne, auj. le GaiH^
gliano.
LisBONA, voy, Ousipo.
Lismea. Lirismeau, village de Belgique
[Graêsse].
Lissa. Outre la ville de ce nom qui se
. trouve dans le grand-duché de Posen
(voy. Lesna)» nous avons encore Lissa,
bourg de Silésie, entre Liegnitz et
Breslau, près de la Weistritz.
M. Temanx cite : AndreoM GrypMui, feurlge
Freistadt, Lissa, 18S7, in-12. M. Graêsse, qui consa-
cre un article assez détaillé k André Griffli, ne cite
pas ce traité, mais sous la même date il donne :
yeber den untergang der stadt Freystadt^ ldS7,
qu*a sans doute voulu désigner IM. Temanx. Graêsse
ne donne pas le lieu d'impression, mais comme un
peu plus loin il cite du même auteur un autre vo-
lume imprimé en IMS k Lesna {U$$a Poton.), il est
k supposer que le lieu d'impression qu*a voulu désl-
gner JM. Ternaux doit être la ville du grand-duché de
osen.
Lissa, anc. château de Bohème, dans le
cercle de Bunzlau.
François-Antoine, comte de Sporck, gouverneur
de ta Bohême sous Léopold I«r et Joseph 1er, ppo.
priétaire du château de Lissa, y avait établi une im-
l>rimerie d'oh sont sorUs» en ldS8 etann. suiv., quel-
ques traités ascétiques et polémiques. Après sa mort,
ses deux filles, Ëléonore et Catherine de Sporek,
employèrent le matériel typosraphique k Pexécu-
tion de traductions d'ouvrages français.
Lissa ins., voy. Issa.
745
LISSUS. — LOBAVÏA.
746
Lissrs [Cœs., Liv., Plin.l, Awoo; [Poîyb.,
Str., Plol.J, ville de llllyrie Romaine^
auj. Ale$sio ou Lesch, Tille d'Albanie
(pach. de Scutari).
Lissus INS. y Lassos, ile de Pago, dans la
mer Adriatique sur la côte dlilyrie.
LisTRON^AioTpMv [Hier.l,'AXiaTpo; [Procop.],
sur TAoûs, ville de Tlllyrie Grecque,
auj. Klisura, suiv. Leake.
Ln-A, LiTAQA, le Leitha, riv. de Hongrie,
adi. du Danube. ^
LiTABRfTM [Liv.] (Biutablum), localité de la
Tarracon^ auj. Buytrago, bourg près
de Simancas.
Litana Silva [Liv.], forêt d'Italie, près de
Modëne, auj. Silva di Luge.
LiTANORRiGA [It. Aut.], statiou sur la voie
d'Amiens à Soi^sons, que d*Anville
place à Creil (Oise), Reichard auprès de
Chantilly; d'autres enfin à Pont-Ste-
Maxeiice (voy. Pons).
LiTERNUM, voy. LlNTERNlIM.
LiTHOPous, Stein, pet. ville de Garniole
[Gracssc].
LrraopoNTUS Suecij; , Stenbrô, Sienbroé,
pet. ville de Suède, près Nykôpiog,
dans la préfecture de ce nom.
Pour Pimprimerie en 1757» Toy. Harga.
LiTHUANiA [Cell.], LiTUANiA [Cluv.], la
Lithuanie, Lithauen, pays ^ui fut jadis
indépendant, puis annexe à la Polo-
gne en 1386; auj. divisé entre la Rus-
sie et la Prusse, qui en a tiré la rég. de
Gtjanbinnen.
LiTOMERicicM [Zeiler], Lttomerium, Leitme-
ntz, Leutmeritz, sur l'Elbe, ville de
Bohème, chef-lieu du cercle du même
nom.
Imprimerie en 1020 [Falkenstein] ; M. Gotton
ajoute: Johaiines Sixtus, prévdt de cette ville (super-
inteiMlant), y installa une imprimerie, aTec des
caractères et un matériel qui étaient sa propriété, et
ces presses fonctionnèrent à partir de 1020; nous ne
connaissons pas de livres souscrits à ce nom de
ville, mais il doit certainement en exister.
LrroMisuuM [Zeiler], Leuiomischl, ville de
Bohème, dans le cercle de Chrudim.
B. Balbinus (Bohemia dacta) nous donne le nom
d*un typographe, Baribolomcus Flaxius, archidia-
con. Pilsensis, qui imprima dans cette ville un
traité polémique contre la confession d*Augsbourg,
en 1585; nous n'avons pas le titre de ce volume.
Ijttamum [It. An t.], station de Rhaetie,
auj., suiv. Cluver,Lu^ac/i, et qui, d'après
Heichard et la carte de Muchar, doit
être placée à St-Lorenzen, près dln-
nichen, en Tyrol.
«
LiTïJBiuM, voy. RrroBiuM.
LiVARIOL.E, LlVAHLfi, VOV. I^RERTACOM.
LiVERPooL (en gallois : Ue'rjnoll), ville
d'Angleterre (comté de Lancaster), sur
la Mersey.
Un Journal, the Uvtrpool eaurmUt fut publié
dans cette ville en 1719 ; malt le plut aaden Ihne
souscrit k son nom, que signale M. Gotton, ne re-
monte qu*k 1724 : c'est on Germon pabUé par le
Rév. E. Alanaon, in^o.
Citons encore, impr. jprobaUement par A« Stdter:
John Seacome. Memoôret ofthe houâe ofSUuUeff,
as aUo a full (te$eripti<m of the iile of- Mmu Uver-
pool (1741), in-4* de 20S pp. avec fis. sur boii
\many rude woodeuU), décrit dau Lovndes et
au 1*' catal. R. Heber, n* OS90.
Rob. WilUamson était imprimeur de la ville en
1751.
Le 28 mai 1750, parut le journal: The Uverpoûl
adveriiMer,
LiviANA [Tab. Peut., Sid. ApolL], station
de la Gaule Narbon., auj.. suiv. Rei-
chard , la Liviniére, localité inconnue,
peut-être Laviére, village du dép. di?
l'Aude ; et par Ukert placée près de
Capendu, dans le même département
LivoNU [Cluv., Cell.1, la lÂnxmiey lÀfUand,
gouvernement de Russie, dont le
chef-lieu est Riga.
LivoNicus Sinus [Cell.. CIut.], Ctupeiots
Sinus [Plin., Tac.], Regersis Sinus
rciuv.], golfe de Liwnie on de Rt^a,
formé par la Baltique.
LlYRUCUM, voy. LlRERUCUM.
Ijeczi (?)
M. Gotton cite, d'après lecatal. de la Sodélé bibli-
que, un Nouveau Testament en dialecte bant win-
dique (illyrien) exécuté dans cette localité, qui nous
est inconnue, en 1773.
Llanymddyfri, Uandovery, pet. ville du
pays de Galles (comté de Caermarthen),
sur la riv. Towy.
Un imprimeur du nom de R. Thomas y eiécota en
1771 un ouvrage de M. Rees Pritcbard, vicaire de
Llandovery; ce nom n^t point reproduit par
I^wndes, mais le renseignement nous est fourni par
M. Coiton, qui indique également plusieurs impri-
meries du jnys de Galles : à Uanduano tout réoem*
ment; à ÙanfylUnou Lanvyllyn en 1818; èllo-
nidtots en 1820 (ces deui bourgs dans le comté de
Uontgomery); enfin à LUuurwst, dans le Denbigb-
shire, en 1820.
IX)AN0 (?)
Cette localité nous est inconnue; nous trouvons
f plusieurs fois ce nom figurer an bas de livres iu-
ieiis, aussi jugeons-nous utile de Tindiquer t VÀrit
di maiteggiar la spada a piedi e a eavaUo ni
GiambatistaGajani, Loano. lOlU, in-A«. fig.
Nous trouvons un nom d*unprimeur un peu plus
tard : La Belisa^ tragedU» diD, Antonio Mmseettoleu
Dtidicata ail* A. R. dt Carlo Emmanuel //. Dma
diSauoja, preneipe di Piemonte, Bè di Clpri^etc»
In Loano, per Gio. TomasoRossi, 100^ in-12 et in-4.
(Voy. Uaym, p. 285, et \siBibL Aprosianai p. 470.)
I^RAVTA [Zeiler], Liebe, Loébau, Lobau,
bourg de la Haute-Lusace (Sue), près
de Zoblitz.
Le plus ancien livre imprimé dans cette localité,
dont nous puissions relever le titre dant la Bihi.
747
LOBDUNUM. — LOCOVERUS.
748
Saxon, de Siraviut, remonte k 1051 : D. lo. Chrit-
tioH Gottkelf Budœus ICTUS Buâiuimuê, Gronser
StrektiteMer Friedrich und Pohlniicher Auquêtu»,
oderdu çUniœteiebemFnedriekiAuauitt. Lœbau,
1«1, in-fol.
LOBDCNUM, LOBODDMA ClVITAS, LePODUNUM
lAoson.h LATDvoBUHGuify Ladenburgum^
fCell.], JAMjurg, Ladenberg, Ladenburg,
sur le Neckar, ville du gr. -duché de
Bade.
Llaiprimerie exiita dans cette petite Tille k la
io da XTi« iiècle: LaUhieh , wiMderbarlieher
Êdtttnur ztitumû u»d GueMeMem, der LaUen tu
UUbtarg. Gettockt in Laleburg* i907, in-So. (dt.
det foirct de Frcf., IttS, p. 62ft.) Falkeostein donne
«WS oomme date de rtotroduction de la typogr.
la TiUe.
LoBETCM, Awôiîwv [Ptol.], ville des Lobe-
tani^ dans la Tarracon.^ auj. Eequena,
à TE. de Cuença^ ou^ suiv. Reicbard^
Vittar de Lobos, dans le N. de cette
ville.
LocATA^ Ledcata^ LewiotUy Leucaiey anc.
place forte du bas Languedoc (Aude)^
près de l'étang du même nom.
LocHABRu^ le Loehaber, district de TÉcosse
septentr.
LocBAViA, Lochm (?). Quatre villages de
ce nom nous sont signalés en Allema
gne: l'un dans laHaute-Franconie (Ba-
vière) ; le second dans le Haut-Palatinat
SBavièrejy le troisième en Tyrol, et le
lemier dans la Saxe Prussienne. .
A laquelle de ces localités pent s'appliquer l'indi>
calioo tjpographique suivante que nous emprun-
tons à if.GraèMe, indication que n*a point relevée
FalkcDSiein: D. Erasmus, Dtu spriehwortx Mon
■WM tHtweder ein KOtUg oder aber ein narr.
fcèorem werdem ausçeleçt. Au$ dem iaiein v, G.
Spatalin, A la fin : Zu Locliao, 1520, in-4o. Cette
traduction des Adages du poljffrapbe de Rotterdam
lifwait dans un catal. du libraire d*Augsbourg,
P. Batsdi ; ce n*est point une traduction littérale de
ce livre, mais une paraphrase de certains proverbes
au point de vue de la polémique religieuse.
LocHENiTiuM^ LdcATiiïz^ bourg de Prusse
(rég. deStettin).
LocHU, Locci[Greg. Tur.], Loci* Castel-
LUM^ Lucc£ in finibus liironum ad An-
gerim [Vales. Not.GaU.], Lucca Castrum^
Loches, 'ville de France, sur l'Indre
(Indre-et-Loire).
Le plus anden livre que nous rencontrions sous-
crit au nom de cette petite ville, est daté de 1008
(caL la Vatlière-Nyon, Ch. Nodier, Salmon. etc.):
Fr, Jf. il. Ditrant, Chartreux. La Magdaliade ou
esguiUaa SfArityel pour exciter les âmes péche-
resses à quitter leurs vanitet et faire pénitence, à
ftxerrpiedela très sainte penUente Magdeleine.
Lodies, deuant l'église des Gordeliers, H.ixi.viu ,
peLin-8*.
• Le plus ancien des trois poèmes composés par
des moines sur ce sujet scabreux, ditCb. Modier;
dest probablement aussi le plus rare; mais celui du
P. Rémi de Bcauvais, imprimé à Tournai en 1017,
est, k très-Juste titre, le plus recherché des ama-
teurs. •
Quoi qu'il en soit de l'intérêt littéraire de ce poème,
il dut se vendre fort peu Jusqu'en 1022, nous ap-
prend M. Taschereau, puLwue réditeurse vit obligé
d'en rafraîchir les exemplaires restants, avec un
nouveau titre portant : A Tours, chez Mare
Nyon, rue des Cous ieliers,prUSt-Gatian,u.iKLvau
« Ce qui prouve bien, outre l'exacte conformité
des caractères et la constance delà page pour page,
que ces deux éditions n'en font qu'une, c'est qu'au
verso du feuillet 32, Oe Ters, et au feuillet du verso
27, 15e vers, on trouve dans l'une et dans l'autre
deux mêmes butes typographiques, corrigées k la
main, et par la même nuiin. »
Une pièce historique (à la Bibl. Impér.) porte
également le nom de Loches ; mais, bien probable-
ment, c'est là une rubrique plutôt qu'une indication
sérieuse de lieu d'impression : Lettres de la reine-
mère à M, le prince de Pièdmont et à M^« la
princesse (2S février). Ensemble la réponse dudit
sieur prince de Pieamont (5 mars). Loches, 1019,
in-go.
La riche collection tourangelle de M. Tascbereau
ne possède aucune impression des presses de I o-
ches, poruiit le nom d'un tyDographe,qui soit anté-
rieure k celle dont suit le titre : Oraison funèbre
de Monseigneur te Dauphin, prononcé dans
l'église royalle etcoUegialle du château de Loches,
Le deuxième juin h.dcc.xi. Par messire Lovis
Betavld, docteur en théologie, doyen du chapitre.
A Loches, ches Maurice de la Jousselinière, impri-
meur et marchand libraire. Avec Permission.
L'imprimerie est supprimée dans cette ville par
suite de l'arrêt du cooseil du SI mars 17S0 ; et le
rapport Ikit à M. de Sartines en 1701^ ne mentionne
pas son nom.
LocLE (le^, ville de Suisse (canton de
Neufchatel).
Vart de bien vivre et de bien mourir. Au Locle,
chea Samuel Girardet, 1788, in-8o [Temaux].
Locopous, Bischofslack, ville de l'empire
d'Autriche (Ober-Kârnthen), suiv.
Bisch. et Môller.
LocoRiTUM, Aox6jtTov [Ptol.], ville de la
Germanie Inférieure, auj., suiv. Wil-
helm, Lohr, pet. ville de Bavière, au
confluent de la Saale et du Main, et
suiv. Kruse, Lauringen.
LocovERCs [Echia. de Norm.J, Lœvers
[Charte de Fccamp et Richard II,
4025-27]. LoviERS [il57-H95-1248] ,
Loyers fl i 96] , Loverii [Conc. de
Norm., Charte de Guill. le Conq.],
Locus Veris [Ch. de 1249], Loveriarum
OPPIDUM, LocovERLE fDibon . Essai sur
Louviers], Luparu [Ihuan.J, Louviers,
ville de Fr. (Eure).
■ Depuis le xviie siècle, nous dit M. Marcel, auquel
nous empruntons les radicaux qui prt^cèdent, on
écrivit Lupahia [ville des Loups); nous sommes
loin du Locuft Vehis ; mais Je ne nie plus, depuis
que J'ai vu des têtes de loup dans les armes a'un
membre de la famille des liouviers. ■ Dans un livre
daté de 1000 que possède ce digne bibliophile, l'au-
teur se qualine de Lovérien ; le nom populaire est
Louveton ou Louveteau,
L'introduction de la typographie dans la ville de
Louviers date de la révolution ; MM. Frère et Marcel
sont d'accord sur ce point, mais le premier nous
donne 1792, et le second l'an lU seulement comme
date du premier livre exécuté dans cette ville; voici
ce premier livre, suivant M. Marcel: Mémoires d'un
749
LOCRA FL. — LONCIUM.
750
ditetiu, pour servir à VMsioire de ta tyrannie (te
Boùetpierre (atec cette épigrapiu) t
Ce n'est pas Téchafaud qui fait le criminel,
Quand rmnocent y monte, il deTient on autel !
(Mercier.)
A LouTierSy chez Chaidron et O, imprimeurs du
district, l*an troisième de la république, in-So de
2Mpp., y compris tes pièces ci-après qui terminent
le vol.! 10 Lettre eircutaire du l«r floréal an III
(20 avril 1795) adressée par la commission exécutiTe
de l'instruction publique aux administrateurs du
dép. et des districts de la républioue, annonçant l*en-
Toi aux départements de h exempl., et aux districts,
de 2 exempl. des Mémoires d'un détenu, 2* Appro-
bation de l'adminSêtration du district de Louviers,
qui décide que les Mémoires d'un déténu seront
nvrés à Timpression, pour en être tiré 500 exempl.
qui seront envoyés aux municipalités et aux insti-
tuteurs de l'arrondissement, en date du 0 prairial,
an III.
Ce Tol. est très-conTenaMement exécuté: ■ J*ai
entendu dire dans ma Jeunesse, ajoute M. Marcel,
que Chaidron était d'origine belge ; que, soupçonné
de royalisme et trouTé détenteur de Je ne sais quelle
tragédie concernant un personnage de la famille
déchue, il avait été contraint de quitter Louviers
vers l'an V, qu'il avait abandonné son matériel
dHmprimerie, ou du moins tout ce qu'il poasédait
de plus mauvais k Tun de ses ouvriers, Jacques-
Claude-Germain Boussard, qui n'imprima Jamais
3ue des affiches et quelques légendet de saints, et,
iten terminant notre vénérable correspondant,
il est impossible de rien voir de plus détestable. •
Nous n'avons pu trouver les Mémoires d'un
détenu dans l'excellente Bibitographie normande
deBL Frère.
Locr FL., Adxpa [Ptol.], pet. fleuve de
Corse, auj. le Tatavo, qui se perd dans
le golfo di Valinco.
LocRi, Aoxpo{, peuple qui donne son nom
à la Locride, province grecque, et se
divisait en Locki EpicNEMinn, Aoxocî
'E7nxvTi|x{^ici [Str., Ptol.], au pied au
mont Cnemis , le long de la mer d'Eu-
bée;LocRi Opuntii, A. 'Oiroûvnoi [Pind.,
Str., Ptol.], dans la Phocide, au S.-E.
des précédents, Locri Ozol£, A. 'OCoXai
[Thuc, Str., Ptol.], sur le golfe de Co-
rinthe; ville principale : Naupacte, auj.
Lépante,
LocRi, Aoxpoi [Polyb., Ptol., Mêla, Plin.,
etc.], 'E7nC»<|)6pici jPind.l, Epizephyrh
[Plin.], I^cRi Narycu [Virg., Ovid.],
1>ocrknses [Cic, Liv.], peuple du Brut-
tium, dans la Grande Grèce, au N. du
Prom. Zephyrium, Capo diBrussano ; ce
peuple descendait des Locri Epicne-
midii.
LocRis, Aoxpt, région de la Grèce propre,
auj. divisée entre les dioc. de Phocide
et de Corinthie.
Locus Beat^ MARiiE, Mariemfedt, village
près Cologne (Prusse Rhénane). =
Lacock-Abbey, anc. abbaye, auj . bourg
d'Angleterre. .
Locus Cœu, Himmelstedt, bailliage de la
Neumark (Autriche).
Locus Dei, Lygum, Lôhmkloster, bailliage
du Danemark.
Locus GuDUALi, LocooZ, village près Redon
(llle-et-Vilaine).
Locus Marle, Locmaria, un village et deux
chapelles du Morbihan gardent ce
nom, qui est celui d'une des plus an-
tiques familles de Bretagne.
Locus MoNACHORUM, Locmifié (Loc Me-
nec% cellule des Moines), bourg de
Bretagne (Morbihan) ; anc. monastère
fondé par S. Colomban, brûlé parles
Normands au ix« s., et rétabli par
Geoffroi, duc de Bretagne.
Locus Regius, Lorroix, Loroy, village de
Berri (Cher); anc. abb. de Citeaux.
Locus Sanctus Palatium [Vales., Not.
Gall.], LieursaùU, village de Tlle de
Fr. (Seine-et-Oise).
LoDA, Olda, Ouns, le Lot, riv. de France,
afû. de la Garonne.
Lodena, Luynes ; ce nom d'une terre de
Provence (Bouches- du-Rhône) fut
transporté au bourg de Maillé en Tou-
raine (Mai.uacum) à l'époque de la
disgrâce du maréchal d'Ancre ; Luynes
devint alors le chef-lieu d'un duché
érigé en faveur de la famille d'Albert
[Quicherat].
LODOVA, LeUTEVA, VOy. JUU0DU^'UM.
Lœdus, voy. LjiiDus.
Logana, Lagana, le Lahn, riv. du Nassau,
affl. du Rhin.
LoGARicuM [It. Ant.j^ station de Sicile,
que Reichard place à Valguamera ,
dans le Val di Mazzara.
LoGUFL., Ao-yCa [Ptol.], fleuve d'Irlande,
auj. le Lagon, dans TUlster, qui tombe
dans la baye de Carrickfergus [Cam-
den].
LoJA, Loye, bourg delà Bresse (Ain) ; anc.
baronnie.
LoMBARDiA, voy. Langorardia.
LoMBARiuM, Lomhez, pet. ville de Gasco-
gne (Gers) ; anc. évêché suffragant de
Toulouse, érigé en 1317 par le pape
Jean XXll.
9
LoMBERiA, Lombers, bourg du haut Lan-
guedoc, avec titre de baronnie (Tarn).
LoMHERTiAcuM , Lombert, commune do
l'Angoumoia (Charente).
LoMELLUM, Litmello, bourg du Milanais,
sur la Gogna.
LoNauM [It. An t.], localité du S. de la
Norique, auj. Lienz, bourg du Tyrol,
au confl. de l'Isel et de la Drave.
751
LONDINIUM.
752
LoNDimcM [Tac], Aov^îvtcv [Ptol.], Lundi-
NiuM [Ammian.], Atv^Gvicv [Steph. B.l,
LuNDOMA [Beda], Londinum [Geo. Rav.j,
anc. AuGusTA Trinobantum [Amm.
Marc.], AuGusTA Basilea, Trinovant
tChron.], en saxon Lon-din^ Llundain,
.uT«TAiN (en gaélique), Lundene (la ville
des vaisseaux), sur qq. livres : Civitas
LoxDONURUM, LuNNVNG (eu dialccte de
nie de Man), Aov^î^v, Aov^pa (en grec
moderne), anc. ville des Trinobantes,
dans la Britannia Romana, auj. I/m-
dns^ Umdon, sur la Tamise, métropole
du Royaume-Uni, cap. de TAnglcterre.
Ceci o*est point malbeareosement an ItTre oli il
BOUS soit perinis d'essayer de lUre l*bistoire de cette
noble Tille, la patrie de Chaucer et de Hilton ; il fau-
drait on Tolnme pour parler avec quelques détails de
ses instituts, de soscdléses, de ses bibliothèques et de
ses musées : nous ne pouvons que saluer en passant
cette nienmde agglomération de trésors littéraires
et anutiqufs, si menreillensement administrés ,
qo^ appelle le i?r</iâA-Jf iiseum, et la National-
GÊiierff, et ces collections particulières, qui ont,
comme la Speneerianat une importance presque
égpleà celle des plus riches dépôts publics.
Biea que nous ne paissions qu^indirectement rat-
tadier W. Gaston à rhistoire de la typographie lon-
doniemie, piiisqu*au XT* siècle riilustre abbaye de
Westminster, qui lui serrit d*atelier, q*étsit point
encore comprise dans la vaste cité, on nous per-
mettra d'ajouter quelques Ikits historiques à ce qae
nous avons dit du Phototypographls Angujb à
fart. COLOiriA.
Dans oe district du comté de Kent, qu'on appelait
le Wealdi (du saxon waUL, forêts), naquit en lAlO,
ou peut-être en 1411, William Caxton ( «In this
«on he was engaged on the last of his life the 15 th
of Jane, likOO, when he was about eighly years of
âge, • dit uA de ses biographes); il fut mis en ap-
prentissage ches un riche mercier, nommé Robert
urge [Rymei's Pœdera, a. 1464], qui eut, en 143V,
nnsigne honneur d'être nommé LK>rd-llayor de la
dté de Londres.
Dlbdin donne quelques détails qui précisent ce
qu'A nous faut entendre par ce mot • mereer ■, au
1T« siècle; c'était, avec toute l'extension dont il est
snsceptible, notre mot négociant ■ trading in aU
ÈÊHdi of goodt • (et sujourd'hui encore mereer
signifie rmtreprencur de vastes opérations com-
merciales, entrepôts, dodcs, etc.); il s'ensuivit que
Réquisition et l'échange des manuscrits littéraires
oa sacrés, et un peu plus tard des imprimés, fut
Pane des multiples branches de commerce aux-
quelles dût se livrer le Jeune Caxton, et devint l'une
desoccupations habituelles, et sans doute favorites,
du futur typograplie.
Caxton conquit peu à peu une position impor-
tée dans le haut commerce de Londres, puisque
MMS le voyons, en 1404, désigné comme l'un des
deux commitfaires (l'autre était Uich. Whetehill
csq.), accrédités par la couronne et envoyés en
nândre, à l'effet de conclure un traité de commerce
entre Edouard IV, le rude vainqueur de Marguerite
d'Anjou, et le noble duc de Bourgogne, Philippe le
Bon ; et quand, quelques années après, la sœur de
son souverain, Margaret Plantagenet, devint la
bru de ce puissant vassal du roi de France ,
Caxton Alt désigné pour (aire partie de la suite de
la duchesse et atuché à sa personne ; cette illustre
dame devint sa protectrice la plus xélée, et Jusqu'à la
in de sa longue carrière Caxton conserva de sa noble
pttroone un souvenir reconnaissant et dévoué.
Ce fut alors (1468-1471) qu'il songea à doter sa pa-
trie des irienfaiis de cet art merveilleux, accueilli
avec transport par tous les pays avoisinant Ma-
yence, et ffu*il avait étudié lol-mème à Cologne,
très-probablement dans les ateliers d'Ulrich Zell.
Un passage intéressant nous apprend comment,
d'assidu lecteur des tntiqt|es chroniques et des
Bomanti de Chevalerie^ Caxton fut amené b deve-
nir d'abord le traducteur de ces monuments litté-
raires des xiu« et xi?« siècles, puis enfin rimpri-
meurde ces traductions. Voici ce qu'il raconte
dans la préface de son Rbcdtel dp the bistobtics
or Tbot (vo da 1*' f.) : « Totu les hommes sont
poussés par le sentiment impérieux du devoir à
niir l'oisiveté, la mère et la nourrice du vice.
N'ayant momentanément qoe peu d'occupation et
voulant obéir aux conseils de la sagesse. Je m'avisai
de prendre un livre français et me mis à lire ces
étranges et merveilleuses histoires, dans lesquelles
Je m'absorbai bientôt avec délices, non moins char-
mé de la noble élégance de cette langue française,
que de la précision de cette prose, qm a le mérite
d'éclaircir une narration à ce point que le lecteur
en saisit et le sens et les nuances les plus délicates.
Bientôt il me vint à la pensée de faciliter à mes
compatriotes 1j lecture de ces chevaleresques récits,
et de les mettre à même de prendre part à mes
Jouissances, et tout aussitôt Je pris une plume et de
rencre, et me mis courageusement à roBuvre, me
Jetant en avant, comme un Bayant aveugle /■
t Ai blynde Bayard », dit Caxton, et cette cu-
rieuse locution, restée proverbiale en Angleterre,
est une preuve remarquable de Ja passion qu'appor-
tait l'auteur k ses lectures chevaleresques; nourri des
hauts faits de Regnauld de- Montauban et de ses
frères, ainsi que des merveilleuses prouesses de
leur illiutre cheval Bayard, Caxton emprunte aux
récits des faits d'armes et de chevalerie une image
qui lui semble colorer sa pensée. Les gentlemen
anglais qui emploient aujoard'hui cette locution
« oaa Bltnd Bayard » savent-ils qu'ils répètent un
mot de Caxton, et qu'ils font allusion au noble che-
val des quatre fils Aymon 7
Et à la fin du S« livre, Caxton, devenu savant en
typographie, nous dit, dans son vieil anglais :
« '1 herfor 1 hâve praclysed and lemed at my grete
charge and dispense to ordeyne thls said book in
prynte after the maimer and forme as ye may hère
s«e, and is not wreton with penne and ynke as other
bokcs ben, to thende that euery man inay haue
them attoncs ; flbr ail the books of this story, uamed
the Recuel of the historyes of Troves thus enpVyn-
tld as ye hère see were begonne in oon day, and
aiso fynishid in one day
William Caxton, suffisamment muni de matériel,
de caractères et de science pratique, retourna en
Angleierre, quelque temps après Edouard IV, qui,
détrôné par le comte de Warwick, était vena de*
mander, asile et secours à son puissant beau-frère,
et qui, accueilli, mais peu généreusement aidé ,
n'avait pas craint d'aller affronter les armées du
faiseur de rois, k la tête d'une petite troupe de
2,000 vaillants compagnons. Caxton ne lût pas du
nombre de ces guemers, car le volume qu'il publie
k Cologne, en 1474, prouve qu'il éuil resté sur le
continent ; mais il y a tout lieu de croire qu'à la fin
de cette aimée, il partit pour l'Angleterre, appelé
à Londres par le célèbre comte Rivers, le fk^re d'Eli-
xabelh Woodwille, femme d'Edouard IV, qui s'était
déclaré son protecteur, son collaborateur et son
ami. .
Au milieu des terribles commotions qui soule-
vaient à cette fatale époque la vieille Angleterre,
Caxton ne crut pas devoir se fixer à Londres, qui ne
lui offrait point un asile suffisamment calme et
paisible ; mais la puissante abbaye de Westminster
consentit à lui accorder l'inviolable protection de
ses murailles, et ce fut dans cette enceinte sacrée
que le proto-typographe de TAngleterre acheva sa
laborieuse vieillesse.
M. Aug. Bernard dit que Caxton abandoni»
rabbaye vers 1485 et vint s^établir à Londres dans
Atftg'j Street: nous ignorons sar quelle preuve
753
LONDDSO-DERIA.
754
rapoM cette assertion, qui semble contredite par la
louscription de tous les Tolnmes imprimés parlai de
lft85à IMO.
Le premier livre qu*n exécuta à Westminster est
inUt.x THE Dictes and SATnioEt or the raiLOSO-
PHEBS ; il est daté de iVH i nous j reYiendrons à
Tart. Westmohastebiom.
William Caxton meart à Westminster, en 1491; son
corps repose à S. Margarefs Chvrcli.
Nous empruntons au livre de M. Walcott sur
Westminster, et aux Typogr. atUlquitieê de Dibdin
les détails suivants :
« Nous voyons rn feuilletant les registres obi-
tuaires de Margarefs Church à l'année lft91 1 —
Item, quatre fUmkeaux de cire r>our Centerre-
meni de Wm Caxton, 6 sh. 6 d.
« Item, pour sonner ta cloche pendant Poffiee.
6d.»
Une mcniion d\ine antique écriture est rdevée
rr Dibdin sur im fruetUM temporum, appartenant
un de ses amis du Glocestershiret « Of >our
chariteepray for the soûl of Mayster Willyam Cax-
ton that in bys tyme was a man of moche omate
and moche renommed wysdome and connyng .
and decessed ftall crystenly the yere of our Lord
M.CCCCLXXXU ».
Caxton légua une partie de ses Booki emipryn'
ted, pour être vendus au profit de Margarers
Church.
Les exécuteurs testamentaires, dans les années
1505 à 1508, donnèrent à la corporation de PAssomp-
tion quatre livres imprimés, «eux sur la vie de ste
Catherine (probabL de Sienne), et deux sur la nais-
sance delà Vierge.
Pendant les années 1492 et 93 il ne fut point tenu
de registre obituaire, ou peut-être il a disparu ; pen-
dant Tes trois années qui suivent aucune vente de
li\res n*est mentionnée.
« 149ft-98. Item. Reçu de Wm. Ryoll, 6 sh. 7 d.
pour rachat de l'un oes deux livres imprimés de
W. Caxton, reçu par l'église.
« Item, Reçu 0 sh. A d. du même W. Ryoll,
pour une tégende provenant du legs de W. Cax-
ton.
« Item, Reçu 6 sh. 8 d., au nom de la paroisse,
pour on autre exempl. de la Légende d*or, impri-
mée en 148S. •
Neuf autres exempl. sont vendus k différents prix,
pen4ant les deux années suivantes....
Nous demandons pardon à nos lecteurs de cette
longue digression à propos du grand Caxton, et nos
excuses sont d'autant moins recevables que les docu-
ments abondent, et qu'indépendamment des biogra-
phies de l^ewis et dX)ldis, un grand nombre d'écri-
vains, Dibdin, MM. Remard et A. F. Didot, entre
autres, ont consacré à ce typographe des travaux
très-complets, trës-intéresxants, ei qui ont Je tort,
pour nous, d'être dans les mains de tous les biblio-
philes.
Qu'est-ce que ce John Letton, auquel on attribue
rimpression d'un livre exécuté à Londres en 1480 7
Sans doote un de ces ouvriers allemands que Cax-
ton aura raccolés k Cologne ou à Gand, amsi qu'il
a fait pour William Machlinia, ou Wilbelm de Mali-
nes, Wynken de Worde, etc. On ne sait rien de
positif à cet égard.
AiiTOFiii Andbeje [Ord. Minorum) Quastiones
super XII, lÀt/ros Metaphysicœ. A la fin : Antonti
Andrée ordin, minor, super XII libros metaphy-
sice questionilms per veneraifilem virum magis-
trum Thomam Penketh Ord. Pr, August, emen"
dattsfbiis imposiiuse*t per Johannem Lettouad
impensas ffUhetmi Wtlcock impressum. Anno
Christi MCCccLXxx, in-foi.
Nous croyons, avec tous les bibliographes anglais,
que ce livre est le premier qui ait été exécuté à
Londres, mais nous ne pouvons le décrire, car nous
ne savons s'il en existe un autre exemplaire que
celui que Dibdin assure être conservé à la bibliothè-
que de Magdaten CoUege à Oxford, lequel est in-
complet de deux feuillets.
Le second volume exécuté par John Letton porte
le nom de la ville où il fut imprimé: Bxpneltiones
super psalterium, By Jaeoàus de Vatencia, viu
Vstfue adpsaim, XL. A la fin: BxpUeiunt reue-
remUssimiaoctons Faiiett super psatteriU huiusq,
expdnes. Impresse in ciuitate Umdonienti ad
expensas Withetnd WHeok per me Johannem
Lettou, Anno Xpi h.cccc.lxxxi, in-fol.
' De l'association de John Lettou avec Wilhelm de
Malines, Dlbdhi cite deux ouvrages ; de ce Wilbelm
ou Macklyn, comme rappelle Dibdin, trois,| entre
autres une pièce infinunent précieuse: Staiuta
apud Westmon. édita anno primo régis BIcardi
îertH, Pet. ixk-tiÀ. de 15 (T. à la date de 148S; mais
nous nous hitons d'arriver à Wynken de Worde.
Wynkyn, Wynken ou Wynandus de Worde, était
incontestablement étranger, on le dit Lorrain t
« Ucentia fV* die Worde, de dueatu Lotharingia
oriundi fatricatoriê impressorum tihrorum:
guodipse durante vita sua sUindigena et ligeus
noster », ce sont les termes de la patente que le roi
Henri VII lui accorda le 20 avril 1490. Cétait encore
un de ces ouvriers que Caxton avait Kcrutésii
Cologne ou dans la Flandre, et qu'il avait décidés
à le suivre en Angleterre.
A hi mort du maître, il hérite du matériel, des
caractères, et même de l'officine « Caxton*s
house >, et continue d'imprimer à Westminster
iusqu'en 1501 ou 1502. Il vient ators s'établir à
Londres « atthe sun in Pteet-Street », et le pre-
mier volume qu'il exécute est intitulé: Mahipdlus
CDBATOBOM. Sur le titre le monogramme de Cax-
ton en bordure, dumiel Jaillit une branche fleurie,
touchante allusion a la renommée de son illustre
maître. A la fin: BxpUeit Impressus in ciuitate
Londoll per Winandnm de worde cOroorantS hi
vko vulgariter nuncupato de Flete strete. Anno
dfii II.COOCC n. die vero xzn. mensis aprilis. Pet.
ln-8* de cxxxv f., chif., non compris la table non
chifh*ée.
Lt dernier livre qu'il semble avoir imprimé est
une édition des Colloques d'Erasme du 19 janvier
1554 (1555), citée par Maltuire et Panser.
Wynken de Worde est incontestablement l'un
des plus grands imprimeurs de l'Angleterre; il
employa d'abord les vieux caractères rudes de son
maître, mais bientôt il les perfectionna, les régu-
larisa et en varia les grandeurs.
Le catalogue de ses impressions fournit plus de 400
ouvrages (408, dit M. Didot) ; tous atteignent au-
jourd'hui un prix exorbitant.
11 ne peut entrer dans notre cadre de foire l'his-
toire de tous les grands imprimeurs de L.ondivs ;
bornons-nous à citer les noms qui ont le plus mar-
qué au xvie siècle.
Richard Pinon, ou Pynson, « in partibus Nor-
mandiœ oriund,^ ■ disent les lettres de naturalisa-
tion que lui accorda le roi Uenri Vil, imprime de
1495 4 1531; il éuit de Rouen; c'est â lui que
Ton doit rintroduction en Angleterre du caractère
romain.
Julian Notary (1498-1520).
William Vaques (1504-1511); encore un Normand,
apprenti de Jean Bourgeois, de Rouen.
Henry Pepwell (1505-1559).
Puis viennent John Skot ou Scott (1521-1537),
Thomas Godfray (1510-1532), John Rastell ou Has-
tall (1517-1533).
Robert Copland, anc. apprenti de W. de Worde,
1515-1547; son fils William lui succède.
Richard Grafton, qui imprime la Bible de Cran-
mer en 1540, et tant d'autres pour la nomencla-
ture détaillée desquels nous renvoyons aux Typo-
graphical Antiquities de Dibdin et au remarquable
article que notre excellent éditeur M. Firmin
Didot a consacré aux imprimeurs anglais dans son
Essai sur la typographie publié en 1851.
Londino-Derîa, Londoîiderry, Derry, ville
et port du nord de l'Irlande (Ulster),
chef-lieu d'un comté du même nom.
755
LONDINUM GOTHORUM, — LONGOSAUSSA.
756
Nous trouTons au 1er caU Rich. Ileber (no 1M9)
la mention suivante: Derriana, A ColUeHon of
papers relative lothesUgeofDernf^amdiUuêtra-
tive oftke révolution of 1088. London-Derry, ITM,
in-8o.
LONDINUM GOTHORUM, SCANORUM, OU SCAN-
DiNORUM [Zeiler
yiilede Suède
LuNDA, LuNDEy Limd,
(préf. de Malmoê) ; uni-
versité fondée par Charles. XI en 1666,
sous le nom d'AcADEMiA Carolina;
{sedes archiepvtc, ab anno i409| ad
a. <559).
Quand racadèmie fat instituée, le premier acte
de l'administration fut de s'assurer d'une typogra-
phie locale ; à cet effet on fil venir de Malmoé
Georr. Hantsch (Hantschenius) qui n'y resta que
peu de temps, appelé par le roi à Stokholm où il
mourut en 1008; il fut remplacé à Lundpar Âbrab.
Habereger* qui y séjourna 8 années, après les-
quelles il retourna k Malmoé [Alnander].
Un imprimeur du nom de Junghaus vint s'éta-
blir à la même époque à Lund : Sam. Pufendorfli
dejurenaturœet gentiumlitriVlll, Londini Sca-
norum, Jungbaus. 1072, in-4* (CaL Bulteau,
no 12ar7), réimprimé l'année suiv. in-8**. {fiât.
Ubr, novinsime impress, Amstel., 1079, 1, p. 10.)
Pierre Winstrup, prof, de théologie, évêque de
Lund, y instïiUa une imprimerie particulière, que
dirigea pendant 0 ans George Schrader; le premier
vol. de ses Comment, enr S. Matthieu parut en
1070, in-fol.; il est souKriti Londini Scan,, ex
offle. fFinêtrupiana. Voy. à ce sujet Lackmann
[Annal. T^pogr., p. 50).
LoNGA Insula, voy. Langelandia.
LONGALARA^ LONGLARE PaLATIUM, iîl Silva
Arduenna [Gharta Lotharii, a. 844),
Glare, village de la prov. de Liège, près
de l'antique abbaye de St-Hubert.
Long A Sauna, Salodium [Baudr.], SkUo,
ville du Milanais (prov. de Brescia)^
sur le lac de Garda.
Une typographie exista dans cette peUte localité
au commencement du xvi« siècle ; Panser cite
deux ouvrages sortis de ces presses peu connues:
fr. Lychetti de Brixia in Duhê Scotum.,.\ Corn-
mentaria. Impressum Sallodii per Paganinum ,
1517, in-foL, et du même auteur : Comment, tuper
auœttionibus, Impressum Salodii per Paganinum
de Paganinis, 1517, iu-fol.
Nous citerons en outre, d'après Lechi (Typ,
Bretc.^ p. 110): Alexandro da Modena (Franc
de). Questo sotto scrito $i e tutto et viazzo de
andare in Jérusalem et per tutti li loci êanctl. —
Slampato in Salo ad instantia de Alex. Paganino
diPaganini brixlano, net anno mdxvii a di Tli de-
cembris. In-lO de 8 ff. dont le dernier blanc, avec
cinq grav. sur bois; titre gothique, texte en italique.
Cette excursion du célèbre imprimeur de Venise
et de Toscolanoà Salo est assez extraordinaire; mais
elle peut s'expliquer par le voisinage de ces deux
dernières localités, toutes deux baignées par le lac
de Garda.
M. Gotton dit n'avoir point connaissance d'autre
livre imprimé à Salo; en voici deux, l'un de 1012 (au
catal. Voipi, p. 291) : Eborensis Andreœ, Senten*
tiœ et Exempta. Brixis et Salodii, 1012, in-12; et
fautre de 1013 (au cat. Floncel, no 2210) : 5cwo-
larot Tragi-Comed. di Franc. Bertoldi. Salo,
lois, in-12.
LoNGATicuM [Tab. Peut.]^ station de la
Pannonie sup., auj., siiiv. Rruse,
Lohitsch, bourg de TUlyrie Autri-
chienne, près de Laybach.
LoNGA Vn.LA^ I/mgeville, bourg de l'an-
cien duché de Bar (Meuse).
M. Beaupré, le consciencieux bibliographe de la
liorrainc, dépouillant les anciens comptes d& Jehan
Gerlet d'Amance, trésorier général du duc de l.or-
raine, y trouva la mention suivante (10« compte,
1500, 0) I ■ A Messire Martin Mourot, prebstre de-
mourant à liOngeville, la soomie de quatre florins
d'or pour avoir imprimé cent douse transcripti et
vidimutde la Bulle de Laetieinii$, dont il y en a
dix en parchemin et le surplus en papier. Par
mandement du roy (René 11), donné à Bar lexTiii»
Jour d'octobre Mil Vc. et six. ■
Une édition du Viat de Salut deGuillanme
Petit (voy. au Manuel, Parti) est indiquée au
tome 0 dei Mélangée tirée d'une grande biblioth,^
comme souscrite au nom de Ix>NOivitXE«DEVAifT-
Bab-le-Ddc, à la date de 1527. Ce livre imprimé,
ou plus probablement composé par ordre de l'évé-
que de Toul, Hector d'AllIy, est important pour
l'histoire de la typographie lorraine; malheureuse-
ment il est insuffisamment décrit, et le seul
exempL qui ait passé en vente a disparu.
Mais un livre beaucoup plus ancien et qui a le
mérite d'être la nremière producUon typographique
de la Lorraine ducale a été découvert depuis par
M. Beaupré, qui en a communiqué k. M. Brunet une
description détaillée : Missalb Tdlleuse. A la fin t
2ue guidé mieudia fuere exarata in prelibaia
jngavilla: Sumptiàu» et opéra memorati dfU
Martini. Anno Domini millesimo guingentesimo
primo. Die vero Martii guinta décima men^
Martii. Pet. in-fol. goth. à 2 col. de 20 à M lig.,
sans réel., caractères rouges et noirs, avec ft grav.
sur bois.
Ainsi voUà un livre antérieur de près de deux ans
aux célèbres Heures de la Vierge, imprimées à St-
MIcolas-du-Port, en 1503.
Au V* du dernier f . de ce véritable Incunable^
on lit un privilège d'Olr}' de Blamont, évèque de
Toul... VeneroMli ae discreto viro dmo Martino
Mourot preebitero arti impre$9orie operà dàti in
Longauilla prope Barrum mora habenti ûyocetii
TuUeû.
Voy. une notice spéciale consacrée à ce livre par
M. Glesse. Nancy, 1859, in-8o.
LoNGOBARDi^ voy. Langobardi.
LoNGOBARDORUM II) k, Lomboerdhy de, bourg
de Belgique (Brabant),suiv.M. Graêsse.
LoNGOFORDiA, I/mgford, ville d'Irlande^
chef-lieu de comté du même nom
(Leinster).
LoNGOLARius^ Louglier, près Neufchàteau^
village du Luxembourg belge.
LoNGOLATUM, LoTilay, bourg de Norman-
die (Orne) ; anc. abb. de Bénédictins.
LoNGORETUM, Loway, village et chat, de
Normandie (Orne) ; anc. marquisat.
LoNGORETUs, S. Cvrafi, commune de Fr.
(Indre) ; le nom primitif a été remplacé
par celui du saint patron de î'egiise
[Quicherat].
LoNGosALissA [Zciler]^ Langensalza, ville
de Prusse^ dans la rég. d'Erfurt^ sur
la Salza.
L'imprimerie date en cette ville du oommence-
ment au siècle dernier; nous citerons avec Vogt et
757
LONGOVICUM. — LOTHARINGIA.
758
Freytag: D, Jo. PkiL Treiberi, Kunit wieder die
iH GlaubemUhren tu weit gettentte Vemunft^ mu
der Vemuitft tu dUputtren, oder dU mit der
Venumfl gesangen genomnme Vemimfî. Enter
bii vierdter Monat, Langemaha, 17M, in-fol. de
48 pp. LiTTc rare, supprimé arec solo à raison de
ses attaques contre la religion chrétienne (voy.
J. Fr. Reimmann. Bibl. TheoL, p. 070).
M. Brunet, à la ooL 28 du no U?re du Manuel^
cite une autre impression de Langensalsa, k la date
de 1710.
LoNGovicuM rCamdenJ^ Lancastria [Gell.J^
Langinia fCluv.]^ LancasteTy Lancastre,
ville d'Angleterre, sur le Loyne, chef-
Heu du comté de ce nom ; a donné son
nom à la célèbre maison royale de
Lancastre.
L*iniprimerie ne remonte dans cette ville i|u*à
Tannée 1784, nous dit M. Cotton.
LoNGovicus, LoNGus Vicus, LoNGiAy Lonç-
wy, ville de Fr. (Moselle).
Un livre, qui nous est complètement inconnu,
est dté dans le cataL de J. et Sam. de Tournes
(Genève, 1670, p. S20), comme imprimé dans c^tte
ville en 1588 ; nous le citons sans garantie aucune :
il. Erytropili Tatmlœ generatei in dialeetkam
Bami. Longowic, 1588, in-8o.
Cette ville n*est mentionnée ni par les arrêts du
conseil de 1704 et de 17S0, ni au rapport fait à
M. de Sanines en 1704.
LoNGUM Gescellcm [ZcilerJ, I/mgjianeau,
bourg de Tile de Fr. (Seine*et-Uise).
LoNGus PL., AdT-yo; [Ptol.]," fleuve de la
Bretagne Barbare, auj. le Linnhe. Loch,
en Ecosse.
LoNGUs Campus, Longchamp; plusieurs
villages de France portent ce nom;
nous ne citerons que la riche abbaye
de filles de l'ordre de Ste-Claire, fondée
en 1260^ près Paris.
Nous connaissons une pièce, dont la souscription
Krte le nom de cette abbaye ; 11 est peu pro-
ble, cependant, qu*elle ait été exécuta dans le
monastère: V Abrégé delà vit et miracle fait à
l'abbaye de Longchamp êur le tombeau de . la
bienheureuse Itabel de France.,,* imprimé à Long-
cbamp, s. d. (1057) in-8o.
IX>N1CUS, voy. LEONîCiE.
Lonsaunum, voy. Ledum Salarium.
Lopni, voy. Gallus.
LopiNo [Monn. Merov.l, Louin, commune
de Fr. (Deux-Sèvres).
LoposAGiuM [Tab. Peut.]. Itmos, piès de
Baume-les-Dames^ village de Franche-
Comté (Doubs).
LopsicA fPlin.], \6^iM, [Ptol.]^ Ospela
[Geo. Kav.j^ ville de la Liburnie^ auj.,
suiv. Reicnard, Gospich, dans Tlllyrie
(prov. de Jadera).
LoRDEixuM^ Lordeîo, monastère de Fran-
ciscains^ eu Portugal (Tras-os-Montes).
D. Luii Gorraa da Silva. de Lisbonne, abbé de ce
monastère, fit imprimer dans Penceinte même de
Tabbaye un livre que citent Antonio et le Summo'
riodaBibl. Lu»itana (i. 111, p. 57) i De immunitate
eeeletiarwn ad caput inter olia releetio. In mo-
'nasterio Ix>rdeUi ediu et impr. Anno 1020, in-4*.
Mendes cite efTecUvcment ce monastère dans la
liste des localités « que han tenido ô tienen tm-
prenta»,
LoRiuM [Tab. Peut., It. Ant.], • Lobii [Eu-
trop.J, localité d'Etrurie^ a 12 m. aans
le N.-O. de Rome, auj. Lort.
LoRiUM, voy. Vallls Colorum.
LoRRucuM tn Boîcogto, Lorretum, Lorrey,
commune de France, près Nemours
(Seine-et-Marne).
LoRRiAcuM tn nago Vastinensi , Lory,
Lorrt5^ ville de Fr. (Loiret); concile en
843; anc. résid. royale [Manillon].
LoscANA^ Lôsau, bourg de Prusse (rég. de
Merseburg).
Loscu^ LoscuM, Losci LrniUANORLif,LosilH),
ville de Lithuanie.
Wengerscius simale cette localité comme ayant
possédé au xvi» siècle une imprimerie de l'égliso
réformée. les Uniuires ou Socinlens y transpor-
tèrent leur établissement de Zaslaw, qui fonctionna
simulunément, et duquel sont sortis un grand
nombre de livres dont Hoflhnann dit avoir drcîsé lo
catalogue; cette imprimerie unitaire avait été éta-
blie par Jean Risaka a Ciechanowic, riche seigneur
de VUna, ou plutôt transférée par lui de Zaslaw à
IiOSko ; cette translation eut lieu en 157S, du moins
le livre le plus ancien que nous puissions citer re-
monte à cette date : Jacobi Palœologi liber de ma-
giatratu potttico, curante Sim. Rudnœo. I^sro
Lithuan., Joan. Karcnnus (pntria Vielicensis), 1573«
in-8*. — L'année suivante nous trouvons un grand
nombre d*ouvrages, parmi lesquels nous choisi-
rons: NovwnTestamentum (Poto/t^ce). Losdis, in
arce domini Jo. Kiszka., 1574, in-8*. (Vogt, p. 071.)
L'imprimeur J. Karcanus se retira à Vilna en
1578, mais la typographie ne disparut pas de lx>sko
avec lui, et nous pourrions citer plusieurs ouvra-
ges postérieurs, particulièrement en 1580 (voy.
Bauer, iv,p. 172 et 209; et Mêlai, I, p. 472, et sur-
tout Lackmann {Ann, Typogr, p. 97 et suiv.).
LOSDUNUM, voy. JULIODUNUM.
LosoDicA [It. Ant.], Ottinga, voy. Hodin-
GiE.
LosoNTiUM, Loschonz, bourg de Hongrie,
dans le comitat de Neograd.
LossA, Loon, bourg de Hollande (Lim-
burg).
LOSTCASSTRO ?
Quel est ce nom de ville que nous empruntons
à la liste bibliographique donnée par le bénédictin
Gottfried Relchnart, et sous la rubrique duquel il
cite unePRACTiCA Parisiensis, à la date de l(i8S, de
10 fr. in-foi., qui est probablement un ancien alm:i-
nach de Paris, tel que celui dont Hain donne le
titre sous le n* 18,S14, sous la date de 1487 7
LoTHARiNGTA [Sigcb. Chr., Cluv., Cell.],
LoHEREiGNE (au mov. Age), Lotharingik,
la Lorraine, Lothringeriy anc. royaume,
puis province française, qui ne fut
réunie à la France qu'en 17ti6.
759
LOTODOS. - LO VANIA.
760
LfiTODos, station de l'Itin. Hieros., que
Reichard place auprès de Lemberg, en
Gallicie.
LoTUM, LouuM [It. Ant.], Logium, chez les
Gaietés, auj. Louvetot, bourg de Nor-
mandie, près Caudebec (Seine-Infé-
rieure).
LouDEAcuM, LoDEAcuM, Bréfum-Loùdéoc,
Bréhant-Lodéac, auj. Loudé(w, ville de
Fr. (Côtes-du-Nord) ; n'était, au x« siè-
cle, qu'un rendez-vous de chasse appelé
Lousiat,
Deux associés, Jehan Cres et Robin Foucquet,
ayant peut-être appris leur métier à Rennes, mais
plus probablement a Rouen, chex Jeban Bourgeois,
Tiennent, à la fin de IftM, établir dans la petite Tille
de Bréhan-Loudéac, du diocèse de St-Brieuc, une
imprimerie dont il nous reste plusieurs spécimens
fort curieux et surtout fort recherchés. Chose inex-
plicable dans une proTince aussi religieuse que la
catholique Bretagne, on ne connaît de ces typogra-
phes aucun liTre de liturgie nt de déTotion, et, des
sept Tolumes qu'ils nous ont laissés, un seul est
historique, les six autres sont des pièces de poésie.
Voici ces sept ouvrages dans Tordre chronolo-
gique:
LE Trespâssement Nostbe-Dame. Cy ftniât.,,.
imprime au moys de décembre Uin mil un*,
ini vingts et quatre, in-4o de 7 ff.
Les lots des Trespassex. — Cy sont les loys
des UreMtMusez auecques le pelerinatge de maistre
Jehan de Meung. — Cy finissent les loys des tres-
passez.,. imprimées à Brehant Lodèae par Robin
Foucquetet Jehan Crez, te m» iour de Juanuier,
mU un* quatre vingtz et quatre. In-fto de 8 ff.
(Pannée commençant à Pasques, cette pièce est de
1485).
La PAnENCE DE GaiSEUDis. — cy finist la pa-
tience de Griselidis^ imprimée,.,, le xtiip iour de
juanuier ton mil iiii" quatre vingts et quatre
(1«85). In-a* de ik ff. sign. A. Biu.
Le breoiaire des Nobles. — Cy finist... impri-
me le xxve iour de juanuier lan mil iiii* quatre
vtitgts et quatre (l<k85). In-ft" de 12 ff. avec le Utre
k part sur le premier.
LX)RAisoK faicte par maistre Pierre de Nesson
(officier de Jean le', duc de Bourgogne, en 1420).
Cy finist l'oraison imprimée .. le xxviie iour de
juanuier Van mil iiii" quatre vingts et quatre (1485) .
In-io de 6 ff., réimprimé sous le titre de Supplica-
tion à Rostre- Dame commence par ces Terss
Ma doulce nourrisse pucelle
Qui de votre tendre mamelle
Le songe de la Pdcelle {cy commence le). —
Cy finist le songe de I9 Pucelle, imprimé par Robin
Foucquet et Jehan Cres, au moys de juanvier mil
lui* liii vingts et quatre (lft85). In-ft» de 8 ff .
Enfin LES CODSTDMES BT CONSTITUTIONS DE BRE-
taigde (sic). Breant-Lodeac par Robin Foucquet
et Jehan Cres lan de grâce, mil iiii* un vingts
j cinq, le m» iour de juillet. Régnant très hauU
et très excellani prince Franczoyspar la grâce de
Dieu due de Bretaigne.,.. a este paracheué d'im-
primer ce présent volume de eoustumes eorrectees
etmeurement visitées par maistre Nicolas Daller^
maistre GniUe Racine et Thomas Dutetre avo-
cats p lindustrie j oupuraige de Robin Fouc-
quet et Jelian Cres. Maistres en lart dlmpressiô
a Brehant-Lodeac ou diocèse de Saint-Brieuc. Ce
soit à la louange de la trinité. Amen.
Bobin Foucquet
Jehan Cres.
In-ft* goth. de 2S6 ff. k 27 iig. à la page, sans
ponctuation ni chiffre, avec sign. de A à Z et trois
autres cahiers.
EdiUon tout aussi précieuse que celles de Rennes
et de Lantréguer, tendue en 1706 chez M. de Sen>
nicourt, 25 sous, et en 180S achetée par Tross, A
Londres, kS Mina steriing.
La première coutume de Bretagne avait été rédi-
gée en 15S0 par « frois hommes notables d^icelU
saison^ Copo le saige, Treal le fier, et Mahé le
loyal. •
En 1491 les imprimeurs de Loudéac se séparent :
Jehan Cres Ta se fixer au bourg de l^antenac ; on
ne sait ce que deTient Robin Foucquet.
LovANU, LovANiiTM [Cluv., CcU.], LOVON-
NiuM [Ann. Fuld.], Luyanium [Ann.
Vedast,], loww [Chr. Regin.], Lowen,
Leuven, Louvaùi, ville de Belgique
(Brabant-Sud), sur la Dyle.
Université fondée en 1428; la bibliothèque et sur-
tout ]*hdtel-de-ville sont Justement renommés.
L^unlTcrsité appela d^AUeroagne Pillustre Jean do
Westphalie, imprimeur naUf de Baeken, bourg situé
A deux lieues d*Arensberg, près de Paderbom, lequel
dispute à Thierry Martens l'honneur d'aroir im-
porté en Belgique l'art nouTeau de la typographie.
Lambinet et apr^s lui M. Bernard ont cherché A
établir l'antériorité des droits de Jean de Westpha-
lie; la Serna Santander, M. de Gand et M. Van
Iseghcm se sont constitués les champions de Thierry
Martens d'Alost.
N'ayant point de faits nouTeaux A apporter au
débat, nous nous tiendrons dans une neutralité
absolue (ce qui ne satisfera personne, bien en-
tendu), et renTerrons le lecteur A YOrigine de
l'imprimerie en Europe, de M. Bernard (tom. II,
p. AOl et suiv.), et * k (a Biographie de Thierry
Martens, par M. Van-Iseghem.
Le premier liTre imprimé par Jean de Westpha-
11e, à LouTain, est probablement i Petbi de Gîies-
CENTUS UBER RDBAUUM COIIIIODORDII. — in Uni-
versitate Lovaniensi, Joannes de Westfalia Pa-
derbomeH. dyoe. — A la fin, en car. rouges: Pre-
sens opus ruraliU eomodolrum Pétri de Créa»
ctntiis. quodam l| industrioso caraeterisandi stilo :
noluissime omnipotentis dei suffragioiadinuëto,
extitit hoc littera vera moldernata. abscisa 7 for-
mata: imvreslsum.p loannem de westfalia Pal
derbornefl dyoeesis. In aima ae fio\\rètis$(ma
vniuersitate Louaniesi relsidenti, Anm incarna-
tionis domiWnice. M» cccc* Lxxiiii» menjis Xte|
cembris die nona, .*.. .*.. .*..
In-fol. de 198 ff. goth. A 2 coL de h2 lignes, sans
ch., réel, ni sign., ce qui doit assurer à cette édi-
tion l'antériorité sur deux éditions s. d. que cite
Uain, et qui portent des signatures.
Jean de Westphalie, qui signe également Jean
de Paderbom, cognominatus de Alcen, imprima
d'abord dans l'enceinte de runiversité, « in abna
universUate Lovan. residens, » puis U fonde un
établissement en Tille, et prend sinon des asso-
ciés, au moins des compagnons et apprentis : • in
domo Johannis de IFestfalia.... Lovanii, per J. de
fFestfalia ejusque sodales ■ . De lA, nous dit Jan-
sens, Il partait pour aller exercer son art et former
des élèTcs, dans les villes Toisines, particulièrement
à Alost.
II mourut Ters 1498, cro}x>ns-nous, bien que
Schwaruius, dans ses Primaria docum. de orig.
typogr., cite de lui une édition . d'une Legenda
Sancte Anne, aTcc la date de 1498; mais nous pen-
sons que ce liTrc, qui nous est Inconnu, a été exé-
cuté aTCC les caractères de Jean de Westphalie,
après la mort du célèbre artiste.
Le plus illustre imprimeur de LouTain après
Jean de Westphalie est Jean Veldener. Cet artiste
arriTe de Cologne à la fin de l'année 1476; comme
ouTrage de début, à LouTain, U donne une belle
édition du Fasgiculds Tempobdii, du chartreux
WemerRolewinck. Ala fin: Impreua èhecpsene
eronicain vniversitate Lovaniensi... per iohannem
Veldener m.cccclzxti. (1477). Quarto KalendOM
761
LOVENTINUM. — LUBLINUM.
762
Januctriat, Peu io-rol. goth. de 143 pp. ou 72 fl.
uns ch. ni réel., fig. en bois. Cet ouvrage passe
pour être le premier dont lefirontispke ait été décoré
d*une Tignette (Bibl. A. F. Dldot).
On cite encore au xt» siècle , à LouTain, Egldius
ou Gilles Van der Iteerstraten, Louis ou Ludwig de
Ravescot, Conrard de Paderbom et Conrard Braem,
qui peut-être ne font qu'une seule et même per-
sotuie.
Enfin, en lftl2, le célèbre Tbierry Martens d'Alost
rtablit à Liourain son atelier et sa demeure perma-
nente : il y donne, le 10 décembre, la premil^ édi-
tion des commentaires d*Hugues de S.-Victorsur les
épitres de S. Paul ; il y resta Jusqu'à Tannée de sa
mort, 15Sft ; il était, comme chacun sait, revenu à
Alost pour y mourir, et ce couronnement d'une
noble existence arrlTa le 28 mai.
Parmi les plus illustres professean de Puniirer-
sité de LouTain, Il ne nous est pas permis d*ou>
biier le grand Erasme, de Rotterdam.
LOYEMTINUM^ VOy. LCENTIUM .
LovERuiiy Ldoere^ bourg de la prov. de
Bergame (Italie).
LoviNcuM^ LoviNGUH^ LouhanSy petite ville
de Bourgogne (Saône-et-Loire).
LovmuM^ Lowiez, Lowitsch, i)etite ville de
Pologne (Woiew. de Mazovie).
Cette petite Tille possédait une imprimerie dès
Tannée 1506, dit M. Cotton, qui ne nous donne pas
le titre du volume k cette date, que renferme la
Bodléienne.
LovoLAUTRiuM, Vollcri, houTg d'Auvergne
(Puy-de-Dôme).
LoxA FL., \6l<i [Ptol.], dans TE. de la
Bretagne Barbare, riv. qui tombe dans
le DoiTioc/iPïrt/i (Ecosse).
LoYSA [Cell.L Lyubasa, Loiiach^ riv. de
Bavière, aifl. de Tlsar.
LuANL'M, Luano, Lovana, boui'g piémon-
tais de la prov. d*Onegiia.
LuBA, voy. Leobusium.
LuBECA [Fabri.], Lubecca [Cluv., Cell.j,
LUBECUM, LUBACOYIA, UrBS LuBICANA,
ou LuBicENsis, Lùbeck, ville libre de
TAllema^ne du Nord^ faisant partie de
la ligue Hanséatique, au N.-E. de Ham-
burg: fondée en 1444, el déclarée
ville libre et impériale on 4242.
C'est à Tannée 1475 que les bibliographes font
remonter l*introduction de la typographie à Lu-
beclc. Voici le livre que Ton peut considérer
comme le premier produit des presses de Lucas
Brandis de Schass, le prototypographe, qui, deux
ans avant , était établi à Merseburg : liGDiHfNTUH
NOViciORDM. Epiihoma partes in sex Juxta mundi
iex œtates divisum, priuê tUibi non receptum
Î¥Od placuit ruiUmentum noviciorum iniitularL
nno 1475 , die 5 Augusti , in urbe iMbieina (per
Lucam Brandis de Schass), 2 voL in-fol. goth. de
400 ff. sans cb., ri-cX, ni sign., avec fig. sur bois fort
curieuses; deux méritent particalièrement d*étre
signalées, qui sont une mappemonde ronde et une
carte de la Palestine.
Voy., au sujet de ce rarissime volume, dont on
cite un exempl. impr. sur vélin dans la bibl. de
Rostocl^ , Panzer (tom. 1, p. 52ft), la note du
Manuel (tom. IV, coi. IMO), Ebert, Vogt, Bauer,
Falkenslein et tous les bibliographes allemands;
les caui. Gaignat, La Vallière, R. Heber, Beani,etc.
Les imprimeurs du xv« siècle qui suivent Lucas
Brandis sont Bartholomsus Gbotan, auquel on
doit la belle édit. des Beveiaiiones tfile Birçitte de
Swecia de 1492, in*fol. de A22 ff. à 2 col. de M lig..
Stephanus Amdes, Georgius Richoir, et sa veuve
Anne, au siècle suivant, et Mattheus Brandis, pro-
bablement frère ou fils du prototypographe, au-
quel on doit un précieux Missile Lubicense, citô
Kar Hain sous la date de 1480, et par d*autres bi-
liograpbes sous celle de 1488.
Quel est le degré de consanguinité qui rattache
ces deux typographes an premier typographe de
Leipiig, Marc Brandis ou Brand, c*est ce qtu noob
parait asaes difficile k préciser; mais nous croyons
Lucas Brandis, frère cadet de Marc
Baillet [Juç. des Savants)^ I, p. 597) nous parait
avoir confondu la ville de Lubeck avec celle de
Lubiecx, quand il relate le transfert de Timprimerie
des Sochiiens de Zaslaw à Losko, en 1578, puis i
Vibn, enfin à Labeck.
Voy., an su^tde l'imprimerie Lubicanet Binige
Naehriehten von dêm hn XVten Jakrh, tu Lûbeck
çedruckten mederêOeMâchen BUehem, von
D€eck€, LObeck, lsS4, in-4*.
LuBECA AD Chronum, Lttbiecz, ville de Li-
thuanien sur le Niémen (Russie).
En 1592, année de la mort de Jean Kisaka, châ-
telain de Vilna, dont nous avons déjà parié à Tart.
LosciA, les Sodniens établirent une imprimerie à
Tusage de leur secte dans cette ville, ce que ce
seigneur, imbu des doctrines des unitaires, avait
empêché de son vivant ; le premier typographe fut
Petrus Blastus Kmita, qui, marié A la nlle d*on hn-
primeur de Vilna, nommé Jean Karcan, s'était fixé
dans cette ville, qu'il ne quitu que pour venir
s'établir k Lobiecx, et transmit en 1080 son impri-
merie à son fils Jean Kmita. Le premier livre im-
primé à Lubiecx que nous puissions citer, est un
ouvrage du Russe Salomon Rysinius : Provertrio-
mm polonicorum centuria decem et octo, Lubecse
ad Cnronum, in officina Pétri Blasti Kmltae, 1018,
in-4o. Ce livre est presque reproduit in extenso par
Grego. Cnapius dans le troisième vol. de son Thé-
saurus Polono-Latino-Grœcus, seulement il a
oublié de mentionner le nom de Técrivain auquel
fi faisait un si copieux emprunt.
LuBENAy Lùbben, ville de Prusse, sur la
Spree, dans la rég. de Francfort-sur-
Oder.
Falkenstein et M. Cotton font remonter Timpri-
merie dans cette ville à Tannée 1001 ; nous som-
mes loin de compte, car ce n'est qu'aux premières
années du xviiic siècle que nous trouvons trace
d'imprimerie dans les bibliographes spéciaux, tels
3 ne Struvius, ou dans les anciens catalogues :
.'G. StoUze, an concuàinatus sit toleraàilior
polygamia. Lubben, 1714, in-8<*. Cette thèse, sur
un sujet un peu scabreux, est le premier spécimen
de la typographie de Lubberi, que nous puissions
citer.
LuBLAviA [Zeiler], Loblau, bourg de la
Haute-Hongrie (comitat dcZips).
LuBLDiUM [CelL, Cluv.], Ljubuanum,
Lublin, ville de Tanc. Pologne, chef-
lieu du gouvem. du mùme nom, sur
la Bistritza (Russie).
Cette ville, dit D. Hofhnann, était célèbre par ses
tribunaux et par son commerce ; elle possédait un
grand nombre de réformés , de Sociniens et de
Juifs, qui surtout y aflluaient à Tépoque des foires.
Ce furent ces derniers qui établirent i Lublin la
plus anc typographie, laquelle, au dire de Wolfius,
fonctionnait déjà en 1559 ; il signale à cette date un
Talmud cum commentariis Baschi et Josephoth,
Les plus célèbres imprimeurs Juifs furent Kalo-
nymus ben Mardecbai Japhe, qui, en 1502, donne un
763
LUCA. — LUCANUM.
764
ouvrage très-important : Macluer ex riiu Judœo»
mm Pokmorvm, Buuorum, lÀtuanorum, Bohe»
mantm et Moravorum. In-fol. (Wolf. II, p. ISSO).
Au xvii« siècle R. Josva bar Israël, d'Autriclie,
doit encore être cité, aiiui qu'Abratiam fils de Ka-
Ion. Japhe.
Les chrétiens eurent une imprimerie presque
simultanément; J. Georg. Eccard cite un Penta»
teuque (llngua Camiola), imprimé à Lublin en
1578, par les soins et aux frais de George le Dal-
mate; •sedtloctissimuivir haUucinatus est» (Hoff-
manni, car c'est k Laybach et non à Lublin que ce
livre lut exécuté.
Aux premières années da siècle suivant Pimpri-
meur chrétien s^appelle Paul Conrad, et nous le
considérons comme le premier qui ait imprimé à
Ijiblin; sa veuve lui sucxède en 16ft5.
A la même époque les jésuites, oui avaient à
Lublin un colléee important , y adjoignent une
typographie particulière, qui fonctionne pendant
près d'un siècle.
LucA [Cic, Liv., Plin.], Aoûxa fStr.,
Ptol.j, Lucques, Lucca, sur le Serchio,
au pied des Apennins, ville de Tltalie
centrale , chef-lieu de préfecture.
Le marquis Giac Sardinl a pubUé un volume
pour démontrer Texactitude de sou attribution aux
{>remières presses de Lucques d*un opuscule dont
a Bibliothèque royale de Paris a fait acquisition k
la vente Boutourlin de 1839 moyennant 500 fr.
Cette pièce est intitulée : D. A.
Divfnœ çentis tlrenvo œqidti et fa\\ cvndîssimo
(iravistimoq. philoaopho. D.lBemardo ivêtinUmo
Ijeonardi orato. | . F. compendiolvm, \\ Joantuê
laeotfvs Canii vtroq, ivre con i| svltu» ex ecm,"
mentariis ivris interpreîtvm deaicmfit.
Après la dédicace : De Jnivrtis Et Damno Dato
Bvbriea.\Gregoriv$ .JIC. in ConcUio. G„.> A la
fin : BxplicU opvsn'lvm. D. io. la. Can. $ditvm\
L, anno. domùii, noffrf.|.ii.CGGC.LXTiii. Galen.
Aprilis. Pet. in-foI. de 16 0. sans ch. ni sign.; de
ftO lignes par page.
Sardini consacre un chapitre à prouver que le
verbe latin edere se traduit en italien par stam'
pare ; un autre k démontrer que TL. de la sous-
cription ne peut signifier autre chose ({ue L(iiCJi) ;
enfin que cette date de \fAè est parfaitement au-
thentique et justifiée. Malheureusement sa très-
savante ai)ologie n*a rien prouvé, et il paraît
aujourd'hui parfaitement certain que cette date de
1M8 s'applique à la rédaction du manuscrit de
Giacomo de* Caui, et non point k IMmpression du
volume. Quant à cette L mystérieuse, nous ne
voyons pas d'inconvénient k admettre qu'elle veuille
désigner Luccl, d'autant plus que les jolis carac- •
tères ronds du volume nous paraissent rappeler
certaines impressions de Henri de Cologne, qui
fut l'un des premiers imprimeiuv de Lucques et
de Bologne.
Ld brochure de Sardini est de 170S ; elle tot
imprimée par Molini de Florence, et forme un
vol. in-4o de 92 pp., enrichi d'un fac*8imile fort
exact.
Dans les archives communales de la ville, on
trouve un document qui prouve que, dès l'année
1471, les Lucquois, • ent%uia»U délia grande sco^
perta tipograflca » , firent venir un prêtre pa-
douan, nommé P. Clémente, qui s*y établit, « Hc«-
« vendo unostipcndioperituegnare la grand* arte,
« commendandoil in seguito la di lui permor
• nenza ■. 11 ne reste malheureusement de ce typo-
graphe-instructcur aucun monument , aucune
trace, et nous ne pouvons que constater le fait,
sans preuves à l'appui de cette curieuse mention
des archives lucquoises.
Le premier livre imprimé k Lucques devrait être
certainement celui-ci : FBANCisa Petrabcba poetm
clariasimi triumphorum fex {lÀber). A la fin:
impreêsus Lueœ Uber e$l Hic t primuê ubi artêm
de Civiiali BatHliolomeus init, Atuuf hgccclxxtii,
die XII maii^ in-fol. Malheureusement son exis-
tence n*est pas suffisamment prouvée ; U figure, il
est vrai, au catalogue qui forme le complément de
l'excellente édition de Pétrarque doimée par
Giuseppe Comino en 17S2, llaym. Panier et Amati
le mentionnent d'après Comino, mais on n'en con-
naît pas un seul exemplaire, et nous ne le trou-
vons décrit dans aucun catalogue de vente.
En conséquence nous ne pouvous le signaler,
malgré l'autorité incontesuble du cataL de Comino,
qu'avec de très-fortes réserves.
Ce n'est qu'k l'année 1482 que nous trouvons
trace certaine d'imprimerie k Lucques, et le livre
une nous allons citer nous donne un nou>eau nom
d'imprimeur, qui peut-être est le premier et nous
eermet en même temps de rectifier une des nom-
reuses erreurs oui ont dû se glisser dans l'une de
nos précédentes livraisons :
Opéra deifotiuima del Bev. Padre Pra Cluru^
Mno da Spoteto delta vtta êpiriiuale. In fine: Ad
Laudem etemœ Dei genUriciâ Mariœ hoc apui
itnpreêsum est in inclita et lÀàera CivUale divitd
Vultus per me Michaeiem Baçnonum Lueen$ein
die ulHmo mensU Julii 1482. Serve Dd CHerubtm
ora pro me. In-h:
Nous avons, k l'art. Gititas Divine Vdltds, émis
l'hypothèse que cette dénomiuation pouvait vouloir
désigner Vérone; on voit ici la preuve que c'est de
Lucques qu'il s'agit; nous aurions dû nous rappeler
le passage du Muêeum Italieum de MabiUon:
• Sub noctem iaerum Ctiristi ikfmini Vultum,
gui piatm /unrorem apectantibui iniicit, Jubente
eardinaie intveri nobis coneeuum est. Ex cedro
efficta est illa imago venerabilis cum vesiibus et
omamentis pretiosissimis....»
Les autres typographes de la ville au xve siècle
sont deux imprimeurs de Bologne, qui viennent
s'établir k Lucques vers 1490, lieuricus de Colonia
et Henricus de Haarlem ; on trouve un certain nom-
bre de livres souscriu aux noms collectiGs de ces
deux artisans. '
LucA AD FLUviuM Du, Luf.us AuGusTi, auc.
ville desVoconces, aui. Luc-m-Dwis,
bourg du Dauphiné^ dans le diocèse
de Die (Drôme).
Est-ce k cette localité que se rapporte une indica-
Uon que nous donne le P. Le Long, et ne serait-ce
point la ville de Die elle-niéme qui serait désignée
par la soascripUon 7 Sigismundi Kohel, vitœ non-
}fullorum patrum ordinis Prœmonstratensis. Lu-
oe ad fiuvium Dia, 1008, in-4o. (Le Long, l, 8S2.)
LucANiA [Flor., Horat., Mêla, Tac.], i^Atuxx-
v(a [Strab.], anc. province de Tltalie
Méridionale^ entre la Campanie et la
mer Tyrrhenienne , qui correspond
auj. k la BasUicata et kU Principato
Oltra.
LucANucuM, Loiffny, commune de Fr.
(Eure-et-Loir); a vu le martyre de
Saint-Lucain en 409 [Quicherat].
LuCANUM^ LUGANUM^ JUNIANUM, LugmiO,
Lanis, Lavis, ville du canton du Tessin
(Suisse), sur le lac du même nom;
c'est l'un des trois chefs-lieux alterna-
tifs du canton.
Cest vers le mUieu du siècle dernier qu'une typo-
graphie commença k fonctionner dans cette viUe i
Jm Fatitasima, comedia in prosa {deWAbate Vin-
cenxo Boia, padovano). Lugano, nella stamp. délia
snprema superioritk Elvetica, 17M, in-8*, et sous hi
même date: Tiburzio San^uUuga* A Siwume Cos"
mapoUtOt utile manUorio di Tibw^Oo SoMguiMuga
765
LUCANUS LACUS. - LUCIO.
766
Smirneo. Id., ibid., 17A8, in-ft«. Écrit satirique at-
tribué à Tabbé de! Buono, profeMeor à Sinigaglia
(Mauucbelli, SeriUttitaL^ U II, p. llftO).
LucANUs Lacus^ Ceresius Lacus, lac de
Lugano, entre la Suisse et l*Italie^ dans
le canton du Tessin.
LucARNUM^ Loc<tmo, Luggarus, bourg du
canton du Tessin (Suisse) ; l'une des
trois capitales alternatives.
LvccMy voy. LocHU.
LuccAvu, LucoA, Luchau, ville de Prusse,
dans la rég. de Francfort-sur-Oder.
Nous faisons remonter rimprimerie dans cette
▼ille k l*amiée 1710 i Taide du renseignement soi-
vant que nous empruntons à la BWl, Saxon, de
Struvius (p. 951) : nGoéoftedus HeehtittM^ Ltteea-
Uemis Seholœ Reetor^ dttaha dissertationitms de
GsBOif E egit^ Luccavlc, 1710, ia-4*. »
LuccENsis (LocuMENsis) ÀBBATu, Lockum,
bourg et anc. abb. du Tyrol (préf. de
Calenberg).
LucENA (Luzena), LucENNACtiM, lMzin,ÎM'
zen, ville de Prusse (rég. de Merse-
burg), entre l'Elster et la Saale; vic-
toire et mort de Gustave-Adolphe en
1632.
Imprimerie en 1748, svl?. Fklkenstein.
LUCEMBURGUM, VOy. LUOLIBURGDM.
LucENSES Callaici, KoXX&ucot cl AcwcrivoiGi
[PtoL], peuple de la Tarracooaise, dont
le chef-lieu était Lucus Augusti, Lugo,
LucENsis^ Zatecensis CiRcuLUs,der Saat-
zer Kreis, le cercle de Saatz, en
Bohême.
LucENTUM [Plin.], AouîUvTov [Ptol.], voy.
AUCANTIUM.
LucERiA [Caes., Cic, Plin. etc.], Aooxsp{*
[Polyb., Strab.], Nuceria [Tab. Peut.],'
Nouxipia fPtol.], LucERiA Apula [Aurel.
Vict.i, ville de TO. de TApulia Daunia,
auj. Lucera, ville du Napolitain (Gapi-
tanata).
Lucerna Helvetiorum (Luceria), Luzern,
Luceni, Luceme, ville et chef- lieu de
canton (Suisse), à l'extrémité 0. du lac
de ce nom : tire son nom du phare,
Lucerna, allumé à l'extrémité du lac
pour servir de guide aux bateliers.
Cest à Tannée 1527 que Pon peut faire remonter
rimprimerie dans cette ville: Die Disputacian vor
den xu orten einer lôbliche eidt gnotcHaffl nom-
Uch JSern, Luium^ Vry^ Sehvuytz^ Undiervual-
den ob vnnd nidt dem KernmaU Zug mitt bé sampt
tifferen ampt GiarU, Batel, Priburg, Sotathom,
Sckafpiusi vnd Appeniell, vonwegen dereMç'
keit in christUehen çUmben in iren tandi vnd vn-
derthoni der fier bistumb CoMtent^ B€uel, Losani
vnd Chur beschhi, vnd in dem iar ChrisH vn$erê
erlôsen mocccc vnd xxti... etc. A la An: Gedruekt
in der ait ChriMiUchenttat Lutem durch Thomas
Mumer in deiii iar ehriiti tuêend fUnêUtundert
vnnd xxvy vft den xviii tag may, in-4*. (CataL
des chanoines de Rebdori, II, lOft.)
Falkenstein donne 152ft comme première date
typographique de Luceme, mais nous ignorons sur
quel Utre il s*appuie ; Panzer, lui, ne fait remonter
rimprimerie qu'à 1528: Causa Uelvetiea Orttuh
doxœ fldei, Disputatio Hetvetiorum in Baden su.
periori, coram ditodecim eantonum oratortbus
et nuntOs^ pro sanetœ fidei cathoUeœ veritate,
contra M, Lutherum, U. Zwinglium et CEcolam-
padium (cdit. Th. Numéro). A la fin: Expressum
Lucemœ Helvetiorum orthodoxa et eatholica
civitate, Anno servatoris nostri J. G. M.D.xxTm,
viçesima quinta augusti^ in-4<*.
Ce roiume rare, qui est purement et simplement
une tradocUon latine de l'ouvrage allemand précité,
figure aux catal. Baluze, d'Estrées, etc.
LucERNENSis Pagus [Pcrtz], canton de Lu-
ceme.
LuciAcuM, Luce, bourg du Maine (Sarthe);
anc. baronnie.
LuciferiTemplum, FanumS. Lucjferi [Bau-
drand^ Samson], Lux Dubia, San Lucar
de ^arromeda^ ville d'Andalousie (prov.
de Séville), à Tembouchure du Guadal-
quivir.
Noos avons d^à parlé de cette petite ville à Part
Fandh Ldcifsbi, en donnant, avec Antonio, 1509,
comme date de Tintroduciion de la tvposraphie ;
voici le Utre du volume sur lequel le bibliographe
espagnol appuie son assertion: Hieronymus Car^
ranza, de la Filosofla de las Annas, de su destreza,
}f de la agression y defension christiana, Lnci*
éri fano (vuigo Sanlucar)^ 1560, \n-V*, (Antonio,
Hisp.novay 1, 571,Bauer, SuppL I, 305.)
LuCILIbURGUM, LUCIBITRGUM, LUCEBURGIUM
CelL], LUTZEMBURGUM , LUXEMBUHGUM
A. Duchesne],anc. AuGUSTA Robianduo-
RUM (?), Luxembourg, Lùtzelburg, chef-
lieu du grand-duché de ce nom, qui
faisait partie de la Confédération Ger-
manique et appart. en propre au Roi
de Hollande. *
L*iranrimerie date de 1577, dit M. de RcifTenberg :
Cornelii Cattidii ChrysopoUtani in orationem
Philippi de Marnix D, de S. Aldegonda, pro Ar-
chiduce Austriœ Matthia et ordinibus Belgicis ad
delegatos septemuirorum cœterorumque princi"
pumetordinum sacri imperii fVormatiano ron*
•ventui habita mense maio 1577. — Luxemburgi,
apud Martinum Mercatorem, 1678, in-4*. Citons
encore : Vera et simplex narratio eorum quœ ab
adventu D, Joannis Austriaci gesta sunt, in qua
falsœ generalium Belgii statuum objectiones con-
tra'ipsumrefelluntur. Luxemburgi, apud eumd.,
1578, in-U", Pièce fort rare et précieuse pour l'his-
toire des Pays-Bays.
Au commencement du xviie siècle, les moines de
l'abbaye deSt-Ilubert font imprimer beaucoup de
livres à Luxemboui^ : nous citerons seulement un
vol.: Historia S.-Huberti, principis aquitani,
Arduennœ apostoli, Luxemburgi, excud. Hubertus
Reulandt, sumtibus monast. S.-Huberti in Arduen-
na, 1621, in-V de 600 pp. Ce récit des exploits cy-
néçétiques et des conquêtes apostoliques du grand
St Hubert fut réimpr. en un vol. in-12 , dans les
murs de Tabb. d'Estival.
N'oublions pas de signaler les deux éditions du
BULLARiCM Magnum Romanum données à Luxem-
bourg, la première en 8 vol. in-fol. avec II voU de
supplément (1727*S0-ft2) ; la seconde en 10 tomes
qui se relient en II vol. in-fol. (1747-58.)
Lucio, LucioNA, LucioNUM, Luçon, ville de
767
LUCLAVICIA. — LUGDUNENSIS PAGUS.
768
FraQce (Vendée) ; Richelieu fut titu-
laire de son évèché.
L*impritiierie paraît avoir existé dans celte ville
depuis les dernières années du xvii» siècle, bien
qu^elle ne figure pas aux arrêts du conseil de 1704
nidel7S9, et que le rapport Tait à U. de Sartines
en17Mne la mentionne que comme possédant un
libraire ; c'était en tout cas une imprimerie exclus!-
venient consacrée aux besoins liturgiques du dio-
cèse : Cantiquet spirituels et instructifs» par
Dupuy, chanoine de S.-Jacques de Paris. Luçon,
Mélain,1600, in-8. (àlabibl.del*Arsenal).— fxcerp-
tum ex Imlla Joannis Papa XXII, pro distraC'
tione episcopatiu et diocasis Lucionensis et PietO'
viensis. BuHa secularisationis insignis eeelesiœ
iMcionensis^ data a Paulo Papa II* Ejusdem insi-
gnis eeelesiœ statuta confirmai a a Paulo Papa I V,
una cum edicto regio^ et excerpto ex registris
supremi senatus Parisiensis : quibus additus est
cataU epise, Lueionensium. Lucioni, Nelain, 1700,
in-fol.
Cette imprimerie épisco|)ale eut une certaine
durée, puisque nous trouvons au 1*' catal. R. Heber
(il* 6&22) un livre imprimé à Luçon en 17ftl.
LicLAViciA, Luklawice, bourg de Pologne
(palat. deCracovie).
t Nidus Sœinianorum », dit Hoffmann, et c'était
là qu'était mort tFaustus Socinus ». On prétend
que, sous le règne du roi Auguste (15^-1572), une
imprimerie fut installée dans cette localité, et que
quelques livres socinicns y ont été publiés.
LucoFAo, LucoFAGo, LuFAO, résîd. carlov.,
sur la situation de laauellc varient les
opinions: Lifou, au aiocèsc de Toul^
suiv. D. Calmet; Loisy, en Lorraine,
suiv. D. Ruinartj et enfin Bois-Fay,
près de Marie (Aisne), diaprés Nie. Le
Long; cette dernière opinion parait
admissible à M. Paulin Paris.
LucoMONis MONs, le Lukmaner, montagne
de Suisse^ entre les cantons des Grisons
et du Tcssin.
LucopiBiA, AouxoTTiêîa [Ptol.], ville des No-
van tœ^ dans la Britannia Barbara, auj.
Netvton-Stewai'd, bourg d'Ecosse (comté
de W'igton).
LiicRiNus Lacus [Mêla, Virg., Plin.], Lu-
cRiNLM Stagnum |Martial, Sid. Apol.],
lac de la Campanie, qui communiquait
au golfe de. Naplcs par un canal, auj.
Lago Lucrina,
LUCROMUM, VOy. JULIOBRIGA.
Lucrs AxNGiTi^ [Virg.j, ville des Marsi
dans le Latium, auj. Civita d'Antvio,
près du lac de Celauo.
Lr<:is AsTURUM, Aoû)w; 'AdTcupwv [Ptol.],
OvETLM [Mariana]," ville des Astures
dans la Tarracon., auj. Oviedo, ville
d'Espagne, chef-lieu d'intendance,
dans les Asturles (Université).
Oviedo est une des villes d* Espagne dont Timpri-
merie, au dire de Mendez, remonte au xvi» siècle;
le plus ancien spécimen de cette typographie, que
nous puissions citer, est de 1550 : Copia de las
reliquias, sacada del • Breviario Antiguo Ove-
DlCTlONtf. DE OÉOGR.
TfNSEi. Inipreso en Oviedo en IS de mayode
1556, in-ft<*. Ce traité a été réimprimé par le soin du
chanoine Don Pedro Anastasio oe Torres.
Un livre de Villanelle k la date de itiik est donné
par le catal. R. Wilbrabam (1829), au n° 1455 :
Prima tramutaiione délia bella Ortelano. Ovieto»
1614, ln-8o. Citons encore: Miguel Gonzalez de
Caunedo. Los triunfos de San MigueL Impres» en
Oviedo, 1628, in-8*.
Lucus AuGUSTi [Plin., It. Ant.l, AoOxo;
'A^cuaTcu [Ptol.j, Lugo, ville d'Espagne
(prov. de Galice); chef-lieu d'inten-
dance.
Lucus AuGUsn, voy. Lucà ad fl, Dia.
Lucus BoRMANi [It. Ant.], Oneglia, Oneille;
petite ville du Piémont (anc. prov. de
Nice); patrie d'André Doria.
Lucus De], Gadebusch, ville du grand-
duché de Mecklenburg - Schwerin
[Graesse].
Lucus DiAN-«:. Forum LuauM (?), luao, pet.
ville d'Italie, sur le Senio (déîég. de
Ferrara).
Imprimerie en 16S7 [GoUon*8 SuppL] .
LuT)A AD Ambram, Lugda, Lusdum, Luyda,
Lùflfde, Litde, ville de Westphalie, sur
l'Emmer (rég. de Minden).
LuDENsis CoMiT., cofiUé de Louihy en Ir-
lande [Leinster].
LuDLow, ville d'Angleterre (Schropshire).
• Tvoo SermonSf^^r Samuel Jones, y furent
imprimés par William Parks en 1719 et 1720, dit
M. Cotton ; nous ne trouvoni ces deux sermons, ni
dans Lowndes, ni dans la Cyclopœdia Btbliogro'
phica de James Darllng.
LuDosiA Antioua, Gamlalôdese, ville de
Suède [Graesse].
LuDosiA Nova, Nylôdese, ville de Suède
[Graesse].
Lunovia Arx, Ludmgsburg, ville de Wur-
tenberg [Neckarkreis] .
LuDovici MoNs , Mont-Louis , ville de
France, sur le Tet (Pyrénées-Orien-
talesj.
LuDovici poRTUS, voy. Blabla.
LunuM, LuTHA, Louth, ville d'Angleterre
(Lincolnshire) .
Jackson et Snaggs y introduisirent a typographie
au commencement de ce siècle.
LuEXTiNUM, AcutvTivov [Ptol.], ville des
Demeta?, dans la Bretagne Romaine,
auj., suiv. Camden, Lhan-Bhewy'Bre-
wy, dans le Cardiganshire.
LUGAWM, voy. LUCANUM.
LuGDUNENSis, voy. Galua.
LUGDUNENSIS PaGUS. AgER, COMrTATUS
[Ann. Prud. Trec.J, Ducatus, Leudunen-
sis Pagus [Cart. et Dipl.], îeLyonnaU,
2o
769
LUGDUiMM.
770
LuGuuNL'M ITac, Sencc.l, Lugdunus [Am-
inian.l^ Llt.ponon [Geo. Rav.], tô Aoûy-
^Guvcv [Strali.^ Rtol.J, Lugudunum [Dio
Cas9.], TÔ .\ou^ou^ow«v vûv ^à Ae6?r^cuvov
xoXoujuvcv [Inscr. ap. Grut.], (a Luçus
ICelt.]^ Coi'vus, et Dunum^ Mons; sive
LuGODUNUM, Mons Corvi, Du Cange)^
AuGusTA LuGouNENsis [loscr. ap. GruLi^
ville de la Gaule, chez les Séjpsiaves,
anc. capitale de toute la Celtique^ qui
prit d'elle son nom de Lyonnaise, plus
tard réduite à n'être aue le chef-lieu
de la Lyonnaise 1^ fonaée en 43 avant
J.-C.9 par le consul Munatlus Plancus ;
au v« siècle^ capitale du rovauroe de
Boufgogne: Lvon, ville de France^ au
confluent ae la Saône et du Rhône
(Rhône) ; archevêché , biblioth. et
riches établissements publics; 2 con-
ciles œcumén. au xiii*' s., patrie de
Spon, de Coustou, de Coysevox^ des
Jussieu, de Jean Grolier, etc.
Nous avons sous les yeux les Importants ouvrages
coosacrés & la typographie lyonnaise; aucun ne
nous éclaircit d'une façon satisfaisante les mystères
de rorigine de cet an, qui devait Jouer un si grand
r6le dans Itiistoire de la cité, depuis la (in du xv«
siècle Jusqu^au milieu du XTii» ; les bibliograplies
spéciaux, MM. Péricaut, Oréghot du Lut, MonfiU
con, etc., n'apportent mallicureusemcnt pas de preu-
ves déterminantes à Tappui des hypothirses plus ou
moins ingénieusos qu'ils émettent sur ce fait impor-
tant fie rintroductiun de l'imprimerie dans cette
gmndi* et illustre ville.
NoiA résumerons donc brièvement les faits di'Jà
connus du plus grand nombre de nos lecteurs, et
nous lions liomorons strictement aux données pré-
cises qui sont acquises k l'histoire.
L'imprimerie remonte à Lyon âi Tannée 1173 ; un
notable liourgeois, d'une famille qui avait donné un
>yndic à la ville d<*'s l'an 1290, nommé Barthélémy
Duyer (Burins), fils d*un conseiller nommé Pierre
Buyer, mort yen la fln de l<ii59, attire à Lyon et
installe dans sa propre maison im habile ouvrier
(artia impressoriœ cxperium)^ nommé Guillaume
l^roy; M. Bemanl le croit Français, M. Monfalcon le
suppose Allemand; d'oti sortait-il 7 de Paris peut-
être, d'Allemagne ou de Suisse? le fait n'est point
éclairci. Un contrat lie pour un certain laps de
temps le commanditaire au typographe ; ce traité
subsiste virtuellement Jusqu'à la mort du' comman-
ditaire, que l'on croit être advenue vers 14SS ; Guil •
hume l^roy imprime alors seul Jusqu'à la fln de
1488.
On voit combien tous ces détails préliminaires
9ont hypotl/étii|ues et incomplètement déterminés.
Le premier livre imprimé à Lyon remonte, nous
l'uvons dit, i l'année 1473 ; nous en donnons le titre
d'apK'S Dibdin {Bibl. Decam,, II, 115) et le catal. de
la GrtnviUiana (II» 413) : Rccerendiasimi IxmiAiiii
dyaconi cardinalUsanetorum Sergti et BaccM qui
postea lunocencius (m) papa appellatus csf, Com-
pendium brève féliciter ineipil, Quinque eontinem
iibros. Prêtés tractât de superna altitonantis tri-
nitate, Secundus de miseria condicioniê vite huma-
uœ, Terlins de Antichristo et cjitt advcntu. Quar-
tus deviens fugiendis.Quintus et ultimus de spur-
cissimi Satiuuiœ litigacionc contra genus huma-
num. Au v« du 82» f. on lit : Scetestissimi Sathane
Utigationislcontra genus humanumi Uberi félici-
ter explicit. Lugduni p ma\\gistra guillermû
régis hujualartis fpreuorie expertû: honoWra-
bilis viri Bariholomei bu\yerii dicte ciuitatis
r<uia|f UMU et sûptifntê l[pressus\\Anno verbi in-
camaffl. M.CCOC.LXxUi. QuUodecU) Kal, \\ Octo-
bres. (Iv septembre 1473).
Ce très-précieux incunable est un petit in-4o de
82 ff., « destitute of signatures, numerats and
catchwoords»^ de 24 longues lignes à la page
entière, en caractères gothiques de uuiiixe points ty-
pogr. environ, ayant beaucoup du ressemblance
avec celui employé par l'imprimeur de Munster en
Argau, dit M. A. Bernard ; « anguiar gothic type,
similar to that of the Légende dorée, dit Didbin,
andvery irregulary printed ■.
Cet exemplaire à peu près unique (la Bibliothè-
que impériale ne le possède pas, et les rédacteurs
du catai. de la Grentilliana n'en signaient qu'un
autre exemplaire acheté par M. Payne à Cluimbéry,
et dont nous ignorons la destination actuelle), cet
exeuiplaire, disons-nous, a appartenu k l'abbé Rive,
Îui en parle k plusieurs reprises dans la Chasse aux
bibliographes; il figure sous le n» 2384 au catalo-
gue des livres de ce célèbre bibliothi'*caire, vendus
h Marseille, on 1703, et le rédacteur de ce dernier
catal., C-F. Achard, en fait l'objet d'une notice
spéciale dans son Cours élémentaire de bibliogra-
phie (I, p. 171).
M. Costanso Gauera, d^ns ses Osservazioni bi-
bliografiehe (Torino, 1823, in-8o), démontre que ce
livre est bien évidemment le plus ancien ouvrage
sorti des presses de Guillaume Leroy, dans la mai-
son de B. Buyer. 11 signale la marque du papier,
essentiellement lyonnais, sur lequel il est imprimé ;
cette marqué est une roue dentée et a servi a foire
reconnaître la provenance certaine d'un grand
nombre d'incunables, dépourvus de toute indication
de nom ou de lieu, entre autres du Petrarchœ Liber
de tUa soUtaria^ dont les caractères ont au reste,
dit M. Monfalcon, une grande analogie avec ceux du
livrede Pruflentius, de conftictu virtutunL, qui a été
imprimé à Lyon.
« Établi k Lyon vers 1472, Guillaume Leroy eut
bientôt des rivaux nombreux; plus de cinquante
imprimeurs vinrent lui faire concurrence dans le
court espace de 28 années. I^a plupart de ces impri-
meurs étaient Allemands, quelques-uns vinrent plus
tard de Venise, très-peu étaient Lyonnais. Dix
années après son installation d:ins là maison de
Buyer, la typographie coniptuil deux fois plus d'im-
primeurs à Lyon qu'il n'y en a aujourd'hui, quatre
siècles après l'arrivée dans cette ville de Guillaume
Leroy. ■ C'est encore M. Moufalcon qui s'exprime
ainsi, et nous ne pouvons faire mieux que de ren-
voyer le lecteur, désireux d'apprécier les rapides
progrès de la typographie lyonnaise, aux savants
ouvrages de ce bibliographe, ainsi qu'à ceux de
MM. Br^>ghot du Lut et Péricaud.
La nomenclature seule de tous ces brillants artis-
tes lyonnais des XV* et xvie siècles nous entraîne-
rait trop loin, et {pourtant nous aurions aimé à
entrer dans quelques déuiils sur des hommes tels
que Jacques Buyer, le frère cadet de Barthélémy,
Mathis Iluss, Jean Trçchsel et ses (ils Melchior et
Gaspard, Pierre et Jean Mareschal^ Barnabe Chaus-
sart, Jean Fabri, Michel Topie de Pymont, auquel
on doit la célèbre édition du Voyage de Breyàcn-
bach de 1488, oti l'on voit pour la première fois en
France la gravure en taille-douce appelée à déco-
rer un livre; Jean du 11*é, Jean de Yinglc, Guil-
laume Balsiirin, etc.
Et au xvic siècle nous aurions voulu parler de ces
contrefaçons Aldines de Benjamin Troth,de la fa-
mille des Amoullet, de Claude Nourry dit le l^ince,
et surtout de François Juste, l'imprimeur favori des
Rabelais et des Marôt, do Galliot du Pré, »t de Sé-
liastien Gryphe, l'un des plus savants hommes de
son temps, qui fut le maître de Jean de Tournes, et
sans doute aussi celui d'Eslienne I)olct, et d'Antoine
Gryphe, son fils et digne suecesseur.
>e devrions-nous pas également signaler ce Pierre
de Ste-Lucie, qui, à l'instar de Claude Nourry«se fait
aussi appeler le Prince^ et U»s frères Frêllpn, et
Jean Barbou, et i>ar-dessus tous« peut-être, l'illustre
Estiennc l>olet, auquel le savant M. Boulmier a
77i
LLGDUNUM BATAVORUM.
772
consacré une si remarquable étude, et les Juntes de
Lyon, alliés des célèbres Giunta de Florence, et
Jacques Moderne, rimpriineur spécial de la nnisi-
que au commencement de ce xvic siècle, qui était
aussi un Florentin, et que nous croyons également
appartenir à la famille des Giunta ; et rillustre
dynastie des de Tournes^ qui fuit la France au
XYii* siècle, et va porter à Genève, la ville libre des
réformés, son admirable industrie et sa gloire, et
Pierre de Tours, dont les produits tvpographiques
sont si rares et si recherchés , et Robert Granqjon
(caract. de civilité) , et mille autres ?
Mais faire Thistoire de chacun de ces grands im-
primeurs, et décrire quelques-unes de leurs admi-
rables éditions, exigerait des développements qui
ne peuvent convenir qu'à des livres spéciaux, et heu-
reusement ces livres existent ; les noms seuls de
leurs auteurs témoignent hautement en faveur de
Pexactltude des renseignements, et la juste répuu-
tion dont ils jouissent nous permet de renvoyer nos
lecteurs à ces Gutdet autorisés.
Un arrêt du conseil du mois d*avril 1005 fixe & 18
le nombre des imprimeurs-libraires qui peuvent
exercer dans la ville de Lyon; ce nombre est accep-
té par rarrét du 21 juillet 1704, et réduit k 12 par
celui du SI mars 1739. Le rapport présenté k M. de
Sa rii lies en 1764 témoigne de rétat de souflhince oii
se trouve réduite la typographie Ivonnaise ; il donne
le nom des douze imprimeurs ae la ville, parmi
lesquels Timprimeur du roi se nomme Valfhiy;; ils
possèdent entre tous cinquante presses, desquelles
trente à peine sont en exercice.
• Au xve siècle, dit M. Montblcon, riroprimeric
lyonnaise- alimentait une partie de l'Europe ; ■
rimportance de ses foires, les franchises dont elles
jouissaient, assuraient aux éditions lorties de ses
presses un immense débit ; Lyon était alors ce que
fut depuis Francfort et ce qu'est aujourd'hui Leip-
zig, c'est-à-dire l'entrepositaire du commerce des
livres du monde lettré ; elle était, trois siècles après,
réduite à trente presses, qui chômaient souvent
faute de copie, et, aujourd'hui I possède-t-elle trente
presses 7
LiGDUNCM Batavorum [It. Aiit., Tab.
Peut.], Aouj6^8WGv[Ptol/|, Leida, ville des
Batavi, aui. Ldden, Leyden, Leyde, ville
(le Hollande, sur le Vieux-Rhin (prov.
de la Holl. inérid.); université fondée
par Guillaume d'Orange, en 1575,
où Boerhaave, Gronovius et Scaliçer
professèrent ; patrie de Dan. Heinsius
et de Rembrandt.
La bibliothèque universitaire de cette ville est
d'une haute importance ; le catal. en avait été
dressé dès Tannée 1636 et imprimé parles EIzevirs ;
il forme un vol. in-^o de 216 pp., plus la partie des
mss. arabes et orientaux qui comprend 21 pp. Le
catal. moderne des précieux manuscrits que cet éta-
blissement a acquis depuis 17^1, rédigé par J. Oeel,
a été imprimé en 1852 (un vol. in-fto), il comprend
1015 11". ^
L'imprimerie remonte en celte ville à l'année
1^483; pendant In domination écr<tsante dos Espa-
gnols et jusqu'à la fondation de l'université, elle
n'eut qu'nne bien faible importance ; mais, à partir
de celte époque, elle jette un éclat qui ra)onneiSUr
l'Europe entière ; trois imprimeurs sont cependant
«omuis, (|ui ont exercé à Liîide au xv« siècle : Heyn-
rirus lieynrici, Hugo Jansson Van Voerden, et Jan
Severs, pour lequel grave Lucas de l^yde.
Le premier li\rc qui parait avoir été publié dans
la ville de l>cydc est une réimpression de là chroni-
que de Joh. Van MaaUlwyck, dont la première édi-
tion fui donnée à Gouda, par G. de Leeu, en 1478 :
Die Cronike of die historié van UoUant.,, Hier
beglnt die Cronike of die historié va Holl tant vd
zeelant ende vricslatït ende vandè sticMlvan
vtrecht,.. Leyden, sans nom d'imprimeur (Heynri-
cus Heynrici), 1483, in-fto de... IT. à 28 et 29 lignes,
goth. L'exemplaire de la bibliothèque de la Haye,
sur lequel M. Holtrop a donné la description de ce
livre précieux, est incomplet ; il n*a que 88 (f.; le f. A
manque, ainsi que les derniers ff. Il se termine au
To du 88e par ces mots : Ce clarewijs ma Doe quam
daerhertoch kaerts.
Sous la même date, la bibliothèque de la Haye pos-
sède les deux voL décrits par Panier (1, 470), Die
eplstelen ende evangelien (254 tf, in-Uo), et jEneœ
SUvii Legatio, in-4o de 24 ff.; mais ce n'est que
l'année suivante que le prototypographe de la Haye
met son nom sur un produit de ses presses : Tho-
mas DE Aqdino. Incipit tractatus beati Thome de
Aquino^de humanitate Christi, Au vo du 97* f.:
Explieit tractât' de humanitate Christi beati\\
Thome de Aquino. PiniC cOpletus et impressusi
Leydis per me HeynricU Heynrici, Anno domini ||
■ccGCLXxxiiiJ. In profesio sancti Bonifacijîet
sociorum eius, Dec gratias. Suit un petit traité. Le
vol. se termine au vo du lOQo f. par la marque du
typographe grav. sur métal, et ces mots : Hollâ, in
Leiden, In-4o de 100 (f. à 28 lig.
Ce voL n'est pas à la bibl. de la Haye qui possède
sous la même date : MichaeUs de Hungaria sermo-
nés tredecim , à la date du 10 mars 1484, in-4<*
de 144 rr. à 28 lig., qui porte également le nom de
l'imprimeur.
Une édition des évangiles, publiée à Rotterdam en
1671, in-8o, porte au faux titre une mention com-
plètement erronée; il y est dit que le ' texte est en-
tièrement conforme à celui de fédition originale,
publiée • tôt Leyden by Pietei* Janson^ onder den
Toarn van Sinte Pancracius Kerck. Anno 1478. »
L'erreur est manifeste: PieterJansioon n'ayant im-
primé à Leyde que dans les "premières années du
XTi* siècle, comme successeur de son père Hugo
Janssoon van Woerden.
L'illustre Christophe Plantin fut appelé par le
curateur de Tuniversité de Ixjyde à flxer son séjour
dans cette Tille, comme imprimeur de l'Académie; il
y vint en 1583, et Tannée suivante il donnait la
belle édition de l'histoire d'Adr. Barland : Hadr,
Barlandi HoUandiœ comitum historia et Icônes.
Lugd. Bat.,'ex offic. Chr. Plantini, 1584, in-fol. C'est
la meilleure édition de ce livre ; elle est enrichie
de beaux portraits, gravés sur cuivre par J. Co-
laert (7). Après la réduction d'Anvers par le prince
de Parme en 1585, Plantin retourna dans cette ville,
mais il laissa son établissement de Leyde à son gen-
dre Rapheling.
Nous touchons à la plus brillante époque de la
typographie de Leyde ; tout le monde sait que nous
voulons parler des Eltevirs. Quatorze membres de
cette illustre famille ont exercé en Hollande, à
Leydé, Amsterdam et la Haye, depuis 1580 Jusqu'à
1712; les plus parfaits de ces quatorze imprimeurs
sont incontestablement Abraham et Daniel : nous
demanderons la permission de renvoyer nos lecteurs
aux exccllenu travaux du re^^ttable M. Pieters.
Deux imprimeries particulières sont signalées à
Leyde par Lackmann {Annal, Typogr,^ àelecta,
p. 61 et 83); toutes deux sont consacrées au\ lan-
gues orientales, dont l'étude était en grand renom à
l'université ; la première fut installée vers 1613,
]}ar Thomas Erpen, professeur de langues orien-
tales : Historia Josepni Patriarchœ ex Alcoranos
at*abice^ cum triptici versione latina, et Scholiis
Th. Erpeniij cujué et atphabetum arabtcum prœ-
mittitur, I^idx, ex typogr. Erpeniana linguarum
orientalium^ 1617, in-4o.
I^ seconde appartient à un orientaliste non moins
distingué, ■ sed plane non munitus' contra pcssima
vitia, quœ mores depramnt et pervcrtunt ». Ce
savant Incomplet, nommé Theodonis Petrsus, de
Flensborg en SIeswig , dirigea une imprimerie
orientale, de laquelle sont Sortis lin assez grand
nombre de livres; nous citerons leprentier: Can-
ticum Canticorum, liber Auth, Zonas, etc.
jEtMopiceet arabice, cdm versidne lat,perTheod.
773
LUGDUNUM CLAYATUM. — LUNERACUS.
774
Petrœum, et Jolu Ce. NytseUum, Lagd. Batav.,
16M,iii-fto.
C'est à Leyde que paraissent avoir été faits les
premiers essais de stéréotypie, par Jan Mûller et par
Samuel Luchtmans. Ils sont antérieurs aux travaux
de Torrévre Ged, d'Edimbourg» et peut-être même à
ceux de la Maison de» Orpheline de Halle en Saxe,
dont parle Jordan {Voyage tittér,, p. 6).
La première application de ce procédé nouveau
paraît avoir été: Testanientum novum Syriaeum,
cum verMione latina, cura et studio J, Leusden et
C. Schaaf, Lugd. Batav., 1*709, in-2|o.
(Voy. A.-G. Camus, Hist. du Polytypage et de la
Stéréotypie. Paris, an X, in-8o.)
LuGDUNUM Clavatum, voy. Laudunum.
LUGDTTNUM CONVENARUM, VOy. CONVENU.
LUGDUiNUM SeGUSIAVORUM, VOy. LUGDUNITM.
LuGEOLUM , Pons Fractus , Ponte fract ,
ville d'Angleterre (Yorkshire).
Son ancien château, auj. en ruines, fut le théâtre
du meurtre de Richard II. L'imprimerie existe dans
cette ville depuis 1777; & cette date M. Cotton cite :
Landes Collection ofPoems, Pontefract, 1777, in-8o.
LuGii, Lygii [Tacit.], Aû-poi [Dio Cass.],
Aoùwi [Strao.], Aou^ici [PtQl.], AG-yfwve;
[Zosim.], peuple de la Germanie
Orient., entre la Vistule et l'Oder,
habit, les territ. de Gôrlitz, Greifenbera,
Waldenburg, Ndsse, etc.; leur ville
principale était Lugidunum, que quel-
ques géog. traduisent par Liegnitz,
et d'autres par Breslau.
LuGio fit. An t., Tab. Peut.], Aou^Cmvov
[Plol.j, ville du S. de la Pannonie
Infér., auj. Bataszeky suiv. Muchar, et
Lanesok, d'après Reichard, dans la
Slavonie militaire.
LuGOsiuM, Lugos, bourg de Hongrie, dans
le comit. de Krassowa.
LuGiiiDONis poRTus [It. Aut.], port sur la
côte S. de Sardaigne, auj. Locmi.
LUGUVALLIUM [It. Ant.J, LUGUBALUM [GcO.
Rav.], Cahleolum [Cell.], ville des Bri-
gantcs, dans la Britannia Romana,
auj. Car/ts/e, Caer-Luil (en celt.), ville
d'Angleterre, chef-lieu du comté de
Cumberland.
I/imprimerie remonte à l'année 1746: Genuine
Dying Speech ofthe Reo. Parson CoppQck, prc'
tended Bishop of Carliste^ etc. Executed there for
high Treaion and Relfellion, oetober 18. Carliste,
17M, in-80 (Catal. S. W. Scott, p. 93).
En 1786 l'imprimeur se nommait F. Jolly.
LmsiUM, voy.FANUM S. Joan. Luisii.
LuLEA, Lula, ville de Suède (Westcr-Bot-
ten).
LuMBARiA, Lombers, commune de France,
près Alby (Tarn) ; un concile contre les
Albigeois est tenu dans cette localité en
1165.
LuMBARiuM, Lombez, petite ville de Fr.
(Gers), sur la Save ; anc. évèché suffra-
gant de Toulouse, érigé en 1317.
LuMELLUM, LoMELLi Tiobile Costrum, Lomello,
ville et château d'Italie près Pavie
(Lomellina).
LuMo [It. Ant.], Lumone, bourg d'Italie
près Vintimiglia.
LuNA [Plin., Liv., Mêla], AcGva [Strab.,
Ptol.J, sur la Macra, ville maritime
de rÉtrurie Sept., auj. Lunegiano , dans
le Modenat, ou Carrare, Carrara, suiv.
M. Mommsen.
Lunj: portus [Liv.], liXtimç Xianiv [Strab.],
la Spezzia, Spezia, grand port militaire
d'Italie, chef-lieu de la province d'il
Levanto.
LuNJE Promont., Cabo Rocco, en Portugal,
à l'embouchure du Tage.
LuNiE Prom., cap Spezzia, dans le S.-E.
de la ville, à l'entrée du golfe.
LuNARis Villa, Linivil [Monn. Lorr.],
Lunéville, ville de Fr. (Meurthe) ; prise
parles Français en 1638.
I/imprimerie ne remonte dans cette ville qu'au
milieu du siècle deroier; le premier imprimeur se
nomme François Messuy. Voici un yol. à la date de
1758, que cite Quérard {France litt,^ V, 19ft] :
Le Prévoit d*Exmes. La Nouvelle BéeoncUiation,
comédie en un acte, en prose. Lunéville, Messuy,
1758, in-S".
LUNATE, LUNELIUM, LUNELLUM, Luncl, villc
de Fr. (Hérault), sur la Vidourle.
LUNDA GOTHORUM, VOy. Lo.NDlNUM GoTHO-
RUM.
LUNDONLA, voy. LONDINUM.
LuNEBDRGENsis Princip. [Cluv., Ccll.], pré-
fecture de Lunebourg, Lùneburg, dans
l'anc. roy. de Hanovre.
LUNEBURGIUM [CluV.], LUNJEBURGDM [LueU.].
SeLENOPOUS, LeUPIIANA (?), LUNEBORCH,
Lunebourg, Lùmburg, ville du royaume
de Hanovre, chef-lieu de préfecture;
jadis ville hanséatique et impériale.
LMmprimeric existe à Lûneburg au xve siècle.
Nous n'avons qu'un seul livre à citer, remontant k
Tannée 149S,c*est une Imitation de J.-C., que nous
avons encore vue l'année dernière chez M. Tross :
THOMiE A Kempis. De Imitatione Christi et de con-
temptu omnium vanitatum mundi. De interna
convertatione. De interna locutione Christi ad
animam fldelem. Cum quanta reuerentia Christus
sit suscipiendus, item JohannesGerson de médita'
tione cordis. A la fin : Luneborch imprestus per
me iohannem Luce, Anna dni M.ccccxaii.xxii.
die mensia maij. Finit féliciter. Peu in-8o goth.
avec chif. et sign. a-x.
LUNELLUM, voy. LuNATE.
LuNERAcus, Luneray, commune de Fr.
(Seine-Inférieure).
775
LUNGONES. — LUSTLEIGH.
776
LuNGONEs, fraction des Astures^ dans le
N.-O. de l'Espagne Tarraconaise.
LuMACuM, LvNicovico, Luguy ; plusieurs
communes de France portent ce nom ;
nous signalerons un bourg avec châ-
teau de ce nom en Bourgogne, près
Autun (Saône-et-Lotre).
Ce fut dans ce château appartenant à la famille des
Ta vannes, que fut installée une petite imprimerie
au rvne siècle, dont la direction fut connée à un
imprime'br nommé Foumy ; et en 1655 on y im|M>i-
me les Mémoire» de Gaspar de Saulx, maréchal
de Tarannes, in-fol. Les soins assidus de Charles de
Neufcbaise, le neveu du maréchal, menèrent à bonne
fin cette entreprise assea difficile de Pexécution
d*un volume considérable avec un matériel forcé-
ment restreint. M. de Neufchaise, n'ayant pu obte-
nir de privilège, ne fit point metue l'ouvrage en
vente, et le fit distribuer aux parents et serviteurs
du maréchal ; le volume est sans date, et ne porte ni
le nom de lieu, ni la signature de Pimprimeur. (Voy.
Barbier, Dict. des Anon., II, S80.)
LuNNA [It. Ant.], Luâna [Tab. Peut.],
LusNAvico [Monn. Mérov.], Belleville'
sur-Saône, pet. ville du Beaujolais
(Saôue-et-Loire); anc. abb. d'Augus-
tins, fondée en 1160.
LuPA^ la Loue, riv. de France, afïï. du
Doubs.
LUPARU, voy. .LOCOVERUS.
LupATLE, LuPETu, Altamwa, bourg du
Napolitain (Terra di Bari).
LupELu MoNs, Montuel, bourg de Fr.
(Ain).
LupiA FI.., LuppiA, voy. LippiA.
LupiA, LuPA [Guil. Brito], Luvia [Ann.
Vedast.L Luna, le Loing, riv. de France,
affl. de la Seine.
LuPLE [Mêla, U. Anl.], Aourciai [Strab.],
Aou^Tirfai [Ptol.], LuFPiA [Tab. Peut.],
Aletilm, Lecce, ville d'Italie, chef-lieu
de la province Terra d'Otranto. [Voy.
Aletium.]
Blelzi {Anon, et pseud.^ U 365) nous donne le
nom du premier imprimeur : VÉvopeJa di Giulio
Cesare Grandi, divisa in cinque Libri, Lecce, per
Pietro Michèle, 1637, in-S^. — U Serassi et Ap. Zeno
attribuent ce livre à Ascanio Grandi, frère de Giulio
Cesare Grandi qui publia à liCCce en 1634 son poCme,
■ il suo Tanercdi ■ .
Lupi Amnis, Guadalupe , ville d'Espagne
(Estramadure); voy. Aquj. Lvpijr.
On voit encore danscette ville le couvent où mou-
rut Chiirles-Quint; quand nous avons inscrit le
radical latin de Guadalupe, le second vol. du beau
travail de MM. Zarco dcl Vallc y Sancho Rayon
n'était pas paru ; nous y avons depuis trouvé trace
d*imprimoriedans cette ville au xvic siècle : Aàitol
y armadura spiritual: compuesta porelmaes{\
Iro Diego de Cabranes.., A la fin: Fue impresau
la présente obra.., en la nôbrada puebla de Gua-
dalupe : Il par Fraricisco Diaz Bomano. Afio de
mil. D.xxxxv. In-fol. à 2 col. de x. 282 II.
Et encore : Fr, Juan Buenavenlttra. Liber de
profectu II religiosorum qui formulalnouiciorû
didtur: reuerendi$$tmildomini J, Bonauentural
mintstri ordinis tninorû jratrunL A la fin : Ad
latidem dei.„ exeudebat Franciscui Diaz in celé-
ber II rimo oppido amni$ lupi : quinte calëdat Junij
anno nostre reparationis, m.d.xxxxvi. In-S» de
196 ff.
LupiNUM, MAJiE Villa, Maji Gamfus, Ma-
yenfeld, ville de Suisse (cant. des Gri-
sons).
LupoDUNUM, voy. Laradunum.
LuppiA, voy. LippiA et Lupia.
Lupus Ater, Louastre, Louatre, commune
de Picardie (Aisno).
LuQuiDO, Ogliasiro, bourg de Tîle de
Corse.
LuRA [Tab. Peut.], Pont'VÉvéque, près
Noyon, commune de Fr. (Oise).
LUSARICAS, LUSARECAS, LUZARCA PaLAT. tfl
agro Parisiensi [Du Gange], Luzarches,
pet. ville de Fr. (Seine-et-Oise).
LusATiA [Zeilerl, Lusace, Lausitz, anc.
margraviat a' Allemagne, auj. divisé
entre la Prusse et le roy. de Saxe.
LUSINIANUM PiCTONUM, LUSIGNANUM, LeZI-
GNANUM, LiCINIACUM, LeZIGNEM [xill« S.]^
Luzignan, Lusignan, ville de France,
sur la Vonne (Vienne).
Ruines du célèbre et antique château des Lusi-
gnan, bâti, dit la chronique, des mains de la fée
Mélusine, et détruit en 1575 par le duc de Montpen-
sier. Nous trouvons une petite impiiraerie existant
dans cette localité Tannée qui précéda le siège :
Epistola Joanttis Monlucii, Eptac. Falentini^regit
Gallorum legati ad Poloniœ ordines, de illustris-
simo Andium Duce in regnum Polonicum aile-
gendo.,. etc. A la fin : Lusiniani Pietonum^ excu*
débat Ivo Durerius, 1574, in-S».
Lusio [Tab. Peut], Lussonidm [Not. Imp.],
Aouaa6viov [Ptol.], localité de la Pan-
nonie Inf., sur le Danube, auj. Fôld-
var, suiv. Muchar, et Leanyvor, d'après
Reichard.
LusiTANiA [Plin., Eutrop., Gœs., Gic], une
des trois grandes divisions de l'Hispa-
nia, habitée par les Lusitani, qui occu-
paient le N.-Q., entre le Duero et le
Tage;auj. forme le Portt^gal, moins
les deux provinces du Minho et de
Tras- os-Montes.
LusoNEs, Aouoove; [Strab.], peuple de
l'Hispania Tarrac, qui habitait le pays
où le Tage prend sa source, dans la
Sierra d'Albaracin,
LussoNiuM, voy. Lusio.
LusTENA, Lustenau, bourg du Tyrol, sur
la rive droite du Rhin, près Bregenz.
LusTLEiGH, petit village d'Angleterre (De-
vonshire). •
Un savant membre de Balllol Collège, k Oxford,
777
LUTERA. — LYCOREA.
778
le Rév. William DsTy, le retira dans cette rési-
dence écartée à la fin du siècle dernier, et entreprit
d'y mener ft bonne fin un vaste travail de recher-
ches et de compilation des meilleurs auteurs, sur
les divers « Systems ofdivinity» ; il imprima de ses
propres mains ce prodigieux travail, qui ne formait
pas moins de 20 vol., i>et. in-8o, lesquels ne forent
tirés qu'ft Ik exempl., nombre total de ses sous-
cripteurs : A iystem of divinity, in a Coune of
SermonMt etc., vol. I, by the Jleverend ffUUam
Davy, A. B., Lusticigh, Devon, printed by Mm*
Ulf PBO BONO PUBLICO. M.DCC.UIXXXV, de XTI,
S28 pp. Cette publication ne fut terminéequ*en 1807.
■ The Annali of literature, dit Lowndes, doe» not
afford a simitar example to the présent work, it
having been comptled^ the type» set vp, worked
off page by page, and flnatly boarded, the whole
by the handi ofthe author, •
Lisex ft ce sujet le remarquable article consacré
par M. Coiton li ce patient imprimeur-auteur.
LuTERA [Ann . Hinicm . Rem.] , Luthra^ Lure,
Yille de Fr. (Haute-Saône); anc. abb.
de Bénédictins.
LimTiA,voy. Parisius.
LCTEVA, VOy. I^qTEVA.
LUTH^^ TOy. LUDUM.
LiîTiA, AcuTÎa [Appian.], ville des Areyaci,
dans la Tarrac., auj. Luzon, près des
sources du Ducro [Reicbard].
LumiA, Loitz, pet. ville de Prusse (rcg.
de Stralsund).
LuTOMAf.us [Tab. Peut.], ville des Morini,
dans rO. de la Gaule Belgique, auj.
f ►eut-être, Samer-aux-Bois, bourg de
'Artois, entre Montreuil et Boulogne
(Pas-de-Calais).
LuTRA C.ESAREA, Kais€Tslautem, ville forle
de la Bavière Rhénane, au N.-O. de
Spire.
î.rTR-K Castrum, Lutraburgum, Lauterburij,
Lauterbourg, ville de Fr. (Bas-Rhin),
sur la Lauter, Laudera,
ÎjrTRrVIANUM (?)
Lieu d'impression supposé, que M. Gotton tra-
duit, on ne sait trop pourquoi, par Lodève, CTest ft
re nom de lieu que nous trouvons souscrite la troi-
sième ou quatrième édition d'un opuscule satirique
de Théodore de Bèze, qu'il conviendrait de ranger
parmi ses JuveniUa ou péchés de Jeunesse : Epi-
stola magiatri benedicti passavantii, reuponsiva ad
eommissionem sibi datam a venerabUi D. Petro
LysetOt nuper curiœ prœiidente Parisiensis^
nunc vero Abbate S. Victoris prope muros. Lu tri -
viani, apud Ulyssera Vise., 1584, pet. in-12. 1«i pre-
mière édilion de cette macaronéc a Au précéder
1554, date de la mort du pauvre président Lyse.t.
(^hiant à celle-ci, dans le cas, infiniment peu probable,
oii l'on supposerait qu'elle a été donnée sous les
yeux de son illustre auteur, ce sera aux presses de
Strasbourg qu'il faudrait l'attribuer, puisque Th. de
Bèze a passé l'année 1584 dans cette ville ; mais nous
ne croyons même pas qu'il ait eu connaissance de
cette réimpression, il avait autre] chose à faire.
( Voy. Vogt et Freytag, Bayle, etc.) :
LuvERA, LiPARA t>i o^ffo Paiisioco, Lou-
tres, bourg de l'îsle-de-Fr. (Seine-ct-
Oise).
Luvu, voy. LupiA.
LuxEMBURGUM, voy. LucnJBVRfirM.
Luxu, riv. de la Bétique, auj. YOdiel, en
Andalousie.
LuxoviuM [Inscr.], Llssovium [Frédég.],
LuxovioN [Sigeb. Chr.], Luxoium [Ann.
Hincm. Remj, Locus Ovhjm, Liel-Ber-
Bis [Chron. B. Dion.], Luxeu [langue
romane], Luxeuil, ville de Franche-
Comté (Haute- Saône); célèbre monast.
de Béned. fondé par S. Colomban, en
590 (voy. Mabillon).
Imprimerie en 1706, dit M. Cotton ; nous deman-
dons la preuve de cette assertion, déclarant ignorer
absolument sur quels titres elle peut s'appuyer.
LoTERA, Luyéres, village de Champagne,
dans le dioc. de Troyes (Aube).
Ce fut là que se reUra l'illustre Pierre Pitbou,
pour y préparer ft loisir la publication du manus-
crit de Phèdre, qu'il venait de découvrir: « Eos
libroê a Francisco fii^tre receptot, nondum autem
ik aperto prolatos, Petnu Pithœus habebat prœ
numiîms, et pubtiea lure parabai iUustrare typis
PaiiuonianiB, Je iam sua ipsius manu integros
in hune finem desrripserat^ cum ingravescens apud
Parisios morbus popularis eum eoigit in Trieas*
siMtm fines se reeipere ; qud eum pervenisset^ in
gentUi pago substititi Luyerœ pago nomen est,
Inde Augustobonensi typographo Phœdrum corn-
misit, et ad libri editionem sumptum suggessit, ■
(P.PiUMPi Tita, p.29.)
Lyc.«:a, Au)ca{a[Paus.], bourg de TAttique,
en ruines, près de Tragomano,
Lyc.€Us Mons , TÔ Aûxaicv opcç [Piiid.,
Strab.], montagne» de l'Arcadie, auj.
Monte Tetragi.
Lycastus [Mola, Plin.],dans le S. de l'île
de Crète, auj., d'après la carte de
Pashley, Kànwio.
Lycha, voy. LicHA.
Î.YCHNms Lacus, f. Aux>'i5îa XliLYCt [Polyl».).
lac d'IlljTie, sur les confins de l'Alba-
nie, auj. Lago (TOchrida, près do la
ville du même nom, anc. LvcnNims.
Lycrstad (?)
Sous ce nom nous trouvons au entai. Borluut dr
Noortdonck (n» 2182) une traduction que le catal.
dit être finnoise des 0 parties de VAstrèe : Dend
ilyrdinde Astrea ved H, Honoré aff Vrfé forst
franzoest bestreffren. Huorudi histori$ke'ViJs..,eic.
Prentetl Lyckstad, hos Andréas Koch, 1645. 6 par-
ties en un vol. in-4o, fig. Ce renseignement du
calai. Borluut a été reproduit sans contrôle par le
Manuel.
Nous pensons, nous, que le r<''dactour du ratai.
Borluut a mal lu la souscription de ce précieux
roman, qui doit être, non pas Lyckstad, mais GlOcks-
tadt, et voici nos raisons: en premier Jicu, ce titiv
en langue finnoise est du bel et bon dimois : « La
Bergère Astrée d'Honoré d'Urfé, traduite pour
ta première fois du français b... Knsuile, et ceci
nous panMbon^ Andréas A och esl le premier im-
{»rimeur de Gluckstadt, ainsi que nous l'avons dit à
'histoire typographique de cette ville.
Lycorea, AuxwpiiA [Strab.], ville do Pho-
Lyr.DsuBA, AuKMtùpa [Paus.l, ville d'Arca-
die, dont les ruines se voient ù Sidkiro
Kastro, prËg de Stala [Ross].
Lïc.Trs , AûxTOî [Hom., Polyb., Ptol. ,
Strab.], ville de la cOte N. de l'Ile do
Crète, auj. Lytto.
Uns FL. [Plinj, AÙwt [Hérod., Ptol.l,
fleuve de la Samiatie Europ., auj. le
Berda, ou le Ko/rfi, affl, du Don (Foi^
biger].
I.YCiis FL., voy. RuïNnAcus.
I,iT>ii, voy. Lunn.
Lygnum Régis, voy. Lignuh Régis. '
LvMiNCTON, port d'Angleterre, dans le
Hampshire.
L'imprinMTleciLiiifidaïuccltf illlc depull IM dcr.
iiltm Blinde) du i\lxlc dernier i BtffUlationt of
Boldre Sehool in ihe Ittm-Foral. Lymingloa.
t79§. — A. Ctlpln. Sermont, jmached la a Com-
LvNCEt'Ti.i, province de la Macédoine,
dans le S.-O., habitée par les Lyncests,
arrosée par le Lvsr.ESTius Amnis [Ovid,],
Ptiloijl la capitale était Iancu s (Liv.|,
auj. Vodimica, dans le pactialick de
Salonila, près de la Vistritza.
Lynum Régis [Camden] , voy. Lignum
Lyra, Lier, Lierre, ville de Belgique, dans
la proï. d'Anvers, au eonti. dis deux
Nèlhcs.
L'imprimerie remonu en MUc «itte 1 I^ODëc
»U,dUII. de Bclnenbrrg. el le nom dupnmin-
typograpbe etl I,-H. le Tdtler ; c'en la patrie du
ville de l'Argolidc, dont les ruines sont
près de Steraa (Boblaye].
Lysihachia [Plin., Hela, Liv.], Avniru^îs
[Polyb^Paus.], \^tfÊ.i-ffM [Ptol.], ville
de laThrace, auj. Èlisemil, en mines,
près du bourg de Baular, suif la Pro-
pontide (mer de llarmara).
LvsiUAcniA [Li»,), Aumpuiïd» [Strab.]. ville
de riEtolie, auj. Papadbates [Leake].
LvuBASA, voy. LoYSA.
HjkCALLA, MûuUa [Arist., Steph.]^, ville de
la côte E. du Bruttium, auj., suiv.
Rcich., Melissa, dans la Calabre Ul-
Xét. II.
Hacaria> voy. RHonua Ins.
Maustellum, Matarello, boui^ et etiAteau
duTjTol [Grai^sse].
Macclesfielti, boui^ d'Angleterre (Ches-
Imprlnterie en 1790 [Colion'l Suppl.].
Maceikinia [Mêla, Liv., Tacil., Cœs.l,
i Hixiîsïta [Herod., Thue., Polyb.],
anc. royaume grer, dont les unnci-
pffles provinces claiciit l'Emathie, la
Mygdonie, la Piétie, la Péonie, etc.; for-
me auj., dans la Roumélie, la majeure
partie du paehalick de Saloiàki.
MArEi)ONii:tiM Hare {Liv.], Tncnufvs Slscs
[Tacit.], «ipji«îec KojLite; [Strab.], golfo
di Sdoniki.
Macella [Liv.], MeniUâ [Ptol., Polyb.},
ville de Sicile, auj. Maseltaro, ou Mas-
'■oli, suiv. Reicfaard.
Macerata, Macerata, ville d'Italie, chef-
lieu de la délégation de ce nom, sur te
Chienli (suivant quelques géographes,
cette ville est l'anc. Helvia Riccina);
n éïèché et une univer-
: BUeorto délia Caltlo e del t
Hicerala. prr Seh. Hirtfllini,
I. VaLpi)'. d«ui ans ipris nnus i
■aine dl Moniig, Marco Guniaga, i
, prr S«b. MimlliDi,
eiGiunli, c
an. Citons encore :
dcl Pelrarca: tftiet
, - . - yiiictnio
Carrari. MKtnta, 1ST1, in-fi*. '
HACEHLe, Hacr.hia, Haceriacum [Flodoard.
Chr.], à tort MAt.i.o Matiriaco, Uallo Ma-
TRiAco (voy, Matiriacus), Méiières, ville
de France (Ardenncsl, sur la Meuse ; ue
remonte qu'à la Pin du is* siècle.
L'imprinwric ne peul ttre répond dini cette
Tint qu'aux prcDiièm (nirfcs de b révoluLlan;
aam ciierona un: ArrtU des représenlanlM du
pewplt aivoyét prêt l'armée des Ardeanet. A Hé-
titrei,J.-B.-L. Tricoun.l'm, in-A» (GIbl. Imp.).
Maceri«, Manières, Minières. Maiiitres.
nom d'une infinité de communes el
d'écarts [Quieherat] .
Mâchas [P. Wamefr.j, Mêiierbe, commune
du comtal Venaissin (Vaucluw).
Hacsera Coums, Gravenmaekentf petite
ville du ^and-duché de Luxembourg.
783
MACHICOLIUM. — MADRITUM.
784
Machicolium, Machequolac, Macheccu, Ma-
checoul, \ille de Fr. (Loire -Inférieure).
Maciacum, Agek Mactacensis, Massy, bourg
de Fr. (Saône-et-Loire).
Macistus [Plin.], Maxwrro; [Herod., Xen.,
Strab.], locahté de l'Elide, que Boblaye
croit être auj. Mophtitza»
MaCLOPOLIS, MaCLOVIUM, VOy. ÀLETiK.
Macoucum, Ma)c6Xixov [Ptol.], ville de l'Ir-
lande^ que l'on croit être auj. Kit-Mal-
lok, dans le comté de fcimerick, ou,
suiv. Camden, Maie in Longford.
Macra fl. [Plin., Flor.], Mobcpaç [Strab.],
MflocpacXXa [Ptol.], laMagra, fleuve d'Ita-
lie, afflue à la mer près de Sarzana
(prôv. de Gènes).
Machina, ville du Picenura, auj. Veteri,
dans la marche d'Ancône fCluv.J.
Macris Ins., voy. Eubœa Ins.
Macropous, voy. Herbipolis.
Macrum [Baudrand], Mars, bourg d'Italie
(prov. d'Oneglia).
Mactorium, MaxTwpiov [Herod.], voy. Maz-
ZARINUM.
Macusa, voy. Enchusa.
Macynu [Plin.], Moxwîd [Strab., Plut.],
ville d'Etolie, dont les ruines se voient
auprès d'Ovriokastro, suiv. Leake, ou
près d'Apanolûngos, suiv. Kruse.
Madauce, Maillane, commune de Fr.
(Bouches-du-Rhône).
Madascona, voy. Matisco.
Madeley, Madeley Market, ville d'Angle-
terre, sur la Severn (Shropsbire).
M. Cotton fait remontera 1774 l'impression dans
cette localité de certains Beligious tracts du rév.
J.'W. de la Flcchiere; le seul de ces traités que
cite Lowndes, comme exécuté ï Madeley, ne re-
monte qu'à 1791.
(Jne imprimerie particulière existant à Madeley
en 1792 est citée par Martin (p. 76), aui.'raconte à ce
sujet une curieuse anecdote relative ft William
Reynolds et au Dr Beddoes.
Madia fl., la Maggia, riv. de Suisse;
tombe, près de Locamo, dans le lac
Majeur.
Madia fl., la Maie, pet. riv. du Pon-
thieu.
Madisciacum, Mare, dbmmune de Nor-
mandie (Manche). — Macey, village de
Champagne (Marne).
Madriacensis pagus, le Madrie, district
des diocèses d'Evreux et de Chartres,
dont M. Guérard a déterminé les limi-
tes entre la Seine, l'Eure et un ruis-
seau qui se jette dans la Seine à
Mantes; le c^ef-lieu en était Méré (Ma-
riacus), près Montfort-rAmaury.
Madricum, Madré, bourg du Maine (Sar-
the).
Madriol£, voy. Maroll^e.
Madritum [Cell.], Matritum Madritiiim
ICluv.y Marian.], Mabritas [Ane. Chr.],
Iantua Carpetanorum (T), Colonia
ViRUTA (?), ville des Garpetani dans
la Tarracon., auj. Madrid, capitale de
TEspagne, sur le Manzanarès.
L'université de Alcala de Henarez a été transpor-
tée dans cette ville, dont l'admirable musée, la
ricbe bibliothèque et les établissements littéraires
sont si célèbres; c'est la patrie de Lope de Yega. Ma-
drid ne devint capitale de TEspagne qu'en 1500.
L'bistoire de la typographie madrilène est fort
obscure et pleine d'incertitudes; un grand nombre
d'auteurs la font remonter ï l'année 1499; le fait
nous parait excessivement douteux. Madrid était, ft
cette date, une ville d'une importance fort mé-
diocre, et d'aUleurs le livre, dont nous allons don-
ner le titre, et qui sert de base ft l'échafaudage de
présomptions que Ton a élevé en l'honneur de la
capitale actuelle des Espagnes, est un recueil d'or-
donnances qui ont pu étreu promulguées accidentel-
lement & Madrid, maisaue les bibliographes sérieux,
tels que Mendea, croient avoir été imprimées &
Valladolid.
Leyes heehai por los muy altos e muy podero-
SOS principes e seÂores el Rey Don Fernando e la
Reyna DoOa Isabel ntiestros soberanos seHorts
por la brevedad e orden de los pleytos. Fechas en
la ViUadeMadridaho del senor de miL cccc.xcix.
Suit le mandat royal avec AS ordonnances, et ft la
fin : Dada en la noble villa de Madrid a xxj. dias
del mes de mayo aAo de mil e ccccxcix. aiios. Yo
et rey, Yo la reyna, Yo Miguel perei dalmazan
secretario del rey e de la reyna nuestros senores
lahice escrcbirpor su mandado registrada. Ba»
calar' de herena. Joanes eps oveteû, Joànes doc-
tor. Prantisc^ licêciaius. Peints docior. Licencia-
tus Zapata. Ferdinandus tello licêciaius.
Vient Tapprobalion de la « Corte et chancelei*ia
del rey ■ présidée rar l'évéque de Ségovie, et le
privilège donné au libraire :
« Por quanto Fernando de Jahen, tibrero^
quedd e ofreciô de dur estas leyes e ordenanzas en
precio iusto e razonable, mandaron los seûores
Présidente e Oidores de la avdienda de sus alte-
zas que residen en la noble villa de Valladolid,
que del dia de la publicacion destas leyes fasta dos
anos cumplidos siguientes ninguno no sea osado
de las imprimir ni vender sin su licencia e mon-
datOt so pena, etc. »
Ce Fernando de Jaen, que nous retrouverons
à la typographie fie Valladolid, paraît à Mendez,
avec toutes sortes de raisons probantes, devoir
être considéré, non pas seulement comme le li-
braire chargé de la vente, mais bien aussi comme
l'imprimeur réel de ce rare volume, dont voici la
description : « Cuademo in-folio, sin numeracion^
impreso en letra de Toriis. • Le premier catalogue
oh nous le voyons .figurer est celui du baron de
llohcndorf, ancien capitaine des gardes du prince
Eugène de Savoie, lequel acheta en bloè la ricbe
bibliothèque de son défunt serviteur; les admira-
bles collections artistiques et littéraitcs du prince
Eugène ont été léguées aux musées de Vienne, qui
paraissent s'en soucier médiocrement ; car on voit
ngurer fréquemment dans les. ventes ou chez les
libraires les beaux livres reliés aux armes du vain-
3ueur de Malplaquet, échangés ou vendus comme
oubles.
Mous n'avons pas k nous occuper de l'assertion
de Michel Maittaîre, d'Ortandi et de Lacaille, qui
785
MADUS. — MAGALONA.
786
doniiept comme imprimé & Madrid en 1&9& le Con-
cUium EUbereHse ; tout le mondei sait qu*il y a là
une erreur d*an siècle, et mi*n faut lire 15M.
Faut-il, avec quelques oibliographes , accepter
comme premier livre imprimé ft Madrid : Valnrio de
las Mstorias escolasticas y de Espa/la, de D. Die-
go Rodriguez de AtmeUt, que Panzer, d*après la
Biblioth. veius d*Antonio, cite comme imprimé à
Madrid, en 1508, in-8o 7 Mais les savants éditeurs et
conlinuaieurs de Gatlardo ne mentionnentpas ce
livre, que nous ne trouvons décrit nulle part, que
nous ne connaissons point, et que nous ne préten-
dons mentionner que sous toutes sortes de pru-
dentes réserves.
Voici encore un volume cité par Panier, par Née
de la Rochelle, etc., et dont pourtant noiu nous
Rardons bien d'affirmer Tautlienticité : C, JuUani
Cœ»ari$ in Regem Sotem ad Sahittium Panegy-
ricus. Madriti, apud Petmm Taio, 1528, in-8'*.
Bien qu*il y ait là un nom d'imprimeur, celiTre
n*étoni pas cité par des autorités sérieuses en fUt de
t ypograpliie espagnole, il ne nous est pts possible
cren affirmer la provenance, ni même rexistenoe,
pt de plus nous croyons qu'il fiint lire 1628, attendu
que nous trouvons des livres imprimés ft Madrid
•porta FiHdade Pedro Tazo, mio de 1644 > (Gall.,
1,886).
Nous croyons, Jusqu'à preuve contraire, que Pim-
primerie n'existe à Madrid qu'à dater de la transtaio
tion du gouvernement de Tolède en cette TUle,
c'est-à-dire à partir de 1560. Gomme premiers Ira-
primeura nous citerons Pierre ou Pedro Coiin,
Alonxoou AlfonsoGomès, qui meurt en 1586; Fran-
cisco Sanchèz, le chef d'une {dynastie qui imprime
Jusqu'à la fin du XTiie siècle ; Pedro Maditeat,
Guillermo Drouy, Querino Gerardo, el licenciado
Castro, etc*
Parmi les imprimeurs subséquents qui nous pa-
raissent dignes de mémoire, nous citerons Juan
de la Cuesta, qui, établi d'abord à Baeza, laisse à
son frère Pedro la direction de cette typographie et
se fixe à Madrid ob il a l'honneur die publier en
1605 la première partie de l'immortelle histoire de
Don Quichotte : El ingenioso (| hidalgo Don Qui l|
xote de la Mancha, Compuesto por Miguel ae
CeruanteslSaauedra,... ano 1605. Con priuUegio
de CastiUa, Aragon y Portugal. \\ En ifoflrid, por
luan de la Cuesta. | Vendenae en casa de Francisco
de lioblest tibrero det Rey nfo Senor, In-4o de xii-
Sld pp. plus S cr. de table.
Citons encore Thomas Junti, impr, del Rey, en
1621, l'un des derniers imprimeurs de la branche
espagnole des célèbres Juntes de Florence.
Kous voyons la rubrique t Mantua Carpetano-
runiB figurer.sur quelques livres: Operum poeti-
eorumJacobi FalconiSt Falentini.,, Ubri V^ab
Emman, Sousa Coutigno, Lusitano, amici famé
studioso collecti, in vol, que redacti, atque ejusd,
cura et impensa typis mandati, Maniue Carpe-
tanonim, ad Petrum Madrigalem, anno h.dc. In-8o
de xxxii-118 pp.
Antérieurement à l'établissement de l'imprimerie,
nous trouvons parfois des noms de libraires à Ma-
drid, tel que • Juan de Médina, librero, a la
puerta de Guadalajara, mz •; maïs il est nette-
ment établi, à la souscription des livres, que ces
libraires ne font que tenir et détailler les produits
d'imprimeries étrangères.
il ne nous est pas permis de terminer cet aperçu
de kl typographie madrilène, sans donner un souve-
nir et un témoignage d'admiration à l'admirable
imprimene de Joachim Ibarra, né à Saragosse en
1725, qui fut nommé imprimeur de la chambre du
roi à Madrid, et porta la typograptoieespagboleàun
degré de perfection parfaitement inconnu jusqu'a-
lors dans la péninsule.
La publication du troisième volume de l'excel-
lent travail de MM. Zarco del Valle et D. Sancho
Rayon nous fournira sans doute quelques docu-
ments nouveaux, qui nous permettront de rectifier
nos assertions peut-être un peu hasardées, et de
compléter nos renseignements certainement très-
imparfaits.
Madus, Madus VAGNiAC.f:, Maidstone, ville
d'Angleterre, chef-lieu du comté de
Kent, sur la Medway.
If. Wilson fut imprimeur et libraire dans cette
ville, en 1701, dit M. Cottoii, qui ne cite aucun vo-
lume exécuté par lui.
Madytus [Liv., Mêla], Ma^uT(5; [Herod.,
Xen.), port du S.-E. de îa Chersonèse
deThrace, auj., suiv. Kruse et Forbi-
ger, Maito, port de la presqu'île de
Gallipoli.
M-fiDi [Liv., Plin.], Mai^oi [Thuc, Polyb.],
Medi [Justin], peuple de la Chersonèse
de Thrace ; habitait les bords du Virvi-
nia, dans les districts de Nerocop et
d'Ivorina.
MiENACA, Meuvducv) [Strab.], ville du S. de
la Bétique, dont les ruines sont auprès
de Rocadillo, dans l'Andalousie.
Mjenaua , MaivoXCa [Paus.j, district de
l'Arcadic, au pied du MieNALus Mons,
et dont la capitale, M^enalus, MaîvoXo;
[Strab.], était placée dans la plaine où
s'élève auj. D(ma [Ross].
MiENARTA Ins. [Plin.], île de la côte d'Ë-
trurie, auj., Mehra, près de Livomo.
M.ENOBA [Mêla, Plin., It. Ant.], Ma(vo€«
[Strab. I, ville du S.-E. de la Bétique,
auj. Veiez, dans la prov. de Grenade,
sur la rivière* du mémo nom.
Maense Monast., Mondsee, Mansee, bourg
et abbaye d'Autriche, près du lac du
même nom.
MiENUSFL. [Eumcn. Paneg, Const,], Menus
[Amm. Marc.J, M.enis [Mêla], Mcexis
[Tacit., Plin.J, MomN [Ann. Ï-Auriss.|,
Moin [Ann. Bortin.], Moinus [Chron.
Regin.], der Mai7i, le Mein, riv. d'Alle-
magne ; se jette dans le Rhin, vis-à-vis
de Mayence.
MiEONiA [Virg.], voy. Etruria.
M^oTis [Plin., Mêla], M.eotica Patxs
[Plin., Lucan.l, viMaiwTiç xi^fn [Ptol.],
Mer de Zabache (au moy. âge), la mer
dAzow ou d'Azof, mer intérieure for-
mant un golfe de la mer Noire, à la-
3 uelle elle communique par le détroit
'lenikalèh.
MiERA, Malpa [Pausan.], ville d'Arcadie,
au N.-O. de Mantinée, auj. Khan Be-
Mi, suiv. Leake et Boblaye.
Maoalona, Civttas Magalonensium [Notil.
Civ. Gall.], Magdala [Chr. Moissiac],
ÏNsuLA Megala (xn® s.), Maguelonne,
Maguelone, anc. ville et évêché de
787
MAGDALONÂ. — MAGNIACUM.
788
France, dont le siège fut transféré à
Montpellier en 1 536 ; située sur le bord
méridional de l'étang de Maguelone, qui
fait partie de l'étang de Thau, dans le
dép. de l'Hérault.
Philippe Gaultier (de Castillon), Taotcur du poème
latin: Gfsta Alexandri Magni, tant de fois réimp.
au xvi« siècle, était évéque de Maguelone au
xve siècle. C'est dans ce poëme de VAlexanitréide
que se trouve imprimé pour la première fois ce
vers célèbre:
incidit in Seyllam, eupienâ vitare Charybdin,
Philippe Gaultier prend sur les premières éditions
de ce poème le titre de « Episcopui InsuUmliê >.
MAGnALONA,METALEONis,Afa<i<ia/oni, bourg
d'Italie [Graësse].
MAGDEBURGUiirCluy .], Magedeburgum, Mage-
DOBURGUM [Chron.* Moissiac.J, Magde-
borch (xv« s.), Magdebiirg, Magdebcurg,
ville de Prusse, sur l'Elbe ; chef-lieu de
la prov. deSaxe; anc. ville hanséati-
que ; rarchevôque de cette grande ville
portait le titre de primat de Germa-
nie.
En 1480 est exécuté et publié à Lubeck par Barth.
Ghotan et Luc Brandis un Missale eceUsIe Mag-
deburgensit, in-fol., décrit par Panzeret Bain, et en
1481, apparaît un psautier latin, sous la rubrique
Magdeburgum^ que Brunet, d'après Hain (IV, 167),
déclare avoir été imprimé & Lubeck ; Psalterium
Latiivun. Magdeburgi, Barthoioroeus Ghotan, 1481,
in-fol. goth. a 25 1. à la p. entière, que possède la
biblioth. roj-ale de Dresde. Nous ne nous croyons pas
obligé d*accepter aveuglément Topinion des biblio-
graphes qui veulent absolument attribuera l'imprime-
rie de B. Gothan, à Lubeck, le psautier en qoestion.
Nous avons vu asscx souvent les imprimeurs établis
dans une ville appelés dans une autre pour y former
des élèves, et y laisser souvent un seul monument
portant leur nom et signalant leur passage; et cette
façon dMmpatroniser la typographie dans une vitte,
aux débuts de l'art,est tellement naturelle et logioue,
qu'on ne voit pas trop comment on a pu procéder
autrement; attendu que envoyer l'enfant d*une
ville faire apprentissage d'un métier ï l'étranger,
et le rappeler quand il est passé maître, ou faire
venir un maître, qui forme des apprentis sur place,
nous padTtt tout un.
Le fait a dû se présenter là, comme dans cent
autres villes; Barthélémy Ghotan a dû être aimelé
de Magdebourg par l'archevêque, y aura organise un
matériel typographique et formé plusieurs élèves
que nous voyons lui succéder k bref délaL
Ainsi donc, pour nous, et nous devons i^outer
comme pour le P. I\eichhart, le premier livre, bien
probablement imprimé à Magdebourg, est le PsaUC'
rium Latinum, que malheureusement nous n'avons
point vu et dont nous ne pouvons donner une des-
cripiion minutieuse.
En 1483 nous trouvons les deux élèves de Barthé*
lemy Ghotan en exercice de leurs fonctions & Mag-
debourg, et les bibliographes nous fournissent les
titrrs d'un grand nombre de livres exécutés par eux;
tous sont des livres de liturgie exécutés par Albert
lUvenstein et Joachim Westval. Offlcium mUie,,.
Traclatus de vu sacramentis,,, Tractatu» demodo
obscrvandi interdictum,,. Ce dernier ouvrage est
du Jurisconsulte bolonais Jean-André, qu'il flsut se
garder de confondre avec l'illustre évéque d'Aleiia.
Voici la description du volume : Tractatcs de MODO
OBSERVANDI INTERDICTCM. Au le' f.: (| /ndptt
tractatua utUissimus de \\ modo obâeruatHii inter"
dictum,,. A la fin : {lExplicit libelltii de interdicto
seruando,etc, Impressum in incUta eiuitateMag-
deburgèsi per ma\giitrum AlbertU Aouefiff en 2
ioachiih Westual AnnoUdominL H.cccaLXZXiii.
1 vigilia Barbare FirJiiginis. In-4o de 11 cr.*à S2
et 35 lig.
En 1486 nous trouvons un nouvel imprimeur éta-
bli à Magdebourg, il se nomme Simon Koch; puis
vient Morita Brandis, d'une famille célèbre dans les
annales de la typographie ; enfin nous trouvons, au
commencement du siècle suivant, Jacobus Winter
et Michael Lotter, frère d'un imprimeur de Leipxlg,
dont le prénom est Melcbior.
Au xvie siècle, plusieurs des plus rares traités du
célèbre bérésiarque Mathias Francowita (Fladus
lUyricus) sont publiés à Magdebourg. (Voy. Bauer,
Freytag, Vogt,etc.)
Magdundm ad Evram, Mehun-sur-Yèire,
pet. ville de Fr. (Cher); anc. église
collégiale (romane du xi^ s.); on y
voit encore les restes du château ou
Charles Vil vécut avec Agnès Sorel, et
se laissa^ dit-on, mourir de faim, pour
éviter d'être empoisonné par son fils.
Magensuccm» Mainsac, Mainsat-Prancaleu,
bourp d'Auvergne, avec un prieuré
fonde en 912 (Creuse).
Magetobria [Cœs.], Magetobriga, ville
frontière des Sequani, que nous avons,
peut-être à tort, citée sous le vocable :
Amagetobrica; Forbiger, Oberlin, etc.,
disent en effet ; « Amagetobria, que l'on
rencontre dans quelques manuscrits,
est une fausse dénomination, et doit
être lu : Ad Magetobria. »
Magia, voy. LupiNUM.
Magiovinium [It. Ant.], ville de la Britan-
nia Rom., à xvn m. de Towcester (Lac-
todurumJ, auj. Fenny Stratford, dans
le Buckinghamshire ; Camden place
cette localité dans les environs de ikins-
table.
Magna [It. Ant.], ville dés Silures, dans la
Britannia Rom., auj. Old Radfwr, dans
le pays de Galles, suiv. Camden ; Rei-
chard et Mannert placent cette station
près de Kenchester, à l'O. de Hereford.
Magna GRiSaA, voy. Gr^oa.
Magnj:, lieu de garnison de la Cohors II
Dalmatanim, que Ton croit être auj.
Carrvoran, sur le Tippal, et que Cam-
den place à Chester, dans le pays de
Galles, près de Busy-Oapp,
Magnesia [Plin.], Ma-mofa [Ptol., Scyl.,
Str.], province de la Thessalie, à TE.,
comprise auj. dans le pachal. d'Ienir-
Scheher.
Magnesia, Ma-pnaîa [Paus.J, ville de la
province du même nom, dont les rui-
nes se voient à Khorto-Kastro, près Ar-
galasti, sur la côte orient, de la Thessa-
lie Ottomane.
Magnucum, Moyen, ville de la Prusse
789
MAGNIACUM. — MALATA.
790
Rliénane, dans la vallée de la Nette
(rég. deCoblentz).
BLkGNiAcuM, Magny-en-Vexin, ville de Fr.
(Seine-et-OLse) ; un très-grand nombre
de localités en France portent le nom
de Magny.
BLkGNiMONTiuMy MesmofU^ Mémont, com-
mune de Fr. près Dijon (Côte-d'Or),
BLkGNiNovn.LA, Mâgnovillarb^ Grandvil-
lierS'OuX'Bois, commune de Fr. (Oise).
Magno Varadinum, voy. Varasdinum.
Magnum Podium, Ampl^fnds, bourç du
Beaujolais, près Villefranche (Rbone).
BLkGNUM Promont, y cap du Portugal, au
N.-O. de Lisbonne, auj. Hocca ai Cin-
tra,
Magnus Portus, UifOL^ XijAiiv [Ptol.], Ports-
MUTHUM [Cell.], ville des Belgœ dans la
Britannia Rom., auj. PortsmoiUh, grand
port d'Angleterre (Hampsbire) « the
most important naval station of Great
Britain ».
■ LMmpriineric fut exercée dans cette ville tn
1751, • dit simplement M. Gotton.
Mago [Mêla, Plin.l, Ma^u [Ptol.], Magonis
Portus, ville des îles Baléares, chef-
lieu deMinorque; fondée, dit-on, par
le Carthaginois Magon, Tan 702 av.
J.-C.
Magontia, voy. Mogitntia.
Magrada fl. [Mêla], fleuve du N.-O. de
l'Espagne Tarrac, auj. VUrUmea; quel-
ques géogr. traduisent par Bidassoa
(voy. Bidossa).
Magyar-Ovarinum, voy. Ovarinum.
Maiiildis, voy. Fanum S.-Mençhildis.
Maininga, Miniminga, Mdningen, Meinwi-
gm, ville d'Allemagne, sur la Werra,
chef-lieu de l'anc. duché de Saxe-Mei-
ningen-Hildl)urghauscn.
Jo. Sebastianus Guthens écrivit et publia Tbis-
toire de cette ville, sous le titre de Polygraphia
Meinungensis^ et la flt imprimera Gotha, 1070, in-ft».
Mais nous n'avons pu consulter ce volume et sa-
voir si l'historien constate l'introduction de la typo-
graphie à Meiningen à une date antérieure k celle
de la publication de son ouvrage; nous ne pouvons,
nous, la reporter qu'aux premières années du xviiie
siècle, ft l'aide des renseignements qui nous soiit
fournis par Struvius: Jo, Sebatt, Guihens. Sec-dis-
eurs von dem unter Hermannsfeld gelegenengros-
»en See in Hennebergischen. Meinungen. 1704,
in-1 2. La première édition avait' été donnée à (^o-
burg en 106R, in -12.
Mous croyons cependant qu'ik l'occasion de la
mort d'Elisabeth Sophie, veuve du duc Kniest de
Saxe-€obourg-Golha, dont les obsèques furent célé-
brées lé 23 Janvier 1681. un grand nombre d*élogcs,
oraisons funèbres et récits de funérailles furent
prononcés tant à Gotha et Cobourg , qu'à Meinin-
gen, et que quelques-uns furent imi>rimé8 dans
cette dernière ville; mais nous ne pouvons en don-
ner les titres exacts.
Maira fl. [Cell.], le Maira, fl. du canton
des Grisons ; afflue au lac de Côme.
MAJiE VU-LA, voy. LUPINUM.
Major Lacus, voy. Verbanus Lacus.
Majorica Ins. [Ann. Hincm. Rem.], Ba-
LEARis Major, Majoria, la plus grande
des Iles Baléares, aui. Mayorca, Mal'
lorca, Mcqorque (pour Vhist. typog, voy.
Palma).
Majohis Monast. [Ann. Hincm. Rem.],
Majuç Monast. [Zeiler], Maurianum,
Ma uRi Monast., Marm(mtier,MauermùiiS'
ter, ville de Fr. (Bas-Rhin), au pied
des Vosges; anc. abb. de S.-Benoît,
fondée en 590 par Childebert II, rebâ-
tie en 724.
Majus Monast., Martini Monast., MaimcU'
tier-ïés-Tours, anc. et très-célèbre
abbaye de S.-Benoît, de la congr. de
St-Maur, qui y tenait les chapitres gé-
néraux ; elle était bâtie dans l'un des
faubourgs de Tours, et fut détruite à la
révolution.
Malaca [It. Ant., Geo. Ray.], Md^ioua
[Strab., Ptol.l, vrbs fœderata [Plin.],
anc. colonie phénicienne, ville du S.-E.
de laBétique,auj. Malaga, ville et port
d'Espagne, sur la Méditerranée, chef-
lieu d'intendance.
C'est de la fin du xvio siècle que date l'introduc-
tion de la typographie dans celte ville. Luya de
Marmol Caravajal, natif de Grenade, qui avait pu-
blié en 1573 à Grenade les deux premiers vol. in-
fol.de sa: Descripcion gênerai [de Affrica, con
todos tossurcessos de guerras, que a auido entre
los infidèles.., haslael anno 1571, donna en 1599
à Malaga le troisième et dernier volume de ce grand
ouvrage, sous ce titre : Ilisloria del rébellion y
casligo de los Moriscos del reino de Granada, Ma-
Jucap, apud Joannem Uene, 1599, in-fol. Quelques
exemplaires portent lu date de 1600 (Voy.* Antonio,
II, A9;. Citons encore: Tratado de la Cavalla'ial
de la Gineta^'compuesto y ordenado vpr cl Capi-
ton Pedro \\de Aguilar vezino de Blâlaga, natu-
ral de la Ciudad de An [| icquera, aûadido en esta
impression muchan adiciones del || mesmo Auctor.
— Impresso en Malaga por Iu3 René, à costa de los
berederos|del Autor. Afio de 1600. Vendeuse en
casa de Inan de Gea. In-^o de 113 (T.
Malaga fl. [Plin.], k Gmidaîmedina, pet.
fleuve de la province de Grenade.
Malans, villaf^c de Suisse (canton des
Grisons).
De Murr [SuppL aux bibl. de H aller) dit qu'un
imprimeur nommé Berthold établit en 1798, dans
cette localité, une petite imprimerie qu'il transporta
l'année suivante au château de Marschlins; il revint
au bout de quelque temps à Malans, et son établis-
sement subsista jusqu'en 1805.
Malata [Geo. Rav.], Milata [Tab. Peut.l,
AciMiNcoM (?), BoNONiA [Amui. Marc] ?,
Petro-Varadinum, ville de la Pannonie,
auj., suiv. Forbiger, Peterwardein, Pe-
791
MALAVILLA. — BIALLIACUM.
792
tenvaradin, ville d'Autriche, sur le
Danube, cheMieu des Confins militaires
slavons ; victoire du prince Eugène,
sur les Turcs, en 1716.
Malavilla, Semlin. ville des Ck)nfin8 mili-
taires slavons, sur le Danube, en Cace
de Belgrade (Autriche).
Malburium Monast., Maijobodtum, Mslmo*
DiuM, Malmodium, Maii6eiige, ville forte
de France, sur la Sambre (Nordh ac-
quise à la France -par le traité de Nimè-
gue en 1678.
L'imprimerie remonte en celte ville à la fin da
x?ii* siècle, et le premier tvpographe qai ait exereè
est, croyoris-nous, Jacques Morard ; Pexiatence «Tune
imprimerie à tfaobeuge & cette époque est consta-
tée par l*arrét du conseil du 21 Juillet i7M, qui
comprend Maubeuge parmi les Tilles de France qui
sont autorisées & consenrer un imprimeur, et cette
autorisation est confirmée par Parrêt du SI mars
17S9.
Le rapport fait Ik M. de Sariines en ITOft nous
apprend goe Nicolas-Joseph Voilmet, natif de Mous,
reçut en 1747 un brevet du roi qui l*aniorlsalt i
exercer & Maubeuge ; ce Voilmet ne possédait que
deux presses, la ville n'ayant Jamais foiutit de*
grandes ressources aux typograpliôi.
I^ premierlivre souscrit an nom de cette ville que
nous connaissions est celui-ci : Mimoîre$ âe Don
Francisco de TeradeU, capUaiHe é^lnfanteriê,
contenant ce qui iuy est arrivé de phu remar^
quable depui» l'an lOM futqv^à la paix de Nimi-
gue (en 1878). et partieuiièrement pendant le» dlm
anniea de son esclavage chez les Tares, rédigez par
te sieur B***» Maubeuge, Jacques Morard, 1781,
inl2(ftr Arsenal).
Malceca [It. Ant.], ville de la Lusitanie,
sur la via d'Olisipo à Augusta Emerita,
auj. Marateca.
BiAu:iiTs, Malcha, Machy, commune du
Ponthieu (Somme).
Malciiovia, Makhin, petite ville du Mec-
klembourg, siège des Etats des deux
grandsrduchés.
Maldra, la Moudre, très-petite rivière
qui tombe dans la Seine, entre Mantes
ctMculan; a peut-être donné son nom
au pays de Madrie, qu'elle aurait borné
à TE.
Maldunense Cœnobium [Beda], B1ai«dunoji
[Notit. Imp.],MAi.MESBi}RiA, Maimesbury,
sur FAvon, bourg d'Angleterre (Wilt-
shire).
Malea Prom., MoXsa [Xenoph.], MoXm
[Strab.], dans File de Lesbos, auj.,
suiv. Kruse, C(^ Santa Maria, au
S.-E.
Malea Prom. [Mêla. Liv., Virg., Plin.],
MaXs'a [Scyl., ThUC, Ptol)], M«Xi«t
[Herod., Sirab-l, cap du Péloponnèse,
au S.-E. de la Laconie, aui., suiv.
Leake, Malio di S. AnyeU), en Morée.
Maleos Ins., MsAtoc [Ptol.], ile deMuU,
Tune des grandes Hébrides, sur la côte
S.-O. du comté d'Argyle.
BIalereduh, Malleray, commune de Fr.
(Vienne).
Maixventum, voy. Bsheventum.
Malia, MfltXîa lAppian.], ville de la Tarra-
con., près aeNumance, aiy., suiv. Rei-
cbard,lfa/[en.
Malucus Sinus [Mêla, Plin., Uv.], MoXia-
x^ xftXfK; [i£sch., Thuc, Strab., Ptol.J,
MiiXiiûç [Scvl.], BfoXiftTDc wkK, [Steph.
B,]^ le golfe Jfa/togue, golfe de la mer
Egée, au S.-E. de la Thessalie, aig.
golfe de Zeitom, golfo di Zeihmi, près
de la ville de Zeiloun, anc. Lamu.
Mauenses^ Ms>4sî; [Strab.}, peuple de la
Thessalie, habitant, sur les rives du
golfe MaHaque, le district appelé Maus,
MviXtc 71! [Herod. J.
Malleacum, MaillezaU, pet. ville de Fr.
(Vendée), anc. abb. de S.-Benoit.
L'imprimerie a*t-elle réellenient existé dans ee
bourg, aqj. simple cbef-lieu de canton dansPtanroa-
disaeroent de FontenavT 1^ fait nous parait inflni-
uent peu probalile ; 11 nous tout pourtant signaler,
comme portant œ lieu d'impression, une pièce que
poasède la BibU impériale t L'adieu de Perot le
6age^ ennuyé de l'exeiê des insolences et eoneuê^
sioMS de PassemtUe roeMUriae, MaUleuy, 1821
iihêo. Nous croyons cette pièce imprimée à Niort
on peut-être à St-Jcan-d!Angély .
Malleyrtom, Malum Leporariuv, Jfoti/e-
wier, bourg de l'Anjou (Maine-et-
Loire); anc. titre de marquisat.
Maluacum, Maruacum , Marly^le-Boy,
commune de Fr. (Seine-et-Oise).
Maluacum, Marijacum, Marly (au xn* s.],
Mailly: un grand nombre de localités
en France portent ce nom ; nous cite-
rons Mailly, commune et anc. château
de Picardie, près d'Albert (Somme),
d'où sort la famille des marquis, puis
ducs de Mailly, qui remonte aux croi-
sades [Villehardouin]. — JfoiU^, appelé
d'abord Montcaurel, marquisat du Bou-
lopnais (Pas-de-Caiais).
Maluacum, Maillé, bourjf de Tounûne;
s'appela Luynes et devint le titre d'un
duché érige en faveur de la famille
d'Albert, à la suite de la catastrophe du
maréchal d'Ancre.
Maluaci'm, Maillé, village et anc. château
du Poitou, près Fontenay-le-Comte
(Vendée).
Céuit la résidence faTorlte du célèbre Théodoro-
Agrippa d'Aublgné, rkmi et le compagnon d'tar-
mes du roi Henri; ce fut H que, retire aprta la
mort de son maître, il fit imprimer par un nommé
JeanMousset, ou Moussât, qui te qualifie d'teivH-
mear ordtntdrê jdmâU sieur soo Histoire amer
7ft3
MALLEO. — MANAPIÂ.
794
telle (de Pan 1550 & b fin da xvi« siècle), S vol.
in-fol., monanient aussi précieux au point de Tue
historique quMntéressant comme langue et liberté
satirique ; tous les célèbres pamphlets , romans ou
satires du vieux calviniste furent exécutés dans cette
résidence, untôt sous la rubrique de BtaiUi, tantôt
avecl*addition: sur les ruines du <COignon, tantôt
enfin, comme les Tragiques et les Aventures du baron
de Fœneste^ au Deiert, imprimé aux dépens de
rauthenr ; c*est-)k-dire à MaiU&, inpr. par J. Mous-
set. ( Voy. la préface que Prosper Mérimée a écrite
pour Texoellente édition qu'il adonnée chex Jannet,
en 1855, du Baron de Pœneste,)
Malleo, Malleosouum, Mâlus Leo^ MaU"
léon, MatUèm de SoiUe, ville de Fr.
(Basses-I^énées).
Mallso^ Maleolium, Mauléon, pet. ville du
Poitou (Gharente-Infér.)^ anc. abb.
d'Augustins.
MallesiuM; Mais, bourg du Tyrol [Gracs-
se].
}liÀLUAcvsinpagoBituriaco, Maillet, com-
mune du Bourbonnais^ près Montluçon
(Allier). .
Mallœa [Liv.]^ localité de la Thessalie,
que Leake place auj. à Meloghusta.
Malmogu^ Ellerogiuh, Ellebogb, Malmô,
Mahnoè, Malmuyden, sur le Sund, ville
de Suède (Gotbie). chef-lieu de lapréf.
de Malmôhus.
tinrent. Terpager, Danois, s'exprime ainsi : « Vi-
goit etiam Malmogise Typographia, quae primos
n(4)is suppcditavit ordincs ccdesiarum, quosaliàs
psalmorum libres nuncupant (ut refert Conr.
Asiacus Bergensis In chronol. et cum illo Janus
Wolf. Encom. regni Danic, p. 560). Primus annus,
quolibros ibi impressos annotavi, est 1529. <^uo
inter quamplurimos unus, qui hié instar omnium
erit, editusest \n-iv, »
Voici, d*après Alnandcr, J. Moller, etc., le titre
danois etlatin de ce volume in-ft<* : Orsagen oc een
Kortt forclaring paa then un neformats, ordine-
ring oc skick om messzen,predicken**„ An, Dont,
M.D.XXIX. A la fin : Tryckt î Malmô hos meg Oluf
tyiricksen. xxvii. dag Januarii.
A la même date: Citrixtianus Scroch, prin^us
Pastor Luth. Asnensisin Fionia^ de conjugio Pas-
torum licilo . Malmogiae, 1529, in-ft". — • Petrus
Laurentii, Past, Luther. Malmog. Brevis respon-
sio ad Agonis Jacobi epistolam ad consules et
senatores Malmogienses. Mnlmogir, 1529, in-4,etc.
Auxvie siècle nous ne saurions citer d'autre nom
d*imprimeiir à Malmoc que celui d*Wlricksen ;
mais, au xvii* siècle, nous en connaissons plusieurs^
entre autres George Ilantscli (10(M)-1663), que nous
avons déjft vu à l'art. id)ndinum Scanorum^ et le
Hongrois Vitus Ilabercgcr, qui, ayant acquis ta
typographie de Melchior Matson, se fait nommer
• typographus Gouvemamenti (ut vocarc licet)»,
en 1667, et assigner une subvention fixe de ^OOtha-
1ers, monn. argent. Quand Tacadémic de Lund fut
établie, il quitta Malmoi*, pour aller, ainsi que
Ilantsch, se fixer dans cette ville, et depuis cette
époque nous ne croyons pas quMl ait existe de typo-
graphie locale à Malmoé, au moins Jusqu'à la fin du
XVIII* siècle.
Malmundahl*: |Chron. Rcj^n.],MALMLNnA-
RiLM [Ann. Fuld.], Malmedy, ville de la
Prusse Rhénane, dans la rég. d'Aix-la-
Chapelle; anc. abb. de S;-Benoit; a
fait jadis partie de la province de Sta-
velot (Belgique), et appartint à la
France de 1802 à 4815.
Lambert Thonon, après avoir publié k Liège un
assex grand nombre de livres, alla s'établir à Mal-
médv en 170S, et y resta Jusau*en 171S. Sa première
publication dans cette ville est intitulée : Loix,
Statuts^ Réformation, Ordonnances et Règlemens
de la Justice du pays et principauté de Stavelotet
comte de Loigne, faits et publiez par ordonnance
des. A.Sér, Ferdinand de Bavière^ Archevesque
et Electeur de Cologne, Prince Evéque de Liégcy
Administrateur de Stavelot et Comté de Loignc^
etc. A Malmédy, chex L. Thonon, imprimeur,
M.DCCUi.ln-ftode iv ff. prél., 72 np. de texte et nr IL
à la fin. (Communie de M. Gotluer.)
Malobodium, voy. Malbubium Monast.
Malogia, Mons Molejus, Mont'Makyen,
Berg Melojen, en Suisse.
BLkLOPASsiTs, Maupas, commune de Fr.
(Gers). — Un château de ce nom en
Angleterre (Ghestershire) .
BIaloprobatorium, Maxjiprouvoir, bourg de
Poitou (Vienne).
Malton, bourg d'Angleterre, sur le Der-
went (Yorkshire).
M. Gotton dit qu'une réponse du Dr Thomas Gomber
an D* G. Middleton fUt imprimée dam cette peUte
localité en 1750 ; Lowndes ne mentionne pas cette
pièce oui est ï la Bodiéienne. Au commencement
de ce siècle un imprimeur du nom de James Gibson
était éubli ft Malton ; il y mourut en 1817.
Maluginenses [Liv., Tac], peuple de
rOmbric, habit, le temtoire de ilfa-
gliano.
Malv^, Mauvje, Mauves, bourg du Perche,
près Mortagne (Orne).
Mamace* [Anu. Metens.], MAMMACii:, Ma-
MACCA, villa publica in ayro Noviomensi,
Montmacq, Montmaque, commune de
l'arrond. de Noyon (Oise); anc. résid.
des rois mérovingiens.
MAMEftciA, Mamektis Civitas, MavoMtis
Civ., Mamei's, ville de Fr. (Sarthe), sur
la Divc.
Mamertini [Plin.], peuple du Bruttiuni>
occupant la cote É. du détroit de Mes-
sine.
Mamertium [Fcst.J, MaaEpriov [Stiah.],
Martis, Mavoutis Civ., ville des Ma-
mcrtini, dans le Brutlium, auj., suiv.
Kcichard, Martoi-am, ville de la Cala-
bria Citeriore, et, d'après Cl u ver, Oppi-
do, dans la Calabria lllér. 11.
Mamurrarum Urbs, voy. Formle.
Manapu, MavaTTÎa [Ptol.j, ville d'Irlande,
auj. Weœfm^d, chef-lieu du comté de
ce nom, dans le Leinster; considérée
comme la plus ancienne ville de Tlli-
bemie.
795
MANARMAMS PORTUS. — MANSFIELD.
796
Un imprimeur du nom de Taylor s'établit à Wex-
ford, en 1810, dit M. Gotton.
MANAnM.vNIsPoRTlSjMavopp.avi; XiixtIv fPtol.l,
port du nord de la Germanie, dans le
|)ays dos Frisii, auj. Marna, au N.-O.
de Groniufçue, suiv. Wilhelm ; et, d'a-
près Reichard, Oost-Mahorn, sur la
tôte de la Frise Occidentale.
Mancinilm [Itin. An t.], Manucium [Id.J,
ville des Brigantes, dans la Britannia
Romana, que l'on croit être auj. Man-
chester, grande ville d'Angleterre,
dans le comté de Lancastre.
M. Goiton rei>ortc à l*annéc 1732 IMntroducCion
de la typographie à Manchester ; mais, dans le vol.
supplémentaire qu'il publia à Oxford en 1806, le
bibliographe anglais nous apprend d*abord qu'un
libraire du nom d'EphraTm Johnson fut établi dans
cette ville dès 1097, puis qu'un Journal, the Man-
chester Wtekly- Jour nais fut édité, en Janvier 1729,
dans cette ville (l'Imprimeur s'appelait Roger Adams);
il fut suivi l'année d'après d'un autre recueil
IKTiodique intit.: The Manchester Gazette, En
mars 1752, Joseph Harrop imprima le premier nu-
méro du Manchester Mercury,
Sous la rubriaue Mancunicii , nous citerons:
Bibliotheca Chethamensùt, sive bibliotheeœ publicas
Mancunicnsis ab Humfredo Chetam Armigero
fundatœ catalogues, exhibens libros in varias
classes pro varietatc argumenti distributos. Edita
J, Badeliffe. A. M. Mancunii, 1791» 2 vol. in-O".
Le troisième volume de cet important catalogue
fut publié en 1820 dans la même ville par G. P.
Greswell.
Mandé (St-), bourg de Frr (Seine) ; anc.
prieuré.
Voici la note de Lottiut « Le célèbre surinten-
dant Fouquet avait une imprimerie dans sa mai-
son de campagne à St-Alandé ; — aucun ouvrage soiti
de ses presses n'est venu ft nia connaissance. >
C'est probablement de cette imprimerie clandes-
tine que parle Guy Patin dans une lettre du IS fé*
vrter 1(303 ; seulement il la place à Montreuit-sovS'
Aoi5; ildit que Ton y imprimait des libelles en
faveur de Fouquet, quiétait alors à la Bastille, ayant
été arrêté à ^antes le 5 septembre 1001. Le plus
célèbre de ces painphlets est celui-ci : Mémoires
pour servir à C histoire D.M*R., avec queUfUcs
réflexions politiques sur ces Mémoires, s. 1., 1008,
in-12. On y ftiit là un portrait de Golbert qui n'est
ni flatté ni flatteur.
Manhomum, voy. Manduhia.
Mandubii [Cts.], Mav^oûêioi [Strab.,
Plut.J, peuple d^ la Gaule Lyonu., au
N.-K. des .'Edui; leur capitale était
Alesia.
Manduessedum [It» Ant.|, ville des Coma-
vii dans la Bretagne Romaine, auj.
Mancaster, à l'E. d Atherslon, dans le
comté de Lancastre.
Mandlria [Liv., Plin.], Mandur-k [Tab.
l»eut.l,Mav^;vicv [Plut.], ville de l'Apu-
lie, auj. Aiidona, à 20 m. dans le S.-E.
de Tarcnte (Terra d'Otranto).
Manes<:a, Mam esca, Manuasca, Manosque,
ville de Fr. (Basses- Alpes).
Lesconsulset échevins de cette ville, anc. rési-
dence des comtes de Forcalquier, font imprimer ft
Lyon, conformément à Tordonuance du 20 août
1559, les franchises et privilèges de leur cité : Tenar
privUegiorum , franquesiarum, et liba'tatum
vlllœ Manuascœ in comitatu prouineiœ et Forçai-
quierii existentis. Venundantur Manuascc, per
magistrum Saluatorem Jurami , bibliopolam, 1559,
in-S**', avec les armoiries de la ville gravées sur le
frontispice. D'après la rédaction du cataL Secousse
(n** 5858), on aurait pu croire ce rare vol. imprimé k
Manosque, ce qui nous a porté ft en donner le titre
exact.
Manfredi Civitas, Sipontum (?), SiPUS (?),
Manfredoîiia, ville de la Capitanata,
prov. napolitaine du roy. d'Italie : bâtie
par le roi Manfred en i254, et nrûlée
par les Turcs en 1 620.
Haym et le calai. Volpi citent : Pompeo Sot'
nelli, Cranologia de* Vescovi ed Arcivescovi Si-
pontini, eon te notitie storiche delta vecehia e
nuova Siponto, Manfredonia, 1080, in-ft<',
Manuemium [Zeiler, Gluv.j, Manneue-
MiuM, Interamnil'm, Monhmm, Mannfieim,
ville du grand-duché de Bade, chef-lieu
du cercle du Neckar, au confluent du
Neckar et du Rhin; bâtie en 1606 par
l'emp. Frédéric lil.
Fallcenstein ne fait remonter çu'i ITSSla date de
Pintroduction :de la typomphie dans cette ville;
nous croyons qu'on doit la reporter k l'année 1722,
c'est-lk-dire un an environ après qu'elle fut devenue
' la résidence des électeurs palatins.
Manlaco Vuxa, Maillet, commune de Fr.
(arrond. de Montluçon, Allier).
Manica Bristouensis, le canal S.-Georges
ou canal de Bristol, entre lirlande et
r Angleterre.
BIanllana [ît. Ant.J, Maniliana [Tab.
Peut.], ville d'Etrurie, auj. Monlioni,
bourg d'Italie (Toscane).
Mannaritium [It. Ant.j, ville de la Gaule
Belgique, dans l'insula Batavorum,
auj. Maurik, bourg à 3 m. d'Utrecht;
ou, suiv. Reichard, Naarden, sur le
Zuyderzée, dans la Hollande Sept.
Mansa [ Avien.], Messa [Mêla] ?, Méze, ville
de Fr., sur l'étang de Thau (Hérault).
Mansfelda, Mansfeld, ville de la Saxe
Prussienne (rég. de Mersebourg).
Nous |x>uvons renorter Timprimerie dans cette
ville à l'année 1572, c'est-à-dire à l'époque d'un
congrès de théologiens qui eut lieu à Mansfeld les
l«r et U septembre : Enr, Spangenbergs Mtmsfel'
dische Chronica, tvn der Graffschafft Mansfetdt,
vnd den alten vnd ersten Teutschen KOnigen vnd
Fûrsten der Schvoaben vnd Marknumns Cheruês-
ken^ Franckcn vnd Sachsen , vnd von poUtisehe
vnd wettlichen hdndeln , so sich in ThUringen
Sachseti vnd am Hartz zugetragen. Mansteldt,
1572, in-fol.
Citons encore : Censuren vnd Vrtheil der heyli»
genPropheten Christi vnd Aposteln,,, |Mansfeidt,
1574, in-ft».
Mansfielp, ville d'Angleterre (Notting-
hamshire).
>Villiam Ilarrod imprima ou fit imprimer en 1785 :
The history oj Mansfield ant ils environs, in two
parts ; Manslield, ln-4*', réimprimée dans la même
797
MANSIONILE. — MANTUA.
798
localité en 1801, avec figures; Ixtwndes ne cite que
cette seconde édition.
MiiNsioNiLE, (l*où Masniuum, Mosnila, Mais-
nil, leMesnil, le Ménil; nom commun à
un nombre infini de localitésen France.
Mansio Odonis, Mézidon, bour^ de France
(Calvados).
Mansum Azilis^ Mansum Asi'uum , le Mas-
ci^ Azil, petite ville du comté de Foix,
près Pamiers (Ariége), anc. abb. de
S.-Bcnoît fondée av. 814.
Mansum Garnerii, Mas-Gamier, bourg du
Bas-Armagnac, sur la Garonne (Tarn-
et-Garonne)*; anc. abb. de St-Benoît,
fondée av. 817.
Mantala [It. An t., Tab. Peut.], station
des Itinéraires dans TE. de la Gaule
Narbon.> dont l'emplacement est dis-
cuté; auj. St-Jean-Ia-Porte , suiv.
Ukert ; Bourg Evescal, d'après d'Anville ;
enfin Montmélian, Montemigliano, ville
de Fr. (Savoie), suiv. Reichard; Mabil-
Ion qui cite aussi cette localité sous la
désignation de Palatium in Agro Vieur
nensi, et l'appelle aussi Mantelus Villa,
traduit par MantaiUe, ou Monteux, convr
mune du Dauphiné, avec un prieuré de
S.-Beno!t, près Romans (Drôme).
MAM'ELANUM,Mante/an, Manthelan, bourg de
Touraine, près Loches (Indre-et-Loire).
Mantilcii-m, Mantilly, commune de Fr.,
près Domfront (Orne).
Mantinea [Plin.], Mavrfvsia [Hom., Herod.,
Thuc, Polyb., Xen., Strab., Ptol.,
Plut.], ville d'Arcadie, sur l'Ophis, ap-
pelée depuis ANTiGOiNiA [Paus., Plut.,
Ptol.J, auj., suiv. Krusc, Paleopoli,
PalatopoH ; et, suiv. Ross, Gurtzuli,
dans 1 Eparkhie de Mantinée.
Mantinice, MavTivixii, district de l'Arcadie,
formant le territoire de Mantinée.
M.\KnN0RU M OPPIDUM, MaVT{vci>v îTc'Xi; [Ptol.],
ville de l'Ile de Corse, sur remplace-
ment de laquelle s'élève 3i\X],.Bastia,
sur la côte E. de l'ile, dont elle a été ia
capitale.
Nous ne croyons pas qu^on puisse faire remonter
la typographie dans cette ville l)eaucoup au-delà du
milieu du xviii« siècle; et nous ne connaissons pas
de plus ancien document à citer qu*un certain t^r/m-
ponimento teatrale per musica, souscrit au nom,
peut-être supposé, de Bastia : // Triomfo dc*Gigti.
Bastia, 1751. in-12. (Gâtai. Floncel et Pinelli.)
Falkenstein ne date l'imprimerie à Bastia que de
1785 ; il nous serait facile de citer plusieurs titres
antérieurs; ainsi la Biblioth. impër. conserve: Rè-
glement pour Caisemblée générale de la nation
corse indiquée pour te mois de Juillet (1770), et la
première depuis la soumission de cette ile aux
armes de S. M. (16 avril 1770}. Oastia, S. F. Ba-
tini, in-fol. (fianc.-ital.)
Mantoi^, Mauîe, sur la Maudre, bourg de
Fr. (Seine-et-Oisc).
Mantua [Virç., Ovid,, Stat., Mart. I, M«v-
rtua [Ptol.J, Mantoa (Geo. Rav.j, ville
de la Gaule Transpadane, qui a con-
servé son nom, Mantua, Maniova, Man-
toue, chef-lieu de délégation, au milieu
du lac du Mincio, Tune des places les
plus fortes de l'Europe. Virgile est né
sur son territoire.
C'est le siège de VÀcademia Virgiliana; sa bi-
IHioth., ses musées, le palais du Té, construit par
Jules Romain, sont Justement célèbres. L*imprimerie
remonte dans cette grande ville à une date fort
reculée, 1472, et peut-être même peut-on la repor-
ter à 1470.
Ce fut grâce ft b puissante intervention d*un pa-
tricien d'une des premi^res familles de la cité, Mcs-
ser Pietro Adamo de Micliaclis, que Mantoue vit se
fonder dans ses murs le premier éuiblisseuient typo-
graphique; il appela, ou peut-être arrêta au passage,
deux ouvriers allemands, sans doute encore de ces
Giuvres artisans qui avaient été forcés de quitter
ayence, après le sac de 1462, Georges et Paul,
natifs de l^utzbach (Puzbach), ou plutôt, dit M. Aug.
Bernait, Buizbach, peUte ville des environs de
Mayence (T), et, sous son iwtronage immédiat, ces
habiles disciples de Gutenberg et de Schoiffer ins-
tallèrent une imprimerie, qui fonctionna dès l'année
1472, et peut-être à une date un peu antérieure, ainsi
que nous allons le voir; ils laissèrent à leur patron
rbonneur d*apposer son nom aui pramiers et remar-
quables produits sortis de ces presses, fait que nous
voyons se reproduire dans un grand nombre de
villes, et qui sans doute était la conséqtience du
traité passe entre les ouvriers typographes et -leiu*
commanditaire.
h*un des premiers magistrats de la ville (maestro
publico dit Volta, Saggio sulla typogr, Manto-
vana)t MesserCoiumbino, de Vérone, lut également
Tun de leurs protecteurs, ainsi que nous le prouve
la souscription du Dante de 1472, que nous allons
rapporter.
Presque aussitôt de nouveaux imprimeurs d'Aile-
magne s'établissent dans la ville, cette fois & Tinsti-
gation du clergé et du monastère ; ils s'appellent en
latin : Thomas :>eptem Castrensis de civitutc Uer-
manni (sans doute Hermanstadt), et Johannes
y/uratcrdc Campidonia (Kempten).
£nfin, en 1475, nous trouvons un médecin ou pliy*
sicien d'ilirschreld, nommé Johannes Schatlus, qui
se met k la tOte d'un nouvel établissement ; et l'an-
née suivante apparaît une typographie hébraïque,
qui a longtemps passé pour la première qui ail
existé, et.qui n'est en réalité que la seconde.
Avant de décrire les premiers livres, avec date
certaine, sortis de ces presses, il nous faut parler
d'un opuscule, que possède la Biblioth. inipér.,
opuscule dont la date est ceriainemetit fausse, maù)
dont l'archaïsme est incontestable, et que nous n'hé-
sitons pas à croire antérieur à 1472.
FBAKCisa [Sic) VhVTàfiCMi, de in |] genvis^ cdvcan-
dis, incipit^ lege || fœliciler. Au v» du dernier f., en
capit.: Explicit, jaliciter» amen. dco. \\ gracia$ et
gloriosissime. virgi \\ ni. matri sve. Mantvc. viiii.
IV II Nll.l.ccccLViiii. ln-4o de 18 IT. à 27 lign. par
page, sans chif., sigu. ni capit., en cnract. roninins.
M. Hninet, en dc^:rivant cet opuscule, dit: • L'I est
mis iH)ur M., c'est»-à-diie pour mille ; » nous croyons
que l'I veut dire Iditfus ou /dus, et que l'M ne (i^ure
point dans l'énoncé de la date, ce qui se voit quel-
quefois.
Ce traité de Piutarque fut traduit en italien
par Guarini de Vérone, probablement en 1459 ;
Il est imprimé avec les mêmes caractères que
l'édition des Regvlœ grammaticales du même au-
teur, décrite par llain,sous le n* 810G. L'abicnce de
tout signe, celle des lettres capitales, celle des vir-
gules, remplacées partout par des points, indiquent
une grande anUquité; cette pièce a, sans nul doute.
799
MANTUA CARPETANORUM.. — MARCHIA ANCONITA.
800
été oxéculéc au plus tard vers 1470 ; rêdition a dû
certainement précéder celle d'Ulrich Zell à Cologne;
sans autre preuve, nous nous conlenierious d'ob-
jecter ceci : la Uo édition u'un livre composé à Vé-
roneouà Venise, à la Un duxve siècle, n'a-t-clle pas
dû être donnée àManloue plutôt qu^à Cologne ?
En \UT2, nous aurions à citer un très-grand nom-
bre d*ouv rages; rimprimorie est en pleine activité.
iLDECAMERONE Dl MESSER GlOVAPfItl OOCCACIO. —
Au v® du 263e Ui^Joannis Boecacii: Poète IxpidiS'
iimi : Decamcron : opus facetvm : Mantuc impres-
sitm: cum dus florentissimc urbis principatvm
fivlicissime agcret divvs Loilovicvs Gonzaga «e>
cvndvs : Anno ab origine christiana mcccclxxii.
Petrvs Adam de Micfiaelibvs tivtdetn vrbis ciuia
imprimcnUi aoctor, In-fol. de 26S ff. à Al Ugn. par
page, en car. romain» sans cli., réel., slgn. ni capit.
gravées.
Cette admirable édition du pliLS illustre des con-
teurs italiens est incomparablement plus rare que
celle» beaucoup plus célèbre, donnée par ValUarfer
Tannée précédente, car il ne nous serait pas possible
d*en citer un autre eiemplaireque celui que conserve
la bibl. Vaticane ; elle a dû figurer dans une large
proportion à Vauto-da-fé par lequel le fougueux
Savonarole livra au bûcber à Florence, en Mi96, les
plus adniiiDblcs productions de la littérature ita-
lienne ; qu'un moine brûle les élucnbrations d*un
autre moine, rien de mieux ; mais un Savonarole
toucher à Dante, à Pétrarque, k Boccace ! Il est vrai
que, deux ans après, le farouche dominicain Vhà
pagato.
A la même date de l£i7Z citons encore une édition
de Dante (peut-être la première, car rien ne prouve
d^une façon détcnninantc l'antériorité de celle de
Foligno) : COMlKCiA LA COMEDIA di Dante Aligherii
di FiorenzcAu l«r f. une éplire en vers du promo-
teur de cette édition. Maestro Colombino, de Vérone,
que cite Volta comme l'un des premiers magistrats
de la cité ; à la fin, v<* du 91o f. col. 2.: ncccclxxii.|
Mogister Gcorgiua et magister Paulus tcn^tonict
hoc opus Mantuœ impresserunt adliuuantè CO'
lumbino Veronemi, In-fol. de 91 AT. à 2 col. de M I.
sans cil., réel, ni sign.
Le premier livre exécuté à l'instigation du clergé
est : ConciUator Diffcrcntiarum Philosophorum
et Prccipuc Mcdicorum Clarissimi Viri Pétri De
Abano Patavini... A la fin: Lodoviciis Carmelita
Primus hoc Opus ère imprimi jussit Mantue per
ThomamSeptemCastrensem de Civitale Uermanni
et Johanncm Jiurstcr (sic) de Campidona socios,
Anno ycrbi Incarnati, m.ccgclxxii, in-fol.
Jc-m Wurstcr de Kemptem alla peu après s'éta-
blir h Modènc.
l.cprLMiiier livre imprimé par Johann Scballest
une (tes innombrables éditions du ScnuTiNlUM
bCRiPTURARUM (tu Uév. P. Paulus de Sancta Maria,
évéquc de burgos, \Ulb, in-fol. de 150 (T., à 39 lig.;
en caract. goth., dits, en italien, Carattcri angoiari,
sans ch. ni réel., avec sign. (Gat. La Vallière, n" 173,
Maccarthy, etc.)
EnGn le premier produit de la typographie hé*
brafque est de 1^76 : Babbenu Ascer Orach Chaim,
Vita vitŒt seu primus ordo ArbaTurim lErgo
mantuœ per Abrahamum Conath anno 5236 U)hr,
MocccLXXvi)» subfinemmensis mai, in-fol. à 2 col.
en car. dits semi-rabbiniqucs.
Mantua Carpetanorum, voy. Madritum.
Manucium, voy. Ma>'cunium.
Manuesca, voy. Manesca.
Marabodui Castellum, Kônigswart, Kuncz-
rvart, bourg de Bohême^ dans le cercle
de Pilsen.
Mahantii'm, Marans, ville de Fr., au confl.
de la Sèvre Niort'^'ise et de la Vendée
(Charcntc-Infcr.).
DICTlONfi. DE GÉOGR.
Maraxum, Meran, ville du Tyrol, sur
l'Etsch (Kreis Botzen).
Marathon [Mela^ Plin., Ovid.], Mxpaôtôv
[Herod., Strab., Ptol.], bourg de l'AUi-
que, au N.-E. d'Athènes, célèbre parla
victoire de Miltiade sur les Perses, en
480 av. J.-C; auj. Vrana, et d'après
Kruse, Marathona*
Maratuus, MapaO&ç [Strab.], ville de la
Phocide, dont les ruines, dit b;ak(î, se
voient encore près de Sidhiro-KaflUiio.
Marburgum, voy. Marpurgum.
Marca, SIarcuia Fabuna, Marche-en-Fami'
ne, bourg de la province de Liège (Bel-
gique).
Marca, Marke, March, bourg de l'arrondis-
sement de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-
Calais); anc. abb. de S.-Benoît, fondée
en 1090. — Marques, village de l'anc.
comté d'Aumale (Seine-Infcrieure).
Marcerum, Merzig, ville de Prusse, sur la
Saar (rég. de Trêves).
Marchenium, Rosburgum [Baudraiid]^ltoj;-
burghe, bourg d'Écossc, sur le Teviot,
dans le comté du même nom, célèbre
par son formidable château, qui dé-
fendait ce qu'on appelait le Border
d'Ecosse.
Il n*y a pas de nom plus célèbre dans les an-
nales bibliographiques ; Tun des plus illustres
bibliophiles du xviiie siècle fut John , troisième
duc de Roxburghe, né le 5 avril 1740 , mort le
19 mars 180A ; les Anglais l'ont surnommé fhc Book-
Duke, à cause de la noble passion quMI rut pour
les livres ; la vente de sa splendide bihliothèfiue
commença le 18 mai 1H12 et dura â2 Jours ; elle fut
surnommée la bataille de Boxburghe; ce fut là que
fut adjugé au marquis de filandford {thc IVhHc
Knight) le Decameron de Valdarfer, moy. £ 2260,
et le Becueil des histoires troyennes de lt^71, au
prix de £ 1000 sh. 10. — La vente produisit £ 23,397,
sh. 10, d. 6.
C'est en mémoire de celte noble passe de livres,
et poifr glorifier le souvenir du duc-bibliophile, que
la fleur de Taristocratie et de la littérature du
Itoyaume-Uni institua le 17 Juin 1812 le Boxburgtic-
Club, la plus célèbre des sociétés de bibliophiles du
monde entier. Voy. dans le Bibliogv. Decameron de
Dibdin, et dans ^'Avl\n{Cat.of bo^tks privât, prin-
ted]^ le récit des curieuses circonstances qui accom-
ragnèrent et suivirent réiabitssem-iit de ce club;
les noms retentissants des membres fon'tateurs, duc
de Dcvonshirc, marquis de Blandford, le «icomie
Althorp» sir M. Masterman Sykts, W. Dcntham,
John Deni, Dibdin, Richard Heber, Roger Wilbra-
ham, etc., sont à Jamais célèbres dans les annales
de la bibliophilie.
MARcmA, la Mardie (Limousine), anc.
gouvern. et prov. de France; forme
auj. ledép. de la. Creuse, et partie de
la Haute-Vienne. = Mark, ai.strict de
la Pi'usse Rhénane, dans la rég.
d'Arnsberg. := La Marche \ phisieurs
communes de France portent ce nom.
Marchia Anconita, lu Marche d'Ancône,
26
801
MAKCHIA BKANDENBURGICA. — MAIIlA THEKESIANOPOLIS.
802
aiic. province des Ktats Pontificaux^
3ui comprenait les délég. d'Ancônc et
eMacerata.
Mahciiia Brândenbuagica [Cluv., Cell.j^ le
Bratidenburg, Brandebourg, province
prussienne (anc. marquisat)^ dont le
chef-lieu est Berlin.
Mabchia Famina, vov. Marca.
Marchia Tarvisina, la Marche Trèvisane,
anc. prov. de la Vénétie, qui coitcs-
pond à la délég. act. de Trévise.
MAHCHUNiE^ voy. Mahoana.
Marchus, voy. Marus fl.
Marci [Not. Imper.], ville de la Gaule
Belgique^ auj., suiv. Valois et d' An-
ville, Marcq, commune du Pas-de-Ca-
lais^ entre Calais et Gravelines ; suiv.
Cluver/ Marquise, chef-lieu de canton
du même dcp.; enfin, d'après Mal-
brancq, Mardik, près Dunkerque.
Marcia Colonia [Plin.l, Marckna [Grœv.],
Marchena, ville d'Andalousie, dans
l'intend. de Séville.
Mendez signale cette ville comme ayant possédé
une imprimerie ; Antonio (Bibl. No\a, H, 298) cite :
ThomoB de Agui(u\ D, M. Catnplutetisis, Apotogia
pro eonsilio medicinali in diminuta visione ab se
prœfcripto, et in lib. de faucium ulccribus, Mar-
ccnœ, 1621, in-ft*.
Marciana, Aajhatia Mabcianas [Chr. Car-
lov.], MAnc!iiAN.ï^ Marchiennes, ville
de France, sur la Scarpe (Nord); anc.
al)b. de Bénéd. fondée en 643.
Marciana, voy. Marpurgum.
Marciana Sylva [Tab. Peut.l, Marcianj£
Sylvj-: fAmni. Marc], Sylva Nigra
[Coll.], ia Forêt Noire, der Schwarz-
wald, dans le grand-duché de Bade,
Souabe, Wurtemberg, etc., entre le
Neckar et le Rhin.
Makcianopolls [It. Ant., Tab. Peut.,
A m m.], Mapx'.avcuircXi; [Procop., Hie-
rocl.j, ville de la Mœsie Infer., auj.,
suiv. Reichard, Imertje, et, d'après
d'autres géogr., Preslaiv, en Boul-
garie.
Marcilliacum, Marcillac, bourg de Fr.
(Avcyron) ; anc. abb. de Bénéd. fondée
vers 503.
Mahcina, Mdsxivx [Strab.], ville des Picen-
tini, auj.', suiv. Cluver, Veteri (Prin-
cip. Citer.).
Marclmaclm, Marciyiiy, ville de Fr*
(Saone-ot- Loire), anc. abb. de Fillcs-
Bénôdictines^ appelée Marcigny-les-
Nonnaim, fondée vers l'an 1000.
Ptol.], Mopxo-
u S.-Ë. de la
. Marcodava, Mapxc^aya, ville de la Dacie,
que Sestini (Viaggio, p. 105) croit
avoir existe au confluent du Marosch
et de l'Arasciu, auprès de Thorda
(Transylvanie).
Marcodlrlm [Tac.]^ Duria, ville des Ubii,
dans la Germanie Infér.,, auj. Dueren,
ville de la Prusse Rhénane, sur la
Ruhr (rég. d'Aix-la-Chapelle).
Marcomagus [It. Ant.], ville des Ubii, auj.
Markmagen, pet. ville de Prusse, près
Blankenheim, dans la rég. d'Aix-la-
Chapelle.
Marcomanni |Cœs., Tac.
[Dio. Cass.], Map)cc{XQcvci
|x«woi [Stfab.], peuple (
Germanie ; habitait d'abord les deux
rives de l'Elbe, puis occupa la Bohme.
Marcusiuh (?j, Marœussis, bourg près
Montlhéry^Seine-et-Oise); anc. cnàteau
bâti en 4408 par Jean de Montagu;
anc. monastère de Célestins.
Hareleia, voy. Marilegtum.
Marengium, Mareugilm, Marologium, Mur-
rgofe, ville de Fr. (Lozère).
Margaberga, voy. Cunetio.
MARGAHETiiiE [)i\M Ins., Margavethdmel y
île du Danube, près Pesth (Hongrie).
Margate, [Mam Janua ?), ville et jxirt
d'Angleterre, à l'embouchure de la Ta-
mise (comte de Kent).
M. Gotton fait renionicr rimprimcrie d.ms en
t fashionable bathing place » à l'année 1785; nous
citeross : WiU. Jiigland, meehanic's guide, Mar-
gate, 1797, in-S".
Margidunum [U. Ant.], ville des CoriUini,
dans la Bretagne Rom., auj., suiv.
Camden, Ost-Bridgefort, à TE. de Not-
tiugham, et, suiv. Cellar. et Reichard,
Margedovertov, dans le Nottingham-
shire.
Margum [It. Ant., Jornand.], ville de la
Mœsie Super., que l'on croit èive Passa-
rowitz, Pasarofdscha, pet. ville de Ser-
vie, sur la Morawa.
Margus fl. [It. Ant., Eutrop.], Mâp^c;
[Strab.j, Margis [Plin.], Marus [Tacit.,
Cell.], MoRus [Plin.], Mo(txio; [Ptol.j,?,
Marciii s [Cell.], fleuve de la Mœsie,
auj. la Morawa, March, affl." du Da-
nube.
Maria ad NiVes, Mana zum Schnee, ville
de Suisse.
Marl\ Theresianopolis, Theresiopel, St-
Marieii'Theresimstadt, ville de Hongrie
(com. de Bacs).
803
MAUIACUM EPISCOPALE. — MARIANUM PROM.
804
Mariacim EpiscePALE, Mairé'Lévescaut,
(ommune de Fr. (Vienne); anc. abb.
de Bénéd. fondée av. 559, réduite en
prieuré.
Maki.ebirgum, Marianopolis, Marienburg,
ville des Etats Prussiens (rég. de Dant-
zick) ; c'était, au xni« siècle, la résidence
des grands-maîtres de l'Ordre Teuto-
nique.
I.Mmprimcrie exista dans cette ville à partir du
milieu du xvii* siècle; c'est ï la date de llOl seule-
ment que nous reocontrons un de ses produits:
Irendacl C. ab) FaeuUatis theologicœ ColoniensU
judicium pro doctrina D. H. Denys, adveraui
h\ Martin, rindicatum, Marianopoli, 1701, in-ft*.
M. CoUon dit qu'en 17ft& un anc. imprimeur de
Zurich, nommé J. Henry Miller, qui avait été cher-
cher fortune en Amérique, revint k Maricnbourg»
et y fonda un Journal ; mais qu'après un assez court
st'jour et de longues pérégrinations, il retourna se
fixer en Pens> Ivanie, où il mourut en 1782. La vie
tourmentée de cet homme est trop curieuse, pour
(|ue l'on ne complète pas le récit du bibl. anglais.
Johann Ilenrick Miller naquit dans la principauté
(le Watdcck, le 12 mars 1702; sa famille éiait origi-
naire de Suisse; en 1715, ses parents retournant
dans leur village natal, situé près de Zurich, il les y
suivit, puis s'en alla apprendre la typographie a
i>âle ; quand il eut termina son apprentissage, U
revint à Zurich oii il trouva du travail, mais bientôt
(|uitia cette ville pour Leipsick et Altona ; puis il
alla 5 LoMdres, à Amsterdam, en France, et retourna
en Altemngne et en Hollande, vivant partout de son
métier de typographe ambulant, mais ne pouvant se
fixer nulle part. Knl72ilil partit pour rAmérique,
rt travailla quelques mois dans l'imprimerie di
Franklin ù Philadelphie. En 17A2 il revient en Eu-
rupe, se marie Tannée suivante, et fonde une im-
l)rimerie à Marlenburg en 1744 ; mais il n'y fait
pas long séjour, se remet en route, retourne en
Angleterre, revient en Hollande pour la troisième
fois, cl parcourt encore TAllemagne. En 1751, il se
ix'mbarquc pour l'Amérique, et prend un intérêt
dans une typographie allemande à Philadelphie,
lunis bientôt il la quitte et entre chez Will. Brad-
ford. On peut espérer qu'il va enfin prendre quel-
que repos, pas du tout ; en 1754 il retourne en Eu-
rope, y reste jusqu'en 1700, et revient en Amérique
pour la troisième fois; mais cette fo!s il rapporte un
matériel typographique, et fonde une imprimerie
allemande à Philadelphie.
Cette fois c'est bien fini; le temps a amorti ses
I)assions aventureuses, il se livre tout entier à son
art et son établissement prend une grande extension;
mais la fatalité le poursuivait: k l'époque de la révo-
lution, quand les troupes anglaises s'emparèrent de
Philadelphie, Miller, qui, en sa qualité de Whig et de
frère .Morave, était un ardent patriote ou rebelle,
comme on disait, s'enfuit de la ville ; les Anglais
s'emparent de son matériel qu'ils usent en procla-
mations; rentré à Philadelphie, après l'évacuation
des troupes royales, Miller réinstalla son impri-
merie; mais le moment du repos avait enfin sonné
pour cet infatigable traveller\ le 26 mai 1779, il fait
ses :uiieu\ aux abonnés du journal républicain qu'il
publiait en allemand depuis 1702; cède en 1780 son
matériel typographique, et se retire aux environs de
PhiUidelpiiie , dans un village nommé Bethlehem ; ce
fut Ui que cet homme vraiment extraordinaire, doué
(le toutes les qualités extérieures, érudit, lettré et
déplus excellent typographe, accomplit son der-
nier voyage le 81 mars 1782, à l'âge de 80 ans.
(Thomas, /'ri/i/ing in America, 11,59.)
Maiu.fcklla, Mariazell, Grossmariazel,
bourg do Styrie (cercle de Bruck), sur
la Saiza.
Mari^chelmum , Maiu.£ci!lmia , Culm ,
Chulm, Marienculmy bourg de Bohème
(cercle de Saatz).
Marle Domus rZeiler], Mergentheim, Mei-
genthai, ville du Wurtemberg (Jaxt-
kreise), sur la Taaber. Les grands maî-
tres de Tordre des chevaliers Teutoiii-
quesy onl résidé de 1526 à 1809.
Mari^stadium, Mariestad, ville de Suède,
sur la rive orient, du lac Wener, chef-
lieu de la préf. de Skaraborg. = lf(/-
riemtadt, anc. abb. de Citeaux^ du
dioc. de Cologne.
Marle Yallis, Mariana Valus in comitatu
Posoniensi, MarienthaJ, houre de Hon-
grie, dans le comitat de Presourg. v
Alexis Horànyi {Nova Memoria Hunçar., 1. 1,
p. 984) signale un ouvrage de Nicolas Benger
[OrdinisS, Prim, Brem,), intitulé: /Ie0<namar-
tyrum Maria, Cristentts urbis refuçium { typis
Thallensibus ad Posonium an. 1725 imifressum
opus in-fto, (Németh, typogr. Hung., p. 106.)
HARiiË Veri»a, Mariana Lnsuia, ijfanen-
werder, ville de Prusse, chef-lieu de
régence, au N.-E. de Berlin.
Plusieurs hibliogranhes ont donné l'année 1781,
comme date dePIntroducUon de la typographie dans
cette ville ; voici un voL que cite M. Cotton et qui
existe & la bibl. de Trinity-Gollege à Dublin : Doe-
torii Matket Wolffli Gênera et Species planta-
rum. Maria* Verde, 178l,in-4o.
Mais Temaux cite un vol, d*un siècle antérieur,
et, comme le grand ouvrage de Bf. Graésse confirme
son assertion, c'est à Tannée 1694 que nous reporte-
rons Timprimerie : Otto P, von dcr GrOben Orien"
talische Reisebeachreibitng. Marienwerder, 1694.
in-4o fig.
Mariager, MARiiGAGER, Moriaker, pet.
ville du Danemark (Jutland).
Mariana [It. Ant.], ville des Oretani, dans
l'Espagne Tarrac, auj. Almagro, dans
la Nouvelle Gastille.
BLkRiANA ^Plin.,Mela, It* Ant.,Tab. Peut.].
Mapiavn IDiod., Ptol.j, ville de la côte S.
de rile de Corse, colonie de C. Marins,
dont les ruines se voient à Tembou-
chure de la Tavola, auprès du village
de Biguglia,
Marianne FossiE; c'est, croyons-nous, ce
canal que Marins fit creuser pour oc-
cuper et endurcir son armée, pendant
qu il attendait le retour des Cimbres
passés en Espagne ; nous croyons que
rétang de Meyranne, dans la Crau, en
a pris son nom.
MariaKIjm [Paul Diac], Maronea, MaranOi
pet. ville de la prov. d'Udine (Frioul),
dans la Laguna di Marano.
Marianum PROMi, Maptavov [Ptol.]» cap de
la côte S. de la Corse, auj. CapoSeacloso
ou Capo (H CasaBarbaricai
805
MARICI. — MARONEA.
806
Marici [Plin.], peuple de la Ligurie, habi-
tait les bords du Tessin.
Maricus Vicus, Marengo, village piémon-
tais du royaume d'Italie^ sur le Tanaro.
Maridunum [It. Ant], Mopî^ouvcv fPtol.],
ville des Demetœ, dans la Bretagne
Romaine^ auj., suiv. Camden, Co^rmar-
theriy dans le Sud-Wales, sur le Tovy
(ToBius FL.), chef-lieu du comté du
même nom> Maridunensis GoBfrr.; appe-
lée en welsh (gallois) Caerfyrddin,
M. Cotton cite comme premier livre imprimé
dans cette ville, ou tout au moins comme le pre-
mier qui soit venu & sa connaissance : W, GamboUl,
tVet$h grammar. Carmarthen, 1727, in-8o ; l'au-
teur est appelé Gambeld par L.owndé8, maisc*est
évidemment une faute typographioue. Le tHetio-
nary engUsh and weUh d'Efans lut aussi impri-
mé dans oetie ville, en 1771, in-S»; il n'est pas cité
par Lowndes.
Marienborn^ château appartenant aux
comtes d'Ysenburg Meerholz^ dans la
Wetteravie (Hesse, cercle du Bas-
Rhin).
Ce château fut, ft partir de 17$7, la résidence du
conseil de Tordre des frères Moraves; Grants, dans
son Uistorie von Grônland^ constate c|u*à partir de
1744 une imprimerie fonctionna à Marienbom pour
l'exécution des livres liturgiques des f^res Mora-
ves, et qu'en 1746, Johann Beck, un de leurs mis-
sionnaires, étant revenu du Groenland avec la tra-
duction de quelques livres de religion en patois
groënlandais, les fit exécuter sous ses yeux, et
retourna A la mission en 17&9 pour offrir cet inesti-
, mable présent aux pauvres pécheurs Esquimaux.
Mauiestadium, Maricstadty anc. abb. de
Cîtcaux, du dloc. de Trêves, fondée en
Marilegium [Grcg. Tur.J, Marolegia Vh^la
IN Alsatia [Fredég.J, Merlegium palat.
[Ludov. pii vita], Maurolegia I Aimon.],
Mareleu, Marlegia palat., Mauretjlc
[Gr. Chron.], anc. résidence royale de
la 4^® race, auj. Marlem, Marlkeim,
Marlenheim, commune d'Alsace, près
Saverne (Bas-Rhin).
Màrtniana [Itin. Ant., Tab. Peut.]. Mau-
riana [It. Hier.], Mxpiatva [Ptol.J, ville
de la Pannonie Ihf., sur les contins de
la Haute Pannonie, auj. Szara, sur les
limites des comitats de Schûmeg et de
Baranya en Hongrie, suiv. Mannert.
Marionis, Mapiwvi; [Ptol.], sur l'Elbe,
ville de la Germanie Septcntr., que
l'on croit être Hambourg (voy. Hambur-
gum).
Marionis Altéra, 'E-repa MopimU fPtol.l,
sur le Chalusus {la Trave), ville dii
nord de la Germanie, que Reichard
croit être auj. Lûbeck (voy. Lubeca);
* Rruse penche pour Marlow, village voi-
sin de cette ville, et Forbiger pour
Wismar (voy. Wismaria).
Maris Stella, Maristellense Cœnob.,
Wetttngm Marienstem, bourg de Suisse
(canton d'Argovie); anc. abb. de Ber-
nardins.
L*imprimeric exista-t-elle dans ce monast^re, ou,
ce qui est plus probable, les livres liturgiques exé-
cutés ailleurs sont-ils, par ordre de l'abbé, souscrits
au nom du couvent 7 Nous ne savons, et le fait a peu
d'importance : Elogia Abbaium MaristeUenstum.
Maristelle, 1681, in-foU
Marisus FL., Mdépiac; [Strab.], BÎâçi;
Herod.], Marisia [Jornand.], Marisus
Cell.], lieuve de la Dacie, auj. k Maros
ou Marosch, riv. de Transylvanie et de
Hongrie, affl. de la Theiss.
Maritima Colqnia, voy. Anatiuorum Uubs.
Marius, Mofio; [Pausan.], local i lé de la
Laconie, auj., suiv. Leake et Boblaye,
Mari,
Marlrorough, ville d'Angleterre, sur le
Kennet (Wiltshire); titre de duché.
L'imprimerie, dit M. Cotton, peut Ctre reportée
dans cette localité & Tannée 1736 ; nous citerons à la
date de 1776 .un sermon du rév. Matthew Framp-
ton^ D. D., rector of Bremhill, vicar of Westport,
(Wilts) , sur Je psaume &5-15, piononcé pour
VAnniv, of meeting of natives of ttie county of
WUti (sic), et imprimé à Marlborough, 1770, in-4".
(DarIing-Cyclop.,col. 1181.)
Marijacum, Marlacubi in agro Parisiemi
[D. Bouquet], Marly, bourg de l'ile-do
France (Sciiue-ct-Oise); ou tnmvr'
aussi Marlium : « Georgius de Mariio
Miles, Forcalquerii Senescalcus ».
[Charta a. 1390.]
MaroMons [Plin.], montagne do VE. de
la Sicile, auj. Monte Mandonia,
Marohudum [Tac.], Mapo'e&uôcv [IHoL],
ville des Marcomans dans le S. do la
Germanie; est, suiv. Wilhelm, la mènic
localité que Bidovk.ium , Budvk.iim ,
Budxveiss, ville de Bohême, sur la Mol-
dau;suiv. Reichard, lesrninesdc Maho-
BUDUM se voient à Buszlicirad, dans le
N.-O. et près de Prague.
Maroialensis Vicus [Aimon.], Ma iwel [Clir.
B. Dion.], Mareuil, bourg du Berry
(Indre).
Marolegia, voy. Marilegium.
Marolium, Mardi, Marettil ; plusieurs
communes de France portent ce iioui,
entre autres deux bourgs de la Durdo-
gne et de la Vendée.
MarollvE, MADRioLiE [Charta Car. M.
ann. 786], Merrolles-skr-Skink \{\r.
Chron.], Marolles, commune dudcp.do
Seine-et-Marne; anc. titre de manpiisat.
Maronea [Plin., Liv., Mêla], MxpwvEia
[Herod., Ptol.,Polyb.], ville deThrace,
sur la rive N. du lac Ismai'is, auj.
807
MAROSIENSIS COMIT. — MARSNA.
808
Marofjna, près de la ramification des
Balkans appelée Despoto-Dagh, dans
la Roumélie.
Mauosie.nsis Comit., le comitcU de Maros,
Marosch, eu Transylvanie.
Mx\ros-Vasariielyinum in sede Marosiensi
in Ti^aussilvania, Maros-Vasarkély,
Neumarkt en ail., chef-lieu du comitat
(le Maros. en Autriche; anc. ville
royale et la plus importante du pays
des Szeklers.
I^ collège .des réformés établi dans ccue ville
depuis Pan 1716 fit^ dans les dernières années du
xviii* siècle, racquisition d'un matériel typogra-
phique; nous citerons d*après Németh : Ne oàntsd
a* MaQyai't. IrtaGrôf Zrinyi Miklôieamoit ujon-
iian ki-botsàltatott Maroi'Vàaàrhelyen, 1790,
in-H» de 9i p.
Marpessa Mons [Plin., Virg., Ovid.J, Matp-
TTT.aax, montagne de l'Ile de Parcs, avec
(le célèbres marbrières, auj. ifarpeso.
Maiu'i lUiiiM [Zciler, Cluv., Cell.], Marbùr-
r.iM, Marpurgum Hessorum, Amasia Càt-
ToRiwi, Marburg, Marbaurg, surlaLahn,
dans le gr. -duché de Hesse-Gscssel,
chef-lieu de la prov. de la H. Hesse.
Université; bibliothèque de plus de 100,000 volu-
mes. Celle ville est célèbre par la conférence de
15?9 qui cul lieu dans la saHe des chevaliers du
BorRschloss entre Luther, Mélanchlhon, Zwingle,etc,
l/iinprinierie remonte en cette ville k l'année
1527 cnvimn ; du moins c'est à cette date que nous
rencontrons pour la première fois des livres sous-
crits à ce nom: Ad Jni;ictissimum Imperatorem
Carolum V, Cesarem augustum^ reliquosque
(icnnaniœ procerts, Enricii Cordi pro agnoscenda
rrra rcligioiie parœneticon^ adjecto auctoria de
instauraudis et conseruandis Uteris, et novo Mar-
purqensiG\jmnasio.\m}^iesi\im Marpurgi, MDXXVll,
per Joanncni Locfsfeldt, in-/li", titre gravé.
Les œuvres du célèbre réformateur anglais, Wil-
liam TyndaUs sont publiées à Marbourg par un
imprimeur (In nom de llans Lufl: The obedyence
of a Chrislen man, and how Christen ruledought
10 governc lYynted at Marlborowe, in the
l^ndc of liesse, by llans Luft, 152£, in-4". (2*cat.
M;istcrman-Sykts, n" 635. — VaVxX. W'hiteKnight ,
llicii. Ileber, etc.). Voyez, pour la suite des ouvra*
ges du réformateur imprimés dans cette ville,
I^wiidcs, V, 2732 et suiv.
{}i\ livre infiniment précieux est la nible anglaise,
imprimée en 1530 ; en voici le titre : The Pentateuch
irauslalcd by Tyndale^ Emprented at Malborow^
in the Lande of JIcssc^ by me Uatis Luft, the yerc
ofour Lorde m.d.xxx, in-8^ Celivrea été porté au
prix de 3,250 fr. à la vente Utterson.
Divers ouvrages d'Ant. Corvin, de Mahomet Alba-
tf Knius, etc., imprimés à la même époque à Mar-
burg, sont analysés par Freytag, Bauer et Vogt ;
nous ne nous en occuperons point.
1^ ty|X)graphie est l'objet d'un comipercc étendu
à Murburg dès ses débuts, puisque nous trouvons
simultanément cinq imprimeurs: Jean Loersfeldt,
llans Luft, Franc. Uliodius, Euchar. Gervicomus de
Colo^no, et le célèbre imprimeur de Francfort-sur-
Muiii, Christ. Egenolph, qui vers 1531 ou 1532 vient
fonder un établissement typographique à Marburg,
('•lablisscmenl qui existait encore en 15^0, époque
5 laquelle il émit dirigé (lar son petit-fils Paul Ege*
iiolph.
Marrl'bium [Tab. Peut.], Marubiuii [G.
Hav.],MARrviuM [Sil.], Mapoûîcv [Strab.],
Marruvium [Inscr. ap. Orelli.], capit.
des Marses, sur la riv. orient, du lac
Fucin, auj. San Benedetto, ville de
l'Abiuzze-Ultér. 11, sur le lac de Ce-
lano.
MARRuaNi, voy. Maruccini.
Marsaci [Tac, Plin.], peuple de la Gaule
Belgique ; occupait le territ. d'Utrecht,
Marsellum, Marsallum, Marsal, bourg de
Lorraine, anc. ville fortifiée (Meur-
Ihe).
Marsi [Tac.,Liv.J, MxpaoJ [Polyb., Strab.],
peuple du Samnium, entre les Eques,
les Vestini et les Maruccini ; occupait
le territoire compris à TO. du lac de
Celano.
Marsi [Tac], Ma^aoi [Strab.], peuple du
N.-O. de la Germanie, dépendant des
Istaevones ; occupait le pays compris
entre le Rhin, la Lippe et la Ruhr.
Marsiburgum, Martisburgum rZeiler, Cell.],
Marsipolis, Mahtiopous, Merseburgum,
Merseburg, MersebourÇy ville prussienne
de la prov. de Saxe, chef-lieu de ré-
gence; sur la Saale.
Le premier livre imprimé dans cette ville, qoQ
citent les bibliographes, est daté de 1473; ilest exé-
cuté par Lucas Brandis, typographe que nous re-
trouvons quelques années après à Lubeck : I jber dk
QUASTiONiBDS OROSii. incipiuHt Questiones Orotij
ad beatû Au\\ gustinû Episeopum yponemem Pro-
logui, A la fin (vo du 29« f.): PirUt liber beati Au-
gustini ypo\\nentiM episcopi de questionibu» \\
orosij A luea brandis ex opido\delczsch pgenito
Ati/tr aùt vrbelMarispolicommanenti, Arte impsl
soria in médium féliciter deditus [J Anno a partu
uirginis ialutiferoWmiUeHmo quadringenteaimo
sep\\tuagesimo ter do Nonas uero Au\\gusti
quinto. Deo Gratias.
Au 50c f. ro, viennent 8 vers que cite Panzer, et
qye Dibdin conteste (ce qui veut dire naturelle-
ment que l'exemplaire de lord Spencer est incomplet
du dernier feuillet). In-a** de SO f f. sans chif., récL
ni sign., de 23 lignes à la p.; le caractère rappelle
beaucoup celui de Koburger.
Nous devons citer à la même date nn volume fort
rare; c'est une traduction latine d'un traité d'Aris-
tote : Lapidcmiu» Ariitoteli» de novo e grœeo trans-
latut.., explicita,, completum est presens opu8 in
civitate Merssborg, in-4». Quelques bibliographes
croient ce livre imprimée Merseburg, mais rien ne
le prouve, et le caractère est absolument distinct de
celui du précédent volame.
Marsigni [Tac], peuple du S.-E. de la
Germanie; occupait, suiv. Kruse, la
régence de Breslau, dans la prov. prus-
sienne de Silésie.
Marsiunuh, MarscMins, bourg de Suisse
(Grisons).
A la fin du xviii* siècle, un imprimeur du nom de
Rerthold, que nous arons cité à Part. Malans, vient
s'établir à Marschlins, et y exerce la typographie
pendant un an environ.
Marsna, Marsana palat., Mertzen, com-
mune d'Alsace, près Altkirch (Haut-
Rhin).
809
MARSONIA. — MASECA.
810
Marsonia [Tab. Peut,. G. Rav.], Mopoovïa
tPtol.], ville de la Pannonie, au S. du
)anube^ auj., saiv. Reichard, Modran,
CQ Hongrie.
Marta fl. [It. Ant.], fl. d'Étrurie, affl.
du Lago di Bolsena ; a conservé son
nom.
Martaltjm [Merian.]^ Martellum^ March-
ihal, bourç de la princip. de la Tour
et Taxis (Tnum u. Taxis); anc. abbaye
(Wurtemberg).
Martelu Castrum, Martel, ville de Fr.
(Lot).
Martia Famina^ voy. Marchu.
*
Marîia Villa, BIarvilla, MarvUle, petite
ville de Lorraine^ dans l'anc. duché de
Carignan, s\ir TOstein (Meuse).
Martin Pons, voy. Nartije Pons.
Martianum, Mont'de-Marsan, ville de Fr.
(Landes).
Martigium, voy. Anatiuorum Urbs.
Martiniacum, voy. Octodurus.
Martiniacum, Martigny; plusieurs com-
munes de France portent ce nom.
Martini Fanum, St-Martin, ville de Fr.,
dans l'île de Ré (Charente-lnfér.).
Suiv. le Dr Coiton, cette rille posséda une impri-
merie en 1790 ; nous n'avons pas de titre à fournir
à l*appui de l'assertion.
Martini Monasterilm, Majus Monasterium,
Marmoutier-les-Tours, célèbre abbaye
de bénédictins, fondée vers 712 (Indre-
et-Loire).
Martini Monasterium, St-Martinsdyke,
bourg do Hollande, sur l'Escaut , à
trois lieues de Tholen (Zeeland).
Une église collégiale et un chapitre existaient
dans cette localité; le Bibliophile belge assure que
rimprimerie exista dans ce bourg dèa Tannée 1478 ;
h cotte date un imprimeur du nom de Peter Verre*
coren :iurait exécuté une traduction flamande du
traité intitulé: Consolatio animarum; une des-
cription de ce volume rare et Jusque-là inconnu,
avec extraits et fac-similc, est insérée au tem. VU!
de cet excellent recueil, pp. 113-124.
Martinopolis, Szeni Marton, ville de Hon-
grie, chef-lieu du comitat de Thurocs
(cercle en-deçà du Danube).
Martis (ai») [Tab. Peut.J, localité d'Italie
entre Lucques et Florence, que Man-
nert place au sud de Pescia, et dans
laquelle Reichard voit Massa,
Mahtis (ad) [Tab. Peut.], dans la Campa-
gne Romaine, auj. Martano, suiv. Rei-
chard, ou ArqtMta, sur le Tronto, suiv.
Mannert.
Martisburgum, voy. Marsiburgum.
Martis Statio [Ammian., It. Ant.], ville
de la Gaule Transpadane, à l'E. des
Alpes Cottiennes, auj. Oulx, Eoidx,
bourg piémontais de la prov. de Susa.
Martoranum, Martcrano, ville de Galabre,
prov. napol. du roy. d'Italie.
Martula, Ober Marchthaî, bourg du Wur-
temberg [Graêsse].
MARUcaNi [Caes., Liv.], Mopouxlvci [Strab.],
Madrcceni [Tab. Peut.J, peuple du
Latium, occupant le pays compris entre
les Frentani et la Pescara, auj. VAbruz-
zo UUeriore,
Marus fl., vov. Margus.
Marusium [It. Hier.], localité d'Illyrie,
Sue la carte de Leake place à Lusnn,
ans la Gi^ëce Septentr.
Maruvium^ voy. Marruhidm.
Masa, voy. MosA.
Masaris^ Mazara, Mazzara, ville et port
de Sicile, prov. et au S. de Trapani;
anc. chef-lieu du Val de Mazzara, l'une
des trois grandes vallées de la Sicile.
Est-ce à cette ville qu'il faut attribuer l'impression
d'un volume que nous a communiqué M. Potier, et
qui est souscrit au nom de MAnzARiA 7 Est-ce h
marsalat Ne serait-ce pas plutôt à une ville du
Nord, Hodène ou Venise? Voilà ce que nous lab-
sons à d'autres le soin d'éclaircir: Opéra nova de
M° Andréa Corvo da Carpi, habita a la Mi-
randola^ traita de la Chiromantia. — Stampata
in Marzaria a la libraria dal Jésus appresso San
Zulian ad instaiitia da Nicolo et Domcnico Fradeli,
1519, pet. in-K", fig. s. b. (inconnu à llaym).
Ce rare volume fut traduit en français, et le nom
de l'auteur est assez bizarrement francisé ainsi :
Andrieu Corum. (Voy. du Vcrdicr et le Manuel, à
ce nom.)
Nous trouvons plusieurs fois le nom de Mazzara
figurer sur des livres liturgiques ou autres: Syno-
diLs ecclesiœ âfazariensis , anuo 1641 celcbrata,
Pauormi, 16^1, in-£|o, etc.
Masciacum, dans la Rh.iHie, auj. Schwaz,
sur rinn, bourg du T^vrol.
Mascote, Quinta ou maison de campagne
sise dans les environs de Alenquer,
en Portugal.
Nous empruntons à M. Ternaux la note sui-
vante : « Ce fut là que Vicente Alvarez imprima,
en 1012, avec un matériel qu'il avait transporté de
Lisbonne, VArte militar de Luis Mcndet de Va$-
eoncellos ». Ix; Summario da Bibl, Lusitana^ qui
cite ce vol., le décrit ainsi: Artc MUitar... na
Quinta de Alenquer por Vicente Alvares, 1012, in-
fol. Antonio (Bibl. Nova, II, p. 50) désigne au
contraire ce livre comme souscrit au nom de Lis-
bonne.
Mascovia, Mascoê, Mascoi\ bourg de l'île
de Laaland (Danemark).
Maseca, Maseum [PertzJ, Maslarium ai»
MosAM Palat. [Charta Pippini, a. 766]?,
Maazeyk, ville forte de Belgique^ prov.
du Limbourg; patrie de Van-Eytk,
811
MASES. — MASSÏLIA.
812
l'un des candidats à la paternité de la
peinture à l'huile.
Jean-Joseph Tiieux y fonda un établissement
ty|)ographique en 1818: Klein Hemelsch Para-
tlijs. Maeseyck, J.-J. Titeux, 1818, in-12 de 2M pp.
Mases, Màonç IHom., Paus.], ville du S.
de l'Argolide, auj., suiy. Kruse, Pzate.
Masiacum, Masciacum [U. Ant.], ville de la
Kliaetie, aui. Matzm, près Rattenber^
(Suddonaulânder).
Maslaru'm, voy. Maseca.
Masolacum Palat., Mansolacum (cwrtis
dominica), Massolaciis Villa, auj., suiv.
Lebeuf, Maslay-îe-Ray, commune de
Fr. près Sens (Yonne), ou Maslay-le-
Vicomte (ad Venenam fl., svr la
Vanne t), autre commune du même
département.
Masonis Monast. [Ann. Hiucm. Rem.J,
Massevaux, Masmûnster, ville de Fr.
(Haut-Rhin); anc. abb. de S.-Benoît,
fondée après 067.
Masovia, Mazovia, Mazovie (en ail. Mazau),
woyewodat de Pologne, dont le chef-
lie ù est Varsovie.
Massa, voy. Hercuus Fanum.
Massa, ville de la Laconie, sur le détroit
doMessénie, auj., suiv. Kruse, le bourg
de Kaiîia,
Massa Lubrensis, Lubiensis, Massa di Sor- .
rentOy ou Massa Lubrense, petit port du
Napolitain.
Massa Veternensis [Amm. Marc], ville
d'Etrurie, auj. Massa, bourg de la
délégation de Spoleto.
Massalia fl.. Mégalo Potamos, fleuve de
l'île (le Candie.
Massa va [Tab. Peut.], Mesves, Méves,
romnmne du canton de la Charité-sur-
. Loire (Nièvre).
Massiacum, Massayum, Massay, bourg du
Berry (Cbor); anc. abb. de S.-Benoît,
fondée au vni« siècle; elle avait le pri-
vilège de battre monnaie. t
Massicus Mons, montagne de la Campa-
II ie, près de Falerne, célèbre par ses
N ignobles, auj. Mondragone.
Massiua [Cts., Cic, I.iv., Plin., Mêlai,
MxadxXia [Hcrod., Thuc, Strab., Ptol.J,
au nioy. âge Mas*?kille, colonie pho-
céenne fondée sur le territoire des
Ligures, vers l'an 000 av. J.-C, dans
h' pays qui depuis fut compris dans la
seconde Narbonnaise, auj. Marseille,
ville de Fr., cbef-lieu du département
des Bouches-du-Rbône ; patrie de Pé-
trone, de Puget, de Massillon, etc.
Acte du 5 novembre 1594, i^ardevant M^- Andr6
Boyer, notaire, entre les consuls de la ville et
Pierre Mascaron, libraire (raïcut de l'évOque de
Tulles).
a Comme soit que MM. les Consuls gouverneurs
de celte ville de Marseille, comme cupides et dési-
reux de l'ornement et dfk»ration d'iccllc, depuis
auelques années, ayant tâché par plusiews movens
^établir dans ladicte ville l'imprimerie tant néces-
saire et importante à une telle ville qu'est celle-ci,
attendu que lnkin se seroit présenté M^ Pierre
Mascaron, marchand libraire, habitant audict Mar-
seille, oui, sachant le désir desdict s sieurs Consuls,
se seroit offert leur faire avoir en cette ville ladicte
imprimerie; & la charge que ladicte ville lui fera
quelque honnestc parti, ce qui auroit été accepté
parlesdicts Consuls.
a Au moyen de quoy ledict Pierre Mascaron pro-
met à honorables personnes noble Charles de Ca-
saulx, etc., consuls et gouverneurs de ladicte villle
de dresser et exercer eu icelle ville ladicte impri-
merie dans un mois prochain, pour la décoration et
bénéfice de ladicte ville, ses manans et habltans ;
ledict Mascaron sera tenu d'imprimer autant de
patentes, bulletins et passeports... qui sçront né-
cessaires au secrétaire de la ville, sans rien payer,
et lesdicts sieurs consuls promettent de payer
annuellement audict Mascaron 800 escus d'or, luy
prociu*er aux despeus de la ville une maison propre
et commode pour son habiration et pour exercer
son état, et qu'il sera exempt de gardes. •
M. Bory, dans ses Origines de l'imprimerie à
lUarteUte, donne des détails précis sur rimpression
et les transformations successives du premier ou-
vrage sorU des presses de Pierre Mascaron, les Poê-
aies lie la Beltaudière, détails que M. Brunet a
reproduits en parUeau Manuel (lora. 1, col. 72i5)
et sur lesquels nous ne reviendrons pas, nous con-
tentant de donner le titre de cet Important ou-
vrage : Obros, et Rimos Prowenss€Uoa, de Loys de
la Éellavdiero, gentiUiomme prouuennsau. Reviou-
dodos per Pierre Paul, cscuyer de âtarseitU),
Dedicados as vertvovzes et generovzes seignours,
Lovys d'Aix, et Charles de Casavlx, viguier et pre-
mier conssou, capitanis de duos Galcros, et gouuer-
nadours de l'anliquo cioutat de Marseillo. — A Mar>
seille, par Pierre Mascaron. Auec permission des-
dits seigneurs, 1595, in-ft", composé de k parties, qui
ont chacune leur titre particulier.
Ces poésies furent imprimées par ordre des con-
suls, ainsi que le rapporte l'éditeur, Pierre Paul,
escuyer : i f^ous autres Messicurt me comman-
dastes de mettre en lumière tant les œuvres dndii
Bellaud que les miennes », £t pendant tout le
cours de la publication, il invoque le concours de
l'administration municipale, qui, paratt-il, fournis-
sait le papier de l'édition :
A Monsieur Cauuet, baron de Montvibou :
M'avez jurât Sant Juan Batisto,
Qu'auriou cent ramos de papier :
Souuenez vous les mettre en listo.
Au conte dau conssou premier.
Au Servitour dudit Cauuet,
Ha ! corapaire Agoustin, despacho
De faire venir de papie :
Autrament quitaray la tracho
D'anar plus ù l'iropriinarie.
Pierre Mascaron est obligé d'abandonner ses
presses et de fuir, à l'époque de la révolution marseil-
laise du 17 février 1590, c'est-à-dire quatre mois
après la mise en vente de son premier ouvrage; il
aurait saus nul doute partagé le sort de son protec-
teur le consul Casaulx, tué de la main de Pierre
Libérât, le chef de la restauration du parti roya-
liste; mais lei presses, confisquées par les vain-
queurs, sont tout aussitôt mises en mouvement :
Fray Discours de la réduction de la ville de
Marseille en Vobiissance du Boy, le samedy
Mfeurier 1596. Marseille, par commandement de
813
MâSTRAMELA. — MATISCO.
814
Messieurs, 1M)G« ln-8*. Cette pièce n*a point de
nom d*l m primeur, mais elle doit être exécutée lar
IMerre Simom>t, auquel nous derons, en 1M8, 1*101-
pression d^un volume rare et recherché : les
Amours de Filandre et de Bfarizée, par le sr de
Nervèze, Marseille, par Pierre Symonet, 1598,
in-12.
Cest lui qui fait subir à Pceuvrc de Pierre Masca-
ron les changements que signale M. Borv, et qui des
deux tertuouzes et çenerouzes seigneurs^ les
consuls assassinés, (ait tous tirons commandauon
MctrseUlo.
Antoine Arnoux était imprimeur & Marseille en
1000 et 1002, mais la typographie avait peine à
prendre racine dans b ville des Phocéens, puisqa*en
1017. Henry Carret, imprimeur résidant en la TiUe
d*Aix I aux fins qu'attendu qu*en ceste vitfc n*y a
aucun imprimeur, desirch>it se retirer et faire son
habitation en cette ville pour faire la foiKtion de
son métier d'imprimeur, pourvu que la ville luy
donne vue maison pour habiter et y faire quelque
honnête condition •.
En 10C9 l'Arménien Jean Uscan, évéque d'Erivan,
envoyé en Europe par le patriarche des Arméniens
pour y faire imprimer les livres liturgiques néces-
saires au culte, obtient du roi, par Pentremise d*an
orientaliste distingué, le chevalier d*Arvieux, un
privilège pour établir Une imprimerie à Marseille.
' Uscan mourut dans cette ville en 1074, mais sa
typographie subsista lusqu'efi 1084. (Voy. Ant. lien-
ricy. Notice sur l*origine de l*tmpr. en Provence^
pp. SSeisufV.)
A la fin du xviie siècle rimpriroerle marseillaise
prend une extension considérable, que constate
l*arrét du conseil du 21 Juillet 1704, qui attribue ft
cette grande ville six imprimeurs; il est vrai que
l*arrét du SI mars 1739 réduit ce nombre à trois,,
ce qui la fait passer en 17» ligne parmi les villes ^u
royaume autorisées à faire gémir la presse,
1^ rapport fait à M. de Sartiucs en 1764 confirme le
fait et nous donne les noms des trois imprimeurs en
nxprcicc : Joseph- Antoine Dri'bion, reçu en 1757;
fils d'un inipr. du même nom; Antoine Va vet, reçu
on 1755; et Jean-Antoine Libi('>, fils d'un imprimeur
du même nom, reçu en 1758.
MASTnAMKLA Lac. LPIin.], Mftarpaj/iXXY),
Vétang de CarontCy sorte de canal qui
met liii communication avec la mer le
j,Tand ctan*^ de Bcrre (Bouches-du-
Uhùne).
MvsTRAMF.Li's, Mestexo, Maintcnon, bourg
(leFr.jSur l'Eure (Eure-et-Loir); anc.
litn; de manjuisiit.
Mastusia Phom. [Mêla, Plin.], Ma<yT&ua(a
«x?* [Piol.), cap de la Chersonèse de
Thracc, auj. Capo Griego, sur le Bos-
phore.
Matala PnoM., MâraX* àxpM-nipiov [Ptol.j,
cap de l'île de Crète, aui. Ponta Ma-
tala, dans l'île de Candie, au S. du
mont Ida.
MatalUM, MâraXa [Slrab.],MaT(xXiov[Ptol.],
port de l'île de Crète, près du cap du
même nom, auj. Matala, sur la côte S.
de Candie.
Matascone, voy. Matisco.
Matavonium [It. Ant.J, Matavo [Tab.
Peut.], station de la Gaule iNarbon.,
que Heichard place auprès de Cabas$c,
près Fréjus, et Forbiger à Montfwt,
commune de France, près Brignoics
(Var).
Mateola [Plin.], ville de TApulia Pcucc-
tia, auj., suiv. Reichard, Matera, ville
du Napolitain (Basilicate); archevê-
ché.
BIaterna, voy. &L\trona.
Maternum [Tab. Peut., G. Rav.]; serait,
suiv. Mannert, Farnèse, Voy. Farse-
siuM Castrum.
Mater Vili-a, Maxufli Viixa [Polypt.
d'Irmio.], Mére-Ville, Manille, com-
mune de l'arrond. de Dreux (Eure-et-
Loir).
Matua?
Quelle est cette localité, au nom de laquelle nous
trouvons dans Bauer {SuppL^ tom. II, p. 12) un
rare volume souscrit : Descriptio Alcahirœ Urbis,
quœ Mizir et Mazar dicitur, Mailia>, 1540, In-S».
L'Alcahiba Urbs, avec ses formes de Mizir et
Mazar, est incontestablement le Caire, appelé
encore auj. El Kahirèh {la Victorieuse) rn arabe,
et et Masr par les Egyptiens.
Quant à Math A, «si on cherchait cette localité
dans l'Occident, nous écrit Téminent géographe,
M. Cortamberl , il n'y aurait peut-être pas d'incon-
vénient à penser que c'est âiatha en Saintonge ; ce
bourg, asseï considérable, a uu [<etit séminaire,
c'est on ancien titre de comté; il n'est pas impossi-
ble qu'il y ait eu là une typographie passagère an
xvie siècle ; si au contraire on voulait plac<'r Matiia
dans le voisinage de rËgypir, on flotterait entre
Ramatha^ nom que Josèphe et d'autres ont donné
à Arimathie en Palestine, et Amath, un des noms
d'Epiphanie en Syrie. •
Matigsonium, Matignon, bourj^ de Breta-
gne (Cotes-du-Nord).
Matilica [Plin., Frontin.], ville do l'Om-
brie, auj. Matelica, dans la délég. de
Macerata.
MATn.0 [Tab. Peut.], Mateluo [G. Rav.],
ville des Batavi, auj., suiv. Cluvcr et
Ukert, Koudvkerke; suiv. Reichard,
Hoogmadc, et, au dire de beatictiup
d'autres }?éoj?r., lihenisburg, liliyns-
hxirg, bourf^ de Hollande près Leyde.
Matiriacus, Mallo Matiiuaco, Mallo Ma-
tIitaco [moiin. Mérov.], Miré, suiv.
M. Quicherat, près de Montfort l'A-
maury (Seine-et-Oise), qui fut chef-lieu
d'un imgus souvent mentionné dans les
documents du i\*^ siècle. (Voy. Madria-
CENSISPAGUS.)
Matisco [Cœs., It. Ant., Tab. Peut.],
Matiscum [G. Rav.], Matiscone, Matas-
cone [monn. Mérov.], Moscou, Màcmi,
sur la Saône, ville de France, chef-
lieu du dép. de Saône-ct-Loire; évé-
chc suffragaiitdo Lyon; deux conciles;
patrie de Sam. Guichenon.
L'imprimeur de Dâlo, Michel Wensler, appelé en
815
xMATRA FL. — MAURIACUS.
816
France par Tabbé de Cluny, qui lui confia Timpres-
siondes livres liturgiques du monastère eu ICiUS (et
non pus lti83, ainsi que nous l'avons dit par inad-
vertance à l'art. Cldniacum), fut, dans le courant de
la même année, debiandé à Mâcon par le chapitre,
qui obtint de lui l'impression d'un Didrnale que
nous niions décrire.
Mais il nous faut d'abord revenir à l'erreur qae
nous avons commise à propos du Misxale de Cluny,
( rrrur que nous ne |)ouvons pallier, mais que nous
expliquerons ; n'ayant pas sous les yeux d'exemplaire
de ce rare àlissel, dont nous ne connaissons d'autre
exemplaire que celui que conserve la bibHoth. de la
ville oe Cluny, d'après un renseignement que nous
devons à l'obligeanle communication de M. Ragot,
l'archiviste du département, nous avons cru pou-
voir emprunter à Hain, d'ordinaire si précis, la
description de ce volume, et avons omis, ainsi que
lui, le mot si important de « nonageaimo ■ , lors de
renoncé de la date d'impression, datcqu'il convient
de rétablir ainsi : Uiehael Vensier,.. impbessit m
Clu M Aco. >lnno tiomini ,miHesimo quadringtnte-
simo nonageaimo tertio^ die noua menais junii, et
au-dessous de la souscription nous aurions dA ajou-
ter qu'étaient gravées les armes de BAIe, marque
modeste du glorieux enfant de cette ville, Michel
Wtnsler.
Ce livre, paru le 0 Juin, a précédé de plusieurs
mois le Diurnale de Mdcon dont nous allons parler,
lequel est daté du vi des Ides de Mars, correspon-
dant au 27 du ce mois, et comme Tannée commence
h Pâques, qui tombe en 1493 le 7 avril, il s'ensuit
qu'un livre imprimé le 27 mars doit être reporté
aux derniers jours de l'année, et se trouve de plus
(le huit mois postérieur à un livre imprimé le
9 Juin.
Didrnale Matisconense. Au vo du dernier f.
Explicit compendiU diurni scd*m ordilnem tceie-
sic sancti Fincëtij Matisconë\\sis, Magna eu dtli-
qètia rcuisum, fidetiterqj\]emèdaiU Z impres-
sum» in ciuitatelMatisconêsi. pcr èiichaelem
yensler\\dc Basilea. Jmpèsis honesti viri |
â/ercatoT Matiscon. — Anno|dni. M.CCCCLXXXXiiJ.
Sexto. Idus MarciJ, iiet. in-8o goth. irapr. en rouge
et noir, de xv-375 ff. à 27 lignes par page (sur
vélin, à la Bibl. impér.)'
Est-ce parce que l'honnête et pieux marchand qui
(levait (aire les frais de l'impression n'a lias fait
hoimeur à ses engagements, que Michel Wensler a
Inissé en blanc le nom du commanditaire f ^ous
rignorons, mais cette lacune est bizarre, et nous la
signalons connne un fait qui ne s'est jamais repro-
duit, du moins que nous sachions.
Après ce fait purement accidentel de l'impression
(l'un livre à M;lcon au xv* siècle, l'imprimerie dis-
parait |>endant un laps considérable d'années, et
nous ne la retrou\nns qu'au xviie siècle; paimi les
im|)rinieurs maçonnais nous citerons Simon Bonard
et Piget.
Les arrêts du conseil de 1704 et de 1739 accordent
un imprimeur à la ville de Mâcon; à la date de ce
(l(;rni('r l'imprimeur de la ville s'appelait Desaint ;
le ru|)port fait li M. de Sartines en 1764 nous apprend
que Jean -Philippe Goery épousa la veuve dudit
liesaint et devint titulaire en 1757 ; il n'employait
(|ue deux presses, qui suffisaient amplement aux
besoins des impressions de l'évûque, du clergé et de
la municipaUté.
xMatra FL., la Motter, riv. d'Alsace, affl.
du Rhin.
Matreium [It. An t., Tab. Peut.], ville de
l'E. de la Bhœtie, auj. Matrty, bourg
du Tyrol, sur le Sil.
Matrica [It. Ant.], station de la Panno-
nie, sur le Danube, auj. Thetm, bourg
de Hongrie, suiv. Bisch. et MôUer, ou,
suiv. Keichard, Mârtonvâsar.
Matricem (ad) [Tab. Peut.], Mostar, ville
de la Turquie d'Europe, dans l'Herzé-
gowine, chef-lieu du pachal. du même
nom, sur la Narenta.
Matriniacum, Mayrinhac, Mayrinac-le-
Francoal, commune de Fr., près Figeac
(Lot).
BIatrinum, ville du Picenum, auj. Porto
d'Atri, dans TAbruzze Ultér. 1.
BIatrius, Méry-sur-Oise, d'après M. Cha-
zaud; mais plutôt Méru, oourg de Fr.
(Oise), d'après M. Jacobs; Méru se dit
aussi Meruacom.
Matrona FL. [Cœs., Auson.], Materna,
la Marne, riv. de France^ affl. de la
Seine.
BIatrona Mons, Janus Mons^ le Mont Gené-
vre, dans les Alpes Cottiennes.
MATTHiEi ViujL, Matzdorf, ville de Hon-
grie, dans le comitat de Zips.
MATTIACiE AQUiE, VOy. AQUiE.
Mattiacum, MoxTia^ct, Marnoxov [Ptol.J,
Mettelloburguii Mattiacorum^ Marbur-
GUM, voy. Mabpurgum.
Mattium |Tacit.],sur la rive N. deTAdra-
na (VÈdder), suiv. Wilhelm, le bourg
de Maden, près Gudensberfi^ ; et d'après
Forbiger, Metz, bourg de la Hesse-
Élcctorale entre Niedenstein et Gu-
densberg.
Matucaium [Tab. Peut.], ville de Panno-
nie ; suiv. Mannert, Ho/ten/fe/dl, bourg
de Hongrie.
Matusu, voy. Famum S. Remogii.
Mauguio, Melgueil, Mauguio. bourg de
Fr. (Hérault); anc. comté [P. Le Long,
37840-42].
Maurentiacgs mons, Montmorencianum,
Montmorency, petite ville de Fr.
(Scine-et-Oise) : anc. titre de Duché-
Pairie ; la grande famille des Montmo-
rency remonte à Bouchard 1", qui vi-
vait en 955.
Maurucum, Mauriac, ville de France,
chef-lieu d'arrond. (Cantal).
Mauriacus, Maurucensis Cahpanla, Mau-
Rien Ager [Jornand.],MERiACUM fxn® s.),
Méry-surSeine ? bouT^de Fr. (Aube);
l'archiviste de l'Aube propose Moirey,
localité qui se trouvait, entre Dierry,
St-Julien et Fontvannes, comme pro-
venant plus rationellement du radical
latin; ce fut dans ces plaines des
CampiCatakami que fut détruite l'ar-
mée d'Attila en 451 .
817
MAURIANA. — MAXIMUS (S.).
818
Maubiana, voy. Maurinuna.
Mauriana Civitas, Mavrienna, Mavrenna
[monn. Mérov.], S^-Jean-de-Maurienney
ville de Fr. (Savoie); anc. capit. de la
Maurienne^ et berceaa de l'illustre
maison de Savoie.
Imprimerie en 1704 suivant FalkensL et Gotton.
MAURIANNiE COMIT., VOy, GaROCEUA.
Maurianum, Mauri Monast., AquilenseMo-
NA8T., M(mermùmter, Marmoutier, ville
de Fr. (Bas-Rhin); anc. roonast. de
St-Benoit, fondé en 599 par Childc-
bert II, rebâti en 724.
Madricii Fanum, voy. Agaunum.
Nous n'avons pas désigné St-Maurice-en-Chablais
comme lieu d'impression, et pourtant il nous ftiut
signaler un livre souscrit h ce nom, bien que nous
ne puissions garantir la provenance d'une fiaiçon
l)ien absolue t Pierre Launay^deBloia, Paraphrase
et exposition sur l* Ecclésiastique de Salomon,
Saint-Maurice, 1018, in-8o. [Bauer et Freytag] ;
livre protestant réimpr. plusieurs fois au xvii« siè<
de sous la rubrique x Charettton,
Malrier (le), anc. château dont la situa-
tion exacte nous est inconnue.
' Louis Aubery, seigneur du RIaurier, souscrit \
ce nom un livre bien connu, que possèdent la
Blbl. impériale, l'Arsenal et Ja MaxaricTe t Mémoires
de Louis Aubery, seigneur du Maurier, pour ser-
vir h l'histoire de Hollande et des autres Provincet-
Unies, ob l'on voit les causes des divisions qui sont
depuis 60 ans en cette république, et qui la mena-
cent de ruine. Au Maurior, Jacques LaboC, 1680,
in-8o. • Liber inBelgio prohibitus et iiscoadd ictus,»
dit Baucr, I, p. 38.
Ce Louis Aubery, dit M. Debure, dans sa l?<6<ïo(7r.
instructive^ livre trop négligé de nos Jours, fut
l'éditeur d'une relation célèbre : VHistoire de
Vexécution de Cabrièrcs et de Mérindoi, Paris,
Cramoisy, 1645, in-bo. Le père Le Long dit formel-
lement que cette virulente protestation contre
l'une des plus abominables iniquités catholiques du
XVI* siècle fut publiai! par lA>uis Aubery, mort en
1687, i)etit-fils du lieutenant civil en la pré\dté de
Paris, Jacques Aubery, lequel plaida énergique-
meni, en septembre 1551, pour la révision du pro-
cès de ces malheureuses victimes du fanatisme.
(Voy. VHistoire univ. de De Thou, les Opuscules de
Lo3'sel^ alla Méthode hist, dcLenglet.)
Maurillvcum, Milliacum, Milly, sur TEcole,
pet. ville de Fr. (Scine-ct-Oise).
Mauri Monast., voy. Majoris Mon.
Mauripensis pagus, Heripensis pagus, le
Uurepoix, voy. Hlrepœsium.
Mauritonnum, MoRiTONiuM, Mortai7i, ville
de Fr. (Manche); anc. titre de vicomte
et,anc. abb. de Cîteaux.
Maurocasthum, Melezgerd, petite ville de
Rouniélie [Gràosse].
Madronti Villa, Mergheti, Merville, sur la
Lys, pet. ville de Fr. (Nord).
Maisiacum (Palatium et abbatiaj, Mauzac,
commune de Fr. (Piiy-de-Dome) ; anc.
villa royale, et abbaye de Cluny, fon-
dée vers lan 681- et sécularisée en
i6i8. [ChartaPhil. Aug. a. 1184.]
Mavitania [Plin.], voy. Murcia.
Mavortia Tellus [Virg.], voy. Tiiracia.
Maxentia (S.) AD ÏSRAM [Frédég. C], voy.
PÔns s. Maxenti.€.
Maxenth Fanum, RAaoSci Maxc. [Chart.],
Saint'Maixent, ville de Fr. (Deux-Sè-
vres); anc. abb. de Bénéd. fondée v.
507:
L'imprimerie date dans cette >ille delafin <lu
dernier siècle ;Dor/eu{</e [C. L. M.)^ Dissertation
sitr t existence des dragons, S.-Maixent, I^ainé,
an VII, in-8o.
Maxima Cesariensis, partie de VAmjle^
terre comprise entre la Tamise et
l'Humber.
Maxhia Sequanorum, la grande Séqna-
naise, pr.ovince orient, de la Gaule,
cap. Vesontio, forme la Franche-Comté
et la plus grande partie de la Suisse.
MaxikianOPOLIS [It. Ant.l, MaÇip.ixv6Û7rc>.t;
[It. Hier.,], ville de la Thrace, auj.,
suiv. Reichard, Gumurdsjina , mais
plutôt Tschingane-Kalessi , dans le
pachalik d'Andrinople.
Maximini Fanum, S.-Ma^ximin, petite ville
de Provence, sur l'Argens (Var); anc.
couv. de Dominicains, où l'on conser-
vait le corps de Madeleine, sœur do
Lazare.
Maximini (S.) Monastkfiium, juxta muroa
Trevirenses, l'abbaye de S.-Mawimin,
près Trêves ; fondée vers 330; abb. au
V® €. de l'ordre de S.-Benoît. (Voy.
Second Voy. litt. des Bénéd., p. 278 et
suiv.)
a la longue description que donnent DomMartène
et Dom Durand des trc^sors conservés dans les ar-
chives de cette illustre abbaye, il nous faut ajouter
la note suivante : Une attaque directe contre les
religieux de Sl-!^la\imin avait éu^ imprimée à
Trtves en 1633, sous ce lilro : Archiepiscopatus et
electoratus Trevirciutis per refraciarios Mona-
ehos Maximianos aliosquc turbati. Augustx-Tre-
vir., 1633, iti-W*. I/abbayc répondit en 1638: Mcolai
Zylessidefensio abbatiœ imperialis S.-Maximini^
qua respondetur libelto contra prœfatam abba-
tiam ab anonymo Trcviris edito. Eoiderunt reli-
giosi Fratres monasu S.-Maximini Juxta muros
Trevir», 1038, in-fol. Comme un certain nombre
d*exemplaires portent : Culoniœ AgHpp.y il est
certain que ce livre rare fut imprimé à Cologne; les
exempl. des catal. Baluze, d*Estrées, Dultcau, Col-
bert, etc.,sont publiés sous la rubrique du monastère.
Maximus (S.), S.'Mesmin^ S.-Mesme, ou
S.'Mayme ; plusieurs communes de
France portent ce nom; nous citerons:
S. Maximus Miciacensis, S.-Mesmin de
Micy, bourg de l'Orléanais (Loiret);
avec une anc. abb. de S.-Benoît, qui
passa aux Feuillants.
8i9
MAZiCI. — MEDEON.
820
M\zjE\, Maî^aîci [Strab.], Mazani [Dio.
Cass.], peuple de la Pannonie; habitait
les frontières de la Dahnatie,
Mazaba [Plin.], Maî;«pa [Diod.], Ma^ooyj
(Steph. B.], AIazarjî: [It. Ant.J, ville de
l'Ouest de la Sicile, dans la prov. de
Trapani, près Lilybapum, auj. Maszara;
a donne son nom au Val di Mazara,
rûne des trois anc. divisions territo-
riales de l'île, arrosée par le Mazarafl.,
qui conserve le même nom.
Mazar^ Valus, le ValdiMazara, qui com-
prenait les provinces de Palerme, de
(iirgenti et de Trapani.
Mazzarinum, anc. Mactorium, Mazzarino,
petite ville de Sicile, dans le Val di
Noto.
Les bibliographes, FalIcenstciiifCouon, etc., citent
un livre, V Avibasciatore potitico Chrtsliano par le
prince Qirdfa, imprimé sous cette rubrique en Tan-
née 1090; en voici un antérieur, et du même
auteur: Cara/a, Istruzionc Cristiana da pvincipi
colle vite de* Sancti RegnantL In Mazzarino, 1687,
in-K<', qualiflé de a Libro raro • dans le catal. des
Volpi, p. 278.
Mkaiua, station de Dacie, auj. Mehadia,
l»etite ville des Confins militaires (Es-
clavonie).
Mkards fl. [Mêla], Ms'apc; [Ptol.), fleuve
de l'Hispanid Tarrac, auj. le Mero.
Meciiunu, Mechlinium, Maciiunia, Mali-
nés, Mechelen (en flam.), Mecheln (en
allem.), ville de Belgique, sur laDyle
(prov. d'Anvers); résidence de Tar-
chev. primat du roy., fondée au vi« siè-
cle.
L'Imprimerie, suivant M. de Reiffenberg et
M. Gothicr, de Liège, ne remonte dans cette ville
qu'à raniiée 1581 ; le premier livre sorti des presses
de Jacob Hendrick|ou Heyndrix, le prototypographe,
serait un vol. intit.: La Perle de Similitude; mais
nous croyons devoir porter l'imprimerie à une date
antérieure; le célèbre traité d'Henry Corneille
Agrippa, de Occulta Philosophia libri très, publié
pour la première fois à Anvers par Graphaeus en
1531, avec une épitre dédicaloirc datée de l^lalines,
du mois de Janvier 1531, fut réimprimé la même
année à Paris; ces deux éditions ne contiennent que
le premier livre ; Agrippa publia la troisième édi-
tion à Cologne en 1533, in-foL; elle contient trois
livres ; quelqiKs exempl. sont souscrits au nom de
Mechlinia (voy. Bauer, I, p. 8). Ce livre fut-il
imprimé à Matines même. Nous ne pouvons Tafûr-
mer; le privilège de Charles-Quint en français, en
daic du 12 Janvier 1529, est daté de Malines; est-ce là
ce qui a induit certains bibliographes en erreur et
les a portés à indiquer cette édition comme impri-
mée à Malines? Quoi qu'il en soit, elle est certaine-'
ment différente de celle de Cologne à la même date,
et M. Debure, bibliographe en qui l'on peut mettre
une confiance assez grande, n'a point hésité à la
porter sous la rubrique MECBLiNiAdans sa Bibliogr,
Instructive, et dans plusieurs des nombreux catal.
de \ente qu'il a nkligés, entre autres dans le 2* ca-
lai, des livres du citoyen de Busscher de Bruges
(Paris, 1802), no 314 ; mais n'ayant pu voir ce vo-
lume de nos yeux, nous nous bornons à signaler le
fait, comme un de ces innombrables mystères
bibliographiques que nous sommes* loin d'avoir la
prétention de résoudre.
Nous mentionnerons an commencement du xviic
siècle un imprimeur de Malines nommé Hcndrick
Jaye , qui est peut-être de la famille du Jacob
Hendrick précité. '
Meckklburgensis GoMrr. [Cluv.], Mecklex-
BURGENsis [Cell.], Megalopolitanus
DucATUs [Cluv.], le Mecklenburg, Mec-
klembourg. Etats de T Allemagne du
Nord, absorbés par la Prusse.
Mecletum, voy. Melodunum.
Mecusa, voy. MussiPONS.
Mecyberna [Mêla, Plin .],Mwu6ipva [Herod.,
Strab., Ptol.], ville dé Macédoine, sur
le Sinus Toronœus, auj., suiv. Leakc,
Molivo, dans le pach. de Saloniki.
Medama [Plin., Mêla], Ms^a^x ou Mî^^a
[Strab., Steph. B.], colonie des Locricns,
dans le Bruttium, auj. dans le voisi-
nage de Nicotera, ville de la Calabre
L'ilérieure.
Medanta, voy. Medunta.
Medana [Pertz], Medlvna, Meduana [Lu-
can.j, Meduena, M^ene [Chron. Car.],
la Mayenne, rivière de France, affl. de
la Loire.
Medanticum, voy, Mellentum.
Meddedacum, Middlaer, bourg de Hollande,
dans la prov. de Gueldre.
Medelica, Medelicium, Medelike, Melky
bourg de Styrie, sur la route de Linz à
Vienne; anc. abb. de Bénédictins;
Tancien château de Medelike est men-
tionné dans l'épopée de Niebelungen.
Medemelacum [Cell.], Med^blick, port de
la Hollande Septentrionale.
Un livre imprimé dans cette ville au xvii* siècle
est cité dans plusieurs catalogues: Medenblicker
Scharre-Zoodtje^ ghevangen en ohtweydt van
Verscheiden Fissc/iers, overgoten nut een Sang-
herssausje door Mr. H. J, Prins. Medenblick,
1G50, in-12 oblong. «C'est un recueil de pièces en
musique sacrée, ■ dit C KriLber, dans le très-im-
portant catal. d'une vente faite à Utrecht en 1776
(1er vol., no 6540). M. Libri possédait également ca
volume qui figure au cataU de sa vente de Juillet
1862, sous le n» 662, mais avec la date de 1605, ce
qui semble impliquer une transposition de chif-
fres.
Ce recueil de musique sacrée n'est cité ni par
Forkel, ni pr Fétis ; l'auteur était, croyons-nous,
le père de VVolfg. Casp. Prinz, musicien célèbre né
à Waldthurn, en 1641.
Medena [Ortel.], Netvport, ville de l'île de
Wight (Anglet.).
Imprimerie en ItOO, dit M. Gotton qui cite:
Sktteliei of Description, from Sewport ta Ly-
mington, vol. publié en 1792. Nous croyons ce vol.
de John Albin, qui a publié en 1795 au même lieu
une Hiatory of the IsU of ffight, in-8o.
Medeon [Liv.], Medion [G. Rav.], ville de
82i
MEDEON. — MEDIOLANUM.
822
Dalmatie, auj. Medeoriy sur la rive gau-
che de la Bojana.
Medeon [PUn.], Me^ewv [Thuc, Polyb.],
ville d Acarnanie^ dans le S. du golfe
d'Ambracie, auj. près deKatuna,h l'O.
du Lago di Valto [Leake].
Mederucum [It. Ant.], sur le terri t. des
Gugerni dans la Germanie Infér., Pagus
dont la situation n'est pas exactement
déterminée, mais que Ton croit être
Britch, Briiggeny pet. .ville du duché de
Clèves (prov. rhénane).
Medgyesinum in sede Mediensi, MEDYEScm-
NUM, Mediesus [Cluv.], Medwisch, Me-
diasch, ville de Transylvanie (pays des
Saxons).
Néineth (p. 107) dit qu'un imprimeur d*Her*
iblit une typographie ciai
en 176a ; il y publia, du moins à cette date, une Petite
mansiadt établit une typographie dans cette ville
Doctrine chrétienne^ I)ar Martin Felmer, en aile*
raand, vol. in-8* souscrit aux noms d'Uermanstadt
et de Medwisch.
Media^ Mibia, Meath, Eastmeath, comté
d'Irlande (Leinster).
Medu MARcmA [Chiv.], die Mittelmarh,
district du Brandebourg (Prusse).
Mediam (ad) [Tab. Peut.], Medilas [G.
Rav.], ville de Dacie, célèbre par son
temple d'Hercule et d'Esculape; auj.
Mekadia, dans les Prov. Danubiennes.
Mediana, localité dt; la Vindélicie, auj.
Medingen, en Bavière.
Mediana ViLiA (Palatium) [Charta. Car. C.
a. 845], Moyen, MoyenviCy boui'g de
France, arrond. de Chàteau-Salins
(Meurthe).nzMoyenwetn7/e, commune de
Fr. (Soram^).
Medianovillake , MoyvUliers , MoyviUer,
commune de Fr. (Oise).
Medianum [Ammian.], ville de Mœsie,
Matejevcze, bourg de Servie, près de
Nezza.
Medicinlm, Mézin, ville de Fr. (Lot-et-
Garonne).
Mediconnus, Mougon, commune d*Indre-
et-Loire, ou, suiv. M. Jacobs (Géogr. de
Grég. de T.), Mosne-sur-Loirey commune
du même dép.
Mediensis Sedes, le Siège (Stuhl) de Med-
wisch, en Transylvanie.
Mediesus, voy. Medgyesimum.
Médina Celia, voy. Methymna.
MeDIOBL'RGUM, MlDDELBURGUM ZeLANDORDM,
MiDDELBURGus, MûWe/(rtirgf, ville de Hol-
lande, chef-lieu de l'île de Walche-
ren.
Falkenstcin porte à 1582 la date de l'introdnc- .
tion delà typographie dans cette ville; mais un livre
Sinçais d'une dateantérieure, décrit par D. Client,
uer, etc., existe à la Bibtioth. impériale: Mé-
moires de l'estat de la France, sous Charles Neu-
fiesme, contenant Us choses plus notables, faites
et publiées tant par les catholiques, que par ceux
delareligion, depuis le troisième edii de pacifica-
tion, jusques au règne de Ucnry tir, 1er vol., ft
Meidelbourgpar llenrich Wolf, 1575, in-8o. — 2» vol.
1575, in-«« ; — 5« vol. 1577, in-8o.
Un çnnd nombre de livres anglais exécutés dans
cette vUic au xvio siècle sont décrits par Lowndes ;
ils sont imprimés presque tous par R. Schilders; en
voici un d'un auteur célèbre, Robert Urowne, le
fondateur delà secte des Puritains ou Indépendants,
qui furent d'abord appelés Brownists: Booke
wMch sheweth the life and manners of aU true
Christians, Middieburgh, 1582, in-(i«.
A la date de 1000, nous citerons un rare et pré-
cieux chansonnier : Pierre de Neue {ou de Nève) ;
chansons musicales nouueltement composées par
P, deNeue, livre premier àbetG parties, Middel-
burg, 1600, in-A".
Mediolanium, Mt^icXàviov [Strab. Ptol.],
• Mediolanum [Auson., It. Ant.], Me^iiS-
XavGv [Steph. B.], Medioi-AiNum Santo-
NUM, Santon-e, ville des Santones dans
la Gaule Aquitaine, Xainteb, Saintes,
ville de Fr. (Charente-lnfér.), avec de
belles ruines romaines.
L'imprimerie paraît remonter dans cette vlUe à la
iindu xvie siècle ; le plusanc. livre que nous puis-
sions citer est daté de 1598 ; de Sanionum regione
et illustribus famitiiSy brevis nec minus elegans
tractatus Dlicolai Alaniy SantoniSy Medici; opéra
Joannis Alani auctoris filii in Inccm editus. San-
tonibus, Audebcrti, 1598, in-£|0. (P. Le L.ong, 111,
S7561 ; Deburc, JtibL inst,, hist. II, n"* 5U00; calai.
Baluxe, etc. )
A Audebert succèdent Jeun nichoii cl Nicolas
Crespon; un arréi donné au conseil privé du rui
du 16 octobre 1618 termine un pn^cès existant
entre ces deux rivaux; cet arrêt est donné au pro-
0t de Nicolas Ci'es|>on, inipr. ortl. du roy en la ville
de Xaintes, contre Jean lUclion, soi-disant pourvu
de Poffice dMmprimcur-libraire en lad. ville de
Xaintes, eu vertu d'une lettre de maîtrise en fa-
veur de l'heureux mariage du roi, dont il fut
débouté.
Ce qui n'cmpéche le sr Bichon de continuer à
exercer la typographie, ce que nous pourrions
prouver en citant un grand nombre de livres exé-
cutés par lui Jusqu^cn 1655.
Les arrêts du conseil de 1704 et de 1739 conser-
¥eutàlaville de Saintes le droit de ])osséder une
imprimerie, et le rapport fait à M. de Sartines nous
donne le nom du titulaire en 1764.
Mediolanium, Mediolanum, voy. EimoicA.
Mediolanium [It. Ant.], Mediolanum [G.
Rav.], ville des Ordovices, dans la
Biitannia Rom., auj. Tem/iill, bourg
d'Angleterre, à i ni. à l'O. de Dfayton
(comte de Schrewsbury).
Mediolanium, Me^wXdtviov [Ptol.], ville de
Germanie, auj., suiv. Wilhclm, Metcfu
sur la Veclit (Hanovre).
Mediolanum, Mediol. Cuijouum, Mediola-
NENSE Castuum [Grcg. Tur.]; labliô
Lebeuf a prouvé que ce vocable s'ap-
pliquait à Château- Meillan (Cher) ; voy.
Casthum Melliani.
823
MEDIOLANUM.
824
Meiuolanum [Tab.Peut.], station des Scgu-
siavi, dans la Gaule Lyonn., entre Feurs
et Lyon, que d'Anville croit auj. être
Meys ou Mcix, hameau, et Ukert l'Ar-
6re5/e, chef-lieu de canton du dép. du
Uhone.
Mediolanum [It. Ant.], ville des Gugerni
dans la Bnt. Rora.,auj., suiv. Cluvcret
Keichard, Mayland, et suiv. d'autres
géogr. Cakar.
Mediolanlm fTacit., Plin., Justin., Eu-
trop.l, Mi^ioXavsv [Polyb.l, Mi^wXaviov
fStrab., Ptol.], capitale des Insubres,
uans la Gaule Transpadane, auj. Mi-
lano. Milan, Mailand, sur l'Olona,
l'une des plus grandes et des plus célè-
bres villes d'Italie; archevêché, patrie
de Léonard de Vinci, de Beccaria l'éco-
uomiste, et de quelques papes.
En dehors de ses académies, instituts, musées, etc.*,
iMilan possède de riches et nombreuses bibliothè-
qucs, entre lesquelles nous devons citer VAmlfrO'
sienne, Tune des plus ma^ifiques collecti(ms de
manuscrits et d'incunables du monde entier, pour
la description de laquelle nous renvoyons le lecteur
au curieux travail du Rév, P. fioscha, Pun des biblio-
thécaires, publié in-^i". à Milan en 1672; nous dirons
seulement que l*Amorosienne fut fondée par le
cardinal Federico Borromco, et qu'elle possède plus
de 10,000 mss. recueillis par Antonio Oggiati.
M. Auguste Bernard a consacré à Thistoire des
débuts de rimprlmerie à Milan un travail très-com-
plet et si explicite {Orig, de l'impr.^ tom. II,
p, 211-23'j) que nous n'osons entreprendre de réé-
difier un monument, qui repose sur des bases d'une
inébranlable solidité.
a Le fait qui frappe le plus dans les débuis de
rimpriraerie à Milan ( c'est ainsi que conclut
M. Bernard), c'est le grand nombre de savants qui se
mirent h la disposition des imprimeurs de cette
ville, soit comme patrons, bailleurs de fonds on cor-
rcctrurs... Cette circonstance a jeté une certaine
■obscurité sur les premiers temps de l'imprimerie
milanaise, parce que ces savants ont souvent mis
leurs noms aux livres publiés par eux, et qu'on les
a pris pour des imprimeurs; mais cette confusion
est facile à éclaircir à Taide de l'histoire locale. ■
£n effet, consultant avec fruit les excellents tra-
vaux spéciaux de Sassi {Historia litterario-typogr.
JUcdiolancnsis), d'Argelali {Biblioth, Script. Me-
Uiol.), d'Iren. AITo, du marquis Sardini, etc., M. Ber-
nard a pu faire l)onneet prompte Justice des erreurs
brutales de.MorcI, Fabricms, Siaumaise, etc., erreurs
qui ne tendaient à rien moins qu'à faire remonter
à 1U55 la date do Tintroduction de la typogr. dans
cette ville, date un peu ambitieuse, que des biblio-
graphesplus modestes consentaient à ramener à celle,
déjà fort resj3ectable, de 1^65.
Selon toutes les probabilités, à Milan, ainsi que
dans un grand nombre d'autres villes, Bâle, Borne,
Rouen, Lyon, etc., un riche parUculier, noble ou
bourgeois, fit les frais du premier établissement
typographique, et fit venir un imprimeur expéri-
menté (Pune \ille voisine, à la gloire duquel il asso-
cia son nom; ici le commanditaire s'appelait Fillppo
de I^vagna, et le prototjpographe Antonio Zaroifo
[(te Zarolis) ou Zarot, de Parme.
1^> premier livre que l'on connaisse, imprimé avec
lescaraclî'res de cette typographie, mais dépourvu
lie nom d'imprimeur, est celui-ci : POMPEiDS Festus
(te cerborum siqnificatione liber, A la fin (v* du
71)« f.): ViyisW Laudctur Ctiristus per quinque
foramina lestts, || Fbsti Pompeii libbb expletus
E&T Wâlediolani Tertio Nonas Augustas, Mille-
simo :Wuadringente8simo : Septuagcsimo Primo
Ad :}iHonorem: et Laudem : IllustrissimiAc tnuic
tiMsimilGaleazManœ .ycdiolani Ducis Quint i.lAc
DucatUM Sui Anno Quinto, In-a* de 80 ff. à long. lig.
au nombre de 31 sur les pages entières ; sans ch.,
réel, ni sign., avec des blancs laissés à la place des
capitales, qui sont rubriquées h la maiu, imprimé
en très-beaux caract. ronds, bur papier si fort qu'il
n'est pas possible de reconnaître les pontuseaux :
Ic80«f. estbtenc. •
Le premier livre sur lequel on trouve le nom de
Zarot est un Vibgile, dont voici la souscription :
Mediolani \\Anno a Natati Christiano miUesimo
quadringenitegimo aeptuagesimo secundo Kalrn-
dis Deeembritfus, || P, ytrgilii maronin partheniœ
Opéra amnialdiligenter emendata diligenter im-
pressa^sunt ab : Antonio Zaroilio Parmensi: qui
quidemlArtifexegregius:propediem mutto maio-
ra II de se poUieetur, Gr. in-4o de 178 IT. à UO lignes
f»arpage, en car. ronds, sans ch., réel., sigu. ni
nitiales.
Cest Ant. Zarot qui publie, le vi décembre 1474,
le premiei Missel qui ait été imprimé.
Zarot reste à la tète de son vaste établissement
Jusqu'à l'année 150ft, date présumable de sa mort.
Le second imprimeur de Milan, non moins illus-
tre que le Parmesan Zaror, est un Allemand, natif de
Batisbonne, nommé Christophe Valdarfer, qui
venait de Venise, oii il avait imprimé en 1470 et
1471; il est également appelé à Milan par Philippe
de Lavagna, que ne satisfont point encore les sept
presses de Zarot, et qui fait un nouveau traité avec
l'illustre imprimeiu* du Décaméron de \U1U
Le premier livre que nous puissions mentionner
souscrit au nom de Valdarfer à Milan est un traité
de S. Ambroise : Sancti Amtrosii Bpiscopi\\Me'
diolanensis de offieiis\\Uber primus. Au vo du
98« f. Finis tertii lUnri sancti Am || brosii de offt-
dis,. A la fin : impressus Mediolani p chirstofà^
(sic) FaULarfer \\ Eatigponemem, M.ccccuLXiiii
die vu lanuarii. Suivent les vies de S.-Ambroise, de
Ste Agnès, eic En tout 128 ff. in4» à 28 lignes à
la p. enUère.
Zarot s'était engagé par son traité avec Phil. de
Lavagna à se munir de caract* grecs, mais il ne
paraît point avoir exécuté cette clause, car les mots
grecs de ses premières impressions sont laissés en
blanc et remplis à la main. C'est cependant Milan
qui eut l'honneur de produire le premier livre
imprimé dans cette noble langue, et l'imprimeur
est ce Dionigi Paravesino, que nous avons déjà
signalé rx>mme l'introducteur de la tvpograpin'e à
Côme : Constant. Lascaris. Grammàtices Grœcœ
epitome* A la fin: MediolaniJmprcssum per 31 agis-
trum DionysiumlParauistnum. Mcr.cc.LXXVi.i/)ic
XXX. Januarii. In-4* de 72 fT. à25 1., livre trop célè-
bre pour que nous le décrivions avec plus de détails.
Les principaux imprimeurs de Milan au xv«! siè-
cle sont notre Filippo de Lavagna, qui souscrit un
grand nombre de livres en son nom personnel, ce
qni permet de croire que, non content d'avoir été le
propulseur de ' rimpnmerie milanaise, il a voulu
faire preuve du talent qu'il avait acquis dans la fré-
auentation des Zarot et des Valdarfer ; Jean Wurster
e Campidonia (Kempten, en Bavière); Léonard
Pachel, d'Ingobtadt ; Ulrich Scinseifteler, les.fri:res
Bonino et Antonio de llonate, Domenico da Vespo-
late, Jac. de Marliano, etc., etc.
Il ne nous est pas permis, dans un livre comme
celui-ci, de suivre les prodigieux développements de
la typographie à Milan à partit: de la fin du xve siè-
cle; et cependant il nous faut au moins mentionner
l'imprimerie particulière des chanoines réguliers de
S.-Jean-de-Latran, dont la direction était, du reste,
confiée à Antonio Zarot : Aurelii Augustini re-
traetationum libri II, A la fin : imprexsum Me-
diolani opéra et studio Canonieorum Regularium
Lateranensium commorantium in Monastcrio
S, Augustini vel S. Mariœ de Passionc posito in
Suburbio Portœ Tonsœper Magistrum Antonium
Zarotum Parmemem, ii.cgcc.lxxxvi, in-ik«.
Ht:
00
M£DKiLARJLll. — 1I£I»L.\TA.
^26
màkrf: Hkikm ooirctifc 4e« c«vm et Cêcêmù^
émtt^, nt \'0^^9i par kkwamàm WwtiJBu, ca ft
%tAumtf-È in-lfA., ua en ^ins noMa livm ^ae novs
Mt 4mmH cet art MMime, â FMuainéuqmi novs
af <ms f««é notre fie ?
MEfpf/rfjifiifrM, AD TBES f jiiu», Midlorm, peU
▼illc de Hollande (Frise). .
HrjifoMATRicAy Triy« Ditodubcm .
Ue^i» It poMkatioo ée noire notice twsraphi-
que mur DituncscH, noasarenireai étwLC Lor-
rain, Mbiiritliécaîre de la riHe de Metz, n fMckaie
du HuUetln et ta Soe. ttArc/doUPOle de la MomUe,
dan» leqod twmà relevont «ne notice de ce attaot
6'tMitHfôf, conMcr^ i la deacr^tioo de ru des
ivremim prodniu de» preiaea Menrfnei, tout noa*
«Hlement àérMattrt pat mi Ubnire de fteto,
JM. Uaadin.
i'/r»t un pet« in-ft* i^otik à L Iig.conpoaéde6 ft:
fncfpil ExvotUio frvetwùêa tymboU AihanoÊU* ||
Qulntnufur, vultuumuM e$êe atue ommla apuseti ui
teneal cailiolUam fidem... A b fin : AutM. ExpU-
rit. Cet opuxcule zponùtoi incontestablenienc am
prcMea qui produisireot en 1462 les amikmicioiies
Ïoe non* avcint décrites d'après M. Teistier, à Part.
ivoDCni'ii : c'eut le même caract^^ le même fili-
gmw, les abrét, et la ponctuation, le mélange
( jiract^ri»itque de» capit. Rotb. et ronainef. toot
t*%i idfrntfqiie. Voici donc nn iiriuveau produit des
l>rrs««'S de F. Jean Colin et de Gerhard de MeurvUle
qu'il est iKin d*enregistrer. M. Lorrain fait remar-
quer, avec infiniment de raison, qoe Pon doit tra-
duire par CoHn^ et non pas par CoUgny, le nom laii-
ni»/; dii (;anne nui fut rintroducteur de la typogra-
|itiie dan» la ville de tfeti, ainsi que le prêtre /'«(rus
Jaçobi de Toul eit tout simplement Pierre Jacob;
et nou» croyons devoir iraauire par NeuviUc ou
NcufviUr. \v latin Gerhardu* de ^ova Civitate,
Nou.H »\otis oiiiift de citcT le nom du plus considé-
rable, iieiii-être, des prf;miers imprimeurs de
Metz, Caspnrd ou fiasparu llochrcder, qui exerçait à
Nun'nilxrt'K ù la fin du xv« si^'cle, et vint s'établir à
Meu. o{j il exerça de 1501 ft 1517. Ce.-t a lui qu'on
doit rex^ruiîoiirii 151G d'un poème célèbrccl infi-
niment rvvUi'riMi heCiiKtALiRR aux Dames. In-4o
Kotli. de OH tt. non chiffrés, mais avifc signatures,
bleu décrit :iu^anNc/de M. RruneL C llochfcder, h
1(1 fin de sa carrilTc, ^intilulail: CivU Melensis; il
u^ait noblement gagné ses lettres de naturalisation.
Meimomathici [Tacit,, Plin., Caes.], Mi5'io-
|AaTpi»ci [Slrali.], Mt^icp^arpixe; fPtol.],
|MîU[>li; (lu S.-E. (]<• la Gaule Beldcjue,
au N. dos Sequani, au S des Tr'mocci ;
occupait Uipays Messin.
Mkiutkhkankan,
Sous ce ritrc M. Cotton cnrcglitrc les titres de
dcu\ volumes que l'on prétend avoir été imprimés
en pleine mer, à boro de navires appartenant A
H. M. Britannique: The liloody Journal Kept by
If^UUam DaviâMon , on boara a Buisian pirate^
in the y car 1789. — Mediterrancan, printcd on
lK)8nl bis Majcsty's Ship Caledonia, 1812, in-8ode
IV-S4 p. Un exempt, de celte rare brochure esta la
l)ibl. du Corpiii Chriiti Collège, U Oxford. Le se-
cond ouvrnge sorti de ces presses nautiques est un
vol. de 00 n. pet. in-a<> ; ce sont deux SpeechcM,
dont le premier est intii.i The Tribunal oftheinqui-
tltioHt ei le second i liread anU Bulls.
Meihim Cohon.k, Kronmetz, bourg du Ty roi
'Grai'îssj'I.
MedkimS.-Pkthi^ Mezzo Lombardo, Walscfi-
metz, hourg du Tyrol (cercle de Bol-
zen).
HEipstAf foy. Medajia.
MEftOAcrsFL. 'Liv.,Plili.-,Mf^«tx'-; Slrab.:,
Medcacts [Tab. Peut.], h Brettîay fleoVe
de ia Yénetie ; afflue à l'Adriatique.
MmoxŒS Mlxoa [PIId/, «ot. Bacchilio.
MEM>miEGA [Caps.] y MfiriOIIRIGAy IteDCBlUGA
[AdL lui. ville de Lositanie, aoj. Mar-
rao, sur Tes frontières du Porta^.
Medomoga, Majob Vêtes Mons, Mantemora
Velho, honrg du Portugal sur le Mon-
d^o (proT. Beira).
MCD05U^ MeD0I5E^ VOV. MlMK>5U.
Medosla^ium^ Mt^^/jnrtsY [Ptol.]^ TÎlIe du
Sud de la Germanie ; auj., suiv. Krose,
Meûtau, bourg d'Aatriche; sui?. Rei-
cbard. Laa sur la Taya.
Meduana, voy. Medana.
Meduaihx'm [Tab. Peut.], ville des Treveri
dans la Gaule Belgique, depuis Media>'a
VnxA, auj. Moyenvic, voy. Meduna
VlU-A.
BiEDUANDii, Medlanâ, Mayenne, ville de
France, sur la rivière dont elle prend
le nom (Mayenne) ; anc. titre de duché-
pairie érige en 1573.
Nous ne croyons pas que l'imprimerie de cette
ville ait une date antérieure aux premières années
du xix« siècle.
Meduu [Auson.], peuple de la Gaule
Aqult., dépendant des Bituriges.
MEDuucuMjM^'flfoc, district de l'anc. Guien-
ne, habité par les Meduli ; chef-lieu
Lesparre; est auj. compris dans le dép.
de la Gironde.
Medulli [Plin.], Me^uXXoi [Strab.], Meduu
[Vitruv.], peuple de la Gaule, au pied
de? Alpes Maritimes, habit, la Mau-
rienne,
Medullu [Liv.l, Me^uXXt* [Steph. B.],
ville de la Sanine dans le Latium, dont
les ruines existent auprès de Sant*
Angelo.
Meiuinta, Mepenta Castellum, Medokta,
Mehenanta, Medanta, Medante Castel-
LVM [Cart. an. 1000, Ch. Phil. Aug. a.
il88J, MEDAiNTEYNE [dcnicr de Phil. K'],
Mante^ Mantes-sur-Sdne, ville de Fr.
(Seine-et-Oisc); saceagéc par Guil-^
launie-le-Conquérant en 1090; Philippe
Auguste y mourut en 1223.
L'imprimerie remoiilc peul-éin» diins celle petite
ville au XVII* siècle; le plus ancien ouvrage, sous-
crite ce nom, que nous ayons rencontre, est un
poSme latin d'un habitant de Poissy : Mcolai Mer-
cerii Pisciad de conscrihcndo cpiyrammate liber.
Medunts, 1653, in-12; citons les Coustumes de
82'
MEGALA. — MELDORPILM.
828
(luUeauncnf^ avec les iiotei de Charles Dumoulin
et les annal, de Du lAjrens. Manies, 1732, in-8o.
l/arrôl ûu conseil dn 21 juillet 1704 ne citant pas
(Cite ville pamii celles qui sont nutorisécs à possé-
der une imprimerie^ cl celui de 1739 supprimant
celle qui s'y est intro<luite, il est permis de croire
que c\'si à cet intervalle qu'il faut reporter rétablis-
bfuicnt de la première imprimerie mantalse; et
dans ce cas le poëmc de Mercier, dcPoissy, aurait été
publié sous une fausse rubrique.
Mkgala, voy. Magalona.
Megalopoi.is [Liv., Plin., Tab. Peut.],
r. Ms-^àXr. 7:0X1; [Polyb., Paus., Diod.J,
MÊ-^aXoiToXi; [Strab.j, ville d*Arcadie, sur
l'Helisson, dont les ruines se voient
prôs (le Sinano ou Svianu, suiv. Leakc
etHoblaye.
Mrgaloi'oms, Megaloburgum, Meckelbur-
i'iM, Mekelouuhgium [CIuv.], Mecklen-
byiry, bourg et anc. titre de duché;
dans ranc. grand-duché de Mecklen-
burg-Schwérin.
Un livre à la date de 1688, souscrit au nom de
Mckelbouvg, nous avait paru d*abord le produit,
d'une imprimerie protestante, se dissimulant sous
iiii nom de raiilnisie; maisGluver (p. 245) nous dit
chiircmeni que ce nom est une appellation usitée
pour McchlfwOuurg, et nous nous rangeons à son
opinion : Préxagcs de ta décadence des Empires,
où sont inClécs plusieurs observations curieuses
touchant la religion et les affaires du temps, Me-
kclbourg, iMakclchauw, 1Ô88, in.l2. l^arc volume,
que Barbier dit être l'une des meilleures prodac-
lions du ministre Jurieu.
Megaua [Cic, Mêla, Plin.], Ta Mî^opa [Po-
lyb., Strab., Diod., Ptol.], chef-lieu
do laMcgarido (i M£-yao(;), sur l'isthme
drCorinthc,au S.-O. de TAltique; un
boiirj,' (Iii mùme nom s'élève auj. sur
les ruines de cette ville célèbre.
Thuc, Strab.,
, Hybla [Ovid.,
Megaua [Liv.], rà Mi-^a^a,
Diod., Ptol.], ^'ïgxr. [Str.J
Steph. B.], ville de Sicile, au 'N. dé
Syracuse, auj. Paterno,
Megenensium Comit. [Ann. Hincm. R.J,
Meginensis Pagus [Dipl.], der Mdengau,
district de la Prusse Rhénane, dont
Andernach est le chef-lieu.
Meginlanum, MiLANi m, Mchlm, petite ville
de la Prusse Rhénane, sur le Rhin^ sur
la route de Coblenlz à Bonn ; patrie de
Jean de Mehleii^ de Tccole de Cologne.
xMECilNUAIH CeLLA, voy. ElXSlLDA.
Meioinum [Insc. ap. Muratori], dans THis-
pania Tarrac, auj. Cadones, bourg sur
les front, dos Aslui'ics.
Mei.mnga, vrbs Uennebergica, sedesDuccUis
[Struv.], Mlinlnga, Mci7iingen, MeinnU"
iieii, ville d'Allemagne, chef-lieu de
ranc. duché de Saxe-Meiningen-Hild-
burghausen, sur la Werra.
L'imprimerie doit remonter dans cette cité ducale
à Pannée 1680, puisque Falkenstein et M. Cotton le
disent, mais le Calai, liàr. novissime impr, ab
an, 1673 ad ann. I68/I1 est muet à cet égard, et nous
ne pouvons la faire remonter qu'aux premières
années du xviiie siècle. Voici ce que dit Sinivius
(Bibl. Sax., p. 905) : « Près de la ville de Saltzimeen
est un lac, sur l'exploiiadon duquel l'abliaye de Bild-
bausen voulut prélever une dîme; ces prétendons
donnèrent lieu à discussion, et Jo. Seb. Guilicns pu-
blia àCoburgen en 1668: See-Discursvon demvnter
Hermannsfeld gelegenen grossen See in Henneber-
gischen, et ce livre fut réimprimé textuellement à
Meinungen, en 1704, in-12; c'est la plus anc. trace
de typographie que nous puissions signaler au nom
de meintngen.
Mkkelbourg, voy. Megalopolis.
Mel^, Mêles [Liv.], ville du Samnium,
auj. Molise, ville du Sannio, prov.
Napol., ou, suiv. quelques géogr.,
Melito, au N.-O. de Benevento.
MELiENiE [Stat.], MîXaivai [Stcph.j, ville de
TAttique, sur les froïit. de la Béotie,
sur remplacement de laquelle s'élève
auj. le couvent d'Agio Meletios.
Melangia, MtXaiYiï* [Paus.], ville d'Arca-
die; auj., suiv. Leake, Pikerni, et
suiv. Boblaye, au S.-E. de Tzipiana
(Ëparkhie de Mantinéc).
Melantias [It. Ant.], MiXavrCo; |Suid.],
Melantiana [Tab. Peut.], ville de la
Thrace, sur l'Athyras, auj. Bojuck-
Tzschehnetsche, dans la Roumélie.
Mf.laiua^ voy. Mellaria,
Mêlas fl. JOvid.], cours d'eau de la Si-
cile, qui passe à Melazzo, auj. le Mêla,
Mêlas fl. [Liv.].MeXo*; [Herod.], fleuve de
la Phthiotide, auj, rnavra-Neria (Thes-
salie).
Mêlas fl. [Stat.], MiXa; [Strab., Plut.],
fleuve de la Béotie, auj. le Mavropo-
tamo.
Mêlas Sinus [Plin.], Ms'Xa; xcXttoc [Herod.,
Scyl.], dans la mer M^^ée, entre le
N.-O. de la Cherson. de Thrace, et la
côte S. de cette province, auj. le Go//b
di Saros, entre le S. de la Roumélie et
• le N.-O. de la presqu'île de Gallipoli,
Melbodium, voy. Malbodium.
Meldensis Comit. [Greg. Tur.l, Tekkit.
Meldicum [Gesta Dagob.J, Meldequus
PAGUS [Cart.], Meltianus, Melcianus
pagus [Polypt. d'Irmin., Capit. Caroli
M.], territoire de Meaux-en-Brie (Seine-
et-Marne).
Meldi [Cœs.], MtX^ot [Strab.], Meld^,
MÉX^ai [Ptol.], peuple de la Gaule
Lyonn^ IV; occupait le dioc. de MeaxiXi
Meldorpium , Meli>orfu, Meldorf, Met-
dorpi chef-lieu du pays du Ditmar-
829
MELDORUM CIVITAS. — MELLA FL.
830
schcu, district dépendant du Holstein^
compris entre l'Elbe etTEider* auj. à
la Prusse.
Falkenstcin donne 1788 comme année de l'Intro-
duction de In typographie dans cette ville; et M.
(kHton corrobore Tassertion en disant qu'on I toI. à
cette date et souscrit à ce nom se trouve à la Bod-
léienne.
Meldorum CiviTAS [Notit. Civ. Lugd.],
MeIJ>I [Cell.]^ MRLDiE, M£LDUNUM^ JATI-
KUM, 'laTivGv [PtoL] ? Fdltdinum [Tab.
Peut.]? ville princip. des Meldi, dans la
Gaule Lyonn. IV, auj. Meaux, anc.
capit. de la Brie, sur la Marne; con-
cile, cvèché, abbayes.
Accidentellement l'imprimerie fût exercée dans
la ville de Meaux dès l'année 1522 ; un volume, à la
description duquel M. Aug. Bernard a consacré un
substantiel article, dans le 76« numéro du Bulletin
du Bouquiniste d*Aubry, est le seul produit de cette
imprimerie momentanée que le temps ait respecté :
Jaoobus Fabcr Stapulensis. Commentarii initia-
torii in quatuor evangelia,. A la fin : Metdii, impen-
siaSimonisCoHnœi, anno satvtis hvmanœ ii.D.xxii.
mense Junio. In-fol. de vi-377 ff., sign. de A-ddd.
La préface de l'auteur est datée: Meldi», anno
«.D.XXI.
Lcfebvre d'Etaples, qui avait suivi \ Meaux son
ami et protecteur Guillaume Briçonnet, nommé évo-
que de cette ville en 1518, voulut faire imprimer sous
ses yeux l'lropori;int ouvrage auquel il avait consa-
cré de longues veilles; mais, ne pouvant quitter
Meaux où le retenaient et son grand Age et ses fonc-
tions, il s'adressa à la grande \ille voisine ; il y
avait alors à Paris trois typographies excellen-
tes :
Inter tôt nôrunt libros qui cuderc très sunt
Insignes; languct csetera furba famé;
CastigatStephanus, sculpsit Golinapus, utrumquc
Gr} phius cdocia mente uianuque facit.
Cg fut à Simon de Colincs ou de Golinéc que s'a-
dressa Lefebvre d*Etaplc^« puisque c'était lui qui
déjà en 1520 avait réimprimé ses Commentaire* sur
la logique d'Aristotc, et celui-ci, suivant la suppo-
sition parfaitement admissible de Al. liernard, lui
adressa un matériel avec le personnel suffisant à
rimpiessionde son gros in-folio; M. Bernard prouve
de plus que ce matériel était rentré à la typographie
de l^iis, dès Tannée suivante 1523; les caractères,
et particulièrement certaines capitales en manière
rribléc, qui avaient servi aux Commentaires de
liercbvre d'Etaples, se retrouvent dans un recueil
des Adages u'Krasme, publié en 1525 par Jeiin Bru-
chlerdeïroyes.
Ainsi des presses roulèrent à Meaux pendant les
années 1521 et 1522; mais cela n'encouragea pas
l'industrie locale, et ce n'est que bien lonRtem||s
après que nous retrouvons trace nouvelle d*impn-
merie;ei nous croyons que le restaurateur de la
typographie dans la ville épiscopale de Dossuet fut
le cardinal de Hissy, à la fin du xviio siècle, qui
donna à un imprinu-ur, nommé Frédéric Alard, les
moyens de fonder un établissement. Les arrêts du
conseil de 170(i et de 17S9 octroient à Meaux le pri-
vilège d'une imprimerie unique ; et le rapport fait à
M. deSartincsen 17(>^ nous donne le nom de l'im-
primeur: à cette date, il s'appelle I^urent-Auguste
Courtois, fils de rimprimeur, et gendre de Frédéric
Aiard; il était établi depuis 1751 et ne possédait que
deux presses.
Meldi A [It. Ant., Tab. Pcnt.|, Meldi [G.
Rav.], ville de Mi'îsie, auj., suiv. Uei-
chard, Sîibnik, en Boulgarie.
Meldunum, Minnodunum> Milden, petite
ville de Suisse (canton de Berne).
Melfita, Melfitum, Melficta, MoIfetUi,
ville de la Terra di Bari, prov. napul.
du roy. d'Italie.
Melibocus MoNs [Cluv., Cell.|, TbMnjXîCoxov
5poç[Ptol.], montagne près de Darms-
tadt, appelée Malchen ou Kattemberg.
Melibœa, McXiCci» [Stcph.], ville de Tlies-
saiie, auj., suiv. Leake, est auprès de
Voivoda.
Meubœa, Mœlikœa, autre localité de la
môme contrée dans la Magnésie, au
pied du mont Ossa, sur le çolfc qui
sépare le Pénée de l'Ossa, auj. AfjMa,
dans lé pach. d'Ieni-Schehcr.
Meuenses , Malienses, MrXitlç [Herod.,
Scyl.], peuple de Thessalie; habitait
les bords du Sinus Maliacus ou Melien-
sis, auj. Golfà di Zeitoun,
Meugunis lns., MtXi^ouvf^, Tune des îles
Lipari (voy. Moum Ins.).
Meliodunum, MtXi6^cuvov [Ptol.], ville des
Marcomans; auj., suiv. Reichard,Jlfo/e-
iein, daus le cercle d'Olmutz (Moravie],
et suiv. Wilhelm, Freudenthal, à l'O. de
Troppau.
Meuta INS. [Mêla, Plin., It. Ant.], MiXirr.
iDiod., Ptol.J, Malta, Malte, île de la
lédit(îrranée, entre la Sicile et l'Afri-
que (à l'Angleterre); les Frères-llospi-
lalicrs, après la prise de Rhodes, s'y
établirent, sous le titre de chevaliers
de Malle, v,i donnèrent le nom de leur
f)lus illustre grand-maître, Parisot de
a Valette, à leur capitale.
Les bibliographes font tons remonter IMmprimeric
5 Malte en imi: Malta illiistrata^ vvvcro drlla
descrizionc di Malta isola ucl marc Siciliano con
le sue antichità, ed attrcnotizic, libr. iv. da Cian-
franccsco Abcla, Malta, |>el Honacota, 10^7, in-fol.,
con figure c carte. Ce livre rare et curieux a été
réimprimé à Malle, en 2 vol. Iii-f(»l., 1772-17h0
■ Ediz. corrclta^ accresciutac contin. dal conte
Gio, Ant. Ciaitlar. •
ville de
Melit.*:a, MtKiro.17. |Scyl., Sir.
[Polyh.,Diod.!, m'MTX'^a. [Pto
Thessalie, sur le versant nord de l'O-
thrys, auj. Kmzhir, suiv. Lcako, près
du Salaldjè [Enipcifs], dans le pach.
de Larissa.
Melttoni's [It. Hier.], localité de Macé-
doine, an S.-E. d'ileradca, auj. Filori-
na, suiv. Leake.
Mellafl. |Serv.l, Mili.a \G. Rav.], Mkla
[Catul.l, dans la (iaiile Transpadane ,
i\u'}. la Mella, dans la prov, de Bre-
scia.
831
MELLARIÂ. — MEMMINGA.
832
Mellaria [Plin.. Mêla], MeXXaûia [Strab.],
MsvXapîa [Ptoi.], ville de la Bétique,
que l'on place auj. entre Tarifa et VcU
di Vacca, dans TAndalousie ; Quelques
géogr. à Millarez, près de Val ai Vacca,
et d'autres à Fuente Ovejuna, ville de
l'intendance de Cordoue.
Meu-aria [Plin., It. Ant.], autre localité
de la Betique, placée entre Cordoue et
Merida, auj. Fuente Ovejuna,
Meixentum ad Sequanam, Meulendum,
Melu)nta [Chart. S. Nigasii Mell.J, Me-
DANTicuM ?, Meldanticijm [CH. Ludov.
Jun. a. H67j, Meulant,Meulan, ville de
France, sur la Seine (Seine-et-Oise).
Melloscenium, Mellosedum [Tab. Theod.],
ville des MeduUi dans la Lyonnaise, que
Ukert dit être le Bourg d'Oisans, chef-
lieu de canton du dép. de l'Isère, et
que d'Anville croit èlre Mizoên, sur la
Romanche^ à 14kil. du Bourg d'Oisans.
Mellotum, Merlou, Mello, commone de
Picardie (Oise); anc. établissements
religieux; titre de comté.
Mellcsum, Meu.a, Melle, ville de France,
chef-lieu d'arrond. (Deux-Sèvres).
Melmodium, voy. Malburium Monast.
Melocavcs, MY)X6xa€cc, Mr^Xoxoucc [Ptol.],
Melocabus, station de Germanie, que
Mannert dit devoir être auj. placée aux
environs de Fulde, et que Reichard
nomme Melchede, bourg de Westpha-
lie.
Melodiinum [Caes.], Mecletum [It.Ant.],
Meteglum [Tab. Peut.], Meclkdonense
Castrum [Greg. Tur.], Miglidunum [Id.],
MicuTANLM Castrum [Fréd.], Meledu-
NUM AI) Sequanam fCh. Lud. VII, a. M 39].
Meleun, Melun, ville de Fr., chef-lieu du
dép. de Seine-et-Marne , anc. titre de
duché-pairie, et anc. capit. du Hure-
poix ; patrie de Jacques Amyot.
L'imprimerie remonte dans cette ville aux (ter-
nières années du xvie siècle ; c'est & la date de 150:1
que nous pouvons la reporter avec certitude ; mais
un livre sans date, que possède l*Ârsenal, nous
semble présenter certains caractères qui permettent
de lui assigner une exécution antérieure de quelques
années; c*estun recueil de ces vieux noéls, dont les
imprimeries d'Angers et de Troyes semblaient à
cette époque vouloir accaparer îe mononole d'im-
pression : La grande et grosse Bible des Fioèls vieU
et nouveaux. Mclun, Menissel, in-12 (vers 1590).
A la date de 1593 nous trouvons un certain nom-
bre de ces pièces politiques du temps de la Ligne,
imprimées pour la plupart par des imprimeurs de
Paris, appelés à suivre le Roi ou le Parlemeut, quel--
ques-unes publiées soiis un nom supposé de lieu
dMmpression, précaution utile à une époque oii les
discordes civiles pouvaient amener de si bnisques
revirements dans les chances diverses des partis;
mais celles qui portent le nom de Melun paraissent
être bien et dûment le lait d'une imprimerie locale:
Uemonstrancc au roy de vouloir embroMêer la reli-
DICTIOXN. M OËOGB.
gion catholique ipSiT M, ûe M.). Melun, 1593, iii-8<>;—
Lettre escrite par les dèputet des princes, aux dé-
putez de l'assemblée qui est de présent û Paris, da
iiluin 1593. — Melun, 1593, in-8«, etc.
Nous trouvons aussi quelques livres de théologie :
Discours sur la béatitude de Chomme, la résur-
rection des morts,,. Melun, 1593, in-8*. (Cat. Dubois,
La Jarrie, etc.)
En 159ft, nous citerons : Le Tombeau de la Nomc,
par Etienne Caucboix. Melun, 159i, in-8o. Enfin,
fnXb^^t Le Gouvernail d*Ambroise Bçchot, capit,
ingénieur du Roy, lequel conduira le curieux de
géométrie en perspective dedans l'architecture des
fortifications,., etc Imprimé à Melun soubs Tauteur
et se trouvera aussi en son logis, rue de Seine, i
Paris. M.D.I1C. In-foLde 91 ff. avecfig. s. b. et eaux-
fortes gr. par Tauteur.
L*arrét du conseil du 31 mars 1739 reUre & la ville
de Melun son privi lèse de posséder un imprimeur ;
il est exécuté avec rigueur, car son nom ne figure
pas au rapport fiit à M. de Sartines en 17<Ui, et
Piropriroerie ne reparaît qu'aux époques révolu-
tionnaires.
Melos INS., M^cc, île de la mer ^Egée,
auj. Miio, dans les Cyclades mérid.
Melpes FL.JPlin.], fleuve de la Lucanie,
auj. le Mingardo.
Melphta, voy. Amalphu.
Melphictum, voy. MEurrruM.
Melpinum, Merpinum [Très, des Chartes,
31" réç.], Merpin, commune de l'An-
goumois, près Cognaè (Charente).
Melpum [Plin.], ville des Insubres dans la
Gaule Transpad., auj. Meîzo, dans le
Milanais.
Melsus fl., MtXoo; [Strab.], fleuve d*Espa-
gne, des montagnes des Asturies a la
Méditerranée; auj. le Narcea, suiv.
Florez.
Melta [Tab. P., G. Rav.], localité de la
Mœsie Inf., auj., suiv. Reichard, LofdS"
cha, dans le pachal. de Silistrie.
Melunda, Molkomme, Molome, commune
de Fr. (Yonne).
Memelu, Memeuum, Clupeda (?), Memel,
ville des Etats prussiens (rég. de Kô-
nigsberg), à l'entrée du Curtsche-
Haff.
Memersuim, Mamerc^, Mamers, sur la
Dive, ville de Fr.(Sarthe).
Memini [Plin.], Mimini, peuple de la Gaule
Narbon.. qui habitait les bords de la
Romanche, entre Briançon et Greno-
ble.
Memlebia, Memleben^ anc. monast. de
Bénédictins en Thuringe, près Weis-
senfels.
Memmale, voy. Mimatum.
Memminga, Memmingen, ville de Bavière au
S.O. d'Augsburg (cercle deSouabe-et-
Neuboorg).
Deux ouvrages imprimés dans cette ville, > la date
27
833
MENitiNUM. — MEMESA BASTLV.
834
de 1/Ii82, sont cités par tous les bibliographes. Le
premier est une écliiion du célèbre FAsacCLUS
Femporum de Wemer Rolewiucki. Au vo du 0S« f.
on lit : Impressump me Alàeftû KuAe de DwUr»-
iat MagunP, dyoces,lEt admitsum ab altna vniu^-
tate CoUmien ExpUeil féliciter Sub oMo \\ dHi MiUe-
timo quadringentetimooctuagetimo secundo, Laus
dfco. Vois vient la table, et au r* du 71* f.: Impres-
sus Memmingen, In-fol. de 71 ff. en car. goth. mi-
nusc., avec sigu. etfig. gr. sur bois.
Le second: A as «emorativa notoMlit perrara
adomnes facultates utUissima, A la ûai Memmin-
gen per me Albertum Kunne de Duderstai Ma-
gunl.Dyoces, lft82, in-foL
M. Cotton Cait observer Justement que cet im-
primeur Albrccht KQhnou Kunne, qui éUit éUbli pri-
mitivement à Trente, vint se fixer à Menuiingcn, od
il régna sans obstacle et sans compétition pendant
près de 40 ans (le dernier livre souscrit V son nom,
que l*ou connaisse, est daté de 1519); en ellét, sur
plus de 60 titres de livres que cite Panier à Tart.
Mexminga, il n'est pas un seul volume qui ne porte
le nom de cet imprimeur ' ou tout au moins qui soit
imprimé avec d'autres caractères qucles siens.
M£>\£NUM , MivaiVGV [Diod.l, MeNj£^ Mi-
vai [Ptoi.], ville de la cote orient, de
la Sicile, auj. Mineo, dans le Val di
Xoto.
Menajum Frëtum, détu^oit de Menai, qui
sépare l'Ile d'Anglesey de la côte d'An-
gleterre; il est traversé par le pont
suspendu de Bangor.
Menapu [Cœs., Tac], MtvotiriGt [Strab.,
Ptol.J, peuple de la Gaule, dans la Ger-
manie II; occupait le territoire com-
pris entre le Rhin et la Meuse, depuis
Juliei-s jusqu'à la Flandre.
xNIenapiohum Castellum (Tab. Peut.], Mcva-
7r{(«)V KdtOTlXX&v [Plul.J, CasTELLIIM OPPI-
DUM, quod Mosa fl. prœterlambit [Am-
mian.], Kessel, ville de Hollande, entre
Kuremoode (Rœrmonde) et Venloo
(Limbourg).
Me.nariacum, Minahiacum [It. Ant.J, ville
des Morini, auj. Menille, Meryïum, sur
la Lys, bourg de Flandre, suiv. Rei-
chafd; et, d'après d'autres géogr.,
Estaires, ville de Fr. (Nord).
MeXAVIA INS., VOV. MONA LNS.
Mencinga, Menzingen, bourg du Palatinat
(Chreichgau).
Mendjs [Plin.l, Mîv^ai [Paus.J, Mende
[Mêla], Mv»Sn [Herod., Scyl., Thuc],
colonie d'Eretria dans la Macédoine,
auj. Calandra, sur le golfe de Salo-
niki.
Mexdiculeia [It. Ant.], ville de la Tai'-
rac, dans les montagnes des Ilergetcs^
an}. Monzojiy dans l'intend. de Lerida.
Mendolaha, Mendolia, bourg de Calabre
(lUlie).
Mexdrisio, Mesouiso, Mendrium, Mendres,
bourg de la Suisse italienne, entre le
lac de Côme, et le lac de Lugano.
MeXDUESSEDLM, VOy. MAMilESSEDl-M.
Menebkia, voy. Mesembria.
Menecina, Mivixivr, [Strab.], ville des OEno-
tri, dans l'Italie mérid., auj. Jfeyidtctno,
dans la Calabre, à l'O. de Cosenza.
Menelaius mons [Liv.], tô MivtXatcv &^&;
[Polyb.], moàtagne de la Laconie^auj.,
suiv. Pouquevillo et Boblaye, le mont
Malevo, sur l'Eurotas.
BfENENA, Menina, Mcnin, Meeiien, ville de
Belgique (Flandre Occid.).
L'imprimerie, suivant M. de Reiflenberg, remonte
en cette ville à l'année 1670; cette assertion nous
paraît difficile k prouver. Menin appartenait à la
France lors de l'arrêt du conseil du 21 juillet 17M ;
aussi est-elle comprise dans la Ibte des villes auto-
risées à posséder une imprimerie ; mais ayant, k la
suitedelapaixd'Utrecht, fait retour aux Pays-Bas,
eUene peut figurer aux arrêts subséquents.
Menesthei Portus, Mevto6tuc Xtuiiv [Strab.,
Ptol.], pçrt de la Bétique, auj. Puerto
de Saiita Maiia, dans la rade de Cadi\.
Menevu, Saint-David, ville d'Angleterre
dans le comté de l^embroke ; admira-
ble cathédrale qui possède les reliques
de Tapôtre du pays de Galles.
^Iengerindousa, Menyerinhausen, petite
ville de la principauté de Waldeck.
Un imprimeur du nom de Christophe Kormart
était établi dans cette ville en 1724, dit M. Cotton.
Mknitiilnna [Chr. Guttw.j, Me)iden, petite
ville de Westphalie, dans la rég.
d'Arensberg (Prusse).
Mexlascus kl., MzvXàffxoç 7rcTau.6; (Ptul.',
peut-être la JBirfossoa:'
Menneian\e [It. Ant.J , localité de la Pan-
nonie, auj., suiv. Manncrt, Pakracz,
bourg de Croatie, et, craprès Ueichard,
Siigovina, bourg près de Seu-Gradiska.
Mexoba KL. [Plin.j, Menlba, riv. de Béti-
que, auj. le Guadiamar, afÛ. du Gua-
dalquivir.
Menosca [Plin.], Mr.v6a<a [^IHol.J, ville de
l'Espagne Tarrac, dans les montagnes
des Varduli, près de l'Ebro; auj. Su-
mayU) dans le Guipuscoa, suiv. Ikert;
ai San Sébastian y chcï'Vieu de la même
prov., d'après Mentelle.
Menosgada, Mr^vcayi^a [Plol.], localité de
la Germanie, auj., suiv. Reicbard,
Maynrothy près Culmhavh, sur le Mayn.
Mentesa [Plin., Inscr. an. Grut.], Mentira
• [Liv.], MevTiaa JPtol.j, Mentesa Oketa-
NORUM [S|)rùiuT], ville desOrctani dans
la Tarrac, am., suiv. Mannert, la
Guardia, au S. de Jacn (Andalousie).
Mentesa Bastia [Liv., 11. An t.], MsvTKxa
[PtoK], ville des Bastiani, dans la Tar-
833
MENTUNIACUM. — MESAMBRIA.
830
rac.,surki frontière de laBétique^ que
Kcichard confond avec Baeza, et dont
la situation est déterminée beaucoup
plus au S. dans T Atlas de Sprûner.
Mentl'niaclm, Mantenay, commune de
l'arrond. de Belley (Ain); anc. abb. de
Bénéd., fondée en 530.
Mkntl'sca, Mantoche, commune de Fr.,
près Gray (Haute-Saône).
Mepiutis [Plin.], Mefaî^um [Cell.J, Mufi-
TLM, petite ville des Hirpini, auj. Mu-
fiti, Mufti, bourgade du Napolitain^
près Tricento.
Meppia, Meppen, sur l'Ems, ville de l'anc.
roy. de Hanovre.
Mehama, Meran, sur le Passer, bourg du
Tyrol (Etschlande).
Mekcatorum portus, voy. Hafnu.
MEJiciA, Mercle regnum, le royaume de
Mtrcic, dans l'Angleterre centrale, for-
mait l'un des roy. les plus considéra-
bles de rHeptarchie saxonne.
Mercori Mo.ns, voy. Mons Martyrum.
Mercorium, Mercœur, chef-lieu^ de canton
de Fr. (Corrèze) ; anc. titre de duché.
Mercorius, Maugioville, Mauguio, con-
traction patoise .du primitif Melguel,
Mehjueil [yuicheratj, bourg du Lan-
guedoc, sur l'étang de Thau (Hérault),
anc. titre de comté.
Mercuriale, Mercoijliano, bourg du Napo-
litain, à l'E. de Naples.
Mercuru INS., Isola Tavolara, sur la cote
N.-E. de Sardaigne.
Mehcuru prom., voy. Herm.eum prom.
Mercuru Curtis, Mirecurtium, Miracuria,
Mirecurle, Mericort, Muricort [fiffonn.
Lorr.], Mirecourtj sur leMadon, ville de
Fr. (Vosges).
Un livre liturgique, imprimé dans ceUe ville à la
date de 1616, est décrit par M. Beaupré dans ses
youvelles Recherches de bibl, lorraine (p. M et
^»uiv.), d'après i'excinpl. unique appartenant à M. La
PrOvote, anc. maire de Mirecourt; il proTenait de
Tabbaye de Poussay : Officivm Beatib MennjeVir-
GiNis. Ex vetustis memlfraneii exemplaribu» quo-
rum antc-hac vsus fuU excerptum typisque man-
dai um^ opéra et indiutria N. B. — Impressum
Mirecvriic per Ambrosium Ambrosil Serenissimi
Lothariiigia: Dvcis typographuni ad vsum Gotle-
giatae Ecclcsiae loci de Portu Suavj. MDl.xvi.
Pet. in>fol. de 19 IT. chiffrés, plus un f. blanc :
chaque page est entourée d*un filet et conUent 49
lignes on lettres rouges et noires, avec hôtes de
plain-chant. Au milieu du titre une gravure, médio-
crement exécutée au burin, représente Ste Menne à
genoux, recevant le voile de deux ange^ ; cette gra-
vure est d'Ambroisc, Pimprimeur, qui inaniait le
burin, ainsi qu'on peut le voir iistr la dédicaèedc
Pédition des Rot/s et Ducs d'Austrasie, donnée &
Epinal en 1617, m-fto • Pcxécution typographique de
VOffice de Ste-Menne vaut mieux que la gravure.
Ce livre fut exécuté pour Pusage des chanoinesses
de Poussa y, abbaye située à une demi-lieue de Mire-
court. On retrouve ce graveur-imprimeur Ambroise
Ambroise à Epinal en 1631.
L'imprimerie ne reparaît i Mirecourt qu'au
xviiie siècle, et nous pensons que le premier typo-
graphe, créateur d'un établissement sérieux dans
cette ville, est Antoine Beausson.
Mkrentiitm, Merenx, Mérens, commune de
Fr. (Ariége).
Mergarlum [It. Ànt.], station de la Béti-
que entre Cadix et le cap Trafalgar,
auj., suiv. Ukert, Begerdela Miel, dans
rintend. de Cadix.
Mergenthehium, voy. Marine Domus.
Meribriba, voy. Merorrica.
Merina (?), Merijsium, ville des Merinates
[Plin.J[, sur le Mous Garganus, dans
l'Apulie, auj. Viesti, sur le monte S.-
Angelo.
Merinunum, ad Nonum, Melegfiano, Mari-
gmm, ville d'Italie (Milanais) ; victoire
des Français en i5)5.
Meriolacense Castrum, Chastel'Marlhac ,
commune de France, près Mauriac
(Cantal).
Merlaus Villa in pago Camsiacense, sup,
Vigeram [D. Mai*t., Dipl. a. 878], do-
maine du fisc , c[ue M. Quicherat, dans
une savante dissertation^ établit être
Merlaui, près Cbangy, sur la Vière
(Marne).
Merliacum, Meslay-le-Vidame , Meslay ,
commune de Fr. (Eure-et*Loir).
Merobrica [Plin.], Merirriga, Mipoêpi-^a
[Ptol.l, ville des Cellici, sur la côte
de rOcéan, dans la Lusitanie^ aig.
OdemirOy suiv. Reichard, et Sines, suiv.
Ukert.
Meropiains», voy. Sipunds i^s*
Mersëburgum, voy. Marsipolis.
Mersella [It. Hier.], MoupaiX* [Ptol»l,
Mursa Minor [Tab. Peut.], dans Ta
Pannonie, auj. Petrowicz^ boul*g de
Hongrie, sur la rive droite du Danube*
Meruacum , Méru , bourg de Picardie
(Oise).
Merl'la, Mesle'Sui'Sarthei boui*g de Fr.
(Orne).
Merula fl., pet. il. d'Italie> auj; VArosda;
se perd dans la Méditerranée, près
d'Albenga. "
Mertinia. comté deMeiioneth, en Angle-
terre (Nord-Wales).
MESAMdRiA[Liv.,Plin.], Mi<ja(A6piv) [Herod.j,
port de Thrace, sur les confins de la
837
MESERIA. — MESSUA COLLIS.
838
Mœsic^ auj. Misevria, Misivri, sur la
mer Noire.
Meseria^ voy. Macerl£.
Mese INS. [PI in.], Media Pomponiana
[CelL], Portcros, Portecroz, Tune des
îles de la rade d'Hyères.
Mesiates [Tab. Peut.], peuple de la Rhœ-
tie ; habitait les bords, du lac Majeur.
Mesoboa, Mi9o€6a [Paus.], ville d'Arcadie,
dont Lcake place les ruines près de
KabatomylOy en Morée.
Mesogjea^ MaatS-faia [Strab.], plaine de
TAttique, qui se terminait par le cap
Sunium; porte encore le nom de
Mesogea,
Messa, Mîaoîj [Hom., Strab.], ville de La-
conie, auj. Mezapo, près du cap Tigani.
Messaga.
« Su tli una coUina cbe suarda Toscolano UDvansi
a!cune rustiche abiusioni che ebbero il nome di
MeMoga, nel quai luogo si prétende essere siampato
un libreuo di pochi fogll niarcatocol scffuenie titolo,
ma Minora sconoscluto, comme dice Mauro Uoni :
DoMATOS pro POERULis. — Impi'cssus in Bfes$aga
Laeui Bettaci aono m.cccclxxtiu. in-4« > [Amati].
« Aerosimile, ajoute Mauro Boni, che quesio
puresiît usciio*da toichi di Gabriele di Pietro, e
die siasi placciuto di porre in un libieiio piuttosto
il nome di Messaga, che quelle di Toscolano, alcui
comuoe essa appartieue. »
Messana ÎCic, CaB3., Mêla, Li v., Plin.], Mia-
fjttid l^Pind.], Uta<nïm [Herod., Scyl.],
appelée par les Sicules Zande, ZdfjfxÀYj
jHecat., Herod., Diod.], anc. colonie
des Messéniens, auj. Messina, Messine,
ville forte de Sicile à la pointe N.-E.,
sur le phare ou détroit du môme nom.
On trouve sur quelques livres MiESSANA et Mi-
SINA.
En 1471 un typographe allemand du nom d^flein-
rick Aldingf dont les Italiens ont fait Mastro Rigo,
était 4 Rome, suivant toutes les probabilités employé
par Schweynheyin et l^nnarli, ou peut-être appar-
tenait à râtelier d*(Jlrich llan {Schw, et Patin..
ai^t /foAmi prius ovvepYO;) ; il quiua cette ville et
alla chercher fortune en Sicile avec des compagnons
et un matériel; P. Apulus, A la lin des Regales Con»-
tituliones Siciliœ, impr. à Messine en iU91 par
André de Bruges, signale le fait: « Jam sunt anni
sexet viginti, impressor Uenricus nomine cum
operariis ab urbe Roma Cathinam venit adlectus
magna spe lucri (l>ene raïus si fata iuvissent et
vou complesscnt), Messanam divertit.» La Sema
Santander et M. Bernard ont lu à tort: benc natiis;
la première leçon, adoptée par Panier, est préférable.
Ces tentatives dVtablissement à Catane n*ayant point
abouti, M. Alding quitta celle ville et vint en 1473
essayer une meilleure fortune it Messine.
. Bien qu*il n'ait laissé aucune trace typographique
de sou passage h Catane, et que, selon toutes les
probabilitë^, il u*ait pu réussir k s*y installer, même
temporairement, nous aurions dû signaler ce foit
intéressante Tert. Catane,
Il existe de cet imprimeur errant une trace uni-
que de son passage à Mes.>ii)e en 1473, mais elle suf-
fit pour prouver qu'il y a établi sa typographie : La
vita del glorioso Sancto Hieronimo doctore ex'
ceUentisiimo. A la fin t Ftnita è guetta opéra ncla
magniflca cita Ueuina di Sicilia per MoMtro rigo
dalawania con diligentiÂSima erttendacUme nel
, anno di la salute m.cccclxxiii. a di xv d'April
(Pâques toml)e le 18) JDeo riRACiAS, in-4*, car. rom.
sans ch., réel, ni sign., mais avec registre.
Nous voyons encore le nom de H. Alding figurer
en 1478-14g0, et sans date, sur plusieurs vol., entre
autres sur une édition des Epitlotœ Phalaridi»,
décrite par Laire (Ind. libr.,I, p. 168), mais dans
l'Intervalle il est retourné sur le comblent et a fondé
un établissement k Naples en 1476 et 1477.
On ne sait rien autre sur la vie tourmentée de ce
typographe, et l'histoire n'enregistre même pas la
date de sa mort.
A la fin du xve siècle, on trouve à Messine de
nouveaux imprimeurs étrangers, André de Bruges et
Wilhelm Schomberg ou Schonberger, de Francfort ;
c'est au premier que l'on doit l'impression d'un livre
important que nous avons cité, et dont voici le
titre: Capitula et Constilutionci regni Siciliœ,
coUectore Joanne Petro Apulo âiessanensi I. V,
Doctore, A la fin , en Alignes: lmf)s»vse*t preuHÊ
Opus in Kobili Ciuitate Messanœ per Mgnij An-
dreaj de Bruges îpressorej. Svb btënali curalabo^
riosagj diligitia Jo. Pétri Apuli correctoris ad hoc
Statuti. Sub expensis D. Joânis d'Juenio. Et abso-
lutû est volète deo Anno ab tearnattone dM
M« CGGCo Lxxxxvij* Difi x« octobHe pifie lnd\ In-
foL avec ch., reg. et sign., k longues lig. en caract.
go^l. qui rappelle celui de Ketelaer et de Fyner,
a mais, dit, en décrivant l'exempL.du duc de Cassa-
no, notre ami Dibdin, for a more barbarously
printed volume has seldom appeared in the X Fin
century » .
En 1522 nous signalerons à Messine : Giorgi et
Petrucio Spera pâtre et figlio Mesinisi Stampat.,
dont rétablissement eut une certaine importance.
Messapia [Plin.], Mioaaitîa [Polyb., Str.],
Mt<iair{a [Steph. B.], voy. Calabkia.
Messapia [Plin.], Messagna, ville d'Italie
(Terra d'Otranto) .
Messapium Moms, moiita^Mie de la côte
N.-E. de la Bœolie, auj. Ktypo-Monte,
Messene [Plin., Mêla, Tab. P.], Musar.rn
iThuc, Polyb., Strab.], capitale de la
lessénie, sur les ruines de laquelle
s'élève auj. le bourg de Mavromati, en
Morce.
MesseiNia, t Mtfs<jrMoL [Herod., Thuc,
Polyb.], MidOTivr, [Honi., Pind.], Mia-
<njvi; Y^ [Thuc, Str., Ptol.J, la Messénie,
pays du Péloponnèse, séparé de la La-
conie par la chaîne du Taygète ; forme
auj. i'Eparkhie do Messénie, avec Cala-
mata comme chef-lieu.
Messeniacus Sinus, Asinj:us Sinus [Plin.],
'Adivaîo; x^iro; [Strab. J, golfe de Mes-
sénie, sur la côte S. du Pélop., entre
le cap Acritas à l'O. et le cap Ténarc,
auj. le golfo di Calamata.
Messina, Misseniacum, Messines, commune
de Belgique près Tournay (Hainaut);
anc. abb. de Bénéd. fondée en 1060.
Messua Colus |Mela], Setius Mons, to
21ÎTIGV opo; [Strab., Ptol.], Portus Cetius
[Bevret], Setiena, Cetœ, ville de Fr.
(Hérault), sur une presqu'île qui la
sépare de l'étang de Thau. •
839
MESTENO. — METHYMNA CAMPESTRIS.
840
Nous ne croyons pas que ron puisse faire remon-
ter Pexercice de rimprimcrie dans cette ville à une
date antérieure au xix» siècle.
Mesteno, voy. Mastramelus.
Mestrtana, Mestrio [Gruter], danslaPan-
nonie, que M^nnert voit auj. dans le
bourg de Mindsent, sur la Szala^ dans
le comit. hongrois d'Eisenburg.
Mestits fl. [Coll.], voy. Nestus.
Mesua, voy. Mansa.
Mesuium, Msdoûiov [Ptol.], ville des Longo-
bardi dans la f crmanie Sept., auj.,
suiv. Wilhelm, Magdeburg, et d'après
d'autres géogr., Braunschweia, Bruns^
wick, ou Alt-Medingen [Ukert] .
Met.*:, Métis, voy. Divodurum.
Meta Leonis, Magdalonum , Matalone ,
bourg du Napolitain, près d'Aversa
(Terra di Lavoro).
Metalla [Jt. Ant.], ville de Sardaigne,
• auj, Cività de Glissa,
Metallinum [Plin.L Metellinum [It. Ant.j,
Metallinensis Colonia [PKn.J, colonie
romaine près Enierita, en Lusitanie;
auj. Medellin, sur la Guadiana, ville
d'Espagne (Eslraraadure) ; patrie de
Fernand Cortcz.
Metapa [Cell.], MiTdfTca [Polyb., Steph. B.],
ville de l'Acarnanie, que Polybe place
en iEtolie; auj., d*après Kruse, Mede-
nico,
Metapontim [Mêla, Plin., Justin.], Meta-
PONTIUM [Virg.J, MErairévriov [Thuc,
Scyl.,Str.,Ptol.J, Miragov [Str., Steph.),
ville de la Lucanie, sur le golfe de
Tarente, dont les ruines se voieht
auprès de Ton^e di Mare, près de i'em-
boucburc du Bradano (Basilicata).
Metaris .Cstuarium, baie de la côte orient.
d'Angleterre entre Norwich et Lincoln,
auj. the Wash.
Metaurusfl. [Plin.], fleuve du Bruttium,
qui se jette dans la mer Tyrrhé-
nienne, auj. leJtfarro.
Metelinga, voy. Metulum.
Metei.lî Castrum, Meteux)burgum Matoa-
coRL'M, Mettaloburgum, voy. Marpur-
gum.
Sous ces difTérents noms nous trouvons divers
volumes souscrits au commencement du xvil* siè-
cle, lesquels nous croyons devoir porter k Tactif de
Marburg; Paddition du nom des Mattiaoi ne nous
pennettaiu pas de traduire Metf.llobdrgum |i«r
MUiddburg, comme Bisch. et Môller, ei d^autres
g(k>gr. .Voici un volume cité par un grand nombre
de blbliogr., Bauer, Freytag, les catal. de Franc-
fort, Willer, Buitrau, etc.: Peniculus Fwriarum^
Elenrhi Scaligeriani pro societateJeau, Maldonato
et Delrio, auctnrt Libéria Sanga Verino Conta"
(n*o {Mort, Ant, Delrio). Metellobtu*gi MaïUaco-
mm apud hcredes Mattbianos, 1609, in-12. « Uber
perranis etconvitiis pieuus», dit Bauer (Suppl. Il,
p. S24).
Metellinum, voy. Metallinum.
Metenacum, Maynal, commune de Fr.
(<Jura).
Metensis pagus, Mediomatricensis thactus,
le Pays Messin, Metingow, en Lorraine ;
forme auj. partie du départ, de la
Moselle.
Methamauclic, Malamocco, anc. bourg et
cvèché attenant à Venise; le grand
môle, qui abrite l'entrée principale du
port,'est prolongé jusqu'à cette place.
Methana, Miftava [Scyl., Thuc, Strab.],
Mr.6»yTQ [Hom.], MiOwvïj [Ptol.] , ville
de la côte d'Argolide,aui.,suiv. Leake,
Metharuiy et d*après Boblaye, MiUme.
Methone [Mêla, Plin.], Miôtûv») [Scyl.,
Thuc, Strab., Ptol.], ville de la Messé-
nie, sur les ruines de laquelle s'élève
auj. Modem, au S.-O. de Tripolitza.
Methone , Mt6»v»i [Scyl., Thuc, Str.,
Plut.], ville de la Macédoine, sur la
côte de la Piéride, auj., suiv. Leake,
EleftherO'Khori .
Methymna [Virg., Horat., Ovid., Plin.,
etc.], Mffbav* [Herod., Scyl.l, MiQOup.va
[Thuc, Strab.], ville de la cote orient,
de l'île de Lesbos, auj. Moliwa, ou,
suiv. Pashley, en ruines près de
Haghios Georghios, sur le golfo di Khi-
samo.
Methymna Asidonia, voy. Assidonta.
Methymna Campestris, Methymna Ôueuj,
Metina Campi, Médina del Campo, ville
d'Espagne, dans Tintend. de Valladolid
(Castille-Vieille).
D. Buenaventura Carlos Aribou, dans une noUce
bibllogr. consacrée aux différentes édit. de la Ceiei-
tina, insérée au tom. UI, p. xii, de la Biblioteea de
auioren ettpaflole», indique sommairement : Tetet-
tina. Tragieomedia de CcUisto y Melibea. Médina
del Campo, 1499. Ce renseignement, reproduit pure-
ment et simplement dans sa sécheresse par Mendez,
est beaucoup trop vague pour que nous puissions y
attacher une grande importance. Serait-ce U cette
édition de 1499, impriuiée par Fadrique Aleman de
Basilea, que Brunet décrit o^après un exempl. incom-
plet qui a figuré aux ventes Rich. f leber et de So-
leinne, édition qui ne porte pas de nom de lieo
d'impression, mais qui doit avoir été exécutée à Bur-
gos, puisque, i^ cette date, son imprimeur était cer-
tainement établi dans cette ville 7 Nous ne noua
chargeons pas d*éclaircir ce mystère, mais peut-être
les excellents conUnuateurs deGallardo, MM.Zarco
del Yalle etSancho Rayon, nous fourniront- ils quel-
ques renseignements de nature à dissiper Tobacurité
qui enveloppe les origines de la typographie de Mé-
dina del Campo.
Le volume cité par Panser à la date; de 1504 nous
paraît également fort douteux; car le renseignement
84f
METHYMNA CELIA. — MILBORNE-PORT.
842
n*e8t accueilli ni par Antonio, ni par M. Zarco dcl
Valle ; cVst un ouvrage d*un dominicain bien connu,
Fra Diego Deza ; nuis nous ne reproduisons la note
de Panter qu*avec de prudentes réserves: Fr.
Didaci de Deçà, Ordin. Prœdie. êtatuta a minisirU
saeri tribuitatis gervanda. M ettaymnc , 'mdit ,
in-fto.
Un volume de Pères de Guzman, cité par M* Got-
ton, d'après un cataU du libraire Thorpe, avec la
date de 1511, doit être reporté an siècle suivant,
c'est-à-dire 4 1611.
La pièce que cite encore Panzer à la date de 1514 :
/oA. Nûnet de Viliasan. Coroniea dei WKy escla-
recido PHneipe y Re don Aionio el Onteno de
este nombre. En Médina delCampo, 1516, in-fol..
enregistrée par M. Brunet (tom. VI, col. 1408), nous
est complètement inconnue; et les bibliographes
espagnols ne confirment pas le renseignement donné
par Panser et Brunet.
11 nous paraît difficile de prouver d'une manière
ofOcielle reiistcnce d'une typographie régulière à
Médina del Campo avant Tannée 15Sft et 1535 ; à ces
dates nous trouvons un imprimeur nommé Pedi;o
Touans ou Tovans : Meditadon de la passion para
las siete horas cmwnieas. A la fin : Acabose la pre*
sente obra a loor de nue \\ stro seflor en Bieitina
del Capo, Eh casa del Pedro Thouqf^» impretsor ij
biue ai corratlde bueyes. Afio de Mil. D.xxxiiy,
* in-80, sign. A. £.
Nous voyons' presque aussitôt apparaître un assez
grand nombre d'imprimeurs qui viennent s'établir
en cette ville ; ce sont : Joan de Villaquira (venant
do, Tolède), et Pedro de Castro, en 15A5 ; Juan Godi-
nes de Millis en 1555; enfin Francisco dcl Canto en
1504 ; ce Juan Godiues de Millis ou de Myllis est le
typographe auquel on doit, en 1554, le célèbre in-
fol.: Antoniana Margarita Gometii Pereirjb, porté
ï un prix s! élevé aux ventes Gaignat et La Val-
lièrc.
Metiiymna CEr.iA, Methymna Cœli ou Celi,
Médina Celum [Chr. Carlem.], Médina
Celi^ pefite ville d'Espagne (Nouv. Cas-
tille) ; titre de duché.
Methymna Sicc a, Médina Rivi Sicciy Médina
del Rio Secco, ville d'Espagne, dans
l'intend. de Valladolid (Casti lie -Vieille),
sur le Secco.
Methymna Turrium, Médina de las Terres,
ville d'Espagne (Estramadure).
Metiosedum [CaBS.l, localité sur l'emplace-
ment de laquelle les géographes sont
d'opinions diverses; dans quelques
rass. de César, on lit Iosedum et Melio-
sEDUM ; l'abhé Lebeuf traduit par Josai,
d'Anville par Melun, d'autres par
Milly-en-Gàtinais, Meudan ou Corbeil.
Metropous, MYîTpo'roXi; [Strab., Ptol.,
Stepb.], ville de Thessalie (Pélasgio-
tide), auj., suiv. Leake, Kastri,
Metropolis, Mr,Tp6troXi; [Thuc, Polyb.],
ville d'Acarnanie, dont les ruines se
voient près de Lygovitzi, sur l'Aspro
Potamo,
Metropous, Mr^TpéiroXi;, dans là Sarmatio
Euroj)., auj. probablement Kudac, pe-
tite ville sur le Dnieper (Borysthène),
dans le gouv. de Kiew.
Metdbarris [Plin., Cell.], dans la haute
Pannonie, auj. Otozecz, sur la Save
(Hongrie).
Metitlum, voy. Metlin<;a.
Mbtiilum, Metuu.um, Mella, Mesle, Melle,
ville de Fr. (Deux- Sèvres).
Meursia, Mors, Meurs, ville de Prusse,
dans la rég. de Dûsseldorf, près Rhein-
berg.
Mevania [Liv., Plin., Tac], Mr.6wt«
rstrab., Ptol.J, ville de l'Ombrie, sur le
Clitunno, auj. Bevagna, dans la délég.
de Spoleto (patrie de Properce).
Nous connaissons : f^ita del B. Giaeomo da Beva-
gna con la deserixione di Bevagna cittA ontieMs-
sima nell* timbria, Foligno, 1W4, in-d».
Mezibus (?), est-ce Medjiboj, Mietziboj,
ville de Russie, sur le Bug (Podolie), ou
Medzibor, bourg de Prusse, dans la
régence de Breslau (Silésie) ?
Les Juifs possédaient une synagogue dans celte
localité, et une iraprinierie y fut installée & narttr
de 1760.
MicHAEUA 1n6., Isola di San Michèle, dans
l'Adriatique.
MicHAELOPous, voy. Archangelopous.
MiciAcuM, Mioy, St-Mesmin-de-Micy, com-
mune de Fr. (Loiret); anc. abb. de
Bénédictins.
MicmuNSTADCM [Portz], Michelstadt,\\\\e
du grand-duché de Hesse-Darmstadt,
l'une des plus vieilles villes de l'Oden-
wald.
MicuLi Mons, promont, de la Dalmatie
près de Zara, auj. Ponta Micha,
MiDJE, Medhurst, bourg d'Angleterre
[Graêsse].
Middel^urtum, Milbar, ville de Danemark,
dans l'île de Fionie.
Mjdea, M{^iia [Hom.], ville de la Bœotie, à
l'extrémité occid. de la province, auj.
Lebadea, dans l'Eparkhie de Voiotia. —
Une autre Midea, Mî^eia, existait dans
l'Argolide, dans les environs de Nau-
plie,
Midorius kl., le Midon, afll. de l'Adour.
Miestecilm Hermaxni, Hei'inann-Mipfititsch,
ville de Bohème [Gracsse].
Mieza, voy. Strymontum.
MiGONiuM, Miyovicv [Pausan.], ville de la
Laconie, auj. Marathoîiisiy suiv. Leake
et Boblaye.
Milborne-Port, petite ville d'Angleterre,
dans le comté de Somerset.
Martin cite, à la date de 1774, un unique spécimen
?^43
MILEDUNllM. — MINDONIA.
844
d'une typographie privée établie dans cette localité :
A genealogieal Acccunt of the family ofLuttreU,
lj)ttereU or Lutrelt. Milborne Port, mû, in-ft".
Mri.EnuNUM, vov. Melodunim.
MiLEScnEWA, couvent de Dalmalie.
M. TernaiiK nous apprend qu^une édition du
Psautier en langue slave, fut exécutée en caract.
cyrilliques dans ce monastl're en 1544. Ce livre nous
est tot^ilement inconnu.
MiLETUs [Plin.], m{Xysto; [Hom.], ville du
N. de l'île de Crète, auj. MileUmi ou
Milata [Hôck] .
MiLETUs^ MiLETUM, Mikto, ville du Napoli-
tain, dans l'anc. Bruttium (Calabre).
MiLGiAcniTM, MiLGiAciiis in pago Bellova-
censé, Milly» bourg de Fr. (Seine-et-
Oise).
MiLicu M, Miïitsch, ville de Silésie [Graës-
st^].
MiuoNiA [Liv.1, MiLOMA [Dion. Hal.],MiX6>-
vfa [Steph.J, ville des Samnites, en
Italie, auj. Magîiano (Abruzze Ultér.).
MruTELLUM, MUitello ; deux villes de ce
nom sont en Sicile ; la plus considéra-
ble est dans la province de Catane, à
M6 kilom. S.-O. (le U >'ille de ce nom;
l'autre à 90 kil. O.-S.-O. de Messine,
dans la province dont cette ville est le
chef-lieu. M. Cotton avait cru voir
dans MiuTELLUM, Melito, petite ville de
la Calabre- Ultér. 1, près de Reggio,
qui eut, suiv. Baudrand, une certaine
importance au xvi« siècle, mais fut
presque détruite par un tremblement
(lo terre en 1638.
Un livre cité par le Manuel, iwr Haym, par la
fiibl. Aprosiatm, etc., est donné comnMî imprimé
à Militollo en 1617; en voici le titre détaillé: il
(iioco ctegli Scacchi di D. Pieiro Carrera^ diuiso in
tttto libri, ne' quali s*insegnano i precetti, le vseite,
e i tratli posticci del (iioco, e si discorsc délia vera
origine di esso. Con due discorsi, Vvno del P, D,
(iio. Bat. Cherubino, Valtro del Dottor Mario
Tortclli^ overa non mcno vtile a professori del
(iioco, cliedilctteuolc a gli studiosi per la varietà
délia eruditione cauata dalle ténèbre deW Anti-
chità. AlV illust. et ecccL sig. D. Francesco Bran-
ciforte principe di Pietra Pertia, e Marchese di
MUitello, In Miliiello, per Gionanni de' Rossi da
Tn nto, 1617, in-ft".
Miu.*:, MiUaii, bourg du Roussillon, sur
le Tet (Pyrénées-Orient.).
Mille Svxcn, Miosspfw, Miossens-Carh'e,
commune de Fr. (Basses-Pyrénées).
MiLLiAcuM, MiLLiAcrs, MiUc, Miliy ; plu-
sieurs communes ou hameaux de
France portent ce nom (voy. Mauri-
LIACUM et MlLGiACnUM).
MiLMANPRA, la Malmandre, la Marmande,
riv. du Berry, affl. du Cher.
MiLOLmTM[lt. Ant.|, Melalicum [It. Hier.],
MvTOLrroN [Geo. R.l, ville de Thrace ;
auj. Miloîito, entre le Mestro et la Ma-
ritza (Roumélie).
MiMATiTM, Mtmate [Greg. Tur J, MniATEN-
sis Urbs, Mmde, ville de France, sur
le Lot, chef-lieu dudép. de la Lozère ;
le radical a été conservé dans la déno-
min. du mont qui domine la ville,
Lou Mont Mimai.
Nous croyons pouToir foire remonter la typogra-
phie dans cette viUe à Tannée 1680, mais nousn^a^ons
pas le nom du premier imprimeur: Offieia propria
sanctorum eeclesiœS.Flori, Mimati, 1086, in-8o.Au
commencement du xviii* siècle, nous trouvons un
imprimeur du nom de Jacques Roy : Examen de la
nature et vertu des eaux minérale» du Givaudan,
par Samuel Blanquet, Mende, Jacques Roy, 1718,
in-80.
Les arrêts du conseil de 1704 et de 1750 autorisent
Tun et Tautre la Yille de Mende à conserver un
imprimeur ; enfin le rapport fait à M. de Sartines en
1764 nous dit: L'imprimerie de Mende est tenue
par la veuve d*un imprimeur décédé en 1756, Mar-
guerite Paulet, veuve de François de Zolmé-Berge-
ron, de la ville du Puy; il n^avpit été pourvu que le
2ft septembre 17S0 (et cependant nous voyons
son nom figurer sur des impressions dé& l'annéo
17S1); cette imprimerie ne possède que deux pres-
ses, mais elle est importante, à cause de IVloigne-
ment de toute imprimerie d*au moins de 15 à 20
lieues.
MlMTOA, voy. MiNDA.
MlMIGABDUM, voy. MoNASTERIUM.
MmTLEwu, Memmleben, bourg et anc. abh.
de Thuringe (Prusse).
MiNARucuM,' voy. Menariacum.
MiNARii Montes, Mendiphills, montagne
d'Angleterre (Sommersetshire).
Mtncius fl. [Virg., Liv., Plin.l, Mî-puo;
[Strab.], MiNTiDs [Geo. R.], le Mindo,
affl. du Pô.
MiNDA [Cluv., Cell., Perlz], Mimtoa, Jlfin-
rfcn, ville de Prusse, sur le Weser
(Westphalie).
Falkenstcin fait remonter Timprimerie dans cette
ville à 1542, et.nous ne trouvons point de date an-
térieure à proposer; les livres liturgiques du diocèse
étaient imprimés au xv* siècle à Nuremberg» tout
au moins le Breviarium Myndente, exécuté en
iU9\ par Georg Stuchs de Sultzbacb. M. Cotton dit
que la pièce qui a porté Falkenstein à faire remon-
ter rimprimerie & Minden en 1542 est une Ordon-
nance de la margrave Elisabeth de Brandenbnrg
souscrite à cette date au nom de cette ville, et con-
servée à la Bodléienne.
Nous n'avons pas le titre exact de cette pièce.
MiNDELHEMIUM, VOy» ROSTRUM NEMOVIiE.
MiNDONu, Mindona, M(mdohedo, ville d'Es-
pagne (Galice).
Cette ville est comprise par Mendez dans la liste
des « Ciudades y Lugares que han tenido impren--
ta ». Suivant Antonio, le premier livre exécuté re-
monte à 1550; en voici le titre: DescripcUm del
regno de Galizia, y de las Cosas notables del
Licenciado Molina (en vers). MondoOedo, en casa de
Agostino de Pas, 1550, in-4*. {CataL Don J. A.
Conde, 1824 ; l*r et vi* fatal, R. Heber, n« 4864 ot
no 2S68).
845
MINERViE CASTRUM. — MIROBRIGA.
846
MrNERVjE Castrum, voy. Arx Mineryje.
Minervj: promont. [Liv., Plin., MeIa],TÔ
'A(KivaiCV [Slrdb.], PROM. SURRENTINUM,
Ziipr.vcucrûy flbcp«i>7ii^tcv [Slrab.], cap de la
Campanie^ dans le pays des Picentins,
auj. Capo délia Minerva ou Punta di
Campanella, dans le Napolitain.
MiNERviuM [Liv., Vell. Pat.], Manerbio,
pet. ville du Napolitain.
MlNIATUMy MlMATUM TeUTONIS, S* MÙliotO
cU Tedesco, près Florence, sur l'Arno.
Un typographe du nom d*A« M. Albriizfni était
établi itSan-Miniato en 1747.
MiNINGRODA, VOy. MoNASTERIUH.
MiNio Fi^ [Virg., MclaJ, Mtndo [Tab. P.],
Il Mignone, fl. d'Italie; se jette dans la
Méditerranée près d'Eremo di S. Au-
gustioo.
MiNiusFL. [Mêla, Plin.1i 6 Mrvioc[Strab.,
Ptol.], Bœnis, Baîvtc [Strab.], fleuve de
Lusitanie, auj. le Minho ; se jette dans
l'Atlantique.
MiNNODUNUM [It. Ant.J. MmrouNUM, Mino-
DUM [Tab. P.], Motioon fen a\\,Milden),
ville du canton de Vaua (Suisse).
MiNOA, Mivok [Strab., Ptol.], port delà
Laconie, au pied de la montagne du
même nom, (Minoa prom.), auj. Monem-
vasia [Leake].
MiNOA, MiNouM. [Plin], Mivcm [Ptol.l,
ville de l'île de Crète, sur la côte E. de
la presqu'île d'Akrotheri, auj. Sternes,
sur le golfe de Suda.
MiNOA, Mivcia [Strab., Ptol.], MirabeUa,
bourg de Candie, sur la côte N.
MiNOA INS., voy. Paros.
Minora, Minori, petit port du Napolitain
sur le golfe de Salerne (Princip.
Citer.).
LMraprimerie fut exercée dans ceUe ville en 1727
[Cottoiij.
MiNORicA INS., Balearis Minor [PUu.],
Minorque, Menorca, la plus orient, des
îles Baléares, dont le chef-lieu est
Mahon.
MiNORissA, Minorisa, Manvesa, ville d'Es-
pagne (Catalogne), dans Tintend. de
Barcelone.
M. Gotton nous apprend que Timprimerie fat
exercée dans cette Title en 1788; eile ne figure pas
au catal. de Mendez, non plus qu'à la liste donnée
par Falkenstein.
MiNscA (?), Mimk, ville de Tanc. Pologne,
auj. cnef-lieu de gouvern. dans la Rus-
sie occident., appartenant aux Russes
depuis 1656.
La typographie ne date dans cette Yille que de ce
siècle, et ce sont les Juifs qui Vy ont introooiie, en
1809.
MiNsr.ENsis Pai.atînatl's, le Woiewodat de
Minsk en Pologne.
MiNTiiE MoNs, M{v(hQ [Strab., Ptol.], mon-
tagne de FElide, auj. Monte Miitem,
en Morée.
MiNTURNJE [Liv., Tac, Ccll.], Mivroûpvoi
[Strab., Ptol.], Menturn.e [It. Hier.],
MivTopva [Stepn.], ville du Latium, auj.
Trajetto, aux bouches de Garigliano
(Terra di Lavoro).
MmARELLUM, Mirebeau, ville de Fr. (Vien-
ne]; anc. capit. du Mircbalais [Ra-
bel.].
MfRACURiA, MiREcuRi.€, voy. Mercurh Cur-
TIS.
MiRANDA, la Mirande, Mirande, ville de
Fr. (Gers), dans le bas Armagnac
MmANDULA,' Mirandola, la Mirandola, ville
d'Italie, sur la Burana, dans le Modé-
nat.
LMnfortuné Pic de la Mirandole, des comtes de ce
nom, neveu du très-célèbre et universel savant, qui
offlrait de soutenir nuhliquemciit 1400 propositions,
fut rintroducteur ae la typographie dans sa ville
natale : Pici èlirandulœ l)omitii (Joannù FrûH»
dsct) Liber de veri» calamitatum causis uoitrc-
rum temporum ad Leonem A. Pont, Max. A la
fin : Uunc libi*um exscripsU stanneis caractei'ibuM
Uioppiiio èlirandulœ Joaimes Matocinu» Bunde»
nius.,, anno a virgini» partu m.d.xix. v idui Ah-
gu»ti. In-W* de Vi 0. sign. A.-ll. (Voy., pour la des-
cription de cctto pif-ce râpe, le Manuel^ et cat. Libri
de 1859, no 2028; cat. Tross. 18G7, n*> lOOn.elc).
CeJoanncs Nlazochius on Maciochtis était établie
Ferrarc depuis Paiinée 1509 ; il ne séjourna |nère ï
Mirandola, puisqu*à dater de 1520, on ne voit plus
figurer son nom comme imprimeur, bien que son
Ïtrotecteur et patron n'ait été assassiné qu'eu 15S3.
I donna en 1520 un second traité de Pic de la Mi-
randolc ; celui-ci est cité par Panser : Examem
vanitatù doctrinœ gentium et veritatia ehristianœ
disciplittœ diêtinctum in libros »ex. A la fin : /m-
pressit Mirandulœ Joannes MladocMus BOde-
nius, non autoritate modo eorumail quo» pertinei^
sed pontiflcia. Anno a virginis porta millesimo
quingenlesimo vigesimo qita potuit diUgentia.
In-fol.
Mirapensis Tractus, le Mirepoix, anc. prov.
de France ; faisait partie du haut Lan-
guedoc.
MiRAPicuM, Mirapincitm, Mihapictum, Mira-
peis (xii« s.), Mirepoix, ville de Fr.
(Ariége), sur l'Hers, anc. titre de mar-
quisat.
Mîroaltum, Muratum Alvehnle, Murât,
ville de Fr. (Cantal) ; anc. litre de
vicomte ; plusieurs communes de France
portent aussi ce nom, entre autres un
Dourg considérable du dép. du Tarn.
MiROBRiGA fit. Ant.], voy. Merobrica.
847
MIROBRIGA. — MODICÎA.
848
MiROBRiGA [Plin., ït. Anl.], MipcCpi-ja
[Ptol.], municipe des Turduli, dans la
Hétiquc, aiij. Capî7/rt, au N. de Fuentc
Ovcjuna,dansl*interid. de Cordoiie, ou,
suiv. Ukert, grès de PuebJa de Alcocer*
MiRTiLPs [It, Ant./Plin.l, voy. Julia Mir-
TYLIS.
Misa fl., Misus [Tab. Peut.,.Cell.], fleuve
de rOmbrie, auj. la Nigola, qui se perd
daus l'Adriatique près de Siniga;?lia.
MiSENA, voy. MiSxXA.
MisENUM [Cic, Mêla, Plin., Tac], MfoTi^cv
[Diod., Ploi.], MiSENUs Portus [Flor.],
ville et port de la Campante, qui se
trouvait entre le lac Fusaro et le Cas-
ieUo di Baja, près du cap de ce nom,
MisENUM pROM,, auj. CajH) MiseuB.
MisENSFL. [Tab. P.], fleuve du Picenum,
auj. il Musone, affl. de l'Adriatique.
MisNA, MisNiA, MisENA, Metssen, ville du \
roy. de Saxe, au N.-O. de Dresde; pa-
trie de Schlegel.
Un Breriarium Misnense^ in-fol., fut imprimé en
IdSSf sans nom de lieu ni de lypog^nplie ; en Yoici
la descripUon : Reverendu»inChri$to Pater-^iohnif
ne» Episropus MUnensiê hoc t*pii$ chovo dicte sue
ecclesie Blisnensi» pcr omnia conforme — tmpri-
mi curavU. Finitum anno domini mocccclxxxiiio
XVII. Kall. AuguilL Les caractères employée à
Pcxécuiion de ce livre ressemblent fortemeot a
ceux de Conrad Kacbeloven, Timprimeur de l^ip-
ziK, que la peste cliassa de cette ville en 1405 et
envoya à Freiberg; mais rien n*empécherait dVmet-
ire Topinion que, nppelëdansie palais épiscopal pour
IVxécutton des livres liturgiques du diocèse, Kacbe-
loven eût transporté un. matériel ad hoc et imprimé
le liveriariuni à Meissen même (déplacement qui
s*opéralt fréquemment alors), si nous ne trouvions
la preuve que les autres livres liturgiques à Tnsage
de celte église furent tous exécutés au loin; ainsi
trois éditions du Slissale Misnense sont données
au xvc siècle : la première, en 12i85, à Mayence, est
inipriniée par Tillustre Pierre Schoifler; la seconde,
en 1495, par Kacbeloven, à Freiberg; et ce typogra-
phe, de retour à lA>iprig, donne en 1500 une nou-
velle édition de ce Missel, avec son gendre Melcbior
Ix)lter.
l.e Breviarium de 148S est réimprimé deux ans
après à Nuremberg, par Georg Stucbs deSulczbach,
iii-8«.
Ce n*est donc qu*en 1520 que, d*accord avec les
bibliographes allemands, nous faisons remonter
:)vec confiance la typographie à Meissen ; l'évéque
(Johannes Xll), Jean de Salhausen, fait venir de
Leipzig ù Meissen ce Melcbior Lotter, le vendre de
Kacbeioven dont nous venons de parler; il inttalle
son matériel et fait rouler ses presses dans le palais
épiscopal : BREVIARIUM MiSNENftE. Excittum Mis-
niœ in aula Epincopali per Melehiorem Lojhe-
mm, Anno dni M*>CGCCcxx^ Tn-a^ (Voy Phist de la
lypogr. à Leipzig par J. 11. Leicb.)
Struvius, dans la Biàlintheca Saxonica, nous
donne les titres d'un grand nombre d'ouvrages con-
sacrés à la description topographique, à l*hlstoiru,
aux droits et coutumes du margraviat et de Tévôché
de Meissen, mais aucun , que nous sachions, ne re-
monte au xvi* siècle ; ce n'est donc que du
commencement du xviie que nous pouvons dater
lu création d'un établissement typographique sérieux
et durable dans la villede Meissen.
MisNiA, MisNENsis Marchia, la Misnie,
Meissen» anc. margraviat, depuis cercle
d«i royaume de Saxe; auj. compris
dans le cercle circulaire de Dresde.
M ISNIJÎ OPPIDUM, voy. PiRNA.
MissoLONGiu, ville de Grèce, chef-lieu de
lEparkhie d'Etolie, à l'entrée du golfe
de Patras.
Du 10 avril 1825 au 26 mars 1820, cette Tille, dé-
fendue par le Souliote N. Botzaris, soutint un siège
mémorable contre les Turcs.
Dès Tannée précédente, un Journal, Xpovixà
'RX/.Yivtxâ, formant une feuille in-<k«, avait été im-
primé dans cette ville, avec des caractères fournis
par lord Byron et envoyés de lx>ndces; le poète
Illustre mourut à Missolonghl le 9 avril de cette
même année, et l'oraison funèbre qui fut prononcée
sur la tombe de l'ardent apôtre de l'indépendance
hellénique fut imprimée la même année, mais avec
des caractères envoyés de Paris par la maison Didot.
MiSTIA, voy.MvsTiA.
MiTAviA, MiTHAvfA, Mittau, Jel^ara, ville
de Russie, au Si-0. de St-Pctersbourg,
chef-lieu du gouv. de Courlande.
Nous pouvons faire remonter l*impriraerie à Mit-
tiu à l'année 1068 : Somogitiœ Ducatui omamen*
la in veneraiionem ampUssimonim decontm iUn.%-
trissimi ac reuerendissimi Domini, Domini Ca*i-
miri Pac, Epiacopi Somogitiœ, \dum auspieato
snam ingreditur diœcesim, obuiam producta n
Chadkieviciano Crotcnai Sœ. Jesu Collegio. Anno
1668. Mitaviie, in-foL (Janozki AVir/ir. III, p. Ml .
Nous ignorons le nom du premier imprimeur.
MiTYLENE [Hor,, Tac, Plin.], MituXtvti
.Herod., Thuc], rapit*. de l'île de Les-
Dos, sur la côte orient., auj., Metelin,
Medilli en turc.
MiTYs FL. [Liv.], fleuve du N. de la Macé-
doine, auj. la Katerina; afflue au golfe
de Salon iki.
MiziniAcus, Mézériaf, commune de Fr.
(Ain).
Mlesi (?)
Nous croyons que ce nom de lieu signifie sim-
plement Venise t n dalmate : Paulopich Lueich
Giov. (Miuseppe Kratko likazagne xioola, KHpot-
tih, i çudesa xlughe boxiega Pritvit i Pripost.,.
t' MIezi, 1798, po Sebasuanb Coleti. 41 pag. in-fto
avec portrait (Valentinelli, Daimat. ili^/.,n« 1169).
Mlidava, laUuldey riv. de Saxe, affl. de
l'Elbe [Graësse].
Mocasuha [Tab. Peut.], Macabora [Geo.
R.], Mesirkoi, bourg de la Roumélie
(pach. d'Andrinople).
MocENiA, Môtziffg, bourg de Bavière sur h
Danube, près de Straubingen.
MoDANA, voy. Mutina.
MoDiciA [Paul Diac.j, Modoetia, sur le
Lainbrus, ville des Insubres, auj.
Monza, sur le Lambro; ville et château
royal d'Italie (prov. de Milan) ; c'est là
qu*est conservée la couronne du roi
849
MODONA. — MOGONTIACUM.
850
lombard Âgilulf^ dite couronne de
. fer.
Nous trouvons dans la première partie de'l'afl*
mirable coUection d'Estienne Baluie. dispersée en
1719« sous le n« S25, un in-fol. à l'aide duquel on
pourrait faire remonter la typographie à Monia à
une date- fort ancienne; mais, comme nous n'avons
pu trouver ce volume, et que nous ne le voyons
figurer dans aucun traité spécial de bibliographie,
non plus que dans les catai. de ventes post^eures,
nous le citons à titre de simple renseignement i
Thomœ de Vio Cajetani CardineUis opuMcula
omnia. Modoeti», 1529, in-fol. Au tom. III de ses
Misceltaniei (p. 428), Baluse consacre une note
intéressante à ce cardinal.
MonoNAy voy. Mutina.
MoDONus FL., Mo^cvcç [Ptol.], fl. d'Irlande^
auj.^ suiv. Camden, le Slane, Slaney,
dans le comté de Wexford.
MonuNUM, MoLDUNUM, Meudon, bourg et
château de Fr. (Seine- et-Oise), dont fut
curé Rabelais.
LMmprimerie fut exercée à Meudon à la fin du
siècle dernier : Physiologie morale, ou l'art de
connaître les hommes sur leur physionomie^ par
Lavaier, extrait par J^^M» Plane. Meudon , 1796,
3 voLin-8% fig.au trait.
Mœnus n.. [Mêla, PJin.|, Mœnis fTac.l, .
MvENus [Eumen.], Menus [Amm. Marcf,
le Main, Mein, riv. d'Allemagne, afO.
du Rhin à Mayence.
Mœsia [Plin., Suet.],Muai« [Ptol., Steph.,
B.],Mu(T{a:o iv 'Eupwiçvj [DioC], la Mœsie,
Mésie, vaste *pays européen compris
entre laDacie aÙN., la Thrace au S.,
le Pont-Euxin à TE. et rillyric à l'O.;
forme auj. la majeure partie de la
Boulgarie Ottomane ; elle était divisée
en doux prov., Mi^ie super, (par rap-
port au cours du Danube), chef-lieu
Sardica Vlpia, et Mésieinfèr,, chef-lieu,
M(trcianopolis.
Mœtonium, ville des BastarmT, près du
Dniester, dans la Sarmatie Europ., auj.
Rohatj/n,
MoGFxrNA, Mor.iLiNÀ, Môgeln, Mùgeln, ville
du roy. de Saxe (cercle de Leipzig),
MOGETIAXA [It. Ant.], MOGENTIAN.fî (Ccll.],
• ville de la haute Pannonie, auj., suiv.
Mannert, Szalaber sur le Szala, ville de
Hongrie, et suiv. Reichard, Zzénth-
Grôth (cercle au-delà du Danube).
MoGoxTiAcuM [Tac, Eutrop., Ammian.,
Tab. Peut., It. Ant.], Moguntiacum,
Maguntia [Geo. Rav., Ann. Germ.],Ma-
«YGVTfaxov [Papan.], MaxovTÎaxcv [Ptol.],
Magontia [Fredeg.], Magaucensis Ageh
|Fred. Cont.], MoGu>fTiA(:rs [Am. Marc],
ville fondée par Drusus, sur le terri-
toire des Vangiones dans la (îermanie
super., auj. iSainz, Mayence» ville de
l'anc gr.-duché de Hesse-Darmstadt,
au confluent du Rhin et du Main; ar<
chevêche en 757, université fondée au
XV® siècle ; bibliothèque, musée, etc.
Cette ville est à Jamais célèbfe par la découverte
de la typographie, et par le nom de Gutenberf,
auquel les Allemands, peu soucieux de leurs gl<rfm
nationales, n'élevèrent un tardif monument qu'on
18S7.
Que Ton nous permette, à propos de la proto-ijr-
pographie mayençaise, de soumettre humblement
a nos lecteurs quelques considérations iMTéUni-
naires. Tout d*abord il nous paraîtrait beaucoup
moins difficile d*écrire un gros volume sur cette
question ëicmcllement controversée, <iue de iiésa-
mer en quelques lignes les milliers de volumes
consacrés à Télucidation des ténèbres qui envelop-
pent les origines de riraprimerie, et même le ber>
ceau du père des typographes, Jean Gutenberg. En
second lieu, rentrer dans un di'bat épuisé, revenir
sur des points litigiou\, déclarés insolubles par les
meilleurs esprits, alors que nous n*avons aucun tsit
nouveau à présenter au débat, aucune découverte
à enregistrer, voilà ce qui n'a Jamais pu figurer
dans notre programme, et ce qui nous paraîtrait
souverainement inutile et insensé.
Nous nous bornerons donc A préciser les faits qui
nous paraissent rentrer dans le domaine de l*liis-
toire, ceux dont la conslataiion repose sur des don-
nées sérieuses ou des actes officiels, laissant abso-
lument de côté les rêveries, les hypothèses et les
théories nébuleuses ou mensongères.
La date et le lieu de naissance, le nom lui-même
de Jean Gutenberg, ont été de tous temps soumis à
rontestaUons, et ne sont point encore suffisamment
déterminés.
Jean (Hans) Gensfleisch, dit Gutenberg, naquit à
Mayenco d'une famille noble, dans les dernières
années du xiv*^ siècle (7j. Le surnom de Guten-Rerg
(Bonus Mous, Zum Guten Berg\ venait d'une
propriété patrimoniale, une maison à Mayence qui
était l'apanage de la branche À laquelle it apparte-
nait ; l'autre branche était appelée Gensfleisch do
Sulgcloch ou Scrgenloch. «
Nous allons succinctement i'numérer les actes ou
témoignages officiels, A Paide desquels on est par-
venu à constituer, tant bien que mal, une sorte de
biographie à cet homme, l'une des plus pures gloire?^
de la vieille Allemagne.
Jean Gensfleisch ^'lait le second lils de Friele ou
Frielo [FiHz^FrMéric] Gensfleisch; l'alné, portant
le pn'>nom du père, fut chanoine du chapitre de
Mayence, et mourut vers lft60 (?). Sa mî-re, Elie de
(iutenberg, était fille de Claus (Nicolas), zum Guten-
berg, grand oncle de Frielo, par conséquent la pa-
rente de son mari au 3<^ degré.
On ne sait rien de la jeunesse des deux fils do
Friele Gensfleisch. En l^i20, lors de la révolte des
corporations mayenTaises, la presque totalité des
familles nobles de la >illeéinigrèrent; la chronique
de Mayence {Joann. Script, rerum mogunt.) nomme
les Furstenberg, les' (îensfleisch, les Molsberger,
les de Jungen (encore une branche desCensfieisch),
les Ilumbrecht (ou Iloniery ?), etc. Les uns se reti-
rèrent à Francfort, les autres à Oppenheim, les
autres à Eltwill, et alii aliù.
L« décret d'amnistie qui fut donné par l'archevé-
que-électeur Conrad III, en 1Û30, désigne nominati-
vement la plupart de ces émigrés, entre autres
Hennc (Jean) et Hennehen lum Gutenberg, •qui
en ce moment sont hors du pays » .
Notre Gutenberg était dès lors, suivant de grandes
probabilités, établi à Strasbourg, et c'est dans cette
ville que sa présence et son action sont constatées
l)ar des actes officiels de lUHt à 14fi3.
En 1^34, c'est un acte que nous donne Schœpflin
{Vindic, Typogr.)^ parlequel Gutenberg, qui venait de
faire arrêter Niclaus ou Nicolas, greflierdc la villé^do
Mayence, qui lui devait pour arrérages de rente 310 flo-
Sol
MOGONTIACUM.
rins d(i I\hin, lequel s'était Toiurvoyë dans la ville
(le Strasbourg, Guienberg, disons-nous, pour ne pas
tmubler la bonne harmonie qui existe entre les
deux villes, consent & le rendie à la liberté ; cet
acte commence : « Ich Johann Genae/leisch. (ter
Juugc, gênant Gntemberg, ■
l.a même année il charge sa mère de régler ses
( omptcs avec son frère aîné Frielo, le chanoine, se
df^lurant satisfait de subir une réduction de deux
florins sur une rente de quatorze que son aîné doit
lui servir.
En 1030, cVst à une rcYcndication plus délicate
quMI a il ré|)ondre : une dame de Strasbourg, Ennel
gênant zur Isemen ThQr (Anne dite à la Porte de
Fer), fait valoir une promesse de mariage que lui a
faite (iutenberg; on croit qu*il fit droit à la requête,
mais sa femme ne le suivit pas à Mayence, et elle
dut mourir vers \kUZ,
En 1439, Gutenberg soutient à Strasbourg un
grand procès, dont les pièces authentiques et offi-
cirllrs sont conservées en original ^ la bibl. de
Strasbourg, o(i elles furent découvertes par Schœp-
niii.
Ces pièces d*une haute importance ont été souvent
roproduites ; M. de I^borde en a donné une traduc-
lioii fort exacte, à laquelle nous retivoyons le lecteur
(vov. Dùbuli de Vimpr. à Strasbourg), Voici en
(iruv mots quel était le procès ; les frères d*un an-
v'mi associé de Gutenberg, nommé André Dritzehen,
voulaient, après la monde celui-ci, exiger de(iuten-
l>erg la prorogation du contrat d*association, lequel
uvait |K)ur but l'exploitation de divers secrets, tels
que polissage de pierres et autres industries mysté-
rieuses; Gutenberg ga^ne son procès après la forina-
liw* requise de la prestation de serment.
M. Aug. Bernard, qui reproduit in extenso les dé-
positions des témoins, et M. de Labordc font remar-
quer de quelle importance est la brève déclaration
du dernier témoin , l'orfèvre llans Diiune, qui
■ dè|>osequ*il avait, il y a trois ans environ, gagné
do Guienl)erg près de loO florins seulement pour les
choses qui concernent rimprimerie (DrUeken) «.
Ainsi dès 12i36 Gutenberg fait faire à un orfèvre
un bétiénce de 100 florins, pour livraison d'objets
qui peuvent rentrer dans ce genre de commerce,
c'est-à-dire évidemment de métaux divers, cuivre,
plomb, fer, qu'il manipule en secret (pour ces
rssais il s'était retiré près de Strasbourg, au couvent
de St-Arbogaste); ses caractères sont en plomb et
fondus dans des matrices de même métal ; c'est sans
doute là qu'il conçoit l'idée d'un poinçon pour frap-
yter des matrices en cuivre, là qu'il trouve un alliage
convenable pour donner de la consistance et de la
malléabilité à ses caractères trop peu résistants
(^oy. Aug. Bernard); peut-être la vue d'unDonat hol-
landais, exécuté en caractères mobiles de bois, lui
aurait-elle donné la première idée du procédé ; mais
le fait est fort loin d'être prouvé, et il ne repose que
sur l'assertion d'Ulrich Zell, de Cologne, fortement
suspect de partialité. Plein d'habileté pratique et de
dextérité manuelle, il se fait dessinateur, mouleur,
•graveur et fondeur; c'est là, dans cette retraite
mystérieuse de Sl-Arbogaste, que le grand homme
méconnu pénètre tous les secrets de l'art ; c^est là
qu'il parvient sans aucun doute à inventer la Presse
typographique d'abord, puis à découvrir, peut-être
même à réaliser la mobilisation des caractères
d'imprimerie, et leur fonte en métal.
Voilà qui nous semble indiscutable, et, quand les
Hollandais sont venus, à l'aide du mot Spiegel^ qui
ligure en elTet deux fois dans le procès, soutenir que
Dritzehen et Gutenberg s'étaient associés pour une
fabrication de miroirs, ils se sont attiré de vertes
répliques par les contradicteurs les plus autorisés
(voy. Aug. Bernard, M. de Laborde,etc.).
Paul Lacroix, dans litBuUetin des Arts et ailleurs,
émit ime ingénieuse supposition : Spiegel^ en latin
Spéculum, pourrait être appliqué au SPECtJLDM Hc-
MAN/C Salvationis, c'est-à-dire au recueil d'images
dessinées ou gravées par les Figursnidera ^ et dont
tant de copies manuscrites et peut-être déjà xjrlo-
graphiques circulaient à cette époque. Cette opi-
nion ne nous parait pas injustifiable le moins du
monde, à nous qui déjà avons cherché à démontn*r
la non-existence du Hollandais Laurent Coster,etqui
n'avons jamais admis comme irrécusable le fait
de l'antériorité des éditions hollandaises sur toutes
les éditions latines et germaniques.
Mais passons, et surtout cherchons à nous garer
des hypothèses, que nous ne sommes que trop
enclin à reprocher aux autres bibliographes.
Gutenberg, qui figure encore sur le rôle des con-
tributions, en 1444, doit être rentré dans sa patrie
l'année suivante ; il a chargé son bagage, c'est-à-
dire le matériel ébauché dans sa retraite de St-Ar*
bogaste, sur un bateau du Rhin, qui l'aura, en des-
cendant le cours du fleuve, débarqué à Mayence; là»
il n'a pas trouvé tout d'abord les ressources suffi-
santes à l'exécution de ses desseins, car nous le
voyons trois ans après, en 14A8, emprunter 150 flo-
rins, et il est obligé, potu* obtenir cette somme, de
fournir la caution de son parent, Amùlph Gelthus
(Schaab, die Geschichte^, t. II) .
Mais ces 150 florins ne peuvent suffire à l'inven-
teur, qui, maître de ses procédés, mais trop paurre
pour organiser son matériel, avait déjà rêvé et même
commencé l'impression d'un immense travail, du
livre des livres, de la Bible; aussi en 1450 Gutenberg
s'adresse-t-il à un banquier, avide et intéressé,
mais entreprenant; c'est Jean Fust, que les généra-
tions ont associé à la gloire de son pauvre débi-
teur, quand son nom, pour l'honneur de Mayence,
aurait dû dis|)arattreà jamais.
Par contrat notarié une association de cinq années
est faite entre Jean Fnat et Gutenberg ; le premier
avance 800 florins, productifs de 6 0/0 d'intérêts, et
fait stipuler que tout le matériel de l'imprimerie que
va monter Gutenberg lui appartiendra comme ga*
rantie, jusqu'à complet remboursement du capi-
tal.
En outre, une clause verbale portait que Fust
payerait une somme annuelle de 300 florins à Guten-
berg, pour le couvrir des frais divers qu'entraîne
avec soi l'exploitation d'une imprimerie.
Gutenberg accepte tout, signe tout les yeux fer-
més, tant il a h.1te d'arriver au résultat magnifique
qu'il a rêvé ; il s'installe dans la maison Zum Jun-
gen, sur la place des Franciscains, maison qui ap-
partient à son oncle, et organise son matériel ; mais
deux ans s'écoulent avant qu'il puisse se mettre à
l'œuvre et d^à les 800 florins sont dépensés. Fust
intervient de nouveau et lui avance pareille somme
représentant trois annuités de 300 florins qu'il s'est
engagé de payer, c'est-à-dire qu'il prélève lOo florins
de commission pour cette seconde opération.
Et ce n'est pas tout; il veut avoir un homme à lui
pour contrôler le travail du maître, et il lui impose
une association avec un très-habile caliigraphe arri-
vant de Paris, dont il fait son gendre, nous voulons
parler de Pierre SchœfTer de Gernsheim. (jutenberg
est lié, il lui faut passer sous les fourches caudines
de l'usure, parce qu'il veut publier sa Bible.
• Que l'on songe à l'immensité de l'œuvre qu'a-
vait entreprise Gutenberg, dit M. Bernard. Sa bible
se compose de Ô41 feuillets, ou 1282 p. in-folio, cha-
que page a deux colonnes de 42 lignes chacune.
L'ouvrage est généralement divisé en cahiers de
6 feuilles, renfermant 20 pages. Chaque ligne con-
tient environ 32 lettres ; ce nombre multiplié par
42 lignes donne 1344 lettres par colonne, 2688 par
page, 10,752 par feuille, 53,760 par cahier, c'est-à-
dire 60,000 caractères au moins, car il faut compter
les lettres superflues ; il y en avait alors plus qu'au- ,
jourd'hui, parce qu'il y avait beaucoup plusde types,
à cause des abréviations et des ligatures. Cela sup-
pose une fonte de 12U,000 lettres au moins, attendu
qu'il fallait avoir de quoi composer un second cahier
pendant qu'on tirait le premier. Je ne compte pas
le nombre* des poinçons, mais il devait être fort
grand à cause de la variété des typesalorsen usage...
on peut juger par là des frais immenses de cette
première et colossale entreprise I a
853
MOGONTIACUM.
854
Elles tâtonnements, et les mécomptes, et les
déceptions de toute soric qui ont dû abreuver
d*amerturae le noble et illustre martyr !
Sans aucun doute Guienberg avait fait précéder
cet admirable livre de plusieurs publications de peu
d'Importance, telles que Donats, Lettres d'indul-
GENces ; nous reuvoyons le lecteur, pour cette pé-
riode des travaux du maître, aux savants ouvrages
précités de MM. de l^bordc et Auguste Bei^iard.
Mais d^k le banquier Fnst a résolu de s*appro-
prier la gloire et la somme des profits que devait
réaliser la nouvelle découverte; U intente un procès
il Gutenberg, loi réclame le capital df>s sommes par
lui avancées, ce qui, avec les intérêts, monte k la
somme énorme de 2020 florins ; prête serment que
Gutenberg a distrait de ce capital des sommes
qu*il n*a ps appliquées aux affaires de l'association,
et Gutenberg, se trouvant dans l'impossibilité abso-
lue de faire face à ce remboursement, est exproprié
de son matériel et Jeté littéralement sur le pavé.
Ceci se passait le 0 novembre 1455, et Pierre Schœf-
fer signait le procès-verbal en qualité de témoin.
On procéda au partage léonin du matériel; Fust
et Scbœffcr prirent tout ce qui avait une valeur
réelle, c^est-a-dire les beaux caractères qui avaient
servi à la Bible de 42 lignes, et laissèrent à lln-
▼enteur ceux des premiers essais imparfaits qui
probablement dataient de Strasbourg, et avaient
été depuis laissés bien loin en arrière.
Le vieux maître perdit tout à la fois et son ma-
tériel, et sa part de profit dans la vente des exem-
plaires de êa Bible, II quitta la maison Zum Jun-
gen, et alla s'établir dans sa maison patrimoniale
ZumGutenBerg {in domo Bonimonti»), pendant
que Fust et Schceffcr allaient triomphalement ins-
taller un établissement considérable dans l'hôtel
Zum llumbreicht, vaste propriété du riche ban-
quier.
Quelques fidèles ouvriers, Numeister entre au-
tres, accompagnèrent le vieux maître qui se remit
sans bruit h la besogne ; mais son cœur était brisé,
et, bien qu'il ait publié encore plusieurs ouvrages,
entre , autres si Bible de 36 lignes et son admirable
Catholicon de 1400, il ne pouvait soutenir la con-
currence avec le puissant atelier rival, admirable-
ment dirigé, nous devons le reconnaître, par ce
Pierre Schœffer, qui, de calUgraplie s'iinprovisant
imprimeur, arriva d'un seul bond à la plus écra-
sante perfection, et afTimia d'année en année sa
supériorité irrécusable par d'éclatants et admirables
chefs-d'œuvre qui s'appellent les deux PsAtJTiERS
de 1457 et 145U, la Bible de 1462, le Duramdi ra-
TIONALE, losCO.NSTlTDTIONES CLEMENTES PAP^E, etC.
Survinrent les terribles événements du 23 octo-
bre 1462, le sac et pillage de Mayencc par les lans-
quenets de rarche\éque-électeur Adolphe de Nas-
sau, qui disputait le siège archiépiscopal à son
antagoniste lliicrry ou Diether d'Isenburg; ces
catastrophes, qui ruinèrent pour longtemps les
imprimeries mayençaises, eurent en somme un
résultat favorable à la propagation de l'imprimerie,
et à la diffusion dans l'Kurope entière de Part nou-
veau ; les ouvriers des deux ateliers se dispersèrent
et allèrent |)orter jusque dans les pays les plus
éloignés les secrets de cette découverte qui devait
renouveler lu face du vieux monde.
Gutenberg, qui avait à cette date de 1462 impri-
mé les lettres patentes de Diether d'Isenburg, sous
ce titre: Diethet's Churfûrsten zu Maynt Scnrifft
Wiùer Graf Adolphen xii IVaaxau : à la fin : Geben
ZH iiôchst vnter vnsevii vffgedruekten insiegel am
Dienstag nacli den sonntag lœlare. an, d.m.cccc.lxii,
• in-foi. de 4 iï. (il en existe, dit Schwartz, une édi-
tion latine que ce bibliogr. prétend avoir vue),
Gutenberg, disons-nous, eut affaire à un vain-
queur généreux, qui voulut ne se souvenir que
de la vie sublime du grand homme pour oublier
un tort involontaire : aussi le voyons-nous, par un
décret du 17 janvier 1465, nommé courtisan pen-
sionné de rarchevéque-électeur.
Dès lors, subventionné d'un habit de cotir^ de
20 matters de blé, de deux foudre» de vin, etc., le
vieux maître peut terminer avec calme et quiétude
sa langue vie tourmentée.
On ne sait même pas la date de sa mort, mais
elle arrive avant le 26 février 1468, ainsi que le
prouve un acte cité en allemand par la chrpoiqoe
roayençaise de Joannis, et d'après lui par touf les
bibliographes : c'est une reconnaissince du d'UNi-
rad Homcry, qui déclare avoir reçu de S. À. le
pnncc-archevêque Aitolplie « quelques formes, ca-
ractères, instruments, outils et autres objets relatifs
à Pimprimerie, qu'avait laissés apK'S sa mort Jean
Guienberg et qui m'appartenaient et m'appartiennent
encore •. U sVngage à conserver ces reliques à b
ville de Mayence et à iic les vendre qu'à un bour-
geois de la ville; il date de l'an liOH « Frytag naek
bant Mathyttag » , le vendredi après le Jour de
St-Mathias, 26 février.
Gutenbei g repose au couvent des Franciacaiiis;dr
ceci on est sûr au moins? Hé bien I pas du tout, ceci
même est probable, mais n'est rien moins que
prouvé; son parent Adam Gelthus, sans doute le fils
de celui qui lui avait servi de caution pour son
premier emprunt de 150 florins, lui fait élever un
monument funéraire, et Wiinpheling (1409) relève
son épiiaphe :
D. 0. M. s.
JOANNI GENSFLEISCn
ARTIS IMPRESStORE REPERTORI
de omni nationeet lingua optime merito
in nominis
sui memorlam immortalem
Adam Gelthus posuit.
Ossa ejus in ecclesia D. l-rancisci Moguntina
féliciter cubant.
Il est ji croire qu'en suite de sa nomination aux
fonctions de gentilhomme de la cour électorale en
1465, Gutenberg céda & Bechterniuncxe d'Eltvill
une partie de ses caractères, et qu'ainsi que l'a dit
M. F. Didot, le démembrement de son atelier typo-
graphique précé<la sa mort ; c'est ce qui explique et
l'imprjnieric de I3amberg et celle de Bechtermuncxe
à Eltwill.
La plus grande partie des caractères de Guten-
berg, divisés après sa mort enlreses cousins les Gel-
thus et le Df C. Hoiuery, furent vendus depuis, en
1508, ù Fridericus lleyman, de Mayence; nous
trouvons souscrit au nom de cet imprimeur un livre
imprimé en 1509: Gràmatica initialis valdereMO-
luta^ ftymologie r syntaxis octo parlium oratio-
nis.., I^s sommaires et les commencements de cha-
pitre de ce livre rare sont incontestablement im-
primés avec les caractères de la Bible de 56 lignes,
à tort attribuée à Pfisler ; on pourrait ï la rigueur
concilier ces singularités en admettant le fait de
la cession d'une |)artic des caractères de Gutenberg,
probablement gravés et fondus par lui depuis Te
procès de 1455, à différents ty|>ogr., Pfisler, Henry et
Nicolas lîechtermuncie, Wygand Spyes, leur asso-
cié, etj.; mais nous ne voulons pas rentrer dans un
déLat presque épuisé, alors surtout que nous n'avons
point d'argument nouveau à produire au procès.
I^our uoui (îutenberg a mis au jour la Bible de
42 tisnesy celle de 36 lignes et le Catholicon de
1460, et nous ne voyons aucun motif sérieux de
refuser de lui attribuer rationnellement l'impression
de quelques-uns des Donats^ Lettre» d'indulgenctê,
etc., non xylographiques, qui ont précédé la Bibte^
de même que nous n*hésitons pas a croire de lui la
plupart des livres postérieurs à 1455 qui sont exécu-
tés a\ec le caractère de la Bible de 42 lignes, ou
avec celui qui a servi à l'exécution du Catholicon
(le Janua de 1460, bien que le procès de 1455 l'ait
dépouillé de la meilleure partie de sjn matériel, et
qu'il soit impossible do déiei miner exactement ce
qu'on lui a pris, ce qu'on lui a laissé.
Nous ne nous arrêterons point à l'imprimerie
rivale et triomphante de Schœffer ; ses admirables
produits sont connus de tous ; c'est à lui que l'on
doit Pimpression du premier classique; sa belle édi-
8oa
MOGONTIACUM.
856
tioii dcà ËPiSTOLiC Kamiliares, de Qcéron, qui
donne en outre la première ode d'Horace qui ail eu
les honneurs de la prose, et tant d'autres chefs*
d'œuvre doi>ent lui faire pardonner ou tout au
moins peuvent servir à atténuer lestons dont il se
rendit coupable eii s'associant à Timpitoyable ardeur'
avec laquelle le vieux Fuiit, son beau-père, persécuta
jusqu'5 la mort le malheureux GutenberK.
N'oublions pas de dire qu'il eut aussi l'honneur
de paver les premiers caractères grecs, caractères
qu'il 'employa pour la première fois dans cette même
i^dition du chef-d'œuvre deCicéron, et que ce livre
est en même temps le premier pour lequel on se soit
sen î d'interlignes.
Du vieux l-'ust, on ne parle plus guère après te sac
de Mayencc : il mourut en 1107, a l'âge d*au moins
72 ans ; son fils Conrad, dit Ilanoquin, devint l'as-
socié de son beau-frère et mourut vers 1480.
I^ dernier ouvrage donné par Pierre SclKeflfcrcst
une quatrième ou peut-être cinquième édition de'
son ciief-d'œuvre, le Psaltericm de itibl; elle est
datée du 20 décembre 1502 et imprimée avec les
mêmes raracièrcs, car il est à remarquer que Schœf>
fer, pendant le demi-siècle ou'il consacra aux tra-
vaux de rimprimerie, modifia peut-être, mais ne
voulut jamais changer absolument les vieux carac-
tères gothiques dont 11 s'était servi lors de ses dé-
buts ; on ne connaît pas un seul volume imprimé par
lui avec les caractères romains qui devenaient alors
d'un usage presque général.
Il dut mourir au commencement de 1503, car
son fils Jean Schœflcr publie & la date du 8 avril
un volume, le Merntre TrUmigMe, qu'il déclare
dans la souscription être son premier ouvrage.
Pour l'indiauion des documents les plus sérieux
que devra consulter tout bibliophile désireux de
pénétrer ces impénétrables mystères, nous ren-
voyons aux beaux travaux sjpéciaux de MM. de
l^iborde, Auguste Bernard et Firmin Didot, qui se
sont fait un scrupule honorable et prudent d'étayer
solidement leurs Systèmes en citant les sources
innombrables auxquelles ils ont puisé ; car c'est là
le dernier mot de cette note, c'est que l'histoire de
lad«cou\erte de l'imprimerie, la vie présumablede
(iiiienberg, rétablissement des premières typogra-
phies, toutes ces grandes questions creusées, fouil-
lées avec autant de patience que de perspicacité par
les meilleurs esprits, ne reposent en somme que sur
des biises légendaires ou hypothétiques, et que tous
ces récits sont des SYSTÈMES.
Nous complétons cette notice biographiaue sur
CfUteulierg, par la transcription d'une lettre intérrs-
sante, qu'i propos de cette question controversée,
a bien voulu nous adresser notre savant et respec-
table éditeur:
Cher monsieur P. Deschamps,
Ce n'est pas sans quelque raison que vous termi-
ner \otre résumé en disant «que tout ce qui a été
écrit, dans des milliers de volumes, ne repoae
que sur des bases légendaires ou hypothétiques, et
(|ue tous ces récits sont des systèmes ■.
L'origine de cet art, ainsi que Je l'ai dit dans mon
Essai sur l'imprimerie^ est inconnue. En eCfet,
la reproduction de l'écriture, et même du dessin,
eiista de tout temps, comme on en peut Juger
par ce qu'a dit Varron, par les poteries qui portent
reniureinte ou rimpres:>ion de marques, de noms et
d'indicaiious diverses, par les marques imprimées
sur le front des esclaves et aussi par les médailles, oli
les lettres sont quelquefois retournées, preuve qu'on
a>semblaitdesletties mobiles pour en composer les
mots et les imprimer sur divenes matières. L'im-
pression même ou reproduction par la voie humide
éUiit connue, comme l'atteste le mot NIKII, vfc-
loirCy qu Agésiias avait peint et écrit à rebours
dans le creux de la main, afin que lorsqu'il pren-
drait sur l'autel le foie encore chaud et humide de
la victime, l'application de sa main imprimit ce mot
NlKli sur le foie oU on le vit retracé dans ton vrai
$ens^ et c'est ainsi qu*il opéra ce prodige. L'impri-
merie se trouvait donc constituée dans ses divers
principes. Mais, tant que manquait la matière sur
laquelle on pût focilement imprimer, l*impnmerie
ne pouvait se développer que par l'application soit
sur tissus, soit sur parchemin, et en effet on a
découvert récemment la marque d'un sceau avec
légende datée de 1407, imprimé sur parchemin (1).
Cest seulement au milieu du xiv* siècle, quand
l'art de fabriquer le papier, cet art connu des Chi-
nois dès l'origine de notre ère, se répandit en Eu-
rope et s'y généralisa, que la reproduction par
l'impression des textes^ des figures, des caries à
Jouer, etc., d'abord par le procédé de la xylographie, '
puis avec des caractères mobiles, devint facile, et dut
par conséquent apparaître simultanément en divera
endroits, et dès lora on vit paraître les livres les plus
uiuels, particulièrement les Dunat,
Par la multitude d'impressions xylographiqoes
que l'on rencontre en Hollande, et qui sontrecon-
nalssables plus particulièrêment à la forme du T
barré, il me semble que c'est probablement & Har-
lent qu'elles furent primitivement exécutées; on
peut même attribuer a ce pays les premiers essais
d'impression en caractères mobiles, que l'on remar-
que au Spéculum humanœ salwuioni».
Mais il y a loin de ces essais de caractères, obte-
nus daus dçs moules eu terre ou en pâte, soit par
la fonte en plomb, soit en autre substance, à l*exé-
cution régulière au moyen du moule oti sont fondus
les caractères dont l'ail reproduit la grarure du
poin<;on en acier, frappé dans une matrice adaptée
au moule.
On voit en effet l'imprimerie, en Chine, procéder
d'abord par la leproduction xylographique des textes
dès le VIO siècle de notre ère ; puis, au ii* siècle
(10210-1048), un homme pngénieux. dont le nom
s'est conservé, donna à toutes les lettres une forme
régulière, et inventa un procédé pour imprimer au*
moyen de types mobiles gravés eu glaise et ensuite
durcis au feu. Ces caractères, rangés k côté les ui.t
des autres sur uhe plaque et fixés par un enduit,
servaient k l'impression, puis, la plaque étant chauffée,
chaque pièce s'en déuichait pour servir à composer
d'autres textes. •
C'est donc d'après un procédé semblable qu'ont
dû être exécutées les pages grossières en caractères
mobiles qui apparaissent pour la première fois dans
le Spéculum humanœ salvalionis.
Toutes ces impressions étaient exécutées au frot-
ton. Telle est la part qu'on peut attribuer à la Hol-
lande.
Quant & Gutenberg et I sçs travaux commencés à
Strasbourg avec ses premiers associés, et continués
à Mayence, Je crois qu'ils Justifient par leur impor-
tance la gloire qui se rattache à son nom. En effet,
on voit par son procès Jugé en 14S9 à Strasbourg,
que, un an ou deux a\ant cette époque, il av^it fait
exécuter la presse typographique dont il recom-
mande que le secret soit soigneusement gardé et
qu'il veut dérober à tous les regards. Or, l'im-
pression par la presse typographique est un pro-
cédé tout différent de l'impression ao frotton, en
sorte que, lorsque pour la première fois on vit sortir
de la presse de Gutenberg des feuilles tout impri-
mées d'un seul coup, l'admiration dut rejaillir sur
son inventeur.
C'est en 1450, quelques années après son retour à
Mayence, qu'on voit Gutenberg se mettre en rapport
avec Jean Fust et contracter avec lui une assoctation
pour donner plus d'activité & ses travaux. Puis c'est
en décembre 1452 que, par un nouvel acte avec Fust,
il reçoit un nouveau prêt de 800 florins, mais avec
l'obligation de recevoir dans l'association le .calli-
graphe Pierre Schœffer, de retour alora de Paris
où 11 s'occupait de la transcription des manuscrits.
(1^ Il représcntr un suerricr et un moine avec cette
inscription : S. Johttnnis Plebani ad S. Maricium in
Augusta. A» m«ccoca (tMrr,: u »« trouve sur deux nuvra-
Kcs dont ran appartient à la blMioth. de la Chartreuse
de Buxheho.
857
MOHILOW. - MOLlN.t:.
858
Or, c'est en it»iU el 12i65 que nous voyons paraî-
tre les célèbres lettres dHnduIgeiice imprimées à
Mayeocc, tK's-ceruinement par Guteobers, et dont
les petits caractères, de deux grosseurs dmérentes»
très-bien gravés, tits-bien fondus, très-bien impri-
més, prouvent que Part typographique était par-
venu , on peut dire, & la perfection; mais ce qui
n'est pas moins remarquable, c'est que J*ai reconnu,
eu les confrontant avec les documents originaux que
Je possède, que les lignes imprimées en gros carac-
tères dits de forme sont composées deceux-tt même
avec lesquels furent imprimées la iM&(« de SO lignes
et celle de 42 lignes (t).
Ainsi , puisque rintervention de Schœffer ne date
qu*& parur de décembre l<k52, on ne saurait admet-
tre que ce serait dans Tintenralle de moins de deux
ans que Pierre Schœller eût pu graver les deux
petits caractères et ceux des deux Bibles , les fon-
dre avec une telle perfection et les imprimer aussi
bien. Us devaient donc exister anténeorement à
son arrivée. Hais ce dont on doit lui être redevable,
c'est l'exécution d'un moule plus perfectionné, qui
aura permis d'obtenir cette régularité qui est un
siOet d'admiration, et c'est un mérite qui lui est
généralement reconnu : « Faciliorcm modum fun-
dcndi cbaracteres excogitavit. »
Ainsi donc, quel que soit le partage opéré plus tani
de ce qui fut créé en commun, et dont furent
formées deux imprimeries distinctes (celle de Gu-
tenberg et celle de Fust et P. Schœffer, son gen-
dre), c'iéstà Gutenberg qu'appartient l'invention de
la presse et la plus grande part dans la gravure
des caractères employés dans les lettres d'indul-
gence, travail qu'il a poursuivi depuis son séjour
à St.-Arbogaste, près Strasbourg, antérieurement à
IftSÔ, que nous le voyons continuer en l^iliS, à
Mayence, avec les fonds de Geltus, et en 1450 avec
ceux de Jean Fust , puis secondé par P. Schœffer,
en id&l,
VoilA ce qui me parait n'être pas un système ,
mais résulter de faits qui ont tous les caractères
réclamés |iar l'evactitude historique.
Sur voire désir, mon cher ami. Je vous transmets
ce résumé le plus succinct qu'il m'a été possible,
de mes longues études sur les origines si embrouil-
lées de l'imprimerie. A. F. DiuoT.
MoiULOw, MouiLEV, ville forte de la Russie
occident., chef-lieu du gouv. du miime
nom, ])rès du Dnieper ; archev, russe
cl archev. catholique.
Bachmeister {Bibl, de St-Piteribourg^ p. 104}
cite un livre slavon imprimé dans cette ville en
1617; c'est un Missel en slavon (CjiyxeGHilKb),
dont un exemplaire est conservé à Saint-Péters-
bourg.
MoissiACLM, Moussac, commune de Fr.
(Vienne). — Mousseaux; plusieurs loca*
lités de ce nom en France.
•
MoLARiA [It. Ant.], station de l'Ile de Sar-
daigne, que Mannert voit dans le bourg
de MiUargia, mais que Reichard croit,
avec plus de raison, éirc Bolotana»
MoLBuiuuM, voy» Malburium.
iMoLDAViA, BoGDANiE (au x\'*^ S.), la Molda-
vie, Bogdan (on turc), Tune des pro-
(1) La lettre d'Indulgence que Je possède, 1U4. ayant
31 Hgnrs, contient le» lignes de^ gros caractères dl(.'« dr
forme, qui ont servi à l'Impression de la Bible de 36
Ufocft.
La lettre d'iudulgence, de U5S, dont le possède un/ac-
simiteû'nae exactitude pirfaUe, a 30 lignes et contient
les lignes en caractères dit» de forme qui ont servi a
l'Impression de la Bih/e de4t |lgn«s.
vinces danubiennes, dont le chef-lieu
est Jassy.
MOLDAVIA FL., MoLDA, lu MoldoU^ IIV.
des Etats Autrichiens, affl. de l'Elbe.
Moles Amuani, voy. Castellvm A5geu.
MouBERGA, Mùhlberg, ville de Prusse,
dans la rég. de Merseburg.
MouGNTM ViLiji [Sugerii Litt. A. H 371;
n'est-ce pas Mmdineaux, village de
Normandie (Seine-Inférieure) T on trou-
ve : Mémoire de la réfection da ChaUd
de Moliniaus [Du CangeJ.
MouNiE, MoLiNs (au xiv« s.], Moutms^ ville
de France, chef-lieu du dép. de l'Al-
lier, anc. capit. du Bourbonnais.
Si nous acceptions sans contrôle Iles reosd-
gnements fournis par les catalogues anciens ,
nous serions exposé A entasser stupidités sur
inexacUtudes, et le tout formerait la ruâU ÛMti-
gestaque moles du poCte. Ainsi deux caialogoea an
xviiie siècle, dont celui de M. Varenne de Béost en
1775 (n« 2M), nous donnent ce Utre: Dissertatkm
sur le transport des eaux de Vichy, par Tarég.
Moulins, 1555, in*12. 11 y a là deux erreurs mani-
festes : le nom de l'auteur estTardin, et le livre a
certainement été exécuté au xviie siècle.
Ce n'est qu'à 1006 que pourrions faire re-
monter l'introduction de la typographie à Mou*
lins: Le Jardin d'Apollon et de Clémence, divisé en
deux livres, par Esticnne Boumier, MoUnoit'
Bourbonnois, Molins, Pierre Vernoy, KMG, in-12. La
traduction latine de ces poésies forme la seconde
pivtie du volume : ilortulus Apollinis et Clemen-
liœ...» Plusieurs de ces pièces détachées sont dé-
diées à llonoK> d'Urfé. Ce livre rare est cité dans les
catal. La Vallière, Nyon (n* 15196), \iolletle-Doc,
Cigongtie, etc.
Mais ce volume n'est \w'n\t imprimé à Moulin»,
puisqu'au Ole f., il est dit qu'il a été imprimé a
Paris, par Pierre Chevalier,
Un autre volume à la inômc date ligure également
dans plusieurs catalogues et dans le P. Le Long :
La Fie de S,-Uaioux, par Fr. Sebast, MarcaHue,
Molins, 1600, in-12 (cat. Secousse, n" 5171). Ce reli-
gieux était du prieuré de Souvigny, près Moulins,
dont la bibliothèque est venue, à la révolution, faire
le fonds le plus précieux de la biblioth. decette ville.
M. Brunet ne croit pas non plus ce vol. imprimé à
Moulins ; nous n'y voyons pourtant rien d'impo^-
ble ; mais en tout cas le livre du même auteur, que
nous allons citer, est certes le fait d'une iyp(^japhie
locale : Antiquités du prioré de Souvigny en Bout-
bonnaiSj où est montré le pouvoir des saints^ et plu-
sieurs choses notables enta royale maison de Bour-
bon, qui en est fondatrice. Moulins, s. d. (12 Juillet
1010)^ P. Vemoy, imprimeur et libraire ordinaire du
roy, in-8o, réimprime également s. d. par P. Ver-
noy.
Nous trouvons encore ce P. Vemoy en exercice!
Moulins en lOftEi ; et quelquefois son nom est écrit
Vernois.
L*arrét du conseil du 21 juillet 1704 autorise la
ville de Moulins à conserver deux imprimeurs; ce
nombre est réduit de moitié par Tarrét ac 1739 ; et le
rapport fait à M. de Sartines en 1704 constate que
ce second arrêt ne fut point mis à exécution. Voici
les termes du rapport: Moulins. Deux imprimeurs,
Jean Pierre Vcnioy, imprimeur du roy par lettres-
patentes de 1752, cnregisiréesau parlement en 1702 ;
descend d'une famille d'imprimeurs; leurs titres
furent détruits par le feu en 1755; ib avaient plu-
sieurs privilèges, pensions, exemptions de droits
d'entrée, qu'ils ont perdus avec leUrs titres; Icnom-
brc de leurs presses est de trois.
Soîl
MOLISMUS. — MONASTERIOLUM AD ICAUNAM.
860
(lilberlc Carreau, vviive de J. Faurc; son mari,
reçu imprimeur en 1724, mort en 1758, natif de
(;rénoblc, Olait tils de I*iuiprimeur du roy en cette
\illc; trois presses.
MoMSMus, Molesme, commune de Fr.
((^ùte-d'Or) ; célèbre abbaye de Béné-
dictins, rebâtie en 1698, du dioc. de
LangTcs ; à 12 kilom. de Chàtillon-sur-
Seine.
MoLossi [Cic, Corn. Nep., Plin.], MoXoaooî,
MoXoTToi [.£sch., Herod., Scyl., Thuc,
Slrab.J, peuple de l'Epire, habitant le
territoire limitrophe à la Thesprotie,
au N. du golfe d'Arta; ce district s'ap-
pelle auj. la Pandosia.
Moi.siiEMiL'M , MoLEsiiExiiuM , Mohlmiu ,
Moltzen, ville de Fr. (Bas-Rhin), au
pied des Vosges, sur la Bruche.
L'imprimerie remonte en celte ville, suitant Fal-
kenstein, à l'année 1618, et nous ne pouvons que
confinner cette assertion, en donnant le titre du
volume que probablement a voulu désigner le bi-
htiogr. allemand. Quand les Luthériens devinrent
uiaitrcs de Strasbourg, le chapitre de cette ville
alla s'établir à Molsheim, et se fit suivre de son
imprimei^r, nommé Johann Hartmann: Primitiœ
Arcfiiducalis Academiœ Molshemianœ. Molshemii,
1618, xn-W, C'est l'histoire de Tinauguratlon de
l'université épiscopale de Molsheim. L'année suiv.,
nous citerons : Dcr geistliche Calender, das ist XI i.
netracMungen auff die zvuôlff 3lonat dessjarê
qcrichtct. Molsheim, bey Johann llartman, 1019,
in-12. Pour d'autres volumes imprimés dans cette
ville, voyez le P. Le Long, Bauer, Vogt, etc.
L'imprimerie ne fut exercée que temporairement
dans cette petite ville; bien longtemps avant la fin
du xviie siècle, elle n'existait plus; aussi son nom
ne figure-t-il pas aux arrêts du conseil qui régle-
mentent l'imprimerie des ^villes de France au
\viii« siècle.
MoLis KL., voy. Mel\s.
MuLYcRiA [Plin.], M&Xu)cp£iGv [Thuc], MoXo-
icp{a [Strab., Ptol.], MoXuxûna [Steph.
B.j, ville de l'jEtolie, sur le golfe de
Corinthc, que Pouqueville croit être
auj. Kukio Kastro, au N.-O. et très-
près de Lepanlo.
MoMONiA, le Munster, l'une des quati'e
divisions ecclésiastiques d'Irlande, au
S.-O.
MuNA INS., voy. Meinavlv.
Nous avons déjà parlé de la typographie de l'Ile
de Manà l'art. DdglasidiI; nous aurons l'occasion
(l*y revenir, lorsque nous arriverons à RAMESIUM.
MoxA INS., voy. Anolesaga»
MuNA INS., Moèn, île du Danemal'k, dans
la mer Baltique, près de l'île de See-
landi
MoNAciiiLM, MoNACHUM, Mùfichen, Munich,
capitale do la Bavière, sur la rive gau-
che de risar; université formée de
celle de Landshut; magnifiques éta-
blissements littéraires; sa bibliothèque
est l'une des plus importantes de TEu-
rope; elle est administrée par l'un des
savants illustres de l'Allemagne, le
D' Karl Halm.
Conrad Dinckmut, citoyen d'Dlm, établi dans
cette ville ûeHOk à 1496, et peut-être même quelques
années plus tard, a laisséantérieurement trace de son
passage à Munich ; il est vrai que cette trace est
xylographique, c'est-ài-dire ne rentrant qu'indirecte-
ment dans le cadre que nous nous sommes imposé,
mais nous devons cependant en faire menUon. Cest
une Lettre d'indolgerces, donnée en vertu d'une
bulle du Pape Sixte IV, UonacMi^ 1482, in-fol. Cette
Gièce, signalée par Falkenstein, M. de Laborde,
[. Bernard, etc., figure aa cauU Libri de 1859,
avec cette note vaillante : « A xylographie Broad-
side, in a German semi-gothic type, quite un-
known to ail bibliograpbers, and unique. ■
Un livre infiniment plus précieux peut-être que
ces Lettre» <Cindulgenee$ serait un autre produit
de l'imprimerie tabeilaire, dont un bel exemplaire
est conservé à la bibl. royale de Munich, qui a cédé
son second exerapl. ^ lord S^ncer. Voyex la des*
cripUon qu'a faite de ce cuneux iD-4* Dibdin, dans
le tom. Il des Mets Althorp., p. 188, Mirabilia
Rom A (German.), de 92 fT. imprimés des deux côtés,
k 20 lignes ft la page entière; voyex surtout les
excellents détails dans lesquels entre M. Brunet,
(ill, coL 1740), à l'occasion de ce bijou xylographi-
qne. Nous croyons avec le P. Beichhart ce précieux
volume exécuté à Municli même, et, suivant toutes
les probabilités, par Johann Schauer, qui ne serait
autre, au dire de Zapf lAuçiburg'i Buchdr,)^ que
Johann Froschauer, célèbre imprimeur d'Àifgsbourg,
et que Falkenstein dit avoir été établi à Municli de
1482 à 1494.
Quant à l'Imprimerie en caract. mobiles, nous
croyons qu'elle n'a été exercée à Munich que dans
les dernières années du xv* siècle.
L'un des plus anciens produits, malheureusement
sans date, de la première typographie installée par
Johann Schobser ou Scbopsser, que l'on peut hardi-
ment considérer comme le premier typo^phe, est
un recueil de sermons de Paul Wann, le théologien
et prédicateur de Padoue, dont le Utrc est détaillé
par Uain (toro. IV, p. 505) : Quadragesimale diui
concionatoris Pauii Wa^ Doctoris sacre theolth-
gie,.,,. impressum per lohannem Schopsser, Ui
Monaci. S. d., in-4« de 105..fL k 2 col. de 53 lig.;
sans chif. ni réel., mais avec sign. a-n.
Ce Schopser ou Schobser venait aussi d'Âugsbourg :
a Belicia hac urt)e demum Monachii artem suam exer-
cuisse, hocque Quadragesimale ante exitum saecuM
XV, ibidem typis mandasse, verisimile est (Panser).»
Son fils Andréas Schobser lui succéda de 1520 à
1531 ; cependant son père continue à signer des
livres Jusqu'en 1524.
Falkenstein nous donne les noms de plusieurs
imprimeurs établis à Munich, et les titres d'un cer-
tain nombre d'ouvrages allemands exécutés dans
cette ville aux premières années du XTie siècle.
MoNAciioDAMUM, Montiikeîidatn, ville de
Hollande. ^
Monaco, Moncecum, voy. Hercuus Moxœci
PORTUS.
MONAKTIA, voy. MODOETIA.
MoxALUs FL., MovxXo; fPtol.J, fl. du N. de
la Sicile, auj. laPoUina.
MONAPIA INS., MONARINA [PHu.], Mwwtpi^a
[Ptol.], voy. Mknavia ins»
MoNARViLLA, MmnervUle, commune de Fi*.
(Seine-et-Oise).
MONASTERIOLUM, VOy. MoNTROLlUM.
ONASTERIOLUM AD ICAUNAM, VOy. CONDATEi
861 M ONASTERIOLUM IN PAGO PONTIVO. — MONASTËFUUM S. AMBROl^I. 8«
MONASTERIOLUM IN PAGO POMTIYO, MONSTE-
ROLUM AD MARE, MONTROUUM^ aOC. Ap-
LULUA (?), MONST£R£UL (XIII* S.), MONS-
TRŒL, MoNSTRŒiL [Froîssart], MONS-
TRŒUL [Coutum. i3t7], Éonstreuil,
Monireml-mr-Mery ville de l'anc. Pon-
thieu^ auj. chef-lieu d'arrond. du dép.
du Pas-de-Calais.
Glaiide de Monsu^eull ou de Monst'oBil, imprinieiir
à Pkrii (1578-lOM), àBloifl et à Tours, où il soifit le
puiemeot (l&W-M), tUil origin. deoeue fille.
MONASTERIUM.
Les déretoppemenis peut-être eiagérOs auxquels
nous nous sommes leis»é entraîner par rapport à
l*bisloir« typographique des %illes d'Europe, ne
nous permettront sans doute pas de tenir la pro-
messe que nous at ions faite de donner la liste des
ablHiyes appert, aux ordres lettrés, et cependant
nous ootre-pasaerons le nombre de 20 livraisons, dana
lequel noua avions espéré pouvoir circonscrire oe
pénible travail ; nous allons do inoina, à cette place,
léunir sous le vocable Morastbmum, celles de ces
abbajres dans lesquelles nous avon» nu relever
rexistenced*un établissement typographique.
MoNASTERiuM, Moutief, Mcmiiers, Mm-
tiers ; un grand noinbre de localités en
France cl dans les pays avoisinant
portent ces différents noms, qui pro-
viennent des établissements conven-^
tuels qui jadis y existèrent.
MoNASTERiuM , MonesHef, Monoêtier; il en
est de même pour cette appellation ;
on trouvait aux xii* et xm« s.^ Mones-
tor : « le Mui de Motiestorsur-CIter vaut
XXX. sextiers de Paris ■ .
MoNASTERiuM^ MonostoT, K0I08 MonostOT,
abbaye de Bénéd. en Transylvanie.
MoNASTERiuM^ Mùn^tereifel , petite ville de
Prusse [Graesse].
MoNASTERiuM, Mùiister, ville de Prusse,
cap. de la prov. de Westphalie, et chef-
lieu de régence, sur TAa et le canal de
Mûnstcr; cvèché, bibiioth.; son uni-
versité fut transférée à Bonn en 4848 ;
Jean de Leyde en avait fait la Home de
ses Anabaptistes, et le traité de West-
phalie fut signé dans ses murs en
4648.
Les bibliographes sont tous d*accord pour rcpor-.
ter & Tannée ikM la date de rintroducilon de la
typographie dans la ville de MiiOftler ; IVudolphcs
Lanoius (Rudolph de Langhen), nobUis We^lpha*
lus et Mutiasteriensis Canonicus. Carmina et alia
opéra, A la fln : Rfio, Lan, Ca, MoHaiteriauis.
Carmina. finiunt. iohanne» lÀmbtirgui, MonaM-
terit H^est faite impresêit féliciter m* cccc* lxxxvio
iulii XXIX. Régnante gloriosiêsimo Maximitiano
pio fetice Auguito, ln-ft*lgoth. de SO fl. avec sign.,
sans ch. ni réel. Cette pièce rare et précieuse se
termine par ces vers : Èiusdem BhodolpM Langii
in artem imprimendi et impressoris lauitem epi-
gramma»
Tinxcrat hec for mi» arte JoltanneM
. Umburgu» tuperans : née jiol^lête negas ;
Hoc IHnpelM iuuent» tribuiâset Apelles
Pictor : et€X auro qui dedU ora duels.
Lins tlM et glarla le$u Cturiste beMdMê opdte
waxtme*
Psnaer cite un asseï grand nombre de vuliBn
imprimés ft MQnsterau début du XTi* sltele, _ci oa
second nom d'imprimeur Gregoriua Os de
Voici une pièce qui a écbappé à ses rec'
ainsi qu'à celles d'Hain, mais que nous ai
entre les mains, grice à l'Obligeance de M. Traia 1
Tractatus trevis et utitis de statu eanofi ■faaorini
seu muOentm quarundam atmastelquê wri^aarUer
appeUantvr canonice. an stt tMttws e( attira «p-
probatus. Vel reprobtns (slc)|F«of(ctt«r {fie) Smt-
pit, A la On : Bdttum est hoc opuseMlum tm ftal-
tate Monaaterieh, S. a., pet. in-4* de 0 ff. à 0
lignes par p., sans chif., réd. ni sign.
Cette pièce est ceruinement nm des preikis
ouvrages sortis des presses de Mftnster ; elle est Im-
primée en caract. gotb. aaseï dilbmies,qni ne aoot
pas ceux de Jean de Limburg ; noua n*béauoiit pas I
la croire antérieure à 1480.
MoNASTERiux, MarchmùmUT, bourg et
anç. abb. près Ratisbonne (Bavièie-
Rhénane).
MoNAST. S. Afri, voy. Augusta Vusdeuco-
RUM.
MONASTERTUM AD ALMONTOV , ALEMAMHI
MoNAST., il /tmûAi-iirâiuter, abbaye de
Franconie, sur l'AlUnûbl (Regenkieise^
Bavière).
Llmorimerie exista-t-eUe réellement dans ce
monastère, ou le livre que nous allons citer uVM
point été plutôt imprimé A Constance T voilà ce qull
ne parait point facile de préciser : Ckrtstcpk, ir«-
rtani Conuiuium Euangeliewn, in quo dimnm'
rumpartiumininistri cuangeUH atm D^Auçus-
tint confestiom Mlarltcr aceumbunt^ euangetiee
nhilosophantur, Moiiasterii ad Almonlum, lOM,
in ft«. (liauer, tom. III, p. 28; Sbelhom, etc.)
MoNASTERiuM Ageduni, le MousUer d'Ahm,
célèbre abbaye de Cluny, fondée au
X* siècle (Creuse).
MoNAST. Alcobati;E, voy. Alcobatia.
MoNAST. Alexandri Nevsri, couvent de Si-
Alexandre Nevski, en Russie.
On établit, dit Bachmeisicr {Blbl, de St-Pi'
tersb,^ p. 106), une imprimerie au couvent de Si-
Alexandre Nevsicien 1720 ; ce qu'on y vit paraître en
premier fut un ByKBapb et un Sermon de TheO"
phanes,
MoNASTERiuM Altjî Cumb^, HonUecombe,
anc. abb. de Cîtcaux, près du lac du
Bourget, du diocèse de Genève, fondée
en 4133 par Amédé(^ 111, comte de Sa-
voie (dép. de la Savoie).
Nous sommes presque en mesure de prou%er
qo'une typographie a fonctionné au xvi« siède
dans les mut s de ce monastère célèbre, que les ducs
de Savoie aimaient tant «qu'ils avaient un palais
tout proche, et qu'ils le clioisirent pour leur sépul-
ture • {Voy. Ultér. des Bénèd., 1, 248). Voici l'un
des livres exécutés dans cette abbaje que nous pou-
vons citer : De jfrincipatu Sabaudiœ et vera Du-
cum origine a Saxoniœ Prindpibus^ simutqwe
Regum Oailiœ stirpe ilugonis Capeli deducta...
ÀtphOMO d*Elbene auctore. Alue Cumbc; impensis
R. D. Abbatis, 1561, in-A*.
MoNASTËHiLM S. Ambrosii, t/i Medwlono,
abbaye de S.-Ambroise, à Milan, de
l'ordre de Citeaux.
863
MONAST. S. ANDRE^E DE LITTORE.
864
Une imprimerie particulière fonctionnait dans ce
monastère k la fin du xviii* siècle : Osservazioni
{di Monsig, Paolo Maria LocatelK) tut Httro intit,i
Cosa conlengono U documenti delta cristiana antl-
chità sopra ta confessione aurieutare, di Eybtt,
Tradiizione dat tedesco. Benevento, 1785. — Parma
(llilano, nel monastero di S. Ambrogio),1780, in-8o.
(Meisi, anoêt. et pseud., U, p. 208).
Citons encore : Novetle morati ad Utntzione dei
giovanelti^ ec. Milano, nel monastero di S. Ambro-
gio, 1795JU-80. De cesûixNouvtHeit, quatre appar-
tiennent à Annibal Parea, Milanais, et les six autres
À Luigi Bramierifde Panne (Gamba, Cat, de* Novet"
tieri).
MoNAST. S. ANDREiE DE LlTTORK, CaHTHU-
SIANA ErEMO s. ANDREiE IN VKNETIIS^ la
Chartreuse de S.-André du Rivage, à
Venise.
Ancien établissement conventuel dans lequel il
nous faut signaler l'existence d*une imprimerie au
commencement du xvi* siècle: Benedieti (Z.) eteçia
in obUum fi. P. Antonii Suriano Venetorum Pa-
triavchœ. Exaraia in CartHusiana Bremo S» An"
dreœ de tiiiore Venetiis xiii. KaUnd. Junias, anno
MDViii, in-2i«. Cette pièce fort rare n*est pas citée
par Maxzuchelli.
MoNAST. S. AuGUSTiNi Sayonensis, voy.
Sabata.
MoNAST. Aulj: Regi^, voy. Aula Regia;
oo trouve aussi Kônigshoven, comme
nom vulgaire de cette abbaye.
MuNAST. Beu$i£^ Monstrebilsey Munster
Biîsen, bourg et abb. de Bel^que^ près
Tongres.
MoNAST. Calmiliense (Cart. xi* s.), depuis
MoNAST. S. Theofredi (vulgo St-Chaffre),
le Monastier-St'Chaffre, le Monastier,
commune de Fr. (Haute-Loire) ; anc.
abb. de St-Benoît, fondée vers 570
(Dioc. du Puy).
MoNAST. Canomc. Regular., voy. Schoen-
IIOYIUM oppidum.
MoNAST. Casinense, Casinatense, voy. Ca-
SINUS MONS.
iMoNAST. Carthusian. BuxHEMiENSE, célèbre
chartreuse située à Buxbeim près
Memmingen (Bavière), l'un des plus
anc. monastères de TAllemagne.
C*cst dans celle chartreuse qu'Heineckcn décou-
\ rit, collé sur la reliure d*un ms. du xillt siècle,
le S. Christophe de 142S; premier spécimen de la
gravure sur bois qui soit connu. Cetie pièce in>fol.
porte gravé en bas: Cristofori faciem die quacdm-
QUE TUCRIS. ILLA NEMPE DIE MORTE MALA NON MO-
RiERis. MiLLEsmo cccco XX** TERCio. Cette pièce
illustre a éié trop souvent décrite et fac-similée pour
({Ufi nous ayons à en pailer.
iMoNAST. Cartiiusianorum intra Mœnia
Moguntiœ, la Chartreuse de Mayence.
Gutenbcrg a fait hommage de quelques-uns des
produits de ses presses à la bibliothèque des char-
treux de Mayence; Schwartz (de Typogr, orig,^
pars II, p. k) dit, en parlant de la Bibte de ta lignes
quHI signale comme appartenant à cette librafrle :
a In vetusto lamen catalogo ms. istius biblioibecc
annotatum legi : Riblia ista monasterio a Johanne
(Wterabergio, aliisque quibusdam, quorum nomina
mihi exciUerunt, fuisse donata. ■ I<e bibliottoècaire
DICTIOnn. DE GÊOGR.
de la ville de Mayence, à l'époque ob. cette ville était
un des boulevards de la France, IL Bodmann, dé-
clare ce renseignement de Schwartz complètement
erroné ; mais ne s'est-il pas trompé lui* même, quand
il prend le catalogue de la bibl. de Puniversitè,
depuis biblioth. publique de Mayence, pour celui de
la Chartreuse ? Et quand il affirme qu'aucune men-
tion du genre de celle que cite SchwarU n'existe
sur ce catalogue, ceci ne prouverait qu'une choée %
c'est que câui qu'a pu voir Schwartz au com-
mencement du XTifi* siècle avait disparu lors
de l'administration de Bodmann ; on sait déjà que
Meerman l'avait cherché inutilement.
M. Bernard s'est occupé aussi de ce fait intéres*
sant {De t'Oriç.de f'fmpr., 1,177 et suiv.).
Nous avons du reste une autre preuve de la géné-
rosité de Gutenberg vis-ft-yis des Chartreux de
Mayence : c'est cette inscription ms. qui se trouvait
sur un rracfaffcs de eeleàrati(me miasarum ayant
appartenu à la librairie des Chartreux et depuis
réuni à la bibl. puNique de Mayence, inscription
que nous avons déj& rapportée à propos de Numels-
ter» à l'art. Fclginicm.
Les Chartreux de Mayence avaient une des plus
riches collections d'incunables mayençais que Ton
ait réunis; leur Bible de 42 ligne» passa probable-
ment, dit Schwartz, en Angleterre ; ils avaient le
Psalterium de IMO, te Durandi Bationate, etc.
monast. complutense^ voy. complutum.
monast. guburieiïse^ voy. cuburia.
monast. cucufati (s.)^ voy. cucufati
Mon.
MONAST. DELSKOr.
Abbaye de Russie, dans laquelle Bachroeister
{BibL de St'P4ier$bourg, p. S04) signale l'établis-
sement d'une imprimerie eit iWJ ; le premier livre
est intitulé o n04paMeHÏB xpnCTOBli.
MoNAST. DE DisENTiSy abb. de Bénéd. au
Tylrol.
Imprimerie au xviiie siècle ; Fundamenti pHn-
cipati detta tinguaretiea^ à griagiona.,, ait' uso di
due dette prineipati vaUi delta Bezia, cioè di S<h
praaetva e di Sorsety coW aggiunta d'un rocabO'
tario italiano e rttodidue tingueromaneief fatica
del P. Ftaminiû da Sale. Stampato nel principale
monasterio di Disentis, da Fra.-Ant. BInn, 1729,
pet. in-4**. Livre très-important pour Tétude de la
langue romansche.
MoNAST. S. EusEBii^ uf&ts homos.
Voy., pour l'impr. de George Lauer, de Wurti-
bourg, établie dans ce monastère en 1471 sons les
auspices du cardinal CtenfB^ l'art. ROUA.
MoNAST. FoNTis BONI ; voy., pour Timprim.
en 1520, dans ce monastère de Camai-
dules^ Tart. Fqns bonus.
MoNAST. FrATRUM VITA COMMUNIS VOllis
sancte Marie (dioc. Moguntini) in Rhing-
khavia, le Val Sainte-Marie, Marienihal,
ou Marihausen, dans le Rheingau (ter-
rit. de Mayence).
Les frères de la vie commune, fondés en 1570,
par Gérard de Groot ( le Grand ) de Deventer,
sous l'approbation du pape Grégoire XI, sabve-
naient, par les travaux manuels, aux frab de
leur existence commune et de Tentretien de leurs
nombreux établissements. Avant la découverte de
l'imprimerie, la calligraphie et la transcription des
mss. formaient l'une des branches capitales de leurs
revenus; aussitôt après la vulgarisation de la su-
blime découvertet in afemparèmit des procédés nou-
28
865 MONAST. FRATRUM VIT JE COMMUNIS— MONAST. S. MARIiË DE RUAU. m
veftui et les mirent en eierdce dans un grand nom-
. bre de teora maisons conveotueUes. Le premier de
lenrs monastères dans lequel on puisse signaler
Tcxistence de l*imprimeric est, croyons-nous, le
Val'Ste-Marie, dans le Bbeingan, aux portes de
Mayence ( ils étalent là à dcui pas des preoniers ate-
liers typoRraphiqocs, et, oomme nousatlons le Toir,
ils ne perairent pu de temps.
^otts avons à la BibUothèque impériale un mince
▼Qi. peu in-l6U (incomplet) ; c^est 1a premièie édi-
tion, non citée ràr Hain. dime pièce liinrgifue dont
void le titre s Copia iMuigemnumm et imUUuttoM
fe$ti prmêentaiUmU èeatm Maim per ikmimum
Àéo^nthu ArcMgiUeofmm MoguMhmm^ eomeu'
jomm. A k fin I iMit fMeruHivreaenteê lUterein
generaU tinodo^ êtuMa éU Merewià et uUlma
memiiAuguHU anno (1468); in-foi. S. 1. nld^de
12 IL tCSeue pièce, dont on Ignore la date dlm-
pression, dit Bl. Aug. Bernard, soridePateliertypo-
grapii. des frères de la Tie commune du Val-Ste-
ikuie; la date ne peut pas être de beaucoup posté-
rieure à celle des lettres mêmes. Le livre est impri-
mé avec un caractère de quatone points environ et
d^n ceil semblable au n« 2 de Schocffer. A la suite
de la lettre de l*arcbevtone de Mayence ae t|^ve
FOOIce de la Vierge, ob Von a réservé des espaces
en blanc pour noter le plain-cbant. ■ Dans l'exem-
plaire delà BibL imp. ces blancs ne sont pas rem-
plis.
En lV7t les Mres du Val-&te-Marie puUient un
PêaUeriMm-BreoUuiwm^ parfisitement décrit par
la Sema Santander, Hain, M. Bmnet, M. Ber-
nard, etc. Ce volume oin« cette particularité d*une
diflérenoe dans bi souscription de quelques exem-
plaires ; les uns portent simplement : Sutieetian
volumen p$<Uterii àreuiartUpifi Ma§mUie fmprsi-
êorfe artU indtMria. lyantres t Hoe wHitmen are»
uUnrHpaaUerUqmB Ifogiuiflneiisis ar<fs !tai|»i0fao-
rim Muttria perfeetum^ fUiciter eomummtUum
es( <fi domo fratrum tUiicorum eommwdâ vlie
yallia Sancte Marie eiuêdem diaeeêeoê tn Rtngka»
uia Anno (tom<ii( m.cgcclxxiv. Sabàato poMt Be-
tniniêcere, In-fto de deux parties, composées, la
première de Ml ff., la seconde de S80. bans cliif.,
réel, ni sign., en deux caracu de même eorps^ mais
d*un œil différent de grosieur, dont Tan a servi à
imprimer la pièce précédente, dit M. Bernard, qui
attribue encore aux frères de la vie commune
Pimpression d'un petit vol. de M ff., exécuté avec
les deux caractères du Bréviaire de Mayence, et
décrit par Fiscber {Typogr, Seltentieiten, 0e liv.,
p^ 128); c'est une édition d'un opuscule de Gerson,
de praceplis Deealogi^ iu-ft*.
MoNAST. Frathum vit^ communis ; pour les
autres monastères des frères de la vie
commune^ dans lesquels l'imprimerie
exista^ voy. Bruxella^ et Rostochium.
MoNAST. IvERSKoi, monostére Slversk, voy.
IVERSKOI.
Monast. s. Jacxxbi ad Moguntum, les
B^iédictins de Si- Jacques de Mayence;
cette abbaye, au temps de Heinecken,
était comprise dans Venccinte de la
forteresse.
Ge furent ces religieux qui fournirent à Fust et
ScboeOer l'argent nécessaire pour l'exécution du
PMUterium de 1A59 ; du moins ils le prétendaient
au siède dernier et Tafllr nièrent i Heinecken; ce
serait en témoignage de ce service que les impri-
meurs auraient «Jouté à la souscription de ce pré-
deux livre les mots: Adlaudetn Dei ae honorent
Sanetl Jacoki, qui ne se trouvent pas dans le Ptai-
(erùcmde 1457.
MONAST. S. JaCOBI 0£ EllPOUS^ voy. FlX)HEN*
TIA.
MONAST. S. JOHANNIS BAPnSTJS iH MoMk
Khesroan, voy. Khesrowak.
MONAST. B. MaRI£ de MoXTESEABAlOf Jf.-H.
de MontsemU^ MomuUrio de JWiieita
Senorade Monserraie^ abbaye de Béoé-
dictins^ en Catalogne.
Mendes consacre A l'histoire de ce monartèn tt à
l'introduction de la typographie «n chspftra lrts>
étendu et irès-complet auqiMl nous leaiuyya k
lecteur; nous en extrairons seulement les noim
suivantes; les Bénédictins avaient, à la fin en SI*
siède, 10 monastères réformés en "•pyw, qii
s'entendirent et formèrent une aaaocnilon wmr
Pimpression des Uvres liturgiques de Poidrei nb*
baye de Mooserrste fut choisie à cet elleC, et m
Allemand établi à Barcelone» Johann liuachMr, flhc
déléRoé pour présider i cette tniographie apécUt;
vola les prindpales conditions du traité i « A tf
dia 7 deenero de U99 §e Meterom int rairlfitlirff
ncs y paetoê entre et iprtor y monoMeno éê waa
parte, y Juan iMraner (sic), moeifrio datmipraHim,
etadadanode Bareetana,deotra»^.
!• L'imprimeur s^obllge à inqirimer tous leshré>
viaires et livres nécessaires, en auisi grand noai-
bre que besoin sera, i fournir le matérld» papier,
parchemin, etc., se chargeant de l'èntretiea dm
ouvriers, etc.; d'autre partie prieur fournit on loge-
ment «en elCastillo de Oiea* i H* Juan,àaa femme
et son enfimt^ et se charge du payement de l'eocK
d'imprimerie.
' 2* M* Juan fournit tout le malérid dlmpiimerie
nécessaire, caractères, poinçons, matrices, pres-
ses, etc., le tout ayant préalablement été estimé
par un marchand allemand, Fnnch Fertwr» et «n
orfèvre de Barcelone* Gabrid de VIllaMHrteha, à
ce délégués.
90 Le monastère s'engage à payer à H* Joan
quatre ducats et demi par mois, etc.
La qualité, la marque et le prix do papier à
fournir sont réglés d'avance, ainsi que le prix du
parchemin ; puis viennent les tarifs ae Arals d^im-
pression qui sont fort curieux, mais trop détaillés
pour pouvoir être reproduits ici; enOn les salaires
des ouvriers, parmi lesaueb son correcteur « Udd-
richo de Ulma » est seul nommé.
Le premier livre Imprimé est intitulé : Wro de
las meditacioneê de N.-S. J.-C, A la fin : ExpU-
eiuni meditationeiquas sanctus aeriptit Bonaven»
tura de vita et pa»»ione domini nostri Jetu Ckrieti.
Ac permaximam ytilitatem in vita sptriiuaH
proflccre cupietitium in Monasterio béate Marie
de Montesermto, ordinis sancti Bencdictideokur-
vantia, Imprcsaam per Johannem Lusehner aie-
manum. Sub impensis cjuadem monasterti, Anno
i!>A<. M.cccc«LXXxxviiiJ. xvj. menjd ApriUM,'~Deo
gratian, in-S".
Pendant deux ans Johann Lusehner exécuta pour le
compte du monastère un très-grand nombre d'où»
vrages; puis, par suite delà rupture amiable on de
l'expiration de son traité, il quitu Monserrate et
retourna en Allemagne ; probablement il ]»bandonna
son matériel. En 1518 le rév. P. abbé Fr. Pedro
de Burgos fit encore venir de Barcelone un nouvel
imprimeur, maestrc Juan Rosembach, avec des ou-
vriers dont l'histoire nous a conso'vé les noms, et» du
SO Juillet 1518 au 22 mars 1522, ce nouvel éiablieK-
ment typographique fournit à l'ordre: Misatee^
500; — Breviarios^ 701; — Dtumales^ 800; —
Horas de Nuestra SeUora, 1000, sans compter un
nombre infini de Lettres d*indulgence^ et plasienrs
milliers AHmages de Notre-Dame,
MoNAST. S. Marij^ de RuAii in agro Poio-
vinoy appelé aussi Mon. B. Maria de
Pratalea, abbaj'cde Bénédictins, située
« in CoUibus Éuganeis ad sextum mil-
liare extra mœnia ».
807
MONAST. S. MAXIMLM. — MONAST. SS. ULRICl ET AFRI.
868
n Bibliotheca nitidissima, Ubrisantiquoritudlspo-
sUis rcfertat atque picturis orna ta est • (Mabillon,
voy. t. I, p. 29). L*imprimeriç fut introduite dans
ce monastère au XYi* siècle t Semumea B. Epkrœ-
mU latine interprète Aml^rotio CionaUtulensi. In
Eremo S. Mari« de Ruati in agro pataYino, 1585,
in-S". (Cat. Baluae, II, 623).
MoNAST. S. Maximlni^ voy. Maximini Mon.
MoNAST. MONTIS ATITONIS.
Parmi les 22 couvents de l*ordre de St-Basile, qui
couvraient le mont Athos, et lui avaient valu le
nom de Monte SantOy nous citerons : M. Laurejb
S. Athanasii {le Laurier de S, Athanau) ; M. Ma-
GNi NicoLAU cognomento Stauroriata, in monte
Atho (voy. Montfaucon, PaUBogr, gr., lib. VU) ; —
CiMA ui Monte Santo; — M. S. Oiontsii, qîtod
situm est ad radiées parvi Athonis, S>-Denys, an
pieddnpetit Atkos;M. CONSTAims seu Castamo-
Hiti in Monte Atho;— M. S. Tbacmatitbgi Nicoui;
- M. BcLGAROBUM in Monte Atho ; — H. PRsao-
s.« Crucis, cognomine Psocœ ; — M. Simeni vel
EspuiGMERi in Monte Atho^ etc.
MoNAST. MoNTis S. Petri t/4 Eiyhordia.
Cest dans ce monastère que le P. Reichbart place
l'Impression du premier livre imprimé à Erfurt
(voy. Erphordia).
MoxAST. OuvENSE, voy. Oliva.
MoNAST. PeTZSARSKIENSE, voy. KlJOVlA.
MoNAST. DI RaYTI DEL MONTE SlNAÏ.
De ce monastère fut abbé S. Jean le Scolastique,
\ulgaireinent appelé Jean Climaque, si c<Uèbre par
son traité de VÉehelle du Paradis^ dont une tra-
duction espagnole passe pour être le premier liTre
imprimé à Mexico en 15S2.
MoNAST. Rivi Sicci^ convetlto de Rioseco, à
Médina de Rioseco (voy. Methymna).
Imprimerie en 1618.
Monast. Rlbrum, abbaye de Roth, ou Bo-
then, du dioc. d'Augsbourg, près de
Memmiiigen^ en Bavière ; Prémontré.
Le cboeur de l'église de ce couvent possédait au
temps de Schelhorn un bel exemplaire du Psalte-
rium de iti51, avec le plain-cbant écrit k la main ,
la grande capit. en rouge et les ornements en bleu;
nous pensons que cet exemplaire est auj . conservé
à la bibllotli. de Munich.
MoNAST. s. Salvatqris in Pavia, anc. ab-
baye de Bénédictins^ qui s'élevait dans
un des faubourgs de Pavic^ « in uno e
suburbiis cxstat S. Salvatoris monast.
e nostris n, dit Mabillon {Voy* d'IUU.,
1,213).
Nous devons signaler Timprimerie établie dans
re monastère à la fui du xviiie siècle; Genesis del
diiitto pénale (avec répigrapbe) t Exereitatas aut
petit Syrtes ydto^ autferturincerto mari. Horat.).
Pavia, nella stamp. del I. H. Monastero di S. Salva-
tore, 1791, pet. ïn-U". Cest la première édition du
célèbre ouvrage de Giandomenico Romagnosi, nous
dit Mclzi (I, p. titi2)y avec un frontisp. de Felice
Comparetii, graveur de Piacenia.
MoNAST. SoHTExsE, ord. Prœmofistr,, voy;
SOKETUM MONAST.
MoxAST. inTarantasia.vov. CepïtronumCiv.
Monast. Tavestok , Tavistocky bourg et
anc. abb. de Bénédictins, dans le De-
vonshire, qui ne relevait que de la juri-
diction papale, et dont Tabbé était de
droit membre de la chambre des lords.
Les Bénédictins fondèrent un établissement typo-
graphique ft Tavistock-Abbey, dans les première»
aimées du xvi* siècle; deuxjMToduits de ces presses
conventuelles ont survécu : The Boke dp Comport,
eaUed in laten Bobtids de consoUUione phitoso"
phie, translated in ihe Engtesse tonge (c*est la se*
conde traduction anglaise), by John tFalton (ou
fValtownem), canon ofOsney^ and Sub-Dean of
York^ ai the request of the tady BUzabeth Ber-
keley, A la fin : Bnprented in the exempt monas-
tery of Tavestok in Denshyre, By me Dan. Tho-
mas Bycharà, monke of the sayd monastery lo the
instant desyre of tite ryghi worshypful esquyer
mayster Bobert Langdon, Anno D. m.dxxv. In-4<*
goth. avec sign. (Voy. Typogr. antiq., p. 14S9 ;
Bauer, 1, 1S2 ; iv« catal. R. Heber, n* 158» etc.).
Bien que d*nne excessive rareté, ce très-précieux
incunable est hiliniment plus connu que le second
produit des presses conventuelles de Tavystock, daté
de 15M ; celui-ci est intit.: Confirmation of tite
Chartet\ perteyninge to ail the tynners wythyn
the countey of Devonshire. Cest un in-4* de 16 ff.
goth., duquel le dr Cotton donne unedesciipiion
minutietiae et intéressante, ï laquelle nous denaan-
dons la permission de renvoyer le lecteur.
M. Heame mentionne un troisième ouvrage im-
primé k Tavystock ; celui-ci est intit.: The long
Grammar; ion existence est très -probable, à cause
des études et des cours spéciaux t for tbe study and
presenralion of the saxon language •, auxquels se
consacraient les savants Bénédictins de râbbaye;
malheureusement il a si complètement disparu que
Passertion de lleame est passée k l'état d'hypo-
thèse.
MoNAST. TEaERNSEENSE, Tegemsea, Tegei^n-
see, anc. abb. de Bénédictins, du dio-
cèse de Freysingen, en Bavière, fondée
au viir siècle, auj. petite ville sur le
lac du même nom ; le monastère est
devenu cbàteau du prince Cbarlcs de
Bavière.
L'imprimerie exista dans ce couvent k partir de
l'année 1572 environ \ la typographie conventueUe
mit aujour en quelques années un très-grand nom-
bre d'ouvrages, et subsbia sans interruptton Jus-
qu'au milieu du xviiie siècle. Voici les plus anciens
Koduits de ces presses que nous puissions signaler :
Joan. Kekkii Decretorum doetoris monachi
Tegernseensis uleétiorum sermonum saerorum
syluula. Impressa in monasterio Tegemsee. Anno
1574^ in-8^ — Baphaelis Abbatis Alihœ superioris
Oratiode natiuitate D. N. Jesu-Christi. Tegemse»,
157k, in-80. — PsaUerium B. Firginis Mariœ, in
tria Bosaria dispartitwny adiunctis aliis nonnullis
de eadem virgine precatiuneulis^ multo studio ex
tmtiqwjrum scriptis colleûtis. Tegemsea, 157k,
io-10, etc. Un très-grand nombre d'ouvrages impri-
més par les BénédicUns de Tegemsee sont cités
dans le catal. du libraire Willer de Francfort en
1592, et dans les divers catalogues des grandes
foires de cette ville.
MoNAST. SS. Uuua et Afri, voy. Auousta
ViNDEUCORUM.
Citons, k propos de Pimpriinerie de ce monastère,
une note intéressante de Ileinecken s « Quand les
premiers imprimeurs commencèrent k ériger une
presse k Augsbourg, les cartiers iBriefmaUr)
obtinrent défense contre eux, de nMnsérer ni vi-
gnettes, ni capiules, gravées en bois, dans leurs
livres. On veut que l'abbé Melchior do Sthanheini,
qui avait succédé k Jean de Hohenstein en lk59, les
ait pris sous sa protection et leur ait permis d'éta-
I
869
MONAST. VNEVSKOl. — MOiNAST. ZZENNA.
870
blir leurs presses dans son abbaye ; dans une anc.
chronique ms. du diocèse, on lit t Metchior Abboâ
artem impreMaoriam nuper a Joanne Gutenbergio
inventam, in concentum suum introdudt. •
MoNAST. Vneysroi^ Vmv, monastère de
Volhynie.
Bachmeister signale l'existence d*une typographie
dans ce courent k la fin du XYie siècle : aepgaAO
fiorocAOBOCJiORÏH, U Miroir de ta Théologie^
en slaYon. VncTskoi Monastir, 1692.
MoNAST. Ursinense, voy. Genoa Ursoruum.
MONAST. UTmiPURKNSE, OtTIMPURRA, UtTEN-
RURA^ UrriMpiTRRHA MoNAST.^ monostére
d'Ottobum, d'Ottenbeuren (Bénédic-
tios)^ en Souabe, du dioc. d' Augsbourg,
fondé au vni« siècle.
L'abbé de ce monastère, nous apprend Shelhom
(âtnanit.^ II, p. 602), au début du xvi* siècle, s'ap-
pelait Léonard; sous ses auspices une typographie
fut installée dans l'enceinte mémo de l'anbaye, et
les premiers produits de ces presses couYentuelIes
remontent k l'année 1509 : AJcuini Opuâ ée Sancta
Trinitate, A In fin: Impressum est pmens opuscu-
lum in Uttinpurrha monasterio S5. MM. Alexandri
et Theodori ord. Sancti Benedicii anno mdix, in-fol.
avec une préface de l'abbé I^éonard. L'Alcuin dont
il s'agit est plus connu sous le nom de Beatus Flac-
eus Aibinus, Abbas.
Deux ans après : Passio geptem firatrum^ fUith
rum Sancta Felidtatia : Traniiatio Sancti Alexan-
dri: Pauio Sancti Theodori. A la fin : Edidit ad
taudem hune in Ottinpurra titfellum\\àlartyr
Alexahder et Théodore tuam 1) Sexto Idu» oeto-
bris anno undecimo supra miUeiimum et quingen-
tesimum \\ distichon ad Lectorem : (] Non habet Me
litulus quœ continet omnia biblos \\ Fautorum
precibus addita muUa vides. || Vivat Ottinpurra^
in-ft».
MoNAST. Valus Kuzajensis, voy. KdZAJ^s
Valus Claustrum.
MoNAST. S. VicTORis pTOpc Moguntiom, abb.
deS.'Victw, de l'ordre de St-Benoît.
Une typographie fut installée dans les murs de
cette abbaye, au milieu du xvie siècle, à l'instiga-
tion de Johann Dobneclc, de Wendelstein, près
Nuremberg, qui latinise son nom ainsi : Joannes
Cochtœus, je ne s>ais pourquoi ; cette imprimerie
fut confiée k François Beham, qui n'est autre que
le célèbre graveur, Ilans Scbalci Beham : Oochlœi
{Joh.) Spéculum antiquœ devotionis circa missam,
et omnem alium cultum Dei, ex antiquis et antea
nvnquam evulgatis pcr typographiam autoribus
apud S. Victorem extra muros Moguntiœ ex offi'
eina Franeisci Behem, 15<k9, in-fol. Liber pcrrarus
(Clément, Bauer, etc.).— EJusd» Ilistoriœ HmsUa-
rum libri XII, operose coUecti ex variis et anti-
qtUSj tum Bohemorum-t tum atiorum codicibus,
antea nunquam excusis^ apud S. Victorem prope
Magunttam^ exoff. Fr. Beiiem, 1M9, in-fol. (Shel-
honi, Gerdesli /I(;H^,Bauer, etc.). — Commentaria
de actis et scriptis Martini Lutheri, etc., id., ibid.,
in-fol.
Ce fut dans ce monastère et la même année que
Jean Gochlxus fait imprimer son : Catatogus brevis
eorum quœ contra nouas sectas scripsit Joannes
CoehlœuSy i^9, in-4«.
MONAST. ViLLARE, MoUSTIER-VlLLIERS, MOîl-
tiviUiers, petite ville de Normandie
(Seine-Inférieure) ; anc. abb. de filles
de l'ordre. de S.-Benoît; anc. titre de
vicomte.
On livre fut imprimé Ik vers 1792 : Les Utanks
de Ste Clotilde^ reine de France, données en taiin
et en français, en faveur de tant de pieux pèU-
rins et de toutes les personnes de piété, pour tieu
de pratiques de dévotion^ lorsqu'ils viennent à son
église de Bolleville implorer son intercession. —
A MontiTllliers, de l'imprimrrie des administratioos
municipalf s. S. D. (vers 1792), in-12 de 48 pp.
MoNAST. WadsteiNense, Wadstena, Wads-
ten, abbaye de Suède^ placée sous l'in-
vocation (le Ste Brigitte.
Une typographie paraît avoir existé dans ce ino«
nastère au xve siècle ; d'après Alnander et le CataL
de la colL Spegeliana, p. IM, le premier volume
serait : Vadstenensium titerœ confraternUalis,
in-4", eiécuté en 1491. Malgré l'affirmation de plu-
sieurs bibliographes, entre autres du P. Reichbart,
nous ne croyons nullement k l'existence de ce Toki-
me, que ne cite point J. H. SchrOder, dans sa con-
sciencieuse étude sur les incunables de la typogra-
phie suédoise. Il est k peu près démontré que Te ma-
térielde l'imprimerie de Wadstena fut importé de
LQbeck,qui était à ceUe époque ie véritable entrepôt
du commerce suédois, et où les moines avaient nit
imprimer en 1492 les Révélations de la sainte pa-
tronne du monastère ; le passage du Diarium iVads-
tenense que nous citons plus bas prouve du reste
Ïue c'est k l'année 1495 seulement que l'on doit
lire remonter l'exercice de la typographie dans ce
monastère. Le seul produit des presses conventuelles
de Wadstena qui ait survécu, et sur rauthentlcité
duquel il n'y ait pas de doute k émettre, porte cette
date de 1495 : Breviaridm admum cœnobii Wads-
tenensis, de ordine S. Brigittœ. Au f. A i. r« Ave
Maria gïïa plena. — Wadstcnis, typis monasterii,
anno Domini mcdxcv (1495). Pet. in-8*. De ce très-
précieux incunable un seul excinpi. subsiste ; il est
conservé k l'académie a'Upsal , et imprimé sur
vélin, en gros caract. goth., à 12 lig. à \\ p., sans
réel., avec sign. A. T., iv.
L'imprimerie de l'abbaye de Wadstena fut détruite
la même année par un incendie; voici le curieux
passage du Diarium If^adstenense, qui consute ce
lait: ■ Anno dfii 1495, in nocte proxima post diem
S. Calixti (lïoctobr.), accendebatur ignis vehemens
in infirmitorio novo circa horam nriinam, consump-
sitque et in favillani redcgit smgula qux in illa
domo servabantur cum t(H:to et intcrsticiis. Tune
combusta fuit ibi intcr alla una tunna {singulier
corps de bibliothèque /) plena cum scptem vulumi-
nibus revelacionum celcstium S. Mat ris nostrae
B. Brigitte [Lubecœ, 1492, jn-fol.), quam dcponi hic
fecerat quidam civis l^ubeccnsis, pru librorum hujus
vendicione. llem connagraverunt cciam ibidem di-
versa instrumenta pro impressura librorum rea-
liter aptata et jam per médium tmnum <ii usu
habita, videlicet torcular cum literis staimeis in bre-
vitura et textnra, in magnb expensis et laboribus
comportata. ■
MoNAST. ZZenna, Tzexn.e Claustrum, ab-
baye deZimm, de l'Ordre de Cîteaux,du
dioc. de Magdebourg, dans la Saie
prussienne, près de Wittemberg.
Imprimerie au xve siècle. Voici, d'apK^s llain, qui
a eu le volume sous les yeux, la description d'un
produit de ces presses conventuelles qui porte la
date de 1492 : Nitzsciiewitz {Uermannus). Nouum
béate Marie Virgis (sic) psaltcrium \\ de dutcissi-
mis noue leuis mirabiliP diui amoris refertis nouii
ad fci oterilôj ofectU.... actum... anno 1489.. et
Anno [I Nonagesimosecûdo in mense Septibri ad /(-
(iijtrfu/mas cesarias regiasqp mon'' pndalit pre ||
sentattk (sic).... Nunc et in Tzenna Cisterciensl\\
ordXs deuoto claustro,,», impressum, In-4*' en deux
Sl\
MONATE. — MONS ALBANUS.
872
parties, sign. A.>C. et A.-L., de 26 et 00 ff. orné de
Itlanches gravées sur bois ; pour Tabsurdité de ces
planches, gravées pourtant Cesareo sumptu, nous
renvoyons à Panier, ix-S0O,au Manuel lY, col. 94S,
et à Cotton (Typogr. Gaz., 1831, p. SSl).
MoNATE [Itin.J^ station de la Norique, que
Mucbar place auprès de Judemlmrg, siir
la Mur, en Styrie.
MONATIUM, MONËTIUH [Ccll.], Moviinov
[Strab.], ville des Japydes en Illyrie,
auj. Monspurg, en Carintbie.
MoNBARRUM; MoNs Barrus^ Montbort, Mont"
bard, \ille de Fr. (Côle-d'Or), sur la
Brenne ; patrie de Buffou et de Dau-
benton.
MONCEIUM, MONCIACUS, MONTICELLUM^ MOfl-
cé-en-Belinois, bourg de Fr. (Sarthe).
MoNCELLUM , MoNTicELLiiM [Mablllon] ,
Monceaux, bourg et cbâtcau de la Brie
(Seine-et-Marne); anc. maison royale
bâtie en io47 par Catherine de Médi-
cis.
Monciacum , M(mchy-4e'Chastel , depuis
Mouchy, commune et château de Pi-
cardie (Oise) ; titre de duché qui re-
monte au commencement du xiv® siè-
cle.
MONCONTURIUM, VOy. MONS CONTORIUS.
Mondafl. IPlin.], Munda, Mouvra; [Strab.l,
fi. de la côte 0. d'Espagne^ auj. le
Moiidego.
MoNEDiîL^ Petra, château de Csokàkà, en
Hongrie [Graësse].
MoNEMBAsiA, NapoH di Malvasia, ville de
Grèce, dans une petite île de T Archi-
pel, nommée Malvasia ou Malvoisie,
sur la côte de Morée.
MoNEsi, peuple de la Gaule Aquit., dans
la Novempopulanie ; on retrouve ce
nom dans celui de Moneim, petite ville
dudép. des Basses-Pyrénées.
MoNiLTA (ad), [Tab. P.. G. Rav.], Mone-
glia, petite ville de la prov. de Gènes,
dans l'anc. Ligurie.
MONŒCI PORTUS,VOy.HERCUUS MONOECI POR-
TAS.
MoNOPOLis in Aipulia ipTomnda, Monopoliy
petite ville du littoral Napolitain,
qu'Alessandro Nardelli prétend avoir
été fondée par Miioset qu'il appelle en
conséquence Minopoli (Terra ai Bari).
It. Isaaci Abarbanelis Zevach Pesach $eu taeri-
firium patchatis. Monopoli anno cclyi. Cbristi
Mccccxcvi. in-foL Cette édition que cite J. H. Maius
( f^im Abarban.y p. 15) est apocryphe. Le UeaetraD-
née d'impression ont été confondus par le biogra-
phe avec le lieu et Pannée de la rédaction de l'ou-
vrage. (Voy. de Rossi, AnnaL Ebr. Typogr,^ P. III,
p. 172.)
MoNs AcuTUs, MoniaigUf bourg de Fr.
(Vendée). — Montaigut, ville de Fr.
(Puy-de-Dôme). — Montaigut, ville de
Fr. (Tam-etrGaronne). — Montagu,
Montagut; un grand nombre de com-
munes de France portent encore ce
nom.
MoNs AcuTus, Scherpenhavel, ville de Hol-
lande.
MoNs Ademari, Montélimart, voy. Acumum.
Nous avons cité, au nom de Montélimart, un livre
imprimé en 1586 ; en voici un antre sans nom de
lieu, mais exécuté avec les mêmes caractères que le
volume précitéx Là eitédeâtontéUmart, oulestroU
primes d'icelle, compotie et rédigèepar A, de Pon-
taymeri, sr de Foucheran. S. L., 1591, in-4" fà I*Arae-
nal;. Montélimart ne figure ni aux arrêts du conseil
de 17M et de 17S9, ni au rapport SarUnes ; ce qui
laisse supposer que si rimpnmeiie y a existé au
tvi* siècle, elle n*y a fait qu*une courte appari-
tion.
MoNs iETHEREUs, l'Ettersberg, montagne
de Thuringe.
MoNs Albanus, Mons Aureolus Tame flu-
via, Moniauban, sur le Tarn, ville de
France, chef-lieu du dép. de Tarn-et-
Garonne; bâtie en U44 par Alphonse,
comte de Toulouse; évèché fondé e^
1317, suffr. de Toulouse.
L'imprimerie peut être reportée danscette ville Jus-
qu*à l'année 1521, grâce à un volume découvert par
M. Ciaudin, libraire de Paris, et décrit aux Archives
du Bibliophile (He année, n* 21, art. 4988) ; c'est une
édition du poCme de Jérôme Valla, de Padoue, inUt.:
Pussio Domini nosiriJesu Chrisliy heroicis carmi-
nibus ex evangelio Joannis complexa. L'exemplaire
décrit par M. Ôaudin était malheureusement incom-
plet des A premiers 0., qui contenaient sans doute
le titre et les pièces préliminaires; le texte com-
mence au ro dn f. 5; le dernier f. chiffiré est coté
XXXVII. Au vo on lit: Meminrrit lector editum hoc
opus excutumque in Monte Albano Tame fluvio
(que ab Aquitanis se iungit) admodum conspieua
urbe Anno post nestora partus virainei vigesimo
primo. Valete qui Legitis, Le r« du L suivant con-
tient la sentence de Ponce Pilate trouvée à Vienne
dans une urne de fer en 1509 ; une épttre du com-
mentateur : Joannes Coroneus studiosis ; enfin une
pièce de vers latins de P. Cassanns de Rupe. Le vol.
pet. in -4* gotb. avec ch. et sign. devait être composé
de 38 rr. (Manuel. V. 1062).
Avant la découverte de cet incunable précieux,
l'introduction de rimprimerie était datée à Montau-
ban par Falkenstein de 1057, par M. Temaux de
1620 ; enfin M. Cotton, d'après Struvius, l'avait fait
remonter Jqsqn'en 1568.
. La plupart des imprimeurs protestants de Tooest
et du midi de la France eurent un établissement
dans cette ville, antérieurement A sa prise par
Richelieu en 1629 ; nous citerons particulièrement
Louis Rabier en 1580; J. Haultin, de la Rochelle, en
1604; A. Griboly en 1616; il nous faut encore nom-
mer parmi les typographes de cette ville S. Dubois,
qui imprime VHistoire de la ville de Montauàan^
par Henry Lebret^ en 1668; R. Bro et F. Deacaus-
sat.
Les arrêts du conseil de 1704 et de 17S9 autorisent
Montauban k conserver deux imprimeurs ; et le rap-
port fiiit à M. de Sartines en 1764 nous donne les
noms des imprimeurs titulaires ft cette date : c'é-
taient la veuve Teulières, qui continue l'établisse-
ment de son mari, reçu en 17S5 ; elle possède trois
873
MONS ALBANUS. — MONS BILIGARDUS.
874
presses montées ; et Jean-Pierre Fontanel ; celui-ci,
né à Montauban en 1720, avait travaillé longrtenaps à
rimprimerie royale; il s*établit enfin en 1750,
payant 10,000 livres le fonds du sieur Légier, qui,
alla s'établir k la Rochelle ; ce fonds n*était comnosé
que de deux presses et d*un matériel en bon état.
MonsAlbanus, Montalvan, ville d'Espa-
gne [Graësse] .
MoNs AuiANus^ le Mont Aîbain, dans le
latium^ auj. Monte Cavo; c'était au
pied de cette moDtagDe qu'était située
Aiba Longa.
MoNs Alcinous, Mons Ilcïnus, Mons Lucis
ou LuciNDs, Mons Umbronts, ville d'Etru-
rie^ auj. Monto/cino, pet. ville épisco-^
pale d'Italie (Toscane).
Mons Algi^ voy. Mons Argi.
Mons Aufus, Monte Arpataro, en Esclavo-
nie (Confins militaires).
Mons Altus, sur le fl. Monocia« dans le
Picenum^ auj. Montaîio, évèché de la
délég. d'Ascoli, où naquit Sixte-Quint.
Mons Antonji, le Tonniesherg, mont, de
Westphalie.
Mons Aquilarum, VArlberg, ramification
secondaire du Vorarlberg, qui s'étend
en Tyrol.
Moxs Argenteus, SierraSegura, monta-
gnes d'Espagne, sur les front. d'An-
dalousie.
Mons Argi, Algi [Du C], Mons Argdsus,
Argensis, Montargitm, Jfontorgis, ville
de Fr. (Loiret), sur le Loing; anc. capit.
du Gâtinais.
Vers le milieu du xviie siècle, la typographie est
exercée dans cette ville par un libraire, nommé
Jean-Baptiste Bottier; c'est ft 1608 que remontent
les premiers produits de ces presses que nous puis-
sions citer : Recueil de» règlements faits au conseil
du roy pour les sièges civil et criminel entre
Messieurs les officiers du bailliage et gtége prést-
dial de la ville de Montargis, ensemble ceux de
Vhostel commun deladiteville, etc. Montargis, J.-B.
Bottier, 1008, pet. in-12. — Sous la même date :
Dipne^ infante d'Irlande. Tragédie (5 a. t., par
François d*Avre ou d'Avré). Dédiée à Madame
Eléonorde Bohnm (sic), abbesse de l'abbaye royale
de Malnoûe. Montargis, J.-B. Bottier, 1008, in-12
de Xii-95 p.; Tauteur a pris cette épigraphe : « Fir-
ginibus puerisque canto. > M. Paul Lacroix, qui
décrivit le premier avec quelques détails, dans- le
catal. de Soleinne. cette pièce déjà mentionnée au
caul. La Vallière-Nyoo (n« 17,083), (et Texempl. de
Soleinne provenait de Pont - de - Vesle, catal.
n* ft08), cite, avec l'esprit qu'on lui connaît, quel-
ques vers d'une naïveté amusante, qu'il extrait de
cette curieuse élucubration dramatique, dont l'au-
teur, nous a-t-on dit, était curé de Minières, en
Gâtinais; il fit imprimer deux ans après un nou-
veau produit « de sa fertile veine • : Geneviève^ ou
l'innocence reconnue^ tragédie en 5 actes, id., ibid.,
1070, in-12.
Les Coutumes de Montargis furent publiées en
1079, par le même imprimeur, sous le formai in-24
(cat.,Gacon, n*'200).
En 108S, nous trouvons un second imprimeur :
Bègles générales de la congrégation de .V.-Dl,
Montargis, Prévost, 1083, in-12. (Le Long, IV,
n" 5,448).
Les arrêts du conseil de 1704 et de 1739 atitori-
sent Montargis à conserver un imprimeur ; cet étt-
blissement, en 1704, lors du rapport fiità M. de
Sartines, appartenait i la vnive Jean Robin» née k
Paris, reçue en 1755 par arrêt du conseil. La veave
Robin, non plus que son mari • n'ont Jamais Teadn
de livres, ils se sont tenus strictement reofènnés
dans la pratique de Pimprimerie ; tous les carac-
tères leur étaient fournis par Cappon, fondeur* doi-
tre S.-Benolt, près les Mathurins, k Paris i ^éttit tt
que le libraire Duchesne, de Paris, si connu partes
Almanachs de Théâtre, faisait imprimer une grande
partie de ses publications.
Mons Asuburgius, Su^ensis, Zobtenbis,
le Mont Zohteny Zohtenberg, en Silésie,
{>rès de Mettkau^ sur la route de Bres-
au à Freiburg.
Mons Atabtris, Monte Artemira, dans Tîle
de Rhodes.
Mons Athos^ dans la Macédoine, Hagùm
Oro8, auj. Monte Santo, dans la Rou-
mélie, sur la côte 0. de TArchipeL
Mons Aureus, Montortcm, MonUdre, ville
de Fr. (Loir-etrCherJ. = Montoire,
ville de Fr. (Loire-Inférieure).
Mons Aureus [It. Ant., Eutrop.|, monta-
gne de la Mœsie, qui s'élève auprès
de Groszk ou Krodia,
Mons Barrus, voy. Monbarrum.
Mons Basonis, Montbazon, bourg de France,
sur rindre (Indre-et-Loire); anc. titre
de duché-pairie.
Mons Beraldi, Montberou, commune du
Languedoc (Haute-Garonne).
Mons Berulh, Montbron, bourg de Fr.
(Charente) ; anc. titre de comté. =
Montbrun, plusieurs communes de
France portent ce nom,
Mons Biligardus, Mons Belligardus, Mons-
PELGARDUM, Montbéliord, Montbelliard,
en allem. Mùmpelgard, ville de Fr.
(Doubs) ; anc. chef-lieu du comté de
Mùmpelgard, petit Ëtat indépendant de
l'Allemagne; n'appartient à la France
que depuis 1792; c'est la patrie do
George Cuvier.
Cette ville fut, lors des guerres de la réforme, un
des plus vastes ateliers de la typographie protes-
tante; ce fut à la suite du célèbre colloque qui eut
lieu entre Théod. de Bèze, le prince de Wurtemberg,
le dr Jacques AndrtS etc., en mai 1580, à Montbé-
liard, que rimprimerie fut introduite dans cett(>
Tille. Les Actes de ce colloque furent publiés en
1588, en un vol. in-8o ; ils étaient imprimés par un
typographe qui depuis acquit une Juste célébrité:
c'était Jacques Foyilet ou Foillet, natif de Tarare,
ville du Lyonnais, et frhre d'un imprimeur de Pans,
nommé Robert; de 1587 à 1618, on pourrait dter
une immense quantité de livres de polémique reli-
Î;ieuse, de sciences et de belles-lettres sortis de cette
mportante offlcine.
Parmi les plus curieux ouvrages imprimés par
87.*;
MONS BRENNUS. — MOiNS FAUSCORUM.
870
J. Foilier, nous donnerons quelques titrrs. Plusieurs
traductions laiini's de traités de Machiavel, entre
autres de la Vita Aldi Manutii , inipr. Monspel-
(jardu J. Foyllet, 1588, in-12. Un traité latin du
cf'I5bre médecin Riolant:/. Biolani in libros Fer-
nelii commenlarii, 1588, in-8o.
On est assez snrpris de voir, dans cette sévère
typographie protestante, figurer des livres tels
que ceux-ci : une édition des célèbres Points de
dentelles de Vinciolo: Nouveaux pourtraicts de
point coupé et dentelles en petite et grande forme,
nouuellement inuentez et mis en lumière, Mont-
belliard, par laques Foillct, 1598, in-4*.
Citons encore une édition à la date de 1(K)0, de ta
Disputai ion de Casne contre le frère Anselme Ttcr-
méda. ln-18. Une réimpression in-S**, 1607, de la
célèbre Introduction au traité de la conformité des
merveilles anciennes avec les modernes^ d'Henry
Estiennc.
Des livres de musique et des chansonniers, etc.,
etc.
MoNs Brennus, voy. Pyren.ei Montes.
MoNS Brisiacus [It. Anl.j, Brececiia |G.
Rav.], Breisach, sur le Rhin, voy. Bri-
SACUM.
MoNS Brisonis, Mons Brissoni, Mons Bric-
TiONis ou Brictu, Monthrison, ville de
France, anc. chef-lieu du dép. de la
Loire.
C*est vers le milieu du xviie siècle que nous
croyons pouvoir taire remonter rimprimerie dans
ranciennccapit. du Forez; le premier typographe
s'appelait Jean la BotUère. Les Bègles des religusU'
ses Augustines de l'Hôtel- Dieu de Montbrison^
avec le formulaire pour recevoir les filles à pro-
fession.,, Monthrison, J. la Bottière, 1055, in-12
(Bibl. impér.). Chronique de l'Abàaîe deSainte^
Claire de Monthrison^ par de la Mure, Monthri-
son, id., 1656, in-12. (Catal. Secousse, 5,ft88). Le
couvent d'Ursulines de Sainte-Claire avait été fondé
en 1496.
Cette imprimerie, presque exclusivement consa-
crée au service liturgique du diocèse et des congré-
gations, fut supprimée par arrêt du conseil du SI
mars 1739 ; aussi le nom de Monthrison ne figure-t-
il pas au rapport fait à M. de Sartinesen 176ili.
Il nous faut signaler dans cette ville, à cause du
nom du titulaire, rimprimerie Bernard; cette fa-
mille de typographes a Thonneur de compter parmi
ses membres notre excellent bibliographe M. Au-
guste Bernard, l'auteur du livre célèbre : De l'ori'
gine et des débuts de l'imprimerie en Europe,
auquel nous faisons de fréquents emprunts.
\foNs Bructerus, le Brocken, point culmi-
nant du Hartz^ dans la Saxe prus-
sienne.
Mons Brunoms, voy. Brunsberga.
Mons C^saris, Kaysersberg, sur la Weiss,
petite ville d'Alsace (Haut-Rhin).
Mons Calvari;E, Kahvarya^ bourg de Gal-
lirie [Graësse].
Mons Canigo^ le Mont Canigou; pic du
réseau pyrénéen (Pyrén. -Orient.).
Mons Caprarius, le Geisberg, près d'Hei-
(lelberg.
Mons Cassinus , Castnas , voy. CAsmus
Mons.
Mons Catani, Moncada, Moncade, bourg
d'Espagne; anc. titre de marquisat.
Mons Ceuus [Itin. Ant.J, le KaMenberg,
en Autriche, près de Grinzing.
Mons CEMifENUS, voy. Cebenna.
Mons Christi, Monte Cristo , îlot de la
Méditerranée, sur les côtes de Tos-
cane, désigné par Pline sous le nom
d'OGLASA INS.
Mons Clneris, Cinbreus, Ctttenius, Mont
Cenis, Monte Cenisio, montagne qui
sépare la France de l'Italie, et qui va
bientôt servir à réunir ces deux pays^
au moyen d'un tunnel de i3 kilom.,
que Ton peut considérer, après le per-
cement de l'isthme de Suez, comme le
plus formidable travail artistique du
XIX* siècle.
Mons Glnisius, Montcmis, petite ville de
Bourgogne (Saône-et-Loire).
Mons Glarcs, MonteckiarOy ville de Sicile,
dans l'intend. de Galtanisetta ; voy.
Clarus Mons.
Mons Glaudh , Moszlovina , district do
Groatie [Graêsse].
Mons Gomianus [Pertz], localité de la
Norique, auj. Kônigsstadten, dans le
pays au-dessous de l'Ems.
Mons Gontorius, voy. Monconturium.
Mons Dei, Deutschberg, montagne de
Suisse [Gracsse].
Mons Desiderh, voy. Desiderh Mons.
Mons Dolorosus, voy. Surunga.
Mons Draconis, Mondragone, petite ville
d'Espagne, dans laprov. de Guipuscoa.
:= Mondragon, commune de Fr. (Vau-
cluse).
Mons Drusorum, voy. Monast. S. Joannis
Bapt.
Mons Eduuus, voy. Mons Serratus.
Mons Falconis, Montfcmcon^ MontfcUcon^'
Monte fcUconê ; de nombreuses localités
pointent ces dénominations en France
et en Italie ; nous citerons un bourg
de France, dans la Haute-Loire ; Mont^
faucon-er^Argonne, bourg de la Meuse,
anc. abb. fondée au vm* s.; enfin
Montefalcone, petite ville du Napoli-
tain (Princip. Ùltér.).
Mons Fauscorum, Mons PayscoN, Mons
Flasconus ou Fiasconis, Montefiascone^
petite ville d'Italie, dans la délég. de
Viterbo, près du lac Bolsena.
Imprimerie en 1727 [Falkenst, GottonJ; Ter-
iiaax cite un yoI. sonscrlt à ce nom en t73S ; nous
8T7
MONS FERETBUS. — MONS LEHERICL
878
manquons de ronseignements sur cette typogra-
phie.
MoNs Feretrus, MovTtçgpiTOov [Procop.],
MoNs Felbtris [G. Rav.J, suiv. Man-
nert^ auj. S.-Leo, dans le district de
Monte Feltro (voy. Fanum S. Leonis) ;
suis. Reichard, Macerata di Monte
Feître.
MoNS Ferrandi^ Montferrand, pet. ville
d'Auvergne (Puy-de-Dôme): anc. place
forte: la cour des aides de la province^
qui s y trouvait, fut tranàféree à Cler-
mont en 1630.
MoNs Ferratus, Monieferraio, Montferrat,
anc. marquisat d'Italie; compris entre
le Milanais et le Piémont, avec Casai
comme chef-lieu; les marouis de Mont-
ferrat subsistèrent de 967 a 1533.
MoNs FoRTis,M(m^/br^; un grand nombre
de localités en France portent ce nom ;
nous citerons Montfort-Ie-Botrou, anc.
titre de marquisat ; un bourg du dép.
de la Sarthe et un autre des Landes;
Montfort-sur-Meu, sous-préf. du dép.
d'Ille-et-Vilaine, etc.
MoNs FoRTis Amatjuci, Amalria, Montfort-
rAmaury, ville de Fr. (Seine-et-Oise) ;
prit au xi« siècle le nom du puissant
seigneur qui fit bâtir son château féo-
dal, Amaury de Montfort ; était dési-
gné auparavant, particulièrement dans
une charte de 768 [Quicherat], sous
le nom de Mons Ptncio (Pincione
Monté),
MoNs Ferreus, voy. Isenberga.
MoNS FLORiE (S.)* Florenberg (St-), ville de
la Hesse (prov. de Fulda).
MoNs FuscoLus, MoNS Obscurus, Monte
Fuscolo, anc. couvent de Dominicains,
près de Benevento^ bourg du Napoli-
tain (Princip. Ultér.).
Imprimerie 1M2. Giustiniani {BibL del Begno di
KapolU P> 1011 nous donne le Utre suivant : Eliseo
Dama, Cronologia di Montefuscolo, nella quale^
oUre alla sua fondation tt M contient un catalogo
di tutti i He, signori e personaggi iUustri, che si
sono posait, ed hanno stanziato in e$sa sin daU'
anno 1120, corne ancora di tutti i signori, che di
quella hanno avuto ildominio. — Monteruscolo,
Ott. Bcltrano, 1642, in-4o. Nous avons déjà tu cet
imprimeur àfienevento.
MoNs Garganus, Garganicus Vices, Monte
Gargano ou Vico Garganico, petit port
du Napolitain, dans la Gapitanata.
MoNS S. Georgh, Georgenherg, montagne
du Tyrol, au pied de laquelle [s'élevait
une abb. de S.-Benoit, nommée Asol-
veroth, dans la vallée de Tlnn.
MoNs Gerardi, GfiERAUDi, voy. Gerardi
MoNs.
MoNS Gerthrudîs (S.), voy. Gertrude-
berga.
MoNs GoMERi, MoNs GoMERicus, Montoom^
mery, bourg de Normandie (Galvados) ;
anc. titre de comté. = Montgomery,
ville d'Angleterre, chef-lieu de comté
(N. Wales).
Mons Gondulfi, Munt Gundulfo^ Montq(h
nod, Macconod, commune de Fr. (Ain)»
Mons Guiscardi, Montgiscard, bourg du
Languedoc (Haute-Garonne).
Mons Guttna, Kuttna, Montes Rutnjk,
KuTTNA, HoRY Glttné (xy* S,), KutUn-
berg (au xv» s.), Gvienberg, Gu^emberg,
en Bohème Horach Kutnach, grande
ville minière de Bohème, dont nous
avons déjà parlé sous les rubriques
GuTNA et Kuttemberga.
Plusieurs bibliographes, entre autres le curé Wi-
naricky, prétendent, et non sans quelques appa»
renées spécieuses de raison, que Jean Genseflelsch
Ton Menue aurait pris de cette ville, qui lui aurait
donné naissance, son surnom de Guttenbergt» ou
Gutenberg ; nous devons signaler les FalfuléS jEsopi^
en tchèque; GBsopowy basne, s. d., in-8", dont la
bibl. de rabbayede Strashow, à Prague, possède deux
feuillets, les seuls qui aient échappé aux dévasta-
tions des taborites et des bandes de Jean Ziaka.
Le Jésuite Korinek croit ces fables impriniées à K.ut-
tenberg en IftSO.
MoNS Hannonije, voy. Montes.
MoNs Heinsilianus, rUeinzenberg, monta-
gne de Suisse.
Mons HEUiE, Monthellan, commune de Fr.
(Aisne),
MoNs Herminius, Sien^a delà Estrella,
chaîne de la prov. de Beira (Portu-
gai).
MoNs Honoris, Ehrenberg, place forte du
Tyrol [Graësse].
Mons Inaccessus, Mont de VAiguiUe, en
Dauphiné (Isère).
Mons Jovis, Mons Jovia, Montjouy, Mon-
juich, montagne et forteresse d'Espa-
gne, au S.-O. et près de Barcelone.
= Montjoux, commune de Fr. (Drô-
me). = Der Donnersberg, dans le bas
Palatinat.
Mons Jura [altissimus inter Sequanos et
Uelveiios), le Mont-St-CIatuie, point cul-
minant de la chaîne du Jura.
Mons Julius, der JuHerberg, en Suisse
[Graësse].
Mons Laidiacus, Mont-Louy. Montlouis,
bourg de Touraine (Incire-et-Loire),
anc. titre de marquisat.
Mons Leherici, voy. Leherici Mons.
879
MONS LEONIS. — MONS OLIVEUS.
880
MoNS Lkonis, voy. Matteo.
MoNS Leonis, Hippo (?), ViBo Valentia (?),
anc. ville du Brutlium^ auj. Monte
Leone, petite ville de la Calabre-Ulté-
ricure 11. «I Greci fondalori diquest'
antica città le dicdcro il nome di Hippo ;
i Romani avendola tolta a' Bruzj, e
postavi una lorocolonia, la chiama-
rono ViBo Valentia; i Normanni^
Monteleoneit (Lor. Giustiniani). Voy.
Hiin»oNiuM.
Est-ce dans cette antique cité que fut imprimé on
vol. décrit aux catal. Libri de 1M7 et de 1859:
IjoQulbba (ff. Joannis de), Index Libri Vita eut
titulus est Jésus Nazarenus hex Judœorum. In
oppido Ville Novae Montia Leonis in prvlo R.R. P.P.
Scrvorum B. M. V. sacerensium , per Josephnm
Ontolani. Superiorum llcentia, 1790, in-4o front.
gr. div. en 7 parties, en latin, espagnol, et surtout
dialecte sarde. Ce très-rare vol. est bien décrit au
Manuel de M. Brunet, à l*art. Loçulbba,
MoNs Lithardt^ Montuthard^ Molitard,
commune de la Beauce (Eure-et-Loir).
MoNs LoDoîa, Mon^/o(it5, pet. ville du
Roussillon, sur le Tet (Pyrénées-
Orient.).
MoNs LrciONis, Mons Lucn, Montluçon,
ville de Fr. (Allier), sur le Cher.
Mons Lupelli , Moniluel , ville de la
Bresse, sur la Seraine (Ain).
Aux xvie et xvii« siècles, i! y aTait dans cette
petite ville des presses clandestines au service des
réformés de l'est de la France, qui emportaient en
Suisse la plus grande partie de leurs produits prohi-
bés: «On voit aussi In consistoire de Genève pren-
dre riniiiative pour faire arrêter Timpression â*une
édition de Rabelais, qui se faisait clandestinement
à Moniluel, et donner les ordres les plus sévères
pour la punition de tous ceux qui seraient trouvés
détenteurs des ouvrages du curé de Meudon •
(Gaullieur, Typogr. Genev,^ p. 151). Ne serait-ce pas
\k qu'auraient été exécutées ces éditions d*Anvers de
lb73 et 1579, données sous le nom prétendu ou
anagrammatisé de François Nierg , et que plusieurs
bibliographes ont attribuées aux presses de Genève?
Cest une intéressante question A approfondir.
Mons Maledictus, Mons Meducus, MorU-
médy, ville de Fr. (Meuse); prise par
Turenne en 1657, réunie à la France
par la paix des Pyrénées.
Mons M ara nus, ville des HirpinS| auj.
Monte Marano, dans le Napolitain
(Princip. Oltra).
MoNs Mariorum [It. Ant.], ville de la Bé-
tique, auj., suiv. Florez, Marines, dans
la Sierra Morena, sur la route de
Mcrida.
Mons Martini, Martinsberg, bourg d'Au-
triche [Graêsse] .
Mons Martis, der Magganaberg, montagne
de Suisse [ïd.].
Mons Martyrum, Montmartre-lez-Parig ,
anc. abb. de filles Bénéd. fondée en
1134; auj. réuni à Paris; la tradition
veut que S. Denis et ses compagnons
aient souffert le 'martyre sur cette hau-
teur; mais, bien que la rue qui con-
duit directement à Montmartre ait
conservé le nom de nte des Martyrs,
cette étymologie de Mons Martyrum est
contestée ; on propose Mons Martis et
MonsMercurii,Mons Mercori [Frédég.l,
d'où Montmercre (voy. Tabbé Lebeuf,
Quicherat, etc.).
Mons Massicus, voy. Massicus Mons.
Mons Maurei.u, Monte Murlo, bourg de
Toscane.
Mons Màurenciacus, voy. Maurentiacis
Mons.
Mons Maurilionis, MontmorilUm, Monmo-
rillon, ville de France, sur laGartempe
(Vienne).
Mons Mediacus, voy. Mons Maledictus.
Mons Mediolanus, MontmeiUan, Monte-
migliano, ville de Fr. (Savoie); plu-
sieurs localités portent ce nom de
MontmeUlant, Montméliant, en France ;
entre autres une anc. paroisse, auj.
hameau de la commune de Mortefon-
taine (Oise), que cite l'abbé Lebeuf
(dioc. de Paris, tom. V, p. 533).
Mons Michaelis (S.) in periculo Maris,
S. MicQAEL DE Monte Tumra, le Mont-
St'Michel, montagne et village des
côtes normandes (Manche) ; anc. abb.
de St-Benoît, du dioc. d'Avranches.
Mons Mirabilis, Mons Mirelli, Montmi-
rail, ville de Fr. (Marne) ; anc. titre de
marquisat. = Montmirail, bourg du
Maine (Sarthe).
Mons Monachorum, Michaelis Monast., anc.
abb. de Bénédictins, au N. et près de
Bamberg (Bavière); auj. le Michelsherg.
Le Bohémien Jean Sensenschmidt. bourgeois de
Nuremberg, s'était chargé d'organiser le matériel
des premiers imprimeurs de cette ville, et, devenu
typographe à son tour, signait aussi les livres exécutés
par eux ; associé aux principales opérations typogra-
phiques de la haute Franconie, on retrouve son nom
sur un volume exécuté au xve siècle et souscrit an
nom d'uncouvent de Bénédictins de Bamberg : Missa-
LB Bencdictum. a la fin de la 2o col. r» du f. 257 : Ad
honorem omnipotentis Dei gtoriosissime que yirïfi\
nU Marie et SOcti Michaelis finit féliciter diuinû hoe}
missale sacerrimi ordinis Ifti BMieti p lohanni
Sen- \\senschmidt f mOtls monachorU lœo pênes
nobi-jli urtfè Babenbergensem Anno a partu vir»
ginislsalutifero mcccclvxiJ. die xxxj. iulii Eccle-
sie SiOMketelcurà gerente dno Sixtopapa quarto
pûtiflee maximo\iUustrissinu)qt noMltssime do-
mus auMtrie frulerteoWimperatore Bomanorû'
que Reçe glortotissimo regnùie, In-fol. à S col. en
car. de Missel , rouges et noirs.
Mons Ouveus, Mons Ouvi, McnioMeu,
884
MONS ORIENS. — MONS REGALIS.
882
Montolim, bourg de Fr. (Aude)^ appelé
jusqu'au xii« . s., Castrum Malasti, anc,
abb. de S.-Ben. fondée vers 800, appe-
lée d'abord S.'Jean-de-Val'S^ier,
Mon. Vallis Segaru.
MoNs Oriens, Osterberg, anc. abbaye du
dioc. de Munster (Westpbalie).
MoNS Pacerii^ Monpensebium^ Montpen-
sier, pet. ville d'Auvergne (Puy-de-
Dôme) ; anc. titre de ducbé-pairie ; le
roi Louis YIII y mourut en 1226.
MoNs Peucardis, voy. Mons Bii.igardus.
MoNs Pelusius, Monte Peloso, ville d'Italie
(Basilicata).
Cest sous la rubrique Pelusio que fut publié en
1757, par les soins de G. Ant. Conti (k Paris, chei
Grange) un livre célèbre : // litro del Perche^ colla
Paxtorella del Cavalière Marino, et la novella
delC Angelo Gabriello, Pelusio. m.ii.ii.d.xiv. Pet.
in*8*(ie91 pp. Cette date énigmatique a induit en
erreur le rédacteur du catal. Floncel, l'abbé RiYe et
M. Ilubauli, de Marseille, qui ont loulu constater
Peiistence d'une édition de lOlft; tandis que M. Bru-
net fait remarquer que, prenant la moitié des
M.M.if .D.xiv (S5i4), on trouve bien 1757, date cer-
taine de la publicaUon de ce recueil licencieQx.
Moxs Pesninus, voy. Alpes.
MoNs Pessulanus^ Mons Pessulus, Mons
PuELLARUM, Jlfo7)toe/ftet% viUe de France,
sur le Lez, chef-lieu du dép. de l'Hé-
rault; villap^e au x« siècle, dep. sei-
gneurie dépendant des rois d'Aragon;
cédée à la France en 1349.
Cette grande ville possède deux belles et riches
bibliothèques , des facultés des sciences , de
médecine et des lettres ; une académie universi-
toire, le musée Fabre, etc. La bibliothèque de b
faculté (le médecine, ob étudia Rabelais, est surtout
considérable.
L'imprimerie ne remonte en cette ville qu*à la fin
du XTic siècle ; et c'est seulement à la date de 1597
que nous trouvons trace authtntioue d'une typogra-
phie locale ; un Lyonnais, Jean Gilet (nous ra%ions
cru de Toulouse, mais le biblloth. adjoint de Mont-
Eellier, M. Gaudiu, dans une excellente note qu'il a
ien voulu nous adresser, rétablit sa nationalité),
vient fonder la première typogr. de Montpellier ; sa
f»ublicatlop la plus Importanie est le recueil de Phi-
ippi : Edicts et ordonnances du roy concernant
Vauthorité et la juridiction de la cour de» Aydes
de France^ sous le nom de celle de Montpelier,
par Messire Jean Philippi. A Montpelier, chez
Jean Gilet, 1597, in-fol. Cest la 2e édition de l'ou-
vrage. M. Gaudin attribue également aux presses de
Jean Gilet la suite des pièces de polémique reli-
gieuse, imprimées « à Montpellier, chez le LiberUn,
imprimeur juré- delà fainte réformation » (voy. au
Manuel, à l'arL G. de l\eboul et au t. V du COt.
de l' hist.de Finance de la Bibliothèque invoériale).
En 1599 Jean Gilet publie : Les Vies de cinquante
personnes illustres^ avec*- Ventrcdeuz des tans
(sic), contenant Vhistoirc universelle depuis
Auguste jusqu'à ndus^ par le sieur P. de Damp-
martin, Montpellier, Jean Gillet, 1599, in-A". (Cat.
Là Vâllîère de 1767, vcl. H, n« ft039.)
La Bibl. impér. possède un grand nombre de vo-
lumes exécutés par cet imprimeur ; les derniers que
nous puissions citer sont oe 1617 1 VEntrée de if'"*
de Montmorensi à Montpelier, Montpellier, par
J. Gillrt, 1617, in-8o. Il doit avoir ^^cu encore quel-
ques années ; à la différence des Impressions de ses
successeurs, qui seront pendant de longues années
grossières et fautives, cehes de Gilet sont correctes
et élégantes.
Un recueil de blasons, gravés par Beaodeiu,
décrit au cat. Secousse (n« 5,658), aousladiie de
1586, doit être reporté k 1686.
Au commencement du xvii» siècle nous devons
signaler A Montpellier l'imprimeur Antoine Blaoc,
autre Lyonnais, duquel nous citerons un livre fort
rare: Sonnets et quatrains d'admiration, on
sonnettes et sornettes dignes de risie, Montpellier,
Blanc, 1611, in-ft"*.
Vers 1625 un grand imprimeur de Toalonse, 3nm
Pech, fonde A Montpellier une succursale ioiportaoïe.
Sa famille finit en 1725 en la personne de b veuve
d'Honoré Pech, son petit-fils; le fonds passe alors A
François Rochard et ne change de nom qu'en 1776,
époque ob Jean François Picot en derient acquéreur.
En 1698 Jean-Martel vient de Péiénas éttblir son
imprimerie A Montpellier, oh sa descendance ndi-
siste encore, « continuant, nous dit M. Gaudin, tel
traditions honorables de la famille et Jouissant delà
considération universelle ■.
Les arrêts du conseil de 1701k et de 1799 donoeol k
cette ville le droit de conserver deux imprimeurs ;
et le rapport présenté A M. de tartines en 1764 noot
donne les noms des typographes en exercice k cette
date: Augustin-Fr. Rochard, né à Paris, établi de-
puis 1736, deux presses ; et la veuve de Jean Martel,
dont le mari exerça depuis le 12|mai 1608,Jnaqu>n
1755; sa veuve continue en vertu d'un arrêt dn
2S février 1761 ; deux presses.
Mons Physcon, voy. Mons Fauscoruh.
Mons Ph^eatus^ le Mont Pilate, Pilatus-
berg, montagne de Suisse.
Mons Plniferus , dos Fichielgebirge, en
Bavière.
Mons Pinsatis, Montpesat, Montpezaty
petite ville de Fr. (Tarn-et-Garonne).
= Un bourp: du même nom dans l'Ar-
dèche.
Mons Politianus, voy. Mons Pulcianus.
Mons Preshyteri, MoJitprevaire, paroisse
et seigneurie de Suisse.
Mons Pukllarum, voy.. Mons PEssuij^xrs.
Mons Pulcianus^ Monte Pvldano, ville de
Toscane, au S.-E. de Sienne ; patrie
d'Ange PoUticn (né le 44 juillet Uo4)
et du card. Bellarmin.
Mons Pyrius, der Brenner, montagne du
Tyrol.
Mons Regalis, Mons Regius, voy. Regio-
MONTTUM.
Mons Regalis, Montréal, ville de Fr.
(Aude). — Montréal, ville deFr. (Gers).
= Monrejau, Montrejau, petite ville de
l'Armagnac, au conÛ. delà Garonne et
de la Neste (Haute-Garonne).
Mons Regalis, Monterega/e, Monreale, ville
de Sicile, dans la province dePalerme ;
est auj. réunie à celte capitale, dont
elle forme un des faubourgs.
M. Cotton fait remonter Timprimerie dans cette
ville à Tannée 1651. Gio. L. Leilo publia en 1596 à
883
MONS REGALIS. — MONS UMBRONIS.
884
Rome « la Sloria delta Chiesa dt Monreale ■ ,
iii-4<*,et Pabbé D. Michèle dal Giudice donna de ce
livre une nouvelle édition très-augmenlée A Pa-
ïenne en 1702, in-fol.
MoNs Regalis, Mons Regius, Monte-Rey,
ville d'Espagne (Galice), sur les fron-
tières du Portugal.
L*impriroerie remonte au xve siècle; Don Fran-
cisco de Zufiiga, gouverneur de la Tille, en hit le
propulseur: Missale, on lit A la fin: lioe opus
Miiarum,teu liber Mtsaletotius anni, tam DomU
nicantm, quam ianctorum, explieit ad taudem et
gloriam Omnipotentis Del, et ejusgenitricii Marie
Firginis^ sw/^a cum diligentia correctum et f mai-
datunit impressum arte, et experui$ GumHiolvl
Roderici de la Passera^ et Johanni»^ de Porre»
sociorum, Cui finis datur Monti Begio D, D.
Franeiseo de Zv^iga dominante in eadeni villa,
et comitatH anno M.ccccxciiii. tertio nonaa fe-
bruarii.
L'évéque d'Orense, D. Juan MufioK de laCueba,
parlant de ce Missel dans sa Notice historique de
Véglise d'Orenne^ imprimée A Madrid en 1727, dit
Su'il fut imprimé A la requête de TéTêqoe
'Orense, quarante-trois ans après (|ue « et arte uti'
lisimo de la Imprenta se invento 6 deseubrià en
Alemania • .
Le seul exempl. connu de ce Missel appartenait A
Don José Gomez Sandiaz, abbé de Parada de On-
tcyro, dans ce même diocèse d'Orense; les impri-
meurs en étaient Espagnols (voy. Mendez, p. 162
et 315).
MoNs Regius^ der Kônigsberg, 'montagne
du Friouly dans les Alpes Juliennes.
Mons Relàxus^ voy. Morl^eum oppidum.
Mons Reveixi, Montrevaux, Montrevault,
bourç .de l'Anjou, sur l'Evre (Maine-
et-Loire).
Mons Romârici^ voy. Romarici Mons.
Mons Rosarum^ Moniross, Montrose, ville
d'Ecosse, sur la mer du N. (comté de
Forfar).
M. Cotton donne le nom de George Boston,
comme celui du premier typogr. de cette ville, et
ne signale pas d'impression antérieure A 1784. Nous
trouvons dans la Cyelop. de Darling: Alexander
CItristie, Prévost of âfonlvose. The Iloly Scriptvres,
the only ritle of faith and religions liberty as-
serted and maintained in sundry letters to the
Kirk'SessioHSof Montrose, Montrose, 1790, in-S".
Cet Alex. Christic était unitarien; on imprima la
mémo ann^e à Montrose, In ^seconde édition de ses :
IHscourses on the divine iinity, in-12.
Mons Rotundus, Amandopous, MonURond,
château dont les ruines dominent la
ville de St-Amand (Cher), qui en a
conservé le nom: St-AirMud-MorU-
Rond, au confluent de la Marmande et
du Cher ; cette ville fut bâtie en 1410,
sur les ruines d'Orra/.
Mons Rotundus, Monte Rotondo, ville
d'Italie (Etats du Pape).
Mons Rubeus, Rougemont, Rothenberg,
bourg du canton de Vaud (Suisse) ;
anc. prieuré de Tordre de Cluny, qui
dépendait de Tanc. comté de Gruyère.
Un moine de ce prieuré, F. Henrick Wlrcibnrg
de Vach, donna en 1481, A Cologne, une édition
nouvelle, avec corrections et épuration de texte, du
célèbre Fascicutus temporum du chartreux IVerner
Uolewinck; Prosper Marcband, Tinexactitude per-
sonnifiée, donne ce livre {HisL de l'imp,., p. 75),
comme une production d* l'abbaye même de Aouge-
mont.
MonsSacer [Liv., Plin.l, 'lipbv opo; [Dion.
H.], le Monte Sacro, 1 une des sept col-
lines.
MonsSacer [Justin], Puerto de Rabanon,
bourg d'Espagne (Galice), près de Pon-
ferrada, surle Sii.
Mons Sauonis, Montsaujeon ^ Monsaujon,
sur la Vigenne, bourg de Champagne,
près de Langres (Haute-Marne).
Mons Salutis, le Mont Salomont (Isère).
Mons Scipionis, Mons Sempronius^ le Sim-
pUm, dans le Valais; traversé par une
route faite par la France et qui réunit
la Suisse à Tltalie.
Mons Seledci, Mons Seleucds [It. An t.,
II. Hier.], station des Voconces, dans la
Gaule Narbon.j^ auj. la Bastie-Mont-
Salion, commune de Fr. (Hautes-
Alpes).
Mons Serratus, Cosnorium Montis Serrati,
le Mont Serrât, Nuestra Senora de Mon-
serrate, célèbre monastère de Bénédic-
tins, bâti sur le versant de la monta-
gne de ce nom, en Catalogne, dans
i'intend. et à tO. de Barcelone.
Voy. pour l'imprimerie t Monast. Montis Sf.r-
RAn.
Mons Sujcis [P. Diac, G. Rav.], localité
de l'Ager Patavinus, auj. Monselice,
sur la Brenta, dans le Padouan (Ita-
lie).
Mons Sous, Mons Bapknicïis, voy. Xqvm
Baden.e.
Mons Soracti, voy. Soractes.
Mons Sorelu, Montsoreau, Monsoreau,
bourg de l'Anjou (Maine-et-Loire) ; anc.
titre de comté.
Monsterolium, voy. Monasteriolum et
MONTROLIUM.
Mons Tharor, Montarorina, Montabaur,
pet. ville du grand-ducbe de Nassau.
Mons Thesauri , MontrézoTy Montrésor,
communede Touraine (Indre-et-Loirej.
MoNSTRECHERius^ Monstrechiei\ commune
du Vendômois [P. Paris].
Mons Tricardi, Montrichardy ville de Fr.,
sur le Cher (Loir-et-Cher) ; patrie de
Palma Cayet.
Mons Umhronis, voy. Mons Aîxinous.
885
MONS VICI. — MONTBRILLANT.
886
MoNS Vici, MoNs Regalis, Mons Regius,
ville de Ligurie. auj. Mondoviy sur
l'Ellero, en Piémont (div. de Coni) ;
patrie du physicieii Beccaria.
Cette petite Tille est la seconde du Piémont dans
lacraelle ait pénétré Pimpriinerie; on y accueillit dès
1472 un de ces grands artistes Toyageurs, arrivant
do nord, et apportant arec eui la lumière; celui-ci
s'appelait Antonius Mathias, d'Anvers. Quelques
bibliographes, la Sema et Peignot entre autres,
avaient cru aue le Mors Reoaus qu'on lit à la
souscription des premiers livres imprimés à Mon-
dovi, signifiait Montrtale^ ville de Sicile, près
Païenne; d'autres penchaient pour Kônigsberg;
mais les recherches du baron Vernazxa, d'AmatI et
de M. Van der Moersch ont prouvé que c'était bien
k Mondovi que Mathias d'Anvers» associé avec un
typographe français du nom de BaitbasarCordier,
avait fait rouler ses presses.
M. Van der Meersch a recueilli peu de rensei-
gnements sur ce Mathias d'Anvers; c'était sans
Qoute un de ces ouvriers de Mayence, chassés de la
ville en lft62; peut-être avait-il passé les Aipes avec
l'imprimeur de Savigliano, Johannes Glim, qui le
précède dans la carrière; il s'était appelé Antonius
Andréas, ainsi que le prouve la souscription des
HircMca eCOvide de 147S: Expticit Mer Ovidii
epiitolamm, in MontereçalL,., per Àntonium
Mathiœ^ quondam Andréa: de Antverpta. Et
Baldisalem eorderivmque tuvm.
Voici le tiii« du premier livre imprimé i Mon-
dovi : Inetpit traetatui venerabili» patris fratris
Antnonini archiepitcopi Florentini orrtini» predi-
catarum de instituttone confessorum, A la fin : Ex-
pUcit fumma confessionum $eu interrogatorium
pro timpUciOus eonfestorifws editum ab arcMe'
piacopo florcHtino, videlieet fratre Antonino ordi-
nts predicatorum. Finita in Monte liegati: anno
domiiii, M.cccc.Lxxii. die xiiiii. mensis octo-
bria.
Puis 8 vers latins que nous donnons :
Quem gcnuit quondam germana Antuuerpia potens
Mathia; Antonms virtute insignis et arte
naldasar et socius Corderius onmia supra
Utile opus cunctis finierunt Antonianam
Arte nova formx: que correctissima certe
Ordine cuncta suo noscriminanostra fateri
Instruit: et lepram inter lepram noscere quanqu?
Hoc opus, hoc nostram sic continet ecce saluteni.
In-Uo de 128 ff. nonchif. à 27 lignes par page, en
caract. romains, sauf le D qui est constamment
gothique.
Mathias d'Anvers et Balihasar Cordier impriment
encore à Mondovi en 1475 : Juvcnalia Satyrœ,
Ovidii Epistolœ Ileroïdes. In-a* de 136 ff. (voy.
cat. Crevenna) ; puis ils quittent la ville, et ce n'est
qu'en 1480 que l'on voit apparaître un nouvel im-
primeur , Laurentius Dominicus (olim Jacobidis)
Vivaldi, ou de Vivaldis, dvis Montisregalis, qui fait
souche de typographes.
MoNs ViKGiNUM, Montevergine , célèbre
monast. de Bénédictins dans le Napo-
litain, fondé par S. Guillaume.
Lor. Giustiniani donne la liste d'un grand nombre
d'ouvrages relatifs à cette abbaye.
MoNs VoGETius, derBotzberg, montagne de
Suisse.
MoNs VuLTURius, dcr Geyerberg, montagne
de Silésie.
MoNs Wederindi, Mons Witikindi, der We-
denberg, en Westphalie.
MONS ZOBTENSIS, VOy. MONS ASCYBURGIUS.
MOXTALANT.
Château dont nous ignorons la situation, mais
que nous signalons à Tattention des bibliophiles, à
musc du fait suivant : au milieu du xviiie siècle, à
l'époque où la passion de hi comériie de société bisait
rage, plusieurs pièces de circonstance furent impri-
mées au château deMontalant: Les Amourêimprévui^
i'tytleet ballet héroïque, par Degardein de ViHU-
Maire. Montalant, 1755, in-4*. Pièce de réjouissance,
faite pour le mariage du prince de Coudé et de M**«de
Soubise. — JL£ Retour au printemps, idyUe et bal-
let héroïque, en vn acte et en vers libre», par le
mime, Montalant, 1752, in-4*. — Le Triomphe
dPAstrle^ idylle et ballet en un acte, par le mime.
Ibid., 175t^ in-4". Ces trois pièces sont portées au
cat. Pont-de-Vesle, sous le no 779; cette collection
fut acquise en bloc par M">« de Montesson, qui la
légua à M. de Valence ; ce dernier la céda, pe« de
temps avant sa mort, à M. de Soleinne.
MoNTALUA, MoNTULu, MotitUla, viUe d'Es-
pagne, dans l'Andalousie (intend, de
Cordoue) ; patrie de Gonzalve de Cor-
doue et des Morales.
L'imprimeur Juan Bautista de Morales introduisit
la typographie k Montllla en 1022, dit M. Cotton ;
ce Morales était le père de Juan Gomcz de Morales,
qui Ait le premier fondeur de caractères de l'Espa-
gne; ayant fait venir des matrices de Bruxelles, il
s'établit A Madrid enld09,et, avec la licence de Pho-
norable inquisition, vécut de cette industrie et y fit
fortune.
Le livre que M. Cotton veut sans doute désigner k
la date de 1622 (qu'il nous pardonne cette hypothèse)
doit être celui-ci : Jornada de Afriea del Key
D. Sébastian de Portugal, da Juan Bautisu de Mo-
rales, 1622, in-S*. Mais le volume fui imprimé à
Séville par Gabriel Ramos, et nous ne connaissons
pas d'édition donnée dans la patrie même de Tau-
leur.
Don Euimanucl I\ainirez de Carrion, marquis de
Priego, fit les frais du premier établissement de
J. B. de Morales à Montllla ; et ce premier établisse-
ment doit remonter à 1627 ; jusqu'à cette date Mo-
rales éiait occupé à la publication à Séville des
ouvrages posthumes de son frère Christophe (Anton.,
BibL Velus, I, 247). En 1627 il imprime : lier-
nojtdo de Vera. Panegyrico por la poesia. En
Montillj, en hi imprenta del Excmo. Sr. Marqués de
Priego, In-a*'. L'année suivante: Fiestas que se eele-
braron en la noble villa de Baena en la canoni-
zacioti de los glorio»os màrtirès del Japon y sus
veinte y dos compafleros de la religion de San
Francisco.... por Don Gabriel Josefde Arriaga..,
Ano 1628. A la fin : En MoniiUa, en la imprenta
del Marqués de Priego, y por mandado de S. E,
AÂo 1628. lii-(|0 de 15 (T. Il serait facile de multi-
plier ces citations.
MoNTANus DucATi:s, Berge>'sis Duc, e
grand'dmhé de Berg (anc. comté), à la
Prusse ; dépend do la prov. de Clèvos-
Berg.
MONTARGIL'M, V0\. MoNS ÀRGI.
MoNTBRILLANT.
11 existe plusieurs châteaux ou résidences de ce
nom; nous citerons particulièrement un château
royal en Hanovre et un autre château en Suisse,
entre Genève et Saconnex, auquel s'applique h noie
suivante ;
t En 1742, GauOecourt, ontrepronrur de la four-
niture dessebdu Yallais, avait établi à Monibrillant
une imprimerie particulière. Il y donna une édition
de V Essai sur les sentiments agréables et sur le
plaisir attaché à la vertu, de liévesque de Pouilly,
que Charles Nodier dit k tort n'avoir été tirée qu'à
887
MONTEOLUM. — MONTREFUGE.
888
12 exeiiipl., car 011 la rencontre asset souvent. Gaof<
recourt reliait aussi lui-roémc les opuscules sortis de
sa presse» pour des prébents. 11 avait comuiencé par
être horloger • (Gaullicur, liist, litt. de la Suisse,
Î. 52). On sait que M. de Gauffecourt fut Tanii de
.-J. Housseau; ce ne Tut j>as A MontbrillaDt qu*il
imprima son Traitèdela Reliure des Uvresen 1703 ;
il étaitalors au château de La Motte, près de Lyon.
MoNTEOLUM, Montey, Monthay, bourg de
Suisse [Graësse].
Montes, Montes Hannoni^e, MonSy Bergen,
ville forte de Belgique (chef-lieu du
Hainaut) .
LMmprimerie remonte en cette ville à Tannée 1580,
avec lluigcr Velpius ou Vulpius comme premier
imprimeur. Nous commençons par quelques recU-
(ications: un livre porté au catal. Golbert (a*. 8247)
sous la date de 1528 doit être reporté à 1028;
c'est la Fie de S, Ursmer et autrest P^O" Gilles
fVaulde,
Les Coutumes de Haynitau, que M. Coiton
(d'apK'S le catal. Ttiorpe) dit avoir été imprimées à
Mons par Jehan PLssart (153515S8), celles de Va-
lenchieikesy par le même (1540-1545), sont toutes
exécutées à Anvers (par Michel de Hochstrat (7),
■ pour Jehan Pissainiibraire dcmaurant à Mans
en Uayiinau, en la rut des Clercs •,
l\uteer ou Ruighcr Vulpius était Imprimeur k
Louvain, qu*il abandonna pour aller porter la typo-
graphie à Mons, et, au bout de cinq années d'exer-
cice, il alla s'éublirà Bruxelles. Voilà tous les ren-
scignemcnts biographiques qu'a pu recueillir son
historiographe, M. n. Gbalous ( BuU. du Bibl, Mge,
1845).
Le premier produit des presses Montoises est un
pamphlet contre Guillaume le Taciturne, très-proba-
blement inspiré et imprimé par ordre du prince
de Parme : Le Renard découvert» A Mons en
llenaut, chez l\utger Velpius, imprimeur Juré, 1580.
âur le nouveau marché. Pet. in-4o de 10 ff., sans
pag., mais avec sign. A. O. de 18 (T., suiv. M. de
lleifTenberg, qui a compté probablement deux feuil-
lets blancs.
la même année I\. Velpius donne : Le Retour de la
concorde aux Pays-Bas par le retour de Madame,
A Mons en Hainault, chex Rutger Velpius, 1580, Pet.
in-4<* de 20 (T. sign. A.E. n Madame n, c'était la bonne
Marguerite de i*ariiic, dont le retour était ardem-
ment désiré par le parU des Modérés ou Conserva^
leurs, assez généralement doués d'un patriotisme
]>eu exalté.
Enûn, un certain Libert Ilouthem, régent du col-
lège de iloudain, à Mons, publie, toujours en 1580 :
kAKOGEiTMiA, Scv mala vicinia, libellvs vitinos
malos velut catalogo reccnsens, quid que ab ipsis
vel commodi vel incommodiexpectare uceal, obiter
demonstraiis. Per D. Libertum Uovthem Leodivm
poelam lavrealvm, Montibus Ilannonis. Apud Rut-
gerura Velpium, typogr. lurat. M.D.LXXX. In-O" sans
pag., sign. A. D.
L'imprimeur qui remplace Velpius à Mons en
1585, s'appelle MicheL
Au xviie siècle citons Waudrct, Gilles Waulde et
Jean Pissart.
Mentionnons la petite imprimerie particulière
d'un savant aimable, très-Justement regretté en Bel-
gique, M. Ch.-J.-B.-J. Delecourt, qui s'était monté
un petit atelier portatif, avec lequel il imprima quel-
ques opuscules devenus introuvables : Almanach
de poche dCun étudiant du collège de Mons,
Mccccxxi (sic, pour 1821). Très-pet. in-4* de
29 p Journal mordant,,, pour servir à PhU-
toircdes Pays-Bas, dédié aux ch s. d. (1820),
in-4o de 49 p. tiré à 15 ou 20 exemplaires. [Aug.
Voisin].
Montes Acroceraunu [Hor., Ovid.], Kipotô-
via 5pTj [Strab., Dion.]^ 'Axpoxipauvia
IPtol.], montagne de l'Épire, entre
l'Adriatique et la mer Ionienne^ auj.
Mmti Khimiaroli,
Montes JEku, rà 'Hpaûi ooij fDiod.], mon- •
tagne de Sicile, près de Porto ai Palo,
auj. Mon/t Son.
Montes Brigantim, le Vorarlberg (Tyroi).
Montes Gigantei, les Monts Géants, dos
Riesengebirge ; séparent la Bohême de la
Silésie.
Montes Lëni, Monts Blancs, Monts de
Sphakia, sur la côte S. de Candie j der-
nier asile de l'indépendance candiote.
Montes Mariani, la Sierra Morena, chaîne
espagnole entre le bassin de la Gua-
diana et celui du Guadalquivir.
Montes Sarmatici, voy. Carpates.
MONTU, voy. MODOETIA.
MONTICELLUM, VOy. MONCETXUM.
MoNTiLARis^ Montella, bourg du Napoli-
tain.
MoNTnjuM, Montille, Monteux, ville de Fr .
(Vaucluse) ; concile en 1209.
MoNTiLHJM Ademari, voy. Mons Aduemari.
MoNTiLL*, Montila-lez-Tours, anc. abb. de
Minimes, comprise dans le parc de
Plessis-lez-Tours , où est enseveli
S. François de Paule.
MoNTiNiAcuM, Montigny, MonHgné, Monti-
gnac ; un très-grand nombre de com-
munes portent ces noms en France;
nous citerons Montiniacum Regium,
MonHgny-le'Boy, ville du dép. de la
Haute-Marne, et Montignac, ville du
dép. de la Dordogne.
Montiniacum ad Albulam, Montigny-suT'
Aube, bourg de Fr. (Côte-d'Or).
Due imprimerie clandestine fut établie à la fin de
1797 dans cette bourgade; elle fut saisie à la fin de
l'année suivante.
Montions, Mousson , commune de Fr.
(Mcurthe), avec les ruines d'une anti-
que forteresse.
MoNTisjoviuM, Montjoux, communes du
Dauphiné, dans les dép. delà Drômc et
des Hautes-Alpes. = Montjoie, ville de
Prusse, entre Aix-la-Chapelle et Trê-
ves (duché de Juliers).
MoNTis Ouvi MoNASTERiUM, anc. Castrcm
Malasti, depuis Monast. Valus Sigarii,
Montotdxeu, Montolieu , bourg de Fr.
(Aude), anc. et riche abb. de St-Benoit,
fondée vers Tan 800, appelée d'abord
S. Jean-de-Val-Séguier [Quicherat].
MoNTREFUGE OU MoN Refuge^ maison oc-
889
MOiNTRlEUX. — MOKGIA.
890
cupée pai* le priDce de Ligoe^ àVienne^
à répoque de la révolution française.
L'Illustre maréchal prince Charles de Ligne, dout
nous avons déjà vu figurer le nom dans ce vol., à
l'occasion de rimprtmeHe qu'il avait fondée Ters
1780 dans sa macnifique résidence de Belceil, trans-
pona sou maténel tyiMgraphique k Vienne, à l'épo-
aue de la révolution lrançal^e, et là fat donnée Pédi-
on collective des œuvres de cet aimable écrivain :
Mélanges militairest littéraires et sentimentaires
(du prince Charles-Josepti de Ligne). A Mont-Re-
fuge,sur le Léopoldsberg, pr^s de Vienne, et se vend
à Dresde, 1795-1811, iU vol. pet iQ-8''. Dans ce
nombre sont compris les 19 vol. d'CEuvres mêlées
en prose et en vers,
MoNTRiEux, anc. château près de Ven-
dôme (Loir-et-Cher). *
On a soutenu que l'impression clandestine du plus
célèbre ouvrage de Biaise Pascal , les Lettrks
PBOYiNaALES, awit été faite dans une cave de ce
château, de la fin de 1055 au 2S janvier 1050 ; il
parait prouvé qu'au moins la première lettre est
sortie de ces presses souterraines. On sait, d'après
une lettre de Guy Patin, que lors de l'apparition de
ces immortels pamphlets, le libraire i3espres et
l'imprimeur Langlois, l'alné, avaient été mis à la
Basulle. par l'influence occulte mais toute-puis-
sante des Loyalistes furibonds, « hominum genus
ntquissimum » , ou comme les appelle Guy-Patin
« Nigrum agmen Ignatianum • .
MONTROUUM, VOy. MONASTERIOLUM PAGl
PONTUIVI.
MONTROUUM^ MONSTRROUUM^ MONASTERIQ-
LCM, Montreuil'SouS'Bois, bourg de
France, près Vinccnnes (Seine).
Ce fut dans cette localité, au dire de Guy-Patin,
que furent établies les presses clandestines qui pro-
duisaient une infini lé de libellesetde mémoires, com-
posés vers 1663 pour la Justification du surintendant
des finances, Fouquct, après sa terrible disgrâce.
Lottiu (11, p. 91) place tout à côté de Montreuil, à
St-Mandé, le siège de cette typographie.
MoNTROLiLM, MosTRELA, Monstf^osil, Morî'
treuil ; un très-grand nombre de loca-
lités en France portent ce nom, qui
provient par contraction de Monaste-
BIOLUM, MoNSTERIOLUM.
MoNTR'oI LLES, VOy. MORLJIUM OPP.
MoNUMETiiiA, Monmouth, ville d'Angle-
terre, sur la Wyc ; chef-licu de comte»,
au N.-O. de Londres.
M. Cotton fait remonter l'imprimerie à Monl-
mouth à 1770, et dit que Charles Heath y fut établi
pendant 60 ans, de 1770 à 1850 ; il fut auteur de
quelques « Local guides • imprimés par lui-même ;
Lowndes, qui cite ce typographe-auteur, ne fait
remonter le plus ancien de ces guides qu'à Tannée
1795.
MoNYCHiA^ voy. MuNYcnu.
MoNYOROKEREKiNUM, pogus incomitatu Cas-
triferrei, Eberau, Moîiyorokerekm, bourg
de Hongrie, dans le com. d'Eysenburg.
Joannes Manlius, que Ni-roeth croit être une seule
et même personne avec Ilans Manuel, eut une impri-
merie temporaire à Eberau, en 1589-91 ; son éta-
blissement principal était à Német-Ujvâr (Gissing) ,
otiil subsista de 1&82 à 1597; Evangeliomok [es
Epistolàk. Monyorokereken, 1589, in-12. — Uart"
lieà Joluui, ChrtstUcher und Kurtzer Beridd
von dem hochwUrdigen sacramenl des Attan»m
Gedruckt su Eberau in Ungem bey Haut BIhuhL
1590, in-8^.
Mous avons déjà vuJoan. ManliusàiViéstff-JtefVfx-
tur (Voy. Kebesztubiiiuii).
MopsiuM [Liv.l, MottiGv [Strab., Steph.L
ville de la Thessalie (Péiasgiotide), auj.
Karatjair, suiv. Leake.
MoRA FL., voy. Margus.
MoRADUNUM [Trith.], ville de la Gaule Bel-
gique, auj. Werdefi, sur le Ruhr, ville
de Prusse (rég. de Dûsseldorf).
MoRANGA, Moringen, ville de Hanovre
[Graësse].
MoRASANi, MoRcusi [Chr. Gottw.j, peuple
de la Germanie ; habitait la rive droite
de l'Elbe, dans la régence de Maçde-
bourg, avec Lauborgk et Tuman
comme villes principales.
MoRATUM, Morftt, Murten, ville de Suisse,
du canton de Fribourg ; bataille en
1476.
MoRAVu^ la Moravie, Màhren, prov. d'Au-
triche.
MoRAvu ScoTiJ£, le comté de Murray, dans
FEcosse méridionale.
MoRBicM, Moresby, bourg d'Angleterre,
sur la mer d'Irlande (comté de Cum-
berland).
MoREuuM, Moreuil, bourg de Picardie;
aqc. abb. de Bénédictins de la congr.
de St-Maur (Siimme).
MoRËTUM [Ch. Ludov. vi, a. H34), MuRi-
TUM, Mcn-et, pet. ville de Fr. (Seine-et-
Marne) ; concile en 850 et au xiii* siè-
cle ; anc. titre de comté.
MoRGANTiLM, Mop-yàvTiov [Str., Diod.], MUR-
GANTIA [Liv.], MORGENTIA [Sil. It.j, Mop-
vavrfva [Thucyd*]. ville de Sicile, sur
le Symœthus, auj., suiv. Mannert,
Manan Bianchi, bourg près de Filippo
d'Argiro (prov. de Catane).
MORGENTU, Mcp^^vTia, Mcp-ye'vTiov [StCph.B.],
AJijRGANTiA [Liv.], ville des Bruttii dans
le Samniuin, auj. S. Georgio, au pied
des Apennins, ou, suiv. Reichard, Croce
di Marcone, près de Bojano (Molise).
MoRGiA, MoRGiAciM, Morges, Morsee, ville
de Suisse (canton de Vaud).
C*est à Tannée 1568 que nous ferons, avec le P.
Le Long et Falkensiein, remonter riinprinierie dans
ceUe ville ; le premier livre que nous ayons à citer
est une traduction latine de la Genèse : Gcnesis cum
catholica cjcpositionc ecclesiasttca ex universts
probatis theologis cxccrpta, à quodam verbi Dei
ministro dià multumij in tlieologia versato,
Momis, in-(ol. réimpr. au même lieu en 1584 et
1585. Le second est un traité calviniste : Muscute
mi
MORGINNUM.— MOHL^UM OPPIDUM.
892
[Vyolffgaiig). lieux cœnmuns de la Sainte Eicri»
turc, traduit» du latin par Antoine du Pinef, Mor-
gcs, 1570, in-fol , réimprimé à Genève eu 1577 par
Eust. Vigiion (Cat. de Tournes).
En 15';9 uu imprimeur établi k Lausanne depuis
1570 ou 1571, Jean Lépreux (Joaniies Probus)» natif
<k! Paris, quitte Lausanne avec sa famille et vient
s'établir à IMorges, oti il séjourna et imprima de
1579 k 1587; c*était le fils de Poncet-le-Preux^ re<:u
imprimeur et libraire à Paris en 1511 [Lacaillel; lui-
même avait exercé dans celte capitale à partir ael*an
1561 [lx)ltin].
M. Tcrnaux cite comme premier livre imorimé
à Morges un traité du célèbie pasteur Aug.Marlorat»
dit Pasquier, |)eudu à Rouen en 1.S62 : Thésaurus
Sacrœ Scripturœ. Morgiis, 1568, in-8*. H veut pro-
bablement iMirler d*im livre bien connu du fou-
gueux ministre : Thésaurus Locorum communium
Sacrœ Scripturœ t mais nous ne connaissons pa»
d'édition de ce traité qui soit antérieure A 1574.
MoRGLNNUM [Tab. Peut.], Maurogena [Geo.
Rav.]^ station du pays des Allobroges,
appelée depuis Moriencum, Moire^x,
au]. MoiranSy bourg du Dauphinc
(Isère).
MoRGus PL. [Plin.]^ fleuve de la haute
Italie, auj. TOrco.
MoHGYNA [CelL], Mof^ya [Stcph. B.]y ville
de Sicile, auj., suiv. Ciuver, Margdtia,
bourg sur le Fiume-Grande, près Ter-
mini.
MoKicAMBE ililsTUARiuM, Morecambe-Bay,
golfe du comté de Cumberland.
MoRiDUNUM, voy. Maridunum.
MoRLNcuM^ Moiratis, commune de Fr.
(Jura).
MoHLM [Virg., Tac, Cœs., Mêla, Plin.|,
Mopivof [Strab.], peuple de la Gaule Bel-
gique 11, dont le territoire est réparti
auj. entre lesdép. du Nord et du Pas-
de-Calais.
MoRiNNA [Char* Car. CaWi], MoiHenne,
commune de Normandie (Seine-Infé-
rieure).
MoRisANA EccLESu, Csunody ville et comi-
tat de Hongrie, l'un des i2 du cercle
au-delà de la Theiss.
MoRiTANiA, MoRTANiA, MoTtagnc, ville de
France, sur l'Huisne (Orne) ; patrie de
Catinat; c'est l'anc. capit. du Perche.
= Plusieurs autres localités portent le
même nom.
MORITONIUM, MORITOLIUM, MaURITONNUNI,
MoRTONiuM, MoRTUEiL (xu« S.), Mortoiny-
k-hochei'y Mortain, ville de France, sur
laCanche (Manche).
MoRi,ACA, MoRLAcuM, ïu Morlayv -, village
de Fr. (Oise), suiv. l'abbé Lebeuf.
MoRLAcuM, Marias, Morlaas, bourg de Fr.
(Basses-Pyrénées) ; anc. résidence des
l*rinces de Béarn.
MoRL-EirM OPPIDUM, MoNS RELEXATUS, aUC.
JuLiA, Morlaiœ, Montr*ouUé${eTi breton),
ville de Fr. (Finistère) : a Morlaeum oppi-
dum istius Britanniœy quondam JiJia
appellatum, ad radices Castri Cœsaris in
trepidine Montis situm ad imam Vallem
vergens,.,. » (Conrad, Descr. des deux
Bretagnes, l. ix), patrie d'Albert le
Grand, rhistorien de Bretagne.
En Tannée 1621 nous trooirons pour la première
fois trace d^impressioo dans cette ville , et le nom
du premier typographe, que nous croyons uaUf de
Rouen, ob il aYait exercé l*imprimerie, est George
Allienne ; voici le titre du premier produit de ses
presse;», que nous connaissions: Tanguy Gueguen,
curé de Plouguerneau^ Ar Mtrouer à confession,
composet gant an tai révérant Emery ae liants, à
compagnunez Jésus : ha translatet vet à GaUee
en Brezonnec,.,, Daoantaig un examen à Cons-
tiancz,.. fi Montr'oulles, Georges Aliienne, 1021,
in-i2. Miorcec de Kerdanet {Not. Bret,) cite plu-
sieurs ouvrages de ce curé, imprimés k la même
époque, et pour la plupart à Morlaix ; nous men-
tionnerons encore une kiede St'Yves^ de Pierre
de la Hayede Kerhingant^ Imprimée en 1622 par le
môme typographe.
George Allienne va trader on établissement typo-
graphique à Quimpervers 16S2, ce qui ne Tempéche
pas de conserver celui de Morlaix ; il signe alors ses
livres : A Morlau, chez George AlUetme, impri-
meur et libraire iuré à BoHen, au Palmier cou-
ronné ; et à Quimpereorentin^ en sa boutique.
Des imprimeurs rivaux viennent s'établir à Mor-
laix : Matburin Despancicr» que nous voyons dès
16M produire : Le Pèlerinage du Folgoat, du
prieur Cyrille Pennée. Morlaix, M. Dcsponder,
1634, in-12, avec front, imprimé et une élégie en
vers latins ; puis Nicolas de Blavct ou du Blavet,
duquel nous citerons un ouvrage du même prieur
des carmes d'Hennebon, Gyr. Pennée: Liste des M
chapelles dédiées à la Vierge dans l'évesc/U de
Léùn. Morlaix, Nicolas de Blavet, 1647, in-12 ; Jem
llardouin, à la même époque, etc.
A la fin du xvii* siècle, nous signalerons un gen-
tilhomme, le sieur de Ploesqucllec, dont la veuve
exerçait encore en 1759, lors de Tarrét du conseil
d'Etat.
I/arrét du conseil de 1704 ne menUonne point
Morlaix ; celui de 1739 supprime nominaUvement
son imprimerie, mais n*est point exécuté, puisque
Parrét du 12 mai 1759 , qui fixe le nombre des
imprimeurs dans la province de Bretagne, dit e\-
I»ressémcnt : « Les imprimeries établies à Dol, Mor-
aix, Redon, Tréguier, S.-Paul-de-Léon et Vitré,
seront et demeureront supprimées. Fait Sa Majesté
défense d'en établir à l'avenir dans lesdites villes, et
néanmoins a permis par grâce, et sans tirer à con-
séquence, aux nommés Arnaud Capran (Dol), la
veuve Ploesquellcc, etc., qui tiennent actuellement
lesdites imprimeries, de continuer à imprimer
dans lesdites villes leur vk dnranL.., sans qu'après
leur décès lesdites imprimeries puissent être tenues
par aucun imprimeur, même par les enfans desd.
Capran, veuve Pioesquellec, etc.: à peine de 500
livres d'amende et de confiscation. »
Cet arrét-là fut exécuté ; voici la note du rapport
fait à M. de Sartines en 1704 : « Morlaix. Quatre
libraires, pas d'imprimeur. Il y avait ci-devant un
imprimeur à Morlaix, gentilliomme d'extraction,
nommé M. de Pioesquellec ; il est mort et son fils
ne veut plus exercer son état, ainsi 11 n'y a plus
d'imprimeur en cette ville* •
Ces expressions sont assexsingulières, elles témoi-
gnent du peu d'importance qui s'attachait généra-
lement aux arrêts du conseil, au moins dans le»
J provinces éloignées; ainsi voilà un intendant qui
ait au lient, gén. de police un rapport officiel, et
qui, en 1704, oublie resprit et la teneur d'un arrêt
893
MORNACIUM. — MOSCOVIA.
894
rendu cinq ans auparairant, il dit : • Le fUâ de
Ptoesquellec ne veut plus exercer ion état. ; • il
aurait dû ajouter : • A veine (<05OO livres d'amende,
et de confiscation des vis, presses^ et autres usten-
siles. •
MoRNACRM, M0RNATIUM9 Momas, bourg de
Fr. (VaucJuse), près d'Orange.
MoRON^ Mépwv [Strab.]^ localité de la Lu-
sitanien sur la rive gauche du Tage,
que Reichard croit être auj. Morào.
M0RONTITM9 MoNs RoTUNouSj» Montrond,
anc.bourgdu Berrv^ réuni auj. à la ville
de St-Amand (Cher) ; les ruines du ma-
gnifique château deMontrond la domi-
nent.
MoRosGi [Plin.]y ville des Vardulidans la
Tarrac, auj., suiv. Ukert, San-Sebas-
tian, cbef-lieuduGuipuscoa; etd'après
Reichard^ Motrico, bourg de la même
intendance.
NousoTonsà Tart. Donastieiiuii parlé de la typo-
graphie de St-Sébastien ; nous i^outerons : Le plus
iinporiant peut-être des ouvrages imprimés à St-Sé-
bastien est probablement le grand dictionnaire de
Larramendi : Diccionario trilingue del Castel-
fanOy Bascuence y Latin, par el Padre Mattuei de
Larramendi^ de la comp. de Jésus, San-Sebastian,
Bnrttiolomi Itiesgo y Montero, fiftS, 2 vol. in-fol.
Cette édition est extrêmement recherchée ; elle a été
réimprimée dans la même ville en 1854.
MoRTLNGU, MoRDiNAVu [Chrou. Gottw.],
MoRTiNHAUGA, sur Ic Rhiu, die Ortenau,
district du grand-duché de Bade.
MORTONIUM, VOy. MORITONIUM.
MoRTUuM Mare, Mortemer, commune de
Normandie, et anc. abb. de Cîteaux
(Eure).
MoRUM (ad) [It. Ant.], station des Sestini,
auj. Vêlez el Rubio, ville d'Espagne,
dans rintend. d'Almeria.
MORVINUS PAGIS, MORVINUM, MORVINXUS,
le Monent, le Morvan, anc. district
montagneux et boisé^ sur les confins
de la Bourgogne et du Nivernais ; div.
auj. entre les déç. de la Côte- d'Or, de
l'Yonne et de la Nièvre.
MosA FL. [It. Ant.], MuESE [Anc. Chr.],
la Meuse, en ail. Maas, en boll. Maze,
fleuve d'Europe ; prend sa source dans
le dép. delà Haute-Marne, et afflue à la
mer du Nord.
MosA [11. Ant., Tab. P.], s'ation du pays
des Leuci, auj., suiv. Ukert, Menan-
court, village près Ligny-en-Barrois
(Meuse).
Mos^Trajectum, voy. Trajectum.
MoscnoviA, Mosckbtz, bourg de Hongrie
[Graësse].
MoscoviA, MosQUA; MoscuA, Moscou (en
russe Moskva, MocKBa, en anglais Moi-
cotv, en hongrois Muszka, Moskau en
al!.}, ville de l'empire russe, dans la
Grande Russie, seconde capita|e do
royaume, chef-lieu de gouvernement,
siège du métropolitain, des académies
et d'une célèbre université, bibliothè-
que, trésor, Kremlin, etc.; c'est la ville
sainte des Russes.
Le Diciionn, histor, des écrivains de l'Èalise crée-
que^ donné à Pétersbourg (1827, 2 vol. in-a*), par
iSiigf n<MS, métropolit. de Kiew; Bacbmeister (BihL
de St-Pétersbourgi, J. P. Kohlius {introd. in Hitt.
Slavorum, Alton., 1729, in-8") ; enfin les oinrages
spéciaux du D' Gotton, nous fournissent les dooi-
ments les plus complets sur Pintroducticm de la
typographie en Russie, et particulièrement k Mos-
cou. Sous le règne mémorable du Tsar Iwan Wassi-
loTiisch, le fondateur des universiièi de PlescoT et
de Novgoiod, c'est-à-dire vers le milieu du xvi« siè-
cle, l'imprimerie, le plus puis.<ant levier de la ciri-
Usation, fut introduite & Moscou; les Anglais, alon
entrepositaires de tout le commerce du Nord, fonr^
nirent le papier ; les caractères et tout le matériel
vinrent, croyons-nous, de Hongrie; leseul spécimen
qui ait survécu de cette première période est un
Apostol (AnocuJO.^'b), c'est-à-dire Acta ApostC'
forum, donile seul exemplaire connu est conservé
pieusement à la bibliothèque de Pétersbourg ; il
avait été trouvé en 1730 par un soldat, qui le remit
k l'Académie ; il est imprimé en beaux caractères
cyrilliques, sur d'excellent papier. Nous rapporte-
rons in extenso la souscription, en forme d'ordon-
nance ou de privilège, qui donne d'intèreisants
détails : « Par la volonté du Père, l'assistance du Fils
et la cooi)ération de l'Esprit saint. Par ordre du
Tsar ortliodoxe et grand-duc de toutes les Russies
Ivan Wassilovitsch, et par la bénédiction du très-
vénérable métropoliiain de toutes les Russies, Ma-
caire {C établissement du Patriarcat ne date en
Russie que de l'année lbS9)^ on vient de bâiir plu-
sieurs églises tant dans la résidence de Moscou, dans
ses environs et dans toutes les villes de Russie, que
principalement dans la ville de Rasan nouvellement
éclain^, et dans les pays environnants, lesquelles
églises le Tsar orthodoxe a ornées de vénérables
images, livres saints, meubles, etc., suivant les tra-
ditions et règles des apôtres et les ordonnances des
empereurs grecs d'heureuse mémoire.... C'est ainsi
que le Tsar orthodoxe a fait acheter aux marchés
publics des livres saints, tels que Psaumes, Evan-
giles, Actes el È pitres des Apôtres^ etc., pour être
distribués aux églises ; mais, parce qu'il n'y en avait
qu'un petit nombre de bons, le reste ayant été fal-
sifié par l'ignorance ou la mahidresse des scribes, il
a pensé aux moyens de faire imprimer dans ses Etats
des livres tels qu'on en avait en Grèce, & Venise ou
en Phrygie (?) et autres pays, pour qu'on' puisse
avoir à l'avenir des livres saints plus corrects.... Dès
lors, par ordre du l'sar et sous la bénédiction du
très-vénérnble métropolitain, en l'an du monde 7061
(de J.-C. 1553), et le 30c de son règne, ou a fait des
recherches sur la manière d'imprimer des livres ;
ensuite le Tsar orthodoxe a fait bâtir àses frais une
maison qu'il a destinée à Timprimerie, el a founii
sur le trésor public aux ouvriers Ivan Fcdor, diacre
de l'église du miraculeux Nicolas de Gostun, et Pierre
Timotéev Mstislavzov, une somme sufûs<mte tant
pour les frais de l'imprimerie que pour leur propre
entretien, jusqu'à ce que l'ouvrage ait été achevé.
C'est le 19^ avril, el l'an du monde 7071 (1563), que
l'on a commencé l'impression du présent livre qui
contient les Actes des Apôtres, les Epttrcs catholi-
ques avec celles dcSl-Paul : on a fini de l'imprimer
le l«r mars de l'an du monde 7072 (1564), c^ui a été
le premier de l'archevêque et métropoliiani Aiha-
nase, en l'honneur de la touie-puissautc et vivifiante
895
MOSE. — MUHLEMÏUM.
896
Trinité du Pt-re, du Fils, et du Saint-Esprit. Amen. •
Quelques historiens ont prétendu que cette impri-
merie avait été entièrement détruite parles Polonais,
dans les troubles qui suivirent la mort du Pseudo-
Dmitri, et que le Tsar Michaile Fedorovitsch en
avait établi une nouvelle en 10^. Bachmeister
conteste le fait, sig^nalc trois ouvrages imprimés de
1564 k 1596, et dit avoir en main des volume» im-
primés à Moscou en 1606, 16U, 1616 et années sui-
vantes ; il nous serait facile de donner les titres de
la plupart de ces livres.
André Thevet (Vie des hmnme* iUttst.t tom. Il),
dans la Vie du duc de Moscovie Vasili (Basile), dé-
clare expressément que les caractères et le premier
matériel de Moscou furent employés par les Rosses,
jusqu*à ce qu'ils eussent été détruits par an long
usage.
Bachmeister signale au XTiie siècle ime nouveHe
typographie, ninnorpa4)ïa Repxnaa, qu'il sup-
pose avoir été établie au Kremlin (Greml) pour Tu-
sage particulier du Tsar; le premier ouvrage qui en
soit sorti est un Bv KBapi» ^ elle exisuit encore en
1686.
En 1707 on introduisit en Russie de nouveaux
caractères, fondus k Amsterdam, et préférables aux
cyrilliques.
En 1709, un particulier nommé Vasili Koupriakow
fonde une imprimerie nouvelle, dont on cite un
livre intitulé BpiOCOlia KaAeH4ap'b.
Enfin, en 1711, Pierre le Grand, manquant du ma-
tériel nécessaire pour l'impression de ses ukases,
fait transporter A St-Pétcrsbourg une partie des nou-
veaux caractères de Moscou, alors appartenant à
Timprimerie du St-Synode. Nous continuerons ce
récit à Fart. Petropous.
I^ plus riche biblioth. de Moscou est celle du
St-Synode, dont nous venons déparier; à l'époque
ob Bachmeister écrivait, elle possédait près de 600
mss. russes, et était tr(s*riche en mss. grecs, dont
quelques-uns des vii* et xiii* siècles; la plupart de
ces derniers provenaient des couvents du Mont
Athos, entre autres de celles de S. Athanasc, des
Batopèdes, de Denis, de Pantocrator, de Xéropo-
lame, et de celui des Ibériens.
MosE [Tab. Peut.], Mosomagus, Mosomum,
Mouzon, sur la Meuse, ville de Fr.
(Ardennes); anc. abb. de Bénédictins;
conciles en 948 et 995.
MosELLA FL. [Jac., Auson.],MosuLA [Flor.],
MusELLA fFortunat.], la Moselle, Mosel
(en ail.), riv. de France; prend sa
source dans les Vosges, et se perd dans
le Rbin à Coblentz.
MosTORPiTUM, CosTORPiTUM [Ant. It.], villc
des Oretani dans la Britannia Barbara,
auj. Morpeth, ville d'Angleterre (Nor-
thumberland).
MOTENUM, MUTENUM [Ant. Iliu.], MVRTENUM,
station de la haute Pannonie, dont la
situation actuelle est discutée ; suiv.
Cluver, Muzm ; suiv. Mannert et Rei-
chard, Eisenstadt {Kis-Marton) ; enfin,
d'après Bisch. et Môller, Bruck an der
Leytha, localités de Hongrie (com.
d'OEdenburg).
MoTKAUAyMouchard, commune de France,
près Dôle (Jura).
Motte (la), château près de Lyon.
DICnOIfll. DE GÊOGIU
Ce fut là que M. de Gauffecoart, après un long
/séjour à MontbriHant, vint se retirer; il y imprima
en 1763 son Traité de la reliure des livres^ et y
mourut en mars 1766 à Page de 75 ans (voy. Bregbot
du Lut, Mélanges, tom. II).
MoTUCA fCic, Plin.], Morouxa fPtol.], Mo-
dica, ville de Sicile (prov. de Syra-
cuse).
MoTYA, MoTwj [Diod.. Steph. B.], ville et
port d'une petite fie, située sur la côte
0. de Sicile, appelée Isola di Mezza,
MoTYCQANUs FL'> Fiume di Ragusa, en
Sicile.
MoTYUM, m6tuov [Diod,], forteresse près
d'Agrigente, que Graesse voit auj. dans
Naro.
MouDA, MuDA, Muyden, village de Hol-
lande, dans le Rynlant, près de la mer
d'Haerlem.
MouLSEY , ville d* Angleterre, près de
Kingston, dans le Surrey.
Une imprimerie clandestine existait dans ce village
à répoque de la reine Elisabeth, et était, croyons-
nous, dirigée par un imprimeur du nom de John
Rite ; elle a produit un nombre relativement consi-
dérable de brochures et de pamphlets, religieux
ou politiques, pour la plupart disparus auj. Ames
{Typogr. Antiq., p. 12i6& et suiv.) consacre une
curieuse notice à cette typographie et en suit tes
pérégrinations à Fawsley dans le comté .deNor<
thampton, à Norton, à Goventry, etc. (Voy. k ce
sujet : D'îsraèliy Quarrels of authors^ III, Cotton,
etc.) /
A la même époque, une imprimerie clandestine
catholique existait aussi en Angleterre, courant les
plus grands dangers (danger of life) ; les imprimeurs
changeaient fréquemment de place, et distribuaient
leurs publications avec d'excessives précautions
(voy. Ribadeneyra, Scisma d'Itiglaterra)[; nous
croyons que la note de Ribadeneyra doit s'appliquer
à l'impr. de John Rile que nous venons de signaler.
Mrrschina Crkwa, anc. monastère du
Monténégro, dont nous ignorons la
situation exacte.
M. Temaux dit qu'une édition du Nouveau Testa-
ment en slavon fut imprimée dans ce monastère en
1&62 par le moine Mardarius (7).
MucuLLA [Procop.], Mugello, bourg de
Toscane, près Florence.
MUDOVIUM (?).
Localité qui nous est inconnue ; nous trouvons au
catal. deslivresdufonds de Daniel Elzevir, rédigé
après la mort de ce grand imprimeur, arrivée le
a août 1681 (p. SOS) : Ludovici MorainviUière
Examen philosophiœ platonicœ, Mudovii, 1655,
in-8».
MuGiLONEs, peuple de la Germanie, qui
habitait le territoire de Mùgeln, dans
!e roy. de Saxe.
MuGRA FL., le Morin, affluent de la
Marne.
MuHLEMiUM, Mûhlheim, petite ville de la
Prusse Rhénane, sur la rive droite de
Rhin, près de Cologne.
897
MUICURUM. — MURBACUM.
898
Ccst aux protestants expulsés de Cologne en 1G18
que cette ville doit sa prospérité. LMmprimeric
date de 17S0, et Gaspard Proper fut le premier typo-
graphe*
MuicuRUM, Mcuîxsuûov [PtoL], MucRD [Geo.
R.], ville de riUyrie, auj., suiv. Rei-
chard^ Maharska.
MULCEDUNUM, MULCEDONUM, MUSSIDUNUM,
Mucidan, Mussidcm, bourg de Fr. (Dor-
dogne).
MulhusiumSuperiorisElsatle, voy. Arul-
BINUM.
Une de ces notes substantielles et développées
dont M. Claudin a généreusement enrichi le catalo-
gue Luzarche nous donne l'occasion de rectifier la
notice que nous avions consacrée à Thist. de la
typogr. de Mulhouse. Suivant ce savant libraire, le
premier imprimeur de cette ville ne serait pas Pierre
Fabri, mais Thonneur d*avoîr inauguré Tart typo-
graphique appartiendrait à Hans Schirenbrandt et
Pierre Schmid (ou Schmidt), dont le matériel, à en
Juger par Panalogie des caractères, proviendrait de
la ville de Bâle. M. Claudin, diaprés la communica-
tion de M. P. Ristelhuber, cite un ^volume d'hy-
giène, en allemand, du dr Laurent Friesen, imprimé
à Mulhouse par Pierre Schmid seul, en 1559 ; c'est
sans doute de Lorenz Fries, dont Graésse (t. II,
p. 635) cite plusieurs ouvrages imprimés A Stras-
Dourg de 1514 à 1532, que veut parler H. Claudin,
et le fait n'a rien que de parfaitement admissible.
Nous avons vainementcherché la trace de ce volume
ou du moins de cette édition dans les bibliographes
allemands, et nous regrettons de ne pouvoir donner
ici la description détaillée de cet ouvrage, qui, jus-
qu'à nouvel ordre, peut être considéré comme le pre-
mier livre imprimé à Mulhouse.
M. Luzarche possédait le livre de Seb. Frank à la
date de 1561, que nous avons cité; M. Claudin en
donne. la description. C'est un ïnS" de 130 p. chif-
frées, plus un f. pour le titre, et un autre également
non chiffré, cont. la souscription au r**, et la marque
de l'imprimeur au vo.
Mulhusii:m, MuiiLnusiuM Thuringorum,
MûiiLHusA [Slruv.], Muhlhausen, \ille
de Prusse, sur rUnnstruU, dans la rég.
d'Ei'furth (Saxe) ; anc. ville libre, fon-
dée en 1135, cédée à la Prusse en
i802.
C'est presque à la même époque que son homo-
nyme d'Alsace que la Mulhouse saxonne a vu l'in-
troduction de la typographie dans ses murs. C'est
en l'année 15G5 que nous trouvons la première
mention de l'imprimerie de George Hantzch, le pro-
totypographe de cette ville : Chrysostomi Erkld-
rung dess Spruchs; IS'iemandt wirdt verlesst
dann durch sicli sclbst. Miilhausen, bey Georg.
Hantzch, 1565, in-S**. — Georg, IVcbers TeutscUe
Psalmen Dauids mit U. 5. und 6. stimmen compo-
niert. Miilhausen in Thiiringen, 1568, in-4o, et un
autre recueil des Ptaumes mis en musique par le
même G. Webers, à la date de l'année suivante et
dans le même format ; ces deux recueils de musique
sacrée sont excessivement rares et non cités par
Forkel.
MuLiFOiNTANUM Cœnorium , MauIbruuJl y
anc. abb. de Cîteaux, dans le Wurtem-
berg.
MuNDA [Piin.], Mouvra [Slrab.], ville de la
Bélique, près d'Ecija (Astvfçi), que l'on
croit être le bourg de Monda, au S.-O.
de Malaga, ou celui de Guadalorje, dans
la même province.
MuNDA, Macuidan [Gf. Chfon.], Mûnden,
Hanoverisch-Mùnden, ville du Hanovre
au confl. de la Werra et de laFoida.
MuNDA FL. [Plin.], Mov^a [Ptol.], voy.
Monda.
MuNDA RuRiE, RoERMONDA, Ruremonde,
ville du Limbourg hollandais^ au confl.
de la Meuse et de la Roêr; patrie du
géogr. Mercator.
MuNDA ÏENERiE, Teneremunda^ DefuJef-
monde, Termonde, ville de Belgique^
au confl. de l'Escaut et du Dender
(Flandre Orientale) ; a soutenu un siège
contre les Français en 1667.
M. de Reiffenberg, dans le Bibliophile belge^ Mt
remonter l'établissement de l'imprimerie à Ter-
monde, à 1629, avec Josse Van Langhenhove comme
premier typographe.
MuNDA VisTur.^, Weisselmunda, Wekhsel'
mande, sur la Vistule, ville de Prusse
(rég. de Danzig).
MuNDOBRiGA [Itiu. Ant.], voy. Medo-
BRIGA.
MuNiciPiuM [It. Ant., II. Hier., Tab. P.],
station et colonie romaine en Mœsie^
auj., suiv. Mannert, Zibet, sur la Mo-
rawa (Servie).
MuNiMENTUM Corhi:lonis, vov. Groninga.
MuNiMENTUM Trajam [Aoimlan.], forte-
resse dont les ruines se voient euco?e
près de Uôchst, sur la rive droite de la
Nidda.
MuNiTiuM, M'.'jvÎTiov IPtol.J, ville des Ansi-
barii, dans la Germanie, que Reichard
place auprès iVOsnabnick, Wilhelm
sur le territoire de Bielefeîd, et Lede-
bur à Stcmberg, en Moravie.
MuNYciiiA, Mouvuy ja, l'un des trois ports et
au S.-O. d'Athènes, entre le Pirée et
le cap Sunium; auj. Firrto-Leone ou
Stratiotiki,
Muhj:ponti:m, Bruvk, Trugg an der Mur,
ville de Styrio (Autriche).
Ml'RANUM [Lucan.],Si:MMURANUM [it. Ant.],
ville de Calabre sur les frontières du
Bruttium, auj. Murajio.
MuRATL'M, Murato, bourg de l'arrond. de
Bastia (Corse).
MuHATUM Alveuni.k, Munit, ville de Fr.
(Cantal); anc. titre de vicomte.
MuRBAci M, MoRBAciM, Morbacliy MurbacJi,
anc. et célèbre abb. de St-Benoît, fon-
dée en 724, eu Alsace ; son abbé était
prince de l'Empire.
899
MLRBOGl. — MURUS.
900
M'RBOGr, voy. Turmodigi.
MuRciA, Murcie, Murcia, sur la Segura ;
ville d'Espagiic (Cap. gén. de Valence),
chef-lieu d'intend., anc. capit. du roy.
du même nom.
I/impriraeric remonte en cette ville à rannée
1^7 ; le premier typographe est Lope de la Roca,
natif d'Allemagne, qui arrivait de Valence, oh on le
trouve deux ans auparavant. Voici, d'après Mendez, le
titre détaillé du premier volume imprimé par ce typo-
graphe : Tratado que se Hama Copilacion de ;i.a8
BAT ALLAS compalei que son contenidàs en tas
estorias escoUuiicas e dt Espatla dirigido al muy
rcverendo senor don Fray Johan Ortega de
maluenda obispo de coria del consejo del Rey..,
etc. A la fin : A gloria e alabanza de nuestro Sal-
vador y redemptor Ihu. Xpo. Fue este liln^o que
es llamado el tractado de las batallas campales
acabado con otros dos tractados en la muy noble
e leal cibdad de Murcia por manosde maestre
Lope de la Roca Aleman Impressor de libros lunes
xxviij dias de mayo ano de mil e ccccLxxxvy.
anos. 2 parties en un vol. in-fol. goth. L'auteur de
ce rare vol. est D. Diego Bodriguez de Almela, cha-
noine de Murcie.
Du même auteur est el Valerio de las histâtUu,
imprimé, la même année, par le même imprimeur
(Mendez, p. 152), à la date du 6 décembre, in-fol.
sans ch. ni réel., mais avec siçn.
Enfin, nous citerons en dernier lieu un important
vol., dont nous donnons le titre exact, gnice au
travail de Zarco del Valle et D. Sancho Rayon : TraC'
tado que se llamael Oracional de Femand Pères,
porque contiene respuesta a algunas Cuestiones
que flzo el noble caballero Feman Pères de Gu3>
man al Revcrendo Padre, virtitoso , Perlado don
Alfonso de Cartagena, etc. A la fin : A gloria [j Z
alabançà de nro Salluador y redentor jhû X^.
Fue II este libro destos très tractados \\ acabado en
la muy noble z leal \\ Cibdad de Murcia\por ma-
nos de\los honrados Gabriel Loys ar\\nyo nolta"
rio II r maestre Lope de\\la Roca ImpressSares de
libros lu\nesa xxvj. dias de marzo ano.\de mil t
ccccLxxxviJ. afU)s, In-fol. à long. lig. sans ch. ni
réel, mais avec signât., même caract. que les deux
précédents vol.
Nous avons donné ce volume le dernier parce
qu'il est daté du 26 mars et que. Tannée l£i88 com-
mençant à Pâques qui tombe le 6 avril, il se trouve
publié tout à fait à la fin de Tannée 1487. -
MuREr.LUM, Muret, ville de Fr. (Haute-
Garonne); bataille en 12i 3.
Mdrense Monast., voy. Murus.
MURGAISTIA, voy. MORGENTU.
MuRGis [Plin., It. 4^t.], anc. station de
l'Espagne Bétique, quTkert place
auprès de Punta de la Guardia Vieja;
d'autres géogr. traduisent par Aime-
lia.
MUHIDUNUM (It. Ant.J, MORIDUNUM [G.
Rav.], RiDUNUM [Tab. Peut.], ville de la
Britannia Romana', auj* Dorchester
(voy. Dorcestria).
MuRiTUM, Mûrit ANUM, voy. Moretum.
MuRiuM, Murus [It. Ant.]> station de la
Rhœtie, auj. Mori, Castel-Mur^ bourg
du Tyrol, près de l'Adda (cercle de Ro-
veiedo).
Melxi (Dict. anon. et pseud., II, 126) cite ce bourg
comme lieu d'impression : Liber Memorialis de
Caleosiro (Cagliostro) quum esset Roboreti^ in-S*",
S. L. M. D., mais imprimé à Mori, par Stef. Tetol-
dini, en 1789. « Questo opuscolo, scritto in istile
scritturale, è di Clementino Vannetti, e nel t. VII
délie sue Opère italiane e latine fa ristampato in
Venezianel 1831.»
McRiusFX. [Plin.],riv. de Pannonie, auj.
la Muhr, sort des Alpes Noriques et
afQue à la Drave.
Mûri Veteres, Murviedro, ville d'Espagne
(intend, de Valence) j elle est bàtie sur
les ruines de Tantique Sagonte, yoy,
Saguntum.
MURO CiNCTUsi MURO ClNCTUM, MuRCENrr ;
un grand nombre de localités prennent
leur nom de ce radical : Morsan (Eure),
Morsang ( Seine - et - Oise ), Morsans
(Eure-et-Loir), Marsains (Marne), Mur-
chincq (Dordogne), Mercin (Aisne) etc.
[Quicherat].
MuRSA Majop [Inscr. ap. Orelli, G. Rav.,
T. Peut.], MoOoaa [Stepb. B.], Mursia
[It. Ant.,It. H.], Moupcîa [Ptol.], Murœ-
LA, Muroella, Essekiniim in Sluvonia
Militari [J. Nemeth], ville de la Pan-
nonielnfér., auj. Esseck, Eszek, Ossiku,
sur la Drave, capit. de la Slavonie
(Autriche) ; victoire de Constance sur
Magnence en 350.
En 1776 apparaît Timprimerie dans cette ville :
Pavissevieh Josephus Poseça-Slavon. Ord. S.
Franc, Saneto Josepho, utriusque Testamenti
Patriarchcty Patri Christi, Mariœ sponso, patro-
noque suo potentissimo has quinque Panegyrcs
offert, conaecratque, Mursae Essekini, literis Di-
waltianis, 1776, in-ft*» de 20 pp.
L'imprimeur s'appelait Jean Martin Diwalt. Bru»
net (Man. VI, col. 686) cite un second produit de
cette typographie à la date de 1778.
MuRSA MiNOR [Tab. Peut.], Mursella [It.
Hier.], MoupatXa [Ptol.J, au N.-O. de
Mursa Major, auj. Petrowicz, bourg de
Slavonie, sur la rive droite du Da-^
nube.
Mdrta fl., Murtha, la Meurte, la Meurthe,
riv. de France, affl. de la Moselle.
Murus [It. Ant.], ville des Oretani, dans
la Tarraconaise, auj. Morotales.
Murus, voy. Murium.
Murus, Murknse Cœnorium, Jlfun, St-Mar-
tin-de-Mouri, abbaye de St-Benoît, du
canton de Luceme, relevant de St-
Gall.
Origo et Genealogia gloriosissimorum comilum
de Hapsburg, Typis vetcribus principalis monas-
terii Murensis, per Joh. Car. Roos excusum, 1702,
in-8o. L'auteur de ce livre est Tabbé Dominique
Tschudi [Szecheny]. Les Annales du monast. de
Mûri, imprimées en 1627, in-4<*, ne donnent aucun
renseignement sur cette imprimerie, ce qui pipuve
que sa fondation est postérieure à la publication des
Aunales; elle existait en 1645, puisque, à cette date,
901
MURUS GKJECIjE. — MUTINA.
902
le frère imprimeur fut appelé au couvent de St-Gall,
ce que constate G. E. Haller.
MuRus Gkmcije^ Muro, bourg du Napoli-
tain.
MuRus PicTicus, Picfs WcUl, muraille que
Valentinien III fit élever du Firth of
Solwa}[ à l'embouch. de la Tyne. pour
garantir la province romaine des in-
cursions des Pietés.
MusAGOREs Ins. [Plin., Mêlai, trois îles
de la Méditerranée , dép. ae la Crète,
dont la princ. est auj. Ophiussa.
m
MuscELLA, Moisselle, commune de Fr.
(Seine-et-Oise).
MusciAcuM, voy. Mussiacum.
MusDONiuM, Moxidon, anc. cap. du pays de
Vaud, ville de Suisse (c. de Vaud).
MusEiUM Episcopale, Mussiacum, Mussy-
VÉvéque, ou Mussy^sur-Seme, bourg de
Fr. (Aube).
mussipons, mussipontum, pons ad montio-
nem. Villa Pontus sub Castro Montio-
Nis [D. Calmet], Pons ad Monticulum,
PoNTiMussuM [ActaLotbar.],anc. Mecusa
tGeo. Rav.l, Vont-à-Mousson, ville de
' rance, sur la Moselle (Mcurthe) ; anc.
titre de marquisat ; université érigée
en 1572 et transférée à Nancy en
1768.
Les statuts de l'université de Pont-à-Mousson, en
date du 28 juillet 158u, signalent un imprimeur et
trois libraires, qui étaient à la nomination du rec-
teur; plus tard un second imprimeiu* fut spéciale-
ment attaché aux facultés de droit et de médecine.
Le premier typogr. fut appelé de Verdun ; il s'appe-
lait Martin Marchand ; il fut installé ■ comme impri-
meur-Juré en l'université » en Tan 1582, continuant
cependant à flaire marcher de front son établisse-
ment virdunois, et possédant en outre, sinon une
imprimerie, au moms une boutique de libraire à
Luxembourg (Beaupré, Suppl.^ p. 76).
Chevrier cite, au tom. III, de son IlisL deLor-
j'aine, mais sjns indication de format, un Journal
des8iégeet prise d'Epinal. Pont-à-Mousson, 1582.
Si cette date est exacte, c'est là la première impres-
sion de Martin Marchand ; mais un volume beaucoup
plus authentique est décrit au cat. Battue (n^ 75S1),
cat. Lancelot (5792), et par M. Beaupré; c'est la
bulle d'érection de l'université : Erectio et fondatio
çencralis stvdii^ sev acadcmiœ privilegiatœ civi-
tatis Pontimvssi in Lotharingia... additis legibua
et statvtis, quibvs vtriusque Juris Pontificii et
Ciuilis FacuUatiSf carumque scliolœ publiée re-
gunlur. Pontimussi excudebat Martinus Mercator,
eiusdem academix typographus, cio rj xxciii. Pet.
in-8*> de 28 ff. non chif. sign. a. d iii. Sur le titre
la marque de l'imprimeur, reproduite par M. Sil-
vestre, un vaisseau, avec la devise : Mercator
ciTrit ad Indos.
Nous renvoyons à l'excellente Bibliographie lor-
raine de M. Beaupré le lecteur curieux de suivre les
développements de la typographie de Ponl-à-Mous-
son, et l'histoire de son université.
Les imprimeurs du xvi« siècle sont Martin Mar-
chand (1582-87); EtienneMarchand(1588-97]; Nico-
las Uaudet (1596), et Melchior Bernard (1599-
1622).
Au xviK siècle nous citerons (1620-1627) Jean
Dubois, que ne mentionne pas M. Beaupré; c'était le
frère de François Dubois, deuxième du nom, et leur
établissement principal était à St-Mihiel. Mentioo-
nons encore le célèbre imprimeur de Piri», Sébas-
Uen Cramoisy (1622-1625), à propos duquel est émb
un arrêt du conseil privé, en date du 18 nor. 1625.
■ Pour les syndics et adjoints des libraires et impr.
de Paris, contre Séb. Cramoisy, qui avolt fait im-
primer quelques ouvrages à I\>nt-à-Mousson, par
lequel luy fut f^it défense de faire imprimer aiâit
lieu et hors le royaume, tant qu'il serolt libraire à
Paris, à peine de confiscation des impressions et
d'amende arbitraire. »
Réunie à la France après la mort du roi Stanislas,
en 1766, la ville de Pont-à-Mousson ne figure pas aui
arrêts du conseil qui réglementent l'imprimerie det
villes de France au xviiie siècle, non plus qii*aa
rapport fait à M. de Sartlnes en 1760.
Pont-à-Mousson possédait une riche abbaye de Pré-
montres, appelée Ste-Marie-Mijeure ou Ste-Varie-
aox-Bois, fondée en 1126. Nous ignorons où M. Pei-
gnot a pris le renseignement suivant : « Vers I62§,
les Prémontrés établissent au monastère de Ste*
Marie, à Pont-à-Mousson, une imprimerie parti-
culière.. *^ *^
Musuliacum, Muzilîac, commune de Fr.
(Morbihan).
MUTARENSIS CiV., MuTAREîI [PcrtzJ, MOU"
iem, ville de la basse Autriche, sur le
Danube.
MOTENUM, voy. MOTENUM.
Mdtua [Liv.], ville de l'Istrie, sur le
côté sud de la presqu'île, près de
l'Adriatique, auj. ifedo/iwo.
Mutila, Motula, Mottola, bourg du Napo-
litain, dans la Terra d'Otrauto. (Voy.
Lor. Giusliniani, p. iOii.)
Mutina [Mêla, Liv., Tac, Plin., It. Ant.
etc.], TQ MoÙTiva [Ptol.], M&UTtvr, [Strab.),
MuTENA [it. Hier.], MoT(va [Polyb.], co-
lonie romaine dans la Gallia Togata
ou Cisalpine, chez les Boii, auj. Mo-
dène, Modona, Modcna, ville de l'Italie
Scptentr. entre la Secchia et le Pana-
ro; académies, université, bibliothè-
que; pairie de Muratori et de Vignole.
En l(i75un Allemand, Jean Wurstcr de Keropten,
que nous avons vu à Mantoue en 1U72, 73 et 74, est
rinlroducteur delà ty|)ograpliic dans cette ville célè-
bre ; le premier livre sorti de ses presses est un Vir-
gile, qui commence : P. Firgilii Maronis Buco-
licon Liber. \\ Mgloga primadicta Tilyrus. \\CoUo-
cutores |] Melibœus\\Tityrus. — Le 12e Uvre de
r/Enéide linit au r" du f. 190 ; puis Tiennent 10 if.
contenant le xiiie livre, ajouté pur Mafcus Vxgius, de
Lodi ; il est précédé de 12 vers en guise de préface ;
puis viennent les pièces de poésie [Spuria opéra) at-
tribuées à Virgile, Morciunu Culcx^ Priapeia^ etc,
comprenant 21 tt. On lit à la fin : Mutine impres-
sum pcr Magislrum lofianncm \\ Vursier de
Campidona. Anno D.H.cccc.LXXiiiii. 0 die vicc-
sima tertia Mensis lanuarii. In-fol. de 221 ff. à Sô I.
à ia p. entière, sans ch., réel., sign. ni capitales.
Cette remarquable et correcte édition fut décou-
verte par le célèbre Morelli ; elle est bien décrite par
Dibdin au tom. 11 de la Spenccriana, et Texcmplairc
est, croyons-nous, celui qui fut vendu 500 fr. k Qro-
zetà la Tente Boutourlin; sur un catal. annoté de
cette vente que nous ]>o$sédons, on lit : • L*exempl.
k
903
MYCENiE. — MYTTISTRATUM.
904
laisse beaucoup à désirer, » ce que Dibdin traduit :
• The présent copy, upon Ihe whole, is in sowid
and dcsiroble condition, *
Deux autres volumes sont imprimés par le même
typogr., en cette année lù75; le premier, du 25 juin,
est intit.:i[,i7;ro delta consolazione deUe mcdicine
scniplicij solenni, Hqualefacia Giovanni figtiolo di
Mesue. In-fôl. I/exempl. vendu chez M. Libri à Lon-
dres, en 1859, était composé ^e 222 fT. Le second :
De Saliceto Bariliolomœi Lectura super nono
Codicis,in'(o\.^ à la date du 15 octobre.
Nous avons cité le Virgile le premier, par respect, et
cependant, Pannée commençant à Pâques, il faudrait,
croyons- nous, le reléguer au Se rang.
Jean Wurster n'imprime plus après IV16^ ou da
moins on ne connaît plus d'ouvrage portant aoD
nom.
Les principaux imprimeurs de Modène au XT« siè-
cle sont Daldasar de Struciis (1A77), Domenico Rho-
chociola, ou Rochizola (1081-1500), Thomas Sep-
tcracastrensis (que nous avons vu à Mantoue en
1072 et 1073), et qui imprime à Modène, en société
deJohannes Franciscus (1081); Pierre Maufer, de
Kouen, et Paulus Mundator, de Modène (1091 -92).
Nous aurons à nous occuper particulièrement du
preniierde ces deux typographes, aux art. Padoae,
Venise et Vérone. Entin Dionysius Bertochus, de
Bologne (1099-1500), dont nous suivrons Pexisience
errante de Vicence à Trévise, puis à Venise, puis à
I\eggio, enfin à Modène.
Mycen^ [Liv., Mêla, Plin., Virg.J, Muxiivu
[Hom.J, Mwwai [Herod., Thuc, Strab.,
Ptol.J, célèbre ville de l'Argolide, à
50 stades- au N.-O. d'Argos, dont on
voit encore les ruines près dû bourg
de Kharvatiy dans l'Eparkhie d'Argo-
lide,
MvcoNos INS. [Plin., Ovid., Mêla], Muxc-
vo5 [Herod., Thuc, Ptol., Strab.], Tune
des Cyclades au S.-E. de Ténos, à 15
mill. E. de Délos, auj. Mykono ou Jfy-
coni,
Mygdonia [Hor., Ovid.J, Mu'y5'cv(a [Herod.,
PtoJ.], province du N.-O. de J a Macé-
doine, limitrophe delaThrace; fait
auj. partie de lailOMmëZte.
Myla FL., petit fl.de Sicile, auj. ilMar*
ceîlino,
Mylacdm, Mylœcium, Mylau, petite ville du
roy. de Saxe (cercle du Voigtiand) (?)
Nous ne pouvons donner avec certitude cette
traduction du radical latin, que nous avons dû
mentionner, parce quUl est indiqué comme lieu
dMmpression d*un volume que nous trouvons décrit
par Gerdes et Bauer : Hardenbergii [Ait.) contra
falsd nominatam corporis Christi ubiquitatem
scriptum, unà cum Elardi Segebadii de ubiqui-
tate scripto adv. Hardenbergium^ et A. Harden-
bergii brevi et aperta eontroversia de Bucharis-
tiœ explicatione. Mylœcii, excudebat Petrus Fabri-
cius, 1560, in-S". Ce volume est tellement rare que
Saligius, dans VHitt. de la confér. d'Augsbourg^ le
considère comme n*ayant Jamais existé que manus-
crit. Bauer cite du même livre une édition de 1568,
et écritle nom du lieu d'impression : Mylacum.
Uylm [Plin., Vell. Pat.l, MûXai [Thuc.>
Strab., Ptol.], Myle [Sil.], port de la
côte N. delà Sicile, auj. Melazzo ou
Milazzo, « Ccrvicem peninsulœ occu-
pât, dit Cluver, quae nunc Yulgo dici-
tur Capo di Milazzo. »
Myoota, Mugvî* [Pausan.], Muwv [Steph. B. |,
localité de la Locride, dont les ruines
sont près d'Agiathymia (Athymia ?),
suiv. Leake (II, p. 592).
Myrcinus, Mupxivo; [Herod,, Thuc], ville
de Thrace, sur le Strynion, auj., suiv.
Cousinery, Ziçhna, dans le pach. de
Saloniki.
Myrina [Plin.],Mupivtt [Plol.l, ville située
sur la côte de l'île de Lemnos,' auj.
Palio ou Paîœo Castro,
Myrmequm, Mop(AT(i«icv [Scyl.], M'jpfxiîxiov
[Strab.], cap et ville de la Sarmatie,
sur le Bosphore Cimmérien, dont Pal-
las indique remplacement au détroit
d'Ienikalèh, mais plus près de Kertsch,
ce que confirme Mourawiew en plaçant
les ruines à 4 werstes de Kertsch,
Myrrhinus , Muppivcuç [Strab., Pausan.],
bourg de l'Attique, auj. Merenda, suiv.
Reichard.
Myrtilis, voy. Juua Myrtius.
Mysia, voy. Mœsia.
Mystia [Mêla, Plin.], Mixrrfa [Steph. B.],
ville au Bruttium, que Mannert traduit
par Monasterace, près du Capo di Brus-
sano.
Myttistratum, voy. Amastra.
NaB^L'S FL., SxSaXn [Ptol.], Naedpcc, fl.
di? l'Hibemie, anj.. suit. Mannert, the
DutTuss.
Nabli? fi.. [Fortun.], Nabus, Navl's, 11, de
Thuringe, auj. la Naabe [Rekhard],
Nabrissa, Nigpiaix [Strab., Ptol.], Nebbissa
IPlin.f, ville d'Espace à l'embouchure
des Bœtis, auj. Letnija, dans l'iatend.
de Sévillc ; patrie de Diaz de Solis i.'t
d'Aotoniode Lebrija.
Naburga Claustbaus , KIosterneuhirg,
petite ville de la basse Autriche [cercle
infér. du Wienerwald), sur le Danube.
Nahiirga Fohensis, &oinaAurg, ville d'Au-
triche, sur le Danube, en face de Klos-
lerneuburg, chef-lieu du cercle inf.
du Haiihartsbcrg.
Nadeb.»:, Nadehe, Nasaba, Nageras, Na-
jera, pclitc ville de la Vieille -Castillc
(Espagne).
Crltc Tille est ciU-e par Skndci comme lyunl
pouédé une lni|>Hmei1ei nous coniiaissoiii en
cBm uni' Miiion cspagnolo tics Enift/*mej d'Alelal,
toi Emblemat de Alcialo, con la npUeacioa M
Autor ! trait, par Bltto Lopet. ^a^le™, Juan HoD-
E»L0I1, le», iii-Ei° (Anlon., I,2M); et un p<i«mr>
d'Estcvan Maiiwldi^ Vlllegas. lot Eroliraa o Ama-
D lel7 pnr le ui<ine Ju.iii de
I. 1111).
, [Tab. P.], la Nara, riv. d'Italie
N«Bis FL. [Mêlai, Hiiei,- lPlol.|, riv. de
l'Espagne Tarrac., auj. la Niip-".
N±HAUsus, voy, Nemausi's.
N.eomaous, voj. Baioc.k.
Nagalba, le yaijold. riv. du Wurtem-
berg.
Nagnat-e, SipîTïc [Pliil.l, peuple d'Ir-
lande; habitait le comte de Doiiegal.
Nagnia, voy. Narma.
Nagv-Enïkihni:m, oppidum iii eomitahi
Albensi inf.in Traiisyhania [Semeth],
Nagy-Enj/eden, en allem. Strasburg,
dans Ig cnmitat de Wcis^embourg,
Transylvanie (Pays des Hongrois).
Ajirte la mon d'Abniham Kcrliii de Sieiici, im-
primeur irauylvfllD aa xiu^ alKcle. iicfài uns
-'- ' tvcn rail 1073, Hk'hiïlAplI, prince
. les culliin« n>tannl'« de Kolaamr Klusch ci
de iVaicy-Barcdcn t llinprimeric de ce dernier col-
lège resta quelque l'-mps iiicxploiiée; cepeiiilaiii
Eliennc Slndor iHagyar-Keiigi-ethàt) menlioitne
dates de IffiO, 17^5. 1751. eic. Ni-uietb ne ciic p:l^
dp votuines antérieurs i 17tl7.
Nac
Nagy-Szomùatii, voy. TïiiNAvrA.
Nauahvali [Tac. Ger»!.], pcuplo germain,
907
NAISSI S. — NAMLRCUM.
908
établi dans la haute Lusace et la Silé-
sie, suiv. Kruse, et, suiv. Reichard, oc-
cupant le territoire compris entre la
Wartha et la Vistule.
Naissus [It. AntJ, NaTado; [St. Byz.l,
Nayson [G. Rav.J, N.*:sus [Amm. Marc],
Naioo; [Const. Porph.], ville de Dacie,
auj. Isezza, Nissa^ sur laNissawa, ville
du sud de la Servie ; patrie de Cons-
tantin.
Nalata [Tab. P.], ^ÀXTixa [Ptol.J (?), ville
de laDalmatie, auj. Milati,
Namare [Tab. P.], ville de la Norique,
sur le Danube, aui. Molk, suiv. Mucnar;
et, suiv. Reichard, Maur, entre Trais-
maur et Erlaph [Forbiger].
NAMNETii [Cœs.l, NatJLVTTai [Strab.], Namne-
TEs, 'peuple de la Gaule Lyonnaise III,
occupant la Loire-Inférieure,
Namnetus portus [Tab. Peut.], Civitas
Namnetica [Greg. Tur.], Civ. Namnetdm
fNotit. Prov. Lugd.J, anc. Condivincdm,
Kcv^^iGÛcvxcv, Kov^ioOiTX&v [Ptol.], NaMNE-
TUM, ville des Namnetae, auj. Nantes,
sur la Loire, chef-lieu du dép. de la
Loire-Inférieure (en breton Naounet,
[la ville de Noé], Noenet on Nouenet;
une tradition bretonne veut que Noé
ait abordé là après le déluge). Nantes
est la patrie de J. Meschinot,
Nanie la Breie en Meschinot se baigne... (Marot).
C'est aussi dans cette ville qu'est née la
duchesse Anne, depuis reine de France.
Cette ville possède une riche et très-importanle
bibliolh^qlle, dont le catalogue, rédigé par le savant
conservateur M. £m. Péhanl, est en cours de publi-
cation.
L'imprimerie remonte à 1493; Mailtaire, Prosper
Marchand, et, d'après eux, Goujet et Guimar {An-
nales nantaises)^ citent une édition deilAtneUesdes
princes de Jean MeschinoU imprimée à Nantes en
1488 par Est. Torcher ; c'est une confusion de chif-
fres (Lxxxviii au lieu de Lxxxxiii); mais ce livre
céli'bre est bien le premier produit* des presses nan-
taises que l'on connaisse. Ce volume rare et précieux
est dt'crit avec une extrême exactitude nar M. Bru-
net, d'après les deux exemplaires de la Bibliothèque
impériale (sur vélin), et de la Bibl. Ste-"Geneviève
(sur papier), ^ous n'y reviendrons pas. L'imprimeur
et libraire, Estienne Larchier (LarcherJ, était un
Nantais; il demeurait à Nantes en la rue des Carmes,
près les Changes, et, selon quelques probabilités,
avait appartenu à l'atelier typographique de Brehan-
Loudéac. La bibliothèque de la ville de Nantes ne
possède pas cette rare et prt'-cieuse édition ; il serait
à désirer qu'elle pût -au moins acquérir par voie
d'échange ou autrement l'exemplaire incomplet
appart. à la bibl. de la ville du Mans.
A la suite de l'édition du Cousfumier de Bretai-
gneavec les Coustumes de la mer, imprimée à
Rouen par le célèbre Martin Morin,pet. in-8o goth.
à 2'4 lig. à la page, figure dans quelques exem-
plaires une Table desBIatièrcs portant à la fin, à
la suite d'un écusson (contenant ces mots inexpli-
qués: Ny DOALB) : Imprime a fiantcspar Estienne
Larchier. 36 fT. non chif., sign. a-e; le premier f.
prtsente une fig. de St-Christophe, gravée sur bois,
et le dernier f. est blanc. Puis vient une partie de
20 Cf. sign. a-c, intitulée : S*ensuiuent les ordon-
nàces et statut du\roy faictz ou pays de Bretai-
gne ou mays (sic) de may Can mil quatre cens qua-
tre vingtz et^quatorze, avec cette souscripUon au
v^ du 20* f.: Cestz présentes ordonnances et statut
ont este || imprimées a Nantes par Estiene Lar-
chier imprimeur^et libraire demeurât en lad'* ville
de fiâtes en\\la rue de Carmes près les Chàges
(Cal. Falconet) . Si cette table a été imprimée i>ar
Etienne Larcber l'année même de l'impression à
Rouen du CdUstumier, ce serait le premier spéci-
men connu des presses locales; mais le fait ne peut
être prouvé.
M. Em. Péhant signale une autre édition de cet
opuscule qui se rattache aux Coustianes de Bre-
taignCy imprimée également à Rouen, mais piir
Robinet Macé, et vendue à Rennes par son parent
Jean Macé, laquelle édition est publiée avec la date
du X avril 1494,. et également in-8<> goth. de 32 lig. à
la page ; le supplément d'Estienne Larcber est, comme
celui de l'édition de 1492, de 24 lignes à la page,
mais il diffère quant aux signatures et au nombre de
pages ; il est de 43 0. sans ch., ni réel., avec sign.
À. FiiJ. Cette pièce, que décrit aussi M. Cotton, est
à la BibL Bodléienne.
Parmi les imprimeurs de Nantes au xvie siècle,
nous citerons les Papolins (Anthoyne et Michel),
gucrro (1540), dont la famUle exerçait encore à'ila
n du xviue siècle; Nicolas Desmarets, Pierre
Dorion, etc.
}jes arrêts du conseil de 1704 et de 1739 portent
à quatre le nombre des imprimeurs qui peuvent
exercer dans la ville de Nantes.
Le rapport fait à M. de Sartinesen 1704 en signale
cinq : Brun, impr.-librairc, reçu en 1719, né en
1699, 3 presses; il est employé pour les fermes,
compagnie des Indes, etc., et même pour les Heu-
res de la Rsine, dont il partage le privilège avec le
8T Hérissant, de Paris ; Querro, impr.-libraire, fils
et petit-fils d'imprimeur, reçu en 1720, âgé de
66 ans, 2 presses; la veuve Marie, dont le mari
avait été reçu en 1736, 2 presses ; la veuve Mar-
chai ; son mari, fils et petit-fils des imprimeurs du
roi à Nantes, avait été reçu en 1723, 2 presses; la
veuve Vatar, fille de Nicolas Veiner, impr., veuve
deJoseph Vatar, reçu imprimeur du roy en 1750.
Namon [Geog. Rav.], Namugo Castrum
[Frédég.], Namucociva [Monn. Mérov.],
Namucum, Namircum, Namur, Namen,
ville de Belgique, au confl. de la
Meuse et de la Sambre, chef-lieu
de la province à laquelle elle donne
sou nom.
L'imprimerie fut introduite dans cette ville vers
1016, pour les besoins de l'œuvre des Missions
étrangères, et ce fut dans l'enceinte du couvent des
récollets que fut installé le premier matériel typo-
graphique : Publication des lettres du bienheureux
frère Richard de Sie^Anne, profès du couvent des
Recollects de Nivelles, respirantç son martyre^
avec Vhistoire de 104 martyrs de divers ordres
religieux et de nouveaux chrestiens au Japon,-
Imprimée au couvent des Recollects de Namur,
in-12 de 47 pp. s. d. et sans nom de typographe,
mais probablement imprimée vers 1617 et par
Henri Furlet qui s'intitule ■ Typographus Jura-
tiis •.
Falkenstein ne fait remonter l'imprimerie à
Namur qu'à 1639; voici le vol. sur leauel il s'ap-
Siuie : Décréta Synodi Dicecesani Namurecnsis,
iamurci, 1639, iu-4o.
Namptodurum, Nemetodurum, Palat. Agri
ParisiensiSy Nemptodorum, Nannetodu-
RUM, Nanterre, bourg de Fr. (Seine-et-
Oise); concile eu 591.
Namurcum, vôy. Namon.
909
NANCEJUM. — NANTUACUM IN BUGEYO.
910
Nancejum, Nancei [Monn. Lor.], Nancium,
Nancey, Nansey (Nasium, fausse dénom.
donnée par Cluver), ville qui ne fut
fondée qu'au ix« s., sur le ^errit. des
anc. Leuci, Nancy, ville de Fr. (Meur-
the)^ anc. capit.du duché de Lorraine;
patrie de Callot^ de Claude Gelléect
de Dom Calmet ; ne fut réunie à la
Franco qu'après la mort du roi Stanis-
las (1766).
M. Beaupré ne fait remonter IMniroduction de la
typographie à Nancy qu*au milieu du strie siècle,
malgré rassertion de Chcrrier, qoi parle vaguement
de vers imprimés au xve siècle à la louange du
duc René, vers que personne n*a Jamais vus ni
cités.
Deux ouvrages du fécond Symphorien Champier,
premier médecin du duc Anthoine de Lorraine, im-
{)rimés, Tun en 1510, Pautre en 1512, mais portant
*un et rautre : Venundàtur apud Kanceium, ont
été; sous une forme dubitative, il est vrai, p(Mtés par
quelques bibliographes, parmi lesauels nous citerons
M. 1 eissier, à ractif de la capitale de la Lorraine.
M. Beaupré et M. Allut ont fait sommaire JusUce de
ces allégations. I.e i^veitAQv île Recueil tm Chroniques
des hysioire» des royaulmes d'Auatrasie, a été im-
primé à Lyon par Vincent de Portunariis, et le
second, Ro3a Gallica, fut exécuté à Paris, exofflcina
Ascensiana, par Josse Bade, qui avait quitté Lyon
depuis quelques années pour aller s'établir à Paris.
Du long récit assez peu clair, que M. Beaupré
consacre aux' débuts de la typographie à Nancy, il
résulte que vers 1500 le duc de Lorraine Charles UI
aurait appelé dans cette ville Dominique Faber, le
père du célèbre imprimeur messin, établi avant
cette é|)oque à St-Nicolas-du-Port, et l'aurait mis à la
tête d'une impi imcrie ducale, destinée à la promul-
gation et à l'aflichage de ses ordonnances exécutées
sous forme de piar.irds. En 1560 apparaît Nicolas
llierosine ou Jlierosme, dont on lit le nom au bas
d'un cahier d'ordonnances, imprimé probablement
pour servir de complément à la DécUwation des
Monnoics... ayant cours es pays de Lorraine,
impr. à Verdun en 1566, par Nie. Bacquenois ; voici
le titre de ce supplément: Autres Ordonnatices
pour le cours d'aucunes espèces d^or et d^argent
(dont les port raid z et évaluations sont imprimées
cy-apres) que Monseigneur le DuCy Sostre Souue'
rain Seigneur, entend et veult estre gardées et
observées. . . Imprimé à Nancy, par Nicolas Hierosme,
imprimeur de mondict Seigneur, l'an 1500; pet. in-8o
de 7 Cr. non chiffrés, y compris le titre aux armes
de Ix>rraine, sign. A 2— B 2, 18 fig. de monnaies
avec les revers.
Désirant venir en aide à son typographe et lui
■ donner quelque moyen pour l'ayder à supporter
la dépense » de son art d'imprimeur, S. A. Monsei-
gneur le Duc lui donne et octroie, par forme de
pension, la somme de quarante francs par an,
4)ayable au Jour de Noël. Cette pension est réver-
sible sur la tête de ses héritiers, et, comme on ne voit
pas, dans les comptes de la trésorerie de Lorraine,
figurer cette annuité à la date de 1567, il est à
croire que cette année est ccUe de la mort de Nie.
Hierosme.
Le premier imprimeur ofGciellement reconnu,
non plus comme typosraphe iMirticulier du Duc,
mais «pour l'utilité etoien public », et portant le
titre d' « Imprimeur juré de Mgr », avec soixante
francs de gage par un, est Jean Janson ou Jenson,
qui est rrçu à partir du Ur janvier 1571 (vieux
style) a\ant Pasquos. De cet imprimeur le premier
ouvragt> cité par M. Beaupré est le Parnasse des
Portes français modernesy contenant leurs plus
riches et qraues sentences, .. recueillicf par [en
Cilles Corrozet, Parisien. A Nancy, pprLlenson,
imprimeur de Monseigneur le duc de Lorraine,
1572, pet. in-8» de vii-80 ff.
Jenson meurt en 1575, et sa veuve, Jeanne Petit,
exerce après lui Jusqu'en 1581. Puis vient Jean Jan-
son, sans doute son uls, de 1584 k 1590 ; citons encore
Biaise André, 1589-1014, et Jean Savine que nous
avons d(^à mentionné k Tariicle Clarus Locds.
Nancy devient, au xviiic siècle, un véritable atelier
de contrefa<2(ni ; en voici une preuve : le 18 mai
1750 est prononcé un arrêt du conseil qui ordonne
la confis<^tion de 30 ballots du Dictionnaire mni-
verset, connu sons le nom de Dictionnaire de ZW-
voux, contrefait à Nancy, au profit des libraires de
Paris qui en ont obtenu le privilège.
Nancy ne figure nécessairement pas aux arrêts dn
conseil de n04 ni de 1739, mais est l'okjet d*ane note
intéressante insérée au rapport fait à M. de Sartines
en 1704 ; deux ans après, la Ixirraine est de fait et
poliUquement réunie à la France ; mais déjà, dans les
dernières années du bon roi Stanislas, la Juridiction
française y prédominait.
Nancy avait, en 1704, onae imprimeurs x Nicolas
Chariot, exerçant sans privilège; Pierre Antoine,
impr. ordinaire du roy (sic), avec cette note margi-
nale : « hardi contrefacteur » ; — Henri Thomas,
impr. delà ville; — Louis Beaurin, • mavvais im-
primeur » ; — Claude l.efebvre, reçu en 1757, « tris-
honnête et bon imprimeur, resté imprimeur onL
du roy » ; — Nicolas Chariot, fils ; — Hyacinthe
Lederc, reçu en 1761 en remplacement de Fr. Bal-
taxard, ■ mauvais imprimeur v ; — Claude Sigis-
berd liimort, reçu en 1702; — J.-J. Hoener, impri-
meur allemand, eu 1750 ; ~~ les héritiers de Fr.
fialtazard, qui continuent, on ne sait pourquoi, et
impriment pour le collège ; — P. Barbfer a obtenu
la survivance de son oncle Antoine, et met son nom
sur ses impressions saiis en avoir le droit
Nota. — Ce nombre parait trop considérable.
Observations générales. «Au temps passé il n'y
avait point en Lorraine de règlement pour la librai-
rie ni pour l'imprimerie ; les imprimeurs étaient
re^us par M. le procureur général de la cour souve-
raine ; Its libraires s'y sont établis d'eux-mêmes.
En 1754, M. de la Galaixière, chancelier de Lor-
raine, a commencé à recevoir les imprimeurs, et
depuis cinq ans (1759) il exigea les mêmes forma-
lités qu'en France ; cependant il tolérait le défaut de
latinité, il y a un livre sur lequel on inscrit les privi-
lèges et permissions d'imprimeur. Il est tenu par le
plus ancien qu'ils appellent syndic. "
Nous n'avons pas à nous occuper ici de l'un de»
plus glorieux enfants de Nancy, l'illustre Jacques
Callou M. Edouard Meaume a consacré une excel-
lente monographie bio-bibliographique à ce grand
artiste (Nancy, 1860, 2 vol. in-8o), à laquelle nous
renvoyons le lecteur.
*
Nandralba, Belgardf ville de Prusse, de
la rcg. de Koslin (Poméranie).
Nannetodurum, voy. Namptodurum.
Nantogtlum HiLDUiNi, Nantoilum Palatium,
[Mabillonj, Nanetago [Monn. Mérov.],
Nanteuil-ie-Haudoiîi , bourg de Fr.
(Oise); anc. prieuré de Cluuy.
Nantoliitm in Vaij.e, Nantogelum, Nan-
tmil-la-Vallèe, bourg du Poitou, anc.
abb. de S.-Benoîl (Charente) ; canton
de Villefagnan.
Nantuaci:m in Bigeyo, Nantoacvm, NanUm,
ville de Fr. (Ain\ anc. prieuré de
Cluny, dans ré^'liso duquel était en-
terré Charles le Cliauve.
9H
NANTOATiE. — NARVA.
912
Nantuat^e, Navrouâtai [Strab.L Nantuates
[Caes., Inscr.], Nafituani [Tab. Peut.J,
peuple de la Gaule Narbonaise, qui
Habitait le territoire compris entre la
pointe E. du lac de Genève et le Rhin,
sur la rive droite du Rhône ; ceterrit.
s'appelle le Vechtland,
Nantwich, bourg d'Angleterre, dans le
Cheshire, sur lariv. Weaver.
H. Cotton cite : A Sermon, by J. Smyth, im-
primé dans cette localité en 1780. — Tunniclifpê
(Will.) a Topogr. Survey of the countie» of Staf-
fordy ChesterandLancaster, Nantwich, 1787, in-8%
a\ec troi.H plans, <!t la même année: Woodman
and Mutlow. A Topogr, Survey of the sames
counties. In-8o (Ix)wndc8).
Un libraire du nom de J. A.Thornston était établi
à Nantwich en 1684.
Naparis fl., Nairapi; fHerod.], affl. du Da-
nube, auj. VArdschisch, suiv. Mannert,
et la Proava, suiv. d'Anville (Buul-
garie) .
Napœa [Tab. p., G.Rav.], Napocensis Col.,
NdtTîcuxa [Ptol.], colonie rom. dans la
Dacie, auj., suiv. Reichard, Szamos-
Vjvar, et d'après qq. géogr. Nyiaradtô,
sur les bords de la riv. du même nom,
affl. du Marosch (pays des Szecklers).
Napsixiacus in pago Bitorico, Napsinucum,
Nassigny-sur-Cher, Nassigné, sur la rive
gauche du Cher, commune de Fr.
(Allier).
Nar fl. [Plin.], Nap [Strab.], riv. de la
Sabine, affl. du Tibre, auj . la Nera.
Narabon fl., NopaCcôv, voy. Arabo.
NarboMartiis [Caes., Mêla, Plin.], i Nap-
€û>v [Polyb., Strab., Ptol.], Narbona
Ammian., Frédég.], Julia Paterna
Inscr. ap. Grut., Orelli], Atacinorum
[VIT., Ataciacvs Vicvs , Ataginos
[Monn. Mérov.j, le plus ancien muni-
cipe transmaritime de la Republique
romaine, capitale de la Gaule Narbo-
na ise 1, fondée l'an 118 avant J.-C,
auj. Narbonne, Narbouno (enlangued.J,
ville de Fr. (Aude).
Ce fut la première colonie que les Romains aient
fondée dans les Gaules. « Narbo Martius,dit Cicéron,
colonia nostrorum civium, spécula populi Romani
et propugnaculum istis ipsis nationibus oppositum
ac objectum •.
L'imprimerie ne peut être reportée à Narbonne
au-delà du milieu du xvii* siècle. Le premier impri-
meur s'appelle G. Besse ; mais presque simultané-
ment apparaît un second typographe du nom de
Domingo (Dominique) le Cuirot : Ludovico XIV,
Galliœ et Navarrœ régi... panegyrimm de compo»
sitis Galliœ motibus seu vindiciis secundum liberta-
tem, consecrat ; rcginm, Burdigalœ, Clementiam^
trophœum immortale, appendit..., subditissimus
P. Aliziary... N^bon»>, G. Resse, 1650, in-4«. Cette
pièce r.ire esta la Bibl. impériale.— L'Apastre de
Narbonne, ou la vie de Serge-Paul, premier
evesque de ceste villCy par llierosme Dcnes, Nar-
bonne, G. BesM, 1050 in-12. (P. Le Long, nr, 910S).
De Pimprimeur Le Cuirot nous citerons : Para-
phrase sur les 9 leçons du prophète Jérémie^ en
vers, par Jacquclin. Narbonne, Cuirot, 1652, in-S".
— L Eneido de Virgilio^ libre qualriesme, revestit
de naou^ et habilhait à la brullesco, suivi du Retour
de Didon, par le s' de Bergoing. Narbonne, Do-
mingo le Cuirot, 1652, in-4o. (Cat. la Val. Nyon,
n« 16,202k ; vi« vente H. Heber, no 3,860.)
\jC5 arrêts de 170ft et de 17S9 conservent un im-
primeur à Narbonne ; le rapport fait à M. de Sar-
tines en 1764 nous donne le nom de cet imprimeur
à cette date : c*est Jean Besse, naUf de ■ Narbouno»,
exerçant depuis le SO mars 1744, a succédé à son
grand-père, exerçant depuis plus d'un siècle; il
possède deux très-bonnes i)resses.
Nota. 11 ne paraît pas quHl ▼ ait Jamais eu à Nar-
bonne plus d'une place d'unpnmeur-libraire.
Narbonensis Provinoa, voy. Galua ; on
trouve encore dans les continuateurs
de Frédégaire, ai^vm" s., Narbonensis
Gallia, quand depuis deux siècles la
Province s'appelait Gotbia et Septima-
NIA.
NARBONms Lacus [Mêla], NopSwvîTiç xl^LYn
rstrab., Steph. B.], Lacus Rubresus
fMela], ou Rubrensis [Plin.], V Etang de
bigean, ou Sijean (Auae).
Nardinium, Nap^fvwv [Ptol.], ville des Sae-
lini, procbe le territ. des Sestini, dans
la Tarraconaise, dont on voit les ruines
près de Villalpando, sur TEzla (Astu-
ries).
Nares LucANiiK [Tab. Peut.], à l'extrémité
N. de la Lucanie^ auj., suiv. Reichard,
Monte Nero,
Nargum, voy. Margum.
Narisci, voy. Varisq.
Narnia [Liv., Tac, Mart., It. A.], Nop-
v{« [Ptol., I^oc], Narniense opp. [Aur.
Vict.], Nequinum, ville de TOmbrie,
sdr la via Cassia et le fl. Nar, auj.
Nami, ville pontificale, dans la Comar-
que et au N. de Rome; patrie de
Nerva.
Naro fl. [Plin.], Kaç«v [Scyl., Strab.],
fleuve de Dalmatic, affl. de FAdriati-
que, auj. la Narenta.
Narona [Cic, Plin., It. A., Tab. P.], ap-
pelée à tort par Ptol. Nop^va, ville
d'Illyrie, dont les ruines se voient près
du bourg de Vido, suiv. Reichard, et,
d'après Mannert, à Struglie. M. Grâesse
voit dans Narona le bourg de Narensa^
en Bosnie.
Narthacium, NopOàxiov iPtol.], ville de la
Thessalie (Phthiotide), auj. AaroAt [Rei-
chard].
Narva, ville de Russie (gouv. et au S.-O.
de St-Pétersbourg), sur la riv. du même
nom.
913
iNARYCIA. — N AVILI BIO FL.
914
L*année qui suivit la yictoire de Charles Xil sur
Pierre le Grand fut marquée par IMntroduction de
latypogr. dans cette ville; un Catéchisme luthé-
rien, russo-suédois, in-8o, est cité comme publié
à cette date, c*est-à-dîre en 1701.
Narycîa [Virg., Ovid.l, Narycium [Plin.],
dep. HiERACiuM, HiERACA, capit. des
Locri Narycii, dépendant des Epize-
phyrii, dans le Bruttium, auj. Gerace,
Geraci, dans la Calabre ultér. Il [Rei-
chard] .
Xaryx, NàpuÇ [Diod.1, ''Apo)ca fSteph. B.l,
Nflbuxov [Strab.], Narycium [Plin.,Virg.j,
ville de la Locride Opun tienne, auj.,
suiv. Leake, à l'O. de Kalapoahi (en
ruines), et d'après d'autres géogr. près
de Talanti, à côté de l'Evripo.
Nasium [It. Ant., T. Peut.], Naatov (Plol.l,
Castrum ad Ornum fl, situm fSpicileg.J,
Nasium Castrum [Frédcg.], dans le pays
des Leuci, suiv. d'Anville ; est auj. Nos
ou NaiXy sur l'Ornez ou Ornain
(Meuse), mais plutôt Nançois-le-Petit,
commune de l'arrond. de Bar-le-Duc,
entre Ligny et Longueville ; c'est le
Naisil du Roniant de Garin le Lokerain.
Nassovia, le Nassau, anc. duché de la
Confédération Germanique, annexé
par la Prusse.
Nassovia, Nassau, sur la Lahn, bourg qui
domine sur la rive opposée les ruines
du château bâti en HOi, et qui fut le
berceau des familles de Nassau et
d'Orange.
NATiorxM [Tab. Peut.], ville de l'Apulie,
auj., suiv. Cluver, Giovenazzo, port du
Napolitain.
Luigi Sagarrign a publié en IG^iO les Menwvie
dcite famiglie nobili di Giovenazzo^ dans lesquels il
fait remonter la fondation de sa patrie à Persée, flis
de Jupiter, d*oti il fait dériver Jovenaiium, quasi
Jove natus ou Jovis natio.
Natiso kl. [Mêla, Plin.], Narîawv [Strab.],
fleuve de la Vénétie, auj. il Natisone,
dans le Padouan.
Naulochus [Suct., Sil.],NauXox,Gt [Appian.
à TE. de Myhe, ville de Sicile, au
Spadafera, sur la riv. du même nom.
Naupactus [Mêla, Liv., Plin.], NauiroxTo;
|Scyl., Thuc, Str., Ptol.], ville de la
Locride, sur le golfe de Corinthe, auj.
Léparite, Lcpanto, Epakto, sur le golfe
de ce nom, ville de la Grèce propre.
«
Naupua, NauTcXîa [Herod., Eurip., Paus.,
Ptol.], sur le Sinus Argolicus, ville de
l'Argolide , auj. Nauplia , Napoli di
Romania, ville iorte de la Grèce, chef-
lieu de l'Eparkhie d'Argolide, sur le
golfe de Nauplie.
En 182/i Tune des trois peUtes imprimeries en-
voyées par le comité de Londres commença Pimpres*
sion du Journal général de la Grèce : FevixT] i^\uçÀi
xfjç 'EX)xâooc. 1^ premier numéro parut le meitredi
7 octobre, sous la rubrique : Imprimerie du gouver-
nement. Cette petite imprimerie i()ouia aux caractères
fondus en Angleterre des fontes de caractères Oidot,
avec lesquels parut en 1826, fort bien imprimé à Pim-
primerie du gouTemement, le drame intitulé : Nixti-
paT9C, Spcxpia, en trois actes, composé par une Bel-
lénidc, 'Ev NauTcXî(j) èx x^; TuicoYpapto; t^;
ÀtotxYjffEO);, 1820. Ce drame, composé par M"* Evan-
thie N. Kalris, est dédié aux femiues grecques qui ont
été massacrées, victimes de la sainte cause de la
Grèce.
Vers 1820, Timprimerie envoyée par M. Dfdot à
Capo d*Isiria, et transportée à Nauplie, imprime les
actes administratifs, les proclamations , coosUto*
lions, etc.
L'un des principaux ouvrages qui y aient été impri-
més est l'Elias historique de la société de l'Hetérie,
par Jean Philémon : Nauplie, imprimerie deKoutakis
et de Loulakis, 18S4 : Aoxi(iiov loropixov «spi
TTjc *iXixvic éraipeCa;.
EnlSSS parait l'histoire des combats soutenus par
les trois Iles llydra, Spezzia et Psara, dont l'auteur
est Antoine Miaoulis, 'IvropCaovvoxcixyjxûv voeu-
[Lax^tùs... Nauplia, 1833.
Nauportus [Tac, Plin., T. Peut.], Nauic&p-
TGç [Strab. J, NaûirGVToç [Codic.J, ville de
la Pannonie Infér., auj., suiv. Rei-
chard, Oher-Laihach, dans I0 cercle de
Laibach (Carniole).
Naupotamus, Neopotamos, Schiffbeck, petit
port du Holstein, entre Reiubeck et
Hambourg.
M. Collon cite une Bible allemande souscrite à ce
nom de Seopotamos, à la date de 1707. Graésse, qui
cite à celte date la Jesiiitenbibelûc Berlin, ne men-
tionne pas celle de SchifTbeck.
Naustalo [Avion.], voy. Magalona.
Naustathmiis [Plin.], port de Sicile, auj.,
suiv. Rcichard, Asjmrajieito.
Nava [Auson.], Nahe, riv. d'Allemagne;
se jette dans le Rhin à Bingen.
Navaua, NauxXia [Ptol.], Naiulia, sur la
Fossa Drusiana (canal de TYssel au
Rhin), auj. Campen, suiv. Wilhelm.
Navaus B. Maulk YmiiiNis, Marienrode,
anc. abbaye de Hanovre, dans la prin-
cipauté de Calenberg.
Navarra Alta, le royaume de Navarre, une
des xn capil. générales d'Espagne.
Navarra Infer., voy. Beneharnum.
Navarrenses, Hashanienses, Haï^begnous,
(xni'' i^.),lesNavarrois, Navarrais, habi-
tants du royaume do Navarre et du
Bécirn.
Navarretum, Navarrcte, bourg d'Espagne
(Vieille-Castille); bataille en 1367.
Navtlurio fl. [Plin. ),• dans la Tarraco-
naisc, auj., suiv. Reichard, leNalon.
Oio
NAVO/E. — NEAPOLIS.
916
Navoj:, dans la VindéJicie, auj. Kaxif-
beuern, voy. Kaufbur.\.
Naxos Ins., Naxus [Mêla, Plin.], NàÇo;
[Hom., Pind., Herod., Strab., Ptol.,
etc.], DiA [Ovid., Catul.J, l'une des
grandes Cyclades, colonie des Cariens,
auj. Naana, dans l'Archipel, à TE. de
Paros.
Naxus, NdtÇc; [Herod., Thuc.], ville de la
côte E. de la Sicile, près Taormina,
auj. Schisso, Castel Schisso,
Neai.fa Castellum, NisiPH.^oLUM ISugerJ,
Néauphle-k-Château, commune de Fr.
(Seine-et-Oise) ; on trouve : « Lan mil
m% iiiixx. auec xvin ans de la Raine
Blance fu affine le temps à Neaufle-le-
Chastel. »
Nealfa Vêtus, Nidalfa, Nielfa, Nelfa
Castellum, Nauphle, Néauphle-le-Vieux,
commune de Fr. (Seine-et-Oise) ; anc.
abb. de Bénédictins.
Neanesos, voy. Sarvarinum.
Neapolis [Mêla, Liv.], NsaicoXi; [Scyl.,
Str., Ptol.], Pal.€opolis [Liv.], Parthe-
nope, colonie de Cumes dans la Cam-
panie, auj. Napîes, Napoli, ville de
l'Italie mérid., sur le golfe du même
nom, « città dclle più belle d*Europa,
madré sempre féconda di sublimi inge-
gni inogniramo d'industria, di scienza
0 d'ogni umano sapere » [Amati] ; mu-
sées, quatre biblioth., dont la plus
importante est celle du Museo Borbo-
nico, etc.
Un prêtre allemand, natif de Strasbourg, du nom
de Sixtus P.iessinger, qui, si l^on en croit Giusti-
niani, était l*un des ouvriers de Gutenberg, Tint en
1470 pri*senter directement ses offres de service
comme typographe au roi Ferdinand le ■ offren-
dogli dMmpiegare i suoi tipi impressorlj recati dalla
sua patria a lustro del suo regno » ; ce prince
éclairé, auquel on peut pardonner quelques crimes
et pas mal de cruautés, en faveur de sa passion pour
les progr(>s des lettres et des arts utiles, qui venait
déjà d'établir dans son beau royaume de Napîes et
de Sicile les premières fabriques de soie, de draps et
de brocarts, accueillit avec un louable empresse-
ment les propositions du digne et modeste impri-
meur. « Il saggio monarca accolta cou sommo ag-
gradimento la proposta, e conoscendo quai ne risul-
terebbe il frutto delle dovizie che gli recava, ricol-
m6 tosto di ricliezzc, d'onori et d*ogni favore il
perito e saggio Alemanno. » Le roi, dans son en-
chantement et dans son enthousiasme, voulut revê-
tir Sixte Uiessiuger de la dignité épiscopale ; mais
celui-ci, par exct-s'de modestie, refusa humble-
ment, se déclarant indigne d'un tel honneur.
Cependant il organisait avec activité son établisse-
ment typographique, et dés Tannée 1471 publiait :
Bartolvs de Saxoferrato ICtds. Lectura super /.
et II. parte Codicis. A la fin de la seconde partie,
on lit : Kxplicit lectura super Codicc édita per
Dominum Bartltolum de Saxoferrato famosissi-
miim Icgum doctorem Anno. m.cccc.lxxi.
Qnas cemis mira Sixtus theotonicus arte
Parthenope impressit composuitque notas :
Ut que uel magnis numerosa volumina haberi
Sumptibus haud poterant, copia larga foret.
SiXTVS RiESSINGÇR.
Suit une troisième partie ; Eiusdtm Lectura in
très reliquos liàros codicis X. XL et Xil. A la
fin : Et sic est finis huius lecture Trium liberorum
(sic) codicis D. B.
SiXTVS RlESSlNGER.
In-fol. sansch., réel, ni sign., impr. à deux col.i
en beaux caractères romains.
niessingcr quitta Napîes en 1479 et se retira dans
sa patrie oîi il parvint à un âge avancé ; il avait,
avant son départ, associé à ses travaux un certain
■ Franciscus de Tuppo, régis Ferdinand! scriba
infimus » .
L'année 1472, arrive à Napîes un digne rival de
Riessinger : c'est Arnaud de Bruxelles, que l'impri-
meur Van der Meersch a pris comme héros de la
troisième des études qu'il a consacrées à l'hist. des
impr. belges à l'étranger. Cet imprimeur peut être
considéré comme Vun des plus parfaits qui aient
existé au xvio siècle; le choix de ses publications
témoigne en outre d'un esprit élevé et exclusive-
ment consacré aux reproductions des plus nobles
produits littéraires de l'antiquité latine.
I>e premier livre imprimé par lui, en 1472, serait
la Rhetorica du g^nd orateur romain ; mais l'exis-
tence de cette édition, don on ne connaît plus
d'exemplaire, ne nous semble pas suffisamment
démontrée.
11 n'existe pas d'imprimeur dont les produits
soient devenus plus rares que ceux d'Arnaud de
Bruxelles ; on sait que de certaines éditions, telles que
ûeV Horace de 1474,11 n'existe qu'un exemplaire; des
Sonetti^ canzone et triomfi de Pétrarque^ à la
date de 1477, on ne connaît également que celui
de lord Spencer, et l'on sait que ce sont ces deux
volumes qui ont déterminé ce noble bibliophile à
faire l'acquisition en bloc de la bibliothèque du duc
de Cassano-Serra.
En 1475 arrivent à Napîes deux nouveaux impri-
meurs, Bertuld Rying, de Strasbourg, et le plus illus-
tre de tous, le Morave Mathias d'Olmutz, que nous
avons déjà vu passer à Gênes.
Il débute à Napîes par un livre à jamais célèbre ;
c'est la première édition d'un des grands philosophes
de l'antiquité romaine, l'Espagnol L. Ann. Sénèquè :
L. Annœi Senecœ philosophi Opéra moralia ac
epistolœ, A la fin des \cuvres morales, on lit les vers
composés en l'honneur de l'imprimeur par le doc-
teur milanais Gabriel Carchano :
Jam pêne abstulerat Senecœ monumenta vctuatas
Vixque erat hœc ulluscui nota forent
Tarn bona : sed docti Mathiœ scriptaMoravi
Artificis non est passa perire manus.
H uic igitur méritas grates, studiosa iuuaitus,
Pro tam sublimi munere semper agas.
Et la souscription : Sub Domino Blasio Romero
Monacho Populeti : pmlosopho ac theologo cete-
bri est impressnm hoc opus in civitate S'eapolis
anno domini MLXXIIIII (sic). Divo Ferdinandp
régnante.
Suit le registre, puis la partie des Epistolœ divi-
sée en XXV liv., et à la fin : Explicit liber epistola-
îiim Senecœ. Finis Registri.
In-fol. de 144 et 108 ff. à 46 longues lignes par
page, sans ch., réel, ni sign.
Mathias Moravus doit être mort à Napîes vers 1498,
car à cette date paraissent les DialogM del Pon -
tano^ impressiper Giov. Tresser e Martino d'Ams-
terdam charactere quo utebatur Moravus,
Citons encore Sigismond Mayr et sa veuve qui
signe : « Impresso in Napoli per Madona Catarina
quai fu mogliere de magistro Sigismondo Mayr, »
NeapOUS [It. Ant.J, NexitoXi; [Ptol.], Aou-E
NeapoutanjE, ville de TE. de la Sardai-
gne, auj., suiv. Reichard^ Oristam, et.
917
NEAPOLIS. — NEMAUSUS.
918
d'après d'aatres géogr.^ Acqua di Cor-
sari.
Neapolis [Plin.. It. Ant.l, ivtdbc3m [Strab.,
Ptol.y Proc.j^ Tille de la Macédoine
(Mygdonie), sur la via Egnatia, auj.^
SQiv. Leake et Coasinery^ Alt-Kavalia.
Neapous DAmcA; Toy. Nicopia.
Neapolis Nemetum, Neapous Casimiriana,
Neapous Palatinorum^ Neapous in Pala-
TiXATC, NovosTADim, Neostadium^ Neu-
ttadt an der Hardt, NeustadtsurlaÉaardt,
Tille de la BaTière Rhénane^ près de
Landau.
Cest à rvmée 150ft que nous pomroiis faire re-
mooier rintrodoction de la typographie A Keasladt
an der Hardt, avec Matibès Uamiacto, oonme pre-
nier imprimciir ; ce Mattbès Hamisch était anté-
rieurement et resu simnltanéiDeot établi A Hcidel*
berg ; Yoki le titre du premier TOlnme souscrit A ce
nom, que nous fournissent tous les cataL des Ibires
de Francfort : Johan fFUUmçê vUrttehen Predig^
ten, von geaiuer Bewahrung m»d Artxney wkter
aUaut uhreckenden Gefahr wtd Schaden der Pestt-
lemt, Neusudt, bey Hamisch, 1964, in-S*. D. Ga»"
paris Oleviani Uaupiumiehai aUe» irrthumbs
Un HeiUgen Abendmal,,, gepredigt. Kewsiatt, bey
liamisch, 1565, in-8*.
Dix ans après nous tronroos étaUià Neustadt
Johann >le]r«r, et ua peu plus lard Schramm ; on
rencontre les noms de ces deux typographes sur un
grand nombre d*ouTrages, mais exécutés postérieu-
rement k Hamisch.
Pour Justifier rappc^tioo Neapolis Casimiriaiia,
Zui vient de Tacadémie fondée au xvi* s., par Jean
asimjr, fils de Télecteor palatin, nous citerons :
In Epitomen phUotophiœ moralis Philippi Me-
lanehihonU <)no\Lvfi[L9xoL Victorini StrigeUif nun
primum contexia et in iucem édita, opéra et studio
Christophori Pezelii saerœ theologiœ doctoris.
Neapoli Casimlriana, excudebat Ifatthanis Hamisch,
1580, in-8o.
N*otiblions pas de mentionner Jac. Christmann,
Alphabetum Araàicum mm isagoge scribendi IC"
gautique arabice, Neapoli Nçmetum, 1582, in-4o.
Cest le premier livre imprimé en Allemagne avec
des caractères arabes (voy. Ilirt, OrientaUsche
BibL),
Neapous Severi-k, Noyogardia, Novogorod-^
Severskoj, ville de Russie^ dans le gouv.
de TchernigOT.
Neapolis Viennensis, Neostadium Austria-
cuM, Neustadt, Wiener ou Wienerisch-
Neustadt, \ille de l'archiduché d'Au-
triche, au S. de Vienne, sur la Fischa
et le Kehrbach.
Neapoutasus Slnl's, golfo di Napoli.
Nebrissa, \oy. Nabrissa.
Nebrodes Montes, rà Krjpto^Tj Spj [Strab.],
dans le S.-O. de lii Sicile, auj. Monte
Madunia,
Neda fl. N£^a [Paus., Str.], il. du S. de
TArcadie, auj. le Boutzi,
Nedeuscha, yedelicz, ville de Hongrie,
dans le comitat de Szalad.
Budolph Hoffbalter, passant de Transylvanie en
Hongrie, rers Pan 157f, fixa sa résidence taalAcdHK
cette Tille et tantôt à AIsfi-Lindna ; le seul
ment «pi subsiste de son s^^r à
cdui-ci : Tripartitum opus juris ec
inttyti regni Hungariœ, per Mac. Stepêu et
fFerbôtz personalis prœsemtUt reçUe Ms{Jntaat
loeum tenentem. Accnr. ediL. (OoMioe), K^ATëffc^
per Rod. iioObalter, 1574, in-foL
Nedinum, Kx^tvo [Ptol.], Station de lali-
bumie, dont les mines se Toient à
Nadin, près de Zara.
Neetum, KET.T&V [PtoL], Netcm [Qc, Sil.],
ville de Sicile^ auj. Nùio, dans la pro? .
de Svracuse, qui donne son Dom aa
Val ai Noto, l'une des trois gnodes
vallées qui partagent la Sicile ; ceUe-d
est arrosée par le Telloro (Elorcm fle-
men).
NEGEUJk, voy. NiGELLA.
NEmLNGA, Neidingen, bourg du gr.-daché
de Bade, près Constance ; anc. abb. de
Citeaux, appelée Curu B. Marul
Neivallum, Nieuiles, Nieidy comfnnne de
Fr. (Haute-Vienne).
Neija, Ky}X(x [Strab.], localité de Thessa-
lie, auj. Lekhonia, sur le golfe de Voto.
Nelo fl., Nelus [Plin.l, fleuve de la Tar-
racon., auj. ilto de la Puenie.
Nemaloni (Nemalonum) [Plin.], Niolam,
commune de Tarrona. de Barcelon-
nette (Basses-Alpes).
Nemas [P. Diac], localité de la Vénétie,
auj. Nimis, au S.-E. d'Ossopo.
Nemausts [Mêla, Inscr.], >'8aau<jc; [Strab.,
Ptol.], Nemausum [Plin.,* It. Ant., It.
Hier., It. Aq. Apoll.j, Nemaus [G. Rav.],
Nenniso [Tab.Peut.l (?),NemacsaAugusta
Coloma, anc. ville capil.. des Volcap
Arccomici, dans la première Narbon-
naisc, auj. Nismes, Nimes, chef-lieu
du dép. du Gard ; admirables antiquités
romaines , musée ; quatre conciles ;
patrie de Jean Nicot.
Temaux cite: Arrestz de règlement du siège
auditoire, et cour presidiale de la Seneschaueie
(sic) de Beaucaire et de Sismes. Nismes, 12Â2,
in-8».
Cette pi^ce est erfeciivemcnt citée par Dom Vais-
sette ; mais nous ne l'avons jamais pu toIf, et ne
pouvons affirmer Inexactitude de ia date.
En 1553, nous trouvons cité dans un grand noittt»e
de catalogues, et existant à la Bibl. impér. et à PAr-
senal, le volume suivant, qui npus prouve qu*à cette
époque les libraires de Nismes faisaient encore im-
primer dans les villes voisines, Ferrandtie Bez :
Bsiouvs$ance de Nysmes, du siège présidial estoMi
et du collège nouuellement érigé pour la jeunesse.
En Avignon, Barthélémy Bonhomme pour Jean lAïquet
deNysmes, 1553, in-8«*. Celle pièce est citée par du
Verdier, Goujet, le cat. la Vallière-Nyon, etc., sous
la rubrique : ISismes ; mais M. Brunet a rectifié le
véritable lieu d'impression ; ce fait semblerait prou-
ver rincxactiiudu du renseignement fourni parTer«
naux, ce qui ne doit étonner personne.
9J9
NEMEA. — NEOBURGUM CATTORUM.
920
Ce n'est ^uère qu*à la fin du xtii* sitcle que nous
pouvons faire remonter avec sécurité rimprimerle à
Nismes, bien que son importance comme place poli-
lique des réformés pendant les guerres deTeligioa
permette de supposer qu'une typographie protes-
tante a dA exister antérieurement; et en effet nous
trouvons un arrêt du consistoire de Genève, en date
du 12 may 1562, qui, après avoir flétri d'un blâme
énergique la vie dissipée de l'imprimeur Micliel
Blancbier, ajoute : « Il convient invertir aussi de la
conduite de Molleri, qui boit et cbante arec lui et
espère le mener k Misraes pour lever là imprimerie,
et tromp«nr là les bons aussi bien qu'ici. •
JHicours de U^vU etde Ui mort, en ven, par
Jean Caze, Nismes, Malignan, 1503, in-fto (à FAr-
senal). M. Croxet de Marseille, qui a oommaniqaé
à M. Brunet une note sur les poésies de ce Jean Gaie,
qu'il qualifie de versificateur des plus médiocres,
n*aurait point dA omettre cette pièce qui ne mérite
peut-être pas d'être traitée avec im pareil méprik
Les imprimeurs de Nismes au xvji* siède lei pins
importants furent GUlet et Fiasses oa Plesaes (on
trouve les deux orthographes).
Les arrêts du conseil de 1704 et de 17S0 conser-
vent à la ville de Nismes ime senle imprimerie; et
le rapport bit à M. de Sartines en ITOft donne le nom
du t}-pographe en exercice : cPest Antoine Accurse
Belle de Nismes, âgé de 66 ans, établi depuis 86 ans ;
possède deux presses et a ses deux fils pour compa-
gnons,
Nemea [Liv., Stat.,T.Peut.], vi^tM \p\nd.,
Thuc, Str., Plol.], bourg de FArgo-
lide, auj. Tristena, suiv. Reichard.
Nemei Gastrum^ Nemecia, NufETZi [Ditm.
Cbr.]^ Nimptsch, NiemUch, Tille de
Silésie [Graêsse].
Nemenus fl., Yoy. Ghromis.
Nemesa fl. [Auson.], le Nyms, cours d'eau^
affl. du Sour, riv. d'Alsace.
Nemetacum^ Nemetocenna^ voy. Atrebata.
Nemetes [Tac, Plin.]^ Neuet^ [Ammian.l^
Ns>r.Ti; [Ptol.], peuple de la Gaule
Belgique^ entre les Vangiones et les
Tribocci, dont la ville était Speyer,
Spire, AuGusTA Nehetum.
Nemetobriga rit. Ant.^ G. Rav.], Nijar»-
êfiya [Ptol.]^ ville des Tibun dans les
Asturies^ Siu'j.Mendoya [Fiorez].
Nemetoduhum^ voy. Namptodurum.
Német-Schitz^ Siczben, DetUsch-Schàizen,
pet. ville de Hongrie^ dans le comitat
d'Eisenburg.
Jobannes Manlius, typogr. établi à Német-UJva-
rini de 1582 à 1597, exécuta dans cet intervalle dînix
ouvrages à Német-Schiti : lleltav Gàspàr. VigaêZ"
talé KOnyvetske Kerestyén inteuel-és tanitài$tU
miképpen kclyen az embtmek készUtni Kire$z^
tyeni es boUiog e' uilàgbél voLô kimulâiàhot 159S.
A la fin : Siczben nyomtatia Manlius Janos^ 1505,
in 12 de 110 ff.
Le second exécuté la même année est aussi an toL
in-12dcl07fr.
Német-Ujvarinuii, voy. Gissinga.
Nemorensis Lac, [Prop.], Lago di Nemi,
en Italie.
Nemorosium^ Nemoslm^ Nemours, ville de
Fr. (Seine-et-Marne); titre de ducbé-
paine, érigé en 1401.
Nem ossus Nemetum, Yoy. Arverna.
Nentidava, NivT(^fl«»a [Ptol.]^ ville de
Dacie, dont les mines se voient près de
GalcUz (Moldavie).
NEO-iEuA, Niely bourg sur le Rbin, dans
le duché de âèves (Prusse).
Neo-Boleslavia, Jmg^BtmxlaUy ville du
roy. de Bohème, cheMleu du cercle de
Bunzlau, sur Tlser (Autriche),
Cette ville est la Genève des frères Ifbraves, ou,
pour parler plus exactement* ce fut dans ses mon
que leur secte prit naissance; rtmprimerie remonte,
an dire de Falkenstein etd*n)ert,à une date recu-
lée, c*est-à^re presque au commencement du xvi«
siècle; en 1518, on Imprimeur dn nom de Nieuless
Knhla (laUniié Nlcolaos CUndianiis 7) y exécuta
ime éditloa de Sénèqoe , une autre de Lac-
tance et an NovoH Testaheiitom BoHmicuM; ce
Nouveau Tesument,qtii porte à la fin de la souscrip-
tioa « in Monte Carmelo •, ftat réimprimé dans la
même ville en 1525.
Neo-Braiidenburgum^ voy. Brandenb. No-
VUM.
M. Temaux a émis à propos de cette petite viOe
ime de ses plus amusantes erreurs ; voy. Notice sur
tes fmpr. a'Buroitey p. M.
Nous avons bit remonter Pimprimerie dans cette
ville à 15M; Feveriin (II, p. tA) cite un traité alle-
mand d*Erasmus Alberus exécuté à Neu-Brandenborg
en 1556, que ne menUonnent ni M. Graease qui con-
sacre à ce savant un article développé, ni les catal.
des foires de Francfort. On remarquera que le livre
dont nous avons donné le titre est de ce même
Erasme AU>er ou Albert, et nous le citons encore
plusieurs fois. (Voy. NsoPYBGtni ad Menidm.)
Neoburgense Glaustrum^ voy. Glaustri-
BURGUIf.
Kloster-Neubourg était une célèbre abbaye de bé-
nédictins sise en Autriche près de Vienne; ce fut là
3 n'eut lieu en 1485 la cérémonie de la canonisation
e S. Léopold, duc d'Autriche, fondateur du monas-
tère au xi" siècle; canonisation qui fUt ordonnée
par Innocent VUI, malgré certains impedimenta^
entre antres le reproche qu'on lliisait au saint duc
d'avoir cultivé les sciences occultes (voy. à ce
sujet cat. Solar, u— 96S et 58à). M. Temiiu veut
Îue Pimprimerie ait existé dans ce monastère en
591 : Poittman, Compendium ritœ et miraeutorum
Sanett Leopoidi. Claustro Neoburgense, 1591, in-4*.
— Ce livre nous est inconnu.
Neobcrgum, Newbury^ viUe d'Angleterre^
sur la Kennet (Berkshire).
Imprimerie en 1779, dit M. Gotton.
Neoburgum^ Bourgneuf'en^Retz, ville de
Fr. (Loire-Inférieure).
Neoburgum Gattorum 9 Neoburgum Damubu,
Neuburg, Neubowrg, ville de Bavière^
sur le Danube ; a donné son nom au
cercle de Souabe et Neubourg.
Avec Falkenstein. nous ferons remonter l'impri-
merie dans cette ville à l^nnée 1545 ; une édition
allemande du Psatitier d'après la version luthé-
rieime y est donnée à cette date (Bauer, II, 5SS); mais
le livre le pins important que nous ayons à dter
estodui-ds BenuardiOcêrinivoH Siena^ Prmttgten^
m
NEOBURGUM F]ONL€. — >E0P0RTIS.
922
darUmendle fïïmemWehtîen Hauptêil^ke des
C/triêtlir/irn Claubens, nemttieh von dtr Btrktfer'
tigwtg durch ChriMium, und wa» dtaram hâmgtt ,
tOH ikm bfithritben jryii, inmaMMem uit ers xutor
wtgefekrlieh in Welukland grprediçei koL,,,
Neuburgi DonubU, l&ftS, iii-4* [Vogi, Baoer, Frer-
tM]; celte édhinn fut réimpr. en 1M6 daus la même
ville, avec addition de ti ditoonri.
E»t*ce aiii preuet de Xenbuf) qa*n noos bm
atiriboer TimpreMion da volame wlfant: i/mis
FUUMs. Berum in Arvemla gestarum, prmeipnt
in dmberti et Yssodurl wriium oMdkmitns lue-
f «osa narrolio. Neoborgl, 1577, in-8*.
Neoburgum Fionlb^ NTBi'iiGL'if^ NytboTa,
Nfjfjprg, ville de Danemark, dans Y ne
de Fûiien (Fionie), sor le grand Belt.
Imprimerie en 17M [Falkentu], 17t7 [Cotton].
C'est A Tannée 1523 ifue, d'accord avec ka hlatorlena
dMioia, noua bliona remootcr ripiprimerieà Ny-
borg : Canon secundum tumm EeeCesim ÊktsekU'
densis, NybufKi Floniv, arte et impenaia dili Paoli
Rarr, Canooirr liafhienflia, xvii. Moisis maU 1522,
in-4^ [Alb. BarthoHnl Uk» de teriptis Ùanorum,
p. 12*].
Myborg est la seconde ville de Danemark qui ait
Introduit dans ses mors Hart nouveau de la ijpiDgra-
phle ; elle précUe de plusieurs années dans ta car*
rièf e Roeskilde, l*ant. capit. do royaume, qni, avant
de confier riroprenion oe ses livres litnrglqaea à
Nyborg, les faisait eiécnter à Paris, ainsi que noua le
verrons en son lien.
Neoburgum, Neocomum, Nova Gastella,
NoviCASTRUM^ Neufehàieff Nenenburg,
ville de Suisse, sur le lac du même
nom^ chef-lieu de canton.
Vers l*an 1532 ou 1533 un imprimeur françiis du
nom de l'irrre de \^'lngle, dit Pirot ou Pierrot
Picard, m reçu bourgeois de Neufcbâtel ; il y exerce
son industrie, et nous connaissons dès cette année
1533 des livres sortis de ses presses : La nutnici'e et
fastô quon tiit en baillant le set baptesme en la
aaincte cOgregatUm de Dieu, Neufcbastel, Pierre de
Vingle, 1533, pet. in-8* à1. lignes gotb., avec sign.,
mais sans chif., cont. M tL Celte pi^ïce, décrite aux
catal. Gaignat et la VaUière, est au], à la Bibl.
impér.
L*année suivante, Pierre de Wingle imprime une
autre piîrce n-ligirusc qui dépendait du même re-
cueil (ventp la VallUTe, n* M5) ; mais nous citerons
plus iKirticulli'renNrnt un Nouveau Testament exé-
cuté d'après la version de I^febvrc d^Estaples; on lit
k la fin : Ce Suureau Testament fut achevé d'im-
primer le XXV W iour du moys de mars. Lan
mil cinq cens xxxjiii. A NeuCchastel, par Pierre de
Vingle.
A la louange de Dieu soit.
Pet. in-fol. à 2 col. de 55 lignes, en car. golh. « Il
ci»tA reniaïquer, dit M. Gaullieur {Typogr. Genev.^
I). 87], qu«', dans re Nouveau Testament de 1534,
iMerrc de Wingle écrit M>n nom avec un V simple,
et ne se qualifie pas de bourgeois de ycufchâtel,
coinnir dans la Bible de 1535.
I^ même année 1534, Pierre de Wingle imprime
une seconde- édition du Nouveau Testament ; mais
celle-ci, in-S", est la copie de Sédition d*Anvers,
1530.
L*anfié<' suivante, il publie un livre célèbre : c'est
la première édition de la Bible traduite par les pro-
testants; cette tRiduction, revue sur celle de Lefebvre
d*£siapl«>s, fst de Pierre Hubert Oli^eian , aidé de
J. Calvin, ce oui l*a fait appeler: la Bible d'Olive-
tan { on lit à la fin : Acheue dimprimer en la ville
et conte de Neufchastel par Pierre de Wingle,
dit Pirot IHcard, lan M. 0. xxxv. U iiij« de Juing,
in-fol. goth. à 2 col. Nous avons poûédé le bel
exempt, aux armes du rnmtt>d*lloym de co livre ran*;
il fliitauj. particde la bibl. du prince Napoléon (voy..
an sajet de la BWe^Ottstian, P. Giles» BisL éts
Églises riformUts, Genève, I6U).
11. Ganllienr signale égalemoit coomM lapftaée
par Pierre de Wingle bm violente et célèbR aatlR
contre b papamé : l£ Urre des mmrtmiâÊ fart
utile à toutes gens pour eogmoistrt de qmOks aar^
eàandises on u doit gmréer destrt trompL —
Achevé d'imprimer le penniiieaK loor dn moiadc
décembre l&Sa, pet. in-S* voih. de Si ÉLanachif-
Msto «
Cette satire de Gabriel Cartier avait figvé ao
catal. Dnfay (n«6M), etreiceBent rédacteor de ce
cataL n*kvait point hésité à rittHibwr aax pRMfi
de P. de Wingle.
M. TrosB, dans son cwicBi cataL de livrei tm la
réforme (vendus en nov. 1887), dcMle qf In—
livres de GolL FareU (n** m, 288), non décriiâW
qn'à présent» et qn*il attribue anx ptvaea de J. de
Wingle ; le fDugnenx sectatev de GWvhi avidt été
conpagnoo d'études de celol^ an coBéfe da Qv-
dlnal Lenoine, à Paris.
Neo-Carouna, Nycarlduy, TiUe de Fîn-
lande^ suiv. Graësse.
Neocastrcm, Novocastrcm^ Nieaiiro, tille
da Napolitain (Calabre ultér. II).
PÎEocASTRCX» Seocasiro, Navtarin, liUe de
- Grèce, en M orée (dioc. d'Elide) ; ba-
taille nayale, le 20 octobre 1827.
Neocomiuh, Yoy. Igloyu.
Neocoxum, voy. Coxum.
NEocoRaxcM, Korczyn, ville de Pologne,
surlaVistule [Gracsse].
Neoduncm, voy. NovioDuxuîi.
Neofanum, Mark'Neukirchen, yeukircken,
ville de Saxe (Voigtland).
Neogardlv, vov. Novogardu.
Neogradie.nsis CoMiTATirs, le Comitat de
Neograd, en Hongrie (cercle en-deçà du
Danube.
Neoxagus, Bukinguehem, voy. BuauKGnA-
MIA.
Neomagup, voy. Noviomagls.
Néon, >«î«v [Herod., Paus.], ville de Pho-
cide^ dont les Tuines sont près de
Palea-Fiia.
Neontichos [Plin., Mêla], >'icv tiîxcî [Scyl.,
Xen.], aiic. fort de Thrace, auj. AtiMW»-
jik enRoumélic.
Neopl.\nta in Comitatu Bacsiensi, Neusatz,
en hongr. Vjvidèh, ville de Hongrie,
sur le Danube (comitat de Bacs) ; elle
estunieàPetcrwardein par un pont de
bateaux.
Un gymnase royal ayant ^té Institué dans cette
ville au mois de septembre 1789, rimprimerie suivit
de près cette création. Le premier imprimeur, nonuné
Emmanuel Jankovits, date de 1791 ; son fils Jobaou
lui succéda en 1804. (Voy. Németh, Typ, Hung,^
p. 112.)
Neoporti:s, Neii'poii, ville d'Angleterre
. (Monmoulhshire).
Neoportis, A>lt•por^ ville d'Angleterre,
au centre de Tile de Wight.
023
NEOPORTLS. — iNERTOBRIGÂ.
924
Imprimerie en 1790, dit M. Collon, qui cite : Sket-
cites of Description, from Sewport to Lymington,
imprimé dans celte ville en 1792.
Neoportus. Newi)ortPagneU, bourg d'An-
gleterre, sur rOuse (Buckinghamshire).
Imprimerie en 1801 : John Hey D. D. Discourses
on the malevotent sentiments, Newport-Pagnel.
1801, in-S". Quelques poésies deW. Cowper y sont
imprimées à la même date.
Neopobtus, Nieupoi't, Nieeuxt^-Port, ville
de Belgique, sur l'Yser (Flandre
Occid.).
Neopyrglm ad Menium, Nova Turhis (du
grec nûp-yc;).
Lien d^impression supposé : les catal. des foires de
Francfort mcniionnenl plusieurs livres souscrits à
ce nom aux dates de 1590, 1591, etc. Citons: D. Eras-
mi Alberi C/iristticher i/nrf filolUwcndiger SericM
von (ter Kinder auff wider den Irrthumb der
Schwcrmcr.., etc. Sampt einer Vorrede vnd Be-
ricnt D. Me. Selneckers vom Exorcisme bey der
ir. Tauff. Neopyrgi ad Menium, 1591, in-ft». Nous
croyons que ce nom de lieu désigne Neu-Branden-
tfurg. La vie de Tauieur-imprimeur Erasmus Albe-
rus est rapportée aux Genealogische Taàellen de
C. U. ZeibicUs , 1709, in-ft".
Neoselïum, Arx Nova, Neuhàusel, bourg de
Hongrie.
Neosolium, tt civitas libéra rcgiaoue in
comit. Zoliensi,» Neusohl, en hon^.
Besztertze'Bdnya , ville de Hongrie,
chef-lieu du comitat de Sohl (cercle
en-deçà du Danube).
Un typographe du nom de Christophe ScliolU
était »'*tablià Neusohl en 1578; on ne connaît qu*un
seul volume à celle date qui soit sorti de ses pres-
ses : Confessio fidci montanarum civitatum. Neo-
polii, tvpis Chrislophori Scholtr an. 1578, in aedibus
Gregorii Lindner. Il faut sauter à la (In du XYIH»
siècle pour arriver de nouveau à la trace d'une im-
primerie locale; en 1785 nous trouvons un typogra-
phe du nom de J.-Jos. Tumler, et en 1797 Jean
Stcphan, desquels Némethcite plusieurs volumes.
Neostadium, NovosTADiUM, Nystadt, ville
de Russie, dans le gouv. de Biarueborg
(Finlande).
NeOSTADIUM, VO}'. VniELINUM.
Neostadium ad Orlam, Neustadt an der
Ovla, pet. ville du Voigtland (Saxe
Prussienne).
Imprimerie en 1788, suiv. Cotton.
Neostadium ad Salam, Neustudt, sur la
Saale, bourg de Bavière, près de Kis-
singen.
Neot s(St.) bourg d'Angleterre, sur TOuse
(Huntingdonshire).
Imprimerie en 1780 [Collon's Suppl,].
Neovuxa, Nova Villa, Neimeiler, Neuwil-
/cr, bourg du Bas-Rhin (arrond. de
Saverne).
Neuvilla, iVeMi'i7/e, bourg deFr. (Vienne).
Neoweda (?), Neuwied, ville de la Prusse
Rhénane, dans la rcg. de Coblentz,
fondée en 1657.
Une imprimerie fut établie dans cette ville, à
répoque de ce grand mouvement intellectuel qui
marqua les premiers pas de la Révolution française;
une société typographique fut fondée à Tinstar de
celle dcKelil; nous citerons: J.-M. Moreaulejcune.
Monument du costume physique et morcU de la fin
du xviiio siècle, ou Tableaux de la vie représenté»
en figures, Neuwied sur le Rhin, 1789, gr. in-fol. de
26 planches remarquablement gravé<^, et de 36 pp.
de texte, que l'on attribue à Rétif de la Bretonne.
Nepe [Vell. Paterc, Tab. P.),Nepet [Liv.],
Nepeta, Colonia Nepensis, Nepiy ville du
tcrrit. pontifical, près du lac de Vice
(délég. de Viterbe).
NEPTUiNiuM, Nettuno, ville d'Italie, dans les
anc. prov. pontificales.
Nequinum, voy. Narnu.
Neracum, Nérac, ville de Fr. fLot-el-Ga-
ronnc) ; anc. capit. du duché d'Albret.
Cette ville eut une certaine importance au temps
des guerres de religion; ce fut Tune des places for-
tes des Huguenots, ci Pimprimerie y exista momen-
tanément sous Henri lll. Christ. Landre. L'ÔSioiA-
TRIE, laquelle contient en soy grands secrets,
assauoir des remèdes qu*on peut tirer des fian-
tes, des vrines, des os, des limaçons, de la carie
des bois, des coquilles, des noix, des cornes, des
vieilles tuylles et pots cassez, etc. Imprimé à Nérac
par G. Goubert, s. d. (v. 1580) in-8^
L'imprimerie est sopprimée auxvii* siècle.
Neretum [Tab. Peut.], Nt^yit&v [Ptol.],
ville des ^lentini, auj. Nardo, ville du
Napolitain (Terra d'Otranto).
Nerk.ia, Nerlxga, Nerike, Néticie, district
de Suède (préf. d'ÛErébro).
Nericus, Niipixo; [Honi., Strab.], ville de
l'île de Leucadie, dans la mer Ionien-
ne, auj. Kaligmi, dans le S. d'Amaxi-
dhi.
Nehigos Ins., dans la mer Germanique ;
Pline se sert de cette appellation pour
désigner la partie septentrionale du
continent, JYoruéflfe, etc.
Nerii Cella, voy. Nigella.
Nerïssania, Neresheim, ville du Wurtem-
berg, près de Nordlingen ; anc. abb. de
Bcnéd. du xi« s., supprimée en 1803.
Neritus Ins., voy. Leucadia.
Nertom Prom., voy. Artabrum Pr*
Neronia [Tab. P.], ville delà Gaule Cisal-
pine, auj. Codigoro [Reiçhard].
Nertereanes, fraction des Catti> dans la
Germanie, habit, le territ. de Nerdar
(Hesse-Cassel).
NeRTOBRIGA, NipToêpt-^a [Ptol.], CONCORDIA
JuLiA [Plin.J, 'Epx6€pix« [Polyb.J, ville
de la Bé tique, auj. Valera la Vieja,
près Frejenal.
92o
NERTOBRIGA. — NICEA.
936
Nertobriga [Flor., It. Ant.], Neç-nSêpi-rx
jPtol.], Nep^oêpi-y* [Appian.J, ville de
la Tarraconaise^ auj. Almunia, près
de Gatalayud.
Nerulum [Liv., It. Ant.]^ Neruu [T.
Peut.]^ \i1le des Lucani, dans là Cala-
bre^ auj. Castellucdo, bourg de l'Italie
Méridionale.
Nerusii^ Ntpouotot [Ptol.]^ peuple habitant
cette partie des Alpes Infer. qui cor-
respond au territ. de Venc^ (Var).
Nerya FL.,Nepoua, fl. d'Espa^ne, dans le
pavs des Cantabres , auj. l'Orduha,
près de Bilbao, et^ suiv. Reichard^ le
Nervion {Ybai Chalvalj.
Nervh [Caes., Tac, Plin.], Ntpoutci [Strab.,
Plut.], Nervh Liberi, peuple de la
Gaule-Belgique (Germania 11), habi-
tant les rives de la Sambre , partie du
dép. du Nord, et partie du Hainaut.
Nesactium IPlin.], Nesattium JLiv.], Niaa-
3CTCV [Ptol.], Ville de l'Istrie, que Rei-
chara place à Refuzi, bourg au N.-E.
de Pola.
Nescanu [Inscr. ap. Grut.J, localité de la
Bétique, à TO. d'Antequera; auj. el
Vcdle de Abdelndz,
Nesinianum, Nésignan l'Êvéque, commune
de Fr., près d'Agde (Hérault).
Nesis Ins. [Cic, Plin.], Nw;, île du Sinus
Puteolanus, Nisita, dans le golfe de
Naples.
Nestane, NeoravYj [Paus.], ville du S.-E. de
l'Arcadie, auj. Tzipiana,
Nestueda, Nestveda, Nestvede, bourg de
Danemark (Sceland).
Nestus fl. [Mêla, Plin.], Neotoç [Herod.,
Thuc, Ptol.], fleuve de la Macédoine,
auj. le Mesto, app. par les Turcs le Ka-
rasou (Eau Noire), qui se jette dans le
golfe d'Orphano.
Netega, Nithega [Chr. Gottw.], district de
la Westphalie, près du confl. de la
Nette et du Weser.
Netium [Plin., T. Peut.], Niinov [Sir.],
ville cl'Apulie, auj. Noja (Capitanate).
Netolicum, NetoHtz, ville de Bohème
[GraësseJ .
NeUHUSIUM, VOy, HeNRICI HHADEaUM.
Nous complétons la note bibliogr. que nous avons
consacrée à celte ville ; Neuhaus était la résidence
en 1690 de Tévéque de Paderborn, Théodore Furs-
temberg : aussi Timprimeur Jean Todt sMntitulait-
il : • Typographus aulicus suœ Celsitudinis Pader-
bonensis, »
Neuri [Mêla, Plin.], Nei>pci [Herod., Steph.],
Ncuplrai, peuple de la Sarmatie Euro-
péenne, habit, les rives du Dnieper,
dans le gouv. actuel de Tchernigov.
Neusia, Nuisa, Neuss, Nuys, ville de la
Prusse Rhénane (rég. de Dusseldorf);
ravagée par Attila en 45 1 .
Neustria, Neustrasia, Neptricus, Nedster,
[Frédég. et cont.], Neoster-Rike, Nor-
MANDIA, NORTHMANNIA, la NcUStrie, dc-
puis la Normandie (à partir du !• s.),
anc. province française, duché en 9i2;
forme auj. cinq départ.
Nevirnum [It. Ant.], voy. Noviodunum.
Newark-Upon-Trent, bourg d'Angleterre,
dans le Nottinghamshire.
Impr. en 1788 : John CliarUsworth U, A. fellow
ofTnn.coU. Camà. Practieal sermons, selectedand
abridged from varions authors, Newark, i78S-S8,
8 vol. in-8o (Vov. Cyclop, by J. Darling, p. 636). Vn
Journal, the Newark Herald^ y est publié à partir
de 1798, et en 1807 ce bourg a l*bonneur d'impri-
mer la première pièce de poésie de lord Byroa:
Uours of Idleness, a séries of poems, oriçinat and
translated. By George Gordon, lord Byron, a
minor, Mewaric, 1807, in-12 de xiT-187 pp. Volume
qui fut supprimé avec le plus grand soin et dont il
ne reste peut-être pas plus de deux ou trois exempL
(Voy. Lowndcs.)
Newry, petite ville d'Irlande, sur la riv.
du même nom, dans une vallée qui
sépare le comté d'Armagh de celui de
Down.
John Fishcr fut établi typographe dans cette loca-
lité à la date de 1701 [CottonJ.
NicEA [Mêla, Plin., Liv.J, Nfxaix [Str.,
Ptol.], NiciA [It. Ant.]^, NicENSis Urbs
Aimon.], Nicias CxsTEu.Vis inprovincia
Chr. Ludov. a. 894], Nicêse fChr. B.
)ion.], colonie marseillaise dans la
Ligune, Nice, Nizza, ville et port de
France, sur le Paillon (Alpes-Mari-
times); anc. chef-lieu de comté; patrie
de Cassini.
I/imprimeric ne remonte en celle ville qu'à l'an-
née 1666, au dire de Falkcnstein et de Cotlon; mais
nous pouvons citer des livres exécuté» à des dates
antérieures : Onorato Pastorello ; Storia del Mo-
nastcro di Santa CMara di Mzza, In Nina, 1608,
in-fto. Livre important \wut l'histoire de la ville
(Ilaym, 101-8). — // Geloso di Lorenio Cataneo
[fiovcila). Mz7,a, 1020, in-8o,etc.
Le livre sur lequel les bibliogr. précités ont basé
leur assertion nous donne un nom d'imprimeur,
celui de Romero : Nicea festivo cultu uitcns, seu
reiatiode aUventu Regiœ Celsitudinis Caroli Em-
manuclin Ducis Sabaudiœ in illam. Nicea*, apud
Romerum, 16G6, in-^o. Celle relation est du jésuite
il P. GiulioVasco,-de Moiidovi [Mclzl, 11,229].
Nic:EA [Liv.],N{xaia [Strab., Steph.], ville
de la Locride, dont les ruines sont sur
le versant N. de la colline de Pundo-
nitza [Leake].
NicEA, TSixaia [Steph., Ann. Comn.l,
N{x7i [Procop.], NiCiE [It. Hier.], ville de
927
NICEPHORA. — NIGELLA.
928
la Thrace^ auj. Kuleli, dans le pach.
d'Andrinople.
NicEPuoRA^ Vallalonga, ville du Napolitain
[Graësse].
NicEK FL. [Auson., Sid. Apoll.], Nicrus,
NicARus, Neecar [Amm. Marc.^ Cluv.],
k Neckar, riv. d'Atlemagne ; afflue au
Rhin à Manheim.
NiciA FL. [Plin.|, VEn^, affl. du Pô, et,
suiv. Mannert, t7 Crostolo.
NicoLAiEFF, NiKOLAiEw, ville dc Russie,
dans la Crimée, au confluent du Bug
et de ringoul.
Cette ville renferme les vastes chanUers de cont-
iruciion dc la marine militaire russe, sur la mer
^oire.
f/imprimerie, suiv. M. Cotton, ne remonte à Kiko-
laiew qu'à Tannée 1803.
NicopiA, Nycopia, Neapolis Danica« iVt*Ô-
ping, ville de Suède, chef-lieu de préf.
au S.-E. de Stockholm.
Eric Bénédict SchrOder de NykOping, interprète et
traducteur du roi pour les langues allemande, latine et
français, organisa, pour Timpression de ses propres
ouvrages et traductions ( J . Scheffer nous en donne
b liste, qui est de U5 volumes), une typographie
particulière dont il usa à partir de 1635 ; il avait
choisi parmi les typographes d'Upsal un Imprimeur
habile pour la diriger, c*était Amund Grefwe. En
16£i5, inatalis soli dulcedine ductus *, il revint i
NykOping et ramena avec lui ion matériel et son
imprimeur. En 1647, 16'48et 1649 Grefwe imprime
truis traductions suédoises de SchrOder; la première
est : Aie. Uunuii epitome credendum; et la sous-
cription : Nycopiœ per Am.Gretwe^ an. 1647, in-8«.
En 1650 Am. Grefwe abandonne NykOping pour aller
se fixer à Gothembourg.
NicopoLis [Tac, Plin., It. Ant.], NtxoroXiç
IStr., Paus., PtoL], ville d'Épire, dans
laMolosside, à l'entrée du golfe d'Am-
bracie, auj. Preveza, dans l'Albanie
Mérid., pach. de Janina; près de là
s'est livrée la bataille d'Actium.
NicopoLis fAmm., Jorn., T. Peut.], Ntxo-
ttgXi; [Hierocl., Procop.l, ville de la
Mœsieinfcr., auj. Nih^îi, sur le Da-
nube, ville forte de la Boulgarie ; vic-
toire de Bajazet en 1396.
NicopoLis AD Jatrum [Tab. Peut.l, NtxoiroXt^
repi Aiixov, ville de la Mœsie Infér., au
confluent de l'Olzuma et du Danube,
aui. Nikub, près de Ternowa (Boulga-
rie).
NicoioLiuM, Szent Nicolas, ville de Hon-
grie [Graesse].
NicosiA, Nicosie, en turc Lefkeuschéh,
ville capit. de l'île de Chypre.
NicoTERA [It. Ant.|, Nicotera, ville du Na-
politain (Calabre).
NicHus FL., voy. Niger.
OICTIONN. DB OÉOOR
NiDRosu (a Nidero /ï.), Tronthemium, Tron-
DEMNiE, Drontheim, en norw. Trondh-
jem, ville de Norwége, chef-lieu de
préfecture, au N. de Christiania ; aca-
démie des sciences et biblioth.
Un Breviarium Nidaro9ientetuten\bi0 imprimé
à Hoolum (voy. HOLA). M. Gbtton dit qu*un second
fut exécuté à Drontheim au milieu du xvie siècle;
nous ignorons sur quelles bases repose cette asser-
tion, qui nous semble inadmissible; d*abord elle
n*efft confirmée ni par Alnander, ni par SchrOder, ni
par J. Scneffer, ni même par Falkenstein ; en second
lieu, ce qui I9 rend encore moins probable, c'est la
Jalouse domination qu'exerçait alors la Suède,
laquelle retarda le plus qu'elle put l'établissement
de la typographie dans le royaume annexé : est-il
d'ailleurs admissible que la typographie ait été exer-
cée dans une petite ville de l'extrême Mord, alors
que dans la capitale même, à Christiania, elle ne put
parvenir à s'introduire que vers le milieu du siècle
suivant. M. Temaux, dont Popinion, ici, est accep-
table, date de 17M l'introduction de la typographie,
et cite le Spéculum geoçraphicum^ de Joan. Môller,
un vol. in-8*, comme premier livre imprimé à Dron-
theim.
NiDuii [It. Ant.], Nmus, station de la
Britannia Romana, auj. Berrow, bourg
au N. de Bridgewater Bay (Somerset-
shire).
Niella [Pertz], Nivilla, Nivigella [Gall.
Christ.], Nivelle, Nivelles, ville de
Belgique (Brabant-Mérid.); anc. abb.
de Bénéd. fondée en 645; concile en
l'an 1200.
Suivant M. de ReifTenberg, l'imprimerie remonte
à Nivelle à l'année 177ft,et le premier typographe est
E.-H.O.-Plon, l'un des ancêtres en ligne directe dc
l'excellent imprimeur de Paris, Henri Pion.
NiEPER, voy. BORYSTHENES.
NiEswiEsiuM , Nesvizina Urbs , Niestviez ,
Nesvitz, ville de la Russie Blanche,
dans l'anc. palat. polonais de Novo-
gorod; appartenait aux princes Rad-
ziwill.
• a Nie Christ. Radzivillio sumtuosissimis monas-
teriis ac cumprimis collegio Soc. Jes. splendidis*
sime olim cxarata erat. » Sous le gouvernement du
père de ce prince Radziwill, les réformés avaient éu-
bli à Nieswiex ime église, une école et le complé-
ment indispensable, une typographie ; Daniel Lan-
cicius,qui d'abord exerçait à Zaslau, vint se fixer à
Meswiez vers 1578; mais ce ne fût pas le premier
typographe, puisque Bachmdster dte comme exé-
cuté en 1562 : Cateehesis (KamBXBCHCrb) <««
doctrina RuMsorum, in-b* ; c'est de ce livre que le
Eatriarche de Moscou, Adrien, écrit t « D, BAartini
utberi discipuli, postquam invenissent literas
Slaveno-Russicas pulchras et puras, et in linguam
puram Slavicam transtulissent causas et explica-
tiones fallacium illorum dogmatum, typis ediderunt
in lucem veneno picnos libellos, unum m-4* in urfoe
Nesvixina a. 1562 ; alterum breviorem et miuorem
Holmic, a. 1028, in-4«. »
Lancidus se reUra à Vilna, après quelques aimées
d'exercice ; le premier livre exécuté par lui à Nies-
wiex fut t GregorU Pauli Antidotum contra arti-
culas fUlei no9œ ; a Samicio Varsaviœ txMHtos,
MiesviesU, in-ft«.
Nigella, NEGELiJk, Netle, bourg de Fr.
(Somme); anc. titre de marquisat;
XiCOXA ABSCOKDfTA. ^ MSSA SILE90RE1L
illoftiieaaîMtt qui aiait plot deSO fielli
%»ajLA Absomrhîa* on RcKMrrj^ Nedk-
ta-h^fMU , Meue, eomasaoe de Fr.
(Aobey; aoc abb. deS^-Beoolt, fondée
Xiciancif Itoi^r*^ NTcnnanf piorcPAn-
SIM, pAunftA Htceokusu, HncfosnE
IMono^ MérA, Nigjkm, Nmom, 9nc. HU
lige qui reDiSsniiaHooeaUMnrede Mini-
inei, irnlgairemeiit appelée iCiMoffe da
BofuAommei; le Tillageetlet lemmsdo
eooreDt tout aoj.eomprôdaiiireapla-
eemeot dePonir, et dépendeot de Paris.
Cm faprfaerte cottroMacOe lit écifele anice
MOMiOfe 80 iTi* iièele, oa 4a Moiaf aon n
coMcerim to rtglect litttwffe ae forare
aomlt; en U»ctl9SS, i—i cette rufcriwgi
frattwn ordbtU mMmefmn^ Stuteti i
PâUtÊAêhiÉdêmhiÊHhûoHMÉt fOÊÊd/ÊÊûHâ Qn
tn NyieooiMM, ISSQ. fiHe, foUk, Icit. kw^-
Cl ooff«t,efcc le fortrntae Fisaiçoto de pMie graré
MT bob; petit ▼ol. fortravArfsé aiSnrtfet^iri
OBtctanme onepigfB. f^0ée;a0 f.SS'dîeliS'par-
tiiL on lits BipneU emrtetorîMm êim ordU
mMm<^ êêti PrOcùei ée Pmiia, wkrH cura fifi
HuçMê de Varemi f paUttra Bfwftmkma fm-
preêtitm, amno mxccccixmu
M, Braoet décrit ce votane dteli feiemplitre
fnpiini^ wr TélUi qal a agairé I la ▼cote SalnoD
de 1S67, MO» le a* 028* ainei que le toL suiTaot s
JUter r(/e fratrum ordMâ mbUmontm Stmeti
Pranetid At PmAa.,, faMO, soUi. fmpr. en rouge et
noir. I>e r* du I8ft* L porte : Peit^s conventum
Noêtre Domine îotiuê grade vulgariter de Kigion
prope Pariâios earuummaium $eu imprenum.
Anno DfU milUâimo çuingenteMimo triecêimo quin-
to, au vcro mengis novembri» xsv.
NfGRiArx'My Neyrac, commune de Fr.
(Avc'yron).
NiGROMONK ViLLA^ .S. Georgcs de Nigremont,
commune de France, près Cbambon
(Creuf»e).
Nir.HONiUM, Ncgrcm, commune de Fr.
(Indre-et-Loire).
NiORowjLLuii [Tab. P.]^ station du pays
des Batavi, que Bruming (Tabl. de Bot-
terdam) croit être auj. Zwarie Knikenr
Imurt, près de Worden.
NiGRUM MoNABT., NoirmouHers, bourg de
Fr. (Vendée).
NiGRiiM l'ALATiuM, NégrepelUse, ville de Fr.
{Tarn-et-(iaronne), sur TA^eyron.
NiMArsiiM, voy. Nkmausus.
NmKTACUM, voy. AîREBATiK.
NlMITKIM, voy. N0MIST£R1UH.
NiMPiiE4)i.iJii^ voy. Nealfa.
NiNGiiM [It. Ant.], ville d'Istric, auj.,suiv.
Reichard, Grisigtiano, entre Aquilée et
Pola.
NiNiA, Nivfflt [Slrab.], ville d'illyrie, ai\j.
Knin» suiv. Kcichard.
3iDnrTjMcni[T.PesL],]fasuncni [IL
dans le pmdes BeB^ J~
eomiDiiiie de Picardie, ^rès
(Aisoe).
!li5ivA, ymoKtj Smmm, ^iDe de BdpqK
(Flandre-OnenL).
XiOKiai Et PicnROKs jCh. Ijodof • Ion. a.
1141), Nvonm, >onaoGcs (fy^Nkrt,
TiUedeFranee^siirla SèvreNioitaîae,
cbeMiea da dep. des Deox-Sèfrea.
Jf ânoirea fsf leroy
0MMéres pur Mi
de eÀuemÊdee a^mgmerte emmo^wSeà
roméf lâflS. Kyord, USi, i»a». Celle pBce w
pw de DOS dlmprtaev, Mb non
fort des presart delH. Ponaa.
Ce tjpugiaplie donne en 15M an Ht
nwaf et en 15M ane oceleBie et eâèlwe édttton de
Mâior, aab dane rimertale fl MèOe on Bue
infiniment BMrios conna: Ou Deffrwiêm ËMeWb-
Udre» de$ PoHee, €ampH$e$ am ffiîoad INyaipe,tf
aafrw IdatoUrte po&iqmeM propret powr la Miiik.
ANiortfCliexTIi. Piortaa, fSOK, in-4» (JIM. J^rrac,
lUiai; Baoer, Freytag, etc.).
Les imprinwari quiiuccèdent aont René IMi-
MaUiea en 16SS; Antoine André en IMl; on doltk
cea typogrmlies nnpreaaion des paoïpUeli ctdlB^
tfibei reugwuaes de George Pacaid ; Jean
runpfinenr da grand Agrippa d'Aobtaiié, —
teao de MaUlè, était établi à Niort en la»;
Bafllet, 1010 : I^mbert, 1015; Borean, ICM;
çois Malbé, 1M7 : Faulère, 1675, etc.
La révocation de Tédit de Nantes porta on ooop
mortel à rimprinierie de Niort, oui était resiée Pone
des places importantes du parti des réformés. Les
arrêts du conseil de 1704 et de 1739 condamnent la
ville i n'avoir plus qu*uQ seul imprimeur ; et le rap-
port bit à M. de Sartines en 176ft nous donne le
nom du typographe en exercice : il se nomme Jac-
ques-Victor Elie. âgé de 01 ans, reçu en 1736 et
n*exploitani que deux presses.
NlSiEA, IS(<jata [Thuc, Ptol., Str.J, Ntaa,
ville de la Megaride, sur les ruines de
laquelle s'élève auj. le bourg de Dodeka
Ekklesiai,
NissA, NissENA, Nissus, Nisch, Naisse,
ville ctebeMieu d'un pachalik dans la
Boulgarie Ottomane.
NissA SiLEsioRUM, NdssB, ville forte de
Prusse^ sur la riv. du même nom (Silé-
sic).
Falkenstein porte à 1612 la date de Pintroddction de
rimprimeric dans cette ville, et nous sommes tenté
de nous langcr à cette opinion^ bien qu'il nous
faille mentionner quelques ouvrages publiés an nd-
lieu du xvj« sî^le, sous cette rubrique, et même, si
Ton en croyait Mangctus {Bibl. Script, mcd.), il
taudrail la Taire remonter au xv* siècle, puisqu'il
cite comme imprimé à Neisse, en se trompant aCan
siècle, le Beçimen prcservcUorium de SchiUeru»,
exécuté par Johannes Crucigcr (Kreuxtrlger), que
nous voyons en 1&56 imprimer une Vita Ckritti
d*Ottomurus Luscinius (Nachtigall), de Strasbourg;
et en 1559 : Coitstitutiones synodi comit, Gtacentis
in causa rcligionis. Sissx^ 1559, ia-8*.[P. Le Long,
Bibl. 9acra] .
En 1612 nous avons : M, Andréa» Servim. Prœca
931
NISYROS INS. — NONANTULA.
932
piœ in sermonem Sueticum translatas, et Sigis-
mundo Régi Pol et Svec, hœreditario dédie, —
Nissae, 1612, in-S*». Cel André Servius était profes-
seur de philosophie aa gymnase de Neisse.
F. Joh. Nueius, Abbas Gymielnicenais (né à Gor-
litz). Musices poeticœ sive de compositione cantut
pr œcept iones absoltitissimœ nunc primum in lucem
editœ. Meisse, bey Crispinum Scharffenbergium,
1613, in-4». [Forkel, p. Û21.]
NisyrosIns. [Mêla, Plin.], Nioujcç [Hom.,
Diod., Str.], Porphyros [Plin.J, Tune
des Sporades, dans rArchipei, entre
Telos etCos; auj. Nisiro,
NiTyVSA, Neete, Nette, riv. de la Prusse
Rhénane.
NmoBRiGEs [Caps.,- Sid.J, NiTioSot-yM, peuple
de la Gaule (Aquitaine II), oiont la ville
était Aglnnum ou Nitiobrigum Civ. (voy.
Agenno).
NiTRAVA, NiTRiA, NeutTù, NyOra, ville forte
de Hongrie, sur ta Neutra, affl. du Da-
nube ; chef-lieu de comitat.
NiusA Castrum, voy. Novesium.
NivEMONs, NivEMONTUM , le Schnceberg,
montagtac du Tyrol, qui domine l'OEtz-
thal, près de Sterzing.
NivERis FL., Neveris, la Nièvre, riv. de
France, affluent de la Loire.
NlVERNUM^ voy. NOVIODUNUM.
NiVIDUNUM, NiVIODUNUM, VOy. COLONIA
EyUESTRIS.
Nous avons, à Tart. Colonia Equcstris, tradait le
vocable celtique Diin, Diinum, par * lieu bas»;
c'est une faute ; Dunum (d*ob Duna, Dune) signi-
i\Q colline, élévation de terrain (Du Cange,(;/OMar.,
11,962).
Vers 1780 Pimprimerie fait son apparition à Nyon;
le premier établissement typographique appartient
à un nommé Matthey, « mais il n*en sortit rien de
considérable; on y publia des brochures politiques
et des pamphlets aux approches de la Révolation
française». (Gaullieur, Uist. litt., p. 109.)
NiviGELLA, voy. Niellj:.
No.E, N6ai [Steph. B.],No.ÈNi [Plin.], loca-
lité de Sicile, sur le Grangotta, auj.
Noara, sur la côte N. de l'île.
NoAiLLiuM, Noailles, bourg de Fr. (Cor-
rèze), érigé en duché-pairie en 1663;
la généalogie de la famille de Noailles
remonte au xim* siècle.
NoAKus FL., ivooçc; [Strab.], le Gurck, affl.
de la Save.
NoBiLiAcuM, le Noblat,, St-Léonard, ville
de Fr. (Haute -Vienne); concile en
1290.
L'imprimerie parait avoir existé momentanément
à St-Léonard au commencement du xviie siècle : la
Vie, translation et miracles de S, IJonard, par
J,C, {Joseph Chalad). Saint-Léonard, 1624, in-12.
(Le Long, 1,824.)
NocETLM (Trans Matronam in villam Noce"
tum nom. Aimoin], Nucetum, Nosucuh
SiccuM, NocAY rchr. B, D.], Noisy-le-
Sec, commune aeFr. (Seine.).
NociTUs IN Camiuacknsi, Noizy, Noisy-sur-
Oise, commune de France, près Luzar-
cbes (Seine-et-Oise.)
NODRIZA.
Nom que quelques bibliographes 8*obstinent à
prendre pour un nom de ville et qui est un nom
d*ipiprimeur : Maria Sanchez Nodrita (Voy. le cat.
Salvadel826, n«S52).
NoEGA [Mêla, Plin.], Notfa [Str.], Noqa-
ouxiatflt [Ptol.], ville des Cantabri, dans
la Tarrac, que Reicbard pense être
auj. Gijon; voy. Gigia.
NoELA [Plin.], ville des Capori dans la Tar-
rac, auj. Noya, sur le Tambre [Florez].
NœODUNUM, Noto^OUVOV [Plol.], NUDIONNUM
fT. Peut.J, depuis Civ. Dublintum [Not.
Imp.l, opp. DiABUims [Mabil.], Jublent
TA. Hildeb.a. 1225], citédes Diablintes,
dans le pays des Genomani, auj. Ju-
bleins,Juhlain8, bourg de Fr. (Mayenne).
Nœomagus, Now'pA-^; [Ptol.l, localité du
pays des Vadicasses ou vadicassii, près
des Silvanectœ, et que l'on croit être
auj. Fez, commune prèsCrépy (Oise).
NoEs, Nom; [Hérod.], Noas fl. [Val. FI.],
riv. de la Mœsie, affl. du Danube, auj.
KaraLom [Reich.j.
NOGENTUM, voy. NOVIENTUM.
NoiASTRUM, Nouastre, Nouàire, commune
de Fr. (Indre-et-Loire) ; anc. baronnie.
NoioDUNUM, voy. Colonu Eqiiestris.
Nola [Liv., Justin., Tac, Sil.], NwXa [Str.,
Ptol., Polyb.], ville de la Campanie, au
S.-E. de Capoue ; fondée par les Etrus-
ques, l'an 800 av. J.-C., a conservé ce
nom de Nola, et est comprise dans la
prov. napol. Terra di Lavoro.
NOMENTUM [Liv.. Vifg., Ovid.] N«|<.Ivt&v
[Strab., Ptol.],NoMENTO [T. Peut.], ville
du Latium, auj. Mentana, bourg des
Etats Pontif.
NOMISTERIUM, Nofxwrnîpiov [Ptol.], NlMIFIUM,
ville des Marcomans dans la Germanie,
aui., suiv. Reicbard, Nimptsch, près
Scnweidnitz en Silésie, et, aaprès Wil-
belm, Niémes, bourg de Bohème, sur le
Poltzen. '
NoNACRis, Nwvoxft; [Hérod.^ Paus., Str.J,
ville du Péloponnèse, auj. Naukriay en
Morée [Reich.j.
Nokantula, Nonandola, petite ville de
l'anc marquisat d'Esté (Modénat) ; anc«
abb. de Bénédictins*
933
NONAS (AD) — NORDOVICUM.
934
Ce Tut grâce à rinOuence éclairée des religieux de
Si-BenoU, querimprimerie fut exercée au xv* siècle
dans cette petite ville par deux frères, citoyens de
Modèuc. Voici la description du seul volume, qui ait
survécu, de cette typographie conventuelle; nous en
empruntons la description à Dibdin, d*après le bel
exempl. sur vélin delà Spenceriana.
Breviaridm Uomanum. Au vo du ler t commence
une table de xiii r.,sans pagination: au r« du 1er f.
de texte : In IVomïe diii nri Jesn A'j)< amë. Ordn
àreuinrii secûdû morè z consuetudines româe curie
feliciiîcipU^ en lettres rouges ; les tt salvanu sont
régulièrement paginés de i à cccccxxym ; au r« et
à la fin de la 2e col. de ce dernier f. on lit la sous-
cription : Explicit àntiiwiû sj curiâ \\ Romand
impssû Notiâitule duc Mutiè p nosGe\\orai1l o
Antoniû ffes (Tmilschmis dues mutt. Annol
M.CCCCLXXX. d'mise maii, In-8«, avec cb. et sign. \
2 col. de 34 lignes.
La biblioth. de Modène possède également un
exempl. de ce rare volume sur vélin.
NoNAS (ad) [Tab. Peut.], Bracdano, voy.
Arcennum.
NONENCURÎA , NONANTICURIA , NonaflCOUft ,
bourg de Normandie, sur l'Avre, près
de Dreux (Eure) ; anc. titre de vicomte.
NoNUM (ad), voy. Ad Nonum.
NoNYMNA, N«vop.va [Stcph. B.], villc de
Sicile, auj. iVaum.
NOORDSTRANT, bOUTg dU Holstcio.
Ce fut là que la célèbre illuminée Antoinette
Bourignon de la Porte, née à Lille en 1610, établit
sa première imprimerie, vers 1055; elle alla depuis,
en 1671, se réfugier à llusum, dans le SIeswig, tou-
jours suivie de son matériel et de son typographe
ordinaire J. Conrad liasius; plus tard elle vint se
li\er à Amsterdam, et mourut à Francckcr.
NoRA [Cic, Plin.], Ncipa [Ptol., Steph.],
NuRA [T. P.T, ville de l'île de Corse,
auj. Nurri, à l'O. du capo délia Savora.
NoRBA [Liv.], ville du Latium. auj. Nor-
ma, près Velletri (Etats du Pape).
NoRBA C.ESARIANA [PHu.], Nwpêa Kaiaapiiat
[Ptol.], colonie romaine sur le Tage,
auj. Akantara, ville d'Estramadure;
on trouve AUancora, dans les Chr.
Charlem.
NoRcopu, Norkôping, Norrkœpiiig, ville et
Ï)ort de Suède fOstrogothie) ; dépend de
a préf. de Linkœping.
Cette ville n'est pas comprise dans la liste des loca-
lités suédoises dont Alnander a donné Thistoire
typographique, et cependant M. Cotton donne 1707
comme date de Tintroduction de Timprimerie à
MorkOping, avec le nom de Gottfried Liebenzeit
comme proto-typographe ; en 1725 11 signale aussi
C. F. Brockman, qui aurait donné : Lauretius^Uare
jEneum SalomoniSt pede suetico mensuratum,
Norcopiae, 1727, in-ft".
Le catal. de la bibl. de Tobservatoire de Pouikova
nous donne A, Celsius^ liuru man efter Solens
ojâmna rôelsc bOr rdtt stâlla elt uhrwdrk, horkiO-
ping, c. 1740, in-80.
NoRDEDi Pagus [Pertzl, Nœ^den, ville de la
préf. d'Aurich, dans l'Ost-Friesland
(Hanovre).
M. Cotton fait remonter Timprimerie dans cette
\ille à Tannée 1621; nous manquons de titres à
citer à Tappui de celte assertion, qui n^est pas con-
firmée par Falkenstein.
NoRDHusA, NoRTuusA, Nordhousen, ville de
la Saxe Prussienne, de la rég. d'Er-
furtb.
Nous trouvons des livres souscrits au nom de celte
ville depuis 1629, c*cst-<^dire à une date de Mans
antérieure à celle adoptée par Falkenstein : ândreœ
Bachmanni alias RaviM, Aristote'es cum Platom
côparatus, Noorthus», 1629, in-A*. Ce litre, cité dans
le caL de la bibl. de Leyde, impr. par les Elievirs
(p. IIS), est donné également par S. F. G. Hoff-
mann, dans son admiraole Lcxicon bibliogr,^ I, p.
387.
Le plus rare peut-être des nombreux traités do
célèbre aumônier des Anglais au ^rvice de l*Bmpe*
reur pendant la guerre de 30 anv Thomas Canre,
a été imprimé à Nordhausen, en 1609, in-8o ; il est
intitulé : TU. Carve. Galateus, sive de morum ele-
gantia ; c'est probablement ce livre qu*avait eo we
Falkenstein, en datant Timprimerle de cette ville de
cette même année 1069.
NORDIJNGA, VOV. NORLLXGIACUM.
NoRDOVicuM, NoRTVicus, NoRvicuM, North-
wich, Norwich, ville d'Angleterre, chef-
lieu du Norfolkshire, surla Yare; cette
ville a été bâtie sur l'emplacement de
l'anc. Venta Icenorum, ou,- suiv. d'au-
tres géogr.. sur celui du Condate Cor-
NAVioRUM, ae ritin. d'Antonin.
M. Cotton a consacré à Thist. de la typographie
de Norwich un long et substantiel article. Cest à
Tannée 1568, sous le ^^gno d'Elisabeth, que le biblio-
graphe d^Oxford fait remonter rimphmerie dans
cette ville, avec un étranf;t>r, Aiithoine de Solemneou
de Solesmcs, comme proto-typographe ;cet Anthoinc
de Solesmcs était un Flamand qui n'arrivait pas de
l'illustre «ibbaye bénéd. dont il prenait le nom, mais
bien de Solesmi^s, village du Ilainaut, am^. Solesmes
sur la Selle, commune de France (Nord), son pays
natal; il faisait probablement partie de cette colonie
de Flamands, attirés en Angleterre en 1565 par le gou-
vernement (le la reine, et qui vinrent se fixer pour
la plupart à Norwich, apportant au pays qui les adop-
tait, en échange de la liberté, la pratique des arts
industriels; ils étaient, dit-on, au nombre de 3925,
hommes, femmes et enfants. Plusieurs volumes à la
date de 1568 ou des années suivantes, conservés au
Trinity-College de Dublin ou à la Bodléienne, témoi-
gnent de l'importance et de la durée de l'établisse-
ment typographique de cet imprimeur; on ne sait
l)oint ù quelle date il l'abandonna, mais ce qui est
certain, c'est qu'il n'eut point de successeur, et, qu'a-
près un intervalle de plus d'un siècle, la typographie
ne reparut à Norwich qu'en 1701.
L.e premier volume exécuté par l'imprimeur An-
tlioine est celui-ci: De CL Psalmen Davids. Wl
den Vranchoyschen Dichtc in Nederlantsenen
ovcrgliesctt door Petrum DaUienum. MUsgaders
den Cliristelicken Cateclmmo, Cercmonien, en Ce-
beden. Tôt Noorwitz. Ghcprint by Anthonium de
Soldmneanno m.d.lxviii, in-12o. la préface de l'au-
teur est datée de Franckenlhal, du 25 mars 1566, et
l'introduction des psaumes mis en musique de Nor-
wich, le 9 octobre 1568.
Le dernier ouvrage sorti des presses d'Anl. de Se-
lesmes es t da té de 1 578.
Ces monuments de la typographie de Norwich
étaient devenus d'une rareté telle, un siècle après
leur publication, que l'imprimeur Fr. Burges, qui
fonde un nouvel établissement dans cette ville au
début du xviii<' siècle, n'en avait aucune connais-
sance; dans un livre intit. Some Observations on
the use and original l of the noble art ofprinting;
Norwich, 1701, in-8®, cet imprimeur fait observer
035
NOREJA. — NORIMBERGA.
936
que « iliefirst day that cvcr print'mg was at Norwich,
>vas Saturday the 27 th. of september 1701 ; atid this
wasthe first book ihat ever was printed aud pablis*
liedthere».
Les Typogr. Antiq. de Jos. Ames et W. Herbert
ne sigrnalent qu*uti seul volume exécuté par Anth.
de Solesmes à Norwich, et il porte la date de 1570 ;
c'est donc à IM. Cotton seul que ]*on doit la réelle
histoire de Tinstallation de Timprimerle dans cette
ville, en 1568, et nous renvoyons le lecteur, cu-
rieui de détails précis sur ce fait intéressant, à Té*
dition du Typogr, Gazetteer de 1831.
NoREJA[Cœs.,Liv., Plin.], N&pyiia [Slrab.l,
anc. capit. des Taurisques^ dans la
Norique, dont remplacement est fixé
par quelques géogr. auprès de St-Vit,
au N. de Klagenfurt; ce fut là que le
consul G. P. Carbo fut défait par les
Cimbres [Mommsen].
NoRFOLciA, en saxon North'folc, Norfolk,
comté d'Angleterre, à TE.; chef-lieu :
Nomich,
Noricj: Alpes, voy. Alpes.
NoRici [Plin., Mart.], Nwpixot [Polyb.,
Str., Ptol.], peuple de l'Allemagne du
Sud, conquis et refoulé par les Boit.
NoRicuM [Tac, Plin.], Noricus AGER[Ca;s.l,
To Nwptjcov [Ptol.], la NoriquCy contrée de
la Germanie, comprise ' entre le Da-
nube au N., rCEuus à l'O., les Alpes
au S., et la Paunonie à TE.; pilonnée
par les Alpes Noriques ; forme auj. par-
tie de l'Archid. d'Autriche, de la Sly-
rie et de la Bavière; voy. Bajoaru et
Boii.
Norimberga, Norirerc.a, Norenberga, No-
RICA, NORICORUM MoNS, CaSTRUM NoRI-
^UM, NORA ?, NoRES ?, NUREMBERGA, Num-
herg, Nuremberg, ville du royaume de
Bavière, sur la Pegnitz; chef-lieu du
cercle de la moyenne Franconie, anc. .
ville libre impériale. C'est la patrie du
^rand Albrecht Durer, de Hans Sachs
et du célèbre bibliographe Panzer.
Nuremberg, comme Venise, comme
Lu bock, est encore aujourd'hui l'une
de ces merveilleuses cités du moyen
âge, conservées avec un religieux res-
pect par un gouvernement intelligent^
et dont pas un ornement, pas une den-
telle, pas une pierre même n'ont été
sacrifies, depuis le xv« siècle, au goût
barbare des démolisseurs et rebatis-
seurs modernes.
Nuremberg est, suivant toutes les apparences.
Tune des premières villes d^Allemagne gui aient béné-
licié du sac de Mayence en 1462, tt de la dislocation
des ateliers typographiques qui fut le résultat im-
médiat de cette catastrophe. Dien que des tiavaux
consid«^rabIc!i, et pariiculièrement une excellente
monographie consacrée par Panzer à Télucidation
des origines de l'imprimerie dans (a ville natale, et
de sérieuses notices élaborées pur Gersen, Lichtcn-
berger, Falkenstein, Auguste Bernanl, etc., aient
fouillé cette importante question Jusqu'au tuf; bien
que les riches archives et les dépôts littéraires de la
▼iile soient admirablement ordonnés et aient été
scrupuleusement dépouillés par de nombreux et
consciencieux explorateurs, la question n*a point
fait un pas depuis un sitele, et il n*a Jamais été pos-
sible à aucun bibliographe de f^ire remonter Tim-
primerie de Nuremberg à une date certaine anté-
rieure à lti70.
En mainte circonstance, et particulièrement ici,
nous avons lieu de déplorer qu'une idée, soumise
Jadis par nous à la haute appréciation du ministère
de rinstruction publique, n*ait point été Jugée digne
d*éire prise en considération ; nous demandions la
formation d'un musée typographique, que la vaste
collection d'incunables ensevelis dans les cryptes
de la BIblioth. impér. aurait permis de rendre
extrêmement complet, et par cela même essentiel-
lement utile : • Votre musée typographique, nous
écrivait l'illustre M. de Laborde, sera le digne pen-
dant du musée paléographique et sigillographique
que J*ai fondé aux archives... Je ne m*expliquérais
pas que M. Taschereau fût opposé à une création
qui fera le plus grand honneur à la Bibliothèque
impériale et qui y a fait lacune Jusqu*à présent....»
En effet, par la comparaison des typés, les bibliogra-
phes en sauraient plus en six mois sur l'histoire
de l'imprimerie, que par 50 années de recherches
arides et de commentaires h vpothé tiques.
Un simple mais savant bibliophile, M. Culemann,
de Hanover, a réalisé cette idée ; il a colligé non
point un amas de livres décoré du nom de biblio-
thèque, mais un vrai musée, c'est-A-dire qu'il a
réuni des feuillets, des fragments même, qui n'en
sont pas moins des monuments, à l'aide desquels il
reconstituera un Jour l'histoire de l'art, si Jamais il
se décide à parler.
Revenons à N'urembei^.
Le fait même de l'introduction de la typographie
à Nuremberg par un ouvrier des ateliers de Mayence
est fortement contesté, bien qne nous espérions
démontrer qu*il est très-admissinle. H. Edw. Tross,
dont personne ne s'avisera de récuser la compé-
tence en pareille matière, nous dit formellement :
« Les relations de l'Allemagne du Sud avec Stras-
bourg étaient, au xv« siècle, beaucoup plus suivies
qu'avec Uayence ; aussi les types des premiers im-
Erimeurs de Bavière et du Tyiolse rapprochent-ils
eaucoup plus de ceux de Mentelin et d'Eggesteyn,
que des caractères si reconnaissables de Gutenbei^,
Kust et Schoyffer. » M. Tross levient à plusieurs
reprises sur cette idée, qu'il afûrme énérgiquemcnt ;
et de plus les huit années qui réparent le sac de
Mayence, en ltiC2, delà publication du Comesiorium
de François de Relz, lui paraissent constituer un
intervalle trop considérable pour que les formalités
relatives au premier établissement typographi-
que à Nuremberg aient pu seules le remplir.
Mais d'abord il nous est permis de supposer que
plusieurs volumes, publiés sans nom d'imprimeur,
sans désignation de lieu et sans date, ont dû précé-
der à Nuremberg la publication du Comestorium
Ficiorum, énorme volume par lequel il n'est guère
possible d'admettre qu'ait pu débuter une typogra-
phie naissante; et en second lieu, nous ne pensons
pas que le disciple de Gutenberg, pour lequel nous
revendiquerons l'honneur du premier établissement
typographique à Nuremberg» ait quitté Mayence im-
médiatement après le sac de la62; nous devons
croire que, avec Nummeister et Bechtold de Ilanau,
il aura aidé son vieux maître A sortir des terribles
embarras dans lesquels ont dû le plonger le pillage de
son imprimerie et la dispersion de son ipatériel.
Voici donc notre version :
Dans le procès intenté par Fust A Gutenberg en
1455 figure, comme témoin de ce dernier, un de ses
ouvriers nommé Henri Keffer, natif de Mayence,
dont le nom est parfois écrit Kefer et Keppfer ; ce
fut avec Nummeister et Bechtold de Ilanau (voy.
Basilea), l'un des seuls disciples du glorieux
maître qui lui restèrent fidèles Jusqu'à la mort. Le
937
NORIMBERGA.
938
nom de ce Keffer figurait, au temps de M. Van
Praet, sur l*un des deux exemplaires du Tractatus
racUmit et eonanencie de Mathieu de Cracovie,
évéque de Wonns, que possédait alors b Biblioth.
impériale ; cet exemplaire était enricM d*ane pré-
cieuse note manuscrite, malheureusement tron-
quée par le fait d*un relieur : Per duos uxtenos
accommodavit mihi Uenricus KefferdeMaguncia^
nunquam revenu ta reaeapeî (?) quare,,^ M. Ber-
nard, qui rapporte cette souscription et b commente
avec sagacité en tire cette conclusion hjrpotbétl-
que, queKefferaTaitpu d*abord s'ètae associé avec
Henry Bechtermant7«, auquel il attribue Timpression
du livret de Mathieu de Cracovie. Mous admettons
volontiers cette supposition, mais en lui demandant
la permission de substituer au nom de Bechter-
muntze celui de Gutenberg, puisque ce traité est
imprimé avec le caractère du Catholicon de IMM,
qui pour nous est incontestablement Tun des plus
glorieux fleurons de la couronne du vieux maître.
Keffer a-t-il quitté Majrence avant la mort de Gu-
tenberg? Nous ne saurions le prouver, et le contraire
même nous parait probable ; dans les piemiers
mois de IMSS, alors que le Ur Conrad Homery venait
d^étre mis en possession du matériel du maître, notre
ouvrier tvpographe alla sans doute chercher fortune
en Bavière, et se fixa à Nuremberg où il s'associa
avec un Bohémien, natif d*Egra, nommé Jean Sen-
senscbmidt, que nous voulons considérer comme
ouvrier, fondeur et imprimeur, mais pas du tout
comme banquier, ainsi que l'ont soutenu plusieurs
bibliographes qui ont voulu Caire de cet artisan un
second Jean Fust de Mayence, non moins avide, non
moins envieux que le triste personnage auquel on
n*a pas craint de l'assimiler.
Ce Jean Senscnschmidt (ou le Taillandier) fut
sans aucun doute l'artisan habitué aux travaux mé-
tallurgiques, auquel Keffer fut redevable de b fa-
brication de la presse, de la gravure et de la fonte
de ses caractères, de ses poinçons et de ses matrices,
en un mot de la mise en état du matériel néces-
saire à son exploitation ; et tout cela fut exécuté
d'après des modèles empruntés à l'atelier de Guten-
berg.
Il ne fut Jamais bourgeois de Nuremberg, qualité
qui comportait de considérables privilèges, mais il
se qualiue, ainsi que son associé Keffer, de Civis
urbis y urmbergey ce qui est bien différent ; il de-
vint en outre incontestablement imprimeur, et
même fort habile, puisque nous le voyons figurer
comme tel à Bamberg en liiiSl, et à Ratisbonnc, oti il
Importe la typographie en 1485.
Cette association produisit à partir de 1470 pUisieurs
volumes, auxquels les imprimeurs s'abstinrent de
mettre leur nom, à l'instar du glorieux maître de
Keffer.
L'ouvrage que les bibliographes s'accordent à re-
connaître comme le plus ancien, du moins avec
date certaine, et que nous décrivons d'après un bel
exempl. qu*a bien voulu nous communiquer M. Aug.
Aubry, libraire distingué de Paris, est un livre de
théologie de François de Retx, de l'ordre des frères
prêcheurs, dont un exempl. sur vélin, provenant
de Maccarthy, est conservé à la Bibl. impériale :
FBANCISaDEHETZA COMESTOBIUM VITIORDM; aU V«
du 281* f., 2* col., on lit : ilic codex egregius Co-
mestorij viciorumlSacre théologie profcssoris exi-
mij Franci[\sci de Betza ordinis predicatorum
finit fe II licitcr, iS'uremberge Anno pc. lxx*. patro-
na"^ formata* cOcordia et pporcôe tmîissun. La
table des matières est comprise dans les cinq feuil-
eis suivants. In-fol. de 2S6 ff . à 2 col. de 49 lig.
chacune, plus deux ff. blancs ; sans ch., réel., sign.
ni capitales gravées; imprimé avec les caractîires
Îui ont servi à Seiisenschniidt à exécuter la
fargarita Poelica de Albertus de Eyb, en 1472,
premier livre auquel il ait mis son nom ; lequel carac-
tère se rapproche extrêmement de celui clc la Bible
de S6 lignes; il est vrai qu'il rappelle avec une exac-
litudo plus gninde cncon* celui de Croussncr, ce
qui prouverait que .S4'n$rnschmidt, apK'S avoir
fondu et gravé ses caractères d'Après les modela
fournis par KelTer, aurait cédé une partie de tes
fontes il Creussner, et même k Koberger.
Remarquez combien les expressions ■ Patroma'
rum foftnarumque concoraia et proportUme »
rappellent celles dont se sert GutenbCTg dans la
belle souscription de son CaihoUeoH, « que verfaa,
dit Lichtenberger, nusquam alias quam in Catlto-
Ueo Gutenbergii occurrentla, eiusdem disdpaluD
prodere ^ideiitur ».
Les correcteurs des deux associés furent le Dv
Henri Rumel, et André Frisner ou Friessner, te
Wunsldd; ce dernier va occuper une chaire de
théologie à Leipzig en 1479.
Le seul livre sur lequel II. Keffer a*t associé «m
nom k celui de Senscnschmidt est daté del«73;
c'est la PanthèoUygie de Régnier de Pise ; voyez la
description de ce précieux vol. dans Panser (II,
p. 170), etdansHaIn (n« 1S015); Anth. Kobener,
K rival de SensenschmidtetdeCireussiier, réimprime
cet ouvrage l'année suivante. '
Le chef-d'œuvre de Sensenschmidt fut sa belle
Bible de 1475 ; mais, soit qu'il eût outre-passé ses
ressources pour cette publication, soit que la terri-
ble concurrence que lui fit Koberger avec ses trois
Bibles de 1475, 1477 et 1478, l'eût ruiné, il ne
publia plus rien d'important à partir de cette épo-
que, et bientôt après se retira à Bamberg.
Presque simultanément apparaissent à Nuremberg
deux nouveaux et glorieux noms d'imprimeurs: ce
sont ceux de Frédéric Creusner ou iLreussner, tu
d'Antoine Koberger ou Koburger, ce dernier «Tone
ancienne et riche famille nurembei^^ise.
M. Tross croit Creusner antérieur à koberger,
bien que ces deux typographes aient fréquemment
employé les mêmes caractères ; ainsi les éditions de
PoggiuSy s. d. et de 1475, qui portent le nom de
Creussner, sont imprimées avec le caractère dont
s'est servi Koberger poilr le Boelius de 147S.
Le plus ancien volume peut-être qui soit sorti
des presses de Crt'usner est un Psautier, in-fol.
goth. de 80 ff. à 26 lignes, sans ch., réel., sign. ni
lettres initiales ou capitales; il est décrit dans le
catalogue Bearzi, au n» 28, et est exécuté avec les
caractères du Psautier qui figure dans le mémi?
catal. sous le no 30 et porte le nom deFr. Creusner,
lequel parait avoir eu la spécialité de fournir l'Alle-
magne de Psautiers en gros car. gothiques, car il
en existe un nombre lelalivcment considérable %et
d'éditions différentes, souscrites à son nom ou exé-
cutées avec ses caractères.
Les autres imprimeurs de Nuremberg, an xv« siè-
cle, sont Conrad Zcninger, Johannes Regiomontanos
appelé aussi Joh. Millier de Monteregio (Kôuîgs-
berg), qui imprimait avec des caractères ronds fort
bien gravés et eut le privilège de l'impression des
calendriers, de 1474 à 1506 ; • quant à la reproduc-
tion de ces calendriers en xylographie , nous dit
M. Tross, il est plus que probable qu'il n'y a pri.>
aucune part. •
Nous citerons encore Pierre Wagner, Geor^
Stuchs de Sultzbach, Gaspar llochfeder, une impri-
merie particulière installée dans le couvent des frè-
res Hennîtes de l'ordre de St-Augustin ; et surtout
nous nous garderons bien d'oublier le grand nom
d'Albrecht Durer, qui figure à |)artir de 1^198, comme
imprimeur, ù la souscription de plusieurs recueils
de planches gravées exécutés à Nuremberg; les tra-
vaux spéciaux consacrés à ce maître illustre étant
dans les mains de tous les bibliophile:» et icono-
philes, nous ne donnerons pas le détail de ces pro-
ductions, dont lu pn?niière, VApocatypse^ porie:
Gedrucket zu Mlrnbergky diircfi Albrec/it Durer
Maler /..) Nous renvoyons \v Irclcur à la remar-
quable inonogi'apliie (Paris, 1861, in'4»), cousacnW»
par M. E. Gallichon au plus grand artiste de l'Alli-
inagne.
Michel Wolgemutli, qui eut la gloire d'être le pre-
mier maître d'Albrecht Diirer, ne dédaigna pas d'illus-
trer un certain nombre des beaux vol. sonis des presses
de Koberger. O dernier, dont nous n'avons point assez
939
NORLINGIACUM. — NOV^E.
940
parlé, mourut en 151S ; il eut an fils qui portait le
même nom et qui lui succéda ; (un autre Koberger,
du prénom de Jean, fut également établi à Nurem-
berg ; Panier n*a pu déterminer le deçré de pa-
renté qui pouvait exister entre les Anthome Kober-
ger et lui.
« Dès le premier tiers du xvi« siècle, Nuremberg
devient la première place de rAllemagne pour l'im-
pression de la musique en caractères mobiles, et, de
ISdOàlGOO, les noms de Neuber, Job. Montanus, Th.
Gcriatz, veuve (ierlach, etc., apparaissent fréquem-
ment comme éditeurs et imprimeurs de musique ;
leurs publications sont fort nombreuses. » [Edw.
Tross.j
Lackmann ip. 29) signale Timprimerie particu-
lière du savant Elias Ilutter, de laquelle sortit en
1599 une Bible .polyglotte {Ebraice, ChaUiaice,
Grœce^ Latine, Germanice et Slavonice),
NoRLiNGiAcuM, Neroijnga, Norunga, Ifor-
lingerit Nordlingue. anc. ville de Souabe,
auj. de Bavière (cercle de Souabe et
Neuburg), au S.-O. d'Augsbourg.
Zapfet Lich tenberger signalent une édition alleman-
de xylographique de la Bible des Pauvres, publiée
sous fa date de 1/li70et exécutée àNordlingeu per Fri-
dericum W'alther, pictorem,et Jobannem Iliiming;
mais rimprimerie en caractères mobiles ne peut être
reportée dans cette ville qu*à Tannée 1525, d*après
Fcverlin et Panzer: Renovatio ecclesiœ Nordtingia'
censis et ratio omnibus reddita de Quorutidam
inslitutione per JHaconos ibidem. Anno mdxxv,
in•8^
NORMANNl fPertz], NORDMANNl, NoRTMANNI,
(North-Menn, hommes du Nord), les Nor^
mands, peuple de l'Europe septen-
trionale, originaire de la Scandinavie,
qui ravagèrent les cotes du nord de
l'Allemagne, de la France et de l'An-
gleterre aux IX* et x" siècles, s'établi-
rent en 9i2 dans une province fran-
çaise, la Neustrie, à laquelle ils don-
nèrent son nom, et de là partirent
pour conquérir l'Angleterre.
NoRMAXNiA, NoBTMANNiA, auc. Neustrio,
la Nonnandie, anc. province du roy. de
France; forme auj. cinq départements.
NoRTiiALLERToN, bourg d'Angleterre, dans
le West Riding du comte d'York.
Imprimerie en 1791 : Miss A, Crosfleld. The MS"
tory of Sorthallerton, in the county of York;
to which is added, adcscription ofthe Castle Hills
[a poem). Northalierton, 1791, in-8*.
NoRTOUMBRiA, cu sax'ou Northonhumbra-
land (pays au nord de l'Humber), l'un
des sept royaumes de l'Heptarchie
saxonne, auj. le Northumberlaitd, entre
le Forth et l'Humber, comté du N.-E.
de l'Angleterre, dont le chef-lieu est
Neivcastle,
NoRTriiSA, voy. Norphusa.
Norton Fitzwarren, village près de Taun-
ton (Somersetshire).
Ce fut dans ce village que vint s'établir momenu-
nément Fimprimeur catholique John Rile, sons le
rîgne d'Elisabeth (voy. MOLI.SEY)..
NORVEGIA, NiORTVEU, NORTWEGIA , aUC.
NoRTH-BiANA, la Norwége, Norvège,
Nonge, l'un des deux royaumes qui
forment la monarchie Suédo-Norvé-
gienne; il est divisé en 17 préfec-
tures.
NoTEssA FI.., Netze, riv. de Prusse [Graës-
se].
NoTiuM Prom., NotJov, cap de la côte S.
d'Irlande, auj. 1^ Missen-Head.
NoTo Villa, Nocq, commune de France,
prèsHuriel (Allier).
NoTTiNGHAM, sur Ic Trcut, ville d'Angle-
terre, chef-lieu du comté du même
nom.
M. Gotton fait remonter à 1710 Tintroduction de
rimprimerie à Nottingham : Remarks on Bishop
Bumet's Speech [in the house of lords) on the tm-
peaehment of D^ Henry Sacheveret. Nottingham ,
1710, in-ft* (Cat. Thorpe, 18ft2, no 7667).
LMmprimeardeceite pièce, qui n*est pas nommé
au catal. Thorpe, est William Ayscough. Un grand
nombre de volumes imprimés dans celte ville sont
cités au catal. Libri (1S62), n* 4S5 ; au catal. Malt-
taire. II, p. 144 ; dans Bauer, tom. II, p. 194 ; dans
la Cyclap, de Dearling, p. 1158 et 1410, etc. Un
Journal, the Nottingham Post% débute en 1715 :
the Nottingham journal ne commence qu'en sep-
tembre 1741.
NOULIACUM, voy. NULUACUM.
NovA Alesia, NovcUése, Novàlaisey bourg de
l'arrond. de Chambéry (Savoie).
Nova Augusta, voy. Porta Augusta.
Nova Castella, voy. Noviomagus et Neo-
RCRGUM.
Nova Castella, Neufchâteau, ville du
Luxembourg belge, au N.-O. d'Arlon.
Nova Cella, Neustift, abbaye du Tyrol.
Nova Civttas, voy. Neostadium.
Nova Civitas Arucutana, voy. Arucci.
Nova Corbeja, voy. Corbeja Nova.
Nova Curia, Naunhof, bourg de Saxe,
près de Grimma. = Neuhof, sur la Kin-
ziç, bourg près de Fulda (Hesse-Cas-
sel).
Nova Curia Numburgensis, Treibwrg an der
Unstrut, bourg de Prusse, près de
Naumburg (prov. de Saxe).
Nova Domus, voy. Henrici HRAOEauM.
Novje [It. Ant., Tab. P.], Nooûai [Ptol.],
Noêaî [Procop.j Hierocl.l, Novensis Ciy.
[Geogr. R.], ville de la Mœsie^ où était
cantonnée la l*"» légion italique, auj.
Sist&v, Sistcva, ville forte de la Tur-
quie, sur le Danube (Boulgarie).
NoViE, voy. AD NOVAS.
94i
NOVA FODINA. — NOM.
942
Nova Fodixa, voy. Regiomonttum.
NovAUciA, voy. Nova Alesu.
NovASA [Plin.l, loealité du Picenum en
Italie, auj. Monte di Xava, près d'As-
coli.
NovASTJE, Nowdcvntt [PtoL], peuple habi-
taut le S.-O. de la Britannia Barbara;
ils occupaient la rive N. du Firth of
Solway,
NOYANTARUH CHERSONEStS, MULA, the MM
of Gailoway, presqu'île d'Ecosse qui
s'avance au S. dans le firth of Solway,
et dont 1 extrémité S., Novaxtarcm
Prom., Kocuavtûv ôx^v, s'appelle auj.
C6r5îi Point.
Nova Pelsna, voy. PasNA.
NovARiA [Plin., Tac., Itin. Ant.], Ncua^Ca
iPtol.], ville des Insubres, sur la route
le YcrcellaB àMedioIanum, auj. Xavara,
Novare, ville de l'Italie septentr., chef-
lieu de préfecture, et anc. capitale
d'une des 8 divisions des Etats Sardes.
La biblioth. dn séminaire de cette rille renferme
on certain nombre d'incunables et des manaacrits
fort anciens et précieux, décrits par Andres (G.) :
Lettera $opra aleuni cod. deUa BibL capit. di
fiùvara e di Vercttti, Parma, 18U4, in-S». Noos ne
Barons absolament rien de la typograpiiie de cette
Tille ; Falkensiein date ses débuts de Tannée 153S ;
en 1SS8 tous les bibliophiles connaissent une rare
édition des Ragionamenti d*Aretino publiée sous
cette rubrique; mais ce ren^eigneroent même peut-
il être donné comme exact, et le lieu où \edivin poète
a fait imprimer Tun de ses plus abominables libres
n'a-t-il point été déguisé ? I our nous, le Ragiona-
mento uel quale P. Arciino figura Quattro suoi
amici, bien que portant cette sous< ription : Stam-
pato in yoiarn ncl M.D.xxxviij, peL m-8* (ie 7b ff.
a été exécuté et publié à Venise.
NovARiA FL. [Tab. P.], Aguxu [Geo. R.|,
la Gogiia, l'Agogna, affl. du Pô ; passe
à Novarc; donnait sous le premier
empire son nom à un départ.
Noyas (ad), voy. ad Novas.
No VAS (ad), [Tab. p., Itin. Ant.j, station
de Mœsie, dont Mannert voit les ruines
près de Kolumbaiz, en Bouigarie.
Nova Villa; un très-grand nombre de
localités en France sont désignées
ainsi dans les chroniques, chartes et
diplômes, et s'appellent aujourd'hui :
Neuville, la Neufville, etc. ; nous cite-
rons Nova Villa, Neuveiille, Neustadt,
dans le canton de Berne.
J.-P. Marolf y établit en 1099 une imprimerie avec
laquelle il a donné en 1709 une Jolie édition des
Psaumes de David. [Tcmaux.]
NovEM CnARis [Itin. Hier.], station des
Cavari dans la Province, auj. Pierrelatte,
chef-lieu de canton, non loin du Rhône
(Drùme).
NovEM Pagi [Plin.], Forum Notem pACoam
[Frag. It. Ant.|, probablement aoj.
Bracciano (vov. Arcexnum).
NovEMPOpuLA.NiA, fédération de neuf peu-
ples, une des 17 prov. delà Gaoïe à
ro. de la Narbonaise ; César la désigne
comme formant toute V Aquitaine ; ptos
tard on l'appela V Aquitaine IIL
NovEsaii [Tac, It. Ant., Tab. P.J, Nm-
sivu |Greg. Tur.], Nova Castra, Xnrc-
siUM, NiusuM, Nie Mo;(AST., Niusâ Cas-
TRUM, Neuss, Neusse, Nuys, ville de
Prusse, dans la prov. Rhénane (r^. de
Dusseldorf}.
L*imprimerie existe dans cette TiOe en IffA: Ca-
roius Magnus, imperator:Bomanontm, et Frum-
eorum Rex Bomano-Catholieus^ adrersès Iflfa»
nittm ; auctore Nicolao SehaienU). Kiboni, MTTt,
in-4*. Ce N|co!as Scbaten était un Jésuite; oons
avons de lui un autre ouvrage plus iroportnit, qui
nous donne un nom de libraire, sinon d*iiapri-
meor : Kie. Schaten, Soc. Jtsu, ArmaUitm Pwder-
bornensium Pars I. Opus posthummm, Neobosii,
sumtibus Cbristopb. Nagel, 1695, in-fol. de IMS p.
Pars 11, ibid. 1G98, in-fol. de 782 pp. Ouvrage fort
rare, particulièrement la seconde partie, doBt va
très-grand nombre d'exempl. ont été détruits par on
incendie.
L.es bibliographes allemands nous donnent le titre
d*un troisième ouvrage de ce savant Jésuita : iVfs-
forto fVestpliatiœ, in qua de prima origimegeM-
fit, de priscis hujus regionis populis, etc. Ôpms
posthumum . Neuhusii, sumptibos Jo. Todt, lOM.
in>fol. de 659 pp.
Novi, Noms, .Vori, Xove, ville forte dTtalie,
dans la division et au N. de Gènes;
Joubirt y fut battu et tué en 1799.
Nicolao Ghirardengo, natif de Novi, qui avait
appris et exercé la i>iK)grap»iie à V«nise en 1479 et
àl^avie ciilUhl, revint dans sa patrie, et y installa
la première typogra|>hie vers 1483 ; le premier li\re
auquel il ait mis son nom et qui porte tine date
cei taille est de 14H4: Simma Baptistimam4 rojMvm
conscientiœ (da Niccolô Salio). A la fin : Siampata
in Nove per Nicholao Girardengo. M.cccci.x\xiv,
in-ftu golh. Nous donnons celte >ouscription diaprés
MauroBoni; Amati la latinise, ce qui prouve com-
bien cet incunable est rare et peu connu : Impres-
sum est hoc opus .\ovis: per Magistrum ISico-
laum Girardengo incolam ejusdem terre. Anno
vero MccccLXXxiiii.
Cette édition est décrite par Maittairc sans indi<
cation de lieu dM m pression.
Sous la date de Panni^e précédente Mauro Boni
cite un ouvrage exécuié avec les mêmes caract. par
Nicbolao Ghirardcngo, sans nom de ville : Hentis-
beri Sophistœ p rabat iones. xxiv. Januarii l<k83.
Soprani'ct l'rosper Marchand ont signalé une
édition de 1479 de la Summ a Bai^tistiniaxa, mais
Tirabosihi et Mauro iîoni p(t>uveut qu'il y a erreur
de date.
Un autre Ghirardrngo de Novi, dont le prénom
était Francesco, exerça la tyi»ographic, de lâSO à
1500, aliernaiivement a Venise et à Pavie; ouïe
croit frère de iNitolao.
Panier ciie en 1508 : Jo. F. Piei Mirandulœ
domini. Liber de Providcntia Dei contra Philoso'
p/ias/ros, : pet. in-fol. de 36 fT. M. Cotton donne,
d'après Tcxempl. delà Bodiéienne, la descriptioude
ce volume, et ajoute la curieuse souscription que
voici : Anno a pat tu Virginis M.D viii. No. jio-
vembr. In subuvbio Soui sub Alberti Pii Carpi
domini ditione. Librum hune de providentia dei
943
NOVIBURGUM. — NOVIODUNUM.
944
contra philosophastros, compositû editûqj ab Jo,
Fràcisco Pico Mirandulœ domino Bcnedictus Dut-
ciheilus Mâgius Carpèsis exscriptU stamnei» usus
ealamis, usus et dilige.nlia tanta, ne ab autogra-
phoderideret exiplari, ut sietiam minuta fortasse
quœpià omissa cômissavc sint, absit tamè ab ea
culpa quœ notatiâtea quidam artifices, qui in pie-
risque ipsius authoris operibus txcudendis aut
clausulam quàdoque interceperint , aut verba
omiserint, inverterint ve, aut ortographiœ ratiO'
nem postfiabuerint. Cet imprimeur Dulcibello ve-
nait de Carpi où il était établi en 1500.
NoVIBURGUM, VOy. NeOBURGUM et NUMBUIl-
GUM.
MoviciANUM [It. Hier.J, station de la Pan-
non ie, auj., suiv. Reicbard, Vojka,
bourg de Servie, près de Belgrade.
NoviENTUM villa Parisiaci suburbana [Gesta
Franc], Novigentum [Mabilion], Nogent
[Chr.B. Dion.], Niovicentovicvm, Noivia-
Nis, NoviiNTOvico [Monn. Mérov.], de-
puis C1.0DOALDI Vicus, SairU-Cloud,
ville de Fr. ( Seine- et-Oise); anc.
abbaye fondée par S. Clodoald, petit-
fils àe Clovis, duché.-pairie ériçé en
1674; Henri III y fut assassine par
J. Clément en 1589.
Pendant la nuit du Ib aa 15 Janvier l'725, un
incendie consuma à St-Cloud la maison et la pré-
cieuse bibliothèque de M. de Valincourt, secrétaire
général de la marine.
iNoviENTUM, Apri Monasterium, EbersmunS'
ter, bourg d'Alsace (Haut-Rhin), où
Saint-Dié fonda une abbaye au vn« s.,
qui prit le nom du second abbé Eber-
hard [Quicheral].
Novientl'm, Noviento [Monn. Mérov.],
.Yoni, communedeFr. (Indre-et-Loire),
anc. villa mérovingienne [Gesta Da-
gob,].
NoviENTUM Artaldt, NoQent VArtcnid, com-
mune de Fr. (Aisne).
iNoviGENTiuM, ^oumoïi'VAbbessey commune
de Fr. (Aisne).
NoviGFNTUM AD Matronam , Nogeutsur-
Marne, ville de Fr. (Seine) ; c'est dans
la vieille église de cette petite ville que
repose le corps de Wattea^u.
Novigentum ad Sequanam , Novientum
PertZ.], NOGENTUM, NiGENTIS, NlVENTIS
Diplom.], Nogent-sur-Seine, ville de
'T. (Aube).
Novigentum Régis, Nogent-le-Roi, bourg
de Fr. (Haute -Marne). — Un autre
bourg du même nom, dans le dép.
d'Eure-et-Loire.
Novigentum Retrodi, Nogentum Ertaudi,
Ahtaudi (xiii*^ s.), Novigentum Rotroci,
Retrudum, anc. Novioduxum Diabun-
tum (i),Nogent'le'Botrou, sur l'Huisne,
ville de Fr. (Eure-et-Loir). Patrie de
Remy Belleau; tombeau de Sully.
Novn.iAcuM, voy. Nobiuacum et Nuuja-
CUM.
NovioDUNUM rCaes., vu, 12], localité des
Bituriçes, dont la position actuelle n'est
pas déterminée. César, marchant
d'Orléans à Bourges, prend Noviodu-
NUM, oppidum Bitwriqum, positum in
via; Lancelot traduit par Nouan4e'
Fuzelier (Loiret), mais d'Anville fait
remarquer que cette localité ne dépen-
dait pas des Bituriges, et propose
Notian , village du Berry, près Sl-
Amand (Cher) ; Scaliger, Ortel, disent:
position ignorée ; Valois et Montanus
penchent pour Neuvy-sur-Barangeon
(Cher) ; on objecte que Noviodunum est
un nom de lieu purement celtique, et
que Neuvy (Novus vicus) est absolument
latin; voici ce que nous répondons :
César dit avoir reçu cette place à merci,
or on sait ce que c'est que la merci de
César ; il épargne la vie des habitants,
mais parfois.detruit leur ville ; et quand
plus tard de nouveaux colons viennent
relever les ruines de Noviodunum, le
nom latin de « Novtis vicus to est donné
à la localité qui s'était si malencon-
treusement rencontrée sur le passage
du pacificateur des Gaules.
Noviodunum [Cœs., B. G. vu, 55.1, Noouïo-
^ouvs'v [Dio. Cass.], -^DUNUM, Noviodu-
num ad ripas Ligeris, Nevirnum [It.
[Tab. P.], Niyernensium
, ville de la Gaule Lyon-
naise, sur la Loire, auj. Nevers, au
conû. de la Loire et de la Nièvre ; évé-
ché vers la fin du v^ siècle ; capit. en
860 d'un comté, érigé en duché-pairie
au xvi« siècle.
Les Coutumes du Nivernais publiées aux dates
de 1494 et 150S, décrites au Manuel {U, coi, 1S4S,
addit.}, d'après les exemplaires du comte de Soul-
trait, ne portent pas de heu d'impression. Celles de
1518 sont exécutées à Paris, ainsi que les deux édi-
tions de 15S5 et de 1540. Le bibliophile que nous
venons de nommer a publié en 1848 dans IMn-
nuaire de la Nièvre la description de ces CoutU'
miers, mais nous n'avons pu nous procurer ce tra-
vail, qui pour nous aurait été d'un grand secours.
M. Temaux fait remonter l'imprimerie dans cette
ville à 1590 ; Cotton et Falkenstein à 1592 ; nous ne
Çossédons pas d'indication antérieure à celle de
émaux, et cependant il nous paraît impossible
d'admettre que, dans une cité épiscopale et fort reli-
gieuse, la typographie ait débuté par des paésies,
encore que ces poésies soient latines , et du célèbre
Jurisconsulte nivemais Guy Coquille, avec le me-
nuisier Adam Billaut l'une des gloires littéraires de
la ville : Guidonis Conchylii Romenœi Ntvemensis
Poemaia. Nivemi, Petrus Houssin, 1590, in-80. Le
catal. Creveuna, qui décrit ce vol. (n" 4S20), dit : Ces
poésies latines de Guy Coquille, fameux juriscon-
sulte, sont de la plus grande rareté, et n'ont point
été insérées dans l'édition des oeuvres complètes de
Aut.], Ebrinum
Civ. (Not. Gall.;
045
NOVIODUNUM. — NOVIOMAGUS,
046
1605. On n'en connaît à Paris qm'un exem^, qui est
coosenré k la bibU Manrine, mais il est très- défec-
tueux et d'ailleurs daté de Nerers, ISBS; c*testla
même édition renouTelée, avec un titre et les ff.
firéllm. réimprimés.
En 1502, du même auteur et du même imprimeur
on connaît i PêolwU DavUUê CL parajiHiraHiee
trauUOi in ver*uê kerdcoM, auct. Gnid. Conchplio
Ramenaio NivementL PtL in-8* de 15S ff. cnit,
siipi. a. pn.
/L la même date et aortl des mêmes presses, ci-
tons s IHieowrs titr Por(§iMt deê Fontaines, engem-
bU queùfueê hUtofreêtie la guiriMtm ée jkutleurs
ipranéeê et diffkiteê malqtttes faUes par Pusage de
Veau métUeinaU de Pougues ; par Antoine du
FouUtoux, médecin, Neros, 1593, In^ ; réimpr.
en 1598,1603 et 1«28.
Nous trouvons de nombreuses traces de cette
impr. de Pierre Boussin Jusque Ters 1013, mais nous
ne pouvons multiplier les citations ; parad les Im-
primeurs nivemais qui snifent, nous citerons:
1). Fourré, au milieu du XTii* siècle.
Les arréu du conseil de n9à et de 1750 autori-
sent un imprimeur pour Nevers, et le rapport fait à
M. de Sartines en iiblk donne le nom du typographe
en exercice ft cette date; c'est Louis LefroTre, natif
de PAlgle en Normandie, établi depuis 1790, avec
trob presses.
NoYioDUNUM [Cœs., B. G. ii, i2], voy. Au-
GUSTA SUESSONUM .
NovioDumiM [It. Ant.], Novjoduh [Tab. P.l,
Nooof^wvov [Ptol.], NOTINDUM (G. Rav.],
station de la Pannonie super., au|.
Novigraà, sur la Kulpa, en Iliyrie.
' NovioouNUM, Yoy. CoLONU Equestris.
NOVIODUNUM DlABUNTUM , VOy. NOVODU-
NUM.
NovioMAGUs [Tab. Peut.], (du vocable gau-
lois NoviA, NoiA^ qui signifie eau, ma-
rais, racine du français noyer, se noyer,
et MAGUs, ville), Novuii Castkum ad Mo-
SAM, Neufchasteau, Neufthâteau, ville de
France, sur le Mouzon, près de son
confluent avec la Meuse (Vosges).
Un imprimeur du nom de François Monnoyer est
cité par le rapport de police fait à M. de Sartines
en 1705, comme exerçant à cette date la typ<^praphie
à Neufchiteau; le plus ancien livre sorti de ses
presses que nous puissions citer est de 1760: Pièces
fugitives de François de Neuf château en Lorraine^
agi de quatorze ans, associé des académies de
Dijon, Oe Marteilte, de Lyon et de Nancy. Neuf*
cliâtéSu, Mcnnover, 1760, in-12. Le catal. Lusarcbe,
rédi^ par M. Claudln, cite un second ouvrage exé-
cuté par le même Imprimeur en 1770. (No 122.)
NovioMAGus Nemetum, voy. AuGDSTA Neme-
TUM.
NovioMAGUs [It. Ant., Tab. P., Auson.],
ville des Treviri, dans la Belgique 1,
auj. Neumagen, sur la Moselle, dans la
rég. de Trêves, avec des ruines romaines
que Ton a baptisées du nom de Cons-
tantinsburg,
NovioMAGUs [Tab. Peut.], Noviomagus
' Rhenanus^ NoviMAGUs Batayorum, No-
vioMAGO [Monn. Mér.], Numaga [Ortel.],
Nimwegen, Nimégue, ville de Hollande,
sur le Wahal (prov. de Gueldre) ; célè-
bre par le traite de i678, dont Louis XIV
dicta les conditions.
L*imprimerie remonte incontestablement
cette fille àl*iBnnée 1^70; deux folomes à cette
sont connus, mais ils ne portent pas de nom
primeur ; ils sont relatib aux privilèges et à la litv-
Kie de Tordre des frères mendiants, dans le coav«Bi
desquels ils furent exécutés : Enoelbeit Cvltipbz
(Messmaker). Epistola treuiê ac putitis, de mv-
nialvitanda in reeepcôe lumicto^ et noii!ieiA\aâ
rettgioni. i'ro/o^uj.|A la fin (r*du7« f.]: Bxmt-
citepistota breuis acputitis de symotda 1 vitemén
in reeepcôe nouicio!y et no^lcia^ ad rett n giammu
cotieeta p ReuerendU mgrih Bng^bertû ||ciiff|^
sacre théologie p/essori ordSs fidicatcf^lAnno dÊL
MooccGfLxxixo. Misis JuUf, Oie ïL. tn Noluimu
gio Atqj ibidè eodi àno ditigenter impretm^dk
zxUJ. Mensis AugustU || . In-«* de 8 fL iranr. en
gros car. goth., sans ch., récU ni sign., à M Ug. i ta
•de moU, est intitulé : Epistota declariaUnin <Krtt
etpriuHegia^ /><a£rfl il onttnft mendlMndft eOtra
quosdà articuios erro \\ neos eOdenupnaioê qtsarËéâ
mgrify et curatorû\eebie£^ parroehUUUU Proêo-
gus. I Au r« du 78« L: Bxpticit epPa deeUrmiO'
ria Edita et eàpitata\\in càuitu Noubneigisi
ord* pdicato^ p ReuerèdûiMgrm Engetberiû eut*
tipcis ord* eiusdè ae sacre \\ iheotogis pfessorë ead-
mULAnnodni. ii^ccocouLXix'.Mf^/ eodi aâoin
PdBo opido ditigenter et fidetit' impressa Ai ho-
noré dei omn^otëtis cui' nomen\\est benedUtê»
secuta. Amen, Le v» du 78* f. est blanc. In-^ et
78 ff. à 26 lig., sans ch., réel, ni sign. Ce volonit An
réimprimé la même année par Jean de WestplMle I
Louvain.
La seule adjudication que nous puissions citer de
ce précieux vol., est celle qui figure i la première
vente Busscher, de Bruges, faite a Paris par GuiL d«>
Biu% rainé, le 1er brumaire an IX; le vol. (n* 1323)
fut vendu 2 liv. 1 sol.
Noviomagus Veromanduorum [It. Ant.,
Not. Imp.], NovioMENSE Palat., Novio-
MiUM [Charla Lud. Vil, a. 1143]. Novio-
MUM [Charta Phil. Aug. a. 1210], Noio-
BiAvo, NovioMo a.., NovivMV [Monn. Mé-
rov.], NovioNUM Urbs [Frédég.], Noyon,
ville de Fr. (Oise) ; patrie de Calvin.
Cest en Tannée 1686 que nous trouvons pour b
première fois trace dMmprlmerie dans cette ville:
Les huit Barons ou fieffés de l'abbaye royale Saint'
Corneille de Compiègne, leur institution, leur no-
blesse et leur antiquité, par Louis de Gaya,.. sieur
de Tréville. Noyon, L. Mauroy, 1080, in*12. La
Biblioth. iropér. possède deuxexempl. de ce livre
rare, que cite le P. Le Long et qui figure au catal.
Secousse sous le no A280, et au catal. Baluae (U,
0920).
A la fin du xviie siècle, nous trouvons un nouvel
imprimeur, nommé Cabut; nous, citerons de lui t
P. de BaswnviUe. Castra Compendiensia, Car-
men, Noviomi, Cabut, 1099, in-12.
Enfin, en 1739 s'établit dans cette ville Pierre
Rocher, né & Nantes en 1703, qui possède deux pres-
ses ; cet imprimeur exerçait encore en 1703, knrs do .
rapport «fait à M. de Sartines; voici bi note Jbinte
au npport : « La ville de Noyon est si peu considé-
rable qu'un imprimeur a de la peineà aagner la
vie , tout le monde faisant venir ses livres de
Paris. •
Noviomagus [It. Ant.], Noto|Mrpç [Ptol.],
ville des Regni dans la Britannia Ro-
947
NOVÏOMAGUS. — NOVUS BURGUS.
948
mana, auj. Woodcote près de Croydon,
suiv. Camdcn et Reichard, dans le
comté de Surrey.
NovioMAGiis, Neomagus, viljc des \ibisci
ou des Bituriges^ dans TAquitaine^
auj., suiv. Mannert, Castillon, ville de
Fr. (Gironde), mais plutôt Castelnau de
Médoc, bourgs du même département.
NovioMAGUs, voy. Lexovium.
NOVIOMUM, voy. NoVIOMAGUS.
NovioNUM in Pictavense agro, Noysne ,
S.-George-de-Noisiie , commune de
France, près St-Maixent (Deux-Sèvres).
NovioREGUM [It. Ant.], Regianum, suiv.
d'Anville et Reichard, Boyan, ville de
France, à l'embouchure de la Gironde
(Charente-Inférieure).
NoviROGUs, voy. Niortum.
NoviuM, Kccuîov [Ptol.], localité des Cal-
laici Bracarii, dans la Tarraconaise,
auj. Porto Mtiro, suiv. Ukert, ou Noya,
d'après Reichard.
N(>viviLLARis Cella, NeuvUle, bourg de
Belgique [Graësse].
Novobardum, Novus Mercatus, Nowibazar,
Jénibasar, ville de Turquie, chef-lieu
(le pachalik, sur la Gradiska (Bosnie).
NovocoMUM , NovuM CoMUM , voy. Co-
MUM.
NovoDiNUM DiABLiNTUM [Tab. Peut.], ville
capit. des Diablintae, fraction des Au-
Icrci, dans la Gaule Lyonnaise, au xni« s.
Jlblent, auj. Jtiblains, bourg au S.-E.
(le Mayenne, dans le dép. du même
nom, et que Tabbé de la Fosse pré-
tend être la ville de Mayenne elle-même.
NOVOGARDIA , NeUGARDIA , NOYOGRADUM,
Novogropia Magxna, Novgorod'Veliki,
Novofjorod-îa-Grande, ville de la gran-
de-Russie, sur la \olkhova, chef-lieu
du gouvernement, archevêché grec.
Cette Tille célèbre fut fondée au ve siècle par les
Slaves, devint ville libre et république puissante au
IX*, puis capit. des Etats de Rurik ; elle fit partie de
la ligne hanséatique; après la fondation de St-Pé-
tersbourg, elle perdit son importance politique et
commerciale, mais elle acquit l'imprimerie, qui pa-
rait avoir débuté vers 1720 (M. Cotton dit 1723). La
bibliothèque du couvent de St-Antoine à Novogorod
renfermait un nombre considérable de livres rus-
ses et grecs, et de livres exécutés en car. glagoliti*
ques ; elle s'était surtout enrichie de la belle collec-
tion de TarchcvéqueThéophanès. Les Russes avaient
un proverbe célèbre : Quii contra Deum valet, et
magnam Sovogardiam ?
NovuM Castellum Arduennœ proximum
[Dipl. Lotharii, a. 855], voy. Neobur-
Gl'M.
NovuM Castellum, Driencurtum, anc.
Driencourt, auj. Neufchàtél-enrBrUy ,
ville de Fr. (Seine-Inférieure); son nom
actuel vient d*un château construit
par Henri I«% roi d'Angleterre, au
xu*» siècle.
L'imprimerie date dans cette ville des premières
années de la Révolution française, et Tintroducieur
delà typographie s'appelait Pierre Féray; il con-
serva cette typograptate pendant un très-grand nom-
bre d'années, et sa veuve lui soccéda ; cette maison
imprima les feuilles d'annonces Judiciaires Jusqu'en
1858.
NovuM Castrum, Neocastrum, Neot.astel-
LUM, Newcastle-on'Tyne, ville d'Angle-
terre, chef-lieu du eomté de Northum-
berland, à l'embouchure de la Tyne ;
fondée par Robert^ fils de Guillaume le
Conquérant.
Un journal, the Sewcastle Courant^ fut imprimé
er publié dans cette ville par John White,i( parUr de
1711 ; en 1722 un 5emian,parl*ArchdeaconShan)e ;
en 1725 H, Bounie*» Antiquitates vulgares^ or the
antiquitie» ofttie common people, Ncwcasile, 1725,
in-8o ; enfin, eu 1729 : Atkinson (James) liorfly,
Aovthumberland, Sermon, / Cor, /, 17. The nC'
cessity of preacMng the Gotpel in Gospel Lan-
guage, Newcastle-upon-Tyne, 1729, in-S*'. Voilà les
Brcmifrs livres imprimés dans cette ville, au dire de
I. Cotton, qui cite cependant un imprimeur du
roi, en 1039, du nom de Robert fiarker, et une pièce
fort antérieurement souscrite au nom de Newcastle,
mais dont on ne peut garanUr la provenance : The
Lamentation of Mr, Pagi?$ mfe, of Plymouth
(exécuté à Bamstaple comme meortrier). Newcastle,
1590, in-8'' (British-Museum).
Une imprimerie particulière est signalée par Mar-
tin : Pedigree of Scott ofStokoe, in the Pariah of
Symondburn, and county of Northumberlana^
and late of Toderick, Selkirkshire, North Bri-
tain ; complled by William Scott, M. B, Newcastlo,
printed by F. Angus. Anno 1783, in-8<* de 27 pp. (a
very scarce tract, printed at the expense of the édi-
ter).
NovuM Castrum, voy. Neocastrum et Cas-
trum NovuM.
Novum Fanum Boleslai, voy. Boleslai.
Ijà BibU Solger, et Bauer (II. p. Vx) nous don-
nent une indication qui nous permet de faire rc-
nuinter l'imprimerie à Jung-Bunzlau i une date
reculée : Gesanobcch, Ein new Geseng-Bûchlen.
Gedruckt zu lungen-Buntzel in BObmen. Ourch
Georg Wylmschwerer. 1531. in-^o (ediUo perrara).
Novum Forum, NewnMLvU, bourg de Thu-
ringe [Gracsse].
Novum oppidum, voy. Graveuna.
Novum oppidum [Plin.], Nay, bourg du
Béam, près de Pau (Basses-Pyrénées).
Novum Villare , Neuweiler, Neumllen^ ,
commune d'Alsace (Bas-Rhin), anc.
abb. de St-Benoit. = Neuweiler, bourg
du Wurtemberg [Graêsse].
Novus BuRGUs, NeufbowrQy le Neubourg,
chef-lieu de canton du dép. de TEure ;
anc. àbb. de Bénédictins et anc. titre
de marquisat.
049
NOVUS MERCATUS. — NULLIACUM.
9S0
Novus Mercatcs, voy. Novobardum.
Novos Mercatus ad Ittam [Ch. Phil. Pul-
cbri, a. 13081, Neuftnarché-sur-Eipte,
commune de France^ entre Gournai et
Gisors (Eure).
Novos MoNs^ Neuberg, Neyperg, anc.
abbaye de Styrie.
Novus Portos [PtolJ, dans l'O. de Dou-
vres^ auj., suiv. Reichard et Gamden,
Lime, Lyme Régis, sur la Manche (Dor-
setshire) ; mais Lyme Begis étant cer-
tainement Lemancs Portos, le Novus
Portos, placé encore plus dans l'O.,
doit être New Romsey,
NozANUM, NozzANUM, Nozzono, petite ville
d'Italie, à 16 kilom. de Lucques.
Denx célèbres imprimean de liOcqoes datèrent
plusieurs ouvrages du nom de cette petite localité,
ce qui laisse supooser qu*il8 y avaient, momentané-
ment peut-être, installé une imprimerie au xv» siè-
cle; tes deux livres que citent Panser, Amati,
flain, etc., sont tous deui des thèses de droit : Tur-
reiint Pauli dUputatio Jurîs, A la fin: impresia
ett hec tolemnis DUputatio apud Nozanum LU"
eenêi» agri Ca$teUum in sutmrbano ClarU». Jure-
ams,Dom. NieoUUTegrimL AnnosalutiiM.(xcc.xci,
MagUîro Uenrieo de Cotonia et Henrieo de Har-
lem Imprestionis avctore. Columba auepiee» in-
fbl. gotb.
É)itputatio Clarissimivfri DM Benedieti dePtum-
bino.Quam disputavit Bononie M.ccGCLXXxyi. —
Lau$ deo. et clementiesime, Vtrgine (tic). In-foL
gotb. à 2 col., sans aucune remarque ni souscrip-
tion, mais imprimé avec les caract. du précédent
volume ; ce qui pour nous ne prouve pat absolument
qu*ll ait été exécuté à Nossano,les deux imprimeurs
ayant leur établissement principal à Lucques. Il est
même permis de supposer, par ce fait même que
Ton ne trouve pas d'autre trace d*ftaipriinerie à^o^
uno, qu'ils n'ont souscrit le premier ouvrage au
nom de cette ville que par complaisance, et qu'ils
n'ont pas installé une typographie spéciale dans un
boui^ sans importance, pour n'y exécuter qu'un ou
deux volumes.
NUiEsiuM, Ncuaîatov [Ptoh], ville des Catti
ou Chatti, dont on détermine la situa-
tion actuelle près de Fritzlar sur
l'Eder, et que Reichard place à Nien-
hus en Westphalie.
NiicARiA Paluarensis fl. [Cell.], riv. de
l'Espagne Tarrac, afO. du Sicoris,
auj. ta Noguera Palîeresa, affl. de la
Segre.
NucARiA Ripacurtia FL., la Noquera Bibor
gorcana, autre affl. de la Segre.
NucARLK , Noyers, bourg de Touraine
(Jndre-et-Loire); anc. abb. de Béné-
aictins, fondée en 1030.
NucERiA, Ncu)up(a [Ptol.], localité de la
Gaule Cispadane, près de Brixeilum
(Bregella), auj. Luzzara, sur le Pô.
NucERiA (Alfaterna) [Liv., Plin.,lt. Ant],
Ncuxipia [Sirab., Ptol.l, anc. Nuhkri,
puisNucRu [Giustin.], NocmÊREs [Chron.
B. Dion.], ville du S.-E. de la Campa-
nie, sur le Samus {Samo), aiq. Nùùsn,
Nocera dé* Pagani, ville de U Priiiàp.
Citer., prov. napol. du roy. d'Italie.
Narsès y détruisit les Goths en 554.
Haym donne le titre d'un voliiine fmpriaié tel
cette ville en 172S, c*est le plus anc spéâmeB deli
typogr. locale que nous ayons rencootrét waAmm
hésitons cependant à l'attribuer k la Wccarm da
prov. napolitaines, et nous {pensons qufû convint
de réserver l'honneur de cette mention à la jVdeen
des anc. provinces pontUicales.
NucERiA [It. Ant.], Noujupu» rstr., Ptol.l,
NucERTA Camellaru {Tab. r.][« TÎUe de
rOmbrie, sur la Via FUminîa, aiq.
Nocera, petite ville de la délég. de
Pérouse.
Voici le volume cité par Haym, gœ nous croyons
devoir anribuer à une imprimerie établie dmt celle
petite localité au commencement da xviD« riède :
Alessandro Borgia, IHoria delta eMeêa e cttfâ di
VeUetrU Kocera, pel Mariotti, 172S« ln4i%
NucERiA (iorum). Noyers, bourg de Fr.
(Basses-Alpes).
NucERi^, NucETUM?, NoycTS, petite viUe
de Fr. (Yonne), sur le Serin j anc
prieuré de St-Benoit, et anc. titre de
comté.
Nucillum, Nozerenuh, Nozeret, auj. JVoza-
roy, bourg de Fr. (Jura).
NuauM, NuTiUM, Noya, Nuys, Nuits, Ville
de France, sur le Meuzin (Côte-d'Or).
Une imprimerie s*éublitdans cette ville entre 17M .
et 17S9, c*esl-à-dirc que l'arrêt du conseil édicté à
la première date ne mentionne pas le nomde iVirtts
panniceux des villes de France qui ont droit ft vne
imprimerie, et que celui de 17S9 déclare que rin-
primerie de Nuiu est et demeure supprimée ; le P.
Le Long, et plusieurs catal., entre autres celui de
l'histoire de France de la Bibl. impériale, nous don-
nent effectivement le titre d*un volume exécuté
dans cette vill&en 1736 : Explication deedeesini de»
tombeaux des ducs de Bourgogne^ gui sont à ta
Ctiartreuse de Dijon {par J.-B, Mfehault), pré-
sentez à S, A, S. Mgr, le Duc, le l*r may 1736, par
J.-B. Gilquin, peintre, Nuys, de llmprimerie d'An-
toine Migneret, 1736, in-fto des ff.
NuERioLA [Tab. P.], NucERUi.^ [Geog. de
R.J, ville des Hirpins, dansl Ansunie,
auj., suiv. Mannert, au confluent du
Miscano et du Calore, près de Mantusi,
bourg de la Princip. ultér. (Italie).
NuGAROuuM, Nogaro, ville de Fr. (Gers);
anc. chef-lieu du Bas- Armagnac ;
conciles en i290et i315.
NuiTHONEs [Tac], peuple de la Germanie,
établi, suiv. Wilhelm, dans le S.-E. du
Mecklemburg, et, d'après d'autres
Î^éoçr., occupant un district du Jut-
and.
NULUACUM, NOULIACUM, NVLUACVS, NOVI-
UACUM, Neboijao [Mouu. iMérov.],
iiol
NUMAGA. — NYSTADIUM.
952
ï-
NeuiUy; un grand nombre de localités
en France portent ce nom.
NUMAGA, NlUMAGA, VOy. NeOMAGUS.
NuMANA [Mêla, Plin., It, A.], NoujMtv*
.Ptol.], ville du Picenum, au S.-E.
VAncona, dont les ruines s'appellent
encore Vinana,
NuMANTiA [Mêla, Plin., Liv.], NcuaavTi*
fPtol. , Appian.] , Nop-avria [Strab.,
Stcph. B.j, sur le Durius, capit. des
Arovaci, dans laTarraconaise, détruite
par Scipion Emilien en 133 av. J.-C;
SCS ruines, au dire d'Ukert et de Flo-
rez, se voient près de Puente de Don
Gtuirray, à côté des sources du Duero.
Nlmantia Nova, Scnia, ville d'Espagne,
sur le Duero, dans la capit. gén. de la
Yieille-Castille, non loin des ruines de
l'antique Numance.
Voyez, pour un livre imprimé en 1489 danscette
ville, par un typographe flamand, dn nom de Bar>
Uiélémy de Lille, notre an. Calridii.
NuMBiiRGUM, Naumburgum, Naumburg, ville
de Prusse, sur l'Unstrutt et la Saale
(prov. de Saxe) ; anc. évèché.
Celte ville eut en 1554 et 1561 de célèbres syno-
des protestants: mais Timprimerie n'y fut intro-
duite qu'un siècle plus tard. C'est à la date de 1055
que nous trouvons pour la première fois trace d'im-
pression : Die Durchleuchtigt Prauen, oder He*
rolsciic Heden {Mulieres <//iM(rfs), etc. Naumbargi«
ie54, In-V*. (Catal. des Fr. de Tournes, p. 459.) En
1665 nous pouvons citer : Joft^Seàoêt.Mitternacht,
Dissertation es pMloloçico - historico - theolog ieœ.
Naumburgi, 1665, in-S". (Catal. Elzevir de 1081,
p. 286.) Du même auteur le catal. de Tournes nous
donne les titres de plusieurs ouvrages imprimés à
Naumburg à la même époque ; l'une des disserta-
tions de iMitteniach est consacrée à l'importante
question que voici : • An Joannes Evangelista et
Judœus quidam in Oràesint superstites, •
NuMiciL's FL. ILiv., Ovid., Plin.], Numicus
[Virg., Sil.J. >cm{xtc; [Dion. Hal.l, riv.
du Latium, auj. t7 Numico, affl. du
Tibre.
NUMISTRO [Liv.], NouuLiaTpwv [Ptol.], Noat-
arpcov [Plut.], ville (le la Lucanie, près de
laquelle Marcellus livra un combat à
Hannibal, et que Reichard croit être
auj.iVusco, bourg du Napolitain.
NupuFEELL, dans la vallée d'Eynfjord, vil-
• lage d'Islande, à 12 milles de Hoo-
lum.
L'imprimerie fondée dans cette dernière ville par
l'évèque Areson (voy. Hola) fut, après sa mort,
transportée à Breidabolstad , puis installée au vil-
lage oe Nupufeell par les soins de l'évêqrue Gudbrand
Tborlakson. M. Cotton dit : • It appears that an édi-
tion of the Icelandie Code of Law$ was executed
bere in tbe year 1578. » Peu après l'évèque la lit
revenir à Hoolum.
NuRE, voy. Nora.
NuRE FL. [Geogr. Rav.], riv. de la Gaule
Cisalpine, auj. la Nwra,
Nurrmbkrga, voy. Noriuuerga.
NuRsiA [Virg., Suet.|, NoupaCa [Plol.], ville
des Sabins, auj. Norcia, dans la Sabine»
au N. et près de T Apennin ; c'est la
patrie de Sertorius.
NuscA, Nosca, bourg près de Benevento
(Italie).
NuSStA, voy. NOVESIUM.
NuTiuM, voy. NuciUM.
NvKOPiA, voy. Nicopu.
Nymph^um [Gaes., Liv., Plin.], port de la
côte d'illyrie^ près de Lissus, Alessio ou
Lesch.
Nympileum prom. [Plol., Sirab.], à Tex-
trémité S. du mont Athos, auj., suiv.
Leake, Hagio Gkiorgi,
Nympbjîus FL. [Plin.], petit 11. du Latium^
auj. la Ninfa.
NyMPH^US PORTUS, Nj;x'f*îo; Xtjxiiv fPtol.l,
port de la côte 0. de l'île de âardai-
gne, que Reichard croit être auj. San-
timbenia, et que Mannert place près de
Torre di Porticelli,
NyRAX, voy. NlORTUM.
Nystadium, Nysiadty ville de la Russie
d'Europe, du gouv. de Bjorneborg
(Finlande).
<i [PindJ, a. de la Sicile
i. de Camaiina, auj. U
Oahus fl., "(knof [
Hérid., à l'E.
Pratcolati.
Oaies fl. [Vii^], 'oifet [Steph. B.],fl.
de l'Ile de Crète, aui prend sa source
au mont Ida, auj. ïArcadi.
Oaxus, 'OoSeî iScyl.], 'Afcî [Herod.]. sur
rOaies, ville de Crète, auj. Axos, suîv.
Pashiey.
Obacer fl., Obacba [Chr. Eginh.], VOc-
ken, petite riv. de Saxe.
OuEnAuiiEnGAU, Amhercau, petite ville du
Tjroi, près de Uurnau, dans l'Ammer-
thal.
Uo livre k la date de 11W cm wuicrlt à re nom de
lieu ICMaL JHM. S. BmmertoU), inunergau al
ctltfare pir les ancieni • Théûtra rie Paulora •
dont Ici reprtaentatlont ont encnrelleu IcerUlnei
Obebnacuh , Oberehenbeim , Obemheim ,
06emai, ville de Fr. (Bas-Rhin), cédée
à la France en 1648, par la paix de '
Miinstcr.
Obehndobfium, ObefTidorf, bours de la Ba-
' viËrc Rhénane, Rurla route de Kelheim
à Ratisbonne.
OflKBPAPi.EN ScBLosa (î).
Lieu d'impreiiioD Incatmu \ H, Tcnwux dil i
■ CUIcau de ijtonte, eppart. bd baron de Iiiuw,
M WUde. oiMecfn da pairi.iTilt «iibll une impri-
merie, ill ra|iub)léena1leiiiiDdirra(MtfemAle-
eine popBfnfrï «neKAonM, 179», lii-«*i — Trad.
iTalt commencé l'impra^oD d
VotUUnd. UniÈeh* Itxittm. Si
vm, in-A*, malt l'^ublluemeiit Ml dfmtt wn
incendie, atant la fin de la pnbllcatkn. Wi at-
Il pailk faute d'impieuloD.ei du Ueu d'Ottf- Aà.
len, ne convient-il pas de lire Obtr PMai StÛim,
ce qui K induirait par : Châliau de la atmtofo-
Obila, "oSfXii [Ptol.], ville des Vettooa
dans laTarraco^., auj. AvUa, duala
Vieille-Castille, sulv. Fierez; mats plu-
tôt, suiv. Reichard,. Oliva. danann-
tend. d'Alicante (voy. ad Statuas].
Oblimum [It. Ant.l, Obuxusna [T. Peut],
Obelonon [G. Rav.;, ObilunukU' An-
ville] , station de la route qai de la Ta-
rcntaise conduisait aux Alpes Graies,
et que l'on place à Albert-Vitie, ville
du d£p. de la Savoie, au cooSuent de
la Glye et du Dorou, ou plutôt h Cm-
fions, faubourg de cette fille,
Obt-incuh, le Blanc, ville de Fr, (Indre),
, Obumoms fl. [Liv., Flor.], Beijon, BaXun
[Strab.], fleuve de la Tarrac, an], la
Lima ; se jette dans l'Atlantique près de
Viaua, dans l'Entre •Duero-e-Hinbo.
Oboca fl., 'oÈoxa [Ptol.], la BoyiK, riv.
d'Irlande ; célèbre parla victoire déci-
sive des Orangisles sur les Jacobiles en
1690.
95o
OBRINGA FL. — OCRA MONS.
956
Obringa fl., 'o^pC-jpc* [Ptol.], fleuve qui
séparait la Germania Superior de la
Germania Ii^ferior, auj. VAar, suiv.
Cluver et Cellar., ou le Haui-Bhin,
Oberrkein, d*aprës Mannert et WiU
helm.
Obulco [Plin.], i 'ogoûXxwv [Strab.I, "OC^X-
)«av [Steph. B.], 'o€ouXxov [Ptol.], ville
de la Be tique, près de Gorduba, auj.
Porcuna, suiv. Ukert^ ou BtJ^àkmee,
suiv. Reichard.
OcciTÂNU, VOccitanie, depuis le Langue*
doc, anc. prov. de France.
OcEANus, XhuoL^à^f VOcéan,
OcELLODURuii [It. Aut.], vllle des Vaccœi
dans la Tarracon.y que Reichard tra-
duit par Toro, mais que tous les biblio-
graphes s'accordent a reconnaître pour
Çamora, Zamora, ville d^Espagne, sur le
Duero, chef-lieu d'intendance (Vieille-
Castille et Léon).
L'imprimerie remonte ft l'année 1482, et Flntro-
dactear de l*art nouveau est un Espagnol nommé
Antonio de Centenera ; mais ton étabUssement ne
parait point avoir eu longue. durée; après quelques
années le nom de Zamora ne reparaît plus, et ce n*est
que Tcrs 1530 que nous voyons renaître l'impri-
merie en cette ville. Le livre que nous citerons le
premier à la date de lft82 est celui-d : Provebbiob
DE SEif EGA por et Dr. Pero DUk. — A la fin : Esta
obra se acabô en la eibdad de Çamora fabbado a
très dUi$ del mes de Agosto aiio del sefUtr de mil t
quatroçientos t ochentat dos afios, Anton de CeN-
tencra. In-fol. en petit car.goth. à 2 col., sans réel.,
mais avec sign., 85 ff. Nous avons cité ce volume
avant celui que désignent généralement les biblio-
graphes comme premier livre publié à Zamora,
parce que le Sereca porte la date certaine du S août,
tandis que celui, dont suit le Utre, présente non
point la date de l'impression, mais seulement celle
de la composition du livre, et que cette date est
celle du 25 Janvier (ancien style), c'est-à-dire qu'il
n'a pu être exécuté que postérieurement au mois
d'août: ViTA Xpti. Feelio por copias por fray /nf-
(fo de Mendoza a peticion de ta muy vtrtuosa Se-
nora Dofka Juana \de Cartagena (réimpr. ft Stri-
gosse en 1502). A la fin : FeeHa en Zamora a velnte
y cinco de henero aflo de lxxzU. — Centeneram
ln-4* goth. Dans l'excmpl. de ce rare volume qui est
conservé à la Biblioth. royale de Madrid, un ou-
vrage exécuté avec les mêmes caractères et imprimé
sur le même papier, mais sans désignation de lieu,
d'année ni d'imprimeur, est relié à la suite de la
ViTA CHBisn ; en voici le titre : Regimiento de
Principes Composition feeha por Gomez MaH'
rique, enderezada à los strenissimos SeÂores
principes de los reynos de Castitla, de Aragon y
de Cecilia.
D. Dion. Hidalgo, le nouvel éditeur du père Men-
dez, cite encore un vol. à la date de 1482, mais il n'en
donne pas la description : yEl, Anton, Neln'issensiê
Grammatica latina-castellana. Zamora, Ant. de
Centenera, 1482, in-fol. goth. (dans la BibUoth. del
Marqués de la Romaiia). C'est cette édition que
M. Branet (iv , 28) désigne comme imprimée vers
li85.
Lors des célèbres Cortès de 1080, tenues i Toledo,
le recueil des ordonnances (au nombre de 118) fOt
imprimé, peut-être la même année ; ce recueU forme
on vol. pet. in-fol. de SS f.; il est exécuté, dit le
p. Mendez : i de letrilla menuda redonda, que
puede Itamarsc. de CaUenerOt por ser la mUma
quemaabaensuimprentaalgunoêailoêdêspuesun
impreêor de este nombre en Zamora, y con la
que te hatlan imprtstu en CastUta otrat mueluu
ptexasdeaquelttempo •»
Noos dterons encore de Centenera un livre infini-
ment précieux, exécuté riimiée suivante : c'est la
première édition d'ei lÀàro de los trabtdoê de Her^
eûtes, in-foL
OcELUM [Plin.], "OïttXov rPtol.J, ville des
Lancienses^ dans la Lusitanie; auj.,
suiv. Florez et Ukert, Caiiabria, et, suiv.
Reichard et Mentelle, Femaselle, au
confluent du Duero et du Tormès;
l'atlas de Sprûner confirme cette opi-
nion.
OcELTiM [Cœs., Strab.], Ocelus [It. Aq.
ApoUinJ, InxtXov, aux limites de la
Gaule Cisalpine (Cottis terrse finis);
station du pays de Garoceli, dont on ne
détermine pas la situation actuelle,
gui est entre Suze et Turin ; Cluver,
Sanson, Valois, la placent à jEa;ti/«8^ sur
la Doria Riparia; d'Anville à Uxeau (en
prenant Ocel^ comme une corruption
d*UxELLUH), dans la vallée de Cluson,
près Pignerol : Ifannert à' Avigliam,
sur la Doria Riparia; il v a encore
d'autres attributions, mais il n*y a
point encore de détermination scientifi-
quement constatée.
OCELUM ProM., 'OmXov &ipov [Ptol.], "OxiX-
X6V [Erasm.], ihe Spumhead, cap d'An-
gleterre, sur la mer du Noird, à Tem-
bouchure de l'Humber.
OcETis Ins., 'Oxnnç [Ptol.], Ocms, île de
la côte nord d'Ecosse, auj. South Ro-
naldsa.
OCHSENFURTUM AI) MCENUM, VOJ. BOSPHO-
RUS.
Le vol. imprimé en 1822 à Octasenfurt, que nous
rons décrit comme appartenant I la Bodléienne.
figure au catal. La Vallière-Nyon, sous le no 0201 ;
avons décrit comme appartenant I
figure au catal. La Valliere-Nyon, st
il est donc à la biblioUi. de FAfsenal.
Ocnjs, "OxiXiç [Appian:], Station romaine
chez les Celtibëres dans la Tarrac.;
auj., suiv. Reichard, Ocema^ auN.-E. de
Tolède (Nouv.-Castille).
OoNARus FL., fleuve du Bruttium, auj.,
suiv. Bfannert, gli Bagni, dans la GaJa-
bria Oltra.
OasMOR [Chron. Bret.], local, des Osis-
mii, auj. le Folgoêt, village de Breta-*
gne (Finistère), touchante Lesneven,
avec une admirable église du xiy^
siècle.
OcoMuoY, en Moravie (?)
.Lien d'impression qui nous est iotionnu : Btree-
tortum pro nouiter eonuersts ad fidem Cathoti-
cam, Oconmoy in Moravia, apiid Nie Ardech, 1093,
Ocra Mons, ''Oxpa [Strab., Ptol.j, dans les
957
OORIGULUM. — GENIADiE.
958
Alpes Juliennes^ auj. Bimbaumer WcUd.
OcRicuLDM [Cic, Liv., Tac, Plin.], 'Oxpi-
xoXa [Steph. B.], UTRicui.uM*[It. Ant.l,
ville daLatium aa confluent du Tibre
et de la Nera^ auj. OtricoH, dans la
Sabine.
OCRTNDM PROM.^ TOy. DAMNOiaUM.
OcTAPITARUM Prom . ^ 'OcTAirtfafov oxfcv
[Ptol.], cap d'Angleterre) sur la côte
S.-O. du pays de Galles^ auj. StDavid's
head,
Octâsiacum, Ocâniaco [Monn. Mér.] t,
Tkoisy, commune de Fr. (Côte-d'Or).
OcTODURCs [Plin., Itin. Ant., T. Peut],
OcTODORus [Geo. Rav.l, Civitas Vaixen-
siuM, Forum Claudii Yallensiiîm Octo-
DURus, Octodurus Veragroruu, capitale
des Veragri dans la Gaule Naroon.,
auj. Martignyy Martinach , sur la
Dranse, ville de Suisse (Valais).
OcTOGESA [Caes.], ville des Uergetes, dans
la Tarracon., auj. Mequinenza, au confl.
de l'Ebro et de la Segre [Atl. de Sprû-
ner].
OcTOLOPHus, OcTOLOPHUM [Liv.], villc dc
la Thessalie, auj., suiv. Reichard, Bito-
lia, bourg du sud de la Roumélie.
Odagra, Odera, voy. Viadus fx.
Odessus [Mêla, Plin., Ovid.], 'o^r.aao;
rStr., Ptol., Diod.], Wiria6«oXiç [Scyl.],
Wuaooç [Procop., Hierocl.], Odissus
[It. Ant.], ville de la Mœsie infér., co-
lonie de Milet, auj- Varna, ville de la
Turquie, avec un excellent port sur la
mer Noire (Roumélie); bataille en
1444.
Odessus , 'o^viaffoç [Arrian.] , 'Op^,<fo;
[Ptol.], ORDEsus[Plin.], port du Sinus
Sagarius dans U Sarmatie Européeu-
ne, aui. Oczakov, Otchahov, ville de Rus-
sie, à l'embouchure du Dnieper (gouv. •
de Kherson).
Odomanti, Odomantes [Plin.], peuple de la
Macédoine, habitant le pays situé
entre le Strymon et le Pont-Euxin, sur
les confins de la Thrace, auj. partie du
pacbalik de Sérés, sur le Kara-Sou
(Roumélie).
Obriacum, Oyré, commune près Ghàtelle-
lerault (Vienne).
OnRYSiE [Plin.], Odrus^ [Tac.]. *o^^oat
[Herod., Tbuc, Polyb., Strab.J, peu-
ple puissant de la Thrace, habitant les
Dords de la Maritza: leur territoire
comprenait en grande partie la pro-
vince turque la Eioumélie, ou Rumili.
Odrysia Tellus, voy. Thraoa.
Odrysus, voy. Adbunopolis.
Odubria fl. [Tab. Peut.], Iwa^ 1^ JI»^
nand.], rivière de la Ligane, aflt* do
Pô, auj. la Staffora,
OoYssEA, voy. Ousim>.
Odysseum prom., 'o^bcrot^K ixpfli|Ptol.l, e»
de la côte S. de Sicile^ aoj. PméH
Circia.
OEANTmA, €Eanthe[P\m.].olBe^U\PsjaàL\,
oiitAfi [Steph.], 'Eot^a fPtol.l, Vyie de
la Locride, sur le Sinus Criassiu, aiy.
Galaxidhi.
OEaso [Mêla], Otoowv [Strab.l.
[Ptol.J, Olarso [Plin.], ville des Vai-
cônes dans la Tarrac., au pied d« ^-
rénées, sur le Magrada, auj. ÛMrpi,
Oftorzun, près Fuente Rabia (rati-
rabie).
OEasso prom., à rextrémité N.-O. des
Pyrénées, auj. Cabo dd Hiquet.
OEcHALTA, Ovfjùh [Hom., Strab.], ville
de la Thessalie, en ruines, pré» de
Tricca [Leake].
OEcHAUA, oîxoxCa [Strab.], dans l'iEto-
lie, auj. Carpenttza, Karpenizi, Hana
l'Eparkhie d'Etolie [PouquevilleJ. —
Deux villes du nom d'CEcHAUA sont
encore citées par Strabon et Pausa-
nias. Tune dans la Messénie, l'autre
dans nie d'Eubée.
CElsna Silesiorum, Olsna, OlsniAj OEls-
NiTiuM, CE/5, (Eelsnitz, chef-lieu d'an
anc. duché d'Allemagne, dépendant de
la Silésie, au N.-E. de Breslau, sur
l'CEls, affl. de l'Oder.
Imprimerie, 1530.
Pentatevcuvs (Hebraice) cum V. MegiUotk ef
Haphthoi'is. Oelsnae in SUesia, anno Chnsti 1591,
in-fol. de 90 ff. Livre fort estimé chei les Joia cl
d'une grande rareté ; il est décrit par J.GIir. Wolin
dans sa Bibl. Hebr,, t. Il, pp. 386 et 887, pur VofI
et Bauer ; Texempl. de la bibliotb. Oppeolieiai a
coûté 30 impériaux d*or.
OEnei [Plin.]. peuple de laDalmatie, habi-
tant sur les bords du 11. OEneus, Oi-
viûç [Ptol.], auj. rUwia, qui prend sa
source dans THerzégovine.
CEneon, oîviwv [Thuc], Oîvicv [Steph.],
ville de la Locride, auj. MagtUa, sur la
rive gauche duMorno [Leake],
OEnia, oîvîa [Strab.], localité d'Acarna-
nié, sur l'Achélous, auj. en ruines à
PaleaMani [Leake] .
CEniad^ [Liv.], oiviia [Scyl., Thuc,
Polyb., Strab.], ville (TAcamaniè,
appelée d'abord Erysiche, *E^txD
1)57
OKiMPONS. — OETEA.
958
[Steph.j, puis Dragameste y A^a-ra-
asa-nj [Thuc.]; ics Fuioes considérables
de cette ville se voient près de ïVt-
kardho ou Trigardhokastro, dansl'Epar-
khie d'Acarnanie, près de l'Aspropo-
tamo.
CEiNiPONs, CEnipontum, itlNi Pons [It. Ant.]>
AD Enum [No t. Imp.], Inspruck, Inns-
bruch, capit. du Tyrol, chef-lieu du cer-
cle du bas Innthal^ au confl. du Sill et
de rinn; université fondée en 1567 et
rétablie en 1826; musée; bibliothè-
que, etc. '
Falkenstcin ne fait remonter rimprimeric dans
cette ville qu'à Tannée 1502, date de la publication
du célèbre Livre des Hap»bourg dont nous parle-
rons plus bas; nous pouvons la reporter & une date
anii'neure: Franc. Tertii, Bcrgomatiê, pictoris
aulici, austriacœ grntia imagines, Gaspar. Pataui-
nus, inciwr, GEniponti, m.d.lviii. gr. in-fol. Re-
cueil de bl gravures en taille-douce, divisées en
5 parties, dont M. Bninet a fait la description
d'apriA un bel exeinpl. sur vélin, conservé à l'Arse-
nal ; ce beau livre fut réimprimé en IMSO et 157S ;
le titre de 1509 est plus développé : Pr, Tertii,
delineatio et descriptto austriacœ genti» imaginum,
in quaUl, Principes, duces, reges etimperatores,
partim eorum feminœ, cum suis imaginibuâ, inti-
gnibus^ trophœis are incitis ac elogiis tunt dC"
scripti, CKniponii, 1500, in-fol.
Les catal. des foires de Francfort nous donnent tes
titres de plusieurs voL allemands exécutés antériea-
rement à 1592.
A cette date paraît un admirsble ouvrage, monu-
ment impérissable du dévouement passionné des
Tyroliens à la maison d'Autriche: Annales rerum
beUi domique ab Ausiriacis Habsburgicœ gentis
principibus a Rudolpfio primo usquead Carolum V
gestarum ex (tpUmis quibusque cum typo excusis
tum mss. authoribus, per Gerardum de Roo,
OEniponti, excud. Joannes Agricola, 1502, in-fol..
L'aibre généalogique de la maison de Hapsbourg,
qui décore (C beau livre, contient 38 portraits; on
connaît plusieurs exemplaires imprimés sur vélin
de ce précieux vol., que Ton a i>rétendu à tort
n'avoir été tiré qu'à 100 exeinpl., et souvent même
les excmpl. sur papier sont coloriés avec soin et
rehaussés d'or.
Le même tvpographe a imprimé en 1601 un autre
livre non moins célèbre et plus riche encore d'orne-
mentation ; c'est la reproduction gravée sur cuivre
par Dom. Custodis, des splendides armures ancien-
nes appartenant alors à rarchiduc Ferdinand d'Au-
triche, et conservées au château d'Ambias, près
d'inspmck ; c'est dans ce chiteau que l'archidoc,
depuis empereur sous le nom de Ferdinand II, vi-
vait avec sa belle et charmante femme Philippine
Wçls>er ; ces armures sont aujourd'hui conservées au
Belvédère de Vienne et non point à Dresde, ainsi que
le dit M. Brunet, qui décrit longuement ce livre à
l'art. Schreock (Man. V, 22ft).
OEnoe [Plin.J, Oiv(5t; [Herod., Thuc,
Strab.J, bourg de TAttique, au N.-O.,
sur les frontières de la Bœotie, auj.
GhyftO'Kaslro [Leake]. = Plusieurs
villes et bourgs du nom d'CEnoé exis-
taient^ dans la Laconie, l'Argolide^ la
Corinthie^ etc.
CEnoe Ins., Œnopia, voy. /Eglna.
Oënopuyta, oîv6çuTa [Thuc], localité de
DICTIONN. DE GÉOGR.
la Bœotie, sur la rive gauche de TAso-
pus, auj., suiv. Leake, Inia.
CEnotria fVirç.L Oivwrpia [Paus., Herod.,
Arist., Strab.1, {le Pays du Vin), nom
grec de \ Italie, ^onné lors des pre-
mières immigrations helléniques.
Œnothides Insitlje (PoMTu et Uscia) [Plin.],
petites îles de la mer Tyrrhénienne,
SLXX}, Klippen et Isca,
Œnozythopous (la Ville à la Coupe de
vin).
Lieu d'impression imaginaire, et il nous serait
difficile de dire dans quelle ville a été rédlement
imprimé le vol. suivant, composé k la gloire de la
Dive Bouteille t IHtputatio inatiçurnlis Theoretico-
practica Jus Potandi cum omnibus solennilatibus
et eontroversUs occurrentibus seeundumjus eiviit
diseussis, breviter adumbrans^ quam permissu et
auctoritcHe NobiUssimi et Pamosissimi Ordinis,
in Academia divœ Potinœ, prœsidente Dtonisio
Baeeho, symposiaste summo et anteeessore pra"
cellentiisimo, in collegio MlaritatiSy sympotis suis
prœstantissimis pubUce exponet Blasius multibibus,
utriusque vint et cerevisiœ candidatus, longe me-
ritus noris antemeridianis et poslmeridianis sali*
tis et licitis. GEnosytbopoli, 1081, in-A*.
Œnus fl., voy. iENus.
OEnus fl., oîvoGç [Polyb.], riv. de la La-
conie aro. du Gorgylus, lequel tombe
dans lEurotas, auj. ^i Kélefna,
ŒnuSSA 1ns. [Mêla], Oîvcûoaeu , OCvcO-
aai [Pausan.], groupe de petites Iles,
dans l'Archipel, sur la côte S. de la
Messénie, auj. Iles Egonuses {Sapienza,
Cabrera, etc.).
Œhinga, CEringen, Œhringen, bourg de
la princip. d'Hohenlohe, dans Fane
Franconie (Wurtemberg).
Nous citerons, d'accord avec Falkenstein : Mi-
efiael Bulyovskit, Hohenlohici Gymnasii CaUnda^
riographus, GBringc, lOOS, in-8*.
CEscus [V. Aurel.]. oîaxo« [Ptol.], Escus
[Tab. P.], l<nco; [Hier., Procojp.], ville
de la Mœsie Infér., auj. ôreszovitz
[Reichard], ou Igigen.
ÛEscus FL. [PHn.], Sx^oç [Herod .1. "(Mxioç
[Thuc], riv. de la Mœsie Infér., auj.
visker ou VEsher , afH. du Danube
(Roumélie).
OEsiA, OisA [It. Ant.l, EsiA [Vib. Seq.J,
Aise [Gr. Chron.], 1 Oise, riv. de France;
afflue à la Seine à Conflans.
ŒsTRYMNicus SiNus [Fcstus], le golfe de
Gascogne; voy. Aquitanicus Oceanus.
CEta Mons [Virg., Ovid., Mêla, Liv.], ri
OttaCttv oopi* [Herod.], Oinj; [Steph.],
montagnes qui séparaient la thessalie
de la Phocide; auj. Monts Kalaootkra.
CEtjea, oitata [Strab.l, district de la
Thessalie bordé par le Mont ÛEta, et
31
959
(£TYLUS. — OLGADËS.
dont les habitants s'appelaient OEtau^
OiToîot [Herod.^ Thuc.^ Strab»].
OEttlus, o{tXo« rHom., Str., Pans.],
Tille et port de la {aconie^ bxj^. VUyto
[LeakeJ.
OEuM, olcv [Strab.], lieu fortifié de la
Locride^ appelé a^. PaMo-Choirio.
Offcnbacuium Offenbach, ville de Tanc.
Sr.-duchéde Hesse-Darmstadty sur le
ain (prin. de Starkenborg) ; auj. à la
Prosse.
FUkensteiii ftlt remonter Fin^wiiiierte dua tette
petite TlUe à 1000 ; un Tohmie àtfHtttoria inHver-
ÊoUê de de Hmo, péb%é en Anemagne da viTent
de M» ilhistre aateor, est effectiTement toaicrit :
OffienbaeMi apué canraâwn Ne^aUmm, 1000. tn-
foL Ce Tolaiiie unique fait éridemment pirtie de ce
qnVm appelle la vieille édition de Francfut, pu-
bUéeavec dea notea marginales, qoe M. de Thau a
fort déaapprouTéea [SmiTlus, P. Le Long]. L*eienipL
de oe Touime rare, que noaaédait M. de Tbou, ae
igure pas à la vente SÎMimae.
Du même libraire nous donnerons , d^près les
catal. des HieTirs de iOli (Jurùpr^ p. H) : Deei-
9kme» Beoni Inaftonte, a Gwtalo et Cabedocol'
Uetœ^ Oflienbaehii, IMO, In-fOI.,. et dPaprès les
cat, Bulieau, Baluxe. etc. x indr. DudUku EpUe,
(hUfUfve'BceUitmmêt Oratkmu in eonettto Tri-
amUnoluMtm,.,, edente Ouirino Mmtero. Oflen-
bMhii, Nebenins, 1010, In-Ao.
Offenbuugum, Offonis BuRGinf , Offenbura,
Offenbourg, ville du grand-duché de
Bade^ sur la Kinsing; anc. ville impé-
. riale^et capit. de l'Ortenau.
Celle petite ville a l*tionneur de pouToir reporter
rétablissement de sa première imprimerie au xve
siècle; un seul livre à la date de IftOO est cité, mais
il n*est pas contestable, et tous les bibliographes
Font décrit avec exactitude ; bien qu'il ne porte pas
de nom d'imprimeur, tout porte i croire qu'il est
le bit d'un typographe de la grande ville voisine,
Strasbourg.
QUADBAOESIMALE ROBERTl|ni UaO De neCCOtiê
eu alilnuià'* sermôibus annexts. An f. 100: BxpU-
elt guadragesimaU de peeeaV ce \\ ptvm in etuitate
Util llfiqj eompletU || ad Uxudi j glorUan oihipo-
tentiM dei s virgi\idM gioriote Marie ae beaiiȐimi
patrisWPraneisei s noui ioneH Bonauenture\\
Àmen. FinitU est anno dM miUetimo illdringen-
tesimo oetuagesimo tertio, die iXAmensi» oetO'
triihora vespertina Bt imlpresiU m Offenburg'
AimodûL iUMnlipsa vigUia epfphanie. Aurodu
f. 107 vient la dédicace au cardinal Jean d'Aragon»
qui est suivie de la table dea chapitres, ln-4** avec
cbif., réel, et sign., en gros car. gotb. à 2 coL de
M 1., et 202fl.
Robert de Udo était un Caraccloli, né & Lecoe
(Terra d'Otranto) en 1426 ; il fût l'une des lumières
de l'Ordre des firères mineurs, devint évéone d'Aqui-
lée et mourut en lft05: sa grande réputation comme
prédicateur et théologien «est morte avec lui.
Offonis Villa, VUlefaux, Vellefaux, com-
mune de Fr. (Haute-Saône).
Ogu Ins., voy. Ins. Dei.
Oglasa Ins., voy. Mons Christi.
Ogtgu 1ns. [Plin J, Vile de Calypso, l'une
des 1thac£sle Ins., sur la côte du Brut-
tium, dans la mer Ionienne.
OuxiAcuM. OuiUy, Ota^-iè-BotMl, eon-
mune de Fr. (Calvados).
OiTA Frisica. Frisotfta, (Hthe, bourg du
grand-duché d*Oidenburg [Graésoe].
OrriNUM, Otina. Utina^ EuHn, vîUe d'Alle-
magne, chef-lieu de la principaaté de
Lûbeck, anc. évèché sécularise; pairie
de Karl Maria de Weber.
Falkenstein ne dte pas cette vile comi
possédé une impcimene, mais M. Getlon i
prend qu'une éditiondn célèbre Bomem ém ..
est souscrite au nom d'Butln, ft la date de 19t s de
fut donnée par Gabr. God. Bredov, et ea leld la
Utre : Reinekb db Voss mir emtr Wgrtkmàtg
der otden êattiaeken Wwdie^ Bntbi, Stnifc^ IM,
in-So.
ÔLA, Aa2en, pet. ville de Soaab^ pte
de Gmûnd [Graësse].
OlANA, voy. VOLANA.
Olandia Ins., l'ile d'OEIaml, à la Soèie,
dans la mer Baltique, pi^s de la eMe
delapréf. de Calmar, dont elle dé>
pend.
Clarion Ins. [Sid. Apdl.], Uliam» fak
rPlin.l, Oleroniana Ins., Ite iTOlÉmi»
dans 1 Océan, sur la côte du dép. de lî
Charente-Infér., au S. de llle de Rbé.
(L^es OXenmamsBy Leges Mmi$$ é'élaît
le recueil des lois commerdalet et
maritimes^ au moyen âge; on les appe-
lait par corruption : les lois de Layraa.)
Olaszjum, Villa Itauca, Wallendorf, bourg
de Hongrie [GraësseJ.
Olâvta, Ohlau, bourg de Silésie^ près de
Brieg.
Olbia [Mêlai, 'OXg(a FStrab., Ptol.L loca-
lité de la Gaule riarbon., à FEst de
Telo Martius; ville maritime dépen-
dant de Marseille, que l'on croit être
Hyéres (Areje, Yères) [Joinv.]; d'autres
ont vu là le Port d'Eouhes, anse de U
rade d'Hyères, en face Porterez.
Olbia [Cic, Liv., Fior.l, 'Ox6t« [Ptol.,
Paus.], Ulria [It. Ant.J, ville maritime
sur la côte E. de Ssurdaigne, que Fod
croit être Porto di Terra Huova [VLomm-
sen], et que Reichard place au 6o^
di Volpe.
Olbia [Mêla, Jornand.j, 'ox6ia [Strab.,
Ptol.J, Olbiopous [Plin., Uerod.J, Olbu
BoRYSTHENis, auc. coiouie de Miiet, non
loin de Tembouchure du Dnieper, près
d'Oczahow, dont on croit retrouver les
ruines près d'Ilinsky; d'autres géogr.
la placent à Kasi-Kirman.
Olbrami Ecclesia, Wolframitz Kirchen,
bourg de Moravie [Graêsse].
Olcades [Liv.], 'o>a4^t; [Polyb.], peuple
961
OLCANIA. — OUSIPO.
962
de la Bétique, qui occupait le pays au
nord de Carthagéîie,
Olcania, Ocam, ville de la NouvoUe-Cas-
tillc (Espagne), suiv. Gracsse.
Olcinium [Liv.], Olciiinium [Plin.], OùXxi-
vicv [Plol.J, ville de l'IUyrie, sur le Dri-
nus, auj. Dulcigno,
Oldenburgum, Bhanesia, Oldenburg, Olden-
bourg, ville de l'anc. Conféd. Germani-
que, capit. dugr.-duché d'Oldenbourg,
à ro. de Brème (Prusse).
Iroprimerie en 1065 suiv. Falkenstein et GotUm:
nous pourrions la reporter à un siècle en arrière, si
la note que nous fournit le catal. Tliorpe de 1842
(no 8270) était exacte : Jo, Justi Winckelmanni
Iconsiliarii et fiistoriei HoMsiaei et Oldenburgiei)
Notitia historico-politica veterUSaxo-fVestpha'
liœ fmitimarumque regionum, i¥ tibrit abaoluta,
Oldenburgi, impressit lo. Ericus Zimmer, 1567, in-4o.
11 faut lire : 16G7. Mais nous pouvons cependant la
(aire remonter au xvi* siècle, avec un beau et pré-
cieux livre, qui peut fort bien être le premier qui
ait eu les honneurs de Fimpression â*Oldenbur§.
puisque c'est la Chronique locale: Hermanni
Uamelmanni Oldenburgiscli Chronicon, d, L
Beêchreibung dcr lOblichen uraUen Grafen tu
Oldenburg und Delmenhortt^ von welchen die
jetzige KOnige tu Dânnemark und Hertzogen
zu Uolsiein entsproBsen; samt ihres Stammes
ersier Ankunity Thaten, Regierung, Ltben, und
Ende ; mil kûnstlicfiert Brustbildem und Wapen
getieret, Oldenburg, durch Warner Berendts Erben,
1599, S part, en un vol. in-fol. (Nunquam recusus,
hinc rarus liber, disent Vogt et Bauer);ce beau
livre, bien imprimé, est enrichi de portraits finement
gravés sur cuivre et de blasons.
OLEiARi's 1ns. [Mêla, It. Ant.], Oliaros Ins.
[Virg., Plin.J, 'nxîapo; |Slrab.], 'ftXia-
pc; [Plol.j, 1 une des petites Cyclades,
auj. AntiparoSf Antiparo.
Oi.EASTRUM [It. Ant.], ville des Ilercaones,
dans la Tarraconaise, auj. Balaguer,
sur la Sègre, ville de Catalogne (voy.
Ballegahium).
Olenaclm [Not. Prov.J, station de la Bri-
tannia Homana (Maxima (Lesariensis),
que Camden (p. 1022) croit être auj.
Linstoe, et non point EUenborough,
comme le disent quelques, géogr. alle-
mands.
Olenus, Olenum [Plin.], "ftXivo; [Herod.,
Polyb., Sir., Ptol.], ville de lAchaïe,
l'une des 12 de la Lis;ue Achéenne,
auj. Kaio-Akhaia [Leakej.
Oi.ehona, Elvroina, voy. Iluro.
Oliaros Ins., voy. Olarion.
Oi.iBA, voy. Olbia.
Olicana, 'ox{xava [Ptol.], ville des Bri-
gantes, dans la BritanniaBomana, auj.
llkley, à ro. d'York.
OiioYiiTi M, 'oxfpfTcv [F*olyb., Plut.], ville
(le rArcadie, au pied de la montagne
du même nom, auj. Skipesi (Leake].
OuMAcuM, 'oxiîp.Axov [Ptol.], villc dc la
Haute- Pannonie, auj. Lembach, en
Hongrie [Reichard].
OuNA FL., 'oxîm [Ptol.], Olna, riv. de la
Gaule Lyonnaise, que d'Anville croit
être rOme, et Mannert la Vire; mais
les géogr. modernes ont donné raison
au premier.
OuNo [Not. Imper.], Holé, près de Bàle
(Suisse), d*après l'opinion de d*An-
ville, deB. Rhenanusetde Forbiger.
Olintigi [Mêla], près d'Onoba, ville de la
Bétique, que Reichard traduit par
Palos (Andalousie) et Ukert, par Afo-
guer.
Olisipo [Varro, Plin., It. Ant.J, *OXoffiirwv
IStrab.j, 'oXioaiCrwv, Ulyssipo [Mart.],
Jlyssi Pons, Ousipone [Gr. Chr.J, Ousi-
P0NNA CiVITAS, *'OXto; "lirirwv [Ptol.J,
Félicitas Juua Olisipo [Inscr. ap.
Grut.], Ulyssia, Ulyxbona, Civ, Regia,
ULYSsn»ous, Lissabona [Cell.], Lisbona
[Luen.]. (lapit. de la Lusitanie, auj.
Lisbonne, Lnboa, sur la rive droite du
Tage, ville capitale du Portugal, avec
une admirable rade sur le Tage, aca-
démies, musées, bibliothèque; patrie
du Camoëns et d'Albuquerque.
Une imprimerie bébrafque est organisée à Lisbonne
à la fin du xve siècle, et le plus ancien produit dc
ces presses, que nous sacbions, remonte à l/k85, si
Pon en croit Michel Denis, le conUnuateur de
Maittaire: Babbi Jacob ben Aaeher O^^PI «1*1 1^
"ISD sive liber semitœvitœ: Ordo primus,., h
la fin SO vers et la souscription : Absolutus est
porro anno ccxlv. Menée Elul^ eut anno quinque
adduntur milUnaria (août ou septembre 1485),
in-fol. t Character titulorum quadralus, syoute Mi-
chel Denis, textus ver6 Hispano-Rabbinicus, qualis
post annos aliquot Vlyssipone adhibitus est; undc
et hoc opus ibidem impressum videtur. > Cette
assertion a été contestée par Panxer et plusieurs
autres bibliographes, qui ont attribué ce volume
aux presses d*Iscar {Soria en Espagne), et pourtant,
s'ils avaient confronté * le caractère du livre de
Babbi ben Ascher avec celui du volunl^ de 1489 que
nous allons décrire, ils auraient reconnu une par-
faite identité.
Voici lelivre de 1480, dont Fauthenticité est incon-
testable et que possède la Bibiioth. impér. de Paris :
R. M Oies ben Nachman, Commentarius in Penta-
teuchum ; in-fol. en car. rabbin, de deux grandeurs,
à 2 col. et en deux parties, la première comprenant
la Genèse et VBxode, de 152 ff.; la seconde conte-
nant les autres livres, de 148 ff.; au v" du 1er f., dans
un encadrement gravé sur bois et représentant
divers animaux, est une préface de Nachman ; à la
fin du Pentateuque le typographe glorifie dans une
pièce de vers : • fiomen Dei excelsi et tremendi,
qui muUitudine benignitatis suœ adiuvit eum, ut
perficeret scriptum hoc pretiosum et inœstima-
bile Mosis IVachmanidis et qnidem perficeret per-
pulchra imprcssione, rectaque correctione, Vlys-
sipone, mensc Ab anno Miserebor ludœ^ videlicet
ccxLix, Judaico (Chrisii 1489), in œdibus Babbi
Zorbael Raban Eliezer. ■ •
La Bibiioth. impériale dc Paris possède imprimées
sur vélin deux éditions du Pentateuque provenant
963
OLITA. — OLMUTIUM.
964
des presses Israélites de Lisbonne: l*aiie de 1401,
imprimée par un nommé Zacluros, fils do Rabbi
Elieier; rautre sans date, mais eiécutée vers
14M.
Les catholiques ncpouTalent se laisser devancer
longtemps par les Juifs; et poonant, dans une ville
et à une époque où le redoutable .tribonal de l*in-
guisition venait d*étre établi, IHmprimerie devait
être plutôt redoutée comme un fléau, que saluée
comme un bienfait ; cependant les onves lettrés
portugais accueillirent a vec empressement un tvpo*
graphe allemand, parti de la Saxe, qui venait cner-
cher fortune sur les rives du Tage (il s'appelait
Nicolas le Saxon, NteoUnu deSaxOHia), et lui con-
fièrent la mission <rexécuter leurs livres liturgiquas.
Le premier livre sorti des presses de Nicolas de Sase
est une Vita Chbjsti, escrita en lattnpor Ludolfo
deSaxonia, y tradueidnalpartuguesporBemarao
deAleobaia, Impresa en Lisboe afio de 1405, por
Nicolao de SaJonia, y Valentin de Moravia compa-
fieros. ftvol. in-foL Le premier achevé dimprimer
le 14 août; le second le 7 septembre; le troisiime
le 20 novembre, et le quairième le 14 mai . Ifendes
ajoute : Este quarto tomo debia ser impreao antes do
terceiro pelo tempo em que se publicou« •
En 1400 Nicolas de Saxe et son associé dénnent un
BreviariumBracarenêe, décrit par Hain (111, 427) ;
en 1407 un Breviaiium aecundum coruuet. Corn»
poMîeUtme EceUtte,
Le second imprimeur de Lisbonne est im Fran-
çais, Germain Gaillard, dont on fit en portugais s
ÙermâoGalhttrde ouGaUun*do;Duis\itDt Jacques
Gromberger, dont nous avons salué le nom à l*liist.
de la typographie de SéviUe et /TEbora ; enfin les
Craesbecke, qui tiennent' le premier rang parmi
les typographes du royaume Jusqu'à la fin du
X¥ii« siècle.
Dn des plus précieux volumes imprimés à Lis-
bonne au \v* siècle est VBstoria ae micy notfre
VupatUmo emperador de Rama* In-4* goth. Ce
rare et beau livre est imprimé par Valentin de Mo-
ravie, rassodé de Nicolas le Saxon.
Il nous faut encore mentionner au X¥i« siècle
Pimprimeur qui eut la gloire de donner la pre-
mière édition du poëme immortel de Camoens , Os
LuBiADAS, publié en 1572 t eom lieença da Saneta
InquUiçâo • ; il s'appelait Antonio Gonçalves.
Le recueil des poésies diverses du pauvre grand
homme fut donné en 1505 ; il fut exécuté par un
typographe de renom, qui s'appelait Manoel de
Lyra,
OuTA, Olintis, Olite, pet. ville d'Espagne
(Aragon), sur la route de Pampelune à
Saragossc.
Cette localité est mentionnée par Mendes comme
ayant possédé une imprimerie.
Olitâ, Olta^ Olten, ville de Suisse (canton
de Soleure) ; point central des che-
mins de fer de Suisse.
Ouns FL., Oltis [Sid. ApoU.], Oltis,
TOlt, auj. le Lot, riv. de France^ aCQ.
de la Garonne.
Ouv [It. Ant.], ville de Sicile, sur la
route de Palerme à Marsala, auj. Vito
[ReichardJ.
OuvA, MoNAST. OuvENSE, apud Navarrot^
abbaye dOliva, dans la Navarre, de Tor-
des des Cisterciens.
Celte abbaye n'est point mentionnée par Mendei,
et cependant Pimprimerie a été exercée dans ses
murs : F. MtuL Bravo, Traetatu» momutieus de
Jure ac rotestate reçut, obtervaniUe S, Bemardi
Uiïïpaniœ ot d, Cistercienst*. OIIt», 1047, in-4*, et
l'année suivante, du même auteur t Notœ tttUt^a
RegiUœ S, BenedictL Olive, 1648, in foL
Oliva, Ouvensë Monast./ abbaye (TOHcaf
près de Dantzig, de Tordre des Cister-
ciens, sécularisée en 1829.
U célèbre traité de paix de 1600, oui rendit le
repos au nord dePEurope après 01 ans de guerre, ftit
signé dans ce monastère. Un atelier typompU|K
organisé et servi par les moines lettrés de rawe de
Citeaux, qui avaient appelé un typogr. de Dealiii;
fonctionna dans cette célèbre abbaye à partir de h
fin du XVII* siècle; on peut citer un trèt-grani
nombre d'ouvrages importants provenant de eene
imprimerie conventuelle. Les plus andena» 9ri
soient venus ft notre connaissance, remontent à
1074:
Àdalb, Tylkowiki, Soe, Jesu, WMquUBkf yAf-
Mica attenti duorum vuerontm qvortim muawwi
dente aureo, aller cum eapite gtganteo Fiémkt
lithuania mectabatur anno 107S. Typis Menas»
terii Olivensis, 1074, in-12. Le bon Jésuite qui aigna-
laitcettc dent d'or miraculeuse aurait dû parier de
la première apparue en Silésie en 1503, et ont d^
avait tài% l'objet d*une savante dUeertatUm. ta
bibliotli. de l'observatoire de Poulkova possède da
P. Tylkowski un autre traité : QuintitpUx temimrù
exegesiM iivc traetatu» quinque de ealemdmio,
Typ. Monast. Olivensis, 1087, in-4*. Les deo« impor-
tanu ouvrages de Math. Pnetorius : OrbU GotMem
et Mar$Gothicui. 2 vol. in-foL, 10684M, sont peut-
être les livres les plus recherchés qui soient sortis
d*01iva; le premier donne le nom de liapclaenr,
Ï te nous cro)oos avoir exercé àDantaigs •Tfpto
on, Olivensis, Ord, Cistere,, imprimeêat Jo,
Jae. Textor, ■
Ouvula portus [It. Marit.], Casthum de
Monte Olivo [Chorogr. de PtOT.],
S,'Hospitio, petit port près de Ville-
franche (Alpes-Maritimes); Mannert,
d'après Tauteur de la relation da
voyage de Grégoire XI d'Avignon à
Rome en 1376^ prend le Portus Oliv9
pour Villafranca elle-même; ce que
d*Anville prouve être une erreur.
Oluu€ fl. [Plin.], riv. de la Gaule Cisal-
pine, auj. TOg/to^affl. duPô.
Olmedum, Olmedo, pet. ville d'Espagne
(Castille et Léon), près de Valladolia.
L'imprimerie, dit Mendez,exisu dans cette loca-
lité, qui n'est plus avj. qu'une pauvre bourgade,
malgré ses sept églises.
OuDM pROM.^ al '0Xp.ia{ [Strab.]^ cap de
Grèce^ sur Tlsthme de Corintfie^ auj.
cap Melangavi [Leake] .
Olmius fl., "oxpwoç [Strab.], riv. de la
Béotie, afO. au lac Copaïs; auj., suiv.
Leake^ le Kefalari,
Olmuncia, voy. Olmutium.
OuiuTiuM fCell., Zeiler], Olomucensis Civ.,
OîX)MuciuM, Olomuntz, anc, Eburuv,
*E6oupov [Ptol.J?, ville des Quadi, dans le
S.-E. de la Germanie , auj. OlmùtZy
Holomauc, ville forte de l'empire autri-
chien, dans la Moravie, chef-lieu du
cercle d'Olmûtz, surlaMarch.
Archevêché ;. son université fht supprimée en
18&5, uuds sa riche bibliothèque est devenue la bi-
96:î
OLNA. — ONOBRÏSATES.
906
bliothèquc de la Tille, et a remplacé celle infiniment
plus précieuse que les Snëdois transportèrenl à
Stralsund lors de la guerre de Trente ans.
La dernière année du \ve si^clea vu Pimprimerle
sMntroduire à OlmûU: Auglstikls Moravds Olo-
MUCHNSis. Tractatus eontra heresim yaUt^nsium
Auqustini de Olomucz ad loannem Aygrum Phy-
sicum Seclariitm. A la fin : Imprestum in regali
CiuUale Olomucensi per meConradum Bomga-
then (Baumgarten) onno Dom</i< m. quingentesimo.
XXIX. die mensis ociobris, in-ti\ Livre fort rare,
dont nous ne trouvons dans aucun bibliographe une
description plus dëtiiillëe.
Le second livre imprimé à OlmQu est beaucoup
plus connu ; nous avons vu chez le libraire Tross le
bel exempl. de la vente Béarzi (no 615) : Sancte
Bomane eccUsie fldei defettêionis clippewn adver-
sus IValdensium aeu pickardorum heresim. Cer-
tas Germanie Bohemieque nationes in odium
cteri ae enervationem ecclesiastice poteslatis vint-
tenta contaqione sparsim inficicntes, Sanctissimi
Alexandri sexti pontiflcis iussu. nuper per exU
mium Sacre pagine professorem Fratrem lleinri-
cum institoris heretice pravitatis inquisitorem,
ordinis predicatorum. In formam sermonum uti-
lissime redactum. In Olomucz Marchionatu Morauie
per magistrumConradumBaumgarthen impressura,
anno m.d.iio, in-fol. gotb. à 2 col. fig. s. b.
Cest Tnn des plus rares ouvrages sur les Hussites
et les Vaudois.
OlNa, voy. Olina.
Olnitium, Oelsnitium, Oelsnitz, ville de
Thuringe^près de PlaucD, dans la Saxe
Prussienne (Voiglland), sur TElster.
Nous trouvons trace d'imprimerie dans cette loca-
lité en 1650: Mariœ Cunitiœ Urania propitiOi sive
Tabula: Astronomicœ mire faciles, vim Hypothe-
sium Physicarum a Kepplero proditarum com^
plejcœ... Tabula prochirarum, Olsnae, 1650,
2 parties en un vol. in-fol. • Cette dame astro-
nome, dit M. Libri, était la femme du célèbre méde-
cin Elias de Leuwcn,qui assure dans la préface que
VUrania Propitia est intégralement l'œuvre de sa
docte épouse. > (Catal. EIzevir. 1681, p. 115.)
Olomucu!m, voy. Olmutium.
Olonna [P. Diac.], Olonna Curtis [Pertz],
bourg du Milanais, auj. Corta Oîona,
Olonna fl. [G. Rav.], riv. du Milanais,
VOlona, affl. du Pô.
Oloosson, 'oxocffaciv [Hom., Str.], 'A6a-
aovo; [Procop.l, ville de la Thesàalie,
àu'}. Elassona [Leake]^
Olp.k, "oxTrai [Thuc, Steph.J, forteresse
do l'Acarnanie, près d'Argos Amphilo-
chicum, auj. Arapi, suiv. Leake. =
Une autre localité de ce nom dans la
Locride est placée par le même géogr.
auprès de Pendomia,
Olta fl., VAÎuta, riv. de Transylvanie.
Oltis, Oltus, voy.OLiTis.
Oluris, Olurus, "oxoupi;, "oxoupo;, ville de
la Messénie, que Leake place dans la
plaine de Sulima, à l'E. de Cyparissia.
Olls, 'oXcOç [Scyl.,Ptol.], "oxouXi; fSteph.
B.], port de l'île de Crète, que Mannert
et Gail croient être auj. Mirabello, ou
plutôt Malia de Mirabello,
Olympia [Liv.J, 'OXuaria [Pind., Herod.,
Polyb., Strab.], ville de l'Elide, sur la
rive droite de l'Alphée, célèbre par le
temple de Jupiter et les jeux Olympi-
ques; près de la plaine qu'occupait
cette ville illustre s'élève auj. le bourg
de Miraka (Morée).
Olympus Mons [Mêla, Plin.], "OXoniro;
[Strab., Ptol., Herod.], chaîne de mon-
tagnes qui séparait la Thessalie de la
Macédoine, auj. Monts Lâcha, en turc
Semevat Evi, = Une montagne de Tile
de Chypre, qui portait ce nom, s'ap-
pelle auj. Stavros ou Santa Croce,
Olynta Ins., ''OXorra [Scyl.], petite île de
la mer Ionienne sur la côte de Dalma-
tie, auj. I$o/a Solta,
Olynthus [Mêla, Varro., Plin.], *OXovdo;
[Herod., Scyl., Polyb., Diod.], ville de
la Macédoine, dont les ruines se voient
auj. près d'Aib Marnas [Leake].
Olysifpo, voy. Ousipo.
Ombrones, peuple de la Sarmatie, qui
occupait les bords de la Vistule.
Omphalium, 'OuKpâXicv [Ptol.], ville de
rillyrie Grecque, sur la rive gauche de
TAoûs, auj. près de Premedi [Leake].
Onacrus fl., VOcher, riv. du Brunswick,
affl. de l'Aller [Graësse].
Onacum, Aunay-en-Bazois, commune de
la Nièvre, suiv. Quicherat.
On ASUS fl., voy. Anasus.
Onchestus, ^(yp(ri<noi [Hom., Strab.],
ville de l'Epire, sur les ruines de la-
quelle s'est élevé le monast. de Maza-
raki [Wheler].
Oneum [Tab. P.J, 'Ovaîov [Ptol.], localité
de rUlyrie Barbare ou Romaine, que
Reichard place à Jassenicza, et Man-
nert près du bourg de Primordia,
Oningis [Plin.], Oringis [Liv.], ville de la
Bétique, chez les Melesses, auj. Monda (?)
entre Monclovo et Ximena de la Fron-
tera. (Voy. Flavium Aurgitanum.)
Onoba A^stuaria [Mêla, Plin.], ville de la
Bétique, à l'embouch. du fl. Luxia,
chez les Turdetani. auj. Huelva, ville
d'Espagne, en Andalousie, chef-lieu
d'intendance.
ONOBATJis fl., Acesinos, fleuvc dc Sicile,
sur la côte E., auj. VAlcantara,
•
Onobrisates [Plin.], Onobusates, peuple
de FAquitaine, que Reichard place
dans les environs à*Alhret, en Gasco-
gne.
M7
ONOLDINIUM. — ORBANA VILLA.
OxoLDCfiux, Onoltzrachium^ Ondibach,
Ampach, Ànsbach, ville de Bavière^
SOT la Rézat (cercle de la Franconie-
Mojenne) ; anc. chef-lieu d'un Margra-
viat vendu à la Prasse en 1790^ par le
margrave Charles-Alexandre.
L'imprimerie date dans cette vlUe des premièret
amiées da xvii" tiède; mus ne pensons pts ga'on
paisse la Aiire remoater plus bam .qôe lOM:
M, Joh. Medfkhren AnMumg, wle auffaUe San-
tag vnd PeMi, Je ein P$alm DmUdâ gegen deueUft-
aem Tagt Evangelien zu betrachten ujg, Onolts-
bach, 10(4, bcy Paul Deliem, in-8o. Cet imprimeur
latinisait son nom : Panlos Bobemos.
Citons encore : Jok, CifiluiL The$e»de Triniiale^
Perêona ChriMti et Spùritu Saneto, Onolabadiil,
1008, in-ft*.
lie principal imprimeur d'Annaeh an XTiu* siècle
s'appelait J. C Poscta ; c'eU à lui qu'on doit en 1752
l'impression du cataL très-important de la collec-
tion Zocba, rédigé par Th. Henr. Tietmann ; 9 vol.
in-8o (Urres et Estampes).
Opavia, Oppavia, Troppavu^ TroppaUy
ehcf-lieu du cercle du même nom^
dans la Silésie , Autrichienne^ sur
rOppa.
M. Cotton ne fait remonter l'Imprimerie dans
cette ville qu'à 1795, avec George Frasier comme
premier typographe.
Ophiusa Ins., *Oçivj<fa [Scyl.], 'OçKuaa*
[PtoL], îlcetbourgdeiaScYthic Europ.^
sur la rive gauche du Dniester^ auj.
Palanhi (?)
OrniusA ÏNs. [Mcla, Plin.], voy. Colu-
DHARIA.
Opi.£ [Tab. P.], Bopfingen, sur l'Eger,
ville du Wurtemberg.
Opicî, 'Orixoi [Thuc, Arist., Polyb ,
Strah.], peuple primitif de l'Italie Cen-
trale, qui comprenait les Osci et les
LImhri, et lit donner au Samnium et au
Latium le premier nom d'OpicA.
Opinum [It. Ant.], "OiT'.vov [Ptol.], ville de
rîlo de Corse, aiij. Optwo [Reichard].
Opinum [It. Ant.l, OpriDUM, ville de la
Lucanie au S. ae Venusia, auj. Oppido
(voy. Mamertium).
0 piTEHGiuM [Pli n . , Tac^], 'OiriTip-yiov [Ptol . ] ,
ville de la Vcnétie, auj. OderzOy sur le
Montcgnana, dans la délég. de Trévisc.
Oppavia, voy. Opavia.
Oppenuemum, voy. Bancona.
Oppia [Liv.], localilé du N.-O. du Sam-
nium, auj. Opi (Ahruzze UU. 11).
Oppiuum Atuaticorum [Caes.], Bellus Mons,
Bellomontium, Beaumont, bourg de Bel-
gique, près Mons (Ilainaut).
Oppipum s. Carilesi, St-Calais, ville de
Fr. (Sarthe).
Oppidum S. Ferrioi.i ou Fereoij, St-^Far-
geau, Yille de Fr. (Yonne), sorte Loia^.
Oppidum LAMSLATn, QuinôFOunf. Aoîi-
NERSMARK^ Stwd^M, TlUe de Hongrie
[Graëssè].
OppmuM NoYDM nt AntJ, station sor It
route de Taroes à Tooloose; am.,
sui?. Reichard, Otsun, chef-nea de
canton des Hautea-Pyiénées; d*Anvile
propose Estrade ou Straia, à deox U.
de JLourdes^ dans le même dép.
OppmuM ou Fakum s. PBUum. St'WPkk,
ville de la Basse-NaTarre (BaageM^jré-
uées), près de la Bidouze.
Oppidum Ubiorum, voy. AoiupraïA.
Oppidum Welm, Pons ad Velav, Fm^Me-
Veyle, ville-de Fr. (Ain).
Oppolia, Oppouum, Oppehi, Tille de la SOé-
sie Prussienne^ cnel-lieu de RégaHe,
sur roder.
Opsloa^ voy. Ansloga.
Opta, vov. Julia Opta.
Opunth, voy. LocRi EpicNEMnm.
Opus [Plin., It. Ant.], Opoes [Mêla], HMt^
|Hom., Steph.j, 'OtpoOç fTbuc, Strab.,
Ptol.l, ville de la Locride, sur les bords
dû Sinus Opuntiacus , placée pjar
Leake auprès de Kardhenitza, et, suiv.-
Kruse, en ruines près de Toronto on
Tahmti,
Ôragnia, Orangia, voy. Arausio.
Panni les typographes (TOrange au xvii* tiède,
dignes d'une mention honorable, nous devons li-
gnaler Juann Vuart, IMniprimeur da trop céidwe
• Alnbiade FancivUo a ui Scola di P. A. (Pieiro
Aretino). cl3 îo clII (1652), pet. in*8^ carr6,
débauche d'esprit que l'on attribue à Ferruite Palii*
vicino.
Oratorium, Oradour (Cantal « Haute-
Vienne, Charente). = Auradou (ïjot-
et-fiaronne). = Orrouer (Eure-et-
Loir), etc. Ces diverses localités, et plu-
sieurs autres que cite M. Quicherat,
dérivent du radical Oratorium dont la
finale, suiv. le dialecte du pays^ est
devenue sourde ou sonore.
Orba, Vrba Vico, Orbacum, Orbe, Orben,
Orbach, ville de Suisse, sur l'Orbe,
dans le canton de Vaud [Quicherat],
patrie du réform. Virct.
Orbacensis Sedes, der Orbaùche Shikl^
en Transylvanie (i'évèché d'Orbach).
Orbacum, Orbatum, Orbais, i^ourg de
France, près Dormans (Marne^; anc.
abb. de St-Benoit, du dioc. de Sois-
sons, fondée en 680.
Orbana Villa, ViUorbaine, commune du
Charoiais (Saône-ct-Loire).
969
ORBECCUM. — ORETANl.
970
Orbeccum, Urba, Orbefc, ville de Fr. (Cal-
vados).
Orbelus Mons [Mela^ Plin.], ''OpÊTjXô;
[Herod., Slrab., Ptol.], montagne du
nord de la Macédoine^ sur les frontières
de Thrace, auj. Monte Argentaro, ou
Egrisou-Dagh, dans les Balkans.
Orbio, Orbione, VOrbieu, affl. de l'Aude.
Orbis fl. [Mêla], "0^61; [Strab.], "oêpiç
[Ptol.], 1 Orbe, petit fl. de France, oui
se jette dans la Méditerranée (Hérault).
= Une riv. du même nom en Suisse
afflue au lac de Neufchàtel.
Orbitanium [Liv.], ville d'Italie, au N.-O.
de Beneventum, auj. ytïo/ano[Reich.],
dans la Princ. Ultér.
Orbitellum. Orbitello, sur le lac du même
nom, ville de l'anc. gr.-duché de Tos-
cane (Italie) ; voy. Cosa.
Haym et le catal. de Tournes (p. 485) nous don-
nent le titre d*un livre imprimé dans cette ville en
1007; c*est aussi la date adoptée par Falkensteins
La Doppia impiccata, overo expotUione delta
nécessita ail* Augttstissimo tribunale delta tapien-
za^ contro te ragioni delta Doppla, trattalo poli-
tico. Orbitello, 1007, in-12. Melzi ne cite pas ce
volume. Le catal. de la vente Pinelli, fiiitc à Londres
en 1789, nous donne une seconde édition du même
livre à Orbitello en 1070; mais plus probablement
c'est une simple transposition de chiffres; lecat.
Floncel classe le vol. parmi les auteurs facétieui.
Orcades 1ns. [Mêla, Tac, Plin., ït. Ant.J,
'Opxâ^iç viiffoi [Ptol.], groupe de 30 îles
(Plol. dit 40), au N.-E. de l'Ecosse, auj.
les Orcades, Orkney,
Orcas Prom., 'Opxà; dbe^a [Ptol.], cap au
N.-E. de rÉcosse, auj. DunnetHeaii.
Orcelis, Orcilis, 'Op«Xi;, Orîola, anc.
BlGASTRUM ou BlCASTRUM f?), villc dC la
Tarrac, aux confins aes Bastitani,
Orihuela^ Orehuela, ville d'Espaçne, sur
la Ségura (cap. gén. de Valence) .
Université fondée en 1555 ;évécbé, bibliothèque.
LMniroduction de la tvpogr. dans cette ville ne
suivit pas de près la création de l'université; car ce
n*est qu'en 1002, qu*avec Falkensteln et M. Cotton,
nous voyons paraître le premier livre imprimé ;. ce
vol. que M. Cotton dit être & la Bibl. de Trinity Col-
lège à Dublin, estintit.: Synodus Oriotanasectinda;
à la fin, Oriolae, in palatio episcopali, per Didacum
de la Torre. Anno dQi, 1002, in-S". L*année suivante,
l'imprimerie épiscopale, dirigée par Diego de la
Torrc, donne un second volume : De Betto sacro
retigioms causa suscepto, ad tibros MackabœO'
rum comment arii, Clementi VIUP.M. nuncu'
pati. Josepho Stephano (vulg6 Esieve) Vatentino
auctore. Oriolae in palatio episcopali, 1003, quatre
parties en un vol. in-4o.
En 1012 nous trouvons un nouvel imprimeur :
Fr, Joan de Zaragoza de Heredia (du couvent des
dominicains de Orihuela), ta VidadeSor Maria
Raggi de la tcrcera orden de Santo Domir^go,
Orceli, seu Oriolx, apud Augustinum Martinez,
anno 1612, in-8** ; ce livre fut traduit en français et
publiée Douai en 1021.
Un nouveau typographe, en 1020» imprime : F, Ànt.
Ferrer. Arte de conocer y agradir a Jésus, En
Oribuehi, impresso con licentia... por Luiz Beros,
1020, in-A*.
Enfin, à la fin du siècle, It meilleur Imprimeur
d*Oriliaela est un Français nommé Jean Vincent.
Orchesium, voy. Origiacum.
0RCH0MENus[Liv., Mcla], 'opxo(xiv6; [Hom.,
Herod., Thuc, Xen., Plut., Strab.],
ville de l'Arcadie, au N.>0. de Man-
tinée, dont les ruines subsistent auj.
près de Kalpaki [Leake, Boblaye].
Orchouenus [Mêla, Plin., Caes.], *o^o-
faW; [Hom., Herod., Thuc, Paus.,
Strab.], célèbre ville de la Bœotie , sur
le lac Copaïs. auj. en ruines près d'un
bourg appelé 5/nipu [Dodwell, Leake].
Orcia, *Opxia [Ptol.], localité des Iler-
f'etes dans la Tarracon., auj. Orgagna
Ukert].
Oroessus, voy. Odessus.
Ordessus fl., *Op^r^ooc [Ptol.], fleuve de la
Dacie, qu'Ukert croit être le Sereth,
en Valacbie, affl. du Danube.
Ordovices [Liv., Tac], 'Op^ouixic [Ptol.J,
Seu pie ae la Britannia; occupait le
.-0. du pays de Galles entre te Dee
et Cardigan Bay.
Ordrusium, Ohdroffium, Ordruff, Ohrdruff,
ville de la Thuringe (Saxe).
Orebpogia, Oarebroa, Oerebro, Ôrebro,
ville du roy. de Suède, chef-lieu de pré-
fecture, sur le lac Hielmar, à l'O. de
Stockholm. •
M. TemaïUL cite comme exécuté et publié dans
cette ville par un imprimeur du nom de LIndh, un
Traité (en suédois) des plantes les plus remar-
quables de la province de Mrieie, GErebro, 1*700,
ln-12.
Oresthasium, *0pto6àmov, 'OpéoOitov, ville de
TArcadie Mérid., que Leake place
auprès de Marmaria, sur le versant du
mont Tzimbaru.
Orestis fLiv.], *Opi<TT{ç [Ptol.], 'OptoTtoc
[Strab.], district de la Macéaoine, dont
la ville principale, Orestia, 'opidria <>
6pii Oiripxsifxjvtt TTC Mfluu^ovixtic ynç [Steph.
B.], donna haissjince à Ptolémée La-
gus : Sprûner place VOrestide au S. du
lac aOkryda,dans la moyenne Albanie.
Orestis portus [PlinJ, ville de la Grande-
Grèce, dans le Bruttitfm, auj. Giqja
(Calabres).
Oresundje Fretrum, te Sund, Oeresunà ;
voy. Danicum Fretîtm.
Oretani, 'npïiTBtvoi, qui et Qermani cogno-
minantur [Plin.], peuple de la Tarraco-
naise dont la capit. Oria, 'op{a [Strab.],
ORETUM GeRMANORUM, IClpiTOV Ptpuavûv
[Ptol.], est aig. Nuestra Semra de
971
ORGASOIALUM. — ORREA.
»7l
Oreto, près d'Almagro (Nouv. Castille),
et suiv. d'autres géogr.^ CaJairaim, près
de la Goadiana, dans l'ÎDtend. deCia-
dad-Rcal (même prov.), célèbre par
l'ordre militaire de ce nom fondé en
1158.
Orgâsoialum [Monn. MérovJ^ OrziauxCi)
localité du dép. de Seine-et-Oise
[Quich.] : nous proposons Orgeam, vil-
lage du dép. du Doubs^ près B*>aume-
les-Dames.
Orgatoujo [Monn. Mérov.]; M. Quicherat
propose Orgedeuil, commune de Fr.
(Charente).
Orgellum, Orgellis Civitas [PertzJ,
VrGELLTJM, ORGELLE^ ORGALE, LORGAI.E
[Gr. Chron.], Sedes Urgetjtana^ la Seu
(TUrgely Urgel, ville forte d'Espagne^
dans la cap. gén. de Catalogne, au pied
des Pyrénées; auc. chef-lien du comté
d'Urgel au temps de Charlemagne; évé-
ché auquel dépend le Val d'Andorre.
Une toute d'impression du P. LeLong (in,*517)
pourrait fiire croire que la typographie a existé
dans cette ville au xviie siècle ; en effet il dte
V Histoire du royaume de Navarre (en allemand],
Cologne, 1&96, iii-fol., et la SuUe de celle Histoire
Jusqu*en 160S ; (JBGEI^ 161 S, in-fol. Voici les titres
esacu : Histori von NoMara von 710. Jahr CtiriMti
Mas aufflWI, vertoffen, COUn, 1508, in-fol. Con-
tinuirt oiu auffxeoi Jahr. IJneL, IMS, in-fol. On
voit que d'Urgel & Orsel il n'y a que la main.
Orgus fl., voy. Morgus.
Orgysus, "Op^ffoç rPolyb.], Orgessus
[Liv.], lieu fortifie ae l'illyrie Grecque,
auj. Argova, au S.-O. de Korina
[Reich.].
Oria, Orisia [Steph. j, voy. Oretani.
Oricum [Cœs., Liv., PlÎD.l, 'opix^v [Ptol.],
Oricus [Properl.], 'npix6; fHerod., Po-
lYb.j, dans le pays des Orici, 'npuco{
[S(îyl.], ville de rillyrie Grecque, auj.
Ericho, avec de belles ruines [Pouque-
ville].
Oriens, voy. Ariola.
Oriens, L&i'ient, ville et port de guerre
de Fr. (Morbihan); biUié en 17^9 par
la Compagnie des Indes, qui la desti-
nait à servir d'entrepôt et de port spé-
cial.
D'après Tarrût du conseil de 1759 et le rapport
bit à M. de Sert ines en 170), ce serait vers 17SS,
c'est-à-dire 111 ans après la crâRtion delà ville, qu'une
imprimerie aurait été installée k Lorieni; effective-
ment cette imprimerie existait antérieurement &
17S9, puisque l'an et du conseil i celte date sup-
prime l'établissement de lx)rient; il ne fut pas misa
exécution et Parrét du 12 mai 17&0 ditt n Art 1er.
Le nombre des imprimeurs de la généralité et pro-
vince de Bretagne sera et demeurera fixé à celui de
quinze, sçauoir un pour la ville de Lorieiit, en
laquelle s'. M. ajugénéce>saire d'étsblirune impri-
merie. » Cette imprimerie existait depuis longtemps
d*apr68 le rapport Sartinest LoiniiT. J.-B.-Piene
Durand, 98 ans, né à Nantes; il est venn avec soi
père s'établir il y a SI ans; a été confirmé par arrêt
du conseil du l«r octobre 1759 (il y a erreur ée
date, c'est Parrêt du 12 mai).
NOUS ne connaissons pas les premiers livret !■-
Simés par Pierre Durand ; mais noua citerons :
antiel du Marin, par Bourde de FUkkmttf
Lorient, 177S, 2 parL en un vol. UkS^ (BibL ée
Rennes). — Vie militaire de M, Guérimde Fn-
mieourt, eommandant pour, le roy à fOrlMl.
L'Orient, 1780, in-8o, etc.
Orientalis Plaga, das Osterland, district
de Saxe [Graësse].
Origucum, '0pt*fuuc6y [Ptol.], ORCHrami,
Orchies, bourg de Fr.(Nord); c'étaitydit
Ptolémée, une ville des AtrdHites, ce
qui l'a fait prendre par Quelques géo-
graphes pour Atrebatjb elle-même.
Oringis, voy. Of^Nois.
Orinus fl., petit fl. de Sicile ; il Qidh
[Mannert].
Oriola, voy. Orceus.
Orippo [Plin., It. Ant.l, Oricum, à ix m.
d'Hispalis, auj. Villa de los ffemioiM»,
bourg d'Andalousie.'
Orisia, voy. Oretani.
Orlamunda, Orlamùndes sur la Saale,
petite ville de l'anc. tnuringe, puis du
duché de Saxe-Altenbourg, aôy. à la
Prusse.
Orniaci, 'opviaxoî [Ptol.], peuple de la
Tarraconaise ; habitait un district des
Asturies,
Orobi.e, 'Opoêtai [Thuc, Strab.], bourg
de l'Eubée, auj. Rovies, dans l'île de
Negroponte.
Orobis'FL., voy. Orbis.
Orolaiînitm, voy. Aruiunitm.
Okomarsaci [Plin.], peuple de la Gaule
Belgique, habitant le territoire com-
pris entre Calais et Boulogne, où se
trouve la commune de Marog.
Oronna, VAronde, affl. de TOise.
Oropus [Liv., Plin.], 'npwirà; [Herod.,
Thuc, Strab., Diod.], ville de la Bœo-
tie, sur les frontières de l'Attique et la
rive droite de l'Asopus, aui. Ropo,
Oropo, bourg de l'Eparkhie de Voio-
tia.
Orospeda Mons, 'OpoTirs^a [Strab.], Ortos-
peda, montagnes qui sé()arent la Béti-
que de la Tarracon.. auj. Sierra d'Aï-
caraz et Sieira de Ronda [Ukert].
Orrea, 'Op?«a [Ptol.], localité de la Bri-
tanuia Barbara, peutMHre For/or, ville
et chef-lieu de comté eu Ecosse.
973
ORSOVA. — ORUBIUM PROM.
974
Orsova, vov. Clodova.
OhT^, VOy. HORTA.
Ortagurea [Plin.], ville de Thrace, auj.
Marognn; voy. Maronea.
Orta-Kôy, OrthokÔj, village de Roumé-
lie, sur le Bosphore, près de Gonstan-
tinople.
Une irnprimprie arménieanc fut établie dans cette
localité vers 1712; en 1S30 elle existait encore, et
pc»sédait S presses, avec lesquelles elle publiait an-
nuellement quelques volumes imprimi^s en arménien
et en hébreu ; on prétend même que cet établisse-
ment possédait une fonderie de caractères, oti Ton
obtenait des types arméniens, grecs, hébreui, rus-
ses, arabes et romains.
Orthe, "Opftïj rstrab.], ville de la Magné-
sie (Thessalie), aiij. Karadjoli [Leake].
Orthesium, Horthesium, Orthei, ville de
Fr. (Basses-Pyrénées), près du Gave de
Pau ; auc. capit. du Béarn.
L'imprimerie, si noas en croyons le Manuel, qui
s*appuie sur Tautorité de la Bibliothèque choisie (U»
livre* de droit, remonterait en cette ville à Tannée
1545 : fors et Couttumes deu royaume de Navarre^
e Slil de la ChancellaHa, avec CAraniel, Orthea,
1545, in-8**. Nous ne connaissons, pas plus qne
M. Brunet, ce volume, et nous né pouvons garantir
rauthenticiié de la date, que. Jusqu'à preuve con-
traire , nous sommes fortement tente de croire
inexacte.
Pour nous la typographie date à Orthez de 1583;
alors nous trouvons des livres que nous pouvons
décrire de visu : Los Psalnuts de David metuts in
rima Bemesa, per Arnaud de Saletto. A Ortes, par
Loys Rabier, imprimeur deji Iley, 1583, pet. in-8* de
280 ff. non chif., sigii. AiJ-Muiiii. (à la Riblioth.
impér. ctàPArsenal). Ce Louis Rabier alla, au com-
mencement du siècle suivant, diriger une seconde
typogr. à Lescar ; il y conserve le titre d'imprimeur
du roy de Navarre, depuis Henri IV.
En 1585 (date adoptée iKir Falkenstein) : Décla-
ration du roy de Nauarre sur les ccUomnies pu-
bliées contre luy es protestations de ceux de la
Ligue. Onès, Louis Rabier, 1585, in-8o.
Abraham Uouyer {Rovierins) succède à L. Rabier;
il s'établit i Orthez vers 1608. Puis vint un Desbar-
raiz, de la famille des imprimeurs de Pau.
L'imprimerie avait cessé d'exister à Orthez avant
le xviue siècle, et cette ville ne figure pas aux arrêts
du conseil de 1704 et de 1739, non plus qu'au rap-
port fait à M. de Sartines en 1764.
Orthona Maris, voy. Ortona.
Orthosia, Carchcsa [J. de Vitry]; voy.
Antaradus,
Orthunga, Wordingbord, ville de Dane-
mark [Gratisso], sur le grand Belt.
Ortignano ou Ontignano (?) Lieu d'impres-
sion déguisé.
Une violente diatribe contre les Jésuites fut pu-
bliée sous cette rubrique imaginaire en 1760: i lÀtpi
smascherati nella confatazione e tradutione iiel
libro intitolato : Monita sécréta societatis Je$u,
in virtù de* quali ginnsero i Geiuiti ail' orrido ed
esegrabile assassinio di sua sagra maestà Don
Ciiuseppe /, Rè di Portogallo, con un appendice di
documenti rari ed inediti. Ontignano, Fr. Ant.
Zaccheri, 1760, in-8° réimpr. l'année suivante ■ wn
agaiunte* sous la rubrique « Alclopolis •.
C(> pamphlet violent contre les Jésuites, mais plus
spécialement dirigé contre le P. Franc. Anton. Zac-
caria, que Ton désigne ici comme l'imprimeur du
livre, eut pour auteur un certain abbé Capriata, éta-
bli à Rome, qui mourut vers la fin du pontificat de
Clément XIU. JMelzi ne nousilit pas en quelle ville
il fut imprimé.
Ortona [Plin., U. Ant., Tab. P.], "Oprwv
[Strab., Plol.], Orthona Maris, ville des
brcntani, dans l'Ausonie, auj. Ortona,
Ortona a Mare, ville et port du Napoli-
tain, dans l'Abrazze Git.
On a voulu faire remonter dans cette petite ville
rimprimerie à rannée 1496: R. Moysi^ Kimehi
Grammatica Hebrœa cum aliorum tractatibus
grammattcam artem speetantibus, Orthonae in
Sicilia (8ic),Karoli régis Slciliae etierusalem anno
fecundo, id est 1)96, in-4o. De Rossi (Ann. Ilebr.)
et Panzer ont fait lustice de cette série d'absur-
dités, parmi lesquelles la moins étrange n'est pas
de faire un roi de Sicile et de Naples du nom de
Charles en 1404, quand alors Ferdinand, fils du roi
Alphonse, était sur le trône napolitain. A-t-on
voulu parler de Charles VIII, roi de France ? Ce
n'est pas probable ; mais ce qui est infiniment plus
rationnel, c'est que le Charles en question n'est
autre que Charles^uint, couronné en 1517, et que
l'édition ci-dessus décrite est de 1519, la seconde
année de son règne.
L'imprimerie remonte & Ortona à l'année 1518, et
son introducteur est le célèbre Jérôme Soncino :
Uomerivatis naturalissimi de Murum t'elisque
Belio comadia, Vel alierius ingeniOMistimi ab
Hieronymo Soncino diligenier grœcanicis latini-
cisqj literis impressa. Et ab Oliuerio poeta anxia^
nensi fideliter interpreiatu. Anno Salutis mdxviii,
impressa Ortone, per Hleronimum Soncinum ; gr.
et Ut. pet in-4«, sign, A-E par 4 ff. et le cahier K de
2 ff. (Cat. Pinelli, Yéménis, etc.).
La même année : Pétri Galatini Opus de Arca-
ni$ catholicœ veritaiir, contra obstinatissimam
tudœorum nostrœ tempestatia perfldiam : ex Tal-
mud aliisque hebraicis libris nuper excerptumet
quadruplici linguarum génère eleganter congés-
tum. Impressum Orthone maris per Hieron. Sonci-
num, 1518, in-foL de 512 pp.
Nous citerons encore, et toujours à la même date^
une édition fort rare du poème du célèbre Antonio
Coruauano : Opéra beUissima de l'arte mUitar,
imprimée par le Sioncino; pet. voL in-4* {Manuel,
II, 270) ; ce poème, dont la première édiUon est de
1493, arait été déjà imprimé à Pesaro par Jér. Son-
cino.
Ortona [Liv.], 'Oprûva |Dion. Hal.], ville
des^qui, dans le Latium^ auj. Oritolo
[Reich.].
0RTOPLA,''O0T0wXfll [Ptol.], OrTOPULA [PUd.],
localité de la Liburnie, sur la côte
d'illyrie , dont les ruines se voient
près du petit port dalmate, Starigrad,
Ortospeoa Mons, voy. Orospeda.
Ortygu lNS.,'OpTUY(a [Thuc.],NASos [Liv.],
(peut-être du grec v^co;), petite île à
l'E. de la Sicile; c'était aussi le nom
d'un quartier de Syracuse^ et Tun des
noms anc. de l'île de Délos.
ttAÛCV
Orubium PROM., ' Orvium, "^Opoulcv
[Ptol.], prom. de la Tarrac , chez les
Callaici, suiv. Reichard, Cabo Corro-
vedo, et d'après Ukert, Cabo de SiUei-
ros, près Rayonne.
975
OSiEA. — OSTENDE.
m
OSiKA, "OoaCa [Ptol.]^ ▼iUe de la côte 0. de
Sardaigne^auj. Terre di Orettano [Rei-
chard].
OscA [Cœs., Plîn., Vellei.], •o<nca [Strab.,
Ptol., Plut.], OiscE [Chr. B. Dion.],
ville des Uergetes dans la Tarrac., aul.
Huesca, chet-lieu dMntend., dans ut
cap. gén. d'Aragon, sur llsuela.
Le plus ancien livre, prOTenant d*iine typoaraphle
locale, qae nous puissions citer, remonte I I*luinée
ivn, et c'est à cette date également que Falkens-
tein reporte l'imprimerie dans cette ville. Voici ce
que dit Antonio {BibL Nova, I, dOO) i Joannes Gas-
con, artium magisier, proteasorque in schola Oscen-
sisurbb poblici», ediditt in logteam ArùtoteUa
Commentaria. Oscc, 1516, in-4*.
Noos n'avons peste nom du premier imprimeur (
mais probablement c'est Joan Perade Valdivieso;
car, ft la date de 1579, nous trouvons son nom au bas
dMui poeroe de Fr. Joannes deTorrer, ordin. Meroe-
narium;,ce po£me, composé & roocaâondela récep-
tion de quelques reliques de S.-Laurent dans l'église
d'Huesca, sa patrie, est cité par Antonio, I« p. 788.
'Voici les noms des principaux typogr. du ZTii* siè-
cle: Juan Perez de Valdivieso, que nuus venons de
iroir en 1570, est encore imprimeur en 1029; Pedro
Bloson ou Blusson (lOOS-lOSl); Pedro Btasco, en
1834 ; Juan Franc, de Larumbe, iropressor de la
universitad, lOU (Cat. la Vall.-Kyon, n» 0980) ; Juan
Mogucs (1019-1849), etc.
OscA [Plin.], ville des Turdetani dans la
Bétique, auj. HuescarCi) [Bischoff und
MôUer].
OscARA^ VOuche, riv. de Bourgogne, afQ.
de la Saône.
OscELLA, OscELA, "CKjïuXXa fPtol.],anc. cap.
des Lepontii, dans la Gaule Cisalpine,
auj. Domo d'Ossola ou à'Cksula, ville de
l'Italie Septentr. (div. dé Novara), au
pied du Simplon.
Osa [Plin.], "O^ntci [Strab.], peuple de
l'Âusonie, voy. Opici.
OsoNEiuM rit. Hier.], sur la route de Va-
satœ à Eiusa^ station romaine, aui.
Esquies (?), village du dép. de la Gironde
[d'AnviUe].
Osericta [Plin.J, Osilia, île de la mer
Baltique, auj. (Esel, (Eland, Oland,k
la Russie depuis 172^
Osi [Tac], peuple de la Germanie, dé-
pendant des Quadi et tributaire des
Sarmates ; occupait le paiat. polonais
d'Auschwitz, près de la Vistule.
OSICERDA, 'OaoU^X [Ptol.], OSIGERDA
[Plin.], ville des Edetani, dans la Tar-
rac, auj. Osseray près de Saragosse.
OsisMii [Mêla, Plin.l, 'Oo^ajuci [Strab.,
Ptol.], peuple de la Gaule Lyonnaise,
occupant l'Ouest de la Britannia Mi^
nor, c'est-à-dire le Léon ou partie du
Finistère, d'où Ocismor.
OsMiANA, Osmianie, Oczmiana^ petite ville
de Lithuanie, du .palat. de\iliia,8iir li
riv. du même nom (ad Oamanam p^
vhun),
Wengerschis nonsapprmdquMne imprimerie do
Réformés tat établie «uns cette localité, an commoh
cementduxviie siècle; le pMteur Alliertnt Saiina-
rios f publia une réfutation du Çafacàiwmt Jaea-
vfensif sous ce titre: CetaMra,aiêo roMêmUm ne
Konfeisya ludti Tyeh^ etc. W Onniaiiiei tilS^
in-Ao.
OsHu>A, 'Ooui^a [Scyl.], localité de lUe de
Crète, placée sur la carte de H5ck an
S. et près d'Armlfo.
OSNABRUGA, voy. ANSHIAfUnil.
OsoNEs [It. Ant.], station de la Pannome
Infér., Oszlop, bourg de Styrie (cerde
de Graetz).
Osopus [P. Diac], dans la Vénéiie, auj.
Osopo, fortezia d'Osopo (délég. d'Udme).
OsQurnATES [Plin.]^, peuple de la Novem-
Sopulanie, divisé en Campbstbes et
[oNTANi : occupait nartie da dép. du
Gers, et la vallée d'Oisau [d'Anville].
OssA, "Owa [Ptol.], localité de la Piéride
. (Macédoine), auj. Sohho, suiv. Leake.
OssA FL., "Oaa*' [Ptol.], riv. de la Haute
Italie, auj. VOsa [Reicb.].
OssA MoNS [Vire., Ovid., Plm.], "Oow
. [Hom., Ptol., Strab.], montagne de la
Thessalie, auj. Monte Kissavo [Leake].
OssA VuxA, Beinwellg anc abb. de Suisse.
OSSECA, OSSECENSE MONAST., OsseÇÇ, Os-
seck, anc abbaye et bourg de Bohème,
près de Teplitz.
OssET [Plin.], OsET, ville de la Bétique,
près d'Hispalis, auj., suiv. Reich., Cas-
telle de la Cuesta, et d*après tJkerl,
S. Juan de Alfarache, sur la rive droite
du Guadalquivir.
OssiGERDA [Plin.], 'Oamxi^a [Ptol.], viUc
des Sestini, dan& la Tarrac, auj.Oiss«ra
suiv. Reich., et Jxar, suiv. Laborde et
Ukert (Aragon).
OssiGi Laconicum [Plin.], localité de la
Bétique^ auj. Maquiz, bourg de l'Anda-
lousie, avec de belles ruines romaines.
OssTTimi, Oschatz, ville de Saxe [Graësse],
dans le cercle de Misnie.
Ossona, voy. Ursorum Genua.
OssoNOHA [Plin., It. Ant.], 'Ooo6vo6ft
[Strab., Ptol.], dans la Lusitanie, chez
les Turdetani, auj. Estoy, au N. de
Faro (Algarve).
OsTENDE, Oostend, Ville fortc de Belgique,
avec un beau port sur la mer du Nord
(Flandre-Occid.).
I/imprimcricnedateàOstcndoquede 1709 [Reif-
fenberg].
977
OSTEODES INS. - OTHANU.
978
OsTEODEs Ins., 'Oeritt^tc, groupe d'iles au
N. de la Sicile, auj. Alicudi, Alieuri,
qui font partie des iles de Lipari.
OsTEROA. OsTEROHA^ Osteh, ville du ^.-
ducbé d'Autriche^ sur la route de Lmtz
àRegensburg.
OsTERODA^ Osierode, ville du Hanovre^ sur
le versant S. du Hartz^ sur la Sose.
L'imprimerie remontée l*AmiéelflQa, dltFftlkemi-
teln, et Peuerlin (p. SW) cite à cette date une édi-
tion du Catéchitme de Lmtha*. io-ê*; en 1000 nom
tronçons :5rAnditer. Rretiartvm GeogrmMeuwif
in-4*, et en 1878 : HUdetroHdi S$nopm HMortm
univerialii. Osterodc, 1878. in-12 ; enfin l'année
suivante : Afuuueri PritêeMl Prlncepi peecan» §im
tractatus depeecatis Prùtcipum,.. OaUtoùm, 1079^
Jn-B**. Encore un litre à réimprimer.
OsTiA [Liv.^ Mêla, Plin.> etc.], rk 'Ctorts
rStrab.], -h ^OotIol [Dion., Ptoi.], i 'Oorfa
[Proc.]» port et cité commandant les
bouches du Tibre, sur la rive gauche,
fondé par Ancus Martius, am. (ktie,
Ostia, dans la Gomarque Romaine, au
S.-O. de Rome.
Osn£i, ^OoTialct [Strab.], OsriDAMNn, peu-
ple de la firitannia Minor, voisin des
Osismii ; habitait l'eitrémité N.-O. du
Finistère,
OfnA Lici, Lechsgemùnd, bourg de Ba-
vière [Graësse].
OsnoLuif. Huisseaux, commune de Fr.
près Chambord (Loir-et-Cher).
OsTippo [Plin., It. Ant.], station de la
Bétique, entre Gordoue et Séville, auj.
Fuentes, près d'Ecija.
OsTiLii Mjeni, OsnuM AuREiB Maguntle.
Est-ce Hochheim, bourg près Mayence,
au confluent du Main et du Rhin ? Est-
ce la ville de Mayence elle-même ?
Voici la note de M. Gotton t Un volume de Chris-
tophe de Castro, daté de 1010, porte cette souicrip-
tion : •ExcHium in Oslioaureœ Maguntiœ quod
in altiori Mœni ripa est, Typiâ BatthatarU lÀpptt,
sumptibut verôZachariœ Palthenii» • L'imprimerie
de Zacharie Palthen était établie à Francfort.
OsTHA [Plin-l, ^ "Oarpa [Ptol.], ville de
rOrobric, dans le pays des Senones,
auj. en ruines près d'Orziano [Reich.%
OsTRAciNA Moss, 'OoTpcutiva [Paus.], mon-
tagne d'Arcadie, près Mantinee, am.
Ai îlia ou Haghio Elias de Lemai
[Boblaye,Ross].
OsTRAWA, Màhrisch-ùsirau, ville d'Autri-
che (Moravie), dans une île de la March.
OsTREA, Isires, bourg de Fr. de Tarrond.
d'Aix (Bouches-du-Rhône) ; près de
rotang de Berre, jadis producteur
d'huitresauj. disparues.
Ostrenhoya, Ostrohova [Gharta Lud. Pii,
a. 816],anc. résidence carlovingienne
auj. 08t6rtoicii;,daQ8 la BaRse Saxe (rég.
de Magdeburg).
OsTROGOTHiE, voy. GoTm.
OsTROGonuA^ VOstrogùthiê, Oeyier-Gôth-
land, prov. de Suède.
■
OSTROVIA, OSTROBIA UrBS, OsTROGIA^ OsTBO-
GiuM, Ostrow, Osirog, ville de l'anc.
Pologne, prov. de Volhynie {WoUiynsh
en polon.), à la Russie.
L'imprimerie, dit Bachroeliter, eilite dana cette
Tille depuis IMflLet disparaît probablement en 1680 :
mais il n'entre dans aucun détaU confirmant le fait
et cite seiitement une Bible, EB6.il(«, de 1581, pre-
mière édition de la Bible aschiYonne, que Kohi, dana
$on HiBtoria iMeroHa Suevomm (Altona, 1720,
in-8^ dit être derenue al rare tout d'kbora, que
pendant soo séjour à Péiersbourg il n'en put Tolr
un seul excmpnire.
Ilendenon {Biblicùl Beêtarehêê mtd traveU In
Bnêêtat 1826, p. 81-0^ entre dans ' dlntéreasants
détails sur l'établissement de la typographie à
Ostrow.
Cest à Constantin, duc d'Ostrow, palatin de Uov
et de Volhynie, ardent collectionneur de manuscrits
csclavons, t^iiofSMmfiio itudio WMçnlâque impen-
slM ex ttalia, Candia et Moêtovia adflarendoi euro"
vit m que Ton doit la fiandation d'une imprimerie,
apécialrmcnt dcsllnée à Timprcssion deslivres saints
en csclavon. Elle débuta parTeiécutiondu Nouveau
Teêtament seul en 1580 ; rimpriOMur se nomme ; il
s'appelait Jean, Qla de Théodore ; la Bible, traduite
par les é^éques Méihodins et Cyrillus d'après les
Septante, est pubUée tin urte (htrohia, aiuto
domint 1581, aie 12 oii^itflff ». Kohi, en signalant
rextréme rareté de ce llfre, dit qu'il est rempli do
passages suspects qui sentent le papisme, et qui
furent supprimés dam la réimpr. de Moacou, 166S.
\je Tol. est un peUt in-lbl., ft 2coL, avec lettres capi-
tales gravées en bois. Un très-bel exemplaire de
œue Bible est conservé ft la Bodiélenne ; un antre
est & la Spencerlana, U est décrit par Dibdin ; à Paris,
la Ribl. impér. et celle de Ste<;eneviève en r.ossè-
dent un exemplaire ; en Rusaie, on n'en signale
que deux exemplaires; l'un, impariUt, est con-
servé au monastère de Tixitîkoê, dit Monaêt, S.
Trinitatiâ, à 15 lieues de Moacou ; le second est à b
Biblioih. de l'académie des sciences de Pétersbon]t^
OsTUNUM, Ostuni, pet. ville du Napolitain
(Terra d'Otranto).
OszLANENsis PROCESSUS, dcT Osslonischc
District, en Hongrie.
OsYLi^ ^OouXct, peuple de la Sarmatie
Europ., sur les bords du Tanals, près
de la mer d'Azov.
Otadimt, 'Dra^i^vot, Otadeni, peuple de la
Britannia; occupait partie du Nor-*
thumberland.
Othanta, Othinia, OrriNiuIf, Ottonia| Odini
Villa, Odanse, Ottensche, Odensee. ville
et évèché du Danemark, cap. cle Tlle
de Fûnen (Fionie), et chef-lieu de la
province du même nom ; on attribue sa
fondation à Odin.
Cest la première ville du royaume du Nord qui
ait eu rhonneur de voir un livre souscrit i mu
nom 2 t Magistei Jobanoes Snell, artia impreasoric
Magister », queSchrOder croit, avec de Cartes appo-
rencea de raison, originaire de la Ftondrt, a|4wr-
m
OTHELÏMA. — OXONÏA.
980
tant avec lui un matériel à peo près complet» ■ more
trpogr. hojus sscoU minonim gentium, • fut attiré
iOdenséepar Tévèque de la Tille, ets*y fixa momen-
tanément ; Il n*y fil pas long séjour, puisoue l'année
(Taprès nous le retruuTons à SUxicholm (voy. HOL-
MIA}; mafsce^Jour fut marqué par la puluication
d*nu outrage important : Guilhelmi CAOBaiiii DB
Obsidior E ET BELLO Aboduho. A la fin : Fer Fe-
nerabtlem vfrum JoAatmem Snfl arttê fmpres-
iorte màçiêtrum in Ottonia imfnreMMa sue amo
DiU 1482, in-fto. Un seul exempl. de ce tris-pré-
cleoi. incunable subsiste ai^M li est pieusement
conservé ft la BibUotta. de l'académie d'Upsal (Yoy.
Gel. Aurivillius, Catal. Libr, BibL Aead, OpaaLU
Les incendies ont si fréquemment et si terrible-
ment ravagé les villes du Nord, que l*extrème rareté
des Incunables de la Suéde et du Danemark se
trouve fodlement expliquée; il ne faut pas, croyons^
nous, cbcrcher ailleurs une raison qui est de toute
évidence.
Une imprimerie particulière est signalée par Lack-
mann (p. Si) ; il dit seulement: Ci. Albert Thura,
dans son « idea Histor, Litter» Danantm », men-
tionne une typographie privée, installée k Odcnaée
par le Dr Tbomas Kingov, évéque de Fiunie, et
réservée poorson usage personnel ; il ne parait pas
que le docte évéque en ait abusé, car J. MGUer ne
parie pas même de lui dans l'édition quMl a donnée
de Touvrage de Bartbolioi •deScripiii Datwrum*,
lOQ», inl2.
Otheijma, comté de Fife, en Ecosse.
Othoca [It. Ant.], ville de Sardaigne^ que
Reicbard dit être Terre di Orfanu-
puddu, et Mannert, Oristano, dans la
prov. de Gapo-di-Gagliari.
Othona [Not. Imp.J^ ville de la Britannia,
sur la côte S.^ auj. Ottertony près de
Newhaven, suiv. Reichard^ ou peut-être
FolksUme, Folhestone, port du comté de
Kent; patrie deW. Harvey.
L.e catal. Sampson (York, 1855) signale une très •
curieuse réunion d'opusculesde William Blake «The
exceiitric painter and poct >, imprimés à Folkes-
tone en 18<i0 • printed for and aold by the vidow
Spicer^ of Polkestone, for the benefU of her Or-
phanty october 5, 18<N> •• M. Gotton signale le fait
et donne la liste de ces poésies [Tipogr, Gat,^
1800].
OtUOxNIAXA, VOV. VOLATEnR^E.
Otilinga, voy. Ettî.inga.
OtINA, voy. OiTINUM.
Otinga, Ottinga> voy. Hot>ing£.
OniARsuHy OoTHMARsuM^ Ootmonsen, Oot-
marsvm, ville de la Hollande (Over-
Yssel).
LMmprimorie fut introduite dans cette ville en
10^7, et lf> premier typographe s'appelait Albrecht
Caspersx.
Othicijlum, OMco/t. -ville du territ. pon-
tifical (dé)ég. de Ricti).
Ottadini, voy. Otadeni.
Ottenica, Ottoxica Sylva, YOdenwald,
entre le Rhin et le Neckar.
Ottinpuhra, Ottimpl'rrha, rraMPURRHA,
Ottobeuren, Ottobeuem, bourg de Ba-
vière, avec une anc. abo. de Bénédictins
du oioc. d'Augsbourg. (Voy., pour
l'impr. en 1509, Monast. Uttiiipijr-
RRENSE«)
OuDEWATER, villo dc Hollaude (prov.
de la Holl. Mérid.); patrie d'Arminiiis.
Imprimerie en 1000; le premier typograplie ifap-
pelle Acrt Van Doin (Triniiy-Gollege.)
OvARiNUM Magyar, Oodr, Ufigaristh-Alr
ienburg, ville de Hongrie, chef-Ueo da
comitat de Wieselburg, sur la Leitha.
Anaxius Galliu Hussér, ministre de MUr
d*Ovar en 1557, ainsi qu*U se qualifie luI-méoM dan
une épitre à Henri Boulanger, le célèbre paaiear de
Zuricn, que Ton a recueillie, avait in^tatté dans sa
ville une typographie particulière, qui le avlvit à
Pépin, quand il fut appelé dans cette dernière viUt
(voy. Papa opp.).
On lui attribue i*ouvrage suivant t At Ur Jetât
Krisltunak Si, Vatsorcfjàrol, Kimstenveééairoi,
et dUKMget feUamadàtérél vaià PréélkétHhk.
Iru Anaxius Gél Ovéri Evau. Pap. Ovérolt, 1558,
in-ft*. [Németb., Typogr, Htmg,^ p. 100] •
OVETUM, voy. LUCUS AstlTRUIf .
OviLABA ? OviLABis [It. Aut.J, OviUA [Tab.
Peut.], colonie rom. dans laNonqoe,
auj. We/s, sur le Traun, en Aatricne;
on suiv. quelques géogr., Jjmkach, sur
la même riv., ville du Tyrol. Ce fiità
Wels que mourut Maximilien l*'; et
Lambach possède une belle abb. de
Bénédictins, avec bibliothèque. «
OxELLUM, Oissely pet. ville de Normandie
(Sèine-ïnférieure).
OxMA, OxiMus, OxMA, UxiMA [Chart.
Mérov.J, Hiesmes, Exmes, bourg de Fr.
(Orne).
OxiMENsis CoMiT., kcomté d^RiesmeSy le
pays d'Hyémois, en Normandie; on a
aussi désigné sous ce nom le pays
d'Auge.
OxnniM, voy. Ausimum.
OxoiiA, OxiMA, OxAMENNi BuRGUs, Burgo de
Osma. ville d'Espagne, près de Soria
(Vieille-Caslille).
Cette ville est désignée par Mendes comme ayant
IKMsédé une imprimcHp*. en efTet Falkenstein donne
1570 comme date de l'introduction de la typogra*
phie, et M. Cotton nous donne le nom du premier
. mprimeur, Diego Femandez de Cnrduba. Tenuux
cite (mais nous ignorons sur quelle autorité il se
fonde) : Martin de Osma. Vergel de musica expU
rituaL En Burgos de Osma, D. Fcrnandea de Cor-
dova, 1570, in-4''. Nous n'avons pu trouver trace de
ce volume.
Quelques années apK^s nous citerons : Dœtrina
Chrittiana y su deciuracion, por D. Sebatiiam
Ferez, Obispo de Osma. In Burgo, ut vocant, Oxa-
mensi,,apud Didacum Fernandea, 1580, in-12.
Et du même évéque: Constitudonet Synodales
del ObUpado de Osma. Burgo Oxoracnsi, 15h0,
in-4o.
Voilà qui confirme Jusqu'à un certain point
rasst-rtiou deTeriinux, et qui nous donne autlienti-
quement le nom du proto-typographe : Diego Fer-
nandex de Cordoba.
OXONIA, OXONIUM, ISIDIS VaDUM (?), OxENE-
981
OXONIA.
982
FORD (au xm*' s.), ville des Dobuni, dans
la Britannia Romana, auj. Oxford
{Oxen's ford, gué des boeufe), en çdl-
\o\s Rhyd-y Chen (même signifie), ville
d'Angleterre, chef-lieu de comté, à
ro. de Londres, entre le Charwell et
risis.
Oîlt'brc université fondée par le roi Alfred en 873
(d'autres historiens moins ambitieux ne font re-
monicr cet établissement qu'à la date déjk respectable
de 1*206) ; 19 collèges, dont le Christ-Cburcta est le
plus renommé. Oxford possède d'admirables éta-
blissements littéraires et de splendides bibliothè-
ques, |)arini lesquelles la Bodléienne brille d*iin éclat
unrivaUcd; elle a droit, ainsi que la bibl. Rad-
cliric>, h un exempl. de tous les livres publiés eo
Angleterre.
l/cxcellent bibliographe Oxonicn , le Dr Gotton,
Punedes illustrations delà Bodléienne, a consacrée
IMiisioire de la typographie d*0\ford, dans lebdi-
\(T>c.s éditions de son Typographicnl Gazetleer,
plusieurs articles substantiels et érudits, que noiu
allons analyser en très-peu de mots.
Nous ne voulons pas revenir sur le roman de Ri-
( h:ird Atkyns, qui voulut dépouiller Caxton de la
gloire d*avoir introduit latypogr. en Angleierre, en
produisant un opuscule souscrit h la date de 1)C8 :
bXPOSICIO S. lEROItlMI IN SYMBOLUM APOSTOIX)-
Ri M. A In fin, vo du f. e ix, on lit la souscription :
Evplicit exposicio tancH Jeroniml in\\simboto
apostolorum ad papam taure \\cium Impretsa
Oxonie Et finita An\\no domini, M.ccccLXviii.
wij.diedecembris.ln-Uo de 42 ff., dont le dernier
blanc, avec sign. a-e, par cahiers de 8 (T., sauf le
dernier de 10.
M. Singer, M. Bernard, et tous les bibliographes
en un mot, ont prouvé surabondamment Tinexac-
titude de ccite date. Un livre de 1468, qui porte des
signatuies! Ola seul tuait la prétention par le ridi-
cule. Gon vient-il d'ajouter un X & la date énoncée
dans la souscription ? Dans ce cas le livre n*en est pas
moins le premier produit dos presses locales.
Maintenant la fable d*Atkyns, que Me^rman n*a pas
cmint d'accepter, estasses amusante pour que nous
en disions un mot : Henri VI aurait envoyé en Hol-
lande son valet de chambre, en lui donnant pour
mission de chercher à suborner et d'attirer en An-
;:leterre quelques-uns des ouvriers de l'atelier de
Ilaarlem, dirigé par Gutenberg ; après bien des
essais infructueux et une longue Odvssée, l'humble
plénipotentiaire aurait fini par mettre la main sur un
nommé Frédéric Corsellis, et, présenté au roi, celui-
ci l'aurait instillé à Oxford, où le premier produit
de ses presses aurait été VExpositio 5- Jeronimi.
Le caractère de VExpositio S, Hieronymi est
celui qu*ont employé les premiers imprimeurs des
Pays Bas; il est infiniment plus net et plus régulier
que celui dont se servait Caxton. M. Bernard dit
qu'il rappelle assez exactement celui d'Ulrich Zell de
Cologne ; ce n'est pas tout i fait notre avis, mais le
fait essentiel, c'est qu'il n'est certainement pas le
produit d'une industrie aborigène, et qu'il fut im-
p »rté de l'étranger.
I.e premier imprimeur d'Oxford est un Allemand,
natif de Cologne; c'est reqai probablement adéci^
M. Bernard 'a établir un rapprochement entre ses
caractères et ceux d'UU*ich Zell; il s'appelait Tea-
doricus ou Teodericus (Théodore ou plutôt Thierry)
Bood, et il s'associa un Oxonien, nommé Thomas
llunt (llunte).
M. Cotton signale et décrit onze vol. qui portent
le nom de 1 hierry Rood, ou qui sont imprimés
avec ses caractères ; de ces onze vol., 8 étaient con-
nus et se trouvent décrits partout ; les trois derniers
ont été découverts par M. Cotton.
Deux de ces onze volumes portent la date de
ia79: Aristotelcs. Etuica. (Ul). A la fin: Ex-
pticit tcxlux efhicorum \ Aristotelispcr LevtiardU
Arretinû tucidissime traiista\\lua corrcctiasi'
meqj ImpreMut Oxoniislanno dtlf m.cccclxxix,
in-fto, avec sign. a-y par huit ; le dernier cah. p'a
que 8 ff., 25 lignes à la p.
Le second, & la date de 1479, est intiU: iEciDius
ROMANCS de Peccato origituUi, in-4«.
Un vol. plu4 intéressant à cause de sa souscription
est daté de 14(5: Epistoub Phalaridis. Le f. aJ ro
est blanc, au v* : Carmeliani Rrixiensts poe\te ad
lectorem Carmen, Au r<* du f. 8H (m vJ), on lit : ,
Hoc opuseulU in aima vnicerstltate Oxonie, A
yatali ChriatianolDueetesima j nonage^î j Mepti-
ma. Olympiade fœtieiter impreuum i, (2tf7x5=
1485). Pais ces vers célèbres :
Hoc Teodericus Rood quC collonia misit
SSguië gmanas nobile pssit opus
Atq/ sibi socius Thoma^ fuit Sglicus hunte.
DU det vt Venetos exuperare Qant
Qu9 leson irenetos decuit vir gallicusartem
Ingenio didicit terra britafia suo.
Gelatos veneti nob' triismittè lib os (sic)
Cedite nos alHs vêdiraus o veneti
Quefuerat voV arsfimO nota latini
bst cadè nob' ipa reperta près, nos
QuSuis sèoios toto canit orbe brita
Virgilius. placj his llgaa latia tamè.
' Ce témilgnage d'admiration offert d'aus%i loin
aux imprimeurs vénitiens et particulièrement an
Français Nie. Jenson est remarquable à une époque
au.ssi reculée.
CcsEpiitolœ P/ta/arftfts forment un vol. in-a» de
88 (L à 21 et 28 lignes h la page. Les signatures sont
a-m, par huit, à l'exception des cahiers e, g, i, m,
qui n'ont que 8 feaillets.
Thomas Hunte, l'associé de Th. Rood, s'intitule :
« Statlinarim Unioertitatii Oxoniensis. ■
Les imprimeurs oxoniens qui suivent ces pre*
miers typographes sont encore presque tous des
Allemands; ils se nomment John Scolar (1512-1518):
etCharies Kyrferih (1510).
Le premier livre grec imprimé à Oxford, & l'usage
de l'université, est ou parait être celui-ci: D. Joan-
nii Chrysostomi ArcMepitcopi ConstafitUwpolilani
/iomiliœ sex, ex manuscriptig codicibu» noui col"
tegii, loatmis Uarmari, einsdem collegii socii, et
Grœcarum titerarum in inctyta Oxoniengi acade*
mia profestoris regii, opéra et ùidustria nuncvri'
mum grâce in tucem editœ, Oxonie, ex officina
losephi Bamesii, 1586, in-12.
Quelques volumes imprimés A Oxford sont sous-
crits : BcLLOSiTi DoBDNOBt'M (Beaumont). Le châ-
teau de Beaumont était un édifice normand bdti par
le roi Henri 11 ; ses ruines étaient encore apparen«
tes il y a Quelques années; et sur son emplacement
on a élevé Beaumont Street et Sl John's Street ;
l'imprimeur, qui signait ses productions ainsi, s'ap-
pelait William Turner.
Nous ne pouvons pas quitter Oxford sans rendre
hommage k une célèbre imprimerie : «En 1713, dit
M. Didot, lord Clarendon fonda A Oxford, avec les
b<»néfices considérables résultant de la vente de son
Histoire de ta Rébellion, une imprimerie d'où sortit
une foule d'excellentes éditions d'auteurs grecs
et latins, qui sont souscrites à la Clarendonian
Press. •
Et gardons-nous d'oublier le Sheldonian Théâtre;
lors de l'inauguration de cet édifice, en 1699, l'uni-
versité installa une imprimerie dans les substruc-
tions du bdtimtnt ; pendant clnr|uantc ans ces pres-
ses universitaires donnèrent au monde lettré un
grand nombre d'excellentes éditions classiques ; sui-
vant toutes les probabilités, dit M. Cotton, le pre-
mier produit de cette imprimerie est un «Cabmeii
PiNDAïucijM in Theatrum Sheidonianum • récité
par Corbett Oven de Christ Church. Ce fut là sans
doute qu'en 1684 fut imprimé un in-12, de 119 p.,
cité par Martin et Lowndes : The Mother's Ugaey
to her unbom ChiUt^ by BUjtabeth toceline, OxfonI,
printed at the Théâtre, for the satisfaction of the
Personsof Quality herein concemed. Ann. Dom. 1684.
983
OXOYIUM. — 0Y> INS.
984
Jnaqute 1750 cette Imprimerie fonctlonni réga-
Uèrement arec un reratrqoabie succès, et ses pro*
dttitssont encore auj. estimés et reclierchés.
OXOVIUM^ TOy. BoSPflORUS.
OrrHRACiE^ 'O^Opoxftt [Ptol.]> peuple de la
Lusitanie ; occupait partie de VAlem^
Uqo.
OxYBu [Uv., Plin.]. 'o566»i [Slrab., Po-
lyb.]^ peuple dé la Gaule Narfoonaîse ;
occupait la côte méridionale^ entre
Antibcs et TArgens^ arec une TÎJle,
OXYBIORUM PORTUS, OXTBIUM [Steph. B.];
ce port, dont on ne trouve plus trace»
devait être sur le golfe Juan.
OxYNiA, *o$ûvtift [Strab.1^ ville de la Thes-
salie^ auj.^suiv.Reicnart,M()li»ftri, dans
le pach. de Ianina«
OxA iNs.y Ogia^ voy. iNsuuk Dei.
\
Paala vl._ laSmeTia, riv. d'Italie; afBue
au Pô, près de Bolagoe.
Pacensis CoLONii, voy. Begu.
Paciiynus [Oïîd., Mart-l, PACHYNUM [Mêla,
Plin.], niïuw: [Str-, Ptol.],cap de la
Sicile, aui, Capo Passaro, à la pointe
S.-O. de i'ile, près de Ponius pACHTNi
|Cic.], auj. Porto diPalo.
pAcueuu. Paceiuu Palat., ad flumen Atu-
ratn [Ch. Phil. Aug. a. 1203] , Pacy-sur-
Eure. bourg de Fr. (Eure); anc. abb. de
filles bénédictines.
Paberborna, Fomtes BinER*, Padelkhun-
N* Civ., Padelbbonnensis Civ-, Padre-
HURNA, /tSCUS regitK, pAnHABRUNNA [Cb.
Car. M. a. 780, aiia, 807], Padrabone
(Eginh. Clir.l, Patbisbbunna [Vita Lud,
Ileg.];Padcr6orn, ville de Prusse (West-
plialie, rég. de Minden), sur la Pader.
primée
lia fia
du nom
Hrrei pi
1.' Imprimerie re
le IMH 1 ISM [L«lpl., IMI] ne I
uuiiue pas d'iadicalion de llire Impriinf à Pader-
ttorn otanl l'aanÏE 13SS : Bernanli à KtrditH
Bastl. Kurtier BericM, aie mm tkh In der ept-
OemitOun Bhur liaUen mid jiratnUrai toi. Pa-
dvrbom, IMS, in-SD.
En leot, date adopliv par Falkenslein, aoaa
irotivans un grand nombre de llirc) : Mtleh.
Slahliehniidli, Ryllimtea j^affmaloloiila et Pa-
rflhmoloçia., et Lotoijriipliia. Paderborn, bey
Hanhao Pontana, 1«M, ta^ et eaeon t /oftoiinit
Sottjnamii OtunviaitlM Indlaidic^ Biyit. Ibid..
19», ln-6*.
Padinuu [Cell.], Bodeno, BondoM, bourg
d'Italie, au confl. du Pu et du Pauaro.
Padua, voy. pATiviuM.
Padus fL.,; lïsiïoî, fleuve de l'Italie Sep-
tentr., appelé par les Grecs Ebidahits,
0 'HjiÏKïiî ; par les Liguriens Bobencds,
BoDiNcus [Plin.], Bïîrpioî [Polyb.], atu.
h Pô.
PiANjuM, nai«i» [Polvb.], ville de TA-
carnanie, auj. Papadhates [Leake].
PfLONiniM, IltiiiiiyTiH (Ptol.], ville des
Lungones dans la Tarracou., auj.
Aflam, dans les Asturies, ou, suiv.
Reich., Polade Lem.
PfMAN! |CœB.], peuplade de la Germanie,
occupant le district de Famine, dans le
Luiembourg Belge.
PiOfOA [Liv.J, Ilaicia [Thuc, Str., Ptol.N
partie de la Grèce, comprise entre la
Thrace et la Macédoine, et dont le
nom a quelqnelois été donné à ce pays
mènw; c'est de là qu'est venu le
nom de Pamionte.
Pi^siei, IliutUci, Pesici [Plin.], peuple de
laTarracon.; occupait la partie nord du
pays des Astures.
987
P/ESTANUS SINUS. — PALIDENSIS ABBATIA.
9Sk
PiESTANUs Sinus [Mela^ Plin.]^ golfe dé la
Lucanie, dans la mer Tyrrnénienne^
auj. Golfo di Salemo.
PiBSTUM [LW., Plin., Cic, Virç.], Haiorov
[PtoL], anc. col. ^ecque de la Lucanie^
nommée primitivement Ilcatijctm
[Scyl.^ Str.. Herod.]^ depuis Neptunia
[Vell. Pat.l, auj. Pesto, sur le Golfo di
Salemo (Priocip. Citra). Magnifiques
ruines.
PfsuLA^ IlaïuicOXa, ville des Turdetani^
dans la Béiiaue^ auj. El Pozueïo
[Reicb.], ou Salieras [Ukert].
Pag^^ Pegjs^ Ilri^aC^ localité de la Méga-
ride^ sur la côte S.^ auj. Psatîio,
Pagasx [Mêla, Plin.], Ila^aoaf [Strab.],
ville de la Magnésie (Thessalie), auj.
Yoto, dans le Sandschak de Tricala;
ruinée par Morosini en 1685.
Pagas.«:us Sinus, Pëlasgicds Sinus^ galfo
di Volo.
Pagus Occidentaus, Westergô, district de
la Frise.
Pagus Orientaus, Oostergô, autre district
de la même province.
Pagus Wolsatorum, Bremer Lomdschaft,
le pays de Brème.
Paisley, ville d'Ecosse (Renfrewshire) ;
à 7 m. deGlascow.
Cette ville possède les ruines (Tune maguifique
abbaye ; l'imprimerie existait dans ses murs à la date
de 1709. M. Gotton cite : AtcaniitêyOr the young
Adventurer^ thtrd édition. Paisley, printedbyWeir
and M* Lean, for James Davidson uid C* at Fergus-
ley, near Paisley, 1769, in -12. Un vol. à la date de
1771 est porté au n» 2131 de la Cyclapœdia de tter-
ling.
Palacia, voy. Paucia.
Palacium. IlaXdbctGv, ville de la Sarmatie
Europ., auj. Balaklava, en Grimée
[Forbiger].
PAL.EOPOUS, PaLEPOU, VOy. PUTEOU.
Pai^opous Aduaticorum, voy. Attuatuca.
PALiiOPYRGUM, VOy. AlDENBURGUM.
Le célèbre imprimeur de Leipzig, Melchior Lot*
ter, établit, croyons-nous, une succursale dans la
ville d*Altenburg ; ce fut là qu'il imprima en 152ik
les Apologies et Manifestes de Corneille de 5cep-
pers, le secrétaire du roi de Danemark Christian ;
ces deux pièces rares, ornées du portrait du roi,
gravé par Lucas Cranacb, sont décrites au caul.
Borlunt de Noortdonck (no* 4231-32).
Pai^rus, IlaXatpcc, ville d'Acamanie, dont
Leake détermine la situatioi^ entre
Zaverdha et Kandili. ^
Palanta, noXavra [Ptol.], ville de l'île de
Corse, auj. Balagna.
Palantia, voy. Pallantia.
Palantia [It. Ant.], VaienHa de D. Jtim,
bourg d'Espagne (Asturies).
Palatin ATUS , PaUUinorum comitatef;
Palat. ad Rhenum, die Ffah, BMr-
Pfalz, le PaiathuU du Bhîn, qui com-
prenait : Palat. Bavarije oa Supouoi,
Pfalzbaiemy le haut Palatùmt ; = Palat.
Inferior, Churpfahf Unterpfalz, k bat
PcUatinat. = Palat. Nexxbcb^ccs,
PfalZ'Neuburg, à la Bavière.
Palatinatus Saxonlje^ voy. Saxonu.
Palatin. Suevl*, voy. Suevu.
Palatinus Mons^ le Mont PaioHn, l'oiie des
sept collines de la Ville étemeUe,
entre l'Aventin et le Tibre.
Palatiolum, Paloisel, Palaiseou, bouig de
Fr. (Seine-et-Oise), anc. résid. deCnii-
debert !'^ fLebeuf]. =: Pàlazmoh,
bourg de Sicile (prov. de Syracuse).
Palathjm (ad) [It. Ant.], localité de li
Rfactie, auj. Falazzo (Tyrol).
Palatium [Varro]. UaiXétwy [D. Hal.], vilk
du pays des Sabins^ à TO. de Reate
{Bieti), auj., suiv. Reich.^ PoUgia;
mais la position actuelle de cette loca-
lité est plutôt marquée par les minci
de Pailanti près de Torricella [Forbî-
gerj.
Palatium, Paltz, bourg de la Prusse près
Trêves. = Palazzo di Monte-Verde,
bourg et anc. abb. d'Italie (Toscane).
= Le Palais, bourg et anc. château de
Fouquet, à Belle-lsie-en-Mer (Morbi-
han).
Palatium Adriani, Palazzo-Adriatio, pet.
ville du Nord de la Sicile (int. de Pa-
lerme).
Palatium Diocletiani, voy. Spalatum.
Pales, ITaXitç [Herod.,'Str.],n«Xj> [Thuc.j,
r. naXait(i>v ^oXtç, ville de i'ile de Gépbal-
Icnia, Kephalenia, dont les ruines se
voient à Lixuri.
Palestrina, voy. Pr.eneste.
Palfuriaxa [It. Ant.J, ville des llercao-
nes, dans laTarracon., auj. VendreH.
Palgocium, Freistadtl (?) ville de Hongrie
[Graësse].
Pauce, na).()cr. [Diod., Steph. B.], ville de
Sicile, sur le Lacus Palicorum^ ax^.
Palagonia, dans le Val di Noto.
Palicia, Palacia, la Palice, lu Palisse, pet
ville du Bourbonnais (Allier) ^ sur la
Bèbre.
Palidensis Abbatia, Pôhlde, abb. de Ha-
novre.
989
PALINURUM. — PALUM.
090
Paunurlm Prom. [Virg., Liv., Mêla,
Plin], IlaXfvoupo; 'AxpwTïipicv [Slrab.],
cap. d'Italie, sur la mer Tyn'henienne,
auj. Capo SpartiventOy à fO.. du golfe
de Policastro.
Paixa, n«xx« [Ptol.], Palj; [It. Anl.], à la
pointes, de la Corse, près du détroit de
Bonifacio, auj. Porto S. Givlo [Man-
nert].
Pallantia [Liv., PI., MelaJ, naXXavxfa
[Str., Pt.J, n*XavT{* [Steph. B.], ville
des Vaccaï dans la Tarracon., auj.
Palencia, ville d'Espagne, chef-lieu
d'intend. (Vieille-Caslille et Léon).
L* imprimerie paraît remonter en cette Tille à Pan-
nôG 1572, et rintroducleur est un typographe da
nom de Diego Femandez (voy. Oxoma) : Domingo
de Artcagay Dominieano. Teaoro de contemplaeion
hallada en el Rosario de Tiuestra Seiiora eon su
ercreicio. Palentia>, apud Didacum Femandei,
1572, in-8® [Antonio].
II nous Tant bien parler du roman d'Antonio,
accepié par l*abbè Caballero, qui ferait de cette pe-
liie Tille la première de la Péninsule qui ait vu
riinprimerie s'établir dans ses murs, atec un cer-
tain livre imprimé en 1470 I Sanctii de Arevalo,
llistoria Htspanica, Palentia, 1470, in-fol. Ce Ro-
deric Sanclius, autrement dit Rodericus de Zamora,
mourut à Rome en cette année 1470» après avoir
Init imprimer cette « Compendiosa HUtoria HU-
pwiicaB sous ses yeux par Ulficb Han {Uldaricu$
Gallus), in-a% s. d. (Voy. flain,IV, nolS955). L*aber-
rntion d'Antonio a été vertement relevée par Née de
la Rochelle; mais les derniers bibllo^r. espagnols
n*ont pas même daigné en Taire mention.
Pallantias fl., n*XXarr{aç [Ptol.], pct.
fleuv.e qui passait près de Sagoute ;
auj. le Pallanda, dans Tintend. de Va-
lence; passe près deMurviedro.
PAI.L.VNTIUM, ITaUavTicv [Paus.], ville d'Ar -
cadie, dont les ruines sont au S.-E. et
près de Tripolitza.
Pai.lanum [Tab. P.], ville des Frentani,
dans l'Ausonie, auj. Po//ti<ro [Mannert],
ou Paglietta [Reichard], dans TAbruzzo
Citer iore.
Pallene [PI., Mêla], naXXinvyj [Herod.,
Thuc, Str., Pt.], Phlegra, «PXs'^pa
1 Herod., Str.], ville de Macédoine, auj.
lassandhra (pach. de Saloniki).
Pallia [Tab. P.], fl. d'Étrurie, auj. la
Paglia.
Palma [Mêla, Plin.], ïïaXpia [Str., Ptol.],
Palma Majoricorum, Palma Bale^ria,
colonie romaine dans l'île de Majorque,
sur la côte S.-O., auj. Palma, chef-lieu
de la capit. gén., el de l' intend, des
lies Baléares.
Université, musée, évéché.
Falkenstein, Cotton et la plupart des bibliogra-
phes ne Tout remonter rimprimerie à Palma qu'à
15/^0; grâce aux consciencieuses recherches de 0.
Joaquin Maria Bover, Pérudit historiendes Baléares,
grâce â la nouvelle édition de Mendez, donnée avec
DICTIOKN. DE GÉOGR.
force additions par un excellent bibliographe ,
D. Dionisio Hidalgo, nous pouTons faire à 1^1-
ma rhonneur de la classer parmi les 250 villes
d* Europe, environ, qui ont Joui dès le xv* siècle des
bénéfices de cet art, que Massillon appelle une
émanation de la divinité.
Incipit traetatuê magiatrt tohÛnU de GertoHo
CanceUarii parMensis de regulis mandatorum, qui
stringit concluêionum proeestu : fere totam tkeo-
logiam et moraUnu Prologvs. — Au r® du 50* f,:
Doetissimi Magistri lohannia de gersonno presen»
opus : opéra et impenais Beuerendi Bartholomei
Caldenten sacre théologie proffessoris ImpressU
est : Ane uero et industria ingeniosi Nieolai
Calafati balearid in maiori ex balearibus impri-
mentis Anna salutis MCCCCLXXXV die uero XX
mensis lunit.
In-ft", car. semi-goth. de 80 ft à 20 lignes, avec
sign. A-D. Les trois premiers cah. par 8, et le der-
nier par 6 ; sans ch. ni réel., sans capit. gravées,
à la place desquelles est un blanc pour les tour-
neures enluminées.
Un exempL de ce rare opuscule est conservé à la
bibl. de l'université de Madrid ; un autre dans la
collection de D. Franc. Javierde Reidmater y Gour-
ten, marques de Campo-Franco.
L'année suivante nous trouvons un second pro- i
duit des presses de Nie. Galafiit, mais celui-ci est
daté de (a Casa de Miramar â Palma, c'est-à-dire
du collège fondé par Raymond Lulle en 1276, col-
lège qui dans la pensée du fondateur était spécia-
lement destiné à Tétude des langues orientales, et
bientôt après sa mort fut consacré à renseignement
des belles-lettres en général ; de cet établissement
devait sortir l*université.
Deuota contemplaeiô y meditaeions de la via
Sacra, A la fin : Sstampada en ta casa de Trini-
tat de Miramar de la vita de Val de Musse en la
maior illa Balear per Messtre Nieotau Calaffat
nadiu delà dita viUu a, t de Kalendes de faàrer
aiHys de salut hcccclxxxvii. In-ft", mêmes signes
typographiques que le précédent
Le vol. à la date de 1540, qui a passé Jusqu'ici
pour être le premier produit des presses de Palma,
est imprimé par Hernandode Causolesou Cansoles
• natural de la villa de Hamusco de la diocesis de
Palencia • ; 11 est inlit.: Desconsuelo que Baimundo
lAtllio, Doctor illuminado^ compuso en su sene*
tud.., trad, en lengua Castellana par Nicolao de
Pachs. A là fin : Fue impresso en la ciudad de
Afaltorca {Palma twmàra)^ por J7. de Causoles,
Acabo se a veynte y très dias del mes (tAgosto.
Ano de m.d.xxxx. In-12 de 16 IT. goth. avec titre
gravé. (Vie cataL R. Heber, no 1993; cat. Thorpe.
1802, n" a28£i, oii le titre de Topuscule est donné
in extenso.)
Des volumes à la date de 1541, 1542 et années
suiv., sont cités par les nouveaux éditeurs de Gal-
lardo, par Antonio, le cat. Salva, etc.
Signalons au xviie siècle une imprim. particulière
organisée par les Ch^treux de Palma : D. Juan
Valero, de Segorbe, Differentiœ inter utrumque
forum, ludicicUe videlieet et conscientiœ. In Car-
thusia Majoricensi laudata, typis Emmanuelis Ro-
driguez, 1616, in-fol.
Palm ARIA Ins. [Plin., Varr.], sur les côtes
de la Campanie, auj. liola Paimaruola,
près de l'embouch. du Tibre.
Palmatis [T. P.J, HaXpuxTi; [Proc], ville
de la Mœsie Infcr., auj. Kutschuk ou
Kainardsjik [Reich.], dans la Boulgarie.
Paludellum, Paluau, Pallvau, bourg du
Berry (Indre).
Palum, Palenza, Pau, ville de Fr. (Basses-
Pyrénées).
32
091
PALUMBINUM. — PAiNlSSA.
Un comte de Béarn ccmstruisit au x* siècle uo
château fort qui dominait le Gave Béarnais, et
autour duquel, suiv. l'usage, vinrent s'abriter des
maisons de vassaux; ce fut Torigine de la ville;
le château fut reconstruit au xive siècle par le comte
Gaston-Phœbus de Foi x, de cj-négétique mémoire;
il vit naitre Henri IV au xvi«.
Nous pouvons reporter l'imprimerie dans cette
ville à l'année 1552 : Los || FORS vrlcostumas || de
Bearn || ImprimtdasàPau, Iper lohan de Vingùil
Et Henry i>oyur«, ||Ab Pbitilegi U dey Ret,|
.M .D.ui. Pet. in-40 a long, lignes et en lett. ron-
des ; en tête ft fT. conten. lo le titre gravé dans une
bordure en bois; 2o le privilège de Henri II, roi
de France, pour 10 ans, en date du 29 octobre 1552 ;
So Joannes Vinglius et Henricus Piper, trpographi
Regii, Lcctori S.; fto ordonnance de Henri II, pour
rédiger les Coiatumet de Bearn ^ puis le texte
pp. 1-198; enûn la Tavla sur 2 col., pp. 199-220.
La Biblioth. impér. conserve de ce livre précieux
le bel eKempl. 1^ Vallière, imprimé sur vélin.
Ce Jehan de Vingles, croyons-nous, fut appelé la
même année â Lescar (voy. BENEBiiRifUif ).
Les imprimeurs de Pau que nous croyons devoir
mentionner sont, au xvii* siècle, Isaac Desbarata et
Jér<yme Oupoux (Dupoun).
I,es arrêts du conseil de 1704 et de 17S9 autori-
sent la ville de Pau ,à conserver deux imprimeurs ;
en 1764, le rapport fait à M. de Sartines en signale
trois : Isaac-CnÎBurles Desbarats, né à Dunkerque, âgé
de 54 ans, exerce depuis 17S7 ; 2 presses. — La
demoiselle Desbarats, petite-fille d'un imprimeur
établi à Pau, par lettres-patentes de 16o3; son
iière, imprimeur par lett. pat. de 1A87, s'est associé
le sieur Ougué; 2 presses. — Enfin Vignancourt, né
à Toulouse, a pris ^ Pau l'imprimerie du sieur
Dupoux ; 5 presses.
^OTA. — Tout cela a de la peine à vivre.
Palumbinum [Liv.]. ville du Samuium^
auj., suiv. Reicnard, Palombaro, dans
TAbruzze Citérieure, au pied de T Apen-
nin.
Palus Achekusia, Lago di Cduccio, dans
les Abruzzes.
Palus M.eotides, Mer de Zabache (au
moy. âge) , Pa/us de Meode [Chron.],
mer d'Azof, voy. M^kotis.
Pambotis Lac. , naaSùn; Xî|xvïj, dans la
Molossic près de Dodone, auj. Lago di
Jcannina [Leake].
Pamisus fl. [Mêla], 0 lii^iooç, fleuve de la
Messcnie^ auj. le Pirnatza.
Pampau)na, Pampelona, Pampilona [PertzJ,
Pami»elo,Pomfelo [Plin., I. A.], IIo|i.irt-
Xwv [Str., Pt.],fc>; àv TloainfitowoXiçfAthen.],
ville des Viiscones, (lans la Tarracon.,
auj. Pampelona, Pampelutie, ville d'Es-
f)ague, chef-lieu de la capit. gén. de
a Navarre, sur l'Arga.
L'imprimerie rc^monte dans la capitale de la Na-
varre au XV* siècle ; si l'on en croit L. Hain, dont
l'assertion est acceptée par Reichhart, c'est h liS9
que l'on doit la reporter; mais le livre indiqué par
le bibl. de Stuttgara n'est point connu des bibliogr.
espagnols, et nous ne pouvons le citer qu'avec de
pnidentcs réserves : Pedti de Castrobel. Ord.
Min. Commcntarii in Symbolum Apostolicum
{êive AtUanasianum). Pnmpilone, 1489, in-4o. Ce
Pedro de Castrobel, Mayorquain de l'ordre des
frères mineurs, n'est autre que Pedro de Castrovol ;
mais pourquoi Iluin, en citant di\ers ouvrages de
ce frère, imprimés à Ilerda, le qualifie-t-il de ji
eonsultn» ?
De ce même moine, Zarco del Valle et D. Si^
cho Rayon citent an traité imprimé k PunpclMi
au xvc siècle, mais sans nom d'imprimeur M ■■
désignation d'année t Tractatua vel si «9
txpoti \\ tio in Simbolum QuieOqs vmlt mma^i
lextu editus per frairë pefmm \\de CaaircmAUt
matissimum ioere |] théologie jfrofeêtorem^, àk
fin : Papilone || imjpressus finit. In-^ de 89 ft, «■
pag., avec sign. a-1. Serait-ce le même livre qé^
rait Youlu désigner Hain 7 Gela nous en a loat Afe
Ce n'est qu'en IMS, année ob Ton Toit m§
le célèbre imprimeur Amaldo Golilermo
{Arnao^ Arnaud Guitltem\ qae Fba troiiTe
certaine d'imprimerie dans cette ▼ille.
Comienza et tibro Uamado CompemUo et Im ka-
manaialud, A la fin : Fue acabada la ftaM/« nîra
por]\ maestro AmattdGuiUi deRroear emJXW^
plona, n. x. (Foctvbre, AHo^ m.ccgc.lxzzzv.
de 72 fr.,àdcux colonnes, impr. en goth, L^
E résumé de re livre rare est Valaaoo de
[endei, qui décrit le vdl., ajoate x « Bl
Amaldo GuiUen tuena ahora la jaimûra vet e»
nuestra tipoçrafta. •
Jusqu'en l<li99 on connaît un asKx grand maibre
de volumes exécutés à Pampelane par ce ffiâi
imprimeur (voy. Mendei, édit. de 1861, p. M rt
SUIV.); vers 1502 ou 1503, on le Toît fonder on éta-
blissement typogr. à Losrofio et quelqaes aMds
après à Alcala de Henarès (voy. GOHPLUlsaL «k
l'on sait qu'il imprima la célèbre BtèU piififiO
de Ximenès (15ia-1517}.
Panach.ucl'S Mons, IlavaxaUo; [Polyb.],
montagne d'Achaïe dans le Pélora-
nèse^ aui. Mante Voda en Morée [Fiw-
quevillej.
Pânclnga^ Penzing , bourg[ d'Autriebe
[Gratisse], dans le cercle inf. du Wîe-
nerwald.
Pandataria Lnsula [Liv., Plin.l, île de la
mer Tyrrliénienne , sur la côte di
Latiutn, auj. Isola VandoHna; ce fut là
que furent exilées Julie^ la fîlle d'Ao*
guste, et Octavie^ la femme de Néron.
Pandosia, Tlav^oaU, ville du BruttiaOi
sur l'Achéron^ que Forbiger place U[j.
près de Castel-Franco (Calab. Cit.), el
d'autres géogr. à Anglona.
Pandosia^ ville de la Thesprotie (Épin),
dont Leake place les ruines à Ka$lrt,
vers la pointe N. du lac Kastritza.
PaiNg^ïus Mons [Plin., Virg.], to Uârffmm
Gpo;, é llaT^aio; |Herod., Thuc, Dio C],
montagni^ de Macédoine, près du lac
Prasias^ auj. KastagncUz-ikigh,
Paniovk.i.e, Senapiuiiowcey ville de la Po-
dolie (Kussie Uccid.).
Les r(''forinf'>s eurent une école et une typographie
dans cette \illc, alors qu'elle appartenait au ouate
Jean l'otocLi, palutin de Brasiaw, et à ion frèfft
Andiv, cliàtolaiii de Kaminiec; un imprimeur de
Vilna, iioinmo i)asil \I.iIacbiowica, fut appelé parles
cuiiitcs Potorki ; de 1608 à 1611 ce typographe iia*
prima plusieurs ouvrages de Jean Zygrow, Polonalti
dont Ven^'ersciu» nous donne les titres latins.
Pamssa I pi in.] y Panysi:s, fl. de la Mœsie
Inf., auj. le Kamezik, affl. de la Ma-
ri tza.
993
PAiNIUM. — PAPIA.
994
Pawium, ndwiov [Hierocl.], ville de Thrace,
auj. Banalos en Roumélie , près de
Rodosto (Tejur-Daghi).
Pannisus [T. P.], ndh»vaaa, SoATRiE [It. A.],
Scatrj: [G. Rav.], ville de la Mœsie
Inf., auj. Pravadi (Boulgarie).
Pannonîa fTac.^ Plin.], i nawovîa [Ptol.,
Procop.), vaste contrée de l'Europe
centrale, àl'E.de la Norique, compre-
nant les nays situés entre le Danube
au N.,et la Save au S., c'est-à-dire
la Hongrie ; les villes princip. étaient
Aqctncum (Bude), chef-lieu de la Pan-
NONU Infekior, et SiRMiuM ; dans la
Pannonia Superior, qui comprenait en
grande partie l'Autriche actuelle et
YniDOBONA (Vienne), les villes princip.
étaient Savaria et Servitium fSprû-
ner],
Panopeus. navoirtû;, Panope, ^avoirtiç,
ville de Béotie, en ruines près du
bourg de San-Blasios ou Aghio-Vlasi
[Leake].
Panormus [Cic, Mêla, Liv., It. A., T. P.],
novoppio; [Thuc, Pol., Str.l, Panbormus
[P. Diac], Pandormum [Plin.], Col.
AiJG. Panormitana flnscr.], ville du
N.-O. de la Sicile, PcUermo, Palerme,
dans le Val di Mazzara, capit. de l'Ile
et chef-lieu d*intendance, avec un bon
port sur la Méditerranée.
On ne connaît qa*an seul livre imprimé i Palerme
au XV* siècle ; du moins un seul volume ett bien
adthentiquement décrit par les bibliographes:
Joannis NMonia Carteonensis consuetufiineê felici»
wrèia Ptmormi. Panormi, apud Andream de Wor-
macia, iun, in-fto. LMmpression de ce rtre volume,
OMBmencée en lft77, ne fut terminée que Tannée
suivante.
Ce volume n*est guère connu que par la descrip-
tion qii^en a donnée Antonio Mungitore, dans sa
Biblioth. Sieula (1707-lft), 2 vol. in-fol. Panser,
Amati, Hain, etc., le mentionnent sans entrer dans
aucun déiail bibliographique ; cet André de Worms
est-il venu d'Allemagne avec les six ou sept impri«
meurs étrangers établis à Naples au xv* siècle? le
fait est présumable, mais nous ne pouvons le prouver.
Qu'cst-il devenu après Timpresslon de ces Cou-
tumes de Palerme ? On ne le sait, et nous n'avons
même pu retrouver son nom.
Un \olume imprimé sans indication de lieu, sans
nom d'imprimeur, sans date, mais qu'un libraire
de Palerme, Mar. Mira, a prétendu, dans une disser-
Mion spéciale, avoir été imprimé à Palerme anté-
rieurement aux Coutumes, sans qu'aucun argument
Uen sérieux ait été mis en avant par lui, <rest un
poème du même auteur : Joanntê Nasoniê Siculi
Panhormis de spectaculis aPanhormitanis in Ara-
gonei regix laudem editis Bcarehinonia in ftdem
ejuê reeepta foeiiciter incipit. In-fto. L'exem^l. du
duc de Cassano- Serra est fort exactement décrit par
Dibdin (Spencer. VU, 77). Ce poème latin composé
en 1472 a-t-il été imprimé i Palerme, comme le dit
M. Mira, à Naples par Math. Morave, ou à Venise,
eomme le croit Dibdin ? Le fait n'est pas déter-
miné ; et , comme le volume des Conêuetudines
parait n'avoir été décrit de visu par aucun biblio-
graphe, on ne peut même pas savoir si les deux ou-
vrages sont exécutés avec le méice caractère.
Au commencement du xti« siècle, plosieurt
volumes iAoprimés par Giovanni et Antonio Pasta et
par Antonio de Mayda sont décrits par Blailtaire et
Panser.
Au XVII* siècle nous citerons, parmi les typographes
palermitains, Mariogo, qui imprime en lOlft VAnti-
ehità di Palermo, da Mariano Vatguarena, in-4o,
Piero deir Isola et le Coppola.
Panoriius^ nâvcpjxo; [Ptol.J, port de TEpire
(Ghaonie), auj. Porto Paîeiimo [Leakel.
= Tekiéh, pet. port de TAchaîe, sur le
golfe de Lépante.=:Vtstofd/io [Leake],
port de Géphalonie, Kefalonia; plu-
sieurs localités en Grèce, eu Grète,
etc., portaient encore ce nom.
Pantagus fl. [Virg., It. A.], HavTaxoç
rPtol.l, navrôxioç [Thuc], petit fl. de
Sicile ; afflue à la Méditerranée sur la
côte orientale, auj. laGuaralimga,
Pantanus Lac. [Plin.], en Apulie, auj.
Logo di Lésina.
Panticapjeum [Mêla, Plin.], navnxâiraiov
[Scyl., Diod., Str., Procop.], Tiarrua-
•noLioL [Ptol.], ville de la Sarmatie (Gher-
son. Taurique), sur le Bosphore
Gimmérien, auj. Kertch, Vogpro (en
turc), ville de Russie (Grimée), avec
un port sur le détroit dlénikalèh ; ce
fut là que mourut Mithridate [Glarke,
Murawiew, Blarenberg^ etc.].
Panyasus fl. [Plin.], fl. de l'illyrie Macé-
donienne, auj. la Spimazza.
Papa, oppidum in Comitatu Vesprimiensi,
Papàn, ville de Hongrie, dans le comi-
tat de Weszprim ou Weszprémben.
Cest Fr. Ad. Lampe, dans son Hist. de l'Église réfoi*-
mée en Hongrie, qui mentionne le premier l'impri-
merie de Papan; elle remonte à i577t Décréta
Synodi HertiegSzôlôHenMiê 47 Artieutti eom»
prehensa. Lai, et Hvngar. Papg% typis Galli Hdiiar
Auaxii, 1577.
En 1028 Németh signale un nouvel imprimeur,
Bernard Mathé.
Papalma, voy. Bapalma.
Papeberga, voy. Bamberga.
Papenbemiuh, Pappenheim, pet. ville de
Bavière , chef-lieu de district, sur
rAltmuhl.
LMmprimerie remonte en cette ville à 17M [Fal-
kenstem]. <
Paphus [Tac, Ovid., Virg., etc.], ll«çoç
[Hom., Str., Paus.J, ville de l'île de
Ghypre, sur la côte S.-O., avec un célè-
bre temple consacré à Vénus; on dis-
tinguait Tancienne Paphos, iiaXadra^cç
[Strab.] et nowpoç vîa [Ptol., Plin.]; la
première s'appelle auj. Baffa, anc.
evèché, et la sieconde Kwda ou Konu^
hlia [PocockeJ.
Papia, voy. TiciNUM.
995
PAPIRIANiE FOSSiE. — PABISIVS.
PAPiBiANiE Fossjc^ Toj. FossA Pàpir.; cette
localité étrusque^ sitaée sur la Via
.€mî)ia^ aurait existé^ dit Reibhard^ là
où s'élève aaj. Bozzoto.
PAPUI.US (S.), S.'PajDond, pet. ville de Fr.
(Aude); anc. abb. de 752 à 768; éyè-
cbé en 4347^ dont le diocèse compre-
nait tout leLauragjoais.
Paraua, nofcûLîa, niffltXec [Thuc.]^ partie
des côtes de TAttique, s*étendant du
cap Sunlum à Athènes.
Parasopu. ii JhL^amnsta [Strab.], district
de la Bœotie^ s'étenaant sur la riye
droite de TAsopus (Voiotia).
Parca, yille des JazyffesMetanastae^ dans
la Dacie^ auj. Pangkang, près de Gran
(Hongrie).
Parchim^ pet. Tille de Prusse (Mecklem-
borg-Schwerin), sur l'Elbe.
Un imprimeur da nom de DiiridUsiltiib yétait
éUbli en 1700.
M. Teroaux ilgiiale : /diHdrcn. Feier dm
Sprueh 5 F. 19 an die Rœmer. Pvchlm, 172S,
iii-4o.
Parcucum [Gesta Dagob.], anc. yilla mé-
roT.; Parçay^ contoittne de TAi^jou
(Maine-et-Loire).
Parecetuu^ Parrecey, Tillage de l'arrond.
de Dôle (Jura); Fr. Hugo de Parreceyo.
Paredum Moniale, Paredum Monachorum,
Parois, Paray-le-Monial, ville de Fr.
(Saône-et-Loire), anc. prieuré de S.-
Benoit, du dioc. d'Autun; église du
xi« siècle.
Parextium [Plin., T. P.], Ilaftvnov [Ptol.],
port de i'istne, près de Polà, auj.
Parenzo (gouv. de Trieste).
Parentum fl. [Pertz], la BrerUa; voy.
Medoacds Major.
Parienna, UtL^Urtct, ville des Quadi dans
la Germanie, sur la position de laquelle
on n'est pas d'accord ; occupait un
point entre Neusohl sur le Gran et
Schemnitz, au N. de Pesth (Hongrie).
Parisi, nofîaoi [Ptol.], peuple de la Bri-
tannia qui occupait, au N. de THum-
ber, la côte du Yorkshire, entre W»-
themsea et la pointe appelée Flambo-
rough head.
Parish [Cœs., Plin.], napîoict [Strab.,
Ptol.], peuple de la Lyonnaise lY,
occupant autour d'une lie de la Se-
auana un territoire restreint, qui
epuis est devenu
Parisivs [Cartul.], ParisivsCive, Parisis,
Parisvs, Parivs [Monn. Mérov.], Parisii
[Not. Imp.], noptoiGv [Zosim.J, anc. Lu-
TEnA [Caes.], Luncu, Lutitu [it.
Ant], KviM-nadtL [Strab.],
iiafio(««v [Ptol.], Lomu pABBnmi
TAnn. Prud. Tr.], Lotkia fAim. a.
845], Luteqa [Amm. llare.]^ Pmrk, €»>
pitale de la France.
Nous ne ferons pis ki rUMoire de Pftriic BMs
n'entreprendrons pas d'fiMiiieiKr aHè djHiVlia
topograptaioue, religieose, administntlfe. icisârtj-
qae, littérvire on artistique de -cette prmàê cMt
ne oonfeciionnant pss un GmbÊe, mam proMash
liberté de renroyer aux iuDOoil
spéciaux, et particnlièrenent an
pobUés soos le Utre de • ITusl^ été
VBmtfùrtÈ, Nous nVrabioiis pas qm
adresaons au*aux bOiUopUlea, et à en i
nous rappellerons que Paris est'hMliie ém
arands Imprimeurs français» Amm» Vi
Estlemie,les [Hdot;dupl«silluslre(' '"^
l'historien Jaoques-Au^nte de II
tant de grands hommes qui sont nÀ dMi seai
nous ne Toulons citer que le phH gi
d'Etat qu*eit eu U Frpnce, RIchdieu, «t lé _
le pluvparfidt qui ait illustré le théâtre et Ici kl-
très françaises, Molière. Nous rappeDeniM q«
cette Tille était diTliée en trois pâmes s la cMi h
ville ei Puniversité; que son siège épiscupal M
érigé en archevêché sous Louis Xtll, en llll % qaûe
possédait il églisescotlégiales, la phisillUBtre abhm
de Tordre leuré des fiénédicUns, ' "
Près, deux grandes abbajres de Pordre des Aans-
tins, Ste^GencTiève et St-Yidor, 8 ahb. de aoei^
11 prieurés d'hommes et 6 de iltes, 41
d'hommes, M monastères de fUes, 15
de femmes^ etc., etque grâce àla aéeakriaaliea de
tous ces établissements conventuels, et par lalli de
b confiscation de leurs riches Ubrsirles, Parie pea-
aède les plus Importantes bibliothèques de PEume.
et un dépôt d'Archives, établissement sans rival
au. monde dont le classement et Porganisatioav
dus au zèle éclairé de IMllustre II. Léon ôkLê-
borde, ne laissent rien à désirer.
Nous résumerons succinctement ce qui a irait i
rintroduction de la typographie ; ce si^t est épuisé, ,
nous dirions presaue rebattu, tant il y a surabon-
dance Oc dissertations, de monographies, de traités
spéciaux consacrés à cette quesUon ai^)ourd1iui
suffisamment élucidée; après avoir esquissé rapide-
ment les faits relatifs aux débuts de rimprimerie,
nous donnerons la nomenclature des meiilenres
sources li consulter.
L'imprimerie fut découverte i Mayence pendant
qu*en France le bon roi Gharies Vil débarrassait pé-
niblement son territoire de ses incommodes ^-
sins, les Anglais ; aussitôt après la paix • le im
octobre iliiii«.lviii. le roy ayant sceu que measire
Gutbemberg, chevalier, demeurant à Mayenœaa
pals d'Allemagne, homme adextre en taOles et de
caractère^ de poinçons, avoit mis en lumi^ Plu-
vention d'imprimer par poinçons et caracttees,
curieux de tel trésor, le roy avoit mandé aux gfoé-
raux de ses monnoyes luy nommer personnes biea
entendues à la dite taille pour envoyer audit lîea
secrètement soy informer de la dite forme et inven-
tion, entendre, concevoir et apprendre l'art dloeHes;
i qooy fut satisfait audit sieur roy, et par Nicobs
Jenson fut entreprins ledit voyage (Mss. de
l'Arsenal, Hiat. 007, f» kii9 vo) ». Ce Nicolas Jenson
était un Tourangeau, très-habile giavenrdes mon-
naies, certains mss. disent « maître de la mohnaie
de Tours » , d'autres en font un graveur de la mou-
naie de Paris. Il s'en alla donc à Mayence, et mm
doute il s'adressa à Pierre Scbœffer ou'il avait aa
connaître à Paris, alors qu'il était Pun des pni
renommés scrii)es de l'université. Si Jenson remplit
la mission que lui avait confiée le roi Charles 111,
en étudiant les mystères et en s'appropriant tous
les secrets de l'art nouveau, la glorieuse carrière
qui lui était réservée le prouve surabondamment ;
mais le bon roi vint à. mourir le 22 Juillet lMl,et
997
PARISIVS.
996
Jenson, n'ignorant pas de quel oeil étaient vos par
le nouveau roi , Louis XI, les serviteurs et amis de
feu son père, ne jugea pas à propos, de rentrer en
France, pour rendre compte de sa mission, et s'en
alla en Italie. La France y perdit un admirable im-
primeur, et rintroduction de la typographie fut
reculée de plusieurs années.
En ittO^ on voit le beau-père de Schœffer, Fust l'u-
surier, venir'à Paris, oli il place{un assez grand nom-
bre de Bibles de 1462 au prix de kO à 50 écus d'or.
Mayencc venait d'être ravagée au mois d'octobre
par les lansquenets d'Adolphe de Nassaa, et
le vieux banquier espérait avec raison écouler
facilement les produits de ses presses dans une
grande ville où son gendre avait laissé d'excellents
souvenirs; il y revint en l/:i60 après l'impression des
deux éditions des Office» de Cicéron et des Déeri'
taies de Boniface VIII, ce quf prouve que son pre-
mier voyage avait été fructueux; on sait que le vieil
ennemi de Gutenberg y mourut vers les derniers
jours de cette année 1A60 et qu'il fut enterré pro-
bablement chez les Augustins de St -Victor, oii ses
héritiers fondèrent plus tard un service annuel en
son honneur.
Vers 1469 enfin l'université de Paris s'émut des
progrès que faisait en Allemagne et en Italie la
typographie ; deux de ses membres, tous deux
étrangers il faut bien le reconnaître» Jean de la
Pierre (Johann Heyniin , natif de Stein, près de
Constance; et de ce lieu de naissance, en latin
Lapis, il prend ce nom de Johannes Lapideus^ oh
de Jean de la Pierre)^ et Guillaume FIchet, de
Savoie (né, suiv. M. Gaulieur, au Petit-Bornand,
près du lac Léman, mais plutôt dans un village
dépendant d'Annecy, en Savoie), le premier, prieur
de la Sorbonne et recteur de l'université, le second,
docteur en théologie, décident trois ouvriers typo-
graphes i venir s'installer à Paris ; il est assez pré-
sumable que ces premiers imprimeurs furent expé-
diés par Joost de Sillinen , prévôt du chapi-
tre de Tabbaye de Beronc en Argau, qui certaine-
ment était l'agent stipendié du roi de France. Dans
l'atelier typographique installé dans cette abbaye
par des réfugiés de Mayen^re on trouve Pierre
Krantz qui figure conmie témoin au procès de Gu-
tenberg en 1455, sans doute le père ou le frère de
Martin Krantz ; et M . Didot a nommé Ulrich Ge-
ring; celle assertion, si elle était confirmée, serait
décisive.
Ces trois ouvriers allemands, qui viennent s'éta-
blira Paris, à la requête de l'université, sont Ulrich
Gcring (on trouve Guerinch, Gucrnich, etc.), natif
de Constance, compatriote de Johann von Stein ou
de la Pierre; Michel Friburger, de Colmar; enfin
Martin Crantsou Krantz, dont on ignore le lieu de
naissance, mais qui pouvait être iMayençais, son
homonyme du procès de 1455, auquel on le ratta-
che, étant qualifié de bourgeois de Mayence.
Ils organisent leur premier atelitT dans les bâti-
ments mêmes de la Sorbonne, et le premier livre
qui sort de leurs presses est un recueil des épitresde
Uasparin de Bergame (vulgô Barziziun)^ édité par
Jean de la Pierre; Gasparinls Barzizivs Peroa-
MENSis. Epistola. Ccst Un petit in-4*> de 118 ff . 9i
22 lignes, en caiact. romains de 14 points 1/2 envi-
ron, sansch., réel, ni sign.; la place des capitales est
laissée en blanc pour la rubncation; le papier est
fort, bien collé, mais un peu jaune; dans certains
exemp!. le sommaire servant de titre, entête du
second f., est tiré en rouge, dans presque tous il
est imprimé en noir; le vol. c^nience par une
épitre de Cuil. Pichet, docteur en théologiCy à Jean
de la Pierre , prieur de Sorbonne ; cette épllre
nous donne la date de l'exécution du livre, Jean de
la Pieire ayant été deux fois revêtu de cette dignité,
en 1467 et 1470; en 14G7 Fichet n'était point
encore nçu docteur; c'est donc à la fin de 1470
queceli\rc fut imprimé; il se termine par huit
vers latins, qui donnent les noms des imprimeurs ;
ces vers sont cités partout.
La liste des livres imprimés à l'atelier de la Sor-
bonne est bien connue; ce sont toujours des livres
latins, et l'influence éclairée de l'université se fait
sentir auchoix des auteurs : c'est Florus, Sallustil,
TÉRENCE, Virgile, Juvênal ; les Epistola Phala-
RIDIS, les OPERA Philosophica et les Tusculanes
de Cicéron ; en outre ils ont contracté une dette de
reconnaissance envers leurs protecteurs, et ils im-
priment les Epistres du cardinal Besêarion à
Guil, FicheU son grand ami ; de Fichet lui-même :
Rhetoricordh ubbi TRES, «vec. Cette souscription :
In Parisiorum Sorbona conditœ Fieheieœ Rheio-
ricœ finit.
Ils impriment également une édition du traité de
S. Ambroise « de Officiis », corrigée par Jean delà
Pierre, grand admirateur du saint évâ]ue de Milan ;
nous voyons en effet que l'édition originale collec-
tive de ce Père de l'Éslise fut imprimée par le célè-
bre Amerbach à Bâïe en 1402 ; elle est précédée
d'une épllre de Jean de la Pierre qui en fut réditeur;
il s'était retiré dans cette ville, où se termina su
glorieuse carrière.
Cependant deux étudiants de l'université de Paris,
le Flamand Pierre de Kaysere {Petrua Cœsaris), ci
PAllemand Johann Sloll, que les trois imprimeurs de
la Sorbonne avaient employés comme apprentis, et
3ui avaient été par eux initiés jt tous les mystères
e l'art nouveau, s'étaient séparés de leurs patrons
et venaient de fonder un établissement particulier
dans la rue St-Jacques, à l'enseigne du Soufflet vert
lin interSignio follis viridis), près du couvent des
Frères Prêcheurs [infra S, Bened clum et prœdica-
tores). Cette première typographie libre date du
courant de l'année 147S et subsistejusqu'au 25 mai
1470.
Aussitôt les trois Allemands, jaloux de soutenir la
lutte que venaient de provoquer leurs apprentis,
quittent la Sorbonne, laissant à Tuniversitéle maté-
riel et tous les caractères, qui éuient sans aucun
doute sa propriété particulière, et fondent dans la
même rue, et tout près de l'imprimerie rivale, un
établissement considérable, i l'enseigne du Soleil
d'or, profpe Sanctum Benedictum. Leur nouveau
caractère n'a plus rien de commun avec celui que
la Sorbonne avait emprunté à l'épigraphie romaine ;
il devient purement allemand, c'est-A-dire gothique
(lettres de forme).
Les deux imprimeries rivales se firent une con-
currence acharnée, chacune i éimprimant dans le
courant de la même année le livre que l'autre venait
de publier.
Cependant Schœffer n'était pas disposé à re-
noncerau riche débouché qu'offrait à ses impressions
la ville de Paris; et non-seulement il écoulait sur
cette place ses propres livres, mais il accaparait les
éditions des autres typographes allemands, et en
inondait la France. Cette lutte , terrible A sou-
tenir pour les premières imprimeries parisien-
nes, aurait pta sans aucun doute être paralysée par
l'intervention du gouvernement; mais Louis XJ
était un fin politique qui savait que la concurrence
développe l'industrie ; d'une main il octroya à ses
imprimeurs de la Sorbonne, Michel Friburgier, Llda-
ric Quering et Martin Grantz (sic) des lettres de
naturalisation, gratuites, datées du mois de février
1474 (1475 nouv. style), et de l'autre il concéda aux
imprimeurs étrangers Pierre Scheffre et Conrart
Ilanequis (Conrad Fust, dit Haneouin, son beau-
frère et associé), A la requête de rarchevéque de
Mayence, des lettres de rémission pour la vente de
leurs impressions, avec subvention annuelle de 800
livres tournois, allouant en outre audit Schœffer
une somme de 2425 écus et trois sols tournois, pour
rindemniser de la confiscation qui avait été pronon-
cée des livres et biens délaissés par son représentant
à Paris, Ilerman deStattboen ou Stattern, qui était
passé de vie à trépas quelque temps auparavant ; ces
lettres, dont le texte officiel Tient d'être retrouvé et
publié dans la Biblioth. de l'École des chartes, sont
datées du xxie jour d'avril (20 janvier) l'an de grâce
1475.
Vere l'année 1478 Michel Friburger et Martin
999
PARisrvs.
1000
KranU renoncent à soutenir une latte qui derient
presque impossible et disparaissent ; très-probaUe-
ment ils quittent la France et retournent en AUe-
nuig:ne ; Gering reste seul et continue ; en IftTQ il
s*a«ocie avec un libraire de Paris nommé Guillaume
Maynyal. Vers 1483 il Ta s'établir dans la rue de Sor-
bonne, dans une maison qui dépend de Técole et
porte l'enseigne du Buis {ad Buxum) , et prend un
nouvel associé, Bertbold Bembolt de Strasbourg,
a%ec lequel il reste établi Jusqu'à sa mort, arrivée le
2S août 1510; il légua ses grands biens aux collèges
de Sorbonne et de Montaigu.
« Gering, dit M. Deniard, avait employé dans le
principe des caractères romains; il fit usage en-
suite oe caractères de transition, dans le goût de
ceux de Scbœrrer et de Mentelin ; puis il revint aux
caractères romains ; ceux dont il se servit en lft78,
après la dissolution de la première société, sont
d'une grande beauté. Mais a la fin, entraîné par le
goût du temps, il fit usage de caractères gothiques ».
Parmi les grands imprimeurs parisiens du xve siè-
cle, nous citerons Pasquicr Bonhomme, fils d'Aspals
Bonhomme, Fun des quatre libraires-jurés de l'uni-
versité, avant l'introduction de l'imprimerie ; c'est à
lui que Von doit l'impression du premier livre
français exécuté à Paris, avec date : Les grandes
CRRONIQCES DE FRANCE, 8 VOl. in-fol., 1ft70 (lft77
nouveau style) ; Pierre Caron; Antoine Vérard, qui
débute vers 1484 , et non pas en 1480 comme le
dit Lottin ; c'est l'imprimeur français par excel-
lence, Tédileur des poètes et des romans de cheva-
lerie; on lui doit plus de 200 éditions de livres fran-
çais avec un grand luxe? de gravures sur bols et un
Srand nombre de magnifiques livres d'heures; il
emeura sur le Pont Notre-Dame, Jusqu'à l'écrou-
lement de ce pont en 1499; puis >int temporaire-
ment se fixer près du Carrefour St-Siverift^ et au
mois de septembre IMK) dans la rue St-J acquêt,
près du Petit-Pont, où il resta S ans; enfin de 150S
Jusqu'à sa mort, arrivée vers 151S, il alla demeurer
devant la rue ^'eufve-Notre'Dame.
Barthélémy Vérard, son fils (?), lui succéda, et, en
1518, on voit apparaître un second Antoine Vérard.
Plusieurs monographies intéressantes ont été
consacrées à ce grand typographe ; nous citerons
particulièrement le* beau travail de M. Renouvier:
d€s Gravures en bois dans les livres d'Ant, Vt-
rard.
GeofTroi de Mamef est reçu libraire -Juré et maître
imprimeur en 1481 ; c'est le chef d'une nombreuse
et célèbre famille de typooraphes, qui possédait
deux établissements considérables, l'un à Poitiers,
l'autre à Paris ; Guy Marchand, Pierre Levet, Fran-
çois Régna ult, Philippe Pipiuhet, Simon Vostre,
Denys Jaiiot, Michel Lenoir, Guillaume Eustace,
Jehan Petit, Jehan Trepperel, et enfin l'illustre Josse
Bade d'Asch, près de Bruxelles, le gendre de J.Trech-
sel de Lyon (1498-1535) ; voiU les plus grands noms
de la typographie parisienne , au xt* siècle, et cha-
cun d'eux mériterait l'honneur d'une biographie spé-
ciale.
Avec le xti« siècle apparaît le nom glorieux des
Estienne, avec Henri, premier du nom, d'une noble
famille de Provence, qui vient exercer la typogra-
phie à Paris, et dont le premier livre est une édi-
tion des Ethiques d'Aristote, éditée par Lefebvre
d'Flsiaples : Abseluta in aima Parisiorum acade-
mfrt, per lyolfgangum. Ilopilinm et Henricum
Stephanum, infonnularia literarum arte socios...
die ncptima maii m.d.ii. iiifol. Le chef de cette
illustre famille d'imprimeurs à laquelle Mich. .Mait-
taire, M. Kenouanl, MM. Cnipeiet, Bernard et F.
Didot ont consacré d'excellents travaux, mourut en
1520, et sa veuve épousa le célèbre Breton Simon de
Oollines ou de (^oïlinée, dont le nom parait pour la
première fois l'année précédente : ClicMovei Trac-
tatus de régis officio. Parisiis», in offic. SIm. Colinsi,
1519, in-4«.
En 1507 Gilles Gourmont fait graver les premiers
caractèn>s grecs rt hébreux^qui aient été employas
en France ; le premier livre grec sorti de ses presses
est, suiv. M. Reoouard,le Mosjtos, de 15t7;el
d'après d'autres blMiogr., un Alpbabetuh Cmm.
CUM (Bi6Xo; î\ y^'c^P^^nf^^)» ^ ^ même anée,
in-H» de 14 ff.
L'année suiv., 1508, apparaiaaent les «nemicrf
caractères hébreux, dans le livre intit.: Froarlfd
Tissardi (d'Amboise) GrammeOea HebrtOea tt
Grœca, in-4«>. ^ ^, _.
En 1512 iurgissent deux grands noms, GrfMotdn
Pré (que nous avons, par suite d^ime erreur lacoo»-
préhensible, porté à l'acUf de Lyon), et GeonraiTory
de Bourges, imprimeur, graveur, poète et trao^t-
teur, auquel M. Aug. Bernard a consacré vue ooa-
sciencieuse monographie, dont la seconde éëilioa
est un livre complet. Ce fut le maître de Garamood,
doiit il nous faut parler.
« Vers 1520, Claude Garamond, dit M. F. Didol,
renonçant aux caractères gothiques et semi-fotM-
qnes, grava, d'après les belles formes des imprimean
vénitiens, les caractères romains et iialiqbest qal
furent généralement adoptés; ses élèves GutUaaoK
le Bé et J.Sanlecque suivurent son exemple. • Le soc-
cès de ces caractères fut tel que le nom s*en ett
conservé et qu'on s'en est servi longtemps pour
désigner les types dont la grossew corrôpond à
notre corps de huit points.
Nous voyons arriver successivement GIvcMieB
Wechel, François Gryphe, le frère de Sébastien de
Lyon , Thieiroan Kerver , et par-dessus tons , le
grand Robert Estienne, dont le beau-père est Simoa
de Collines, dont la femme éuit PerretteBade, la fille
de Josse Bade, et dont le fils îai Henri EsUenac
deuxième du nom, pâtre excelso fUius exeelstar.
Michel Vascosan, second gendre de Josse Bade,
et par conséquent beau-frère de Rob. Estienne, flot
un imprimeur non moins éminent. Son premier
livre, daté de 1532, est un voL grec: Dietiamim Atti-
carum Collectio, pet. in-8« ; ce hit rèditenr
d'Amyot ; puis les Morel : GuDIaiune, dont le nronlcr
livre impr. est : Artis Metiendl ex gr, ReUekH
Margarita PMlOiophica, 1549, In-ft»; Frédéric MotpI
lier). Car. Bnvilli opus geometricum, 1557, ln-8».
(L'édition française de la Géomitriede Charles Bou-
vellej Impr. par H. Estienne en 1511, est le premier
livre de géométrie publié en français); Frédéric
Morel {2*),Hcsiodiopera et diet^ 1581, in-4o; enfin
Claude Morel, P. Bami vita per Nicol, Saneelium,
1599, in-8o.
Le 17 Janvier 1538, François 1er, par lettres pa-
tentes, donne à Conrad Néobar le titre d'imprimeur
royal pour le grec ; et en 1539 à Robert Estienne
celui d'imprimeur pour l'hébitu et le latin. Néobar
étant mort l'année suivante, son titre et le privilège
d'employer les caractères de Garamond, dits tyjH
regii^ sont dévolus au même Robert Estienne.
On comprend quelle extension prendrait ce résu-
mé, si nous étions obligé de suivre les progrès de
l'imprimerie à Paris Jusqu'au xix« siècle ; bornons-
nous à quelques noms.
Au xvie siècle, nous citerons encore : Pierre Bigr,
l'imprimeur spécial des affiches et placards, lesllar
douin, les Nyverd, Alain Lotrian, Jean St-Den}-s
Olivier Maillard, Gilles Corrozet, poète et historien ;
Robert Gran^Jon , le fondeur des caractères de civi-
lité, appelés d'abord lettres françaises de Pari de
main et depuis lettres eursives ; Tvon Gafiois,
Jehan lA)ngis, les Roffet, aux caractères ronds si
élégants ; Guillaume BouUe ou Boullé, les frères
An^eliers, Gervais Chcvalon, Vincent Sertenas,
Jehan Bonfons, et Adr. Tumèbe ou Tournebeuf
(v(»y. Raillct, Auteurs déguisez, p. 165), dont le |>re-
micr livre impr. en 1552 est en même temps 11
l'« édition du Juif Philon ; Bernardin Turrisan, Oli-
vier de Harsy, Phil. d'Anfrie ou Danfrie [Car. de n-
vilité) , Viuil. Bonnemère, la famille desl^ Preux,
Robert Dallard, pourvu de l'office d'imprimeur ro}-al
pour la musique, et cette spécialité se perpétua dans
sa famille ; (iabriel Buon, Mamert Pâtisson, etc.
Au xviie siècle nous mentionnerons : Jean Camu-
sat, qui fut choisi |)ar l'Académie française , de for-
mation nouvelle, pour son iinprimeiu*; Antoine
1001
PARISIVS. — PARMA.
1002
Vitré, célèbre par Timprcssion de la Polyglotte de
le Jay ; il fut nommé imprimeur du roi, pour les
langues orientales, et M. A ug. Bernard lui a consa-
cré une monographie ; Jean de la Caille» auquel on
doit une histoire assez estimée de la typographie
parisienne ; Uenys Thierry^ Séb. Cramoity, Louis
Billaine ; Jean Anisson, ^uT devint directeur de
rimprimerie rovale (il était originaire d'une famille
d'imprimeurs-libraires établie à Lyon, et qui possé-
dait également une maison en Espagne) ; enfin Denys
Mariette, oncle du célèbre iconophile, libraire et
imprimeur, Pierre Jean Mariette.
Au xviiie siècle enfin nous ne citerons que les
Saugrain, Barbou, Coustelier, Lottin, Anisson Du-
perron, guillotiné comme aristocrate; Momoro,
guillotiné comme démagogue; et nous dorons
cette trop longue nomenclature par l*un des noms
les plus glorieux de la typographie franç|ise. celui
des Didol, dont rétablissement comme libraire à
Paris remonte au règne de Louis XIV ; le poids de
cette renommée européenne est noblement porté
aujourd'hui par notre respectable et savant édueur,
M. Ambroise Finnin Didot, né en 1790, et aussi
excellent bibliographe, qu*helléniste érudit et ardent
collectionneur de livres et d'estampes.
Parlerons-nous des imfirimeries particulières ou
clandestines? de l'Imprimerie royale, fondée au
Louvre par le cardinal de Richelieu, avec Sébastien
Cramoisy (II) comme directeur, et Trichet du
Fresne comme premier correcteur (nous ren-
voyons le lecteur au livre^de M. Bernard) 7 — de
rimprimerie de la Gazette de France, dont le pri-
vilège fut accordé le 11 octobre 16S1 à Théophraste
Renaudot ? de l'imprimerie du monastère deSt-Denis,
qui fonctionnait à Paris, rue de l'Amandier , vers
1571 ? de rimprimerie de M. Savary de Brèves, notre
ambassadeur à Gonstsntinople, dont la collection de
caractères orientaux fut acquise en bloc par Ant.
Vitré ?
Parlerons-nous encore des Jolis caractères cursifs
de Pierre Moreau, et de la défense que lui fit le
grand conseil de faire le commerce de la librairie ?
de l'imprimerie du roi I^uis XVenfaptaux Tuile-
ries ; de l'imprimerie ûei enfants aveugles, imagi-
née par M. Haiiy, interprète du roi 7 des imprime-
ries polytype, stéréotype, etc.?
Des imprimeries clandestines ? des Pères-Jésuites
du collège de Clermonl et du Rév. P. Loriot, leur
typographe ? (161<:i) ? des Jacobins de la rue St-
Honoré (IGUO) ? de l'imprimerie des Ffouvelles ecclé'
siastiques , si parfaitement dissimulée, que la police
ne vint Jamais à bout de la découvrir; il est vrai
qu'elle la cherchait à Paris, et nous croyons qu'elle
était cach^'e à I^val ? de l'imprimerie de la duchesse
de Bourbon, établie au Palais Bourbon, vers 17S0 7
des imprimeries clandestines saisies par la police, en
1735 ? de celle que M. Bochart de Saron avait si
parfaitement organisée dans son hôtel, en 1778 ? de
celle du médecin Ruc'hoz, en 1780 ? de Malon de
Borci (1791)7 des Journaux et des Journalistes de
la révolution, Marat, Martel, etc. 7 de Quenard
(1796) 7 de Lucien Bonaparte dans sa maison de la
rue Verte (1799) 7
Mais nous avons réuni et nous avons sous les yeux
un amas de notes, i ce relatives, dont nous pour-
rions tirer plus d'un volume, et nous renvoyons le
lecteur, désireux d'en savoir aussi long que nous» à
la collection prodigieusement riche et curieuse qu'a
laissée un ancien et célèbre directeur de l'Impri-
merie royale, collection presque inexplorée, et con-
servée à la biblioth. impériale sous le nom de: Ponds
AniMon Duperron,
Les principales autorités à consulter pour l'his-
toire de la typographie parisienne, c'est-ù-dire les
débuts, les progrès qu'elle a fait faire à l'art , son
influence politique et littéraire, ses rapports avec
l'administration et le clergé, les principales autorités,
disons-nous, sont énumérées dans la table du Ma»
niid; mais nous recommanderons plus particulière-
ment les travaux de l'excellent Cbevillier, l'ancien
bibliothécaire de la Sorbonne (Paris, 1094, in-4*>) ;
le résumé historique de l'introdiKtion de • l'impri-
merie à Paris, par M. Taillandier (Paris, 18S7, in-à»),
excellent lirre, rempli de faits et de pièces repro-
duites avec une exactitude scrupuleuse ; les «diver-
ses monographies de Maittafre, de MM. Auguste
Bernard, Crapelet, Le Roux de Lf ncy, Duprat, etc.;
les nouvelles et luxueuses publications du Musée
des Archives de PEmpire, et spécialement le travail
considérable que M. Didot a consacré à la ville de
Paris dans son Essai sur la typographie de 1851.
Parma JCic, Liv., Virg., Pl.J, ndtppxt
[Str., Pt.], Ck)LONiA Julta Augusta [Insc.
ap. Gr.]^ ville de la Gaule Cispadane,
qui conserve le même nom de Parma,
Parme, grande ville de l'Italie Cen-
trale, au S. du Pô^ sur la Parma^ afQ.
de ce fleuve; patrie de Macrobe et
d'Antonio Zarotto^ le premier impri-
meur de Milan.
La biblioth. de Parme fut fondée en 1760 et rendue
publique dix ans après; elle s'augmenta en 1810
de la collection orientale du célèbre hébrafoant de
Rossi et de plusieurs bibl. de couvents supprimés.
Pàolo Ma. Paciaudi a publié en 1815 une lutéres-
sante monographie sur ce bel établissement.
Deur volumes chimériques ont été, par certains
bibliographes rêveurs, attribués à des presses j[>ar-
mesanes qui n'ont Jamais existé. Le premier, ima-
giné par Van der Linden {de ScHptis Medicis)^ est
une certaine édition de PHistoria naturalis Pli-
Nii, qui aurait été' imprimée à Parme en 1470, par
un typogr. lyonnais, du qom d'Esticnne Coral ;
l'historien de Parme, le savant P. Iren. Aflb, a fait
Justice de cette assertion et a rendu à l'incunable
cité sa véritable date, qui est 1470.
Le second est dû à l'improvisation de l'excellent
bibliothécaire du cardinal Masarin, à Gabriel Naudé,
qui dans ses Additions à l'Mst, de Louis XI dit s
« Pour ce qui est des autres villes d'Italie, bien que
Je n'aie point rencontré de livres qui y fussent im-
f»rimés auparavant l'année 1472, comme parexemple
ei œuvres de Barbatiasà Boulogne, et celles de Balde
à Parme de 1472 et 1473, nous pouvons toutefois
cnnjecturer qu'il y en uvoit eu beaucoup d'im-
firimés auparavant l'an Ift'îO. • I^ Caille et l'Or-
andi -abondent dans le sens de Gabriel Naudé, Mait-
taire et Prosper Marchand contestent le bit. Debure
donne à cette prétendue édition ilu Jurisconsulte
Baldi de Ubaldis la date de 147S ; mais le P. Aflb
détruit une à une les preuves chimériques de ces
bibliographes, et l'exact abbé Mercier de St-Léger
ajoute : ■ Je n'en crois pas moins aujourd'hui
l'édition de Balde , en 1475, aussi chimérique que
celle de 1472 ; et comme celle de 1475 est incon-
testable, il est très-probable que la mémoire de
Naudé l'a trompé... il avait cru voir une édition de
1478, lorsqu'il n'avait vu que celle de 1475. »
M. Ange Peziana, savant bibliothécaire de Panne,
a publié en 1808 une brochure Intéressante, dans
laqueUe il décrit avec un soin religieux la première
impression connue de. la typographie parmesane ;
cette notice de Pezxana a de plus le mente de sortir
des presses de son illustre compatriote G. B. Bodoni.
C'esi un recueil d'opuscules, découverts à la fin
du siècle dernier par un bénédictin de la ville, D.
Ramiro Tonani ; ils sont imprimés par Andréa Por-
tilia : Pldtarcbi Tràetatus de liberis educandis,
Guarino Veronensi interprète, -- ilieronymi
Presbiteri de offieiis lilterorum erga parentes. —
Basilii Magnide legendisgentiliumlUfris oratio ad
adolescentes^ Leonardo Aretino interprète. Le pre-
mier traité comprend 22 (T., ou plutôt il finit à la
2e ligne du 22* f., et le second opuscule commence
, immédiatement, qui finit au vo du 24» f. Enfin le
* traité des. Basile, qui commence aveela25* page
r^, finit à la 5o ligne du 59? f. également au r^; eu-
suite on lit :
i003
PAR1L£ CAMPl. — PARTINIACUM.
4004
Eia qpibos restât pueri spet nnka patnim
Diidte : n8 fadUtaOc uia moosirat fter.
HocDlIpretilt opuf nobls Porttlia Psutnx
Andréas t maltiis coi datar artU honos.
Mono calendes octobres, h.cccclixii.
Le dernier f. est blanc Ce ? ol. in^o eSt donc de
M ft k 20 lignes ; il esc en- caractères ronds sem-
blafales à cenx a? ec lesquels I^tilia a exécuté le
PmAMA de 1478 ; sans cklffires, récL, signau, ni
traiu d'union.
Peuaoa conclut en disant qu'il ne peut arOnaer
que ces trois opuscules forment le preoner Hne im-
primé à Paruie» et qu'au contraire les mois de b
souscription d-dessus « MuUum eut dalhr artiê
êionùi» lui semblent indiquer qu'il était déjà
sorti des presses de ce typogr. quelque autre produc-
tion au), inconnue. Il nous semble, à nous, que c'est
là une traduction singulièrement complainnte.
Le Petrabca de im, avec les eommentaires de
Frauoesco Filelfo. est trop connu pour que nous en
donnions la description.
Le Lyonnais Esilenne Coral Tint s'étaUIr à Parme
pendant que Portilia uavaiUait encore à son édi-
tion de i>étrarque; le premier Uvre qu'il ait impri-
mé dans cette Tille est l'AcoiLLtiDE de Stacs.
Pendant que cet imprimeur préparait cette édi-
tion* 11 apprit qu'un oe ses compatriotes, établi à
Perrara, André fieaufort, plus connu sous le iiom
d'Andréa Gallo, aTait sous presse ce même poému
classique; le dépit ^'empara de lui, et, piécipiuut sa
composition, négligeant les corrections, traTaiilant
Jour et nuit, il parvint à arriTer le premier ; au»si
dit-il dans la souscription : Si quas, apiime Ltdor,
koe in opère lUuriu inffemerii, Hoeum ponUo,
HomSttphanuM Coi'otluM iAtgduHenêii iHvidorum
quorumdam maliwteniia tofeuitui , qui UUm
imprimere tentanaU^ eitius quam aspwragi eo-
ÎpiioJif M»', id obMli/it, ae summo studio emeiulatum
Uei-arum studioeiê tegendum tnuUdU. Pamue,
H.CCCCLXXIII.X Cal. Aprilis, in-4o.
Voyez Amati pour la liste des précieuses éilltions,
presque toutes des grands classiques, publiées
par ces deux Imprimeurs rivaux, Portilia et Ëstienne
CoraL
Signalons rimprimerie conventuelle des Char-
treux , qui donne en lft77 : Baplistœ MtarcMoni*
Paiiavicini Epi*copi Regicnsis Uittoria flendœ
Crucis €t funeria Domini twêti-i Jetu Chritti ad
Eugenium I F, 5. /'. cum muUis aliis car minibus.
Impresser e frcUres opus hoeCartusie Parme
Quitus Augustitius genue tune prefuit opus,
M.cccr..LXXVii. Decemoris.
In-ft*. Ce volorac est bien imprimé à la Chartreuse
de i^rme, et par les Chartreux eux-mêmes, et non
point par un certain Augustin de Gènes, ainsi que le
Teut Orlandl.
Lie meilleur imprimeur parmesan du xt« siècle
que nous puissions citer, après Portilia et Coral ,
est un certain Angelo Ugulcto; nommons encore
Genexius dcl Cerro, qui donne un beau Tirence en
IftSl , et I>elphcBbu8 de Oliveriis, dont on connaît
plusieurs ouvrages, entre autres un Lueain de 1483.
Au milieu du siJîcle dernier parut à Panne un
grand imprimeur, dont le renom tut colossal et
excessif; nous avons nommé J.-B. Bodoni, né à Sa-
luées en 17ft0 ; sou> sa dirt«ction Tiraprimerie grand-
ducale acquit une réputation européenne, il (»t
certain que le luxe typographique de ces grandes
éditions, luxe auquel l'imprimeur a tout sacrifié,
Jusqu'à la corieclion, a pu justifier, «jusqu'à un cer-
uiu point) le prix élevé auquel i>arTenaient il y a cin-
quante ans ces in-folios à marges désordonnées. Mais
on est aujourd'hui, grâce à Dieu, revenu de ce tra-
Ters, et les Rodoni sont tombés à un prix relative-
meut médiocre, mais parfaitement justifié.
Paril£ Campi, (H'uplc de la BaYière, limi-
trophe des Marcomans ; occupait les .
bords de la riv. Cham, dans l'Unter- '
Doiiaukreis.
UmpmÊoiç,
de rHélicon; auj. Monte Uakom on
Liakura.
Parkes Mons^ IIo^; [rbuc, PaosAD.
montagne située entre l'Attique et 1
Béotie^ auj. Nochea.
Parnon Mons^ UéjfHÊf [Pausan.]. monta-
Se de rArcadie, sur les confins de la
conie, auj. AghioPetrot ou Maieto.
Parousson rr. P.], Ikf6Xio«6y ]Ptol.],
licipe de Dacie, auj. Nagy-Bœ^
municipe ^ ■-., -
dans la Moldavie, sur le Marowb.
U
Porco
Paropus, IIdb»ic6« IPolyb.], ville de
Sicile, au S.-E. de Termini, auj. F
[Reicbard].
Paros 1ns. fPlin., Cic, It. A.], IHdu;
r„__ . ,.. ,, .. . C •
Praxitèle,
[Herod., Ptol.]. Tune des Cycladès,
auj. Paro ; c'esît la patrie de ~
et peut-être de Phidias.
PARRADUlfUM, PaRTBANUM [It A.], PaHRO-
DUNUM [Not. Imp.], localité de la Rbse-
tie, auj. Partenkirch, pet. ville de Ba-
vière, sur la route de Weilheim àinns-
bruck (Isarkreise).
Partheni, Parthin!, peuple de la Dalma-
tie, qui habitait les environs de Bu-
razzo,
Pahtuemcum [II. A.|, ville de Sicile, sur
la route de f^alertne à Trapani, auj.
Palamita [Ciuvcr.J.
Partiienium pbom., TlxpOzvtcv àxpsv [Strab.],
cap de Crimée (Cherson. Tauriquei.
auj. Felenk'Burun.
Partiienius Mons, dans l'Argolide, auj.
Barbenia [Rruse],
Partiienius Portus [Plin.], sur la côte 0.
du Brultium, auj., suiv. Reicbard,
Cetrara,
Parthenope, voy. Neapous.
Parthenopous [Plin.], Ux^t^àmXii [Stepb.
B.], ville de la Mœsie, auj. Uadsji'
Oglu-Bajardsjik, dans la Roulgarie
[Reichard] .
Parthisccs fi.. [Ammian.], Patius^us
[Plin.], TisiANus [Jornand.j, Tysia
[Geog. R.], riv.de la Dacie, auj. la
Theiss, grand afll. du Danube.
Pabticls Saltls, Perttcum, le Perche, anc.
prov. de France, divis. auj. entre les
dép. de l'Orne, de l'Eure et d'Eure-et-
Loir.
Partiniaclm, Partenay, Parthemy, ville*
de Fr. (Deux-Sèvres).
1005
PARTISCUM. — PATAVIUM.
i006
Partiscum, IlapTiaxov fPtol.], localité de
la Dacie, auj. Racz, à l'O. de Csongrad^
au confl. du Kôres et de la Theiss.
Partpha, voy. Bartpha.
Nous n*avon9 pas donné le titre du preiiiier lÎTre
iinpr. à Bartfeld ; le voici : Leonardi Siockelii far-
mitlœ tractandarum tacrarum concionum, per
Euangelia communium feriarum totius anni, in
vsiim Ecclesiœ Christi eollectœ. Partph», 1579,
in-80.
Par VA Petra, Lûtzelstein, bourg et anc.
château d'Alsace (Bas-Rhin).
Pasinus, Pasinum [Plin.], ville de Tllly-
rie, auj. Possidaria (Tj.
Passagium, le Passage, pet. port d'Espa-
gne, près S. Sébastien (Guipuscoa).
= Passais, bourg de Fr. (Orne) ; anc.
archidiaconat.
Passa NUM, Bassano, ville de la Vénétie^
sur la Brcnta (délég. de Vicence).
Quelques bibliogr. ont donné cette Tille comme
étant la patrie du grand Aldus Piu.s Romanus. Ceci
est une erreur : le chef de la noble famille des Aides
naquit & Bassiano, bourg de la délégation de Velle-
tri, de 10(17 à llkA9.
Falkenstein fait remonter rimprimerie dans cette
ville à Tannée 162S ; nous croyons que Pintroduc •
teur de la typographie à cette date est an impri-
meur vénitien du nom de Ginammi.
En 1695 nous citerons, de I*imprimeur le plus
considérable qui ait exercé dans celte petite ville :
Orazione in rcndiinento di grazte at ht. R, P.
Francesco Grandi, délia vamp, de Ge*ù, predica-
tore in S. Giov, Battista di Bastano. Bassano, per
Gio. Antonio Remondini, 1095, in-ft*. Ce discours
est du P. Luigi Lugo, Somasco.
Passa vii'M, voy. Bacodurum.
Passiaci'm ad Sequanam, Passy, anc.
bourg de la banlieue de Paris, auj.
réuni à cette capitale, voy. Nigeonium
MONAST.
Les Minimes de Passy avaient une fort belle biblio-
thèque; un certain nombre des précieux incunable*
sur vélin de la Bibliothèque impériale, entre autres
le Caltiolicon de lUQO , provenaient de cette M-
brairie.
benjamin Franklin, envoyé par les États-Unis
d'Amérique pour obtenir en faveur de la révolution
Pintervention de la courde Versailles, fonda en 1782
un petit établi:iscment typographique à Passy; Tau-
leurde la Science dn bonhomme Richard était, on
le sait. Gis d'imprimeur et imprimeur lui-même ; de
ces presses républicniiics sortit en 1782 : Petit Code
de la Raison humaine... par M. B. d. B. (Barbeu du
Bourg, médecin de la Faculté de Paris), in-2) de
'118 pp. Cet ouvrage est dédié i M. B. P. (Benjamin
Franklin). — Supplément to thc Boston Independent
Chrçmcle; — Letler from the Pirate Paul Jones,
etc. Franklin quitta Passy en juillet 1785 et retourna
mourir dans sa libre et lière patrie.
Passinlm, Possenheim, bourg près de
Merseburg, en Prusse (province de
Saxe). ■'
Pataium, PaitayJPatay, bourg de Fr.
(Loiret); batrfie en 1429.
Patavissa [Ï..I^.J,Patabissa[G. Rav.], Ila-
TscOi^oa JI(oI.J, localité do la Dacie, que
Ton croit être auj. le bourg de Mar-
Ujvar, ou celui de Bogatz, dans la
Transylvanie.
Patavium [Liv., Mêla, Plin., Tac, Virg.
etc.], n«Tau{cv [Ptol.l, naraouiov JStrab.] ,
Patavum [It. Hier.J, Patava [T. P., It.
Ant.l, Patavta, ville de la Vénétic
(Gaule Cisalpine), sur la rive puchc
du il. Medoacus, dont on attribue la
fondation au Troyen Anténor (voy. B.
de Montfaucon, Diar. Ital,, p. 79), âuj.
Padua, Padova, Padoue, dans le ffouv.
et à ro. de Venise, près du confluent
de la Brenta et du Bacchiglione.
Célèbre université, fondée en 1228; c*est la patrie
de Tite-Uve, de Valérius Flaccus et d*A8Conias
Pedianus.
Les premiers typographes de Padoae furent Bar-
tolommeo de Valaezochlo, citoyen de la ville, qui
8*était associé à un artisan étranger, Martinus de
Septem Arboribus Pnitenus, ■ i quali subilirono i
loro tipi in una officina destlnata per Puniverslti,
coll' aggiantivo in Gymnasin Patavino ». Sept ou-
vrages sont cités à la date de 1472 comme les pre-
miers produits de leurs presses. Pâques tombant le
29 mars en cette année, vold l'ordre dans lequel
parurent ces sept volumes t
1* Bagellardi à FlunUne, MagUtri Pauli, Me-
dici, DE iNFANTIUIf ^tGRITUDINIBCS ET REMEDII8. A
la fin : OpUMcutû de egritudinilnu et remediis ïfà (t
tinm ae totidem capituUicifpitat1kpegregiû\\tîc
famosissimU artium et medieine doctorë[[fnagiK-
trum Pautum Bagellardum a Flumle\\f'alieiter
explicit,lSota miaôia caret {/iMftlto.|if.CGCc.LXXii.
die XXI. Aprilis, Bab val patauus F, f.lMAR de
septem arboribus prutenuê. In-fto deftO (T. chif., à
24 lignes, sans réclames, capit. ni signât.
20 Turcheii {Ant.) jur, cons. Patauini apud
Nie, Tronum gratulatoria oratio, In-4*, daté du
5 mai.
5o Jac. de Zochis de Ferraria, de pœnit. et
remiss, disputatio etrepetitio. In-folio, du 28 juil-
let.
*• Franc. Petrarehœ Poetœ excellent issimi
Triumphi. In-fol. du 0 novembre ; édIUon célèbre
bite sur le ms. autographe du grand poète, et lon-
guement décrite par les bibliographes, Voipi,
Marsand, Audin, Amaii, Dibdln, Bronet, etc.
5* Averrois Commen'aria in Arisiot. de Anima.
In-fol. daté : Décima Kalendas Decembris,
0* Aoicenuœ Canones, In-fol. du 23 décembre.
7» Enfin la Fiammetta del Bogcacio; édition
princeps d*un livre célèbre, qui, en raison de sa date
du 21 mars 1472, a passé jusqu^ici pour être le pre-
mier livre imprimé i Padoue.
En 1475 apparaît un nouvel imprimeur, Lorenzo
('.anouo de Lendinara {Lnurentius Catiozius Len-
denariensisu et Tannée suivante \ient se fixer dans
cette ville un typographe fram^ais dont le nom est
resté l'une des gloires de la ville de Rouen sa pa-
trie : nous avons nommi Pierre Maufer. Son pre-
mier livre est celui-ci : Petrus de Abano. lÀber
Compilationis Physionomiœ, A la fin: Anno DO'
mini Millesimo Quadringentesimo Septuagesimo
quarto hoc de Phisonomia (sic) opus Pctvi Padu-
banmsii per me Petrum Maufer, normanum
Rothomaçensis dyoces, In-fto, de 50 ft chiC, sans
réel, ni sign.
Maufer quitte Tadoue eu 1480 et va s*éublir i
Vérone ; nous le voyons A Venise en 1485 et à
Modèneenl491.
En 1475 un célèbre imprimeur allemand, Jean
llerbort, de SelingensUdt près Mayence, vient s'éta-
blir à Padoue ; en 1480, il est appelé à Venise par
Micolas Jenson et Jean de Cologne, associés, et mis A
1007
PATAKINUM. — PEDALIUM PROM.
IW
la tête de leur vaste atelier typographique; il revint
on instant k Padoue, mais mentôt retourna à
Venise, ob il exerça en son nom personnel à dater
de 1482, l*année qui suivit la mort de Jenioii.
A c6té de Padoue s'élevait le monastère dé Ste-
Jastine« dont la bibliotbèque Jouissait d'une grande
célébrité; elle est av^]. dispersée (voy. le JMor.
ital. de MoBtfancon, et Frederici, dêUa BibUotk, dt
Sta-GiustinariBi9).
Nous ne pouvons quitter Puioue sans accorder
tout au moins une mention admiratiTe à la belle
typographie dite de CTomino. Cet établiisement lût
fondé en 1717 par le» frires Gaëtano et J. Ant
Volpi: Gluaenpe Gomino ftit mis à la tête de la typo-
graphie, qn*il dirigea avec un soin extrême ; le pre-
mier livre qui soit sorti de ces prenes célèbres
est cehii-ci : Joanni» PoUni dt moiu aquœ miwto
Utri éuo, cum flguris. In Padova; appresso 6. Co-
raino, 1717, in-fto. Depuis 1756, date delà retraite
des frères Volpi, cette imprimerie perdit tout son
lustre; en se retirant Gaëtano Volpi publia; La
Ubreria de VotpC e la Siamperia Caminiana
(UuMtrate, In Padova, 1756, app.G. Gomino, in-8o
de 593 p. Ge vol. fort bien exécuté est d'autant plus
précieux quMl n'a été tiré qu'à 206 exemplaires.
Patâkinum^ Toy. Sarôs-Patahnuic.
Paterne, Pemes, bourg du comtat
Venaissin (Vaucluse); patrie de Fié-
chier.
Paternucdm^ Payeme, dans le canton de
Vaud (Suisse).
Paternum [It. Ant.J^ dans le Brattium,
auj. Torre di Fïïwnenka, en Calabre
[Reich.].
Pathîssus fl., voy. Parthissds.
Pathmos Ins., Patmos, l'une des Sporades
dans TArchipel^auj. Patmo, Palmosa,
PatrjE [Cic, Ovid., Liv., Plin.], ITàrpai
[Herod., Strab.], anc. Aroe [Cell.l,
Arje Patrenses, ville de rAchaîe, sur la
côte N.-O., anj. Patras, Patrcèso, en
turc BaHobadra, viUe de la Morée> à
rentrée du golfe de Lépante ; chef-lieu
de rÈparkhie d'Achaîe ; archevêché.
Pendant la guene de l'indépendance hellénique,
un Journal, intii. le Courrier de POrienty fut
publié par les Français philhell&nes à la date
de 1828. En 1840 une partie de Timprimerie de
Constaniin Tompras et de K. Joannidès y fut trans-
férée , et on y publia en Juin le l«r no du Journal
6 'Axotïxàc KfipvÇ.
Patriacus Villa, Patriagiîs in pago Lemo-
zino, Peyr(U4a'N<mnière, commune de
France, près Bellac (Haute- Vienne).
Patricu Colonia, voy. Corduba.
Patrioacus , Précey, commune de l'ar-
rond. d'Avranches (Manche).
Pattingham, village d'Angleterre, sur les
limites du Staftordshire et du Shrop-
shirc.
Une école fort riche existait dans cette petite
localité au xviiP siècle; elle possédait une impri-
merie i son usage personnel, de laquelle on cite
une édition d*HOBACE, donnée en 175S, dont un
exemplaire est conservé k la Bodléienne [Gotton*s
Suppî.].
Pauca, IlaSxA, ville de Tlle de Gone,
Pocognano, an S.-E. du Talavo, mr.
Reicnard.
Pauli (S.) Civ., S.-Pad, S.-Pol, vilk ^
Fr. (Pas-de-Calais) ; c'était le chefte
d'un comté indépendant| dont la iq«-
veraineté fat cédée à U France ei
4659.
Pauuacuh Viens [Ch. Carolomanni, a.
881], PoLUAcuM. P<mHaic,Pauitlac, vOle
de Fr. (Gironde), soiv. Du Gange; ci
d'après quelques géogr. JEHioiUkr. imEg
de Normandie sor TAustreberle (Senie-
Infér.), anc. prieuré de BénédictiDS.
PA€LiNiE CELLA,PaiiI£nxe{{, bonrgdagrw-^
de Schwarzburg-Rudolstadt, anc ahk
de' S.-Benolt.
Paulon fl. [Mêla], ex A^pSIm
le PaUUm, PagUm, torrent qjai |itae à
Nice.
PAUsn.TPPUM [Plin.], montagne an S.-0.
de Naples, auj. Mente di PœUifpê:
c'est là qu'on montre le tombeau de
Virgile.
PAUSU1.A [T. P.], PAUSii [G. Rar.], vflk
du Picenum^ auj. Menie Elpœre, oa,
suiv. Reich.^ Qrùtta AzzoUno, près de
Talentino (marche d*Ancône).
Pautalia, HauTaXia [Ptol.], ville de Macé-
doine, auj, Gmtendil, sur le Kara-Son.
Pavonis Mons, voy. Bamberga.
Pax Augusta [Strab.j, Pax Juua [It.Ant.],
CoLONiA Pacensis [Pliu.], voy. Begu.
Nous n'avons pas signalé cette ville du Portnpl
parmi les localités « que han tenido impremta t,
il nous faut réparer cette omission. Antonio (AfM.
Nova, J, 770> nous donne : Joào BodrigMez (fi. et
Tavira), Medico, Beprehenaorium de eeeanda «nu
in Pleuresi. Pace Julia« 1550, in-4«. Ce livrent
également cité par la Bibliotb. Lusitana.
Pax Augusta, Badia [Val. Max.]^ Boliîx
[Plut.jjBAJoxus, ville des Celtici, dans
la Bétiquc, auj. Badajoz, ville d'Espa-
ffne, chef-lieu d'intend., sur la Gua-
diana (Estremadura).
Paxi Ins., HaÇoi [Polyb.], Paxje [Plm.],
Paxo, la plus petite des sept lies
Ioniennes.
Pax Mari je, Marienfried, ville de Saède
[Graësse] .
Peda, ÏU^ol [St. B.], Pedum [Liv.], ville
' du Latiuro, près de Rome, auj. GalH-
cano,
Pedaltum Prom. [Mêla], IlTj^aXicv |Strab.|,
dans le S.-O. de l'île de Chypre, auj.
cap Greqa ou capo deUa Grcge.
1009
PEDENA. — PENA.
iOiO
Pedena, Petina, Petinum, Biben ou Pits-
chen, yillc de la Silésie Prussienne
[Graësse] .
Pedepontium, Stadt am Hof^ ville de Ba-
vière [Graësse].
>
Mous trouvons au catal. Bearzi (n* SOI) : Sancti
Francisci Aasisatit nec non S, AntonU Paduani
opéra, studio et labore R. P, Johannis de la
Haye. Pedeponti, prope Ratisbonam, 1739, in-fol.
Peg^, Pagj: [Mêla, Plin.], Ilr^-yai |Thuc.,
Sir., Plut., Plol.j, ville de la côte S. de
l'île de Chypre, auj. le port de Psaiho.
Pegavia, Pegau, petite ville et anc. abb.
de Saxe, dans le cercle de Leipzig.
Struvius, dans sa Bibt, Saxon,^ nous donne le titre
d*un livre souscrit au nom de cette ville, à la date de .
1722 : M. lo. Andreœ Walttri^ Supertntendentis^
Pegauia Augustana eonfessione clariMiima, Pega-
uis, 1722, in-4*. L'archidiacre de Pegau, D. Andnas
MOller, a publié & Freyberg en 1059 un rare voL
relatif à rhistoirc de cette viile et de son abbaye
( voy. Struv., p. 247 et seq.)*
Pegnesus fl., laPegnitz, riv. de Bavière.
PeisoLac. [Plin.J, Pelso [Jornand.|, Pel-
sois [G. Kav.], lac de la Pannonie, qui
s'appelle auj. BalaUm, ou, suiv. Mu-
char, Platen-See.
Pelagii (S.) Fanum, S.'Palais, ville de
Fr. (Basses- Pyrénées) ; nous croyons
cette dénom. plus exacte que celle de
Fanum S. Palath , que nous avions
adoptée.
Pelagonia [Plin.], nsXa-Yovîa [Strab.], pro-
vince de la Macédoine Septentr.; une
ville de ce nom existait dans la pro-
vince, sur la Via Egnatia, c'est auj.
Bitoglia, Bitolia, suiv. Leake, que Rei-
chard croit être Octolophum.
Pelasgi, IliXacr^oi [Hcrod.], nom des habi-
tants primitifs de la Grèce (voy. le beau
livre de George Grote).
Pelasgicus Sinus [Plin.], voy. Pagas^us.
Pelasgiotis, prov. de la Thessalie/ com-
prend auj. partie du pachalik d'Ienû
Scheher.
Pelendones, fraction des Geltibères qui
habitait, dans la Tarracon., le pays où
le Duero prend sa source.
Peligni [Liv., Tac], neXi^voi [Strab.], peu-
ple du Samnium ; habitait VAbruzzo
Citeriore,
Pelinna [Plin.], PELiNNiEUM [Liv.], ITtXw-
vfltîûv [Strab.], dans la Thessalie Phthio-
tide, en ruines, près de Gardiki.
Peijon Mons [Mêla, Ovid., Plin.], to ITiiXioy
o?c; [Hom., Herod., Str., Pt.], Peuos
[Plin.], montagne de la Thessalie, auj.
Monte Plessidhi ou Zagora [Leake].
Iltxxa [Herod.,
mxxti [Hier.],
Macédoine, dans
Pella [Liv., Plin., It. A.
Thuc, Xen., Polyb.
Pella, capitale de la
TEmathie; patrie d'Alexandre dit le
Grand ; les ruines de cette ville se
voient auprès de Ala/disi [Alla Kilis-
sah) suiv. Leake et Cousinéry; pour
nous remplacement occupé par Pella
répond à la ville d'Jenid/e-Vîardar,
dans le pach. d'Ieni-Scheher.
Pellana, TIsXXiivD. dans .la Laconie, auj.
Pardali, sur l'Eurotas (auj. Vasili'pO'
tamo). •
Pelontium, IIiqX6vtiov [Pt.], ville des Lun-
gones, dans la Tarracon., auj. A^^Um^iy
suiv. Ukert; et, d'après Reich., Pola de
Lena ou Concejo de Pilonna.
Peloponnesus [Liv., TacJ, -h ITtXcir^v-
vïiao; [Herod., Thuc, Ptol., Strab.],
anc. Apia, Pelasgia Argolis, depuis au
moy. â^e, Morea, presqu'île qui forme
la partie mérid. de la Grèce, et que
l'isthme de Gorinthe rattache au conti-
nent, auj. la Morée; forme sept diocèses
de la Grèce.
Pelorus pkom. [Ov., PL], IltXttpo; àxpa
[Ptol.], Pelorum [Plin.]. TltXwpiç [Thuc,
Cic, Mêla], mx«pi(£ç [Polyb., Strab.,
Ovid.], cap du N.-E. de la Sicile, auj.
Capo ai Faro oaFaro di Messina.
Peltiscum, Polotia, Polotzk, Polozk, ville
de la Rus'sie, sur la Dvina (gouv. de
Vitepsk).
Nous ne pouTonsfaire remonter rimprimerie dan<i
cette ville qu'à la fin do siècle dernier, et encore
c^est à rimprimerie particulière du collège des
Jésuites qu*appartient le volume suivant : Collectio
medifattonum pro octiduana coUeettone in exer-
vitiis S, P. N. Ignatii ad luum. Seholarum Soc,
Jesu, Polociae, typis coUegii Soc. Jesu, 179S, in-8*.
L*auteur ou plutôt Héditeur de ce livre est le Jésuite
Aloys Panisson. (Melzi, 1, 220.'
Peltttinum [Cluv.], ville des Vestini, auj.
Monte Betlo, dansTAbruzze Ultér. IL
Pelva [It. Ant.], ville d'IUyrie, auj. Livno
[Reich.].
Pembrore, ville et port d'Angleterre, chef-
lieu de comté (South Wales).
Martin signale une imprimerie particulière en
cette ville, de laquelle il cite : Sketch of a genea-
logieal and Mstorical aecount of the Family of
Vaux., Vans, or De yallibua ; now represented in
Scoiland tfy Vans Agnew, of Barnbixrrow , etc.
In the County of Wilton^ Scotland.
Pembrolce: prinied by W. E. Wilmot, 1800, in-4"
de S6 p.
Pena.
Sous ce nom de lieu un vol. est porté au calai.
Elievir de 1681 (p. 222); c'est une faute d'impres-
sion; le vol. d'anUqnités de Fr. Hildebrand, qui est
cité là, est exécuté à Jena (Cat. lÀbr, noviss,
impr, a. 1877, p. 17).
101 i
PENDlNiG. — PERPENIANUM.
lois
Penbina, PfiNDiNAS, Penàmis, bourg d'Ao-
gleterre (Cornouaille).
Peneus fl. rMela^Pl.,Ovid.]5lInwi6; [Hom.^
Herod., Str.^ Ptol.]. fleure de laThes-
salie, qaî traversait la yallée de Tempe ;
avy. Satambria, Sakmmria. — Un petit
fleuTe du même nom en Elide s'ap-
pelle auj. le Gasiuni [Leake].
Penne Loa [J. A.], Pennolucds [T. P.],
f^illeneiwe, petite ville de Suisse^ à l'ex-
trémité orient. <lu lac de Genève (Vaud).
Penninus Mons^ le grand St-Bemard (voy.
Alpes),
PENNocRuauM [It. Aut.], localité des Cor-
' navii dans la Britannia Rom., auj.
PenJaridge, sur le Penk [Camden]. .
Penrith^ pet. ville d'Angleterre^ dans le
Cumberland.
UnDrimerie en 1788 ; en i7S6 ■ G, Thomfiitm'ê
Sentimental Tour ■ y lut Imprimé, et PédUlon ori-
ginale du poème de uoleridge ■ FrUnd • y tat don-
née de f8M à 1810 en 27 UTraisoni.
PENTET^nif^ IltvTiXtMv [Plut.], dansl'Ar-
cadie ; était placé près de Bxmeriko
Tharsa [LeakeJ.
Penteucus Mons, tô IltvTtXtxov ^, mon-
tagne de FAttique, entre Athènes et
Marathon, célèbre par ses marbrières,
auj. Penteli.
Penzance, ville et port d'Angleterre, en
Cornouailles, sur l'admirable Mounfs
bay.
Un imprimeur du nom de T. Vigura s'établit dans
cette ville eu 1800.
Peparethus Ins., Utitd^rfioÇf.Viino des
Cyclades, auj. Chilidromi, au N.*E. de
Negroponte.
Pephnus, ITt^vo; [Paus.J, n«çvcv [St. B.J,
sur la cote de la Laconie, au S. de
Leuctres, auj. le petit port de Pîatsa
[Leake] .
Pequicurtium, Péquincourt, Pecquenccurt^
bourg de Fr. (Nord).
Pequiniacl'm , PiNciNNiACUM, Pccqueguy
[Chron.], Péquegny, auj. Péquigny, sur
la Somme, bourg de Picardie (Som-
me) ; traité de paix entre la France et
l'Angleterre (1475).
Perastum, PerastOy bourg de Dalmatie,
cercle de Cattaro.
Pergamum [PL, Virg.], Pergamia, ville de
Crète, auj. Platania; ce fut là que
mourut Lycurgue.
Pergamits, ntp^oiAoc [Herod.], en Macé-
doine, auj. Pravista (pach. de Sérès).
Pergantium [St. B.], Briganconu, Bre-
gançon, anc. château, construit dais
une petite lie de la raae d'Hyères (Vai).
Perinthus, voy. Heraclea.
Periolum,* Preville, sur le' Cher, villace
de Fr. (AUier).
Peristhlara, BrajUm, BraUa, ville des
prov. Danubiennes, sur le Danube
(Valachie).
Permessus fl., Ilipfuwod;, fl. delaBœolîe,
auj. la Pimitza.
Permia, Perm, ville et gouv. de l'E. de la
Russie, sur la Kama.
PERNi, voy. Paterne.
Pernavia, Pemov^ Pemaa, Pamawa , ville
et port de Russie, dans la livonie.
L'université de Dorpat fut transportée MùiiWi-
nément i Pemau en 1698, par Charles Zil, et Mb-
bliseement de rimprimerie fat la cOBiéqncBC» di
cette mesure. M. Temanxdte t BopMmiw^ lywap
j<s phyïïiea, Pemau, 1009.
Perniciacum [I. A.], Pernacum |T. P.],
station de la Gaule Belgique, entre
Tongres et Gembloux^ auj. Penm
(prov. de Liège).
Peronna , Cygnopous (?), PéroRfie-la-1%-
ceUcy Péronne, ville de Picardie, sur b
Somme, anc. cap. du Santerre ; anc.
abb. de St-Bcnoît; ce fut dans le châ-
teau de Péronne que Charlcs-le-Sim-
ple fut relégué et mourut ; Louis XI y
rut gardé à vue par le Téméraire en
4468.
L'établissement de rimprimerie à Péronne rr-
monte à 1712, mais le plus ancien livre qu*aitjpa
découvrir M. F. Pouy ne remonte qu*à 1715 : VÔf-
flce qui te chante à la Prœettfon générale an
siège <te Péronne, Péronne, de Pimprlmerie dllo-
noré le Beau, 1715. I^ permis d'imprimer est daté
du 21 octobre 1714. La même année parait la Fieêe
St Fursy, pet. in-S» de 2M pp., dont le catal. de
lliistoire de France à la BibL impér. ( tom. U ,
p. 580) donne une édition antérieure, c'est-li-dtrede
1714 (S* édlL 1714, Péronne, il. le Beau, in-»). Ce
serait donc li le premier liv. impr. à Péronne, Jus-
qu'à nouvel ordre. En 1723, J.-B. MoGl estcité comne
Imprimeur-libraire à Péronne. L'arrêt de 17S9 mire
à cette ville le droit de posséder une imprimerie;
elle ne ûgure pas au rapport sur les imprimeries dr
province ftiit à M. deSartlnesen 1704.
Peapenianum, Perpinianum, Perpt{3fnaii, sur
le Tet, ville de France, chef-lieu du
dép. des Pyrcnées-Orieutales; anc.
capit. du Roussillon ; anc. univ. fondée
en 1349, par Pierre d'Aragon, et sup-
primée depuis; eUe n'appartient à la
France que depuis le traité des Pyré-
nées.
On fait remonter l'Impr. dans celte ville i Tao
1500 : Breviarium Elxensc Incipit brenlarinm
secQdûIvsum EIne. Ad honoiem san||ctt»:ime
trinitatis. Et beaUs||sime virginis marie. »anctfe|l
simarumq^ virginQ ac mfm |] Eulatie et Julie. An r,
2« col. du 218e r., de la Se partie, on Ut cette sous-
i013
PERTICUM. — PESSIUM.
i014
cription en rouge: Ad honoré et glorià ianctislme
(sic) y indiuiduetriHitatis., .. Breutaiilumadvsum
etnèsis ecrlente plopUnie oriHnatU ac dUigiti eu\\
ra caatigatU: impresaa sunt felicilter ppintant
Per Joânem ro^sembacfi GermanU de Handell berg
Anno incarnationis dolminiee MilUtimo. ccccc»
In -80 gotb., sans réel., avec sign., de ft72 fl. cbif.,
plus 28 or. non chir., qui contiennent des offices par-
liculiers; à 2 col. de S5 lignes.
Un bel exemplaire sur Télin de ce précieux bré-
viaire est conservé à la bibl. Ste^eneviève, qui l'a
reçu de son bienbitéur, le Tellier, arcbev. de
Rheims.
Jean de Rosembacb fut établi à Barcelone de
1193 à ia98 , à Tarragonc en 1499, et Tannée sui-
vante il francbii les Pyrénées.
M. Cotton, qui cite ce brévfaire, dit qu*on ne con-
naît pas d^iutre livre impr. à Perpignan au XY|« siè-
cle ; on en connaît au contraire un grand nombre ;
citons seulement: un Vocalmlariuê Catalan y AU'
matit in-S" ù 2 col., imprimé en 1502 avec les carac-
tères du Breviarium; Tomas de Perpinia, del
Estiio de escriùir à cualquier persoua (en catalan).
Impr. por Jo. Rosembacb, anno 1510, Junii, in-4 ,
etc. (Voy.la nouv. édition de Gallardo).
Les arrêts du conseil de. 1704 et de 17S9 classent
la ville de Perpignan parmi celles qui n*ont droit
qu'i un imprimeur; en 1764, lors ou rapport Sar-
tines, il en existait deux, que Ton disait n*étre
riches ni Tun ni Pautre, imprimer assex mal, mais
suffire amplement aux besoins du public ; Tun
s'appelait J.-l^apt. Reynier,deLinioax,âgéde58 ans,
reçu eu 1734, 3 presses; le second, Guillaume SijDon
le Comte, né à Verdun, Agé de 07 ans , reçu en
1743,2 presses.
pERTic.uM, voy. Particus Saltus.
Pertisus Pagl's, le Pertois, district de la
Champagne ; occupait partie du dép. de
la Marne.
■ te
I^:rtl'sa [It. Ant.], ville des Ilergëtes^
dans la Tarracon.y auj. Pertusa, bourg
près de Huesca.
Pertlsium, Pertuis, ville de Fr. (Vaucluse).
Perisia [Plin., Liv.j, n8pcu<jia[Str.,PtoL],
PiRusio [T. P.], (sur qq. livres : Gatta-
polis), municipe d'Elrurie, auj. Peru-
gia, Pérou^e, chef-lieu de délég., au N.
de Rome; université; biblioth.^ patrie
de P. Vanucci, dit le Pérugin,
J. n. Vermiglioli. le savant archéologue auquel
on doit la traduction de la grande inscription étrusque
(Ircouverte en 1822. dans ses Priticipi delta
Siampa in Peritgia (Ivl. 1820, in-8o] , prouve que
rintroduction de la typogr. à Pérouse est antérieure
à 1481 (Maittaire), à 1477 (Tiraboscbi), enfin à 1476
(Peigiiot), et cite comme ponant la première date
certaine d'impression plusieurs volumes à la date de
1475, tout en admettant qu'ils aient été précédés
d'ouvrages publiés sans aate, tle quali sebbene
destituiie diognidatadi tempo, senoellenodaalcune
circosianzeaccompagnute, le quali ci danno motivo
a credcrle bene anteriori al 1475, prima epoca netle
pcrugine siampe marcataa. Nous dirons, nous, fort
[teu antérieurs à 1475, puisque le votumeque nous
allons citer, et (^ui passe pour être le premier exé-
cuti' dans cette ville, ne porte pas de signature, il
est vrai, mais des ciriiïres et réclames, qui ne per*
mettent pas de le Taire remontera une date anté-
rieure à 1473; linin le date de 1477 et en attribue
l'impression à l'Allemand Joh. Vydenaftou Vydenast:
Baldvs de Vbaldis de Peruêio. Lectura super F/.
Codicis. A la fin : Explieit lectura sexti titfri, C.
ediia p excrUcntiiximû utrivaqj iuris II doctorem
dùni baldum de Vbaldis \\depu5io. In-fol. en car.
rom., de SSl ff. à 2 col. de 50 lie. De la pi^fiice il
appert que cette première édition est due k Pini*
tiative de Bracchio Baglioni, noble Pérugin, qui fit
venir des typographes étrangers à Pérouse, lesquels
imprimèrent sous sa direction et à ses frais le présent
volume.
L« premier livre avec date est : Babthol. db Sali-
CETO. Lectura super IX, Codieis. A la fin. vo du
158« f., col. 2 : Lectura dAi Barthotomel d Satieeto
svp nolno Codieis, Anno diU h.ccggiLXXV. Il Peru-
sie impssa féliciter explieit, In-foL de 159 AT. 4 2
col. de 5t lign.
L'année suivante apparaît un imprimeur naUf de
la ville d'Ulm, Heinricti Clayn ; puis vient en 1481
StephanAnies,qui se dit untôt natif d'AschaOèn-
burg, et parfois natif de Ilamburg ; ce Ames s'asso-
cie la même année avec d'autres Allemands, Paul et
Tliomas Benrd de Bfiren ; enfin en 1500 nous voyons
figurer le nom de Damiano de Gorgonzola, natif de
Milan ; et au commencement du xvi* siècle, Giro-
lamo Fnincesco Gartokii ou de Gartholariis ; sinia-
Ions encore en 15S0 « la Stamperla del Conte Jano
fiigazini al Colle Landone > (voy. Molini, Agg, al
Panzer,p,iiù),
Perusinds Lacus^ voy. Trasimenus Lac.
Pervu, Werfen, ville de la Haulc-Autri-
che (cercle de Salzburg)^ sur la Salza.
Pesauria, voy. Pisaurum.
PeSCLAVIUM , POSTCLAVIUM , POSCUIAVUM,
Puscluv, Pusehlaw, Poschiavo, pet. ville
de Suisse (Grisons) ; dans le S.-E. de la
Valteline (Basse-Engadine).
Haller {Bibl, der Sehweizerischen GescMchte,
VI, 20(10) signale un Italien du nom de Landolfo
comme ayant introduit la typographie et y ayant
publié en 1550 li Staïutid^ PusehiaoOj In-4*. Nous
avons àdter un ouvrage imporunt exécuté Tannée
précédente et que n'a pas connu Haller : Thomas
jerosf lia. BxpUeatio gravissimœ quœstionis utrum
excommunicatio, quatenus religionem intelligentes
et amptexantes a sacramentonim usu propter
admissum facinus arcet, mandato nttatur divino
an excogitata sit ab hominibus, Autore Clariss,
viro Th, Sr, D, Medico, Pesclavli, apud Baociuni
Sultaceterum, in-4*. Nous devons, il est vrai, re-
connaître que nous relevons ce titre déuillé dans
le grand ouvrage de Grafisse, qui indique cette date
de 1549 ; undis que Vogt et Bauer signalent ce
volume, mais à la date de 1589, et que Freyiag et
le cat. Willer en citent une édition de 1591 ; cepen-
dant, Eraste étant né en 1524, l'assertion de Graésse
n'est point inadmissible.
Melxi (^fion. et Pseud,, III, 211); le cat. Tross
de 1807, no 571 ; le catal. fialute, ceux des foires
de Francfort, Vogt, Dauer, etc., citent un très-grand
nombre d'ouvrages souscrits au nom de cette ville
pendant le xvi* siècle.
Au xvii«, nous citerons comme principaux impri-
meurs Peter Landolfo et Bonalio Minghino.
Nous ne devons pas quitter Poschiavo sans men-
tion nerl'assertion deCoxe, qui dans ses • Travels
in Swiuerland» assigne à cette ville l'honneur
d'avoir publié, à la date de f 5d0, le premier livre
imprimé dans la langue romansche (ou dialecte de
la basse Engadlne) ; Il cite un Alphabet, Credo et
autres prières, édité par J« Tuttchet (Biveronius),
in-8". Le Long mentionne un Novum Testamen"
tum exécuté dans le même dialecte et impr. à Puseh-
law en 1607.
PessiuM; Uiaaiùn, Pestinum œntra Acin-
cum, ville des Jazyges Metanastae dans
la Dacie, auj. Pesth, la plus grande
ville de la Hongrie^ chef-lieu de comi-
i015
PETELIA. — PETRISCUM.
1011
tat ; l'univ. de Bude a été transférée à
Pcsth en 1782; biblioth. et musée.
LMmprimerie fut introduite i Peftb «a miliea da
yifede dernier par Franti Anton Eitienberger, qui y
exerça de 1758 ft 177Q; sa Teove Anna Eitxenbo^per
lui succéda; un typ. ambulant Frantx Anton Boyer
(on le trouve A Presburg en 1747, k Erlau en ITM, A
Gran de 1782 ft 1705, A Colocaa en 1766} Tint s'éta-
blir A Pesth de 1775 k 1782. atons encore Gatba-
rina et Johann Thomas Trattoer, le père et le fils,
etc. Le premier livre impr. A Pesth est: Mult
^ebastiani eS. P. — BetraeiUwigem dues reuen-
den SUnders ûber die tieben Bituptalmen
Davids, Pest, bey Fr. Anton Eitienberger, 1799,
in-8» de 578 IL
Petei,u [Liv., T. P.], ntTuXwt [Str., Ptol.J,
Petilia [Plin., Virç.J, métropole de la
Lucanie, dit Stranon ; ain. Strongoli,
dans la Galabre Ultér. II [Mommsen] ;
quelques géogr. disent Poticastro,
Petiuana [H. A.], station de Sicile^ entre
Catane et A^igente, auj. Catàldo, à
ro. de Galtanisetta.
Petinesca lit. A.], Petenisa [T. P.], ville
des Helvetii, auj. Biel, Biehne, dans le
canton de BTerhe, sur le lac du même
nom [Reich.l; Williman (de B^ft. Helvet.)
traduit par Bùren, sur l'Aar^ bourg du
même canton.
pETovio [Tac.l, Petobio [A. Marc.J^ Peta-
vio [Prise], ville delà Haute Pannonie^
auj. Petau, en Styrie.
Petra, IIét^ [Pt.], Pbtrine [It. A.], sta-
tion de Sicile^ sur la route d'Agrigcnte
à Panormus^ auj. Casai délia Pieira,
Pëtra [Liv.]^ localité de la Mœdica^ en
Macédoine, auj. Petriky fetritzi [Reich.].
PETR.V BuFFERiA/ anc. viUa rom. [Mabill.],
Peyre-Bufiero. Pieire-Buffière, chef-lieu
de canton cle la Haute-Vienne (voy.
Peignot, Prédicat. y p. 1 64).
PethaFicta, Pierrefitte, Peyrefitte, Peyre-
hitte; plusieurs communes portent ces
divers noms en France; on trouve aussi
Petra Fricta. -
Pëtra Fons, Petraî FoiNs domus regia [Ma-
bilL], Pxen^efmds, bourg de Fr. [Oise) ;
antique château splendidement res-
taure.
Petraforata, Peyrehowrade, Peyrekn^ade,
pet. ville de Fr. (Landes).
Petragoricum, voy. Petricordium.
Petra Honord, Bertinoro, ville d'Italie
(légal, de Forli).
Petralata, Pierrelatte, sur la Berre, pet.
ville du Dauphiné (Drôme).
Petra 1*ertisa, voy. Interusa.
PeTRENSE OPPIDITM, voy. AUSTRAVIA.
Pétri (S.) Monast., St-Pierre-le-MmuHer,
bourg de Fr. (Nièvre); avec une anc
. église collégiale et un prieuré de Sl-
Henoit.
Pétri (S.) Mon. super Divam, Si-Piem-
swr-IHves, bourg de Fr. (Calvadot);
anc. abb. de Bénédictins de la congr.
de St-Maur.
Petriana [Not. Imp.], Ala PEnuAHA, vilk
de la Britannia liomanay au(|. Cattk-
steeds, suiv. Camden, ou (Md-PamA
[Reicnard].
Petricordium^ Petrigoriuii [Aimon.L Pi-
TRAGORICUM, PSTROGOmCA I71IB8 GVÉg.
Tur.], Petrocorje, anc. Vesoiina nt A.,
Sid. Apol.], Oidaw^ [PtoL], Pért^HOff,
ville de Fr. (Dordogne), construite sv
l'emplacement de l'antique Vesone,
détruite par lesBarbares, 90U8 le règut
d'Honorius.
On bit remonter rimprimerie dans celte fllek
l'année 150S, avec un proto-typompte du «mi de
Jean Garant: CoHMtwUUnuê Swmodalm C^W'
centei, édita et renovatm per AntombÊm de tM-
aetgio (Luzech) epUeoimm Caturcemêem mmo IML
Petracone per Joannem Garant imiu, In-fDl. Ctaa-
xer, P. Le Long). U ne nous eat malheoreiiieaaMt
pas possible de prouver que ce livre aolt le pra-
duit authentique de presses locales ; et si le faic ert
réel, si l*év^e de Périgueox a bien et Manai
provoqué l'établissement d\uie trpogiapMe eà
tisum proprium, on ne peut voir là qu'un acci-
dent, puisque Pimprimene disparaît cnniite pea-
dant plus (Pun siècle.
Au XVII* siècle une fomille d'imprimeurs, ipii
existe encore A la fin du xvui*, vient s'établir k pé-
rigueux. ce sont les Daluy : nous dteroos t L'EéM
deCiglitede Perigord depuU te ChrittiamUmt,
par tfi R. P, Jean Dvpvy^ Reeotlect, A Periguevx,
parPierre et Jean Dalvy, 1029, in-A^ dédié au très-
digne et vigilant pasteur, François de Labeniudière,
évesque de Périgueux, réimpr. en 1710.
Les arrêts du conseil de 170ft et de 1789 oonsir-
vent une imprimerie A Périgueux, et le rappoit
fait A M. de Sartlnes nous donne le nom du typo-
graphe en exercice en 1704 : c'est AmauM Dalny, aé
a Périgueux, succédant ï son père, qui avait étéma
en 17S2, et descendait des première imprinmirt de
la ville ; 2 presses.
Petricovia, Petrikau, Peterkau, ville d«
Fane. Pologne (Woiew. de Kaliscb).
Deux imprimeurs natilis de cette viUe, Andrca»
Petricovius, le père et le fils, exercèrent la typa-
graphie ft Gracovie, depuis 1578 Jusqu'à 1045.
L'imprimerie existait dans la ville de Petôteu aa
XVI* siècle : Prosperi Dyitdœi (Fansti Socini), de
loco Pauli ApoitoU in Eptstola ad Bimucap, Fil,
etc., disputatio et alia opwcula, Petricoviia, typii
Sebast. Mcmacii, 1582, in-8o. Quelques exenpl.
portent : Cracoviœ^ mais cet imprimeur n'exerça
point A Cracovie et séjourna k Peterkau.
Pétri Domus^ Petershausefi, anc. abb. de
Bénéd. du dioc. de Constance (Sooa-
be); fondée en 983.
Petriscum, Peyresq, commune de Pro-
vence (Basses-Alpes).
1017
PETROBURGUM. — PFERINGA.
)0i8
Pethoburgum, Peterboroughy ville d'An-
gleterre (Norihamptonshire).
Celte ville possédait une imprimerie en 1750;
une histoire de la magnifique cathédrale de Peterbo-
rough, depuis sa fondation, fut imprimée dans cette
ville en 1*782, dit M. ('x>tioa: Lowndes ne signale
qu'une édition de 1790, in-8<* de 110 p.
•Petrocia, 70V. Petrucia.
Petrocoru [Caes., Plin.l, IlgTpox^pioi [Sir.,
Pt.], Petrocor.€, les Périgourdins.
Petrocorius pagus, Petricorius, Petroco-
REus [Frédég.], Pierregortois [anc.
Chron.J, Pierregort [Chr. B. Dion.], le
Périgord, anc. province et anc. comté
partie, apporté à la couronne par
Henri IV; forme auj. le dép. de la
Dordogne et partie du î.ot-et-Garonne.
Petromantalum, stat. de l'it. d'Ant., à
xvni m. de Paris, xiv m. de Pontoise et
xvn m. de Beauvais; on a voulu prou-
ver que cette localité correspondait à la
situation de Magny-en-Veœin, pet. ville
du dép. de Seine-et-Oise ; nous pensons
devoir traduire par Banthélu, commune
du canton de Magny.
pETRONn vicus ad ripam Druentise, Pertu-
siuM, Pertvis, ville de Fr. (Vaucluse),
près de la Durance [d'Anville].
Petropous , St-Pétersbourg , en russe
neTep6ypr3, en finnois, Pieterporisa,
capitale de l'empire russe, sur la Newa,
dans la Russie Baltique; fondée en
1703 par Pierre le Grand sur l'empla-
cement d'ivangorod.
Archevêché russe métropolitain; archevêché
catholique; université établie en 1810; sa riche
bibliothèque fut fondée par Pierre le Grand en 17tft
et ouverte au public, à Poccasion de l'établissement
de TAcadémie des sciences, en août 1726. Bach-
meister, l'un des sous-bibliothécaires de l'Acadé-
mie des sciences, publia en 1776 un Essm sur la
bibliothèque et le cabùiet de curiosités qu^ii diri-
geait, essai fort curieux et fort complet auquel nous
renvoyons le lecteur.
L'imprimerie est un peu antérieure à la fondation
de la BiblioihL'que; voici ce que dit Bachmeis-
ter il ce sujet : « 1711. Pierre le Grand fit trans-
porter de Moscou une partie de la nouvelle impri-
merie (elle dépendait dès lors de la OpyzcBBaa
KaHgeAaptH et après du Si-Synode) à Péten-
bourg, pour y faire publier les ukases. Le premier
livre que j'aie vu de cette imprimerie est MapcuBa
Kniira de l'an 1713, et les (iazeUes del7U.» Celte
date de 1711 ayant été acceptée par tous les biblio-
graphes, nous serions mal venus de vouloir la con-
tester ; aussi dirons-nous que Bauor a dû commettre
une erreur de date en citant au 1. 11 de son Suppl,,
p. 313, le 'volume suivant: De Russiœ ordinibuê
militaribus liber lingua Russica scripluê. Petro-
poli, 1710, in-S" cum fiçuris.
Voy. pour des livres imprimés dans les premières
années de la fondation de l'iniprim. impériale Bauer
et Frcytag; caU Bibl. Poulkovensis, p. 174-175;
cat. Major, II, no 0305; 1*' cat. Busscher,
no 623, etc., etc.
La date de l'établissement des diverses imprime-
ries de St-Pétersboui^ est relatée par Bachmcister;
lé sénat eut la sienne en 1719, et le premier volume
publié est le Recueil des Ukases edicU's de 1714 à
1719. L'année suivante voit la typographie installée
au couvent de St-Alexandre Nevski. En 172ft, le col-
lège de l'amirauté obtient le privilège de monter
un établissement spécial dont le premier pro-
duit est intitulé : lUploroHOMempla nu.«-
CKa ^ ce livre de mathémaUques spéciales manque
k la riche collection scientifique de Poulkova.
En 1727 l'Académie des sciences vient à bout
d'avoir sa typographie propre (c'est l'expression de
Bacbmeister) ; le premier vol. est le recueil des dis-
sertaUons savantes de l'académie : Comnientarii
Academiœ Scientiarum Petropolitanœ^ in-fto. Ia
première série de cette précieuse collection, qui se
continue, est comprise entre les années 1726 à MkO
et forme 14 vol. in-4'. I<es dbcours lus aux pn>
mières assemblées de l'académie en 1723, quoique
portani le nom de St-Pétersbourgsar le titre, avaient
été imprimés à Bevel.
Deux catal. relatifs aux publications de cette
Acad. des sciences «nt été publiés à Si-Péiersbourg;
l'un en 1854 (de 66 p. in-8o) comprend les livres
imprimés en langues étrangères ; il faut y Joindre
un suppL de 10 p. exécuté en 1856 ; le second, en
1857, donne la l»te des ouvrages publiés en langue
russe ; il est de 72 P' in-8o.
Petrulla [Ann. Comn.], au S.-O. de Clo-
diana^ en Ulyrie, aiy. Petrella (Alba-
nie).
Petrucia, Petrocu, Peyrusse, anc. ville
du Rouergue, auj. (^nmune de Farr.
de Villefranche (Aveyron).
Pettingehem villa regalis [Prœc. Car. C.
a. 864J, Petinghem, sur 1 Escaut, com-
mune de la Flandre Orient., près Au-
denarde (Belgique).
Petuaria, IleT&uapMt [Ptol.], ville des Pari-
si, dans la Bretagne Romaine, auj.
Beverley (Yorkshire), suiv. Gamden, ou
' Preston, d'après Reichard (Lanca-
shiie).
Cette dernière ville a possédé un; imprimerie à
partir du milieu du xviii« siècle ; un Journal, the
Britisfi Courant y or Preston Adveriiser^ fut publié
en 1745; il était imprimé par James Stanley et John
Mion. Le plus ancien livre que M. Ck>tton ait ren-
contré avec la souscription de Preston, est inût.: A
Sermon by the Rev. George fVhite, 1748.
Peiice INS. [Mêla, PL], UtuxTi [Str., ÏHol.],
grande île à Tembouchure du Danu-
be, dép. des Peucini, Ileuxrvoi, auj. Pv>
zina ou Ylle-Si-George; les Peucini
faisaient partie de la conféd. S.-E. des
Bastarnae.
Peucetu [Plin.l, IleuxtTîa, province de
ritalie, au S. ae la lapygie ; forme auj.
la Terra di Bari.
Pferinga, Phœringa, Pfaringen [Eginh.
Chr.], Pfôringen, Pfôring, sur le Da-
nube (Bavière) ; on y voit encore les
ruines d'une forteresse romaine, nom-
mée Epona.
1019
PFORTA. — PHLIASIA.
1020
Pforta, Pfoetien, Pfôrten, petite \ille de
Prusse^ dans la Basse Lusace (rég.
de Franefurt) ; anc. seigneurie.
lœpr. en 1785 [Falkeiistein].'
PnABiRANUH, <l>«6(pavcv [Ptol.], voy. Brema.
PiI;EACIÂ, voy. CORCYRA.
Pu-ESTL's iPlin.], dans la Locride, dont
les ruines se voient à Vithari, à TO.
du csl^ Andhromaki.
Phagres, <l>â'Ypr.; [Herod., Thuc], ^orjfpr.,
point fortitié de la Macédoine^ auj.»
suiv. Reichard^ Orfaii,
PuALACRUM pROM. [Plin.,I. A.], cap Sidavi,
au N.-O. de Corfou.
Phalara [Liv., Plin.J, tî (^à>.apa f§tr.],
Falera [T. P.], ville de la Phthiotide
(Thessatic), auj. Stylidha [Leake].
PiiALASARNA, T. 4>a).aa4pvYi [Str.], ville de l'O.
de la Crète, auj. Kutri.
PlIALERUM, 4>fltXr.p6v, (I>iXrfC( [Str.], l'un
des trois ports d'Athènes, sur le golfe
Saronique, auj. Porto Fanari.
PiiALSEBURGUM, Pholsburg, Phalsbowrg,
ville forte de France (Meurthe) ; bâtie
par les ducs de Lorraine, et cédée à la
France en i 061.»
PiiARj-, <t>7^i [Her., Pol.,Strab.l, Pherjî
|Piin.], ville d'Achaïe, sur le Pyrus, en
ruines, près de Preveso ou Prevetos.
PlIAHCADON, <l>ap)ta^(()v, <l»ipxi^cv [Str., St.
B.], ville de Thessalie, auj. Zarco.
PlIARODINI, <I>afo^etvcîrPtoI.], VaRINI [Tac],
peuple de la race des Suèves, habitant
les rotes de la mer Baltique (partie de
la Poméranie et du Mecklemburg).
PllARSALLS [Plin., Liv.], cI)o(paaXo; [Pol.,
Str.), PriARSALÏA [Lucan.l, ville bâtie
dans une plaine de la Thessalie ; auj.
Fersala, dans le pach. d'Ieni-Scheher ;
bataille en 48 av. J.-C.
PilARUS INS. [PI.], cDasc; [|)lod.], IIopcç
[Str.], île sur la côte de la Dalmatie,
auj. Lésina.
Phka, <l>Eiâ [Ilom., Thuc], <l>£a [Strab. 1,
«In'x ISt. H.l, ville de l'Elide, auj. Ko/a-
kolo [Leake].
PiiELLiA, *£XX{a [Paus.], riv. de la Laco-
nie,affl. du Taygète, auj. Takhurti,
Pheneis, a»ivi&; [Hom., Her., Diod., Str.],
ville de l'Arcadie (Pheneatis), auj. en
ruines près de Fonia [Leake, Boblaye].
PiiER.f: [Plin.], <Wipai [Str.], ville de la
Bœotie, auj. A ndnïza [Leake].
E [Liv.l, 4>«pai, <ï>tpa( [Hom., Str.],
1.], ville de la Messéaie^ aoj. KoIê-
P11ER.E
Ptol.
mato [Leake, Bobl.J.
PoER^ |Pl.,Liv.L <ï>i?ài [Str., PoL, Pt],
ville de la Thessalie (PclasgioUde),
auj. VaiesHno [Leake].
Pheugarum, <i»iÛ7afcv [Pt.], ville des Dai-*
gibini, dans la Germanie, auj. l^rectoh
horst, près de Warendorf (Westpfaalie).
Phigalia, ^i-^tùÂcL [Str., Pol.], ^âm
[Ptol.], chef-lieu de la Phégalice, eo
Arcadie, auj. PavHtza.
PiiiLA INS. [Plin.j, Pomègue, île de la Mé-
diterranée, dans la rade de Marseille.
PiHLiA, OHXîa [PloL], en Thracc, aoj.
FiUea, sur le cap du même nom {Kan
Bumn).
PuiLippi [Liv., Mêla, PL, Tac.], 4K3lws:î
Di d., Ptol.], Col. Aug. Phiuppensis
Inscr.j, anc. Kpr^vC^i; [Strab.. Diod.l,
ville de Macédoine: au^. en ruim^s orb
de Filibah ou Felibejik [Leake]; Tan
42 av. J.-C, dans les plaines de JP/btlm-
pes, le sort de la Rcpubl. Rom. fut
décidé par la défaite de Brutus et de
Cassius.
Pniuppi Mansio, Felep'Zzalas^ bourg de
Hongrie.
PiiiuppoBruGiiM, Philippsburg, anc. forti»-
ressc imper., sous les murs de laquelle
fut tué le mar. de Berwiek en 1734;
auj. bourg du grand-duché de Bade.
PliiUPPOPOLis [Liv., Tac.|, «ÏHXwnrdicwii;
[Pt., Pol.], 1N>neropolis [Pl.J, TRmov
TiuM fPL, Ptol.], ville de Thrace, sur 11
rive (Iroite de 1 Hebrus, auj. PhiHpm-
poli, sur la Maritza, chef-lieu de dît-
trict danslaRoumélie (pach. d'Andri-
nopleî. '
Philippopolis, PiiiLippi villa, PM/tppmUf.
pet. ville de Belgique (prov, deNamur).
PniLONu Portus, a)iXû)v{ou Xiy-n» [Pt.], port
de l'ile de Corse, auj. Porto SUoni.
PniLYREJA URBS, VOV. LiPSIA.
PiiixopoLis, <l>iv67:oXi; [Str., Pt.], ville de
Thrace, à la jonction du Bosphore et
de la mrr Noire, auj. Derkus, ou, suiv.
Ueich., Inimahale,
PniNTOiNIS INS. [PI.], ^ivTfoyo; vraoc 'fPt.J,
île de la Méditerr., dans le détroit de
Bonifacio, auj. Isola di S. Madalena,
Piilegra, voy. Pallene.
PiiLiAsiA, 4>Xiaaia [Str., Paus.], Phliasius
Ageh [Liv.], district de l'Achaïe, dont
la capit. était
1021
PHLIUS. — PICENTINUM.
1022
Phlus [Ijv., pi.], a)Xi&û; [Herod., Poi.,
Sir., Pt.], sur la rive gauche de PAso-
pus, Phlionte, dont les ruines se isolent
en Morée, près des sources de VAsopo.
PnocENSEs [PL, Liv.], ^wxî-e; [Hom.l,
«Pwxûç [Herod.], *o»)cit; [Th., PoL, Sir.],
peuple de la Grèce, habitant la Phih
dde, -h (iH)»x{;, qui forme encore aui.
une Èparkhiedu môme nom, dont la
cap. est Amp/itssa, près du golfe de
Lepanto.
PiiŒNicE [Liv., 1. A.l, <i>cmxTi [PoL, Str.,
Plol.], ville de l'Epîre, auj. FtnîAt,
dans le pach. de Janma.
PiiŒNicE INS. [Plin.], ^atoneau. Tune des
petites lies de la rade de Marseille.
PiiŒNicL's poRTUs, 4»oivMoO; XijAw, dans Pîle
de Cythère (Cerigo), aiy. Anlemona
[Leake].
PlIŒSICUS PORTUS, PlIŒNIX, «iHiiviÇ [Ptol.J,
dans Pile de Crète, auj. Anopolis, près
d'Aradhena.
pHŒNicusA ws. [Mêla, Pl.J, ^ivutoOwa,
<I»oivixa)^r,; vxao; I Str., Diod., PtoL], J>flrf-
tolo. Tune des iles Lipariennes.
Pholegandros INS., FolicandfOy l'une des
Cyclades, entre Paros et Milo.
PllORBANTlA INS., VOy. BUCCINA.
PllOHCA, PlIORCENUM, PORTA HeRCYNLE,
Phorczen, Pforzheim, ville du grand-
duché de Bade, sur PEnz, à son con-
fluent avec la Nagold; patrie du réfor-
mateur Reuchlin.
Un maître iinprimeurf Magister Jacobas de Pborc*
zen, établi à Bâlc en 1M2, était natif de cette ville,
qui elle-même posséda une typographie à dater de
a dernière nnnéc du xv» siècle; un ouvrier, qui
acquit depuis, lors de son séjour à Ifajnienao et à
Tubingcn, une grande réputation justifiée, Tbomas
Anselme, de Bade, fit ses débuis en typographie, et
en même temps fut l'introducteur de 1 art nouveau
à Pforzheim en Pan 1500.
JOHANMES ALTE?fSTAiG. VocabulaHui, Phorce
impressit Thomas Anselmus Badcnsis. m.d. in-4**.
Le plus curieux des premiers livres imprimés k
Pforzheim est un Ans memobAndi, copié d'après
l'un des plus précieux Block-Books connus (lleinec-
ken, p. 3M ; Sotheby, H, p. 1 à 9), et portant la
date de 1502; ce livre précieux est parfaitement
décrit par Brunet; nous nous contenterons d'en
rapix)rter la souscription: Habe» ingénue lector :
quibus viis ac argumenlis quœ sunt textits evan-
geliorum distincte queas appoiiteque reminiici.
lit a tibi Thomas Phorcensis cognomento Anstiel'
mi tradidit : vir Magisterio prœdilus insolente :
stitdii vciv quod rcliquum erat exercitationisve
donare non potuit : adipisceris awem si rationes
prœceptionis ddigentia imitaberis usas frequen-
tioris, Vale.
PiuuxA, r. <i>p(5a [Pol., Strab., Pans.J,
<i>pi;3t{ [llerod.J, ville de l'Elide, sur
l'Alphee, auj. Paleo fanaro.
Piiuinis FL., <i>po05'c;, la Bresle, pet. fl. de
DICTIONfl. DE GÊOGR.
Normandie, qui se jette au Tréport
dans la Manche.
PnTmons [Mêla], «Mi»ti« IHerod., Str.,
Ptol.], Ptiha, «Min [Hom.J, prov. de la
Thessalie; un dioc. de Grèce porte
auj. ce nom de PhthioHde, il a pour
chef-lieu Zeitoun (Lamia).
Phundusi, <i>o«v^oOaGi [Pt.l, peuple de la
Germanie^ habitant laFionie [Reich.j .
pHURGiSATis, *oop^iaaTiç [Pt.], ville de
la Germanie, que Reich. dit être Bùr-
glitz, dans le cercle de Rakonitz, et
âue Wilhelm place près de Znaim en
[oravie.
PHYiJicE, ^\ixn [Bom., Str.]^ ville de
Thessalie, auj. Gnidek, dans le pach.
d'Ieni-Scbeher.
Phyle, ^Xi [Xen., Str., Plut.], bourg de
PAttique^auj. FiK on Argivo Castro,
Physca, <^6axa [Thuc], «Woxai [Ptol.],
^muç [St. B.], ville de la Macédoine,
auj. Kolrantlza.
PiAcus, nCoxo; [St. B.], localité de Sicile,
aui. Piazza, jolie ville de la prov. de
Galtanisetta.
PiAUA, IltaXCa [St. B.]> en Thessalie> ai^j.
Sklaiina [Leake].
I^AZZOLA, dit M. Gotton; Piazzolo^ dit
Falkenstein; est-ce Piazzola, gros
bourg de la Vénétie, près de la Bren-
ta, dans ladélég. de Padoue ?
M. Gotton dit que Piaixola est une Tille (town)
de Corse ; nous ne connaisions en Corse de loca-
lité de ce nom, ou tout au moins de nom équiva-
lent, que PiatzoUy village ou hameau de 800 habi-
tants dans l'arrond. de Gorte ; et nous n*o8ons vrai-
ment pas attribuer à cette viUe de Corse le béné-
fice de la note typogr. suivante: Ilavm (p. 143), le
cat. Floncel (n» 7M2). etc., nous donnent le titre
d*un volume souscrit i ce nom, k la date de 16M :
Istoria dette Crociate per la UàeraiiOM di Terra
Santa, dal R. P. Luigi Maimbowrg^ troeportata
dal Francese neW itatkuno da D, GaMeUo (tSmi-
liane. Piauola, iOM, 4 tom. en un voL in-12.
PicARDiA, la Picardie, anc. prov. septentr.
française, forme auj. le dép. de la
Somme, et partie de ceux de 1 Oise, de
l'Aisne et du Pas-de-Galais.
PicENTEs [Cic, PL, Mêla, etc.], Ilixim;
'Pol.,Str.],PicENnNi [Tac], Piceni [PI.],
lixT.voi [Ptol.], peuple d'Italie, occupant
le Picenum.
PïCENTiA, PicENSiA [MelaJ,nixivT{« [Strab.],
ville de la Gampanie, auj. vicenza,
sur le Vicentino, près d'ÂmalÛ, dans
la Princip. Gitérieure [Mommsen].
PicENTiNUM [L A.], ville de Germanie,
auj.,suiv. Mannert, le bourg ô'OrhO'
tncz en Esclavonie.
33
III
1023
PIGENUM. — PINAROLIUM.
1024
PiGENUM [Gœs.y CiCj Liv.y Plin.^ Tacl^
i nuttVTivii [Pol.^ Str.], nixnvC; lApp.j^
ntxnvttv x«^ [Proc], grande prov.
d'Italie^ entre l'Omorie et rAdriati-
que; forme auj. la Marche d'Ancéne ,
et partie des Ahnazes.
PicmiANA (Castra) [It. A.], localité de
Sicile que Reicbard voit auj. dans
Costa BUici.
PicTAvi^ PicToms^ peuple de l'Aquitaine U,
dont le territoire a formé le PciUm.
PlGTÂVIA^ Toy. LmONUM.
Picn [Amm. llarc.]> PicHoch (en ^êl.
Pillards) les Pietés, peuple primitif de
la libre Ecosse^ qui se défendit victo-
rieusement contre les Romains.
PlCTONUM PROM.. IIliXTOVtOv dbcpov [Ptol.]^ Cap
du golfe d Aquitaine^ que d'Anville
croit être le Pic de VAiqwXUm, dans la
Vendée, et qui pourrait être la Pointe
du Perray.
PiERis nPlin.], Iliiftc, IItip(a [Hom.. Str.,
Pt.], Pœres, Ilii^ [Her.^St. B.]. pro-
vince de la Macédoine, qui bordait la
. côte 0. du golfe Thermalque, auj.
Pach. de Saloniki.
PoETAs JuuA [Plin.], PoLA [Mcla, PL], IloXa
[Str.], ville d*Istrie sur le Sinus Pola-
ticus, auj. Pola, grand port militaire
de TAutricbe sur rAdriatique.
Est-ct k cette Y&le que le rapporte l'indication
stilTame signalée par M. Cotton t MonAST. Polàn.
C TruckL ContemptatUmei ad HorasCanonieaêf
PiGNEiUM, Pignev, Piney, bourg de Gbam-
pa^ne (Aube); anc. titre de ducbé-
pairie depuis le xvi« siècle.
PiGUNTiA, voy. Alminiuii.
Pilavu, Pillaviensis portos, PUUm, port
de Prusse, sur la Baltique, au S.-O.
de KcBnigsberg.
PiLEATus MoNs, dcT Pilotusberg , le Mmt
Pilote, en Suisse (canton de Lucerne).
PlLONA, PiLONtJM, PiLSNA, PUSCn, Plzefl,
S en Bobème) Plzna, nova Plzna, ville
le (Bohème, chef-lieu du cercle, près
de la Beraun.
L*impriinerie remonte dans cette Tille i une date
reculée, et Pilsen est It première du royaume de
Bohême qui ait tu s'établir, à Pabri de ses fortes
murailles, l'art réTolutionnaire, assez mal accueilli
dans ce pays fanatique et déchiré par les guerres de
religion.
Caserait, si l'on pouvait s'en rapporter k l'art, de
M. Ilaoka, publié dans le Journal (Bohême) du
Musée en 1840, à l'année 1408 que l'on devrait la
reporter ; c'est en effet ft cette date qu'il Mt remon-
ter la célèbre édition des TnoJANSKâ historié (en
bohème) : Tvto se pocind pfedmluwa dospëlého
tiwidona t Columny Mczanské na kroniku Tro-
janikiL A la fin : Skonàwd te tuto kronika Tro-
janska v tom ntawnêm mistd Trnjanském a o b-^Jech^
kterit Jn m êtaly i o Jeho do^ti /.
prowwum weWumoinim per me Lmraatamm
Tm HorJi.WPtuii,lMa,bl-4*delMB.àI7Lai
très-beaux Giract., mais le teiie est tort foeema
(Toy. Hainjr, 179). *Dm poMnlqae i^ett eofitAel
ce tfuijet. Dobrowiky (lltef. de te Uutfue et et
Pane, Utlirat, Bokéme, Pnfuae^ 1818) tootieat fK
1406 est la date de lacompontloo do foliiiKct mb
celle de l'iouirettion ; U porte la date de celle te-
pression à 1475 oo 1470» Haolca^ Jcui de Ovro,
juttgmann et d'antres iaTBiiti,aa cootralre» laaio^
tieniieotafec opiniâtreté la iImm oppoaée; obvibc
tnncheroDs pas du Jane en panille OMUfaret vÉb
nous dcToos reooonalue ifue tous noa iaaliBcti
bibllograpbiqaes nouspoitent ioTiiidbleaMBtAiMB
ranger du cAté de l'abbé Doliroinky.
En 1475 on trouTe une trace aaUMalIqae deb
proto-typographie tdièqae, au non de Pilaen; cte
un Nouveau TeetameM^ Nowr Zasoii, 1419, iafal,
décrit dans le Catalogue de la MMioM. de fiarf-
MTJifé de Prague de M. J. A. Hanllk f Png., 18M,
in-80). Ce NouTeau Testament est exécmé aTecdncs-
ract. du même corps que oeui des Hittm Tn
mais plua grossiers et plut prinUiUlk Un
HALE, a. d., imprimé avec les t '
Teat le fUre remonter à la date
présumée des Hiei, IVioyemiet, étc,
ëUmate n^estautre que la légeàda amrem ét'L de
Vongine, et ne peat être r^oné qptk 1419 (fay*
BtanetetHain).
Les Statuta iffnodaHa Pragemtla {eé ÂnêÊlê
Arehkp, Pragenee edUa). qvnart a coMldéiéi
oonune étant le premier ilTra iaiprlaèà PUm,
sont sonscriu i la date de 1470 et «in nota Fkaa,
de impresetone nova >, ce qui aembie Jndiqf r wm
édiUon antérieure disparue.
Le seul imprimeur dont doob rencoonioaa le
nom à Pilsen au xf* siède, inippelle MnriiiM ea
Nicolas Bakalar.
Outre les traTaux sérieux des historiem bohènKs
Safarik, Palacky, Pelzel ou Dobrowsky, nous cil^
•rons comme très-intéressante à l'endroit des pre-
mières impressions de la patrie de Jean llnss et de
Jérôme de Prague, la curieuse brochure du dr Jean
de Garro, publiée k Bruxelles en 1847, sons le pseu-
donyme de Cb. Winarlcky, et intitulée Jean Gutea-
berg, né en 1412 à Kuttenberg en Bohême t In-12
de 104 pp.
PiLONENsis CiRcULL's, (fef PUsneT Kfeis, le
cercle de Pilsen, en Bohème»
PiNARor.iuM, Pigiierol, Pinerolo, ville forU'
de ritalie Septentr., près du Clnsone,
<( aile radici délie Alpi nel Piemonte ».
chef-lieu de province, dans la div; de
Turin.
Un imprimeur français, établi depuis plntitQn
années a Venise, Jacques le Roux (Giacono de
Bossi,|Iat. Jacobusdc Uubeis) se transpeffta dans cette
ville en 1470, avec ses presses et son matériel ; k
premier livre qu'il y ait imprimé est la Coneolatiai
de Boêce : Bqbtii i>e Consolatioiie PniLOaopflii
libri V. A la fin : Pinarolii per Jacobum de Robcb
Gailicum. m.cgcclxx. Nono. OctaTO Kalend. Ro-
Tembr. in-fol. goth. (Cat. d'Elci, cat Ifaocartiiy) ;
c'est la première édition du texte publié sans oooi-
mentaires.
Ilaym cîto nnc Bible italienne exécutée par 'Jac-
ques le lAoux à Pignvrol, en 1475, in-fol.; ce serait
d'après lui, la seconde 4>dition du texte de Nicolas
de Slalermi, et en même temps le premier livre in-
primé à Pignerol; mais Amati et les autres biblio-
graphes italiens déclarent cette assertion purement
et simplement imaginaim : lUiblia ergoltauca relata
a plui ibus hibliogr. fubula est. »
Outre le Boèccs Jac(|U(!s le Roux exécute eneore,
Il Pignerol, une édition des Satyre» de JuvénaL, de
lft79, in-fol.; /.m Métamon^hoics d*Ovidc^ 148a, et,
f025
PINCHONIUM. — PINUM.
1026
dit Gazzera, une édition des Hiroldes du même
poète, dont il ne donne pas ia date.
PlSCHONlL'M, PiNCONIUM , PiNaNNUCUM,
Piquigny [Duc], Péquigny, bourg de
Fr. (Somme) ; anc. titre de baronnie.
PiNciACENsis pAGus^ le Pinserais, district et
archidiac. du dioc. de Chartres^ dont
Potssy était chef-lieu.
PiNCIACUM, PjNCIANL'M, PiSCIACENSE PaLAT.
[Ch. Rob. Reg. a. 1030], Pissucum ad
Sequanam, in extremis Camot, finibus
dîVpccij. [Ph. Labb. t. Il], Poiss^y ville
de France, sur la Seine (Seme-et-
Oise), célèbre par la naissance du roi
Louis IX, et par l'assemblée ou colloque
des théologiens catholiques et réfor-
més en 1561.
Un typographe natif de Poissy devint ifn des bons
imprimeurs de Lyon, ^ la fin du xvi* siècle.
L'imprimerie a-t-elle existé dans cette netite ville?
Nous ne saurions le prouver ; cepen<faint il ne serait
pas improbable qu'à Poccasion ou célèbre Colloque^
un matériel typographique eût été installé provisoi-
rement à Poissy, et qu'il en fût sorU quelques pièces
spéciales : Harangue des ministre» de la Parole
de Dieu, faite en l'assemblée de Poissi, Uneufîème
(sic) iour de septembre 1561. Poiasi, s. d., in-S»
(Bibl. impériale).
PiNcioNF Monte, voy.MoNs FortisAmalrici.
PiNczoviA, Pinczow, petite ville de la pe-
tite Pologne, dans le palat. de Graco-
vie, près de Wielicka.
Ce fut \k que se fit,, sous le patronage du prince
Radziwill, la traduction de la célèbre Bible polo-
naise imprimée iiBnesc en 1603; Nicolas Oleuiita
y fonda une école au xti» sitele, école que Wenger-
cius, tob multitudincro et Anequentiam discen-
lium •, appelle Gymnasium ; cette école produisit
quelques nommes justement célèbres, qui valurent
à la petite ville de Pinczovr le nom û^Athenœ Sar-
maticœ. L'imprimerie suivit de près la fondation de
l'académie ; une typographie y fut organisée par
les frères Bohèmes dissidents, et divers traités de
Daniel Lancicius ^' furent publiés à partir de 1559 ;
le premier est intit.: Epistolœ Ecclesiœ Tigurinœ
ad Ecclesias Polonicas, In-8<*. A la fin du siècle
celte typographie fut transportée k Laszczow.
(Laszczowie) ; voy. Németh, p. 30 et ttS, et Lack-
mann {Ann, Typ, seUcla, p. 67).
Après la conquête, la biblioth. et le musée de
Pinczow furent transportés en Russie.
PiNDus [Mêla, PI.], Hiv^o;, localité de
Thessalie, sur le 11. du même nom,
auj. Mezzovo (?).
PixDus MoNs> nîviJ^oç [Herod., Sti*., Ptol.],
chaîne de montagnes, séparant TEpire
de la Thessalie, auj. Monte Mezzovo ou
Agrapha,
PiiNETA [Jorn.], lieu fortifié de l'Italie, à
ro. ae Ravenne, auj. Piangi-Pane
|Forbig.|.
PiNETUs [I. A.], dans la Lusitanie, auj.
Pinhel, sur la riv. du même nom^ dans
la prov. de Beira (Portugal).
Pi>'GA, PiNGNiA, BiNGiuM, Bingcn, ville de la
Prusse Rhénane, au confl. du Rhinet de
la Nahe; son pont sur la Nahe s'appelle
encore Pont de Drusus (voy. Bingium).
PiNGus FL. [PL], dans la Mœsie, VIpek.
PiNNA, PiNNA Vestina, Ctvità di Penna,
pet. ville du Napolitain (Abruzzes).
PiNo, sous cette dénomination on doit
réunir toutes les communes qui p<M*tent
le nom de Pin ou le Pin.
Nous citerons seulement Pin-Uz-Magny^ com-
mune de Franche-Comté, près Vesoul (Haute-
Sadne) . Vers lOSO une imprimole parUcnlière fut
imtallée à la cure de la commune, par le curé du
village nommé J. Vemier. Le plus ancien volume
exécuté par ce digne desservant, oue nous puis*
sions citer, est intitulé : Portraits des scantes
vertus de la Vierge^ contemplées par isabelle-
Claire-Eugénie , Infante d'Espagne, dressées par
/. Terrier de Vesoul, Pin, Vemier, 10S5, in-4o
fig. (à rArsenal). On connaît encore une édition du
Grand Routier de la mer, souscrite ft ce nom, k la
date de 1050, in-4* ; cette imprimerie a précédé
celle de Vesoul.
PiNTu [It. A.], UirHa [Pt.], anc. ville des
Vaccaï, dans la Tarrac, depuis Vau)o-
LETUM, Vallis Oletuh^ auj. Valladolid,
ville d'Es^ne^ chef-lieu d'intend.,
archevêché (Vieille-Castille et Léon) ;
université fondée en 1346.
LHmprimerie remonte ft Valladolid au xve siècle ;
le premier typographe est Juan de Froncourt, que
Ton dit Allemand, mais que nous croyons Français
et devoir nommer Jean Francceur; Zarco del
Valle et D. Sancho Bayon, dans leur intéressant
Ensayo Ae una bibl* espoÀola. nous donnent, k
partir de 1492 ime suite de livres exécutés dans
cette ville, et dont nous ne citerons que le pre-
mier : Traetado brève de Confession, A la lin :
Esta obra se flzo en Valladolid a loor r alaban |]
ça de nuestro sefior lesu Christo t'de la gloriosa
vtr jl gen maria su madré. Ano de mil r çuatro-
ciilos II t xcii.Miios. A. m. de febrero. \n-ho 4lonç.
lignes en peUts car. goth.. Sans ch. ni récL mais
avec sign. A-B. Tiii.
Le premier livre avec le nom de l'Imprimeur est
de Tannée suivante, 149S: Hordenànças fechas
para la reformaçion de la audi || enda tchançel-
leria en Médina del cdpoAûo de mill l qualtro-
çientos. ulxvx. atios, A la fin : Eita obra fue
empressa por maestre Johan de Proncourt.lEm
la muy noble Z leal villa de Valladolid. a xxviU.
diasl del mes de Junto. AHo del naçimiento del
nfo seUor Jesu || Cristo de mill Z quatrœientos Z
nouenta z très aflos. In-fol. goth. à 1.. lig., sans
ch. ni réel, avec sign. A. B., le cahier A. de 8 et le
cahier B. de 10 (T., front, gravé, avec Técusson
royal sur le titre.
Les autres imprimeurs de Valladolid que nous
citerons sont, au xvi« siècle : le grand Am. Gull.
Brocar, dont nous voyons le nom figurer k Alcala
de Ilenarès et à Logrofio; Mieer Laiaro Salvago de
Gènes, tygographe spécial du couvent de Nuestra
Sefiora de Prado, en 1&27 ; Nicolas Thierr)', Juan
de Villaquiran, Diego Femandes de Gordova, etc.
PiNUM, IIivov [PL], Station de Dacie, dont
la position est déterminée aux environs
de Bucharest, Bouhowre$ti, capit. de la
Valachie.
Nous corapléterdns ici la note typogr. que nous
avons consacrée à cette ville (voy. Bccabesta). En
1704 fut imprimée à Bucharest la traduction en
grec moderne des Vies dePlnUtrque, icopà 'AvOCp)
1027
PIPERACUM. — PISAIRUM.
iOSS
'Jcpofiovâ/b) tcô è^ 'léepta;, et en^ 1710 le TraUé
ticê Drvoù's^ lUpi tcôv Ka0r,x6vT(i>v , induit
de Qcéron, en langue grecque, par le prince
Mavrocordato, h x9^ at$aa\ua. |tov^ tôv dcyi'cdv
7cà*/T(ov, dans le couvent de tous les Saints,
PiPGRAcuM, Pébrac, commune d'Auvergne
(Cantal); anc. abb. d'Augustinsdudioc.
de St-Flour. — Fibrac, commune de
Fr. (Haute-Garonne).
• PiH^EUS [Liv., Mêla], Iliipauu; [Diod., Pol.,
Thuc], le Pirée, port d'Athènes, formé
des trois Bassins appelés CANTQAROs,Koév-
6xpo;, ApURODISIUM, 'Açpciî^foiov, ct ZeA,
zéa, à l'embouchure du Géphise, et à
cinq mille pas de la ville, auj. Porto
Leo7<e, ville elprincipal port de la Grèce.
Une imprimerie y fut établie en 1858, et la typo-
graphie de lléliai Cbristofidès y publia avec les
types de Didot : le Reateil des constitutions établies
par les diverses Assemblées nationales (le congrès
d*Epidaure en 1822 ; rassemblée d'Astros ; le congrès
de Trœxènc ou congrès d'Argos) ; ce recueil forme
un vol. iu-8<* fort bien exécuté.
PiR^E EUS, netpai&6; [Thuc], port de la Corin-
thie, auj. Porto Franco [Leake, Boblaye].
PiRANON [Geo. R.], petite ville de Tlstrie,
auj. Pirano, pet. ville proche de Capo
d'istria (cercle de Trieste).
PiRATORTUM [T. P.], daus la Norique ; auj.,
d'après la carte de Muchar,. Schônbû-
chef, sur h; Danube.
PiREsr.€, lleipeoiaC, Uti^tah, ville de la Thes-
saliotide, que I.eake place auprès de
Peirino, dans le pach. d'Ieni-Sheher.
PiHisEUM, Pjrissa, Petris, Pyritz, ville de
Poméranie (Hég. de Stettin).
PiRNA, PiRNENSis CrviTAS, Misniw oppidum
[Struv.], Pirm(, ville du roy. de Saxe, sur
l'Elbe (district et au S.-E. de Dresde).
LMmprimcrie rxiste dans cette ville à la fin du
XVII* siècle : //c/ir^W SpiUieri \Jrsprung AU- und
yeU'Dresdeu, Pin», 1695, in-8«. Ce livre sur This-
toire de Dn>sde eut un grand succès, puisque l*on
compte onze éditions entre cette édition dr Pirna ct
la première donnée à Dresde en 1661. Citons en-
core : Pastoris Car. Scnffii, Historié r Befehdun-
çen, diedem Bischoffthum Mcissen angethan wor-
((en.Pirntf, ni7,in-8o.
PiRUM (ad) summas A/j)es [It. Hier.], dis-
trict alpestre compris dans le Birnbau-
mer Walde.
Piuus FL., Iltipc; [Her., Sir.], fl. de l'Achaïe,
auj. \e Kamenitza.
PiRus MoNs, der Heiligenberg, montagne
de la rive droite du Neckar, qui do-
mine Heidclbcrg.
Pis.*: [Liv., PL], nî(j«i [PoL, Str.], nîaaxi
fPtoL], Ilioa [PoL], OjloniaJuua Pisa-
NA, PisANUs poRTus, viUc d'EtTuric ,
auj. I*ise, Pisa, sur l'Ariio, célèbre ville
du roy. dltalie (Toscane).
Arcbevêcbé ( université fondée en IMS ; concile
en 1409 ; collections littéraires et scientifiques; &m
la patrie de Tillustrc Galilée GalileL
Déchirée par les guerres intestines, celte vile ■
put accueillir tout d'abord la typognplile ^
s*était victorieusement implaeiée dans des Yiilesib-
liennes infiniment moins importantes, snrtoat ai
point de vue littéraire; ce n est qu*en tfttt qa*aa
Pisan du nom de Pr. Barthoiomeo de Semeio Cm'
rord/o (7) se fit Tintroducteur de PaiiDouTeM;
ct, bien que les premiers livres publiés ne portnt
pas de nom dimprimeur, on peut admettre qnela
prQto-typographes furent deut(Florcntiiu dmnomét
Ser lA>renxo et Scr Agnolo: le premier doH êUe k
même que limprimeur NicoK» di liorenso deUi liipk
Fbakciscds de Accoltis de ABcno. CçmsQit
seu responsa juris. Au v« du L 2U0 : ExpÛtim
elegantissima consilta Magnifiet eqmi (| fis- Bjum-
ni: Ac iurisconndto^ etate nosira princlpftl
Domini Francisai de accoltis d Aretiù. Pisis tmr
presisa, Anno Do. WocoifLXxxti* die vero uU).
men\sis Martii. Lausdeo, Au r* du f. 3§7 : fan-
Vit Begistrum huiuslibri. In-fol.de M? IL à 2 col
de 69 lignes.
En 14M parait le premier liTre portant on coa
d'imprimeur; U est décrit par llolinf, dans sa
• Aggiunte al Brunet ■ : Flairs dblla Cbistu»
REUGiONE. A la fin : impresso in pUap SCB lor-enu*
e SER agnolo fiorentinidel mue di giugno a dk il»
M.COCC.LXXXIIH.
In<fol. sans cb., ni réel., de 112 ff. et 2 & de table,
avec siçn. a-oiiii, plii.qi. A la fln dUTol. une lettre
deMarsUe Ficin de 4 p., qui ne se trouTe pas ésm
les éditions précédentes.
En lft85 on trouve k Pise un impriroear dn non
de Gregorio de Gente ; en 1494 Ugo de Rnceriis 4e
Reggio, enfin en 1409 Ilieron. AnchaFBnus Regiaas
de Uruce, dont la marque typographique est aac
croix.
Pis^, Poix, bourg de Fr. (Somme) : avâil
été érigé en duché-pairie, sous le nom
de Créqui, en 1 ()52.
PisAURiM [Liv., Cœs.. Mêla, PI., I. A. .
Coi.. JuLiA Félix [Liv.], ville dcsllmbn,
détruite par Totila, relevée par Béli-
Un assez grand nombre de livres hébraïques oai
été donnés par plusieurs bibliographes comme ayvii
été exécutés à Pesaro au xv» siècle, par les tjrm-
graphes Juifs de Soncino; de l\ossi [Atm. Hnr.
Typ., P. 111, n" XLiv et suir.) a démontré Pinexac-
titudc ou Tabsurdité de ces allégations ; ces éditions
sont pour la plupart apocryphes; d*autres portent
de fausses dates, d'autn>s de faux noms de ville:
nous n'avons pas h nous y arrêter.
Nous profiterons également de la circonstance
pour rectifier une erreur d*Haym (p. Ml), qui
donne aux presses de Pesaro une édiUon de S. Brr-
nardino devienne, qu'il faut reporter à Tactif de
Pescia.
Il est incontestable que le célèbre iroprimeor
Jérôme de Soncino établit une importante sucov-
salc typographique à Pesaro ; mais c'est k famée
1504 seulement nue nous pouvons, avec Panier,
signaler les premiers produits de ses prestes ; car
nous ne pouvons accepter rallégation d'Ilaym qoi
donne aux presses de Pesaro et cite avec la date de
150(1 une édition delà trad. d'un ouvrage de Raban
Maur dont le texte latin ne fut publié qu'en 1503
il Pforzheim (voy. Ilaym, p. 612, 7).
Voici le titre du vol. publié en 1504: Pomponii
Caurici Neapolitani, de sculptura, ubi agitur de
Simctriis^ de lineamentis. De Physiognomia, De
Perspectiva. De Chimice, De EctyposL De Cela-
tura, eiusguespeciebus. Praterea de atteristpe-
1029
PISAUKUS. — PISTORIA.
1030
ciebus Statuariœ, De Plaatice, De Proplastiee.
De Paradigmatice, De Tomice. De Colaptiee. De
Claris sculptoribut, ac plerisque attis retma scilu
dignitsimia, Pisauri p€nes Hieronymam Soncinum,
1504, in-S". (D. Clément, IX, p. 00, Panier, YllI,
p. 236).
Parmi le très-grand nombre d'ouvrages exécutés
à Pesaro pendant SO ans par le célèbre Girolamo
Soncino. il nous convient de passer sous silence
l'Interminable nomenclature des livres hébraïques
et par coqtrc de signaler VOpera deW arte mili-
tare di Ant, Cornazzano, Paeta Piaeentina, in
terza rima, 1507, in-8o, et les Stame bettissime e
ornaiissimediLorenzo del* MIedtci, intU. te Selve
d'Amore, 1513, in-S**, rarissime et diarmant vo-
lume, urès-recberché des amateurs.
PiSAURlIS FL., ISAURUS [Lucail.]^ pcUt
fleure d'Italie^ auj. laFoglia,
ViswM, PisAN.f: [T. P.], Pelisscame, près
(i'Alenson , commune de TaiT. d'Aix,
B(uiches-du-Rhùne [d'Anville],
PiscARiA, anc. Ardeucaou Arteuca, Pis-
lARiiE, auj. Peschiera, ville de la Vénc-
tie, sur le Mincio^ au S. du lac de
Garde (prov. de Mantoue).
PiscARius FL., voy. Aternus.
PiscEN.E [PI.], Pesenatium, Pesenacum,
ville de laNarbon. 1, auj. TéTétiaSy ville
de Fr. (Hérault), au contl. de la Peine
et de l'Hérault.
L'imprimerie parait remonter k Pézénas au
milieu du xvii* siècle, et c'est à 1650 que nous ix>u-
vous la reporter : Abrégé de l'histoire des frèrrs
Hospitaliers de V ordre du St-EsprU, par frère
Sicolas Gaultier, commandeur du méme\ordre,
Pézénas, J. Boude, 1656, in-8o. La première édition
de ce livre rare avait été donnée & Paris en 165S,
in-12.
En 1663 et 1666 nous trouvons des volumes indi-
qués au calai. Secousse (n** 5693) et par le P. Le
Long (I, 402).
Eiilin, en 1676, est publié un volume important ;
c>st le Catal, général des Gentilshommes de ta
province de Languedoc^ dont Les titres ont été
remis devant M. de Bétons^ mis en ordre par M. de
Caux. Pézénas, J. Martel, 1676, in-fol., désigné k
tort au catal. La Roche la Carelle de 1867 (n°1057),
sous la date de 1626.
l^s arréis du conseil en date de 1704 et de 1739
conservent un imprimeur ft Pézénas, et le rapport
fait à M. de Sartin«s nou& donne le nom du titu-
laire en 1764; il s'appelle Joseph Funier, âgé de
45 ans, et |)osséde deux presses; il est établi par
arrêt du 12 mai 1759 (cet arr^t avait fixé à 20 le
nombre des typogr. de la province de Ijinguedoc).
PisciA, Pema, ville épiscop. de l'Italie
(Toscane).
L'imprimerie fut introduite dans cette petile.ville
au XVI- siècle par un prêtre florentin, qui ijorte
un nom glorieux: c'est Fraiicesco Cenni; mais ce ne
peut étic le fils du grand .orfèvre Bemardo
Genni, le père de la typographie florentine» car il
s'intitule fils du Florentin Jacobo Genni. Il nous
est bien i)erinis au moins d'accorder h ces Genni
l'honneur d'appartenir à la famille du typographe
auquel on doit le Virgile de 1472.
iM Confeasionc di S. Bernardino da Siena vol-
gare divisa in dodici regole, A la fin : In Peseta
per M ' Francesco Cenni Fiorenlino 14S5 adi vtti-
ma di lebbrajo, in-4'>. (Pâques tombe le S avril.)
Quelques jours après il publie, mais en associant
le uom de son frère : Preclarus et solennis trac»
talus de insinualionibus excelL Doct. Antoniide
Canaro, A la fin : Impressum Piscie impensis
nobilis iuuenis Bastiani filii ser Jacobi Gherardi
de Or tandis de Ptscia : opéra presbyteri Laurentii
et Franchi fratrum et flliorum Jacobi Cennis FtO'
rentinorum opificum. Sub annis incamationis
M.CCCCLXXXV. et die vu Mensis Martii, In-foL à
2 col. impr. en gr. car. romains.
Un nouvel imprimeur apparaît en 1488, qui
donne une rare et précieuse édition de V^èce ;
celuMft est Allemand et il signe: Sigismundus Bodt
de Bitsche^ operis architeetus (ou plutôt archi-
tecta),
Qu*on nous permette de relater ici une singulière
assertiou de Molinl, dans ses Aggiunte al Panzer^
qui ne tendrait à rien moins qu'à faire de Pescia la
firemière ville d'Italie qui ait possédé Pimprimerie.
1 cite une pièce in-4'' goth. (avec sign. a. d.):
Incipit Tractatus de Balneis tucensibus et primo
de Batneo Ville dicendfL éj(. A la fin : Exptieit
tractatus de Balneis lueensibus : quem artium et
medicine doctor eximius maçtster Mathtus de
bendinellis de burgho mozano tucenais distric-
tns cOposuit. Annosalutis M.ccccLViiiJ. Impressum
Piscie Anno Sdlutis M.ccccLvliiJ die xx iunil, Cest
très-probablement 1489 quMl faut lire ; mais cette
omission de 30 années est-elle involontaire 7 II faut
l'espérer pour la gloire du célèbre libraire et biblio-
graphe florentin; cette pièce n*est' point citée par
Amati ; quant à Orlandi, l'inexactitude personni-
fiée, il ne parle même point de l'imprinicrie de
Pescia.
PiSCIACUM, voy. PiNClACUII.
PisciAcuM, Pissy, comm. deFr. (Somme).
PisciNA, FiscuiNGA, Fischingen , abb. de
Bénéd. en Suisse, du dioc. de Cons-
tance, fondée av. 972.
PisiNUM, Mitterburg, Pisino, ville de l'anc.
Camiole, dans le cercle de Laybach
(lllyrie Autrichienne).
Est-ce à cette localité que se rapporte la note
bibliographique suivante, que nous fournit V Index
général des livres imprimés ùe 1593 à 1600 (Leipz.,
ex off. Grosiana, 1600, in-4'') ? nous ne |)ouvons
l'affirmer : Christliche abgenotigte (sic) vnnd abgé-
trunqene Veranixvortung Chrisiianœ concordix ^
au ff lias grcïolich Schnuichbild vnd Schmachbuch
der Catuinisten^ su sie Bergisch monstrum gênant,
durch Bôamicum Althireniunt etc. Mittelburg, bey
Jona ScbOner, 1593, in-4».
PiSONIUM, voy. POSONIUM.
PisoftACA FL., la Pisuerga, afll. du Duero,
riv. de la Vieille-Castille.
PisT^, PisïLs, PistreSy Pitres, commune de
Normandie (Eure) ; dans lanc. Tellau,
auconfl. de l'Andclle et de la Seine;
célèbre au temps des Carlovin^cns ;
conciles en 862 et 869.
PiSTORlA [Plin.], ritOTupia [Ptol.], PlSTOFUC
[I. A.], PiSTORA [T. p.], PlSTURI^ [G. R.],
ville d'Etrurie, auj. Pistaja, Pistoie,
sur la Brenta, dans la prov. de Florence
(Italie) ; Catilina y périt les armes à la
main.
Falkenstein, etGotton d'après lui, donnent 1643
rx)mmedale de l'introduction de l'imprimerie à Pis-
loja; voici le titre du vol.« exécuté à cette date :
Ut ter II di Finccnzo Comandi a Dcsiderio àlonte-
magno sopra il tentntiw di guerra contro PiS'
toja, Ivi ptti Fortuuati, 1643, in-4« (Ilayin. 110).
1031
.PISTUS. — PLEVISAQUM.
lœ
Mais nous trouYons dans labibliogr. «Uemande une
tnce ^Imprimerie antérieure: Aiesêtmaro CiUU
tgtorta dette aitioni henriehe e memmtMU (m-
prete faite in Moicœrta àel Rè Sigitmtmdo III,
PiMfa, ltt7, in-fto.
Havm ne dce de cet auteur que ion HiiMrt été
iOutnemeHiê de Pologne,
M. Ootton dit que le premier imprimeur de cette
ville, StMano A A. FOiee^tf éXMkil en iOU (1).
PiSTUs [t. P.]^ PusTus [G. R.}^ localité de
lillyrie Grecque^ auj. îs%mU.
Phamos fl.^ IIiTgnôc, en Gorse^ auj. U
Canaie. .
PiTBBcusA INS. [Pl.^ Mêla], ntdnxoûoà [Str.],
ntOi)XOVKJ9a [Ptol.], YOy. ifiNARU INS.
Pirmuii, IIiTtvov [Pt.]^ municipe de TOuh
brie. auj. Fitino, en Toscane^ sur la
Foglia.
PrroviA^ PUeâ, ville de Suède> à l'embou-
chure du golfe de Bothnie.
PiTVERis (PrniERis) Gastrum, PUhMerSf
ville de Fr. (Loiret).
M. Gotton bit remonter ft 1771, et M. Temaux
à 1776, rimprimerie k PitUriera: Genet,Anatifie dee
eaux minérales de Seçraw, Pithiviort, 1770, in-So.
Pendant la révolution rimprimeur de cette ville
s'appelait Guillot-Viddle.
PiTYONEScs [Plin.], IltTuovDooc [Plat.]. île
de rArchipel^ sur la côte de l'Ârgolide,
auj. Anghistri,
PmruSiE Insul.€ [Pi., It. AJlt.], IIiTuoSaai,
IIiTucudaai [Str., Plol.], les petites Baléa-
res (Formentera, Mça et Cabrera),
Placentia, nxaxivTîa, ville des Anamari,
sur le Padus^ dans la Gallia Togata^
auj. Piacenza {Plaisance), ville d'Italie,
au N.-O. de Parme, près du confluent
de la Trebbia et du Pô; évèché, bi-
blioth. Patrie de Ferrante Pallavicino
et de Lorenzo Valla.
L*imprimerie remonte ft Plaisance au xvo siècle ;
un typographe italien, natif de Crémone, en est
l'introducteur; Bibua Latina. A la fin du Vieux
Testament : Uel' testamétû a retigiosis vM» ae
pruden\\tiiêimts correctû atgj p me lohanê
petrû drUferrati» crenumësè placètie hnpuuz,
Anno\\dni. m.gccclxx. guinto feticiï explieit.
Puis vient le Nouveau Testament, dont la souscrip-
tion ne répète ni la date, ni le nom de rimprimeur;
le vol. se termine par la traduction des noms tié-
brcux, àlafin desquels on lit: Biblie vocabulà^
interpretationes expliciunt. In-'i*' sans ch., réel,
ni sign., de 558 ff. à 2 col. de 60 lig. en caract. gothi-
ques très-petits et très-nets ; Tlndcx des noms hé-
breux comprend de plus 54 ff. Cette Bible est remar-
quable par IVxiguIté et la netteté des caractères
qui ont seru à l'impression; l'exempl. de la
vente La Vallière, acquis par le libraire Strattman
pour la bibl. inipér. de Vienne, était parfaitement
complet, et comptait 592 ff., ainsi que le déclare
Van-Praét dans le précieux catalogue annoté avec
tant de soin par cet excellent bibliographe, cata-
logue conservé religieusement à la BibU impér. de
Paris.
Dibdin décrit longuement cette Bible autom. I,
p. 27 de la Spenceriana.
Un Allemand du nom de Jacques de T^la apparaît
i PlaisaiieeeiilWS; IvcxéeuieuB «oL te4DLfrife.
fut rare : De Hjfikrma Tàomm TetènUm ohmÊ
Uum itve Manffiuhiê Ftomm ego. omtfnMiflvH
èeHextraetaexUMeMixnmietorm
per me Jtcobum de Tfela AkaMBom,
PijLDELLA vnjjL [GhaTta Car. SisniL a.
913]. BlaM, oommnne de Bdigiqie
(BratMint),
Plagense CkKNOB., SdUoglf abb. d'Antai-
che.
Plana, la Plaine, bourg de TAïqOQy pièi
Cholet (Maine-et^ire).
Planasia INS. [PI.. Tac.], Ue de U Médi-
terranée au S. ne 111e d'Elbe, aiq. Hi-
nosa.
PLANTEDnm^PtafiMo, oommnne deSnîae
(Tessin). .
PtATiBA [PL, Cic.], nXémta [Hom., fle-
rod.. Pans.], rnoxmai [Thoc, Str., PL],
vilte de Bœptie^ célèbre par la.Tictoîre
des Grecs en 479 av. J.-Cf.; ses nûnei
se voient aig. près de Koma. •
Platena, Pindena, bourg d'Italie, dans la
délég. de Crémone.
Plavu, Plavu Vabiscorum, Pkmm» ville
du roy. de Saxe, sur l'Elster (diatr. de
Zwickau).
Falkenstein fait remonter à 167t Miapr.
rilie avec un Traité de t'aeeeniuatlom
de G, S.Dorfeltiuê^ en allemand, cité par Le Loîig.
Voici un livre de théologie ft la date 4e MT^ qii
n*est pas sans imporunce : Battha», MeUner, ànà»-
tUmet vexatœ an semper in forma tgHogiâttem de
retm* theologicit dieputandum sit ; an ChriMm
tempore mortis verus homo fueriU etc. PMk,
1670, in-4". Ce livre a servi aux célèbres écriniM
Strauss et Nicolas.
Plavis fl. [P. Diac.]^ dans la Vénétiey aoj.
la Piave.
Plebs Armagiu (d'ArmagUus, S.-Ermd,
confesseur)^ Plouermel, Ploérmd, villede
Fr. (Morbihan).
Plebs Desideru^ Ploudiry, comm. de l'ar-
rond. de Morlaix (Finistère).
Plebs Erdegati [S,'Ergat) , PlouéQoi,
commune de Bretagne (Finistère).
Pleis (terra de), cum ecdesia S. Sylvesiris,
Plaix, commune près de Ste-Maure
(Indre-et-Loire) (?).
Plemhyriuh prom., Pmita di Gigante, cap
ài'E. de la Sicile.
Plestina [Liv.], ville des Marsi^ auj. Pes-
chiolo, suiv. Reichard.
Plevisacium, Plebisacum, Plebisavia, Pîow
di Sacca, Pieve di Saoco, bourg de U
Vénétie, dans le Padouan.
I.CS Juifs fondèrent dans cette petite localité, au
xve siècle, une de leurs premières officines typo-
graphiques ; en iklb, il en sortit un ouvrage impor-
1033
PLKXITIUM. — POISDORF.
1034
Uint, que d<k:rit fort exactement l*abbé de I\ossi :
B. Jacobi ben Ascer Arbà turim^ sive iv ordines,
IMebisacii,annov.ccxxxv. Christi iicccCLXXV. Pet.
iii-fol. en beaux car. hébreux de trois grandeurs,
sans ch., rtel. ni sign., de hQU (T. à 2 col. de 54 lig.
(sur papier, à la Bibl. impc^r. ). C'est le second ou-
vrage entR'rement iinpr. en hébreu.
Au v*> du dernier f. on lit une souscription en
vers, dont voici la traduction : Absolutumporro est
artificium ope \\ ris saneti, vel divini cultusj\\
Fcna II. die xxviii mensis [\ Tamuz^ qui est men-
ais quartus^ \\ Anno v.ccxxxv. œreœ prœfixœ \\
Plebisacii in domo B, MescuUàm\\eognotnine
Kosi, qui benediclussit \\ ex nunc et usque in ueu*
lum.
Cette édition a été souvent annoncée sous la
fausse date de 1478 (voy. les Ann, Hébr, de de
i^ossi), et Pasini [Cod, Bibl, Taur.) décrlYant le bel
exempt, sur vélin de la Bibl. de Turin, Ta brave-
ment mis au rang des manuscrits.
Pi.ExmuM (mur de clôture), Plesseium
PALAT. prope Turones, Plessis du parc lez
Tours, PlessiS'lez'Tours, une. chât.roy.,
où mourut Louis XI en U83 ; auj. com-
mune de Fr. (Indre-et-Loire); Du Gange
pense que cette localité est la* même
q\w les Montiîz Juxta Ttirones,
PuMiTUM, voy. Tamarj: Ostium.
PussA, la Fleisse, riv. de Saxe, affl. de
TElster.
•
PusTiA [Liv.l, ville des Sabini, auj. Près-
tia, dans la Sabine.
Plœna, Plœn, Plan, petite ville du Holstein,
anc. résid. des ducs de Holstein-Plôn.
Impr. en 1670 ; Frid, Cogelius, Uthinische Stadt
tieddcMniss, Plocn, 1670, in-12. C*est de cette
p<>lite ville que rimprinicur distingué de Paris,
M. Pion, tire son origine.
ViAtT.Y INS., voy. Strophades.
Plotinowms [I. a., t. p.], nXwTivoiTcXi;
[IH(»1.J, ville de Thrace, auj. Dsjisr-
ErkeiiCf au S. et dans le pacn. d'An-
. (Irinopie.
Plumbaria INS., petite île de la côte d'Es-
pagne, à la hauteur du cap S.-Martin.
Plkmbata Ecclesia super Vigennam, loca-
lit(': du dcp. de la Vienne, qui a perdu
son premier nom, et s'est appelée pos-
térieurement S. DioxYsius DE Vallbta,
puis Valleta, auj. Vaux, près Chàtel-
lerault (Doublet, p. 728).
Pm'muixitm, Piombino, ville de Pane. Tos-
cane, chef-lieu de princip., en face de
l'ile d'Elbe (Italie) ; a pris son nom de
SOS mines de plomb argentifère.
Ce n'esl qu'à partir de 1731 que nous trouvons
trace dMinprimerie dans cette ville : Ser Lapo,
ovvtro la Moglie Giudice c Parle^ ed il Marito
più onorato del suo bisoguo, Comrtiedia di Giro-
lamo Giglif tirata del Francese, , Piombino, 17S1,
in-8^
Pr.uTiuM, Monte Puîciano, voy. Mons Pul-
CIANUS.
PoBiNGA, Bopfingetiy pet. ville du Wurtem-
berg, près de la frontière de Bavière.
PocRiNiuM [T. Peut.], Perrigny, com-
mune de France, près Bourbon-Lancy
(Saône-et«Loire), suiv. d'Anville.
PoczATEc, pet. ville de Bohème, à 66 mil-
les S.-E. de Prague, dit M. Cotton.
Balbinus {Boiu doeta) dit qne rarchidiacre de
Pilsen, Thomas Baworowski, fit imprimer dans cette
petite localité, à la date de 1552, ses Sermones de
Panitentia,
PODEHNIACUH, PoDEMPNlACUll, PolignOC ,
commune de Fr. (Haute-Loire): anc.
vicomte, puis marquisat, enfin duché ;
ruines d'un château célèbre, construit
sur l'emplac. d'un temple d'Apollon.
PoDioLUM, Pouiols, commune du Langue-
doc (Hérault).
PoDUJM, voy. Anictom.
Podium Albarii, Puylamer, PuUobier, com-
mune de Fr. (Bouches-du-Rhône).
Podium Andegavense, le Puy-Notre-Dame,
bourg de l'arrondissement de Saumur
(Maine-et-Loire).
PoDHJM Celsum, Puycelet, Pukelcy, bourg
de Fr. (Tarn).
Podium Ceretanum, voy. Juua Libyca.
Podium Episcopi, Puy-l'Évéque, bourg du
Quercy (Lot).
Podium Laurentii, PuUaurenSy pet. ville
du Languedoc sur les front, au Rous-
sillon (Tarn) ; anc. titre de duché ^ les
réformés y avaient érigé une académie
au XVI* siècle.
PoDLACiiu, Podlachien, Podlaquie, woie-
wodat de l'anc. Pologne^ auj. gouv.
russe, entre le Bug et la Vistule'.
PoDOLLK Palatinatus, PocMie, Kamenet>
Podolsk, anc. woiewodat de Lithuanie,
puis de Pologne ; appart. à la Russie
depuis le premier démembrement de
1772.
Pœdicum, IIoC^txGv [Ptol.], Adelsberg. en
esclavon Postoina, ville de rillvrie
Autrichienne, chef-lieu d'un cercle dans
le gouv. de Laybach.
PoisDORF,» Poistorf; bourg de la Basse
Autriche (Mannhartsbergkreise).
Nous trouvons, sous différentes formes, traces
dMmpriroerie k Poistorf, que nous analysons k titre
de renseignement: un ouvrage historique est indiqué
dans llaym, aux catal. Floncel et Pinelli, avec trois
souscriptions diverses ; Guerre d'italia ira la
Seren, Bep. di Venezia e gli ArciducaU di Casa
d'AustriOy e ira Filippo IllBe di Spagna^ e Carlo
Emmanuele Duca di Savoja, seguite dall' anno
1615, sinoallaeapitulatione di Pace; descritte da
Pomponio Emiliani MiUmese, in-4<* de 91 pp.
Baym dit : • Sema ngtadi itampa »; le cat. Pinelli
1035
POLA. — POMPEIANUM.
1(M
tenta anno » ; ce que répète Ubri (1861, n* 8757),
qui dit seulement t i etrea 1017 ».
Vogt signale nne édition Utine imprimée à Milan
de ce rare ToTnme. auquel Melsi consacre une lon-
rae notice; Freytts et Bauer le mentionnent égft-
léroent.
POLA, VOy. PIETASJUUA.
PoLEMNiACUMy Pouligny, bourg de . Tar-
rond. du Blanc (Indre).
POLUGO VILLA. POIJAGUM^ PoiXIACUM SUpet
lÂgerim [Chart. Glun.L PoudUy, ville
de Fr. (Nièvre), sur la Loire. = Poui/-
kff, commune du dép. du Doubs.
PoucHNA, IloXCxva [Polyb.l, dans la Laco-
nie, auj. Kunupta [Leake].
PoLniARTiuM [Paul. Diac], enEtrurie, auî.
Bomarzo, sur le Tibre (com. de Rome}.
PoLiNucuM, Poligny, petite ville de Fran-
che-Comté (Jura). Ce fut là que naquit
le médecin ae Louis XI, Jacques Coic-
Uer.
POLINIANLH, VOy. TURHES AUREUANiE.
PoLLENTu [Mêla, PI.], UoXktrcut [Pt.. Str.l,
ville de Tile Balearis Major, ai]y. Pot-
lenza, à la pointe N.-E. de Majorque.
PoLLKNTiA [Cic, PL], IIoXtvTia [Pt.l, viUc
de la Ligurie, auj. Pollenzo, sur le Ta-
naro. .
POLUACUM, VOy. POLIAGO.
PoLLiANUM Rus, PoUiono, Pogliano, village
d'Italie, dans la prov. et a deux lieues
de Vérone.
L*imprimerie exista dans cette locaiitë infime k
une date extrêmement reculée; voici, A la date de
1476, le seul spécimen connu de cette typographie :
Petrarcha : //: lÀbroiAegli : Huomini: Famoti :
Compiltato: per : MUer: Francisco: Petrarca :
ad istancta ai miâer Franeiaco da Carrara Si»
gnore di Padua, Comineiando da Bcmolo primo
Re di Borna, A la fin des quatre premiers ff. limi-
naires, qui contiennent la table, se lit ceue sous-
cription :
Illustres opère boc viros perire
Francisci mgenium vetat Petrarcbc.
Non scripto calamo anserisre penna
ANTiQDARiDS istud cre Peux
Impressit : Fuit Innocens Ziletus
Adfutor sociusqueRuRE PoLUAifO.
.:.M.C:c:C:C:ULX?I.:.
Verona ad lapidem iacente quartum.
£L:.0GT0BR1S
Puis tiennent des poésies fit terza rima comprises
en 5 pages ; et le texte de 230 ff. I ftO I. avec'sign.
Cii-Ziiiii. 1^8 deux oremiers caliiers sont sans si*
gneture ; le dernier 1. se termine par ces mots :
Soli : deo : honor : et : glorid.
En tête de cliaque notice biographique sont dis-
posés des cartouches en blanc, qui paraissent avoir
été gravés sur métal ; ils étaient probablement desti-
nés a recevoir des* portraits enluminés, ainsi que Ta
fait remarquer M. Debure {Biàl. iM$tr;n''6\0i);
Pexempl. a\ec ces portraits dessinés et enluminés
dont 11 parte, a patié ai Tcnie. tende te
vente Busscher en Fan IX (o* 1790).
Ce rare voL est de format lii4dUo;
d^près l'exempl. âudocdeGaasano, aoqotepv M
Spencer, et Debure, dant ta JBiM. (iMfr. en m
donné une descriptloo mtamtteiite.
PoLMARcuM, PoMMARc, Pammarcly boug ie
l'arrond. de Beanne (Côte-d'Or).
PoLNOH, bourg de Prusse, dans la rég. de
Cosslin.
Lef Juifs y montèrent une iiaprinerte c» IUL
PoLOCKNsis Palatinatus, le woUwodtUk
Pàlozk ou Polotsk, dans Tanc. PoKcgne
(Russie).
PoLONu, Ja Pàhgtm, IPoUk, iPolat, aiM.
roy. d'Europe, que la RusaieylaPriHM
et l'Autriche se sont iniquement par-
taffé ; dont les oppresseurs cbeidieit
à détruire la nationalité, la langue d
jusqu'au souvenir, maisqui^ nous l'es-
pérons fermement, reprendra on jour
sa place au soleil et son rang dans le
monde.
Polosum, noXG<rov [Pt.], dans la Bootie,
auj. Secanmo, bourg près de Tanagn.
PoLOTiA, voy. Peltiscum.
PoLTEN (St.), pet. ville d'Autriche, sur la
Traisenfluts (entre Vienne et linz);
On cite : Baphael Morgenêtemi
Heldem de» XVII und XVlll JmÊirêuutéerL Si-
Polten, 178S,in-8o.
PoLYiEGos INS., llc dc la mer iCgée, aoj.
Polino, Tune des Gyclades.
PolïgiUm, Bouriques, sur Tétang de Than
(Hérault).
PoLYMNiAcuM, PoLiNiANUM, Polignono, ville
du Napolitain, dans la Terra di Bari.
POLYRRHENIA, IlcXoppivCa [StT.], IloXumc
[Ptol.], lloXOpriv [St.B.], ville de l'île de
Crète, aui. Paîœokastrm, au S. de Riss-
mo Kastcli.
PoMARii MoNs, Baiangartenberg, abb.
d'Autiiche.
PoMARiuM, PoMERiuM (Ic Verger), Botm-
gart, Baumgarden, abb. de Citeaux,
du dioc. de Strasbourg (Bas-Rbin).
1^ célèbre Missale de la réforme de Cttcoai,
imprimé à Strasbourg en 1487 par GrOuinger, fat
exécuté par l*ordre et peut-être sous la direction dp
l*abbé et du chapitre de ce monastère.
PoMERANTA, PoMERELLiA, la Pomérome,
Pommem, province prussienne, divisée
en 3 régences ; chef-lieu StetHn,
PoMONiA INS., Mainland, la plus grande
des Orcades.
PoMPEUNiJM, Patiigliano d*Aixo, pet. ville
du Napolitain [Gradsse].
1037
POMPEI. — PONS ISES.
i038
PoMPEu [Melâ, Tac, PL, SenJ, UopiwDtoi
1D. Cas.], Flcairaîa [Str.], Uopiinita [D.
lai.], anc. ville de la Campanie, ense-
velie sous les laves du Vésuve, l'an 79
deJ.-C.; retrouvée en 1755, elle est en
partie déblayée auj., et près de son
emplacement s'élève le bourg de
Torre delV Annonciata,
PoMPELO, ncuwiXwv, voy. Pampalona.
POMPONIANA INS., VOy. MeSE.
PoMPTiN-E Paludes [PL], IIovTÎvai Xîpkvai [D.
Cass.l, les Marats Pontins, PàludePon- ,
Une, dans la délég. de Frosinone.
PoNEROponis, voy. Pmijppopous.
POXS, AD PONTEM.
Ce nom est employé au xvii* siècle par les publi-
cistes réformés pour désigner Charenton (Toy.
carantonum). Ainsi nous trouvons : Bonald, de
la comp. de Jésu$. Response apologétique à PAntU
coton et à ceux de sa suite... Au Pont, lOlt, in-S**.
Lv catàl. des livres imprimés k Charenton, ou du
moins souscrits ■ ad utum EecUsiœ Carentonien"
sis s a été publié à La Haye, le 8 mai 1722 ; 11 est
important en ce qu*il est terminé par une •Bilfli(h
tlieca Anonymianai»,
Pons Abbatis , Pont-l'Abbé, bourg de Nor-
mandie de Tarrond. de Valognes
(Manche) ; = ville de Bretagne, deiar-
rond. de Quimper (Finistère).
Pons ad Icaunam, Pont-sur-Yonne, bourg
de Fr. (Yonne).
Poxs AD-LicERiM, voy. PoNs Sabii.
Pons ad Montionem, voy. Mussipons.
Pons ad Riienum in Treyeris, voy. Andeh-
NACUM.
Pons ad Sequanam, Duodecim Pontes
[Greg. Tur., Fréd.], Pont-sur-Seine,
commune de l'arrond. de Nogent-sur-
Seine (Aube).
Pons itrji, Pons Arlle, voy. Ariorica.
Pons Mm [It. A.], ad ^Enum [T. P.|, station
de la Hliaetie, auj. Pfùnzen, bourg du
Tyrol, près de Rosenheim ; la carte de
Muchar place cette station à Ennsdorf,
près de Kraiburg, et quelques géogr.
l'ont confondu avec Œnipons.
Pons ^flRARius [It. Hier.], station de la
Gaule Narbon., entre Arelate et Ne-
mausus, qui devait être un pont à
péage, et que d'Anville traduit par
Bellegarde, anc. baronnie, auj. com-
mune du dép. du Gard.
PoNs Alvemari, Pons Aldomari, Pontiau
de Mer, Pont-AudemeTy ville de France,
chef-lieu d'arrond. (Eure); cinq conci-
les de 1257 à 1305.
Un rsAi'TiER à la date de 153S est cité par
M. FK're (11, p. 1*25) comme publié sous la rubrique
de Pont*ADdemer : Psatteriû secunda usULexouteH
venate tiabetur apud Guitl£nnU du VaL In pô-
teaudomari cOmora/l^ 15S3, pet. in- fol. goth. de
128ff. à2 col. avec rubriques en rouges, plain-
chant et lettres ornées: au V du 88° f. on lit :
Finis psalterii, sCdm usuro Lex9, cum cantu et
notta ad >cmm cxemplar nuper impressQ sumpti-
bus honesti viriGuiUermi du Val. In pontcaudomaro
moram tenentis. Anno doroini m cccccxxxiy. die
vero xij mcnsis nouembris. «Ce lirrea-t-il été
impr. k Pont-Audemer 7 ■ demande M, Frère, qui
penche pour la négative, tout en admettant qu'il
Kurrait être le fait a*un de ces typographes ambu-
its, exerçant leur art de ville eu ville, 'ainsi que
nous Pavons vu souvent ; mais le fait môme d'un,
libraire éubli dans cette petite ville, sous Fran-
çois 1*S est bon k noter.
Au commencement du siècle suivant nous trou-
vons une pièce politique publiée sous la rubrique
de Pont-Audemer, et avec le nom de l'imprimeur
Jean Petit ; mais le fait de son impression dans la
ville dont elle emprunte le nom nous paraît fort
improbable: Ordonnances et règlements génés^aux
de Messieurs de la religion prétendue réformée
tenus à la Bochelle; ensemble ce qu'ils avaient
eniie de faire contre S. M, Pont-Audemer, ^. Petit,
s. d. in-8".
Pont-Audiemer ne flgure point aux arrêts du con-
seil de 1704 et de 17S0, non plus qu*au rapport pré-
senté à M. de Sartines en 17oi.
Pons Arcm Eburoviciim, Pons ARcm*
Abb. Boni Portus], Pons Arcarum
Phil. Auff. 1217], Pons Arcus [Va
Ch.
Ch.
es..
Not, Ga/Ï.l, Pons Arcuatus, Pont de
l'Arcke, ville de Fr. (Eure), sur la Seine,
concile en 1310.
Pons ARULiE, voy. Bruga.
Pons AureÔli, voy. Aureolus Pons.
Pons Aveni, Pont Aven, bourg et petit
port de France, sur l'Aven (Finistère).
PoNsCoRvi, voy. Fregell^.
Pons Drusi, sur* l'Eisach, dans la Rha?-
tie; on place ce pontàBo^ze/i, en ital.
Bolzano, ville du Tyrol, placée sur
l'Eisach, un peu avant sa jonction avec
PAdige.
Pons Dubis [T. P.], station sur la voie de
Châlons a Besancon, auj. Pontoux,
localité du dép. Je la Côte-d'Or, en
remontant le Doubs, un peu au-dessus
de Verdun -sur-le-Doubs [d'Anville].
Pons Episcopi, Pont4'Évéque, ville de Fr.
(Calvados).
Impr. en 1808 '(Frère, tom. II, p. II] : Projet
d'un port de refuge à établir sur le banc de
VEclaty proche le Havre, Pont-PB vesque, d'Auge,
1808, in-40.
PoNs Fell-e, Ponteleba, Pontafel, bourg de
Carniole, sur la front, dé l'illyrie et de
la Vénétie.
Pons Fractus, voy. Lugeolum.
Pons \sarm, Pons OEsi^e, voy. Briva Isa-
Pons Ises, voy. ad Pontem Isis.
169»
P038 IjOMIIS. — PO!nES.
toi*
fHw9 UnuiT,^ L A/;, mit là m FlaBinia,
auj. fioiil^ iel r^BÊddaro, en Lonb»-
die.
P05.4 Ifji3»t-RD(A ri. A«], Po» SoaoKv
FL A.\, tÂaîkm et Pimiioiue^ Rbtée,
Miin Maonerty |««s de Jkmbimr, sur
le Kt|NM (Hoojnie).
P^MS Maxestlc (Sasctje), «f tarm lOi.
Rob. R. a. IOf6],P6!is McsESTm, Poarr-
fh. fUnËXT, iVffrr St-Mcsaxce, anc. Li-
ville de Fr. 'Oisej.
Prisu M L'Kj^y Prckka. BmA a» 4ier Jfvr,
ville d'Aotriche (Stjffîtjt cbef-Kea du
eercle da même nom.
Poixs Nartije [G. lUv.l, Rmis MASfLB
[LA.], ville defcCalUîd, dansU Tar-
rac.y auj. NaHa, sur la riv. do même
nom, sur la roote de Braga à Logo.
|Vi5» Nevij(, TiMALnn'jf (?), local, des Cal-
laici Luceoses, auj. PiÊtbla de Nacia
IReichard].
Pô5s CEhi, yov. (En Poxs.
Po5s Pebuoi's [Chr. B. Dioii.]« Pons ocem
pETREL'jf Mcu3tT, Pontpiene, commiue
df. Franche-Comt«; 'Doubs); ou, suiv.
II. B^mquet, Pierrejffmt , commune de
Picardie (S<imme).
Pons Sabii, fuR Sabiau'm, Ce), Pons ad Lige-
HiM, Pons Saii , le$ Ponts de Ce, ou de
Se, ville de Fr. (Maine-et-Loire), sur la
l>iire.
Pons Saravi [T. P.], Pons Sarvix [L A.),
vov. Sah.is Castrim.
If
Pons Sr:AUiis |I. A., T. P.], Station mar-
quée par les itin., entre Tumacum et
iWacum, auj. FAtnut'Pimt, Etcaupont,
vilm^c pn>s de Condé (Nord), et, suiv.
Heirhard, c'est la ville de Cmuié elle-
mémr.
Pons Seciks [I. Hier.], sur la Secchia,
auj. HiifAera, près de Modëne.
PoNsSicrLis, Szekely'Hid, forteresse de
Hongrie.
Pons S^jugli-:, Pons Siixim, Sorgues, le
Poni'de'Sf/rgues, bourg de Fr. (Vau-
cluse).
Pons Sï'iHrrcs (S.), le PonUSt-Esprit, ville
d«; France, sur le Rlionc (Gard); son
pont de 840 m. de long a été bâti de
12;).'> à 1301).
Pons Tiluri, voy. Tilurium.
Pons Themulus, voy. Apiîa.
pris* L'b5<>!ii?, dans le p»s des AnbUiaril?
fmk/nom, ane. pUlee* de guerre, ^'
marquait la bmHe de la Br^Mgmt d
de la Normandie^ 9bL bom da dép^
de la Manche, à I emioMh. do Couci»
àl
5f£
i:oelfic«4-a Hé
Lerêffic! \mÊk a
aa Cire pmTé nr I
Ckrtttm ^IBlMlOBt iSB Ib RfIC CHII|« I
le faiffe
UHM. Ile eÀÉm\
P05s Uscf [T. p.], station de la Fann»-
nie, auj. Aiteta, prèsde Yakotar^dans
la Slavonie CivUe (Hongrie),
P091S Valosb, Ponl-ds-Fnur, ville de
l^rance,sor la Rejfnoose (Ain).
s I^M il yii.whr. M, AL jhMi
• été— rtejir te
ie (cdtenr, qni écrifait et ~
■iift «f WHM imiujf Ml
4e«t opafcalet mt MBitip
fla lORpriHiè ks XoHm et Boifoa» toa Uril, !■-
mrimH en HSSjpov te iiffUiu tote» et ■!■! lui.
McB à Poot-ée-V^ atae. Ch.EML Boi|aïaMyi
Mt prodnctlooi 4n tocaUtét tonlaes, G^Hc, ■*•
eoOf etc. Son premier oaTnge, Prùmmimât #aa
BresêOH, 17S5, in-l2,est«bté de Geoère.Ua chef-
«rcuTR de patience, c'est un Office et» PimUemê ée
PotU-dt'Vaux^ imprimé lettre par tettieatec de
l'encre de diverses couleurs; typogr. partant» ce
ehef-d'œurre doit être fort teid.
Le second imprimeur de la liUe est Jean-Pfem
tfoiroud. dont on a en t797 les yoiU mdammmts et
les Noils bressans \oj. Nodier, Desarlp, rail.
n*<M2).
Pons Vetls^ Pontevedra, ville d'Espagoe,
chcMieu d'intendance (Galice).
PosTEGiNi Palvt., Pontigo. PoTitikyw,
commune près de Vitry-le-Françaifi:
Tune dos résidences des rois^érôvio-
giens; concile en 876.
PoNTRM (aiO, voy. ad Pontem.
Pontes [It. A.]^ entre Amiens et Boulo-
gne, auj. Pônchf^, village de Picardie,
sur l'Authie (Somme).
Pontes, Pontes Santontm, Pons, en Sain-
tonge, ville de France, sur la Seugne
(Charente-Inférieure).
LMmprimcur de Niort et de Saumur, Thomas Por-
tau, exploita simultanément un établissemeot typa*
graphique à lH>ns ; le prcmitT livre qui soit sora, à
notre connaissance, de ces presses suntoogeorfses,
est cflui-ci : Les fleurs du grand Guidon de Mets»
tre Guy de Cattliac, trad. par Jrhan Canofipt,
plus ie livre des présages du dMn Hippoerate. k
Pons, par Thomas Portau, 1591, pet. in-S* sign. a*,
sans chiffres.
En 1593 il donne encore dans cette fille : Çua»
trabu spirituclz de VlwnnesU amour, par Yres
Bouspeau, ministre en Téglise de Pons. Pet. in-ft*.
1041
PONTES. — PORTESIUM.
1042
L^année suivante : Lti Soneu de l'honneste amour,
pet in-8o de 88 ff. Enfin en 1590 U$ Stances de
l'honneste amour^ pet. in.8o de 10 ff. Cet deux
volumes sont du même ministre Mintongeoit
(Man. \\\ col. 1A19).
Pons ne figure pas aux arrêts du conseil de ITM
et de 1739, non plus qu'au rapport (àitft M. deSar-
tines en 1704.
Pontes [It. A.]^ station sur la Tamise,
•que I on croit être auj. Wtn^or, ville
du Berkshire ; célèbre par son admi-
rable château normand et son parc
immense; près de cette ville, au S.-E.,
se trouve l'antique résidence des rois
saxons, leVieux Wind$w, Old-Windsor,
The Windior Guide est le premier livre que
signale M. Gotton commç sorti des presses locales;*
les élèves du collège d'Eton y publient uo pério-
dique int: The Mieroconn^ 1788, in-8*. L'un des
écoliers-rédacteurs s'appelle George Canning.
M. Martin indique une impr. particulière : Cours
i liment aire d'histoire ancienne^ à Cusage de LL,
AA, Royales Mesdames tes Princesses d'Ançte-
terre, par Ch, de Guiffardien, ministre de ta Cha^
pelle française du Roi et pribendkr de Satis*
bury. Imprimé à Windsor, chex.C Knight, impri*
meur et libraire, 1798, 2 vol. in-So.
Pontes Dessenii, ad Pontes Tessenios,
It. A.], Diessen, bourg de Bavière
Graesse] .
PoNTiA INS. [PL, Suet.l, UorzioL fStr., Pt.],
Isola di Ponza, sur les côtes du Napo-
litain ; c'est la plus grande de TarcDi-
pel de ce nom, app. PoNTiiE ms. f Varr.,
PL. Suet.].
PoNTiFicENSE MuNicip., Porcuïina, ville
d'Espagne [GraesseJ.
PoNTiGNiAciiM, PoDENTiNucuM [Gesta Da-
jrob.], Pontigny, bourg de Champagne^
sur le Serin (Yonne) ; anc. ville mérov.
et abb. deCiteaux foivdée en 1144.
PoNTH Thomer. Civ., Pontiopous Thome-
mjE, voy. Civ. D. Pontii.
PONTILEVIUM , PONSI.EVnJS , PONSLEVIATUS ,
Pontlevoy, bourg de Fr. (Loir-et-Cher);
anc. abb. de Bénéd. fondée en i034.
PONTILIACUM PaLAT., PoNTILIACDS AD SaGO-
NAM, PontailHer-sitr-Saône, bourg de
France, sur deux îles de la Saône
(Côte-d'Or).
PONTISARA, voy. BrIVA.
PoNTivus Pagus, Pontium, partie de l'anc.
Tractus Nervicanus, h Ponthieu, prov.
de France, dépend, de la Picardie ;
Abbevilie en était la capitale.
Pontus fi.., le Bregenz, Bregenzen Ach,
riv. du Tyrol.
PoNTCS EuXINUS, n6vT0Ç Eu^lVOÇ, AXENUS
[Ovid.], "aÇevo; (Inhospitalière), Scytai-
CL s Sinus, Mare Cimmericum, ÙiXap; to
ITovTix(5v |Str., Pt.J, la mer Noire, partie
de la Méditerranée, comprise entre la
Russie et la Turquie d'Europe et
d'Asie.
PopmiAGAS, Poignyj dans Tarrond. de
Rambouillet (Seine-et-Oisc).
PopuLONiuM [Liv., 1. A., T. P.], UowXm-
viov [Str., Pt.], PopuLONu [Mêla, Virg.],
colonie rom. sur les côtes étrusques,
Çrès Piombino, auj. Porto Baratta, en
bscane.^
Porasfl., nopac,nupiToc [Herod A, le Pruth,
grand afQ. du Danube, voy. Hierasus.
PoRCA [G. Rav.], sur le Rhin. Pforz, Alt'
Pforz, ou, suiv. Reich., Borgen,
Porcariola, voy. Prote ros.
Porcetum, Burtscheid (B(nwttte), pet. ville
de la Prusse Rhénane entre Cologne et
Aix-la-Chapelle.
PoRciFERA FL. [PL], flcuve dc Liguric,
auj. le Polcevera, a PO. de Gènes.
PoRPAx FL. [Arr., Varr.], 11. de Sicile
près Ségeste, aaj. le Birgi.
Porta Angeuca, Engelport, abb. de S.-
Ben., dans les environs de Trêves.
Porta Aogusta, Augusta Nova, den. Turris
Cr£mata, Torquemada, ville d Espagne
de rintend. de Palencia (Vieille-Cas-
tille).
Porta Claudia, Schàmitz, défilé du Ty-
rol, dans le cercle du Haut-Innthal.
Porta Cœli, Teunenbach, abb. de Cîteaux
du dioc. de Constance, fondée en
il 57.
Porta Hercynle, voy. Phorca.
Porta Trajani, Kapouli Derbent, passage
étroit des monts Krapacks, en Boul-
garie.
PoRTEsiuM. Portesio, village de la pro-
vince de Brescia, «poco distante da
Toscolano nella Quadra di Voltense e
di Campagna » .
Appelé par le syndic de ce YiUage, an imprimeur
de Venise vint momentauément s*éublir à Portesio
aa xvo siècle, et y donna un seul et unique volu-
me : Statuta Giviua Coihunitatis ripperiœ Bena-
censis, A la fln : Actum Portefit opéra Bartholo-
mei Zanni impressoris : et impensa Angeli eotalii
dictœ coiTiunitatis riperiœ Syndiei : Serenissimo
Fenetorû Duce Augustino barbadico: ae prœ-
fectisSatonis et riperia elarissimis : Peirotriui"
sano: ae Dominico parut a, Catptum vero fuitanno
a natali Chrittiano millesimo quadringentesimo
octuagesimo nono : idibus octobris : et perfeetum
anno proxime sequenti xiii. Katendas Septem"
bris, ÉMUS Deo.
Ce volume est divisé en S parties; la première de
SO ff. contient gli Statuti civiti ; au f. S2 commence
la seconde partie : Rubricœ statuto^ eriminattum,
enûn au 70^ f. la S« partie : in Somine Sanetœ et
Utividue trinitatiê.,, inpraseripta sunt paeta da'
1
1043
PORTHMUS. — PORT. NAONIS.
lOU
tU)!^ cafkunitatis riperiœ laeut benaet MxUhêii,
In-fol. de 88 (T. en lettres rondes.
*H L'imprimeur de ce livre rare, Rartolommeo de
Zauis de Giovanni publia k Venise un grand nom-
bre d*ouvrageji de lft80 à 1500 ; et il en signe plu-
sieurs Cil ajoutant à son nom les mots : i Nativo
di Portesio > •
PoRTHMus [Plin.], Ilop6|i«; [Hierocl.]. Porto
Bufalo, petite ville et port de rile de
Negroponte.
PoRTiANi Castrcm, St-Pourçoin, ville de
France^ sur la Sioule (Allier)^ anc.abb.
de St-Benoît.
On trouve en 174S un livre publié sous la rubrique
de St-Pourçain, mais il est presque certain que le
lieu d'impression est dissimulé : V Avocat du INa-
àle^ ou mémoire Historique sur ta vie,., du Pape
Grégoire XI l,. avec des mémoires sur la tuUe
de cationisation de Vincent de Paul, A Saint-Poor-
çain, 17ftS, S vol. in-12. Attribué par Barbier au
curé de la paroisse de St.-Barthélém{, à Paris, l*abbé
Adam.
PORTICENSES [1. A.], PORTUS SULPIdUS, MeO-
na, bour^^ de l'île de Sardaigne^ près
du Monte Sarcliidano.
PoRTSEA^ dans l'ile du môme nom sur la
côte du Hampshire; dépend de Ports-
mouth, dont on peut la considérer
comme un faubourg.
L*imprimerie fut introduite à Portsea en 1797
[Gottonj.
PORTSMUTHUM, VOy. MaGNUS PoRTUS.
PoRTi'A, Port ou Porta (?), dans le dioc.
de Nimes; deux conciles en 88C et
897 f P. Le Long].
Nous citons ce nom parce que nous trouvons
trace d'imprimerie dans cette looilité en 1640 et
lOAl : Utferti Aliquoti (sic), Uoiriiiâruv tib. xl.
Portue, 1640, in-So, et Intertudia et Diatribœ c^Uë-
dem, Ibid., 16<il,in-8o. Atiquotusesl ici WiurAqui-
lonuSt dans le catal. des Elzcvirs publié en 1681
dont nous extrayons ces deux volumes, et Libertus
Aquilonus sont des pseudonymes, que Bailletf dans
ses Auteurs di^guiseï^ traduit par BertUus Ca-
nuti.
Mais le tiire exact de ce vol. nous est donné par
le cat. Bulleau (no 832S), et il nous fournit le nom
de rimprimeur : De Danieœ tinguœ, cum Gr, et
Lat, mixtione, diatribœ duo^ seu diet, DanaO'Da-
nicum et Latino-Danicum, Portuae, Martzanius,
16)0 et 1641. 2 part, en 1 vol. in-8<*.
PoRTUs Abucini, in provincia maxima Sc-
quanaiiim, Port-sur-Saône, chef-lieu de
canton^ de l'arrond. deVesoul^ dans la
Haute- Saône [Dunod, Lebeuf, d'An-
villej.
PoRTUs AnuRNUs, voy. Adurni Portus.
PoRTus iEpATiAci [iNot. \mp,],Aldburg, Ou-
denborg , à 1 eniboucli. de l'Escaut
ID'Anvillol.
Port. Alacer, Am.f.a, Porto Alegre, Porta-
legre, ville de Portugal (Alentejo), au
N.-E. d'Evora.
Port. Albus, Whitehaven, ville d'Anj^le-
terre^ dans le comté de Camberiand,
au S.-O. de Carlisle.
LMmprimerie fut introduite dans cette ville ai
1752 ; et k cette date narut : Week's Prospect o(
Worktngton and fVhitehaven [CoitoDl. Nouactle-
rons aussi : Eléments ofnatural phitoêophif, f»
wMeh is added some thoughts coneerMng rtiébt§
and study for a gentleman. Whitetaaven» ITVt, vu-
72 p. Un journal, the Cumberland Paquet, y Au
publié par John Ware, à parUr d'octobre 177».
Port. Anao |I. A.J, sur les côtes de la
Ligurie,auj., suiv. Mannert, S. Fo^-
cto^ dans le dép. des Alpes-Maritimes.
Port. B\lum, Portus Baldus^ JPort'Brif,
pet. port de Normandie (Maoche).
•Port. Brundulus, voy. BRoxnuuni.
Port. Calensis, Urbs Portuensis, voy.
Cale.
r^ nom portugais du premier impr. de rofto,
est : Vasco Dias do BrexenaL
Port. GosAifcs, voy. Cosa.
Port. Davernus, voy. Dubris.
Port. Dubis^ voy. Pons Dubis.
Port. Ericus, voy. Erycis Port.
Port. pERRARurs^ Ferratus, voy. ÀRGors
Port.
LMmprimerie lemonterait dans la capitale et rOe
d*Elbe Jusqu'aux premières années dn siècle denier,
si Ton admettait l'assertion de Fabriciat, qui dte cooh
me imprimés dans cette viUe en 1711 les mUtttre
apotogetiche storico-legali^de Fabricio PigmaieUU»
in-4«. Nous croyons ce livre, qui est sans nom #»•
tetir, sans désignation de lieu, et sans date. Imprimé
à Napics, i fMiu près vers 1710.
Port. Gratiaxus, voy. Franciscopous.
Port. Gruarii, Port. Romantinum [Pliû.],
Porto Griiaro, pot. ville de là Yénétie,
sur le Loone, à32 kil. S.-O. d'Udine.
Port. Hercui.is, (Cosani) fit. A., T. P.),
Porto d'Ercole, port de Toscane^ sur U
Méditerranée.
Port. Hehculis, 6 'HpoucXîcu^ Xiuuiiv [Str.|,
voy. Nicotera.
Port. Iccius, voy. Iccius Portus.
Port. Julhs, vov. Baïa.
Port. Loncus, Poiio Longone, ville de l'île
d'Ell)e, au. S.-E. de Porto -Ferrajo.
Port. Lun.e, t7 Golfo délia Spezzia, suiv.
Gracsse.
Port. Magnus, voy. Almeria.
Port. M(>N(E(:i, voy. HkrcuusMon. Port.
Port. Namnetum, vov. Namneti's Port.
Port. Naonis, Pordenone, ville d'Italie,
sur lo Roncello (déiég. (l'Udine).
Nous trouvons trace d*impr. dans cette petite
\illey en 1714 : Meditazioni sopra Vuomo, di S, A,
Franc, Sera fine. Principe di Porcia^ e Mitterburg
104o
IH)RTUS REGIUS. — POSONIUM.
1046
traduz, libéra dalV origmaU Tedeseo dd 5i9.
Pieti-o Buralti. Pordenoiic, prfsso il GatU, HOOCUT»
in-8o. néimpr. à Udine en 1825. c Ce sont, :dit Cko-
gnara, les pensées originales du Buralti et pas du
loui une traduction. ■
l^oRTirs Regius, Port'Royal'deS'Champs ,
célèbre abb. de Citcaux, fondée en
1204, détruite en i709; dans Tarrond.
do Versailles (Seine-et-Oise).
Nous ne pensons pai que les Jansénistes aient
Jamais songé à établir une typographie particulière
ou clandestine & Port-noyal-dss-ClMimps ; ils avaient
leurs imprimeurs, mais au deliors ; témoin ce que
dit Guy Patin: • Le libraire nommé Desprei, et
rimprimeur nommé Langlois Talné, qui impri-
maient les Lettres (provinciales) pour le Port-
Royal, ont été découverts et sont -prisonniers dans
la Bastille. •
Nous avons voulu creuser un peu la question, et,
dans Tespoir d'obtenir la lumière, avons osé pren-
dre Pavis des deux hommes qqi connaissent le mieux
et Port-Royal et le Jansénisme. Nous leur faisons
ici nos rem'erclmenis de la grtce affectueuse avec
laquelle ils ont daigné nous répondre t « Je ne puis
croire à Pexistence d'une imprimerie clandestine
à Port-Royal, nous écrit M. Sylv. de Sacy, parce aue
les honnêtes gens, les gens consciencieux, à plus
forte raison les gens religieux, ne doivent pas faire
clandestinement ce que les lois et Tautorite établie
leur défendent de faire publiquement. L*esprit de
secte et de parti aurait-il poussé Port-Royal à ou-
blier cette grande règle de morale et de religion?
J*espèreque non, mais Je ne vois que M. Ste-Beuvc
qui puisse résoudre catégoriquement la question. »
M. Ste-ficuve a-t-il résolu la difficulté ? le lecteur
en Jnsera. Cest «ne véritable bonne fortune de
imuvoir donner une page entière de ce grand et
charmant esprit ; on nous saura gri de ne pas en
retrancher une syllabe : c La question que vous m'a-
dresses sur Port-Royal, nous dit M. Ste-Beuve,
demanderait pour être traitée tout un petit chapitre
ou appendice. Il est parfaitement certain qu'il a
fallu que Port-Royal eût des imprimeries pour
imprimer bien des feuilles qui coururent, et ne fût-
ce que les Lettre» Provinciales, Une tradition disait
que partie de cette impression avait été talie dans
(les bateaux de blanchisseuses sur la Seine. A la fin
du xvue siècle, cela était moins nécessaire; mais Je
ne doute pas qu'il n'y eût pour ces Messieura des
moyens (Timpression secrète, quand ils en araient
besoin. Ils avaient leurs libraires attitrés, Savreux
ou Desprex; mais quand on voulait imprimer eu
dehors de l'autorité, sous le couvert d'C/frer/k/,
on trouvait bien moyen de le faire à Paris ou aux
environs. Quand les Nonocllcs Ecelàsiasliqnes, ce
Journal Janséniste, commen<^ & paraître, ce fut une
lutte continuelle avec l'autorité, et les adresses, les
supercheries des Jansénistes dans cette lutte contre
le lieutenant de police, pour se faire imprimer clan-
destinement à son nez et à sa barbe, étaient deve-
nues proverbiales. Mais qu'étaient-ce que ces impri-
meries clandestines ? Ou étaient-elles 7 Cela notu
échappe, par cela même qu'elles étaient clandes-
tines.» • '
Entre l'affirmation un peu... Janséniste de M. de
Sacy, le doute un peu... voltairien de M. Ste-Beuve,
le lecteur sera* sans doute un peu... plus perplexe
que devant, et pourtant, déclarant notre incompé-
tence, nous lui laisserons le soin de trancher la
question comme il l'entendra.
PoBT. Regius, Puerto Real, ville d'Espa-
gne^ sur le Guadalete (Int. de Cadix).
Port. Romantinum , voy. Port. Gruaru.
1*0RT. Sancxi-: Mari^ , voy. Menestiiei
l*ORT.
Noos aurions dû mentioDuer, à propos de Pnerio
fie Santa Jf orta, que cette ville eut une imprimerie
en 1757.
, Port. S. BIarlk, Porl-Sfe-lforte, ville do
Fr. (Lot-et-Garonne).
Port. Santonum, voy. Rupklla.
Port. Symboijçn, XufiCoXtiv xiuirv [Sir.],
dans la Cherson. Taurique, auj. Bala*
Idaxa en Grimée^ ou Cmbalo,
Port. Vbneris^ Castra Minervjk, Por<- Ven-
drts. ville de France, sur la Méditer-
ranée (Pyrénées-Orient.).
Port. Veneris, *Açpo^(Tiiç \\\L'h [Dion.],
dans le pays des Salentini en Apulic,
aug. CasiTOy près de Porto Badisco (Ca-
labre).
Port. Volur^e, voy. Falmutbum.
Un livre imprimé en 1758 à Falmonth est cité
dans la C^clap, de Darilng, à la col. 29M.
PoscHiAVOM, voy. Pesclavium.
PosiDiuM pROM.y Ilovtî^tov [Pt.], cap de la
Thessalie, auj. SUnww.
PosinoNiA, voy. Pastum.
Posnânia, Posna, Vimny Ftanani, ville forte
de l'anc. Pologne [Minoris Polomiœ
Metropolis). auj. chef-lieu du grand-
duche et de la régence de Posen^ à la
Prusse, sur la Wartha; université fon-
dée en i5iO par l'évéque Jean Lu-
brancki.
Les Jésuites éublirenlun collège à Posen en 1570;
mais ce n'est point à eux qu'est due l'introduction
de la typograpnlQ, et les deux- premières imprime-
ries sont privées ; Melchlor Neringk fonde la pre-
mière vers 1575 ; le plus ancien monument que Von
puisse en citer est celui-ci : Jofu £a«<f« (Lasitsky)
Clades Dantiscanorum, anno D, 1577» 17 aprilis ;
in qaa eausœ tfelU a Seren, âege Poloniœ Sit'
phcMO contra Gedanenses sutcepti referuntur, etc.
Posnanic, typ. privât. Melchioris Neringkii, 1577,
in-S-,
Tracassé par les Jésuites et par PéTéque de Posen,
Lucas Kosciclewcky, Melch. Neringk se retira A
GrodsiskOen 1570.
Le second tvpogr. de Posen est JeanWolrab;il
imprime depuis 1570 Jusqu'en 150S, date de sa
mort ; plusieura de ses impreulons sont revêtues
de la formule t « Cum gratia et privlUçio S, B»
Maiestalis « , ce qui se présente bien rarement sur
les livres polonais.
Son fils et son petit-ûli conserrent cet établisse-
ment.
Une typographie hébraïque est fondée à Posen
à la fin du xvie siècle; noiu ne connaissons pas
d'ouvrage portant une date plus ancienne que
16M.
L'imprimerie de l'académie de Posen et celte du
collège des Jésuites ne sont éubUes qu*an xvii* s.;
▼oy. le curieux privilège qu'accorde è œs dernière
le roi de Pologne Auguste 111, eo 17S0 (Némelto, de
Typ, in PoL et LUhuan., p. S5).
PosomoM, BozoNiuif, Bisomum, Brrcisla-
BURGUX, Phesburgum, Pres^tô*!/, Po9(mii'
iyan, Poswnban, ville de Hongrie, sur le
Danube, cbef-Ueu de comitai; arche-
vêché, académie, biblioth.
i047
POSSBGANUS COMIT. — PRAESIDIUM GREMERii:.
iOI8
Lipiédeate bibliothèque des comtes d'Appony,
fondée I Vienne, fut transportée à PresbouiVf et
rendue publique en 1825 ; cette noble institution
f6t oonsKTée per cette inseriptioo t
GoKBt. Airroiinrs. Aphwii. H BnuoniGâii 1|
A. Patbe. viNDOBoirm. oorhitam. jlBrc thaiis-
TTLIT II PYBUOOt ▼&▼!. OORQISIIT || LAFIDCMQTS.
AVBPICALIK. STATTITlJin. ROSAITM. ITRU. ||
MDQOCIXT*
Llmprinierie remonte A Presiwnrf» à Pannèe
ldlt;âleflDt étdiUeperFnnc. Porttcli. caidinal-
■relwTéque de Gnn.qiii confia à un jènute du nom
de PierrePisminy li mission de défendre les im-
munités de I*Cgiisecatliolim romaine, et lui donna
en même temps et les subtentiotts nécessaires et
une typosrspliie tonte monMe ( cette imprimerie,
pourme d*Éiimirables caractères, tat installée dans
lB.cou^ méfllie du palais arcbiéplsoopal. et considé-
rée comme une propriété paniculière de Farcberé-
clié, dotant feire retour aux successeurs du fonda-
teur. Le premier Uvre qui soit sorti de cm presses
sacrées est intlLi Afsiiufiiy Pttti VojrodL Uumg,
CturâbuU, CI À, Bp, Strigon, — jrerssifMen Imud-
êogoi Keompt, meUvéen ssesp oÊtaUn JUonyeor-
çûek et ttanâaagok fàglaUatnaik, traiUaott Fax-
mafiy PeitrUwl et most uuaiman ménxUMor
Hifomiattatoit FoeanybtOÊ, lOlt,* In-^ de 732 p.,
en outre des tt. préHm. cont. la prétece, la dédicace
et le calendrier.
Les inmrimeurs laïques A Presbourg sPélabUs*
sent aussitôt après le transfert de la typomphle
ecclésiastique è Tymau, fers i6IA( nous oterons
les principaux : Zacharias AlcsimitelE (IttkS), Godeflr.
Grimder, de la confession dPAugsbourg (iO0»-71);
Jean-Paul Boyer, aa Tente et ses fils, etc.
PossEGAMTis Coutt., U comUot de Poiégay
dk Pùicheger Qeapannêehaft, en SUvo-
nie.
PossEGA^ Poschaev, Faséga, Poechega, chef-
lieu du comitat de ce nom^ dans la
Slavonie civilCi
Bacbmeister signale A la date de iM8 llmpressioii
dans cette rille du lirrc iotiu i MaKCHMa Tpexa
CAOBO.
PosTCLAviuM> voy. Pesclavium.
PosTUMiA Castra, voy. Aspavu.
PoTAMicuB Lacus, voy. Bodamicus.
PoTAifUS. Potamt, Ilomp^;, UorcL^i l$tr.>
Pauâ.j, bourg de rAttique, auj. kera^
Ha, près de Dhaskalio.
Potentia [Cic, Liv., PL], ville du Pice-
num, Monte Santo, sur la rive droite
de la Potenza.
Potentia [il. A.],noTtvtk [Pti], Tille de la
Lucanie, auj. Potenza, chef-lieu de la
Basilicate;
POTENTUM> POTENTO VILLA, PoU/On, COm-
mune de Fr. (Aube). =Pouaht, com-
mune de la Vienne.
PoTESTAMt'IUM, VOy. BOSTAMPIUM.
Potid^a, voy. Gassandrju.
PoTiDANiA [Thuc.]. dans la haute iCtoliis,
9lxj^, Lyîsokhori [Leake].
PouGHNnx, village d'Angleterre, près de
Ludlow (Shropshire).
M. Gotton signale un imprimeur du nom de
J. Nicholson quieterca dans cette loàKté de ITM
A 1807 ; rannée snitante, il alla s*établlr A Skour-
port.
Prachbnsis CmcuLus, le cercle de Prague,
en Bohème.
PRAcopftA, Taphrcs, t%o€ (?], ville de la
Gherson. Taur., am. Peivupiùt'Kopif),
en Grimée, sur risthme qui joint cette
presqu'île au continent.
PlLBGANTIUll, voy. BiUGAltTlUlf .
pRAELLUM, PretleSf bourg de rOe-de-
France (Seine-et-Oise).
Prauconstratum , Pratum Monstraicm ,
Prémmstri, PrénionJtré, bonrg de ¥f.
(Aisne) ; anc. et célèbre abbaye, cbef-
d'ordre, fondée en 1119 par S. No^
. bert.
Prjemeste [Gic, Liv., Tac., etc.], i npaî-
vtOTC; ]Str.|. î^ IIpntvsvTOV {Pt], npuMf-
Tivwv liikkç [Polyb.l, ville du Lanum;
sur ses ruines fut bâtie par Boni-
Ikce Vlll la ville de PaJMrim, dans la
Gomarque de Rome ; patrie d*Eliai.
M. Gotton donne comme portant te nom ds Pm-
neste et la date de 1706 un outrage dPAn^ RIcd,
dont il uMndique pas le titre; nous ne trootoos
trace d'imprimerie dans cette tille que poaiérieB-
rement : Vita del gloriasUsiwto P. S, àçoêÔho,
vescovo el doctore diS. ChietOj di9iMa in 8 Ukri
dal P. AbbateD. Cesare Benvatuti, «mon. regoC
LateraneMe, Palestrina, per Giandomenico ttsici,
1725, in-40.
PRissiDiuM [It. A.], ville de la Bétiaue,
auj. S. Lucardi Guardiana [Reicn.]:
une autre localité du même nom, por-
tée dans les itin., est, par plusieurs
géogr., confondue avec Forum Lmico-
RUM, lÂunego,
PRiEsiDiuM [Not. Imp*l, Verovicum, ville
des Gornavii dans la Britannia Bom.^
auj. Marwick, sur l'Avon, chef-lieu da
comté du môme nom, avec un magni-
fique château, antique résidence des
célèbres comtes de Warwick.
Le no du 2ft décembre 18M de IViceDente nuNi-
caUon intit. • Noie» and Qmertee • décrit aa
spécimen unique d*nne imprimerie fonctioaiaoti
Warwick au XTii« siècle, qiti Jusque-là était retté
inconnu : A Sermon on the death of Ludg AUee
Lueiey by Thoê, Du Gard^ Reetordf Bariord; lut-
Klmé à Warwick par WOliam IXigard en Ittt;
•4*deTn-5ftpp.
Un libraire do nom de George Teonfe est lixé
dans cette ville en 1683; mais il faut prriver ani
dernières années du siècle dernier {vour retrouTcr
une trace dimprimerie locale à Warwick.
PRiBsiDiuM [It. A.1, dans l'Ile de Gorse,
auj. Basiellka [Kcich.].
pR^siDiuM Gremera [Liv.]> <i^s l'Ëtruric,
1049
l»IL4i:SIDIUM JULIANUM. — PRATUM ALBUJNI.
1050
sur laVarca(affl. du Tibre), auj. Ba-
cano, près du lac de ce nom (Tos-
cane).
PB.tSlDllIM JUUANUM, VOy. SCALABIS.
l*R^siniuM PoMPEii [T. p.], Ipompeis [It.
Hier.], ville de la Mœsie, auj. Raschina,
ou Raschnay dans la Roumélie.
Ph^toru Augusta, IIpaiTwfCa Aùpû^ra
[Ptol.], ville de la Dacie, auj. Éessdi
Vasarhély, dans le pays des Zeklers
(Transylvanie).
pRjETOHiuM, station de l'it. Ant. dans le
pays des Coritani (Britannia)^ dont la
position est contestée ; c'est auj. dans
r Yorkshire, Beverley [Camden], Presion,
dans le Laiicashire [Reich.], Kingston
IMannert], enfin Patrington, suiv. d'au-
tres géogr.
A Presion rimprimerie est reportée à 1678 âiec
«.4 Funerai Sermon^ by S. Busheli*,Vavpr\ïoé
• for Philip, BurtoH, a BookseUer 1,60 1678 [Hot-
icn.]. En 17ft5, année célèbre en Anglcicrre, un
Journal : « the British Courant, or Preston Adver-
tiser •, fit son apparition dans cette ville, sous la
direction de James Sunley et John Mion, impri-
meurs.
Pr^torium [It. A., T. P.], ville de la Dal-
matie, auj. Petrinczi [Reich.], ^u Tratt
Vecchio [MannertJ.
PR^TORIUM, VOy. ClBDÎIHM.
PRiETORiuM Agripfinj: [T. p.], localité des
Batavi, sur le Rhin, auj. Roomburg, à
2 milles de Leyde.
PR-KTORIUM Latovicorum [It. A.1, viUe des
LatoTici, dans la Pannonie (dûddonau-
lànder), auj., suiv. Reich., NeustOdtl an
dei' Gurk.
PiLETDTUNUS AGER [PL], IIpaiTerriàvri [Pol.],
pays des Praîtutii, dans le Picenum,
c'est auj. l'Abruzze Ultér.I, chef-lieu
Teramo.
Praga, Vetus Praga, Prag, Prah, Praha,
Prcuiue, sur les deux rives de la Mol-
dau, capitale de la Bohème, fondée,
dit-on, au vm« siècle, au temps de la
reine Libussa.
Cette ville, illustrée par le souvenir des Podie-
brad, de Jean lluss et de Jérôme, renferme la plus
vieille université de 1* Allemagne; elle fut fondée en
iViS sur le modèle de Tuniv. de Paris par Temp.
Charles IV; quand, en 11109, Jean Huss voulut tou-
cher à ses privilèges, 50,000 étudiants quittèrent
la ville, ce qui amena l'établissement des univer-
sités d'ileidelberg, de Leipzig et de Cracovie. La
bibliothèque de celte université est renfermée dans
Tanc. collège des Jésuites {CoU, Clementinum) ;
clic est considémble et bien administrée.
Cette ville est riche en souvenirs typogr.; un de
ses enfants, Thistorien Paul de Prague, maître es
ans des univ. de Padouc, de Bologne et de Vienne,
re<pi en 1^42 membre de la faculté philosophique de
sa ville natale, est le |)rcmier écrivain qui ait parié
de Tart nouveau de rimprimerie, et ceux qui dnt
voulu faire de Gutenberg un Bohémien ont fait de
Paul de Prague Tinidateur de Tart nouveau, et de
Gutenberg son adepte. On a voulu également don-
ner Prague comme la patrie de Arnold Pannarts
^Pannasz, en tchèque, tailleur de poupée, de Pan*
no, vierge et poupée), Plllustre introducteur de la
typographie en Italie.
Cest à l'année lft78 qu'on peut faire remonter
l'introduction de rimprimerie clans la ville capitale
de la Bohême, bien que Balbinus, dans sa Bonemta
docta (p. 231), à l'aide d'une édition apocryphe du
Dares Phrygius, ait cherché à la reporter à l'an-
née IftOS, date présumée de llntrodnction de la
typogr. à Pilsen. Le volume imprimé A Prague, en
lft78, est un in-fol.: Statucm ctraqcistioorcm
ARTicuLi fil Comitiis Nimburgensibuê caneluii,
Pragc, lft78, ln*fol. lat. Bobem. (J. de Carro dit :
in*ir), conservé à la bibl. de l'université de Pra-
gue.
En IftSO on cite plusieurs vol.: OEsopowy bdmi,
in-4o. On ne connaît que deux IT. de cette traduc-
tion tchèque d'^Esope; M. Hanka la dit imprimée
en 1480; mais peut-être est-elle un peu posté-
rieure.
Une Bible bohème, Biblj Ceska, que M. Hanka
cite à la date de 1<I80, mais nous ne connaissons
que celle de 1488; le bibliographe national donne
le nom des quatre imprimeurs auxquels on doit ces
livres de 1480, et ces noms nous sont peu con-
nus; ils s'appellent : JaiiPytlik, Seweryn Kramar,
Jan od Capu et MateJ od biUho Iwa,
En 1487 un Psautier^ Zaltar (Bobemice), in-4«
(bibl. de Prague).
Nous citerons en 1488 : Beness von Hortowiiz,
Martynieany aneb Zzinukà kronyka (chron. en
langue tchèque). Alstadt Prag., 1488, iu-fol. de
toi ff.; et la Bible : Biblj Ciskd. fV Praxe fnwj
Pana Pytljka, Seweryna Kramâfe, Jdna od Ca-
puow a matége od bHéko Ima^ 1488, in-fol. de
610 ff. à 2 col. de 40 et 47 lig., y compris 8 ff. de
table, car. goih. (voy. cat. Bearxl, n" 19). La simi-
litude du nom des imprimeurs permet de révoquer
en doute l'existence de la Bible de 1480 citée par
M. Hanka.
Quelques-uns des premiers livres de la liturgie
russe lurent exécutés à Prague en outict. escla*
vous au commencement du X¥i« siècle; Bachmeis^
ter cite un Pentateuque^ in-4*, namb KHHrb
MoàcfeeBblxi), 1510 ; ce Pentateuque fut publié
« à l'aide de Dieu , par ordre et par les soins du Dr
François Scorino de Polotzk, homme savant dans
les sciences de la médecine, dans la grande vUle de
Prague (W Mieste Pfaszkem), après l'incarnation
du Verbe de Dieu par la Ste-Vierige en 1519 ■. Ce
précieux volume est imprimé sur bon papier, ed
beaux car.' cyrilliques, avec peu ou point d'abrévia-
tions, et de nombreuses figures gr. sur bois; ce
Pentateuque n'est pas le premier livre Impr. en
car. cyrilliques; on en connaît qui furent exécutés
à Vitna en 1517.
N'oublions pas de mentionner l'imprimerie par-
ticulière que l'on permit aux Jésuites d'orgtniser
dans leur maison de Prague, vers 1712.
On trouve sur les livres exécutés & Prague diver-
ses souscriptions : Micro-Praga^ Neo-Pragot Ve-
terO'Praga, Mt-Praga, Al-Stadt'Prag, Praze en
polonais, etc.
Prasia, Ilpaaia [Ptol.], lïpadiai [StFi],
Bpaowti [Paus., St. B.j, ville de la Laco-
nie, auj. Hagio Anahrea,
Prasia Elysiorum, Thalloris, Qn'mberg,
ville de Prusse (Silésie).
Pratum Albulni, Pré-Albuin, Préaîboin,
Prato, ville de l'anc. Toscane, au N.-O.
de Florence.
i051
PRATUM DONZIATI. — PROMONTORIUM.
1052
Impr. en 1535 : IfitoUi (Marii) Obiervationei in
Ciceronem. Ad Pratuin Alboini (in Brixiana dio-
ces!, ynlgô Prealboin)^ in edibus illustrissimi Tiri
Jo. Francisci Gambene comitls pontificii, ab oito
Chri8U15S5. Meose Januario. 2 toI. in-fol. Première
édit. souvent réimpr. d*an oufrage important ; elle .
est fort bien exécutée et porte les armes des Cimllles
ATogador et Gamlnra ; nous en connaissons un
splendidc cxerapl. relié en veau, provenant de la
bibliotb. de J. Grolicr.
pRATUM DoNziAci , Boiny-le-Pré, comm.
de Fr. (Yonne).
Pratum Molle, Prémol, comin. de Fr.
(Isère).
Preciacum, Précy-scm-Thil, bourg de Fr.
(Côte-d'Or).
pREciANi [Caes.], peuple de la Gaule Agui-
taine, au pied des Pyrénées, occupait le
Nébousan (Nebusanus Ager), anc. dis-
trict réparti auj. entre les dép. de la
Haute-Garonne et des Hautes-Pyré-
nées.
Pregella fl., le Pregel, fl. de Prusse,* qui
gasse à Kœnigsberg et se jette dans la
altique.
Premeriacum, Premery, bourg de Fr.
(Nièvre).
Premislavia, Primislavia, Prenzlau, ville
de Prusse (Brandeburg), sur le lac
d'Ucker.
Fallcenstein porte à Util Pimprlmerie dans cette
petite ville ; voici un vol. sans date, mais qui est
certainement d'une exécution antérieure : C. 5.
Jcrdani Disquisitio hUtoricO'Utteraria de Jor-
dano Bruno, Primislavic, s. a. in^S".
Premislia, Przemysiy ville de Gallicie.
pREPEsixTiius INS. [PL], Tunc des Cycla-
des, dans l'Archipel, auj. Strongyla
[Reich.].
pRESbURGUM, VOy. PoSOiNIUM.
Pria [It. A.], voy. IruFlavia.
pRiANT.t, peuple de Thrace, sur les bords
de la Maritza, dans le pach. d'Andri-
nople.
pRLNDA, Fratienberg, forteresse de Bohème
[Graëssc],
PiusciNiAcuM, Briguais, bourg du Lyon-
nais (Rhône). M. Quicherat dit : Près-
sac, commune du dép. de la Vienne ;
il y a aussi Ftissac dans l'Indre.
Prisi'eriaca, Pipjiac, commune de Breta-
gne (lUc-et-Vi laine).
Prista [T. P.], n?î<nn [Pt.], Sexanta PmsiA
fl. A.J, 'K^ivTaéwpwrra [Proc], ville de la
Mœsie, auj. RtUschvck, chef-lieu de
pach. dans la Boulgarie.
pRiLNCLt: MuNAST. [Ch. Thcodorici Régis,
a. 722], Prumiensis Arbat.; Frum, bourg
de la Prusse Rhénane ; anc. abb. de
Béuéd. fondée en 597.
Privatum^ Privas, ville de France, chef-
lieu du dép. de TArdèchc.
Nous ne croyons pas que l'on puisse reporter Hb-
primerie dans cette vifle k une date aotériewei
1700.
Nous devons à l'obllgeanoe de M. Anatole it
Gallier Tindication suivante: Pierre Golllei , tapri-
meur particulier du Vivands, de Mooseig. Fèv€«
de Ymers et du clergé, quitte Bourg-Siili^AiMial
pour aller s'établir à Privas ; Il y Inuprime en ITK:
« la ContfHraiion de SaUlanê avec fet piAeei a-
tkentiques rédigée» et fmprfméef par orûrt iM.
département de l*Ardèche. • Privât, 1792, Iji-4* *
124 pages.
Privernum [Liv., Virg.], U^wit^y [S. B.],
ville du Latium, dont les ruines sont au
N. de Pipemo Vecc^to, dans la délég. de
Velletri.
Prividia, Priwitz, bourg de Hongrie.
PrORATOPOLIS, SgaKUSU, &HAFPBUSni1l,
Schaffouse, Schaffhauien, Schaffhimsif,
ville et chef-lieu de canton saîsse, sur
le Rhin ; anc. ville impériale adnm
dans la confédération en i50i.
Imprimerie en 1577 [FalkensteinJ ; en UM [Goc-
ton] ; un grand nombre de bibliograplies aDeùnii
signalent l'existence d'un livre exécuté dans «ne
ville à une date fort antérieure : Johann ÀdeIftM»
{Artt zu SchafPunuen). Barbaroȉa, Oder due
wahrhaftige Èesdireibung des Leben» mmd dur
Geschiehten Kayiers friederieh de$ BrUen, fc-
nannt Barbaro*$a, efstmals in Latein vertammlH
aus glaitbwUrdigen Getchriflen und Hiitorien der
atten Chroniken^ und abcrjetzo in deutieàer Zw-
gen getreulidi bracM, Strassburg, 1550 , in-161.;
Struvius, le comte de Oûiiau, Bauer, Vojgt, etc.
ajoutent à ce litre : « et primum latine SchaffÊutH-
ten B, 1530, in -S».
Prochyta INS., IIoGxuTïj . Prodda, île de la
Médit, dans la naie de Nàples, près du
Capo Miscno.
pRocoNNESos, voy. Elaphonesos.
Procrinil'm, Périgny-sur-Loire, commune
de France, près Bourbon-Lancy (Saône-
et-Loirc).
Proerxa, Ilfotpva [Strab.], Il^'ocpva [St.B.],
ville de la Thessalie Phtiotide, auj.,
suiv. Leake, Ghyneko-Kastro.
Prolaque [It. A.], dans le Picenum, auj.
le bourg de Pioraca, dans la Basilicate.
pROMONA, npcdji.ova, (în Illyrie, auj . Pclro-
vacz, au pied du mont Promina.
pRoMONTORiuM, Promciitoury Permontcuz
(1344), Prommthoux, enfin auj. Pro-
menthoux, village du canton de Vaud,
entre Nyon et Praiigins (Suisse).
Un célèbre Imprimeur de Genève, Louis Cnise,
surnommé Guerbin ou Garbin, donna plusieurs
éditions du Doctrinal de Sapience de Guy deRo>e,
Tune d'elles est datée de Promentour; la raison
probable du transfert momentané d'une parti»!
du matériel typographique de cet imprimeur
1053
PRONifiA VL. — PRILCIACUM.
i054
dans cette petite localité, du ressort de Tévéque de
GeiièTe, a été cherchée vainement par les bibliogr.
suisses. > La cause de l'établissement momentané
de 1x>uis Garbin à Promenthoui pourrait être attri-
bu<-e à la protection de Tévéque de Genève, comme
aussi à réconomie, à la crainte d'une maladie conta-
gieuse, qui lui faisait quitter Genève, et à d'autres
nK)tifs particuliers que nous ignorons • [Gaullieur].
« Guerbin était peut-être de Promentboux, dit
M. G. Favre : il y avait peut-être une propriété,
l)eut-être une presse... » ; il est probable qu'il y
uvait une presse, puisqu'il y a imprimé, mais rien
de tout cela ne nous dit pourquoi il y établit cette
presse.
Le Doctrinal de Sapience, Au y" du dernier f.:
Cy finiat le Doctrinal de Sapience imprime à Pro^
mentourpar (| Maistre Loys Guerbin, Lan de graeê
MiL.GCCC.LXXXiJ. <€|ij. iour daotut, Dec grU"
cioM Amen
In-fol. en car. goth. plus carré que celui qu'em-
ployait Steinscbaber; il rappelle celui de la Bible
de ti2 lignes; le tirage est médiocre, et laisse à
croire qu'il n'a pas été fait sous les yeux de Guerbin
lui-même , mais confié à un ouvrier novice,
M. Brunet compte seulement M'ff., à longues li-
gnes au nombre de 31 sur les p. entières. M. Gaul-
lieur affirme que l'exeropl. qu'il possède (et qu'il
considère comme unique) en a 104, y compris
le 1^' qui est blanc, avec des signatures de a y
à m iiU. Les grandes initiales sont toutes nibri-
quées au pinceau, & l'exception du premier G de la
préface, qui est pravé sur bois, avec les initiales
L. G., et du grand C majuscule qui commence
l'ouvrage au f. a iiij, lequel contient le portrait de
l'auteur du Doctrinal, l'archevêque de Sens, Guy de
Roye ou de Mont-Rocber.
Pron^a kl. [Aus.], le Prum, Fruym, riv.
de Belgique, qui se jette dans la Sure.
pROPONTis, npowovTÎç, la mer de Marmara,
. Prostanna, oppidum Moraviœ , Proste-
goive (en tchèque), Proszsiitz, 'ville du
cercle d'Olmùtz (Moravie).
L'imprimerie a certainement existé dans cette ville
au milieu duxvie siècle ; levi« cat. de M. Tross (an-
née 1868) nous donne : Paultis Hradecenua Aqui-
linas. elegantissimœ colloquiorum formulœ, ex
P, Terentii comagdiis sélectœ ac in Bohemicam et
(iermanicam linguam versœ Prostannae, Joa.
Guntherus, 1550, 2 part, en nn vol. pet. in-8« de
168 ff.non chiffrés (dont le 8e et les deux derniers
blancs) pour la l^e partie ; et AO fT. non chiff. pour
la seconde. Nous citerons encore : Joannis Dubravii,
olmuc. episc, hisloriœ Bohemicœ editio pHimi,
sumptibus Auloris in oppido Moravoiœ^ Prostan-
na, anno 1551, typis exscripta. In-foU (Vogt,
{). 246) ; la ^seconde édition de ce rare volume est
ongueroent décrite parGraësse (t. 11, p. 439); elle
est exécutée dans la même ville le 26 mars 1552, • in
offi. Joh. Guntheri » .
Sous la dénomination de Proêtêgowe citons :
Jo, ilofmeisier, Postytla Cteskà, pfeloz, odJana
Stranského. W Prostêgowe, Jin Gûnther, 1551,
in-fol. (Voy. Balbin, Boh. Docta. Tom. II, p. 242).
Les Juifs y établirent une imprimerie en 1601 ;
un grand nombre de produits de ces presses sont
signalés au catal. Oppenheim, sous les dates de 1603,
1607, 1618, etc.
Phosymna, IIp6<TuuLva [Str., Paus.], ville
d'Argolide, auj. Berbati [Boblaye].
pROTE LNS., la première des lies Stœcbades^
auj. Porquerolles, dans la rade d'Hyères.
Provincia, la Provence, voy. Galua.
Provincia Transtagana, VAlemtejo, Alen^
DICTION N. DE OLOQR.
tejo. Tune des sept prov. du Portu-
gal.
pRoviNLM, Pruvinum, Provifis, ville de
Fr. (Seine-et-Marne), sur laVoulzie; un
grand nombre de savants, Achaintre,
André Duchesne,Tassin, Malingre, Bau-
drand, etc., ont soutenu que cette ville
était TAgendicum de César; le D' Bar-
rau a consacré une dissertatwn spéciale
à l'éclaircissement de cette question
controversée; nous nous sommes rangé
à l'opinion de l'historiographe de Pro-
vins, le savant et regrettable Félix
Bourquelot, qui traduit Agendicum par
Sens,
Un imprimeur du nom de Guillaume Taveniier,
dont on ne sait absolument rien, était certainement
établi dans la petite ville de Provins 4 la fin du
xve siècle; il y exécuta plusieurs ouvrages, dont un
seul porte une date : S'en»tiit la reigle des mar \\
ehant noHuellement tran»la\teede latin en fran-
coyi. — Cy ftnist ta Begle des marchons impri-
mée a Prouins^ par Guillaume Tauemter A la
requeste de Jaquette Leàee, veufue de feu Jehan
Hérault, Le premier iour Doctobre, tan. Mit.
cccc quatre vinçti et sexe, ln-4» goth. de 52 ff. avec
8ign.a-g par huit et six feuillets. Ce traité est de
Jean le Liseur {Johannes Lector ou Joannes de
Friburgo) ; c'était un moine des frères Pi^heurs
de Fribourg en Brisgaa ; il vivait au xiv« siècle;
la Begle des Marchons est on extrait en français de
la Svmma Budium imprimée pour la première
fois 4 Reutlingen (voy. La Croix-du-Maine et la
Monnoye).
M. Th. Luillier a publié dans le Bailetio de la
Soc archéol. de Seine-et-Marne de 1865, p. 128, une
note dans laquelle il attribue à Tavemier l'Impres-
sion d'une édiUon de U Coustume de Meaux^sans
date, qu'il croit devoir être reportée à l'année 1500
et dont nous parions plus bas.
M. Brunet cite encore comme imprimé A Provins
le Débat du vin et de Veau, qui porte aussi le nom
de Guillaume Tavemier, qualifié de « libraire de-
mourût à Prouins •; mais cette édition est impri-
mée par Macè Panthoul, dont elle porte la mar-
que.
Du Verdier cite également uiie pièce de poésie,
■ le Piteux parlement de la Croix, entre Jésus-
Christ et Nostre-Dome, en forme de Dialogue»,
imprimé à Provins, s. d. ln-8".
Au xvi« siècle nous avons à Provins l'imprimerie
de Pierre Bondis, • imprimeur et libraire demou—
rant en la rue Hue le grand pris la queue de
Begnard»^ auquel on doit l'impression des Gous-
TUHES ■ gêner aUes gardées et\ob8eruees au baittal
ge de Meaulx, in-S" goth.
Les arrêts du conseil de 170ft et de 1739 conser-
vent un imprimeur & la ville de Provins, et le rap-
port fait à M. de Sartiues en 1764 nous donne le .
nom du typographe en exercice à cette date ; nous
copions la note in extenso : « J'ai toi4ours vu une
imprimerie établie à Provins ; le nommé Meoisel y
étoit établi depuis très-longienips, lorsque Je me
suis établi en 1711 ; le nommé Vé lui a succédé;
après sa mort Louis Michelin, et ensuite Michelin,
son fils, qui, ayant en 1760 imprimé plusieurs ou-
vrages, fut déchu de l'imprimerie ; supprimé par
arrêt du 12 mars 1761. Nota. On réclame de toutes
parts le rétablissement de rimprimerie à Pro-
vins. »
pRUKKA, voy. Pons Muile. *
Prulciacum, Pruluacum, Preuilly, pet.
ville de Touraine, anc. abb. de St-Be-
1065
PRUMIA VILLA. — PYLUS EUACUS.
lose
ooli et anc. baronnie (Indre-et-Loire).
1= Commane de la Brie, avec nne anc.
abb. de Qteaui (Seine-et-Marne).
Pat'uu Vnxji, toj. Pucsom Mosi .
pRciiicif, Prom-U^Bûif, oommone de Pî-
cardie (Oiae).
PiACUM paoM., 8or la eôte 0. de la Crète,
êoi. Capo Spada.
PinfATBcs J[Ptin.],Y«(u«65« [Scyl., Pans.],
%fuaékîiç [Ptol.], dans la Laconie, auy.
Farta Kato [Leake].
PiAPHis, Wcufiç \Sir., PaoB.], bourg de
TAttique, aaj. Kalamo, rar l'Egripo.
PiKOYu^ P$koo. sur la Pskora, Tîlle de
Rusne, arcnerèché; chef-heu d'un
gouyem., au S.-O. de St-Pétersbourg.
PscuDUHini, Semont, Semond, commune
de Fr. (Marne) ; martyre de S.-Hilier
au m* s.
Ptahus ][It. H.], TAmxii [PL], Tille de
UUmbne, aiq. QwUdo.
PTtLmM, nnxiov [HouL, Str.], Tille de la
Thessalie-Phtiotide, aoy. Fidia[Le9ke].
Pttcbu ms., SoogUo di Yiâo, tle de la mer
Ionienne.
PucBOVTCM, cppidum in Camitaiu Tren-
ddniensi, Pultovu ? [J. Hier.]^ Pukhé,
TUle de Hongrie, dans le comitat de
Trentschin.
Un inqirinieiir do nom de Daniel Chnstim fot
HêèAÏ dans- cette TiUe de 1725 A 1728: Thurio
/ooR. Uloza-TrenekMent. liung. lUçutœ de
fàrwuUUme Verborunu jmla PrœterUorum atque
Smpùwrum {Uungarka Slavieaque interjfret,).
PodioTlc, typU Danielifl ChraïUna, 1725, io-S* de
78 ff.
PoaNUM [Plin.]. Iloùxiwr [Ptol.], PONTIUM
[P. Diac], ville de Tlstne, sur les côtes
s
e l'Adriatique, auj. Didno, en Gar-
niole.
Puuou, voy. Plteou.
PuDENTUcuM , Pouoncé , S.'Aubtn-de'
Pouancé, bourg de l'Anjou (Maine-et-
Loire).
PuKRiKUM, le Pouget, bourg de Fr. (Hé«
rault).
PULCIIRA INS., TOy. COLONESUS.
Puix:ovA, Pouikova, près St-Pétersbourg;
Obienratolre et bibliothèque, dont le catalogue a
été publié à StPéteraboorg en 1845 (in-8* de 457 p.).
PuLRA, PvUkau, ville d'Autriche [Gracs-
sc].
PuLLAiUiB INS., lêêUes Briofii, dans le golfe
de Venise, dép. du gouv. de Trieste.
PuLLopEx [L A.][, pet Station de la ^
rie, que Reicnard voit aiy. dau te
Pietra, village près Loano.
Pdltovia, Toy. PccHovnm.
PuLTcsE, Tille de Rn88ie,dans Tane. Polo-
gne (^uv. de Plock); célèbre par h
Tîctoire de Charles XII sur les Saxoos
en 1703.
M. Coiloo prticBd qne celle jmt
9matkm que rien ne piwife.
PcpuscA [G. R.], Tille de la Ltbamîe,
auj. PoHska [Forbiger], en Ulyrie.
PcpULLCM, DcuiKoUev [PtoL], sur la dHe
0. du golfe de Caslian, aiy., suiv.
Mannert, Porto Pagka, petit port de
nie de&urdaigne.
Pdteou JVarr., Cic., Mêla, Lit., Tac.,
etc.], UttIûja [Str.J, nunoXei [Dion. H.J,
ancJDicsARcmA, iuuaa^ta. [Str.], Tille
et port de la Campanie, sur la mer
Tyrrhénienne, le §[rand emporiwm dn
commerce de Ttaent aTec la rép. '
romaine, auj. Pozxnoli, Puzxolo, IVws-
xoles. Tille et port du Napolitain» an
N.-O. et sur le golfe de Naples, près
du mont Pausilippe.
Ceu à 1883 qoe Pon ùit reoMNiterla typograpUe
dans cette Yille célèbre: Ilélyot, dans rintrodactioo
de son Hist, des Ordres monastiques, bit mention
d*nn ourrage du BéT. P. LodoYico MaraocU de Lar-
gues, de la congrég. délia Madré di Dio, qui aorait
été imprimé à Pouzioles en 1063 ; en 1085 non
avons les Lettere memorabilL,. raecda Ant. Biài-
fon, Pouuoli, 1085, 4 vol. in-12; ces lettres forent
réimpr. an même lieu en 1093; TédiL lor«e
2 ToL in-12, ornés de portraits et fig.; ce recuefl est
recherché parce qu'il contient deux des pins cartes*
ses lettres de lUIlastre Galilée.
PiTEOLUM, !e Puisât, auj. le Puiset, com-
mune du Gàtinais (l^iret).
Pï-TEOLLs, Pmseaux, bourg de Fr. (Loi-
ret).
PuthtdiCampi, Pourrières, yillaffeprès d'Aix
SBouches-du-Rhône) ; c'estTe nomsigpi-
icatif du champ de bataille où Marius
anéantit les Teutons, Tan i04 a^ant
J.-C.
Pydna [Liv., Pl.j, no^va [Thuc, Str.,
Diod.> Pt.], ville de Macédoine (Pié-
ride), auj. Kitros, Kidros; Paul Emile y
battit Persée, Tan 168 av. J.-C., et le
résultat de la victoire fut la réduction
de la Macédoine en prov. romaine.
Pyl* Albanica, le défilé de Derbent (Eiser-
ne Thor), en Albanie.
Pylls Eliacus, IïoXcç 'HXiootd; [Xen., Paus.j,
ville de l'Elide, dont on place les rui-
nes auprès de Kulugli, sur la rive gau-
che du Lagana.
I0S7
PYLUS UESSENIACUS. — PTXUS.
Pylus Messeniacus |T. P.], U<Ati |Hero(l.,
Pol.j, ville de la Messéoie, aiij. Paieo-
hastro, près de Navarin, eu Horëe.
PïHAimnis, nùfoAit [St. B,), ville de la
Crète, auj.iV<»'ft*lP**''ley].
PïRASTAHisu Vjllus, le Pusierthai, vallée
du Tyrol.
PïREN«i Montes, tlujuvaïa fpi, fcs Pyrénée$,
chaine qui sépare la Franuc de l'Eapa-
gne.
Pyrenes phom., voy. ApanoDisniii.
Ptbgj [Cic, Liv., Mêla], Pdhgi [G. Rav.l,
Ptbgakum (1. A.], nSfToi [Str., Diod.],
nOpYnaini [S. Byz.J, porlde Cxre, dans
l'Etrurie, aitj. S.-Severo.
Pyhoi, nûmL IStr.l, Pyhgus, Ilûf^ot [Her,,
Pol.], ville derElide,auj. Pyrflo.
PvniioNnuii, PyrtAont, ville d'caui, et
château, dans le comté de Waldeck
(Hanovre).
ImpriLDcrleen IMS.
pTiHiDM, nûSio* [Ptol.], ville de la Tbeasa-
lie (Tripolitis), dont remplacement est
fixé par Leake entre lÀvadhi et Kokki-
noplo.
Pnus, Toy. Buzeimni.
QuAW [Tac, Eutrop.], Kwi^ïm [Ptol.l,
KdïicMi [Strab.l, peuple du S.-Ë. de la
Germanie, habitait le pays à TE. des
Harcumans; le territ. occupé par ce
peuple correspond à la Moravie.
QuADRATA (CASTOi) [I.A., Gcog, R.Lcamp
fortifié de la Pannonie, aui. Voinich,
surla Kuipa. =^ Uans la Haute Pan-
nonie, un autre camp du même nom
répond à Maierkof, dans le corn, de
Zitei. ^ Enfin une station de l'itin. des
Aqtia Apollin. porte aussi le nom
de QuADBATA, cHtre Taurinum et Rigo-
magus, auj. Crescentino (T), bourg du
Piémont.
QuADHiRURUiuu [I. A.}, localité de laGauic
Belgique {Germanie II), qu'Ukert place
à Quallnirg, près de Clèvcs.
Quadrigexlj:, CharoUes, ville de Fr.
(Saône-ct- Loire).
QiiADFiiGELLE»sts Ager, k Charoloxs, anc.
prov, de France, avec le titre de
comté; ^on territoire est compris dans
le dép. de Saône -et-Lo ire.
QuARADAVES, Grabs, bourg du canton de
St-Gall (Suisse).
QUARiATEs IPlin.], peuple de la Gaule
Narbon., au pied des Alpes CottienneR,
occultait la Vollie de Queinu, sur la
gauche de la Duranw, ^^itre BritnçM
et Embrun (d'Anville].
QuAHTKNsis Locus [Not. Imp.], Ql'aiti
super Sambram, localité de la Gau^
Bel^iaue, que d'Anville dit être Quartt,
près de Bavay, sur la Sambre (Nord).
QuEDU.vitunGUM, ad altam arborem, Qwd-
Utibarg, ville de Prusse (Saxe), dans la
rég. de Hagdebur^, patrie de Klops-
tock; deux anc. abbajrcs.
Fnlkcnilcln r>it remanier l.i irpograiitaie dan
celle »ille i IKî; iiQus n'ivoni puTtoButrir wr
quel tilrc repoull «itc usertlont noui coDiMk'
Mni, 1 partir de jess, un gnnd nombre ds liim
aoiucri» i ce nom i cilons : Pouaili [/B*.
Htnr.]!ArtH0raSyUotiiandl.Qnt^labaitL,i9ti,
ln-12. [Cil. de Toumea, p. 37C|. Ef.Joami. Bai-
ulngll Chriologla itue aoelrina Oe CkrtU feiklur
eomjmnauUt. Quedlinburgi, ISTB, la^.
QUENTIA, QUENTA, VOJ. CaNIIA.
QoERCETCii, le Quesmy, uet. ville du Uai-
iiaut, dans l'arrond. a'Avesnes (Nord) :
anc. abb. de lillês de l'ordre de S.-Au- -
gustin, fondée vers 12132; cette place
forte fut cédée à la France par la paii
des Pj rénées.
QiERcuu» Pemnshi.a, Ehetiàs, ville de
Finlande (Gracsse].
QcEHcus Popui.osA, le Chêne Pmimmx,
commune de France, près Sedan (Ar-
denncs).
i061
QUERNOFURTUM. — QUINTINOPOLIS.
4062
QuERNOFURTUM, QuerfuTt, y iWe deThuringe
(Saxe); (voy. Strav,, Bibl. Sax., p. 1121).
Imprimerie en 1794 [Cotton].
QuESADA, QuEXADA, ville d'EsçEgnc, dans
l'inlend. de Jaen (Andalousie).
Mendez signale celte ville parmi • las ciudadcs
y lugares que han tenido ô tienen imprentâ ■.
Ql'evilliacom, Quevillium, QuévUly, Petit-
Quevilly, bourg de Normandie, avec
titré de marquisat (Seine-Inférieure).
Au commencement du xvii* siècle, un libraire-
imprimeur de Bouen, ayant embrassé la réforme ,
établit une typographie protesunte au bourg de
Ouévilly, oti les réformés avaient un temple et un
collège ; ce libraire s'appelait Jacques Cailloué (on
trouve aussi Cailloué et CailloTe) ; voyez le cuHeux
article que M . Frère (d'après des renseignements
fournis par le pasteur Paumier) a consacnl à cette
famille des Cailloué et à Timprimerie de Quévillv.
Nous donnons le titre du plus ancien spécimen de
cette typographie réformée qui soit venu à notre
connaissance ; on verra que Cailloué ne fut pas le
premier typographe qui ait souscrit des livres au
nom de Quévilly : Calendrier HistoritU, où l'on
peut congnoistre d'ici à teite ans quand il sera
Pasques, etc., avec les foires, Quévilly, par David
(Geoffroy, 1011, in-18.
Du reste on peut affirmer avec sécurité que pres-
que tous les livres qui sont sobscrits au nom de
Quévilly ont été exécutés à Rouen.
QuidMihi Qu;Eris (Quoi-me-Quiers), Corn-
mequiers, bourgade du Poitou dans
l'arrond. des Sables (Vendée) ; M. Qui-
cherat^ dans sa savante brochure sur
la formation des noms de lieux en
France, cite cette appellation, comme
un exemple singulier de noms vul-
gaires latinisés sur une fausse étymo-
logie.
QuiT.EBoviuM, QuiLLEBODUM, Quiîlebeuf,
ville et port de Normandie (Seine-Infé-
rieure) ; Louis Xlll fit démanteler ses
fortifications.
QUIMPERLACUM, QuiMPERLEGII.M, QuimpeT-
lay, Quimperlé, ville de Bretagne (Finis-
tère); anc. abb. de St-Benoît; on con-
naît un Chronicon Quimperlegiense.
QuiNQUE EccLESLE, FùTifkirchen, ville de
Hongrie, chef-lieu de comitat de Bara-
nya; anc. évèché; elle s'appelle en
hongrois Pecs et Petzeth, et posséda
une université de 1364 à 1526.
Les jésuites y fondèrent en 1694 un collège qui
eut une grande réputation; mais ils n'importèrent
pas rimprimerie, que Ton ne peut reporter qu'à la
iiii du siècle dernier. Voici ce que dit Németh (Typ,
Ilung.f p.. 126): Georg Klimo, évéque de Funfkir-
rhen, siudieux ami des lettres, appela dans la vUie
i>pisco|)ale un imprimeur du nom de J. Jos. Engel,
vers l'an 1772 : celui-ci mourut \ ers 1795, et sa veuve
Christine Engel continua à diriger l'établissement de
son mari : voici le premier livre imprimé : Bactiich
Antonii Ont. S, Franc, Provinciœ Capistranœ
opus ex Italxco in Illyricum traductum. Quinquc
Lccicsiis, apud Joanneni Josephum Engel., 177.%
in-)o de UOU pp.
QuTNQUE Martes, Cinq-Mars, près de Lan-
geais (Indre-et-Loire); on devrait
écrire St-Mard ou St-Médard, nom du
patron de cette localité ; quelque
moine, par suite d'une belle réminis-
cense mythologique , est l'auteur de
cette absurde métamorphose^ qui
remonte au xin« s. [Quicherat] .
Quintânas (ad) rit. A.], station du Latium,
auj. Ostaria [Bisch. et Môller].
QuiNTiAcuM, Quinçay, commune du Poi-
tou (Vienne) ; anc. abb. de St-BenoU,
fondée en 654. = Quincieux, commune
de Fr. (Isère).
QuiNTiANA Castra [It. A.], Quintana Cas-
tra [N. Imp.], localité de la Noriqoe,
auj. Kûnzen, et, suiv. Mannert, Oster-
hofen, en Bavière.
QuiNTiNOpOLis, Sanquintinum, Virmandense
opp. [Gr. Tur.], Fanum S. Qointini [Va-
lois] . anc. AuGusTA Veromanduo-
RUM i. A., T. p.], Aù^oucra Oùspopiav-
^6wv Ptol.J, Civ. Veromanduorum [Not.
Imp.j, chef-lieu des Ve^omaiidui, sur
la route de Thérouanne à Reims, auj.
St-Quentin, sur la Somme, ville de Fr.
(Aisne).
St-QuenUn était d'abord le siège de l'évéché du
Vermandois, transféré depuis à Noyon ; il y avait
deux abb. de St-Beno!t. Le roi de France était pre*
mier chanoine de Téglise collégiale et royale, qui
avait rang de cathédrale.
LMmprimerie remonte dans cette ville à 1029
seulement, ou du moins c'est à cette date seulement
que nous pouvons la reporter ; le premier imprimeur
s'appelait Claude le Quem : Histoire de Saint-
Quentin , apôtre^ martyr et patron du Verman»
dois; enrichie des recherches de ses compas
gnons, des rois, ivesques, comtes et seigneurs
dévots envers luy, et des lieux marquez de son
nom, et de plusieurs raretés de la ville et églises
et du pays, par Claude de la Fons, avocat. Saint-
Quentin, Claude le Queux, 1029, in-8«. L'auteur
s'appelait, croyons-nous. Quentin de la Fons, et le
liyre est publie sous la date fausse de 1027 (P. Le
Long, I, S05 et 359).
Ce Claude le Queux fit souche d'Imprimeun, car
pendant tout ie xvii* siècle on ne voit figurer que
ce nom.
En 17S3 un imprimeur-libraire de cette ville,
nommé Pierre Boscher, soutient et gagne un curieux
)>rocès contre les marchands merciers, grossiers et
oailiers de St-Quentin, qui vendent des livres
mprimés, ainsi que contre les hrocanteura et re-
vendeuses, qui colportent lesdits livres, et aussi
contre les sœurs de la Croix qui en distribuent dans
leurécole ; l'arrêt des mayeura et échévins'de la ville
dit que lesdits marchands, nrocanteurs, etc., n'au-
ront droit de tenir et distribuer que des livres
d'heures on d'éducation ayant moins de deux tt,
d'impression, en caract. cicero^ condamne et sai-
sit, etc., lequel arrêt est confirmé par un arrêt du
conseil du 10 septembre 1735 (voy. Code de la 14'
tn'airie, p. 07 et suiv.}.
Les arrêts du conseil de 1703i et de 1739 concè-
dent à la ville de St-Quentin le droit de conserver
un imprimeur; et le rapport fait k M. de Sartinesen
1704 nous donne le nom du Utulaire è cette épo-
1063 OUHnWORDlI. — QUCENQUE DE GUCTE. IW
wç.ljpl.Ma.»W;dfe ■•■ipnn|.lt<»<wa « nne; CBtce Gti^tei/commiine du Blut
QDnnofo.1», D»«T»>Mrk, tUle de Hod- ^fP^^'^ i>^^)^
grie [GrièsM].
QcmiuLis MoiB, TOj. Hoiu. .
QciuTU, Toj. Roiuin. _
QtnsBUB, la QueU où Qiute. rit. de SUérie. """^ '^ '"^^^ "
(ffUw DnliartonaïKt, dit RoOiuon ITy».
Potôn.), qui amuert à 11 iTpoinphIc de e«uc petite
-' '-- >)»t»n1i(i ln»U; c-eatillDnée
JiTJqi
Rabari£, Raviéres, liourg de Fr. (Yonne),
sur l'Arniançoo.
RABoi.t>[ Rl'pes, Rafpolstein, chAtcau en
ruines, qui domiue la petite ville de
Btlieauvillf, qui s'est aussi appelée Ri-
betmpierre (Haut-Rhinj ; les violons de
l'Alsace relevaient du baron de Rap-
polstËin, auquel ils payaient une rede-
vance de 5 livres par bande.
Racceuhgium t
Uta d'Impression, qve nous croyoni lupposé, i
moinaque par »uiie d'une faute d'Impression eu
n'ait loulu déligner BatiebdUCUN ; nous trou ton ■
lu cal. des Eliv'irs de lUI ; Paull Ludov. Satkttt
Monoreloloçia, KHttnuina dt itiiieorntbai ûforr'
tatlo. nacceurgli, 1970, in-S".
Racebi'hguh, voy. Ratzebuhguh.
Raciatum, Raciate Vico, Raciate [Monn.
HéT.\,Rezé, ville de Fr. (Loire-Infér.).
=: Reioy, comni. de Fr. (Cher), voy. Ra-
TIITUM.
Racospl'buiîm , Rackelsburg, ville de la
Basse Styrie.
Racovia, Rakow, ville de la Petite Polo-
Î:ne, dans le palatioat de Sendomir,
uudceen 1569, par Jean Sieoinski,le
palatin de Podolie.
1 [ail 1
merle, sïec Alni» Rodeckl «omiiK probvlrpotn-
jtie t MarUni CteenovIeU Hotam Tatamatlum e
Grœeo In PotORlexin Irtaulatum cum mmotaUo-
ntbai. nicovia, lïT), l»4*.
Lickimno ■ cuBucrt fnleaeal un ton; irilcle k
la lypognpiile des Antltrinltiint en Bologne et en
Uihusnie; noaien pablkNU un eitrail, emprunt 1
\i Biblioth. ArUilrtnil. aeOiHàt. Âindlus. Il donne
cninme premier produit des preuet de Rodeckl :
MarHni CtulunncH Boimomy ChrUllimkiL, etc.
(DfnKigl XIII. de lariu retlgimli ertlciUlt, tl
imprimil coalra hidafcta fatuloM, quitus (7/irli-
liim t\ eluj Suangellum calKBUtliMIiir)... Hiko-
il>. 1113, in-A».
Le Palatin Jic SIenIcukI, Sis du londileor de il
TiUï, emhniM»- enFanlBM lea docuinei des Socl-
nieni, rond! une école cl un lemple anllilres,ei
donna une nauvellc et conaidénble impulsion 1 il
lypognphle locale ; SeiniliBn Sienucb éponta la
l)l(e unique d'Alexis BcxlecU, el dirigea l'Imprime-
rie Juiqu'en 1038.
tin grand nombre de litres sortis de ces preiiea
sontciiés par Frayiag, Vogt, Biuer, etc., mils la
flegntfi, afO. duMain, en Bavière.
Radevebuii, Sevùri, commune de Fr.
(Calvados).
Radinga, RiDiKCA, ItAUJinn, a
r la Tamise,
1067
RADIS INS. — RARSCHACH.
lOtt
Tille d'Angleterre, chef-lieu du Berk-
shire.
On Yoit dans cette yille les raines d*one magnlO*
que abbiyei qui renfeme le tombeau de son Ibnda-
teor,le roi Henri I*r.
Cestà Tannée 1000 que M.Cotton bit remonter
l'imprimerie avec un traité ascétique de Mary Sandi-
lands, quakeresse» dont il ne donne pas le titre. A
la date de 172S, Il mentionne : The Devonstifre
Wonum^ or a Wanderful Narrative of Franceê
Plood. Printed fur Frances Flood, and sold by no-
body for berself, 173S, in.l2. Deux ans après, nous
trouyons: Htliocrene^ a Poem in BMlUk and
Latin, on the Chatybeate Well. ai Swming HitL
in WindMor Fore$t. Reading, 1725, in-fto. eq ni^
Reading possédait deux imprimeurs, Mewbury et
Mickleirright.
DiTers liTres imprimés à des dates postérieures se
trouvent décrits aux catal. S. W. Sicott (o. Sl(».
Winiams (n* im), etc. ^^ ' ''
Un Journal, THe Beading Mercury^ y ftit publié
dès les premiers temps de l'imprimerie locale, c*est-
>-dire au mois de février (ou Juillet) 1723.
Radis Ins., Rea, Cracina Ins. (îL rjfe de
Bhé, ou de Ré, sur la côte du dép. de la
Charente-Inférieure, avec St-Martin-
de-Ré comme chef-lieu.
Rado, RaonrVEtape, bourg de Fr. (Vos-
ges), sur la Meurthe.
Radoiua, Radomir, ville de Tanc. Galli-
cie polonaise, auj.àirAutriche.
Radstadium, Radstadt, sur l'Enns, ville de
. la Haute-Autriche (cercle de Salzburg).
Ragland, bourg du Monmouthshire, avec
un anc. château fortifié qui fut ruiné
par les Covenantaires au temps des
guerres d'Olivier Cromweil.
M. Gotton suppose qu'une imprimerie a pu exis-
ter à Ragland Casile, et cite : A Collection of Loyal
Sonqs, Poems, etc. • privately printed at Ragland
Castte • à la date de 1750. Cette imprimerie n*est
point mentionnée par Martin, et l^wiides cite en
effet € A Collection of Loyal Sono», Poems, • etc.
(Jacobite), ln-12, A cette date, mais il dit : « priva-
tcly printed at London ■ ; ce livre a figuré dans une
vente de Puttick en 1802 oh il atteignit le prix de
9sb.
Rainiiam» Raynham, village d'Angleterre
(comté de Norfolk).
Raynham Hall éuit la résidence d*Anne, marquise
Townshend. Une imprimerie fut montée A la fin du
siècle dernier, et donna: Townshend {George,
Marauis vf) Miâcellaneouâ Pœtry upon varioui
iuèjects and occasions. Rainham, 1791-1807. in-8«
(Lowndes, lorcat. RIch. Ileber, n" 0810).
Rama, Rame [It. A., It. Hier., It. Aq.
Apol.l, station de la Gaule Narbon., sur
la Durance, entre Embrun et Brian-
con, auj. Rame, village situé près de
f Argentière, dans le dép. des Hautes-
Alpes [D'Anville].
Rambolitum, Ramboletum, Rambouillet,
ville de Fr. (Seinc-et-Oise) ; anc. titre
de duché-pairie ; François !•' y mou-
rut en 4547.
Ramertitm, voy. Martôranijm.
Ramerus (m>is), Ramera, bourg éi aor.
abb. de Champagne (Aube).
Ramesia, Ramesium, Rimnus, Ragngey, petit
port sur la côte E. de l'iledellaD;
anc. abba}«.
f /imprimerie parait afoireicistè dans rrftrinrilif
au milieu du siècle dernier : Tht Bj^UtieMûmâ àm-
calypse eu dialecte de lUede Man, y furent impri-
més en 1707, par un typographe de Wbtlekarci,
nommé Shepiherd!; et l^nnée suivante on coonaii da
même : The Book of Commun Praytr mnd Ijim^
Cateehism, M. Cotton affirme qu'âne tradncdm da
ParadiseLott de J. Miltoo, Ititégilenent pnbBée i
Ramsey.
Ramsgatr^ ville et port d'Angleterre, sur
la Tamise, dans le comté de Kent.
lionwdes cite quelques Poëmeê anonyniet pnMfi
sous la rubrique de Ramsgate, en 178S et années sai-
vantes.
Ranco, voy. Andecamclum.
Randanum, Ratidan, ville de Fr. fPai-de-
Dôme). ^
Ranbrusu, Randen, ville de Danemark,
à l'embouchure du Guben (préf. d*Aar-
huus).
Ranisium, Camporanice, localité d'Italie
[Graësse].
Raparta [It. A.], station de la Lusitanie,
sur la route d'Ossonobaà Ebora^daDS
le pays des Geltici, auj. FerrettrHk'
Ares, port de la prov. de Beira.
Rapinium [It. A.], dans l'Etrurie, auj.
Torre di BerUildo, bourg de la déléjr.
d'Urbino[Reich.].
Rapistac.num, Rabastens, Rabasteins, sur
le Tarn, ville du Haut-Languedoc,
dans TAlbigeois (Tarn).
Rappolti Petra, voy. Rabot.di Rupes.
Rara, GrosS'Rohrheim, bourg de Hcsse-
Darmstadt.
Rarbok, RJwflHsrJi, bourg du comitat de
Presburg [Hongrie].
Néroeih nous apprend que Pimpression des f^do-
nês Pétri Bornemiszsza, cdmmencée à DeirekO,
fut terminée à Rarbok, qui dépendait alors de De-
trekO.
Rarschach am Bodensee, auj. Rorschach,
bourg et port sur le lac de Constance,
dans le canton suisse de St-Gall.
l/imprimerie exista au xvi* siècle dans cette tota-
lité, comme dans presque toutes les Tilles SToisInani
le Bodensee ; &la date de 1591 nous trouvons au calai,
des foires de Francfort de 1625, sous la rubrique t
« Anatomiu ■, le volume suivant: 'ËpyaUtov,
das ist : ein instrument oder fUgliches tf^erek*
zeug, mit dcm, ueben gnugsamer Brkandlnmss,
furgebUdter Gebein rnd GeOdem^ sampi andem
in Patenten angezeigten Theilen dessmenscMtiehen
Leibs; voie ein medicus ein rechtê Anatomiam
anstellen solL Rarschach ara Bodensee, i5M in
forma patenU.
Un livre rare, orné de belles fig. sur bois, y fut
i069
RASBACIS. — RAVENNA.
1070
exécuté en 1596 : Sat. Trismosini Aureum Veltua,
Oder çuldiH Schatz und Kvnstkamer in daa
Teutsch gebracht.ïKoTi^h. amBod., lMM-1500, in-ft*
(Le Tract. J, en 1596 ; le Tract, II, en 1590).
Rasbacis, Resbacum, Rebacum, Rebetz,
Rebais, bour^ de la Bric (Seine-et-
Marne) ; possédait un abb. de St-Be-
noît^ fondée en 6i0, qui s'appelait Jé-
rtisaîem,
RASEN.+:, voy. Tuscia.
Rasina, Rasne, commune de Normandie
(Orne).
Rat.e CoRiTANORUii, Rate, voy. Legeces-
tAia.
Rataneum, 'Pa(Tiv^v [Dio Cl, château de
rillyrie romaine, auj. Ruaunich (?)
Ratiaria [It. A.], 'Panapfa [Proc.], *Pai-
Tiapfat Mu<Ttov [Ptol.],lieu dcgamisondcs
légions et station de la flotte romaine
sur le Danube^ auj. Arzer Palanka,
ville de Bosnie.
Ratiatensis pagus, Ratinsis, le pays de
Raiz ou de Retz, dans la Bretagne mé-
rid. (Loire-Inférieure); anc. titre de
(luchc-pairie.
Ratiatum [It. A.], 'Partarov [Pt.], Vicus
Ratiatensis [Greg. Tur.], Raciaci [Chr.
a. 1123], ville de l'Aquitaine II, auj.,
d'après la plupart des géogr., Moche-
coul, ville de Fr. (Loire-Inférieure);
M. Max. Detoche traduit par Rezay,
auj. Rezé, comm, importante de l'ar-
rond. d«^ Nantes, près de la Loire, ce
qui se rapporte à la phrase de Grég. de
Toui's : Infrà Pictavorum terminum, qui
(idjaeet civitnti Namneticœ; on trouve
aussi dans les preuves de la Chr. de
Bretagne, de D. I-obineau . Razezrm
et Radesium.
Ratiboh, ville de Prusse, sur l'Oder, dans
la rég. d'Oppeln (Silésie).
I^j( Juifs y bâtirent une synagogue et y introdui-
sirent la typographie en 1803.
Ratisbona, voy. Augusta Tiberh.
Ratomagus, voy. Rotomagus.
Ratomagus, vov. Augustomagus.
Ratzeburgum, Raseborg, Ratzeburg, chef-
lieu du Lauenburg, auj. à la Prusse
(voy. Laciburgium) .
Fnllkensiein indique 1070 comme date de Tintro-
duction de l'imprimerie dans cette ville ; nous pou-
vons la reporter à 1668: Joh. Prid. PojppUig, Orbii
illiislratus. Razeburg, NicNissen., 1068. in-12(Cat.
de Tournes, p. S7G). Nous trouvons en 1072 un livre
important : Buno. Uemoriale juris utriusque^
quod tibronim titulos et tinguloi eorum paragra-
phos.., embtemaiibus et imaginibu» ita efficta'
coHtinet^ ut,.. faciU negotio memoriœ in'priman-
tur. Ratzeburgi» Nie. Nissen, 1072, in-Ao, avec de
gr. pi. pi iées, gravées à Teau-forte, et desUnées à
renseignement du droit, sous forme û*Ars memO'
randit en rébus ; le vol. est imprimé en rouge et
noir.
Nous citerons encore sous la même date, un poème
de Frid. Cogel : Der reUende FUrst jEneas, in-8o.
Rauciacus [Frodoard.], Radziacus [Chr.
Fontan.], Rausiacum Villa [Praec. Car.
C. a. 845], Raugio Palatio [Monn,
Mer.], Roucy^ anc. petite ville, et titre
de comté-pairie de Champagne (Aisne) ;
voy. Lebeuf, HisL dÛBC, Paris,, t. xiv).
Rauda [L a.], 'Pau^flt iPtol.J, station des
Vaccai dans la Tarrac, auj. Roa^ près
d'Aranda dé Duero (Castille-Vieille).
Rauda, Ruda, Rauden, petite ville de Silé-
sie, près de Glogau (rég. d|Oppeln).
Après rincendie qui dévora la typographie d'Eras-
me Roesner ven 1080 à Glogau, sa veuve en trans-
porta les débris dans la peUte ville de Rauden ; et ce
Alt là qu'elle épousa Cbnsioplie Wilde ; depuis nous
la trouvons établie avec celui<i à Fraustadt en
Pologne [Hoffmann, Typ. Polon,],
Raudh Campi ry. Pat.J, Raudius Campus,
les Champs Raudiques ; plaine des envi-
rons de VerceiL au confluent de la
Sezia et de l'Adige ; Marius y détruisit
les Cimbres^ l'an lOi av. J.-C.
Rauga, Rhodium, Rodrina, Rùye, anc. ville
forte du Santerre en Picardie, avec
titre de comté (arr. de Montdidier,
Somme).
Rauracense Castrum, Augst, voy. Augusta
Rauracorum.
M. Guérard IDiv, Territ, lie la Gayle) cite plus de
vingt appellauons svnonymiquesj tirées du Recueil
des Historiens de France, des Historiens d^ Alle-
magne, des ùtplomata de Bréquigny, etc.
Rauraci [Cœs., It. A., T. P.], 'Paupixo{
[Ptol.], peuple de la Gaule Belgique,
ou Germanie 1, voisin des Triboques,
habitaient le dép. du Haut-Rhin et
partie du canton de Bàle.
Rauranum [It. A.l, Rarauna [T. P.], sta-
tion de la Gaule Aquit., entre Limo-
num et Mediolanum Santonum, que
d'Anville place à Rom, bourg du Poi-
tou, sur la Dive (Deux-Sèvres).
Rausa, voy. Rhausium.
Rauziacum, voy. RAuaAcus.
Ravellum, Ravelh, bourg du Napolitain
(princip. Citra).
Ravenna rCaes., PI., Tac, etc.], 'Paouewa
[Sir.], P«€ivv«, sur le fl. Beaesis, dans
la Gaule Cispadane, près de l'Adriati-
que, auj. Ravenne, chef-lieu de léga-
tion du roy. d'Italie; archevêché.
Anc. résidence des demie» empereurs romains
d'Occident, puis des rois Goths ; les cendies du plus
grand poiite de rUalic, de Dante, reposent dans
l'église des Franciscains ; en 1513, la bataille
1071
RAVENSBURGUM. — REDONES.
1072
en octave» que MoUni {AggiuiUe al Panier, 131)
doDDe comme imprimée lUTenne, maissaufoornir
aucune preuve à Tappui d*une assertion qui nous
faralt bien hasarda Voici la note de ce liliraire:
l fatto d*arme fàtto a Bauena nel imui. à (U %î
de Âprile (RaTenna, 1512); in-ft* de ft ff., sans
sign.,car. gotli. avec un front, gr. sur b., à 3 col.
de h octaves cbacune. D^n autre côté la Biblioth.
aartosa, de J. Hallervord« nous donne un rraseigoe-
mentqui nous permettrait de reporter rimprimerie
à une date encore fort respectaîole dans cette ville
célèbre, s*il était confirmé, mais nous ne pouvons
le reproduire qu'avec réserve : JuUm» Ferreiu»,
Bavennas, J, U. !>., Equei Cometque Lateranen."
sU Palaiil, de antiqua inatauraïuia et iUuUraMia
wUitia, Ravenn», 15S8, in-foL Noos ne trouvons
cette édition citée par aucun blbliogr., mais la plu-
Krt des Âllemanas donnent celle de Venise, ap.
I. Zatterium, 1575', in-fol., qu'ils qualifient
de «opuj rariuimum^,
Falkenstein donne 1580 comme date de Pintroduc-
tiondela typographie; il s'appuie sur le volume
suivant : Tomaso Tomai (Tonuui)* Storia dL Aa-
vetma, Ravenna, 1580, in-ft" [llaym, p. 571. L'im-
primeur de Ravenne à cette époque s'appelait Tetel-
dini : DeUe Disaventure di OifUiio lÀbri V, ridotti
Su verso sdolto) neUa volgar Ungua da GiuUo
forigi, Ravenna, pel Tebaldini, 1581, in-12.
Ravensburgcm^ Ravensburg, ville du Wur-
temberg, près du lac de Constance;
non loin de cette ville se trouve la
vieille abbaye de Weingarten.
Falkenstein donne 1020 comme date de l'établisse-
ment d'une imprimerie dans cette ville ; nos re-
cherches ne nous fournissent aucun titre h l'appui*
Ravensis Palat., le wùyewodat de Rawa,
en Pologne.
Ravenstenium, Ravenstein, pet. ville et
comté de Hollande, sur la Meuse (Bra-
bant Septentr.).
Raviciuii, Rawicz, ville de Prusse (rég. de
Posen).
M. Cotton dit, malheureusement sans founiir de
titres à l'appui de celte usMrliun, que Rawicx pos-
sédait une imprimerie antérieurement à 1050 ; Fal-
kenstein ue la mentionne pas comme lieu d'impres-
sion.
Ravius fl., fleuve d'Irlande, auj. The
Door.
Rea Ins., voy. Kaihs.
Reate [Liv., Varr., PI., It. A.], 6 'Péaro;
Str.], To 'PidiTiov IStep. B.], ville prin-
cip. des Ri^atini, dans VAger Reatinus,
sur la Via Salaria, auj. Rieti, sur le
Velino, chef-lieu d'une délég. du roy.
d'Italie, auN.-E. de Rome.
On ne fait remonter l'imprimerie dans cette ville
qu'à 1070, avec le vol. suivant : Melamorfosi /i-
rica d*Orazio, parafrasato e woralizzato da Lo-
reto Mattei, te, — hieti pel Pittoui, 1070, in-8*.
(Cat. Thorpe, 1842, n** S500).
Rebacum, voy. Resbacum.
Rebdorfium, Rebdorfy bourg de Bavière,
avec une église collégiale, près d*Eichs-
tàdt.
La bibliothi des chanoines réguliers de Rebdorf
est célèbre dans les annales de la bibliographie ; en
1787-1700, le catal. en taX imprimé i EichMiÉL ci
3 vol. in-4*. Les priaeipaiix incunables de rat
typographique sont décriu avee le ptaia %imA srii
dans ce catalogue, qui
_ . . est devenu on livre
pour les bibliôgraplies.
Rebellum, Rere/, ville de Fr. (Hante-Gi-
ronne); anc. forteresse calviniste,
dont les murs furent rasés en 1029.
Recens Lacus, das Frisçhe Haff, lac de la
Prusse Orientale.
Rechius fl., 'Hivaç [Proc.], fil. de la Macé-
doine, auj. le Beschik [Leake, Goosi-
néry].
Recinetcm, Aeconott, ville épîscopale dHi-
lie, à Tembouch. de la Potenza (délég.
de Macerata).
Falkenstein et Cotton ftmt remonter Piaprlaeris
dans cette ville à l*année 16M; le premier tjjpatw
phe s'appelle Braidat nous oonnaiMonsi «pa.
Fronr. Àngettta, I Pomi d'Oro, âme Lulotà^ éi
PieM t'wiOy altra de MeUmi; aggimmtmtt le £f-
xione delta Lumaea. Recanati, pâ BraldBt fKfl,
in-4*. Col ritratto deU* autore, qoi avait ëonnè a
1601 à Venise, un livre sur fCHgfne e Sforta êtU»
CUtà di BecatuUU in-ft**.
Recuperata Tekra, le Pays reetNtgvit^aiic.
district du Galaisis, dont les Anglaii
avaient joui deux siècles (de 13471
i556), et qui comprenait les comtéi
de Guineset d*Oye (Pas-de-Calais}.
Récusa, lieu d'impression supposé ?
Actiones duœ seeretarii Poniifiett, qmantm es-
tera dispittal : an Papa Paulus i V debeat «Dff
tare de instaurando concUio Tridenîino ; «Mfaa
tit enim'spe» de paee. Altéra vero, anvi ei wîeta
poisit deinde imperare Protestanttàua IpsUu eoo'
cilii décréta. Récuse, anuo mdctii (10rr),de U2p.
. in-8o.
Ce livre rare est du célèbre hétérodoxe Petro
Paulo Vergerio, auquel Freyiag (Apparau III, 5SS)
et Rayle (Dict. IV, 2S03) consacrent de loapct
curieux articles; mais la souscription « : iMnia*
antw 1007*, n'indiquerait-elle pas, an lien dToa
nom de ville imaginaire, le fait même de riBipns-
sion, recvsœ étant mis là comme synonyme d'csxm-
tir? Et dans ce cas pouvant indiquer le bit delà
réimpression : re ou rursus excutœi ce ne icnit
pas la promière fols que nous aurions prb le Pîrée
pour un homme.
Reddensis pagus, le Razcz, district du Lan-
guedoc, dont Limoiix était lechcf-Iiea,
anc. titre de comte.
Redintiinim, 'Pi^ivToOfiov [Ptol.], dans le
pays (les Marcomans, auj., suiv. Wil-
nelm, yiemes, sur le Poltzen; Rei-
chaid indique remplacement de cette
localité près de yimptsch, bourg de
Silésie (reg. de Breslau).
Redlinga, Riediingcn, pet. et anc. ville
du Wurtemberg (Donaukreise).
Impr. en 1729, dit Falkenstein, mais M. Temani
cite t i-ontelorius , de contemptu mundi, Rediingc,
1712, in-12.
Redones [Ca^s., PL], Riiedones, 'Piî^gvi;
[Ptol.|, peuple de la Gaule Lyonn. III,
1073
REDONES. - REFUGIUM APOLUNIS.
1074
habitait la partie du dép. d'Ille-et-Vi-
laine qui s'étend de Rennes à St-
Malo ; CaBsar le place en effet a inter
civitates quœ Oceanum attingunt » ; ce
pa>s s'appelait encore Redonica Regio,
h Rodais [Chr. B. Dion.].
Redones, Reponum Crv. fNot. Imp.l, Re-
DONAS Civi, Redonis [Moun. Mérov.],
anc. Condate [It. A., T. P.], Kov^ar»,
ville capit. des Redones, auj. Rennes,
ville de Fr. (Ule-et-Vilaine), au confl.
de ces deux rivières ; anc. capit. du
duché de Bretagne, et siège d'un parle-
ment illustré par sa noble indépen-
dance; archevêché^ académie; c'est la
patrie de D. Lobineau^ l'historien de
la Bretagne, de l'avocat Gerbier, de
Vauban et du bibliographe Quérard.
La bibliothèque de la ville a quelque
importi^ce.
Le terrible incendie de 1720 détruisit sans aucun
doute les archives municipales et ecclëslasiiques de
la capitale de la Bretagne, car il nous a été impos-
sible d'obtenir un renseignement de quelque utilité
concernant rétablissement de la typographie dans
cette grande Tille ; il nous semblait cependant que
l*h6tel de ville et le palais de Justice avaient été pré-
servés, et nous espérions que quelque rentre
ignoré aurait conservé la copie ou la trace des let-
tres patentes ducales, en Tertu desquelles avait pu
s*ëiablir la première imprimerie ; il n*en est rien
mallieureusement, et, & l'exception do nom des pre-
miers typographes et de quelques-uns des premiers
1 ivres exécutés, nous ue savons rien, l^s noms de
ces imprimeurs sont bretons ; mais qui les a ioiUés
à l'art nouveau 7 qui les a appelés ^ Uennes ? qui
leur a fourni les fonds nécessaires au premier éta-
blissement 7 etc. Voilà ce qu'il ne nous est pas pos-
sible de préciser.
Cest en iitSti, sous le gouvernement du dernier
duc de Bretagne, le faible et valétudinaire Fran-
<^is II, père de la bonne duchesse Anne, qu'apparaît
pour la première fois l'imprimerie dans la ville de
Bennes, et les premiers typographes se nomment
lierre Beliesculée et Josses. Venaient-ils d'Angers,
venaient-ils de Boucn ? Les relations littéraires et
cléricales de Bennes avec ces deux Tilles reiKfent
l'une et l'autre des deux hypothèses admissible.
CocsTCHES DE BRETAGNE. A la fin du texte de la
coutume se lit la souscription suiv.: Lan de grâce
mil iiii. cccc. quattre vingt z et quatre le xxvi*
iourdemars deuât peMjt Régnant treshauU et
tresexcellant prince Prcuietois par la grâce de
dieu duc de bretaigne conte de mont fort de riche-
mont deatampes et de vortuz, A estoy paracheue
dimprimer ce présent volume de couêtumes cor-
rectees et meurement visitées, par maystre nicolas
diilier, maisire guillaume racine et ttiôas du
tertre aduocat, Auecques les constitucions esta-
blissemens et ordonnances faietes en parlement de
bretagne es temps passes etiucquesaee iourpa-
reillejnent visitées et correctees par Jacques bou-
chart greffier de parlement et par maistrc allain
bouchart, par lindustrie Z ouuratge de maistre
pierre» bellesculee et Josses. Et fut en la ville de
Baltes près leglise de saint-qermain, ce soit a la
louenge de la Trinité, Peu in-8o goth. de 252 ff.
non chiffrés à 26 lig. àla page; après la souscription
doivent se trouver, l» un f. blanc; 2* Ift OT. cont.
le préambule et la table.
AU bas de la souscription se voit la marque des
imprimeurs, une double croix blanche surmontant
le glnt>e du monde ; cette même marque, que nous
voyons sur le Floret en franezoys, apparaît encore
sur une édition des Couêtuàœi d'Anjou^ sans lieu
ni date, mais probablement Imprima A Bennes,
vers IftOO.
Otii^tris-aneiennecouitume fut rédigée en ISSO
par trois hommes notables d*ieelU scason : Copu
le Saige, Treal le Fier et Mahi le Loyal [tôt. He-
Tin, Coust, gènér, de Bretagne, 1650); elle fut
réformée en 1559.
Zaccaria, dans sa BibL rituatis, im>iis donne le
Uire d'une pièce que nous reproduisons, bien que
nous ne la trouvions citée par aucun bibliographe :
Lagrant Absoulte de Pasque», BSnes, P. Beuescolée
et Josses, 1484, ln-4* de ft IL goth.
En 1485 apparaît le Flohkt en Fbancsots. A la
fin: Cy fbUêt floret en Franezoyslimjnime a
Bennes Ion de grace\mil quatre cens quatre
vingts et v. In-ftoimpr. aTecle car. goth. très-petit
mais très-net de la très-ancienne couslume ; sans
ch., réel, ni capit., avec sign. A i — tII). (aiiisi dis-
posiés: lor f. A i; 2* f. blanc;S« f. A li, les 5 autres
blancs, et ainsi pour les 5 cahiers). L'écusson de
Bretagne est au t* du titre, lequel forme un M*
feuillet non dté par M. Brunet. L'admirable exem-
Blaire de la Bibl. impér. (T, 860.8.) Tient de La Val-
ère (no du cat. 1086), lequel l'aTait obtenu de l'ab-
baye de St-Germain-des-Prés.
Un Normand, Jehan Maoé, le frère ou tout au
moins le proche parent du chef de cette grande
famille de tTpogr., Bobinet Macé, imprimeur à
Caen et libraire a Rouen, à la fin du xv* siècle, éta-
blit à Bennes, de 1500 à 1582 ruTiron, une librairie
considérable, auprès de la porte St-Michel, en la
paroisse St-SaulTeur, à l'image de Si-Jehan TéTan-
géliste ; les Macé de Caen et de Bouen, Bichard
Goupil de Bouen, Laurens llostlngue de Caen, Phi-
lippe Pigouchet de Paris, etc., imprimèrent un grand
nombre de Tolumes pour ce libraire, qui était en
quelaue sorte représentant, eu Bretagne* de la
librairie normande, et se chairgealt du placement des
excellentes et nombreuses impressions de Bouen et
de Caen. Son nom figure encore Ters 1580 sur une
édition de la beUe Magwelonne et de Pierre de
Provence « imprimée à Bouen, par Bichard GoU'
pilfpour Michel Augier libr, del'un^v.^de Caen,
pour Jean Macé à Bennes, et pour Bich, Macéf
demourant à Bouen, »
Les principaux imprimeurs de Bennes, an xti* siè-
cle, sont Jehan Georget, Thomas Mestrard, Ber-
trand Jochault, Pierre le Bret, Julien du Clos, etc.
Au XTiie nous mentionnerons, avec Logeroys,
Haran et Julien Ferré, l'imprimeur François VaUr,
qui devient le premier typographe breton, fonde
une importante maison à Nantes, et fait souche
d'excellents imprimeurs. Celte famille est encore
représentée de nos Jours à Bennes par un homme
quisoutient dignement avec son talent et son érudi-
tion le poids de cinq ou six quartiers de Traie no-
blesse.
L'arrêt du Conseil du 21 Juillet 1704 porte à qua-
tre le nombre des imprimeurs concédés à la ville de
Bennes ; cet arrêt est confirmé par ceux du 81 mars
1789 et du 24 mai 17&9. Ce dernier supprime Pim-
primerie du sr Nicolas Audran, confonnement à un
arrêt particulier du Conseil en date du 5 août 1758.
Cet arrêt, qui recevait en même temps Nie-Paul
Yaur, dit que rimprimerie de Nie Audran, qui a
' succédé à sa mère, la Teuve Audran, sera supprimée
après sa mort; ainsi que nous l'aTons dit, cette dis-
position est répétée l'année suiTante.
Le rapport fait à M. de Sartines en 1764 donne les
noms des quatre imprimeurs en exercice 4 Bennes :
Pierre Gamier, 2 presses; a succédé à sa mère en
1758. —Julien-Charles Vatar,8 presses; a succédé 4
son père, Julien Vatar, en 1758. -~ Nicolas-Paul
Vatar, 8 presses ; a succédé k son père en 1758. —
Enfin François-Pierre Vatar, 8 presses ; a succédé 4
son père Guillaume Vatar en 1759 ; aTait la survi-
vance de cette place depuis 1750.
Refugium Apolunis [it. A.], Apollinis
LiBYSîiNi Fanum [Macrob.], localité de
4075
REGALIS LOCUS. — REGIOMONTIUM BORUSSliE.
i076
la côte S. de Sicile, près du Gapo Pas-
saro, auj. Fano [Reich.].
Regâlis Locus [Mabillon], ^Boyal-Lieu,
Royaulieu, commune de Picardie, près
Compiègne (Oise) ; anc. abb. de St-Be-
noît, fondée en ii50.
Regalis Mons, VnjA [Ch. Phil. Aiig.
a. i275], Royaumont, commune de F^.
(Seine-el-Oise) : anc. et célèbre abb.
de l'ordre de Cîteaux, fondée par S.
Louis en 1228, du dioc. de Beauvais.
Regâlts Mon?, Réaumont, commune du
Dauphiné (Isère).
Rkgaus VnxA, Réalville, petite ville de
Fr. (Tarn-et-Garonne).
Reganasbuhcu, Ranasbona, Rainesburgum,
VOy. AUGUSTA TiBERn.
Reganum fl. [Geogr. Rav.], Rezna, le
Regen, riv. de Bavière, qui sort du
Bôbmerwald et afQue au Danube.
Regennes.
Encore une de ces imprimeries clandestines du
ivuie siècle , desquelles sortaient ces fameuses
Nouvelles eecléMoMtiques, avec tous leurs supplé-
ments, attenants et aboutissants, que les lieute-
nants de police n*ont Jamais pu découvrir. Sous la
rubrique •Begenne» », nous trouvons: •Extrait
de la lettre sur Cart de vérifier les dates^ par te
Journaliste de Trévoux». Itegennes, 1750, in-12.
Cette pièce, croyons-nous, a été exécutée à l'impri-
merie d*Arcuril, qui fut saisie en 175G et dont les
pauvres ouvriers furent rudement condamnés; mais
tout naturellement on ne sut rien ou on ne dit rien
des invisibles moteurs de PalTsiirc, qui se pro-
clamaient, et de fait étaient indépendanis de toute
Juridiction civile ou ecclésiastique. [Voy. à la Bibl.
imp. le fonds Anisson-Duperron.]
Regia, 'Ry.^^a [Ptol.], ville des Vennicnii,
dans le N. de l'Irlande, sur le fl. Cul-
more, que l'on place près d'Omag/i
(Ulster).
Regia, «Tepa 'Piryia [Pt.J, seconde ville du
même nom, sur le même territoire,
queMannert place au S.-E. de Kilalla-
Bay (Ulster).
Regiana [It. A.], Reglna [G. Rav.|, ville
de la Bétiquc, auj. Villa de Reyna, en
Andalousie, et, suiv. d'autres géogr.,
Llerena ?
Regianith, voy. Novio Regum.
Regianum , 'Py.-y{avcv [Ptol.], Bi-^pavavi
[Proc.]?, ville de la Mœsie Infér.,
auj. Kotoszlin, au confl. de l'Ogustul
et du Danube (Boulgarie).
Regilu'm [Liv., Dion. H.], ville du La-
tium, sur les bords du lac Régille,
Lacus Regillus [Liv., Cic], tq PtiyUXïi
x(p.vr„ auj. Il Lagnetto, sur la Via Lavi-
cana; bataille un peu légendaire où la
confédération latine fut détruite par
Aulus Postumius, Tan de Rome 253
ou 258.
Reginea [Tab. P.], à rextrémité d'ime
voie romaine, qui, partant de Condate,
(Rennes) vient aboutir à la mer, et que
d'Anville dit être Erquies , bour^ et
petit port de Breta^e entre St-Bneac
et le cap Fréhel (Cotes-du-Nord).
Reginoburgum, Regina Castra, voy. Au-
GUSTA TlHERIL
RiGmOHRADECIUM, VOy. GrADIUM REGINiE.
Regio [It, H.. T. P.l, ville de Thrtce,
auj. Koutschuk'Tzsmekmetsche, dans le
pach.d'Andrinople.
Regiodunum, voy. Dunum Régis.
Regio Flaminu, la Romagne, anc. pro-
vince d'Italie; forme auj. les rég. de
Ravenne et de Forli.
Regio Metalufera, Bas ErzgMrge, en
Saxe.
ReGIOMONTIUM BORTJSSIiE, MoNs Regius,
MoNs Regalis, Regiomontum, Xdmgt-
berg (en lithuan. Caraliannuie, Kakany
zuje; en polon. Krolewiecz), ville de
Prusse, cbcf-lieu de la province de la
Prusse Orientale, et de la régence de
KÔnigsberg, sur la Pregcl ; université
fondée en io44; bibliothèque impor-
tante; c'est la patrie de Kant.
\a typographie a précédé en cette ville la fondation
de Puniversité ; une imprimerir considérable y exista
de 1520 à 1555, elle était diriçi''e par un excdieni
typographe du nom de Weivreich ; M. Reicke, ooih
servateur de la bibliothèque de KÔnigsberg, vient de
publier le catalogue raisonné des ouvrages sortis de
cette imprimerie. Le plus rare peut-être des livres
publiés par Weivreich est celui-ci : Episcoponm
Prussiœ Constitutiones synodales^ imprimé vers
15S0 ; ce livre est devenu si complètement introa-
vable, que nous ne connaissons pas de bibUolbèqoe
en Allemagne, qui le possède.
Un imprimeur du nom de Joh. Daubmann suc-
cède à Weivreich; nous citerons de lui; P.P.
Vergerii catalogua fiœreticorum, jEditus yenetiù
de covimissione tiibimalis sanctissimœ inquisitiO'
His. Apud Gabiielem Julitum (Giolito) et protrrs
de Ferraris. Cum annotationitnts AthanasiL Aeî.
XV m. I toque Ecclcsiœ confirmabantur fide ei
abundabant numéro quotidie. In Regio Monte
Borussi» imprimebat Joh. Daubmannus, 1556, in-«'
ilanozki Nachr, 11, p. 72, Buuer, Freytag, etc.].
In autre livre du même auteur, P. P. Yergerio, e>t
cité par Melzi (Anon, 1, 473); peut -être est-ce le
même livre : Dr. (ircgorio Papa^ huius ftomUtis
primo^ quem cogiwmcnto Magnum appellant, etc.
Ilegiomoiiti Ik>russiap, cxcudebai J. Daubmannus
anno 1556, mense oclobr. in -8*. A la fîn une gra-
vure sur bois avec ce vers de Catulle : • O s«clum
insipiens et inficelum ! >
Sous la rubrique lithuanienne • Ktu'alauczuje • ^
nous trouvons plusieurs livres imprimés, parmi
lesquels nous citerons une célèbre « Biblia lAthua-
nira » de 1 735, in-8o, portée au calai, des jEdes
Althorpianœ (I, p. 90) et décrite par Graësse (1,
p. 398) ; elle est imprimée par Pilippa Kristupa
Kanteri.
1077
REGIOMONTUM. — REGULA.
i078
REGIOMONTUM, Kôfiîgsbei^Q , ville de Hon-
grie [Graësse].
Regiopolis, Kingston y ville du comté de
Surrey, sur la Tamise (Angleterre).
Régis Curu in Arvis, Kônigshofen im
Grabfelde, ville de la Basse-Franconie,
près de Wûrzburg (Bavière).
RegisSaxum, Kônigstein, célèbre forteresse
de Saxe, sur l'Elbe'; — une autre petite
ville du même nom est dans les mon-
tagnes du Taunus, près des ruines du
château de Falkenstein,
Registus, Rhœdestum, voy, Bisanthe.
Regitestensis, Retelensis Agrr, le Rethe-
lois,
Regitestum, Regiteste, Reiteste, Rugitu-
srr [Monn. Mérov.], Retuelium, Retel-
LUM, Rethel, ville ae France, anc. cap.
du Rethelois (Ardennes), sur l'Aisne ;
anc. duché-pairie érigé en i663, sous
le nom de Mazarin.
ReUiel flgure au rapport fait à M. de Sanines,
mais seulement comme possédant deux libraires et
pas d'imprimerie ; et pourtant il nous semble que le
vol. suivant, cité par le P. Le lx>og, a dû être impri-
mé à Rethel plutôt qtt*à Rinteln : Periodus regni
Austrasiœ $eu Lotfiaringiœ, per dissertationem
historieam, ab Henrico Fagedes. Binihelii, 1082,
in-4«.
Regujm, Rega, Reu, Riez, ville de Fr.
(Basses-Alpes), voy. Albece.
Une indication fournie par le P. Le Long (I, ttUZ)
nous semble indiquer Texistence d'une imprimerie
dans celle ville épiscopale au xvii* siècle: Ordon-
nances du diocèse de Riei, publiées en 1675, par
Nicolas de Valavoire. Riei, Davfd, 1675, in-4«.
Cette ville ne figure ui aux arrêts du conseil, ni au
rapport Sartines.
Regium Calabrijî, Regium Juui, voy. Rhe-
GIUM.
Kegium Lepidi [Cic] , 'Pinyiov Airt^cu
[Ptol.], Regium Lepidum [Tac], 'Pir^tov
AsTïi^ov [Strab.], Regium [It. A., Amni.
M.], FoRLM Lepidi [Fest.], ville de la
Gaule Cisalpine, sur la Via iCmilia, auj.
Reggio, ville du Modénat, mgli Stali
Estetisi, sur le Tessone (Italicj ; évôché,
biblioth.; c'est la patrie de lAriosteet
de Spallanzani; on trouve sur qq.
livres anciens Rhegium Lincobardi* ou
Longohardi.e, Regium Ligusticum, Re-
gium ^miu.ï: et Regium Gallt^ Toga-
T.E.
Certains bibliographes ont paru confondre l*liis-
toirc de la typographie de cette ville avec celle de
Reggio desCalabres ; il Tant la distinguer nettement.
C'est en liïSO que remonte rétablissement de Tim-
primcrie dans la patrie de Timinortel Arioste :
Peroti NiGOiJki Hudimenta Grammaiicœ, A la
fin : Nicolai Perolti Sypontini Ad Pyrrlium pe-
rellum uepotem Ex Fratre suauissimutn rudi-
mcntorum grammatice finis, Impressum Begii
opéra et impensis Bartholomœi ei Laurentii de
BruscMs fratrum (cognomcnio fitottoni). Anno
Domini M.CCCCLXXX, Pet. in-4*.
Ces frères Bottoni ou de Bruschis contractèrent
l*année suivante, en date du 5 Juin, une association
avec divers citoyens de Modène, Paolo de Sasso,
Pierro di Nigoni, Prospero di Zanotto dal Bombace,
etc., et donnèrent un grand nonlbre de belles et bon-
nes édi lions classiques, parmi lesquelles nous cite-
rons : Tibulle^ Catulle et Properce (1481), in-foU;
la Généalogie des Dieux de Boeeacen sous la même
date et le même format; Us Scriptores Rei rici-
tirœ^ Gato, Varro, etc. (1082}, in-fol.; — jBsope
(1A8S), in-fto, etc.
\a seconde imprimerie de Reggio est montée par
Alberto de Mazalibus de Reggio en 1482, et le pre-
mier livre sorU de ses presses «st un Virgile, in-fto;
puis vient le célèbre Andréa Portilia, que nous avons
déik vu è Parme ; Angelo de Rugeriis, Baxalerio de
Barideriis, Dionigi Bertochi, etc.
Nous trouvons la rubrique « Riiegium Ungobar'
diœ B sur la première édit. du : Dem. Moschi La-
conis hoc ad Helenà et AlexandrU, Pontieo Firu-
itto interprète (gr. lau). Rbegii Lingobardia*, psb.
Dionysitts (Bertochus), impresât, in-4*. Cette raris-
sime plaquette est décrite par M. firunet; nous
ajouterons une note )i cuue description : des six
exempl. connus du livre, celui de Rich. Heber a
été payé C 25 par M. Gren ville ; il ne provenait pas
de M. Renouard, mais bien de la bibl. Guilford ;
celui de lord Spencer provient de la collection
Reina, enfin celai de M. Standish (auJ. chez le duc
d*Aumale> venait de Melzi. L*exempL de la Bibl.
impér.de Paris est incomplet ; le plus parfait, le plus
beau de tous, est celui de la bibl. Brera, à Milan.
Sous la rubrique : t Regium Uguttieum • on
trouve : Lud, Pontiei Virunii Mstoriœ Britannicœ
lÀb. sex, A la fin : Ex fUiegio Ligustico Ponticus
Virunlus impensa et torcularibus suis, hdtiu. vi
Cal. Apryllis, in-/lio. Ce rare volume de 20 AT., qui
commence par un feuillet blanc à la signât. B., a
été parfaitement décrit par M. Potier au cat. Costa
de Beauregard (n* 210), et cet excellent libraire
a rectifié diverses erreurs de M. Brunet. Cet opus-
cule semble être le complément d'une autre pièce
aui formerait le cahier A : voyi le calai, des œuvres
e Pont. Virunio, que donne le P. Domin. JMaria
Federici dans ses Jtteniorie Trevigiane (pp. 155 à
181).
Regius Mons, Regina, der Rigi, le Righi,
montagne de Suisse.
Régna, Regen^ bourg de Transilvanie
[Graësse].
Regni, voy. Rhegni.
Regnum [It. Ant.], ville de la côte S. de la
Britannia, auj. Ringwood, sur TAvon,
dans le Hampshire [Gamden].
Régula, Reola, la Réole, ville de France,
sur la Garonne (Gironde) ; anc. abb. de
St-Bcnoîl.
Jean le More, de Constance ou de Contances (cest
du Ycrdier qui traduit ainsi «Joanncs Maurus),
grammairien, traducteur et imprimeur, est l'intro-
ducteur de la typographie i b Réole, et, si Tindica-
tion fournie par le P. Le Long (I, 454) est exacte,
c'est à l'année 1500 qu'il convient de faire remonter
l'existence de cette typographie, qui du leste lui
appartient exclusivement et doit rentrer dans la
classe des imprimeries particulières : Antiqua Dé-
créta synodalia Fasatensis Diœcesis, de mandato
illustrissimi iac reverendissimi D, D. Cardinalis
de Albreto, Bpiseopi Fasatensis, redacta et pro-
mulgata. Régule, Johannes Maurus, 1500, in-4''.
Mais, comme nous n'avons pu nous procurer ce
Tolume, et parce que l'autorité bibliographique du
1079
REGULE. — RËMORUM GIVITAS.
1080
père Le Long nous lemble iosuflisanie, nous ne
ominons ce renaeigiieineot que pour mtoioireet
reportons, avec le sannt UbUographe bordelais,
M. GuiUTe Branet, à l'an 151*7 seulemait Fintro-
dnctioD de la typographie à la Réoie, ce qui est dé|à
.âne ooblesie asseï respectable pour une TUIe de cette
importance.
joannit Mami Conêtantkmt in eômentarlo»
eomposUionU ae ikrUiaiUmA Wmifuê taUne* A la
fin : Reote impress. in adibos Joannis Ifaarl Ooos-
tantini, anno dfii millesiino qoingentesiBio xvii,
XT iunii, kk-ho goth. de lQ ff. chfMs, sten. a.-nU.
Noos ne connaissons de ce Urre qa*nn senleieiniiL,
c*est celai qne M. Gostafe Bnuiet a découvert a la
bibl. de Bordeani.
L*imprinierié disparaît de la Réole avec J. le Maure;
cette ville n'^st mentionnée par aucun des arrêu du
conseil qoi réfl^emenient nroprimerie en France, et
le rapport bit à M. de Sartines ne la dte point.
Reouub^ Begoli (î).
Haym nous donne (p. 118. H) t AmtiBO FroH'
toncltoHtttàdiGeiiovtuhievÀU im.
Regulbium [Not. Imp.]^ yille des Gantii^
daD8 la Britannia Rom.^ auj. Becuher,
dans le comté de Kent i
Reguu Famum^ Yoy. Andheopous in Sco-
TU.
Reichstabium^ BeidMldi^yiïie de Bohème^
dans le cercle de Bunzlau (Autriche).
Aucun bibliograpbe ne mentiomiecettevinefaoïnme
ayant possédé une imprimerie; cependant nous
trouvons (est Gariel, n* IMl) t JUfiné FrtiiWiaUe
fwr DmUcertnmH. Reidiiladt, Isay, 1788, in-12
portr.
Reiensium Civ.^ Reh Apolunares, Toy.
Albece.
Reinsperg^ voy. Rendesburgum.
Reiteste, voy. Regiteste.
Reugd^ voy. Riga.
Remesuna [It. A.], 'Ptfoofava [Hier.]^ Ro-
MBsiANA tî. p., Geog. R.], ville de la
Mœsic Supérieure^ aig. Mustapha Pa-
lanka, ville de Servie.
Reiu [Cœs.^ Tac, Plin.l; Rhemi, peuple
de ta Gaule Belgique 11, occupait partie
des dcp. de la Marne et do l'Aisne.
Remltnga. Remlingen, bourg de Bavière
(cercle du Main-Infcr.).
George Bngelbardt de LOhneyss, dit M. Temaux,
seigneur du cbâteau de Remlingen, y organisa une
petite imprim., dont sortirent en 1622 les vol. suiv.:
Aulica poUtica, oder Hoft Staatê und Regierkunsu
in-fol. et: DeUa CavaUria. GrûntUieher Berieht
von aUemwas zu der lùbUchen Beuterey gehùrt wnd
etnem Cavalier zu wUsen von NOthen ter, in-fol.
Ces livres nous sont inconnus.
M. Gotton fait remonter rimprlmerie à 1900 ; on
demande un titre à i^appui de Tassertion.
Remorum CivrrAS, Remis, Remvs Civet,
RiMvs [Monn. Mérov.], anc. Diîrocor-
TORUM [Cœs., It. A., Tab. Peut.], Aoo-
poxofTOfa [StrJ, Aoopox^TTopov [Ptol.],
A&pox6rrGpoç TSteph. B.], capit. des
Rémi, auj. meimSi Reims, ville de Fr.,
sur la Vesle (Mam.e)j c'est la patrie de
Golbert et de Nanteuil.
Célèbre arcbevécfaé, dont les titulaires étaintpra-
miers duc» et pain de France; sa catliédnlc da
XIII* siècle est l'un des plus admirables spédmem
de Part gothique qui soit en Europe ; S épi«s col-
légiales et cinq abb.; sa bibliothèque est laMr-
tante ; elle provient en partie du cardinal LeTalcr,
Sii divisa ton immense collection entre les Génové-
ins de Paris et sa ville archiépiioopale.
LHmprimerie remonte au miUett du xnp siècle
dans cette ville illustre, et c'est en 1551 que nsoi
voyons pourla première fois figurer sur un Bvre le
nom de Nicolas Baoquenois (en latin t M. BacwiiBs),
son premier typographe. A cette date nonscHaoni
un volume, dont le Utre prouve que Daqpieooii
notait pas seulement un imprimeur, mais encore
un érudit x Jean Feri (ou Père), Prémnom cf
ferme de prier HfeM, îrofMet du Uttin de Jeen
Hre, docteur en thMogle, par Hieoêae Jtaflfue-
itolt. A Reims, chei ledict Bacquenois, l&M, in46^
Ce livre, dté par M. Brunet chapcès DnverOer, ne
nous est point autrement connu, mais il figne I
tous les catalogues des Mres de Franfibn, ssm
exception, qui sont sous nos yeux.
Ce Nicolas Bacquenois, dont nous rquarletuns I
rart. Ybrodurdm, a-t-il, comme le dit É. Brunet,
porté la typographie à Verdun (en ISQI), posUrlea-
rementà sonétabUseement k Reims T ou. esosme le
ditM. Beaupré, était-il dé|îè étabU dans la premifere
de ces viUes vers 1»2 7 Voilà unedUBcnHéquI tfeu
£s tedle à résoudre, et nous y reviendrons k Tut,
Verdun ; mais d^abord il nous parait admJwJfcle
que cet imprimeur soit originaire oe Lyon, puisque,
à une date antérieure à son établissement en Chsai-
pasne, nous voyons son nom figurer sur plusieors
vMomes exécutés dans cette ville, ce que reesanslt
M. Monfalcon; nous citerons i lioerates, Oreteou
panégyriques de la République : A Demonie : Au
nommé de Nicoclèt^ etc., tnulutties du grec par
Pierre Adam. — A Lyon, Nicolas Bacquenois, 15M,
ia-8«.
Cet imptimcur exécute à Reims un nombre con-
sidérable d^ouvrages, panni lesquels nous citcrom :
un Missale Riiemense, 1553, in-fol* [Zaccaria, BibL
Ritualis]; une édition peu connue de la Dialectique
de Pierre RamuSy sous la même date; plusieurs
traités du célèbre Pierre Doré : CObtervanee de
Religion Cfireftienne, 155^ in-16; la Vie et Mort
Chrestienne, 1556, in-8o ; la Tourterelle de Fi-
duité^ 1557, in-10, etc.; un volume de médecine :
Hippocrates, De la nature de Penfant au ventre
de la mère, traduict du grec par GuUlaume
Chreslian, A Rheims, chez Nie Bacquenois, 1553,
in-8<» ; les Coutumes du Bailliage de Fermandoi»,
1557, in-fol. etc.
L'établissement de Jehan de Foigny, le second
imprimeur rémois, ne parait pas remonter au-deU
de 1561 ou 1502, et il ne figure sur les livres pu-
bliés à cette date que comme associé de Nie Bac-
s^adyoindre un homme recommandable et habile, et
cet homme fut J. de Foigny, lequel fit souche dHoh
primeurs à Reims : Gent. Uervet. Les Ruses et Fi-
nesses du Diable pour tascàer à abolir le sainct
sacrifice de J,'C. — A Rheims, chez Nicolas Bac-
quenois et Jean de Foigny, 156i, in-8«.
L'année suivante le nom de ce dernier figurv
seul: Bern, DominicL Sermon funèbre aux Bxsi-
ques et funérailles d'illustre Prince François de
Lorraine, duc de Guise. A Rheims, Jean de Foigny^
150S, in-8*.
Cest lui qui, sous le nom britannisé de John Fo-
ffny, apparaît comme lUmprimeur ordinaire du col-
lège catholique fondé à Reims par les Anglais réfu-
giés. (Voy. Grenvilliatui^ U 1, p. 72S ; et AbboU-
ford*sUbr.^p. 178.)
Au xvi« siècle, nous trouvons encore quelques
1081
RE^DESBURGUM. — REVIGNUM.
1082
noms d'imprimeurs rémois: Ghesneau, qui fonde une
imprimerie presque simultanément avec J. de Foi<
gny ; Jean Mouchard et Martin; puis au zvi]« s.,
Nicolas Constant (1618-1050), Simon de Foigny, Fré-
déric Bernard, Nie. Hécart, etc.
L*arr«t du conseil de 170a fixe à quatre le nom-
bre des imprimeurs autorisés pour la ville de Reims ;
ce chiffre est réduk de moitié par Parrét de l'iSO;
celui-ci n'ayant point été exécuté, un nouvel arrêt
intervint en 1760, qui supprima définitivement les
charges considérées comme inutiles. Voici ce que
dit te rapport fait à M. de Sartines en 1764 : A
Rbeims, antérieurement à Tarrét du 15 août 1760,
on comptait quatre imprimeurs: Multeau. âgé de
60 ans, établi en 1729 ; sa place est supprimée par
Tarrét précédent. — Jeune Homme (28 ans), établi
en 1761 ; sa charge avait été continuée par Tarrèt ci-
dessus. — Veuve Florentin ; son mari, mort depuis
15 mois, était établi depuis 1724 ; sa place est conti-
jiuée. -~ Enfin la veuve Pierrard ; son mari était
établi depuis 1728 ; sa ^lace est supprimée.
ReNDESBURGUM^ RENDSBURfîUS^ ReNSBFRGA*
RendsburÇy Rendsbourg, sur VEyder,
ville forte du Holstein (auj. à la Prus-
se).
Une réimpression de la Bibua Letticâ de Riga
(1689) a été donnée à Rendsburg en 17S9, sous ce
titre t Biblia^ tas irr : ta Swehta Grahmata jeb
Deewa Swehti WahrdU Rensbergâ, 17S9, in-8o.
Cest là peut-être le premier livre imprimé dans
cette vflle.
Renfroana, fien/Vew, ville et comté
d'Ecosse^ près de rembouchure de la
Clyde.
Rentica, Rentyy bourg de Fr. (Pas-de-Ca-
lais) ; anc. marquisat; bataille en 1554.
Renus. voy. RuENus.
Reontium, Bxom [Ser%(m)y pet. ville de la
Guienne (Gironde).
Repandunum [Not. Imp.], ville des Cori-
tani dans la Britannia Rom.^ auj. Atp-
tofij ou Iltppon (?), pet. ville du comté
d'York.
Rerigonius Sinus, 'Ptpi-ycvioç )t6Xiroc [Ptol.J,
le Loch Ryan, en hcosse.
Resetum, Rosetum, Rozùy-en-Brie, ville de
Fr. (Seine-et-Marne).
Reslnum, Retina, ville de la Campanie^
qui formait le port d'Herculanum^ auj.
Résina,
Respax, dep. Resbacum, Rebais, pet. ville
de la Brie (Seine-et-Marne) ; anc* abb.
de St-Benoit, fondée en 610»
Resse^ Reesz, Rees, pet. ville de la Prusse
Rhénane, chef-lieu de cercle, dans la
rég. de Dusseldorf, sur la rive droite
du Rhin.
Nous trouvons (race d'imprimerie dans cette loca-
lité au XVI* siècle ; le livre que nous citons est-il le
fait d'une typographie temporaire ou fixe, voilà ce
que nous ne pouvons déterminer : EItangeuitm
NicoDEM. In aen Namen det Heeren begint dot
Euattgelie, welck beschreven heeft yicodetnus,,,
A la fin : Gedruckt tœ Reesx, by my Derick Wylicks
van Santen, 15M, pet. in-8*.
Ressonia, Ressotis-sur-Matz, bourg de
Picardie (Oise).
Retelt.um, Rethelium, voy. Regiteste.
RETmA, RoDiuM^ Roeulx, Roulx, bourg de
Belgique (Hainaut).
Retbyiina, voy. Rhitymna.
Retunga, voy. Ruotijngia.
Retovinum |P1.], Retovium, localité de la
Ligurie,^uj. Retorbio (?) [Forbigcr].
Retzium(?). Est-ce Roetz, pet. ville et for-
teresse d'Autriche, dans le cercle de
Mannhartsberg?
Ce nom de lieu apparaît sur un livre souscrit à la
date de 1747 [Szecheny Nbliotb.].
Reudigni [Tac], Reudingi, peuple de la
Germanie, habit, le territ. de Rends-
burg, sur les bords de l'Eyder.
Reunia [P. Diac J, localité de la Vénétie,
auj. Ragogna (r). [Forbiger.]
Reussia, Rusa^ Ursa, le Reuss, affl. de
l'Aar, riv. de Suisse, qui traverse le lac
des Quatre-€antons.
Reuvisium, Reunvisius, la presqu'ile de
JRuys, en Bretagne (Morbihan), sur la-
quelle existait une abb. de St-Benoit.
Revalla, Revel, Reval (Kolyvan en russe,
Tallinas, Tallianas, en esthonien),
ville forte de Russie, chef-lieu dugouv.
d'Esthonie, sur le golfe de Finlande ;
anc. ville impér., réunie à la Russie
en 1710.
Cette ville n'est pas comprise dans la liste des im-
primeries suMoisei, donnée par Alnander; mais
nous trouvons ailleurs la preuve qu'une ou plusieurs
typographies y ont fonctionné au xvii« siècle.
M. Temaux cite un volume imprimé en 16S5, que
nous ne connaissons pas : Vulpius, Methodica pœ*
dias Isaaoge. Reval, 1635, in-4o. Mais presque
simultanément* nous trouvons la preuve de l'exis*
tence d'une typographie qui suivit probablement de
très-près l'érection de la ville en évéché : JoaeM*
mus ineringius, 'Kxi;iQTY)(n; theologica de Ordine
et Regimine Ecclesiastico ImbUa in Synodo Reval,
Anno 16S9. Revaliae, s. d., in-ft". Cet orateur rut le
premier évéque de Revel, il mourut à Stockholm
le 18 Juillet 1657, après avoir occupé pendant 18 ans
le siège épiscopal. Un ouvrage de droit de Corn*
Pynacker est donné par le catal. des EIzevirs de
1681 (p. MO), comme imprimé i Revel en 1650.
Le premier nom d'imprimeur que nous voyons
figurer sur un livre nous est donné par J. Scheffer
[Sueda litt., p. 21^) : J, J, Budbeek. Disputatio-
nés atiquot, quorum prima de Deo uno et trino.
Revaliae, typis Adolphi Simonis, gymnasU typogr.,
anno 1661, in-fto.
Sous le nom de Talinnas, nous trouvons de nom*
breux vol. souscrits; voy. particulièrement le cat.
Dubois.
Revessio, St'Paulien, ville de Fr. (Haute-"
Loire); église du xi* siècle.
Reyignum, Ruvigntum [Geo. R.j, Rivonium>
ville de l'Istrie, sur la route d'Aquileja
1083
REVILLIAGUM. — RHENA.
i084
à Pola^ auj. Rovigno ou Trevigno, pet.
ville maritime du gouv. de Trieste.
Revilliacum, Reuilly, pet. ville du Berry
(Indre).
Revinum, Revin, bourg de Fr. (Ardeunes),
près Rocroy.
Reyrranes^ Beikiavik, Reikevik, capit. de
l'Islande ; elle a un lycée^ une bibl.,
trois sociétés savantes^ deux journaux
et 800 hab.
Rezna^ voy. Reganum fl.
RiiAFL. IMela] 'Pâ [Ptol.l, gr. fl. delà
Sarmatie Asiat.^ te Volga, afflue à la
mer Caspienne.
RuABON FL., 'Pflcêwv, (fer Sylfluss, le Syl, en
Valachic.
RujsBA, 'Patêa [Pt ], ville d'Irlande, à l'O.
d'Eblana, dont l^mden fixe la position
sur les bords du Lough Erne, et près
d'Enniskillen (comté de Fermanagh).
RlLEDESTUS, voy. BlSANTDE.
Rhjeti [Liv., PI.], 'PaiToi [Polyb., Str.J,
RiiETi, peuple de l'Italie Septentr., oc-
cupant le territoire sillonné par les
ramifications des Alpes RHiEnc^, arrosé
par rinn, l'Adige, la Brenta, la Dra-
ve, etc.; ce pays, la RHiETiA, 'Pam'a,
forme auj.*/e Tyrol, le canton des Gri-
S071S, et le cercle bavarois de Souabe et
Neubourg,
RiiATicA Vallis, Ruetico, le BrattigaUy
vallée des Grisons.
RiijcTicjî Alpes, voy. Alpe§.
Riij:toriim Civitas, vov. Riva Villa.
RiLCTORUM CL'RIA, VUV. CuRIA.
Rhamidava, 'Pafxt^aua [Pt.J, ville de Dacie,
auj. Roman, au confluent 'du Sereth et
de la Moldau, dans la Basse-Molda-
vie.
RiiAMNus [Mêla, PL], 'Pau.vcO; [Str., Paus.,
Suid.], bourg de lAttique, sur les
bords de l'Euripus, auj. Ovi'io Kasti'o
(en ruines). =: Une ville du même nom,
en Crète, porte auj. le nom de Romm
ou Ramne, suiv. Pashley.
RliAUCUS, 'PaOxo; [Pol., Elian.], 'PaCxcç
jScyl.], ville de Crète, à l'E. du Mont
Ida) auj. Haghio Miro.
RlIAUGIA, RliAUGlUM, RHaUSIUM. 'PaoOaiCv,
*p(aivcv [Ptol.], Ragusium \G. Rav.J,
Raguse, Ragtjua, ville forte ae Dalma-
lie, chef-lieu du cercle du même
nom, sur l'Adriatique (Autriche),
Archevêché; bibliotb.; patrie du Jésuite matbéma- r> /» * > .. i
Ucieo fioscovich. La « Storia <tt Bagusa • a été RlIENA (?), Reeneti, Rheetien, pet. Ville du
imprimée à Lucca, par Vinc Buadraghi» 1505, IikS*.
La typographie remonte dans cette Yiile au niHea
du XVII* siècle environ, bien qae M. Gottoo MgMk
un pamphlet de Michael Bodgnolias, publié à Vatr
casion de la guerre contre les Turcs, ea 151%, mm
la rubrique: Bagusi; du reste M. Gotttm ne ■»-
donne cette pièrâ que d'après on cataL LoiMiortf.
et sans Tavoir vue. Falkenstein accepte #MlrM
cette donnée, qui nous parait invraiaeinliianif.
Haymnousdoonelestitresdedeux voiaoBcapiifeliéi
sous la rubrique •Raguâa • i la date plus aMicile
de 1006 et 1067; malheureusement U est évideBtqae
les panmhlets en question sont désignés i04
de iJeu imaginaire : Gli Amari tH Carlo
Duca (li Mantova, et deUa ConteMâa Mi
délia Rovere <U Giulo Capocoda (Gregorio Leii).
Ragusa, pel FabJ, 1606, in-12 ; et Paimée soivaBle:
VUa dt Donna Olimpia MaUùueMni OeWÀtm
Guatdi (Greg. LeU) nuovamente rUtaatpmim tm
aggiunte, Raç^usa, pel GinçU, 1607, iii-8*. Mêlai aoas
donne le véruable lien dMmpremon de ees êcrils
satiriques du célèbre pamphlétaire ; ce liea est Ge-
nève, et ces imprimeurs de fantaisie, les Joies et la
Fabius, sont probablement Widerbold.
L*im|>rimerie, croyons-nous, n'a oommenoé à
Raguse qu'à la fin du siècle dernier, Ters 1^, et le
premier typographe serait Carlo Antonio Occhl.
RuEDONEs, voy. Redonrs.
Rhegium [Liv., Mêla, Plin., Cic» It. A.],
'Pirytov [Herod., Thuc, Str., Diod.j,
'Piryiov 'louXiov [Ptol.]. Regidii Juld,
Regium Galàbri^, ville du Brattium,
auj. Reggio, chef-lieu de la proT. na-
pol. de la Calabre-Ultér. I, sur le dé-
troit de Messine; Ferdinand IV, qui
Tavait relevée de ses ruines, lui donnt
le nom de Sauf Agaia délie Galline, qui
n'a pas prévalu.
Archevêché , biblioih.; ce fut dans cette ville, aa
dire de Rossi, que fut imprimé ie premier livre eié-
cuté en car. hébreux : R. Salomonis Jarcbi dm-
meniarius in Pentateuchum. A la fin : Bgo fUtn
Carton filius Isaac Abrahamut in Regfo vrbe
quœ secus mare e»t sita in fine Catahriœ uèi
peregrinatur Abraliam anno O. C. quinque mHk-
simo ducentésimo trigesimo quinto (52S5, Christi
MCCCCLXXV), diex adar (12* mois Juif) pottrtmi
mensis juxia supputationem Atrruhami, lo-fol.en
pet. car. rabbin., rude et singulier, S7 lignes à ta
{)age, sans ch.,récl. ni sign.
Ce livre est si rare et si peu connu, que de Roisi
(vide ^;iii. I/ebr, part. 1, p. S, no i), qui le décrit
diaprés un exemplaire qui n'avait que ilS feuillet»,
pense qu'un exemplaire parfait aurait 115 ou 116
feuillets ; mais il ne peut l'affirmer, et depuis ce
bibliographe nous ne voyons pas que la difficulté lit
clé ëclaircie.
L'imprimerie n'a pu avoir une bien longue exis-
tence à Reggio, car en \5iiti Barberousse, en 15S8
Mustapha Pacha, la ruinèrent de fond en comble, et
les tremblements de terre se chargèrent d'achever
ce que les pirates de la Méditerrancie avaient déjà li
largement commencé.
RiiKGiUM Lepidum, voy. Rkgiu^.
RiiECJNi, 'P^ci [Ptol.], peuple de la Bri-
tannia Rom., que Camden dit avoir
occupé le territoire compris entre Lon-
dres et Northflced.
Riiegusia, le Rlieinthal, dans la Prusse
Rhénane.
1085
RHENËA INS. — HHODIGIUM.
1086
roy. de Hollande , dans la prov.
d'IJtrecht, sur la rive droite du Rhm.
L'imprimerie parait avoir existé dans cette petite
localité à la lin du xve siècle ; les bibliographes ne
citent qu*un seul volume souscrit à ce nom, mais il
est authentique : Kunbba (S.) Dat Ueven ende die
pasMe ende rerhessinge der H. Maget Sinte KU"
nera, die in die Stadt van Beenen is kuttende mit
haer Sekcneti ende Mirakelen^ die geachiet zyn
ende noch dagelick geschieden. De God gedaen
heft door die Ueitighe Maghet tinte Kunera, Te
koop in de stad van Rheenen (ou, suiv. qq. bibliogn-
Ïhes : Gheprent in die Stadt Reenen). Sans date (vers
500), in-40 goth. fig. siur b., sans ch. ni sign. Ce
liTre rarissime est sans aucun doute le fait d*ime de
ces imprimeries ambulantes, comme nous en avons
déjà signalé plusieurs, destinées presque itoujours à
répandre les livrets religieux on populaires. Alpha»
tfeti, Donats, Figures de ta Bitte, etc., à Tusase des
classes pauvres; depuis 808 ans l'imprimerie n'a
point reparu à Rheenen, que nous sachions.
RiiENEAiNs. [Mela|, 'PviviCa [Thuc, Str.l,
'Pxvaia [Hom.l, 'Piiv{a |Plut.l, Dhiks,
l'une des petites Cyclades^ aans TAr-
chipel.
RoEM AuGTA^ rîle et le bourg de Bheinau,
dans le canton de Zurich ; anc. abbave
de Bénéd., fondée en 778; la biblioth.
de l'église actuelle possède quelcjues
beaux mss. du ix^ s.^ et de précieux
objets d'art.
RiiENiBURGUs, Bheinsberg (Reimperg), pet.
ville de Prusse (Brandebourg), sur le
lac du même nom, dans la rég. de
Potsdam. = Bheinberg, petite ville
prussienne, de la rég. de Dusseldorf,
sur le vieux Rhin et laLub.
Nous trouvons un livre souscrit au nom de Reins-
S erg en 1008 ; mais il ne nous est pas possible de
éterminer i laquelle de ces Tilles doit être attri-
buée rimpresston : Wamunq D. Luthern an seine
hebe Evangellschen, tieh Jûr den Saerament"
aehwermern, das ist : Zwinglianem und CatuintS'
ten, fleiuig z^i hûten, etc, Reinsperg, bey Johann
llertstroit, 1608, in-fto.
Rhenum (ad), Rheineck, pet. ville du can-
ton de St-Gall, à 1 embouchure du
Rhin dans le lac de Constance.
RuENus FL., é 'P^voc, le Bhifi, der Bhein,
l'un des plus grands fl. de l'Europe
centrale.
RîiENUS FL. [Plin., Sil.l^ Bononiensis Am-
Nis, le Rem, ri v. d'Italie, affl. à la bran-
che S. du Pô, appelée Pô di Primaro.
RiiETiA, voy. Rhjetia.
RiiETico MoNs [Mêla], das Siebetigebirge,
dans la Prusse Rhénane.
RuEZANiA, Riazayi, Riœsan, ville de Rus-
sie, chef-lieu de gouvernement; au
confl. du Trubesh et de la Lebeda.
RniGODUNUM, 'Pi-fcô^ouvov IPtol.], villc des
Brigantes, dans la Britannia Rom.,
auj. Ribble-ChesteTy Ribchester, dans le
DICTIONN. DE GÉOGR.
Lancashire^ suiv. Mannert; et Richmond,
dans le comté de Surrey, suiv. Rei-
chard.
Riup£i Montes, rà 'Ptirala ^pi, les Monts
OurcUSf PoyaS'Daghs, vaste chaîne qui
s'étend de l'Océan glacial Arctique à la
mer Caspienne, séparant l'Europe de
l'Asie.
Rhitymna, 'PîOuava [Pt.|, Rhythymna
[Plin.|, ville de la Crète, auj. Retimo,
chef-lieu du Sandschak du même nom
(Candie).
RniuM Prom., Capo di Feno, sur la côt<; E.
de l'île de Corse, ou, suiv. Reich., Capo
Muro.
Rhiusiava, 'Picuoiacua [Pt.], leRiesgou, das
Ries, district du Wurtemberg.
Rhizinium [Plin.J, Rhizon [Liv.l, 'Pt^oOc
[Scyl.], 'POImv [Pol., Str.], •^iCoîv* [Pt.j,
ville de TlUyrie, auj. Rizano, bourg ae
Dalmatie, anc. cvèché; dépend, dep.
1540, dudioc. de Cattaro.
RuoBODUNUM, 'Po€6^cuvov [Ptol.], Hradischy
ville de la Moravie, chef-lieu du cercle
du même nom (Autriche).
Rhoda [Mêla], 'PA^ti [St. B.], Rhodus,
'Po^oç [Str.l, "Po^hwXK IPt.], ville des
Indigetes, dans la Tarrac, auj. Rosas,
ville forte de Catalogne, distr. de Ce-
rone; c'est une anc. colonie sicilienne,
dep. station maritime romaine.
Rhodanus FL., Qalliarum fertUissimus
amniSy ex Alpibus se raoiens per Le-
mannian Lacum [PI.], 6 Po^avo; [Pol.,
Str.], le Rhône, grand fleuve qui arrose
le midi de la France, duMontFurca, en
Suisse, à la Méditerranée, dans laquelle
il se jette par trois embouchures; voy.
au sujet de ces Ostia Rhodani l'exceV
lente dissertation de d'An ville.
Rhodanusia, Riioda [Plin.], colonie des
Massiliens sur le Rnône, dont la situa-
tion actuelle n'est point déterminée
(voy. d'Anville).
Nous aTons cité cette placé, parce que plusieurs
lirres ont été publiés sons la rubrique éridemment
supposée de A/toilaiiujia ; mentionnons : Antonio
Ferez, Retrato al vivo del natural de ta fortuna.
En Rhodanusia, 1625, in-8* [Baaer, III, p. M],
Rhodia Ddcis, Herj:o0enraûl, ville et châ-
teau du Limbourg.
Rhooigium, Rovigo, ville forte de la Véné-
tie, sur l'Adigetto; anc. cap. de la Po-
lesina; acad. des Concordi ; Bibl.
LMmpriraerie date en cette ville du commence-
ment au zviie siècle, et c'est en Tannée 1026 que
nous voyons pour la première fois cités par les
bibliogr. spéciaux des vol. souscrits à ce nom avec
3a
«087
RHODIUM. — RICOLOCUS.
1068
un certain nidsuccio oa Bcsuccio comme premier
typographe ; lia} m en citcun grand nombre : il Fra-
chetta di G. Bonifacio\ dialogo délia dedicazione
délie litterarie eompositioni. Rovigo, pel Bissuccio,
10221, in-ft<» ; du même : PErcole^ Diaioao de* nomi
che a flgliuoli ti deono imporre. Id. Ibid., in-a*>.
Orazione di G. Bonifacio al consigUo di Rovigo
per dirizzare una statua a Celio Riechiero Boai-
giMO. Id. ibid., in-4* etc.
Sous le nom latin, nous trouvons plusieurs voU
décrits par le cat. des Vol pi, etc.: PappoMavœ, Uber-
tini^ Episc. Adrientii, Constit/ et décréta in I.
Dictées, synodo Bhodigii celebrata. Bhodigii, 1028,
in-Ao. 11 serait facile de multiplier ces citations.
Rhodiuh^ voy. Raugâ.
Rhodope Mons [Mêla, PI.], 'p&^owïj |Her.,
Plol., Sir.], montagne de la Thracc,
rameau de la chaîne de l'Humus, auj.
BespotO'Dagh.
RnoDOPous, Yoy. Ruoda.
RuoDLs INS., 'p6^c(, VUede Rhodes, sur la
côte d'Anatolie, dont la capitale porte
le même nom.
Rhœtius Mons, tô 'PoCticv opcç, sur la côte
0. de la Corse, auj. Punta del Pinsolo.
Rbotanus fl., *]PoTavoç, pet. 11. de l'île de
Corse, auj. le Dalesani.
Rhubon fl., *Poû€ttv, fleuve de la Sarma-
tie, auj. le Windau ou Wiedau, dans la
Prusse Orientale.
RuuGiuH, Regentialde, pet. ville de Prusse,
dans la rég. de Stettin, sur la rive
droite de la Rega.
RuYBDUs, Riesi, pet. ville de Tintcnd. de
Caltanisetta (Sicile).
RiiYDYcnEN, voy. OXOΫA.
RiiYMMns FL., 'P6p4w; [Pt.], VOiiral, Vrai,
fleuve d'Asie, qui vient se perdre dans
la mer Caspienne, et dont la partie
infér. a été adoptée comme limite entre
l'iVsic et l'Europe.
HiBMTiuM, Rxbnitz, pet. ville du gr.-du-
ché de Mecklenibourg-Schwerin (cercle
Wendique).
Un livre illyrieu est souscrit à ce nom en 17SS ;
(voy. Siechcny-fWW. et Gotton].
RiBOin Mons, Ribubgis Mons, Ribletrionti
Ribcmont, bourg de Fr. (Aisne) ; anc.
abb. de St-Bcnoit, fondéeen 1083; anc.
prévôté royale.
UicuAcrM [T. Peut.], station entre Metz et
Trêves, (lue d'Anville place avec rai-
son, cru>ons-nous, h Remich^ pot. ville
du gr.-duché de Luxembourg, sur la
rive gauclie de la Moselle.
RicuENAVLv, Reichenau, île de l'Untersco,
au grand-duché de Rade (vuy. Aigia
DlVES).
Celte lie posscdait une abb. de St-Bcnoit, qui i>or-
tait le nom é'Augia IHoes (aiiJ. détruite), et dont
l'église subsiste encore et renferme le tombeau de
Charles le Gros ; les relie^x y accueUUrent à bfa
du XV ne sil*clc un imprimeur errant, penécolé à
cause de ses principes catholiques; il î^ippelait Bv-
bisch, et y publia plusieurs opuscules. Koos iioh
déji parlé de loi aux art (^iltjadiba et CuMBiu;
on croit qu'après un assez long séjour à ReicbcuM,
ce Barbisch alla se réftigier à Disatis vers le eoB-
mencemcnt du xviii* siècle; il j trooTi enfin le
repos, c'est-à-dire une tombe, mais son maiérid Itat
conservé par les religieux qui l'utilisèreBt (foy.
Desebttna).
RicHËNSTENiiii , Reichefutein, pet. ville de
la régence de Breslau (Prusse).
Nous ne pouvons que signaler Pcxisteace taw
imprimerie au xv« siècle 4aiis cette petite fc**^thf^
sans vouloir entreprendre dupliquer ce frit hiam,
qui ne nous partit mène jpolnt démontré Juqôft
révidcnce ; mais enfin il existe un Hvre, ou pUicôi
une pièce souscrite à ce nom, et en voici le litre
exact : IncijHt Dyalog* sup libertate eceletfasUta
inter huçonem \\ decanû et oUnertitm hurgimagis-
trum et catonem secretariu Q intertoeutores tkt-
neh, A la fin : Explicit dyalogus tuper Uhertme
eccleslaslica noniter 'jpositus\et supra RyekeHStegn
impressus, Anno a natiuitate domUtilMiUtstmo
quadringentesimo teptuagesimo êêptlnw Moub
lulnij die vero dccimaqnarta.\\Omnta etmsIU»
prius [experire Qj annis\ Vti neguU (sic) Nbidt.
In-fol. goih. de 14 (T. à S8 lig., sans cb., récL ni
sign. Cette pièce fort rare» que nous tnravooi dè>
ciite par ilain et Rrunet, est acceptée par le P.
Reichnart comme le prodoit d'une typographie
existant à Reichenstein ; M. Graësse ne Bit que re>
produire la note de M. Bninet, non pas, tontefoii,
sans l'estropier quelque peu.
Ricii()\iLLA, Wii.oyivn, Reichentceiler, Riqut-
wihvy Rikewir, pet. ville de Fr. (Haut-
Rliin).
RiciNA [T. p., G. Rav.J, dans la Ligurie,
Recco, bourg de la prov. de Génc5
(Riviera di Levante).
RiciNA [T. p.], RiciNENsis Ager [Pliu.],
dans le Piceiium ; ville dont les ruines
sont aux environs de Macerata, sur la
Potenza.
RiciNA INS., Jura Ishvidy l'une des Hé-
brides.
Ru:oLo<:rs, îiicfuiUcu, petite ville de Fr.,
de l'arrond. di; Cliinon (Indre-ct-Loirc);
anc. liln» dr» ducho-pairie.
Le cardinal do Richelieu lit les frais de Pétablk-
sement d'uin; imprimerie qu'il installa, dit-on, ac
château de Richelieu et ù la tête de laquelle il mit
Estienne Mig<>on, ou plutôt Miclion, reçu imprimeur
le 28 avril 1633. Les caractères (^mployi-s dans cotte
typographie priiicière sont d'une lietteté et d'one
délicatesse si cxtraonlinnircs qu*tb ont été long-
temps connus sous le nom de « caractères d^ar-
cent B ; on croit aujourd'hui qu'ils provenaient de
Jeannon. le célèbre Tondeur et imprimeur de Sedan,
sur lequel le cardinal, tri>sentendu en typographie,
n'avait pas dédaigné d'étendre sa main victorieuse,
en XQ'Al.
Outre la Dible dite de llichclieu (165C), le livrf
le plus célèbre et le plus connu provenant de l'im-
primcrie du cardinal est celui-ci : les Morales
d^Epictètc^ de Socrate^ de Plutarque et de Séni-
que (irad. ))ar Desmarets de StSorlin, lequel, an
aire de Moréri , était l'intendant du duc de iliche-
lieu, l'héritier de Sun Emiuence, chez lequel il mou-
1089
RICOMAGUS. — KIGOMAGVS.
i090
rut en 1578). Au chasieau de Richelieu, de Timpri-
merie d'Kstienne Mignon (sic), profeueur en ma-
thématique, etc., imprimeur ordinaire du roy, pour
le faict de la milice, l(y53. pet in-8*.
■ Il existe, dit Gh. Nodier, un certain nomltre de
ces petits livret, bienfaits posthumes du cardinal de
Richelieu et on ne saurait penser sans regrets
qu'une semblable imprimerie, placée sous une di-
rection intelligente, auroit probablement opposé
une brillante concurrence aux presses des Blie-
?iers. • Nodier croit, et nous sommes de son i?is,
que les matrices de ces types charmants passèrent
aux protestants de Gharenton. Il est en effet aaseï
• facile de les reconnaître dans plusieurs des volumes
de polémique et de catéchèse qui portent le nom
de Cellier, run des principaux imprimeurs des ré-
formés au zv(i« siècle. (Voy. Ch. Nodier, MUangeê,
art. 20, et du Ronre II, 255.)
Ricomâgus [Cart.]^ Ricomâgo Vico [Monn.
Mérov.l,RioMUM, RiOMo [Monn.j, Rio-
ifAQUM T^ Riom,y'û\e de France^ anc. cap.
de l'Auvergne (Puy-de-Dôme); patrie
d'Anne du Bourg, du P. Sinnond^ de
révoque Soanen, etc.
Nous faisons remonter Timprimerie dans cette
ville à la fin du xvi» siècle, avec Pierre Costerauste
comme premier typographe ;im vol. sans date, mab
exécuté en 1589, est porté au cat. de Vhi&u dit France
à la Bibliothèque imp. (tom. IX) : Dielaration des
trois Bstatê du bas Pays d^Auuergne, assemblée
enla ville de BiUom, par M. le Comte de Randan^
gouverneur général dudit bas et hault Paw, le
20« iour du moys dPApuril 1589. Riom, de Pimpr.
de P. Costerauste, s. d., in-4*.
En 159Sdu même imprimeur, nous trouvons: La
Prolongation de la trêve généralle de France, en*
semble les articles traitez et accordez en la confé-
rence des députez de Vunet l'autre party, tenue à
Milly.,,. Riom, Pierre Costerauste, 1593, petit
in-8-.
Cet imprimeur est encore en exercice en lOlft t
Arrest de la cour de parlemp^t de Paris, portant
règlement entre les officiers de la Sénéchaussée
d*Auuergne et ceux du BailUage de Montpen^
sier, Id., ibid., lôia, pet. in-8*.
Les arrêts du conseil de 1704 et de 1789 conser-
vent à la ville de Riom le droit de posséder une
imprimerie, et le titulaire en 1764, lors du rapport
fait à M. de Sartines, est René Caudexe, âge de
37 ans, établi en 1703, avec deux presses; sa >eove
lui succéda.
RicoMONs, RiciiMONDiA Eboracensium, Bichr
mondy ville d'Ançleterfe, dans le North-
Riding du Yorkshire. = Richmond.
bourg et château ro^al> dans le comte
de Siutey.
RicoMONS^ Richemmt; plusieurs commu-
nes de France portent ce nom.
Riir.oNORUs : voici la succession des noms
que donne M. Quicherat : Remeneul,
Requegneux, puis par la prostnèse de
l'A, A Requegneux, Arquegneux, enfin
Arqueneuf, commune du département
de l'Yonne.
RiDiNGA, voy. Radinga.
Riduna ins. [It. A.], Aurigny, Aldemey,
île anglaise de la Manche, à l'O. du cap
de la tiague, au N.-E. de Guernësey.
RiEDENsis Pagus, Roppenheim, comm. de
Fr. (Bas-Rhin).
Riga, Riga, {Riolin, Righa), ville forte de
Russie, chef-lieu de la Livonie, sur la
rive droite de la Dwina, près de l'emb.
de ce fleuve dans la Baltique; anc.
résid. du gr. maître de l'ordre Teuto-
nique; établiss. littéraires, musée,
biblioth.
LMmprimerie fat introduite à Riga pendant les
dernières années du xvi« siècle ; et le titre du plus
ancien vol. souscrit ii ce nom, que nous connais-
sions, nous est fourni par Vlnaex generaUs publié
à Leipsig en lOOQ , qui comprend les livras
qui, de 1593 à IGOO, « in S.Romano imperio, et vlci-
nls regionibus, prodierunti. Voici le titre de ce
livre aue reproduisent exactement les divers catal.
des foires de Francfort : M» Georgii Ziegleri WeltS'
piegelt menniglich in diesen legten zeiten fur die
Augen gesteli, auss U. Schrîfft vnd bewehrten
historien. Rlgae in Ueflland, 1599, in-4*.
En 1622 un vol. cité par la Suecla Lia. de Schef-
fer nous donne un nom dMinprimeur ; c*est un
ouvrage anonyme sur la prise de Riga par Gustave
Adolphe « idiomate tatino-germanico t , et impri-
mé f Rigœ per Nie, Mollinum. An. 1622, in-ft**;
Quelques années après nous avons Gerhard
SchrOder, et, à la fin duxvii* s., Johann Geonc
WUcken. ^
M, Gotton signale aous la rubrique tREUOD »,
une édition de la Biblia Lettiea ft la date de 1794:
nous ne pouvons affirmer que ce nom de Reuod
soit une forme livonienne du nom de Riga, mais
nous connaissons et M. Graesse cite cette édition de
la Bible sous la rubrique ■ Rhigd».
RiGUcuM Atrebatum, voy. Atrebat-s.
On trouve quelquefois cette souscription sur les
livres : Fr. moneaiapparUioniim divinanim duo'
rum historia. Rigiacl Atrebatnm, 1597, in-ft* (Cat.
Heinsius, n* A95). ^
RiGNAViA, RicNAvu. Très-probablemcnt
un nom de lieu d'impression supposé :
mais peutrôtre désigne labb. de Rhei-
nau, du dioc. de Constance (voy. Rusm
Augia).
Nous trouvons daus les catal. des foins de Franc-
fort et dans plusieurs bibliogr. allemands un ouvrage
souscrit à ce nom, dont nous ne pouvons détermi-
ner la significaUon actuelle t BlesensU conventus.
Commentartus de ils omnibus, quœ in tertii ordi'
nis conuentu aeta sunt, generali trium ordinum
concilio Blesls a reae indicta ad 15 nouemb. 1576.
Rignavic, ap. Jacobum Sterphen, 1577, in-8*, La
Bihlioth. impériale possède ce volume assez rare
iÇat. de l'hist. de Franee, VI, p. 81), et Tcxem-
plaire porte RicnAViJi; cette variante ne nous
apprend rien.
Rigodulum [Tac], localité de la Gaule
Belgique, dans le pays des TieViri,auj.
Riol, bourg près de la Moselle, dans le
N. de Trêves.
RiGODUNUM, voy, Rhigodunum.
RiGoiALENsis Villa, Rotoialensis [Greg.
Tur.], RoioLUM fFredeg.], Riovium Pa-
lat. [Iment. Chart. a. 1482], Rotoia-
LUM [Mabillon], Rodouum, Rioilum>
Rueil, près Paris, bourg de Fr. (Seine-
et-Oisc),
RiGOMAGus [T. p., Amm. Marc.J, station
i091
RIGOMAGUS. - UIPA TKIDENTI.
1092
de la Germanie I, entre GoniUientes et
Bonna, Rheinmagen^ Remagen, sur la
rive gauche du Rhin^ pet. ville de la
Prusse Rhénane (rég. de Coblentz).
RiGOMAGUS, RiGOMAGo; OU trouvc cette
station de la Gaule Transpadanc, indi-
quée par les Itin. des Aquœ ApoUina-
res, et dans Tltin. d'Ântonin, entre
CUTTIiE iCoZZO), et QUADRATA î C'CSt UU
point indéterminé de la prov. d'Asti,
dans les environs de Verrua, au S. de
Trino.
RiGONCM FL. [T. P.]> '^ Rigozo, affl. du
Pô.
RnJiANA, Reillane, Reillanne, pet. ville de
Fr. (Basses- Alpes) ; anc. titre de vi-
comte; ruines d'un anc. château fort*
RiNcopiA, RiNGCopiA, Rifighôping, Ringkio-
bina, pet. ville du Danemark^ sur le
golfe du même nom.
RiNGESTADiuM, Ringstadium. Ritigstett,
Ringstede, très-anc. ville du Danemark,
de la préf. de Soroe (Seeland).
RiNTEUUM, RiNTEUA {sur qq. livres Rins-
iieuum), Rintebi, ville de l'anc. élect.
de HeSîC-Cassel, sur le Weser, auj. à la
Prusse.
Cette vUle avait reçu en 1621 Tonif. de Stadtha-
effet au cat. de Tournes : Joh, Gtsenii via satutii,
teu meditationes. Rintclii, 1610, in-8*>.
Falkenstein portait à 1622 rimprimerie dans ceUc
ville; en effet, on y publia & cette date la seconde
édition du Codex Crilicui Joh. Reinhardi RobHgii
sive Bobbigalia, In-ft**. I^ première édition avait été
donnée, safoir : le tom. 1er à l^emço en 1617, et le
tom. 11 è. Stadtliagen en 1619. L'édlUon de Rinteln
est souscrite : Nov, Aead. Ernest., en Thooneur du
prince Ernest de llolstein, qui avait transféré Tuni-
versité de Stadthagen. Les deux premiers typogra-
phes de Rinteln sont : Veier Lurius, qui prend le
titre d*impr(m€ur de CuniversUé: et Ernest Ri nO-
kingou Reiiioking, qui débute en 1625.
RiOBE [T. P.], dans la Gaule Lyon. I, sta-
tion du pays des Meldi, au S. de Cala-
GUM {Chailly), suiv. d'Anville, Orbi ?;
nous croyons que cette station corres-
pond au village de Jouy-le-Ctuiteau,
commune de ï'arr. de Coulommiers
(Seine-et-Marne).
RioMAGUM, voy. Ri(:oMAGi:s.
RioNAYA Vic.us supei' fluvio Vincenna, Rion-
NA [Aimon.], Rionava jFrédég.], Re-
n&vcy commune de Fi . (Cote-d'Or), sur
la Vingeanne.
Ru'A [Plin.], ville de la Bétique, auj. Cas-
tel d4i ii<u[Forbigor].
Ripa, Ripk Cimhric.k, Rivcny hiben, ville
de Danemark (Jutland), près de la mer
du Nord»
On avait Jusqu'ici fait remonter à 15M nnmiae-
Uon de la typogr. dans cette ville épiecopile ; WÊtk
M. Libri a retrouvé un prédeux voL imprioié ci
1504 : Kanuti, EpUeopi Niturgenstê, qumâÊom en-
ves Expoêitione* et Leanm et Jurtum ComeariÊÊm
tiœ et alligationes circa Legeê Jueiœ Imttmt et
Dmtice. Ripis, opéra llathei Bnnd. motw, kk4p
goth. grav. s. bois. Alb. Bartiiolini dans en livie
« de ScriptU Danorum > n*avaic sigualé de eet ia-
portant et précieux ouvrage que Pédiik» de IMB
Impr. il Copenhague, in-4*. L'exempt, de M. Ubri a
été vendu quatre guinées en 18&9 : Il a été acquit
parlabibl.d*Upsal.
Lackmann (p. 46) signale à Riben une impr. par>
liculière qu'Andréas Welleiut, aavant disdple et
Tycho-Brabé, conseiller aulique et biatorfooirteéi
roi de Danemark , organisa dans toette ville à tt dMe
de 1500 environ. Petr. Terpager (aecL V, il^ dm-
bric.f p. 705) a consacré une intéressante notkeà
cette typographie qu'on appela • Offeina IMkètr^
gensU ou UUebierget ».
Ripa Alta, voy. Alta Ripa,
hjPM Alt.«, Rivesalies, pet. ville de Fr.
(Pyrénées-Orient.).
Ru>aria, Stadt am Hofy ville de BaTièrc
(voy. Curia).
RipARiA^ Rivière, district de Gascogne^ aoi
faisait partie de l'Armagnac ^uj. aé-
pend des dép. du Gers et de Tam-et-
Garonne).
Ripatorium, VArivour, la Bivoure, monas-
tère de Citeaux, du dioc. de Troyes,
fonde en 1 140 ; ce n'est plus qu'un cbé-
tif village de l'arrondissem. de Troyes
(Aube).
Vers 1545 Jean de Luxembourg, abbé divry, de
TArrivour, etc., protonotaire du St-Siége aposloM-
que, évéque de Pamiers, etc., run des plus grands
seigneurs ecclésiastiques du siècle. Ut venir de
Troyes un fort bon imprimeur nommé Nicole Paris,
lequel organisa, en son abbaye de TArivour, on
matériel typographique, i Paide duquel furent im-
primés plusieurs voi. aussi rares que rec^erclics
aujourd'hui : VOraison funèbre de Marie de CH-
vei, in-4*, s. d., Vlnsiitution duprincedeG. Bwdi,
1547, in-fol., édition citée dans les divers estai, do
foires de Francfort, etc.; mais nous renverrons pov
le détail de ces pièces II la Croix-du-Msine, à b
Monnoye, à Tabbé de Si-Léger, enCn su meanmi
(tom. I,col. 1575, et tom. III, col. 12ft4).
Ripa Traxsonis, Riputrcmsofie, petite ville
épiscopale d'Italie (délég. d'Ascoli).
Imprimerie en 1775 : Et code Mirginio P. A.
(Picr Camillo Carlini de Carolis, da MonUito). Med
canzoni di ce. (suUo suie del Savioli) per Mi
gponiali del Signor Marc* Piètre Sgaarigtia eoUt
sig* Marc* Adelaide Onorati. Ripatransone, per il
Vulenti, 1775, in-S». Melzi (Dfrf. des Anom^U W^
nous donne cette indication, cite plusieurs autres
vol. postérieurement exécutés à Ripatransone.
Ripa Tkidenti, Riva Tkihenti, Ripa de
Trmto, Rieff, Riva, sur le lac de Garda,
petite villu du Tyrol (t-er. de Rove-
redo).
Une imprimerie hébraïque fonctionna dans cette
petite ville à partir de 1558 ; du moins, le plus an-
cien livre, souscrit à ce nom, que donne oe Rossi
{Ann, Ucbv.) porte cette date : Sepher Ban Al'
phesi, id est commcntatio eodicum Thalmudieo-
rum, iiebraïcc. Rivae Tridenti, 1558, S vol. in-foL
Nous ne pouvons citer de ce livre rare d*autre a<Uu-
i093
RIPOLl, — ROBORETUM.
i094
flication que celle de la vctitc du maréchal Gésar
d'Estrées, illustre bibliophile qui afouait n*a¥Oir
jamais ouvert un seul de ses livres ; il figure au ca-
taL sous le n*" 251, et atteignit le prix de 3 livres
IS sols.
Plusieurs ouvrages du R. Levi F. Gersom, etc.,
sortis des mêmes presses, figurent au même cata-
logue.
Ripou (Monast. S. Jacobi de)j voy. Flo-
RENTIA.
Les • Sotizie Storiclie sovra la stamperiaM
BipoU 9 du P. VInc. Fineschi, forment un pet. in-8o
carré de viii-50 p., impr. • in Firenae ■, 1781, par
Fr. MoQcke. Ce curieux petit toI. contient la liste
de Ul ouvrages sortis des presses des bonnes rell-
gieu8es;on est surpris d*y rencontrer: Salteri per
i piceoli l''anciuUU ed alire cote per i Saltim'
banchi; on y trouve le DÉCAHéRON, k la date de
l(tô2 ; et cette date est exacte, d'après ce que nous
dit Molini, dans ses « Aggiunteal Bnmet ».
Un Journal ms. autographe de Tune des religieu-
ses de Ripoli, qui sans doute préaidait à la typogra-
Khie, Journal précieusement conservé à la Maglia-
ecchiana de Florence, contient ces deux notes :
• Ricordo ehe adi 20 aprUe 1482 il cominciô U
centonovelle a itatnpare, »
Et sous la date de 1483 : • Ricordo ehe martidi
adi 13 di maggio fit ftnito di itampare ii eenio ,
a peiizione di Giovanni di nato, diBse per ter pier
(Pacini) da pescia, >
RiPON, RippoN, ville située dans le West-
Riding du Yorskhirc.
William Farrer y imprima « the History of Ri'
pon» en 1801, in-12 de 283 p.
Rtpuaru, Ribuaru [Aimon.]. contrée de
RibUAiRiE [Chr. B. Dion.], habitants
des bords du BAi/2.
RiPULiE, RiPiT^A, Rivoli, voy. ad Octaviim ;
outre la ville piémon taise de Rivoli,
que nous avons signalée, il nous au-
rait fallu citer la cité lombarde, de la
délég. de Trévise, sur l'Adige, Rivoli,
célèbre par la bataille de 1797.
Rira fl. [Plin.l, fleuve de Thrace, le
K(miozik [Reicn.].
RlSBENHAYN.
Sous ce nom nous trouvons porté au vi« cat.
Rlch. ileber (no 913), sous la date d'impression de
1780-1784, un recueil d*anc. Balladet danoite»,
sur lesquelles nous ne pouvons donner aucun dé-
tail ; ce nom de B^isbenhavn nous parait vouloir
signiOer Kiobenhavn ; il n'y a Ift qu*unc très-légère
incorrection, et les imprimeurs anglais n*y regar-
dent pas de si près dans leurs catalogues.
RiTTnjM[It. A., T. P.], TfTTiGv [Pt.l, Ric-
TiuM [Not. Imp.]. dans la Basse-Panno-
nie, auj. Szurauk, près de Bellegisch
(Slavonie Milit.).
RiTUMAGUs [ït. A.], Radepont, commune
de Normandie (Eure).
RlTUP^ , RUTUPLE , RUTUPINA LlTTORA
[Auson.], RuTUPiNUs FuNDus [Juven.], ad
RiTUPis PoRTUM [It. A.], port sur la côte
S.-E. de la Rritannia Rom., que Bis-
rhoff et MÔllor disent être auj. Jltc^6o-
rough ? et que d'autres géogr. croient
être Sandwich, dans le comté de Kent.
Riva Villa, Statio Rh.€Tordm, Vallensiadt,
pet. ville de Suisse, dans le canton de
St-Gall, près du lac du même nom.
RivENiE, Rieux, commune de Fr. (Aude) ;
anc. titre de comté.
RiYi, Rieux, pet. ville du Haut-Lan^edoc
(Haute-Garonne), au confl. de la Rise
et de la Garonne; anc. évêché.
RivoNroM, voy. Revignom.
RivuLDS DoMiNORUM, Noçy-Ranya, ville de
Hongrie, du comitat de Szathmar (cer-
cle au-delà de la Theiss).
Rivus [P. Diac.|, bourg de la Vénétie,
Ponte délia Riva, près d'Esté (délég. de
Padova).
RivDS Ferrarius, St^Martin-en-Vallespir,
anc. abb., commune de Fr. (Pyrénces-
Orient.).
RiVUS MORENTINl, MORANTINCS, ROMORANTI-
NUM, Romoranlin, ville de Fr. (Loir-el-
Gher) ; anc. capit. de la Sologne, sur
la Saudre, au confl. du Morantin.
Ancienne seigneurie qui passa des comtes de
Champagne aux princes de la maison d*Angou-
lesme ; la reine Claude de France y naquit; Romo-
rantin eut l'honneur de voir souscrit i son nom le
célèbre édit du chancelier de PHApital, qui préserva
la France de la Peste noire.
M. Temaux porte à 1801 PétablissemeRt d*une
imprimerie dans cette ville : Dupain. Les départe'
ments de la France en vers artifteieU. Roinoran-
tin, 1801, in-8*. Nous ne connaissons pas cette édi*
tion ; la Bibl. impér. en possède une de 1805, dont
voici le titre : La France départementale mise en
vers,.. parSylv, l>tipa</i. Bourges, impr. d'A. Man«
ccron, 1805, in-8*.
Rivus Siccus, voy. Methymna Sicca.
Ijjledina de RIo-Seco n'est point comprise par Men-
dez dans la liste des villes u'Espagne qui ont pos-
sédé une imprimerie; Pautorilé de ce bibliographe
est asses grande pour que nous n'ayons point cru
devoir mentionner un ouvrage qu'Antonio cite
comme [souscrit au nom de cette ville en 1618. Ce-
pendant les bibliogr. allemands confirmant le dire
d'Antonio, nous ne pouvons nous abstenir plus long-
temps : Pedro Sufiez de Castro^ Santoral serafleo
de las fesiividades, y santos que se eelebran en la
serafica religion de N, P. S, Prancesco, compuesto
por cl P, Fr. Pedro N, de Castro. Impresso en
convento de San Francesoo de Rio Seco. 1018, in>(*.
RoANiuM, RouANiuM, Rohun, pet. ville de
Fr. (Morbihan) ; anc. titre de vicomte,
érigé en duché-pairie par Henri IV.
RoBOGDii, 'PoSoi^ioi [Pt.], peuple de l'Ir-
lande du Nord, dont le nom se re-
trouve dans le bourg de Robogh (com-
té de Donegall, Ulster), et sur le terri-
toire duquel se trouvait le 'PcSy^^tcv
dbcpov, auj. Fair Head.
RoBORETUM [It. A.], ville des Gallaici dans
la Tarracon., auj. Roveredo, bourg près
1095
ROBORETUU. -- ROEyHILDA.
de Torre di Moncorvo, sur le Ouero.
RoBORETuii^ Bùveredo, BaoereUie, pet.
ville du Tyrol, chef-lieu du cercle du
môme nom, sur TAdige (Toy. Rovere).
Llmpriiiierie peut être reportée en eette TlUe à
Pttmèe 1728, et nous pemont que nntroductear de
la tfpMTiplife 8*iiniâle Pier Antonio Bemo; le
aeeond ImpriiDeur, fUrchennl, «■étiblit Tert 17VI;
le premier Une imprimé qne nootreneontrlontcet
IntlLx Tnatemimemi mprm la jdMfo, tradoM
dtAFrwÊû€U éa UUUo Pœrttuio, Boferedo, 1728,
in^. atont encore : OUateo JMkmêo (liiei £ii-
teUdaué^ DeUa JNMfofaM «oConte m OtovamU
dMcUi CatmU, eantbtuata da EHimtgi SeanooinmU
Setmtki xu agglunta cfa 0«., con «Mi Ifftem, etc.
Rovereto, pretso Pier Antonio Berna 17M, in-8*.
Un grand nomlife tfonvranei puUiés à eette Am>-
qne iont indiqoéfl par lesUbnogr. et les catal. ita-
llena, par la BibU JUCnoIff, etc., tons aniérienrtà
la date de 1740 adoptée par Falkenstein.
RoBRicA [T. P.], station de la Gaule
LYonn.lIIj entre Tours et Angers, que
d Anville place aux Amts-oe-Loiigifé,
auj[. Longue, pet. Tille du dép. de
llaine-et-Loire.
RoBus, RoBim [Amm. Ifarc.], forteresse
du pays des Ranraci, roës de Basle ;
auj., suiv. Reicbard, Hôrburg; mais
des inscriptions et des ant. romaines
découTertes en 1786 et 1838 font sup-
poser que la cathédrale même de la
Tille a été construite sur remplacement
de cette forteresse; d'AnTille est aussi
de cette opinion.
RoBYA, Boobuy, bourg de Vile de Laland
(Danemark).
RoccA^ voy. Rupfis.
RoccA Cavardi^ BûcJœchouart, pet. Tiile de
Fr. (Haute-Vienne)^ anc. titre de duché.
RoccA FoRTis, Bocca Forte^ bourg du Pié-
mont (prov. de Mondovi).
Est-ce à cette petite localité qne 8*appUqae le ren-
seignement qni soit ? Au catal. Cofbert, sous le
no 1885, nous trouvons on toL qni semble détermi-
ner nettement un lieu d'impression: StaiutU Ontt-
naiUmi, e PrtvUegU ddla Sauta Religione di
8. GlopanniGeroaolimUano. Borgo Nuoto dcl Mar-
cbesato di Rocca Forte, 1674, in-fbl.
RocBDALE^ Tille d'Angleterre, sur le Rocb
(Lancashire).
Cette ville avait un libraire, sbwn uo imprimeur,
enll71S; mais on ne peut dater avec sécurité l'appa»
rltlon de la typogr. que de l'année 1887 [Gottonj.
ROCHESTER, TOy. DUROBRITA.
Des livres imprimés à Rochester aux dates de 1772
et 1778 figurent an l«r caL R. Héber (n* SIS) et au
eau WiUiam»(n* 1619).
RocHMANow, sans doute Romanov-Boriso-
glebsky, avi, Borisov, Tille de Russie,
du gouT. de Minsk.
Rachmeister Œssai tur la MM. de St-Péter$'
baurçn p. 104) fait remonter rimprimerle dans cette
ville, bercean de la bmille impériale de Russie, à
r^nnée 1619, avec nn ÉvmttéUtdrtt m
EaaBTejiïe.
Roda, Rodanusia, toj. Rhoda.
RoDEiJiEMiuM, BôdMém, bourg de la
Prusse (Hesse-Dannstadt) à i2 kiL de
Francfort-suNlIein.
Les Juib de ptranefNt avaient éiahU dut ce
une typographie hébnl|ne ao miUen da xfin» Mfei
de.
RooEracus PAGUS, Toy. Ri
RoDERicopous, Toy. GmiAs Roomcu
RODIGIUM, TOy. RBOMOIUlf.
RonnJM [T. P.h dans la Ijûnnaite 11, sta-
tion qiie d'AnTille croit être anj. Bflyi
EglUe, Baiglise, Tillage de F^, (Sodum),
du canton de Bcye; mais cette petite
Tille elle-même A, au dire de la plu-
part des géogr.^ élerée sur femplaee*
ment de kodium (Toy. RAnoA).
RoDNA, Boden, bourg de Tnu^yhaoie
(pays des Saxons),
RODOMUS, TOy. ROTHOMAOUS,
RODOSTUM, TOy. RlSAUTBB.
RoDiTMNA, *Po^o5ttiMi [Pt.J, RomoibiA [T.
p.]. Tille des SeffusiaTi, aiy, Itoii— m,
RMime, Tille de Fr. (Loire)^ sur la nie
gauche de la Loire.
Roê Fontes^ Roeskildia, Rosxtlda^ Bôh
kilde, Bœskylde, petite TÎlle du Dane-
mark, près de Copenhague (Seeland).
Cette ville fut la capitale du royaume depoisle
X* siéde Jusqu'à la moitié du xr« ; sa catkldnle,
le plus beau monument gothique du nanemarfc,
renferme les tombeaux det anc rois. Gette ville est
l*une des premières qui ait vu la typographie flae-
rir dans ses murs; c'est i l'année 15Sa que Vùa Beat
la faire remonter avec certitude ; nous dtarona deux
vol. i cette date : Brasmt RoterodamauiB Prttd-
pU Christiani institution Daniee verêo. RnéakBdin,
1M4. in-12. Et: Textus omnium SpiÊtoêanm
PauU ad castigationem emendatiorem codktm
versUmiM Enumi Roterod, RoescbOdic, iSSfe, ia-
foL Ces deux livres rares sont imprimés par oa ty-
pographe du nom de Hans Barth ou Budl; le pre-
mier est cité par Bartholini dans sa MM. Anapa,
le second par Panser.
Les livres liturgiques du diocèse de Rdachllde, qai
rtssédait un évècbé, forent imprimés poir la plépsrt
Paris : le Diumate en 1511, in-16; le BrevêâriKm,
en 1517, in-ft> et en 1519, in-S* ; teCam>m aec. tuaai
eecL RoœiL est souscrits Nyhurffi Flou. iStt,
in-4*.
Plusieurs volumes à la date de 1598, 80, M, sent
décrits par Togt, Bauer, Freitag et même par
M. Brunet.
RoEMHiLDA^ RÔMHiLDA, BôknUléL tIUc du
duché de Saxe-Meiningen-Hildbnig-
hausen^ avec un château appelé Ohm-
bourg.
L'imprimerie remonte en cette vHle aux der-
nières années du xvii* siècle, et dest à fumet ÎTH
que nous trouvons, fourni par la BtàL Somhl de
Struvius. le titre du premier livre aonserit an nom
deROmbiId: WtUielm Brmt TmtuU tmtUta*
i097
ROETZ. — ROMA.
1098
nebtrgUehe Zdienden. ROrohild, 1700, in-fol. Du
même auteur : Andere iiennebergische Zehenden,
ROmhild, 1701.
La Bibl. Saxonica nous donne les titres d*un
grand nombre d'ouvrages exécuté» dans cette ville
antérieurement à la date adoptée par Falkenstein.
RoETz, ville et forteresse de la Haute-
Autriche (Mannhartsberg), sur la fron-
tière de la Moravie.
M. Cotion nous apprend que Pimprimerie exis-
tait dans cette petite localité en 1717.
RoFFA, voy. DunoBRiv^.
RoFFiNiAcuM, Roufflgnac, bourg de Fr.
(Dordogne).
RoFiAccM, RuFiAcuu [Mabillon], Ruflaco-
viLLA[Ch. Car. C. a. 867],ilou/yiacfc,pet.
ville de Fr. (Haut-Rhm); patrie du
maréchal Lcfebvre.
RoFiAcuM, RuFiACUM, Rouffioc, plusieUTS
communes de France portent ce nom.
ROGENSBLRGUM, VOy. RaVENSBURGUH.
RoHRBAcuM, Rdrbôk, Rohrbach, bourg du
comitat de Presburg (Hongrie).
■ Concionitm Pétri Bomemiszêza impressio in
DetrekO inchoata, flnita est in Rirbôk, qui pagus
tune (1584) ad DetrekO pertinebat >. [Németh, Typ.
Hung,],
RoLLARiuM, RoLLARU, Rouîers, Rosselaer,
Rousselaere, ville de Belgique, sur la
Mandelbeke (Flandre Occidentale).
RoLUAciTM, RoLUAco Vico [Mouu. Mé-
rov.]. Rouillé, bourg de Fr. (Vienne).
RoMA, 'Pwp.yi, Rome, la ville sainte des
chrétiens, capitale naturelle de Fltalie,
sur les deux rives du Tibre; fondée vers
l'an 753 av. J.-C; fut primitivement
élevée sur sept collines, mais ensuite
en comprit douze; Auguste la divisa
en i4 quartiers (voy. Ampère, Vllist,
rom, à Rome; voy. surtout le prodi-
gieux travail deTheod. Mommsen).
Nous n'avons point à nous occuper ici des admi-
rables monuments, des splendides reliques de Tan-
tiquité païenne, non plus cpe des sublimes con-
ceptions de l*art chrétien, qui font de la Ville éter'
iielle un étemel sujet d'admiration et d'étonnemenc
pour ceux qui savent, qui pensent ou qui se sou*
viennent.
Aux bibliophiles, nous rappellerons seulement que
la bibliothèque .du Vatican est, non point la plus
considérable, mais certes la plus illustre et peut-
être la plus précieuse du monde civilisé; elle ren-
ferme une immense collection des plus remarqua-
bles Codices de l'antiquité grecque et latine, et
quelques-uns des plus importants parmi ces mss.,
des Virgile, des Terence, des Gicéron, etc., remon-
tent au VI* et même au ve siècle (voy. Mut. Pansa,
Biàl, Valic. Roma, 1590, in-4»).
I^s bibliothèques des établissements religieux,
particulièrement celles des Jésuites, du collège de
la Sapienza, des Oraloricns, de l'église S. Maria in
ara Cœli^ de la Minerva, etc., les librairies des splen-
dides palais des patriciens, des Barberini, des Bor-
ghèse, des Colonna, représentent un nombre incal-
culable de trésors littéraires, manuscrits on impri-
més; plusieurs de ces établissements sont livrés au
public; il est pénible d'avoir à dire que les prodi-
gieuses richesses de la Vaticane sont au contrau^ sé-
vèrement celées aux yeux du profanum vulgtu, et
que le savant bibliothécaire, un Français cependant,
nom Pitra, n'en autorise l'accès et surtout Tétude
qu'à un bien petit nombre d'élus ; ce mode de ean^
servation est du reste fort en vigueur en Italie.
Les meilleures sources à consulter pour l'histoire
de l'imprimerie romaine sont les ouvrages classi-
ques du docte cardinal Quirini, d'Audlffredi, de
Laire, etc.; nous devons mentionner également la
série de catalogues des innombrables volumes sortis
de rimprimerie parUculièrede la Propagande,
Tous ces ouvrages spéciaux sont entre les mains
de ia plupart des bibliophiles; nous ne ferons donc
que résumer brièvement les fiiits acquis à Tbistoire.
Le grand £neas Sylvius Piccolomini venait de
mourir (14 août 1M4), et il n'avait point été donné
à cet ardent et savant philologue, qui avait fourni
personnellement tant de copte aux premières ty-
Dographies d'Allemagne , de voir sa patrie dotée
aes prodigieux bénéfices littéraires et moraux
qu'entraînait avec elle la sublime découverte de
Gutenberg. Cet honneur éuit destiné k son succes-
seur Paul U, grand ennemi des gens de lettres (voy.
la vie de ce pontife, par le card. Quirini, que l'on
ne suspectera pas de partialité) ; c'est que l'esprit
clairvoyant et froid de Paul II avait accueilli tout
d'abord avec méfiance cette innovation dont il
voyait les dangers, et qu'il Jugeait sainement devoir
être peu profitable aux intérêts, sinon de la religion,
tout au moins de la papauté.
I^ célèbre monastère bénédictin de Subiaco, situé
à quelques lieues de Rome, dans les montagnes de
la Sabine, était au xve siècle, en grande partie peu-
plé de religieux aUemands (voy. Quirini, Ub* sing,
de primiM Bdit, Rom,)\ ce furent ces moines qui,
aux premiers réciu que firent les voyageurs des
menreilles de l'art nouveau, s'empressèrent d'appe-
ler i eux quelques-uns de leurs compatriotes, ini-
tiés à tous les secrets de la gravure et de la fonte
des caractères, comme aussi aux mystères de la
composition et du Urage typographique.
L^ premiera qui répondirent à l'appel s'appelaient
Conrad Sveynheym et Arnold Pannartz ; nous nous
occuperons de leur séjour à l'abbaye, quand nous
arriverons à Sdbiacuh.
Cependant un autre typographe étranger était
directement venu tenter la fortune à Rome ; on le
nommait Ulrich Hahn (Udatrichus Gallua^ en fran-
çais Ulrieh le Coq) ; il était né ii Ingolstadt et cer-
tainement avait sgourné à Vienne, puisqu'il s'inti-
tule « civis Viennemis » ; il fut, a son arrivée &
Rome, accueilli et patronné par un grand personnage,
le célèbre cardinal Turrecremata (vulgô Torque-
tnada)»
Mais, obligé d'organiser son matériel, de faire face
aux difficultés de l'insullation, il ne put arriver à la
publication de son premier ouvrage, les Médita-
TioifS de son protecteur, qu'à la date du SI décem-
bre 1467, et Sweynheym et Pannaru l'avaient gagné
En eflfet, à la nouvelle de l'accueil fait à cet étran-
ger par le cardinal de Torquemada, les imprimeure
de Subiaco avaient quitté le monastère en toute
hâte, et s'étaient transportés i Rome , oh ils trou-
vèrent une noble et généretise hospitalité. Deux
frères d'une illustre famille, les princes Pietro et
Francesco Massimi (ils prétendent descendre en
droite ligne du grand Faoius Maximus, le CunetO'
tor) les reçurent dans leur palais, et Pun des savants
illustres de celte grande époque de la renaissance
des lettres en Italie, Giovanni Andréa, Tévéqned'Ale-
ria, se fit un honneur de se déclarer leur éditeur,
et ne dédaigna pas de leur servir de prote et de cor-
recteur.
N'ayant donc i s'occuper que du transport de
leur matériel (ce qui, vu la proximité de iSibbaye,
ne dut leur (ùrendre que quelques Jours), de la gra-
vure et de la fonte d'un caractère nouveau, frappé
hâtivement et moins pur que celui qu'ils avaient
1099
ROMA.
noo
employé et abandonné à Sablaco, on ne trouvera pas
étonnant quMIs aient publié à la date du 12 Juin 1467
leur dernier ouvrage à Tabbayc, et, dans le cours de
la même année, leur premier volume h Rome.
M. TVLUI CiCEROïfIS EPISTOURUM AD PAHILIA-
nESUmXFJ, A la fin:
Hoc Conraduf opu( suueyrUieym ordmemwo
Arnolduaque stmul pamuirtf una aede coUndx
Gente theotomca : romae expediere fodaleî
In donto pe(n de Btaximo. M.CCCCLXVII. gr.
in-4' de 246 ir. à SI llg., sans ch., réel, nisign.
Ce livre est le premier sur lequel les prototypo-
graphes dMlalic aient imposé leur nom glorieux;
le nouveau caractère qu'ils emploient est un peu
moins fort que celui de Subiaco ; il est d'une forme
plus romaine, mais offre des imperfections frap-
pantes dans les proportions et dans Taligncment des
lettres... il y a des lettres disgracieuses, l'a cursif
par exemple ; les capitales seules, gravées sur les
modèles de répigraphie romaine, sont fort belles
[Aug. Bernard]. «Slihi certe magis arridet subla-
censis character, dit le P. Audiffrcdi ; spéciale hoc
habet hic character. quod litera 1 piinctulo supc rne
posito perpetuo destituitur, ac litera S semper est
oblonga. ■
Aprcs la mort du pape Paul H, qui n'avait en
aucune façon favorisé l'établissement de la typogra-
phie à I\ome, les pauvres Sweynheym et Pannartx,
qui avaient courageusement épuisa; leurs deinières
ressources, furent réduits à adresser une supplique
au pape Sixte IV, qui paraisuit plus favorablement
disposé ; ce fut Pévéque d'Aleria qui se chargea d'être
leur éloquent interprète; une lettre imprimée sur
un f. in-fol., qui se trouve habituellement Joint au
IV* vol. de la Glose de Nicolas de Lyre sur la Bible,
contient le récit douloureux de leura travaux et de
leura misères, et en même temps le catalogue de
leurs impressions, avec les chiffres de tirage. Nous
ne reproduirons pas ce document qui a été publié
par un grand nombre de bibliographes; Sweynheym
et Pannartz tiraient habituellement à 275 exempl.
chacun de leurs livres; U ouvrages seulement sont
publiés à SOO, et parmi eux figure le l}onut de
Subiaco, le premier livre imprimé en Italie, livre
dont on ne connaît plus d'exempl., bien que Dibdiu
prétende qu'il s'en conserve un dans une bibliothô*
que particulière d'Italie.
Malgié ce chiffre restreint ils n'en avaient pas
pas moins imprimé, en 1472, 12,475 volumes tous
de furinut in-fol. uu in-4** ; et ce chiffre ne donne
qu'une faible id('^c du prodigieux mouvement litté-
raire qui se développa A llome A cette époque, si
l'on veut bien remarquer surtout qu'à cette date de
1472, il exisiait au moins quatre ou cinq typogra-
phies en exercice, en dehors de celles que nous
avons déjà mentionnées.
Tout |K)rte à croire que la requête de l'évêqoe
d'Aleria ne fut accueillie que par un d^>daigneux
silence, sinon par un refus formel, car, à partir de
cette date, les publications des deux imprimeurs
deviennent et plus rares et moins soignées ; leur ma-
tériel usé ne p4*ut être renouvelé ; la concurrence
les tue; bientôt Sweynheym abandonne la lutte et
se fait graveur en taille douce, art absuluineiit nou-
veau à Home alors, et ce talent, qu'on ne lui con-
naissait pas, nous montre bien que c'est li lui seul
que l'on dut la gravure des beaux caractères qui
avaient servi à Subiaco et à Home.
Pannartz à son tour cessa d'imprimer en 1486 et
mourut sans doute à la fin de cette année, car un
silence absolu se fait autour de ce nom glorieux k
partir de cette date. Quant à Sweynheym, il dut
mourir avant 1478, ou tout au commencement de
l'année, san^ avoir pu terminer, en trois ans de
labeur, ce grand travail qu'il avait entrepris, la gra-
vure des caries destinées à une tradiicium latine de
la Gt'^ograjUiic de l'tolémée.
Ainsi que nous l*a\ons dit, Ulrich llalin était airivé
à Home en 1407; suivant une tradition assez accré-
ditée, ce tyiH)graphe aurait d'aburd porté l'impri-
merie à Vienne, et établi dans cette capitale m M-
lier dès l'année 1462, mais rimpression d*mi pam-
phlet contre le bourgmestre (T) lui aurait attiré 4e
nombreux ennemis, et II aurait dû quitter Yleone:
L'empereur Frédéric IV, pauvre prince a*ileatal,
mais qui avait pris en Italie le goût et le aenii-cai
des arts^ protégea Ulrich llahn, et remmena à ta
suite en Hongrie. Sur ces entreHiites, TorquenaJa.
qui avait connu Frédéric IV è Rome, et aaaisté à mb
couronnement, s'adressa au dernier roi de$ Ja-
mains pour en obrenir un tj-pographe, et FMdMc
lui envoya son serviteur Ulrich, ce qui mit fin 1 h
longue odyssée du pauvn* homme. Ce récit on pca
romanesque est tiaditionnel, malt ne repoae sor
aucun document bien authentique.
Ainsi que nous l'avons dit, Ulrich Ifalin débale
A Rome par un ouvrage mystique du canHoal de
Torquemada : Meditatôneê BeuerèdiMMtmî patris
dfii Johaunis de || Turrecremata Saeroêei HommM
eccl'ie Cardinalia po \\ site t depitte de IptUa wiâ-
dttio î eccVie ambitu sce ma [r rte de Mimnm.
Borna. In-fol. de 34 ff. avec SS fig. s. boia, atKi
grossièrement taillées ; impr.avcc de groa car. gott.
(d'environ 20 points typ.). An r* du Sfte f. on lit:
FMte»uHt contemplationes ïïupradicîeZ tom\\ti'
nuale Romcp Ulrieum ttan inno domi \\ ni Mille»
simo quadringcntesimo sexageMinuf 9ep\\ tlH» 4k
ultima Mentis dfcembriê, J, K.
11 convient de rétablir ainsi le titre : Meditaikma
supra figuras depictas..,'. Ce livre est fort rue
puisqu'on n'en connaît que trois exemplaires, rani
Nuremberg, l'autre chez lord Spencer et lelroliièflM
à Vienne.
Giov. Ant. Campano, le savant évêque de Teranît,
fut le correcteur d'Ulrich Han ; quand ce prélat An
appelé A la diète de Ralisbonne en 1A7I , notre iai^rl-
ineur fut forcé de s'associer un marchand Inoqâoii
du nom de Simone Nicholai Chardella, qui lui «rvit
de commanditaire et d'éditeur.
Mais délA l'imprimerie avait pris une grande ei-
tension dans la Ville éternelle ; il ne nous est pis
permis d'en suivre pas A pas les développements,
mais nous sif;rnalerons brièvement les premières ty-
pographies. En 1470, un Allemand de WuriboorK,
nommé (ieorgc Laver, s'installe sous la protectlrâ
du cardinal CarafTa au monastère de S.-Eusèbe: il v
publie son premier ouvrage A la date du 29 octobre :
c'est une e<liiion laiine des Homélies de S. Jeu
Chrysostome. I^ même année l'illustre Giov. Filipfw
de Lignamine-, médecin sicilien, vient A Rome, y
achète une maison a in pinea regione^ via Pape,
prope sanctum Miircum • et y installe une topo-
graphie evcellente (1470-1471), d'iiù sont sortis pin-
sieurs ouvrages célèbres; nous citerons sa fameuie
CiiROKiQLT. PONTIFICALE, si souveut mentionna
comme n'iirermant les plus curieux détails sur la
naissance de l'art typographique A Mayence, i
Strasbourg et A l'.ome.
Un clerc du dioc. de Metz, Adam Rot, fonde une
imprimerie non moins illUMirc; nous citerom
encore Leonanlus PAug, un Saxon il472) ; Gcorgiiu
Saschel de Ueichenhal (1474) ; Est. Planck, de l'as-
sau, Martin d'Amsterdam , Euch.irias Franck uu
Silber, de \Vurzbourg, auquel on doit le premier
livre impr. a\ec des car. éthiopiens (15IS), etc.;
Hugo de (lengeiibach, auquel on doit une édition de
Térence, A la suire de laquelle se trouve unregistie
avec ce titre délai lié : Tabula qua invenire ralca-
mus quomodo unum folium sequitur aiimd,..:
maisc^est A Ulrich llahn ou plutôt A (^mpanus que
revient le premier honneur de ce perfectionnement
typographique ; en effet, dit avec raison M. de Ma-
rolles, on voit déjA le registre dan<i deux éditions
d'Ulrich llahn non datées, mais que l'on sait être de
14tt9 ou 1470 au plus tard savoir : les Phitippiques
de Cicèron et le Titc-lÀvc,
lie César et le Lucain imprimés par Sweynheym
et Pannartz en 14(>9 contiennent bien une petite
table s:)ns iniiiuli' qui rappelle les premiers mots de
chaque chapitre, mais, quoi qu'en disent de Hure et
autres bibliogr., cela ne |teiit en aucune façon
iiOi
ROMA. — ROMANI.
4402
s*appeler un registre pour Vasumblage du livre.
Plusieurs perfeciionnements typoff. sont encore
dus aux premiers impr. romains: l'emploi de la
diphtongue M pour remplacer la lettre E ; les FiFotet
marginale» (dans la ireédlt. d*Apolée) ; la Préface
(ire édit. d*AuluGelle), etc.
Nous ne voulons pas donner la sèche nomencla-
ture des 25 ou SO imprimeurs de Rome au z?* siècle,
mais il nous faut absolument revenir sur un magni-
fique spécimen de la typographie romaine de cette
époque ; nous voulons parler du célèbre Ptoléméc de
1078. Sweynheym avait commencé la gravure sur
métal des 27 cartes qui ornent ce très-précieux ou*
vrage; il était mort à la peine, mais un de ses corn-
patriotes, Arnold Buckinck, fut chargé de terminer le
travail et s'en acquitta fort bien, nous dit la préface
de l'éditeur « in cujus vigiliarum laborumque par-
tcm non inferiori ingenio ac studio Am. Buckinck,
e Germania. vir apprime emditns, ad imperfectnm
opussucceiens... ad unum perfecit... »•
M. Bernard nous donne une description minu-
tieuse et excellente de ce chef-d'œuvre de la typo-
graphie ; nous demandons la permission de contes-
ter simplement une assertion ne détail :«L« caractère
dont on s'est servi dans ce Ptolémée, dit-il, est de la
même force que celui du Cicérou de 1407, mais
ftlus beau de forme, r^ qui prouve qu'il n'a pas été
mpriroé dans l'atelier de Pannartz. t Nous deman-
dons pardon au célèbre bibliographe, mais cela ne
nous parait point décisif; si l'on pouvait assimiltr le
caractère à celui d'une des imprimeries en exercice
à Rome i cette date, la difficulté serait tranchée,
mais non ; le caractère est de même corps, de même
forme, seulement il est plus beau t donc, etc. Eh
bien ! pour nous cela prouve que Pannartxet Sweyn-
heym, voulant publier leur chef-iVceuvre, s'étaient
Cartagé le travail : que le premier avait profité des
mgs essais et tâtonnements du graveur, pour amé-
liorer son matériel, et le rendre digne des merveil-
leuses iUuttrations que préparait son associé ; mal-
heureusement ni l'un ni l'autre ne devait voir l'ad-
mirable résultat de ces efforts combinés ; la mort les
frappait tour à tour, et nous pensons que le soin
pieux de terminer ce grand travail fut dévolu à.
George Laver pour la partie 'typographique, pen-
dant que l'Allemand Buckinck terminait la gravure
des cartes.
Parlerous-nous du xvi* siècle, de Zacharias Cal-
liergi, le savant Cretois, qui vient en 1512, sur
l'invitation de l^n X, fonder une typographie grec-
que au palais Chigi ?
De la Typographia Vaticana, qui s'appela de-
puis 0 Apoitolica » et « Camerali» • , pour devenir
la propriété etl'instrutnentde la célèbre congrégation
de la Propagande {<te Propaganda Fide) ?0e l'aul
Manuce, Tundes fils du grand Aldus Plus Romanus,
qui sous Pie IV, en 1561, devient le directeur de cette
typographie ; puis de cet autre directeur, Domenico
deBaxa, auquel il fut douné d'employer près de
2iO,00 0 sctidi romani en caractères grecs et orien-
taux ! Aussi la plupart des premiers livres exécutés
en caract. arabes, assyriens, arméniens, sortent-ils
de \k ; mais on trouve ces détails partout.
Dirons-nous un mot de ces imprimeurs étrangers
qu'un zèle ardent pour la foi, et plus souvent les
brutales persécutions desréfonnéi (l'histoire nous
prouve que les catholiques n'exercèrent point seuls
le monopole de l'iutoltrance), amenaient à Rome T
Robert Grandjon, par exemple, l'imprimeur Ifon-
nais en caract, de civilitij qui y meurt en 1586 ?
xMais l'ensemble de tous ces faits nous entraînerait
au-delà des bornes, que peut-être nous avons déjà
outre-passées.
Ajoutons seulement que l'on trouve sur un grand
nombre de livres des xvie et xviio siècles le nom de
ROMB dissimulé sous les rubriques les plus variées :
pour les catholiques, c'est Uagiopoliêt Palaopolis,
PantopoliSy CosmopoUSf etc. (ce dernier nom s'ap-
plique, il est vrai, à toutes les villes possibles):
pour les protestants, horresco réfèrent ! c'est la
grande Prostituée l c'est la grande Paillarde
babylonienne I et toutes sortes d'aménités qu'au-
torisaient les mœurs du temps et les usages de la
polémique chez nos bons aïeux.
Romani^ 'Pwpwtîoi, Quirhes, Kuplts; [D.
Hal., Plut.], les Ramaimi peuple formé
de la fusion de trois tribus : les Ram-
niens (Ramnes), les Titiens et les Lnce-
res ; « cette triple division de la cité
romaine, dit M. Mommsen, remonte si
haut qu'elle est passée dans la langue
politique»; le mot fn'ôu^ vient de là,
ainsi que celui de partag&r (tribueré).
Romani Monâst., Romain -Moutiers, bourg
et anc. abbaye de Suisse (Vaud).
RoMANioLA^ RoMANDioLA, /a ilonm^ne^ anc.
appellation des provinces pontificales,
leslég. de Ravenne et de Forli, qui
faisaient partie de l'exarchat de Ra-
venne.
R0MAN0VILT.A, R(mumstviller , commune
de Fr. (Bas-Rhin).
RoMANUM, Romanis, St-RomanSy sur l'Isère,
commune de Fr. (Isère) ; anc. abb.
RoMANUM, Bjomans, ville de France, sur
l'Isère (Drôme).
ROMARICI MONS, ROMERICUS MONS, AVENDI
Castriim, Rmiremont, sur la Moselle,
ville de Fr. (Vosges).
Cette ville doit son nom à une anc et célèbre ab-
baye de filles bénédictines, fondée en 620, par un
des tendes deTbéodebert, roi d'Austrasic, nommé
S. Aomaric, ou S. Rombert ; les dames chanoines-
ses de Bemiremont étaient princesses de l'Emjpire
et immédiatement soumises au St-Siége apostolique
(voy. Amelot de la lloussaye, Mim. histor,), La
précieuse bibliothèque du monastère est allée, en
grande partie, enrichir la bibliothèque d'Ëpinal ;
c'est-lA qu'est conservé le plus ancien ms. anglo-
saxon qui soit en France, un Glossaire du ix* siè-
cle, que nous avons vainement cherché, par voie
d'échange, à acquérir pour la Bibliotlièque impé-
riale.
M. Beaupré ne parle pas de l'imprimerie de Bemi-
remont, non plus que M. Sabourinde Nanton ; il nous
faut tâcher de suppléer à cette lacune. (Test à l'an-
née 17S5 que nous croyons devoir en reporter l'in-
troduction; en effet nous trouvons iila Bibl.impér.:
Recueil des règlements et usages de l'insigne église
collégiale et séeulièrede Si- Pierre ae Remtremonl^
immédiatemenl sulette au St-Siége. Bemiremont,
Jean Chariot, 17S5, in-lbl. Cest, croyons-nous, le
plus ancien produit connu des presses de ce typo-
graphe en cette vilte ; il était de la famille des im-
primeurs de Nancy.
Nous citerons encore : Estai sur la manière de
prendre les eaux de Plombières, parJ, le Maire,
Bemiremont, chez Cl. -Nie. -Emm. Lanrent,1748, in-8*;
du même auteur: Essai analytiifue sur les eaux de
Bussang. Id., ibid., 1750, in-12 (ces deux volumes
sont à l'Arsenal). Cet imprimeur était encore à Be-
miremont en 177S (voy. cat. Ch. Nodier, n* 5S1, et
cat. Luzarches, n* 1^).
L'imprimeur ordinaire du roi, en 1764, c'est-à-
dire lors du rapport fait à M. deSartines, s'appelait
Nicolas Laurent.
RoMATiNîiM FL. [PHu.], daus laVénétie,
auj. leLemene.
1103
ROBfHILDÂ. ^ ROSBACUM.
Ii04
ROMHILDA, VOy. ROEMeiLDA,
RoMiUAcuM Villa [MabillonL RoMiUAcns
ViLu, prope Parisivs, Romilu [Gr.
Chron.], anc. résidence du roi Dago-
bert, Heuilly; fait auj. partie intégrante
de la ville de Paris.
RoHiLucuH, RuMiLTACUM, Rumiîîy, pet.
▼ille de Fr. (Savoie). — Bxmillé, bourg
de Bretagne (Ille-et-Vilaine). •— Ho-
milly, plusieurs corn, de France por-
tent ce nom.
M. Ternaux prétend que rimprimerie exista dans
la Jolie Tille de Rumjliy en Savoie, au xviie siècle,
et cite à Tappui un Mtsset de Genève^ imprimé en
1074; ce ii?re nous est inconnu.
ROMORANTINUM, VOy. RiVUS MORENTINI.
RoMSKï, petite ville d'Angleterre (Hamp-
shire).
Ane, abbaye. Martin cite d*après un catal. de
libraire et sans avoir tu le vol., qui est resté in-
connu i Dpcott et à Lowndes i Nomina FUUirum
of the County of Southampton, or a List of Divi-
$wns, Borouglu, Pariêhe» , etc. Romsey, 1701.
RoiiL'LA. Cette station de l'It. d'Ant. et de
la table de Peut, est^ suiv. Mannert^
Karlstadt, en Croatie (voy. Carolosta-
dium).
ROMOLA (sUB) [It. A., T. p.], ROMUI.EA
Liv.], ^Pfop^Xta [Steph. B.J, Submurula
G. Rav.]^ ville du Samuium chez les
lirpins, aui. Mono, bourg de la Princ.
Ulter., à lE. et au pied de l'Apen-
nin.
Ronascum, R08NACVM, Rosnay, commune
de France, de Tarrond. du Blanc (In-
dre). Plusieurs villages de France por-
tent encore ce nom.
RoNCHUM, Ronco, bourg de la prov. de
Gènes (Italie)^ à quelques lieues de
Gènes.
Une imprimerie paraît avoir existé dans cette
localité au xvii« siècle, puisque nous trouvons plu-
sieurs vol. souscrits à ce nom ; les tom. 1 et II des
• Memorie recondite di Fittorio Sirt dalC anno
1001 al iQUO » portent • Ronco, 1670, » in-fto. On dit
3ue ces curieux mc^moires ont été écrits sous ia
ictéeou tout au moins d'après des documents four-
nis par Hugues de IJonne, le célèbre ministre du
Roi-SoIeiU
L'année suivante nous trouvons encore: Thomœ
Mauœ Apologia pro Joanne Annio VUerbiensi.
Roncbi, 1077, in-4*.
Mais tout cela ne prouve pas d'une façon bien
absolue l'existence d'une imprimerie à Ronco, et
nous ne serions pas surpris d'apprendre que ces
livres proviennent des presses vénitiennes, alors
spécialement au service des pamphlétaires de tous
les pavs, comme plus tard Amsterdam et auJ.
Bruxelles.
RoNciuo, Rondglionc, pet. ville épisco-
pale des États de l'Eglise (délég. de
Viterbe); anc. comté réuni aux terres
papales en 16Gi.
Noos trouvons trace d'imprimerie dans cette ville
i partir du commencement du xtii* siècle : Ceecàt-
na, eomedia del Sic. Fortunio RaUi. Rooctgliooe,
1010, in-12 (Cat. Floncel, n> 23A8). La TabenunriM,
eom.delSig.Giov, Bat. delta Porta, Ibid., 1010^
in-12. J. B. Porta est, on le sait, le célèbre pbysidcii,
auteur de la Magia naturalin. Un vol. à la dite de
1610 figure au catal. Libri de 1801 sous le n* MU;
celui que Falkcnstein donne comme le pranicr
produit des presses locales, et oue Gotton dé-
crit à la date de 1020, est porté dans Haym k b
p. 315, et au cat. Floncel sous le n* 1807. Noos
croyons que le premier typographe de Bondi^ilon
Tenait de Viierbe et qu'il s^appetait U Discspolo.
RoNNEBURGUM, Ronnefturg, pet, ville du gr.-
duché de Saxe-Altenburg (Prossc).
Imprimerie en 1807 [Falkensteln j ; mais Temaax
donne une date antérieure : FoerjfeK, de w^
randa ienectute. Ronneburgi,1728, in-8*.
RosAcuM, RoRscHAcnnjM, Rorschack am
Bodensee, petite ville du canton de St-
Gall, avec un port sur le lac de Con»-
tance (Suisse).
Comme la plupart des points attenant an Boden-
see, fRorschach a eu son imprimerie à le fin da
xvi« siècle ; ce fait s'explique par la nraltlplicité des
couvents et par Tâcreté des discussions rëligienses,
alors que des deux côtés l'ardeur Ide la polémique
entraînait parfois Jusqu'au bûcher. Cest en IMl que
nous trouvons la première trace de ceUe^pogrephie,
et le premier livre que nous puissions citer est on
traité d'anatomie t 'Eç^yahlo^t^ D. /. etn InstrumaU
Oder fûgltcheê fVtrckzeug, mU dem^ ne^eïi mmt-
tamer erkandtnuu, fûrgebtUUer Gebetn vndGtâ-
dem, sampt andem in Patenten angezelçten tkO-
ten dess MenacMichen Leibs, wU efn MedieuM Om
redite anatomiam amteUen $oll. Rorscbaçh am
Rodensee, 1591, in forma patenti.
Le premier imprimeur de Rorschach s'appelait
Ludwig KOning; nous trouvons son nom cité sur
plusieurs vol. à la date de 159S et 1596 (voy. index
der deutschen BUcher. UIpz. , 1000).
R0SALT.E (S.) Cœnobium, Santa-Rosalia,
pet ville de Sicile (Int. de Girçenti);
c'est le lieu de naissance de Ta pa-
tronne de l'ile.
RosARi.t, Rosartje Salinarum, Rosières-
auX'Salines, pet. ville de Fr. (Meur-
Ihe).
R0SARIAP, Rosiers, commune de Fr. (Cor-
rèzc).
ROSARUM CiV., voy. ROSTOCIUUM.
RosARUM Valus, Rosenthal, bourg de la
Hesso Électorale (prov. de la Haute-
Hesse); — bourg de Bobème (cercle
de Prachin).
RÔSBAcio, RosBAciuM, RoUeboxse, sur la
Seine, commune de Fr. (Seine-et-Oise),
suiv. Guérard.
RosBAcuM, Rossbach, Roshach, village de
la rég. de Mersoburç, dans la Saxe
Prussienne; en l^o7, défaite des Fran-
çais, qui repassèrent sur le champ de
bataille, après léna, et abattirent la
colonne commémorative élevée par
les Prussiens.
ii05
ROSCHYLDA. -- ROTENBURGUM,
ii06
RoscnYLDA, RoscniLDU, voy. Roë Fontes.
RoSCUNOM [It. A.], "Pouarxia [PrOCOp,J,
ville et port du Bruttium^ RossanOy sur
la mer Ionienne (Calabre Citer.).
RoscoviA, Boscoff, petit port de Bretagne
(Finistère).
RoscREA, bourg d'Irlande « in the North-
Riding of the county of Tipperary »,
Thomas Lord, imprimeur de Tougbal, nous ap- •
prend M. Gotton, s'établit à Aoscrea en 1786, et on
rapporte que son matériel typographique ftit entiè-
rement détruit lors de la rébellion de 1798.
RoBEA RuRA [Varr., Cic, PL], Ager Rea-
TixMs, terriU de Hieti, dans la Sabine,
RosExiJH, RosEiuM (xn« • S.), Rausedum ,
Rosay, Bosoy, plusieurs localités por-
tent ce nom en France; nous citerons
Rosoy, nozoy-e?i'Brie, pet. ville du
dép. de Seine-et-Marne.
RosETUM [Frag. I. A.], Monte Hosino, bourg
de Toscane.
ROBFARJENSIS Vn^LA, VOy. ROLURIUM,
Res Insula^ Andréas Insel, île du Danube.
ROBNACUM, voy. Ronascum.
RosNYA, RosNYo, Hoscnau, pet. ville de
Hongrie (cercle en-deçà de la Theiss).
= Uosenau, ville de Transylvanie (dist.
de Kronstadt).
ROSTOCHIUM, Rn0TK)P0US, ROSARUM CîV.,
iiostocA, ville du gr. -duché de Mecklem-
burg-Scbwerin, sur la Wamow, près de
son embouch. dans la mer Baltique.
Université fondée en IftlO, à laquelle a été réunie
celle de Butsow en 1760 1 riche bibliothèque; mu-
sée, etc. Cest là qu'est enterré Grotius.
Les Frères de la vie commune (voy. BRUXELLA),de
l'ordre des Hiéronymites. établirent dans leur cou-
vent de Rostock une imprimerie en 11176, c'est-à-
dire la même année que celle de Bruxelles, et celle
de Rostock parait même avoir précédé l'imprimerie
belge, puisque le premier livre imprimé est daté du
5 des Ides d'avril 11176; or le 5* Jour des Ides d'avril
correspond au 27 avril de notre calendrier; mais
l'année commençant à Pâques, qui tombe en 1476
le 14 avril, il s'ensuit que le livre que nous allons
citer a été publié tout-à-fait au début de cette an-
née, et, comme c'est un assez gros in-folio, le temps
d'organiser le matériel, de faire les essais obligà,
de composer, corriger, enfin mettre sous presse et
tirer, a dû certainement demander largement une
ann^;ce serait donc, selon nous, tout-à-fait au com-
mencement de l'année 1475 qu'il conviendraitde (aire
remonter l'établissement tyiMgraphique des Frères
de la vie commune à Rostock : JLactancij Ftrmkoii
de diuinis inêtitutionibus \\ aduer$u$ çentes ru-
tfrice primi libri incipiunt. Au r« du f. 203, on lit
en lettres rouges : Ffrmiani Lactancij viri ftcel-
Untia ingenij... diuina^ instUiUionU aduersuM
génies.,.. \\Per fratres prestfiteros et cterico» eO-
gregationis domus viridis ortiiad scm MiehaeUm
in apido Rostockcefi ptium inferioris Sclauie. []
put faeuUas et industria tulit emendate satU et
accurate Diummati, ÎAnno incamationi» dominice
miUesimo quadringetesimo seplualgesimo sexto.
Quinto Idus ApritiM, Deo Grattas, In-fol, avec ch.,
réel, et sign, de 20S fL à SO longues lignes.
Les Frères de la Vie commune donnent la même
année deux autres ouvrages: Johamus Uerolt
{alias disetpulus). Sermones PiscipuU de 7«m-
pore. In-fol. daté : • Tereio Kalendas Nouembris»,
Et I Augustinus {S, Aur.), HomiUœ F//. In-fol. Une
de ces homélies est consacrée, on le sait, au s^Jet
suivant : • De Communi vita Cterieorum ».
Nous signalerons à Rostock une imprimerie par-
ticulière, a laquelle D. Cm. Joach. de Westphalen a
consacré une mention spéciale dans b préface de
ses •Monumenta inedUa Bermm Germaniça'
rum • . Cette imprimerie tat onranisée par un savant
E»fesaeur de IMiniversité de Rostock, le D' Nicolas
reschalkos : ÏNicoUA MarescaM Thurit âfons
SteUarunuk lafln: ^tum Rostochiit et ibi a
Lodovico D)'tae calcbographo aolerti eipressum.
Pridie CiUendas Angostas anno a Nauli GnrisUano
il.ii.xu. In-fto fig. s. bois. Lackmaqn cite ce voL,
mais à la date de 1510. Panser décrit sept ouvrîmes
de ce savant historien ; presque tous sont souscrits
• inœdi&us TAuHif», et imprimés par Gunther
Hyems (tinter), d'Erftirth (Voy. Lackmann» Ann,
Typ., p. 56).
RosTR£NUM, Rosirenen, bourg de Bretagne
(Côtes-du-Nord).
HosTRUM NsMAViiE [It. Ant.], dans la Vin-
délicie^ Billishausen, bourç au N. de
Buchloe IForbiger], et^ suiv. d'autres
géogr.^ Mindelheim, ville de Bavière
(Souabe et Neuburg).
Les bibliogr. allemands nous donnent 1518 comme
date de FintroducUon de la typogr. dans cette der-
nière ville, et Panserdécrit le volume imprimé à cette
date : Joannis Altenstatg (Altestaig) Fiearii Au-
gusti de felieUate triptici, Aiimona, christiana et
eœtesti, seu erronea, diMpositiva et fruitiva, Min-
delhemil, 1519, in-8«. Réimpr. l'année suiv. à Ha-
guenau. Nous ne connaissons pas cette édition ; et
Panser lui-même, en la citant, ne s'appuie que
sur l'antorité contestable de la Biographie de Hen-
nings.
ROTAUUM^ voy. RiGOIALENSIS VILLA.
RoTEGiAcuM, Rouy, bourg de France^ de
Tarr. de Nevers (Nièvre).
RoTENA Urbs, voy. Segodunum.
ROTENBURGUM, ROTTENBDRGIIM, AD TUBA-
Riii (?), Rottenburg, Rotkenburg, ville du
Wurtemberg^ dans le Schwarzwald,
sur le Nectar. — Il y a une ville du
même nom en Bavière, dans le cercle
de la Franconie-Moyenne, sur le Tau-
ber.
L'imprimerie a-t-elle existé dans chacune de ces
deux villes? nous ne le pensons point; et nous
croyons devoir appliquera la cité wurtembo'geoise
les renseignements qui suivent: Fslkenstein ne fait
remonter qu'^ 1627 Flmprimerie à Rothenbarg, et
nous la reporterons à plus d'un siècle en arrière.
Un sermon de Luther fkit prêché dans cette ville en
1524 par le grand hérésiarque, et imprimé b même
année : Bin Sermon auffdi taa dfr FerkwuUgung
Marie gepredigt tu Bottiburg durch Andream Kef-
ler. I. 5. S. 4. In-4« de 12 If. et l'exécuUon typogra-
phique de cette pièce n'est point un fait accidentel
et dénote une imprimerie sérieuse, puisque nous
pouvons citer plusieurs vol. exécutés a Rothenbnrg
dans le courant de ce siècle : M. Johan, Bpiscopi
KeyserbUcMein, dartnn aUer Keiyser. biss mus
MaxtmUian* x. fûmembste ttUtorien besehriebem
1107
ROTERODAMUM. — ROTOMAGUS.
im
worden, retmenvpeii gesteUel. Rotenbiirg, 1509,
ln-8«.
Aa commcocement du XTiie siècle, rimprimeur
de la ville s'appelle Hieron. KOrnlein.
RoTERODAMuii^ Rotterdam, ville de Hol-
lande^ chef-lieu de district^ dans la
Srov. de la Hollande Mérid.^ sur la
euse et la Rolter; musée^ biblio-
thèque^ etc.
La maison ob naquit le grand Erasme en 1467
existe encore ; elle est située dam la Breede Kerks-
traat, et occupée par un débitant de boissons.
On ne fait ordinairement remonter rimprirocrie
k Rotterdam qu'à l'année 1589, avec Dierclc Mullem
comme premier typographe; et pourtant nous pou-
vons citer un livre français souscrit au nom de cette
vUle« à la date de 1580, et exécuté par un imprimeur
du nom de Jean Waesberghe, qui venait d'Anvers ;
ce fut probablement l'ancêtre des imprimeurs d'Ams-
terdam Jobann Jansson et Wolf%angà Waesberghe,
dont les noms se présentent si souvent au siècle sui-
vant.
Au XTii* siècle nous mentionnerons un bon im-
primeur du nom de Van Slaart.
IHais, au commencement du siècle suivant, nous
devons tf>ot particulièrement citer un excellent
typograplie du nom de Reinier Leers, qui, à partir de
1080 environ, exploita k Rotterdam un des plusim-
Eirtants établissements typographiques de la Hol-
nde ; en 1091, 92 et 9S il publia trois catalogues
des livres de son officine,
ROTEVILLA, ROTOVIIXA, ROTMLA, Bottweil,
Rottwill, pet. ville appart. au Wurtem-
berg depuis 4802^ clans le cercle du
Schwarzwalde, sur la rive gauche du
Neckar (voy. ARiE FLAViiE).
Imprimerie en 1005 ; premier typogr. Maximilian
Helmlin. F. Mort. Digoiseri gdstliche KâêUeU :
Ordnung der tOUchen BrUdertchafft S, Sebas-
(ion^ Rotweil, bey'Max. lielinlin, 1005, in-8«. Du
même auteur citons encore : Ztro Predigten, /.
Fom Sieg vnd Triumph desa Creutzes Christ, il.
Von den sieben Worlen Chritti am Creutz. Ib.,
ibid., 1005, in-d". Mais ï la même date nous trou-
vons un second typographe : Paradisus Prccum,
Luatgarten CatholiSt-her Gebet, dureh andûcMige
vnd geistliche Personen zuaammen getragen. Rot-
weil, bey Johann Sirasserii, 1005, in-S". Ce dernier
imprimeur était de Fribourg en Drisgau. Nous
pourrions multiplier ces citations, à l'aide des divers
cat. des foires de Francfort.
RornoMAiius, voy. RoTOMAtius.
ROTINICIIM, voy. RUTIIENENSIS PrOV.
RoTo, Redon, pet. ville de Bretagne, sur
la Vilaine (Ule-et- Vilaine) ; anc. abh.
de St-Benoît fondée en 818.
1^ premier imprimeur de Redon s'appelait Pierre
Garlavois; il s'établit dans cette ville vers 1708.
L'arrêt du conseil, en date du SI mars 17S9, sup-
prime cette imprimerie, mais il ne fut point mis à
exécution. A Pierre Garlavois succéda paisiblement
son Als du même nom, lequel cède son établisse-
ment, vers 1755. à Joachim Guémené. L'arrêt du
conseil du 12 mai 1759, exclusivement consacré à la
réglementation des imprimeries de la province de
Rretagne, dit exbressé ment: t Les imprimeries éta-
blies & Dol, Morlaix, Redon, etc., seront et demeu-
reront supprimées; fait S. M. diéfense d'en établir
ft l'avenir dans le&dites villes, et néanmoins a perm s
par grâce, et sans tirer à conséquence, aux nom-
més X... X..., Joachim Guémené, etc.. de coiulnuer
ft imprimer dans lesdiies villesleur vie durant, ■ etc.
Le rapport fait à .M. de Sartines complète ces ren-
seignements; Toid la note consacrée à Redoi
Un seul imprimeur-libraire, Joachim Guémené, Ifé
de SO ans, établi par l'acquisition de rimprinerieée
Pierre Garlavois, qui le précédait, lequel avait sw-
cédé à son père, du même nom. Le sr Goémeoé a
été conservé sa vie durant par l'arrêt de 1750. Il w
possède qu'une presse, fiota. On demande la conser-
vation d'une imprimerie dans cette ville.
RoTOÏALTJM [Greg. Tur.], le VoLdeRtml,
village de Normandie, au confluent de
l'Eure et de la Seine (Eure).
RoTOMAGus [I. A.. Amm., Greg. Tur.].
'Pa-ropLa-yoç [Ptol.|, Metropous Cnr. RoTO-
MAGENSIUlf, RaTUMAGUS [T. 1^.], ROIHO-
Mus, RoTOMus [Fréd.], noroiiocivrrATi,
RoTOMoav, RoTOOM [Monn. Mérov.J,
anc. capit. des Vélocasses^ dans la
II* Lyonnaise; en 497, capit. de la
Neustrie: en 912, capit. du duché de
Normandie; Rfmen, ville de France, sur
la Seine ; cheNieu du dép. de laSetnc-
Inférieore; archevêché, musée» bi-
bliothèque; c'est la patrie des Cor-
neille^ ae Fontenelle etdeMézeray.'
M. Frère, le bibliogr. normand, a conaacié à rUs-
toire typographique de cette illustre ville ooe es-
rieuse et intéressante monographie (Rouen, IStt),
que nous analyserons en quelques mots.
Une délibération des notables de la Tille de Romd,
en date du 10 Juillet lAM (publiée et annotée par
M. André Potiier^ le regrettable conservaieor de li
bibl. de la ville), établit que l'imprimerie fut intra-
dnite à Rouen par une noble famille du nom de i Jl-
leroant; cette famille, composée de cinq frbrcs,
Pierre, Jean, Guillaume, Robert et Richard, deioni-
dait du cliev. Henry de Contercy, surnommé LaUe-
mant probablement à cause de son extraction, et ce
surnom était devenu le nom de famille de ses do-
cendants. L«s frères l^llemant, voulant faire Jouir
leur patrie adoptive des bienfaits de l'art nouvelle-
ment découvert et mis en pratique par les compa-
triotes de leur père, choisirent des Jeunes homines
industrieux, parmi lesquels on cite particulière-
ment Martin Morln, « homme loyal et inventif en lu
reuerdie dudil œuvre, qui a cueilli as pays d'Aile-
magne >, et Pierre Maufor, son compagnon; ces
Jeunes apprentis typographes reçurent oe leurs pro-
tecteurs les moyens soimants d'aller étudier les pro-
cédés de l'imprimerie, soit à Paris, soit nu berceau
même de l'art nouveau, sur les bords du Rhin.
A leur retour, les frères Lallemant installèrent dans
leur hôtel, paroisse St-Ilerbland, et dans d'autres
maisons situées sur la paroisse St-Nicolas, les pres-
ses et tout le matériel nécessaire à la typografriiie,
et confièrent rexploitation de ces établissement»
aux Jeunes apprentis, devenus maîtres.
Martin Morin, après avoir imprimé pour le compte
des frênes Lallomant, fonda un établissement per-
sonnel qu'il insiiilla dans une maison de la me
St*I^, dnvant le prieuré de ce nom, k l'enseigne de
l'image St-Eustache. Sa renommée s'étendait su
loin, et il imprima un grand nombre de livr^pour
l'Angleterre et pour les provinces de France, entre
autres la Bretagne (sa marque se trouve sur une
réimpression des Coutumes données k Rennes en
1484 par P. Ilellesculée et Josses) , la Picardie
{Brév. de Noyon), l'Artois [Missale et Brev. d'A^
ras), la loiirroine (Coutumes), le Maine, l'Anloo,
etc. Sa marqiii; bien connue représentait un globe
surmonté d'unt* cruix ; dans la partie supérieure da
globe sont les lettres MM, et dans la partie infé*
rieure une léie de More, sorte d'armoirie par-
lante.
Son chef-d'œuvre est certainement le beau etcélè-
1109
ROTOMOVICUS. — ROYSTON.
HiO
bre Missel de 1499, parraiieuient décrit tu Manuel
cl par M. Frère.
I>jerre Maufer, au lieu de revenir à Rouen avec
son compagnon Morin, s^en alla cherclier fortune en
Italie ; nous avons signalé son imprimerie ft Modène
et ^ Padoue ; nous aurons occasion d*en reparler à
Vérone et à Venise.
I.«s archives rouennaises ne font malheureusement
mention que de ces deux hommes, et Rouen possé-
dait à cette éjpoque un nombre considérable d'im-
primeurs émments, ce qui prouve Textension qu'a-
vaient prise dans la capitale de la province et le
commerce et Timpression des livres. C> sont : Noei
de Uarsy, et Guillaume le Tanneur, qui tous deux
impriment une édition parfaitement distincte des
CHitONiQUES DE MOBMANDiB, SOUS la même date de
mois et d*année ; c'est Jean le Bourgeois ou le Dour-
gois, l'associé et peut-être le commis de Jehan
Petit, de Paris, auquel on doit de magnifiques ro-
mans de chevalerie, qui remontent à l'année 1M8;
cVst rillustre Richard Pinson ou Pynson, l'ami et le
correspondant de Le Talleur, qui va en 149S fonder
en Angleterre un établissement important (voy,
LoNDiNiDM) ; et Jacques le Forestier, Pierre Olivier,
Jean de Lorraine, Jean Dumoulin, etc. c Qui nous
dit (ajoute M. Ed. Frère) que Jacques Durandas et
Gilles Quijoue, les typographes ambulants (Gaen«
1480), que Laurent llostingue, également im|Nri-
meur k Caen, que Jean Belot, le célèbre imprimeur
de Grenoble, de Valence et de Genève, enfin que les
frères le Signerre, les typographes milanais, ne sor-
tirent pas de cette école de typographie rouennaise
fondée par les frères Lallemant? ■ Et le fait n'a rien
d'improbable.
Quel est maintenant le premier livre exécoté et
publié dans la ville de Rouen 7 Serait-ce la fomeuae
Coutume de Nobmandie, à la date présumée de
1483 ? Mais le bibliographe le plus exact que l'on
connaisse, l'abbé Mercier de St-Léger, a prouvé Jus-
qu'à l'évidence, que cette date est celle de la rédac-
tion et pas du tout celle de l'impression des Cou'
tumes^ et M. Brunet démontre que l'exécution typo-
graphique a dû en être confiée aux presses parisien-
nes de Jehan du Pré. Ce J. du Pré devait être à la
fois et libraire et typographe, et par-dessus tout fon-
deur de caractères ; il entreprenait, sans nul doute,
pour le compte des municipalités aui aspiraient à
doter leurs villes de l'art nouveau, l'insullation du
matériel, presses, types, etc., et fournissait Jus-
qu'aux typographes. C'est ainsi que nous pouvons
expliquer sou nom figurant | sur les premiers livres
d'A bbe ville ; c'est ainsi que nous le voyons à Rouen
exécuter les Coutumes et s'associer avec Gaillard
et Jehan le Bourgeois pour la publication d'un im-
porunt roman de chevalerie, le Lancelot du Lac,
en deux vol. in-fol., sur l'un desquels chacun des
typographes associés impose son nom distinct, alon
qu'ils sont tous deux exécutés avec le même carac-
tère; c'est encore à ce typosraphc parisien qne les
Normands doivent l'impression de leura premien
livres de liturgie. Et à ce propos devons-nous ad-
mettre l'existence affirmée par Maittaire, d'un cer-
tain Bréviaire à l'usage de Rouen, exécuté eu 1480 7
Mais personne ne le connaît, personne ne l'a décrit
de visu, et l'autorité de ce bibliographe est trop
généralement discutée pour que son assertion soit
admise comme preuve.
En définitive c'est à l'année 1487 seulement que
l'on peut avec sécurité faire remonter l'introduction
de la typographie k Rouen ; et à cette date nous
trouvons, ainsi que nous l'avons dit, les deux édi-
tions des Chroniques de Normandie, exécutées
l'une par Noél ou Matalis de Haray (c'est le même
nom), celle-là est datée du • quatortieme tour de
ntay B ; l'autre de Guillaume le Talleur • natif et
demeurant a la paroisse Saint Lo a Rouen ■, du
même mois de mai, mais sans désignation de quan-
tième. (Voy. l'excellente description qu'a faite de
ces précieux incunables M. Brunet, M an. I , eot,
1871.)
Les travaux spéciaux consacré» par diven biblio-
graphes aux imprimeries normandes nous dispen-
sent de prolonger cette dissertation ; nous deman-
dons la permission de renvo>'er le lecteur aux ou-
vrages tie M. André Pottier, Ed. Frère, etc.
L'imprimerie avait pris à Rouen un développe*
mqpt excessif aux XTi* et xviie siècles : les arrets
du conseil v mettent ordre ; celui du 21 juillet 1704
fixe le nombre des imprimeurs autorisés à 18. Il n'y
avait en France qu'une seule ville après Paris qui
eût droit à pareil nombre, c'était Lyon ; mais S5 ans
après le chifira paraît trop fort, et l'arrêt du SI mars
17S9 ramène ces deux villes de Lyon et de Rouen au
chiffre de (louie, qui est encore exagéré, puisque
un nouvel arrêt du 12 mai 1750 le réduit à dix. Le
rapport fait à M. de Sartinesen 1764 dit qu'à Rouen
il existe 18 librairies et 10 imprimeries, ayant en
tout S9 presses, et on ajoute : Le sr Lafiemant est
celui des imprimeurs de Rouen dont la réputation
est le mieux établie.
Ce Lallemant de 1764 descend-il des cinq frères de
1480 7
RoTOMovicu.s, RoTOMOvic [Moiin. Mér.],
Pont'de-Ruan, village de Fr. (Indre-
et-Loire), suiv. M. d'Amécourt.
ROTTOVILLA, voy. ROTEVILLA.
RoTUNDis MoNS, Bamùnt, bourg de Suisse
(canton de Fribourg), avec château et
couvents.
RoucEiUM^ RouciACuif, Ruçci Castrum ,
Roucy, commune de Fr. (Aisne) ; c'est )e
titre d'un des anciens jomtés-pairieà
de Champagne.
RouvRA Castrum, Rouro, Rouvres, com-
mune de Fr. (Eure-et-Loire) ; plusieurs
localités en France portent encore ce
nom.
Royere (?). C'est le titre d'une illustre
maison d'Italie ()ui a donné Jules 11 à
la papauté ; mais n'est-ce pas de Ao-
veredo, en Tyrol, qu'il s'agit ici î (Voy.
ROBORETUM.)
Nous trouvons trace d'imprimerie dans cette loca-
lité à la fin du XVII* s.: P. Clémente Maria da
Sala : SpeccHio del Tempo. Uistoria sineera con-
secrata nelta Maestà délia ChrUtianissima e se-
renisshna republica di Venetia,,, Rovere, per
Antonio Gojo, 1692, in-4*. L'auteur, Clémente Maria
Ritxi, était dominicain et natif de Salo en Lom*
hardie [Valeotinelli, BibL delta Datmazia],
ROVERITUM FORESTIS LN PAGO PaBISUCO,
ta forêt de Rouway, près Paris; auj. le
Bois de Boulogne.
RoYïNiuM, voy. Rhodigtum.
RoxoLANi, 'PoÇoXavoi [Ptol.], peuple de la
Sarmatie Europ.^ habitait le pays com-
pris entre le Don et le Dnieper.
RoYSTON, bourg d'Angleterre aux confins
des comtés de Cambridge et d'Hert-
ford. — Village du West-Riding du
Yorkshire^ près de Barnesley.
M. Gotton dit que l'imprimerie a existé dans
l'une ou l'autre de ces petites localités en 1060; le
renseignement est quelque peu vague.
RUAU^ voy. MONAST. s. MARIiS.
lili
RUBEàCUM. — RUFIANA.
til2
RuBEAcuM^ RuBAc ViLLÀ [Ch. CaToU Simp.
912], anc. Rufiana, Bouffach, Buffach,
pet. ville de Fr. (Haut-Rhin); patrie du
maréchal Lefebvre.
RtiBEA Vai.us, Rougeval, commune Ide
Belgique (Brabant).
RcBEus MoNs^ Rougenumt. Un grand nom-
bre de localités portent ce nom ; nous
citerons : Rougemont, commune de Fr.
(Côte-d'Or); anc. titre de marquisat,
anc. abb. de filles de Tordre de St-
Benoît, fondée av. H27. — RougemorU,
bourg de Fr. (Doubs), chef-lieu de can-
ton, avec des ruines romaines. — Rou-
gemont ou Rothenberg, commune de
Fr. (Haut-Rhin). Voy. Rubrum Mo-
nast.
Quant à rimprimerie de Rougemont, à la date de
1596 , que signale Falkenstein, nous avouons
Ignorer absolument ce qu'il veut dire.
RuBi [Hor., It. A.], en Apulie, auj. Ruvo,
pet. ville du Napolitain (Basilicate).
RuBico FL., 6 'Pou€{)ui>v, pet. fleuve affl.
de TAdriatiq^ue, gui séparait Tltalie
de la Gaule Cisalpine, auj. le Pisatello,
ou Fiumicino di Savignano.
RuBLANUM, Rogliano, pet. ville de Tltalie
Mérid. (Calabre Citérieure).
RuBRA (G. Rav.], dans la Ligurie, auj.
Terra Rossa •
RuBRiE, voy. AD Rueras.
RuBREsus Lac. [Mêla], Rubrensis [PI.],
dans la Gaule Narbon., auj. VEtang de
Sigean (Aude).
Rubricata, 'PouCpîxaTa [Pt.], ville des Lœ-
tani, dans T Espagne Tarrac, auj.,
suiv. Reichard, Olesa.
RuBRicATL's FL., Ic Uottegoi, pet. fl. de la
Catalogne, qui passe à Barcelone.
RuBRiDus [DipL Dagoberti, a* 635], Rou-
gir ay-s. -Denis, commune de Fr. (Eure-
etrLoir)*
RuBRuM MoNAST., RuBEUs MoNS, Rotheii^
Munster, abbaye de Cluny, du dioc. de
Constance, fondée av. 1221 *
Cest à ce monastërev et nbn point à Fabbayc bé-
nédictine de Rougemont, que s'applique la note bi-
bliographique qui suit : Pcignot {Dict, de BibUoL^
II, p. UU2)y trompé par le titre d*an ouvrage qu'il
n'avait pas sous les veut, donne comme imprimée k
RougemoAt une édition de la célèbre cnronique
appelée Fascicolus Temporum, et cette allégation
malheureuse a été accueillie par quelques biblio-
graphes, qui ont pris \youT un nom dMmprimeur
celui du Moine de Cluny, qui donna cette édition,
en rétablit le texte, renrichit de notes savantes,
enfin la fit imprimer peut-être à Strasbourg : Fasci-
CULUS Temporum. A la fin : Chronica que diciiur
Mciculus temporum édita in aima VniuersHate
Colonie Agrippinœ super Renum. A quodam de-
uoto Cartu9len8t (Weniero Rolewinck) fUtit félici-
ter, Sepius quidem iam Imyn-etfa êed negUgeHtkt
Correctorum in diuerais toeii a vero orîglMik
minus iuste emendata, Nune vero non tUu irnipio
labore ad pristinum statum redueta. Cum qu^ha-
dam additionifms per Hwnilem virum ffem Hett-
ricum Firczburg de Vaeh monaehum. te prie-
ratu rubei montit, ordinis duwfaceiL Smèêoé^
vieo gruerieeomliemagnifieottimo ifiliHOQOGuaiL
Etanno precedenii fuenmt aquar. tevmfafioMi
maxime, ventuâque horribiles, muUa etUfMa ma-
vertenteê, in-fol. goth. flg. s. b. saos diiL oi sga.
Cette édition est précieuse parce qu'elle contieBt
d'importantes adcutions du moioe oc Cliiiiy, entre
autres, sous la date de 1457, un paaaage (tefanvoia-
twn, dit Meerman) relatif à la aécooYerte de n»
primerie, qui débute ainsi i « lÀèrorum impratkh
nU êctentiasubtiUsMima, omnibia seeutts imtHdlÊë,
cirea luxe tempora^ reperiiur te urée Mmtum
tina, » Dans les édiUona préoédeniea le ■ob de
If ATENCE n'était point mentionné.
Rucci Castrum, voy. Rouceium.
RuccoNiuM, 'Pouxxôvtov [Pt.], dans la Dacie^
auj. ErUm (voy. Agria).
RuDA, voy. RaUT£NA.
RuDiiE [Mêla], Rhudls rPl.l, *)Pbu^c« [Ptol.],
1^. 'P«»^aiuv TcoXtc [Strab.], Eo/Uglmo,
Augge, pet. ville du Napolitain (GaU*
bre).
RuDOLPHOPOUs, RunoLSTABiUM, Biidob-
tadt^ ville de Tanc. Gonféd. Germani-
que, chef-lieu de la princip. de
bcbwarzbuj^-Rudolstadt.
Imprimerie en 106(k[Falkenstein] ; en efEet, à celle
date nous trouTons au caL des frères de Toomei :
Joli, SeMlteri, de Jure et Statu ObsUtum, Rodob-
Udii, 16G4, in-8o. Et au caU des Etievirs de IflN :
Georg. Crauseri scintiilœ TuUianœ, hoc ett, tU-
gantiarum latinarum promptuarium ex Cicenmt.
Rudolsstadii, 1664, in*8«. Le premier imprimeor
s'appelle : Christaphorus Euiebius TaU$ek oa
TaUtseh.
RUEIUM, RUYENSE MONAST., S. GU-PASIl?
RuYENSis, St-GildaS'de-Ruys, mon. de
StrBenoit, fondé en 630, sur la pres-
qu'île de Ruys (Morbihan).
RuEsiUM, 'Puî<nov [Pt.], RuEsiuM VellaVo»
RUM [Not, prov, Gall.\, Ruïum, St-Pa»^
liefi, pet. ville de Fr. (Haute-Loire);
quelques géo^. ont traduit par iUevx
(voy. Ri\i) .
ROFACUM, voy. RUBEACUM.
RuFFAcuM. RiîFFiNiAcuM, Ruffccq, Ruffec,
pet. ville do Fr. (Charente); conciles
en 1258-1327; titre d'une baronnic,
qui devint successivement vicomte et
marquisat, et appartenait à la maison
de Broglie.
RuFFA EccLESiA, jRc^AmA, bourg de Silé-
sie.
RuFiAcus Villa, Rvfiacv [Monn. Mérov.],
Roiiffiac^ commune deFr. (Cantal)^ suiv.
M. Deioche.
Rufiana^ voy. Rubëacum. Quelques géogr.
H13
RUFITOTLM. — RUPELLA.
1114
dési^Mient sous ce nom la ville d'Op-
lïcnheim, voy. Baxcona.
Hl'fitotim, Rmtot, bourg de Normandie
(Eure).
RuFR.€ [Virg.], ville delà Campante^ auj,
la Costa Rufana, dans le Napolitain.
KuFRU'M [Liv.], ville des Hirpins^ aty.
Ruvo, pet. ville épiscopale de la Terra
di Ban. — Une autre localité du même
nom est dans la Basilîcate.
RUGA, RUGA AD MaBIAM IN PONTIVO, Rue-
sur-Maie, en Ponthieu, pet. ville de
Picardie (Somme).
RuGA, la Rue, pet. riv. d'Auvergne, afflue
à la Dordogne.
Rugby, ville d'Angleterre (Warwickshire),
sur 1 Avon.
Cette ville est renommée par son anc collège fondé
en 1567 ; Pimprimerie y fut introduite au commen-
cement du siècle et le premier typographe s'appe-
lait Bowell and Son.
RijGiA INS., Vile de Rùgen, dans la Balti-
(juc, dépend de la rég. de Stralsund, à
la Prusse.
RUGII [Tac], RUTICLEI, 'PoUT^xXtWl [Pt.],
'Pc^ci [Proc], peuple de la Germanie^
occupait les bords de la mer du Nord
compris entre l'Oder et la Vistule.
Rlgilm, 'Pou-yiov [Ptol.], ville des Rugii,
que l'on croit être auj. Regenwalde,
sur la Rega, dans la Poméranie (rég.
de Stettin).
RuGUL^, Rugles, bourg de Normandie
(Eure).
RuÏEN, village de Livonie.
Voici la note bibliographique relat. à cette loca*
lité presc^ue inconnue, qu'a fournie à M, Brunet
rérudit bibliophile russe, M. Serge Poltoraisky : La
Henriade^ poème en dix chants^ impr. à Ruîen, en
Uvonic, 1788-89, 2 vol. in-8o de 125 et 1S8 pp.
kdition sortie de Patelier typogr. particulier établi
par Gustave de Bergman, à Ruîen, près de Biga, en
1785, et ob fut également donnée en 1789 une édi-
tion du célèbre roman de Zadig^ in-16, avec cet inti-
tulé : Uistoire orientaley petit roman refondu à la
portée des enfants. '
M. Quérard n*a pas connu ces éditions.
RuiLLiAcus, Reuilly-sW'Arno7i, bourg de
Fr. (Indre).
Ruines du d'Oignon.
Ix Dognon était un château fortifié, construit vis-
à-vis de Maillé, et appartenant à Théodore-Agrippa
d'Aubigné; un opuscule que Ton attribue à tort au
célèbre hisioricu protestant est souscrit à ce nom :
Histoire du siège de la Rochelle où est emplement
traité du plan et assiette de cette ville. Maillé sur
les ruines du d'Oignon, 1621, in-12. Quelques carac-
tères d'imprimorie du xviie siècle, trouvés il y a
quelques annops dans les ruines mêmes du Dognon
f>ar M. IH>ey d'Avant, ont fait penser à M. Claudin,
ibraire parisien, chercheur et instruir, que la
fameuse imprimerie d'A grippa d'Aubigné, dirigée
par Jean Moussât, de\alt avoir été installée dans ce
fort en ruines, plutôt que dans le bourg même de
Maillé (voy. Catal. LuxwxhA, no sio).
RuMBELiTo, voy. Ramboletum.
RùklUACUM^ YOy. ROMIUACUM.
RuNA^ RuNENSE Gœnobium, Reiti, abb. de
Giteauz, dans la Basse Styrie.
Ruotunga, Rutlinga, ReiUlingen, ville du
Wurtembei*g, chef-lieu du cercle du
Scbwarzwald.
Bibliotb. et archives importantes : c'est la patrie
du célèbre imprimeur d'Ulm Job. Zaïner, et de Gun-
tber Zainer, le prototypogrépbe d*Augsbourg.
Quelques bibliographes, induits en erreur par ces
noms, et iumoms ont donné comme imprima dans
cette ville plusieurs vol. qu'il convient de porter à
l'actif de Ulm ou d'Augibourg; nous citerons quel-
ques exemolet :
Baucr [SuppL 1, 21S) indique une Bible latine
de IftOO, in-fol., exécutée à Reutlingen.
Maittaire donne cette même Bible sous le nom de
Joannes de Averbach et s'appuie de l'autorité de
Chevillier, La CaiUe, J. Le Long.
Bohn iCatal, de 1841, p. 1128) décrit une rare
édition du Belial de Jac. ae Ttaenimo, à la date de
U72.
U BibliotH. RitMOlis (t. II, p. 177) donne le titre
du RatUmaU de G. Durand, exécuté en 1473, égale-
ment à Reutlingen i Ilsex, pour tous ces livres « A
Ulm par Joh. Zalner de ReuUingen », et pour quel-
ques autres qu'il est inutile de mentionner : « h Angs-
bourg, par Gunther Zalner » .
* Cest a l'année 1482 que l'on doit foire remonter
la typographie dans cette ville de Reutlingen, avec
un premier imprimeur du nom de Johann Otmar;
Elusieurs vol. i cette date sont décrits par les bl-
liographes : NicoL de Ausmo [vel Auxmo). Sum»
ma Pitaniy que alias Magittratia »eu PitaneUa
appellatur,.. anno cfitf m. ocgc. LxxziJ. Sabbato
cuite Eptde, In Rutlingen de auxiliante opus terml*
natum insigne. In-fol. de 417 If. ft 2 coi. de 45 U
[Hain, no 2168]. — Breviarium seeuntlmn eontue»
tudinem et modum OonstantiensU âUmuU,,,.
féliciter claborati in Rutlingen expensb loannis
Otmar anno 1(Î82. in-4o [Hain, S828].
I^ troisième vol. cité par Panier à la date de 1482
et intit.: Carolt Virvli BpUtotœ^ est décrit par Hain
(n« 10005), au nom de Maneken ; c'est un in-4* de
110 ff. à SI lig., imprimé « in RutHngen per JohOf
Hem Othmar Ardu liberaltA magiêtrû ».
Joh. Othmar ou Otmar disparaît en 14&9içun se-
cond imprimeur s'établit à Reutlingen au xv siècle
(1480-1490); il s'appeUe Michael GreylT.
RUHELLA, RUPECULA^ aUC. PoRTUS SaNTO-
NUM^ la Rocftelle, anc. capiL du pays
d'Aunis. sur l'Océan, aijg. chef-lieu du
dcp. de la Charente-Inférieure; patrie
de Réaumur.
Le calvinisme s'introduisit dans cette ville en
1557 et Jusqu'en 1028 ce fut le port de guerre et le
boulevard des réformés. Depuis, en 1049 , l'évéché
de Maillezais y fut transféré^ proliablement dans un
but de purification.
L'imprimerie suivit de près à la Rochelle Peuva-
hissemcnt du protestantisme; vera 1558 un typo-
graphe du nom de Barthélémy Breton {vulgà Berton)
s'y établit ; en 1500 il y donne une édition in-4* du
Grand Routier Z pilotage de la mer^ de Pierre
Garde (ou Gracie), « fort altérée quant au style, dit
M. Brunet, mais pour la<|uelle l'imprimeur s'est servi
des grossières fig. sur bois des premières éditions ».
En 1505 il publie un livre célèbre; cest l'édi-
tion originale du traité de Bernard Palissy : Re-
cepte véritable par laquelle tous les hommes de
1H5
RUPELMUNDA. — RUPES GUIDONIS.
4116
France pourront apprendrt à multiplier et auç'
menter leurs trésors.,,, composé par Biaistre Ber-
nard Palissy, ovurier de terrCy et inuenteur des
rustiques flguiines du Roy.,, demeurant en la ville
de Xaintes. A la Rochelle, de rimnriinerie de Bar-
thélémy Bcrion, 156S, pet iii-!i*. Quelques exerapl.
portent la date de 156ft (voy. au Manuel le titre dé-
tailléde ce toI. précieux). Le succès du livre fut
telf que les plus anciens catalogues des foires de
Francfort le mentionnent tous sans exception et en
donnent le long titre in extenso^ honneur quMIs ne
f6nt qu*à un bien petit nombre d'ouvrages fran-
çais. .
Barthélémy Berton mourut en 157^ mais son
imprimerie continua & être exploitée par sa veuve.
l^e développement imprimé à la typographie par
le protestantisme ne fil que s'accroître pendant les
Suerres dereligionf et, lors du célèbre siège de 1028,
était arrivé à son apogée. Nous donnerons la liste
des principaux imprimeurs qui exercèrent dans cette
ville pendant ces trois quarts de siècle. En première
ligne nous devons citer Pierre et Hierosme Haultin
(ou Ilamin) ; le premier, qui avait été reçu ini- ,
primeur à Parin en 1549, débute à la Rochelle en
1508, et le second, qui meurt en 1012, est remplacé
par ses fils qui exercent Jusmi'ft l'époque du siège.
On doit au premier l'impression d'un livre célèbre ;
c'est un Nouveau Testament traduit en langue bas-
que par Jean de IJcarrague de Briscous ; voici le titre
exact: lesvs chiisten gvre iavînarem Testamentv
Berlrico, ioannes Leicarraga\berascoizcoac. Ro-
chellan, Pierre Havtin, 1571, pet. in-8o. lett. ron-
des, k long, lignes; en tète 20 CL non chif.; corps
d'ouvrage paginé 1 à 459 ; suiv. S2 0. non chif-
frés; sur le titre un écusson aux armes de Jeanne
d'Albret et de son mari Antoine de Bourbon. Ce
rare voU est décrit par Dom Gerdes, Bauer, etc.
Antoine Chuppin, qui publie en 1578 la première
et précieuse édition du Voyage de Jean de Léry en
ta terre du Brésil dite Amérique, pet. in-8'*, fig.
sur bois; Théophile le Roy; Abraham, qui imprime
en 1581 l'hist. de France en 2 vol. in-fol., que
M. Brunet attribue ^ la Popelinière. Cet ouvrage est
souscrit ta ta Rochelle, de Vimpr. d* Abraham H ■.
Que veut dire cette initiale ? Ne serait-ce point en-
core un membre de la famille des liaultln, qui aurait
dissimulé son nom 7
Citons encore: Pierre Datantes, qui venait de
Bâle ; Bruyn Schinckel ; Pié de Dieu ; Barthélémy
Blanchct, etc.
Après la prise de la Rochelle et la dispersion des
ateliers réformés, la typographie tombe instantané-
ment, et ce n'est qu'à l'époque de l'établissement du
nouvel évéché qu'elle reprend un peu; mais pendant
la seconde moitié du xvne siècle, les deux impri*
meurs, qui pourtant ont à imprimer la propagande
antiréformistr des nouveaux évéques, et travaillent
en même temps pour la marine et pour la municipa-
lité, ont bien de la peine à vivre, ^ous ne mention-
nerons qu'un seul des typographes de cette époque ;
c'est Mesnier, dont les héritiers conservent et ex-
ploitent l'imprimerie pendant plus d'un siècle.
L'arrêt du conseil de 1704, celui de 1739, accordent
et confirment \ la ville de la Rochelle le droit de pos-
séder deux imprimeurs ; et le rapport, fait à M. de
Sartines eu 1764, donne le nom des titulaires en
exercice ft cette date; ce sont: Pierre-Nicolas Mes-
nier, de la Rochelle, fils et petit-fils d'imprimeur,
âgé de 51 ans, reçu imprimeur en 1735: trois pres-
ses. — Jérôme Legier, d'Amboise, âgé de 58 ans ;
exerce par arrêt du conseil du 19 février 1759; trois
presses.
RupELMi'NDA, Rupelmonde, bourg de Bel-
gique (Flandre Orient.).
RupEMALRus, Rochemaure, bourg de Fr.
(Ardèche), avec les ruines d'un anc;.
château.
RupERTi AuGiA, Buprevhtsau, Robertsau,
houvs d'Alsace, attenant presque à
Strasbourg (Bas-Rhin).
RijPERTi Villa, Rapperswyl, Rapperschtodl,
bourg de Suisse, dans le tanton de St-
Gall.
RuPEs, Roche, la Roche; un grand nombre
de localités franc., belges, suisses, etc.,
portent ce nom.
RupEs Alba, voy. Alba Helvioruii.
RiiPEs Allobrogum, la Roche, pet. ville de
Fr. (Haute-Savoie).
Ripes Bernarui, la Roche-Bernard, pet.
ville de Bretagne (Morbihan).
RuPEs Cavardi, Rocca Cavardi, Boche'
chouart, ville de Fr. (Haute-Vienne), au
pied d'un anc. château, ben:eaudane
des plus vieilles familles de la féoda-
lité.
RupEs Deriani, la Bûche-Jkrrim, bourg de
Bretagne (Cotes-du-Nord).
RuPEs Fergusii, Knockfergus, Tille d'Ir-
lande [Graêsse].
RuPEsFoRTis, RupiFORTiuii, BochefM et
Boquefort; nom commun à un grand
nombre de lieux ;• nous ne citerons que
Boche f 01% ville forte et port de guerre
sur la Charente (Charente-Inférieure);
fondée par Louis XIV en i664 et forti-
liée par Vauban.
L'imprimerie remonte â Rochefort i la fin du
xviie siècle ; l'arrêt du conseil du 21 juillet 17«
classe cette ville parmi celles qui ont droit â nu
typographe, et cet arrêt est confirmé par celui de
1759. Le rapport (ait à M. de Sartines en 1764 donne
le nom du titulaire en exercice à cette date; t'est
un membre de la famille des Ménier de la Rochelle,
nommé Charles, âge? de 50 ans et exploitant deux
presses.
M. Gotton signale une édition de l'ouvrage de Des-
landes, Réflexions sur les grands hommes qui sont
morts en plaisantant, exécuiéc à RocbefOrten 171 i.
RuPEs FrcALDi, la Rochefoucmtlt, ou Roche-
Fomauld, pet. ville de rAngoumois,avec
titre de duché-pairie, sur la Tardoucre
(Charente). Ce fut là que naquit en 1613
le duc François de la Rochefoucauld,
l'auteur d'un livre trop vanté, les Majn-
mes, dont le manuscrit autographe est
conservé au château de la Roche-
Guyon.
RnpEs GuinoMs, Rupes ai> Guiuonem, lo
Roche-sur 'Oy en y la Roche-sur-You, de-
puis Bourbon- Vendée, enfin .Ya;w/«)«-
Vendée, ville de France, chef- lieu du
dép. de la Vendée.
Rupes GriDoNis, la Rorhe-Gnyon, bourg de
Fr. (Seine-et-Oise), sur la Seine; avec
un magnifique château, autrefois siège
d'un duché-pairie, appartenant auj.
aux La Rochefoucauld.
M17
RUPES MAURA. — RUTUPLE.
1118
RupEs Mâiiiu. Roquemoretum, Roquemaurej
pet. ville de Fr. (Gard).
Rupes Radulfi, Rupes Regia, Rocrof/, pet.
ville de Fr. (Ardennes); bataille en
1643.
Rupes Varia, Bogiieuaire, pet. ville de Fr.
(Bouches-da-Rhône), sur la Veaane.
RupiFORTiuM, voy. Rupes Fortis.
RuppiNUM NovuM, iUf)ptn, ville de Prusse
f Brandeburg), rég. de Potsdam ; sur le
lac qui porte son nom.
Llmprimerie existe dans cette vUle aa débot du
XTiii« siècle; LuderwaUL BvangelUehe G^dank-
sprûehe. Ruppin, 1715, in-8«.
RuRA FL. [G. Rav.], la Roer ou la Ruhr,
riv. de la Prusse Rhénane, afflue à la
Meuse.
RuREMUNDA, Bœmumde, Ruremonde, ville
de Belgique fLimbourg]» sur un con-
fluent de la Meuse et de la Ruhr; pa-
trie du géogr. Mercator.
Imprimerie en 1020 [Fklkenstein] ; et en effet
nous trouYons : GeUiri$ehe Landt ende stadts Begten
in't oberquartier van Ruremundt, Ruremondt,
1020, in-fol. (Cat. Dubois, ^2287).
Rus Régis, Bye, pet. ville du comté de
Sussex (Angleterre).
RuscHiBURGUM, Bmjtschenhwrg, Rauschen-
berg, pet. ville de la Hesse Ëlectoride,
auj. à la Prusse.
Une tradition dit que ce fut dans le château de
ceue petite ville que fut inventé Part typographique
(voy. Irenicus, Exeges. Germ,^ U II, cap. XLVii).
Adolphe Rauscfa (Ruschius), gendre et associé de
Mentelin à Strasbourg, était originaire de Rauschen-
burg (voy Lichlenberger, Init. Typogr,, p« 70).
Ruscu [Proc], RusciANA |It. A.], ville du
Bruttium, auj. Bosiono, dans la Gala-
bre Gitérieure.
RusciNo [It. A.], 'PouffxivMv [Str., Pol.],
'Pcu<ncivov rPt.l, Rusao [T. P.], GOLONIA
RusciNo [Mela]^ Ruscmo Latinorum
[Plin.], RvscmNE fit. Aq. ApolL], ville
de la Gaule Narbon., détruite par les
Normands; elle existait encore au temps
de Louis le Débonnaire, et s'appelait
alors RosciuoNA ; son nom s'étendit à
la province, et sur ses ruines s'éleva,
au xu« siècle^ Perpignan,
RusciNOFL., le Tet, petit fleuve des Pyré-
nées Orient., passe à Perpignan.
RusELLiE [Liv.],'Pou<rtXXai[D. Hal., Ptol.],
l'une des douze cités étrusques, auj.
Rosello, en Toscane.
RusffiAVA [T. P.], dans la Dacie, auj. Os-
trova, (ktrawa, bourg de la Valachie, au
nord de Rimnik.
Russu, la Russie^ Russland, vaste empire
d'Europe, peu civilisé.
RusnciANA fit. Ant.], localité des Vetto-
nes, dans la Tarragonaise, auj. Cor-
chuela, ou plutôt Corehuela, suiv. Men-
teUe.
RuTcopu, Rjutkôping, bourg du Dane-
mark.
RuTENENsis Provinoa, Rodenicus, Ruthb-
Nicus PAGus, le Rouergue, anc. prov.
française, qui formait l'extrémité N.-O.
du gouvern. de Guyenne et Gascogne ;
forme auj. YAveyron.
Ruteni [Cœs., Plin.], 'Poimivoi [Strab.],
'PouTavoî [Pt.], peuple de la Gaule Nar-
bonnaise, occupant le Rouergue.
RuTENORUM Crv., Rutena, voy. Segodu-
NUM.
RuncLEi, voy. Rugu.
RuTUBAPL. [Plin.l, fl. deLigurie, auj. la
Rom, pet. fl. de la prov. de Gènes.
RuTULi [Liv. Plin.]. 'touTooXoî [Strab.],
peuple du Latium, dont la capit. était
Ardea, au S.-E. de Rome.
RuTUNiuM [It. A.], dans la Britannia Ro-
mana, auj. Roudon, bourg près d'High-
ErcoU, suiv. Gamden.
RuTUPiJs, RuTUPiNA LrrroRA [Auson.] Ru-
TUPiNUsFuNDus [JuTiSU.], voy. Rtttpji.
DICTIORN* OË tteOttR.
36
SAABtuM, ZuKitui, vitte d« U Hollande
septeDtr., district de Haârtcm, sur la
ZÛn, célèbre par le séjour de Pierre
le Grand, eu <G9G.
K. Cotum dit que riiiiuitmiir fol titreèt daiu
rctif TÏIIr m ISU, par Hoirr Jacotsi; Il ippuir
cette HxnlOD ta dUL de Trinili Colltgr k Du-
blin.
SiiiujNGi[, Sa.Z3Xiy(Ki [Pt.], peuple ger-
main tiabitant le Schleswig.
lA, Sdben, pet. Tille d'Au-
Irichc.
S*BARIa|W., l.A.,T.P.Î,SAÏAHl*,aKUa?-:i
IPt.], ville dt la Pannunie, aaj. Szom-
oatbely, pel. ville de Hou(,'rie (cercle
au-delà du Danube] ; le nom allemand
est Stein-am-Anger.
dernier »li-ck. Iai.-An.
dtEdaibarg, Ifa»-Jm. Siet
a SiombiUiel]' par l'*Tf
H mÈrelJplu» -'-
nente ; pairie de deux papes ; OD
troisième v fut interne de (809 à
1814.
Co^SOUTiO PBiuffiOPHif. A la fai: /nq..
Sauona In conuailit StmtU Jutifl |i al pcr fra-
qner le lira d'impmsïon D'une Mitioa pfédcoK n
rarv du DOCTUlMLr d'AlFMDiIredf Mlle^Diem,*»!
la louKTipiioii mérite d'être rtprodnîte; Muta
Bool coitucre 1 ce livrt Imponint une de HilMim
lei pli&s ifliéreïuiiif& ; foici cette aovaa
" ■■— -"e yaïaDri DocIri.DioLuaa,
ii/ii)iiBruTn remin quie ad haitr artem perMaenl
impmiori eopla flcri non poliiertt in kaJw «rfli
fnUfa: Ptitt Genia: att : alîMipit mOUmU.
F.mauiavU autem hoc ipnm opKJ TatMriint
Prtor grammaUnii txitniiu (Ufigmio-.... Awiê».
Iii-Col. sans lieu ni date el sani nom dlmpr.
, ., e qne rinirrl"
-a Bono Giorai
M nniprIiiKiir de
Sababia PL., la Mur, alD. de la Drave.
Sabate ITab, P.], Sauatis, |G. Rav.],
Ii£ee«ri ]Pl.], Sabbati* [Mêla], VAr>A
(Cic), VaIM SaBBATOBUV, ixZtd-nti
cjS>Si, Tille de la Ligurie, auj. Savo.\a,
1A7&, la-a>, ior Jaqn^Ue S9»l, Jk. Nordli et
bibliogr. oni longuemeni discui*. l'aiirib
CiOT.iiini Wursicr de Kemplrn ; aaui du»
Pinelll figqre-l-rtle simplement a
(ion: S. Auguttlnt Confa. Mediataxt: .
Tealonifut, 1475, inJi-,
S.sBATLNCA [It. A.), dans la Norique, aitj.,
1121
SABATINUS LACUS. — SACRA INSULA.
1122
suiv. Reichard^ S. Johann im Taum,
bourg d'Autriche (Land unter der Ens).
Sabatlnus Lacus (Coluin.)^ Sabauna Sta-
gna [Sil. Ital.jy Logo di Bracdano,
dans la Comarque de Rome.
Sabatus, fl. [Liv.], il Sabbato, riv. de la
princ. de Bénévent.
Sabaudia^ Sabogia^ la Savoie, célèbre du-
ché d'Italie, dont trois provinces ont
été cédées à la France.
Sâbbatus fl. [It A.L a Samto, pet. fl.
du Napolitain (Cakbria Gitra)j
Sabelu, voy. Samniies.
Sabesus^ Midlembach, ville de Transylva-
nie.
Sabiacum^ Ce, dont le nom subsiste dans
PontS'de-Cé [Quicherat], voy. Vomi
Sabii.
Sabina, pays des Sabbins dans li LAtium^
correspond auj. à la délég. de RieH,
et conserve son nom, la Sabine.
Sabini [Varro, Cic, Liv.,Plin., etc.], ïaSîw
|Pt., Str.], peuple du Latium> au N.-O.
de Rome (voy. Mommsen).
Sabionetta, Sabulonetta, Sc^nonetta, ville
d'Italie, dans la délég. de Mantoue.
Là ftit établie Tune des plus importantes impri-
meries hébraïques du Xf i« siècle ; de Rossi lui a
consacré une monographie spéciale : Annatt B&reo^
Typ, di Sabloneta; la première topographie Ait
installée dans la maison du Juif Tobias Foa, qui se
fil assister de Jacobus Tedôico, savant Padiouan,
comme correcteur ou prote, et dis Jacob ben Neph*
tali Cohen, comme imprimeur; en 1555 II fit Tenir de
Venise Adel-Kind qui porta cette typogn^hie à son
plus haut point de perfection. De 1651 \ ISiM l'im-
primerie fonctionna sans interruption \ Sabionetta ;
on retrouve plus tard, en 1615 et 1610, les l>eanx types
hébreux de cette tille dans des livres exécutés à
Venise.
Le plus ancien livre sorti de ces presses parait être
un traité du célèbre Isaac AtMirbanel, Juif de Lis-
bonne, « uno degli uomini pih grandi che per inge-
gno, per dottritia, e per poliUca abbia a?uto re-
braismo ». Il naquit k List>onne en 1457 et moiunità
Venise en 1508 : ÀtfrabitMU (P.. Isaac), Marehêvtd
amisenê (il Carro doppio)^ seu comment, in Deu-
teronimium, Sabionetae, an. SU, chr. 1551, in-foL
de 146 pp. « Questa edixione, dit de Rossi, è molto
rara e conserva alcuni passi originàli contro la reÛ-
gione cristiana e i principi, che sono stati soppressi
nelle alire. »
Nous citerons encore: Pentateuchus Htbr, lu
C/ialdaicus, eum Chatd. OnkeUni paraphratiet
eum V Megillàlh et UaptaréttL Sabioiiettc, Tobias
Foa, 317 (1557), in-12 de 556 If. à 28 lignes. Un
exerapl. sur vélin est à la Bibl. impér.; un autre a
été adjugé au prix de iU guinées a la vente Vl^il*
liams.
Sabis fl. [Caes.], Sambka INot Imp.], la
Sambre, rivière, affl. de la Meuse.
Sabis fl. |T. P.], Sapis, il Savio, pet. fl.
d'Italie^ de l'Apennin à l'Adriatique.
Sabliolum^ Saboletum^ Sablé, anc. ville du
Maine^ sur la Sartbe, avec titre de
marouisat; aiij. chef-lieu de canton
(Sarthe).
SABLONCEiXiE ^ Soblonceoux , bourg de
Saintonge (Charente-Infér.}> anc. abb.
d'Augustins.
Sablones [J. k,\, dans la Gaule Belgique^
auj., suiv. Reichard^ Venho, ville forte
de Belgique (Limbourg).
Sàbriana iEsTUARiUM [Tac], Saêpuéva ttox*
S>tol.J, femboucbure de la Seœm,
ans le canal de Bristol.
Sabrina [Tac h Sabriana, ihe Sevem, le
plus grand fleuve d'Angleterre.
SABUT.ETA Burdigalensu, lesLondes, vastes
plaines de sable, entrecoupées de la-
gunes et de marais, bordent TOcéan de
Bordeaux à Bayonne, et donnent leur
nom à un département.
Sabulonetta, voy. Sabionetta.
SACiE [T. P.], Lagevento, bourg d'Itaiie>
à Fembouch. du Pô [Reichard].
Sacer m ons, voy. Mons Sacer.
Sacbr Pagus, voy. Eixwvu.
Sacer Portus, Barbellum, St-Port-^uv'
Seine, commune de France (Seine-et-
Marne), avec un anc. abb. cistercienne,
nommée Barbeaux,
SACHSENmjSA, SachsetUumsen, petite ville
de la prov. de Waldeck (distr. de la
Werbe).
Nous trouvons au l^r cat. R. Heber (n" 1420) :
Charlatanerie der BucMuouUutÉg, Saéhsenhausen,
1752, in-8o.
Saciacum, Sacy, commune de France, près
Clermont (Oise); on distingue Sacy-k-
Grand et Sa€y-/e-Peiit.
Saciu [PL], laxtXtc rpt.J, Saciu Martu-
uuu, ville des Turauli dans la Bétique,
auj., suiv. Reichard, Chiclana, à 20 Kil.
de Cadix, et, d'après Bischoff et Môl-
1er, Alcorrucen.
Saolinium, Sédin, pet. ville de la Flandre
Wallonne, auj. cnef-lieu de canton du
dép. du Nord.
Sacillum, SacUe, bourg de Lombardie
(délég. d'Udine)i sur la Livenza.
SaCUTUS, voy. SAUOCLITAi
Saconium, Sâckingen, ville du grand-duché
de Bade (cercle du Haut-Rhin);
Sacra Insula, Religoland, EelaoUmd, île
anglaise de la mer du Nord, vis-à-vis
des emb. de l'Elbe et du Weser ; c'est un
de ces ports de ravitaillement et d'abri
1123
SACRARiA. — SALA.
1124
aue rAngleterre a su créer à sa marine
oans toutes les mers du globe» à Gi-
braltar^ Malte^ Aden, Périm, etc.; ce-
lui-ci a de plus une grande importance
stratégique.
Sacraria, stat. de l'It. Hieros.^ entre
TreTi et Spoleto^ auj. le Vene, dans la
délég. de Spoleto.
Sacrum GiSSARis, Sancbrra^ Sancerre, Tille
de France (Cher)^ près de la rive gau-
che de la Loire ; anc. titre de comté ;
devint l'un des principaux boulevards
des protestants pendant les guerres de
religion.
Sacrum fl., 'O Upb; IIoTafw; [Ptol.], fleuve
de Sardaigne, auj. VUras; — un petit
cours d'eau du même nom en Corse,
s'appelle auj. ÏOrbo [Reich].
Sacrum prom., To Ufov dUpov : plusieurs caps
onl porté ce nom chez les anciens,
entre autres le cap Saint-Vincentt à l'ex-
trémité S.-O. du Portugal; Camsore
Point, au S.-E. de l'Irlande; k cap
Corse, au N.-E. de l'ile de ce nom, etc.
SiEBOiuM, Sdbye (anc. Mariesiaedf), ville et
port du Danemark, sur le Cattégat.
SiEPiNUM, Sepinum [Liv.], laîtnvov [Pt.J,
ville du Samnium, auj. Sepino, ville
épisc. du Napolitain (Molise).
S-£TABICULA , 2aiTa6{)c&uXa [PtoL] , ville dcs
Edetani, dans la Tarraconaise, fondée
par les Carthaginois, dans une île du
Xucar, citée dans Vit. des AquœApolL,
auj. Akira, ville d'Espagne de l'intend.
et au S.-O. de Valence; les Arabes
l'appelèrent Al Gesirah, ou Al Djézyréh
(l'Ile),
SiETABis, Satives, Satiiive (anc. Mss.),
connue par les Romains sous le nom
d'AuGusTA Valeria, ville de la Tarra-
con., auj. Xativa, ou San-Felipty ville
forte d'Espagne, au confl. de FAbayda
et de la Montesa (intend, de Valence).
Sagadava [T. P.], Sanadapa [G. Rav.], ville
de laMœsie, auj. Daniamoi ou Dajakoî,
bourg du Pachaiick de Silistrie.
Saganum SiLEsiJi, Sagan, ville de Prusse
et chef-lieu de cercle, dans la Silésie,
anc. titre de duché.
Cest k 1629 que Falkcnstein et Cotton font re-
monter rimprimcrie à Sagan, et nos recherches,
pour arriver à la reporter plus haut, sont restées
sans résultat. A cette date nous trouvons plusieurs
volumes ; la plupart des ouvrages de l'illustre astro-
nome Kepler k partir de 1028, époque où il fut attiré
par le duc de Sagan et vint se fixer dans cette ville,
ont été publiés là. Il est donc permis de croire que
c'est à ce gi and homme que la ville de Sagan est
redevable de rétablissement d'une imprimerie:
/. Kepplcriad EristotamJ» BarltchUrupomiof
decomputatUmeet eéUione EphemariéMm, SismiI,
1020, in-«o ; etl'iniiée sahnnte : J. KeopkrtEpki-
maides novœ moiutim eaUtJhtm ta «mo 1617
ad 1090, tom. 1, partes I-Hl, in^o. La iiiiaitu
rirtie est publiée à Lints en lfl7, etlei dMB «MTCi
Sagan, en 1050.
Sagitta [Alb. d*Aix], la Sagettb, Settc
[Joinvillel. Sidmy auj. Seûf, Seyde,
ville de 1 antique Phénicie* sur û Mé-
diterranée (pach. d'Acre): à côté, se
trouve le couvent de llar-Helya, qai fat
la résidence de L. EsUier Stanhope.
Sagium, Sagiorum Civ., Sajvs ûvitas
[Monn. Mérov.], Civ. Salaruh Satts,
Civ. Saconensis, ville des Saii ou Sagii,
dans la UI* Lyonnaise, auj. Séei^ Sêês,
ville épisc. de France (Orne). D'Anville
consacre aux Saii un important tra-
vail (voy. aussi M. de Gerville).
Sèex, iiége d'un évécbé, nepouTait pas rester
imprimerie; c'est, croyont-noos, ain premières
années du xviu* siècle qu'il convient delà reponer
avec un typogr. du nom de J.-B. Briard, oooum in-
troducteur. Le premier livre qae noof Irminaiailoi
est un Eloge du célèbre réformateur de 11 TlRupe,
AmuuMtJean le Bouthillier de Rancé, composé ci
latin et en français par Louis d*Aoqain, éréinie de
Séea. Séea, 1701, in-A» (P. Le Lorc, I, tSlW).
M. Frère, qui dtece Tolonie,n*accueiDepiiila soua-
cription donnée par le P. Le Long, et ne nlt remim-
ter l'Imprimerie à Séez qu'à i7M, afec une tdttrt
poitoraie de Mgr VEveaqw de Sêeumelergéât
ion dioeéâe, air te rétabliêiement éa tonftrmt»
eccUsiastique», Sées, Jean Briard, in-8* de 117 p^
En 17S1 Briard était mort et sa veuve lui avait
succédé : la Doctrine chrétienne rédigée en fonne
de catéchisme par Pevesquê de Sées.,. Séez, veuve
J.-B. Briard, 17S1, in-8*.
On voit que cette imprimerie était exchuivcment
consacrée au senice du clergé ; il n'est donc pas
extraordinaire que l'arrêt du conseil en date du
31 mars 1730 supprime purement et simplement la
typographie dans la ville de Séex.
Sagonna, Saogonna, voy. Arar.
Sagra fl. fPlin., Cic], *0 lop^st;, petit
fleuve duBruttium, auj. •/ Sagriano,
Sagrls KL., SdJ^poc [Str., Pt.], fl. du Sam-
nium, auj. il Sagro ou Sangro.
Sagintia [Liv., PL], icL^ox^mx [Pt.], ville
de la Bé tique, auj. Xigonza, près de
Médina Sidonia.
Saguntum [Plin., Liv.],247curfov [Pt., Str.,
PoL], Saguntus [Mêla], célèbre ville des
Edetaiii, dans la Tarrac.,sur remplace-
ment de laquelle s'est élevée Munte-
dro (Mûri Veteres), dans le roy. de Va-
lence.
Sau, voy. Sagium.
Sailentes , Saillaiis , bourg de France
(Drôme).
Sala, Salje Palat., Salz, bourg de Ba-
vière, près de Neustadtj on y voit les
ruines de l'ancien palais de Saliburg,
résidence des rois francs.
H25
SALA. — SALI A VETUS.
1126
Est-ce ï cette petite localité, est-ce à la petite
ville de Selu (Saletio), que s'applique le rensei-
gnement bibliographique (oivani ? Nous trouvons
aucatal. des Elievirs de lOM : Schrôderi defentU)
Lavrenbergii in Aphoritm, Sale, 1024, in-à'*.
Sala, 2aXa [Pt.], Sau^ [It. A.], ville de
Pannonie, auj. Szala Egersseh, bourg
de Hongrie sur la Szala.
Sala fl., lâXoLç fSlr.], la Saaie, riv. de
Saxe, afQ. de l'Elbe.
Sala fl., plusieurs riv. portent encore ce
nom : la Selle, pet. riv. du Hainaut
français ; — la Saahy afQ. du Main ; —
la Sétida, près de Malaga (Espagne).
Salacia [Mêla, PI., I. A.], laXaxiwt [Pt.],
Urbs lifPERATORiA [Grut.j, municipc des
Turdetani, dans la Lusitanie, auj. Al-
cacer do Sol (ou Alcaçar), ville de Por-
tugal (Estremadura).
Saladtensis GoBfTr., le Comitat de Szalady
en Hongrie (cercle au-delà du Danube).
Salamantica, voy. Salmantica.
Saiamis Ins., loXapii;, ile de la mer Egée,
dans le golfe Saronique, sur la côte E.
de la Mégaride, auj. Koliuri, Co/ourt (en
turc), S<uamin (en grec); victoire deThé-
mistocle sur les Perses, Tan 480 av. J.-G.
Salamis, loXafifç, ville principale de Tile
de Chypre, fondée par Teucer; rebâtie
par Constantin à la suite d'un tremble-
ment de terre, et appelée ConstanHa;
auj. PortO'Comtanza,
Salancia Sabaudorum, Sallanches, bourg
de Savoie, dans le Faucigny, au pied
du Mont-Blanc ; auj. à la France (Hau-
te-Savoie).
Salaniana [I. A.j, ville de Lusitanie, au
N. de Bracara Augusta, auj. S. Jaime
de Villela.
Salapu, laXoLitldy en Apulie, Salpi, au N.
de rofanto, dans le Napolitain; c'est
l'anc. port d'Arpi, sur le Salapina Palus,
Logo di Salpi.
Salaria, Col. Salariensis [Plin.], ville des
Bastitani, dans la Tarracon., auj. Sa-
biste? entre Baeza et Ubeda (intend, de
Jaën), ou peut-être ChincUla, ville d'Es-
pagne, dans r intend. d'Albacète.
Salassi, laXwjfioi, peuple de la Liffurie
fGaule cisalpine), occupait la vallée de
la Doria et le territ. d'Aoste.
Salauris, dans la Tarracon., auj. Pfterto
de Salon?
Sala VII, voy. Salves.
Salc A ,%ov . Longosauss A .
Salda [T. P.], Saldum [G. Rav.], dans la
basse Pannonie, auj. Szlatina, bourg
de Hongrie [ReicbJ.
Salduba, voy. Cssaraugusta.
Salduba fl., le Rio Verde, pet. fl. d'Es-
pagne.
Salebia, Selby^ bourg d'Angleterre (York-
shire); patrie du roi Henri !•'.
Salebro [I. a.], Salembro |G. Rav.], dans
l'Etrune, sur le fl. Pecora, auj. Scarli-
no^ bourg de Toscane.
Salembrucca, voy. Sar^e Pons.
Salentini [Liv., Plin.], ïaXtvTîvci [Ptol.J,
Sallentini [Mêla], peuple du S. de l'Ita-
lie, occupait les rivages du golfe de
Tarente.
Salentinum Prom., voy. Japygium.
Salera, la Sauldre, affl. du Cher.
Salernuii [Liv., Vell.], lixepvev |Strab,].
anc. col. grecaue, appartint aux Ro-
mains, aux Goths, aux Lombards, aux
Normands^ auj. SiUemOy chef-lieu de la
Princip. Citérieure/ sur le golfe qui
porte son' nom, au S.-E. de Naples.
I/université de Salerne, illustrée par une dcole
de médecine, fut fondée par l*aventurier Robert
Guiscard au xi« siècle.
Mous avions relevé dans les vieux catal. de la Bod-
léienne qui sont sous nos yeux (Oxford, 1620, in-ft**,
et ibid., 1674, in-fbl.),ri!idIcation d'un livre imprimé
à Salerne en IMS ; mais la description en est telle-
ment sommaire que nous sommes heureux que
M. Cotton, dans son Typoçr. Gaz, de 1866, nous
permette de suppléer au laconisme des susdits catalo-
gues : Paulus GrjfHgnmnu (de SaUrno), Ubellu»
de Pulsibu» et Vrinis, A la fin : Impresnim Saler-
ni per C. Atlifanum^ anno êalutiferœ ineamatiO'
nia MDXuii, die veto 25 menêiâ JunU, Teuavrttm
[Turcarum) maona etaue moteêtanie regnum
Neapoiitanum, In-12, dit M. Cotton; in-8% disent
les deux caul. de la Bodiéienne.
Salerhum, Sdlers, bourg d'Auvergne (Can-
tal).
Salesia, Saletio [It. A.], Sauso [Amm.
M.], Saloissa Castrum [Frédég.J, voy.
EUZATIUM.
SalA;lda [Struv.], SacUfeld, ville du duché
de Saxe - Meiningen - Hildburghausen ,
sur la Saale.
Imprimerie en 1710: Roun, Dermit Gçtt redeH"
der Jacob. Saalfeld, 1710, in-12.
Salganea [Liv.], SaX-ydÈvioç [Str.], boure de
Bœotie, sur les ruines duquel s*élève
auj. le Monast. de SMeorgeSy Haghio
Giorgio (Voiotia).
Salhusium [Struv.], Salhausen, bourg et
anc. titre de seigneurie, en Thuringe.
Saua fl., la SeiUe, riv. de France, affl.
de la Moselle. — La Sella, riv. d'Es-
pagne dans les Asturies.
Saua vetus, Oldensael, Oldenzaal, ville
de Hollande (Overyssel).
H27
SAUCE. — SALIS AQUA.
1428
Sauce in Pago Parisiaco [Gesta Dagob.J,
Saulx les Chartreuœ, commune de France
(Seine-et^Oise), près Corbeil [Lebeuf^
IX, 305).
Saucetanum, Sauiçay, Saolzay-le-Potier,
commune de France (Cher).
Saucetum, Sauzet, commune de France
(Allier).
Salicetum (T). Salicetto, bourg du Pié-
mont, sur la Bormida (prov. de Mon-
dovi).
N'est-ce point là un nom de lien «Timpreasion
imaginaire 7 On peut Tadmettre d'aatant mieux que
le livre soutcrit i cette rubrique, oue ncRu avons k
citer, est un de ces pamphlets qui oe tout temps ont
aimé à dissimuler leur provenance : Ltotthad»
{Gratiani) EUxir Jetuiticum, êive QubuetMenita
JentUarunu SalicelQ, lOU, in-12. [Bauer, SuppL II,
176] ; ce livre doit être fort rare, puisque Ifebi ne
Ta point connu.
M. Cotton traduit Saucetum par la Sauitaye^
\\\\t de France (inconnue); et ugnale une impri-
merie existant en 1640 « in eoUegio Satieetûno ■.
Sauq, voy. Salybs.
Sauna, Hallein, yille de la Haute-Au-
triche (cercle et au S. de Salzburg).
SALINiE, 2aXlvai [Ptol-]> CiVITAS SaUNARUM,
Castellona, Casteltane, ville de France
(Basses-Alpes), sur le Verdon [Bouche,
Hist. de Prov., III. 2]. D'AnvilIe conteste
cette attribution, et traduit SAiJNiS
par Seillans, bourg de France (Var).
La ville de Castellane a appartenu Jadis en toute
souveraineté à rillustre maison de ce nom; Timpri-
merie parait y avoir existé à la fin du x%'iii« si^le,
car nous connaissons V Histoire de la ville et du
comti de Castellane. Castellane, 1775, iu-12.
Saun-i-: [It. A., T. V,\, en ApuUe, auj.
Tone delle Saline, dans le Napolitain.
Salln'je, SoXIvai [Pi.], dans la Dacie, auj.
Torda Thoi'enburgy ville de Transylva-
nie, chef-lieu du comitat de ce nom.
SaunjE, voy. Ad Saunas.
Salingiacum, Solingen, ville de Prusse,
chef-lieu de cercle (prov. du Rhin), sur
la Wipper; célèbre par ses fabriques de
coutellerie et d'armes blanches.
L*imprimerie remonte A Solingen à une date assex
reculée; Panzer, Falkenstein, etc., la reportent à
15S8 ; mais nous trouvons déjà trace de l'établisse-
ment de Johann Soter l'année précédente : Joliannis
Bivii Castigationes locorum quorumdam^ ex
M. T. Ciccronis Bruto, Oraiore^ EpistoUs fami-
liaritms, adiecta expUeatione, Solingiaci, 1537, in-S**
[Dunemann, p. 102; Bauer, III, p. 325, etc.].
M. Cotton signale également un vol. à cette date :
Origenis Tropologiœ SalingiacL apud Motam
Chartaceam, cis Viperom, Joannes Soter excude-
bat, anno 1537; mense Junio» Cette souscription a
le mérite de nous apprendre oue J. Soter était, en
même temps qu'imprimeur, fabricant de papier.
Le vol. que cite Panzer : « Super Aggceo Fro-
pheta Joannis Eckii Cotnmenlarius. Salingiaci,
ijrpis Joh. Soteris, in-S" ■, figure au cat. Le Tellier,
p. 15, sous la date de 1586, mais cette date est erro-
née, et Panzer rétablit la Téritable qui est 1538. A
cette même date nous citerons t Agrippa (fl. C.)
in artem brtvem BavumOi EmUU Commtwimit,
SaHngiad, J. Soter, 1538, iii-8« de lU A teula
2 derniers bL, flg. gr. sur b. dans le teite \ ei ea-
core : Mneœ Symi Bartk. PiecoUmimi ât JMf-
nufrwn origine ae gesti» kiMtoria ad Gêorgttm
Pogaiebraeium Regem eketwa aaao MÙè. âalia-
giaci. Soter, 1538, in-8*» Noos pourrions nnltiplicr
ces citations.
Salinis (de]. Saches en Saumois [Frois-
sart], Sa/m, anc. priocip. d'Allemagne,
divisée auj . entre la Prune et le Loxem»
bourg.
Salinis, Salikensb oppidum, Saun^Sco-
îiNcoRUM vicus (VaïHs Seodénça in Se-
manis ubi nunc SaMnarum hSem, Vitt
S. Anatolii), Salinsy ville de Fraise
(Jura), au pied du mont Poupet^ sur
la Furieuse.
Les Romains eiploitaient d^ les •ooitci nlfaitt
qui donnèrent leur nom A eetle vflie; oo a f '
ment découvert, aux environs de Sattns, dej
antiques grecs et romains; ce tat là quel
talès trouva les quatre petits bronzes fgnet^ letplos
précieui de sa riche collectioD.
L'imprimerie exista à Salins au xv* dècle;a
imprimeur du nom de Jean Després, qira but Uea
se garder de confondre avec le célènre tipogiMis
Bnsien, Jean Dupré, y ezécuta dès 1M5 on um
iporiant : Missale seeunâum umm eeckilm M-
êWUinœ, A la fin : Divinis exaetum atupêetb ctaro
Salinensi oppido^ secundum BituaHmm WKtrof(h
lUanœ ecelesiœ missanan annuatlmm utam : opu
ctarissimum caraeteribus impenaa JoaMaiiât Prt-
tis dUigenter correctis, Otympiadihu DomM mil-
lestnw CCGC lxxxv, in-fol. en gros car. rouges et
noirs, fort bien imprimé'; «un véritalde dief-dftto-
vre d'impression », dit le P. Laire, dans sa Dfsaerfa-
tion sur l'origine de l'imprimerie en Frwnckt-
Comté. Ce beau livre est le résultat d'un contrat
d'association passé entre Jean Després (on De^reb),
Benoit Bigot et Claude Baudraud, dont les immbs
sont rapportés dans raveriissemeiit qui précède k
volume. Ce rare >olume manque à la Bibliotlièqae
impériale ; M. Claudin, libraire de Paris, dit en avoir
découvert un exemplaire ; mais, comme nous n'avons
point eu la bonne fortune d'examiner ce précieux
incunable, nous sommes, à notre grand regret, forcé
de nous en tenir à la description qu*en a donnée le
P. Laire.
Les arrêts du conseil de 17M et de 1799 compren-
nent Salins parmi les villes qui ont droit à un im-
primeur ; le rapport fait A M. de Sartioes en ITM dit
qu'à cette date le titulaire se nommait Antoine Bes-
son, établi en 17àl, confirmé par l'arrêt de 17S9;
ce typographe était né à Lyon en 1705, il possédait
deux presses.
Sauocanus portus, 2aXiûxavo; (ÎTaXiMUEw;)
XiuLtiv [KHoI.], au N. du prom. Gobœuni,
cap St-Matthieu, petit port que d'An-
villc croit avoir existé dans VAnse du
Confpiet, mais que Sprûner place posi-
tivement à Plouescat, chef-lieu de can-
ton du Finistère, entre St-Pol et LfS-
nevcn, au fond de la baie de Kernic.
Salioclita [It A.], Sarcutjk VILLA, super
fl. Joina in pago Stampensi [Dipl. Da-
gob.|, Saclasy commune de Fr., sur la
Juisne, arr. d'Etampes (Seine-et-Oisej.
SaUS AQl'A, SALSiE AQUiE, SélzCuX, bOUrg
de Suisse (canton de Soleure).
H29
' SAUSBURGIUM. — SALOMACUS.
1130
SAUSBLR(;irM, SALISBURCrM, VOy. JUVAVUM.
Salisso [It. Ant.], Salzig , bourg des
bords du Rhin^ entre Bin^en et Go-
blentz: ou, d'après d'Anville, Sultz-
bach, dans la Bavière Rhénane.
Sallingicum, ScUlingsundt, bourg du Jut-
land, près Viborg (Danemark).
Sallodium, voy. Longa Sauna.
Salluntum [It. A.], dans la Dalmatie, auj.
Eski-Slana [Reichard].
Salmanciacum [Aimon.J^ SAUiUiNcucuM
VILLA, résidence des rois des deux pre-
mières races, dans laauelle mourut
Carloman, frère de Cbartemagne, auj.,
suiv. Doublet, Pithou, etc., Samoucy,
village de Picardie, près de Laon ; et,
d'après d'autres géoçr., MorUSaujùn,
près Langres ; M. Quicherat dit Sai*-
tnoussay (Maine-et-Loire) (î).
Salmamtica [Flor., It. A.], laXjMcvnxa
danslaTarracon., sluu Salamanca, Sa-
lamanquey cheMieu de la prov. de ce
nom en Espagne, sur le Tonnes, cé-
lèbre université fondée en 1200.
C*est à l'an 1480 que l'on ftft remonter Pintro-
doction de la typographie à Salamanque. Le lie
Cabrera dit que « los AmaotlUvaron laimprenta»
dans cette TlUe ; il entend évidemment par « los
Amaos», Amaldo ou Amao Guillen de Brocar. et
son fils Juan de Brocar, les célèbres tvpogr. dont
nous avons eu souvent roccasion de parier. Le pre-
mier livre connu est intiu: Iiitiioddctioneslatii<ije
A, Antonii Nebbissensis. a la fin: jEUi Antontt
Neàristensis grOmatici Introdwtiones latfnœ ex-
plicatœ Salmantieœ anno nataU ehriaUano
M. cccc. Lxxxj. ad xvij. K. Pebruarii. Deo ara"
lias, In-foi. k 2 coU goth., sans chif., avec une dédi-
cace de l'auteur à D. Pedro Mendoza (voy. Mendei,
p. IlS-llft]. Genc rare édition, dont un belexempl.
est conservé k la bibL roy. de Madi id, fût commeo-
cée en IMO et eut un succès tel, qu'on dutlaréimpr.
l'année suivante.
D. Dion. Hidalgo, dans la nouvelle édition qu'il
donne de Mendez, consacre deux articles nouveaux
rdatifs k la typographie de Salamanque au xv« siè-
cle, et décrit un nombre considérable d*édiUons
dues aux presses de cette ville ; nous ranvcrronsle
lecteur k cet excellent travail, ainsi qu'à la BibUogr,
EtpaH. de Sancho Rayon et de Zarco del Valle.
Presque tous les volumes imprimés dans cette
université, la plus importante de l'Espasne à cette
époque, sont des livres de grammaire, ae philoso-
phie, d'histoire, et quelques romans ou CaneUme-
ro8, entre autres le célèbre et précieux CancUmero
de Juan de la Enetna de IHM.
Les imprimeura de cette ville, outre les Brocar,
sont, pendant ce Xf siècle : Leonardo Aleman, y
Lupo Sanz de Nanarra, compafieros ; Juan ou Hans
Gysser Aleman de Silgenstal (Sellgenstadt), et Juan
Porres ou de Porras; enfin, en 1500, nous trouvons
cité par D. Sancho Rayon et Zarco del Vtlle un im •
primeur que ne signalent ni Mendez ni D. Dion.
Hidalgo; il se nomme Christoforo de Alemania
(Bntayo de una BibL EtpaH,^ t, l«r, n« 288].
Au xvie siècle les principaux typogr. de Sala-
maocasout t Lorenço de Lions (Lyon), mercador y
impressor (1510) ; Juan de Ganoua, Andréa de Por-
tonariis, de la Camille des imprimeurs de Venise ;
Pedro de Castro, enfin deux membres de llllustre
famille des Juntes, que M. Renouard ue sisnale pas :
Joannes Jnnta que nous trouvons établi k Sala-
manque, de 1543 a 1501, et son fils Lucas de Jnnta,
qui lui succède et qui exerçait encore en 1575.
Salmenhemium.
Lieu d'impression supposé : CaneeiUuHœ Anhai"
tinœ paré uevnda i» ffua non ita pridem a quihtê»
dam édita Cancetlarta Hiapaniea nerpote simul
ae lepide refUtaiur.,. auetort PaHo Hereuniano
J. C Salmenhemii typis Germaiil RheinfeldiC 1624.
in-4«; le célèbre Jésuite Jacques Keller avait adopté
ce pseudonyme (voy. Bayle II, 1608). Nous pensons
que cette réponse de Keller à Camerarius nit im-
primée à Munich.
Salmona fl., la Saim, afil. de la Moselle,
dans la Prusse Rhénane.
Salmoraois, Voy. Halmyris.
Salmorucus pagus, le Saumurois y anc.
gouvem. et district de l'Anjou.
Salmovincum, Toy. Castrum Sinemurum.
Salmurium, Satjcurus, Saumur, ville de
l'Anjou, du dioc. d'Angers, de la gê-
ner, de Tours, auj. chef-lieu d'arr. du
dép. de Maine-et-Loire, sur la Loire.
Cette ville ftat l'une des places les plus fortes des
Réformés et eut une granile importance à Fépoque
des guerres de religion ; elle possédait use abb. de
Bénédictins de la ooogr. de St-Maur.
Les ordres sangufaiaires des misérables conseillers
du roi Charles IX ne lurent que trop scrupuleuse-
ment suivis à Saumur, au mois d'août 1572; et les
réformés ftarent bravement surpris et égorgés an
nom de Dieu et du roi; la religion fht longue à ci-
catriser ces blessures, même après que Saumur eut
été mise entre les mains du roi de Navarre.
L'imprimerie remonte en cette Tille en Tannée
1582, dit Falkenstein ; 1605, dit Temaux ; nous ne
connaissons pas de livre k cette date de 1582, mais
un grand nombre avant 1605 ; voy. pour une pièce
exécutée en 1580, CataL de ta Bitl. imp, (t. I,
p. SSO), voy. aussi au Manuel^ l'art. couMcré à
Ph. de Momay.
Cest à Thomas Porteau, limprimeur bien connu
de Niort, la Rochelle, I^ons-en-Saintonge, que l*on est
encore redevable de la proto-typogr. de Saumur.
Les principaux imprimeura qui lui succèdent sont,
au XVII* siècle: René Hemault, D. Lerplnière,
Jean Leanier, Roosselet, Ribottean, Pean, Fr.
Bmou,etc
Les arrêts du conseil de ilOk et 17S0 concèdent
à Saumur le droit de posséder une imprimerie \ et le
rapport fait à M. de Sartine, en 1760, nous donne le
nom du titulaire à cette date : c'est Anne l.amiche,
veuve de Franc. Degouv, imprimeur, reçu en
1726, avec deux presses ; elle a deux fils qui doivent
lui succéder et exercent avec elle.
Salmtdesstjs [Mela,Pl.],2aXfu>^iioa6c [Her.^
Xen., Str., Pt.], Halmtdessus, Tille
de la Thrace, sur le Pont-Ëuxin, auj.
Midiah, Midja, sur la mer Noire (Paon,
de Silistrie).
Salo, Toy. LoNGA Sauna.
Salo fl. [Martial], voy. Bn^njs.
Salodurum, voy. Solodurum.
Salohacus [L a.], sur la voie d'Aqu»
U31
SALOMONIS VÏLU. — SALVIACUM.
un
Tarbellicœ à Burdîgala, auj. Salles,
bourg de Fr., de 1 arr. de Bordeaux
(Gironde).
Salomonis villa, Salomonium, Salmam-
weiler, anc. abb. de Gîteaux^ en Souabe,
s'appelle auj. Sakm, palais gr. -ducal
du gr.-duché de Bade.
Salona (Mêla, PL], laX&va [App.l, ïaXwv
[Str., Dio G.]> Salon^e [Mart., pL Gœs.,
It. A.], ïflcXwvai [Ptol., Pr0C.|, COLONTA
Juua Mahtia^ Golonia Juua Salona^
depuis Spolatum [T. P.], ville des Scor-
discij, en Dalmatie, sur la côte de
FAdriat., anc. col. romaine, aui. Spo-
latro, Spalato, ville fortifiée de Dalma-
tie, chef-lieu du cercle du même nom;
l'enceinte actuelle de la ville corres-
pond aux murailles du palais que Dio-
clétien s'était fait bâtir ; on voit dans
le voisinage les ruines de l'antique
AsPALATOs (Salona vetus); c'étût de
cette ville que partait la Via Gabiniana,
qui se dirigeait vers l'Est, en passant
par Andetrium.
LMmprimeur de Ztri, GioT. Demardil, fonde à
Spalato un éublissement typogr. dans les premières
années du xix* siècle, et on pea pins tard, rers
$830, GioY. AnL Plperata et son fils Bemardo ac-
Ï nièrent la propriété de cette maison ; la yeuve de
emardo excr^it encore en 18S5.
Salona, la Seille, afû. de la Moselle.
Salopu [Not. Imp.], Sciropesberia fau
xm* siècle), Sa/op, Shrewsbury (en
saxon : Scrobbesbyrig ; sur les livres
welshes ; Mythig, Mwythig), ville d'An-
gleterre, sur la Severn (Schropshire).
Cette ville possédait anc antique et fort belle abb.
de Bénédictins ; sa position sur les frontières du
pays de Galles en fit une place importante à l'époque
des guerres des Gallois, m. Gotton nous donne la
liste des imprimeurs de Shrewsbury i le plus an-
cien est Thomas Jones, qui parait s*étre éubli
en 1*704; Tannée suivante, Thomas Gittens fonde
Dfseconde typographie.
Martin signale une imprimerit^ particulière en
1717 : Copy of a Deeree of Chancery, between
the tord and tenants of the Mannour of Ford,
alias Fordshomty in the County of Salop,
Shrewsbury, 1717.
Gotton signale : A Sermon by William Powell,
Dean of St-Asaph^ 1710, in-8* ; J. Davies* Display
of Heraldry^ 1719, etc.; nous ^Jouterons : Jones
IJ.) Vindication of St Mathevfs Gospel, from
WhistotCs charge of dislocations, Salop, 1721, in-8o.
Salopiensis Comitatus, le comté de Salop,
Shropshire (en saxon: Scrobscyre), sur
les frontières du pays de Galles.
Salpesa [Inscr.J, municipe de la Bé-
tique, au S.-E. d'Hispalis, auj., suiv.
Fierez, Fadalcazar, bourg d'Andalou-
sie entre Utreray Coronil.
Salsa fl., la Salza, riv. d'Autriche, affl.
de rinn.
Salsa Rhenana, voy. Elizattom
Sals£ aou£, voy. Salis aqua.
Salsovia [It. A.], dans la Moesie Inf., auj.
Ttilcze, TouUcha, sur le Danube, dans
la Dobroutschab.
Salsui.^ [Mêla, It. A.J, station de la Gaule
narbon., auj. Sakes, bourg et fort des
Pyrénées-Orient., près de VEUtng de
Lemaie (SALSULiE fons).
Salsum fl., le Guadajoz, affl. du Xenil
(Andalousie).
SALSLif mare, der Salzsee, en Thuringe
(Mannsfeld).
Salto, Saltus, SauU, bourg de Fr. (Vau-
cluse), au pied du mont Ventoux, anc.
titre de comté.
Saltus Algi^, la Vallée d'Auge, le ^ay$
et Auge, en Normandie.
Saltus Clevenqs, le Bailliage de CUmt-
ham, dans la Westphalie.
Saltus Tagiensis, la Sierra d'Akœraz,
chaîne de montagnes en Espagne.
Saltus Venatorius, Harzgerode, ville de
la princip. d*Anhalt-Bernburg.
SalÛCIA, SaLUTIUM, voy. AuGUSTA VAGnSNNO-
RUM.
Salugri, Saluggia, bourg de la province
de Vercelli (Piémont).
Salum, Salionno [Monn. Mérov.], Salofi^
ville de France (Bouches-du-Rhône),
patrie de Nostradamus et de d'Hozier.
Salumbrona, voy. Tuscia.
Salurnis [P. Diac], dans la Gaule Cisalp.,
auj. So/um, bourg et station du chemin
de fer de Botzen à Vérone, au N. de
Trente.
Salva, 24Xcua [Ptol.], en Pannonie, lieu
de garnison d'une cohorte, auj., suiv.
Reichard, JVyerges-wj-Pa/u (en ail. JVeu-
dorf), bourg de Hongrie.
Sai.va, Salvia,' Satwe, pet. ville de Fr.
(Gard), sur la Vidourle ; anc. abb. de
St-Benoît, fondée en 1020,
Sai.va terra, Sauveterre, pet. ville de Fr.
(Aveyron); plusieurs oourgs et com-
munes importantes de ce nom existent
dan» le midi de la France.
Salvator VicEcoMEs (S.), St-Sauveur-le-
Vicomte, bourg et chef-lieu de canton
du dép. de la Manche, sur la Douves :
sur la rive gauche, on voit les ruines
d'un château du x*" siècle; sur la droite,
celle d'une abb. de Bénédictins, fondée
en 1040 et détruite en 1792.
Salviacum, Salviaco [Monn. Mérov.], Sau-
viat, bourg de la Marche (Hte-Vienne).
1133
SALVITAS. — SANCTA CRUX.
H34
t
Salvttas, la Sauvetai, bourg d'Auvergne
~*uy-de-Dôme). — Une autre localité
lu même nom dans le Gers.
Sal\es, ïàxuic [Str., PI.]; Salyi [Liv.], Sal-
LYi [PI.], Salluvh [Liv.], peuple de la
Gaule Narbon. (Prov. Rom.), occupait
la vallée de la Durance et les environs
d^Aix; ils étaient d'origine ligurienne.
Salzvitita, ScUzwedely ville de Prusse, chef-
lieu de cercle, dans la prov. de Saxe.
L'imprimerie pénétra daoi cette ville an commen-
cement du xviii* siècle : Proben der AUgemebten
Sekrift nebit 4en SeMûêiel von 19 Spraehen.
Saluwedel, 1725, in-8*. Citoni encore: JuUi
Conradi Rûdemanui Mstorieorwn Palœo-Uar'
ekieorum CoUeetioneê Ili, doê iU dêr AUmàr»
kitchen Hittoriichen Saehen Sammlungen, Setu-
wedel, l'726-1728 [Vogt Bauer, etc.]. StmYiiis ne
signale pat cette collection rare (eue ne fut tirée
qu'à SOO cxempl.)» <lans sa Bibiiatk. Saxonietu
Sajcara fl. [Yen. Fort.], Somena, Siîmena,
[G. Rav.J, la Somme, pet. fl. de Fr.
affl. de la Manche.
Samarcouum (Sanctus Martiaus), Sam-
marçoles, comm. de Fr. (Vienne).
Samaru panum s. Marine, Sùmarjo, Somme'
rein, Samaja, ville du comitat de Pres-
burg, dans l'Ile de Tsalôkôz (Hongrie).
Paul Ember, dans son Hitt. eecl, reform. en
Hongrie (p. 127), commet une erreur grave en af-
firmant que la ConfeuUm helvétique de Tan 15(10,
trad. en bongrols en 1015, par P. Tsene Sienuienea,
ftit imprimée k Somoija ; cette impression eut lieu
en 1010 A Oppenheim. Némeib sisnale au milieu du
ivu* siècle la présence, à Somoija, d'un tirpographe
do nom de André Weghel ou Wecbel, qu'il rattacbe
à riUustra famille des Wécbel de Paris, de Franc-
fort et de Hanau : Agenda, at az : Stenl'Egyhàxi
Culekedeteknekt a' vagy Stenltégetnekf et enéb
egyhàst Szoigàlatok ki-êzolgâltatâtànak môdjtu
Egyhâxi Canoninkal egguûL Samariéban Nvomul-
talott Wecbelius Andris alul, 1050, in-12 de 80 (f.
Samarobriva, Samarobriga, voy. Amrianum.
Sambra fl., voy. Sabis.
Sambracia^ voy. Athenopous.
Sambroca, 2ap.6poxa [Pt.], leTer, pet. fl. de
la Catalogne.
SAMBUTiNUM JUGuif, def Sàfitis, montagne
de la Suisse. «
Same, Sahos Ins., voy. Cephallenu.
Samerium, Samer-auX'Bois, commune de
Picardie (Pas-de-Calais), anc. abb. de
Bénédictins de la congr. de St-Maur.
Samesium, SamoiSy commune deFr. (Seine-
et-Marne).
Samicum, 2ft(iucov [Ptol., Str.], Samacum [T.
P.], ville de la Tdphylie (Ëlide), dont
les ruines se voient près de Khaiaffa.
Samielum, Samiellum^ Voy. Fanum S. Ifi-
CHAELIS.
Nous avons cité deux volumes impr. en lOlS, à
St-Mlbiel, par Fr. Dubois ; en voici un autre k la
date de l'année suiv. que ne paraît point avoir connu
M. Beaupré : Phroies poetieœ, per M. FwUUmum
et A, S, /. 7. apud Franciscum Dubois. SamieUi
lOlft, in-12 (Cat. Maitiaire U,p. 250).
Saminthus, lai^kiyècç, dans l'Argolide, auj.
Kutzcpadhi [Leakej.
SAMlfONIIIlf PROM. [Mêla, PI.], Zopîvtcv
[Str.], cap. de Fue de Crète, auj. Cqpo
SAMNrriE, Sahntpes [Varro, Liv., PI.],
ZouMiTot, 2fl4fcvlmt, XawÎTfl», les Samnites
ou Safines, peuple de race sabellique,
l'un des plus énergiques de Tltalie cen-
trale; occupait le
Samnium, pays comprenant les Ahnazes,
. à l'Est de la Sabine, les bords du San-
gro et les plaines situées à V Est du
mont Matese et aux sources du Bifemo
(Abruzze citer., MoHse, partie de l'A-
, bruzze ult., etc.).
Sam oGiTue ducatus, la Samogitie, SmazalU,
anc. prov. lithuanienne, dépend auj.
du gouv. de Vihsa.
Samoscium, voy. ZAMOscniH.
Samosius fl.; le Szaimos^ riv. de Transyl-
vanie, affl. de la Theiss.
Samothrace Ins., XouioOpoxn, Samothracu,
ifl^toôpDtx», île de la mer iËgée, appelée
aussi Dari>anu [Pt.], Leucosia [ApoU.
Rh.], auj. Samothraki, Semendraki, Se-
menderek (en turc), lie turque au S.-O.
du golfe de Saros.
SaMPOUTANUM oppidum, panum s. HlPPOLTTI,
St-PôUen, ville d'Autriche, sur le Trai-
sen (Lande unler der Ens).
Samsoa Ins., Samos Danica, Samsoê, petite
lie danoise, dans le Cattégat.
Samulocenje [T. P.], ScMLocENNE [Inscr.],
ville de la Rhœtie, au S. du Danube,
dont la situation actuelle est discutée :
Duilingen [Mannert] ; Sahnendingen
[Reich.]; MûMen [Wiln.]; etc., Sprûner
n'indique point cette localité.
Sanbonenum, s. Bonetus, St-Bwmet, bourg
du Dauphiné (Hautes-Alpes) ; patrie du
connétable de Lesdiguières. — St-Bm-
net'le-4)kàteaUy ville de Fr. (Loire).
Sancerra, voy. Sacrum Cjksaris.
Sanclaudianum, s. Claude (Jura), voy.
Claudiopolis.
Le premier imprimeur de St-Claude s'appeUe An-
toine Dumoulin i Bèglement de ia Société popm-
taire de Nantua arrêté dam ta êéanee dm 81 nbt.
An #//. S. Uaude, Ant. Dumoulin, 179S, in-12, de
23 p.
Sancta CivrrAs, voy. Heiugsnstadium.
Sancta Crux, Szt^Xriif, ville de Croatie.
H35
SANCTA BIARIA. — S. TRUDONIS FANUM.
\m
Sancta Maria, Szabadka , Szent Maria
(Szveti Maria), bourg de Hongrie.
Sancta Maria in Fodinis, voy. Fanum
S. Marijs.
Sancta Maxentia ad Isram, voy. Pons
Maxentls.
Sanctj: Fidei Fanum, Ste-Foy^OrGrande,
ville de France (Gironde).
Sancti iEcmii villa, S. Gilles-les-Bouche'
ries, ville de France, sur le canal de
Beaucaire (Gard) ; concile en 4042.
S. A1.BANI Fanum, voy. Aleani Villa.
S. Albini de Bosco mon., S.-AvbirHies-
Bais, bourg et anc. abb. de Cîteaux,
fondée en 1137, près de Lamballe
(Côttô-duNord).
S. Amandi Ecclesu, voy. Amandopous.
Un imprimeur du nom de Gilles était, au com-
mencement du siècle dernier, dans la pet. ville de
St-Amand, si connue par ses eaux minérales: M. Ter-
naux cite : Considérattotu sur tes maladies conta»
gieuses. St-Amand, Gilles, 1788, in-12.
S. ANDREiE Fanum, in Scotia, voy. Andreo-
POLIS.
On trouve sor quelques vieux' livres Sanetan"
drois : voici un vol. i date certaine, imprimé i St-
Andrews : CoUzear. BauL Tne Tattl ofBaufCoU'
zear^ how he harifrett Kinç CHarlis, — Sanctan-
diois, be Robert Lekpreuik, 1572, ln-ft% gotta. de 8 ff.
S. Antonini villa, St-Antonin, pet. ville
de Fr. (Tarn-et -Garonne).
S. AuDOENi Fanum, voy. Audoem villa.
S. AUREUI MONAST. VOy. HIRSAUGIA.
S. Blasiani CiKNOB., voy. Blasu.
S. CARiLiEi oppidum, Carilesus, Anninsula,
St-Calais, ville de Fr. (Sarthc), sur la
petite riv. VAnille (Anisola): anc. abb.
de St~Benoit de la congr. ae St-Maur.
S. DoNATi forum, voy. Forum Appu.
S. Edmundi Buhgus, St-Edmunds, Bury-s,-
Edmunds; voy. Burgus Sti-Edmundi;
les terres de 1 abb. s'appelaient : Be-
ria Sti Edmundi.
S. Elerii fanum. St-Hélier (S. HiUier),
capit. de l'île de Jersey, à l'Angleterre.
M. Cotton nous apprend que le livre intitulé :
Stead*s Cœsarea, or History of Jersey, bien que
ne portant pas de nom de lieu, fut imprimé à Jer*
sey en 1798; mais, d*un autre côté, Lowndes cite à
la date de 1771, un autre vol. qu'il attribue égale-
ment aux presses locales : Code of Laws for the
Islandof Jersey— (Jersey), 1771, in-8o.
S. Facundi Cœnobium, Sahagun, ville d'Es-
pagne (roy. de Léon); anc. abb. de
Bénédictins.
S. Fereou oppidum, s. Fargeau, anc. ville
du Gàtinais, avec titre de duché; auj.
dans le dép. de T Yonne ; la magnifique
terre de St-Fargeau fut donnée à titre
de récompense nationale aax héritiers
du député Lepelletier.
S. FiDEus VILLA, S. Fal, S. Pkai, commane
de Champagne (Aube), avec titre de
marquisat.
S. Florentini castrum, voy. Erurobmca.
S. Gaudentu vnjLA, S. Gaudens, ville de Fr.
(Haute-Garonne).
S. Gengulh opp., Gengulfinum, s. Gen-
gcux^le-Boyal, pet. ville de Bourgogne
(Saône-et-Loire).
S. Genulfi Mon., S. Genou, bourgade de
Berry : anc. abb. de St-Benoit, fondée
en 828 (Indre).
S. Jacobi fanum, voy. Flavionia.
S. LlCERH Ck)NSEIIANENSIS GiV., VOY. LiTR-
RIUM.
S. Magni Cœnobium^ Fauces Alphim, ¥6t-
sen, ville de Bavière, sur le Lech. avec
une anc. abb. de Bénédictins, fondée
au vni^ siècle, et <iui porte le nom de
St-Mang; voy. Faucenje.
S. Martini fanum^ Szent Marion, vHle de
Hongrie, chef-lieu du comitat de Thn-
roisch.
S. Pétri de Galamis Ecci^su, Chawam,
voy. Calami.
S. RPJilGII FANUM, SaNTIREMI, SANHItEMIDI
Vico [Monn. Mérov.], St-Rémy, pet.
ville de Provence (Bouches-du-Rhône).
S. Secundi Insula, Isola e Manasieriû di
San Seœndo di Venezia,
S. Spiritus Vasconijï fanum, S^Etprit,
ville de France (Landes).
S. Trudonis fanum, Trudonopous, Si^Tnmd,
ville de Tanc. prov. de Liège (Limbourg
Belge) ; voy Fanum Trudonis.
L'imprimerie parait remonter dans cette petitr
Tille i 1788 ; à cette époque paraissent t Versemi-
linge der Brieven van den Heere Kemremenne
aen de Heeren theologanten van de Semuierien
van Gend, Brugge^ Ivren^ etc. Toî Trier, àf
Ptuckaen Fan Lier, L... Af... en boeckverkooper,
La collection de ces lettres publiées en 1788 et
1789, dit M. U. Capitaine, forme 2 irol. in-S*, «nh
de caricatures : l'abbé J. J. Van den Bbken, cha-
noine de I/Ou>^in, m était le principel oolldiora-
teur.
Ces lettres parurent à St-Trond, chei le Ukrairr
Michel, ainsi que le prouve une note da n* du IS
Juin 1789 des Annonces de Ilcnre : « La presse de
St'Trond vient de donner une Jolie infamie ci li-
mand, intitulée : Huitième lettre de Keuretmenne,»
Le 20 Janvier 1790 parut un Journal sorti • 4e
l'Imprimerie patriotique • de Sc-Trood, avec te
titre de : PostiUon extraordinaire de tous les Fays'
Bas et autres^ in-A* de ft p.; ce Journal périodique
continua Josqu*au 12 février 1792, mais avec Inter-
H37
SANCTÏO. — SANGONA.
M38
rop^iou du 2 mai 1790 au 18 fiéTiier suivant; il était
bis-hebdomadaire.
LUmprimerie patriotique était, croyons-nous, dl-
rig<f-e par un typogr. du nom de Jean^Bernard
8mits, qui alla qudqoes années après s'établir à
Louvain.
Sanctio [A. Marc], dans la Germanie i'«,
Sdckingen, bourg sur le Rhin (gr .-du-
ché de Bade); tnc. abb. princière.
SaNCTUS ARëDIUS , ScO AREDIO , SCOAREDI
IMonn. Mér.], Saint-YrieiX'SouS'Aixe,
St-Yner-de-ia-Ferche , pet. ville du
Limousin (Hte- Vienne).
Sanctus Clericus, San Quirico, bourg
d'Italie (prov. de Siena).
Sanctus Maurittus, Yoy. Agaunum.
SanctusUrsinus, $ant*Orsimdm^ SanfOrso,
SanfUrsino , pet. bourg italien , au
N. de Vicence < nel territorio Vicen-
tino, lontano da quella città drca mi-
glia XII. »
Saot*Orso fut. au xu» siècle, an château très-for-
liflé dont s*étalt emoaré Budin, le célèbre tyran
de Padoue; an XT^ siècle, un imprimeur bâlois du
nom de Lifonard Achates (on Léonard de Bile), que
nous voyons fonder des étabUsseraents typogra-
phiques à Padoue et à Vicence, vient dès IftTl plus
paciflquement qn*Enelin, s'Installer dans^ le bourg
de Sant*Orso, et y fonde un étabtissement typogr.
qui précède celui de Vicence.
Voyex an sujet de cet imprimeur un excellent
travail dans lequel M. Bnuiet résume les diverses
opinions des bibliographes, et les fables qui ont ac-
cueilli le premier établissement typogr. de Léon.
Achates (Jfiiii., IV, col. 557).
Le premier livre sur lequel se rencontre ce nom
est une célèbre édition de Vibgili, publiée sans
nom de Heu d'impression, à la date de 1472, et dé-
crite par Dibdin (JNM. Speneer, II, 171). Nous au-
rions été fortement tenté de confondre cette édition
de ^^72 avec celle de l'année suivante, car c'est le
même nombre de ff., de lignes A la page, la même
disposition typographique, etc. (M. Brunet dit que
la jpremière a 106 n. et que la seconde n'en a que
170; il oublie les 20 tf. qui contiennent les Cata-
teeta); mais la souscripdon offre certainement une
différence, c'est celle au nom du Doge de Venise :
Vrbs basilea mihi nomen f st Leonardus Achates.
?vi tua compressi Garmina diue Maro :
nno Ghristi homanatl : if.0CCCLXZiJ.
Venet. Duce Nicol. Trono.
l'édition de 1475 porte :
yenet, Duee, Nieol, MareeL
et en effet, c'est au commencement de 1475, que Ni-
colas Marcello succède A Nie Throoo ou Truno.
Panser, Maittaire, Amati, etc., nous donnent la
liste d'un grand nombre de livres exécutés par ce
célèbre imprimeur, tant à Sant'Orso qu'A Vicence
et à Venise; mais le plus Important est sans contre-
dit nlie édition d'u. CANiOifintE di Fbancesco Pe-
TiABCA, de 1474, in-foL, fort bien décrite par
M. Brunet; nous citerons encore à la même date, une
édition deUe Vite ûe Saneti Padri,
Mais Léonard le Bâlois n'exer^ pas seul la typo-
graphie au bourg de Sant'Orso, car presque simul-
tanément un second imprimeur de Vicence venait
s'y éublir : c'éuit im Allemand des bords du Rhin,
qui se fait appeler simplement Jean du Rhin (Joan-
nes de Reno), et qni pourrait bien ne (Ure qn'tme
seule et même personne avec Jean de Cologne, l'un
des premiers tvpogr. vénitiens de cette époque.
Le premier livre imprimé par Jean da Rhin à
Sant'Orso parait être {: Ihests. Frtmeinei Àretini
in PHalaridiê Tffratmi AçriçeHii Epistoioâ Pro»
emium ; à la fin t /n Sancto VrsU) Vieentiœ (ffs-
trietu JohanneM de Bhtno impreuU atmo dowdni
M.CCOCLXXT. Finis, ln-4*.
Quant â l'édition de Dons Scott de 1475, « tuptr
tertium Sententiarum^ • que Panier donne âJean
du Rhin, et d'autres à Léonard de Bâte, le Federid,
dans ses Memoriê TreviçioM^ p. 20-21, prouve que
ce volume, qui ne porte pas oe nom de lieo, est
bien et dûment imprimé à Bologne.
Nous retrouverons A Vioeooe nos deux imprimeurs
deSant^Orso.
Sanxtds Vedastus, St'Waast de la Hougue,
port de France (Manche).
Sanctos Victorinus. voy. Amitirnum.
Sanda fl. [Pl.J^ dans laTarracon., auj. la
Miera.
Sandauotis Ins.^ voy. Sardinu.
Sanda VA, Sxv^oua [Pt.l, ville de ïa Dacie,
auj. Piatraf dans la haute Moldavie,
sur la Bistritza.
SANDEsmERiuM, voy. Fanitm s. Dbsu)eru.
Sandomiru, Sendomiru, SemJkmirz, Sanr
domir, « urbs Minoris Poloniep nobi-
lis », sur la Vistule.
J. D. HoUinann, dans sa brochure sur les débuts
4p l'imprimerie en Potogne, noos apprend senleroent
que la typographie qui lloriasait en celte ville, à
Pépoqœ oh ii écrivait (1740), parait avoir été fondée
pour le service de quelques-uns des collèges de la
ville et probablement à rasage de celai des Jésuites ;
mais il ne poaaède aucun renseignement à ce sa|et.
Le plnsanc ouvrage qoe nous connaissions, sous-
crit au nom de cette ville, remonte à 1000 i Marii
KwiatkiewUz Hiêtoria miraeulo$a erueiM çuœ a
lÀetiez in Sandomtri propineia apud patres de
S. Bened, ordine, euêtoditur, Sandomir, 1000, in-0<»
(Cat. Dubois II, n« 0800}. Nous dterona encore:
Gatr, Staexynâki HittorianatmHMHi eurluaregni
Poloniœ^ magni dueatue iMIuuuUœ, etc. Sandomi-
riae, 1721, in-4«.
Sandon, Sav^uv [St. B.], Sanihia, pet.
ville du Piémont, dans la prov. de
Yercelli. Patrie de J. Durandi, poète et
géographe.
•
Sanbovicus^ SonduTtcA, pet. ville d'Angle-
terre (comté de Kent). — Santmg,
bourg de Danemark (île de Bomholm).
Sanflorum, voy. Fanum S. Flori.
Sangallum, voy. Fandm S. Galu.
Sangerhusa, Songrer^ottôen, ville de Prusse,
chef-lieu de cercle dans la prov. de
Saxe.
Llmprimerie exista dans cette localité an début
du xviii* siècle ; le plus auc des livres souscriu
A ce nom que nous connaissions porte hi date de
1714 t Oroffo ChriMtiani VoUkeOi de urbe Sanaer-
hausen, tuMta 1078. SHiou-CapeUe xur HeiL
DrevfaMgketL Sangerhanseo, 1714, ln-4* [Stmv.
Bibl, Saxon, p. 705] .
San Germanum, voy. Fanum S. Gbrmani.
Sangona, voy. Saravus fl.
1139
SANGOSSA. — SAR.fi CASTRUM.
1140
Sangossa^ SangueMy Sanguessa, ville d'Es-
pagne (roy. de Navarre)^ sur TAragon.
Sanguineta. Sangvinettoî bourg lombard^
de la délég. de Verona.
Est-ce à cette localité que le rapporte un rensei*
gneiiient donné par Haym (p. S75) î N'eat-ce point
plutôt le fait d'une typograpole ditaimulée, ou tout
au moins imaginaire T Ceci est beaucoup plus pro-
bable : Lamentevol dealeccio di RuMeo dal Pian
(H GiuUari sopra te dogttante di Bobi ai Bettuccio
par eiêergli $tato menato via il iuo MPÀtino Mgio,
cke eon molta eomodità td atinesea eaimonia U
vortava a paneia ram, dove piû gtipiaeeva», etc.
In Sanguineta, per Policronio Arrivabene. 15M, ln-12.
Sanguitersa, Sanguis Tersds^ le Saintais
(du verbe terdre, essuyer), district di-
visé aui. entre les dép. ae la Somme
et de l'Oise.
On connaît : Eà-Hwm en SanÇ'Ters, ou discoure
du Mfmastère de lÀ»Hun$^ par Séb* Rouillard,
Paris, 1420, in-fto de 152 pp.
•
Sanitu, ïaviTiov fPtol.J, Sanitiensium Civ.
g^ot. Civ. Imp.]« Senencji.^ Senassio^
ANEsio, ville de la Gaule narb., auj.
SeneZf ville de Fr. (Basses-Alpes) ; anc.
év. supprimé à la Révolution.
Dans la plupart des Tilles de France ob exista un
évécbé, les besoins du culte nécessitèrent rétablisse-
ment d'une imprimerie ; mais nous croyons que,
généralement, on s'adressait au typogr. le plus v^-
sin,ou le mieux pensant, leouel, par déférence, sons-
crif ait au nom de la ville épiscopale la livres qu'il
exécutait dans une localité parfois éloignée. C'est
ainsi que nous trouvons des livres publiés sous le
nom de Senex comme lieu d'imnreslon, qui très-
probablemeni sont exécutés à Aix on à Marseille :
neglemens de la confrairie de S. François de
Sales, érigée par Cévéque de Senez, dans la cha-
pelle de la Visitation de Castellane, et en toutes
tes paroisses de ton diocèse, Senex, Cl. Marcby,
IflSO, in-12.
M. Cotton cite des Instructions pastorales de l'ar-
chevêque d'Embrun, impr. à Senes per le même
typogr., en 1678 ; nous n^avons point su trouver ce
livre dans le P. Lolong.
il est bien entendu que cette ville ne figure ni
aux arrêts du Conseil du xviii* siècle, ni au rapport
de BL de Sartines.
Sanisera [Plin.], AhjoTy bourg de l'île
de Minorque.
San-Maclovium, voy. Aletje.
Sannum [T. P.J, So/two, bourg d'Italie
(délég. d'Ancone).
San-Saphorinum y S. Saphorin, bourg de
Suisse (canton de Vaud).
SANTiE, voy. Medioijlnium.
Santangeuacum, voy. Angehiacum.
Santangellium (?), locm Campaniœ Dtœc,
probablement SarWAngelo de* Lombardi,
ville épiscop. du Napolitain^ dans la
Princip. Ultra.
Voyex, pour l'imprim. à Sant'Angelo, Antonio
(Hlsp. nova, I, p. 668 et suiv.) : F, Joannea Càra»
muel Lobkowitt. Calahi secundus fcnnicj, Rhyth-
MICA appellatus, Sanctangelil (qui locus est Cam-
paniensis dicBc), e domo aucioris prodiit, 1665, in-
fol. T^e bibl. espagnol cite encore : BmcyckmtiélÊ
coneionatoria, conceptus sdtteet moraên- mB,
anno 16ft7, in-4*, ei SanctangeUi, anno 10Oh, ia-M.
— Maria, Uber de têSmms rirgbstg
Pragc, apud Scyparxium, anno 16V7, tn-t», et
Sanctangelil, typis episcopalibos, anno 1001, iii4DL
etc. Peut-être cette dernière imprimerie Ayiicopali
s'applique-t-eUe à la ville de SanVAnaeio m Wmiùt
ville de la délég. d'Urbino; les deux 8mmeÀm§eh
aont villes épiacopales ; maii peut-être anaai toutn
ces hypothèses sont-elles erronées ; et le ■ INÉr.
Campaniensis » pourrait fort bien étrejfaipffli
ou Kempen, ce qui nous reletiereit en Atteangw.
Santena^ Xanten, Scmtm, pet. rillo de
Prusse (prov. rhénane)^ ae la r^. de
Dusseldorf.
Santicum [ït. A.], ïûwmw [Pt.], ville de
la Norique, auj. KraMurg, suiv. Mû-
cbar^ ou Wasserkohbwrg, près de Sock,
d'après Reiehard.
SANTumjM^ St-Eny, bourg de Normandie
(Manche).
Santones [PL], latvTovsç fPtol.], Xiino5ES
[Cœs.], Santoni [Melaj, lémmi [Str.j,
peuple de la Gaule Aquitaine, dont ti
cap. était Mediolaiquii.
Santonia, la SaifUonqe, anc. prov. et gou-
vem. de Fr.; partie du dép. de la Cha-
rente et de la Charente-InférieuFe.
Santonum Portos, larrovMv Xt(Aiqv fPt.], au
N.-O. de Mediolanum, probaolement
MarenJieSy sur la Seudre ; d'autres veu-
lent Tonnay-Charente, bourg de la Cha-
rente-lnfér. sur la rive droite de la Cha-
rente ; Marennes est plus probable.
San-Vai.erium , St-VallieTy pet. ville du
Dauphiné (Drôme).
Sapaïca, SaTratxii, partie de la Gherso-
nèse de Thrace, habitée par les Sapjei,
iditMi, occupait une partie du pach.
de Saloniki, sur les bords du Kara->80u.
Sapaudia [Amm. M.], voy. Sabaudia.
Sapis fl., Savis, 24iric, il. d'Italie, le Sa-
vto, des Apennins à l'Adriatique.
Saponaria, Saponara, pet. ville du Napo-
litain (Princip. citra), sur les ruines do
Tant. Gkumentum, patrie d'Ocellus Lnct-
nus [Giustianini, Regno di NogpoK, i73].
SAP0NARIJ2 Palat., SaviMméres, bourg de
Fr. (Indre-et-Loire); concile en* 859,
mais ce concile s'est tenu, croyons-
nous, dans la petite localité de Savo-
nièrtSy à une lieue de Toul (Meuse).
Saporosa amnis, la Savouremey riv. de Fr.,
affl. do l'Allaine (Haut-Rhin).
Sarabris, voy. Taurum.
Sar^. Castrum, Pons Saravi [T. P.], Pons
Sarvix [I. a.], Saravi Castra, Sareburgo
H4i
SARi*: l»ONS. — SAHLATUM.
ii42
[Monii.Mérov.]^ anc. Caranusca (?}, Sâr-
* BRUCHE au xni*^ siècle (on disait encore
Sarebruche au xvi«), Saareburg, Saor-
bwrg, Sarrebourg, pet. ville de France
(Meurthe), sur la Sane, réunie à la
France par le traité de Yincenhes. en
1661.
Saile PONS, Saravi Pons, Saarbrùcken, Sar-
rebruck, ville de Prusse, chef-lieu de
cercle, dans la prov. du Rhin, sur la
Saar.
Saragehunda, Saargemûnd, Sarreguemines,
ville de Fr. (Moselle), au confl. de la
Sarre et de la Biise.
Nous trouvons : PêU donnée à M. 8**** e. s. tf.
it. : s. d. s. : p. s. d. c. d. R. d. j. d. p., etc., te
16 janvier 1779, veilte de la fête de S, Antoine, son
patron, Sarguemines, s. n. n. d. Cette pièce «le cîr*.
constance fig. au cat. de Soleinoc ; mais M. Barbtor
ne nous a pas donné la traduction des initiales.
Saram (ad), voy. Arx Ludovici.
Saravus fl. [Auson., It. Ant.], Sara,
Sarra, Saroa (vu* siècle), Saruba [G.
Rav.], la Saar, en Fr. Sarre, riv. qui
arrose la Lorraine et la Prusse Rhé-
nane, afQ. à la Moselle.
Sarcelle, Cersilla [fiscusregius). Sarcelles,
comm. de Fr. (Seine-^t-Oise).
Sahcud^ villa [Dipl. Dagob. 635], Sch
clasy sur la luune (Joina fl.), près
d'Hitampes (Seine- et-Oise).
Sarcopi [It. A.l, S. VUto de Sarabus,
bourg de Tile de Sardaigne, sur la
côte E.
Sardenicus.
Lieu dMmpression supposé, ou plutôt faute d'im-
pression ; dans ce dernier cas SA1DEN1CC8 signifierait
« Habdebvicus •.
Nous trouvons sous la rubrique t Sardentei, •
figurant au cat. Elxevlr de 1081 (p. 272), une édit.
des Epiêtolœ Justi liptHy 1621, In-S*. Mais cette
inéme édition est décrite dans la bibL Salttaen., et
dans Bauer (II, p. 29S) et souscrite au nom
àt • Hardervici a.
Sardi, Sardonu, les Sardes.
Sardica, Xap^ucii [Ptol.], Ulpia Sardica
lit. A., Amm., Priscus], Sertica [G.
Rav.], depuis Triaoitza, Tptd^tT^a, ca-
pitale de la Dacie inférieure, sur les
ruines de laquelle s'est élevée Sophia,
Sofia, ville de la Turquie, chef-lieu du
pachalick du même nom, dans la
Boulgarie ; archevêché grec.
Sardinia [Liv., Tac, Pl.j, lé^tù [Herod.,
Diod., Str., Ptol.), iib^wv [St. B.l,
IcHNUSA Ins., Sandaijotis [Plin.J, grande
île méditerranéenne, la Sardaigne, Sar-
degna, au S. de la Corse.
Sardones [Plin.], peuple de la Gaule Nar-
bon., occupant la prov. appelée de-
puis BoussiÛon.
Sardopatris Fanlic^ San Honorato, bourg
de rUe de Sardaigne.
Sarepta, ville de la Russie europ., gouv.
de Saratov, au confl. de la Sarpa et du
Volga.
Cette ville est le chef-Ueu des colonici alle-
mandes des frères lioraf es, établies dans ce gouTer-
neinent, au nombre de 102; la colonie de SarepU
fut étabUe en 1705, et la Société biblique de lion-
dres {BrUiMk and PereIgH Btble'Soetety), lui ex-
pédia en 18M un tnatérid typogr. complet
Sargeium (Cerviacus, CERviiS, Cerglacus,
Cehgeium), Sargé, bourg de Fr. (Sarthe),
près du Mans.
Sargu Ins., Sark, Cers, groupe dlles
entre Jersey et Guemesey (à l'Angle-
terre).
Sarisberia, Sarus, en franc, db xn* siècle,
Salebiére, au xiv* Salesbwrg et Sa-
lebruce, Salisbwry, en saxon, Searbyrig,
ville épisc. d'Ançleterre, sur l'Avon.
chef-lieu de Wiltshire ; concile en <217,
magnifique cathédrale.
Tous les bibliophiles connaissent les beaux livres
liturgiques. Ad u§um Sarunif exécutés pour la
plupart à Rouen, i Paris et à Londres; nous cite-
rons tout parUculièrement le Missale et le Bbx-
VUKIUM dont VBccteefolOgtst^ Journal anglais (fe-
bruary 1850), dte plus de 80 éditions de 1488 à
1557. Quant aux £ror<r, Lowndes en donne une
liste d'environ 88, k pairUr de la célèbre édition
donnée par Caxton, in-lS, dont on ne conserve qu'on
fragment de 8 pages, Jns<in'à celle de J. Waylaiide
en 1558; et M. firunet, de son côté, en signale quel*
qoes-unes qui ont échappé aux recherches du bi-
bliogr. anglais.
LUmprimerie ne remonte en cette ville qu'au
commencement du xvui« siède; un Journal, the
SaiUbury Pottnuuiy imprimé par Samuel Fariey,
est publié à partir du 17 sept. 1715. Charles Honton
y imprime en 1750 et fieqjamin Gollln en 1741.
Mais Lowndes cite un ouvrage qui remonte à une
date plus respectable; malheureusement M. Gotton
ne râralt point accorder une confiance absolue à
Tautnendcité de cotto date : Eu CutverweU. Time
weU spent in êocred MtdUation», divine ObeenfO'
tions and heavenly Exhortatiam, Sarum, 1085.
in-18, Utre gravé par T. Clarke.
D'autre part, le bibL oxonien signalé également
un livre à la date de 1705 x Du Êfouiin on Peœe
and Contentment^ avec notes par le Dr Scrope,
S vol. in-8o. Lowndes ne menUonne pas cette pro-
duction des presses de Salisbury.
Sablatum, Sorlaty Sarlat, ville de Fr. (Dor-
dogne); patrie d'Etienne de la Boêtie.
L*imprimerie nous parait devoir être reportée
dans cette ville à la fin du xvu« siècle, avec on
nommé GoulombeL comme premier typographe ; à
la date de 101M, la bibliothèque de l'Arsenal possède :
Grizouleff tou Joloux otrapat^ et loê Omoure de
PloHdor et Olimpo^ de EosUoâ et d'OmetttOt et de
GHzoulet et lo Morgui, CoumédU), V actes en vers,
del R. Boustet. Sorlat, Goulombet, 1004, in-8. Cette
pièce rare fut réimpr. i Sariat, chei Bapt. Robin,
en 1751, in-8» de 87 pp. '
Citons encore i toJHiputode Bacus et de Prittp^,
1U3
SARMASIACUS. — SAKVAKINUM.
1144
Sî
compautado per Bousëet, Sorlat, Goulombel, 1004,
L'arrêt du Conseil do 21 Juillet IIM ne mentionne
pas Sarlat; et celui de 1739 ne la signale qne pour
ordonner la suppression de son imprimerie. Cet
arrêt fut mis a exécution plus tard» ainsi que le
consute le rapport bit k M . de Sartines, en 17M ;
voici la note : dARLAT. Il n*y a pas d'imprimeur,
mais il y en a eu autrefois. Apres la mort du dernier,
nommé Ferrand, arrivée en 17^1 il vint s'établir
un typogr. du nom de Robin, oui acheta son maté-
riel ; mais, quelques années après, sur la dénonda-
tioa d'un imprimeur de Tulle, il y eut saisie teite
au préiKidice du sieur Robin, et dénnse lui fut ftlte
d'imprimer. Son fils, François RoUn, lerait en âge
d'imprimer, et il serait à souhaiter que le privilège
de son père lui fftt rendu.
Sarmasiacus^ Sarmazes (T), commune du
bas Languedoc^ près d'Alby (Tarn).
SaRMAT;E^ SAUROMATiB^ 2oU>pO|Aâmt, ZoipULflCTOlt^
>euple habitant entre les embouchures
lu Don et celles du Volga; les Sarmates
furent confinés dep[uis sur les bords
du bas Danube^ où ils se confondirent
avec les CToths.
Sarmatia EuROPiBA; c'est cette vaste con-
trée qui s*étend du Don à TE., à la
Vistule à ro.
Sarmatia, Sarmaice, Sermaize, Sermoise;
plusieurs communes de Fr. portent ce
nom: nous citerons Sermaae, bourg
du dep. de la Marne, que M. Quicherat
Sensé avoir été une station de Lètes ou
e colons sarmates, transplantés là
par les Romains.
SARMESLfi in Belsia [Gh. Phil. Audacis,
4281], Sermaise^ bourg de la Beauce,
près Rambouillet (Seine-et-Oise).
Sariozegethusa, voy. Aug. Daqca.
Sari^acue DOS Alhos, village de Portugal,
à deux lieues de Coïmbre.
M. Temaui affirme, nous ignorons sur quelle
autorité, que pendant la peste qui désola Coimbre,
en 1597, Antonio Mariz, imprimeur de Tuniversiié,
se transporta avec une partie du matériel de sa ty-
pogr. k bamacbe, et y termina l'impression de l'ou-
vrage de son fils i^dro Maris, intit. t Diafogo de
varia Hisloria, em que sunimariamente $e refe-
rem multas causas antigas de Etpanha, in-4*. An-
tonio et la Bibl. Lusitana signalent ce volume, mais
le portent à la souscription : Conimbbica, 1&M-1597,
réimpr. à Lisboa, en 1674.
Sarnia Ins. [11. Ant.J, Guernsey, Guerne-
say, l'une des lies anglo-normandes
de la Manche, au N.-O. de Jersey; cap.
Petei^'s Port, ou S.-Peter-du-Bois,
Une imprimerie fut établie dans cette Ile, dit
M. Gotton, sans nul doute, à Port-St-Pierre, un peu
avant 1791.
Sabnum, Sarno, ville épisc. du Napolitain
(Princ. citra).
M. Ternaux cite comme imprimé à Sarno : Multa
voeabula barbara a latinœ ttnguœ vero ac ger-
manœ usu rtmota^ per Bened. de FaUo. Sami,
per Fr. Fabrum, 154S, in-4». ilaym, qui cite plu-
sieurs ouvrag^ de ce savant navoUtafai, ne boh
tionne pas celui -d.
SARNnsFL.,2flÉpvoc [Str., Pt.]^ fl.de la Gam-
panie, auj. le èamo, arrose la Tille dn
même nom, et se jette dans le golfe de
Pozzuoli.
Saronicus Smus, So^civiiibc x^Xitcç, le golft
dT^çine.
Sarosiensis Ck)MiT., le CcmUat de Sarot
ou Sarosch, en Hongrie (cercle en-deçâ
de la Theiss).
Saros-Pataunum, Saras PcUakon, gro5
bourg du comitat de Zemplin (cmle
en-deçà de la Theiss).
Susanna Ldrindfi, veuve dn prinœ Goirfe Bà-
kôcxi de Febrf^-Vadisz, organisa v ' ' '
spécialement k l'usage dn collège de
en 1060; de 1650 à 1068, rimprlmeiir te
GyOrgy Renius; son sucoesteor Jobam (Unoi)
Rosnyai. Németh (typ. Rungar., p. 128) nomarrr à
cette typographie un long et subsuntwl article, et
cite comme premier Hvre ifflfirimé ; /om. /
Cotnenii eruditionlM tchoUuaeœ Par» II. Ji
remm et Unguarum strueîuram ewtem
bentj in usum êctioiœ PtOakinœ edUa, ifpbqu
Celsm. Prindpii exseripta* 1061, in-a».
. Sarrapontdm, voy. Sasub, Pons.
Sarrum [T. P.], localité des Santones,
dans la Gaule Aquit., acg. Charmau,
commune de TAngoumois (Charente).
Sarsina, voy. Bobium Umbrls.
Sarta, SopTiQ, ville de la côte S. de la
Macédoine, auj. Kartali [Leake].
Sartiu fl., la Sarthe, riv. de Fr., affl. de
la Mayenne, donne son nom à un dép.
Sarunegaunum, Sargam, bourg de Suisse
(cant. de St-Gall).
Sarunetes [PI.], peuple de la Rhstie,
occupait les environs de Sargans.
Sarvarinum (anc. Neanesos), UjszigetteSdr-
vdr, ville de Hongrie, dans le comitat
d'Eisenboùrg (cercle au-delà du Da-
nube).
Németh coTisacrc un long article à Phistoire typo-
graphique de cette petite ville ; nous en extiiyons
ce qui suit : La typographie d'Andréas Hesa, qui
flonssait à Bade, sous le grand roi Mathias Gorvm,
vers Tan iiHi environ, ayant cessé d^existcr, la Hoo*
?ri<! ne possédait plus dUmprimerie, quand, ver»
636, le comte Thomas a Nadasd, en fonda une «»•"<>
la ville de Sàrvâr ; on ne connaît que deux pro-
duits de ces presses : une grammafre Humganh
Latina, à la date de 1659, et un Nouveau Tes-
tament en hongrois; >oici le Utre déuillé da
premier de ces deux ouvrages : Gntihattea Hégaro
Latina in usum puerorB. recès eerfpta Jookh
Sylvestro Pannonio autore. De noua apudêros
beneftcio Principis firi imprimendi arte ad Ju-
venes liexasticon :
Quisquis in hoc ludo studiis incUMs honestis,
Hœc noua quœ cemis lam cape dona Obis.
Progrcssum spondèt studtorû namçue tuorf,
Diues quœ nunquam Pannonis ora tutit.
Atque tua méritas noctesque diesque refem
Ne cesses grates, qui exMbet ista, DucL
1145
SASINA PORTIS. - SAVILIANUM.
ii46
Neanesi, an. 1589, die Ift Junii, peL in-So de M ff.
sans chiffres (cité par Bauer, IV, p. 1S9).
Le premier imprimeur de Sirvir est ce Joannes
SylYester, de Megvgyesally, Tauteur de cette gram-
maire; ensuite Tient Benedictus Abidl. En 1602,
on Toit apparaître un de ces typographes ambulants,
dont nous avons souvent en l'occasion de parler,
Joannes Manlius ; on ne connaît qu'un seul toU
souscrit par ce typogr. au nom de Sarvâr.
Sasina portus [Plin.]» pet, ville de l'Ia-
pygiCy auj. Porto Cesareo, dans la Ca-
iabre Ultér. n^ sur ie golfo di Ta-
rento.
Saso Ins. [Mela]> Ssa^v [Str., Pol.]> Ue de
TAdriatique, auj. Sasèno.
Sassaris^ voy. Turris Ljbysonis.
Sassegnucas (Saxoniacas), Sassegnies, vil-
lage de Fr., de l'arr. d'Avesnes (Nord).
Sastivale, Stivale^ iËsnvALE [Dipl.]^ EtV'
val'lez'Mans, à 9 kil. dufMans, anc.
abb. de filles de l'ordre de St-Benoit^
fondée en H09 (Sarthe). — II y a en-
core Etival-en-Chamie (commune de
Chemiré), dans le même dép., avec on
monastère fondé au xut^ siècle.
Satanacum villa. Stanâcum palat. tram
Mosam [Mabilion]^ Stenacum, Satenai
(Chr. Carlov.)^ ^enay, ville de l'anc.
duché de Bar. dans- le dioe. de Trêves^
sur la rive droite de la Meuse^ auj.
ville de France (Meuse).
Nous ignorons à quelle époque on peut teire re-
monter nmprimerie dans cette yille, qui n*est men-
tionnée ni oans les arrêts du Conseil de 1704 et de
nS9, ni au rapport fait à M. de Sartines, en 17M,
mais à coup sûr elle a existé au xyiip siècle ; nous
citerons : Amtuemens rapsodi-voëtiqueê , eonte»
nanê te Galetas, mon feu, le$ PorcheroM et autreê
pièces, Stenay, Meurent, 1773, in-12.
Saternus fl., Vadrenus, le SantemOi affl.
du Pô.
Saticula [Liv., Vell.], Saticola, laTw<SXa
[St B.], Saticulus [Virg.], vUle de la
Campanie. auj. SanfAgata de* Gotiy
dans la delég. de Forli.
Satricum [Cic, Liv., Plin.], ville du La-
tium, auj. Cosale^di Conca, dans la dé-
lég. de Velletri.
Satura Palus [Virg.], Sti:ra, auj» Logo di
Paloa, lac qui touche aux marais Pon-
tins.
Saturni Prom., près de Carthagène, auj.
Cabo de Palos,
Saturnu, voy. Itaua.
Sauconna fl., voy. Arar.
Saurgium, Saorgio, bourg de l'anc. comté
de Nice (auj. Alpes-Maritimes).
Sauricucus, Sauriciagore [Chron.], depuis
MoNS S. Marl£ in Pago Ttwdcmensi, Mon^
Notre-Dame y commune du dép. de
TAisne: concile en 589; anc. titre de
vicomte, appartenant à la famille d*Au-
male; suiv. M. Cartier, Savriciacus,
Savrigiaco [Monn. Mérov.], serait Saïur
court, commune de Picardie (Somme).
Savaru, voy. Sabaria.
Saveiji Palat., Belleville, dépend auj. de
Paris [A. Lebeuf].
Saverdunum, Saverdun^ pet. ville de Tanc.
comté de Foix (Ariége); patrie du pape
Benoît XII.
Savujanum, SaiciaUaino, ville du Piémont,
dans la prov. de Saluzzo.
L'imprimerie de SavIgUano, au xt« siècle, a
donné Ueu k une savante dissertatkm du baron
Vemaua insérée dans [ses • Otservaxioni ttooar,
soprai iUnri impr, in Piemonte net sœ. Xr. •
Voici le récit du bibliogr. piémontais :
Un Jeune Allemand nommé Hans Glim (ou GteiH)^
apprenti de Swheynheym et Pannarts à Rome,
aurait obtenu de ses patnms, non point un maté-
riel complet, mais les poinçons et les matrices né-
cessaires à la fonte des caractères, se serait dirigé
▼ers le Piémont, emportant avec lui un des trois
cenu exempl. du Spbculdm vite hcmahb. Imprimé
à Rome, en IftOS, qui devait lui servir de modèle ;
il se serait arrêté à SavigUano et y aurait publié seul
le BoBcii DE GoRSOLATioriE tià, primui (Hain,
n? SS56). Un bourgeois du pays, noouné BeççUmOy
■ uomo nobile e di agiatissima bmiglia • , touché
des eflbrts du Jaune typogr, allemand, et désireux
lui-même de s'appUfrâer è Pexercice du grand
art, aurait offert a Hans Glim sa maison et sa
fortnn% et se serait associé è lui pour ta publication
du second volume de Savigliano, le Maripulus Cd-
RATOBOM (Hain. n* 8170), dont la souscription .doit
être citée ;
Hoc Beyamus opus presslt Christophorus altum
Unmensis titulis estât origo sua.
Gui Glim conscius ctara (tait arte lohannes.
Germanam gentem non negat esse suam.
Le troisième vol. exécuté à Savigliano, Spéculum
VITE HUMAifE (Haio, n« 13987;, ne portant que le
nom de Beggiaîno, il est permis de croire que cet
honorable bourgeois, ayant achevé son novioat, au-
rait Impriaaé seul ce traité de l'év. de Zamora, et
que le typogr. allemand aurait été chercher fortime
ailleun.
Depois, le professeur G. Gasaera a découvert deux
nouvelles éditions imprimées avec les mêmes carac-
tères, et dont Tune i>orte le nom de Glim : Bpistole
OviDii, sads aucune marque typogr., sans nom de
lieu, d*anftée, ni dMroprimeur (inconnu à Panser,
Hain, etc.), et Liber PiospEri, sans lieu ni date,
mais avec la souscription t Hans Glein (sic).
D'OU vient cet Allemand Joh. Glim? nous avons dit
avec le baron Vemaata, defîomt, mais sans pouvoir t
rafûrmer : où va-t-U en quitti^it Savigliano 7 nul ne
pourrait le dire : on trouve en 1501, à Lyon, un
imp. du nom de Jomnnes Clefn^ Atemannus t est-
ce lui? D'antre paru en 150ft, k Gracovie, nous ren-
controns Joannes Clfmes s on se perd dans ces re-
cherches.
Tous les livres de Savigliano ont dû être exécutés
vers 1470, et en voici la preuve, ou tout an moins
une conclusion que Ton peut tirer, nypothétlque-
ment peut -être, de la souscription du Speculitm
VITE HUMAHE.
Cette souscription commence ainsi :
Edidii hoc lingue darisslma norma latine
Recelai ingenii vir Rodoricos opus.
Qui Rome angelica est custos bene fidus ia arce
H47
SAVINIACUM. — SCANDIANIJM.
1148
Sob Paoll Veneti nomiae Pontifidi.
CUwet in Italici Zumorenais epiflcopus Ansis
Eloquli
L'emploi du verbe an présent indique l'existence
des personnes que Ton met en scfene ; or Véf. de
Zamora mourut à Rome au mois d'octobre 1470,
et Paul II au mois de Juillet 1471; si l'impression du
Beggiano avait été postérieure k la mort de ces
deux personnages, il aurait dit tout aussi bien « qdi
fuit angelica custos bene fldus in arce ■.
Un bon imprimeur de Venise, au iv« siècle, était
de cette ville ; il se nommait Laxaro de Isoardis de
Savigliano.
L'assertion de M. Gotton. relativement 4 la dis-
Bu'ition de la typographie de SavigUano aprfes
ans Glim et le Beggiano, n'est point préciséinent
exacte, car nous trouvons plusieurs volumes sous-
crits A ce nom au xvii« siècle. Ainsi le caL Bulteau
(no 2087) cite trob ouvrages de chimie du Dr Jac
Garanta, in-ft*, imprimés tous trois Ji Savigliano, à
la date de 1023, par un typogr. du nom de Strabella.
Savinucum^ Sabiniacum^ Sefniaco [Mono.
MéroY.]^ Savignac-les-Églues, bourç de
Fr. (Dordogne) ; de ces radicaux vien-
nent également Savigny, Sévigny, Se-
vigne,
Savus PL. [Plin., T. P.J, xôoç [Str.J, laovoç
[Ptol.], riv. de Pannonie, des Alpes
Garniques au Danube^ la Save (Sou).
Saxa Rubra [Cic. Liv.^ Tac], Rubile^ ad
RuBRAs, ville (les Sabins, sur le Tibre^
au S. de Fidenae, auj. GroUa Rossa.-
Saxcopia^ Saxicopu^ Saxhôjûing, Sascôping,
ville de Tile de Laalana (Danemark).
Saxfeln^ village de Suisse (canton d'Un-
terwald).
Lieu de naissance de S. Nicolas de FlOhe, dont un
descendant, Melcbior de Fliihe, imprimait, vers 1730,
dQi cantiques et légendes qu'il vendait aux pèlerins
[TemauxJ.
Saxius^ Seyssel, bourg de Fr. (Ain).
Saxina^ voy. BoBiUM Umbrlk.
Saxo-Ferratum , Sassoferrato, voy. Jufi-
cuM ; Sassoferrato est la patrie de Bar-
thole.
Saxones [Ëutrop.. Amm. M.], So^ovt;
tPtol.J, peuple de la Chersonèse Cim-
irique^ qui habitait le flo/s<m d'auj.;
ils n'apparaissent qu'au iv*' siècle ; au
v« s'emparent de l'Angleterre, etc.
Saxonu^ Sassoingne [Ane. Chron.], la
Saxe, province prussienne; tous les
territoires de la maison royale saxonne,
appart. aux branches Ërnestine et Al-
bertine, étant fatalement destines à
l'annexion prussienne, sont dès à pré-
sent compns par nous sous la dénom.
générale de Provinces de Prusse,
Saxonum Ins., SaÇovwv vyjaoi, auj., suiv.
Reichard, Ifts îles danoises de Fohr,
Syll et Romoe.
Saxopoms, Broos. bourg de Transylvanie
(Pays des Saxons).
sur la rive droite du Danube ; archef .
grec (pach. de Nikopoli).
SCALABIS rit. A.], PRJîSroiUM JUULU COL.
[PL], Santara (on trouve Saniareme
plumbwn [Plin.] ). ville de la Luntanie,
auj. Santarem, ville du Portugal sur le
Tage (Estremadura).
ScALjs Dei Garthusu, Cheartreuse de FEh
cak-Dieu, en Espagne, dans le dioc de
Tarragona (Cataluna); un monast de
Cisterciens du même nom, fui fondé
en i 1 36, dans le dioc. de Tarbes (Hautes-
Pyrénées).
L'imprimerie fut exercée par les Chartreux de G^
talogne A la fin du zvi« siècle ; Antonio ciie 4e
D. AÎDMlrte dejCapilla : in Hleremkm M^ropkilm
Commentaria, qui&us laitna vulgaia «ttlfo espih
nitvr, et ewn hebraSca origine^ êeptwmjrimtm Se'
Miorum interpretatiane (la version des ScpttMe),
paraphrasique chaldàtea coHfertur, Bdita suatia
Cai thusiana Scalae Dei domo typto UuberU GoCardi,
1586, iD-4» de 800 pp.
ScAUE Lucis MoNAST., Scoia de Lui, abb.
de Capucins (roy. de Grenade).
Bemardus de Booonia {BiàUoth. CafmdM,) dtr :
Buenaventura de Anteduera, Sermo de ume&tro
padre S, Pranciêeo. Scala de Lus, 1870, In-t*.
ScALARUM BuRGus, les Echelks, bourg de
Fr., sur le Guiers (Savoie).
ScALDiA, Schouwen, île du roy. de Hol-
lande, qui comprend le distr. de Zie-
rickzee (Zeelana).
ScALDis [Caes., PL], Scalta [PertzJ, Scal-
i)A, anc. Tabula, TaSoôXat fPtJ, Rnr.
d'EscALx [Gr. Chron.], grand u. de la
Gaule Belgique II, auj. V Escaut, Schelde,
du dép. de TAisne à la mer du Nord.
ScAMNis, ChammeSy commune de France
(Meurthe).
ScAMNUM, dans FApulie (Japygie], sur le
versant de l'Apennin, auj. le bourg de
Latiano.
ScAMPA, dans l'Illyrie, sur la Via Ëgnatia,
auj. Skûmbi ou Iscampi (Albanie).
SCANDIA, SCANDLNAVIA, BaSUJA lPl*lf BaL-
TiA (d'où Belt, Baltique), Schonu, Scakia,
Scanzia [Jornand.J, Sxàv^tta [Pt.], la
Scandinavie (Skàne), vaste contrée de
l'Europe septentr. qui comprend les
royaumes du Nord, Suéde, Norwége,
Fininark, etc.
Scandunum , Scandia^io , bourg d*ltalie
(Modénat).
Cette petite ville dépendait de la temille d'Esté, i
formait une propriété particulière de l'illustre comte
Mathias Maria Bojardo, Tauteur immortel de VOr
lando tnnamoratOt Cest i ce poOte qu'on doit évi
1149
SCAPHUSUM. — SCHAFNABURGUM.
iioO
demment rintroduction de la typographie au bourg
de Scandiano; ce fut lui qui attira un imprimeur
du nom de Peregrino Pasqua! i, qui lui fournit les
moyens d'organiser son matériel, lequel, pensons-
nous, lui fut fourni par Francesco Moxali (de Moza>
libus), le second imprimeur de Reggio (negli siati
B8tens()\ il ne lui fut malheureusement pas doni^
de voir les produits de cette typographie, car il
mourut en 1494, et ce fut seulement Pannée sut-
Tante que P. Pasquali publia Appiaivi Alexandrini
SOPHISTE HI8T0RIA (Hain, n<* 1S09) ; on lit à 11
fin : DiUgeniiB ac ingeniosi calcograpM Père"
grini Pasquali exactisaima tum opéra tum cura
kœc Candidi ex Apffiano historiée et sophiS'
ta traductio Seandiani Camitto Boiardo CO"
mite impressa est anno a Nativitate Christi
M.ccccLCXY (sic). IIII Iduum ianuariif In -fol.
Cette traduction avait déjà été imprimée Pannée
précédente i Reggio, par Franc, de Moialibus ;
celle de Scandiano est exécutée avec le même ca-
ractère ; la date est évidemment de 1495, Camille
Bojardo ayant succédé à son père en 1494, et lui-
même étant mort en 1499, à Page de 18 ans.
Peregrino Pasquali s'associe, en 1500, à un ci-
toyen de Scandiano, nommé Gasparo Crivelli ■ le-
quel il avait dressé au métier ». C'est avec lui
qu'il exécute le « Timons Comedia del Magniftco
conte Matheo Maria Boyardo, in-ii? (voy. Amati,
p. 046).
Quant à la célèbre édition de VOrlando innamo-
rato (la seconde) donnée à Scandiano par les soins
du Jeune comte Camille, le fils de Pimmortel au-
teur, elle est beaucoup trop connue pour que nous
puissions nous y arrêter (voy. Mercier de St-Léger,
Panzer, Hain, Brunet, Apostolo Zeno, l'Arge-
lati, etc.).
SCAPHUSUM, voy. PROBATOPOUS.^ ,
ScARA, Skara, ville de la Suède mérîd.
(prov. de Skaraborg), évêché, biblio-
thèque.
Imprimerie en 1707, dit Alnander : entre tous les
bienfaits dont Pévéque Jesper Svedberg a comblé
la ville de Skara, il n'en est pas de plus important
que la typographie , dont il dirigea l'établissement
en cette ville. Le premier imprimeur fut Andréas
Kiellbergius, qui avait antérieurement exercé à Up-
sal ; il mourut en 1716, et eut pour successeur Herman
A. Myller, qui obtint un privilège du Roi, quand,
après Pincendie de Skara, en 1720, il releva de ses
propres deniers son imprimerie détruite et hil donna
un nouvel éclat.
Alnander ne cite pas de livre imprimé à Skara ;
en voici deux que nous donne le calai. Dubois :
Sermons et Instructions données aux vieilles et
jeunes gens, par Jesper Swedberg. Skara, 1709,
in-12. — Catéchisme en suédois, par le même» —
Même date et même format.
ScARABAiNTiA [PHll., I. A., T. P.], Sxopgavrfa
[Ptol.], Flavia Augusta Municip., So-
pRONiuM (Hongr.), ville de la Pannonie^
auj. Œdenburg ou Sopronyy ville de
Hongrie, chef-lieu du comitalde même
nom (cercle au-delà du Danube).
Imprimerie en 1673; mais Németh n'a pu découvrir
le nom du premier imprimeur; de 1692 à 1791, le ty-
pographe d'CEdcnburg s'appela Tardius SébasL
Ferdin. Dobner, sénateur de la ville, appartenant à
la confession d'Augsbour;;; son oraison funèbre pro-
noncée et imprimée en 1751 donne la date certaine
de la mort de cet homme éminent.
En 1673, nous trouvons : Bet- und Bussandacht,
so wegen des cm. 1673, den 28 Junii zu fUEden-
burg enstandenen Erdbebens begangen ist wor-
den, CBdenburg, in-8o de 8 ff.
Après Séb. Ferd. Dobner, on peut encore citer à
DICTIOKN. DE GÉOGB.
GEdenburg Jos. Ant. Streibig, qui imprime dans
rette ville en 1726 le * Status Begnt Hungariœ
Schematisma • , et peu après se retire à OyOrben
(voy. Jaurirum); Nie. J. Scbmid (17S5-17S6); Phil.
J. Rennauer (1739-1745) ; J. Jos. Siess (1754-1787};
sa veuve, etc.
ScARBiA [T. p.], dans la Norique, auj.
Schamttz, défilé du Tyrol (cercle du
Bas-Innthal).
ScABBORouGH {Cœsatis Burgus (?) ), ville et
port d'Angleterre, dans le North Ri-
ding du Yorkshire.
M. Cotton fait remonter à 1734 l'imprimerie dans
cette ville, à l'aide d'un livre dont Lowndes nous
donne le titre : Cent Thomas. Pattem of Piefy*
or Tryals of Patience, being the most faithful
spiritual songs ofthe Ufe and Beat h of the once
ajflicted Job. Scarborougb, 1734, ln-12 (Gat. Tborpe,
1842, n« 2895).
SCARDONA [Plin.jy Sxoû^cbva [Ptol.], Ixâ^m
fStr.],SARDONA [T. P.], colonie rom., en
Liburnie, sur la rive droite du Titius,
auj. Skardena, Skardin, pet. ville rui-
née de Dalmatie, sur le Kerka (cercle
de Zara).
ScARDUs MoNs, £)cap^cv 5po; [Plol.], mon-
taffne d'Épire (frontière derillyrie), auj.
YArgentaro (eh turc Tscherdagh),
ScARNiuNGA EL. [Jom.], Hv. dc Paunonie,
auj. laLeitha,
ScARPONA [Amm. M.], Scarponna fit. A.,
T. P.], Scarbona [G. Rav.J, localité de
la Gaule Belgique, au N. de Toul, sur
la Moselle, auj. Charpeigne, Cfiarpagne,
dépendant de la commune de Dieu-
louard (Meurthe), entre Metz et Toul
[d*Anville]; ce hameau eut l'honneur
de soutenir un siège contre Attila [P.
Diac.].
ScARPus FL., la Scarpe, riv. de l'Artois et
des Pays-Bas, affl. de l'Escaut.
ScELUÉRES, Seixtères (obb. dé), de l'Ordre de
Cîteaux, près Nogent-sur-Seine (Aube).
Lieu d'impression supposé : Barbier et Qnérard
citent : Eloge de Marie-Franc, de Voltaire^ suivi
de notes instructives et édifiantes, par MM, Ecr^
linf (Ruault, anc. libraire). A Tabb. de Scellières,
1788, in-8ode80pages.
ScEPusiENsis Arx, Zipser-Kmtë, l'un des
16 bourgs du comttat de Zips en Hon-
grie, appelés depuis Oppida Scepu-
siensia.
ScHADwiENNA, SchoUwien, bourg d'Au-
triche.
ScnAFFHusiuM, ScAPHUSA, voy. Probatopo-
IJS.
Schafnabdrgum, voy. Asciburgum.
La Cyclop, de Darting nous donne le titre d*un
livre dont la date nous rapproche de celle adoptée
par Falkenstein, pour rintroduction de Timpr. à
Aschaflénburg : Protrptuarium Caiholicwn ad
37
ii51
SCHASBURGUM. — SCHLICHTLNGSHEIMIUM.
if»
insimetionem eonrionatorum contra hœretieoê
nottri lemporiM (auct. Tbom. Supleton). Aschaf-
finiburgi, 1622, iD-8o.
ScHASBURGUM, SciBURGUM, Segesvaf, Schàs-
burg, ville libre royale de Transylva-
nie^ chef-lieu du siéffe (Szek) du pays
des Saxons^ sur le Kokel.
ScBAUFELRERG, auc. chàteau (ruiné auj.)
de la paroisse de Kapron, dans le du-
ché de Salzbourg (Autriche).
Nous laissons k Ternaux la responsabilité de ral-
lécation suif.: Gwerb, BericM vom VithrSttgnen,
Schanfelberg, 1046, in-S"*.
ScHEDvu^ Skôfde, ville de la Suède mérid.
(préf. de Skaraborg).
ScHEMNiauM^ Selmiczlauia^ Scheimnitz,
Schemnitz, (en hongr. Sùnetz-Banya, et
Stjawnitza), ville de Hongrie (com. de
Honth^ cercle en-deçà du Danube); cé-
lèbre école de minéralogie.
Bien que Nëmeth {Typ. Hung.) ne fasse remonter
IMmpr. dans cette YlUe qu*Ji la 6n du siècle dernier,
nous devons mentionner un livre dont le titre nous
est donné par les cat. des Foires de Francfort, et
dont rimpression, qui peut être le fait d'une typogr.
ambulante, comme nous en avons souvent ren-
contré à cette époque, a dû échapper à Németb,
malgré son incontestable exactitude : Danielis So-
lomoHiê Tractatut, vom xoort ■ Pcrson ■. In
Scheimniu der H. Dreyfaltigkeit. 1591, in-8*.
De l'SQ à 1804, dit Németb, un typogr. du nom
de J.-Franç. Suizer, fUt établi dans cette ville :
PhiloiopMa rationalis, seu Logica u»ilnu juven-
tutis ..'... prœmisxa est J. Severini auct, vUa.
Schemniizii, apud Joan. Fr. Sulzenim, 1780, in-8*
de 101 pp.
ScHENXKENBORFiuM, Schenckendofff, bourg
et anc. château de Saxe (Misnie).
Struvius nous donne : M. Michael ScMrmerus,
Hector Freybergensis, Programma de nobiUtate
gentii Beichtn'od, Schenckendorff, 1005, in-4«,
ScHENXRii MuNiMEiNTUM, tûii Bhmm in duo
veluti conixia scindituty lieu fortifié de
l'île des Batavi, auj. Schencken-Schaus,
bourg de Hollande (Geldern).
SciiERA, 2xT.?a [Pl.l, ville de l'intérieur de
la Sicile, auj., suiv. Reichard, Calagero,
SciiKRiA Ins., voy. Corcyra.
SciiEviA, ScHivA, Schive, pet. ville danoise
de la préf. de VViborg.
ScHiniNriA, BiRGscHEiDiNGA, Bùrgschetdun"
gen, ville de Thuringe (Saxe), suiv.
Graësse.
ScHiEDAMUM, SciEDAMMJî, Sciedam, Schie^
dam ( Vlaardingen), ville de la Hollande,
près de Rotterdam, au conll. de la
Schie et de la Meuse (Holl. mérid.).
C'est à la fin du xv« siècle seulement oue nous
croyons pouvoir reporter Tintroduction de la ty-
pogr. à Schiedam. et non point à l'année \tt8i, ainsi
que l'ont dit quelques bibliographes. Le nom du
prototypogr. n\:st point connu ; mais on sait que
c'est au couvent des Frères Mineurs de Tobserv. de
St-François quel*on est redevable de l'installation
dn premier atelier typogr. M. HoUiop signsk „
volumes imprimés dans ce couTent, oo toot ai
moins avec le même caractère, car ils ne porteoi
aucune espèce de désignation : nous donnerons h
description du premier : JotuamtB Brugwum (Joh.
Gerlach?) Fita Lydwinœ Seieâammitœ. Scieda»>
mis, 1498, in-a«, 124 ff. goth., à 28 lignes à b
page, fig. xylogr.» sansch., récL ni sign. Au f. m
vo ; iioe opus dei faune gfa expUtnz ^BeiedamU
Atmol Mo CCCCo xcviijo. Ad iMttuidme trltdUlii
Honoriînee nO aime VginU UjdvÂe êetedàatUe fd-
fme impisû || etc. An f. 124 r*, une ligne entre étn
fig. sur bois : ■ Bx SeMedO, âd Sanctd jlman. •
Au V* : yita aime wtrginis Udwùu de TcMèdanj
Suivent deux pi. sur bois, dont la demièveMrte,
avec les armes de la ville, cette inscripiloa t «Sani'
DAM. 11 in Hollandia. •
U no M9 du Cat. Ubr. use, XFimpr. de M. Bol-
trop est int. : Die jeette van Julim» Ceuar» iu-4"
de 58 ff. à 27 lignes, gotb. fig. s. b.
Le no 550 : Kom*t van Keyaer Prederwek le
Trier, en vers, in-ft* de y ff. A 27 lig. gotli.flg. s.h.
Ces deux volumes avaient été aUribuét, A cause de
la conformité des caractères, par M. Holtrop, innpr.
anon. de iSchiedam; il a, dans set MoiiCHBins n-
POGR., établi qu'ils proviennent des presses dcGoi-
firied de Os à Gouda. Ce Godfried de Os ne lerail-a
point en même temps l'imprimeur de SdiledsmT
Nous avons dit que certains bibliegr. avticac
donné 1483 comme date de PintrodactSco de Piapr.
à Schiedam ; c'est en prenant un peu A la légèie b
date de la rédaction d^un livre pour celle de ssa
impression : nous voulons parler de la célèbre édi-
tion du • Chevalier dèUbérén^ d'Olivier de la Marebe,
parfaitement décrite au Manuel (III, 788), aa
cat. Soubisc (n* M49), et surtout aux Momnmadi
typogr. de M. Floltrop. M. Brunet donne A ce nrb-
sime in-r«* Z% ff., ce qui est exact; comment Hala,
si précis d'ordinaire, en a-t-il compté A6 7 L'exoBpL
Gaignat (n* 1789), auj. A l'Arsenal, est donné 001»
ln-40 ; il faut remarquer l'attribution qoe bit le
rédact^urde ce catalogue (Mons. Guillaume, comme
l'appelle l'abbé Uivc), du ChevaUer délibéré^ A Gww»
Chastelain, et, dans sa Biblloçr, instructive, il n*a
garde de revenir sur cette erreur.
ScniFBEcK (?), OU plutôt Schiffbeck, village
du duché de Holstein, au S.-E. et près
de Hambourg.
M. Ternaux cite comme imprimée dans cette loca-
lité, à i)cu près inconnue, une édition d'un U«iv de
prières protestant, cent fois reproduit en Allemagne:
Jo/L Amdt, t ier Bûcher vom tFahren Cr&en-
thumb. Schifbeck, 1725. ln-8» ; la première éditioa
est de Luneburg, 1666, in-8*.
ScHLAiTz, mais plutôt Schleitz, chef-lieu
de principauté en Russie.
Imprimerie en 1685, dit Ternaux, qui cite :
C. Weigel, Entwurf des Italleniecken Paradis.
Schlaitz, 1685, in-12 (inconnu).
SciiLKsvicL'M, voy. Slesyicum.
SciILELSlNCtA, voy. SiLUSU.
ScHUcnTiNGsiiEiMiuM , SchHchtingshom ,
Schlichting, \)ei. ville de Pologne, dans
le Palatinat de Posen ; baronnie héré-
ditaire, près de Fraustadt.
Voici re que dit Hoffmann {Typ. Polon. «0): Cbris-
tophe Wilde, typogr. dont nous avons parlé pla-
sieurs fois, et dont la veuve épousa d'abord J. Gott-
fried llaase , puis Gottfried Boemer, monta une
impr. à Schlichtingsheim ; son successeur médiat,
Gottfried Boerner, donna A cette impr. un certain
éclat; lioffmann.cite, A la date de 17», coubm le-
marqnablement exécuté : /oo. Kamienêkt Stalutâ
1153
SCHNEEBERGA. — SCHWIDNiCIUM.
4i54
Fratrum Minorum obaervanlium 5. P* iV. FroH'
cisci almœ Prov, MaJ. Potoniœ, lii-4«.
Falkensiein fait remonter l*imprimcrie dans cette
▼Ole à raiinéeiOSO.
ScHNEEBERGA , NivEMONTUM , Schnceberç
(Sneewberg), ville du roy. de Saxe
(cercle de l'Erzgebirge) , prèsl de la
Mulde.
Imprimerie en iGSU (Falkenstein dit sealemeut
1725). Christian M elzer y fVolekentttniensi», Ber-
glœufflige Beschreibung (ter ChurfûrstL Sœch»
firtyen und in Meiasniêctien Ober-Ertigeburçe tœb-
lichen Berg-Sladt Schneeberg, Scbneeberg, 1664,
in-4o, livre très-important à cause de la description
gtologique et ethnographique de la contrée, qui est
faite par l*aateur avec une grande exactitude.
SCHOENUS [PL], SCHOBNITAS [Mêla], 2X01^^5;
[Str., Pt.]i ville de la Corinthie, sur
la partie orient, de l'Isthme, auj. Kola-
maki [Leake].
ScnooNHOviA, Scœnhouen, Scœnhoven (au
XV* sièclej, Schœnhwen , Schoonhoven,
pet. ville au roy. de Hollande, au confl.
de la Blist et du Leck (HoU. mérid.).
Cette Yille possédait dans sa tianlieue un couvent
de chanoines réguliers de St-Augustin ; on appelait
ce couvent den Item, ou Monaat. 5. Michaetia;
grâce à initiative de ces religieux éclairés, qui
suivirent Texemple donné par les Frères de la vie
commune, elle fut dotée des bienfaits de Part ty-
pogr. à une époque reculée, c*est-à-dire à la fin du
xve siècle; M. Holtrop [Sfonnm, f ypo^r.) dit que
ce fut pour gagner l'argent nécessaire à la répara-
tion des bâtiments de l'abbaye qu'ils se mirent a co-
pier et à imprimer des livres.
C'est à la date da 28 février 1405 que l'on trouve
pour la première fois un livre sotiscrit au nom de ce
monastère; le caractère employé dans Pimpr. conven-
tuelle est, au dire de Johannes Enscbedé, le célèbre
libraire-collectionneur de Haarlem (mort en 1781),
le même que celui de l'impr. de Deift et d'Anvers,
Ileinrick van Rotterdam {die Lettertnider ou Ut-
tersnijder), célèbre artiste qui fut à la fois fondeur
et typogr., et qui paraît avoir approvisionné la plu-
part des imprimeries contemporaines de la province ;
l'observation de M. Enscbedé est d'autant plus oon-
cluante que ce libraire possédait les matrices de
ces mêmes caractères.
Le volume que nous allons citer, n'existant pas
à la bibl. de la Haye, n'a point été décrit par
M. Holtrop, dans le catal. si exact qu'il a donné
des incunables de cette bibl.; mais il figure à la
vente de la précieuse collection Enscbedé, faite en
décembre 1867. sous le n° 667 ; il a sans doute été
acheté par la bibl. royale de la Haye; ce livre a
été connu de Visser, Le Long» Panser, la Sema,
Uain, Reichhart, Brunet, etc.
Brcuiarium Traiectense, à la fin : Completum^
emendatum et imrfressum est extra muroê
Oppidi Scoenhoviensis partium Hollandiœ, Traite-
ternis dicecesix, anno salutis m".cccc.xcv<* uU.
febr.^ in-tP goth.; dans le calendrier, les noms des
saints sont écrits en encre rouge, et les initiales
ru briquées.
En 1497, nous retrouvons un grand nombre d'im-
pressions; nous décrivons, d'après M. Holtrop, la
plus ancienne :
OEfeninghe van der passien ende van den liden
ons heren Jesu-ChrUti, Buten Schoenhoven (cano-
nici Regulares monasterii 5. Michaelis), pet. in*8*
de 180 ff. à 20 lignes, goth .sans ch. ni sign., avec
fig. sur bois. Au v* du 179* f. : • Deo graciai» •
I Ghednut buten Scoenhouen. \\ Int'iaer ons
htren M.GCCC i| Seuen eH tnegentich (1407). Opten
tiendenîdach in nouembri (10 nov.). Le f. 180
manquait à l'excmpl. décrit par M. Holtrop.
Cet excellent bibliographe décrit un autre ou-
Trage ■ l>at Leoen ons Urrai Jesu Christ i » (in -8*
de 184 ff.l, à la date de février 1409. L'année com-
men^it encore à Pâques (le calendrier grégorien ne
fut accepté par la Hollande que le 25 décembre 1582).
M. Cotton nous apprend de plus qu'un «produit
inconnu k Panzer et â Brunet des presses conven-
tuelles de Schoenhoven était conservé à la bibl.
de Cambridge ; ex sont des HoRiS Sancta Crucis,
in-16, s. d., et portant la souscription ordinaire. Ces
heures sont datées de 1498 et décrites par M. Hol-
trop dans ses Monuments,
On ne connaît aucun livre sorti des presses con-
ventuelles en 1496 ; les chanoines continuèrent à
imprimer Jusqu'en 1528.
ScHQUiscHo (?), nom vulgaire d'un lieu
d'impression qui nous est inconnu,
dans le pays des Grisons; peut-être
Coire (?).
La Bodiéienne, dit M. Cotton, renferme un Nou-
veau Testament mis en aramansch (romansche)
très Jackiam Bifrun d*Agredina^ souscrit au nom
de ■ Schquiseho a 1560.
ScDRATTËNTHAL, pet. ville de la Basse-Au-
triche, sur laBulka (Mannhartsberg).
Nous trouvons trace d'imprimerie dans cette lo-
calité en 1501 ; c'est là très-probablement le fait
d'un de ces typogr. ambulants, comme nous en
avons vus dans presque tous les pays, mais plus
particulièrement en Hongrie, en Transylvanie et
dans la Basse-Autriche : Quodlibetiea deeisio perpul-
chra et devota de septem doloribus Xpiferœ vir-
gints Marie^ ac communi 5 satuberrima confra-
temitate desuper instituta ad eius honorem 3
gloriam {per fratrem Michaelem Franciscum de
insulis), Impressum Sctiratfital in Austria, 1501,
in-4«, goth., gravure en bois sur le Utre. Nous avons
eu occasion de voir ce rare volume chea M. Trras.
Panzer dit qu'il en existe un autre cxempl. à la bibl.
des Franciscains à Vienne.
ScHui^uM. — Localité inconnue ; est-ce
Schulpforta, pet. ville de Prusse (Saxe),
anc. abb. de Citeaux, dans les bâti-
ments de laquelle le duc Maurice de
Saxe établit, en 1543, un célèbre col-
lège?
Nous trouvons au catal. de Varennes de Béost,
sous le n* 515 : Scrutinium Cinnabarinum
opéra et studio Godofredi. Schuizii, 1680, in-12.
SgdOtzinlti , StUschau (?), Sicz-bin (ÎL
bourg de Hongrie (com. de Thuroc^y.
Jinos Manlius, l'imprimeur ambulant, que nous
voyons à Német-UJvir, à Eberau, à UJ-Szigeth, etc.,
de 1581 à 1605, séjourne également à Sutschau (7)
en 159S, et y fait rouler ses presses [Németb].
ScHWABAcuM, SwABAcuM, Schwaboch, vilIe
de Bavière (cercle de la Rézat), près
de Nuremberg.
Ane. ville impériale dépendant de Nuremberg;
impr. en 1689 : /. G. Kulpis de BeUo Cœsaris et
Arioristi. Svrabaci, 1689, in-8o.
ScHWIDNICIUM , SVIDNITIUM , SUVIDNIA ,
Schweidnitz, ville de Prusse , sur la
Weiseritz (Silésie).
Cette ville, célèbre dans l'histoire d'Allemagne et
de Pologne au moyen ige, posséda l'imprimerie i
la fln du xvii« siècle : M. Cotton cite, à la date de
1685, une pièce lotit.: « Prodigium perfkUœ ei
4455
SCIATHUS. — SCUOLA.
4456
ignaviœ eivitatU Straiburçensis, a C. F. à K. »
in-fol.
Le cat. la \allière-Nyon (vi, S17) nous donne le
titre détaillé de ce volume; c'est probablement une
autre édition ; celle-ci est sans date, in-4o, et sous-
crite s SchwidniciU Chrift, Okelius,
Un ¥01. à la date de 175ft figure à la table du jfa-
nuel (VI, col. 875).
ScuTHus Ins.^ Scyathos^ ixlaAo^, île de la
mer JEgée, auj. SkicUho, au N.-E. de
Negroponte.
SciDRUSy 2xi^po;y yille d'Italie, au S. du
Bruttium, Sidemo, pet. ville du Napo-
litain^ sur la mer Ionienne (Galabre
Ult. I).
SoLA, peut-être Tyla, Thiel (?).
Lieu d'imprimerie déguisé ; nous trouvons au cat.
des Elxevirs de 1081 : Columnœ {FabiC) Opuscu-
lum de Purpura, Scilae, 1675, in>ft*>. Haym et Melzi
mentionnent l'auteur sous le nom de : Fabio Co-
lonna^ Lynceo.
SciNGOMAGUs [PL], ixif^o^M'^ci [Str.], dans
la Gaule Cisalpine, entre Brigantio et
Oceium, suiv. d Anville, seraitauj. Cham-
lot de Siguin, localité à l'entrée du col
de Cestrières, près de Sézane; d'autres
eéogr. ont traduit par Sézane même,
Dourg de la prov. de Susa; mais M. Alf.
Jacobs (Mém, sur les It, des aquae ApolL),
vient de prou>er que Scingomagus ne
fait qu'un avec Segusio.
ScioNA vicus, voy. Exona.
SctpioNis MONs, Sempronius mons, le Stm-
plon.
SCIRONIA SaXA [Mêla, PL], 2xip«vi^eç Ils-
rpai, Sicipà^i;, montagne de la Mégaride,
appelée auj. Derveni Bouno,
SciRTiANA [I. A.], station de la Macédoine
Salutaire, auj . IsHrgaou. Istriga [Reich.] .
ScissuM [Liv.], CissA, K(ffaa [PtoL], localité
des Jacetani, dans la Tarrac, auj. Guis-
sona (î).
SCITTIUM, voy. SOTIUM.
ScLEsuviuM, voy. Slesviga.
ScLLSA CASTRCM, Sluys, bourg de Hollande.
ScoA, hisr.oANA, Escouen, Écouen, bourg et
château de Fr. (Seine-et-Oisc); voy.
EscoviuM.
ScoDRA [Liv., I. A.), i Sc^pa [Pt., Steph.],
Sxo^pai [Hier.], ville d'illyne, auj. Scu-
tari, Imindeiiê (en turc); Scodrr (en
alban.), ville et chef-lieu de pachalick,
en Albanie.
Nous ignorons sur quels titres s'appuie M. Ternaux
pour dire : « Camillo Zanetti, à la date de 1563, im-
primait à Scutari en langue slave ».
ScoLiNARE Palat., Schoifieck, Schôuecken,
bourg de l'élect. de Trêves, près de la
Nims (Prusse).
ScoLus, ixûXcç, ville de la Boeotie. sur
TAsopus, auj. Kako Sialesi [Krasej.
SCOMBRASIA PROM., SaTURNI PrOM. [PL],
dans la Tarracon., auj. Cabo de Pak»,
près de Carthagène.
Sconga, Schongavia, Schongau, Tille de
Bavière (Isarkreise), sur le Lech.
ScopELos Ins., ixdfftXoc, Soopeio, Tune
des Sporades.
Scopi [T. P.], iJwuiriGv [Proc.j, ScuM [G.
Rav.], Ta lAÙ-Kui [Ann. Comn.], depuis
JUSTINIANA PRIMA [PrOC.], VlUc de It
Mœsie, auj. Uskub (Scopto), ville de U
Roumélie, chef-lieu de Sandschak, sur
le haut Vardar ; archevêché grec.
ScoRAUA, EsccrailleSf commune d'Au-
vergne (Gantai).
ScoRDisci [Pl.|, ixo^lfxxoi [PU], peuple
celtique qui possédait le pays situé de
la basse Save à la Morawa {Boinie et
Bade).
SCORIALENSE MOXAST., VOy. EsCtTRIALE.
ScoRioL^, EscuroUeSy bourg de Fr. (Allier).
ScoTi, peuple primitif de l'Irlande^ qui
envahit l'île voisine, en conauit la par-
tie septentrionale, et s'y étaolit.
ScoTiA, nom que prit la Galédonie après
la conquête qu'en firent les Scoti ; d'où
le nom actuel iï Ecosse, Scotland, Schott-
land.
ScoTiNcoRUM VICUS, voy. Saun.c.
ScuDici, Schkeuditz, pet. ville au N.-O. de
Leipzig (Prusse).
SCILTENNA FL. [Liv., PL], SCUTANA, IxcUTatoi;
[Str.], fl. de la Gaule Gisalpine, aiy. le
Panaro, affl. du Po.
ScuoLA in Engadina Bassa, Scuoll, Schuoi,
bourg du canton des Grisons, dans la
vallée de l'inn, appelée Basse-Engadioe
(Suisse).
Imprimerie en 1657 [FalkensteiuJ; en 1679 [Goie,
Travels in Switzerland]; nous allons citer lesdeui
vol. exécutés en dialecte romanche jt ces dates :
Falkeiistein s*est trompé en attribuant aux presses
de Scuoll le vol. de 1657, il est exécuté à Zurich :
ilgprûm cudaseh dalg Songk Profeed Moi»»;
miis m lauaitada tingua. Siampad in Tury tras
Heinrich Hamberger, 1657, in-8«. La Bible de 1879
[Graisse I, ^00, Bauor I, 110, Manuely etc.] est
bien le premier livre qui soit sorti de cette typogr.
grisonne : La Sacra Biblu : Tachantada ver-
tida e stampada in lingiia romanscha d'tngadima
Bassa : tras cuman cuost à tavûr da Jacobo An-
tonio Vulpio Serviaint det pied da Deis in Ftaun,
Fa Jacobo Dort a à Vuipera Scrviant Oel pUd da
Dcis in Scuol, StampaU in Scuol In Inuadina Bassa :
tras Jacob Dorta a Vulpera Juven F. ModeratûrdiUB
Stamparia. Anno 1079, 3 vol. in-f* de 7M, 286, m
et IftO pp.. plus au premier vol. an titre avec gr.
1157
SCURGUM. — SEDANUM.
1158
sur bois, une lettre après le titre et % autres ff.
prélim.
La seconde édition de cette Bible fut réimpr. à
Scuoll en 17^ « tras Jacobo N. Gadina et Jacobo
M, WUheim Raueh », 5 vol. in-f*.
ScuRGUM, 2)toOp-]fov [Pt.], auj., suiv. Rei-
chard, Côslin, Koslin (voy. Coslinum).
SCUTARIUM, voy. SCODRA.
ScYDHA [PI.], 2xu^pa [Ptol.], ville de Ma-
cédoine (Ëmathie)^ auj. Sidero-Kapsa
[Reich.].
ScYixACEUM [Virg.], ScYLACiuM [Mela]>
SCYLACEA CASTRA, ScOLAaUM, ZxuXoxtoV
[Ptol., Str.], atuXXTiTiov [St. B.|, ville de
ritalie mérid.^ près de Crotona, auj.
Squillaci, ville épisc. du Napolitain
(Calabre Ultér. 11).
Scyllj: [T. P., G. Rav.J, station de Tbrace,
près de Selymbria, auj. KaljundsjiL
ScYLLiEUM [PIJ, Seilla, Sciglio, ville du
Napolitain (Calabre Ultér. I).
ScylLjECM Prom., IxuXXaîov ou 2x6Xaiov
«xoov, auj. Cajoo Sciglio (Scylla), écueil
célèbre du détroit de Sicile, vis-à-vis
de Charybdis.
Le vers célèbre : ■ Incidit in Scyllam eupiens
vUare CharybMm^ • est de Philippe Gaultier, de
Châtillon, poète du un* siècle, év. de Maguelonne.
ScYRos Ins., Swpoç, île de la mer Mgée,
auj. Haghio Georgio de Skyra, Ichkiros
(des Turcs), l'une desSporadesseptentr.
Scythj:, iMiboLi [Herod.l, peuple habitant
la Scythie, Scythia Minor, vaste contrée
s'étendant du N.-E. du Danube aux li-
mites septentr. du monde connu des
anciens; ce peuple nomade, composé
de hordes barbares, comprenait les
Troglodytes, les Hérules, les Gètes, les
Jazyges, etc.; une province de Thrace,
entre la Mœsie et la Mysie, portait
aussi le nom de Scythie.
SczucziN, SczucziM, village de Tanc. Po-
logne, près de Cracovie.
Nous devons mentionner diaprés Janozki. Nachr,
(I, p. 38), et Bauer (IV, 111), inexistence d'une impr.
évidemment temporaire, ayant fonctionné dans cette
petite localité au xvie siècle : Statuta ac Priuilegia
Begni Pulouiœ omnia hactenuSt magna ex parte,
vaga, confusa et sibi pugnantia; jam autem, in
gratiam D, Sigismundi Augusti, Régi» Poloniœ^
et in usum Beipublicœ, ab Jacobo Prilusio. Cas-
tren. Prcemislien, et tum terrestri Cracovien.
Notario ac /fidi/j, collecta, digetla et conciliata.
Opus labore ac sumptu meo, partim in Sczucztn,
partim sub arce Cracoviensi, in aedibus meis, ad
Antrum Draconis, scriptum et toto biennio estei-
cusura, absolutum vero ineunte anno 1553, in-f* •
Sebastiani Fanum, voy. DonastieiNum.
Antonio et la Bibliot. Lusitana (t. I, p. 158) nous
fournissent la date d*un livre qui nous rapproche
de celle adoptée par Falkenstein : Antonio Marit
Cameiro (n. de Lisbonne, cosmographe du roi),
Hydrographia atriosa de la Navegacion, En San
Sébastian, 1675, in-4o.
M. Desbarreauz-Bernard, de Toulouse, nous ap-
prend que c'est à Tannée 1667 que remonte la ty-
pographie à S. Sébastien, avec un premier impri-
meur du nom de Blartin Ugarte.
Sebastopolis [PIJ, ïtgflumîiroXi; [Arrian.],
2»6a<iTowcXi; [Proc], anc. DioscuBiAS
[PL, Mela|, Aioaïcoofioç [Scyl.], ville de
la Cherson. Taurique, auj. Sévastopol,
Sébastopol (en tartare Ahhtiar), ville de
Crimée, sur la mer Noire.
Sebatum fit. A.], ville de la Rhsetie, auj.
Seben, Sewen, dans le cercle de Puster-
thal (Tyrol).
Sebethus fl. [Stat., Colum.], dans la Cam-
panie, auj. Fiume délia Madalena^ fl. du
Napolitain, afflue au golfe de Pouzzoles.
Sebinus Lac, l'Iseo, lac de la Lombardie,
traversé par l'Oglio.
Sebum^ bourg sur la rive S. du Lago Iseo,
porte ce même nom d'Iseo, près de
Bergame.
Sebusianus Ager, voy. Segusianus.
Sebusium, voy. Alba Sebusiana. La ville de
Weissenburg, sur la Lauter, a été réu-
nie à la France par le traité de Hiswick.
Secalaunla, Segalaunia, Secolaunu, la So-
logne, anc. district de l'Orléanais, dont
le chef-lieu était Komorantin; auj.
compris dans le dép. de Loir-et-Cher.
Secanense Cœnobium, Sàckingen, bourg
et anc. abb. du gr.-duché de Bade (voy.
Sanctio).
Secerr^ [1. A.], Seterrj: fG. Rav.], sta-
tion de la Tarracon., sur le territ. des
Lacetani, auj. S. Père de Seveada
Ukert]. mais plutôt S. Colonia Sajerra
Reich. j.
Secies fl. [It. Hier.], la Secchia, voy. Ga-
BELLUS.
Seconium, Secovium, SeckaUy bourg et châ-
teau de la basse Styrie (Autriche).
Secor, StjjMÔp [Pt.], ïixo'p [Marcian.], port
au S. de la Loire, dont l'emplacement
n'est pas connu; d'Anville penche
pour les Sables d'Olonne; mais Sprûner
place le Portus Secor au N. des Sables,
Secundanorum Arausio, voy. Arausio.
Secura, Segura de l.eon, ville d'Espagne,
dans rintend. et au S.-E. de Badajoz
(Estramadura).
Securista [1. A.], lejcoopiffTa [Ptol.], ville
de la Mœsie, auj. Sohegurti, en Rou-
mélie (pach. de Nikopoli).
Secusio, voy. Segusio.
Sedanum, Sedcmy ville de Fr. (Ardennes),
1159
SEDEIAUCUM.
im
sur ta rive droite de la Meuse: appar-
tint successivement anx archev. de
Reims, aux maisons de la Mark et de
la Tour-d* Auvergne ; elle fut cédée à la
Fr. en 1642 ; Turenney naquit en 16H.
Moat receroos iPun bibUoptaile dittingué, M. Ch.
Cmiln-Gridafiie, qoelquM ootei rebiiTCf à IVirigliie
delà typogr. dmsb priodp. de Sédmi noire ret-
pecttblecorfespoiMbnt noue met eor la trace d^ine
nièce Intèreuante qui nout permet de la bire re-
mooter k 1505; c*eit no placard in-foL {k\h BOiL
Imp^ anc. fonda GaignHârca, collection Haiie 4a
T^i DIKV-'gaRD il DE NAfTUBl, A* l7iiipHm«rl0
SalaMflMe. \\ I. Diuiin |1 :
Bkn vetmi tu aoU {gentUU irnnriauri^
Au miUieu de Sedan^ Heu venue urtB-îu.,...
Au 2* diialn :
Quifonque t'inuenta [geutUte imprimerie)
Put un eelene etprit, et eerte il fut keureux^
Votre metme heureux ett le Privée Paleureux
Sui par la Men-uuelUamee à Ivy fart eouetumUre
^ainfenant i'inirotluit en ta yUte première
(oe Prince Valeureux cjrt Robert de la Mark).
An S* dixafn, J^uienr nona donne la date de sa
naiiaance (15 sept. IMS).
A SEDAN,
iHFBiirt Ml Goaeuf Gonm
II.O.UIV.
wuêepL
Ce placard In -fol., encadré, Inpr. an ? •, n*o0re
pas moins de dix spécimens de camctères di?ers; les
disslns sont en iiaiiqne.
Abel Ait ery, frire de Jean lUverv, rimprlmeor de
Lausanne, fient de Genète s'établir I Sedan, • an
Lys Royal ■, vers 1575.
En 1577, il publie un volume, que M. Cunin-
Gridaine considère comme l*un oes premiers vo-
lumes imprimés à Sedan : Franc. VMleriolœ eom^
ment, in litrum Galcnide Constitutione ariis me-
(Ucœ, S. L. Apud Abelem Rivery, 1577, in-8*. Nous
demandons bien pardon à noire bonorable corres-
pondant d'émettre une opinion contraire à la sienne,
mais nous croyons ce livre imprimé A Genève ; plu-
sieurs calai, de la fin du xti« siècle, entre autres
celui du libraire Willer d'Augsbourg (p. S13), in-
diquent formellement ce lieu d'impression ; d'autre
Sirt, plusieurs bibliogr. autorisés, nous citerons
ofbnann (Lexic bibl., II, 289), confirment Tasser-
tion de M. Cunin-Gridaine: ceci ne prouverait
qu'ime cbose, c'est qu'une partie de l'édition a été
publiée sans nom de lieu, et le reste sous la ru-
brique « Genève •. La première édiUon, peu connue
du comment, de Valleriora sur Gallien, avait été
donnée à Turin l'année précédente ; elle est impri-
mée par Bc'vilacqua.
En 15h0(date adoptée par Falkenstein), an impri-
meur du nom de Matthieu Hllaire, exécutée Sedan :
rrej Reqi$ Uenrici ùeclarationee ad ordines suos,
a Galtico in Latinum convertœ, Sedan, 1589, in-8«.
Cette pièce est de Toussaint Bercbet, principal et
premier régent du collège de Sedan.
Avec les premières années du xvii* siècle, nous
voyons apparaître un célèbre imprimeur protesunt,
Roland Pape, que déjà nous avons signalé à Franc-
kentbal.
En 1611» un établissement considérable est enfin
fondé à Sedan par un lypogr. parisien (1607/, de
la religion, nommé Jean Janon ouJannon, anc
ouvrier de Robert Estienne III ; Il prend le titre
d'imprimeur de l'Académie. Ver» 1615, il fit graver
un petit caractère qui devint célèbre sous le nom
de • petite sidanoise •: il ne l'employa guère avant
1625, lorsqu'il donna son Virgile, in-32. On en
trouve d«s exemplaires à la date de 1628, mais c'est
la même édlt. avec un titre renouvelé.
En 1621, Jean Jannon publia t Bepreuvee de»
eamtîèree nomuOkmmt tÊdttMpÊTJmmJi
imprimeur de 1^ Académie, Ittl, • p. La
qui précède cet oposode eit Imnerfife,
noua permettra d*en citer «ne pne i • Or« fOffait
dit-il, que depuis quelque icniia pluricwB fm soai
meslex qui ont auili cet art... il wf% pria anvli
d'essayer si, en quelone sorte, je
quelqu'un de ceux qui s^ soata "
et que J'entends tonslca jom
enti^utres un Conrad I Rome, no lârnsoe Ynist,
on Estienne è Paria, on Froben i Itarit, ■■ Gi^
pliiua A Lyon, nn Ptantin à Anwrii ■■ W«W à
Francfort..... Et d'jifiant que Je ne pufrefc foir
i bout de ce dessein, à anse dea carwifeRi md
BÉ'estoient uéoessaina iMNir cet cActt ■■■■««■
pounantprercomnodraient dea iNMeort êom ks
ona ne vouloieot et lea autres mt pnninlBiil ma
fournir ce qui me nanqMltt Je aa idMriM» ■ F a
environ six ana, de neilrala asalal bon cediail
la fsbricatlon des poinsona, antrioes et mnnfci pav
toutca sortes de caractères, aio dfien acesHnder
et le public et mol-mesow. Pèj dsnc acteM Mia
frappes de lettres, It sçaooir sept faappsia de ktins
de deux lignes, le gros eanoa, patU csnasi, ■■■■
gon, groa romain, S. AugostiB, clcafOi,^eiii va>
main, petit texte, nompardle et lenn liapjiwn «i
graa dcéro, une gaillarde, m novea beÉnei i c^
semble la sédanoise et son ItaUqne, 4a den ciii-
quièmes plus petlu que la noapsrenie, Icaqialks
on n'aooit point encore foaa anpaïaïaiiL Bmr
tontes les frappes susdites, fen ay cnrieUM^de
belles liaisons et abbrèviatores non eBoov
Jnsquea è présent.
• Or toutes ces choses ensenbla toat la
partie de mon travaH et entreprisa, doait jay
toolu vous foire voir ceste espmvt pov
servir d^eschaniOlon, et estre avant-oamèee
ouvrage plus accompU. Je TOUS by dooe
offre de celles qui vous seront le plosà gré^ caaft-
tendant que Je vous baille l'autre partie, qui aoosis-
tera es caractères bébrieux, chaMsiipBei^ sy-
riaques, arabiques, grecs, geimaoiques,etCMletiRs
fleuries, noites de musique, vignettes, fleorons,
etc., à quoi Je travaiileray, Ofeu aidant, ds tout
mon pouuoir, afin de pouvoir accommoder un im-
primeur de tout poinct. Mesme Je foumirsy qui
voudra de presses, casses, châssis et garnitures
de toutes sortes : de toutes choses lesquelles je
feray prix si raisonnable, que quiconque en aors
albire, trouvera secret sujet de contentement,
quelque distance de lieu qu'il f ait, etc. »
Nous avons dit, à l'art. RiekelieUj que les char-
mants caractères de l'imprimerie cardinalesqoe no-
venaient, pensions-nous, des fontes de Jean Jan-
non ; on voit par la longue citation ci-dessus que ce
fondeur-imprimeur en ofl'rait à tout Tenant ; notre
présomption se trouve donc confirmée.
Jean Jannon cesse d'imprimer en lObl ; son ib
Pierre Jannon lui succède, mais abandonne bient6t
la typogr. pour aller prêcher le saint E%an|^ à
Etampes, oCi on le trouve établi comme ministre en
1662 ; il eut pour successeur, à Sedan, François
Chayer.
Ce fut l'époque de la décadence ; à partir de Fran-
çois Chayer, c'est-à-dire depuis le milieu du XTii*
siècle, rimprimerie décline A Sedan; la religion
réformée, dominante au temps du duc de Bouillon,
est comprimée parles nouveaux maîtres; lanln-
part df>s riches bourgeois font comme Pierre Jan-
non, ils quittent la ville ; et rimprimerie, cet organe
de la libre pensée et de la libre parole, disparait peu
à peu ; l'arréi du conseil de 1704 ne mentionne
même pas Sedan ; celui de 17S9 ordonne la suppres-
sion de la typogr., et cet arrêt fUt exécuté, puisque
la ville ne ligure point au rapport Sartines, en 1761.
SEi'ELAUCUM [Am. M.j, SlDOLEUCUH [It. A.],
Sedelocovic [Monn. Mérov.], Srdelocus,
Saulieuy Seatdieu, viUe de Bourgogne
(Côte-d'Or); patrie de Vauban.
1161
SEDENA. — SEGOBEUGA.
1162
Sedenâ^ Sezena^ Seyne, bourg de France
(Basses-Alpes); concile en 1267.
Seoera, voy. Salera.
Sedetani, voy. Edetani.
Srdiboniates [Pl.]^ peuple de la Gaule
Aquitaine, sur le versant N. des Py-
rénées.
Sedinum. Stettin, ville de Prusse, cbef-
lieu de la Poméranie, sur la rive gau-
che de roder; Tune des places les plus
fortes et les plus commerçantes du
royaume.
L*introducteur de la typogr. à Stettin fut un mi»
nistre protestant, du nom de Georgius Rbete ; EjBC-
kmann l'appelle « typographus aOrodi^axToç », et
Christ. Zickcrinann lui consacre une notice toute
particulière. Falkenstein ne lait remonter li typogr.
qu*à Tannée 1579; mais ce fut vers 1508 que
Georgius Rbete fonda son premier établissement. En
1570, nous citerons : M. Joh, GtgoHtis Zwo pre^
dtgten von Oer H. Tauff. Zu Alten Stettin, 1570,
in-40 ; et encore : Danielis SchUtz Christliche ^e-
traehtung vnnd erinnerung ûber Ute Sieàen Wor^
ten Vn»er$ herm Jesu-C/uiâti am Creutt» Sampt
anddcMiaen GebettUin auff e(n Jedes, Vfk tinem
Chriitlicnen lied dauon. Zu Alten Stettin, 1570,
in-80.
Seduni [Caes.], peuple des bords du
Rhône, occupait la partie N. du can-
ton de Vaud.
Sedunum, Sidonense territorium [Frédég.],
SlDVNlS CiVITATE, SœVNINSIVM, SeDYNIN-
sivM CiVITATE [Monn. Mérov.], Sitten,
Sion, chef-lieu du canton du Valais
(Suisse), sur la Sionne.
L*auteur anon. de VBUL de l'impr, en Suisse,
et Fabkeusiein d*après lui, font remonter la typogr.
en celle ville à rannée 1017; nous ne pouvoni
Îu'enregistrer Passertion ; le premier livre exécuté
Sion, que nous connaissions, ne remonte qcl*à
1060 X Histoire du glorieux S. Sigismond, mar-
tyr^ roy de Bourgogne^ par le R, P. Fr, Sigis^
mond de St-Mawrice, Imprimé à Syon (en Suisse),
chez Henri Louys, escrivaln, 1006, in-4*. Fr. gr.
Seelandia, Seeland , Siaeîland, la plus
grande des lies danoises, et la plus
considérable de la Baltique.
Sega, Segaha, Sieg^ riv. de la Prusse
Rhénane.
Segasamunclum [It. A.], SqioapudTxouXov
[Pt.], ville des Autrigones, dans la
Tarracon., auj. S. Maria de Ribaredonda
(Aragon).
Segeda Tlgurina fPl.l, dans la Bétique,
auj. S. Jago de la Uiguera,
de Jaen.
bourg près
Segedunl'm, vov. Szegedinum.
Segelocum, vby. Agelocum.
Segesama [Flor.], Is^iaapwx [Str.], Segi-
SAHA, is'^iaau.9. 'IcuXta [Pt.], ville des
Vaccaï dans la Tarracon., auj. Sasamo,
bourg de la Vieille-Castille, à VO. du
Bribiesca.
Segessbra [T. P.], dans le pays des Lin-
gones, auj. Suzannecovart, village de la
Haute-Marne (arr. de Vassy).
Segesta, voy. Acesta.
Segesta, SsYtoTA [Appian.], Goix>nu Sep-
TiHu Siscta [Insc.J, dans la basse Pan-
** nonie, auj. Sissek, Sziszek, bourg d'il-
lyrie (gouv. de Trieste), sur la Save.
Segesta Tigduorum [PI.], dans la Ligu-
rie, auj. Sestri di Levante, bourg de la
prov. de Gènes.
Segestero, Civ. Segesterorum, anc. Segus-
TERO [It. A., T. P.], Secustero (on
trouve aussi Sistaricuh et Sigestericum),
ville des Memini, dans la Gaule Nar-
bon., auj. Sisteroriy ville de Fr. (Basses-
Alpes), sur la Durance.
L*imprimerie paraît avoir existé dans cette Tille
au^xvii* siècle, oien que les arrêts du Conseil et le
rapport Sartines n'en fassent pas mention ; car nous
avons à la Bibl. impér. de Paris un livre souscrit à
ce nom à la date de 1060 1 Histoire des troubles es
Provence depuis son retour à la couronne (lAM)
Jusqu'à la paix de Vervins (1508) , par Pierre
Louuet, docteur en médecine et historiographe, Sit-
teron, J.-P. Louvet, 1080, 2 vol. in-12. Le P. Le Long
cite une édition imprimée Tannée précédente Jt Aix,
par David; la nôtre serait donc une réimpresiloD,
peut-être la même, avec un titre renouvelé.
Segestum, voy. Aqesta.
Segida, Ss^i^a [Str.]^ Segeda [Sprùner], .
JuuA Restitcta [Pim.] (T), ville des Are-
vaci, dans la Tarracon.. auj. Hiniesta,
bourg de la haute Castille.
Segisama, voy. Segesama.
Segni [Cœs.], ifUer Eburcnes Trevirosque,
petit peuple de la Gaule Belgique, c^ue
l'on place autour de Sou^z (Lim-
bourg), et d'autres géogr. à SaUns (Jura).
SeGNU, voy. SiGNIA.
Segobia, voy. Segovia.
Segobodium [T. P.], dans la Maxioia Se-
quan., Sei)eux, commune de Fr. (Hau-
te-Saône).
Segobriga [Inscr.], ville des Edetani,
dans la Tarracon., auj. Segarbe, sur la
Palencia, ville du roy. de Valence.
L*abbé Gaballero a cherché à faire remonter Pin-
troduction de la tfpogr. au xve siècle, dans cette
ville épiscopale, à raide d'une édition prétendue des
CoNSTiTUTiONKS SYNODALES Bariholonuci MotH,
Cardinalis et Kpiscopi Segobrieensis . Segobrica,
1479. Hain (10794) cite cette édition, mais avec le
signe dubitaUf quMl a adopté ; aucun dtrs bibliogr.
espagnols autorisés n*a cm deioir accepter cette
version, et nous considérons T^Uon comme pu-
rement apocryphe.
Noos ne connaissons nas de llrrt exécuté à Se-
gorbe, antérieurement a Pannée 1018 1 Ouva [P,
Pr» Bugenio de), Bonumeeî que eontiene la vida,
y II muerte del Bewmrmâo Pw$rt Precy | Bugenio
1163
SEGOBRIGA. — SELESTADIUM.
1164
iU OUua, CapucMno^ Prouindal que fue de ta
Proluincia de Valeneia; el quai mur h Sabado
à Mdeiy met de Octubre del Aûo lOlS, en el
eoniuento de la Sangre de Christo defla Ciudad
de valeneia, à la fin : Impresç en Segorfoe por Fnn«
ciico II Felipe Mey, in-A<* d« 2 ff. en vers.
Segobriga [Liv.], li^ô^^i-^ [Str., Pt.l,
ville des Celtiberi dans la Tarracon.,
sur remplacement de laquelle on yoit
auj. Priego, pet. ville d'Espagne (Nouv.
Gastille), sur l'Escabas.
Segodunum, lYTfo^cuvov [Pt.], Segodum [T.
P.], RoTENA Urbs, Rutenensis Civ. [Ai-
mon.], Civ. Rutenorum [Not. pr. Gall.],
RuTENis [Gr. Tur.], Rodais [Chr. B.
Dion.], Rutene cive, Rvenvs [Monn.
Mérov.], ville princip. des Ruteni dans
l'Aquitaine, auj. Bhodez, Bxxkz, chef-
lieu du dép. de l'Aveyron, anc. cap.
du Rouergue.
Nous avons reçu presque en même temps de deux
émdits bibliophiles, MM. Paulin Richard et Gus-
tave Brunet, la description d'un volume unique que
possède la bibl. de Rodes, k l*aide duquel il nous est
permis de faire remonter Pimprimerle dans cette
▼iUe à Tannée 1&50; c'est un traité de Gerson, en
patois, dont voici la description exacte : A la hoxob
DE Dieu & peb | lo $alut de lai AHnas, Môsenhof'
lo Beuerenldiêsime cardenal darmanhoCj aueeque
de I Bodes, ^ de Fabre, a faict extraire^ iraauire
^ imprimir le petit traetat que ientiee : Côipau-
iat per vénérable ^ $cicntifleq Persona |J Mestre
lean lareon, iadii chancelier de Palrii,'per
i'initruetion dels Rictora.yiearls et |] autres ayants
charge darmas ausdictt Diocel sis,,,,,
15 '56.
A Rodes, par Jean Mottier,
auec Priuilege.
ln-16 ou pet. in-8* de fti ff. non paginés. Siçn. a-e.
par 8, et G par 4; le cahier F n'existe pas, bien que
le texte se suive ei que lu volume soii complet. Sur
le titre, qui est imprimé en rouge et noir, sont les
armes du cardinal d'Armagnac ; au v** du titre est
une gravure sur bois représentant la Vierge et l'en-
fant Jésus, adorés par toutes les puissances de la
terre.
Nous citerons à Rodez, comme impr. au xviie s.,
les associés Paul Desclaux et Amans Grandsaigne.
L'arrêt du conseil en date du 21 Juillet 1704 donne
à cette ville le droit de conserver deux imprimeurs ;
mais celui du 31 mars 1739 en supprime un ; la même
année, un arrêt spécial, en date du 29 octobre, re-
connaît Armand Devic, reçu en 1735, comme ti-
tulaire de cette place d'imprimeur-libraire, conser-
vée par l'arrêt du 31 mars ; cet Armand Devic exer-
çait en 1764, lors du rapport Sartlnes; il n'em-
ployait que deux presses.
Segodunum, Si^d^oovov [Pt.], ville de Ger-
manie; auj., suiv. fcluver, Slegm, sur
la Sieg (voy. Sigena); suiv. Mannert et
Wilhelm, Wûrzburg, en Bavière (voy.
Herbifous).
Segontia, Seguntia [Liv.], Siguenza, ville
d'Espagne (Nouv. Castille).
Université fondée en iUttX, supprimée en 1807*
L'imprimerie remonte en celte ville à l'année 1575.
Deux typographes établis à Alcala de Henarès pa-
raissent avoir installé, à peu près simulunément,
une succursale k Siguenza, qu'ils exploitèrent pen-
dant d'assez longues années, tout en conservant le
siège de leur pnncipale imprimerie à Alcala ; peut-
être n'eurent-ils à Sigueoia qu'on magasin de iftni-
rie destiné à écouler les proaoits de Irar Imprine-
rie d'Alcala ; ils s^appelalent Juan Gracian et loan
Ifiiguez de Lequerica . Ce qui semble prouver qallB
n'imprimaient que dans une des deux villM, c^Ht
que l'on trouve parfois la même édition dTmi Uvre
souscrite aux deux noms, ainsi : Gaxpar CardBI»
de Villalpando : Caieeismo brève para tnuêmr a
los ninos. On trouve la souscription : ^oaqpMf
et Seguntiœ apud Lequericam, 1580,in-12.
Segora [T. P.], station de la Gaule Aquit,
entre Nantes et Poitiers, que d'AnTiUe
place près de Bresixdre (Deux-SèTres).
Segovia [Plin., FI., I. A.J, îryouGCa [PtoL],
Segubia, Seguvu, ville des Arevaci dans
la Tarracon., aui. Segwia, Ségamt,
ville d'Espagne, chef-lieu de l'inteiul*
du même nom (Vieille-CastiUe).
L'imprimerie ne remonte ou'à Pannée 1588» diaenl
Falkensteiu et Cotton; cependant nooi devons signa-
ler un volume que cite Antonio, à une date ftHt
antérieure : F. Joannes Baptista de VHkmes,
Hispalentit, Espejo de la conseientia parm fodps
Estados, Segoviv, 1525, in-foU; la première éditiaa
aurait été donnée à liOgrofio, en 19t7, et la tni-
sième à Séville, en 1543.
En 1588, le célèbre imprimeur qui, quelques aa*
nées après, publiait à Madrid les premfms édi-
tions de l'immortel chef-d'œuvre de Gerrauiès,
Juan de la Cuesta, était éubli à Ségovie : Trmtadb
de ta verdadera y faisa propheda, por tuan de
Horozio y Covarruvias, Segovia, por luan de h
Cuesta, 1588, in-4«.
I>resque simultanément un second imprimeur, da
nom de Marco de Ortega, s'établissait dans cette vilie.
Segdsiani [Cœs.], Seccsiani [PL], 2rw«>«Mi"
voi [Str., Pt.], peuple de la Gaule Lyoïi-
naise, occupant le territoire compris
entre la haute Loire et le Rhône, forme
auj. partie des dcp. du Bhàne et de la
ÎMre,
Segusianorum forum, voy. Forum.
Segusianus ager, Secusianus tractus, le
Forez, Forés, aiic. district de la prov.
de Fr., le Lyonnais.
Segusini, îiYouatavcî [Pt.], Segusienses,
peuple de la Gaule Cisalpine, occupait
les Dords de la Doire, en Piémont.
Segusio [PL], Segusium, 2cyc6oigv [PL], Seu-
SYE [Gr. Chron.], Scingomagus [Alf.
Jacobs], Susa, Suse, ville épisc. du Fié-
mont, sur la Doria, au pied des Alpes
Cottiennes.
Segustero, voy. Segestero.
Selambina [PL], ville delà Bétique, auj.
Salabrena, en Andalousie [Florez].
Srlaniacum, Selaniaco [Monn. Mérov.],
Salagriac, commune de Fr. (Corrèze).
Selaricum, Sejkirk, ville et chef-lieu de
comté, en Ecosse, au N. d'Edimbourg.
Selenopous, voy. Luneburgium.
Selestadium [Cluv.], Scladistatum Palat.
[Mabil.], ScLADisTADiuM, anc. Helellum
il65
SELEUCUS. — SENA JULIA.
1166
Helvetum (?)^ Schlettstadty Schlestadt ou
Sckelestadty ville forte de Fr. (Bas-Rhin);
anc. ville libre impériale (1216); patrie
de J. Wimpheling et de Beatus Rhe-
nanus.
L'imprimerie fat introduite k Schelestadt en 1518
{Panzer, Falkenstein], et le premier typogr. est
Lazare Schurer ; Panzer cite à la date de 1518 : Gra^
vamina Germanicœ Nationii cum remediis et avi'
samentis ad Cœscuream Maiestatem :k \a ûa: Ad
inerementum Germaniœ et Del gloriam, Selestadii,
impressum in ofûcina Schiireriaaa (1518), in-4* .Cette
édition sans date ne Cait probablement qu'un avec
une réimpression prétendue de 1520. Un ^rand
nombre ae traités ae grammaire, de littérature et
de philosophie sont exécutés par SchQrer, et les
noms de Cicéroo, de Suétone, et surtout d*Èrasme,
sont fréqueininent répétés. Le dernier ouvrage cité
par Panzer nous donne le nom d*one imorimcHrie
clandestine : Lamentationes Germanicœ Nationis,
A la Gn : Bxcustu est Ubellut iste, sant utUi» om^
nibus Christi fidelibuij apud inclytam AtiœjivUa'
tem Lactophaçam, ubi plures uigent Lutherani,
Annopost Christum natum mdxxvi, in-4o; TexempL
du biblioçr. de Nuremberg portait une note ms.
d'une écniare contemporaine gui déclarait ce livre
exécuté A Schelestadt.
Bien que faisant partie du royaume depuis
107S, Schelestadt ne figure point aux arrêts du
Conseil qui réglementent Hmpr.en France, aux dates
de 1704 et de 1759; mais cette ville est mentionnée
au rapport fait k M. de Sartines en 1704; une seule
typographie existe dans la ville, et le titulaire se
nomme Fr. Ulrich Casser; il est âgé de 09 ans,
établi depuis 1726 et n'exploite qu'une presse.
Seleucus Mons [T. P.], M<mt Saléon, près
de Gap (Hautes-Alpes).
SELGoViE, voy. Elgov^e.
Selingostadium, Seligenstadt, sur le MaÎD;,
ville de Hesse-Darmstadt; anc. couvent
de Bénédictins qui renfermait le tom-
beau d'Emma, fille de Gharlemagne,
el d'Éginhard, son époux.
Seunus [Virg., PI.]. ïiXwoôç [Herod.,
Tlmc, Str.J, Sélinonie, colonie de Mé-
gare^ eu Sicile, détruite par les Cartha-
ginois ; on en voit les ruines à Torre-
di-Pollwe.
Selleis fl., dans le Péloponnèse, auj. le
Pachista,
Selymbria [ Liv., Mêla., PI. | 2ïjXu{x6pia, 2n-
Xu6{,{a [Her.. Xen., Plut., Str., Ptol.1,
EUDOXIROLIS, Eù^cÇiouiTOXi; [Proc], vilIC
de Thrace, sur la côte de la Propontide,
auj. Selivria, Selivri, dans la Roumélie
(pach. d'Andrinople).
Semana, Semanus Stlva, SYifMcvcûc CXv), la
partie occid. des montagnes de Thu-
ringe, Harzgebirge et Thûringerwaldes.
Semendrova, dans la Dacie, voy. Rhami-
DAVA.
Semirus fl. [PI.], dans le Bruttium, Il
Simari,
Semnones [Tac.]. Sennones [Vell. Pat.],
£t|xva»vc{ [Ptol.J, peuple de la Germanie,
occupait la rive droite de TElbe et le
territ. oriental (Mecklemburg, Pomé-
ranie).
Seupacum, Zempach, Lempach, bourg de
Suisse (Gant, de Lucerne), bataille en
i386.
Sempronii Forum, voy. Forum.
Sempronium, voy. Sopronium.
Sehptavia, Sempthe, SchirUau, ville de
Hongrie (comitat de Neutra).
Pierre Bomemissa, ministre de la confession
d'Augsboure, A Schintau. eut une imprimerie par-
ticulière qu'il exploita lui-même pendant trois ans
(1574-77): /4 s Evangyéliomokbôly es epistoLàkbolvalà
Tanûsàgok V, Rész Irta Bomemisza Péter, Semp-
ten, 1574, in-8o. Cest le titre du premier ouvrage
cité par Németh; il est dédié au comte de Salro-
Neuburg. Nous aTonsdéJàvu P. Bomemisia A De»
trekO et à Rarbok,
Semuriuh, voy. Gastrum Sinemurum.
Sena Ins. ISil. Ital.], 17/^ de Sein, ^ur la
côte de la Bretagne (Finistère).
Sena [Liv., Sil.], Iiiv?) [Pol., Str.], Sbna
Gallica, ïwa-^foXXixa [Pt.|, ïivo^oXÀCa
[Str.J, Senogallia [PI.. It. A., T. P.],
ville de TOmbrie, sur le fl. Sena. aui.
Sinigaglia, sur le Gesano, ville de la de-
lég. d'Urbino et Pesaro.
Imprimerie en lOM ; Agostino RossU Notizte
iBtorictie di Monte Alboddo. Sinigalia, 16M, in-4o
[Haym. p. 58, 0]. Molini, dans ses Agçiunte al BrU'
fiel, cite également : Franc. Dtiii. Antiquitatum
Btruriœ, seude situ CUmarum^ fragmenta Msto»
riea Senogalto, 1006, in-A«, xxiv et 160 pp. plus
un r. d*errata.
Sena Julia FT. P.], 2*iva [Ptol.], Golonu'
Senensis fPl., Tac], anc. colonie ro-
maine, en Étrurie, à xxx m.p. dans le
S. de Florence, auj. Siena, Siene, Sienne,
ville archiépisc. d'Italie, cbef-lieu de
la province du même nom dans Tanc.
Toscane.
DniTersIté qui fut longtemps la rivale de celle de
Pise ; acad. des sciences ; c*est la patrie du pape
Pie II, de Socin, du Guide, etc.
L'imprimeur Henry ou Heinrick, de Cologne, fonde
& Sienne le premier établissement typon*., à la date
de iUSU : Lectura clarissimi dœtons PauU de
Castro in sextum Codicis suum Me testatur fbum,
Impressumque — Senis per Magistrum Henricum
de coUmia et socios Ànno scUutis, m.cccc.lxxxiiii,
XII KL Augusiit in-fol. en gros car. A 2 colonnes.
Quatre ans après, Heinrick de Cologne nomme un
de ces compagnons qu'il avait d'abord désignés gé-
néralement : c'est Johami Valbeeck, le second im-
primeur de Sienne. En IftSO, un nouvel établisse-
ment se fonde; il est dirigé nar Sigismond Rot (de
Bits); peut-être conyient-Il de lire Bitche, et dans
ce cas, ce Sigismond Rot serait sans aucun doute
de la famille du grand imprimeur romain, Adam
Rot, qui signait : « CUre du diocèse de Metz, ■
En 1400, nous avons k Sienne Henry de Harlem,
que nous trouvons successivement à Venise, Bo-
togne, Lucques et Noxzano. En 1491, les deux Henry
de Cologne et de Hartem s'associent et mettent au
Jour un traité de Mariano Socin; nous avions déJA
signalé cette association, en cette même année U91,
dans la petite ville de Nouano (Toy. Noxahdh).
H67
SENAPARLE. — SEPTEM SALES.
îm
Senaparle^ Senevières, Ceneméres, com-
mune de Touraine (Indre-et-Loire).
Senderovia^ s. ANDREiE Fanum^ SemendHoh,
Smedreno, SerU-Andrya, ville des prov.
danubiennes (Servie), au confl. de la
Jessowa et du Danube; résidence de
rarchev. primat de Servie.
Sendomiria, voy. Sandeirria.
Senensis comit., le comté de Sayn, district
de Westphalie (Prusse).
Senu [It. A., T. P.], 2fvia [Pt.], port de la
Liburnie, auj. Zengg, Segna, sur l'Adria-
tique (Croatie militaire).
Senna Mayro [Monn. Mérov.l, Monierol
Senar, commune du Limousin (Haute- *
Vienne).
Senomagus [T. P.], BoNOMAGO fG. Rav.) (?),
la Palude, la Palud, bouig de Fr. (Vau-
cluse), 8uiv. Reichard.
Senona in Yosago, Senoniense honast.^
Senane-en-Fosges ou Sencmes, bourg de
Fr. (Vosges); anc. abb. de S. Benoît du
dioc. de Toul, fondée vers 661, réfor-
mée au xni* siècle.
Dom Calmet, abbé de Senones, mourut dans ce
célèbre monastère, le 14 octobre 1757. Un Imprimeur
vint s*éublir & Senones vers 1760; il s^appelait Jo-
aepb PariM>t ; ce fut lui qui imprima, en 1762, un
Tolume que cite le P. Leiong (1706). Dom Augus-
tin Fange, abbé de Senones, neveu de dom Calmet,
conûa aux presses de Parisot Texécution d'une bi-
bliographie de cet bomme illustre i La Vie (U
tris Révérend Père dom Augustin Calmet, abbé
de Senones, avec un catalogue raisonné de tous
ses ouvrages, tant imprimés que manuscrits, auquel
on a Joint plusieurs pièces qui ont rapport à cette
vie, A Senones, chez Joseph Parisot, imorimeur-
libraire, 1762, in-S**, de viii-518 pp. [S. de Nanionj.
Senonagus pagus^ Sonegia^ Sennonegia (au
moyen àge)^ partie du Hainaut, dont
on retrouve le nom dans la forêt de
Soigne, et dans la ville de Soignies, près
de Mons, en Belgique [D. Ruinart].
Senones [CaPS-, Sil., Juven., PI.], ïévovtç
[Str., Pt.],voy. Agendicum.
On nous a s gnalé une édition fort ancienne du
Breviarium Ecclesiœ Senonensis, in-8^ (cat. Baluie,
no 5S61), que l'on dit avoir été exécutée dans la
Tille même de Sens, vers 1530 ; malheureusement
nous n'avons point vu le vol., et les renseignements
que l'on veut bien nous donner sont trop peu dé-
veloppés pour que nous puissions nous y arrêter.
Malgré les arrêts du Conseil de 1704 et de 1*739,
qui ne donnent à la ville de Sens qu'un seul impri-
meur, on peut en signaler deux en exercice pen-
dant la seconde moitié du xviii* siècle ; lors du rap-
port Sartines, en 1764, les deux titulaires étaient :
Pierre ilurdouin Taibé, établi depuis 1763; exploi-
tait la seule imprimerie réservée par le règlement
du conseil de février 1722; et Lx>uis Lavigne; celui-
ci exerce I imprimerie par permission des ofllciers
de police, depuis 1757.
Senones [Plin., Liv., CaesJ, 2iiv«vi; [Pol.,
Str.], Xsu-vovi; [Pt.], « Civitas imprimù
firma et magnœ inter Gallos awtorit,
[Caes.] », peuple de la Gaule lyon-
naise; occupait en Gaule le Sekcmcci-
sis pagus^ le Séraonots; les S&wns al-
lèrent se fixer en Italie, et occupèrent
une partie du territoire des Ombriens,
sur les rivages de l'Adriatique.
Senones Celsi, Senmges, bourg de Fr.
(Eure-et-Loir); anc. titre de prindp.
Sentiacum, Sentiaca villa [Pertz], Sinxig,
Îet. ville de la Prusse Rhénane (Herzof.
ûlicb).
Sentiacum, liisENTiAcuif Palat. [Ano. s.
Bert.], Sesiaco [Monn. Mér.], anc. villa
royale, auj. Sentiick, commune du pays
Messin (Moselle).
Sentunum [I. A.], Bisaccio, ville épisc. du
Napolitam (Princip. Ultér.).
Sentice [It. A.], ville des Vettones, dans
la Tarraconl, que plusieurs géogt.
croient être Zamora (voy. Ocelloduiujm).
Senitnum, Sivtîvoi» [Pol., Str.], Sentdicm
JuucuM, ville de l'Ombrie, en ruines^
Srès de Sassoferrato, pet. ville de la
élég. d'Urbino.
Senus fl., irtwç [Pt.], le ^lannon, fl. d'b>
lande.
Sépara fl., Separis (Naxnetensis et Nioii-
TENsis), la Sévre (Nantaise et NiortaUe);
la première se jette dans la Loire à
Nantes^ la seconde dans l'Océan.
Sepiniim [T. P.], Sepinusa, station duSam-
nium, auj. Sipicciano, Sepino, pet.
ville épisc. du Napolitain (Prov. de
Molisc).
SePTE GaDITANUM, voy. FrETUM GADITAlfUM.
Sei>tem Ar£ [I. A.], ArondieSy pet. ville do
Portugal (Alemtejo).
SEi>TEMfiURius, Zeppereriy bourg du pays de
Liège (Belgique).
Septem Fontes, un grand nombre de mo-
nastères ont porté ce nom, qui se tra-
duit auj. par Sept-Fonts, Sept-ForUaùus
ou Seeveîiborren.
Septemucis [T. P.], ville de Rhœtie, aoe
l'on croit être auj. Memmingen, en Ba-
vière (voy. Memminga).
Septemoljk, Septmeules, sur l'Yères, vil-
lage près d'Eu (Seine- Infér.); anc. abb.
de Sl-Bcnoît, loudée au vu* siècle, et
anc. localité importante du Pagus Telo-
GiENSis {Talou).
Sei»tempeda |It.A.], SiwTijxïTi^a [Pto!.,
Str.l, sur la voie d'Ancona à Spoleto,
S. Severino, sur la Potenza (délég. de
Macerata).
Septem Sales, Semsales, bourg de Suisse
CC.de Fribourg).
iino
SEPTEM SALTUS. — SERVESTA.
H70
Septem Sai.tus, Sille« Sevenwoiden, district
de Hollande (Friesland).
Septem Urbium Regio^ Transilyanu^ la
Transylvanie, Siebenbùrgen (en ail.), Er-
dely (eu hong.), prov. qui fait partie
de l'empire hérédit. d'Autriche.
Septdianca [It. A.]/ ville des Vaccaï dans
la Tanacon.^ auj. Simancas, sur la
Pisuerga^ pet. ville de la prov. de Val-
ladolid.
C*est dans le Tieox cbâteao de Slmancas ane loot
déposées les archives de Casdlle, A l'abri de fortes
murailles qui n*ont pu les protéger efOcacemeat
contre la rapacité des collectionneurs étrangers et
les dilapidations des conservateurs indigènes.
Septimanu, Gothica regio [Frédég.J, anc.
nom de la Gaule méridionale (Narbon-
naise 1^ des Romains).
Septimus^ Septéme, commune de Fr. (Isè-
re) ; septième mille de la voie qui part
de Vienne.
Septimus MonS; Mont Septimer, dans le can-
ton des Grisons.
Sequana fl., [Cses.y PI., Mêla]. Xrjcosvoc
Str., Pt.l, ïtixoavoç [St. B. , Secana
Greg. Tur.], Sigona [Frédég.' , Segona
Gesta reg. Fr.], Segna, la Seiney û, de
^r.; son cours, du dép. de la Côte-d'Or
à l'Océan, est d'environ 800 kil.
Sequani [CaBS.], 2Yi)C6uavo( [Str.], SvixoavcC
[Ptol.], peuple de la Gaule, habitant
la Granae Séquanaise, BIaxuia Sequa-
NORUM, à l'E. de la Saône, qui depuis
a formé la Franche-Comté et partie
de la Suisse.
Seragium, voy. Stivagium.
Seranicomagus [T. P.], ou plutôt Serma-
NicoMAG us, station du pays desSantones,
dans l'Aquitaine II, Chermez, Chermé,
commune de l'Angoumois (Charente).
Serdica [It. A.], Sardica [T. P.], lof^ixiQ,
Sif^ooi [Ptol., Proc.L depuis Triaditza,
Tpio^iTU, dans la Dacie ripuaire, auj.
So/la, Sophia, ville de la Roumélie,
chef-lieu de pachalick, au pied des
Balkans.
Serez AN A ^ Sergianum, Sarzena, Sarzana,
pet. ville d'Italie (prov. de Gènes); pa-
trie du pape Nicolas V.
Sergentium, Sip-ye'vTiov [Pt.], ville de Sicile,
auj. Artesina Monte.
Séria [Pl.],2ef(x [Pt.], Fama Julia, ville des
Turdetani, auj. Jeres de Caballeros, ville
d'Espagne, sur TArdila (Estremadura).
Seriphus Ins. [Cic], voy. Acis.
Sermanicomaous^ voy. Seranicomagus.
Sermionnense Palat. [Prasc. Car. M. a*
773], Sermonne, commune de Fr. (Ar-
dennes) (?).
Sermygyla, voy. Revaija.
Sernache Alliorum, Semache dos Alhos,
bourg du Portugal, près de Coimbre
(Duero).
Quand la peste rsTages la Tille de Coimbre» an
1597, Antonio de Maris, imnrimenr de PuniTersité,
se réfugia dans cette petite localité avec une presse
et le matériel indispensable pour y terminer un ou-
Trage important composé par son fils, etqu*il avait
mis sous presse dans son établissement de Coimbre:
DUUogo» de varia Hittoria^ in-A" de 800 pp. Dans
la prélhce de ce livre, Antonio de Maiiz fiit une pein-
ture effrayante des ravages causés par la peste et
déclare qu'il a cherché i s*éloigner « e moundinU
Cupressi in ripd appidi Semache Alliorum ■• Le
titredu Tolume porte simplement « Goimbra, 1577 ■;
la souscription est A la fin t Acabouse de imprimer
a segunda vet, etta primeyra parte dos dialogob
DE TARIA HiSTORiA .* B a Bibeyra de Semache dot
Alhos, em oê moinhoi do aeiprette, a 8 aiat do
abrii de 1559. Na offleina de Antonio de Marit,
Impreuor da Univeriidade. Un exempl. de ce
rare volume est A la fiodléieune.
Serota [I. A.], dans la Pannonie, auj.
Yer'ôcze ou VeTonAto, bourg de Hongrie.
Serotennuh, Serotenus [Monn. Mérov.],
Sarrouxy village de Fr. (Corrèze).
Serpa, Fabu Prisca Serpensis, ville de la
Lusitanien auj. Serpa, dans TAlentejo
(Portugal).
Serpane, voy. Scarpona.
Serravaujs, Serravalle, pet. ville de la
Vénélie, dans la délég. de Trévise, sur
le Maschio. — Serravalle, bourg du
Piémont (Prov. de Tortona).
Cest à la première de ces deux localités que s'ap-
plique la note bibliogr. qui suit : LMmpnmeric a
existé dans cette ville A partir du xm^ siècle, nns
qu'on puisse déterminer la date du premier éublis-
sement typogr.; c'est en 1005 que nous trouvons un
premier livre souscrit A ce nom (Falkenstein dit
1004, et Bf. Cotton ijoute qu'un volume k cette date,
imprimé par Marco Chaseri, est A la Bodléienne) i
G, Fr. Lottini. SanVAgncMa^ tan Giovanni, GiU'
diita^ S. Lorento, e S. Crittina^ rappret» tocre,
SerravaUe» 1005, in-12.
Serretes, Serrapilu, peuple de la Pan-
nonie, occupait les rives de la Drave.
Servesta, Zerhsty ville du grand-ducbé
d*Anhalt-Dessau ; patrie de Cathe-
rine If, la protectrice de Diderot.
Servesta, Szervestiey bourg des Confins
militaires, près de Karansebes (Au-
triche).
Nous ne pouvons déterminer d'une bçon absolue
A laquelle de ces deux Servesta s'applique la note
bibliogr. suivante,qiie Németh (7yp. liungar,) porte
A l'acUf de la dernière, tandis que nous penchons
pour la ville d'Anbalt-Dessau.
Cest A la seconde moitié du ivie siècle que l'on
peut reporter l'imprimerie de Zerbst, et le premier
typogr. se nomme Bonaventure Faber. Falkenstein
donne 1588 comme première date ; nous pouvons
citer quelques ouvrages antérieurs : D. Nieolaut
BemmfngiMt, Profetêor HafMenMity TkeoL, ITc-
4171
SERVIA. — SEYNY.
H7Î
thoéhu apodietUa de lige naturœ, Servesùp, 1577,
in-8o. Les catalogues des foires de Francfort, et sur-
tout celui du libraire Willer d'Augsbour^, nous
donnent les titres d*un très-grand nombre de vo-
lumes exécutés par ce Bonaventure Faber k des
dates postérieures ; ses héritiers lui succèdent en
1598.
Une imprimerie particulière, au commencement
du XTiii* siècle, fut organisée et dirigée A Zcrbst
Kar un savant orientaliste et théologien, d*origine
anovrienne, Heinrick Jacob van Bashvysen, rec-
teur du gymnase d*Anbalt (voy. Lackmann, p. 80).
Servu, Servitza, ville forte de Turquie,
du pach. de Monastir (Macédoine) , sur
le Karasou.
Seryioduruh, dep. Straubinga, Strcaibin-
gen, Straubing^ ville de Bavière ; voy.
AUGUSTA ACILIA.
Skrvitium [I. A.], Serbetium [G. Rav.].
dans la Pannonia prima, auj., suiv.
Reichard, Petrinczi, et, d*après Man-
nert, Jessenovitz, bourg de Hongrie, au
confluent de TUnna et de la Save.
Sesemovicus, Sesehovico [Monn. Mérov.h
SouesmeSy village de Fr. (Loir-et-Cher)*
Sesseliuh, Setellum, Seyssel, bourg de Fr.
(Ain).
Sessites Burgus^ Borgo di Sesia, bourg
d'Italie, au S. de Vardlo, sur la Sesia.
Sessites fl. [PI.], la Sesia, riv. de l'Italie
du Nord, affl. du Pô.
Sestinum [PI.], 2éaTiov [St. B.], ville d'Ita-
lie, auj. Sestino^ sur les Apennins (Tos-
cane).
Sestum, Saracina, bourg du Napolitain
(Calabre Citer.).
Sestus [Liv., PI., Mêla, Ovid.], 2Yj<rr6;
[Herod., Thuc, Xen., etc.], ville de la
Cherson. de Thrace, sur l'Hellespont,
auj. JcUova, sur les Dardanelles.
SeTABIS IPI.J, iÉTaêiç [Str.], SiETABIS [SU.],
2atiTae(; [Pt.], municipe de la Tarracoi?.
(Contestani), auj. San-FeHpe ou Jativa,
dans le roy. de Valence, au confl. de
la Montesa et de FAlbayda.
Setanhorum Portus, 2tTavT{«v XipLiiv [Pt.],
dans la Britannia Romana ; ce port est
placé par Heichard sur la côte S. du
Firth of Solway, et par Camden, au N.
d<î Wai^icky dans le Cumberland [For-
biger]. •'
Setelsis, 2£TYjXai; [Pt.], ville des Lacetani,
dans la Tarracon., auj. Solsona, ville de
Catalogne.
Seterrj:, Siterr^, dans la Tarracon.,
station de l'Itin. des Aqux Apollinares,
à XV m. de Vich, auj. Alcoy (?), ville
d'Espagne (intend. d'Alicante).
Sbtu [Liv.], 2T)Tîa [Str.], cité du Latium,
près des marais Pontins, aaj. Sesxe,
dans la délég. de Frosinone.
Setidava, ïiTt^aoa [Pt.], ville de la Germa-
nie, auj. Zydoioo, au S. de Gnesen,
dans la rég. de Posen (Prusse).
Sehcm, voy. Messua Colus.
Setuca^ SETuas [T. P.], localité des Am-
biani, dans la Gaule Belgique, auj.
Beaucourt, commune de Picanlie (Som-
me), suiv. M. Rigollot; Cayeux, petit
port du même dép., suiv. d Anville.
Setuia, Setiva, Setovia, Sevia, ZtTCu(a |Pt],
ville des Quadi, dans la Germanie,
dont la position actuelle est contestée,
Kàsmark, sur le Popper, en Hongrie
[Wilhelm]; Sydzina [Reichard], ou
Czyche, en Gallicie [Kruse].
Sevastopous, voy. Sebastopolis.
Sevenbergen, bourg du roy. de Hollande
(Brabant sept.), à 16 kil. N.-O. de
Bréda.
Imprimerie en 168S [Falk.1; le catal. deslirrci
imprimés en Hollande de 1070 à ISSk ne noai àoam
pas de titre à fournir à Tappai de ceue laiiTtiiB,
que nous enregistrons sans commenUinB.
Severiacum, Civray, Ctvrat. pet. ville de
Fr. (Vienne); anc. titre ae comté.
L*im])rimerie fut introduite k CiTrti à PIpomf
révolutionnaire ; la Biblioth. imp. possède i Mtf-
ratesse dévoilée, ou Robetpierrisme du dUtriet de
Civrai, dép. de la Vienne, aeeeqnelqueê réfUxkme
morales et politiques, par Norbert Preêsae, fer*
mier-cultivateur. Civrai, Morisset, an III de la Ki-
publique, in-8».
Severiana, Montescaglioso, pet. ville du
Napolitain.
Severinum, Szôi^eny, bourg de Hongrie
[Gracsse].
Severus Mons [Virg.], dans rApennin,
auj. Monte Vissa.
Sevo Mons [PI.], les monts Kjôlen (partie
des Seve-Ruggen), entre la Suède et It
Norvège.
Sex, 2iÇ [Pt.], Hexi [Mêla], 'eÇit«vw ik'Xi;
IStr.j, Sexti Fihmum Juliim [PI.], dans
la Bétique, auj. Motril, ville d'Espagne,
près de la Méditerranée (roy. de Gre-
nade).
Sexamniensis vALLis, le Sckcanserthal, dans
le canton des Grisons.
Sexanta Prista, voy. Prista.
Sextanorum CiviTAS, voy. Arelate.
Sextantium, Sextantio, SotistoTicton, anc.
cité de la Gaule Narbon., détruite par
les Barbares, et dont on voit les ruines
à 3 kil. N.-t. de Montpellier (Hérault).
Seyny, ville du roy. de Pologne, dans le
\\13
SEZANIA. — SICULÏ.
1174
Woyew. d*Augustow, au N.-O. de
Groidno.
Imprimerie en 1650 [Bandke]; cette typogr. fut
probablement organisa par les soins et à Tusage des
religieux dominicains du célèbre monastère de cette
Tille, et peut-être même exista dans Penceinte du
couvent
Sezania, Sezanna, Sézanne, pet. ville très-
anc. de la Champagne (Marne).
Sezena, voy, Sedena.
Sfinga, Siîsotidm, Sign, bourg de Dalmatie^
dominé par un château fortifié (cercle
de Spalatro). «
Nous laissons à M. Temaux la responsabilité de
la note suivante : ■ Un certain Magister Gregorius,
protégé par rarchidiacrc Silvestre Redritchitch, y
fonda dans les prenaières années du iTie siècle une
imprimerie glagolilique pour la publication d*on-
Trages en langue croate ; il en est sorti : 1* Tran-
situs Hieronymi: 2o Manipulus Curatomm;
30 Quadragcsimale fratris Roberti, 150a. JMgnore
la oaie des deux autres. ■
SiiAKLEWELL, district dc la paroisse de
Hackney (Middlesex)^ auj. réuni aji fau-
bourg N.-h. de Londres.
T. Ruti y excnjait Timprimerie en 1805; la Bri-
tish ana Foreign Biblical Society installa dans ce
faubourg une typogr. spéciale, à peu près à la même
époque.
Sder BORNA, Sherbome (Dorsetshire), voy.
Clarus Fons.
Voici la note que consacre A cette Tille M. Cotton
dans son dernier Supplément : Un Journal, The
Sherborne Mercury^ fut publié à Sherbome en
1736; les « Fisher's Sermont* y furent imprimés en
\lh\, 11 est maintenant reconnu, de plus, que les
trois premiers toL de « Dad's Church Mstory ■ ,
in-fol., souscrits au nom de •Bruntells, 1737 1, ont
été exécutis à Sherbome ; le nom réel de DOD était
« Tlie Hcv, liugh TootU •; Lowndesdit : «Tbough
b(>aring tbe imprint of Brussells, it was evidently
prinicd (at Sherborne) in England. » Un volume
imprimé dans cette ville en 1790 figure k la
deuxième vente Rich. Heber, sous le n* 4901.
SiiEFFiELD, ville importante du West-Ri-
ding du Yorkshire, au confl. du Sheaf
et du Don.
M. Cotton fait remonter Timprimerie dans • la
ville des Couteliers •, à 1740, avec « Th. ShorVt
history of minerai water. Schefûeld, 1740, 2 vol.
in-4" (Lowndcs, IV, 2388). Un imprimeur du nom
de Will. Ward y résidait en 1701, et un Journal
« The Sheffteld Register », y fut publié & partir de
juin 1787.
SiiiELns (NoRTiï), ville d'Angleterre (Nor-
thumberland), sur la rive gauche de la
Tyne.
Imprimerie en 1789 [Cotton].
Shields (South), ville d'Angleterre (Dur-
hamshire), sur la rive droite de la
Tyne, en face dt; North-Shiolds.
Imprimcrir en 1802 : The llappy Village^ by the
Bcv. R, ff a//i3. South-Shields, 18o2 [Cotton].
Shoreham, port d'Angleterre, dans le
comté de Sussex.
Une imprimerie i^aniculière exista dans ceue lo-
calité. Lowndes, d*après le catal. Hibbert, men-
tionne : PerronnetVs (£.) Mitre ^ a Satyrieal
Poem, Voici la notems. qui se trouvait sur l'cxempl.
de la Tente Hibbert (n"* 0147) : c This book was
Çrinted without a title page, in a private press.
he autor's name is E. Perronett, son of the ReT.
Mr. Perronett, Ticar of Shoreham. The satyre was
so strong that the autor's ft-iends preTailed upon
him to suppress the publicaUon ; therefore it is Tery
scarce, and a curio&ity. ■
SiARUM [PL], ville de la Bétique, auj. Sa-
racatin, bourg près d'Utrera (Andalou-
sie).
SiATA Ins., Vile d'HoiuU, pet. île de la
côte de Bretagne, près de Belle-Isle
(Morbihan).
SiBARiA [I. A.], station sur la route de
Saragos^e à Merida, auj. Santiz
[Ukert] .
SiBARis, Simmari, ville du Napolitain (Ca-
labre Ult. II).
<
Siberene, ville des CEnotri, dans le Brut-
tium, auj. San-SeDerina, pet. ville du
Napol. (Calabre Ult. H).
SiBRiuM [G. Rav.], au N.-O. de Milan, auj.
Castel Sebrio.
SiCAMBRI [Flor.], SiGAMRRI [GœS.], SUGAM-
BRi [Tac], SouYajxêpoi [Str.], peuple de
la Germanie, sur le Flhin, occupait les
prov. de Juliers et de Cléves-Berg, dans
la Prusse Rhénane.
SicANi, voy. Sicuu.
SicHEMiuM, Sichem, pet. ville de Belgique
(Brabant).
SiciLA, localité de la Gaule Belgique qui
vit la proclamation à l'empire d*Alexan-
dre Sévère, et que l'on croit être auj.
Bretzenheim, près de Mayence.
SiciLiA [Tac, Mêla, PL], louXia [PoL, Str..
Pt.], SicANiA, ïijcavia [HeroQ., Thuc.^
Str., Diod.j, poétiq. anc Trinacria
[Virg.l, Trinacris fOvid.], Tpivoxfîvi
[Hom.J, la plus grande des lies de la
Méditerranée, la Sicile, Sicilia ; parta-
gée en trois vallées. Val di Noto, Val
di Mazzara, et Val di ûemona, elle
forme auj. sept prov. du roy. d'Italie.
SiciNus Ins., 2ixivc; IPtol.l, Suajvoç [Str.],
anc. CEnoe [Plin.J, île ae la mer ^gée,
auj. SiMno.
SicoRis FL. [Caes., PL], le Segre, riv. de la
Catalogne, affl. de l'Èbre.
Sicuu, SicANi, StxtXct, iixavci, premiers
habitants (Araméens) de la Sicile, aux-
quels vinrent se mêler d'innombrables
immigrants hellènes (dial. dorien), et
plus tard les Phéniciens ou Carthagi-
nois (race sémitique). .
Sicuu, die Szedder, peuple hongrois, dans
4175
SICULUM FR. — SILUSIA.
1176
la f)artie montagnease de la TraDsyl-
vanie.
SicuLUM Fretuh^ Faro cU Messina,
SicDM, 2(xov (Pt.], sur la côte dalmate,
auj. Sebeniœ, ville et port de l'Adria-
tique, à Tembouchure de la Kerka
(cercle de Zara).
Sicusis, voy. Segusio.
SicYON, 2ix6»v, Siqjoney capit. de la Si-
CYONIA^ Zixuci>vta, le plus auc. des Etats
de la Grèce; les ruines de cette ville
illustre, son admirable théâtre, se voient
encore auprès d'un bourg appelé Vasi-
Hka (Morée).
SiDENi, si^tvoi, peuple de la Germanie qui
habitait les côtes de la Baltique, entre
l'Oder et le Warnow, auj.. nord du
Brandeburg {Uckermark).
SiDicTNi [Liv.], peuple de l'Ausonie, occu-
pait une partie de la Terra di Lavoro.
SroiciNUM, voy. Teanum.
SiDTLocuM, voy. Sedeijiucum.
SmoNEs, li^mi; [Pt.], peuple de la Germa-
nie^ occupait partie 'de la Gallicie
[Sprûner],
SiGEBERTi Castrum, Sicrk, pet. ville de
Lorraine, sur la rive gauche de la Mo-
selle.
SiGENA, abb. royale d'Espagne, située
près de la ville de Monçon, en Aragon,
dont les dames portaient l'habit et la
croix de l'ordre ae Malte.
SiGENA NASSOVIiE, SiGA, SeGEDUNUM (?), Sic-
gen, pet. ville de Prusse (Westphalie),
a longtemps appartenu à la maison
de Nassau.
Nous pourrions faire remonter la typogr. dans
cette ville à l'année 1576, si nous nous en rappor*
tions à une indication fournie par le bibliogr. Bauer
(111, p. 302): Georg. Rémi, Vtr pius et aopienx^
tive commentarius in Prouerbia SaUnnonis. Si-
genae Nassoiriorum, 1576, in-8o; mais • G. Rcmus
I. V. D., Reip. Noribergensis Consiliarius et Acad.
Altorfinae ProcanccUarius secundus,.... diem obiit
supremum Norimbergx, anno 1625, artatis anno
ULllll; • il n*aurait donc eu que 15 ou 16 ans lors de
la publication du livre que mentionnent Bauer et
D. Gerdes, ce qui ne nous permet pas d'accepter ce
renseignement. Ce n*est qu^à Tannt'e 1596 que nous
trouvons trace certaine d'imnression à biegen, et
cette date est acceptée par Falkensiein : D. Conradi
Vorstii Idea totmt iiieologiœ duobus libri$ dis-
tincta^ et iuxta seriem locorum communium breuU
bus aphorismis compretiensa, Sigense, Christ. Cor-
Tinus, 1506, in-S».
Nous avons déjà vu ce Christ. Corvin à Ilcrbom
en 1585, et antérieurement à Francfort.
SiGNiA [Liv., Sil.], lirtut [Str.], liy^i^cL [St.
B.], Segnia, ville du Latium, auj. Segrnf,
pel. ville épisc. d'Italie (délég. de Fro-
sinonc).
SiGRANcio, SiGRANciuM, dans l'anc. pajs
de Madrie, Serons (?)^ commune de fr.
(Orne).
Sigulones, peuple de la Germanie, occu-
pant partie du Schieswig [Reieb.].
SiLANA [Liv.], ville de l'O. de la ThessaliCf
auj. Poliaria, au S. du Pénée.
SiLARUM [T. P.], dans la Gaule Cisalpine,
auj. Castel'S.'Pietro, sur le Silaro.
SiLARus FL., 2iX«foç [Stf., PL], daos la
Lucanie, auj. le Seïè.
SiLARus FL., dans la Gaule Cisalpine, auj.
le Silaro.
SiLBiuH [G. Rav.1, sfxCtov [Diod.], dans
ristrie, auj. S. Servolo (î), dans le gouv.
de Trieste.
SiLEsiA, la Silésie, Schletien, vaste prof.
prussienne, chef-lieu : Breslau; la pa^
tie méridionale appartient à rAutricbe.
SiLucuM, SiTJAcos [Dipl. Theod. Hl], SU-
ly-le-Long, commune de Fr. (Oise);
un grand nombre de localité portent
ce nom de Silly,
SiuciAcuM, Sennecy, commune de Fr.
(Côte-d'Or); anc. titre de marquisat.
SiLTNG.E, peuple de la Germanie, occupait
partie de la Silésie et de la Basêe-Lo-
sace.
SiLiNiAcuM, SiLioNAco (?) [Monn. MéroT.i,
Seignelai, Seignelay, pet. ville de Bour-
gogne (Yonne); anc. titre de marqui-
sat.
SiMs FL. [Pl.J, dans la Vénétie, auj. le
Sil ou Sille.
SiLijN.E Ins., voy. CAssrrERmEs Ins.
SiLOENsE MoNAST., Sclau, bourg et anc.
abb. de Bohême.
Silures, SiXcupt; [Pt.], peuple de la Bri-
tannia, occup. partie du Pays de Galles.
SiLiJRUM Ins., voy. .EnoDs, 1ns.
SiLusiA, ScHLEisîNr.A , Schleustugen, viDe
de Prusse (prov. de Saxe), sur la
Schleusse.
Falkenstein date l'introduction de l'imprimerie de
1609 ; le catal. de la hiblioth. de Pouikova nous
donne une date auténeurc, mais dont nous ne pré-
tendons pas endosser la responsabilité : A»trologia
œnfulata. Das Jeronimi Savonarote Buek wider
die AstrologoSf Hbersctzt von Th. E. Uetvetini.
Item ein Disputation u. s. w. Schleusingen, 1557.
La Bibliotti. Saxonica de SlruTius nous donne le
titre du livre imprimé en 1609, qu*avait sans doute
en vue Falkenstein : Dan, Crameri Piaghtm, sa
Comœdia de Ernest o et Alberto, Ducious, os/M
surreptis, in Germ. Sei^monem tranêiata a lo.
Sommero, Cygnœo,, Pastore Otterweddbkçaui.
Schleusingc, 1609, in>4*.
H77
SILVA BOCAUNA. — SINONIA.
H78
SiLVA BocAUNA, Buchûu, bourg du Wur-
temberg.
SirvA CoATiA, CoTiA [Gr. Tur.], Forêt de
Cuise, depuis forêt de Compiègne; ba-
taille en7io.
SiLVA Ducis, voy. Buscoduca.
SiLVA Gabreta, der Bohmer Wald.
SiLVA Hercynia, der Harz (voy. Hercynia).
Silva Martiana, Silya Nigra, der Schwaz-
wald, voy. Marciana Sylva,
SiLVAcus [Hincui. Epist.L Silvagius [Ch.
Car. C], Sylviarius [Dipl. eiusd. a.
846], Servais, commune de Picardie^
près LaoD (Aisne).
SiLVANECTEs [Not. Pr. Gall.J, peuple de la
Gaule Belgique II, voisin des Yero-
mandui et des Suessiones, occup. l'ar-
rond. de Senlis.
SiLVANECTUM CiV., VOy. AUGUSTOMAG€S.
Le catal. Secousse (no 15S9) nous donne le titre d'un
Toliime exécuté antérieurement & la date que nous
avions assignée à TintroducUon de la typogr. k
Senlis : Nouveau Becueil des Vie$ des Saints, prO'
pre pour servir d'exemple à la campagne, Senlis,
1667, inl2.
SiLviNiAcuM, SiLviNiAcus, Souvigny, com-
mune de Fr. (Yonne); M. Quicherat
traduit par Ste-Vertu, hameau du
même dép., le nom du patron du vil-
lage s'étant substitué au nom pri-
mitif.
SlLVlUM fl. A.], 2lXoûl(W [Str.], SiLUTOM f?)
[T. p.], adSilvianum [I. A.], station au
territ. des Peucetii, dans la Japygie,
auj. Garagone, bourg de la terra di
Bari.
SïMBRUTNA Stagna [Tac], voy. Subiacdm.
SiMEGHiENsis CoMiT., le Comitat de ScAo-
meg, en Hongrie (cercle au-delà du Da-
nube).
SiMMERA, Simmem, Siemem, pet. ville de
Prusse, cheMieu de cercle dans la
prov. du Rhin, sur le Simmerbach.
Frédéric, comte-palatin de Simmem, surnommé
le HundsrQcker, résida longtemps dans le château
de cette ville, qui fut incendié pendant la guerre de
la succession ; son fils Jean y installa un atelier ty-
pographique quelques années après la réforme. De
rhistoire de cetie imprimerie nous ne savons nue
bien peu de chose. A- la tête de cette typographie
princière fut mis un secrétaire du comte, qui s*ap-
pelaii fiiérosmc Bodier, et les premiers produits de
ces presses remontent à 1530. 1^ nom de ce Rodier
figure sur quelques livres Jusque vers 15M; il pre-
nait alors le litre de « typographe privé du prince
palatin •. Une circonsumce particulière qui n*a
r>int été expliquée, c'est que les volumes exécuté!
Simmerii aient été imprimés avec les mêmes ca-
ractères que le célèbre Tewrdannckh de 1517. Le
plus important des livres publiés en 1550, à Sim-
mern, est certainement le Uvre des Tournois ou
THt}BNiER BucH, dont Tauteur est Georg ROxi^er:
c*est un in-fol. goth., avec grav. sur bois, et blasons,
dont la description est partout (voy. Ebert, n»
19557; BaOer et Vogt; les cat. Borluat, n« 450» ;
Tross (1861), n» 1587; Didot, Livres avec fig. sur
bois, n» 149, etc.); il fut réimprimé deux ans après-
et, chose biiarre, les bois sont les mêmes, mais les
caractères absolument différents. Pourquoi? Voilà
une question que personne'encore n*a résolue.
Nous citerons, à la même date de 1550, un livre
moins connu, qui est également imprimé avec les
beaux et singuliers caractères du Tewrdannckh :
Gemein-Ohoruiig irer gnaden \Johensen PfaltZ'
grave bei Reine) Houegeric/rts zu Creuttenaeh^
grafschaft Spanheim, etc., 1530 (Simmem), Syl-
▼ester Sibolt. Hieronymus Rodler, In-foL goth.
Qtons encore un voL précieux dont nous avons
TU un bel exempl. dans la bibliot. de M. Firmin Di-
dot : Eyn scMn NUttlich bUehUn.,, der Kunst des
Messens {Perspeettva xu latin gênant), A la fin :
Getmckt vnnd volnendct, zu Siemeren vff dem
huntszrucke, in verlegfig Hieronimi Rodlers, 1531,
in-fol. de 45 fr. non ch., sign. a. H. fig. sur bois ;
c'est un abrégé des traités de perspective d*Albrecht
Durer, dont Rodier est en même temps Tanteur et
rimprimeur. Plusieurs romans de chevalerie, tra-
duits en allemand, furent encore imprimés & Sim-
mem par J. Rodier, le Pierabras en 1553 [Graësse,
II, 577J; les Quatre Fils Aymon en 1535 [ût. Bcar-
xi, no 2811], etc. \
Stmpliciacvs, s. Martin de Sargé, près de
Mondoubleau, commune de Fr. (Loir-
et-Cher).
Sina Ins., voy. Sena.
SiNDiusDORFA, Sifidelsdorf, bourg de Ba-
vière.
SmDiTNUM, Senuc, commune de Fr. (Ar-
dennes).
Sine Mdro [Monn. Mérov.], voy. Éastrum
SiNEMURUM ; l'appellation ci-dessus pour-
rait aussi s'appliquer au bourg de
Semur-en-Brùmnais, dans le dép. de
Saône-et-Loire.
SiNGiDAVA, 2t77i^aua fPt.], ville de Dacie,
auj. Dowa, sur le Marosch (Transylva-
nie); quelaues géogr. disent : Szegedin,
au confl. de la Theiss et du Marosch.
SlNGlDUNUM fl. A.], 2l-pyi^oovov, VUlffÔ 2l-
^(v^ouvov [Pt.], Stypi^wv [Proc], depuis
Alba BuLGARicA^ au confl. de la Save
et du Danube, Belgrade, Belgrad, Béo-
gradu (en serbe). Nander-Fejerwar (ville
lanche), ville forte et célèbre de Ser-
vie, sur la frontière d'Autriche, vis-à-
vis de Semlin.
SiNoiLi, SiNGiLis fPlin.], dans la Bétique,
au nord d'Antequera ; ses ruines se
voient près d'un bourg nommé Valse^
quitta.
SiNGONE, 2i-pfovKi [Pt.], ville de Germanie,
auj. Trentsin, sur le Waag, chef-lieu
de comitat en Hongrie. .
SiNGULis FL. [PL], le Xenit, affl. du Gua-
dalquivir*
SiNONiA 1ns. [Mêla, PL), dans la mer d*É*
trurie, auj. l'île de Zannone, sur les
côtes de la Toscane*
H79
SINOTIUM. — SKALICIUM.
1180
SiNOTiDM, 2iv«Ttov [Str.J, voy. Sfiwga.
SiNTicE, SiNTicA, voy. Heraclea, quclques
géogr. traduisent par Sevés, grande
ville de la Roumélie^ chef-lieu de pa-
chalick^ sur le Kara-sou.
SiNUEssA [Liv., Tac., PL, Mêla], Iwoueaaa
[Pol., Str.], Sivcwaa [St. B.J, ville de la
Campanie, près de Mintumes, auj.
Eocca di Mondragone, mais beaucoup
plus probablement Suessola, pet. ville
du Napolitain, près de Gaserte (voy.
Lor. Giustiniani, p. 195).
SiPARis [G. Rav.], en Istrie, auj. Castello
di Sipar, près de Pola.
SffHNus Ins., voy. Acis.
SiPiA, première station de la Table de
Peut, entre Rennes et Angers, au pas-
sage d'une pet. riv. appelée la Seiche,
près de la Guerche (Ule-et-Vilaine).
SiPONTUM, SlPUNTUM [PI., Liv., Mcla], llITGUC
[Str., Pt.], ville d'Apulie, à l'embouch.
du Garganus, sur 1 Adriatique ; on en
voit les ruines au bourg de S. ^aria
di SipontOy près et au S. de Manfre-
donia.
SiRADiA, Sieradz, ville de Pologne, près de
la Warta.
SiRESLSjE bs., 2«ipyjvoûoai [Str., Pt.l, SlRE-
NUM PETR.E [Mêla] , SlRENUM ScOPUU
[\irg.], sur la côte S. de la Campanie,
groupe de trois rochers dont le plus
grand s'appelle Isola Lunga,
SiRio [It. A.], Serio [T. P.], dans la Gaule
Aquitaine, auj. liions ou Serion, pet.
ville de Fr. (Gironde).
SiRis FL., 2î?i; [Str.], dans la Lucanie, auj.
il Si7uio.
SiRis [PI.], 2t?i;, port d'Héraclée, dans la
Lucanie, auj. Torre di Sen7ia, dans la
Calabrc.
SiRMio [It. A.], Sermioney bourg de la
Lombardie, sur une presqu'île du lac
de Garda.
SiRMIUM [Pt., It. A.], i(p|xicv [Str., Pt.],
chef-lieu de la Basse- Pannonie, sur la
rive N. de la Save, auj. Mitrowitz ou
Mitrovitz, C'est la patrie de l'empereur
Probus.
SlR0IALLM,SlR01ALENSE0RAT0RIUM [Gr. Tur.],
SiRALLo [Monn.Mérov.l, d'après M. d'A-
mécourt, Ciran- la- Latte, près Ligucil
(Indre-et-Loire).
SlSAPON [Cic, PI., Vitr.], 2ian(îiro>v [Str.j,
iSwarwvYj [Ptol.j, SiSALON [It. A.], ville
des Oretani, dans la Bétique, auj. Al-
madeii de la Flata, dans la Sierra Mo-
rena; mines de mercure^ exploitées
déjà au temps des Romains.
Siscu [Plin.], Syscia, XuoxCa [Str.], anc.
capit. des Scordisci, auj. Sissek, ville de
Croatie, au confl. de la Guipa et de la
Save.
SisTARicA, voy. Segustero.
SlTANSTETEiNSE CœNOB. S. JÊARÏM, SaknP-
tatten, bourg de la Basse-Aatricbe
(Wienerwald); anc. abb. de St-BenotL
SiTBivuji, SmnEO, voy. Audomaropous.
SiTHôNiA, 2iett)v(a [Herod., St. B.], partiede
la Thrace qui correspond auj. à la
Roumélie, Rom-Ili,
SiTiLUA, SiTiLLA [T. P.], statîoii de la
Gaule Lyonn. I., auj. TfUel, commooe
de Fr. (Allier).
SiTOMAGLS [I. A.], SlNOMAGUS ^T. P.], aOC.
ville de la Britannia Romana, dont
la situation est déterminée par Mannert,
aux environs de Soutkwold (SufTolk-
sbire), et par Camden placée à Thdififrd,
dans le comté de Norfolk ; cette attri-
bution est certainement la bonne.
SiTTAVu civ., ZiTTAViA, ZUtou, viUe do
roy. de Saxe (cercle de la Hte-Lusace).
L'imprimerie remonte dans cette ville à rkméc
1586, dit Falkenstein ; c*est Tannée même oà fet
établie à Zittau une importante école puûiqaf.
Comme corollaire de ce gymnase fut installée une
imprimerie dont la direction fut conGée 4 ^icolas
Scbneidcr. LMncendie qui détruisit la ville, le 7
juin 1607, n'épargna pas rimprimeric ; mais elle (bt
rétablie peu de temps après, puisque nous iroaTons
plusieurs volumes i la date de 1611 et de 1612 {xoj,
Struvjus, Bibl. Saxonica),
SiTTiciuM, Sittich, Sitizena, bourg et anc.
monastère de la Carinthie.
Skauiolt, pet. ville d'Islande, siège épisc.
de 1057 à 1797.
L'imprimerie de Hoolum, sous l'Innuenœ de rér.
Théod. Thorlakson, fut transférée dans ce bourg ée
1685 aux premières années du xviiie siècle; pea-
dant cet intervalle, Ui volumes furent exécutés i
Skalholi. Le Musée britannii|ue conserve quelquef-
uns de ces précieux produits, dont le plus ancien
parait être un Psalterium (ou GliAi>CALB),iiDpriiDé
en ItiS"/, in-8o oblong [Cotton].
Sraucium HiNGARLE, Szalioltza, Skalitz,
ville de la Hongrie, sur la March (cercle
en-deçà du Danube).
Németh ne fait remonter rimprimerie dansceitt
ville qu'en 1788 avec Joseph Anton* Sicarnitil,
comme premier typogr.; nous avons une indiatioo
antérieure : J. Kautuch, Gcographia praelicû.
bkalicii llungariae, 1784, in-8« (Cau bibl. I>oulkov.
p. 150).
Németh elle : Tissoti informatio populi de cura
valetudinis in Slav, Ling. transi, per Joan. Pro-
kop. mcdict. doct. Szakolcz. SzalEoloue, typis José-
phi Antonii Skarniizl, 1788, in-ft« de 436 pp.
Franc. -Xavier â»karuii£l succéda à son père Jo&.
Antoine en 1803.
WSi
SKIA. — SNAGOF.
118^
Skia Ins., voy. Ebuua.
Slagosia, Slagelse, pet. ville du Danemark
(Seeland).
Slaurovia, Austerlitz, Slowkow (en mo-
rave), pet. ville de la prov. de Moravie
et Silesie (Autriche), bataille en i805.
Slavi, Sclavi, Sclavent, Sclavones [P.
Diac, Ftoc., Jornand.), peuple de race
caucasique » ayant occupé pFimitive-
ment la Sarmatie, du Dniester au Don;
depuis s'est étendu dans une grande
partie de l'Europe centrale et septen-
trionale, Rnssiey Pologne, Prusse^ Bohê-
me, Moravie, Carinthie, etc.; de Sclavi
on a fait Esclaves [voy. Helmold, Chr,
Slavorum] .
Slavo-Gr.€cium, VENDO-GRiEciUM, Windisch-
Grâtz, ville de Styrie (cercle de Cilly);
titre de principauté.
Slegum, Sligo, ville et comte dlrlande
(Connaught).
SlESIA, voy. SiLESIA.
Slesvicensis Ducatus, Sliesthorp, SchleswiQf
Sleswig, prov. danoise; de 931 à i026,
forma un margraviat allemand ; devint
plus tard l'apanage des princes puînés
des rois de Danemark ; depuis i720
jusqu'à nos jours appartint sans con-
testation à ce royaume; la Prusse vient
de s'en emparer.
SlesyicuMjSciilesvicum, anc. Heideba [Bert.,
Luen.), Schleswig, cap. du ducné de
Schleswig, sur un bras de mer appelé
Sil ou Schlei.
L'imprimerie remonte en ccue ville au xv* siècle ;
un typogr. que nous avons déjà porté à l'actif de Lu-
l>eck, Eiiénne Arndes, est appelé dans cette ville,
par le chapitre en 148Ô, et y donne cette même
année : Missale Sleswicexse. Missale tecundum
Ordinarium et ritum Ecclesiœ Sleawicensis. Par
Jacobum Hortsman formatum^ emendatum et
correctum^ impressumque in Sleswick arte et
ingenio Stephani Arndes, \k9ô, in-fol.
Slia, su. Schlei, bras de mer au fond
duquel s'élève la ville de Schleswig.
Sliesthorp [Pertz], partie nord du Schles-
wig.
Slovanka (?).
Ilenderson {Biblical Rescarches in Russfa) dé-
crit une édition d'une Biblia Slavonica, souscrite
à ce nom et imprimée en 1766 ; ne serait-ce pas
S1I0LAKCK.A ou Smolsca, Smolcnsk T
Slovita, village de Wolhynie, à 40 milles
d'Ostrog.
Henderson [BibL Researches inRussia) décrit une
édition d'un Psalterium Utbraicum, in-8«, quUl
dit avoir été imprimé dans ce village, mais il n'en
donne ni le titre ni la date ; Bachmeister ne la men-
tionne pas, ce qui nous fait supposer qu'elle est pos-
térieure à 1770.
DICTIONN. DE OÉOOB.
Slitca, Sluckum, Sloutsk, Slucko, ville de
i'anc. Lithuanie, auj. dans le gouv. de
Minsk (à la Russie).
Slucko appartenait Jadis aux Raddwill ; les réfor-
més y possédèrent un temple et une école qui acquit
une certaine célébrité: le corollaire indispensable
d'une école est une imprimerie; celie-d fut organisée
vers l'année 107ft ; & cette époque, Hoffmann nous
donne : en 167ft, un Psautier Potonaiê « Prtet
Marcina Kuezwarewicza wierszem polakim ffu-
maczone ■, et l'année suivante : Andreœ MaximU.
Fredro de militia Polona. Slucko, 1075, in-4o.
SmALCALDIA , SCHMALKALDIA , ShALCALDA ,
Schmalkalden, ville de l'électoral de
Hesse-Ca^sel, dans une vallée du Thu-
ringerwald, célèbre par la ligue de
1531, par laquelle les princes protes-
tants affirmèrent leur indépendance
religieuse.
Falkcnsiein fait remonter l'imprimerie dans cette
ville k 157A avec un livre dont nous donnerons le
titre, mais nous devons la reportera iitibiPriderici
Dedekindi Hetamorphoteon sacrarum tibri quin-
que, Sctimalkaldi», 1505, in-S**) à la Bodléiennej. —
Jf. Christoph. Pischers Austlegung der (Qnff
ÈauptntUck deu h, Catecftismi. Schmalkalden,
1565, in-8o.
Le livre A la date de 1574, qu'a voulu désigner
Falkenstein, est sans doute celui-ci : JohannU
Cfiristophori Fuehsii Paraphratii in omnes Psal-
mot Davidi». Sctimalcaldic, I57(k, in-S»; il est cité
par BaQer (I, p. S25), et par le P. Leiong. Le pre-
mier imprimeur de Schmalkalden s'appelait MIchael
SchmucK.
Sholsca, Smolensk, ville forte de Russie,
chef-lieu du gouv. de même nom, sur
le Dnieper, anc. républ. indépendante.
Smyrna [Tac, Liv., PL], SjiLupva [Herod.,
Scyl., Fol.], Smyme, en turc Ismir ou
Izmir, ville de l'Anatolie, chef-lieu de
Pachalick ; anc. colonie d'Éphèse, ar-
chev. arménien.
Une typographie hébraïque fut installée dans cette
grande cité au milieu du xvfi« siècle, en 1058,
disent Falkenstein et Cotton ; la ville d'Oxford
possède, on le sait, la splendide collection Oppen-
neimer, oh sont accumulés les plus précieux livres
de la typogr. Juive ; mais la Bodléleime possède en
outre un très-grand nombre d'ouvrages imprimés
avec les caractères hébreux, et parmi eux nous en
relevons! la date de 1054 : A. Baruch Kelal ^y^p
Liber Hlia HDC, W est Pons Benedictus : est
lib. QuœsL et Respp, Izmir, 1054. C. S. 15. Th. Nous
avons copié exactement le titre de ce volume, tel
que nous le donne le cataLde la Bodiéienne de
Thom. Ilyde, p. S75, afin que M. Gotton puisse re-
dresser l'erreur du célèbre bibliothécaire d'Oxford,
si elle existe. Citons encore : Menasse ben Israël
Espevança de Israël (Hispan.). Smimae, 5419 (Chr.
1059), in-80. Ue Rossi possédait cette édition d'un
audacieux ouvrage qui fut réfuté deux ans après par
Theophr. Spizelius : Elevatio relationis Monte-'
zinianœ de reperds in A merica tribubus Israelilicis,
et diseussts argum, a Menasse ben Israël. Basile»,
1001, in-80.
SNiELANDIA, VOy. ISLANDIA.
Snagof ou Synaguphd, monastère élevé
dans une petite ile au milieu d'un lac,
à très-peu de distance de Bucharest
(Valachie).
38
1183
SOBlSiËUM. — SOLISBAGUM.
1184
Une imprimerie fut fondée dans ce monastère par
l*archev. erec en Valachie, Anthimos, et pourvue par
les soins de ce pri'^lat de caractères -grecs, aralses et
iliyriens ou cyrilliques. Scliuurrer, dans son excei«
lente Bibliotheca Arabica, mentionne on Missale
Grœeo- AvaMcum, exécuté dan» cette typogr. con-
Tentnelle en 1701, aux frais de Jean-Constantin
Besaaraba, woîwode de Valachie, et par lui distribué
gracieusement aux arabisants. Schnurrer déclare
ce liTre assez bien imprimé, mais d'une extrême
rareté ; il eut cependant la chance d*en rencontrer
un excmpl., et de Tacquérir pour une somme insi-
gnifiante dans une tente de Leipzig.
SoBisjEUM, SuLBisu , Soubize , SoubisBy
bourg de Fr. (Charente-Infér.); anc.
titre de principauté dépendant de la
maison de Rohan.
SODALCURTUM , SaTHALCURTIS , SODALCOURT
SPertzl, Saucourt, hameau de Picar-
lie (Somme); victoire sur les Nor-
mands en 88i.
SoGiuNTii, peuple de la Gaule, habitant
les environs du Sauze, village de l'arr.
d'Embrun (Hautes- Alpes).
SoGNiAcuM^ Soignies, ville de Belgique
(voy. Senonanus Pagus).
SoGUNTiENsis Pagus, Suentensis, le Stmd-
gaw,Sundg(m, anc. comté mérov.^ auj.
district de l'Alsace (part, mérid. du
HantrRhin).
SoLARiA (ad) [T. P. 9 G. R.], station de la
Ligurie, placée près de Ponte di Sestri
[Mannert].
SoiJkTiuM^ Solaize^ commune du Dauphiné
(Isère).
SoLcoviA, Zolkiew, ville et chef-lieu de
cercle dans la Gallicie (Autriche).
Les Juits étublirent en ceue ville une imprimerie
au XVII* siècle ; le plus anc. produit de ces presses
hébraïques connu remonte à 1692 [de I\ossi], il est
exécuté par un lypogr. du nom de Vri Veibs, Voy.
le CoUaL de la biblioth. Oppenheimer^ à Oxford.
SoLEMio VILLA, SoUsmes, pet. ville de Fr.,
sur la Selle (Nord).
SoLEMX.t:, SoLEMNis [Mouu. Méiov.], So-
lesmes, commune de Fr. (Sarthe), suiv.
Cartier, anc. et célèbre monastère de
Bénédictins.
SoLEMNiAcuM, SoUgiiac , bourg de Fr.
(Haute-Vienne), anc. abb. de St-Be-
noit, fondée en 631.
SoLETUM [PI.J9 ville de la Calabre, auj.
Solito,
SoLiAcuM (Natione Soliacensis, Kig. Chr.),
SvLivcvv, SvvLivcv, Svuvco (Monn. Mé-
rov.J, SuLLiAcrM, Soiîly (au xii« s.),
SuUy (Suilly), Sully sur-Loire , petite
ville de Fr. (Loiret).
Ancienne ville a\ec. château, qui avait apport, aux
La Trémoille» (-rigée en duché-pairie, en ICOÔ, par
Henri iV, en faveur de Maximiiien de liéthunc,
qui se fit appeler duc de Sully. Ce fut dank cette
résidence vraiment royale que le grand-mlKra de
rarUllerie se relira en 1610, après le meurtre de son
roi, et ce fut là qii*en 16S7 U fit venir d'Aogcn
un imprimeur spécial avec un matériel tyiMHsr*;
un contrat fut passé entre le duc et l*impnniear
par-devant M« Picbery, notaire royal à Sully, et,
sous les yeux de rillustre bomme d*Etat, les Biè-
moires dictés par lui & ses secréuirea, pendant ses
longues années d^exil voloniaire« ftirent ifnpriaiis
sous le titre de : Mémoire» de» »age» et rofoU»
aconomie» d* Estât , dùme»tiguea, potUUpu» a
militaires de Henry 'lé-Grand el de» 90^
tudes utile», obéissance» convenable» et admiai»-
tratiOH» loyales de MaximUian de Bètkune. — À
Amstelredam, chez Aléthinosgrapbe de Oéaretime-
lée et r;raphexecon de Pistariste, a. d. (t08S)« 1 veL
in-foL Edition originale dite aux VVV verts, rartt
que sur le titre se trouvent ces trois capit. (cuire
de la maison de Béihune) , peintes en vert.
SouAcuM, SoLUAcuM, SuIly, commune de
Fr. (Saône-et-Loire, arrond. d'AutOD),
anc. château appartenant à la maison
de Tavannes.
Quelques bibliogr. ont prétendu que œ ftit dans ce
château gue, vers Tannée 1010, Jean, vicomte de
Lugny, nt imprimer une édition des Mémoire» de
Gaspard et de Guillaume de Sauix de Tawamnes,
»on père et son frère atné, in-fol.; cVtt une dosbie
erreur; en 1653 seulement ceue édition fat dono^
au château de Lugny.
SoUiE, SouENSis CAMPUS^ Sout, villa^e
de Bavière, sur la Saale (Main-Infc-
rieur); anc. chef-lieu du district ap-
pelé Saàlgau.
SoucïtiJV}i,Schwetzingen,ho\iT^ du grand-
duché de Bade (cercle du Bas-Rhin):
palais grand-ducal.
SouMARiACA [I. A.j^ dans la Gaule Bel-
gique, auj. Souiosse, commune de Fr.
^Vosges).
SouNATEs [PI.], peuple de l'Ombrie, oc-
cupait les environs de Sogliano.
SOLISBACUM, SULTZBACUM, ZULSBACUM, SuHtZ-
bach, pet. ville de Bavière (Regen-
kreis), sur le Koscmbach.
La famille des comtes de Sultxbach s'est éteinte
en 1799, avec l'électeur Palatin Charles-Tlièodore,
si connu des amateurs de la Céramique. I/imprime-
rie remonte en cette ville à Tannée 1057 [Falken-
stein], et une typogr. hébraïque y fut installée en
1685. Nous croyons cependant ne devoir dater la
première imprimerie que de 1660, car le vol. au*a
eu certainement en vue. Kalkenstein, bien que date de
1657, ne fut irès-probabicmcnt exécuté qu'en 160":
Franc, Mercurii B. ah llelmont; Alphabeti verc
naturalis breuissima delineatio. Qua timul me-
thoditm suppedilat, iuxta quam qui surdi nati
sunt sic informari poxsunt^ ut non alios saltem
loqucntes intelligant, sed et ipsi ad sermonis utum
pervcniiint. Sulzbaci, (1C57) 1067, in-12, cum fig.
Une traduction allemande fut publiée la même an-
née dans la même ville, in-12 ; le livre est célèbre
dans les annules des sourds-muets, et a servi )i
l*abbé de TEpée. D'autre part nous devons signaler
à la d.ite de 1606 : Tft. Carres, TipperarienMis^
Lyra sive anaccphalœosii» Uibemiea^ in qua de
exordio, scu origine, nomme, moribus, ritiàusque
Gentis Hibernicœ succincte tractatur, Solxbad,
1666, in-(io, pi. sr. .et portraits (loy. pour ce livre
rare, cat. Libri, 1861, no lb97).
1185
SOLIS URBS. — SOKA.
1186
SoLis Urbs, voy. S-iLZwrrA.
SOLUÀCUM, voy. SORDIUACUM.
SoLUNENSis Civ. (Not. Imp.], SollieS'Pont,
bourg de Fr. (Var).
SoLLiuM, 2oX>.iov [Thuc.l, Dort de TAcarna-
nie, auj. Stavro [LeaKej.
SoLMA, Solms, anc. princip. et district du
Wetterau (cercle du Bas-Rhin).
SoLNA, Zolna, en ail. Silleiriy Ville de
Hongrie^ dans le comitat de Treuts-
chin^ sur le Waag.
Cette ville eut une typographie de 18C5 à 1708;
voici le nom de l'imprimeur : Joannes Dadan (1065-
1698). Vofficina I>ad<i/i(ana subsista Jusgu*en 1708;
pendant les deux dernières années, elle était dirigée
par Wilhelmans Rander; le premier livre imprimé
est : ChUiasmus dinitus, iâ est : Refutatio Opi-
nionU tant veierum nonnuUortttn, quam reeen-
tium, docentium Christum univeraalem omnium
indieem Studio et opéra Michaelia, institorU
rectoris scholœ MoiclwoiensiSy respondente âltch.
Alauda Radkov , ejusd, scholœ atvmno. Impres-
sum Solnae per Johannem Dadan, 1665, in-(ko, lo ff.
SoLODORUM, Salodorum, Salodurum, Solo-
thuim, Soleure, ville et chef-lieu de
canton de la Suisse^ sur l'Adr, anc.
ville impériale.
On lit sur Tautcl de TégUse principale :
In Celtis nitiU est Saloduro antii|aius, unis
Exceptis TreverJs, quarum ego dicta soror.
Et en effet, la tradition fait remonter la fondation
de Soleure modestement au temps d'Abraham et des
Patriarches.
Le premier livre souscrit au nom de cette ville,
Îue nous puissions citer, est daté de 1568 : Joh.
'emenlarii dos Uben und Sterben dess elenden
Menschen. Solothurn, 1568, ln-8».
Hafner (Sotoihurner Cfironick) dit que ce fut en
1658 que M. Wehrlin établit à Soleure la première
typogr.; il y aU simple tiansposition de chiffres;
Terreur de date qu*a laissé échapper l'historien local
est pour nous évidente, le volume que nous venons
de citer éunt décrit dans cinq catalogues antérieurs
à 1625.
SoLORius MoNs, Sierra Nevada, chaîne de
montagnes qui séparait la Tarracon.
de la Bétique.
SOLUS [PI.], 2oXoù<; [ThUC, Diod.], SOLDN-
TLM [I. A., T. P.J, ville de Sicile, auj.
Casteilo di Solanto, sur la côte N.
SOMENA FL. [Fort.], SoMANA [XH* S.], SOMNA
[Pertz], la Somme, il. de Fr., se jette
dans la Manche.
SoMNiuM, Sonnino, bourg de la délég. de
Frosinone (Italie).
SoNDERSHiisA, SoiidershaiLsen, ville d'Alle-
magne, cap. de la princ. de Schwarz-
ijurg-Sondershausen , au confl. du
NVipper avec le Beber.
Imprimerie en 1697, suiv. Falkenstein: la Biblioth.
Ritualis 01» P* 3^^) ^^^^ donne t Caspar Lœscher,
IHssertatio de Pcricopis Evangelicis et EpistoUs.
Sondershusœ, 1668, in-4o.
La Biblioth. Saxonica de Struvius fournit les titres
de plusieurs vol. imprimés à Sondershausen, mais
postérieurement à 1668.
SoNTîus FL., flsonzOy fl. de la Vénétie,
affl. de l'Adriatique.
SopuNiE [A. Marc], ville de la Basse-Pan-
nonie, auj. Soppan, Zoppia, en Hongrie
(com. de Baranya).
SopRONiuM, Sempronium, (Edenburg , So-
pronban, ville de Hongrie, chef-lieu de
comitat (cercle au-delà du Danube).
Németh constate Texisteiice d'une Imprimerie à
GEdenburg, en 167S, mais le nom du typogr. lui
échappe : Bet- und Bussandaeht, so voegen des an.
1675, den 28 Junii tu Œdenburç enstandenen
Erdbebtns begangen ist worden. ORdenburg, in-8"
de 8 ff. De 1692 à 17S1, lardius SebasL Ferdin.
Dobner, sénateur d'CEdenburg, de la religion réfor-
mée, posséda une imprimerie particulière : Dobner
Seb, Perd., Priesta'Uches Ehren SrhUdlein, wel-
ches er Joanni Conrado BartMo Ewang. ^Predi'
gen tu Œdenburg bey sciner Beerdigung aufge-
riehtet im Jalir 1692. S. L. in-A* de 6 ff.
Un imprimeur que nous avons déjà rencontré,
Jos.-Ant. Streibig, vint l'établir à GEdenburg, en
1715. Ce fut lui qui imprima le premier le n Staliu
regni Hungariœ Sefiematismum », puis vinrent
Ph. Nie Joh. Schmid, J.-C G6tjen, Joh. Rennaoer,
etc.
SoRA [Liv., PI.], Xupa [Pt.J, ville des Vols-
cœ , dans le Latium, auj. Sora, ville
épisc. du Napolitain (terra di Lavoro),
sur le Garighano.
SoRA, Soroe, pet. ville du Danemark
(Seeland), chef-lieu de bailliage; elle
Kossède une université, un lycée, une
ibliothèque, un cabinet de physique
et 1600 hab.
Imprimerie en 1627 [Falkenstein]; l'université,
ayant été fondée en 1628 par le roi Christian IV,
fut suivie presque immédiatement de l'établissement
de la typogr., et George Hantschcn fut le premier
iniprimeor; on le voit en 1666 prendre le titre de :
« Typogr, regius Daniœ >.
Voici le titre du premier volume k la date de 1627 :
D. Joh, Cluoerus, Prof. Theotogiœ Soranus. Har-
n%onia Evangeliâtarum, id est oratio qua ostendi-
tur Romam Pontifidam esse Jerosolimam Aposta-
ticam. Sons, 1627, in-4*.
SoRA, SoRAvu, Sorau, ville de Prusse, sur
le Goldbach, chef-lieu de cercle (Bran-
deburg).
Nous trouvons trace d'imprimerie dans cette ville
à la date de 1589 : Dos Uerltche vnd uhratte Wap-
pen dess Stcnhs vnd Hauses in Pommern^ Ulumi-
nirt vnd expUcirt durch David Thimeum, Sora,
1589, in-ao.
La Biblioth, Saxonica de Struvius noua fournit
les titres d'un assex grand nombre de volumes exé-
cutés au xviie siècle.
SoRA, Soria, ville d'Espagne, sur le Due-
ro, chef-lieu d'intend. (Vieille-Castille);
on trouve Coria, Caurium. Voy. CÂc-
RIUM.
L'imprimerie hébraïque du xt« sièle que l'on t
attribuée aux presses de Soria doit, suiv. M. de
Rossi, dont l'autorité fait loi en pareille matière,
être reportée à l'actif de Soure ou Soura, pet. ville
du Portugal (voy. Soufu). Quant à la note bibliogr.
que nous avons consacrée a l'art. Cadrium, c'est A
SorUg, dans la Vieille-CastiUe, qu'A convient de l'ap"
pliqner*
1187
SORABIS. — SOUTH MOULTON.
1188
SoRABis FL., voy. Tader.
SoRACTE MoNs [Virg., PI.], montagne au
N. de Rome^ dansf'Étrurie, auj. Afonfe
di S. OresiBy dans la délég. de Yiterbo,
sur le versant duquel Carloman, frère
de Pépin, fit construire un célèbre
monastère, qu'il plaça sous l'invocation
de S. Silvcstre.
SoRBiGA, Zôrbig, ville de Prusse (rég. de
Merseburg, Saxe).
Imprimerie en 1715 [Struvius] : ChriHophoH
Guniheri EncomiaJeriehoniensUi oéer Kirehweifti
der kbrehen tu Prirau, neM einen Hiitoritehen
Anhang von Prirau. ZOrbig, 1713, io-4o. Ce petit
poCme a été réimpr. par Jo. Christian Beckmaon
daos ses additions à Vaistoire (PÂnhalt,
Sorbiddunum [It. AJ, station de la Bri-
tannia Romana, Old-Sarum, vieille for-
teresse romaine, dont les ruines se
voient près et au N. de Salisbury.
SoRBo, Sorboffiy village de Fr. (Ardennes),
où naquit, en 120i , Tillustre fondateur
de la Sorbonne, Robert Sorbon.
Uea d*impre8Sion supposé (1702).
SoRDiCE Lâc, SoRDUs,SALSuLiE FoNs, Eiaug
de Leucate (Aude).
SoRDiLiAcuM, B. Maria de Solltaco, Sori-
ciNiuM Mon., Soregium, Soréze, pet. ville
de Fr. (Tarn), célèbre par son abb. de
Bénédictins, dite N. D. de la Sousade de
Soréze, fondée en 754, du dioc. de La-
vaur.
M. Ternaux cite : L'amateur de cavalerie, en tix
parties, par Colsinet de Murtin, Sorèze, 180S, in-
8o (Inconnu à (^érard).
SORETHUM, SoRETANA AbB., SoRTENSE Mo-
NAST., Schussenrietum , Schussewried ,
bourg et anc. abb. de Prémontré, du
dioc. de Constance, fondée en iiSS,
sur les frontières de la Souabe et de la
Suisse.
De tous les lieux d'impression que nous ayons dA
signaler avoisiiiant le Bodensee, celui-ci serait un
des plus remarquables, si la date qui suit était au-
thentique, et la typographie qui Tut établie dans ce
célèbre monastère dut certainement avoir de l'im-
portance, si nous en jugeons par la perfection
tjrpogr. de la pièce que nous avons & citer : Léon.
Aretinls, Galphurnia et Gurguuo Comedia.
Commence (sans titre) au r*» du premier f.: ( )ar-
ripio mrès gnatas à la fin : litiit félicite*
leonard* Arètin* (sic) jn monasterio* Sortën.
Anno II dni Mo/jdtingetesimo septuagesimo octauo
(en vers); in-foL sans cb., réd. ni sign., de lA ff.
à 19 lig.
L*abbé Mercier de St-Léger, commentant l'attribu*
tion faite par Prosper Marchand de celte pièce aux
presses monacales de Schussenried, dit avec une
grande apparence de raison qu'il faut accueillir
avec réserve celte date de 1478, qui serait beaucoup
plus probablement celle de l'exécution du manuscrit
que celle de l'impression ; de plus. Panier dé-
crit cette pièce sous le titre de : Comadia Graecus
et Poliscene, avec cette liste de personnages x Gra€»
eus, filius cuiusdam seuls Machar^J ; Potiacena, filia
Galphumie t GarguUo, serrui Graod ; il y revient
& plusieurs reprises, et deax fois en attriboe
pression à un typogr. inconnu de Stratboag, qui
donna sans doute une édition de Térence {AmL I,
p. 05), exécutée avec les mêmes caractères qoe la
comédie du monastère de Schussenried.
Depuis l'époque des Mercier de St-Légcr et des
Panxer la question n'a point fait un pas ; Manochell
affirme cependant que la pmnière éditioo doit por-
ter le tiire de : « CALPHtmiiu et Gubouuo >,
et les suivantes celui de : « Comedia PoutCEHE •.
SoRiANUM, Soriano, bourg des États do
pape (dclég. de Viterbo), anc. abb. de
Dominicains.
Nous devons signaler l'existenoe d*one imprtncfk
conventuelle omisîe par Falkenstein : Cromem ëd
conuento di 5. DomenUo in Soriano, dal pÊtn
Ant, Lemtto. In Soriano, KMM, in-4o (cat. Ouboia) H,
no 1780); Ilaym ne mentionne point ce votame rare«
qui fut impnmé par un typogr. du nom deDi Ferra.
Sorrentum, voy. Surrentum.
SospiTELLUM, Sospello, Sosocl, pet. TÎUe de
l'anc. comté de Nice (Alpes-Maritimes).
SossiNATi;^ SoooCvATot rstr.], Tun des peuples
primitifs de Tile de Sœrdaigne.
SosTOMAGLs [It. A.]^ vUle des Tectosages,
dans la Gaule Narbon., que 1*od croit
avoir existé là où s'élève Castelnaudofy
(voy. Castelavium).
Le p. Le Long (I, no wt) nous donne le iHre
d'une pièce relative à ce grand événement de Poa-
▼erture du canal du Languedoc, qnl est imprimée
Ik Castelnaudary, sans date, mais sans doute, suivant
toutes les apparences, vers le mois de juin on Joillet
1081.
SOTIATUM OPPIDUM, (SoTIATES [CaPS.], SOTTI-
TES [Pl.])> ville d'Aquitaine, auj. Sos, pet
ville de Fr. (Lot-et-Garonne).
SouGET (le) (?); est-ce Sougé-le-Ganehn,
commune de Fr. (Sarthe), ou Sougé-sur-
Braye, dans le dép. de Loir-et-Cher?
Ne serait-ce pas plutôt un lieu d*impre»ioa
supposé? voilà ce que nous ne pouvons déterminer.
Mous connaissons et la Biblioth. imp. possède:
Bemotistrancc aux estats pour la paix. Au Sooget,
rir J. Torgue, 1576, in-8o. Cette pièce (tit réimpr.
Lyon sous la même date, par J. Ysoret.
SouRA, Souré, Soura, pet. ville du Portu-
gal, avec château (l^stramadura).
Ccst là, suivant M. de Rossi, que fût établie roue
des plus importantes typogr. hébraïques du Porto-
gai ; le nom hébreu de la ville est Iscàr ou lsc6r.
Pentaieuchus Hebraicus absque puncti»^ nm
cliaidaica paraphrasi Onketosi, el commentario
Jarchi in iscàr vel Iscàr, ann» 20ft , Chr. ItM.
Pet. in-fol. en caract. hébreux de trois grandeurs,
sans chirTres, réel, ni sign., sur S col. avec init.
gravées sur bois, de 264 ff. M. Van-Praêt signale
f Plusieurs exempl. de ce rare et précieux incunable
mprimés sur vélin.
De Rossi décrit plusieurs ouvrages provenant des
mêmes presses (voy. Ann. hébr,).
SouTHANTONiA, SoutluxmpUm, voy. Antonia
Meridionalis.
M. Cotton fait remonter à 1768 l'imprimerie A Soo-
tbampton.
SouTii MouLTON, bourg d'Angleterre (De-
vonshire).
L'imprimerie y ftit introduite en 1789.
1189
SOUTHWARK. — SPINAUUM.
1190
SoDTHWARK. mc, bourg du comté de Sur-
rey^ sur la rive droite de la Tamise ; est
auj. réuni à Londres^ dont il forme le
faubourg méridional.
Un Allemand do nom de Peter Treveris (oa de
Trêves) paraît avoir établi le premier atelier typogr.
qui porte le nom deSouthwark; il imprimait pour
les libraires John Reyne s et I^urence Andrewe, de
15U à 1532, année où lui succéda Will. Rastell ; puis
viennent James Nicholson, Jobn Redman, Christo-
pher Truthall. Ijc premier livre imprimé par Petras
Treveris serait, au dire de quelques bibliographes,
une édition des « JHstietia moraUa Cathoms •,
151A, in-4«, mais personne u*en peut dter d*exempl.;
il nous est donc permis de la traiter comme apo-
cryphe, disons plus poliment comme extrêmement
douteuse.
En 1516, il donne : The Grete Herbal, wMeh
giueth parfyt knowUdgc and vnderêiandtng of
ail manner of herbes,.. Imprented at London Ui
Southwtu'ke by () me peter treuerii^ dwellynge in
the n/gnelofthe voodiow»^ in the yere ofour LonU\
^od. M.D.1VI. The\i,day ofJune. In-fol. gotb.»
sur le litre la marooe gravée sur bois de riroprimear
représentant deux femmes sauvages.
Réimprimé fort souvent, et par Pierre Treveris lui-
même, en 1520 et 1529.
Sozopous, voy. Apollonia.
Spalatum [T. P.], dans la Daknatie, voy.
Saloma.
Spaldinga^ Spalding, pet. ville de Lincoln-
shire (Angleterre), sur le Welland, près
de rile d'Ely (voy. Aug. Thierry).
Spandavia, SpandaUy ville et célèbre for-
teresse de Prusse (Brandeburg).
Sparnacum, Asprenaca, Espernacum, Es-
pemayy Epemay, ville de Fr. (Marne);
anc. abb. de chanoines réguliers.
Cette Tille soutint en 1502 un siège long et meor-
trier ob le maréchal de Biron eut la tête emportée
par un boulet. Cétait une des places fortes de la ligue,
et, pendant ces temps de troubles, une imprimerie
antiroyale put fort bien être organisée et fonaion-
nerà l'abri de ses excellentes murailles; il en fut
ainsi, si l'on doit considérer comme réellement Im-
primée à Epemay la pièce suivante : La confession
et repentance (tEspernon, Des maux qu*U a faiet
contre les catholiques. Enuoyé par Zuinglius An»
toniut, gentilhomme lyonnais^ a Monsieur son
cousin de linon, gentilhomme natif de ta dite ville
deLyon. Imprimé à Espamay, chex Tarabin Tarabat
(1588), in-8o (à la Bibl. impér.).
Cette imprimerie fut bien probablement démon-
tée à la suite de la prise de la ville, car on ne
trouve pas trace de typographie k Epemay pendant
les deux siècles suivants ; elle n'est pas mentionnée
aux arrêts du conseil de 1704 et de 17Sd, et le rap-
EDrt fait à M. de Sartines en 17M dit seulement :
pernay, deux libraires, pas d'imprimeur.
L'Imprimerie ne date & Eperaay que des premières
années de la révolution.
Sparno, Sparnonitm, Espemon, Epemon,
sur la Guesle, bourg, de Fr. (Eure-et-
Loir); avait été érigée en duché-pairie
par Henri III ; ruines d'un château du
xiv« siècle.
SpARTA [Liv., Pl.J, voy. LACEDiEllON.
Spartani, SPARTiATiE fCic], lifOù-nàron
[Diod.j Paus.], AajMiaip.ovioi, xVdbceovt;^
les Spartiates, le plus grand peut-être,
mais à coup sûr le plus détestable des
peuples de la Grèce antique.
Spartaru, voy. Carthago Nova.
Spécula Hat/:yonu, Speculationis Castrum,
Schaumburg, château d'Allemagne, sur
le Weser ; titre de princ. de Schaum-
burg-Lippe.
Sous cette appellation de Spécula Halctonia,
nous trouvons trace d'impression au ivi* siècle,
mais nous croyons qu'il faut ranger cette t)pogr.
dans la catégorie des lieux d'impressioa supposés t
De Reims Gallicis diseursus, quo de totius Kuropœ
statu prœsente disseritur, et Reges et Principes
orbis ad vivum depinguntur. Ex Spécula Halcyo-
nia, 1589, in-8o. Ce rare et précieux volume est
suivi trois ans après de Exaetistimi diseursus de
rébus Gallteis anno 1588. Editi coniinuatU).., Ex
Spécula Halcyonia, 1592, in-8* (catal. G. Willeri.
Franc, 1592, p. S7S). Nous croyons ces volumes
impriinés A Francfort même.
Spedonum [Gart]^ Éposne, Épôtie, com-
mune de Fr., près de la Seine (Seine-
et-Oise).
M. Gotton prétend qu'une imprimerie a fonc-
tionné dans ce village en 1788 : nous ignorons sur
quel titre il se fonde pour Jastlfler cette tssertioa.
Speluca, quod dieUur Desertum, voy.
Desertina.
Speluca MoNSy le Spiùgen, montagne qui
offre un des passages à travers les
Alpes, entre la Suisse et Tltalie.
Spelunca [I. A.], station d'Italie, auj. Os-
tuni, pet. ville épisc. de la terra d*0-
tranto.
Spercheits fl., iirsoxtto'c [Hom.], fl. de la
Phthiotidc, afu. du Sinus Maliacus,
auj. VEUadha.
Spernacum, voy. Sparnacum.
Sphacteria Ins., içaxTDpfa, pet. île de la
mer d'Ionie, en face de Pylos, auj.
^hagia ou Sfagia, à l'entrée du port
de Navarin.
Sphjeru Ins., Ile de l'archipel, auj. Paras,
dans THeptarchie de Trézëne, avec un
port militaire.
Spheoa, voy. Cyprus.
Spina [PI. |, 2ir(va [Sir. I, bourg de la Gaule
Cisalpine, à l'embouch. la plus mérid.
du Pô (SpiNEncuHOsnuM, Pô diPrimaro),
auj. Spintizzino (7).
SpiNiE [It. A.], station de la Britannia Ro-
mana, auj. Speen, bourg près de New-
bury.
Spinalium, Espinaly Épinal, ville de Fr.,
chef-lieu au dep. des Vosges, sur la
Moselle, fondée en l'an 970 par Tévêc^e
de Metz, qui bâtit l'église St-Maunce
et un monast. de Bénédictins, sous la
protection de St-Goery.
!idi
SPINETUM. — STABNICIA.
il9S
Grâce aux excellentes recherches de M. Beaupré
sur rimprlmerie de l*aiic. doché de Lorraine, notre
histoire de IMmpriinerie A Epinal est rendue facile;
c*est à I*ann^e 1010 que ron peut avec certitude
reporter l'établissement du premier typogr., Piirre
Houjon ou Houion, qui se qualifie ûHmprimeur de
Son Altesse,
DiMcovrs de Camovr de Diev enven les hommes^
de la punition de leur ingratitude : de la récom-
pense des tons et des moyens pour Cobtenir. Ex-
traict de.t sainctes Escriptures, par Madamedela
hovte, dame d'Essey^ vicomtesse de Biugny en
partie, ^ dame de Madame. A Espinal, par Pierre
Houion, imprimeur de Son Altesse, 1016, pet. in-8«
de 4 ff. liui. pour le titre, au milieu duquel est
une Kravure en bois représentant Tannonciation,
et pour la dédicace à Madame la Princesse de
Lorraine, par Charlotte de St-Blaine (probable-
ment le nom de famille de Paateur). Texte, 72
tr. non chirr.y sig:n. A. S.
En 1655, à la suite de l'occupation militaire d'une
partie du duché de Lorraine par les Français, l'im*
Srimerie disparaît d*Epiiial. De 1010 A cette date,
[. Beaupré signale : Pierre Houjon (1010-1626); Am-
broisc-Ambroise (16Sl-103i); nous avons déjà vu
cet imprimeur A Mirecourt en 1010; en 1033, il
s'associe à Epinal avec (,laade Cardinet.
L'imprimerie, apr^s un lips d'un demi-siècle, re-
parait en 1683, avec François Maret, comme fon-
dateur d'un nouvel établissement.
Epinal ne figure point aux arrêts du conseil de
17UA ni de 1739; mais en 1764, lors du rapport Tait
A M. de Sirtines, la ville possédait trois imprime-
ries montées appart. à Nicolas Valot, à Louis Vaul-
train et à la veuve Dumoulin.
Un peu plus taid, \ers 1785, il ne reste plus que
l'imprimerie des demoiselles Vaultrain, ou Vautrin i
un libraire d'Epinal, Charies Pellerin, obtint l'au-
torisation d'en établir une seconde.
Ce Pelleriii éditait les complaintes à la mode; il
imagina de placer en tête de ces complaintes une
Ulustration enluminée d'après les procédés de gra*
Tores en couleurs que l'on employait pour les caries
à Jouer. Celte industrie prospéra. Plus tard, en
1817, il maria sa fille à un ancien officier de l'em-
pire, Pierre Germain Vadet, qu'il associa à sa mai-
son. De ceite association sortit une grande indus-
trie, l'Imagerie d'Epinal. Nous croyons que le vieux
soldat de l'empire, le véritable créateur de cette
importante branche de commerce, Pierre-Germain
Vadet, né en 1787, existe encore.
Spinetum, Spinogelum, villa super Sigona
Frcdég. C] , Spinoilum ad Sequanam
Gesta Dagob.], Espinuel-sur-Saine,
Epinay-sur-Seine, bourg de l'arrond. de
St-Denis (Seine); là mourut le roi Da-
gobert eu 638.
Spinsia villa publica [Frédég.l, Spissia,
Epaisse, commune de Fr., près Semur
(COte-d'Ori.
Spira Nemetijm, voy. Auglsta Nemetiim.
Spirembergium, Spiremberga, Spiremberg (?),
prohableniciit SpilimbeigOy sur le Ta-
gïiameiito, dans la Vénétie, près d'U-
dine.
Les bibliogr. allemands, Vogt, Bauer, Freytag,
etc., citent tous un livre rare que la plupart des
catal. importants du sii de dernier, {îalutc, Dubois,
Colbert, etc., meniionnent éi<a'ement : Origines
Murensis Monasttrii in llclvetiis^ atque adeo Eu-
ropa univcrsa ciiebcrrimi, seu Acta Fundationis
cum brevi chronico stciili undecimi quo major
Scriptorwn pcnuria fuit, atque in primis anti-
quissima Principum fundatorum Genealogia,,...
Spireniborgii, Bruckausensius, 1618, in-4o.
Ce monastère bénédictin de Mure ou Mari, da
dioc de Constance, fut fondé en 1027 (Leloog dit
Ters 1130, ce qui est faux); Pauteur de roovnge
était moine de Mure; il fleurissait l'an 1142 ;oi
trouve dans ce livre la Téritable origine de la mai-
son d'Autriche.
Spolatlti, voy. Salona.
Spoletum [Liv., PI., Suet., etc.], Spoletiuii
[Liv., T. P.], iiroXTîTiov rsir., Pt.J, ïiwXî.
Ttov ÎProc.J, ville de rUmbrie, sur la
via Flaminia, au]. Spoleto, SpoIeH, cbef^
lieu de la délég. ae ce nom, sur la
Maroggia^ au N. de Rome (cette délég.
dans les Anu. d'Eginhard est appelée :
Duché de Spolitaine).
Cesi k 1643 seulement que nous pouvons Wre
remonter l'imprimerie dans cette Tille : /l Co-
valiere prodigiuso , Panegir. in honore âk 5.
Pontiano martiro, del P. Gioseppe Bonafede. Spa>
leto, 1643, in-40; en 1672, date adoptée par Falko-
stein. nous trouvons un nom d'imprimenr : Aer-
nat^dino de* Conti di Campello. DeU* islork tf
Spoleti, supplemento di queita del Begno éTItëUM,
nelta parte che tocca al ducato Spotetimo,; SpoM,
pel Ricci, 1672, in-4o (prima parte aola pabblicau).
Sponheuium^ Sponheim, bourg et châteaa
de la Prusse Rbénane, sur la route de
Saarbrucken; ruines d'un abb. fondée
en 1044 et sécularisée lors de la Ré-
forme.
Sporades In^.^ Sircpà^e;^ les Sporodes. Sous
cette dénominâtioD on comprend tes
îles de rArchipel gi*ec dispersées dans
la mer Ègce^ au S. des Cyclades.
Spreba fl., la Sprée, riv. de Prusse, affl.
de la Havel.
Squirsina, Suerinuji, Schwerin, capit. du
gr. -duché de Mecklembourg-Scnwerin,
sur le lac du même nom. = Une autie
pet. ville du même nom est en Prusse,
dans la rég. de Posen, sur la Wartha.
Falkenstein ne fait remonter Pimprimerie dans b
première de ces deux villes qu'à l'année 1789.
STAHiiE [Ovid., PL], dep. Castellcm Maris,
ville de laCampanie, auj. CastelUmare
di Stabia, ville épisc. du Napolitain, et
port militaire sur le golfe de Naples.
Imprimerie en 1656, dit Falkenstein ; en i(M, dit
Temaux, atec un typogr. du nom de CL CaTallo.
Stabnicia (?); est-ce Staditz, pet. ville de
Bohème? bst-ce Stavning, en Dane-
mark, dans le Juttand ?
Lieu dMmprcssion qui nous e.st inconnu; Baocr
(tom. IV, p. lo7) et plusieurs bibliogr. aHemands
citent : Franc» S(ancari Tria Paptsturum fun-
dumcnta scu a-^yla prœcipiia pro ficto sacnfieio
eorum missifico twndo di'.xlruita. Stabnicix, 1j7I,
in-fto. Ce livre, qualifié de rare et précieux par lo
Allemands, nous est inconnu: mais nous en connais-
sons une réimpre:»siun de 1573, également in-S^
imprimée suiis nom de lieu, « typts MatlMtt
H'iitzbietœ*.
Ce Franccsco Stancaro était de Mantoue ; il fat
médecin du wolwode de Transylvanie, Jean Zapoly,
et mourut eu 1574.
H93
STABULA. — STAUROPOLIS.
1194
Stabula [1. A., T. P.], station du pays des
Rauraques, auj. Chalombré, près de
Banlzcnheim (Haut-Rhin).
Stabttletum, Staveloi, pet. ville de Bel-
gique, de la prov. de Lié^e, sur l'Am-
blève ; anc. titre de princip.
Imprimerie en 1778; premier imprimeur, V. Ger-
lâche. I^t! premier joumnl de Stavelot ne remonte
qu*au 1er Janvier 1829 [U. Capitaine]; il était im-
primé par J. de Sartorius I)elaTeux.
Stabulum, voy. Ad Stabulum.
Stada, Stadium (Statio), Stade, ville de
Hanovre, près du confl. de la Schwinge
avec l'Elbe, chef-lieu de préfecture.
Imprimerie en 1661 [Falkenstein];noiis pouTons
donner une daie antérieure : MichaelU Hauenuuui,
traetatus de Jure Connubiorum, Stadae, 1656, in-
ft« (eau de Tournes, p. 178; cat. Elsev. 167ft); le
catal . dressé après la mort de Dan . Blzevir ,
en 1681, donne le même livre avec la date de 1655.
Staffort (Badisçhen Schhss).
Nous n*aTons point su retrourer ce château sur la
carte du grand-duché de Bade; il est désigné comme
lieu d'impression : Ctiristliches bedtncken vnd
erhebliche wollundirte Motiuen , etc. Hertzog
Emst Fridrichen Marggraffen zu Baden, Wa-
rumb ir F. G, dem Concordienbueti zu unter$eret-
ben bedenckem gehapt iampt Uirer F. G. Confes'
tion von etliehm atreitigen Artickeln, an âiarg-
graff GeOrg Fridrietien zu Baden, etc. uberê-
ehriebtn. Gedruckt im Badiscben Scbloss Staffort,
bey Albino von Speyer zu finden. In-4* {IntUx Ubr,
impr, 1593-1600, Ups.).
Stageixum, Estagel, ville du Roussillon
(Pyrénées-Orientales); patrie de Fr.
Arago.
Stagiiu, Stagirus [Pl.j, XTdhysipa, Irà-^tfo^
[Herod., Thuc, Str., Plut.], ville de
Macédoine, près du mont Athos, dont
les ru if) es se voient près de Stovro;
c'est la patrie d'Aristote.
Stamford, ville du Lincolnshire (Angle-
terre), sur le Welland.
Un Journal, The Uncoln^ RutUmd and Stam»
ford Mercury, fut publié dans cette dernière ville
a partir de 1695 ; le plus anc. livre souscrit & ce nom
Sue connaisse M. Cotion est daté de 1712 : Cluwleê
[irkham. Philanglm and Axtrœa, or the loyal
Poem. Stamford, 1712, in-fol. (Prioately printed^
non cité par Martin). — À Catalogue of the lÀ-
brary ofHichard Brocklesby, Stamford, 1714, in-8o.
Le plus important ouvrage imprimé à Stamford
est à la date de 1745. fTm ff'hiatoh's Primitive
New Testament, in-Uo (Bibl. Spenceriana et cat.
Williams, n" 1873).
Stampje, Stampense Palatium, Stampas
[Monn. Merov.], Estampes ^ Étampes,
ville de Fr., sur la Juiue (Seine-et-
Olse); plusieurs conciles provinciaux.
Nous recevons de M. P. Pinson la note suivante :
LMmprimeric remonte à Etampes k Tannée 1790,
avec un premier typogr. du nom de Dupré ; le pre-
mier premier produit des presses de ce Dupré, que
couoaisse M. Pinson, est : Discourt de Pierre Doli-
vier , curé de Mauchamps (et non Manicamp,
comme dit Quérard), à ses paroissiens, pour leur
annoncer son mariage, prononcé le dimanche
21 octobre^ Van premier de ia Bipublique Pran-
eaise, à l'istue des vêpres. A Etampes, cbei Duprt,
imprimeur du district, in-8o de 22 pp.
Stampensis Pagus^ l'EtampoiSy le pays
d'Etampes, d'où sort la famille des
S" d'Estampes, S» de la Ferté-Imbaud
et de Valençay.
Stampha, Stampfen, StusUmpfa, bourg de
Hongrie, du comitat de Presburg.
Stanacum [T. P.], dans la Norique, aijy.
Scharding, sur Tlnn, bourg de Bavière
[Reichard].
Stasïslayia, Stanislauww, ville d'Autriche,
chef-lieu de cercle en Gallicie, sur la
Bistritza.
On cite : BuUrnd. De lue Hungariea traetatus.
Stanlslavi», 1651, in-«o. "^ »^mus.
Stapbense Monast., Staffeîsee, anc. abb.
de Bavière [Graêsse].
Stapulb, Esclappes [Froissart], Estcmles,
Etaples, port de Fr. (Pas-de-Calais):
traité en 1492 entre la France et l'An-
gleterre.
Stargardia, Staargardt, Stargard, ville de
Prusse, sur l'Ilma, dans la rég. de
Stettin (Poméranie).
Imprimerie en 1777, disent Falkenstein et Gotton:
nous pourrions citer plus de 80 volumes A des dates
fort antérieures ; le plus ancien remonte & 16S7 ;
Wolffqang HiUlenbrandt, Kriegsprognostieon Ms
auf 1637. Starga^d^ 16S7, in^o (^. ^bL Puleo-
"' ' ' et
de
- — -, — — — — -—.v w Êtenrfet
Sehaevii Mytholoçia Deorum ac Heroum, SurganL
1660, in-12. '
Statefurtum, Staffwd, ville et chef-lieu de
comté en Angleterre, sur le Trent.
La Cyclopaâia de Dariiog nous donne le titre
d*un ToluHie souscrit au nom de cette ville au
xviiie siècle : Gtcr^. Croft, D. D. (died 1809). A
Sermon. Prou. 2A, 21. StaffonL 1784, in-4o. Joim
Orurv, fils d'un imprimeur de Lincoln, qui portait
le même nom, s'établit A Stafford en ISlft.
Statielu, Statiellates [Liv.], peuple de
la Ligurie, au N. de l'Apennin, occu-
pait le pays d'Acqid (voy. Aqu^e Sia-
TIEIJLiB).
SiATiLiE [G. Rav.], Stajola, bourg de Tanc.
princ. de Lucques (Italie).
Statonia, 2TaT«v(a [Str.], en Étrurie, chef-
lieu des SUtones [PI.], auj. Famése,
suiv. quelques géogr., mais Reichard
en place les ruines sur l'Albenga,
près du Logo di Bagni.
Statuas (Ad), voy. Ad Statuas.
Stauropous.
Lieu d'impression déguisé : Catechests Bcclesiarum
Polonicaram primûm anno 1(09 in Ivcem emissa
(Rakovix), et post earumdem eeelesiarum fussu
correcta et aucta, per Jo. Crellium Franeimu Je
nom SchticMingium à Bukowiee, ut et Martinum
Buarum, ac tandem Andream fFissowatium. Stao-
ropoli, 1680, in-40, cité A tort, au cat. d'Eitrées,
sous la date de 168Jlk Le cat. de l'abbé Rive (n* 201; .
il95
STAVENGERA. — STELLA.
1196
le décrit sous te format in-8*, ce qui est égatement
erroné.
Stavengera; Stàfkngera, Stavangery ville
de Norvège (dist. de Christiansand).
Staviacum, Stûffis, pet. ville de Suisse,
sur le lac de Neuichâtel (cant. de Fri-
bourg).
Steenense Monast., abb. de Stem ?
M. Z. Boxhom (de Typoçr,) préteudque Timpri-
merie fut exercée vers la fin du xt« siècle, dians
ce monastère attenant à Gouda, en Hollande; ce bi-
bliogr. Teut évidemment parler de rétablissement
des Frères de la vie commune {De Cotlalie brœders)
aui fonctionna en celte \illeà partir de 12^90 (voy.
oltrop, Biblioth. de la Uaye, p. 158*159-245 ; Du
Puy de Montbrun, Impr, nierl,^ p. 82). 11 faudrait
savoir si cette abbaye portait au xve siècle ce nom
de Steene ou Steen ; aucun des volumes cités par
ces bibliogr. ne fournit de renseignement spécial.
M. lloUrop, qui a bien voulu nous honorer d'impor-
tantes communications, sera certainement assez bon
pour nous renseigner A cet égard.
Steenwordu. Steenworde, pet. ville de Fr.
(Nord), arr. d'Hazebrouck.
Probablement lieu d'impression supposé t • Pa^
çenstecher de Barba prognoêtUon Hittorico-pO'
tiHeo-juridicum, Steenwordic. 1708, in-12.
Steenwyca, Stenovicdm, Steenvmk, pet.
ville de Hollande, sur l'Aa (Overyssel).
IL Gotton dit qu'une édition du Nouveau Testa'
vtent (en hollandais) fut imprimée dans cette ville
par Herman Zanghurss, à ta date de 1580; ce livre
nous est inconnu.
Stegra, Estaires, ville de Fr. (Nord); voy.
Menariacum.
Steinavu, Steinau, deux pet. villes de ce
nom en Allemagne, l'une en Prusse
(Silésie), sur l'Oder; l'autre dans la
Hesse-Casscl, sur la Kinzig.
Cest à la première de ces localités que s'adresse
ta note bibliogr. suivante : En 1655, la ville polo>
naise de Leszno fut brûlée par les Suédois ; un ty-
pogr. de cette ville, nommé wigand Funcke, qui pos-
sédait une imprimerie^ affectée spécialement au sou-
tien des idées réformistes, prévoyant les désastres
que devait amener cette guerre sanglante, se réfugia
à bteinau, en Silésie, avec tout son matériel ; il y
mourut en 1661. En 1662 et 1663, nous trouvons
plusieurs • Oreuiones sacras » exécutées : Steinaviae,
ex ofGcina vidu» Funccii. Immatériel deWig. Funcke
futacbeté à sa veuve parChristophe Wilde d'EisIcben
en 1664» ce qui n*empécha pas cette veuve d'épouser
presque aussisôt un autre typogr. du nom d'Eras-
mus llcesner, qui exerçait encore à Steinau en 1670,
. et quitta depuis cette ville pour aller s'établir à Glo-
gau.
Steinbruga, Steiiibrùck, bourg de Hanovre,
près de Hoheiieggelsen ; il y a une autre
localité de ce nom, mais de moindre
importance en Bohôme (cercle de
Czasiau).
Un sermon de Luther, imprimé sous la rubrique
Steinbrdck, figure au cat. Buneau, et est siçnalé
Ïir Engel, II, p. 24, Bauer, II, p. 525, etc. Mart.
utheri, Missio an alle^ so ferfolaung leiden.
Steinbrfick, 1522, in-4»; une auupe pièce citée car
M. Coiton, à la date de 1533, porte cette souscrip-
tion : « Stetnàurg, durch H^off Kôpfel •.
Steinfurtum, Steneforhuii, Steinftiri, pet
ville de Prusse, sur FAa (rég. de Mim-
ster, Westphalie).
Imprimerie en 1601 : Bertraham Uber, de eor^
pore et sanguine Çhristi, SteinfUrti, 1801, bi4»;
l'année suivante : Mugiea nooa^ newe SinçMkwui^
da 80 wol Frawen ois Manmpertcmen in etnem Têf
kùnnen lemen mitsingen. Steiofurt, 1802, in-ft*.
Falkenstein donne l'année 1604 comme date ée
l'introduction de ta typogr. àSteinfurt; tabibilolk.
de runiv. de licyde possède : Conradi WcruH t»-
dex errorum Ecclesiœ Bomanœ. Steinftart« 1001,
in-ao. La plus grand nombre des ouTraget de œ
théologien furent exécutés dans celte ville (voy.
Bauer, IV, 277 et suiv.), et ses homéliet • di^alA-
tiones », etc., y furent prononcéet: Vorstiot Unie
successeur d'Arminius à TunlT. de Leyde f?OT.
Freyuig, An, JUtt, 1666).
Steinkirka, Steenkerke, Steinkirgttei Stein-
kerque, bourg de Belgique (Hainaut);
bataille en i692.
L'imprimerie a-t-ellc existé dans cette petite ko-
liteaux VI* siècle? V index generaiis des Mvrfs
imprimés de 1593 à 1600 (Lipsla*; 1000, in-oo), bom
donne : Summarisches Stûktein vom GeMetmtilit
der tieb. Item vom Stand der AuMMerwekUen. Siefah
kirch, 1596, in-A%
Steeelberg Arx, le château de StecMberg,
en Franconie, « ûi iraciu^Hanmieiui
sita ».
Château appartenant à ta maison de Hntten, et ol
naquit, en 1588, le célèbre Olric de Hottcn, aiwi
renommé par sa violence que par ton oourage
et ses talents ; pour venger la mort de sœ
cousin , Jean de Hutten , assassiné traltrane-
nient dans la forêt de Beblingen par le prince
Ulric de Wurtemberg, il publta une séné de
fiièces aussi mordantes que hardies, qu'il fit
mprimer sous ses yeux au château deSteckelben;
Gessner donne le détail de ces pièces, rares aqj. :
Ulrichi Hutlcni super interferiione prapinqui sut
Joannis llutteni equitis a Wirtenbergienti Dnct
Ulricho DeploratiOy htroicis vertibus, — Ad Lu-
dovicum Iluttenum super interemptione filtt ow-
solatoria Oratio. — In IJtrichum tVirtenhergie»'
sem Orationes qninque invectivœ. — in eumdem
Dialogus, cui titutus Phalarismus, » Jpolûglâ
pro Phalarismo, et aliquot ad amicos epistoiœ. —
Ad Franciscum Galliarum Begem EvUtolA, u
causam W irtenbcrgiensem tueatur exhortatoriiL
Ëxcusum in arce Stekelberk , anno u. d. xix,
in-ao, sign. a. z. a-c ; au verso du f. xii, on mâ\ \t
portrait de iiuitcn, sur bois, et une gravure da
Senrc de Burgkmaier, représentant l'assassinat de
ean de Ilutten, doit se trouver au vo du 18* f.
Ulrich de iluttcn avait publié, en cette mtaie an*
née, 1519, un livre sur le bois de gaiac et sur la
maladie que ce remède énergique est appelé à gué-
rir; il était sans doute plein de son sujet, car u en
mourut en 1523 (voy. Freytag,i4(/pay*. LI(£.,I11,510;
Bauer, II, 156; — cat. Baluze, n« 5154 ; cau Hein-
sius, 326; cat. Delasitc, 521,; 7* cat. Tross de 1801,
no 130tt, etc.).
Stella Navaruorum, Stella Carnomlti,
Estella, ville d'Espagne, sur TEga (in-
tend. de Pampelune, Navarre).
Imprimerie en 1541. L'introducteur de ta typogr.
est un Flamand appelé Adrian de Amberes ou Adrien
d'Anvers. Nous pourrions citer avec Antonio et
Gallardo un grand nombre de volumes sortis des
presses de cet excellent imprimeur; il exerçait en-
core en 1564, et donnait à cette date une belle et
précieuse édition du roman de chevalerie : Higtoria
1197
STELLiE CAMPUS. — STOCKTON.
1198
del valeroso e inuencible principe don BeUanii de
Greeia. In-fol. à 2 col.
Stellj: Campus, voy. Flavtonia.
Stembert, village de Belgique, près de
Verviers (prov. de Liège).
Un imprimeur du nom de Q.-F. Lejeune sVtablit
à Stembert et y insialle une imprimerie en 1751;
voici le titre du seul volume sorti de ces presses,
qui soit à notre connaissance : instruction pasto-
rale en forme de petit catéchisme, où Pon apprend
ce que Von doit umoir^ croire et pratiquer pour
mener une vie chrétienne, riimpr. par la eoim
de M^ Maigret^ trée-réverend et zélé patteur de
Verviers pour l'usage de $a paroisse^ le tout con-
formément au catéchisme du diocèse de Uége,
Stembert, Quirin-François Lejeune, 1707, pet. ln-8o
de 81 pp.
Stenâcum, Steinach, bourg et aoc. abb. du
Tyrol.
Stenbroa, voy. Lithopontus.
Stendaua, Stendael, Stendal, ville de
Prusse, réç. de Magdebourg {prov. de
Saxe); patne de Winckelmaon.
On trouve un livre Imprimé dans cette petite ville
au xvo siècle; c*e8t là un fait bisarre et que Ton
doit mettre sur le compte d'un typogr. ambulant,
car nous ne croyons pas que Ton puisse signaler
une nouvelle trace d'imiûimerie à Stendai ni au
ive siècle ni même au xvie : Sachsenspieoel (in
dial. Saxoniae Infer.). Der Sassen-Spiegel. A la
fia : Explicit der Sassen-Spegel den de erwerdige
in God Bader vndderr Theodorieus von Bockstorpe
Visschopp tho Nuenberg (sic) feliger gecorreget
heft. Gedruckt to Stendael dorch Joachim West'
fael in deme CYYYviij (1088) Jare, in-fol. de 218
rr. à 2 col. de Ull (Ebert, no 19716; Hain, no 14082;
Bauer, Freytag, etc. ).
Ce n'est qu'en IGIO que nous voyons renaître
rimprimerie à Stendai : Fred, Gesenii, Irensus phi-
lalethes, $eu disquisitio super communiori argu-
mento unionis eccUsiasticœ,,. Stendalix, 1079, in-8*.
StExNOvicûm, voy. Steenwyca.
Stepiiani (S.) FAiNUM, S^-JEftcwic, sur le Fu-
rens, chef-lieu du dép. de la Loire
(France).
Collection complète des œuvres de messire Jean
Chapelon, prêtre sociétaire de Saint- Etienne, avec
l'abrégé historique de sa vie, recueillies et publiées
par E. C. St-Elicnne, 1779, in-8».
Stephanopoijs, voy. Brassovia.
Sterednthim, 2T£fe6vTiov [Ptol.], ville de la
Germanie, que Wilhem place auprès
de Wahrencbrf, sur TEms (Westphalie),
et Reichard à Steinfurt,
Stetingia Orient., Osterstedty bourg du
Holstein.
Stetinum, voy. Sedinum.
StIUDA, voy. COCINTIA.
Stira, Styra Civ., Steyer, ville de la Haute-
Autriche (Traunkreis), au confl. de la
Traun et du Steyer.
LMmprimerie remonte en cette ville à 109<k, dit
M. Cotton, qui malheureusement émet cette asser-
tion sans Tappuyer d*un titre de livre.
Stiria, Styria, la Styrie, Styria, Steyermark,
Steiermarh, gouv. de l'emp. d'Autriche,
div. en 5 cercles; capit. Gràtz.
Stihiacum, Stjrpiacum, Stihiaticorum Cas-
tra, Sterling, ville du Tyrol, sur l'Ei-
sack (Pusterthal).
Stiriatis, Stiriate [T. P.J, dans la Haute-
Pannonie, auj. Rotmhammj près Strô-
chau [Reich.], onLietzen, près de Bruck
an der Mur (Autriche).
Stirunga, Mons Dolorosus, Striuiling y
Sterling, Sttr/ûig, ville forte et chef-
lieu de comté en Ecosse, sur le Forlh ;
anc. résidence des rois d'Ecosse.
L*imprlmerie remonte en cette ville à Tannée
1571. Un célèbre typogr. d'Edimbourg y installa un
atelier à cette date, et, l'année suivante, établit une
succursale à St-Andrew*s (voy. Herbert's History of
Printing in Scotland^ p. 1^93) : Ane Admonition
direct to the trew tordis maintenaris of iustice,
and obédience to the kingis grâce M. G. B. (Mr.
George Buchanan). Imprintitat Striuilingbe Robert
Lekpreuik, 1571, 32 pp. (10 V.), in-8o.
Ilert>ert mentionne deui autres pièces à cette
même date, quelques autres en 1573 et 1574.
Stirpiacus villa (in pago Tullensi) [Ch.
Car. Calvi, A. 885], Estrepey, commune'
de Fr. (Meurthe).
Stirpinlacum, Stebpiniacum vh-la, Estrepi'
C' [Gr. Chr.], Estrepagny, Etrèpagny,
XTg du Vexin Normand (Eure), anc.
villa royale mérov.
Stivagium (Seragium), Estivay, Estival,
Etivaly commune de Fr.. de l'arr. et à
i2 kil. de St-Dié (Vosges), anc. abb.de
Prémontré, fondée vers 840.
(Jn imprimeur, nommé Jean Martin lleller, fut
appelé dans cette abbaye, en 1725, pour TexécuUon
des livres liturgiques : Statuta candidi et canonici
ordinis Prœmonstratensis, editio secundo, notis il-
Itutrata a Carolo Saulnier, Stivagii, Heller, 1725,
in-fto (Cat. des Jésuites du collège de Clermoni,
no 1103); le P. Lelong, qui cite ce volume (13530),
nous donne aussi : P, Hugo, Sacrœ antiquitatis
Monumenta. Stivagii, 1725-1731, 2 vol. in-fol. et par
erreur date ce grand ouvrage de t Seragii » (11.
p. 78).
Stivaucuus villa, Estivareilles, commune
de Fr., près du Cher (Allier).
Stobi [Liv., PI.], Stopi [T. P.J,2t66oi [Str.,
Pt.], cap. de la Macédoine Salutaire,
auj. Istib, dans la Roumélie (Pach.
d'Uscup).
Stoc&rolhu, voy. Holmla.
Stockport, ville d'Angleterre, sur laMep-
sey (Cheshire).
Imprimerie en 1792.
Stockton. ville d'Angleterre, sur la rivière
Tees, aans le comté de Durham.
Robert Christopher ftit imprimeur dans cette ville
importante de 1770 à 1819; nous citerons : Choice,
a Poem, by Bev. Mr, Pomfret, to wMch is added
the Déserter, a Pœm. Stockton, 1778, in-8o (cat.
Thorpe, 1842, no 5852, noo cité pu* Lowndet).
1199
STOECHADES. — STR\WBERRY-H1LL.
iSOO
Stoechades Ins., Itoixo^i; [Str., Pt.], les
Iles d'Hyéres, dans la Méditerranée,
sur la côte de Fr. (Var), érigées en
marquisat par François I«'.
Stoke Park.
Voici la note de M. Cotton : ■ Stoke Poçis est
un populeux village d'Angleterre (Buckinghamshire),
il 2 nulles de Slough; ce fut là que naquit le poëte
Gray. Près du village est Stoke Park^ qui fut la
résidence de John Penn, Esq., lequel organisa une
imprimerie particulière, et fit exécuter sous ses
yeux un certain nombre de volumes, • ad mum
amicurum », à la date de 1794. Cette imprimerie
de Stoke Park n'est pas mentionnée par MarUn. »
Storesley, bourg d'Angleterre, dans le
Nord Riding du Yorkshire.
Imprimerie en 1808.
Stolpa, Stolpm, bourg du roy. de Saxe
(anc. Misnie).
Est-ce à ce boui^, est-ce A la ville prussienne de
iS7o/pe(Poméranie),que s'applique l'indication d'une
imprimerie à la date de 1675 [Falk.], reproduite par
Cotton avec l'addition • BodL », ce qui veut dire
que le livre exécuté à cette date est conservé à la
Bodiéicnne ? Nous ne pouvons trancher la question.
Stonor, village d'Angleterre, près d'Hen-
ley (Oxforshire).
Imprimerie particulière à Stonor Park en 1581 :
Rationes decem qnibvê fretvs certamen Adversarlis
obtvlit iti Causa fidei EdmitnduM Campianus (Soc.
Jesu). S. U 1581, in-80: 000 exempl. de ce livre
souvent réimprimé furent distribués A l'université
d'Oxford (voy. Cotton, Lowndes, Notes and Queries,
vol. XI, p. 166, etc.).
Stourbridge, bour^r d'Angleterre (Wor-
ccstcrshire).
Imprimerie en 1789.
Stourport, bourg d'Angleterre, sur la
Stour (Worcostershire).
G. Nicholson y imprima • ttie Cambrian Travel'
1er' s Guide » en 1808.
«
Strabane, bourg d'Irlande (comté de Ty-
rone, Ulster).
Imprimerie en 1783 : Will, Crawford^ A. M.^
History of treland, from the earliest Period to
the présent time, Strabane, 1783, 2 vol. in-8o.
Strabetum, Segura, pet. ville d'Espagne
(roy. et à l'O. de Murcie).
Strada, Strj;da, Scuola, Sctwl, bourg
de Suisse (canton des Grisons;, dans
la Basse-Engadine.
Nous avons, à Part. SoiiOLA, constaté Pintroduc>
tion de la typogr. dans ce bnurg à la fin du iviie
siècle ; nous iijouicrons la note qui suit :
"Un imirimeurdu nom de iNnot Janet (Johan Ni-
colas) exerce pendant pK's de i!»0 ans dans cette lo-
calité; nous pourrions citer des produits doses
presses datés de 1696 (cat. Libri, 1362, n" iy5\ jus-
qu'en 1733 (cat. de livres .sur la réforme, Tross,
1867, no '481): puis viennent Jac. N. Gadina et Jac.
M. Wilhelm IVauch, qui réimpriment à la date de
MUi la liibleew dialecte romansche, que nous avons
citée à la date de 1679.
Strada Montana, la Bergstrasse, pente oc-
cid. tle rOdenwald, dans le Nassau.
SiRAfrONA, irpx^évflt [Str.], ville de la Ge^
manie, que la plupart des géogr. croient
être auj. Striegau, voy. Stregonum.
Stralsunda^ Stralsundum ^ Stralesunua,
anc. SiTMONiA, SuNNONiA, Stroisund, ville
forte et grand port de Prusse^ sur le
détroit de Gellen (Poméranie).
Nous trouvons pour la . première fois trace dte-
primerie dans cette ville, si célUMne par le gnai
rôle qu'elle a Joué pendant la guerre de M aai,
aux dates de 1630 et 1631 : Cauaa Beltt GgrmtakU
sub Gustavo Adolpho Suecorum Reçê, Suaboofi,
1630, in-a<* . — Acta et literœ inter Smcos. Polo-
nos et Germanos. Stralsund», lOSi» iu-*^ (cal-
Heins, p. 321). — Scena Bwopma Perwamta mis
Instructa (carmin.), Strabundii, 16S1, in-t* (caL
Volpi, p. 336). Le cat. Bulteau (no 12S5) nom doew
le nom d'un imprimeur : Davidis Mevii dbOÊrwtt
de Amnestia, Stralsundil, Mich&el Medenii,Mtt»
in-A**. On remarquera que les trois Tolmnci «e
nous citons portent tous une dénominatioa tadae
différente.
Çtramiacum Palat., Stramutis [Ch. Ci*
roli R. Burg. A. 857], Strennacum [Ch.
Lud. Pii, A. 835], Stramat [Adc. Chr.]>
Tramoye, commune de Fr. (Ain), suit.
le P. Menestrier; Valois et Mabilloo
penchent pour Cremieu (yoy. Cmmu-
cum).
Strasburgum , SxRAnrovRG , Stratoibvig
[Monn. Mérov.], voy. Argentoratum.
Strasburgum in Ctdmensi traetu, StroibiÊrg,
(en polon. JBrodnicz), ^ille de Prusse,
sur la Drewenz (rég. de Marienwerder).
Strata, Estrées, plusieurs localités portent
ce nom en Fr.; nous citerons Estrées-
St'Denis, bourg du dép. de TOise.
Stratfori)-on-Avon , pet. ville d'Angle-
terre, sur l'Avon (Warwick^hire), qui a
la gloire d'avoir donné naissance au
plus grand poëte dramatique qui ait
existé, à William Shakspearc.
M. Cotton fait remonter l'iraprinMrie dans ccde
ville à l'année delà Rébellion iBayUés BemaHatm
Dr, Perry's Analysis of the Stratford Mimrë
Waters. Stratford on Avon, 1745.
Stratonice, iTaaTGvAcn [Pt.l, en Macédoine,
auj. Stmtoni^ sur le golfe Singitiqne.
Straubinga, voy. Augusta Aciua.
Strawbkrry-Hill, maison de campagne
située près de Twickenham, sur les
bords de la Tamise (comté de Middle
sex).
Ce fut Id n^sidence du célèbre Horace Walpo!*;,
qui se plut à roriicr royalement d'admirables uv-
sors .'iriistiques dont la vente fut faite en 1812 (23
avril et 23 Jours suivants). 1/illustre correspondàot
de madame du Doffand organisa dans ce « rraov-
ned seat • une typogr. réellement remarquable, et
laquelle sortirent de fort beaux livres; le preinifr
imprimeur à la solde du noble lord s'appetai Wil-
liam Robinson : « At présent my press is at a stop,
dit Horace Walpole dans une lettre au R. H. Zoucd ;
my printer, who was a foolish Irishman, and vhu
took himself for a genlus, and who grew angry whcn
1201
STREGNESIUM. — STUPLO.
i202
I thought him extremely the former and not the
least of tbe latter, bas left me, and I hâve not yet
fixed upon another. » L«: premier courage imprimé
par en Irlandais est intitulf : Odes, by Êt^Gray, —
Printcd at Strawberry Hill, for R. and J. Dodsley,
in Pal! Mail. M.DCC.LVil, in-A», de 21 pp., tiré à 100
exempl. A ^yiiI. Robinson succéda Thomas Farmer,
dont le nom se trouve au titre des : •Aneedoteiof
Painters •, de 1762; livre, célèbre que nous n*aTOiis
pas à décrire; puis vinrent Prat et Thomas Kirgaie,
le deniier tvpogr. de cette aristocratique impri>
merie. John Martin {Cat, of Booki prinat, printed)
a consacré une longue et intéressante notice à l'im-
primerie de Strawberry-HiU : nous demanderons la
permission d'y renvoyer le lecteur.
Stregnesium, Stregnesu, Strengnaees, ville
épisc. de la Suède, sur un golfe du lac
Meiar (Sqdermannie).
La munificence du grand Gustave Adolphe dota
cette ville de son premier établissement tvpogr.
L*évéque Laur. Paulin de Gothie, qui faisait impri-
mer A Stocicholm, par Reusner, ses doctes homélies,
fatigué du retard continuel que cet imprimeur ap*
portait au service des épreuves et du tirage (Je con-
nais ce malheur et J*y sais compatir), supplia le roi
qu'il lui plût autoriser un imprimeur a s'établir
dans sa ville épiscopale, et lui accorder la patente
d'imprimeur royal. Ces lettres patentes furent oc-
troy<}es en mai 1022 ; Alnander nous en donne le
texte suédois.
Nous avons reproduit la version de ce bibliogr.;
elle ne parait point concorder avec le catalogue que
donne J. MOIIer des écrivains suédois, et non» y
relevons A la page &9 : Laur. Paulini EjHseopl
Prajcis generaUs de Pœnitentia ejutque partilfu»..,
Cavp. XX. Stregnesii, per 01. Olai Encum anno
1615, typis consistorii, in-4«. Moller a-t-il commis
erreur de date? le fait n'a rien d'impossible; mais
nous devions signaler cette contradIcUon. Le livre
qui passe généralement pour être le premier impri-
mé a Strengnaees , A la date de 1023 (adoptée par
Falkenstein, Cotton, etc.), est celui-ci : Uiur. Pau-
linU LoimoAcopion, give spéculum pestis, termone
populari. Stregnesii, per OlaumEncum, anno 1025,
in-40.
Les caractères de cette première imprimerie con-
servèrent les noms de « Typi Pauùniani ». Les
imprimeurs qui succèdent à OloQs se nomment
Johann Barck (Barkenius), Jac Danielis (1041), Za-
charias Brocken (1045-1071), etc.; ce dernier exploi-
tait une typogr. particulière, dont parle Lackmann
(p. 66), et après sa mort, on continua à employer
ses caractères qui gardèrent le nom de ■ Typi Broe-
keniorutn • . Le même Lackmann nous apprend que
révéque Laur. Paulin devint en 1030 trchev. d'Ûp-
sal, et mourut en 1646.
Stregonum^ Strega SiLEsioRUM, Strigovia,
Strugilt*, Trimontium, Striegau, ville
de Prusse, chef-lieu de cercle dans la
prov. de Silésie.
Imprimerie en 1715 [Falkenstein] : Amadeui de
Benignis [J. G, âtyllicM(), ^^ariorum intra Italtam
monumentorum Inscriptiones, Strigc Sileslorum,
1715, in-8".
On trouve aussi Stbiaoiijm : Car, Lud. Huganis
Sacrœ Autiquilatis Monttmenta, cum notts. Stria-
gii, 1715, in-fol. (ler cat. R. Ileber, n© 3754); ce
livre e&t imprimé par Amadcus de Benignis.
Strelicia Major, Gross StrehlitZy pet. ville
de Prusse (Silésie).
Strelicia Nova, Neu-Strelitz, ville princi-
pale du grand-duché de Mecklembourg-
Strélitz, auN. de T Allemagne^ fondée
en 1733.
L'imprimerie ne remonte, à Neu-Str^u, qn^
l'ïinnée 1800.
Stremontium Extrema, Estremoz, ville forte
de Portugal (Alemtejo).
Strevinta, ïTpiouîvra [Pt.], dans la Germa-
nie, auj. Ji'ebitschy sur l'Iglau (Moravie).
Strutina, Stjratyn, pet. ville et anc. cou-
vent de Wolhynie.
Bachmeister dit qu'ira Missel en caractères slaves
(CAyxe6BRKb) fut imprimé dans ce monastère
en 160ft : et Baudke dit seulement qu'une imprime-
rie existait dans cette place en 1650.
Stridonium, anc. ville de Dalmatie, dé-
truite par les GoUis; sur ses ruines
s'est élevé le bourg hongrois de Strido,
dans le com. de Szalad; patrie de S. Jé-
rôme.
Strigonium, Stregonu, Sthegon^ Stregan,
Stegran, Gran, Esztergcm (en hongr.)^
ville de Hongrie, sur le Danube, chef-
lieu de comitat, résidence de l'archev.
primat ; patrie du martyr St-Etienne,
patron du royaume (voy. Ad Herculem).
Nous avons donné 1586 comme date de l'introduc-
tion de la typogr. dans cette ville ; nous devons
ajouter que Németb (7yp. Hungar,^ p. 146) ne la
tait remonter qu'à 1762, avec Pr.-Ant. Royi r, que
nous avons d^à rencontré à Ertau et i Gotocia (vov.
A0RIA et CoLoaA); nous a«oos même, à propos de
l'imprimerie de cette dernière ville, eu le tort de tra-
duire Stbigonidm par Striegau^ ce qui n'a pas de
raison d'être. Németb signale en outre l'existence
d'un « Misnale Strigonii féliciter excuntm anno
MDL die nr Maji », mais il ajoute qu'il faut Ure
« Strigoniente », l'imprimerie ne pouvant exister A
Gran en 1550, alors que depuis 15oS elle gémissait
sous le Joug dfS Turcs. Nous pourrions ciior un
Breviarium Strigoniente, imprimé en 1484, par
Tbeobaldus Feger de Kircbem, sur l'ordre de Ha-
tbias Cor%-in, in-foU sans nom de lieu (voy. Haio,
no S941).
Mais où fut exécuté ce précieux volume? voilà ce
qu'il nous est difficile de préciser.
Nous ne faisons donc remonter l'impr. à Gran onl
1762, et le premier livre que nous puissions citer
est intitulé : Chrytottomi Joannif {$.), de \aeerdo-
tio Ubri VI, a Bernardo de Mont/aucon, ord.
S. Ben.y tranttati. Strigonii , typis Fr. A. iloyer,
irchiepisc. typogr., 1763, in-4* de 216 p.
Strongyle Ins., ïTpo^Xn, lie Stromboli,
Tune des 13 du groupe de Lipari, au
N. de la Sicile.
Strophades Ins. [Mela^ PL, Virg.|, irpo-
ço^ic, PLOTiE Ins., deux îles du Sinus
Cyparissius, auj. Iles Stribali, dans la
mer Ionienne.
Strumum, Estrum. Estrun, Estreu, com-
mune de Flandre (Nord); anc. abb. de
Si-Benoît, fondée en 800, réformée en
1085, du dioc. d'Arras.
Strymon fl., 2Tpù{uav, le Strouma, en turc :
Karasou (eau noire], fl. de la Macé-
doine, se jette dans le golfo d^Orpfumo,
Strymonicus Sinus.
Stuplo [Frédég.], EsUntblon, près Riez
(Basses-Alpes).
1S03
S1VRA FL. — SUBIACE!<SE GflENOiHUII.
ISM
Snmnjif 1rs., rUe de Bakmêm, dans la
nuie de Mineille.
Stctgajidu, StfÊtQortm, SMtgard, SMi-
gari, cap. da roy. de Wartemberg.
Cette Tille te hâde M ctwMBeoKiit éo m* i.;
^MMride mit flunii^Qe hWtetfe., céSbre p«
h Bias eooiBiètc eoOectioa 4e BWet fii toltM
tortireat Schiller et Cavlcr. L*L.
■tote ft Scatfg«d à IVonée im s IfAinfUAHft
IMP. Eketio et Cçnmmio saa l«r L i« une pL sr.
yfcoto; ao t 2 r- X la Am JMdMte /f«ift wum
èac^iOem m FMntm^ §r0mem wàMUtem, éit
mffdim lêge xm fHkkfiu-i mit 4er Mm^iaikàm
mtffetua v« alierdMrdUmditil§Mem IkrMti êm ke-
r^ A II ia : ilMwois tff crwfMif feidhMi ffir
terJ>llDilM Getnuki iwr «Din^tf zm Stmt§mla^
in-wi.
PmueretHalndieiit ce piMen voIum, auMel
le BnA, Sdmiimr a oooaacri une diiKrtaïkMi spé-
cide inpr. ft TaWngcB ea 1?M. Ugntareda 1^
Rprtseaie le roi «et RMaeiae 4na aae cailMrale.
aa mlUea des ëlectean et an éfifaa.
Paaier dtc aa certala aoaikre ée \éL otcalésà
Stattgard, A partir et lUI, et IL Gottoa décrit
eaonae iauriaiée daas cette t Ile aae éditloa da
plittrafe des oaaacain d* Aiaiias Paicarlat, 4c J^
mfic^ monté >. S, J. C^ paaqiUet hétéfadoie
•npiiriaiéarcc la plasgnade Tlsaear par la eoar
ndcailai
papale; U aarait dé idoaler qa'Aoolas
le paeadoayaie da eàlbre et iMfcffarcBt Aaaailo
deBa Pagfla, et que naqaWiioa naaabw, aoa coa-
laite de la aapiactaioe da paa^lUet, coadaBuai
natear aa bôcber, ce qai Ait nia A eiécatiaa daaa
le coon de rannée 15M daas U rille ileraclie • ad
maicrem Dei gloriam •.
Stymphalis Lac, lac du uord de l'Arcadie,
près de 2^reco, Stvmphalls, pet. ville,
et d'une montagne du même nom.
Styra Civ., voy. Stiba.
Su^EDAs VILLA [V. S. Radcgundœ], Saix,
commune de Poitou (Vienne).
ScANA, 26UXV01 IPtJ, sur l'Armine, ville
d'Etnirie, auj. Sovanna, bourg de Tos-
cane.
SuARDONEs. peuple de la Germanie, habit,
les bords et à TE. de la Wartha.
SuARZANENSE Cœnob., Schtcarzarch, bourg
et anc. abb. près de Wûrzburg (Ba-
vière).
SuASA, lou«<ra [Pt.J, municipe de l'Umbrie,
sur la Cesena, auj. San-Lorenzo.
SUBALPLNA ItALIA, VOJ. GaLUA.
SUBANECTI, VOy. SiLVANECTES.
SuBDiNUM, voy. Cenomanum.
Subis th. [Pi.J, fl. de la Tarraconaise, auj.
le Francoh.
SuHLACENSE Cœnobiuii, Sublagueum [Tac,
PI.), SuBLAciuM [T. p.], Subiacum, Sou-
biAC [Chr. B. Dion.], SubUaco, Subiaco,
pet. ville des Etats pontificaux, sur le
Tevcrone (Sabine), anc. palais de Néron
&
et célèbre ibb. deSMteaolt; rél|Mlo-
rie do nom ert : $k6 Lam; «MeMM
(a bomv, la noraille de NénMi, qà
barrait rAnio {TnermA, formait n
lac d'une grande profondeur.
Koas aToaa d^l parlé de cette HaMie alftaia I
rartkie Hoha; Boaa tfpfisas le aM «luunvs
etcVsiJastketCarcVttArteiearcaAaariBaM da
savaau Bénddictias de ce
l*établiHeaKat de aaa
c'est là aa vrai titre de gloire.
B» appiUreatranfaiiinf de
Mayeoce qai, apria le sacdelMh, avakttdiialfr.
gésde qaitier le pays; Goarad HaiiiècjM M A
Schvsataelai, rfUa fcrrttorll «Ofaaiiw^MnML
Cl Arnold Paaaans (aaiifde haiae,CB MiBefl
qai passèreat les BBOBis daas le coaraM delMto
146A, car, alasi que ledit M. ■tiaid.P
adaMttre qÉlls a^aM pas di
sables ftfeatralaeat et la
tériel;or le seeoodvaiaaM qiraspahlieatcaiëM
da »octolvelM»,cinMBée
qai iMBbe le lA avril.
Lear pieBsier oavrage a
petits aVrets A
A la
XS
pmenUUp doat les troto
a'oai pM dû riaisier
• aoaj pitié • des Jeoaes
eoafiés, et cepeatet DMia,
card. Quiriai (Oc optùm/tMM êcrlfÊmmmu dflL,
p. 2:S}, coafinaè par Scfeettom, a priteada «rt
a*ea eoeservait aa eieayl. daaa aae MUatti. Aa-
lie. n est euraordiaaire qaelL B. CMao, de l
a*aii poiat doaaé A celle iadacUM n^pai da
Fortsas.
Le secoad livre impriaié A SoUaco cal parfUle*
ment connu; il en existe relalivemeat ua asMi
grand nombre d'exemplaires, ce ani a^mpêtàc pas
que ce ne soit an inconable infinuaent nrédeai.
On en conserve, dit Ebert, an eaeaipL sar vAAi
A la biblioth. grandMucale de Gvbnibe, et M. ?«•
Prafit suppose que cet exempL est le mèsie qae
possédait avant la révolution le cbap. de Sc-Dmi.
Le bit est admissible, présomable même; noas de-
vons dire cependant que noas avons insisté vsi-
nement à plusieurs reprises pour en obtenir coaH
muuication, et que nous n'avons pu réassir A vair
ce trésor, que b'annciera, on Jour on Pantre, la M-
bliotb. royale* de Berlin.
CJU.1J LACTA5T1I FiBHiAHi IHvinamm tmiUmikh
num Libri y II, A la fin : LaetantU Pirmkmi et
diuinis iHSiUutionibui aduartuê génies ffàrlsip-
tem. Il Neenô eîMsdej ad DonatU de ira dei Uker
unva, Una rfi iibro de opificio kuU II ad DeateTria-
nûfiniuni, Subaik)dni. li.CCU:.LXV. PoHtUketmt
PatUi II pape. ii. anno eiu$ iecttdo. indietioè XTiii.
die vero ad pcMu//Ia mensiM Oetolbrit* In acac-
rÎBitiU monauerio Subtacenti.
DCO GAATUt.
In-fol. en beaux caractères ronds, encore un pca
gothiques, mais bien gravés (par Sweynhevm lal-
méme, voy. Roma), sans chif., réel., sign., loitialfs
ni sommaires, à 36 longues lignes A la page entitie,
contenant IttS ff.; les passages grecs sont laissés ea
blanc et remplis A la main, excepté dans les der-
nières fT. où les imprimeurs font usage des quelques
caractères qu*ils avaient fondas, caractères doat h
forme est ronde et non penchée. Cette première
édition est moins complète que celle de lAW ; elle a
notamment en moins la pièce int. Eteçia de Pftor-
nice (voy. au sujet de ce précieux woU AndiIftedI,
Quiriui, Lairts Bernard, etc.).
Sweynheym et PannaiU impriment encore poar
les Bénédictins de Subiaco un Ocebo de Ohatok
libri m.
In-4« s. 1. p. d. (mêmes caract. que le Lactance);
%oy. les eau U \alliere, d*£lci, Dibdin,etc. Lebd
1205
SUBLAVIO. — SUECIA.
1206
exempl. du duc de la Vallière, vendu 605 lirres, ve-
nait de Gaignal ; Il fut acheté par Mérigot Jeune
pour le comle Rewiczky el pousse à ce prix par
M. B. Crevenna ; la biblioth. Rcwicxky fut achetée
en bloc par lord Spencer, moyennant une rente
viagère, dont Sa Seigneurie n'eut i payer que deux
annuités ; c'est donc Tcxemplaire décrit par Dibdin,
au tome 1«»" de la Spenceriana, n» 175.
Le quatrième volume Imprimé à Sublaco est à la
fois l'édition princeps d'un des plus grands livres
connus, la Cité de Dieu de S. Augustin, et l'un des
ouvrages les plus parfaits qui soient sortis des
presses de Sweynhi-yra et Pannarix; celui de la
Vallière, acheté par Crevenna, fut revendu 220 flo-
rins. Ces beaux et précieux incunables n'ont pas au-
jourd'hui la même valeur qu'à la fin du siècle der-
nier; aussi le très-bel exémpl. du S. Augustin de
Sublaco, qui figurait à la vente Solar, n'at-il été
vendu que 399 fr. Us deux mots God al, qui ter-
minent la souscription et qui ont donné lieu aux
interprétations les plus variées, correspondent au
Deo Grattas, formule qu'emploient les pieux typo-
graphes, et que nous venons de signaler à la fin du
Lactance de 1465 ; c'est en vieil allemand : Gott
alldn die Ehre (ii Dieu seul l'honneur). On voit
encore aujourd'hui gravée, en car. gotb., sur
une vieille pierre atienant à la cathédrale de Stras-
bourg, cette formule légendaire du moyen âge :
• Godt allein die Ehre ».
C'est après la publication de ce beau livre, c'est-
à-dire vers la fin de IftCÔ, que les imprimeurs alle-
mands quittent précipitamment l'abbaye el vont
s'installer à Rome « <fi domo Peh*i de Maximo »
(voy. ROMA). Que devinrent les beaux caractères
abandonnés au couvent, ou peut-être retenus par les
moines? Furent-ils vendus, détruits, ou servirent-
ils de nouveau 7 voilà ce qu'il n'est peut-étr« pas
impossible de savoir, mais ce que Aous ne savons
pas.
Mentionnons en finissant, avec D. Clément et
Bauer, un livre parfaitement apocryphe, que les
bibliogr. sévères ne daignent même point discuter :
Belmci liber de exemptis et. similUudinibus rer
rum; de cœlo et etementis^ de lapidibus et me-
talli3y de mineralibiis, de vegetabilibuê^ de plan-
ti$, de natatilibus et volaiilibus, A la fin : Impres-
sum in monaslerio Sublacensi, lft64. — ■ Liber exi-
miae rarilaiis... sed editio chimaerica impostoris
cuiusdam. >
SuBLAVio [I. A.l, Station de la Rhaelie,
auj. Kloster Seven ou Seben, bourg du
Tyrol, près de Clausen.
SuBLiîNiAcuM , Souligné, commune du
Maine (Sarthe).
SuBOLA Valus, Vallée de la Souk, dans
les Pyrénées (Basses).
SuBROMULA [T. p.], bourg du Latium, auj.
Morro,
SuBsiLVANiA, Vntenvalden, canton suisse.
SuBUR [Mêla, PI.], Souêcup [Pt.l, à l'E. de
Tarraco, ville des Lacetani, dans laTar-
racon., auj. Sitges.
SuBURBiuM Herculanexse, Portici, pelite
ville du Napolitain.
Succi, SuccouuM Angustle, Porta Trajani,
sur les frontières de la Thrace et de la
Dacie, auj. Ssulu Derbend, près de
Philippopoli (Roumélie).
SuciDAVA [It. A., T. p.], 2oux{^aua [Pt.J,
dans la basse Mœsie, auj. Osenik, près
de Galatsch.
SucRON, looxfwv [Str.], SucRO FL. [Liv.],
ville des Edetani, dans la Tarracon.,
SucRo FL. [PI., Mêla], le Xumr, Jucar, fl.
du roy. de Valence, se jette à la Médi-
terranée près d'Alcira.
entre Carthagène et TEbro, auj. Gui-
lera, ou, suiv. Reich., Sueca,
SuDBURY, pet. ville d'Angleterre (comté
de Suffolk), sur le Stour.
Nous trouvons trace d'imprimerie dans cette
ville au siècle dernier : Draké's [Dr. Nathan) JU-
terary Hours, or Sketches criticat, narrative
and poeticaLSudbury, 1798, Roy, in-8o, ire édition.
SuDERcopiA, Sôderkôping, SuderkÔping;
bourg de Suède (Ostro-Gothie, prov.
de Linkôping).
Voici, d'après SchrOder, Alnander et Scheffcr, l'his-
toire de la typogr. dans cette localité, qui eut une
certaine imporiance au xve siècle, et ne conserve
pas 1,000 habitants auj. Alnander fait remonter à
1511 la formation du premier établissement typogr.:
Uterœ confraternitatis Uospitali» S. Spiritus;
extra oppidum Sudercopense. • lllas Sudercopix,
anno 1511 et 1510 quoque impressa sasservavit untc
instructissima biblioth. Normanniana. » Quel serait
le premier typogr. auquel on devrait cet Incunable,
assez discutable ? Alnander penche pour l'cvéque
Johann Braskc, bien qu'il soit prouvé que ce prélat
était encore à LInkOping en 1513; mais il paraît cer-
tain que c'est à son influence éclairée que Ton doit
l'introduction de la typogr. dans les deux villes, et
en même temps rétablissement de la première fa-
brique de papier du royaume ; bien que, contimiant
à résider à LinkOping, il aurait installé à SOderkO-
ping un prêtre du nom d*01aû$ Ulrich, fort entendu
en typographie, qui aurait dirigé les premières
presses.
En 152S, Scheffer cite trois ouvrages exécutés à
SOderkOping, et Jonas Pétri, l'historiographe de
cette ville, affirme avoir vu ces trois volumes dans
la biblioth. Oernhielmiana ; le premier est un
Chronicon Episcoporum Lincopensium, d'Olaiks
Lorensx, imprimé à SOderkOping, ■ per Oiiium
Ulriei Presbyterum • , anno 1525, in-8o.
Le second est décrit par Schrdder {Incun. artiê
typ. in Suecia, p. Va) : Uisioria S, Sicolai Epis-
copi Lincopensis. Sudercopiae, per Olavum Presby-
terum, 1523, in-i!»o. Entin le troisième opuscule est
anonyme : De fructu capiendo ex auscultatione
MiMŒ [sernwne pupulari Suecica), Editum est
Sudercopi», an. l.'>23.
A 1j date de 1525, voy. Manuel, lom. III, col.
1379, et Alnander, p. 08, qui décrivent un livre
Infiniment plus important : Manuele sec. titulum
Ecclesiœ Lincopensis, in-fto de 92 ff.
SuDERBiANNiA , Sudermcmie , Sàdermann-
land, anc. prov. de Suède, auj. divisée
entre la préf. de Nikôping et celle de
Stockholm.
SUDERNUM, SUDERTUM [Uv.], 2ou^tpvov
[Ptol.], Sorleano, bourg de Toscane.
SuDETi Montes, lou^îîTflt opn, dos Riesenge^
birge, en Thuringe.
SUEBISSENA, SUEBODINUM, SuiBOSIUM, SckwiC-
bus, Schwiebusen, ville de Prusse (Bran-
debourg).
SuEciA^ la Suéde, Svealand, Schwedeny
roy. Scandinave du nord de F Europe
• (voy. ScANDIA)r
«207
SUECONI. — SUNIUM.
1208
SuEcoNi [Piin.], peuple de la Gaule Bel-
gique, occupait les euirirons de Chou-
ny (A.isne).
SuEL [Mêla, PI.], Sivel [I. A.], 2GutX [PL],
ville de la Bétique, auj. Fuengirola.
SuENTENsis Pagus, Segiontensis [Gesta R.
Fr.], SoiTENSis [Frédég.], voy. Sogun-
TIENSIS PâGUS.
SUERINDM, voy. SotIRSINA.
SuEssA |Cic., Liv., Sil., Plin.j, voy. Au-
RUNCA.
SuEssA PoMETiA [Lîv., Tac, Virg.. PL],
Xcuwaa n«u8T(fi)v [Sir., Dion. H.f, ville
des Volsques dans les marais Pontins
(Latium), auj. Torre Petrara, suiv. Man-
nert, ou Mesa, d'après Abeken.
SuEssioNis , SuEssioNO [MoDH. Mérov.] ,
voy. AUGUSTA SUESSIONUM.
Le p. Le Ix>ng nous donne : Statuta synodaUa
sanctta per Carolum Rucyensem (de Roucy, mort
en 1585). Suessione, 1561, in-ft». Nous n*aYons point
su trouver ce document au lirre de M. G. Perin,
sur la bibL du dép. de T Aisne ; aussi ne le portons-
nous ici qu*à titre de renseignement.
SUESSULA [Liv., T. P.], SUESULA [G. R.],
2ouiaa&uXa [Str.]. au S.-E. de Capoue,
auj. Torre deSe«so/a (voy. Nie. Lettieri,
Istoria délV antich, città di Suessola),
SiTEVL fCaés. , Tac, PL], lo^êoi fStr.J,
Xcu-riboi [Pt.]; on comprenait sous cette
dénomination les peuplades germaines
de l'Elbe à la Sarmatie ; depuis la Sue-
viA a formé la Souabe, Schwaben, anc.
div. de l'Allemagne, auj. répartie entre
le Wurtemberg, Bade et la Bavière.
SUEVICUM MARE, VOy. CoDAiNUS SiNUS.
SuEvoFOKTUM, voy. Devona.
SuEVUs FL., voy. Viadrus.
SUIDNITIUM, voy. SCHWIDNICIUM.
SuTNEBURGLM, Swifibory, bourg de l'île de
Fionie, Fùnen (Danemark).
SUISSATIUM [l. A.J, Xouiaraaicv [Pt.], ville
des Caristi, dans la Tarrac, auj. Vit-
toria, ville des prov. basques espa-
gnoles; bataille en 1813.
Mendez mentionne cette ville commo ayant pos-
sédé une imprimerie; nous ne pouvons citer de
li>re plus ancien que : Provincia de Alava. Qua-
derno de las Leyes y ordenanzas con que se go-
àiema, Vitoria^ llTô, pet. in-fol. titre gravé (cat.
Salva, ire part. n«3i).
SULBISIA, voy. SoHISACUM.
SuLGAs FL., Sti.ciA, la SoTÇues, afflue au
Rhône à Avi<,'non : elle prend sa source
dans la fontaine de Vaucluse, chantée
par Pétrarque.
SULLIACIM, voy. SOLIACUM.
SuLLioNACiE [It. A.], Station de la Bretagne
romaine, entre Londres et Vemuum,
auj. BrocMey-Hills,
SuLMo [PL], pet. ville des Volsques, dam
le Latium, auj. Sermaneta. Tillage de U
délég. de Frosinone.
SuLMONA, Sulmona, pet. Tille du Napoli-
tain (Abruzze Dit II); patrie d'Onde.
L'imprimerie paraît aToir existé dans cette Mtite
Tille à la fin du zvi* siMe s'HAUBono», Mmée
Piseitus fragmentum OoMtt^ emm oteersafloiiih»
Herculis Ciofani. Sulmonc, 1580, in-8*« d Giss*
tlniani {Bibl. êtor, del ttgno di NttpotU p. m)
cite : Marcantonio Lucchili : CoriUUi funsëani
Pelignorum MetropoUs deteriptio. Snlmon», ÎSÊH,
in-do ; rare volume que n*a point connu Baya.
SULPHUREUS MONS, FoRCM VULCANI^ CaIIH
Phlegr^, la Solfatare y SoifoÊara, ter-
rain des environs de Naples, an miliev
duquel s'ouvre un cratère, d*où s'eÛA-
lent des vapeurs sulfureuses.
SuLPHURiNUM, Solferino, bourg de Lomlla^
die.
SuLTZA Oppidum dîHonis VinariensU, Sfiiza,
dans la vallée de la Saale, prè« de Ré-
sen (Saxe-Weimar).
M. Cotton dit qu'une pièce de Tbomu Nsogeor*
gus, k la date de 1540, est souscrite à ce dmd; ce
serait alors probablement un lieu d'imorteerie
supposé; le nom vulgaire de ce jpoéte lattD, aatif
de Straubingen, était Kirchmaier [BUil. rrmwl] 3
mourut vers 1578.
SuMERiji, Sommiêres, ville de Fr. (Gard).
SuMMA RIVA SiLViS, Sommoriva del Boko,
ville du Piémont (prov. d'Albi).
SUMMONTORIIIM [It.], SUBMCNTORIUM [Not
Imper.], voy. Alta Spécula.
Summum Pyren^um, Pyrenëum, \e Coldk
Pertuis, dans les Pyrénées-Orient, au
pied de Bellegarde.
Summuranum, voy. Miranum.
Sumonia, voy. Stralsunoa.
Sunderla>'d, ville et port d'Angleterre
(comté de Durham), à l'emboucn. de It
riv. Wear.
LMmprimeur R. Wetherald introduisit la tnm.
A Sunderland, dans la se<onde moitié dn dôrmer
siècle: • A Sung-book, enWledthe nufderH Sfrm,
was printed hcre in 1781 [Cotton] ». Au cat. de
Bohn {\Shl)y nous trouvons uu autre vol. tiMut
en 1791 (n'' 1906).
SUNDUM, Swid,
Il y a un bourg de ce nom en Norwége, mab ici
ce n*est qu^un lieu dMmpression supposé : CoUrU
Ilistoria disputationis inter ipsum et M, Ftaecwn
lUyricum. Sundi, 1726, in-8«.
SuNiuM Prom., 20UVICV, cap de l'Attique,
auj. Capo Colonna, au S.-E. d'Athènes;
on y voit encore les ruines du templt*
de Minerve.
1209
SUNNEMOTINGA. — SYLVA.
4210
SuNNEMOTiNGA, Sulmetingeriy ville du Wur-
temberg.
SuNNoviRA, Lieusaint, commune près de
Valognes (Manche).
Super ^Equana Col., Super Equum [Front.],
ville des Superœquani [PI.], en Italie,
auj. Cartel Vecchio Subrequo, ville du
Napolitain, à l'O. de S. Pelino (Abruzze
Cit.).
Supraslium, Suprassium, Suprasl, couvent
de Grecs unis, en Lithuanie, entre
Grodno etNowogorod.
Sur la situation, sur le nom même de ce monas-
tère, les historiens ne sont pas d'accord. Fr. de
Witt {Tabl. geogr, R. Poloniœ) rappelle Suprahl
et le place dans la Podiachte ; J. D. HoCmann répète
ce nom, quMl indique dans le palat. de Troki ; mais
le prince Radziviilf dans son grand ouTrage sur la
Liibuanie, orné de belles planches en cuiTre, et pu-
blié chez J. Jansson, nous donne le véritable nom
de Suprasl ; il y a encore d'autres interprétations
que nous négligeons ; » In Suprasliensl monasterio
efflorescere cœpit hoc seculo XV HI typographia,
ex qua muiti libri in lucem emlttuntnr > (J. D.
Hoffmann).
SuRA FL. [Auson.], dans la Gaule Bel-
gique, auj. la simer, la Sure,
SuRGERîfi, Surgères, bourg de Fr. (Cba-
rente-Inf.).
SURIA, SURLACUS, SURSUMIN ArGOVIA, SUfZé,
Sursée, pet. ville de Suisse, sur les lacs
de Sur et de Zempacb (canton de Lu-
cerne).
On trouve, à la date de 1500, trace d'imprimerie
dans celle petite localité, qui n'est séparée que par
le lac de Zempach de l'abbaye de Berone {Berô-
munsler in Aergau\ à laquelle on doit Fintroduc-
tion de la typogr. en Suisse : Nicolavs Schradin,
Chronic DIESES Krieocs. Chroniçk disa Kriegs
gegen dem AllerdurchlûchtigUten herfl Romischen
Konig.,. A la fin : Gedrugkt vnd volendet inn der
lOblichen Statt Surse iin Ergow, vfT Zinstag vor
Sant Anthengen tag, im xc (1500) Jar. in-fto goih.
de 56 rr. avec 42 fig. sur bois ( Hain, n« 14520).
Panzeret Ebert nous apprennent que dans l'exempl.
de ce rare volume conservé à Wolfenbuttel, il se
trouve de plus deux feuillets sans sign. imprimés
a\ec les mêmes caracu, et commençant ainsi : Der
bischoffvon mentz gênant BecMold.., Qu'a fait cet
évéque de Mayence, nommé Bechtold ? voilà ce qui
peut éveiller la curiosité d'un bibliographe.
SuRONTiuM [T. P.], dans la Pannonie; auj.,
suiv. Reichard, Geisshom, au pied du
Rottenmanner Tauern, dans la Haute-
Autriche.
SuRRENTUM [Mêla, PL], ïcuptvT&v [Pt.J, 260-
oevTcv [Str.], lups'vTicv [St. B.], ville ae
la Campanie, auj. SorreJito^ ville ar-
chiép. du Napolitain, sur le golfe de
Naples; patrie de Torquato Tasso.
SuRRUGinM, Seurre, pet. ville de Fr. (Côte-
d'Or), sur la Saône.
SusATiiM, Soest, ville de Prusse, chef-lieu
de cercle (Westphalie).
L<es archives de cette petite ville renferment des
documents historiques d'un grand iniérét. Falken*
stein date rintroduction de l'imprimerie de 1721 ;
nous citerons avec Temaux : Mann. Dos zu be-
aehende Gericht des Aller hôchst en, Soest, 1720,
in-a**, et en t7St : AntiquUalum Clioensium inves-
tigationes. Susati, 1731, in-80.
SuscH, Sûss, bourg du Tyrol.
FalkensteinnouH dit : «Goire n'est que la troisième
ville du Tyrol qui ait possédé la typographie, car
cet art fut exercé, momentanément il est vrai, et en
passant, daus le bourg de Susch, en 1502, par on
typogr. dont on n'a pas conservé le nom. »
SusuDATA, i&uoou^ara fPtol.J, au N.-O. des
Riesengebirge, auj. Zittau (?), ou, suiv.
Reichard, Suscko, bourg de Prusse, sur
la Sprée.
SuTHwoNA CoMn., SwTry, comté d'Angle-
terre.
SuTRiuM, Sutri, ville épisc. d*Italie, entre
les lacs Vico et Bracciano (délég. de
Viterbo).
SwAFFHAM, pet. ville d'Angleterre (Nor-
folkshire).
Mous trouvons trace d'imprimerie en 1805 (vi*
cat n. Heber, n* 111) : Avellaneda's (a, f.) fCon-
tinuation of Don'Quixote ày B, Fountaiue. Swaf-
fham, 1805, S vol. m-12. Cette traductjpa n'est pas
citée par Lowndes.
SwANSEE (sur les livres Welsh AbertaxDy,
port du pays de Galles, dans le comté
de Glamorgan (Angleterre).
Imprimerie en 1802 1 The Swansea Guide, 1802,
in-12 ; un livre plus important v fut donné en 1807:
fFilL Turton^ m.d. The Briiish Fauna containing
a Compendium of the Zoology of the British Is»
tonds. Swansea, 1807, in-12.
SwiNFURTUM, Suevofurtum; voy. Devona.
Noos n'avons fait remonter l'imprimerie à
Schveinfbrt qu'à l'année 1605 ; voici une date anté-
rieure : M. Herman Henrich Prey^ Voluptuarids
EocLESUSTJB. Vnterrieht, wie aile fromme Men-
sehen ihre tVotlusl von vnd an den cusserlichen
Stdndten, Schweinfurt, durch Gaspard Chemlin.
1596, in-80. Ce Gaspard Chemlin venait de Giessen,
oli il avait également étabU un atelier typogr.
SwYBERTi (S.) Castra, Kaiserswerth, ville de
la Prusse Rhénane^ près de Dûsseldorf.
Sybaris IVarr., Ovid.], lû^api; [Str., Diod. I,
ville ae Tanc. Lucanie, auj. Torre ai
Mare, dans la partie E. des Calabres,
près des Bouches du Bradano.
Syberona, Santa Severina, ville du Napo-
litain (Calabre Ult. il).
Syuna Ins., voy. Cassiterides.
Sylva, voy. Forest (la).
Nous complétons la note oue nous avons consacrée
I cette imprimerie ()articuliere ; cette baronnie de la
Forest sur-Sèvre fut léguée par le grand Philippe du
Plessis-Momay à sa fille aînée et très-aimée Marthe
de Mornay, dame de Villamoul, et dans son
premier testament il laissait à l'église de Saumur
« sa librairie »; mais, dans un codicille fait dix Jours
avant sa mort, ce legs est révoqué: «Estant en doute
si cette esglise subsistera ou non, la fait transporter
du lieu de Saumur oli elle estoit, en ma maison de
la Forest, pour estre par mes héritiers ordonné ob
elle pourra être conservée en son entier* • L*impri-
12il
SYLVA DUClS. — SZIGETHUM.
4212
mear auquel le sieur de Villarnoul confia l*exécution
typogr. des Mêmoibes de son illustre beau-père
s'appelait Jean Bureau.
Sylva Ducis, voy. Buscoduca.
Nous ayons dit que « Gérard Leempt fut, avec
Nicolas Kctclaer, le premier imprimeur d'Utrecht».
M. Holirop nous fait observer avec raison que ce
n'est pas Gérard Leempt, mais bien Gérard de
Leempt, qui fui le compagnon de Nie. Ketelacr.
Sylva Martla.na, der Schwarzwald, la Fo-
rêt Noire,
Sylvense Cœnobium, SelaUy abb. de St-Be-
noît, en Bohème.
Symbolon Portus IPlin.]. 2u|x66Xfi)v fStr.,
Pt.J, au moyen" âge Cembalo, port de
la Cherson. Taurique, auj. halaklava,
en Crimée.
Symori^ ibjxg^i [Pt.]^ peuplade occupant
la partie 0. de la Corse.
Synderburgum, Synderborg, bourg du Da-
nemark, dans 111e d'Also.
Syracuse, Supoxouaai, lupauccuar. [Diod.],
ville principale de la Sicile^ fondée par
les Doriens de Corinthe, à peu près en
même temps que Rome (735 av. J.-C.);
siège mémorable en 2i2; aui. Syra-
cusa, ville de la côte orient, de la Si-
cile, au S,-E. de Palerme (prov. de Mo-
dica), patrie d'Archimède et de Théo-
crite.
Ni Falkenst(!in, ni ses émules Colton et Tcmaux,
ne mentionnent Timprimerie de Syracuse, et cepen-
dant nous trouvons au Dict. des Anonymes de Melzi
(t. I. p. 8): Academico Bstinto (Sace Carlo Musarra).
V Idolatviaabbattuta neltrionfo delta verginc San-
ta Lucia^ drawma. Siracusa, 1081, in-12. 11 est vrai
que c*est là parfaitement un lieu d'impression ima-
ginaire, du moins nous en avons la conviction bien
arrêtée.
SyraCUSANUS portus, 2upa)ccoric; Xi{xr!v [Diod.],
dans l'île de Corse, auj. Porto Vecchio
(arr. deSartene).
Syros 1ns. [Mêla, PL], 20?&;, lûoa, l'une
des Cyclades, auj. Syra, Chira (en turc),
île de la Groce (Archipel), dont lacapi-
tale, Syra, anc. Hermopoijs, 'EppcOTroXi;,
avec un excellent port, est l'une des
places les plus commerçantes du roy.
Hellénique.
C'est sous l'indication d'*£p(JLOuuo> it;, nous dit
M Didor, que M"*Evanlhin publia en 1835 sa tra-
duction giTcqiic ùt' VFJoge de Marc-Aurète^ par
d*Agui'sscaVfq\}W\(i dédia à la mémoire de Coray.
C'est à cotte épocfue que l'imprimerie fut {>tablie à
Syra.
Szàboltsensis Coicrr., le ComitcU de Sza-
boltsch, en Hongrie (cercle au-delà de
la Theiss).
SzAKOLTZA, Szakokza, pet. ville de la Hon-
grie).
Joseph- A nt. Skamitid éuic établi imftrinMar
dans cette localité de 1788 à 1*791, et Fr.-Xav. Sur-
nltsl, en 1803 : Tissoti informatio populi de evra
valetudinis in Slavicam linguam transL perJom,
Prokop, medic, doct, Szakolez, Szakolcxae, lypâ
Josephi Antonii SkarniUl, 1788, in-So de «36 p^
[Németh].
SzAMOTULiuM, Szomotly 611 aUcm. Sambor,
oppidum Majoris Poloniœ, cercle et ville
de la Gallicie, à 8 milles de Posen.
Avec la permission du comte André de Gorio,
propriétaire de cette ville, les frères Boliéfiiien& (oi-
talres) fondèrent une église et une typogr. à Shb-
bor, qui furent les premières de la Gallicie toai
entière (voy. Wengerscius et Sandius, BiU> AtA-
trin,)'. • Anno 1558, dit Hoffmann, itoc loeo impra-
sus est de vero ac fundamentati usu certm stbÊtit
in pacata conscientia hominis dialoquM qwÊiwar
fratrum tegis Christi, ■ traduit de iMliémieii ai
polonais par un pasteur de Nesvitz, noomè Cri»-
vius ; ce livre est dû probaUement auv praKS
d'Alexander Aviccdecki, que l'on sait avoir inpnaé
à Sàmbor, en 1559, c'est-à-dire l'année soivante.
SzATHMARiENsisCoioT.^le Comitot de Szath"
mar, en Hongrie (cercle au-delà de li
Theiss).
SzEGEDiNUH^ Szcgeden, Szegedm, ville forte
de Hongrie, chef-lieu du comitat de
Csongrad, au confl. de la Theiss et
du Marosch.
Lampe, dans VHist, des Églises ré formées m Hm-
grie (p. 6^8), fait mention de l'imprimerie étSat-
geden à la date de 1567 : un Souvenu Tesismaà^
traduit en hongrois, et impr. dans cette viUeàoetie
daie, in-^o, est signalé par plusieurs anteors, Bib
le seul cxcmpl. connu péril rn 1703 dans liMCsiie
de la biblioth. de Szaihmàr. Quoi qu'il en soit, ceue
. tyi>ogr. eut une brève existence, et ce n>st q«^
début du siècle actuel qu'on la voit reparaître avec
un typogr. du nom d'Urbin GrQnn, qui pitoé te
titre de « Regius Typographus priviL •
SziGETiiuM in Comitatu Maramarosien$i,Ss^'
geth, chef-lieu du comitat de Manni-
rosch (cercle au-delà de la Theiss), an
conll. de la Theiss et de l'Itza.
Imprimerie en 1804 ; un imprimeur de Sies (voy*
YAauM), nommé Anton GotUieb, établit âne sac-
cursale dans cette ville, et mit un de ses oontre-
malires à la tête de cette typographie : Simomckia
Innocenta e 5. A Oratio destudiis, in regio Sctuh
iarum Piarum Gymnasio SzigelMensi perdeoBr-
sum aiini scholastici 1804. Szigelhi, typis Abl
(iottlicb, 1805, in-8o de S5 pp.
Tabb [Sil. II.], Tille de la partie nord de
la Sicile, auj. Tavi.
Tauerna Frigida JT. P., Geo^. R.], en
Ëlrurie, auj. Frigido, bourg de Tos-
cane.
Tabern£ (11, A., T. P.], Tabernx Triboc-
coHtJM, Taheh>x Alsat[£, Ziabebna [G.
Rav.j, ElMSi-Zabem, Saverne, sur la
Zorn, ville de Fr. (Bas-Rhin), appartint
successive ment aux év. de Ueti, puis
aui év. de Strasbourg.
L'imprimerie ne remnnle dini «lie Tlikii laté-
fleun bibliogr. k lonl tni^ pour dur 1 .
daic de rintroduclioD de ia Ijpon-. dîna
n'a point *l* MécuW U, nuls bfen prolii
rnrii; nom vduIoiii failtr ia Coala et yoésleàiiii
C. (cirdirul) Colurr, ronmoHOaiil-fiiiirat de* Crvl-
*ad*i du Bm-Hàiii. Satemc. t7Bl, In-IO. Tout k
nniiOe sait que M sMudoiiTme (raniMi«nt de Car-
(UmI CfUler ddigne l'InHine drdliul de ftohan, cl
que cet Conlea et Paéitf wnt une Ttoteiile ullre
on mmirs dlitotues de ce prince d'Ëiliic, qui l'en
*ll> nwurlr 1 Elienlieini, en ISBl, oubirt cl ui^priit.
Tabebs j [Amm. M-, T. P., I. A.], cité des
Némètes dans la Gaule Belgique, auj.
Wteinuibem, pel. ville de la Bavière
Rhénane, sur f'Ertenbach, près de Lan-
dau.
Tabehn£ Montant [Auson.], Bergutbem,
commune d'Alsace, près de wissem-
bourg (Bas-Rhin).
Tahi.£ [T. P.|, localité de l'Insula Bata-
vorum, auj. AlUas, suiv. Cluver et
d'Anville; Rcichard place cette station
à flel/r.
TAUtLFXiiiiM AD Sabavuh, Toiey sw ta San,
en Argonne, commune de Fr. IMeur-
thc).
TAtiMA [I. A.], à l'embouch. du 11. de ce
nom (anc, Tar&ises), station de l'Italie
mérid., auj. raciiia, bourg du Napol.
(Calabre UlU II).
MCTtenH. DE atnu.
TACTscnËNA, TetKhen, Dieciin, pet. ville
de Bohâme, sur l'Elbe (cercle de Leit-
meritz).
Tacuuis, TaxtuCit jPtol.], eu Lusitanïe,
auj. y((nar,bourgduPortugat[Graesse].
Tader fl. |P1.], Tereps (T), la Segura, fl.
d'Espagae, arQue à la Méditerranée.
Ti.NAHUM Prom. [PI.], Tiîwpw [Her., Str.l,
Ta(«pot IScyl., St. B.], T«NAHus [Mela|,
Taiiif^a tt^ [Ptol.]> le mp JlTatapan,
k l'eilrémité mérid. de la Horèe.
TxzALi, Tiilicliai, peuple de la BriUnnia,
occup. le Horthun^ttland.
TvGZALORi'M Proh., Kiiwuxird'» Head, cap
du comté de Northumberland.
Taga (î), Tacha, TocAqu, bneainow, pet.
ville de Bolième (cercle de Pilsen).
ImiiKmerle en lOM (Filktniiebi).
Taconius fl., TxTiiywî [Plul-j, U Reitorit.
riv. d'Espagne, aHl. du Xarama.
Tacus fl. [Ovid., Hela, Pi-, Liv.|, TiT>;
[Slr.J, le Tbge, Tajo [des Espag.), Tfjo
(des Port.), fl. d'Espagne el de Portugal,
Gc jette dans rOcean, à 16 kil. 0. de
Lisbonne.
Talabbica [pi.], laXaefijK [PL], Talabri-
CA fl. A.], dans la Lusitanie, auj. Tala-
vera de (a Rejpia, sur le Ts^e, ville
d'Espagne (prov. de Tolède); pairie de
Hariana ; Ukert traduit par Avei'iM [voy.
AVEIBUU) .
Talcinuh, Tïixiïf. [Ptol.], dans l'île de
Cârse, auj. Taicina.
Taleniuh, Tatant, commune de Fr. [Cfltc-
d'Or).
Tauat* [Not. Imp.],TAUA [1. A.], Talia-
Tis [T. P.], dans la Haule-Mœiie, auj.
'Sataiia, prèsde Rut3cbuck(Boulgarie)_
Talleburgus, Taillebouhc [Cbr. Carlem.],
ruiftebourg, boui^ de Fr. (Cbarente-
Infér.}; victoire de S. Louis contre les
Anglais, en 1242.
12i5
TALLINiC. — TARASœN.
4216
Talun.£, voy. Rebellum.
TAMARE,Ta{ifltpT(i [Plol.],loc. des Damnoiiii,
dans la Britannia, auj. Tamerton, près
de Plymouth.
Tamabî OsTiuM, Plymuthum, Plymouth,
port de guerre et ville forte d Angle-
terre (Devonshire), entre le Plym et le
Tamar; cette ville est formée de la
réunion de trois villes, Plymouih-Dock,
Stonehouse et Devon-Port,
Cette ville eut une impripicrie m 1765; en 1772
« The Plymouth Maçazine » y fut publié. Benja-
min R. ricydon y cxen^it comme tjrpogr. en 1785
[Cotion]. Plymouth-Dock n*eut d'imprimerie parti-
culière qu'en 1796.
Tamaris fl. [Melaj, Tafitapa [Pt.], fl. de la
Tarracon., auj. le Tambre, passe près
d'Evora.
Tamartis fl., le Tamar, pet. fl. d'Angle-
terre, se perd dans la rade de Ply-
mouth.
Tambacum, Tambach, bourg du gr.-du-
ché de Saxe-Cobourg-Gotha.
M. Temaux cite k la date de 1630 une édition
d'Homère « FTomeH Gedichte » , qu'il dit imprimée
à Tannbach, in-Hio ; elle ne figure pas au répertoire
d'Hoffmann.
Tamesa fTac.|, Tamesis fl. [Cœs.], TdffXTsaa
[Ptol.j, sur qq. mss. lâptr.aa, la Tamise,
en angl. the Tames, en ail. die Themie,
fl. d'Angleterre, formé de l'union du
Charwel et du Tliames, se jette dans
la mer du Nord.
On ne devait pas s'atfrndro à voir la Tamise figu-
rer d.ms ce livre comme liru d'impression ; mais
nous avons d^'jà parli' d'un navire et de la mer du
Nord, de In Seine et du bateau de blanchisseuses
où l'on prétend que furent imprimirf s les Provin-
ciales. Nous |)ouvonsbicn dire qu'une vieille coutume
anglaise était, dans les grands hivers, quand le
fleure était pris par les glaces, dMmproviser sur
la Tamise, au-dessus du pont de l^ondres, une
imprimerie que lu cour et la vi<le, nobles et
écoliers, s'empressaient d'aller visiter, et d'ob sortait
une foule de feuilles volantes, pamphlets, sittires,
improvisations de toutes sortes. Dans le grand
hi\er de 1683-8a, Charles Jl, son frl>rc et toutes
les (iiimes de la cour ne dédaignèrent pas de risquer
leurs piéciruses personnes sur la glace, et se mô-
Jèr( lit ù In f( u'e qui ai^siégeait l'imprimerie (voy.
Chroniclcs ofLondon Bridge^ London, 1827,in-8o).
Taminium, Tflmfw*', village de Suisse (can-
ton des (irisons).
1). Cl«'mont, qui annonce sous la fausse date de
1747 l'édition de la Bible grisonne de 17W, men-
tionne une troisiime édition que possède la Bi-
blioth. iiiipi r. de Taris {Ane. calai, t. I, p. \ft)i
Biblia smra Bomonice sru Bliœtice, ex cdiUone
Moriini Mcolai Anosii^ cnm prctfatione ad BC'
gem GnlH irum Ludov, XV. Taminii vulgo Ta-
mins, 1731, lu- fol.
Tamnim Bi-Rors |lt. A.],Lamnum [T. P.], sta-
tion d'Aquitaine, entre Blaye et Koyanj
suiv. Valois et d'Anville, falmojit-sur-
Gironde, \illajre de la Charente-lnfcr.;
Ilnichard plaec cette localité près de
Mortagne; nous ignorons à quel titre,
mais nous comprenons encore beto-
coup moins sur quelle donnée repose
Topmion qui fait de Tamnum Bhigcs,
Bovrg-en-Bresse.
Nous avons cité I Farticle Bubgus Bressijb le pre-
mier livre imprimé à Uoarg, par Jean Talntoricr,
en 1020; depuis, nous avons reça le livre de M. Si>
rand, sur la bibliogr. du dép. de TAIn, qni nom
donne à la même date, aehtvi tCimffrimer le 91 0^
tokre 1020, un nouveau voU intiu : SeUfîa fwriê
Stephani Deluani CoiuiUarU regU in eurUi nrm^-
âUÙi Bnrgenti; et nu second que aignale
(t. I, p. ftS), sous la rubrique • tanmwm-Bwr^*x
ce qui Iliit que nous le mentionnMis ici s rirf iirii
Detparœ ad OhrUtum fiUum epittotOr meemom d
alia quadam poemata, auetore Ciaumo
BachetOj Mtteriaco^ StbutUmo. Burgi S
rum, apud Johannem Taintorier, iOS, in-S* de
45 pp. Nous devons alouter que nous ne Iroofom
confirmée par aucun bibliogr. cette assertion de
Baùer, qui^rte ce volume i la souscription riA-
cule de t TamnoBurgi ■•
Tamworth, ville d'Angleterre [Stalfoid>
shire).
Imprimerie en 1783 [Cotton].
TAMyN.E, Tauuvai [Str.], [Té^tuta. [St. B.],
ville de l'Ile d'Eubée^ auj. Ùhymno.
Tanager fl. [Virg.], 11. de la Lucanîe, auj.
il Negro, afflue au golfe de Saleme.
Tanagra [Pl.l, Tav«7pa, ville de TE. de ta
Bœotie^ auj. Scamim (Voiotia).
Tanaïs [PL], T«v»u [Str., Pt.], ville des
Tanaïtœ, dans la Sarmatie, sur le fl.
du même nom, s'appelait encore ao
moyen âge Tana, et faisait un grand
commerce avec Gènes; auj. Azof,AsMf
sur le Don^ près de son embouch.
Tanaïs fl. [PI., Hor., Virg., Ovid.], ô TMi
[Herod., Scyl., Str., PtoL], grand fl.dc
la Sarmatie Europ., auj. le Don, afflue
à la mer d'Azov.
Tanarus fl. [PI., 1. A.], fl. de la Ligoriei
auj. il Taîiaro, affl. du Pu.
Tanatis Ins., île ou plutôt presqn*ile de
la Britannia, auj. Thanet, a l'extrémité
N.-E. du comté de Kent.
Tanfan.*: Lucus [Tac] ; cette position, dit
Reichard, est auj. occupée par l'abb.
de Corvey en Saxe (voy. Coabeia Nota).
Tannetis Vicus [Liv.], Tannetum [\. A.1,
Tcivy.Tcv [Ptol.], bourg des Boji, dans w
Gaule Cisalpine, auj. Taneto.
Tapiilk [PI.], Tapiius, Tflbcç, Ile de la mer
J'Ijîcc, auj. Meganisi, dans T Archipel.
Tapiirk [Mêla], Tct^pcç [Ptol.], dans la
ChcTSon. Tau ri que, auj. Per^sop, en
Crimée.
Taphros Fret. [PIIik], Fheti:m Galliom
[It. Mar.], détroit de BonifaciOy entre
la Corse et la Sardaigne.
TaRANTASIa, voy. CeNTROXL'M CrVTTAS.
Tarascon [Plin,], Totpcioxwv [Str.], Taçcv^-
i2<7
TARAVANNA. — TARRAGA.
i218
)c«v l^Ptol.J, Abascon [G. RavJ, ville des
SaTyi^ sur la rive éauche au Rhône,
auj. Tarasœn, ville de Fr. (Bouche»-du-
Rhône), vis-à-vis de Beaucaire.
Imprimerie en 1*732 : Lou Crebe-Cœur (Tien Foi-
$toU sou la mouert de boh ay, Tarescon, Laurent
Elieas. 17S2, in-12 {M an,, t. VI, col. 816).
Noos trouvons on second imprimeur du nom de
Futier, en i7M (date adoptée par Falkensteln) t
Eelairrtuemena des Antiqiiitéê de la vUlê de Nii'
met, par Ch. Caumette, avocat delà mesmeviUe
(mort en 1747). Tarascon, Fuxier» i7M, in-8* (Le
Long, 37857).
Tara VANNA, voy. Taruknna.
Tarba, voy. Castrum Bigorrbnse.
Tarbelli, TipÉsXXci [Str.], Tarrbli [PI.],
TopgiXoi [Ptol.], peuple de la Gaule
Aquitaine, occupant les frontières de
l'Hiopania, au pied des Pyrénées, auj.
les dép. des Hautes et Basses-Pyrénées^
Tarbellica Arva [Auson.], le Pays de
Labour^ environs de Rayonne.
TARBELUCiE AQU£, VOy. AQUiB AUGCCTJC.
Tarentinl's SiNUfs, TopavTÎvoç xoXiroç, il Gol-
fo di Taranto.
Tarentum [Mêla, Llv., PL, Tac, l. A.],
6 Tapaç (avToç) [Herod., Scyl., Pol^y,
Ptol.], anc. colonie grecque, accrue,
vers Tan 700 av. J.-C., d une colonie
Spartiate, devint la ville princ. de laLu-
canic et; de la Messapie ; G. Gracchus y
envoya une colonie d'Italiens^ et ce fut
la seule qui fut conservée à la suite de
la chute de Tillustre tribun; la ville
neuve de Neptunia s'accola purement
et simplement à la vieille cité grecque ;
auj. TarantOy Tarenic, ville forte du Na-
politain (terra d'Otranto).
Nous ne croyons nas qu*il ait exist<( d'imprimerie
dans cette ville célèbre antérieurement au xii»
siècle; le livre souscrit à ce nom ,que cite Mêlai
[Dict. det Alton., 11, p. 150), est imprimé & Lucca :
Olao Mansiovich, canonico di S. Severo, Ragion,
intorno aile opère serviU net di festwU Taranto,
presso gli eredi di Felice Mosca (ma Lucca, presso
Il Bencdini), isao. in-4o • l'auteur était nn bénédic-
tin du nom de D. Onofrio Stabili.
Targetium, StuHngen, bourg du Wurtem-
berg.
Targovitza, Tergmvitz, Tirgovitz, ville de
Valachie, qui fut jusqu'en 1698 la ré-
sidence des Hospodars.
Tarjnje Aqi je, voy. Acula.
Tarnaja, voy. Agaunum.
Tarnanto [T. P.], dans la Norique, auj.,
suiv. Reichard, Alten-Thaun, sur la
front, du cercle de Salzburg.
Tarnis fl. [PL], riv. de la Gaule Aquit.,
le Tarn, affl. de la Garonne.
Tarnovu, Taimow, pet. ville de la Galli^
cie> chef-lieu de cercle (Autriche).
Le bienfuiteur de cette Tille, le comte J^n Tar-
now-Taruowcki, dont Krasincki dans son « nixioire
de la réforme en PolOytne » parle a? ce adutiration
et reconnaissance, fonda dans sa fille la première
typographie gui ait existé dans la contrée; il publia,
sous le nom Uiiin de Jobannts Tarnovius, plusicnrs
ouvrages, entre tutr» un Traité sur Part militaire^
en polonais, que M. Gotton dit avoir éié imprimé
à Tamow, en i&58 ; liortmaan ne signale pas cette
imprimerie.
TARonuNuif. Toipo^ouvov [Ptol.l, ville de
Germanie, auj., suiv. Wilhelm, Mark
Zarten, près de Fribourg en Brisgau.
Tarpe, Tifmj [Steph. B.J, ville des Vestini
en Italie, auj. Tarfa, bourg de l'Abruzze
Ult. II.
Tarquinu [Liv., Just.], Topxdvia [Str.], Tar-
coNA, ville d*Etrurie, sur les ruines de
laquelle s'élève le bourg de Cometo, au
N. de Cività-Vecchia.
Tarracina, Toppokfvii), voy. Anxur.
Tarraco [Mêla. PL, Liv., It. A.], Tappax«»v
IPol., Str., Pt.], Col. Victrix Togata
[PI., Inscr.],TARRAcoNFJisisCoL. |Tac|,
Theraconus [Auc. Chron.j, importante
cité espagnole, capit. de l'une des trois
grandes divisions territ. de la Pénin-
sule, auj. Tarragona, Tarragone, ville
forte, chef-lieu d'intend. dans la Cata-
logne, archevêché, patrie de Paul Orose,
concile en 516.
Nicolas Antonio, au t. II, p. S38, de la BibL Bis-
pan, novOj signale un volume imprimé en 1188»
A Tarragona : Hiitaria det Coude Partenoples,
Tarragona, ikS&. in-8". Conchn, dans sa BibL des
Romans, confirme le Uit, oui est une erreur ma-
térielle et évidente; la premUTC édition du ■ Libro
del Bsforçado cauallero coude Partinuples • fut
donnée & Alcala de Hénarès, en 1518, par Amao
Guillen de Brocar, in-fto (Cat. De Bure, no 9M ;
Zarco del Valle et Sancho Rayon, t. 1er, col. 988).
Antonio a voulu parler de Pédition donnée à Tarra>
gona, en 1588, par Felip Roberte Estamper, in-S",
deMff.
Ceci étant laissé de côté, il nous reste, grâce à
une communication du biblioih. de Palma, D. Barih.
Muntaner, foite à D. José Hidalgo, le nouvel édi-
teur et continuateur de Mrndcz, 1098 comme date
de rintroductlon de l*imprimerie dans notre ville :
Liber Hymxorcm, au f. e. [L)iber dicil, liber
HymnorÛ. Hy'ldieitur lausdetcû càtico à la
fin : Explieiunt hymni citm stiis expositionibiis \\
Terracone uouiter impressi. Régnante Fer-ldi'
nando secundo hyMpaïïiarû rege, per ma-\gintril
iohannem rosembaeh AtemanÛ, An-lno incarna-
tionis millesimo quadrinçentesi\\mo nonagesimo
octauo. Die vero decimo oc-ltauo mensis Septem-
bris,\t}eo grattas. in-4o, car. goth. de deux gran-
deurs, avec sign., ft8 (T. Un exempl. est conservé
dans la bibl. provinciale de Palma.
Jusque-iA le Missalc de 14'J9, imprimé par le
même Juan de Bosembach, passait pour le premier
livre imprimé à Tarragona; nous avons d^A signalé
ce célèbre typographe A Barcelone, à Perpignan et
4 IMonserrate. «
Tarbaconensis Proy., voy. Hispania.
Tarraga [Plin.[,Tappa7flt [Ptol.l, Terracha
[G. Kav.], ville des Vascones, dans la
Tarraconaise , auj. Larraja, dans la
Navarre.
1219
TARSATICA. — TAR\1SIIM.
1220
[H. A... Tartf. Anè. Chr. , auj. Piumej
fcfi Camiok ▼•>%'. F.%5i:ic S. Vm : quel-
ques ?f;0$?r. voient plut/^t dans Tarsa-
TV-A I*- iK/tirç de T»riat, pnVs et à l'E.
de Fiuine.
TaR'Ii «, T«^,v# Ptol/, dans la PaoDOoie
. Inf.. anj. T^uâtz, en Hongrie.
TARTAKon-, iKMir? de la Ga!licie« dans le
ferrie de 7j9\\l\*-w.
BAn4iL^ pn^t-rid qu'orie tfpnfraphie lonciionQait
dans 'Ci''' ^Wr \vjt)vk Màl^^n^mfmntt à I6'4: il
nfrr'Vf pa« d« litre à rappui, et HoConoa D*ca bit
pi» (TKnrion.
Tabtaki;*' fl., ^oy. Atr[a5L'5.
TAhTE.«i«, TxfTtT^-:: Herod., Str.], partie
o«:eid. de la BétiqÛK ▼oy. B^tica).
Takte*sls fi.., Txîtwt^;, tov. Bxtes fl.
Table^xa ■ It. k.\ Tarl'an.sa [T. P.J, Tair
YMen. Ptol/,TARUA:«ÎÎA Dl'bocaktobum,
Tabi-nm'h Aimon/, Tabaval'5a ^Grcg.
Tur. , Tab/janna [Monn. Mérov. , Ta-
RAVANM 'Fréd/, fille des Morini, dans
la f^auie.Bf'lçrque, aiij. Théiwenne , .
ThéroiAanne , l>ourg de Fr. (Pas-de-
Calais); illustré par la belle défense
qu'il oppr/sa aux Espagnols en 1553.
Tari M 'ai», Castel Gueifo, sur le Tare,
dans la prov. de Gènes 'Italie).
Tarî « FK. PI. , dans la Gaule Cispadane,
// Taro, affl. du Pô.
Tari sATh-ï '^>*^.:, peuple de la Gaule
Aquit., qui a dcmné s^jii nom au Tur-
s/i//, \u:i. prov. dont Aire-sui'i'Adour
était le chef-lieu.
Tarvf>ki»k \. A.;, Tarvkspemm [T. P.],
dans la lihîetié, auj. Tichensch, sur la
Lira, au pied du Splùjren.
Tahvisium [Paul l)iac.|, TasotV.cv [ProcJ,
TapCricicv -id.], Takhision G. HavJ, ville
de laVénrtie, sur leSilis auj. Triviso,
Trcn'vji, Ti'Kxiso, sur le Sile, ville im-
poilaute de la Vénélie.
Gérard de Flandre était né dans une des nom«
breuM-s bourgades namandes qui bonlcnt le cours
de la L>s, d*où lui vint son nom de Gfrardus de
Lisa (Gi'fraerd van de lA.'ye); d<iiks plusieurs sous-
criptions des li%n*s qu'il imprime cd Italie, il se glo-
riûe de m pairie :
Gloria debetur Girardo maxima lisœ
(Juem gentiit campiB Flandria picta $uia.
Sans nul doiiie il n«ait puisé les d^-ments de son
art d;inH l(>> :it«Mi<'rs <t«; Mayence, et le sac de cette
ville l'fi 1<i02, provo(|Uiint la dispersion de ces ate-
liers, anicii:i lu (tilfuhion de Part divin dans les con-
tW-es les plus ihtimU'Ps. Gérard de Flandre passa
les monts ei arri\» t'n Italie ( ce fut à Venise qu'il
s«r fixa d'abord, et M. V.in d<fr Merscti p< use qu'il
dut entrei dans l'illustre atelier du Français Mco la s
Jenson, dont il se complut toujours à adopter les
aduiir;ibles airaclèrcs, les spécimens les pluH purs
que l'on connaisse de l'élégance typographique.
Vers le milieu de Tannée 1471, il vint s'établir à
TrévlMî (Mem, Trevigiane sulla typ, del $cc, Af ),
et fl ▼ d'iota par u mité ée & flif Min : BCAil
àtQivinti ftc s«|Lm sire ée mawirmt'liome
ml D€r^ h\Mr expùeii feUni. | A te te «m
chfn'wm en vers «ue à b ploae ée Fraae. 111
deJ '0«, Vio CMTeci«ur. va
réçtton pas les étux imiimn» vers
kaoi :
Bit TmmiMimmmmmwnmmeaçUimwrU
Àrti/tci rmrm mre motmrt Uèroê,
Qmoqz w^mgu fameai
Aareld tmcmm »i
:: Tai«1HI n
:: M:XCCC::UU K
io-ft* de 3t fL
Ce traiié de S. Augustin est saivi, am omis de a»>
▼embre, des Epistolc Phalakim* :s«r vain, i li
Kbi. i n?<^r. de Paris , do Dabes PHVCict de eap-
fkik> Tniét ;absq. nou . rt dj Me cvbii Tbisbb-
GisTi UBcm, iii-4* de S« ir icai. Horloot, tf ST>
Efifiji. il pub ie enrore la SortUA di Uomarm di
Barda ed ItfpoUto BmomdetmtomtL In Triviao a 4
VIII. noTOB. M.0CCCL1U , !■•** (CaL. nwmtn
Jfisqa*^ ramée iV», GénrA de Flaiidrv resta
fcnl à Trévise, mais i celte date denx concarreitts
vinrent s'établir: c^est d'abord uo Pannesaii, dn noa
de Micbel Manx<^; paii an Allemand, Joliannes de
Ha^sîa ; le Flamand leur cHe b place et va [vers
Juillet on août, porter son indostneà Viœnoe, ok
nom le retrou»et3ia.
En !)'/', trois imprimeors s*établistcnt à Trévite :
Hermannus de Lkhiensiein (Levibps) de Cotogne,
qui déià avait impriné i Vicence, et probaMeaent
ne s'éuit pas s -mi de force à soutenir b cooar-
rence de Gérard de Fbndre ; Bernarius de Golonia,
qui n'f vient qa*en passant: et RartkokMBcos de
Gonlal«inefiis de âalodio firixiensb; en Ittt, Ber-
nardinus Celerius de Locre; Jubanoes de Itubeis
[Xiaz-l^Vfb : l'anlus de Ferraria, Dionysius Bertu-
ctaius, etc.
Aprfrs de longues pérégrinations ï Vicence, à
Friuli, i L'.line, etc., Gérard de Flandre revient
à Trévise où il reste jusqu'en 119) ; il j imprime un
grand nombre de «(^Iuiik-s, parmi lesquels nous ci-
terons : Terminai um 3l»*icœ di f finit orium Joan-
ni^ Tinctoris^ in-4'> de 16 If., pièce célèbre duc i
l'un de ses compatriotes du Brabant, l'un des plus
illustres iiiu>iciens du xve siècle 'Jlain, no 15j27 ;
pui» il disparaît encore p«'nd:)nt quatre aimées, qu'il
emploie sans nul dou:** à l'écouk-ment et au place-
ment di- s<'s livirs, car il étiii libraire en même
temp> qu'iiiipriineur : • Libraro et impressore ùt
L'd ne«,ditil dans Ij souscription d'un li%re im-
primé a Ldiii*' «n lîi8'i; enûn, en 1498, on le vwt
réparait! «• à Tré«ise, et peut-être mourut -il l'anm'e
suivante, car, i partir de 1490, le silence se fait sur
son nom glorieux.
Géf ard de Fbndre est l'un des plus grands noms
de SOI» «'iKKïue : c esi peut-être, avec son maître Ni-
colas Jenson, l'imprimeur d'Italie, au ire siècle,
qui porta l'art typographique au plus haut poiul de
perfection.
Kn 1478, on imprime à Tré\ise le plusanc. traité
d'arithmétique connu : c'est un Abbacbo, in-^ de
62 pp. i 32 lignes, décrit au cat. Lii*ri de 18G1,
sous U* no 470. Federici en attribue Timpressioa à
ce Michel iMaiizolo qui vient à Trévise en 1476.
Tarvisum, Treviso, « piccola terra délia
riviera di Saiù, viciua a Toscolano ».
Mauro Boni, dans ses t leitcre sut primi libri a
stampa dclV II alla supcriore •, veut qu'une iinpri*
merif di^tincte ait existé au xv<-' siècle, dans cette
inljine localiii'*, voi^^iiie du Ijc de Garde; un iropri-
meur bressun et \énètien, bien connu, y aurait
moinentanéinciit organisé un arelier typogr., duquel
serait sorti : Mcolai Perotti Rudimenla gramma-
ticœ, A la fin : Impressum quidem est hoc opus per
Magist^ Gabrielcin Pétri || de Taniisio maxitna arte
ac diligctia anno Chri&ti, m.ccgclxxvi, tertio noms
i221
TASCUCA. — TAXANDRIA.
1322
Aug. In-fol. de tiO (f. à M lig. (Rain, no 126M).
Une édition de ce grammairien, si souvent K'impr.
au XV* siècle, était déjà donnée Tannée précédente I
Venise pnr ce même (^abHf le, fila df Pierre, et cttte
même année, 1^76, Gérard de Flandre en doouait
une autre à Trévibe.
Le fait de rétablissement de Gabriel Peiri à la
Tré\ise du lac de Garde n*<*st certes pas officielle-
ment démontré, mais Torigine de cet Imprimeur
n'est pas discutable; la souKription de la « Somma
Ortandina • porte en erfci : Optime tmpretxMm...
per maqistrum Gabrielem qmmdam Pétri Toi'Mf-
iinum Tuscutani assiirgentiâ lacus BtnaeU; Serait-
il donc bien extraordinaire que ce typoisr., un peu
errant, qu'on trouve à Venise^ à Brescia, 4 Tosco-
lano, ait momentanément exercé son art dans sa
bourgade natale 7 Nous renvoyons à Mauro Boni.
Tasciaca, Thézée, commune de Fr., près
Romorantin (Loir-et-Cher).
Tasta Datiorum, DacqSy Dax, voy. AgUiS
AUGUSTjE.
Taulantu [Mêla, PI.], TouX^ioi [PtoL],
peuple de l'illyrie, occup. le territ. de
Durazzo,
Taunton, pet. ville d'Anrfeterre (Somer-
sctshire), avec deux vieux châteaux et
deux ctiarmantes églises.
Voici la note de M. Cotton : Henry Chalklln était
établi librairt* dans ce>te ville ( ■ pertaaps a primer
aiso») en 1708; et, suivant liotten, en 16<k9, il y
avait déjà un libraire du nom de George Treugle.
La typographie ne remonte à Taunton qu'A Tannée
1732.
Tauni:s Mons [Mêla, Tac], le Tawms ou
die Hôhey mont, du Nassau.
Taurasia, voy. Augusta Taurînorum.
Tacredunum Mons, montagne de la Sa-
voie, qui s'écroula en 562, ensevelis-
sant sous ses débris le Castrum Taure-
DUNENSE, établi par Cœsar,* près de là*
s'élevait la ville de St-Maurice en Valais.
Taurentum [It. A.], Tauroenta [CaBS.],Tau-
p<SivTicv [Ptol.l, Tauroïs [Mêla], Castellum
Massiliensium, station des Itinéraires,
à l'E. de Toulon, auj. La Ciotat (?), ou
un point inconnu du golfe de la Cio-
tat ; celle dernière ville serait plutôt
CiTH AJUSTA.
Tauriacls, Thoré sur la Briffe, commune
de Fr. (Loir-et-Cher). = Tkorigné, près
Bouloire (Sarthe).
Taurianum [Mêla], Taurania [PL], sur la
Via Popiiia, ville du Bruttium. auj.,
suiv. Reichard, Toretto, bourg de Ca-
labre; peut-èlre Torella, dans la Princ.
Ultér.; près de ce bourg sont les Campi'
Taurasinij où Pyrrhus fut défait paries
Romains.
Taurica, voy. Chersonesus.
Taurini [Liv., PL], Taupîvoi [PtoL, Str.l,
peuple de la Gaule Cisalpine, occup. le
territ. de Turin,
TaurinuM; voy. Auc. Tah'unorum.
Tauris Lns., île de l'Adriatique sur la côte
illyrienne; auj. Torkola.
Taurisci, Taurusci [PL], Taopi<TXM fStr.],
Î>euple celtit^ue habitant les bords de
a Save, parlie du Steyermark {Styrie).
Tauroïs, voy. Taurentium.
Tauromenium [Cic, Mêla, VelL, PL], Tow-
pc(xsvt?v [ScyL, Str., Diod.], Col. Adg.
TAUKOsfENiTANA [luscr.], auc. Naxos
[PL], ville de la côte orient, de la Si-
cile, auj. Taormina, ville pittoresque de
rint. de Messine. ;
Tauruh, Taurinum, anc. Sararris, ixfa^tc
[Pt.], ville des Vaccaï, dans la Tarra-
con., auj. Tm^f sur le Duero, ville
d^Espagne, chef-lieu de province (roy.
de Léon).
.Imprimerie en 1630 [Falk.]: F. Bodrigodê Por^
titlo Ufro de los Tratadoa de Ctirisio y de su
SaHti»*ima Uadre y de los benefitioê y mercaies
Que gota el mundo por iu medU), Tauri, 1650, in-
fol.
M. Cotton dit quMl croit bifn avoir vu un produit
des presses de Toro, daté de 1505 ; nous soupçon-
nons une erreur de date, et peut-être cet ekcelVnt
bibliogr. a\ait-il eu vue un vol. de 1525, dont \1. Libri,
dans son caial. de 1H59 (no 5)2). nous donne la des-
cripUon : D. Diego Ca»tWo, alias de Villa-Sante,
tractatus de Duello, Latine. — Ben>edio de Dfsa-
fiost sacado e vulgarizado del traetado del Duello.
— A la fin : Impressum Taurini pvr Ani. Raiiotum
anno Domini m.cccccxxt, 2 part, en 1 vol. in-fto,
gotli., sign. a-o; la seconde partie est en espagnol,
ce qui pourrait expliquer un peu de confusion à
Tendroii du lieu d'impression, car nous croyons ce
livre exécuté à Turin, et, ce qui semble le prouver,
c*est un inssage du Proemium^ ob l*auteur, s'excu-
sant des fautes nombreuses qui se sont glissées dans
son livre, les rejette sur l'imprimeur : « por res-
pecto que en estas partes se habla mal castellano,
é los imprimidores son mal plitlcos é las letras no
complidas ».
Taurunum [PL, 1. A., T. P.], Taûp&uvcv
[Ptol 1, sur qq. mss. Taopcupov, Taury-
NUM [G. Rav.J, forteresse de la Panno-
nie, au confl. de la Save et du Danube,
auj. Belgi^ade (voy. Aijja Bulgarica), ou
Semlin, ville de la Slavonie militaire,
en face de Belgrade.
Taurus Palus, Étang de Tau, ou de Thau
(Hérault).
Tauryacijs, voy. Ad Turres.
Tava /Est., Firth of Tay, en Ecosse, sur
la côte Ë.
Taverniacum Vn.LA [Ch. Phil. V. a. 1317],
Tavemy , commune de TIle-de-France
(Seine-et-Oise).
Tavistock, bourg du Devonshire, en An-
gleterre; patrie de Fr. Drake (voy.
JMONAST. TaVESTOCK).
Tavus fl., Tava, le Tay, il. d'Ecosse; du
Loch Tay à la mer du Nord.
Taxandria, Tumhout, bourg de Belgique,
dans la prov. d'Anvers.
i223
TAXGiETÏUM. — TELO MARTIUS.
1224
Taxc^ctium, ToÇ^îwv rpt.], locil. de la
Rliaetic, que Reichara place à Daxwang,
Da>^swattg, sur la route de Nuremberg
à Ratisborine.
Taxovia, Teissholtz, bourg de Hoogrie
[Gracssc].
TiYGETiis MoNs [Ut., Mela^ PI.], Titgeta
[Virg.], TauytTov [Hom.^ Herod.^ Pol.],
Amycl^us Mons^ montage qui séparait
la Lacooie de la Messénie, auj. Penta^
dacfylon, ou Taygclete, en Morée, se àï-
rige au S. vers le cap Matapan.
TCHERNOGAVIA, VOy. TZERNOGAVIA.
Teanum Apulum [Cic, MelaJ, Tîavov *Aicw-
Xcv [Str.], ville des Frentaoi^ dansTA-
pulie, près des ruines de laquelle
s'élève auj. le bourg de Ponte Botio
(Napolitain).
Teanum Sidicintjii [Liv., Aul. G.], Tuivov
2t^(]ey;vov [Sir.], dans la Campanie^ aui.
Teano, ville épisc. du Napolit. (Terra ai
Lavoro), au N.-O. de Capoue.
TeARI JULIENSES [Pliu.], TiARIUUA, TtoftcuXîa
4Ptol.]^ ville dos Ilercaones^ dans la
'arracon., auj. Trayguera.
Teate Marrucinorum [It. A.|» Ttatia [Pt.,
Str.], Theata, Tbeate Civrr. [Chr. B.
Dion.] 9 ville du Samnium, capit. des
Marrucini, auj. Chieti. ville furie du
Napol., chef-lieu de TAbruzzo Citra,
au N. de Naples; archevêché.
C*est à la fin du xvi* siècle gue nous voyons la
typographie pénétier k Chieti, si l'on veut aciniettre
ranpvll.il ion • Thiala » comme équiTMlente à
• Teate» : Capreolm de successione ab intcstato.
Tliiatar, 1590, io-4*. Ce livre, avec ce titre som-
maire, fig. à la p. 28 du eau des Elievirs de 1634.
Nous ne trouvons ce vol. dans aucun autre cataJ.,
et nul bibliogr. ne le décrit.
Cependant nous le mentionnons avec d'autant plus
de confiance que nous avons A citer sous la même
date un tiaiié de G. B. Lanuto « de Magiatratu »,
in-8«, celui-ci imprimé rar un typogr. du nom d'Isi-
doro Facio, et bien réellement souscrit au nom de
CbieU.
En 1601 (date adoptée par Falk. et Cotton) nous
trouvons : âlwUi» Pansa de Osculo Ethnieœ et
ChrUtianœ Philosophiœ. Tenta, 1601, in-fto. Ce
Mutio Panu est Tauteur des fiagionam, délia
Ûbraria Vaticana, Roma, 1590, iu-fto, livre que
nous a\ons déjà mentionné.
Tecelia, T8xiX(a [Pi.], ville des Tubanles,
dans la Germanie, auj. Oldenbrook, sur
leWeser [VVilhelm].
Tectensis Pagis, Franchemont, district de
la prov. de Liège (anc. marquisat).
Tectosages [Plin., Liv.], T*xT6aaYe; [Str.,
Ptol-l, peuple de la Gaule Narbonn.,
dont les villes princip. étaient Tolosa,
Narbo-Martius et Carcaso,
Teclm fl. [Pl.J, Ticiiis [Mêla], fl. de la
Narbonn., auj. le Tec7i(Pyrén. -Orient.).
Tedoad [Pertz], Doué, voy. Doadum.
Tegea [Mêla, PL], i Tcvia [Hom., Herod^
Thuc, etc.], ville cl'Arcadie, dont les
ruines se voi( nt au S. de Tripolitza,
près d'un bourg nommé PaliKh-EpUcopL
Tegernsea, voy. Monast. Tegernseense.
Teglanum [T. P.], sur la voie de Noia à
Nuceria, auj. Palma, bourg du Napolit
(Terra di Lavoro).
Tegna [T. P.], ville de la Gaule, sur les
C(»nfins des Allobroges, auj. Tkein,
Thain, bourg du Dauphiné.
Teignée, Tignée, village de Belgique (prov.
de Liège), anc. seigneurie dép. de
l'Empire et de la cour de Wetzlaer.
Une imprimerie fiit établie dans celte lonlité ia-
fime en 1787 ; \oicl ce que dit M. Ulysie Gipiuiiie t
« Ixiuis-Jftfeph (Jrban, doyen des Journensiet ef
impr. belges, né à Otnani en 1742, mort en 18\S,
était \enu fonder une typogr. à Tignée en 1787,
aprÈt avoir cédé la plus grande partie du malériel
qu'il possédait k Henre ; U publia un Journal diout
le premier numéro est du 2 Juillet 1787, et le tep-
tième et dernier, non daté, doit être du 18 au u
septembre : Journal de ce qui ife$t posaé 4 Uige et
A Spa depuis le jusqteau ^ L'aunée sui-
ifante, trban retourne A Hervé*
Telamon [Mêla, PL], T*Àa|x«w [PoL, St. B.],
port de l'Ëtrurie, auj. Porto-Takanme,
en Toscane (pr. de Siëne).
Telemate, Telemete, SainUAmand-Tùl'
lende, commune de Fr. (Puy-de-Dôme).
Telesia [Liv., L A.], TiXiaa(a fPtol.], ville
du Samnium , Telese, sur le Volturno
(Terra di Lavoro), au pied du Monte
Pugliano.
Telga Austhalis, Sodertelge, ville de
Suède, sur le lac Maelar.
Telga Boreaus, Norrtelge, autre petite
ville de Suède.
Teus FL. [Mcla], le Tet, pet. fl. du Rous-
sillon (Pyrén. Orient.).
TKiJjius PAGus ou Telogiensis, le Tellau ou
Tcdou, anc. district normand, dont le
nom apparaît au vii<^ siècle et disparait
au xii<^; suiv. l'abbé Cochet, il allait delà
Scie à la Brcsle, puis à l'Yère ; M. Gué-
rard lui assijj^ne pour chef-lieu Incef-
meu, localité importante sous les rois
de la première race, et l'abbé Cochet
pense que son centre priucipal était
Arques, Ahcas Castrum (Seine-lnf.).
Tellaus Vicus, Tellao [Monn. Mér.l, Tilly-
sur-SeulIes, commune de Fr. (Calvadosj.
Tellus Œnothia [Virg.], voy. Italia.
Telobis, TT.Xoêi; [Ptol.], ville des Lacetani,
dans la Tarrac, auj. Martorell, suiv.
Ukert.
Telodium, Télu, comm. d'Artois (Pas-de-
Calais).
Telo Martil's [It. A.J, Telonis Portcs,
i225
TELONNUM. — TERGOMSTA.
4226
Tholon (au XIV* et tv«s.), sur les côtes
de la NarboQ. n^ anj. Toulon, grand
port militaire français (Var); siège épis-
copal depuis le v* siècle ; Telo est, dans
la Pharsale de Lucain, le nom d*un
marin marseillais qui se couvrit de
gloire dans un combat contre la
flotte de César.
L*impriinerie remonte • à Toolon, aa millea du
XVII* siècle avec Bcnoist CoUomb comme premier
tvpogr. M. Bory nMndique pas moios de 6 vol. exé>
cutés par ce CoUomb, de 1650 9i lOSO. En 1067, ap-
paraît un nouveau nom, celui de Claude du Tour,
t libraire et imprimeur ordinaire de la ville •; puis,
en 1089, apparaît Pierre-Louis Mallard, « imprimeur
du roy, de la ville, du collège et de la marine • ; c*est
ce Mallard que Tarrét du conseil du 21 JuUletl70ft
trouve en exeicice et confirme comme imprimeur
du roL
Le premier livre cité par M. Bory est Intitulé :
Le BitH-Hevr du dioeète dfi Tholon^ en l'êreetkm
de la confrérie de* Agonitan* A Tholon, de
riiiiprimerie de Benoist CoUomb, 1050, pet. in-13.
Comme premier produit des presses de Q. du
Tour : Betaiion de ce qui fett posté à TltoUm^ à
la belle et somptueuse eirémonie de la feste de
S. François de Sales, le 28 Janvier 1007, par
m'* Jaques Borne, A Tolon, ches Claude du Tour.
libr. et impr. ordinaire de la ville, 1007, in-^** (porte
au cat. de 1« Bibl. imp. avec ce nom d'auteur : Ja-
ques Bormé),
Voici un livre important dû au troisième impr.
toolonnais : Traité des signaux et évoluHons na-
vaies, qui contient des règles utiles aux officiers
généraux et particuliers d*une armée navale sous
la dictée du maréchal de Tourville. Toulon, chex
Pierre-LouisMallard,1090, in-4o, avec 32 pi. coloriées.
Telonnum, TELUBiNUM [T. P.], localité de
la Gaule Lyonn., au S.-O. d'Augusto-
dunum, auj. Toulon-sur-Arroux, bourg
de Fr. (Saône-et-Loire).
Telos Ins., voy. Delos.
Tei.um fl., le Théols, affl. de TAmon
(Berry).
Temena^ Temesvarinum, voy. Tibiscum.
Temesa, Temese [Mêla, Pl.|, Ttuu'ou [Str.
TitL^oL [Str., Ptol.], Tempsa [Cic, Liv.
ville du Bruttiuni (Ausonie), dont lés
ruines se voient près de Torre di Lapi
(iNapolit.).
Temessls fl., le Temesch, riv. de Hongrie>
donne son nom à un comitat.'
Tempe, Tiaim, vallée charmante de la
Thessalie, dont les poètes avaient fait
le séjour des Muses, occupait les rives
du Pénée {Selimbria) entre les monts
Olympe et Ossa.
Ten£, Tillemonty bourg de Belgique (Bra-
bant Mérid.).
Tencutëri [Caes.j, Teneteri ITac], peuple
de la Germanie, voisin des Sicambri^
occupait également les bords du Rhin^
au S. de la prov. de Clèves-Berg.j
Tenebbium Mons, Tsviêpiov [Pt«]* montagne
(le la Tarraconn., auj. Uoide Alfaoh$,
suiv. de Marca.
Tenedos Ins. [Virg., Mêla], anc. Lruco-
PHRYs, île de l'Archipel, sur la côte de
la Troade, auj. Boàucha-Adassi, à la
Turquie.
Tenera fl., Dender, riv, de Belgique.
Tener^monda, Tenremonda, Dendermonde,
Termonde, voy. Munda Tenera.
Tenetiacum, Tinteniae, bourg et anc. sei-
gneurie de Bretagne (llle-etrVilaine).
Tennstada, Tennsfmdt, ville de Prusse
(Saxe), sur la Schambach.
Tenos Ins., Twoc, l'une des Cyclades, au
S.-E. d'Andros ; auj. Tino, dont le chef-
lieu est Haghio NiÙo.
Teodericia, Teodericiaco, Tidiricia (?),
IMonn. Mérov.], Thiré, commune dfe
Y. (Vendée).
Teplicta, Tepliti, TôplitZy pet. ville de
Bohème (cercle de Leitmeritz); plusieurs
localités de Hongrie, de Slyrie et de
Croatie portent également ce nom.
TERAMUM,voy. Interamna.
Terebos fl., Tereps, voy. Tader.
Tergeste [Mêla, PL, It. A.l, Tip^ianj [Str.],
TépTKrrov (Ptol.j, TerGESTON [Cœs.], Tl-
'riar^ [Steph. B.], colonie romaine sur
les côtes de Tlstrie, auj. Trieste, Triest,
en illyrien Tantu, ville d'iiiyrie, à
l'extrémité N. de l'Adriatique (Terges-
TiNus SiNus), grand port militaire de
l'Autriche , établi par Marie-Thérèse,
en 1750.
Un volume, ï la date de 1029, cité par Haym (p. 71),
au eau Pinelli (Lood. p. 82), et décrit par ValeuU-
nelli {Bibl. delta Dalmaiia» Zagrab. 1855), est ac-
cepté par tous les bibliogr. comme le premier pro-
duit des presses locales : Bith Biagio di Colenberg
Gtureconsulto Cradiseano^ Commeniari délia guer»
ra moderna passata nel Friuti, et ne* confini (teW
Istria e di Dalmazia^ divtsi in oito libri, nel prin-
eipU) de' quali vi s*appresenta un compcndi) d'aï-
cune memorie antictte preeedenti ad esta moderna
guerra. In Trieste, appresso Antonio Turrini, 1029,
in-8» de 294 pp.
Au xviii« siècle, nous devons signaler Tlmprimerie
particulière des frères Méchitari&tcs, et de nos Jours
celle du Lloyd aulrlcbicn {Typogr, del Uoyd Aus-
triaco],
Tergolape [T. P.], dans la Norique, auj.
f^ôgglbruck, dans la Haute-Autriche
(cercle de linn).
Tergovista, Tergobistum, Tergovist, Tir-
gowischt, ville de la Valachie Super.,
chef-lieu du district de Dumbrovitza,
anc. résid. de l'Hospodar.
Falkenstein donne 1710 comme Pannéede rétablis-
sement de la typogr. dans celle ville, et M. Coiton
dieun «O/yzdum Sanctœ Catharinœ» à celle date,
imprimé en car. grecs et conservé à ia IBodléienne.
Nous donnerons, d'après la Biblioth. Bitualis (II, p.
102), le titre d*un livre à la date de 1715 i Hier.
CItrysaHthus Patriarcha, Opuseuium in quo agitur
deofficiis, clero et dlçnitatitus Ecclestœ Cniisti
cum libeUis Gabrielis PMladelpMensis et lobi pec-
1227
TERGUM CAMMJM. — TEIDERIUM.
emmiâ ée m Saermmaaù^ a komttlÊL CtmmmâU
pairU CPoUtad et mermmemtmli eorpore A>-
wiùtL loqimsoai [Gnece] an ce eorrvctiooe Me-
iroptonb biioûlb HierooMMnchi PoëonoMto io
SMCiiiftinu liuBsaro-Valacbis Metropoli Tergo-
bysio, a.D.GCXT. in-M.
Tergcm Caninum, der Htmdsrikk, mon- *
tagne de la Prusse Rhénaoe.
Tewsa [PI.', Tiît^ [Scyl., Sir.], localité
du Brottlum,* auj. SofUa Eufenria (T\,
aa nord de Reggio (Calabre), sur le
SiNCs Teklsjcl's, gôlfo di Eufenda.
TcRiouL Castra, Tcrious [Xot. imp.],
forteresse de la Rbaetie, auj. le chiteau
de Tirol, à TO. de lieran^ anc. capit.
du Tjtol (Passejrthal).
Termes [Plin.], Ttsut; [Ptol.], Tiffii:o^
[App.], TtfttanrT{a[App.j, ville des Are-
Taci, dansia Tarracon., auj. N. S. de
Tiennes.
Termls fl., Tijjicç [PU], pet 11. de Sar-
daigne, auj. lOzieri on Coguiwu,
Terxobum, Ter!«o?ia, TYR5AVIA, Tymou,
en hongr. Nagy-Szcmbath , en slave
Tmatca, en polon. Tnunce, ville de
Hongrie, du comitat de Presbourg
(cercle en-deçà du Danube).
KéflKih consacre k rbbtoire et la typogr. daiii
cfUe ville on long H substantiel travail : les Jé-
suites ft*Hablirpnt ï Vienne en 1551, appelés par
Ferdinand U^i il y fondèrent une imprimerie par-
ticulii-re en 1550 ; mais quatre ans après, cet établie
sèment fut frrmé et le niatéiiel resta inexploité
Ju&qu>n 1577: à cette date, N'C. Telegdy, *icaire
général de Péglise métrupd. de Gran, fit l'acquisition
de tout ce matériel, le fit transporter i T)mau, et
Pmstalla dans sa propre maison. Le premier livre
qui sortit de ces presses fut, en 1578 : ■ Hungar. Con-
eianum fjusd. Me TeUgny $ecunda pars ni la pre-
mière partie de ces saintes harangues avait été publiée
ï Vitnne l'année précédente, par Mich. ApffL Le
titre détaillé de cette seconde partie des discours de
Telegdy est donné en hongrois par Némeih; en voici
la souscfiption : y'yoniia'tatot yagy-SziHhbalban
vgyan az- n Telegai Miklô» HàzdnàL, ib'B, Esxten-
d6ben, in-ft", p^n- <^I3- 1^ tfoisième partie fut exé-
cutée dans la même imprimerie, en 158C, et forme
un ^ol. in-i- de *757 pp.
l/iinprimt-rie de Tekgdi, devenu évéqur, fut
Mécialement autorisée |ar un rescrit de Pemp.
Rodolphe, en date de Prague, du 15 août 15%; à
cette époque elle était dirigée par un typogr. du
nom de Othinar Valentinus. Après la mort de Te-
legdi (22 a«ril 15M , sa typr>gr. \int ei la posses-
iion iiu chapitre de G: an, résidant alors à Tyman.
En 1015, elle retourna en la possession des PP. Jé-
suites rappelés i Tyrnau par le cardinal Franc.
Forgâch, archev. de Gran.
En 1775, elle devint la propriété de PUnlversiié
de Tyrnau.
Un voL & la date de 15*79, exécuté & Tyrnau et
qu'omet de citer Néineth, fig. au cat. Colbert
ino 15162), ainsi qu*au cat. Ileinsius (p. S55).
Ternodorense Castrlm [Greg. Tur.], Tor-
N<>iK>MM Palat. [(M. Phil. Aiig. a.
1187', ToRNOhLM, Ternooero [Munn.
Mér.J, Tonmrre, ville de Fr., sur l'Ar-
mançon (Yonne); anc. chef-lieu de
comté.
IlinpriBerfe à TooRcrre a«-4élà 4n
nées et la révolatioa, et nom cr«roès q«e le chef
da premier atelier typogr. éak ■■ colnt ém praL
DooN^Roie; lecatal. de ta HM. laper, die pk-
siesrs pièces eiécutéet par cet iapriMev. à Ne-
csiion de violeoces cicrcécs o«tre ta MB^cipiliiC
par an sr Cbérest, et rarric dPeipidrioa de ce Clié-
RSt. parle coomimire de ta «épifctiqBe, GiMe-
raardet, est daté do 3 oivdie •■ UL
Terra Adtocatorlii, Varisoa, der Ym^
land, le cercle de Foigtloid, dans le
roy. de Saxe.
Terra Cruda, Ooytioii, ville d'Angleterre
(Surrey), Toy. àoTDosu (?).
Terra Ireru, fAragon, anc. roy., proT.
d'Espagne.
Terra Laboris, yoy. Caiipa5ia Feux.
Terra SicuLORuy, land der SzeUer, payi
des Szekler, en Transylvanie.
Terra Thosa5a [It A.]» Doesburg, ville de
Hollande, voy. Doesrl-rgiiii.
Terracixa [Plin.], voy. Axiua.
Terracinum, TERRAS90.sLni, l^efosfoii. Ar-
rasson, pet. ville du Périgord; ancabb.
de Béned., fondée av. 542 (Dordogne).
Terrascea Sti.va, Tbeorascia, Tkiesraehe,
Tiéraehe, district de Picanlie, rénni à
la couronne par Philippe Aug.; forme
auj. la partie scptentr. du dép. de
TAïs/je.
Terremc.nda, voy. Tremonia.
Tertona, voy. Col. Aug. Dertona.
Teriana, voy. Tabuexna.
Tesana [V. Diac.^, dans la Rhstie, auj.
TesinOy bourg du Tvrol, entre Trente
et Feltri.
Teschena, Tessixum, Teschen, Tiessin, ville
d'Autriche (gouv. de Moravie et Silésie),
sur rOelsa.
Testrixa Mons, TiTTfiva [D. Hal.], dans la
Sabine, auj. Murodel Diavolo.
Tetburv, pet. ville d'Angleterre (Glouces-
tershire), près de la source de rAvon.
Imprimerie en 1805 : Brv. J. M, iloffait, tke
hittory of the loarn of Mulmesbuty «uni of iU oa-
hettt abbey. Teibury, 1S05, in-S*, tiré II 51 ex.
Tetixa, Teyn, pet. ville de Bohème.
TETRANArLOCHLS, VOV. NaULOCHUS.
Tetricls Moxs, Tetrica rupes. Monte Sun-
Giovanni, dans les Apennins.
Tetl's fl., le Tiieux, pet. fl. de la Bre-
tagne, se jette à la mer près de Tré-
guier.
Tei i:eka [T. P.l, Thiévres, village de Fr.
(Pas-de-Calais).
Teui>erilm, Tij^Esicv fPlol.], Detem, sur
la Soeste, affl. de 1 Ems.
1229
TEUDURUM. — THEODALCIAGA.
1230
Teudurum fl. A.], Tuddem, boarg près de
Sittard (Belgique).
Teukesbcria, Tewhesbury, pet. ville d'An-
gleterre, sur l'AvoD (Gloucestershire);
anc. abb.; bataille en 1472.
M. Cotton nous apprend qu*an Sermon try John
Gerte (non cité par Lowndes), publié k la date de
162i4, est souscrit au nom de cette ville ; mais il con-
fesse n'avoir point tu de livre publié avec date cer-
taine à Tewlcesbury, plus ancien que 1790 ; c'est un
guide sous le titre de : The Hislory and Antiqul»
ties of Tewkesbury, 1790.
jEVRiocttjEUM, peuplade germaine qui ha-
bitait le cercle saxon du Voigtlaaid.
Teurisci, TiupioxGi [Pt.], peuple du Nord
de la Dacie^ occupait une partie de la
Transylvanie.
Teurnia [PI.], Teouçvî* [Pt.], ville de la
Norique^ auj., suiv. Reichard, Larnfeld.
TEtTIBURGUM [It. A.], TeUTOBURGIUM [Not.
Imp.], TtUToSoûpyiOv [Pt.], TiTTOBDRGUM
[T. P.], ville de la Basse-Pannonie,
suiv. Heich.^ auj. Bieioberdo, sur la
Drave (Hongrie), et, d'après Mannert,
Vukovar j ville de la Slavonie civile.
Teltoburgum, voy. Duisburguic.
Nous avons fait remonter rimprlmerie à Diiif-
burg à 1585 ; mais le nom de Teutobubodm a plu-
sieurs fois été employé par ks typogr. de cette ville :
Labronis a Feraxjo, Satyra Sarckmoiiana, Teo-
toburgi, 1669, in-4o (Bib. Feuerlin, p. 260).
Teutoises, Tfutont [Caes., Liv., Cic, etc.j,
TéÛTcve; [PtoL], les Teutoïis, peuplaae
î^ermanique qui habitait les bords de
la mer du Nord; mais on a souvent
réuni ethnographiquement sous ce
nom générique l'ensemble des peu-
plades germaines.
Textricium, Textricum locus, Tertrice [Si-
geb.], Terti-y, commune de Picardie
•(Somme).
Teynectum Rochi, Hrochow TeyneUch,
bourg de Bnhéme.
Thalam^, exXaptin IPt.l, eaaap.ai [Paus.^
Pol.], bourg de la Laconie, auj. Pras-
tids,
TnALAssiA, voy. Thasus Ins.
Thallokis, Grùnberg, ville de Prusse,
dans la rég. de Liegnitz (Silésie).
ToAMARus FL. [I. A.], fl. du Samulum,
auj. Il Tamaro.
TnAMEsis, vov. Tamesis.
TiiANNiE PiNETUM (?), Tkanti, pet. ville de
Fr. (Haut-Rhin); on trouve aussi cette
ville industrielle^ qui eut son impor-
tance à répoque de la guerre de Trente
ans, sous les noms de Tann et de Tham.
Nous ne pouvons prouver que IMraprimerie a
existé à Tiiann au xvie sièclCi et pourtant il nous
fliat signaler, et U nous parait difficile de porter
I TacUr d'une autre localité, Touvrage suivant que
nous voyons figurer à tous les cauL des foires de
Francfort : Jf . PVilhelmi Sareerii Siegbuch Chris-
tt wlder den Teuffel vnnd aile Gottloien^ aUen
gULutfigen ChrUten tu Stàrekwng ihres Glaubenê
zusammen gefoêut, Zu Tbann, 157S, in-8*. Du
même auteur et sans éclaircissement d*aucune
sorte, H. Temaux cite un autre ouvrage à la date
de 157Î.
Thapsus fVirg., Ovid.l, ed^ç [Thuc], lo-
calité du S.-E. de la Sicile^ sur la pres-
qu'île du même nom^ auj. Isola degli
Magnisi.
Thasus Ins.^ eoioo;^ Béaaoç, Thalassia,
anc. Oethria, ile de la mer £gée, près
de la côte de Thrace^ auj. Thasso, Thaso,
à la Turquie.
Thaumacia [Liv.], eauoaxi* [Hom., Str.],
eau|Mw{ai [St. Byz.J, point forliOe de la
Phtiotide, auj. Dhomoko, dans le pach.
de Larissa [Leake|.
TaEANUi^y voy. Teanum.
Theata, voy. Teata.
Theavilla, voy. Theodonis vh-la.
Theb^ [Liv., PL, Mêla], ey.gti, efiSai, cé-
lèbre ville de la Grèce, capit. de la
Bœotie, sur l'Ismène; auj. quelques
ruines conservent le nom de Thiva,
Thivé; c'est tout ce qui reste de la pa-
trie d'Epaminondas et de Pélopidas.
Tbebj: Saxonicje, voy. Duba.
Tdedoatum, Theodoadum falat., Theotua-
TUM, voy. DOADUM.
Theipualia [Greg. Tur.], Tiffauges, pet.
ville de Fr. (Vendée), fondée en 475
par une colonie de Goth&-Théiphaliens.
Thelpusa, eikiwioa. [Paus.], eiXçouavx
[PoL. Steph.], ville de l'Arcadie, chef-
lieu du district appelé Thelpusia, dont
les ruines se voient près de Vanena
(Ëpark. de Kynèthe).
Thenj:, eiva{, dans l'île de Crète, auj.
Kani Kasteli, au S. de Ginossa (Fane.
Cnossus).
THENiE IN MoNTiBUS, TiiXiE MoNs, Tiencn,
Tienhofen, Tirlemont, ville de Belgique
(Brabant Septr.).
M. de ReifTenberg ne fait remonter IMmprimerie
dans cette ville qu'à 1811, avec un proto-typogr. du
nom de Fauconnier.
Thenga, Thetigen, bourg du gr .-duché de
Bade, près et au N. de Schaffhouse.
Wolfius signale une typogr. hébraïque comme
ayant existé dans cette localité au x?ie siècle, et
M. Cotton nous apprend que la riche collection
Oppenheimer d'Oxford conserve deux volumes
souscrits à ce nom et exécutés en 15(H1 et 1560.
Theodalciaga , Thézey S.-Martiny com-
mune de Fr. (Meurthe).
4231
THEODAXIUM. — THESPIA.
\m
Theodaxium, Thiais, commune de Fr.
(Seine),
Theopeberciaco, Teodebercia, Theodeber-
ciA [Monn. Mérov.], Thivemay (M. Qui-
cherat dit : Thiberzey), anc. villa méro-
vingienne, sur remplacement de la-
quelle s'élève auj. un faubourg de la
ville de Fontenay, en Vendée.
Theodegario villa, Thury (t), commune
de Fr. (Côte-d'Or).
Theodericl\, Teodericiaco f Monn. Mérov.],
Thiré, commune de Fr. (Vendée).
Theodomtrensis pAGus, le Thimerais, anc.
district du gouvernement du Perche,
dont Chàteauneuf était la capit., fait
auj. part, du dép. d'Eure-et-Loir.
Theodonis villa, Theodone [Eginh. Chr.l,
ScoDONis villa [Ch. Ludov. pli, a. 815],
Theavilla, Thionville, Dieaenhofen (en
allem.), ville de Fr. (Moselle); anc.
résidence de Pépin d'Héristall; cinq
conciles; elle eut autrefois ses comtes
particuliers.
L'iinprimerie ne remonte en cette ville qu'à la
fin du siècle dernier ; en 1795 seulement, M. Ver-
ronnais, impiimeur à Meix^ fonde à Thionville un
établissement typographique de peu d'iroporiancc,
et en confie la direction & son associé, Nicolas Fon-
deur, qui, dans la suite, en devint seul proprié-
taire. Cette maison existe encore, et depuis 1810
publie la feuille d'annonces.
TiiEODOPnoRUM, Dktfurt, ville de Bavière
(Graësse) .
TiiEonoRODUNUM , FoNTES BelgjE, WbUs,
ville épisc. d'Angleterre (comté de So-
merset); l'évèque réside à Bath.
Un librair(> du nom de Brown était établi à Wells,
en ni8: mais M. Cotton ne fait remonter Tintro»
Uuction de la typogr. qu*à 1806.
TiiEODosLv [Mêla, PL, Oros.j, ©go^oaia
jScyl., Ptol.], eec^'cafr, [Coda.], colonie
de Milet, dans la Ch*;rson. Taurique,
auj. Feodosia ou Kaffa, ville de Crimée,
près du détroit d'ionikalèli; ancienne
résidence du Khan de Crimée, elle était
surnommée la Constantinople de la
Crimée {Kyrim-Stambull).
TiiEODosiuM, Gottesyab, pet. ville de Bo-
hème.
Tueodota, Dotis, Tata (en hongr.), ville
de Hongrie (comitat et au S.-E. de Ko-
morn).
TuEOLoGiUM, S. Mauritius IN VosAGO, Tho-
ley, anc. abb. de Bénédictins, fondée
en 623., près de Verdun (Meuse).
Thkurascia, V()\. Tkkrascea Sylva.
Tiieotmala [Perlz|, Theotmkll, voy. Deth-
MULDA.
Thera Ins., voy. Caluste.
Theranda [T. P., G. RaT.]> ▼ille de Mœ-
sie, auj. TrenooUza, Trenofdsche, dam
la Houmélie.
TuERAPNE [Mêla], etpitrvq [Paus.], etpcpu
[St. B.], Théramne [PI. y, sur le Mene-
laius Mons, ville de la Laconie. dont
les ruines se voient près du Donrg
d'Amphisu (Morëe).
Therma, voy. Tdessalonica. '
Thermo ÀNTONiNiE opp. Badensib^ foy.
Aqu.€.
Le poème de Joh. de Motis, que noai afooi cW
comme exécuté à Bide, par Rmé Beclc« à la dite
du 0 kaL Januarii 1511 (1512, nouveau atyle), aléa
pas le même que 1* « Invectiva eetug ftmùèei •• àa
même auteur, ainsi que le pense M. Bruncf: îcM
écrit en distiques et Tautre eo strophes riniVci
Thermj; Austriac^, voy. Aquje Pannoioce.
Tbbrm£ CARouNiS, Cavlsbad, ville de Bo-
hême, sur la Tôppel (cercle d^Ellenbo-
gen).
Thermie Ebeshamenses, Epsom, Tille d'An-
gleterre (comte de Surrey).
Imprimerie en 1740; ayec un typogr. du ooai et
]M. I^ngham [Cotton].
Thersuc Ferin^e, Wilâhad, pet. TÎlle du
Wurtemberg (Schwarzwald).
Therm£ HimerExNses, eipfAAi 'Iffcspou [PtoL],
TULRME [1. A., T. p.], etp(MU su IfUfSai
[Pol., Diod.], ville de Sicile, sur la
rive orient, du il. Himera« auj. Term-
ni, à l'emhouch. du fl. du même nom,
dans i'intend. de Palerme.
TflERM-K SeLTNINTLNJÎ, AD AqUAS LaBODAS,
Scianca, ville de Sicile, dans I'intend.
de Girgenti.
TuERM.E SiYGiAN.t: I Frac. 1. A.], 'Apoluxa-
REs Agr.E [T. P.], auj. au N.-E. du lac
de Bracciano, près d'une localité appe-
lée Vicarello (Vicus Aureui).
Célèbre par la découverte si importante de troii
itinéraires de Gades à Roma, Inscrits sur des vases
d'argent, trouvés dans les Aquœ ApoUinaret, re-
produits et commenti>s par le P. Marcbi, le Atà*
nisches Muséum^ Ucuzen, Jacol», etc.
TiiERMAicus Sinus, voy. Macedonicum Marl
TiiERMiDA, eepai^a |Pt.], ville des Carpe-
tani dans la Tarracon., auj. Sacedon,
TiiERMOPoLis, voy. Agu-E Helyetice.
TiiERM0pYL.f., 0£pp.orûXat, défilé qui con-
duisait de la Lucride à la Tliessalie,
(întrc le mont tJKta et la mer; immor-
talisé à jamais par la mort de Léoni-
das et de ses trois cents Spartiates;
s'appelle auj. A'a^at'o^/ira.
ÏHKsi'iA, e£<n;iix [Hom., Her.J, Tuesple
[Ijv., Plin.], ewriia{ [Str.,Ptol,, Diod.l,
ville de la Bœotie, au pied de l'Héli-
«233
THESPROTI. — THORINGU TRANS RHENUM.
1234
coD ; près de ses ruines 8*élève auj. le
bourg de Rimokastro.
Thesproti, esiiçpwTci, peuple de TÉpire,
occupait les bords de la mer d'Ionie
(golfe d'Ambracie), auj. Golfe d'Arta.
TUESSAUA> OtaoaXia, eirraXîa, anc. H^EMO-
NIA, vaste contrée de la Grèce, bornée
an N. par la Macédoine, l'Etolie et la
Phocide au S., la mer à TE., et l'Épire
à ro., forme auj. 1 une des grandes di-
visions de l'empire ottoman, le Pach,
dIeni'Sheher, ou Larissa.
ToEssALONicA |^Liv,/ PL, It, A., T, P.],
e«oaaX&vUr, [Str., Luciau., St. B.], Sa-
LONiciA au xui" siècle, Tuessalonicea^
anc. TuERMA, sipitm, ville de Macédoine^
sur le golfe Thermaïque; c'est auj. Sa-
loniki, ville forte de la Roumélie, chef-
lieu de Pachalik; résidence d'un mol-
lah et d'un archev. grec.
Quflqiips bibliographes ont Toulu faire remonter
jusqu'en tii79 l'élabiitsemcnt de la première impri-
merie (hébruique) à Saloiiiki, mais M. de Itossi a (Ut
Justice de cette all^gaUon aTeniurée ; c'est à 151S,
date assurément fort respectable, qu'il convient de
la reporter, et le même bibliograpne nous donnera
le titre du premier produit de ces presses organisées
et dirigées par les enfants actid et lat>orieux d'une
race si longtemps persécutée : PtALMi, Pboveibia.
Job, Daniel, cum comment, B. Salom, Jarem,
(Thessalonlcz» an 5275» Christ! mdxv). Voici la tra-
duction de la souscription : Aàsoluta porro ett
overa aperis santti tiarum IV tibrarum PUil,
Prov. Jobi et Dan, in <tomo don Jehiidœ GhedaUœ
Me Thessalonicœ sub Dont, Suttani Stlim die IF",
mensis EUul an, 5275 a erealione. Puis vient un
poème en l'honneur du livre, à la fin duquel on
donne le nom du typographe, qui s'appelle Joseph
Meiatron. In-fol. Il n'est pas inutile d'a>>ater que
l'auteur illustre de ces commentaires sur les .livres
saints, le célèbre U. Salomon Jarchi, était Français:
« Jarchi Salomone, célèbre Rabbino, deito anche dal
nome dd padre itzchaki o Isaccide, et pcr abbrev.
Easci, era Francese di uaiione e iiativo ai Troycs in
Sciampa^oa. • [De Uossi, Dittion, 1, 161 •]
L'imprimerie hébraïque de Saloniki eut plus d'un
siècle d'existence.
TuETiDiuM, esTî^wv [Str.], localité dé la
Thessaliotide, prov. de la Thessalie^
dans les environs de Pharsale, sur
r En i peu s, auj. Magula, près de Sa-
taldje (Roumclie).
TuEUDORiA [Liv.], dans l'Athamanie, prov.
dei'Épire^ auj. Thodhoriana [Leake].
Thiar fit. A.l, localité de la Tarracon.,
que Von place aux environs d*Orihuela
(voy. Orceus).
TniERnAUPTEN, Thieraupten, abb. de Bé-
nédictins, fondée sous l'invocation de
S. Biaise, Sim Blasien, vers 903, dans
la Forét-Noire, et du dioc. de Cons-
tance (Bavière).
Comme la plupart des bourgades et monastères
avoisinant le Bodensee, cette abbaye posséda une
imprimerie au xvi* siècle; nous citerons s Dfr Layem
Kirehen-Spiegel, durek Barthotonutum Woont"
rum Augustanum, Gctrucktin Goitshauss xuThier-
h:upten, im Jar Ifidft, iii-4*, un titrent S2 ff. avec
2 grav. ^ur bois Une aute pièce, im.irimée en 1507,
estiiitit.: Fonder âlartiuM'fians^dureàJUetrMortm
de fabrut, Geiruckt in Cluster lu Thierhaupten,
1507, in-4* de 2 et 45 ff. Le premier ouvrage porte
au 1^ et au %* du piemier f. deux belles grav. sur
bois, qui |x>rtent le monogr. de ilaiis Scheuffelin;
elles prov.ennent de planches exécutées au com-
mencement do siècle, et destinées a d'autres oa-
vrages; Scheaffelin était mort depuis longtemps à
cette époque.
Thiernum, Tuibrrium, Tiger!^um, sous les
Mérov. Castrum Tripernijm^ Thiern,
Tiers, Thiers, \ ille de Fr. (Puy-de-Dôme);
anc. titre de vicomte; anc. abb. de St-
Benoit^ appelée le MousHer, fondée av.
765.
LMmprimerie exista certainement dans cette peUce
ville au XVI* siècle; un typogr. du nom de Robert
Masselin y fut appelé par les Bénédictins, et exécuta
pour eux plusieurs ouvrages ; nous citerons le plus
ancien dont nous ayons retrouvé le titre : Doctrine
chrettienne, laquelle emeigne ce gue doit sçauair
et exercer chaxeun chreMien, «//In que pwr M
vit et eonversation ii responde à Ut profession du
nonit traduite de rUalien, A Tiers, Robert Mas-
selin, 1557, in-l6.Sous la même date noua trouvons
au eau Baluze (no 5805) t Breeiarium seeundttm
usum Ecclesiarum Claromontensis et S, Florin
Tierni, 1557, in-8«.
Thilia kl., la Dyle, riv. de Belgique; se
joint à la Nèthe, pour former le Rupel.
TmRSK, bourg du North-Hiding du York-
shire (Angleterre).
Imprimerie en 1707 [Gotton].
TnisBE [PL], e(a€tj [Hom., Paus.], ville de
la Bœotie^ auj. Kakosia, suiv. Kruse.
Thoarcum. Thoarciuv, Toarecas [Monn.
Mérov. j, Thouars, ville de Fr. (Deux-
Sèvres); anc. titre de vicomte, érigé en
duché-pairie, en faveur de la maison
de la Trémouille, en i509.
L'imprimerie dut exister dans cette petite ville
au commencement du xviiie siècle, car, ne figurant
point à l'arrêt du conseil en date du 21 Juillet 170ft,
qui fixe le nombre des imprimeurs autorisés pour
les villes do royaume, elle est comprise, par celui du
51 mars 17S0, parmi celles dans lesquelles rétabli»-
sèment typographique existant sera et demeurera
supprimé. L'imprimerie reparut à Thouars à Tépo*.
que de la révolution.
Tholosa, voy. Tolosa.
Tbordensis CoMrr., die Torenburger Ge-
s/pannschaft , le ccmitat de Thorenburg,
en Transylvanie (pays des Hongrois).
Thoricus, ecpwcé; [Her., Thuc, Xen.],
ville de l'Attique, auj. Theriho, bourg
presque ruiné près de Porto-Mandri.
Thoringu Trans Rhenum [Frédég.], la
arande Thuringe [Chr.], anc. prov. d'Al-
lemagne , peuplée par des Visigoths
nommés Thoringes, comprise aijg. dans
les duchés saxons.
1235
THORI PORTUS. — TIBERIACUM.
4236
TflORi PORTUS, Thorshavn, chef-lieu de l'île
de Stromoé^ la plus importante des
Fœroô,
TnoRNUA, voy. Tornacum.
TnoROLTUM, Thorout, bourg de Belgique
(Flandre Occid.).
Thorunium, Torunium Borossorum, Thom,
ville forte de Prusse (rég. de Marien-
werdcr, dans la prov. de Prusse), sur
la rive droite de la Vistule ; fondée au
xin* siècle, par le gr. maître de Tordre
Teutonique ; patrie de Copernic.
Imprimerie en 156S, dit Falkenstein; en 1560, dit
Ternaox, qui cite k l'appui de sa prétention : Aeta
aeu protocolum intej* Palatinaios et fFurtember-
gensea Theoiogos. Thorunii, 1506, in<4o, livre qui
nous est absolument inconnu. A partir de 1570, les
catal. des foires de Francfort nous donnent les titres
d*un grand nombre d'ouvrages imprimés k Tboro,
avec le nom du premier imprimeur, qui fut, pen-
sons-nous, Midiel Nering.
Simon Staravolscius, Thistorien polonais, raconte
gravement que le manuscrit original autographe
(Tabelle aOtÔYpOfOi) ûe& EpUtolœ (amiliares éihit
conservé de son temps ■ in Bibliotheca Thoru-
nensi •; une assertion de celte force ne peut que ga*
gner à être enregistrée sans commentaire.
Thracia, Tarage, i epootti, vaste contrée de
l'Europe orientale, qui porta les noms
anciens ou poétiques d'ÀRfA, ^^^''i 9
Odryse, 'O^pOar., Odrysia Tellus, Tra-
cniA, etc. (du mot sémit. Th'ragh, IIo^c,
passage, porte), forme auj. la partie
orient, de la Roumclie et le pach. d'An-
drinople,
TiiRONi Prom., epovoi, cap. de l'île de Chy-
pre, auj. Capo Pila.
TiiRONiuM [PL, Liv.J, epoviov [Hom.,Thuc.,
Str., Pt.J, ville des Epicnemidii dans la
Locride, auj. Puntonitza ou Bodonitza,
Thl'dinum, TuDiNiuM, Thutu, pet. ville de
Belgique (Hainaut).
TouETMONiA, Clare, bourg d'Irlande (voy.
Clara).
TuuLE Ins., e&ûXm [Tac, PI., Mêla, Mart.],
TiiYLE, Ultima Thule, la dernière terre
septentr. de TEuropc, sinon connue, du
moins soupçonnée par les anciens ;
est-ce l'une des îles Fœroè, l'une des
Shetland, l'une des Orcades ; est-ce Ti-
loen ou Tiloê} île du Norrland (Norvège)?
nous ne savons, mais à coup sûr ce
n'est pas l'Islande, ainsi que le croient
certains géogr.
TiiuMUM. Thum, bourg du roy. de Saie
(Erzgebirge).
Thuna, Tiiunum, Thtm, pet. ville de Suisse,
chef-lieu de rOberland(c. de Berne).
Une imprimerie à peu près clandestine s'élablit
à Thun vers 1790 ; la police la fait fermer en 1805.
Thuna, Tunna, Tons, bourg du Jutland,
près d'Aarrhus.
Thuregum, Thuricum, voy, Tigurum.
TnuRGoviA, Thurgau, Hiurgome, canton
de Suisse, chef-lieu : Frcaunfeld.
Thuru [Cic, PL], eooptei, Thcrioh^ voy.
Sybaris.
Thuringi, TnoRiNGi [Jom.. Geo. R.], peuple
détaché de la nation des Visigoths, qui
peupla, au v^' siècle, les provinces de
la Germanie comprises depuis sous le
nom de Thuringe, Thùringen.
Thurium Novum, Terra Nova oa Tant
Brodognato, Dourjg du Napolitain qoi
s'éleva sur les ruines de Coplb, ïmt
elle-même par les Romains pour rem-
placer l'antique Sybaris.
TuuRNAYiA, Thumau, bourg de Bavière,
près de Culmbach (cercle da Main-Su-
périeur).
Imprimerie en 1714 t Gearg ChrUt, Bratétbm
Waclaihum in Christenthum durek die Momm wmi
fest-tagê Boangelien erkltiret, Ttaumao, 171%, bt^
(calaL Duoois, II. no 0590).
Thyamis fl., il. d'Épire, au N.-^O. de l'A-
chéron, auj. le Kallama.
Thyanus, voy. Bucaresta.
Thyle in A lexiensi Pago, Thil^en-Aurols,
commune près d'Autun (Saône-et-Loire).
TnvNiA, Buvia [Str.], Thynias [Mêla], appe-
lée aussi Apollonia [Plin.], 'AttcU^wx;
[Arr.], île du Pont-Luiin, auj. KtrpeA,
dans la mer Noire.
ThyxNias Prom., cap et bourg de Thracc,
sur la mer Noire, auj. Kiwia Bitnm.
Thyreum [Ciel , eûptcv [Pol.] , Thyrium
[Liv.l, ville (le l'Acarnanie, auj.
dha [Leake],
auj. Zaver-
Thyrides Prom., eup(^t; [Str., Paus.], dans
la Laconie, auj. Capo Grosso, près do
bourg d'Hippula.
Thyrsus fl., dans l'île de Sardaigne, auj.
ÏOristano.
TnYRNAViA, voy. Ternobum.
TiARANTus FL., dans la Scythie, auj. le
Syl, affl. du Danube.
TiARiuLiA, TiofiouXia [Ptol.], ville des Iler-
caoncs, dans la Tarrac, auj. IVay-
gmra.
TiASA FL., riv. de la Laconie, au S. de
Sparte, aftl. de l'Eurotas, auj. la Mi-
si ira.
TiBERLV AUGUSTA, VOy. AUG. TlBEKH.
Tiui-RL\r.iîM [It. A.], ville de la Germanie
1237
TIBERII FORUM. — TIFERNUM TIBERINUM.
i238
entre Julierset Cologne, auj. Bergheim,
Bergen, près de Kônigsdorf.
TiBERii Forum, voy. Forum.
TiBERis FL., é Tîêepi;, TiRRis fPl., Virg.],
TnYBRTs [Virg., Ovid.J, eûSaiç, anc.
Alkula [Virg., Liv., PI.], 'AxèouXo; [D.
Hal.], "AXSac [St. B.], des Apennins à la
mer Tyrrhénienne, le Tibre, Tevere, fl.
de ritalie centrale, qui baigne Rome
et Ostie.
Ttbiscum [Inscr.],TiviscuM [T. P.], TiSivxov
[Ptol.J, Temena, Temesvarinum, municipe
romain, dans la Dacie, sur le kl. Ti-
Biscus, ia Témetz, près des ruines du-
quel s'est élevé Temeswar, Temesvdr,
ville de Hongrie, chef-lieu de comitat
(cercle au-delà de la Theiss).
Seiveri {Nuchricht von SiebenbUrg-Gelehrten^
p. 418) préicnd que les Unitaires possédaient une
imprimerie dans celte ville vers la fin du xti* siècle;
mais les Turcs possédèrent Temesvir de 1552 à
1716, et les enTants du Prophète ne furent Jamais,
si Ton excepte peut-être Tépoque des Zegris et des
Abencerrages, en Esoagne, de bien énergiques pro-
pagateurs de la lumière ni du progrès. Nous devons
donc considérer l'indication fie .Seivert comme er-
ronée, et ne croyons pouvoir reporter l'introduction
de la typogr. à Temes%ir que piostérieurement à la
date de l'expulsion des Turcs.
Németh nous dit en effet que l'établissement de la
première impr. à Temesvir ne remonte qu'à 1709,
avec MathiasJoséfHeimerl comme premier typogr.:
Instruction wie sic/i ein Officier êey PUhrunç d-
nes Transports in Getd- und Rechntmgssaehen xu
verhaltcn hat, Temesvir, bey Matth. Jos. Heimerl;
de 1790 k 1804, l'imprimeur s'appelait Jac. Jos. Jo-
uis.
TiBULA [I. A.], Tîêo'jXa [Plol ], ville de lUe
de Sardaigne)auj. Porto Polio [Rcich.].
TiBUR [Argœo jyositum coîono) [Virg., Hor.,
Liv., PL], TiCoup [Ptol.J, Tiêoûpa [Str.'
% TiCcupîvwv ro'Xi; [PoL], T^Cupiç [St. B._
(Albunej: Aqu.e), ville du Latium, sûr
l'Anio, auj. Tivoli, sur le Teverone,
ville épisc. de la Comarque de Rome.
Avec Ilaym (p. 65) nous pouvons faire remonter
l'Imprimerie à Tivoli en 16'46 : Prancesco Martlo
(Mani), Historié Tiburtine, Tivoli, 1646, in-8o,
figure au catal. Libri de 1861, sous le n» 6271.
TicHis FL. [Mêla, PL], fl. de la Tarracon.,
auj. le Llobregat Menor.
Ticms, voy. Tecum.
TiciNUM [Liv., PL, Tac, Cœs., L A.], Tîxi-
vcv [Str., PtoL], TiCENUM [T. P.], Tfccivoç
[St. B.], Papia [P. Diac, G. Rav.], Ti-
ciNE, Papia [Chr. B. Dion.], ville des
Insiihrcs, dans la Gaule Cisalpine, anc.
résidence des rois lombards, auj. Par
pia, Pavia, Pavie, ville d'Italie, sur le
Tessin; évôché ; université fondée en
1360; bataille en 1525; patrie de Jé-
rôme Cardan.
L'imprimerie remonte dans cette ville illustre à
l'année 1471, malgré les dénégatioos de Sassi, lliis-
torien milanais, trop intéressé dans la question ;
Mauro Boni et Amati prouvent le fait Jusqu'à l'évi-
dence. Voici les titres d<>s deux volumes relevés par
le premier de ces bibliographes : Antonii de Bvr-
GOS tiber super Decreiatium lit, de emptione et
uenditione, I>apie, m.cccc.lxxi, in-4* sans nom
d'imprimeur: t AI che nulla, dit Mauro Boni, si pu6
da me aggiugnere non frovandone noUxia, ne per
conferniala, ne per escluderla. • Mais cet excellent
bibliographe, ayant eu « la sorte • d'acquérir un ex.
du second ouvrage imprimé à Pavie, en l<i71, le dé-
crit consciencieu^ment.
Matthjii de Fbrrariis de Gradi in nonum Al-
mâsoris {opéra medica tivc practiea cum textu
noni ad Aimansorem), Ex Papia, m.cccc.lxxi, in-
fol. max. de 572 pp. k 2 col., en beaux car. ronds,
sans ch., réel, ni sign.» sans points ni virgules,
avpc la ligne transversale comme si^ne de division.
Gel ouvrage n*a pas de titre et commence par l'épl-
tre dédicaioire & Galeaxao Mario Sforxa ; celte épi-
tre est datée • ex Papia die 9 ihsis octobris 1471 •;
à la fin : i?f sic sit iam oîum faciorum laus et gtlal
in infUa secula Meculorum, amë. — Ineeptum per
magistrum marehum de gatinaria àno 1562 dit
17 octobris j finitum in studio de M'^ lohannia
Matthei hui' operis compositoriâ anno 1471 diê
24 septembris (voy. Mauro Boni, Lett, iutla Stam*
pa delPltatia super, 45 et suiv.).
Les imprimeurs de Pavie, au xvi* siècle, sont
Damianus de Gonphaloneriis de Binasco (Damiaa
Gonfalonerii), Antonius Garcanus (Ant« deCarcauo),
dont l'associé s'appelle Zanipo Ripa.
Giacomo de S. Petm (1477), et son frère Fran-
cesco (1478-, Francesco et Nicolao de Ghirardengis ;
Beuigno de Honate, Juliano de Zerl>o; Christoforo
de Canibus et &on associé Stelano de Gregoriis;
Leonanio de Gei 11, etc.
Sur l'énorme quantité de livres que ces nom-
breuses typogr. ont produits. Il n'en est presque
aucun qui ne soit spécial aux sciences, alors fioris-
santés dans la célèbre université, particulièrement
à la médecine et à la Jurisprudence ; c'est avec peiue
que Ton pourrait en relever trois ou quatre appar-
tenant aux belles-lettres où à la théologie» une édi-
tion de la Rhétorique de Cicéron. par exemple,' im-
primée en 1477, par Jacobus de bancto Petro, et un
Breviarium Ronumum, s. d., in-fol., exécute par
Franc. Ghirardengo.
TiciNus FL.. ô Tixtvo;, t7 Ticino, Tessino,
le Tessin, riv. de Suisse et de Lombar-
dic, traverse le lac Majeur^ et afflue
au Pô.
TiernA: [T. P.], Aiftpv*. [Ptol.], Statio Tsier-
NENsis, CoLONiA Zernensium, colonie ro-
maine sur le Danube, près de l'emplac.
de laquelle s'élève auj. la ville d'Orso-
wa, en Servie.
TiFERNUM Metaurense [PL], viUc du La-
tium, auj. S. Angeloin Vado, ville de
la délég. d'Urbino et Pesaro.
TffERNUM TiBERINUM [PL], T(<p8ûV0V [Pt.],
à la source du Tibre^ dans 1 Apennin^
auj. CiUâ di Castello, ville épisc. de la
délég. de Pérouse.
Suivant M. Cotton, l'imprimerie exista dans l'une
ou l'autre des deux villes qui portent le nom de Ti-
FERNXJM à partir de 15S9. S. Angelo in Vado n'a
Jamais possédé d'imprimerie, mais effectivement
Ilaym (p. S22) cite un livre souscrit au nom de Ci-
Tità di Cjstcllo à la date précitée : // seconda lÀ-
bro deU* Enéide d( Firgilio tradotto in votgare
(in versi sciolti). In Cittk del Castello pel Maxzocbi,
1550, in-4o; on attribue cette traducUon à Carlo in-
nocenxio Fnigoni.
1339
TIFERNUS FL. — TINA FL.
4240
Ce livre est-il réellement exécuté I Gtià di Cas-
tello î nous rignorons; est-il le résultat d'une im-
primerie de. passage, comme il y m a eu tant?
nous ricrnorons encore, mais ce que nous savons,
c*est que nous ne retrouvons trace d'imprimerie
qu'au siècle suivant : Mtovi inçeçni meceanici per
gli Stati de* Piinnpi, eon aliri nuovi e varj m-
ereti ornati per utilità e guêto degli attri. In Cktlk
de Casiello, per il Mulinelll, 1028, in-ft*. L'auteur
de cet opuscule serait, suiv. Nella, Franc. Natti.
TiFERNus FL. [Mcla, PI.], t7 Tifemo, pet.
fl. d^lt^lic.
TlGERNUM^ VOy. TUIERNUM.
TiGNUM MoNAST., Thin-le-Moutier, com-
mune de Fr. (Ardenncs).
TiGURiNA Seoes, Tegemsee, voy, Monast.
Tegernsense.
TlGURlNI [Liv.], TiGORINl, Ti^ipioi fSlr.],
[peuple occupant le Tigurinus Pagus
Cœs.], l'une des auatrc grandes divi-
sions territoriales de l'Helvétie^ auj. le
Canton de Zurich.
TlGURUU^ TURICUM HeLVETIORUM, TURIGUM,
TuuHEGi'M, liuy (en grison), Zttrich,
Ztti-ic, sur la Limmat, ville et chef-lieu
de canton de la Conféd. suisse; uni-
Terdité^ biblioth.; patrie de Conr. Gcss-
ner et de lAvater.
Ulrich Zwinglc, le grand réformateur, fat curé de
cette vUlc au commencement du xti* siècle; il fut
tué ii la tête d'une aimée de ses fanatiques coreli-
gionnaires en 153t.
Le premi»^r li\refité par Panier n'est daté que
de \h2Z\ Falkeiistein et Colton reportent la ty^to^r.
& 1521 ; mais un document émané du Panier alle-
mand (c'est ainsi que M. Brunet désignait les ou-
vrages allemands du réilbre bibliogr.)* Annalcn (1er
œlteren deutschen Littcr. (suppl. 110, no 629),
nous permet dp faire lemonler la tyintgr. i Zurich
l une date iintérieiirc : /i»n Kalender mitt sincm
nùwcn ufl stundè vs des hochgelerten doctor iolian-
ni» Kungspergers practic, unnd autist vit sublUcr
êachi mil vil flguren als mû am ncclisten blatl /û*
trtr mcldung flndl, A la {'m : Gctruekt in dcr Kei-
serlichrn sfatt Zurich dtirch iiansen am wasen^
am sampstag nach $ant Lux lag des iars do
man zalt t usent fUnff hnndert vnd aciil iar
(li08i. ïn-U" de 19 pp. avec planches gravi'cs par
Virgile Solis.
Ainsi ce n'est pas à rexcellenl imprimeur Chris-
tophe Fnischouer qu'est dû l'établissement de la ly-
pograpliio à Zurich, mais bien à un certain Ilans
am Waseii, ou piul-étre itasen, dont on ne pQur-
rait citer aucun autre produit typo^r.
Le premier livn* iinpriuié i>;ir Christ. Froschuuer
n'est ciiéni par le P. ïa'. Long (Bibl. Sucra) ni par
I^anzer, mai;» n«>us le trouvons décrit par tYeytag
et par B;iu« r : Paraphrases zu Tûlsch die Epistcln
Sancti Pauli, /. zu Ephesi'irn^ l.zu den PhxUppen'
senif etc. /« Latyn durch Doctuf Erasmum von
lioterdam hiinzlich Oeschribtn, vnd klarlich usz-
getegety durch mHster I^.onem lud Pfaihcrren
zu Eynsidicn gentil ch dem Latyn nach vertUscht.
Zurich, lh2l, ni/i-» de 300 p.
ImI plu|iarl des nombreux traités d'Llrich Zwingle
furent imprimés pour la premiî re fois à Zurich,
ainsi que ceux d'CEcolampade, son disciple (voy.
Paiiter. vili, 30~).
Kii 1528, apparjlt un nouvel imprimeur, Jacobus
Ma7.o(.hlus.
Lu assez grand nombre do livres en français, eu
anglais, en dialtcle romansclie, etc., seul publiés
à Zurich an xti« siècle; nous clterooi : Jolm Har-
ryson. Yet a courte at tht Bomytke Poxe, larkh,
01i%er Jacobson, 15)3, in-10 goih. Crtte satire est
sénéralement attribuée k John Baie, éféqœ iTOHory;
Lowndes en lait la description.
Une Bible en anglais est imprimée en 15M, Ib-
fto (P. Le l^ng, BibL $aera. 1. p. ASO).
La première traduction de la BiBi.e en griioo j
est publiée en 1657, in-8«, par II. Haraboier.
Conrad Gessner, nous l'avons dit, était de Zurich,
et ses excellents travaux scientifiques et Ubliogr. y
fnrent tous Imprimés et réimprimés au milieu do
XYi« siècle (voy. Bauer, II, p. 25-26).
TiLA, TiLLUM, Thiela, THid, pet. ville de
Hollande (Gueldre)^ sur la ht. droite
du Waal.
Imprimerie en 1058 [Fallc] : Aran et TUwâ» tra-
gœdia. Thila, 1058, in-4o. Bauer et le catal. lans-
son-Waesber^he (Amst., 1078), nous donnent les
titres de plusieurs vol. exécutés à Tbiel, antérieive-
ment h 1078. En 1088, un imprimeur aUemaod non-
mé Frédéric Jansx s'y établit.
TlLAVENTUM FL.. TiLAVENTUS [PL], TlUA-
biNTE [T. P.], il. de la Yenétie, auj.
t7 Tagliamento,
TiLENA, FiLENA [T. P.], TlLECASTRUM^ lOCa-
lité des Lingoncs, aans la Gaule Lyonn.
ï, auj. Til'Chatd, bourg de Fr. (C6te-
, (f'Or).
TiLETUM^ Thieli, ville de Belgique (Flandre
Occid.).
M. de ReifTenberg fait remonter le premier éta-
blissement typogr. de Thielt A 1793.
TiLiuM, TelU Teglio, bourg de Lombardie
(Milanais).
Tilli:m prope Senouas, Le Thciî, commune
de l'arr. de Sens (Yonne); plusieurs
comniuues de Fr. portent encore ce
nom.
TiixKUM [T. P., G<î0. H.], Pons Tiluri
[It. A.], sur le tl. Tilihi.s, station de
Dalmatio, auj. Triyl, dans le cercle de
Spalatro.
TiMAcm s FL., le Timoky riv. de Servie, affl.
du l)anub(*.
TiMACUM, 'Jîaaxov [Pt.], TlMACUM MAJfS [T.
p.], localité de la Mœsio, sur le fl. Ti-
macus, auj. Iperik, Ispcrik, bourg do
Senie.
TiMAUM M, PnNs >Evi.f:, vilIc dc la Tarra-
coii., auj. Pucftla de iVana [Reich.j,
dans les Astunes.
TiMAvrs IL. [Virp:., PI.], Tlptauc;, il. de la
Vénétie, auj. t7 Timavo, se jette dans le
golfe de Trieste.
TiMiNA, Demmin, voy. Dkmminum.
TiMiLM, TiuMiiM. Thun-I' Évalue, bourg de
l'arr. <lo Cambrai (Nord).
Tina fl., Tîvva[Ptol.l, fl. d'Angleterre, à
l'extrémité E. du mur d'Adrien, la Tyne,
qui sépare le Nortliumberland du Dur-
124i
TINiE OSTIUM. — TOLETUM.
i242
hamshirc^ et afflue à la mer du Nord.
TiN.€ OSTIUM, Tynemouth, \ille d'Angle-
terre, à l'E. de Newcastle.
TiNcoNciuM [I. A.], station de la Gaule
L}onn., sur la route de Bordeaux à
Aulun, Sancoins, pet. ville de France
(Cher), suiv, d'Anville.
TiNGENTERA, TlNGENTERATUM, TaHfa, pet.
ville d'Andalousie, sur le détroit de
Gibraltar à l'O., en face de Tanger.
TiNiA FL. [PI.], tU%ç [Str.], dans l'Om-
brie, auj. la Timia, passe au S.-O. de
Spoleto.
TixiNiuM, voy. Arbuda.
TiNiTiAcuM, Thenezay, bourg du Poitou
(Dcux-Sèvrcs).
TiNURTIUM CASTRUM [1. A.], TORNDSIUM, TeR-
NusiuM^ ville de la Gaule Lyonn., auj.
Toiimus, ville de Fr., sur la Saône
(Saône-et-Loire); patrie de Greuze.
TiPARMus Ins. [PI.], Spezia, Spetzia, Sou-
lidja (en Turc), île de Farchipel (Spo-
rades occid.).
TlPlIERNUM, voy. TiFERNUM.
TfRANiiM, Sondrio, pet. ville du Milanais,
chef-lieu de la Valteline, sur FAdda.
TiRiscuM, Tip((TXGv fPt.J, ville de la Dacie,
auj. Tirgusil, Tirguschialvi, bourg de
la Valachie Occid., sur le Schiul.
TiRLEMONTiuM, TiRLJîMONS, Tirlemont, ville
de Belgique (Brabant Mérid.).
Imprimerie en 1811, le premier typogr. 9'appelle
Fauconnier.
TisiANiTs KL., voy. Partiuscus.
TrsSA, Tfaaa IPtol.], Ti'aaai [St. B.], ville
du Nord de la Sicile, auj. Randazzo,
ville de rintend. de Messine.
Titus kl., t(to; [PtoL], en Dalmatie^ auj.
t7 Kerkd.
TiTTLNTiiM, Stagnum, Stogno, pet. ville de
Dalmatic (cercle de Raguse).
TivEKTON, ville d'Angleterre (Devonshire)i
L'imprimerie remonte en ceuc ?illc à 1750, dit
Dayidson ; en 1700, lo typogr. en exercice s'appe*
Jait J. Purkhouse.
TiviscuM, voy. TiBisr.uM.
Tiza kl., voy. PARTHISr.US.
Toarcilm, vov. Thoarcium.
ToBiNiuM, Zopfingen^ pet. ville de Suisse,
dans le canton d'Argovie; belle biblio-
thèque.
ToBiiis KL., To'êio; JPtol.J, TuBius, fl. de la
côte 0. d'Angleterre, auj^ le Towey,
Towy, fl. du pays de Galles, se jette
dans la Manche.
ToBOLiUM, ToBOLSKA, Tobolsk, villc de
l'Empire russe, en Sibérie.
LMmprimerie remonte à 1780 : trly$t^s préura»^
cz^ftisczijsià V Jporenu (Der Irtych in die Hippo-
krene venvandelt : Eine Monatsichrifl, herausge-
gelien Ton der Tobolsker Obervolksschule). l«r
JBtirg, von Sept. 1780. — Aug. 1700. Tobolsk, 13
cah. tu 8°. Premier livre imprimé en Sibérie
(Eberr, 10547).
TociAcuM, TouciAcuM (xui* siècle), Thoucy,
Tomy, bourg de Fr. (Yonne).
TœsOBIS fl., Toiffoêi; [PtoL], CONNOVIUS,
fl. du pays des Ordovices, dans la Bri-
tannia, auj. le Conway, dans le pays de
Galles [Camden].
ToGGiUM , ToGGENBORGUM , Toggentnirg ,
bourg et anc. château de Suisse (can-
ton de St-Gall).
L'imprimerie a-t-elle réellement existé dans cette
petite localité 7 Nous ne pouvons l*anirmer, mais
nous devons signaler une impression que nous trou-
vons portée au catal. Dubois (II, 074!) : Von denen
Frepheiten (sic) und GerecMigkeiten der Graff"
schafft. Toggenburg, 171S, in-4o, Ce livre nous
est complètement inconnu, et le Utre lui-même
semble légèrement estropié.
ToGisoNus fl. [Pl.],fl. de la Vénétie, auj.
Fossana Paltana [Graësse] .
TOLBIACUM, TOLPIA [Tac], TOLPIACUS, Vt-
cus Supenorum [Anton.], Tulbiacensis
Civrr. [Gr. Tur.], Tulpucum ICh. Car.
Mart. a. 725], Tulbie [Tr. d^Aimoin],
Tolbiac, ZidpichfZiUch, ville de la Prusse
Rhénane (rég. de Cologne); victoire de
Clovis sur les Allemands, en 406.
•
Tolca FL., la Touque, pet. fl. de Norman-
die.
Tolentinum, Pagus Tolentinus, Tolentino,
sur le Chicti, ville d'Italie (délcg. de
Macerata).
Tolenus fl. [Ovid.J, fl. du pays des Sa-
bins, dans le Latium, auj. il Turano,
affl. du Velino.
Toletum fLiv., I. A.l,TwXvirov fPt.l, Tnou-
LÉTE fClir. de S. Den.|, ville des Car-
petani, sur le Tage, dans la Tarracon.,
auj. Tolé'iet Toledo, ville d'Kspagne,
chef-lieu d'intend. (Nouv. Castille), ar-
chevêché, dont le titulaire est primat
d'Espagne; admirable cathédrale; uni-*
• vcrsité célèbre, bien déchue auj.; con-
cile de 62 évèques en 633, un autre en
683 ; patrie de Garcilasso de la Vega.
De ravis unanime des hililiogr., IMmprimerie fut
introduite à Tol?:{le en 14S0 par Pillustre cardinal
Ximonès de Ci^neros. D. Dion. Hidalgo, dans l'ex-
cellente édition (|u*il a donnée de l'ouvrage clas*
siquc de Mendez, en 1861, siiçnale cependant un
incunable à la date de 1A80, qu*il attribue aux presses
de Tolède ; ce volume, conservé à la biblioth. pro<
4243
TOLLEGATiE. — TOLOSA.
ilU
Tinciale, est sans titre; mais voici comment le
décrit Cirlos Monroy,consprTateur de cette biblioth.t
■ Este es trasiado bien i fielincnte sacado de un
coademo de L«yes que los muy poderosos principes
k» Bcyes nue»tros seflorcs fecieron é ordenaron en
las certes de la muy noble cibdad de Toledo escriplo
en papel ■
Ce vol. de 28 (i. est bien imprimé en goth., sins
ch., réel, ni cap., mais avec signât.; il ne porte pas
fie lieu d'impression, mais. Payant coUaiionné avec
le Confutaiotium errorum de 1480, dont nous al-
lons parler, D. Barth. J. Gallardo a constaté l'iden-
tité des canicièrcs qui servirent à Pimprenion, et
sur le premier feuillei bianc du livre, il a consigné
le résultat de son contrôle :
1080.
l En Zamora
por Anton de Zentevera î
No:
Toledo : Por J. Vasquex.
Il semble donc acquis à Phistoire de la bibliogra-
ghie, de par Pauiorité amplement suffisante de Gai*
lardo, que Pimprimcrie remonte à Tolède à Pannéc
1480; que le proto-iypogr. est Juan Vasques, et que
te premier livre Imprimé peut être intitulé : Leyes
onioiN/iLcs dt loi Rfyes de Egpafia registradas
porD. Diego Voiouei ChaneiUer. S. 1. Ib80,in-a*(?).
Vuici, d*après i'eiempl. conservé ■ en la libreria
del convento de San Pablo de b ciudad de Vallado-
lid B, le titre exact du Confuiatorio de i486 : Con-
FUTATORiUM ERKORDM cotitra clavet EccleMic nuper
ediloriem (sic) explicU féliciter. Fuit auletn eoH-
fecium anno domini hcccclxxviii per Reverendum
Magistrum Petrum Ximene» de Prexano, tune
canonicum toletanum ; et fuit imprestum Toleti
per venerabilem virum Joannem yatquii anno
dài M.cccc 85. Pridie Kal. Augitêti : prefato Ma-
gistro Petro jam Episcopo Pacenti, et similUer
regnantibua tu Regno Coâtelle et Legionit^ Arago-
nie et Sicilie, Sereniss. ac christianis». Regib. Fer-
nando F» et Elisabeth. In-fol. et non point in-4o,
comme le dit Pr. Marchand.
En lîilfti, un nouvel imprimeur tolédau apparaît ;
il se nomme Juan Tellez, et non Teller, comme le
dit Maitlaire.
En 1498, arrive de Valence un typogr. allemand
du nom de Pedro Ihigembach, lequel imprime, par
ordre du grand archvv. de Cisneros, le célèbre Mi-
tAL MUZARABEenl500.
En cette même année 1500, on signale de non-
veaux typographes, Garcia de la Torre, et Alonso
Lorenzo, que l'on a cru d'abord n'avoir été que li-
braire.
Au xvic siècle, nous trouvons : Juan de Villa-
auiran, Gaspardo de Avila, Michaele de Eguia, Joan
e Ayala, Fernando de Sancta Catalina, etc.
ToLLEGALE [I. Hier.], peuple de la Gaule
Cisalpine ; le nom s'en retrouve dans
Tehjate, bourg des environs de Ber-
game.
ToLNENSis CoMiT., le Comitat de Tohii, en
Hongrie.
ToLONUM, TuLLONUM, TouIoii-sur-Airoux,
bourg de Fr. (Saône -et -Loire).
Toi.osA, Toiosa, ville d'Espagne, chef-lieu
de district, dans la prov. de Guipuscoa^
sur rOria (Bisca}'e), fondée au xiii« s.
L'imprimerie remonte en cette ville au xv* siècle,
disent quelques auteurs; mais la simultanéité de
l'établissement des premières presses, à quelques
années près, et Pidciitité des noms ont donné lieu
k de regrettables confusions, et engagé bien des
bibliographes à porter à l'actif de la Tolosa d'Es-
ggne ce qui appartient à la Tomlomâe înagâm
qui devait augmenter encore les incenitiidesta
écrivains spéciaux, c'est qu'on grand noahre et
livres espagnols sont dus aux premiers aielicnlM*
lousains; un médecin distingué de Touloose, le IK
Desbarreaux-Bemaid, s'est chargé d'éclaircir ces té-
nèbres.
C'est à 1488, que certains blbliogr. foat remoMcr
la typoxraphie dans la ville de Tolosa« J^wi
disent 1489; d'autres enfin, et noiis somifs da
nombre, soutiennent et prouveront au beiaén qai
l'imprimerie n'a Jamais existé au XT« sîède dMS
cette petite cité biscayenne, et que tous ks Unti
cités par Mendex et D. Dion. HldatgfK par Gallaria
et D. Sancho Bayon, et Zarco de! Vallr» ponent k
nom de Henry Mayer, llmprimenr aUemaiM de Ta»
lonse, ou ceux de Juan Parix et d'BMerao détail
dont nous reparlerons à Part. Toiota TeetomgMm,
Un bibliogr. accrédité. Joie Felkilo de CaaiiBs
Barreto y Noronha (sic), auteur d'une inlércinff
dissertation sur la BibUoteea naeianale de LiibH»
est exactement de cette opinion, qu'il motive for-
tement» et conclut que tous les livres, «aaus csce^
tion », qui portent la souscription de « TOUOSA ■,
au XV" siècle, sont exécutés à i Toulouse»,
Mais lleindrick Mayer, mais Parix ou dibit,
n'auraient-ils pu simultanément organiser et diri-
ger un établissement typogr. sur les deux Tcrsaots
des Pyrénées? L'A lleuiand Mayer, jpar exemple, éiail
bien capable d'imprimiT, au mois dViciolve U0,
des comment, latms sur la Cité de Dieu de 9L As-
Sustin, et quelques mois après, au commenceaKBC
e 1489, il aurait donné h Tolosa de Biscaye « te
Coronica deEspana^l Les typogr. du xw siècle
ne nous ont pomt habitués à ces tours de fotee;
ceux surtout qui, comme Mayer et Parix, miiaîoo-
naires expatriés d'un art nouveau, arrivent dans aa
pays dont les mœurs, la langue, les lois leur soot
étrangères, ceux-là doivent évidemment renoooiitr
Elus de difficultés dans les transactions, et leur ba-
ileté pratique, si extraordinaire qu'elle fût, ne poa-
vait aller Jusqu'à rendre faciles, au xve siècle, leseom-
munications entre Toulouse et Tolosa ; la Bbcaye ne
pouvait donner la main au Languedoc qu'en passnt
par-dessus cette barrière in franchissable qui sim-
pelle les a Pyrénées », et le mot absurde de Louis
XIV n'était point encore prononcé.
D. Pablo Ciorosabel, érudit de Tolosa, a du reste
établi : que la ville de Tolosa était de trop amoe
importance au xv<? siècle pour posséder une impri-
merie dont les produits n'auraient point trouvé de
débouchés ; que la ty|iographie ne pénétra dans le
Guipuscoa qu'à la fin du xvii* siècle ; que le pre-
mier imprimeur arriva de Santauder vers 16M,
mais dépotir\u de matériel, et que ce fut uncerlaio
Martin Ugarte, introducteur de la typoyr. à Saini-
Sébastlcn, en 1607, qui obtint le titre et les pri«i-
léges d'imprimeur pfjur toute lajprovlnce^ qn^nfin
Tolosa n'a Jamais possédé d'imprimerie avant le ni-,
lieu dir xviir siècle, et que le premier typogr. qui
s'y établit alors s'appelait D. Francisco de bi Lana;
nous voilli loin de l'absolutisme des cootradictesn
du Dr Desbarreaux-Bernard.
Tolosa Tectosaguvî [Cœs., PL, Mêla], Te-
Awaca [Slral).], ToXwca [Ptol.], Tnoijosi
[1. A., Gell.J, anc. Paujidïa [Mart., Si-
don., Ausoii.], Tolosatium Civ. |Not
Imp.], ÏHOLosA, Tvlysa IMonn.MéroT.j,
TiioLosE [Chroii.J, Toulottëe, ville de
Fr., chef-licu du dép. de la Haute-Ga-
ronne^ sur la Garonne^ anc. capit. des
Tectosaj,'c8, des Visijçolhs, puis du roy.
d'Aquitaine , enfin, jusqu'au xni« siècle
chct-licu d'un comte indépendant; bi-
bliothèque importante, académies^ etc.
Le premier livre imprimé à Toolooseï qui porte
1245
TOMI. — TORGAVIA.
i246
une date certaine, remonte à 1A76 : Bepetitio «o-
lemnis rubrice de fidc initrumeniorutn, édita per
exccUenlixximum virum cl furVi ufriusque monar-
cham divum dominum Aiidream Barbattam, SI"
culum Metmnensem; à la fin : Clarts$imi Juris
vtriusqiie miutnrcc ac tereniMsiml régi» Arago-
iium. rtc. Xobilis consiliarU, Do, Andrée Barba-
lie siruli, de Fide instrumentorum êotemnis re-
peticio Tholone ctt imtfressa, m Caleuda» Julii
M.ccccLXXVi, finit féliciter. Petit in-fto goth., de
110 rr. dont 2 blancs, en t6te et en queue, de 27 I.
k la page entière, sans ch., r(^cl. ni sign.
Deux ouvrages imprimi^s sans date, mais avec les
mCmes raracières, sur un papier identique et portant
li'S mêmes filigranes, sont donnés par le D** Deabar-
reaux-IkTnard comme antérieurs au Rarbatia; c^est
d'abord une Somme de Joanncs Andréas, le Juris-
consulte bolonais : {l)$ia e»t êûma iohU Andrée
brcMis et \\ vtdis ordincUa, xnp. secundo dccritaliûl
Aute/jj dicat aliquid de proi'csêu indicii, In-t"
gotli. de 2 S rr., dont deux blancs, à 23, 25 et 20 1.»
sans ch., r(^:l. ni i»ign., divisé en deux parties, dont
la seconde contient le comment, sur le iv" livre des
Décrétalcs.
Le second vol., sans date, est : Spéculum Sa*
pieniie beali CirilU, Epistopi. In-ùo de 120 fr., dont
le premier blanc, de 20 lig. à la page entière, saus
aucune marque typogr. be premier de ces incu-
nables toulousains nVst pas cité par ilain ; le second
est donné par lui, sans attribution de lieu dMmpret-
sion, M>us le n* 5900.
LMmprcssion de ces trois volumes est attribuée
par M. D.-Bemard à des ouvriers de Schoarrcr, qui
aurait pu fonder à Toulouse une succursale ou
même un établissement typogr., à la tOte duquel il
aurait placé un de ses ouvriers. Nous croyons que
Schœfrcr avait autre chose à faire, mais ilesterfec-
tivemcnt fort possible qu'un de ces ouvriers typogr.
de Mayencp, chasséa^de la ville par les heureux oa
terribles événements de lft02 (nou.^ disons heureux^
puisque la diffusion des bienfajts de l'imprimerie en
fut la conséquence), ait rail séjour pendant quel-
ques aimées dans la grande cité du Midi, et de là
soit passé en Espagne ; cette hypothèse n'a rien qui
choque la vraisemblance.
En 1^79, apparaît à Toulouse le premier nom
d'iniprinieur: c'est Jean rAllemand,ou plutôt Johann
l^rix de Aicmania, que plus tard nous voyons asso-
cié, |)our l'exécution de livras célèbres espagnols,
avec un Espagnol du nom d'Estcvan (llébat; le pre-
mier produit de ses pressi's qui porte son nom est
un traiié rde Clericis Concubinariis », de Jean AI*
fonse de Bénévcnt; il porie à la fin : Et Mie finit
pvesens de Clericis concubinariis tractât uIum ab
eximio sacroriim canonnm lo, de Beneuenlo^ doc*
torc^ utqnc unum de quatuor cal/teUris scole Sala-
mantice actu régente ad profcctnm fidetinm $alu-
brilcr ordinaiu.% imprimente 3lo lo. Parix de
AimanicL, Tliolu.ne^ »ub anno Ctiriiti tf.ccccLXZlX.
In-fin gotli. de 30 ff., sans ch., réel, ni sign.
Turmi les livres espagnols exécutés |)ar Jean Paiix
et E>tevnn Clébat, nous ne devons pas omettre luie
célèbre ci précieuse édition de la Mblusikc. à la date
de 1^89 (voy. U. S. Rayon et Z. del \allr, Ensayo de
una Bibl. Esp,j tom. 1, col. 919).
UieniOt arrive à Toulouse un dos plus illustres i:n-
priineurs de la cité, Henry Maycr, l'Allemand. Celui-
ci paraît débuter, en 1ÙA9, i>ar un tnité intitulé :
Summula Magistri loannis. A la fin: Famosisaimi
bonarum artium ac pMiosopfiie monarclie Pari-
sicnnis magistri loannis di'. magi\liis summula et
Pétri llyspani gloxiile exactissime ai. mcntem
dortoris sublilis frlici »ydere fliùunt opéra et im-
pensa magiUri llenria Maucr aimant. Anno sa*
lutis nostre w cccc'* LXixviijo die xxij, menais
aprilis i Pâques tombe le 0 avril). Pet. m-rol. gjtli.
à 2 col. sans ch., ni réel., avec sign.
11 donne la même année un livre célèbre, la pre-
mière traduction française de PImitation : Cy co*
mance le Hure tressalutaire \\ de la YmiladÔ Jliesu
Clirift j mes \\ prisement de ce monde, première \\
DICTIORN. DI GÉOOI.
mil eompou en latin par saine 1 1| bcrnard ou par
autre deuotc perlsone. alribue a maistre iehan
ger\\son chancelier depari.^ et après \\ translate
en francoys en la cite |j de T/iolouM:,
A la fin : Cy flnist imprime, a Tlkolose\\par
maistre henric ntayer alamàllati de grâce mit,
Cccc.LXZXviii. I Et le xxviii. ionr de May, lo-bo
S th. de 152 ff., cbifTrés au ro seulement au milieu
la page; les cahiers de 8, a p pour les S premiers
livres, et A.-D, pour le a* (cit. Miciielin, 1^G4\
M. Uesbarn'aux- Bernard ciic cinq exempi. de ce
précieux incunable; la Bibl. Imp. a le bonheur d'en
posséder un.
En 1491, dit M. Desbarrcaux-Benard, arrive à
Toulouse im nouvel imprimeur, Jean de Guerlins,
ou de Gherliiic, dont nous avons déj) eu plusieurs
fols l'occasion de parler ; s jus pouvoir affirmer
l'exactitude de la date que donne par hypotlù-sc le
bibliogr. toulousain, à l'exécution des Ordonnances
du Boy touchant lajustl-e du pays d-t Languedoc^
nous dirons qu'elle doit être antérieure à 14'j:i, date
à laquelle nous avons vu J. de Gherlinc introduire
la typogr. & Braga.
Parmi les (irincipaux Imprimeurs toulousains du
xvi* et xviie siècle, nous signalerons : Jean Grand-
Jean (Joan Gran Joan) , Eust. Arn. Guilhem du
Boys, J. Damoysel, Nie. Vieillard, Ant. André, Guy-
Boudevilie, et les Coloraiex, grande famille de typogr.
qui rayonne pendant deux siècles sur Pimprimerie
toulousaine (Jean, Arnaud, Guillaume, Ix>uis, etc.),
J. MafAré, Hobfrt, J. Jngou, Pierre Bosc, d'Estcy,
Jan Boude, enfin J. E. G. Pech et J. Dom. Cainusat,
Le roi, par édit du 11 mai 1022, fixe à douxe le
nombre des imprimeurs autorisés pour la ville de
Toulouse I cet édit e^t confirmé par Parrét du con-
seil de \l%t\% le nombre des imprimeurs est réduit à
10 par l'arrêt de 1739, et le rapport foii k M. de Sar-
Unes donne les noms des titulaires en 1704.
ToMi [PI., Stat., I. A.}, Toai; [Sir.], T6;xoi
tPtoi.] ville principale de la Scvtbia
linor, auj. TomiswoTy JegniPatigoiao[x
Eski-Pimjana (des Turcs), ville de la
Rouméiic^ dans le pacn. de Silistri,
avec un port sur la mer Noire; lieu
d'exil d'Ovide.
ToNGARLOA MoNAST., Vabb. de Tongerlooy
de l'ordre de St-Benoit, dans la petite
ville du même nom^ située dans la
prov. d'Anvers.
lie 53e vol. des Acta Saiictorun recueillis par les
Bolkindlstes fut imprimé dans ce monastère; il est
classé dans coite immense collection comme sixième
vol. d'octobre. Quand « the extravagancies of the
Frenelï Revotutianists •, dit assex iri-èverencieiue-
ment M. Cotton, forcèrent les moines à fuir leur
communauté, et à chercher asile et protecUoii Ik l'é-
tranger, les éditeurs des ACTÀ SAricTORi'M furent.ac-
ciieiilis à Tongerloo par un supérieur du nom de
Godefroid lleniiann, qui leur donna les moyens de
poursuivra avec calme leur effrayant travail ; ce 53*
vol., publié en 1795, est devenu d'une rareté in-
signe.
TONGRI CiVIT.VTlS FoNS [PI.], VOV. AqU.E
LUVIENSES.
ToNsus PL., t6v^.; [Plol.], fl. de la Thraco,
auj. le Timdscha, Tancza, afflue à la
Maritza^ près d'Andrinople.
ToRciAcuM, Torcé, bourg du Maine (Sar-
the) = Torcé-en-Cfiarnie, commune du
dép. de la Mayenne.
ToRGAViA [PertzJ, Argeua, 'ApYiX(a [Plol.],
40
4247
TORIALLUM. — TORNOMAGENSIS VIGUS.
4248
ToBGA, ToRGJE^ ToTgou, sur l'Elbe, ville
de la rég. de Mersebarg, et de la prov.
de Saxe (Prusse).
Falkenstein ne fait remonter qv^ 1397 la typogr.
dans cette ? lie, célèbre par la publication quy ût
Luther, en 15S«S des articles qui servirent de base à
la confession d*Augsbounr; nous reportons Pimprf-
merie à tSM : Prideriei WiUiHmi Saxoniœ DueU,
Adminiâtr, EUetor. Precaikme» pfa, eonçtaia et
9u,n»ma quotidie pietate usurpatœ. Torgauiv, 150^
in-4o, livre fort rare, nUmpr. ï Lelpsig, en 1005, in-
12 (voy. Vogt, p. 5M, Bauer, 1, p. S20, etc.). Les vo-
lumes A la date de 1597, que probablement Falkens-
tein a tait en vne, sont décrits au ManuH^ tom. III,
col. 1241 : If. Luther, ConcUmeâ, in latinum
temumem a M, Johanne fVenckelio (rattuetœ.
Torgc, 1597, 2 vol. in-fol. (un exempl. sur vélin est
conservé i la bibl. gr.-duc de Gutha).
Le nom d*ARGELiA figute I la souscription de
qnelqu«>s livres : P. Nagel. Ander Theti deê im
1618 JÙhre erscMenen cameten, Argelic, 1019,
in-fto (Bibi. Pulkovensis, p. 293).
ToRiALLUM, Tùurlaville, bourg de France
(Manche).
TORINNA, TORENNA, VOy. TuR£NNA.
TORNACUM NeRVIORUM. CiV. TURNACENSIUM^
TnoRNUA [Frédég.J, anc. Bajanum^ Tvr-
NAco [Monn. Mcrov.]^ Domik, Doomik,
Ibtfmot, ville de Belgique, sur l'Escaut,
cbef-lieu d*arrond. (Hainaut), biblioth.
de 27,000 vol.
Tournai, dit M. Van der Meersch, est la pre-
mière ville de Hainaut qui ait accueilli rimprlmerie.
M. Dclmotte {Bibl. belge^ t. 1, p. 54) dit que ce fut
en 1519 qu*on y dressa la première presse, mais cette
allégation n*est point soutenable; en 1532, un li-
braire de Tournai, Jean de Laforge, fait imprimer &
Anvers, chez Martin Lempcreur, la Complaincte de
la Terre saincte ; 8*il avait eu sous la main une
typogr. locale, il n*aurait point eu recours & des
presses étrangères ; Falkenstein donne 1557 comme
date de rintroduction de rimprimorie, et M. de
Reiffcnberg la reporte seulement A 1010.
Nous citerons : PMI» Itovfnius de Mitsionitnts,
Item Eusebi PampMli opuscuia Xi F [edenteSir-
mondo). Item Joann» Coçnati de naturali Dei
cogniiione et animi immort alitale et de Dei jus-
tititu Tcniaci, 1597, in-8* (Cat Ileinsius, p. 04).
Le livre sur lequel M. de Reiffenberg base sa date
de 1010 ebt probablement relui-ci : Lei Tons, ou dis-
cours sur les modes de Musique, et les Tons de
l'Eglise, par Pierre âtaillart. Toumay, Nicolas
Laurent, 1010, in-^io; à moins que ce ne soit t La
Vie du bienheureux Jean de Sagahun, de tordre
des frères Ermites de 5. Augustin, Tournai, 1010,
in-12.
Quelques années plus tard, vers 1035, nous trou*
vous, à Tournai, un imprimeur bien connu de la
Belgique, nonim<^ Adrien Quinqué; c'est lui qui
donne, en 10:i9-54, le gmnd ouvrage de J. Mal»
bnincq, de Morinis et Morinorum rébus, 3 vol.
in-ft«.
Nous citerons encore dans cette ville, au xvii* siè-
cle, Charles Martin et Lesainct.
Lors de l'urrét du conseil, en date du 21 Juillet
1704, Tournai {«ppartenait momentanément A la
France; aussi figure-l-elle parmi les villes qui sont
autori5ées à conserver deux imprimeurs.
L'un des premiers imprimeurs de Fcrrare, Johan>
nés de Tornaco, était un enfant de la ville dont nous
venons d'ébaucher l'hist. typogr.
ToKXATEs [PI.], peuple de la Gaule Aqui-
taine^ habitant le terroir de Toumay
(ToRifAcuiff), bourg da Bas-AnnagiuiCy
près de Tarbes (Hautes-Pyrénées).
ToRiVEBECENSEs, Towmehem, bourg de l'Ar-
tois (Pas-de-Calais).
ToRNENsis ComT., le CcmUat de Toma, en
Hongrie (cercle en-deçà de la Theiss).
ToRNODORUSy voy. Ternodorum.
ToRNOMAGENsis Vicus [Greg. Tur.], Ttr?-
NAcoT [Monn. Blérov.]^ Turno, Turno-
NOM^ TuRNONiuif^ IVmmoii, ville de Fr.,
sur le Rhône (Ardèche); anc. comté;
parait remonter au vu* siècle.
Cette ville, disent Falkenstein et Gottoiiv poaaèdc
une imprimerie depuis 150b; nous crovons ce rca-
aeignement eironé, oo du moins ooas igoomos ab-
ioloment sur quel titre ces biblkignirties se fondent
pour Justifier leur allégation ; cepemtant nous troo-
vons quelque chose à dîie à ce siîyet. Le eèKbre ool-
1^ des Jésuites de Toumon fat fondé en lS«t par
riiluitre archevêque de Lyon, Fran^oli^ rardinél de
Toumon, qui mourut en ISdS, à Tige dip 73 ans ;or,
dans un livre publié en i^eStVAntimohmmucre»'
pomaes que Th, de Beu faUt àVIdMmaMée» de deus
easts et six proposées aux ministres d'Bseosêe pmr
M. Jan Hay^ prof» sseur ordinairt en f/kéufofte en
l'universui de Tournon, Toumon, par daiide M-
cbel. Imprimeur de runiversité, 13M8, In-a* •, Ttm-
teur, John ilajr. s*esprinie ainsi dans la prélbce :
« Je me sais enfin délibéré de mettre ce mien petit
labeor soubs la presse : mesme qae noas ea aalooi
Icy maintenant une si belle cofitodité par le moyen
de nmprimerie que Monseigneur de Towmon y n
faiet nonuetlemcHt dresser vour la phii nande dé-
coration de son académie. » Ceci semblerait indi^er
textuellement que rimprimerie a été introdaite à
Toivnon par le cardinal, c*est-k^re antérieurement
à 1502; nous livrons cette observation pour ce
qu'elle vaut aux réflexions sagaces d'an éradit bi<
bliophile, M. Anatole de Galller, qui habite le pys,
et est, mieux que qui que ce soit, à même de fouil-
ler les archives locales et d'élucider cette questkm
difficile.
M. Anatole de Galller a bien voulu nous écrire
plusieurs lettres au si^et de la typogr. du Viva-
rais ; nous l'en remercions et nous embressons d'en
tirer parti. Suivant lui, le premier livre imprimé
avec date certaine à Tournon remonte seulement à
1586 ; il est cité par les frères de Backer dans la Bi-
biioth, des in'ivains de la Société de Jésus : Uni-
versitatum totius orbis et ColUgiorum omnium
Societatis UbeUuSn nunc primum in lucem editus^
opéra Franc, Caiiidj, artium liberalimn in AcadC'
mia Tumonia Magistri, Tumoni, apud Ttoomam
Bertrandium, 1»»6, in-S*» de 61 pp. sans l'Index ; les
frères de Backer ajoutent que John llay paraît avoir
eu part A cet ouvrage.
A la date de 1588, la typogr. prend un grand dé-
veloppement, dû i la concurnrnce de nombreoacs
imprimeries. Nous avons déjk vu Claude Mlchd
et Thomas Bertrandi, nous trouvons encore au
même temps Guillaume Linocier ; tiois imprimeries
P'«ur une ville de cette mince importance, c*e>t un
bit remarquable i cette époque, et qui témoigne
Incontestablement de l'impulsion vigoureuse impri-
mée par les PP. Jésuites aux études littéraires et
surtout A la schol^stique.
Utons encore une édition latine des Confessions
de S, Augustin, Turnoni, apud CL Michaêlem, 1588,
in-8*»; à la même date et du même imprimeur!
Thésaurus rerum et verborum VirgitU^ in Acadc-
mia Turnonia Soc, Jesu, collectusy in-8*, etc.
En 1595, nous signalerons Jacaues Favre, • li-
braire en Avignon • , qui vient faire imprimeries
Œuvres chrestiennes de feu dame Gabrielle de
Coignard, à Toumon (voy. le Manuel et le cat. a-
4249
TORNUCIUM. — TRAJECTUM.
i250
Songne), mais nous ne pensons pas quMl ait fondé
'établissement typogr. dans la Tille; cependant
c'est encore à son nom qu'est souscrit, en 160 1, un
Tol. qup client le P. Le I^ng et Ip caU Secousse s
And. Basset, tnâiitutio, PHvd, et Slat, Universi"
tdtis Falenciœ» Turnoni, 1601, in-4".
Nous trouvons encore trace de rimprimerie de
Claude Michel, en 101 H; un peu plus tard, nous si-
giialerons un nouvel imprimeur du nom de Laurent
Durand.
Tournon ne figure pas aux arrêts ^ conseil de
170/k et de 17S'.^ non plus qu'au rapport fait à M. de
Sartines, en 176<k.
ToRNuciuM, ToRNusiuM |Charta Ladov. Vil,
a. i 176J, voy. Tinurtium Castrum.
ToRNuciuM, ToRNAY, auj. Toumy, com-
mune du Vexin (Eure).
ToRON^us Sinus, Topwvioxi; xoXiroç, golfe
de la mer Mgée, sur les côtes de Ma-
ccdoine, auj. Hagios-Mamos ou Golfo
di Kassandhra.
ToKPATUii, voy. Derbatum.
ToRsiLTA, Torshella, Torshsella, ville de
Suède (préf. de Nikôping).
ToRTuus, le TortoUy auj. Dordou, pet. ri-
vière du Rouergue, se perd aans le
Tarn.
ToRUNiL'M, voy. THORUmUM. .
TosiBiA, Torre-Ximeno, pet. ville d'Anda-
lousie (roy. de Jaën).
TossîAcus Yicus, Toissei, Thùissey, pet.
ville de la princip. de Dombes, près de
la Chalaronne (Ain).
En 1696, un typogr. du nom de Leblanc parait
avoir résidé à Thotssev ; le P. Le Long, le caL Se-
cousse, celui de la Biblioth. imp., M. SIrand [Bi-
bliogr, de VAin)^ citent un volume souscrite ce nom
du lieu et d'imprimeur : Abrégé de Vhisioire de ta
Principauté de Dombe, donl Us propositions seront
soutenues par Claude Cachet de Gameranê, dans
la salle du collège de Monseigneur prince souve-
rain de Dombe...^ à Thoissety le ... du mois deno-
vembre 1696. if. Charles de Neuvéglise.,.,, y pré"
«liera. Thoissei, de l'imprimerie de J. Leblanc, 5.d.
(1696), in-fol.
ToxANDRi [PI.], peuple de la Gaule Belgi-
que, occupait partie de la Zéelande, à
10. de l'Escaut, et au N.de la Flandre.
Thabls kl., voy. Dravcs.
Tbactl's Adjacens, Ommelaanden, district
de la prov. de Groningue (Hollande).
Tragurium [PI., Mêla], Tragyrion, Tp«-
•ppiov [Polyb.], Tpa-Yowpicv [Str.], ville de
la Dalmatie, auj. Trau, Traghu, ville
épiscop. du cercle de Spalalro, sur l'A-
driatique. '
Ce fut là qu'en 1663 fut trouvé le fragment de
Pétrone qui comprend le Festin de TrinuUcion;
mais l'imprimerie remonterait encore I plus d»an
siêcU; en arrière, si l*on devait prendre a la lettre
la souscripiion d'un livre cité par tous les bibliogr.:
^ovDM Testamentum Croaiinmi... dcr erste halbe
Theil des Seuen Testaments, .., jettt zum ers-
tcnmal in die Crobatische Sprach verdotmetêeM,
und mil Gtagolisehen Buehstaben getruekt, ex
interprète PHmi Truberi, Creiner (der Zeit Pfa-
rherr tu Vrach), Ant, DalnuUœ, et Stephani Con^
êulis Uistriœ, nwœupatum Alberto Marchioni
Brandeburgico. Tragurii, 1562-(6ft}, 2 vol iii^i*. La
première édition de ce livre rare a été donnée à Ta;
bingeu, 1562-6^i. Nous pouvons admettre que lé
luthérien Primus Truber, « qui primus excogitavit
artem seribenti tingua vanaaliea », divisa le tirage
de l'édition qu'il donnait de ceUe traduction en lan-
gue croate des livres saints, et en souscrivit une
partie au nom de « Tragurium ■ en en changeant
la dédicace; le fait d'un établissement typogr., même
temporaire, dans une ville aussi écartée que Tiau,
à une date aussi reculée, est tellement extraordi-
naire, que nous préférons admettre l'hypothèse
d'une édition exécutée à Tabingcn, au collège pro-
testant fondé par le duc de Wurtemberg, pour être,
de là, distribuée dans les pavs Dalmates et Croates.
La dédicace en 29 pp., au roi de Buhéme, est fort
curieuse : t II loue Maximilicu de^ Si muniGcence ;
grice à ses largesses, il a pu organiser une impri-
merie bien pourvue de matériel et de caracieres
glagolitigues et cyrilliques, avec lesquels il portera
la connaissance des livres saints non pas sea ement
dans les pays slaves qui se servent de ces caractères,
mais Jukqu'aux dernières limites de l'empire des
Turcs, etc. »
Trajana Goix)mïa, voy, Colonia.
Trajana Legio, voy. Conpluentes.
Trajani CivriAS, voy. Colonia Itaucensis.
Trajani MuNiMENTUM [AmmiaD.], Castel-
LUM, forteresse bâtie sur la rive droite
du Rhin à sou confluent avec le Main,
auj. Castely pet. ville de la Hesse-Darm-
stadt, en face de Mayence ; ses fortifi-
cations se relient au système de défense
de la ville de Gutenberg.
Trajanopolis [I. A., It. Hier.], TpaiavoicoXic
S toi., Proc.J, sur l'Hebrus, ville de
race, auj. Orikkova, dans la Rou-
mctie, sur la Maritza (pach. d*Andri-
nople.
Trajanus PORTUS, Tpaïavo; X(p.riv, voy. Cen-
TUM CeLLJ::.
Trajectum, Trajetto, pet. ville du Napo-
litain, sur le Garigiiano (terra di La-
voro).
Trajectum [Pertz], Trajectus Mos^ [I. A.],
Trajectensis Urbs [Greg. Tur.], Trajec-
tum TuNGRORUM, Trajectum Superius,
DisTRicTUM TREcns [diT. Carlov.], Triec-
To, Triectv, Truscto Fitpa [Monn. Mé-
rov.], LA Cité du Traet [Sigeb. Chr.l,
Traict-sur-Meuse, ville de la Germanie
seconde, auj. Maesiricht, Maastricht,
ville forte de la Hollande, sur la Meuse>
capit. du duché de Limbourg.
M. Gotbier, libraire liégeois, nous adresse la note
suivante : Jacobus Batbenius (Jacques Uathen}, le
premier imprimeur de Maestricht, avait d'abord
exercé à Louvain ; en 1552, il transporta son éta-
blissement à Biaestriebt, et s'y fixa définitivement)
le premier livre sorti de ces presses est intitulé
Extraict et Recueil des ordonnances, conclusion»
et recés (sic) du Sainct Empire : touchant la coh"
tributioH et coUecie du commun denier pour la di-
1
4251
TRAJECTUM AD ODEIL\M. — TRANSMOSANA PROV.
4252
fente de la foy e* rhi$fence contre U» Turqz, Im-
prima i T. aicl-siir Vrille , au commandenuriit et
cHtloi.nance du tiès-révérv'Od père en Di^u l'évf^ue
de Li^K^, en Li mais/m de Jnrqu< t BMihfn, h.DlLîÛ
au mti\% de Décembic. In-fto gvtli. de 2.5 If. non
chiffré^. Le sr ul exempt connu dr* ce précieux in-
éunall* eht conservé à la Bibliuib. ro)aJe de
Bruxi'l'cs.
I/aimi-e suivante, Rathen publie un livre plus
imjKirtai !<. livre pour rexéciitioii duquel il a% ait,
soitant touti'S 1rs prol alxlit* s. ^1^ niiindé parTété-
que <<r Li«'ce : SliUuta anuii$ioi'ialia, ar rrfrrma'
tio judii'Unum xpirilualium civ>titlis et dteeeesii
Leodttusis. Tiajecti ad Mosani, Jac. Baihenius,
15.>.% in-4'>.
F.iikeM<>'cin n'a c^nnu ni le premier ni le second
de ces pnnlMils de l^iiiipriineiie de Mae^richi; il ue
fait reiuontcr riniroduction de cet art qu*à 1685.
Trajectim ad Ooekam^ voy. Fbancofurtum.
Trajecti-m iNfERius, Trajectum Rheni, ou
Ad Rheni'm, Trajecti m [It. A.], Trajec-
TtM VETUS [l>ertz], Ultkajectum, anc.
Antonlna Ciyit. !?), Vtrecht, ville de Hol-
lande, sur le Vieux-Rhin, chef-lieu de
la province du même nom; université
fondée en 1C3C; archevêché.
VUnion d'Ctrcclit, en 1570, fut Ta base fonda-
mentale de la glorieuse république des Proviiices-
Diiif's, et le triiité de \1\^ donna le refios ft l'Eu-
rope H p<Tmit à Louis XIV de mourir en palv.
LoRique nous commencions notre livre, m nous
avions tu, comme aujourd'hui, sous lis }eux, l'ad-
minibl' Ii%rc d«' M. Ilultrop sur les premi* rs .l/onM-
meuia typogrophica des l'a\s-Ras, ilKc serait glissé
moins dV-rr* un» dans nos premiers travaux ; mais
d'un mal parfois il résulte un \rai kie», et nos lec-
teurs y pagneronl detromer au supplfunnl les rec-
lificalions que ce rél{-brc bibliographe a bien voulu
t «rendre lit |)eiiie de nous adresser, et nous serons
leurcux de sul)>titucr son autorité iucontestie à
notre incoinpéienc»'.
U-s typographes qui les premiers ont exercé
leur art dans la \ill*' d'L'tncht >oni Nicolas KeleLner
et (iérard de l.ccinj.t; le premiir sérail |K?ul-étrc
orig^nair*' do llarlf-ni; du moins, il t>v trouvait en
cette v.ll»', au XVI' siècle, une famille de ce nom;
quant au second, s'il est W même que le (ieibard
l^enipt, qui *'X«'r<;>»il à IU»is-U:-Duc ci»' lUW à lû87,
et .M. Ilolliop coii>idèn' le fait comme fort douteux,
il ser.iil alnr^ originuire de Mmeguc, ainsi qu'il le
dit lui-inenio dans l.i souscription ûe t>cs Provcrbia
seviosa d»* l'iH".
Le nom de Nicolas Ket«-la'r disparaissant après
lb7'i, r<M arliNie (Si sans doute mort en c*tiean-
né«'i ou tout au nioins le conrrat d'association qui
le liait à (i. de Le> nipl fui rompu, et Guill.iume
liées d»Tinl l'ac(|u«r»'ur du nniteiirl de ces deux
typ')grapli(.'s; le nom de Géiard de lA>empt n^paralt
seul A (Jirrclit, en lUT.K
l.'iru>in' iinpriinrur de Cologne, Ji'an Veldener,
natif de Wuri/bourg, que nous a\ons déjA signalé
A Louvain et à Culen.bourgf \ient s'établir à Uincht,
en n7H.
M. Iloltrop cite un grand nombre de volumes
(plus de SO) exécuiés par Mco'a> Keielaer et Gérard
de Le<inpt; s'is n'ont pus mi» leurs noms à la plus
glande partie df ces ou \ rayes, si même un grand
nonibn* w poneni ni l'indication de la ville, ni la
daie (te l'année uù ils funni imprimés, il est certain
que riflrntiié di-s canittrus, l'emploi dis mêmes
signes i\|M)grapliiques ei abrov ations, le» filigranes
du papn'r, sufliseni incontrsiablemenl pour faiiv re-
connaitir l«ur ongini', et pernnltenl de les attri-
buer, avec s» curité, à l'alelii r de ces deux célèbres
imprimeurs. 1^* premier livre qui porte une date
est de 1&73: il est i présumer qu'il fut précédé de
plusieurs autres ouvrages; ce serait doue entre
1472 environ et 1475 qot Ions ces rares vohmws an-
raient été exécatés: cela seul donne une haote idée
de rimportani e de nieller typogr. de Ketelaer et de
Gérard de leempL
M. noitrop dit que tons ces Tolnmes sont in-foL;
il nous parait avoir oublié un pncieux ouvrage du
format |tetii in-a«, dont certainement il a eu con-
naissance ftar les catalogues, mais qu'il n'a peut-
étie point fu rcccasion de voir, et par suite de dé-
crirn: ce volume doit <^tre l'un desdemii rs qu'aient
dû ex(Ciii«r les d»ux associés, en Tannée U73t,
paisqu'il est xbtédu 0 avril, Tannée cummençani à
l>iquc>, qui loinbe le 18 ; c'est un tiailé de S. Tho-
mas, /te Corpore Cristi, de 36 ff. peu in-*o, décrit
an Manuel d'après un bel exempt qu'a possi^dé
M. Trr-ss, qui en doune le litie exact et détaillé u
n" bhe de son r car. de 1856.
Voici, d'aptes les Monuments typogr,^ le titre
exact d'un ouvrage qui porte A la ibis le nom des
premiers imprimeurs, le nom de la vi.le et la djte
de son exécution : (P. Covestoi) Scola$iiea Ht/Ho-
ria fuper mmum trstamenitim, cû addiliontb' aiqS
ineidi niii$ inapil feliciiK A la fin : Scola»Hra Ays-
toria Kup noMfi testamentU eum adtUlUmW || atq2
inridenUU explicit felieiiK lmpre»§a î traietta iih
feriori \\ per magi*troK Ayrutoiim ketelaer et Ghe-
rardù de Lrempt, [\ x'ccccoLXXiiio. In-foL de ïkl
ft. goth. à SO lignes, wi% ch., réel, ni sign.
lie caractère goth que de ces deux imprimeurs,
dit M. Bernard, ressemble A celui qu'employait Ll*
rie ZelU dont ils étaient probablement élève» ; nOus
ne vo)on8 point d'inconvénient A accepter cette hy-
pothèse, A laquelle ne contredit point M. Holtrop.
Le premier livre exécuté par Veldener A Utncht
parait être : Ephielen ende ewançflUn mitten fer-
mcenen. 2>. I. 1478, dcn vierden dach in noœmber
(le a nov.'>. In4io de 325 ff. gotb. A 7k lignes (cataL
de la Haye, p. 18).
Nous citerons encore le FateieutUê tempomm, dn
même imprimeur, à la date de 1480, In-fol.; c'est le
premier livre qui pré^ente, gra\ées sur bois, des fi-
gures d'armoiries dans le texte.
Trajectum Suevorum, voy. Suevofortum et
Devona.
Trajectus [It. Anl.], auj. Bergerac, suiv.
Lkert (voy. Bergeracum).
Tramo.nti.m, Trnmonti, pet. ville du Napo-
litain (Princip. Citrà).
Transalpina, vov. Gallia.
Transcolapjams Processus, le district aU'
(klà de la Kulpa^ en Hongrie.
Transduma, T^xio8o\jA7CL [Ptol.], ville des
Bastulani, dans la Bctique^ auj. Tarifa,
voy. Julia Josa.
Transisalana i»Rov., Ober-Yssel, Overyssel,
prov. du roy. de llol lande.
Transmarisca [I. A., T. P.], Tfai^xpai
[Procop.], Stamarfsca [G. Hav.],' gar-
nison de deux cohortes de la xi" légion,
au confl. du Danube et de la Marilza^
dans la Basse Mœsie, auj. Tutorkan, \)v.L
villedolaHouuiélie (pach.de Nikopoli).
Trans Moles, Tramolv, commune de Fr.
(i^è^e).
Tr.\nsmontana prov., Tivs-oS'Montes, prov.
du roy. de Portugal.
Transmontam, voy. Astures.
Transmosana proy., le Limhourg, prov.
«
1253
TRANSYLVANÎA. — TRECiE.
1254
des Pays-Bas, divisée en deux parties,
l'une belge, l'autre hollandaise.
TitANsYLVANiA, /fl Transylvatiie, Siebenbùr-
yen, voy. Dacia.
ThANUM, voy. TURENUM.
TuAPEzus, Tpaff8i;&ûç, en Arcadie, ville que
Lcake place auprès de Mavria,
TiiAsiMENUs Lac, Logo di Perugia, au N.
de Rome» dans Tauc. Ombrie; des-
truction de Tarmce romaine par Han-
nibal, en avril 217 (av. J.-C).
Thaunus fl,, le Traun, riv. de Styrie, affl.
du Danube.
Tkea [It. A.], Treja, municipe du Pice-
num, auj. Treja, dans la marche d' An-
cône.
TiŒHA, TpTîga [Ptol.], Trevium, ville du
Lalium, auj. Trevi, ville de la délég.
de Perugia.
Un Allcin:ind du nom de Johann Reynard, natif
d'Eiiingcn, allant à Rome, est retenu pendant une
aiiiiéo duiis cette petite localité, et y installe une
typogr. teiii|Kiraire, de laquelle sortirent les deus
piodiiits suivants : Hialoria quornoéo beatus Frati'
ciscus petivit a Christo indulgentiam pro eccUhia
ianctœ Mariœ de Aiigelix, In Trevia (per Joannein
Rciiardi), Idlu, in-fol. L'année suivante, il donne:
Bartolvs de Saxoferbato. inclura »uper l. parte
Inlortiali, cum inserta quadam leciura BaltU. A
la (in : ExpUcil leciura Rarttioli de Saxoferrato
cinis periuini super prima parte inforliati cum
qua reperies teciuram Butai de Perusio esse inxer-
tatn aticulo (sic) de excus. tuiorum vsque ad ti-
tulum de tcstamêntis, Inipressa in Treuio per Ma-
Ribiruin lohauncin Reynardi Almanum (sic) sut»
correciione doniini Pétri donati. Anno domini
H.cccaLxxi* die xxiii, mensis lanuarii Tempore
8;iiictissimi domini nostri dAi PauU diuina prouiden*
lia pape secundi. Pontiûcatus sui Anno vu*, in-fol.
A la fm de cette année, 147 1, nous trouvons Jo-
hann Reynard établi A Rome, et l*imprimeric dispa-
raît de Trevi,
ÏHEBiA FL., ô TpeCîa; [Pol. Str.], la Trebhia,
nv. d'Italie, afflue au Pô ; seconde vic-
toire d'Hannibal en Italie (218 av.
J.-C).
TiiEBNiTiuM, Trebnitz, ville de la Silésie
Prussienne (rég. de Breslau).
Tmebula Mutusca rvirg. Pl.l, TKiBULA,Tpî-
ooXa, TpYî6o6Xa [Str.], dans la Sabine,
municipe dont les ruines se voient à
Monte-Leone, près de l'Osteria de Ma-
sacci [Forbiger].
TuEBULA SuFFENA [PHn.], autre municipe
du pays des Sabins, àuj. S. AnHmo,
près de Terni.
Thebunium, Tribulia, Trebigne, y'iWe delà
Turquie d'Europe, au N.-E. de Baguse
(Herzégovine).
TwECJE, anc. Augustobona [I. A.], 'A'jyoo<t-
f6|xava [Ptol.], ClVlT. TrICASSIUM [Not.
Imp ]. TnicASS-fi [Amm.Marc.].TRicASSEs
[Sid. Apoll.], Trecassis Civ. [Frédég.],
Trecas Civetate, Tricas [Monn. Mér.],
dans la Gaule lyonnaise, auj. Troyes,
ville de Fr., sur la Seine, anc. capitale
des Tricasses, puis municif>c romain;
aux premiers siècles de l'Eglise, ville
consacrée par ses saints et ses martyrs;
depuis, résidence des comtes de Cham-
pagne et cap. . de la province, aui.
chef-lieu du dép. de l'Aube; possède
une bibliothèque d'une grande impor-
tance : c'est la patrie des deux Pithou,
de Mignard, de Girardon, etc.
M. Corrard de Bréban a consacré à l'histoire ty-
pogr. de sa ville narale une excellente monographie,
tirée d*abord à lt5 exempl. en 1859, et réimpr.
avec de notables additions en 1851.
Divers ouvrages ont été consacrés, depuis cette
époque, par M. Varlot, aux illustrations sur bois
de la proto-typogr. troyenne ; par JM. Socard, à la
Bibliothèque de Troyes^ c'est-à-dire aux impres-
sions populaires de la maison Oudot, ani xvii« et
xviiie siècles. N«>U4 n'avons point A nous occuper
de ces travaux bibliographiques, dont nous appré-
cions l'exactitude et Tintérét.
Grosley voulut faire remonter rimprimerie dans
la ville de Tro)fS à Tannée 14M : oui, suivant cet
érudit troyen, un nèglemeut sur les foires aurait
été exécuté A Troyes, sur le papier des célèbres pa-
Reieries de la ville, à cette date insi'nsée, passons,
laitlaire et Prosper Marchand citent : Les Exposi^
fions des Epislreset Evangiles dominicales. Troyes,
1A80, in ri., ce sont les • Pastilles et exjwsitioiis*,
imprimées par Guillaume Leroiige, en M.cccc
quatre >Tgt et xii; ces derniers chiiTrts ont été tran-
quillement laissés de c6t^.
Nous avons déjà, à l*article Chablis (voy. Cabb-
LIA), signalé le séjour momentané fait à Troyes, en
ltk85, par l'itrru l^rouge, le premier typogr. de la
Champagne, qtii, en «l'-ilS, donnait à Chab:is le cé-
lèbre • IJvredes tfonnes meurs •. i.c 24 avril 1683,
Pierre Lerouge achevait t dans sa maison de Cha-
blis • la publication du Bréviaire d'Auxerre;^ la
fin de cette année, il fut, suivant dassex fortes
probabilités, appelé à Troyes j[)our Texécution du
Biéviaire troyen, et c'est là incontestablement le
véritable incunable de la typographie troyenne:
Breuiarium necundum Eccleste Trecensis vsum, A
la fin lExplicit bretiariO. secundùlecclesie trecin
vsù hene vilsnm necnon correclU, Jm^pressumqi
trecii atqz comJ^plctÛ viceaimaîjnla mësislstptem-
bris, Anno dûi mil \\ lesinu) qnadringentcsim > |) oC"
tuagesimo tertio, ln-12 de 355 Cf. à 2 col de 35 lig.,
sans chif., réel., mais avec sign.; il est imprimé en
f»etits caractères goih., assex irréguliers, et disons-
c, assex laids; certaines leures sont mal formées,
le r, par exemple, est fait exactein» nt comme un e,
les capitales .sont rubriquées en rouge et bleu.
Pierre L*'roiige n*a pas mis son nom à ce rarissime
et précieux vol. (un se •! exempt, est signa'é, ilest à
Bibl. imp., B. 601;; le caractère est le même que ce-
lui du Bréviaire dVAuxerre, exécuté la même année
à Chablis. M. Corrard de Bréban attribue Texécution
du volume à Pierre Lf rouge, et il a r?ison, car, après
confrontation minutieuse des deux Bréviaires, nous
en sommes arrivés à reconnaître Tidentiié des mê-
mes types, des mêmes remarques et des mêmes
signes. C*est donc là évidemment le premier livre
impriiné à Troyes, accidentellement il est vrai,
puisque la typogr. ne reparaît en cette ville qu*en
12k92; mais enfin la souscription est formelle et dé-
note rexistençe d*nn atelier troyen.
Neuf années seulement après la publication du
Bréviaire, au mois de mars 1492, l'imprimeur Guil-
laume l<erouge, que M. Corrard de Bréban croit être
le fils de Pierre et le frère de Nicolas, donne un vo-
lume que l*on peut considérer comme un véritable
incunable, car c'est le produit du premier établisse-
1255
TRECORA. — TREMOLIA.
1256
ment fixe et durable organisé à Troyes : Uê Poi-
tillf» et expositions des Epistres et Euuanqilles
dornfcales auevques celles dfS féales soleûflle»
enssembl^: aussy celles des cinq fentes de la glo*
rieuse et irès-foene Vierge Marie, etc. A la fin :
SifiniS'êt les postules impHmèex à Troyes,
par Guillaume Lrrouge, imprimeur de livres, et
furft achevées le penultime jour de mars mil
ccxx, quatre Hgt et xii. In-fol. goih. de 2SS IT. à 2
col., sans chif. ni réel., fig. sur boU ; le titre est en-
touré d'arabesques, au milieu desquelles figure le
nom de rimprimenr. Ce Guillaume l^rouge avait ap-
pris son état à Chablis, dans batelier paternel, et y
avait siifnë de ton propre nom les : Expfftitions iteJ
Evangiles de Pévéque Maurice de Sully, en lft89.
Le dernier ouvrage publié à Troyes à son nom est '
daté de 1M2. Sa fille, Françoise Lerougp, épousa
Martin Lempcreur, imprimeur d'An^eis, et à la mort
de son mari, vers 15)0, continua à diriger râtelier,
et souscrivit un assez grand nombre de volumes de
son nom perhonm 1.
Nous signjilerons quelques-uns des principaux
imprimeur» troyens qui succèdent à Guillaume Le-
roug**; et d*abord son frère Nicolas, qui s'intitulait :
• Impressor peritissimus in in'ertignio venetiarum
vico magnopuiclirœ cruels iu celebcrrima et famo-
sissima civitate Tricassina,
Les Lecoq, dont Jean 1er, le chef de la famille
(1S0!^15SS). appelé de Paris, vient fonder à Troyes
un établissement considérable true Nostre-Dame»
et •devant Sostre'Dame»;ce Jean Lecoq exécuta
un certain nombre de livres pour un libraire du nom
de Macé l^anthoul. , . ^
\Aifk Trumeau, les Moreau, dont le premier, Macé
Moreau. Tun des martyrs de rimprimerie, fut brûlé
le 18 octobre 1549, |)our avoir o&é publier : Le Tror
fie et tr-'in de marchandises que les prêtres exer-
cent en r Eglise; Nicolle Paris : t Arti»*m professor
et lypographHS, ■ dont la marque était un enfant
nu, îiuspendu à un palmier, avec les mots: « El col-
ligam. » C'est à lui qu'on doit l'impression d'un
livre infiniment piécieiix, aujourd'hui à peu près
disparu: Le second enfer d'Eslienne Dolei, 15^4,
in-So, lettres rondes; nous ne connaissons de celte
édition que deux exemplaires, et encore l'un des
deux étant conservé à la Biblioth. impériale, on
peut dire que l'exemplaire unique de celle prétieuse
curiosité est celui que nous avons vu dans l'admi-
rable collection de M. de Lurde.
Citons encore Louys Vivant qui donne, en 1556,
cette charmante édition de Rabelais en deux vol.
in-12, exécutée en petits caracères ronds d'une
grande netteté, et signée : ■ à Troyes, par lA)ys qui
ne se mew't point •; cette édition fut réimprimée
en 1613, avec la mén)e souscription, mais cette réim-
pression est aussi laide que la première est jolie.
Pierre Chcviilot (1596-1622), qui porte le titre
d'imprimeur d» Roy ; une sentence du prévôt de
Paris du 2i avril 159S ■ pour avoir rais en un livre
par luv imprimé, Parisiis, apud JiHinnem de Uuc-
queville»^ dit que le premier feuillet sera biflé et
déchir»', et par luy refait, et le condamne en deux
écus d'amende, et es dépens, taxez trois écus.
Nous arrivons enfin à la dynastie des Oudot, ■ fa-
meuse, dans la typographie troycnno,el parle grand
nombre d'imprimeuis qui ont porté ce nom, et par
leurs innombrables productions ». M. Corrard de
Brébant rite en effet dix imprimeurs de celte fa-
mille depuis 159'4 jusqu'à 1768 ; c'est à eux que l'on
doit cette innombrable série de réimpressions de
complaintes, noèls, chansons, farces, romans de
chevalerie, etc., si connues sous le nom de Biblio-
thèque bleue.
L'arrêt du conseil, en date du 21 Juillet noû, porte
à quatre le nombre des imprimeries autorisées dans
la ville de Troyes; celui du M mars 1739 réduit ce
nombre à trois.
Trecora, Trfxorilm, Lantriguerum, Lan-
trcguet et Trigiier (en breton), Tréguiei-y
ville de Fr. (Côtes-du-Nord); auc. évè-
chc ; patrie de S. Yves, avocat au xra*
siècle, l'un des saints populaires de la
Bretagne; on ne connaît pas d'autre
avocat qui ait obtenu l'honneur de la
canonisation. Tréguier est Tanc. Lexo-
BiA, en breton, CozGueaudet, détruite
en 836 par les pirates danois; son évè-
ché remonte au i«' siècle de Tère chré-
tienne, suiv. les chroniques locales.
Un Imprimeur, qui signe Ja. P., exerce dèi PMi-
née IftHS la typogr. à Tréguicr ; sam doute, oe^-
pogr. anonyme éult sorti de l'atelier de Jehan Crei
et de Robin Foncquet à lx)udéac, mais nous n'avons
pu découvrir à quel nom correspondaient ces ini-
tiales. CocTUMES DE BRETAGNE, en deux partie»,
dont la première (les coustumes) porte : Cy finisi
le texte, du corps des cou \\ stumcê de Bretaingne
Emprime en \\ la cite de tantreguer le xvii iour de
Il may, l& mil iiii« iiir et dnq : et la seconde {leê
constitutions): Cy finissent Us costumes Oies con^-
rf(u||rio/i5 esta lissemens de Bretaingne corrige
Il es et adjustees deuers pluseurs leaiilx etlbon»
exemplaires, Imnrimecs en tacite delLantregmer
par Ja. P, le nu* io^ de iuing \\ Can de grâce mil
1III« IIII" ^ v.
A l'excellente description que le Manuel donne de
ce livre rare, nous ajouterons :1e volume se compote
de 29 cahiers, contenant 230 ff., «tgn. A. i. les sign.
B. et s sont suivies chacune d'un cahier signé ret
s ; tous les cahiers ont 8 ff. à PexcepUon de r et 9«
qui en ont 10.
En 1499, nous trouvons on nom dumprlmenr,
Jean Calvex ; Mlorcec de Kerdanel dit : • Jan Auf-
frel Quoatqueveran, chanoine de Tréguier, est ao- •
teur o'on Catholicon, l'-quel contUnt trois tan-
gaiges, snuoir breton, franctoys et latin, lequel a
este eôpile et intitule par Maistre Auffret
QuoatQuevran en si»n temps chanoine de Tréguier
et imprime a la cite de Lant réguler par Jihan
Cnluei le cinqntesme iour de Itouemhre lan mil
cccc 1111 vin\;tt et dix-neuf In fol. de 210 ff. atec
sign. depuis A. jusqu'à R iiii. ». Un cxi-mpl. de ce
rare volume est conservé à la Inbl. de Quimper ;on
Cl oit géiiérah;ment que trois auteurs ont piis part
à la réduction de ce glossuire : Dom J. I agaïK'C,
prêtre pour la partie latine. Auffret Quoatqueveran
pour le français, et Yves Ropcrr pour le breton.
DuCange, qui s'en est servi pour son Glossaire, tn
attribue la rédaction au seul Jan UgaUec
Jan Cozrc, de Tnguicr, publie à peu près à la
même époque un Lexique breton-franezoys latin,
in-ft» goth. de 100 ff. qui paraît être un abrégé du
grand ouvrage préctHlenU . ^
L'arrêt du conseil du 12 mai 1759, qui flxc le
nombre des imprin»eurs dans la proTinre de Bre-
tagne, supprime l'imprimerie existant à Tréguier,
mais par grâce « cl sans tirer à conséquence •, per-
met au sr Pierre le Vieil, qui lient actuellement
l'imprimerie de celle ville, de continuer à imprimer
sa vie durant, avec cette rt'seï ve qu'après sondi-cès,
ladite imprimerie ne pourra être, lenue par aucun
imprimeur, même par ses enfanls, à peine de 500
li\res d'amende et confiscation, etc.
TiiEJA, vov. Trka.
Trellkblrgim. Drelborg, pet. ville de Da-
nemark.
TREMiTiirs [T. ?.\ Tpt[i.i6cû; lPtol.],T|>i|iu«5«
[Const.], ville de Tîle de Cypre, auj.
Tremitugia, Tvimitusa,
Tremolia, Tremi-lium, Tremeolo, Tremo-
Lovic fMonn. Mérov.], /a TnmmiUe, la
Trémduiîle, bourg de Fr. (Vienne), avec
titre de duché et anc. château.
1257
TREMONA. — TREVOLTIUM.
1258
Tremoka, Tremonia^ TnuTifANu^ Thutt-
ifANNi VILLA [Gb. Caroli M. a. 789]^
Dortmund, sur TEms^ ville de Prusse
(Westphalie); anc. ville libre impériale
et banséatique; université protestante
fondée en 1543.
LMmprimnrie luifit de près, dans cette ville, réta-
blissement de runivenité; un imprimeur, nommé
Melchior Soier, en fut nntrodoctenr ; un recueil de
petits poèmes latins, de Cyprianus Vomellus, parait
être le premier livre imprimé dans cette ville ; il
porte celte souscription t Bx imperiati atque adeo
libéra Tremonientium republ, in graitam gynma'
iii liierarit jam pridem iMUem efHoreêceHtiê i fy«
piâ êuis iHvutgaeii Meiemar Soter^ tmno IMS,
pièce in-i2 de 2 ff. seulement. Le même imprimeur
donne en 1M9 t /. Boceatit compauUum HiMtorim
Rumanœ. Trvmonic, 1540, in-12.
En 1551, apparaît un nouveau tynofr. du nom de
Philip MMurer, qui imprime mie traduction du P»al-
terium DaiidiMt par Eobanus liesaus, rèimpr. ran-
née suivante à L.eipsig, par Bar. Voigt*
Themuuvicus^ Tremblecif en Sologne, com-
mune de Fr. (Loir-et-Cber).
Tremunda^ DartmoiUh, ville d'Angleterre,
sur le Dart (Devonshire).
Davidson (John, W. S.) dans son livre « On imnê
of tne EdithnM of the Acte of tlu ParUament or
Scottand ■ , dit être fondé à croire que le traité inUt.x
A UUer front Sir J. ttdrfax to both Uouaeê of
Parliament, eoneeming the StomUng of Dat'
mouth in 1045/0, in-4*, s. 1., aurait été imprimé à
Darmouth même en 1040.
Trenchinium, Trenczinium^ anc. Singonb,
Trentschin, Trentsin, ville de Hongrie,
sur le Waag, cbef-lieu du comitat du
même nom (cercle en-deçà du Danube).
LMmprimerie remonte en cèue ville à rannée
1040, environ, avec un premier typogr. du nom de
Wenceslaus Wocallus; Némeih cite t ItUêhâty C.
GforgiL tfispufaf to de Juslttia Originali^ ejiuqtie
Inessmdi modo xxxii. Tktiituseompreiùnêa^ tub
prœiidio Davidis Lanii TkurœunMiê 1040. Tren-
chinii, typis Wenceslai Wocalil, in-4* de 10 0.
Cet imprimeur parait mourir cette même aimée
ou l*année suivante, pulsqu'en 1042, sa veuve Do-
rothea enerce en son propre imno; puis viennent
L^ur. Beq}am. ab Hage (1048), Nicod. Zeyssel, etc.
Trenorcbium, voy. Tuojrciom Gastrum*
Trerus fl.^ Tp^; [Str.], riv. du Latium,
auj. ilSacco, afH. du Garigliano.
Très Tabern>e |T. P.]> bourg de la Gaule
Cisalpine, auj. BorgheUo, près de Lodi.
Très Tabern>e [Cic, I. A.}, localité du
Latium, sur la Via Appia; près de cette
station s'élève le bourg de la Cistema,
titre de princip. romaine.
Treuenbrietzen, pet. ville de Prusse^ sur
la Nieplitz (Brandebourg).
Temaux cite t Treuenbrittner getangèmetu
Treuenbritien, 1723, in-S».
Treva, TpTjoOfli [Ptol.l, Treva Saxonum^ sur
les frontières du pays des Saxones, auj.
suiv. Reicbard, Traoemùnde, près de
Lubeck, ou Travendahl, bourg du aaché
de Holstein, suiv. d'autres géogr.
Que ce soit l'une on rantre de ces deux localités,
nous sommes forcé de nous y arrêter pour consi«
gner l*existence d'une imprimerie au xvi« siècle :
D, Nie. Setneeeeri CkriêUlche kurze aniw Tt auff
M.Gearg. Berêznuumigrcwlielw. Ldalerung vn^ifa*
mosachriffi Strbr A vnnd Piodromos genattdi. Treum
Saxonum, 1591. in-4« (caul. des F. de Francf.),
etaucaLdulihraireWillerde Francfort (p.57S),noiis
trouvons Toriginal latin de ce 11% re ; Poèmnrn Sire-
na et pindieanliafamam et existtmalionem D. ffU
eolai Selnteeeri, Treuc Saxonu>ii, 1591, in-4o.
Suivant toutes les probabilités, ces productions sont
le bit d'une imprimerie passagère, et peut*être
même particulière, car on ne retrouve pliu trace de
cette souscription aux vieux caulogues.
Trevbcka, c'est le nom d'un manoir de la
paroisse de Talgarth, dans le comté
de Brecon (South- Wales).
Un séminaire à l'usage des prêcheurs laïques de la
doctrine calviniste fut établi dans cette résidence
au milieu du siècle demi< r, par la célèbre Selina,
comtesse de lluntingdon, l*amie et la protnctrlce de
George Whitfield, iVbquent et zélé prMicat4*ur,
célébré par le poète Gowper: « Une imprimerie fut
adloinie au séminaire, dit M. Gottun, et de cet éu-
biiitfement sorUi un vol. in-8* (Inconnu à Lowndes
et à MarUn): The lift ofUowel Uartis esq, prmied
at Treoecka, 1791. »
Dans la n* édition de son • Typogr, Gatetteer^^
M. Cotton nous donne les litres de plusieurs autres
production des pressf>s du « Lndy Hunlingdon*$ Col'
Uge » ; la plus ancienne, citée par Lowndes, remonte
à 1700 : CkriU reveaUd, or Typet and Skadowi^.
by Titomaê Taylor, O, D, Trevecka, 1700, in-8*.
iREVEiteuM [Plin.], Treventum, ville du
Samnium^ aui. TVtvmto^ pet. ville
épisc. du Napolitain (Mulise).
Trevidon [Sid. Apoll.], Trêves, commune
de Fr. (Gard).
Treyiri [C»s.], Tpuoôipci [Str.], Tpii6ipot
[Ptol.], Treveri [Mêla, pi., Tac], grand
. peuple de la Germanie, occupait le ter-
ritoire compris entre le Hbin et la
Meuse.
Trevirorum Augusta, voy. Augusta.Trev.
Ajoutons à la note que ik>u8 avons consacrée à la
typogr. de Trêves, que la bibliotb. de cette ville
conserve un exempl. du Spéculum Saeerdotum de
ItSl, qui est bien conforme à la description donnée,
mais qu'à la suite se trouvent les deux pièces sui-
vantes imprimées avec les mêmes caractères : /nd-
pit BxpoMitio truetuo$a Mytnboli Atkanattt (5 If.),
et Sequiiur dévolue moduM dieendi Patir Nostei
(1 f.).
Trevisiuh, voy. Tarvisium.
Trevoltium, Trivurtium, Trévoux, anc.
capit. de la principauté de Dombes,
sur la Saône, auj. cbef-lieu d'arrond.
du dép. de l'Ain.
Voici, sur rétablissement de Timprimerie à Tri-
Toux, le résultat des recherches bites par M. M.-C.
Guigne, et consignées dans une courte notice im-
primée à Lyon : Le 28 décembre lOOS, un prIvUége
est accordé par Henri de Bourbon-Montpensier à
Claude Morillon, imprimeur-libraire à Lyon, lutif
de Viliefrancbe, en Beaujolais; ce privilège liU
donne la fsculté de s'établir dans la souveraineté et
le titre dimprimenr des Princes de Dombes, avec le
droit de porter leurs armes ; il est instaUé dans son
office par arrêt de la cour du Parlement de Dombes
I»«
TRlAWTZA. — TBIDEMIM.
i2eo
fc'^'ir.i f » îf'-'.-#l : » ^ •'.!'• 4»- W'f*l pAl*TA0r% *e-
Ir^î-i'^iii. > pf*u.*r **«lK.«»<fr.4mc l^^^rr. qui au
(r.rKV.ftr>: 4«rn '>tî» i...« : L'Ut^-'trt ^if^ J^'ê
iU H/vi»u J'^êr^tiC a^ la fratSmtiUfn d'Armumd
d'Anftth^. 7r»fO'ji. iVil. '> loL :rM2. pan il ^n
l« |,r»in<*-7 l.'r*- y^L'.:^ far i«ai< IkAin: M. Goltra^
(ii« c/.mrr^ i^.n^ dn \t*!%*:% tf« f<ït -ni;! .D>»iir •'•-.
la ri.bry]>^4*Arri-.t#rrda'ri (.'•*» d»* •-4.1 o»j C'->:l:fe
pn%iU-<4 4^ Kt U 4*: lUÀ^na^ »Ti lél^ 4U lit^uiT
M. fitHSU".'
A J«rari Mo, in %rjr'«:«l*: Mtfi fiU Arir:rr. qui parait
n*'iç\iv^i !• 'orript*-'»-m'-rr. rimpnm«rr> 4*r Ir^^'.us.
«|P« k 4i#C <hJ U^ir*:. 4»«tfiu. «^n 1'>2. v#u»«r'ain 4C
U'jtnl^t l>^t kiittt: 4** la 4f3tuii0jn fer *^ QiK iai «o
lit la %tkU'> Va4«'nf'iMi|<!;. fi-«oqu*' c«i iiii;'rfrcur.
«:f litit'ttf liii if''iii«-ïu priii^*-. Ml 1f/i', a Fkitv le
h«M%'-. '|ui «-(abiii %#>% pr^4*-«±tna rancit-n r/nii'-Dt
4e« iv;iK:«-u« eu fi«'rv'ir4.« 4e x ^ranroi«: mai»,
faiiifiir fj*-* irar.a-v^:ii^ qu*- lui ku<itaiëfii ks iia-
prîiiieur» I>r/fri4ii-, re l'i*-rre i*- houiçr m r»tir*r et
Jr«n fitfu&tjt lui ftur'Me, |iui«i sa m'Jr'. année «il
ftUn, %i*rut fc'ieriri*; (■an'-iiu. qui pr*iid bifulùi le
titre df' • ffa.'f^u «i-t 0»iiipafeni«' •, <:t 4r,fii ffriablik-
iirrni'nt acquiert iiiie impfjriarit'' ocin*tdri able.
Jiiv{u'4 l;i i^i«riiriri du fayade Iiuoibes i la France
a'.6r 1702 le ti4,mïttf. d*-» «oliirncs i-trculrh i Iré-
•wiift *:^t imm<'ii»». l>k Ji-«uiUr^ ) fruMlf'nt un J'iur-
rial '^Hilire ; iU i*iritit. lUémitUeê pour Vhi»hdre
ilr» SnemfM et de» Beaux- ArU^ recueilUê par
i'iiftlrr rf#î .S. A. S. Mtjr Ir. Prince êftuverttin de
Ifi.mhrM. ]| fut iiii|r.rri" ;• 'tt^snux, de 1701 i i7M
'Z^b loin... a I.)oii jii'quVn il^tt. d«' ct-iw duU* i
17M. .1 l'itns, nuis il ' h. ii'^'-a pluv' ur- f-^i^ tU: litif.
M' 17fi2 a 17''0. r<' j< urriiil lur ri"li?è \i:u noire iN
|ii-,lri: inaiirc, r^liif Virrci'T de S.rï^"K*'r. ''ii'»n»
i-n'or»* /«-• Mr.tcun: tir 7» l'iouj-'^ h' Du tioniiu re de
Tréioux l'tnttivn: , '•!«:., el ni*'n(ionrKins r»our
iii<Miioiie cerir; nnioti-tiruhit; suile de i onlrt,-': q-^ns
gro-siirft-iii'-iil e\é< ur «■(••! iLiUS os Miinls ;it4:liris,
ef p'Hiuni une s|ih''ie quasi elzé%irifnne, in.ii> irup
brutiJeiiienr gra\*-e p</nr être j:iniaik iiiéi o.jnue.
TliIAMiZA, '\y.vi'.^\%, ciipit. rl(; la ha»*if ill-
t«';ri(:ur<f, rloiit li-s ruinc^ sont au S. (1«:
Si/phia 'hiiiil;:;in<-;, vov. Sabmca.
TiiiiJHA n.., TriMsrfi, riv. rir Saxi*.
TKiHo<.r;i ilnscr. , Imwua [Os.l, Tiurn.r;i
jTar., I»l.., i ?•:'>.**«, 'V'J'r>.Ay/A [Sir.],
|)(rii|)l(' (Ir la (iaijlc, hahitaiit i<f tcrrit.
roiiipris « iitnr Ir Khiii cl les Vosges;
rap. AiuihNToiîvii'M.
TllIBlLA, Voy. TllKBLLA.
Thibiua, voy. Thkblnum.
Thibubia, Tbibubi.m:m I'ai.at. [Ch. Ludov.
pii, a. 82!I),Tbibi BiA^ villa bfclv [(^hap-
td a. 870 1, Tn'l'ur, TribuVj hoiirj; de la
llrssir lUiénanc, |in:s de Mayeiice; aiic.
palais d(!s rois carlovingiciis.
Tbibitim (if.sABiH, Tiibhses, Tribsre» sur
la TndHîl, pet. ville de Prusse (Poiiié-
ranic'J.
Thicala, voy. Tkiocai.a.
T&:-:jk5%£5 'H.*. Te:-ius!cx 'AiiimiaD.\
lyjL%FJ^'. Kf.l.'. \K'dplr dr: U Gaofe
L««>CiQ. i\f ijrrii\,^ll UD UriritOlK CufD-
(•rU riiiT^ ta SiTibe et ia Marne, auj.
T?:.a-t:'.: Lt.. P1._. Ti-jtx-ïtTiîi Ptol.",
i*»:ii\ i*' d^ la Gaoi^ >art«>n., occapait
le t-îT:!. Cvmpri» tDtrc Valtnce et Grt-
Lvbic, ?uiT. Maniiert.
T»:'.A*Tï.s«>«i'ii Cr..TA5, tôt. Acgc^a Tw-
CA-T-V-Hm.
l
[;
Tri* «.A Xi'^., Pl.^, Ts-xx» Hom^ ^^-\f
TiUc d*: la Tbessaliir', auj. Trûo/dy dans
le pai.h. dt- JaDina lAlbanir; .
Trw,um>ïlm. T::/.tor*:i»"Str., Pulyb. , jfrès du
Thi'Hi«n> L\t.L>. ville d'.£tolie, aai.
(ia**ihf p!v* du Lir d^ Zygo^ ou ae
Vr'ikli'/ii, ilans TEparkliie de Miâsulon-
ghi.
T11B.0R11 Liv. . Tî'jt:;itt |Slr.], Tbicoriuv
KKt.iu PI. . peuple de la Gaule Nar-
hon., '■ccupait un ilistrict compris entre
Marfii'illé '-t Ai\.
Tkk/jrmlm t. p.". CiSTBA Tricoknia lit.
Hier.", t-.U'mW yioï.' , ville de la Ms-
sic snpt-rieurf , âuj. Kolumbau, ville de
la Serbie, sur le Danube.
TbUiKNTIN K ALW.S, ViiV. Al.PEâ.
TBII»r.\TIM PL .«JMT. TBiritNTINA.rv-TtL.
TBil'KNTfM M,TBli.rMISA.TltiriKN<, Tt'Wtt,
TrentK, Tnuto, ville du Tyri»), cln-r-lieu
de ccn:!»:, sur l'Adijrr Autriche,.
Oite \ill»' est ceK bir jwr W ilernier cotciN' <Ku-
in^nique qui s'y lini «le 1543 ^ 1563, coDCiltr qui Ij&a
les dtrgmir^ di- l'É^^li»*- latliolique
L'imprimerie pâiall devoir ètrr rpporti^e daiis
celle %iile iliuslie à rannè«' IfiT^a^e**. Albr<>rhf Kuik*
de Dulcrsiadt C'tmmc iireiiiier ivpitrnipiie : (ie-
whichtc itet tu Trient t'imonieten ChristeRkinde*,
A la fin: l'int (las liai aheUriicU Albt-rtus Duder-
niai roii Eikxiell zit Trient in dem inr ai» mou
dic iwle.H liât verprtuit do man schrii'b laiisend
vier Imnd' ri v,\d fUnf vnd sxbuz iar an dem mit-
iruchtui vor uii»vr licbcn fi auwcn tage dcr part.
Emus t)eo. In-fol. gutli. de 1^ IT. & 12 lign., a^ec ûg.
xyl'»Kr.
(;et Alhreclil KunedcDuiierstadt repassa lesinnnts
quelque temps api es, et reiournu en Allemagne;
nous l'avons \u iinporiei la typographie à Mtrnimin-
geii en 1{i82.
Le pn:lre Zuan-Luiiuido Longo, • rector de la
chiesa deSuncto l'julude Vinrenu ««qui a«uit i-iabit
à \ ireiicc une typographie qui fonctionnait à ceil^
Tnënie ép«!que, ayant été noiun»^ à Trente (per aver-
ti otienuto un titolo parrocchiale), y transfera son
matériel et rétablit s<>ii imprimerie : • lo. .^aithitr
Tibvrini Clarewds de passionc et obilu Tvati putn
Sinwni» libetlus, • A la fin : Ecilesiam mathi
Clinsii qui rite gubernatl Pretbiter impressit Itoc
leonardus opus j; dente triuisanus nnlli lirtutibu»
iniparlQiieyn genuit lohga œmper honesta domus.
Il POST TENt.BnAS SFLRO LVCEM|:S:: M :: P::Z: L::C:
:l::k: ij //iu« Den Snnper Amen : M:Cccc:L\ii\n :
Die : V : ^El>Tr.llBRlS. Kn majuscules se trouve im-
prime^ en vedeticei en traveis le nom du lieu d'im-
pression : TiUDEMi, in4io goth.
4264
TRIDINUM. — TRISSUM.
4262
' Voici la traduction des Initiales ci-deiaus t Segnà
Mtiitr Prè Zuan lunardo Curaio Li>ngo Stam-
pator,
La première comédie en profe qui ait été donnée
et imprimée en Italie paraît cette même année 1483,
et sort des mêmes presses : La Catinia Comedia de
Sicco Potentone ,PadoTano).InTrento h.cccc.lxxxii,
die xxviii. Marcii, in-4o, caract. romains. Apos-
tolo Zeoo et le Tiraboschi signalent Teitraordinaire
rarfcté de ce précieux incunable. L'auteur, Sicco
Polentone, dont on trouve le nom orthographié de
plusieurs sortes, fut chancelier de Padoue au xv*
siècle; II écrivit un assez grand nombre d'ouvrages*
dont Amati nous a conservé les titres dans un tra-
vail très-approfondl et irèt-curienx.
N'oublions pas de relater un opuscule coosenré
dans la splendide biblioth. Maszeiti (auj. à Milan),
exécuté sans nom de lieu, mais prolttblement à
Trente à la date de 1475 : Depioratio ClarisMmt
Georgii Summaripa Veroaensis. Ob ConveruUiO'
nem nonnuttorum criitianorum eum perfUA» ia-
deiê non obstante mariirio Beati Simonie Triden-
Uni ab iptia trueidati Anno Criili h.ccoc.lxxt,
die VtneritSancli, in-4* de 10 ff. avec sign. A-AT
Les chrétiens ont fait un saint et un martyr de ce
malheureux enfant, égorgé par les Juifs (le fait est
plus que douteux); à quatre siècles de distance
nous avons tu, à Rome, la contre-partie de cet
abominable crime.
Tridinum^ Trinum, Tnno, au confl. du Pô
et de l'Astura, ville de la prov. de Ver-
celli (Italie), dépendait de l'anc. mar-
quisat de Montferrat.
' Un imprimeur, natif de Perrare, que nous de-
vons tout particulièrement distinguer, parce qu'il
e5t le cher d'une des plus illustres fomillps de ty>*
pogr. italiens au xvi* siècle, Giovanni de Ferrara,
ou pUitôt Ciiovauni Giolito, Installe dans cette ville,
à la requête du marquis de Montferrat, un atelier
typographique au début du xvie siècle ; son plos
ancien pioduit cité remonie i 1508 : Opvscîùwn
Baldi novelti de dote et dotatU m*>Ueribus et ea-
rum priuiteçiis. A la fin : Impreisum in opido
Tridini dfkij lUitxtrlssimi et inuietitsimi dMi Gu-
lielmi Marchioni» M ontiiterati Impensis d»U
Joannis de ferrarii» al's de Jotitin : ac dÂi GiroT'
di de Zeyê pdicti loci. Anno natiuitatis noêtri
iesu \pt M.CCCCC.VII1, Die xiiii. Mensi» Aprilis.
gr. in- fol.
(liolito donne la même année une édition du
commentaire de Joannes Andréas sur le Vf* livre
des DéerétaleSt toujours avec le concours de son as-
soi ié (îirardo de Zeys, et conserve Jusqu'en 152S la
direction de cette Imprimerie.
En 1525, Panzcr signale, d'après de RoasI, une
imprimerie h«^braTque de laquelle on ne connaît
quUin seul produit : Tcphiloth, Prece» tottus an-
ni.: cum comment. R. I}auid Kimchi: ce livre
précieux fut ixécuté : • per manum Nathanaelis
iil. R. Perez Chelpan, felids memoric. An. 285 (chr.
1525) ■, petit in-40.
Triellum, Triel, commune de Fr. (Seine-
et-Oise); anc. monast. de Filles Ursu-
lioes.
Ane. châtean ; nous connaissons : Viltœ SalubriO'
ris Triellensts descriptio, a Franc. Gueroultio
(poema), in-4''.
Trigisamum [T. P.|, Treisma, dans la No-
rique, auj. Traismaur y Traismauer ,
bourg d'Autriche . sur le Trigisamus
FL.^ auj. le Trasen (unter der Ems).
Tbiguerj:, Trigueros, bourg d'Andalousie
(prov. de Séville).
Un p. Jésuite du nom de Fernando de Gastrillo
fit venir de Séville un imprimeur vers 1096, et cet
imprimeur, MKnmé Diego Perez de Estupifian, exé-
cuta dans cette localité .plusieurs volumes ; nous
citons : Magia nalurat, o Filotofia œutta eon
nueras notieiaa de los mas profundos mysierios,
y secretos del universo vi»ible. Primera parte. In
oppldo Trigueros ex offldna Didaci Pcrea de Estu-
piAan. 1649, in-fto. Cette première partie, seule
publiée, est consacrée aux éléments terrestres.
Trilencum PROM.9 dans la Tarracon., auj.
Cap Ortegal, à la pointe N.-O. de la Ga-
lice.
TrIM AMMIUM [I. A.], TrIMAMIUM [T. P.], Tpl|4^
uavtov [Ptol.]y forteresse de la Mœsie
Inf.^ sur le Danube, en ruines auj.
Ïirès de Pirgo, suiv. Reichard ; Mannert
a place au bourg de MuroHn,
Trimontium, TpijiovTiov [Pt.], ville de la Bri-
tannia Rom., auj. Longholm, près du
Firth of Solway.
Trïnacru Ins., voy. Siciua.
Trinasus, Tp(v«<TOÇ [Paus.], TpNawoc [Pt.],
port de la Laconie^ auj., suiv. Leake et
Boblaye, Trinisa,
Trinium PL. fPl.], fl. desFrentani, dans le
Samnium, au], le Trigno, dans le Na-
politain.
TRINOANtES, Tpivôfltvnç [Ptol.], TrINOBANTES
tCsBs.], peuple de la Britannia Rom.,
labitait le comté de Middiesex, sur les
bords de la Tamise, et partie des com-
tés d'Essex et d'Hertford.
Trinobantom Augusta, voy. Londinium.
Trinurtium, Trenorchium, voy. Tiniircium
Castrum.
Triocala [Cic], TpioxiXa [Diod.], TptéxXa
[Pt.], TpCxaXôv rsteph. B.J, citadelle es-
carpée de Sicile, en ruines près de Car
lata Bellotta ou Calta Bellota, ville de
la prov. etauN.-O.deGirgenti; célèbre
dans la guerre des Esclaves.
Tripuylïa, Trifhylïs, TpifûXia [Str., Paus.],
partie mérid. de l'Elide, arrosée par
l'Alphée.
Tripous, TptwoXiç [Pol., Paus.], dans l'Ar-
cadie, auj. Tnpolitza, ville de Morée,
chef-lieu de l'Ëparkhie de Mantinée;
anc. capit. de la Morée sous les Turcs.
En 1S57, parut imprimé dans cette ville un Ma-
nuel de Physique^ par Pyrla, In-S».
Tripomium [It. A.], dans la Britannia
Rom., placée par Reichard près de
Rugby, pet. ville du comté de Warwick.
Trissum, Tptooév [Pt.], localité de la Da-
cie, dans le pays des Jazyges Metana-
stœ, auj. Tvrdosin ou Trsztenna, dans
le district hongrois qui porte encore le
nom de Jazygie.
1263
TRlTiEA. — TRURO.
4tM
TwTiRA, Tritea [P^'lf Tprwwa [Herod.],
TpiTtta [St. B.|y viUe de la Phocide, sur
les front, de la Locride, placée près de
TurkoMwrio. = Une autre ville du
même nom dans l'Achaîe^ près de Fa-
tras^ auj. Tritû
Tritia, Trittia [Inscr.l, dans la Province
Romaine en Gaule^ auj. Trets, pet.
ville de Provence (Bouches-du-Rhône).
Tritium [Pl.^ It. Ant.]. ville des Gantabri^
dans laTarracon., aig. Mùnasterio.
Trittuii Metallum [1* A.], T^rwt IfirxXXov
[Ptol.], ville des Yerones^ dans la Tar-
racon., auj. Tricio, près de Najera
[Florez].
Tritium Tuboricum [Mêla], Toinov Tou6^txov
[Pt.], sur la Deva, dans la Tarracon.^
auj. Motrico [Reich.].
Triventum, voy. Treventinum.
Trivicum [Hor.], sur la voie Appienne,
dans la Campanie, auj. Trenico, petite
ville épisc. du Napolitain (Princ. Oltra).
Trivium, Trivultium, voy. Trevoltium.
Trocbnsis Palatinatus^ le Woyewodat de
Troki, en Pologne.
Troezen |PI.]. TpciWv [Herod., Scyl., Pol.,
Str., Paus.|,T(>citirrti [Ptol.], capit. de la
prov. de Trœzenia, dans l'Argolide,
auj. Dhamala, en Morée [Leake].
Troglodyt.e [Plin-l, TpoïYXo^oTai [Str.,
Ptol.], (Tpti^Xw, caverne), peuple de la
Scythia MiDur,surles bords du Danube;
un peuple célèbre d'Ethiopie portait
aussi ce nom; en Sicile, on trouvait
Troglodytarum vallis^ aiy. Val d'Yp-
sica.
Tromsonda, Tromsoè, ville de Suède, chef-
lieu de la préf. du Finmark.
TrONTHEMIUM, TRONDEMNiE, VOy. NiDROSIA.
Tronum [I. A.], ville de Dalmatie, auj.
Budtmtr.
TROPiEA AUGUSTI, TrOPjEA AlPIUM [PI.],
voy. AuGusTi Trop^a.
TROPiEA POMPEII, Ta IIopkinQiou Tpotraia, voy.
Summum Pyren^um.
Troppavia, Troppau, voy. Opavia.
C*est à 1785 (et non point à 1795) que M. Cotton
signale l'établissement de G. Frazier comme impri-
meur à Troppau.
Trosleium Palat. [Mabil.], Trosly, Trosly^
Breuil, village de Picardie, près Sois-
sons (Aisne); quatre conciles au x* s.
Trossulum [PL], en Etrurie, auj. Trosso,
en Toscane.
TaoTiLnM,TpcmX0v [Thac.], TfrmUOo, bourg
de Sicile, près de Syracuse.
Trowbridge, ville d'Angleterre [Wilt-
sbire).
Imprimerie en 17M, noiiB amvfod M. GoCiea, fÊà
dte un volume d*ffymiu, &w JoMm Ciarke^ loaaat
i ce nom de vUle et à cette date. En tTBl, nooi
MisioDs s Benj. Hoblunue, À rcplir to tkt En,
F. Mtmdolpk'ê letter lo thê itev. D. MttUiy.
Trowi>ridf e, 1792, in-8* de zn-SU pp.
Trotga, Trogrb, probablement Trogen,
chef-lieu des Rhodes-Eitérieures du
Canton d*AppenzeU [Suisse].
Noos ne possédons, en quelque sorte, ancan nar
leignement sur rimprinierie, qui a eertitowant
existé au xv« Mècle, dans cette locallié assci peu con-
nue { nous ne connaissons mémr point le premier vo-
lume, que nous signalons dTapres le viil* ratai. R.
Heber et d*après Bruiiet t Beteiaiiimi di Sâmela Cm-
têriHa éa Siena, — impressun per C Boneback
de Aimania Alla de besaea de terra cte cbiama la
dem gttlden Trogtie, 1478, in-fol.
Le second volume ne nous est pes beaucoup plue
connu; U n*est cité ni par llain à son art. « Gbta
ROMANOBOH », ni par Graease, ni per Brmiet; maie
Gotton et le P. Helcbhart le mentionnent d*aprèa
MIcb. Denis {Suppl, à Maltimlre^ p. 7M) t Cronkk
mé HiMiont uu 4êH GeteUekim àer MÔmgm. A la
fin t Aie hat ein end die HUlory von Oem Stffégm
w^ien Meystrren die do gedntekt tind md geen-
det xu clein Troyga, in dem far do umm imU moek
CryMty gefmrt. h.ccoc.lxzxxvu. in-4* de AS ff. à
2 col. avec sign. et fig. xylogr.
L'imprimerie disparaît de cette peUte viUe pen-
dant plusieurs siècles, et ce n*est ou*en 1760 qoe
nous voyons un typographe, nommé J.-N. Stune-
negger fonder un établissement, qui subsiste encore
et continue à être dirigé par ses descendants.
Truccia [Ch. Carlom. R. a. 863],TRUPcinA-
cuM, Truccij: [Frédég.], Tkucciagus in
PAGO sLEssioNico [Gcsta Ff.], Truccium,
Trucciacum, Truecum [Aimon.], Treuc
[Chr. B. Dion.], Trvsciaco [Monn. Mé-
rov.], lyroissy, Droisy, village du dép.
de l'Aisne [A. Lebeuf], ancienne vilia
royale de la première race.
Trudonis villa, voy. S. Trudonis fanum.
Truentum [PL], Casteu.um Truentinum
[Mêla], Teruentitm, Tpoutvtov [Str.], ville
du Picenum, sur le Truentus fl., Tçww-
Ttvoç 7roToi(x6;^ le Tronto, aiij. CiwUlla
dd Tnmto, suiv. Reichard, et Torre
Segvra, d'après quelques géogr.
Truma, Trim, ville d'Irlande, chef-lieu du
comté d*East-Meath.
Truna fl., voy. Trauncs.
Trunonium, Dronghesse, bourg de Belgi-
que, près de Gand.
Trupchucum, rt7/a regaiis, voy. Trucoa.
Truro, ville d'Ançleterre (Comwall), bi-
bliothèque, société de minéralogie et
de géologie.
Un typogr. d'Bxeter. nonmié Andrev Brice, ftit
rintroducteur de rimpnmerie A Truro, en ITM; en
17M, il y publie t NIokoUu /omet, Pomu, wttk
1265
TRUTINA. — TUERIA.
4266
Epigrami, EpitaphB, etc. Truro, 1742. Lowndes,
qui cite ce volume, n'en indique pas le format ; A.
Brice resti une dizaine d'annéfS, et voyant tous ses
cITorrs couronnée d*un succès à peu près négatif,
retourna à Kxcter, oti nous le voyons en 175U pu-
blier un grand ouvrage composé par lui-même :
The grand Gatctteer^ or TopngrapMcal itictiO'
nary^ in-fol.; en 1803, un périodique • The Royal
Cornivall Gazttto ■ fut publié à Truro.
Trl'tina, Ti^autenau, TnUnow, ville de
Bohème (cercle de Kœnigingraetz).
Trutmanu, voy. Tremona.
TsARiGRAD^ nom donné par les Boulgares
à CoHstantinople.
Apparaît sur quelques livres exécutés en cette
langue [Trûbners Oriental Record],
TsciiuN, in Engadina bassa, Sins, bourg
du canton des Grisons.
La typographie fut exercée temporairement dans
cette lû-tit** localité au milieu du xTiic siècle ; nous
citerons : /'hUomela quai ait cantuns tpirituales.,,
(cantique à quutre voix, composé par Joh. V. Sim-
1er da Turi). — Stampad à Tschlin in Enffadina
bassa, 168i, in-12. Très-rare volume en dialecte
romansclie, que ne citent ni Fétis ni Forkel.
TsiKiENSE MoNAST., Monostère de Csicki, de
l'ordre d^s frères mineurs de S. Fran-
çois, en Transylvanie.
Un mat(^riel typographique fût organisé dans cette
abbaye, et fonctionna à deux reprises distinctes : la
première fois de 1681 à 1085, et la seconde de 1710
à noo ; de ces presses clau<itrales, Németh cite
comme premier pro<luit : Balai A»gu»lini SirvM
TransMilvan, Ordinis S, Franeisei Caneionale Ca-
tholirum^ avagy régi es ûj Deàk es Magyar d/Mfa-
las éncicek, ^ Typographxo Monasterii Csikiensis,
1681, in-4».
Tii.KSis i-EsT., TcûawTiç Erax.u<nc, The Mur-
ruy Firth, le Golfe de Murray, sur la
côte E. d'Ecosse.
Titrantes [Tac.]^ Tubanth, Tcôêavrci [Ptol.],
2G'j6aTTtct [Str.], peuple de la Germanie^
occupant le pays compris entre le Rliin^
l'Vssel et la rive m(5rid. de la Lippe,
c'est-à-dire le district appelé Twenthe,
dans la Hollande.
Ti raris fl., Tuberus, la Tauber, riv. de
Wurtemberg.
TuBiNGA, Titwinga, Augusta Tubinga, Tob-
NAs [Monn. Mérov.]. Tubingen, ville du
Wurtemberg (Schwarzwald), au confl.
de l'Ammer et du Neckar; université
fondée en 1477 par Eberbard-le-Bar-
bu ; patrie d'Uhland.
I/imprimeric remonte dans cette ville universi-
taire à Tannée 1498; Timprimeur de Reutlingen,
JohanOttmarou Othmar, en fut Tinitiateur. Quatre
ouvrages à cette daie sont cités par Panser; c'est
d'abord une oraison funèbre prononcée par an pro-
fesseur de thi-ologie, nommé Conrad Summen-
hart de Calw, pour les obsèques du duc de Wurtem-
berg, fondateur de TUniversité, Eberhard le Barbu ;
puis deux traités de théologie du même auteur;
enfin un livre dont nous allons donner le titre et
que Panier met en première ligne, bien qu'il iok
daté du 24 mars, et que l'année ne commence qa%
PAqnes, qui tombe le 15 atHI : Leetura fratri»
pauli II scf*iptorU ordini» mtnorU de obseruâ || tta
quù edidit declarâao subtilittimas II doctoris tubti'
lis sentenliat ciri a Ma\gVit'um in primo litfro\
au ro du 16^ f.. col. 2 : Explieit exaetas (sic) ex-
poniiio et nubliilis iubtitissima^i sententi^ qua$
doctor subtilis || inpmû librum suum cirea maçi»-
trû Pf.trum lMm\bardum in vnum ogesstt. ordi'
naria leetura ordinairie facta in 'juentu fratrum
mino'^ in aima vniuer\iUale Tuwingii. Vbi et (m-
preua est hiiius per ariis\gnarU MagittrU lokanni
Ottmar. Anno saluV \\ H.cax.xcviij.iixiilJ. die
MartiJ. In-fol. de 183 0. nuraér. et 15 AT. non na-
mér. à 2 col. de 6n et 59 1. gpth., avec errata^ in"
ventorium punctorum per folia et eolumnas, nteL,
sign.. etc. (voy. à l'occasion de ce rare vol. le FUh
rit. de D. Gerdes, p. 257; Freyiag. p. 839, etc.).
En 1511, «lent s'établir à Tubingen un typogr.
que nous avons déjà cité à l'art. Ilaguenau, et qui
quitte Tubingen pour aller résider à Pforslieim,
Thomas Anselme d«* Ekide; il eut l'honneur d'em-
B loyer comme correcteur, d'épreuves l'illustre Pbil*
lélanchton.
L'imprimeur Ulrich Morhard lui succède comme
typogra|)he de rUniversité.
hn 1562, le baron Ungnad établit ft Tubingen une
impiimerie en caractères glaguliiiqucs autrement
dite imprimerie cyrillique: sou existence, dit Bach-
meister, fut de peu de durée, et le peiit nombre de
livres qui en sortirent fut confisqué par l'Au-
triche : aussi devinrent-ils d'une rareté extrême, et
la biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg n'en pot-
sède-t-el(e que deux.
Tucci, ToOxjtt [Ptol.], Toultx^ [Str., Ap-
pian.], colonie romaine, en Lusitanie,
auj. Martos (voy. Aug. GEMEUJk).
TuccoNiA, Tuggen, bourg de Suisse.
TuDE [Plin.], TuDiE [I. A.], Castellum Ty-
DE, ville des Gruii, dans la Tarracon.,
auj. Tuy, ville d'Espagne, chef- lieu de
district^ sur le Minho (Galice).
TUDELA NaVARRORUM, VOy. TUTHELA.
ToDER [PL, I. A., Sil.i, Tb ToO^ip [Str.,
Ptol.], TuDERTîJM [P. Diac.], Tou^ioi
[Proc], Col. tida Tuoer [Front.], ville
aËtrurie, colonie ombrienne, auj. 2\>-
diy près du Tibre, ville épisc. de la dé-
lég. deSpoleto (Italie); concile en 1001.
Nous faisons remonter le premier établissement
typographique de cette Tille à l'année 1025 environ,
et nous trouvons trace d'impression en 1627, avec
un premier imprimeur do nom d'Anibale Alvigi;
il débute par une de ces puérilités qu'on appelle des
tours de force : Giov, Sieola Cimineltt Cardone^
RistHuidiia sopra la potenza d'Amore, Todi, Ani-
bale Alvigt, 1627, pet. in-S"; petit poème fort rare,
de la composition duquel l'auteur a glorieusement
banni tous les R (catl Librl, 1859, n* 684). Le se-
cond imprimeur de Todi s'appelle Guerriero, et le
troisième Agost. Faoïtini.
Voyea, pour quelques livres Imprimés à Todi, en
1653, cat. Floncel, n« 2298; en 1655, Ternaux; en
1670, Bauer, III, p. 26, etc.
TuniNiuM, Thuin, pet. ville de Belgique
(Hainaut), sur la Sambre.
TuEDA FL., la Tweed, fil. limitrophe de
l'Ecosse et de l'Angleterre.
TuERiA, 2Vcr, ville de Russie, sur le Vol-
ga, chef-lieu de gouvernement et ar-
chevêché.
1267
TUESIS. — TUNGRORUM FONS.
iM8
TuBsis, Toûcotç [Ptol.], ville des Vocomagi,
dans la Bretagne Romaine^ pr^ du
Firth of Murray; quel<)ues géographes
confondent cette position avec celle
qu'occupe auj. Berwick(^oy. Barcoyicoii).
TupicuM llnscr.], Tcu«ixov IPtol.J, Touffi-
cuii[Pl.J, ville de l'Ombrie, auj. Picano.
TUGENSIS PAGUS^ TUGENORUM 8ALTUS, le COH-
tm de Zuy, en Suisse.
ToGiA [PL, I. A.L Tcut« [Pt.l, ville des
Arevaci, dans la Tarracon., dont les
ruines se voient à Tàya, près de Quexa-
da, aux sources du Guaoalquivir, dans
le TuGiENsis sALTus [PI.], auj. Sierra de
Cazorla, ,
TuGiUM, l\iq, ville et chef-lieu de canton
en Suisse, sur le lac de ce nom.
L*aateur anonyme de XH\mU de la twograpkte en
Suiâte^ lait remonter l'imnrimerie à £ug à Tannée
lOM, taudis que FaUenstein ne la porte qu'à 1750 :
 huckmoH, iieymen8prueh Oer EyagenoêsenË-
ekaft zu Ekren. Zug, idftO, in-4*.
TuGULARu, Titliéres, bourg de Normandie
(Eure); château célèbre aux x* et xi"
siècles.
Tdila alta, Hoheniwiei, château fortifié
du Wurtemberg [Graêsse].
TUISGOBURGIIM, VOy. DuiSBORGUM.
TumuM, voy. Divicia Civ.
TuLcis FL. [Mêla], dans laTarracon., auj.
le Prancoli, passe près de Tarragosse.
TULINGUM [CœS.[, TULINGI, DUTTLINGA ,
Tuttlingen, pet. ville de Wurtemberg,
près des sources du Danube.
TuijpiiLRDUM, TGuXijï^oup^cCp. [Ptol.], ville
de Germanie, auj. Verden, ville du Ha-
novre, sur l'Aller, suiv. Wilhelm (voy.
Fardii M); Reichard place cette position
à Dohlbergen, à TE. du Weser.
TuusuRGiuM, TcuXiaoôfvi&v [Ptol.]^ ville des
Angrivarii dans la Germanie, auj. Det-
moldt (voy. Dethuolda), ou plutôt,
avec Wilhelm, près de Minden, ville de
Westphalie, sur le Weser (voy. Forbi-
ger, 380 et 409).
TuLLENsis pRoviNciA [Frédëg.], le T(mllois,
territ. de Toul (Meurthe).
TuLLONmM, voy. Tutiiela.
TuujONUm, voy. Telo Martius.
TUIXUM [It. A.J, ToùXXov [Ptol.J, TULLUM
Leucorum [Not. prov.J, Tulla [Geogr.
Rav.J, Leuca, capit. aes Leuci dans la
Belgique 1, Tvllo ovitate, Tvlvscivit
[Monn. Mér.], sur la route de Divodu-
rum à Durocortorum, auj. Toul, ville
forte de France, sur la Moselle (Meur-
the); anc. ville impériale, et plus tard
l'un des trois-évèchés ; bataille en 612.
Un Imprlmeiir que ooiii aTons eu roecaiioQ dt
aignaler à St-Nicoba-do-Port (voy. FAxni S. Nioo-
LAi), le prêtre Pierre Jacobi, vint, à dater de 15IS^
exercer momentanément la typographie dans la vfle
de Toul; il exécuta, à eeue daie, un livre ansai inté-
resaant que rare, l*un des plus précieux moBunenti
de Tart françai* qui existe ; mais nous prendrons la
liberté de ne le décrire que souimaireipent, ran-
voyant le lecteur aux travaux spéciaux ne IUL Brao-
pré, Telssier, etc., et surtout à Texcellente notice
que M. Anatole de Monlaixlon a consacrée an cka-
noine de Toul, Jean f^lerln, et à son beau litre :
De ARTIPICIALI PkPBCnVA VlATOB; icI 12 MTCleS
concentriques et au-dessous le mot i Viatob. A la
fin (10« L de U sign. B) t impretMum TuUt || Amtio
Caikotiee ve \\ ritaiiê Qutngiiegtmo qtOlo nipi'm \\
mtUeximû : Ad nonû Calenaoê | JhKos, SoUrti
opéra peiri latobi \\ptHineoU pagi aancfi JVIefco-
toi, In-fol. goth. de 42 ff. sign. A. s.; les * preniers
cahiers par S, le cahier b par If; plus 4 ff. nnn si-
gnés, avec d'admirables ligures au trait; les grandes
planches ne sont tirées que d'un côté dans cette
première édition; en regard de la souscription,
dans un encadrement, la marque de Pierre Jacobi,
une croix transpercée de trois clous, avec les mots
en goth. KiDES ficit (reprod. par M. Silvestre).
La seconde édition de ce précieux incunable hit
donnée par le méiiie imprimeur, à Toul, en lSt9 ;
elle (-st plus complète que la précédente, bien ou'elle
ne comMtmne que 29 ff.; c'est ce qui a diHiidé M.
TroMi la Mre reproduire par le procédé PillmU
de préférence à la première Claris, tSM, in-ftd..
tiré à 100 ex., avec une notice de M. llipp. Destail-
leur, architecte).
Enfin la S* est donnée au même Ifeu en 1521 (in-
fbl. de 38 ff.); Is marque de rimprimeur est diffé-
rente dans ces deux dernières éditions; la devise
eUe-méme a varié, c*est ici s Sola pides sorncrr.
L'auteur, Jean Pèlerin, ne survécut guère à b
troisième édition de son livre ; il était mort en 1525;
il était originaire d'Anjou, et avait été atuché k la
personne du roi I ouis XI.
L'imprimerie dispai ail de Toul comme de toutes
les villes lorraines, de 1521 à 1550, pendant la ter-
rible période de la guerre des UiiMauds ; en 1551,
elle relirait à Toul a\ec Jean Palier, le jt*uiie, qui
éoaaf. W. JUi8^€Ue a l insignis Ecct. TuUemU con-
suetudinem^ l>et. in-rol.; cet imprimeur «euait
de Mets. L'impression du missel de Toul paraît
être encore une fois un Tait accidentel, puisque l'im-
primerie disparaît pendant plus d'un demi-sîècle,
et ce n'est qu'en 10Ô8 que paraît se fonder, à Toul,
un établissement typogr. fixe et durable.
Cest à Toul , dit M. Teissier, qu'un imprimeur,
instruit dans son art et dans les lettres; M. Joseph
Garez, a fait, en 1785, un premier essai d'éditions qu'il
appelait Omotypes^ i>our exprimer la réunion de
plusieurs types vu un seul (voy. A. -G. Camus, Hist,
du Potyt. et du Sléréot., Paris, 1802 j.
TULPETUM, Tl'LPlACUM, VOy. TOLfllACUM.
TuMPi iNGiA, Ttimplittg, bourg et chàteaa
de Saxe.
Nous trouvons dans la RibL Saxon, de Stnivius :
• Adam Kridrich Glafey ïi'di)*Hnus AnliquitaUs Tum-
plingianas^ oder Ehren-Scule dcr liauta Tfim-
p/iM0. niOfiit-ao».
TuNBRiDGE, Tunbridge Weels , pet. ville
d'Angleterre (comté de Kent).
Cette %ille possède des eaux minérales renommfes,
qui en ont fait l'une des plue fashionables • Watc-
ring-Places • ; en 1780, The TunMdge WeiU Gidde ■
y est publié.
TuNGRi [Cœs.], peuple des bords du Rhin,
dépendant des Aduatuci, dont la capit.
était Attuatuca, Tongres, Tongem.
TUNGRORITM FONS, YOy. AQUiB SPADANiE.
\
1269
TUNNOCELUM. — TURILUCUS.
1270
A la note que nous avons consacrée à l'impr. de
Spa, ajoutons : Cest 1789, et non pas 1689, que
M. Coiton indique comme date de rimroduction de
la typognphie ; mais M. Goihier de Uége, dans une
communication postérieure, maintient son premier
dire, et soutient que bien qu'un grand nombre de
livres portent <• Spa ■ comme lieu d'impression,
cette désigiiniton est fictive, et que Timpriroerie ne
remonte dans cette ville qu*à ISdO. Cependant
m. Capitaine, le bibliogr. autoiisé de la proT. de
Lif^ge, fait remarquer que le libraire J.-F. Desoer,
de LiôRe, a établi à Spa, dans le courant do siècle
dernier, une presse qui a fonctionné pendant plu-
sieurs années.
En 1780. rimprimeur de Spa s'appelait A.-J. Bol-
len ivoy. Dl. Capitaine, /itfrod. aeCimpr. dam le
pays de W.gc),
TuNNocELUM [Not. loip.], vUle de la Bri-
tannia Rom., Boulness, bourg sur la
cote 0. du Firth of Solway.
TuNONiuM, ThonoTiy ville de Fr., anc. chef-
lieu de la proY. du Chablais, auj. chef-
lieu d'arrond. de la Haute-Savoie.
Cette Yillc n'est pas comprise par Falkenstein dans
la liste des villes ayant possédé une imprimerie, et
cependant nous connaissons : CanUque (tes Can-
tiques de Salomon en rime, avec la musique,
Tonon, 1602, in -S*» [catal. de Tourues, p. 105].
TuRANTus FL., la Narva, riv. de Finlande
(Russie).
TuRBA [Liv.|, dans la Tarracon., auj.
Tuejar, sur le Guadalaviar [Ukert],
TuRBA r.iviTAs, ubi castrum Bigarra (on
trouve TuRSA, Gurba), voy. Gastrum Bi-
CORRENSE.
TuRBiiLA, Tc6p6ou>.« [Ptol.], ville de la
Tarracon., dans le pays des Bastitani,
auj. Tùvarray Tobarra, bourg du roy.
de Murcie, ou Teruel, ville d'Aragon.
TuRCE [Mêla, PI.], Tlrci [Suid.], peuple
de la Sarmatie asiatique, occupant les
bords.de la mer Noire (Palus M^eotides),
s'est établi en Europe.
TuRcoNiuM, Turcoingy ville de Fr. (Nord),
dans l'arrond de Lille.
L'imprimerie parait remonter en cette ville indus-
trieuse et productive, au milieu du siècle dernier ;
nous citerons : Pierre le Lorrain, dit de V aile-
mont. Dissertation sur tes maléfices des sorciers^
selon les principes de la théologie et ae ia piiyst-
quCy où, Von examine en particulier Véiat de la
fille de Turcuing, Tourcoing, 1752, pet. in-12 (omis
par Quérard).
TuRPETANi [Liv.], Tcup^tTavoi [PoL, Str.],
peuple de la Bétique, occupant égale-
ment la partie S.-O. de la Lusitanie;
leur territoire correspond au S.-O.
de l'Andalousie, presqu'île de Gadix,
etc.
TrRDULi [Mcla,PI.], ToiSp.î'ooXoi [Pol.], Toup-
ôouxoi [Ptol.j, peuple de la Bétique, at-
tenant aux Turdétains ; leur territ. cor-
respond à peu près aux intendances de
Séville et de Gordoue.
TuREcioNNiiM [T. p.], dans la Gaule, aui.,
suiv. d'An ville, Ornacieu, village du
Dauphiné (Isère). Le Guide du dép. de
riscre accepte cette donnée; Reichard
assigne à la station des Tables de Peu-
tinger la situation de St-Jean de Bout-
nay, bourg important du même arr.
TUREGUM, TURICUM, VOy. TiGURUM.
TuRENA, TuRENNA, ToRENNA, Turentie, anc.
ville du Limousin, auj. bourg du dép.
de la Gorrère ; anc. vicomte fondée au
ix« siècle, réunie à la couronne en i738.
TuRENUM [T. P.], Trandm, sUtiou de TA-
pulie, auj. Trani, ville archiép. du Na-
politain (terra di Bari), port sur l'A-
driatique.
Imprimerie en 1617, suiv. Falkenstein et Cotton;
Antonio {^Bibl. Hisp, nova, I, 260) nous donne en
effet: F, Diego Alvarez, Tranensis Archiep.,in
Primam Sceundœ Partis S, Thomœ. 2 vol. in-fol.,
• certe primum volumen Tranl etiam excusum fuit
per CoiistanUnum Vitalem, 1617, in-foL, ab L osque
ad Lxxxix, hujiis partis qoxstionem coniinens ■, dit
Antonio. L'exécution de ce livre est tr^s-médiocre,
dit M. Cotton, qui a l'exempl, de la Bodléieone sotis
les yeux, et nous donne la souscription : • Trani,
in archiépiscopal! Palatio, per Coiistautlnum Vita-
lem, 1017 •, in-foL de 6Q0 pp. Citons encore t Gio,
Paolo Morelli, eompendio delV antiea e fedelissHna
ciità dt Taranto, e delta conversione ael sut> po-
polo aUa vera fede cristiana. Trani, 1625, in-8*
[Giustiuiani, BitfL Napol., 196].
TuRGEA, TuRGoviENsis PAGUs, Ic contoH de
Thurgovie, Thurgaw, en Suisse.
TuRiA FL. [Mêla, Sali.], Turium [Pl.J, fl.
d'Espagne, auj. le Guoda/amar, traverse
le roy. de Valence.
TuRiASO, TURIASSO [L A., PL], Toupiaujaw
fPtol.J, TuRiASsoN [G. Rav.j, Turusona,
TuRRAZo, ville des Geltiben dans la Tar-
racon., auj. Tarrazona, Tarazona, ville
d'Espagne (Aragon).
Quelques bibliogr. ont fait remonter Pimprimerie
dans cette \ille à 1488; Panier, sur Pautorité d'An*
tonio, ate comme exécutée à Tarazona une édition
de I la General Msioria del es forçat Cauatler Par'
tittobles côpte de Blés ». n y a tout à la fois erreur
de lieu et de date; cette édition fut donnée ■ en la
molt antigua y metropolitana ciutat de Tarragona,
Any 1&88, in-8o » de »4 ff.
C'est en 1618 seulement que nous trouvons trace
certaine dMmprimerie à Taraxona : Pedro HierO"
nymo Scuiehet de Uiaraxo, Aragonese : Metho^
dus generalis et admiratfilis ad omnes srtentias
facUius et eilins addiscendas, in qua eximii et
piissimi Dœtoris Raymundi LuUt Ars brevis ex-
plicalur, Turiasone, 1015, in-!i« (Ant». 11, 202).
M. Cotton pense q.ie Diego de la Torre, le premier
imprimeur d'Orihueta, fut appelé par l'évéque de
Tanixona, pour établir la t) pogr. dans sa ville ;
nous enregistrons et approuvons; cependant nous
devons dire qa*Antonio uécritles deux vol. dot Com-
ment, de F. Joan de Irivanie y Irabuni, franciscdin,
M in quartum iibrnm senttarum Joan, Dans Seoti » ,
et les dit exécutés, le premier à Sarragosse, en 1614,
et le second ft Taraxona, en 1016, n apnd Petrum de
Labarte ••
TuRiiJAcus YiLLARE, Towrly, sur la Troène,
i27i
TURISSA. -- TURONI.
1272
commune de France^ près Cbaumont
(Oise).
TuRissA, voy. Itumsa.
TuBONEs [Cœs., Amm.y Marc.J^ Turonii
[Tac], TuRONi [Caes., Luc], peuple de
la Gaule Lyonn., occupant le territ.
compris entre le pays des Pictones et
celui des Aulerci, auj. le dép. d'I/idre-
et-Loire et partie de Lovr-et-Cher.
TuRONius FL., le Turcaio, pet. riv. de l'Ita-
lie centrale.
TuRONi [Amm., Sulp. Sev., Greg. Tur.l,
Metropolis civiTAS TuRONUM [Not. Lug.J,
TURONORUM, TURONENSIUM , TURENORUM
[Guérard, mss. B. Imp.], Augusta Tu-
RONDM, ToRONiTS, Tdoronus [Frédég.l,
TuRONicA Civ. [Dipl. Lud. R. a. 878],
TvBONvs Ci VI [Monn. Mérov.J, primiti-
vement Cœsarodimum [T. P.j, Katao^o-
^oOvov [Ptol.J, anc capit. de la Lyon-
naise, auj. Tours, chef-lieu du dép.
d'Indre-et-Loire, entre la Loire et le
Cher, arche V., biblioth., etc.
MaiUaire, le P. Orlandi et quelques bibllogr, de
même fariae« prenant la date de la composition d*un
livre pour celle de son impression, font remonter à
1M7 lUntroduction de la typogr. à Tours : fr, Pto-
rit Florentini de amore CamiUi cl Emilie,,. Au r»
du ftl* f. ... Liber féliciter expletus est Turonis,
Editus in domo domini Guillernii archicpisc. Turon.
pridie Ical. ianuarii, a. m.cccc.lxvii. Jn-ft" de 49 ff.
À 42 lig., sans indic. typogr. d'aucune sorte; lisez :
• Guillaume Larchevesque à Tours », et • exécuté
à Paris vers 1475, par P. de Cesuris et J. Stol. »
Van-Prael et Uruuet signalent un Missale Tlro-
NEKSE, tmpressum Turotl. amw dûi, 1485, iu-fol.;
nous aïonsobtenu de Pobligeance bien connue de M.
Taschereuu la description de ce précieux incunable^
que possède la bibliothèque de Tours : cet exem-
plaire Cbl iniprinië sur vélin, à 2 col. de 34 lignes,
enrictii de lettres ornées et rubriquées; il commence
par un calendrier à longues lignes de 6 IT., sans pa-
gination ni sign.
Le texte du missel commence au fol. 1, écrit
entre les deux col. ^sign. a. i.): /n nomine domini
noêlri ie\\su christi Incipit missale seeun^dum
usU et •ôsuetuditiem eccUsie \\ metrojwlitatie turo-
nensis... Le texte £e suit sans interruption Jus-
qu'au fol. 179 ; vient ensuite le commun des saints
sous une nouvelle pagination, en chiffres romains
et avec un nouvel ordn; de signât, en capit. : Inci-
pit €Ôc sanctorum. In vi [J gilia unius apostoli in-
(rotfu». L^ pagination commue Jusqu'au fol. xxiviii,
sur lequel on voit à la moitié de la 2c colonne : /m-
pressuin eit hucmiasa\\le tuivn anno dni m.B
CCCC LXXXV.
Ce livre a-t-il été imprimé à Tours ? quel en se-
rait rimprmicur? ces dt-ux questions ^e présentent
tout d'abord. Un libraire de i aiis, M. Claudin, qui l'a
bien examiné, le croit exécute par Jean l)upK\ le
célèbre typogr. parisii-n.qui semble avoir eu la .spé-
cialité d'iinpi imer la lituigie à l'usage des villes qui
ne possédaient |K)ini encore d*établissement typo-
graphique. A-l-il été exécuté à Tours ou à Paris?
les deux hypothèses sont admissibles : dans le pre-
mier cas, Uuj^ré aurait transporté à Tours le ma-
tériel nécessiiire à l'impression du lUissale, ou plu-
tôt se serait chargé de monter une imprimerie, à
laquelle il aurait pré|>osé un de ses apprentis, peut-
être Simon lH>urcelet ; nous avons eu l'occasion de
signaler plusieurs fois un bit analogue à Roueo, à
Abbeville, etc.
Mais, pendant rimpressioo de cette note, M. Tm-
chereau avait eu Pexcellente idée de bire Tenir de
Tours une épreuve photographique du premier f.
de l'incunable, qu'il avait bien voulu mettre à notre
disposition; à la suite de confrontations minoti«*ttses
faites ft la BibL imp. sur un grand nombre délivres,
le êlissel de Rouen de 1491, le Missel de Salisinay
de 1492, etc., nous avons reconnu et croyons être
fondé À soutenir que le Mimale Toron, de l4Sb, a
été exécuté par le célèbre typogr. normand, Martin
Morin, lequel eut, bien plus encore que J. Dupré,
des relations suivies avec les \ilies de province non
encore pourvues d'ateliers (roy. Rotomagos), et
qui de plus a mis son nom à plu^irurs vînmes
qu'il exécuta un peu plus tard pour la ville et ré-
gllse de Tourd, des Coustume», petit in-8*, s. D.,
un autre Missel en 1493, etc.
Mais n'existait-il pas, sinon association, du moins
reliitions intimes entre le fondeur imprimeur pari-
sien, J. Dupré, et le fondeur imprimeur rouennais?
nous l'admetttms parfaitement, mais ne voyons point
en quoi la consutationde ce fait tendrait à iuCrmer
notre hypothèse.
Si donc cette présomption, que nous émettons
avec sécurité, est acceptée, il détient de toute évi-
dence que l'imprimeiie ne peut être reportée à
1485, puisque le Missel porunt cette date n'a pu
être exécuté qu'à Rouen, et nous sommes forcé de
reculer de quelques années la création du premier
atelier typograpnique tourangeau.
M. Brunet, en signalant le Bréviaire de Toyrsùe
1522,80 pçonnait l'exiMence d'une édition plus an-
cienne ; le fait a Justilié ses pre\isions, cette édition
existe. En 1493, piirut, sans intitulé, un Bréviaibb
in-8*, à l'usage de St Martin de Tours, dont nous
donnons la souscription finale : Ad laudem dei om-
nfpotètis eiu>q3 inte^merate genitricisltotiusq2 tm-
rie celei^tis.\lloc opui ad usitm in^ignis ecclesic
patriar^chnli» Beatissimi martini turunen. Exara
|/iim claboratumqj est ppulchrc ac artiftcto^se
turonis pcr Syriwncm pourcclet eiusdé | civitalis
oriundû. In tniersignio pellicani | coiliorantem,
atmo gratic dni millcsitnolquadringtntesimo no-
nagcsimotercio. Die \\ vcro décima mensis Fcbrua-
rii.
Deo gratias.
Ce volume (malheureusement incomplet) appar-
tient à M. Luzurche, de Tours ; c'est A nos yeu\, jus-
qu'à nouvel ordre, le premier livre imprimé à Tours,
et Symun Pourcelet nous semble devoir être consi-
déré comme l'introclucteur de latypogr.iplne.
En 1490, parait : La vie et mii\icLes\\de Monsei-
gncur^Saint Alartin translatt^clde tatin en fran-
çoys. Petil in-fol. de 106 ft., à 33 longues liKnc> sur
les pages entières, avec 96 fig. en bois, goih., sans
ch. ni rccl., avec sign. .Nous renvoyons à \au-Praet
pour la description de ce pnkrieuv incunable, dont
la BibL Imp. possède un admirable exempL sur vé-
lin, olfert au rui Charles \ lli ; la souscription linale
révèli; un nou\euu nom d'imprimeur: Mathieu Im-
teron, pour Jehan du Liège marehant libraire de-
mourant a tours en la rue de la sellerie a tymage
de saiitct ielinn Vcuangcliste pies des augustins.
Ce Jehan du Lirge n'est -il puiui une seule et
même personne avec Jehan de Liège, l'iiiipr.-libraire
de Valencieiiiies, à la lin du x\l> siècle ? iu.ilgré Tal-
tératioii de la particule, le fait n'est pas imprubable,
mais ne sautait éin? prouu*.
Alathieu l.at<T0ii ou Uttheron a donné pIosieiir>
autres volumes  Tours, un Manipulas Curaiorum
en 1497, qui n'a été cite ni par llain ni pat Brunet;
un Mis,sel de Marmoutier (Tours, 150»), etc.
Au xvi(^ siècle, nous signalerons, à Tours, Ma-
thieu Cliercele, qui imprime, en IMô et en 1 J53,
deu\ éditions des Coust unies de Tourainc ; Jean
Boussclet, Guil. I^urgeat, O. Tafureau, Janict Mei-
tayer et Claude de Monstr'œil, imprimeurs de Paris,
qui suivent le parlement à Tours et à Blois en 1589,
Bougucrcau, etc.
r
1273
TUROQUA. — TUSCULANUM.
4274
Les an^u du conseil de 170ft ei de 1730 concèdent
deux imprimeurs I la ville de Tours.
TuROQUA [I. A.], TcRAGUA [G. IUlt.], Tcoo-
ùi^QL [Ptol.]: ville des Callaici, dans la
Tarracon., auj. Touren [Reich.].
TURRELACUM, VOy. DURLACUM.
TuRREM (ad) [l. A. 1 9 station delà Gaule
Narbon.^ auj. Timrvés^ bourg, de Fr.
(Var); anc. baronnie.
TuRREs [l. A., T. P.], dans la Haute Mœ-
sie, auj. Scharkiri, en Servie.
TURRES (ad), VOy. AD TURRES.
TURRES AUREIJANiE [It. Hier.], TURRES[I.
A.], TuRREs C^sARis [T. P.]j PoUgnono,
ville épiscopale du Napolitain (terra di
Bari).
TuRRES JuuAN^ fit. Hîer.]^ Mola, à TE.
de Bari (terra ai Bari).
TuRREs vETEREs, TùTres Vedros, voy. Aran-
DIS.
TuRRis ad Lacum^ voy. Durlacum.
TURRIS CREMATA, VOy. AUGUSTA NOVA.
Tï RRis Juui, TruxUlo, voy. Castra Juua.
Cm la patrie de Pixarre; Mendes signale ceUe
petite ville comme ayant possédé une imprimerie ;
nous mentionnons le fait, sans pouvoir l*appuyer de
titret probants.
TURRIS LiBYSSONIS [Pl.J, Ilup^dÇ At6(99MV0C
[Ptol.]^ TuRRis Ljbrisonis [G. R.j» AD
TuRHEM [I. A.], anc. point fortifié de
l'ilc de Sardaigne^ que Forbiger place
à Porto Tcnre, près du fl. Gavino^ et
d'autres géogr. à Sassari, la seconde
ville de ïne, avec université et arche-
vêché.
Falkenstein fait remonter rimprimerie à Tannée
16&0 dans cette dernière ville-; nous ignorons sur
quel titre s*appuie celte assertion, qu'accepte M.
Gotton sans commentaire.
TuRRis Peuana, la Tour de Peiel, ou de
Peil, pet. ville de Suisse (c. de Yaud).
TuRRis PiNus, la Tour-dU'Pin, bourg de
Fr. (Isère)^ anc. baronnie.
TuRRis Sillj:, Tordesillas, ville d'Espagne^
sur le Duero (Vleille-Castille et Léon);
célèbre par le traité de 1403.
TuRRus FL. [PI.], fl. delà Vénétie, acg..
Torre Torrente.
TuRSENUM [h. A.], Terriciola, bourg d'Ita*
lie [Reicn.].
TtRsiuM, Tursi, ville épiscop. du Napoli*
tain (Basilicate)*
Tlrublum Minus [I. A.], sur la côte de
Sardaigne, auj. Tonara [Reichi].
TuRUNTUs FL., Tcw^ouvToç fPtoI.], fl. dc la
Sarmatie Europ., auj. la Dùna ou Dwi-
na, en Russie.
TuRUSA, voy. Aboa.
Nous ajouterons quelques mots à la note bibl. que
nous avons consacrée à cette ville. Nous trouvons
quelques livres souscrits an nom de Turlsa» t
Bible PinnoiMe,... BibUa^seon lœopyhà ramattu
momexi, ff^astudest ojettu ateuramaituin hebrean
ja greeam jdlken.., Tumsa» 1085, in-4* (portée i
50 fr. au cat. Ilaisonneuve, no 3108 . I^ckmann
(p. 07) signale dans cette ville une imprimerie par-
ticulière existant au xrii* siècle; elle appartenait
I révé.|ue d^AbO, Johann <:eiel, anc. prof, de théo-
logie à Dorpat, mort en 1090 i Tâge de 75 ans ; pré-
sidèrent à cette officine privée Joh. Car. Winter de
Nerike, et Henr. Chr. Merckell, qui en devint pro-
priéuire après la mort de l'ëvéque {Aboa litteraia,
p. 71).
TuscANA [T. p.], Tuscanella, Toscanella,
bourg des Etats pontificaux.
Tusa, voy. Etrusci.
TusciA, voy. Etruria.
TusciAcuM^ Tulky , bourg de Belgique
[GraësseJ.
TuscuLANi Montes ILiv.]^ dans le Latium^
auj. Monti Tuscolani,
TuscuLANUM [Cic, Virg., PI.], Tusculanum
Lacus Benaci, Toscokmo, bourg de la
délég. de Brescia, sur le lac de Garde^
ou plutôt « nella deliziosa Rivicra di
Salo, che circonda il lago Benaco ».
Cette Jolie bourgade, toute rapprochée de la pet.
Tille de Salo (voy. Longa Saura), et sur la rivière
2ui« passant en cette ville, vient affluer au lac de
arde, vit une imprimerie fonctionner dans son en-
ceinte à une époque reculée ; des typographes (de
Venise, de Trévise et de Salo, probablement en vil-
légiature sur les bords du lac de Garde, ou forcés de
quitter momentanément leur établissement princi-
pal, par suite des épidémies ou des troubles, vinrent
s*y n&er au xv* et au commencement du xvi*
siècle.
Guarini Feronensis triri peritisttmi €rammati'
caics régulas incipiUHt, Au r* du 2^ f.: Opui Gua-
rini Veroneiuts viri peritiêsimi Me faliciter rom-
plelum est Trotcolani {sic) pvr Magistrum Gabrie'
lem Pétri Trivixiani Anno Crysii M.ccccLxxvnii.
dfexii. Januarii, Régnante Johanne Mocenigo :
Duce Fenetiis. Loua Deo, In-4o, car. rom., avec
sign., précieux et fort rare volume, entièrement im-
primé en lettres capitales.
Panser signale, et Amati décrit trois autres ou-
vrages sortis des mêmes presses à cette date de
147y, et l'année suivante une rare édition d'jEsope,
trad. en vers élégiaques, in-ft<>. iVtr. Petotti Ru-
dimenta lÀng. Lat, impresM provident la Srata-
brini de Agnetliê de Tusculano tacux Benaci, in-
fol. Ainsi, Jusque dans ce village reculé, les leiircs,
à cette éirâque fortunée, trouvaient des promoteurs
et des Mécènes; enfin : Paaseggieri Orlandmi aum'
ma artis Notnriorum, in-fol. Nous demandons,
pour la description de ce rare vol., la permission de
renvoyer le bibliophile à rexcellent travail de Mauro
Boni, sur la typographie de rilalie supérieure, p.
100 et suiv.
Quarante ans après, un célèbre et nouvel impri-
meur de Venise, Alessandro Paganini, qui s'euit
éubli à Salo en 1517, choisit le village de Toscolano
pour y fonder un établissement durable (1521-153S)
ce fut là quMI fit usage de ces caractères gothiques
bicarrés, qui n'appartiennent qu'à lui, et avec les»
1275
. TUSCULUM. — TZENNiE.
1276
quels il donna a* curieuse édition, si connue et si re-
cherchée, de Merlin Cocaje, Opds Macabonicobum,
Tuseutani apud Lacvm Benacensem, Alexanaer
Paganinus^ m.d.xxi. Die V, Januarii^ in-12, et la
môme année une charmante édition de Pétbabque,
non moins recherchée.
TuscuLiJM [Cic, Liv., Hor.], Tou<nwoXov
Ptol., Dion.], ToOoxXov [Str.], ToOoxXoç
• St. B.], vi4le du Latium. à TE. de Ro-
me, auj. Frascati, dans la Comarque de
Rome.
On \oit encore les ruines de la Tilla ob Cicëron
dicta cet admirable traiié de morale, qu*il appela les
Tvse\ilanr$t alors que César, détenu maître de
Rome, laissait à l*orateur tous les loisirs nécessaires
au culte de la philosopliie ; vous Toyei que le des-
potisme est bon à quelque chose.
Tusis, Tossma^ bourg de Suisse (cant. des
Grisons).
TussA, lllerdissm ou Tussen, bourg de
Bavière, sur riller.
TussiAcuM VILLA, supcT Mosom [Ch. Caroli
G. a. 859], Tusey, commune de Fr.
(Meurthe).
TuTA VALLis, Tryggewalde, château en Da-
nemark.
TuTELA, TcTELA Lemovicum, Tulle, Tulles,
ville de Fr., cheMieu du dép. de la
Corrcze; évèché érigé en 1318, patrie
d'Est. Baluze.
LMmpriincrie remonte dans cette Tille au com-
mencement du xviie siècle, sans que nous puissions
déterminer exactement la date de son introduction.
Tcm.iux cite : Traité de la Dyssenterie par An"
loine Mcynard, Tulle, Sol, 1625, in-8«. Ce livre et
ce ne m d^imprimeur nous sont inconnus. Un {wu
Ïilus tard, nous rencontrons un typogr. du nom de
ean Daluy« qui arrivait de Cahors ; nous citerons
à la date de 1ôti6 : La vie de S. Calmine. fondateur
des Monastères de S- Teophrede en Fellay et de
Mosac en Auvergne, parle P, Thomas d^Aquin de
S. Joseph, Tulle, Daluy, 10M, in-12 (cat. Dubois,
Baluze, Secousse, etc.}' Outre ce Daluy ou Dalvy,
on trouve encore un nommé Simon Aivitre, établi
comme imprimeur à la fin du même siècle.
Plusieurs des plus rares dis^e^talions d*Eiienne
Baluze sont imprimées dans sa ville natale, par ce
Dalvy, qui $ous< ri\ait comme les grands maîtres :
• ex officina Dalvy II na • .
Un office typographique est autorisé dans la ville
de Tulle par les arrêts du conseil de 1704 et de
17S9.
TuTELA [Mart.], Ti:thela, Titela Navar-
rori:m, ville des Celliberi, dans la Tar-
rac, auj. Tudela, chef-lieu de district
dans le roy. de Navarre, sur rÈbro.
Imprimerie en 1572, dit Kulkensteiii ; nous cite-
rons : Pétri Simonts Aprilis \P. Sim. Abril), la-
minitani, M an i TvUii Cireronis Epislolarum sc-
lectarum tibri III, eum iuterprcladonibus et scho-
tiis Uispanica lingua scriptis, ^udelap, 15'2, in-S".
Un autre ouvrage du même auteur, que citent Zarco
del Valle et D. Sanclio Rayon, nous donne le nom
du premier imprimt- ur : l\ Sim. Aprilis, de Lin-
gua Latina, vel de Arte Grammatica liàri quatuor,
A la fin : Excussum Tudelœ pcr Thomam Porra-
lis allobrcgem, imprensis (sic) fpsfiismef auctoris
anno cioioLxxiii decimo quinto kalendas aprilis,
n-8* de xii-S50 p.
. En 1670, te collège des Jésuites fondé dms cette
ville possédait une Imprimerie ptrticalière.
TuTiLA Ara, dans Fîle de Corse, auj. Ibrre
Pellegrino, près d'Aleria,
TuTiNi [PL], peuple occupant partie des
CcUabres,
Twera, Tuera, Tver, ville de Russie, sur
la rive droite du Volga, chef-lieu de
gouvernement.
Tybernio [Dipl. Dagob. a. 63o], ïïwnwm,
commune de Fr. (Loiret).
Tychopolis, voy. Fanum Fortune.
Tyde, voy. TuDE.
Tyla, Thiel, voy. TmELA.
TvLE, TuXt) [Polyb.], ville de Thrace, auj.,
suiv. Reichard, Kilios.
Tyussus [PL], ville dû N. de Tlle de
Crète, auj. Tylim [Pashley].
Tyndaris |PL, L a.], Tuv^ap(; [PoL,Diod.],
Tuv^â^picv [PtôL], tïNOARiuM [Liv.], ville
de la côte N. de la Sicile, auj. Santa
Maria in Jindaro, pet. ville proche Mi-
lazzo [Mommsen].
Typane*, Twwaviai [PoL], Tuu.w<4v«ia [PtoL],
ville de la Triphylie (Elide), aui., suiv.
Leake, Paleokastro, près de Plaiiana.
Tyras [Mêla, PL]. Tôpa; [Scym., PtoL],
sur le fl. du raème nom*^ (Danaster,
Dniester), ville des Tyranpit.T, dans la
Sarraalic europ., que quelques géogr.
confondent avec OpinLSA(vov. ce nom),
auj. Ackjermann, en Bessarabie.
Tyrnavia, Tyniau (en Hongr.), Sagy-
Szombath, voy. Ternohum.
Tyrhhkni, voy. Etrlsci.
Tyrriiknia, Tupor^viV. [Hcrod.J, Tuf?r<v(a [Po-
lyb.], nom primitif de lEtrurie, vov.
Ltrihia.
Tyrruenum mare, Tjppy,vixôv ^rêXa^cç, Mahe
Infeuim, MareTlscum, Mare Ligisticim ;
ces différents noms sont donnés par
les an( iens à la partie de la Médiler-
ranéc qui baigne les côtes 0. de l'Ita-
lie, depuis la Sicile jusqu'au golfe de
Gènes; c'est encore auj. la Mer Tyr-
rhèniennc,
Tyrvanda Civ., voy. Tarvenna.
Tysia kl., voy. Tisianis.
Tzenn.e Claustki'm, voy. Monast. Z/enna.
Pour compléter la notice bibliogr. que nous avons
consacrée à ce monastère, nous renvoyons an vie
cataL Tross, de 1867, no 2074, el particulièrement à
rintéres<ant Catal. des livres avec figures sur bois
de la biblioth. Firmin Didot (n« 191 bit).
TZEPREGIMIH. — TZURULUH.
I, Csepregh, Tiapring, ville de
Hongrie, du comitat d'CEdcnburg.
Emcric Fsrkai, qne noui atoiii diji tu nïrccr la
l]|Kier. 1 KiDiet-Kerfsilur, de 10111 1 1019, pouMa
un élBbliucniEni i t'srpngh, depub itiss }uiqu'à
IMI. ï^ndiir Magyar KD.ijTeshli (p. It) iTail dit
qu'un .t'aiwin TciIani'ntHni Ounoi '
liiipriurt dam celte Tille au xvi° liti ,
> Ai reconnu ineiKt i ZBonariU SfthiilfiMaQtar
Pottaia, 01 ai : Ai Stml ifiromidg ytairnaplùl
fogna, cic. A la On i Ctevreabtn PUrkat Intre
allai 1S18, ln-li>de SS7 pp. N^meth elle ciun od-
trage* ciècutts par Fatliat, doiii un seul en Ulln i
DtKrlpiio TlitTmarum Wolffunilum, lUl, in-fr*.
TzEHNtxiAviA, Tchemigov, Csernigov, Tille
de Russie, dans la Grande- Russie, sur
laDcsna; archev,, gymnase, etc.
Falliniïlein [p. KM) iti
Ivpoxraphique lOncllonna,
Egiiire celle tin-
niBli le Eiil doute ne il te
guliire propoaltion . . ..__
Damatctnci. OciotCKOi (iingua litenll SlatomiiL
cbanclerlbui cyrllllcii], ediLuii. an. TiemogiTlB
Er GeorglUDi Tternttilcli, uni Indic de (gnnat.
i reoioniant 1 la aource, il « iroove que Panier
a dli: ce «olume d'aprta Michel DidIs, qui dil tenir
idlclllon de Q. Fonun, Durichlui |T) qui lana an]
éublluemenl
vUiF. lu If
ncheui qu'il n'Jtaic pai une alligatloa
le quelques pieutes ; ouli ce oui
eimordioalre, c'eai que Lud. Hun,
Bachmeliier, le bibllogr. ru9M, ne lail remanier
la lypoRnphie i TcherniROT, qo'l rinnée iATt, arec
Myjeca BonipDABabi lepHaroBCBoâ ,
l'iliitatri de Noiri-Dame dt rae/iernlgan , en
En 171», ne
priiiierfe de l'f^lie de la aainie-TrUitie de Tclwr-
nlbOT, 11M, ln-8<> (CaL HalaonneuTe, n* Me7J.
TzuHULirM, TïouposXîT [Proc., Ann, C],
Sybalhik [t. p., g. Rav.], Izirallum
[1. A.], ville delà Thrace;aiii. Tschwlu,
uu Tachorli, dans la Roumélie, prés de
Wisa [Pococke).
Dicnonit. 01 otooM.
Ubei.ca fl., l'Huveaune, pet. cours d'eau,
qui sillonne les dép. du Var el des
Bouches-du-Rhône.
Umi [Ca3S., FI.], oSSu.. [Str.], 'Ecûg.ti [D.
Cass.], peuple de la Germanie, voisin
des Treviri, occupait partie de laPruMe
RAfmme (lerrit. de Cologne).
Ubioruh ara, oppidum, voy. Colonia.
1]bimuu[T. p.], Ubuinum, statiOD du pays
des Arvemes; aui. Pont-Gibaud, bourg
de Fr. (Puy-de-Dome).
Ubisci, Yoy. ViBEsci.
UcENi [PL], dans le pays des Allobroges ;
ce peuple habitait le Val d'Oisons
(Isère) ; Uceni, d'où Vissan, Visan, Oisons.
UCETIA jlnSC.], UcCTICi, UCECENSIS Urbs
[Gr, Tur.], Cast. Uceciensë, Civit. Ucen-
sis, Castrum L'ciENSE [Not. prov. Gall.j,
UcETictH jChroii.], VcECE [Monn. Mér.j,
pet. ville des Arecoiaici, dans la prcm.
Narbonn., sous les Romains n'était
qu'un point fortifié, appelé Casthuh
METii:, puis fut nommé VicTi eus ISigeb.
Chr.J, eniin Ijcetia, Usés, Uiés, ville de
Fr. (Gard), sur l'Auzon ; évèché datant
du iV siècle ; ses seigneurs portèrent
successivement les titres de vicomtes et
comtes, enfin devinrent ducs et pairs
en 15S3.
UccENSE [I. A.], dans la'fiétique, auj.,
suiv. Ttciehard, Andiijar, sur le Gua-
dalquivir, dans l'intend. de Jaen, ou,
d'après tkerl, Marmotqo, dans la même
prov,
UcLEsiA, UcLEsnrH, Vclès, bourg d'Espagne
(Nouv.-Castillc).
Cïliv ville est comprise par Hcndei dan) la line
an viJlts Oc la Péninsule, qui ont eu l>honD«i[ de
pcHsi^dfr une imprinirrie t une époque Indtttnni-
iiée. Anlonio iignale en effet : Fr. Joié de Jtiu Ma-
ria. Iliiwrla de ta vida y virtuda dtl foio-aM<
Hermano fr. FranclKO dcl Aifto Jeiki, de lai
dcsfaUoi de flualra ScRora dtt Carmai. Vctaïi,
ia21, iu-ï*.
UcHA, LV.RERANA Mahceua, V l'ckermark, dis-
trict du Hrandebourg (Prusse).
LuENf , Wciden, pet. ville du Palatiuat,
UnEKREUiiJM, voy. Putuppobdrguh.
Udina, voy. Utina.
Uduba fl. [PI.], dans la Tarracon., auj.
le Mijares.
UniBA, oSSeuf» [Ptol,], ville des Larelani
dans la Tarracon.; auJ. Cardom, dans.
la Catalogne, anc. Athanagia.
UnvAHHHLYiNLu (Ar«)jw?ts) , Vdiarhély ,
bourg et chef-lien de siège (stuck) en
Transylvanie (l'ays-des-Szeklers), sur le
grand' Kokcl.
\
i28i
UFFENS FL. — ULMA.
1282
Alexis Horényi [Memoria Hungarorum, p, 67),
Steplidn Sàndor {Magyar KônyveshàZy tom. I, p.
287), citent un livre imprimé (Uns cette ville : Lelki
Paraditsom, Irta Barcuiyi Pdt, Udvarhclyen, 1700,
in-'4<). Németh ne connaît point et le catal. Telcky,
que nous avons sous leç yeux, ne nous fournit
point d'autre spédmea de typographie Udvarhe-
lienne.
Uffens FL. [Plin., Sil. It.], AuFiDUS,Ao<pi^o;
[Str.], fl. du Latium, auj. V Vf fente.
Uffugum [Liv.], ville du Bruttium, auj.
Foijnano, près de Reggio (Cal. Ult. I).
Ufinga, Vffingy paroisse de Bavière [Grae*-
se].
Ugernum, Ugukrnum, Arelatense Castrum,
voy. Bellicadrum.
Uggade [I. A.], suiv. d'Anvillc, est une
station qui correspond à Pont-de-lAr-
che (voy. Pons Arcuatus).
Ugia [I. A.], oiJ^ia [Ptol.], Castrum CiESA-
Ris Salutariensis [Plin.|, ville des Tur-
detani dans la Bétique, auj. las Cabezas.
Ugotgensis CoMrr., le Comitat d'Ugotsch,
en Hongrie (cercle au-delà de la Theiss) .
Ulbanectes, voy. Su.vanectes.
Ulcaciacum, TJcfdzy, commune de Fr.
(Saône-et-Loire).
Ulcinium, Olcinium [Liv.], Olchinium [Plin.],
Dulcigno, ville d'Albanie, sur l Adria-
tique (pacb. de Scutari).
Ulcisia Castra [It. A.], bourg de Panno-
nie; auj., suiv. Reichard, Szent Endre,
en Hongrie.
Ulfhasiagas, Aufargis, commune de Fr.
(Seine-et-Oise).
Ulia [l. A., Geogr. R.],OÙXÎa [Str., Ptol.],
municipe de la Bctique, entre Cadix et
Cordouc ; auj. Montemayor [Morales,
Florez] .
Uliarus Ins. [PI.], voy. Clarion Ins.
UuDu, Ultonia, VUlsteTy l'une des quatre
divisions territoriales de l'Irlande, oc-
cupe la partie N.-E.
Uusippo, voy. Olisipo.
Ulla fl. [PI.], oùta [Ptol.l, dans la Tarra-
con.; auj. VUlla, affl. duMinbo.
Ulma (Pertzj, Ulma Sukyorum [Cbron.],
Ulma t;i7/a Regalis [Ch. Caroli M. a.
813], a Clodoveo Francorum rege con-
dita [Du Gange], Ulm, sur le Danube,
ville forte du Wurtemberg, cbef-lieu
du cercle du Danube^
Un t^crivaiii de talent, mais dont l*esprit ingénieux
et hardi ne recule point devant Certaines témérités.
initiarcur d'une nouvelle école bibliographique, qui
veut, à Paille de formules, empruntées aux sciences
exactes, substituer à l'ensemble des faits acquis
toute une suite d'hypotbèses Tigoureasement ea-
chalnées et déduites avec une logique si serrée
qu'elles arrivent ;au mirage de la réalité, M. J.-P.-A.
Madden, mathématicien de Versailles, nous a révélé
l'existence d'un nouvel et vaste atelier typographi-
que, remontant aux premières années de l'art divin,
c'est-à-dire fondé lors de la dispersion des ateliers de
Mnyence, en 12i02.
^ous n'avons vu que la première brochure de
M. Mndden ; elle nous a vivement intéressé, bien
qu'elle nous semble vouloir saper 'par la base un
assez grand nombre de nos allégations. Le bibliogr.
résume ses propositions en quelques mots : Quand,
en 1463, plusieurs ouvriers de Gutenberg et de
Schoeffer vinrent se réfugier à Cologne, ils y furent
reçus à bras ouverts par les Frères de la Vie Com-
mune, occupant une maison dite de Weiàenbaeh
(voy. ce nom). Ces religieux éclairés avaient com-
pris tout d'abord que leur commerce de transciip*
tion des mss. allait être paralysé par une industrie
contre laquelle il n'y avait pas de concurrence sou-
tenable ; leur parU fut pris résolument. Us n'hési-
tèrent pas à s'approprier les procédés nouveaux,
tournant ainsi au profit de leur ordre ce qui pou-
vait amener sa ruine; en conséquenee, ils ouvrirent
leur maison aux fugitifs de Mayence, parmi lesquels
était Ulrich Zell, auquel ils confièrent la direction
de leurs presses, et le soin de former un certain
nombre d'apprentis, choisis avec intelligence parmi
les Jeunes membres de I ordre.
Mais, ajoute M. Madden, • c'est au couvent de
Weidenbach qu'on a imprimé non-seulement les
livres attribués à Ulrlc Zell, mais encore beaucoup
d'autres, ceux, par exemple, ob l'on voit la lettre R
d'une forme bisarre »; voilà ce que M. Madden prou-
vera dans la suite des brochures qu'il nous promet.
S'il arrive à démontrer que c'est au couvent de
Weidenbach que furent imprimés les livres à la let-
tre R (on peut les désigner ainsi), lorsqu'il est pour
nous constant que le papier sur lequel ils sont exé-
cutés est celui qu'employait Mentelin de Strasbourg»
et que les caractères sont ceux dont se servait
Adolphe Rausch d'Ingweiler, autre célèbre impri-
meur de la même ville, nous reconnaissons qu'il
aura accompli un véritable tour de force.
Tenté par la difficulté d'édaircir les ténèbres qui
enveloppent l'origine de la typographie dans cer-
taines cités importantes avoisinant le Rhin, comme
Ulm, Augsbourg, Nuremberg, etc., M. Madden a dû
certainement recueillir quelques faits nouveaux, à
l'aide desquels il aura reconstitué sur des bases so-
lides une histoire» que les bibliographes qui l'ont
précédé n'ont pu qu'ébaucher; nous regrettons de
ne pas avoir son opinion sur ces questtoos atta-
chantes, mais nous espérons, au nom de la solida-
rité bibliographique, qu'il ne refusera pas de re-
dresser les erreurs dans lesquelles nous avons pu
tomber: notre amour- propre n'en souffrira pas, et
la science y gagnera.
Le premier imprimeur d'UIm, dit le Dr Hassier
{Dit Buciidrucker-GescMchie Ulms) , est Ludwig
Hohenwang, von Thaï Elchingen ; c'est à lut qu'on
attribue l'exécution de l'édit. allemande derAss
MoRiENDi, dont la Biblioth. impér. conserve un bel
exempl., que nous avons exauuné avec soin : Dn
KuifST zo STERBEif , petit iu-fol. de 2ft IT., imprimés
d'un seul côté et contre-collés (haut. 27S mill., iarg.
195 mill.), texte imprimé à la presse, planches, ca-
pitales et lettres ornées xylographiques ; le papier
est marqué de la croix étoilée et de la tête de boeuf,
la JustiucaUon du texte est irréguUère; certaines
pages ayant Jusqu'à S8 lignes (la 6« et la 8*), la 20«
n'en comptant que 20, la 12« 25, la 16« 26, etc.
Chaque page (texte ou gravure) est entourée d'un
triple filet, dans lequel se trouvent quelquefois .n-
tercalés quelques mots ou de simples lettres, qui
semblent être des signatures ; la 23* page porte au
bas de la gravure ces trois mots : Ludwig ze vlm ;
la hauteur des planches xylographiques est depuis
le bord intérieur des filets de 222 mill., la largeur
de 170 mill.; la planche de l'avarice a quatre ton-
ueaux, sans pot ni tireur (voy. Sotheby et ileinec"
1283
ULMANETES. — LLYSSiEA.
I2M
ken); eet eienpl. de ta HbHoili. fanp. cft tori beto,
non colorM, et relié en miroqain dtroo, per De*
POBW Jemie»
CtU i ce Lodwig Holiffivaiig» de 11 waHée d'il-
chingen, que Voa dnit la tradoctioii ailemaiide de
Yégèce (Ebêrt, 2Stt5, llalm 15M6), et, mifaot
toolcfl les vraisemblances, il n^orait point eooOé à
ion confrère d^n, Jctn Zainer, le aobi de rimprce-
•ion dn Tolanie, mil •tn ferait fcrt bien nefoitié
n a mii ton nom à qnelqQes nmê Totanet, nmii
on retrooTe set canctèm tor on certain nùaAn
d*incnnabi«t qui remontent inconteaiablenient à
une date trèf-andenne, pent-éire à 1M5 on 146$.
Paner ne lignale pai d*ooTr8ie portant à te Ma
ton nom et une date certaine, avant 1«77 1 Summa
(n Uèrot decrttaUMm Hotmain dkta^ fn-fol., au
T* do C SM X £v offiefna et dmetu tMéouM Bokem-
twmfl— etc. C<eit encore à cet imprimeur que noua
aitriboonarimprearion de te traduction allemande
de Boccace • aie hebt tkk mi éa§ purA rô eelnem
melMter in areekieek gemmt Dscamuoit, <tet ftf
eemto noMeUe (n webek >. In-foL s. I. n. d. (1*71),
que Panier {AnnakHj t. I. p. 49) donne IGunther
Zalnerou même à Nmler d'Angibonrv. Maia tout
cete eat bien problématique, et il noua est bien
difficile de procéder ici dn connu à rbMonnu, qwmd
nous saToos si peu de cboaes.
Le second imprimeur dtJlm est Johann Zayner de
neutlingeo, frère (7) de Conrad, le premier lypo-
Kphe d'Aogibourg. M. Bernard pense que ces
Il imprimeurs avaient étndié leur art i Stras-
bourg; cette présomption ne nous semble pas fon-
dée. Nous avons sousles yeux un des pinsnoblsi
spécimens des presses de Johsnn Zaïmer, c'est le
Ûber vttantm patrum etmeii Bleronimietirmiuilê
PretMterU In-foL de x, 875 ff. de M lignes (les !•
premiers tL, que ne cite pas M. Brunet, eom-
prennent la table), sans rèci., ni slgn., ni capittles,
nuis paginé en Kros ctaiffires romains en tétel de
chaque feuillet ; Te ctract. gothique plein d*abi<-
viatious. mab très-net et très-ferme, rappelle beau-
coup plutôt ceux qu*employait Ulrich Zeil de Colo-
gne, que ceux dont osaient les maîtres de Strasbourg,
Mentelin, Eggesteyn ou Rausch d*Ingweiler.
Nous croyons donc que les Zayner, et particuliè-
rement rimprimeur dHllm, puisèrent les éléments
de I^rt typogr. aux ateliers de Cologne ou de
Mayence; mais peut-être il nous sera démontré
Ïu'Ils flrent leur apprentissage à te maison des
rères de Weidenbacb» et, le point de dépsrt de
M. Madden éunt accepté, le fait en lui-même de-
vient parfaitement rationnel.
lies autres imprimeurs d'Ulm au xv* siècle sont s
Leonhard Hol (1082-1495); Conrad Dinckmut (1482-
1490), dont on cite plusivura Donats» et qui exerça
te profession de grsveur sur bols avant de se livrer
I rimprcssion en ca^act^res mobiles. Nous avons
sous les yeui les fac-similé si esacis et si curieux
donnés par le Dr Kloss: les Donatê, qui portent le
nom de Conrad Dinckmut, sont exécutés xyiogra-
phiqoement; les gros caractères gothiques dontito
sont formés ont une forme archaïque qui dé-
note I première vue une antiquité beaucoup plos
reculée que te date à laquelle on les reporte. En
voici te souscription : Octo pareium oracionU. [|
donatus, per Cûnradum. || dinckmUt Vlmètiê Op*
pUU =J] duem tmpreuus finit feliriV=:, Les fbc-
simile du Dr Kloss que nous possédons sont anno-
tés par ce docte bibliophile, et le premier Donat
porte les deux notules suivantes : • livc tabula mc-
thodo lilhographiea usiuta exscripta est ■; il teut
évidemment lire « xytoçrapHica » ; et la seconde i
« 0>nnidus Dinckmut in numerum civiom Ulmen-
sium receptus fuerat anno 1484, ibique claruerat
nsque post annum 1490. »
Nous citerons encore, à Ulm, Johann Reger(1480-
1499), et Johann Schiffler (1498-1498).
Limportance et le nombre des ateliers typogr.
de te ville décrurent sensiblement pendant le xvi«
siècle et surtout au xviie.
Ulmanetes, Toy. "Sii.tanecies,
Ulmeta^ Ulmetum, OrvMii^ gar le Tanaio,
Est. Tille piémonttise, de la pror. de
ondoTÎ.
Ulmi [It. A.], Umus IT. P.J, dans la
Pannoniej aoj. 8ia, sar le Bosset, boorg
de Hongrie, ou, d'après Reicbard, As*
Uumius, Ommoy, Onud, Tillaae de Fr.
(Orne). ^
Ulpu Sardiga, Toy. Saihcâ.
Ulpu Trajana, Toy. AugustaDacica.
Ulpianum, oàxmovffv [Ptol.), Ulkaka [Jom.],
OuXmavs [Hieroc.], depuis iusnniAKA
. SBcuKDA, ville de la Mœsîe, près des
portes Trajanes; aiu. Koûeiid^e, ville
de Roumérie (pach. d'Andrinople), dé-
fend les défiiés de Soulon-Derbent
et de Kis-Derbent; c'est la patrie de
Justinien.
ULRia Fanum, St-Uhieh, pet. Tîlle du Ty-
rol, chef-lieu du GrSoner^al (langue
romansche).
Ulricum, Oirrt^, ville du Portugal, dans
l'Alemlejo.
Ulterior portus, le Tréport, port de Fr.
(Seine-Inférieure).
Ultiacum ad Matronam, Ussy, commune
de Fr. (Seine-et-Marne).
Ultina [Inscr.], Ultinum, sar la route
d'Aventicum à Vindonissa, Olten^ sur
l'Aar, pet. ville de Suisse (cant. de So-
lenre).
Ultonu, voy. UuDiA.
Ultrajectum, voy. Trajectum ad Mosam.
Ululeus fl., ÎArgenio, pet. fl. d'Albanie.
Ulverston, bourg d'Angleterre (Lanca-
shire).
Geo. Ashbumer imprima dans cette petite localité
en 1805 : Th. IVeêVt Antiquities of Pumete^ or,
an aeeount of the Boyal abbey of Si Mary, in tke
vaU of mghtstuuUy voiili adOitiont by ITitL Cioae.
Ulverston, 1805, in-8o.
Ulysippo, voy. Olisipo.
Ulyss^a, Ultzm, llssen, pcl. ville du
Hanovre, sur Tllmenau (préf. de Lune-
burg).
L*imprimerie remonte en cette ville aux enTlroos
de Tannée 1572, avec un premier typogr. dn nom de
Michel Croocr. Nous trouvons un grand nombre de
livres souscriu à ce nom et à cette date : Formmtm
guœdam cautè et eitra scandalum loqvendi de
prœdjmts christianœ doetrinœ tocis, pn* inniori-
bus verbidiuini ministrit in duealn Luneburçenti.
Item de prœcipuis korum temporum contromer*
siis, Vlyssec, apud Michaclem Crooer. 1575, in-S*.
^ M. Chrittoph, Fiaehtr^ von faUehen I^ropke^
ten. YteseUf 1575, in-So; du même auteur ; BinfOi^
1285
ULYSSINGA. - UPSALIA.
1286
tiije Form^ wie man im lôblichen Fûrstenthumb
Lûneàurg aile Ordinanden,,.. Vluen, 1575, ia-8*,
etc.
Ternaux dit qi]*un Traité polémique de N. Rbe-
fdus fut imprimé à Ulssen, eu 1574 ; il veut sans
doute parler d*Urbain Re^us (voy. Bauer, 111, 200).
Ulyssinga, voy. Flesinga.
Ulyssis Portus [PI.], sur la côte E. de Si-
cile; auj. Messio.
Umana, Tlman, pet. ville du gouv. de
Kiev, en Russie, sur rUmanka; châ-
teau appart. aux comtes Potocki.
Un livre porté au caL Marsden (Lond., 1827) porte
la rubrique : « Vmnetie, 1685 ». Cest une traduc-
tion poétique, en langue et caractères slaves, de la
Bible ; M. Coiton attribue cette publication, presque
inconnue, à un établ. typogr. qui aurait fonctionné
à Uman (7).
Umber fl., voy. Abus.
Umbista, Imst, bourg du Tyrol.
Umbri [Liv., PI.], 'O|xepixo( [Herod., PoL],
les Ombriens, peuple de la race italiote,
occupant I'Umbria, -h '0(i.6pu«i, contrée
de 1 Italie comprise entre le Pô, le
Tibre, l'Apennin et l'Adriatique.
Umbria Septentrionaus, voy. Northumbru.
Umbriaticum, ïJmbriaiico, bourg du Napo-
litain (Calabre).
Umbro fl. [PI.], dans l'Etrurie, auj. rOm-
brone,
Uneixi, voy. Veneu.
Unevskot, Monast, de S. Alexandre Newsky,
voy. MONASTERIUM.
L'ngaria, Ungri, voy. Hungaria, Hungari.
Unguensis Comit., le Comilat d'Unghery en
Hongrie.
Unsingis fl. [Tac], VHunse, riv. du Ha-
novre, passe près de Groningue.
Uxtervaldia, voy. Subsilvania.
Iaxnonnia, Usedom, pet. ville de Prusse,
dans l'île du même nom, chef-lieu de
cercle, port sur la Baltique (Poméra-
nie).
rpELL.fi [T. p.], dans la Norique, aui.
S. Margareth, sur le San, bourg de
Styric (Mannert).
l'psALiA, Upsaij^, Upsal, ville du roy. de
Suède et Norwége, dans la Suède pro-
pre, au N.-O. de Stockholm, près du
lac Mélar, chef-lieu de préfecture; ar-
chev. et université fondés en 1476;
riche biblioth., observatoire, etc.
La bibliothèque de Tuniversité d'Upsal est la plus
riche des pays Scandinaves ; elle ne renferme pas
moins de 100,000 volumes imprimés, et plus de
7,uoo rnss., i)armi lesquels le célèbre Codex Àrgen-
teus delà collection de Prague, et depuis de la reine
ChiisUne, autrement dit le Mss, a'DlphUoê. Le
meilleur catal. de cette collection a été dressé par
Auririllion (1807-1815), S vol. in-4*; M. A. Geffroy,
dans son curieux rapport au ministre sur les mss.
français conservés en Suède, Danemark et Norwége
(Paris, 1855, p. S07 et suir.), consacre quelques pa-
ges intéressantes & cette splendide bibliothèque.
Schr(}der, Aluander et J. Scheffer nous fournissent
un bon nombre de documents qui nous permettent
de (aire succinctement, mais exactement, PhUtioire
de la typogr. d*UpsaL
Dans une lettre sur la littérature suédoise, publiée
dans la Revue de Paris (15 Juin 1838), M. X. Mar-
mier prétend que Pimpnmene remonte A Upsal à
Tann^ 1476 ; c'est 1& une erreur fort excusable sous
la plume d*un écrivain qui a écrit d'excellentes
choses sur l'histoire, les mœurs, la littéraiure et les
langues de l'Europe septentrionale, mais qui ne
l'est Jamais pique de Vexaciitude obligée du bi-
bliographe. 11 a cru (lu'une université ne pouvait
exister sans typographie : i Typographia^ dit le
Dr Winstrup, adeo necee$aria est Academiis ut hae
iUa non niagis, quant carbasis navis, aut alis aois,
carere possint. • Malheureusement il n'en fût point
ainsi k Upsal, et ce ne fut que 34 ans après la fon-
dation de l'université que l'imprimerie fut intro-
duite dans celte ville. Stenon Sture, le vieux, roi de
Suède, avait favorisé de tout son pouvoir l'établis-
sement de l'académie ; mais il s'écouta encore treize
années après la mort de ce prince éclairé, avant que
Parchevé(|ue d'Upsal, Jacobus Ulphonis (Jacq. Oer-
pefot), ait pu parvenir à établir sur des bases solides
la première imprimerie. Dans l'intervalle il avait tait
imprimer les livres liturgiques du diocèse, entre
autres le Bréviaire, A Stockholm, par la veuve de
JeauFabri (1490). Quand enfin il eut triomphé des
obstacles qui semblaient renaître à chaque pas, et
s'opposer à la mise en activité des premières presses
d'Upsal, l'archevéaue en confia la direction à un
typogr. du nom de Paul ou Pawel Gr()s.iOn ne
connaît que trois ouvrages sortis des presses de cet
imprimeur, et le premier remonte à 1510 : Psaltb-
RiUM DADID bene eorreetum \cum antiphonis i
ymnis in detrtltis locis et quibusdam tytuUsl
impressum Upsalie In domo yenerabiUâ palris
dàt doctorit Ranaldi Archidiachoni | ibidem per
Paulum griis anno (/lU M. d. x. | In oetaua visita-
tionis marie : Sali deo | Laus et gloria per infinita
seeulorum secula. Suit l'écusson de l'archevêque
d'Upsal, et au dernier C la souscription. Petit in-4o
gotb. Ce psautier est en latin. Cest à tort que Schef-
fer et le P. 1^ LxMig le désignent comme traduit
c sermone poputari •. C'est un livre infiniment pré-
cieux, dont on ne connaît que cinq exempU
Le second vol. imprimé par Paul Griis est un
Ars MoRiENDi de J. Uerson, 1514, in-4o, et le troi-
sième, un DONAT à la, date de 1515. De VArs AtO'
riendi on ne ciie que 3 excmpl., et du Donat, le
seul exempl. connu est conservé à Upsal ; encore
est-il incomplet du premier feuillet (voy. SchrOder,
incun. Artis typogr. in Sueeia),
L^ second imprimeur d'Upsal est Bartholomxus
Fabri, peut-être le fils de l'imprimeur de Stockholm
Jean Fabri ; il donne en 1525 les Statuta Provineia-
tta et Synodalia provinciœ Upsalensis, Puis vient
Georg. nicholff de Lubeck ; c'est à lui qu'on doit
l'impression, en 1541, de la première fiiBLB sué-
doise (voy. Graësse, l, 401^.
Nous ne suivrons pas les développements de la
typographie d'Upsal aux xvii« et xviu« siècles; mais
nous ne pouvons pas ne pas faire mention d'une
célt'bre imprimerie particulière, la Typograpida
RudbeekianOt fondée, en 1080, par Pillustre Oiaûs
ou Olof i\udbeck, le père. Ce savant, ué à Westcras
en 1630, recteur de l'université d'Upsal, mourut le 17
septembre 1702. Nous ne parierons qu'en passant
des grands travaux d'Olof Audbeck, des Campi
Blysii, l'un des plus vastes ouvrages, et certes, le
{>lus précieux de tous ceux qui ont été consacrés à
a botanique; le 2« vol. avait paru en 1701, le pre-
mier devait paraître en 1702, quand il fut détruit
avec 11000 planches, au iftois d'uvriJ, par un dé-
1287
URA. — URBIGCIUS PAGCS.
ttos, «iroL petk fB-M. a«tc
111 ijf» font décrits ysr IM0 ki MMiopaffecs.
Vmt wtanàt ijpiiyifÉii privée à UpHi al ■
iMf^paifqoeleiFi
4eee toi tfint pat h
Ross di
VMt Aa*é rrifga^doet
les écrits phOolosîliics et
ridéMgMa
eut été foecés éeM-
cl sdeMffines.
le célèfeR M-
tam le
écsdes sur Boae et
., URE5SE Clacsiecii, BèntMotradt,
SDC. abb. près de WûRborg (Bafiëre).
U&ftccM, UsACHCM, AiflrfK^ rmcft. petite
TîUe da Wurtemberg^ dans le Séhinrz-
wald, Toy. AuRAcm .
cecie vfBe, les Ucrcs
:Tr0etmtméêMcrUmâ,€oméiaih
iritaf et ne^mUitL Twnmrum, OncM, Gov. FHaer,
ciRB ua^ iB^sl. 90Ck. ie 7t IL i 28liKDCS,Hns
ck.« récL nlsiga., avec lettres fait. gr. sar beis, et
Ontntm§ étr EpfMeiM wtd B\
geiiem durck tf . ^aniejoàr, L'nch, IMl, iii-foL
ée237 ff.
Urana, AriA5A^ Vrana, Ivarina, Tille de
la Dalmatie, sur une pet. riT. du même
nom, affl. de la Morawa.
TaleotinelU {KbL Dalmata, p. 122) nous donne
'iodkzi km faivanie : RHazkme délia VUtoria di
Novegradi e VramtL, — Vrana, 28 aprile 10ft7, in-
8*, réimpr. dans les Itoncm. Uoriei sulT iurim e
êtdia Dalmazia,
Pra7 Geong, Jésuite de Presborg* publia i Vienne,
en 1793, un lirre cnrieux sar rhistoire da prieuré
iTVrana : t Prforalut Juraut $eu Fratut, nom
Ua quoque eompeilatum leço^ uuiçni olim nomI-
nis et dtçnitatlM *ub Hungariœ RegWMs erai ....•
nomen UU imdiiMm tU» Aunuta caatro, quod imter
Zoderam et Sibetùeum^ Daimatiœ airéet, ad cogao-
mUum locum silum est. • Ce fat à CJrana qoe fut
éuMi le premier monastère de Bénédictins qui exisu
en Dalraatie ; le terrain avait été concédé au pape
Grégoire Vil par le roi de Dalmaiie, Zronimiro,
• perché renando i Ugati Pontiftei im Daimazia,
n'aveuero ospizio »; au xii« siècle, 0 nsHa aux
Templier* ; enfin, an xiT«, aux. Fr. Hospitalien.
Urania, Uraxa Valus, der Umerland,
▼allée de Suisse, du canton d'Appen-
zell.
Uramrurgus , Vranienburg , DYmt'&or^ ,
château deTile de Hoen (Suède mérid.}-
Criait dans cette résidence que. s*était retiré Fil-
lustre astronome Tycbo-Brahé, né en 15MI. Après
de longs voyages, il obtint du rc^ de I>aneniark,
Frédéric II, la concession de Pile de lloen, dépen-
dant de la préfecture de MaloiObus, et fit construire,
en 1570, le splendide cbiteau d*L'ranibourg (ville du
Ciel), avec une tour ' extrêmement baute qu'il bap-
tisa du nom de Stelleburg. CéUit là qu*éUit son
iM,dit
▼oir négligé qMi
"la
m Hoe waUmm et
mtêftH^^ at
tttig piMeimU aie tM wBM Mf
HœtMt Of^taoÊioattg et
tmu paattriM,
TlOMlBRABaOuP.
P. r.
inccpir flno tsn,
naitllaittcdeM
de
doot pins taid B cat tant à
cette tyingr. d^i iniborg
for '
LtJknmtku Btre leetl de la tjpigi
de rÉnstre asuunome rwiiii à Mij iBÊa»
et
mmeâoCkriuoîSÊ^ etde
Oetaèri et
eomoûteteèatMrm CranttnL ITM.
fibKfT. ée Foolknfn).
LuMMUcription deradmns-fBMd
tbdes presMtée Tj£lMhé tm
• Ormaièmrgi, in bunte ff eflopanff
•.
Cn grand nombre de liTres esécmés i Ci ■niiag
sont décriu par Lackmaon, dans Timdex tikrormm
(IS93-IQM., par Baner, Frejug, etc.; enfin anx caL
identifiqnes de libri ;I8&7-6I .
Uraxopous [Athen., Mcla, PL], Oj^tt^w
ir^Xt;, sur le versant S. du mont Athos,
en Macédoine, auj. Lavra [Leakeî.
Urba [I. A.], Urra villa [Fréd. Cl, Urra-
vie [Monn. Mérov.% anc. TABERXiK r\*a-
loisî, qui faisait partie du Ducalus Ul*
trajuranus, Ortfe, pet. ville de Suisse
(c. de Vaud,, sur la Ht. du même nom
et au pied du Jura; patrie du réform.
\iret et du card. Du Perron.
Urbate [1. A., t. p.], ville de Pannonie»
sur la route de Sirmium à Salone, auj.,
suiv. Reichard, Brod, ville des confins
militaires de SÏaAonie, sur la Save.
Urbes ANSF.ATic^,dte A ns^esfâd/e, les villes
Ranséatiques y grande ligue commer-
ciale, formée en 1241 par Hambourg
et Lubeck, et à laquelle accédèrent
bientôt les Tilles maritimes et commer-
ciales de tout le Nord.
Urbl\ca [f. A.], I'rbicl'a [Liv.l, Tille des
Celtiberi , dans la TarracoD., auj.,
suiv. Reifhard, Albarvches.
Urbibenti'm, voy. Herbamm.
Urbigenus pagis [Gts."|, Verbigexus (sur
qq. mss. des Comnié^/zf.), district de la
1289
URBINUM. — URPANUS.
4290
SéquanaisCj, compris depuis dans le
duché Ultrajurassien> et dont les villes
étaient Avetiticum et Urba.
Urbinum [Tac, P. Diac], OOpêîvov [Proc.l,
Urvinum llnscr.], Orbinum [G. Rav.J,
Urbinum Hortense [PI.], municipe des
Urbinates, dans l'Ombrie, Urbino, ville
d'Italie, chef-lieu de la délégation
d'Urbino e Pesaro, sur une colline au
pied de laquelle coule la Foglia fPisAU-
rus); patrie de Raphaël et de Polydore
Virgile ; cette ville possède la plus anc.
académie d'Italie, fondée au xm<^ siècle.
Urbino posséda rimprimerie aa xv« siècle, et le
premier livre qui soit souscrit à ce nom remonte i
iUSU ; mais c'est seulement à lft9S qu*on trouve un
nom d'imprimeur, Henry de Cologne. Plusieurs ou-
vrages de Paul de Middelburg, i physicien t, c'est-à-
dire médecin du duc d'Urbino, qui le fit éréque de
Fossombrone, paraissent être les premiers produits
de rimorimerie ducale anonyme, mais qui, suivant
toutes les probabilités, fut organisée par les soins
du savant médecin hollandais, qui peut-être ne dé-
daigna pas de s'occuper lui-même de la typogr.; mé-
decin, astronome, évêaue et imprimeur, ce cumul
bizarre était admissible à cette époque. Quant
au NovuM Eputouoiiitm de Joh. Marins Phild-
pbus, donné par Panier, la Sema, Amati, etc.,
comme le premier livre exécuté à Urbino, O est
avéré que ce livre Ait Imprimé à Paris avec les beaux
caractères de Ulric Gering (voy. Brunet à l'art Piu-
LELPUUS).
Ces petits traités de Middelburg, PROGifOsncoR,
Protonotabiomastix, Practicade Prauis constel-
LATI0N1BD8, ont-ils été eux-mêmes imprimés à Ur>
bino? rien ne le prouve; le bibliographe Hain, une
autorité sérieuse en fait d'Incunables, les croit exé-
cutés à Louvain par Jean de Westphalie (voy. ilain,
nos 11146-11151).
Paul de Middelburg est connu desl bibliophiles,
d'abord parce qu'un de ses livres imprimé avec luxe
par Ottaviano de Petrucci, en 151S, est le premier
produit des presses de Fossombrone (voy. Forum
bEMPRONii); en second lieu, parce que c'est lui qui,
dans un livre imprimé à Rome, en 1518, signale et
préconise le premier les Monts de Piété, qui venaient
d'être établis dans la capitale du monde chrétien.
Le livre que nous pouvons donner avec sécurité,
comme le premier produit des presses d'Urbino, est
celui-ci : Tancredus de Cornbto. Summa giuts-
tionum compendiosa. Â la fin : ild honorent 2 'ov-
dem gloriatn 2 exaltationei dei omnipotentis pa»
tf-is 2 filiil 2 spiritus sancli GloriosUsinu marris |
ciusdej Ihesu Christi pontifltie caarie || 92 ^^Qwn
cuUores accipite hoc opuê co\tidianum vtiUsêimum
q2 maxima cQdi\\ UgentUu Impressum UrMni per
magi^strum Henricum de eoUmia Imperanlte in-
clito duce Guido Obaldo cw illulâtri Domino OC'
tauiano Ubaldino in J| nobUi domo galioruj in
valle bona anlno saluUferi (sic) incamattonift
M.CGcc. Il Lxxxxui, dic XV mentiB maU. In-fol. de 75
ff. à 2 col. de 45 à (lO lig., avec registres, chifCres et
sign.
Urbinum Metaurense [Pl.],VRViNuif [Inscr.]^
sur le il. Metaurus^ ville de l'Ombrie^
au S.-O. de la précédente: auj. Urba-
nia, pet. ville épiscop. de la délégation
d'Urbino, sur le Metauro.
Urbs, voy. RotfA.
Urbs, Urbs fl., VOrba, riv. d'Italie, affl.
du Tanaro.
Urbs Imperatoru, voy. Sal.\cia.
Urbs Salvia [1. A., T. P.]. Oup6<x ïoXooia
fPtoL], oùpSiaoXCa [Proc.J, ville du Pi-
cenum^ aui. TJrbisagliay bourg de la
délég. de Macerata.
Urbs Vetus, voy. Herbanitm.
Urcao, voy. Urgao.
Urci [PI.], Urgi [Mêla], ville de la Tarra-
con., aux confins ae la Bétique ; auj.^
suiv. Reichard, Abracem.
Urcinium, Oupxlviov rpt.], ville de l'île de
Corse, auj. Sari-d Orcino, dans l'arrond.
d'Ajaccio.
Urcitanus Sinus, Golfe d'Almeria, sur la
côte orient. d'Espagne.
Urgao [It. A.], Urcao [Inscr.], Virgao Al-
ba [P1.]> Albense Urgavonense munic,
dans la Bétique, entre Cordoue et An-
dujar; auj. Arjona, ville d'Espagne^
dans l'intend. de Jaen (Andalousie).
Urgele, voy. Orgelum.
Urgenum, voy. Ugernum.
Urgta fl., Urria, l'Orge, riv. de Fr., affl.
de la Seine.
Urgo Ins. [Mêla, PL], Gorgon [Rutil.],
Gorgona, lie de la Méditerranée, sur les
côtes de la Toscane.
Uria [PL], Oùpiût^ IStr.J, Urbius IT. P.],
dans la Japygie, auj. Oria, ville épisc.
du Napolitain (Terra d'Otranto).
Uria, Uriuu, ville de la Bétique, sur les
confins de la Lusitanie, auj. Uria, bourg
de la Galice.
Uria fl., oOpia [Str.], h Lac de Missolon"
ghi [Leake].
Uriacuv, Euriely commune de Fr. (Allier).
Urias Sinus [Mela]^ en Apulie, auj. Golfo
di Manfredonia.
Uruticum, Uriage, bourg du Daupbinë
(Isère); ruines d'un cbâteau du xm*
siècle ; établissement d'eaux minéndes.
Uriconium, voy. Viroconium.
Urisium [It. H.], en Thrace, auj. Alfmli,
bourg de Roiimélie.
Urium fl., dans la Bétique; auj. le Tinto,
en Andalousie.
Urnacum, Uronatum, Umàsch, bourg de
Suisse (cant. d'Appenxell, Rhodes Exté-
rieures).
Urolanium, voy. Verulamium.
Uronu, Uri, canton de Suisse.
Urpanusfl. [Pl.J, Urbas [PL], le Verbatt,
ÎW
UBSAO. ^ USIPETUM GOLLES.
îfn
Verbiixa, m. de Bosnie, afll. delà Sare
[Reichara].
UiisAo, Toy. Genuà Ubsobum .
UasARu [T. P., 6. RâT.], Onera, bourg
d'totrie, près de Pola.
Ubseluk» Ursillje, Und, Oher-Unei, pet.
ville da docbé de NaMaa, ta piea da
TâUAos, dans le bailliage de kônig»-
tein.
Imprimerie en 1591 nuheaftdn]. Koat<
•oof on grtnd nomlire oe Tolmaes eiécetét i cette
date et foofcrits i ce wmb et vile ; no» dteroni :
Jok. Mremttt^ ftUl, Paritopm Bwmtgeikrmm, Und,
1558, fai-a* (eat« de Tèomci, p. 1^; plniieLTf dla-
tribce de Joechlm de Wfttphtlie à taicoaire de
Gihrio s WtUpkaH Jpoêoçla de emma Awitef eom-
tra eorrupieùu ei eaimÊUtku CoMmL OrMDIf,
1S58, io-a>, etc.
Le premier imprlfl^rar tfOber-Onel i^appelaft
Meolii HdDrick; on dei TOlameK les plut précietn
doDoét pftrcetnNiariiplieestceliif-d:l7lirorteMM
Cûleeut 9nd muUrm KOnigrekkmf Lamim mtnd In-
mtM in India vimd éUm Udkmi»eêiê Mêer, Unel,
lMS,in-8*.
Au dttmt du znit glède, mi Imprimenr* du nom
de Joh. Bememt, pabUe on lifre comecré à Jeanne
d'Arc tSttylte PraHdem^ èol de m^mtnMUpueiia^
Joluama LoihariMga, paatcriê (Ula, etc. Vriettiai J.
Bemenit, 10#6, in-4*.
Uaai Proh., 'Apim hi^, à la pointe N.-
0. de la Sardaîgoe, auj. Gopo del ùno,
Ubsi Saltus, (hÊmSauU, depuis 0$iau,
▼allée da dép. des Basses-F^nées.
Ursiacuv. Orset, Orsay, village de France
(Allier).
Ursicampus, Orcamp, commune de Picar-
die (Aisne); anc. abb. de Giteaux^ du
dioc.de Noyon, f. en 1129.
Ursimontanum, Ormonts, bourg de Suisse
(cant. de Bem).
URsiNUtfy (URaNiuM?), Adiaoum, Âjaccio,
cbef-lieu de Tllc et du dép. de la Corse^
9ur la côte 0.; Napoléon y naquit le
13 août 1769.
LMmprimerle parait arolr été introduite à AJaccio
▼ers la fin du xviii* siècle, ft l'époque de la révolu-
tion. Melzi nous donne le titre d^un volume daté
d'AJaccio, 1787, mais il prévient que le lieu dMmpres-
slon est supposé; nous le citons pour mémoire :
Lettera d'un Areivescovo all^ /!(• e Reo» Mons*
Selpione Rlcci^ veseovo dt Piêtoja e Prato Mcpra
la sua fMUtoraU del 5 otiobre, AJaccio, 1*787, in-12.
Ursinum, Ursinense MoNAST.y Irsee, abb.
de Bénéd., en Souabe.
Ursius (S.), prope Vicentiam, Sant'Orso,
bourg près de Vicense (lulie).
• s. Orso, castello fortissimo al quale and6 Eaelino
per debellarlo ; ma Guido, conte di Vicentino, il
ouaie leneva allora questo castello, vedendosi ssse-
diaio, lo resiitul ad Kselino suo aio, e dopo comandb
cbe fosse spianato • fl^Harino, Croniche de Vi-
cenza], Voy. Sanctcs UBStNDf.
Nous i^outcrons & l'article bibliogr. que nous avons
consacré à cette localité, que le premier livre qui
eeroble avoir été imprimé par l'Allemand Jean du
Bliin, à 5am*Orso, parait être, d*»près Panier, Laire,
DcdIi, etc.: JoBAim Dam Smwi,
f ertfo aententianm. An r* (|n coL) dn t fil t
VikU TertPlkbtr Scott La tAle vient cneniie. fni
ae termine an t* dn f. lis» pnit : &rpttrtftf fimlf,
a. ntp. S* hhro SeoH.\Çmi kmglÉUr lokieéeBam
impstiL I H*ocooeixiiiL InM. de IM ff. A 2 eal.
de AS lignea. Haln, qui die le voinme aons le n*
0«27, le croit imprimé à Vkcnce.
Urso^ oCpviÉV ; Toy. Gekca Ursoboh.
Ursot^ [I. A.ly station de la Gaule Nar-
bon.^ one d'Anville place à S^ValHir,
pet. TUle de Fr. (Drôme), au conll. de
la Galaure et du Rhône.
Ursopolis, voy. Arctopous ad Salah.
Ursorum Castrum, voy. Arctopous.
URUKa [1. A.], dans le pays des Raorad,
station dont la situation est discutée;
Zamizen, près de Breisach ICIuv.], Ifl»
zaehy près de Mulhouse [Sdiôpflin],
Bnmmiadi [Reicb.], etc.
Urdsa, dans la Vindélicie, Ba(hy sur Tlnn,
en Bavière [ReiduutlJ.
UsBinify o6o€iov [Ptol^]^ dans la Germanie,
au N. du Danube ; auj. Upem, dans le
Wurtemberg.
UscAKA [T. LiT.]y dansle pays des Penestc,
en Itiyrie ; aiiy. Fofcopoa.
UscENUM, OSoxtvGv [Pt.]^ ynlle des Jazyges
Metanastae^ en Dacie; auj. Uszoveze,
près de Szeben (Hongrie).
UscosiuM [I. A.J, localité du Samniuro
dans le pays des Frentaiii; auj. Monte
Iscaro.
UscuPAiiA [Amm. Marc.^Eutrop.]^ *a>9X6u-
èd^a. , ville principale des Bessi , en
Thrace ; auj. Statimaka, dans le pach.
d'Andrinopie (Roumélie).
UsELuSy OvmXXtc [PtolJ^ colonie romaine
en Sardaigne ; auj. Torre Pontanamar, à
TE. du Capo Capumanu,
USERCniA^ UZARCIIIA, USRECA (?), VsERCACAS
IMonn. Mérov.]; Vzerche, pet. ville de
'r. (Corrczc); anc. abb. de St-Benoit^
fondée de 958 à 991.
UsiPETEs (Caes., Tac], Usipn [Tac], O-W-
«ici fPtol.], OùaiTrtTflti [D. Cass.]. Ncuo{-
nioi [Str.j, Ojaiiî*i [Pi.], UsAPii [T. P.],
grand peuple de la Germanie, près du
Rhin, entre IcsBructères et les Marses;
occupait la plus grande partie de la
Hollande Septentr., entre autres le
pays aue couvre auj . le Zvyderzee, par
suite de l' inondation de 1282.
UsiPETrji Colles.
Nom de lieu d^impression supposé. Nous connais-
ioiis : ff'eftpfiaaise Oudheden, waarin betoogd
wordt dat de genen^ door wclkcn Chritius Qekruitt
en Joannex de Ihtper onthoo$d ii^ WetptialiHçert
gcweest zyn\ Oit net Oortprongetyk handscrif
1293
USPIUM. — UTTENBURA.
4294
van IlUarius Bossus Priso vertaeld door Harmen
Cergesenus van Sast. Collibus Ustpetura, 175ft, gr.
USPIUM, VOy. AD POXTEM IsiS.
UssuBiuM [I. A.], Vesubhjm [T. p.], dans
la Gaule Aquitaine^ UrSy commune de
Fr. (Aricge).
USTA, VOV. AUSTA.
UsTADiuM, Osier, Oester Risoer, petit port
de la Suède (prov. de Christiansand).
Uterina Valus, VlJterstahly district du Pa-
latinat.
Uticensis pagus) le pays d'Ouche, en Nor-
mandie (Orne).
Ijticum, Utica in pago Oximensi, Ouche,
depuis S. Ewoul, S. EvrouH (S. Ebrdl-
FL's), bourç du dép. de l'Orne, au mi-
lieu de la forêt d'Ouche ; anc. abb. de
St-Benoit, fondée en 560.
Utidava, oùT^^aoot, dans la Dacie, station
romaine, dont les ruines se trouvent
près de Kosmin, sur le Pruth.
Utina, Eutinensis Eccl., Eutin, pet. ville
du Holstein, sur le lac du même nom,
chef-lieu de la princip. de Lubeck,
anc. évèché sécularisé; c'est la patrie
de Karl Maria de Weber.
Utinum, Utina, Udine, ville du Frioul vé-
nitien, chef-lieu de délégation, sur la
Roja.
lie comte Ant. Rartolini a consacré une curieuse
étude bibliographique • a la tipografla del FriuU
nel sec. xv » (Udine, 1798, ln-4''),et, bien qu'un bi-
bliographe ait é(rit avec une certaine sécheresse,
mais non sans raison, peut-être, i che mal sono
dalle penne forestière tratltui certi punti di sloria
domesiica », nous allons tâcher d'esquisser aussi
scrupuleusement que possible l'histoire des débuis
dePimprimerie à Udine.
Nous devons, tout d'abord, rendre au glorieux
gouvernement de la sérénissimc république de
Venise, et particulièrement aux Rifomudori allô
studio di t'adova , cette Justice , qu'ils favori-
&^rent de tout leur pouvoir le développement de la
luinitTC typographique, non pas seulement à Venise,
nuiis dans toutes les villes soumises au despotiaue
empire du Conseglio deiX, et Udine fut du nombre
des favorisées.
C'est à l'année 1476 que nous ferons remonter,
avec Kartolinl, l'établissement du premier atelier
typogr. du Frioul; mais il nous faut d'abord dire un
mot d'un livre, dont la date, mal comprise, a donné
lieu à d'aixlentes discussions : Leonardi di Utiro
Sermones deSaxctis. a la fin (f. 360, vo) : Expli-
ciwit sermones aurei de sanctisp totU annû. quos
compila \\ uit magister Léonard* de vtino sacre
théologie doc t or ordinis fra || trum pdicatorum.
Ad in%tantià j complacentià magnifiée euihunita II
lis Utinensis. ac nobiliû viro^ eiusdè. Mccccylvj.
In-ful. de 360 AT. de 41 lign., sansch., réel, ni si|^.
Ce volume, qui ne porte pas d'indication de lieu
d'impression, ni de nom d'imprimeur, fut exécuté
ù Mayence \ers \Uli» ; & l'époque ob Debure le décri-
rait au tome 1er do la Btbl. titsfr., on n'était pas
fixé sur le lieu d'impression, mais déjii on affirmait
énergiquement Tinanité de la présomption qui vou*
lait que cet incunable fût sorti d'une lypograpliie
existant à Udine, en 1446 1
Voici le titre du premier volume indiqué par le
Tiraboschi et par le comte Bartolini, comme le
véritable incunable de la lypogr. du Frioul : Bar-
TOLi LvcANi Epistola ad Saulum Flavium Patri-
cium Venetum : Elegia t Saule decus Venetum,
etc. A la fin : Vtini, XI t Kalendas octubris,
M.cccc.Lxxvi. I Gabriel Pétri. Petit in-4* de 12 ff.,
sans cb., réel, ni sign., en caractères ronds, plus
élégants que les types romains, et se rapprochant,
par la grâce et par la netteté, de ceux que venait de
perfectionner avec tant d»; goût l'illustre Nicolas
Jenson. Gabriel Pétri, ou Gabiicle di Pietro, origi-
naire de Trévise, était établi à Venise depuis 1472.
Apostolo Zeno lui a consacré une note importante
dans sa Storia polemico-tipograflca ; nous le re-
trouverons à l'art. Vehetia. Note» que V Elegia Bar-
toli Lucani a été comptée par Punzer et par llain
à l'actif de Venise» ce qui est une erreur injusti-
fiable.
En 14S4 t P errante • Gérard de Flandre, que
nous avons déjà vu k Trévise, à Cividale del Friuii,
que nous retrouverons à Venise et à Vicence, vient
momentanément se fixer à Udine ; il n'y fit point
un long séjour, et en partit l'année suivante, sans
qu'on puisse dire oh il porta sis pas, car ce n'est
qu'en 1480 que nous le retrouvons pour la se-
conde Ibis à Trévise. Sans doute, il allait, comme
disent les Transactions philosophiques de la Soc, de
Londres^ portant sur l'épaule ses cardcièrcs dans un
sac (ce qui ne devait pas laisser d'embarrasser
quelque peu sa marche), ei s'arrétant dans les bourgs
et les châteaux, gagnant de l'argent à imprimer des
Utres, des épitaphes, des chanson?, des prières « ed
altre bagatelle » .
Gérard de Fhindre imprime en 1484 : Constitua
zioni de la paîria de frivoli Epistola Pre Piero Ca-
vretto de Pordenon saluda, etc. — impressa in
Udene. Per maisirol Gerardo de fiandra, Sotto il
regimentoldel maqnifico messier Luca Harofdf-
gntssimo logotenente de la po/rfo. '| finida a di u/-
fimo de Luio. 1484, in-4* de 107 fr. ii 21 lign., en
car. goth., sans ch., réel., sign. ni registre; et l'an-
née suivante : Nicolai Perotti Rudimenta Gramma-
tices. In-4'> goth. de 141 ff. à 32 lign. Voy. pourPhis-
toiredc la typogr. à Udine, Giambat. NatoUni,l>fj-
corso int. l*arte deUa Stampa. Udine, 1606 ; Barto-
lini; Tiraboschi; Apostolo Zeno; Memorie Trivi-
giane; Van der Meersch; Amati, etc.
Uns FL. [Liv.], Vins [Plin.L dans la
Gaule Cisalpine, sur les confins des Se-
nones; auj. Il Montone.
Utocetum [Not. Imper.], ville des Coritavi,
dans la Bretagne Romaine; auj. llttoxe-
ter, bourg d Angleterre, sui* la Dove
(Staffordshire).
Michael Johnson, père de Pillustre Dr Samuel
Johnson, qui résidait a Lichfied, et y faisait métier
de libraire, avait,'^paraU-il, établi une succursale ft
Uttoxeter, en 1687.
Utraru, Virera, ville d'Espagne, du dis-
trict de Sévi Ile (Andalousie).
Portée à la table de Mendez comme ayant possédé
une imprimerie; Antonio cite en effet : Joannes di
AylLm Laynez, additionesad Anionii Gomezii celé»
berrimos variarum libros. Uirariae, apud Nicolaum
Rodriguez, anno IGM, in-fol.
Utrio, VAuron, pet. riv. du Berrj, afO.
du Cher.
Utsurgas [T. P.] . Cœnophrurium, station de
la Tbrace, entre Selymbria et Apollo-
nia, auj., suiv. Choiseul, Bi\>ados,
Uttenbura, voy. Monaot. Utompurense.
itas
unis.
- uxus.
ISM
Un» n. A.., T. P.j> oSnt [Proc.], station
de u haute Hœûe, sar le fl. da même
nom, suj. BuialidttA, an confluent da
Vid et du Dsnabe [Reicbard].
Uucoiu fit. AJ, dans la Breta^e ro-
maine; a^j. Own-Gafe, suiv. Reichard.
UxAiu [Plin., 1. kX UxDMi [G. IUt.],
Ot^i^w %pvCOAt [Ptol.J, UxiKKiKisBna-
GDs, ville des Arevaci, dans la Tarra-
COD.; auj. 0$ma, dans la vieille Cas-
tille, pvT, de Soria; V07. Oeoma.
tIXAlUBABc&JInBcr.], «ille'desAutrigonesi
dans la Tanac.; «uj. Omu, bourg de
Biscaie.
ItuirriB bs. Fit. Hier.], Uximiu, Axant*,
AunToe, nu d'Outatmt. sur b côte 0.
de Bretagne (Finistère).
UxBucA, V3ii>ridgt,i)et. ville d'Ao^eterre,
SOT le Colne (Hiddleiei].
ville des Damnonii, dans la ^ritannia
Romana, placée par Camdea et Rei-
chard, près d'SxOer, dons le Deron-
shire (voy. Eioiiu].
UxKUjODDiniii [Ces.], ville des Cadnrci,
dans la Gaule Aquitaine, célèbre par
le siège qu'elle soutint contre César ;
sa position est fortement controversée.
Sanson d'AbbeviUe ctierdie k prouver
par les Commaitaira que cette ville ne
peut être que Cahon ; d'autres géogr.
ont cboisi Cadam (CimEiucDMh '"'
les confins da Ronergue ; d'autres, un
bourg k ro. de Cahors, nommé husêch,
sur le Lot ; la situation qui réunit les
plus importants suffrages (Valois, d' An-
ville) est le Pueeh-i^UKbt, ou le Piqr
d'Vtiotud (Podium Uxblli), dans la par-
tie N. du Querci, sur un ruisseau qui
afllneàlaÛordogne.
UxELLOM [G. Rav.l, OOÏiUm [Ptûl.], »illo
des Selgovs, dans la Bntanaia Bar-
bara, placée wr Reichard près de
DrvmJmrig, en Ecosse (comté de Dum-
fries).
UxunoH,VziKTiiii IT.PXoeîww |Ptol.j,
ville des Hessapu, au]. XJgaito^ Petite
ville éfnscop. du Napolitun (Tem
d'Otranto).
tlxDU [Ch. Hérov.], voy. Oxiu.
llxoiu> voy. Oxoiu.
UzDS Vnen, bourg d'Auvergne, de l'an,
d'usoire (Puy-de-DAme), anc. titre de
marquisat; possédait un important
cbiteau qu'habita longtemps la reine
Itarguerite, première femme de Hen-
ri IV^ et que Louis Xlll fit raser en
i63i (lech&teau).
Vabr.e, Varrense castrum IGrer. Tar.],
Wabba, Vabrincuh, Voères, Vafyfe, anc.
petite ville du Rouergue, sur le Dour-
(lan ; anc. évèché dont le titulaire poi^
lait le nom de comte de Vabres, auj,
commune deTarrond-de Villefranche
(Aveyron). = Il y a une petite ville du
même nom dansle Tarn.
Vacc^t [Liv., PI.], Vaccai, Oùtnwarci [Ptol.,
Str., Pol,], peuple de la Tarracon., au
S. des Cantabri; son territ. forme auj.
partie de la VieAte-Castille et du Léon,
Vacia, Vacicm, Vacovij, Vaci, Béttben,
Bécsben, en allem. Waitien, Woome
(en illyr.), TiHe àe Hongrie, sur le Da-
nube, du comitat de Pesth (cercle en-
deçà du Danube).
Llmprimcrir, dil Némelb, ranonu 1 Via 1
l'année 1770 entlron ; It premier iTpogr. dont M
conn.-iisM le norn , i'*ppel1e Fnnc IgDice lu-
bni : Mtgaitl ChrUlopà. cttràin. tt arcli, Fiat-
ncRij] UomtUa habita Faetl Oit U auç. ùukI
H DcciAXH, «xm (■ Tnaphtm calhtdrale ab to-
Item a fundamatU reemt ertelim copctufam,
clervKlut Vattenet» wtenul pompa (iidiiMreliir.
Vacil, lypii Fr. Ign. Ambra «pluopall* iTpognphl,
A pp. InRil. Un grand nombre île «olumet, I do
daivs un peu poilfrJeurea, »nt poitte lucaul. Te-
leU ; ils ne wni pn> «nrerlitréa pir Aémeth ( nom
ciivnH» : ZlmanU \Sl. Lad.) camiOam libr. IV,
V.-icJi, 17», in.8° (lum. Il, p. ÏS«).
Yacomagi, o:iaxi]tarpi, peuple de la Bre-
tagne barbare, habitait le cotnM de
iiunay [Ecosse}.^
Vacontom, VUioùh, Mdk (en Illjr.), ville
d'Illyrie, sur la Drave, cHeMieu du cer-
cle du même nom.
Vacontium, oùuwTto, dans la basse Pan-
nonie, ville dont les ruines sont signa-
lées par Heichard, près de Îia^y-Ya~
«my (Hongrie).
Vacca fl,, CWawjwx, Vacca [PI.], le Vduga,
pet. fl. du Portugal.
Vaha [Tac.l, gué fortilié de la Gaule
Belgique, que Heichard dit être Gouda,
et Mannert le bourg de Wamen, eotre
Dreumet et Liuwen (Hollande).
Vara Sabahi, to;. Sabatk.
Vaka Volaterhana [i. A.], Bada Volatia-
NA {AnoD. Rav.], Torre di Vodo, bourg
et port de Toscane.
Vadancs Hohs, voy. VAUiEjioNnuii.
Vadicassu, Oùaïutcbnsi, [Pt.], Vadicasses
|P1.], BoDiocAssEB [Mss.], peuple de la
Gaule Belgique, dont Crdpy était la ca-
pitale ; leur territoire s'est appelé de-
puis comté de Crépy, puis oomli de Va-
lois (dép. de l'Aisne).
Vadica&sium Civ,, Vassiacas, Tassy, ville
de Fr. (Haute-Marne); célèbre par le
mauaere des protestants, en IS62.
Vadwoms Lacus [Liv., PI.], Oùijjwm
1299
VADINIAGUM. — VALEiNTIA.
1300
[Pol.], lac d*Etruri6, aaj. Lago di Bo»-
sano.
VADiNucaM in Velioeassibui, Vadum Niga-
8u^ Gasnyy Gany-en-Veasin, commune
de ¥t., sur 1* Epie (Eure); martyre de
S. Nicaise^cn 117.
Vahsteniom^ CcoMb. S, Brig</to; Toy.^Aos-
TENA.
Vaddh Altum, Hohenfùrt, pet. ville de Bo-
hème [Graêsse].
Vadum LuPTy Toy. Guelferbttum.
Vaga^ Wye, bourg d'Angleterre (comté
de Radnor).
Vaoarna fl., la Wehray riv. d'Allemagne,
affl. du Weser.
Vagedrusa fl. [Sil. It.], en Sicile; auj. la
Manomuzza,
Vagenum^ Wageningen, ville de Hollande
(Gueldre).
Vagienm [PI.] y Bagienni^ Baticwoly Bc'yttwoi
tPtol.], Bagitenni [T. P.], peuple de la
jgurie; occupait la prov. deSahizzo
et partie de la div. de Cmi.
VAGORiriiM, o&af^ftTovJPt.]^ ville des Ar-
vii, dans la Gaule Lyonn.^ dont l'em-
placement est indiqué par d'Anville
sous le nom de Cité d^Erve ou d'Arve,
près de Sablé ; c'est sans doute Ervé,
commune de Fr. (Sarlbe).
Vahalis fl. [Caps.], Vachaus [Tac], Wa-
cHALos^ le Wakal, Waal, bras occidental
du Rhin^ qui se réunit à la Meuse ^Hol-
lande).
Vajkensis sedes, der Vajki&che Stuhl, le
siège de Vajha, en Hongrie (cercle en-
deçà du Danube).
Valachia, la Valachie, der Wallachei, pro-
vince Danubienne^ qui comprend la
partie N. du bassin du bas Danube.
Valcassinus pagus^ voy. Veuocassinus pa-
GUS.
Vaixeu^jî, VauchelleSf Vauchelles-lés-Ques-
noy, commune de Fr. (Sommej; plu-
sieurs localités portent ce nom ae Vau-
dvelles ou Vaucelles.
Valcircum, voy. Feldkircha.
Valcum^ slation de la Basse-Pannonie,
que Reichard place à Kis-Kômarâm,
en Hongrie.
Valdasus fl. [PI.], Valdanus, Basante^
iT. P.], riv. de la Pannonie, auj. la
iosna, afQ. du Danube, suiv. Forbigcr.
Yaldemontium , Vallès Montium, Vadanus
MoNs, Vaudemomt, bourg de Fr. (Ifeor-
the) ; anc. titre de duché.
M. Cotton dit que cette petite localité poiiédi me
imprimerie en 1715 : nous D*eeceptoiis pet cette ee-
lertion, que n'accueillent ni Falkenatein ni M. Been-
pré.
Valdensis pagus^ le canton de Voua, da$
Waadtttmd, en Suisse.
Valdentia, Velden, pet. ville de la Prusse
Rhénane, dans la rég. de Trêves,
Valdoletum, voy. Pnnu.
Vaux>sassonu^ Waldsaehsen, bourg du
Palatioat.
Valbmuthum, voy. FALMumm.
Valena» Valbach, vifle de la hante Hon-
grie.
VALnnu [Plin., I. Hier., T. P.], O&sXtvrioi
[Pt], uv. Valentimordic INot. Imp.]» Cnr.
VALLENOANORUM [MSS.], VALENTUaVI VA
[Monn. Mér.], ville des Segalauni dans
la Gaule Narbon.; auj. Valence, chef-
lieu du dép. de la Drôme (France), sur
le Rhône, anc. capit. du duché de Va-
lentinois; Louis XI y transféra l'ani-
versité de Grenoble, en 1454.
Un imprimeur, naUf de Valence, Jean Belon, que
nous avons va Toccasion de mentionner A Aode
f]Foy. AOATHA), est l*introdactenr de la typographie
dans sa ville natale, et ses débuts remontent au xv«
siècle, n faut se garder de confondre ce Jean Se-
lon arec Timprimeur de Grenoble, de Genève et de
Lausanne, Jean Belot, natif de IVooen; et nous
sommes d*antant mieux fondé à appuyer cette re-
commandation, oue nous-mêmes sommes tombé
dans cette erreur a notre article : Grenoble.
C*est A Valence, et, suivant toutes les probabilités,
Ëir Jean Bek>n, aux frais du libraire de i*Oniversité,
lie OUvean (Helyas Olivellus), que furent impri-
més les Commentaires de Guy Pape sur les ttaïuta,
en IftM : Commentaria et apparatus Guidomis
Papœ iuriseant, super statuta DelphUtatus. Gr.
in-ft" goib., à 2 col. de A2 lign.. sign. a. h., par 8.
Dans une épttre de J. Albanus, oachelier de Valence,
adressée à Antoine de Cbaponnay, on lit ce pas-
sage significatif : Tandem roçatum feci Jf . tie-
Uèan OUvellum, hvjutce nostre unUfersUaiiB MMto-
polam constituîum^ ut apuiculum hoc sua fmpra-
sa curaret imprimendum... Nous avons défi cité
ce passage intéressant, nous n*y reviendrons pas ;
la souscription finale au v du dernier f. est ainsi
conçue: COmitaria 2 apparat* egregii 2\6XceUeHtiS'
stmi turis vtrivsqj cO fl suttissind dni, Guidonis
pape, su il per statuto delphL Si guis per /tf| feras.
Anno dm m.cccc.xcvJ. || et die mensislexpUciml
ad Laudem 2 çloriam omnipotentis dei»,
M. Gollomb de Satines devait coimcrrr un tra-
vail spécial à la typogr. de Valence, ainsi qo*il avait
fait pour Grenoble et pour Vienne ; il n'a point don-
né suite ft cette promesse, et nous tâcherons de sup-
pléer, aussi brièvement que possible, k cette la-
cune.
Voici chronologiquement la suite des incunables
viennois qui sont venus à notre connaissance.
MiftSALE ad tisum Eclesie Falentineà, A la fin :
Missale ad usum Valentinens. eclesie peropttme
ordinatuj ac eomptetuj. explicit. impressus fa-
ieà. per Joliannes belon impressorej. Anno nati"
vitalis dm millessimo (sic) quingentesimo quarto
Ix Af. ianuarii, Deo Gratku. In-fol. goth.a2col.
1301
VALENTIA.
1302
avec une planche sur bois représentant le Christ. Ce
livre est bien décrit au Manuel (111, col. 1773), sauf
un détail : c*est que M. Brunet attribue la propriété
d*' rexeuipl., qu*il décrit de i^fju, à M. de Terrebasse,
bibliophile dauphinois fort connu, qui dit ne rien
comprendre à cette note et n*avoir Jamais vu ce to-
lume précieux. Depuis, M. de Terrebasse a pu voir
chez M. Chapcr de Grenoble un spl end ide exemplaire
sur vélin de cet incunable, exemplaire que les capu*
cins cédèrent à ce Jeune et fervent collectionneur,
après ravoir refusé aux sollicitations répétées de
M. Gariel, qui voulait en enrichir la biblioth. de Gre-
noble.
1508 ou 1509. MissALE secttnrii vsumj Venerabilis
abbatie : ]| Canonico^ regularium Sancti RupM
Vnletie.l (S. Ruf de Valence). In-fol. goih. à 2 col.,
en car. rouges et noirs, flg. sur bois. On lit dans la
curieuse souscription : Sumptibus Antoni de sancto
Ferreôlo atq} | Mundoni britonis presia trecenla
scias^inqi V alentina presserunt Vrbe Johannetl
Belon PclrHsqj de mole CalchoaraphL | Quando
Annus dfli per Movgj ter4q}^»criptuset ApriUsul-
lima lux adcrat. Ces vers nous donnent et la date
(1505 plus trois I, — 1508), et les noms des impri-
meurs Jean Belon et l'ierre de la Mole (voy. Rul'
letln du Jiiblioph., 2* série n* xvi, p. ift). Nous
avons dit 1508 ou 1500, et on pourrait en effet traduire
ainsi le signe abréviatif relaté plus haut t MDVgs ter
1 » (75 ifr I par quater\ ne serait-ce pas plus logique
que ■ quinque que •?
1510. C'est Tannée oii Jean Belon publie le Bri'
viaire d'Agde que nous avons signale au vocable :
Ar.ATiiA. Ce livre est-il imprimé à Agdeméme? le
faii est plus que douteux, et notre attribution nous
semble à nous-méme fort aventurée. Comme la m6me
aimée il publie le Bréviaire de Valence, que les
deux vol. sont du même format, pet. in-8*, tous deux
gui h., en car. rouges et noirs, comme enûn (et
ceci est déterminant) tous deux portent la date
« die XV mensisJulU «, il nous paraît démontré que
ces deux bréviaires ne forment qu'un seul et même
volume, dont le titre, la souscription, et peut-être
quelques passages spéciaux auraient été renouvelés;
du reste, et malgré Tasserlion de M. Brunet, nous
ne. considérons pas Texistence du Bréviaire de
Vu.'ence comme sufGsamment Justifiée; la Biblioth.
impér. ne possède que celui d'Agde : « ad uium
beatissimi prolomariyris AgatM dUxcesis patr<h
ni a.
1513. La Fontaine de toutes scieneet du çrant
philosophe Sydrach. In-«» (Man, V, 605).
VEstoile du mode, ou avertissement es troiz ef-
tats du mode (par Fr. ïnoy, ou plulôt Yvoy), in-ft».
ncii\ édit. sous la même date (Man. 1, 583).
'i515. Aymari Rivallii (Aymar du Rivail) libri de
JJist. Juris civilis et Pontifici, ln-8». Ce livre qu'im-
prime encore Jean Belon, ainsi que tous ceux qui
précèdent, est mis en vente « in bibliotkeca LuaO'
vici Olivelli, bibliopolœ Vniversitatis jurait a; c'est
le iils du libraire Hélias Olivellus précité.
Valentia [Liv., Mêla, Pl.,1. A.], OùaXivna
[Ptol.i, colonie romaine, dans le pays
des Edetani (Hisp. Tarracon.), aiy. Va-
lencia, Valence, chef-lieu de l'intend.
et de la prov. du même nom, à Temb.
du Guadalaviar; archevêché, université
fondée en 1209 et réorganisée en
1786; biblioth. importantes à Tuniver-
sité et à la cathédrale.
Quatre ans après Téublissement d'une université
à Valence, et m même année que les rois très-ca-
tholiqu'-s Fernando V et Dofia Isabelle monUient
sur le trône de Castille, b typographie entrait en
Espagne, uli elle fut accueillie et protégée : i Los
ntalis (los Peyes) promovieron con ardor inde-
cible el perfecto estudio de las ienguas, de ta
elocucncia, y de todo gênera de erudieUm, y la
eomposicion y edicion de muehas obras en ten-
auas volgares ». Ce fût dans la célèbre ville de Va-
lencia que s'établit le premier imprimeur de la Pé-
ninsule, et tout d'abord il reste anonyme.
D. Bernardo FenoUar (Mosen Bernât Fenollar),
natif de Valence, cavalier de haut lignage, dit Fr.
Joaé Rodriguez {Bibl. Valent.), ■ clerigo bénéficia-
do y doctoral de aquella santa Iglesia », avait réuni
quelques pièces de vers d'environ quarante poètes
contemporains, parmi lesquels il figurait lui-même;
un de ces poêles est Italien, quatre sont Espagnols,
tous les autres sont Valencins et leurs poésies sont
du dialecte limousin (/emosln), qui est également
le dialecte valencln ; cps petits poèmes, composés en
l'honneur de la Conception, furent réunis sous le
titre de : Certamcn poetich, en lohor de la Con-
cecio. Voici ce que dit Fr. J. Bo Iriguex : t Le tour-
noi poétique fut célébré le Jour de PEncamaclon,
le 2S mars 1674, dans l'église de la Beal Confradia,
y dicho ailo le Mzo imprimir ; Bernât Fenollar en
offrit la dédicace & S. Ex. D. Luis Uespuig, Gran
Maestre de Montesa^ Virey y Capitan General de
este BeynOf qui avait honoré de sa présence i et
certamen » et n'avait pas dédaigné d*y prendre
part; son nom figure en effet, en tête de la liste des
concurrents que nous a donnée Fuster {Bibl, Va"
tenc, I, 52).
« Todas estas circunstancias deciden i favor de la
edicion de este libro en este aAo, » dit Mendez,
qui ne nous donne pas la souscription du livre,
mais d^t seulement qu'il est imprimé i eu Vaten-
ciOy laiA, in-6*, falta nombre de impresor », mais
suivant toutes les probabilités, par TAIlemaud Lam-
bert Palmart, dont nous parlerons tout à l'heure.
L'année suivante,nous avons un livre qui porte le
simple titre de : Comprehensorium ; c'est un traité
relatif aux origines et A l'orthographe des mots vul-
gaires, dont rauteur,que l'on ne désigne que sous
le nom de Juan, pourrait b en êure le célèbre auteur
du Catholicon^ Juan de Janua de Balbis : ce 4^01.
se termine ainsi : Pinatiza, Presens huius Corn-
prehensorii, prectarum opus Valentie impssum.
Anno M.ccccLXXT.dfe v^ro xxiii mensis Febroarii
(sic) finit féliciter (1474, nouveau style). In-foL,
a 2 coL, sans chif., réel., sign. ni capit, en beau
caractère romain (BibL Reaide Madrid).
Le 15 Juillet de la même année, paraît encore
une célèbre édition de Salluste {Man. V, 82). A
la fin : Uec Crigpi SalustU opéra p^optime emen"
data Valentie impressa. Anno m.cgcc.lxxv. die
XIII iutii, Finiunt féliciter. Gr. in-8*. On ne con-
naît que deux exempl. de ce précieux classique,
l'un è Madrid (Bibl. Real), l'autre à Rome, chez les
Barberini.
En 1478, enfin, les premiers imprimeurs de Valence
se font connaître: le vénérable padre Bonifacio Fer-
rer avait traduit la Bible en dialecte limousin (Hain,
n* S159). Cette « Bibua molt ver a e catholiea » fut
imprimée & Valence, in-foL; on lit & la fin du colo-
λhon : Es stada empremptada en la eiutat de Va-
eneia a despeses del magnifich en philip vitlant
mercader de la vila de Jsna de alla Alemanya :
per mestre Alfonso Fernandez de Cordova del
Begne de Castella^ e per mestre lambert palomar
alamany mestre en arts : eomençada en lo met
de febrer del any mit quatrecens setanta tel : e
aeabada lo mes de marc del any mil ccccLxxyni.
De cette souscripUon importante, nous concluon»
qu'en 1473 ou 1474, un ouvrier typographe alle-
mand, nommé Lambert ou Lambrecht Palmart (les
Espagnols en ont fait Palomar), arriva , muni très-
probablement d'un matériel rudimentaire, qu'il
compléta et mit « en estado de funeion » avec l'aide
d'un de ses compatriotes, nommé Philipp Vlzlant
ditaire bourgeois de la ville (c'est toujours l'histoire
de Lyon, de Rouen, etc.), nommé D. Alfonso Fer-
nandez de Cordone, et que de cette association sor-
tit l'imprimerie espagnole.
1903
VALENTIA. — VALETA.
1304
Noos ne poanaiTroDS pat plus loin Phittoire de
la typographie de Valence ; Us imprimeiirt da xt<
aiède qui suiTent Lambrecht Palmart sont, en 1485,
Lope de Boca, an Allemand cependant, <fiii derait
s'appeler Wolff Stein oo Von Felsen, on quelque
chote d*approcliant. En 140S, Jaime, Jacobo on Ixe-
KO de Vila, t que todo eê uno •, dit Mendex ; Pedro
Hagembacli et Leonardo Hutiim, en 1495 ; nous
atons déjà vu cet Hagemfaach à Tolède; Nicolas
Spindeler, venant de Barcelone (1400); Alpbonso
de Ona, la même année, Chrisiolnl Gobnan (Kauff-
mann), en 1499.
Parmi les très-hautes cartoshés de la proto-typo-
graphie valendane, n ne nous est pas permis de
Msser sous silence le célèbre roman de chevalerie
TiRAiiT lo Blanch de 1490 (voy. les cat« R. Heber,
Grenville, etc.). L*exempl. d^près lequel D. Sancho
Rayon et Zarco del Vaile ont wnné Texcellente des-
cription qu'on peut lire A la col. 1191 du l«r vol. de
VEnMoyo était celui du banquier Salamanca, qui
ravait acquis, dit-on, des bibliothécaires de Lisbon-
ne; il y a eu quelques explications assez délicates
demandées à cette occasion par les députés de Top-
position aux ministres portugais. Ce beau et pré-
cieux incunable est, croyons-nous, passé, avec un
splendide exempl. d*un autre roman de chevalerie,
le CiaribaUej volume presque aussi précieux, dans
la collection d'un grand accapareur parisien. M* Sel-
Uères.
Valentii^ voy. Valeria.
Yalentia prov. [Amm. Marc], province
d'Ecosse, était comprise entre le Firth
of Clyde et le Firth of Forth; c'est auj.
le district appelé Graham's IHke.
VaLEKTIANA, VaLENTINIANA, VALENTIANiE Pa-
LAT. fCh. Lolharii, alla Caroli C. a".
843], Vallenchiennes au xv« siècle, Vor
lenciennes, ville forte de Fr. (Nord), au
confl. de l'Escaut et de la Uhonelle;
patrie de Froissard et de Watteau.
Quatre pièces de vers de Jehan Molinet, un opus-
cule d'Olivier de la Marche, et les Chansons Geor-
GIRES de George Chastelain, se disputenl les prémices
des presses de Valenciennes ; malheureusement ces
pièces ne sont pas datées, et ce n*est que par in-
duction que nous pouvons arriver à les classer.
Vers Tan 1500, date de la naissance de Charles-
Quint k Gand, Valenciennes, Tune des villes les plus
fortes et les plus importantes des Pays-Bas, apparte-
nait à l'Espagne i c^est à cette époque que doit
remonter l'introduction de la typographie ; des 6
pièces que nous avons indiquées, celle qui, par Pab-
sence de titre, semble à M. Brunet devoir être con-
sidérée comme la plus ancienne, est : La resodrce
DU PETIT PEUPLE, c'est le titre qu'elle porte dans les
éditions collectives de Molinet. In-d» goth. de 20 ff.
à 22 lign. par page, sans ch. ni sign. C'est une mo-
ralité oti cinq personnages, V Acteur, Vérité, Jus-
tfce. Conseil et le Petit peuple, <léplorent les mi-
sères du temps. Le texte finit au V» du dernier f. par
le mot : Valerchiekes, mais il ne porte pas de nom
d'imprimeur.
La pièce que nous considérons comme le n" 2
est imprimée a\ec les mêmes caractères; mais celle-
ci a un titre, une souscription et une gravure sur
bois au ro du premier feuillet: Sensuiuent les ChaH'
chons georgines failles par George Chaslelain.
Imprimes à Vallanchienne, de par Jehan de Liège.
In-U" goth. de 12 ff.; l'abbé Mercier de Sl-L^ger
donne 28 pages, soit \t\ ff. à ce précieux volume.
Voici le& litres succincts des autres pièces impri-
mées par ce Jehan de Liège & la même époque i
La ters (sic) désirée et proufiiaàle naissance de
très illustre enfant Charles d'AustricUe (Cbarles-
Quini), par Jehan Molinet... Imprimez en yaUen*
chiennes de par Jdum de Uege (iSM). bh** goth.
de ft ff. non ch.
V Arche de pedaB (par le même), Id. Ihid., in-»*,
de 6 fr. non ch.
Sensuit la robe de CArctUdmc. In-fto de ft ff. non
ch.
le débat de Ctddier et de Fortune \\ compote par
Meettre OUuier de la[\ Marche lad eêtant prùorn-
nier de la tournée de Nanti. An v* du dernier t:
Imprimée a VaUenchiennet par Jehan de lÀege
demorant deuant le eouueni de SaM-PoL In-bT,
goth., de 10 ft
Les deux dernières pièces sont imprimées i cette
adresse, les autres sont souscrites par Jelian de
Liège t entre le pont des Ronneaux et le toueqwet
du Uu (sic) deuant le Soleil ».
Notre imprimeur-lihraire Jehan de Liège est-il me
seule et même personne avec le libraire de Toors»
Jehan dn lÀt^ ? Malgré l'altération de la paràcnk,
le lait nous parait présumable.
A la fin du xvi« sièclp, nous trouvons à Valen-
ciennes un impr. du nom de Kellam, et presque si-
multanément nn autre typogr. appelé Jean Ver-
vUet, originaire d'Anvers.
Les arrêts dn conseil de 1704 et de 1790 ne con-
cèdent à notre ville qu'tme sente imprimerie.
Valentina^ ValenJtiney bourg du haut Lan-
guedoc (Haute-Garonne).
Valentinum [Plin.], voy. Forum Fdlvu.
Valentium [Mêla], Balentium [T. P.],
Valektu |Pl.], petite cité de la Japygie,
près de Brundusium, auj. Ibrre Son
Gennaro, dans le Napolitain.
Valeria fPlin.J, ville des Celtiberi dans
la Tarracon., Valera ia Vieja^ sur le
Sucro, près de Carthagène.
L'imprimerie parait avoir existé dans cette loca-
lité au xviie siècle; on connaît : Atrocidades
Francesas executadns par impios Tyranos, da
Luiz de Copiaria. Valeria, 1633, in-8*. Une édition
de Valence, 16S5, donne comme suit le nom de l'au-
teur (Luiz Copiana), Nous doutons fort de l'existence
de cette imprimerie, que n'admet pas Mendex.
Valeria; sous Auguste, les Romains cons-
truisent une forteresse de ce nom sur
le point du lac de Constance d'où sort
le Rhin pour se jeter dans le lac Infé-
rieur {L'nlersee); cette forteresse prit,
sous le règne de 0)nslance Chore, son
nom de Constantia (voy. ce nom).
Valeria Prov. [Amm. Marc], partie de la
Pannonie, comprise entre le Danube et
la Drave.
Valeria Prov. [P. Diac], prov. d'Italie,
comprise entre le Picenum, TOmbrie et
la Campanie (Napolitain).
Valeruna [It. A.], Oreszovitz, voy. Oes-
cus.
Valesia, Vai.esiexsis Ageh, Vadisus pagus,
le Valois, anc. duché de Picardie, dont
Crépy était la capit.; réuni à la cou-
ronne sous Phil. Auguste; forme auj.
la partie S. du dép. de l'Aisne, et la
partie E. de VOise,
Valeta, La Valette, bourg de l'Angoumois
1305
YALINA. - YALLIS GRATIARUM.
1306
(Charente); titre de duché-pairie^ éri-
gé en 1622.
Va LIN A, voy. Balinâ.
Valiona ? probablement un lieu d'impres-
sion supposé.
Antonio {ÉibL Nova^ II, 1G8) cite : Soploi en de'
fensa de la Pura ConcepcUm de N. Seûora contra
algunos atomos que se an levantado y opuesto
al Sol de la Ferdad, autore Petro a Conceptione,
Valionae, ut praefert, 1061, in-8«. L*aateiir dégaisé
sous ce pseudonyme est un franciscain du Péroa
nommé Tra Pedro de Alva y Astorga.
Vallariviacus,Vallamavico [Moirn. Mér."|,
Valiières, bourg de Fr. (Creuse).
Vallata [l. A.], ville des Astures, dans la
Tarracon.; auj.Ptte7it6(i60myo[Reich.].
Vallatum [Not. Imp.yl. A.], dans laRhae-
tie; auj. WaM sur rinn, suiv. Muchar
(Tyrol).
Vallès PEDEMONTANiE, die V^aUienser Thû"
1er, en Piémont,
Valuacum, Vailly, bourg de Picardie
(Aisne).
Valumons, VcUlemont, Valmont, bourg de
Normandie (Seine-lnfér.); anc. abb. de
St-Benoit, fondée en 1169.
Valus, Vallo villa; plusieurs localités
de ce nom sont citées dans les diplômes
et cart. : Vaux-surCher, prèsHlontlu-
çon (Allier). = Vaux, bourg de Sain-
tonge, anc. abb.deSt-Benoît(Charente-
Inf.). = Vaux, bourg du Beaijjolais^
près de Villefranche, etc.
Vallis Antuatum, Val d'Ansasca, bourg
près de Domo d'Ossola, en Savoie (div.
de Novara).
Vallis Aurea, voy. Aurea.
Vallis Beat£ Marine; un grand nombre
d'abb. portaient ce nom ; nous citerons :
Marienthal (vov. Marine Vallis); =
Frauenthal , abb. de Citeaux (1231),
du dioc. de Constance, appelée aussi
DoMiNARUM vallis; = Somiig, abb. de
St-Benoit, en Saxe; =: Bothmunster, en
Souabe, etc.
Vallis Benedicta, Valbemitey bourg de
Fr. (Loire); anc. abb. de Citeaux.
Vallis bonna, Valbonnais, bourg du Dau-
phiné (Isère).
Vallis Bosthoni^, Valus Gerardi, Vau-
boitroîiy depuis Vaugirardy ville de la
banlieue de Paris.
Plusieurs pièces, satires, facéties, etc., probable-
ment imprimées à Paris, sont déguisées sous la ru-
brique : Vaugirard, Mous citerons : La Parce de la
mterelie de Gaultier Garguille et de Perlne sa
femme, avec la sentence de sépariUidn entre eux
rendue. Vaugirard, cbei A. E. 1. O. 0., peu in-4o
(s. d. mab vers lOSO); farce licencieuse réimpr. dans
la collection Garon.
Vaixis Brunna^ yaUée de Bregel, en Suisse
(Grisons).
Valus Cacuum. Valnks-Choux, commune
du dép. de la Haute-Marne ; anc. abb.
de St-Benoît. du dioc. de Lan^res (f.
1197). ^
Vallis Cilavina, das Zellerthal, dans le
Tyrol.
Vallis Clus-£ [Pertz], Yallis Clausa, Val-
lée de Vauùuse, dans le dép. du même
nom ; çlle doit sa célébrité à la fon-
taine célébrée par Pétrarque, qui donne
naissance à la Sorgue.
Valus Cldsa, in Sequanis, Vaucluse, vil-
lage de Fr. (Doubs), anc. abb. de Ci-
teaux^ fondée en 870.
Vaijjs Colorum, Vaixis Coi/)r, Lorium,
Fauguetour [Joinville[, Vaucotiteurs, pet.
ville de Fr. (Meuse); anc. propriété du
sire de JoinviUe^ fut réunie à la cou-
ronne par Cbarles V; concile; patrie
du géogr. Cl. Delisle.
Yauus Comitum, Grafenthal, ville de la
princ. d'Altenburg,
Valus Corvantiana, Churwalden, district
de Suisse.
Valus Démons, Val di Demonay l'une des
trois grandes divisions de la Sicile.
Vai,us Dentata, Lavaldenè, commune du
Daupbiné (Isère).
Vallis Domittana [1. A.], dans la basse
MoBSie, auj. Bab<i-D<igh, en Boulgarie
[Reich.].
Vallis Diilcis, Vadutz, ou Lichtenstein,
bourg et château de la Prusse Rhénane
(Rhemthale), capit. de Fane, princip.
de Lichstenstein.
Vallis Flemarum, la vallée de Fleims, en
Autriche.
Vallis Floruna; le nom du patron de
l'égalise s'est substitué au nom primitif:
aiy. S. GilleS'leS'Boucheries, pet. ville de
Fr. (Gard); église du is* siècle.
Valus Florida, Blumenthal , bourg et
château du canton des Grisons. = Flo-
rival, Vaulx^meuri, abb. de Cister-
ciens du dioc. de Malines (f. 1096).
Valus Frigida, Voile Fredda^ bourg d'Ita-
lie.
Vallis Gratije, NOdendal, ville de Suède.
Valus Gratiarom, GraventhcU, anc» abb.
de Citeaux^ du dioc. de Constance (Suis-
se).
I
1307
VALUS GlIDOMS. — VALUS TROMPLE.
l3iS
Valus Grib05i5. Widokis, Midualus, Xa-
Tïux [^Anc. Chron.], Lara/, ville da
Haine, sur la Majenne, auj. chef-lien
du dep. de la Majenne; anc. titre de
0}mU:'pa\T\e ; concile en 1242; patrie
d'Anibroise Paré.
Un Jeune bîbtiopbOe, IL Didier Oeiaimar, prof»-
Kor a Laral, s b'491 Toala noof commaiiMiucr qoel-
qiH^ noies relatives ài Pbistoire lypografShiqne de
cette Tille, L'uitrodociion de rîmprioierîe i Laval
remonte i une date rebihement attez recalée, c*fft-
iwKre ao roilkii do xti* siècle ; floirodiictear de la
If jM>grapliie fui un Dr>nnné Guy Martin, qui te qoa-
linaii d*ini|Ninieor-libraire (Kttr. d'apc. registres de
Fétat ciril;; J«an Berllwt et Hierosne le Monnàer
lai succédèrent. Apnrs eui, nous troavoos la b-
mile des Amtr&ise, qui exercèrent joiqa'à la rhro-
lotion.
hobert Cormier était ini|Niinenr-libraire ft Laral
en 1062, et prenait le titrv d^ Imprimeur ei Ubrwre
ordinaire du Roy et di Monseigneur le due de la
TrémalUe. >oo-> citerons de lui un Bèglement
pour le faict dt la juttiee et expédition de* arréis
de la juridiction du Siège ordinaire de Lavais
tant de ce qui esi'Ht ey-devant obterci que de ce
gui a eâté adjausti par le règlement. Brocbare
in-S*. On connaît encore de loi des Bulle* apoMlO'
lique* *ur la règle de* Beligieuae* de Ste-Claire,
ladite règle et statut* de* dame* religieuae* de La-
val, in-Ci*; il avait pour marque typographique on
Cormier avec la detise : Sorlmt utiU* inter or»
bore*.
Aucun ouvrage de qu(?lque importance n*est sorti
di-s presses de Laval ; quelques livres de piété, de
petits volumes d'^uratfon religieuse, voila ce que
produit la typographie dans cette ville pendant de
longues années. Un des ArobroiftC imprime en 10(& :
V Interprète de la nature^ ou la science physique,
tirée WAriMiote et de S. Thoma», par Silatan, in-
4* de plus de 500 p. ; c'fsl peut-être le seul volume
un p.'U important qui ail été publié i I^val.
I/iirrét du conseil de 170£i supprime Timprimerie
de I>aval ; mais, par suite d^uiie tolérance assez ptu
Ju^tifîéi', Ainbroise obtint, le 31 décembre 1718, des
lettres et pro\i«)ions nouvelles d'imprimeur.
Une tradition veut que les fameuses yourelle*
eeclè*ia*tiques<, dont le Ii( u d'impression, resté im-
pénétrable, fil le désespoir de Voyer d'Argenson et
de tous les argousins du royaume, aient été cbndes-
linenient imprini<!-esà Laval; ces presses Jansénistes
étaient, dit-on, établies dans une maison située au
pied d*: la tour llenai.se ; cette tradition ne semble
pas dénuée de fondement, car, à cette époque, le
vieux chapitre de St-Michel était fortement entaché
de jansénisme. Vo> . Documents relatifs à l'histoire
du comté de Ixival... publiés par M. Godbert, La-
val, Godbirt, 1860, gr. in-8^ tiré à 100 ex. (Biblioth.
imp., réserve).
Valus Juaciiimica^ Joachimsthal, pet. ville
de Bohème.
Valus Jicunda, Vallis Jocosa, Freuden-
thal, abb. de Cileaux, en Carniole.
Valus Liliorum, Ddnickeii, Te7iniken,iihh.
de (liteaux (f. 1237), du dioc. de Cons-
tance (Suisse).
Vallis Magna, Vallemayne^ bourg de Fr.
(Héraull), anc. abb. de Cisterciens, fon-
dée en 1138.
Valus Maul*: Viuglnis, voy. Monast. Fha-
TUUM VIT.t COMMUNIS.
Vallis Mauuiana, voy. Gahoceua Valus.
Valus OLEn, VaOtMlùM^ Pùtâa oiro
Tpo llantoday voj. Pdstu.
Vallis Ommux Sixcronni, AilerktUigak,
pet. Tille du gr.-docbé de Bade; anc.
abb. fondée en il 96 par Berahard V
de Zâbringen.
Valus Paraiiisi, EgpagwK^ oomamne do
bas Langoedoc, avec une anc abb.
du dioc. de Cahors^ fondée en 1210
(Lozère).
Vaixis Paradisi^ Valparaiso, anc. monas-
tère de Cisterciens, dans le rcnr. de
Grenade (Espagne).
Llmprimerie dot exbier dam cette abbsre; wmd
un litre que nous enpmntoDs à Aotonio (Jtfu .Ta-
ra /, 799) : Fr. JoanmesZazo, yaUhpmrwUsi ■»>
nacku* Cisterc.^ edidit Hispanfee : BisloHm, f si-
dos de loa santos que se celebram par toéo ei dis-
curto dei ano en la Congregaekm CistertiemM de
Espaàa. In ipso VaL'ispandia CaaoWo, IMX
Vallis Pennlna [Pœxdîa, Inscr.], Valus-
sis Pagls, le Valais, WalUs, canton de
Suisse.
Valus Pcsteria, cUu PuUerthal, dans le
Tvrol.
Valus Rodolh Castrum [Litt Job. r^. a.
1351], Valus Ruou, Vau deBueU, de-
puis S. Cir de VaudreuU, bourg et châ-
teau de Normandie (Eure).
Vallis Bomana, h Valromei, anc. district
faisant partie du Bugey ; cédé à la Fran-
ce en 1701, en échanjre du marquisat
de Saluées ; compris auj. dans le dép.
de l'Ain.
Vallis Rosarlm, Rwsendael, anc. abb. de
Cîtcaux, fondée en 1138, du dioc. de
Malines, auj. bour^^^ du Brabant N. :Hol-
landej.= Rosenthal, bourgs de Bohème
et de la Hesse Electorale.
Vallis Masonis, Màsmunster, Moise-Vaux
en, Vosge, abb. de chanoinesses de S.
Augustin, dans la Haute-Alsace, du
dioc. de Bàle (Haut-Rhin), et non point
de l'ordre de St-Benoît, comme nous
l'avons dit.
Vallis Sarentlna, dos Sarenthal, dans le
Tyrol.
Vallis Sous. Sutzberg, bourg du TjtoI,
dans le Voralberg.
Vallis Tellina, la Valteline, Veltlifi, anc.
prov. ayant appartenu à la Suisse, et
formant auj. la délég. italienne de Sott-
drio.
Valus ïohta, Vautcrrte, bourg d'Espagne,
près de Girone.
Vallis ÏRoMPiii:, voy. Colles Vallis Trum-
PI.£.
i309
VALUS UMBROSA. — VAPINCUM.
i3iO
Vallis Umbrosa, VairOmhrosay splendide
vallée de Toscane^ dans l'Apennin, à
12 kil. de Florence, dans laquelle s'é-
levait un célèbre monastère bénédictin^
fondé par Jean Gualbert, en i038.
Si Ton en croit Panier, et le fait en loi-même n'a
rien dMmprobaliIe, des presses forent montées dans
ce monastère ao oonunencement du zvi« siècle;
deux oovrages sont signalés par le bibllogr. de No-
remberg : Angélus Anacharita. Oratio pro Con-
cilio LateranêMU contra conventiculum Piâonum,
Ex iEremo Vallis Umbrosc, if.D.li. ln-4o. Le se-
cond est décrit par M. Gotton avec soin, c*est on
petit traité in-ft" de 4 pages, intit.: Epistolœ Angeli
Anachoritœ VaUiawnàrosœ Julio Papœ, Canli'
nali Sanctœ Cnteis^ Franearumque Begi pro Chrii'
tiana unitate servanda. Ao-dessoos one planche
en bois représentant le fondateor de Tabbaye entre
doux anges, puis deux écussons avec les mots :
S. JoHANNES et GUALBERTUS; la pièce est sans sign.,
chiffre ni colopbon, mais chacune des cinq épitrei
est datée : t Ex JRremo vallis umbrosoSn h.dxl ••
M. Gotton shoote : « The langnage of the epistlet
is fulsome and servile to the Pope, bot insolent to
the Gardinal and the King. »
Valus Ursaru, dos Urserenthal, en Suisse.
Valus Venusta, dos Mùnstei*thal, dans le
canton des Grisons. = Der Vimtgau,
en Savoie.
Vallis Viridis, le Val-Vert ou Grœnendael,
dans la forêt de Soigne, près de Bruxel-
les (Brabant).
Ane. prieuré de chanoines régoUers de l'ordre de
S. Victor de Paris (Aogostins), rétmné en 1407* (voy.
Lambinet, pp. 335 et sulv.)*
Vallis Vosagica, la Vallée des Vosges.
Quel est le lieu d'impression dissimulé soos cette
rubrique 7 nous Tignorons; mab, d'après la date et
la désignation, il semblerait que le îirre qoe noos
allons citer ne pourrait guère être porté qu'à l'ac-
tif de St-Dié, seule ville de la vallée des Vosges qoi
ait possédé une imprimerie ft cette époque (Tool et
St-Nicolas du Port ne peuvent être compris dans la
vallée dcâ Vosges) : Joanni» Basini Novus eonfi»
ciendarum Epistolarum, ae de arte dieendt moUhu
et alii tractatus. In Vosagica valle, MDvn, in^A*
(cité par Panser, d'après le catal. de Nicolas RoMi).
Vallum, Vallès, Fofe, bourg de Fr. (Ar-
dèche).
Valona, vov. Aulon,
Valgni^, Valongu, Valoingnes, VcUogne,
Valognes, ville de Fr. (Manche); située
près de remplacement qu'occupait
i'anc. Alauna II. A., T. P.], sur les
ruines de laquelle s'est élevé le village
d'Alleaume.
Valriacum, Valreas, pet. ville de France
(Vaucluse).
Valvata [T. P.], station d'Étrurie, aui.
Fomacette, sur TArno, bourg près de
Pise [Mannert].
Vanciana [1. Hier.|, Vatiana [G. Rav.J,
voy. Batiana.
Vanda, Vandes, commune de Normandie
(Orne).
DICTIONR. DE fiéOOB.
Vandau [Jornand., Eutr., Proc], Vanda-
ui [Tac], ViNDnj fPL], Oùocv^aXct, B«v-
^TjXoi ID. Cass.], peuple germain, occu-
pant les bords de la Baltique, entre
l'Oder et la Vistule; branche de la
famille générique des Wendes, dont la
langue paraît 8*étre conservée dans
une partie de la Lusace prussienne.
Vandalia, Vendeca, Vbnsolta ; ces noms
s'appliquent au district de Wendsyssel,
dans le Jûtland ; à un anc. duché de la
Poméranie ducale ; à un autre duché
situé dans le Mecklemburg, avec Gus-
trow comme capitale.
VANDALfcr Montes, ta oùav^aXixà 6^i\, dos
Riesengebirge, les Monts Géants, prolon-
gement des Carpathes qui sépare la
Bohême de la Silésie.
VANDALmA, LA TERRE LaNDALUF [ChrOU.],
Andalucia, FAndalotisie, jprov. d'Espa-
gne, l'une des i2 capit. générales; avec
béville comme capit.; elle tire son nom
des Vandales qui en chassèrent les Ro-
mains.
Vandogara, VaNDUARA, Oùav^oûxoa [Pt.],
ville d'Ecosse, auj.» suiv. Camden,
Paisley, sur le Whitecart, ville impor-
tante du comté de Renfrew (voy. pour
l'hist. del'imprim. Paisley).
Vandopera, Vandœuvre, Vendeuvre, com-
mune de Fr. (Vienne).
Vanesia [It. Hier.]^ station de la Gaule
Aquitaine, entre Elusa et Aug. Auscio-
rum, probablement Vic-Fesenzac, dans
le Gers (voy. Fidbntiacum); suiv. qq.
géogr.^ St^ean-Poutge, commune du
même département.
Vangiones [PI., Tac.], Oô«|^iovsc [Ptol.J,
peuple de la Germanie, sur le Rbin,
dont la ville principale était Worms,
AUGUSTA VaNGIONUM (VOy. VORMATU).
Vannia [PI.], oùxwîa [Pto.], dans la Gaule
transpadane, sur 1 Ollius, auj. Venzone,
bourg de la délég. d'Udine.
Vapanes, oùxiraviç [Str.], ville de l'Ile de
Corse, auj. VaJpajela [Reich.].
Vapincensis tractus, le Gapençais^ district
du Dauphiné (Hautes-Alpes).
Vapincum [It. H., I. A., T. P.], VapAce-
siuM, Baptnco [g. Rav.], Yappincum [It.
Aq. Apoll.J, Vallis plnguis?, Civ. Vap-
piNCENsiuM, Vapinco [Monu. Mérov.],
Civ. GuApiNCENsiiTM [Mss. x« S.], Galp
[Chr. B.Dion.], Gap, ville de Fr., chef-
lieu du dép. aes Hautes-Alpes; évéché.
LUmprimrrie ne remonte en cette ville qu'aux
42
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VARA AEST. - VARLXL
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ca Uli,
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titre a fte
le er«T<MM rtixmi i Lf««.
Vajia Af>t., •r>>jç* *Ptol-], VAiLàJi, /^
/litA of Cffmutriû, sur la eôlfe orïenU
Va» v-Tim, w , Gara/^tcm .
VAftAnm K T. P. , station de la Gaole
Aqait« 1^ dans le'pajs dcrs Cadurci^ aoj.
l'arotr^, commune 'de Vr, l-o*/-
VAf(AM5f;Xy Mao.v^-Vjuiawxuji, .Vo^y-Vo-
rad, CM alkm. (iffAS-Ward^n, ville
UirU^ de Hongrie, chef-lieu do comitat
de Bibar.
Vert 1S05, Ro4oifili Boffhalier, fh de hȍkaB,
tmçtimMT que noot avons d^ tnaOkmaé pUrutmn
fM», Tint éiablir à .Nm-Vand b prtmikn iapri-
jner.e ; c*»! do noMnt ropiaym d*oa bibfiogr. fp6-
eial, 3»c. l'erd. Miller de nnnUt^ directeur do amtée
mtioftfl tarmrrjéf, f|ai a consacré ooe gyjoygrjpliic
aox dH»uf f de rin^OMrie A ^agy-Va^ad ; il appert
cependant, âr% aodent calaL, qu'âne topographie
înwiUmfnU en c^e TiJIe drpuH 1^7, mais (es dates
de cet prodoifs anonymrt des premières prestses de
Nag)r-Varad sont contestées jiar phisietirs bibliogr.,
entre antres par Peter MHtiis; nous devons donc
noos ranger à i^opinion raisonnée de Mitter de Bras-
f6, et accepter Kod. fioflrbalter comme le proto-
tjrpogr. de la ville : B^egtzatzii Peîri, EccUmUe
FaradUnMià Mintttri, Apotoqiàpro EretesU* refor-
malùi, actii impiiM Syn^H Sabarienxis appo^ita :
cumprœf. ad iHumI. IramnUrantœ prcttidei. Va-
radini e\ciifl«'bat IVfdolphiJ)^ WAthàlurui, \btib. m-H".
Aprt^ la rnort tUt Budrilph llotriiiiltfr, Nag}'-\arad
resta nari^ iiiipriiiierie; mats, en I5'40, Abraham K^r-
téhf. tU: hzefiK"* %iiit s'y Hablir et y Irav^iilla jusqu'à
la prÏMr «W* ly ville par l<»sTurc^. U' demi «t ouvrage
euff^'uii' par re lypograph<' esl une édi'ion de la
JiiliU' I oriKroiv; : Szenl îliblia. az az : ittennec O
CM t jj Trntamentirmàban fngtattaiiHl égr»z Szenl
ira» Mofjyar nyetrre forditlaiolt l'uroli Gaxpar
àttat, elc. Vamdoij KpzdettetetI riy<^>miatisa (1640),
in*fol.: quelques exfiiipl. sont datés de koloswar,
1001, voit i |Kjurquoi : cette édition a\aii été com-
twtu^'i' a .Naicy-Varad, i>ous la dircciiori du comte
hlieiifie IVihlen d'iktar, main la Turcs atsaillirerit
la tille {H'iidaiit Pimpression, et une grande partie
du tiniK<: fut détruit; Pimprimeur fie sauta cnTrau-
sylvaiiie avec tout r4* qu'il put sauver dVxemplaires
et ) leriiMiia, en 1001, l'impression qu'il data de Ko-
loswar.
Vahaoui, Vkhamu [tos.], OJâpa'YP'^i [Sir.],
pciipir (oriiiiié an milieu des Alpes
Peiiiiines et (iraien, aux sources de la
Durance^ oecupait une partie du Valais
(VValliserland).
Vakalliijm, Kirchdorfy ville de la haute
Hongrie |(iraësse].
Vahallum, Varalloy ville de l'Italie du
Nord, chef-lieu du Val-Sesia, dans la
div. d(; iNovara.
Nous irouvon» trace d'imprimerie en 1743 : Tm
n'iora (irrusalcmvic, i>»nia il Santo Scpolcro di
VuvaHo Srnio. con la dcÈcriiione istorica di cias-
cuna cappella {delCav. Gio. Batt, Fatsola), Varallu,
Drigliclti, 1703, in-8* [Meisi, Anon. Il, 256].
VHA5T^E55I«
ins^Ae dûirift, k m
dans la Croatie dvile
4flr W
Vab^-f45t M, Wiïrayfyk, Vamdim^ ville ée
la Croatie civile, «or la Drave, cbef-l.
de cofflitat Aotriche'.
Varasfin. dit
177); on tvpnçraphr de fn
TiMmas Tratt»»r. «iot »> fioer et v
^eol7«3: le hibl»iT.
WÊÊÊsr prodoit éF ces pre»iei I
Polo§ koje§a, — Je ÂMtam Mommtj, \m \:
Siompara po Ivaoo TV«a«sa Pteoi. od Traitaen.
Caes, knlj y Ap. Scvcfl stampoiv leuo YTTk. 1»»
de 86 pp.
VARBCiiGcif, Waarhfffg, ville de Saède
(préL de Halmstadt,.
VARcuxiy Oxyetxvct |Ptol.], peuple de la
haute Pannonie, occop. le ConiL de
Yarasdin.
Vaiicile.x«e5 [Inscr/. ville des Garpetani,
dans la Tarracon., aoj. Varcilet, saiv.
Ukert.
Vardo fl. [Sid. ApolL], le Gard, aflL dn
Rhône.
Vardlu IPI.» Mêla], peuple de la Tarra-
con., dépendant' des Cantabre? et oc-
cup. partie de la prov. actuelle de Gui-
Vahknn.s, Varennes-sur' Allier, bourg du
Bourbonnais Allieri. = Varennes-tn-
Argonne, commune de Fr. ' Meuse; ; ar-
rest. de Louis X VI, le 20 juin 1791.
Vareshm, B\KETiLM, Varesc, bourg du Mi-
iinais, dans la délég. de Come, près da
lac de ce nom.
Varia [PI.], ^a^aoîa [Slr.l, aiiâfitx [Ptol.l,
Vkkala J. A.J, sur TÉbrus, ville des
Verones, dans la Tarrac, auj. Varm
[Florez-.
Varia jHorat., T. P.], aja/apix j^Str.].
dans le Samninni, auj. Vtcoraro, bourg
de la Sabine, dans la délég. de Hieti.
Vahiana [I. A.], Bxpiâvz [Proc.J, Vari.na
(Not. Imp.J, dans la Dacie Ripuaire,
auj. Orcnja ?, dans la partie S.-E. de la
Hongrie (Banat).
Varianum, Vicus Varianus [I. A.], bourg
de la Vénétie, auj. S. Pietro-in-Valle,
sur le Tartaro.
Varii.lium, Banlles, VanlleSy l'une des 16
ch;Uel. de l'anc. comté de Foii, auj.
bourg du dcp. de rAricge.
Varini [Tac, PI.], peuplade dépendant
13i3
VARINIA. — VASCONES.
1314
des Vandales, occupait partie du lut-
land.
Varinia, Warden, Warda,pet. ville du Da-
nemark, dans révèché de Ripen.
Varisci, Varisti, Naristi [Tac], OOafwrrci
[Ptol.], Napiaraî TD. Cass.j, peuple ger-
main, occupant la partie du Haut-Pala-
tinat et du roy. de Saxe, appelée autre-
fois le cercle du Voigtland.
Varmatu, voy. Wormatia.
Vakmia, VErmeland, anc. district, de la
Pologne, auj. réuni à la Prusse.
Varsavia, Varsovia, Nobilis imprimis et
sedesRegum Poloniœ, Warszawa, War-
saw, Warschau, Varsovie, anc. cbef-lieu
de la prov. de Mazovie, et capit. du
roy. de Pologne, sur la Vistule ; arche-
vêché ; université fondée en 1616, sup-
primée en 1831 ; biblioth. de plus de
100,000 vol.
LMmprimerie peut être reportée dans cette iHas-
tre et iitalheureuse cité à Tannée 1578; le premier
ouvrage que l'on soit & même de produire est, croyons-
nous: Litterœ a SerenUsimo Bege Poloniœ Slephano
civitati Gedanenti data Mariœburgi 10 Dte. 1577,
poit receptionem in gratiam.unaeumjnrejura»do
einsdem, VarsaTic,- 1578, in-ft*, sans nom d'impri-
meur^ ou du moins il nous est inconnu ; Topinion
qui attribue l'impression de ce livre à Nie. SurfTen-
berger, ty-pogr. de Cracovie, nVst oas Justifiée ; on
sait seulement qu'il accompagna k Varsovie le grand
chancelier Zamojski, en qualité de typogr. officiel,
mais il ne paraît point y avoir organisé d'établisse-
ment public.
En 1578, nous citerons encore: Jana Kochanomt-
kicgo odprowa poslow (le Congé des ambassadeurs
grrcs, tragédie). W Warsxawie, 1578, in-4*, sans
nom d'imprimeur.
Kii 1580, Hoffmann cite d'après la Korona Polcka^
tom. Il, p. 5ti9 : Casp, Niesieckt lo, Kochanovii
Oiten (te expugnatione Poloeiœ. Varsaviae, 1580,
in*4o, mais toujours sans nom de typographe.
Vers 1620, c'est-à-dire & l'époque oh les rob adop-
tèrent Varsovie comme résidence, Jean Rossowski
fonde dans celte ville un établissement typographi-
que important et durable ; il meurt vers 1053. et sa
veuve lui succède; cet imprimeur avait d'abord
exercé à Posen.
Puis viennent Joaones Tielpinski qui épouse la
veuve de Bossowski, et prend le titre de Typo-
grapfius Begius (IMO); Petrus Elertus, musicien
de la cour du roi Vladislas IV, dont l'imprimerie
acquiert une grande importance, et qui obtient,
le 12 Janvier IMS, un privilège royal : « Ty-
pographiam prelo ornatam et instructam esse
cupientes^ in animum induximus^ ut Varsaviœ
autoritate nontra offie, typogr. erigatur.,, ideo
Petro Elerto de domo noêtra regia oent merilo,
quo vsibus nosiris Varuiviœ intervire poêsii, ty-
pographiam erigere et exercere in civit. noêtra
Vaisaviensi per hoe privilegium concedimuê et
cumdem in typographum nostrum OMSumtnui.
Ce privilège est confirmé pat- le roi Jean Casimir,
en 1063, et par Jean lU en 1075; mais déjà Pierre
EliTt était mort (1652i et sa veuve lui avait succédé.
Charles-Ferdinand Schreiber, établi à Varsovie de-
puis 1678, acquiert cette imprimerte en 1685, et la
porie à un remarquable degré de perfection.
Nous devons mentionner à la même époque l'é-
tablissement d'une imprimerie à l'usage spécial
du I CoUegium piarum aeholarum », et au
A FL, [T. E.l, afD. du Pô, dans la Ci-
âne, auj. 7a Stura; une riv. du
xvine siècle, celle du collège des Jésuites, à la-
quelle le roi Auguste III accorda le titre d'Impri-
merie royale ; après la suppression de cet ordre en
Pologne, en 1772, l'imprimerie passa à la commis-
sion d'éducation.
En 1756, Laurent Mltxler de Kolof, médecin de
Varsovie et historiographe du roi, s'établit impri-
meur: ce fut lui qui publia les premien Journaux
et revues littéraires du pays.
Nous devons en partie ces renseignements à un
Jeune Polonais érudlt, M. G. Pawlowski, attaché à la
maison F. DidoL
Vartempa FL., la Qartempe, riv. de Fr.,
affl. de la Creuse.
Varunum, voy. Idunum.
Varus FL., oùopoc [Str.], Varum [Mêla],
dans la Gaule J^arbon., auj. le Var.
Varusa
salpi
même nom afflue au Tanaro.
Vasa, Wasa, ville de Russie, sur la Bal-
tique [Finlande). = Un village qui por-
te ce nom, en Saède, dans la prov. de
Stockholm, est regardé comme le ber-
ceau de la famille royale de ce nom.
Vasates [Amm. Marc], Vacatbs [Caes.],
Basabocades [PL], peuple de la Gaule
Aquit., occup. le Vasatensis Ager, le
JBazodots, district de Tanc. Gascogne.
Vasatdm, Civ. Vasatica,Vasateca,Vesate-
CA, Vasatis Cive [Monn. Mérov.], Basa-
TUM, anc. Cossio Vasatuv [Auson.],
K^oaiov [Ptol.], ville des Vasates, dans
la Novempopiilanie, Bazas, ville de Fr.
(Gironde); anc. évôcbé ; concile en 442.
L'imprimerie peut être reportée dans cette ville
à 1530 : Opus quod baptiata saluai orii nû[\ cupa-
furjiH suum ordinem et débitant II formam r«-
daetum \ tuadeutibut domi\\niB canoniei» et ca»
pUulo insignis eccleltie BatateM. cû rubricis ae
fldeli emenldatione\tum nuirgiuali allegationuml
quotatione\et aliomm nuper aeeeatio[\ ne per»
ftctum,
Impressum DasatI per ClaudlnmiJgamier. Anno
dfii M.CCCCC.XXX. Pei. in-ft* goth. de iv, 43 ff. plus
un f. non chiffré qui contient des vers btins i ad
teetorem » .
La biblioth. de Ste-Geneviève possède de ce livre
rare un bel exempl. sur vélin qui lui a été l^ué
par le cardinal Le Tellier.
Cette tvpographie de Claude Gamier à Basas noiu
semble n'avoir eu qu'une existence temporaire.
Au xviic siècle, le grand imprimeur oe Bordeaux,
Millanges, y établit une succursale : Essays de Jean
Bey, docteur en médecine.,. A Basas, Millanges,
1030, pet. in-8o (cau la ValL-Nyon, II, no 48S9. —
Maleville, bibliotk. du Périgord, p. ft9).
Nous ne trouvons pas d'autre trace d'imprimerie;
la ville ne figure ni aux arrêts du conseil du xTj'ii*
siècle, ni au rapport fait ft M. de Sartines.
VascONES [Pl.j, Où^ncttvi;, [Str.], Où4-
oxGvt; [Ptol. , Wasconi [Greg. Tur.j,
peuple de la Tarracon., occupait le
pays qui forme aui. la Navarre et par-
tie de la Biscaye, émigrèrent au vi^ s.
dans la Novempopulanie, et donnèrent
1315
VASIO. — VELITRA'.
1316
au territ. qu'ils occupèrent le nom de
Vasconia, qui devint Gascogne.
VAsro [Mêla, PI.], oùa«(«v [Ptoi.], Vasio
Nova VocoimoRUM, Aeria Vocont., Va-
sioNUM, Civ. Vasiensium, capit. des Vo-
conces, dans la province viennoise,
Vaison, anc. dépendance du Comtat-
Veuaissin, auj. pet. ville déchue dans
le dép. de Vaucluse.
Le calai. Baluie (î, no 5652) nous donne Tindica-
tvm suirante : Josephi Mariœ Suaruit diatriba
de fiabtUi» pontifteiiâ, Vasioni, 1052, iii-ft'*. Nous
ne iroQTons pas d'autre trace de cette typographie,
qui n'a pu être qu'accidentelle, si le Heu de l'im-
pression même n'est point déguisé.
Vassiacum, Vassiacas, voy. Vadicasses.
Vassobkunnensis àbrat., abb, de Wessen-
brunn, en Bavière.
Vastalia, voy. Guardistallum.
Vastinensis CoHiT.y voy. Gastinensis pa-
GUS.
Vatanium, Vatan, gros bourg de Berry
(Indre).
Vatilonnum, yaWon, bourg de Fr. (Sarthe).
Vatrenus fl. [PL], voy. Badrinus.
Vatzia, voy. Yaoum.
Vaudiligetum , Villa regalis , Vauhye ,
Vauvoy, commune de Bourgogne (Saô-
ne-et-Loire).
Vaurum, Vavrum, Vauricum, Veral (Î), La-
vaur, ville de Fr. (Tarn), sur TAgoût,
conciles en 1213 et! 368.
Nous trouvons trace d'imprimerie dans celte ville
en 1672 seulement : Statuts synodaux de Michel
Amelot, évéque de Lavaur, Lavaur, 1672, in>4o
(cal. Daluze, I, n* 2764); nous n'avons point su
trouver ce volume dans le P. Lelong.
VECL.EP0NTUM, Vôhlabruck, ville d'Autri-
che, sur l'Agger (cercle de l'inn.).
Vectis Ins. [PI.], Vecta [Eutrop.], Ictjs
ISuet.], OOr^xTiç [Ptol.]. 'Ixt{; [Diod.],
file de Wight, sur la cote S. d'Angle-
terre (comté de Soulharapton).
Quelques volumes, dont le plus ancien ne paraît
pas remonter plus haut que 1782, sont imprimés
sous la rubrique: " Islc of Wight «; ils sont proba-
blement sortis des imprimeries de Cowes ou deNew-
port.
Vedasus fl., la Bidassoa, voy. Menlascus.
Vedelia, Vejella, Weile, Wedle, ville du
Danemark (Jutland).
Vediantii fPl.], oùw^idvTioi [Ptol.], peuple
de la Ligurie, occupait le Comté de
Nice (Alpes-Marit.).
Vedra fl., 'Oui^pa [Ptol.], dans la Britan-
nia Major., auj. the Weare, affl. de la
Mersey.
Vegia, Vegidm [PL], oii-jiflt [Ptol.l, ville
de la Liburnie,auj. Vezzo, dans la Dal-
matie.
Veji [Liv., Cic], . oWci [Dion. H.J,
Fêtes, antique cité de TEtrurie, rap-
f)rochce du Tibre et du Latium, qui
utta énergiquement contre les en-
vahissements de Rome, et fut si com-
plètement détruite Tan 474 av. J.-C.,
qu'au temps de Florus il n'en restait
aucune trace.
Velacus, loci Velacorum, Vellaco Vico ; le
nom fr. de Velay est celui qui répond
à Vellaco, dit M.Quicherat; on trouve
sur le terroir de Beneiwre, commune
de la Côte-d'Or, l'emplac. d'une ville
antique, qu'on désigne sous le nom de
En Velay.
Velatodurum [It. A.], station desSequani,
dans la Gaule lyonnaise, aul. Pont-
pierre, commune de Fr. (Moselle). Rei-
chard place cette station près du Val-
dahon, commune du dép. du Doubs.
Veldidena [1, A.], Vetonina [T. P.], sta-
tion de la Rhstie, auj. WeUen, bourg
du Tyrol, près d'Inspruck^ anc. mo-
nastère avec une riche biblioUi.
Veldrirkium, Velcuria, voy. Feldeirciia.
Velecassino [Monn. Mér.], voy. Calvus
MOiNS.
Velia, voy. Elea.
Velinus kl. [Virg.1, fl. du pays des Sa-
bins, auj. Il le/two, des Apennins au
Velinus Lacus [Tac.|, auj. Pie dt Luco.
Veliocasses, OùtXioxdtat&i [Ptol.J, Bellolassi
r.aes.], Velocasses [Caes.], Vellocassesi
PI.], peuple de la Gaule Belgique, oc-
cupant le territ. compris sur la ri\e
droite de la Seine, entre les Bellovaci
etlts Leiovii, appelé depuis Veliocas-
SLsus PAG us, ViLCAssiNus, Vcugitessin (au
xïv« s.) , le Vexin, qui comprend par-
tie du dép. de l'Eure, de la Seine-Inf.
et de Seine-ct-Oise.
VELiTRii [Liv.], O'jiXiTpoti [Str., Dion. H.],
ville des Volscœ, dans le Latium. auj.
Velletri, au S.-E. de Rome, chef-lieu
de légation.
C'est en 1638 que nous trouvons trace pour la
première fois d'une imprimerie dans ccite Tille épis-
copale : La Bosalba, comedia del sig, Àngel, Sca-
ramucci. Velletri, 1638, in-12.
En 1644, nous trouvons un nom d'imprimeur:
Theatro historito di Velletri ^ insigne città e copo
de* Volsciy del Bev. P. Bonauentura Theuli, Fetle-
tranoi diuiso in tre libf% ne quali si narramo
moite rose antiche e moderne di Velletri. In Velle-
tro per Aironso tlell' Isola, 1644, in-4*' (liaym» bibK
Aprosiana, p. 554, etc.); l'auteur devint archevêque
de iMira.
i3n
VELLAUNODUNUM. ^ VENETES.
1318
Vellaunodunum [Caes.], Yeu-audunum (sur
qq. mss.), dans la Gaule L^onnaise^
ville des Senones^ dont la position ac-
tuelle n'est pas déterminée; Beaune-lor
RoUandej bourg du Loiret, suIy. d'An-
ville et l'abbé Belley; Chàteau-Landoiiy
ville du dép. de Seine-et-Marne^ suiv.
Reichard et autres géogr.
Vellava [Grég. Tur.], Vellavorum Civ.,
voy. Anicium.
Vellavi [Caes.], Velladni, 00{XXaci IStr.],
oOtXauvct [Ptol.], peuple de la Gaule
Aquitaine, dont le territ. s'est depuis
appelé Velay, Vellavum, auj. partie du
dép. de la Haute-Loire.
Velleia, Velleiatium oppid. [Plin.], ville
des Velleiates^ près de Placentia, auj.,
suiv. Antolini, ViUoe, bourg d'Italie,
près du Nura (anc. D. de Piacenza).
Vellica, oùtXXixa [Pt.], ville des Canta-
bres, dans la Tarracon., auj. Villelba,
bourg au N. d'Agnilar de Campo.
Vellocasses, voy. Veuocasses.
Velsatum Fiscus, Veosatum [Ann. Bert.],
Viset, commune près de Liège (Bel-
gique).
* Velsbillicum, Welschbillich, pet. ville de
la régence de Trêves, dans la Prusse
Rhénane.
Veltelina, voy. Valus Tellina.
Vemania [1. A., T.P.], ViMANiA INot. Imp.],
dans la Vindélicie, auj. Wangen, pet.
ville du Wurtemberg (Donaukreis).
Vkxafrum [PI., Cic, It. A.], Oùtvajppov
[Str., Pt.], ville pricipale des Hirpins,
dans la Campanie, dont on fait remon-
tiT Torigine jusqu'à Diomède, auj.
Venafro, sur le Voltumo, ville épisc.
du Napolitain (Terra di Lavoro).
Vexantodunlm [Not. Imp.], ville de la
Bretagne Romaine, qu*Andrews dit
être auj. Uuntingaon, ville d'Angle-
terre, chef-lieu de comté, sur TOuse ;
patrie d'Olivier Cromwell.
Vknaria 1ns. [PI.], île de la mer "Tyrrhé-
nionne, près de l'ile d'Elbe, auj. Isola
Cervoli.
VeNA.-CA, voy. ViNDANSIA.
Vknassixi s, ViNDASciwus ComTATUs, /« Cont'
te Venaissin, ou le Comtat, anc. prov.
française livrée par les rois de France
à la domination papale, de i273 à 1791,
comprise auj. dans le dép. de Vaucluse.
Vendelia, voy. Vindeleia.
Vendelini Augia, Wantzenau, commune
d'Alsace (Bas-Rhin).
Yendemis, voy. Viminiacum.
Venberje, Venderia vUla regia, partim
MettenhiSf partim Tullensis territ,, Ven-
DERiis, Vandières, commune du dép. de
la Meurthe, à 7 kil. N. dC/Pont-à-Mous-
son, anc. palais mérovingien et carlo-
vingien.
Un typographe de Pont-^-Monsson, Gaspard Ber-
nard, fuyant une épidémie qa\ sévissait dans celte
ville, paraît avoir momentauément imprimé dans ce
villafie : ytndieiœ ConnnenUatit Norbertinm ami-
qui rigoriM. Auet, It. D. Joanne Midotlo doctore...
Apud S. Stephanum de Venderiis. Per Gasparem
Bemardvm Vniuersltatls Mussipontan» typogra-
phum, M.DC.XXI1I. Petit in-4* composé de IX, 08 et
2ft0 pp., séparées par un feui
pré, tmpr. lorraine, p. 020).
séparées par un feuillet blanc (voy. M. Beau-
Yendocinum, voy. Vîndocinum.
VENDOGRiEciuM. Wtndischgràtz, ville de
Styrie (cercle de Cilly); titre de princ i-
pauté (Autriche).
Vendonessa, Vimdonissa, Gastrum Vindo-.
NissENSB, Windisch, village de Suisse
(Gant. d'Argovie); siège primitif de
i'anc. év. de Constance^ détruit en 570
par les Allemands.
Vendopera fiscus regius, Vbndovera, Vin-
DovERA [Monn. Mer.], Vendœuvres, Ven-
deuvre, net. ville de France (Aube); il
y a un nourg du même nom dans le
dép. de l'Indre.
Vendrarlr, Villa Eegia, Verrières^ com-
mune de rile de France (Seine-et-
Oise); un grand nombre de localités
portent ég^ement ce nom.
Vene, Amstelveen, ville de la Hollande
Septentr., près et au S.-O. d'Ams'er-
dam.
Venecium, voy. Ventia.
VENEDiE [PI.], oùiv^^at fPt.], Venedi fTac],
les Wendes, peuple de la Sarmatie Eu-
rop.y habitant la rive droite de la Vis-
tule, près du Sinus Venedicus, embou-
chure de ce fleuve.
Veneli, OutvsXot [Ptol.], Venelu rPl.l,
Unelu [Caes.] , peuple de la uaule
Lyonnaise, occupant en partie l'arrond.
de Yalognes (Manche).
Veneris, Vendres, commune de Fr. (Hé-
rault).
Veneris Mons, *A9pc^(otcv jpcc, au N. du
Tage, dans la Tarracon., auj. La Sien a
de Avila.
Veneris portus, voy. Portus.
Veneris Phom., Cabo Creuz, cap de Créas,
dans la Catalogne^ c'est le cap le plus
à l'E. de TEspagne.
Venetes, Veneti [Cœs.], où^viret [Str.,
f3l9
VEiNETI. — VENETIA.
1320
Ptoi.|^ peuple de la Gaule Lyonn. III^
occupait partie du dép. du Morbihan,
avec Vannes comme ville principale.
Veneh [Liv., Mêla, PL, Tac], oùivtTci
[Plut.,Polyb., Str.], les Vénétes, peuple
de l'Italie Septenlr., occupant les côtes
N.-O. de l'Adriatique, auj. la Vénétie
(d'origine slave). •
Venetia, voy. Dariorigum.
Venetia [Liv., Plin., VelL PaL], Venetije
[P. Diac, Jorn.], oùmrta [PtoL, Proc.l,
PoRTus Venetus, anc. capit. des Vé-
nètes, Venise, Venezia,VeMdig{sA\em.),
Venice (angl.), ville de l'Italie, chef-
lieu de délégation, bâtie au milieu des
lagunes et sur 80 ilôts de l'Adriatique;
l'une des villes les plus justement célè-
bres de l'Europe par les souvenirs histo-
riques et artistiques que son nom glo-
rieux évoque; sur les livres des dia-
lectes illyrien et csclavon elle est ap-
pelée Mleczi, Bnezieh, Mnezik et Mljetka ;
en vénitien on écrit quelquefois We-
nez; en grec moderne 'EviTtai; en turc.
BtviTixCxTs, etc.; archevêché, bibliothè-
que célèbre (la Marciana), archives
précieuses au couvent des Frari, etc.
DansFimpossibiliié oh nous nous Toyons de résu-
mer avec britWeié, mais en même temps avec une
clarté surCsnnte, l'histoire typogr. dr la >illc<ies
Dogos, d^analyser les innombrables documents im-
prinids et mss. qui sont entre nos mains, documents
dont IVnumcration seule nous entraînerait trop
loin, nous nous bornerons A enregistier sous forme
de s^clle nomenclature les Taits acquis à Thistoire
diaprés leur ordre chron(>logique, et nous renver-
rons le cheichcur, pour plus amples détails, aux
sources oriicielles que nous indiquerons avec soin.
L«' s^i al de Venise (/'r/(/«cfi), sur la proposition
des liifoi maiori alla studio di Padova, conci^de au
typogr. Je:ui de iSpire, qui, traînant à sa suite une
famille nombreuse, avait quitté les bords du Rhin
pour venir chercher fortune par-delà les monts, un
{privilège d<mt chaque mot a son prix, comme tous
es décrets fortrmcnl moiivé.s rendus par cet illustre
aréopage n'-publicain : nous n'en rapporterons que
les premières lignes, car ce privilège, publié pour la
première fois par Jac. Morelli, le savant biblioth. de
la Marciana à la fm du siècle dernier, a ^>té réimpri-
mé par tous les bibliogr. modernes : Inducta est
in hanc nostram inclylam civitattm ars impri-
mendi libroa^ in dUsque magis celebrior et fre-
quentior fiet, per operam, studium et inaenium
Magistri loannis de Spira, qui cettris aliis ur*
bibu* hanc nostram prœlegit, ubi cum conjuge^ li-
bcris et familia tota sua inhabitaret exerceretque
dictam artem Ubrorum imprimendorum : Jamque
summa omnium cimimendatione impresfit Episto-
LAS et iiobiie opus i'UNii de naturau historia
in maaimo numéro^ et pulcherrima lillerariim
format pcrgilque quolidie alia prœclcra volhmi-
na imprimtre...
Ce privilège, le plus ancien dont il soit fait men-
tion, nous donne les litres des deux premiers livres
imprimés à Venise : M. Tvi.Lti Ciceronis epistolje
ad familiares. In-fol., en beaux car. romains de
1(1 points typogr. environ, de 125 ff. de UO et Ul
lign. & la page entière, sanschif., réel, ni signât.,
avec deux fers de lance comme marque de papier;
à la fin, on lit ces vers célèbres :
Primus in Adriaea formi» hnpreuU aenii
Urbe Ittros Spira genilVM de stirpe lokauœM^ ecc
M.ccccLxmn.
sans date de mois ni de Joar.
Cette précieuse édiUon fut réimprimée la mèoie
année, m-fol. de 1S5 Cf. à M lign. à la page ; la
aouscripiion dift^^e :
Hesperie quondam Germanus qvosque UMloê
abstulit^ etc.
(Toy. A. Bernard, les cat. Renouant, Beani, etc.).
Mais faut-U traduire le dernier Tcrt de la août-
cription.
quarto nom menu peregii
Hoc tercentewum bià Ciceroniê opmê
par ■ en quatre mois, il donna deux éditiont de
ce livre de Cicéron à SOO exempU •, ou littérale-
ment ainsi : ■ le quatrième moia, il termina ce trai-
té de Cicéron, tiré à deux fois trois cenu exempL »7
Le fait est d*aiUeurs insignifiant.
L'IliSTORiA NATUBALIS de Pline, qui vient ensuite,
est admirablement eiécutée; U est à regretter seo-
lement que, faute de caractères grecs, rimprimeor
ait laissé en blanc les mots à composer en cette tan-
gue, et les ait fait remplir à la main.
Jean de Spire mit encore sur le chantier une édi-
tion de la Cité de Dieu de S. Augustin, mab U n*en
vit pas la fin : « Subita sed morte peremtus non po-
luit ceptum yenetit finire voltrmen ; • ce ftat son
frère, non moins illustre, Viodelin, qui la termina;
mais le privilège accordé par le sénat au prototjr-
pographeéuit expiré avec loi; et sur le registre origi-
nal, où Ton peut lire encore auJourd*hui cette pitee
précieuse, on lit en marge, d*une écriture contefl»>
poraine : « NuHius est vigori», quia obiit maçiâter
et auctor, •
Vindelin de Spire, digne béritier du nom, du talent
et de la gloire de son frère Jean, dirigea Tatelier
Jusqu*en 1^77; Naudé prétend, mais sans preuves k
l'appui de cette asserUon, qu'après 1Ù77, Vindt-lin
revint se fixer dans sa ville natale, et même qu'il
y fonda un établissement typographique. C*e>t 1 ce
grand imprimeur qu'on doit, entre cent chefs-d'œu-
vre, Timpression de la Bible de MALLERUi.en lîi7l,
2 vol. in-fol., dont un infiniment pr^ieux ex. sur
vélin est conservé dans l'admirable biblioth. du doc
d'Aumale.à Iwickenham.
I/année méuie uû mourut Jean de Spire, arrivè-
rent à Venise Christophe Valdarfer de Ratisltonne
et le Tourangeau Nicolas Jenson, auquel le bibliogr.
Sardini a consacré une longue et consciencieuse
monographie, qui ne forme pas moins de trois par-
ties en un vol. in-fol. (Lucca, 1796). C'est à ce grand
artiste que l'on doit les plus gnmds perfectionne-
ments ty|>ographiques. Nous ne pouvons pas ne pas
mentionner ici l'une de ses productions le^pluso^
lèbres, le Décor Puellari m, qui, par »a fausse date
de M.ccco.LXi, a doimé lieu au patriotisme italien
de soulever d'ardentes polémiques; il n'y avait
qu'un X d'omis, le livre est de l{i7i.
Le premier volume exécuté par Valdarfer est le
CiCERO, DE Oratore, dc 1Ù70, in-foU de 72 ff. non
chif. à 40 lig.; mais le livre le plus célèbre qu'il
ait exécuté est in onttstablement la première édi-
tion du DCCAMÊRON, en 1471 ; tous les bibliophiles
savent par cœur les litres de gloire de ce précieux
incunable. Nardarfer quitte Venise en lCi7£i et va
s'établir à Milan.
Parmi les innombrables typogr. qui font de Ve-
nise, aux xv« et xvi» siiicles, le plus vs^te empo-
riiim de livres du monde entier, nous citerons quel-
ques noms seulement : en lti71, Jean de Cologne
qui, probablement, ne fait qu'un avec Jean du i;hin;
le préire CU*meni de Padoue, le piemier Italien, dii-
on, "OUI typnfjraphimn (iw/»rt:n7»; Léonard Arhaies,
de Bâle, que nuus avon;» dcjù signalé à Sant'Orso,
et que nous retrouverons à Vicence ; Franck
Renner de liailbrunn (lù72), dont le premier
livre imprimé est un Quadragcamale Boberti
132i
VENETIA
4322
de Ucio^ in-fol. de 270 ff.; Gabriel Pelri de Tré-
vise, le prototypogr. d^Udine, qui signe, un
peu plus tard , Gabriel quoiidam Pétri ; Jacques le
Kouge, Français déjà cité, qui signe en latin Jacobus
Ruheus, en italien Jacobo de* Rossi ; en lAl?, un
certain fiuiilaume le Franc ou le Coq (Gallos), que ^
Paiizer soupçonne être Guillaume le Roy, de Lyon, ^
ce qui matériellement est impossible, ce dernier
n'ayant point rrçu le don d*ubiquité ; Erbardt Rat-
do! i d'Augsbourg, qui se sert de caractères gravés et
fondus par Mcokis Jcnson, et que l'on retrouTe, en
1Ù88, établi dans sa ville natale ; le célèbre Gérard de
Flandre, imprimeur d'humeur errante, que nous
avons eu bien des fois l'occasion de mentionner ;
Rcgnauld de Mmègue; Domenico SIliprandi ; Boni-
nus de Boninis;Giov. et Greg. deGregoriis de For-
11 ; Pierre Maufer, le Rouennais : Octav. Scoto, de
Monu; Bernardino Veneto de Vitalibus; Antonio
de Stratn» de Crémone; Andréa Torresano de Asula,
le beau-père d'Aide l'ancien ; Johann Manthen de
Gcmshcim, un compatriote de Schoiffcr: Joh. Her-
bord (io Siligenstadi; Bautista de Tortis; Ilermann
Lichtenstfin, de Cologne, qui imprime aussi à Vi-
cence ; Henry de Ilaariem ; Jehan de Liège en 1483
(nous avons déjà vu un imprimeur de ce nom à Valen-
ciennes en 1500, et Jehan du Liège à Tours, en 1406;
tout cela pourrait ne faire qu'un); en 1489, Luc An-
ton' Giunia, le chef de l'illustre famille des Juntes,
qui rayonna sur l'Italie au xvie siècle, et étendit
ses rameaux Jusqu'en France et même en Espagne ;
Jean-Baptiste de Sessa, natif de Milan ; c*esi aussi
l'ancétre d'une nombreuse génération d'excellents
imprimeurs ; Jacopo, Alessandro et Illeronymo Pa-
ganini, de Brescia; Jean l^meric de Udenheim, près
de Spire (1487-1494): ce pourrait être le fils ou le
neveu du prototypographe vénitien, et c'est à lui que
M. Aug. Bernard attribue l'impression du célèbre Tar
cittu s. d., si connu parce qu'il passe pour être le
premier livre qui offre des réclames; le grand Al-
dus Pius Romanus (1493-1515), dont l'illustre Fran-
cesco Raibolini, detto il Francia, ne dédaigna pas de
graver les charmants caractèn's italiques, dont
usa i)our la première fois en 1501, Aide, le chef de
la plus illustre famille d'imprimeurs qui ait exis-
té (nous n'exceptons ni les Kstienne, ni les Juntes,
ni les Elze\ir.s, ni les Di^doi); d'innombrables tra-
vaux bibliographiques ont été consacrés & ces
gninds typographes ; Zacharias Caliergi, savant
créiois, auquel on doit d'admirables livres grecs,
entre autres VEtymologicon magnum de 1499 ;
Aloisio et Francescode Rubei$,ou le.Rouge; nous [en
passons et des meilleurs, et tout cela pour le xve
sic'cl'' seulement ; le mouvement est prooigieux ; eu
31 ans, en comptant les imprimeries claustrales, on
voit rou!er les presses dans plus de deux cents éta<
blissrments typîogr.: c'est un exemple unique à en-
regist ter dans les annales de l'hintoire. Paris, pen-
dant le même laps de temps, ne peut guère présen-
ter (|ue 80 à 85 imprimeries; Milan, 60 environ ,
Lyon, à peu pi es autant; quant k Rome, Bologne et
Florence, elles ne dépassent guère la quarantaine ;
Venise en a plus de 200 1
Au XVI* siècle, la grande famille des Aides et celle
dca Juntes Jettent sur Venise un incomparable éclat ;
Bombcrg, d'Anvers, fonde, en 1515, une admirable
imprimerie hébraïque; les Sessa, les Sabio, Franc.
Miircolini, soutiennent noblement le renom de la
tviH>^r. vénitienne; et l'on peut citer encore Ber-
nardino de' Vitali, Nicol. d'Aristotile detto il Zoppino
(ou le Ik>iteux), Vincenao Valgrisio (un Français,
celui-là, Vauuris), qui prend comme enseigne : « Il
srtjno (CErasmo9^ et Uomenico Zio, et cent autres.
.Mais le nombre et la prospérité des imprimeries
s'en vont peu à peu diminuant avec la force et le
prestige de la noble république, et quand Venise,
perdant son importance politique, ne fut plus qu'une
ville de plaisirs, sa typographie s'annihile, et ne
produit plus que des pinniphlets, des ordures et des
contrelaçons.
Les imprimeries claustrales de quelque Impor-
tance à Venise sont d'abord celles du couvent dès
moines Gris de l'ordre des Frères Mineurs Augus-
tins [Beretin convento di ca»a grande, Bcrettino,
Gris, c'est la couleur de l'habit); voyea au Manuel :
Fior di yir(û, 1474-1477; celles des sœurs con-
verties {moniale convenue) au xvp siècle, qui
souscrivaient leurs impressions : » Moniale» pceni-
tentes vulgà converdiœ nuncupatœ emendebant
Venetiis iti proprio canobio ■; celle des Chartreux
de S. Andréa del Rivo, dont nous avons d^à parié
(voy. MONASTERIUM).
Ln grand nombre de perfectionnements tjrpogr.
fort importants sont dus aux imprimeurs vénitiens;
nous citerons le premier usase des signatures :
Calderini CommenU in M, V. Martiatem^ impr.
Venetiis op!k et opSdio Johannis de Colonia, 1474,
in-fol.
VAI.ERIDS Maximus, de la même date et du même
imprimeur, qui a des signatures à tous les cahiers,
et peut-être faut-il placer en première ligne le
Comment, sur le Code de Guy d'Ubalde^ toujours
du même imprimeur, qui offre cette particularité
que les signatures ne commencent qu'au milieu du
vol. (voy. MarollesetDr Middleton^
Nous ne devons pas oublier qu'à la même date, à
Cologne, le traité de Beêtiiutionibus de Fr. de Pla-
tea, paraissait imprimé par Jean Kolhoff. avec des
signatures ; n'y a-t-il pas dans cette simultanéité et
dans ce rapprochement de noms un fait ciu'ieux à
étudier ?
Le Tacite, imprimé s. d. pour Vindelin de Spire,
par J. Emeric d'bdenhelm ? en 1408, disent les ambi-
tieux, qui en donnent l'impression à l'ainé, Jean de
Spire; en 1470, disent quelques bibliographes raison-
nables et raisonnant; vers 1487, dit M. Bernard;
porte des réclames, non pas seulement à la fin de
chaque cahier, mais au bas de tous les feuillets, ce
qui est au moins surabondant; dans le cas plus que
probable d'impression par Vindelin de .Spire, vers
1470, ce livre serait le premier qui porterait dei si-
gnatures; n'oublions pas d'ajouter que c'est l'édition
princeps du plus mile et du plus fier des historiens.
}Ai premier livre qui présente à la fois des
chiffres, réclames et signatures, est le Sanctt Hie-
ronymi Epistolœ, imprimé en 1488, par Andréa Tor-
regiano d'AsuIa, 2 vol. in-fol.
Citons encore le Fatciculus medicinœ de J. de
Keiham, Veu. Gr. de Gregoriis, 1491, in-fol., pre-
mier livre où se voient des fig. d'anatomie. — Çmm-
ta e vna necessaria a lotti li nauiQÙii ... libro
ciiiamado Porlolano, Impr. in la citade de Venexia
per Bern. Uito dn Nouaria stampador, lïOO, pet. in-
4" goth., premier portulan imprimé.
U 25 mai 1498, le sénat de Venise accorde un
privilège à Ottaviano Petrucci pour sa découverte
de l'imprimerie musicale en caractères mobiles et
fondus; le premier livre mis au Jour par ce célèbre
typographe parait être : Motetti xxxiii. Venetiis
per Oct. Peiruccium, 9 maji 1502, in-4" obi.
Quelques-uns des premiers livres slaves sont exé-
cutés au commencement du xvie siècle, à Venise»
qui possédait aussi des fontes de caractères cyril-
liques; Bachmeister cite quelques-uns des rares
produits de cette ImprlmeHe aux dates de 1527, 1547
et 1583.
Quant aux livres précieux, aux livres curieux,
aux éditions princeps des classiques grecs, latins,
italiens, mmen Hlit Legio, nous ne parviendrions
Jamais k tout citer; mais nous avons déjà excédé les
bornes d*un article, nous nous hâtons de finir.
Quelques-uns des livres les plus importants & con-
sulterpourrhistoirederimprimerie de Venise, sont:
iiaccolta de* parti, prese in dirersi tempi, in wa-
terta di stampe. Venise, ln-4* s. d.; c'est le recueil
des édits et ordonnances du conseil desX, desPregadi
(Sénat), etc., de 1517 à 1097. — Parte presa neW
EccelL conscglio de' Pregadi, 1003, a di H maggio
(très-intéressant, mais ne peut être analysé et mé-
riterait les honneurs de la réimpression); P. Justi-
niani, Hiât, Vcneta, 1500, in-fol.; Jac. Morelli, Opé-
rette^ Venegia, 1820, 3 vol, in-H" ; Sardini, Lucca,
1790-98, Spart. in-foL; Gamba, Scrie dei Teêti, 1828,
|323
VENETIGiE INS. •- VERCELUB.
iM
!»••; Pihoiii, Yeneilai ITHL 1d-9* (cfert ran «et
proUfonittet da Deecr PueUmrum ëe IMl ; Pelto*
fHni, itelta i»rAiui Ortginê dettm êimmpm M Fent*
t(Mt ITOlL ln-8*, el tel monogripMei tpédtlet, He-
Booard, let Alatâ; hnt, ScfiniiL (HUu^ dd F»-
truee( ; Zwiria, MarcoUiU t PMuilf Frameeteo éa
Bokpgmat Apottolo Seno; PootanUil; Maunchelllt
i toBt ceci Jolgnei PMMTf Mtliulre, la Senii Stu-
tiDder. UcliieDberBer, Amatl, Hefdcr de Sl-Lèfcr«
OritMl, et tuîH quantU «^t tel manti qol ont oom-
pobé tt lénuné toui oti tnTnii, Ffeikciiitelii, Ang.
temird, P. IXdot, et bteo dPUttrei de ■M>lBdre Im-
portsnoe dont tel Dom dom édMppent, neii dont
FiMlf Dct nooi • guidé et dont tel recberchei noai
ontMiTl.
VBNmciB Im. IPl.], groope dlles sor U
côte 0. de la Bretagne, ÉeU&'IsUg Bouat,
EωiK etc. (MorbiDan).
Yenetus LkcvB, Yoy. Bodamicos.
Vbnuiu [I. A.JL ville des Callaici. dans
la Tarrac.| vinhaét, bourg de la Galice.
Vericones^ Oùtvbtovnc [Ptol.], peuple de
la Britannia Barbare, occupait le comté
d'Aberdeen (Ecosse).
Venitta, villa reaia, Vendte, commune de
Fnmce, près Compiègne (Oise).
VcNLOA, Yemloma^ VmhOp ville forte de
Belgique, sur la Meuse (limbourg).
VBKNicmuic Prom., O&fv&wftov IPtJJ cap.
du pays de Yennicnii, en Irlande, sur
la cote N., auj. Malin-Head [Gamden].
Yennones, Où^wcrnc [Pt.], Yennonetes
[PI.J9 peuple de la Vindéiicie, occupait
partie du Canton des Grisons.
Yenxuv, dans la Gaule Cisalpine, auj.
Fano, suiv. Reichard ; Yoy. Fanum.
Yenta, oùivT* [Ptol.], Venta Belgarum [1.
A., Geo. R.K depuis Yintonu, Yinconia,
en saxon Wingaceaster, au lu* s. Feu-
decestre, depuis Wtnge^ter, ville de la
Bretajjpc Romaine, auj. Wincheiter,
chef-ucu du comté de Soutbampton,
au S.-O. de Londres; monast. de Béné-
dictins ; evôché ; anc. capit. de TAn-
gleterrc;! au temps de rheptarchic
saxonne.
Si Ton s*en rapportait k la lomcripcion d'un to-
lume qui flgure au n* SS70 de la 2« vente R. Heber,
on ferait remonter rimprimerie dam cette antique
cité k 1545 : The reseuùuf of the Bomische fox^
tout the seconde couru of the hunier al the Bo-
miiche fox and hii adèocaie, publié par Will.
Tumer, sous le nom supposé de Wraugtou; à la
fin on lit : Imprented hane al Winchester^ amw
Domini 1545, h nonas tnartii By me Uanêe hit
prik (sic, pour Hans Hitpricice). L'opinion de M. Goi-
ton est que ce Tiolent pamphlet, dirigé contre l'évê-
200 de Winchester, fVê pas même été imprimé en
ngleterre, mais probabtement en Suisse, oh Tur-
ner était réfugié. Les raisons que le bibllogr. 0x0-
nien présente à Tappul de sa thèse nous ont paru
déterminantes.
Winchester possédait une librairie en 1083, mais
n*ettt d'imprimeur qu^en 1724.
Yenta Icenorum [I. A.], Ou^vra [Pt.J, Yen-
ta Genomum [Geo. H.], ville des Iceni,
dans la Bretagne Romaine, auy. CatUtt
sur le Yentsnm, au S. de Norwkh
[Gamden].
Yenta Silurum [I. A.], YENrmuifuii. Tille
de la Bretagne Romiune, à !*£. aisca,
auj. Caer-wmd, près de Gaerleon (comté
de Monmouth): on Fa prise ausn pour
ChefUow dans le même comté.
YBNTADORuir, Vmiadour, MomHer'VmÊÊ'
dour, commune du LimonsîQ (Cor-
rèie); château érigé en duché^-pilrie-
en i689.
Ybntu, YiNcnni, Yemcensiaj Ymcmu
SÏjuiUitrdm VencensiensUMs),Vemep fille
e Fr. (Yar); anc. évèché aatant da n*
siècle et suffir. d^Embrun.
Yenusu [Ut., PL, Yell. P., T. A.], Oûm»-
at« [Str., Ptol.J, sur l'Aufidu*, Fenosa,
pet. ville épiscopale du NapolHaio. amr
un affl. de l'Ofonto (Basificata); c'est
la patrie d*Horace.
YEprrBNUM [T.P.], YmTsmnf [L A*], dans
la Rhœtie, Sterzinom, yo^. Smucm.
Yera, Yurnu. Ter Veere, ville de HoUande
dans rUe de Walcheren (Zeeland).
Ybea, voy. YAUHUif .
Yerbanus Lacus (Plin.], 11 oùip€«>io$ x^
Ëtr.], Laccs Major, Lac Majeur, Lago
aggiore, grand lac de l'Italie Septent.,
traversé par le Tessin ; il touche à la
Suisse par la rive N., et renferme les
îles Borromées.
Yerberiacum Palat. [Gh. Lotharii R. s.
967], Yerimbrba villa super Isara fwsk
iFrédég.],YERMERU [Gapit. Gar. M. a.
108; Flodoard., Doublet], Yermeric
tGr. Ghron.], Verberie, pet. ville de
4cardie (Oise), célèbre résidence roy.
de la 2* race ; quatre conciles.
Yerbigenus Pagus, voy. Urbigenus.
Yerrinum [It. A.], YmoNUM [T. P.], ville
des Veromandui, dans la Gaule Belgi-
que, auj. Venifis, ville de Fr.^ chcf-
lieu d'arrond. (Aisne); traité célèbre du
2 mai 1598, entre la France, l'Espagne
et la Savoie.
Yerbovia, Wrbau, Wrbowo, bourg de Hon-
grie [Graêsse].
VERCELLfi [Cic, PI., Tac, 1. A.], OMpxâi-
Xfltl fPtOl.l, OùipxéXXGi [Str.], VERGELLa
[T. P.], Versiau [Chr. B. Dion.], Yee-
ziAUx |Ghr. Garlem.], ville de la Gaule
Gisalpine, municipe romain, auj. Ver-
celli, Verceil, ville d'Italie, div. et an
S.-O. de Novara, près de la Sésia. Ma-
rius y défit les Gimbres, l'an iOl avant
J.-G.; archev., bibliotb. publique.
4325
VERCIOLUM. — VEROLAMIUM.
4326
Un certain Giacomo ou Giacomlno Sufgo da S.
Germano, natif de Vercelli, ayant appris la typogra-
phie dans Tun des innombrables ateliers de Venise.
s*en retourna dans sa patrie, « fomito di tutti gll
aitrezzi necessarj alla bell' arie u,et, voulant donner
à SCS concitoyens un échantillon de son savoir-faire,
imprima pour eux le volume suirant : Nicolai de
ADXMO Supplementum Summœ Piaanellœ. A la fin,
post canones pœniientiales : Impressum est hoc
opusculum Vercellis p«r Jacobinum de Suico de
Sancto Germano, m.cccclxxxv, die xzvii ociob. —
Viennent ensuite t ContUia Alexandri de Vtvo, la-
80 goth. à 2 col. de 05 lign., avec ch. et slgn. Puis,
ce travail achevé, voyant que nul n*est prophète
dans son pays, il alla tenter la fortune à Chivazso,
et finalement vint se fi&cr à Turin.
Verciolum, VerzmlOy bourg de Piémont
(prov. de Salazzo).
Verda, Verden, ville de Hanovre, sur
l'Aller (préf. de Stede).
Verdunum, voy. VraoDUNUM.
Veiœla, Verala [I. A.], Varia [PI.], 06af(at
[Sir. J, ville des Verones dans la Tarra-
con., auj. Varea, au S.-O. de Caiahorra,
suiv. Florez ; et Murillo de Rio Leza,
d'après Reichard.
Verentanum [Frag. I. A.], VERENTAm [PL],
ValmtanOy bourg des États du pape
(délég. deViterbo).
Veretum [T. P.], oùifmTov [Str., Pt.], ville
du S. de la Caiabre, auj. AUssano.
Vf.retus, Verez, Veretz, commune de Tou-
raine, sur le Cher (Indre-et-Loire).
Le beau château de Yéreta avait appartenu au cé-
lèbre réfonnaieur de la Trappe, Armand- Jean le
Bouthillier de Rancé, qui l*avait vendu S00,000 livres
aux Richelieu; il fit don de cette somme aux hôpi-
taux de i'aris. quand il renonça au monde. Devenu
la propriété du trop célèbre duc d'Aiguillon, Vé-
reiz aevint le théâtre des turpitudes de ce digne
émule des Richelieu, des Noce, des l^uraguais, etc.
11 y installa une imprimerie spinthrienue, laquelle
a produit ce beau chef-d'œuvre dont il n*a été tiré
qu'une douzaine d'exemplaires : Beeueil de pièces
ciioisieSt rassemblées par les soins du Cosmopolite
(avec épltre, dédicace et préface attribuées Ji Mon-
crir).Ancunne, Vriel B....t, à l'enseigne delà Liber-
té, 1755, in-uo de 4S4 pp. On prétend que la du-
chesse d'Aiguillon daigna prêter à cette publication
lie poésies légères l'appui de son ej^périence et de
son goût incoutestables, et que c'est à elle que l'on
doit l'addition des pièces italiennes, Dubii amorosi,
Corona Ui cazti, etc., qui complètent le volume.
VERGiE [Liv.], dans le Bruttium, Verbkano,
suiv. Heichard..
Vergemum [PI.], dans la Bétique, auj.
GeiveSf en Andalousie.
Vergilia, Virguja [PL], Oùip^iXwt [Ptol.],
ville des Bastitani, dans la Tarracon.,
auj. 'Verchul, dans le roy. de Grenade,
suiv. Heichard; quelques géogr. tra-
duisent par Murcie.
Vergulstadt, lieu d'impression supposé.
Le bon Bourguianon^ ou réponse à un livre in*
Jurieux à ta mamn d'Autriche, intit, : Bslluii
Sbqdanicijii. Vergulstadt, 1672, In-12 [P. Lelong,
111,575].
Vergoanum [Plin.], St-Honorai, bourg de
l'île de ce nom sur la côte de Provence,
l'une des Lerinjs 1ms.
Vergdnni fPl. I, peuple qui habitait le ver-
sant mérid. des Alpes ; on retrouve le
nom dans Vergons, commune du dép.
des Basses-Alpes.
Veridunum, voy. Virodunum.
Verlccio [I. A.], dans la Bretagne Rom.,
auj. Leckham, sur l'Avon [Camden].
Yermandense opp., voy. Quintinopolis.
Yermakdum, Veromandus, Veremvnd, Viro-
MANDis [Monn. Mérov.J, Vermand, bourg
de Fr. (Aisne); anc. chef-lieu du Ver-
mandois; anc. abb. de Prémontré*
Vermeria, voy. Verberucum palat.
Vermis Lacus, der Wurmsee, en Bavière.
Vernetulum, Vemouillet, commune de Fr.
près Meulan (Seine-et-Oise).
Vernido vilijl, Vemeix, commune au N.-
E. de Montluçon (Allier).
Verninsis terminus, Verno villa. Ver, com-
mune au S.-E. de Senlis (Oise).
Verno, Vernoxum palat. [Ch, Phil. A., a.
H95|, Vemon, ville de Fr., sur la
Seine (Eure); concile en 759; abb.
d'Augustins^ cette ville eut ses sei-
nieurs particuliers, qui la cédèrent à
la couronne en il95.
Vernogilom [Ch. Ludov. pli, a. 821], Ver-
NUM Palatium [ConcUiwn Vemense, a.
755), Vernolium, Vernoïlum, Vemeuil,
sur rOise, en Picardie, bourg de Tar-
rond. de Senlis (Oise); anc. titre de du-
ché-pairie.
Vernogilum, Vernoltom, Vemeuil^ pet.
ville de Normandie (Eure), sur l'Aure,
anc. titre de marquisat ; abb. de Bé-
nédictins ; bataille en 1424; plusieurs
communes de France portent encore le
nom de Vemeuil.
Vernosole |1. a.], station de la Gaule
Aquit., dans le pays des Tectosages,
auj., suiv. d'AnviUe, Vemose, mais la
station de VU. d'Ant. étant sur la route
de Tarbes à Toulouse, et Vernose étant
une localité de l'Ardèche, l'hypothèse
n'est point acceptable; d'autres géogr.
disent Ste-^roix-en-Volvestre, bourg du
dép. de TAriége.
Vernotum, Vemon, bourg de la Brie (Seine-
et-fifarne).
Vbrolamtcm, Verulamium [T^., I. A.], Vi-
4327
VEROMiEl VALUS. — VERSALI^.
1328
ROLANiUM [G. Rav.], 06?cXaviov [Ptol.l,
munie, romain de la Britannia^ sur la
route de Londres à York^auj. Veruîam,
près de St-Albans, comté de Hertfort ;
patrie de Fr. Bacon.
Veroilei Valus, voy. Valus Romana.
Vrromanduensis Ager^ Viromandia, ïe Ver-
mandois, anc. comté de Tile de Fr.^
réuni à la couronne en i 21 5.
Veromandui [Cœs.], Vaiomandui [PL], *Po-
uflw^ufç, oùtoofAdv^ot; [PtoLJ, peuple de
la Gaule Belgique II, occupait la partie
E. de la Picardie ; auj. Tarrond. de St-
Quentin (Aisne).
Verometum [L a.], Willouahby, bourg d'An-
gleterre, sur les confins et au S. du
Nottinghamshire.
Verona [Liv., PL. Tac, Just., Flor., Ca-
tuL, Ovid., etc.], Oùirifwva [PtoL], BTÎpwv
fStr.], Bcpwvtl [Proc], COLONIA AUGUSTA
Verona, ville fondée par les Gaulois,
sur l'Athesis, auj. Verona, Vérone ,
Bem{en allem.), célèbre ville de la Vé-
nétie, chef-lieu de délégation, sur l'A-
dige, évèché ; Catulle,* Cornélius Né-
pos, Pline l'Ancien , Se. Maffei, Paolo
Cagliari deilo il Veronese, Canova et
cent autres hommes illustres y naqui-*
rent.
I^ première C'dh. de la irad., en Teria rima de la
BatracomyomacMa d'Homère, par (îeorgio Som-
mariTa de Vérone (Hain, 87h7), porte: Verona, die
Xy. lanuarii, m.cccclxx. In-ftode 10 ff. Si celle date
était celle de Timpression, ce serait incontestablement
le premier spécimen des pre^8ls de Vérone ; mais le
fait est fortement et Jusleraeni coiiieslé; Dibdin, en
décrivant le bel exempl. des /Edeê Aiihorpianœ
(n** IOS'4), dit avec infiniment de raison que le ca-
ractère de cet opuscule, l'impression, le tirage, sont
remarquablement beaux, tandis que le premier
livre qui porte le nom d*un imprimeur véronais,
deux uns après, est délesiablcmeni exécuté : « Non
can we conceive, upon the adoption of so beautiful
a letter as that of this Utile tract, that recourse
would be had to an inferior found; or tliat the
printer as the earliesl Verona typographie artist,
would hâve concealed his name. • Aous nous expli-
querions difficilement, en outre, qu'un poëte italien
ait été faire une traduction en vers d*un poème
grec sur un manuscrit, alors que les érudits du
temps n*éuiient point eux-mêmes familiarisés avec
la transcription des textes grecs, et appelaient à
leur aide tous les philologues, qui, fuyant la barba-
rie, se réfugiaient en Italie après la prise de Ck)ns-
tantinople, en IdâS ; et le premier texte original de
la Batrachomyomachie (voy. Dibdiii, Spencer,, II,
53-55) est certainement postérieur à 1470.
L'introducteur de la typographie à Vérone est
certainement un bourgeois de la ville que l'on ne
connaît que sous le nom de Jean; il était fils d'un
chirurgien nommé Nicolas, et bien probablement
avait été étudier la typographie dans quelqu'un des
nombreux ateliers de Venise; la souscription du
premier livre imprimé donne tous ces détails : Val-
Tvnivs (llobcrtus) Ariminensis, De IVe iMilitaiu.
On lit au r*> du 262e f.: lohannea ex uerona oriun-
dus : IS'icolai cyrugie. (sic) medici filins : Artis\\
impressorie magister : hune de re militari librtim
elegantissimum : ^ litteris et figwratis aignis sua
in patria primus impreuit. An. m.Ioccclxxu le
V* est blanc; in-fol . de 202 ff. & 57 fig. par p., en
car. ronds, sans ch., réel., sign. ni capit.; le livre
est dédié à blesser Sig. Pandolfo Malatesta. Ce pré-
cieux volume est enrichi de nombreuses pbncbes
dessinées et gravées sar bois, par Matteo PastI, cé-
lèbre peintre de Vérone (voy. Maffei, Verona H-
lustr.; voy. surtout la lettre de Valturius au saltan
Mahomet 11, dans laquelle il appelle Mattheo Pasii :
« Plure» iani annos contuàerruUem et comitem
meum, mirificum harum rerum artifleem »; Ba-
luzil Miscel,^ iv, 524). Dibdin a fait de ce livre une
longue et intéressante description, à laquelle nous
demandons la permission de renvoyer le lecteur
{Spencer.^ IV, Uti et seq.).
Amaii donnait, comme ayant pu être imprimée &
Vérone, en cette même année 1&72, la célèbre édi»
tion de Dante, que nous avons déjà citée comme
étant le premier livre exécuté par Frédéric de Vé*
ronc à Jcsi (voy. Aesis).
Le Rouen nais Pierre Maufer vient en passant s'é-
tablir à Vérone, en 1480 ; il y donne une précieuse
édition de la Guerre des Juifs de Josèphe^ In-fuL
Les imprimeurs de Vérone au xve siècle sont
encore : Bonino de Boninis, natif de Raguse (1481);
Ant. Cavalchabove et Giov' Anton* Novelli \MiSh);
Paul Frindenberger de Passa u (ltô6), etc. (voy.
Se. Maffei, Amati, Panzer, etc.).
Il nous faut, au XVIe siècle, signaler une iai|iri-
merie pai ticulière : c'est celle qu'organisa dans son
palais Giovan' Martino Giberti, l'évéque de Vérone,
et à la direction de laquelle il appelle l'un des frères
Sabio, qu'il faisait venir de Venise à tour de r6le :
/. Chrysostomi interpYetaiio in PuuU Epistolas,
Veronae, typis rreis excusum pcr Stephanum et
fraires a Sabio. 1529, in-fol.
Veronensis ciRcuLUs, le cercle de Beraun,
en Bohème.
Verones, Berones, Br.pwvEç [Plol.], peuple
de l'Kspagne Tarracon., dépendant des
Celliberi, occupait le terril, de Tiicio
et de Cahihorm, dans la Vieille-Caslille.
VfcRONIUS PL., voy. AVAHIO.
Verruca, Vehua, Verrua, bourg du Pié-
mont, sur le Pô (prov. d'Asti), avec un
château forlilic, anc. titre de comté.
Verhigo [Liv., Val. Max.], ville des Vols-
cœ, dans le Latium, auj., suiv. Reich.,
Gorgo.
Versalle, Versalium Palat. [Mabillon],
Versailles, ville de Fr., chef-heu du
(lép. de Seine-et-Oise; patrie de Lazare
Hoche.
Au catal. d'Ormesson, on trouve au n® 147 : Vf-
tercs de re militari Scriptorcs^ cum commem.
Steivcchi et variorum. Versaliae, 1670, 2 vol. in-S"
(vendu 102 I. en assignats); il faut lire Vesaliœ.
M. Coiton fait rcmonier l'imprimerie à Versailles
à 1650; nous ne nions pas qu'il puisse se rencon-
trer quelque pit'ce souscrite à ce nom, anléricu-
reinonl à 1683, mais nous croyons que le nom de
lieu est suppos»'-, et que ce n'est réellement que de
cette année 16S3 qu'on peut avec stcuriié dattr
rétnblissiinonl de la première typographie. Ix>ltin
dit : o Vers 1683, premier Olabl. lypogr. à Versùlles;
impriin. de François Muguet, lue de roranpcrie,
hôtel de Seignelây. Ceit<' imprimerie exisia :iu
moins Jusqu'en l(l«6; nous voyons le lils requ im-
primeur, le 16 juillet 1691, par arrtU du conseil du
12,pour exercer concurremment a>ec son père, qui a
une imprimerie À Versailles. » En 1684, nous avons:
1329
VERSENIACUM. — VERURIUM.
1330
Bainssant. DiSMrtatUjn sur douze midaiUeê des
Jeux séculaires de Cempereur Domitien. Versailles,
pur ordre de S. M., Fr. Muguet, 1684, in-4* iCataU
Baluzo, Dubois, Colbcrt, etc.jt donné sous un titre
Iniiii, par D. Gerdes, Rauer, etc.; le même Bains-
sant publie en 10S7 : Explication des Tableaux de
la Oallcric de Versailles et de ses deux salons,
Versailles. 1687, in-fto (cat. ^icccussc, Biblioth. im-
per., ne).
A la fin de 1767, un établissement typogr. est
créé à Tusage particulier dis ministères de la guerre,
de la marine et des affaires étrangères; le nombre
des ouvriers est de 6; rimprimeur a SOOO livres,
un compositeur reçoit 1500 liv., deux presslers
chacun 1200, enfin, deux garçons pour couper,
brocher, eic, hfiO liv. chacun; cette imprimerie fut
supprimée en 1775.
Kn 1787, lors de la convocation de rassemblée des
noitihles, le Uoi établit une nouvelle imprimerie
spécialement consacrée & l^mpression drs délibéra-
tions ; celte imprimerie, dite du CabiHel^ est donnée
k M . Pierres, premier imprimeur du Roi, qui avait
pri'senté à S. M. le modèle d'un^ nouvelle presse de
son invention, approuvée |)ar TAcad. des sciences,
en 1786 iVoy. F. Didor, Essai sur la typoçr.);en
1789, Pierres céda son privilège ft l'Imprimerie royale,
et l'assemblée des Etats-Généraux confia Pimpres-
sion de s( s procès-verbaux à Pimpr. Baudouin, qui
prit le titre û' Imprimeur national.
Plusieurs imprimeries priiicières ou particulières
furent temporairement établies au chiteau de Ver-
sailles ; ce fut une modi* et presque une fureur : en
1758, .Madame la Dauphine, mère de Louis XVI, dé-
bute : Elévations de Cœur à .Y. S. J. C..., impri-
mé de la main de àladame la Dauphine. 1758, in-
IG. Cet opuscule fut exécuté s ms la directioa de
Ch.-J.-Bapt. Delespine, anc. imprimeur du Roi, lors
huissier du cabinet de la Princesse.
Le duc de Bourgogne, frère aine de Louis XVI,
veut avoir son imprimerie à lui; il fait venir de
Paris un membre du syndicat des imprinieors, oom-
tiié IMii lippe Vincent, et donne : Prières à l'usage
des En fans de France, Versailles, de Cimpr, de
Mgv le duc de Bourgogne, 1760, in-12.
Madame de Pompadour ne pouvait rester en ar«
rièi-e ; elle veut avoir aussi sa petite imprimerie,
comme elle avait déjà son atelier ue gravure ; tout le
monde connaît : Bodogune, princesse des PariHes,
trauMiCy iiu Nord, 1760. In-fto, avec une estampe en
léie, gtavce par les belles mains de la favorite,
sons les yeux dt^ Boucher, et ... avec Paide de Cars.
Enfin, après la mort de son frère, Louis, devenu
dnu;>hin de France, en raison de son goût et de ses
hiiiKiilières aptitudes poiir les arts mécaniques, se
nul igak'inent à l'imprimerie, et, en 1766, il im«
prime et publie : Maximes morales et politiques
t'n'es de Tétémaque^ imprimées par Louii- Auguste
Dauphin. A Versailles, de Pimpr. de Mgr le Dauphin,
dirigée par A.-M. l.ottin, 1766, pet. in-8*.
Auus ne pouvons quitter Versailles sans accoirder
une mention admit ative à Pimprimeur Lebel, qui
donne, en 1815-19, Pexcellcnte édition collective de
Bossuely en tiS volumes in-8*. Cest un des beaux
monuments de la typographie française.
Vkrseniacum, voy. Virzinniacum villa.
Vkuska, Verske, Versetz, ville de Hongrie
(cercle au-delà de la Theiss).
L'imprimerie fut introduite dans cette Tille an
commencement du siècle ; le cataL Sxecheiiy nous
donne le titre d*un ouvrage polonais, dont la sous-
cription est : Tissteni u Verske, Franc, Skamycta,
;> 1802, in-8".
Vf.ksoix, bourg et petit port de Suisse,
dans le cantou et sur le lac de Genève.
Nous citonii cette petite localité, parce qu'au mo-
ment de la révolution, un imprimeur de GenèTe,
nommé Moser, s*y établit : Disonnaz^ la Mort de
Tatto^ ou le triomphe de la liberté^ tragédie en
S actes et en vers, Versoix, Moser, 1701, in-8*,
pièce rare que ne possédait point M. de Soleinne.
Vektemium, Yerthemium, Wertheim, petite
ville du gr.-duché de Bade^ au confl. de
la Tauber et du Rhin (cercle du Bas-
Rhin), résidence des princes de Lô-
wenstein-Freudenberg.
Nous n*2vons point su trouver cette ville dans la
liste donnée par Falkenstein. M. Cotton dit que la
plus riche bibliothèque du Wurtemberg (il veut évi-
demment parler de biultgard) renferme un livre ail.
exécuté à Werthcim en 1.S24, et intii. Uarmonia
Evangeliorum. Ce livre nous est absolument in-
connu, et M. Cotton lui-même ne paraît pas bien
convaincu de son existence, puisqu'il ne fait remon-
ter définitivement Pimprimerie de Wertheim qu'à"
Pannée 17.^.
Nous croyons que Wertheim posséda une atelier
typographique depuis 1615 environ ; nous citerons:
Gegenbf rient wohlgegrûndeter auff den vor der
Zeitdurch die Bischofft, Wikrtzburgische Bdthe
wider die Het'ren Graven zu Lùafcnstein vnd
Wertheimb aussçcsprengten Vermeinten Berieht,
etc. Wertheim. 1618, in-fol.
Au iviip siècle, Pimprimerie est florissante; le
meilleur typographe de Wertheim est Jo. Georg.
Vehr; il s'intitule : « Hof-unil Canteley Bueh-
drucker ».
Verterje fl. A.J, Broughy bourg du West-
moreland (Angleterre).
VeRTIA, voy. DO.NAVERDA.
Vertilium, VertauH, commune de France
(Côle-d'Or).
Vertinus in Hainoavio, Vertaing, Vertain,
commune de France, près de Solesmes
(Nord).
Vertunum in Comit, Pontico, Verton, com-
mune de France (Pas-de-Calais).
Veruca Cast. [Cassiod.], dos Trente^ près
du pont San-Lorenzo ; ce n'est plus
auj. qu'une colline de rochers, près de
Trente (Tyrol).
Verll.e [Flor.], Verulanilm [Liv.J. dans
le Latium, auj. Veroli, pet. ville épisc.
de la délég. de Frosinone.
Verulamiih, voy. Verolamium.
Veritrium, Ouipcùptov [Ptol.], ville de Lu-
sitanie, auj., suiv. Reichard, S. Vt-
cente da Beira, près de Viseu (Portu-
gal) ; d'après qq. géographes ce serait
la ville de Viseu elle-même ; Viseu est
un cvéché, chef-lieu de la prov. du
Haut-Beira, au N.-E. de Coîmbre;
c'est un anc. titre de duché.
Ribeiro donne 1565 comme date de IMntroduction
de la typographie dans cette ville, avec Manoél
Joim comme premier imprimeur; il cite un Ca-
téchisme^ exécuté par ce Man. Jokm, en 1559; peut-
être veut-il dire 1659 ? En 1566, une seconde impri-
merie est installée dans cette ville par Marco Borge,
qui venait de Lisbonne, où il avait son atelier prin-
cipal ; la Biblioth, Lusitana nous donne les titrei de
plusieurs Tolumet sortis de tes presses ; nous cite-
1331
VERVERLE. — VESONTIO.
1332
iwis I Fra Boëti$o éo Porio^ copiidto, MamwU
é$ COHfenorm « PhUêêiiU». VImv por ManoH
Join, 1540, iB-t* (voy. tUMi Antonio, L ill« p. 812).
ViRYERLB» Vervu, Vendefs, TÎlle de la
prov. de Liège (Belgique).
L'Imprimerie pnolt remonter ûàn» celle ville à
l*iuiiiéc ilêi^ tvec an premier typogniplie da nom
de J.-J. Ofer; le dernier n* d'un JournaU intitulé i
VAvant'Coureur (in-ll), dont lei dS premiert nu-
mèrae eviieDt été eidcnlét A Tignée, diet L.-J. Or •
bon, est daté de Tcrviert, i78t( on eonntlt de ce
mémo J.-J. Oger plurienn volnmct fouicriu tu nom
de Venrien, maie k des datea poeiérieurei.
Le caL capongne nous donne nn antre nota dTim-
primeur t neeueU é$ NoëUou^makfueê êf^rUmlM
ittr tm noiiaonee eu Satamar. Yer? wn, A* Rema*
de, a. d., ia-iX
Ce Rcmade eat-il antérieur on poatérieur AO|er»
voilà ce qne noua ne poufona déterminer.
Vksaua, Vesaua ImfduoRj aoc. Auso,
AusuMy auj. Nieder-Weiil, Westi, ville
de la Prusse Rhénane, dans la Régence
et au N. de Doiseldorf, forteresse im-
Eortante sur le Rhin, au confluent de la
ippe.
OOat k 19U que POlkenatein llUc ramonirr rbn«
primerie dana cette ville ; noua tron?ona en efiet à
eeoe date une édition de la céKIm Corfimioii
n^Avetnoinw, traduite en holtandaia, et Imprimée A
IVeteL d'alwrd en ISftS, in-A*, puii en lA&î, inS*
(WldeJElnd, VeruîcMMM^ p. »i, FOueriln, Baner«
etc.).
Noua connaliaona, au xtu* aiècle, nn bon impri-
meur k Weael, du nom de Hogenbujraen ; emu lui
qui exécute en 1070 t Ant. PeretH imtitut, tm^"
rUUei hrotemati^s âùtinctœ, Id-12.
En 1706, nous U'ouvcos un nouveau nom d'impri-
meur t Histoire de la vie âe Soliman II, par Ch.
Ancillon. Wesel, Jacobus van Wetel, 1700, in-8*
(àrAraenal).
Vesaua Superior, anc. Yosava [T. P.]^
BosAGNiA [Anon. R.], Yosalia^ ville si-
tuée aux confins des Treveri, auj. 06er-
Wesel, pet. ville sur la rive gauche du
RhÎD^ entre Bacharach et St-Goar (Prusse
Rhénane).
Yesci portus [PL] , port du pays des
Cantabri^ dans la Tarracon., auj.
Puerto di S. Martino, dans le Guipuz-
coa.
Veserontia IFrédég.] , Virontia [Greg.
Tut.], Vézér(mce$, commune du Dau-
phiné (Isère).
Vesidia fl. [T. Pi], la Veniglia, pet. fl.
de Toscane.
Vesolum, Vesullum, Vesulum, Vezouz, Ve-
zoul, Vesoid, sur le Durgeoo. ville de
Fr.^ chef-lieu du dép. de la Haute-
Saône.
L'imprimerie remonte en celte ville k la fin du
XVII* siècle, et Tarrét du conaeil, en date du 21 Juil-
let 1704, lui accorde un imprimeur; mais nous ne
pouvons pu citer lea première livrée eiécutés par
ce premiôr étabUsseroent. En 1710, par arrêt du par*
lenient de Dôle, deux liomroea fUreut hrûlés à Ve-
aoul, comme ■ trésorien et banmilerf du Diable ...
après avoir conlnaé une inflnité de maléfioei et aor-
celieriea • . Sana doute, ce dramatique événement
donna lien à de Domtecnx réciia, nouvelles, cooi-
plaintes, exécutés k Veaoul« ania noua ne lea oon-
iiaiiaons paa. (> n*Cat qu'en 172S qne nous tronvona
un titre de livre ft dter t Diaeourê uir le$ effets
merveilUux du Boum 4$ reâoul^ en Fremck»*
Comté, Vesoul, 172S, in-lX [P. Ldong, UOOI.
Falkeoslein datait de 1779 et Temaitx de HM,
llntroduction de la typogr. à Veaoul : mteertatlomê
mr lu eaux minérauê de BtpiM, prés de Vesowl,
en Praneke^Comté, Veaoul, DIgnot, 1791, in-11
En 1741, nous avons un nouvel Imprimeur du
nom de Mareacbal \ c*eat lui qui donne cette rare
édition dea lloeU «n pncoft de' FesonI ei de êon
MOÊla^ê. Veaoul, pet. in-11 (1** v» MotOer, n* UQ.
Yesortio [Os., I. A., T. P., Frédég.],
Vesuntio [Inscr. ap. Or.], Visomo [Au-
son.], Vesuotii, Besantio [AmoLly Om-
otfmov{Pt.l, BMTÔntov [D. Cass.]. Metro-
pous Cîv. vESomuNsioM, Cnr. Ganoro-
UMOBUM, hoc eti YEsoKnomiM [Usa.].
VESONncoRUM Giv. [Greg. Tur.J, vesvx-
aoNBy VEsoNaoNX flionn. Mérov.]^ ca-
Sitale, sous Auguste, de U Provincià
[azima Sequanorum (Y* lyonnaise),
JBesofiçoR, sur le Douhs^ anc. capit. de
la Franche^Gomté, auj. dief-lieu du
dép. du Doubs; évèché vers 199,
arch. au iv* siècle; académie, biblioth.
importante; patrie de Gh. Nodier et de
V. Hugo.
Mona avona vn rimprimerie pénétrer en Pnncho-
Comté an zv« sitde, et la ville de Salins, aloia
résidence du iVlemeni, en eut les prémices eu
14S5.
Noos avons signalé l'association ordinaire, ft Sa-
lins, de deui bourgeois oomnuindiialres et de l'ou-
vrier en typographie, Benoist Bigot, Oaude Bau-
drand et Jehan Desprels [fie Pratis); nous disons
Jelian Desprels. et non Jehan du Pré, ce qui nous
ramènerait au grand fondeur et typogr. parisien de
ce nom, Uupré, qui parugeait, il est vrai, avec Mar-
tin Morin de Rouen, Tentreprise de l'impression des
livres liturgiques à l*usagc des diocèses dépourvus
d*un établissement tvpogr., mais que nous n'avons
Jamais vu signer •de Pratis «, et toujours « de
Prato • au singulier, et nous traduisons Desprels,
avec le P. Laire» parce que ce nom est essentielle-
ment comtois, taudis que la forme Desprez n*cst
point ordinaire dans la province.
Appelé Tannée suivante à Besançon, par rarcbe-
véque Cbarlei de Neufchastel, anc évéque de Bayeui,
Jehan Desprels transporta son matéi iel dans cette
%ille, et y imprima dès 1487; mais ici surgit une
difficulté.
I^ P. i^ire {Imprim, en Franche^Comii. D6lr,
17S5) dit avoir possédé un exempl. d^in des incu-
nables de Besançon, k la date de 1487, au bêê du-
quel le nom dMniprimeur figure nettement écrit à la
main ■ Jehan ConteU et il y a Joint son chiffre à k
mode des grands imprimeurs de son temps. > Que
vaut celte allégation 7 le P. LdJre est un bibliogra-
{>he des plu» médiocres, on le sait, et dans Tespdce
I n*est pas même sûr de ce quM avance, car, un
peu plus bas (p. 35), il é.rii « Comtei i, et il ne sait
DOS si le prénom est bien Jean; peut-être esKe
Françoiâ t Si c'est là une signature d'imprimeur,
et rien ne le prouve, il faudrait peut-être lire : •Je-
han Desprels Copitois •, et tout serait bien qui fi-
nbrait bien.
Voici le» titres succincts des incunables vesontius
de 1487 et 1488 t Regimen Sanitatis eum traletatn
épidémie seu pestilètie^. a magistro Amaldo de
villa nova Cathalano... au v» du f . 8S ; ... Fùiit
felieiier, impreuue BUunltiL Anno dfil milleaimo
1333
VESPERIES. — VETONES.
1334
quadringeotesimo octaalgesimo septimo. ln-4* de
8S ff., avec slgn. A. l.. à SS lig. par page, plus on
r. blanc. L*opuscule de PestUentia, indiqué à part
par Maittaire, le cat. Hohendor^ Pr. Marchand et le
P. Laire, fait partie du vol. et Tonne 5 ff. à 2 col.
avec une souscription particulière ; il ne serait pas
iinpos5ible cependant que l'édition décrite par le
P. Lairc (8 pp. in-fto) fût différente, mais le fail
nous parait peu probable; il serait important de
comparer le caractère de ce volume avec celui du
MissALK de Salins, mais ces confrontations ofArent
une dirRculié qui ne sera surmontée que lors de la
ci-éution d^un musée typogr. à la Bibl. imp.
Codex constitutionum Eeeleite Bittmtinœ^ edittis
n Carolo de Novo-Ca*tro, Archiep, Bisuntino» —
\ la fin : Impreuum Binuntii anno dtU miUettmo
iinadfingeniesimo oduaçefimo septtmo^ prima die
Maria (ifi88. Tannée commençant à Pâques, qui
loiiibe le 15 avril). In-fol. de 30 if., sans cb.. ni ca-
pitale, avec sign. G^est au bas de cette pièce que le
i\ Laire a lu sa fameuse sign. en encre rouge i Je-
han ou François Contet ou Comtet,
En 1488 : (Rodericus de Zamora) SpeculU hûane
vitc^Speculuz conuerl»ionis peccatoruml tpeeulU
sacerdotut... A la fin : imp^sus Bisuncii^ anno dM
mitesimo ccccoLXXXuiiJ* Ulain, n" 1SM7). Petit in-
a« gnih. de 180 ff., dont le 102* (if 1) est blanc.
Après ces 180 ff. Vient un autre titre t Spéculum
ariis bcne moriidi^ et les traités suivants : An bene
moriemlU 22 ff., sig. A.ccc; Spéculum aureum ani'
me pectatricis, 32 ff,, sign. a-d.; Spéculum taeer-
dotum ; Hiatoria horrenda de yçone, etc., 8 ft,
sign. Aa. — Spéculum conuerstoniM peccatontm
Dyonisii de Levivis alias Biekel ordinia cartusieÂ,
28 ff., sign. A. D. iij. A la fin du dernier colophon t
Finit liber féliciter. Spéculum côuersionis hetcPf,
Impssun Bisuntii, Anno dm M cccc.LXXX.vii].
l<e vénérable doyen des bibliophiles français, le
président Boiirgon, de Besançon, qui a bien voulu,
malgré ses 90 ans, nous écrire à l'occasion de la
typogr. vesontine, et qui possède ce précieux incu-
nable, ainsi que le Missalc, plus précieux encore,
de Salins, 1485, nous dit du Spéculum de Roderigo
de Zamora : « Ce livre est sans nom d'imprimeur,
mais Je suis convaincu qu'il a été imprimé parce
mi}me J. de Praiis, qui, après l'impression du Missel
de Salins, vint s'établir à Besançon, qu'il quitta
après quelques années d'exercice, t
Parmi les plus précieux vol. impr. h Besan^n,
nous citerons les Elégies de la belle fllle lamentant
sa virginité perdue,», de Ferry Julyot. — Imprimé
(|)ar Jacques Estauge) aux despens d'Antoine Ludin,
escuier, citoyen de Bezanson, au mois de mars 1557,
in-8<> (cat. Nodier, 1844, no 418) ; Nodier certifie que
ce J. Estauge, qui promena ses presses de Bâle fc
Strasbourg et & Besançon, est le typogr. auquel on
doit l'impression de la célèbre Bpistre au Tigre de
la France, qui vient d'être achetée par la bibUoth.
de la ville de Paris, on ne sait à quel propos, au
prix énorme de 1&40 fr., avec les frais, à la vente de
feu M. Brunet.
N'oublions pas l'imprimerie particulière qu'établit
dans sa maison de Besançon, vers 1784, M. Tbomas-
sin, ancien commissaire des guerres; imprimerie
qui subsistait encore en 1800, car, à cette date, il
réimprime à 27 exempl.: La Polymachie des Mar-
mitons,., (voy. cai. Ghateaugiron, n**Sl et 178).
Nous citerons comme imprimeurs à Besançon,
Moingesse, à la fin du xvie et au commencement du
XVII* siècle ; les Chouet de Genève, qui y fondent
une succursale; L. Rigoine, à la fin du XVli« siède.
Les arrêts du conseil de 1704 et de 1730 accordent
Pim et l'autre quatre offices typogr. k la ville de
liesançon ; et en 1764, lors du rapport fait à M. de
Sanines, voici quel était l'état de l'imprimerie : Be-
sançon possédait onze libraires, dont quatre, suivant
rordonnance, étaient imprimeurs. La réception des
libraires à fiesançon n'était précédée d'aucun ap-
prentissage ni d'aucun examen ; on n'avait besoin
que d'une simple autorisation du magistrat pour
ouvrir boutique. Voici les noms des quatre iinpri«
meurs titulaires s Osclin» 4 presses et 0 compa'
gnons; Gruchez, 2 presses et 7 compagnons; la
veuve Bogillot, 2 presses et 4 compagnons; enfin
Gharuet, 3 presses et 10 compagnons.
Vesperie-s [PI.], ville des Varduli, dans la
Tarracoû., auj. Bermeo, bourg du Gui-
puzcoa, suiv. McDtelle.
Vespia, Visp, bourg de Suisse (Valais).
Yesprimia, Vezsprimium, Veszprim, Vesz-
prémben, ville épisc. de Hongrie^ ebef-
lieu de comitat, sur le Sed (cercle au-
delà du Dauube).
Vers 1789, le typographe de Raab, Joseph Strcibij^,
monta une imprimerie dans cette ville, a l'uiOige cm
séminaire catholique, du couvent des Piaristes et de
TEvèché; il fit diriger pendant quelques années cet
établissement, qu'acquit, en 1798, Michael Szammer,
lequel mourut en 1800, et sa veuve Glara Szaminier
lui succéda : Hraàovszky GyOrgy elObb Paloiai,
azntan kis Somlyôi Preaik. Veszprémben Streibig
Jôsef betaivvl, 1789, in-8*de37 pp. [Németbj.
Vestini [Plin.J, Oùr.orTivc( [Ptol., Str.],
OùtJTTivcf [Pol.j, peuple samnite^ sur
les Tront. du Picenum^ dont la capit.
était Ampternum, occupait partie des
Abruzzes.
Vestrovicum, Wesierwik, Wasterwyk, ville
de Suède.
Vesulus Mons [Mêla, Pl.]^ dans les Alpes
Cottiennes^ auj. Monte Viso.
Vesunna, voy. Petricordium.
Vesuntium, voy. Vesontio.
Vesuvius m. [Mêla, PI., Liv.J, Vesevos
[Lucr., Virg., Suet.], oùwaoOioç FStr.l,
OùtaooiQ; [Diod.], Vesbics JMar., Stat.l,
Bs<r€io; [D. Cass.l, t7 Monte Vesuvio, (e
Mont Vésuve, volcan d'Italie qui cou-
ronne la baie de Naples; son éruption
de l'an 79 coûta la vie à Pline l'An-
cien, et détruisit Hertmlanum et Pom-
péi.
Vbtera Castra [Tac, I. A., T. P.], OOirspa
IPtol.], dans la Gaule Belgique; auj.
^orstenberg^ bourg près de Xanten, dans
la Prusse Rhénane.
Vetera Castra, dans le pays des Yiducas-
ses, auj. yietix, commune de Fr. (Cal-
vados).
VETERAoriNUM, Oudewoter, pet. ville de
Hollande, sur l'Yssel (HoU. Mérid.).
Vetoniana [T. P.], station de la Norique,
que Muchar place à Pettenbach, et
Reichard auprès de Kremsmùnster, en
Siyric.
Vettona, Vetuna, Bettona, bourg d'Italie
entre Perugia et Todi.
Vettones [Cœs., PI.], ajlTTMv^ [Pt., Str.],
peuple de la Lusitanie, entre les Vac-
caj et les Garpetani, occupait partie de
1335
VETULONIA. — VIBO.
1336
VEstremadura esp., du roy. de lÀon^ et
de la prov. portug. de fra-oi-McnUs.
VeTULONTA [Sil.], VeTUIX)NIUM, OoiTCO).8iviot
fPl.l, Veijuis [T. P.], l'une des douze
cités étrusques, auj. VeMia (en ruines),
près de Piombino (Toscane).
Vêtus domus Palat., in pago Rotomagensi;
un anc village du dioc. de Rouen
{sortait le nom de le Viel-Manoir, suiv.
'ab. Lebeuf ; on l'appelle aijy. le Vieux-
Manoir (Seine-lnf.).
Vêtus SoLniM^ AUsofU, bourg de Hongrie
[Graêssej.
Vetusta vnjA, Altdorf, ville de Bavière
lid.].
Vexalla iEsT., oùtÇâxXa [Ptolem.], dans
la Britannia^ auj. Bridgewaterbay.
Vexfordia, voy. Manapia.
Vexsia, Wexionu, Wexioey vieille ville
épisc. de Suède, n*est plus qu'un bourg
de la Gothie.
Ce bourg possède une bibliothèque de quelque
importance, et un établissement typographique qui
commence a?ec le siècle (1801).
Vezeliacum^ Verseliacum, Viseuacum, Vi-
ZELucuif villa ad Curam [Gh. Phil. Au^.
a. 1190], ViRZEUAcuM [Gh. Lud. Grassi,
a. 1137], ViDELucus, Vezeltum, Vézelay,
bourg de Fr. (Yonne); anc. abb. de
Béncdiclins, fondée vers 844, et dans
laquelle se tint, en H46, un célèbre
concile où Louis-le-Jeune se croisa;
patrie de Théodore de Bèze.
Une imprimerie a-t-clle fonctionné dans cet illus-
tre monasière ? le fait n'est point impossible ; quoi
qu'il en soit, nous trouvons aux vieux catal. et
nous devons signaler : Alexandri Massaria dis-
putatione» de sccpis miUeitdi sançuinem^ et de
purgatione principii morborum. Vesclii, 1585, in-
W (cat. Rob. Scott, Bibliopola*. 1674, p. 90).
Un magistrat distingué et érudit, M. Flandin, a
consacré une suite d'intéressantes monographies &
l'antique abbaye de Véielay.
ViiE Italic^. Les principales voies ro-
maines, qui mettaient en communica-
tion directe les colonies et les provinces
alliées ou soumises avec la métropole,
étaient : la Via Appia, de Rome à Ca-
poue; la Vu Al relia, de Rome à Pise;
la Via Clodia, conduisant à Arezzo et
Lucques ; la Via Flaminia, de Rome à
Rimini; la Vlv Ostiensis, de Rome à
Oslie; la Via Pr^nestina, de la porte
Esquiline à Praeneste; la Vu Salaria,
de Rome à Ascoli, dans le Picénuin; la
Via TiBURTiNA ou Gabiana, qui, à Ira-
vers le territ. des Sabins, des i4i]ques
et des Marses, allait rejoindre celui des
Peligni (Abruzzo Cilrà); etc.
ViADUS fl., Oùia^o; [Plol.J, Viadrus, fl.
de la Germanie, appelé depuis Odagra,
Odera [Pertz], roàêr, de l'Autriche à
la Baltique.
Vialovicus, Volvic, bourg d'Auvergne
(Puy-de-Dôme).
ViANA, Vtana de foz de Lima, pet. ville de
Portugal, sur la Lima (Minho).
Comprise par Mendez dans la liste des vfllet de b
Péninsule ibérique, qui ont ponédé une imprimerie;
nous trouvons cité par Antonio (Il,6ft), par les calaL
Dubois, Balute. etc.: Fra Luit de Souza (Emm.
de Sousa Coutinbo) a historia da Vida de Dom P.
Barthotome dos M<inyre$ da ordem dos Prega-
dores Arcevispo et Senhor de Braga, reformada
em estito et ordem et ampUada^ etc. Vianc, 1619,
in-fol.
VuTciA, Viatka, ville et chef-lieu de gou-
vem. en Russie, sur la Viatka (Russie
Orient.); évèché.
ViBERi [Plin.], peuple de la Gaule Cisal-
pine, occupant le Vibericus pagus, ter-
rit. de Brug ou Brigg, au pied du Sim-
plon, dans le Valais, et non point dans
le canton de Vaud, comme nous l'avons
dit à tort.
ViBi forum [PL], dans la Ligurie, auj.,
suiv. Harduin, Castello di Piora, mais
plutôt d'après Reichard, Pignerol (voy.
Pinaroiium); d'autres géogr. traduisent
par Pezzana, ou par RS)ello, en Pié-
mont.
Quoi qu'il en soit de l'attribution, nous devons si-
gnaler avec M. Cotton ce fait, que U. Moreni Bibl.
délia Toscana, t. 1, p. 117), fait mention d'un Krre
daté de 1684 et portant |)our lieu d'inscription :
FORI VlBIOBUM.
ViBiNUM, ville des Vibinates [Pl.J, en Apu-
lie, auj. Bovino, dans le Napolitain,
sur le Ccrvaro (Capitanata).
Vibisci, voy. Bituriges.
ViBiscuM, BiBiscuM, Vevey, Vevay, ville
de Suisse, sur le lac de Genève (cant.
de Vaux).
Tevay eut, au dire de Falkenstein, un établisse-
ment typogr. en exercice dès l'année 1605; llalier
(SchtveizcrbibL) signale une imprimerie considé-
rable, dirigée par JMoIasse-JoOaud, de 1756 à 1790;
bien que nous ignorions sur quel titre repose la
version de Falkenstein, nous pouvons, avec M. Cot-
ton, le catal. ik)hn de 1841, Lowndes, etc., citer on
volume antérici:r à la date adoptée par llaller; Ed-
mund Ludlow's Memoirs, wiih a collection of ori-
ginal l'apers. Vcvay, canton de Fîeme, 1698-9, 5 mA.
in-80 (Vevay dépendait du C4inlon de Berne). Cet
Ednmnd l.udlow est le céUbre général républicain
qui fut obligé de quitter rAngkncrrc à la restaura-
tion de Cbarles 11 ; il s'était fixé à Vevay, où il mou-
rut (Misiblemont en 1693. il axait' été lieutenant-
général dans les armées du parlement, coininandant
en chef (le l'armcn; d'Irlande, membre du Couneilof ^
State et du Long Parlement; ses mémoires originaux
sont de la plus haute importance pour l'histoire de
la révolution d'Angleterre.
ViBiscuM, Vii-y, bourg de l'Anjou (Maine-
et Loire).
ViBo [Mêla, PI., Cic, Liv., Caes.], Vibosa
1337
VIBURGUS. — VICENTIA.
1338
II. A.], ViBO Valentîa fPl.,T. P.],aji-
ècôva OùaX£vT{a (Str.j, Oùt6â)v OùaXsvria
flMol.l, à rextrémilé de la Via Popilia,
aiij. Bivona, sur la côte 0. de la Calabre
un. ; voy. HippoNiuM.
Vjhukgus, Viborgy Witorg, ville forte de
Russie, chef-lieu de gouvern. (Fin-
lande).
ViBLRGus, Wiborg, pel. ville du Danemark
(Julland).
Siège épiscopal et cheMieu du dioc de Jat-
land, Wiborg est ]a quatrième fille da royaume qui
ait possédé une imprimerie; c'est à 1528 que les bi-
bliographes en font remonter l'établissement, et le
nom du prototypogr. est lians Wyngarthener : Her
fiaffir wii bodhœ edt ùnckeUght Klawaemool oeh
cdt Wenliiht Tilbudh af then Herre Jésus Chris-
tux, etc. wftdsadt af Ilans Tawsen I Wiborg
1528. Prendihet i Wiborg af Ilans Wyngaribener
in-^". Ce livre rare est cité par Panser, qui donne
('gaiement le titre d'une réponse du même auteur à
révêque d'Odensëe, imprimée à Wiborg l'année sui-
vante, 1529. in-4o ; ces deux volumes ne sont pas
cités par Alb. Barlholini {de Scriptit Danorum),
ni par Joh. Môiler, mais ces bibliogr. nous donm^nt
r|uel!|ues détails sur l'auteur. Cet. Hans Tawsen (lat«
Joh. T3usanus), né en Kionie> en l<i94, professeur
de théologie à l'université de Copenhague, embrassa
le protestantisme en 1521, et se livra avec ardeur à
la propagande des doctrines de la réforme ; il fut
nommé à Tévèché de Ripen en 1542, et mourut en
1561.
Ix! plus ancien livre que cite Barthollni, comme
exécuté à Wiborg, e!<t de 1550 : Introitus breuis ad
Scripturam. Wiburgi, 1530, in-8».
VicAVEDONA, ViviDONA, Vivonc , Vivonue,
sur le Clain, bourg du Poitou (Vienne).
ViCENARUM NeMUS, AD ViCENAS, ViCENNiE,
VixcENxN.E, VincenneSy anc. maison
royale de l'Ile de France (Seine); châ-
teau fortifié dont la chapelle contient
les admirables vitraux peints par Jean
Cousin, d'après les cartons de Kapbaël.
Quelques pièces, pamphlets, satires, ont été pu-
bliés sous la rubrique de Vineermes^ nous citerons
tout particulièrement x Histoire de ia détention du
cardinal de Rett et de ses suites {par le Paige et
par le Prés, de Minières), Vincennes, 1*755, in-12.
iMais nous ne croyons pas qu'il ait été établi d'im-
primerie sérieuse dans cette localité antérieurement
au xixe siècle.
VicENTiA (1. A., I. Hier., T. P.], OùixtvT(a
[Ptol.], ajtxsTia [Str.], VicETiA [PI.,
Tac, Just.], municipe romain^ dans la
Vénétie, au N.-O. de Padoue, auj. Vt-
cmza, sur le Bacchi^lione, grande ville
épisc. d'Italie ; patrie de Trissino et de
Palladio.
Nous avons déjà ébauché l'article bibliographique
qui concerne Vicence, quand nous avons parlé de
Sant'Orso, bourg au N. de cette vUle et distant de
12 uiillcs |voy. S. llRsi^ius et L'rsil'S(S.)]; nous com-
pillerons ici ce qui est relatif à l'histoire typogr.
de la ville elle-mônie de Vicence.
I^s deux premiers imprimeurs de Sant'Orso,
1 éonanl Achates de Râle et Jean du Ilhin, dirigent,
parait-il, simultanément des ateliers typogr. à Vi-
cence ; le matériel et les caractères semblent iden-
tiques, la souscription seule parait différer. Pour-
quoi se sont-ils d'abord arrêtés au boui^ de Sant'-
Orso? le fait n'est pas facUe à expliquer; peut-être
avaient-ils adressé au% Riformatori allô studio dt
Padova (magistrats universitaires exerçant, dans
les Etats VéniUcns, une autorité qui peut équivaloir
à celle de notre ministère de l'instruction publique,
avec une nuance de libéralisme en plus), une de-
mande à l'effet d'obtenir la licence d'imprimeur,
nécessaire pour exercer dans l'intérieur de la ville,
et, en attendant l'obtention de cette autorisation,
avaient-ils voulu donner, extrft-muros, les preuves
de leur savoir-faire ; quoi qu'il en soit, deux ans ne
se sont pas écoulés depuis la publication du pre-
mier livre imprimé à Sam» Orso, le célèbre Virgile
de 1472, et nous voyons Léonard Achates, impri-
mer à Vicence.
Le premier livre que nous trouvions avec une
souscription à ce nom, a figuré pour la première
fois en vente publique au catal. Floncel (n» 76971;
c'est une sorte d'encyclopédie historique, intil.:
DiTA M ON 01, Incomenza et tibro primo Dita
Mundi cumponuto per Pazio di Giuberti da Pt~
renza, — Vincentia, Maestro Leonardo da Basilia
• mille sêtanta qtiatro e quatrociento ■. In-fol. à
2 col. de 59 lignes, en caract. ronds, dits cicero, de
106 ff., sans chiff. ni réel., mais avec signât. A-0,
placées tout au-bas des pages. Amati, Brunel, le
cat. Floncel, etc., décrivent ce livre avec soin; nous
ne nous y arrêterons pas.
La même année et un mois auparavant, ce même
Uonard de Bâle publiait à Sani* Orso les Fite d^
Sancti Padri, in-fol. (voy. Jac. Morelli, Indice,
lom. IV. p. 126), et très-peu de temps après, le cé-
lèbre PÉTRARQUE, de la même date. Les deux éta-
blissements étaient donc simultanés, ou peut-être
il n'en exista qu'un seul à Sant'Orso, et & Vicence
était le magasin et le dépôt de la librairie, et les im-
primeurs dataient indifféremment de la ville oti
étaient les magasins, du bourg oh se trouvaient les
ateliers.
Jean du Rhin ( gui peut-être ne fait qu'un avec
Jean de Cologne ?) publie également, en 1475, à
iiant'Orso : les Epttresde Piialaris^ et à Vicence, au
mois d'avril, c'est-à-dire au début de l'année (Pâques
tombe le 26 mars), une belle édiUon du Téren-
CE, in 40, les Laude del Exe, Missier Lunurdo Jus-
tiniano, in-4»; les Miracoli delta Vergine Maria^
in-4o, un précieux Décaméron, in-fol., etc.
Celte même année volt arriver un nouvel impri-
meur à Vicense, où il fonde un important établis-
sement; c'est llermann Liechtenstein (LevUapis)
de Cologne, qui, quelques années après, va s'établir
à Tiévise. Il débute par un ouvrage de la plus
haute importance, la première édition de Ptoléroée :
Clavdii Ptolevei Alexandrini Cosvooraphia La-
tino interprète Joe. AngetOy au vo du 145« f.: En
tibi tector CoxmograpMa Ptotemœi ab Hermano
leritapide Colonien»i || Vicentiœ accuratttsime im-
pressa. Benedicio Triuisano ^ Angeto Miehatete
prœsidibus. || m.ccccluv. Jdi. Sept. In-fol. de
145 ff. à 59 iign. Cette édiUon, on le sait, est don-
née sans cartes ; trois ans après la seconde édfUon,
mais enrichie de 27 Mappœ œri tneisœ, était don-
née ï Rome, nous en avons parlé.
Les imprimeurs qui suif ent sont Jean de Vienne, qui
publie, en 14*6, une précieuse édition de Virgile,
m-fol.; le Hollandais Peter de Harlem, qui s'associe
d'abord avec Hermann Liechtenstein : un prêtre
vicentin appelé Zuan Lunardo Longo (Piovan de
Sancto Paulo de Vicenza); Stephan Koblinger de
Vienne ; Gérard de Flandre ?
Ce célèbre typogr. ambulant serait venu s'établUr
en 1476, si l'on en croit il Federici {Memorie Tre-
vigiane, p. 56), corroboré par M. Van der Meerscb,
et l'on ne connaîtrait de lui qu'une seule publica-
tion , les Commentarii Omniboni Leoniceni in Ci-
ceronis oratnrem^ in-fol., que Panzer et Amati
donnent à liéonard de Bâle, et que Federici au
contraire dit être exécuté avec les caractères de
Gérard de Lysa : Adhuc sub judice lis est.
N'oublions ims de mentionner l'imnrimerie con-
ventuelle des Praires S, Zanoti de Plactntia, qui
1339
VICEPREVANUM. — VICTRIACUM PALAT.
1340
date également des premières années de rimprime-
rie k Vicence, c'ett-à-dire de 1<I75«
Pour la suite des imprimeurs, voyei Panser, V,
49â, et pour les meilleures sources à consulter pour
llii&t. typogr. de la Tille, Toy. : G. Th. Faccioli
{Catal, (tei litri slamp, in Victnia e iuo ierriU
nel tec. XV)\ Pagllarino, Croniehe ai Vicenza ; Jac
Morelli, Indice; Frédéric^ Memorie Trtviçiane,
Amati, etc.
ViCEPRKVANUM, VlCOSOPRANUM, ViCO SOffa-
no, Vespran, bourg du canton des Gri-
sons, de la ligue Caddée (Suisse).
Falkenstein (p. 275), d*après Fauteur anon. de
VHistoire de la typogr, en Suisse^ dit que Fimpri-
merie exista dans ce bourg des Grisons; mais il
n'indiaue pas Fépoque et il ne cite pas de titre à
J*appui de i'assertion.
VicHiuM, voy. AoUiK Caudjs.
VicuNUM [T. p.], dans la Mœsie, auj. No-
va Berda (î), en Servie, ou, suiv. qq.
géogr., FHsHna, ville forte de Ruumé-
iie.
VJCINONIA FL., WiSNONA [Aîmon.], WlSONE,
IFrédég.], Vigelania, la Vilaine, fl. de
France.
VicoiRiA, ViQUERu, voy. Iria.
ViCOJUUUM, voy. iËRIA.
VicopLENo VILLA, Viplaix, commune près
d'Huriel (Allier).
ViCTORU, voy. SUISSATIUM.
Victoria, oOixTwpfa [Pi.], dans la Bretagne
Barbare, au piea des monts Grampians,
auj. Kinross, dans le Perlhshire (Ecos-
se).
Victoria, Victoriaci'm, abb, de Vieri/ig,
en Carinthie.
Victoriacum, voy. Victriacum.
ViCTORIjE PoRTUS, PoRTUS ViGTORLfi Jl'LIO-
BRiGENsiuM [PI.], ville des Cantabres,
dans la Tarracon., auj. San(on«a, San-
tona, dans les Asturies.
VicTORis (S.) prope Massiliam Monast.,
Abbaye de S,- Victor de l'ordre de S.-
Benoît, à Marseille, fondée en 413.
Celte abliaye possédait une bibliothèque et des
archives de la plus haute importance, dont une
partie fut détruite à la Révolution, et ce qui en fut
con^rvé est auj. déposé à la préfecture des Bouches-
du Rhône; une intéressante monographie a été con-
sacrée à cette bibiioth. par M. J.-A.-B. Mordreuil
(MarseiUe, 185a, in-12, de &» pp., tiré h 60 ex.).
VicTORis (S.), pî'ope Moguntiam, Cœnobium,
Vabb. de St 'Victor 'lez- May ence (Cister-
ciens).
Après 1525, Fimprimerie subit une réforme im-
portante h Francfort: l*archcTé<iue-électeur, s'étant
rallié radicalement à la cause papale, pioscrivitavec
sévérité toute publication entachée d'hénsic. Les
moines de S. Victor étaient ardemment déroués au
Sainl-Siégc; vers 15ftO, ils organisèrent une imprime-
rie particulière et appelèrent pour la diriger un bon
typographe de Mayence, nommé François Behem
(peut-être Beham 7] . Cest en 1541 que nous trou-
Tons la première trace de cet établlMement oodtco'
tuel : J, Amoldus BergeltanuM de Chaicogra-
pliiœ inventione poema encamiastieum. Mo^n-
tic, ad Divum Victorem, escudebat Fraociicns Be-
hem, M.D.XLI, in-a* de 12 Cf. Nous venons île voir
un bel eiempl. de ce livre rare chex Tross ; le Ifo-
nuel de M. Brunet ne cite que Texempl. R. Heber,
auquel manquait le dernier f., ce qui explique le
vil prix auquel il a été a4jugé.
En 1867, les cat. de M. Tross dtent deux toL
f n«* 00 et 1S8) sortis de ces presses claustrales, I la
date de 1548 ; en 1549, nous trouvons des Tohioes
exécutés à St -Victor, au cat. la Vallière, I, SU;
Rive, S<H); Delasize, 171, etc.
Victriacum, Victoriacum, Victorucv [Mono.
Mérov.], Victry-en-Parthois, Vtfry-te-
Brûlé, commune de Fr. (Marne); anc.
abb. de filles Bernardines ; c'était ao-
trefois une ville qui fut saccagée par
Thibault, comte de Champagne, en
1143, et brûlée par Charles-Qttint, en
1544.
Victriacum. Victoriacum, Vitry-aux-Logef,
bourg (le Fr. (Loiret), dans la forêt
d'Orléans, ce fut là que mourut Hen-
ry I", le 29 août 1060 [Quicherat].
Victriacum, Victoriacum- Francisci, Vitry-
le-François ou sur-Marne, ville deFr.
(Marne); fondée par François I*** pour
remplacer l'anc. Vitry , brûlé par
Charles-Quint, et recueillir ses habi-
tants dispersés.
Une macaronée parut sous ce nom de lieu, fvl-
demment supposé, en 1570 : Epistoiœ duœ etegan-
tiaximœ quarum prima fit Lampredi Crypti,
Odoardo Ebrulfo srripla de libella de consaibem-
dis rpislolis librifadentissimii Epistolizantissimigue
adoUicenlis, vigenti iion ampliut annos nati CUul-
du Cranei, lienedictini UaioreAani, seeunda e$t
Odoardi Ebrulfl eidem Cl. Craneo miua qua
mandat illi quod sunt aliqui qui dicunt, quod li-
bellas ejus de co»scr\bcndis EpistoUs, non valet
unnm cèpe, nisi ad tergendas vierdosas notes, —
Vitriacl, apud Ilubaldum Badidaldum ad insipne
Yrsorum, via Molossorum, 1576, in-8». Satire viru-
lente qui (lagellc rhoniiôic travail d'un jeune béné-
dictin de Marmoutiers, Claude de Craon, iotit.:
Libellus de conscribendis Epi^ttolix..,. etc.
Cest en 16A0 seulement que nous trouvons trace
d'un établissement typogr. sérieux à Vltry-le-Fran-
çois : Coutumes de Vitry-le-François, Vitry, IflW,
in-8o {Cat, de la Bibl. de la Cour de Cassation,
II, p. 211). — Commentaires ntr la coutume de
Vitry, par Charles de Salligny, Vitry, 16M, in-8»
(caL Leschassier, 1738, n** 1405, cat. Bounret, n*
1090).
A la fin du xviie siècle, les imprimeurs Q. et F.
Seneu7.e, de la famille des typogr. de Chiloos-sar-
Marne, qui ont trois siècles d'existence et d'exerdce
dans cette ville, fondent un établissement à Vitry;
nous citfroDS : Discours prononcé au bailliage et
siège présidial de Vitry -le- François, le 12 janvier
1693, par ât. Marchant, avocat au Parlement. M-
try, (>. et F. Seneuzc, 1613 (1695), in-4o de 50 pp.
Les arrêts du conseil de 1704 et de 1739 concè-
dent à la ville de Vitry le privilège de conserver une
imprimerie.
Victriacum Palat. [Aimon.], Victoriacum
(Greg. Tur.], Vitry, sur la Scarpe,
Dourjx de Fr. (Pas-de-Calais). Voy. Ma-
billori, pour les autres résidences roya-
les de ce nom.
4341
VICTUM VliG. — VIDUCASSES.
i342
VlCTUM VliÇ, VOy. ViGLEBANUM.
Vicus, Vie, ville de Fr. (Mearthe), sur la
Seiîle. V , '
Qaude Félix, imprimeur Juré de Péfêqae de
Mets, fuyant répidëmie qui défolait cette grande
ville, vient établir ft Vie, vers lOSft, une succursale
à son établ. typogr. de Mets ; il v imprime x Le*
Actes de S. Uvier^ par Alphonse de RambertfiUerB,
A Vie, ie24, in-8« (voy. Cat, de l' histoire de France
à la Btbl. imp,, t. VI II, p. 585); et deux ans après t
Bolland Marion^ chirurgien, le Cadet d'Apollon,
né, nowry et élevé sur les remparts de lafamevse
citadelle de Mett, pendant la contagion de Cannée
1025. Imprimé à Vie, par Claude Félix, imprimeur
iuré de Monseigneur FEvesque, 1620, in-12 de 170
pp. (le titre in extenso est porté au Manueii.
Claude Félix réimprime encore dans FinterTalle
de son séjour à Vie, c'est-à-dire de 1024 fc 1018,
l'une des éditions Tabarincsques : Farces, plaisan-
teries de Tabarin, A Vie, cbex Claude Félix, petit
in-8<*, s. d. {Recherches de Leber, p. 54). M. Leber
indique cette pièce sous un titre inacceptable; il a
sans doute recueilli ce Utre dans, un cat. inexact, et
n'a point vu la pièce.
Vicus AD Cerem^ Vic-enrCarladez ou YiC"
suV'Cére, pet. ville d'Auvergne (Cantal)^
anc. capit. du comté de Garladez.
Vicus ifÎQUENSis, voy. ^€)qua.
Le premier imprimeur de Fico Bquense, dont
nous n'avons point donné le nom, s'appelait Gioaeppe
Caccbi.
VicL's ÀLETi, QuiC'CrAleih, Gmch-Aleth,
voy. ÀLETUII.
VicLs ÀMBRosu, Ambresbury, bourg d'An-
gleterre [Graësse].
Vicus Aquarius [LA.], station des Vaccaiy
dans la Tarracon.^auj. Carve^'o/es^ suiv.
Ukert, ou Villa de Fera, d'après Men-
telle.
Vicus Aquensis, ou AcQUENSis, voy. Aqujs
BiGERRONUM.
Vicus Ausonensis, voy. Ausa.
Vicus Bigorrensis, Vic-en^Bigorre, bourg
de Fr. (Hautes -Pyrénées); anc. rési-
dence des comtes de Bigorre.
Vicus BRAJi:, Vibrais, commune du Maine
(Sartbe); anc. titre de marquisat.
Vicus Cuminarius [1. A.], dans le pays dos
Carpetani (Esp. Tarracon.), auj. Santa
Cruz de la Zarza, bourg du roy. de To-
lède.
Vicus Fidentiacus, voy. Fidentiacum.
Vicus Helen^e, voy. Lentium.
Vicus Irle, Vic. Irius, voy. Iria.
Vicus Julu s, voy. Juuus Vicus.
Vicus Lucaniacus, S. Chartier, commune
du Berri (Indre).
Vicus Luisius, voy. Fanum S. Joannis Lut-
sii.
DICTIONIf. nE OÊOOR.
Vicus BIatrini |T. P.]^ en Étrurie, aug.
Ytco^ Vico-Pisano, bourg de Toscane
(délég. dePise).
Vicus MoNASTERn^ VtnumsHer, VinumUer,
bourg de Fr. (Ome)^ anc. prieuré de
filles Bénédictines.
Vicus Nanensis^ Vinanies, commune de
Fr. (Seine-etrMarne).
Vicus Novus [1. A., T. PJ, ad Novas [Oeog.
Rav.]^ station de l'Umbrie^ auj. ôitena»
N&vay au S. de la Farfa.
Vicus PoRTus, Wicus QuENTovicus, Vic,
à l'emboucb. de la Cambre, petit port
du Pas-de-Calais.
Vicus S. Jacobi, Borgo son Giacomo (?).
Nous ne possédons aucun renseignement sur rim-
primerie qui exista dans ce bourg au xv* siècle ; on
connaît (Bain, I, no 1570) t Ltonardus Aretinus.
IHalogus demoritus ad Gateolum amicum diatogo
parvorum morattum ArisloteUê ad Budctnium
amicum suum reepondens* A la fin x Impressun
anno ii.cccc.LXXXXVii, in vico Sancti Jacobi ad in-
tersignium Ursl propre Sanctom Maturinum, in-^.
Vicus Serninus [1. A.], dans la Gaule Ci-
salpine, auj. Vigano, dans le Modé-
nat.
Vicus Spacorum [1. A.], station des Vaccaî,
dans la Tarracon., auj. VigOy petite
ville et port d'Espagne (Galice).
Vicus Varianus [I. 'A.], dans la Gaule Ci-
salpine, aig. S, Pietroin Voile, bourg
de la Vénétie, sur le Tartaro.
Vicus ViRGiNis [T. P.], dans la Ligurie,
auj. Legine, bourg près de Savona.
ViDELiAcus, voy. Vezeliacum.
ViDENA» Weida, bourg du Palatinat.
ViDRiAcuM, Viry-au-Mont ou Viry-Nou-
reuil, commune de Picardie (Aisne). —
Viryy commune près de Saint-Claude
(Jura).
ViDUBLus FL., la Vidourk, riv. du Langue-
doc, qui se perd dans Tétang de Tnau.
ViDRus FL., OuiSpcç [Pt.l, dans la Germa-
nie, le Vecht, bras du Rhin, qui afflue
au Zuiderzée.
ViDUA FL., Ooi^cû* [Pt.], fl. d'Irlande, le
Culmore, ou, suiv. Camden, le Crodagh.
ViDUBio [T. P.], station du pays des iOdui,
dans la Gaule Lyonnaise I, que Ton
croit être auj. Nuits, voy. Nucium.
ViDUCASSES [PI.], Oùt^ouxaamct [Ptol.], Bi-
^&uxx9tct, peuple de la Gaule Lyon. II,
occupait partie des dcp. du Calvados et
de VOme ; on retrouve ce nom dans le
vocable Vieux (Viducassis, ViDEoCiE,
Veogje), qui passait pour être leur capi-
43
1343
VIDULA FL. — VIGORNIA.
i3U
tale^ et n'est plus aoj. qu'un village du
Calvados (voy. D'AnviUe).
ViDULA FL., la Vesle, affl. de TAisnc ; passe
à Fismes (ad Fines).
ViDULucuM, Vélyy village et anc. châtel-
lenie du bailliage de Soissons (Aisne).
ViENNA [Caes., Mêla, Tac., PL, Auson.],
aiuva fStr.J, oùuvwi [D. Cass.], oùr^wa
[Ptol.], MeTROPOLIS ClVlT. ViENNENSIUM
. (VlBNINSIUM, mSS.), ViENNA ClVITATl, ViEN
ÎMonn. Mérov.], ville des Ailobroges,
dans la Gaule Transalpine, dep. capit.
de la Viennaise première, auj. Vimne,
sur le Rhône, ville de FYance (Isère);
concile célèbre en ISH ; ne fut réunie
à la France qu'en 1448.
IVente ans seulement après sa réunimi à la mo-
Darckie, la ville de Vienne voyait un établissement
typographique important fonctionner dans ses murs.
LMntroducteur de rimprimerie dans ceue ville s'ap-
Klle Jehan Solidi ; il débute par la réimpression ou
re célèbre que nous avons décrit à nurt. Lvoif ,
comme la première production des presses de cette
ville : Spureiêtimi Sathanœ Uligacioniê ïlfernaliêqj
nequicie pocuratoris, CÔtra Qe\nui humanum
Coram dno noêtro Jhaulcrigto Açttaie Beata
virgtne maria eiu$ \\ maire pro nobiê advacata et
eùparente. lUber feliciciter inctpiL On lit au r* du
lAe f.: Vienne, per maçistrum Joiumlnem iotidi
iiuiusartiM impressorie exper^tum^ Anno incar-
nacioni* M.cccc.LXXVi^. In-ft* goth. de i<l ff. à 26
Hg. à la p. entière, sans ch., réel, ni sign. (Bibl. imp.
et Grenvilliana).
La même année, il exécute, à la requête de Tar-
chev. de Vienne, Guy de Posiaco ou de Poisat, les :
Statvta Provincialia Concilii FienneMis. Petit in-4*
de 56 fT., longuement et consciencieusement décrit
au Manuel (tom. V, 520).
Le second imprimeur de Vienne est le célèbre
Pierre Schenclc ; il parait venir de Lyon, ob on le
retrouve ét9bli en 1495, associé d'un libraire nommé
Dyaninntier.
11 n*a sans doute séjourné que peu d*années à
Vienne, et s'y est établi en Ibttl : ses productions
sont inCnimcut plus recherchées des amateurs que
celles de Jehan Solidi, et la raison en est bien sim-
ple, c*est quMl n*a imprimé qu'en français ; nous ne
décrirons pas les précieux volumes sortis de ses pres-
ses, mais nous indiquerons les principaux : L*Abuze
EN GOUBT (par le bon roi René d*AnJou); à la fin :
Gy finit ce présent Hure appelle labuse en court,
imprime à Vienne par IMerre Schenck, l'an mil
cccc.LXXxiiiJ, petit in-fol. goth. à 2 col. de S6 lig.,
avec fig. sur bois, et sign. a-diij.
Les Sept Pseaulmcs en françoys, s. d. 24 ff.
in-40 (Cat. Cigongne, no 708).
Cy commence le hystoire et pacience de G bise-
UDis, S. d. in-ao de 21 (T., fig. s. bois [fiianuel et
eau agongne, n" 1798).
Cy commence ung petit et utile tractie des eaue»
artiftcieles. Petit in-a*> de 51 11. non chiL, sign.
a-C {Manuel).
Ce fut k Vienne que fut imprimé, en 155S, ches
Baltasar AmoUet, et aux frais de l'auteur infortuné,
le célèbre traité de Michel Servet : Christianisvi
RE8TITLT10, in-S» de 754 pp. et 1 f. d'errata. Ce fut
à Vienne également, le 17 Juin de la même année,
que fut exécuté par la main du bourreau l'arrêt qui
condamnait ce livre au feu.
Quatre mois après, le 27 octobre, l'auteur subis-
sait le même sort à Genève.
Au XV lie siècle, nous signalerons à Vienne, un
bon imprinteur du nom de P. Poyet.
ViENNA, ViENNA AlSTRLK, VO}'. VlNDOBONA.
ViENNAvicus, ViENNAvico [Monu. MéroY*],
Vienne-en-Val y commune du Loiret
fFillon]. — Vierme-ie-Chàteau (Marne).
ViRNNENsis pRoviNCLi, la VieïmoUe on
Viennaise, prov. de la Gaule, au temps
des Romains, dont les cités princip.,
après la métropole, étaient Genève,
Grenoble, Orange, Avignon, Arles, Mar-
seille, etc.; la Viennoise avait fait partie
de la Province romaine.
ViERiuM, Vihiers, anc. pet. ville de l'Anjou,
avec titre de comté, auj. bourg du dép.
de Maine-et-Loire.
ViERRA FL., la Werra, riv. d'Allemagne,
se réunit à la Fulda, pour former le
Weser.
ViGENNA FL. [Grcg. Tur.], la Vienne, riv.
de Fr., affl. de la Loire.
ViGBNTIMILLU, VOy. AlBINIMIUM.
ViGERA FL., la Végre, afO. de la Sarthe. —
La Vègre, affl. de TEure.
ViGiLL£, Bisceglia, ville du Napolitain,
sur l'Adriatique (terra di Bari).
VlGLEBANUM. ViGEBANUM, VlCTUMVLB, Ftj^
vano, ville d'Italie, près du Tessm,
dans la prov. de Vercelli, chef-lieu de
district ; patrie de Fr. Sforce, dernier
duc de Milan.
L'imprimerie remonte dans cette petite ville aux
premières années du xviie siècle. Nous citerons :
Firmin Lopez de Mendiccoroz, Observacione» de la
vida del Condestablo Juan Fernandez de f^iaseo^
y cifra de sus dict amenés, Vigebani, in Ducato
Mediolanensi, 1625, in-ao.
A la date de 1678, nous trouvons (race d'une im-
primerie particulière : Fr, Juan Caramuete Lob-
Kowitz. Arquitectura civil recta y obliqua eonst'
derada y dibuxada en el temple de GfruaaUm.
Viglevani, in domo auctoris, 1678, 2 vol. in-folio
[Antonio I, p. 669].
Vignje [T. P.], dans le Latium,sur TAnio,
auj. le bourg à!Agosta,
Vigoknia, Wigornu, Vorcestru, en saxon
Wigreceaster, au xni« s. Wtreocsire,
WoTcester, ville d'Angleterre, chef-lieu
de comté (voy. Brangonia).
Complétons ici la note bibliographique que nous
avons consacrée à Worcester. Nous trouvons dans
Lowndes la description d'un précieux vdame, exé-
cuté au milieu du xvfc siècle sous la rubriqae : Wi-
GOBNIA.— Tlie Boke of the Common Prajer's and
administration of the Sa-cra-menies, md otker
Kytes and cérémonies of the Churche, after the
use of the Churche of Englande, Wigornic In offi-
cina Joanni Osweni cum privilegio ad imprimeo'
dum solum. A la fin : Imprinted the xxiiu dajr of
may anno xoxux, at Worcestre, by lohn Oiwen.
Ce John Oswen était imprimeur d'Ipswich (voy.
GlPPESVici'M); il s'établit de 1548 à 1555 k NVorcfS-
ter, et y exécuta un grand nombre d'ouvrages,
presque tous religieux, dont Ames et Herbert ^lU,
1459) nous ont donné les titres; le premier est un
Nouveau Testament en anglais, A la date de 1548,
et le dernier en 1555, est intit. ; Statutes 1 Edw.
VI, A la On : At Worcestre, f*rinter appoincted
1345
VIHELINUM. — VILLA FRANCA.
i346
by the Kifmeê Maiestie^ for the Prineipalitiê of
Wales and Marches of the same, Anna Domtni
M.D.U1I. Cvm prfuiUgio tolum* In-fol.
Un Tolume à la date de 1051 figure à la ive vente
R. Héber, sous le no 68 ; mais Lowndes le donne
comme imprimé à Londres.
ViHELiNUM, Neostadium, Ncustâdt , Nova-
mestu en illyrien ; ville d'Illyrie, chef-
lieu de cercle, dans le gouv. de Lai-
bach (Autriche).
ViLAGosvARiNUM. Vilàços Vdr, forteresse
de Hongrie, aans le comitat d'Arad.
Horinyi rif«in., ffungarorym I, 102) dit que ce
château était célèbre au XT* siècle, comme amt
serYi de lieu de détention à l'aïeul de Matbias Cor-
Tin, Micliael Sxilâffyi; il cite une Doctrine chré-
tienne en hongrois {A' keretxtyéni Tudomànynak
rOvid tummaja», Irta Beythe ittvàn, VUIkos-
Varini, mdlxxxii, avec une dédicace à Franc, fiat-
th>*anv le Jeune), comme souscrite A ce nom de Jieu,
mais Németh fait observer qn*en 1582 ce château
était tombé au pouvoir des Tores, dont il était de-
venu l*une des plus fortes places frontières, et il
croit ce livre exécuté à Német-UJvar ; cette date.de
1582 est celle de l'introduction de la typogr. dans
cette dernière ville (voy. Gissirga).
ViLCAssiNus PAGUs, le Vexifi, anc. prov.
française, voy. Yeuocasses.
ViLËRiuM, Weiler, commune de France
(Bas-Rhin).
ViucE, Villich, bourg de la Pru.sse Rhé-
nane.
VuxA Amcenitatis, Wunstorf, ville de Ha-
novre/avec un couvent de filles no-
bles [Graêsse].
Villa ardua, Villars-de-Lans, bourg de
Fr. (Isère).
Villa Ardua ex Montb, ViUars-Eymcnt,
commune du dép. de Tlsère (Oisans).
ViuA Ardua retro Montem, Villard-Rey-
mond, près de la précédente (Isère).
Villa Braxiua, Villa Brajima, bourg de la
Vieille-Castille (Espagne).
Signalé par Mendez comme ayant possédé une im-
primerie ; Antonio (1, 50S) nous donne en effet :
De Firi et fœminœ comparanda fcKundUate trac-
tatio. Villaebraximae apud Frandscum Femandes de
Corduba, 1620, in-i|o. Ce sujet scabreux est traité
par un médecin nommé Gabriel Alonso, attaché an
comte de Benevento, J. Alf. Pimentel.
Villa Britannorum, Villa Bretenoro (ix«
s.), Bretenoux, commune de Fr. (Lot).
Villa Cereris, Viulcers, Vuisseurs, Wm-
sous, commune de Fr. (Seine-et-Oise),
d'après Quicherat.
Villa Dei, Villedieu, bourg de Norman-
die (Manche). = La Villedieu d'Aunay,
commune de Poitou (Vienne).
Villa Dolucensis finscr.], station du pays
des Morini, dans la Gaule Belgique^
auj. Halighen, près de j Boulogne (Pas-
de-Calais).
Vn.LA Episcopi, VArbresle, bourg du Lyon-
nais, sur la Tardine, dont un déborde-
ment le détruisit en partie, en septem-
bre 1715 (Rhône).
Villa Faustini [I. A.l, ville des Iceni,
dans la Britannia Romana, auj. Ed-
mundsbury, dans le comté de Suffolk,
suiv. Camden (voy. Burgus Su Eduitn-
ni), ou FasUm, suiv. Reichard.
Villa Franca.
Ce nom de FUie-Franehe a été si souvent em-
ployé par les ftiiseurs de pamphlets, satires et dia-
tribes. Jaloux de dissimuler la provenance de ces
produits inavouables, qu'il devient asaea difficile de
déterminer avec certitude le lieu d'impression des
innombrables volumes souscrits I ce nom.
Villa Franca, Villefiranche, sur la Saône,
ville de Fr. (Rhône); anc. capit. du
Beaujolais, fondée au commencement
du xu* siècle, par Humbert IV, sire de
Beaujeu.
Le premier livre imprimé dans cette ville, nous
écrit H. de la Roche-Ia-Garelle, est celui-ci : BUat
de ceux qui ont été avpetet à la charge d*E$ehe-
vins de la ville de Villefranche^ capitale du Beau-
jolais, depuis près de trots cents ans. A Ville-
franche, chea Antoine Baudrand, imprimeur du
Roy et de la ville, m.dclxix, in>4o.
A la même date, nous trouvons dans le P. Leiong
(S74SO) : Projet de l'histoire du Pays de Beayjo-
lots, par Pierre Louvet, docteur en médecine et
historiographe. Villefiranche , l(t09, A. fieaudran,
in-ft».
On voit queTorthographe du noat de Timprimeur
varie; à partir de 1671, nous trouvons flréquem-
ment Fillefranehe apparaître sur les livres consa-
crés à l*histoire du Beaujolais.
I/imprimerie est supprimée dans cette ville par
Carrét du conseil du SI mars 1730; elle ne reparaît
qu*à la révolution.
Villa Franca, Villa-Francorde-Panades ,
ville d'Espanie, chef-liéu de district
dans la Catalogne, avec de nombreux
établissements religieux.
Comprise par Mendes dans la liste des ■ Ciudadei
y Lugares que han tenido imprenta •, mais nous
n'avons pas su trouver dans les cat. espagnols de
titres I apporter k l'appui de cette assertion.
ViLLAFRANCA CONFLUENTIUM, VUleffOmhe,
anc. ville forte du Roussillon ; on Tap-
!)elle aussi Villefranche - de - Confiant
Pyrénées-Orient.); elle fut fondée en
1092 par Guil. Raymond, comte de Cer-
dagne; ce n'est plus auj. qu'un village.
ViLLAFRANCA IN PAtiO LaURIACENSI, VUlC'-
franche de Lauragais, ville de Fr., sur
la Garonne (Haute-Garonne).
Villa Franca in pago Rutenensi, Ville-
franche de Rouergue, sur l'Aveyron, ville
de Fr. (Aveyron); anc. cap. de la Basse'
Marche.
Nous ne savons rien de rhistoire typogr. de
cette ville dans laquelle l'imprimerie doit remonter
au xviie siècle ; les arrêts du conseil de 170U et de
1739 lui concèdent le droit de conserver un établis-
sement typographique. Ce n'est qu*A partir de
i347
MLLA GERLAa. — VILLA URBAiNA.
i348
17.^5 que nous pourrions citer des titres de Mmà
certainement ^xécatés à ViUefrinche de Rouergoe,
par an typorr. du nom de VédcDlié ; Il vaut mieux
nous abstenir. ' '
Villa Gerlâci^ Qerstdùrf, Qersdorf, com-
muDe de la Basse Alsace (Bas-Rhin).
Villa Gracia^ Villagcurda, monastère de
Jésuites dans le Guipuscoa.
cité par Mendez dans sa liste des « iMçareê que
tian tenido imprenta •; nous donnerons t OpUMcuta
arœca ad utum ieminarii ViUa-GareieHMit. Typis
Seminarii, 1701, {n-12. Yoid A ce propos an passaae
de Diderot : «I^ France («>n 1708) instruisit le minis*
t^ espagnol que les PP. Jésuites avaient A ViHa-
Sircla une imprimerie conduite par le P. Idiaques,
où sortait une multitude d*ouvrages pr^udidablts
I la tranquillité du gouTemement français. On ar-
rêta plusieurs libraires de Rayonne; ils parlèrent I
la Bastille où ils furent enfermés, et la cour d'Es-
pagne supprima l'imprimerie sans Ikire d'éclat. •
Villa Gualteriana, Walterschvoylg bourg
de Suisse [Graêsse].
Villa Helenjs, Toy. Lentium.
Villa Hermanni^ HermannUadt, voy. Cm-
MIUM.
Villa JudjEa, Villa Jud^orum, YUUjmf,
bourg de Fr. (Seine); on trouve S. Ju-
UTtm, Villa, au moyen âge ViU^uy;
au xvi« siècle. Ville Jtusve; sainte Julite
est la patronne du lieu.
Villa Maorin [Monn. Mérov.], Mamey,
commune de Fr. |Meurthe] , suiv.
Longpcrier; mais plutôt VUlemorin ou
Villemorien, d'après Quicherat.
ViLIJl MaD ALLIA, MaGDAUA, MaDALLIAGUM.
la Madeleine, la Magdeleine; un grand
nombre de communes portent ce nom
en France.
Villa Marii^ voy. Bovill*.
Villa Mauhi, Villemaur, commune de
Champagne (Aube).
Villa Medicorum, Medeby, ville de Suède
[Gracsse] .
Villa Mûri, Villemur, pet. ville de Gas-
cogne (Haute-Garonne).
Villa Nova, Villeneuve; un nombre infini
de localités portent ce nom; et il
n'existe pas de vocable se rencontrant
plus fréquemment dans les diplômes et
cartulaires.
Villa Nova ad Oltem, Villeneuve d'Agen,
Villeneuve-sur 'Lot, ville de Fr. (Lot-et-
Garonne); anc. bourg du nom de QayaCy
détruit et reconstruit au xiii« siècle.
Villa Nova Genestarum, Villeneuve-les-
Genêts y commune de Fr. (Yonne).
Villa Nova Guiardi, Villeneuve-la-Guyard,
bourg de Fr. (Yonne).
Villa Nova Infantum, Villa Nueva de loi
Infantes, ville d'Espagne, chef-lieu de
district, dans la Manche, près de Ciu-
dad-Real.
Comprise par Mendes dans la liste des villes espa-
Knoles qui ont possédé l'imprimerie : Antonio nous
donne en effet x Barthoiomeo Ximenez PaUm,
d'Atme(da^ Deelaraeton magistral de varioiepigrO'
mas de MaretoL YillmoTK Infonium, 103S, in^«.
Villa Nova juxta Andujar, Villa Nueva,
λrè8 d'Andujar, ville de la prov. de
aen (Andalousie); voy. iLLrnntcis.
C'était une maison de campagne, peut-être une
maison conventuelle, sise aux environs d'Andujar;
elle n'en pas comprise par Meodei dans sa liste des
villes d'Espagne qui ont possédé rimprimerie ; ce-
Îendant Antonio (Biti, Nova, h 027) dit que D.
uan de Acufia del Adarve, prieur de Villanueva,
publia en 1037 : Discursos de las efIgUs y verda»
deros retratos non manufaetos del Santo Rastro
y cuerpo de /. C. Nveetro Setlor desde el jfHm'
elpto del mundo Domi suc apud Villamoovam
Ipse typis committi fedt anno 1037. In-folio.
Villa Nova Juxta AvBNioimf^ Villenewoe-
lez-Avianony ville de Fr., sur la rive
droite du Rhône (Gard).
Villa Nova Montis Leonis, localité qui
nous est inconnue; peut-être Vwa
Nueva, netit port d'Espagne, dans le
district de Tarragona (Cataluna).
M. Brunet cite : index UlnH vitœ (Barth. Ricdi)*
eut titulus est lesus Nazarenus... per lo. de Lo-
gulbba accommodât us, Villanova Montis L«onis,
1730, in-fto.
Villa Nova Régis juxta Senonas [Stabil.
. Phil. Aug. a. i209), Villeneuve-le-Rm,
Villeneuve -sur-Yonne, ville de Fr., sur
l'Yonne (Yonne); fondée au xii* siècle
par Louis-le-Jeune.
L'imprimerie fut Introduite dans cette ville lia
suite de la révolution : Discours de Bonaparte tmr
le maintien de la religion catholique, VilleneuTe-
sur- Yonne, an IX, in-8o.
Villa Noxia , Ville- Nou, Ville Nauxe ,
bourg de Champagne (Aube).
Villa Peditonis, Villepinte, bourg de Fr.
(Aude).
Villa Pirosa, Villa Pirorum. Villepreux,
commune de Fr. (Seine-ei-Oise).
Villa Urbana, Villeurbanne, bourg de Fr.,
qui a longtemps fait partie du Dau-
phinc, et est auj. réuni à l'agglomé-
ration lyonnaise (Rhône).
Nous ne pensons pas que rimprimerie ait e&isic
dans cette iocaiilé, et nous devons cependant citer
un livre souscrit k ce nom (P. Leloiig, I, 488); une
de» Satires de François Hotman, alors professeur de
droit à l'uni versiii' de Valence, est publiée sous ce
nom de lieu éviiiemment sup|>osé : Antichoppinus,
imd potius epistola congratiitatoria Mag, Mcod,
Turlupini,.. cui accedit Epist. Bened. Pasxavantti»
Villierbani, 1593, in-8o (voy. Iliiillet, VU, 280).
L'anm^ suiv<<nti' : Lcctura super Cnnone de aqua
Benedicta. Viliorbani, 15M, in-8*. Cette dIsserUtion
est du même François llotmaii.
1349
VILLA VIRIDIS. — VILNA.
1350
Villa Viridis, Villa Verde, paroisse du
diocèse de Lisbonne, en Portugal, anc.
prieuré.
Cette place ne figure pas dans la liste donnée par
Mendes des ■ Ciudades y Lagares aue han U:nIdo
imprenta •,et nous trouvons cepenoant dans Anto-
nio (II, 162) : Paulo Palada» de SaUuar, In Ee-
clesioâttctim Commentaria. In PortugaUia apad
ViUam-Viridem édita, 1581, in-fol., et du inéme au-
teur : In XII Propheiat minorée Comment, Apud
eamdera Villam-Viridem typis Antonii Rlberil, 1581,
in-fol. Un peu après, Antonio noua donne la iitoa-
tion géographique de VUla-Verde.
Villa Vitiosa, YiUamciosa, ViUa Viçcza^
ville de Portugal, chef-lieu de district
(Alem-Teio), avec un château royal,
anc. résidence des ducs de Bragance.
Imprimerie en 1655 : Diogo Ferreira de Figuet'
roa (né à Arruda, mort en 167b). DtMmavoê de
Mayo nos sombras do Mondego, Villa Viçoia, Bm-
manoel GarvaUio, 1635 ; in-S» ; réimprimé au même
lieu en 16S0. Antonio (I, 285) ne cite que cette
réimpression ; la RiM. Lutitana {l, 840) donne la
première.
En 1636, les deux autorités citent un livre du
médecin du duc de Bragance, André Antonio de
Castro : De Pebrium curatUme, lÀb, III; de tim-
plidum medicamentorum faeuUate, lit, tt ; de
qualitatibus alimentorum. Tract, X, Villa vitiosB,
1636, in-foL
ViLLAcuM, Villachy ville d'Illyrie, chef-
lieu du cercle de même nom, sur la
Drave.
ViLLARE Cauda Resti, Villare juorto colhtm
Resli, in pago Vadensi, Villare Col-de-
Rest [Charta Phil. Aug. a. H96], Vil-
LEBS Coste-Rez [Ch. Phil. VI, a. 1328],
Villes -CoDSTEREST, Viluers-Costeraiz,
VHÎers-Cotterets, ville de Fr. (Aisne);
anc. château des Valois^ construit sous
François 1«% auj. dépôt de mendicité;
sic transit.,,
Villare in Pago Caltino, Moustier-VUliers,
Montivilliers en Caux, ville de France
(Seine-Inférieure); anc. abb. de Béné-
dictins fondée en 682, réformée en
1030.
Villare; un très-grand nombre de locali-
tés en France portent encore le nom
de Villers,
Villariacum, Veriaco Villa [Frédég.], Vi-
rey (Y); plusieurs communes de Fraince
portent ce nom, entre autres un bourg
du dép. de la Manche, mais la dénomi-
nation de Frédégaire doit s'appliquer
à Virey-sous-Bar, village du dép. de
l'Aube.
ViLLARiuM, Velaine, bourg de Belgique. —
Villeret, commune de Fr. (Aisne).
Ville- sur-Illon, commune de Fr. (Vos-
ges), près de Mirecourt.
Lieu d*impression que M. Beaupré signale, nab
quMI considère comme supposé {Fr, Guinet), FAC-
TUM. Propositions iueeiiteiement recuetWa^ dtê
questions qui se forment aviounCIwi sur la mû"
titre de l'usure.,. Imprimé à Ville^or-Illon, s. d.,
in-4*. Franc Guinet était professeur de droit 'A
Tunivcrsité de Honl-k-Mousson, U mourut en 1681.
11 n*est pas impossible qu*il eût établi dans sa rési-
dence de Ville-sur-Illon une petite imprimerie por-
tative où il aurait exécuté lui-même ce Faclum àe
eiu d'importance, puisque la réimpression que dte
. Beaupré, qui porte : Jouxte ta copie imprimée
i\ Vitle-tur-lUon en 16S0, ne forme que 8 IT.
in-8o, dont le dernier blanc (BibUoth. publique de
Nancy).
ViLLEcuM, FiHek, ville de Hongrie [Graês-
se].
VlLLETUM, ViLLETA, ViLLULA. VUlette, lu
VUlette, plusieurs localités de ce nom
en France (Gaufridm de Villeta, Custos
Balliviœ Turonensis, xm^ s.). — Johan*
nés de Viliula^ Turonensis arte medicus,
Anglia Sacra, tom. 1, p. 560).
ViLUAcuM, Vesly, auj. Vailly, boui^ de
France (Aisne).
ViLNA, Wilna, VUna, anc. capit. du grand-
duché de Lithuanie, auj. chef-lieu du
gouvernement du même nom, dans la
Russie occidentale, siège de deux évé-
chés, l'un catholique, l'autre grec, et
d'un consistoire luthérien ; anc. uni-
versité fondée en 1570, supprimée de-
puis par le despotisme moscovite.
La nujorité des habitants du grand-duché de U-
thuanie ayant appartenu au xvie siècle au culte grec,
rimprimerie de Vilna a débuté par les lirres ruthé-
nieiis. Bachmeistercite un volume à la date de 1517,
AnocmOi/ib, Evangile de S, Lue, dont la biblio-
thèque patriarcale de Moscou possède uncxemplaite;
il est eiécuté en caractères cyrilliques.
Ilendersen {Siblical Reeearclus and Travels in
JlHJifat et le bibliogiaphe russe Sopikoff signalent
une éaition de 1525 (lu même volume, sortie des
Eresses de François Skoryna. Ce typograplie avait pu-
lié d*autres parties de la Bible \ Pranie, et c'est
sans doute de cette ville qu*il avait fait venir ses
caractères d'impression.
L'opinion du bibliographe polonais J.-D. ilolT-
mann, que la première Imprimerie de Wilna fut
fondée vers 1580 par Daniel Lancidus (de la ville de
Lenczyça!, sous le patronage du prince Radalwill,
tombe devant les résultats des recherches posté-
rieures, consignés par Bandtkie.
Nous connaissons, en effet, en dehors de Fouvrage
cité plus haut, un livre que M. Brunet porte I la
date (approximative) de 1570, mais qai doit être
S lus ancien : c'est un Nouveau Testament avec, les
*saumis de Davidt en dialtcte russe et eervlen,
à l'usage de l'église, à Wilna, chez François Sko-
ryna. In-8* de ftSO IT. chillk^s, avec fig. et ornements
aravés sur bois. Ce livre est décrit dans la dernière
édition du Manuel, d'après une communication de
M. de Brau, de Bruxelles.
En 157S, nous trouvons une pièce certainemaat
exécutée I IVilna x lUuttrium oHquot GermanO'
rum carminum liber,., una eum epicedOs et epita*
phiis quitusdam CasparisCollignii Comitis, Vilnae,
1573, in-fto de S9 pp. (vente Coste). Cest peut-être
le premier écrit latin imprimé dans cette ville. M. Bru-
net doute de rautheniicité du lieu de souscription t
pourquoi ce livre excellent pour de jeunes et géné-
reux esprits, puisqu'il s'élève contre le despotisme
de l'Egbse et prêche la haine de la tyrannie, n'au-
rait-il pas été exécuté I Wilna même, et livré aux
élèves trois ans après ta fondation de racadémie î
Ce H\re a pu, en effet, aorthr des presses de l'impri-
i35i
VILTONIA. — VLNCUM.
i352
roerte protMlaote, fondée rm 1570, par le prince
Kicoiai Radziwni te Noir,
Qnaiid rtiérltier de ce prince, Nicolaa-CbrUtophe
Radtiwill, dit rOrphelin.secouTertit au catholicisme.
Il mit son établissement typogr. à la disposition et
sons la direction des Jésuites ; C4'tte imprimerie eut
soccesaiTement pour administrateurs Jean SIeçki et
Daniel Lancicins (de Lenciyça). Ce dernier, établi
d^abord comme imprimeur à Pincxow (15<M>1578),
puis k Meswiea, Tint à Wllna en 15M ; Hoffinann
die comme le premier produit de ses presses à cette
date : ChrUtophori VaruevieH Paneg^rieus , ad
Sleplumum Begem, Wilnc, 1580, in^*. Son impri-
merie protestante fut pillée et détruite en 1581 par
les élèves du collège des Jésuites. Jean Chlebowicx,
cbâielain de Minsk, lui vint en aide, et lui fournit
les moyens de remonter un noorel établissement;
▼ers 1500 il se convertit au cathollcisnie, et devint
le directeur de imprimerie RadiiviUeniie et Je-
suitique, |usqu*en 1600.
En 1592, Jacaues Markovicz prend le titre d*im-
Erirotnr du pnnce Radxivill de Blene et de L)u«
ienka. Cet établissemeat est tout autre <|ue celui
des Jésuites. A la même époque, il y avait aussi les
typographies de Laurent Malachiowicz, de Chris»
tophe Wblbrainciyk, des frères Sulser, d'André
Wolan (en remplacement de Pimprimerie protestante
de Lancîcios, depuis 1502), et de Jean ICarcan ou
Karixan. successeur du précédent, mais qui impri-
mait d^ depuis 1580, et eut pour successeur Joseph
Kartsan.
Tous les cultes, tous les rita, se trou? ent à la fois
en exercice A Wilna ; tous A l'envi Pun de de Pau-
tre Tculent avoir leur imprimerie (voy. Lackmann,
Typogr, Ùnitaiiorum in PoUmia et ÏAthuania. —
Bandtkie, Histoire de$ imprimerfet en Potogne et
en Uthuanie^ etc.).
ViLTONiA, Wilton, ville et anc. évêché
d'Angleterre, àTO. de Salisbury (Wilt-
shire).
Près de là est la splciidide ri^id^ce des comtes
de t^mbroke, appelée Wilton House; la dixième
édition du Guide intit.: jEdes Pembrochianœ^ par
Mr. Richardson, fut donnée à Wilton, en 1784.
ViMANiA, voy. Vemania ; peut-être Wein-
garten, bourg et abb. de Souabe, près
de Ravensburg ; l'église de l'abbaye du
xj' siècle est conservée.
VlMARINUM, VlMARANUM, WlMARANA, Gut-
maraens, Guimaraès, ville de Portugal,
dont elle fut jadis la capit. (Minho).
ViMiNAciuM [l. A., I. Hier., Eutrop.], oii-
jiivaxiov [mol.], Biaivixiw [Proc.J, anc.
capitale romaine de la Mœsie Lnférieurej;
auj. Kostolatz, au confluent du Danube
et de la Mlava (Boulgarie).
ViMNAL's PAGUs, ViNEMAcus, le Vimcu, petit
pays situé sur les confins de la Picar-
die et de la Normandie, a formé de-
puis le duché d'Aumale, auj. partie de
la Seine-Inférieure et de la Somme.
VmuTiuM, Weymouthy ville et port d'An-
gleterre, à l'embouchure de la Wey
(Dorsetshire).
M. Cotton nous apprend qu*un imprimeur du
nom de John Love y était éUbU en 1790.
YiNARiA, Weimar, ville d'Allemagne, ca-
pit. du gr.-duché de Saxe-Weimar-Ei-
senach, sur Tllm; appdée Y Athènes
germanique, à cause des illustres écri-
vains (Gothe, Herder, Schiller, Wie-
iand), qui ont vécu sous la protection
éclairée des grands-ducs ; biblioth. iin*»
portante, musée^ etc.
Nous trouvons trace d'imprimerie dans cette ville
I la date de 1019, car nous ne pensons pas que la
JHtputatio buer M. Ptaeeium et V, StrigeUum
Vimariœ 1500 habita, imprimée sans n. de licy en
1568, in-fto, ait été exécutée A Weimar.
rvcotioXoyixàv Sacbum LATimMSEiaAincuM, doê
iit Lateinùeh vnna Teuttcheê Spruch-BnclL, naeh
aen Sontags Evangetien, Weimar, bey Johan
Hdschner, 1019, in-8^ (cat. des foires de Franc-
ford).
Citons encore : Alb. Grawert prœteetUfMs in
August, eonfeastonem, parte» octo, Vlnaric, 1683,
in-8* (cat. Elx. 1681).
Kie. ZapfU Catena aurea artieuL fidei in Genù-
tin. Vinari», 16U, in-S* (cat. de Tournes).
Falkenstein ne reporte Timprimerie en cette Tille
qn*à 1701.
Feueriin (I, p. 155) cite pourtant comme ayant
été imprimée A Weymar, en 1553, une tradncdon a^
lemande des Article» de Smalêaldtn, dont nous
n*av<ms pu nous procurer le titre.
ViNCENNA FL., VOy. ViNGENNA.
ViNCENNiE, voy. ViCENARUM NeMUS.
ViNCENTIA, voy. VlCESTIA.
ViNCENTH VnxA, S. VincetU, un grand nom-
bre de localités, en France, portent ce
nom.
C'est un lieu d'impression supposé. Nous troo-
vons aux cat. Le Tellicr, de Tournes, etc., dans
Frcytag, Bauer, etc.» décrils les volumes qui sui-
vent : CoiUruversiœ memorabilis inter Paulum V,
Pontificem Max.^ et y enclos de Excommunie,
contra eosdem Venetos, Romœ promulgata April.
1606, aeta et scripta varia... In Villa Sanviiiceniia-
na, apud Paull. Marcelium, suinptibus Caldorbmp
societatis, an. 1607, part. I, 242 pp.. part. 11. 276 pp.
in-80. I.a traduction fiaiiçaise de ces pièces porte
la même souMrription : Pièces du mémorable prth
ces esmcu l'an 1006, entre le pape Paul y et la
Seigneurie de yenise.,. L'inventaire des pièces
encloses au présent sac se voitl an f. suyuant. A
S. Vincent, par Paul Marceau, 1607, in-8* de 600 pp.
Ces deux volumes ont été imprimés à Venise
même, suit, toutes les probabilités.
ViNXESTiiiA, Gl'intonium, Gummicastrcm ,
Wincestre, Bicestre, Bicétre, bourç et
anc. château de l'Hc-de-France (Seine).
Le cliâieuu fut bâti au xiv*^ siècle par les Anglais;
il fut déuiuii sous Qiarles Vi par les Parisiens; il
appartenait alors à Jean, duc de Berri ; avec lui fut
détruite en grande partie Tadmirable bibliotta. do
prince, ainsi qu'une précieuse suite de portraits des
rois de France.
YiNaAcus, Vincey, commune de France
(Vosges), suiv. (}uicherat.
ViNaAcus LocLs in pago Camaracensi [Fré-
dég.j, Vinchy, sur l'Escaut, hameau
porté sur la carte de Cassini à 9 kil.
S. de Cambrai.
ViNciuM, voy. Vencium.
ViNcoNU, Vlntonia, voy. Venta.
Vdîcum [1. A.J, Bingen, voy. Bingium.
1353
VINDA FL. — VÎNDOBONA.
1354
ViNDA FL., ViNDO [Yen. Fortun.]^ Virde,
dans la Vindélicie, auj. la Wertach, en
Souabc.
ViNDAuuM [Liv.r, oùîv^dXov [Str.], station
de la (iaule Narbon., sur le Vindalicus
FL., la Nesque (affl. de la Sorgue), auj.
VedéneSy commune de France (Vau-
cluse); l'attribution de cette localité est
fortement discutée: un savant archéo-
logue, M. Th. Générât, voit dans cette
ville une forme nouvelle de Carpentras,
Carpentorâcte ; il a consacré à soutenir
cette hypothèse une intéressante bro-
chure, publiée chez Techener, i860^
in-i2.
ViNDANA PORTOS, OuîvJava XljlW [Ptol.l ,
port de TArmorique que la carte ae
Sprûner place au point exact qu'oc-
cupe auj. Camaret (Finistère).
ViNDANSIA, YiNDASCINUM (?), VeNASCA^ Vé-
nasques, bourg de France (Vaucluse).
— Venasca, bour^ d'Italie» dans la
prov. de Saluzzo (Piémont).
Liea d'impression timpoté: Lou Proucez de Car'
mentran^ eaméd. en lll acte» et en vert, Venai-
ques, Cratteux, s. d., iii-12 (& rAnenal).
ViNDASciNus CoioT., U Comtot Venaisgin,
voy. Venasonus CoM.
ViNDELiciA [S. Ruf., Inscr.], oùiv^iXxî*
[Ptol.], Biv^tXxia IPtol.], pays de la Ger-
manie, entre la Norique, la Gaule et la
Rhaetie, qui forma la Rhaetie seconde ;
ses habitants sont cités par Tacite,
Pline, Horace^ etc.; forme auj. la par-
tie S. du Wurtemberg, et 0. de la Ba-
viére.
ViNDEUS, voy. VlNDOJS.
VlNDELLOVlCUS, ViNDELLO Vc [MOUU. Mér.],
Vejideî, commune de Fr. (llle-et-Yi-
laine).
ViNDERis FL., Owiv^ipioç fPtol.], sur la côte
E. d'Irlande^ auj. Strançford-Bay.
ViNDEsoRjuM, Windsor, ville et célèbre
château royal sur la Tamise, à 23 milles
S.-O. de Londres (Berkshire).
The Windsor Guide, dit M. Gotton, fût Imprimé
à Wiodsor même en 178S (non cité par Lowndes),
et en 179S, The microeosm^ parat; celait une pa-
blicaiion périodique à l'uMge du célèbre ooUége
d*Eton.
En 1798, nous trouvons une imprimerie particn-
lièrc dirisée par un émigré français : Cours élémen-
taire d'Histoire ancienne^ à V usage de LL. A A. Jtlt.
Mesdames les Prineeeses d* Angleterre, par Ch, de
Guiffaraière, ministre de la chapelle française du
B:fy (lx>uis XVI li), préàendier de Salisbury, Im-
ririmé à Windsor, chex C Kni^ht, imprimeur et
ibraire, 1798, 2 vol. in-S». l/exemplaire de ces
rares volumes, conservé au Britisb muséum, con*
tient une carte de l'OrMs Petus de Strabon, desti-
née par S. A. I\. ia Princesse Sophie.
VuiDIU, voy. VlNDAU,
ViNDiLis Ins. [I. A.], île de la côte des Ve-
neti, en Armorique, sans doute Belle-
Jsle; voy. Colonesus.
ViNDiNUM, oiiv^ivov [Ptol.l, voy. Cemoma-
NUM.
ViNDOBONA [l. A., T. P.], Vendobona lAur.
Vict.l, Ouiv^66ouva, VlNDOMANA [Not.
Imp.j, ViNDOMiNA [Jorn.], Juliobona,
MooXidCova, Flaviana Castra [^En. Sylv.],
ViANA, YiENNA [Auu. ct Cart. German.j,
municipe romain, sur le Danube, sta-
tion militaire importante, dans la Pan-
nonie supérieure ; auj. Vienne, Wien,
ville de TEurope centrale, capitale de
l'Empire autrichien; arcbevècné; uni-
versité fondée en 1365.
La bibliothèque impériale de Vienne est trop con-
nue pour que nous en parlions; eUe tient avec
celle de Paris et la Vatfcane le premier rtng en
Europe; on sait qu*aux admirables débris de la col-
lection de Mathias Conrin, elle a Joint la bibliotb.
d'Ambros, celle de l'archiduc Frtncois-SIgismond,
les collections du Prince Eugène, liohendori, etc.
Nous avonk déjà mentionné à l'art. Roma cette
légende, qui reporte Pintroductlon de Tart typogra-
phique I Vienne I 1M2, aTec Ulrich Hahn dUngol-
stadt, comme premier imprimeur; nous ne revien-
drons pas sur ce conte qui ne mérite ni d*étre ap-
profondi, ni d'être discuté.
Si l'on acceptait comme authentique la souscription
d'un incunable, telle que nous allons la rapporter,
ce serait à 1472 qu'il faudrait faire remonter i'intro-
daction de la typographie dans cette illustre ville :
F. Mgidius Colvmna oeRonuL, ord, Bremit, S. Av'
gvstini, Brrores phUosophorum, A la fin : Bxpli-
dunt errores phiiosophorum aristotelis auerrays
(sic) Auieenne Algatelia, Atkindi RaH Moysi col-
lecte a fratre Bgidio ordMs sancti Ajugustini, —
Impressum tienne anno d. M.ccccLxzit, in-i»,
sans chifBres ni réel., mais avec signât, aux deux
premiers cahiers. Michel Denis reporte nalTcment
ce volume A l'année 1482, parce que l'exempl. qu'il
avait sous les yeux était reUé avec quatre traita
particuliers portant cette date ■ ut ovum ovo eon-
gruil ■; nous avons vu de ce rare volume un exem-
plaire, mais la souscription portait formellenient
« MccccuLXXii •; sans doute l'exempl. décrit par
Denis avait été vieilli par la suppression innocente
d'un X.
Quoi qu'il en soit, c'est bien certainement i l<k82
que l'on peut reporter le premier établissement ty-
pographique viennois; un ignore le nom du pre-
mier imprimeur, et l'on attribue l'exécuUon des
premiers livres à ces typographes ambulants qui
promenaient leur matériel de ville en ville, et sou-
vent de province en province, ainsi que nous l'a-
vons fait remarquer, et tout spécialement dans lea
contrées limitrophes, en Bohême et en Hongrie.
Deux ouvrages, portant la date certaine de 1482,
soot signalés par tous les bibliographes : TAictatui
DiSTiNcnoiiUM. A la fin : BxpUeit Manipulu» dii-
tinctionum Lectoris lohannis Mej/ger imprcMum
Wienne anno domini M.ccGaLXXxn, in-4o, en pe-
tits caract goth., de 11 IL à S8 et M lignes.
Le second : Doctrina egregii magistri Gertoni9
cancellarii paristeneia de Confessione et absolu»
tione. A la fin : Impressum Wienne anno domini
x.ccccLXXxit, in-4o de 11 ff. I 30 lig.
On voit que l'impression de pièces aussi peu im-
portantes pourrait fort bien être le fait d'imprimeun
ambulants, forcés de proportionner à leur matériel
les travaux dont ils entreprenaient la composition et
le tirage.
En 1492 seulement, on trouve un nom sérieux
d'imprimeur, Johann Winierburg; on lui doit, h
4355
VINDOCINUM. — VÎNOVIA.
1356
cette date, une précieuse édition des Satire$ de
Perse, in4*. Ce typogr. latinisait ainsi son nom t
Jo/iannes de Hiberna arce\ il dirigea son établis-
sement typogr. pendant près de Su ans.
Quel était-il ? oti aTait-il puisé les éléments de son
art 7 Ne serait-ce point I Vicence où nous trouvons
dès 1476 un Jean de Vienne? le fait n'a rien d*lmpro-
bable, si Ton veut bien se rappeler qu'au xve siècle,
• au temp« du grand roi de Hongrie, Mathias, du faible
empereur, Frédéric IV, les relations commerciales
et artistiques de l'Autriche et de la Hongrie avec
l'Italie, surtout avec l'Italie septentrionale, la Véné*
tle, étaient extrêmement fréquentes, et ce Jean de
Vienne aurait été envoyé en apprentissage à Venise
ou I Vicence, d'oti il serait retourné maître dans sa
Ctrie. D'un autre côté, nous avons un bibliographe
hémicn, M. Hanka, qui soutient gue ce Johann
Winteiburg n'est autre que l'imprimeur de Pas-
sau, Joliann Alacraw, lequel vient en IftM fonder un
établissement accidentel à Wlnterberg, en ik>héme ;
que de Ift il serait venu I Brunn, et enfin à Vienne
en 1492. Toute cette thèse peut être Ingénieuse,
mais elle est renveisée par ce seul fait, qu'en ItôS,
IftSO et enfin 1492, on connaît des livres imprimés
par lui et souscrits à Passau.
Panser et Maittaire donnent la liste des autres ty-
pographes de Vienne aux xv* et xvi« siècles; nous
ne répéterons pas cette liste.
Un grand nombre de livres hongrois, bohémiens,
illyricns, slaves, hébreux, sont imprimés à Vienne,
gui sur les premiers est appelée : ■ Bee-ben^ Beek'
éetit ou Btts-ben », et sur les livres polonais ou
Ulyriens est désignée sous le nom de ■ Bee-êu ou
Pee-^u •,
YiNDOciNUM, Vendocinum, Vinihkino, VlDO-
aNo [Monn. mérov.], Vendosme, Ven-
dôme, ville de Fr. (Loir-etCber)^ anc.
titre de duché-pairie ; abb. de S. Be-
noit, fondée en 1032; c'est la patrie de
Ronsard.
Une épidémie désolant la ville de Blols en 1629,
un imprimeur r?e cette ville se réfugia avec sa fa-
mille à Vendôme, et y installa son matériel typogra-
phique; le premier li\re (|ui sort des presses ven-
domoises est un livre de circonstance : Alexitere|
coNTREluk PESTEll/iré de» plus eéUbres\\méilecins,
taiH anciens grecs et^arabes^ que des modernes^ \\
par Florent de la CItassaingneîdocteur en méde-
cine de Montlpellier, résident a Vendosme» A Ven-
dosme, par Fr. de la Savgere, imprimeur, m.dc.xxix,
in-16 de vii-i84 iï. chif.
K'épid^>mie disparaît; mais la Saugère^ qui se
trouve bien à Vendôme, y reste. En 16S1, il imprime :
Curieuses singularités de la France, par du Fous-
r> au (voy. P. Leiong, II, p. 55; eut. la Vallièrc-
Nyon ; cat. Lebcr, no 5Ô0O, Manuel, ctc).
En 1657, nous trouvons un nouvel imprimeur du
nom de Sébastien llyp ; de la Saugère était retourné
à BJois, et avait cédé son établissement : Andreœ
Ixclercq Sylvarum libri II cum miscellaneorum
libre smgulari. Vindociui, Seb. Hyp. 1657, petit
in-8«.
Ce dernier typographe imprimait encore d Ven-
dôme en 1667 (cat. Daluze, no 7500 ; La Vall.-Nyon,
II, 6191).
L'imprimerie est supprimée dans cette ville par
Parrét du SI mars 1759; clic reparaît & la révolu-
tion.
ViNDOGLADIA [1. A.], BlNDOGLADIA [Anon.
Kav.]^ dans la Bretagne Romaine^ auj.
Peîittidge, au S.-O. de Salisbury; Cam-
den place cette station près de Win-
hume.
VlNDO-GR.^aUM, VOy. SLAVO-GHiEaUM.
ViNDOLANA [I. A.], ViNDOLANDA |A. RaV.],
garnison de la Cohors IV Gallorum;
auj. Littlechester, ou, suit. Camden,
0/5- Winchester (Angleterre) .
ViNDOMAGus, oùiv^ojAaYo; [Ptol.l, dans la
Gaule Narbon., le Vigan, vule de Fr.
(Gard); patrie du chev. d'Assas.
ViNDOMis [1. Ajy dans la Bretagne Ro-
maine; auj. Famhamj dans le comté de
Surrey.
YiNDOMORA [I. A.J, dans la Bretagne Ro-
maine; auj. Ebchester, bourg au N.-O.
de Durham, avec d'importantes mines
romaines.
ViNDONiA, voy. Venta Belgarum.
ViNDONissA, Vendonesse, Vindonisse [Moun.
Mérov.], Castruic Vindonissense , Cnr.
Vindonensa, Castr. Windootense, ville
considérable de la Gaule (Provincia
maxima Sequanorum), détruite par les
Allemands, vers 570, et sur l'emplace-
ment de laquelle s'élève auj. Windùeh,
sur l'Aar, village du canton d'Argovie ;
ce fut aussi 1 anc. résidence des évè-
ques de Constance.
ViNDONissA. Ce nom correspond encore
aux nombreux Vendenesse, Vandefiesêe
et Vendrease que l'on trouve en France.
M. Qulcherat fait remarquer une com-
mune du pays de Dombes, anc. appelée
Vendenesse, qui a pris le nom du pa-
tron de l'église, et s'appelle auj. S. Di-
dier de Formam.
Vinea, ViNEARi'M MoNAST., uu grand nom-
bre de monastères portaient ce nom ;
nous citerons Weingarten, abb. de Bé-
nédictins du dioc. de Constance, fondée
vers 1053 (Wurtemberg), voy. Vimania.
ViNE.€, Ylnle, les Vignes, |)lusieurs loca-
lités de ce nom sont citées par les dipl.
et cartul.
ViNEOL^, Vineiiil, bourg de Fr. (Loir-et-
Cher).
ViNGENXA FL., ViNZENNA, /(i Vingeanne, riv.
de France, afflue à la Saône, près de
Gray.
ViNioi^ [I. A.J, station de l'île de Sar-
daigne, auj. Viynale,
VlNISIMA, voy. WiNDESilEMIUM.
ViNociHERGA, ViJioxbergefî, bourg de Bel-
gique (Flandre Occident.).
ViNOGiLE , Vinzelles , commune de Fr.
(Saône-et-Loire).
VlNOVlA [1. A.], Oùivvocutov [Ptol.l, VlN'ONIA
[G. Rav.], dans la Bretagne Romaine,
auj. Binchester [Camden].
1357
VINTEMELIUM. — VIRODUNUM.
i358
ViNTEMUJUii, voy. Alriuii Intemelioii.
VlNTERBERGA, VlNTERPERGA, WiNDERPERGA,
Winterberçy pet. ville de Bohème (cer-
cle de Prachm).
JoiKinn Alacraw, imprimeur de Piwau, en Ba-
viùre, de iaS2 à lft02, va porter rimprimerie, en
liȏtt, dans la petite ville de Winierberg; le fait noua
semble assez peu explicable, et cet établisiement
ne dut éire que temporaire et en quelque aorte
arcidenteUcar, depuis cette année 148^, nous ne pen-
sons pas qu*il soit possible de retrouver un seul livre
souscrit à ce nom de lieu. Sans doute Alacraw fut
attiré par une communauté religieuse; nous oe
reviendrons p4is ici sur cette plaisante allégation
d'un bomme grave, M. Ilankaje bibliogr. bohémien,
qui veut que Joliann Alacraw, après Winterberg,
ait été imprimer à Brunn, en Moravie, ei de là I
Vienne, oti son nom de Alacraw serait devenu
Johann Winterburg, en passant par Winterberg.
Les deux livres imprimés par Jobann Alacraw
à Winterberg, sont : Albbiti Magni aumnui de
Sacrosancte Eucharistie tacramento, et: B.AUB.
AuousTiNi liber toliloqviorum. Du premier, nous
rapporterons la souscription imprimM au i^ du f.
108, col. 1 : Tractatuê Alberti magnilMuiniatime
Eucharistie cômildatorius obiectOnihus quibu$\\
dam s iotutionitfui eanan pro \\ cômunione pre-
fate eueharistielinsertii. Impreuui in lVinter\
perg per lohannem Alaeram\ Anno domimi MiUe-
simo qualdringentesimo oetiagesimo ifrlto, Salh
bato die Sancti GaUilConfeeMoriâ, Àmeii. Petit in-
fol. de 108 ir. à 2 col. de «7 lig.
1^ traité de S. Augustin susmeolionné n*eft
qu'une pièce in-ft* de 29 IL I S2 lignes.
ViNTiuM, V(iy. Vencium.
VioLVACA(Fto/i;ace7t8t5pagu5^Sid. ApoU.)^
VolviCy bourg de Fr. (Puy-de-Dôme).
ViPAcuM, WvppacK bourg d'Ulyrie, dans
le goav. de Laibach.
ViRDO FL., voy. VlNDA.
ViRDUNUM, voy. VlRODUNUM.
Vire A, Virevum, Vairon, bourg du Dau-
phiné, sur la Morge (Isère).
Vireium, Virxeay commune du dép. de
l'Isère, anc. comté.
ViRENA [Vitr.], Francolise, bourg dltalie
[Bisch. etMôller].
ViRGANTU, voy. Brigantia.
ViRGAo, voy. Urcao.
ViRGEiuM, Vergy, village et anc. château
près de Nuits (Côte-d'Or).
Virglnu Danica, voy. Mona.
Virgule, ViRG0i.iE [It. H.], sous Temp.
Byzantin *Apxa^i&OiroXic , voy. Berguljl.
Viria, Castrum ViRiENSE, VvREDOvico [Moun.
Mérov.] (?), Vire, ville de Normandie,
sur le pet. £1. du même nom; anc.
comté ; anc. capitale du Bocage (Cal-
vados).
L'imprimerie remonte dans la patrie d'Olivier
Basselin au milieu du xvii* siècle, avec un premier
typographe du nom de Jean de Geaoe; suiv. Al. Frè-
re, le bibliogr. normand. Jean le Houx» dit le Ro-
main, avocat, poète et peintre virois, ae fit l'éditeur
des noésies de son iHustre compatriote, Olivier
Basselin; il donna, on ne «it ob, la première édi-
tion de ces poésies, elle a complètement disparu;
on sait seulement qu'elle devait avoir été exécutée
avant 1010, date de la mort de son éditeur ; la se-
conde fut imprimée sans date, mais vers lOtfH^ par
Jean de Cesne, è Vire, elle est intitulée : Le livre
des Chants nouveaux de Vau-de-Vire, par ordre
aipkabétique, corrigé et augmenté oultre la pré»
cédente impresêlon. Vire, Jean de Cesne, impri-
meur-libraire, in>tO (voy. le Mamiet et le Bibliogr,
normand de M. Frère).
Un autre imprimeur du nom de de Cesne fut étabU
k Vire t JBaos Mabia. Règles et constitutions des
religieux hermites de la congrégation de i'hf rmi»
tage royal de N. D, des Anges, sous l'invocation
de S* Bomvald, scitve dans la forest de S. Sever,
diocèse de Coustancea. Vire, Sanson de Cesne, pel.
in-«».
Celte famille des de Cesne existe encore.
ViRiBALLUM PRoii.^ Ouipî^oXXov^ sur la côte
0. de la Corse^ aiJ^. Capo di Calvi, on,
d'après qq. bibliogr.. Capo TurgHo,
YiRmiAcuM, Verdey, hameau près de Sé-
zanne (Marne).
ViarouNUM, voy. YiHomiNUM.
ViRiDUNUM ad Dubim, Verdun-sur-le-
Doubs, commune de Bourgogne (Saône-
et-Loire).
ViRmuNUM ad Qarumnum , Verdun-sur-
Garonne^ bourg de Fr. (Tarn-et-Ga-
ronne).
VnuMUDUM^ Vermouth, bourg d'Angle-
terre.
VmisoNE vico, voy. Virsio.
VmmuM, oùïfîTiov fPtol.], Wrietzen, ville
de Prusse^ sur l'Oder (Mittelmark).
ViRiziAcuM, Vergy, Verzy, bourg de Cham-
pagne de Tarrond. de Reims (Marne).
ViRLAÏcuM, Villy, commune de Fr. (Cal-
vados); plusieurs villages portent ce
même nom.
VlRODUNUM [T. P.], ViftiouNUM [Pcrtzl,
Verodunum, Verdunensis Urbs [Gr. Tur.J ,
Yerdunum, ViRODVNO, VniDVNis, Vere-
DVNO, Verdono, Viridvno, VlRinVNlS Cl-
VETATE [Monn. Mérov.J, Verdun, ville
de Fr. (Meuse), anc. evèché, sufTr. de
Trêves; bibl. et musée ; trois abb. de
S.-Benoit, une d'Augustins, une de Pré-
monlré; cette ville, anc. capitale d un
comté particulier, fut cédée à la Fr.
par la paix de Munster.
Le p. Lelong cite à to date de IMO un livre sous-
crit au nom ne Verdun ; mais cette allégation est
contestée par Dom Calmet et par M. Beaupré : Ptmt'
à'iiousson décrit en vers par FaubreuiL Verdun,
1540, in-a*.
L'imprimeur lyonnais, Nicolas Bacquenois, qui
exerçait certainement & Lyon, en 1548 ilÀtre de
plusieurs pièces), 1549 et 1550, ob il imprimait spé-
cialement pour Thibauld Payan, transporte sou éui-
bli^aement à Rbeimi, «n 1591 (voy. Rbhoidm Cnr.).
4359
VIROMAGUS. — VISOLINUM.
1360
M. Beaupré, pour expliquer une irrégulArité de
M. Teistier, aviU d'abord cru que ce t}pograplie
a? ait pu fonder son établiasemfnt Tirdunoii de 1542
à 1548; il aurait été appelé dans celte ville par
l'évéque Mcoliis de Lorraine; il est revenu, dans ses
suppl. sur cette erreur. Bacqnenois n'est venu ins-
taller ses presses à Verdun qu'en 1500, sous i*épis-
copat de Nicolas Psaume.
Breviarium sec, vsom ituignU EecUtks Vtràv»
nensis. Au milieu du r* du 86* f. on lit s Virdwi
escudebat N, Baenetiuê reuerendi In Chriato Par
tri» Nieolai PsatmœU EpUeofii et comiti» VirdU'
nenti»^ Typoqraphui, Anno a mUo ChrittOy i5M,
2 Toi. in-8o, décrits avec soin par H. Ueaupré.
Nous ne pouvons suivre ce bibliofr.dans les longs
détails relatib à la typogr. virdttnoise que son cadre
lui permet de donner; nous citerons seulement, A la
date de 15(i5, un volume qui a édiappé à ses cons-
ciencieuses recherches : Joanntê Veteriê Àp*fUh-
gia contra Theodorum Btiam, Virduni, N. Bacne-
tius, 1505, in-8o.
Nous trouvons encore Bacquenois en 1508 : Le»
Acte» de ta eonfirenee tenue à Pari» et mat» de
Juillet et aou»t 1500. en la pri»enee et en Vhoetet
de Mon», le duc de Nyuernoi», Verdun, Nicolas
Bacquenois, 1508, in-ù». Ge livre, dont certains
exempt, sont souscrits au nom de Paris, est de CL
de Sainctes.
Voici la liste des imprimeurs verdunois d'après
M. Beaupré : François Angevin (1504), Martin Mar-
chant (1575.80), Maihurin Marchant (1588), Richard
Grégoire (1592), Jean Wapy (1502-1029), etc.
Verdun est désigné par les arrêa du conseil de
1704 et de 1739 comme pouvant conserver un office
typographique.
N*oublions pas de mentionner le Journal de Fer-
dUH (1097-1770), recueil littéraire et historique fort
estimé, qui fut imprimé dans cette ville; il portait
le titre de : La clef du eatrinet de» Prince» de l'Eu-
rope.
ViROHAGUs [T. P.]^ Bromagus [I. A.], sta-
tion des Helvetii, dans la Gaule Lyonn.,
au N.-O. du lac Léman^ aui. Froma-
$enSf sur la Broye^ suiv. Heichard.
ViROMANDiuM, voy. Vermandensis pagus.
ViROMANDUORUM AUG., VOy. QUINTINOPOUS.
ViROsiDUM, garnison de la Cofiors VI Ner-
viorum, dans la Bretagne Hom.^ placée
par Manncrt près de Preston, au S. de
Lancaster, par d'autres géogr. à Oîd-
Carlisle (Cumberland).
VlROVESCA [PL, I. A.], loùipcutojca [Pt.],
ville des Antrigones, dans l'Esp. Tar-
racon., auj. Briviesca, ville de Tinlend.
de Burgos^ dans la Vieille-Castille, sur
roja.
ViRoviAcuM [I. A.], VraoNiNUM ÎT. p.], dans
la Gaule Belgique, auj. Werwick, sur
la L^rs^ pet. ville de la Flandre Occid.
(Belgique).
ViRovicuM, Veroyicum, voy. Praesidium.
ViRRiAcovicus, ViRRiAco vico [Moun. Mér.],
Viry en Charolais , commune de Fr.
(Saône-et-Loire),anc. prieuré de Cluny.
VlRSlO, ViRSO, VlRlSONE YICUS, VlRlSOND-
vico [Monn. Mérov.J, Vierzon^ ville de
Fr. (Cherj; anc. abo. de Bénédictins de
la congr. de S. Maur.
ViRTUDUM, ViRTUsicuM Castr.» Verttu, TÎllC
de Fr. (Marne); anc. titre de comté-
pairie ; abb. de Bénédictins.
YiRUEDRUM PROM.y O0tpcus^po6(& [Ptol.1, daOS
la Bretagne Barbare ou Calédonie^
Dungstay-Uead , sur la côte N.-O.
d'Ecosse.
ViRUNi, Où(pouvoi [Ptol], fraction des Va-
rini^ cantonnée sur les bords de 1 Elbe.
ViRDNUM, Oùlpouvovy Waren, sur le Mûritz-
See, pet. ville du Mecklemburg-Stré-
iitz.
ViRUNUM rPL, I. A.I, Oôipouvov [Ptol.], Va-
RUNUM [T. p.], ville de la Norique, où
vint s*etablir une colonie romaine,
nommée Ciaudu, auj. Klagmfitrt (voy.
Claudu).
VmziNNucuH Patjit., in diœe. Bemensi,
WmciNiAcuii, VILLA WiRciMuco (Egiob.
Ch.], Verzenaiy commune de France
(Marne), mais plutôt Verdfme^MaC"
guigny, commune de Picardie (Aisne).
Vlsbada, voy. Aqv£ Mattucjk.
VisBu, Wisby, pet. ville épisc. de Suède,
dans nie de Gothland; anc. place dé-
pendant de la ligue hanséatique.
Ancien monastère de Bénédictins, dout la biblio-
thèque était fort importante, « in qua duo milUa
codicum duniaxal vetuttissimontm numeraban-
tur, et recentium prœlerea ingens numenu •
[Vasiov. yn. Aquil. in ded, adSigiam, regem],
VisBURGii, oùiaocûc-yioi, peuple de la Ger-
manie, dép. des Quadi, occupait le
cercle de Prerau, dans la Moravie.
ViscELL^ [T. p.], ville delaNorique, auj.
St. Georgen an der Muhr, suiv. Mûchar,
et près d'Ober-Wôls, en Styrie, d'après
Heichard.
ViscHA FL., la Fischay riv. d'Autriche.
Viscla fl., la Wisloka, aftl. de la Save, en
Gallicie.
ViscoN, Fischen, bourg de Bavière.
Visiliacum, voy. Veseuum.
VisiNGLA Ins., Visingiana Ins., voy. Wisings-
BURGUM.
VisKERiuM Palat., Vischeriacum, FfcAcfy,
Vicherey, commune de Fr. (Vosges).
ViSMARIA, voy. WlSMARLà.
VisŒUM, voy. Verurium.
VisoLiNUM^ Visolyinum, Visolbanus, Ftso/-
6an, Wysolyin, Visoîy, bourg du co-
mitât d'Abaujvar (cercle en-decà de la
Theiss).
Valentin Mantskovits, typogr. résidant à Galgot-
xon, dans le comiut de Neutre, en IMft et 15SS, foU
appelé A Visoly Tannée suivante par Tillustre Etiemie
K
4361
VISONTIO. — VITREIUM.
1362
Bithory, et y exerça Jusqu'à la mort de ce grand
Plongrois (25 Juillet 1005). Németh cite trois ouvra-
ges hongrois exécutés par ce typogr.; le cat. Téléky
eu contient plusieura autres ; le plus ancien qui soit
arrivé Jusqu^à nous est une Bible à la date de 1500:
Kàrolyi Gàspàr. Szenl Biblia, az at : Ittennec O
es Wy Tcstameittumanac Visolban Nyomtat-
tatott Mantskovit Baltnt allai mdxc. In-fol. de 686 (T.
(\oy., |K)ur la description de ce rare vol., Paul Em-
bcr, Hi»i. eecL refot'm. in Utwgaria, p. 730);
Graësse (1, p. 387) et Dninet (I, coL 903) citent èga*
lenient cette bible, et Baûer (I, p. 106) ta porte k
la date de 1589, ce qui probableineuC est une erreur.
VisoNTio, voy. Vesontio.
VisoNTiuM, OJKiovTiGv [Ptol.], ville des Pe-
lendones dans la Tarracon.^ auj. Bi-
7ioesca [Reichard].
VisoNTiuM, OoiioVricv, ville de la Haute
Pannonie, Vimiitza, sur le Bug, ville de
la Russie Mérid. (Podolie).
VissEGRADUM, voy. Altdm Castrum.
ViSTULA FL. [Mêla, PI.], OûiorcuXa [Plol.L
VisTij^ fJornand.], la Vistuie, Widchse),
Wisla [en polon.j, grand fl. d* Europe^
des Carpatnes à la Baltique.
VisuRGis Fl.. [Mêla, PL, Tac., Sid. Apoll.],
Oùfdcup'yiç [Ptol.], Bfaoup^i; [Str.l, Où(ffoop-
yj; [D. Cass.], le Weser, û. d'Allema-
gne, qui sort des montagnes du Harz,
se forme à Minden de la Werra et de la
Fulda, et se perd dans la mer du Nord.
Le haut Weser s'appelait Alara [Sprû-
ner], Wisaire [Chr. B. Dion.].
VlTEHERGA, VOy. WlTTEBERGA.
Vitebska, Vitebsk, Witepsk, ville de la
Russie Occid., sur la Dwina, au S. de
St-Pétersbourg.
ViTELUA [Liv., Suet., PL], ville et colo-
nie romaine dans le Latium, atjg. Ci-
vitelta, dans TAbruzze Citérieure.
ViTELLiAcuM, WUtHch, ville de la rég. de
Trêves (Prusse Rhénane).
ViTERBiuM [Guic., Zeiler], Bithervium, anc.
Fanum VoLTUMNiE (?) [T. Liv.], ville d'É-
trurie, peut-être faisant partie de la
Dodécapole (?), auj. Viterbo, Viterbe,
évèché, chef-lieu de délég. du terri-
toire dit pontifical, au N. de Rome; elle
fît partie de la donation faite aux papes
par la reine Mathilde.
Les bibliographes citent on seul produit de la ty-
pographie souscrit au nom de cette Tille, au xf
siècle, Gi nous n'en connaissons point d*aatie en
('(Tel ; on ne sait même pas le nom de rimprimeur,
sans doute ambulant, auquel on doit l'exécuUon de
ce livre, que, de plus, nous citons sans ravoir tu,
sans en avoir ta description, et Panxer, Amaii, Hain,
etc., n*ont pas été plus heiu^ux que nçus : Mou-
rus Servivs Uonoratus, lÀbri duo, de ultimarum
Syllabarum Natura et de centum Metrorum Ge-
neribus. Vitcrbii, M.ccccLXXXViii, lanuarU XU,
in-8*.
En remontant à la source. Panser cite le TOliimt
diaprés Maitiaire ; celai-cl diaprés le Tlraboschl,
etc.; mais personne n*a décrit de cisu ce livre pro-
blématique.
On n'a que fort peu Imprimé i Vlterbe, seulement
à partir des dernières années do xti« siècle, et tou-
jours sous la survelUanoe rigoureuse de l'autorité
ecclésiastique.
Vm (S.) CivrrAs, voy. Fanum S. Vm.
VmANUM, Vezzano, bourg de la prov. de
Génes^ Riviera ai Levante (Italie).
YmuAGus, Vmu,iAcu3, Villey -S, -Etienne,
commune de Fr. (Meurthe).
ViTiHRiNENSE CASTRUM, Burgwerben, bourg
près de Merseburg (Prusse).
Vins S. Mari je Monast., Monasterio de la
Vid, du dioc. d'Osma, de Tordre de
Prémontre, sur le Duero (Vieille-Cas-
tille).
Ce monastère fut fondé par Alfonse VJ, au xi*
siècle; il posséda une imprimerie au xvii*i; Antonio
(I, p. 225} cite : Fr, Bernard de Léon, Prœm.
La nUtoria de la Orden de tos Premonstratenses ;
et : De la Conception de Nuestra Seflora, In Mo-
nasterio Vitis diocesis Oxomensis, 1620, 2 vol. In-ft*.
ViTLENA, Villaines, commune de France
(Indre-et-Loire).
VrroDORUM [T. P.J, Winterthur, ville suisse
(canton de Zurich). Le Vitodurum des
Romains serait plutôt le bourg d'06er-
Wintertkur, au N.-E. de celte ville.
Coxe {Travels in Switzerland) raconte que les au*
torités de Zurich voulurent en 1778 empêcher Téta-
bUssement d*un bnprimeurà WInUierthur, alléguant
le tort que cette industrie allait occasionner à leur
ville. Cet obstacle fut, paraît-il, vite écarté, car,
peu d^années après, on trouve des livres souscrits A
ce nom. La table du Manuel (no 25902) nous donne
le Utre d*un grand ouvrage exécuté à la souscrip-
tion : ■ Zurich vnd IVUUherthur ■, & la date de
1782-94. Nous avons vu ches M. Tross et M. Brunet
mentionne également une Danse des Morts Imitée
d'Holbein : Freund Heins Ersrheinungen in Hol-
bein's manier. Wintherthur, 1785, in-S", avec texte
en vers allemands, et 25 belles eaux-fortes par
Schellenberg, réimprimée en 1788 ; le nom du pre-
mier imprimeur de llVinterthur est Stelner.
ViTRAcuM, VicTRi [Chr. B. Dion.], Vitrac,
commune de Fr. (Charente); diverses
localités portent encore ce nom, parti-
culièrement en Auvergne.
VrrREIACUM, VlTRIACUM, VOy. ViCTORIACUM.
ViTREiuM, Vitré, ville de Fr. (Ille-et-Vi-
laine); anc. titre de baronnie.
Madame de Sévigné habiuilt les Rochers, k une
lieue de Vitré ; mais à cette époque, bien que les
Etats aient été tenus dans cette ville, l'imprimerie
n*y avait pas pénétré ; elle n'y fut introduite que
ven 1720, et supprimée par l*arrêt du conseil de
1759 ; celui du 2a mal 1759, qui fixe le nombre des
imprimeurs dans la province de Bretagne, confirme
rarrét précédent, Cait défense d'établir une nouvelle
imprimerie dans Tavenir, et cependant permet à
François Morin, alors titulaire de Toffice typogra-
phique de cette ville. d*y exercer sa vie durant.
A la fin du siècle, il n^ avait plus qu*un libraire
à Vitré ; nous voyons une édidon des Cantiques et
1363
VITRICIUM. — VOLERltJS FL.
i364
NoiU de Brettigne, publiée vers 1795, la -10, qui
porte : « se vend à Vitré chez le citoyen Boulay ».
ViTRiauM [l. A.l, Utricium [T. P.], Brrar-
ciutf [G. Rav. L dans la Gaule Cisalpine,
auj. Verres, ooarg du Piémont [Rei-
cbard].
VivARiENSTS PROYiNcu, h Vivarois, anc
prov. française qui forme auj. le dép.
de VÂrdéche; il fut réuni au royaume
en 1229.
Vivarium, Vivaria, Viviers, pet. ville épis-
cop. de Fr. (Ardèche). sur la rive droite
du Rhône, anc. chef-lieu du Vivarais,
abb. de Bénédictins, fondée par Fré-
dégonde ; elle a été bâtie sur les ruines
de Tanc. Alba Augusta, saccagée par
l'Allemand Crocus, au commencement
du v« siècle. .
L'Imprimerie fit son apparition dans cette vUle
à'l*époque de la révolution ; un bibliophile dont
noua apprécions toute l*obllaeance, et dont nous
8Tons eu plusieurs fois déjk l^casion de citer les
utiles coaununîcatlons, M. Anatole de GalUcr, nous
donne le titre d*une pièce exécutée à Viviers pen-
dant la période révolutionnaire : IHtcaurs prononei
te 15 avril 1792 par âlonsteur l'Evêque de Vivierst
à ta binédiclion des Drapeaux des deux tKdaiUons
de la garde nationale de la ville de Bourg-saUit-
AndèoL A Viviers, de rimprlmerie de J.-J.-M. Ignon,
1792, in-S", de 12 pp. On ne disait pas encore dans
les provinces : ■ le citoyen ivéque », mais d^Acn
avait banni le « Monseigneur ».
VlVIACUM, VOy. ViBISCUM.
ViviDONA, VicAVEDONA, Vivonnc, pet. ville
de France, sur le Ciain (Vienne).
YivoNiuM, Vivoin, bourg de Fr. (Sarthe);
anc. prieuré.
VizELiAcuM Villa, ad Curam^ voy. Vese-
UUM.
VuEsiNGA, voy. Flesinga.
VoBERNA, dans la Gaule Transpadane, sur
le Chiese, auj. Vobarno,
VoHRiDus, Valvraium, VouvTay, bourg de
Fr. (Indre-et-Loire).
VocARiuM [T. P.], Oùax6piov fPt.], ville de
la Norique, aui. Wagrein, dans la haute
Autriche (cercle de Salzburg).
VocATES fCaes.],voy. Vasates.
VocETius MoNs [Tac], montagne du Ju-
ra, auj. Botz-Berg [D'AnvilleJ.
VocoNTii [Caes., Liv., Mêla, Plin., Tac],
OùocoVri&i [Pt., Str.l, peuple de la Gaule
Narbonn., dans la Prov. romaine, d'ori-
gine ibérienne; les Voconces occupaient
en partie les dép. de la Drôme et de
Vamîuse.
VocoNTioRUM Lucus AuGusTi , Le-Luc-en-
Diois, bourg de Fr. (Drôme).
VoDA FL.. la Veude, riv. de Fr., affl. de
la Vienne.
VODGORIACUM fl. A.j, VOGO-DORGIACUM [T.
p.], ville des Nervii, dans la Bel^que
Seconde, auj. Vavdre, près de BiDche
(Hainaut).
VoGEsus MoNs [Cœs.], Vosegus [T. P.],
VosAGLs [Fortun., n-édég.], Saltus Vo-
SAGUs [Aimoin.], Forest de Vosague
[Gr. Cnr.l, la Vosge, les Vosges, die
Vogesen, cnaine de montagnes qui s'é-
tend dans le N.-E. de la mnee, le S.-
E. de la Belgique, et va jusqu'à la Ba-
vière Rhénane.
Voitlandia, dos Voigtland, anc. province,
puis cercle du roy. de Saxe^ compris
auj. dans le district de Zunchm.
VoLANA [Liv.j, ville des Samnitea, aoj.
Pallano, suiv. Reicbard.
VOLATERRiE [CiC, Liv., PL], OucXOT^Ot
iStr., PtoL], Felathri [étrusque]^ l'une
les douze villes de IjÈtrurie^ que les
Romains repeuplèrent avec une colo-
nie, auj. Voherra, dansTanc. duché de
Toscane, ville épiscop. de la délég. de
Pise ; patrie de Perse et de Maffei.
Falkenstein ne foit remonter l'impr. dans ceue
vUle qa*à 176S.
VoLCE [Caes.. MelaJ, Ou<ùXxa{ [Str.], OO^x-
xai [PtoL], VuLCiE [Auson.], peuple de
la Gaule Narbon., qui comprenait les
VoLCiE Tectosages et les Volce Areco-
Mici; les premiers habitaient le haut
Languedoc (dép. de la Haute-Garomie),
et les seconds le bas Languedoc (dép.
du Gard).
Volcarum Stagna [Mêla], comprenaient
les Etangs de fhau, de Maguelone, de
Fro7itignan, etc. [D'Anville].
VoLCASsiNus Tractus, voy. Veuocasses.
VoLCE^ paludes, der Plattensee, le Lac Ba-
latoji, en Hongrie, communique avec le
Danube.
VOLCI, Où<5Xxoi [PtoL], "Oaici fSL B.],
'o)jciaî;, dans i'Etrurie, auj. Fiano de
Vuki, Piand de Voie, sur la rive droite
de la Fiora (délég. de Viterbo), et suiv.
qq. géogr.. Ponte délia Badia,
VOLCI, VULCEJA, VULCEIANA CiV., OuXxCl,
dans la Lucanie, auj. Vallo, bourg du
Napolitain [Mannert].
VoLaANi [Liv.J, peuple de la Tarracon.,
occupait un district de V Aragon,
VoLENEs{P. Diac|, dans la Rhœtie, auj,
Volano, sur l'Etsch (Tyrol).
VoLERius FL.. oùoXi'pio;, pet. fl. de rUe de
Corse, auj. le Cigno,
1365
VOLIBA. - VORMATIA.
1366
VoLiBA, Oo6Xi6a [Ptol.], ville dfe la Bre-
tagne Romaine, auj. Bùdmm, suiv.
Camden^ et FalmotUh, d'après Rei-
chard (voy. Falmptum).
VoLiNi^ Palatinatus, la Volhynie, WO'
Ihyn ou Volhynien, anc. woiewodat de
Pologne.
VoLODiMiRiA. YoLODiMERiaDM, Vlodimir ,
ville de lanc. Poloçne, auj. chef-lieu
de gouvern., dans la Grande Russie,
sur le Kliazma ; anc. titre de gr.-du-
ché, apanage de la maison de Rurik.
VoLOGATis [I. A., U. Hier.}, dans la Gaule
Viennaise, station que a Anville place
à JJches, près de Luc-en-Diois (Drô-
me).
VOLOGRADUM, VOy. OlMUTIUM.
VoLovicuM, Viahsoensis pagi, Volvic, bourg
de Fr. (Puy-de-Dôme).
Vols AS sinus, sur la côte N. de la Bre-
tagne Romaine, auj. CaivchBay, en
Ecosse.
VoLsci [Liv., Tac, Mêla, PI.], les Vois-
ques, peuple puissant du Latium, dont
le territoire correspond aux dclég. de
Frosinone et de VeUetri, à la Terra di
Lavoro, etc.; leur capitale était Antium.
VoLsiNiENsis Lac [PL], VuLsiNiENSisJVitr.l,
% TTipi oùoXotviou; xl\tm [Str.J, Lago ai
Bolsma, dans la délég. de Vilerbo,
communique à la Méditerranée par la
Marta.
VOLSINIUM, VOLSINII, VlTLSINH [Liv., PL,
Flor.], oùoXamov [Str.j, Bolsena, ville
de la délég. de Viterbo, sur le lac du
même nom.
VoLTA, la VouUe, la Voûte, bourg du Vi-
varais (Ardèche).
VoLTUMNi FANUM [Liv.|,anc. capit. des Vol-
sinii ; était situé près de Montefiascwie,
VOLTURNUS, voy. VULTURNUS.
YoLUB^ PORTOS, voy. Falhutum.
Vor.ucE [I. A.], OotXoûxa [Pt.], ville des
Pelenaones, dans la Tarracon., auj.
Velacha, non loin de Saragosse.
VoMANus FL. [Pl.J, dans le Picenum, acy.
il VomanOf dans TAbruzzo Oltra I.
VoRAGO;, VoRAGiNA (quœ Lombordica fiomi'
natur), Varagio, bourg de la prov. de
Gènes (Italie); Heu de naissance de
Jacopo di Yoragine, dominicain, arche-
vêque de Gènes, l'auteur de la Légende
dorée,
VoRAGo Ai.piuM, Voreppe, bourg du Dau-
phiné (Isère).
VoRDA Brembnsis, BremcrvUrde, ville du
Bremischen (territ. de Brème).
VoRDENSEs [Inscr.], habitants de Oordes,
bourg de France (Vaucluse), suiv.
d' Anville.
VoREDA [L A.], ville des Brigantes, dans
la Bretagne Romaine, auj. Old-Penrith,
dans le Cumberland.
VORGANIUM, Oùop-fflwiov [Pt.], VOR&INOM fT.
p.], anc capit. des Osismii, Cozqueoudet
iB. d*Argentré], c'est-à-dire yt7/«iV^etive,
ieraès (en bret.), Carhaix, ville de Fr.
(Finistère).
VORGANTIA, voy. BRIGATmO.
VORIIATIA, anc. BORBETOMAGUS [1. A., T.
p.], Bop6v)TO{MiYoç IPtoL], AuGUSTA Van-
GIONUM, ClVITAS VANGIONUM WaRMATIA
Elot. Imp.], Vangio, Vangiona [Amm.
arc], Vangionum Worhatia [Ann.],
Varmacja [Monn. Mérov.], Garmaissb
[moyen àge],GARMAT,GARiiAciE [Eginb.
Cbr.], capitale des Vangiones, sur la
route de Strasbourg à Mayence, dans
la Gaule Belgique, auj. Worms, sur le
Rhin, ville du grand-duché de Hesse-
Darmstadt, chef-lieu du cercle de la
Hesse-Rhénane.
Cette TiUe fat célèbre aax iz», ze et xi« siècles
pertlcalièrement h cause du concile qui, par ordre
de Teropereur Henri IV, déposa Ort^oire Vil ; en
1521, une diète présidée par Gliarles-Quint ^ndil
contre Luther un édit célèbre.
Un bibliographe d'une autorité Justement contes-
tée, Prosper Marchand, a touIu, d'aprè.« un IlTremal
indiqué dans la bibl. Mallinkrot (p. 24), (éire re-
monter au XV* siècle l 'introduction de la typogra-
phie dans cette Tille t DeêHeiUgken RomiaeHen
Heieh» Abseheid. Worms, 1405, in-fol.; Tabbé Mer-
cier de Saint-Léger s*est chargé de relever les ab-
surdités de Prosper Marchand, nous n'avons point
A y revenir.
Falkenstein date de 151ft l'imprimerie de Worms ;
nous n'avons point su trouver, dans les dllTérents
ouvrages de Panser, de livre à cette date, mais nous
avons rencontré la date de 15IS : Der ttat Worihs
RefomuUUm : Statuten. Ordenung Saitung di«
allen Stetten i Coihunen : Regimenteii x fUirsten'
thum : Heruhafflen : AmpUeuten t A la fin t
Getruekt vnd PoUendet in dem FUnfftehenhhun'
dertsten vnnd XllL iar, auff Frytag nach dem
Soniag BxaudU In-fol. sans lien, mais imprimé à
Worms.
Roaençarten der Prauen, Wurms, 151S, in-4*.
En 1518, nous trouvons pour la première fois un
nom d'imprimeur : Ein Wolgeordnet Baehlein wie
mon Bergwerk $uehen §oiL Wormbs bey Peter
SchGOier. 1518, in-8o (Panser, Am. der AU. Deut-
tchen Uit., I, n* 914); quel est ce Pierre SchœOer 7
Nous trouvons un imprimeur de ce nom à Matence
en 1512 et 1513 c'est lui qui vint s'établir à
Worms; c*était, croyons-nous, le frère cadet de
Jean SdiaHér, et le second fils du grand imprimeur,
le rival de Gutenberg. Jean avait hérité du matériel
de son père, et le puîné n*avait point hésité & suivre
la même carrière.
Un second atelier typogr. est fondé I la même
époque ï Worms, par Jean d'Erfurt (sans doute
Johann Loerflfelt 7 j; on trouve ce Jean d*Erfurt un
peu partout, à Worms en 1520, I Augsbourg l'an-
1367
VOROGIUM. — YULTUR MONS.
IM
née précédente : I Statgard en 1522, et, croyont-
Doiu, il retourne i^établir déflnitiTeinent i Enart,
en 1525.
En 1527 et 1520 sMmpriment, k Worms, plusieurs
lirres célèbres, la Version da XH propheteê^ de
Lud. Hetser et J. Denck, in-fol.» les tS art, de ta
foi juive^ de Sib. Munster (lat. hébraïque); la Bi-
BLiA Gebmaiiica. Gednickt in Worms bey Peter
SchOdérn, 1529, in-flbi. (voy. sur ce liTre rare et
précieux Vogt, Cat. /(^r. rar,, p. 105). Cette bible
est plus connue sons le nom de Bible de Worme^
etc.
VoROGiuM [T. p.], localité du pays des Ar^
yerni, auj. VarenneS'Sur'Allxer, bourg
de Fr. (Allier), ou, suiv. d'Anville, Votir-
roux, village très-proche de ce bourg.
VoRONÊGE, VoRONETZ, viUc dc TEmpire
russe, chef-lieu de gouyeruement, et
sur la riv. du même nom, au S, de Mos-
cou ; archevêché grec.
M. Cotton nous apprend qu^une Histoire de COr»
dre de S. Jean de Jérusalem^ fut imprimée dans
cette TiUe, en 1805.
VoROTUNUM, Borodino, bourg de Russie,
sur la Kologa, près duquel s'étend le
thamp de bataille de la lloskowa (sept.
1812).
VoRoux-GoREux, village de la prov. de
Liège, en Belgique, à 8 kil. de Liège.
Pendant i'Empire français, un quidam se feisani
appeler duc de Bourgogne, et se prétendant fils
aîné du Dauphin, père de IMnfortuné Tx>uis XVI,
c'est-A-dire le véritable et légitime successeur de
Louis XV, mais, en réalité, fou de la plus dange>
Teuse espèce, et répondant au nom de d'Aché, s'é-
tait retiré dans ce village, et y avait organisé un
petit matériel d'imprimerie, qu*il manœuvrait lui*
même; ce fut de là qu'il lança contre Napoléon, à
l'adresse de l'Europe peu attentive, un manifeste
dans lequel il faisait valoir fortement ses droits pré«
tendus! la couronne des Bourbons ; cette œuvre à
sensation, qui fit long feu, mais qui n'est pas moins
devenue pièce rare et curieuse, était intitulée :
Tableau historique des malheurs de la substitu-
tion, par d*Achi, Voroux-Goreux, chez l'auteur,
1809, 1811, 5 vol. petit in-8o, en six tomes plus 2
feuilles du septième. L'ouvrage du Prétendant, tiré
i ftOO exerapl., fUt saisi et mis au pilon le 17 février
1812, sauf quatre ou cinq exempl. (BibL Impér. de
Paris). Cet infortuné puolia plus tard, i Paris, le
volume suivant : Béclamaiivns de LouiS'Joseph'
Xavier contre la spoliation de ses biens, Paris,
Dentu, 1817, in-8o de 58 p.
M. Beuchot (Journal de la libr.y n^ 21 de 1839}
pensait que l'auteur vivait encore dans les environs
de Liège. M. Gothier, libraire de cette ville, qui
nous donne les détails de cette note, croit avec
raison qu'il devait être d^à mort à Charenton.
VOSAVA [T. P.], VOSAUA, BOSAGNU [AllOU.,
R.], Vesaua SuPERioR, ville du Rhin,
sur les confins des Treviri, auj. Ober-
Wesel, ville de la Prusse Rhénane, sur
la rive gauche du fleuve.
VozERo, Vouzeron, commune de Berri
(Cher), avec un anc. prieuré de Saint-
Benoit.
Vbatislavia, Bresla, anc. Budorgis (?),
Breslau^ ville de Prusse, chef-lieu de
la province de Silésie, sur TOder.
Évêché catholique au xi« siècle ; université loir
dée en 1702; elle fut réunie h la monarchie pras-
sienne par Frédéric 11, en 17M, et Tannée suivante
y ftat conclue la paix qui mit fin A la guerre de Seat
ans; c'est auj. la seconde ville du royaume, la bi-
bliothèque est considérable et de la plus haute ioî-
portance.
C'est A r année lft75 que l'on fait remonter Pori-
gine de la tvpogr. dans cette grande ville; et le nooi
du premier imprimeur est Conrad Elyan : Sthoua-
LIA 8TATUTA Epi Conradi, Wratislavic per Cuva-
dum Elyan impressa, 9 oct. 1475, in-4o de tt IL à
24 lignes.
Faikcnsiein cite comme exécuté avec les mêmes
caractères un traité de J. Gerson : Traetaiuluê bo-
nus de modo Vivendi omnium fkUlium* In-ft», s. d.
de 8 ff. I 23 lignes.
Une Imprimerie polonaise semble avoir été prct-
Îue simultanément établie dans cette vUle; M. iiao-
a, bibliothécabre de Prague, a publié en 18M, dans
le premier cahier du ioomal (Bohême) du Musée
(Prague), des deuils bibliographiques sur la pre-
mière impression polonaise d'un Pater noster, d*na
Ave, et d'un Credo I Breslau, en 1478 ; nous ne
pouvons que mentionner le fait, n'ayant point ce
travail sous les yeux. «
En 1503 et 1504, nous trouvons à Breslau on
imprimeur plus connu : c'est Conrad Baumgartben,
que nous avons, quelques années auparavant, d^
rencontré A Olmuts; en 1503. il imprime : Ixutr,
Corvinus, carmen elegiacum de Apolline et novem
Musis, Impressum in fesU urbe Wratislaviensi per
me (lonradum Baumgarthen de Roihemburga, anno
dfil 1503, die xx menais AphiUs (sic), in-4*.
Nous signalerons au xf i* siècle les imprimeon
suivants : Adam Dionysius, 1518-1531 ; Gasper Lj-
bisch, 1520-1540; Andréas Wingler, 13S8-1550, etc.
Au commencement du siècle suivant, le «avant
Erofesseur et médecin, Pierre Kirsien, fonde k Bres-
m, sa patrie, une imprimerie arabe, de laquelle sor-
tent un assea grand nombre de volumes que cîieot
Baucr, Lackmann, et autres bibliogr.; nous signa-
lerons seulement : Vitœ Euangelistarum quotuor :
nwic primum ex anttquissimo codice mssi. Arabko
Cœsario erutœ, ad Budolphum II imperatorem
cum priuUegio Breslœ, typis Arabicis ac sumlibni
Authoris. Anno McDlCl Verl. In-fol. I-es lettres
capitales mdcviii nous donnent la date.
Quelques années après, Kirslen allait, avec soa
matériel s'établira Upsal, où il mourut en 1640.
VuADRE LOCLs, YercHves, Mesnil-Verclices,
commune près Ecouis (Eure).
VuAssoNiACus, Wassiniacum, Wassigny i^],
commune de Fr. (Aisne).
Vulcanta, voy. Hiera Ins.
VULCANLf LNS.[CiC., PI.], ^0U£ LnS. [PI.].
Ai6Xi^e; [Diod.], AîoXcu vrooi [Sir., Thuc,
Pt.], 'H^aiariot^e; vviaci, Iles de lÀpcai,
voy. £ou£ Ins.
VuLCAssiNus PAGUs, voy. Veliocasses.
VuLCEJA, Vlxcejana Civ., voy. VOLCI.
VuLGiENTEs [PL], pcuplc de la Gaule Nar-
bon., occupant le versant 0. des Al-
pes, leur ville principale était Apti
JUUA.
VULSISIENSIS LaCUS, VOy. Voi^lNIENSIS.
VuLTUMNus FL., la Boutotmey riv. de Fr.,
aOl. de la Charente.
VuLTCH MoNs [Hor., Lucan.], montagne
VULTUmi'S MONS. — VURSlA.
137D
VuLTURius HoNS, derGeienberg, en Silésie.
VuLTURMiNA [P. Diac], bourg de la Gaule
Cisalpine, auj. ViMona, sur la riie N.
du Pô, bourg du Milanais.
VuLTURNUM (Cast.) [Hela, Pl.]i em le Vut-
ttirnus, colonie rom. au temps d' Au-
guste, auj. Cattello di Voltumo, ou
Caitellamare di Voltumo, bourg près
de Capoue (terra di Uvoro).
VoLTURNus n.. [Mêla, Virj*., Uv., PI.], oitt.
MûfBiot [Str,|, oii'XTmf>6c [Ptol.], fl, de
la Campanie, aui. il Yoiturnù. de ta
proT. de Holisc à la HÉditerrauée ; son
principal alQ. est il Colore.
VuNGO Vicus [It. A.], VoKGns Vicus, Vos-
Gisus, Voncq, bourg de Champagne,
près de Vouziers (Ardcnnes).
VuKHicus FI.., Worm, pet. riv. qui aNlue
an Rbin, près d'Aix-la-Cbapelle.
ViiHRU, Toj. Vkra.
WADeTENS, TOy. MONASI. Wadsixhense.
A]ou(Dna 1 l'aniclc blWlofnptihiut que noui
■inni con»cré 1 cv mma%»r<! 1» now lulvinle i Le
BREVIiBIDli de lags que loiurric l'univtnllé dtip-
uKUll probablemcnl un c»mplnlre d'tpnuTrt ou
de bonnet fcuiJIe) qui tui MUié de l'incendie par an
■-— ' — '-iph»— " —
lifaln
rudiorli penicilii npe-
:llum mancum «i usul
n*inti«, fUI-e11c téor^t-
nsijni lu inirginr imitIc g
biu (ublDdc dulîDCI», qur.
rlmcnluoi iDdlcint, et lit
Celle tj'pograplilï, ilml i
Diite dini rcncïinte même »,. .
pensant paa t In luiiun (lu Dtat
ioal aucune mention t ce fui un
ntbres ; t Adeb ul lerum onuiiD
qusii eiciMm fuitte Typogii]
Wâgënsbehg, en Autriche, dans la Carniole
(lUyrie).
II. Tcrntui nou
citti JoÀ. H'rtc/i.
U79, In
mfrie au iïik tiecle, «1 il
aior, Typagraphla Uiua'
'.. Wigensbrrg, in Knyn.
é> pour la pluptrl 1 Larbacb \ V
: Ideiiiique : TapagratiMa ArchtB
la. 1n-(ol., Ûg. t. boli, e>l exécuti
i tas» ,Biucr, IV, p. aM); m ce
que de U. E. Keatncr, qui
primer i ZelU, en 1W*,
iint els*itrenienipoŒ-
•hichaffl Oder CMio--
diflHrlalloD
Gtorç Chnilovl' Krcyiiç, WlaeMlHatlKktt Ct-
dŒcliliiùj. ïïildenbuPg. IIIB, In-*', ei dliers anim
TOlumeg eiéculéi t dea daiet posltrieurei.
Waldstai>u« (7), est-ce Walsladt, bour^
de Suisse, dans les Rhodcs-Exlérieures
du canUin d'Appenzcll ? — WalUtadt,
hourg de Bavière, sur le Hein 'cercle
de la Basse- Kranco nie) î — ou 'W<dleM-
tadt, imtite ville du canton de St-Gall T
Ne serait-ce pas plutM tVa/rlsAut, daos
le grand-duché de Bade, à l'entrée du
Schwarzwald, l'une des quatre WoJdt-
tùdte, L'hbrs Sylvaticj, de la Forêt-
^oi^e ?
WllIALlS ÎL., Wachalos, voj. Vaiiai.is.
Walabii^s lac, der Wallersee, en Bavière.
Walde-sburgitm, ^'aldenbarg, ville du roy.
dcSaielErzgebii^e).
KHeçiHàadet lu tfaiier niri tond. Wallaudi,
lïM. In-Ï'. — Rilailo hisiorira (VunrfliHiram. artf
liallildrige lilttorifu mil AupArararten. roniliiM-
llo. Walaladl, 1597, In-ll' (c'eil une ni« Mllioa
d'iin dea nilal"guct in cfKbri't folrti aux livra
de FnDclonx
4373
WALLONIA. — WEIDEiNBACH.
1374
Au nom de ff'aUUImt, on trouve : Landeriseher
Mar$^ Oder Bericht der Victoria tu Stnti. Wald-
shut, 1712, in-fol.
M. Cotton attribue è la viUe de Waltêtadty en
Franconie, Pexécutton du volume de 1506, qu'il cite
d*après le cat. Szecheny.
Walix)ma, Vaixesu, voy. Britannia secon-
da.
Walsaix, boarç d'Angleterre (Stafford-
shire); anc. abb.
Un vol. de Poésie»^ (lar Mrs. Dorwall, que ne cite
point Ix)wndes, est donné par M. Gotton comme
imprimé à Walsall, en 17M.
Wanhesburgum, Wansbecum, Wandsbech,
pet. ville d'Allemagne, près de Ham-
bourg (Holstein).
Falkcnstein porte à 1588 IMntioduction de la typo-
graphie dans cette place; c'est évidemment une
simple erreur de chlfllre, il a voulu dire : 1508. En
cflittt, c'est en 1597 que le célèbre astronome da-
nois, Tycho-Brabé, quitta Hle de Iluen, et vint
installer son imprimerie personnelle k Wandsbeck,
où il fut accueilli dans la splendide résidence cons-
truite par le comte Heinrick de Rantsan ; il appela de
Hambourg Texcellent imprimeur, Phillpp de Ohr,
• cul deuectum Huenna Typographeum in prsdlo
Rantzoviano committeret ». Lackmann donne d'in-
téressants détails sur l'établissement de Tycbo-Brahé
à Wandsbeck. Le premier livre oui ait été im-
primé par Ph. de Ohr est : Tyehoms Brahe Astro-
nomiœ inatauratœ Mechantca, WandesbwrgL An-
no cia.i3.iic. Cum Cœsaris et Begum quorundam
priuitegiis, A la fin : Impressum Wandesborgi in
Arce Ranizouiana prope Hamburgum siu, propria
Auihoris Typographia, opéra Ptailippl deOhrClialco-
Kraphi ilamburgensis ineunte Anno M.o.iic. In-foL
de Ut» (T. avec pi. gravées snr bois. Après la mort de
Tycho-Brahé, ce livre fut réimprimé per Levinus
Hulsius. libraire de Nuremberg, qui avait acheté le
matériel de l'astronome ; voy. ce que disent de cette
imprimerie particulière Lackmann, p. 48 et seq.;
Freylag, Libr, rar,, p. 151 ; Bauer, 1, 152, qui in-
dique par erreur le vol. précité, sous la date de
1592; le Manuely au mot Brahi , le caL Libri de
1862, no M, etc.
Waractl's, voy. Gabactum.
WARBURGUM,-War6wrg, pet. ville de Prus-
se, sur le Diemel (Westphalie).
Wardastallum, voy. Guardistallum.
Wardulsia, Waardhuus, Wardhuus, ville
de Norwége (Finmark).
Wardo fl., voy. Vardo.
Waremia, Warum, Woremme, bourg de
Belgique [Graesse].
Warenna, la Garenne, la Varenne, plu-
sieurs localités en France et en Angle-
terre, aussitôt après la conquête nor-
mande, ont porte ce nom.
Wariniacum, Wargriies-ïe-Petit, commune
de Fr. (Nord).
Warmaqa, voy. Vormatu.
Warmia, Warmelandia, Ermeland, dis-
trict de la rcç. de Kœniçsberg. à la
Prusse, dépendait autrefois du roy. de
Pologne, et s'appelait Warmie.
DICTIOMII. DI OÉOOB.
Warminster, ville d'Angleterre (Wilt-
Bbire).
Imprimerie en 1808 [Gotton's tuppi»]»
Warnestonia, Wameton, ville de Belgique
(Flandre Occid.], anc. abb. d'Augus-
tins, fondée av. 1126.
Warovicuh, en saxon : Weringwk, voy.
PR^SIDIUM.
Warrjngton, ville d'Angleterre, sur la
Mersey (Lancashire), entre Manchester
et Liverpool.
M. Cotton ne tait remonter l'imprimerie dan
cette place manufactarière qu'à 170S ; il cite : /a-
mes BkMe , m.d., tke PeeuUar doctrinet of Beve-
lotion in two Euays. Warrington, 1706, in-fto.
En 1770, nous menUonnerons deux ouvrages im-
portants : Kalm*t [P, ) Travels into iV. America^,
eontafning its Natural Htstory^ Plantation»,
and Agriculture, etc. Transi, from the Swe-
di»h, 6y /. F, Portier, Warrington, 1770, 8 vol.
ln-8o, pL gr., et du même Forster : Caialogiu
of British înteets.
Ces ouvrages sont exécutés par un excellent tr-
pogr. du nom de William Eyres; ce fut lui qui exé-
cuta, en 1770, un vol. qui ne fut Uré qu'à 0 exempl.,
et que Martin (p. 51) donne comme le produit
d'une imprimerie particulière.
Wasconja, voy. \ascones.
Wastiniensis Comit., le Gratinais, voy. Gas-
tinensis pagus.
Waterford, voy. Amellana.
Complétons, avec M. Cotton, l'histoire de Pimpri-
merle a IVaterford. Nous avons cité A la date de
1644 un Imprimeur du nom de Th. Bourkes, c'est
Bourke qu'il fallait imprimer ; voici un produit des
Sresses de ce Bourfce que ne donne pas M. Cotton t
Patrick Darcy, An argument delivered ty the ex-
ffresseorder ofthe HouMeqf Comment in the Par-
Uament of Iretande, 9 Junii lOftl. Waterford,
Thom. Bourke, printer to, the confittlerate cithoUcs
of IreUnd, 1648, in-4o.
En 1651, un tvpogr. dn nom de Peter de Pienne
y donne un traité de John Cocke, chief justice of
Munster (non cité par liowndes], et en 1652, un
Aet for the Settlement of IreUma. En 1729, parait
le premier journal sous le titre de : Th£ Waiarfbrd
ftying Pou, En 1765, paraît The Waterford Jour-
naU publié par Esther Crawley, et la même année
The Waterford Cftronicle, sous la direction de
Ramsay (Price : a halfpenny).
Wavre, Wawres, ville de Belgique (Bra-
bant-Mérid.).
If. de ReiOenberg fait remonter l'établiaoement de
l'imprimerie dans cette kicalité à l'année 1788, et
nous donne le nom dn premier typographe, qui est
Jean Michel.
Weida, Weyda, ville du ^and-duché de
Saxe-^eymar^ sur la rivière du même
nom.
Weidenbach, le Ruiseeaa des Saules, mo-
nastère des Frères de la Vie Commune
à Cologne, en face de l'abb. de St-Pan-
taléon.
Ce fut dans cette maison qu'Ulrich Zell, après la
prise et le sac de Mayence, en 1462, trouva an
asile ; ce fut là qu'il iiistalla son preinier atelier ;
ce fut là qn*il imprima ses trois premiers ouvrages t
44
1375
WEINGARTA. — WESTMONASTEEUUM.
137n
La Lettre de tUluitre pape Pie lia Mahomet, ta
Butte ée$ rétraetatUmt er la Butte de ta Crolaade.
Voilà ce que M. J.-P.-A. Madden de Veneillet dier-
cbe I démontrer dans ses Lettrée dhm BtMogro'
phe (puis, Tross, 1808). Volel Fordre et la date
dimpresslon qo*il attrOme aux trois pièces préci-
tées : 10 Lettre à Malumut^ promnlgaée dans l^élé
on rantomne de ikOl T imprimée en Janvier IMS T
(M. Madden a déoouYert trois éditions de ce monu-
ment typograpMqne, et en noie soigneosement les
diUérences). 2o Butte de$ Bétraetatiom»^ nroimilgiiée
le 36 STril IMS, imprimée le 36 mai de la même
année T S» enfin la Butte de ta Croteade (n dca oaL
de Norembre), promalgoée le 22 octobre IMSf im-
primée le 22 novembre de la mime année T
Ces lettres de M. Bfadden sont intéressantes an
plus baot degré, et d*nne très-réelle importance au
point de vue des origines de la typograpliie; elles
dénotent cbes Panteor un eq^t d'une logique im-
pitoyable, qui ne procède que par dédoclions rigou-
reusement enchaînées; cPett le ProudlMm de la cri-
tloue bibliographique.
rious nous permettrons néanmoins de lui dirc« en
tonte hnmiMté, que la thèse qu*il soutient avec tant
d*éclat gagnerait à être présentée aToe an peu plus
d*indolgience pour le publie de lettrés auquel il s'a-
dresse, et qu'il traite Yérliablenwnt de Turc à
More,
WxnfGABTA. Wdàf^artm, anc. abb» de St-
Benoit, da dioc. de Constance, fondée
▼ers 1053 ; elle existe près de Nieder-
bingen, dans le Wurtemberg.
WnSSSMBUlIGtlM NORICORUMy WlIZBimnUHJlff,
Weissenburg, pet. TÎJle de BaTière (Re-
zatkreis) sur la Rézat ; anc. abb. de Bé-
nédictins fondée yers 623^ du dioc. de
Spire.
^ Limprimerie fut éublie dans cette Yille en 1729
[Falkenstein].
WmssEMBUHGUM, voy. Alba Bulgaiuca et
Alba Garolina.
^EISSENFELSA, VOy. LEUCOPETRA.
Cest à 1365 que nous a^ons reporté l'Introduc-
Uon de la typogr. dans la ville prussienne de Weis-
lenfels; le cat. d'une Vente faite à Vtreeht, en
1776, nous doone une indication antérieure : rom
Prêtée dtr H. Schriffi.^ etc. wtder dae unehrUt'^
tiehe umt verfÊhriseke Buch^ oder newe Intérim
Bm Juin Petuge des Bisehofft xur Naumturg,
durck M. Jo. PoUicariue. — Weissenfels, 1562,
in-*o (no %g7),
Weltinopous, Wéltenhurg, bourg de Ba-
▼ière> sur le Danube, près de Kelheim^
ruines romaines^ anc. abb. (cercle de
Souabe).
Weemaru, WmfMfby, ville de Suède.
Wengroyia, Wengrow, Wqgnm, ville de
Pologne, woyewodat de Podlachie, sur
le Liwiéç.
Les Sodniens étaient une église, un collège, et tin-
rent un synode dans cette ViUe au xvi* siècle; m
des ministres dissRlents de cette église, Petrus Go-
mesius (sans doute Pierre de Goniondz), organisa
une petite Imprimerie, de laquelle sont sortis : De
Pitio Dei, quod anie conditum mundum fuerit et
quod omnia per ipsum faeta sûi£, adversu» faUas
ÎST^*?"^!.*?^*'*»''"^ (PofcMi.). WengroTl»,
1570 , in-S». HolTmann {typogr. Potm.) cite deux
traités du même auteur exécutés à la même date à
Wengrow.
Werda, DonamoMh, voy. Domaverda.
Wsrmelandu, le WùrméUmd, prov. de
&iède, comprise aijy. dans la préL de
Garlstadt.
Werningroda, Wemigerode, ville de Pn»-
se, sur la Zillich, près du Brocken
(Saxe); elle est dominée par un chàtean
ffothique, résidence des comtes de Stoll-
oerg-Wemigerode^ avec une. riche bi-
bliothèque.
Oette riUe n'est pas comprise dans k Uste donnée
par Eilkenstein. If. Gotton dit qu'un typographe
du nom de A. Struck y était établi en 11M, et Ter-
nauz dte t Martini Jurteprudeatia ctetHe et «rfmf-
natte euper Inetttuta, Werningroda, 1715, in-fU.
WERTHEinuif^ voy. VERTIlElircif .
Wertbuva, Werden, ville de la Pnuse
Rhénane, sur la Ruhr.
Wbssofontanum Gœnobioic, WeUmibrwmj
monastère de St-Benolt^ fondé en 733,
dép. du dioc. de Freysmgen ou Frei-
sing, en Bavière (Isarkreis).
Michel Denis (suppL à Malttaire, n*ftlO0) dte un
volume souscrit à ce nom de lieu, et exécuté au
zvt aiècle par un typographe du nom de Lucas Xetf-
Cmmeyer t Ckromik non dem Beuttum ufdem pera
JfMtedkf. Impressa in Goenobio VVessofiMStanOv dmdi
L. XeiRienmeyer, s. d., in-4o, fig. s. bois. Noua ne
connaissons pas ce litre que ne citent point les U-
bliographes contemporains.
Westmannia, Westmmmlcmd , district de
Suède.
Westmonasterium, Westminsiefy ville d'An-
Sleterre (Middiesex), attenant à Lon-
res dont elle forme auj. la partie 0.
sur la rive droite de la Tamise.
Westminsier Abbey, fondée au vue siècle, est la
plus illustre abbaye de la vieille Angleterre, et son
église, Tun des plus magnifiques Joyaux d'architec-
ture qui existent au monde, renferme k la Tels les
tombeaux des rois et ceux des grands hommes dont
l'Angleterre et rhumanité s'honorent.
Nous avons d^à longuement parlé de l'appui que
les religieux de cette puissante abbaye accordèrent
au prototypographe anglais, au grand W. Caxtoo,
quand il revint de Hollande pour doter sa patrie des
bienfaits de l'art nouveau qu'il venait d'émdier et
d^exercer à Cologne ; nous n'aijoutcrons que quel**
quesmots.
Accueilli dans l'enceinte même du monastère, éta-
bli dans l'une des innombrables chapelles de l^-
Uque basilique, Caxton, arrivé en Angleterre vers la
fin de Iftlft, consacra évidemment quelques niob k
la préparation de son matériel, k l'organisation de
ses presses, et ne mit au Jour son premier essai ty-
pographique que dans les premiers mois de l'an-
née suivante (1475); nous croyons, avec tous les
bibliographes modernes, que ce xetuTiXtov, ce véri-
table incunabulum^ n'est autre ou^un opuscule in-
A*, dont Dibdin donne la description au no 1317 de
ses jEdeâAlthorpianœ, mais plus amplement, et avec
un fac-similé de la première page, dans l'édition am-
plifiée qu'il public, en 1810, des Typogr, aniiquities
de Ames (t. I, p. 11-15): Propositio clariutmi Ora-
taris èlagistn Johannis Russell Decreiorum Doc-
torie et adtune Ambaseiatoris Xjkmissimi Régis
Edwardi Dei Gracia Begis Angtie et Praneie ad
tUueirissimum Prineipem Karolum Dueem Bur-
gundie super Suscqytione Ordinis Garterii, etc.
1377
WESTKOBOTNIA. — WIELKANOÇ.
1378
In-'A* de a ff. i 22 lignes, exécuté sans indication de
lieu ni d*ann6e, et sans nom dMmprimeur, mais ayec
le premier caractère qu'employa Caxton en Angle-
terre, caractère qu'il avait, suivant toutes les ap-
parences, fait graver et fondre sous ses yeux k Co-
logne, et rapporté du continent. 11 est bon de faire
observer que cette Propositio de John Russell est
un Discoure prononcé en sa qualité de « Boi d'ar-
mes de la Jarretière • , à Gand, lors de la remise
de cet ordre illustre au duc Charles de Bourgogne,
au mois de février IftGO. Quelques bibliographes ont
voulu en tirer cette cooséouence, que cet opuscule
nvait dû Atre imprimé par Caiton sur le continent,
à ri'poquc même de cette investiture ; M« Beniard a
prouvé l'inanité de cette hypothèse.
Le seul exemplaire connu de ce trèt-précieux in-
cunable est conservé dans la bibliotb. d'Altborp ; il
fut acquis en 1807, à la vente Brand, par le marquis
de Blandford, et à la vente de celul-a, en 1819, au
prix de 120 livres sterling, par le comte Spencer ;
cVst incontestablement Tun des ornements les plus
remarqués de Paduiirable collection « of his Lonli-
hip».
Nous ne donnerons pas ici la longue Ibte des
livres que Caxton exécuta à Westminster, et sous-
crivit au nom de Tantique abbaye; nous demande*
rons la permission de renvoyer aux monographies
aue les bibliographes anglais n'ont pas manqué
e consacrer à l*une de leurs grandes gloires natio*
nales : signalons seulement cette obs^vation que
nous devons à Panieri le monogramme placé au mi-
lieu des initiales W C^ qui forment la marque typo*
gniphique de rimprimeur, resseinble I un 7 uni i
un 4 ; Panser lit s « 7A ». et considère ce chifline
comme la date du retour de Caxton en Angleterre
(1474), et la déclaration faite par lui-mteie de son
premier établissement à Westminster.
Westro-Botnia, Wùster'Bottn, Westerboth-'
nie, province ou Loen du Norrland de
la Sucde> dont le chef-lieu est Umea,
Westro-Gothia, Wûster^Gothland, Westro-
gothie, province de la Suède ^ dont le
chef-lieu est Gothenbourg; une partie
de cette province appartient au Dane-
mark^ dont il forme la préf. de Ual-
land,
West-Wvcombe, village sur la Wick, en
Angleterre (Buckinghamshire).
Dibdin et Martin citent : An Abridgement of ihe
Book of Common Prayer, 177S, in-8o, et s^outent i
■ Printed at the expense of the late Lord De^jfen-
cer, at West Wycombe ; affridged ty the late Sir
Francis Dashwood, Baronnet. » Ce livre, devenu
fort rare, n*est point au British Muséum, non plus
qirà la liodléienue.
>Vi:teruba, der Wetterau, Wetteravie, anc.
prov. allemande, comprise dans le cer-
cle du Bas-Rhin; ce territoire a été
divisé entre le Nassau^ la Uesse^ etc.
W'etzlaria, Wetzlar, ville de la Prusse
Hhcnane^ sur la LAhn (rég. de Coblenz).
l'.-ilkenstein fait remonter rimprimerie i l'année
1711, Temaux & 1700; la Bibl. SaxonlcaàeSîrnfïn»
nuuH donne une date antérieure : Hvlderiei ab Bjf
ben Syntagma Historieum de Gunlhero Sckwartt»
burgico Bomanorum Beçe seu imperatore cogno-
mento, Optimo, adeogue Sdpione Germanorum <ii-
clyto, Wetziaric, 1695, in-4o, réimpr. dans la même
\ ille, en 1709.
Le cat. de la Bodléienne cite an livre, à nous in-
connu : Gerhardhus LorieMus Uadamarivê, Theteê
Professionis Catholicœ^ et de abuiibiu ae ntper9»
titionibus fugiendiM f dont la souscription est t
WestAarii, 1541, in-8*; est-ce WetzUar^ avec famé
d'impression 7 le fiiit n'est point impossible ; nous
voyons d^à le prénom de l'auteur mal cité ; c'est
itein/kardiis, d'après les bibliogr. allemands.
Wexionia, voy. AVexsia.
Weimouth, ville d'Angleterre (Dorset-
shire), à Tembouchure de la Wey.
Un imprimeur du nom de J. Love y était établi en
1790.
WuiTBURN, bourg d'Angleterre, à 3 milles
de Sunderland.
Un typographe s'y établit en 1707 [Cj.
WnirBURN, pet. Tille d'Ecosse, dans le
comté de Linlithgow.
Le Rév. Archibald Bruce, ministre de cette pa*
roisse, qui mourut en 1816, avait établi, dans sa
manse^ une modeste imprimerie particulière, de la-
quelle sortirent plusieurs traités théologiques (voy.
Martin).
WmiBY, pet. ville d'Angleterre^ à l'emb.
de l'Esk, dans leNorth Ridingdu York-
shire, anc. abb. fondée au vu* siècle.
M. Cotton fait remonter l'imprimerie I l'année
1792, il cite t Jamet Shaw's PUau, Elevatiomê and
Sections, wUh Observ. and ExpUmations ofFor-
cing-llousts in Gardening, WhiU>y, 17M, In-foL
White-Hall, palais des rois d'Angleterre,
à Londres, qui vit la catastrophe du
30 janvier 4649.
Noos avons donné place Ici à ce nom qui réveille
tant de souvenirs, parce qu'il figure comme lieu
d'impressiou sur un certain nombre de livres ; il
faut lire presque toujours » Londbis. Le célèbre
traité bibliographique de Richard Atkyns, dont nous
avons parlé à l*art. OxoniA, est souscrit au nom de
fVhUe-UaU : BicH. Atkyns. Original and Growt/i
ofPrinting, Whitehall, 1664, in-4«. C'est dans ce
livre que Ton s'eflbrce d'arracher à Caxton la gloire
d'avoir doté sa patrie du premier établissement
typographique. Citons encore : ConsnUation de
Voracle, par Us puissances de la terre, pour sa-
voir si le prince de GaUes, Dieu-donné, est suppo'
se ou légitime, tr. de CangUUs. White-HaU (liseï
Amsterdam ) , 1688, in-12,
WiciuA, Wkk, ville d'Ecosse^ chef-lieu du
comté de Gaithness.
WiELKANoç, village situé à 42 kil. de Cra-
covie, sur la route de Varsovie.
Bandtkie (If isf. de Vimpr, en Pologne) cite cette
localité comme ayant possédé une imprimerie anté-
rieurement à 1650. Eu effet, il est prouvé qu'on y
imprima un ouvrage qui obtint momentanément
une certaine célébrité locale.
Jean Broadus, grand Jésuitophobe, lança contre
ses ennemis nu pamphlet dialogué, intiU: Gratis
Plebanski (le Gratis du Curé). Cet opuscule est
devenu introuvable ; l'auteur y attaque le système
qui confiait aux Jésuites l'instrucUon publique, et
démontre que la Gratuité de leurs services est fort
coûteuse. Le Jésuite Frédéric Siembeck y réplioua
dans un écrit publié k Posen, en 1627. L'impression
du Gratis fut exécutée » en 1625, à Wieikanoç, sous
la surveillance d'André Hermann, ministre protes-
tant. Les Jésuites étant alors tout-puissants à la
cour, Timpression du pamphlet dut se Caire sccrèie-
meni, avec une presse probablement eivoyée de
Cracovie. L'imprimeur André PiotrkowcsyK , de
réglise réformée (qu'il ne Ciut pas couf judre avec
ses homonymes de Cracovie), se chargea de cette
opération asscx périlleose. En effet, les Jésuites par-c
I17f
WlESBAIieN. — WISLXGSBtRGtlI.
Wi5»c5aonni, T.>r. V
u rm, 1 fin
WiGju(, boarg (TAngleterre, sur la m.
Dooglas J^Lancasbire).
M. C cite m iipriJiKM <■ wam ée W. Lfm.
CMHKéuMI^MMceflelecafiiécalBM, ctcafSi»
■iLiiiiwn : MmrUHTê petrifaetiom 0f Derê^tUrt.
WiGEUETUM, Wegdefjcn, peL Tîile de Prus-
se ^Saxe;.
WlGOUIlL'lf, TOT. ViGOUflCM.
WiLA, Weil, pet ville de Souabe (Wor-
tembe^;; patrie de rastronome Kep-
ler.
Wili^bebga; il y a f^osieurs WUdberg daos
rempire d'Âatriche, eatre antres on
château miné du pars au-dessous de
TEms ^cercle du haut'Jfannhartsberg).
Le cat. Sséchtof die éittn roUnmn
rm et de 1711, ei^csté» ita» cette localité par
Jcacpli'AJiiMi Stmbiiç. Cet iinprineor qniita WBd-
bcrg en 171A et alla s'établir à OBdenbors (voy. So-
PBOSic«), pabi Raab {woj, Jachscb;; D aMonit
Ter» 1717.
WlLHKI.MER»DORnUM, WlLMEIISWJlFILlI, Wt7-
mersdorf, bourg du Wûrteml>erg (dis-
trict de Hohenlohe, auj. Jaxtkreis,,
De HosAi, %Volflret I^rlong roentioanent cette loca»
lité comme ayant poMHlé une iroprîmmf! hébraiqae
atn xvie f:t xf ii« siècles ; le cat. Oppenbeîmer cite
plusieurs vol. souscrits à ce nom ; le plus aocien re-
monte à 1589.
WiLKOMERiA, WUkrjmirz, ville du gouv. de
Vilria, dans 1 anc. Lithuanic.
WiLLEViLLA, Grossweii, bourg de Bavière.
WiUM, Weilhetm, uet. ville de Bavière,
sur TAmper (Isarkreis).
WiLTON, bourg d'Angleterre, à 3 milles
de Salishury (Wiltshire).
Prjrs ât' là s'éière If^ilton Houu, la splendide ré-
sidence des comtes de Pembroke; ta 10* édition des
^Edeê PembrocManœ,Ae M. Richardsoo, fut impri-
mée à Wilton llouse, en 1784. Hartin ne cite pas
cette typognphic privée.
WiMiAr:i:M, Wimy, commune de Fr., près
Laon (Aisne).
WiMMNA, Wimpffen, ville de la Souabe, au
confluent du Necker et de la Jaxt; ba-
taille en 1622.
WiRCESTRiA, voy. Venta.
WiNciiM, Winzvj, bourg de Prusse (Silc-
sic).
WiNDEBPERGUM, Voy. VlNTERBERGA.
Bicfa;.
WcoEX-amrjCB^daiis rUeUehiDe, sHoce
dans la oier Polaire, mt 74 de lat. ?(.
et 112 long. O. nKnd. de GreenwickL
et le Griper,c»ttt» et isai, smi tttmm-
les triM Imn^ThiflCMve, HtiJI^
rBécU, ctHUARsat ■■ jiMairi
Tàe Xonà Gautu mmé Wmur rih awfrii. Le pre-
elle tferaier oeOe ém» aws tS2«. Ce cwicn et
Rtaar 4erexpéfttia« £C].
WccitaTox, bourg d'Angleterre (1
sbire;.
cnlSM.
WffPCRKXM, Gntpry, coaunnne de France
(llle-et-Vilaine>
WiRn5A Castrum, Werbm, peL lille de
Prusse, près de Mersebnrg (Saxe}.
WincEBmcm, tôt. Herbipous.
WiarcoAcux, Villa Wibccciâco [Eginh.
Chr.l, TOT. Versexuctu.
WnuBEXNcii, fiuiTtrerô^, bourg de Prusse
[Graesse' .
WisBEAcu, W isBâCH, viUc d'Angleterre, sur
les bords de lOuse, dans llle d'Elv
(Cambridgesbirej.
Un libraire, nommé P. Gibsoo^ y èUit établi en
1721 : en 1770, le Rèr. Henry Burroagb, vicaire de
Wisbeacb, avait organisé une imprinerie daas sa
maison, et Tuiilisait k la pnblicatioa de ses seraiocis.
M. Coiton décrit ce rare volume qui a échappé an
rechercbes de Martin et de Lowndes : Sermcmi om
seceral tubjects and occasions^ by Hemrf Sut-
rough^ L. L. D,, licar of WUbieh, Hector of Grau-
ctea, and Preb^ndary of Peterbowuçk. Wîsbick,
3i.i>cc.Lix. In -8* de 36) pp. (royex la note détaîBée
que consacre M. Cotton i ce volume).
WisLNGiA Ins., AVistnysô, île suédoise, daos
le lac Wetter.
WisLNf.sBURGUii, WisingsboTg , bour^ de
Suède, chef-lieu de l'Ile de Wisingsô
(Suède Méridionale).
Cette Ile de Wismgsô avait été donnée par le roi
Eric XIV, comme gratification de Joyeux aréne-
ment, à Tillustre famille di-s Brahé (1561}: un siècle
après, grâce au noble amour des lettres qui fut «
longtemps Tapanage des Brabé,Wisingsborg jouissait
non-seulement d'un g)-mna$e et d*une école, mais
aussi de leur complément indispensable, d*un établis-
sement typographique; le comte Pierre Brahé avait
fait venir de Poméranie un imprimeur du nom de
Johannes ^Kankel, lequel raconte, dans le premier
livre sorti de ses presses, les diverses péripéUes par
lesquelles passa la création de son imprimerie, et
donne la date précise de son établissement, 1667 :
Pficolaus Matthiœ Hiôping; Itinerarium seuàes-
rriptio percgrinationis perBegnum Japon, Indiam
Orientalem et Cfiinam scrmone Sueeico. Edidit in
Wisingsborg Johannes Rankel, anno 1667, in-ft*.
1381
WISLA. — WYCOMBE.
4382
Alnander et surtout SchrOder {Sueeia Uterata)
nous donnent les titres d'un grand nombre d'ou-
vrages sortis de ces presses pendant les 20 années
qu'elles furent en exercice. En 1687, rile fit retour à
la Couronne, et le matériel typographique de Wi-
singsborg fut transporté à Joenkœping.
WiSLA, VOy. ViSTULA.
WisMARiA, Wismar, ville du graDd-duchc
de Meckiemburg-Schwerin^ sur la Bal-
tique ; anc. ville anséatique.
Imprimerie en 1098, suiv. Falkenstein «t Gotton,
en 1090 , d'après Temaux ; nous connaliaons :
Christ. Sehraderi dispositioitet oratoria. Wiuina-
ris, 1084, in-8» (cat. Dubois, IV, no 12M0),
WiTTEBERGA, VOy. AlBIORIUM.
WiTTLiACDM, V/itUich, ville de la Prusse
Rhénane^ sur la Lieser (rég. de Trê-
ves). *
WiTToviA, Viitto, presqu'île de l'île de Rû-
gen^ à la Prusse.
WoDEHAMuii, Wùodham, bourg d'Angle-
terre (Suffolkshire) : « Adamus Wode-
hamensis^ ord. fr. Min. a. 1358 ».
WoLDEMARiA, WaldemoT, Wolmar, ville de
Livonie (Russie).
WoLFERPi Agger, Wolfersdyk, petite ville,
de la province hoîlandaise de Seeland
ou Zeelande.
WoLVERnAMPTON, bourg d'Angleterre (Staf-
fordshire).
L'imprimerie, dit M. Cotton, fut exercée dans
cette localité, si renommée par son industrie métal-
lurgique, dès l'année 1755. « Tlie Charter ofthe
Corporation ofJVaUaU » fut imprimée à Wolvcr-
hampton, en 1774.
WoNciAVE [Graesse], Wandében, ville de
la Saxe prussienne (rég. de Magde-
bourg).
WooDBHiDGE, bourg d*Angleterre (Suffolk-
shire), sur la riv. Deben.
Un typographe du nom de R. Loder y était établi
en 1771. En 1782, il publia un tolume curieux : The
Journal of W» Vowstng ^ ParUamentary Viti-
lor for (iemolithing tuverêtitions^ Picture$ and
Omamentt in Churches witMn the County of Suf'
folk^ et quelques pièces relatifes à rbistolre locale
en 1785, 1787, etc. [C].
WooDSTocK, bourg d'Angleterre, dans
rOxfordshire.
A Jamais célèbre par son cbiteau royal et par le
grand romancier qui plaça sous ses ombrages sécu-
laires le théâtre d'un de ses plus admirables récits,
Woodstock {sic transit gloria) n'est renommé auj.
que par ses manufactures de gants. L'imprimerie y
existe i partir de 1789. Dans son toisinage est
Blenbeim, le cbâteau bistorique des ducs de Mari*
borough, où se conserve l'une de ces merveUleuses
biblioth. que l'on ne voit qu'en Angleterre.
WORCESTRIA, VOy. ViGORNIUM .
WoRKiNGTON, Dort d'Angleterre, dans le
Cumberland, à l'embouch. de la riv.
Derwent.
Llmprimerie commence avec le siècle: les œuvres
du poète John Stagg (aveugle comme Mllton) y ta-
rent imprimées en 1805 ; et une « History of the
Irtsh Bebellion of iT9S», en 1806 [G.].
WoRMATiA, voy. Varmatia.
WORTUSATI, WURSATORUM TERRA, WurStCT'
kmd, l'un des districts de l'Etat de
Brème [GraesseJ.
Wotton-under-Edge, pet. ville d'Angle-
terre, dans le comté de Gloucester.
M. Gottoo nous apprend qu'un imprimeur du nom
de John Exell y exerçait en 1704'; renseignement
quelque peu vague que nous serions heureux de
voir appuyer de quelques bits.
Wrexham (sur les livres Welsh, Ngwrec-
sam), Wrexham Régis, jolie ville d'An-
gleterre, sur un affl. de la Dee (Den-
bighshire).
Cette ville possède l'imprimerie depuis le milieu
du siècle dernier; les deux plus anciens spécimens
que mentionne M. Cotton sont : m Dr, PoweU's Fi-
sitation Sermon ■, imprimé en 1742, et « Hossing*ê
Miner*s Dictionary, >, 1747. H. Marsh était étabU
comme imprimeur k Wrexham, en 1704.
WuLVKNA, WuUftUy bourg de la princip.
d'Anhalt-Kôthen.
WuRRENA, Wurzen, ville de Saxe, près de
la Mulda (distr. de Leipzig).
Wurtemherga, le Wurtemberg, royaume,
du S.-O. de l'Allemagne, entre la Ba-
vière, Bade et laSuisse» avec Stuttgardt
comme capitale.
Wycombe (Higb) , bourg d'Angleterre
(Buckinghamsbire), à 5 milles de West*
Wycombe.
Ceue localité poasédait une imprimerie en 1791
[C.].
IUtmi,VJf»ttmp CM^MUM^ IIHkAlHlIlilB* ^miT
«rtH, AnnèM, kI. TOk de Fr. (Cbci),
ane. prîeoré dn St-boiolt
XunM, rnj. HmounLH et Sa-tikm.
Xkba WLiTcii, Xsnk de lot Càballena, Ia-
Tel de Baaajoi, «ille d'Espagne, danii
l'inlend. et au S. de Bulajoz (EBlnma-
dort).
XOIMIL-H, Vby. ASTA Ret,!!.
XniCA, Oppidum noUle fn nipu Fo&n-
DM loalJU da nifiaw! t VakMC «1
llMown», Ode linïda n'careaiMic pont
Tin« da h Knintgle, M «pM ■%■ > qadqoi
lu ranlanàn ant Acr^ de la Fnmltra, ce ml
Mt liudmWlMc, c«ic dcnritrc iBle JUBt m Andi-
looiie, lu K. et prb d« Pyeru d> Saau Maite. Hmu
ImoniM l'Il M tnate an boar« du Bon de Jtcrfaa
w»la rajuiinc de Vilmce, et. Ion ntoeqneceUe
K DD llrre «fcolt 1 Xi
ilapwm Rnieno. SH. a IHIilii, tâf dd
ViDp, Mncbo RiTOB, Me, se ■iiliwwid mimt
poàM ce line. — itaeetpatlti bbd a ^ ■>■(
iLP*Tri r^clkmeni Uxvtc, cfot qoe rUW OKI-
lottiilciii posTOir ii jhimiIIii M porfB'^K n-
nfèn «AtiMi de te* CdullrKtkisf t ntUtét it-
(drtr, »1 1 la mtc iii|ii.iydi de U» : iMtiB wbb
M>ia* ÎDCoanar qiK cëUe de IWS (lOf. Agmbk*].
XenocYT^Lti FT.., SiKyi^ [A. Comm.], 11.
de Thrace, qaî tombe près d'Er^i,
dans la mer de Mannara.
XlPHOMLS TORTUS, SlÇMIS; llftS» [SC?!.,
Str.], port de Sicile, placé sons l'âbri
da cap XipnoMA, auj. Capo ai S. Cna,
à l'E. de Trontello,
XuTBiA, E6-jh'9i [Diod., SI. B.J, «ille des
Leoatini, ^n Sicile, auj. Sucera, daoi
l'inlend. âe Gii^cnti.
XrniM [Lit.], z«(« [PoI., St. B.]. Tille de
Thessalie, auj. TtaiHi [lxvAe\.
Yabuutcu , YEBinmiA, Great-YaTmoath ,
villo d'Aogietene (Norfolk sh ire), avec
un bon port sur la mer du Nord, à
l'erabouch. de l'Yare.
Celle illle poiifibii bd AiUltiOMiil typogra-
ptilquecn 17^7,(UtH. ConoD. ThtHlMloryofGreat
rurnioulh fai impriinée k Lynn, ta 177B, la-a°.
YoniiALiA, Youghal, boui^ et port dlr-
lande, dans le comté de Cork, à l'cm-
bouch. de la riv. Blackwater.
Le premJer Imprlracnr connu dTangbil tu un
nommé Cot, établi dam cette illle (en 177t. ThO-
ma) Lord lui succède; ce rut hil qui impiimi le
premier liit? connu ■ la haut tem prinlea In (Ai*
town "■. A llUlory oi (Ae Tonm of Yoitgtud, 11W,
iii-12. Ce totume eM deieim fort rire. Aprt* celle
pnbllcalioii, T. Ijirt >lli •'Mabllr i Doecrea, e( Plm-
priiMrie m reparut I Yaa(b>l qa'iD ux* iltele.
Ypeba, »oj. Ipba.
YiMNtM [[. A.], Station des Peucetii, dans
l'Italie mérid.; auj., Binefto, boui^du
Napolitain (terra di Bari).
Ypohegia, voj. Eperodu.
YpnsA, voy. hpiNiru.
ViTiti.m (S.) MoNAST., S. Pa»en, ville épisc.
de la Basse-Autriche, cheMieu du cer-
cle supérieur de Wjenerwald, sar le
Trasen : anc. abb. de Bénédictins.
Vofci, pour rimprimerie en 1783, POlten (St.).
YsOLDCNtlH, TOy. ADXELLODi;inni.
YSSODUBUH, voy. ISSIODURUU.
YtUMNA n.., TO7. ICAUNA.
YuNGUS Vicus, voy. VuHiio.
YvEHDo, voy. Ebhodosum,
YVETOTci, voy. IVEIOTUM.
Filkenilein et H. Collon tooi rtmtata nnpri-
mcrle dam cetie ilUe i 1701; TOid ce quenoui
écrit le bibliographe Turmind, U. FTèic, au iq]et
d'YTeiol I ' Je ne pull toui indiquer d'une manibe
podtlte l'époque de fétabUHeinent de rimprlmcrie
lyTecol; Bwlaceqall]' 1 de certain, c'est qne, d'a-
prti lei aoeleai rtileineala, Il tff iTati su de t*-
poffraplie dana celle petlw tUIb aiant 17Wt il nS
en avail même point k Gaudebec, oli était fixé le
bailllafe, et qui deTbtt le ebef-Hen dn «llMrIct du-
quel dépendait TnloL
• L'ouDuaice alallitlque de ISM couMiu qu'il gj
anit qu'une Mule imprimerie t cette date. En ISIs,
Je trouve un iiMiimeor da nom de BcKbe, et en
ISIO, Jourdain U(. •
Ytouhim, Eposiuh [Greg. Tur.], au xv* s.,
S. YïOT. puislvois, auj.CongnoR, boui^
de Fr. Urdcnnes); voy. Cabibuciti. Ce
'bourg fut élevé en duché-pairie eu
faveur d'Emmanuel-Phllibert de Sois-
sons-Savoie, en l6S2,et prit seulement
alors le nom de Cariffnan IQuicherat].
Zabesl-s, Millenbach, ville de Transylvanie
[GTae«el.
Z^BLUDCJw, Z^flLUTow, pet. ville de Lithua-
nie (Russie), dans le Palat. de Vilna.
l'impmsloii di'cc llir
Zabotuu, Zobtfna uons, le Zobten, mon-
tagne de Silcsie, près de Hettkaa.
Zacï.vtius Ins. [Mêla, Liv-, PI., Virg.,
Ovid-l, ZAïuïfct [Hem., Hérod., Scy.,
Str-, Ptol.), île de la mer Ionienne,
sur ta cûtc de l'Élidc ; auj. Zante, l'une
des lies Ioniennes, ùro. et près de la
Morée, avec une capit. du mâme nom.
Zagr*bia, Sadharie [Chr. Carlem.], Za-
gram, Zagrebu, Agram, ville des Ëtats
Auirichiens, capit. du royaume de
Croatie, résidence du Ban, près de la
Save ; académie, bibliothèque.
Celle ville (HHsiMBil Pimprlmerlir k 1i fin da ivii*
lltclc, nuii le nom deiou [iremter lïpogrophe n'esi
pH connu i Paull Billtr ialiat fUeioulcli) Se-
çnlentit Oalmata Chroniia. Zagnblir, 1090. N«.
:t nn, ma\* loujoun u
Agram en nO*. 1701 e
nom (Timptimeur,
De 171» h 17ia, rimpriiuent ifAgram l'ippeUe
lac W«ncfiliiilivt«elt In lypagnprinqiilHiixiil
■onlJ. Hsrth. PiUbi (17M'17iK]4 Joh. Hapi. WelU,
qui l'Iiiillule • lacljill BtnHi Croatta Typogra-
pAul ■ [17»-17«1,
(Votn SiOniiyi, i'inittclit Sirmlaiia. p. As pi
ZAHunjnr.L-M, Zalborg, Saklbergh, petitr
ville de Suède, dans l'anc. Vestmaïuiie
[auj. dans lapréf. d'UpsalJT
KODi (VDoi ciU Mlle loeiUté parce ni k Bm
du SlmbourEColi lein Scheffcr | rfa Serptli t
ÈtHai. Sneearttm. p. 3S7) noua *iiiint une n^t ^
,-, jlairegfilreri «.OimuM»,
cltniti, PliUoi. Adjimel. UptaliattU, MM-
■•- maialloiit, qua noilrit tt '
im ad finem uiQuc ttrull evti
(ahtburgi, anno lOTS, In4*.
Zakliczvn, pet. ville de la Gallicic, dus
le cercle de Bochnia, sur le Itunairr
(Autriche).
I.elewel prttrnd qui; celle ville posédalt aat to-
ifti^lenili.
prinieri
Bandlkl
•cmble iiiBccepiiDie.
Zai.adienrih Comit., le Comitat de SiaM.
en Hongrie, avec Szala comme cbeî-
lieu; aur. abb. (cercle au-delà du Di-
nube).
Zat.t-Bommel, voy.BnMKi.u,
M, Vin Eve», dini le BibliophUe btlge (I, p. At).
soutient qu'un de* premien Imprimeun de Idn-
Tain, nodolphe l,ae([s. ibandonui ceiie *uie a
laSO.elBllii'éioblirl Boinmcl. en HolUnde [Goel-
1 1téra Eplphaiiiz,
ck at Xalara ai
lEinr llfc
nodolpho, te Bo-
iniprrula > Hodolptao.
I ncooipiio, pro ijil
4389
ZAMOSaUM. — ZENA.
i390
num, typogr., p. 5S)f m^empéchent d*en tirer des
conséquences indubitables. Il est certain que Ton
n*a |)as trouvé Jusqu'ici un livre de Loefb publié
après l<i85. • •
Zamoscium, SAM0SCIDM3 Zamosejum, ZamosÇy
ville de Pologne, dans le Palatinat de
Lublin (Russie Bouge); elle fut fondée
par Jean Zamoyski^ chancelier et géné-
ral en chef sous Etienne Batory en
1588; université fondée en 1594.
Nous trouvons pour la première fols trace d'im-
primerie dans cette ville à la date de 15ft0 : Dionytii
tialicamassei liber de itructura orationiM, grâ-
ce et latine editut a Sam. Bircovio, Polono. Sa-
moscii, 1550, in-8o. Hoffmann {Lexiâom, àibUogr.
11, 93), qui cite ce volume, ainsi que Graesse et
autres bibliogr., ajoute : tlnepta et auctore promu
indigna Bireovii versio eue judicaiur, ■ Vu la date
de la fondation de la ville de Zamosç (1588), il est
clair que cette date de 1550 est fausse ; est-ce 1590
qu'il faut lire 7
J.-D. Hoffmann cite à la date de 1557 une édition
latine des Staluta regrU Poloniœ recueUlls par
J. Herburt de Fulstln et imprimée • fypis acade-
micis • in-fol.; c'est 1597 qu'il but lire, et ce livre
est le premier sur lequel Martin Leoski ait mis son
nom.
Nous ferons remarquer à ce s^Jet que Freytag,
qui, dans ses AnaUcta, consacre une note intéres-
sante & ce livre et en donne une bibliographie com-
plète, ne dit pas un mot de cette édition de 1557
que signale J.-D. Hoffmann.
« Les deux premiers ouvrages exécutés à Zamosç
avec date certaine, nous écrit M. Pawlowskl, sont :
D, Aurelii Augiutini Hippon, Ep» de Grammatiea.
Samoscii. 1593, in-tneijBlii Donati Grammatiea
ibld. 1594, in-80. Le premier imprimeur de Zamosç
est ceruinement Martinus Leoscius (Martin Lenskil,
dont l'établissement précéda la fondation de l'Acadé-
mie, a
Les imprimeurs de l'Académie de Zaroosc qui suc-
cèdent à Mart. Lenski sont : Christophe Wolbram-
czyk, de Vilna (1017), Simon Nidolkowic (1020),
André Jastrzebski (1054-1059), et Joliann Rutowski,
à la fin du xviie siècle.
■ On imprimait au siècle dernier à Zamosç les
Almanac/is de l'astronome Duncxewsld, très^lebres
alors en Pologne et fort recherchés ac^ourd'hui. ■
[Note de M. Pawlowski.]
Zancîj:, Sd^xXu [Hérod., Diod.^ Str.J, Yoy.
Messana.
Zapata (?).
Localité inconnue, penl-étre un lieu d'impression
supposé ; nous trouvons : Car, Malletus, de Hit-
rarcMca et Jure Ecclesiœ miUtantiê, Zapata, 1000,
in-foU
Zarax [PI.], EdpoÇ [Pol., PauB.], SopwÇ
[Ptol.J^ ville de la côte de Laconie^ en
Grèce, auj. Jeraka, en Morée [Leake^
Boblaye].
Zaiungia. anc. proY. d'Allemagne, corres-
pond au Grcmd-JDuché de Bade (Schoep-
tlin, Hist. Zaringo-Badensis).
Zarmigethusa, Zarmizbgethusa^ YOy. Au-
GUSTA DaCICA.
Zaslavium, Zaslaw, Zaslav, Yîlle de Wolby-
uie, dans l'anc. Pologne (Russie).
Matthias KawiecaynskI, gouverneur 4e IVietwkx,
imbu de la doctrine des Unitaires, établit dans cette
ville la première typographie au xvie siècle x BUUia'
to iest^ Ksiegi starego y nowego przymierza, z nowu
z iezyka Ebreiêkiego Greekieço y laeinakiego na
Polski przelozone od Simona Budnego (Simon
Budoy, célèbre Sodnien). w Zasiawiu, 1572, în^*
[Vogt, Bauer, Graesse, etc.].
Mais ce récit, corroboré de l'autorité d'un grand
nombre d'écrivains, Bentkowski [Hist.deUtt, PoU),
Sandius {Bibl. antitri,), KosiçÛ {UUeell, Craernu),
etc., n'est pas accepté par le bibliographe le plus
exact de la Pologne, J.-S. Bantkie.
Voici l'opinion de ce savant, telle que nous la
transmet M. Pawlowski : « n parait certain que la
seconde édit. de la Bible trsd. en polonais par Simon
Budny fut imprimée à Nieswiex, oli une première
édition en avait été donnée en 1670 par le même
imprimeur Daniel de Lencxyça, aux frais du staroste
deNieswies, Matth. Kawiecsynski. L'édition de 1572
porte i la fin un colophon identique à celui de 1570,
sauf l'omission du lieu d'impression ; et c'est cette
omission qui a donné lieu k la bble de l'imprimerie
de Zaslaw, fible qui s'est accréditée d'autant plus
vite que la préface de Simon Budny (du 7 mai 1572)
est datée de Zaslaw, oh ce célèbre Socinien demeu-
rait alors. »
Nous avons d^à vu Plmprimeur Daniel de Lenc-
xyça à Pinczow, à Nieswiez et k Yllna.
Zathm ARiENSis GoMTT.. le Comitat de Szath"
mar, en Hongrie (cercle au-delà de la
ïheiss).
Zeacolus, Zeapous, Dinhdspuhly ville de
Bavière [Graesse].
Zedlica, der Elnbogener Krets, le cercle
d'Elnbogen, en Bohème.
Zeelandu, Zeeland, Zélande, prov. de la
Hollande.
Zelasium Prom. [Liv.], dans la Phtiotide
(Thessalie), cap Stcnyros [Leake].
Zeldepa, ZiX^iwflt [Hier.], Ztfx^aita [Proc.J,
lax^aira [Theoph.], Ville de la Mœsie,
aaj. Szelepsa, au S.-O. d*Imertje^ dans
la Boulgarie [Reich.].
Zelua, CUleff, Zilli, Zillah, bourg de
Transylvanie^ dans le pays des Hon-
grois.
Ltmprimerie a dû exister dans cette localité peu
connue; voici un livre dont un des excellents cata-
logues de la librairie orientale de M. Malaonneuve
nous donne le titre : Sellenko'i (G,). Sloveniuka
grammatika oder Wendàêcke SpraetUehre in
deuUcH vnd Wendischen Fartrag, ZiUi, 1791,
inl2.
Zelza, der PUsener Kreis, le cercle de Pt7-
sen, en Bohême [Graesse].
Zempuniensis Gomit.^ die Sempliner Getp.,
le Comitat de Zemptiriy en Hongrie (cer-
cle au-delà de la Theiss).
Zena^ voy. Genua.
Certains livres, en dialecte génois, portent ce
nom de lieu comme souscription ; nous en trouvons
plusieurs aux divers caul. R. Héber ; nous cite-
rons : Uicrilbo Termapitatide. Comédie tratportœ
da Bo Prançeixe în Lengua ZeneUe, Zena, 1772,
io-i2. Mêlai nous apprend que ce pseudonyme
cache un traducteur oe Molière, appelé Stelàno de'
Franchi.
t3dl
ZEPHYRIA. — ZULTZBAGUM.
lan
ZePifYniA In8., Toy. Heior»
Zephyrium prov.^ -n Znfupiov [Str., Pt.},
sur la côte E. du Bruttiam, en Italie;
aiig. Capo di Brussano.
Zepetbium PROU., Z(o6a(ov dbcfov [Pt.]> près
d'ApoUonia, en Crète; auj. Ponto di
TÎgmti.
Zerneb, Zt^c IProc.], Golonu Zcrmen-
BlUlf, ZlRIN£y ZERKiB [Not. lOip.], daBB
la Dacie^ auj. Czemet%, dans la VaU-
chle^ me gauche du Danube^ près
d'Oi^va.
ZEruM, Zeyny, Seyny, Tillage (Hofitaiann
dit : tt L0CU8 kmoSili» ») de Samogritie^ sur
les confins du Palat. de Vilna (Russie).
L*lnipriiiiéHe fut exercée dans cette infime ioca-
Uté pendant quelques années an débnt da XTU* siè-
de, probablement bous rinfluence et la directton des
réfiMmés ; Jacobns Harkowicx, Imprlmeiir de Vilna,
Y fat appelé en 16S5 et y donna t PauU Ciknti
ÏFykiMà KaUdtUmu KotcUda CfuruietanMkieço t
jfUm twUtych, S. 1. n. d., in-4S et da même aaienri
Odj^rawa przeeimko îaâomttifm Marctta CteckO'
wieta, potwarzom ktore wytnucU na wvkkii JCo-
Zezinoiat^um, Jazeneuil, commune de Fr.
(Vienne).
ZiNGARi, Zigenner (en aU.), Cinganys
Shongr,)^ Gypsies (angl.)> Caird (écoss.)»
iiUanos (csp.), Ciganos (portug.), Ztn-
gari (ital.).. Cigani (serbe), Bmmnà-
Chai (en bobém.); voy. Cingari.
ZiNNAy voy. MoNAST. Zenna.
ZiRicnz.EA^ ZiRRiczEA, Zinclisee^ Zimchzee,
ville de Hollande^ chef-lieu de district^
près de l'Escaut oriental, dans le S. de
rîle de Schouwen (Zéelande).
Nous ne trouvons pas trace d'impression dans
cette fille antéricnrement à 1614; le titre de {livre
que nous donne li^ caU des Elzevirs de 1634 (p. OS)
n*est pas très-explicite; le voici tel quel iiÂenê
pro Jjansbergio. Zirizaec, IGlft, iu-8*>. L*année sui-
vante parait un livre que tous les bibliogr. ont cité :
CoUatio habita Flagœ Comiti» anno 1611, inter
quoÊdam Brclesiastas de divina prœdestinatione,
et ejus appendiciims, latine ex versitme Uenriei
BranAii. Ziriuex, 1615, in-4*.
ZiRiDAVA, Zipî^aua [Ptol.], ville des Getae,
en DaciCy auj. Szerekay sur le Broosch
Sransylvanie); Mannert dit : MuMenr
ch^ Szas>Sebes, ville du môme État
autrichien.
ZlRINJÎ, voy. ZERNiE.
ZiTTAViA, Lusatise super, urbs^ SrrrAVu,
ZUtau, ville du roy. de Saxe^ sur TAlt-
wasser.
Un gymnase fut organisé dans cette ville en 1586;
il fut immédiatement suivi de l'installation d'une
imprimerie, qui fut établie dans l'ancien couvent du
Paraclet, et placée sous la direction de Nicolas
Schneider; ces presses fonctionnèrent depuis 1M7
Jusqu'en 1608, et à cette date, le 16 Juin, furent dé-
tniitesparun incendlequicouauma la fille;
entière ; elles forent rétabUes en 1611.
La BiWoth. êaxtmka deStrnvioa ne noua iMVoit
de titres d'ouvrages exécutés en cette TlOe fnTi
partir de la réinstallation de rimprimerie i Vtrte
SUtatUB Begim tup. iMêotlœ *£6flEit^DiaaK «rMi cf-
HU$ pietore Avgvsto ivMto Miâmo wtttOm terof-
df.ZltUai0, 1612, in-8*.
Sttau ponède une UbUoth. d*niie certalM lan
pertance, qui ftat installée an rnnniiriiijiwt da
aiècledeniier per le ncteurHofltaiann, lequel publia
à cette occasion :J Proaramma twr inmmwrtMon
éer zmautiacken Bi^Sotkeek. Zittao, 170», In-UL
Zhabu^ Yoy. Ciceres.
ZmocA, Znin, pet ville de la Prusse Occi-
dentale.
ZMonu^ Zfioim^ Znaym, Znagmo^ nlle et
chef-Ueu de cercle^ en Moratiej sur la
Taya.
ZoBTEiiîA^ voy. Zabothum.
ZouENsis CoMir.. die SoHenser (feqMBui-
tchafty le cammt de SM, en Hoi^grie
(cercle en-deçà du Danube).
ZouuEw^ pet. ville à 5 lieues de Ltepol.
en Galucie (Autriche)^ jadis propriété
du roi Jean Sobieski.
Wolf CMMtot*. Mkr.) cite data ouvrafea
mMaimpriméa dans cette localité t Fn Felàê, m
16BA, In-foL et Sdmoth^ en 1712.
ZoRBiGA^ SoRuiGA, Zùthig, pet. ville de
Prusse^ de la rég. de Merseburg (Saxe).
Imprimerie en 1713 ; Christaph. Gvntheri Bneo-
mia Jericitonientia oder Kirchwe^h der Kireken
su Prirau, ncbst cincn historUchen Anhang von
Prirau, ZOrbig, 1713, in-4o (Struv. BibL Saxon.
p. 40).
ZoRLAN\£ [T. P.], Stroij^nj: [G. Rav.],
ville de Thrace^ auj. Czemagora, dans
le pach. d'Audrinople.
Zoster prom., Zûxmfip [Herod., Str.], cap
de l'Attiquc, auj. Capo di Vari.
ZuARiNA, voy. Squirsina.
ZUENCIIA, ZUENKOWA, VOy. GVGNEA.
ZuLicmiTtf^ ZuLUcuoviuM^ ZyUkhau, Zu//i-
chau, ville de Prusse, chef-lieu de
cercle (Brandebourg).
Une édition importante de la Rible ftat donnée dans
cette fille en 1741 ; elle est décrite au cataU de la
Sussexiana (I, no 63]: Biblia sacra tam Vtteris
quant Novi Testamenti, cum AporryphU^ $ec. fon-
tes iiebraicos et Grœcos^ ad optimos eodices col-
tata Adjectœ sunt Variantes LectUmes seleetœ
eum prœf. de Authentiei Textus prœ Verslonf^s
prœrogatiois D. Christiani Benedicti Mktiaelis,
Theol, et Ling. Sacr, Prof, JlaL Zullichau, sumpt.
Orphanotrophei, apud GotUob. Beniam. Fromman>
num, 1741, in-4o.
ZcLTZBAcuM, Sulzbach, voy. Sousbacdm.
Sous la rubrique : Zultpacum, nous trouvons :
Casp, BruscUii Chronologia monasteriorum Ger-
maniœ prœcipuorum ae minime Ulustrfmm, Zult-
bacl, 1682, in-fto.
1393
ZUMI. — ZWOLLA.
i394
ZuMi, Thum, ville du roy. de Saxe (Erzgo-
birge).
ZuRziACA, Zurzach^ voy. Certiacum.
ZrsiDAVA, Zcudî^a»* [Ptol.J, Station de la
Dacie^ dont les ruines existent encore
à Tschetatie y au-dessous de Burlaa
(Valachie),
ZuTPHANiA^ Zutphm, sur la rive droite de
l'Yssel, ville de Hollande, chef-lieu de
district dans la prov. de Gueldro^ à
quelques lieues de Zwolle.
Imprimerie en 1611, dit Falkenstefii, et If. Cotton
ajoute qu*à cette date, Timprimeuren exercice l'ap-
pelait Andréas Johannis.
Mais les admirables Monumenta typograpMea de
M. Iloltrop nous permettent de Cure remonter à
une date infiniment plus respectable Tintroduction
de la typographie i Zutphen.
En 1497, Tyman Pétri de Os, fils de l'imprimeur
Peter \aii Os de Zwoll, imprimait a>ec son père dans
cette dernière ville (voy. ZwOLLàl. Vingt ans après,
en 1517, U vient s'établir k Zutphen, et y publie un
opuscule sur les indulgences de Robert de Cologne,
abbé de Zelwart, près de Groningue, intit.: Die
CosUlike scat der geesieliker rijckdom [le Trésor
•précieux de la richetae spirituelle], A la fin ; Ffl
h geprint toe Zutphen^ ^V my || Tliiman Peters* os
van Breda int\\iaer ons herè M.cccccvii.xviU.
(nous copions textuellement cette date ainsi fljni-
r<^e sur le fac-similé donné par M. Iloltrop, pi. 8$,
d-i). La marque typographique adoptée par cet im-
primeur, à Zutphen, diflère de celle qu'il avait à
Zwolle, et rapiHille celle de son père : c'est un écQS-
son offrant au milieu les armes du duché de Gael-
dre, et en haut, d'un cdté les armes de Zutphen, et
de Tauire celles de l'imprimeur, formées d'un écu,
|)arti au premier de cinq tampons (marque de son
père), et au second d'une fleur de lis.
Tyinan Pétri de Os, en quittant Zwolle, avait aban-
donné à son père le matériel dont il se servait dans
celte ville; celui-ci l'emploie encore en 1510 pour
l'impression des Epistolœ UyeronymU In*4<>.
Au commencement du XTIP siècle, nous menUon-
nerons deux livres intéressants exécutés A Zutphen,
lesquels offrent cette particularité d'être français :
Jacq. de Geyn ou de Gheyn. Maniement d'armes^
d'arqutbuzesy mousqueti et picqueSy représenté
par figures (en français, anglais, hollandais). Zut-
phen, 1619, in-do ; et en 1021 : Diego Vfano, ar-
tillcrie ou vraie instruction de rartilierie et de
toutes ses appartrnancesy trad. de Pespagnol,
Zuipbcn, 1621, infti. (Bauer, Suppl, II, p. 579).
ZVINUM, voy. ScilWIDNICIUM.
ZwETU'M, Zire//, bourg de la Basse-Au-
triche (Mannhartsberg).
ZWIVALTAIIA, ZVIVALTA, ZwiFALDA, ZWIWEL-
DENSE Cœnobium, Zwiefaltm, bourg et
anc. abb. du Wurtemberg.
L'imprimerie a-t-elle réellement existé dans ce mo-
nastère, ou le nom de lieu n'est-il pas supposé ? nous
ne savons, mais sommes tenté fortement de pencher
pour la dernière hypothèse ; Panxer (tom. IX, p.
103) cite : Opuscula BebettanOj^ stve faeeîia Beoe-
lii, Zwifaldx, per Leonardum Clemencem, 150A, in-
uo. Peut-être, /apf (Leben BebeCs^ Augsb., 1802,
in-ft*') a<t-il éclaire! cette difficulté; mais nous
n'avons pu nous procurer cette monographie.
ZwoLLA, SwoLLA, ZwoUy Zwolle, ville de
Hollande, dans la prov. d'Over-Issel ;
anc. ville libre impériale, puis hanséa-
tiquo.
• L'histoire de l'introduction de l'imprimerie ù
Zwolle, dit M. Holtrop [Monum. Typogr,^ p. 90),
n'est encore que très-imnarfaitement connue ; U est
certain que Petrus van Os de Breda, y imprima de
1480 k 1510 ; ses types se rencontrent fréquemment.
« Les bibliographes citent, d'après les notes niss.
de Prosper Marchand, nue édition de : Petbi Uys-
PAifi TSACTATCS, imprimée en 1479 ; par on certain
Jean de Vollenboe (Hain, n« 8689); mais Jusqu'ici
personne n'a vu cette édition, et l'on serait porté Â
révoquer en doute son existence, si l'on ne connais-
sait deux livres exécutés i la même date, mais sans
nom d'imprimeur, et dont les caractères (do même
corps, mais offrant entre eux de grandes dissem-
blances) diffèrent essenUellement de ceux em«
ployés par Peter van Os. •
Le premier de ces livres est une traduction hollan-
daise du célèbre Vocabdlabids e\ qdo de Bechter-
muntze (voy. Altavilla): C'est un in-a» de 231 ff.
goth. A 25 lign., sans ch., réel., sign. ni cap! t.; on
lit à la fin : Presens hoc opusculU non stili aut
penne\sufîragio si noua artificiosaqZ inuencionel
quadH ad eusebid dei îdustrie zwoUis est eôsU\\
matU Sub Ono Nalinitatis (sic) ii.ccco.lxxix. |
Peria quinta ante festU natiuitatis dominici (sic),
etc.
Le second est un Hodcs Ck>NFiTENDi, 12 pp. in-4o
goth. de 25 lig., offrant les mêmes distinctions typ,
que le VOGABDLABIUS.
A la même date (1479) de nouveaux types nous
sont encore présentés par un nouvel ouvrage, et
semblent indiquer un second typographe ; ces types
sont gothiques, mais plus réguliers que ceux des
deax^ ouvrages précédents, et du corps 9, tandis que
les autres sont beaucoup plus forts : S. Bonaven-
TUBJI Sebmones, à la fin : Ventura bona docè-'
tis Seraphici docUoris Bonauenture sacrosancle
Êône U (sic) ecclesie Cardinalis dignissimi de tem (I
re simul et sanctis perfructuosum j] opus Zwol-
impresium : Feliciterlexpltcil ; Anno domini
Blillesimo \\ quadringoitesimo scptuagesino nono,
In-fol. de 540 ff. à 2 col. de 39 lig., sans ch., réel.,
sign. ni capit.
« Si P. Marchand ne s'est pas trompé, dit avec
raison M. Iloltrop, il est à croire que l'un ou l'autre
des deux caractères qui ont servi h l'impression des
ouvrages précités a appartenu h J. de Vollcnhoe ;
mais il n'en résulterait pas moins qu'à cette date
de 1479-80, Zwolle a vu trois établissements typogr.
au moins : J. de Vollenboe, un inconnu et P. van
Os. •
« Si Jamais, ajoute-t-il, Phistoirc pragmatique de
la maison des Frères de la vie commune à Zwolle
est écrite, elle donnera, J'en suis convaincu, quelques
élucidations au sujet de la question que J'ai posée
sans pouvoir lu résoudre. •
M. iloltrop est, croyons-nous, dans le vrai absolu;
là est la solution de la plupart des problèmes typo-
graphiques qui se présentent à propos des origines
de l'imprimerie dans un grand nombre de villes du
Nord; il se rencontre, dans cette présomption, avec
un bibliographe éminent, M. Madden, qui« h propos
du couvent de Weidenbach, à Cologne, et de son
atelier typographique, est entré dans des considé-
rations d'un ordre identioue, et qui sont de nature
à confirmer l'hypothèse des bibliographes néerlan-
dais.
M. Holtrop signale encore deux ou trois produits
de ces presses mystéiicuses {Cat. lÀbr, sœc. Xy
impr.^ La Haye 1850, p. 182), et consacre dans
les Monum. Typogr, une vériuble et intéressante
monographie au grand imprimeur de Zwolle, Peter
van Os de Breda, à laquelle nous demandons la
permission de renvoyer le lecteur. U débute, en
1480, par un Psalterium Davidis, in-4o de 144 ff.
goth., dont voici le colophon : Explicit psalteriU
dauiticû per me petrU de os imlpressU zwoUis née
nO diligèti cura correctU Anno\\ab incarnatiOe
dfii Milesimo QuadringentestmolÔclagesimo sexto
die mensis noué» — Deo Laus.
Peler van Os emploie différentes espèces de types.
.rouan V''"
tc4,IZ
ZYGACTES FL.
ta» I
Ile un & isoa. e
DDUi le relrouTons i tulpbm (nf. Idtpiiuiu).
Zyoactes FL., '£-Jiit.Tr,(, pet.Yiï. de Thrace
(|ui arrose la plaine de Philippei; au].
le iVeiToAopo.
Zïui:m Cast., Ckilion, bourg et anc. châ-
teau sur le lat de Genève (Suisse).
ZïTiiN* (T. P.]. ville de Thrace; auj. Cwt-
iKigrnn, dans la Roumélie jReichardl.
SUPPLEMENT.
ADDITIONS ET CORRECTIONS
• • »
SUPPLEMENT
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Col. i. Aalhurgum.
i;imprimerie remonte, dans cette ville du Jut-
land-Septentr., aux premières années du xviie siè-
rie : nous trouTons dans J. Moller {Hypomnemata
Jlisl. Crit, p. 347): EL IlasenmûUeri Historia Je-
suitica, a Mcol. Michaello^ Aalburg,, poMtore
Hafniensi, Danice transUUa, atque édita, Aalburgi,
1607, in-80.
Col. 2, Aballo.
La Bibliothèque impériale possède one pièce im-
primée à A vallon en 1793, qui noos donne, snivant
toutes les apparences, le nom du premier typogra-
phe : Adresse à la Convention nationale par le*
citoyens de la commune d*AvaUon^ réuni» aux
corps administratifs et Judiciaire»,,,,, (10 Join).
Avallon, de Timpr. d*A.Ailbry, io-^".
Col. 4. Adfxunum. — -AtcWt/io est le chef-
lieu de la prov. napolit. de la Princi-
pauté-Ultérieure.
Col. 5. Abredonia. Cette ville possède l'il-
lustre collège Morisc^/^ lisez MorescAa/.
Une autre production des presses d*Edward Ra-
ban est citée dans le supplément de M« Gotton :
J. L. Vivesy introductio ad Sapientiam, Aberdo-
iiix, eicud. Ed. Rabanns, impensis OsTldis Ifelvil,
1623, in-lG. Ce Raban avait imprimé à Bdinborgli
et h St- Andrews avant d*étre appelé à Aberdeen
(voy. Notes and Querie»),
Le premier catalogue R. Ilcber (n» 7358) cite un
autre ouvrage imprimé par Rabtn, en 1025.
Col. 5. Aboa, voy. Turusa.
Peignot, dans son Dict. de» livre» eond, au feu,
cite, sous Tantorité de de Bure, un livre exécuté à
AbO, en 1560, par P. Wald; U y a transposiUon de
chiffres, c'est 1650.
Alnander [Ars typoar, in Sueeia) nous donne les
détails suivants sur IMmprimerie d'Abô. L'académie
de cette ville fut établie en lOftO par le glorieux roi
(Gustave- Adolphe, et tout aussitôt Pévèque Isacut
Rot ho vins fit venir un imprimeur de Westersi,
nommé Peter Vald, qui exécute t Coneio naera »o-
icnnis in inauguratione Aboensi» Acad, An. IdOO*
Aboc, letkO, in-fto. Ce Peter Wald meurt en 1653,
et nous trouvons dans Scheffer : Coneio funebris in
obitum Pétri Waldi typograjfhi Aboensi», Abox,
1653, in-4o.
Son successeur comme typographe de l'académie
fut Peter Hansson.
lie catalogue de la bibliothèque d'AbC fut donné
in-foL, en 1655, dans cette ville.
Abrug-Banya, bourg du comitat de Weis-
senburg, en Transylvanie.
Sans pouvoir prouver qu*un établissement typo*
graphique stable a fonctionné dans cette localité, on
peut citer quelques produits de presses nomades
souscrits à ce nom : Comœdia, Balassi Mennihart
arultata»arul, melliel elsiakada az Magar Onzagi
masodic valasitott Jànos KirdlytoL Nyomtattattott
Abmgybanyan, 1500, dlk EsxtendOben.
Col. 6. AbUDiACUM, voy. Faucenje.
Col. 7. AccusiARUH Col., lisez Accusiorum.
Col. 8. Ar.nEnnusiA. — Aggershmis ^sX^non
point une ville, mais une préfecture
(Amt), dont Christiania est le chef-lieu.
Col. 9. Acragas.
L*imprimerie existe à Girûenii à partir de la fin
du xvie siècle; le premier Utre que nous puissions
citer est daté de lôOl. Volçice que dit Antonio :
Juan de Horozco (lat.Orosdus), Ejibleiiata Monà-
Uk (Esp.-Lat.). Agrigenti, 1001, in-8o. La première
édiUon en espagnol avait été doiuiée k Ségovie» en
1591, chcs Juan de la Gucsta, in-ft"*.
Col. 10. AcRONius Lacus, voy. Bodamicus
Lacus. — L'AcRONTUs Lacus serait beau-
coup plus probablement V Untersee ûa
canton de Berne.
Col. 10. Adamantia... Amantea.
Ad Ansam. — Cambden, lisez Camden.
Col. 12. Ad FlEXUSI, VOy.OVARINUM-MAOYAR.
Al) HerculeMi voy. Lihurnicus Portus.
1403
SUPPLÉMENT.
1401
Ad H£Rcclem, Carpis, Toy. Strigomium.
AujAciDM^ Toy. Ursinum .
Col. 13. Adria, AIM, lisez Ain,
Col. 14. Ad Statuas. OUva est une fille
de rintend. d*A]icante, dans le Foy. de
Valence. •
Col. 15. ADUATIC0Rl7M*t)PnDUM. Toy. Ma-
MON.
Col. 18. iEoiTUA^ TOy. iEGITNA.
Col. 19. iEMONA.
M. Gottoo, dut ton Sopplémeiit d« 1809, dte
également ce totame de 1575, et ^loiite foc llmpffl-
■Mor est Jobumet ManUiit (Bam Maniiel). Imit
retitmfons cet imprimeur à németpQJvir en 1582
et dint plntienn autres locaUtéa hongioiaes.
Col. 19. iENONA, voy. Yalentinelli, JN6f.
DalmaUiy^, 112.
Aepea.
Le mot êoUMcismuê était paaaé dans la lamne Im"
tlatt Smpe 9oiaci9mum maiiulanoêira famiJIiÊr^
Ual).
CoK 20. ^OUA.
Le premier imprimeur de Fko Bquetuêf anniel
on doit les Tolomes de 1585 qoe nous avons cnés,
i^appeiait Gioseppe Gacclii.
ASRIA.
Le CAHMten Duiy de B. Bomard, Imprimé A Aire,
en iwt, figure au vin» cataL R. Relier, sons ce
nom d*aulenr : Francis Bernard,
iEsERNiA. Isemia est dans la proy. de
Molise. ' i
Col. 21 . iEsicA. Netherby n^est pas une
Tille^ mais une simple paroisse du
Cumberland.
Col. 22. iETONIA.
Evelrn {Diary, iv, p. 506) déplore a?ec d*amère9
lamentations la destruction des ■ SUver*» typa » de
sir H. Saville qui, après sa mort, forent donnés
comme Jouet aux enfants. M. Gotton rapporte le
fait dans son Typogr. Gau de 1808, et c'était d*a-
pri» son édition pré^dentc que nous avions déclaré
que ces caractères étaient devenus la propriété d'un
libraire d'Oxford, nommé Turner.
Col. 22. Agatha.
U est plus que douteux (nous l'avons répété à Par-
ticle Valeiitia) que le BrévUOrt feApU de 1510
ait été exécuté à Agde même. Cependant il ne serait
pas impossible que Jean Selon eût été appelé par le
chapitre d'Agde, et eût quitté momentanément son
imprimerie de Valence; mais le ftit paraît impro-
Agaunum^ voy. Mauricii fanum.
Col. 23. Agendicuh^ voy. Senones.
Col. 25. Agoerhusu^ Aggerkum.
Col. 25. Agranum, voy. Zagraru.
Col. 25. Agria.
Németh ne confirme pas l'allégaUon émise par le
Dr Gotton, et voici l'histoire de la typographie d'Er-
lan suivant ce bibliographe spécial : Sous les aus-
pices du comte François Barkôcty, évéqne d'Erlau,
Antoine Royer, Pimpriasenr de Presborg, fut attiré
à Briau, vers 1750, à, après quelques années dtecr-
dee, snirit son protecteur, promnà I^Brchevêdiéde
Gran.Voy. Bila.
Col. 27. Statuta Synod. Euitetkam dkx.,
AiNEDA. Supprimez .: en iUyrien, Kreiae.
Alanguera^ Aknquer, en Portugal.
Noos trouvons, à la date de 1512, trace d^UM im*
primerie particulière établie dans une maison decaaiH
pagne aux environs de cette petite vble t Ému
memUt de VoMeaneeUùi (N. de Lisboo). Arta wH-
tUar. fia Quinta de Alenquer por Vicenie Alvans,
1012, in-fol. U ne font pas confondre ee Vascofioriioa«
Pan des conquéranta de PInde portugaise, avec le
aiinlstre dénote dont le people de Liwinne se
d«ftt en 1042 [BWL iMilUma^ soppt U, p. M).
Col. 28. Alata Castra, Sdinbwrgh.
Nonsavons donné le titn du prenrier Utre laHiri-
mè en gaélique; le nom de l'imprimeur est JIOMrf
l£iâremlk; ce typographe célèiire par Pimpression
■ of tbe Black Acte and otber important vorfcs ■
fàt établi à Edimbourg de 1501 à 1570; le prearier
livre donné par lui puait être t Tke Confeuiom af
tke fayhi and daetrln êeleustf and profuêed éf
Proteêiantei of the Beatme of ScotUmd,,, Imprin-
ted at Edinburgh, be Robert Lekprevlk, corn priri-
leglo, 1501, in-lOo (Lowndes, I, coL 500).
LÂprewik alla, en 1571, sfétabUr à SUrling et
nannée auivante à St- Andrews; en 1571, nons te
voyons de retour à Edimboorgi
Le ierrice de la poste fkit organisé dans la capitate
de PEcosse en 1055, et le premier Journal qui pana
en cette vUle fut le If erocrtes Seotiemê, en MU.
The CaUdonUtn Mercury débuta le SI décembre
1001, sous la direcUon de Th. Tydserf, fils de Péfé-
que des Orcades.
Col. 30. Alha Carouna.
Raphaél Ilorrhaltcr mourut au commencement de
1508, et sa veuve lui succéda. Nous avons donné \e
titre du premier volume connu exécuté k karis*
burg; en voici un second que n'a pas cité Németh
et qui porte la même date : De Falsa et vera unitu
Dd P, F. et Sp. S, Cognitione Ub, il, anetortbiu
MÙiistris Eccletiarum congentienttum in Sarmatia
et Transylvania, Albc Julie, 1507, in^o. Ce vol.
anonyme est attribué par le cardinal Bellarmiu à
Giorgio Biandrata [Melzi. Anon. 1, SOS].
Col. 32. Albani (S.) ViixA.
Voici le titre du quatrième volume exécuté 1 St-
Albans ; Jolianni» Canoniei questiones super oeto
Utros pMsicorum Aristotelis, 1481, in-fol. (et non
in-fto}.
Alranium.
Németh ne fait remonter la typographie en cette
ville qu'à 1802, avec Michael Sxammer de Vesprim
comme premier impriroeiu'.
Col. 33. Alba SerI'Siana^ voy. Sebusium.
Col. 34. Albensium Civitas, voy. VivARitii.
Col. 35. Albimoxntiuh, Blankenburg, lisez
Blanhenberg.
Albingaunum, Albenga, dans la division et
au S.-O. de Gênes.
Nous trouvons trace d'imprimerie dans cette ville
en 1755 : Lettera seconda di N. N. (P. Franeese'
Ant. Zacearia^ dit <Melti) al M. A. P. S. iV. if. V.
in occastone d'unfApoloçia del dottissimo P,F.Gian-
lorenzo Berti. Stampa in Albeoga, m.d.cc.liii, in-8*.
Meiti {Anon. et PseuU. II, p. 200) cite un second
volume exécuté à la même date.
<405
SUPPLÉMENT.
i406
• Col. 36. Albionopolis ?
Probablement lieu dUmprcssion supposé. Nous
trouvons dans Paii«r (iv, p. 2991: Disputatio Théo-
i Ingica lloqeri ff^idringtoni de Juramento Fidelila-
tis^ contra Bellaiinini, etc., argumenta, Albionopoli,
161(1, In-8«. 1^ cat. BuUeau (I, n* 1002) nous donne
le nom de Pimprimeur» qui est FcU)er ; est-ce aussi
un nom supposé ? Tout porte à le croire (roy. pour
les onvragos anglais de floger Widrington de Pres-
ton, Lcwndes, vol. V, col. 2915).
Col. 37. Alburgdm.
Voyer. la note relative 5 la typographie d^Aalborg»
au vocable Aalbcrglm.
Col. 38. Alcmaria, Alkmaar, Akkmaer,
Karel van Mander donne en 1606, à Alkmaar, la
première édition de son excellent livre : Uet ScMl-
dcrboek (la Vie des Peintres flamands et hollan-
dais), in-4<>. A la page 2' 0, on lit un témoignage en
Taveur des prélent ions de liaarlem à la priorité de
la découverte de l*imprimerie en caractères mobiles.
Ce témoignage est une simple dédUration Sur
des preuves suffisantes, dit-il, liaarlem est en droit
de s'attribuer la gloire de la première inTention de
(ft art ingénieux. ■ (Voy. le savant ouvrage de
M. Paeile, de Lille, sur V Invention de C Imprimerie,
p. 125).
Col. 39. Aldenarda.
M. lloltrop nous signale un second exemplaire
du livre célèbre : Dijstorie van Sultan Saladine,
qui se trouve dans la bibl. de M. le professeur Ser-
rure, à Gand (voy. Monum. typogr. des Pays-Bas,
p. 94).
Col. 41. Alenus. Cambden^ lisez Camdcn.
Col. 42. Aletium, Lecce,
Ke nom du premier typographe de Lecce est
Pietro Micholi qui imprimait encore en 1666 [Gios-
tiniani, p. 158]. Voici, ft la date de 16S7, un vol.
dont nous empruntons la description à Melxi (I, p.
565): VEpopcja di (iinlio Cesare Grandi, divisa
in cinque Libri. aggiuntovt il sesto di critiche
considcrazioni. Lecce, per Pietio Michel!, 1637,
in-8 " (attribué par Apostolo Zeno à Ascanio Gran-
di, frère de J. César, Tauieur du poème di Tan-
credi, imprimé dans la même ville en 163ft).
Col. 43. Ai.EXANDROPous, voy. Jampoorina.
Akkxmtz, petite ville de Volhynie (Rus-
sie).
M. Cotion nous apprend qu*un Commentaire sur
le Pentatcuque (eu hébreu), par Aaron tfen Na-
than^ fut imprimé dans cette localité, ou, tout au
moins, souscrit à ce nom, en 1768, in-4o.
Alkxodunum, ajoutez : Evèché établi vers
675.
Col. 44. AucANTiUM. AouwvToi, lisez Aou-
Xî'vTOV.
Col. 45. Allectum, Dundee.
I^ Cyclopœdia de Darling nous donne le tiire
d*un livre exécuté dans cette ville en 1759 : Isaac
Ambrose^ B. A. (Calviniste, né dans le Lancashire,
en 1592, mort en 1674). Complète Works. Dundee,
1759, in-fol. Darling donne la description complète
(les traités contenus dans ce volume; Lowndes ne
signale pas cette édition.
Alnwick, bourg d'Angleterre (Northum-
herland), avec un magnifiaue château^
résidence des ducs de Nortbumber-
land.
Un établissement tvpogr. fonctionna à Alnwick en
1800, et quelques années après une imprimerie parti-
culière y futorganisée par John Scarfe, Esq.; M. Cotton
cite de cet amateur, qui travaillait « ad tuum omf-
corumB-.Poems. iv parts, 1815, in«12 (à 6 exempl.);
— Poems, the second part. 1816 (à 2 exempL), etc.
Alostum.
M. lloltrop, dans le but de réfuter les arguments
spécieux présentés par M. Van-Iaeghem, avec un
talent si remarquable quMIs arrivent au mirase de
la réalité, vient de publier, ft son tour, une sérieuse
étude sur Thierry Martens, étude qu*ll a bifen voa-
lu nous adresser.
Dans cette monographie, il sVfforce de prouver, et
toujours en s*appuyant sur les Monuments, c'est-à-
dire par la comparaison raisonnée des incunables,
portés par M. Van-Iseghem ft Paetif de Th. Martens,
avec les produits des presses de Jean de Westphalie,
il cherche, disons-nous, ft prouver (et nous sommes
tenté d'ajouter, il prouve)t lo Que Thierry Martens
n'a Jamais été en Italie; 2* que les premières édi-
tions d'Alost sont Imprimées par J. de Westphalie,
cumsociosuo Th. Martens; S** que le P, iiispani
Thésaurus Pauperum^ avec la date fautive du 22
mai 1476, n'est qu'une édition du 22 mai 1497;
fk« que l'édition du Rud, Agricotœ Opuuula, du
2 mai lili76« n*a Jamais existé ; 5* que Th. Martens
ne fondit de caractères qu'à partir de 1487; qu'il
n'a pas vendu ses caractères à J. de Westphalie ;
que le contrat passé de cette vente prétendue, et
les V (Y à la queue grattée) et les A, que Th. Mar-
tens se serait réservés à titre de brevet d'invention,
n'existent et n'ont Jamais existé «que dans rima-
ginaUon de M. Van-Iseghem ■; fnttn, que les six
ouvrages que Martens aurait imprimés de 1477 à
1484 sont sortis des presses de G. Leeu, à Anvers,
apri-s 1484, et que les 6 livres de 1484 à 1487 n'ont
paru que vera 1487, Thierry Martens n'ayant rien
pubiié de 1474 A 1487.
En 1475 et 1474, cette typographie, que nous
ovons eu le tort de qualifier d'importante, n*ï pro-
duit que 220 feuilles in-4", dont le P. Iiispani TeX'
tus SummuUumm, qui a été imprimé ^per Joan,
de tf^estfalia Paderb.^ cum socio suo Theodorico
Martini • , comprend à lui seul la moitié, 108 ff.
Nous ne pou>ons suivre le savant bibliographe
dans les développements extrêmement intéressants
qu'il consacre à l'expoaé de ses théories, et nous
renvoyons le lecteur à cette étude, publiée en 1867,
à la Haye, cbes Nyhoff (in-8o de iv-118 pp.).
Col. 50. Alsatia.
M. Bistelhuber, de Strasbourg, dans le précis his-
torique qui précède son Dictionnaire géojpraphique
d'Alsace (Strasb., Salomon, 1864), dit que les voca-
bles Alsacia^ Alsaciones, Alsacii, se trouvent pour
la première fois dans Frédégaire.
Alston, Alstone, bourg d'Angleterre
(Cumberland).
John Harrop imprima dans cette localité, en 1808,
une X Ilistory ofthe Irish rébellion 0/1796.
Col. 5i. Alta villa.
Nous avons écrit : « M. Aug. Bernard répond que
Bechtermuncze imprimait en 1466, et que Homery
était encore détenteur de l'atelier de Gntenberg en
1468 I, liseï: et que Homery ne fut détenteur
qu'en ikOe ■•
Altdorhum NoRicoRUM, voy. Altorphium.
Altemberga^ Altenberg, en Bohème (cercle
de Czaslau
Falkenstein consacre à cette vlUe un arUcle In-
téressant, duquel nous devons extraire ce qui suit x
L'auteur du premier livre imprimé dans cette ville,
que nous avons cité, est le D' Caapar Stolshagen,
DICnONN. DE OÉOQR.
1407
SUPPLÉMENT.
1408
poète et mtoistre de Péglise St-Jacques, i Igbu,
en Moravie, n publia ègaleinent, eo 150S : CoUO'
qutum camis et spiritus. Altenberg, darch Bene-
dict Frey gedrockt, in-12. Ce livre nous donne te
nom du premier typographe.
Altenachium, Altena, ville de Prusse (pr.
de Westphalie)^ sur la Lehna.
Altenayavia, Altona,
Nous n'avons pu découvrir la confirmation du fait
allégué par Falkenstein, que rimprimerie existe à
Altona depuis 1073 ; le plus ancien titre de volume
souscrit au nom de cette ville que'nous aient procuré
nos reciierches, est dû au catal. de la bibliotb. de
Poulkova : Zimmermanny Coniglobium noctW'
neUe, Altona, 1602, sans indication de format, sans
antres détails, voilft tout ce qu*enregistre ce corn-
pendieux caulogue de la bibliotb. du premier obser-
vatoire de Russie.
Au commencement du xviii« siècle, le premier
catal. Bosscher (n" 40) nous donne un nom d*im-
primenr à Altona, Jonas Korten.
Ck>l. 53. ÂLTORPHIUM.
Sous la rubrique Altdobpiom Noricobom quel-
ques volumes ont été publiés ; nous citerons avec
Melxi iAnon, et Puud.^ I, p. 258} : Atmibal Corra-
dinu», Thraso, seu miles Maeedonieuê Plautino
sale perfHctus [Aut. Corradino Veronenêe), Alt-
dorfii Noricorura (forsan Verons, circa 1075), typis
H. Schennestald, in«A*. Melxi croit devoir attribuer
ce livre au cardinal Eorico Noris.
Une imprimerie hébraïque d'une certaine impor-
unce est signalée par de Koasi, comme ayant existé
ft Altdorf au XYiP siècle.
Col. 54. ÂMAGETOBRicA ; la meilleure le-
çon est Magetobria.
Col. 56. Amherga , lijj^ne 9 : Adam Am-
hergauy lisez : Adam d'Ambergau.
Col. 56. Ambianum.
L*èdition des Coustumes d* Amiens, de 15A0, est
gothique ; la Bibliolh. impér. en conserve un bel
exempl. [F. 3W0J.
Col. 58. Ambhoicus Pagus, district de Fia-
sencia.
Col. 61. Amstelodamcm.
M. lioUrop ne comprend point Amsterdam parmi
les villes des Pays-Bas ayant possédé l'Imprimerie au
XV* siècle ; rauiorité de ce bibliographe, en fait d'in-
cuuables néerlandais, étant absolue, nous ne pou-
vons hésitera retirer la supposition que nous avons
émise, relativement à l'antiquité du volume de Denis
le Chartreux que nous avons cité.
Voici, d'après les nouveaux documents que nous
avons sous les yeux, les titres des deux premiers
volumes exécutés à Amsterdam : Wwidclinghe der
kersten menschen, A la fin : Gheprent toi jEmstel'
redam Bider heiliger stede, Int iaerO. Il, ïbtiQden
18 dacti V. dec, in-8o. Sans nom d'imprimeur, mais
exécuté par Hugo lanssoen van Woerden. L'exem-
plaire de ce rare volume qui figurait à la vente Ens-
chedé, sous le n» 52iO, était incomplet malheureuse-
ment des sept premiers feuillets.
Au même calai. (n« 377) figuraient deux opuscules
b. D., mais que MM. Muller et Nijhoff considéraient
comme antérieurs au vol. précité : Hier beghiiit
dat Lijden ons liefs heren Jhesu Chrisii dat der
heyligher vrouwem sinte Birgitten was geopen-
bart, A la fin Ende is gheprendt tôt jEmstelre-
dam. Bi mi Hugo Janssoen van Woerden, in-8**,
fig. sur bois, copiées de la Passion de Gberaerdt
Leeu. Le second opuscule. Joint à celui-ci, nous
donnait l'adresse de II. Janssoen « tôt Amstelrcdam
ni die Calverstraet ». En 1505, on trouve encore
Hugo Janssoen van Woerden à Leide (voy. Holtrop,
Jfoftum. typogr,, 15* livr.); si donc ces ouvrages
sans date sont antérieurs à celui de 1506, ce ne pent
être que de quelques mois.
Andelagus^ les Andelys.
M. Frère ne fait remonter qu'à 1701 Pimpriroerie
avec deux associés, Thubosufet J.-P.-P. Saillot,i|ae
nous avons cités à la date de 1700.
Col. 65. Andemantunum, Langres,
• Jacques GiUot ... était de Langres ■; Jac Gillot
était doyen de la cathédrale de Langres.
Au XVI* siècle nous trouvons encore deux noms
d'imprimeurs à Langres, Pierre Pinay (1508) et
Jacques Marchi (voy. 2e deser. raisonnéeûe Ch. No-
dier, n*771).
Col. 67. Andeoli Burgus^ voy. Burgus et
Fancm s. Andeou.
Andreopolis in Scotia.
H. G, Brunet, d^Bordeaux, nous écrit : « Lown-
des Indique 1552 comme date de l'impression do
Catéchisme de Hamilton; peut-être aussi comme
indice de la valeur de ce rare volume, aurietrvous
pu ajouter qu'un bel exempl. a été payé par R. Ile-
ber £ 35, sh. 14, à la vente Wbite-Knight (marquis
de Blandfort), et revendu seulement £ 15, cIwb
ileber. ■
Mous aurions dû également ajouter qu'en IfiSl
l'imprimeur Edwart Kaban, que nous retrouvons
postérieurement & Aberdeen, imprimait à Saint-
Andrew's : A. Bacon, Philosophia Tkeologia oa-
ciUans, in-S» (non cité par Lowndes).
Col. 68. Aneda, voy. Aijlta Castra.
Col. 70. Angrivaiui, Engarienses [Eginb.
Chr.].
Col. 71. Anuolta, Anholtium 1ns.
Col. 72. Annaberga.
Le livre sur lequel s'appuient Falkenstein (qui
écrit : Annaburg) et Cotton, ]M)ur faire reinonurr
rimprimerie en 1597 à Annaberg, figure au viiie
cat. R. Héber, sous le no 476 : Joh. Claii Explica-
tionttm Anniversarionim Evangeliorum Pars
posterior, Anneburgae, 1597, in-4o, fig. s. b.
Nous trouvons, en 1681, au t. Il, p. 575, de la
BibL ritucUis, l'indicution d'un nouveau livre
imprimé à Annaberg.
Annecium.
Gabriel Pomar fut banni de Genève pour fait de
catholicisme, à la fin de 1535 ou au commencement
de 1530 [Gaullieur, Typ, Genev., pp. 92 et suiv.].
Le 20 mars 1536, il éiuit déjà établi à Annec>, et
c'est de là qu'il adresse, à cette date, la première
lettre au consul de Genève.
Au xviie siCrcle, nous devons mentionner comme
imprimeurs à Annecy, A. et P. Delagarde.
Col. 73. Annon-*:um.
Annonay possédait à l'époque de la révolution un
Imprimeur du nom d'Agard : Discours prononcés
à Annonay f par J,'J,-H. Kanig et imprimés
par ordre de la Société des Amis de la Constitu-
tion. A Annonay, de rimprim. d'Agard, s. d. (1791),
in-8<' de 126 p|>. [Comm. de .M. de Gallierj.
Ansgodi Viens.
Ingouville fut fondé nu xe siècle par un a\en-
lurier danois, du nom d'AnsRod, dont nous voyous
le nom conservé en Danemark.
Col. 74. Antknara? Peut-être Antirari,
ville de l'Empire Ottoman, dans TAl-
140U
SUPPLEMENT.
iliO
banie, près de TAdriatique; archevêché
ji^rcc.
Voici une note que nous roamit ValentioelH {Bh
blingr. dcUa Dalmazia^ n? 618) t Oratione funèbre
intitolata il Gucrriero Encomiato^ delC Academico
trà composti d'Antenara il Soutario, nette puth-
bliche et sontuose esequie delV Illustr, ed Eceel.
Sig, Conte Simeone Fanfogna, nobite patritio di
Zara. In Antenara, pel Balena, 1707, sans indic. de
format.
Antibarum, Ajitivari, petite ville de Dal-
matie^ lisez d'Albanie.
Col. 75. Antiquaru.
I^ Toliinie que nous avons désigné à la date de
1516 est à la Biblioth. Impér. (X, 818).
Nous trouTons au tome l«r, p. 712, de la BibU
nova d*Antonio, le nom d*mi Imprimetir d'Ame-
quera, Andréa Lobato.
Col. 75. Antuerpia.
M. Iloltrop nous écrit, au sujet de l'Imprimerie
(i'AnverSf une lettre que nous donnons in extenso,
• En avançant, dans la préface de mon Caial, des
Incunabtes de la Haye^ que l'exemplaire du P. Hys-
pani Thésaurus Pauperum^ avec la date de 1470,
ne saurait être de cette année, puisqu'il est impri-
nu* avec un tout autre caractère que celui <umt
Martens se servit en 1470, J'ai commis une erreur,
puisque Ton pourrait croire, par ce menibre de
phrase, que je suis d'avis que Martens, en 1470, se
serait seni d'un caractère quelconque. Comme
Martens, suivant moi, n'a rien imprimé ni publié
depuis 1474 jusqu'à 1487, J'aurais dû dire que le
Thésaurus Pauperum (avec la ftiusse date de 1470)
est exécuté avec des caractères absoliunent diffé-
rents de ceux qu'employait Martens en 1478 et
1474.
« Quant aux deux éditions du Thésaurus Paupe*
rum et des Agricotœ Opuscuta de 1470, j'ai dé-
mouiré dans mon Etude sur Martens (pp. 85-47),
que» pour la première, la date de l'exemplaire qui
se trouve à Uirecht est fautive, puisque cet exem*
plaire est de tous points conforme, même poork»
fautes d'impression, à celui de Liège, sauf la date
qui est 1497 ; et quant à la seconde, qu'elle n'existe
pas, la date du 2 mai ayant été improvisée par
M. Vaii-Isegliem. »
Nous n'avons rien à jouter à cette lettre, et pas-
sous la plume 4 M. Van-Iaegbem.
Col. 80. Apulia. — Apulia Pengeha, li-
sez Peucetia.
Col. 82. Aqvm GALiDiE^ Bath.
• Vous indioucx comme imprimé à Bath le Met"
ryland descrioed, nous écrit M. G. Bninet de Bor-
deaux ; je crois cette indication supposée; ce
volume est un ouvrage libre {Merry-Land^ Pays
joyeux), les Pays-Bas allégoriques de certains écri-
vains français. 11 n'a aucun rapport avec la géogra-
phie, et il en existe une traduction française (voy.
Bibiiogr, des livres sur Camour, tes femmes, Gay,
1684, col. 500). ■
En effet, Lowndes consulté nous dit s « A mere-
tricious pièce, attributed to Thomas Stretxer s.
Bath, célèbre ville d'eaux et de plaisirs, a pu fort
bien être choisie arbitrairement conune lieu d'im-
pix'ssion d'une pièce ultra-fàoétieusc.
Col. 83. Aqu.*: Luvienses, voy. Tungrohum
FONTES.
M. Gotton fait remonter l'imprimerie à 1080, li-
ses 1780.
Col. 84. AqVM SEXTIiE.
Le libraire Thomas MaiUou, établi i Aix, a-t-il
po&sëdé une imprimerie 7 le fait noua parait peu
probable ; cependant nous trouvons, à la BibUoth.
impér. (f. 5777], au livre à la date de 1590 que
décrit également Duverdier (IV, 881) : Mémorable
action judiciaire, faite par Jean Charrier, avocat
général du roi, contre un testament fait en faveur
des religieux de Vobserv, de S. François, du lieu
de Pignons^ en Provence (Duverdier dit : Imprimée
à Aix, par Thomas Maillou, 1550, in-80).
l'our l'imprimerie en 1575, voy. au Manuel l'art.
Pellicoi {Jean).
Col. 86. Aquila in Vestinis. '
Ligne 7. Adam de Aotuvil, lisez Adam de BotutUl
(nottwillj.
Col. 87. Aquileja.
Nous n'avons pas donné de date d'Impression dans
cette ville, et ce n'est qu'au miilieu du siècle der-
nier que nous croyons pouvoir faire remonter la
typographie : Lettera del sig, N. N. {P, D, Fedele
Soldant, Monaco Vollombrosano) in repttea al
Novellista Fiorentfno, Aquileja, 1751, in-4o de
20 pp. (Melzi, Anon. et Pseud.^ II, p. 80).
Col. 87. Aquincum.
L'imprimerie disparaît de Bude avec Andréas
liesse, et pendant plus de deux siècles cette grande
ville ne paraît point avoir possédé d'établissement
typographique. Georg Sséchèny, archev. de Gran,
fonde une académie A Bude en 1087 ; mais l'impri-
merie ne reparaît qu'en 1725, avec Joannes Lande-
rer comme premier typogr.; Németh (p. 44) donne
la liste des imprimeurs depuis 1725 JUAqu'à 1817.
Col. 89. Arabonu^ voy. Jaurinum.
Aramonœum, Aramont, lisez Aramon.
. Plantavit de la Pause était évêquede Lodëve (vov.
Leutxva).
Col. 90. Aiuusio, voy. Oragnia.
Orange, chef-lieu d'arrond. du dép. de
Vauciuse.
Divers volumes, imprimés à Orange au XTii* siè-
cle, figurent aux eau Secousse (n* 5053), La Val-
lière (no 4521); Edouard Raban est l'autetir et im-
prhneur des : Antiquités de la ville et cité d'Oran'
ge. Orange, 1050, in-8o.
Col. 91. Arbosia^ Artois.
L'imprimerie fut exercée dans cette petite ville
du Jura pendant la période révolutionnaire; le
premier caul. Lutarche (n"* 140) nous donne :
Recueil de poésies contenant quatre noils en patois
d*Arbois, Arbois, an X, in-12.
Col. 92. ARGERNUM^aucAoNoNAs^^raccia-
no.
La BUfL nova d'Antonio (l, 760) nous donne
une date d'imprimerie antérieure à celle que noos
avons Indiquée t Joannes Boa de AvUa. Apologia
pt*o Immaeulaia B, VirginU Concepiione. Braccia-
ni« apud Andrean! Phœum^ 1014, ia-4<>4
CoL 93é Arciagum, ArcySte-RestihUe, com-
mune de Picardie^ dans le dioc« de
Soissons (Aisne).
Nous citons cette petite localité, parce que nous
trouvons au catal. Dubois (n* 7081) t la Vie de
sainte Bestitute, Arcy, 1011, hi-80. Le Pé Le Long
(l, n» 4043) nous donne aussi le titre t la Vie de
Sté Bestitute, dont le corps est élevé en l'église
d*Arey, diocèse de Soissons, tràd. du latin, s. I.
n. d., in-12. U ta de soi que noua ne concluons pas
de la citation du cat. Dubois que llmprim. a existé
à Arcy au xvii* siècle, mab cw probablement là
le fait d'une de ces Imprimeries ambulantes qui
distribuaient à profosion aux fidèles les légendes,
cantiques, récits de miracles et viei de sahiia,
comme aussi les chansons, récita chevaleresquesa
etc.; « autre temps, tiUmes mofurs ».
1411
SLPPLËMENT.
1112
Col. 93. ÀRCTAUKUlf.
Le titra latin du volame que noui aTons porté,
d'après Cotion, i l'actif d*Orteiiiiarg« nont eu Rmnii
par le cat. de la ? i» Tente R.Heber (n* k9»)t Mont-
aomrH {Alex, SeotfiCeratmm et Sjfiveêtre Pnmwn
un, verê, par T. D, S. P. kt graiiom H. Alex,
Bruuii eapU, cokortU peditum àcatorum Domimi
de KinkavUL Afctauni ITlraiicorunL 10S1, in-lS.
Lowndet donne la traduction des initiales « per
Tkomam Dempêêemm, Seoium •, et le nom de
l'imprinieur « typU P(ei»ekmttimi€lê ••
Col. 96. Arblas.
Mous disons qu*Ilabi ne psrie pas dn BrivktSre
iTArUs de 1501 ; ce n*est pasétonnant, puisque son
ncdient travail ne comprand que les éditions du
Xf • siècle. Ce Bréviaire est eonserré à la BiUiotli.
Innér. (B. MS).
François Mesnierftit, au dire de M. Bory (i'/mpr.
à Marteilte), le véritable iniroducienr fie la typo-
graphie à Arles; Il vint 8> éialiUr en 1M7 ; les ar-
rêts du conseil de 17M, 1723, 1790 et 17Mu avaient
fixéi huit le nombre dû Imprimeurs de Provence x
qustre i Alx, trois à Blarseiile et un à Toulon. L*lin-
primoie, nonobstant ces divers arrêts, s*est main-
tenue à Arles, sans interruption. Jusqu'à nos Jours,
les descendsnts de Frsnooto Mesnier» son fondateur,
ayant successivement obtenu, A titra de toléranoei
le droit d'exercer leur vie durant. .
Col. 97. ARESDORnUlf.
Voici, d'après aément et Bsuer, le titra dn vo-
lume que nous avons cité t Sebaet, CaeieUoiUi
(sire CaMtaliomi$)y dUalogi ////, de PreeduUma-
tUme, de EleetUme, de Utero orMtrfOn de Ftde,
etc. Aresdorfii, per Theopta. Pbiladelpta., in-10.
Col. 98. Areyalum .
Voici le volume cité par Antonio {Btbl, novtu I,
778): Joanntê Sedefio, AreveUattis. Suma de Fa-
rones iluitresj en que ae eontienen muchas senten-
eias y grandes hazafUu y eoêas mémorables de
CQxxiv famosos Emperadores^ Reges y Capitanes
de todas naeiones por et orden de À. B. C, Arevali,
1551, in-fol.
Col. 101. ÀBiAi.BiNUM, voy. Mui.lIUSIOM.
« L*attribution du nom d'Aiialbloum A Mulhouse
est depuis longtemps abandonnée, ■ nous écrit de
Strasbourg le géographe-historien de l'Alsace, M. P.
Ristelhuber.
Ahiminum^ Jiimini.
Un volume imprimé dans cette ville à la date de
1520 est décrit «uns Bauer [SuppL^ l, p. SOI); un
autre de 1527 dans Haym (p. 206).
Col. 106. Arriaca^ ville des Carpetani;
ajoutez Caraca.
Le nom de l'auteur du livre que nous citons
comme le premier gui ait été publié A Guadalajara,
doit être ainsi recufié : YfUgo Lapez de Mendoza,
Akkosa^ lisez Akkui^.
Col. 107. Artennum?
Est-ce un nom dMmprimeric supposé ne con-
vient-il pas de lire plutdt Arccnndm 7 Les bibliogr.
allemands Vogt, Freytag, Bauer, etc., citent : Con-
nilium (iregorio Af exhibiium, de adhortando
iûaximilianum Bavaria Dueem, ad petendam eon-
firmationem dignUaii» eUcioralis a Sede ApostO'
iica, Artcnni, 1025, iii-4" (voy. Mêlai, Anotu et
Pseud., U ?• 2A7).
Col. 108. Arvekna, voy. Clahomonttom.
Cn!. 10'). Akx nova^ iVeu/iù(ue/^ Usez NéU"
hau!>d.
Col. .113. AsTA REGiAy Xifés de ta Fnmtera.
Antonio {BtbL nova^ 1, 700) nous donne le tHre
d*ttn volume Imprimé ans cette ville en IMO i
P, ioanneM BemHgmet^ âwMUUkimus. Compemélo
de eaeo» morates ordiiuartôs, Astv, apud Ferdimi-
(lum Rey, 1610, in-8*.
Col. 114. AsTURicA AuGUSTAy Astorgii.
ïje titra du volume cité par Gotton à la date de
1024 est emprunté A Antonio [BibL wnMU U 96),
Au lieu de P. Pr, CarmienlOy lises SarmÊetito,
M. Cta. Ledere (de la Ubr. Malsonneavej veut bien
nous communiquer le titre d*un livra imprimé A
Asicrga en 15A7 > Buia {firag Prandeco (is ), de te
orden de tos ftagre» (sir) moioras de Sont Pran^
eteeo, Libro Itamado THKSoao db Ambus... en et
(ft ae omifeile coêom mug motakUe et mug prou^
chosas,,,., A la fin I Pve impreeea eUa obra éelm
Angelee en In mug noble et IneigM eindnâ de Aê-
torga de las ma$ antiguoÊ de Eepoêa, B aeeéoee
de impHmir a eosta et por industria det konreâo
varon Agoetin de paz. Impreetor de Ubroe. Aelneo
dtae de Bnero^ aào de M.D.iLvn (au-dnso«s Is
marque de rimprlmenr). ln-0« goth. de 11-181 IL
λlns un pour Terrats et la souscription. Le titra»
mprimécn rouge et noir, est entouré d*uoe bordure
sur bois et orné de vigneiles repfésmant les évan-
gélistes [Antonio, BIH. nœa, 1, U5].
Col. 116. Athlnje ad EHiaii^ Htlmstoedt,
lisez : Helmsiâdt.
Col. 117. ATHENiB AD SaUV.
Temauv cite A ta date de 1556 oonnne Imprimé A
léna i GuUUlmi PottelU ad SehmenekfeldUan Epi»'
loku /eiMT, 1556, in-O», que nous dédbutms ne pas
connaître, et n*étre cité par aucun des nombreux
bibilogr. qui se sont occupés du célèbre Normand.
Nous n*avons nuilbcureu^ment pas sons les yeui le
P. Desbillons. dont les iVoiiv. Êklatreissemenls smr
G, Postel (Uége, 1773, in-8*) donnent un catalogue
extrêmement complet des innombrables êlucubr»»
tions de ce 8a\ant orienuliste, presque aussi fou
qu*énidit.
Col. 121. AUDOMAROPOUS.
«Qui s'est vendu, on ne sait pourquoi, 510 rratics. •
Nota, a la vente de Nassau (no 2530), un exempi.
de ce rare et ti^s-curieux volume fut vendu 1 13
sh. 5 ; un autre, A ta venie Gordonstoun (n*9O0), at-
teignit le prix de £ 10 sli. 10. I^esSlO fr. de ta vente
Dinaux n'ont donc rien d'extraordinaire,
c La municipalité attirait un imprimeur talque... *
Note de M. Révillioii, de Saint-Omer :
François Dellet avait travaillé sous In ordres de:
rillustre Chr. Plantin; il fut nommé imprimeur à
Saini-Omer par lettres patentes d'Albert et d'Isa-
belle, dn U septembre 1000 ; ces lettres portaient :
« qu'il ne pourra rien imprimer sans l'approbati«>n
de censeurs, ne fOt-ce que chansons, refrains, Iwl-
lades, cptatres, prognosticatious, almanak, etc. •
Fr. Ocllet reçut ou magistrat ta somme de 100 flo-
rins. « Huit ans après, cet imprimeur, non content
de ta faveur du magistrat et du conmiun, et du bou
gaignage qu'il avait fait Jusqu'alors, nous dit lien-
dricq, se retira A Ypres, en décembre 1009. ■ U val
pour successeur A Saint-Omer Cbarles Boscard, qui
vint s'établir en février 1010.
Col. i 24. AuGusTA MisNENsiuM. Cfaôsse ,
lisez Graesse.
Col. 127. ArcrsTA Tachinorum, Turin,
« Jean l^fèvre cède son établissement vers lAOt. ■
A cette date, nous le trouvons à Genève od il im-
prime le MisuUe Gebennense,
AiiGU&TA Trevirorum, Trèves,
Apri-s un contrôle minutieux, nous a\t)ns recon-
nu, avec M. Tross, que ce n'était point A GuMeu-
sctuff de Cologne, dont les caractères ont un grand
Iii3
SUPPLÉMENT.
nj4
rapport avec ceux de SchœfliT, que Ton devait rinn
pression du Specildm, imprimé à TrèTes en 1(k81,
mais bien à Nicolas Goeiz de Schletzsiadt, égale-
ineiu imprimeur de Cologne; c'est h lui qu'ont
<*ié dérobés, ou, si l'on veut, c'est lui qui a fourui
la plus grande partie des caractères qui serTirent
h l'impression de ce volume curieux.
Col. 128. AuGUSTA Tricastinorum.
L'imprimerie ne doit point être reportée à Saint-
r.iul-Irois-CliAteaux, à rannée 1015, ainsi que nous
Tavons dit ; nous avons signalé l'erreur dans laouelle
est tombé Temaux, et, acceptant sans contrôle un
renseignement donné par Falkenstein et Gotton,
nous avons dit que le P. CbcviUot étaft l'introduc-
teur de la typographie dans cette ville, k cette date.
Le volume qu'ont eu en vue les bibliogr. précités
est celui-ci : Si7non(3 Figorii Apoloçia de supremn
Kcclesiœ aurtorilate, advenu» Aiutream Duval,
Augustae Tricassium, Chevillot, 1015. in-S». Au-
GUSTA Tricassium n'a Jamais signiflé que Troyes
en Champagne, Pierre ChevUlot, imprimeur du Ko!
(1596-1622), n'a jamais imprimé que dans le chef-
lien de l'Aube, et n'a fondé aucun établissement
dans une petite ville de 2,000 habitanu du départe-
ment de la Drôme, dans l'arrondissement de Mon-
lélimari, ville ou bourgade dans laquelle rimprime*
rie n'a Jamais dû exister antérieurement au xix«
si(Vle.
Col. 129. AUGIISTA VlNDELICORUM.
Le premier livre à la date de 1408, exécuté à
Augsbourg, par Ci. Zeyner de Bûtlingen, est décrit
par llain sous le n* S567.
Col. 131. AUGUSTODUNL'M.
Signalons un livre rare, imprimé k Autun par
Biaise 2>imonnot; c'est : i* Histoire de l'antique cité
d'Aiiiun, par Edme Thomas (dit Le Long Ul,
35957), par Jean Aubery, docteur en médecine (di-
sent Phil. de la Mare, Uontfaucoo, Schelbom, Vogt,
lUiuer, etc.) . C'est encore Biaise Simonnot qui im-
prime, en 106*2, te Bouquet pHutatmier, dont
Tunique cxempl. a passé de la bibl. de R. Iléber
dans celle de Ch. ^odier {Descr. raiMonnée, lOWi),
n" 1062).
Dans le même cataL de Nodier figure, sous le
n*» 'J93, une rarissime plaquette imprimée par Pierre
I jymeré : la Chasse aux Pilles, ln-12 de 30 pp.
Col. 132. AUGUSTOMAGUS, VOy. SrLVANECTL'M
Civ.
Col. 133. AuLA REGiA^ Kônigssoal, lisez
Kônigshoven,
AuRAcuM, Aurach, dans le Schwarzwald
(Wilrtemberg).
Col. 134. AURELIACUM.
L'imprimeur Ant. Viallanes, que le rapport de
M. de Sartines signale, en 170ei, comme seul impri-
meur d' Au ri 1 lac, descend de Liouis Viallanes qui, pro-
bablement, fonda le premier établissement typogr.
de cette ville. En 1097, nous trouvons au premier
cat. Luzarche (no 747) : Abrégé de la rie de Saur
Marguerite Marie, religieuse de ta yisltation, Au-
rillac, U Viallanes, 1007, in-12.
AURIOPOLIS ?
Lieu d'impression supposé : Corpus Juris Cititis
eum notis repetitœ tertiœque lectionis Dion, Gotho-
fredl, Auriopoli, 1004, in-4* cum fig.
Col. 137. AusTRij? civiTAS, voy. Castrum
FOUOJITLIRNSE.
AlîTISSlODORllM.
Nous citons parmi les noms des Impr. d^Auxerre, ou
xvip siècle, celui de Pierre Vatard; le nom de ce
typogiaphe a été écrit Valard au cat. de M. Pichon,
sans doute par suite d*une faute d'impression,
n*> 57S : Discours loyevx en façon de sermon^ faict
avec notable industrie par dejf^aut maistre Jean
Pinards etc. A Aucerre, P. Valard, 1007, pet. in-8*.
L'exactitude des caulogues rédigés par IM. Potier est
si proverbiale, que nous n'enregistrons cette reciiti-
cation que soas toutes réserves.
Col. 143. AVERSTADIUM, AURISTADIUM.
Nous avons omis de mentionner Auerstâdt comme
lieu d'impression, et Falkenstein fait remonter la
typographie dans cette ville à 1048 ; le volume qu'a
voulu designer le bibl. allemand fig. au cat. Baluie
lll, p. 717): Offleium maçtstratus ChristianU Au-
ristadii, 1018, in-8».
Col. 144. AVILIACUM.
Voici le titre du volume exécuté k rimprlmerie
particulière d'Avilly en 1748 : Psatmi Hebraîci
mendis expurgati [a C. P, Houbfgant), Liigd. fia-
tav., 1748, in-18.
AxiopoLis^ Bassova, lisez Rassowa.
B
Col. loi. Bajona, voy. Lapurdum.
iNous trouvons k la Bibl. impér. {Hist. de France,
VIII, 2*23) une trace d'imprimerie que nous relatons:
Discours très- véritable d'un insigne voleur qui
rontre-fnisoU le diable, lequel fut pris et pendu
à Bayonne au mois de décembre dernier, 1008
(s. 1.); jouxte la copie imprimée k Bayonne et i
Troyes chei J. Oudot, 1009, in-8o,
Hala, ville du Pavs de Galles, sur le lac
du même nom (Merionetshire).
Suivant M. Cotton, il parait que la typographie a
pénétré dans cette petite ville au milieu du xvill*
siècle ; mais ce bibliographe ne connaît point de U%re
bouscrit à ce nom qui soit antérieur à 1806.
Col. 152. Bai^entiacum, Beatigency.
L'imprimerie remonte k la période révolutionnaire,
c'est-à-dire k l'émaiicipation des municipalités \ nous
citerons : Pellieux {Jac-PHc,). Essais historiques
sur la ville de Beaugeney et ses environs, Beaugen-
cy, P.-P. Jabre. An VU, 2 part, en 1 toL in-12, plan
gravé sur bols.
Ballenstadium , Ballenstedt , ville de la
Princ. d'Anhalt-Bernburg, sur le Getel,
au pied du Hartz. •
Nous trouvons dans Graesse (tom. Il, p. 501)
EselkOnig. Bine WundersseltsameErtehlung, voie
ndmltch die Monarchei vnnd Gubemament vber
die vierfOssiqe Thier geàndert,,, Gedruckt su Bal-
lenstett durch l*apyrio SchOnachrifft, s. d. (1025),
ln-8* de v-407 pp.
Col. 157. Barbinum, Barby.
Nous citerons comme imprimé dans cette petite
ville : Spangenberg^ Leben des Grafen tnm Zinten"
dorf. Barby, 1772-78. 6 paru iiH)o \Manuei , n«
224641.
1416
SUPPLÉMENT.
UI6
Col. 100. Babium Duas.
Mont tTons dit inie rimprimerle n^ftit point
esiité éuu cette Tnie depuis rnmitde 17S9Jiiiqu*A
tai révolotioci ; cPett une errear. En IWI» deux Im-
prlineiin, Nicolis Brifflot et Jteqoet Ghrittophe, y
exercent « par suite de le toUnnee de muinitéat
ce dernier imprimait encore à Bar-le-Dqc en 177S.
Col. 161. BiOiovicuii^ Yoy. Tuesb,
GoL 162. BARTENSTBiniify Bartengtein, pet.
ville de Prusse^ à 60 kU. de Kônigsberg.
En Idlft, Pedro Gant» eioree la typognpkfe I
tnmprimerie fot exercée dans cette localité à par-
tir dea premièret années dn aièele; on liibiiopBlle,
M. Eug. Grellois, vent bien noos aifpaaler s ËMPkon
Hamarieum prap^ratcrtum in «su» êhMikmt /m-
ve/ttuiU. Em, GottL En. Frod. Diirr...tBartensteni,
sumptibna liibUopolarum Plidorfetlipâheim, 1M2,
in-8 •
Hojttaiann {lUBle, BW,)^ dont Pextctitade est In-
cooteatée, cite ce Yolnnie à la date de 1818.
Barthum.
Le livre le pins Important peut-être qni ait éié Im-
primé A Bwtn, en Ponéranie. par ordre da doc Bo-
Sslav, est lanble de 1588t mua tfu te iM» fONlM
immgê SetuHm, dnrck D. Mort» LnUier. Bartb,
In der Forstlictaen Drfkckerje dnrch Bana Witten,
1588, in4|^ (Toy. Vogt, p. 112).
Bartpha.
Voici, ila date de 1579. le volnme oui, aant doute,
a periMS an Iribliogr. Nemetli da bve ranonter la
typograpliie de Bartfeld i cette date ; Xeonorof
StocbUn formuiœ traettmâarwm 9Qefurum ron-
donwR, per Buangitia eommumium feriÊntm Uh
HuÊ annit in vsum BectetUt ChriMti eoUeetœ, Bart-
plic, 1579, In-8o (Cat. WiUeri. Flrancof., 1583, in-lÉo,
p. 84].
Baruthum^ Bayreuth.
Le titre du volume cité par Temaux est ainsi
donné au cat. d*une vente fsite ft Utrecht, en 1*778
(n* 17478): C. à LUien de Lansorum Pcmitentia.
BanitUi, 1866. Un autre volume, à la même date, est
cité par Vogt et Bauer t G, Chr, BetuclieUi Slamm-
àaum des Hauses Brandenbyrg, Bayreotli, 1666,
in-40. Cest la meilleure édition d*un uvre rare, di-
sent ces bibliogr.
Col. 163. Basile a.
« Il est exécuté par un troisième imprimeur, MI-
cbel Wensicr... ■ ^ ^ous retrouvons à Cluny, en
1490, ce Michael Wentzler ou Wensler; voy. CuifiA-
cuil.
Col. 165. Bassanum, voy. Passanum.
Basti, Baza.
Nous croyons encore que c'est à Bana% comme
noos Tavions supposé, qu*est imprimé le volume à
la date de 16ia, porté par plusieurs blMiogr. &
Tactif de Aua, qui n*a Jamais, que nous sachions,
possédé d'imprimerie. Un second ouvrage, k la
même date, est indiqué par Antonio (I, p. 298); noos
devons cependant reconnaître que Baza figure
parmi les villes de la Péninsule qui ont possédé l'im*
primerie, au dire de Mondes.
Col. 166. Baha^ Baeza.
— Suivant Antonio... (t. Il, 884).
— Gallardo (tom. II, n«« 1498 et 2264), lises : MM.
Zarco del valle et D. Sancbo Rayon... et ajoutes :
(t. II, n»1098).
En 1590, Juan Dapt. de Montoya était imprimeur
dans cette ville... ajoutes : c'était le p^re de Timpri-
meur de Jaen, Fernando Diaz de Montoya (1606^;
Juan Baptista était établi à Baeza en 1568; voy. Z.
del Valle et D. S, Rayon (lom. II, n* 2251).
Col. 167. BATTiCAt BaUUe,
Ligne 5^ lisez M. U. Capitaine.
Ligne 12. YtéOmoye, lisez Viellevoye.
Col. 169. Belfastum? B8//bs^.
Dibdin {^peneeryma» V, p. 81) die une JKMe
iii-18, Imprinée à Beltet en 1765, par Dtnfel Btow.
Col. 170. Beuca, BdUey.
Pandaat la rév^v^n (1791-1818), un taanrlmenrda
nous de J.-BapL Undelemenanise un élabl. tfpoir.
dana cette villiB s noua trouvons dans la JiogripÉfc
ito filin, par M. SIrand (p* 888), le pnodcr ttm txé-
coté par cet imprimeur t Btamd tfet tffoara MoyMs,
prenvesef ovfoHtéi an faevuriCt (a AmafffuHoatf-
vllaite elff^gé.par Patuom, 9k«dr§ patkèÉrmi ém
âêp.d£ Tilln. Belley, Kindâem, 1791, in-8*delS5p.
Kiodelem eut pour soceesaeur J.-B. VcrpOtoa.
Col. 174. Beneharncx, Ittoor.
Nous euaslona dû enregistrer un volnna tort rare
exécuté iLeacar, en 1582 s Beiertpifgm du eàétmm
de Pau et des jardtM tf* l0eluy, ei diêeripikm de
iMcar par Augié GaUlard, roudié (clMnmi) di
BaboBtau. Lescar, 158i (et 1592), in-8» (BiU. AU»
geoiae, p. 7J.
Col. 175. Bbneschovium, BenKhau» lisez
Benesehau, près de Tabor.
Col. 175. Beneventum.
La BttL ritMoUê (U, p. 129) noos doono le titre
d^in traité de rarctaevéque de Bénévent, Vkenie
Orsini, depuis pape sous le nom de Benoit XIII, in-
primé dans la ville archiépiscopale en 1766 : Mewto-
rUUe rituum nu^oria Hehdamadœ ad usum eecie-
êiœ Beneventanœ. Beneventi, 1706, in-8*.
Col. 176. BERazoMA^ Berg-op-Zoom.
Voici le titre du volume Imprimé à Berg-op-Zoon
en 160S, d'après quelques bibliographes : Jac* Ba-
ultu», de Otfiidione BergoptomiL ln-4*.
Voyez pour la description du volume imprimé en
1605, que nous citons, le Manuel (tom. H, col. 420;.
CoL. 178. Berlenburgum, Ber/^6tirg, Ber-
leburg, ville de Prusse^ dans la régence
d'Arnsberg (Westphalie).
M. Graesse (TV^iior des livres rares et curieux,
(I, 879) signale: Die Ueilige SchHft AUes und
Neues Testament es naeh dem Grundtext aufs nevc
ûberseHen und ûbersettet,.. Berienburg, 1750-17A2.
8 vol. in-fol., « édition rare d'une Bible protestante
recherchée par les fanatiques» mais d'une rareté in-
flniment moindre que la première, de 1726-55, qui est
plus complète. ■
Ce lieu dMmpression n*est pas signalé par Falkens-
tein.
Col. 178. Berlenga^ Barîanga.
Bien que cette ville ne figure point à la liste don-
née par Mendez des villes de la Pénin&nle qui
ont possédé l'imprimerie, noos devons signaler
un titre que nous donne la Bibl. ritualis (t. Il,
p. 286) et Antonio {Bibl. nova, I, 769) : Johannts
de BoDles, Copia acecniuum tn Brevtarium Eo-
manum et in régulant D. Augustini et in offitivm
additum Breriario Bomano iuxta Bitum ejuadem,
Patris Augustini. Beriangap, m.o.lxiv, in-8o. La pre-
mière édition de ce livre de liturgie avait été donnée
à Tolède, en 1552, in-8o.
0)1. 179. BERNA^jBeme.
Matbias Apiarius est encore à Strasbourg en
15S9; à la fin de Tannée, il est établi à Berne.
Ui7
SUPPLÉMENT.
i4i8
Un beau volume, enrichi de précieuses gravures
Kur bois, imprimé dans cette Tille en 1540, fig. au
7* catal. Tross de 1861, n" 1388.
Col. i79. Bernacum, Bemay.
Cette ville n'est pas signalée par M. Frère comme
ayant possédé une imprimerie au siècle dernier ; et
cependant nous trouvons k la Bibl. impér.: Coup-
d'œil sur le gouvernement pendant la tip^annie
décemvirale, Bernay, impr. de Philippe frères (s. d.
1795 ?), pièce in-8o.
Berounum, Berlin,
Le vol. à la date de 1560, que nous avons cité
d'après le cat Libri, est décrit par D. Gerdes (p. 209),
par Bauer (t. II, p. 2S1), etc.
Col. i80. Ligne i4^ lisez en un seul mot :
Buchdruckergeschichte.
Col. 182. Bethulia, Betsemes ?
Lieu d'impression évidemment supposé; nous
croyons que l'éditeur et Pauteur du livre, cité ci-
dessous, ont voulu désigner Bethuan^ Bisan^ loca-
lité de la Syrie, au N. de Jérusalem, que Ton a cru.
Jusqu'en 1820, occuper l'emplacement de l'antique
Béthulie d'Holopbeme.
NousUrouvons au cat. Dubois (IV, p. 984): Erbau-
liche Theotophische send-êchretoisn. Betsemes ,
1701, 5 vol. in-8o, et au numéro suivant, le même
onvrage figure comme réimprimé en 1710 sons la
rubrique Betucua.
Col. 183. Beverovicum.
Voici d'après le cat. Borluut (H, n« 5874) le titre
d'un volume impr. ft Bevenvyck en 1638 : Jacq, du
Clcrcq, historia vanUghene ghe»cMetisin*t graef-
schctp van Artoyt in de stade Atrecht ende in ae
Btede daer omirent^., uyt het Praneoys verduytMch^
door G. Basson, — Beverwyck, Frans Pels, 1638,
iu-12, L.e catal. s^oot® < * extrait d*un autre ou-
vrage ■•
BiBISCUM, VOy. ViBISCUM.
Col. 184. Bidache, pet. ville de France,
sur la Bidouze (Basses-Pyrénées)^ anc.
titre de princip.^ dép. de la maison de
Sully.
Une édition de la Henriade de Voltaire tut don-
née en 1769 par la Beaumelle et imprimée ft Tou-
louse par Dalles, sous la rubrique « ilenriehemont
et Bidache • , in-12 de 934 pp.
Col. 185. BiDossA, Vidoessa, voy. Magrada
FL.
Col. 185. BlELLA.
Nous trouvons au cat« Dubois (no 70ft8): Hiitoria
delta Uadonna Santistima d'Oropa. In Biel, 168A,
in-S*.
BlERNEBURGUll, VOy. ArCTOPOUS.
Col. 188. BiRNSTiH., Beernstiel, château
du Wurtemberg, à l'E. de Ravensburg
(Donaukreis).
Nous i pouvons au Cat. des Foires de Francfort
(1610, p. IGO) : Andr. Henaei Thcologia Dauidis,
der Psatter in die fUmembste Bauptartickel vn-
sers ChristUchen Glaubens zusammen getragen.
Birnstiel, 1007, in-ft».
C'est le seul spécimen de cette typo^phie par-
ticulière, non citée Jusqu'ici, qu'il nous ait été donné
de rcncontreri
Col. 188. BisiiopsTONE, village d'Angle-
terre, dans le comté de Sussex.
Le Rév. M' Hurdis, auteur des : Lectures on the
Pleasure dcrived from Pœtry^ éublit une typo-
graphie privée dans ce village en 1797 (voy. l«r cat.
R. Heber, n* 3678).
Col. 190. Blasendorfium. Au lieu de Weis-
semberg, lisez Weissenburg.
Col. 191. Blash Cœnobium, Monast, de
St'Blasien,
Bles^, BMs.
Les grandes et fantastiques bataiUes Bloys,
1556, lises : 1654.
Voici le Utre latin du Comment, de D, Dupont :
Dion. Pontani in consuetudines Blesenses eammen'
tarii, Blesis, ap. loan. Langelier, 1556, in-fioL [Bibl.
imp. F. 3474].
Le Nouveau Testament en f^ançois de 1559 est
à la Bibl. impér. [A. 536]; il a été acquis ft la vente
de rabbé Sepher (no 56).
Col. 192. BoRUNUM, ville du Samnium,
lisez : anc. capitale.
BoBiuM, anc. EBcîBroM, Bobbion [Frédég.],
tombeau de S. Colomban [voy. Mabil-
Ion, Muséum ItaL, I, 213].
Col. 195. 4* ligne, Tyrol, lisez Bavière.
BOLOVERDA.
En 1676, nous trouvons au Catal, Ubr. impr, de
1676 à 1683 (2e semestre, p. 30) : Simon Oomius^
Institutiones Theologiœ practicœ (en HolL). Bols-
waert, 1676, in-Zk". Plusieurs ouvrages souscrits pos-
térieurement au nom de cette ville figurent encore
dans ce catalogue; l'assertion de M. Gotton semble
donc Justifiée.
BoLTONiDM, BolUm.
M. Cotton ne cite pas de livre exécuté dans cette
ville; voici im titre que nous donne le Catal, de
S. W. Scott (p. 237): Description of the sièges and
bailles in the north of England during the civil
war,„ with life of Cromwell. Bolton, 1786, in-8o.
BoNADUTz, du Roman : Pan a tof, à cau8c
de la fertilité de son sol [Comm. d'O.
Mûndler].
Col. 201. BOSPHORUS.
Voici, d'après l'exempl, de l'Arsenal, le Utre du
volume que nous avons donné comme impr. à Och"
senfuriy en 1622 : De naturœ alUjuot arcanis, sym-
pathiis et antipathiiSf instgnibusque medicamentis
tibelli dvo avreU Bosphori, Christophorus Justinns,
162S, in-11.
Col. 203; Branbenburgum Novum.
Au titre allemand du Uvre, à la date de 1594, que
nous citons, liseï Haupter, au lieu de Laupter,
Branesia, voy. Oldenburgum.
Brangonu, voy. Vigornia.
Col. 204. Brassovia» Kronstadt.
Un vol., non cité par Némeib, figmre au cat. Te-
leki (part. H, p. 249): Paul Kyr, Med., de sani-
tate et alimetitorum viribus, Goronc in Transilva-
nia, 1551, in-8o.
Col. 205. Bredana BAROcmA.
Le titre hollandais du vol. cité par nous comme
imprimé à Breda en 1616 est donné par Bauer [Bibl,
Ubr, rar„ IV, p, 296).
Bregenses TiiERMiE. Bfiegg ou Brigg est
dans le Valais, au-delà de Louesche,
sur le chemin au Simplon.
lliO
SUPPLÉMENT.
i4S0
Brbnnoyicum^ s. Jean de Mmtrienne.
Noai ne croyoni pM que rinrarimcfie ait aisté
du» eette petite ville au Xfin* dède; aoMl ne ci-
tout-iioas que comme teit curieux an Tolumetom-
crit à oe nom t Le vérUa^U P, Joief, cofmebu nom*
mé av Carébtaiat^ conteiiimt CMUoIre «meeâotedu
CaraimU de RkMieu, — Imprimé à SefntpJeaiiHlc-
Ifaurieune, 17M, S part en nu vol. iu*i2. BariMer,
qui ne cite que Pédltioa de 17M, en donne la pater-
nité k Palibé lUcbard et IMmpreiaion auxpreiaea pari-
tiennes.
Col. 207. Brbiicia, Brziee.
Vom ce que dit Lackmann, i pinpoa de nmpr.
fondée par le prince Radxivill i Bnéic {AnmaL ry-
poçr.p.egi,
Brestia, Brest.
« Ce G. Camarec a dû imprimer le traité <f *y-
droçr, de Gouiiait... ■
Noui recevom de M. Bonnet, libraire à Vienne
(iaère), nne note i ce airiet i « Je poiaède un petit
voL in-12, sans nom dniuteur, que Je crois éirp
rouvrsge de CouiMit; il est intlt. s AMgéée Pilo-
toge pour Mervir au» confèrtmce» d^k^orograpMe
que tê Bol fait taUbr pour «es offidar* de wuuitie.
A Brest, de l'imprimerie de Mslsssb. Imprimeur et
libraire de la Marine. MncutxzT. par ordre de Sa
t Snr le titre, les armes de France^; le tolume est
composé de ?i-17a pp. et un feuillet btanc, j^us zxii
ff. non chiffirés. • ce n'est donc point à Camarec,
cfest à Malassis qu*U nous faut attribuer rimpresston
du volume prédté.
Col. 209. Biidgewater, ville d* Angleterre, au
S.-0. de Bristol (comté de Somerset).
M.Cotton ne lait remonter qu'à 1SS6 nmprimerie
k Brid^ewaier. Nous trouvons au cat. Ubri de 1861
(no lft»6): R. Auttiee on IVhtel Carrtageê, Bridge-
water, 17i>0, ia-4o, fig., non cité par Lowndes.
Brieia^ voy. Hélium.
Col. 211. Brioveba, St'Lô.
Voici, d'après le cat. Brunet et ie eau Sépher (n*
M), le titre complet du vol. souscrit au nom de St-
lA en 1565 : Calendrier hislorlal et almanacfi per*
pétuel pour êavoir les nouvelles et pleine* lunes,
etc., avec aucunes tables pour trouver le nombre
d*or, elc A Sainct-LÔ, 1565, in-8*. Ce rare volume
n'est point cité dans la bibliographie astronomique
de Lalande.
Brisacum.
Brisaeh n'est point, que nous sachions, compris
par Falkenstciii <nns la liste qu'il donne des villes
ayant possédé l'imprimerie. Voici un livre que cite
Rauer (Bibl, Libr, rarior. suppl. I, p. 200): R. Bc-
racMa^ Hannakdan Mischle Schugalim, sive fa-
bulas yutpium, Judœo-Cermanfce ediiœ. Britaci,
158S, in-8o. Est-ce U une indication erronée ? Est-
ce le fait d'une imprimerie particulière ou passa-
gère 7 nous ignorons.
Col. 212. Briva Curretu.
V Histoire de S, Martin de Brive, de 16S5, est
in-8o ; elle a été réimpr. & Brive, en 1688, avec la
vie de S. iÀbérat, également in-S"*. Au commence-
ment du siècle actuel, l'imprimeur de Brive s'appe-
lait J. ChaufTon.
Col. 214. Brixina, Brixa, Brixen, dans le
cercle de Pustertlial.
Voici, au n* 608 du cat. Williams, un nouveau
livre impr. dans cette ville : G. Faerni centum fo'
bulœ; cum fig. Brixe, 16Î2, in-12 ; charmante édi-
tion vendue deux guinées.
Col. 215. Broilum^ BrogliOy le Breuil, dans
le val Tournanche (Suissej.
Col. 216. Brugjb.
— lA second exécuta, — Bibliothèque faupérialp.
Au trois paragraphes compris entre ces mots, M.
Holtrop i^oute la note qui suit : « M. Bossaert, nrchi-
viste de Bruges, s découvert des firsgmenu de ron-
vrage de GerUm et de deux autres ouvrages, inconnus
k Van-Praet, exécutés avec les mêmes caractères que
le Gerson, qui se distinguent essentiellement des
produitt de la presse de Veldener il* par les lettres
CMûétÈ ^ (de), ^ (do);2* parlessignstares et
réclames placéea dans la marge du fond au «^, et dans
un sens perpendiculaire (particularité déjk signai4e
par M.Bemard); !• par l'usage du caractère gotUque,
avec lequel est composé le sommsire du livre de
Gerson, caractère dont Veldener ne s'tet Jamsb
serri. Puisque ces trois livres ne sortent ni drs
presses de Golard Mansion, ni de cdles de Veldener,
pourquoi, sJoute svec autorité M. Holtrop, ne pas
alors les attribuer k celui qui a dit t ImprImU kee
eivis brugensfâ àrtto Jokatmes t • (Voy. Blonu-
mente tfpogr., pp. 61, 60, et planche 61 (129).
La savante notice que, dans rouvrsge précité,
M. Holorop consacre A ce Jean de Brit, nmprinmr
des deux Tableaux consenrés A ta Biblioth. impér.
de PsriSfCSt du plus haut intérêt ; malheureuaeroenu
les bornes que nous nous sommes impoaécs.ne nous
permettent que de renvoyer le lecteur à ce magni-
fique onvr^te.
Col. 217. Brugga, ad PoNTEiit BmgQy
Ponte, bourg de la vallée d'Engadine
(cant. des Grisous).
Brunnà, lisez Bruna.
Col. 218. Brunsberga^ Brunsberg.
Nous n'avons point dté de livre souscrit à ce non ;
en voici un à la date de 1612, que décrivent Janou-
ki (Naehr.^ 111, p. 57), Bauer (suppl., 1, 398), le cat.
l>ubois (n° 6864). etc.: Lonstituxiones synodales
dicBcesis yarmiensis, fininsbergv, 1612, in-4".
Brunsviga (Brunovia), Brunswig.
Nous avons fait remonter avec Falkcnstein Pim-
primerie de Brunswig à 15€9; nous pouvons la re-
portera 1506, avec et d'après Panier {Annûlen ùer
dltern Deutscticn Utt., 1, n** 506): Dath Boke aer
hilgen Ewangetien, Lectien, Profecien» ewte Epis-
teû van der lyd vn allen hylgen ouer dai aanrir
yare mit sehoni gloten.,, Vullenbracht mde ghe-
drucket dorch erssamen Ilans Dôme, tho Brun&s-
wy(;k, in deme yare, m.d.vJ. yn deme daghc der
deyiynghe der apostelen, in-fol.
Brdxella.
M. Holtrop nous écrit, à propos de l'ouvrage de
Joh. Gallensis, Summa collationum ad omne genus
/tomffium, qu'avec plusieurs bibliograplies nous
avons attribué aux Frères de la Vie commune, avei-
la date de 1^72 : « Ce volume est sorti des press*^
d'Am. Ther Hocmen, à Cologne ; il est difbcile de
distinguer ses éditions de celles des Frères de la \k>
commune à Bruxelles; il y a pourtant on critérium,
c'est la lettre K capitale dans les éditions de Biuxeh
les; elle est figurée ainsi : jA .
Les éditions de Ther lloernen oc possèdent point
ce caractère bisarrc. ■
Nous avons dit que M. Didot faisait remonter à
Xblk l'introduction de la typographie i Uruxelk*s ;
M. Holtrop nous fait observer : « La Bibliothèque
royale de la Haye possède un exempt, du Gregorii
OmeUe in Ezeehieiem ; Ilain (7M4) en cite un autre ;
tous deux sont sans date; quel est donc l'exem-
plaire avec la date de 147:1? Si réellement cette date
se trouve inscrite dans un exemplaire par un pos-
sesseur ou par un illuminaieur, et si cette date est
authentique^ ce serait une raison d'admettre que
un
SUPPLÉMENT.
U22
rimprinierie était introduite à Bruxelles en iUlh et
non en 1476. •
M. Holtrop a parfaitement raison, mais nous de-
mandons avec lui : Oti est cet exemplaire des GregO'
rii Omelie à la date de 1474?
Col. 220. BruyerijE, Bruyères, ville de Fr.
(Vosp:es), au N.-E. d'Epinal.
LMmprimcrie nous semble pouvoir être reportée
dans cette petite ville au milieu du xvill* siècle en-
viron; le rapport, fait à M. de Sartines en 1764, si-
gnale un imprimeur du nom de Nicolas Vivot com-
me eierçaiu à cette date avec autorisation. Mous
ri torons : Avis mix personnes qui font usage des
eaux de Plombières, oh traité des Eanx mfitëra-
l€S» par M. Didelot. Bruyères, 1782, in-8o.
Co\, 22i. BuciiAViA, Buchau, dans le Wi*ir-
Icmberg.
lUniNGA, Budingen.
En 1738, nous trouvons établi dans cette ville un
imprimeur du nom de Joan. Christophe Stochr.
HuDissiNA, BatUzen,
Cest bien Wolrab (et non Wolrvb) qui est le pre-
mier imprimeur de cette Tille.
Col. 222. BuDOVJcuM, voy. Marodudum.
HuLiuM, Bulle,
HcLiJo, Bouillon.
Nous aurions dû citer k l'art. Bouillon le célèbre
Dctionnaire de D, J, François, Bouillon, 1777, iu-4*
(3/a/iuf/, II, 697).
Col. 223. BURDIGALA.
L^architecte de la Tille de Bordeaux, M. Eni. Gaul-
lien r, vient de publier une intéressante brochure
intit.: Vlmptimerie à Bordeaux en 1480 (Bord.,
Forastié, 1869, in-8* de 44 pp).
>ous en extrairons quelques notes : Le 21 Juin
1486, Michel Svierler, libraire allemand, associé au
Souabe Jehan Waltear (les noms sont évidemment
corrompus), passait avec les Jurais un contrat de
dix ans pour l'exercice de Timprimerie à Bordeaux.
Ce Michel Svierler est porté au contrat comme
n natif de la ville d'Orme en Alemanhe ». c*est évi*
demmcnt Uim ; il rei^olt de la municipalité une com-
mandite ou subvention de 200 francs bordelais, dont
il se déckire satisfait, mais qu*il ne doit toucher que
par termes; un riche bourgeois de la ville se porte
sa caution et conclut avec Svierler un contrat d*as-
sociation dont M. GauUieur rapproche les termes de
ceux de Pacte qui lie Gutenberg au banquier Fust
de Mayence.
Mais cette association ne parait point avoir eu de
résultats ; il est fâcheux que M. GauUieur n*ait point
trouvé trace d*une Impression quelconque, obtenue à
l'aide de ces caractères « d'estaing, que le maistre
empmeur Jehan Waltear ■, avait apportés d'Alle-
magne; par contre, si ces associes nMmpriment
point ft Bordeaux, ils se chargent de faire impri-
mer ailleurs. En 1487, on commande à Svierler sept
cents Bréviaires d^Aux (Ausch), et, hors d*état de
faire honneur à pareille entrefirise, celui-ci trans-
met la commission aux imprimeurs de Poitiers,
Estienne Sauveteau et Guillaume (Bouchet?), moyen-
nant cent francs tournois.
Cet Estienne Sauveiean de Poitiers serait-ll cet
imprimeur anonyme auquel on doit, en 1479, Texé-
cution du Breviarium Msioriale? et i)cut-Otre
aussi celle de plusieurs Cttnlumiers, qui ne portent
IMS de nom d'imprimeur ? I^ fait, i la rigueur, ne
serait point impossible.
Col. 226. BuRGUM, Bury, ville d'Angle-
terre, sur rirwell (Lancashire).
Imprimerie : Young^s Annals of AgrieuUure,
Bury, 1784-179S, 20 vol. in-8", publication impor-
tante faite sous l'impulsion du père de sir liobert
Peel, auquel la ville de Bury doit toute son impor-
ta nce industrielle.
Col. 227, BuRGUS Andeoli, voy. Fanim
S. Andeoli.
BuRGus BRESsiiE, voy. Tamnum Burgi.
Col. 229. Buscoduca, voy. Sylva Duas.
Col. 230. Buxonium, Butzovia, Butzovium,
Butzow, petite ville du grand-duché de
Mecklembourg-Schwerin, sur la War-
now, jadis siège d'une université.
Nous trouvons asseï souvent trace d'imprimerie
dans cette ville à partir du milieu du xviiie >iècle :
A, G, 3lasch Beyirdge tur Geschictite mcrckwar-
digcr Bûcher, Buixow, 1769, in-8".
Col. 234. Cabellio.
Voici le titre d'un livre imprimé à Cavaillon, nous
écrit le Dr Martial Millet, d'Orange : Constitutions
tirer s des anciens usages de l* abbaye de S, Benoit de
l'availlon, Cavaillon , chex Esprit-Joseph l\ousset,
imprimeur de l'évéché et de la vlUe, 174S, pet.in-8o.
Col. 236. Cadillacum.
Voyez pour l'imprimerie du duc d'Epemon une
seconde pièce que possède la Bibl. iiapér. (cat. de
l'histoire de France, t. Il, p. 108).
Col. 237. Caduppa villa, Chaource, patrie
d'Aniadis Jamyn.
Col. 238. Cadurcum, Cahors,
« En 1586 nous avons ; Discours des chose» mé-
morables », ajoutez : k Caors, par J. Rousseau, im-
primeur (en patois de Cahors),
Col. 241. Cj:tobrix, lisez C^etobris.
Col. 242. Calaris, Cagliari.
Nous recevons de M. Bartholomé JMuntaner, sa-
vant bibliothécaire de la ville de Palma de Mailor-
ca, l'intéressante communication qui suit :
• Dans la Biblioteca provincial que Je suis char-
gé d'administrer, nous dit M. Muntaner, existe un
exempl. du Specdluh Egclesia (traduction en
langue catalane d'un opuscule de Hugo de St-Vic-
tor), imprimé « en Coller, ei aûo de 1493 », lequel
paraît absolument inconnu aux bibliographes, et
permet de faire remonter au xv* siècle Pnitroduc-
tion de la typographie dans llle de Sardalgne ; voici
la description exacte de cet incunable :
« Le premier feuillet est blanc; au 2p feuillet, rec-
to, 2e col., on lit : Comensa la robriqua | de aquest
libre apellat ^spéculum ecclcsie so es a\dir espill
ho mir^ldela\\santa hesgleya qui es so\bre la
missa. Au 4* feuillet, verso, ligne 4 de la 2b col.:
Comensa lespill ho mijrail dlû sàta Esgleya fu)r\i
denat sobre la missa p\fr are huguo de s&t vicJ^tor,
Au recto du S6« feuillet, ligne 4 de la 2« col.: Aca-
bada la psët hobra\\apelada speculuz ecleste\\
stapat ë laciutat y castellde Callarplo honora--
blelé Salvador de bolâya meJliSire de stàpa a
reqsta de\mestre nicolau dagreda \\ aragones al
pmerde octlubre del ay mil. ccccxciii.
1423
SUPPLÉMENT.
tm
• In*^'* goth. de S6 ff. il 3 col. de 25 à 27 lignes ;
H ff. Hmin. dont le premier blanc, et 52 IL numé-
rotés en bus ; sans sign., ft l'exception de la lettre A
3ui se voit au bns du recto de la feuille 5, en regard
un"!; les caractères sont forts, Tini pression gros-
sière dénote une main inexpérimentée, le fUignine
du papier consiste en une main ouverte et une
étoile & six pointes réunie directement au doigt
médium. •
En 1567, nous arons : /. Gerêon^ Candllcr de
Paria, de la Imitacton de Chritto, Calari, 1507, in-
12 (Ant. Bibl,^ nova, II. SS7).
Col. 243. Calcaru, effacez : près de Franc-
fort,
Col. 246. Calupoup, c'est l'anc. Kpi6»TTQ.
Col. 247. Calmaria.
L*évéque Jon. Rothovius mourut le 38 février
lOM ; la note de M. Gotton est empruntée k Alnan-
der, p. 74.
Col. 253. Campania ad Isalam^ Campen.
Cette ville n*est pas comprise dans la liste donnée
par Falkenstein, et cependant Timprimerie y a été
introduite dans la première moitié du xvii« siècle ;
nous citerons : Selecta CoUoquiorutn Erasmi Frag-
menta (trad. en holland., par Oostrebeeck). Cam»
Bîn, 1644, in-4''. Pour Timpr. au XTiii« siècle, voy.
offmann, Lexic, II, 512.
Col. 254. Campidona, Kemptcn,
LMmprimerie a-i-elle existé dans ce célèbre mo-
nastère de Souabe ? Nous ue saurions Taffirmer;
mais nous trouvons, dans le Tréior de M. Graesse,
rindication suivante : Ant. Albicius, Prbicipum
Christian, êtemmata cum brcviàus ejud. Annot,, ex
arcMv. prine. dcscripta, opéra et tmpensis I), Cus-
todis. Campidoni, 160'J, in-fol.; ouvrage enrichi de
45 tables généal. et de portraits gravés par D. Cus-
tos. M. Graesse cite des réimpr. dans la même ty-
pographie aux dates do 1010, 1612, 1617; Baucr
(siippi., \y 40) cite rêdiiion de 1612, comme étant
in-8", ce qui doit être une erreur, les portraits du
célèbre graveur n'ayant point été réduits.
Campinia, la Campiiie, Kampene, district
belgt^ (le? prov. do Liège et de Brabant.
Col. 2;)7. Canteuxpum, Chauteloup,
Les Mémoires du duc de Clioiscul fonnent 2 vol.
in-S", publiés à l'adresse de Paris, Buisson, libraire,
rue Ilautefeuille, n" 20, prix 6 I. broché.
Col. 250. Capr^e Mons, Chevremont, anc.
villa royale [Mabill.], sur la Vijjrdre,
affl. de la Meuse, à 2 lieues de Liège.
Col. 262. Carantonum, voy. Pons, ad Pontem.
Col. 265. Carricta, Carrick- Fergus, ville
d'Irlande, sur la baie du môme nom,
dans le comté d'Antrim.
M. Coiion ne signalant point Carrick-Fergus par-
mi les villes du Royaume-Uni qui ont possédé IMm-
primerie, nous ne pouvons donner que sous toutes
réserv< s l'indication que nous empruntons au pre-
mier cat. Rich. Fli'ber (no 1670): 'Jhc Conspirators^
a Tragicomic Opéra, tarrickfergus, 17ft9, in-8oou
infra.
Caritj:um.
Mée de la Rochelle prétend avoir rec^u d'un an-
cien principal de collège communication du titre
détaillé d'un Missel y exécuté en lfi96, à la ( harité-
sur-ix)ire, dans la maison des Bénédictins, in-fol.
goth.: Missale Bomanum Claris litteris impressum
in oppido Caritatensi ad Ligerim, per Joatinetn
de Bosco et Joannem Galli socios in arte impret-
Maria satii pHa, Anno tegis novœ miUesimo qua-
drinçentesimo nonagesimo texto sida die septem*
bris. Née de la Rochelle avoue n*avoir Jamais vu ce
volume, et les bibliographes du Nivernais, MM. G. de
Soultrait et Prosper Begat repoussent Patsertion,
que nous n'enregistrons que par acquit de con-
science.
Carintiiia, La Carinthie, province autri-
chienne^ entre la Styrie et le Tyrol,
dépend, du royaume alllyrie.
Col. 267. Carnotense Monast.^ Convento de
Camota, couvent de Capucins, en Por-
tugal (Réforme de S. François).
Antonio {Bibl. nova, I, 261) et la BibL LutUana
(IV, 86) signalent une imprimerie particulière orga-
nisée dans cet établissement religieux au xviie siè-
ble : Fr, Damaw da Prezentaçam, Obrigaçam do
(rade menor (Ant. traduit : inttrwetio Franeiseani
sodalit). Convento de Camota, typis Antonii Aha-
rei, 1027, in,8o.
Carntitdm, Chartres.
Une longue note de M. Claudin, insérée dans le
premier cat. Lutarche, à la suite du n* SSft, con-
tient, sous forme de hors-d'œuvre bibliographiqae,
quelques détails intéressants que nous reproduisons
sans commentaire, comme étant l'expression de Po-
pinion personnelle d'un libraire instruit et salBnni-
ment autorisé: « Dès 1483, Jean Dupré, de Paris, avait
été appelé à Chartres par Pierre Plumé (7), ridu
chanoine de la cathédrale, et là, aux Anis dndit
chanoine, il imprima dans la maison canoniale, où il
était logé avec sa presse, un magnifique misad à
l'usage de Chartres. \a même ann^ et dios le
même local, il imprima encore un Bréviaire de Char-
tres. Ces deux précieux volumes se trouvent à la
biblioth. Mazarine. »
Au début du xvi« siècle, nous aurions pu signaler
comme imprimée à Chartres, ou du moins comme
souscrite à ce nom, une pièce de poésie fort rare
du poète Gringorc : la Comptaincte de trop tard
marié. Chartres, s. d., in-16 goth. (cat. Crozet,
n*»672).
Col. 2C8. Caroli Hesycrium, CarJsruhe.
Voici un livre réellement imprimé dans cette ville
en 1765 : Fred. Snm. de Schmidt opuscula quibus
n'es antiquœ prœcipuc. Mgyptiacœ explanantur.
Carolsruhap, 1765, in-S" (premier cal. Uusscher de
Rruges, no 1619).
Col. 200. Carololk?ium, Charleroi.
L'imprimerie ne fonctionne dans cette ville qac
depuis les premières années du xixc siècle.
Carolopolis Campanl*:, Charleville.
Un livre imprimé dans cette ville en 1629 figure
au cat. Dubois (no 5ôbU); un autre en 1630, au pre-
mier cat. Luz<irche (no 2^6].
Col. 270. Carolt.e. ville de Suisse, cant.
et au S. de Genève sur l'Arve.
Imprimerie en 1789 [Falkcnstcin]; pendant Ici
dernières années du xviii* siècle, dit M. Caullieur,
on imprime un grand nombre de brochures polé-
miques non-seulement à ficnèvc, m;iis à Caroitge.
à ^yon, à Saint-Claude ; nous citerons : Proclama-
tion de Boisset^ reprês. du peuple. Libertés Éga-
lités Mort aux Tyrans. Donné à GcXy /c 13 fruc
tidor an II. Imprimé à Carouge, chez Jean Combe-
rouse.
Carpentoracte.
M. Claudin, libraire à Paris, nous signale : Traité
des fièvres malignes et pourprées^... peu- M. Fran-
çoys Baynaud. A Carpentras, chez Rarth. Ravasi,
1695, avec permission, i'et. in*12 de X-27G pp.
U25
SUPPLÉMENT.
i426
Col. 271. Carpium.
Nous retrouvons Dulcibello, le premier imprimeur
de Carpif établi à Novi en 1508 ; le premier volume
que nous avons cité, Leetura Fr. Pauli icripto-
r<5..., est longuement décrit par Antonio [Bibl, nova,
^ I, p. 746).
Col. 274. Casale Majus.
Antonio (Bibl. nova^ II, 260) nous donne, en
1582, le nom d*un imprimeur de Casai Maggiore,
np|>clé Antonio Canaceo»
Col. 278. Cassella, Cassel, Au lieu du
grand-duché de Hesse-Caâsel ^ lisez
VElectwat.
Col. 280. Castellana.
Lieu d'impression dissimulé; Melxi {Anon. et
Pseud,yl^ 1S9 et 11, 1S5) nous (donne les titres de
deux ouvrages souscrits ft ce nom au xni* siècle ;
ce sont deux pamphlets exécutés k Genève, le pre-
mier par J.-II. 'Wind^^rhold, et le second par un im-
primeur nommé Benedetto Marsetti (nom probable-
ment supposé).
Castelavil'm AuRAViuM, voy. Sostomagus.
Col. 28i. Castellio ad Sequanam.
L'imprimeur Pierre Laymeré, qui exerça le pn-
mier la tvTMgraphie à Châtillon-sur-Seine, alla vers
1680 s'établir k Autun ; nous aurions pu signaler une
pièce trop célèbre sortie de ses prestes : les Sou-
pir» de Sifroi, ou Pinnocenee reconnue, tragédie,
par M, de Corneille de Ble»»ebois, Châtillon^ur-
Seine, P. Laymeré, 1675, in-S" (cat. de Soleinne et
nu Manuel),
Castellio Infer.» Bas-Chàtillony dans le
Valais.
Castellio Super. ^ Haui'Chàtillon, dans le
Valais.
Col. 282. Castelll'm Episcopi, Biskops-
Castel.
Col. 284. Castra, Castres,
Le Dr Mart. Millet d*Orange nous donne le titre
d'un livre imprimé à Castres en 1610 : Liquidation
des quartes, légilimej Tribellianique et Faleidie,
revue et augmentée^ pouvant servir en toutes les
provinces de ce royaume, à la décision amiable
des différents qui en dérivent, • MtuUum lucratur
qui a lite discedit • . h Castres, par Pierre Fabry,
CIO IDC X, in-12 de 67 pp.
Nous avons cité un ouvrage de Pierre Borel; voy.
un article bibliographique consacré k ce curieux^
(liins la Bibl. albigeoise de M. de Combettes-Labou«
relie ((iaillac, 1846, in-8*, p. 9).
Col. 285. Castra Catulina, TuUn,
Castra Hordeani, Uerdingen.
Castra Julia, voy. Turris Julii.
Col. 286. Castrcm Album, Castralta, nous
croyons devoir lire : Castralba. — o« li-
^e : Graësse, lisez Graesse.
Col. 288. Castrum Forojuliense, Cividale
d'Austria.
Au titre du premier ouvrage imprimé par Gérard
de Flandre, en ItôO, dans cette ville, au lieu de :
avec, cil, et reg,, lisez : avec ch, et réel,, et ajou-
tez : cet ouvrage a 89 fT. de texte, h ff. de table et un
f. blanc; TcNcmpl. cité par M. Tross, et que nous
avons vu cher, lui, est sans ch., réel, oi sign.;
iexcmpl. Yemeniz n'en avait pas non plus.
Col. 90. Castrum Gonterh.
L'auteur du premier livre cité est Pierre Hunauld
et non pas Honaud (voy. Miorcec de Kerd., Notices
bretonnes^ p. 265).
Col. 295. Catana.
Nous aurions dû signaler, à Part. Catane^ l'arriTêc
dans cette ville d'un typographe allemand du nom
d'Heinrick Alding, dont les Italiens ont fait Masiro
Rlgo, qui vient tenter la fortune en Sicile, s'établit
d'abord k Catane en l<ii71, et. n'ayant pu parvenir à
organiser sa typographie, s'en va porter son indus-
trie à Messine (voy. Messana).
Col. 297. Caurium.
« M. Gallardo, dans le S* vol. de la Bibl, Espafl, •
lisez : MM. Z. del Valle et D. S. Rayon, continuateurs
de Gallardo... (voy. Sora).
Col. 30i. Cellerina.
Voici le titre du volume exécuté en 1765 & Celle"
rina, dans la Haute-Engadine : Ccmzuns spiritue-
las davart Cristo Gesu il bun pastur e diliziusa
paschura pel sial nuorsas, Stampo à Cellerina,
1765, iii-8o de plus de 1000 pp.; contenant beaucoup
de cantiques ft S et ft voix.
Col. 302. Ceneta, Ceneda.
Rétablissez l'orthogr. du nom de ville dans la note
bibliogr.
Col. 303. Cenomanitm.
La Croix du Haine (art. Macé Ogier) cite la Carte
ou description générale de tout le pays du Maine,
gravée par J, Androuet du Cerceau^ imprimée au
Mans en 1539 et en 1565. 11 en parle encore aux art.
Jacques Androuet et Mathieu de Vaucelles; 11 faut
certainement lire 1559.
Col. 304. Centrones.
l\ est à peu près généralement admis aujourd'hui
qu'il faut lire Ceutrones : le Dr Payen a publié di-
verses inscriptions portant CEVTRONAS ; l'emplace-
ment et la délimitation de la contrée qu*ils habiuient
sont encore discutés.
Col. 305. Centum, Cento.
IjC volume à la date de 15^ que nous avons décrit
porte à la souscription : Cento, in casa del' autore,
Cest donc une imprimerie particulière; il figure
aux cat. U Vall., Nyon, de l'abbé Rive (n** 1054),
Jackson (p. 12), etc.
Col. 307. Ceheat.e Mariant, près d'Arpi-
num, auj. Casamare, village de la Ter-
ra di Lavoro (Napol.); c'est la patrie de
Marins.
Ceresius Lacus. Le Lac de Lugano est en
Suisse.
Col. 309. Cervimontium, voy. HmscHBERGA.
Col. 312. Chelmsford, ville d'Angleterre,
dans le comté d'Essex.
m. Cotton {SuppL) dit qu'un Journal, the Chelms-
ford ChronicUy commença k paraître dans cette
ville en 1730; il cite comme impr. en 1766 the
Elegiœ Tears du D. Cotter, et en 1769-72 A Bis-
tory of EsseXy en 6 voL in-8o (cat. Williams,
no 669).
Col. 3i3. Crertsey.
Nous trouvons cité par Darling [Cyclop,, 3181):
Ed, Whitaker, Sermon, Isa. 10, 4. Chertsey, 1795,
in-4».
Col. 3i5. Chremissje Monast., KremsmûnS'
ter, sur le Krems.
Col. 3i7. Chnuiifna, Chrudim, sur le Chru-
iW
SUPPLÉMENT.
{42A
dimka, ville et chef-iieu de cercle cq
Bohème.
Ghrtsopolis, Scutari,
Voici le titre du volume dtéptr M. deHinmer, i la
date de ITM ; Diatribe de Vlnginieur Sèid Moût-
lapHû^ $ur Vélat actuel et Cart miffUiirc, du ^
nie et du Bcituce» à Comâtantinoplê, De la nou? elle
imprimerie de Scniari, iii-8* (écrit en français par
un Tare).
Col. 321. CisTERauM.
GeueiMiaqme^ autrement triomphé ntr ta nota'
MOHce de Monâeigneur le Dauphin, par Vlnfante-
rU d^ymnci$e, te » décembre 1601, didté à Migr
le Due de Mran. asteanx, pour Pierre (irangier,
lUiraire à D^Jon. Au dernier feuillet s à CUateaux, par
Jf an Savine, imprimeur, lOtl, iu-8* de S3 (L mm
cbifhrés, pièce de vers en patois bourgulgnott.
Cette pièce rare a été, a oyons-nous, imprimée à
Sens par Jean SaTine, que nous retrouvons, en lOtO,
à dairiieii les Nancy.
Col. 332. GivrrAs DiviNi Vultcs.
flelte dénomination ne i*iapplique pas I Fénme,
mais bien à Luequee (voy. Ldga).
Col. 337. Clarus MoNSy Jfe/^, lisez Mdzi.
Ci^snoiuM. CastegqiOf près da Pô ; lisez
près de la Trebbia.
Col. 3S8. Ligne 21 : AyâtT$U lisez An-
dersU — In, lisez : te.
ClAUDIOPOUS^ voy. SANCLAUTOAMinf.
Cladsthal [VallU daxLU^» dans le Han.
Ctayasium^ Chivas; lisez Chivasso»
Nous avons donné le tlire eiact du volume impri-
mé dans ceue ville en lÛS, mais la description esi
fautive; ce rare volume est imprim^ en très-petits
caractères gothiques, à 2 col. de 55 lig-
Col. 329. Clavenna, Chiavenna, dans la
Valteline, au pied du Splûgen.
Col. 330. Ci.LNiAf-UM, iluny.
« Le Missel de Cluny, impr. en 1A8S ■, lises ItkOS.
« Anno Uni millesiino qoadringeniesimo tertio ■,
ajoutes nonagesimo (Ilaiii, si exact d'ordinaire, nous
avait induit en erreur); au-dessous de la souscri(i-
tion sont gravées les armes de Bile.
\jt nom de Midi. Weiisler est. sur le vol. imprimé
A DUon la même année, écrit Wemlleii.
Clipstone,
Plusieurs traiti's d*Andrew Fuller (a Captfst minis-
ter) sont imprimés A Oipstone en 1799 et 1800 (voy.
Darling, Cychp,^ col. 1202).
Col. 332. Cu:^\Ky AlUtùdierif en Suisse.
Cluvia, Ca/w|)o di Giove.
Col. 334. Cœli CorOxNa, Hinimdkron, cou-
vent de Bavière.
CoLBEHGA, CoUjerg.
Le volume imprimé en 1C8A fifiurc au cat. Pultcuu
(n* 0784): Scriptorcs vaHi de Originibus Pâmera-
niets^ necnon diplomata vetiiita.,, nune primûm
edente Uart. Rangone. Colbvrgc, Botbius, loM,
in-ft*. (Test ce Martin Hangon qui a écrit et fait im-
primer en 1603, A Magdebourg, un ouvrage larc et
curieux de CapiUainenti§j vulgù Perruques,
Col. 336. CoLLis, Colle,
Un document cité par M. Bernard (t. II, p. 20S)
semblerait donner raison à Prosper Marchand, qui
date de 1471 Tèdltion de P'AXtsvTixùv d*Oppien, que
noos avons portée A la date de 1A7S i « Un cerlo
maestro bono stainpatore nC* 20 aprile 1471, drieae
alla comanitA dl Colle eacnslone dalle gabelle, c
IVHtenne, promettendo di Tenirvi ad caercitare h
stampa, come fece e continn6 per più anni ■ {Tar^
giom, Viaggi in diverse parti delta Taaeama, c. VII,
p. 40S). Ce document proaTe effeciivemeat oa^ane
convention a été conclue entre la municipalité de
Colle et im typographe; mats rien ne prouve qu'il
se soit immédiatenient rendu A Pinvitatloii, et Pros-
per Marchand est trop inexact d'ordinaire pour que
son témoignage lasse autorité.
Col. 338. CoLOCiA. «
Fr. A. Boyer transporta son Matériel I Scrigao..,
lises I A Gmn iSraiooKiOM).
CoiX>N1A.
• Rotts citerons encore avec If. Bernard •; Toyci,
pour les célèbres Bulles d*.Koeas Sylviua, la MmlU
des RétraeiattoHSt la Lettre à Mahomet, et la ÊuUe
des Croisades, Pintéressant travail de M. Haddni.
de Vemilles, dont nons parions longuement A Puri.
Ulma.
CoL341.
« Jean Veldener, céièbre Imprimeur hollandais •;
cette phrase pourrait donner lieu de croire que Vel-
deuer était né en Hollande; sa patrie est Wun-
boivgt «1 Bavière.
Col. 312. CoLONiÀ Eqcestris. « De Noia,
NoTiA^ Eau et Dun, Heu ba$ »; le voca-
ble celti(|ue dun vent dire au contraire
an monticule, un lieu élevé, d'où vient :
dune.
Col. 343. CoLONiAccM, Cdogny, Cologny
est sur la rive gauche du lac de Genèfe;
le canton de Vaud, sur la rive droite;
Genève s'étend entre les deux terri-
toires; Cologny borne du côté de li
Savoie le canton de Genève.
« Cest A Cologny, nous écrit le Dr Paycn, qu*a été
publiée Tédiiion de Xéiiophon, qu'on a prise pour
texte de tant dVrreurs; on a attribué la traduciitm
A Pyramus de Candoilc, tantli» quMI confesse mi-
venieiit avoir pris la traduction de la CyropMie à
de Vintimille, celle des Bépubliques A L. l>c lloy,
celle des Mémoires A J. Doublet, la Ménagerie k la
Boetie, etc. ■ Cest probablement li Cologny que Si-
mon Goulart de Senlis a imprimé, poMi' François
Lefebure de Lyon, en 1595, une édition des EsiAis,
Sue J'ai dit et que Je maintiens être la plus matavaise
e toutes ; cVst d'elle que Scaliger dit : /( a fait
châtrer les œuvres de Montaigne I Quœ audaeia
in inscripta aliéna.., et aus<>i : Cens de GcuHe
ont été bien impudents d'en ôter plus d'un tiers t
En effet, des chapitres entiers sont supprimés, d'au-
tres raccourcis, et mille autres polissonneries. ■
Col. 340. COMINENIA.
Antonio {Bibl. nova^ I, 532) cite on ouvrage de
Qispar Cardoso de Siqueira, intit.: Tesoro de pra-
dentés, et souscrit : cominenia, 1012. C'est certai-
nement une faute d'impression, et ce livre, que la
Bibt, Lusit. nous dit être in-4o, a été imprimé à
Coimbre.
Col. 347. CoBiiT. Régis, King*s cowity.
Col. 350. CoNCHiE, voy. Con<:a.
Col. 362. CoRnNiDM, au bord de l'Atcrnus,
la Pescara; s'est appelée Itauca, à
l'époque de la guerre sociale (voy. Mé-
rimée^ Essaf),
Col. 369. CosuNTM, voy. SciTRcrM.
1429
SUPPLEMENT.
i430
Cotkusu:m , CottbuSy en wendique : C/ro-
schobusu.
Col. 370. CoTHA, Côthen.
nectifîez ainsi le litre du volume cité : Mler-
liche,,,
(]ovELiAc.£, Kochel, lisez Kockel.
Col. 373. Cranbrook, Cranbrooke, bourg
du comté de Kent (Angleterre).
Mous trouvons trace d'imprimerie dans cette 1o<
calité au commencement du xixe siècle : George
Stunehouse, FuUerism defended; or, fcdth. in
Christ pssertcd to be a requiretnent ofthe moral
iMw. Cranbroolc, 1804. in-8** de 31 pp. (Cyclop. de
Darliug, col. 2857).
Col. 374. Cremesia, Krems.
Nous ne trouvons trace de livre souscrit & ce nom
quVn 1742 ; Toy. catal. Teleki, tom. II, p. 580.
Col. 380. CSANIENDIS COMIT.^ HseZ GSANIEN-
/ SIS.
CuHRUNUM, Covem, lisez Cobem.
Col. 381. CuFFiNSTANiuBi, pcul-êlre Kuf-
$tein, place forte du Tyrol,sur la fron-
tière qui touche à la Bavière.
Col. 382. CULENBURGUM. ..
Voici une note que nous adresse M. Holtrop k
l'occasion de VVcIdener : • Ce typographe s*est fait
imui.iiriculer à l'université de Louvain, en 12173,
comme natif du diocèse de WOnbourg; il était doue
Allemand et non originaire de la Hollande, comme
certain bibliographe Ta avancé ■ (ce bibliographe
remercie le savant bibliothécaire de la Haye d'avoir
bien voulu rectilicr cette erreur).
A propos du paragraphe qui commence par ces
mois : La même année. Jean Veldener..., M. Holtrop
fait observer : « Les deux lettres capitales qui su
troiiveiu à la fin du Golophon de Vuistoire de la
Sainte-Croix sont un G et un L {Monum, typogr,,
pi. 115 \Vi] ). •
Noire excuse est dans le fac-similé donné par Dib.
din au S* vol. de la BibL Speneeriatia ; nous n'a-
vions pas alors sous les yeux celui des Uonum.
typ, des Pays-Bas, dont nous nous disons un de-
voir de proclamer la rigoureuse exactitude.
Enfin, il pro|ios du dernier paragraiMie, notre sa-
vant correspondant nous dit : « Le livre que J'ai
décrit dans mon Catal, sous le n* 5S8, est exécuté
avec les mêmes types que le Spéculum (n* 537);
mais le Herb€wius (n* 530) est imprimé avec des
caractèics tout à fait diOéreots (voy. Alonum, typ,^
pi. 116 [55] 2 a) . I
Col. 383. CUUIBACHIUII.
Gomme lieu de souscription du vol. dont le titre
est donné, lisez : Culmbaeh.
CuLMEN Ursi^ le Splugen, lisez Splûgen.
Col. 384. CuNiGUST, Kônigstein^ bourg
près de Mayence, dans le district mon -
tagneux du Taunus.
Col. 386. CuRiA Bavarica. Il faut se gar-
der de confondre Hof, sur la Saale,
ville de Bavière, près de la frontière
de Saxe, et Stadt-am^Hof, au confluent
du Regen et du Danube, en face de
Ratisbonne (Regensburg).
Col. 387. CuRzuLA Ins.
Rétablisses le titre : Statuta insulœ.
Col. 388. CussENAcuM, Kûsseiiacht,
CussiNGUu, Kissingen , sur la Saale (Un-
termainkreis).
Ge n'est point à la petite ville bavaroise de A'it-
singcn que s'applique la note bibliogr.. mais A
(iL%sing, où fut établi Joan. Manlius (1582-97); voy.
Nkmet-Djvabuiuh.
Cl'strlnum, voy. pour Tirapr. Costrinum.
Le volume que, sans doute, Falkenslein avait en
vue quand il fait remonter la typogr. ft Kustrin à
1709, figure au vi« cat. R. Ileber sous le n** 3G90.
D
Ct)l. 399. Darmstadium.
Quelques incorrections dans l'impression des
titres allemands : Gescheu, llsex Gesehen ; à la fin
de la ligne FUrstent, lises Fur sien- {thumb)x abqe*
seizte, lisex abgesetzte; Jlistoriehes^ lises Uislôri»
scher.
Col. 401. Dea Vocontiorum.
Vovez pour l'imprimerie de Figuel (imprimeur de
rAcadéiiiie), à Die, en 1072, le BuUetvi du BibliO'
pfiite^ 1* série, p. 92. Plusieurs volumes \ cette date
M)i)t décrits dans cet intéressant périodique.
Col. 402. Decem Pagi.
Nous trouvons trace d'imprimerie dans celte pc*
tite ville en 1781 : Belation de la fête de la rose, à
Iléchieourt, en l*année 1780 (28 pp.). — Idée df. la
vertu chrétienne. — Mscours prononcé à la céré'
monic de Hichcvourt-le-Chàteau, le 11 Juin 1780,
par M. Marquis» Dieuxe, 1781, deux parties en un
>ol. in-12 de 259 pp.
Decentianum, Desenzano.
Cul. 403. Dkciatum. Nous citons l'admi-
rable atlas de Spiimcr, lire partout :
Delemontium, Dehberg, Délémont.
Delfi.
Note de M. Holtrop :
« Dans mes Monuments typogr, (pp. 82-88), J'ai
soumis les éditions de Deift à un examen minutieux,
dont voici le résultat : En 1477, Jacob Jacobsxoen
(Van derMeer), et son associé Maurice Yeinanisxoen,
fondèrent ^ Delft l'imprimerie qui, k en Juger par.
les écussons, fut continuée par eux Jusqu'en 1470,*
date à laquelle ce dernier retira sa coopération ; Ja-
cob Jacobszoen, d'après sa marque, continua les
travaux de l'officine, seul ou avec un associé (Glir.
Snellaert, ou un autre qui ne s'est Jamais nommé ?)
Jusqu'en 1487, année ou ses feuilles de Nénuphar
paraissent pour la dernière fois. A parUr de cette
année, les produits des presses delfoises sont signés
de la marque à la Licorne, anonyme Jusqu'en 1494,
mais avec le nom de Ghr. Snellaert de 1495 à 1497,
Cl avec celui de Henri Eckert de Uombergh, de 1498
à 1500. »
Col. 400. Deodatum.
1431
SUPPLEaiENT.
1132
Sur quelques lîTret on Uouft 1 5afti(*IN<2«
Voyet, k propos de la proto-typogmiile de Seint-
Dié, un long article de M. Oaodiii, fnidré au pra-
mier cat. Lniarche, à la suite du titre <Pun opotcole
fort rare, porté an n» S0O« cet oposcnle, au dire de
ce libraire érudit, serait imprimé avec les caractères
et sons la marque de l'association tyiiofr* formée à
Saint-Dié, entre le dianoioe G. Lud, Matli. Rinc-
mann, et Martin Waltiemiilkr, géogranbe et imjpn-
menr fdbonrgeois, dont le nom grédsé. puis atl*
nisé, a été traduit : llaeomilMM. liais M. daudin
pense qne ce livret a été publié à Strasboors, par
Schotf, qui s*était rendu acquéreur du matériel tjr-
pograpbiqiie de Saint-Dié, sans doute après la mort
de Moib. lûngmann, en 1511, et avait publié en 1519,
avec les caractères de Paasodstion vosgienne, une
célèbre édition de Ftotimie, Ge nrisstme livret est
une satire dirigée contre un personnage que nous
avons eu rocesslon de signaler à l'article FiAiroofini-
TUM, Tbomas Mumer, de Tordre des Frères minenn,
fougueux adversaire de Luther et de la réforme; il
fut imprimé certainement de 1518 k 151è.
Col, 411. Dessavia^ Dessau, chef-lieu 4u
duché d'Anhalt.
Col, 412. DeVONÀ, TRAiBCTUM SinEYcmuM,
SuETOFORTUM^ SehwemfùH, Toy. Swin-
FURTUM.
Col. 413. DiEPHOLTA» Ùiepholz*
Col. 416. DisPARGUH^ Desenbergf'llaezJHe^
imberg.
DlUM.
Graëase, lises Gracsse.
DiviuA CiviTAs. Deutz est un faubourg
de Cologne.
Col. 417. DivoDURCM^ voy. Mediouatrica.
Col. 419. Dola, Dol.
Col. 422. DosASTiENUM, voy. Sebastumi
FANUM et MOROSGI.
DoNAVEHDA^ Donaweft, le nom allemand
est DonauwiirL
Col. 423. DoKciNiiK CiY.^ Cambden^ lisez
Camden.
Col. 425. Dragamuntina^ Travemûnde.
Col. 426. Dresseniuii^ DiHeseti, sur l'Oder.
Col. 427. DRONTllEMnJM^ voy; NU)R08IA.
Col. 428. DuAGUM.
11 nous paraît difOcilc de maintenir 1561 comme
date de l'iutroduction de Pimprimerie à Douai; le
Discours du cistercien Hubert Rodolphe au prince
de Parme, que nous avons cité comme premier livre
imprimé dans cette ville, figure à la page S8S du
cat. du libr. G. Willer d*Augsbourg (et non point
aux cat. allcm. des Foires de Francfort, comme nous
ravions imprimé par erreur); il porte certainement
la date de 1501, et au colophon « Dtind, apud loan.
Boçardum • ; mais cette date est évidemment
fausse; le livre est la glorification deseiplolts du
duc die Parme ; or ce grand capitaine, né en 1546,
n'arriva dans les Provinces-Uuies qu'en 1577,
croyons-nous; nous pensons qu'il convient de lire
1581. M. Diithillœul ne ment tonne pas ce volume,
ce qui nous console de notre erreur.
« JaoqnesBoscard, Booa^ le bibliogr. dounisiM,
iirenait le titre d'imprimenr de runiversité (cet éta-
blissement ne fut installé que le 5 octobre 1562); il
avait pour enseigne VBtcm et MourQongnef m de-
vise finurait un bûcberon abattant un arbre, avec
cette devise i Jrdei, nom «o«àMr(it); ;aUasioa k
son nom t Bo$eua arda^ c'est-à-dire • ce Mê res-
ptaktU mai» ne brûU yNU ». Il fiit de Louvain, oft
était aon établissement, appelé àDonal; affin de k
imâuire à venir en eetU mUej le magiabrat Uif aaair
Mt une awmee de 8M ewrotuMt et lui avait donné
a bail, moyennant mie modique redevance, une
maisoiw eétmi et cmtigMë le» eaUe» puMincea.
Voici la liste des imprimeurs de Douai an ivis
siècle, telle que nous la donne M. DuthUliral t Jac>
qnea Boscard, 1565-1578; — Um de Winde» 156»-
1576; — Jaoq. Bogard, 15^46»; — Veuve Jacq.
Boscard, 1588-1605; — Baltb. fiellère, père et ffik
190f-168è ; — Pierre Auroy, lS06-16è8.
Col. 429. DUBLTNUM.
Voici le titre dn CatieUtmê Irlandab qoe nons
avons dté à la fin de U note bibUogr. cooeacrte i
Dublin : Atphabetum et rotio tmmk lÈmimam Hi-
bemkam et Cateehîtmu» in etukm ttnnua, Jdm a
Keanutgh. DuMbi, 1571, ln-8«. '
Col. 430. DUOLET.
Un UvK à la date de 1505 fig. i la p. 868 de la Cy-
eiop. deDarlii»; c'est un recneU de sermons du
Rév. Luke BoOker, qui moamt en 1896, aprèaaveir
été pendant vingt-quatre ans recteur de cette viBBi
Sermons on varitnu »u^ject»^ bUended to promote
CMeUm imowledge wtdtuimtm ihapptaot. DiÉl-
ley , 1708, in^. — f»— •
DDBLunH, Hoheniwid est un château dn
grand-duché de Bade.
Col. 431. DuiLuuM^ commune de Prangio,
lisez Prangins. — - M. Gaulliéuz; tous
les bibliophiles connaissent M. Gaul-
lieur.
Dol. 432. DuLcis VALUS. VadtUz est dans
la princip. de Liechtenstein.
Col. 433. DuNELMUM. Martin (CataL of
BrokSy lisez Books),
Col. 434. DuNKERCA. Serviiio c/w Vlnfank"
ria deve fave, lisez fore.
Col. 435. DURENFURTUM.
Bauer [SuppL I, p. S4a) cite : B» Clu^im tmni
vita» Comment, in Baua Camat Mettia et Batkra.
Dyrenfurt, 1707,'in-rol., et il ajoute qu'un seul e«.
de ce livre a survécu à un incendie qui a détruit
rédiUoo.
Col. 436. DUROBRJY^.
Un livre imprimé à Rocliester, en 1772, figure au
Eremiercat. R. Iléber, sous le n« SIS; on autre, ft
I date de 1776, au cat. Vrilliams, no 1610.
Col. 438. DuTENSTENiuM^ huiensteiiu
Voici une note que nous empruntons & Panser
[Ami, der Deutseken Utter,^ I, n* 56è): BOscbing
^ite dans le huitième vol. de sa Gèogr, deux locali-
tés de ce nom, Tune dans le district de Fngger,
l'autre dans le comté d'Hohengerold; l>anser ne sait
auquel de ces deux points infimes il convient d'at-
tribuer l'honneur de l'impression du volume sui-
vant, non dté par Fallcenstein, Graesse, Gotton,etc:
BiM naeh votgent die Bwangeli mitt der gto»s va
au»»legung, auch die Eptstten teuttek gedruckt;,..
i433
SUPPLEMENT.
i434
A la liu : Ewangclia und Evistel mil der glou^ det zu Dulen$tcin zu mil fait nach Christi vnacra
ancti anfang der meM, dar by psalm vnd ColUet, ficrren gebttrt tau$ent fûnff hundert vud sechs
durch ^iUielmum Scliaffner, Getruckt vH voient iar. In-fol. de 168 IH à 2 cul.
Col. 439. Eber-nburgum (voy. le Dict. de
Batjlc, cdit. 1720, tom. 11, p. 1526).
Col. 440. Eberstenium, £6er5^etn est dans
le grand-duché de Bade.
Ebora.
(Voy. pour IMmpr. d*Evora, la BibL nova d'An-
tonio, t. If p. 776). J. Cromberger, le prototypogr.
crhivorn, uvait également dirigé une imprimerie à
Sévillc.
Col. 445. Ectodurum. Budrand, lisez Bau-
drand.
Col. 447. Egorigium, auj., suiv. d'Anville,
Joïikeradt, localité située près de Trê-
ves, sur la Kill. '
Col. 448. EiLENBDRGUM, Yoy. Ileburgum.
Col. 451. Elepiiantucum. Ellwangen est
une ville du Wurtemberg.
Col. 452. Elgovu, Eîgg, Ettgow (HeUi"
gau).
Col. 453. Elricum, Elîrich, dans le Harz.
Col. 455. Embsium, Embs, bourg du can-
ton des Grisons (Suisse).
Col. 457. Enoolisiia.
Pour un livre imprimé & Angooléme en 1403, Toy.
Sciiemaud, Bibl. de Charles d'Orléans, p. 6.
Col. 458. Enjedinum.
Le catal. da comte Tcleki (PiSrs II, p. 308) nous
donne une indication de laquelle il résulte que l*im-
prinierlc fut exercée dans la petite vUle d*Bnied au
siècle dernier ; nous reproduisons textuellement le
titre trop bref que nous donne ce catal.: PauU Bo-
rosnyai, Exercitia Miscell, Enyed, 1764, in>8o.
Col. 459. Epamantaduiium. On trouve aus-
si Epamanduohum, Mandeure, dans Taiic.
comté de Montbelliard; a formé primi-
tivement un titre de principauté, puis
est devenue ville libre.
Epauna, m. 0. Mûndler nous adresse la
note suivante : « Je trouve Evioiinaz,
dans la vallée du Rhône, entre Saint-
Maurice et Montjgny, cité comme occu-
pant l'emplacement de la ville d'EpÀu-
NUM, détruite par un torrent de boue
détaché de la montagne, en ^503. m
Col. 461 . Isarkreise, Regenkreise, lisez par-
tout Kreis.
Col. 463. Erfordia. Lupambuîus Ganyme-
deSy est la traduction littérale du nom
de Wolfgang Schenck ; ce n'est donc
point un pseudonyme.
Col. 464. Eridanium, sur la plupart des
livres imprimés doit être traduit par
Milan,
Col. 465. Erlanga. Université fondée en
1743; vieille bibliothèque.
Mais IMmprJmerie doit être reportée plus haut, si
nous acceptons comme exacte la date que nous
donne le cat. de la bibl. de Tobservatoire de Poulko-
va (p. 89): Micametria, hoc est rie Micometrorum
structura et usu, autore Tlu Balthasaris, Ërlanga*,
1710, in-8o. Nous devons s^outer que nous avons
toujours remarqué l'exactitude de ce calai, scienti-
fique.
Ermslebia, Ermsleben»
Col. 407. EscoviuM, voy. Scoa.
EssEcuM, voy. MuRSA Major.
Col. 468. EsTEVA, Estevayy lisez EsUwayei'.
Col. 470. EuGANEA Valus, le ValSugana.
Col. 471. EusTAOïuM, lisez partout £it7i-
stûdt.
Col. 473. ËzELiNGA^ lisez p'àvioni Esslingen,
et non Essling, village autrichien qui
ne doit son renom qu'à la campagne de
1809.
Col. 475. Fabrianum; Dans le titre d'un
vol. que nous citons, au lieu de biasi^
inoy lisez hiasimomo.
Col. 476. Fagonia. Au lieu de duM de
Fvlde, lisez évéché.
Col. 479. FaiNum FORTUiiie.
Dans le ptssage du Soncino que noas citons, s*est
f [lissée une faute d'impression, qui rend une phrase
nintelliffible x « Ma anehora in nobilissimo scutp-
tore ■, lises un nobilissimo.
Col. 480. Fanum MARiiE Laur£taiij£. Les
Italiens écrivent îjoreto.
Col. 481 . Fanum S< MENÉuiLDiSi
1435
SUPPLÉMENT.
1436
Le libraire-lmprlmcar DeHège était <UJà établi en
1000, ft Ste-Menebould, et y publiait, à cette date,
une rare Mition de : NoU» iMdeMf et nouvenix,
In-iS.
Col. 483. Famum s. Facumdi^ SaAogim^ yiUe
d'Espagne (Léon).
Fanum s. Flohi.
Un bibliophile, M. Georges Garnier, noua adresae
le tlins eiact d*aoe pièce imprimée à S^Flour, au
milieu du iviie siècle t Ordannanee de Mgrl'tUu»'
triMtbne et BêoéretidiMsime Bueêque Seigneur ée et"
Flowr^ puMUe au Sfnode par luy tenu eneampa-
lofs Mêcopolj U 15* may 1650. ^ A SirFlonr. par
Jean- Borie, imprimeur et marchand libraire» 1050,
in-12 de 15 IL y compris le titre.
Col. 484. Fancm s. Hippolyti [Lbch.], Si-
Pôlten (Land unter der Euns).
Col. 487. Fanum s. Pauu Lvonensis^ Os*
SISMIUM.
En 172S, nous trouvons exerçant. à 5. Pol-de-
hton un Imprimeur du nom de Jean-Joteph Le-
tieur^ en 1755, l'imprimeur a*appelle GaM Yan
Per de Cremeur.
Col. 489. Fanum s. Trudonis, voy. S. Tru-
noNis fanum.
Col. 490. Fahnësium^ Castrum^ Mat£R-
NiiM ? Famése»
FkncESM, Fùssen, ville de BaYière, sur le
Lecb.
Col. 493. Feritas Alesii, ïaFerté^Alais est
un bourg du dép. de Seine-et-Oise.
Ferneii'm, Fertiey, dans l'arrond. de Gex ;
au lieu de Scottisch, lisez ScotHsh,
Col. 498. FixNARlUM.
En 1650, un imprimeur du nom de G. T. Zcssi est
établie Finale,
Col. 499. Finsburgum.
Le titre déiaillé du livre de Will. Kilbume, que
nous citons, est donné par Lowndcs (t. 111, p. 1270].
Col. 502. Flaviouriga, Bilbao,
Nous avons fixé rintroduction de la typographie
ilans celte ville àll5S5 ; une indication, que noua em-
pruntons à la Bibl.nova d'Antonio, nous permet de la
rppoiter à quelques années en arrière : Hieron, OtO'
rid (N. de IJsboa) de Gloria Lit, V. — In Bilbao-
nensi oppido Canubrie, anno 1578, in-S». Ce livre
est imprimé par Mathias de Mares, dont nous pou-
vons encore ciier plusieurs produits t Joan BasUio
Santoro, Flos Sanctorum^ y vidas de losSantot
(111 part.). Flaviobrigx, id est Bilbao in Cantabris,
apud Maithiam de Mares, 1580, in-fol. Nous avons
du que quelquefois cet imprimeur latinisait ainsi
son nom : Maith, Paludanus.
VAriosto espagnol, dont nous avons donné le
titre, fut traduit : par Don Geronymo de Urrea*
Ce livre ligure au vi« catal. Ileber, n** 185.
Andrez de Poca, lisez Poça.
Col. 503. Flavium Auhgitanum, Jaen,
la BibL nova d*Antonio (1, 247) nous donne le
titre d'un livre imprimé dans cette ville en 1558; un
médecin de Jaen, nommé Cristoval Mendez, y fit
inipriuicr à cetie date : Del Exercieio y tu prove-
cho, Giennii, 1553, in-d".
Flavium Solyejssë, ZoUfeld.
Col. 51 1 . FoNS BuAUiti.
Une pièce imprimée en 16M est souscrite au
de Fontainebleau; mais ede est certainement Im-
primée à i»aris {Cal, BibL Imp., 1, 488).
Col. 512. FoNs Latius, LatzfafÉ, \îaezLai>
fa88.
Col. 514. La Forest, voy. Sylva.
Col. 516. Forum Julu^ Fréjui.
Une édition du Di»eomn eÊeonomtque non moCns
vtUe qve récréatifs mtmeirant comm£ de eÉnq cène
Uurci,,:^ etc., par M. Prudent le Ckaweetat.^.,
porte: ft Ftelus, par le bon Mesbager, OD-KUtcfiu
(1586), petit in-8« de 20 A, • cher-d*«uvre de typo-
graphie, dit M. Bory {impr. de MarteUle), i oM
, des vohimes sortis des presses toulonnaises plus dHin
demi-aiècle après ». Le lieu d'impression n*esi pas
plus aérleux que celui de l*impriniîeur.
Col. 518. Forum Segusunorpm.
Un masistrat bibliophile, M. A. Benoit, nous écrit
au snjet oe Feurs, et du Fostm SEflVBumnii^ pour
nous signaler une observation intéressante t H. Be-
noit poiôède le SUva DlitiekorMm MoraUnn»^ grand
in-10 de 80 pp.. Imprimé s apud Forum Segneian,
typfê Brannovie, M.OQaui. Cette pièce est Aa
P. Oudin. « Au temps des Gaulois, nous dit notre
émdlt correspondant, existait entre Feurs et Roanne
la peuplade des Aukrei Bbanhotici» dont hcapiisle
était Briennon ; le P. Oudin n*a-t-il pas tnmTéplal-
saut de réunir sur le titre de son petit livre Peure
et Briennon^ en prenant comme non figuré dHm-
primeur le vocable gaulois Brannovk T ■
Ce livre doit avoir été imprimé à Bourg-
ptr Joseph Bavoiut cependant il n'est pts
né par II. Siraod.
L'imprimerie a certainement existé à Fenn
dant la période révolutionnaire; M. Benoit dte
Tableau général du Maximum dei denrées et mar-
chandiscs pour le district de Boèn, â Feurs, de
IMmpr. de Magnein, impr. du dép. de la Loire,
an 2 de la République, in-8*> de 186 pp. — AwutaUrt
du Cultivateur, par Homme, repris, du Peuple,
Imprimé à Feurs, chez les héritiers Magndo, airiii
de la République, in-8o de 820 pp.
Col. 519. Forum Tibrrii, suiv. Andern,
lisez suiv. d'autres géographes.
Col. 522. Francofurtum ad Mœxum.
M. Gwinner 8*est, croyons-nous, trompé en don>
nant comme imprimées à Francfort-sur-Msin, pro-
bablement par lians Pfedersheim, les trois pièces re-
latives au couronnement de Tempereur Maximilien ;
les caractères qui ont servi è ces impressions sont
évidemment ceux dont P. Schœffer s*est servi pour
Texécution du Breydenbach de i486.
Parmi les ouvrages imprimés ft Ftancfort en ISlt
et 1512, que cite Panser, nous devons esceptionoel-
Icmcnt signaler le Ludus Studentum Friburges"
sium. Beaius Muracr Argent inefi. FiHcophordie ioi-
Diimebat anno DÛi, 1511, peUt in-** goth. fig. s. b.,
i compartiments mobiles, repn-sentant les jeux I
la mode à cette époque parmi les étudiants de b
ville.
Col. 526. Francofurtum ad Oderam.
En parcourant avec attention les Annaten der ât-
tern Deutsch. Utteratur de Panser, nous dicOur
vrous une Indication précise qui nous permet de
reporter à 1502 l'imprimerie à Francfort-sur-Odcr,
avec Martin Tretter comme premier typographe.
Das bueitten tviri gênât d* bawm der selen Heil
vnd der Seligkeit, A la fin : Gedrmekt vnd voteudet
yn der loblicM stat Franckfort an der Oder durcit
Martinum Tretter Do mon ttatt naeht Christi run-
sers lieben Herren geburth, Tausendt, fun/pmndert
swei Jare» ln-8° goth.
l'
1437
SUPPLEMENT.
U3B
Col. 529. Kheib£kga in Mismâ.
Le nom du premier typographe est, uon point
Keutuloten^ mais bien Kachelofen,
Col. 530. Frihurgum, nom actuel : Frei-
burg in Breisgaw.
Un autre volume imprimé dans cette ville, en 140S,
est décrit longuement par Panser iAn$ialen^ n* S&5),
iwr Hain (no 1591ft) : Fr, Biederer Spiegel der
^y<ihrcn Bhetorie. tisq, M. Tulio C vnd andern
qetutscM... Friburg in Brissnw. F. Riederer, lOOS,
iii-rol. de 180 (T. chif. et 8 if. de table, fig. i. bois;
le titre est entièrement xylographiqae.
Col. 533. Frisia, Vrieslatid, la Frise.
Frisinga.
Les Statuts tffiwdaux de PBoUMe de FreytingeH^
imprimés en IMO (18 ff. à SI lig. In-Ao), sans indica-
tion de lien, sans nom d*impnmeur, par ordre de
rÉvêque Sixte, ont-ils été imprimés dans cette ville
même, ou dans quelqu'une des villes voisines, Bam-
berg ou Nuremberg 7 (Voy. Ilain, no 15032.)
Col. 535. FULGINIUM.
A bone monte {Gut Bo'g), Uses Fom guten Berg.
Col. 587. FuND&iRcuA^ lisez Funfkircua.
FuRANUM^ voy. Stkphani (S.) Fanum.
Col. 540. Gaoes.
Pour un Kvre Imprimé i Cadix eu 1618, voy. An-
tonio {Bibl. nova, 1, S21).
(^ol. 546. Gamanodunum. Bastadt est dans
le grand-duché de Bade.
Gammundia^ SchwùbischrGmùnd.
Col. 549. Gardistallum.
LMmprimeur Joan. de Erasmis (Marco Giov. d'S-
rasmi) était déjft en exercice à Guastalla en 1000 ;
Hieron. NigrUolU Perrarienais medici, Progym'
nasmata^ in quiàus novum prœtidium medieum ,
apposUio videlicet hirudinum intemœ parti uteH
inpuerperii et mensium iuppreitione exponitur,.,
r.uastalla*, Joan. de Erasmis, 1009, in-ft* (cat. La
Vall.Nyon, no 6130).
Col. 552. Geismaria, Geistnar, bourg de
l'Electorat de Hesse-Cassel.
Voici le titre complet du volume que nous citons;
il nous donne le nom de Pimprimeur : Traetalus
aliquot cfiymicl singulare*, summum PMlosaphO'
rum arcanum continens. Geismaric, Salomon Scba-
dewiic, 1647, in-12.
Col. 553. Gemunda ad Nicrum, NeckaT'Qe-
mund,
Gemunda ad Traunum, Gemtmd,
Gemunda YiLLACENcts^ Gmund.
Gemondanus Lacus, Gemundnersee (Land
ob der Ens).
Col. 554. Geneva.
En 1523, un libraire de Paris, Didier Rousseau,
fuyant les persécutions religieuses, se réfugia à Ge-
tii've, oii, quelques années après, le droit de bourgeoi-
sie lui fut concédé. L*un de ses descendants, Isaac
ilousscau, épousa la fille du ministre Bernard ; deux
fils naquirent de cette union ; l*uo, élevé avec négli-
gence, quitta le foyer paternel et disparut ; Pautre,
qu*on appela Jean-Jacques, coûta en naissant la vie
à sa mère, fut élevé avec une tendresse infinie par
une tante, et devint l'écrivain et le philosophe que
vous savex.
Col. 556. Gentikorum, Vôlkermarkt.
Col. 557.
Le dernier mot de la colonne est nuUa qai n'a
pas de sens, rétablisseï : NeUa,
DICTIOMN. DE GÈOOIU
Ajoutes de plus l'accent grave aux mots poichè
et è (3* pers. au verbe).
Col. 563. Gerunda.
■ Nous espérons que M. Gallardo nous donnera »,
liseï : qne MM. Zarco del Valle et Sancho Rayon
nous donneront. . .
Col. 564. Gesu.
M. Qaudin, libraire parisien, nous signale iwur
Gex un nouveau vocable : Gaidm. et un nouveau
produit des presses de Balth. l'Abbé à la date de
1600 : Diction, histor., atoqr,, poiticum, auth.
Car, Stephano, Gali, apud Balth. Abbatem et Joan.
Pratensem, 160^, in-4o de iv-452 ff. M. Claudin pense
avec raison que ce gros volume à 2 col. a d& être
mis sous presse avant to Paraphrase des Prover^
tes de Salomon ; il a, suivant toutes les apparen*
ces, été commencé en 1608.
Col. 566. Giessa. On trouve aussi Gesse-
NIA.
Col. 567. GiNiEPEDIUM . Gymnjcpedium.
Frauenfeld est le chef-lieu du canton de
Thurgovie.
Col. 570. Glascovia.
■ He had a great trist for books », dit énergique*
ment 'Walpole; Ilsex : ttiirst (soif).
Col. 577. Gouda.
Nous avons avancé que les trois premières pro*
ductions de Gérard de Leeu avaient été ex«k:ntèes
dans l'intervalle d*uu mois ; M. Holtrop nous bit
remarquer que ■ du soir de la Pentecôte^ op die
Pinxler avant • (25 mai), au 10 septembre, il y a
plus d'un mois. — iX>nt acte.
Nous avons donné comme in-fol. le Beeueil des
statuts synodaux d'UtrecM, Ce volume est in-4o.
Nous avons dit que, de iHSk à 1496, nous ne trou-
vinns pas trace certaine d'imprimerie i Gouda;
M. Uoltrop cite un Opuseulum grammaticale,', m-
pressum Goudeper me GotfridumdeOs. rc, anno
1^86, 15 nov, {Monum, typogr, PI. 72 [m]). (Jn
exemplaire est conservé h bi RIbl. royale de Copenha-
gue ; un second i la bibl. de rUniversité de Cam-
bridge ; un troisième (incomplet) à la bibl. du sémi-
naire catholique i Cologne.
« On connaît encore, ^oute M. Holtrop, une Mis»
toire de Lancetot et SandrHn^ en vers boUandals,
publiée sans date par Govert vhan Ghemen, ter Goude
in HolUmt, L'exemplah*e unique est conservé à la
bibL communale de Lubeck. >
Le CkevaUer diUbiriy par Olivier de la Mareke
46
1439
SUPPLÉMENT.
i440
s: L n. d., et sans nom d*impdmear, mais exécuté ft
Goadaptrtmtjrpogr. inconna, dont la mai^ae est
00 éléphant portant ane tour atec deux bannières.
Tune aux armes de MaximUieo. l'antre aux armes
de la ville de Gouda (Exempt unique chez M. de Ga-
naj).
V Histoire du due Godsfhfid de BouUton^ sorti
des mêmes presses, dont Punique exempt, est con-
sorvé chez le duc d*Areni)erg.
Avec ces mêmes types existent encore une Lettre
d'indulçemee conserfée à la BihL roy. de La Haye ;
un (Iragment de VHUtoire deê quatre fU$ Jymon,
en hollandais.
Deux autres pièces exécutées avec les types de
VOinueuium grammaticale,^^ etc.; les fac-slmile
de ces précieux spécimens des prûses de Gouda
sont donnés aux Monum, typogr, dee Pays-Bas;
mais nous n*avions pas alors entre les mains cette
admirable publication.
M. Holtrop nous fait encore remarquer que le livre
découvert par M. Tross : F Boec der Rente^ est im-
grimé avec les types du Laneelot^ c'est-à-dire par
overt van Ghemeo ; il en a donné un tsc^imile à
la pi. 79 [126] des Monuments typogr.
Col. 581 . G&£ciuM Styrlk.
Deux lïiutes dimpression dans renoncé du titre
du voU de 1571 % Sic, lises SIeg. — Fatêtem, Usa
FaMen,
Col. 583. Granges (les) proche Versaillei,
Ueu d'impression supposé: Atmanaeh pratique
pour l'année 17S4, ou le calendrier historique de*
grande personnages de Port-BoyaL, qui ont idai'
ré PBglise par leurs ouvrages ou qui l*ont édiUU
par leur conduUe, Aux Granges-proche- Versailles,
17S4. petit in-12, format d*)Bgenda. Cest eucorc là
un de ces livres jansénistes, sorti d*one de ces im-
primeries clandestines dont nous avons eu déjà Toc-
cation de parler.
Col. 588. Grisonia^ le Canton des Grisons,
à l'O. du Tyrol.
Col. 590. Grumentdm, voy. Saponaria.
Col. 593; GuRizzA? bien probablcmcut
Goriiz, voy. Goritta*
Sous cette dénomination de lieu, nous trouvons
un livre désigné au premier cauiogoe B. Heber,
n* 7020 X ViaoïLi, ta Bneide tradotta im Viars
Purlans Bernesehs dal J, Busiz. Gurixsa, 1775,
2 voL in-5*.
H
Col. 60i . Halberstadium.
Le Missel de S.-Benolt, imprimé à Balberstadt eu
1520, figurait à la vente Enscbedé sous le n* 662 ; la
description est conforme à la nôtre, plus une obser-
vation de détail : le titre est orné d'une bordure i>ar
le maître au monogr. C G. (voy. Bartsch, vu, 472/.
Col. 602. Halesa. Répclition de deux ar-
ticles.
Col. 603. Hambukgum, voy. Mariunis.
Col. 607. Haulemum.
Ligne S, Èluciâation^ lises résolution.
« Un floilaiidais qui signe : « Constaiiter »....,
Ce pseudonyme cache un savant distingué, le pro-
Tesseur de Hoop Schefler, et rarlicle en question u
paru dans le IS'avorscher, Jourual dont 1«; premier
numéro date de 1856.
M. Holirop, dont Pautorité en matière d'histoire
de la typographie hollandaise est indiscutable, mais
dont le pairiollsme, pour grand qu'il soit, n'est point
aveugle, évite de se prononcer sur la question Cos-
térienne', et sur la chronique de Jean Gcrbcandsz,
si malencontreusement exhumée par le professeur
de Hoop Scheflcr; la note qu'il nous fait l'honneur
de nous adresser à cette occasion est pourtant trop
intéressante à plus d'un titre, pour que nous hési-
tions ft la reproduire in extenso,
« Je crois, dit M. Holtrop, que la question de l'in-
vention de l'imprimerie est plus diflicile à résoudre
que celle de Th. Martens et de ses éditions anver-
soises de \U96 • (M. Holtrop parle ici avec une mo-
destie rare du reuiarqnabie travail qu'il a consacré
à Thierry Martens, et de l'extrême talent avec lequel
il a élucidé l'une des plus obscures questions de la
prototvpographie hollandaise}.
« L^auieur du Dictiomiaire géoaraphique à
l'usage du libraire, etc., continue le savant biblio-
graphe, me parait un rude adversaire de la cause de
Harlem, à tel point que dans son article Brdxella,
o(i U n'e:t point question de cette cause, mais en
citant un vers de L. Valle, il se plaît à ajouter en
forme de parenthèse : « encore une pierre Jetée aux
partisans de Costcr* •
• Ce n*est point ici le Ueu de traiter cette question,
et quoique n'éunt pas de l*avb de Tauteur du Dte-
tiotûèatre de géographie.,.. Je respecte son opiniou.
Je dfl^ seulement faire observer que le passage de b
Chronique de Jean Gerbrandsz de Leiile n'a p;is
ébranlé ma foi dans les traditions de mon p.i>s. (À-
moine, en disant : • Joh. Fust eiusdem artis pri-
mus omnium iroubitatls inrcntor fuit ■» indique
clairement, que de son temps (i&l(kj il existait di>
doutes A ce sujeu
« 11 est peut-être prudent, lorsqu'il s'agit de ques-
tions de ce genre, de « se ranger du côté des gros
bataillons»^ et, certes, dans la cause entre Maycnce
et Harlem, le grand nombre décide i>our la premicre
ville. Dans la que:>tion des inlitions an\erM>ises de
1476, les gros bataillons les admettent, mais je puis
affirmer que dos oibliographes belges, apK's .iToir
examiné l'opinion que j'ai émise ^ur ces éditions,
m'ont assuré qu'ils la partageaient entièrement. >
Noos ne savons si nos lecteurs vont partager
notre avis; mais il nous semble que M, lloltnip,
par cette lettre si pleine de convenance et de pru-
dente réserve, semble indiquer le projet ulurieur
de consacrer à l'examen de cette question délicate
les forces que lui laissera sa santé malheureusement
ébranlée, et les loisirs que lui donne sa démission
des fonctions d'administrateur de la Bibl. royale de
la Haye. S'il devait en être ainsi, et nul plus que
nous ne le désire vivement, nous ne faison* nul
doute que la nature sérieuse et réfléchie de son e>-
Srit profondément investigateur ne le mette à même
e Jeter enfin quelque clarté sur cette difficile
question, la plus controversée» la plus obscure peut-
être qui ait agité les temps modernes.
Col. 612. Hasseletum.
M. Holtrop nous donne le nom de l'imprimeur
caché sous les mystérieuses initiales P. B. ■ Dans le
S, Jheronimusbock de 1490, se trouve une gnnure
sur bois représentant S. Etienne, le patron de la
ville de Hasselt, tenant uu écusson aux armes de
cette ville, et portant à droite un second écusMMi,
chargé de deux huchets de sable, viroles, passéii en
sautoir, les embouchures en bas, sur champ d'argent.
Ces armes sont celles de la famille de Barmentloe ou
Bermentio; uu imprimeur de ce nom figure i la
i441
SUPPLÉMENT.
14^2
souscription d'un Pia/(erf um. imprimé à Naples en
147(y, in-40. • Neapoli per Benrteum Aldtng et
Pereçrinum Bermentlo ». C'est donc ce PercgrJlnus
Bermenilo qui, de retour dans sa ? iile natale, y a
exercé de 1480 à 1490 environ • (foy. Manum, tjfp.,
pp. M-96, et pi. 90-07-98-99).
Col. 615. Heilbronna^ Ueilbronn (Neckar-
kreis); Der Heil-Brurmen, la Fontaine
(le salut 7
Col. 618. Helveth^ peuple de la Gaule,
occupant la partie orient, de la grande
Séquanaise.
Col. 621. Herbipolis^ Wùrzburg,
Le PsALTEBiCM avcc les commenL de S. Bruno,
que nous avons décrit comme le premier livre im-
primé à Wunburg, est k Tusage des Chartreux :
« Le Princc-Evéque de ce diocèse avait fait venir
Reyser pour exécuter ce volume • ( voy. M* cat.
Tross de 1808, n* ilil52).
Les célèbres impr. G. Lauer et J, Veldener étaient
de Wursbonrg.
Col. 623. HERcuixuMt Erkelenz,
Col. 625. HEtiESFELDA, HvTschféld.
Nous trouvons trace d'imprimerie dans cette ville
en 1708 ; le eau Dubois (IV, no 15957) nooA donne :
Conr, Mets Teuitehe Sthica. Hersclifeld,1708,in-8o,
et en 1710, nous trouvons encore du même autenr :
Conr, MtiLtlzie Reden dersterbenden \\oder Pre-
digten uber auserleêene Texte des alien vnd neuen
Testam. Hersctofeld, 1710, .2 voU In-A*.
Col. 626. Hermiones, peuple de la Germa-
nie, au N.-E., entre TElbe et la Vis-
tule, entre les montagnes de Thuringe
et la Baltique.
Col. 629. HiBRACiUM^voy. Narycu.
HiLPERSHUSIA.
Pour un livre imprimé en 1090 i UUdburghaU'
ten^ voy. Stnivius {BibL Saxon,, p. 525).
Col. 630. HiPPONiUM, voy. Vibo.
Col. 634. HoFF zu Newburg.
Cest plutôt, nous écrit M. O. Mlindler, k la ville
de Neubourg sur le Danube que s'applique la note
bibliogr.; Neubourg était anciemiement résidence
ducale {PfaU'Ifeuburg).
Col. 635. HoLA^ Hoolum.
Un livre imprimé en Islande à la date de 15ft9 est
conservé à la BibU imp., sout le n* A-17ft9.
En 1011, nous trouvons 1 Spéculum Pœnitentiœ
(Islandico sermone), in-S** [BibL Danica, p. 8S8].
Col. 639. HosEMDM^ HusuMUM^ Husum,
Antoinette Bourignon, « virgo Plandra indoeta
et fanatieis detiriis adeo indulgenê^ ut cœU se régi'
nam erederet a, quand elle quitta la Flandre en 1071 ,
vint se fixer dans le Schleswig {CimbriaU convoyant
son matériel typographique ; ce ftit ft Husum qu'acné
élut domicile, et choisit pour directeur de son im-
primerie un certain J. Gonradus Hasius (voy. Lack*
mann, Ann, Typogr,^ 17M, in-fto, p, ^7).
Col. 640. HUBENA.
Lieu d*impre8sion qui nous est inconnu.
Le Cidal. Ubr. novtssime impr, (Amst., J. Waes-
berghe, 1080, in-4*, 2e semestre, p. 94) signale
un livre souscrit à ce nom; nous citons tex-
tuellement : Printxs ^>anietis a Bueehau) Mo*'
eodœ ortus^ et progreesuM, de dueibus Moecoviœ,
earumque incrementii ;itemde iHitiiê beUi lAvonici,
de reUgione Ruthenorum^ etc. Hubenc, 1080, in-12.
Ce livre nous parait devoir être d*une excessive ra-
reté ; nous n'avons pu le découvrir dans aucun des
bibliographes spéciaux.
HuBERTiBURGUM^ HuberUbuTg,
I
Col. 646. Iburinga, Ueherlingm, anc. ville
libre du Saint-Empire, auj. petite ville
du grand-duché de Bade.
IcAUNA ; on trouve aussi Igho, onis.
Col. 649. Ileburgum.
Nous devons menUonner i la date de 152(1 un ttvre
dont nous trouvons le titre au supplément donné
en 1804 à Panier, par Emile Weller (NOrdllngea) ,
sous le n* 5,250, on dte : fom zûirincken Uuter
vnnd miisbraneh die êdhentUehen darauu erfol-
gen, dormit yetzt die gante Teutech Tfationbefûekî
isf . A la fin : Gedruckt xu Bylenburgk durch Nico-
laum Widemar. Anno 152ft, in-fto de 4 IT. (vendu à
NOrdlingen en 1802« lOft tiialers).
Dans le titre aOemand du livre que ootts avons
cité, an lieu de vleen, lisex vebtn.
Col. 653. Imum Gastruii> aij^. Tiefencastené
Col. 662. Ipra.
Le P. Leiong nous donne (I, p. SiM) 1 Porma
tubventioni» pauperum quœ apnd Byperat Plan-
drorumurbem viget. Hyperis, 1551, in-80. Nous
pensons qu'il convient de lire t 1051.
Iracia.
L'Arte de bien vivtr fut réiaiprimé à Irachc en
1010, in-A» CAntonio, BibL nova, I, 95).
Col. 663. Ibu.
Dans la ciuUon d'un passage de Mauro Boni, que
nous faisons à propos de Pognera, une bute typogr.
rend une phrase inintelligibie; au Ueu de ■ non leg^
gier eamoiamento, • Uso t eon teggier,,,.
Col. 668. iTHACESiii INS.; au lieu de mer
Tyrrhénienne^ lisez : mer Ionienne,
Col. 669. Itzsiein, localité du duché dd
Nassau.
1443
SUPPLÉMENT.
1444
Col. 673. JAsanm.
Ctat à un iUntire BoumaiB dont la MoMavia 4é-
jfHan lÊL perle récente, M. Georiet Aidcf. q«e JMif
doit le pramier ètaMifiement typogrnluifiiejnii au
réeWenwnt fcncitoimé dans letinitn « ftinie II ftai-
pilmerle n*afaitété eieroée en MeUaneffne dans Im
oenz BMNMaières qott noua aïona alinalik M* Am*
k7,Yira tau, établit à aea frais one IniprinMrK ri*
liannleacarnctiieseTriniqaeB, et, en tW. fonda à
Ja«f la pnnier Imimai imnaln, PiMIi» «iV
rédtgea pendant 35 ans.
Col. 674. JfiNBCOPIA.
Noua tt^Tons die ano» titre de Ihre
JMHlOpùwf le caiaL Dobois (1
Hiaotréi^eEtUm Hf f4na.
aaltes. AMklotlo||. iTtfe, i»«».
BiéMa ffUaeniWimdMUTehmea sontinpri-
mèa rnn par Petei* floltasan, fntn par
WaUU
(IL 611) nana dsoM t
1». — Riliapr. dsna Is
Col. 677. JuDBCA, Middooa.
K
Col. 684. Kasamuii.
Noos trottfOQS au 2* vol. du cataL TMd (PiM)
nn toi. souscrit an nom de Kassan«en i790t /irlki
Lmelet OffkUuMhoz, nimetbôl BZûMt fcrékéi.
sén, 17M, In-S"; mais le dire en iMMiipvia, lea
cents, le calai. Ini-méttie« proufent que oa II
Imprimé en Hongrie, et
lien de prorenanœ diffère.
Irre est
cents, le calai. Ini-méme« proufent que
Ailleurs rurthogriplie du
Col. 685. Kehfteha. JEetiq^teii eat une TÎUe
Pruuc rhénane^ près de Cologne.
Col. 686. K£iunzniBiiiim,ifMMMdii0xlMr
VSLf ■
tile
nuel, en koMr. MmÊlUiê Jmm. An Ben da JTo-
nyarotersAtM, lisct t jronyaroÉwtan.
Cd. 691. KiAUA, J^olOs*
LaoOMnMMcdrintne
Opàitteaen un toL ta-**, Rans 9\
esSipL de rddtt. da ISM, ne IL TIraaa
M caL de imi,et an «• de UlOt an
tien t JfMi AMld, (rpor infito wnli m
luu Mmn aval* SUrHio « WamtÊ» I
ZdrzHJ. S. I. INO^ In-d» gotL àl eot., parftfea-
ment Impr. en petits car. rouges et noirs, contient
1,iM pp. ciilffir. plus 10 L de Ubie non chlffcés.
Col. 697. Labadunum^ supprimez : Laden-
berg. Au lien de GescArtc^ton, lisez :
Gesckichten.
Col. 698. Lactora.
L*iiDprimerie ne reparaît à Lectoure qui Pèpoque
de la RéTolution (voy. Am. TariMMirlecn, Btbt, polit,
du <Up, au Gerw. Paris, A. Aabry, 1807, In-S»).
Col. 699. Lacus Aricius^ Logo di Nemi, près
de rAriccia.
Lacus infriuor^ der Zellersee, en Tyrol.
Lacus itaucus^ der WaltJiemee, en Ba-
vière (voy. lacus vallensis).
Col. 703. LA^aoBURGUMy Lans-le-Bourg,
sur la rive gauche de FArc^ chef-lieu
de canton (âivoie).
Col. 704. Lamusuutum, lMnd$hui,^\XT Flsar,
ville de Bavière.
Noos poofoos citer k la dste de 1595 un autre
Tol. imprimé dans cette ville : HyritiH Kûrzlieh ée-
ariffctt istWLazamm den çeêtorben man^§Fiâ
vnter heyland Jenu ChrUtlGewaltigkUeh hieêê
wlder auffian, A la fin : Gedrockt su Landssbut,
1505, in-a» (voy> Paniers AwL derûUtm DeuticHen
iU<(er., I,^ 208, n« 555).
Col. 703 bis. (Par erreur de pagin.)
Langlée.
iM BuUetlH du BiMiop/Me (ann. 1885, p. Mi)
contient un article intéressant sur Léorier de Lisla.
Col. 707. Lassât.
Voir sur Pimprimerie du château de Lassay uo
art. fort curieux de M. Paulin Paris, au MuUetim du
BmopkSU (ann. 1846). LVxempL des Mèmairt» de
I.afsay,qui appert, à M. de Pi&erécourt, fig. au caiaL
sous le n* im.
Col. 709. Laucostabulum, lÂeikUl, bourg
de Suisse.
Laudunuh.
Les Jt«cAarvto MMidffr. de IL C Perin sur le dép.
de TAlsne nous dooneni, k la p. Ift7, im vol. Impr. à
Laon en 1880 : PeUUmtUe urbem Itnubmeutem
iuMdentis vera deêcriptio, par Fr. Fondeur, In^.
Col. 7H. Lauretum.
Antonio (1, 180) nous donne un litre de litre im-
iirimé ft Lorno en 1847, sans non d'imprioRur;
mais les excellents cattL Haiaonneuve {Pldloto§fe
Europ. et OriaiU, 1802, n— 8521 et 8S22) nous per-
mettent de répsrer cette omissioo; le premier (dté
au Manuel)^ Èiiluiglja, Grawmumktt r(a(laiuAn,cst
houscrit : U Lorttv^ Iv. BsL Serafinv. 1808, in-8* ;
le second, du mOme auteur t Blaao Hziku MUmUU'
koga iUi SlOPtttk.». rAcannrw ItofMr tUffricm^,
U45
SUPPLÉMENT.
1440
porte: LaureU, apud Paiilom et J. Bat. Seraphinum,
1M9, in-8*.
Col. 716. Ledum Salarium.
Un imprimeur du nom de Gauthier exerçait à
LoM-le-Sautnier pendant la période révolutionnaire:
V arrivée du brave Toulousain et le devoir des
compagnons de la petite Manicle, A Lona-le-Saul*
nier, Gaatbier, s. d. (1701), in-12.
Col. 717. LBUERia mons^ bataille en 1465.
Col. 71 8. LEiTiE PONS^ Bnuk an der Ldtha.
Col. 719. Lemgoyia; Lemgo est fort éloi-
gné de Francfort, et beaucoap plus
auN.
Col. 721. Leodicum^ Liège.
Voyex Van-der-Meeracb« Recherches sur les fmpr.
belges à Vèlranger^ p. 17ft.
Col. 723. Leopolis, Lemberg.
Le livre imprimé dans cette vilte en 1598 doit ^ro
ainai souscrit : LeopoU^ 159S, in-4*.
Col. 724. Leorinum, Lbwenberg.
Col. 725. Lerma.
Antonio {BibL noua, f, 725) confirme, contraire-
ment au résultat de nos premières recherches, )*as-
sertion de M. Temaux : uneédition latine des IMa/o-
gues de Vives, sous le titre de : Dialogisticarum
linguœ lalinœ exereitationes^ fut imprimée sous la
rubrique : LemuL, en 1019, in-8<*. Ce livre, ai sou-
vent réimprimé et traduit en toutes les langues, est
du célèbre grammairien Juan Luis Vives, natif de
Valence, mais qui étudia et passa presque toute sa
vie i Paris.
Col. 727. Leta pane.
Nous n*avon8 point su déterminer la situation de
Leta Pane, par la raison que nous arona pris le
Pirée pour un homme! Ces mots bohèmes n'ont Ja-
mais désigné un lieu dUmprcssion ; presque tous les
livres tchèques des XTi« et XTii« siècles portent ces
mots au titre, et souvent avec llndication du nom de
lieu, Prague, Kralitx, Eger, etc., lis signiflent simple-
ment : les années du Seigneur t. „ On trouve quel-
quefois : Leta posledniko wekUy Pan dn présent
siècle.
Col. 728. Letsceor valus, Lettschertkal,
lisez : Lotschenthal.
Col. 729. Leucopetra, voy. Weissenpelsa.
Col. 730. Lencum, Lecco, au S.-E. du lac
de Corne.
Leuteva.
M. Gaudin, biblioth.-a4]oint de Montpellier, nous
donne le nom de ce typographe, que Pévéque de
Lodève, Jean Planuvit de la Pause, avait fait venir
d'une ville voisine ; c'est Arnaud Goiomies de Tou-
louse, et, quand il eut terminé l'impression des élu-
cubraiions de l'évéqoe, Goiomies retourna à Tou-
louse.
Col. 733. LiBURNOM, lAboume, ville et chef-
lieu d'arroud. du dép. de la Gironde»
au confl. de Tlsle et de la Dordogne,
avec un port de quelque importance.
M. G. Brunet, Péminent bibliographe bordelais,
que nous avons consulté au si^et de l'époque pro-
bable de l'introduction de Pimprimerie à Ubonme,
a bien voulu ftdre (avee son obligeance accoutumée)
toutes les recherches Imaginables, et n'a obtenu
qu'un résultat & peu près nul : ■ J'ai consulté, nous
écrit-il, les deux historiens de cette ville, Souffrain
et Guinodie ; J'ai interrogé nos savants bordelais ,
J'ai écrit ft Libourne même ; tout cela ne m'a rien
appris du tout. »
Libourne ne figure point à l'arrêt du conseil du
21 Juillet 1*704, et, par contre, son nom est compris
à l'arrêt du SI mars 17S9, parmi ceux des villes de
France où la suppression de l'iroprimerie est décré-
tée :donc un étaolissement typographique de quelque
importance avait fonctionné dans Pintervalle.
Cette suppression est maintenue, car Libourne ne
figure point au rapport fait à M. de Sartinesen 17<M.
L'imprimerie reparaît pendant la période révolu-
tionnaire; M. Bronet cite une pièce qui fig. au cat.
de Soleinne sous le n* 2ftl7 : la Mort d'Hercule,
trag. en 5 actes et en vers par le dt. Lafond. Li-
bourne, C Puynesge, s. d. (1792), in-8o, vendue
7 fr. 75. l/auteur de cette détestable rapsodie aban-
donna depuis le métier d'auteur et devint célèbre
comme acteur tragique.
M. Brunet, de Bordeaux, parie également d'une
brochure de M. de Puységur sur le Magnétisme,
qu'il dit avoir été imprimée antérieurement à Li-
bourne, mais dont il n'a pu se procurer la date exacte.
Col. 733. LicATEs. L'Oberdonaukreis esi
auj. la province de Schwaben und Neti-
bwrg,
LicnA^ Lych,
Dans le titre du livre allemand de D. Ilerliti, cor-
rigea tau lieu de ferxigen, lises : fetzigenx Ge-
druckt su lich durch Nicol. Erben, c'est4-dire t
imprimé à Uch chez Us héritiers de Nicolas,
LiciiTSMBERGA, Lkhietiberg, chef-lieu de
Tanc. princip. (Prusse).
Nous trouvons au cat. Dubois (t. IV, p. IMS) un
livre souscrit è ce nom è la date de 1710; nous n'a-
vons malheureusement pas le nom de l'imprimeur.
iVahrhafftige Erxehlnng was zwlschen denen so
genandten Pietisten vorgegangen tst, Lichtenberg,
1710, in-80. Falkenstein ne parait point avoir connu
cette imprimerie.
Col. 736. LUCONUM.
En dépouillant les archives de la ville de Bordeaux,
M. EniestGaullieur a découvert un contrat passé en-
tre les premiers ty|M>graplies de cette ville et deux
imprimeurs de IH>itiers, Bstienne iiaoveteau et Guil-
laume..., pour l'impression d'un Bréviaire è Pusage
de l'église d'Ausch, tiré à 700 ex. ; ce contrat est à la
date du 7 Juin 1487: le nom du second imprimeur,
malheureusement elbcé daus l'acte original, pour-
rait être celui de Guillaume Bouchet? et il n'y au-
rait rien d'impossible i ce que ces deux associés
lussent les créateurs de ce premier établissement
typographique, auquel la ville de IV>iiiers est rede-
vable du Breiiarium UistoriaU de 1470.
Notre excellent correspondant poitevin, M. Bar-
bier-Tripart, nous écrit i propos de l'article que
nous avons consacré it la ville de Tours, pour nous
faire remarquer que nous avons cité, k la date de
140S, un Bréviaire ft Tours, imprimé • per Simonem
Pourcelet, in intersignio Pellicani commo$'antem »,
et, en second lieu, que la Vie de Mgr Saint'Mai'tin^
de 1496, est imprimée par Jehan du LiégCy mar-
chand librata*e à Tours.
Or nous prouverons, ft la note additionnelle que
nous consacrerons à cette dernière ville, que Jehan
de Mtamefei Jehan du Uège ne font qu'un, et il
nous sera bien permis d'en Urer cette conclusion
gie le grand imprimeur de Paris et de Poitiers avait
ndé une librairie à Tours et, suivant toutes les pro-
babilités, un éubliisement typographique, dont il
confiait la direction ft Simon Pourcelet.
Col. 740. LiNDAUGlA.
Au lieu de Oberdonaukreis, llsex : Schwaben vnd
Neuburg. Dans le Utre alleaiand du livre que nous
U47
SUPPLÉMENT.
1448
portons à ractif de I Jiidau, deux fiâtes typogr. se
ftoot glissées : sa lieu de PredigCt Uses : Pràtlçt \
remplacei KOndre par K(Mte,
Col. 742. LiPSiA.
• Od a Tonlu reporter ii 1480 la typogr. à Leip-
sick ; • TOjes à ce si^et une longue et savante dis-
sertation «te Freyug, dans son Adparatuê lÀtten^
rius (Ups., 17M), 5« toI., p. 486.
Col. 744. LiPSTAoïDii.
Nous trouvons trace d'imprimerie à Lipp*iodt en
1711 : MelanehoUsche neben-êtunden Uber (êob
elendc Uben dieter welt, Uppstadt, 1711, in-8o
(cat. Dubois, IV, n* 10,210).
Col. 745. LiTOMisrjuM.
Le cataL Bearxi (no 701) nous fournit le titre d*un
ouvrage imprimé à LeutomiâcM en 1580, et le nom
du typographe : Prawa âtestskà, A la fin : Ktmek
wueeh Prâaw Miestskyetu
Hoc. opus luriê imptsum in LiiomjfêM. Fer
Alexâdnim phnetuem : Menu aprUU (sic) t wmo
salutiâ nottre l&SO, in-fol. goth.
Col. 746. LiVERPOOL.
Au lieu de Mémoires^ lises t Memotrs,
LoBAVu, Lôbau, I/Bbau, près de Zôblitz.
Col. 747. LOBRUNUM.
If. G. Brunet, le bibliogr. bordelais, nous écrit :
■ Je suis tenté de croire aue LaUbwrè est une tille
imaginaire {LaUen en allemand signifie Mgoyer) ;
le titre que vous reproduises ne peut^il pas se tra-
duire par U Livre de» Bigvee, kùtoire curieuie et
ptaiionte de» Bègues, imfnimieà BègmviiUt*
Nous nous rangeons de tout ccsur à Popinlon de
notre excellent confrère.
Col. 748. LocLE (le).
Dante des morts pour servir de miroir à la na-
ture humaine, avec le costume dessiné à la mo-
derne. Au Locle, ches S. Girardet, 1788, 2 part, en
un vol. in-80.
Col. 749. Locus b. Marine, Marienfeld.
Col. 750. LoERAcuM^ anc. désignation de
Carhi'uhe, voy. Caroli Hesychium.
Sous ce nom nous trouvons trace dMmpression :
Serenissimi MarcMonis et Principis Bada-Durla'
censis, Hortus Carolsruhanuf in très ordines di'
gestus, exMbens nomina plantarum exoticarum,,.
Auctore Josua Bislero Pharmacopœo, Lceraci,
Samuel Augustus de la Carrière, 1747, in-8o (à l'Ar-
senal).
Col. 75<. LONDINIIIM.
Au niilten de la col. 752, rétablisses la locution
proverbiale : as blind Bayard,
Col. 756. Longosalissa.
A la 4« ligne de la col. 757, au lieu de gesangen,
lises.: gefangen.
Col. 760. LounANs, ville de France, sur
la Seillc, chef-lieu d'arrond. du dép.
de Saône-et-Loire.
Nous ne pouvons prouver que Part typogr. ait été
exercé dans celte petite ville antérieurement au
xixe i siècle, et cependant nous trouvons : Bêcher-
ches pour servir à l'histoire de l* arquebuse de
Poni-de-Vaux^ par M, C, E, B, />. S, (Charles-
Emmanuel-Borjon de Sccllery), ancien capitaine de
la compagnie, L^ulians, 1780, in-8<> de 48 p., tiré à
SO exempl.
M. Sirand [bibliogr, de VAin) nous apprend que
M. Borjon de Scellery, gouverneur de Pont-de-Vaux,
imprimait lui-même ses opusculcii empnuntait le
nom de localités voisines, mais qu'en réalité aes
presses roulaient dans la ville néme de Poot^de-
Vaux (Toy. Pono-Valensis).
LOVANU.
Nous avoiu renvoyé le tecteur pour Pbbtolre
typogr. de Louvain à M. Bernard, et particulière-
ment à M. Van-Iseghem ; akin n'avait point encore
paru Texcellente monographie consacrée par M. Hol-
trop à Tliierry Martens d'AkMt.
Voici quelûnes notes que ce bibliogr. a bien
voulu nous adresser :
Nous avions dit que Jean de Westpbalie avait d'fe-
bord résidé dans l'enceinte de runiversiié t ■ J'ïi dé-
montré {Momsm, typog,, p. 50), nous dit M. Bol-
trop, que les mots « in aima univertltate Looa'
niensi residens, • n'ont pas la signification que
Lambinet y atucbe. J. de Westpbalie n^ pas im-
primé d^abord dans l'eneeinte de l'université, pmÈs
en ville. Aussi avait-il des apprentis ou compagnons
dès son di&ui à Louvain eomme imprimeur. Déjà
en 1475-74 les comptes de la ville enregistrent uoe
livraison de buit inesures de bière de houblon, faite
en réduction de taxe par la brasserie VOrgue àlcun
de Westpbalie et à ses compagnons {eum soetti
suis).
■ Pendant son étabUssement à Louvain (1473,
Juin 1474), Jean de Westpbalie a été à Alost, mais
depuis ce moment il n'a pas quitté Louvain. Ses dé-
paru pon!r d'autres villes, entra autres pour Nlmi^goe,
reposent sur des erreurs. La souscription de sa
réimpressioa des Bpistolœ Engêlberti aUtifieis : te
Novbnagio, Impressa per wu Joannem de WeaU-
fallu {Monmm, typogr, pi. 87 [17], y a donné lien.
Les mou t ■ te flovimaaio • appartiennent à la
réimpression de la aouscription de rédltion de ?fl-
mègue. •
Nous avions avancé que J. de Westpbalie èuit
mort vers 1495 : « Il a publié avec son nom en 1495
un Augustinus de Trinitate, in-fol.; en 1496 une
Legenaa S. Annœ^ in-8o min. Ces deux livres sont
conservés à la bibl. roy. de la Haye, et portés au
Catal, des Incunables^ sons les n<» 127 et 128. Jeso
de Westphalie vivait encore en 1541. •
Jean Vcidener est arriva de Cologne à la fin de
1470... •Bemarque: Jean Veldener s'est fait Ins-
crire le 50 Juillet 1475, sur le registre-matricule de
l'université de Louvain. Le Theramo de 1474 et
V Angélus de Gambiglionibus de 1475 sont imprimés
par Veldener à Louvain.» (Voy. Uonum, typogr,^
p. 479.)
Conrard de Padcrborn et Conrard Braem, avons-
nous dit, qui peut-être oc font qu'un... ■ Conrad
de Westfalia Paderbomensis fut immatriculé 4 l'u-
niversité de louvain, le 27 février 1476. Braem, ori-
ginaire de Cologne, y fut inscrit le 20 Juillet 1474 ;
ce sont donc deux personnages bien distincts. Leurs
types n'ont point de rapport ■ (voy. Monum. ty-
pogr,^ pi. 52 [89]).
Nous avons cité le grand Erasme comme l'un des
8 lus illustres professeurs de l'université de Louvain 1
>ù avons-nous puisé cette sottise 7 II nous est im-
possible de le savoir aujourd'hui, et y. Holirop
nous fait remarquer avec autant de raison que de
simplicité, qu'Erasme n'a pu professer à Louvain,
puisqu'il n'a figuré comme professeur daiu aucune
université.
Col. 761. LUBECA.
A la fin : xu LUbeck gedruckten medersâehtiuhen,
lisez : Niedersâchsischen,.
Col. 762. LuBECA AD Chronlm.
Socintens et unitaires ne font qu'une seule et
même secte ; c'est au contraire pendant la vie de
Jean Kirzka, châtelain de Vilna, protecteur des So-
cinieos, que P. B. Kmiu éUblit ta première typogr.
i Lubiect^ typogr. dont les premières productions
ont toulement disparu.
H49
SUPPLÉMENT.
i450
Col. 767. LucoMONis mons, le Luckmanier.
Col. 768. LuDOBiA.
Au lieu de Gra(^8se, Useï partout iGraes$e; au
lieu de Cambdfrn, Camden ; au lie^ de Spriînerf
Spruner, etc.
Col. 769. LUGPUNDM.
Nous avons compris Galliot du Pré parmi les Im-
primeurs lyonnais ; ce typographe célèbre n*a ja-
mais dirigé, que nous aachiona, d'autre établisse-
ment que celui de Parla.
Col. 770. Ligne î>. Catchwoords; lisez ;
Catchwords.
Col. 771. LuGDUNUM Batavordm.
Nous avons cité trois imprimeurs ayant exercé
dans cette ville au xve siècle (et nous devons réta-
blir l'orthographe du nom de l'un d'eux : Hugo
Janssœn van Wcerden)\ M. lloltrop nous en si-
gnale un quatrième : Comells Kers, qui publia à
I>!lde un livre à la date du 12 avril 14M. Ge biblio-
graphe en a donné le fae-simiU dans les Monum.
typoçr. des Payê'Bai k \i pi. 112 rM**'] d'après
l'exemplaire unique acquis par la BibUoth. royale de
la Haye, depuis bi publication du CataL de$ Ineu-
nablêê.
M. Holtrop ajoute : ■ Induit en erreur par des
bibliographes qui ont affirmé que Jan Severs a pu-
blié des livres avant 1500, et comme les livres publiés
à la un du XV* siècle ou au commencement du XYi%
sans date, sont très-difficiles ft distinguer, J'ai placé
dans mon Catalogue des Incunables deux ou trois
livres publiés par Jan Severs, saiM do/e, parmi les pro-
duits du xve siècle. Comme dépuis Je n'ai rencontré
aucune édition de Jan Severs antérieure A l'an 1500,
Je n'ai pas dû comprendre cet imprimeur dans mes
Monuments typogr, parmi les typographes du
xv« siècle. •
n nous faut encore jouter Gorert van Gbemen,
l'imprimeur de Gouda, qui exerça à Leide et de là
partit pour Copenhague. La bibiioth. de La Haye
vient a*acquénr un opoacule intitulé : Den Ghees-
tettken Minnenbrief^ etc. {LUtera amatoria spûri'
tualis).: Gheprent te Leyden bl mi Gooaert van
Ghemen, pet. in-8o s. d., avec une grav. a. ImIs et
les armoiries de la ville de LeIde, deux, clefs croi-
sées. La msOuscule I et les types sont les mêmes que
ceux qu'il employait k Gouda.
Col. 772.
Mais ce n'est que l'année suivante que le proto-
typographe de la Haye, lisex : de Leide.
Le Tol. de Thomas de Aguino de humanitate
Christi n'est pas ft la bibiioth. de la Haye, mais 11 est
conservé au Muséum Meermanno-Westroenlanum,
et est décrit au no 636 du CataL des Inetmables, Le
fac-slmiie de la souscription du livre et la marque
de l'imprimeur sont reproduita à la pL 112 [86*]
des Monum, typogr.
Col. 775. LuPELLiMONS^ Moniîuel, ville de
Fr. (Ain); voy. plus bas Mons Lupelli.
Col. 776. LusTENA, Lxtstnauy bourg du
Vorarlberg.
Col. 778. Lycium?
Probablement un lieu d'impression supposé ; Lor.
Glustlniani {BUfliolh, del Regtw di NapoU, p. 148)
cite : Nieeolô Caputo^ de Tarantulœ anaiome et
morsu, opusculum Mstorico-mecfuuticum, in qho
nonnuUœ demonsirantur inseeti particulœ ab aliis
non adhue inventes, Lycii, 17M, in-8o. Melxl non
plus que Haym ne citent ce volume.
M
Col. 78{. Macbbata.
Antonio {Bibl. novti^ II, 258) cite on volume Im-
primé à Macerata en 1575 : Rapkaet Rtera, Baret-
nonensis^ de Miraeutis Virgtnis Lauretanœ, Ma-
cérât», apud Seb. Martellini, 1575, in-8*.
Col. 789. Magno-Varadinum, voy. Varadi-
NUM.
Maininga, voy. Meinunga.
Col. 791. Malchovu^ Mecklembz,
Col. 792. Maluacum, Maillé (Vendée).
Nous trouvons encore {Cat, de la BibL Imp,, I,
081) : Propos dorés sur l'autorité tyraimique de
Cocino (sic), Florentin, marquis d'Ancre, mare-'
chai de France, et prétendant la royauté,.. Maillet
(sic), impr. de J. Moussac (sic), 1617, in-8*, pièce
vraisemblablement Imprimée à i^ia.
Col. 793. Malmogia^ Malmô, Malmoe.
Col. 794. Malopassqs ; au lieu de Chester-
shire, lisez Cheshirc.
Col. 795. Mancunium.
a la k* ligne du second paragr., rétabliaaet le mot
latin Catalogus.
Col. 796. Mansfelda. und von poKHsche,
lisez : politischen.
Col. 796. Mansfield.
Itfiublisseï le Utre : The Hittory of MunsfleUl
and ils environs.
Col. 798. Mantda.
Thomas Septem Castrensto, natif de Sieben (Her-
raannstadt).
Col. 802. Margaretrjs Ins.^ Margarethen-
insel.
Col. 807. Marpdrgum, Marpurg, dans l'é-
lectorat de Hesse-Cassel.
■ Un livre infiniment précieux est la Bible an»
glaise,,, • M. Brunet del Bordeaux nous écrit : c Ce
n'est pas la Bible, ce n'est que le Pentateuque;
peut-être auries-vous pu indiquer ixtwndes (p. 1827),
qui donne de longs détails sur ce volume ; il cite
une adjudication (vente Gardner, en Juillet 1854) i
159 livres st., soit S075 fr., chiffre bien supérieur i
celui de la vente (Jtteraon • (voy. Metclli Glstbuh).
Col. 810. Masaris, Mazara.
« Stampata in Uarzaria a la libraria dal Jésus
appresso son Zulian »... traduises : Stampata in
Merceria (rue de Venise qui avoiaine la place Saint-
Marc), appresso son Zulian, église qui se trouve au
milieu de la Merceria ; le dialecte seul aurait dA in-
diquer Venise [Commun, de M. Delacourtie].
Masciacum^ Schwatz,
Maseca^ Maaseyk.
1451
SUPPÏJÊMENT.
4452
Col. 819. Mechlinia.
M. Polain, archiviste de Liège, cite comme pre-
mier produit des presses de Jacob Heiodricx à Mali-
nés, un petit livret in-12 de Al pp;. ne portant pas
de nom d^imprimeur, et intiu: tFatraehtige hU^
tarie (Hisu véridiques).
Le second imprimeur de Malines, dont on connaît
le nom, s*appelle Gillis van CranenbroBck (1582).
L'établissement de Heyndric Jaey ou Jayc date de
1611.
Nous avons dit que le cat. de Busschcr de Gand
avait été rédigé par Tauteur de la Bibtioar, inttruc-
tive ! ceci est une erreur ; Gnil.-Fr. de Bure était
mort le 15 Janvier 1782 ; son fils ou neveu, Guil-
laume de Bure Palné, celui que Tabbé Rive appelle
M. Guillaume et qui fit la vente du duc de bi YaU
llëre, rédigea les trois cat. Busscber.
Col. 820. Medelica, Melk, bourg d'Autri-
che ; épopée de Niebelungen^ lisez: df s.
Col. 823. Mediolaniih.
Nous avons dit que Léonard de Vinci était Milanais,
c'est une erreur : Léonard éuit Florentin, né au
cbâtean de Vinci, près d*£mpoli, dans le Val d*Amo.
Col. 827. Megalopous.
A propos du livre de Jurieu, que nous avons ciié
sous la rubrique : Meketbourg, M. G. Brunet de
Bordeaux nous écrit : • Je serais bien porté à regar-
der Mekelbourg comme lieu supposé, et Makelcbauw
(nom bizarre) comme un de ces imprimeurs imagi-
naires si fréquents, à cette époque, dans la typogra-
phie hollandaise. 11 paraît singulier que Jurieu, qui
se faisait imprimer sans obstacle dans les Pays-Bas,
eût été chercher un imprimeur fort loin, au-delà
île TElbe, dans un pays où personne ne connaissait
un mot de français. •
Nous donnons acte à M.Brunetde cette judicieuse
observation ; malheureusement nous n'avons point
sous les yeux le volume en question, et c'est par
Tcxamen attentif des caractères et du papier que
Ton peut seulement arriver à résoudre ce genre de
difficultés.
Meinunga, Meiningen, chef-lieu de l'anc.
duché..., lisez : du duché. — Plus loin:
Coburgen, lisez : Coburg.
Col. 830. Meubocus mons, appelé commu-
nément : Melibœus,
Col. 832, Memelia. CurUche-Haff, lisez :
Kurische-Haff.
Col. 834. Mentksa Bastia. Sprùner, lisez
Spruner,
Menena, Menin,
M. de Reiffenberg t»ii remonter Pimpr. dans cette
ville ft 1676 ; nous avions contesté cette assertion,
il nous faut bien revenir sur ce fait. Nous avons dé-
couvert aux curieux caul. publiés par Jansson-
Waesbergbe, à Amsterdam (1675-1685), un ouvrage
exécuté k Menin Tannée précédente : Oarsproncli
der Jansenitterpe (origine du Jansénisme), met
eenige regelen en onderwijsingen^ in'l iicht Ge-
brachU door den Heer Martnde met privilégie
gedrucht. Menene, 1075, io-8o.
Col. 835. Meraxia. Etschlande^ lisez : Ets-
chland.
Col. 837. Messaga.
lr« igné : cbe, lisez : che.
8* ligne X reroslmile, lisez : è veroslmlle.
Col. 843. MlLITELLUM.
A la ligne 6 de la note biM., Diicane, liset : tHs-
COTTt,
Col. 948. NOVUM FASUM BOLESLAI, TOV.
Neo-Boleslavia.
Col. 849. MoGONTiAcuM^ Mayeme, tUIc de
Tanc. gr.-duché, lisez : du gr.-duché.
Col. 854.
Epitaphe de Guteoberg : Aitns inpiesucke.....
lisez : ART18 IMPBBMOIIIE.
Col. 862. MoNASTERiuM^ MtmihmùnsUT ^
dans rOber-PfalZy partie de la Bavière
qui confine à la Bohème.
MoNAST. AD ÀLicoNiutf^ AltmM'Mùruter
(Regenkreis).
Col. 864. MoNAST. DE DisEims. L'article
consacré à ce monastère du canton dos
Grisons (et non pas du Tyrol) fait
double emploi; voy. Desertinum.
Col. 867. MoNAST. Rivi Sica.
Le volume Imprimé ft Médina de Mo 9eeo en
1018 -auquel nous avons fait allusion est celui-ci :
Pedro Diuflez de Castro. Santoral Serafico de Iom
festividades, y santos que ie eelebran en la Sera-
fiea religion denuettro Padre S, FraneiMeo, rom-
pueMo por el padre Fray Pedro NuHez de Castro,
Impresso en el conuento de San Francisco de llio-
Seco, 1618, in-fol. Bauer (5imp<.,l, S21), qui cite ct>
rare volume, le croit imprimé à Sabimanca : c*esi
une erreur; voy. Antonio {BitL nova. II, p. 223).
Col. 869. Mon. Uttimpurense : près de
Memmingen.
Mon. s. VicTORîs prope Moguntiam,
Il est fort improbable, nous dit O. Mûndler, que
le François Beham, imprimeur, ne fasse qu'un avec
le graveur Hans-Sebald Bcham; le nom était com-
mun.
Col. 870. Mon. Wahstenense, voy. Waf»—
TENjE.
Col. 872. Moxs ALBAxrs.
Antonio {Btbl. nova, I, 085) nous donne le titre
d*un livre souscrit au nom de Montaoban, à la datedi-
1518 ; nous Tenregisirons sous toutes réserves : Juan
Dotz. Cunabula omnium fere arientiarum , tt
prœcipue Physicalium difficultatum, in propor-
tionibus et proport ionalibus, Moni.ilbani, 1518. i>
Juan Dolz, docteur aragonaîs, était venu se lixer j
Paris, oii il devint recteur du collège de Lisieu\.
Un livre imprimé à Montauban en 1574 figure au
premier volume du Cat. de l'Hist, de France, à i.i
Bibl. imp. (p. 29!i).
Col. 873. MoNS AoriLAHiiM, VArWerg^ prin-
cipal groupe des montagnes du Vorarl-
berg, province autrichienne voisin*» du
Tyrol.
Col. 874. Mons Ascibi:rgius, Zobtenbertj,
f»rès de "Schweidnitz, auS.-O. de Br€s-
au.
Col. 876. MoNs cixERis. Que l'on peut con-
sidérer après... lisez : avec.
Col. 878. Moxs GuTTNA. Abb. de Strashow ,
lisez : Strahotc.
(]ol. 879. Mons Lipelli.
M. Sirand {Bibliogr. de l'Ain) nous donne d*o-
près Brunet le titre d'un Tolume imprimr k Motit.
4453
SUPPLÉMENT.
U54
luel en 1576 : Le Xllh livre d'Amadli {SUvee dé
la Setve) irad, par Gohorry, avec une seule pièce
de vers (réimpr. sur Tédition de Paris, 1571, qui en
a quatre), k Montluel, 1576, in-16 (voy. Manuel,
tom. 1, col. 216).
En 179S , un assex grand nombre d*arrèté8 des
représentants de la Convention, en mission dans les
départements, sont datés : de Montluel, de /'(m-
primerie de l'armée ; cette imprimerie fat dirigée
par M. Legrand, sur la réquisition de l'autorité mi-
litaire, lequel était associé A Bourg de P.-Fr. Bot-
tier; ce M. Legrand, incarcéré en octobre 1703,
périt sur l*échafaud, à Lyon, le IS février 1794.
Col. 882. MoNS Presbtteri^ Montpreveyre,
dans le canton de Vaud.
Col. 889. MONTRIEUX (MoNS RIDENS).
« On a soutenu.. >, Uses : M. de Jouy, dans 1*170"
mite en Province (t. XII), a soutenu...
Nous croyons que Tiropression des premières
Lettre» provinciatee est due au typographe de Ven-
dôme, Sébastien Hyp ou liip; quant au fait même
un peu romanesque du souterrain de Montrieux,
nous n'avons pu recueillir aucun document sérieux
ou nouveau : « Ces imprimeries clandestines, disait
le regrettable Sainte-Beuve, vous échapperont tou-
jours, par cela même qu'elles sont clandestines* ■
Col. 893. MosœviA.
En signalant la blbl. du saint-synode à Ifosoou,
nous avons parlé des mss. grecs qu'elle possédait ;
rétablisse!; les chiffres : des vue et viii« siècles. —
« La plupart provenaient des couvents du mont
Aihos, entre autres de celles... », lisez : entre autres
des biblioth. de Salnt-Athanase, etc.
Col. 897. MoLHUsiutf St:pER. Ai.sati;E.
M; Risteihuber de Strasbourg a bien voulu nous
donner le titre détaillé du premier volume imprimé ft
Mulhouse : Von alterlei speysen so dienstlichen
tuor mentchlicher narunç, durcit Doctor Lauren-
tium Prlesen^ vor dreyuîg Jaren beschriben zuor
besserung menteklieher gesundheit, Vwd jetz durch
M, MalthyB Erben in truck geben. Une vignette,
?[ui occupe plus du tiers de la page, représente une
emme ooni les pieds nus reposent sur des instru-
menu è vent; dans sa main droite elle presse deux
cœurs, dans la gauche elle tient une viole; une
guirlande ovale entoure le tout avec cette inscrip-
tion : Ut in Felabro OUarii^ 1558. Au-dessous on
lit : Getruekt zu MHUnùen in Oberen Bbau^
durch Peter Sckmid, Anno M.D.LtJL Le livre, qui
n*a que 20 pp. in-ft", est dédié au grefOerde Mulhou-
se, Llrich Wielandt. et se termine par six vers alle-
mands composés aussi par U Fries.
D'après Graf {Ui»t, de Mulhouu, tom. I, p. 107),
Peter Schmid de Francfort commença i imprimer è
Mulhouse en 1556, et quiua cette ville en 1564,
restant devoir à la municipalité iOO florins, il y a
des volumes imprimés par achmid et Schircnbrandt,
ajoute notre savant correspondant, qui ne portent
pas de date.
Col. 900. MuRUS^ MuRENSE Cœnobiitm.
Le caul. Teleki (11,581) nous donne : Vindlclœ
Actorum Murentium, opéra FriU, Kopp. Murap,
1750, in-40.
Col. 902. Mutina.
■ Jean Wurster, disons-nous, n'imprime plus à
Modène en 1476 a, i^Joutes : L'année suivante on
le retrouve à Milan.
N
Col. 90IS. Nader£.
!« poëme de D. Man. de Villegas eit cité par An-
tonio iBibl, nova, U, 291).
Col. 908. Namon, Namurcum, voy. Addati-
CORIJM OPP.
lie premier imprimeur de Namur s'appelle Thierri
Furlet et non point Henri ; il obtient de la munici-
palité les fonds nécessaires à ses premiers frais d*é-
ublissement.
Le second imprimeur qui se fixe dans cette ville
en 16S7 obtient 15 écus, et, en outre, Texemption des
aides^xtraordinalres et du logement des gens de
guerre.
Enfin le troisième, éubli en 1650, obtient en
outre l'exemption du guet et de bi garde.
Col. 910. Naittuacum.
L'imprimerie remonte à Nantua aux premières
années de la Bévofntion : Deux associés, Dufour et
Josserandy y fondent un établissement typographi-
que au commencement de 1701 : Bèglement de la
société populaire de Naniua, arrêté danê la téan-
ce du 30 nivôie au III, Nantua, Dufour et Josse-
rand, in-8o de 21 p. Ces deux imprimeurs quittent
la ville Tannée suivante et vont s'établir à Bourg.
Ce n'est qu'en 1820 qu'un brevet d'impr. est repris
par M. Dufour à ht même résidence.
Col. 91 i. Nantuatjs. Vechtland, lisez :
Uechtlcmd,
Col. 912. Narona. Graesse^ lisez Graesse.
Col. 915. Neapolis.
Un mot oublié au second vers adressé à l'Impri-
meur de l'édlt. princep$ de Sénèque t Vixque erai
hœc ullus €ui bene nota forent.
Col. 920. Neoburgense Claustrum.
Ce n'est point au 1TI« siècle, mais au xve, qu'il
confient de reporter l'imprimerie conventuelle de
Klostcmcuburg, si nous acceptons le renseignement
donné par notre érudlt libraire, M. Edw. Tross
(vi« eau de 1868, n* S78K, et ni* cat. 1860, n- 2857-
58): Bulla Canonizationi» San\\eti Leopoldi Mar-
chionis : || Innocentius Epût eeruut eeruo^ dd. Ad
ppe\tuam rei memoriâ,,, A la fin : ikUU Borne
Apud mucIU petrz. |) Anno iHcamacioni» domintce.
Milletimo quadrige [\teêimo octiiageaimo quarto,
Octauo Idut Januarij pOUiÂcaiuë nottri. Anno
prinu), s. I., pet. in-4* de Hi n. à M lign. par page.
M. Tross dit fonnellement que cette pièce rare fut
exécutée au monastère de Kloateméuburg, et si-
gnale même un second tirage avec quelques difRb-
reoces; nous avoua décrit Jadis au catat. Solar une
pièce sortie bien probablement des mêmes prestes t
ûefentorium CanoniiaiioniM S, Leopoldi, s. 1. n. d.,
ïoA* {Coi. rois., n* 1814).
Col. 921. Neoburgum^ NeuchâteL
Col. 923. Neopyrgum ad Menium.
Ugne V. Kinder, ll&ex : Kindert,
Ligne VU. Exorci»me, lisex : Exoreismo,
Col. 927. Niciense Monast., Nécy, Nky,
en Savoie^ monastère; d'où est venu
le nom tïAnneqf.
Nous trouvons : Oraiaon funèbre nar la ioinetê
1455
SUPPLÉMENT.
i45^
v(e de la B, mire de Chantai, prontmeie en traie
Jours en Végliee de ton premier monaetère à iV'ry,
en Savoie, proche Mon tombeem, par Mgr Charité
AuQ, de Saies, Buesqme et Prince de Genève, A Ne-
cy, par André licyat, en U rue du Paaquier, lOM,
peL in-8* de xiii-2M pp. (cat. Ijixarclie, 0225).
Col. 935. NoRTMBERGA^ Nùmberg.
Nous aurions dû rappeler, qutnd nous avons men-
tionné Antoine Koberger, que ce grand typographe
rut le parrain d*AIbrecht DQrcr.
Col. 938.
Uictael Wolgemutb qui eut la gloire d*ètre le prt'
mier maître d*A. DQrer, supprimes le mot : premier*
Co\. 939. NoRLiNGucuM^ Nôrdlingen, au
N.-O. d'Augsbourg.
Col. 940. NOTTINGHAM.
Réublisses le mot t impeaehment^ dans le pre-
mier titre.
Nova Curia.
Nous trouvons trace d'imprimerie sous la rubrique
Newbofeu, en 1500, sans pouvoir déterminer exac-
tement quel est ce lieu d'impression i Nova Novo-
rum, NewexeitunçenauslOstenWfVestenlvon iVe-
wen çefundenen Landen, etc, Newhofen, IMO, in-4o
{Index gêner, libr, excutontm ab a. 159S, ad a.
1000).
Col. 942. Novi.
Relativement au livre de Pic de la Uirandole im-
Brimé en 1508. nous citerons une note de Tabbé
lercier de St-Leger t « livre rarissime, dit cet ex-
cellent bibliographe, et dont les caractères italiques
sont très-remarquables. L'édition ne se trouve pas
dans les meilleurs cat., et elle est si rare que Fabri-
cius a cru que Touvrage n'avait Jamais été impri-
mé, parce qu'il n'est point entré dans la collection
des œuvres de Pic de la Mirandole. On dojt cette édi-
tion à Benoit Dulcibello, espèce d'imprimeur fo-
rain, mais très-bon artiste. »
Col. 944. NoviODUNUM.
Depuis la publication de la note bibliogr. sur Ne^
vcrs^ nous avons eu entre les mains une intéres-
sante brochure, sp^'cialement consacrée à rhistoire
typogr. de cette ville, par M. Prosper Régat, impri-
meur (1864, in-8* de 87 pp.)* de bquelle nous ex-
trairons ce qui suit : Api^s avoir uassé scrupuleu-
sement en revue les assertions de divers auteurs qui
se sont occupés de l'établissement de l'imprimerie à
iNevers, M. Bégat s'arrête à l'opinion motivée de
Parmentier [Hist- du Nivernais, 1705, in-4'>): • C'est
le 8 nov. 1556, dit cet historien, que la ville accor-
da A un imprimeur, qui n'est pas nommé, une mai-
son propre à son état, sans qu'il en payât loyer, et
l'exempta de tous subsides réputés propres ; mais,
comme il était de mauvaise conduite, et ou'il impri-
mait toutes sortes de livres prohibés, on lui dta son
exemption et ses privilèges le SO mars 1561. ■ P. Gil-
let, autre historien nivernais, parle également, à
cette même date de 1556, d'un impiinieur inconnu,
M. Dégât déclare donc qu'il lui paraît constant
qu'il exista, à Nevers, un imprimeur qui précéda
Pierre Roussin, dont nous avons parlé, mais il ne
peut citer aucun produit de ces presses anonymes.
M. de Soultrait pense que Pierre Roussin a dû ve-
nir se fixer à Nevers vers 1588 ou 1589; est-ce le
même Pierre Rousila qui imprionU A Lyon eo 1587
rAdvertitsement sar téàki de Henry lll^ et qei
amait été attiré à Nevers par Louis de Goosague,
et y serait resté Jusqu'en léOOT le flUt parait assa
probable.
Le premier volone que M. Bégat signale coBne
exécuté par ce typograMie,A Nevers, est bien la col-
lection des Poèmes de Guy Coquille, que nous avoos
d<|à mentionnée, et le second : Anaiogia Arayrth
pàœ et Chrysopeiœ^ par Gaston Clave, 1502, ui-4»,
volume d'une rareté exceptionneUe, puisqu'oo nVn
connaît qu'un seul exeuiplalre, lequel est oonaervé
à Londres.
Col. 945. NovioMAGUs, Nimégfue.
Observations de M. Holtrop x
10 « dans le courant desquels ils ftirent exécutés. >
Rem.: La souscription (Monvm. typogr,^ pi. 87
[17 a S]), dit : Epistota,., édita et compUata in corn-
ventu Noviomagenti ontinis prœdieatorum.: Annn
1470 atque eodem anno in prtdkto opido .. im-
pressa, Cest donc bien dans la ville de Nlmègue
que fut imprimée cette épitre, que Pauteur aval:
eompitée et écrite dans son couvent.
20 ■ Ils ne portent pas de nom dlmprimeor... •
Rem.: Cest vrai, et même lorsque je publiais le
Cat, des Incunables, ce non m'était inconnu ; mai»
pendant que Je m'occupais de publier les Monmm,
tvpogr,^ J'ai confronté les livres Impr. à Bois-le-Doc,
par Gérard Leempt, qui se dit orlginaira de Niaiè-
Îrue, avec les éditions anonymes de celte vOle, et
'al trouvé que les tms du CuUiféx étaient Ideoti-
ques à ceux de : Konste van spreken ende van
sw^hen [Cat. des Incun,, n» 5^ et Monmn. tg*
pogr., pL 117 [ft5*j) et du Tondalus vgeloen (Ifo-
nwm. typogr,, pi. 50 [ISO*]). La diflérence qui se
f présente au premier aspect provient de ce que les
ivres imprimés i Nimègue sont en latin et fouraril>
lent d'abréviations qui ne se trouvent pas dans le
texte hollandais des livres de Bois-le-Duc.
So « Ce volume Tut réimprimé la même année par
Jean de Westphalic, à Louvain... » Rem.: J. de
Westphalie a reimprimé les deux volumes {.Epitre»),
voy. mon Cat. des Incunables de la Uatfe^ n^ 00.
Je doute que ce soit la même année, Pédition de
J. de Westphalie étant sans date. Vov. le fac-
similé de la souscription à la planche 87 [17 b] des
Monum. typogr.
Col. 950. Nugaroudm, Nogarol, auj. Mo-
garo, pet. ville de l'arrood. de Condom
(Gers).
Conciles en 1290 et 1S13.
L'imprimerie fonctionna dans cette bourgade aux
époques révolutionnain>s : Arrêté du représentamt
au peuple Laurence, en séance à Auch, le 28 messidor
an III^ portant réorganisation des autorités consti-
tuées établies à Nogaro et à Plaisance, Placard in-
fol., à Nogaro, chex Rudelle, impr. du district, s. d.
(1795):
Col. 959. Offenbachium. Nous avons dit
qu'OfTenbach était auj. à la Pruss<' ;
nous avons été trup vite ; cette ville
appartient encore au gr.-duché d«»
Hesse-Darmstadt.
Col. 960. Ottiniim. Eutin dépend du Hols-
tein.
1457
SUPPLÉMENT.
U58
o
('.ol. 964, OLIVA9 MoNAST. Olivknse.
Un second volume à la date de 107ft est cité par le
cnt. BeanI (n* 4^) comme provenant de Timprime-
rie conventoeOe d*01iva : mavsotfum Joan. Ccai-
mirii, Polon, Êieifi8f AuQustiasImœ Chriatinœ
Alexandrtt Gothorum reçinœ, oblatum a tj/pogra-
phia Monoêterii OUven*it, 1074, in-ft*.
Col. 965. Olnittuh. Oelnitz appartient au
royaume de Saxe.
Olonna, Corte Olona. •
Col. 967. Opavia.
C'est A 1785 que M. Cotton reporte Pimprimerie
dans la ville de Troppao.
Opi«, Bopftngen-am-Nipf, et non pas sur
l'Éger.
Col. 968. Oragnia.
Nous avons cité parmi les typographes d*Oratf|(e
au xviie siècle Vhauorabte Juann Voart ; voici ce
que nous écrit M. G. Brunet de Bordeaux : « Vous
regardes, ce semble, ce Jvann Vuart, qui a mis son
nom à VAlciclade faneitUo de 1052, comme un
typogr. réel : vous n^avei, sans doute, pas Ju la dis-
sertation italienne de Baseggio sur VAleibiade^ dis-
sertaiion dont il a été publié une tradactioa firançaisc
iParis, J. Gay, 1802, pet. in-80 de 78 pp.).
« Baseggio montre que VAMMdae est, comme
TOUS ie dites, de Ferrante Pallavicino, lequel éuit
alors en Suisse; on reconnaît dans Timpression de
1052 les caractères, le papier d'une imprimerie ge-
nevoise, très-probablement celle de J. Stoer, et c'est
de U même officine que sort le rarissime recueil des
Poeiie di fvoco, sous la rubrique de Lucerka, re-
cueil très -vraisemblablement fourni par F. Pallavi-
cino, et dont on ne connaît plus qu'un ou deux
exemplaires.
« On n'a Jamais, Je crois, trouvé d'autre livre que
VAlMeiade avec le nom de Juan Vuart, et il était dif-
ficile qu'un typographe s'avouât hautement comme
ayant mis au Jour ce livre plus que scandaleux, oà
les uns ont vu un Jeu d'esprit, où d'autres trouvent
un ton sérieux et pénéiré qui porterait à mettre
F. P. parmi les docteurs de VÈàugorisme. •
Col. 970. Orchfygoyma?
Quelle est la localité du pavs de Galles qui corres-
pond A ce nom welsh? MM. Cotton, Payne et Foss,
Lowndes et Brunet, qui mentionnent un livre sous-
crit à Orcbfygoyma, en 1507, ne l'ont pu découvrir:
Robertt Criffitli, Doiparih Byrr Aryrhann oyn-
tafi ramaaeg eymraeg le eair laverQ dyndou
anhtpeor i una chuewnyekai na doedyd y QV^'
raeg yn dUediaUht nai scrtfennu en iaun. A Orch-
fygoyma, a goronir fry 1507. Primo Martii, in-12. Ce
livre est fort rare et peu connu ; Lowndes en donne
la description d'après l'exempl. incomplet de la Gren*
villiana; Wm. Maurice, collectionneur welsh bien
connu, en possède un exempl. complet; il croit ce
livrw imprimé ft Milan, singulière assertion que n'ac-
cepte pas Lowndes, et qui, nous devons l'avouer,
bien que nous manquions de moyens de contrôle,
est faite pour étonner tous les bibliographes [M*
GrenvUle^ 11, p. 010; Lowndes, IV, 210S).
Col. 97i. Oriens^ Lorient.
Le premier livre dont nous donnons le titre, k la
date de 1775, a été imprimé par Julien le Jeune,
fils.
Col. 980. OuRMARiÉ (L'), anc. château, près
de Venez, commune de i'arrond. de
Castres (Tarn).
Nous empruntons ft la monographie consacrée
par M. Gombettes-Labourelie, k la bibliogr. albi^
geoise (Gailiac, 18ft0,'in-8o, p. 20), le renseignement
qui suit t Guillaume de Niutonier, seiffueur de Cas-
telfranc (près de Mirande, Gers), naquit au château
de rourmarié, le 15 Juillet 1500; il était de U re-
ligion et devint ministre calviniste ; érudit pour son
temps et adonné aux plus curieuses recherches de
la science, il installa un mat^iel d'imprimerie dans
son manoir de i'Onrmarlé, communauté de Venes,
et mourut en 1020, à Castres. On a de lui : La Mi-
comélrU de V Aimant^ net. in-fol. très-rare, sorti de
son impr. de 1005 à lOw. — De Artifteîoea Memo^
ria ttter, produit des mêmes presses, maispubUé
sous la rubrique t Castres, Fabre, libraire, 1G07, in-
40 (voy. tu manuel, Kautoni» {GuU. de).
Col. 987. Paisley.
Nous citons un vol. à la date de 1700, comme im-
primé par Weir et U« Leao, lises : Mae Léon,
Col. 988. Palgocium^ Freistadtl, près de
Galgaz.
Col. 992. Pamphyua.
Lieu d'impression supposé ; bien que nous n'ayons
pas tenu un compte bien exact de toutes les rubri-
ques suggérées ii l'imagination des écrivains, par le
désir de dissimuler la provenance de leurs élucu-
brations, nous accueillons celle-ci que nous trou-
\oas sur un assez grand nombre de livres exécutes
en allemand aux premières années du xviii« siècle t
Chriit, Hokelfwgks Teutsch BvangeUechet JudeH'
thum, Pamphilla, 1705, in-8* (voy. au cat. Dubois,
no» 4780, 15558» 15729, etc.).
Col. 995. PARcmM appartient au Mecklem-
burg, qui n'est point encore annexé à
la Prusse.
Col. i004. Pabradunum , Partenkirchen
(Isarkreis).
Col. 1006. Patavium.
Nous aurions dû comprendre parmi les plus cé-
lèbres imprimeurs de Padoue, au xv« siècle, Léo-
nard Achetés de Bftle, que nous avoui déjà signalé à
Vicenceetâ Sant*Orso.
i459
SUPPLÉMENT. "
im
Jean Herbert de Sellngenstadt, lisez : ScUgeti'
ttadt.
Col. i008. Paulinjî Cella. Au lieu de gr.-
duché, lisez : principauté.
Col. 1009. Peoepontium, Stadt ain Eof,
faubourg de RatisboDuc, en Bavière.
Col. i014. Pesci^vium^ Fu&chiavo, ville de
la Haate*Engadine (Grisons).
Voici, à propos du Tolume cité par Goxe coroinc
imprimé à Piuictiiavo, en 1500, une note que nous
relevons an cat. S. de ^acy (n** TM): La langue ro-
mancUe^ qui n'est qu'une division de Pancien ro-
man, se parle dans une portion du pavs des Grisons.
Elle sedUiingue en deux dialectes principaux* celui
de la Ligue^rise et celui delà Vallée d'Ion, dite En-
gadine (Ligue de Caddée ou de la Maison-lMeu). Ce
dernier, plus pur et plus près du latin, est nommé
/offfn par les habitants ; Il oUlre deax nuances qui
ne différent guère entre elles qoe par la prononcia-
tion et lV>rthographe, et le romoncbe de b Ligue-
Grise est plus mêlé de mots allemands; la Bible
existe traduite et imprimée dans ces trois dialectes.
yi, Goxe avait reçu d'un savant du pays la liste
complète des livres imprimés Jusqalalors en langue
romanche ; elle contenait 82 ouvrages i>our les deux
dialectes de l'Ensadine, et M pour la Ligne-Grise. Iji
bibliographie doit regretter qu'il ne l'ait pas pu-
bliée. Il cite, comme premier ouvrage imprimé, un
alphabet suivi de insères, publié en 1S<M, a l'uscbia-
vo, par Jacq. Tutschet de Sainada, plus connu sous
le nom de Biveronius.
Le Nouveau Testament ùt 1007 {L'gnouf $aench
Tettament) est décrit dans le plus récent caul. de
y. Tross ; voici la souscription : Schquittclu).,. in
Puaehlaejf, traes Dolfin et Dolfin Lawkflf, petit
in-8«, xvi-911 pp.
Col. 1020. Phigalia. Près de Phigalie s'é-
lève le village de Skleru, où Ton voyait
les ruines de l'admirable temple d'Apol-
lon Epicurius^ construit par rAthénieii
Ictinus; les fresques de ce monument,
le plus beau du Péloponnèse fCentaures
et Lapithes, Amazones, etc.), connues
sous le nom de Marbres Phigaliens,
sont, avec les débris du Parthénon,
l'un des plus précieux ornements du
British Muséum, et l'un des plus curieux
monuments de la rapacité britannique.
Col. 1024. PlNAROUL'M.
A la date de 1470, citons encore comme imprimé
à PigneruI, par Jacques le Roux : Guarini Vero^
nensiê Grammatices Regulœ impressa Pineroli
per Jacobinum Jtubei. Iti79, in-t|o.
Col. 1025. PiNCZOViA.
A la fin : voy. Németh, p. SO cl US, liset : voyet
Hoffmann, Typogr, Poloniœ.
Col. 1027. PiRMASENS, pet. ville de la Ba-
vière Rhénane, chef-lieu d'arrondisse-
ment.
L'imprimerie remonte dans cette ville, cHkbn
à l'époque des guerres de la République, à Pannée
1780 environ ; le livre le plus ancien que nous pois-
sions citer est : Dav. Ch. Seybold. DU Belage-
ruitg lliums, terglieheti mit der Belaçerumg voh
Ptolemais, Pirmasens , 1785 , in-4* {Boffmanu ,
Lexic, iu 522].
Col. 1029.
Ligne là. LortMW det Mediei, liseï : df* Medki.
Col. 1032. Plantediitm, Piantedo, boun-'
de la Lombardie (Valteline).
Col. 1034. POCZATEC, POCZATEK.
Falkensieln (p. 207) accepte et corrobore Tasser-
tion de Balbinus, qui folt remonter ft 1552 llmpri-
merie dans cette petite ^ille.
Col. 1036. PoLTEN (St.), lisez Pôlten (St.)
et voy. Fanum S. Hippolyu.
Col. 1037, PoNs Mm, Pfimzen, bourg de
Bavière.
Col. 1041. PoNTus FL., le Brtgenz, appar-
tient plutôt au Vorarlberg qu'au tyrol.
Col. 1043. PORTUA.
Si inexact et incorrect que soit le caiaL Bbevir
de 1681, il n'est pas possible de laisser croire qu'il
a forgé le mot natT)odT««v; Uses : Ilocr^ftôiisv.
Col. 1045. PORTUS SANCTiE MaRLE.
Ajoutes : et même en 1758 t B, G, Feffjoo, .VHem
Syst/iema sobre la causa vhisiea de tos lerrewut-
fos, explicado par los» phenomemts eUctritos, eic .
Puerto de SanU Maria, 1758, in-4*.
Col. 1046. POSNANIA.
« Le second typographe de Posen est Jean \l'ol-
rab ■, sans doute le fils ou parent du premier im-
primeur de Bautxen, Nicolas Wolrab.
A la fin : Németh, Typogr, Polon., lises : Hoff-
mann.
Col. 1049. Pr.etoria Ai:gi'sta. Pays dts
Zeklers, lisez Szeklers,
Col. 10o4. Provinum.
Nous avons omis les noms de Jehan Trumeau e(
de sa veuve, imprimeurs à Provins au début du
ivie s.ècle (vente Pichon, n» 40].
Col. 1055. PucnoviuM, Plltoyiim? [llin.
Hier.].
Col. 1058. Pyrgi, nûpYo», ville de la Tri-
phylie, entre la Messcnie et l'Elide:
l'emplacement de Pyrgi n'est roarqu**
que par de minces débris helléniques
[Leake]; un mille plus loin se trouve
Stravitzi, village bâti sur l'emplacement
de l'antique Ùprée [BeuléJ.
Pyrmontium, Pyrmonty dans la principaulr
de Waldeck.
Q,
Col. 1060. QUEDhlNHURGUM.
Un volume imprimé en 16M est décrit par Bauer
(IV, 289): Christ» H' amers, CamUffei'Spiel des
Teuffets, dadurch er als ein Tausemkûnster vieten
Millionen Menschen, Hsshero UtmmeL, Seel umd
Seeligkeit abgewonnen hat, Qoedlinhorg, 1064,
in-fto.
Uei
SUPPPLÉMENT.
i462
QuËESTENDAM? Localité inconnue. N'est-ce
f>oint Westzaandam, village de la Hol-
ande septentr. à 5 milles 0. d'Amster-
damy réuni en 1811 au village d'East-
zaandam^ pour former la ville de Saar-
dam?
Nous irourons un li?re souscrii à ce nom en 1685,
il figure aux oit. Jansson-Waesberghe, publiés à
Amsterdam, (Iel075 à 16SS: Uiatorie der Quetterg op
de Noorder-Eplaïuiem vanHoUand Getruf/ketijk
met de voomamuu Pract{jken en aenkleven mm
dten.,. Queestendam, 1085, in-12.
Col. 1002.
Ligne 6. Réminisccnse, lisez : réminiscence.
R
Cul. 1070. Raudii Campi. Les Champs Raiu^
(Uques s'étendent au confluent de la
Sesia et du Pô.
Col. 1072. Redijnga. Donaukreise^ lisez
Donaukreis.
Ajoatez : Cest H. Gotton qui bit remonter Pimpr.
à 1729.
Col. 1079. Reichstadium.
Rétablissez le titre allemand : Kleine Fragmente
fûr^ Detikerinnen,
Col. 1082. RETznTM^ voy. Rœtz.
Nous croyons qu'il fsut lire 1717.
C^l. 1083. Rhjetica vallts^ le PrùUigau.
Col. 1084. RiiENA.
Le livre de Sie Kunera ne peut «voir été imprimé
à Reenen, au XT« siècle^ noua dit H. Holtrop, puis-
qu'on y trouve le récit de miracles arrivés en 1502,
1503, et même 1515; rargument est péremptoire.
Col. 108G. RuiusiA, le Biesgau, district de
la Bavière.
Col. 1093. Rtpul£, Bivoli, dans la délég.
de Verona.
Col. 1004. Riva yilla^ Wallenstadt.
Col. 1095. RoBORETUM, Bovereith.
Col. 1096. RoDELHEMiuM^ hôdelheîm, dans
le Nassau.
RoEHMiLDA^ B&mhild.
Col. 1097. Bœti. Double emploi avec Rei>
ZIUM.
ROMA.
Italianisant le nom de Joannea Andréas, episco-
pus Ateriensis, nous devions écrire i Giovati Jn-
di-ea.
Col. 1102. RoBiARia MoNs.
LMmprimeur de Remlremont, signalé au rapport
Sartincs, fst ce même Nicolas Laurent, dont nous
parlons au paragr. précédcnL
Col. 1104. RoNneburgum^ Bùrmehnrg, ap-
part. au duché de Saxe-Altenburg.
Col. 1107. RoTEvaLA^ Rottweil, dans le
Schwarzwald<
ligne 8. Uilichm^ Uses s lôbUcken.
Col. 1111. RuHEAcuM, fait double emploi
avec RoFiAcuM.
Col. 1114. RUOTUNGA.
■ Maittaire donne cette Bible sous le nom de Joan-
ncsde Averbacb a, lisez : de Amerbach.
RuppiNiiM NovuM^ NeU'Ritppin.
Col. 1117. RuscauiURGUsf. Supprimez l'ap-
pellation moderne : RauschetUferg.
Col. 1122. Sacer Portus. Un anc. abbaye
cistercienne^ lisez une.
Col. 1128. Salinis.
\a MU$el de BesantOH^ nous dit le vénérable
doyen des bibliophiles français, le président Bour-
gon, est in-^** goth. à 2 coL (et non point in-fol.,
comme le dit Laire). H. Bourgoo jpossède un lits-bei
ciempL de ce rare et précieux incunable ; il n*est
point à la Bibl. Impériale, et les biblloth. de la ville
et de rarcbevéctaé de Besançon ne le possèdent
qu'incomplet.
Nous retrouvons k Besançon même cet imprimeur
de Salins, Jehan Despiels (voy. Vesontio).
Col. 1131. Salona, Spolatum [T. P.|, lisez
Spalatum.
Col. 1133. Salzwha^ Ligne 7. Sattzwedcl^
rétablissez : Saltzweael,
Sambutinum Jugum, der Sentis, montagne
du canton d'Appenzell.
Sampolitanum 0pp., St-PôlteHy sur le
Traiten (Land unter der Enus).
Col. 1137. S. Ursinus, voy. Ursius (S.).
Col. 1139. Sanguftersa, transpos.; Tétv-
mologie du mot Terdre doit précéder
la traduction française du nom de
lieu.
Col. 1140. Santonum Portus, au N.-O. de
Mediolanum, lisez Mediolanium.
Col. 1143. Sarnache i>os Alhos, voy. Ser*
nache Alliobum.
Col. 1144. Saros-Pataeinum.
1463
SUPÇLÉMENT.
4464
Un volume A la date de 1062 (non cité par Né-
meth) figure au cat Teleki (U, p. 278): Joach. For"
tus et Des. Erasmus de ratUme studiL Paukini,
1652, iD-12.
Col. 1147. Saxfeln, lisez : Sacuseln.
Col. 1151. SCHIDINGA.
Supprimez les trémas: BurgscMdungen HGraes-
se.
Col. 1152. ScHLAin, Schîeitz, chef-lieu de
la principauté de Reuss-Schleitz.
Col. 1154. ScHRATTENTHAL. Manuhartsburg,
lisez : cercle inférieur du Mauhartsberg.
Col. 1156. ScuoLA>voy. Straiu.
Col. 1166. Sempacum^ Zempach, Sempach.
Sena Juua. Sienne n'est pas la patrie de
Guido Reni.
Col. 1167. Senomagus. m. J. Courtet^ dans
son Dict. géogr, du dép, de Vaucluse,
place l'antique Senomagus des Itin., à
Barriy commune de l'arr. d'Orange;
mais M. Tb. Générât (Etude sur les peu-
ples qui avoisinaient le cours inférieur du
Rkône et delà Durance) prouve que Se-
nomagus doit être placé a St^Pi&rre-^-
Senos, où aboutissait la voie romaine.
Col. 1170. Sernache Alliorum.
La note bibliogr., quoique plus développée, fait
double emploi avec celle que nous avons donnée à
Part. Sarnache dos Alhos (coli 114S).
Rectifies les dates : Coimbra^ 1597... a 8 dias do
abrit de 1599.
Col. 1172. Seyny, voy. Zeym.€.
Servesta, Zerbst, ville du duché d'Anhalt-
Dessau.
Col. H7î>. SicYON.
Voy. radinirable étude consacrée par M. Beulé à
cette noble ville dans son livre jsur le Péloponnèse
(F. Didot, 1855, in-8o).
SiDoxEs. Sprùner^ lisez partout Spruiier.
Col. 1177. SiMMERA*
^ous avons laissé passer deux fois le nom de Pim-
primeiir du château de Sitnmcrn avec une faute
lypugr., au lieu de Hier. Rodiert lises : Hier. Rod<
1er,
Col. Ild3. Staffort (Badische Schhss).
Ligne 0. Unterscreiben^ lises : Untersekrelèoi.
Li^e 9. Geôrçy lises : Georg.
Col. 1195. Staviacum, Stùflis, Estaoayer.
Steinbruga.
Cat. Buneau, lises : cat. Bolieau.
Col. 1197. Stendaua.
Ugne 10. FeligeTf lises : Settger,
Col. 1199. Strada Montana^ la Berqstras-
se, dans le gr.-duché de Hesse-Darm-
stadt.
Col. 1200. Strasburgum.
La notice bibUogranlikiue coosacrée k cette grande
et Importante cité (Voy. Abocrtobatcm) a paia i
plusieurs de nos honorables correspondants beau-
coup trop succincte ; la reprendre en sous-cnvri! et
la compléter ici nous entratnenit maUieoreiiseoeot
beaucoup trop loin; nous ajouierons aenlemm
que plus nous étudions les origines de la proio-
typograpliie, plus Tinfluence exercée par la Bétn>-
pole d*Alsace nous parait considérable, nous dirons
même prédominante, particulièrement dms la par
tie méndionale de l*Allémagne.
Col. 1202. Striatina.
■ Bandke dit seulement •, le nom pokmais de cet
historien est Bandkie,
Col. 1206. SiTCRON.
Transposition de deux Ugnes placées à «Mt après
Fart, de SucBO pl.
Col. 1210. SWINFURTUM.
Ligne 5. Cusstrllehen, Uses s âussertteken, U
titre n'étant pas cité in extenso, il convient d*aioiitcr
quelques points après le mot Stàndten,
Sygmundlust.
Lieu dMmpression probablement supposé; en tc4it
cas, il nous est complètement inconnu; nous trou-
vons au Supplément aux Annales de Panttr^ don-
né en 1864, à ^O^alinge^, par Emil Weller, sous le
titre de iteperfortMm biàliogr., au n» 2922: //yin>
narius durch || dos çanntz Jar ver (j teutsch, nach
?e=lwÔdlicher\\weys8 vnnd art zw\\S}fnngen,..
la page 207 : Gedruckht xtp Sygmundslust, durch
IJoscphn Piernsyeder :... An Sannd Andreas\
Abent,,. ym : 1524 Jar, in-8* de 8 U. limiu. doni
un blanc, 268 pp. plus 10 (T. non chiffiés.
Se rattachant évidemment aux mêmes presses, se
rencontre encore dans le même ouvrage, sous le
no 3204 : Verstentnuss des || Gebett Voter l Vnters.
à la 12* p. on lit : Impressum Apricit Sigtsmundi
anno 24 (bei Joseph Piemsyecter, aiou\& Wclkr),
de 18 pp. in*8**.
Col. 12io. Tambacum^ Tambach, bourg de
Bavière^ près de la frontière de Saxe-
Co bourg- Gotha.
Col. 1216. TARASCONi
Le ly M. Millet d*Orange nous donne la descrip-
tion d'une édition de nncunable tarasconais que
nous avons cité : Lou crebo-ccnur d*un paysan sur
la mouert de son ay eme la soufranso et la miseri
dei forças que son tn galero» Tarascon, chez Pierre
Tassy, imprimeur et marchand-libraire du roi, 1730,
in-12 de 48 pp. avec vigu; sur bois.
Col. 1226. Tergolape, auj. Vôcktabruck.
Col. 1228. Terra Adyocat;, dos Voigtlami,
Col. 1233. Thierhaupten, couvent placé
sous rinvocation de Sanct Blasien.
Nous avons d^^ consacré une note bibliogr. à ce
courent; Toy. Dlasii » Htbcuiu Gobnob.
4465
SUPPLÉMENT.
i466
Col. 1239. TiGUBUM.
M. Garni Uo Rudolpbi vient de pal>lier (ZOricli,
1869, inS") le cat. des ouvrages sortis des presses
des Froschaner (1521-1505); il donne comme pre-
mier produit de la typographie de Ctaristoplic
Froscli«ier,.de Meuburg en Bavière, qui vint se
fixer à zarich en 1519, Touvrage suivant s BraM-
mus {DesUtariu»)^ ein Klag des Frydens der in
allen Nationen vnd landen venvorffen^ vertriben
vnd ertegt, durch Meister Léo Jud UUpriester
des gotsliuss Einsydten vertUtscht, 1521, in-ft» de
21 pp.
Qiristophe Froschauer ou Froschoaer, était-il de
la famille de l^imprtmeur d'Augsbonrg, Jean Fros-
chauer, qui exerçait vers 1480 ? le fait est infiniment
probable.
Col. 1241. TiNcoNauli, voy. Xancontitjm.
ToBiNiUMy Zofngen.
Col. 1242. ToGGiuM^ Toggenburgy anc.
comté et château de Suisse.
Col. 1244. ToLosA Tectosaguh.
M. Trois vient de découvrir un nouveau produit
des presses anonymes auxquelles on doit le Barba-
nu8 de 1470, et les deux ouvrages sans date une
BOUS citons ; il en donne une excellente description
dans son vie catal. de 1860 (no 3708): CoMPEifOicii ad
omnes materias In || Jure duUi inueniendas MoT'
gart \\ (a tequm appellatm In note domini IncijplU
finit au v« du 5i« f., suivent ft autres pièces ; et au
v** du 152< i: on lit x Finit traetatus dtrtîii Bartoii
de\te*tibus et eorui reprobaeOnibus^ s. I. n. d.
(Tbolose, circa 1475). Pet. in-8* goth.,de 152 (T.,
plus 2 ff. blancs en tête et en queue, de 26 lig. A la
page, sans ch.,'rècl. ni sign., imprimé avec les ca-
ract. du BarbtUus. Haln ni Brnnet ne citent cet
incunable; nous renvoyons pour le titre détaillé au
catal. de M. Tross, qui doit être dans les mains de
tous les amis des livres.
Col. 1246. TONGARLOA MONAST.
Les religieux de l'abbaye de Tongerloo vendent
av()ourd*hui les manuscrits et objets précieux que
les anciens du monastère avaient accimiutés... Sic
transit gloria.
Col. 1248. TOBNOMAGENSIS YlCUS.
IfBprèsM. Alfired Jacobs {Giogr, de Gr, deTours^
p. Ml), le Tomomagensis vieus de Gr. de Tours
serait St-Bfartin de Toumon (Indre), à ik kll. du
Blanc, en Berry.
M. Anatole deGallier, président de la Soc. archéo-
logique de la DrAme, noire savant correspondant,
déclare ne point accepter l'argument que nous avons
tiré d'un passage de la préface de V Antimoine, et
soutient que cette qualification de Monseigneur ne
peut ici s'appliquer au cardinal de Toumon, mais
bien au baron de Toumon, sénéchal d'Auvergne,
etc.; nous ne pouvons ici prolonger ce débat.
Col. 1261. Tbigisamum, Treisenmauer, sur
le Traysen (unter der Bons).
Col. 1265. Ligne 8.
CoriiwaU Gazette,
ToBiNGA, Tubingen, lisez ; TMngen.
lisez : The Royal
Col. 1270. TuRGEA, le canton de Thurgo-
vie, Thurgau.
Col. 1271. TuRONi.
« Simon Pourcelet, avons-nous dit, paraît être,
jusqu'à preuve contraire, réputé comme l'introduc-
teur de la tvpogr. dans la ville de Tours •, et cet
artisan est désigné comme résidant : « in intersi-
gnio Pellicani »; d'autre part la Vie et Miracles de
S. Martin sont imprimés par Math. Lateron • pour
Jehan du Uége, marchand-libraire >.
a Ce Jehan du Liège, ajoutions-nous, pourrait bien
n'être autre que le Jehan de Uége, de Valenpien-
nés* •
Or ce Jehan du Liège, marchand-libraire è Tours,
c'est Jehan 1er de Maroe^ illustre imprimeur qui, de
Paris ob les chefs de sa famille dirigent un établisse-
ment considérable, va s'établir à Poitiers, et qui, dans
plusieurs actes authentiques, et dans la souscription
d'un grand nombre de livres imprimés par lui ou pour
lui, a pris (on ignore par quel motlQ le sumom de J. du
Li^; rien n'est plus indiscutable, il suffit de citer:
les Coustwnes de Poictou de 1499 sont impr. A Pa-
ris, l'an 1500, t et sont à vendre en la boutique de
Jehan de MameL dit du lAège a... les Coustumiers
de 1506, de 1508, les ordonnances royaux^ etc.*
portent tous : « imprimés à Poitiers par Jehan
de Mamef, dict du Uége^ demourant devant le
Palais, au Petliean »... Nous pourrions citer dix
autres volumes A la même souscription.
Il doit nous être permis, d'accord avec notre ex-
cellent correspondant, M. Barbier-Tripart, de tirer
de ces faits quelques inductions :
Les chefs de cette grande famille des Marnef,
Geolhvl et Enguifibert, s'établissent A Puris, le pre-
mier en 1081^ le second en 1491 ; le premier est l'un
des quatre grands libraires de lUniversIté ; cesdaien
s'accordent avec les lettres patentes de 1611, qui
donnent «six-vingts ans et plus d'exercice • A cette
famille.
Jehan 1er de Maraef (fils ou neveu de l'un des diMi«
premiers Mamef, nous ignorons), fut envoyé en
province pour v nouer des relations commerciales
et sans doute y fonder une maison de librairie, suc-
cursale de l'établissenient de Parii. Il s'arrêta A
Tours, probablement A la requête du haut clergé, y
fit venir un matériel typographique qu'il organisa,
décora de l'enseigne de la famUle, le Péliatn, et
plaça sous la direction d'un apprenti ou d'un asso-
cié, détaché de l'imprimerie parisienne.
Simon Pourcelet, qui signe le Bréviaire de Tours
en 1A9S, dont le nom, ausiitôt après cette publica-
tion, disparaît pour toujours, et qui opère avec la
marque typogr. des Mamef, ne peut être, à nos
yeux, autre chose que le protc, l'employé, l'asio-
cié, si Ton veut, des Mamef, et dirige momentané-
ment un atelier qui ne lui appartient pas.
Quant A Math. Lateron, qui impriine en 1490,
• pour Jehan du Uége. marchant libraire », ce
fait seul prouve surabondamment que J. de Mamef,
attiré probablement par le renom, considérable à
cette époque, de l'université de Poitiers, y aurait
transféré ses presses et son matériel typographique,
entre les années 149S et 1496, ne conservant a
Tours qu'une simple maison de librairie.
Mous avons donné la date de 1536 comme celle de
la première édition des Coustumes publiées par
Math. Ghercelé ; M. Taschereau possède de ces
mêmes Coustumes une édition antérieure qui porte
la date de 1534.
Col. 1273. TuRRis Peuana, la tourdePeilz.
1467
SUPPLÉMENT.
146
u
Col. 1281. IJI.MA.
Nous aorions dû citer, i propos du second typogr.
de cette ville, Joliann Zajmer, le toI. suivant : Lt'
çendœ Sanetorum quat cempIlavU Jaeobus {de
Voragine), Impressl (sic) per Jotunneoi Zainer in
oppido Ulin. s. d. in- foi gotb. L'exemplaire de la
▼ente Bearzi (no ftTO) portait à la fin cette souscrip-
tion, écrite à l'encre ronge, en caract. arabes (l'éarl-
tore était évidemment contemporaine): • Fkatu
BMASMDS, 1M9. PiCTOB PHILOCALUB >.
Col. 1287. Urania^ der Umerland, dans 1«
canton d'Uri.
Col. 1288. Urbes Anseatic^^ die Uasise-
stûdte.
Col. 1291. Ursimontamum^ Ormonts, daos
le canton de Vaud.
Col. 1299. Valachu, la Valachie, die Wal-
lackei.
Col. 1301. Valentu, Valenda, université
fondée en 1470.
Col. 1303. Valkntiana.
Le rapport hypothétique mut nous avions cru trou-
ver entre l'imprimeur de Valenciennes et le Jehan
du ÎÀége de tours, qui n^st autre que Jehan de
MameC, se trouve radicalement détruit par le fiiit
de la constatation de l'identité de ce dernier.
Col. 1 306. Valus Cilavina, dos Zillertltal,
Valus Corvantiana, Churwalden. dans le
canton des Grisous.
Vallis Dulcis, Lichtenstein, bourg et châ-
teau du Rheintbal^ avant l'entrée du
Rhin dans le lac de Constance, capit.
de la princip. de Lichtenstein.
Col. 1315. Vasio. m. Th. Générât [Peuples
qui avoisinmt le cours inf. du Rhône et
de la Durance) soutient, d'après le pas-
sage de Strabon a 'Aepia ^tà tô £9' u<{^cuç
i^pùada*. (xi-^àXcu », etc., que cette ville
située sur un point très-élevé... à tra-
vers des hauteurs couvertes de forêts...
ne peut être Vaison : qu'indiquée com-
me située au N. d'Orange, elle ne peut
exister qu'au pays des Tricastini, et il
en détermine l'emplacement à Barri,
près de Bollène, dans l'extrême N. du
dép. de Vauciuse ; son argumentation
est excellente.
Vaux-Dieui-et, commune du dép. des
Ardennes.
Une note du cat. Luzarchc semble indiquer
qu*une petite imprimerie particulière a existé, à
Vaux-l>ieulet« au commencement du siècle : Police
sur Ste Gertrude, vierge et martyre, patronne de
la paroisse de yaux-en-Dièulet, au dép, des Ar-
dennes^ se vend k Vanx-Diealet, an X, in-12 de 16
pp.; d'après une note manuscrite, Tanteur de ceue
pieuse brochure serait le curé de ceUe paroisse,
François Defon.
VECLfiPONTUM. Agger, lisez : Ager.
Col. 1316. VEU)roENA, Wett«n, lisez : WO-
ten.
Col. 1327. Verona.
Ganova n'est point né i Vérone, mab bien k Pos-
sagno [0. MQndler].
Col. 1336. Vertemium. Wertheim est au
confl. de la Tauber et du Mein.
Veruga Cast., Dos Trento,
Col. 1336. ViBERi, peuple occupant le ter-
rit. de Brigg, ou Brieg.
ViBiFcuM. Canton de Vaux, lisez : de Vaud.
Col. 1339. VicTORis (S.) Cœinob., voy. Mo-
XAST. S. VicrroRis.
Col. 1342, Vici's S. Jacobi.
I Ad intersignium Ursi propre »... lises : prope.
Col. 1346. Villa Franca, VUlefranchey sur
la Saône.
Nous avons cité la première production des pre&s»
d'A. Baudrand ; dans Tépitre du vol. intitulé : Estât
de ceux qui ont esté appelez à ta charge WEscke-
vins,,. Baudrand dit lui-même que ce livre est la
première impression faite h Villei^nche.
En 1071, ce même imprimeur publie un autre \<h
lume : Mémoires contenaus ce qu'il y a de plus
remarquable dans yniefranche, capit. du BeaujO'
laiSn à Messieurs les Eschevins de Villeframche.
A Villefranche, cher Antoine Baudrand, imprimeur
de la ville, 16'71; in-40.
Col. 1367. Vratislayia.
L*université de Breslau ne date que du xixe siè-
cle; en 1702, ce Tut seulement un collège de Jésui-
tes qui y fut établi.
INDEX ALPHABÉTIQUE
FRANÇAIS
DES NOMS LATINS.
Aataus, AahuMum,
Aattwrg, AaUfwrgvm, Alburgum,
Aalen, Ala.
Aar (P), Arola fl.
Aaraki, fiarthaeiwn.
Aana, Arangia.
Aarburg, Arburgum,
Aarhaui, Aarhusum.
Aaiy, Aatiaeum,
Abach, Abacum,
Abano, Aponum,
Abbansla ville, AbbatU frtUa.
Abbécoart, Ambrifocurte.
AbbcTiUe, AbbatU villa.
Abberille-S. -Lucien, AbbaUt viUa'S.-LucianL
Abbouford, Abbefortia.
Abcuden, Abeudia.
Abella Vecchia, AbeUa Vêtus.
Abensberg, Abeiuperga, Abutina,
AberiTOD, Aberavanium,
Aberdeeo, Abredoniat Devaiuu
Aberfraw, Gadiva.
AJber^ftaaj^Gobaimiitm, Abcrgonium.
Abernetby, Abrenotiwn.
Abiat de Mootron, Ablacum.
AbiUy, Abittaeum.
Abiofdon, Abintonia,
Abieiges, Abtesia.
AtAoa, AbUmium.
AbO, AboOf Turuseu
Abrantès, Abranttum,
Abrucefia, Urd.
Abrud-Banya, Auraria Magna,
DICTlOmi. DE OÉOGB.
Abruues (les), Abrutium^ SamniiiriL
Abruuo Gtrà, Frentana regio.
Abruiio Oltrà, MaruceinL
Acerenaa, Aeherontia^ Agerentia,
Acenio, Aeernwn,
Acerra, Acerrœ.
Aciilry, Erehreeum.
AcbtynIcoJ, Achyrum,
Aci-Reale, Acts,
Acken, Acona,
Aclcjermann, Tyras.
Ade, Aclea,
Acous, Aapaluca,
Acquapendente, Aquœ Tarinœ, Actda.
Acqui, Aquœ StatieUœ.
Acre (S.-Jean-d')« Aeco,
Ac8, Azaum.
Acy, Aeiaeum,
Adda (1*), Abdua^ Addua fl,
Adeisberg, Poedieum.
Adert>orn, Adcr borna.
Aderno, Adranum,
Adige iW Atheaia fL
AdoncOy Aduneum,
Adorf, Atorflum.
Adour {V\ Adura, Atur fi.
Adra, Abdara.
Aelen, Ala, Ola.
Aelen, Aquila,
Aenholm, Aenholmia,
Aerding, Ariodunum.
Aernen, Aragnum.
Aerweiler, Aetwilra.
47
U71
ABrlque (S.). Fatum S. AfMemt.
Agila (S«nl>), ÀrtenMum.
Agala ds'GoU (S.), AfiMirpollt.
Agde, jigiiIJuc.
ikgcn, Açtnno.
Aghis, J/elItea.
Aggerhuus, ^igirfttufa.
Iglilliymia, Hijania.
Agliini, HdïIaNa.|
iglicri, At'Utum.
Agnadc), ^0n(iulEil4im.
Agmislti, Arnolfa.
Agnlcourt. ^uiifcurlum.
ARni' VHlacuni.
ARiini, .«garuin.
Agosia, ^iifluwa, flînir.
Agram (J^grab), Zaffrnftla, >lffron"m.
A Kl a mante. AaramoMIum.
Agnia, ^UBuiWirtea.
JgrtTc(5.), Joriponi «tel".
Agrim, Aarimmn.
Acropoll. icrOTNXfi.
Agmda, ^mlntum.
Aguilar, Aquilaria, IjMtpv.
Agullat dd Ctmpo, Jqullarbi CiinipMtili, ipffani,
Aguilar de 11 FroDlcn, Aquilarùi.
AKuisr, Aiudaeum.
Abtiu, Ahiuiiim.
ÀlUiii, Actiiodunuai, Ahmim.
m^t.AdAiiiillaa.
liglc(L1, Jqufla.
Aignao 1SI-|, AMimi yicu»,
Algoiy-le-Unc, Atilacuni, Jtaaacvni.
AigtciDoni-lr-Dae, Agratnonllian.
«ItiKbclle, ,l4ua jclfo, CarbOiUBla.
Alguc-FondF, JfUf Pondiu.
AlguFpcnc, /Iqua Sparia.
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
Algue-
*e. ilJHfl
Alguci-Donnri, iquir Bona.
Aigun-Chauili!!, JqHit 4'llllllT.
Algucs-MurlEi, .4au<r Itarma,
AiguM'Pcrsci, .lijiw: Sfarue Peiroeorloitm.
Aigu II IM. Acui,
Aiguillon, icUlP, Aigutlllomim.
AlKutlia, Cailram ât AguInA
AOltut, AiltimM dau,
AUir, Atlium.
Ain (■'), IXmui p.
Aiiindilik, fiemlli-noi,
AIo HiuHi, 0(ynl/tiu>
Alnlr*t, ^frdrta.
Aire, Aerfa, itKrOt
A]nnnn,Artna.
Airolo, ^Hola.
Alrtiult, AHrea vaUir,
Alrjr, jlirfacum,
AiwiHï. -iJfntoum,
Aitoiui, miima.
U\, Aiina Sexila.
Ali'la-Ctiapcllp (.bclioi],
Aiiuro, fcûco-a.
Alaecio, AOlatium, Vr^tntm.
Alamoni (1c Honeuicr d'], JfoaumW.
Akimai, JMna.
Alanguer, Alanauirra,
Alnrcon, llcrcao.
Aiava, JUCa.
Alayrac Cailriim AlarieL
Allia, /lltn fuctHlia.
Ana, Alia l'omoeia.
AlIudeTorinn, ^lia.
Alluiii'|S[-},.4iecinli<iI(a.
Alliaroiln, Albaracinum,
Alinrocbu, (IrAioca.
Albek, ^iigutiu Atpium.
illitn, ^JÂiiNui.
Albenga, JiMiffaunuTn.
Albcnqut, Aibateum.
Albtn, Jnmra.
Albcn-Villt, ommum.
Albl. ^JWfl.
Albliiiio. JpD'anNnti
Albitola, AlbaBocttta.
Alblu, riit(a«.
AlbOD, raifrifin AUonii, Epauna.
AlLrac, iiil ,\ lia» uni.
Alliuquerqijp, 1 Ibci qtifrnij.
Albui^r, Atii'aaciim.
AUiy, .4JAÛ.
Alcii^r do SjI. Jafada, .f'tiuarlKiit SaliMw
Alcalade IleiiBria, Complriruoi,
Akub ilcl Rio, ,lqiiiE Dura.
Alcila-ln-ltcal, Jlfa/a Aeenlii, .Ifcgiid.
Alcata do Ouadiira, Itkniva.
Alcaflli, AleoHitium, Ernanica, Leaiilra.
.Wcinaii, ftorlia Catarlano, Ucaiifara,
Airarai. Alcaralium.
Alfini, 5i«a6(nif(i.
Aj.ii
, llrn
Akhlno, KfAlnuI.
Atdgon, Atabon.
Alihinwda, Atttgit H
Akoliai^, A leobalia,
Alcoi;er. JlCHfcr'uiJi.
Alcolc, tttola.
Alcoy, Stierra,
Aidiiurougii, ijjiriMm.
sMbutt. Porlui ^Epatlacl.
AMea del lUia, ^(dea RivL
Alecippe, Lacippo,
Alcmlejo. ftllicl.
Alcp, Alfpum, CAolirtolt, Baltbum.
Utrhi, Altrla.
Ale>, I<>a.
Alesundriï délia Paglla, /ileznndrla a
Alnsano,.f(ex<inl6'iD., FcrtlHin,
Alewio. ^(fjifl, tniuj.
ticih, .(ircin.
Alenanitrie, .{Itxanaria.
Alnxaridrow. Ilej-o'idrotfHm.
Alfeldcn, Atfeltta.
AlOdena. Aupdena.
Alford. Jl^unlfii.
KK.Jse
Algi-J.
Algano,
Algciini. Carirjn.
Alglier, itgarla. Coracniles portut,
Miamii.Aritgl,A<iiiir BiUinatorum.
AUiBuriD, Launn.
DES NOMS LATINS.
AUaXMiuBh, PtUa.
AUiDclie, Mantla.
ilitaatat, AUrntania, Germaiila.
Uirnoôrt, A ittnâorpum.
àlleiutcla, Mitnittnium.
Allcrbdilgen, yatluamniam tmelontm.
AI1?rt«i, Caracioinrm.
iWeai [\a1, illodtU
mer »). Ëlactr fl.
Alloli, iUiNflum.
illoonc, Àluoiia, JtaloUum.
Aaayt,AIadia,j(vallucl«m.
Aimad*, Altaïa.
Alnuden de la Ptau, Sdapoa.
AloiBgro. Atmaarvm, Mariana.
Alniandraltjo, AlmanartUcgtum.
Almarei, Almartaum.
Atatat, AlUra.
MuKiiim.AlmarlHiim.
Ahnme.'Chti, Mmanlie»
AliDcnti, Ataumllea.
Almerla, Almfi'la.
Aiiaitm,AtailrtlUni.
iintaàiinitiùnapa.Abnodaimria cmtpofrli.
AliDlindbury. Almana^tlum, Camtotbuivm.
Almufkrir, Atmunceam.
Uaaidi, Sa-tobriga.
Ahinne (Kaatiicr d*), AlamO'
Aloit, Atoilum.
Alprt [leil, AlfKM.
AlptiaiM, Atphioium.
Alphcn, Albtniaiuc.
Al|iuli, DrMum,
AIsocF in.Jiuura.
Al»-Eubin, Ana.
AIsa-UDdui, AIk.
AIscadi, Alilaaium.
AUlwiten, Attarprauat.
aiigtn, Àtuanga,
AliaiE
IJ fo,.«
Allcoiu, JffcHiRrfiim,
Allenbeif, AUtMbtrga.
Aliaibarf, CAryid aurorlo.
Allcnbnrg, ili(oiMir(nun.
AlMobofïD, ^Jiotftorla, ArrUua.
AiK'nliijlicn.m, lioheimvia atlut.
Allcn-Tliaun, rornanto.
AlicTlUcr. AUa vlUa.
Allbclm, BraçodMnim.
aIiIdo, AlUnum.
Altinuidt, AMHtIadiVm.
UMnb,Mtldrtv.m.
Ali-MrAngtn, llaniHyn.
Ulmfihl |l'|, Altmona, Alemonusll
Altmahl-HOasiEr, Mcnail
A1[-0ïliingtn , ffoiUnçir.
Alioni, AtitHaila.
Aliorr, Aliw/lum.
AttHp, /lira /Iii9a.
Alisolil, ^filulium.
Aimdi, ^'(Hiiln.
AlTcrion, Alicrtonia.
AliidoD). fcvfdona.
Alialo, Akialum.
Al«ï .^'«j'i-
Alione, Jlianii,
Amack [Ile d>), Juniper
Amage, Arnaçtiobrtca, Magitobria.
kmiia,A
Aman
nand |Si-}, AmaniUipoUi. S. Ai
Adanmiiila. Amanlia,
AniDrln (St-l, ,émarliium.
AnuKna, Amaunia.
Amotricc, Amaliira.
Ambaui, Ambaelncum.
Amhffï.Jmftn-Bo.
Amli^Ieut, Ambtiiaeum,
AoiteriMt, AHttirimaetim.
Amberl, Anittrtim.
L, Ambialetiim,
.uiblrr, /
Imbo^lana.
AinblueuK, Jnil
AmbWi^Ameliacum.
AuiblF, Ambtidum.
Ambditc, A mbacla.
Ambounuy, Ambrontaeiim.
Ambra. ^mfrrDifuni.
AmbralK iSi,3lonaal-S
AniliroU-ïur-Arnûn (S.),
Ainella, Anurla.
Amcnbury, Amtreiburla.
Amers loordr, Âmorfortia.
Ambrotlt In Medtakmo.
AiDlrcilJle, AnfrtdiBOa,
A ml en I, Ainbiaaum.
Ammea, où iToHlem.
Ammer ri'|, Ambra II.
Amaur [i.], Paniim S, AotatorU.
Aiiipliiiu. TKtrapHt.
Amplglioiic. Bmpiiliim.
Amiiiliy, Ampltirum.
Amplrpuii, .'^ipllpultum, Mogintni Poiliumt
Ampugnanl, Ampuniaiia.
Ampuli, .^nlni.
Ampuiiaa, Emporta.
Ainîti'l (l'I. .imiula.
Amileltern, VttK.
Amilerdam, AmiulodaimM;
Ana|)|W, Anaplam.
Ancy-le-Frauc, .JnriafHm.
ADdalntllIp, Aaitani rUia.
Aadatouile, offrira Prov., VaniatlUa.
Andelot, .4nif<(m«.
Andelyi [\ti\ Aitittlaçui.
Andeniie, Audcnita,
INDEX ALPHABËTIQQE FRANÇAIS
koâLiM, AmdUnUL
Andorin. 3(antlurla,
Aadavrr, Anduecra.
AntIpHo, (Xtanu Int.
Antinri, A\ —
André ;St-), ^nilrfic/iniiim.
ADdr<deCubuc(St-), Caiie
àoimn (St-}, Amlreopolli,
Andreiy, Anitre$liuiim.
AoÛriei, Catliirui,
ADdrlnaple, Adrianopolli,
Aodrilia. Phera.
Andiijir, Andaaara, Ueieiiit
ADduJir dcl \tjf,IIUIiirali.
Andnic, jfiiduija.
Ali BBac-Uia(D|iaga t ,
Augelo (Ssni'l, Angutum.
Angcio (SBOt'l, Angtlapoltt, Cmtn
MtttulUa.
Angpla 6k' Lombanll (SaDl'|. AnitU
bardam. Samanaelliwm.
Angcio di Vada (S.), AnQtlopoUa i
Tlfernum MctaunnM.
AD£'<1)' (Sl-Jcon-d'), Aagtrtacum.
AngrlotLailro, <
ADghlera, A nçteria.
inglan, AJtglerta.
Aagle, Ai^gta.
Anglcrs, ^ngJiiHiS.
Anglcter. ,jH{ile»(ra. Jfnii
AngiGicrrc, j^ngll, BWUnii
AngluFE, Aaçlcitiira.
AagauKnie, Ëngoijnna.
Angri, /tngrfo.
Aogiu, AngviUl.
AnasbcTg, Jnnnterpa.
Anopolii, Phaiilau porttu.
AniMUiIlliii-en-Ctiauiièt, ^«bwvlUAK.
AoKautllIc, Avilara vUia.
AdhiIchiIs, t'osa.
AiHgDcl, .^jiifrDill ofilo.
AnlbiU, Aniaia.
ADliba, Anllpoth.
AniigiiT, AWlacKm, AnHnlaetrm.
AntiDM (S.). Tremia SKfftHA
Aqulgny, ,
Vquila, ^r^tia 1h Vc^lnU.
AquUcia, ^«ii(l<fa.
AquInD, ^bIhHm.
AqnllalM, AçMaiiia.
Aracafl*, laJIa.
Anihuri, Amirriaua.
Annda de £>ucro, ^rmitailiirtl.
Anndi de Ebro, Arauta IbtrL
Arenjaei, Artofcala.
Anpi, Olpa.
Anquil, .Ira ewH.
AriTlda, ArabrUa.
Arbcrg, Arbtrça.
Atbogi. Arboçia.
Arboii, Àrlfpita (sappL).
Arbon Arbaiia.
Arbrrslc (l'I Arbarrtla
Arc-cn-BniTois, Arcictt,
SK-v\-T\.ni^.ArcifaadTib
Arudlon, Artodia.
Arwy, Aida, Arllarum vU
Archjitibny.^i-nM in Biia
Aiïhrllcs, irttUm.
Archeua, Aqaa CaUiUt.
Arrhi's, Àrfafailreiiifi,
Arch ){iiiit->ur'b-IIa;icUfc,
Arcia, Acra.
Anis-sur-Aiibe, Arviaca.
Areo, Amm.
Arcon, Ai-convtn,
Arcoa, Aratotia.
Arcoi-de-la-f ron iatx.A CCOI
Anx(ln], CuirmiTiile Jrc
ArcDell./ln-i>I(i(m.
Ar^gh, jfnlsni.
Ardtahc (I-), Ardata fi.
ArdïuD» Itorit dn], j
DES NOUS lATINS.
luàtt,Ardea.
An>lna(Suf),i(dl<i.
Aràlean, Ailfarlinn.
Arqu», Anpuua.
Atâia,Aridi'naclcvi.
Arqiieiieuf, BUonorui.
Apdon.^rdiwïiumiBrffW.
Arques, Arra. Arcapalal.
Ardona, Ardoiica.
Armn, Jtrjindliicu /jU.,'4ratita fiu.
Ardre». Ardra.
Arn», :1'relviriz.
Ardrospji, Aniivtti,
Mrnr,EraBa.
Arro|i.!*rta/rtJ.
Ars8cT.blU)c, Jworfo».
Arsngo, Ara Catarlt.
Arschol, ,<rfir/«rt(iiin.
Arc VA kl . Arceaium.
Arschu<l.y/arpii.
Arts, Ambracta.
Kigencti, .VHQeuia.
Artat. Arlatiim.
Anjcnwl», AgeatoUiB.
Artel, ArUcla.
ArtïiiD)', irlft^niram.
ArBeiii, Arnentum,
Arlhlei. Arlegla.
Argenun. Argentimum.
Arwii (l'J^Jrfeifo.
Argenur, ArgeHlacum.
Artan.Jrtontim,
A non ne, .-li'lana.
Argenlières, Aromlarla.
Aniburg, Ariobrlga.
AramUni, Argtniliui.
Arundcl, /(riinrfna.
.trjienlon, Araralo.
Ame, Artneum,
. 4n.(, ^rMtum.
MeenxUrt, ArglMrnam.
Ancr.PoloDta Clln-iii, Ratiarta.
Argeni (F), ^rgnmu /l.
ânignnno, ,4rJ(gitaiiuni.
A.aph (SI.), £(ra, /iiniim S. JMpAI.
AKhach. .itchtmia.
Arepnne [!•). Artomia.
ArgM, Jrool.
AsctKrlel)en,.(«an/o.
Arg<.ïi..«r(,v.uj.
A»;olJ,^icuJuinnnnuni.
Afgoiic, Aiitaa.Arso}a,
Ascoli di Salrûno, Atculum AptiHtm.
Argjle, ^rfludia.
Asoes. AHh{.
Ktn\hm, A$lnariu.m,
Ariai», Arimiim, Jquiu mwN).
ASDil, ^lUld. t
Aridgt ri.Jr(rt3erû.,(l*uroc(jfl,
AmIo. ^K/tmi.
Ang>iaiio,ad fireilmiim, JrbiiaHum.
Ariona, ^rfl^„Bf«„.l/rfl«..
Aspe ïlfj», Atpl$.
Aspra, Catperla
Arranl.JrcIiiNnu],
Arlanio, Ctrttmn.
i6prrs,.1>pt:ra.
Jaia,ArtUu.
ArttWu^Teeli, -Inite.
\r\ea\, Arenfiuin. IHeito Pal.
Auche, ^Jtum.
At\bu, Arlaaimm.
Aiiens, JiMtiiin.
hrmagh. ArdimaeM.
A«iie, ^iWum.
Asspo {l'>, .JjopM ff.
AsiacD, Boium,
ArinenllÈrea, ArmailarU:.
Asti, ^ala.
Annicu. Annctum.
Aitorga, .lilurfcaJtlfMla.
Mmito.^glnium, Ûmida.
Ailurlei li'^],Ailiirci.
Annoidcn, Arnemuda.
AiewBofnAttrnuifl.
Amiyro, Crtna.
Ath. ^(AO.
Ardar-lf-Duc.^rnaum Duftun.
Alhinei, Athena.
Ara»w. Arnai^a.
MUtnny, Alhtnria.
Aihwdee, Aiktrda.
AmbelŒ, ^«mu:™.
Aihie., Aiclir Veromafid,
ArnolP), J™iuj7.
Alhlone, Atlilona.
Aihostmoni) Ailioi, KonoMt. monta Àilumli.
AmooTlilc, ^rnoWirUJfl.
Atino, /Ufna.
Aniibo^, Anaburgum,
Atrl,^(Irla, Hodrlo.
\rmiaiii, Ariiiadlmn.
Aillchr, Aiilpiaeam.
Aroaiic^rooiid,
Arolwn, Arolhltt.
Aaikoia. ConyB
ArotKba, Sipitm Ara.
Aul«s.ie, /(iWnifl,
AuIk. Albigi.
Arpl.JrflDimppfuni.
Aul«m,.)l»i.IaA
1479
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
Anbenton, Abantonia,
Aubenton, Alba Antonta.
Aubepierre, Atba Petra,
Auberive, Alba Ripa.
Aobeterre, Alba Terra,
Àubières, Avitaeum.
Aubiers (les), Albariœ,
Aubigné, Aubigny, AlbMaeum,
Aubin-des-Bois (S.)« S, Albintde Bosco Mon,
Aubin-du-Cormter (S.)« Ccmuitui, fttnumS,AlbinU
Aubonne, Albenno, Aula bonna,
Aubrac, AUobracum,
Aubusson, Albucio.
Auch, Augusta Ausciorum,
Aude(l*), Ataxfi.
Atideiiarde, Aldenarda.
Audierne, Audiemum,
Auent&dr, Auerstadtum,
Auesberg, Arupinum,
Auge (pays d'), Algta,
Augsbourg, Augusta yindelicorum.
Augftt, Augusta, Bauracense east.
Augst, Augusta Rauraeorum.
Augustusburg, Augusta Mtsnensium,
Aufargis, Vlfrasiagas.
Aulnay, Alnealdum.
AulDoy, Alniaeum,
Aulnoy-en-Brie, Clepiaeum in PoQO AlneteniU
Aulps, Alpes, Helvii,
Aumale, Alba Mata.
Aunai, Avedonaeum.
Aunay-en-BaEoii, Onacum,
Auneau, Alnealdum^ Aunus,
Aunis (r), Alnensts Pagus,
Aurach, Auraeum,
Aurach-le-Duc, Auraeum Duûis.
Auras, Aurasium,
Auray, Auracium,
Aure jr), Arva fL
Auriac, Auriacum.
Aurich, Auriacum.
Aurigny, Arica Ins., Biduna ins,
Aurillac, Aureliacum,
Aurilly, Auriliacum,
AussièrCf Ataeinus vieus.
Aussi g, Austa,
Ausierlilz, Slaukovia,
Austrasie, Austrasla.
Auteuilf Altogilum,
Autrey, Autreum,
Autriche, Austria,
Aulrj, Altriacum,
Autun, Augustodunum,
Auvergne, Alvernia,
Au vers, Alverni Velocassium,
Auveghem, Aldergemum,
Auxerre, Autissiodorum,
Auxonne, Aussona,
Auxy, Alciacum,
Auxy-Ie-Ciiâteau, Aueiacum,
Avados-Ru, Ethopia,
A vallon, Aballo,
Avançon, Ictodurum,
A vaux, Auxenna.
A Teins, Avincium villa,
Aveira, Avetrum,
Aye\dj Avelda,
Avella, Abellœ.
Avellino, Abellinum.
Avenay, Avenacum,
ATenches, Avaniicum, ,
Avernes, Avemum,
Arersa, Atella, Aversœ,
A verso, Adversa,
ATersberg, Aversberga,
Avesnes, Avennœ.
Aveurdre, Averdera,
ATeyron (P), Avaria fi,
Avezzano, Alba,
Avigliano, Aviliana.
A vigneau, Abinio,
Avignon, Avenio,
Avignonet, Avenionetum,
ATila, AÔnla, Obila.
Avilès, Argenteola, AvtUa,
ATilly, Aviliacum,
Avit-d*Auvergne (St-), Fines,
Aviz, Avisium,
Avlemona, Phœnicusportus,
Afon {V),Antona,
Avranches, Abrineœ,
Avrechy, Averctaeo villa,
A%,Aquœ.
Axbiidge. Axa.'
Axel, Axella.
Axos, Oaxus fl. ,
Ay, Ageium.
Ayamonte, Alamcmlium^ Esuris,
Ayen, Ayennum.
Ayguejunies, Aquœ Junctœ.
Aylesbury, Aeglesburgus.
Aymargues, Armaniœ.
Aymé, Axima.
Ay merles, Ameria.
Ayr, Ercojena,
Azaro, Assorus.
Azay, Azacum.
Azclburg, Augusta castra.
Azerat. Azeracum.
Azincourt, Azincurtium,
Azio, Actium.
Azof, Assovium, Tanaïs,
Azof (mer d'), Mœotis.
Azumas, Ad VU aras.
B
Baba-Dagh, Fallis Domitiana,
Babassek, Babina.
Babenhausen, Bebtana.
fiabua, Bavo.
Baccano, BaecancCy Prœsidium Cremerœ,
Bacchiglione, Bacchilio.
Bach, Bachia.
Bacharach, Ara BaceM.
Bacqueviile, Bacovilla,
Bads^oz, Pax Augusta,
DES NOMS UTINS.
BidFn, ^4UC HfiBttlca.
Bidm. Aqtitc Pannonlea.
Boden-Bulen, Aquir.
Bag», Boflrtnum.
Bng^-I^CWipl, BalglaeHm,
Bagni-Cav^illo, AU Cal'Mot.
tifntnt, Bainea rtgia.
BagniKo. Santamm.
Bi^nèrr» de Bigorre. AQua Ètuerronum.
Bagnèm de Lucbon, Aqua Com'cnaruj
Tta.
Bi^l drl Ligo, ^nfdnf TAoT^c
Bagnl dl Mllcino, Aqvt Calida.
EKgnl di S. Cauima, Cliulnl ForIu.
'Bagnoli, SalHea.
Ibgnols. Jfiiix CalliSa.
■Bagnolt- lr%-Ba\B%Batncoliiin.
Bagnonv, HoiitfflM.
Bah us, AoAuifa.
S'ia.Baja.
BïilIfUi, Ballloliim.
BaWe.EbelUntm.
Dolnli, ÀttallaSIntCHili.
Baltliui, fincfum, Aojltt»,
Bail, fiaijiuid.
B«]onne, Bajonnaati JTMBm.
Balagna, i'alanla.
Biliintr, Ballettoiitm, Oletuirum,
BaliililiB, SIsifiiilorfium,
Vaibmsuo, £arbaslram.
BatckliBUsFD, StlgUa.
Baldennu, fleJgliiiiin.
Badsjik, Crunl, Ofonyiopol'i.
I' (la). /
I BaUa
Cl Int.
misMl, AiJliMIa.
Biluc, Baltaeum,
'Stinbrtg, Bumbei-ga.
Banburr, Bamburia.
Dangor. AuMe^rilum, Jo
Bannockbum, Hafitteia.
Baliolat, /<>7UiC Calfda,
BinoTcit, {/(ml.
Bapaumc, Bopoina.
BinnD*, Baraoovla.
Flai^ni-a, iloranltiarlNn.
Bar. Bari»<n.
Bar-lf-l>uc. Barium DueU.
Bar-iur>Aiihe, Sarlitm ati A UhIuiiI.
Bar-iDr-Scînc, ÈariumadSt
B]rt>ani;oii, Barbant:
Barcelai, Barcelunt.
Btril,Barderalt.
Bar do, Bardiim
Bannion, BartnlonluJn.
Barfleur. Baraflelum.
Rargemont, Pargemaullum.
Ilargony, Btrigonium.
Bari, Barium.
B.ir)Dl3, flarjollum.
BiiTlanga. -flertenfla.
Baril! lia, Aorulum.
Barlicu, AnroJoCH*.
narneiiilf, Crociolonoriim portât.
flapnïlli)itrf,Jîrrmoeum,
Rarr<^ (la], i
Barriana, B
Bainiii Ilf),
Barlcn, Barlonbl.
narlfcld, Bai-rpna.
harOi, Bartiuîm.
Bail^, Bada-a.
Batillu'a, ^r/iEronlIo.
BasUia {SA, CreUia.
tik>aac,Sastamm.
ItBuano. PauoHUiP.
Batx^ {la). Batiea.
Bantv-Fonlatoe. Banni font,
DaiielliiteD, Beiellnta,
Baulgiuni, .iHffUUa
fioliononnii, r'aghiuio-
Bastlgnylli'l. Bmiinia.
Baslognacli, Jtaironai'Hm.
BanlUe, AdUaviKa.
Batasirk.ZHtflu.
BatenburK, £nfai>oburgiini,arz2aUMmin.
Baih, Jqjiir Talidi.
Bathi'^^c. fialHiatea.
Balinunsicr, ALiiÀmonaifclHin.
Batlici!, Batllca.
Bûug^, itauntum.
Ha iJ Bi ■ !«- Vi e 11 « , Janjïiiim.
Baulmr, Batiia,
Baume d'Aulun {la), Babna Aagilodiint.
Baunw dn Arniodl, Cam^Biium.
BaumBonlPii. Pomariam,
riauron, IMcira,
B3a\ien,Badl3tliialmpfl.).
Bni (lejl, Baurtum.
B*uxdcBrileull(lei| Balelum SreloUL
Bava y, Hagacum.
Bnv Ltre, Bajoarla, Sorieum.
Biycui, Bajarx.
Ba>riniii'. Aqua *uiuila, Bojona, Iiqnirdinii.
Bayrtulb, AarufJiktn,
Raia, Biati.
BiMirakl. iB'-ymna.
Baiw
., ya>a
1483
Béai {%.), Famm 5. Beali.
Be»uc3iie, BeWcadruHi.
Bpflucadnl. flf/ifa.
Bcaufiy Bellum facetuvL
Beaufori, Betlumlortt,
.fieiulort, Biltrforila.
BtiUEJ, BeJQtum.
BeflBgeiiryt Salceniiiaunt,
Btnujeu, StlHjocum.
Beaujolnis [le. XllllJoi;<niU ^er.
^uulicu, BiTlI'ii locui.
Btaumoiil, Bttlomonllum.
BcBumMU, OpphtHm Alualleonan.
BoBUiw, Belna.
Biauiic-Ui-natsnde, Drfi'Q, C
BïDUPOII, Aflfuiporlu).
Btiuprt. Brihini prûliim. «eUfpraiBin,
BnanrtiUt BellopraUim
Btaurepiln, iMlla Ar|»irtai
Etaïuwi |1<^K M"»li"n>
Bc3ui«-tur'Hir>i«, Sfltlliu prope Picauu.
BrauTib, ScUomciiin.
BeioTolr, Beltia rinii^
Briuvlllc, /ftUoduruRi.
BcbeiiliaiiiPii, J-maiiiT.
BPC'llitlouin (II'} Bctcum.
Beclitn. Berktna,
Bfcoysctii, Betolieltum.
BMirid», Aifurlla.
KdfliriPU», Btrciim Mrtoil.
Beilofin, fltdoriimni.
Béfori. BeforUHm,
Btgun. £«oar(fMni,
Begrr -ds 11 MIrl, Mtrçabtmn,
Beidilir.gen, BcUlilinga Arx.
Brtliieln, BlIiiHiivm,
BciDhPlm. Beinlitmlmn.
Bel*, Bia<^ Pax Auguua.
Bejar. jlpforfiiin.
Belbtck, Legyra.
Bcicultel, BlttumCtMtUum,
BeU'BStrn, BclcaUrum,Chme.
Bfkh. fle/flinum.
Belcbile, Âfifa.
BelPtme, Bclrnnvm.
Bcl^ard. Aanrtralio.
Btlglque, /■.iEdiii.JIfdjfiim.
BtiETadr, lllia lliitçarlfa. SlnsMamim,
Btllsc, Bf/uciim.
Belle -Combf. Belta Ciimba,
Dcllrgorilc. Bdttgarilia, Potit AtrariM.
BeiMtit, Catoiiaiu lai., VaieticK Itu.
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
BïIIctI
In ultla.
iT-Sé6ne, Lvnna.
BfiKno, Fdntim S, BttOnl.
GtlIlDioni, battiona.
BtUo)', Bldoltum.
Btilunr, BellUKiim.
Ben n l'en 1», BeneveiitHm.
Btiint«iia(â.), Ctivra, MarrutiKBt.
imtHaiSKMhFaimmS. BeHeéieiL
fimCKhiu, Battukovium.
Broeicnlo, Bentvtnlim'
bciireM, Bcnofridta.
Bcnilielm, AufAcmlum.
Wuy, Btnium.
tara, jyrr Ad fl.
Eetnnn, Berauiia.
^r]M\, J*rni!/mnii.
Bcrckbelm. firrfhciniHni,
Bercluiisel, Berektttttla.
itertBb tte^iït, Otr<thfa,
Bcreni, Heiaina.
Berelhuloin, ^frlftaldlnuin.
Bcrg, Berça.
Itcrghfim, Tffttrionwi.
Berg op Zoom, Btreluima.
BeTg.-u.-\inm. Berna ill Vinoet.
SiTTfi, hrr^iiilvm.
Bergamo, bergomum.
Bergen, Bcrgn.
Bergers c. RtrQeramm.
Bcrgun. Bcgaa.
Uïreiabrrii, Takrna Montana.
Derlasliia, /■oi'iimKrinH.
Berliu, £iiroUn«m.
lleniirruin, Hermonantm.
Dtnurd (mont SoIdI-), CtilMtett S.
BeniburB, ArcloroU» ad Salam.
Bcnica»lFl. Clutclliim llouUaKUM.
Bemp, Btinn.
Der»eial-lT-(iranil. Brilinierallis.
HpriiVailel, Tabemarum Cati.
Bern] AïmloTHin.
BcrOinunsier, Btrona 1» Ergorla.
Derrt, Btrra.
Bnrov, ffUnin.
Bcrrui. Biieargi»,
llom- 1t], fl((Hr(feiu-iJ pfl(ni».
Bwiin (S.], BcTiijù ibb.
BerElnoro, Furinn Dnunffnorvm, Petra Btm»
flcrlonico, forum Dluauiitorjcm.
Dcnratid deOiminliigFi \i.]. Cortrtneryat tufi
Berwick. Sarcmteum, Taeiii.
Brgi;iii
fliJJOi
Dcsi^nititr, delarum Deatrlum.
B«itln (le), Baiorrnut Agtr.
Btiu, ^lant'NTD.
Betnnius, Briaaplium, Flmiia Lambrit.
Wihis). A^iirliliiriiin.
B'Hhiiiii'. Bell{\inU\.
iliLtotui. I'(f;miu,
)li!UL B'ilUum
Beulheii, Btihanla.
Btuioui, itoftocum,
Beiagna, Mteaiila.
Bocrlej', BA'n-Janim, Petuaria, PnttOMum.
DES NOMS LATINS.
Bitcbc, BMho.
BtiJlry, ntUltoeui.
Bf I, Baecir.
Bc)suc, Bcyuocum.
Béilcn, SiKttk;.
Béta-b-For«i. Blim de BMW.
BjalKcilirw, Bialo^iicrea,
'BjaiofnA[\i:krmiia),AtbaJliiltt,
IQdykinwn, Blatikamla.
Biuki i.5.)., Btondona.
Sibrrach, Biberaeum.
CUbok Aliolo.
Bibru, Silieralia.
BIcesire. Bicatria.
adauM (U], «doiM A-
BldburR,SRia-
BMiuolli ad flexurn.
Bitci,Beela.
Blel, Mcfa.
Bielcrcld.-), miefclilla,
lUcIgorod, BiluifruiJum.
BitUi, Bitlla.
BlcJobordo, Teuliburtum,
Diriai,Biilea.
bieani, Bttnia, Ptttnt$ca.
Blêmi ni, BleaUnvm.
BKfT», Bibrax.
Blgcnii, Àbacana.
Bigorre (le), BlQtntiiiU Cvm.
BIgugIO, Jfai-fO'ia.
Blhacs. Bihaclum.
Kïina Blliarlum.
fillbao, ribdofrriDil (lappl.)-
BUlun
>, Billna
m. fillAoniuin.
Bill). Bllliaeum.
Bllolia, Ortolvplms.
BIlKn, «flblo.
Binasco, BiKe'ia'.
mnarcn, /{'nnr-uild.
Eiacli, Bin
Bnchatrr, Bimonlum, VtlMtia.
BiDeito, ypiffNm.
BlDgm, Aiif hiiR, Pliiffa.
Blnotica, riidiitltim.
Bjonwborg. .irclopolij.
flipii, Caitrsm PtppM.
BirdihaUKn, Jugula BpOacum.
BirLfnlrld, Alrrc>f<(âa.
Slminglum, filriRln^Aanidiin.
nicifr, Bitcaja.CtMabrla.
Bùceglia, ytQUia.
BiKiwirilcin, BpUcopl Pelra.
Blschofslii k , Loeopotii.
Blichotiwprda, Epittiipl Int.
BlKhwellïr, Eplicvpt yilla.
BitbDn>-C»IcJ, CaiItllKm Eirlwapi.
Bithapicaille, Ej>iteiyp(Cailmm.
BisiBiiïPo, Butdla.
Biiirlii, BUtrtela, Btilroi>UllHit%.
-. Bleonli lilla, BtUill tiUa.
ilini (IfI, Obll«r-
I, JUal.
DiBiichc-Couronne. Atia Coroiia.
Blangy. AtanuCneiiin.
Bliiok.'iiberi!, AlMm
Blankenliurg, fi/airoAtirpum.
Biaiikcnharn, BlancoHisfanum,
Blaftoi, fifaiiifa,
Blanuc, Alanifocuni.
BU«len (Monatr. dcS.)i fiIiu4Mn Byrclida Canot.,
TMerhaupUn.
Blayc. Bfovta.
BlciKau, Olnini'fHTn.
filpDod, Bloioiilum.
m té, àlirtaciaa.
Ktsli; Btasilla,
Glcturani, Bleltrom.
Blumcnllial, FUtHvallU, voUlt FtarUa.
Bobbio, Boirlum.
BObllngen, Bttonlum,
Bob or a, Pirni Vtea.
Bdcihi'IIsdHfcncio, Crtzto.
Bocrcid, BHcfeldum.
BochoK, BOfcAoIIfii.
Bockrnheim, Bon
ftocLlng, Aiiftfnfl,
ËoLku.nii»<lerl,i|.
Badmicc, .( cronlMJ Lne.,
Boduiln, r4)iltHi.
BMn, ilunimn.
UiEuf<tel, BiiUiam.
fiogili, fnfavtuo.
Bogllo, Boitam,
Hoiniu,.fiaiinodum.
HdIi (le), Bojc Ile], BOKia.
Boii-bplle, Bmtobelhm.
Bots-commuD, Corner anam.
Bois il'Arcy, Arrtacade Boieo,
Bolï-h'»)', Lucafao.
Boij-le-Ouc, Baaeoduea.
Baiae 1». Amand de), BiLriiiHI.
I, Bo)aH
Bojan . .
BoJuck-TuchekinelEclip, MtUmtiat.
eokhtcbB-Adaol. TeneOoi liu,
Bokliusia, Cerynlia fl,
BolotidTir, boloaduaiiuiB.
Bolkenbayn, B:>leoBU fainti»,
Bolltnr, âoirna,
BalogDa, Bononia.
BoIoUnB, Molarla.
Bolitna, fûliialaia,
Bolloa, Botlonium.
INDEX ALPHABËTIQUG FRANÇAIS
BimItdcJo [ilétroii de). BoiiffMt /Mmi,
Bann, Atiua Bona, Sonna.
Boniie-EsiM^raiict, Bima Sj/ei.
BonDF-Fonlutnc, Bonm Foal.
Boniiei. Boniia,
Bonneial. Bana t'atUi.
Boiia 1 1-1 u[^ Marne, Bonoglliim.
Bonnpiw, Flnei.
BafOncaD, Opta, Pothiga.
Boppanl, Bonlol/rica, Babardia.
Bartn-iur-Olac, Baudriito riUa.
ton», Bamiia.
Bordf^iui, Burdif'la {nfpl.).
BocdeUli (le), BUnritet.
SnrttKitD, Ad DeciMHm.
Donbeito, i::ii,':imaiiMttteium.
Borgbnto, / r. - J , ,■ 'iriiiir.
Bourban l'Ancy, Biirbc ÂHttUU Cttr^otia,
Bourbon -l'Archombgull. AQiia SorMniiE.
Bourboniiai» (Ir), ftjjHmm Agtr.Bm
BourbonHE-lfs-Bains, .loua- Bortanii.
Bourboarg. BoriarQvm.
Bounhien'aH, ArocorFiifum iPdW.
Donrdisaui. J}ui'd^0aJi1iHDfl|1i(ilIll.
Boursacbirt, B»rg<i' Uteârl. B.Àfedrf.
Baurf-Argfnlil. Burgui ArçaaaUL
Tapknw. Bourg-fleudouin, Biirevi BalduUtt
BDurgdifu, Ariri7ui AofcniU.
Bourg dMDiiBOB, Forum TitrenH.ltilioiettiiim,
Boatf-ca-RtTMt, Burgui Bratta, I>HMHi-lir>
#>■.
£«urg«( ;lE). Burijtium.
Bourgci, Araricum.
DmirsEvricsl, Jfantdld.
^oaTt-i'kttÀ.BvgM Uiatif.
BoQrg.|i-nrilie,Jlnr|fi»lrflM(.
Bourgneuf, ilurgum .Vnrain,
Bourgneuf-en-ncti, JïfoJiirfjnB.
Bourgognr, finriniHiUii.
Bourgoln, Berguitam,
Bourgoii, Btiracnium.
Bnurg-S.-.<ndfe[.^nilno»>irfM,y«—i J^awt.
Borgo dl S. Scpotc», nnrp'«> '• & AyiiMH.
Barso di ij!i!>M,7iiif-(jui.'t'^]ir£i.
Borso dl Ttl Su^ana, Jiunolum.
Bor|a dl t»l dft Tiro, flurinu valtU Tari,
Borgororte. Burçui Forlii,
Borgo l^ilun. PaminlÀtrlrorum.
BoiïOnwnero, flur(nJman<rinn.
Borgo-NotO, Barçia, Boi-çat fltivai,
BatEO S. GJuono, yicui X. JaeoM.
BorgoS. \aiKniB, Biirnia LaurtntU.
Barkuin,ifi(rrJiii7ia /ni. Byrfhanlf.
Bonn», Bnrma.
Borniio, Barmlum Thrrma, Baroban.
Borne], Bonitinellus.
iatitiolax, BoriHQla la». ,
Borodino, Voroiuniim.
Barriano, Burtiana.
BwTotata (Heb), lat. Cw^Hlartt.
Bmna, faliIaauilL
Vota'ico, Boinla.
Bosphore (le); Boijnrua Tliraria,
BoHiit, Bvxvàii.
Baaudi, Botta^ium.
BotbQlc (1>), Botlmla.
Bolni (Santa Uarla d«], JludtM,
Boti' [>. Bavzanum.
fiounin^i. Sailaleha.
Boucami Bvearala, Piiutm.
Boncliiln, Bochanlum.
BoiidrF, Baudria.
Boogy, Bftea.
Bonllle (lai, BoUtamaiL.
Brouillon, BvUin.
Boulbon B'-IIVHitim.
Boulgarli'. Bnlgcria.
BouInG-!, TMnnotelam.
Boulogne. Bolonla.
Boulognc-suP'niCT. Bonotita
Itouf Igijlos. ttortiiianm.
Haut In». iluvlNir,
BouioniIllFiAureonfi fllla>
Boviim. Viblnum.
Ilowfft. Lavatra.
Bufni- lia), Boaniha IL
lioiiolo, Boactir, Bfaibim.
Banoto, Paplrlûiut faux.
Bnbanr, BrabOKilu,
Sragn, Aug«3ia Brafont.
BragauiD, Bragmlla,
Bragrac, Brajacum,
Bralls, Periiililaba.
Brainc-la-U'ui Btan
Bnliif-lr-CoiiiIï.irei
BraDdtttticD, ArtxawDdinn.
Branne, Ebvomagui.
BraMOme. Branloioniunt.
Bfoilolr. Braitamn.
Brai-inr-Scinc, Cailnm Bratam.
Bnna, Brailla In*., BraetUa.
Bi*U, BrMaeia.
DES NOMS LATINS.
Brrdu, Oredana Barothta.
Br«, Brira.
Brwdpvoori, Brcdtforlia.
Brefunran, Brlganfonla, Perçmllxnt.
Brttaa, BrfgûKUum.
Brcstiaiio, BrtiKacum.
Bri.isocU, flrijaciim, mo
Brems, Bremflum,
Srembito dl £oi la, Brembaium Iiiferita.
BrfniE, Brana.
BnmerwSrde, yorda B
Brcingaiirn, BrtmoçartHV
Bmcia, frlrln.
Bmcou, ifJoMon Int.
Bmlio. Cratblai'ta.
Bnile (la), Anteta fi.
Bm>e (l>), Brtuiû.
Brruuïr; , BfcoHam, StÇB
Brelogiie lia], Armprlca.
Br» ienhani,i(^afnfrre(Dn (Mm,
bnlenoui, Hlla Brilaïaionini.
Breirail, Bni(H>DanllH>n, BracUutn,
Bntlgnr, Areltnlociim.
Drelienhelm, SI<Ua.
Itrroa m, -Braltum.
Bnunlingïn, BrinabannU.
Bremch, BruKa,
, itreial, Bra-attli,
Bréi», Brtiaim.
Brlan^on, firiffonilum.
Brïin^onncl, £r(UHionia Ar*.
Briei
itipatfii).
iC'Raben. Brala,
Bricf, £re0a, ^H« Jlipaets.
Vrieg, BrfsrHiaThtrmŒ.
Brirg-im-Diler. fiutoHginn.
Vrlrl, PHrla, Hélium.
tlriïnnp, Srena.
BricDi (SL-1,£rfDmiM(VPfdinn.
Brtey, Arlf ejum.
Brlgndi, ^rUeexCncinn.
Brlgnolîi, Briitotiam.
Brlginn, BriçoHmt.
Brindiil, Bnaïautiim.
BrinicnheiiD, Caitrum yaterUmum.
Brinnoi, Dtobriga.
BrionDr, Brùinna.
Brloudc, Brittai.
Mags* (le}, Brtu
BriuK, Briueun A
Brlsrol, Brlilolta.
Brisiul (c:inin <lf), Hmlea BrUtOlUmiti,
Briiienbiirg. Arx ArttannfM.
Briialn, Ceutbrlvalr.
Brifa-la-Caillardï, Brira Ctirrttta.
BrtclFSU, ycrixttta.
Britio, Briplum.
BrliFn. fiHxlno.
Brocklry-llilJi. Sultlonaca.
B(od, tfiMnafrriMa, Créait,
Brad-Hcmoiiki, Broda Teutoiilea.
Brodnlti, Brodntea.
Bn^lio, jjroffuni.
Bromberg, BUtçotHa.
BroiufitM, Srai'fnlum.
Rromplliii, llroioptonvm.
lironanlo, Bronamum.
Brooi, Saxopollt.
Broii, AmbroilopoU*, Broua.
Brou, Brotacum.
Ilroiiase, Rroagium.
llruugh, Bracchwm, ftrltra.
Bpougliam. Broeavum.
Brou g [on, Brige.
Broyc-\eï'Vtwati, AmaQttobriea, Meçeloèritt.
BnichuI, Smcwlimn.
BruKR, G
BffiBBCl),
Itrunoy' tur-^trcs, Braunation.
llriniilH'rK. Bniniberga.
DrUTisbO'lel, Bruni biilia.
fimniwlf, Briiiiariga, Mauliim,
Bruxcttei, BruxtUa (iiippl.). V
Bruyh», BrMtrite, Bitrax, Brujierla,
BncH, Brada.
Bubicna, fonim flUL
liucellai, Bar fila.
Buch tftedc), flDjnliini.
Iluctian, Buchanla.
Bucliau, Fanonla.
BQchenitein, A
Buch>*eilcr, J
IIUCIBU, jMf,
Buckingliaiii, BueMughamto.
WuCf.BaeiatuJ».
ii\n\e, Aqtitnt«in,Bvda.
BMclich, BanXobrica.
BMcricb, Bitdoris.
Budluir, Tronxm.
Budaniclum, MaroilulMai.
DuLcy, Sulflanim.
BullfJiJîwAKJie.
Bullfi iIe). A6loliea.
Bu\neis,B!arobalglum.
Bunich, Bononlo.
Bunilao, BoUalarla.
Buquoi, Auqi'ojum.
Biircholm, B"rcliatmlum.
^tirckhe'im, Buricltma, BtrkUouu
BllrrD. 0Hrii.
Burg, Ganodurum,
Burgau, fiiiriiai'Ia.
Bai^dort, Bià^tlorlhtm.
UOl
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
IW
BQrgel, BurgeUa,
Bnrgluiascii, Burcktutu
Burglengenfeld, LgmgenfeUIffMU Arx.
BQrgUu, PInÊrgUaiiM*
Burgo, Burgvm,
Burgo de Osma, ùûcoma,
Bargoi, Burçt
BOrgftcheiduiigeii, SeMdùiga,
Bnrgweitai, FUirUiunMê CaU,^ Wiribtmmim
Burtaii, BurUUwn,
Bunfeld, BurtfeUla»
BoitoD-oo-Trent, Bwioiuu
BuitKheld, Poreetum»
Barn Lagpi, BttttmU Lae»
Bmj St-Edmands, Bwrgui 8H BémmtM^
pon$, PauMiM vUta,
Boiseto, ^MMef irai.
Bmsière, Aumm.
Bnitière, Buxertum PUUfmmL
Boaty, BuMHatMm,
BaMo-Gnindey Buitum Mnpmm»
ButtUebrtd, Marohutum-
Botrinto, BtiXhroimwu
Bauow, Buestxoviuwi^ Buxonlmit,
Bayingo, LUakmwu
Baian^t, BuêemUacum
BatMY^ BuM^/unu
ByBtnycif Bf/ÊtticUniL
Ctbtkse, MatavànUtm.
Cibecai Rubias» ad ântrat»
CibetM (las), 0(fiBU
Cabflhaoa, Cava JuhmU
Cabo de Mongta, Arœ 8oU».
Cabonrg, Cad^wrçwmu
Cabra, Égabrtu
Cafariècet, Catreriœ, dqprarku
Caceres, CœeiUaCa^ra,
Caebant, Cùehentum PaL
CaccMa, Cajmena.
Cadaf 0, Cadavui,
Cadenac, Axelodunum^ Cadenaeum,
Cadenet, Cadenetum,
Caderoasse, Caderossium,
Cadillac, Cadillaeum,
Cadix, Acci, Gadei.
Cadones, Meidunium.
Cadore, Cadubrivm,
Cadouin, Caduinum.
Caen, Cadamum.
Caerlaverok, Carbmttorigum.
Caerleon, Isca Silurum,
Caermarthen, Maridunum.
Caernarfon (comté de). ArvonUu
Caer-Wend, F enta Silurum,
Cafla (détroit de), Bvaporuê Cimmeriœ,
Cagli, ad Catem, CtUium,
CagUari, Calari» (luppL).
Cabori, Cadurcum.
Caire, Canaliatm,
Cajauo, Calatia,
Calabres (les), Calabria^ Bruttiwn, Japygia.
Calafiguer, Cuniei,
Calagero, Schera,
Calatiorra, CalagurriM,
Calais, CaUtum.
Calais (S.)« Oppidum S. CarUeri, S. CarUœi oppUL.
Calamata (goifo di). MettiniaeuM 9UtM$,
Calandra, Mendœ,
Calaroega, Cataroça.
Calata Bellota, Trioeala.
Calatagirone, Calata.
Calatatinni, Aetêta^ Segtita,
Calbe. Calba ad Satam,
Calcar, Calearia Ctivorum.
Cakias de MaUfella, Aquœ Vœoniœ Indigetum,
GaMai de Rer. AqMœ CUbiorwm^
Caldera, CaUariitm.
CaUUero, Catffamrm.
Calegnano, AUwmwi.
Caleii (la), Cwriea*
Gallabria, Oeelum, \
CÊHitêamp Caleartà»
Calmar, Caimwia,
Calta Belloca, in^fcmm,
Caltanisetta, (kUkmitam,
CalTeotana, Caêcmummm,
OUfit CaUt, CalwtMm,
CalTisano, Forum CabMU
Caltada, Caleiata, Lippi*
Camaldoli, Camaldunum,
Camarat, Heraclea CaccabariOy PorbarkL
Camaret. Findanaportu»,
Camargue (la), CaU Marii Açer,
Cambados, CamtKttum,
Cambrai, Cameracum,
Cambridge, Camboricum^ CapUabriga.
Cambron, Camberotuu
Camenzy Camentia,
Camerioo, Camerinum.
Camin, Caminum, Camùntum.
Camisano, CamissanutH,
Campagna, Campania, Civ, dnKpaaia,
Campagne, Campana..
Campagne de Rome (la), Campania Bomana.
Campen, Campania ad iêolam»
Campen, Navalia.
Campiano, Campianum,
Gampine (la), CampùiUi.
Campo, Campus.
Campo di Giove, Cluvia,
Campoli. Camplwn,
Campo Marino, CUtenda,
Camporanice, Banisium,
Campredon, Campus Botundut.
CanaTia, Candaifia. *
Cancale, CaneaUium.
Cande, Candate.
Candé, Candea.
Candie (Ile de), Creta In»,
Canedo, Bebriaeum,
Canée (la), Cydonia.
Canet, Canetum, Forum FoeconlL
Cangas de Oflis. Coneana,
4493
DES NOMS LATINS.
1494
Canina. Chaonia.
Canischa, Canitla ad Bravum.
Caoisy, Caniaium,
Cannes, ad Horrea, jEqitna,
Cannes, Cannœ.
Canobio, Canobium»
Canosa, Canusium.
Canourge (la), Canorga.
CanserOf Castor um.
Cansudt, Cana.
Cantal (le), Celtorum Uons.
Cantaxaro, Cantaeinm,
Cantecroix, Cantecrucium,
Canterbury. Cuntuaria,
Cantiano (San), Ad aquaê Gradaias,
Cantyrc, Cantiera,
Cany, Canium,
Capaccto, Caput aqueutn.
Caparra (las Tentas de), Capara.
Cap de Buch, Caput BuccU.
Capdenuc. Caput Denad,
Capelle, Capelta.
Capelle (la), Duronunu
Capeodu, Liviana.
Capestang, Capnuium,
CapUla. Mirobriga.
Capizil, Capittna Cio.
Capnay, Captonaewn Palat.
Capoa Kova, Casiliiwm.
Capo dMstria, jEgida, JusiinopoUê,
Capoue. Capua.
ÇaposTir, Caposvarium,
Capraja, Ad Caprai.
Câpre, CaprasUi,
Capri, CapHa, ^
Capoa Nota, CasilUiuni.
Caraglio, Caraiium.
CaraJuel. Careuvium,
Cara-Kaja, Charax,
Caravaggio, Caravacium.
Carba, Agabra,
Carboniaoo, Corbio.
Carcassonne. Carcaso,
Canlaillac. Cardaliacum.
Cardano, Cardanum,
Carden, Cardonia,
Cardigan, Cereliea.
Cardofia, Atlumagia, Udura.
Carenun, Crociatonum^ Carenio,
Carenton, Carantomagut,
Cares, Cara,
Cargbese, Charax.
Cariaii, Chariatum,
Carhaix, CoMedtŒf Vorganium,
CArife, Callifœ.
Carignan, Caritiiacum, Yvodtum,
Carin, Corinium,
Carioola, Calenum^ Calinuta,
Carinthie, Carinthia.
Cariza, Carissa,
Cariât, Carlatum.
Carllngford, Buvindum,
Carliste, LuguvtUtium,
Carlo Pago, Campus Carolinuê.
Carlow, Caterlogum,
CatlowiiK, Carotovida,
Carlsbaden, Aquœ Carotinœ, Carottnœ Thermœ,
Carisberg (Weissenburg), Alba Carolina,
CsMbSifeD.CaroliPortusad ytturgim.
Carlshamm, CaroU Portas,
CaiT\8ruhtt Caroti Hesyehtum, Uexychia Carolina,
Carlstad, Carotostadium Suevicum,
CarLstadt. Carlottadium, Carotostadium,
Carmagnola, Carmaniota,
Carmaing, Carmanum,
Carmentray, Carmentuadi» vUîa,
Carmona, Carmo»
Carmoux-les-Cordes, Carmoviwtu
Camac, Camaewn,
Camiole (la). Krain, Carnia.
Caromb. Carumba.
Carooia, Calacta,
Caroslo, Carystus»
Carouge, Casa rubra,
Carpasao, Carpaaia.
Carpentras, Carpentoraete, Findalium.
Carpi. Carpium,
Carpi, Carpium ad Athesim,
Carpio. Catpumiana,
Carraca (la), Brythta Ins.
Carrara, Carara,
Carreggio, Caregius ager,
Carretto, Carrectanum,
Carrick-on-Suir, Caricta.
Carrion de los Cxtndes, Cario Comitum.
Carris, tnearum.
Carra, Carrea Potentia.
Carrvoran, Magna.
Cars (les), Cadriuê Mons.
Carso, Cariêtum,
Cartagena, Carthago Nova,
Carta vieja, Carthago vêtus,
Carthage, Carthago,
Casai, Casale S, B»asU,
Casai délia Pietra, Petra,
Casale, Casctla.
Casale di Forchia, CaudUum,
Casai Maggiore, Casale Maius,
Casalnuova, Cœsariana»
Cascaes, Caseate,
Cascante, Cascantum,
Caserte, Caserta.
Casbell. Cashilia, lemis»
Casigliano, Carsulœ,
Casino, Casinus,
Casoli, Casula,
Cassand, Casandria.
Cassano, Casanum.
Cassano, Casanum ad Adduam,
Cassano (San), ad Casas Casarianas,
Cassaro, Cacyrum. «
Cassel, Cassella^ Casseletum,
Cassis, Carcieis Portus.
Cassopo, Cassiope,
Castel Baldo, Castettum Batdum,
Casteggio, Ctastidium,
Castel, Trajani Munimentum.
Castel Bell, Castrum Bellum,
Casielberg, Castettum,
Castel Bilicl, Piciniana castra,
Castel Branco, Atbtccutrum,
Castelcorn, Castrum Cornu,
Castel dMsens, Castettum Asense,
Castel de Blo, Bipa,
Castel Durante, Castettum Durantium,
Castei-Ferrus, Ferrudus vilta ad Garumnam,
Castel-Francoi Castrum Prancorum, Forum GaUo*
rum.
INDEX alpiiabëuque français
CutrifrniMi Bfnw rwknfc
Cwd-Clildolfa, ir« GOÊdnllL
Casicllaio, Camiiaiilam.
Cutim-LeoiU!, *'iulnim Leonli.
CtMdU (gll), AnniiaiU Satire,
Caudll 4Ji Piln», Daedall»nu
CmwUo Arngaiinc, 4'ntlrum ^ratronaïu.
CHtella deliCucBia Oiut.
CuleUo delli Pitt
a Flon
Cuunodl Sipar. Slpaili.
CtUetto dl Solanlo, ^oliif.
Omllo di VollurOD, Fc/fitr-Nlim.
Cailclluccio. f/tmtum.
CiaLel-Haggiore, faiWlNm MaSut.
CHtEl-PopiMie, Ciatnim Poaumh.
Cailtl-Riunpoua. l'VpaHiii».
Ca>lel-nc«9o, Caryilnt.
Caild-Sagrat, ifoifoerlum.
Cum-S.-PieirD, j(la/'^^l.
CaiIcl'Sardo, Ervetum.
Culïl-VïCibloSubreqkio, Supir Mqmami Col
CMlel-VIsconic, Vailium FIcctomilum.
Cuur, Duroitriva, Venla Itotonm.
Caïllillo, Orcastndmm.
Caillgllone, railclUo Piiearia,
CMtlglloDc dclU Cownu, CailiUo CoHteMlna,
CutlglioDC dcUi [•««:■]■, HoMA
CiMlglkiae dcllc Stliitre, CaUeliloHUM.
Cetliglium; Uarilimo, CailiUo Calabria,
Culllle (Ib)i t'ailclla.
CbUIId, i/erf«l<ji'arti.ni.
CosUllon, l<uitltio Ualutct.
CawXom, l'attio.
Cnik toril, Leaeolium.
CutlE-dorl, Leimli fat.
CaïUFalecdi, Pitriana.
Culrslba, Cailrum Albut».
Claires, Ctutra.
CaïU-il, llaclara.
CaiIriliD, bodotm, Httta.
CiMn, Arx MlHema.
Cuiro, CatlrteomiHBi.
Cxlro, PorlJi Vtncrii.
Ciain) dcl Rio, Catira PmMnbma.
Ciilro Gcrli, <'iulr«tm Caiaris.
CutrogloTianl, £hiu.
Culni Glublleo, Fliena.
Cuiro Hcale, t'nifruin AsgoU-
bura bnl, f «lira Zorta,
Calahyud, Juduiia BilUHs BIOA
Cauido. /'crilla»u.
CaiaKorio, Kr^/ct.
Cmlogneil»!, falûla-iita.
Cotme, Cûluna.
Calnnuro, ('arcjn», Casoitvtn.
Cal araci 'Bridge, ('[tfararronnni.
Calarliu |S.), rfuiifum.
CaLfaa-Ciinbr«l) (le;, raiUllHim
Caiflei (If). CaiMieima.
Catigiuno, etMna.
Cal la R), AtcrivUm, Callanu.
-Cailcgal, f'wlanut jjiiiu.
ûiii*)k,<'aHorim l'i.-H».
■ CaudebCf, 4'at^ Awïm,
CauilïcoilF, Calirfl rotl».
Oudrol. l'airoltuBi.
Caumonl, Cafriu JfoM.
Caurnoni, l'atulia Mom.
Caut |Payi4e), ('(il«t«iuflifer.
CtTOix, CadonM.
Ciuli, CoMlla.
Ciilana, CoMÛlo.
Ciiorla, Caitulo.
CedopM (la), J^ulfonlil, JrrfoNfic,
Ccbluiiii, Cephatioiia.
Crfalu, CfphaladiM.
Cegli, 4>lla.
Ceglie, ('iFlnnliim.
Crlano, (.'nJanum.
Celle, Ltlla.
CcJle II*), CcUo.
ileimo, Selegra.
Cclorif», Elbutorb.
Crltibéric, f cJl'tcHd.
Cembalo, l>urrua SïmCofon.
Ceiie<la. jieedtJ, i'otcta.
Cenii (moai), tfoiu Cburlfc
Cou, Cedtn$.
Ccntaibi, Ceiiliiripa.
(*pi»ni, i'eperanum. ■
ttfTtno, PrcfClla.
Cciboli, barpana lui.
CcFcblarB, OarpitiilHm.
CerdagTic Un), Cordonla, Ceretmt
(lercntl», Cjrtiifftld.
Ccrera, 4.'rr<-a.
Cergr, L'criKdm.
Ccrigo, Cylhtra /Ni.
Cerlay, rinufuin.
cemm, ctntitan.
)*97
CcruMo, CerlaUam.
Ccrvcn, Ctrvaria, CtretUi.
CEricirl. AgtUa, Cxre.
Crnon, ClrBÙtwinm.
Cmon, Ctl'eunian.
G-unnr, fuMO.
Cocm, Cceiaïa.
Cbri-lïUt. Ciauaria.
Cuina. Ceetna.
Celram, Parilunisiporlil*,
C«mni, Clamptlta.
Celle, HesiuaeoUU.
Cctilgnp, Ctmaçora.
CïTa, fflMI,
CéTtaaa (ksi, Cebennlea reglo.
OynMï, CllbarUta.
CïiiiDbis, CiL'pt'ma.
Chaînais, iTafrancjfidit.
DES NOMS LATINS.
Chat.
1 (le),
Qubrii, Caroirlit, tiatra.
Cbabfol, Caprtolum.
OuiUot, CallitUaai.
Chaili), t'alajjum^ ('ianuiM.
CbaiQ^y. ('/imiipiiu'iim.
Qiaiie-liieu (la), <aia M.
UuiMnuK CiuiniaiicliifUii*
Chilils, CaUimm.
Ullis, i'adalalciim.
Q»Liro>- rAiiJ{i!«(um.
QuliMiiKa, Calaionam, Celonna-
OiiloD-ur-SiAiie. CaMUonum.
ÛillmH-iur-HiniF, (WoJiauiKin.
Qu3at,Ciulrtun l.ucii.
ChaniWry, t oinfrerinf Hm.
Cbimblli, (JAoniMIamm.
CaniArilfafu m Vfffii.
Chamlil d« SIgulii. icfngoinngiia
UuniiaM. Scamnli.
mfl .Vonllum.
_Mlla) Campantii Fraiicica.
Oaaipigne-iUrOisf, COMpoflla in jiago CamUa'
Chimpauberl, ("amptii Albertt.
Qnmplers ('itnipcHiim.
Chunpi, Campi.
Chiia|iwur,fninpl Smirum.
CtampVXfaai, Cialram CtUumé
Chanid, Cantutliim^
Ctaoc-iaie, fancellala.
Chano, fimgincHm.
Onnorry, Catoricam.
Onnlclk, Canlllla.
CbaaLckiup, Caiitellupiini.
Cbanumcrlc, Canlia Merula.
Qanwitta, Condale.
etunlruw-iur'Allier, Canlui JuUI aé Eiascrim.
Onnllllii, ChaitUtiaeum.
CHaoarce, Cailuppa vlUa, CaîuiUieaiit.
Clia pelle (lu), rapella.
CbsrrMe(lal,it(iraii(()'iM] p.
CbaiHé-iUr- Loire (la), (
CharkI, Ctiatct.
ClurleinDat, fanilomonlium.
CharlcmouDt, Camlomonliiim Hi^nUvm.
Charlerol, i( 'arotolcilii m.
CbarleTllIe, <arolopol<iCi
Ourliea, ('aiiloeui.
Clurduinf, Sarrutit.
Ctaamlp, Carnia.
Cturaiiali (icj, farottthtm, QuadrtgelUiisft oj
OiirollN, CaroIUe, Qiiadriçella.
Ûiaroussr, Carusia.
Uiariuignc, Scarpona.
ClurrosT, l'arotiliium.
Oattovn,t'arrolum.
CbanrcuK de a. André, Moiuut. S. AnOtea de
Cbisstaeail,t'iaiùiCBll>"n Patal.
CbUHnon, l'auinomagiii.
Ciaai gaOltt.faiitnoIlHm.
Cfaulelir. liulellarum.
Chastel-Challoii, faileUam CiOtloiHl.
Cbailel-Marlbisc, CaMium Merotlattnât, Mtriota-
Chilrau-Bcrnard, Catlrum Bemhardi.
Chlleaobourg, l'ailri turuiu,
Chtlesubriotid, Cajlnim Bricnm.
Ohileau-dii-LoIr, (aitni<n tjKtf, aULMum.
utmli, ffffoiuuMfU'
CblleaullD, ratirum Lttmli.
CtaiiEsnineillaii[, Caslrum «riiioni, MtdioUmiaH4
Cbilc■u-^elIl, r'nafru») jIuthir.
Cbllno-Porclïti, CaUrum Poretamaa.
Cblieau-Benard, Caitrum fuleaue.
Chdleiu-Henauld, t'aafrvm ntglnaltll.
CUIeau-Itenault. l'aranUntuin.
OillFauriHii, t'ialruinjladulpht.
Chileau-SiUna, Cailnim Sallniirum.
Cbdicau-Tbierrf, ('ailnim Thadorltt
CMteau-Villain, Cialnm FUttmuat.
Chitekt, Cauelelum.
Uilielel (le), CaMleUlum.
Cblulleraull, Cca'eUum OeraUl.
Clilienols, Caillnamm.
Cbliltloa, CaiUlUù.
Cbltilltti-«ur-LolDg, CatttiUe ad Lapplam.
Cblilllon-sur- Marne, CautUio ad Matronana
Chliilloii-wir-Selne, CoMElUo <ri
Clnlou, Viilouocum ad SequaH
ChlIreflB).
Oiauil,/' ■
1W5
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
Ciilcirnnco, Bgmu Tutleui.
Ciïicl'CaniluIfo, Ari (ioattulfi,
CaslKl-Gutlfo, Tarumloti).
Castelholm. CiulcUum Hotmiim.
CaitviliKiui, l'aUi-um Cdmutim.
Coilellaccio, CottaKa, Forum ^Nreli'f.
Cutclluura dp] Il Ërucca, £tea.
CiutlUnaredl Sbliia, Starlit.
QsieMjiDbffi, Lambrutn.
CaiielUina, .Eguum Faffjruni.
Cuicl
Caïicl-l^oiie. ( ii»iru7ji ^nnU
CmicIII fglj), ^nnlbulij ^fulra.
Ciiielli di hlma, fioedalliiin.
Cutclla irifonne, l'nitfKm Âragonout.
Caiicllodtli Cun\», Outt.
Caiiello delli pivirn, CailrllNm fVlne.
Caiiillo di Fiara, l'tbi forumt
Caiiellodi SIpar, Sipai'ii.
CtuéOa dl Salanlo, Solat.
Caiicllo di Voltuiiio, yiJlariiwn.
CadPlLucrlo, S'rnilum.
Castor- Miggloiv, Catltllum Majus,
CHleliDoroD, CiuUUum UoroHli.
Caalelnaudary. Ca'tclaiium, Soilomaouii
Coiteloau de Mfiloc, fioviamagiis.
CaMel-NuRTO. Cailcllum I/oeum.
Cutd-huaio, Cailram .Vorum od .MAiiini.
CiiiEl-NiM>*o di 6irfiignini, ^arfinlonum^
aucl-NiioTO TonoDnise, Cattrum IVonim 0cr(i>'
Cutel-PoDloM, Coilnim Pontonll.
CastvMtanipaLio. ('VpaHMiii.
CoBlfl-nos», ('arsidij.
CaalvI-SagTBt, l'aïUsvlum,
CUlEl-S.-Pielro, Silai-um.
Culrl-Sinio, Eructum.
(isicl-Sarraiin, CaUtUum Sarraeenoritm.
Cnilel-VKchlo Suhraquo, Super /Btuoro Col.
ÙsWI-ViKOnK, Ciatium ficccomilum.
Casier, DuroMva Venia /«nomm.
CMtidio, itecaifndirim
CuiiglioDCi <'a]ftlli(i PffTiu'ia.
CMtIglianc delli Coacnu, Caslilio Coiacntlna'
Casilglione dïlla Pncaji, Uiuta.
Caiiigllon' délie Sliiltre,
CaïUgllone Uarlllina, l'ai
Ctua\K m, CaiMIa.
Ciuilllo. BiTcutii Fanum.
{juUllan, CatUUto MeduUL
iauiom, C/atlo.
Cotileford, LeoaiUuTn.
CuUe'llarl, LeonU l'ai.
Ciulfiictds, PflHona.
CuirallM, l'ailrum Aiium,
i^tlK», Cailra.
CiitrU, Hailara.
Cuirllu, Dodom. IltOa.
Oiilro, Arx Mintnia.
Caiiro, l'tamcomiam.
Cailra, PorIJi Veittrli,
Cailro del Rio, Cailra PoitHmicma,
C«iira Gerlt, CaUrvm Caiarli.
Cutrogiovannl, Eima.
Cailro Clutiilca, Fiaenir.
Cjatto RtM, Caitram BtQOit.
a l'aiatrlct.
Castro Zanl, Caitra Zarba.
rjtalivud AuauHa BltMItt, BtU
CiUlil», Pedlla'iii.
CataKano, Eryre.
CaubiEne (lai, faUxianiila,
Caiane, t'aiana.
Catiiiiaro, ^'arciaia, Calaclum.
CiUiBct-Biidgc, t'ataracloniitn.
CainrlM^SO. t'Iunium.
anes»>€iiinbrtt\i (le). CcuttUum
Caieiflt (le). Caiittlttim.
Cailgiiano, Cmlxa.
Ciiiiro, ÂKriclum, Caltmtt.
Ciuifgai, <'iMliuiui jjnNi.
CillW)k, rmiDriim xlcHt.
' Coudnbcc, ralitfii Jlenini
Caudecoile, talMroUa.
Caudrot, fedroHsm.
4^u[noiii. Cahus Mom,
Omiionl. Catiitas Motu.
Cauui'^ ('iiJnit'i ('uuiiir,
Cautsade. Calttala.
Caulercia, CauterUt.
Cautiuon, folriiwnfiini.
Caux IPayi de), CalcIttaU àçer,
Caia (la), Cavta.
CaTaillon, CaitUfa,
Catalli, iXilian.
Caiour, Catortium.
CaiBlla, CaltMum,
Cayeui, Cadoeum.
Caiala, CiuaUa.
Caierfcl, Cofoeorra.
Cailona, Vaituto.
Cedogna (la), AquUoaia, Ardoneec, Lagtm
CclJluiiia, itphaiitnla.
Ofalu, Ccvlialaait.
&gli, lti\a.
CtiaiiO) l'alanum.
Celle, (fila.
Celk lia), Cella.
Lclmo, Bcicflia
(tlil'S,
co, /;(&
iiHi.
Oiiititrk, dUbtria.
(iiniljjla. Portas Symbolon.
<:ei)eda, Actdei, l'encia.
Cenis (manl), Jfona C'JiuH*.
Crna, Tedrna.
Ccnio,<'«rtiim.
CciiiDtbi, Ctaiaripa.
Ccpnni, i'tpcrenum, .
Ik'pmio, Fret'lli*-
Ceiboll JBarpana lui.
Ùaciiiirt, Haipanlvm,
Crrdagnc (lui. Carilaiifa. CerctanL
Ccrenila, CtniitMa.
Cérsl
Cert!B>
ClTrllii:>,Ji(lii-»<,
Cerigo, ruinera /m.
CetÉij, CtroiluiB.
CCrr^lu, Cautum.
tsoi
Oibarg, Cobvrçum.
Cod, Cauca.
Cochprnxiaih, CocejpnMlbun,
CodiBor.-, flfermta.
Coeilflil. t'OêftIdia.
CoriDidni. {'orordiOt
DES NOMS LATIBS.
CogDi, Cmia.
Cotmbn, Conlmiriea.
CDlncT, rmuioeum.
Cotn:,tiirla.
Collwrg, ^'olberBo.
Coldlnghim, ^'oldaiila. Colada.
Coldia. lolditla.
Coligii r, i'olintacum.
CuUlil, faUnum.
Coll[n('(, CoUnaum.
CoUloarc, raucoUterum.
ColldctuD, «olanconim.
Colnur, rolmaHo,
Colman, Collli Vd'-III.
Calmogroil, Colmoçara.
C61n an dpr Lcpsm, foleda.
Cauiinder Sprer, falonlat
Colablino, roiahiinum.
Colmiia, Coloria.
ColofDC, f otolKl.
Cotogn}, Cobmfluum (luppL).
Colomlnna (S.). Fanum D. Columtanl.
' CoJwnliLera, Colomlmiia:.
1, Lavicum.
Coin
.Cotra
Cohimbt de Ecnllo. Cattat.
Columbioii, Columtu* fl.
'Gntmichia, Cimaealum.
CanibnnffomMtivUlartçia
CnmbralUei, CowaiUi.
Comùiiti, fomtariilium.
Comburgot, f'nUHin.
-Coinc (lac dt', Lorhu liu.
Comniequlcr», Çmd mUII Çnirris.
I, CombuuM,
1, ffiUpaOï.
liwno, Ciimiim.
CompiËgDf, l'umpendiHn
ConcordU, Copirorida.
CorMlit,4~OH(toi.
Coiid^-sur-IUD, ronrfiUE.
Coadé-tur-Nolmn, Conda
Candain, Coniiomtiim.
Cundrlea, Coiutriacam.
Gond lires, Voiituram.
Cotwtiianp, i^ontlUamiu
Coodni, Con/biemtt,
Guidint-t'Ar^TCquE.
CoBbteaf, Confinotlet.
CaoskUm, CoagMoniam.
Coiii, ruiuum.
Connau|h( ;Uie), Conartia.
uaïKbarg, C'<mntburgim.
Coaotrtj, CoMirtuiitm.
Conncrla, Coraiiea.
Con;|UF>, Conch<'9, Conea.
(Conquit (If), ^'onquatHÊ.
(jinjernni, Coiamiriuii.
Caïuignano, {'oRiJlinnni.
Consuncp, Conttanlla, Faieria
Conitantinoplc, HyionlIuiR.
Conauign, Contabrum.
ConLe dlSntrl, SOIorfii (aif).
Contlgliano, CoMiltaïuim.
ConiT. fanffumni.
Conii, CompÊO.
Oiptnbtgae, Uafnla.
Copnnitc. CopranUla.
Coray, faiiaeirni.
Corbach, Corta
Corbell, Cor ' '
Corbcnl, OrAeniocmn.
CorbetlE. <:uria Beats.
Carbit, Corb^ia vttuu
Coihltit, Corbaria Palal.
Vocboa, Corbo.
Corbritlge, Cortopltwm.
CatliaX, Car Intta.
Cordon, Cordona.
Conlomr, Jnrroi(«.
Cordoue, Corduba.
Corehuelt, ttuitttiana.
Cor» lia, Gracchuri».
CorfoD, ("orcïra lia.
Cortati'orcyra.
Cori, Cora.
Coda, Cour a.
CoriKliano, forfotaniim.
Corinlhd, Coriniftul.
Cork, Corraçla.
Cûrlin, Cordjimn.
Corme I Ile, CarmUiaca.
Cor mei Iles, lormrUa.
Cormery, Cormariemm.
Cormier, CoraUeiactim.
Connona, Cormimei,
Corn H I lui, fonitKanum.
Cornet», ( luirurn Vui'uni ad MarUun, Grtu
Gnniclo, ComiuMn, TarqaiM.
Cmicto, Conau.
CotdIco, VOryçu»,
ComlKlIano. l'orniUaiium.
Cornouaille (la]. t'orniiMuin. CoTnii CaUUt.
Cornvall, Carnubia.
Corogne [la], Urigaatiam.
Coron, Cotoniia.
■Corregio, CoTTtgiiOH.
ie{ta),Ci>rrM^-
Corme, Oircf.
Cort*» (la), CvrtttttIL
Corae, Cortlca In».
CorlB Olooa, OlOKRd.
Corte, Curui.
Cortegtna, Coiilcata.
Corlcluaio, ficaria.
Cône Mg^loie, l'uria Major.
CaneaiÎKllD, <'urfn UUiiim.
CorUDC, CorlMil.
1499
Ouiidn-idinia, -(«m CoImm, CaUOaqua.
Cbiulnes, Caliuria.
Ouumenic, t'almtrxum.
Cbaumrs, CatamI.
OiiumODt, Calvut Mon*.
CbaumoDl-ni-Buslgny. Catmonllum Ba»tii>la
Ouunr. Conira ittiûium,
Cbaoïigny, l'altirlBciaii.
Oaitacj, Calvenelaeum,
OmicIIc, CauliiUBi.
CtiBlief, Cola, {'((te.
CbElm, l'Iielma.
CliKlmstord, firiaronuiotu:
INDEX AtPHAB^QUE FRANÇAIS
. li'himinio.
Chflmiré, CambarUieam.
Qtnnnili, CAnnnlKum.
Cbtnt Potiillenx tit), Quercuë J'opuloia.
CMpDix, raptomm.
Chcpilow, Ckeplovia.
Cher (le), Corlïfl.
Oiïmco, ('biriuciim.
Chettount. Oinrti Airpu.
ChMier, l'eilrla.
Cb«sict. Maçna,
Cbtvremon t. 4 upric JToiu.
GlKiry, Apriaiirumf ('aprtacvm,
Cbity, Cailacum.
Cb<iï-rAbbaie, Coitacutn, GaUatum.
Chianmoi
Chiite
m,Clav:
QilaiH, Aqua Jlavtut
GbicbctKr, «fcufrlo.
ChJMntee. CftlcMum.
Chi«ri, t'arca.
Qleii, Tïo/e .Htirruriiiûnim,
Uillii'in, Ca-cùi.
Cbllkin, Zyllum Ciut.
Cklnuf, ('Afnuunmi.
CblDOn, rAfnonliim.
Chiny, Chùiiaom.
OiîD Scio, rtloi tni.
Oiloggli, Claudia, EOroii, *■*»
CHippcnham, CMppenliamiim.
CbJiDfogi citonium.
Chocilm, t'ar$iaaea, l'hotimUi.
CfaoiiifDl, ('oieoliim.
Oinliy, Cauciacum, Choitlacum.
Chorges, t'alioiflir.
Chriutc, Cruilnla.
CtiriitlBiulail, fArbrianopalf).
ChrtiUanilBdi, (ArùdunoitoiMuin ad Bobtram.
ChrlitUnsm, rArUfflnvo.
Cbrudlm, Chr«iUma. Corldomlt.
Cbomldin, rorEanlIuna mlHi.
Cbyprt, Cyprui /lu.
Clcognoli, ComtHoniagui, dmllbim laagBum.
ClglliDO, t'ilionum.
Olli. Jd CVKun Jlciirein.
aily, Ctleja.
Oina dl Hopte 5«ilo, ^
>(ie».
Ci», Clnum.
Clngoll, Ciagitlum.
Gnq.Han. <li((iii|u« Marie*.
CJjiln. C/trclliiu.
dout (la), rorilri, dv. Caratei. raf«Mi
Or de VaiKlregil (S.}, FoUIa &)«lolif<^«.
Ciran {S.\ LOHtiorelut.
G raa- la-Lai ir, Srrofafiini.
Orcvllo, ^'lircQ.
CIrclla Vecchta. CtriUi.
Cinacructi ^oroiJuni.
(JriMDo. Cyilitrium.
Cira, Crfmito.
aiwm» (11), Tits Tabentat.
CMtwa.Cisiertbim.
Cltudella de. ïiita, Bi-geUam.
CiUà dclte fteïï, l'ii:. PleU*.
diu dl Cuiello, ne. foMeUanu, ZVenus
dut NuoTU, .Eino/i(a !fo*a, AremomIaXf
UDdadrlii. Jumne.
CIudad-Bral, Cii: Beçaiia.
Oadad-Roilriga, l'ir. Jloù£rtci.
CiuraQa, CInttiaiia.
CEildalc del Friuli, fajlnim f onifMftouc
a*lti Borella, Buceltum.
Qiit* Carfnlli, Caruott
Clviu CaiiellMia, Ftitainta.
Cliiu d'intlDO, Lucuf Ançitûe.
OTiu di Penna, Plnna.
avio dl S. ADgclo. Oc. S. AiigttL
aiiu La ligna, XmuvJum.
CMia Acalc, F oluritM.
CItIW Vccdiia, Ceiitum CtUa.
0<itellB. riltifiu.
QTilFlll, CiipfRU.
aiirellad'Arno, ,^™ii.
QilHIladelTradiD, rrxcniHni.
Ciirai, Stvcriaium.
Claiiiieu-li ï-Nanc)-. Cbuiu Locmt.
Clalnau>. Miiroiulffriic l'ono».
Clire, l'ioro.
Ctorence, aarettia.
Claude [SlO. ('lauilltipo(t(, Sanr/audKuirK.
CiauMDi l'UiHtliia.
Cleûer, (.'(a/n-.
Clenviui, Clora BotUt.
Uermonii ClurinnoiiilHn.
Cletinoni (collège de], Cluromonia CoUcfàn
Osrmont ie LoAtit,t'laromoiittaiH.
Clvmniil en Bautolals t'iuriu Mon» BtiUn
Clermonl-Ferrand, intFiia.
atij CtariacumoaUgertm.
(3tya,<'licla.
Ueï, CarrtjMHa,
Cllch) f'Ifplanim-
ClimtM, IliUomeuum.
OinctiDinpi, Agctii.
■aiiB, indrelàim.
Cloud (Sl-l, Aoi'lMl
Clun>', ('Ibilacun.
ClUMJ.'.lifNHni.
Cobleni, lonjï""""
DES NOMS LATINS.
Daclisiam. I)ai-/ij(fnlHni.
[hcir, DtKia.
baglsad, Daçlaninm.
D*glpciY< Dnctilburgiim.
ûigtim. Baçoterîi Saxf-
DijakoJ, Sagtulaea.
Dilcke, MIlNa.
DiWtirtiE, OalA^arKo.
t)ilbclni,J)iilA0nhaii.
Lilia, Idalium.
DallLcitb, tkitktikum.
l^lminiiED. Saimlnban.
Dalmallï, J>alinRl(a.
J)aBiigOF, Ituammiacura, Dl
Dimmaric, OiBiNa .Varia,
DuiDunln, Dammarllnum.
tmnuBe, Damna.
IhiDp[RTC, Oampcfra.
DuiipiuTe4iir.SilD[is. Doimm Pari,
Dtneaerk, /huiariim mi
Dangt, OiMfrïUBii
DMgna, ADigelltun.
bmnliJUMa, Bat^Hoa^
baoab Iles), i>anl.
tlontiicb, fionluciin, fitbniltK,
Daoabi, Daoulaiium.
DardantllM, IleUaitontut,
Dantaua, ilr aiufomm.
Uarlinglon, DarlUonla.
DanniUdi, DarmtCoiUiim.
DirDcci. Altarum.
Cirtiiuuih, TrrmuHtia.
DdUWing, Taxgieltuvi.
DaueDriediJMiira.
Diumcrii. DalmeHoranb
Ikun, Aunuiu.
Daopbin^ i}a, Oclr/tinniuf.
DaiJi, Ûtiuilla.
Darldi [SI-}, f cuium AuMll, MtWlia,
Oui, Ma.
IMnaln, iMreirlninn.
D«a,a)m«m.
Deci brocb, ComUaca a
DdaK, JJriniu.
Dclbrfick, Miniatia.
DdcUo, jitUHm.
Wft, Delfl (nippL).
DOIiTl, DtlfMli arx.
Dcllliuh, »!(<(! Il RI.
Delme, Jd Dm
Delmeiitiorjt, /
Delonia, G<ilhana.
Deliberg, PclcmoNtium.
Llemmio, itemminim.
DcDila, OmouiumiKÏ SeaUtm.
Denal, ilouEfuni.
benbigh, JMnfriita.
Dcuia, ^ rlonlIlHm.
Denfi (SI-), Colalacum. IHim|n« /lui
Dcnli (SI-), JMoitïilf Patat.
Dedirlin (\e), DtHttHiait Due.
Déo}*, Castram Dolaue, BolOt
I)erby Dervenila.
Derkiu, PMnopolli.
Qenciii-BuuiiD, Sdronta Saxo.
Deseiiuno, Oeetatitmum.
Dmim, Imiu,
Dctern, TaiiUrtum.
Detimld, DelHmoUla, TuliMrgbtm.
DeinkO, Dttrtka arx.
Dvitrani!, Dtiiona.
Dtull, Mlum.
t)emichpffi, iJDirciint.
pl.).
Drtealer, Bauci
Dvionihirc, Ocsonbi.
Deitni Décima.
Dfiamal). Trtnen.
Dbavlia, Oault).
Dhllciii, Ufltiim.
bhoiuDiio, fJiaiiniada.
bhrainiai i\vitram«m.
DhrBina, DrnMtriu.
Biakovar, CirClia,
Diana, D\amm.
Dlciama, SiCIamnitin.
tHdymo, Didyml.
Dlc, Dta VotoMiorum.
Bi*(Si-l,i)«Mta(i«ll.
riemcrlch, Btclitava.
Di^nnt, D^ritaH^^
bKpbali, birphoUa.
Uipppe, Oippa.
Diesthirr, (niiiia S. Maria.
Die»
en. Dami
Diett, Dietta.
Dieu loua [d, Dutonardim.
DicuH, Jtoem l'agi tioppL),
Dlgiinvi:}, DUtfim.
Ëletic, binia.
Dignièna. Durollnrum.
Digain, DcntgoHtium.
DIIoD, 01»<o.
EHII, Diloi Int.
DIllIngTn, DUloQa.
PlIllsbiiiKn, JtuiCi-um HemoPltti
Dillibou. Udis^oo.
1503
CoraAidclCoiid«,auiiia. .
Cofvcy, Corbtia Nova,
Couh 4li Conci, Satricum.
CoKtiu, Conseniia.
Comac, CuKumm,
Co»e, l'onOale.
Cnué-lc-Vliien, ^oukcHm.
G>sui\Dhrij (II) flii/hi.
Colealin (k) fuai(anl(nii] pogtu.
C6le-3i-ADdrd<b),ClInu5. AnOrta.
Cdthen, ('oMo.
Coiignac, Collunarum.
Coiibus. Colbialani.
CoablFTlc, Copalata via.
COucï-le-CMleao, CotMeun-
Coudnlri, Conira Açùntim.
Cauciuii, l'oiiunovUla.
Coueron, Corbtia.
Courainn, l'olonia vltlu.
Coûta n ne-la- VincuK, L'ollii iagcU*
Caulogne, CaibiomaBUi.
Cautommlen, Colomeria.
Couna. lEQoa Boua, Equatona.
Couibcioic, furba lia.
CaurbauiuD, CartU Bosonil.
CdureclLc*. CorccIIei, CoretIUl.
Coar-LHïu [)•), Curla DeL
Courbndc. CuFUutdia.
Couilay, ("urCli iaïa.
Couioniie Jla), ('onnui.
Counnlali, Curtipabuiian,
Conmli. CKrtlannn.
Goaruui]', Canenaetan.
CourtraT, Corttriaoim.
Coutancet, Comtmtbl.
Couirn. Ceritrata.
Couture ili], CuUura.
Cony <omum.
Cavarrubioi, Coleiida.
CaveiiUy, Conveniria.
Covem, l'KArunHin.
Coiilho, follipput.
Gi* bridge, Bomium.
Cotio. Coilia, 'i ''
INDEX ALPHABÉTIQUE FiUNÇAIS
a>Ie, I
Cfinentiurg, iturdnaIJUtn.
Cram. L'raiumnam.
Crécy. Crcciaaim.
Crediton, CrtiHtotwm.
Crtil, Cralitium, Ulmotrlta.
Gnlsa, Creuia.
Crtinieui Crcmiaenm, Si
Ctcininlcck, c'ranaitcvm.
Citmane, Cremona.
Crwumlliutcr, cnrcmiiM Mon.
CWpy, i'rtpiaciim.
Citquy, Crtqniumt
CmcmiiQD, çuadrata.
Crupy, Crlipe\um.
tritcll, Crel
Crèvrcour treptcoratum.
Crevilly, l'rollelum.
CrlefT, i'rtva.
Crillon, fratulia.
Crlmie |la\ ('
Criiia, Elaui.
Croatie <1»), fronlia.
Crocï (àiiial, Forum Eert.
Cnce di Horcona, MvrgtmHa.
Croigic (le). HrU'atttportut,
Cnii, CruxOratorium.
Cfoinii-ïol.esire (9le-l,
Criiiiill«>, CroeiUlata.
Cromiity, CromnrtlNtu Cmnit.
Cropide, Curliptlra.
Crosïtii, CrwiNfl.
Croloiie, (7rofon.
Croloy lie), Caroealùium.
Crouy-eii-TlwlIc, Cotiraciart.
Croy, ('roviacum.
'Craydon, Croyiiona, Terra en
Croton. GaocFUMe.
CniBs, CTuebuium.
Crui-dC'Ia-Ziru (S-], flew
CMpel, CepeKa Ins.
Cilckl, TtUrinuEJ/Dn.
Cuculiit (S.), CMtvfaU (5.) onotl.
CocdIIo, CHenfun.
CucnçB, CiMca.
Culieaui, Cuiteltus.
Culdn, Coaùiiim.
Culint, l'atauum.
CuiFLLburch, iuleniurgtiM (luppL].
Cul m, nlma.
Culjiibntli, OUv^achan.
Cumbrli, l'umbîita.
<:ui]ib«rlaiiil (le), l'umbria.
Cumts, Cuma.
-Cuiiaulil, l'HiJiililirni.
Cuiiiii|ili(im, Oimiamia.
Cupar"Fi(Ci i't
CuiiiU, bkaa.
Cuiïolo. iarMa la».
Cunoliiil, UulidMm Imt., EcMitaaeê Int.
Cussi.'!, ctmcftini.
CUhiHn, ioilnniim.
Luvcnille but-lcru, Curboritu.
Cu:tli.»uii, ( ii.ifiuniu.
Cuuoli, (iiiYlfru Mgra.
Cyclades ili-sj. lycladea tnl.
U:iiiad. I u II (I .m II lit, Mvriuuia Eert.
CKbrin, Ciebriiiam.
liellelomiç, <e(cnti.
Cteiistocbau, lumiochoiiia.
Cierck, l'iricium.
Ciernsgora, Zcrlaaa^ Zyriiia.
Ciemvt, Inlctrum,
Cienieti, icriiu.
Ciyrkasii, < iiircoMiinn.
DES NOMS LATINS.
Dunuiiio, Jhironia.
Uurnuo, It^rraehlan
tturh;, JiurbU.
iMrfon, Dtr{one.
Oarlacb. Dttrtacitm.
Dorul, DurautUmH. •
Diiueldorr, ihujcUorpluni.
DviDi (la;, ChainM* fL, Dubut, TwtMM p.
EauiF. Etiua.
Ebrbciier, flndimora.
tbtluià. EMlolfia.
Ebcrsch, eberacum.
Ebcmu. VonHOrokerektHxm.
Ehrmliurg, BbernbarçHm.
tbenMtin, A'ïn-ilcitlNm.
Eberabers, Bturobtrtomtm.
Ebffiilurt, Jiila \i)iin.Ëba->dorPim
EIkts nti m m iiiii [t r, -t prl mona «ertil
EbcrimuiuWr, flotitnlnm.
Eboli, ftofiim.
Etire (l'K /«mu /L
Ebmit, EArOffllKm.
Ecbf.'lles |l>^>), Scalarum Burgia.
Ectatcrnacb. Aadcltiaima,
Kdjji. AillgU.
Emsu (1'). " ■
ECry, A'rninamn'.
EderingtDii, Adivul Porlut.
Edimeli, Hadrtanopolli.
Edimbourg, A kaa Caitra, Sdinum,
Edmunihury. ftfJa FOKMM.
Edalo,£aufuin.
Egere, lifiiii fttgla.
Egtiim, AtrlaniiiRi,
Bgini, .flïliul.
Bfliii, Gilotio.
Eglluu, HDUiavlo.
îhreuh[cl.isifin, E/rtattrH Saxiint.
Elchsiâdi,
ElnsipdFln, fJtiilda.
Eipatos. jiraluf.
BiKbfcld, Chantai, l
Eiiciuch, Iftnjcutn.
ElKDlKrt, filuotcrpa, Iiobtrfa.
Eùenbum, Coifrum Ferrmm.
eialciwb, r*I<Aia.
Ekujfl, Ërit»toa.
EUcidO, Lyiimaclila.
Blauoui, [>f(Ki4Kin.
Bbc (F), Alba, Attù IL
Elte (Ile f), ^Aoila.
Elbcrid'l, £l»CTr«Uf(i.
nbeur, BliortmH.
eoAag, BMitea.
Etboki, ^d Stabubm.
EJbarg, Elbaritim.
Elche, /Utee.
Eldl, JiKUuni.
Ek'fl
M KlKirl,
Etf n hol m. EUclialmla.
EleMheruB, KlcMIWHa.
Elgg, Aujla Sacra,
ElEln, Aifflna.
Elidîin.fiilï.
Eli. Elcebut, HiUUum.
EUsow, Klpovlrr.
Klrlch, Alr^eum.
EllwnDgeii, BlephanUatam.
Elnbogen, Cabilu».
Kbter (P), SKUer |t.
BlicD, Ailiiuc.
tiua, AUaTAUn.
EliU, Al»ii.
Eljr, Atlieeam. Htlia,
Dr [Ile iT), i/«fv«ii>l« /M.
EU, SKUo.
ettt.AnHea.
Elikig, CaranuKa.
Emlxti'ii, Emiia-
EmlKiti, AmplilpoUi.
Embiai ■
Enit«, Amailti, Embslumad KAh
Kmi'ly. HnieUa,
Emllion (.Si-L-Cmldunl fkeL
Emintli-Dafb, Bonuit mou*.
EmmericJj, Embrua.
LuiDiiIler, Aciilt lloHailerlum.
Empoli, Eiaporlum.
Eins, Embiuli.
Emain, imuKa/l.
EnclLliiiyicn. EHeku la.
Enilelaii, /l'ndeloi'ln.
Enilrc (Striii), Cfff Jjln fut.
EnGcld, EnjUda.
EiigaïUni-, l^apul f;e«l. EiigiuU vt
Engviporl. J'orla AtittUea.
Ëngcr, AHjarla.
Engblcn, Aitçio.
Enlskllllng, Arx KtObia.
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
nogle, BbigOa.
DingnlIIng, Dinçulflaga.
SliiL,etbULiJ, Diwkeivu'iia, ZMCoUfi.
Dirai: b3u, Dinrliarla.
Wifniis, BtirrHna, Monail.^ DlieiUli.
DithmaneD. Dtlmarita.
Divc lia), Deco/1.
Blvcio, Dii'tlum.
Diimudo, Diimuda.
tHikr (SI-), Desidtril fmian.
Dnieper, BorvtthtM* IL
Dnieilrr (le), DanatM» p.
Doudtaailllc, DtidetlteiUa.
Doué, /)D(i(liim.
AourIbi, Zliipliuifiin.
Dobromil, Dobromltam.
Dobnyn, Bobrinla.
Dockum. Doctomtum.
DodFkp EkUnial, KUaa.
DoeibDTg, Jrx DrvMma, BuMurgum Gueltbit-
DoeibDTg, DUparçuoi, DotMburtvK, Tara TKo-
DogDidolm, Uotlta.
DOblberEcn, Tuttviatritsm.
Dol, DoUt.
Mlc, Dola Swuononim.
DomlMile. Damnas BOîoius.
Dombes (paya àf], Dombtntii pogut.
DomÈvrt-ïD-HByi', DomniaApet.
Doinfronl. Donntfrtmi.
UDmiii. Domllium.
Dam nu ni II, Domitiu Marllinu.
Domme, J)oina.
DoiDO d'OuolUt itt)inoiIu(cclf<(< Ofcclla-
Domplerrv, Domui Pelrl.
Somrtnii', 0omiu HcmijU.
Dan (lel,TanarjA-
Donalo ISan), Forum Apm.
Doiiato i^nj, Eiiorta iii Epiroi
UouauHChlngen, Donachtnga.
Donnuwerlh, Donaetnla.
Lonchcry Bmeheriatuin.
Doriiwmaiie, Damna Maria.
Daimenmarli, Quialoforum.
' Domitré, Durlam.
Tlomy, Somillacmn.
Doot, Jioratum.
Dorthesier, florrMtrlfl.
Dorchesicr, Oorcium Civ.
bardogiie (la), Duranluifi.
Dorclmlii, lûirilracum.
DoriDfla) UoraJlaltca,DKna
i)oriil«(liil,'Airïj.
DDrîi», llhoria.
boToagca, Barnomagia,
Dornuna, Dorinaiiuni.
Danncllu, Doromeitum,
Dama, mrll.
Donwcb, Oornacum.
Lomburg, Dontivraun.
Damocli, SorHocum.
iXimtieii, Acantliopolii.
llarpat, il(r6aluin.
DoMlen, Di\rila.
Doriin, Dortanum.
IXirtoiand, Trcmono.
Uotls, Thiodola.
Douai, Biuuum.
Douamenct, Deramiiiû.
Doubi (le], OkW fl.
Doordan. Dlodurum, PortUmum.
Jimritrt, MuUla, DuroUorem"^
Douirn. Dabrii.
Douié, Duiiacum.
Douif, iMcloriini.
I)ouiT-lc-l'rJ, Praliim DontU^.
'Dova, Siaçiiùnia.
Dovn Patrie II, Dunum.
Draaj, PoTOriiiiiim.
Dtagonani, Gtrontiim.
Dragulgiiao, bracaug,
Drave (iB), 0ratHs fl.
Drï)borg, rr<lfc»Hrgutn.
Urtnihc (te), l>roilia.
Dreide, Brada.
Urcui, Drara.
tircic, Drefiim.
Driburg, OHtUTffitm.
Drl«>en, Dreumbtm.
RriinuB", IhriQOltt.
liritiQïar, /trinopoli».
Driviua, DmfrfrCi.
DroKhcda, Broçhdaa,
Droliiy, Truccia.
ilrAme (lai, Druna ff.
Droncro, Drecaitertiim.
DroDgliHse, Trtuieliiium.
Dronlhcini, Htdroila.
Diuiulirougli, GabroieiilHtn.
Drummorc , Dramarla-
D^alal-DorgDi, Bcrgulic-
Usjisr-Erkenc, flolinotiotls.
Dbbea, Baba.
i>nUiti, tiablinum.
Dubrattilku, JiHbrovoSanina.
Duchi, DuTomm.
Duder, Dudar\an.
Duc y, Buci«m.
DndfraiHlt, Buitntaditan.
Dutren, IKairodurvm.
Uucro lir). BiiriMjL
Unutnv, Biusma.
Duilllcn. DaiiliiilA.
DulitDt Pveinum.
Duliburg, mtpargum, Buttburguwt.
Dulclgno, OItMom, Cicfnfum.
DulKk, nuUxum.
SumijanoD, BrUaHnodvHum.
DoinbloiDi DitmbloHum.
Dambonr, PonM Maïuuttina.
Dupirhci, iJumrtrJii.
Du[i-l(^>ItD), Casirum Duut, Dmium Kefl
JDon-iur-McuHi Cailnim Dmtl ad Moiax
Danbir, Dumbarvm.
Maberg.iluniini.
Suncannon, DonranonUim.
DuticDilf^r. lUamm.
Dutidalk, U
Dunkeld, CaltOoniun CoMtrvm.
DuDkerque, Dwikrrca.
Dunkcrron, luemiâ,
Diinoit(le|,0HH«ii)fi Tractut.
DuDs, JAiHn'um.
1543
DES NOMS LATINS.
i5i4
Fabrègucs, Forum DomitiU
Fabriano, Fabrianum,
Fadalcazar, ScUpeia,
Faenia» Fmentia,
Fagnaui, Paniolum.
Faigne (la), Fania,
Fal (S.), S, Fidelis villa.
Falaise, FaUêia,
Faickleaburg, FaUoburgum.
Falerone, Falariunu
Falkemberg, Coriovallum,
Falkenstein, Falchenstenium^ Palconis Petra,
Falkirk, Davium Saeellum.
FalkOping, Falcopia,
Falmoath, Falmuthum,
Falster, Fatstria,
FalTaterra, Pabraterieu
Famagouite, AmmochostoSj Pâma Augusta,
Fanoars, Panum Marti»,
Faoano, Pananum,
Fanari, Ithome.
FaïUaux, Fanum Jovis.
Fano, Fanum Forlunœ,
Fano, Refugfum Apollinis,
Faouet (le), Panum MartU.
Faremoatier, Farenu MonoMt,
Fargeau (S.), Oppidum S, PeniolU S, PereoU Opp.
Farkas, Castra Nova»'
Farnèse, Pamesium Castrum, Matemum, StatO'
nia,
Faraham, Findomis,
Faro, Esvris,
Faro di Meuina, Pretum Steulum.
Faadgny {le)^ Paciniaeum,
Faulqnemont, Cortovallum,
Fauquembergue, Palcoùerça,
Faurat, Fauratium.
Faverges, Paoerga.
Favernay, Pareniaeum.
Fayeoce, Pàventia,
Fearn, Fearnum,
Fécamp, Piscannum,
Feira, Lançobriga,
Feldkirch, Feldkireha.
Feldsperg» Fagonium.
Felep-Zaalas, PhUippi Mansio.
FeUbeJik, PhUippi,
Fellin, Pelinum,
FelsMàalb, GanleUaea,
Feltre, PeUrta,
FenestreUes, Penestrellœ,
Fenix, Penisium,
Feony Stntfort, Magiovinittm,
Feracbk), Cambrot,
Fère (la). Para,
Fered^ick, Dymœ,
Ferentino, Ferentinum,
Ferento, Ferentinum,
Fermo, Firmum.
Feriiioselle, Ocelum,
Ferney, Femeium.
Fernoel, Fornotis villa,
Ferrajo (lH)rto), Ferrarius Portut.
Ferrante (S.)* Compulteria,
Ferrarc, Perrara,
Ferreira-dr-Âres, Baparia,
Ferrette, Ptrrata»
Fenière, Perraria,
Ferrières, Perraria,
Ferruccia, Hellana,
Fersala, Phanalus,
Fersaliti, Enhydrium,
Ferté (la), Pirmita»,
Ferté-Âlais (la), FerUa» Aletii.
Ferté-Âurain (la), Peritas Aia*eni,
Ferté*Bemard (la), Peritas Bemardi,
Ferté-MUoD (la), Peritas Milonis.
Ferfucren, Pura,
Feaillans, Pulium,
Feura, Forum Segusianorum (tuppl.).
Feversham, Durolevum, Pevershamium,
Fiano, Plavianum,
Fianooa, Flanona,
Ficano, Tufteum,
Fidnek, PiUkia.
Fiesole, Pœsulœ,
Figeac, Figiacum.
Figaeras, Fiearia.
Fili, Phyle,
FUtea, Phitia.
Fillek, Pillecum,
Filorîna, Meliionus,
Finale, Pinarium,
Finiaua, Accitum.
Finiki, Phœnice,
Finlande (la), Penni^ Penningia,
Finmark, FinnmarcMa,
Finningen, Fœniana.
Finsbary, Finsburgum,
Fionie, Fionia Ins,
Flore, Armeniia.
Fiorenxa (S.), Canelata,
Firenzaola, Plorentia,
FirmianOy Firmanorum CoMirum,
Firmier, Fines,
Fiicben, Fiscon,
Fiscbingen, Piseina.
Fismes, Ad Fines,
Fitères, Fiterum.
Fiume, Panum S, Fiti Plumoniensis, Tarsatiea.
FiYizano, Pivizanum,
Flagy, Plagiacum,
Flandre (la), Plandria.
Flâsch, Palisca,
FlaYacoan, Flavaeuria,
Flavigny, Plaviaeum,
Flèche (la), Flexia,
Flensborg, PtenopoUs*
Fiers, Bratuspantium.
Flessingue, Plesinga,
Fleurmont, Florimontium,
Flenrus, Floriacum MonoMt,
Fleury, Floriacum ad Ligerim,
Fliedorp, Flevum.
Floremberg (S.), Mons S, Plorœ,
Florence, Plorentia,
Florennesy Florinœ,
Florensac, Plorentiacum,
Florentin (St-)> Eburolniga, Panum S, Florentini.
Floringhem, Florinkingœ,
Florital, VaUis Florida,
Flory, Ploriniaeum,
FloQT (SC-), Panum S, Pbri (suppl.).
Ftowa, Pagana,
45ii
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
là
Enn, Enga.
Enied, Enjedinum.
EnkOping, EneojHa.
Enniskilien, Ehœba,
Ens, AnauAanum,
Ensdorf, Ensdorfense Monoit,, Pon$ jEnL
Eiitraisne, Interamnii.
Entrajrgues, Interaquas,
Entremont, Intermontiunu
Entrevaux, intervalles.
EuTermeuil, EvremotUum.
Eny (St.)« Santinium,
Eperies, Aperiaseo, Eperiœ.
Epernay, Spamacum.
Epemon, Spamo,
EpUa, EtfUa.
EpinaU Spinatiunu
Epfnay-f .-Seine, Sfrtnetum,
Epire (I*), Epirus.
Epoisse, Spinsta vit.
EpAne, Spedonum.
Epsom, Ebesfiamum, T^ermœ Ebeshamen$es.
Eibach, Erpachum,
ErdOd, Erdodium,
Eremo di S. AgosUno, GravUeœ.
Erfurt, Erfordta,
Eridio, Orkiau
Erikli, neracUa,
Erimo Kastro, CMmertvm.
Erineo, Erinœum,
Erissi, Eretus,
Eritxo, Acanthus,
Erlach, Eiegium^ ErtMum,
Eriangen, Erlanga.
Erlau (Eger), Agria, Erta.
Ermeland, ^armia,
Ermsleben, ErmslelHa.
Ernée, Ereneum,
Erquies, Reginea,
Ervé, Vagoritum.
Escaupont, PonsScaUiis.
Escaut (P), Scaldis fl.
Ëscharlis, Escarleiœ.
Eschendorf, Esco.
Escorailles, Scoralia,
Escurial 0*)« Escuriale,
Escurolles, Scoriolœ,
Esens, Esena.
Eâki-Foros, Dandaea,
Eski-Krimm, Cimmerium
Eski-Slana, Salluntum,
Espagnac, Vallis ParadUU
Espagne, Uispania.
Espejo, Aapavia, Claritoâ JuUtL
Esprit (S.)f S, Spiritus Fasconiœ Fonum,
Esquies, Oseineium,
Essay, Axa.
Esseck, Mursa Major,
Essen, Asnidia.
Essex, Eiecta.
Essey, Indesina,
Essiingen, EzeUnga.
Essonnes, Exona,
Estagel, Stagettwm.
Esunfort, DarlxL
Este, Ateste.
Estella, Alba.
Estelle, Stella Navarrorum.
Estepa la Vieja, Asiapa,
Estepona, Cilniana.
Estevan-de-val de Orres (S^, Fontm GIfarron
Estevay, Etteva.
EstiTal en Ghamie, Estivale, jEstiwaUmwi.
EstivareiUes, StivalieuUs vUku
Bstitay, Stivagium,
Esthonie (1*)* Esthonia,
Eitooblon, Stuplo,
Estoy, Ossonoba.
Estrainadure (P), Betonta.
Estrôcby, Estriaeum.
Estrées, Strata.
Estremadura, Extrema Durit,
Estremoz, Extrema^ Stremontiunu
Estrepey, Stirpiacus villa,
Estreu, Strumum,
Ktampes, Slampœ.
Etaples, Stapuiœ,
Etienne (S.), Faxum S, Stepktmi, Steplmà
num.
Etival-les-Mans, Sastivale,
Eton, jEtomia.
Etouvy, Ituvium.
Euépagny, StirpitdaeKm,
Eischlaod, At/uHsia,
Ettenheim, Hattonis Castrym.
Etlersburgy Ettersàurçum*
Ettling, Celeusum.
Eitllngen, Ettlinga.
Eu, Auga.
Eurvmia (S*), Lametia, Terina.
Eupatoria, Eupatorium,
Eure (rj, Audura /!., Avtura,
Eulin, Oitinum, Vtina.
Eutrannc, Eudradnum,
Evas, Avitium.
Evaux, Evahonium.
Evesham, Eveshamium,
Evesquemont, Episcopi Mons,
Eviaii, Aquianum,
Evora, Ebora.
Evrecy, Evessia,
Evreux, Ebroiea.
Evri, Castrum Lvria,
Evron, Aurio,
Evroult (St-), Uticum.
Excideuil, ExidoUum.
Exeter, Oxonia^ isea Dumnoniorum^ VxeUa,
Exilles, Ocelwn,
Ex mes, Oxima,
Eye, Insula.
Eylau, GUavia Borussica,
Eymou tiers, Antimonasterium,
Ezan, Iticina.
EzenuTille, Idcina.
Ezcro, Lapathus.
Eiv, Eziacum.
DES nOHS LATINS.
fijbelbo^, fllforni».
fî4biaDo, GobUKum,
tiabio, Cailnum.
Cablon, Cailuaa.
GabtDtB, Cal /tu.
Gibrici (SI-), r
CicsbKk, Gatbaxa.
ÙMgtiioo, GMaritt.
Gaillic, GalHacam.
G ai lie fan lai II G, GtaUfota.
CailloD, CoUlo.
fii\auc\\,Axtopolia, Jl
Calai iiUil,iaEniE(/ila.
Calitio |tl I. ^o/afJa.
Galeta, (nireia.
GalgolioD, d^Dorlnum.
CUlicc |ti}, tïiilitcfa.
Gllil^ti^ Coiicla, UaUeia.
Gilt (S.), i'anumX. CoUi, GoUi fam
<ia\U rdwi , Gaianio ,
GiUek, Falltca,
Gallr9fPa/sdt),J
Gillika.t'rulinila.
GallipoU (pnuiu'Uc de), Owi
GiUlpoll. Ahxu, CalUpolU.
Caltodoro, Calltpotii. .
GalidWiy, ^atitja.
Gallwiy, Galflva.
Uilnlcr [il-! -
GaQiLulo,^uniAfiUKm.
Garni, Ganda.
Gimbi, Comctloiicrum ConMMiu.
GimlalDde», ludoila ^nll^Na.
Clins, Campiuni.
GiadenbeiiD, Gamtertlum,
Guigi), Gonirii.
figngl Ttiere, fnïirum.
Cm«aat,Gaiinamm.
Gap, foiifnruiR.
Giraganc, SI(t>(u)n.
-Garctan, Hii/ar^iam PaL
Gard, »-ardo fl.
GanlitLago dOi ffewmu lAnu.
Carilc la),t'>ifurlulun>.
CBrde.FrdDEE (U), friuJ.ifriim.
Girdelcbeii, Canielttiia.
Gsrdbikl, LxrUia CrtmaâU, Pellmui.
Conulo, Garelium.
^iarguici, tiargarlui I/)eiii,
CirigliaDo till, lÀrit fi.
Carii, Cartaa.
Gincit, Caranutca.
Gtn, Gana.
GairogiiP, fatcona.
Camy, ('ndinioi^ini.
GnHicoun. Catsietiria.
fmiûa.Aitialii ÀrUo
Gd Usais.' le), Aoilfneiiifi pogut.
GaodCD* (S.), Â'. Giudenllt iXUa.
Catslg, Triefumfuni.
Gay, Anïa in i'tanpanla.
Gchren, Gtrena. ^
Gciienteld, Cisonli Caitra.
Gclb, GtÙuba,
GcOe, ficroKo.
Gelvti, Verçtntum.
Gcmbloui. <ltTHblacain.
Gcmond, Gammuiiitio, GautUa
Gciniiigïn,<;<inlnpa.
Genapprt, .^gcnnapluni, fiMapKm.
Génci. fiènud.
Genftve, Cotcto.
Gcnciray, Gcnebra.
Cciigoui-le-Royol (S.|, 5. Gfnf MfA 0pp.
r.eiiau (S.|,5. GtHul/l Mon,
Gen!i), <;ciilt<VHni.
Gcnncp, Omïinn.
Gentilly, GtnliBiKian.
Cnniano, l'ynfiimum, Flalleo.
Gcomen-Dn-dEr-Mahr ^Si-I ritettla.
(ieorgcii 15.). foNHBi S. Ctorçii,
Georglo (S.), MorçtiuUi,
Cert, Ccro. '
Ctrace, HferiKliim, .Vori/rta.
Gerbera j, Ctrberatum.
Gereito. Gertalus.
Gergoic [Hani), GcrQovia Àrvemonvi.
Germa la-di;ï-Prét ifi.), Gtrmmt a FratU Mon,
Gtnniiu-eii-Loje (S,), FaHum S. Cirmani In U
GemwiK |SanX Germmi de.
Germanii (S.), Cattnwm.
Geniwr (S.), Pbuia,
Gcrmenbeiin, Jullui ricut.
Gfrmlgny, Gem^iiiuum.
Gcrnla, Mqirot.
Gmjrodr, GerningerodO.
QeTot-lxim.GerintUitmium,
CeroUhoIrn, Gtitotur\a.
Cerona.fifraJirfu.
Gcrildorr, VUla CerlaM.
GerlruydvnUcrg, Berça diva Certrudit,
Cer<a
■ is.), t,
GtMke, Gatrtna.
Utiuen, GaoHia,
Gëiaudan (l«), Gaball.
Gewici, Cttlkovlehon.
4545
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
I;
Flamet, Flumetum,
FI unis, Flemma,
Fodino, Arethusa,
Fœroe (lies), Fœroœ ins,
FoeuU (le), PoUum,
Fogarasch, FogaroMinum,
Foggia, Foveeu
Fognano, VffUgum.
Foigny, Pusniacum.
Foix, Fuxum.
Fojuia, Fagifulanum,
FOldvar, Luêio,
Folgoat (le), Oeismor,
Foligno, Fulginium.
Folkstooe, Othoncu
Follembray, Pollanttraiwn.
Fondi, Pundi,
Fonia, Pheneus,
Fontaine-Française, Poru Prancuê,
Fonuine-la-Guyon, Font Guidonii.
Fontaine-Ie-Bourg, Pons Burgi.
Fontaine-Raoul, Pons Radulphi.
Fontarabie, Pons Rafftdus,
Fontebro, Pons Iberi,
Fonienay, Pontanetum.
Fontenay-to-Comte, Pontenaeum,
Fontenelles, PontaneUa,
Fonienoy, Fonteniaeum,
Fontevrault, Pons EbraUtU
Fontgombaiid, Pons Gombaldi.
Fontisboni, Pons Bonus,
Forcalquier, Forum Neronis.
Forchheim, Forchhemtum,
Forcone, Fureona,
Fordongiana, Forum Tn^^ani.
Fordun, Pordunium,
Forenza, Forentum,
Forest (la), Sylva,
Forez (le), Segusianus Ager,
Forfar, Orrea,
Forges-]es-EauXy Porgta.
Forez (le), Forensis ptigus,
FObrde, Fora ins,
Forli, Forum Livii,
Forlimpopoli, Forum PopUU,
Formentera, Colubraria,
Fornaceite, Valvata,
Formerie, FormerUg,
Formigny, Forminiacum,
Fomoue, Forum Novum,
Forstenberg, Vêlera Caslra,
Forte, Falesia Portus,
Furib (Finh of)* Bodotria,
Fortino, Forelum.
Fort-Louis, Arx Ludovicia, FortalUium Ludovici.
Forza (\a),Forlis Mons,
Fossano, Pons Sanus,
Fosse, Fossœ.
Fossombrone, Forum SemproniU
Foucarmonl, Fulcardimons,
Fougères, FUiceriœ.
Fourcheb-Caudincs (les}, Pureœ Caudinœ.
Foville, FovUla,
Foy-la-Grande (Sle-)t Fanum S, FideU ou S, Fldei
fanum,
Foz-lez-Martigues, Fosste Marianœ,
Fragu, Flavia Gallica,
France (laj, Gallia,
Francfort-sur-Main, Francofurtum ad Uanum.
Francfort-sur-rOder, Francorfutum ad Oderam,
FrauclR'ville, f'romadUa.
Francillou, Fraeillio.
François Cuburien (S.), Cuburitu
Franoolise, Virena.
Franconville, Franeoni» vUla,
Francs (les), Franei,
Franconie (la), Pranconia.
Franecker, Franekera,
Frankenhaosen, Praneofuua,
Frankenmarkt, Laciaea,
Frankenstein, Francosteiniuau
Ftankenibal, Prancodaiia.
FranquevIUe, AdheiaidU PataUmm»
Frascati, Tusculum,
Fraueuburg, DruiUma Urbê,
Franenbrunnen, F01M i?. Ffrgimis»
Franenfeld, Ginœpedium,
Fnuenstein, Frauenstenium,
Frauenthal, FalUs B, BÊariœ.
Fraustadt, Prausladium,
Freckenborst, Pheugartum.
Fregenwakl, FrUnwalda.
Freiburg an der Unstrut, Novaewria Numàmrge
Freiburg im fireisgau, Priburgum,
Freisach, Prisaeum.
Fr^us, Forum JuUt,
Frémincourt, Premteuria.
Frenay, Femiaeum,
Fresnay-sur-Sarthe, Presnoeum,
Freudenthal, Joeosa vaUls, Mettodusmm,
Freybergy Freiberga in Miênia,
Freyburg, Priburhum ad Windam.
Freysingen, Frisinga,
Freysudt, Eleutherapolis Tesstneruis,
Freywald, Frivaldia,
Frias, Friçida.
Fribourg, Priburgum,
Fricenti, Jùclattum, Prequentutn.
Friedberg, Friedberga,
Fridericia, Friderici Oda,
Friedland, Friedlandia,
Friedricbsborg, Fridericoburgum.
Friedricbsbava, Friderici portus.
Friedricbsstadt, Fridericopolis.
Friedrichstbal, Fridericiana valUs.
Friesheim, Frieshemium,
Frigido, Tabema frigida,
Frignolo, Frinia.
Frioul (/e), Pori-Julii Ducatus.
Frise (la), Frisia.
Friizlar, Fricdislaria,
Frobeins, Furscei domus,
FronsaCf Franciacumy Frontiacutn.
Frontignan, Fontm Domitii, Prontintacum.
Frosinone, Frusino,
Ftelia, Pteleum,
Fueiigirola, Suel.
Fuenie Carcada, Caladunum,
Fuente de Xalon, Balsio,
Fuente Ovejuna, Mellaria*
Fucntes, Arx Fonlana^ Ostippo,
Fulda, Fulda,
Fuinck, Felicia,
Fiimay, Fumacum.
Fumel, Fumellum,
Fiinfkirchen, Quinque EeelesUt,
Furlo, Intercisa,
Fumes, Fuma,
Furstcnberg, Fui'Stenburgum,
Fûrth, Futtum,
Fûssen, Abdiacum, Faucenœ, S. Magni Cœnob
DES NOMS LATINS.
Gnj, Cntdfnin.
Grtce (lil, GrtteUi.
Grecnwlcb, Urottattum.
CniUenberB. Uryphilitrga.
CreirimOhleii, t'omttit .Vola.
Grenade, (irnaoda.
Grenoble. Grallano'polli.
CntiiUi, CrtÂtanlum.
GmliD, ramtoAunni.
Gr^ui, Orj/stltum.
Gripian, lirlgnlaciitti.
Gtitnatid, Mhtnapotli.
CrimberKiD, Grenberçla.
GrlmiB, Grimu.
Grinmii, Grinma.
Griiigoino, A''nffiin)t
GriïMu (letliCrfionta.
Grodiliko. Rrodlttum.
Grofoendael, ffaiUi riTMti.
Gron, CniRNin..
GrSnlogDr, Crfmlnpa.
GriMbiiii, ÙrattHm Bmrum.
Gnruuiliayii.ipiid/iHUphWM
Gross- (tohrhfl m, Kara.
GnnfWirdeln, ranattonn.
Gtoltiolin, Illennla.
GroltJ. f rvprn.
CrodïAuoîIno, Paututa.
Groitiglli. frjfpla ^rea.
GrolM Miroua. Lobana tgua.
GroiiiltoMi, l'rypia Battria, i
GnHtlaa> tirolaaela.
Gniude, (îrudiinn.
Grùn bfrg, PraMa Elwilorum,
GrDnLngrn, Ciinario.
(lrû*cii, ('rurinm.
Gralll Igil), JSr/WHUi.
ruytp
(lU3d:ilavi>r, TuNa fl.
fiuadBlquivlr. Balli p.
Gundiliipe, Aqua Lupia, iMVt imalt.
(iuidïnberii, t-rorfir Mon».
GuidLamBr. Mtaobaf-
GuadlaiEi. .-tnot fl.
Gu^tdo, Ptanitu.
Guanlu, ^runJa.
ttuard» (la), l'onrordiVi.
'Guardia fia), Menltia.
r.uDiiBlla, CardMCalMm, (AiantltMUimi.
r>ahblo, SriguMum.
GDbcn, d'iiliena.
Gueidre, HtUtrla.
GtKito, ^'aimrm 5. CndpM.
Ga#ple[U),fiu«jpta.
GuénndEi j<iiU ^uirroca, CrooKomnn.
CDcrcheO>)>£>'«rcft(ii, CHofca, 54>Ia.
Aiiérei,Àiracri(in.
Gnemeacy, Cameicja Int^ Senda Int.
Guerre), tiiuitiatiim.
Gdîbny. Album Snliim.
Guichi? (la), tiulttununt.
Guildford, (iUfurHla.
Cuilleslr*. Kallllarum Opp.
GuinuraeiH, CnOotrlta, Gmbiuatmtim, I
Gnislain (5-1, Fanum S. fMtM.
GUliam, tiirmKHt.
Gulsiona. (.'(un, Scitium.
Guiim, Guittrium.
Gûnirlng, FtrrarlitCi
fiorrea, Forum liatlorom.
Gurliull, Manlltiea.
r.uitmw, Guaroeium.
Guiencck, Bnncccfa.
Guiitadt, Botmppidum.
Gutienberg, ManàCintM.
Guiilow, lioliiavgia.
Groit, j»aa.
tlabtbur^. UabibUTgum.
llidamar, llaiemarum.
Hiddingloo, tiaaina.
IlHlciu, Baiktla.
Mafltrsieben, HndeMleWa.
Hadrîsch, .Irifrun.
ll>ihli^lumiar<U|lk, PMIumfpellM.
H^r, U flaira.
HaglD tndhrea. Pratio.
IlDBlOtirl1l,4;alCp»>.
Iiaïucnau, floanioo.
Va\aÀa,Halaovio.
Ktlnnl |le). UaBogataUtt COwM.
Halb-Tbarn, HtmiFpfrffwi.
niiHhi.Ualifactum.
huliHheii, Villa DolMCtmtt.
ihAnm, Bala Arapl\tnidei.
Halli Haia Sueoica.
Ha» ira Innlhale, HalaadCKman.
JlBlland, Halaadia.
Halle, Haïa.
]la)lel!i, llallola. SaUita.
Haliniladl, Halmorladluin.
HaltonUirsKr, Himnum.
fM9
CM, GMiam,
'Ghiemona, eitniona.
Cliii'iTB d'Addj (In], FuUhtrla.
GWmn, Garlraliuin.
Ghi'fta Saiiro, (Xnoi.
Ghtby, luoria.
Gbfmno, TamyniF.
Ghi'Deko-Kutro, Proerna,
Giiaaii, Anemiila Ini.
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
Ûlltniur Calutnnit Herfulù, Catpg,
Giciiu, (ilmiaclnviR,
Gl«n, Èlanum.
GicucD, Gitua.
GlbDl, GeofamoR.
Gignic, GignUnnm.
Cuon, ÉIjUi flotsa.
GWiit-it-VOfSt (S.)i ItUeium.
GWla (S.), inatldlio.
Cllln-Io-Boucberi» (SJ. Ftmtm S. ^
Clmoiii, £[nio.
GlnKtnhKli. ûtatiliacltm.
Glnau, Cmiuium.
GlDja, Jola, Orruit vortu*-
Giovanni tS,], Caiir CtiaTimut.
Glflinniil (S.), EHValium.
Gloiinnl dl BMlnl (S.), «Mb.
CiOTinni in Gaida |S.), CMntehim.
Gioienfliio. Jm-cnacta, NoIMun.
Gin rem, J/lcropyrRo.
Girg«ntl, icratiat.
Giroaitcjla), GtruniiaH-
Cirons (â.1, CfroNfi CaifruM.
GlMiroi, i/unpuiiwrnnii.
Clion, -tiluorflHin.
GluHe Hors, Coilrum ffonun,
Girirlili, Guitrltito villa.
GItti, Clvcrum
Glrrcttc, Cliir4f(jMHiL|
GlOlbau, CnAufmtn.
CbmorgBD, ((flmorffonra.^
GlandttPi, GlamnaXtta CH:
Glare, Lonçalara.
Glarl», Glarona.
Gbicov, Aloicwia.
GlKlonbury, flojconla.
<ilau, ClariNm.
Gliucliou. CMwfta.
'GItndifligh, ^leitdetacum.
Clliberg, Ctichberça.
Glogiu, rriopoitla Major.
Glauceili^. Cltvum.
GlOcktladl, Faaum Forliaiœ.
Clanni, Clortuni.
GmODd, t;emunda FUlamuis, ÇmDwda.
Gnldek, Pnylace.
Golfino, Cnttna.
Gnoien, Comotmim.
Goir(S.) 6oan[imum,FaiiiimS. Gvarl.
Gohiln (S.), Gobinim mtia.
Godcm, fiiidero.
Godmonhiin, J)c(ooi>IIIii.
Go«s (!«■). r;iua.
Goldberf, Aurlmonttion.
GoiliiDw, Cuinot'ia.
Goinullia, Golot.
Golutnii, Cuppa.
(iomnro, Comanii pordu.
ilomcri illp, («mari villa.
Gonilrfcourl, <',m\ium t'urta.
GoiHlreiill», l^uiulovilla.
Gontsw, Gonatla.
Gonneliïu, Codonii tiflta.
GoodmancheKcr, Barollpotu.
Gûppingcn. r;oppiiiga.
Gordfs, fordeiuei.
Corgo, J'vrrKiM.
Coriochcm, CorfrAroKum.
Goiiii, Gorilla.
GOrIJii, Corlitivm.
Gonyiia, Apollom'a Crtta,
Gonu, Goriia.
GoKck, Cointo.
GM)ar, Cotlaria.
Goipicn, Lopsiea.
GQsiejch, (ieti€»ia.
Goiha, (l'orAa.
Goibard Muni .Si- 1, ^roia jtom.
Oothirinburg, GallKiburgum.
Golhlind, GotHitt.
GoiiMgah, Thtodoiium.
Collhardis.). /r'nirumf. GouHarOI.
'GDlUngf n. iiauinga.
Goiiorp. Goiiorpiu.
lïoltwtig, tiatlwicum.
Gouda, liouita (suppl.).
Goutrï-sur.Arnon, (;uyM vlUa.
Goardin, CmhinNm.
Gourdoa, Cordoiidiiii.
GonTDay, Goniamnt.
GouiMliitillï, 6'uuani>jflo.
Ga>ernolo, Ambuleiunt, AermeHimn.
GotmiolD, i:ailtUamGiatmium,Gubermla.
Gdiio, Gauloilni.
Gît bon, Graioi'in.
Gnbt, <hiar<]daL'ej:
Gndisco, Goracitia, Grùdltda.
I JfORI.
Gnn, ,4d Htrtalem, Slrtgonium.
Grincer, GrtiitetSiim Catlram.
Grand, L'mndli.
Gnndchimp, Criouia Camput.
Gnnd'CamlH!. r^rondu Cuntta.
Gtaadmanl, uranilinioiiitiim.
Gnndpr^, Grandtvralim.
Gnai-Srhe, Crandii jIIni.
r,nadTat, Grandia mllU.
nnndveïlcr, Grammalun,
Grand «lllicn-3Ux-B«i, jVogiibiavfUR.
GraiigLi([B|, Jiljralliu.
Granmicliele, Ecliella.
Grantilk, tirondli vlltii, Grannmum.
Grantlllc^ur-nï, Gratlman.
Grïii, Cnerfum Siyria.
C.nubandcn i'timvit'aaM.
GrdUdeni, Craiulnirfum.
Grave, Cranta.
Grave (la). Grava.
GmeMnd, GrariKtitiB.
Gnienœaclieni, Maclura Comitlt.
Gravenibal, FattitGrmiarvm.
GraTierOt), CI
1525
DES NOMS LATINS.
i526
IIosikza-MeK0, Campus longus.
Ilaudan, Uosdeneum,
lloussaye (La), Aquifolietum.
Hôxier, Uuxaria.
Hradiscb, tlradiscot Rhoàodunum,
Hrapsey, ttrasseya.
Hrockow-Teynetscl;, Teynectum Boehi,
Ilubcrsburg, Hubertiburgum,
Iludickswall, Hudwiesotpatdum.
Iluelma, AcealuccU.
Iluelva, Onoba jBstuaria,
Uuesca, Osea.
Iluescar, Lacurius.
Iluisseaux, Ostiolum.
Iluete, Julia Opta.
Uull, HuUa.
Hamber (1'), Alnu fl.
Hungarische Altenborg, Ad Flexurn^ Ovarinum-
Magyar.
IIQniiigue, Huninga. •
lluntingdon, Uuntingdonia, Venautodunum.
Muriel, Uriacum.
Ilusuin, Iloêemum*
Ilotalidsch, Utus,
lluy, Ilogutn.
HuydeD, Heudena.
Hyali, Aîgialea.
liydra, Ilydrea itu.
Ilyëres, Areœy Ottia.
Hyères (Iles d*)» StCKhadeê Iru.
Hypati, Hypata,
I
lago de la Higuera (S.)i Segeda Tvgurina.
lamboli, DampoUs.
laroslar, larosUwia.
lati, Bathys.
Ibi, Ibes.
Iburg, Juberg.
Icana, lehana.
Icbenhaasen, ichenhusium.
Icborow, tcicmU
IdaAa, handa Ùppitiana,
Idafia la Vi^a, Egltania, EqvUania.
Idro, Edrum, idrinum.
Idstein, Idstena,
lena, Athenœ ad SaUan.
lenidJe-Vardar, PeUa.
leni-Schelier, Larissa.
leni-Scbeher (Pach. d*), Thessalia.
lesi, yEtis.
ir (château d*), Arx IpMa.
IfDgheim, Bibiena.
Iglau, iglavia,
Iglesias, EcctesUt.
Iguadela, lespus,
Igtialada,»i4na^ Ergaoica Vasconunu
liant, Antium.
Uawa, GUavia Germon,
Ilcbesier, Isealis.
Ilefcld, lUfelda.
Ilfeld, llfelda.
Ilkley, Olieana.
lllok, Brononia, Cornacum.
lUora, lUureo.
lllyrie, lUyria.
Illzach, Urunei.
llmcnau, Ilmenavia,
Ilmstadt, Itma.
Iinertje, MardanopoUs.
Imola, Forum Comelii.
Imst, Umbista.
Indre (1*), Angerfl,, Ingeris.
Indsigis, Deniius.
Ingelheiro, Ingelhemium.
IngelmQnster, Angolmonasterium.
iDgoIstadt, Ingolstadium.
Ingouville, Ansgodi vieus,
Ingraode, Ingrandisu vtcus.
Inia, CBnophyla.
Innichen, Aguntum.
Inspnick, CEniponr.
Innsudt, Bojoduntm.
loowolods, Inoloeta,
Instadt, jEnostadium.
Interiacken, Interlacus.
Inrerness, Innernium.
lonkeradt, Jeorigium .
Iplis, Ibligo.
Ips, Ad Pontem Isls.
Ipsala, Cypsela.
Ipswicb, Gippeswicum.
Irache, Iraeia.
Iraci, Ercta,
Irlande, Ilibemia.
Imis, Jornacum,
Irsee, Ursinum.
Isar (1*), Isara fi. ,
Ischa, Eseus,
Isegbem, Isegentum-
Isen, Jsana, isinisca.
Isère (1*), Jsara fi.
Iseriohn, Isarlonia,
Isernia, jEsernta.
Iseure, Jciodurum Turonum.
Islande [V), Islandku
Isle-Boucbard (1*), Bœardi Ins,
Isle-en- Jourdain (1*)» CasteUum Jciium, Ictium
i'astrum.
Ismahan, ismarus.
Isola, Insula Bruttianmu
Isola degli Magnisi, Tkapstu.
Isonzo (V), Jsontius fi.^ SonttuM.
Isperiky Timaeum.
Ispem, Usbium.
Isselstein, Iselstenium.
Issny, Isna.
Issolre, Icciodurum^ Issiodwrum,
Issoudun, AnxeUodMHum^ Exelodunum.
Issy, Fiscus IsiacentU^ Idcina, Issiaeum,
Istib, Stobi,
Istirga, Scirtiana,
Istres, Ostrea.
Istmit, Pistus»
Itflie, UaUa»
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
]. //an
llam
Ha miner, Hammaria.
namont, J/umonj.
Hampiliire, Ha/ionla.
HiDiplonrourt, HonipfDni Cnia.
Jlansu, Hanovla,
IIinoDf e, Hanntalmm.
Ilinotrf, Haaaovtra,
Dsnijaliqufi (villo), Haïuealka UrbU.
Ilapu, DÔpIiaba.
Harburjj, Itarburgiim.
{Jorcouii, Barciirlium.
nartlerwyck, AtiterUiim, Harderovtcmi.
HarDeur, irr/Ilielill, HarfittluBt.
Harg, llarta.
llirlcm, llarlemum.
lIprNngcn, Harllnga.
IhrxtM, HartefMnm.
MiTltnbtrg, Dvoburgian.
Ilarwich, Bariiiaonn.
Hari <1e]. Harllana Sylva.
llmftmic, SallUi yeaalorlai.
Ilaibcb, AvtlUma.
Bauelt, Htuitittiim ad Dtnumn.
fhneU, HatMiledim [iuppi,].
Hauentlein, Baiicnsiciiium.
]lulteitt-|jvaui, H m tria.
Tliiiicm, Hatlemluni.
[bilan, Ualiianum.
Kiuie-Gombe, Alla Cumba, Monnl. Alfa Cumie
Ilïuierlte. Alla ;iipii.
Uairt, Hmrta.
Havre (tej, Franeiitopotli.
llarc (b), fîniia ^omllfi.
Haye'Descsrlei (lB],r/nBa Hurelfnnauli.
H«brïdei ;lei), EAuda Ini.
Dvddernbfini, //ci/ilernAlinfuin.
ilNrmn, Beriipicli.
Htideiberg, nadelàeroa.
Ililhronne. HeUironna.
Ilïlitgra-Crcut, FanumS. Cntelt,
Hdligeniudt. llelliQaiiiatlIum.
Rdrirlcbsiadt, Htnrieopolli.
HElgolaDd, Sacratnt.
Iléller [S.], S. EUrit fanum.
Ilellfbruiiii, Clarofonlaniim Pal.
HtUtb, iieloi.
Ile I muni, i/(fnionrliini.
HeLmataedl, Alheiia ad Bhnuvi, BetmllatHvm.
Uclonimon, Dotiona.
tlclslnborg. Helilnga.
Ilelsingjfore, lUIslngforata.
Ilellsut, Ciulra Trajana.
Hch»Q\, Bilvailum.
tkm ItfFli, Crvpium.
Hendïie, Àndala, Casi. Ponlarabla.
Ilénia-LKurd, Bmnlaciim Lllanll.
Hirnneban, HaimeMuin.
Htnrichcmonr, BOKO-Bdlum.
mm d' Urafe.
Il^raul[(rj, Araiaiafl.
Ileri»™, Herborpo.
lltrck, Aitita.
IleraraKl, Areconlum, UUfordum.
Ilcnford on tlie W]c, A.
Ilfrlcourl, Berlcuria.
I)erl»u, AuQla Domlnl.
H«riiial, BarlualUitni.
Hcrkelena. Z/trcHlrant.
Bermannsbui^, Arj; AmtiiiU,
Hermanniladt, Clbintum,
JlernOsanJ, llcrnosandia.
Héraut 111e. Uaralai villa.
Hpirenaurpch, Ura.
iltnen dcl Duquo, LeueUtna. •■
Ilcrmliut, Cuiiiydla Dcî, BtmUtmtum.
Ileinutaili, Kvriopolii.
Hcralal, BariilaUum.
llcHiErlle, Harliltllwn.
Ilertford, llcrforata.
}|<:rubrrg, Bcnibtrga.
TIïriilKilRi, Htrizhotmia.
Aene, Btrva.
Ilenorden, HtrforiOa.
HcnegoiFim, AreigonlHO.
iknogrmiiiS, aiiodla DudM.
Jlcsdlu. UaûiHium.
Jlesie (la), Haula, Cattt.
Jlerei-Suiliiak, Bti'eiia.
]|(^\hain, Âlrxodimvm.
Hidtegb. /l'onnli Ama.
Hii'iTc, lUdtra.
JfUar, /forium.
jriMburgbBuseD, BUpcrUaMa.
JllldcihFlm, jlKaflnulum.
Himnirlikron, Cœlf roruna.
HiniMia, Stgtia.
Ilippolyte (■il-), iombiista.
iiippoiyif (S,], Faïuim S. Jlippoliti.
Hincliau, lltraaunia,
llli-Sciil.i'rE, remlmonU
ii\Txble\a, Ba-ofcliia.
Iliu, Cciadtx.
nitiacter, Itiigera.
Jtjo, Itiofla.
5oLrti*, Jlabroa,
ilochhelm, ««fum fl/irnl.
Jlochiecburg, Hoaebvrsuni.
HOcbst, Bochtta. Mvnimcnlum Tr^atU.
Hochmedl, Baclata.
Haf t'uria ifprai'fni.
Hohciiiauib, AtlaMaala.
iroluiiireld, ifaïucukm.
)li)b«nri)n, .Utovadum.
nohtnwanh, jf lin SpecKia.
Ilobeaiwid, ButUlnm.
Ilalbeck, Uolieta.
llDl«i OlfNO.
ilollindc, Batavia.
Holmf, Ciflnoiicnfa.
KulBiehriE, UolMiroa.
IToliivln, BolMia, Soxoaa.
ilombourg. UombarQumad CUimm.
llaaOpur, J/un|In'liu.
Mongrid, Chani, nimgarla.
Honorât (S.), rtreoaninn.
Honorato (S,l, Btrcnltm ladl,SardtipalrUfai
Honthejin, Bonlliemliim.
Houeiiiiido, JUalilo.
llooUim, nota.
Ilmuiii, //.irnilim.
DES NOUS LATINS.
KabaMtuhr, Fonm Tiberii.
XiVisVah, i' haie II.
EakoD Orol, UeracUa.
" ilamaki, Schaaat.
KiuTlKiMni, Kmfbitra, ItwBoa.
Kalami, Catanut.
Iilinw. PtapMi.
KilaiDibra, ï'Acrmopyfif.
Jialigonl, Strient.
laliKh, Catftta.
KallucHlborg, Callltata.
Kalmini, CHtmaxtia.
KilmOni, Katmuiiàa.
lUlwnrifa, Mon» fahraix.
timicKb, Cfmuporlui.
Kamlnlcç, CUpidava, Catatnteia,
Kaminilia, O^mt.
ï,ii\i Knjlvli, TJicnn.
\xtA\Ktat,i'arcinUti1L
l3a\a!i,tajima.
lanui. Canut.
iiatato,Lytaaat.
Kjprllcii, Ciiniinirii'ni,
Ksplriisiïiu, Captdtaiim.
kapoulï DerbenI, Rirfa Tr^font.
kapntna, l'/idronoi.
Kipraocu, (ToiiHnilta.
Kindagh, Ct/ata CeptiaUt,
KandJoU, Orf/i«.
Kaniuu (1p), jVMHU |I.
KanMKi'buar. fonu.
Smij9ir,J(D|ûjuini
Xiraull./lrrmm.
KaraiotUil, l>iime.
Kanihenilia, (>pin.
Kank. <'urjicl<ra /ni.
liafiapol, L'argaeotii.
Kariilia, Cariila.
Karûlnn, finufiiara.
KiilIlKne. Srtuthe.
Karlikroni, i'aroU Corona.
Ktrlstadt, t'arcluiiaUitan.
Kirnoït, famurium.
Karolj, Carotium.
ïirpi^U liBoiiiil, Carf«U* wumttt.
Karptniil, ÛBcfEolfa.
luifpleni t^onwnii.
Kiruii, saria.
tirud, Caiurslt.
Kuin, Caiona. Kasanvm.
iLui-Unniii, Ol&fa.
JiuNodhra, Coltoitclrta, PdUcM.
XuiaD.foiiua.
JUutdrutli, t'uiiruin AitpimL
Xiuwla, Cdflrum.
Xiiiirl, Hclp/U, UlrmlOM.
Kulii, Pandoiia.
ttt»koHi,J'hia.
iumna, Hattra.
M1o-.4l:liaia, OUim.
Xalianilu. l'hyica.
Kinrna, lUtaeaa.
Kauinbcrg, fomaau
Kauuiii, ^AoUtitn.
ta I al la. ('Ardlupulu.
Kayili, ClUs.
Kuj'senibers, (Tmiirto if ou.
Ka yunmarli:, A umarkia um.
Kaficrircnti. CtaarU /m,, £M<ieni Cuir
Knjst. Klulemum.
KcJdaal, CalOdlUIUn.
Kckhria, Cauhrttt.
Kdbctial, Cnuila.
KelliuiaDi, Conui.
Kellen, Cmlra Vtfta.
Kdln, t'olenla IVqfaMa.
K« 1 1 edoo, cononf 11 in.
JCginbeit. Canuracwai ad àMm.
£(MDb!, Camba.
Keinpien, t'amptiiona, Eemptaïa.
Keiicial, Concana^itm, Gaiucvm, Kat4atta.
KeiidaiL, <'alatum.
Keni, ('onfirim,
ÏLTiidtc, t'aradomi.
KEraiia. Poîamui.
Keracbowa, fnrjuj.
Xerucb, Biiiponti, JfyitMrii
Kennsan, Zimnan.
KgkI, A'u((H)iifi Suta.
Xcudi VaidrhÉl) Pcurorla ^af MM.
ILoiel, roffcffum Ktaaplorum.
Ketunholi, ûu/Lircrum.
KesiErcti, («Ira Ha-cttlli.
Kclrim, iHum.
Keuilar, Meillaa.
KhaNkLiAulrb.
Khaii[)clDl[.jriZTa.
KhUtOT, XAuntoBte.
Kharrarl, Mjfcet^,
KliiioaiA, (Ainiitra.
Kliimarolo, Jcrorera ri nia.
khlmiaroU manu) lloMti
Khorta-Kiilra, tfogMiiIa.
Kiada.BnruniTAyjilai^'
kiireiiiB, l'itUne.
Udni*, i>vdu.
KI«C, «(foMu.
Ulet, KUOHla.
KieasiieiiD, l'unonit villa,
Kierteiiiliiili", -Curinnundi].
h[«MleT, t'aretita.
KilaJla-Bay, Hegia.
Klibegs, 4 ùittocliui,
«Iliinao, tamUillana.
UlkEDny, KlWcadi,
XIlkiL), Cratonia, GatUtim
KlUdbahr, Cala,
KIIJoi, Tiflc.
UUiir, bi»«rui.
Killilos, Allaita, Laonai
Kil-HaLlok, jraCDllcuni,
Kilmilon, muoela.
1827
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAS
1528
lUum-Gtatter, ÀdÀmam.
ItUnuiu HeUie, lUga,
Itri, Jttiitm Lanuarmmm,
Itarem, lîuriMtu
lung-Biiiiilaii, ^MM A
^àmÊM MVIOR» Nê(hBth
Iforiu, lamptiortiuu
Ifrée, Bperodia, IptNr^m.
Ixvortb, /«noniM opp.
Itcques de Gompoflelle (&), FUmUmSa.
Jaoqnei de Hayeiioe (&), MonoMi. 5. /00OM ad Jfo-
ffimftaiii.
Jaen, Ftootem AvrgUmium.
JaAif/opfNk
Jigerndorr, Conioofo.
jagodDit/agMttM.
Jaidscha, Gaitta,
Jaime de VUlda (S.). SaUuUaiuu
Ukait» JaUza.
Jalova, 5e»(iif.
Jamagorod, /omu.
Jamea, CenimaCTmi.
Jamnitt, (SemeiikAiSR.
Janlna, /oniiUL
Jantioév JawUla PaL
Jargeaa» Jargottmn,
Jamac, Jamiaeum.
Jaromicn, Jaromiriunu
Jaroslow, JeretUwia,
Jaissenicia, Oneum.
Jas%y, Jastium.
Jatifa, Seiatfia,
Jauer, Jaurauia.
Jaufenburg, Joviaeunu
Jaulx» G^UiM,
Jaunstein, Jueniuu
Jatarçay, Gavarciaeum fiseuB reg.
Javoulx, Andtridum,
Jaieoeuil» Zexinoialum.
Jcan-de>Bournay (S.)« Tvarteionnum,
Jean-de-Lofine (S.), FanumS. Joaimis loiatoneiuit,
Latontu
Jean*de*Lua (S.)f Fanum 5. Joannis Luifii,
Jeaa de Maurienne (S.), Mauriana Civ,
Jean-la-Porte (S.). Mantala.
Jean-PiedHle-Port (S.), fanum S, JoanntM Pedi-
portuensUf Imum Pyretueum.
Jedburg, JedburçunL .
Jeni-Keni» ChriêtopoUs.
Jeraka, Zarax.
Jersey, Cœsarea Iru.
JcsolOf EquUiwn.
JtËÊUkt Jêimmu
Jeiaeaita, Ie$mUsbtm^ JtiKÊtMMm,
Jeneoovitx, ^teraPtttefli.
JeofDiie, GiHokU foêMU
kmehlnûoài,JoacltimkafmUlM.
Jnb (Saeat), Famtm 8. JoH.
Joenkflping, JmeeopkL
JohaïUHGeoiveiittadt, Joamti GÊor§H Ofp.
MiÊxm in Taam CSb), SabtMMO.
Mgny, JotMaerniL
JoioTiUe, JovML «tfte.
VSbm%tAbwvkL
IVnqiaSbn^t Jtm§arku
Joaielioi JoueUiuu
JooMnet Jodntm,
Joué, JoamâtmemÊL.
Jçiihawl» JoeuikUtinm Paki,
Joox, JapiuKu
Joay, /oyorum. •
Jouy-le-Cbiteau» Mobe»
Joyeuse, GawHosa.
Joyosa, HoHOtca,
Juan de las Badesas (San), Beaecfa.
Jnblains, DtadOnrum 6^iv., ATowKliiiiuiitlNaMfiinnm
Nœodununu
Jndenbonrg, Idunumé
Judes, JwfUtiia,
Jadofgne, GUdonacwtu
Jugon, /ii(70.
Juilly, JutHaeum,
Julia, Julium Camieum,
Julien, JuUacum,
Juliusberg. Julioburqum,
Juuquera, Junearia,
Jumiéges, Gemeticum Mon.
Jupil, JoM villa.
Jura (le), Jura Mon»,
J&terbock, Jutreàoeumé
JuUaod, Chertonesus Cimbrka, Charudet, Cërn*
rtSy CimM,
JuTigny, Juviniaeum PaL
JuTisy, JuvenciacuM Palat,
Juaien^ Gegiaeunu
K
kaaden, Cadanum,
Kabatomylo, Mesoboa,
Kacaanik, Cesiana.
Kaflaj Ttitàdotitu
iaihwares, Cœne^
Kaioa, Massa,
Kains, Camtna.
Kaisers-Lantern, Cmsatea Lutrû,
DES NOMS LATINS.
Kabemiubl, Forain lïbail.
TLtatbeotnt, Kaufbitra,
Kaa(unE«n, Capungum.
liaiiinbcrs, t'umugciiui,
KstonOroi,i/£r«:jM.
KaunUi, (.'floiMitta.
Kikuili, tkUbe.
Raialls.rAriifuiiDjii.
Ealamiki. Se/ianui.
bTill, CilUt.
Kibnuria, f nuM).
iBjTwrsberg, Cinrirl* tfoni.
KalaoïaU.^ftiTiE.
KsywfsmBrk, Kamai-kinutn.
ILiiami, falŒmœ.
KayMrswerlh, tfraorli /ni., AvMrll Outra.
JUIamo, Pwrpfli..
lïliBOnl.A'o-fcu..
t'MKtt^tallsta.
Kelbaini. Uranla.
K>lliui4lbarg. Caltuiuia.
ÏFlliinani, tVlJuj.
Kcllci. CaalraVlpIa.
Kclhi, <olonjû ï>o/ana.
KskiKopi, Bifi.
Eilpaki, Orrliomcnm.
Kalwarya, Jfoiu Calvaria.
IimlcMb, CICRUJporluf.
lUmlnl»;. t^UpidoM, CanenMhi.
Kciidal.CuiironRfdm, Calacum.XoidaUa.
tiimiiiieti.'riiena.
lïnibdiat, I-ardnlfMjI.
Kcradec, Caradoms.
Xanina, ronlfio.
Keraiia, Pofam.u.
Sanoj. Ganin.
Kerschowa, Cariia.
*»imrio, tïeojdu.
Ktrtsth, «.ipor»., Myrmtaum, PaUtcgpirt,
ïapellen. Cuspli.jluin.
t.erJaan.Llmniea.
ILcii.KaaUiuUSeaxi.
XainuUDcrbeiit. Porta TntfMf.
KEwdl Va«irlitli PpiMoria Ji«K««.
Ksiiraina, (^fturoNia.
KeiHl, CnJfeidim Maiapiorum,
XaproïKU, ^'(iprtnllla.
Knadigb, CiBiM ClFAato.
Iieilertn,4'a3tra HereaHi.
(•radJoU, Ortfte.
l.(.'S»ick, {'auiennif.
larawu (Irl, ;\«Imi Jl.
K«lrlD>, fifum.
K«r.sou-B»Mr, Kana.
Keuilar, ireIftiBa.
Kimjair, «opJlum.
Kliadru, CantanuM.
i;»rami,//tr«uin.
XanTMiui, Dymt.
KliaiiB^lall,««rB.
lLani.,Cia-atllcalM.
(argipol,iVi(a(H.(i».
Kbarnll, «KOM.
KTidi., C'ardio.
Kheladlo, Balica.
litisiTsn, Druapara.
Kht-raoo, Cherio.
brilbtQï. Brrof/ie.
KUidik, teuce Atlt.
Lrlskrona, CaraU Corooa,
Kliimara, Chimara.
KarisUdi, <:'arulti9JiKItiiin.
Khiinipol», Arroceraiinla.
XamMl, Carnalum.
ksnili Cdra/lutn.
Khono-Kailra, Moçneiia.
KirpBihcs (monil, Carvotu moatcf.
i;iacla-BuiiiQ,T/tvnlojPr.
KarpoiUi, ÛEcJioJla.
klareiiu.CyllMi.
i:ari.litu.<:<uT>ona.
SidPoM^WM.
ïaruli, fioWB.
Klcl, Kllovta.
Karun, CmiiriJis.
KicI, AUottfo.
Kaan, Canuia, hratcnum.
limi-Kirmaii, Oftlo.
Kierleiiiiiiil'-, CarlammOa.
KlMMlei, farrino.
Kiimark, .Wfuw.
KUalta-Bïï.BeBta.
Kllbegi^ aletachut.
Itutau,^a9fua.
Katlflrulll, L'iulruniillipnni.
Euiorla, Ceielrum.
KUkEimy, AfUiuita,
Kam-i, Mp/ii, Utrmlme,
KUkii], Cralonia, Gattteam.
tJalri, PaH<iotta.
Kilidbabr. Cata.
Kilio», Tj/te,
ILiMrin., //afem.
Ull«r,t<i*erui.
kuo-Akhtia, OlKiitu.
Killaioe, JHflda, Lootij.
Kil-Mallok. MacoUcuJni
KaluDi, Mtitton.
KilmoIoD, AlUoclo.
Kilmort {'Athnorta.
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
Klmoli, CImoto).
xlng'i L)'nri. Lignvm i
XingsiDn, Pric'orium,
Klnros», Victoria.
KiougG, CooQia,
Ximiayn, KiitliaM,
Klnhdotf, raraimoK.
Xlrchtlm, Sfrc/icmlun iWdt.
liirchbïim, Clarenna. KlrtlMna.
Klrllt, KlHllHm.
XJrfcudbrlgbi, Cm- la.
Ilrin>al, Camoviaea.
Urpfb, THynla In*.
KwiDD-Ruiell, Cinmau.
KlMiugED, CuiiUngiim, KUtbtgù.
Kli-K6mirAm, Falnoi.
KlilfEg, rouiflaoïni.
Kii-Suben, <:ibln[Hni irbiM.
KliiUchl. Badapoii»-
Kl>«rl, ^'ïnfjf «m
lUtiilï. l'tfiAfMla.
Klagenfun, Clauifia, Ftiiuiinn.
Klaiiau, Glaioiln.
Klein -tiloRDu, CloQOuia Mlnor,
Xllngsiibnv, A'bneuiMraa,
KlUura, LIilfon.
KUucbaw, A'IfUoUii.
Kloitrrneuburg, ClauMrlfriiroiiDi, Haburga tia» -
Iratls, Neoinrgaue clauirrum.
XJDsttTKien, Slttlaina-
Knln, Arbmta. lYtiifn.
Knockfergiu, f crgrult Scopulw.
KOtwn, ('pMnO.
SOcTionberg, Voneonlla.
Kochliplm, roc/mnluin.
Kockcl, CoiielUuK,
Ktevar, f^orfo.
KGbrf n, -l'Aon'onf vfUo.
Koklila, Plalim.
XoliUngen, l'oldlnsa.
Colomyli, Colomia.
Xolw Monoiior, MoHOSMium.
KolDjTir, (Vauiflanopolli.
KDiour], .folnnifi lui.
XoluinbBii, JVovai (od), THmrNfVM.
Komoni, Comara.
Xondrlci. Cirtlia.
XOnlitlufiriii, tinuUum Begbia.
Xanlgiilicrg, Kfafoinoiil/'ini ilantuiff,
KDDig9lior, Curla Rtgli.
Ktinibihor^D, Curia Bcsla.
iOnlgihoIlcii in Crabrdde, Regù CuHain Amii.
SCntKMHÛ Aula Iltgla, Èlmatt. Aula BegUt.
KOolBuiudlen, Mont Camiaina.
lOolgiudi, Ânaxffiolu.
t.bnl«M\D,Cii'itçiat, Laplt rtitut, KtQt* Saxwm,
KOnlfliiulil, AmtiaHnum.
KOnjgiwin, Man^did Caat.
KOcigivlnier, Uibrrua Rtgla.
KOpIng, ('oplngn, A'oplniia.
toreginn, Aorrofima, Cfmf.
Kortna, Ccrruvu:
Kon», Corimn.
Komcllininaiiita'. /ndo.
Korncuburg, Naburça Fottnttt.
Xorom, Comicam.
XOKbing.Ccmiii/iIrunOpP- |r
KMiD, CeithmiN.
KoMain, OtUaiia.
KMUn^. ComlantiaiUL, /Mrapo«(, Vm
EwitaHm, CnfllnKanlirni.
Koiiobu, rMnariNiii.
Koulacb, Cabitio.
KoionllD, Kiçlmum.
EBiiing, Caiarea ÉoSarinK.
KaDtiEbuk-TiicbekDieuchc, Bcfto.
Koïte. Coiclla.
Eoimln, Coimlntrum.
Kralnburg, C<irnfoAHr0uni.
Kntju, JErolio.
Knilo«i-Wdlkh,{Wa.
Kranr>liv, CratKOêlaala.
KriMlniu, CrNrfim.
KcdKh, Ktradinum.
Kremnlli. ITrumiçiun.
Kmni, Cremeala.
Xmlt, Crilhim.
KrcuiiiiDch, f'nii'uafum.
Ercuiburg, CreuUbtrça.
Krevaia, l'aniieÉ
Krlfbvnitïln, OyhMlmfHn.
fLT[tio,Crisia.
Kroja, Clodlano.
KroMDbarg, roroiiitfturouni.
Knitimcti, Médium Coromt.
Kronw^îuanburg, .J<»(i SetuMaKo.
Krumsu, l'Tomma.
Lrbmlïu, rrumiui-la.
Krupka. Crupna.
Kratwicb, fJruiirfcia.
XDdack, A'Hdamm, MetropoUt.
KBfriïDicbL Ciuunacum.
Xailcnburg, fonui.
Xukia Uun, Jfolvcrfa.
Kutikia, 'flaloilra.
Xulcll, JVlriEii.
KuIjundiilV.Jcyllz,
Xulpa, t'oliqili.
xuiugil, PyHa Eliecia.
KQDWlyMf, f^uiuiriini ttdH,
Xanupii, f^1lfcAna.
Xlknien, Oi'Inl'uR» C^a.
Xupfcrbcrg, ^"uprlmonfluii.
Kurna. ijimpo.
KurtMi Cltona.
Kuirl, J'/ialatanuL
Kuivbuk, Palmatii.
Kultcmlifrg, l'iitRU. All((«*nterTa.
),u[t<ipDilLi[, Jiinil'Ftnui.
Kyburf, Kybvrtum.
KjahOif, l^ntclha.
Kjiiiieii, Aiiguila QuùiIttKa.
DES NOMS UHNS.
Idch. laeenilsabb,
Laden bu r;, Labadiinian.
\»in. Laraliim.
IJiïJUk, Latofnnum.
I jgrrvnlo, Sata.
LtttKtto un, KeçtUum.
Ligoica, LetMaeiit.
^«ny, Lallmaïuin.
Ijgunegrn. BlaHOa.
Ijïm. Lamiiriaa.
LifaaiaiOna, À^aaGradai».
LihqLm, Lagaholmla.
lahr. taruni.
[jlgné, talgniaeuin.
Uino. tauj.
Lalrn, Cjnfomnpiii.
laitt ïnolre-Diime-dc-), Ittl*.
Ijh, taiiu.
Tjl.nin,/jT((niiHr.
UKburg, Ij>Mi»iKin.
Limbicb, Lanhifiim, (Mlaia.
Limbillci l^imbaltum.
LMDbm, tûjntrti.
' LiniFgo, Lama.
La min D, Âomoffiiu'.
Liiiiorlca, toNiprn.
Lan^gt, ianalico vlUa,
Ljnark. ('otnnbi.
LaïKaiifr, JNone, loHgo'fniM.
LtocJino, ^u-onum, Avaanmi.
Lindifr, Fanum ad TaffUm.
Luidnk. Lamitcca.
Unilel kl, j4nd«l«jHm>
Landcn, Landit,
Lindn (lei), SniKlffa ^i
Ltodrcciei, Landerldeeum.
Landtberg, Ijinifiterda.
Idad'i end, A^lcrlum Prom.
IdDdahuI, landtAuluiN.
liindskrona, urunla.
Ijiicrk, ("HTla.
liDFMk. Luola.
I«ngi. i,a|in(.
Lcngrac. Uait/loeum,
Langraii, ^Ijnirnii'la, Lcattata.
Langcnulu, l^ontoiallita,
Ungtnicnn, fenno.
Ungon, i^lm^onl) jwrtm, Alii
Idnion, ^fi(tfni(iniuniiin.
IjnguedDc, LanQtdocla.
La D net, Alittum.
IjantcPH, LaHrenaeuit,
Iwilotca, LoAlutca.
taon, LnuduNinn.
I«>u, Laeinta.
Upu. LopefAiii.
Ijpanic (la), l.applo.
Urgllitn, Lnrga,
Urlcda, 4i-ir(a.
Urloo, Alartnum, /.B^iNn,
Laniteld, Toimliv
DicnoiM. » ttoau.
Limji, rarroffo.
LauBhn, l.ariliBrgimn.
LaiIFR!!, LaïUçl,
Liiiaow LanfawiCL
Ij«li«no. Siamnum.
LauFico, £lr(fufum, I
IjiIh, Laitra.
IdlKfaft, f[»ij Xaltui.
Lauban, (.auhi.
Laudiiladl, LuhcAi radium.
Laiienbourg.IoMtnbiirDa.
Lsufen, IrioArlflu, /.fulieniiii.
Ijurenburc^^DnnodMrain.
LiagLngcn, La«isl>iça.
Liiunccilon, Faniim S. Xtphattt
Lune, taiioRa.
Uiira-guaii, Laweaccn^ pagv».
Liurana, Lauranum.
LauMnne, J.uuiaiiiru.
Lauicrbergi LautvbiTiiente Km.
Ijulerburi, Lalra l'iul.
Lauirec, LaulT-Irum.
Laïadrlci, Lavara.
Laiagni. t.aïaiila, LebOHla.
Laial, f'allls ClIldiiNlI.
LinMtni, failli Mnlûfa.
UiTiuT, faunim.
L»elk>, Labelhim.
LtifmDndc. LoMti'tiia.
Uvcn*, Laninlum.
Liiitre, llulnna.
I^f ra, (/ranupolft.
LiïbBcb, ^mono, L
L3urD{lM)1*S.) Laiari Im.
Lunitor, ti'ilo.
I.rbadoa, JHWra:
Lebrija, .VaMsio.
Ltbui, /.eMiiiiin.
Lkcb, ^telbn», Luplm.
liteca, leucum.
I^hdi^]. UcJnafi.
LEchPiiich, Uaionlanm.
Lttlia, TolooolU.
LechîgemûrHl, l)»i(a l(d.
LKkbam, f crlado.
Ln:touT«, Lattorc
Ledeim*, SlMUo.
Lcdringhcm. laxtringaa,
LecdB, Ledaia.
Lfcrdim. LoHrum.
l*nili»cla. /.(lUfoi /(M.
l^Iiro, Ldiffmnt.
L*grr 15.). ItoûtgnTiUt (&).
Ltgine, fi'CTii nrghiti.
LigaaDo. LtonianmyorfMMt
Legrad, teorartlJinm.
Lcgrano, Lmirtan.
Ltlbnlli, uaniHa.
Lricvii er, Zfdcrul No.
Lfigtillnbridr. iMMInta.
Lciptig, Iffutd.
Lciria, l^ria.
I^bsnlg, Ldinffinm.
LdUi, £«(ha.
I53S
Leilha IIP], LUa fi.
L«itmCTlti, IJtanKricliim.
LdtOD, DuroUtam,
LdcboDia, !ttUa.
Lembach, Ottmaeum.
Lcmberg, Uopolls,
Lemcm, Limiaeain.
liCniEO, Lernsovla.
Lcmiitr, UoAlt .Voniul'
I*ni»[g Ixtnolga.
Lencluiitrc, {.laiiiimm.
Lenciln, Ijoiclciu,
LeadlLinm, Lciii/iiiiiri'u.
Lentaam, Darolaninu
Lenaai, LtnoxUi.
Leat, ùana (ai.
Lcnl. Lenlliim.
Lfnllal, LèpHtiiti.
Léon, teçlo SepUma Cemlita.
Lfon <llc de), CoflRTixa /ni.
Li^oDiM IS.'i, !\'ol'illaciim.
Leuiidarl, /^iirrriiipi.
LpQiHiIdjLailii Letipi'ltliinint.
Lrpe, Ltrpa.
Upc di nondi, Itipula Minor.
hetlcr, Erycit parlai,
Lcrïda, lUrda,
Lermi, Lerma.
Lerma, lÀbarjia,
LcKare, BathoTHUm.
LïKii, Nympho'an.
Leuliltres, Leutttriat.
LcEllia. Pliiwiis Inl,
Leulni, Eleuiis.
Le liera, WltraHum.
Ltiiichony, Lenliila.
Lcucale, Uorata, Lacala.
Lvuk, LtHcia.
Lcukcrbad, ijenccnfc) TAcrmir.
Louikircli, Ucludarwm.
Liiuuiinîithl, lÀtomitliltm.
liCubcliiiL, uveoniim.
lcu)te, Lttma.
LetIuiiI, Etpnta.
LcuK«nlen, Ltovaiiiia.
LcvMiu, Caiiel/umOHmifi.
LtTendil, Laeefanum,
LewcnL, Laila.
Levci, Ltiua.
Lcwi), Leoças lus.
leyie, Lugàunvm Balavorum.
LeyrirgUrdum, Leira.
Leyia. ilWd.
Ldiuu, UbiiDia.
Uhan-dhewy-Brewy, fj«n((iiilm.
LIakurH, Liictii'ca, yornoMui' .Voni.
LlADcourl, i^dtinb ("unfi.
Ulnii (nioni), Llfoinui .Vont.
Liluii, Lfïu.
LUiokljoio, Iladrlonofialis.
Uch, jUcHu
LkhtiïJU, Klticelum, UchfiUUa.
Lh;h>[3ll, luucuira^iiluin.
Lldkapiiig, Licopia,
Liège, LaxUcum.
tiigiiili, Ugniduin.
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
[ici», loRriNm.
Lierre, /.fdf, Lyra.
Ueue. talla.
Uciim, biiArcntuffifi.
LÎËurMini, Locui S. PaM.
Lieiua In t, Sutmoaira.
IiiEou, Liud/od,
]J|ni, tlpnlacnni,
tHaiaxU LkhMni.
Ugnï, iliflifiim, LinCfiim.
UguelU /.igoiionr.
Liguric, fjgurln.
UII[^bollTl<'. JiiJiof
LUto, /
rni, lÀntamaçHM,
Lliiw, Af l(»'i /T.
Umburg, LfuiAvrgum, TnuumiMiuu proi.
Limeray, l/emariaco,
Llmeull, Umotlam,
l.lmiiso.'.<m,iHiiu.
Lliiiiis, Umtnia.
Limo(!C», /^nioilnim.
Lliwrts, Htllanet.
Uocola, rindam.
Lliicolnsliirp, linei'liiia.
i.indsii. Iiiiula ml l.aciini
lilndMlwrY, f.lni(Mh;rpii.
UDdo, LIndut.
Ungen, Ungo.
LinLSiiiiiE, JJncapia.
LlnlilKhtiw, f.iniJiin.
Lipari (Isirs), .£iilia lui., Upura lut,
[.ipjan. IMi'ium.
I.ippsprifiï, Lippla Fonlet.
Lipuu, l.tplaiilii.
LlrJl, fdrfd.
tllIWDDC, tillllpD.
Liiborn, ^(Uo.
I.iileiu, Itxovlujn.
LIilE-Adaiii, JiimIo Jtln.
Lltsa. (jua.
UIHebonMieh, .1.
Liiadhia, Libadea.
Utadiï b) JcAoùL
l.ivtnllli, rifjioi.
LlvendMl, Levtfanum.
Utenluti, Libmtmuim.
Llvoi^ir ila], Llionla.
UïDrnD, A4 llertulem, Libun
.Iiuri, Palts.
IJurd (i up), ihimniHiliim Pr.
Lliirr (S.}. ('niiirroNicni, LifcHum
LlundoTcry, Llmiyauldifn,
Lrereiia, nejana.
LIiila, yulfu Ubyea.
LO (Soinil, Arloc>cra, f aNMm H. Laudi.
LOtKiu, luïavla.
poMït
DE!» NOMS LATINS.
Lofcbe, LaUatl Coitra.
LBbUa, Lublacla.
loctt,t'auram OelanS/uiuri
Lochalwr. LOfliatria,
L«cll>u, Lochncta.
Lochn, locliia.
Lockmariakcr, Darionfum.
Lockoin, iMccmtis aMi.
lue Mirii, Lecui Maria.
UxaAat, tocut Hiiaacboritm.
Locoil, LocMi Cuil'uidi
\jKtai, LHQvbionit portvl.
tadlVccchJo, Laia Pompeil.
LoftHcha, Jltlta.
hasfllo, JuUotrIga,
t^harre, felagurli PUiutta-tntii.
Lahiluli, Lon^aUevm.
LHir SMecrilvmJjicorUunt.
Lningtle), i^up(a/L
lji\i {le), Libertnu p.
Loire lia), Uger p.
Lo[u, LutUla.
iJiia, Il^ula Maior.
Looisgae, Leonianla.
Loinb«nlie, LangobarcHa .
Lomben, i,cnnteH<i,i,umhirla,
Loubti, Lombanum, Lumbartan.
Lotnbn, StriUtim, Canimmaati,
I.eiMUo, Lamntllam.
Jjmioaitny, l-OHilIna-Oeria-
lA>nttrtt,Loti(llHiiini,
Lonccbmnp, taiiffui ViiRpN*.
LootFiilIc, Lonja ntla.
Langlari, l-ontiefordla,
iMaglmlai, TrlmoMIum.
LodElumniu, l^anavmGtmtttim.
Lansat. HobrUa.
Loagvi, loniiovinis,
LoDiaVi tjOnçoiMHm,
iMinj, Longoreluia,
lma-U-&»atnii:T,U<lum SabtHun,
Loon, Loua.
Lora, AxalUa.
Lorta, Eliocr(xa,Uartum.
Lrircli, l.,ii,r^,iciim.
Lorenio (Sanl, Crallcula.
I .11 . Betriarum,
I ' r Laurttatut, Laurelam,
<• LtoiMa.
i*ri, I*'J !i
Lorlf m, Orimt,
Ixtrraîiie, J.ol'i urina iu.
\onty, UirTtacHrn,
Lorrlf, Ijarriacvm,
Lorroii, Lneut Beçtaa.
LoKbODI, Ij»Dlllî>>in.
Alko, X^H-KI.
Loi (le), CtiUt tt., Lodn, Ollllt.
Lotblan (le), Laudanla,
LodIitc, Lupui altr.
Loudéic. Loudeacum.
LouvilD, Lovania («uppl.).
Lonvcloi, Loiiim.
Louiien, litcoiia-ii*.
Lflwembf rg, Lcorlnum.
Lowiti, Lovitlum.
^yf > i^ia.
Loitre, Liiora Mom.
LQbbcii. L»btna.
Lubeck, Lattca, Maiiimlt a
UibcDi, IfotHtIiim.
Lnbicct, iMitca ad Ctiromx
iMMln, Liibliiiam.
LUC-FI
I, Liiea ad fl. Oa, VoeoiUUriai Lu-
(S.), Panum LMciferl, LhW-
l,ucroa,£(i.iflno.
Lucemc, J.aecrna UetiMiOnim.
Luda (Sanla), Catatum.
LncliaD, Luecauia.
Lu^ii, LuelO.
Ijicqun, tara.
LQili-, J.u((a luIJmtiram.
Luders, Laudera.
Lucnr, HUhkI.
I^gano, Lutamim, ^Tuildiiuni.
Lugano {Lago dl), Ceratiu Lae.
Logny, Lintmam.
. Li^o, Lvevi BIm».
Lugo, LnCHt Autuiti.
Lugoi, J.HtiOjluni.
J.uklawi^ tiicJoL'Ic/n-
I.ala.lubia.
LuiheIId, Lomclltfm,
Lund, lomUnamKir...
T:ûiietiurg, i^iipAona,
Luncglano^^LuRO.
Luneniy, Luiieratiu,
Luni*lllc, i^Hnarli vltld.
Luiace (11), t.MttaUi.
Lnioa, .Uorniliini.
Liaftabcarg, l.iiclllbui
Liituii, Lulla.
Laiiara, flnter
Ltmdbai, Copr
1539
LTRDfltii, Mttropolti.
Lïkolthori, PolliUMia.
I.jrkoileino. Connu.
L)kari6, £««111.
Lymi-RegU, Lemaaui portu:
INDEX ALPHAB^QUE PHAHCAIS
Lj'onmta Qe], /
LjDni, Lama, Uaniuwi,
LT> {11), uçi» n.
Uicuirs â.) CattrumS. Macarii.
Hacé. Mattlicloeam.
HictdoirK, llacettoHia.
Mtcmia, Maarata, Bima.
Micerau dlHoaUFDiTf, Mmu Ferelnu.
■ochvcDul, Maekkoautn, Bailatun,
Hacb), MaUhU.
Hlcon, Mallâra.
HaddtJou), .Ifoodalana.
HldrMDf )b), rail "
KUdta, iSauitini.
tUdré, .tfadHmin.
Madrid. Mmbimm.
MoHtrichr, rrujecfiim.
Magiltbaurg, Vagdeburpiin).
Uogdcnau, Aiigla l'irgtniim.
HogJlano, .Vllionta.
Magny, Mùçniamm.
MKtnî-m-ïi'iin, Ptiromanialtim.
Migra (la). )lacra H.
MïïTFila, <'ampi j/orrf.
Maguïlonnr, Magatma.
Miguli, Œnton, ThtUtUum.
Mlhriich-Usirau, OMlratte.
Maldbtanu, J/adui.
Miierliof, Uuattrata.
HailtiDE. Sadalkn.
ir»l]l#, i.Difniit, MalHacum.
lUllhl, jVafKnnu, jl/onfaro riUa.
Umn; Fllum MuiUunm.
hiUlcuii Maileatum.
Mdllr, MalUoeum.
Mtlaa, /.fufrnm.
Halfiv Ile), Aultrcl-
HtliiliTiil, IttlIiUmilta lit*., Pomonla.
Ualnur Miiqnmaaim.
MltiilFUOii iliuli aiiifliif.
llliri'-[,tir<< ml, Unrlaruin Bpùcopali.
MaUeril [S.', ,Uium(Il fanum.
ir (lac), i
lïtar.
Uajorcii, Mnliir
HokTO-ïciLli<>,'.N[))U].
Ma1*H3. irm^fii.
Hllli Ldiiipiiiln. Lampaj.
Molaiiiocco, Ifeilijimaiirvin.
JUnlcIilii, Hlalttioiiia.
Ha Mon, <'(nna(f>ifiinum.
Malla ie Mlrab<^llo, Ofw.
Malin»!, .Uethlinta.
Hallen, Valla.
U»a*ny. Mattriavm.
Malmtdt, MatmimtaHa.
Mdinaburr, JfafcfiinfNM Cimoi.
Malmw, Matmoçla.
Hilo (SI.), ^ffie.
Malle, Htllla lu:
Hincopaldo. Dc(p/ilnliim,
Uancuil, .Vufrfola.
MuDdenre, £pinnaNra((«n(m,
Uandrl Blanrhi,.tforodN(lam.
UiDcrtilo, jriMTc'iiJn.
Minrredqnta, Maitfrtaieta.
Danheim, Maniitmijin,
Mtnoiqiiei Alannum, Mtmtua.
MinrfU, Ulnorina.
KlDi (lc1< CMOmMWR.
Huuhk), Mtm^eUa.
MtnMteD, iroiitCfaiiNni.
Min[ïnây, HMlutlocinn,
Hinini, fltdunla.
Uaninir .i/iwirfclHin.
Haaioche, Mtnluita
Hsqnii, Oatei Lanmlcum.
MinliPoniliii (lu), Camqiu* Pomptinu*.
Mira m, Harantlam.
Iluraici:!, Maiccea.
Miralbonlil, l'n
M»rbach, Cotlif Fcreçrinomm.
lUirboiirgi il/arpiirpiim.
KaAiirs, lltulll rattrum.
Uarctliln (S.), Auxn j. «omlKiiL
Uan:he{lal, ilarcnla
Marc hi -en -Fa mine. Marra.
MarcLonn, Hfarcia Colon.
Msrcheville, FI'jm-
^larclilcnnct, HarniRm. Marchlana, ITivrMM.
Marxlimliiiirer, .Vonaiirrtum.
Hanhthil, Martatuin,
llircill.i, , l/lUflJJI.ifiim.
!U«n» iSjii , A,uilliiir,a.
Marco (San), /^iniimS. Viirel.
Marco In Lamla (S.X ^rptnfaiiMm.
UarcoDMl), UarcuMlum,
Marcq, .«nrri, rïrtnnariacf.
Marcrclila, Àiitnlaai fi.
Marpuii, Unniimni.
Marriinr*, .vinruiiuni Poriia.
Slargnns. U.»i,;,™.
Marfiarcth (.s.], UptUa.
Marganlh^niOMl, flargaretliit Dloaliu.
llargeduviTioii, .Varttauiium.
Harl, Mariât
Varia drite Graile (Saola), CopiM.
Htria -(JEllv l'«riJi:bv ffanla], «( Ptrtkat.
Maria de nibarnlonda (S.), Sttatamtiitetam.
Maria de lluahdl (S.), «oit. S. Maria dt JtMl.
Maria dl Uuca (S.), Leuca.
Maria Vanae [S.), Banlia.
1541
DES NOMS LATINS.
Hirl» ronmi (S.), forum CattU.
Narlager, Aser Màrîeitia.
HiriiinTindam (S), Tymtarù.
IHtriiker, Martaficr.
Miriuf II. Maria nUa.
HiHiûCtBaiUaeulirm ilarlœ.
kuiMOi'UiDei |3tr), fanum S. Mm-iir.
Hirienbid, Aobimm llariir.
■UritDbuTs, MartirifrfiBa.
Harlenculm, Manaetulmum.
mnmfritd, Pax tiaria.
9, SapaltM B. 1/ y,
U LociiiJltara Siarirc.
, Cimob. Marm Valttttu, yallii B.
Hnicaibii, Maria raUli.
Hirienllul, Mvaif. fralrum ritir eomnuiiti*
vatlliS.JUaria.
Harieiwenlcr, Maria verda.
MarleiiDd, Maria iltatlum.
MtrkuidU Marialaâlum.
Hitiniilo (Sut) Catlrum ooputtL.
Hirinci, mtmi llarlorum.
Mirino, Itocitla.
Varino IX'JJaiiiimS. .Variât, Lamim.
Harilu[la), «eW-Nj/I.
Marktiia(m. iforniniafrni.
Mork Zarlcn, Taroduniim.
HirLborauglt, Cantlla.
HirlliFini. .1/ni'ïtE'f)!iini.
Uarly, UelUucmn, Marliacum,
Hirnurj (lleiil<.') Elaphonetoi.
Uirniiria. Orcitlianiiim.
Hirmolcjn, ticieme.
Hirmaullen, J/trJwmoiuiit., Marilnt Mon.
Hin», JToiMriniiiili Port.
Ibnic i\ul)lali-onaSl.
Uurner, Dflla Maorin.
Htrogni, Maronea, Orlagurta.
Hirollei, Marolla.
M foMirftdllIilifm.
JfarifcinR.
Màroi-Miarhi'ly, .l/or
lliiquct, !/arca.
Hirula, XUyidiim,
HiirKrillni,Jfari(flnHn
Uincille, jruliljia.
Macslca Viccliiu, Aàtllli
MirUao.Mai-iiHadi.
ltine\,MarUIHCait.
Hanlpiy, Ocuauriu.
Hutigny, Marltntacuni,
Maniguei, .ln<i(IIIi)riini uril.
KanlKuM [Èt»nstlK),Aeaticorum$lagnum,
Hiinla iS.), MarliKifORtm.
Martin lucni], fonum 5. MarirnI.
Hartln-de-FoncalDc I.S,) , Açer fonlantntts.
Mania de sarré 15.). JifinpIVIocM.
Htctln-en-VïHeipir (S.), AfDUi f'crrarfui.
HiriinilHrB, Moia MartlHi.
llartiDBdtke ISL), ilarllnl lUonoMl.
MirtOD (lient). jUi(ii(noit0fli,â~. Jforffnl/iiniim.
HlrtoDiiur, Malriea.
Ilx'U)nno,.WaFncrlJiint, Jfarioranum,
1Iiriore!l./(nu, TrlotU.
Manoi, jfHpiura Crniclln, Turrr.
Mur-ujilr Palavlun.
Miriin, Medobrega.
Mjneioli. ^/arf N0lkin.
Marilllr,jUardavfIfa,jra(«rir(([ii.
HaiMll, Maeett».
UaiJ'AgéDots (Ir) ^ .
Mni d'.tiil. MaiLiuin jl:f(li, JjIfHin.
llaa-^jrnler Maniumirorneril.
Mislsy, ,Wnn>lacuni Pulaf.
Stasmamier, Mtaonis Mon.. raUli UatooL
Hssaa, Utrculii Foiiiim.
Uaïaa, :Uil>'lji fofO. ^Viutu f «(«f-Mnift.
Hasia di Sorrcnio, Marna Lubreiuli,
Itauoy. MoMiufuni.
Mibiy, Maciariim.
Moiala, llalaliim.
KBinloue, MefuLironli.
llaiapar) (cap), Iitiiariim 1^-
UaurauKu, i'ttriam.
Itiitïjetcie, .Vcdtununi.
\t3k'Jlca,J/niriii:a.
Matera, Maltola.
UalliB, Mal fin
Nalhutln dclartbpni (S.), ifrimnhii.
U»liguaj), Jf ai (0itoNtuni.
Hairtr, Mairttum.
Hâlich, Jrnaifii.
Malib«o<San), f'dum.
Miiiidort, l/n(ffiiri villa.
3i:bri>ec, .Ifnlliiii'l
MaiK'
■ Mii].n-
Haulijnzlii^ti, ail Uiiiirtm.
Maulttrunn, U ait foiilanuni Canot,
ItIuuJéon, Miillto.
Maulcvrier, .Walleiirlum,
KdUlHI, JlaloiMi'Wi».
Mauprouroir, jtf n(opro6o(ijr(Hin,
Waar. Kcanare.
Haur-des-Fosita (St.), j
Mauriac, Maurlacum.
Uouricï-cn'Valals (St.), 40iiunun>.
Maurlennc (li), GaroctUa.
Manricnnc (St-JeiD dï], Jlr<iiiioiilcuni.
Mu u ri h, flaimarllium.
Kiuuni, Ccliina, Malarentlt tie.
H.-inrM, Maliia.
niatria.TrnpciifJ,
Miiiromaii, Meuenc.
WaviojMilotno, H c lai II-
Uiuuc, ilausiBCum Pal.
Matimin (S.) JUajXminl Monaii.
M3\itaîn {ti.),ltiuxiiulitlfaium.
ha yen, l/itp'ifacunii
Slajence, Mogonllacam.
MayenlEld,' Lupin» m,
Harenne, IletiuaHum.
MaicnilC |la), McdaHaf.
Mayiand. Maiioianum.
JHainal, MtUnacuta.
Mayriroili, Mcnosgada.
Uayrinac-IC'FrBiiccDi. Mairliiiùcvm.
Mail, Hanartia.
Hitiara, J/ atara, Uasarlt.
ttauariuo, Moiiariiimn.
Meuna, PortietHttt.
Mraui, Mtiaonon eiv.
WrtUnabMt ilctalopollt.
MtkkiniiurR 1)1], MictelliurgeniiM Comlt.
Kcdcby, i>illa Meilituram.
Hedfiia, Carira Mtlctlliia, Mttatltimm.
Mcdclid. Llibotml.
Mednibilck, Mrdantiaeum,
Hcdbunt, jrbto-.
i543
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
i3i
Médina Cell, Methymna Celia,
Médina de los Torres, ContributOL, Methymna Tur-
rium.
Médina del Campo, Methymna Campestris,
Médina del Rioseco, forum Egurrorum, Methy-
mna Steca^ Rivus siccus,
Mcdina Sidonia, Asstdonia,
Medingen, Mediana.
MedJiboJ, Metibus,
Médoc, Medulicum,
Medolino, Mutila.
Medwisch, Medgyetinum,
Medxibor, Mezibus,
Megali Gameni, Automate,
Mégare, Alcathoe,
Mehadia, Mediam {ad), Meadia,
Mehlen, Megintanum
Mehun-S.-Yèvre, Magdunum.
Mein (le), Mœnui fl.
Meinungen, Maininga, Meinunga.
Meissau, Medotlanium,
Meissen, Misna.
Melchede. Metocavus.
Meldorr, Meldorpium»
Melegnano, Ad Nonum^ Merinianum.
Melgueil, Mauguio, Mercorius,
Melissa, Macalla.
Melito, Militellum.
Melk. Medelica.
Meile, Mellusum, Metulum.
Mello. Mellotum,
Melon, Melodunum, Metiosedum,
Melao. Melpum.
Memei, Memclia,
Memmingen, Memminga.
Memmlebcn, Mimilevum^ Memlchia.
Menancourt, iHosa,
Meude, Mimatum.
Metiden. MenithUma.
Mendicino, Menecitia,
Mendolata, Ad Vicesimum.
Meodolia, Mendolara.
Mendoya, ^enietobriga.
Mcndres, 3lendnsio.
Menehould (Ste-), Fanum S. MenehUdis.
Ménerbe, Mâchas,
Mengcrinhausen, Mengerinhoma,
Menin, Menena,
Mentana, Nomentum,
Menzingen, Mencinga,
Meppen, liieppia,
Mequinenza, Octogesa.
Meran, Merania. Meranum,
Mercœur, Mereorium,
Mercogliano, Mercuriale,
Méré, Matiriacus,
Merenda, Myrrhinus,
Merens, Merentium.
Mergenihal, Aula Magni Mgrt ord. Teutonici,
Merghem, Mençiriacum»
Merglien, Mauronti villa.
Mergentbal, Mariœ Domus.
Merida, Augusta Emerida,
MerJaut, Merlaun villa.
Merpin, Melpinum.
Mersebourg, Marsiburgum,
Mertola, Julia Myrtilis.
Merizen, Marsna,
Méru, Meruacum^ Malrius,
Méry, Matriui,
Méry-sor-Selne, Mauriacus.
Merzig, Marcerum,
Meslrkoj, Mocasura,
Meslay, Merliaeum,
MesIe-sur-Sartlie, Merula,
Mesmin (S.)« Maxinuta [S.].
Mesnil (le), Mansionile.
Messagna, Messapia,
Messine, Messana.
Messines. 3les$ina,
Messio, Ulyssia Portus.
Mestre, Ad Nonum.
Metelin, Mitylene.
Metein, Mediolanium.
Meihana, Methana.
Metz, Divodurum, Mediomatrica,
Meu, Mattium.
Meudon, Modunum.
Meulan, Mellentum,
Meurthe (la), Murta fl,
Meuse (la), Mosa /L
Mèves, Massava.
Meyranne (étang de), Mai^anœ Po$$œ,
Meys, Mediolanum,
Mezapo, Mieisa,
Mèze, Mansa.
Mézériat, Miziriacus.
Mézidon, Mansio Odonis.
MézièreSy Maceriœ,
Mézin, Medicinum,
Meizo Lombarde, Médium S. Pétri,
Mezzovo, Pindus,
Michel-de-IIains (S.), Fines.
Michelsberg, Mons Monaehorum.
'Michelstadt, Michilinstadum,
Microvathi, Aulis.
Micy, Miciaciim,
Middelburg, 3f edioburgum,
Middiacr, MedUedacitm.
Midlaren, Ad très Lares, Mediolarium.
Middieby, Btatobulgium.
Midjab, Salmydessus.
Miliiel (Saint-), Fanum S, Miehaelis.
Milan, Mediolanum.
Milati, Pialata.
Milazio, Mylœ,
Milbar, U iddcifurtum,
Mildun, Meldunum,
Mileio, Miletus.
Mileioni, Miletus.
Milhau, Amilianunu
Milbau, .Emilianum Ruthenorum.
Militello, Militellum,
Militsch, Milicium.
Millarez, Mellaria,
Millas. Milla,
Mille, Mitliacum,
Millenbacb, Zabesus,
Milly, Mauriliacum, Milgiacum.
Milo. M clos Ins.
Milolilo, Mitolitum,
Mincio, M indus fl.
Mindclheim, Rostrum Memaviœ.
iMinden, Minda, Tulisurgium.
Mindsent, Mestriana.
Mineo, Menœnum.
Minho, Minius fl,
Miniaio al Tedesco (S.), Fanum S. .Viniali.
Minori, Minora,
Minorque, Minorica Ins,
ViaA. Vtateu.
«los«nBf»rti€. Mille Saxcfl.
Miiibcllt, .lIlHoa.
itiràbtOo, /Eeliminf.
MinwU (le Ebro. Deobriga.
Mlrandaïki Duero, Confiniim.
MiniMie, Minii'ud.
Miranrti'l». (utadvnlim.
Hinndoli, .Virundula.
Miisbeaa,J/jri]6<Uuni.
HiRcourti Mttmiril Cartk.
Hisira
IliitRiu, .1 miulra.
Mitrowlli, Sirmiiim.
DIIUu, JUIluila.
Uilleiiwild, JnuMuR.
KJu«n, jrfllDirtjilum,
Mad»n«, Miillna.
Uodin, .Motum.
Hodon, MelkoBC.
Modian, JTai-Jonfa,
Hoctlc (lui, Jfirila.
MOgeln. MofleHnii-
Uogtoa, .fijfeic .l/nnifOnfir.
Mdnni, MorglHHiim, Morincum.
Moiswile, Muirtlla.
ilola. ÏNirej/uHanff.
Hola di (iBOa. Formiir.
Uoldan (la), l/oiifni'ia fl.
Moldaiic, HoUdiifa.
Uolmn'. UolUmui.
Moleteln, Mfffoduiiirin.
HolFclls, ^tlpla.
.Volbomine, Miutda.
Mal Lie, i^nrlnno, Jf«Iir>
JlolLUtd Moia lithardl.
MoUto, Maubcrao.
Malin, Meihirnuia.
Httlk.Vamai'f.
OES NOMS LATINS.
Slohhi
de, Mon
l'almlllenif.
Haoujo, Cnii
HonciiliD.tiufnini wonta laurii,
Uancuui JfanccJfum
HoDcc-m-l'TlinoEj, JfonerfHm.
Montti, Jf undo.
UoatlegD i1e),iftiiN[[i fi.
lliHid«if 11«, AmoKiU vliia.
Momlidier, Daléerii MO«i.
UoDihiDEdo, SliniIùRla.
Jtonùoii, Moni citi.
Hondngoae. Aihu Svx*<ma,
Mondiagane, tlont DraeoHit, Maulmt tloni.
HonFBlla, iMoiiilia (ad |.
Honcint, ,I/onui
Honïmiasla, Vuiou.
HoDgitclnl, lions Ci
MoDhcliD, BiiilcrU.
MonmoDih, .WonunwfAIn.
Slomurrille, ilnnarvlUa.
^loniiikenriim, ,llo>ioehaiiiimun\.
Mamipoll, MoNOpolti,
Mouregle, Mont rtqallM.
Moui.Alaitla.
MoDM'Iire, ftoiu^UI^.
Moiiicrrate (h Si'lL de), Honasl. H. Viirlir (,
Vi'nUir rrato. M ans Serrai la.
Montilgu, M ont Acalvt.
^lonlaigiT (S. G«ar)ti>il(
VoiitJillo. Iliibhi.
lloiitolto. l/<.i»j AllHs. Forum AuitlS.
Uontalvan, V-ms Allianus.
VoQtargis, .Uni» Arel.
jtlonuuLjn, ilcniAlbaniis.
Hombntl Moiibarrum.
MDDIbtiaa, Sfonà Jtaionii.
Momb^Uard, Uûat £iUoartlui.
Haniberou. Mou îtralitl.
MontbrlMI),.Woiu Briionii.
Monlbron, MoittJttrullL
Haiit-Cauin []e\Catinvt mmu.
Manlcimls. !UoniCintila>.
>Tonl-ite-MiirKin. lUarldinuni.
MonididiiT. Diiiilerii mani.
Wo m il rien II, Draconis-moni.
Monlc Agnano. AHeiaaum.
Uani.
llii'l
1. ErutUvm.
Ilonlpbclla, />e(iiu'niiin.
llanlMhbra, J/uiu l'Iiiru),
Vaait di I.icau. EtiltmiM.
MonlE diNoTi. .Voiviiiii.
Moiile di S. Orrilp, Sorarle munt.
HonlefiiKone, WoRl FatOcorum, l'ollui
Uonlc Fuscolo, Mont Futeol'it.
Monif Tmcono, Fulfula.
.MoDiF (isr^aiiai }fon$ Gargamii.
Manie lira™, UiCOBlum.
Hante-Lconc. Trftula J/urufTO.
lloiilc L.-o™, lliiipi<«iu>n,,Voiu Leonii.
MoiiléUmaii, Acumiim, Mont Adhanari.
Monte Hngelcuc, Hippana.
Monic Uarano, £»a, «oni «artwiit,
UonlPRiaTor, Vlla.
tfinigllniia, .Iftwi VedlalunHK,
"o, MtOobriga,
Liiiiiiic iiiini), uijiii VaartIU.
Monlfnfgro, i,ntaijora.
Monte ^ero, \ur(t Latania.
llonli: r'(l[).o, UiiiH flliuliii.
Ilimie Pulc!iiiuu, .Uoni f tifdimui.
Monie Rey, Stoni htgaiis.
Hoalerol Senar, Seana Hawth
Honir EtDiino. ÀnjcfNtn.
MoniC'Roiondo, Breiian.
ManlcSaiilo, PolMlIu.
Kloniescagloio, Sntnana.
MoniP-SMlliio, Ceifc.
Hoiiicui lUon-fadi Monttàitim,
MouierergiDc, 4foiu l'IrpJjiNMi
MoiitlsuLon, iSont FakoHiM.
Haniftiratid, Woni Ferrondl.
hontremi, Vani Ferrafi».
Monlt«t, VoM fitrlit.
1547
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
i54f
Montrorte de Lemos. Daetonivm,
Mootgommery, Monê Gbmeri,
MontgoDOd, Mona Gondulfl,
Monthay, Monteolum.
Moothellan, Mon» BeUœ,
Monti, InMontibu»,
Monticelli, Comieulum.
MoDtiel, Laminium.
Moniigny, Montiniaeum,
Moniigny-s.-Aube, Montiniaeum ad Albulam,
Montilla, Montallia,
Montils-lez-Tours, MontUlœ,
Montivilliert, Monatt.FiUare, yiU.VipagoCaUino.
Montjoie, Montittjovium.
MoD^ouy, Mon$ Jovis,
Monilhéry, Ltherici Mons.
Moot-Louis. MoM LaucUaeus, Mons Lodoîci.t
Montluçon, Mon» Lveionls»
Montluel. Mom LuptUi, LupeUt monê.
MoDtmaque, Mamaeeœ,
Mont-Martin, Fanum Martis.
Montmartre, Mons Martyrum,
Montinëdy, Mons Maledictus.
Montmélian, Maniala.
Montmirail, Mons Mirabilis*
Montmorency, Maurentiaeus mom,
Montmorilioo, Mons MautHlionts,
Mont-Notre-Dame, Sauriciacus,
Montoire, Mons Aurats.
Montoro, Epora,
Montoulieu, Mons OliveuSy Montis Oliri Monast»
Monipellier, Mons Pessulanus,
Montpeusier, Mons Pacerii,
Montpeiat, Mons Pinsatus,
Montprevaire, Mons PresbyUri.
Montréal, Mons Regalis.
Montréchier, Monstrecherius,
Montrésor, 3ions Thesauri.
Montreuil-sous-Bois, Montrolium.
Montreuil-sur-mer, Monasteriolum in pago PoH'
tivo.
Monirevaux, Mons ReveUi.
Mont richard, Mons Tricardi,
Montrieux, Mons Ridens,
Montrond, Morontum.
Montrose, Celurca, mons Rosarum.
Mont Saint-Michel, 3ions Michaelis,
Montsoreau, Mons SoreUi,
Monta, Modicia.
Mophtitza, Macistus,
MorSo, M or on.
Morat, Moralum,
Moravie, Moravia, Quadi,
Morawa (la), M argus fl.
Morawa Hissar, Uorrea Margi,
MoreCriichel, Durvovaria.
Morée (la), Peloponnesw.
Moresby, Morbium.
Moret, Moretum.
Moreuil, Moretium.
Morges, Mnrgia.
Mori, Bfurium.
Murienne, Morinna,
Moringcn, àioranga.
Morlaix, Morlœum opp.
Morlas, Morlaeum,
Momas, Momacium.
Marotales, Murus.
Morpeih, CorsopHum, Mostorpilum.
Mono, Romuia, Subromula,
MOrs, Meursia.
Morsan, Morsang, Monans, Muro Cincius.
Mortagne, Morilania,
Mortain, MaurUonnum, Moritonium.
Morura, Colendum,
Mortemer, Mortuum More,
Monran (le), Morvinvs pagus.
MosckOti, Moscfiovia,
Moscou, Moscovia,
Moselle (la), Mosella fi.
Mosh, Atlata.
Mostar, Malrieem (ad).
Motrico, Morosgiy Tritium Tuùoricum.
Motril, Firmium Julium, Sex,
Mottota, MutUa.
MOtaingi Moeenia.
Mouchard, Motkalia,
Mouchy, Monciacum.
Moudon, Minnodunum^ Musdonium,
Mougon, Miediconnus.
Moulineaux, Moiignum villa.
Moulins, Molinœ.
Moulins, Farinaria,
Moura, AruccL
Moussac, Moissiaeum.
Mousson, Montione.
Moustler d*Ahun (le), Monast. Agedunt
Moustiers, Forum Claudii.
Moustiers, Montiers, Monasterinm,
Moutiers, Centronum Civ.
MouKon, Mendicnlefa, M ose.
Moyenvic, MedianavilUt, Meduantum, Àrx Jfcdi
Moyvilliers, Medianovillart.
Mufti, Mephitis,
Mugello, Mucialla,
MQgeln, Mugiiones,
Mûhiberg, Moliberga.
Mulhausen, Muihuiium.
Miihlheim, Muhlemium,
Mulde (lu), Mildava fl.
Mulhouse, Arialbinum, Muthusium Sup. Elsat*
Miihlcnibach, Sabesuf, Ziridava,
Mull Island, Maleos ins,
MQndcn, Munûa,
Munderkingen, Clarenna.
Munich, Monachium.
MUnsier, Monasterinm.
Murano, Muranum,
Murât, Miroaitum, Muratum Alcerniœ.
Murato, Muratum.
Murau, Ad Pontem Mûri, Graviacœ.
Murback, Murbacum.
Morcie, Murcia.
Muret, Murellum,
Mûri, Murus.
Muriel, Attimurium,
Muri-Ucci, Uetorum.
Muro, Murus Grœeiae.
Muro del Diavolo,. TesfHna mons.
Muro di Carini, Uyccara,
Mures, Ebora,
Murotin, Trimammium.
Murray (firth oOi Tuœsis .£«f.
Murviedro, Mûri Vettrts, Saguntum,
Mussy, Muscium.
Mustapha Palanka, Remt^Uma.
Muyden, Mouda.
Muzillac, Musuliacum.
Mykono, Myconos ins.
VL'iUu^ Mulaeum,
1549
DES NOUS LATINS.
4550
N
Naarden, Mannaritium.
>adin, Neâinum,
Nagira Boarouo, Abydoê,
Kiyy-Bai^a, Parolisson^ Rivulus Dominorum,
Nigy-Eoyeden, Sàgy^Enyatinum,
Migy-Virad, Varadinum.
Migy-Vasooy, Vaeontium,
MaiUac, Analiaeum,
Nijera, l\iaderœ.
Namur, Adualicorum Ojfpidum, yamon.
Nan^is-le-Peiit, Nasium.
Nancy, \ancejum,
Nanies, \amnctu3 portus.
Nanteuil, Nantolium.
Naoteuil-le-llaudouio, Kantogilum,
Nantua, Santiiantm (suppl.)*
Naples, SeapolU,
Napoléon.>endée, Hupes Giiidonis.
MapoU di Alalvasla, Epidaurus Umera, Monemba"
$ia,
Napoli dl Romania, Nauplia,
Napoule, Avenionis Castrum, Horrea {ad),
Narbonne, Narbo Uarliu»,
Nardo, Seretum.
Maria, Pans SartUt,
N'arni, Sarnia,
NarOy Corconiana, Motyum,
Narra, Turantus fl,
Nassau, Sauovia.
Nassigné, Naptiniacu»,
Naukria, Nonacrii,
Naumburg, Numburçum,
Naunhof, ^ova Curicu
Nauni, Monymma,
Navario, Ntocaslriim,
Navarre (la), IS'avarra Alto.
Navarrète, Savarretum,
Nasia, \axos Jns,
Nay, Notum Oppidum,
Néauphle-leCbiteau, Nealfa Ca$L
Néauphle-le-Vieux, Sealfa Velus,
Neckar, .Vicer /I.
Npckar-Gemuod, Gtmunda ad Nierum,
Nedelici, Nedelischa,
Négrepelisse, FUigrum Palat,
Negrepout, Egripo, ChalciSt Eubœa Ins,
NeidingeD, Seidinga,
Neisse, Nissa Silesiorum,
Német-Keresztur, Kerestturinum.
Német-UJvar, Gisstnga. '
Nemours, ^cmorosium,
Meocastro, Aliartus,
Népi, yepe.
Nérac, Keracum,
Nerdar, Nertereanes,
Neresbelm, Nerissania.
Néris, Aquœ yera, (iergobinum,
Nésignan, i\esinianum,
Nesivo, Libelhra,
Nesle, NigeUa,
Nestvede, Nestueda.
Netberby, Castra Exploratorum^ Asiea.
Netoliu, Netolieum,
Nettuno, Anthan^ yeptunium.
Neubourg (le), Novut Burgus,
Neu-Brandeuburg, Brandenàurgum .\ovum,
Ncu-Breisach, Brisaeitm yovwn,
Neuburg, Neo&urgum Cattorum.
Neu-Carleby, CaroUna yova,
Neudorf, Igtovia,
Neufchâteau, ^oviomagus.
Neufchiteau, Nova Castella , CasteUum yovum,
Neufcbâtel, Seoburgum.
Neufchâtel-en-Dray, Novum Casiellum,
Neufmarcbé, Novus Mercatus ad lUam.
Neuhaus, Uenriei ilradecium,
Neuhausel, Arx yova, yeoseUum,
Neuilly, yulUacum,
Neukircbeu, yeofanum,
Neuuiageu, Noviomagus,
Neumarkt, Màros-Vasartiély, Agropolis, àlaros-
Vasarlielynum,
Neusatz, yeopliinta,
Neusohl, yeosolium,
Neuss, ytusia^ yovesium,
Neustadt, yeostadium ad Salam,
Neustadt, Viftelinum,
Ncustadt an der Ilardt, yeapoUs y émet uni,
Neusiadt an der Orla, yeostadium ad Orla-n.
Neustâdil an der Gurk, Praetorium Latoviconnn,
Neutra, yUrava,
Neufille, Neufville, yova villa,
Neuville-au-Pont, Axuena,
Neovy-sur-Barangeon, yoviodunum.
Neuweiler, Kovum yntare.
iNeuwied, Neoweda.
Neuwiller, yeovilla,
Nevers, yoviodunum,
Nevski (S. Alexandre), Monast, AUxandrl yevski,
Newbury, Calcaria,
Newbury, Neoburgum,
Newcastle-ou-Tyne, yovum Castrum,
Newport, Medeiia, yeoportus,
Ncwport Pagm II, Neoportus,
New Romsey, \ovus portus,
Newton-Steward, Lucopibia,
Neyberg, yovus mons.
Neyrac, yigriaeum,
Nezza, yaissus,
NicajUro, yeocastrum,
Nice, Nicœa.
Nicolas-du-Port (S.), Fanum S, Nicolai g Puriu.
Nicolo [S.),Eryttu'œ,
Nicole de Arenis (S.), AStna,
NIcosia, Uerbita, Leucosia* yieosla,
Nicotera, Medama, Nicotera,
Niebla, Elepla , llipa,
Nieder-Gestelen, Castellio Inferior,
Niel, yeoMlia,
Niémen ye), Chronus fl,
Niemes, Komisterium, Redintuinum,
Nicmondiu, Falcomontium,
Niemiscb, yemei Castrum,
Nienbus, yvasium,
Nieswicz, yieswiesium,
Meulles, Neivallum.
Nieuport, yeoportus,
Nièvre (la), yiverus /I.
4551
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
155
Nigremont (S. Georges de), Ntgromonê v(Ua.
Niklos (S.), Fanum S. Nicolat.
MikOpingt Nicopia.
NikopoU, Meopolit,
Nikoraki, Cnemides.
NIkub, Mcopoliê ad tatrum,
Nimègue, Noviomagtu (soppl.)*
Nioies, yemauêus.
Nimis, Nemaê,
Nimptsch, Nomitterittm, Bedinluinum»
Ninove, Ffiniua.
Niolans, NemalonU
Niort, ^iorlum in Pictontbus.
Msch, Msta.
Nisi, Limnœ.
Nlsiro, Nisyt'Oê Int.
Nitje, Bat^nus.
Nivelles, Niella.
Nizeroles, Arioliea.
Nizy-le-Gorotc, Ninittacum.
Noailles, NoailUum.
Noara, Noa,
Nocera. Nueeria,
Nocq, Noto vtUa,
Nogaro, KugaroUum.
Nogent, Novigentum.
Nogent-lc-Rotrou, Novigentum Betrodi.
Noire (mer), Pontus Euxinus,
Noirmouiiers, Nigrum Montât,
Noizy, yocitus, \ocetum.
Noja, yetium,
Nola, yola.
Nona, jEnona,
Nonancourt, y'onencuria.
Nonatidola, ?ionant\tla,
Noni, Novientum.
Norcia, yurcia»
Nord-Beveland, Bevelandia Sepfentr.
Norden, \ordedi pagus,
Nordhausen, yordhusa,
Nordiingen, Arœ flaviœ.
Norfolk, yorfolcia.
NorkOping, \oreopia.
Norlingen, Norlingiacum,
Norma, Norbeu
Normandie, Neuttria, Nomumni,
Norrtelge, Telga BorealiM.
Northallerton, Etfertunum.
Northampton. Antona Septentrionalis,
Nortbumberland, NoHhumbria,
Norvège, Sorvegia.
Norwich, Nordovicum,
Nosca, yutea.
Nossa Donna, CMltjâdira.
Noto, yeetum,
Nouan, yoviodunum,
Nouastre, yoiastrum.
Nova Berda, yteianum.
Novalèse, .Vora Alesia,
Novare, yovaria,
Novgorod-Veliki , yovogardia,
Novi, yovi.
Novi Castelli, (îortyna.
Novigrad, Noviodunum,
NoTogorod-SeverskoJ, yeapotis Sereriœ.
Nowibasar, yovobardum.
Noya, NoelOt yoviunu
Noyers, yucariœ.
Noyers, yuceriœ,
Noyon, Noviomagu» Veromanduorym.
Noysne (S. George de), yocionum,
Noieroy, yuciUum.
Noxuno, yozanum,
N. Sefl. de Oreto, Oretani,
Nuits, yucium.
Nuremberg, yorimberga.
Nurri, y or a.
Nusco, yumistro,
Nyelwrg, yeoburgum Fioniœ,
NyiaradiO, Sapœa,
Nyergcs-uj-Falu, Salva.
NylOdesc, Ludosia nova.
Nyon, l'olonia Equcsti'iSt ytridunum.
Nyons, Augusta.
Nysslot, Arx nova.
Nystadt, .Vf05fadium, ^ystaéimn.
O
Oberburrow, Bremenlonacum,
Obcr-Gesielen, (aateltio SupeiHor,
Ober-Gûnzburg, (iunlia.
Oberkirch, Hypergrœcia.
Ober-Laibach, yauporlus.
Ober Marchthal, Martula,
Obernai, Eboreshemium,
Obemdorf, Oberndorfium.
Obcrnheim, Gaviodurum, Obernacum,
Oberrhein, Obringa fl,
Ocana, Ocilis,
Ochseufurt, BospHorus.
Ocrida, Achridia.
Oczakov, (ktessus, '
Oczmiana, Osmiana,
Odcmira, Merobrica.
Odensee, Olhania.
Oderzo, Opitergium,
Odessa, Isiacorum portus, Istrianorum p.
Oedenbourg, Scarabantia, Sopronium,
Oetiringen, Otringa,
Oelaiid, Olandia Ins., Osericta.
Oelsniiz, Oelsna Silesiorum, Olnitium.
Oerdingcn, Castra liordeani, Ordinga.
OerebrO, Orebrogia,
Oeren, llorrea.
Oescheiibach , Castiodum,
Oesier Uisoer, Vstaditan,
Ofanto (l'j, AuflUus fl.
Ofcna, Aufina.
Olfcnbach, OffenbacMum.
Orrcnburg, Offenburgum,
Ogliastro, Luguido.
Ogiunitza, Drymaca.
Olilau, Otavia.
Ohrdrurr, Ordrusium.
Oisans (val d*), l'ceni.
Oise (P), Esta fl., (JEsia,
Oisemont, Avimunt,
Oissel, Oxetlunu
Oken-Gaie, Uxacona,
Old-Cariisle, Firoêidum,
i553
DES NOMS LATINS.
4554
Oid-Cumnock, Corda,
Oldeiibrook, Tecelia,
Oldeoburg, Oldenburgum,
Oldenfelde, lArimirU,
(Hdensael, ScUia vêtus.
Old-Penreth, Petriana^ Voreda.
Old-Radnor, Magna.
(Nd-Winchcster, Vtndolana.
Oliron ^lle d'), Olarion Ins.
Okti, Bubricata.
Olibon, Ubistus,
Olite, Otila.
Cliva» Ad Statuas^ Obila.
OliTa (abbaye d*), OHva,
OUvera, Colonia CUwitas Julia.
Olmedo, Olmedum.
OlniQtz, Olmutium.
Oloroo, Iluro.
Olten, Olita, Ultina.
Omagb, Regia.
Oorago, Humago. *
Ombrone (!*}, Dmbro fl.
Omegna, Eumenia.
Omer (S.), Audomaropolis,
Ommoy, Ùlmlrus.
Oneglia, Lncus Bormani,
Oost-Maborn, Manarmanis Port,
Ootmarsum, Otmarsum,
Opi, Oppia.
Opioo, Opinum,
Oporto, Cale.
Oppedeite, Catuiaea.
Oppeln, OppoUa.
Oppenheim, Bancona,
Oppido, Mamertium.
Oradour, Oratorium.
Ormnge, Arausio, Oragnia.
Orbais, Orbacum.
Orbe, Orba, Urba.
Orbec, Orbeccum.
Orbitello, Orbitellum^ Cosa.
Orcades, Oreades Ins.
Orcaja, Variana.
Orcamp, Vrsicampus.
Orcbies, Origia^m.
QrdoQa, llerdonia.
OrduOa, Dardania.
Orcja, Ergavica.
Orense, AmpMochia, Aquœ Origines.
Oreo, liistiœa.
Oresiovitz, Oescus.
Orgafia, Orcia.
Orge (1*), Urgia fl.
Orfiao, P'nagres.
Orgaz, .iUhaa.
Orgedeuil, Orgatoilo,
OrgoQ, Enarginum,
Orbovicz, Picentinum.
Oria, Uria.
Oriaoenburg, Arausionis Castrum.
Origano, AureliMium,
Origny en Tbiesrache, Aurintacum,
Orihuela, Orcelis.
Orikhova, Trajanopolis.
Orioio, Forum Claudii,
Oristagni, Arborea.
Orbtaoo, Neapolis, Otiioea.
Oritolo, Ortona.
OrbmÛQde, Orlamunda.
Orlèansy Aurélia.
Otm^y Vlmeta.
Onnonts, Aurimontanum, Ursimontanum.
Ornacieu, Tut*eeionnum.
Oropcsa, Etobema.
Oropo, Oropus,
Oroszvar, Gerulata.
Orrcville, Audriaca villa,
Orroli, (Murulis nova.
Orsay, Ursiacum.
Orsera, Ursaria,
Orsimarso, Abystrum.
Orso (Sant*), Sanctus Ursinus^ Vrsius (S.).
Orsowa, Clodova, Tiema.
Orle, Uorta.
Ortenburg, Arclaunum Francorum*
Orihez, Orthesium.
Ortona a Marc, Ortona,
Orval, Aurea valiUt.
Orune, Feronia,
Orvieto, llerbanum.
Orziano, Ostra.
Orziaux, Orgtuoialum.
Oscbatz, Ossitium.
Oseiiik, Sucidava,
Oscro, AbsoruSy Apsorus.
Osilo, Ericinum.
Osimo, Auximum.
Osma, Uxama.
OsnabrUck, Ansibarium^ Munitium.
Osopo, Osopus.
Ospitio, Arx S. Hospitii.
Ossau, Vrsi Saltus.
Osseck, Osseca,
Osscra, Osicerda, Ossigerda.
Ossun, Oppidum .Yovvni.
Ossuna, Genua Ursorum,
Ostaria, Quintanas (ad).
Ost-Bridgefort, Afargidunum.
Osterberg, 3Jons Oriens.
Ost-Friesland, Embdanus Comit.
Osterhofen, Quinctiana Cast.
Osterhova, Austravia,
Osteria Nova, Vieus novus,
Ostero, Osteroa.
Osterodo, Osleroda.
Osiersiedt. Stetingia Orient.
Osterwick, Ostren/iova,
Ostie, Ostia.
Ostiglia, Hostilia,
Ostrevand, Austrebatium.
Ostrogothîe, Ostrogothia,
Ostrow, Ostrovia,
Ostrowa, Cellœ^ Busidava,
Ostuui, Uostunum, Ostunum, Speluncœ,
Oswald (S.), Adrante,
Oszlop, Osones.
Otozecz, Afetubarris.
Otranto, Acra^ Hydruntum,
OtricoU, Ocriculum^ Otrieulum,
Otschakow, Axiaeœ.
Oitenbeureii , Monast. Uttimpurense^ Ottinpurn,
Olterton, Ottiona,
Ouarville, Leudardi Villa, '
Oudewater, Aquœ Feleres, FeteraqiUnum.
Ouen (S.}« Audoeni Villa, Corobilium.
Ouesaant (Ile d'J, Uxantis Ins,
Ouilly-le-Basset, OUliaeum.
Oolx, Ad Malum^ établis Statio.
Oural (r), Bhymmus fU
Ourals (monts), A/UjMcf Montes.
i
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
Ourif ae, OlrUum.
OuM-BrIdfï, UalaBa.
Orir, Ovarinuta Magyar,
Orcriud, TrantUataiia pror.
Orledo, ineiu Atlumm.
Padau
Palai-
Pndran (cl), tria Flaiiia.
Pidrwie [el), Lambriia.
P«glle[U, Pallamim,
Pair (Si), FanumMarUi.
Pi\titj, fanOuaara.
Pikrici, Htanilaiia.
Palmj-ijïlro, Jpitra.
fclm-Epltcopl, Tfaïa.
Pii'i«iiiii.iron, PulyrmeHtn.
Palmtori, Doberat.
P*li»poll, Uanlluta.
Pa1i|«il«, Pallct.
PïHii (S,), Ptlagll [S.) fanam, Opp, S. Ptlafii.
PiIjIwiu, Palallolum.
PalBDiiw, Parllualcum,
PsIauD, Patatiujn {ait).
Pikiio-ldriano, Jiaial. itlrltmL
Palauo UL), Crumtiilum luiffil.].
PilBitola. AliaLoHda.
Piliuuola, Biilrium Vmbrloran.
Paka-Fiva, fitOH.
PaleiLiirlisa, t'raiino'i.
P*l« Maui. UEnfa.
PilrDcia, Pallaulta,
V»kù FarjBn), Plirlia.
Piltoliniro, Smuni.
J'ilïo-KBilni, tilœa.
Faleobiir». /'«lui
l^liS>poli. (.yilitam.
l'alwpyrpi. liiomme.
Palïnw, y'aiiai-mHJ.
Ptlesirlon, Prirnuff.
Pnhsie !lii\ ^iiddn.
Pain no, Votana.
PiUaatt, Pallatlum.
Pal rua u, PiOuditUuM.
P;ilnia, TtQtaiium
l^lmu di*l tllo. OKuma.
PiJnis dr Msjorti, Patma.
Kilo, jlJblum.
i^lDiuluro, J>atuniAl>iiini.
Ptloi, OUMIgi.
Pal II, i>ii((Ulum.
Patud (la) Stnomatvi.
PaaùtTi, .Ipamm.
Famiwluiif. l'amvatona.
Puurla, Oiavate Ins.
Fandoila (la), Holout.
Pan^kaiif , Parea,
I. Pantallaria, Cotyra i
Piray-lc-,>1[iribt, forolifin MoMatê.
Puçai', Pafciacum,
Pirco, ParopHi.
Ptrdall, Ptllmia.
Puynu, i'amrfum.
Parli, Parùiiii,
Parme, i^irma.
Para, Paroi Int.
Panicey, J'urefCifNni.
ParirtilLitcb, f xmiiluiiHni,
Par mena y Pariinacutn.
P.i«Hle Calai I (le), Frétait MrUaxiMtim.
Païugc (II), Panaglum.
Panarowiri, il arguai.
tuaj Paiatum.
fuliTiio, llybla, llltgara.
Palmo, Patlmet Eut,
Palraa, Palrm,
Patries, lartttlim.
Pau, Palum.
llac. ('
PiuDuieII, Paullna CtUa.
Pauiiton Jd Poaletn.
PitIc, Tietnum.
PaiJiiia, Plilgatla.
Paifcriu, PattrHlaeiim,
Trcb\uu, Ara UipliUa, Arlapt.
Pecq Le) Alflnim.
Wiûo. torilnltinii
Pelltiinn», Piiava.
PeflaUor, JJipa.
t'cndcnli, J>iTjidinii.
Prnkriilgi, Ptn»o(rucliim.
PcDiadacirlon, Teygtiyi moiu,
PtnUM, PtnUlicul AOhJ,
PcnilnÉi PaïKinta.
tàtaigny, FeguMatum. PIdi-AcuiImm.
Ptquiiicoun, PcguiturHiiM,
Pcmito, Peraitum.
Pcrclie (r«|, ^ulrrfr, j>arllnii5aUiii.
Pire de Srrcada (S.), SirtrrK,
Perekop, Praeepia, Taphrit,
PÉrIgord (Ici, Ptlrocoriia poftu.
i'i>c)K»^i'^< l'fli'KonUum.
l'iTiials, Ptrntfiucuin,
Papoal ^),'P«pMtiU \^.\, Pawmn S. PnpuU.
DES NOUS LATLVS.
P^roust, Peruila.
ftifignm, Ferptiiliaum, JhudND.
Ptrrignï, Pmrinium, Procrinliim.
i\rai,fanamS.JoaiiaUad TavHni.
Pcnuii, [•crluilum, Petronll rfem.
Pcrngli (Ligo^li), JViitfnunHf latu$.
1S3E
*. »lqt. Bitam.
Ttscin, Alernum.
Pi»ch M 0, PeulavUim.
PtKlitrïa, Plirarla,
riKlilalo, Platlna.
PCKil, ifKla.
Prsib, Peutum.
Polo, Poitiim.
Piiallilhi, Coroae.
Tcuu, PeWiito.
Vturbotoaitt, Peiroburtum.
Mitnbmrgitk- Ptu-apoUi.
hitniugcn, lluculbi
Wtrù»mta. Pelri Bomul
fttrmrie\a,Ârtin(<irani, Molala.
PtUnglMin. Pettlngthcmrata,
Pcinlla, PttnUa.
Fetrikiu, Ptiritopia.
Pc tri nul. Pratoriuin.
t¥irino, Plreiia.
Pwrli, Pirttt»m.
Ptlntta. Promma.
Pctrawici, MtrttUtt, Muria miaor.
Pctrucla, Peyndie.
PttltnlMCli, Ccfonlann,
Psyrai-la Nuniilfrc, J'airtarui vUla.
Prrnsq, Peirlumu
ftttati, Pluaiit.
Pciuni, FM fonan.
rtilCn, Paharia, Pavarlmit.
PfiD, Ad Hiut.
PfBring, Ejnna.
I^iDK«D, FarinQo^ Pftrbtga,
PfOricii, Plana.
Ptonhflm, PltoFca.
fn.ava.PoM JinL
Fbilibinirg, PtafMïwgKin.
Phidooiil, Ltutt in*.
muppcvlllr. PtiitifipepBHi.
miipimpoii, pumimopoUt.
PUHppiburg, PMllpfuburgam,
t\»afi-fatKi, PlHtta.
tiiDo.ffasIa.
PliDo it Vulci, VoUi.
Piinou, Plauaia lui,
Piaira, Sandava.
n.ïe (Ij) Plavl, t.
riauB, Placui.
Piiiiola, Piatiola.
PIbnc, Pibne, l
PInui, CoriUlamai.
Flciioi, Pmt tiu.
Ptttoavni, Epidauna.
Pierre BtirSire, Para «ufferla.
Kerre-de-Jir» (S.), fier.
PlmUitt, Piirafida,
Piemtontt^Petrafom.
Plam-Lingte (S.), laçciUa, leçetUa.
Pkmlattei, yoiiem Cmrit, Ptlraiala.
Tierttlaye. AUUtKm riUare.
ncm-lF-UoiuNEr (S.), Part (&) m>nat
pl«iTc-«ar-DI*ci (S.], i>«(H immw
n«ln (lu), J'udowi.
Pin™ Ssn[:t;i Fanum Feranlit,
Piïira In Ville (S.), l'icui forfanu, farfamm.
PliAi: dl SnccD, ^Icnfiorlum.
l'iEntTuI, i>iniirulliiin.
fiLFnii, Mtlanuia.
PlUan, i^taria.
Pitsea, Pilona.
Pin lie), i^no.
Plntiow ffnr;oi-Ju.
r End MU, Platlna.
Piaeda, Etaro.
Pln«]', Pltattmn.
Pinbel, Ceptaiia, Plnelai.
Plonilimo, Hii main II 171.
PipiTiio ipc.hio, /"rlKnimn.
Plpriac, Prlïcrrliwa.
Pitiino, l'tronon.
Pirgo, ^puffoflla ad mtire IladrlatlrHm.
Pin», i>JrHa.
riicopia, furium,
PiiLno, PfilnuiR.
Pisiy f ln-fnrMin.
Pbioja, pitioHa.
Piiea, i>naiii(a.
Piitiiiicn, ^Hiirlwin,/>Hi«rl( Coil.
ruina, J>iiiaiim.
Plir», Ptsta.
Pluchen. Peûtm.
PliiJghcliODf, farvm DiMttMtomm.
Pla;c(l« GiialDlrp, Heraclea Caerabarla Fort»'
Plaé». PMUttrra àt\.
-Pltunioai, ffcriurjuim.
Plitanli. PergamuM.
Platu, i>rpAnu.
ri3ut[i, Plavia.
rlcMli-ltt-Touri, i'fMidiiai.
PlDU-mcl, J'Ic»! Ai-matlU.
?\amHim, Aqva PtiaubarM.
PIOii, J^loïna,
Ploudiry, Pttit DeitderH.
Ploutgil, Pltta Erdiçatl.
Plouucal, Sitiiocamt fort.
Plyinouih, Tniniirl oj(f um.
PO (le), i'wïui II.
focognijjD. Pauca.
PDdl*quiF, Puaioflila.
Podolie, Carpt, Podolta PalaUn.
POhIde, PaimentU ait.
Polcny, PaviMa^OM.
Polsif, PUitiaenm.
PoKIfit, LimoHum.
Poix, Pl$a.
Pol iS.), /Mull(5.) C(t:
Pol-de-Léon (S.). Faimm S. PoHfl Uontiaii.
fo]a,PkicaJalia.
Palïili'U'Ua Fdmffuni, ta£(Ml(iMi.
rolpgio, Patallum.
f'uliarii, Sllana.
Pulicaiiin, Auxtfnfuni.
Polttoro, Beraetta.
Polignac, PoOtauiiaernn.
PoUgiuDo, Polfmnlac»M, TMrm Àv^anm.
Pollgnr,/ ■
INDEX ALFIIABËTIQUE FRANÇAIS
Polli, Foram PopUll-
Pollenu, PoUenna.
Folltnio, Polteittia,
PalUioD, PoiUanam fluf.
t^lognv, Poloiila.
PolDik, Pcllltcmn,
Pollen (S.), Faitma S. Ilifpolytl, SampoUlanum
ûpfi. rppollH mail.
I^ilrtlllo. Âiverosa.
Poniniord, Polmea-cuin.
Poocbm, Ponta.
Poalcrnid*, f Wluni Inltramnium.
PatOt Ponta.
Poni de Tbomitn (St-), Civ. DIrt PmUtt Thome-
rtamm,
PuiiLtel, Poni Fclla.
)Nnilailller-tiir-S«ûn<?, PonUltaetOil PalaL
Ponl-Ambrul), Ambnuauia.
l>0Dl4-MaDUon, Mimlpom.
Pouurller, Ariorica.
I^nt-Audf mer, Brecloduriim, Bout Aivtmari.
Puni Aiiin, Poia Attni.
Panliiesle, Caiteltum ad Axanam.
Ponnlel'àichf, Pom Arca
Pont-dr-nuan, Bolomoiiriis.
Ponl-de-Sorgupi, Poni tiorglic,
PDul-di.--Vnui, 7'iini i atenitt.
J^nl-cip-Vejle, Oppidum fêta.
Fonl-CltHUd, rblmum.
Ponietenlïslmo, Forum FloNiùiil.
l'ûntetorio, FregcUa.
Ponle del Canilcbro, Pom Ijmgia.
POQtcdelJms, /'omm lAmironm,
PMie dellB nlyi JHimi.
Fonif tnci, Liiga/lian,
Ponlfi Rollo, l'cunum Apalum.
PoDtevrdra, Pont l'eiiu-
Ponihlcu (le) AmUaai'Ponlici, PonlicHi Patut.
PaiMhyon, Ponletaai Palal.
PoDilgiiy, Bandrllam, PoiilltaUifUiif,
PiimlK\o, Aureoiiii Pohi,
Poni'l'AblM Pom AblHUIt.
l>iHil-lEft«|iic. i.Nra Pont F.pltriipl.
PonOevoy, PoMitti'iiim,
PonlolK, Brlva Itara:
PDQlcH'iDn, Poni I rioiili.
Pomou Poni DuM).
PonipieiTC, Poiu Ptrrusi.
PoiitreiDoii, Àpaa.
Ainl-Si'Esprit, Paman Spirilui SanM, l'ont S.Sp,
Ponl-iur-SvIot, Pimi ad Scguanam.
PanU4le-U (M), J^ni SaUi, Sabiar-iim.
Pouxs lioladj), /'uiiftaiNi.
PoKufli, llitileo.
Ponlciiooe, Porlia Stwnii.
Purtiiiruy llniDirni), Drunialam-
]>(>rquerolkt, Ptoltlnt.
Ponid, SubtirbiutA llcreutaneaK.
Porlliitnun, llaiiHibalii partiiii.
IWt-lAuit, Ulalita,
tatto Baralia, Poputontam.
Porto BarbBiD, AmJ|ipo.
\'oni Bultlo, PorlhmHi.
Pono di Goro, Carbenarla.
Porio di Terra Noota, OlUa.
Pono Fsiiuri, i:iaa, FaHorum,
Pono 1 iiio. tlelilliini purlwi.
Pono mnQOiPiratuj.
Porto-Cndu, Gradat,
Porto Crvco, Atant.
Porto Gruaro, Ardu CruariL
Porto ILaJo, Ptamaihia.
Pono-UoHC, Munycliia, Pirmut.
PoTla Lon^Dne. Parlai Loaçus.
Porta Maggiore, LacWus porlug.
Pono Muru, Kavlum.
Porto Paglla, Pupullum.
Porto Pplnimo, />airifi-mHi.
Porio Polio, ninla.
Porto llasuKO, Amanlia.
Pono .S. Giulo, Palla.
Pono Silonl, PhîlmU portai.
Porto Talainone, TclamOH
Porto Torrc, Ad Turrem iÀl/UionU, Turriilm
Port-llD}al-ik>-Cbamp>, Porlui Stgtui.
i<Dn-Ste-Marie, Partui S. Maria.
Porumauib, Maçnntportu:
J'on-iur-SDUiic, Poriui Abweùil,
l'ort-aiit-Scine (Si- Sater Ponut.
Mono \'n:c1ilo, iyratuuumi Porliu.
Pnur^iii (.SI-). FaiiHm H. Poi
Pourrltre», PutridiCampt.
Pouunlei, PaieoU.
Puiiiclu {cl:, Paauta.
Pra 1»U PaffamHi.
Pr'cei, Pmriclacki,
l'ritj', PreeiacHm.
l'rced (le'i PrttitUa p.
1561
DES NOMS LATINS.
1502
Premedi, Omphalium,
Prcmery, PremtrUuum»
PrémoK Pratum Molle.
IVémontré, Prœmonstratunu
I*renzlau, Premislavitu
I^Rsburg, Posonium,
Prcsiav, Marcianopolts,
Presles, Praellum,
Pressac, Prisciniacum,
Pmtia, Plistia.
Preston, Petuaria, Prœtorium,
Preuille, Periolum,
l*reuilly, Prulciacum.
IVcveso, P/iarœ,
lYeveu, Mcopolis,
IViegOf Segobriga.
Pristina^ Vicianum,
Privas, Privatunu
Prodda, Prochyta Ins.
PromascnSf l'iromagus.
Promentour, Promonlorium.
I>rom-le-Roy, Prumium.
Proschlovitia, Ilistriopolia,
l>rosxniU, Prottanncu
Provence (la), Gallia Braccata^ Provincia.
Provies, Orobiœ.
Provins, Provinum.
I^udhovr-Castle, Borcovicus.
Prugg an der Mur, Murœpontum.
Pram, Priunciœ Monast.
l^russe, Borustia,
Prutli (le), Hierasus fl,y Paras,
l^tho, Pegœ^ Pagœ,
Pskov, Ptcovia,
Paeblade Navia, Pons yeciœ, Timalùium,
Puech d*L-sselou, Caput DenacU VxellodHnum,
Puentedc D. Guarray, \umantia.
Pucnte del Arçobispo, Augusiobrica,
l*uente de Orvijo, Fallata,
Puerto de Salon, Salaurts,
Puerto di S. Maria, Meneslhei portas,
Puerto di S. Martlno, Fesct portus.
Puerto Real, Portus Regius,
Puiscaux, Puteolus,
Puiset (le), Puteolum,
Pukhô, Puchovium.
Pundonitza, .ytcœtu
Punta do la Guardia Vieja, Murgis^
Puma di Gigantc, Dascon,
Puntonitia, T/ironium,
Puteaux, Aqua Puta.
Puycclet, Podium Celsum.
Puycerda, Julia Uàyca, Ceretanorum Podium.
Puy-en-Vélay (le), Anieium.
Puy-Laurens, Podium Laurentii.
Puylavier, Podium Albarii,
Puy-PËvèque, Podium Eptscopi.
Puy-Notre-Dame, Podium Andegaeense.
Pyrathi, Pyranthus,
Pyrgo, Letrini, Pyrgi,
Pzate, Mases,
Q,
oualburq, Quadriburgium,
nuarcano, Arponium.
Ouarte, Quarttnsis tocus.
Quedlinbourg, Qucdlinburgum.
Oueiros (Vallée de), Ouariates,
Oueiss (la), Quissus fi.
Quentin (S.), Qitintinopolis,
(^)uercy (le), Cadureensis pagus,
Qoerfurt, Quernofurtum,
Querre, Chora,
QucMioy (le), Quercetum.
Quétigny, Cugtiniacum,
Quévilly, Quevilliacum.
()uieny-sur-Ol8c, Carieiaeum.
Quillebeuf, Quilebovium.
(^imper, Coriosopitum.
Quimperlé, Kimperlaeum, Quimperlacum.
Quin<;ay, Quintûtcum.
Quirico (S.), 5. CUrteui,
R
Baab (la), Arabo fl.
Raab (Nigy-GiOr), Arabonia, Jaurinum,
Kabasteins, Rapistagnum,
Rackclsburff, Racotpurgum.
Racz, Parlhcum.
Kadepont, Ritumagus.
Radomir, Radomia,
Radstadt, Radstadium,
Ragiisa, Uybta Ilcraea, Rhangia.
Ragusa Vecchia. Kpidaurum,
Rakow, Riuovia,
Raïuacco, Capitoniana,
Rambert (S.), higlinœ,
Rambouillet, Rambolilum,
Rame, Rama,
Raniern, Ramerus,
Ramscy, Remiesia,
Rançon, Andecamulum.
Randan, Randanum.
Randazzo, Tissa.
Randers, Randrusia.
Raon-1'Ëtape, Rado,
Rappolstein, Raboldi Rupcs.
Rirb6k, Rofirbacum.
Raschina, Prœsidium Pompeii.
Rasne, Rasina.
Rassowa, Axiopolis,
RatisboiHie, Augusta Tibcrii, Emmerani Cumob,,
llyctopolis ad istrum,
Ratzeburg, Ratzcburgum.
Rauden, Rauda.
Rauschciiburg, RuscMburgum.
1863
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
BCTCUO, iMMlblBl.
Baiïniu;. Bapinna.
]t3TGnsburg, llaiicnsburgmn.
llBVfnsteln, flavcnileirium.
Ra titres, Kabai-ia.
Itawlci, itarfrlum.
BcndlnK, Kvtlnta.
Btnimoai, (fcgn'li J/ani.
Ti«Dlvlltï Acpaili fflfa.
Itcbaii, ilatbaril. Hapax.
Itebdoif, BebdorPum.
necanali. Ailla Kecina, I
necco, Birtiia.
Rcculvcri Rcgutbiuin'
llcdon, JtMO.
Ilresi, Reut,
negen, Hctiiia.
Ilcg«nwaldf, Auofuni. Mufflum.
ntggio, flcfliiiTJi i«pidi.
IlcgglD, Rlieglum,
hcgoU, Bcgulir.
neichraiu, jltiola Dr«f, Blrtetinrlo.
ncidiciitiein. /Itc/tn(il<iil>iin.
ileichtiDili, PeUluiadima.
ilellLlBt)li, HcukraHCi.
Jtdllinnci l'alulata, AUAana.
Belmi. Bffliomm CTe-
Rïla, Ri»a.
Rciua, tffrtNum.
niml (S.) fitannni.
nemicb, Afcdanim.
Itéinlreinonl, JIODMprritfoiu.
BiimlIngEii, Stmllnaa.
Rema (San), f^onum S, BemogU.
Hfiny [S.), 5. Rmipll Fonum.
ntmuburit, Jlcndcihirgiim.
tleti«te, AfoHani flcui.
Heolrew. RcnA-oana.
hEDDCa, AtltONU.
ncnir. Renllea.
Kiki1e(lil, Jt(0U/ii.
HfqurnB. Lobtlum.
Ilcilua ifcrtiifaiicKm, Retlnum.
Hetioni-St'Hilt, JlMionln.
Btlimo, HMKmnna.
Beiorlilo, Jtuodiium.
Ittullly flcflUtonim, Jtmnllfafwii Cflbi.
]t nilll i'-i. -AmoD, HullUarui .
RtalMnsra. BHolUnga.
ncid, Btvatia,It€bttlwii.
Mrifitn iS.Ji fier^jotm.
Rctier!, Btûtn-enim.
Btiln, ileuiniini.
Rné, Jtortiidfiii, BatlatHm.
Rbèillcdi:], rrarinn lia,, Radh Ini.
RliHiitn, Aftinn (luppl.l.
Rbcinau, Atifin N<0<"'< Blgnanla, AAEiiJ .lupin.
Hlieinecii, niirniim [nrt],
n bel n mil Kl'». RiouiniiffHi.
Rbelnsbcrg, /lAr^lVuroui.
RhelnHlKHi, Jabrruir.
nhenni, £rfnnH.
Iihin (le). Mmuj j?.
lllioilHdIedol.jrftoaulliiJ.
Iihodt^t, Segoilimum.
niiAn« (le), nhadaiiui II.
nhyn&burg, Malilo.
niiuii, KAuoHla.
BflKhcMer, Coeetuwi, SÊilgoAnopm.
Ribemoni, Erxurianim, B(badt Mon».
Dibnili. ntîtiltf'lm.
Itlcbbaroughi HUuvk, ''
Ricbelitu. RIcolotux.
nicbmond, Blfomom.
niolllngen. HcHIlHga.
ninmfKblrgf , àêCiburçU MoHUt, Gtiamltt M.
RInl, ntilMM.
Rietl, Beau.
nieni, Alrcnir, Durait.
Rjeux, i)f[>(, JtHalHm.
nin, MbKt, Btglim,
RIgi, /n«a.
Rlknlr. RUhoisOla.
lllmciksBiro, ttuMiita.
ItlngliSplriK. AiNroplo.
Itingilcrtf, Rbmatadtiaii.
Rlngvood, nfonuni.
ninicln, illRicl/Hin.
RimlDl, ^rlmlnlum.
Itiul. BiQOiuluai.
Rloin, Atconmpiiii
Rions, Aonilluin, i'iria.
nipa de Tranto, Ripa THdtiill.
nipiTrinMDe, ('ipra jronriuia, JUimT^mm*
nippon, litpmiUKUm.
Rlquicr (SI-), rniiNlNn.
niidolo, Fraiiia.
Riiiiigham, Uabllanum.
RItchIiu, Rijitt AUa.
WinU, ad Oclavum, BipKùt.
RltouLt (In) JlfiialorlKm.
Rliaoo, IttiîilRum,
Ht», Hauda.
Roanne, Bixlumna.
Roboih, RoiagiUi.
Ilocndillii. t'arrcja.
lloccudrlTipa Mgidum.
Rmci di Fiumcjlno, ad Strliai.
Roccadi Mondngane. Slnutita-
Rocïa tant, flnrcn FarlU.
RCKicilanioiK^ iaaionii Mon»,
Rocplle(la). .(nip/Hiilo.
Roche-Bernird |lj), itllll«l h
RochKhonart, Bocca, AufW) l'avxrai.
Itochc-Derrien (II), Rripu Jferloni.
l<ache-dei-*rn>u<U i\ji), l'tntM.
Roclirforl. Bwft forllt.
Jlorlirlourauld |l.i), Bnpti f'HcaliH.
Roche-» Ufim II). Bupa GuUIohU.
Roctatllr (la:, Bupella.
Rochemiure, RupemaNrui.
Ilocheaier, BramtBiiim, Durohir»,
Rocro) flMpti Raiuifi.
Roda. Bat»io.
Itodhyp, ËT^ilirovolii.
Rlklc)heiiu, BodtUtemium.
Boden, Audna.
Rodia, Uyrta.
Rodoam, Btiaiilkt.
nocri, BHiinm
TiDgiisno. Bubtanun.
Rnhin, Buonimiu
nmiarin, Uatwniitm.
ncnmiJd. Bvtbmttia.
RaUcbolie. Aottarlff.
DES NOMS LATINS.
ic (lai, /toini>H(ola,Kc0k> Plmnb
-Mouiion, BomimHloiual.
nouai Auçiiilajia Pratona Dada, A
I. nonuiNum.
Bddk. Borna.
Home (CornarquG dt). Lallum.
Jiomprito Tharw. Peiiîeltum.
RomonoUa, JHnu WoroitM.
RonugUa dl Souo, Collcaria.
noncitUoiK, BoncUta.
ttmico, Bonrlium.
taaài, Ariaula.
BODÙ la Vieil, Acinipum.
KaaatbuTf, Koniuburçsin.
KoabDi, Boiya.
I, PraloriumÂgrlppina.
ifl, l'ail
Hoqoaiuinrc, Aupes jlf aiiro.
Boqueiiire, Jlkpei l'arUi.
IIOMlii (y-). Souilla [S.] COHob.
Btom, BAoaa.
nouy. ^(Mclupn.
RMbicb, Âaibacam.
B<iKon,Boicvvla.
Hdmiio. Jlifielt«.
BoMninc, furea Tempt.
Boutres-BUi-Saliiiei, Jb»arf(i.
hoiuiv. Bcnaumn.
notuno, Boicl-a, Bo3ciauum.
Koattlam. Boilarlam.
RoiiKli, BoilocMvm.
tuaotma, Boitrenum.
Roitnhiiiua, Stirtaili.
Aoih, :^rtifumt Vrum.
BoiIku (ibbiye ée),Moniut. Butnmt.
DotbcnbDrg, BofaiDvrgitm.
noUieDmaaiiur, Rubnim Monait.
Huih«r Thurin, jMrrfdaL'a.
noUdrcb, Biffa EaL
llollcrflam, /lylerodiitnKm.
TtalIwtiJL. ira Flavia.BtMra, BoUBUia,
Itojcï. itaiirfflcui, fliiuffium.
noiiilDii. Ru r II II
noueii, Rotamm
Roun
r^:), Bi,l,
b. An^m
RoufHac, Bottatwm.
Ilouragnac, Rolllniar um.
Rougi' mon I, ffiiteui JToiu.
flou^tal, Rvtita yalOt.
Roui II», BolliaeHtn,
Hauli, RetMa.
i\oam, nufilotum.
noutnr, Biibridui.
Hoavres, Bnuvra CtM.
Rouï, «afeiifoniin.
noterrdo, Itoborttunt, Hostre.
iionntx, Bobortlma.
RoilgD, /Uodfphim.
Ro». EraeUm.
RoibiifKhf, WorfAMiiim.
Roysn, Kocloregum.
noyaulleo, /tcpoKi Lvui.
HoTaiiinoiil, AegoXC) «OM.
Rorp, Bavaa.
Rote ErIIm!. ffoKfiim.
Aoioy-en-Srip, Battim.
Bubiera, SeriKria.Poia Sttkt.
Dudoisiadi, AudodiAoïwif ■
Hudunkh, Dafoneum.
Rue.j.-Mïie, fluan.
Rurll. Bttotaltniit Fttia.
RuITacb, iqua Rubea.
Hulfcc, Biifiacun.
Rugby, rrfpoiidiim.
ROjcn (UedB), Buçlalna.
Iluglci, fîii0iilar.
Rumlllj, Nomlffai-iim.
flupclinoiirt. hujiflmaiula.
llupPLii. Kurnmum ïpuum,
HOci'iiiondP.MiiHriii Hiiiic, aHrtmuHdtt.
Ruule (la), RuHa, 5<irinafia.
Ruuchach, iVlda ScaUava.
Rmo, ihiM, AH/^rCiOR.
Rïï, P ■
Hyeni (ta), Byrrla fi.
Saa\c (la], tlala fl.
*uHrtd, Salfelda,
Seatbtatita, Sara POKM.
saïKii, 5a6<ina.
Sabine llal.iaWnii.
Sibianetia, .VntfoneHo.
ïibitir, Salaria.
S*I>U, Saitiolmn.
SablM d'oiODoe (le,), Jr»M
Sablanceaux, 5atlafl£sllii.
Sibre, Saboiian.
SoceiiMi, inewiOa.
SBChHnhausEn, JiacAunANia.
Strllï, SonllHPn.
Sacldngvn, Saiultlo, Steanentci
Suclii, jollnefifa, SaretUa vUU
Stcj, Saclamm.
Sagtn, Satamim SItula,
SahBgun, .1. Facioutl Canob.
Salltani, SalUniei.
SaioUli (le), SaitauiUrui.
SiinlCf, MedliHanium.
i567
INDEX ALPHAB&nQUB FRANÇAIS
lott
SalntoDge (!■), SoRfonlo.
Sdz, AMHCoi Fttte.
Stlumnqne» 5alRiafif IM.
Satamlirfai» PmmufL
StUaiûni, Àcakmârm
Salmteumi» ^mmMkm*
SilM, J^ontm JBjilirroniiii.
Stldafii, ffitaiM.
Mémo, AfllemiMi.
Silen, âàlerfficm.
Stlhaniieii, 5atttcffiMi.
Stlketto, Sal<00f um.
SaBno, Sonmim.
Silltii, iSàfiRlt.
MMkury, SarUbttUu
Salltficlies, Sattmela Saàaiularum,
Stllesy iiTutoiorm,
StlUosMindt. SoICtefinan.
Siliii, iSMâHs (ito).
Salin (la)» Aateona /L
Salmana-Welter, ^àloMMit Fttte.
Saliiieiidlii8en,^Saiiiiiloaiiiiv.
Mo^ idmga Sttttntu
Salon, 5atam.
«aloniki, riHatalawiwi,
Salfiif SaltqrfOa
Sahieet, ilugiiifa #^ivfMiioncM.
Salaggia, SaUi§rU
Salnrn, Salumtf.
Salvador (S.), Panum S. Satvatoris.
Salvator (Abbaye de S.), Monatt, SalvatorU in Pavia*
Sala, 5ala.
Salaa (la), SoUa fl.
Salibourg, Juvovum,
Salzdorf, Camidava,
Salaig, Salisse.
Salzwedel, SalzwUa.
Sambor, StamotuUum.
Sambre (la), Sabis fl,
Samer-aux-Bois, LutomagtUt Samertum*
Sammarçolea, Samareottum,
Samois, Stanesium,
Samoja, Samaria Panwn S. Mariai,
Samotbraki^ Samothrace Ins,
Samouçy, Salmanciaeum.
Sanceire, Sacrum Cœsaris.
Sandomir, Sandomirta.
SandroTCCZ, Cardonttm,
Sandwich, Sandovicus.
Sangerhaosen, Sangerhusa*
Sanguesa, Sangossa»
Sangninetto, Sanguineta.
Santander, Panum S, Andreœ.
Santarem, SaUabis.
SantaTcr, Contrebia.
Santeo, Castra Fêtera.
Santhia^ Sandon. «
Santillana, Cancana^ Panum S, JuUanœ,
Santimbenia, Nymphœus Portus.
Santis, SUnuria.
Saiitona, Victoriœ Port,
Santorin, CalUste ins.
Saône (la), Arar fl,
Saorgio, Sourçium.
Saptaorin (S«)t San^Saphorinum,
Svncatin, Sfnmn.
sangoaM» i^nanm^iisf du
Sircenea, «Sorçclte.
Saviaigne, SarrfMflL
Sardart, ilifiM LenflfMfc
Saigant, âtovMi^inMini.
Sorfé^Scriefifm.
Saria, Aqum Rsgiœ.
SÊxUrOtdna^ Ureùdum,
Sarione, jLoMbv.
Striât, ^orinlimi.
Sarmaicaj Sarmaeiaeus.
Samo, SwmuWL
Sm» (le), £anwf fl.
Sdraa-PaUilUNi, SÊra^PatakÈnm.
Samlbe, Alba ûdSmrmmim,
Sam (la), 8arwm$ fl,
Sarrebonrg, Snrv CàMfWR,
Sairegneminei, Sarùftmunda.
Sarretonii, Ar» iMdmM nâ Smwm.
Sênoai^SerQUsmtmu
SÊTthm^ BamumOmkrim.
S«rtlie(lB),5àrMa|L
Sir? ér, CaMtrtfermue Oflfl,
Sanana, SentMmL
SaacOping, AiMippia.
Saanri, Turris iJàifmmlt.
Saamgniea, SaaasgNiaMti •
SoMofemio, Jufleumt^ Saxafarruimm, SmiÊmm.
Sas van GenJt, Agçer Oandatensts.
Saocourt, Savriciacus, Sodaieurtum.
Saulçay, Saliettanum,
Sault, Salto.
' Saulz-les-Chartrenx, Saliee in Page Ptaitkuo.
Saumoussay. Satmaneiaeum,
Sanmur, Satmurium.
Sant-d*Auge, Augiœ Saltus.
Sauve, Salvti.
Sauveiat (la), ad Jovem, Salvitas.
Sauveierre, Satva Terra.
Sauveur-le- Vicomte (S.), Salcaior Pieuomes.
Sauviat, Salviaeum.
Sauvigny, SUviniaeum.
Saoze, Sogiuntii.
Sauzet, SiUicetum.
Save (la), Savus fl,
SavcrduD, Saverdunum.
Saverne, Tabema,
Savigliano, SavUianum,
Savignac, Saviniaeum,
Savigoano, Compitum.
Savoie (La), SaboMdia.
Savona, Sabate.
Savonnières, Saponaria Palat*
Saxe (la), Toronto.
Scala de Lut, Scalœ Lucis Mon,
ScamÎDO, T€Magr€u
Scandiaoo, Scandianum.
ScaDdinaves (Payi), Battia.
Scarliorough, Cœsaris Burgus,
Scarlino, Saiebro,
Scarpanto, Carpathus ins.
Scarpe (la), Searpus fl.
Schaffliouse, ProbatopoUs,
Schiirding, Stanaeum,
Scharkiri, Turres.
1569
DES NOMS LATINS.
1570
Schaumburg, Spécula Ilaleyonia.
Scbelestadt, Selestadiitm.
Scbemnitx, Schemnicium.
Schenckendorfr, Sekenckendorfium,
Schevkenachiïa^ArxScàenkianafSchenekU MuiUm,
Scherpenbeuve), AutnicoUis,
Scbiedam, ScMakonum»
Schifflwck, Naupotamus,
Scbintau, Semptavia,
Scbiaso, Naxus.
Scblve, Schevia,
Scbkeoditx, Seudiei.
Scbleswig, SUsvicum,
Scbleusingen, SUusia,
Scblicbtfngsbeim, SchlighUiuehetmium,
SebWns, Ctunia.
Schlfigl, Plagense Cctnob,
Scbmalkalden, SmaleaUtia.
Scbneeberg, Schneeberça,
Schoeobrunn, Pons Bettus,
Scifoenhoven, Schoonhovia.
ScbAobOchel, Piratortum,
ScbOngau, Sconga,
Schottrien, Sehadwienna»
Sctaonweo, Seaidia.
Schiilpforta, Schulzium.
SchuoI, Scuota, Strada.
Schonchi, Cherrone.
Scbossenried, Sorethum,
ScbQtt, Cituatum,
Schwajin, Cygnea.
Scbvabach, Schwabaeum,
Scbvaben, Suevt
Schwanacb, Suarzanense Canot.
Scbwanwald, Marciana Sylva*
Schwas, Masciacum,
Schweidoiu, Schwidnicium.
Scbweinftirtb, DewntL
SchweiiD, Squirsina,
Schwetzingen, Solicinium,
SchwieboBen, Suebissena.
Sdacca, ad Aquas Labodas, Thermœ SelinunUœ,
SdgUo, Scyllœum,
Scopdlo, CetaHa.
Scatari, Chrytopolis^ Scodra,
Seaulieo, Sedelaueum.
Sébastien (St*), Donaatienum, AioroêçL
8â>astopol, Ctenuê Portui, sébaêtopolU*
Seben, Sebatum.
Sebenico, Sicum,
Secamioo, Poloten,
Seccbja (la), CabcUus fl.
Seckau, Seconium^
Secbstaedte, Uexapoliê,
Séclin, Sacilinium,
Sedan, Sedanum,
Seeland, Codanonta Ins,^ SteUmdia,
Séez, Sagium,
Segesvàr, Schasburgum,
Segni, Signio,
Segorbe, Segobriga.
Ségorie, Seqovia,
Segpe Oe), Sicaris fL
Segora, Strabetum,
Segura (la), Tader fL
Segora de Léon, SecurOé
Sefgnelay, Siliniacum.
Scillaiis, SaUnœ.
Seine (la), Seqtiana»
Seiasel, Condate.
Seitenstfttten, Sitanttetense Cœn,
Seixola, Cieiliana,
Selau, SUoense Mon., Sylvense Mon.
Selby, Salebia.
Sellgenstadt, Selingoitadium»
Selinonte, Selinus,
Sellvria, Selymbria. *
Selkirk, Selaricum,
Selle, Aquœ Balissœ,
Selles, CeUœ.
Selos, Elone»
Selta, Bliiatium,
Selzach, Sali$ Aqua.
Semendriah, Sendet'ovia*
Semlin, MatavilU^ Taurunum.
Semond, Pseudunutn,
Semsales, Septem Sales,
SemuTtCastrum Sinemurum Briennense^SinemurOé
Senapaniowçe, Pantoviciœ,
Senerières, Senapariœ,
Senex, Sanitia,
SenKs, Auguttomaguê,
Sennecé, Sitteiacunu
Senones, Senona in Vosago,
Senonges, Senones Celsi.
Sens, Agendteutn^ Senones,
Sentzich, Sentiacum,
Senne, Sindunum.
Sepino, Sapinwn.
Septéme, Sepdmus,
Septmeules, SeptemoUe,
Sera, Ceret,
Serans, Sigrancio,
Serchio (11), jVmxt, Anser fi,
Serès, Sbutice,
Seretb (le), Or dessus fi,
Serroaise, Sarmesiœ,
Sermaixe, Sarmatia,
Sermione, Sirmio,
Sermoneta, Sulmo.
Semacbe dos Alhos, Semaehe AUiorumé
Serpa, Pabia Prisca Serpensis, Scrpa,
SerraTalle, Serravallis,
Servais, Silvaeus.
Servan (Si-), Aletum Sovum.
Senria, Elyma,
Serritza, Servta,
Servolo (S.), Silbium,
Sesia Oa), Sessites fi,
Sessa, Aurunca,
Sestino, Sestinum,
Sestri dl Levante, Segesta Tiguliorum*
Settenii, Arx Septenilia,
Settia, Cythœumy Etea,
Sétubal, Cœtobris,
Scurre, SubrugiUm,
Seurre (Vieux-), Dittatium,
Sevenirolden, Septem Saltus,
Sever (S.), Fanum S, Severi,
Severina (S.), Siberene, Syberona,
Severino (S.), Septempeda.
SeTero (S.),Pyrifi,
Serem (the), Sabrina fi,
Seveoxi Segobodium,
Sérigné; Saviniaeum,
Serilla la Vieja, Colonia ItaUcensisi
SéTilie, Hiipalis.
SèTre (la). Sépara fi,
Seyches, Aquœ Siccdi.
Seyne, Sedena.
1571
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
1572
Stjmdt SaxiUê.
SéuDe, Sdmgomagus^ Sexania.
SoMt^Setia,
Sliaiiaoo (ttae), Semua fi.^ tvermu.
Staerboroe/ Ctants Font, Sherbonuu
Shrewsbary, Salajpta.
Sichem, Siekemiunu
Sicile, SieiUa.
Siculiana, C€anieu$.
Sid, UlmL
Siderao, ScUtnt».
Sidero-Kapsa, ^cyifra /fu.
Sidliiro CMtro, Lifcontra.
Sidhiro-Kafkhio, MaraUaa.
Sidon, Sagiita.
Siegen, Segodmnum^ SigeML Noêtooke,
Sieoa, Sena JuKa,
Sieric, Sigebertî CoMt,
Sicm Morena, Mante* Mariant
SIem NeTida, SoloriMM Mans.
Slgean (Éiaog de), NarbanitU Lac,
Sigillo, /f etoiltem.
SUgn^Sflnga.
Sigucma, Segantku
SildDo, Sieimu /m.
Silaro (le), SUanu fL
Silchester, CaUoa.
Silésie, 5ileifa.
Siliitrie, DoroMtolmn.
âiUy, StUaeum.
.Simanca», Septimanea.
Siannari, Sibaris,
Simiiieni, Simmercu
Sinaou, MegaiopoUs,
Siodelsdorf, SindUisdorfa
Sines, Merobrica.
Sineu, Cinium,
Sina, Ttchlin.
Sinzig, Sentiacum,
SioD, Sedunum^ Cast, Sedunum.
Sipicciano, Sepinum.
Sirdschi, GlUns.
Sissek, Seçesta, Siscia.
Sisieron, Seçestero,
Sistov, Novœ,
Sitges, Subur,
Sittich, Sittieium.
Sizeboli, Apollonia SozopoUs.
Skalitz, Skalieium Hungariœ.
Skara, Scara,
Skardeaa, Scardona,
Skiatbo, Sciathut In».
Skipeai, Otigyrtum.
Sklatina, Pialia.
Skiavochori, Amyclœ.
Skiavopula, DulopoUs,
SkCfde, Schedvia.
Skopia, Dardania.
Skripu, Orchomenus,
Skûmbi, Scampa,
SkumbOT, Gomphi.
Slagelse, SlagoêicL.
SIeswig, SUsvieensis Duc
Sliboik, Meldia,
Sligo, Slegunu
Slucko, Sluca.
Sluys. CUmsula, Sclusa Cast,
Smolensk, Smolsca^ Slovanka,
Smyrne, Smyrna,
SOderielge, Telga AuMtraUs.
Séèsiy Susaium,
SoBa, Sardica, Serdiea, Triadiiia.
Sobegaitj, Seeuristeu
Sohlenhofen, CtUa Sda.
Soignies, Senonagu» Pagus,
Soissons, Augusta Sueuonvm,
Sokbo, Ossa,
Solaize, Solatium.
Solesmes, SoUmk) FUUu
Solesmes, Sotemnœ.
Soleore, Solodorum,
Solbtare (la), Sutpkureus Mont,
Solia, i£|)ea.
SommariTa del Bosco, Rumina Ripa SUtœ,
Solignac, Solemniaetmu
Solingen, SaUngiaeam,
SoUio, Soletum.
SoUanco, Loncia.
Sollies-Pont^ SoUbuntU Civ.
SologDe (la), Secataunia.
Sobooa, Celsona, SeteltU,
Somme (la), Samara fL
Somme-Arne, ad Summum Amam.
Somme-Aisne, ad Summum Axonam.
Somme-Bione, ad Summum Bionam,
Somme-Py, ad Sumwutm Pidum,
Somme-Sartbe, ad Summum Sartham,
Somme-Suippe, ad Summum SuppiOÊi.
Somme-ToartMî, ad Suwunum Turbam.
Somme- Vesle, ad Summum Fiduiam.
Sommerfrkit, jEMeampiuwu
Sommières, SumerUe.
Sondersbaosen, Sondenhusa.
Sondrio, Tiranum*
Sonnino, Somnium.
Soppan, Sopianœ.
Sera, Sorcu
Sorau, Sora.
Sorbon, Sorbo.
Sorèze, Sordiliacum.
Sorgues (la), Sulgas fl,
Soria, i\umantia Nova, Caurium, Sora.
Soriano, Sorianum.
Sorleano, Sudemum,
Sorlingues (les), Cassiteridt* Int.
Soroé, Sora.
Sorrenlo, Surrentum,
Soi, Sotiatum Opp,
Sospeilo, Hotpitellum, SospiteUum.
Soubise, Sobisœum.
Souesmes, Sesanovicus,
Sougnez, Segni,
Souligné, Subluniacum.
Soulosse, SoUmcu-iaca.
Sonra, Soura.
Sourzat, Crinacco.
Soustancion, Sextantium.
Southampton, Antona Meridionatit.
Southwoldy Sitomagus.
Sovanna, Suana,
Spa, Aquœ Luvienses, Tungrorum Fontes.
i^dafera, .\aulochus.
Spalatro, Aspatatot, Salona.
Spalding, Spaldinga.
Spandau, Spandavia,
Sparta, Lacedœmon,
Spartiveoto, Ilipporum.
Speen, Spinœ.
Spello, llispellum.
Sperlonga, .imyclœ*
«573
DES NOMS LATINS.
1574
Speiia, Tiparmusins»
Spezxia (la), Lunœ Portus.
Sphagia, Sptuuteria In».
Spilimbergo, Spirtmbergium,
Spinauino, Spintu
Spire, AuQusta Ifemetum.
Spital am Pymi, Ernolatia.
SplOgen (le), Culnun Ursi, Speiwa Mons,
Spoleto, Spoletum.
Sponheim, Sponhemium»
Sporades, Sporades In»,
SiMUiDa, ad Satinai,
Sprèe (la), Spreha fi.
Squillad, Scyllaceum,
Stade, Stada.
Sttditz, Stabnieia.
Stadt am Ilof, Cvria BavarUay Pedepontium,
Stadtberg, Ere^burgum, ÊrmensuL
Stadthagen, Civ, Indaçintt,
Suffis, Staviacum,
StaObrd-, Statefurtum»
Stagne, Tittuntum,
Stagoo di Diana, Dianœ Portus,
St^la, StatUœ.
Stallmene, Lemno» Jns,
Sumpali, Astipalœa.
Stampfen, Stampha.
Stanislavow, StanisUwia,
Stanwiclc, Congavata.
Stargard, Stargardia,
Starigrad, OrtapUu
Statimalca, Uscudama,
Stavunger, Stavtngera,
Starelot, StabuUtum, ^
Suvning, Stabnieia.
Stavro, Sottium, Stagyra.
Steckelberg, Sttkelberg Arx.
Steen (Abb. de), Steenense Mon,
Steenkerke, Steinkirka,
Sieenwick, Steenwyca.
Sieenworde, Steenwordia,
Stelauo (S.), Couuium,
Stein, Cotatio, UthopoU».
Steinach, Stenaeum,
Steinau, Steinavia,
Steinbrûclc, Steininruga.
Steinfurt, Steinfurtum, Siereontium,
Steoay, Satanacum Vitla,
StenbrO, Ltthopontuê Sueeiœ.
Stendal, Stendatia,
Sierna, Lyrcea.
Sternbergt Uunitium.
Sternes, Minoa,
Sterling, Stiriacum.
StetUn, Sedinum.
Steyer, Stira,
Stilo, Cocintia,
Stirling, Stirtinga.
Stocicholm, Holmia,
Stolpen, Stolpa,
Stombar, Exanaba,
Stony Stratford, Lactodurwn,
Stradella, Jetia,
Sfralsund, Straisunda*
Strasbourg, Argentoratum (soppl.).
Straii, Chryse,
Slratoni, Stralofdce.
Stratyn, Stnatina.
Straubingen, AcUia Augusta, Aug, AciUa, Strau"
btnga.
Strehlits (Grois), Strttieia Ma^or,
Stréliu (Neu) , Strttieia Nova.
Stremniisa, Uypsu»,
Strengnaees, Sirtgneatum.
Strido, 5lrbtofiù<m.>
Striegau, Stragona, Stregonum,
Strobes, Epetium,
Siromboli (Ile), Strongyie ins,
Stroncban, ad Laptdem.
Strongoli, Petetia,
Strovitxi, Lepreum,
Strnglie, Narana.
Stublweissenburg, Albanium^ Hereutea,
Stulingen, TargetiMm.
Stura, Aêiura.
Stura (b), Varuia fi.
Stnttgard, Stutgardia,
Stwartek, Oppidum LadistavIL
Stylidba, Phatara,
Styrie, Stiria.
Subiaco, Subtaetnu Canob.
SuderkOping, Sudercopia,
Saeca, Sucron.
Saède, Seandta»
Suessola, Sinuessa,
Suez, Artinoe.
Suisse, Uelvttia,
Sully, Sotiaeum,
Sulmetingen, Sunnemothuga,
Sulmona, Sulmona.
Sultxbacb, Soltsbacum»
Sulia, Suttza 0pp.
Sumaya, Menotca.
Sûmersim, ad Mvro»,
Sund, Sundurr,
Sund (le), Oraundœ fret., Danieum fret.
Sundgau (le), Ferranuê Camit,
Suprasl, Supraâttum,
Surgères, Surgeriœ,
Sursée, Suria,
Susa, Segtuto,
Suscho, Susudata,
Sutera, Xuthia,
Sutri, Sutrium.
Sutsberg, FaUU SoUs.
Sutscbau, SchUttinum.
Suzannecourt, Segesêera.
Swarte-Sluys, Ctaututœ Niçrœ.
Swinborg, Suineburgum.
Sydzina, Setuia.
Synderborg, Synderburgum.
Syra, Syrot 1ns,
Syracuse, Syraeusœ.
Szabadka, S, Maria.
Szabad-Szalas, Libéra Maïuio,
Szakolcu, Stakottza,
Siala Egerasek, Saia,
Szamotl, Szamotutium.
Siara, Mariniana,
Szegedin, SzegedinunL
Szelepsa, Zetdepa.
Szepervar, Arx Scepusiemii,
Saerdabely, Cedonie^ UiUeoHmm.
Siereka, Ziridava,
Szervestie, Serveita,
Szigeib, Szigetlmm.
SzKtina, Satda.
Saombâtbely, Sabaria*
SiAreny, Seuerinuwi,
bzurduk, Rittiunu
I^IDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
Tacbiii, Togo.
TKlna, Taeina.
Tase, Tagut fi,
TigHimniio [II], rUaMMlmi |I.
Talllcboani, TaUa»Fgiit.
i. Phrllla.
Talami. .^oryj:.
TaliTcra de la fifi», lUora, Mura, -T^lattita.
Tilatcra b Vte)t, tHpp, £M)ldrta.
TalclDO, Taltimim.
Tillard, ^roraniFi.
Tatlcudr (St-Aound), Tttimate.
Tilm(uil-i.-i^i ronde, Tamuiam Airgu.
Timbacb, tambacam.
Timiie (la), Tamcia fl.
Tioiru 1)1], ToHonii fl.
Tsnuktairi , t'atlhanaa.
Tionnlna. TaBrataanium,
Tartine, Tûrraium.
Tantcon, Tarauon.
Tari» I, J'iulrum ifigotmiK.
Tarfa, Torpt.
TiirH», /Mita JoM, Trwdvcia, Ttojaitwa.
Tiini (Ir), roTNlj /L
Tamow, rarntrt'fa.
Tirragoni, Tarraco.
Tarraioni. Tviiatc.
Tartato, :^frjiuiiii fl.
Taicli-kauchik, 'aicea.
lut, iianm, Dtoitalum.
ïal*iia, Taliata.
TtnaoU, Buta.
Trrmonrtn, Viatda Tttitrtt.
TEmhLlI. .Vrdiolanluni .
11! ml, }nt(ramna.
Talir-Elaurdsjit, J
Turari, Cyrloii.
ÎBUa, .-fifflUM.
tlU (Éloiig de), Tttttr
Tauber, /uforli (I,
TauklJ, A'irniir.
Taunui, Touiiiumom,
Taïcmï, rai'rrnÙKurn viUa.
Tavftich, _£lua[lfu>Flnu<
Tu* faùiF.
Tirln, Jafia.
TaiitiDck èionail Taviiiock.
Tar (le), Tai'U /I.
TcbErDigor, T:ernooaiila.
TiaDD, rraHutn 5liflc(Nuin.
Ttch (le). Tecim SI.
TcBenurr, jVimeuI. Ttgtrioftmt.
Teglio, rilium.
Tekièh, Paiiormui.
Tcln«, TtletUt.
Telgoie, Tp/lcflH/iT.
TeUau(lc), TtUaui patat.
Télu, Ttluaium.
Tinteiiia, U^rtadHa.
Temescb, rrnuiiiu fi-
TïmesTir, Tiiiirun.
Tenipu, Tcmtsa.
Tenncùbach, i'urla r«li.
TïonKiiïdi, Taaaaîa.
Tcrauo, /Nlo^Mna Poleiffna PittnI.
Tïraci, T-orjfum.
■Iprsar, Tariaflfa,
Tenir, TexirteUim.
Teruël, r>(p»i(Iii.
TiT Verre, ftra.
Tertililuu, ^tiryrnfnir.
feichen, ïeicliettii.
Teiina, ÎT^jiuiil
TcHlii (le). Ticinns p.
Teuched, BÔtaia, Toclaeluna.
« (il). A
■n/I.
Tewlrerturj, TOtlrtiburia.
Teyii, T-rliiifl.
lel, rofl
I /lU.
I, Tkaana Pini
Tbeaki, ilhaca Im.
tiuLW |li). TiUiiiK.
Ttaolii, Parlhactti fi.
Thi^nciaT, Tinirdifnni.
TUtiigcii, T/Knea.
Tlii tiampn, l/nrta Tbtretianopolii.
Tberiko, Tlioiieus.
Tbermia, CylAnut ln>.
TMrouannc, rurueHiia.
TlifLFy Ifofrira.
Thrilord, SUamoQUi.
IMiée, Ttuflitca,
Thi'iey-S.-Miriln, Tktamtfata-
Thjaii, rAcodiu'liiin.
Thibfri (St-j, Jraum.
'lliiel,llii;(ia,Ti(fl.
Tbirli, niclum.
Thitrachï, Terrateat Sylra.
imxm, Trilcera.
'l'hli-en-AuioLt, TAyK.
Iliiinfrait, TModomirault pag»s.
TbiD-le^ Hou lier, rignum Man.
Tbloniiilc, TRtodonli lUIa.
Thiri, Tlieoiltricta, ThmU.
TliinTiiai Tlieoilebtreiiui).
Ttiuilhorbna, Thcndoria.
Thoiiâey, Tiiulacul vicia.
Tbaley, Ttltolonium.
Tbomar, ioneordla.
Thamatbrack, Açeeripoiaum.
fS77
Thonb, Mttmàapn.
TBorf, Tauriana.
Thorn, Tltoninam.
Thornborough, Catararlon'im,
ïhoroiiko, JOoMava.
Iboroat, Tlioratlum.
Tbonhim, Thoripcrtia,
Vioian, flui'odHin, Thoarcuin.
Tbuin, Jd PIna, Tutlnîumt Tlnidlnum,
Thum, Thiimum, Znmt.
Tboo, Thma.
TI>ai]-l'£v<qnG, TlmlHnt.
Vuufoyir, Tkurçocla.
itarlnge, Thoringla, Thvriatll.
Thunuiu. Ttiumioia.
Thury TneodegariOTllta.
Thirrso. Cùpac Tbjfrfi.
Tibre Ile), nôerùi/l.
Titt<>naiipl,in»iin foilruin.
tleriMilN S, de). /"ermo,
Tlnaugei, TlieiphaUa.
Tll-Chati'l, Tttaïa.
TillemaDi, Tenu.
tmtn%. ÏHou/uria.
TiUr. iUlUÊnim, TeltaiavieiiM.
'ïtbiLU ChronDpolit.
TlnOi Ttnoi Jnl.
Tinienitc, Taieliacnin.
TlnLo, Ibènu.
T\nmM,£ontaia.
TiitniU. IWtcam.
Tihemonl, Tnenœ in Vonllbiu, TlrUmoKlIum.
Tlrol, Tirlolat'as(ra.
Titernon, Tiftomlo.
TlYDli.ï'lfrlU-.
tlangll, Erttria.
Tobolik, tolmUuin.
ïodi. TuiUr.
DES NOMS LATINS.
TMEen
roirti
>, Tolcnlimim.
tolry Idr IjSare, Ta^eolum.
Tobw, ^(fuMpn.
toi ou, Toloia.
ïomiivir, roml.
Tonars, Turubliim .tflnilt.
TdMsicin, .Inroiilana; 4riifala.
Tongerloo. Tougarloa Mon.
laagm, Aiiuaiuca.
TonnayCnarenie.A'ttnWiiumPcwni.
tMincm. TtnioiiartnicCtut.
Tddi, r/iiuia.
TOpliii, rcplido.
TopOEiii ( Ugo di ). Copo" £<v.
Torbb, ^ug 111(1 TropiEO.
torcÉ, 3'orctanim.
Tonls TboiTCLliurK, .VallniE.
Torderii Xornum.
Tonlïiillas, ruricDuni.
Toiello, raurtOMum.
ToNIlo, raiirfaHKm,
Torgan, Aruclia.Torgarla.
Torkols, Tauriiliu.
loro, AUxifola, TaiirMm.
iiiniufnai3,Augiiilai\ora, Porta Ang.
Tarn nroilHgnniD, Thurlum Xopum,
TorivcLlli de Alriei Ti'jaila, l'eltteollavia.
Torre do Cilabanda, Cairtclum.
Tcm d'Egnui», EÔloila.
ToTTc dcll' Annanciau, Poarptif.
Torrc dcllr Silioe, Sattita.
Tom di BertaldD, Adpiiiluin.
Taire dl Dmirniia, Camarina.
Torre dl i,j\w&im(o,IltracleaMlnoa.
Torredl iMtuujro.CajlraUwttilbalii.
Toiredl I iniiii'iUia, l'aternum.
Torredl I.j|il,7finiJii.
Tom di [:ai'iii,ii (oÊta Malanit.
Torre dl Mirrp, «elnpDBluin. Sitarfi.
Toire dl Oreilano, Ojito.
Torre dl Orlanupuddu, Otttoea.
Torre di Pnierno. laurcniam.
Torre dl rjiri.i, r.lnicnium.
Torre di i'i.lluci-, Vltiiaj.
Torre di.S.nii,i,>pri.i.
Torre dl »,„l,i, SHt.ijraln.
Torre dHiiiio, l'aita lulaffiranfl,
Torre dl V.niouo, liarna Porliis.
Torre Wacarise, Fregeate.
Torre Pellenrino, Tntila Ara.
Tom ftIràsa.Smiia fioniflfa.
Torre S. r.rnnoro, Cafeurtlffll.
Torre Si'gHra. ]'nfcn(UTn.
Torre Vi;;rijJi. Juilota.
Torre -XI mena. TottUa.
■riirili,iMI,i. TiwiUla.
Tortona, Dtrtona,
ToruuB, Dénota.
To«a, Ataa.
Toscane [la), Strurta.
TniCintlIa, iNniilo, ï'UKiuia.
Toscolauo, l'uimfanNPn.
Toiaena, /lui'i.
Toloiiian Tranimarbca.
Tonc]', Todui'iiin.
Ton!, TuUtm.
Toulon, Telo tfarllu.
Toolon-iur-Arroux, TefoilNUBl.
Toulouw, TolDia Tecloiatum.
Tour-de-Peiet (lj)i rurrb Pettma.
Toar-du-Pln (In), Tiirrli Pimu.
Taurin, Tiiroqua.
Tourladiie, torlaiium,
Touri], TurUlueuM vUl.
Tournai, ïorniuam \trviorum.
Touroi'hcm, Toriuila.
Tournoi], Tormmagtiaii rfcni.
Tournui, 'ï'innrtiumC(ut.
TOUT). Turont (lupp!.).
Tourtes, Turrem [oifl.
Tour», .(d Twrrfj. TornucliiBi.
Toiuy, AiithiM.
Toiarm, ï'uriMio.
Toja, Tugia.
Tracbcnberg, DracomoMliàm.
Traiua, laiacitara.
Tnitnatuer, l'rfgitamiim.
TniMa,Minlurnœ, Trajeecnm.
TruDolé, l'rouj Molei.
Trauionll, Tramuntvm.
Tcamoye,Slram.lMumPal.
Traoi, jWnum.
Transyhitnie, Septcm l'rUum Retlo.
Trapanl, Brfpaiium.
ïtapaniili'l .*lonip, liry.r.
Trai-o»- lion 1rs, ïi
Tna, Traçttrimi.
TrauD (le), Tratuaa
1579
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
159
Traateoaa, TmHntu
TravemQnde, Dragamvntina, Trtva,
Tra%eD<lalkl, Treva,
Trayg^era, Tiariuiia^ Teari Julienseê,
Trebbia (U), Trebia fl,
Trebigne, Trebunium.
Trébitscb, Strevinta.
Trebniix, Trebnitium.
Trebor, Triburia, •
Trégoier, Trecora,
Treja, Trea.
Tremblevir, TremulovUus,
Tremiii, Diomedea,
Trémouille (la), TremoUa,
Trenoritza, Ttieranda,
Trente, TrUUntum.
Trentscbin, Trenehintum^ Simgone.
Tréport (le), UUerior portus.
Treuen-Brieun, Briexa fida.
Trêves, Trevidon,
Trêves, Auçutta Trevirorum, Trevtrorum Aug,
Trevi, Treba.
Trevico, Trivicum.
Trcvigoo, Revignum»
TréTi&e, Tarvisium,
Treviso, Tarviatum,
•Trévoux, Trevoltium»
Tribsee, Tributum Cœtarii,
Tribugena, Calabona»
Tricala, Trieca.
Tricca, OEchalia.
Tricesimo, A A Triceshmtm,
Tricio, TrUium Metatlum,
Triel, Triellum,
Triesie, Tergttte,
Trieux, Têtus fl.
Trigl, Tilurium.
Trigueros, Triguerœ,
Trikardbo, (JEniabœ.
Trira, Truma,
Trimitusa, Tretnithus,
Trinisa, Trinaêui,
Trlnilé (la). Fines,
Trino, Tridluum,
Tripergola (I^ago), Avernut,
Tripoliua, Paliantium, Tripotis.
Trisiena, yemea.
Trili, Leontium, Tritia»
Trivento, Treventinum.
Trogen, Troyga,
Trois Maries (les), DelpMcum Tentplum.
Troja, /Ecœ.
Tromsoé, Tromsonda.
Trond (St-), Centronum Ctv,^ Famtm S,
ou 5. Trud. fan.
Troatello, TrotUum,
Tropea, Herculi* portu».
Tropla, Ad Tropœa.
Tropez (S.), Fanum S, EutrapU,
Troppau, Opavia.
Trosly, Trosleium Pal.
Troftso, Trouulum.
Troyes, Trecœ,
Trujillo, Coêlra Julia, TurrU JuUU
TrQmmer, Bregœtium.
Tryggewalde, Tuta vaUis.
Trsztenna, Tri$$um.
Tsâpring, Tzepreginum.
Tscbenscb, Tarveiede,
Tscherdin, cxerdinum,
Tschernavoda, Capidava.
Tscbernigow, Czernichovia.
Tschetatie, Zuaidava.
Tschingane-Kalessi, Maximianopoli*.
Tschuiiu, Tzurulum.
lubingen, Tubinga,
Tudela, Tuleta,
Tuddern, Teuditruwi.
Tuejar, Turbo.
TugUa, Artolica.
Tulcze, Salsovia.
Tulles, Tutela,
TuId, coitra Catulina,
TOmpling, Tumptingia,
Turcoing, Turconium.
Turenne, Turaui,
Turin, Auguêta Taurinorum.
Turhokhorio, Tritœa.
Turnhout, Taxandria.
Tursi, Tursium.
Tusa, Hcdcsa,
Tusey, Tu$$iaeum villa,
Tusla, DoriscHS.
Tussen, Tussa,
Tiitilinga, Tulingum.
Tuulingen, Dutlinga^ Juliomagus,
Tuy, Tude,
Tver, Tuericu
Tweed, Tucda fl.
Twenthe, Tubantes.
Tylisso, Tylissus.
Tyne(ihe), Tina fl.
Tynemoutb, Tinœ Ottium. .
Tymau, Ternobum.
Tyrol, Rhœtia.
Tzipiana, \estane.
U
Uchizy, Uleaeiaeum,
Uckermark, liera.
Uclt's, Vclesia,
Udine, Vtinum,
Udvarhély, l'dvarhetyinum,
Leberlingen, Iburlnga,
Urfiiig, l flnga.
Ugento, llxentum.
LJszigette-Sirvér, Sarvarinum.
(Jim, Lima,
Ulrich (Si-), UtHcifonum.
Ulssen, Ulyssœa.
Ulsier, Uultonia, Ulidia.
Uman, l'mana.
Lmana, yumana.
Umbriatico, Bryslacla^ Umbriatintm.
Upaix, Epotium,
llpsal, l-piolia.
Uraniborg, l raniburguê,
Urbania, Urbinum Metaurense.
Urbino, Urbinitm.
\st\ix^^\y Urbt Salvia.
DES NOUS LATINS.
L'rdlngtn, nonUont CaWrum.
Drdoi. Forum lijaaiJa.
Ureuil, Arieta.
Drgcl, Orçetlum.
tlri, Ironùt.
tlrii, ma.
tfriiRt. L'riaibnm.
llr-MaD, Campui Domlnorum.
Ln, ('ouMuiR.
l'rfcl, l'ritlla.
Uniu, tannin 5. f/nldnf.
Uiedom, r/iuETUiiinfa.
Unk, Coicrun OIito.
Uikub, 5capr.
Uuon, t/j;ui.
VilTrompt>,(oilej FolUi T
Vibm, fa»rir.
VandH, fonda.
Vfci. fado.
VaadièrM. rnuteriT.
Vwluti, DulcU yallis.
Vsndmivrr, Vandoptra, Vtiii
\my. ralUofum, riuitam.
Vmcns. Theiputa.
vriKMi, r«m.
VitKlilc, ^alaf*bi.
Vvi\t).yonun.
yiM%. rallli PeitntHa.
Viragk., Corajo.
Vriboch, BnWpo. falna.
Viraire, fnruifofiini.
ï»lbenoi.e, »-«l((j BtntdUla.
\MlboBa3ii. y. , 11,1 Ixnaa.
Varcili», ^ardfcflj».
\>ldallon, yeLnobargum.
Varcuu, Ericnut lia.
f>ld'in»»>, Fol^M liruniH^.
Vinlhirl. Ajriiu ;).
Vtld<?nciiil,/li>(..[ul>,m.
Vjrea, t'iirlo, »'in;(o.
\areggio, f iwa /"iiplrtnnn.
Val dl Dcmotm, yatlU DtnlalB.
Vjrtnoe (lai Voroino.
Vil-Dobûilfna. Duplmiltt.
Varïimci. J'Hj-«in<E.
Vikme. fiUtntia.
■V.taMia, C«/«((».
VilïDCiinnn, taUnltana,
lîalenHi». fi:renliinani.
VarUi)!), Auauila Dacica.
V»leim»de[>.JuBn,Piilttnn«.
¥BrlpiinD,((a«rna. '
ViInllDC falcHllHo.
Varlllu, Famuum.
Vileou, Forum PalM.
Varnu, UdiiiKi.
Varsovie, yariaila.
Vïlïry (ai,jraiij(m.';. falerll.
VasiliV». 5i(iro«.
Vasilii»taiuu,£Bro/<u)l.
\»ittûuo.Phera.
Vitelleili), foWa.
Vuie, Baila.
Valka, Oko.
^■lliclalid.J'fHda.
V»lletleAMïbc«,y«nw(a.
VdltDUgiie, FaUlt *a(«i.
Vaiithello. («(rdlrt'.
VilkcDMxmJHi'aKlUii.
V.uclgs«,lowiri, ((mjumHI
Vïllo, ^o(d.
Vallombniu, Folifi Vmtroia.
Vallon, f'al'ttmntim.
Valpajeli, KapiUM.
Valpaniw, falllâ ParadM.
lalmt, l-alriBcam,
Valramel, fjiitit Jiamaiia.
Vili, faffuni.
ValKqulID, SingllL
ViUctkM fb]. roUb r«lltea.
Vaud (caot ile| I aldemii patui-
Vaudemaiil, faliUnumllum.
taudte, yoiiçoi-tanim.
Vaugiranl. yallis Boitroabt.
Vaui^rie, yailU Toria.
VauvoT yaudlUtttum.
Vaii\, Plunliaca Kcel.. yaltU.
Vechl (le), Fldrul fi.
V«UiilaDd,.\aj>[iiiilit.
Vcdtuïi, Clnilariiifn.
Vïdon, Baaarama.
Veere, l'ampietMa-
Veglla, laricta.
VciJIuie, Ad Fluets
VElactu, yoluct.
VeUlne, yiOartum.
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
Telar, Vttaevi. Vtlta
Veldcn, VaUtentia.
Velei, Manoba.
Vcllki, CatUa Varia.
Velllla, Ccda.
Tellaa (II), FidnNift.
Vdleiri. FfUtrs.
Saj yiritdtacum.
Tuuluin (Comlal)
V^nasqucs, ViatiaMla.
Vende!, /'(ndidoiricm.
Vcndenciic, (Indoiilua.
VendKlI, Palflirtana.
VcDdrei, Fenerlt.
Venette, Veniita.
Venise, VtneUa.
Vcnloo, Sabtoaei, FenlOû.
Tmcu, Vatutla.
Venladour, ('eiifadonnn.
TenUTon, Alaiun».
VcnioDe, yaxttla.
Ter, t'erntuiit lermlnu*.
Vm, Barea.
Virb*u (le), Vrpimiu p.
Vcrberie, Krberlanim.
VetbIcMD, i'erga.
Tereelli, VtrctUa.
Terchal, ytrfUta.
Verclgoie^ firtinnlaeim.
Vecclim, Vuadrt loeuê.
Terden, Fanilnm, Ferda, TuUphardiim, Va
Venler, Ctrldlacunt.
Verdun, ('Iroifiuiuni.
Vwgherclo, Ferrarla.
Vergoui, yerounnt,
Vergj i'iruBivtn.
Veria, Bn-aa, Irenopolti.
VemUDd, l'trmaititam.
Vcrniandoi9(]e), l'eromamliieiult açrr.
Vemeli, ' eraido villa.'
Verneuil, ernoBlJuni.
Vtrnan, fernotum.
VernoK, rcraôiolc.
Vernouillel, yemetulum.
Veroli, 'c'tTHdr.
Vérone, l'erona.
Verres, f'ilrlctum.
Verriires, l'endrarla.
VeiTiiB, Jltgomagui, FerrHfa.
Ve ru nies, yeraalia.
Veraeli, t'erska.
Vwsj, l'iriciacum.
Vertaing, Vertiiau.
VeriDult, fn-lltium.
V«r(on, r^rlunum.
Venus, yirluilian.
Venilaiu, yerolamlain.
Verïiers, l'eiveria.
Venuolo, ytrdolitm.
\adi (la). Forum FbmMl.
Vcsciioo, Bexiia,
Veaoul, yaolwn.
Véiarc (le). yaiiHul MOM.
VHipriiii, yaprlmia.
Veleri, Maurtna, Marctua.
Vetulia, ytiiilonla.
V*ïcj, yiiltciim.
Veiin, ytllocatta.
Ve;au, Davlaaum.
Vei, Saomaiiu^.
V^eloï, I aelineum.
Veierunees, l'cieronlia,
Vpubud, l'ilianum,
Vei'o. f rgfa.
\iùil9iiii, I uIrui-'iOin.
Vlana de foi de Uma, ftonii.
Vlaha dl Bollo, Forian BIbaloniiii.
Viilki, rlMrfo.
Viborg. yiiurgui.
VIbrali, ffctu <ra;|it.
Vicarello, Tlicrmœ SlygiaTia:, Vient ^"«Ht
Vic-en.nigorre, Viciu JKBcn-rcMO.
Vic-pn-Carl>d«, Vleiuad Cerem.
VlKniedi Ik'ira {i
Vlcenu, Piantta.
Vlc«nta, tirenllu,
\lcli, ^fluœ Voeonlir.
-h d-Osoi
lery. I i;
m Pdf.
VleFesennc FtdaïUixeim, Vmala.
Vichr, AquaCallio!.
Vico Equense, .¥.qaa.
yicevrevmam.
Vicovenia. F.Qonum VICHt.
Viclimolo, fi-fimiilf.
Viciar \Mi. de S.). Hmasi. S. litlarl
Mogmiliam, llelorls Canob.
Vid (llonasl. de la), Vilii S. M- Uonail.
Vido, iVnnwia.
Vierradcn, i<l IV rolat.
Viligoa \ ir, f ' llatonarbiini
Vilaine (ta), i'ianoiija (L
Villa BraJiniB, Cilla fifiLCini
Villacb ramltum JuUum.
Villa Coïa Corlhcira. folai
Vllladaw, Fnruni Slaitrllon
Villa de losUcmiaiios, Oripi
Villa de rtrj, I ims iquari;
Villa de Reyna, Rtelana,
DES NOMS LATINS.
VIlIaftaDci, VfrpUhnn Ibutum,
VnUtnna-dr-Pamirs, riUa fivnea.
VtUagarci), yiUa4^acla.
'Till>liia,.'lpefla.
Villa Loyta,Jonoiia.
MtMptnao.Xai'dfHium.
VUlDDon M nto, f andma.
>illi iKh'ï do Ponlaaan.AnnlbalItportiu.
lill* Nueo, i'Ilta .Vu^a.
VUli^DifiiIcCallFlo, Aortlno.
ybiai dtlAtbot, Lcbetam.
Villar LDtngD. LeOBlca.
llUird-Rrrmond. I J»d Jrdtiareln) MoiUem.
Tillar»-dï-Uni, Htla Anl«a.
TiUt Vcrdc, 1 Itla yirbUi.
VniilklDM. f itta rftlDM.
Vilkdieu, PiUa JM.
nifbiiii. OffoniMtiUla.
Tlllc(raiicbHle-l;aucrguT, f rani-apolia, FfUii fronta
1r jiadD HuCiH.
Vaieiull, rtllli Jvdaa.
VlUcIte, f <(ili».
nUcnuur, tiUa Mauri.
VUlFDioriïD, J'iKit ifiiarfn.
Vlllmiur t aia »url.
Vttlena, A rbacala, BIgerra.
VlUcaeute, />mneU>Cl, VUla HOM.
VUIe«u.e d'Agen, Excltum.
VilIcnvuiir-iui-Vaniie, l'/onum.
VlUcNou, f fila .Viwla.
vmfpiaie, vota PtdiitnKi.
Tllkpreui, i IHn tlroia.
VUlcn, *'lU<ire.
VtUeivCattucis, yiUareCmida KttU.
YlllciiE, rulelHin.
VlllcnrIwnaE, f Jlfu ^rhna.
TUlty-S.-EUcDiie, HtUlagM.
f llUch, f ince.
tllloe. t-eUela.
VJllorluinc, Ortana viUa.
VlUorbini, Jnleramiilum PtaHim.
VUlf, ( irlalcum.
Tllna, t'itiui.
ViJibllMirg, Spbtaburfum ad fUiam.
\lmta(lt), ltm«a«,pagu,.
Vtmonticr, l'iL-mJHonaiilerU.
VJnamrs, HciuyanaïaU.
Vlocennes, i ;«(utrum .Vemu».
Vlneeui (S(-), BaMita S. ynuentu, VlncmlU vlUa.
Vlnccy, flneioai*.
ViDcbr, yiHtlaeia.
Vineull, Hntola.
ViolMs, Vtnfalla.
SuA-^of. Cibalat.
Via ni lu, ( isoMium.
Vinoibergcii, ( tnaclàerça.
VintiniBlb, AlUHlmiim,
VinicJlïs, l'InogOe.
Tlp]*U. ytcoplcnovfOa.
Vire, riMa,
Virer, f lUarfaiTMni.
Virieu, r'Iretum.
Vlry-en-Uurolais, t'trriiuepleiu.
Vlichinuiid, .equtHOcllum.
Wsti, I ihalum /Irctu.
Viipu, (^irnrliim.
Vbkaidho, Pmormtu.
lisois. f boffnUR.
VIss«ï, /ninanfa.
Vliititu |li1, Astraui, Hrigon p.
Tlilule (In], litrlanui p., yiMata, IFlibl.
VliiepTiil, HervuUm Cailra (ad).
Vil (S.), \oreja.
ViieiHk, riMita.
Viicrbe, rutrUuin.
Vlllurl. Phaalu:
Vtlo, Ottia.
Viioltfiio, Uritrontum.
Vllrac, fllraoïm.
Vllrf. Cttrriiim.
l'ilry, I ■ (ci i-mruw.
VltlDdi^ Sflribu»|S,), Sareopl.
Vltloria. {'nimni'ii, .■iuiaaatiiim.
\itiarlna(San), JmUcrniin.
■Vliîlo, ceiylia.
Vitanli l<:),.imbteiircil, flmirfeniJi prov.
ViTLcrs, MlKnalmit tU-llai, rtparhim.
Tiioio, ('Ivantum.
Tivonne. ^'teauerfonn. rtvUbma.
VliiJIei.r'aiCrariîUlc.
VlijB, ftija.
Maieiine™, Flemum.
Vladimir, y oiodimiria.
Vlisi (Aghio), PàHapeMI.
VleuH'D, F MHO.
Vlm-lai, f (u«Hni.
Vncv, Hoitail, f ntvtko},
Vobanig, yolicrna.
Voconf, Fanam y aeuHa.
todheiiu, Hdiim.
\'oilani<
Volgiland, Ttrra Ailiwaloilim, f'urifri.
Voinlch, Quadraia.
Volulii, Bo-oHa.
ValniP, Virta.
Vaiski, IdiiBMI.
Va)ki, Hovieianam.
YOklabnick, yetixponlum.
Vakotar, Teitliliiirgum,
Volano, yoiena.
Volga lie), Bfla /l.
MlItLiinnu'kt, lieutUoriim.
\ollore, l,o»i(nii(rliim.
Volicn-d, yolaUrTH.
Voltumo(ll), Uluirnut, VuUwnau fi.
Vûliic, J iulûiicHi, (DtoPWum, flOIrafd.
Voncq, f Hnpo ^tc,
Voiiiiu, Ànadtsriiim.
Vouuai,.Jjrer j'iialnacinitL
Voorburg, Foram .Idriaiil.
Vonpptt, t'oraga Alpluin.
VoKopoil, UtcUHa.
Vosges, yaltityûiaglca,yote*uimoiii.
VosUtu, ^tum.
Vonroui, l^oroiilNin.
Vaai(!{la), yolla.
Vouvray fcbridui.
Wnm.MaratJiOit, VrtOtO.
1587
INDEX ALPHABÉTIQUE FRANÇAIS
M
w
Waarborg, Varbitrgum,
Waarden, Farinia.
Waardhuas, Wardhusia.
Wadstena, Monast, Waâsteneme.
Wageningen, Vt^enum,
Wagrein, Voearium.
Wahal, Fahatisfl.
Wahl, Vallatum.
Wahrendorf, Stereontium.
Waldenburg, WaULenburgum,
Waldsachsen, Valdotassonia.
Waldshut, §fald8tadiutn,
Wallendorf, Olaszium.
Walstadt, IValdstadium,
Wamcn, Fada.
VVandsbeck, fyandeslmrgum,
Wantzenau, Vendelini Àugia.
Wanzleben, Wonclave.
Warasdin, Varcudinum,
VVarburg, iVarburgum,
Waremme, Waremia.
Waren, Virunum,
Wargnies'le-Petit, IVariniacum,
Wanneland, Wermelandia.
Waraeton, Warnestonia,
Warwick, Prœsidium,
Wasa, y osa,
Wasserburg, Aquaburgum,
Wasserbillich, Aquœ Bellicus.
Wiisserleonburg, Santinim,
Wassigny, Vuassoniacus.
Walerford, Amellatia.
Wegtieben, Wigelevxtm.
\Yeggis, Guategissum.
Walcliercn (Ile de), Gualaera Ins.
VVehra (la\ Vagarnafl.
Weichselmunde, Munda Vistulœ.
Weiden, Udenœ.
Weil, WUa,
Weile, Vedelia,
VVeiler, ViUrium.
Weilheim, Camvidonumy Wiloa,
Weimar» Finaria.
Wcingarten, AUdorfiumad FineaSt Fimanitty Fi-
nea.
Wcissenau, Alba Augia Nariscorum, Augia Alba,
Weissenbrunn, iVessofoniani Cœnob.
Weissenburg, fi^eissemburgum.
Weissenfels, Leucopetra, Wieuenfesal,
VVellenburg, Altobriga,
Wells, Fontes ItelgcBy Theodorodunum,
Wels, OviLaba.
Welschbillich, Felsbillicum.
Welteiibarg, ff^eltinopolis,
Wendes, Fenedœ.
Wendsyssel, Fandalia,
Wengrow, IFengrovia,
Werben, IFirbina Cast,
Werdeii, Uoradunum, IVerthina.
Werfen, Pervia.
Wernigerode, Werningroda,
Wernilz, Biriciana.
Wcrra (la), Fierra fl.
Werlheim, Fertemium*
Werwick, Firoviacum,
Wesel (Niedêr), Fesalia.
Wesel (Ober), Fesalia supenor^ Fosava.
Weser (le)) Fisurgis /!.
Westeras, Arosia.
Westerbothnie, fVfStro Botnia,
WcstergoC, Astrasia,
Wester-Norriand, Angermannia,
Westerwik, Festrovicum.
Westminster, Westmonasterivm.
Westphalie (la), GuestfaUa.
Westrogothie, fFestro^otMa.
Wetten, Feldidena.
Weiterau (der), Wet'eruba,
Wettingen Marienstern, Maris Stella.
Weular, IVetzlaria,
Wexford, Manajiia,
Wexiœ, Fexsia,
Wcyda, ff^eida,
Weymouth, Fimutlum,
Whelpcastle, Brovonacum,
Wbitebaven, Portus Albus,
Whitehorn, Candida Casa.
Wbitern, Casa Candida.
Wlborg, Viburgus,
Wick, Wichia.
Widdin, Bidinum.
Wlenerisch-Neustadt, Neapolis Fiennensis,
Wiesbadeii, Aquœ Matliacœ.
Wiesfliet, Flevum.
Wight ;ile de), Feetis Ins.
Wildbad, Thermœ Ferinœ.
Wildberg, IVildberga.
Wilhelmstadt, Guiiielmostadium,
Wilkorairi, Wilkomeria.
Willoughby, Ferometum.
VV ilmersdorf , IFillielmersdorfium.
Willon, FUtonia.
Wimmerby, fVemmaria.
Wimpfen, Cornelia.
Wimpffen, IFimpina,
Wiray, IVimiacum.
Winbiirne, Findogladia.
Winchester, Fenta.
VVindisch, Fendonessa^ Findonissa,
Windisch-Grâiz, Slavo-Grœcium, Fendo-Graài
Windsor, Pontes ^ Findesorium.
Winterberg, Finterberga.
Wintertliur, Fitodurum.
Winzendorf, Alvincium,
Winzig, H'incium.
Wippach, Fipacum.
Wisby, Fiabia.
Wiscliegrad, Altum Castmm,
Wisingsborg, IFisingsbttrgum.
Wisings<>, IFisingia Ins.
Wismar, Laciburgium, fVismaria^ WaHoafi
fera.
Wissant, Iccius Portus.
Wissous, Fiila Cereris,
Witeslaw, Mgeta.
Wiltenberg, Albiorium.
Wiitlich, Witttiacum,
Woborg, Foburgum.
WoIfenbQttel, Guelferbytum.
^Q^tex%i^k.^ Wolferdi Agger.
i58U
DES NOMS LATINS.
1500
Wollin, Jutinmn,
Wollin (Ile), Fanesiorum Ins.
Wolmar, WolAemaria.
Woodcote, Noviomagus.
Woodham, ff'odetiamum.
Worcester, Brangonia, Figornia,
Wordingboi^, Orthnnga,
Worin, Vurmieus fl,
Worms, FangioneSt Vormaiteu
Wrieuen, Viritium.
Wullfen, Wulvena.
Wunsiedel, Bonsidelia.
W'unstorf, Villa Atnanitaiis,
Wursterland, tf'orthsati Terra.
Wurtemberg, VindelidOi IVurtembtrga.
Wurzburg, Ilerhipoliê,
Wurzen, Wurrena.
Wyck Duuretede, Batavodurum,
Wyc, Faga*
X
Xalon (le), BilbUii fl.
Xancoins, Tinconeium^ Xancontium.
Xaotcii, Santena.
Xatira, Sœtabis.
Xenil {W),Siuguli8tl.
Xérès de la Froiitera, Asta Begia,
Xérès de los Cabalieros, Séria, Xera Equilum.
Xerica, Xerica,
Xigonza, Saguntia.
Xucar (le), Sucro fl.
Xylocastro, Aigira.
Yanar, Tacubis.
Vare (the), Gariennus fl.
Yarmouth, (iarianonum.
Yarmouth (Great), Yarmutum.
Yarum, Girvium.
Yenne, Epauna, Etatina.
Yepès, Htppo, Itpinum.
Yèrre-le-ChAteau, Eurœ Castrum.
Ygoos, .Eno*.
Ygualada, Aqualatum,
Y\st, ilostum.
Yniesta, Bgetasta,
Yonne (1'), Icauna fl.
York, Eboracum.
Yorkshire, Eboracenais Comit.
Yooghall, JogaU€L, Yoghalia.
Ypres, Ipra.
Ypsica, (Val d*), Troglodytœ.
^rier-de-la-Perche (St), Athanatum^ S. Aredius.
Ysendyke, Uendicum.
Yssel (!'). Isala fl,
Ysselstcin, Fletio.
Yssengeaux, Icidmagtts.
Ystadt, Istadium.
Yverdon, Ebrodunum.
Yves (S.), Ivonii Eccl.
YTctot, Ivetotum, Yvetotum.
YToire, Aquaria.
Yvoix-Carignan, Epoisêum,
Yfoy, Epusus.
Yvrea, Eperodia.
Zagora, Codrio.
Zalathna, Auraria parva,
Zalborg, Zahlburgum.
Zalongo, Cassiope.
Zalt-BoDimel, Bomelia.
Zamko, Antiana.
Zaraora, Ocellodurum, Sentice,
Zamos<;, Zamoscium.
' Zante, Zacynthus Ins.
Zara, Jadera.
Zara Yecchia, Alba Maris.
Zarco, Pharcadon.
Zareco, Stymphalus.
Zarnata, Gerenia.
Zarnowitz, Carrhodunum.
Zasbalon, Centum Colles.
Zaslaw, Zaslavium.
Zaunzen, Urunci.
Zaverdba, Thyreum,
Zea, Cea Ins.
ZeiselmaOr, Comagena.
Zeiu, (itium.
Zélande, Zeelandia.
Zell, Ceila Franconica.
Zeil am Ilarmersbacb, Cella BudolpM.
Zdl iin llamin, Cella ad Mosellam,
ZelI im Zillerthal, Cella Tirolensis.
Zelsenhcim, Elcebus.
Zempach, Sempaeum.
Zengg, Senia.
Zenta, Cinna,
Zepperen, Septem burins,
Zerbst, Servesta.
Zéro, Cerinthus,
ZerTokhori, Heraclea Sintica^
Zethan, Dantonia.
Zeyny, Zeymœ»
Zibet, Munieipium.
IStI L^DEX AllilABÉTlOn I1IA5CAB DES 5^ im
2Hlf JMtaL
ZoMM» /taptan MW0MC
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c Indulgentia dignus est labor arduus. »
î
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I
AVIS
Le Dictionnaire de Géographie ancienne et moderne avait été annoncé
devoir former 20 /ivraisons. Ce calcul, d'après la rédaction du manuscrit, ne
devait pas être dépassé ; mais, ainsi que nous Tavons signalé dans notre précédent
avis, des renseîj^ements nouveaux résultant des communications qui nous sont
parvenues de tous côtés, de nouvelles recherches, et des notes adressées par nos
souscripteurs eux-mêmes, tous bibliophiles et bibliothécaires, ont augmenté
considérablement ce Dictionnaire.
Conformément à nos engagements, la 2l« livraison a été livrée gratis; nous
donnons aussi gratis la 22* qui termine Fouvrage, annoncé à nos souscripteurs
en 20 livraisons et complet au moyen de ces deux livraisons supplémentaires.
Un Supplément contenant de nouvelles additions et corrections, et un Diction-
naire français-latin ne dépassant pas trois livraisons, sera livré aux souaeripteurs
qui désireraient Tacquérir ; ce Supplément est prêt à paraître en trois livraisons,
n^* 23, 24 et 25, au lieu de cinq que Ton avait supposées nécessaires.
Il a été rédigé conformément au désir qui nous a été manifesté par plusieurs
de nos souscripteurs, et pour le bien de Touvrage.
Nos souscripteurs sont trop éclairés pour ne pas reconnaître que ce n'est pas
dans notre intérêt pécuniaire, mais dans le leur même que nous agissons ainsi.
Rien n*était plus facile que de nous renfermer strictement dans les 20 livrai-
sons annoncées. — Il suffisait d'abréger les articles, d'omettre les documents
que nos instantes recherches et les communications que nos souscripteurs eux-
mêmes, tous bibliophiles, nous envoyaient.
L*auteur ni les éditeurs n'ont pas voulu agir ainsi ; ils n'ont eu et n'ont encore
en vue que l'amélioration d'un travail qu'ils ont cherché à rendre et plus utile et
à jamais durable.
En effet, jamais^ croyons-nous, un pareil travail ne sera recommencé.
Si pourtant quelques souscripteurs ne croyaient pas devoir ajouter à leur
ouvrage ce Supplément, et préféraient se borner au Dictionnaire tel qu'il a été
annoncé, il leur sufQrait de nous en prévenir, nous ne leur adresserions pas les
livraisons 23, 24 et 25, l'ouvrage tel qu'il a été annoncé éiant terminé au moyen
des deux livraisons 21 et 22 reçues gratis; ils pourraient dès lors faire relier leur
volume, en supprimant les quatre pages de la fin de la 22* livraison.
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