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Full text of "Dictionnaire de la langue tigraï"

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ONIVEBSITZ 
OP  VIEGINIJ 
CHABLCTTESVIIU 


r 


KAISERL.  AKADEMIE  DEB  WISSENSGHAFTEN  IN  WIEN 
SPRACHENKOMMISSION 

6.  BAND 


DICTIONNAIRE 


^ 


DE  LA 


LANGUE   TIGRAl 


PAR 


p.  8.  COULBEAUX 
J.  8CHREIBER 


EX-HEJIEDITATE 
lOSEPHITKEITL 


WIEN,  1915 
IN  KOMMISSION  BEI  ALFRED  HOLDER, 

K.  U.  K.  HOF-  UND  UNIVERSITXTS  •  BUCHHANDLER, 
BOCHSAlfOLKB  DBR  KAISERL.  AKADRMIE  DER  WISSKNSCHAFTEN  IN  WJEN 


fa 
HI 


Die  Seiten  1 — 504  des  Bandes  VI  der  Sohriften  der 
Spraclienkommission  enthalten  die  Buchstaben  f|  bis  > 
eines  Lexikons  der  Tigraï-Sprache.  Titel  und  Vorwort 
sind  des  Kriegszustandes  wegen  derzeit  vom  Verfasser 
nicht  erhâltlich.  Ebenso  fehlt  das  Manuskript  des  Schlusses. 
Der  vorliegende  Band  wird  spater  durch  Titel  und  Vor- 
wort ergftnzt  werden;  der  Rest  des  Wôrterbuches  wird 
in  einem  spâteren  Bande  der  Sohriften  der  Sprachen- 
kommission  erscheinen,  doch  wird  die  Seitenzahl  fort- 
laufen,  so  daC  der  Beniitzer  nach  seinem  Ermessen  das 
ganze  Werk  in  einem  oder  in  zwei  Bslnden  binden  lassen 
kann. 

Die  Sprachenkommission 

der 

kais.  Akademic  der  Wissenschaften  in  Wien. 


Ces  trois  lettres  sont  des  gutturales  aspirées^  mais 
pas  également  fortes.  Ainsi  f|  est  moins  forte  que  fh  ^^  *)  ? 
et  de  ces  deux  dernières  lettres,  -^  l'emporterait  encore. 
Dans  récriture,  on  les  trouve  souvent  employées  Tune  pour 
Tautre.  C'est  pourquoi  nous  réunissons  ensemble  tous  les 
mots  qui  commencent  par  Tune  d'elles,  en  ayant  soin  d'em- 
ployer en  chaque  mot  celle  qui  est  consacrée  par  l'usage 
le  plus  général  ou  fondée  sur  l'origine  étymologique  du  ge'ez. 

0 1.  Première  lettre  de  l'alphabet  ge'ez.  Jadis  elle  se 
nommait  |JfJ6i.   Aujourd'hui  on  l'appelle  yA»;f"«. 

^9.  Troisième  lettre  de  l'alphabet  ge'ez.  Elle  est 
fortement  aspirée  et  peut  être  comparée  à  l'aspiration  des 
allemands  dans  le  mot  «haben»,  ou  des  anglais  dans  les 
mots  «hand,  hat». 

Autrefois  elle  était  appelée  ghàh't*  —  aujourd'hui 
on  la  nomme  di^^'^C^' 

'^  I.  Onzième  lettre  de  l'alphabet  ge'ez,  dite  autrefois 
^CîT*»  et  aujourd'hui  •flfr^'Ji.  —  Elle  est,  en  principe, 
plus  aspirée  que  J|J,  mais  pratiquement  on  en  est  arrivé 
à  confondre  l'une  avec  l'autre  dans  la  prononciation  et 
dans  l'écriture. 

Il>  flA>  i°  épela;  ^°  brait  (l'âne),  hennit  =  ||i|s  — 

Il  >  II"  *  %  >  flA  >  épela,  apprit  l'alphabet  (est  plus  correcte- 
ment employé  que  ||  s  fJA  a)- 

^^1  n.  canard,  oie,  poule  d'eau. 

00'  UVl*  0^  flA'  '•  ^"-  ^°  rit  bruyamment,  aux  éclats; 
ricana  de  joie;  fut  content  ostensiblement;  2°  hennit,  fit 

1 


2  ihài^ttà^  — Our- 

son braiment  (l'âne)  =  ||  »  —  i.  —  c.  —  :  ^flA  »  fit  rire 
aux  éclats. 

diàï  ^'  *  flA  '  ^^c-  v-  ci*ÎA  fort^  poassa  des  cris  à  gorge  dé- 
ployée; t?.  g,  gardien  des  champs  pour  chasser  les  oi- 
seauXy  les  sauterelles... 

OV  "•  *  OA  *  ^<^c.  V.  1°  n.  est  béant^  débouché,  ouvert,  v.  g,  trou, 

V       O  V  w 

porte,  bouteille  =  +hÇ+  «  v-  9-  OV  «  lUAr  •  «^  gueule 
bée»;  ^°  a.  ouvrit  la  bouche  toute  grande,  bailla  :  v.  g. 
fill*  flA'   ouvre  la  bouche  davantage;   c.  — KO  A*  fit 

o       V 

ouvrir  largement  {v.  g.  la  bouche).  Adj,  dér.  Ulf  J6;f'J6  s 
qui  reste  bouche  béante;  r.  g.  de  stupeur  ou  bêtise;  jig. 
béat,  idiot;  ahuri,  abasourdi  (sobriquet  injurieux). 

d^Hi  I  ou  bien  ^Oh  i  flA  >  loc.  v.  on,  du  cri  du  chien  :  il 
aboya  «houhl». 

iflf  I  loc.  inter j,  hoho!,  équivalent  de  hue!,  cri  poussé  par 
le  laboureur  pour  exciter  les  bœufs  à  la  charrue.  — 
Loc,  V.  IflfiflA'  cria  hoho!  =  syn,  |jr<7>nA'- 

fhrh^*  ^-  d^arb.y  rumex  alismafolius  ;  espèce  de  plante  de 
deux  mètres,  à  fleurs  rouges. 

#fi#lif  '  ^-  ^-  y^^^^,  tamisa,  agita  le  grain,  secoua  le  van 
(ÀiO-  —  c-  ÀArlif  »  fit  vanner.  —  p.  +rfiiif  »  fat 
vanné  (le  grain);  le  vannage  se  fit.  —  inf,  9^/|h«hJ&' 
vannage.  —  s.  a.  ghAi^t  vanneur;  /.  ^fi^hj^^'  van- 
neuse. —  n.  inst.  aOgliJiifL,  i  van,  tamis  =  syn,  ao'^^^  i  ; 
aire,  lieu  du  vannage. 

%A'flAs  loc.  V.  est  en  haillons  ou  loques;  est  déguenillé. 

yA»»  A-JP«  n.  héb.  Alléluia  (cfr.  llAf  O- 

HLa  >  HA  '  lo<^'  ^«  rôda,  alla  çà  et  là. 

flÂ*  s  t?-  sub-,  abbrév.  de  flA^  *  (jf);  est,  existe;  par  cor- 
ruption dans  Tusage  a  perdu  l'aspiration  de  la  première 
lettre  f|s  devenue  ]\t,  d'où  KÂ*'  ^^  il  est;  il  est  pré- 
sent :  5*  pers,  sing,  indic.  parfait  avec  le  sens  du  pré- 
sent, —  Pour  les  autres  pers.  il  prend  les  suflF.  pron. 
v»  9'  hùr^^  tu  es  présent,  tu  y  es;  tu  es  là,  etc..  — 


ihtiihA  *  —  rhAA  »  3 

hiir*  ^^  il  y  est,  il  y  a,  il  y  en  a,  opposé  k  jf^Afl' 
n'est  pas^  n'existe  pas;  ne  se  trouve  pas;  il  n'y  a  pas; 
3°  V.  aux.  des  verbes  k  Tindic.  prés.,  v.  g.  J&^i:silÂ*' 
il  veut  bien.  Il  reprend  le  ||  i  au  futur  J&|lAr  »  il  se 
trouvera;  il  y  sera;  il  y  en  aura;  slh  subj,  ftOl^'  qu'il 
soit,  etc.;  k  V imper,  UÀr*  sois  présent;  inf.  9^yiiahi 
être,  existence,  subsistence.  —  n.  s.  dér.  ||^t  i  essence, 
substance.  —  ad.  ||Âr«  pour  |IAlll«i  présent,  existant; 
suppos.  (phil.)  n.  d.  ||Ar?s  et  |IAl0*V'  présence;  l'avan- 
tage d'être  ou  d'exister;  don  de  l'existence. 

O       V 

fhA#hA'  V-  ^-  grossit,  engraissa,  devint  ou  fut  gras  (la 
queue  du  mouton);  eut  la  queue  grasse  ou  énorme  de 
graisse  (le  mouton).  —  n.  ad.  d.  WiAWiA'  mouton  k 
queue  grasse  (espèce  particulière  qui  se  distingue  des 
autres  par  le  volume  graisseux  de  la  queue).  —  ».  9.  /h 
A/hA>  chair  blanche  ou  graisse  de  la  queue... 

'tAlfilT'  **•  *•  petit  sac  ou  poche  de  femme;  bourse,  ré- 
ticule ou  filet  des  civilisées. 

ÔAA  '  1°  «.  brait,  hennit  (v.  g.  l'âne)  =  fill  x  ou  flVl  >  HA  > 
2^  réjl.  s'entr'ouvrit,  se  crevassa,  se  fendit,  s'enfonça 
{v,  g.  la  terre);  3°  a.  entr'ouvrit  {v.  g.  la  fosse),  enfonça, 

V      o 

déprima  (v.  g,  terre  molle).  —  c.  j^ÛAA  *  fit  braire  ;  et 
au  fig,  donna  la  femelle  k  l'âne.  —  p.  ^"flAAs  fut 
entr'ouvert,  affaissé,  enfoncé,  déprimé.  —  inf.  jP*|IA A  ' 
crevassement,  dépression,  enfoncement.  —  s.  a.  |IAA«  '  qui 
brait  affoUé  (l'âne).  —  ad.  d.  |IAJ6  «  niais,  fou.  —  loc.  v.  d. 
UÀA'  flA*  s'est  crevassé,  s'est  fendu  (y.  g.  terrain)  Â.  6. 

AAA*  ^^  ^'  ^^'  concr.  brave  homme,  excellent,  probe, 
d'heureux  caractère;  abst.  bonté,  bonne  nature;  2°  ad. 
profitable,  avantageux,  v.  g.  un  marché,  une  affaire; 
j°  n.  ad.  légitime  (épouse,  enfant). 

ifiAA'  w*  ^^-  louche;  œil  de  travers;  estropié,  bancal, 
tortu,  fait  de  travers,  etc..  (membre,  homme,  etc..)  = 
9yn.  ^•ï^c. 


OA^"^  *  V-  «•  i°  gifla;  ^°  perdit,  égara  (qqch.)  =  jf^T^h»  *• 

—  loc.  V.  UA^**  »  HA  «  il  fit  ténèbres,  le  temps  s'obscur- 

w      O 

cit;  il  fit  nuit  noire.  —  n.  dér,  Vfiiin^^^  obscurité,  té- 
nèbres, nuit  sombre;  siujig.  mauvaise  nuit,  de  souffrance 
phys.  ou  mor.,  d'anxiété,  etc..  —  v.  g.  h*!!  >  IIA^''*'!*  > 
âïf^/i'  il  A  passé  une  nuit  affreuse  (phys.  et  mor.). 

AArJ*  •  ou  A A*^  »  w-  <^d,  terrain  vague,  savane,  steppe, 
vallée,  plaine;  gradin  ou  petit  plateau  à  mi-côte  d'un 
mont;  aspérité,  saillie,  pente  raide  ou  abrupte  d'un  mont. 

^A^''*'  V.  a.  rêva,  songea.  —  c.  fi^iiaot  fit  rêver.  — 
P'  'tdifi^^^  ftit  rêvé,  un  songe  fut  fait,  eut  lieu.  — 
p.  et  réfl,  'tdili^^  '  ftit  objet  du  songe,  fut  vu  en  songe, 
apparut ...  —  inf,  ^AÂ^  '  vision  en  songe.  —  s.  ghiyi  s 
en  état  de  rêve  ;  rêveur.  —  ad,  ghA^f*  »  rêveur  (d'ha- 
bitude),  rêvassier.  —  s,  AÂ'TL*  songe,  rêve. 

fhA4*  ^'  '  ^-  <*•  commanda,  domina,  fut  chef,  supérieur  (se  dit 
de  toute  espèce  d'hiérarchie,  et  de  tout  grade,  en  général). 

—  c-  Kàïlii^  '  ^°  préposa,  établit  chef;  ^°  reconnut  pour 
chef,  choisit  pour  chef  de  parti;  pour  défenseur,  pro- 
tecteur... —  p.  'tihA*^*  i°  est  nommé  ou  choisi  pour 
chef,  —  pour  défenseur;  2^  accepta  la  défense  de  qqun; 
prit  en  main  la  cause  de  qqun.  —  inf.  f^^ii^  i  com- 
mandement, dignité,  charge,  supériorité.  —  «.  ag,  et  ad.  «f- 
ih^'k  '  défendeur  et  défenseur  (d'une  cause  en  jugement 
par  autorité  ou  par  les  armes);  p.  choisi  à  la  tête  d'un 
parti.  —  ad.  p.  /|hAr4*  »  nommé  chef.  —  s.  ghA^  »  oii 
Jii\^i  1^  chef,  supérieur  (en  général);  ^2°  «pec.  maître 
(titre  de  savant),  professeur.  —  v.  g.  ghA^  »  h^A  »  ^ 
Cf9^9  Le  maître  Kefla  Mariam...  —  sub.  ^hA^^^' 
ou  ihéi^i't^  dignité  ou  charge  du  commandement. 

-^A+"*  *  ^'  «•  fiûit,  acheva,  termina.  —  n.  et  réfl.  i®  finit  ou 
fut  à  la  fin,  s'acheva  ou  fat  achevé,  s'épuisa  ou  fut  épuisé, 
tarit;  2°  mourut,  fut  consommé;  3°  est  fini  à  peu  près, 

—  est  sur  le  point  d'achever;  v.  g.  pour  dire  :  c'est  fini. 


attendez.  —  c.  Ji4A4*>  réduisit  à  la  fin^  fît  que  vint 
à  terme,  fit  épuiser,  tarir.  —  ad.  *tA-<|»i  fini,  achevé, 
épuisé,  consommé. 
#hAfl  >  ^'  ^'  tira  le  lait,  il  a  trait.  —  c.  Yv!tiMi  *  fit  traire. 

—  P-  i-#fiÂfl>  wi.  est  trait  (le  lait);  /.  i-#fiAfl^>  la 

O    V 

vache,    la    chèvre.  —  inf.  jT'ÂA'fl'    action    de  traire. 

—  «.  a.  AAIL'  celui  qui  trait,  le  vacher,  le  berger...  — 
loc.  dér.  ihh'n  '  AJ^  '  vacher  (qui  trait  les  vaches)  injure 
(A.  G.).  —  ad,  fhAnjK'  celui  qui  fait  le  métier  de  traire; 
pasteur.  —  n.  inst  tfH^ÂAlU'  ^^^^  P^^^  traire  (génér.) 
=  n.  spec,  ^"h^  I  ou  ht^f^  '  '^ase  à  lait...  —  s.  ihA.'fl  ' 
1°  lait;  :j*^  tout  ce  qui  provient  du  lait,  laitage,  beurre, 
fromage...  —  loc.  d,  ^ti^'fi*  ni^^*  écume,  mousse  du 
lait  =  ayn.  plus  usité  Rfl».  —  n.  inst.  duA'tl^  plat, 
écuelle  en  bois,  gamelle. 

ÀAH*!**  ^'  *•  sauce  mêlée  d'orge,  de  piment,  de  fèves 
piles  et  d'huile. 

thM'  ^-  ^'7  ^^*'-  de  ffiAf  '  (?•)  i°  pensa,  réfléchit  k  un 
projet;  chercha,  rechercha  mentalement;  2°  réfléchit, 
rentra  en  soi-même,   médita;    3®  désira,   se  préoccupa 

o 

(de  recouvrer  un  bien,  un  héritage,  etc.).  —  inf,  ^^ 
^•Ji  réflexion,  investigation...  —  s.  a.  ghAi,'  réfléchi, 
penseur,  préoccupé...  —  n.  d.  Ihli^Çi  1°  la  pensée 
ou  réflexion;  2^  la  faculté  de  penser;  =  syn.  Afl*?^? 
3°  la  conscience. 

JiA'î'I.'  *•  cravache;  fouet. 

ihA^Pf'^  **•  û^i-  ^^  baie,  de  couleur  rousse  (v,  g,  bœuf, 
cheval);  ^°  jig.  homme  grand,  bien  bâti,  bien  membre. 

llAh'»  *•  ^^-  ^°  s'obstina,  s'opiniâtra  («.  3.  dans  une  exi- 
gence, ou  requête,  et  dans  une  opinion);  2^  brava  par 
mépris.  —  inf.  9^v\ln  '  obstination,  bravade.  —  s,  a,  0 
ÂlU'  opiniâtre,  porté  à  l'obstination...  —  s.  UAtl^J 
opiniâtreté,  entêtement,  refus  tenace...  —  n.  ad.  dér.  || 

o      V      o 

Ahj&?'  opiniâtre,  entêté,  mauvais  caractère. 


6  flAh'-WiAf: 

IIAh^'  «  V-  "^^fi-  i°  se  fatigua,  s'agita,  s'empressa;  se  donna 
beaucoup  de  mouvement  et  de  peine  pour  aboutir  ou 
•réussir  (dans  une  chose,  affaire,  occupation,...);  2^  fut 
remuant  (v.  g.  un  enfant);  3°  alla  et  vint  d'un  endroit 
k  Tautre,  sans  raison,  sans  savoir  ce  qu'il  voulait.  — 
loc,  V.  d.  UAhAh  *  n A  s  ^y^'  plus  expressif  et  plus  usité 
dans  le  langage  vulgaire  et  loc.  n.  1°  fatigue,  effort; 
2^  agitation;  3°  allées  et  venues. 

WiAh"'  *  ou  ♦  4118  V.  a.  1^  entrava,  lia  (les  pattes  des  ani- 
maux, V.  g.  d'une  vache  pour  la  traire  sans  résistance)  ; 
2°  fit  croc- en-jambe.  —  c.  KÂiATÎ  *  fit  entraver.  —  p.  »ï' 
fhAtl  '  est  entravé.  —  int  'f'AÂAh  '  se  débattit,  cher- 
cha k  se  dégager  des  liens;  s'obstina,  se  mutina  (contre 
le  frein).  < —  n.  s.  /hAll^  entrave;  croc- en-jambe. 

AA<D*  V.  a.  garda,  conserva;  prit  soin  de...;  veilla  à; 
surveilla...  =  syn.  mtt*f  s,  —  c.  2^^A<D>  fit  garder... 

—  l^'  •f"#hA<D  s  ftit  gardé.  —  int  ^AA^D  *  garda  avec 
un  soin  assidu.  —  réc.  't^gMhiD  i  il  veilla  sur  qqun  et 
vice  versa,  pi.  -f'fhAAfll.  *  se  gardèrent  ou  surveillèrent 
l'un  l'autre,  les  uns  les  autres.  —  inf,  a.  jT'^AlO*  «  sur- 
veillance, garde...  —  inf,  réc.  9^'tr!ti6\AO^^  vigilance 
exercée  réciproquement  par  les  uns   sur  les  autres.  — 

•  •  •     o 

8,  a,  ^ii^  :  gardien,  veilleur,  surveillant,  pi.  ^hAlO**!:  ••• 

—  ad.  p.  Jtil^Olhi  gardé;  surveillé.  —  n.  d.  ^AlO*}*)-! 
la  garde,  charge  de  la  garde,  surveillance.  —  n,  inst,  ao 
!k\4t^  qui  concerne  ou  facilite  la  garde. 

OM^'i  V.  a.  (g.)  chanta  —  d'où  n.  dér,  *'70A»1*  *  chant  sacré. 
Verbe  qui  doit  son  origine  étymologique  de  y  ft,  i  y  A,  s 
A*/ s  alléluia,  qui  précède  tout  chant  ecclésiastique, 
d'après  l'adage  :  |t*TP  '  flyA»  s  ilC  s  flîT'rt A»  «  {amh.)  «Tout 
chant  commence  par  halié  et  tout  discours  par  une  pa- 
rabole.» —  n.  dér.  01^^^   désignation  de  la  lettre  ||. 

^Af  "  >  ^-  a.  réjl.  pensa,  réfléchit;  médita;  fit  attention, 
s'appliqua,  se  préoccupa;  veilla  avec  soin  aux  intérêts... 


{cf,var,  ghM*)-  —  c.  K/hAf  '  fi*  penser;  donna  a,  ré- 
fléchir; attira  attention...  —  p.  -f'ffiAf  '  il  y  fût  pensé 

o     V 

(telle  affaire  fut  l'objet  de  la  pensée).  —  inf,  l^^/if^t 
l'attention,  l'acte  de  la  pensée,  etc.  —  s.  a.  ihiif^t  qui 
se  préoccupe;  homme  réfléchi,  de  réflexion,  sérieux... 
—  ^-  *•  /hA«f  '  ^^  1*  pensée  ou  réflexion;  2^  la  faculté 
de  penser  =  syn.  Afl*f  «•••;  3°  la,  conscience.  —  n.  s, 
/hA«  '  attention,  précaution  ;  v.  g,  (1 A A«  *  *7flC  '  agis  avec 
réflexion...  (var.  par  corr.  ^«0*  —  ^-  *^*^*  ''■^/hAPw* 
signe,  moyen  d'appeler  ou  fixer  l'attention. 

âiiifi^  V.  w.  perdit  son  poste;  fut  destitué,  déchu  du  pou- 
voir (y.  g.  un  chef  disgracié). 

#hA^>  V'  «•  i°  passa;  alla  d'un  endroit  à  un  autre;  s'écoula, 
disparut,  v.  g.  l'eau,  le  temps  =  syn.  j^ A7A  «  î  -2°  sur- 
passa, excéda,  fut  extra...;  3®  cessa,  finit,  eut  fin,  v,  g. 
l'épidémie,  la  prospérité  (A*TM^  »  —  X*7Î1'  «)•  —  <î-  À 
ÀA^'  i^  fit  passer;  aida  à  passer;  2°  surpassa  de 
beaucoup;  fut  de  qualité  extra  supérieure..  —  p.  'p^ 
A^  *  est  passé,  s'est  écoulé  (le  temps).  —  réc.  -f-^/^A 
^1  céda  par  réciprocité;  pi.  '|*fhAA^'  se  cédèrent  mu- 
tuellement. —  réc,  c.  ti'tihhim  •  ou  j^-f'fhAA^  *  i^  croisa, 
entre-croisa  (v.  ^.  les  bras,  des  bois...);  j2®  fit  concéder 
mutuellement.  —  in/,  ac.  V^^ii^i  action  de  passer, 
passage.  —  réc.  jT^I^AAAÇ-  passer  pardessus  les  of- 
fenses, se  céder  mutuellement;  condescendance,  con- 
cession réciproque.  —  s,  a,  ghii^  s  passant,  qui  passe.  — 
ad;,  passager,  éphémère ...  —  s.  ad,  /|iA*9  »  i°  qui  dépasse, 
surpasse;  supérieur  en  qualité;  préférable;  ;2°  k  l'excès, 
excessif;  extra,..,  extraordinaire,  rare,  v.  g,  'fl/hA'^  ' 
^jti'ï"!  a)  d'une  manière  extraordinaire;  b)  de  qualité 

o  V 

supérieure;  de  choix.  —  n.  instr,  aojfi/i^s  moyen  de 
passer,  passage,  issue,  débouché.  —  n.  s.  /h A^  •  excé- 
dant, surplus  =  loc.  adv.  en  plus,  pardessus.  —  v.  s.  /h 
ÂÂI*»    supériorité,    meilleure    qualité,    excellence.    — 


n,  d.  ûoHili^yt  ou  ^4  4  ^^3  qualité  supérieure;  ex- 
cellent au  superlatif;  tout  ce  qu'il  y  a  de  plus  beau, 
bon,  etc..  sans  mesure.  —  loc.  adv.  ûo^/ig^t  tout  au 
contraire;  —  inter j.  Chose  qui  dépasse  les  bornes!  — 
contre  bon  sens!  {cfr,  j^A^>  et  Y\filii.^  amhar,),  — 
7i.  d.  Hiii^i  »  ou  ♦  ♦  ♦  "ï  I  ou  ♦  ♦  ^f  j  appartement  plus 
au  delà,  plus  avant,  h  Tintérieur  de  l'habitation;  chambre 
réservée  aux  femmes;  intérieur  domestique;  couchette, 
alcove. 
ghii^^"^*  v.  n.  maigrit,   s'amaigrit,   s'émacia,  est  maigre, 

V        o 

a  diminué  de  poids.  — p.  'tJlifi^uo  a  est  amaigri,  émacié, 
consumé,  réduit  à  rien  (se  dit  de  qqun  qui  relève  de 
maladie,  et  qui  a  le  cou  aminci).  —  inf.  9^ihîi^9^* 
consomption,  emaciation,  amaigrissement.  —  ad.  /hA^ 
j^i  consumé,  émacié;  squelette.  —  n.  tnst.  iii^AA4*^' 

o  o      V  V 

cause  de  dépérissement ...  —  loc.  v.  d.  #hÂ+îP'+l^  «  flA  «; 

syn.  dépérit,  alla  en  maigrissant.  —  Cette  locution  ex- 
prime la  diminution,  la  réduction  progressive. 

#|iAhA>  i^  fïit  injuste;  agit  sans  ou  contre  l'équité; 
2^  trompa,  manqua  à  sa  parole,  à  ses  promesses...  — 
ad.  d.  ZhAlhA'  trompeur,  sans  probité,  imposteur..,  — 
8.  d.  /hAhAf  »  imposture;  parjure,  improbité.  —  loc.  v.  d. 
#hAhAhA>nA>  ^y^'  i°  usa  de  fraudes;  2°  flâna,  per- 
dit son  temps. 

Jiitn^i  8.  beau-père;  beau- frère;  /.  ^''ïl*'  belle-mère, 
belle-sœur. 

gtiV^t  locution  de  réplique  :  malgré  tout,  quand  même, 
nonobstant  cela.  —  On  ajoute  une  accentuation  par  le 
suffixe  adverbial...  hi  ou  Tii  v.  g.  gli'P^i  mais  pré- 
cisément; pour  cela  même;  à  fortiori.  —  Souvent  on  rend 
la  réplique  plus  ad  hominem  par  les  8uff.  pron.  ...T|i 
sing,  m.,  ...^è^i  sing,  f.,  ...^9^  s  pi  m.,  ^'flJs  pif. 
ou  •fi'flhîT  8  et  •è4-h7  t'jV.g.  ghV^'ii  «  ghV^^IT  »  ponr 
toi,  pour  vous  précisément,  spécialement.    D'autres  fois 


O'^i  —  th^hs  9 

signifiera  «au  contraire^  mais  tout  le  contraire»^  v,  g.  ^ 
i^'^^hj^'t^ttC*  *^  plïis  forte  raison,  au  contraire,  ne 
le  fais  pas».  —  Cette  locution  de  réplique  est  fort  ex- 
pressive, impose  avec  énergie  et  ténacité,  soit  l'affirma- 
tion de  Texigence,  soit  la  négation  dans  le  refus.  —  Elle 
est  aussi  employée  avec  une  variante  par  corr.,  c'est-à- 
dire  avec  le  tt—  &a  lien  an  ^...;  déplus,  le  i^X^tî^h 
est  préféré  au  ^h'H'h  ou  A«  v-  9-  ^^^i  «  ^^*'è.  «• 
—  Ces  variantes  dépendent  des  régions  :  ainsi  les  aga- 
méens,  étant  très  gutturalistes,  ne  connaîtront  que^^s..., 
les  habitants  d'Âkala-gouzaï  et  Hamasen  emploieront 
la  forme  adoucie  Jifl"*...;  v.  g,  i^  AT'Tl*  ou  Ji^"**^* 
hft'tii^^'i*  «mais  toi,  pour  cela  même,  ne  demande 
pas*;  2^  AT**^»  ou  Ji^Tît  110^1  «mais  si,  donne-le 
moi». 

11^  I  n.  «.  héméralopie;  maladie  d'yeux  qui  règne  dans  les 
plaines  basses  (/hA"!^');  ot  qui  fait  qu'on  ne  voit  plus 
dès  que  le  jour  tombe;  v.  g.  ||*'7i'ÎIWPï  cette  oph- 
talmie l'a  pris. 

Ùy*  «  HA  »  ioc.  V.  (cfr.  Uf^j^  s  n  A  »  J>ï^*  ^a«)- 

Of^Vi'^^  w.  n,  1°  gén,  bruit,  résonna,  retentit,  se  fit  en- 
tendre; 2^  spec,  hennit  (le  cheval);  rugit  (le  lion);  ron- 
ronna (le  léopard),  etc.;  3^  s'est  aflFaissé,  écroulé,  en- 
foncé V.  g.  le  terrain;  forme  passive  :  -f-fll^ll^ioi  est 
affaissé,  abaissé,  déprimé,  v.  g.  terrain  sous  les  pieds, 
cratère  effondré...  =  var.  Oaoa^xk. 

ghS^ÀilF^'  ^'  gourde,  calebasse  (sert  à  contenir  les  li- 
quides). 

||lP*Ojr*  «  ^«  «•  tourterelle. 

^<idAs  V-  a-  i°  recueillit  des  légumes;  2°  frappa  sans  me- 
sure. —  inf,  J* A*TPA  *  cueillette  de  légumes,  v.  g,  chou, 
pourpier.  —  s,  a.  A'TPA.»  i°  cueilleur  de  légumes;  2^Jlg. 
propre  à  rien;  3^  cressonnière,  légumier  (lieu).  —  «.  ^ 
y* A.  '  i°  légume;  2^  spec,  chou,  moutarde  ou  sénevé  vert. 


10  A*"Ai  — II^C« 

#hl^A«  ou  ^J^A.:  n.  onzième  mois  de  Tannée  éthiopienne. 
Il  commence  le  7  juillet  et  finit  le  6  août. 

gh^^^ii^ii*  ad.  i°  multicolore,  bariolé;  de  couleurs  va- 
riées; t;.  g.  bête  k  poil  mêlé,  tacheté;  2^  brun  (d.  V.) 
=  syn.  TI^T-C-i-C». 

ifaoao  I-  s  1°  V.  réfl.  s'est  affaissé,  écroulé,  enfoncé  (r.  y.  le 
terrain,  un  tombeau  ou  toit  d'une  maison);  2^  s'est 
apaisé,  adouci;  v,  g.  le  courroux,  le  piment  par  le  mé- 
lange d'ognon;  3°  n.  résonna,  rugit,  se  fit  entendre,  ron- 

V    à  V   o 

ronnà  {v,  g.  le  léopard)  {var.  09^0^^  *)•  —  <î«  ^J-XO**** 
£ioi  effondra,  affaissa,  fit  enfoncer...  —  n.  d.  09^^* 
1°  enfoncement,  abîme,  précipice  profond;  2^  ténèbres; 
forme  passive  :  'f^iftmao  j.  —  v.  g.  f^f:£  l 'tb^^  » 
le  terrain  s'est  abaissé,  déprimé  (sous  les  pieds).  —  loc. 
V.  d,  nf^f^  >  (lA  s  i°  s'effondra,  croula;  s'enfonça;  ^° rugit, 
retentit...  (le  lion);  3°  fit  ténèbres,  s'obscurcit  =  syn. 
OAlT'OA».  —  XflA*  1°  effondra,  fit  crouler,  fit  en- 
foncer; 2^  fit  retentir. 

j^aoggD^^  i  V.  n.  souffrit;  est  malade;  éprouva  une  douleur 
physique...  —  c.  tiHiO^o^i  fit  souffrir,  causa  une  ma- 
ladie, une  douleur.  —  p,  '^#h<'''  »  g^*;  ®st  couché,  alité, 
étendu  par  le  mal.  —  c.  }iAi*#fi<'''<'''  '  soigna  le  malade, 
l'aida  k  supporter  le  mal;  garda,  veilla  le  malade...  — 
inf.  n.  l^Â'TPy**»  souffrir,  la  souffrance...  —  n.  ad.  gh 
^*T^i  souffrant,  malade.  —  ad.  îho'^V^  t  malade,  in- 
firme, endolori.  —  s.  /h**??"*  maladie,  souffrance,  mal, 
passion;  pi.  îh^^'t^  ^<>^  ^  ^^^  P^-  1®8  souffrances  de 
J.  C.  Vj&ihCA*A»A'^'^1->  et  seul  Ih'^^H^t  s'em 
ploie  au  sing,  pour  «la  Passion»  de  N.  S.  ;  et  la  semaine 
sainte  ou  de  la  Passion.  —  n.  comp.  i°  Ofl^fk  1  ih^V^  • 
maladie  très  pernicieuse;  spec,  la  lèpre  =  syn,  AJT'X^»; 
^°  /h'TPîP' >  flCi?  «  méningite;  épilepsie. 

Oû'^C^'s  n.  s.  Tamarinier,  tamarin  (yar.  jfaoQi  ou  encore 


A^'^'C"*»  «•  «<^«  3l)  de  couleur  baie;  brun  clair  (cheval); 

^)   ^'  (s)  nombre   fondamental;    c)   désignation   de   la 

lettre  ^n. 
Àt^^^A*  j°  V,  a.  grilla;  rissola;  —  brûla  (le  café).  —  c.  X 

O  V        O 

^HD^t  fit  griller...  —  p.  'tghlT^A*  fut  grillé...  —  ad. 

v  o      V 

p.  ^111^^3  grillé,  rôti...  —  n.  «.  Hi9^fii  grain  grillé; 
rôtissage,  cuisson  a  sec  dans  la  poêle. 

N.  B.  Ce  verbe  s^emploie  pour  le  grain,  la  farine  que  Ton  fait 
cuire  légèrement  sur  une  plaque  de  fer;  —  et  non  pour  la  viande. 
On  dit  alors  OlflA  >• 

2°  V,  n.  nagea  (homme  et  animaux);  passa  à  la  nage 
=  *]/«•  rhffiA  »  plongea.  —  p.  -f-^lTA  «^  fut  passé  à 
la  nage,  fut  traversé  (le  fleuve).  —  c.  fiJtï^^A*  fit  na- 

o        V 

ger.  —  inf.  J^Â^'ÏA  •  ^°  cuisson  k  sec  du  grain;  2^  na- 
tation. —  s.  a.  ih^ù^  8  nageur.  —  s.  c.  j^/h*TPA.  '  aide 

^      o  V 

de  natation ...  —  n.  inst.  ao^aoii^  s  1°  gril,  poêle  =  n,  spec. 
ao^fi^  I  ;  2°  moyens  qui  aident  à  nager,  v.  g.  bottes  de 
bois,  outres  gonflées  sur  lesquelles  on  lie  les  passagers ... 
•^«lo-ft  t  ou  ^  ♦  ♦  »  1°  n.  numéral,  ge'ez  ^jT^ft  »  =  cinq,  g; 
2^  désignation  du  5<^  ordre  ou  5^  consonnance  des  lettres 
de  l'alphabet.  —  ^î^ïf  4*  «  ou  ♦  <T|,  ♦  ♦  i  cinq,  nomh.  card. 
ou  en  chifire  g  a.  —  nomh.  ord.  '^f^{if,i  cinquième;  — 

o      V     o  *^  w 

/•  i'9^Af»'b  *•  —  î^'^'^A  •  jeudi  ou  cinquième  jour  de  la 
semaine.  —  î^jT^A'  cinquante  —  en  chiflFre  9- 

V       o 

Âî^rtrt'  V-  ^-  brisa,  mit  en  pièces,  réduisit  en  morceaux 

o      V 

d'un  seul  coup.  —  inf.  jT^/hîT'rtft»  brisement.  —  s.  a. 
ghT'àiL  '  briseur  =  anal.  RjT'flrt  i:. 

^iid4*'  1?.  n.  devint  mauvais;  se  gâta;  s'altéra,  s'avaria, 
se  corrompit  (se  dit  d'un  homme,  d'un  animal  ai  d'une 
chose...),  perdit  de  sa  valeur,  de  sa  santé,  etc..  —  devint 
ou  fut  faible,  impuissant...  —  fut  mauvais,  vilain,  ré- 
pugnant, repoussant...  =  syn.  ^ip^n»;,  hÇj^:.  —  c.  fi 
/hiiD4j»s  rendit  mauvais;  gâta;  corrompit  et  fit  corrompre. 


—  P'  't'diV^  '  empira,  fut  pire,  de  pire  apparence,  en 
pire  état  —  int  'l'#h''7^''*+ »  empira  progressivement, 
de  plus  en  plus,  —  de  mal  en  pis,...  de  pire  en  pire. 

—  in/.  9^^^^i  devenir  mauvais,  —  avarie,  corrup- 
tion. —  8.  a.  ^^4^9  empirant,  pire,  qui  empire...  — 
^^'  /h*TP4*'  mauvais;  faible,  inutile,  bon  à  rîen,  sans 
valeur.  —  (Le  sens  de  mauvais  est  vague,  général  in- 
tensivement et  extensivement.  Il  est  moins  expressif 
et  disqualifiant  que  le  syn,  /hfrJ^^s.)  —  s.  /hJ^+l"'  ^^ 
/|i^4*  »  0^  encore  gh^^i't  »  état  d'une  chose  avariée, 
gâtée;  faiblesse,  amoindrissement,  diminution  (de  valeur, 
santé,  etc  )  —  Jig.  avarice,  ladrerie. 

Uî^flA»  '^«  <*^«  i°  brave,  vaillant  soldat;  2^  homme  ro- 
buste, fort  et  vaillant. 
#hjr*fl^»  r.  n.  eut  une  excroissance  sur  le  nombril  (en- 

O      V 

faut).  —  «.  d.  ih9^nC*  enfant  qui  a  le  nombril  grossi 

o  V  O     V     O 

comme  une  bille;  pi.  ^hîT'fl^-l'».  —  w.  dér,  Aî^flC't  * 
1°  nombril  et  2^  par  anal,  monticule  au  milieu  d'une 
plaine;   d'où  le  nom  d'un  village  de  Hamasen  {var.  J| 

lll?"flîf  »  w.  8,  1°  pain  de  blé,  cuit  h  l'européenne;  pain  à 
croûte,  à  Topp.  de  'l-flft'fc»;  2^  centre,  point  central. 

Uy^flfl»  an  lieu  de  11(1(1'  (g-)  fleurit;  est  en  floraison.  — 
c-  XOl^flfl»  fit  fleurir;  activa  la  floraison  (y.  g.  douce 

o      V 

chaleur  printanière).  —  inf.  jr'09^(l'fl»  floraison...  — 
n,  8.  U9^0n  '  fleur. 
ffiJ^flni  >  ou  ght  ♦  4  s  produisit  des  sons  par  la  main  mise 
sous  l'aisselle  et  y  faisant  le  vide  comme  une  cloche, 
que  la  pression  du  bras  fait  éclater.  Ces  ^ons  grossiers 
répétés  en  cadence  accompagnent  les  refrains  et  les 
danses  aux  fêtes  nuptiales.  Cet  amusement  est  le  plus 
souvent  pratiqué  par  les  jeunes  filles  et  les  femmes  dans 
leurs  rondes.  Les  jeunes  gens  ne  s'en  privent  pas  non 
plus  pour  accompagner  leurs  chants  et  leurs  danses  fo- 


O  V  O 

lâtres.  —  n.  dér.  ÎM^'O^  '  ou  ♦  'J  ♦  ♦  i  ces  bruissements 

et  ces  jeux. 
09^nO9^Ù^  ^'  i°  arbre  dont  la  racine  sert  k  teindre  en 

rouge  le  tour  des  yeux;  :2^  ad.  homme  faible^  mais  de 

belle  prestance. 
#hl^Q#hl^^^'^  s  ^'  grand  oiseau  de  la  famille  des  palmi- 
pèdes, qui  aime  les  lieux  marécageux.  Les  abyssins  le 

regardent  comme  impur. 
#h9^n4*  s  XflA  >  ^oc.  V.  1^  but  lentement  en  dégustant  ou 

savourant;  2^  but  à  s'enivrer,  est  un  ivrogne. 
Oao^  ]  V,  a.  n.  perdit;  s'est  ruiné;  est  dépouillé  v.  g.  de  ses 

biens;  est  victime  de  vol,  de  confiscation,  etc..  =  syn. 

ni4^A»*  et  /^T9hi>-  —  w-  «•  Vo^'t^  ruine,  malheur, 

perte,  infortune. 
f|iiiD»|*  »  V.  a.  1°  charbonna;  fit  du  charbon  de  bois.  —  inf, 

V^hi^^^    charbonnage.  —  s.  a.  A*'7't»    charbonnier; 

2^  détruisit.  —  n.  s.  ^ao^i  charbon  (de  bois);  lignite. 
JM^^i  n.  1°  bile;  :2°  fiel. 

U9^^3  n.  8.  i°  enfoncement,  fondrière;  précipice  très  pro- 
fond; 2^  ténèbres,  obscurité  profonde  {cfr,  Uaoaot). 
ihlF^'t'  '  "-  ^'  pl^^  ^^  tripes,  andouilles,  saucisses. 
#hî^+A  «  V-  «•  écrasa,  aplatit,  broya  en  pressant  (r.  jf.  un 

ver  sous  le  pied).  —  p,  +^ J^i'A  »  fat  écrasé.  —  inf. 

V^ihV'^ii*  aplatissement,  etc. 
#ïiir*+h»  «  ^*  «•  écrasa. 

âï^Tr  '  ^'  *•  chanteur  ambulant,  trouvère,  ménestrel. 
âi^'t*  *• /•   belle -mère,   belle -sœur  (cfr.  ^ao^i).  —  n. 

comp.  fh^'^'X/^'  ^^^  ^  ^^^  belle-mère  de  la  plante 

X/^*  Berchemia  gemensis. 
Iliio)hi'    ^*  ^'  ^^^«   <lc   ||iiD»|«s   s'emploie   surtout   quand 

la  perte,  la  destruction  est  causée  par  un  incendie.  — 

loe.  V.  d.  ||iiD)|^tfiol[|«.  s  HA  >  ^y^'  '  s'est  perdu,  s'est  ruiné. 
fîi^TDf  I  V.  a.  1°  détracta,  médit;  2^  calomnia.  —  c.  J^/h 

gfoft   poussa   h  la  détraction.  —  p.  •f-^fcjT'f  s   fut   ca- 


14  Ao»Ri  — «hîf» 

lomnié;  dénigré.  —  int.  ^^ovf  i  se  plut  h  la  détraction. 

—  réc,  +#h''7l?^f  »  rendit  calomnie  pour  calomnie;  — 
P^'  +#h*'71^P*  se  dénigrèrent  les  uns  les  autres.  — 
inf.  f^Jti^ffi  médisance;  dénigrement.  —  s.  a,  ^^fLs 
médisant;  détracteur,  calomniateur.  —  ad.  ^0O*f,t  ca- 
lomnié, dénigré.  —  s.  ^h^TL;*"'  ^^  Wi^l'»  détraction, 
calomnie ... 

^HDj^s  V.  n.  est  poussiéreux;  devint  cendre;  se  pulvérisa... 
{v,  g,  un  crépissage  qui  s'eflErite,  un  mur,  un  banc,  etc.). 

—  n.  d.  ih^^J^^  i°  9^'""  terre,  sable;  2^  spec,  cendre, 
poussière;  3°  terme  de  malédiction  :  gh^X^^  «vile 
poussière!»  on  dit  ou  Ton  sous -entend  Ih*}*--  *sois 
poussière!»  =  syn.  XflA'*  —  ^-  comp,  gh^J^^  ÏJkft't  » 
OU  par  ab.  gh^^Yv^h'tl*  cendres  (de  toute  combustion); 
cendres  du  foyer  (cfr,  l[|«.ft  1  et  /.  tK.ft'fc  a).  —  n.  comp, 
ghiwf^  j  ^n  9  mot  à  mot  terre  de  la  fosse,  et  usuelle- 
ment :  sépulture,  enterrement;  au  sens  plus  littéral,  en- 
fouissement. —  w.  comp.  Jhaof^  i  ^Af^  s  i°  poussière 
accumulée;  tas,  amas  de  cendres;  2^  fig.  une  grande 
foule  ;  V.  g,  Jhaof^  1  ^i\f^  1 00 f^}^  j  tun  nuage  de  pous- 
sière vint»,  ils  vinrent  en  foule. 

AïVhf'^  ad.  gris,  de  couleur  grise.  —  n.  d.  spec,  gh^ 
Xrf'  1°  grain  gâté  moisi;  devenu  grisâtre;  2°  maladie 
qui  le  rend  gris. 

#hftAJ&*  ^d.  très  gras,  replet  (homme). 

{hh^  ^^^'  ^^*'  exprimant  le  frottage  de  la  main  pour  re- 
chercher qqch.  égaré  dans  un  encombrement.  —  loc.  v. 
li-A  »  n  A  »  i°  chercha  à  tâtons  =  var.  de  'TfiP/*'  s  flA  «  ; 
2^  châtia  par  correction,  infligea  une  punition  générale 
pour  les  fautes  de  qquns. 

Vlft  i  loc.  interj.  cri  pour  exciter  les  vaches  k  marcher.  — 
loc.  V.  ^ftaflA'  cria  «his!»  aux  vaches  (ne  s'emploie 
pas  pour  les  montures). 

ghA  8  n.  s.  prestance,  grave  et  noble  maintien. 


Aims  — #hArt«  15 

HitP*  ^'*  '•  famier. 

^tpûo  I  V.  n.  i^  devint  ou  est  méchant^  mauvais^  vicieux 
(homme  ou  animaux);  est  rétif,  revêche  de  nature;  vi- 
lain caractère;  acariâtre,  etc.;  :2°  empira,  alla  de  mal 
en  pis.    Ce  verbe  a  dans  l'nsage  habituel  une  signifi- 

V  V        O 

cation  plutôt  morale,  tandis  que  ^1104*  '  et  h^T^  >  s'em- 
ploient au  sens  physique  comme  au  moral.  —  c.  ii^tMfûo  1 
1°  rendit  mauvais  de  caractère;  influa  en  mal  sur  sa 
nature;  le  forma,  l'inclina  au  vice...;  ^°  le  porta  à  l'ob- 
stination; le  poussa  à  la  résistance,  à  la  mutinerie.  — 
p.  '|*#fiiP4'i^ I  s'opiniâtra,  s'obstina...  —  r^c.  »f»^*^iP£io  s 

o      V     

lutta  en  méchanceté  avec,  qqautre.  —  inf,  f^Sh'^9^^ 
i°  viciation...;  2^  opiniâtreté,  entêtement.  —  s. a.  ^*^^i 
qui  se  conduit  en  méchant  ..  —  n.  int  'tih'H'fm^  opi- 
niâtre, buté,  entêté.  —  ad.  ^iP«jr*s  méchant,  vicieux; 
plus  expressif  que  les  syn,  /h^4*  *  ©t  hy-h  '•  —  *•  A 
/^ao^  I  ou  JtiWf^  s  méchanceté,  vice,  mauvaise  nature, 
affreux  caractère  =  syn,  \l^Mr^  mauvaise  fortune, 
malchance,  grand  malheur. 

#hrt^«  n.  porc,  cochon. 

bww^'^  tj.  n.  est  paralysé.  —  inf,  l^||*ï/*''  paralysie. 

•^IPIP^  I  V.  a.  (g.)  chercha  minutieusement  (qqchose).  —  c.  X 
^IMIM  8  fit  rechercher  avec  soin.  —  p,  •f-'îiPiP  «  est  re- 
cherché soigneusement.  —  inf.  f^^^^f^  i  recherches  mi- 
nutieuses... —  8,  a.  '^^'^^  chercheur.  —  n.  «.  'l'^/^'s 
recherche.  —  n.  comp,  1°  ^•^^t  AÀ»  fils  cadet,  puîné; 
2°  loc.  V,  d.  'Tfip/*'  s  (lA  »  ^y^*-  fort  usité  :  fit  des  re- 
cherches attentives  =  syn,  ou  var.  {^[^  9  (lA  »• 

AAA^^*'  ^'  ^-  essuya,  frotta,  astiqua  (v.  g,  un  meuble,  le 
visage...).  —  c.  AAAA*.  —  J>  -f-rfiAA:.  —  inf.  ^A 
^A*-  —  *•  ^-  AAA.»-  —  «^-  P-  Aim-/**»  recherché, 
fouillé.  —  n.  tn*e.  tf'i'AAÂ.^  *P^'c-  ^°  ^'■•AAA  »  P^^it 
balai  de  paille  ou  roseau  pour  nettoyer  le  hd-J-J  i  ou 
plaque  de  terre  cuite,  sur  laquelle  s'étend  la  pâte  pour 


16  #h?r?ri— #hAn» 

faire  cuire  la  galette;  :2°  ^TPAÎfïJf'  <5uir  mou,  souple, 
pour  essuyer  la  pierre  k  repasser.  —  n.  comp,  lh!iM^/^  » 
2fh«.ç'i  fnot  â  mot  homme  à  gourde  fouillée  et  vide, 
c'est-à-dire  indigent,  mendiant,  abs.  indigence,  mendicité 
=  8yn.  4»Crtft  a. 
#hîfîf  *  ^-  «•  prodigua.  —  c.  Aiii?f?f  *  rendit  prodigue;  fit 

o 

prodiguer,  ou  donner,  dépenser  largement.  —  inf.  f^Jti 
îfïf  I  prodigalité.  —  n.  ad.  ^^7f  :  prodigue. 
•JiP^i  tj.  n.  1°  déchut;  est  humilié;  tomba  dans  le  mal- 
heur; est  accablé  d'opprobre;  réduit  k  un  état  inférieur, 
misérable  ;  est  frappé  de  ruine,  de  proscription,  de  per- 
sécution;  est  dans  la  peine,  la  gêne,  la  tribulation...; 

V        o 

V' ?•  "IflILC V  »  «nous  sommes  dans  le  malheur»;  ;2°  passant 
de  génère  ad  genua  se  dira  des  objets,  des  articles  de 
commerce,  des  grains,  etc.;  a  perdu  son  prix,  sa  va- 
leur, par  Tusage  fréquent;  v.g.  un  livre  que  Ton  a  fré- 
quemment entre  les  mains  ;  un  vêtement  des  dimanches 
est  râpé,  décati,  mis  à  Tusage  quotidien.  —  Le  grain  a 
perdu  de  sa  valeur;  le  prix  courant  est  en  baisse  :  '\ 
iM^j  «c'est  un  malheur,  on  le  donne  pour  rienl».  — 
<î.  iAwà^*  —  int.  ^^w/.t.  —  int.  c.  M"^lP^«.  — 
*V-  *"Â"ïC«  et  int.  ^iuM'wiCa.  —  «•  «•  'Î'^C'  mal- 
heureux,  éprouvé,  ruiné ...  —  n.  «.  A»^C  *  et  A/*'^'î  » 
misère,  détresse,  malheur,  perplexité;  humiliation,  peines, 
chagrins. 

ffiiPC*  ^-  paille;  tige  et  épi  de  toute  espèce  de  grains, 
après  qu'on  a  enlevé  la  graine. 

ffiAfl'  V-  a-  pensa,  réfléchit,  médita;  se  rappela;  se  sou- 
vint. —  c.  K^An  >  fit  penser.  —  p.  'tàiAfi  '  f^it  pensé, 
médité.  —  int.  fhAAfl  *  pensa  sérieusement.  —  p.  +^ 
AAn  *  fat  bien  sérieusement  réfléchi.  —  réfi.  «f^^ffiAfl  * 
se  rappela,  se  remémora;  se  souvmt.  —  inf.  ^^/hA*!!' 
réflexion,  méditation.  —  «.  a.  ^Afl*'  penseur,  réfléchi. 
—  ad.  p.  ^A«-fl  I   pensé,  réfléchi,  médité,   délibéré.  — 


O  V  V 

n.  inst.  ûoHif^fi^i  signe  pour  rappeler.  —  réf.  aO'l*^ 
An«  '  signe  pour  se  rappeler,  se  souvenir.  —  a,  gh^iï  • 
pensée,  réflexion,  méditation  =  syn.  /hA*?'?  souvenir, 
^-  9'  •flÇdhjBi  »  ffiA'fl  •   en  souvenir  ou  mémoire  de  moi 

ffiATÎ  '  ^-  ^-  se  vermoula,  fut  véreux,  eut  des  vers.  —  c.  j^ 
ÂAfî  '  causa,  produisit,  occasionna  les  vers ...  —  inf,  y» 
ÀAh*  vermoulure;  avoir  des  vers.  —  «.  a.  ghfTfL*  î^î 
a  des  vers,  sujet  aux  vers.  —  n.  ad.  véreux.  —  ad.  ^|| 
Ah'  oû  fhAlK«i  sujet  k  être  véreux.  —  n.  s.  ghifyt 
le  ver;  vermine. 

/hu*h1r1fl  »  ïoc.  de  chuchotement.  —  loc.  v.  Hïu'Ytu'ït  '  flA  » 
parla  k  voix  basse,  ...  k  l'oreille;  chuchota.  —  n.  d.  /h1f*h 
îjhh;#-i  conversation  k  voix  basse,  chuchotement. 

fhuhC'  ^-  *•  ^°  domestique,  serviteur;  2^  soldat,  parti- 
san, troupier;  pi.  ghiiïtC^  —  aliks  j^AhCI'  et  hhhà' 
(vers  Massaouah). 

^A^*  ^-  ^*  mentit;  calomnia,  accusa  k  faux,  fit  faux  té- 
moignage  =  syn.  iao%  i.  —  c.  h/hA^  *  "*  mentir.  — 
fréq.  #hAA^'  mentit  souvent;  a  l'habitude  du  men- 
songe. —  réci'p.  '^fhAA0'3  paya  ou  rendit  mensonge 
pour  mensonge.  —  pi.  'l^JhhfiOK  '  se  dirent  réciproque- 
ment des  mensonges;  se  trompèrent  l'un  l'autre.  — 
inf.  f^JtAO^  '  mentir.  —  s.  a.  ^Â%  '  menteur.  —  ad. 
Stùhi  sujet  au  mensonge,  ...  k  caution.  —  n.  ^Â*)"' 
mensonge.  —  loc.  v.  dér.  ihtlOh  :  ou  Ihth  *  tïtth  »  =  «y^- 
mentit,  etc.. 

âift9^^  ^^^-  exprimant  le  bris,  le  bruit  de  rupture...  — 
loc.  V.  n.  ihï!9^^tth^  i°  il  bruit;  s'entendit  un  petit 
bruit,  V.  g.  frou-frou;  2°  se  brisa,  se  déchira,  se  rompit 
=  var.  ghuiD*  »  (lA  «  par  mut.  litt. 

#hîfV>  w-  *•  ^°  sable:  grève  =  syn.  'Ç'?:;  2^  par  extens. 
et  anal,  cour  intérieure  du  palais,  d'une  maison  du  chef, 


18  If  A*  •-**.)&» 

parce  qu'elle  est  de  sable  nu,  comme  place  publique; 

V  g.  h'a  »  ihïlV  «  i-*^rn^  s  i^À-fl^  «  >h<-  »  ils  atten- 
daient assis  dans  la  cour. 

lfÙ»Ù  «  «.  l^î'.  Osée  (le  prophète). 

If*VÀV'  ^o<5-  *^^-  i°  hosanna;  2°  fêtes  des  palmes,  di- 
manche des  rameaux;  3°  par  extens,  palmier,  palme 
(arb.  et  fr.),  plus  usité  vulgairement  dans  la  var,  par 
corr.  hT\^6V^ 

llrtf^j  V.  a.  1°  chatouilla,  cajola  (jeux  de  mains);  2^  ta- 
quina, agaça,  tourmenta  qqun  en  le  tenant  par  les  poings 
(par  manière  de  jeu);  3°  souffrit  un  peu;  éprouva  quelque 
douleur.  —  c.  j^UAf*  fit  chatouiller,  caresser;  fit  taqui- 

V  O 

ner...  —  p.  -f-||Af  *  fat  chatouillé;  taquiné.  —  in/.  j^|J 
tlf,  i  caresse,  chatouillement,  taquinerie.  —  s.  a.  uhSf»  ' 
chatouilleur,  taquin,  qui  aime  k  agacer.  —  p.  i'Ofiff^ 
qui  se  laisse  cajoler,  caresser.  —  adj.  n,  fJit^f,  1  taquiné, 
cajolé... 
^rtf  "  I  V,  a,  1°  froissa  des  épis,  épura  (pour  en  manger  les 
grains),  v.  g.  les  apôtres,  Ev.  Mt.  XII,  1  ;  2^  frotta,  astiqua, 
polit;  tanna,  rendit  souple,  lissa  (une  peau)  =  syn,  Â^ 

V    o 

It»-  —  c.  2^/hAf  '  fit  froisser  des  épis;  fit  frotter..., 
fit  tanner  en  froissant  des  pieds,  des  mains.  —  p.  'f*^ 
iif  I  est  froissé  (l'épi).  —  int  ghf^AV  »  froissa  fort  (et  int 
p.  -f'rhÂAf  0*  —  *^/-  î^/hrtj&'  froissement,  frottement... 
—  «.  a.  gh/ifi  s  ou  ihhf^  »  «•  ôt  ad.  1°  froisseur  d'épis, 
émondeur  d'épis...;  2°  Jig.  analog,  lambin,  traînard,  re- 
tardataire (homme  ou  bête  qui  s'arrête  ou  s'amuse  à 
grappiller  le  long  du  chemin).  —  ad.  p.  -f" ^^{(u  1  souple 
au  frottement.  —  ad.  p.  ihh*S^*  égrainé  (l'épi);  tanné, 
assoupli  (le  cuir).  —  n.  instr.  ao^Af^i  moyen,  lieu, 
mode  de  tannage,  etc.. 
/hAaJBi  »  '^<5.  exprimant  effort  pénible  de  faiblesse,  paresse 
ou  pesanteur.  —  loc.  v.  /hA«i^  '  AflL/^  »  flA  '  s'essaya  ou 
sembla  s'efforcer  pour  se  relever;   hésita  h  se  lever  ou 


A^»  — If^«  19 

a  partir;  se  lève,  se  rassied,  (quoique  congédié)  =  «yn. 

ai«>ffi«snA>. 

ih^*  '•  <^'  1^  maladie  du  grain  brûlé,  roussi,  moisi  (de 
thdd^)'^  ^^  s<>i®  (étoffe);  satin. 

ifi^i  «.  ad.  1°  libre,  affranchi;  2^  s.  liberté,  franchise 
(par  opp.  à  servitude);  v.  g.  ghén^  ^Jth»'  ^-  ^  ^i.  sortit 
libre,  exempt;  est  affranchi,  libéré;  ^^thO^iLh^P* 
Ta  rendu  libre.  Ta  délivré;  giii^'Yiii  fut  libre,  est  en- 
tièrement dégagé  (de  tout  lien,  obligation  ou  asservisse- 
ment). —  n.  8.  d.  ACH"»  état  de  délivrance;  condition 
d'un  homme  libre,  indépendant;  la  liberté,  Tindépen- 
dance. 

Hi-C  interj.  cri  pour  chasser  ou  éloigner  les  oiseaux,  les 
sauterelles,  etc..  (c'est  Vimpér.  de  #h^i).  —  loc.  v.  d.  ^ 
C  '  flA  *  i°  poussa  le  cri  «hour»  ;  ^°  spec,  jeta  des  pierres 
sur  les  volées  d'oiseaux,  v.  g.  le  gardien  d'un  champ, 
du  haut  de  son  perchoir,  lance  avec  sa  fronde,  des  pierres 
en  tous  sens,  pour  chasser  les  oiseaux  qui  s'attaquent 
aux  épis. 

^^ï  V,  w.  (g,)  alla,  chemina,  marcha,  parcourut.  —  int 
fréq.  Jh^d*  *^U*  ®*  ^i^*  alternativement;  porta  l'eau  (de 

V      O 

la  source  k  la  maison).  —  c.  K/h^^  »  fit  transporter  de 
l'eau.  —  p.  •f"#hfl'^  •  fti*  effectué  le  transport  de  l'eau. 

—  in/.  jT'AVC'  transport  de  l'eau.  —  s,  a,  ghVà' 
porteur  d'eau;  n.  comp.  ghVC  »  *TPJ&  »  *^-  (*^i-  de  mépris). 

—  n.  i7j««.  tfio/h^^  *  ou  iii^/h4*C  »  ^TPjEi  «  ce  qui  sert  au 
transport  de  l'eau,  vase,  jarre,  outre,  tonneau,  etc.  — 
n.  spec,  d,  (g.)  ghVCf  '  apôtre,  porteur  de  la  Bonne  Nou- 
velle (évangile);  missionnaire.  —  pi.  ghVCf't'  —  loc. 
vulg.  ghVCy  >  ou  ghVCf^  î  ou  mieux  fl^A  »  AiVCf^* 
pour  signifier  «La  fête  des  apôtres  Pierre  et  Paul». 

Ifî^i  loc.  exprimant  le  cri  «horra!»  de  joie  chanté  par  les 
amis   de  l'époux,  accompagnant  leur  danse  ou  marche 

2» 


20  UCUd^  —  ihd^^ 

cadencée^  le  jour  des  nôces^  soit  en  allant  prendre  la 
fiancée,  soit  en  Tescortant  chez  le  fiancé,  pour  le  mariage. 

V      O 

fictifs  i;.  n.  entra,  pénétra,  s'enfonça  entièrement,  v.  g. 
une  cheville. 

o  V  V 

UCUC  *  ÔA  >  loc.  V.  fut  tout  en  flammes,  v.  g.  meule  de 
paille  incendiée.  —  c.  tiÙii'  niit  tout  en  feu,  embrasa... 

O^ao^'  s  V,  a.  frappa,  battit  de  coups  =  ayn.  éb^%iy  Ifflni'; 
'^'  9'  OÙ^'^^^^tlC^  battit  le  tambour,  ♦♦♦aQ||}|9  toucha 
le  piano,  Torgue...  —  c.  Mil^^'^^  fit  frapper;  fit  donner 
des  coups.  —  jy.  -f-Il^iiOf  fut  frappé...  —  int,  OinU^^* 
frappa  k  coups  redoublés.  —  int.  p.  et  réc,  i^O^d^''^' 
i°  fut  frappé  à  coups  redoublés...;  2^  se  battit  en  boxe 
avec  qqautre...  —  c.  M^Ui^/L^^'^i  fit  se  battre  entre  eux. 

^^£io"i  V.  n.  (g.)  est  prohibé,  interdit,  défendu,  illicite; 
V.  g.  par  la  loi  judaïque,  de  manger  les  viandes  décla- 
rées impui*es,  lièvre,  etc..  —  p.  +#fi^^H»a  i°  est  défendu; 
est  faite  défense  expresse;  2^  réjl.  se  purgea  (avant  de 
contracter  mariage  :  usage  imposé  aux  jeunes  filles,  trois 
jours  avant  les  noces).  —  inf.  f^^i^f^  i  prohibition,  in- 
terdiction, purgation.  —  ad.  p.  JtA^f^  '  prohibé,  défendu. 
—  n.  gh^9^  s  î^  n.8.  chose  prohibée,  illicite  (par  la  loi,  la 
tradition  et  Tusage)  ;  2°  loc.  inter j.  nég,  de  répulsion,  ré- 
pugnance, réprobation  :  «Non,  jamais!  horreur!  chose  cri- 
minelle!» Réplique  de  refus  énergique  k  toute  ofi^re  ou  pro- 
position blessante  k  l'honneur,  etc..  —  N.  B.  Uad.  p.  ^ 
<ll^i  pris  suhst.  devient  aussi  loc.  inter  j.  nég.  comme 
ihS^9^i9  et  Y  adjonction  du  suff.  pron,  posa,  j^j&i  mon, 
mien,  etc.,  fh^^'^^jBi'  on  Hi4^aof,t  «défense  k  moi!  in- 
terdit k  moi!»  ou  «moi,  jamais!»,  en  fait  une  très  éner- 
gique protestation,  un  refus  avec  serment.  —  n.  spec. 
'ICI  '  terre  sacrée,  réservée...  —  n.  s.  '1C<'**T  '  défense, 
interdiction ... 


U^9^£9^  »  flA  »  ^oc.  V.  1°  désira  passionnément,  v.  g.  les 
richesses;  2^  parla  inutilement,  dit  des  riens,  bavarda. 

o     V 

ihCni*  w-  *•  éléphant;  2M  fig.  homme  robuste,  très  fort. 

ih^^s   t;.  n.  (jf.)  brûla  (le  feu);    se  brûla,  est  bi-ûlé  (par 

le  feu  ou  le  soleil).  —  c.  tiltil^à^  brûla,   fit  brûler... 

o      V 

—  in/.  /•AéS-C>  combustion,  incendie,  brûlement.  — 
8.  a,  gh£^£*  combustible,  bon  à  brûler...  —  ad,  p.  lh4*C* 
brûlé.  —  ad.  s.  A^Ci  brûlé;  chose  qui  brûle,  fume, 
sent  le  brûlé.  —  n.  ad.  spec,  gfi^  1  grain  brûlé,  desséché, 
avarié,  malade.  —  loc.  d.  A^C»  ou  HïdC^  désert  brû- 
lant (plaines  d'Adal).  —  Wi4«C'  chaleur  torride.  —  gh 
^C  «  iiom  de  ville,  capitale  de  TÂdal.  —  loc.  v.  gh^C  ' 
flA*  brûla  de  désir;  désira  ardemment  =  syn.  •f'ao 
if»,  i^Af»,  ^+101.  —  loc.  V.  dér.  |ICllC>flA>  est 
enveloppé  dans  les  flammes  (incendie,  v.  g.  meule  de 
paille).  —  dér.  v.  anal,  ff  A^^  »  fut  brûlé  complètement, 
carbonisé.  —  n.  dér.  ghdC^*  désir  vif,  ardent;  pas- 
sion, flamme.  —  loc.  v.  d.  ihC/îiC  •  flA  «  fat  tout  en 
flammes  (incendie).  —  c.  KflA>  incendia,  embrasa^  en- 
flamma tout,  livra  tout  au  feu. 

fh^f?'  ^AA.'  on  ^CCi  n.  camp.  m.  à  m.  moine  émacié, 
noirci  par  le  haie  :  nom  d'une  plante,  «pulicaria  crispa» 
(c/V.  AAA.»). 

dïdC'  T^l-Ç.  »  wi.  à  m.  tronc  d'arbre  brûlé;  nom  de  plante, 
«micromeria  biflora»  (cf.  T^'JiÇ.i);  on  dit  aussi  ghCC'Ù 
•ni^i  m.  à  m.  pierre  brûlée...  (cf.  A'fl]^»)' 

O^fl  »  ^'  '*•  ^°  dormit,  se  reposa,  se  coucha  =  syn.  ^4* A» 
et  •f'hA  »  sommeilla;    2°  Ù/lM*  »  /•  accoucha.  —  c.  f^ 

o  o     V 

U^A»  fit  reposer,  dormir...  —  inf.  jT'Û^A»  1°  le  repos, 
le  sommeil;  2^  Taccouchement  (cf.  jT'AJC'»)-  —  s.  a.  0 
^A.  »  dormeur,  porté  au  sommeil.  —  /.  Oà^ù/t  »  clor- 
meuse,  couchée;  en  couches;  pi.  II^Â't*-  —  ^^-  *•  V 
i^li  I  sommeil;  repos.  —  ad.  Uf-A  »  endormi,  couché.  — 


22  A^A«-ACfl.» 

n.  ad,  d.  ||^«/|>  i°  qui  a  accouche  (mère);  2°  qui  a  vêlé 
(vache).  —  7i,  comp.  Oà^tï  '  K^f^^f^  *  attelage  de  vaches 
(faute  de  bœufs)  k  la  charrue,  en  temps  de  presse,  afin 
de  profiter  de  la  pluie  ou  de  Thumectation  du  sol^  v.  g. 
en  mai  et  juin^  aux  premières  averses  {cfr.  j^aofi  i  ac- 
coupla). —  n.  8.  ÙC/L  *  accouchement. 
rh^ A  "  «  ^'  «•  (g-)  laboura.  —  c.  Krh^A  »  fit  labourer.  —  p.  + 
WiCA  >  «8t  labouré.  —  tni.  ghî^/A  »  ^°  réitéra  le  labour 
diverses  fois;  2?  laboura  légèrement^  gratta  le  sol  sans 
approfondir.  —  p.  i^ghà^dA*  est  relabouré.  —  c.  J^+ 

V  O       V 

àklr^/Lfi*  fit  relabourer...  —  in/.  9**Â4S«A'  labourer; 
labour,  labourage.  —  s.  a,  ^^A.  i  celui  qui  est  au  la- 
bour. —  n.  ad.  gh/ih^f'^  laboureur  de  profession;  cul- 

V     O 

tivateur;  paysan;  rural.  —  ad.  p,  Af-fti  labouré;  terre 
labourée.  —  n.  inst  ivdAi^A.'  tout  ce  qui  sert  ou  aide 

V       o  V         O 

au  labour.  —  spec.  ^Â^ff  •  'a  charrue.  —  n.  s.  ^Â 
^fti  labour,  labourage  (action).  —  n.  «.  ÂCA«>  '©  la- 
bour (l'ouvrage). 

^1^4*'  V*  ^-  fut  ou  se  mit  en  colère;  s'irrita;  se  fâcha; 
t7.  g.  par  jalousie  de  la  préférence  donnée  k  qqautre; 
des  chiens  jaloux  en  face  d'un  morceau  offert  k  l'un 
ou  k  l'autre.  —  loc.  v.  d,  AC4*  '  flA  *  se  fâcha,  fut  fâché 
contre  qqun. 

ÂC+*''**  ^-  ^-  a*i«ï«  au  jjr^c,  rar.  de  ^^009  cfr,  —  loc. 
V.  d.  WiC4h9**>flA>   «?an  de  di^T'^ÛA*   cfr.  ibid,   et 

o  o       V  O       V  V 

redoublé  WiC+l^+î^  *  ^«^-  de  gh^9^T9^  *  flA  »   if^^^- 

V     o 

1°  fut  jaloux,  miné  par  la  jalousie;  syn.  ^^t%»t  et  ghd 
XVÎf'flA»;  ^°  grinça  des  dents  (de  dépit,  jalousie, 
colère). 
ihC^Cv  •  flA  *  loc.  V.  i°  bourdonne  dans  l'oreille  (un  in- 
secte y  entré);  2^  sentit  démangeaison  d'une  poussière 
ou  autre  chose  dans  les  yeux. 

V      o 

WiCfl«>  **•  *•  outre  (pour  contenir  l'eau,  le  miel). 


«cfl+ •  —  -%<:«»•  23 

UCtt'i'  >  V.  n.  est  a£Pamé,  a  faim  ;  désira,  chercha  avec  em- 
pressement et  avidité  quelque  nourriture.  —  ad.  VCtt' 
-î-i  affamé;  /.  OCil-th  P^>  OCfl-^^-»- 

did't  >  V.  n.  est  faDgeuX;  boueux,  vaseux,  trouble;  v,  g.  les 
lacs  recevant  les  torrents  limoneux.  —  n.  d,  ^^^t 
vase,  boue,  limon. 

AC;^y*»  ad.  irascible,  colère,  ou  sujet  k  la  colère. 

O     V 

llC^h*-*  «d'  peureux,  poltron. 

o     w       o        V  V 

llC+W'+lff"  '  flA  *  ^<^c.  w.  se  laboura  facilement;  fut  légère 

et  molle  (la  terre  déjà  soulevée  par  un  premier  labour). 

diCitï^  ^-  *>•  roufla;  grogna,  grommela;  ronronna.  —  c.  J^ 

V       o  O     V 

ihOh  »  fit  ronfler,  ronronner.  —  inf.  jT* ACVh  »  ronfle- 

o     V  O  V 

ment;  grognement.  —  s.  a.  AC  Vil*»  ou  ♦♦♦h'  ron- 
fleur.  —  n.  ad.  ghC^flf»*  ronfleur  d'habitude;  grand 
ronfleur. 

diCh»*  ^'  ^-  &11a  ^  1a  garde-robe;  fit  ses  besoins  (terme 
très  vulgaire  des  gens  grossiers  =  syn,  |f^4*  h  ïl^ilth»  >• 
—  n.  «.  ^Ci^  f  alias  ^  4  4 1  excréments,  matières  fé- 
cales  (de  Th.  et  des  anim.)  =  syn.  Yi^tidu*- 

'tf-Xf  ad.  faible,  débile  (ne  se  dit  que  des  hommes)  = 
syn,  A^4*  '  sans  force,  bon  à  rien. 

')C!h)>  i"  V-  ^-  entailla,  creusa,  fit  une  incision  dans  le 
bois,  etc.;  2^  sculpta,  grava;  burina  un  dessin  {var.  -^ 
Çh#»«0  —  c^hhiCMt^  —  P-  +W1CM1.  —  inf  riti 
Chl*   ou   ««♦♦9**>    entaillement.  —  s,  a.  ^CXùi*   ^^ 

o  V 

♦  ♦♦''Ij  graveur...  —  n.  s.  (ci-dessus).  —  n.  inst,  00^ 
Ch£>  on  ♦♦♦♦*'l>  ciseau,  burin;  tout  ce  qui  sert  k 
l'entaille.  —  n.  s,  ^cht  »  saillie,  degré,  entaille,  marche 
(t?.  g.  d'escalier). 

Il^*è*^*fr  '  flA  '  ïoc.  V,  1°  maigrit;  2^  a  été  creusé  (une 
fosse),  percé  (un  trou). 

•ï^m  I  V.  a.  (g.)  ouvrit,  var.  g.  CAm  1  par  transposition  de 

-ï  ou  Wi»  =  «y^  hA+«.  —  c.  M^fl»-'.  —  P'  +'>^ 


24  •i/.f*-VCf.f.* 

# 

ID:.  —  inf.  f^^^Oht.  —  «.  a.  •^^-igi  qui  ouvre;  gar- 
dien des  clefs.  —  ad.  p.  ^4*iO*  »  ouvert.  —  n.  inst.  00 
C#ii«  clef  (par  invers.  pour  ao^/Jj^i  inusité). 
^IX*  ^-  ^'  (9)  choisit,  alias  ^^f  s.  —  c.  h^/if  t  fit  choi- 
sir; donna  k  choisir.  —  p.  +AlCP>  est  choisi.  —  int.  ^ 
ù^lX^  choisit  avec  soin.  —  xnf,  9^^£.f,i  choix.  — 
«.  a.  'ï^fd.i  ou  'îéî-li*  qui  choisit.  —  ad,  p.  *ï<-JE.i 
choisi;  de  choix.  —  n.  Hi^f^t  i°  bonne  chose;  ...de 
bon  goût,  de  choix;  2°  ad.  rhéS* j^  '  }i(^ '  est  bon,  beau, 
convenable;  3°  adv.  et  inter j.  d'approbation  JtiA^f»^ 
bien;  très  bien;  va  bien!;  oui,  soit;  je  veux  bien.  — 
**•  *•  'tCP'l'*  eu  ^d,^i  i°  choix;  chose  de  choix;  qua- 
lité supérieure;  2^  merveille. 

'Ibà^f'  *  ^°  ^^-  ^'  clc  'XC  *  (?)  bon,  indulgent,  compatissant; 
2°  adv.  bien,  d'où  loc.  '%j^  a  c'est  bien,  c'est  mieux, 
préférable.  —  n.  s.  '%CÎ^  s  bonté,  etc.  —  N.  B.  HLc  » 
ad.,  par  corr.  u«.  vwZ^.  est  devenu  flC*  et  IkC  l^en, 
clément,  affable.  —  n.  d.  îf  CÎ'Th  '  et  h,C>1'  «  bonté,  clé- 
mence, etc.  (comme  dans  Tamhara  ^pC  >  et  ^CÎ't  *  ^A- 
Guidi).  —-  n.  «.  d.  X'Jh.-t^  «  (comp.  de  X^tU  »  et  -1^^  s) 
timidité;  modestie  exagérée;  fausse  honte  (X*}!!.»  '^<^^' 
cor.  de  a41U») 

'Ï^A '  ^-  «•  (ff)  i°  égorgea,  tua,  coupa  le  cou,  la  gorge  (se 
dit  pour  Tabatage  des  animaux  comme  pour  les  tueries 
humaines;  v.  g.  des  martyrs  décapités);  2^  trompa  en 
matière  grave,  en  chose  importante.  —  c.  M/if^s  fit 
égorger.  —  p.  i^^Cfi  *  fut  égorgé.  —  inf.  jr"4^Jt  « 
égorgement.  —  s.  a.  ^l^^i  1°  meurtrier;  j2°  boucher. 
• —  ad.  p.  *ï4-JÇr  »  égorgé,  immolé,  guillotiné.  —  n.  s.  ad, 
'léS-Jt»  î^  égorgé;  j2°  décollation.  —  loc.  v.  d.  't^Jt» 
httA*  égorgea  avec  acharnement. 

Vtf.f'''  n.ad,  insatiable  (?). 


fh^1«-ll/.A»  25 

fh^l'  r.  n.  (g.)  rampa,  grimpa  (plantes...  v.  g.  lierre,  vigne, 
etc.);  s'étendit,  s'allongea,  courut,  s'agrandit  en  dimen- 
sion. —  V.  g.  iiy*  I  fll^Jj  I  A^l  »  iiw^*7/*'+ »  «son  em- 
pire s'étendit  comme  la  vigne».  —  c.  J^Jh^fs  fit  ram- 
per, grimper  (v.  g.  les  haricots  à  Téchalas).  —  inf.  ^ 
Itii^^  »  rampement;  extension,  etc..  —  s.  a.  et  ad.  gh£^%* 
rampant,  grimpant.  —  n.  s.  ih£0l^  sarment,  branche  ou 
rameau  courant. 

#h^^1"»  n.  8.  i°  bouchée,  morceau,  part  (d'un  mets,  de 
viande,  de  pain,  de  boisson)  qu'un  inférieur  reçoit  d'un 
supérieur  k  table;  le  reste  d'un  plat;  les  débris  des  ga- 
lettes; le  fond  d'une  coupe,  laissé  aux  serviteurs  (var, 
AC^^O)  ^°  celui  qui  reçoit  ainsi  une  part  de  nourri- 
ture ou  de  boisson. 

thClK*  «•  «.  crocodile;  pi.  hà^lK^- 

IICIV  *  flA  »  *oc.  V.  fut  parasite,  importun  quémandeur.  — 

O      V 

ad.  d,  0CP9  *  parasite,  solliciteur  importun. 

U/i0  s  V,  n.  (g,)  fut  prêté  k  intérêts  (toujours  usuraires  ou 
très  exagérés).  —  c.  hV/i0'  prêta  à  intérêts;  fut  usu- 
rier. —  />.  •jrÙ/iO*  emprunta;  reçut  un  prêt.  —  inf.  y» 
V£-6^  usure,  être  usurier.  —  s.  a.  ||^.f,a  prêteur,  usu- 
rier; créancier.  —  s.  p.  i^O^^t^-  emprunteur;  débiteur. 
—  n.  inst,  i^!h/i%i  i°  trafic  usuraire;  2^  la  personne 
usurière.  —  «.  Ùdl*  intérêt  1°  juste  et  légal;  2^  exor- 
bitant et  illicite  :  usure;  profit,  gain  usuraire. 

•Ï^Jf  s  n.  8,  farine,  alias  ^4^t^s  =  cfr.  diff.  avec  TAI* 
(8ub  nrirhïO- 

th£*^  a  n.  8.  espèce  de  natte  en  roseau  ou  jonc. 

'ICR'I*  *  '*•  '•  envie,  jalousie,  chagrin  de  dépit  =  syn.  ^ 
i^^i.  —  loc.  V.  d.  ^iCkck^  ilAs  est  rongé  par  la  ja- 
lousie; jalousa  =  syn.  4*'7%i  et  rhC4'9^4'l^- flAs^- 

Odd* '  ^-  **•  (fl')  ^°  fût  avide,  cupide,  avare,  ladre,  chiche, 
etc..  ==  8yn.ii/ii\  2°  a.  convoita,  désira  ardemment 
=    «y».  iRAP  » -!•<»»>?>  ;  3°   fut   gourmand.  —  c.  |i|| 


26  UCAét  »  —  «•*« 

O      V 

^iJ.:  excita  la  cupidité;  rendit  avare.  —  inf.  9^Và*9^ 
cupidité;  avarice;  ladrerie,  avidité.  —  ad,  U{«Ç'  avare, 
parcimonieux;  gourmand.  —  w.  s,  U^Çi  avarice,  var.  D 
C4-1*  i°  gourmandise,  avidité;  2^  convoitise,  désir, 
envie  d'avoir.  —  n.  inst  O^J^/Hm  i  chose  qui  aiguise  la 
convoitise,  l'avarice ...  —  syn,  ou  var,  par  corr.  Ut,  ||V 
i^  I  et  O^dm^  '•  —  ^'  ****•  O'^^-èC  «  avarice  crasse,  sor- 
dide. —  ad.  V'}4^9  8   avare. 

V    o  o 

OCimi*  *  t'-  w-  est  rugueux,  bossue,  bosselé.  —  inf,  9^VC 
4-Ç»  état  de  rugosité.  —  ad.  fhC4-9'  ^°  rugueux; 
Jig.  rude,  grossier;  ;2°  s.  rugosité. 

Ji4^  I  «.  vérité,  certitude.  —  loc.  adv.  comp.  -fl^hî  «  ^n  vé- 
rite,  vraiment,  assurément.  —  ç|i  i  gh^  »  de  vrai  ;  très 
certainement;  de  ou  en  toute  vérité.  —  Cette  locution 
admet  les  suffixes  pronominaux  pers.  pour  exprimer  la 
véracité  et  la  sincérité  subjective;  v.  g.  gh^f»*  ©t  -fl 
#li4*i&*  *Jc  dis  vrai,  avec  toute  ma  sincérité»  —  ainsi 
des  autres  pers.  2*  «.  m.  gh^^  s:,  /.  Tî.  a  3*  «.  Ji^  a  — 

7- j?Z.  A*V«,  2\pf  »»  A*Tî-*"s  ou  A^'lh-y-, 
/  #h*Til«  ou  A^4-h1»,  3«  pi  ^  A*^«  ou  gh^ 

♦y»;  /•  Wi+1»   OU  rh^+1»    «sont  dans  la  vérité». 

—  adj.  dér.  Jtï^f^^  *  ou  fh+Ç  *  véridique,  sincère,  in- 
tègre  =  syn.  fl^A'^rh^ï'  ^^^  possession  de  la  vérité». 

—  var.  par  corr.  l\i\f»i  (pour  #h 4*1^0  ^^^-  «certaine- 
ment, bien  sûr,  je  crois  bien,  etc.». 

A*fc»  ou  Aj6'  (<!•  V.)  n.  «.  reins,  hanche. 

114^.  s  Zoc.  interj.  exprimant  le  cri  instinctif  d'un  blessé, 
sous  le  coup  =  «aïe!»  le  rend  faiblement.  —  loc.  v.  O^t 
O^i  flA>  ^°  poussa  le  cri  «hackuë!»  =  «aïaïe!»;  2^  cla- 
pota (t;.  g.  le  liquide  dans  un  vase  h  demi-plein,  par  le 
balancement  du  transport). 

!!•#  »  ou  OÎ!  i  n.  8.  tabatière,   ou  boîte  analogue  =  syn. 


M^»XflA»-At>»  27 

ï^  '  KflA  >  2^^*  V'  frappa;  <ieV.  et  syn.  de  ID4*%  >  martela 
{v.  g.  la  pluie  battit  fort). 

^^ao I  t?.  n.  (var. ^C4*<'i' •),  ^«ûî-  —  loc,  d,  A^jT*  «  grince- 
ment des  dents.  —  int.  fhTy^?**"*  *  serra  très  fort  les 
dents  ...  —  loc.  v.  J^^f^  i  flA  *  grinça  des  dents;  serra 
les  dents  les  unes  contre  les  autres^  de  manière  k 
produire  un  craquement  et  fh?l^^l^  •  flA*  *^^«  ^t 
fréq.  serra  d'une  manière  continue;  produisit  un  craque- 
ment continu;  grinça  =  var.  AC4*9^4^9**  >  flA  >• 

^4*4*'  ^-  W'  fondit,  se  liquéfia;  fut  dissous  (y.  g,  sel,  sucre). 

—  c.  Ki)i4*4*>  fit  fondrcj  dissoudre...  —  inf.  f^ki^^^ 
fonte,  dissolution...  —  ad,  rh^4*'  dissous,  fondu.  — 
^'  ^'  ih^4*'  fusion,  fonte,  dissolution. 

11^4*  •  ^^c-  ^^-  du  hoquet,  du  gloussement.  —  loc.  v.  |)^4*  ' 
flA>  i°  eut  le  hoquet;  ;2°  gloussa  (la  poule);  3°  vomit 
après  avoir  mangé  ou  bu.  —  n.  s.  U^^i  le  hoquet;  le 
gloussement  =  var.  ^4^1  flAi  et  n.  «.  i^^i. 

U^'fei  t;.  a.  1°  essaya  une  pierre  comme  meule;  com- 
mença k  moudre  avec...,  c.-à-d.  que  la  mouleuse  passa 
la  pierre  mobile  (m»^*!*  0  sur  la  grosse  pierre  fixe  (m» 
T'hl');  comme  pour  moudre,  afin  de  voir  si  celle-ci 
est  bien  égale  partout;  2^  frappa,  battit  ou  martela  la 
meule  pour  lui  rendre  le  mordant  =  syn.  de  A^^9. 

—  c-  ^IJt*fcs  aida  à  battre  la  meule...  —  p.  '|*ll'fe^« 
est  martelée,  apprêtée  (la  meule,  le  moulin).  —  inf.  jT* 
A*4^»  battage,  apprêt  des  meules.  —  n.  inst.  aoj^^ 
^i  ce  qui  sert  à  battre  les  meules;  sjpéc.  une  pierre 
de  quartz  blanc;  silex. 

#h^)'  17.  a.  battit  le  lait;  fit  le  beurre;  baratta.  —  mode 
spec,  balança  ou  agita  le  vase  à  lait  pour  que  la  crème 
s'en  dégage  et  forme  les  caillots  de  beurre.  —  N.  B.  Le 
vase  sera  tantôt  une  outre  de  cuir,  tantôt  un  récipient 
de  paille  ou  jonc  tressé  et  enfumé  «ad  hoc».  —  c.  fxJ^ 
tî  «  fit  battre,  aida  U  balancer.  —  p.  l'AtV  »•  —  ^"/-  9^ 


28  A*T»-i;n« 

àï^t  »  1®  battage  du  lait.  —  s.  a.  ghiiX  »  celui  qui  secoue 
Toutre  du  lait;  /.  fh^il*'  laitière,  batteuse  de  beurre. 

—  n.  «.  A^*}  '  1®  lait  battu,  le  petit  lait,  qui  reste  après 

O  V 

que  le  beurre  en  a  été  tiré.  —  n.  inst.  ûf^^t^X  »  ce  qui 
sert  à  battre  ou  secouer  le  lait;  baratte;  et  plus  spec. 
outre  ou  vase  k  cet  usage. 

Hi^fi  n,  8.  résidu  de  farine  tamisée;  le  son;  reste  de 
farine  grossière  ou  de  gruau,  dans  le  tamis. 

04*^  f  11^  a  loc,  V.  il  plut  beaucoup,  k  verse. 

d%t^  I  V.  a.  (^.),  ou  U8.  vulg,  Jt^^i^  s  1°  prit  dans  ses  bras, 
embrassa,  porta  k  bras  (v.  g.  une  mère  son  enfant);  ex- 
tens.  jig.  accueillit  bien...;  ;2°  couva  (la  poule  ses  œufs, 
ses  poussins).  —  c.  fi^'^i.t  ou  44*^41  (var.  corr.  j^ 
lO-hétO-  —  P+À4^ét».  -  iV-^A^Ç»  embrasse- 
ment;  bon  accueil;  couvée.  —  n.  inst,  ao^iL^M*  mode 
ou  marques  de  bon  accueil;  nid  pour  la  couvée.  —  n. 
S.  d,  Jit^'t  *  brassée,  ce  que  contiennent  les  deux  bras 
ensemble  (v.  g.  de  foin,  de  bois). 

Uffls  ab,  du  rad.  g.  ID{)fl  1  v.  a.  donna;  fit  don;  accorda; 
remit.  —  c.  tiVOtt^  ou  Kfl^llfl'  fit  donner;  sollicita; 
fit  remettre...  — p.  'tOfl^  ou  'ff^Vd^  fut  donné;  accordé; 
concédé.  —  réc.  'hf  |)fli  donna  en  retour;  pi.  'tVOtt'* 
échangèrent  des  dons,  cadeaux.  —  c.  tk't'VÙtt  »  fit  faire 
échange  de ...  —  inf.  jT^y-fl  1  ou  9^àhV^  1  donation,  re- 
mise,  cession.  —  réc,  V^'tOKVH*  et  9^iriDAiV'tti  don, 
échange   mutuel.  —  s,  a,  IPyfl^i   donneur,   ou  IDIIfl^is. 

—  ad.  (DVnf*  '  généreux,  large,  libéral  en  ses  dons.  — 
8.  p,  'tVVtL  '  V^^  *  reçu  en  retour,  en  échange.  —  ad. 
P'  OUAh'ti  '  donné.  —  n,  inst,  fiD|DLl/fl,  s  cause  ou  occa- 
sion de  donner.  —  n,  s.  Ufl^  :  don,  offrande.  —  8,  d.  0 
•fl-lji  1°  don,  bienfait,  fortune,  chance  heureuse;  2°  pro- 
spérité, richesses,  biens.  —  n.  ad.  d,  0'0^9^  «  fortuné, 
chançard,  riche...  —  d'où  v.  d.  n.  if'O't'^''^*  fat  fortuné; 


Ad»  — AAA*  29 

devint,  est  riche;  possède  de  grands  biens,  v.  g.  trou- 
peaux... 

ihfl.'  '•  ^°  ténia,  ver  solitaire;  2^  la  plante  (appelée 
Eousso  Ytfi  <  ^^  amh.),  dont  les  fleurs  pilées  et  délayées 
chassent  le  ver  solitaire;  et  ce  remède  lui-même  (y,  g,  ^ 
fl.sÀ"tP*  il  a  bii  le  remède  Wifl«>;  contre  le  fhfl«>>); 
Afl.'XÂ.*"--  «.  cowp-  de  <rh(t'  et  de  ^Âj^i  <noir* 
=ï=  nom  de  plante,  le  jasmin,  «jasminum  abissinicum» 
(ainsi  appelé  «tœnia  noir»  à  cause  de  ses  sarments  affilés 
et  flexibles  qui  foisonnent  et  retombent  à  la  manière  du 
saule  pleureur). 

Ihn  s  n,  8,  rosée. 

w        O 

drUihfl'  ^'  <^'  ramassa,  recueillit,  collectionna,  assembla 
{y.  g,  marchand  de  bric-à-brac,  chiffonnier,  qui  entasse 
tout  ce  qu'il  trouve).  —  s.  a,  fh'fl^fl.  '  ramasseur,  col- 
lectionneur, chiffonnier...  —  «.  ^h'fl^ili'fl '  ramassis  (de 
bricà-bracs,  de  toutes  sortes  d'objets  sans  choix). 

AflA/i  V.  n,  fat  borgne.  —  c.  KÀflA>  éborgna.  —  ^-  + 
HiflA'  fiit  éborgné.  —  in/.  9**AnA«-  —  w.  <»d.  rhflA' 
borgne.  —  $.  fhflA'  tache  k  Tœil;  yeux  ternes;  vue 
troublée;  état  de  borgne. 

fhflA^^'  »  ^-  ^'  i°  suborna,  réunit  des  faux  témoins;  ;2°  trom- 
pa, donna  de  fausses  indications;  dépista  les  recherches, 
l'enquête.  —  c.  j^^flA<  fit  suborner  des  témoins;  fit 
perdre  la  piste  des  preuves.  —  int,  ^nflA  »  ii^a  de  toutes 
les  ruses  pour  dépister,  égarer...  —  c.  KrhflflA'  fit 
mettre  toutes  les  ruses  en  jeu  pour...  —  réc,  'hfhOflA' 
joua  db  ruse,  de  fourberie  avec  qqautre.  —  pZ.  ^h^n 
flA**  se  jouèrent  les  uns  des  autres  par  de  fausses  in- 
dications  ou  témoignages  faux.  —  mf.  iT'rhnA  *  usage 
de  faux  témoins.  —  s.  a.  AnA«  '  i°  trompeur,  perfide, 
mauvais  conseiller,  délateur;  j2°  suborneur  de  témoins; 
faux  témoin.  —  ad,  'Ifl^A*  faux,  fourbe;  gagné  pour 
témoigner  k  faux.  —  suh.  c.  A-flA'K*  *  tromperie,  fausse 


'ào  th-dM^'  —  àvaùt-t* 


O    V 


délation  ou  accusation.  —  n.  inst,  i°  rh'flA*^'  bonne 
main,  pourboire,  don  pour  gagner  des  témoins;  2^  i^ài 
flA^i  intrigues,  ruses,  agissements  pour  suborner. 

V        o 

ghHhl^^  V.  «•  i°  rapporta  à  qqun  ce  qu'un  autre  a  dit 
sur  son  compte  —  et  réciproquement;  2^  conta  des  ca- 
nards (d.  V.);  3°  renversa,  retourna,  remania,  var,  de 
iRflA^s-  —  inf,  V^Hi'li^t^^  ^°  bouleversement;  2^  can- 

o     V 

can,  commérage.  —  s,  a.  fh^lAx^»  rapporteur,  can- 
canier. —  ad.  ghn\^  *  vantard,  bavard,  fanfaron.  —  var. 

l/flÂnA>flA>  ^oc.  V.  î^  jeta  des  flammes  (feu);  2^  vint 

en  courant. 
fh-flAPs  syn.  ou  mr.  de  <rh-nA'l^s. 

Hkflu'"  (fl'-  ®t  arabe)  r.  a.  i°  essuya,  épousseta,  nettoya; 
2°  emprisonna,  mît  au  cachot.  —  var.  0flA  ».  —  c  K*! 
flipi  1°  fit  nettoyer;  ;2°  fit  mettre  en  prison.  — P-'t^ 
•flipi  est  mis  au  cachot.  —  inf.  jT'^fl/*'!  1°  empri- 
sonnement; 2°  nettoyage.  —  s.  a.  •^fl'^i  balayeur.  — 
ad,  p.  'Ifl-/*'  I  i°  essuyé,  nettoyé;  2^  emprisonné.  — 
^'  î^'fl'TL'  prison,  cachot,  ou  -î-fl*^». 

Ilflïif  •  «•  pr-  Abyssinie  :  désigne  la  Haute-Ethiopie;  signifie 
mélange,  croisement  de  races  (de  #J|IDA>  ou  ffiflA>  9- 
et  ar.).  —  La  dénomination  Utt^l*  était  déjà  en  usage 
à  Âdoulis  et  dans  le  Samhar  du  temps  des  Ptolémées 
(np  siècle  av.  J.-Chr.). 

^'ttA'il*  ''•  *•  ^^  P^iï^  d^  froment  (de  forme  sphérique 
ou  ovale,  sans  croûte,  protégé  qu'il  a  été  pendant  la 
cuisson  par  de  grandes  feuilles  vertes);  2^  hostie  ou 
pain  d'autel  pour  la  messe  (de  forme  plate  et  circulaire, 
plus  ou  moins  épais  selon  le  nombre  présumé  des  com- 
munions. —  Des  croix  sont  imprimées  sur  sa  superfice). 

(fh'IlA'H;»  ou  ghd  ♦  4  ♦!  n.  8.  absinthe  (liqueur  orig. 
europ.). 


Ilfl^»  — IWI+^«  31 

Wfl^  '  »  v.  n.  fut  présomptueux,  fier,  syn,  +4flf  i. 
•^fl^  "•  s  t?.  réjl.  (g.)  1°  s'unit,  se  joignit  à  d'antres,  v.  g.  k  un 
groupe,  à  une  société,  k  une  caravane...;  ^°  s'accorda 

V      O 

avec  qqun.  —  c.  X^ÎO^  '  ^^^^  ensemble,  réunit,  rassem- 
bla. —  p.  +-îfl^  I  fut  associé.  —  int.  +:iflfl^  i  fut  in- 

o    V 

timement  lié  avec...  — c.  K^flfl^'  ^nit  solidement  en- 

o    V 

semble...  —  inf,  /•'îflC*  jonction,  réunion...  —  s.  a.fi 
n^s  celui  qui  s'unit  k — ,  se  conforme;  sociable.  —  ad. 
V'  'Ifl'C  »  ^iiî>  associé,  allié,  fédéré.  —  n.  s.  'l-fl^l*  i  union, 
association,  conformité  groupement;  chœur  des  chantres 
(lit.).  —  n.  8.  ^fl^»  vie  commune,  ensemble;  accord, 
entente.  —  n.  inst.  ao^d^  i  lieu,  mode,  raison  de  l'union. 

o     V 

n.  spec.  ^'IflC»  communauté,  association,  société,  con- 
grégation. 
#hfl^^^  '  V.  a.  i°  chercha,  auivitles pistes,  les  traces  (d'homme 
ou  animal  égaré);  2^  indiqua  (la  piste,  le  chemin);  fit 
connidtre,  révêla  (un  secret)  ;  mit  au  courant  (de  ce  qui 
se  passe).  —  c.  j^^fl^'  ^°  fit  chercher;  2^  fit  mettre 
au  courant.  —  p.  +^fl^  i  est  mis  au  courant.  —  inf,  f^ 
;}iQC  «  indication.  —  sub.  ag.  •^fl^  i  indicateur  ou  ^i  ♦  ♦  i. 

—  p.  +îifl^  «  qnî  est  mis  au  courant.  —  adj.  p.  ^tfC  ' 
informé,  bien  au  courant,  mitié  au  secret.  —  n.  s.  ghrO^  i 
couleur,  coloris... 

^nC  *  ^-  ^^-  en&nt  qui  a  l'ombilic  gonflé  (=  var,  de  ^ 

V       o 

U-fl^iyD:  V.  n.  fut  vaillant,  brave,  courageux,  valeureux. 

—  ad.  0'ttC9^  »  intrépide,  etc..  =  syn.  3^*7V  *• 
Uflfl'  V-  ^'  i°  poussa  son  cri  d'afi^oUement  (le  bouc  en 

chaleur);   2^  rad.  g.  devenu  en  Tigraï  fjflT'flfli  fleurit. 

—  n.  dér.  ||flf|  i  devenu  O9^0n  '  fleur.  —  n.  comp.  ^ 
•^.A'I'flQ'  *1*  nouvelle  efflorescence».  Nom  de  la  ca- 
pitale actuelle  de  l'Abyssinie,  située  au  sud   du  Choa. 

||i||*|«iiD  I  V.  n.  (de  llfl  i)   devint  riche,   s'enrichit  ;  va7\  ff 
Ç^l^iiDs.  —  C.  All'fli*^''"  et  var.  hV9't'^^^  enrichit, 


32  -h-a-b'  —  irttf!.* 

O      V 

rendît  riche.  —  inf.  V^V'H^'V^  »  enrichissement;  accroisse- 

o       *e 

ment^  etc.;  s.  ad.  Uil^T^  »  i° riche,  possesseur  de  grands 
troupeaux;  ;2°  fortuné,  chançard,  favorisé  de  la  fortune. 
—  *•  lHHb*  richesse,  fortune,  biens,  spécialement  trou- 
peaux ;  2^  heureuse  fortune,  chance,  faveur,  don.  —  var. 

o     V  V        O  V 

O'O't  »•  —  ^-  *^**-  ^^l)'fl+*'l»  causes,  occasions,  moyens, 

V       o  V       O 

objets  de  la  fortune.  —  n.  d'A.  comp.  ll*0+8^C^9"i 
«don  de  Mario  ou  autre  saint.  —  ah.  us.  tf-fliss. 
'Î'fl't  8  OU  ♦  Ç  ♦  I  et  ji-fHi  »  ou  ♦  Ç  ♦  I  w.  «.  sœur  {var.  de 
^éh'ti  I  /.  de  "^HH I   frère)  —  d'où  n.  cowp.  ■^•O+'T  * 
OU  4  Ç  4  4 1  au  lieu  de  ')||I«'|*T  >  ^^«  ^*  tante  maternelle, 

•  vO  1^* 

var.  par  elision  'î+T  a,  composé  de  •^•fl't  «  et  de  Jif  s 
«mère»,  avec  contraction  litt. 
•^•flh»  »  ^-  «•  cacha,  recela.  —  c.  j^^>fl)^  i  fit  cacher,  aida 
k...  —  p.  »|''l-flh»»  est  caché;  se  cacha.  —  int.  réc.  -f» 
'îfl'flh»»;  P^'  +'ïfl'llh«»   i*s   s©  cachèrent  ou  se  déro- 

o     w 

bèrent  les  uns  aux  autres.  —  inf,  9**Ân}i>  recèlenient; 
action  de  se  cacher.  —  ad.  p.  ^(|«}i  »  caché.  —  loc.  adv. 
■frtïbîi*  k  la  dérobée.  —  n.  inst.  ûo^dh^t  cachette; 
moyen  de  s'éclipser. 
■^fljs  V.  n.  posa,  se  tint  gravement,  fut  solennel,  prit  un 
maintien  noble,  sérieux  (dans  Taspect,  Vattitude,  les  ma- 

V     o 

nières).  —  c.  K^flï  '  fi*  prendre  cet  air  imposant.  — 
inf.  jT^'lfll»  maintien  grave.  —  s.  a.  •^flj^s  imposant, 
de  noble  maintien...  —  s.  •^flCi  ou  •^fll  i  gravité,  ma- 
jesté, grandeur... 

rhfl)>  w.  d'arbre  :  «grewia  villosa». 

AliiE.»  «.  s.  singe,  m.  et  /.;  pi  hîhttf'^' 

llflf  I  V.  a.  i®  frappa  sans  mesure,  k  coups  répétés... 
2°  battit  fort  (la  pluie)  =  syn.  if ;jC  *  flA  »•  —  loc.  v.  d. 
lffli&»flA>  i°  frappa...;  ;2°  mangea  (?). 

Ifflj&i  ou  Ifflf  3  loc.  interj.  exclamation  «hobaya!»  ex- 
primant la  surprise,  le  dédain  ou  le  déplaisir  :  «ha!  — 
ahl  bien,  oui,  nous  verrons!». 


fhflm  s  V*  n*  enfla^  se  gonfla.  —  c.  K^fllll  >  ^^  enfler.  — 
inf,  9**^QT*  enflement.  —  «.  a.  ^n/n^s  sujet  h  Tcn- 
flure;  qui  s'enfle.  —  ad.  p,  rhfl'T'  enflé,  gonflé.  — s.  J^ 
fli»  8  enflure,  ampoule.  —  n.  inst,  iTDÂflniJ  <^e  qui  cause 
ou  occasionne  Tenflure. 

AMK  >  (lA  s  2^c*  V*  i°  agita  de  la  main  Tcau  dans  un  vnsc 
ponr  le  nettoyer;  2^  délaya  de  la  farine  dans  de  Tcau 
(t?.  g.  farine  d'orge  pour  le  TftA^'  et  le  (l^s  ou  de  lin 
avec  du  piment  pour  y  tremper  le  pain),  cf.  Tanalogue 
flXrflX'  8yn,  plus  usité. 

V       O        V 

A'fl^'fl^*  ^oc.  on.  exprimant  le  grouillement  bruyant 
des  intestins.  —  loc.  v,  rh'fl^'fl^  •  IIA  *  grouilla  (le 
ventre);  se  produisit  et  s'entendit  le  mouvement  flatucux 
des  intestins. 

ihQtfL^  '  ^^*  de  plante  dont  la  racine  sert  de  remède  contre 
le  ténia. 

^^  I  n.  8.  question,  interrogation,  demande  (de  fh++  0- 

•^+A*  ^-  «•  s'épaissit;  fut  trouble  (se  dit  surtout  de  la 
bière)  ou  Y'V  i  devint  ou  fut  épais,  c'est-à-dire  ce  fut  le 
fond,  la  lie.  —  s.  "ï+ii  i  la  lie  (de  la  bière,  de  l'hydromel). 

^•f-iTPi  i;.  a,  (g.)  i^  scella,  mit  le  sceau,  cacheta;  apposa  la 
signature;  2^  imprima,  posa  une  empreinte,  un  cachet; 
fg.  un  caractère  spirituel,  t?.  g.  le  baptême;  3°  ferma 
hermétiquement;  scella  un  vase  (avec  du  mortier,  delà 
bouc),  V,  g.  la  jarre  où  fermentera  le  miel  pour  l'hy- 

V  V     O 

dromel  ou  ^ft».  —  c.  i^^'t'^^*  fit  sceller,  fit  imprimer. 

V       O 

—  P'  +'>T<'"**  est  revêtu  du  sceau,  est  imprimé  (r.  g. 
lettre,  livre).  —  inf.  9^^^9^  i  1°  apposition  du  sceau, 
de  la  signature;  2°  impression.  —  n.  inst.  ^^'t^*  ce 
qui  sert  à  imprimer.  —  n.  apéc.  (g.)  ^^i*9^  i  i°  le  sceau; 
2°  imprimerie.  —  s.  a,  ^^"f^i  imprimeur.  —  ad. 
p.  ^4^9^ 9  i°  imprimé;  2^  scellé  ou  signé.  —  v.  g, 
fiS'  h4*^  ^+9*  >  Xf^  «  «il  est  silencieux»  (les  lèvres  comme 
scellées  par  l'index  de  la  main  :  coutume  monacale). 


34  w-nr+y*!  — W+^ï 

N.  B.  Les  chefs  abyssins  ne  sachant  pas  écrire,  font  graver  leur 
nom  et  leur  titre  sur  un  sceau  dont  l^empreinte  tiendra  lieu  de 
signature,  dans  leurs  lettres  et  ordonnances. 

O      V 

ll+^+l^*  îoc.  exprimant  folle  légèreté... 
ll+^+lT*  8  11  A  *  ^oc,  V.  1°  babilla,  bavarda,  plaisanta,  dit 
des  niaiseries;  2^  s'empressa  à  des  recherches,  s'agita, 

se  remua,  alla  en  tons  sens  =  syn.  O't'Ohi^Oh». 

•  •  • 

•^•I-Çi  n.,  var.  ab.  de  •^OH+Ti  ou  -îiH'Ti   c/.  supra, 

rh+'I'  '  ^'  ^'  (9-)  ^^  interrogea,  questionna,  demanda;  2°  ra- 
massa, recueillit  (d.  V.).  —  c.  fïàï't't  >  fit  interroger; 
fit  faire  enquête.  —  p.  'tghî*  •  ^^^  questionné:  enquête  fut 
faite.  —  inf.  ^A;*"!'  •  interrogation,  enquête.  —  s.a.gh 
;î-ti  interrogateur;  enquêteur.  —  ad.  p.  A"|!'l''  ques- 
tionné (rhomme),  demandée  (la  chose...).  —  n.  A"P*  ®t 
ihi*^  :  demande,  interrogation,  enquête.  —  n.  insL  ao 
A»|'*ti  causes  et  circonstances  des  questions...;  de  l'en- 
quête. 

JM^ln  >  ^^^*  onom,  exprimant  un  heurt  soudain,  un  achoppe- 
ment, une  fracture.  —  loc.  v.  gh4'tl  >  flA*  ^°  8«  heurta,  tom- 
ba; 2  °se  blessa  ou  se  brisa  un  membre,  dans  la  chute. 

O'tOh'ti/hi  loc.  exprimant  des  manières  folâtres,  un  air 
inconsidéré,  niais.  —  loc.  v.  l/'f^iD— («m*  s  flA  >  dit  des 
niaiseries,  des  bêtises;  fit  l'idiot,  le  sot  ^— plus  expressif 
que  A+îf"+7*  ». 

||'i«^8  t;.  n.  bafouilla,  divagua,  parla  à  tort  et  à  travers, 
délira.  —  c.  hùi^im  «  fit  divaguer,  parler  en  délirant ... 

—  inf.  9^tf^9  »  divagation;  discours  sans  suite  ni  sens. 

—  8.  a.  O^é»  *  diseur  de  niaiseries,  de  choses  vaines  ; 
délirant...;  /.  U^^^-s,  pi.  ll+Ç-fts.  —  n.  inst.  grofj 
+it  »  causes  du  délire;  des  divagations  {v.  g.  ivresse).  — 
loc.  d.  i;i*Ç  :  et  0't9'f'9 1  délire;  discours  sans  aucun 
sens;  paroles  insensées;  babil,  flux  de  paroles  vaines.  — 
loc.  V.  ||'f*Ç  I  et  plus  expressif  :  U+Ç-f'Ç  t  flA  »  parla 
sans  savoir  ce  qu'il  dit;   rêvassa;  dit  des  niaiseries  = 


syn,  ohOhiahtiHi^.  —  c.  ll+Çi  et  tf+é-jhç >  KflA > 

fit  délirer,  divaguer... 
UÇs  ou  ur?>  ^'  '•  ruinée;  destruction^  abandon  total  (de 

la  maison,  d'un  village,  dont  les  habitants  ont  émigré 

ou  péri).  —  loc.  v.  \f\SS^  i  tombe  ou  est  tombé  en  ruines. 
ili'^  I  n.  8,  dénomination  de  chacun  des  hommes  qui  ont 

épousé  des  sœurs;  des  beau-frères  ou  des  frères  et  sœurs 

de  son  épouse. 
A>x  n.  B,  vengeance,  la  vendetta^  selon  la  loi  du  talion. 

•     o 

—  D'où  n.  8,  d.  ghif'^^  '°  vengeur,  parce  qu'il  a  as- 
souvi la  vengeance,  selon  la  loi  du  talion  :  M^imM* 
«acquitta  la  dette  du  sang»  —  c'est  un  titre  d'honneur, 
gagné  par  l'exploit  de  la  vendetta;  2^  par  extension, 
ce  titre  se  donne  aussi  k  tout  assassin,  illustré  par  un 
coup  de  main  meurtrier;  c'est  la  glorification  de  l'ho- 
micide; 3^  on  gratifie  de  ce  titre  même  les  tueurs  de 
lion  et  d'éléphant,  &  cause  du  péril  et  de  l'intrépidité; 
ainsi  JtAf*^  '  devient  synonyme  de  brave,  héros  coura- 
geux, sans  peur  (var.  élis,  Jti^^  »  qqfois).  —  loc.  d.  ^ 
'ï'  ou  àui^  expr.  la  rancune,  la  grimace  haineuse  et 
menaçante.  —  loc,  v.  àui^Aui^fïli^  haït,  médita  de  se 
venger,  menaça,  fut  rancunier. 
ï1snA>  loc.v.  tambourina  fort,  battit  dur  sur  le  hflC?*- 
ihltfli»)  «  t?.  ».  a  une  grosse  tête.  —  ad,  ffilA?  *  grosse  tête 

o      V  V 

(sobriquet);  v,  g.  gh'fih^  •  K^l^  «grosse  tête  que  tu  esl». 
âï^hn  >  0^  fh^Àft  '  /•  ^^c.  adv.  une  fois  (comp.  de  ji'|*t  i 
et  4^  *  Avec  elision  du  -(;  u),  syn.  de  Jlifi  s  4*0  >  ou  ^ 
^i4d>  ^-  —  c/r,  4-fli  et  4Ai* 

N.  B.  En  A.  G.|  le  4  est  changé  en  if  If,  v.  g.  ghfL  9  IfA  ^  — 

o  V  O  V 

UiMtl  '  ^<>^'  exprimant  l'amollissement.  —  loc,  v,  OiMtï  ' 
flA>  i^  »•  s'amollit;  s'assouplit;  devint  maniable,  facile 
(par  opp.  k  dur  et  résistant);  s'est  fait  facilement;  s'est 
opéré,  exécuté  sans  difficulté,  v.  g.  le  labour  a  été  facile, 
s'est  fait  sans  peine;   2°  est  fini,  consumé  totalement; 

3* 


36  Mt'-ihJi^n' 

V.  g.  cc'estfini,  sans  qu'il  reste  rien»;  tont  est  complète- 
ment détruit: 
M^'  '^'  ^*  étrangla;  étouffa  en  serrant  la  gorge;  pendit 

V      O 

par   la   gorge.   —   c.  Sthit*    fi*   étrangler,    pendre... 

V      o 

—  P-  'h#h'>+*  ^°  fiit  ou  s'est  étranglé,  pendu;  2^  au 
Jig.  fut  ou  resta  interdit,  sans  parole;  troublé.  —  inf,  jP» 
AÇ^f*'  1°  étranglement;  2°  trouble  soudain.  —  9.  a.  ^ 
Ç4i:  étrangleur;  ^°  terrorisateur.  — p.  'h#hÇ4i*  étran- 
glé; qui  s'étrangle.  —  ad,  p.  Ihlh^^  étranglé,  pendu, 
étouffé;/,  /hi^l^-t:*  la  pendue;  pi  'i'^^^M.  —  N.  B.  La 
tentative  de  suicide  par  pendaison  est  laissée  aux  femmes, 
et  c'est  leur  grand  moyen  dans  leur  querelle  de  mé- 
nage. —  La  pendaison  au  gibet  est  d'usage  en  Abys- 
sinie  à  l'égard  des  insignes  brigands.  —  w.  inst.  gmJh 
i^i  lacet  pour  étrangler;  corde  pour  pendre  —  moyen 
et  endroit  de  la  pendaison,  v,  g.  un  arbre.  —  s.  A^+l*  » 
et  HkH'  étranglement,  étouffement,  et  Jig.  peur,  timi- 
dité, appréhension  =  var,  A^ïL  '  =  ^V^'  îîr^??  »• 

^4<|»<|»i  t>.  n.  fit  l'enfant  gâté,  difficile;  pleurnicha;  pleura 
sans  motif,  ni  raison;  v.  g,  un  fils  unique  qui  pleure  de 
jalousie  quand  on  le  met  en  présence  d'un  frère  nou- 
veau né  =  syn,  /^ahjahj  i  flA  *•  —  c-  hÀ7++  »  poussa 

.  ou  excita  k  se  plaindre,  k  geindre,  à  pleurer.  —  inf.  f^ 
HïJ^^  1  geindre,  pleurnichement.  —  s.  a.  A7/^4i  *  <l^i 
se  plaint,  ...  pleurnicheur.  —  ad.  Hit^^  »  pleureur,  en- 

o       V 

faut  gâté,  difficile,  grognon.  —  n.  s.  Ail^t  i  ou  ♦  ♦  ♦  +  « 
pleurs;  sanglots;  plaintes,  grognements.  —  n.  s.  ^^4^4^ 
î'T|-i  habitude  de  geindre,  de  pleurnicher;  état  plaintif. 

—  loc,  d,  Hi'}^'^^  I  onomatop.  exprimant  le  sanglot.  — 
loe,  V.  ^^^J^  s  flA  *  sanglotta. 

ffi^^n*   v«  **•  est  enflé,  a  une  enflure;   se  tuméfia.   — 

V     o 

<^'  n#h1%fl<  fit  enfler;  causa  enflure;  tuméfia.  — 
inf.  jr*A7^'fl  *  enflement;  enflure.  ~  ad.  ghjit'ù  * 
enflé. 


II7+<I»'«  — ll»>  37 

O      V 

Ot^âh  f  loc.  exprimant  l'appétence^  une  envie  capricieuse. 

—  loc,  V,  oh^Oh  I  flA  >   i^  eut   envie  de  partager  un 

repas  (en  voyant  la  table);  2^  eut  envie  d'aller  voir  une 

chose^  un  endroit... 
dïJtttt*  ^-  <^'  i^  jeta,  lança  des  pierres;  2°  renversa,  fit 

tomber. 
dïJOm^V'  a.  ...  et  A'în^i  n.  8.  —  vav.  de  fhJTflni «  et 

OU**  V-  n-  i^  s'est  consommé,  fini;  s'est  consumé,  a  péri; 
2^  fut  brûlé,  desséché  par  le  soleil  (le  blé,  etc. ...);  est 
gâté,  perdu,  détruit. 

UJ^i  loc.  (A.  G.)  exprimant  un  coup,  un  bris,  une  en- 
taille... —  loc.  V.  Oi't'ttli*  est  blessé;  brisé,  rompu, 
V.  g.  un  bras  =  syn.  ^T'k  0  s'est  fendu  la  tête  en  tom- 
bant; mais  est  plus  expressif  que  ^T^k*  et  se  dit  sur- 
tout des  blessures  graves.  —  et  dupl.  Oiiri't  »  flA  « 
(A.  G.)  syn.  est  contusionné,  meurtri. 

ghÇ't  '  ^'  '•  maladie,  inflammation  des  amygdales. 

A7"t  '  ^-  ^*  nombre  f.  une.  —  n.  comp.  adv.  rfi'J't  «  Sd  * 
une  fois;  Wi'ï't'TLlt*  ^^^e  mmute,  un  moment.  —  var. 
AiW«  et  m.  ght!.*ï!ù'' 

O  V    o 

dï^^s  n.  c.  — var.  élis,  de  Mf^^*  vengeur;  valeureux. 

Ilt>^  s  V.  n.  la  pluie  menaça  et   s'annonça  par  le  bruit 

qu'elle  fait  en  s'approcbant  de  plus  en  plus.  —  loc.  d.  0 

JiJJ^i  V.  n.  1°  alla,  avança  très  vite;  2^  var.  de  f|>}e. 

Iljjni.,  ^^  n.  i°  s'appliqua  attentivement;  fut  absorbé  dans 
la  réflexion;  apporta  attention  sérieuse  (v.  g.  à  l'étude; 
k  écouter  un  discours;  k  considérer  une  œuvre  d'art); 
2^  s'extasia,  fut  ravi;  3°  fut  plongé  dans  la  douleur 
intense,  sans  que  l'on  put  l'en  distraire;  resta  hébété  par 
suite  du  chagrin;  4°  fut  distrait,  rêveur;  eut  des  absences 
mentales.  —  c.  fiVii'  i°  attira,  fit  fixer  toute  l'atten- 
tion de  qqun;  2^  absorba  l'esprit;  saisit  toute  la  pensée; 


38  A>1i»  — A?ll<:« 

ravit;  3°  causa  une  donleor  inconsolable;  4°  atteignit 

O    V 

les  facultés  mentales,  attaqua  le  cerveau.  —  inf.  ^||Ç 
1«  absorption  de  Tesprit.  —  «,  a.  flÇjri  appliqué;  ab- 
sorbé; dans  Tadmiration.  —  ad,  fiy*1<  ^°  distrait;  abstrait 

—  accablé  de  chagrin;  2^  par  extens.  niais,  inconscient, 
rêveur.  —  loc,  dér,  on  '  exprimant  la  contention  d'esprit, 
Tabstraction,  Tabsorption.  —  loc,  v.  i®  Oit  «  flA  «  fat 
pensif,  rêveur;  2^  loc.  d.  OiàhiOhi  exprimant  état 
de  niaiserie,  d'affolement,  loc.  v.  Oiifhiifh  i  flA  *  parla 
en  inconscient,  en  homme  dont  Tesprit  est  fixé  ailleurs, 
sans  suite  m  raison  —  var.  Oif»if»  *  loc,  expnmant  une 

o    V     o  V 

sorte  d'affolement  passionnel.  —  loc.  v,  Oif^if^  >  flA  » 
1^  alla  çk  et  là,  comme  sans  but;  erra  comme  en  dé- 
mence; ^°  désira  ardemment  (choses  matérielles)  =  syn. 
O'tV'hV  »  flA  '  c/.  (différent  dans  la  cause). 
<liï*fi'  ^'  "•  craignit,  fut  sous  Tempire  de  la  crainte,  in- 
timidé; appréhenda;  est  honte;  eut  peur;  rougit  de... — 
^'  J^Àï*fi'  inspira  crainte;   effraya;  terrorisa,  intimida. 

—  P'  'tâïitï*  ftit  effrayé,  terrifié,  saisi  de  crainte...  — 
int.  i*rh?ïhi  fat  terrorisé,  très  épouvanté.  —  inf.  jT» 
hï^ln  •  appréhension,  timidité.  —  s.  gh'îtï^  '  craintif,  ti- 
mide. —  p.  'tghÇtK  *  frappé,  saisi,  intimidé.  —  n.  inst.  no 
ihïlL*  ^t  0i*i*rfiïll«  I  causes  de  l'appréhension,  intimi- 

o    V  O    V 

dation.  —  n.  s.  /h^hx  *  ©t  A'ïlU  '  appréhension,  timi- 
dité, pudeur,  honte,  etc....  =  var,  Hïii*' 

A7^A»  ^-  «^-  i°  crochu,  tordu,  déformé;  crochet,  cram- 
pon; ^°  estropié,  qui  a  les  jambes  tortues;  qui  a  main, 
bras  ou  autre  membre  déformé  ou  mutilé;  qui  ne  peut 
pas  marcher,  cul-de-jatte... 

rh^h^  '  V-  ^'  se  rompit,  se  brisa,  se  déchira  (v.  g.  la  ga- 
lette ^n.;^  «  pendant  qu'on  la  retire  du  four).  —  c.  Ji 
àïthd*  fit  rompre,  morceler,  épiécer... — i'^^f  9^!h'ih 
C'   déchirure,   morcellement.  —  s.  a.  rh^h^>   q^i   est 

o     V 

facile  à  se  rompre.  —  ad.  ihJhC  »  fendu,  déchiré,  rompu, 


A'Jh-^'-illh+i  39 

brisé,  déchiqueté  (le  pain  ou  galette  ^fl.;!*»),  /.  gh^h 
^4- 1  morcelée.  —  n.  c.  A^ïlllî  »  galette  grillée  et  broyée 
pour  en  faire  de  la  bière  ou  pour  faire  de  la  bouillie. 

—  ^'  9-  AV  *  Hï^lnC  >  bière  de  miettes  de  pain  (à  la 
diff.  de  la  bière  de  farine  ou  gruau  de  grain,  etc.).  — 

O  O    V 

loc.  d.  Hi^^ClnC'  exprimant  le  déchirement,  Tépièce- 
ment.  —  loc,  v.  /h'IllClflC  •  fl A  »  *yw«  se  divisa,  s'épiéça, 
se  déchiqueta,  se  brisa,  se  rompit,  se  morcela. 
À^h»^  ^  »  ^-  «•  battit,  frappa,  tua.  —  syn,  de  À^'^  f ,  0 

A'Jh»^"'  *  ^'  **•  grinapa,  rampa  (pour  gravir  un  escarpement). 

—  c.  ti^T^ÏÈ^d  *  fit  grimper  k  quatre  pattes.  —  inf.  jP» 

o     V  O     V 

A'îV'VC'  gravir  à  quatre  pattes.  —  «.  a.  ih1^^>  grim- 

V  o  V 

peur,  marcheur  à  quatre  pattes.  —  n.  inst  o'^HiJlf^î  * 
ce  qui  aide  à  grimper;  v.  g,  des  crochets  aux  pieds,  aux 
mains  =  syn,  ^ihflM  l»X»  et  Affl*. 
#h7hA>   ^-  ^-  boita;   clocha;   tituba.    —   c.  j^À'lhA'   fit 
boiter;  rendit  boiteux.  —  p.  'tdi^ïlA*  devint  boiteux; 

o     V 

est  boiteux.  —  inf.  jr*/h7hA  '  claudication;  clochement. 

—  *•  ^-  «h^hA.'  q^i  boite;   sujet  k  boiter,   chancelant. 

—  ad.  A7hA  «   boiteux  (d'infirmité   habituelle).  —  n. 

o  V 

inst.  iT^AlhA.*  i*^  cause  (v.  g.  casse-cou,  heurt);  2^  ap- 
pui,  aide  à  la  marche  des  boiteux.  —  n.  apéc.  d.  ^'^hï^  * 
long  bâton  ferré  dont  s'aident  les  boiteux;  et  les  mar- 
cheurs dans  les  casse-cous;  sorte  de  javelot.  Souvent 
k  la  hauteur  de  la  main  un  fort  crochet  de  fer  y  est 
fixé,  pour  servir  de  suspensoir  à  des  objets,  aux  arrêts 
OU  stations  où  il  est  planté  en  terre  =  syn,  H'fl^  i. 

V     o 

fh'ïhn'  ^- ^-  grimpa;  gravit  à  quatre  pattes;  passa  un 
escarpement  en  s'aidant  des  pieds  et  des  mains  =  syn. 

tf^h'l'  »  ^'  <^'  grilla  le  grain  en  épis  frais,  v.  g.  Torge,  le 
blé,  le  maïs  encore  vert.  —  Cela  se  fait  dans  les  champs 
sur  un  feu  de  paille  ou  de  brindilles,  pour  les  travail- 


40  Ulh-h'-IIIH» 

leurs.  —  A  la  différence  du  ♦/!•»  ou  grain  grillé  dans 

V     O 

une  poêle.  —  c.  KÛ'ïlli*  «  fit  griller  les  épis  frais.  — 
P-  't'tf'lh'l'»  est  grillé  (l'épis).  —  int,  flÇhi**  grilla 
en  quantité  sur  la  braise.  —  inf,  îF"07h1''  action  de 
griller  les  épis  sur  la  braise.  —  s,  a.  Il7t|"t  »  celui  qui 
grille  ou  surveille  le  feu...  —  ad.  p.  O^ïlr't*  épi;  frais 
grillé.  —  n.  inst,  aoO^h'h^  c®  V^^  sert  k  griller  les 

o  V 

épis.  —  n.  8,  fl^ll^  •  grain  grillé  en  épi. 
Ù^ï^'t*  *  V.  a.  frappa  qqun  (se  dit  surtout  pour  les  hommes). 

—  c«  hVJÏ^i*  *  fit  frapper.  —  p.  •f'il7h»'h  *  reçut  des 
coups;  fut  frappé.  —  inf,  JT'O^^I*»  gifle,  etc.  —  s,  a.  0 
tVtil  8  frappeur.  —  ad.  p,  |l4lf'1'  «   frappé,    giflé,  rossé 

#h'îhoho>  ^-  ^-  gratta,  racla  {v,  g.  le  fond  d'un  plat  ou 
ce  qui  y  reste  collé).  —  c.  ^A'^hoh»  «  fit  gratter,  net- 
toyer...  —  p.  i*«ji'}h»1lo  »  fiit  gratté,  nettoyé ...  —  inf.  jP» 
A^^W*»  grattage,  raclage  du  plat  (d.  de  JiTiTiO-  — 
«.  ag.  ihl^lH*  '  gratteur  des  restes ...  —  n.  insi.  if^Hit 
hotlk'  tois  ou  fer  pour  gratter  le  fond  du  plat. 

ll'ïhiC»  ^'  ^'  frappa  avec  un  tranchant,  coupa,  entailla, 
fendit;  v.  g.  un  arbre  avec  la  hache;  un  homme,  une 
bote  avec  le  sabre  ou  le  coutelas;  blessa,  fit  une  blessure 
avec  un  lame.  —  c.  )^fl7hiC  «  fit  frapper  d'un  tranchant, 

V    o 

fit  hacher...  —  p.  i'll'Jh^*  fut  frappé  d'un  tranchant, 
blessé...  —  int.  flÇh^i  frappa  fort,  cogna  ferme;  fiit 
large  blessure  ou  entaille.  —  inf.  fTVihVi  action  de 
hacher,  sabrer,  fendre...  —  s.  a.  Oihi»*  hacheur,  sa- 
breur;  boquillon.  —  ad.  U^lhf^'  coupé,  entaillé;  blessé. 

—  71.  int.  0oO^ll/,i  tout  tranchant... 

o     V 

«h'ÎH.*  "•  *•  àa,rd  (des  abeilles);   venin,  poison  (var.  de 

Airii,») 

o     w 

W^n  '  «.  c«  p*!!!^  ou  sorte  de  biscuit,  composé  .  e  plusieurs 
galettes  ^fl.;!*  s  pilées  ensemble  en  pâte  et  recuites  en 


boule  (bonne  provision  de  route  ou  viatique,  parce  qu'il 
se  conserve  qq.  temps  sans  devenir  aigre);  pi.  flÇlf*  ». 
OJHA*  V-  ^'  ^^  fnt  sot,  niaiS;  dépourvu  d'esprit;  2^  fut 
distrait,  préoccupé  (y.  g.  par  une  grande  nouvelle);  3°  (var. 
à^  «fillAO  ^'  porta  à  dos  (un  enfant).  —  c.  hU^llA' 
1°  abêtit  qqun,  rendit  idiot;  2^  fit  porter  à  dos.  —  p.  •!• 
li4llA«  i®  fut  abêti,  distrait;  2^  fut  porté  à  dos.  — 
inf.  f^O^Hâi  »  i°  état  d'idiotisme,  déséquilibrement  d'es- 
prit; 2^  port  de  l'enfant  sur  le  dos.  —  «.  a.  UJHli^*  i° qui 
devient  sot,  etc.;  2^  dïJHH/t*  femme  qui  porte  à  dos... 

o    V 

—  ad.  0'}Hài^  i°  sot,  niais,  déséquilibré;  2^  homme 
qui  porte  k  dos  comme  une  femme;  v.  g,  un  pauvre  veuf, 
afin  d'exciter  la  pitié,  en  allant  de  porte  en  porte  avec 
l'enfant  dans  le  sac  k  dos.  —  n.  inst.  i'i^|l7llÀ«  >  ^t  00 
WJÛii  *  I^  tablier  en  cuir  dans  lequel  l'enfant  est  porté 
à  dos  de  la  mère,  fixé  k  son  cou  en  haut  et  k  sa  taille 
au-dessous  par  des  lanières  {cfr.  ni<hA*)-  —  ^^^-  ^^^' 
fl7lf  A  8  exprimant  l'effet  mental  dérangeant  la  tête.  — 
loc.  V.  fl'^tf  A  >  flA  *  fut  abasourdi,  frappé,  atteint  au  cer- 
veau... (v.  g.  par  un  accident  subit,  une  nouvelle  pé- 
nible... =  anal,  on*  OU*' 
dïJUU  *  ^-  ^^-  A  l^s  yeux  enflammés,  rougis  ou  injectés  de 
sang  (par  congestion,  insolation,  inflammation  par  coup 
d'air  vif,  larmes  et  excès  de  boisson).  —  c.  hÀ7lf  H  * 
enflamma,  rougit,  fit  injecter  de  sang.  —  p.  i*rfi'>|flf' 

o    V 

fut  enflammé,  rougi,  injecté  (l'œil).  —  inf.  9^!hJHli* 
inflammation  des  yeux;   conjonctivite.  —  s.  a,  ih'^HtL* 
sujet  aux  inflammations  des  yeux.  —  ad.  H^JUJH  *  ^ux 
yeux  rouges...  =  syn.  anal,  iJi'>niA** 
fh'ïlf^i  V-  a-  abattit  les  fruits,  les  fit  tomber  de  l'arbre, 

w    o 

avec  une  gaule;  gaula...  —  c.  hllï^tl^*  fit  gauler  un 

V     o 

arbre  fruitier...  —  p.  i*^7tl^i  fut  gaulé;   fut  abattu 
(le  fruit).  —  inf.  jT^/h^HV  *  abattage  des  fruits.  —  8.  a. 

o     V  O 

ih^H^i  abatteur,  ramasseur  de  fruits.  —  s.  p.  'tdi^ 


42  OtfL9*--ât}lfi* 

V  O  V 

q^  I  abattU;  cueilli  (le  fruit).  —  n.  inst  tn^Hk^lAi»  *  ce 
qui  concerne  la  cueillette. 

o      V  O  O      V 

O'if*^^  ou  O'ifJ^fM^^  loc.  exprimant  un  sansgêne  in- 
conscient ou  joué  exprès,  une  nigauderie  vraie  ou  si- 
mulée. —  loc,  V.  0Jf!.9  «  ou  OlfLVf.9  «  flA  »  i°  se  pré- 
senta en  parasite;  s'invita,  s'imposa  k  l'heure  du  repas; 
attendit  en  silence  et  patience  que  bon  gré,  mal  gré, 
on  le  servit;  2^  a  le  maintien,  le  geste,  la  démarche 
d'un  hébété,  d'un  idiot.  —  ad,  d.  fl^i^Çi  1°  parasite 
(«y.);  2^  hébété,  idiot  =  syn.  0JP9  »,  peut-être  var.  (?). 

A'îT"A  «  «•  *•  cerveau,  cervelle. 

^77^  '  ^'  ^'  porta  un  enfant  k  califourchon  sur  les  épaules. 

V     o  V   o 

—  <^'  h^^ld^  fit  porter  sur  les  épaules...  —  p.  •I^'Î'J 
7^1  fut  porté  sur  les  épaules...  —  inf.  f^^^pQi 
port  k  califourchon  sur  les  épaules.  —  s.  'ViPi  »  por- 
tant k  califourchon  sur  les  épaules.  —  p.  't^TtPi  »  porté 
sur  les  épaules. 

i|i'>7n  I  V.  a,  mit  ou  porta  au  bras  le  bouclier.  —  c.  f^^ 

o 

'>7n  I  fit  mettre  au  bras,  fit  armer  le  bras  du  bouclier. 

—  P'  +Â^7fl»  le  bouclier  est  mis  au  bras;  le  bras 
est  armé  du...  —  inf.  JT'A'ïP'fl*  armer  le  bras  du 
bouclier...  —  «.  ag.  Ji'JPfl.»  V^^  s  arme  le  bras  du... 

o     V 

—  P'  'tdïÎPtL *  ™^8  ^^  hva,a,  en  tenue  d'arme,  le  bou- 
clier. 

ffi77f  I  17.  a.  lança,  jeta  la  pique  ou  la  lance;  ou  un  long 
bâton  en  guise  de  javelot  (après  l'avoir  brandi  fort  vive- 
ment).  —  c.  hlh'ilf^  fi*  lancer;  donna  l'ordre  de  lan- 
cer l'arme.  —  p,  -hA^lf  »  est  lancé  (le  javelot).  — 
*V-  T'àïJPf'*  jet  de  la  pique.  —  $.  a.  «h7Pft->  le 
lancier,  le  piqueur. 

ÂTlft*  «.  n.  fut  rétif,  rebelle;  v.  g.  le  bœuf  difficile  k 
conduire;  la  vache  qui  refuse  de  se  laisser  traire,  etc. 

o      V 

—  m/.  jP* A'ÎPJC"  »  aete  et  habitude  de  la  rebellion.  — 

o    V  o 

*•  <*•  dïiP^*  rebelle;  rétif;  récalcitrant.  —  n.  ad,  ^^ 


^JE^  I  vache  dépitée;  assombrie,  qui  refuse  de  se  laisser 
traire. 

w     O 

Jtïilm  '  ^'  ^'  porta  en  bandoulière,  sur  l'épaule...;  v.  g.  un 
fusi],  une  gibecière,  etc. ...  —  c.  ^^77111  <  fit  mettre  et 
porter  en  bandoulière.  —  p,  +  A77rtî  «  ©st  en  bandou- 
lière. —  inf,  ^ItCiPft  être  au  port  en  bandoulière. 

—  n.  inst.  i'0A'>7ill«  «  ce  qui  sert  k  être  porté  en  ban- 
doulière>  v.  g.  lanières,  bretelles ... 

o    V  O   V 

II77Ç1  loc,  exprimant  exhalaison  fétide.  —  loc,  v.  O^î 
Ç>nA*  i^  exhala  puanteur;   sentit  mauvais   (homme, 

o      V  V 

bête  ou  chose...);   2°  fut  parasite  =  syn.  fl^^ÇiflA* 
(peut-être  n'est  ce  qu'une  variante,  par  mut,  litt,), 
dïTfHïli  *  V*  ^*  ^^  ^'^8^  amaigri,  fut  maigre  (par  suite  de 
maladie);  :2^  eut  les  yeux  malades,  chassieux,  sécrétant 
humeur  =^  syn.  anal,  ^7HII  »• 

e  o     V 

îh'ÏTÂTAi  ^*  ^-  pendants   d'oreilles,   collier,   breloques. 

—  spec,  collier  de  fines  lames  de  métal  à  cliquetis  pour 
mulet  de  monture. 

OJmA  '  V.  n,  SL  étemué  (onomatopée).  —  c.  KU^HlA  *  fit 
étemuer  (var,  itiïïA  0-  —  *^/'  f^tn^tï  *  éternuement. 

—  n.  inst  ^vi^ll^niÀ.'  ce  qui  cause  l'éternuement.  — 
n.  «.  07Tn  *  éternuement.  —  loc.  v,  a.  Vtmh  «  flA  «  éter- 
nua  (var.  ^♦♦♦t  corr.  Z/<i.). 

V     o 

fh'iinn  >  ^'  ^*  cueillit,  détacha  les  fruits  de  leur  tige  (v,  g. 
haricots,  piment,  figue,  raisin,  etc....).  —  c.  hHïiiïïtt* 
fit  cueillir  les   fruits.  —  p,  i^fh^infl'   fut  cueilli.  — 

o       V        o 

fréq,  fh^^'Ânifl  '  cueillit  de  ci  de  là,  de  tige  en  tige ... 

—  tn/.  jT* AT^'fl  I  action  de  cueillir.  —  s,  a.  ^h^^fl.  ' 
qui  cueille,  ramasseur ...  —  n.  s,  Hi^m'0 1  cueillette  (ou 
♦  ♦  ^  ♦  »)•  —  w.  inst  I'D A'Irnfl.  '  moyens  de  cueillir, 
V.  g,  sécateur. 

ll'lnbi^*  ad.  repu,  gorgé  de  nourriture  et  de  boisson; 
exubérant  en  paroles  et  gestes,  en  fanfaronnades  et 
menaces,  f,  OITje-fc»;  pl-  UJOtf^'* 


V     O 

dïJmm  *  ^'  Û-  i°  égraina  un  k  un,  cueillit  un  k  un,  v,  g. 
les  grains  mûrs  d'une  grappe  de  raisin;  des  grains  d'un 
régime  de  maïs,  d'un  épi  de  blé,  etc....;  5°  coupa  Tépi 
en  laissant  la  tige  et  la  touffe  =  syn.  ih^nifl';  3^  ^^ 
une  marque,  traça  un  trait,  un  signe  (sur  un  arbre  ou 

V      o  O       V 

papier)  ==  var.  Jti^Mi  i.  —  loe.  d.  «h^HlT  «  exprimant 
sélection  et  enlèvement  partiel  ou  d'une  minime  partie 
d'un  «tout.  —  loc:  V.  fh'fniT  >  httli  '  détacha,  arracha 
séparément,  enleva  un  k  un;  épila,  arracha  avec  une 
pince,  V.  g,  poil,  épine;  4^  glana,  grapilla  (les  grains, 
épis  ou  parties  d'épis  laissés  après  le  ravage  de  la  grêle 
ou  des  sauterelles,  après  la  moisson...). 

Â^^/n/n  s  n.  8.  doigt  auriculaire,  petit  doigt. 

<h7«  •  ^*  *•  fer,  acier  (en  général),  var,  interv.  litL  de  Jh 

^  K'i  »  (sO  Pl^s  usité. 

dïit^  •  ^-  ^'  bâtit,  construisit;  édifia  (au  pr.  et  au  Jig.).  — 
c.  iikïi9^  *  fi^  bâtir,  aida  k  la  construction  (y.  g.  par  un 
don  en  espèces  ou  en  nature).  —  p.  'tAi^t^*  ®st  l^^^î- 
—  tn/.  jr*AC)f  ï  construction;  édification.  —  s-  a-  ih 
Ç3L  *  constructeur.  —  n.  ad.  ^ÇJ^f^  *  maçon,  entrepre- 
neur de  bâtisses;  constructeur  de  métier.  —  n.  inat.  ao 
îîiïiL'  ^^  ^0^^  c^  ^P^  B^^^  ^  1a  bâtisse;  2^  fonds  ou 
capitaux  destinés  k  la  construction.  —  n.  s.  /hTX^*'? 
A^ii»  (et  rare  A7X««  ou  var.  cor.  litt.  /h^lAUO  bâ- 
tisse, construction;  maison,  mur;  propriété  bâtie;  bâti- 
ment; par  extens.  fortune,  biens  immeubles.  —  n,  canip. 
!h^(EB^  I  n>^  I  ameublement,  meubles  d'une  maison. 

fh^XX  I  V-  a*  i°  limita,  borna,  marqua  la  limite;  2^  traça 
une  marque,  un  signe,  une  ligne,  un  trait  distinctif, 
V.  g.  sur  un  arbre,  sur  un  papier,  etc....  (var.  #h'7Àini*)) 
3°  fit  une  marque.  —  c.  ^^^XX*  fit  délimiter,  mar- 
quer les  limites;  fit  tracer  un  signe.  —  p.  'h#h73lX> 
fut  délimité;  fut  noté,  indiqué  par  un  trait.  —  i^f^V^gh 
ik^k'   délimitation;   indication,   désignation;   démarca- 


IIU»  — 'Ï'ÏAX»  45 

tion.  —  8.  a.  ih7HX«  »  q^î  délimite,  v.  j.  arpenteur,  géo- 
mètre... —  ad.  p.  ih7Mllr>  i°  limité,  délimité  par  des 
démarcations  ou  bornes,  arpenté;  2^  marqué,  tracé, 
nivelé,  égalisé,  égal.  —  ad.  d.  A7ff)f  •  nivelé,  de  ni- 
veau, égalisé.  —  n.  inat.  aoJ^^Jf^f^^  s  ce  qui  sert  à  dé- 
limiter; à  démarquer... 

àii.*  t?.  n,  et  a.  i°  désira  beaucoup  manger;  eut  grand 
appétit;  2^  fut  gourmand,  glouton;  3°  fut  avare,  var, 
de  U^A  I,  par  substitution  de  lettre.  —  d.  var.  Old.d.  » 
syn.  —  loc.  exp.  on,  le  flair,  l'aspiration  de  Tanimal  près 
d'une  proie  :  fl>Ç)9is.  —  loc,  v.  OWWiOii*  «y». 

diJimli  *  V*  ^*  but  d'un  trait,  avala  d'une  coup,  d'une  ha- 
leîne...  —  c.  KÂ^^A*  fit  avaler  d'un  trait.  —  p.  + 
rhT^A  »  fat  absorbé  d'une  haleine.  —  inf.  f^ihli^fii  « 
boire  ou  avaler  d'un  trait;  avalon.  —  s,  a.  #h'^4-A«*  V^} 
boit  d'un  trait;  avaleur.  —  n.  imt  iiv^l^A*'  moyens 
et  motifs  d'avaler  d'un  trait  («.  g.  pilule  sucrée,  adou- 
cissement pour  une  potion  amère). 

dïhdmin  »  ^-  «•  i°  griffa,  égratigna,  déchira  avec  les  ongles 
ou  les  griffes;  2^  toucha  de  la  main;  3°  appela  par  un 

V      o 

signe  de  la  main.  —  c.  hîhJd^m^  ^^  fit  égratigner; 
2^  fit  faire  signe  de  la  main.  —  p.  +^'}^m  *  ^t  griffé; 

o     V 

appelé  de  la  main.  —  inf.  JT^A^^T»  griffade,  égra- 
tignure;  appel  de  la  main.  —  8.  ag.  «h74-ni«>  griffeur; 
qui  appelle  de  la  main.  — p.  -hfh^^lIU»  griffé;  appelé 
par  signe. 

Ù7AR>  V-  n.  souffla;  respira  avec  effort,  perdit  haleine, 
s'essouffla.  —  c.  ^Ù'I^X  «  fit  souffler;  essouffla.  —  inf 
9^Vti*tfki  essoufflement.  —  s,  ag.  tf^4*X«i  qui  souffle; 
essoufflé. 

\'ii*fk  «  ^-  ^-  °^êla  du  blé  et  de  l'orge  i**  pour  l'ensemence- 
ment d'un  champ  ou  sema  du  métail;  2^  mélangea  {id.) 
pour  en  faire  de  la  farine   et  du  pain.  —  c.  h^l^^R» 


44  <h7mni<  — «li7Xll* 

V     O 

ghtmm  «  ^'  «•  i°  ëgraina  un  k  un,,  cueillît  un  à  un,  v.  g. 
les  grains  mûrs  d'une  grappe  de  raisin;  des  grains  d'un 
régime  de  maïs,  d'un  épi  de  blé,  etc....;  ^°  coupa  l'épi 
en  laissant  la  tige  et  la  touffe  =  syn.  ih^Hlfl  *]  3^  ^^ 
une  marque,  traça  un  trait,  un  signe  (sur  un  arbre  ou 
papier)  =  var,  ifi^XX  »•  —  lo^-  <^-  «h^rnT  »  exprimant 
sélection  et  enlèvement  partiel  ou  d'une  minime  partie 

o      V  • 

d'un  .tout.  —  loe:  v.  rh7/nT  »  hMi  «  détacha,  arracha 
séparément,  enleva  un  k  un;  épila,  arracha  avec  une 
pince,  V.  g,  poil,  épine;  4°  glana,  grapilla  (les  grains, 
épis  où  parties  d'épis  laissés  après  le  ravage  de  la  grêle 
ou  des  sauterelles,  après  la  moisson...). 

«7/n/n  s  n.  8.  doigt  auriculaire,  petit  doigt. 

A^jL'  ^«  ^«  fer>  acier  (en  général),  var,  interv,  litt.  de  ^ 
jl^l»  (?•)  pl^s  usité. 

«hïX'  v.  a.  bâtit,  construisit;  édifia  (au  pr,  et  SLuJlg,).  — 
c.  tihïii^  *  fi^  bâtir,  aida  k  la  construction  (v.  ^.  par  un 
don  en  espèces  ou  en  nature).  —  p.  i*i|i'>Xf  est  bâti. 
—  t«/.  jPAÇHr  I  construction;  édification.  —  9.  a.  ^ 
Ç3L  *  constructeur.  —  n.  ad.  «hf  Ai&  *  maçon,  entrepre- 
neur de  bâtisses;  constructeur  de  métier.  —  n.  inst.  ao 

o        w 

ÂïiL'  ^^  ^^^^  ^  4^i  ^^^^  ^  '^  bâtisse;  ;2^  fonds  ou 
capitaux   destinés   a  la   construction.  —  n.  s,  A^Â^  '; 

A^ii*  (et  ^«^^  A^iL*  ^^  ^^^-  <^^^'-  ^*^*-  A4éCI.O  bâ- 
tisse, construction;  maison,  mur;  propriété  bâtie;  bâti- 
ment; far  extens.  fortune,  biens  immeubles.  —  n.  comp, 
!ti^(EB^  I  n>^  I  ameublement,  meubles  d'une  maison. 
dïJM^*  17.  a.  i°  limita,  borna,  marqua  la  limite;  2^  traça 
une  marque,  un  signe,  une  ligne,  un  trait  distinctif, 
V.  g.  sur  un  arbre,  sur  un  papier,  etc....  {var.  ffi'fniniO} 
3°  fit  une  marque.  —  c.  KÀ7XX'  fit  délimiter,  mar- 
quer les  limites;  fit  tracer  un  signe.  —  p.  i*rfi^JlX> 
fut  délimité;  fut  noté,  indiqué  par  un  trait.  —  i^f»9^!ti 
t^K*  délimitation;   indication,   désignation;    démarca- 


O     V 

tion.  —  s.  a,  i|i7ÀX«  »  q^î  délimite,  v,  g,  arpenteur,  géo- 
mètre... —  ad,  p.  fh^ilHr*  i^  limité,  délimité  par  des 
démarcations  ou  bornes,  arpenté;  2^  marqué,  tracé, 
nivelé,  égalisé,  égal.  —  ad.  d,  Hi^tf^t^i  nivelé,  de  ni- 
veau,  égalisé.  —  n.  inst.  nv A1XX«  '  ce  qui  sert  à  dé- 
limiter; à  démarquer... 

Oidm*  v.  f}.  et  a.  i^  désira  beaucoup  manger;  eut  grand 
appétit;  2^  fut  gourmand,  glouton;  3°  fut  avare,  var, 

V  V     o 

de  0£^  »,  par  substitution  de  lettre.  —  d.  var.  OJ^^  » 
syn.  —  loc.  exp,  on.  le  flair,  l'aspiration  de  l'animal  près 
d'une  proie  :  OWW^-  —  loc,  v,  OWWthii^  «yw- 

fh7^A  >  V*  ^-  but  d'un  trait,  avala  d'une  coup,  d'une  ha- 
leine...  —  c.  KJh7^A>  fit  avaler  d'un  trait.  —  p.  + 
rfiT^A  '  fat  absorbé  d'une  haleine.  —  inf.  9^!tCii*6i  * 
boire  ou  avaler  d'un  trait;  avalon.  —  $.  a.  A'î^-A*'  V^} 
boit  d'un  trait;  avaleur.  —  n.  inst,  ûojf^^^^t  moyens 
et  motifs  d'avaler  d'un  trait  {v,  g,  pilule  sucrée,  adou- 
cissement pour  une  potion  amère). 

fii7^ni  '  ^'  ^'  i°  griffa,  égratigna,  déchira  avec  les  ongles 
ou  les  griffes;  2^  toucha  de  la  main;  3^  appela  par  un 
signe  de  la  main.  —  c.  hkïJ^m*  i^  fit  égratigner; 
2^  fit  faire  signe  de  la  main.  —  p.  +Mi^in  '  ^t  grifl'é; 
appelé  de  la  main.  —  inf.  ^Â7^T»  griffade,  égra- 
tignure;  appel  de  la  main.  —  s,  ag,  /h'^^-HU'  griffeur; 
qui  appelle  de  la  main.  — p,  'hJi^^lIU»  griffé;  appelé 
par  signe. 

1)7 AR*  t?.  n.  souffla;  respira  avec  effort,  perdit  haleine, 
s'essouffla.  —  c.  Kil7^X>  fit  souffler;  essouffla.  —  inf. 
9^Vii*9k^  essoufflement.  —  s.  ag.  tf^4*3L»  ^^  souffle; 
essoufflé. 

'ViiJ^  I  V,  a.  mêla  du  blé  et  de  l'orge  1°  pour  l'ensemence- 
ment d'un  champ  ou  sema  du  métail;  2^  mélangea  [id.) 
pour  en  faire  de  la  farine   et  du  pain.  —  c.  h'I^AJl' 


46  Old.i.t  —  O-h^i 

V    O 

fit  mêler  orge  avec  blé.  —  p.  +'Ti7^.Jli  fat  mélangé. 

o     V 

—  tn/.  f^Hiiî^tfk^  mélange  d'orge  et  blé;  Jlg.  assem- 
blage. —  n.  8,  *i^jig^9  orge  et  blé  mêlé;  métail;  Jig. 
alliage  de  choses  diverses;  confasion,  complexité  des 
idées. 

Ùjdmdm^  V-  ^'  fnt  avare.  —  inf.  9^V^^9*  parcimonie, 
etc.  —  n.  ad.  VJ4*9  »  avare,  ladre,  pingre,  cupide.  — 
**•  *•  àï^i^io  '  avarice  {var.  de  Oi^  «)• 

fh'1^4-  »  ^-  *•  bourrasque,  tourmente  (pluie  et  vent),  trombe 
d'eau,  ouragan,  cyclone. 

tffud  *  Auà  >  ^oc.  on,  du  hennissement.  —  loe.  v.  duà*Jtuà  > 
nA  >  hennit;  ^  ^  s  4  «  i  KflA  '  fit  hennir. 

àïtL*  ^*  '•  ^^^^B  <hh«'  P^^  d^  butin  que  l'ayant  droit 
laisse  aux  autres. 

fhllA*  ^-  '•  côtes;  os  et  chair  de  la  poitrine. 

flfîA*  ^«  ^«  ^^  s'ensauvagea,  devint  sauvage  (se  dit  des 
chats  nés  domestiques  qui  quittent  la  maison  et  vivent 
au  désert);  2^  est  dure,  sévère,  intraitable  (se  dit  des 
hommes  rébarbatifs);  mauvais  coucheur,  etc.;  v.g.  XllA> 
ou  K7A  *  flh« A*  '  an  tel  est  devenu  inabordable,  sau- 
vage. —  c.  j^U*fiA>  rendit  sauvage.  —  inf.  jT^U^A' 
ensauvagement,  sauvagerie,  état  sauvage.  —  n.  d.  Ohti  » 
sauvage  (t?.  g.  chat)  —  n.  comp.  i|i||A«  »  Jt^'^*  *  0^  ♦  m  ♦  ' 
chat  sauvage  (c/r.  f!;ao^  :  chat). 

i|i||A«  >  n.  8.  manche  d'outil  {v.  g.  de  marteau,  de  pioche, 
etc.)... 

flhuDs  V.  a.  médicamenta,  est  médecin,  pharmacien  (peu 
usité).  —  n.  8.  llh^JT*!  i°  médecin,  pharmacien;  2^  sa- 
vant, sage  (orig.  ar.). 

fhhi^  *  ^o<^-  exprimant  le  bruit  ou  le  son  spécial  de  la 
comestion  des  herbes.  —  loc.  v.  ^h9^  1  flA  '  saisit,  happa 
une  gueulée  d'herbes;  brouta. 

Ihill'»  n.  8.  trouble,  agitation;  perturbation,  révolution, 
émeute;   tempête,  ouragan;   v  g.  Vi&  '  fl#h^ '  I^h4' '   '* 


tempête  de  la  mer;  1^  i  nih4*^  >  m^h*  *  le  pays  s'est 
perdu  par  les  troubles  on  discordes   intestines  (de   0 

iiilî*fi  »  V.  a,  î°  gratta,  frotta,  chatouilla  {v.  g,  pour  apaiser 
une  démangeaison);  2^  effaça  en  grattant;  racla  =i7.c2. 
et  anal,  ih^h^h»  *  ]  3^  laissa  à  d'autres  sa  part  du  butin. 

—  ^'  Kài*fi7î(  fit  gratter;  démangea,  chatouilla.  — J>.  I* 
tfli*fi*&>  ftit  démangé;  chatouillé;  se  gratta...  —  inf.f^ 
Àhtî'  frottement,  action  de  gratter...  —  «.  ag.  ghhtU* 

qui  gratte  ou  se  gratte.  —  n.  s.  A||||  i  chatouillement, 

•  ■ 

démangeaison.  —  n.  8.  Ah^i  ou  ihlU'  P*^  du  butin, 
attribuée  k  qqun  et  par  celui-ci  laissée  aux  autres  par- 
tageurs.  —  n.  inst  o'^MïtL^  V^^  ^®^  ^  gratter;  épingle 
des  cheveux. 
0ht*  17.  a.  i°  importuna,  lassa,  fatigua  (par  son  bavar- 
dage ou  ses  demandes);  2°  fut  paresseux,  indolent.  — 

V     o 

c-  XUhf  >  i°  fit  importuner...;  2^  rendit  paresseux.  — 
p.  i'dtït  «  fat  paresseux,  indolent,  fainéant  (plus  usité). 

—  tn/.  f^lthS^'  importunité;  paresse,  fainéantise.  — 
«.  a.  fllij&i  et  ad.  flh»i*i&?<  paresseux,  fainéant.  — 
w-  *.  flh»^  «  et  ^•UlfU^'  •  paresse,  fainéantise.  —  n.  inst, 
nvflh^i  prétextes  de  fainéantise. 

#hh¥^>  2^<^-  exprimant  le  bruissement  du  grattage,  du 
frottement.  —  loc.  v.  «htl^  *  OA  «  bruit  en  frottant,  en 
écrivant  (la  plume  en  formant  les  lettres). 

^Çi  n.  8.  i°  feu;  combustion;  2°  chaleur,  ardeur,  em- 
brasement, lumière  éclatante  qui  émane  du  feu,  du  so- 
leil; V,  g,  chaleur  torride  d'une  vallée  :  fîiC'K^'  «c'est 
du  feu!>;  v.  dér.  corr.  litt  de  iDOf  s  t?.  n.  fut  chaud, 
brûlant,  cfr.  —  c.  hiO*0f'  chauffa,  fit  chauffer...  (A.  G.). 

'flIHi  n.  8,  frère;  pî.  Ji^V^*  ou  var.  ab,  fï^'t^  ^-9-  'l 

•  'Ifl^  »  A'tTT  •  société  de  frères,  communauté  (ainsi 
s'appellent  les  moines  de  Debra-Bizen,  chez  lesquels 
l'abbé  n'est  que  le  mandataire  de  ses  frères  en  religion. 


4&  tfiD-»nA»  — Afl»d» 

et  révocable  par  eux).  —  /.  'ïflH'f;  «  sœur  —  et  var.  par 
cor.  d'ail  '  oû  llÇ't  *  selon  les  pays.  —  n.  com  p.  •^ID 
n  I  (pour  ^Uh  I  ^n  i)  oncle  paternel,  c/r.  )^n  i.  —  n. 
comp.  -Vfl-HTi  ou  •ïÇ't'4**  (pour  •Tffl-|;i  ou  •^Ç-fc» 
X4*  •)  tante  maternelle;  c/r.  XT  »?  autre  tjar.  a66r.  •^»|« 
^B.  —  n.  comp.  HDJ^ffaHi  et  ID Jî"  i  ^m—fc  i  neveu, 
fils  du  frère,  —  de  la  sœur,  cfr.  iD^i  fils. 

N.  B.  cfr,  les  différences  :  1®  ^A  «  'ÏID*  »  ou  ^ A  '  •TflD*'t  * 

nièce,  c/r,  ^A  «  ûUe.  —  Kfl'*  I  tante  paternelle  (cl.  de  KjT*  » 
mère,  g,);  ^  a11  '  oncle  maternel,  pL  Ml^'t' S, 

fllD**nAi  2^c-  t7.  i^  s'est  précipité,  est  tombé  de  haut, 
var.  ^m*  I  nA>;  ^^  se  bâta,  partit  précipitamment;  3°  est 
parti  pour  aller  au  loin;  s'éloigna;  émigra. 

ffilD*  >  «lilD*  I  n  A  *  locv,  onom.  aboya  (le  chien,  le  chacal) 

V      O        V  V 

0€Ê*U€Ê*  I  nA>  ^<><^-  v>  gargouilla,  produisit  des  borbo- 
rygmes  (le  ventre,  l'estomac  dans  la  faim). 

ilD*  «  flA  *  loc,  V.  j°  tambourina,  decrescendo^  jnano  (cfr, 
^\ff'  Tt'î'flAOî  ^°  *y^-  <i®  iv^l'  frappa,  martela, 
battît  (v.  jf.  le  fer  sur  l'enclume);  3°  var.  de  fini*  1  flA  1 
tomba  de  haut  {y.  g.  d'un  arbre). 

o       V 

lllD*A"t«  w-  «•  i°  obélisque;  ^°  colonne  ou  pierre  plantée 
indiquant  le  voisinage  d'une  église,  afin  de  salaer  et  de 
passer  respectueusement  (les  cavaliers  descendent  de 
leur  monture  par  respect  et  passent  à  pied);  3°  espace 
entre  deux  colonnes  d'écriture  (dans  un  livre). 

V    o 

fhlD*Ai&-^*  ^-  ^-  luciole,  mouche  luisante,  ver  luisant. 

ifilDA<  V.  a.  mêla  (au  pr.  et  au  /^O?  mélangea,  confondit 
(eau  et  vin,  éléments  divers,  choses  et  notions  différentes); 
mêla  qqun  à  ses  affaires,  ingéra  qqun  dans  une  affaire 
=  syn.  aiml,  t|}4>f.  —  c.  I^^IDA*  fit  mêler;  mêla,  fit 
fusionner.  —  p.  i^Ji^A*  ^^^  mêlé,  confondu,  brouillé. 
—  int  réc.  a.  Af^A  »  fusionna  avec ...  —  int.  réc.  p. 
+«h*Pfl*A  »  se  confondit  ou  mêla  avec ...  —  inf.  f^Hifli  t 


AlD^i  — lUDlii  49 

mélange^  pêle-mêle.  —  p.  ^l'Â'Pft'  confusion,  mêlée. 
—  *.  a.  tf|i4*A.  *  mélangeur,  fusionneur,  qui  confond.  — 
?•  +*Ii4pA.»  mêlé,  fusionné,  confondu.  —  ad.  Ain./|i 
confus,  pêle-mêle.  —  n.  inst  9**rhlD«>  on  ahhr.  euph. 
^"^dyh^*  ce  qui  sert  k  mêler,  à  brouiller,  à  faire  fa- 
sionner.  —  n.  «.  AlD*A4**  ^^m  d'action  ou  d'état  :  mé- 
lange,  alliage.  —  n.  ad.  JhOhtiVh  *  niixture,  choses  mé- 
langées ...  ou  «  «  «  àhi^  I  pêle-mêk.  —  loc.  v,  JhahtiOht^  i 
ttH  I  se  mêla,  fusionna.  —  n.  spec.  rhlÛ*A.  i  mélange  de 
farine  a)  ordinaire  ou  gh£J^i,  et  d'eau  (pour  faire  la 

V      o 

pâte),  ou  de  farine  b)  d'orge  grillée  ou  TÂi  ■?  P^ïir  le 

TÂA*»  et  le  p^^$. 
gh^d  »  ^-  **•  ^-  <le  #H^ *  (?)  alla,  parcourut  c/r.  —  n.  in«<. 

HD^IIHC  >  (g-)  moyen  de  la  congestion  :  î°  les  jambes 

de  l'h.;  2^  les  pattes  de  l'animal. 
dïVCf  «  fi.  spec,  (g.)  apôtre  de  Jh^O^  h  «/''•  à^d  ' 
"^IDfl  :  «.  «.  comp.  oncle  paternel,  par  contr,  lift,  de  ^I0*  i 

frère  et  j^0>  père. 
UiD't  »  w.  «.  outre  pour  le  miel. 
Otth't^t  I  t7.  a.  importuna,  fatigua,  lassa,  ennuya,  assomma 

==  plus  expressif  que  AAhP  «  *3/w-  —  <^d-  d-  oàh^^  i 

importun,  ennuyeur;  inconstant. 
ihfO^^f^t  cuivre  rouge  (couleur  de  feu). 
ÙlDlii   t?.  a.  1°  agita,  remua,  secoua,  émut,  mouvementa, 

émotionna  (au  pr.  et  au  Jig-)  ;  mit  en  désordre,  troubla, 

boul versa;  2^  pressa,  urgea,  excita,  poussa  (v.  g.  une 

aflFaire)  =  syn.  AÙHX  «  et  A-flA?  «•  —  c  hÙlDlii  i""  sou- 
leva, émeuta,  poussa  au  mécontentement,  aux  murmures, 
k  la  mutinerie;  2'^  fit  vomir,  souleva  le  cœur,  provoqua 
vomissements.  — p.  'j*|||D«fii  1°  fut  agité  ému,  troublé; 
2°  pressé  =  syn.  ||J(X>7  fïit  excité,  émoustillé,  aiguil- 
lonné; 3°  eut  le  cœur  soulevé,  vomit.  —  int.  ||4PID*&' 
i°  ennuya,  inquiéta,  écœura,  dégoûta,  révolta;  2^  amena 
ou  causa  des  nausées.  —  int  p.  'tOVOi'^  i  i°  fnt  écœuré, 

4 


50  (hOif'-'tHi 

O     V 

navré;  2°  eut  de  nausées.  —  inf,  9^\JV\ï^  agitation, 
mouvement,  émotion,  trouble.  — /.  p.  ^HrWïl  *  empresse- 
ment;  vomissement.  —  int.'p.  ^1'0lÛ*4Plfl  *  écœurement, 
soulèvement  du  cœur.  —  «.  a.  |l4Ph«  '  agitateur,  remuant. 
—  P'  +IITh«'  a&ît^î  pressé;  qui  a  des  vomissements.  — 
int,  -MlVVh**  bouleversé;  troublé;  qui  a  le  cœur  sou- 
levé —  ad.  ||in.]f|8  pressé,  empressé,  qui  a  hâte,  s'a- 
gite... —  n.  inst.  ifoitiOXi^t  agent,  cause  ou  prétexte  de 
trouble,  d'agitation.  —  n.  s.  thXi'fr^  trouble  agitation, 
soulèvement... 

^lOfs  V,  n.  se  guérit;  est  guéri,  est  rétabli;  releva  de 
maladie,  var,  de  Jt%fM(D  i  (par  interv.  Utt.),  — aor.  ^4Sf^' 
il  est  guéri.  —  inf.  ^AVj6*  guérison. 

'llfl'J&s  flA'  t(><^'  V-  fraternisa;  m.  à  m,  <dit  :  mon  frère>; 
appela  qqun  son  frère  (u.  g,  un  supérieur  par  bienveillance 
envers  un  inférieur;  égal  à  égal  par  amitié);  reconnut 
comme  frère  {cfr,  ^Ohi). 

JiO^H  s  V.  n.  fut  curieux,  regarda  en  fureteur,  alla  voir  en 
tout  sens  (v.  g.  même  à  travers  les  fentes  k  la  dérobée, 
ou  en  entrant  eflrontément,  pour  savoir  ce  qui  s'y  passe)  ; 
inspecta  tout...  — c.  tiàiOfH*  fit  inspecter;  envoya  voir, 
fureter;  avoir  l'œil  partout.  — p,  -|*HiiÛ*X'  fat  objet  de 
curiosité,  d'inspection  indiscrète.  —  inf.  ^^VJti  in- 
specter curieusement.  —  s.  a.  Hi4PX«  >  curieux,  furteur. 

V        o 

t^OhSi^  i  n.  8.  citerne,  réservoir  (d'eau). 

«^Hi  (du  g.  ti'^H^)  V*  ^'  P"t;  saisit,  tint,  attrappa,  s'em- 
para de...  —  c.  j^'tll'  fit  tenir,  saisir...  =  cfr.  anal. 
nid*'  —  P'  i°  +'1ll«  fnt  tenu,  pris;  2^  +1-^11  «  est 
arrêté,  fait  prisonnier.  —  c.  K1'"ïll*  fit  arrêter,  saisir, 
faire  prisonnier.  —  réc.  't^^n^  s'empoigna  avec  un 
autre;  est  en  querelle,  en  litige  avec  qqun.  —  inf  a.  jp 
^Tl'  prendre,  saisir;  la  saisie,  le  saisissement. — p- 9^ 
TPTfi  arrestation;  main  mise.  —  p.  int.  et  réc.  f^^ 
î*^T|i   emprisonnement;   boxe,  querelle,  rixe.  —  s.  a. 


Alt»- AHA»  51 

^M,»  et  K^II,»  ^°  preneur,  saisisseur,  teneur;  ^*^  par- 
rain,/,  h^n/t^  marraine,  cfr.  n,  imt.  2^,  infra.  —  p.  -f* 
^M^  I  pris,  arrêté.  —  int.  et  réc.  i'^h^n^  i  fait  prisonnier; 
les  partis  en  querelle...,  pL  i'^^ll'll  ».  —  ad.  p.  l-HhTI  > 
pris,  saisi,  tenu.  —  n.  s.  d,  +•^•1  f  gage,  cautionnement  (en 
justice).  —  w.  inst.  OB'}!!,  :  i°  ce  qui  sert  k  saisir  {y.  g. 
pinces,  tenailles);  2^$upr.  syn.  de  Kî^M,»  parrain;  /.  ♦  ♦  M, 
^•1  marraine  «qui  tient  aux  fonds  baptismaux».  —  dér. 

a)  «yî^fliH  '  ^'  «•  camarade  d'âge,  cfr.  nb^H  »  t;.  (^.)  — 

b)  ^AHi  ^-  '•  i°  proposition,  offre  d'échange,  de  troc...; 
^°  garantie,  cautionnement  de  l'échange;  arrhes...  (var. 
OOglifT  ».  —  for.  pas.  iTO^^j^^  s  causes  d'arrestation  ;  de 
litige.  —  n.  comp.  n4A  »  't^H  »  homme  sérieux. 

AJl^s  adv.  maintenant;  à  présent  =  var.  AlC*  ou  A3^'* 
ifills  n.  9.  sauce  composée  de  lait  caillée  et  de  piment  (flCfld&O- 
|f3C»  o'i  ll*jf  *  inter j.  exprimant  la  surprise  :  «oh!,  ah!» 

=  ^yn.  Iff,  I  et  ^ft  I. 
If^'flAi  ^oc-  v«  battit  fort  (la  pluie),  tomba  à  torrent; 

^-  ?•  ^i&  *  IflK  '  11. A^Ç  *    «l'averse  nous  a  bien  battus» 

=  «yn  wnf  ». 

^TC  '  ou  ^3j[  >  n,  Aon.  (ar.)  1°  lettré  musulman  ;  ^°  pèle- 
rin de  la  Mecque. 

WHIITI  '  ^<>c.  exprimant  i°  n.  «.  le  balancement,  le  flotte- 
ment ou  rebondissement  des  parties  grasses  d'un  animal 
en  marches;  2^  ad.  (l'animal)  qui  a  ces  mouvements  des 
parties  grasses.  —  loc.  v.  OllÙH  >  flA  '  balança,  rebondit, 
ballotta,  flotta  (la  partie  grasse  de  l'animal  en  mouvement). 

dlillA  »  V'  a-  porta  sur  le  dos  —  les  abyssines  portent,  même 
en  travaillant,  leurs  enfants  dans  un  tablier  en  cuir,  sur 
le  dos  (y.  description  k  var.  ^^U A  i).  —  c  j\ShMli  *  ^^ 
porter  k  dos.  —  p.  +Jh'UA  »  est  porté  k  dos,  chargé 
sur  l'échiné.  —  inf.  9**AHA>  1®  port  de  l'enfant  k  dos; 
charge  sur  le  dos.  —  s.  ag.  JiHH^ty  f  rhHA.4' s  qui 
porte  k  dos.  —  C'est  un  déshonneur  pour  les  hommes 

4* 


52  AH-fli  — AUfc.» 

de  porter  k  dos,  soit  un  enfant  dans  le  tablier  fixé  aux 
épaules  et  k  la  taille,  soit  une  outre  d'eau  chargée  sur 
Téchine  de  même  façon.  Aussi  le  terme  f|iHA«'  ^*  ^^^ 
injur.  ;  qqfois  un  père  veuf  subit  ce  déshonneur  et  porte 
ainsi  k  dos  son  enfant,  pour  exciter  la  pitié  et  mendier 
de  porte  en  porte.  —  n.  inst.  ifo^nA^  »  le  tablier  (plus 
usité  ^7tf|i7lfA0  =  *yw,  loc.  V,  QQiHAi  porta  k  dos. 

#h4'fl>  **•  *•  bride  faite  de  cuir  d'hippotame;  cfr,  a4^" 
frein,  bride,  mors. 

àïHtL*  ^'  ^-  peuple,  foule,  population,  nation;  pi.  hàiH'tt^ 
les  nations;  spec,  les  gentils,  la  gentilité. 

^Ui  »  ou  A  ♦  ♦  >  r.  n.  (g.)  fut  triste,  affligé;  eut  du  chagrin.  — 
^-  fi^Hi^  affligea,  attrista,  chagrina;  causa  de  la  peine. 

—  p.  réfl.  't^'Ui^  ftit  frappé  d'une  grande  affliction;  k 
Tair  d'être  sous  le  coup  d'une  grande  douleur.  —  int.  ^ 
tj||>  I  est  fort  triste,  morose.  —  réc.  +glMni  i  a  été  con- 
solé; a  eu  des  consolateurs;  on  a  pris  part  k  sa  douleur, 
k  son  deuil;  a  reçu  les  condoléances  =  syn.  '^X?Ï%*• 

—  c.  h't'dMHi  >  a  pris  part  au  deuil,  k  la  peine ...  = 
^y^'  hMi^^î  a  compati...  —  inf.  jP^H*}»  s'attrister; 
tristesse,  peine.  —  réc.  jPl'^TIH'ï  '  grand  deuil;  prendre 
part  au  deuil;  condoléance.  —  s.  cl.  ^Hi^i  porté  k  la 
tristesse;  qui  est  dans  la  peine.  —  ad.  ^H**}!  triste, 
chagriné,  affligé.  —  n.  inst.  tfi0^|f £  i  causes  de  l'afflic- 
tion. —  réc.  #'D'^f|lHllit  '  compagnie  de  deuil;  dons  de 
condoléance.  —  n.  s.  ghHt^  affliction,  tristesse,  peine; 
chagrin  =  syn.  ACfrV».  —  (^d.  A||4i*?>  «»«*•  per- 

V      O 

sonne  en  deuil  (var.  de  ♦  ♦  ♦  •!•/&¥  a,  forme  régulière). 
ih'Ûh»  •  V-  «•  (g-)  réserva  (un  champ,  un  pré);  interdit  la  pâ- 
turage. —  c.  hâïtlK  '  fit  interdire,  garder  en  réserve. 

—  P'  +  ATf fc»  »  est  réservé,  interdit  (passage,  pâturage). 

—  i«/.  f^ShHlï*  interdiction,  défense,  réserve...  —  s.  a. 
ghHh^'  celui  qui  interdit...  —  n.  s.  ^fiX'l;>  terre,  prai- 
rie, pâturage  réservé. 


IIHID-If  IIM  —  If  f  I  53 

OHtO^HChi   loc,  expr.  ['«xcës  de  la  tristesse  et  son  effet 

o        V  V 

moral  délétère.  —  loc,  v.  OH^H0h  s  flA  >  e&t  anéanti^ 
hébété  par  rexcës  de  sa  douleur;  devenu  indifférent  k 
tout,  ...à  la  vie... 
ilHN  '  V-  ^*  (9-)  i^  ^ola  autour,  tournoya  en  bourdonnant 
(mouches);  2^  passant  de  l'effet  à  la  cause,  c'est-k-dire 
aux  choses  qui  attirent  les  mouches  :  est  exposé,  est  k 
portée  pour  être  senti,  est  k  découvert,  v.  g.  la  viande, 
le  sucre,  le  laitage,  le  pain,  le  garde-manger;  fruits,  etc.... 

—  loc.  d»  OHH  '  exprimant  le  tournoiement  de  la  mouche 
autour  de  la  douceur  qui  l'attire,  jusqu'k  ce  qu'elle  s'y 
pose.  —  loc.v.  uiflfiflAi  vola?  tournoya  autour...;  se 
posa  sur... 

OUI»  ^'  **•  f^t  en  silence;  se  tut.  —  c.  ÀUHI'  fit  taire. 

■    V       o 

—  i^^+UTIT»  i^  ftit  mis  en  silence;  2^  fut  morne,  ta- 
citurne. —  inf.  ^OHT*  tacitumité.  —  «.  a.  'tohl^* 
taciturne,  morne,  morose.  —  loc,  d.  inn  i  flA  i  fut  morne, 
pensif,  silencieux. 

IIH*7»flA'  ^oc.  V.  1°  n.  tomba;  2°  se  brisa;  3°  se  blessa; 

4^  a.  perça  (v,  g.  le  bœuf,  d'un  coup  de  corne). 
Ilf  I   inter j.  gare!   attention!  garde  k  vous!  —  s'emploie 

seul  —  ou  avec  un  verbe,  v.  g.  0^  l 'tm^^ii  »,  ||f  1 A 

o 

A*lA*>  «gare!  faites  attention;  attention!  passez  vite». 
Ofi  inter  j,  1®  va!  allez!  allons!  continuez!  faites,  etc....; 
2^  s'interpose  après  chaque  phrase,  par  les  auditeurs, 
pour  encourager,  inviter  l'élocuteur  dans  son  récit  ou 
d'anecdotes,  ou  des  nouvelles  du  jour;  3°  exclamation 
de  surprise,  d'étonnement,  de  peine  ou  d'incrédulité; 
l'intonation  même  indique  la  surprise  {yar,  jfif  1)  ;  4°  ex- 
clamation de  douleur  :  aïe!  hélas!.  —  loc,  comp.  Of^  1  en 
ajoutant  la  particule  pron.  de  la  l''*^  pers.  sing,  régime 
...J^a  exclamation  d'approbation  et  de  joie,  etc....  =  très 
bien!  tant  mieux!  =  syn.  hjilà*  ou  MilàX'  et  }| 
ftjts;  cfr,  tfhPf  I  plus  expressif  ou  pressant. 


54  :ij?>--ïfA« 

^fi  «.  8.  1°  frère  aîné;  2^  par  extens,  indique  aussi  la 
priorité  d'âge  :  plus  âgé,  aîné;  v.  g.  relativement  aux 

autres  d'un  même  groupe:  "JW-AÇ * ^^Çj' Jlfr '  *il  «s* 

notre  aîné  à  tous»  ;  d'où  3°  préséance  :  président  ou  tête  de 
la  compagnie,  à  lui  la  place  d'honneur;  aussi  on  ne  pro- 
nonce son  nom  qu'en  le  faisant  précéder  de  ^f  1  terme  ré- 
vérenciel  :  ^f  1  X^A»  »  «l©  respectable  un  tel»  (var,  j^f  1). 

iff,  9  inter j.  cri  de  douleur,  v.  g.  en  recevant  un  coup,  nous 
disons:  «aïe!». 

Iff  s  loc.  interj.  de  joie  dans  le  chant  de  fête  populaire 
de  la  Saint -Jean  ou  de  la  Croix  (4*^/1  >  P'tfli'^A  >  ^t 
tfiD^h^i).  —  loc.  V.  Iff  I  flA>  i^  fit  la  procession  aux 
torches  enflammées,  la  veille  au  soir  de  la  Saint-Jean 
et  de  la  Croix;  2°  chanta  hoîêj  hoïê,  durant  la  dite  pro- 
cession. —  n.  8.  d.  If  jpf  I  le  chant  de  Aoiê,  v.  g.,  iffV  • 
ittjCÇ'  «nous  avons  exécuté  le  chant  de  joie». 

|f/&>  interj.  exprimant  la  surprise,  l'étonnement  :  «oh! 
ahU.  —  loc.  interj.  comp.  Iffl^i  (de  |Jfj6i  et  J^i  euff, 
pron,  1^^  père,  sing,  «quelle  joie  pour  moi!»  =  syn.  de 

^  hJ^Ù*  et  Xrti&i  {cfr.  anal.  |f3C«  ou  if^i). 

•^fAi  V.  n.  ou  souvent  3fA»  fut  fort  (pA.  et  mor.),  ro- 
buste, vigoureux,  énergique;  vertueux,  véhément;  im- 
pétueux; violent;  tyrannique.  —  c.  K4pA>  rendit  fort; 
fortifia;  donna  de  la  force,  de  l'énergie  encouragea...  — 
p.  •f-'lif  A«  suWt  la  force;  fut  forcé.  —  int.  itér.  "ijpf  A« 
exerça  souvent  la  force;  se  montra  tyran...;  manifesta 
un  certain  courage.  —  réc.  +'j/f  A  «  iisa  réciproquement 
de  force;  pL  •f^'ï^PA*»  luttèrent  de  force,  de  violence... 

O    V 

—  in/.  9^^jfii  9  être  fort;  tyrannie;  exercice  de  la  force, 
violence,  etc....  —  n.  a.  •ï^A*»  puissant,  qui  fait  acte 
de  force;  capable  d'énergie.  —  ad.  '\ffii  et  ;l/&Ài&V' 
fort,  robuste;  tyran;  courageux,  vaillant,  valeureux, 
brave,  intrépide.  —  n.  s.  ^'jtA*»  force  {ph.  et  mor.)y 
énergie;  vertu  chrétienne  ™  ÇJi  «  VÇA.  »  ^Ji A«  «  "»•  à  m. 


:i^A«  — ^l^:^^^  55 

«force  de  Tame,  force  spiritaelle»  ;  violence;  courage; 
tyrannie.  —  loc.  adv.  -fl^ii&A*!  par  force,  violemment; 
9^h  '  i^f'h^  *  avec  force,  -flif  J^li  i  ^fnh^  i  sans  force,  sans 
violence.  —  n.  inst.  iiv^f  A«'  raisons,  prétextes  et  moyens 
d'exercer  la  violence,  la  manière  forte... 

i»fti  >  ^*  ^'  grande  antilope,  cerf. 

JUf^  '  ^-  ^«  femme  libre,  sans  mari  :  soit  vieille  fille,  soit 
femme  répudiée  ou  divorcée,  soit  jeune  veuve.  (Ce  terme 
ne  se  dit  pas  en  mauvais  sens;  mais  il  crée  quand  même 
une  position  ou  condition  humiliante  pour  Tintéressée.) 

yjEi^T^TT  *  w-  *•  foi,  croyance,  religion.  —  n.  comp.  fl^A  « 
iff^V't  »  religieux,  homme  de  foi,  fidèle.  —  ad.  d.  y^ 
•7*r+^Ç«  fidèle,  h.  de  confiance.  —  n.  comp,  XftHh» 
Iff^^V^  I  m.  à  wi.  prière  de  la  foi  :  symbole  des  apôtres^. 

fhfA'  (S-  'rad.)  ah.  ^A>  ^*  ^-  ftit  mieux,  meilleur;  alla 
mieux,  se  porta  mieux;  s'améliora;  valut  davantage,  l'em- 
porta, fut  supérieur  en  qualité,  etc....;  fut  préférable.  — 
indic.  prés.  fut.  fltjthh  '  ®t  VJhf'h  '  *il  ©s^  mieux, ...»  — 
c.  hait  A'  améliora;   rendit  meilleur;  préféra,   mit  au- 

O      V 

dessus...,  estima  davantage.  —  i'^^f-f^hiftï^  amélioration. 

—  ad.  Hifti^i  amélioré,  mieux,  en  meilleure  condition; 

meilleur,  préférable,  de  qualité  supérieure.  —  n.  inst. 

HD^f  A«>  ce  qui  rend  meilleur;  moyens  d'améliorer,  mo- 
tif intrinsèque  de  préférence. 
Àif'dd  »  ^-  ^-  s'évada,  sortit  du  parc,  s'échappa  de  Tétable 

(le  bœuf,  le  bélier,  etc.);   passa  la  nuit  dehors.  —  n. 

^d'  Àkf»i*  >  l'animal  évadé  de  nuit. 
#iiP+>  V-  ^-  interrogea  par  curiosité,  sans  motif  sérieux; 

var.  de  nif4*'*  —  '^^-  interrog.  d.  0?^'  et  puis?  alors? 

dites  donc,  continuez.  Mais  llffi  est  plus  expressif  et 

urgent  que  flfi,  cfr. 
*  "  ... 

Ilj&4b'  o.  5.  averse;  pluie  intermittente. 

o     V  e 

||)t;H^»  n.  ad.  affamé;  qui  a  la  fringale;  glouton;  pi.  Of» 
•|.0f;||«i:. 


56  Wiffi'-<li^0' 


V      O 


tffif *&  *  ^-  «•  mâcha,  broya  avec  les  dents.  -^  c.  hghffk  ' 
fit  mâcher;  fit  manger...  —  p,  +^11^*8  »  fnt  mâché,  broyé, 
réduit  en  pâte  (la  bouchée).  — fréq.  /h^flî>  mâchonna; 
mâcha  ou  mangea  d'une  manière  répugnante.  —  inf.  f^ 
hïf^fk  »  mastication.  —  s.  a.  ghffl^  i  qui  mâche.  —  ad. 
P-  #hé*fî  '  mâché;  pâteux  (la  bouchée).  —  n.  inst.  ao^h 
fi,  >  ce  qui  aide  à  mâcher,  facilite  la  mastication 
{v,  g.  la  salive,  la  boisson);  masticateur. 

uJs^hA'  ^*  '•  breloque  en  argent  (portée  au  cou  par  les 
femmes  et  les  enfants  riches). 

V?l^  I  i°  n.  8.  lieutenant,  remplaçant,  vicaire.  —  v,g.  || 

w    e  V    o 

t^^'ïiCh'Hl*  le  vicaire  du  christ,  le  pape;  2^  prép. 
au  lieu  de,  en  place  de...  =  syn.  h^4.'« 
diftiD  t  V.  n.  (g.  usité  en  tigraï  sans  changement  d'ortho- 
graphe) a  vie,  est  sain;  tigr.  guérit;  revint  à  la  santé.  — 
var,  par  inferv.  litt,  euph.  «fiCDf  »  v.  g,  «hVf^  >  îl  est  guéri. 

w       o  V      O 

—  C.  hàïfOt  I  ou  hHïi09  «  rendit  la  santé,  guérit,  a.  — 
— P'  'tdïf'O^  *  est  rétabli  en  santé,  a  recouvré  ses  forces. 

—  inf.  f^ihfûhi  ou  ^AT/B»»  guérison,  retour  k  la  santé. 

—  *•  «•  ihSfV^  guérissable;  qui  se  guérit  —  c.  hàifV  ■ 
guérisseur  (Wli^  i  ATA.  >  X4lLA-fl#li>C  >  hàifVh 
«le  médecin  est  donneur  de  remèdes;  mais  Dieu  est 
le  guérisseur»).  —  <^dj,  p.  A^>  gnéri,  bien  portant.  — 
n.  inst.  ao^f^i  ou  •^♦♦♦i  remède;  moyens  de  ra- 
mener à  santé;  soins  du  malade.  —  n.  s,  îhf'à^'t*  o^ 
par  contr.  ah,  Af-I*  i  vulg.^  santé,  bonne  santé,  vie.  — 
adj,  d,  Jhf^f»^  i°  sain,  valide;  bon,  en  bon  état,  bien 
{pris  adv.\  en  bonne  disposition;  ^°  fig,  doux,  bon, 
bénin,  bienveillant,  affable,  simple,  droit,  etc.  —  n.  ad.  J^i 
yoht  en  vie,  vivant;  v.  9.  X^H. A-fl^C >  A^ID- >  «le 
Dieu  vivant».  —  n.  s,  îhfO^i't^  i°  état  de  santé;  va- 
lidité, état  valide,  ete.;  2^  bonté,  douceur,  affabilité, 
simplicité,  probité  =  ghfVf'^V^it}'  se  dit  plus  ré- 
gulièrement en  pur  tigraï. 


OtfLi  —  ihf.^  &7 

IIP^i  V.  a,  empêcha^  défendit,  interdit  au  nom  du  roi; 
pnblia  on  jeta  l'interdit  La  formule  officielle  est  Util  ' 
77*/^  >  on  HQI'  (XhÀ)  «au  i^om  dn  roi!>  ou  «au  nom 
d'an  tel»  (nom  du  roi  on  représentant  actuel);  on  dit  en- 
core •fl'JT-/*'»  Kl^Ah»  **^  liom  du  Dieu  du  roil»  (em- 
ployée  surtout  dans  Tamhara).  —  c.  Allfft'  fit  inter- 
dire au  nom  du  roi.  —  p.  'tOtf».  *  est  interdit  au  n.  du  R. 

o    V 

—  V«/,  9^VffT  •  interdiction  au  n.  du  R.  —  Ges  inter- 
dictions sont  légalement  obligatoires  et  infrangibles,  sous 
sanction  de  lèse-majesté.  —  s.  a.  Of^  "  c®l^î  V^^  j®tte 
l'interdit. 

thf»^^  »  ^-  *•  ^^^-  ^^  ^m^f^^  *  péché  (A.  G.)  (par  intei-v, 
et  modif.  litt)'^  —  usité  aussi  comme  loc.  interj.  quel 
dommage!  (ital.  che  peccatol). 

ji^i  n.  num.  un;  /.  A^-fci  une^  —  n.  romp.  rfiirAR» 
quelques-uns.  —  loc.  adv.  a)  -flifiA>  ensemble;  b)  «fifti 
îjf-n  J  et  JiR  ï  Tf i  I  m.  une  fois  =  var.  ||i7"t  '  ^"fl  »  ou 
élis.  litt....  ii^À-fli  /  et  diiflù^  /.  —  N.  B.  Le  rt« 
se  change  en  ff  i  selon  les  régions  (i?.  j.,  A.  G.,  etc.). 
à)  diK^Jif^^nÙ'  quelquefois;  plusieurs  fois.  —  loc,  v. 
dïf^^M*  devint  un,  une  seule  chose;  s'unit,  s'allia. — 

V  o     V  V 

^'9'dif^'  h/î^î^  » +îf  14*  «  «unis  ensemble  ils  traver- 
sèrent; ils  traversèrent  ensemble».  —  n.  camp.  «fift^X 
^f  «même  un  seul»  —  usité  seulement  avec  négation 
=  aucun,  nul,  personne;   même  pas  un,  pas  un  seul; 

—  Aft'îlÛ.*   ^®  tous  ces  gens,  personne  n'est  venu? 

—  personne,  pas  un  seul?  —  pas  même  un  seul».  —  n. 
ind.  d.  A.R1  «  ou  A,^"|  «  ou  encore  A,Rl- 1  et  gh^f.^  i 

V  V 

peu,  1?.  g.  duf^t^yit*'  oest  peu,  bien  peu,  trop  peu; 
TlRÀlbJ^  »  ih^K^t  »  Xè  »  o'est  un  peu,  une  très  petite 
quantité  qu'il  me  faut;  duF^'t''  f'TMi^  '  ^"  P®^  ™e  suffit. 

—  On  dit  encore  en  certaines  régions  :  di^f^ti]   d'où 


58  A.^»--151A« 

O      V 

loc,  d.  duF^t^f'  '   exprimant  une  nuance  diminutive  : 
un  tout  petit  peu,  si  peu  que  rien. 
^•^1  n.  8,  terre  glaise,  argile  bonne  pour  mortier,  mais 
non  cultivable;  grevia  membranacea. 

lljtllft»  V.  n.  sentit  mauvais,  pua,  exhala  odeur  fétide; 
sentit  le  renfermé,  le  moisi,  Thumidité  (y,  g,  appartement, 
armoire;  viande  ou  fromage  gâté;  charogne).  —  n.  ad, 
d'  OJtOJt»  puant,  fétide;  n.  s.  puanteur,  fétidité. 

Of^ao^t  V,  n.  fuit,  s'enfuit,  s'évada,  déserta,  s'éloigna  au 
plus  vite;  déguerpit  lestement.  —  c.  j^U^noi  mit  en 
fuite;  fit  fuire;  laissa  s'enfuir,  ordonna  la  fuite.  — p-  't 
OfLi^'  1°  est  en  fuite;  2^  b.  été  quitté  précipitamment; 
on  s'est  mis  en  fuite  {v.  g.  au  cri  d'alarme).  —  fréq,  0 
f^f^aoi  1^  fut  en  fuite,  se  mit  en  fuite  à  diverses  fois 
ou  peu  k  peu;  :2^  se  déroba,  s'éclipsa,  simula  de  fuir... 

—  i«/.  ^O^i^  «  fuite,  évasion.  —  «.  a.  OVf»  *  fuyard, 
lâche,  poltron;  pL  llA^'fc»-  —  w-  «•  vHt^*  ou  ll^ 
ao^  j  fuite,  évasion,  désertion,  déguerpissement;  déroute, 
sauve  qui  peut  (y.  g.  des  habitants  surpris  par  des  bandes 
de  soldats  pillards;  des  bataillons  vaincus  et  poursuivis). 

—  n.  inst.  ao\tfJ'^  >  i°  qui  met  en  fuite  (t?.  g,  approche 
de  l'ennemi);  2^  raison  ou  prétexte  de  fuite,  d'évasion, 
de  désertion  —  moyens  de  s'échapper... 

H^HD  ^-  :  V.  n.  établit  une  cloison,  une  séparation  dans  un 
appartement;  fit  une  alcove,  ou  un  endroit  réservé,  fermé 
dans  l'appartement.  —  adj.  ||4«J^>  ^^  fermé,  réservé; 
intérieur  secret  ;  2?  fig.  calme,  recoquillé,  recueilli,  ré- 
fléclii,  maître  de  soi  =  syn.  fl^-X'-  —  »»•  «.  OJt^*  ou 
OJtV*  maison  en  pierre;  pi.  ||i^ii»-k. 

"ÏRA  >  ^-  «•  renouvela,  refit,  remit  k  neuf.  —  c.  K'tftA  ' 
fit  renouveler.  —  p,  +'Ti^rt»  fut  renouvelé.  —  inf.  ^ 
^^ft  I   renouvellement.  —  s.  a,  "ï^A,  a  qui   renouvelle. 

—  ad.  :iiÇ,fti  nouveau,  /.  ^iiilt;  pi.  jiAft'fc»-  —  ^oc. 


adv.  comp.  •fl^<^A*  de  nouveau;  à  nouveau.  —  n.  intt. 
^'■•^Rrt.»  moyens  de... 
•^R^^i   w.  n.   1°  passa  la  nuit;   logea  n.  une  nnit  k  ou 
dans...;    2^  séjourna^   habita^   demeura^   resta^  eut  do- 

V     o 

micile.  —  c.  A*iR^»  i°  fit  passer  la  nuit;  hébergea 
une  nuit...;  2^  fit  demeurer;  donna  habitation.  —  p.  + 
■llR^  I  fut  hébergé,  logé  pour  la  nuit.  —  p.  comp.  +*7ïî 
J^^i  est  établi;  a  sa  demeure  et  ses  moyens  d'existence 
{var.  'taojhf^d^)'  —  c.  h'^^f^d^  pourvut  à  l'éta- 
blissement, aux  moyens  d'existence  (var.  h^^dif^d^)' 

—  intfréq.  ^fif^^i  séjourna  quelquefois,  ...un  certain 
temps.  —  int,  h't'^^f^d^  réquisitionna,  réglementa  le 
logis  et  les  vivres  pour  la  nuit.  —  inf.  f^^SiC  ■  héberge- 
ment d'une  nuit,  la  nuitée.  —  a.  a.  ^ij^i  hôte  d'une 
nuit;  qui  passe  la  nuit.  —  s.  p.  'f"\iiô^  hébergé,  hôte; 
id...  par  réquisition  officielle.  —  s.  c.  hrt"\hô^  réqui- 
sitionneur,  chargé  des  billets  de  logement  =  syn.  tk^ 
^^s.  —  ad.  *i^C*  i°  celtiî  q^i  a  passé  la  nuit;  ^°  hos- 
pitalisé, hébergé,  hôte  d'une  nuit.  —  n.  insi.  in^^fL&t 
endroit  pour  passer  la  nuit,  et  moyens  d'écouler  la  nuitée. 

—  n.  8.  ^f^C  '  logement  de  nuit.  —  n,  s.  ^^C  s  mode, 
condition,  moyens  d'existence;  établissement;  position; 
ménage.  —  n.  d.  K+'l-^Jt^'  ordonnance,  réglemen- 
tation municipale  (concernant  l'administration,  la  vie  de 
la  commune).  —  n.  d.  ^f^^t  dépôt;  recommandation; 
soin;  v.  g.  ^JtC^l'  confié  k  tes  soins.  —  n.  d.  comp,  (D 
i'^f^C*  soldat,  de  lD+'f*a  roula  (la  vie  d'ici  de  Ik) 
et  -Tfll^». 

"IR^"**  ^-  ^-  poussa,  mûrit  rapidement  k  la  superficie  du 
sol  (sorte  de  tubercules,  ou  f^^'S't  ^  petite  tige  qui 
pousse  dans  les  bois  et  se  mange  comme  la  patate).  — 
n.  8.  d.  ^iiC  '  ou  ^iiC  »  terre  ou  sol  k  tubercules  sau- 
vages; la  brousse;  terrain  ingrat.  —  n.  comp.  «li^C»  T 


60  A/!C'--ï)n» 

^^  s  ou  *i  ♦  ♦  »  {cfr,  ^7^ jT*  I  désert)  :  patate  du  désert 
(sorte  de  tubercules  qui  ont  germé  à  fleur  de  terre). 

N.  B.  Ces  pommes  de  terre  égarées,  bâtardes,  ne  sont  pas  bonnes 
k  manger,  mais  peuvent  serrir  de  semence. 

ItihC^  n-pr.  Hëdar,  3^  mois  de  Tannée  abyssine  (du  10  no- 
vembre au  10  décembre). 
ÙM*  V-  ^*  chassa,  poursuivit  le  gibier^  alla  à  la  chasse. 

—  <!•  hVM*  fit  chasse;  invita  k...^  envoya  à  la  chasse. 

—  P*  'tOM*  ftit  chassé  (le  gibier);  la  chasse  est  faite. 

—  /'*^9-  O^M*  s'amusa  k,..j  s'occupa  k  la  chasse  assez 
souvent.  —  in/,  f^Ù^i'}  »  action  de  chasser.  —  s.  ag.  fj 
fi\  I  chasseur.  —  w.  comp,  oA%  •  4^  '  pêcheur.  —  n. 
inst,  ifoVfi  >  C6  q^î  aide,  ceux  qui  servent  k  la  chasse, 
V,  g,  les  abatteurs,  les  chiens. 

duRt  '  ^*  indéterm.  peu.  —  dér,  de  j[|^  i  cfr. 

Of^h»  »  i?.  «•  a  été  tranquille,  calme  {ou  ph.  et  mor,).  — 

V     o  O    V 

<*'•  tïVf^h»^  calma,  tranquillisa.  —  inf,  ^iffjU^i  accal- 
mie, tranquillité,  apaisement.  —  ad.  ||4«X  >  calme,  tran- 
quille,  coi;  sage,  sérieux.  —  n.  s,  VX^h^'  et  Vf^h't^ 

calme,  tranquillité... 

o      V 

^K^y^i  n.  8.  bordure  colorée  des  vêtements  abyssins 
(draperie  blanche);  lisière  de  couleur  (généralement  de 
noir  et  bleu  en  tresse). 

Ohf^*  V-  ^'  ^°  ^^t  ^^  masse,  v.  g,  un  troupeau  effarouché; 
2^  fit  entendre  le  bruit  sourd  d'un  troupeau  dans  Teffare- 
ment  et  la  déroute.  —  loc.  d,  0^^*  exprimant  le 
bruissement,  le  son  confus  de  la  déroute.  —  Zoo.  v.  ||/Ç» 
f^  >  flA  *  1°  produisit  un  bruit  sourd,  v.  g.  la  marche 
d'une  troupe;  2°  retentit  sourdement;  s'entendit  le 
bruissement  ou  son  vague  d'un  troupeau  en  fuite,  en 
course;  on  le  bruit  du  frottement  des  pierres  ou  meules 

o       V  V 

du  OD^Ji^i  en  action  {cfr.  sub  mM')- 
Hi^l'  V-  ^-  («dimisit»  latin,  dans  ses  deux  significations) 
i^  laissa,  abandonna,  renonça;  cessa;  négligea  de  faire; 


2°  pardonna,  remit,  oublia  l'offense  =^  syn.  •jf.^t.  — 

w     O 

<^*  ti^fM^  fit  laisser;  força  k  lâcher^  prit  de  force.  — 
P'  +"1[Jt'l«  fut  laissé;  abandonné;  remis^  pardonné.  — 
réc.  't^^M  »  pratiqua  le  pardon  mutuel;  pL  +^^RT-  » 
ils  se  sont  concédé  les  uns  aux  autres;  ils  se  sont  par- 
donné  leurs  offenses  mutuelles.  —  inf.  f^^^^a.  —  s.  a. 
•Tf^T,'  ^®^^^  V^^  cède,  abandonne;  qui  pardonne.  —  ad. 
p.  i^  't^**?'  abandonné,  délaissé;  2^  '^^^^  objet  aban- 

•  V      o 

donné  =  syn.  ^SiÇi;  3°  Ï^JtT,*  a)  laissé  après  soi, 
survivant,  b)  le  bien  légué,  la  fortune  laissée,  Théritage 
=  syn.  Cft'fc'»  —  D'où  n.  d*h.  ;iJCrT«>  avec  suff.  pron. 
poss.  3®  pers.,  m.  à  m,  son  survivant,  ou  enfant  qu'il 
laisse  après  lui;  sa  survivance,  sa  postérité  ou  descen- 
dance, ;i^T  •  hJM  •  le  survivant  du  lion,  c'est-k-dire 

o     V 

d'un  héros...  —  n.  s,  'IJtll*'  abandon,  cession,  remise; 
^^  9' ^K^l't'^injf^'t*  (g-)  rémission  du  péché;  indul- 
gence {sens  liturgique).  —  n.  inst.  ilo^fJx,^  causes 
d'abandon. 

tffiA^*  n.  s.  mauvaise  affaire;  malheur  subit  et  imprévu; 
accident  fâcheux.  —  v.  g.  irruption  d'une  troupe  armée, 
de  pillards;  de  sauterelles  :  JhfL?^  1D^^%a  un  mal- 
heur désastreux  m'est  survenu...  — cfr.  (Df^i^i  tomba. 

ih-)!  n.  s.  1°  grand-père;  2^  aïeul  (A.  G.),  pi.  di'i^^* 
=  syn.  tift  I  'ittjLM  I  (Agamé),  comp.  de  J^O  »  père  et 
d®  ^tt^f''  grand. 

UT^i  n.  s.  chose  fâcheuse,  cause  de  peine,  d'embarras, 
d'ennui;  contretemps,  accident  pénible. 

«h.<7s  interj.  doinl,  dehors!,  ôte-toi,  va-t-en  delk!>;  v.  g. 
pour  éloigner  un  bouc  d'après  les  chèvres  ^^  anal. 
If  la. 

iii,*7  j  Zoc.  d'effort  pénible,  de  harassement.  —  loc.  t?.  ^ 
^'flA*  86  fatigua,  «laboravit»,  se  donna  beaucoup  de 
peine  au  travail;  s'éreinta. 


62  AX«  — A7-A« 

ih*!,*  n.  8,  1^  loi,  constitution,  règlement,  statat  (de  ^ 
II j)  =  syn.^C^^i  et  ^hHH*]  ^  coutume,  usage 
traditionnel  ayant  force  de  loi  =  «yn.  niQJB>  •• 

ll^i  n,B.  voisin;  cohabitant;  du  quartier;  parent. 

IfT  »  ^ocn  inter j,  cri  pour  pousser  les  bœufs  =  |f |f  i  avec 
cette  différence  que  ffjf  i  incite  k  un  effort  soutenu,  et 
Vr^i  impose  un  coup  de  collier,  un  effort  extraordi- 
naire, momentané.  —  loc.  v.  ljr*7>flA>  cria  chog!  hue!» 
aux  bœufs. 

O      V 

fh*7Wi7'  ^'  ^*  gratta,  racla,  balaya  (soit  pour  enlever  la 
chair  adhérente  aux  côtes,  aux  os,  soit  pour  nettoyer 
une  place  de  la  boue,  des  ordures...).  —  n.  dér.  ao^ 

o     V 

^JiPs  racloir,  grattoir  (k  défaut  d'autre  outil,  on  se 
sert  de  Tos  de  Tomoplate,  d'un  bœuf,  ou  d'un  bouc, 
pour  ramasser  les  ordures,  ou  balayer  Tétable). 

IIT^IIT*  »  ^'  ^-  frappa  k  plusieurs  reprises. 

UT^flT^i  n.  ad.  faible,  débile  sous  une  apparence  floris- 
sante; sans  nerf  malgré  belle  mine  de  prospérité. 

ATgA'  ^-  ^^'  femme  robuste  et  forte;  dure  et  rude;  une 
hommasse  peu  commode. 

#fi7*'A>  i^  V*  ^'  (g-)  laissa,  abandonna  tout  (par  négligence 
ou  oubli),  V,  g.  son  métier,  son  travail;  2^  v.  n.  eut  du 
malheur;  fut  très  éprouvé;  eut  des  ennuis,  des  embar- 
ras {var.  corr.  litt.  a'}*'A>-  —  <^*  A  AT*  A'  fit  tout  laisser, 
V.  g.  l'ennui,  le  malheur.  —  p.  +A1*A»  est  accablé, 
désempare.  —  int,  et  réc.  +a41*A»  s©  laissa  tomber 
ou  déprimer  sous  le  malheur;  pL  i'A^T^A*»  se  décou- 
ragèrent l'un  l'autre.  —  inf.  jP^^A  '  abandonnement, 
désemparement,  découragement.  —  n.  ad.  Hi7*A  «  i°  dé- 
laissé, omis,  négligé;  2^  inutile,  indifférent,  négligeable; 
ou  j)lu8  expressif  :  ^^l-A  '  neutre,  sans  importance, 
sans  valeur,  sans  utilité;  bon  k  rien,  k  pas  grand' chose. 
—  var.  corr.  litt,  K7*A  '  5  K'i'hA  '  5  et  mut.  litt.  •l'^'hA  ' 
même  signif ,  usité  pour  nom  d'homme.  —  n.  s.  AT^A*  « 


OH^tfLir^  —  diT-A^  63 

i°  affaire  fâcheuse,  malheur,  perte;  ^°  importunité,  en- 
nuis; désaccord,  mésentente,  brouillé.  —  n.  inst  ao^ 
λA«>  les  causes  de  désemparement. 

019^9  fLl9^i  loc.  comp,  exprimant  recherches  inquiètes... 
—  loc.  V.  019^  «  ftlf^  *  flA  '  chercha  par  ci  par  Ik, 
fouilla  de  tous  côtés... 

^*h^^'  V*  ^-  saigna;  tira  du  sang;  fit  une  saignée  {cfr. 

V    O  V     O 

îmîïïdy  '  fit  iiïie  incision).  —  c.  hgh'h^^  »  fit  faire  une 
saignée.  —  p.  i*#h1»iii*s  fut  saigné;  se  fit  saigner.  — 
inf.  ^Â^^*  saigner;  la  saignée.  —  s,  a.  /h^'TL» 
saigneur,  tire-sang.  —  ad.  p.  AT*^  i  saigné.  —  n,  s.  ^ 
T^^'T*»  la  saignée  (acte).  —  n.  s,  d,  ^49***  coupure, 
blessure,  incision  pour  jsaignée;  scarification.  —  n.  inst,  ao 
AI^^TL'  ventouse  (pour  tirer  le  sang),  c'est-à-dire  une 
corne  de  bœuf  percé  à  jour,  à  sa  pointe.  La  large  ex- 
trémité se  fixe  comme  une  cloche  sur  Tendroit.  endolori, 
sur  les  incisions;  et  le  ^^''^  a  ou  saigneur  aspire  forte- 
ment par  Touverture  de  la  pointe  pour  faire  le  vide, 
puis  retire  le  sang. 
ÀïT^Ù*  {rad.  inusité)  v,  n.,  forme  p.  '^Â'^'Al  s'©»*  réjoui; 
est  dans  la  joie;  a  du  plaisir.  —  c.  h^^A*  réjouit, 
causa  de  la  joie;  plut,  fit  plaisir;  égaya.  —  int.  réc.  'f* 
A^T^A»  se  réjouit  avec  d'autres;  pi.  +#|i4T*A«'  se  ré- 
jouirent ensemble  ;  causa  et  reçut  de  la  joie.  —  inf.  jp 
îh^A  I  réjouissement,  plaisir,  joie,  contentement.  —  s.  a. 
^°  c.  a4A«  "  et  ÀÀ^A.  '  qïii  réjouit,  qui  égaie  ;  2°  p.  ^ 
#h4A«'  accessible  k  la  joie;  réjoui;  bon  réjoui.  —  ad. 
P'  A"hA«  joyeux,  gai,  content.  —  n.  s.  rfi-Jft  s  ou  rfi>A  » 
i°  joie,  gaieté,  plaisir;  2^  usité  comme  n.  pr.  d'homme 
et  avec  suff,  pron,  f.  Ji^/i  i  n.  de  femme.  —  n.  s.  int,  ;!• 
A^A  *  réjouissement,  allégresse,  grande  joie,  v.  g.  ^^ 
ih*\tï  »  lU^W'IIH'h  I  fl.A'  »  il  va  mourir  de  joie.  —  n.  inst.  ao 
hii^ù^i  causes,  occasions  de  joie;  divertissement;  tout 
ce  qui  est  dç  nature  k  faire  plaisir. 


64  A-i^s-A-m» 

^7^1  V,  n,  réjl.  i°  s'inquiéta,  fut  préoccupé,  fut  en  souci 
par  prévoyance;  se  troubla,  fut  agité  par  qq.  affaire; 
2^  abandonna  un  projet  par  crainte  de  fâcheux  résultats; 
se  désista;  3°  économisa,  épargna,  fut  parcimonieux.  — 
^' iiàïld*  inquiéta,  préoccupa;  fit  économiser...  —  p.  + 
ih^d'  fat  mquiet;  inquiété,  préoccupé.  —  iwf.  ;f«;||«7^» 
fut  prévoyant,  prudent.  —  inf.  JF^AJ'C*  inquiétude, 
préoccupation.  —  n.  «•  ^àiPC*  prudence,  prévoyance. 

—  n.  inst.  HP^I^i  causes  d'inquiétude  etc.... 

IIIC»  w-  «•  i°  pays  (en  g^),  contrée;  ^°  patrie,  province; 
3°  ville,  village  =  syn.  ^4.  »•  N.  B.  Mode  de  précision 
dans  Tusage  :  UlC^  s'emploie  au  m.  pour  une  contrée 
en  g^  et  au  /.  pour  désigner  une  ville,  un  village;  ou 
encore  pour  ces  agglomérations  d'habitants,  on  dit  explîc. 
Il'i^'fl'fl»;  n.  comp.  —  A^n*  homme,  habitant... 

V  V     o 

IITofl  I  V.  n.  inclina,  pencha;  se  courba.  —  c.  fiUT^fl  »  fit 
incliner;   courbe.  —  p.  ihll7«>ni   devint  ou  fut  courbé. 

—  in/.  9^^^(l  I  courbure,  inclinaison.  —  ad.  p,  A7-fli 

o  V 

courbé;  courbe.  —  n.  inst.  ii»Â7*fl«'  causes  qui  font 
incliner,  qui  courbent. 
#fi1lf  s  V.  a.  aida,  assista,  secourut.  —  c.  j|/h7|f  s  fit  aider, 
fit  secourir;  envoya  secours.  —  p.  't^^H*  f^^  aidé, 
secouru.  —  int.  fréq.  ^hPllf  »  s®  prêta  h  donner  aide, 
selon  le  besoin  et  ses  moyens.  —  int.  réc.  ihffiP7l|s 
s'entr'aida;  donna  et  reçut  secours  mutuel.  —  inf,  f^^ 
PTt*  aide  (act.),  ^^ATIPTI»  et  ^•^•ATlJ'Tf»  secours 
mutuel.  —  8,  a.  ^pn^i  secourable;  qui  prête  aide  ;  prompt 
k  secourir.  —  n.  ad.  Ji^TI'  ®t  A^TI*  aide  (pers.)] 
assistant;  serviable;  obligeant,  etc.  —  ad.  /h7*ll>  aidé, 
secouru;  appuyé,  soutenu.  —  n.  inst  HP/hltf,'  moyens 
de  secourir...  —  réc.  û^^îhPltt^^  moyens  de  se  secou- 
rir mutuellement;  œuvres  de  secours  mutuel...  — n.  s.  gh 
711'  et  #fi1H>  aide,  secours,  assistance. 


«h-If'  — All'  65 

ifi7ps  V.  n.  passa  le  ^^f,i  «la  saison  sèche».  —  c.  X 
A7f  »  fit  passer  la...  —  p.  i'/hTlpi  prit  les  quartiers 
d'été  (comme  nous  dirions  «prendre  les  quartiers  d'hi- 
ver»), c'est-k-dire  établit  les  camps  dans  les  endroits  fa- 
vorisés pour  les  eaux  et  la  verdure  ou  fenaison,  durant 
cette  saison,  désolée  partout  ailleurs  par  la  sécheresse; 
=  s'est  arrangé,  organisé,  caserne  pour  la  saison  morte. 
—  in/.  jr*APj&»-  —  û^-  ^liT-jt»  qïiî  a  passé  la...  — 
n.  inst.  ^^7^9  ce  qui  sert  à  passer  la...,  v.  g.  abri, 
approvisionnements.  —  n.  s,  JtiPf,i  saison  sèche,  été 
«aestus»  (pour  le  sens  plutôt  que  pour  le  temps);  1°  si- 
gnifie l'espace  de  temps  compris  de  fin  novembre  k  fin 
juin,  c'est-k-dire  de  la  fin  jusqu'au  retour  des  pluies  dans 
TAbyssinie  :  saison  sèche,  par  opposition  k  h^y-ti 
saison  pluvieuse;  ^  dans  le  langage  du  calendrier,  la 
saison  dite  thPf»^  t^^  s'étend  que  de  fin  décembre  k 
fin  mars  (suit  celle  de  Hfgfwt  fin  mars — fin  juin;   ||2[ 

O  V 

jr*"!;»  fin  juin— fin  septembre;  iv^hC'  ^^  septembre — 
fin  décembre).  Mais  cette  division  est  empruntée  d'outre- 
mer, elle  n'a  aucun  fondement  sous  les  climats  des  tro- 
piques, sinon  sur  le  mouvement  des  constellations,  d'ail- 
leurs peu  connu  ou  plutôt  ignoré  des  Abyssins  d'aujour- 
d'hui. 

011^'^  t?.  n.  1®  fuma  (le  feu);  produisit  plus  de  fumée  que 
de  flamme;  2°  devient  riche;  3°  exhala  une  odeur  forte, 
pénétrante;  sentit  fort  (bon  ou  mauvais),  var,  ^771  (ci- 
dess.).  —  c.  fiiin  »  i°  produisit  de  la  fumée  (v.  g,  bois 
humide);  :2®  rendit  plus  vive  l'odeur...  — p.  +11*77»  fut 
exhalé,  répandu  (une  odeur  pénétrante).  —  inf,  9^UP^  « 
fumée  (act.)]  enfumement;  émanation  d'odeur  forte...  —  n. 
8.  0P%^  odoriférant,  odeur,  senteur.  =  syn,  II7Ç8  flA». 

^77"»  V.  n.  i®  légiféra,  statua;  fit  une  loi,  un  règlement; 

ratifia,  sanctionna  une  loi;  2^  var.  de  1)771;  3°  exhala 

une  odeur  forte.  —  c.  hîh77>  (^'«^-  de  hU77  0  aviva 

6 


66  A'ÎT»  — llfll*:» 

V     o  • 

l'exhalaison...  — y.  +Â*Î1'  ou  +#fiT  ^^  loi  est  faite, 

o        V 

sanctionnée,  publiée.  —  m/.  JT'ÂJ'T  »  législation,  régle- 
mentation... —  8.  ag.  A-PI,*  législateur;  réglementaire. 
n.  inst  m» AIT.'  législature;  la  constituante  (assemblée 
législative).  —  n.  s.  Al,*  1*  loi;  le  règlement;  le  statut, 
la  constitution. 

A«7T|  »  ^^<5.  exprimant  grondement  et  menaces.  —  loc.  v.  ^ 
Tn  »  OA  •  gronda,  grogna  (le  chien  menaçant  ou  har- 
gneux). 

#h1"1"'  ^°  ^^  '*•  s'échauda,  fut  échaudé  par  le  soleil  ou 
la  gelée  blanche  (céréales,  légumineux);  roussit;  maigrit 
se  flétrit;  dépérit;  fut  stérile;  2°  v.  a.  laissa  par  inad- 
vertance; oublia,  omit  involontairement;  3°  importuna, 
fut  importun.  —  ad.  V^T'i  1°  échaudé,  brûlé,  roussi, 
gâté,  stérilisé;  2^  stérile;  oublié  négligemment;  im- 
portun. 

II7Ç1  loc,  exprimant  émanation,  exhalaison  trop  forte... 
—  loc.  verh.  II7Ç1  flA»  sentit  (bon  ou  mauvais),  exhala 
odeur  pénétrante.  —  c.  ^flA  *  At  mal,  fut  malsaine  (l'o- 
deur), p.  e.  q.  trop  pénétrante  =  syn.  Ull*- 

A/ni  n.  8.  1^  regorgement,  comble,  débordement;  d'où 
^°  abondance,  v.  g.  de  miel,  de  grain;  excellente  ré- 
colte (cfr,  jhmm  1). 

WTWI'»  ^^^'  exprimant  l'aise  du  rassasiement.  —  loc.  v. 
UTUT  >  (lA  '  i^  est  content,  satisfait,  sans  souci,  joyeux, 
en  gaîté  (par  suite  de  la  saturité,  d'une  alimentation 
copieuse);  d'où  2^  est  bon  vivant,  insouciant. 

Umii  '  ^«  ^'  (^«^-  de  WimA  »  pltis  usité)  étemua. 

Umd*  ^'  ^-  A  santé  prospère;  est  bien  portant;  est  gras, 
a  pris  do  l'embonpoint;  engraissa  (pers.  et  anim.).  — 

V     o 

<^-  hVmd^  rendit  gras,  engraissa;  traita  confortable- 
ment. —  p.  'tUiiï^  '  ou  ♦♦!'♦»  est  engraissé,  a  bien 
profité  en  santé,  en  embonpoint.  —  int.  U^md  '  se  mit 
à  prendre  de  l'embonpoint;  commença  à  avoir  excellente 


AflhC'  — Ax»  67 

O     V 

santé.  —  inf,  yo^C  progrès  en  santé;  engraisse- 
ment. —  ad.  ||#n«C  «  bien  portant,  gras,  replet.  —  n.  5.  || 
T^.'Jï  santé  florissante,  embonpoint.  —  n.  %nsL  a^^Uoi 
£i  moyens  d'engraisser,  de  se  refaire,...  traitement  con- 
fortable, suralimentation. 

<h#n*C>  ^^*  ^'  parfum  (dont  usent  les  femmes;  on  l'importe 
des  Indes). 

fhni'fl  s  ihiiï'tt  '  ^^^'  ^^-  d^  bruit,  du  mouvement  que  fait 
une  charge  de  bête,  en  marche.  —  loc,  v.  ghmH  1  ghm 
'fl'flA'  i°  oscilla;  balança;  grinça  (la  charge  d'un  mu- 
let, k  chaque  pas);  2°  se  mit  en  branle,  en  marche,  en 
mouvement. 

chm**!!'  ^- ^-  brique;  tuile. 

H^Th.'  ^-  i°  «•  pécha;  fit  une  faute;  prévariqua;  en- 
freint la  loi;  2^  p.  fut  condamné,  réprouvé;  3°  n.  man- 
qua, (g.)  n'eut  pas  =  AM  »•  —  P-  +'iTh.  »  manqua, 
fit  défaut;  n'est  pas  (il  n'y  a  pas  ou  plus),  n'existe 
pas.  —  V.  g.  +ft4-8  •f-'lTh.»  l'espérance  manqua,  dis- 
parut,  fit  défaut;  il  n'y  a  pas  d'espoir  =  syn.  -f^^K 
>ï.  —  ad.  d.  ^1»>|i  pécheur,  coupable;  pL  ^tX'Js- 
sujet  au  péché...  —  n.  dér.  ^ifi^M'i  i°  péché,  faute, 
souillure  du...;  prévarication;  infraction  de  la  loi;  ^°  aw 

o     V 

Jig,  sperma.  —  (var.  par  interv,  et  corr,  J^j&^l'  :).  —  ^ 
/Hhi^itÇ*  pécheur,  criminel;  coupable;  chargé  de  pé- 
chés; sujet  au  péché...  (plus  vulgairement  usité  que  ^ 
Tîi«). 

fhnim  '  ^'  ^'  recueillit,  ramassa  (y.  g.  un  liquide  gras  ré- 
pandu sur  une  table  ;  un  reste  au  fond  d'un  vase  :  beurre, 
miel,  etc..)  de  la  main  ou  avec  une  cuillère.  —  n.  dér. 
Hiflt  I  abondance,  v,  g.  de  miel. 

flifllT  '  ^^^-  exprimant  le  grincement  de  la  plume  sur  le 
papier.  —  loc.  v.  grinça,  fit  un  bruit  agaçant  (la 
plume) ... 

Ak»  n.  8.  fiançailles  {cfr,  rliXfO- 


68  «hxr'-ihxfli 

V  V  V 

#hXr  s  ou  HiK  s  OA  s  V.  n.  brait  en  tombant  (an  fagot  de  bois 
par  le  frottement  et  la  chute);  produisit  des  grincements. 
UJIi  n.  8.  presse^  hâte;  agitation^  affairement  (c/r.  IIXJl')* 
-^f  I  n.  «.  sable;  terrain  sablonneuK  =  syn,  ^{f^^i. 
iht^d^'*  i^  V*  ^*  entoura  d'ane  haie;  planta  une  palissade. 

V     O  V 

—  c-  ArhX^>  fit  faire  une  haie;  clôture.  — p,  i^ghK/i* 
est  clôturé  d'une  haie...  —  inf.  jr*ASC«  fabrication  de 
la  haie  ou  palissade.  —  s.  a.  ghS^d  i  le  constructeur  de ... 

—  ^^'  P'  #h^C  «  clôturé,  entouré  d'une  haie ...  —  n.  s,  gh 
X«Cs  h&ie,  palissade;  enceinte  clôturée,  parc  clos  par 
une  haie,  des  claies,  palissade...  —  n.  insL  i^vÂX^' 
les  bois  épineux  qui  servent  k... 

#fiX^"  *  :2°  V.  n.  fut  court,  bref;  petit  de  taille,  de  dimen- 
sion (pr,  et  fig.  v.  g.  fut  tôt  fait  [l'affaire];  fut  bref  [le 

V      o 

discours],  etc.)...  —  c.  KrhX^*  raccourcit;  fit  court; 
abrégea;  rapetissa.  —  p.  'tdiKd'  f^*  raccourci;  rape- 
tissé;  abrégé.  —  tnf.  JT^AHC»  raccourcissement,  rape- 
tissement, abréviation.  —  s.  a.  AX^>  raccourcisseur, 
abréviateur.  —  ad.  spec.  AXC'  court  de  taille;  /.  A 
KC'b  '  petite  personne.  —  ad.  gén.  AJLc  '  court,  petit, 
bref,  abrégé.  ~  v.  g.  HghK^C  »  ^  A  «  en  peu  de  mots.  —  loc. 
îhikC  »  exprimant  la  brièveté,  l'abréviation ...  —  loc.  v. 
HïkC  »  hilti  «  abrégea,  fit  vite  {v.  g.  orateur),  se  dépêcha, 
se  hâta  d'en  finir. 
rfiXO'  ^'  ^'  '*^*;  blanchit,  nettoya  (à  l'eau...)  v.  g.  linge, 
vaisselle,  etc. ...  —  c  /^/hxfl  »  fit  laver.  —  p.  'tihKtt  » 
fut  lavé;  se  lava,  prit  un  bain.  —  tnf.  ir*^X«fl>  lessive, 
acte  de  laver,  blanchissage...  —  «.  a.  AXH.'  laveur, 
blanchisseur.  —  ad.  p.  ^iX.'fls  lavé;  net;  blanchi,  propre. 

—  n.  8.  AXQ'  lavage,  blanchissage;  lessive.  —  n.  d.  ^ 
Jl-fl:  eau  sale  qui  a  servi  au  lavage.  —  n.  inst.  ao^ 
Xli^»  moyen,  lieu  pour...;  v.  g.  lavoir,  savon...  —  loc. 
^'  rhX'flX'fl*  httti*  rinça;  lava  légèrement,  en  remuant, 
en  passant  l'eau  avec  la  main  :  (y.  g.  un  plat,  etc....). 


AX+»~A«flHX-»  69 

dïl^'t  s  V.  a.  recueillit,  ramassa  les  feuilles  sèches  de  Taloës 
(la  cendre  d'aloës  se  mêle  avec  la  poudre  de  tabac  k 
priser).  —  n.  d.  ^X^  »  cendre  d'aloës. 

fh0ï'  (9-  nourrit  au  sein)  i^  sens  gén.  accueillit,  reçut 
chez  soi;  2^  sens  spec,  commença  la  cohabitation  (le 
mari  avec  son  épouse)  après  le  mariage  (dans  une  sorte 
de  bouge  construit  exprès  en  un  coin  de  la  maison  pa- 
ternelle) —  ils  y  restent  ensemble  jusqu'au  retour  tem- 
poraire de  la  jeune  femme  chez  ses  parents;  3^  sens  Jig, 
adopta;  prit  sous  sa  protection.  Cet  acte  a  une  forma- 
lité :  le  pupille  prend  et  suce  le  pouce  de  la  main  droite 
de  la  personne  sous  la  tutelle  de  laquelle  il  se  met; 
imitation  de  Tenfant  qui  tète  le  sein  de  sa  mère,  ou 
flV*fl  8  d'où  ^fl  9  iifi-fl  1.  —  n.  s.  Ihjf  I  enfant.  —  «.  d.  A 
Itî't  *  enfance.  —  inf.  a.  l^'AÎ'ï  >  allaiter,  donner  le 
sein  ;  allaitement  ;  au  fig.  adopter  (pour  enfant)  ;  adoption.  — 
p.  V^V^^it  »  prendre  le  sein;  être  au  sein;  téter;  au  fig. 
se  mettre  sous  la  protection  de  qqun;  être  adopté;  avoir 
un  tuteur,  un  appui,  etc. ...  —  n.  s.  ^ghOt  *  ^^i",  mamelle. 

D'où,  verbes  dérivés  :  réfl.  'f^^/hflïs  se  recommanda,  se 

O    V 

mit  sous  la  protection.  —  s.  a.  +^/hfi'  1^  recom- 
mandé, le  protégé.  —  c.  h^îhOi^  recommanda,  inter- 

V        o     V 

céda  pour...  —  s.  a.  }^^Âti>  Tintercesseur  ou  solli- 
citeur en  faveur  de...  —  ad.  p.  jT'/lhCh'l'  protégé;  ad- 
mis au  recours;  adopté,  etc.... 

dïVi  »  ^-  *•  f'sr  (métal). 

ihJllDi  t?.  a.  ferma.  —  c.  hki^iDu.  —  p.  irdi^iDii.  — 
inf.  irà^ko^  »  fermeture  (ac).  —  s.  a.  AK%  '  fermeur, 
portier.  —  ad.  JhS^  i  fermé,  enfermé.  —  n.  inst  HP/hX 
^  I  fermeture,  ce  qui  sert  à  fermer  {en  gén.).  —  n.  spec. 
•?A>^  I  porte.  —  loc.  V.  dér.  ghkoh  »  flA  »  i°  ferma  avec 
bruit;  fit  claquer  la  porte;  2°  tomba  de  tout  son  long. 

Hik^l^J^*  ^*  '•  plante  médicinale,  «caria  varia»  (contre  les 
poux,  et  purgatif). 


70  ARf>-«XX'i 

JhM  >  ^*  ^*  ^^  fiança;  fit  les  fiançailles.  —  c,  hHiM  >  fiança; 
fit  fiancer;  fit  faire  les  fiançailles.  —  jp.  +AXP'  ®8^ 
fiancé;  est  lié  par  les  fiançailles.  —  réc,  i'ihkM*  ®st 
fiancé  avec;  pL  '^rh^Xf^  >  i^^  furent  fiancés  Tun  à  Tautre. 

—  Ce  ne  sont  pas  seulement  les  deux  futurs  qui  s'en- 
gagent par  les  fiançailles,  mais  aussi,  et  surtout,  et  unique- 
ment même,  ce  sont  les  deux  familles  du  fiancé  et  de 
la  fiancée.  Le  terme  réc.  i*ffi^Xf^>  s'entend  donc  des 
deux  chefs  de  famille  et  des  leurs  avec  eux  :  «Ils  sont 
liés  de  part  et  d'autre  par  l'engagement  solennellement 
pris  entre  eux.  >  —  De  fait  les  plus  intéressés,  le  fiancé 
et  la  fiancée,  n'ont  pris  aucune  part  à  cet  acte  qui  les 
lie;  ils  n'ont  même  pas  été  consultés.  Leur  rôle  est 
d'agréer  le  fait  accompli  et  de  se  tenir  pour  liés  l'un 
envers  l'autre.  C'est  en  ce  sens  que  s'applique  à  eux 
deux  le  terme  réc,  i^/hi^Xf^s*-  —  ^^f-  y*A^^»  fian- 
cailles.  —  8.  a.  A5ilfk>  le  fianceur;  pi.  AJÇ'j&'t:  les 
deux  qui  font  les  fiançailles  de  leurs  enfants.  —  y.  + 
ghk^  I  celui  qui  est  en  état  d'être  fiancé.  —  ad.  p.  gh 
X.J^  «  le  fiancé;  /.  AXJ^'f:*  ou  AiL^*'  1^  fiancée;  pi  A 
Jt^'l'».  —  »i.  «.  AR»  fiançailles.  —  n.  inst  û0^f^^a 
i°  les  formalités,  ce  qui  prépare  et  fait  aboutir  le  pacte; 
S°  surtout  les  arrhes,  les  dons  que  le  père  du  jeune 
homme  doit  offrir  ;  plus  il  apportera,  plus  au  mariage,  il 
recevra  de  dot  du  père  de  la  fiancée,  proportionnellement. 

V     o      V 

—  cfr.  oo^f^ti^  :  n,  inst,  intermédiaire  des  fiançailles. 

00  f»  i  ou  ♦  X  ♦  »  ou  Hi  ♦  ♦  «  (^'«^'  9'  âA  m)  ^«  Majesté,  le 
roi  ou  l'empereur. 

WXX  ^'  I  V.  n.  a  hâte,  est  pressé  de...  —  c.  j^UXX »•  —  T-  1* 
WXX  *  se  pressa,  accéléra,  s  agita.  —  inf.  jr*|lH)t  '  hâte, 
urgence,  presse;  empressement...  —  adj.  UX-XT'  {^^f^- 
*!  ♦  ♦!)  pressé,  empressé,  affairé;  pi.  llX'XT't  w-  —  n.  «.  || 
^j  presse,  hâte,  etc....  —  <^IIXX«'  causes  de  hâte;  sti- 
mulant, aiguillon  k  l'action. 


AXX"'  »  ^'  ^'  ^°  ftit  mince,  de  peu  de  volume  ou  d'épaisseur; 
s'amincit;  2°  s'émacia,  devint  ou  fut  maigre.  —  c,  fi 
JliJVJls  amincit,  diminua.  —  inf.  JT'AHX'»  amincisse- 
ment; diminution;  emaciation.  —  ad.  Jhj^j^i  mince; 
étique.  —  v,  g.  ^|UX*>}i^-  il  ^st  réduit  à  rien;  c'est 
un  frêle  roseau.  -^  n.  «.  /hXXT'  debilitation,  manque, 
défaut  (de  consistance,  etc....).  —  loc,  d.  HiXXT'  ou  /hJf 
Jfs  exprimant  le  bruit  de  la  respiration,  du  râle;  et  si- 
milaire V.  g.  grincement.  —  loc.  v.  i°  ghkSfî'ttti*  et 
Hi^^i  a)  siffla  en  respirant:  eut  la  respiration  pénible, 
bruyante  (v.  g.  un  malade);  b)  grinça  (y.  g.  la  porte,  la 
roue,  la  manivelle  à  sec  ou  rouillée;  2°  4i9k^  o^  Ait' 
tiHi  bruit  en  tombant  (un  fagot  de  bois  par  le  frotte- 
ment et  la  chute). 

Il4«*  ou  Il4«1*»  n.  8.  i°  haleine,  souffle  de  la  respiration; 

V      O 

2°  fièvre;  et  n.  d.  ||^Ç;f*i  fi&vre  accompagnée  d'érup- 
tions  de  petits  boutons  sur  le  corps;   rougeole  (cfr.  (f 

AAi). 

ihÇi  loc.  exprimant  l'eflfort  pour  se  lever.  —  interj.  ^ 
Ç:  debout!  =  var.  mut.  Utt.  /^Çi  et  4Ç»-  —  ^^c.  v. 
1°  ifiÇ  s  flA  '  se  leva,  se  dressa,  se  mit  ou  se  tint  de- 
bout,  flotta,  V.  g.  barque  sur  l'eau  =  syn.  'f-'Jfth.  *>  ♦!»»« 
et  j^HHiflAi;  2^  WiÇ'rh?' HA'  se  leva  et  se  rassit 
k  plusieurs  reprises  =  syn.  #hA.^  *  #hA.^  '  HA '• 

||4*U9  :  n.  8.  trempe,  légère  humidité  de  la  terre  {cfr.  0 
fÇiflAO 

HiçAA*  ^-  ^'  ^ïit  beaucoup.  —  inf.  JT^'ICAA*  libations; 
faire  des  libations. 

rh4«9ft*'  n.  8.  plante  médicinale  (pour  les  yeux). 

fh^.A  *  ^'  ^*-  ^°  s'épaissit,  se  condensa;  devint  ou  fut  épais, 
se  coagula,  se  gela,  se  cailla,  prit  (v.  g.  le  lait)  ;  2°  en- 
leva, prit  avec  les  mains;  amassa  avec  une  pelle  {v.  g. 
le  grain,  etc....);  var.  rliAïf»  (A.  G.).  — ■  c.  K^i^At 
épaissit,  rendit  épais,  dense:  fit  cailler...  — jp.  i^/h^A' 


Î2  -ÏA^i  — AC*» 

1°  fut  épaissi^  rendu  épais;  2^  fut  ramasBé.  —  i«/.  jf" 
À4«A  '   ëpaisissement^   condensation.  —  s.  p,  i'^^-A.  • 
en  état  d'être  enlevé^  bon  k  ramasser  (le  grain).  —  ad,  gh 
îft  »  ou  AÎïf  »  (A.  G.)  épais. 
■^A^'  ^.  w.  rougit;  eut  honte;  fut  timide,  craintif.  —  c.  J% 

O  V     O 

'ÎA^s  intimida;  fit  rougir.  —  p.  +'^Ç^»  fut  rempli, 
troublé  de  honte.  —  int.  et  réc.  i"n^d*d*  trembla  de 
honte;  pL  1"ï4[.A4-:  s'intimidèrent,  se  firent  honte,  se 
firent  rougir  les  uns  les  autres.  —  réc.  c.  J^+'ï^-A^  • 
fit  avoir  honte  et  rougir  les  uns  en  face  des  autres;  in- 
spira  vergogne  mutuelle...  —  inf,  9^*^4*C^  intimidation, 
honte...  —  réc.  y*4h'icic»  se  faire  honte  les  uns  aux 
autres.  —  s.  a.  'J^f.^  i  timide,  craintif;  qui  rougit  facile- 
ment. —  p.  i"h4^£  »  qiiî  est  l'émotion,  le  trouble  de  la 
honte.  —  ad,  p.  +'ï4'^J&  a  facile  à  intimider;  k  rougir 
de  honte.  —  ad,  s.  ^4^Ci  honteux;  timide  (de  nature); 
pudique.  —  ad,  p.  *^4*C  '  redouté,  intimidant,  sévère,  ré- 
barbatif; de  mine  sombre  k  faire  peur,  menaçante...  — 
n.8.  'IÇ^'T*:  honte,  timidité;  pudeur. 

ffi^i*  >  V.  a.  1^  ramassa  sans  distinction,  pêle-mêle  ;  n,  :2^alla 
k  pas  de  loup,  doucement ...  —  c.  j^^^i*  >  fit  ramasser. 
P-  +rhÇ+*î-  —  ***/•  9^!h4^^^  réunion,  entassement 
pêle-mêle.  —  dér.  v,  ÂÇ++  '  ^ï^»  ramassa,  et  #h^A>-  — 
loc.  V.  1^  ;h^^<  hnA>  syn.]  ^°  Aç4-Ç'Th»  flA«  et  h 
flA*  *y»-;  3°  •Î^^T'OA»  {analog,  avec  mut.  litt.  ^ 
en  ^  s)  fit  un  petit  bruit,  v.  g.  la  souris. 

^iç^t  I  n.  8,  var,  de  •i-fl'fc  »  et  •^m-f;  i  sœur. 

o      V 

AÇ-ts  n.  «.  cire  du  miel  non  purifiée  (recueillie  en  écume 
au-dessus  de  l'hydromel  en  fermentation.  On  la  fait  sé- 
cher et  puis  boiiillir  pour  l'épuration),  cfr,  ifi^*!**  re- 
cueillit tel  quel. 

w       o 

^Ç«f^s  n.  de  plante  :  cucumis  pustulatus. 


AAV»  — «CÇ«  73 

didmi  '  V-  o*  pnt  à  deux  mains,  jointes  et  ouvertes  en  ma- 
nière de  récipient.  —  n.  s.  Jh^^t  *  ou  ^ç£  »  une  poignée 
à  deux  mains  (y.  g,  de  grain,  de  morceaux  ou  débris 
de  pain). 

Ù^?'  ^-  ^^'  ^^  simple,  niais,  crédule;  S^  prompt,  im- 
pulsif, éveillé. 

ghVi^  s  ri  A  s  loc.  V.  on.  se  leva  et  retomba  k  terre  (de 
faiblesse  ou  par  maladie). 

gh^OÈ  >  V.  n.  eut  la  gale  =  syn.  0(14*  t-  —  n.  adj,  rh4«IV«s 
galeux.  —  n.  s,  di^Ohs  la  gale. 

did.fi  ^  t7.  a.  1^  réunit,  assembla  sans  distinction  des  ob- 
jets; 2^  mangea  démesurément,  en  glouton;  ingurgita; 
3^  alla  k  pas  de  loups  =  syn.  ihi.9  >  OA  *•  —  n.  d. 
(liturg.)  /h^JC"»  linge  réservé  pour  contenir  les  «oblata» 
sur  l'autel;  corporal.  —  ad.  ^fi^^J^'  q^î  ^^  ^  P^  ^^ 
loups  =  syn.  ou  var.  HiA+  •  et  AÇ++  '  ®t  ^^^-  ^-  A 

V  •  V      O 

Â1*  '  hXïh  «  ramassa.  —  n.  in«t.  ^AAJC"  »  plateau, 
bassin. 
Ùi^é.^  V- ^*  courut,  s'élança,  se  précipita;  alla  au  galop 
k  perdre  haleine;  fut  essoufflé  (de  la  course),  eut  la  courte 
baleine.  —  loc.  v.  d.  A^¥  >  OA  >  ^int  k  pas  de  loup  = 
fy»-  AAA  «  et  AÇ+I'  »•  —  ^«^  •  w.  8.  a)  ni.  :  ou  II 
4*^»  1°  haleine,  souffle  de  la  respiration;  2^  odeur  de 
rhaleine  {v.  g.  après  avoir  bu  vin  ou  liqueur);  forte  ou 
mauvaise  haleine.  —  n.  s.  b)  ||Ç;l"s  presse,  grande  hâte, 
course,  etc....  —  loc.  v.  i°  llÇaflAi  galopa  (cheval); 
^°  WÇiiÇiflA»  a)  courut  (homme);  b)  tomba  d'un 
lieu  élevé. 

w      O  V 

Vd.^  >  flA  s  2^c*  '^*  est  trempé,  mouillé,  humide,  pas  com- 
plètement sec  {v.  g.  la  terre,  les  vêtements...).  —  n.  d, 
anal.  ||4«ilÇ  «  trempe  ou  humectation  de  la  terre. 

OCS^  s  n.  s.  excitation  de  l'envie,  de  la  jalousie  des  autres, 
en  leur  montrant  qq.  objet  reçu,  qq.  récompense... 


74  UCÇiflA'  — llle.Ç;^ 

0C9  «  flA  '  loc,  V.  on,  fit  le  bruit  ou  son  du  fi'ou-frou,  w.  g. 
le  frottement  des  soieries^  ou  le  glissement  d'un  serpent 
dans  les  herbes;  il  bruit  en  grincement  à  faire  fris- 
sonner. 

UiLV^*  9  ou  ||4«  '  n,  8.  fièvre  accompagnée  d'éruption  de 
petits  boutons  sur  le  corps. 


A«  — AUA*^»  75 


A» 

Deuxième  lettre   de  Talphabet  ge'ez,   appelée  jadis 
AOH  ou  Aflî». 


A>  entre  dans  la  composition  des  phrases^  comme  pré- 
fixe et  suffixe.  —  1°  Préfixe,  A  ou  A  selon  Teuphonie, 
sert  à  exprimer  le  datif  et  Tobjectif,  quand  il  se 
trouve  adjoint  devant  les  noms,  les  pronoms  ou  les 
particules  pronominales;  v,  g,  datif,  fiO* ^  OttrP ^  A9^ 
*>«  A^TIA»  *  àif,'}  I  A'tlO-s  «Donnez- le  lui  —  k  qui?  — 

O      V 

à  un  tel  ou  à  celui-ci»;  objectif  M^t^jf^i  «pourquoi» 
et  AfiJ^'  «où»?;  2^  suffixe,  il  est  usité  au  ^JC'A»;  c'est- 
à-dire  A  comme  préposition  :  à,  pour,  en  faveur  de,  etc. 
Il  se  place  alors  entre  le  verbe  et  le  pron.  pers.  qui  lui 
est  adjoint  comme  complément;  v.  g,  -|*A^'i'y«A^  >  pour 
A  et  a^i  «Pour  moi,  laissez- vous  prier,  accordez»; 
J^lfl^Ah»  *A  toi  ou  pour  toi,  il  (le)  fera»;  3°  dans 
certaines  régions  A  remplace  If  ou  «qui»  relatif,  comme 
•préfixe  aux  verbes;  v.  g.  Alflï>  pour  HlflVs  «qui  fut». 
Au  lieu  de  A  et  A  d'autres  disent  V  et  "J  (Akélé- 
Gousaï,  Hamassen,  etc.);  v.  g.  Ç*fry*s  «à  vous»;  "J 
H^ps   «k  celui-ci». 

A'îhi  ^-  ^*  planche,  ou  bois  analogue. 

A«ifb-  ^*  P^*  I&  Grande  Ourse,  constellation  de  sept  étoiles. 

Aih'  loc.on.expr,  la  grimace  de  Tagacement  ou  de  Ténerve- 
ment.  —  loc.  v.  A/h'flA'  fatiga,  importuna,  énerva. 
—  n.  s.  d.  ii^^  s  importunité,  agacement;  ennui  causé, 
énervement. 

V    0  V     o 

AUAX'"  «  ou  ÂIIAX*  {plus  usité)  V.  n.  (g.)  1°  haleta,  souffla, 
ht  essoufflé  (h.  et  an.  après  ascension  ou  course  rapide), 


74  0C9*aA^  —  04.9:h 

UC9  '  (lA  »  lo<^'  ^'  on,  fit  le  bruit  ou  son  du  frou-frou,  t7.  g, 
le  frottement  des  soieries,  ou  le  glissement  d'un  serpent 
dans  les  herbes;  il  bruit  en  grincement  k  faire  fris- 
sonner. 

||^4^;f*  I  ou  ||4«  >  n,  8.  fièvre  accompagnée  d'éruption  de 
petits  boutons  sur  le  corps. 


A«  — AOA*^«  75 


A« 

Deuxième  lettre   de  Talphabet  ge'ez,   appelée  jadis 
AOH  ou  Â^î». 


As  eutre  dans  la  composition  des  phrases^  comme  pré- 
fixe et  suffixe.  —  1°  Préfixe,  A  ou  A  selon  Teuphonie, 
sert  k  exprimer  le  datif  et  l'objectif,  quand  il  se 
trouve  adjoint  devant  les  noms,  les  pronoms  ou  les 
particules   pronominales;    v,  g.  datif,  éiO* *  Ottr9^  ^  HIT* 

O  V  V  w 

t  »  AX^A»  '  fl'j&'>  1  h'bûhti  «Donnez- le  lui  —  k  qui?  — 
à  un  tel  ou  h  celui-ci»;  objectif  M^t^jf^i  «pourquoi» 
et  AflJ&i  «oil»?;  2^  suffixe,  il  est  usité  au  ^JCtA»;  c'est- 
à-dire  A  comme  préposition  :  à,  pour,  en  faveur  de,  etc. 
Il  se  place  alors  entre  le  verbe  et  le  pron.  pers.  qui  lui 
est  adjoint  comme  complément;  v.  g,  -I^A^'^y-A^  >  pour 
A    et   af,  I    «Pour  moi,  laissez- vous  prier,    accordez»  ; 

w     o       w  O 

J&l'fl^Âh*  *A  toi  ou  pour  toi,  il  (le)  fera»;  3°  dans 
certaines  régions  A  remplace  11  ou  «qui»  relatif,  comme 
préfixe  aux  verbes;  v,  g,  Aflï>  pour  Hlflïs  «qui  fut». 
Au  lieu  de  A  et  A  d'autres  disent  V  et  "J  (Akélé- 
Gousaï,  Hamassen,  etc.);  v.  g.  Ç*è*^'  *^  vous»;  "J 
H^f:   «à  celui-ci». 

hrlti^  n.  8.  planche,  ou  bois  analogue. 

lijtyi  n.  pr,  la  Grande  Ourse,  constellation  de  sept  étoiles. 

\Hi^  loc.on.expr,  la  grimace  de  l'agacement  ou  de  l'énerve- 
ment.  —  loc.  v,  A^'flA'   fatiga,   importuna,   énerva. 

V      o      V 

—  n.  s.  a,  iHtï^*  importunité,  agacement;  ennui  causé, 
énervement. 
AUAÏ'"  '  ou  AUAX'  {phf^s  usité)  V.  n.  (g.)  1°  haleta,  souffla, 
fat  essoufflé  (h.  et  an.  après  ascension  ou  course  rapide), 


76  AAA^"<  — AU0>>'> 

respira  brayamment,  avec  peine;  2*^  corrélatif  se  fa- 
tiga,   peina;    fat  fatigue.  —  c.  AAUAX'  '^^^  ^^^s  d'ha- 

V      O  V 

leine...  —  p.  'hAUAX*  f^i*  harassé.  —  int,  'f'i^tCLt 

O    V 

fut  ...  k  n'en  pouvoir  plus.  — -  *.  a.  AilA%  «   sujet  à  la 

o    V 

courte  haleine.  —  inf,  jT* AUÀU  »  essoufflement ...  —  n. 
tn««.  ao\litit^  I  et/.  HPAflAÏ'lf*  «  (s'écrit  qqfois  A/hA^h.  »)• 
AÀAflH^'a  ou  AÀA#ii>>  ^-  ^-  (â^O  lâcha;  se  détendit,  se 
relâcha,  se  desserra,  se  délia;  est  disjoint,  désuni,  désa- 
grégé, disloqué  (v.  g,  une  courroie,  une  sangle,  un  nœud  ; 
les  liens  d'un  chargement;  les  jointures  d'un  plan- 
cher, etc.).  —  c.  tiKltihâ%M^  détendit,   disloqua,  etc.  — 

o     V     o  O     V 

inf.  9**A«hA/h*  détente,  disjonction.  —  s,  a.  AAA^' 
sujet  .k   se  détendre   ou  délier;    mal    serré,   mal  joint; 

o     V 

lâche,  qui  se  desserre.  —  ad,  p,  fiîhÂrih*  détendu, 
desserré,  délié,  disjoint,  disloqué,  désuni.  —  n.  inst, 
ODÎi^Adu^  cause,  occasion  de  la  dislocation.  —  Loc, 
V.  d.  ii»AÀAîh  *  n  A  *  se  relâcha,  se  désagrégea,  s'ava- 
ria, se  gâta,  s'effrita. 
liUi^^'9  V.  n,  (g.)  i^  s'attiédit,  est  tiède;  l?^  s'amollit,  est 
mou,  doux,  tendu  (au  toucher),  v,  g.  #h«T*  «ouate»; 
Jig.  indolent  {var,  Allfl'  et  AllCD^);  3°  s'épaissit,  se  con- 
densa (la  vapeur,  le  lait). 

N.  B.  Assez  souvent  ces  trois  lettres  OO,  fli  iD  s'emploient  les 
unes  pour  les  autres. 

—  C.   tikÙn  »  attiédit,  amollit  (act).  —  inf.  ITfiiV'tt  a 

V     o 

attiédissement,  mollesse...,  condensation...  —  n,  d.  /|||fl 
^1  i^  vapeur  d'eau,  goutte  de  vapeur  liquéfiée  (t?.  g, 
gouttes  de  vapeur  adhérentes  au  couvercle  d'une  mar- 
mite,  au  sortir  du  feu);  2°  écume  =  syn,  ^Ç^s. —  n. 
dér.  iiô^^'^'l*  '  I&  partie  onctueuse  ou  grasse  du  lait,  la 
crème  (qui  se  condense  et  s'élève  k  la  surface  du  lait). 

«    o 

—  V.  d.  iiô^'^'P  »  V.  n.  crêma  (le  lait),  se  condensa.  — 
w.  d.  AtfTL  «  va^^lie  (g.  All^*  0;  P^-  hWr  »  ou  Mll9^ 


AA^^^i  — AAA»  77 

«j;  s.  —  Les  poètes  sacrifient  qq.  la  gutturale  ||  et  disent 
iif^  f  {A.  G.  et  Amh,)  v,  g.  ce  proverbe  :  Ji'lh'fl  *  îk'^1*A 
^i^ài^'h^^  *H  vaut  mieux  puiser  au  pis  de  la 
vache  qu'au  plus  grand  sac  de  grain»  (car  il  s'épuise 
moins  vite).  —  v,  sous-dér.  \aoaoi  s'oignit  de  beurre 
frais  ou  première  crème  (usagé  dans  les  soins  de  la 
coiffure)  =  syn.  Àhf  i.  —  ad,  d.  A^IT*  i  mou,  efféminé ... 
Afh*^"*  ^-  **•  est  pulvérisé,  moulu  très  fin  (y,  g,  fl^fi 
café)  =  syn,  ^^bA  *•  —  *'**•  AA*^  *  {plus  usité)  est  en 

O       V 

poudre  très  fine ...  —  c.  KÂÂ'"'  '  pulvérisa,  pila,  mou- 

o       V 

lut  très  fin.  —  inf,  jT^A Al^  *  pulvérisation.  —  s,p.  i{ 
À\^  I  pulvérisable.  —  s.  a,  titidiÛlm  •  pulvérisateur,  qui 

o  ■» 

moût  très  fin.  —  n.  instr,  oofi^g^^s  pilon,  mortier,  etc... 

AJh^'^'X  *  V-  ^'  ^^  tacha,  salit,  souilla,  (v.  g.  un  vêtement, 

un  livre);  j2°  souffleta.  —  c.  KA/h''"'X>  fit  faire  tache. 

o      V  O  V 

—  P'  +  AÀ^^'^R  »  se  salit,  fut  sali.  —  in/.  imÂ/h^XT  » 
salissure,  souillure.  —  s,  a.  A/h^JL'  salissant,  qui  fait 
tache.  —  ad.  p.  iiH%ao*g*i  sali,  sale,  malpropre.  — 
n.  inst.  «'■'A/h'^'X*  >  cause,  occasion  de  tache;  personne 
salissante,  sans  propreté  =  syn.  A/hAA* 

AfKA  «  ^-  ^-  (ffO  i°  lécha  (hom.,  anim.,  feu)  ;  2°  finit  son  repas. 
int.  A*A»  (l?i.  w«.)  lécha;  lapa.  —  c.  hA#fiA  «>  p.  + 
A#hAsi;  A^"^.  in^-  A^#fiA*  passa  et  repassa  la  langue... 

—  réc,  'pfiAiihA^  P^'  +A^#fiA*«  ils  s'entre-léchèrent. 

—  inf.  9"A^A»,  réc.  fi-fiilh^tlt^,  8.  a.  A^A.»  lâ- 
cheur; s.  p.  'tfiAiii^  «  qui  aime  k  être  léché.  —  ad.  p.  A 
^ll  I  léché.  —  n.  inst  «iDA#hA«  *  ce  qui  incite,  aide  k 
lécher.  —  n.  «pcc.  oofiéhll  i  langue  (organe).  —  n.  «pec. 

o     V 

HDÂÂA^  pieiTe  de  sel,  objet  salé,  acide  que  les  bêtes 
cherchent  k  lécher  (y.  g.  terre  salée,  salpêtre,  herbes 
acides,  remède  instinctivement  recherché  par  les  bêtes  pour 
ôter  la  fadeur  du  palais  émoussé.  De  Ik,  l'usage  de  faire  lé- 
cher des  briques  de  sel;  de  mêler  de  la  poudre  de  sel  au 
grain  ;  de  saler  de  temps  en  temps  l'eau  dont  on  abreuve  les 


78  A-;hAA>  — AJih-' 

tronpeanx).  —  loc.  v.  d.  aAiA  '  flA  >  on  XflA  *  lécha  avec 
avidité...  —  n.  dér.  anal,  filhu'f'*  éruptions  de  bontons 
surtout  aux  jambes   (les  chiens  les  lèchent).  —  v,  dér. 

V     O  V     O 

anaZ.  ^^AA*    ^^  f^t  enroué  =  syn.  ^/h'i*1i;    eut   la 

voix  rauque,  rude,  âpre  (par  anal,  aux  rugosités  de  la 
langue  formant  comme  une  râpe,  pour  lécher);  2^  frappa; 

V  o 

3°  insulta,  siffla.  —  D'où  sabsidiairement  Â*ÂAA*  on 
A«hAA  '• 

A^/hAA *  ou  A#hAA »  ^-  **■  (?)  eiit  la  voix  éteinte,  voilée, 
enrouée,  fut  sans  voix  =  syn.  /^Ai*>i  —  c.  hii^AA' 
parla  à  voix  basse,  étranglée.  —  inf,  jF^^A'/hAA'  ^^' 
rouement,  extinction  de  la  voix  ;  parler  à  voix  basse.  — 
ad,  p.  A#hA«A  '  ou  firîhfhtï  "  enroué,  sans  voix.  —  n.  s. 
AHiAAi  (g-)  voix  basse;  v,  g,  'HAHiAfts  j&RÂ^>  «ils 
prient  k  voix  basse». 

V       .1    o 

AAff-frs  «•  *•  éruptions  de  boutons  ou  de  clous  aux 
jambes  (les  chiens  les  lèchent  et  peut-être  à  cause  de 
cela  cette  dénomination  dériverait  de  AihAO* 

Atlfl^'»  »*•  «.  à,  de  AÔn  s  ^^^'  àe  Maoi  cfr, 

o        V 

A/h^t'  ^'  ^6  plante  médicinale  :  malva  verticillata;  sert 
pour  les  plaies.  —  var,  AAil^*'  ®t  A^Ât*- 

AA+i*  ^'  "•  ^°  est  enrhumé;  j2°  est  enroué  =  syn.  AJh 
AA  >  (pour  avoir  trop  chanté  ou  crié),  a  la  voix  rauque. 

o       V 

—  in/.  y^AAji'l*  prise  du  rhume;  enrouement.  —  ad. 
AA;^^'  enrhumé;   enroué;  -qui  ne  parla  pas  distincte- 

O  V 

ment.  —  n.  $,  i{Jl%^^  i  rhume  ;  enrouement. 
Affih»  '  ^*  ^-  ^°  t^ta,  suça  furtivement  {v,  g,  un  enfant  qui 
va,  non  au  sein  de  sa  mère  nifl^  0;  ^^^^  ^^  P^s  d'une 
chèvre;  ou  un  agneau  qui  va  téter  une  autrer  mère.  — 

Vl«,i  suceur,  téteur  {de  bête..,)  inj.,  f,  AiJih^^sS;  P^.  A 
AW"fc*j  ^'*"*  AAif^'j  ^°  il  pliit  par  la  toiture  dans 
la  maison. 


lidift*  *>•  d'an  arbre,  espèce  de  mimosa. 

V    o 

ÂÂftA'  1^.  a.  i^  souilla,  tacha,  salit;  2^  souffleta,  syn. 
de  éiàïODKn,  —  c.  hKhïf^f.^'  —  P'  +AARJ?:»  — 
inf'  y^AÀ^K-».  —  «.  a.  AA^^«.  —  inst.  noAiiA^.'* 

Atffi7  «  t?.  «.  a  le  gosier  obstrué,  empâté,  engorgé.  —  p.  'f* 
Affi7>  s'étrangle;  est  engorgé  (le  gosier).  —  t?.  g.  «f-^ 
tfh^l-^s  «j'ai  un  engorgement,  un  empâtement  dans  le 
gosier».  —  inf.  y®AA*7'  engorgement,   étranglement. 

fiStihi*  VA^-  ^^*  ^^^-  2^^^-  A7**ï>  i^  V-  ^*  bava,  eut  de 
la  morve;  se  moucha  malproprement;  mit  ses  mucosités 
sur  qq.  meuble  ou  objet  de  la  maison,  et  les  salit  en 
s'y  essuyant  les  doigts  (i;.  g,  le  mur,  un  pilier,  un  banc 
ou  siège).  —  n.  s,  a4i*  bave,  morve;  mucosité  nasale; 
crachat;  2^  v.  a.  graissa,  beurra,  enduit,  oignit  la  tête, 
d'une  épaisse  couche  de  beurre  ou  Ahj&  '  ^^  liM  '•  — 
P'  +AT*i  *  fiit  ainsi  pommadé.  —  inf.  jT^A^I  >  coiflFure 
d'un  bonnet  de  beurre  (tellement  la  couche  blanchit  la 
tête).  —  cfr.  diff.  d'avec   les  syn.  \aogtOiy  Àhf  ^  et 

AAR  «  ^•^«-  (g-)  i°  ëcorça,  pela;  :2°  balafra.  —  c.  ^ÂrhX  «, 
p.  t'AiiH»;  inf  9^kAiK^,  *  «.  AiiJL'^  q^i  écorce  ou 
pèle  (v.  g.  un  arbre),  /.  AAX.1-  a,  l>i.  AffiX"-!:  a  ;  «d.  |>.  A 
/fi«Xr>  écorcé,  pelé;  balafré,  écorché.  —  n.  «.  AÀX«> 
i°  écorce  d'arbre;  j2°  corde  faite  avec  l'écorce  de  cer- 
tains arbres,  v.  g.  du  ^^  r  baobab,  etc. ...  N.  B.  L'é- 
corce  qui  ne  peut  servir  de  lien  se  dit  ^h^Ç-fc  '  (d©  + 
dd.'j  «y»»-  de  ArhXa);  v«»'-  ArhOks  par  déformation, 
d'où  ad,  9**A/h^*  balafré. 

V    o 

AÂXX'  ^*  ^'  ^^  injuria,  insulta;  j2^  frappa,  donna  des 
coups,  battit.  —  c.  J^^^J^R:;  p.  -f-A^RXi:  in/.  jTA 

ÀXX-»  =  *î/n.  Àjrxxt;  Àjr^ftft»,  Ày-mm» 

AÂ^ii^'  i°  V.  n.  but  à  satiété;  5°  a.  insulta,  maltraita, 
molesta,  frappa.  —  c.  ^^^^^  «•  —   p.  'l'A^^éf.  »•  — 


80  AAsflAi  — AAfi 

AA  >  flA  >  '^oc.  V.  1^  chanta  (les  chants  des  Trouvères,  qui 
commencent  invariablement  par  AA>  plusieurs  fois  ré- 
pétés sur  un  mode  musical;  sans  doute  h  l'imitation  des 
chants  ecclésiastiques  qui  commencent  toujours  par  y/^  s 
iirf^)]  ^^  parla  beaucoup^  versa  des  flots  de  pa- 
roleS;  en  reproches^  récriminations,  etc..  —  n.  5.  d,  AA 
f,t  ou  AA^i  i^  chant  des  trouvères;  2^  loc.  de  ré- 
jouissance répété  en  refrain...  —  loc.v,  AAj&*  HA'  exé- 
cuta le  chant  joyeux  dont  AA j&  >  ou  AA&  >  est  le  prélude 
et  le  refrain.  —  div.  var.  AA«*J&  »  HA  »,  Hf»  •  ou  ÇÇ|6 1 
nA  »  =  tous  syn.  de  AÀ  »  HA  •• 

A-A'  w-  «•  pierre  précieuse  (plus  fine  que  0*14^1). 

^/|»8  n.  «.  d'oiseau  :  épervier. 

AA«?r  »  ^«  *•  (awiA.)  la  rate  =  syn.  tigr.  /nQP  »• 

A  A  ID  I  t7.  a.  traîna,  roula  dans  la  poussière,  dans  la  cendre 
{hom.  ou  ch.).  —  c.  hààiD  »,  p.  -HVA^  »,  A^î-  AAA 
ton.  —  inf,  f^MOh «.  —  ad,  d.  AÀ%  »  ^°  traîné  dans 
la  cendre  (par  négligence);  2^  faible,  débilité  par  suite 
de  maladie,  k  figure  cendrée,  détériorée;  3°  fainéant  = 
syn,  iiàhli  1. 

ÀAf  *  V.  «.  i°  distingua,  reconnut;  d'où  j2°  choix,  prit  au 
choix  (v.  g.  un  objet  de  préférence  aux  autres);  3^  tria, 
sépara,  écarta;  fit  un  triage  (selon  la  qualité...).  —  c.  3\ 
AAf  >  fit  trier;  fit  remarquer  distinctement.  —  p.  +A 
Af  a  fut  distingué,  trié.  —  int.  c.  K^Af  >  reconnut  qqun; 
remit  bien  qqun...  —  p.  et  récip.  «{"AAf  *  1°  fiit  reconnu 
(après  une  longue  absence);  2^  pL  'thUf^t  ils  se  recon- 
nurent l'un  l'autre.  —  int  AAAf  s  sépara  les  uns  des 
autres  =  sijn,  ^Af  »•  —  inf.  jTAAj&s,  «.  a.  AAft-s, 
P-  +AAfr*  reconnaissable.  —  ad.  p,  AA^j&ss  de  choix; 
trié...;  reconnu,  identifié,  choisi,  trié,  etc..  —  ad.  fii\ 
f,a  ou  A^Aj^»  de  choix,  exquis,  très  beau,  agréable... 
(A.  G.),  —  n.  inst.  oo/^fi^i  signalement;  marque  ca- 
ractéristique, qui  facilite  de  reconnaître,  d'identifier...  — 


n.  inst.  d,  anal,  HDftf"  t  imban  d'étoffe  dont  on  se  ceint 
le  front,  pour  arrêter  Teffusion  du  beurre  fondu  qui  dé- 
coule des  tresses  de  la  coiffure. 

A^i  n.  pi\  d'homme  (amh.  «prospéra,  tig.  A^*fci),  donné 
par  la  mère,  comme  nom  k  son  nouveau  né. 

f{9"i  n,  8,  var.  (de  All^«  a^  hf^lï*  ^^^'  V^^^-  ^-  ^v 
Ham.  ou  Amharisme),  vache. 

A"*TL  >  ^^^-  ^^  A"l^  '  *^  hf^h  »  quand  est  uni  à  un  nom, 
alia^  AjT*  i  ou  Afl  i  (selon  les  régions)  aujourd'hui.  — 
adv.  comp.  fi^f^  i  ou  Àî^4hi  '  cette  semaine-ci  {cfr,  4hJ  Oî 
iir^a  ou  Àî^»  ou  À'flll^li  cette  année-ci;  à  cette 
époque-ci;  au  temps  où  nous  sommes  {cfr.  ffi!»'}!). 

i^  I  n.  8,  agneau. 

A^A^"* s  V-  "•  (s^-)  i°  verdit;  est  vert,  verdoyant;  bourgeonna 
germa;  se  tapissa  de  verdure  (la  terre);  reverdit  (le 
pré)  =  syn,  ÀîP**fc:;  ^°  anal,  est  frais,  nouveau,  tendre 
(t?.  g.  le  pain)  ;  3°  fg.  est  doux,  agréable  (k  la  vue,  à 

V      o 

l'ouï);  est  délicat  au  toucher  (velouté).  —  c.  htiV^ii^'''^} 
int.  H^iiaot  reverdit  peu  à  peu.  —  inf.  JF^AÎ^AÎ^* 
reverdissement ...  —  s.  a.  Ay^A'TL  '  verdoyant,  en  train 
de  reverdir...  —  ».  c.  KAî^A^l'  ^^^  fait  reverdir,  re- 
nouvelle...  —  ad.  ^9^i^9^i    vert,    frais,   tendre  ou  A« 

Ov  OvvO 

9^i^9^  :.  —  V.  g.  au  sens  pr.  A*Î^A*Î^  *  **iÙ£  *  herbe 
verte,  fraîche;  a^u  fig.  A*î^ A*?"  «  A*!!  »  homme  faible, 
délicat.  —  n.  s.  ii9^li9^  1  verdure,  plantes  vertes,  feuillage 
vert...  =  syn.  hf^\^'  —  ^-  i^^^^-  ^^AJ^A'TL*  i°  ce  qui 
active  la  végétation,  v.  g.  l'arrosage;  ce  qui  conserve  la 
fraîcheur,  v.  g.  des  feuilles  vertes  sous  le  pain. 
tiooao  I  V.  a.  1°  jachéra,  laissa  reposer  un  champ  labouré 
une  première  fois;  j2°  laissa  inculte,  en  friche.  —  c.  Y\ 
tiOOODv^^  p.  'f«A^^:-7  î"/.  J^A**??^»,  ad.  n.  A**??**  » 
friche,  terre  non  cultivée,  inculte;  jachère,  terre  laissée 
au  repos,  en  herbes. 


82  liif'^ir  »  —  A<»»+  » 

AnojT*!  loc,  expr.  le  glissement  de  la  limace,  du  ver...  — 
Zoc.  V,  Hif^ff^i  nA'  i°  rampa  (ver,  serpent);  v.  g.  liao 
9^  »  dhX  »  nie  donna  le  frisson  ou  la  sensation  d'un  ver 
qui  me  passe  sur  la  pe<au;  2^  anal,  se  traîna^  marcha 
lentement;  comme  un  mollusque;  v.  g,  Haoy^tJ^f,^* 
flA'  ^^  lambine  pas^  ne  traîne  pas. 

ê^ODooi  V.  71.  s'oignit  la  tête  de  beurre  frais  ou  de  la 
1"  crème  du  lait  (subsidiairement  dér,  de  hO^*^^)  = 
^y^'  Ahf  »  ÂT^i  «  et  A^'^'X  «•  —  «•  KA*^^^  *  beurra, 
oignit,  fit  oindre.  —  p,  'f'^aoaoi  est  pommadé.  — 
inf,  9^ii^9^i  onction  (act.),  —  s,  a.  éi^^i  (inus,) 
/.  A^^'l'»  q^î  oîiit  Ja  chevelure,  coiffeuse  (car 
c'est  un  rôle  spécial  k  la  femme).  —  n.  ad.  +A^^i 
amateur  de  ce  soin  de  la  chevelure.  —  ad.  A^IT*! 
i°  efféminé,  faraud,  coquet,  mou;  ^°  fg.  rusé,  fardé, 
dissimulé,  déguisé. 

Hi^ii^i  n.  de  plante:  nuxia  dentata. 

liV^vi*  lo<^'  <^dv.  comp,  cette  semaine-ci;  pendant  cette 
semaine;  cfr.  fir'^t. 

Aj^flAs  V*  n,  a  le  parler  gras,  embarrassé;  a  la  langue 
empâtée,  allourdie;  a  la  parole  peu  claire,  indistincte. 
—  c.  hli9^flf^  «  rendit  la  parole  embarrassée.  —  inf.  jP* 
Aî^fllt»  parler  gras  et  confus.  —  n.  ad,  AlT^fllt'  b.  de 
bouche  empâtée;  de  langue  pâteuse. 

w     o 

Aj^fl/n  >  ^-  ^-  se  déprima,  s'affaissa,  s'abaissa,  s'enfonça, 
rentra,  fléchit,  var,  A^flni^  i^f'-  les  dérivés  sous  ce 
mot)  =  se  dit,  v.  g.  d'un  pain  chaud  qui  se  dégonfle 
en  refroidissant;  d'un  toit  en  terrasse  qui  se  tasse  et 
s'aplatit;  d'un  corps  gras  sous  la  pression  du  doigt,  etc.. 

iiooi^t  V.  a.  téta  en  aspirant  ii  pleine  bouche;  but  jusqu'à 

o 

gonflement  des  joues.  —  c.  JiA^^i*  '  fit  aspirer,  pom- 
per fort.  —  int.  a^ao'f'  :;  inf.  f^fii^H'i]  s.  a.  A^fî 
n,  uist.  aofiaD'i2i  ce  qui  aide  a  pomper,  a  aspirer;  v,g^ 
tube,  roseau... 


à,^^*  —  Ar%^  83 

A,«7^*ï  n.  8.  natte  ronde  tressée  de  paille  ou  de  jonc, 
pour  servir  de  table,  comme  un  grand  plateau  autour 
duquel  sont  assis  les  convives.  Cette  natte-plateau  est 
plus  grande  et  moins  bordée  que  le  /^^t  lequel  sert 
aussi,  k  Toccasion,  de  table  improvisée,  mais  sert  princi- 
palement à  recueillir  et  vanner  le  grain. 

tr^'%^t  n.  8.  dé  de  cuivre  à  la  pointe  d'un  fourreau  de 

V  O 

sabre  {var,  de  A»iW»*1;f'0- 
Aim^s  V,  a.  demanda;  mendia;  pria,  intercéda.  —  c.  }^A 
ao^i  fit  intercéder,  intervenir,  prier...  —  p.  •f^A^^'^i» 
fut  sollicité,  prié.  —  int.  h^^^^*  demanda  avec  in- 
stance, insistance...  —  réc,  +A''7<'''i«  rivalisa  dHnstance 
en  retour,  ...avec... — v.g.pl.  +A^«^y-»  ils  se  prièrent 

o       V  • 

à  qui  mieux  mieux.  —  inf.  jT^A^I  *;  *•  ^^  A^i  »  sol- 
liciteur,  mendiant,  quémandeur,  /,  A^J^I*»;  pl  h^"^^ 
-|ji;  n.  comp.  Off^ii^^^t  {comp.  de  d^i^^  fils...)  fils  de 
mendiante  {inj.).  —  ad.  A^Çjl»  *2/^-  quémandeur  im- 
portun. —  8.  p.  ^h^X  »  flexible  aux  supplications.  — 
ad.  p.  fiiOO^'^t  ce  qui  est  demandé;  objet  de  la  prière,  du 
recours.  —  n.  8.  i^  AlT^Ç*  '*  prière,  la  supplique;  2^  A 
^«r  :  demande,  instance,  supplication  importune  du  qué- 
mandeur, du  mendiant  {alià8  A^Ç  «)•  —  "•  *«*'•  ^'■'A 
iid£:  bassesses,  câlineries  pour  fléchir;  ruses^  artifices, 
simulations  pour  apitoyer... 

A^D-ls  n.  8.  de  plante  {ar.)  i°  citronnier  (l'arbre);  j2°  ci- 
tron (le  fruit).  —  n.  comp.  fllf-^  i  h^^l  »  orange  {cfr.  f| 
If-^i   l'aîné,  le  plus  grand),  alias  A,iid«1  s  {g.  A«»«T^i). 

l^tto^f^i  n.  8.  ornement  en  cuivre,  sorte  de  dé  terminé 
par  un  bouton,  lequel  couvre  et  protège  la  pointe  du 
fourreau  de  sabre  (var.  A»^^;!'»). 

ÀjF"*fc«  V.  n.  i°  prospéra;  fut  de  bonne  venue  {v.  g.  la 
semence),  fleurit;  est  en  efflorescence,  en  floraison,  en 
frondaison  abondante  et  vigoureuse;  est  florissant;  j2°  est 
en  santé  excellente;   a  une  mine,   une  figure  pleine  de 

6* 


84  hrna^'^^  —  iiaDfLi 

vie;  est  gros  et  gras  (cette  expression  de  la  prospérité 
corporelle  se  dit  des  bestiaux,  et  elle  serait  injurieuse, 
méprisante  pour  Thomme);  3°  est  gros,  fourni,  plein, 
serré  {v.  g.  l'épi  de  bonne  venue);  4°  exprime  aussi  la 
prospérité  matérielle;  Tabondance  et  la  richesse  d'une 
contrée,  v.  g.  4ltÇ  «  Àî^*fc  »  notre  pays  est  en  pros- 
périté  =  syn.  Hf^/iaot.  —  c.  liA^^^'  amena  la  pros- 

O       V 

périté ...  —  inf.  f^fi^b  »  épanouissement,  état  de  pros- 
périté. —  8,  a,  A^'Î'V.»  et  ad,  fiiO^b  »  prospère,  florissant. 

o      V 

—  n.  «.  Aî^^^h*  ^tat  florissant,  v.  g.  de  santé,  de  for- 
tune;  prospérité,   abondance   des  biens,   des   richesses; 

V       o 

riche  production  d'un  pays,  etc..  —  n.  s.  Ii9^\f  ver- 
dure; champ  ou  prairie  dans  Tépanouissement  des  cé- 
réales, des  herbes  et  de  toutes  les  végétales  =  syn.  H 
9^M^  ».  —  n.  inst,  aof^ao'i^  s  sources  de  la  prospérité, 
V.  g.  la  saison  féconde,  pluvieuse;   la  paix,  la  sécurité. 

hV^n^^t  '  ^^^-  ^^^^'  comp.  cette  année- ci,  k  cette  époque-ci, 
au  temps  où  nous  vivons...  —  alias  A*?*'!!^'"^ •>  ^Z''- 
A^'TL»  et  ||#^^ï. 

AnD^  I  v.  n.  (g.)  s'habitua,  est  habitué;  acclimaté;  apprivoisé. 

V      o 

—  <^>  Kfii^^f^*  habitua,  accoutuma;  acclimata;  appri- 
voisa.  —  p.  +A9**R»  l'habitude  est  prise;  le  pli  est 
pris;  l'acclimation  a  réussi;  l'apprivoisement  est  fait. — 
int.  ii^ûof^i  s'est  fait  à,  ...à  force  d'essai,  d'exercice; 
a  pris  l'habitude  peu  k  peu,  graduellement.  —  int.  c.  }^ 
ii^aof^i  a  formé,  a  habitué,  a  enseigné...  —  int.p,  »!• 
A^opj^s  s'est  formé,  a  appris,  s'est  instruit...  —  v.g.'it 
ÇR^n  »  T'kl^'tt  »  f-ii^l^f:  «  fcÂ-  «   *fit  fabricando  fa- 

o       V  •        O      V 

ber>.  —  inf,  9^6i^^^,  int.  jT^l'A^J^"*  l'apprentis- 
sage. —  s.  a.  A"?^  *  q^i  s'est  habitué.  —  p.  ad.  facile 
ou  apte  k  s'habituer,  ad.  'f'ii^^f»  '  ^y^-  ^^^^  l'habitude 
se  prend  facilement.  —  p.  p.  fioo^fi^i  chose  d'usage, 
d'habitude,  habituelle.  —  n.  s.  fi^f^  s  habitude,  usage, 
coutume,  tradition...  —  ad.  d.  A^R?>   coutilmier   du 


O  V 

fait;  qui  a  des  habitudes...  —  u.  inst.  aofi^aoJ^^t  ce  qui 
sert  à  habituer...  —  n.  d.  +A^R'>«  commençant,  ap- 
prenti (d'un  métier). 
M^fLf^*   w.  a.  i°  injuria,    insulta,    molesta;    j2°   violenta, 
frappa,  donna  des  coups  =  var,  Ai^/n/n  '  ®t  h9^H  H  » 

h^^l^  ï  a)  V.  a.  1°  crépit  (avec  mortier,  chaux,  etc.),  pla- 
fonna^ polit,  unit  (une  surface,  en  remplissant  les  vides...); 
2°  anal,  a  oint,  enduit  la  tête  de  beurre;  s'est  pommadé 
(c/r.  V.  spec.  A'^^'"' sa  Ahf  s  À7**>  »)  ;  3°  a  dépouillé 
qqun,  de  qqchose,  par  vol.  —  b)  n,  réfi.  i°  s'est  perdu, 
tomba  qqchose  en  chemin,  par  déperdition  (v.  g.  du  grain 
ou  de  la  farine  qui  s'échappe  peu  à  peu  par  une  fissure 
du  sac);  le  grain  a  été  arrêté  dans  sa  formation,  dans 
l'épi  atteint  de  qq.  maladie,  s'est  gâté;  2^  se  polit,  devint 
lisse,  luisant,  brillant  (v.  g.  le  marbre;  une  surface,  une 
pierre  sous  la  pluie);  3^  anal,  devint  lépreux.  — n,  d,  A 

*"*•.'  ^^'^  ^*  l^Pf®  ^  *^^**  Ofl,ft»  A^î^»-  —  «^.  «. 
M^Kr^  et  Aj?"itÇ«  lépreux  (ou  A***»)  =  «y»-  H 
îiPlis.  —  c.  hti^^i^*  i°  polit;  fit  briller;  donna  ou 
rendit  son  lustre  k  une  surface...;  2°  anal,  lécha  (pour 
goûter...)   (y,  g,  le   doigt,   une  cuillère,   etc....  trempés 

V      o 

dans  une  sauce,  confiture,  etc.).  —  p,  +Ay R  »  est  crépi, 

o        V 

poli,  uni...  —  inf'  9^fi^K^  crépissage,  polissage... — 
8.  a.  A^X«  »  plafonneur,  polisseur.  —  ad,  p.  p.  A''*'* XT  * 
lisse,  polit,  brillant...  —  n.  inst,  aoè\.oojl^i  ce  qui  sert 
à  crépin  :  la  truelle,  etc.;  k  polir  et  astiquer  :  brosse, 
etc.. 

ÀA'flA'  ^^^-  ^-  se  lassa,  se  fatigua;  est  fatigué  (de  qq. 
manière  que  ce  soit)  =  syn.  f^aoi, 

^îfi  n.  8.  bois  ou  manche  de  charrue  qu'on  tient  à  la 
main  en  labourant  ==  8yn,  fiCi^^  parce  que  c'est  ce 
même  bois  qui  supplée  au  fer,  ou  qui  emboite  le  fer  k 
charrue  (quand  il  y  a  lieu,  car  on  ne  s'en  sert  pas 
toujours). 


86  firii  I  —  Aft;h  I 

JnrA  »  «^-  contr.  lilt,  de  A^A  »  v-  «•  ^?-)  i°  pétrit,  délaya 
(la  farine  et  Teau),  fit  la  pâte  (pain);  j2°  pressa  forte- 
ment pour  mêler  et  ramollir  (v.  g.  Targile  pour  poterie)  ; 
3°  battit  h  coups  redoublés,  cribla  de  coups.  —  c.  K 
A"fl»  ou  hiiOfA*  fit  pétrir,  etc.  —  p.  i*AlO*A>  se 
pétrit  ou  est  pétri;  est  pressé,  se  ramollit;  est  battu  k 
coups  répétés.  —  int.  -|*A^A*  se  mut,  s'ébranla,  se 
mit  en  mouvement.  —  inf,  JP^Afl^A  »  pétrissage,  etc.  — 
s.  a.  liVAt*  pétrisseur;  —  ad,  p,  AIDLA  '  pétri,  pressé, 
battu,  ramolli.  —  n.  inst  i^A^A.  '  ce  qui  sert  au  pétris- 
sage, moyens  de  battre,  presser  et  ramollir,  v,  g,  pétrin. 

V      O 

AAAA  s  V.  n.  1°  est  tendre,  frais,  doux,  velouté  =  «yn. 
anal,  Ai^A'^ss;  ^°  devint  ou  fut  maniable,  souple,  mou, 
flexible...  =  syn.  spec,  À^tl' «  (y-  g-  un  cuir  graissé); 
3^  flotta,  balança  sous  la  brise  {v.  g.  les  feuilles  et  les 
fleurs  d'un  arbre;  la  longue  chevelure).  —  c.  }iAAAA> 
adoucit,  assouplit,  amollit...  —  "î^/.  Î^AAAA s*?  "■  ^^-  A 
AÀ*A*  tendre,  frais,  v,  g.  AAÀ*A>}k^l^s  pain  frais, 
tendre  =  syn.  A^^A-J^  «•  —  a'^.  qualificatif  AAAA  *  ou 

o     V     •  O  V 

AAAA'  mou,  faible  de  caractère.  —  n.  inst,  miAhAA«' 
ce  qui  sert  à  attendrir,  à  assouplir,  v.  g.  huile,  graisse 
pour  les  cuirs. 

A"AA«  ^'-  ^^-  boita,  tituba,  clocha,  marcha  en  chancelant 
(plus  expressif  que  ^14»A  ••)  =  var.  A^'JhAA  •••  —  <^  h 
A"AA*  fit  boiter.  —  iw/.  jT^A^AA  '  titubation;  démarche 
boiteuse.  —  ad.  A**AA -;  ©t  AÀ«A  '  ou  AÀ«A>  boiteux; 

tibutant;  {injur,)  —  loc.  v,  A^AA  -  flA  <  vacilla,  chance- 
la, tituba,  boita. 
titî^*  i°  n.  p.  de  province,  Lasta  au  sud  du  Tigré  et  k 
Test  de  TAmhara,  où  est  situé  le  monastère  de  Lali- 
bala,  renommé  par  ses  onze  églises  monolites;  2°  n,  c. 
beurre  frais,  nouveau,  qui  n'a  pas  passé  par  le  feu: 
cette  dénomination  lui  vient  de  cette  province  :  beurre 
du  Lasta  (en  amk.  litt^  '  4*fl»  0  parce  que  dans   cette 


AAii-A*:  87 

contrée  on  conserve  le  beurre  frais,  sans  le  faire  bouillir, 
comme  cela  a  lieu  dans  toutes  les  autres  provinces; 
^«^•-  liM^  (g-)  et  syn.  A*^j5*-  N.  B.  Ce  beurre  frais 
sert  surtout  &  oindre  la  chevelure.  Les  abyssins  ne 
boivent  de  lait,  ni  ne  mangent  de  beurre,  sans  l'avoir 
cuit,  comme  ils  disent,  h  cause  de  Télément  vital  qu'il 
contient.  —  Cependant  ils  mangent  la  chaire  crue  («fl 

'  C^f^*)  ®t  ®ii  80ï^*  friands. 

liiti  '  ^-  «•  i°  crépit,  badigeonna,  enduit  =  syn.  A^A4'  «  ; 
2^  Jig.  flatta,  trompa,  berna,  cajola,  caressa  (pour  gagner 
l'affection,  la  faveur).  —  c.  hAÂi  «?  P-  i^liÂi  *;  *^*-  A 
^A>«,  inf'  9^M'i'',  *  «.  AÔÎL»,  '•  P-  l'MÎL»  acces- 
sible à  la  flatterie.  —  n.  in«^  ^^AÂi  ».  —  Aft^  '  '^c-  ^^^' • 
ea;p7\  la  flatterie...  —  loc.  v.  AA7*  hflAs  charma  par 
flatterie,  pour  obtenir  qqchose. 

Afl'J'  **•  *•  (9)  ^°  langue,  langage;  ^°  langue  (membre,  or- 
gane) =  syn,  miAfhA  «• 

AA^  I  n.  5.  var,  de  AA;^  '  Lasta,  cfr. 

Aît  *  Oïl  A»i  3  w-  *•  de  céréale,  une  variété  du  sorgho,  k 
graine  rouge  foncé  =^  syn,  Hl^iji  eleusine  multiflora. 
—  Ce  grain  est  peu  estimé;  les  indigents  seuls  s'en 
nourrissent;  on  s'en  sert  pour  faire  la  bière,  Y'V- 

lij^  8  n.  ad,  {ah.  contr.  litL  de  A%4*  *  ^^  Aii4*  *  (9)  primat, 
dignitaire,  préposé;  du  v.  g,  Afl4'v)  i°  docteur  émérite 
ou  eminent  savant  jurisconsulte;  pL  ii^^U*'}'!^*  ou 
^^ifh^^t]  2^  dignitaire  ecclésiastique;  tête  de  groupe, 
de  comité,  d'école,  de  catégorie,  d'où  n.  comp,  A^+s 
if^fihh'b^  archange;  A«4'>AHA'h>  archevêque;  À^+» 
hOÇl*  *  â)  archiprêtre;  b)  délégué  de  l' hOri  »  ou  évêque 
d'Abyssinie,  pour  prélever  la  dîme  episcopal  sur  les  églises 
de  districts  déterminés;  A*4*  '  ^i^^Ç'H' •  archidiacre. 

A«ps  n.  8.  i°  abandon,  cession,  délaissement,  rebut;  2^  ob- 
jet abandonné,    cédé,  laissé,   rejeté  =  syn.  «7i^Çs   (de 


88  A4>^>-A4»^A«s 

Mih.*  (g-  À4»A0  ^«<^  ^°  +À+A.»  emprunta,  reçut  en 
prêt;  ^°  hA4>#fi.8  prêta.  —  inL  réc.  i-A>4>#fi.*  i°  fit 
beaucoup   d'emprunt;   j2°  pZ.  +A/'^+/li*'    se   prêtèrent 

'  mutuellement.  —  inf,  jr*A/**A»  prêt  et  emprunt.  — 
n.  s.  A^A>  i°  ^y»^-  pî'êt,  emprunt;  2°  châtiment,  pu- 
nition; ou  juste  retour,  juste  vengeance;  comme  on  dit  : 
«Puni  par  où  il  a  péché.»  —  ad.  A'è/h*  prêté,  em- 
prunté, d'emprunt.  —  n,  inst.  i'>iA4'#h«  >  de  quoi  prêter, 
garantie  du  prêt... 

À4*A4'  '  ^*  ^'  ^°  IsLYB,,  relava,  rinça  (v,  g,  les  plats,  les 
assiettes,  la  vaisselle)  =  ifiXd  '  ;  ^^  enduisit,  donna  une 
couche  (de  couleur,  de  chaux,  k  un  mur);  cira,  lissa; 
(un  objet);  teignit  (un  vêtement,  etc.),  rendit  le  lustre, 
répara,  renouvela  Taspect  =  syn.  AÂï';  3°  inonda,  en- 
vahit (y.  g.  un  torrent  ou  une  armée,  dégorgeant  sur  un 
pays).  —  c.  hA^A4>»;  P-  +À^A+»,  int,  fréq.  A/^^Â 
4»  c,  inf,  JF**a4*A4*  »  lavage,  teinture,  etc..  —  s.  a.  H 
tA4Ï  ^7  P'  P'  A4*  A*4'  >  relavé,  reteint,  remis  dans  son 
lustre.  —  71.  8.  A^A<F  «  i°  rinçure;  eaux  sales  d'une  les- 
sive, d'un  relavage;  :2°  la  lie  ou  fond  qui  reste  d'un  li- 
quide (y.  g.  d'un  vase  d'hydromel,  de  bière).  —  loc,  v, 
d.  a4»À4*  «  flA  s  ou  MÎA  «  rinça,  etc. ... 

V      O 

A+^A*fe8  i°  V-  ^*-  s'est  amolli,  désagrégé,  désuni,  émietté, 
détendu,  allégé,  v.  g.  le  terrain  desséché  et  durci  s'al- 
lège  par  le  labour;  2^  v.  a.  jachéra,  rendit  labourable 

V      o  O        V       O 

(un   champ)   =  syn,  A/hA/hi  »•  —  ^o^-  'W-  ^-  A4^A4^  » 

nA  «  ^^  ^<^^2^  neutre,  et  4  4  JiflA  >  ^^  ^^^^  actt/^  allégea 
le  sol  durci,  émotta,  vai\  A*4*A*4'^'s  (<i-  V.)  est  amolli, 
mouvant  (le  sol).  —  c.  fttlP'VtP^'  allégea,  désagrégea, 
souleva,  remua,  rendit  labourable.  — p.  •|'A*4*A*+»  est 
jachère;  est  mis  en  labour  (le  champ);  est  travaillé,  émotté, 
préparé  au  labourage  —  inf,  jr*A«*4'A4'  »  travail  d'une 
jachère;    mise  en  labour.    —   n.  ad,    A*4'A4**    terrain 


rendu  friable,  émotté,  labourable.  —  loc,  v.  A*4*/irt' 
HA»  et  j^nAs  caM«. 

A**^A*4'^^  s  (^^^^')  Be  tuméfia,  fit  ampoule,  fit  cloche,  etc. 
(la  peau  ou  un  membre,  à  la  suite  d'une  brûlure,  d'une 
contusion  ou  blessure).  —  c.  hfi^Vl^^  '  fit  enfler,  en- 
fla, tuméfia.  —  loc.  v,  i°  /|»4>/ir4'  «  flA  «  et  tittA  «  enfla, 
tuméfia  (a.  et  n.);  j2°  A«*T/irt<  o^  A*^A*4»  «  îoc.  on. 
du  clapottement  du  borborygme.  —  loc,  v.  a)  gargouilla, 
bruit,  (le  ventre);  b)  Teau  clapotta,  murmura  (dans  le 
ruisseau,  ou  dans  un  récipient  par  le  cabotage). 

AfuDi  V,  a.  i°  mangea  (des  grains,  etc..)  par  petites 
parts  à  la  fois.  —  c.  KA?'^  »  servit  en  égrenant  par 
parties  {v.  g.  pois  verts).  —  p.  'tà^^inm,  inf.  y^A^ 
jT*  a,  fréq.  fi^^ao  »  s'amusa  à  grignoter  du  blé  grillé, 
etc.;  2^  glana,  brouta  (brin  par  brin,  toufl*e  par  touffe, 
bestiaux).  —  s.  a.  h^^L  '  glaneur,  qui  ramasse  un  par 
un  ;  V.  g.  bête  qui  mange  par  gaulées  séparées,  en  gla- 
nant et  passant  d'une  toufle  à  l'autre;  ou  qui  est  à  la 
recherche  de  quoi  mettre  sous  la  dent;  h.  ou  an.  qui 
fouille  dans  la  maison...  —  n.  d.  a4*^»  o^i  A^*"?,*;  ^^ 
encore  À+^'TL*  et  A+^^»  i°  cuillerée,  bouchée,  un 
peu  de  qq.  nourriture;  n.  comp.  A^^>4j^»  w-  d'une 
racine  qu'on  mâche  ou  mange  pour  amuser  la  faim,  em- 
pêcher de  mourir  de  famine  (4j^-?);  2^  iyar.  l^S^^i) 
herbe  rare,  courte,  menue  que  les  bêtes  peuvent  k  peine 

V         O  • 

brouter.  —  loc.  v.  d.  A+y*  «  KflA  s  happa,  saisit  vive- 
ment {vai\  A'^'fl'*-)  =  «y«.  ïif-Ç'KnA». 

ti%aoi   V.  a.   i°   noua,   lia,   fit  un  nœud;  2^  lança,  jeta, 

V       o 

relança  la  balle  (dans  le  jeu  à  la  balle  Ï^VÙ*)  avec 
un  bâton  au  lieu  de  raquette  ou  de  gant).  —  c.  tiAlm 
aoi  fit  nouer;  —  p.  'tli^aoi'',  int.  /i^i^aot  i°  lia 
avec  beaucoup  de  nœuds;  5°  lança  et  relança;  recip. 
'tA^lmi'^*  fut  lié  k  un  autre  ou  k  d'autres;  pi. 'I* 
A  j^f^im*  8  furent  attachés  les  uns  k  la  suite  des  autres  ; 


90  A4*^R-  — A4>A> 

V.  g,    chameaux   en  caravane  :  la   longe   du  suivant  est 

o 

fixée  par  le  bout  à  la  queue  du  précédent.  —  inf.  9^ fi 
4l9^9.  —  «.  a,  Ai'TL'  ^°  Heur,  attacheur;  2°  relanceur, 
reraballeur.  —  ad,  p,  A+^î^  »  ou  Ai9"  »  Hé,  noué.  — 
71.  s.  Aitî^s  1©  nœud.  —  n.  inst.  iioAt'TL  *  ^®  4^^ 
sert  à  serrer  le  nœud;  v.  g.  des  bâtons.  —  loc.  v.  A+^ 
9^  >  flA  3  noua,  lia. 
Àt^^X'  1°  goûta  d'un  plat;  chippa  d'un  mets,  furtive- 
ment, par  gourmandise  (c/r.  anal,  et  diff.  Atl'^'AO} 
j2°  finit,  acheva,  termina  (jusqu'à  épuisement,  une 
chose):  3°  souflFleta;  4°  brûla,  incendia,  détruisit  ou 
mit  en  cendres;   v.  g.  tout  un  village.  —  loc.  dér.  At 

o       V 

^"^K^^K  «  ^^pf-  le  remuement,  l'agitation  instinctive  et 
nerveuse,    le   frétillement   d'une   bête   aux   aguets,  sur- 

o  o  V  V 

veillant  une  proie.  —  loc.  v.  h'^a^j^gn^fç  1  (lA  s  i°  fré- 
tilla, trépigna,  s'agita  autour  d'une  proie  guetée  (v.  g.  le 
chat  auprès  d'un  oiseau;  le  serpent  qui  fascine  sa  proie); 
2^  remua  vivement,  agita  vite  la  langue,  en  parlant.  — 
ad.  d.  li^^K*  bavard,  parleur  véloce,  loquace,  préci- 
pité. 
A4>A3  'ro,d.  Ka4'A>  ^-  ^-  ^^  se  lamenta,  sanglota,  pleura 
(sur  un  défunt)  ;  2^  débita  ou  chanta  les  refrains  de  deuil^ 
chanta  les  exploits,  l'éloge  du  défunt,  de  ses  ancêtres ... 

—  JP-  'I'AtA»  frit  pleuré  (le  défunt);  son  deuil  se  fit 
ou  est  fait;  c'est-à-dire  les  cérémonies  et  chants  funèbres 
du  ^'(id  >  et  du  Rfl  A  *  q^i  terminent  les  funérailles  of- 

o        V 

ficielles.  —  inf,  jT^A^^A*  sanglot,  pleurs,  lamentation. 

—  n.  inst.  i^A^A  *  tout  ce  qui  compose  la  cérémonie 
officielle  du  deuil,  en  grande  assemblée  :  les  refrains  et 
chants  des  lamentations,  les  chants  ou  éloges  des  ex- 
ploits, en  couplets  rimes  et  chantés,  etc..  =  cfr.  j^tfH 
^•h».  —  8.  a.  m.  i9DAhA«*  pleureur,  chanteur  funèbre; 
/•  «^Ah/Ll*  '  pleureuse,  chanteuse  funèbre  (les  femmes 
remplissent  ce  rôle  plus  habituellement  et  plus  hardi- 


Af+'-A/»-^»  91 

ment  que  les  hommes.  Elles  peuvent  librement  mal- 
mener et  agonir  les  rivanx  du  défunt).  —  n,  s.  A4^^> 
i°  deuil,  affliction;  ^°  éloge  funèbre  entrecoupé  de  cri 

V      O 

et  de  chant;  var,  AtT'"'  éloge  et  lamentations,  chants 
funèbres. 
À74'>  ^-  ^-  i°  relâcha,  desserra;  démonta,  disloqua,  sé- 
para... (des  choses  unies  ou  serrées  de  près,  ou  ajoutées 
ensemble);  j2^  abandonna^  laissa,  lâcha  (de  gré  ou  de 
force),  V,  g.  un  objet  volé  ou  non,  une  maison,  un  pays  ... 
(a  de  la  synonymie  avec  ^AP  0-  —  ^-  nA++  »  fi*  Ju- 
cher, desserrer,  quitter...,  p.  'Hi^t,  —  int,  réc,  c.  ^^^^4* 
+  :  les  fit  lâcher  de  part  et  d'autre.  —  inf,  réc.  p,  't'h^ 
+  a,  pi.  '^A+•fe'  se  lâchèrent;  furent  séparés  Tun  de 
l'autre  («.  g.  deux  boxeurs).  —  in/.  JP^A J^4*  ^  abandon, 
relaxation,  cession...  —  s.  a.  A^<fe»  qiiî  laisse,  lâche, 
quitte,  cède...  —  ad.  p.  A'1^4''  ^°  abandonné  (v.  g,  le 
pays);  délaissé;  2°  émigré,  parti  (l'habitant).  —  n.instao 
A+*ft»  causes,  occasions,  moyens  de...  —  «.  5.  A4'')*' 
desserrement,  démontage,  dislocation,  abandon  et  A«P* 

V        o 

abandon,  et  objet  abandonné,  laissé...  —  v.  dér.  aof^tp 
4»«  fit  lâcher,  en  frappant,  violentant;   enleva  de  force. 

A4*n  *  ^-  ^'  (-4'  ^0  ^<^''-  de  Alfl  i  rapiéça.  —  loc.  v.  d.  A+ 
■ll'KnA'  i°  v«^-  de  A+y"'  happa;  2^  rapiéça. 

At;**»  {^ar.  AT*;*'')  ^'  *•  outre  en  peau  de  chèvre  ou 
de  mouton  (tannée  ad  hoc).  Ce  genre  d'outre  sert  à 
contenir  le  grain,  la  farine,  etc.,  à  l'exclusion  des  li- 
quides et  des  corps  gras. 

Mm^  •  «•  *•  affiloir,  pierre  k  aiguiser.  —  var.  Ah^^f*  • 

A<ff  '  ^-  <^-  souleva  (avec  force,  au  moyen  d'un  outil 
V.  g.  une  grosse  pierre,  avec  une  pioche  ou  un  levier).* 

V       o  V  O 

—  <^-  KA+P'  aida  k  soulever;  p.  +A4*p8-;  ^'^f-  9^ fi 
^fi,n,  n.  mst.  i9DA4'f^^;  ^*-  spec,  aof^^z  grande  pince 
ou  barre  de  fer...;  levier. 
h^f»'  n.  pr.  d'un  district  de  VJip^t  (Agamié). 


92  A^^m'-A-nAfl' 

himtn  '  V-  <!•  battit  l'argile,  la  pétrit,  pour  en  amollir  la 
pâte  qui  servira  k  fabriquer  de  la  poterie.  —  c.  ]%fi 
tm»  —  P'  +Àt^m«  —  *V-  Î^Â^T»  battage  du 
mortier.  —  s.  a.  Al^^HI.'  potier;/.  H^m/t*  faiseuse 
de  vases  (car  ce  métier  est  laissé  aux  femmes).  — 
ad,  p.  et  n.  s.  A4^T»  terre  battue;  pâte  d'argile  molle; 
mortier.  —  n.  insL  i^îi^Lm^^  ce  qui  sert  k  fabriquer 
la  poterie;  fabrique  de  vases  d'argile. 

A-n  «  i°  foc.  adv,  var.  de  AjT"  »  et  de  A^JT»  i  pour  1^^"%  * 
«aujourd'hui»  (dans  la  formation  d'un  adv.  comp,)  v.  g, 

v^      o  V  •  ft        1 

A'flll^'»'}!  au  temps  présent;  cette  année-ci;  2  loc. 
expr.  raffle  rapide,    d'un  seul  coup.  —  loc,  v,  A-(|  i  jf^fl 

iit  V.  a.  saisit,  raffla,  emporta  vivement,  à  la  dérobée 
=r=  syn.  •^Ifs;  d'où  n,  s,  d.  /\fl'  i°  vol,  rapt  furtif, 
larcin;  2°  loc.  interj.  crime  honteux,  larcin!,  accident 
fâcheux!,  quel  dommage!,  malheur!  (exclamation  de 
malédiction). 

A-fli  n.  ad,  fort,  puissant,  robuste,  énergique,  intrépide 
(au  ph.  et  au  mor.),  courageux,  vaillant,  brave. 

/^•fli  loc.  ou  préf,  prép,  i°  de  direction:  à,  vers,  v,  g.  \ 
fl/&  I  R A.'fi-Î^  «  où  désirez- vous  aller?  —  A-O'^JCni- 
O*!'*  à  Addigraht';  2°  d'aucunes  fois  aussi  de  locali- 
sation, V,  g.  A'fl'fffl*'  <l^°s  ce  moment-ci;  vers  ce 
moment-ci.  —  Adjoint  aux  pron,  démonst,  il  forme  des 
loc.  adv.  —  V.  g.  ^-flTI  i,  A-niih/&  h  A-fllLh-  »  ou  A-fllL 

vvOv  vOv  ^ 

h^j  A'fl'th*!  ou  A'fl'tAi'  c,-à-d,  ici,  en  cet  endroit 
(var,  ç-nO- 

A(Û*  ^' *•  (5)  cœur  {conc.  et  ai^ir.),  esprit,  intelligence 
(c/î".  Aflfl''  5);  à  l'abstrait,  syn,  de  Afl*Ç>  0^  AÔÇ'j 
de  Afl»  (â')  vient  le  terme  httfOt  est  intelligent  (Oil- 
man). 

À'flAfl  s  V*  a-  passa  au  feu,  brûla  k  la  surface  (v.  g.  le 
bois  pour  le  durcir  et  le  préserver  de  la  ronge).   —  c. 


nA'AAfl';  P-  i^A'AAfls  est  durci  au  feu,  carbonisé.  — 
inf.  JT^A'flA'n'  endurcissement  au  feu;  carbonisation. 
«•  a.  A-flAfU  '•  —  ^^'  V-  'hA-flAfl.  »  qui  a  besoin  d'être 
passé  ou  durci  au  feu;  —  n.  ad.  p.  A'tlA"!!'  eu  A*?! 
A-fls  et  A'flA'fl'  carbonisé,  durci  au  feu.  —  n.  inst. 
^'■■A'ilAfL  '  moyens  ou  mode  de  carboniser,  ou  de  dur- 
cir au  feu. 

Ad  AO  3  ^-  ^-  pantalon  de  femme,  brodé  de  soie  sur  le  bas. 

iiflao  I  V.  n.  var.  de  HtliD  i  (fif.)  (cette  forme  antique  sur- 
année dans  Tusage  vulgaire,  garde  son  influence  radi- 
cale ou  étymologique  dans  la  formation  de  plusieurs 
dérivés  qui  se  reconnaîtront  très  distinctement)  :  est 
intelligent,  prudent,  sage,  considéré,  réfléchi;  a  de  Ten- 
tendement;  a  un  esprit  perspicace,  une  raison  éclairée; 
est  clairvoyant,  circonspect  dans  ses  actions.  —  c.  ^A 
flfii>8  i°  fit  réfléchir,  pen^ser;  rappela  ou  remit  en  mé- 
moire; fit  ressouvenir;  2^  assagit,  rendit  raisonnable; 
fit  entendre  raison,  conseilla,  exhorta,  persuada,  etc.  — 
inf.  jP^Afly*  don  et  acte  d'intelligence;  opération  des 
facultés  de  Tesprit:  pensée,  réflexion,  mémoire;  discerne- 
ment, intelligence  des  choses,  etc..  —  s.  a,  Afl**!  »  ou 
AH'TL  *  (?•)  et  ad,  AOi^  '  ^'  intelligent,  doué  de  pénétra- 
tion, de  discernement,  de  clairvoyance,  de  conseil,  de 
grand  sens,  de  prudence,  de  mémoire,  etc.  —  s.  c.  ^ 
An**?.'  mentor,  bon  conseiller,  sage  guide  par  ses  ex- 
hortations, etc..  —  n.  8.  Afly^îl*»  qualité  d'être  intel- 
ligent; intelligence,  entendement,  perspicacité,  circons- 
pection (usité  surtout  dans  Tordre  pratique).  —  n.  ad. 
A'flll^' »  (o)  intelligent,  prudent,  expérimenté...  —  n.  s.  d. 

•  ■        o  ■        V    • 

Afl*Ç»  (peiii'  A-na^Ç»)  =  ^y^'  de  AflJ^il*»  niais 
usité  plutôt  dans  l'ordre  spéculatif;  intellect,  intelligence, 
entendement,  sens,  raison  esprit  =  var.  vulg.  AflÇ'-  — 
«•  «•  Afl«-  iO-  À'flO  cœur  (phys.  et  mor.),  —  n.  inst. 
<^Afl*TL-   ee  qui  sert  de  leçon;  ce  qui  remet  en  mé- 


94  AAA  I— Ann  I 

moire;  leçon  d'expérience,  avertissement.  —  n.  a,  d.  (i 
(14*1  commission  orale;  instructions  secrètes;  mission 
on  message  confidentiel  =  var.  Afin  '  (très  rare  emploi)  : 
est  doué,  d'intelligence;  fit  preuve  d'esprit. 
AdA'  V-  ^'  et  réjl.  i°  a  revêtu  son  habit;  s'est  revêtu, 
habillé;  :2°  Jig,  a)  s'est  revêtu  de  vertu;  b)  a  couvert,  dé- 
fendu qqun  injustement  accusé  =  AA^fr?*  *  «l'a  niis  sous 
le  manteau  de  sa  protection>  {syn.  h^>  i  au  pr,  et  Jig,),  — 

V     O 

c.  KÂnA'  i°  revêtit,  donna  de  quoi  se  vêtir;  2^  ho- 
norif,  donna  un  vêtement,  une  décoration  en  récompense 
à  un  serviteur  méritant  =  syn,  ffliao  i.  —  p.  'f^A'flA  » 
est  habillé  ;  a  ses  vêtements.  —  int.  i^An  A  »  se  revêtit 
avec  soin,  avec  apprêt;  se  drapa  comme  il  convenait 
dans  la  circonstance...  —  fréq.  itér,  AOnA*  se  vêtit  a 
la  hâte,  sans  façon;  jeta  le  péplum  OSLC^'  ou  tl^fx 
sur  ses  épaules...  —  c.  jf^AnnA  >  fit  revêtir  à  la  hâte 
(en  le  pressant).  —  réc.  'tAhttù  »  s'entr'aida  pour  l'ha- 
billement, avec ...  — pi.  'tanùth  '  se  prêtèrent  tour  à  tour 
leurs  habits...  —  tnf,  jP^AHA»;  *'w*-  Î^A-nflA»;  ^-  «•  A 
flA.»  qui  revêt  ou  se  revêt.  —  s.  p.  i*AnA«>  qiii  ^a 
recevoir  un  habit.  —  ad.  p,  An*A'  ^^  vêtu,  habillé; 
2^  vieil  habit  usager  ou  qui  a  servi.  —  n.  s.  AQA  »  ou 
A'dA.i  habit,  vêtement  (en  général).  Toute  étoflfe  qui 
peut  servir  à  vêtir,  k  faire  des  habits  (=  syn.  flAQ  *  et 
In^t  *)•  —  Pour  le  vêtement  ordinaire  les  Tigréens  em- 
ploient plus  souvent  le  nom  h^l  i  syn.  que  celui  de  A 
«llA.::.  —  n.  dér.  ^AÔnA  •  manière  de  se  vêtir,  accoutre- 
ment =5t/n.  hMhÇ'- 
Ànn  '  ^-  ^-  i°  mit  la  têtière  (au  mulet,  etc.).  —  n.  dér. 
AO'H  '  la  têtière,  k  laquelle  s'attache  le  licol  (Ail  ss)-  — 
n.  comp.  7Ri  AO'H'  têtière  de  luxe,  harnais  de  la  tête 
(du  cheval,  du  mulet,  cfr.  «iJfs  face,  front);  :2°  qqfois 
var.  de  AH^'*''  et  de  Anfl^  -  est  doué  d'intelligence,  a 
fait  preuve  d'esprit. 


A.nis-Aflflli  95 

A.ni«  ^-  pf-  d'nn  district  de  la  province  de  Hamasen 
(Tigré). 

A.fl4*ft»  n.  pr.  le  Liban;  A'fl^'A.QTA'  le  Mont  Liban. 
Transporté  de  Syrie  en  Abyssinie  ce  nom  est  donné  k 
un  grand  couvent,  situé  dans  le  Choa,  et  fondé  en 
rhonneur  du  fameux  jf^fl->  s  +  h  A  «  yjl^S'l'»  restaura- 
teur de  la  dynastie  dite  de  Salomon,  au  XIIP  siècle.  — 
L'abbé  de  ce  monastère  a  le  titre  de  liOBLli  (pour  ji 
]^  1 1  s  k  côté  de  Tatsé  ou  roi),  assesseur  au  trône 
impérial,  et  il  jouit  de  l'autorité  suprême  sur  tous  les  mo- 
nastères, et  même  sur  toute  Téglise  d'Ethiopie.  Il  a  des 
pouvoirs  plus  effectifs  que  Tévêque  ou  hll'i  «  lui-même. 

Afl*P  ■  ^-  '•  commission  orale;  instructions  secrètes;  mission 
confidentielle  ;  v.  g.  çfth^  i  h-flAh  »  AflV  »  fc  A-î  «  «  viens, 
approche,  que  je  te  dise.  J'ai  une  chose  à  te  confier» 
(c/r.  Aflflïi:  OoèiïiM:^  et  iii>À?lht-J&?>). 

AflR  ^  *  V-  û-  i°  init  en  place,  posa,  fixa  la  grosse  pierre 
du  moulin  abyssin  (ou  le  iwi'PA'J»);  -2°  battit  la  terre 
(d'une  plate-forme,  terrasse  du  toit,  etc.)  pour  tasser  et 
durcir  la  surface. 

AflR"  >  ^'  «•  déboisa,  défricha  un  terrain,  pour  le  culti- 
ver, en  faire  un  champ.  —  c.  hfiittfi^  P-  fat  défriché, 
déboisé  (soit  par  la  cognée,  soit  par  le  feu).  —  in/.  jP* 
Àfl/t"»  défrichement.  —  s.  a,  AÔ-^  »  défricheur.  —  n.  s. 
Afl^*  i^  défrichement;  :2°  terrain  défriché. 

AflÂ'  w-  ^-  housse,  couverture  de  cheval:  pi.  A'fl^'ll*'- 

Afloi  *  ^'*  ^-  enduit,  recouvrit  d'une  couche  (d'or,  d'argent, 

V        O  • 

etc.);  étama,  vernit.  —  -flU^C^- Afl^s*  il  l'a  doré.  — 
•fl-n^^C  s  Afirn  I  il  Ta  argenté,  etc.  =  syn.  A^h^z.  — 
c.  hhhm^,  P'  +Aflflis«,  inf.  jPÀfÎT^-:  étamage,  ver- 
nissage, etc.  —  8.  a.  AÂni.  •  étameur,  orfèvre,  vernisseur. 

—  «.  p.  +Afl/n,»  prêt,  bon  au  recouvrement  de,  etc. 

—  P-  P»  AfrT  '  étamé,  argenté,  doré,  etc..  —  n.  inst  ao 
"Aflni,'  moyens  et  ingrédients  qui  servent  à... 


96  A+i-A-i*-!*' 

ii4*i  n.  ahr.  (de  IDA*!*-  [fl']  Slle);  nombre  de  n.  pr,  en  sont 
composés,  V,  g.  A+  »  ^Cff^  «  A+Pfrft  »  SU©  de  Marie, 
f.  de  Jésas,  etc..  N.  B.  L'on  sait  qae  les  Abyssins  ont 
l'habitude  de  recevoir  au  baptême  des  noms  composés  de 
cette  façon  ou  autre  analogue.  Le  plus  souvent  dans  Fusage 
ordinaire,  le  nome  du  saint  reste  sous-entendu,  et  l'on  dit 
seulement  A*!*  '  ou  similaire,  avec  la  terminaison  par  la 
part.  pr.  suff.  v,  g.  Letton.  M^t  rn.  à  m.  «sa  fille>  = 
*y^-  ^A  '  fiJlô  (en  général),  enfant  du  sexe  féminin, 
correspondant  au  terme  masculin  ©4.  »  ûls;  garçon,  de 
même  que  IDAJt  »  (.9-)  correspond  k  A+  *  dans  la  for- 
mation de  n.  comp,  v.  g.  IDA^>  ^Cf9^i  et  abr.  Wfi 
^>  m.  à.  m.  «son  fils». 

tii^ao  t  V,  a.  i°  heurta,  cogna,  donna  ou  se  donna  un  coup 
contre  qq.  objet,  v.  g.  'if^^  i  A'fc^^'^i  a  «le  pilier  m'a 
fait  choc;  je  me  suis  cogné  contre  le  pilier>;  ^°  battit 
ou  corda  (le  coton,  la  laine)  =  4*Jt*TL  »  lll^^'T'A*  *  *> 
ni-T'All^-fr»  «avant  de  le  filer,  elle  battit  et  corda 
le  coton,  en  allégea  les  flocons».  N.  B.  L'on  se  sert 
pour  cela  d'un  arc  bien  tendu  que  l'on  pince  vivement 
dans  la  masse  de  coton  proportionnée,  pour  être  secoué, 
c.  h^^t^^^f  P'  +A'i'<^S;  *«*•  ii^'t^'^i  répéta  le 
battage.  —  inf.  9^ti^9^3  battage...  —  s.  a.  H^'^t, 
/.  ♦"♦  'T^-Tl*a  cordeur  de...  —  ad.  p.  A'tî^»  battu,  cordé. 
—  n.  inst.  iw^A+'^ïi*  moyens  pour  battre;  l'arc  ad  hoc, 
etc. ... 

ti't'+t  V.  n.  i°  eut  la  bouche  ou  le  parler  empâté  (par 
suite  du  trop  boire);  ^°  parla  mollement,  indistincte- 
ment,  sans  ouvrir  la  bouche;  balbutia.  —  inf.  f^fii^ 
^•:  empâtement,  lourdeur  du  parler...  le  parler  entre 
les  dents,  confus.  —  s.  a.  H^'li  »  celui  qui  a  la  bouche 
empâtée,  la  langue  appesantie  (pour  l'excès  du  boire) 


Atl  '  «•  *•  le  latin  ;  la  langue  latine  =  syn.  g.  C^jf»h 
ft  le  romain. 

A'}4'As  ^OC'  ^^'  Tinclinaison  des  branches  nouvelles  et 
flexibles,  sous  une  atmosphère  torride.  —  loc,  v.  d,  H'} 
^'A'flA'  fléchit,  se  pencha,  s'inclina;  plia  ou  s'affaissa 
par  le  manque  de  vigueur  {v,  g.  toutes  les  plantes  ver- 
doyantes sous  la  chaleur  et  la  privation  d'eau). 

A'Jtl*'  ^-  «•  fiit  flexible,  souple;  s'assouplit,  s'amollit 
(i7.  g.  le  cuir)  =  syn.  ÀAAA  «•  —  <^.  XÀiti'  *  assou- 
plit, rendit  flexible  et  maniable  (y.  g.  les  courroies  dé- 
coupées d'une  peau  de  bœuf  tannée,  mais  raide  et  en- 
durcie. On  l'assouplit  par  des  frottements  puissants,  puis 
en  les  enduisant  de  graisse  ou  beurre,  etc.).  —  inf.  jT" 
A'iil"'  ^om  de  cette  lente  opération  à^amollissevient. 

—  5.  a.  A^ît't  '  corroyeur.  —  p.  ad.  p.  A^+'T*  «  as- 
soupli; souple,  flexible...  —  n.  s.  A^*fel'*  souplesse,  fle- 
xibilité... —  n.  inst.  tf^A'ifl^'t'  ce  qui  sert  k  assouplir; 
frottements,  torsions,  graissage,  etc.  (c/r.  ARPO-  — 
loc.  V.  d.  li^i't  s  IIA  »  devint  souple;  c  ♦  ♦  ♦  tittli  «  ren- 
dit souple. 

V  O 

tit^m^  ^'  ^'  ^^  "•  1°  empâta,  se  colla  à  la  langue,  au  palais, 
aux  gencives  {v,  g.  la  pâte  du  TAA"  *  on  du  flA  «  (fa- 
rine délayée)  qui  s'attache  h  qq.  partie  de  la  bouche); 
^°  moulut  le  sorgho  (ou  H^P^  s  ou  ni;  :  et  le  Îi#-'J  i 

maïs,  trempés  d'eau,  en  bouillie,  parce  que  ces  grains  trop 
durs  et  résistants  s'éparpillent  en  éclats,  hors  du  iwP/h 

V     o  O 

•Js).  — p.  'f'A'^'f'ni  '  est  moulu  en  bouillie.  —  inf.  jTii't 
^T:   écrasement  du  grain,   ou   broiement  en  pâte.  — 

o       V 

n.  5.  ii^^fiis  i°  empâtement;  2°  pâte,  bouillie,  farine 
pâteuse,  colle. 

V  o  V      O 

litttm  '  ^'  w-  {var.  Ai^flni  0  fléchit,  se  déprima,  s'abaissa, 
s'affaissa,  s'enfonça.  —  r.  XA'lflni  *  produisit  l'enfonce- 
ment, le  fléchissement  (v.  g.  le  pied  sur  un  sable  trempé). 

V  o 

—  P'  'i^A^flni  *  est  déprimé,  abaissé  (r.  g.  une  surface 

7 


98  ^'i*ii'}*'-AOh' 

O     V 

qui  se  tasse).  —  inf.  jPA'IflT  *  dépression,  affaissement. 

o     V 

—  «.  a,  Ainni.  ■  ®ï^  dépression,  fléchissant.  — p.  ad,  p,  ^ 
^fl*T»  baissé,  enfoncé.  —  n.  s,  A7flT'  fléchissement, 
enfoncement,  tassement.  —  n.  inst  i^fii^ttitt^i  ce  qui 
occasionne  la  dépression ...  —  loc.  v,  d,  A'IflT  «  flA  ' 
s'enfonça...  —  c.  ♦♦♦^flA*  fit  enfoncer. 

o  V      o 

A'J^A'J^  *  ^-  *•  l^o^t  d'une  branche,  d'un  rejeton;  brindille. 
A'Jl**»  n.  s.  boue,   fange,   limon,   vase   (v.  g.  d'une   fon- 

drière)  =  syn,  X-fl^  ». 
AIT*^»  ^'-  ^i-  est  mal  cuit,  k  demi-cuit  (v.  g.  le  pain).  — 

c-  tih'il^fL^  fit  mal  cuire;  ne  soigna  pas  la  cuisson.  — 

inf,  9"A'}4jt*  mauvaise  cuisson. 

V     o  O  V     O 

iiptfiï  I  OU  dupl.  Av'lTA'}^  »  »i.  «^.  mou,  ramolli,  attendri, 
blet  (y.  g.  un  fruit  passé,  qui  a  perdu  sa  fraîcheur). 

AOA>  '^^  ^«  (9-)  est  élevé,  s'éleva,  s'exalta;  v.  g.  AI^A*'  h. 
fi:  il  est  dans  les  honneurs,  loc.  pop,  —  plus  usité 
avec  /.  p.  -f*AOA'  {interv,  litt.  eupk.  pour  -f'ÀAAO 
s'éleva,  fut  élevé,  exalté,  honoré  (v.  g.  par  élévation 
en  dignité;   ou  par  des  éloges  et  des  louanges).  —  j^ 

o 

AOA'  i°  éleva,  souleva,  releva;  2^  enleva,  emporta 
(r.  g.  chose  dérobée);  3°  fig.  affirma  sans  fondement; 
parla  k  la  légère,   sans   savoir,   sans   réflexion   si   vi*ai 

V       o  V 

OU  faux;  v.  g.  jf^A*V.A"  '  +  Vil? *  il  *  dit  cela  en  l'air, 
sans  en  rien  savoir.  —  f-  P-  i^^-  'thoii  '  ou  i'A^A  « 
se   leva,   se  releva,   v.  g,  'l'A^A  »    «lève-toi!,    debout!» 

o       V  V 

=  syn.  l'^rtîi»  ou  U8.  vulg.  ^f^^A  '  «relève-toi!».  — 
inf,  jr"A^A'  élévation;  enlèvement.  — /.  p,  jP'tA^A  s 

rehaussement,  relèvement.  —  s.  a.  +A4a, ^  qui  s'élève; 
qui  va  être  élevé,  promu.  —  p.  ad.  p.  AO-A  '  élevé,  haut 
(en  dignité).  —  spec.  n.  s.  le  Très  Haut  (Dieu).  —  «. 
s.  d.  AdAV«  élévation,  haute  dignité,  excellence,  pré- 
eminence.  —  n.  ad.  AdA/^' '  supérieur,  qui  est  au-dessus; 
prééminent,  suréminent;  et  d.  spec,  plus  distinctif  é\ifti 
4'/&  «  celui  de  dessus,  d'au-dessus,  d'en  dessus.  —  n.  «.  \ 


O  V     O 

ÙA*»  ou  AÂA«s  1®  haut;  le  dessus.  —  prép,  i^  simple  : 
en  haut,  sur,  dessus,  au-dessus,  par  dessus;  2^  comp.  fi 

vO  OvO 

"fl  >  AdA« '  61^  haut;  au-dessus;  ç-fl  '  AdA«  >  ^^1*^  ^^  haut, 
au  haut;  -flAAAJ^  >  dans,  en,  sur  le  haut,  sur  le  dessus. 

V        o  O        V 

(En  opp.  à  ^A't  '  et  ^ih^ff»  *  has,  en  bas,  celui  d'en 
bas.)  —  n.  mst.  tf^AOA.'  ou  ♦♦^♦i  ce  qui  élève;  qui 
sert  à  rehausser;  échelons,  marche;  degrés  progressifs 
vers  les  honneurs;  motif  du  lever  ou  de  la  sortie;  motif 
on  mobile  d'une  affaire,  d'une  entreprise;  cause,  occa- 
sion  d'une  action...  —  n.  .9.  d.  oof^/^f^t  surplus;  par- 
dessus la  mesure;  comble,  part  en  sus,  en  supplément.  — 
loc.  V.  J.  Ad  A  *  flA  *  s'éleva,  fut  élevé;  —  c.  4  «  4 1  ^flA  « 
1°  éleva,  fit  élever;  fit  lever,  mit  debout;  ^°  exalta, 
loua,  honora,  glorifia. 

V   o  ^  O     V 

ÂÂA%>  V-  «•  bégaya;  fut  bègue.  —  inf.  jTAdAd^  bégaie- 

o    V 

ment.  —  ad,  AAAd  ^  bègue. 
iitxooi  V.  a.  avoua,  confessa.  —  c.  j^A^^'i'i;  p.  i^tih^^^j 
inf.  rkhr^  aveu.  —  s.  a.  aX'TL»,  v.  gf.  ^fi/n^hh 

^TLl  '  fc^iÇP"  '  «habemus  confitentem  reum».  —  ad. p.  »|- 
AA'TL'  avouable.  —  n.  în^f.  iii>AX'^>  celui  ou  ce  qui 
facilite  ou  provoque  l'aveu. 

A^+«  ou  A^+ï  V.  n.  fut  ou  devint  souple,  flexible;  s'as- 
souplit, fléchit  =  syn.  A4*fc+-".  —  c.  jf^A^+S;  P-  +A 
4+»  fut  assoupli,  rendu  flexible.  —  inf.  jT^A^'Tl'*  as- 
souplissement. —  8.  a.  A^^fc  '  q^i  s'assouplit,  qui  se  prête 
à  la  souplesse.  —  s.  c.  jifii^il  '  assouplisseur.  —  n.  inst. 
aofi^'i^  I  ce  qui  sert  a  l'assouplissement;  mode,  moyens 
d'assouplir. 

A4'I''  ou  ii^^i  n.  8.  la  poignée  du  sabre;  manche,  v.  g. 
de  couteau,  etc. 

ÀKh  »  «^^  ^-  envoya  en  message  ou  en  commission;  dépêcha, 
expédia,  manda  une  estafette.  —  c.  ht^Mî^j  P-  +AÂ 
h  s,  réc.  i'iihhlî*  échangea  des  messagers;  pi.  'tiih 
tiTn*i  s'envoyèrent  l'un  vers  l'autre  des  courriers,    des 

7* 


100  h-H'  —  Mïoo' 

messages.  —  inf.  JPA^Ifl  »,  envoi  en  message;  en  com- 
mission.  —  réc.  jPAA^tl*  échange  de  messages.  — 
«•  ^-  AMU  *  l'envoyeur.  —  ad.  p.  'I^aAII.  »  apte  à  être 
envoyé;  bon  messager.  —  p.  ad.  p,  AK*1fl'  i°  S^''*-  en- 
voyé; ^°  «pec.  servant  ou  de  service  au  sanctuaire; 
pi'  Ah«îl1  *  les  ministres  de  Téglise,  clercs.  —  n.  inst. 
'^èiiitU*  moyens  d'envoi.  —  n.  s.  l'i'ÀJih'fc'  i®  mes- 
sage, commission;  ^°  lettre,  épître,  missive.  —  ad.  d.  00 

w  O      V      O 

AAII+J&Ç»  messager,  courrier,  délégué,  député,  com- 
missionnaire {cfr.  Àfl4*0-  —  ^-  *■  ^Z'^^-  ^'■'Aj^ll*  ange; 
pL  l'OAJill'fc  »;  w-  co/np.  A^+  j  HDAÏih't  *  archange. 

li*i}s  inter j.  d'étonnement  :  tiens,  toi!  —  vraiment,  c'est  toi! 
V-  g-  ICfi^'ihrh^  KJ^^  «c'est  donc  bien  toi,  toi-même!» 
=  loc.  comp.  de  A  P^'^/.  et  de  la  partie,  pron,  suff,  2^p,s,^  s. 

HYït  n.  8,  licou  ou  licol,  longe,  lanière  attachée  au  cou 
des  mulets,  etc.,  ou  à  la  têtière,  pour  les  tenir,  les  con- 
duire ou  les  entraver. 

AhAll'    io^'  expr.   l'écoulement,   le   déversement   ou   dé- 

O      V  V 

bordement.  —  loc.  v,  AllAh'flA'  fat  trop  plein;  dé- 
borda, se  répandit,  coula  (v.  g,  l'eau  ou  le  liquide  d'un 

o        V  V 

récipient).  —  loc.  dér.  anal,  All'-AlfK-  *  flA  '  v-  **•  i°  coula 
doucement;  donna  un  iilet  d'eau  (t*.  g.  source  peu  abon- 
dante); 2?  jig.  est  en  va  et  vient  incessant  dans  le  sen- 
tier de  sa  maison  et  de  celles  des  autres;  flâne  en 
désœuvré,  coule  une  vie  oiseuse. 
liX^ao  :  V.  a.  attira,  entraîna,  enleva  {soit  phys.,  soit  mor.\ 
V-  9'  MU^f^y  «  thfi  '  «il  Tentraîna  à  sa  remorque»  ;  happa 
(le  chien);  gagna,  séduisit,  ravit,  embaucha.  —  c.t^fiitiaos^ 
i'-+Ah'''*'i  P'  *"*•  't^tï^''^*  s'est  laissé  gagner,  entraîner. 
—  i»/.  Î^Ahî^  *  entraînement,  enlèvement.  —  «.  a.  A 
Jl'TJ,  :  entraîneur,  embaucheur.  —  ad,  p.  +Alî*'l  '  facile 

V  V     o  _  V       O 

a  entraîner.  —  n.  s.  Ah^  «  et  Ah^TL  >  eu  Ah^TL»  entraîne- 

o  v_ 

ment,  enlèvement  (action  ou  effet).  —  n.  inst.  m'Ah'TL  ' 
celui  ou  ce  qui  favorise  l'entraînement.  —  loc.  v.  <2.  Ah 


9*  >  hllA  '  1^  entraîna^  embaucha,  emmena  avec  soi 
(comme  compagnon);  2^  prit,  enleva  subtilement  (d'un 
coup  de  main  rapide)  ;3°  déroba  (non  que  ce  sens  lui 
soit  propre,  mais  parce  qu'il  peut  être  pris  qqfois  en 
ce  sens). 

V     O 

Mn^^A  >  ^-  a-  i°  goûta  a  une  sauce,  à  un  plat  {v.  g,  cuisi- 
nier; cfr.  diff.  d'avec  À4*<'*'X  >  goûta  furtivement); 
2?  ajouta  du  miel  dans  l'hydromel  ou  <*lft  i  trop  avancé 
(afin  de  l'adoucir).  —  c.  ^Atl^'^'A  »?  P-  +All*''*A  »;  *^/- 
Î^All^A  ';  ^-  i'^^'  ^'^hln^''^/L  *  ^°  c®  q^î  8®rt  k  prendre 
pour  goûter,  v.  g.  cuillère,  ou  k  ajouter  et  délayer  du 
miel  dans  le  ''Ift  i  en  fermentation;  2°  qqfois  se  prend 
dans  le  sens  de  s,  a.  qui  goûte  au  mets,  qui  met  du 
miel  dans,  etc.  =  syn   ou  anal.  «j^uvA*?  liT^'^t^'}  Ah 

Atf'Alf'A  »  i°  ^<>c.  on.  eapr.  le  chuchotement  k  l'oreille,  k 
la  dérobée..,;  2^  n. ad,  et  s.  a)  faux,  subreptico,  sournois 
et  sournoiserie  =  ffj/n.  A^l^l  »?  b)  vain,  inutile;  diseur 
de  riens,  mauvaise  langue  =  cfr.  anal.  A%^^A«>  «•  <ï. 
de  AV^h*A^-  —  ^oc.  V.  Alf-Alf'A  »  flA  s  i°  épia,  espionna 
en  délateur;  2^  rapporta,  fut  mouchard. 

Ah+«  ou  4h*4s  1°  t?.  a.  saisit,  empoigna;  serra,  tint 
fortement  entre  les  dents;  tira  en  étreignant  des  dents 
et  des  mains  (v.  g.  lorsque  en  liant  un  ballot,  l'on 
tient  des  dents  un  bout  de  la  courroie,  et  que  Ton  tire 
des  mains  l'autre  bout...);  2°  réjl.  et  p.  se  tint  k  Fétroit, 
resserré:  fut  étreint.  —  c.  jf^Ah*!*  •  ou  44  )!•♦>>  ?•  + 
Ah'l'»  ou  ♦♦W-4Ï,  inf.  f^iiïl^t  ou  ♦♦V>S;  «.  «A 
t^-fci  qui  a  la  poigne  solide.  —  n.  s.  Alf"*^'  étreinte, 
ctroitesse;    mise   k  l'étroite;   rétrécissement,   serrement. 

Àhh  ••  «y»,  ou  var.  du  préc.  —  c.  A Ahh  s  ;  P-  +Ah  *  ; 
inf  iPAhlli  étreinte,  serrement;  —  s.  a.  Ahtl«'  q^^i 
étreint,  qui  tient  avec  force.  —  n.  inst.  iii>Ahtl«'  ce 
qui  aide  ou  sert  k  étreindre  ou  serrer  fortement. 


102  Ah"^'  — Alir* 

A1fl%'  s  V.  a.  {g.  iiiltit  delineavit)  i^  mesura,  proportionna; 
prit  la  mesure  et  les  proportions;  mit  à  la  mesure;  ^°  ajusta, 
adapta;  3°  n.  égala,  fut  égal;  fut  à  la  mesure.  —  c.  |t 
Ah%i  fit  mesurer,  etc.;  — p.  •f'AhlfcS  se  mesura,  fut 
mesuré;  fut  mis  selon  les  proportions;  fut  ajusté,  adapté. 

—  in/.  jP*^ï|4i  mesurage;  ajustement;  proportion,  pro- 
portionnalité; —  8.  a,  Ah*V.»  mesureur;  —  p.  ad.  p.  A 
VÎ-^i  mesuré,  proportionné,  ajusté;  —  acî.  Alld'  ^°  ^ 
la  mesure,  jaste,  selon  les  proportions;  exact,  parfait; 
où  rien  ne  manque,  sans  défaut,  /.  AlflÂi;*;  pl-  Alfl*î 
1*  s  ;  ^°  n,8.  mesure,  quantité,  proportion,  égalité,  justesse. 

—  loc.  adv.  comp.  -flAh^'  ^^  mesure,  en  proportion; 
avec  mesure,  avec  modération.  —  n.  inst.  uvAh^V.  *  ^^ 

o      V 

qui  sert  k  prendre  la  mesure.  —  n.  d.  (g.)  ^t^AIiA  '  forme, 
apparence,  figure,  mine,  visage.  —  ad.  d.  aoèK\làf»^  *  ou 
par  élis.  ooAhJ?*?'  ^'  d'apparence,  de  belle  figure,  de 
forme  bien  proportionnée,  bel  homme  (se  dit  aussi  qqfois 
des  choses  de  belle  apparence).  —  v.  d.  iii>Ah%  »  est  beau, 
bien  proportionné;  a  les  formes  bien  faites  selon  les 
règles  de  l'art  et  les  lois  de  l'esthétique;  répond  k  l'idéal 
de  la  beauté  plastique  et  de  la  perfection. 
Ah*l"  »  ^-  «.  {g-  (^ffi^itj  prostravit)  frappa  avec  force  (v,  g. 
du  marteau  sur  l'enclume,  ...  du  poing  sur  qqun;  gifla, 
souffleta  =  syn,  lb4>%s;  —  c.  KÂll'^s  fit  battre;  — 

V  o     V 

P'  +Ah*l»;  —  *w/-  9^îih6*  action  de  frapper;   coup. 

—  s.  a.  aHIl'  batteur,  frappeur,  —p.  ad.  p.  AïbA  «  battu. 

—  n.  inst.  ^T^Ah^'  moyens  pour  battre;  marteau, 
massue,  maillet  =  syn.  aooh^^  1. 

ATÎf  «  V-  «•  i^  toucha  légèrement  (du  bout  du  doigt,  ou 
avec  un  objet  qqconque);  posa  la  main  sur...,  eut  contact 
avec...,  coudoya  (v.g.  tif»'l*6ififi'  «ne  me  touche  pas, 
ne  m'approche  pas»)  ==  syn.  Ah^  '  ?  ^°  oignit,  enduisit 
(de  graisse,  de  beurre,  d'huile,  etc.),  frotta,  frictionna, 
massa  ==  syn.  i^aoao  i.  —  c.  j^A'lîf  v  ?•  +À*fif  h  ***'• 


et    réc.   •f'A'fif  »    1°  s'oignit   avec  soin;    2°  pi.  •l'A'Ji 

o 

fi  s  s'oignirent  Tun  Tautre;  se  touchèrent...  —  inf,  jT»^ 
"ïij&ï  contact;  onction...  —  s,  a.  A*^f^>  q^i  touche,  qui 
s'amuse  ou  aime  à  taquiner  de  la  main;  qui  oint;  coif- 
feur, pommadeur.  —  ad.  p.  'fii'fif^  «  qui  aime  à  s'oindre 
la  tête. — p.  ad.  p.  ATÎ*)R«  oint,  pommadé,  graissé,  beurré. 

—  n.  spec.  fiCli^M*   beurre   frais,   première   crème,   qui 

V    o 

sert  à  oindre  la  chevelure  =  syn.  AÂ^  «•  —  w.  inst.  ao 
A*li^>  celui,  celle  ou  ce  qui  concourt  à  oindre  la  tête  : 
coiflFeur,  coiffeuse,  etc.. 

Àh»+  »  ^-  «.  ^«^-  de  Ahi*  »•  —  w-  ^'  ÀW^'F  «  ^^  étreinte, 

serrement;  29  k  l'étroit,  rétréci,  serré,  étreint. 
All»-fr«  ou  Ah**^'  w-  *.  pierre  à  aiguiser;   affiloir  {var. 

At-f  0- 
All»h»>  V-  ^-  fit  la  ronde;  dansa  à  la  ronde  (danse  spé- 
ciale au  jour  de  noces.  £]le  consiste  à  se  suivre  l'un 
derrière  l'autre,  en  marchant  en  cadence  et  en  cercle; 
la  mesure  du  piétinement  est  donnée  par  le  chant  des 
refrains  spéciaux   et   par  le  battement  des  mains).  — 

V      o  • 

^'  XAh^h»'  fit  danser  en  ronde;  —  p.  -t*Ah»'  1^  ronde 
s'exécuta;  —  int.  '|*A*fct  »  la  danse  au  ronde  est  animée. 

—  in/.  JPA^Mf"-  la  danse  en  ronde.  —  s.  a.  A%^1fK-> 
danseur;  pi.  AW'h'fc»;  «•  «•  c.  jf^A^h^*  directeur  de  la 

o  V 

danse,   boute- en  train;   —   n.  ad.  jf^A%^hJ&>    maître   de 

o  V 

danse  (d'habitude  ou  de  métier).  —  n.  imt.  iii>Ah>»1fK-  » 
mode  et  lieu  de  la  ronde;  provocation  k  la  danse. 

Ati^h^A'  ^-  ^-  rapporta,  moucharda;  espionna  en  délateur 
(afin  de  dénigrer,  d'accuser  et  de  nuire)  ;  brouilla,  sema 
la  discorde.  —  c.  J^A^h*A  v  —  *•  <*•  A^^A.  »  délateur, 
dénigrateur,  détracteur,  calomniateur.  —  loc.  dér.  (avec 
adjunct  litt  euphon.  A)  Alf'Atf'A  *  i°  «•  exprim.  le  chu- 
chotement k  l'oreille  :  d'où  insinuation  de  griefs  faux, 
dénigrement,  délation,  détraction  ;  2°  ad.  mouchard,  dé- 
lateur; faux,  dissimulé,  trompeur;  mauvaise  langue.  — 


104  Al^tf-^i  — A0X> 

loc.  V.  Atf'Âtf'A  »  HA  I  épia  pour  dénoncer;  rapporta,  fut 
délateur;  déchira  la  réputation;  dénigra;  desservit  par 
fausses  insinuations,  etc. 

A^W'-fr  »  **•  *•  hirondelle  —  chauve-souris  (d.  V.). 

Ah^>  v-  A-  i°  goûta,  apprécia  la  saveur  par  le  sens  du 
goût;  aspira  du  bout  de  la  langue  pour  goûter;  flaira, 
sentit  (cfr.  diff,  d'avec  ^aol^t^  et  All^'^'A*))  ^^  toucha 
ou  atteignit  du  bout  de  la  langue  ou  du  dard  (se  dit 
du  serpent,  etc.);  3°  toucha  du  bout  du  doigt;  frotta  lé- 
gèrement;   coudoya    peu    sensiblement  =   syn.  ATlf  »• 

—  c.  j^Ah^  «  fit  goûter,  offrit  k  goûter;  fit  apprécier  la 
saveur.  —  p.  i*A1fl^  "^  —  ^V-  Î^AhÇ  »  dégustation;  tact. 

—  ^.  a.  Ah^'  dégustateur.  — j).  ad.  p.  Alb^'  goûté; 

V  V       o 

k  point.  —  n.  «.  Ah4«>  ^t  All^'  ^^  dégustation,  flair; 
2^  tact,  contact;  le  toucher  (du  bout  du  doigt,  de  la 
langue).  —  n.  inst,  oo^kX^λ^  c©  q^^i  sert  pour  déguster; 
cuillère,  tasse,  etc.  —  n.  ad.  fig.  Ah¥  »  léger,  super- 
ficiel,  volage  (v.  g.  papillon).  —  loc.  1;.  d.  Ah^lfl?'  flA^ 
fut  léger,  étourdi,  en  Tair... 
Am-  9  loc.  n.  eapr.  relancement,  rallongement.  —  loc.  v.  A 
H^'IIA'  poussa  vite,  se  développa  rapidement,  accrut 
et  grandit  à  vue  d'oeil  (un  nouveau-né,  un  petit  enfant). 
N.  B.  Cette  locution  ne  s'emploie  pas  pour  les  animaux. 

o       V  V 

—  redupl.  ou  int.  AlO^AHHiAA'  i°  grandit  tout  d'un 
coup  (animal,  arbre,  etc.);  2^  prit  essor,  s'élança;  3°  par- 
tit précipitamment,  soudain. 

A»fl;  I  n.  pr.  Levi;  —  ad.  d.  l^VV  '  lévite;  pi.  ik^^Chft  s 

les  lévites. 
liO^%  ^-  ^*-  (s-  fChV  t)  1^  fut  simple,  naïf,  innocent,  doux 
(se  dit  en  bonne  ou  mauvaise  part);  d'où  fut  niais,  cré- 
dule, imbécile;  2^  s'attendrit,  s'adoucit,  se  détendit;  fut 
lâche,   faible,   flasque   (ph.  et  mor.),  n'eut  point  de  ca- 

o 

ractère,  de  vigueur,  d'activité  ou  énergie.  —  inf.  JP»A 
4*0  »   douceur,  adoucissement;   état  innocent,  naïf;   dé- 


Aida  s  —  Atop  >  105 

tension,  relâchement,  affaiblissement.  —  n,  ad.  a4*U' 
et(gr.)  fVV*  simple,  doux,  bon,  affable;  modeste,  humble, 
bénin;  —  pi.  f<pyi«  les  S^" Innocents.  —  n.  s.  liVVÎ^^ 
(par  amharisme,  car  en  Tigraï  on  dira  AVV  «  If^Wi  * 
«l'être  doux»  :  aménité,  simplicité,  douceur,  innocence, 
modestie^  candeur,  etc.... 
A<dA «  «^  «^-  À*rt »  V-  <*•  (5)  i°  pétrit  (la  pâte),  délaya  (la 
farine,  etc.);  2^  pressa  dans  les  mains,  comprima  pour 
mêler  et  amollir  (l'argile);  3^  assomma,  cribla  ou  roua 
de  coups.  —  c.  tihoiA^  ou  hlirAh  —  p-  +ÀaHrt>  ou 
+À*A«;  —  *«*•  "f^fl-  i'Afl^A»  se  mut,  s'ébranla,  se  mit 

O      V 

en  mouvement.  —  inf,  JPAVA  '  pétrissage,  délayage;  — 
8,  a.  a4PA«'  pétrisseur,  boulanger;  potier,  etc.  —  ad. 
P'  +A*PA.  8  se  laissant  pétrir,  pétrissable.  —  p.  ad.  p.  fii 
IDlAi  1°  pétri,  en  pâte;  2°  indolent,  mou,  paresseux, 
allas  fiOhtt  ï  ;  —  n.  inst.  oofi^wA^  »  ce  qui  sert  au  pétris- 
sage, vase,  récipient;  mortier  et  pilon,  etc....  —  loc.  v. 
d.  anal.  AlO*AlD-A  >  flA  '  i°  lambina,  traîna  en  chemin, 
fut  retardataire;  2^  fut  indolent,  flasque,  fainéant;  3°  fut 
chiffonné,  gâté,  froissé  (le  papier). 

AHHlfs  n.  d'arbre,  amandier. 

AlDf  >  V.  d'  (g.)  plia,  plissa  (le  bas  de  la  robe  ou  grande 
chemise  [peignoir]  des  dames,  arrêtée  k  la  taille  par  une 
ceinture.  Les  femmes  plissent  avec  soin  la  partie  tom- 
bante en  jupon;  elles  se  rendent  entre  elles  ce  service 
d'ajuster  les  plis  avec  art,  de  la  ceinture  h.  la  cheville 
des  pieds,  de  façon  que  le  bord  au  bas  forme  très  égale- 
ment un  cercle  plissé  et  flexible  en  arrière  et  en  avant. 
Ces  attentions  de  coquetterie  n'exigent  pas  que  le  vête- 
ment soit  d'une  propreté  irréprochable;  il  ne  sera  qqfois 

V      o  V      O 

qu'une  guenille).  —  c.  hfiiOif  h  —  P-  +AlIHf  »  i°  est 
plissé  (le  jupon);  2^  se  plia  ou  fut  plié;  fléchit  ou  fut 
flexible  (un  membre  faible,  sans  résistance,  sans  raideur, 
V.  g.  les   bras,  les  jambes  d'un  petit  enfant;   une  nou- 


106  Aoiai' 

velle  branche  frêle  et  verte;  une  étoffe  molle  qui  se 
prête  à  tous  les  plis)  ;  d'où  3°  a  la  jambe  arquée  (v.  g. 
tout  abyssin  qui  a  été  porté  enfant  dans  un  sac  k  dos 
de  sa  mère^  les  jambes  pendantes  en  nageoires  k  droite 
et  k  gauche  contre  les  flancs  de  la  porteuse)  ;  a  le  pied 
tordu,  replié  de  travers,  etc.  —  inf.  jr*A4*/&  »  pliement, 
plissement,  fléchissement,  torsion.  —  s.  a.  a4*((.  i  plisseur, 
/•  AVP.1*  »  plisseuse.  —  ad.  p.  'tAVt^  «  flexible,  pliable, 
ployant.  —  n.  s.  et  ad.  A'PP"  *  ou  iiOhf*  »  i°  plissement, 
fléchissement;  ^°  ployé,  plié,  plissé,  tordu,   tourné  de 

o  V 

travers.  —  n.  inst,  aofi^iDf^  1  causes,  occasions,  moyens 
de  tordre  ou  plier... 
Afl'm  '  V'  ^'  (invers.  litt.  g.  iDAm  •)  changea  (en  tous  les 
sens  de  ce  mot  en  français)  :  i°  échangea  (une  chose  pour 
une  autre);  :2°  remplaça,  substitua  (un  objet  k  la  place 
d'un  autre);  3°  modifia,  rendit  une  chose  différente  de 
ce  qu'elle  était;  transforma;  4°  fit  le  change  de  la  mon- 
naie; 5°  traduisit  d'une  langue  dans  une  autre,  fit  une 
version;  v. g.  MUH  «  Atl  »  V'fl  »  "IhH  »  A'^'J '  hi'koh 
ni  I  «traduit  du  latin  en  langue  ge'ez»  =  syn.  i^Cl^oo  1, 
lÀflm  '"  —  c.  hliOfai  s,  —  p.  +Àai-fll  i,  —  int  réc  + 
é{iDm  ■;  échangea  avec  qqautre;  pL  'hA^HbJ^  *  ils  l'échan- 
gèrent entre  eux.  —  int.  réjl.  et  fréq.  i^UVOim  »  ^^^  ^^' 
riable,  changeant  (v.  g.  le  visage,  le  temps),  fut  incon- 
stant  {ph.  et  moi\).  —  inf,  jT'Afl'T'  échange;  change- 
ment, variation;  instabilité,  inconstance.  —  s.  a.  A4*ni«- 
changeur,  etc.,  —  «<i.  p. +A'Pnî.  *  changeant,  variable, 
versatil,  instable,  inconstant  {ph.  et  mor.)  =  syn.  lAfl 
^1.  —  p.  ad.  p.  Afll.T>  changé,  échangé;  l'objet  de 
la  permutation.  —  n.  s.  A<D*T'  «^  AH^ni.»  changement, 
échange;  le  change.  —  loc.  adv.  -nA^ni«-  en  échange, 
autrement,  mversement.  —  n.  met.  i^tiiDat^  1  la  cause, 
les  moyens  du  changement;  les  conditions  et  les  objets 
de  l'échange  ;  —  loc.  v.  AlO*T  *  flA  *  w-  changea,  se  mo- 


AH'  — AHfl»  107 

difia^  se  transforma^  —  c.  «  ^  «  i  )if| A  >  ^^^-  changea,  trans- 
forma; fit  changer.  —  n.  s,  d,  ^AT  *  (pour  iidid AT  «  9-) 
on  ^A^  '  1°  échange,  troc,  trafic  de  marchandises  en 
nature  (à  la  différence  de  ïffkT-  ou  jr^ïfjPT*  ©*  Î^TÎ 
1»!  vente  et  achat  à  prix  d'argent,  -fl*p;ii);  :2°  chan- 
geur, troqueur,  trafiquant. 

Au  s  loc.  adv.  ici,  là;  par  îcî;  par  là  (proche)  {comp.  de 
A  préf.^  prép.  et  de  H  pour  Tf  i  ou  ^Tf  i  ou  ^H^OH  s), 
^-  9'  All'JC'Àp-ï  cherche-le  par  ici.  AH'lUJC''  v*^  ioi, 
va  là  ou  par  là  (non  loin);  —  var.  >^i  (A.  G.)  =  syn. 
i°  K-flTI»  «^^-  indiquant  le  lieu  précis,  le  site  :  ici, 
^'  9-  KflTI'KÂ*»  îl  est  ici,  là;  ^°  A'fl'H*  «<^«^-  indiquant 
la  direction  :  par  ici,  vers  ce  côté-ci. 

•  V     O 

AH  *  n.  8.  goût,  saveur  (au  ph,  et  au  mor.)  =  «?/7i.  /l|i*T^  :. 

AHfl  '  ^-  w-  '''^j^.  s^adoucit,  est  adouci,  est  doux;  laissa  toute 
âpreté  {ph.  et  mor)'^  est  moins  mécliant^  est  plus  traitable, 
est  docile  (h.  et  anim.  par  opp.  à  ghiPt^i  c/*');  d'acre 
et  aigre  qu'elle  était,  une  nourriture  est  devenue  plus 
douce,  assez  agréable,  mangeable.  —  c.  AtAHfl  *  calma, 
adoucit,  apaisa.  —  p,  'hAlffl  »  a  été  ramené  au  calme  ; 
est  tempéré;  est  modéré,,  est  adouci;  —  int.  Alffl'  ©t 
AHlifl'  s^adoucit,  se  calma  peu  à  peu;  —  int.  c.  AtAHfl  s 
et  hMUtt  >  a  peu  à  peu  rassi,  ramené  à  plus  de  calme 
et  de  raison;  a  décoléré  (qqun)  insensiblement;  —  int. 
réfl.  et  réc,  'f*AHHn  '  i°  s'est  laissé  dompter,  s'est  appri- 
voisé peu  à  peu,  à  la  longue;  est  devenu  plus  docile, 
moins  sauvage.  —  inf.  jT^AH^fl  «  adoucissement,  apaise- 
ment, accalmie,  apprivoisement;  —  s.  a.  AHfl.  s  qui  s'adou- 
cit, qui  s'améliore;  —  a^- p. 'I^AHfl, '  domptable,  docile 
au  frein,  corrigible,  maniable.  —  p.  ad.  p.  AH^'fl  '  cal- 
mé, adouci,  dompté,  habitué,  apprivoisé;  —  ad.  All'H' 
calme,  doux,  pacifique,  tranquille.  —  n.  s.  Alifl,'  dou- 
ceur,   calme,    tranquillité,    manières   aimables,   aménité. 


108  AHHi  — A;'> 

affabilité.  —  n,  inst  ^s^AHflL'   ^^  calmant;  tout  moyen 
d'adoucissement. 
ÀHH'  V-  ^-   est  négligent  par  nature^  a  un  caractère  in- 
différent^ ne  prend  intérêt  k  rien,  est  inepte  et  balourd. 

—  <^'  hiiHH  >  favorisa  la  négligence  en  qqun^  rendit  in- 
sensible. —  inf,  jr*AHll>  état  négligent,  insouciance, 
ineptie.  —  ad,  d.  hlTV^'   hébété,   stupide,  idiot,  niais. 

AHpi  V.  n,  bava,  —  c.  hAlIP  h  —  *'«/ Î^ÀHJ&»,  —  «  «. 
AHf^>  ou  AHJ&'  baveur;  —  n.  «.  AH/&'  bave  =  syn, 
A»» 

AP*  >  o^  lijf^  *  ^^*  de  AflD*  I  ou  MCh  s  ^oc.  adv.  la,  là- 

•  •  • 

bas.  —  var.  '}p- 1  ou  Jr  p- 1  (A.  G.)  -—  opp.  à  Ail  >  et  >^  s. 

A^AJ&  '  ^oc.  expr.  la  verge  droite  effilée,  v,  g.  du  roseau. 
Loc.  V.  Hfpiif»  >  n  A  >  1°  poussa  tout  droit  ou  verticale- 
ment, V.  g.  une  tige,   un   branche  d'arbrisseau   =  cfr, 

O      V  O     V 

anal.  A^AT>;  AÇAÇ»;  ^°  qqfois  pris  comme  var.  de 
AA/&  I  flA  '  chanta,  chansonna,  cfr. 

AJ&'t  >  ^-  ^*  l^t  i^nit. 

AJiff'  ^-  d'ïiii  arbuste  k  tiges  et  feuilles  infusées  de  miel, 
sert  de  remède  contre  la  fièvre. 

/^^f  I  V.  a.  oignit,  enduisit,  graissa,  huila  (des  objets;  v.  g. 
cravache  ou  nerf  de  bœuf  [contre  la  desiccation  et  les  bris], 
une  courroie  desséchée  pour  Tassouplir,  un  bâton  pour 
qu'il  ne  se  fendille  pas),  c.  AiA.Rf  v  —  p.  i^AiRP^  — 
*y  9^fiHf0  h  —  *  «  A^ft-  >  ou  iikf»  h  —  ^d,  p.  i-A 
iÇJ&j,  —  n.  inst.  aoi{f!^fL^s  ce  qui  sert  k  oindre,  etc.... 

tifL't  I  n.  8.  (g,)  1^  naissance,   origine,  genèse,  généalogie 

—  de  IDA^:;  :2°  Noël,  ah,  de  AÀ-t  >  A^^tLM  '  (?;) 
la  Nativité  de  N.  S.;  3°  A^;l-«  a&.  de  AÂ;»*>A*ÏC 
jpjr*ï  (<5f.)  la  Nativité  de  Marie.  —  n.  d.  A-^»  ^°  époque 
de  la  naissance,  date  de...;  2°  âge. 

A^'Tl^  I  n.  «.  montant  de  porte. 
A^  I  n.  8.  grand  vase  k  lait. 


A-ÏAI»  — AT-fl»!  109 

A^A*7  *  ^^<5-  «ay^.   la  croissance  hâtive  =  cfr.  anal,  A/& 
Aj&  »  et  A4^A9  «•  —  'oc.  V.  accrût,  grandit,  v.  g,  enfant, 

O    V 

plante.  —  ad,  d,  A^Â^  *  tendre,  faible,  mon  (enfant  en 
bas  âge,  jeune  plante  en  croissance  lïâtive). 
AliT»'  V.  n.  i^  fut  maussade,  maugréant;  renfermé,  con- 
centré; sans  égard,  sans  attention  pour  les  autres;  sau- 
vage, égoïste,  misantrophe;  :2°  mentit,  cela,  dissimula; 
fut  sournois,  endessous;  —  3°  enfla,  s'enflamma,  gonfla, 
sans   donner  de  pus  (un  membre).  —  c.  Y\^tao%^  — 

"'/•  9^kpr  »,  V  g-  rkpt^*  «  tLll ji A  s  hfMTr  »  «  son 

air  maugréant,  sa  mauvaise  humeur  est  insupportable  >. 

—  «.  a.  A^*TL'    qui  est  en  sa  mauvaise  humeur;  qui 

o        v_  O       y  _ 

est  sujet  à.  —  n.  s,  A*7*TL'   ou  A*7*TL'  mauvaise  hu- 

o        V         o 

meur,  air  sombre.  —  ad,  d,  li^tioff,q  ^   sombre,  sour- 

o     V     

nois,    hypocrite,    dissimulé,    etc.   —   n.   inat,   aoiil^l* 
i^  cause,  occasion  qui  rend  maussade,  etc.;  2^  h.  de 
caracterère  fâcheux. 
ti^t^ao  I  V.  a,  (g,)  1°  brida,  mit  le  frein  ou  le  mors  (  îi  un 
cheval,  etc.);  :2°  chargea  une  arme  à  feu,  fusil,  etc.  — 

V      o 

C.  J^ÂI"^^*  fit  brider;  fit  charger  (l'arme);  —  p,  "!• 
A'p'iiOï,  —   iut.  fréq.   A'^'b''^*   1°  chargea  k  la  hâte; 

o     V 

2^  chargea  et  rechargea  (Farme);  —  inf,  jT^A^Î^  *  action 
de  brider,  de  refréner,  répression,  modération;  charge- 
ment (de  l'arme);  —  s,  a.  A^*TL>  palefrenier;  chargeur 
de  fusil;  —  p,  ad,  p,  AT^Î^  *  bridé,  réprimé,  refréné,  mo- 
déré; chargé  (le  fusil,  etc.);  —  n.  s,  nwAl"*^'  ce  qui 
sert  h  refréner,  bride,  mors,  etc.  ;  ce  que  comprend  une 
charge,  de  poudre,  de  plomb;  la  capsule,  la  douille,  etc.; 

—  loc,  comp.  ii»Al^î^  »  iÇ/n.  '  «la  charge  ou  les  muni- 
tions du  fusil»  ;  —  au  fg.  se  dira  pour  le  versement  et 
le  remplissage  de  ^f|  :  hydromel,  dans  les  O^A  *  ou 
carafons.  —  n,  s.  AT^^TL  •'  i"  quantité  de  poudre  et  de 
plomb  suffisante  pour  une  charge;  cartouche,  douille 
pleine;  :2°  une  parole   donnée;   un  mot  seulement  dit; 


110  A'7a»£-'  — Alfl> 

O        V  _ 

une  seule  fois;  v.  g.  •flAT^'TL*  assez  d'une  parole.  — 
n.  inst,  spec,  A^î^  •  bride,  mors,  frein  =  cfi\  syn.  spec, 
/hH-fl:  bride  faite  de  cuir  d'hippotame. 
ii'^aoj^s  loc.expr.  T empâtement,  l'empesé...  —  loc.  v.  A 
*7^JC''flA>  ^°  mangea  lentement,  fut  lambin  a  table; 
2^  parla  d'une  manière  empâtée;  eut  la  langue  embar- 

V  o 

rassée,  lourde,  empesée  =  syn.  Ai"h*-  —  «^-  ^-  A*7 
^JÇ"  a  1°  long  mangeur;  2°  h.  au  gras  parler,  à  la  langue 
empesée,  (inj,) 
lilA*  ^-  ^-  J^°  fut  généreux,  libéral,  bienfaisant,  large;  pro- 
digue;  2^  et/,  c.  JiA7A s  passa,  traversa  (t;. g.  par  le  om  au 
milieu  du  village);  s'en  alla,  se  retira,  v.g.loc.vulg,  )iA7 
f|i  «ôte-toi  de  lk>.  —  inf,  jT^APft  »  largesse;  prodigalité. 
—  «.  a.  Ai?A.'  le  donneur;  —  arf.  APA'  généreux, 
large,  prodigue.  —  n.  d.  APÂi'î"»  {amh,)  pour  AJ^A' 
Î^V^*}  ï   qualité   d'être  généreux,  générosité.  —  n.  s.  A 

o 

•7rt^:  largesse,  libéralité;  prodigalité. 
Àlfl  :  t?.  a.  J°  rapiéça,  raccommoda,  répara  (v.  g,  un  vête- 
ment déchiré,  usé);  2^  fig.  rejeta  sur  qqun,  mit  sur  le 
dos  de  qqun,  une  maladresse  ou  une  faute;  3°  s'atta- 
cha, se  colla...  [var,  A^^fl  >)•  —  ^-  /lAlfl*  i°  fit  ra- 
piécer; 2^  colla,  attacha;  3^ fig-  imputa  k  qqun...,  attri- 
bua...,  accusa...  — p,  'I^A^flv  —  i^t.  -f-Alfl '  se  colla 
k...  fortement;  fut  crampon  k  qqun.  —  réc,  +AP?fl» 
rejeta  sur  l'autre.   —  j^î.   'f'APlfl*"   se  rejetèrent  l'un 

o        V  V 

sur  l'autre,  la  faute...  —  inf.  JT^APil';  —  «•  «•  A/'fl.' 

rapiéceur;  collant,  attaché  (dont  on  ne  peut  se  délivrer, 
importun);  —  s.  ad.  p.  '^AP(U  *  V^^  se  colle  ou  s'attache, 
importun,  ou  crampon.  —  p.  ad.  p.  A*}**!!  '  rapiécé.  —  et 
ad.  AP^fl  •;  —  w-  *•  Alfl  s  morceau  pour  le  rapiéçage;  ra- 
piécement;  ou  i7i>A^n  •;  —  ^'  *'*^*-  ^^AlfU*  c©  qiiî  sert 
k  raccommoder,  pièce,  etc. ...  —  ?i.  «p^c.  deV.  i7i>A^'fl  • 
fosse  sépulcrale  bâtie;  mur  appliqué  aux  parois  latérales 
de  la  fosse,  et  le  couvercle  en  dalles  ou  pierres  plates. 


A-^•;^•  — A^l.»  Ill 

ardoises^  etc. ...  (précautions  prises  contre  les  terriers 
qui  abondent  en  certaines  régions  chaudes). 

M^^  I  n.  s,  var.  de  At;**  >  outre,  sac  de  cuir. 

iii^^i  n.  8.  1°  trompe  (de  Téléphant),  proboscide;  ou  A 
T^-ï-i  et  '}Ti»'T[*i  (A.  6.);  2°  (g.)  gouflfre,  abîme,  pro- 
fondeur, V.  g,  de  la  mer. 

A7»V  s  ^'  V.  n.  bava,  eut  de  la  morve;  se  moucha  malpropre- 
ment; mit  ses  mucosités  sur  qq.  objet  de  la  maison,  et 
le  salit  en  s'y  essuyant  les  doigts;  v.  g,  à  la  muraille,  à 
un  pilier,  etc.  —  var.  de  ii^t^i  s.  —  n.  s.  A^*}  '  bave, 
morve,  mucosité. 

A7»V  »  ^^'  V.  a.  graissa,  enduit,  oignit  la  tête  d'une  épaisse 
couche  de  beurre  ou  A*nJ&>-  —  c.  JiA'?*}'?  —  P-  i* 
AT^Ï  ï  a  la  tête  beurrée  ;  —  inf.  JT* A'îl  *  coiffure  d'un 
bonnet  de  beurre,  tellement  la  couche  épaisse  blanchit 
la  tête.  —  8.  a.  A^l^  •  le  graisseur...,  —  ad.  p.  'hA^S^' 
amateur  de  Tonction  de  beurre... — p.  ad.  p.  AT^'î'  ^irit» 
beurré,  pommadé.  —  n.  inst.  i^Al"3l  '  celui  ou  ce  qui 
sert  k  Fonction  =  cfr.  diff.  d'avec  le  syn.  \aDao  :. 

AT^»  V.  a.  1°  tira  le  premier  lait  (d'une  vache,  après 
qu'elle  a  vêlé).--c.  Kkft^h  —  V-  'l^Kh^h  —  *V-  *"A 
P^  I,  —  8.  a.  liP\  s  celui  qui  trait  le  1^'  lait.  —  n.  «.  A 
pbi  ou  tipôi  1^  vache  près  de  vêler;  :2^  premier  lait 
(après  la  naissance  du  veau);  3°  lait  pris,  caillé  =  var. 
A*ï*Vt  »•  —  ^*-  »•  comp.  ATk  »  R**^'  »  petit  arbuste,  aerna 
javanica,  dont  la  sève  est  laiteuse  et  grasse;  —  cfr.  fi 
JT"  »  sang,  sève  (des  plantes).  -—  var.  A*Tk  s  ♦  ♦  ♦  «s  — 
n.  d.  anaZ.  fiipà  :  résidu  de  feuilles  pelées  ;  cardes  et 
nervures  dures  et  inutilisables  qui  résistent  au  broiement; 
résidu  des  feuilles  de  tabac  moulu  et  vanné;  menue 
paille;  le  son  qui  reste  de  la  farine  passée  au  tamis.  — 
n.  dér.  comp.  AtflA'I  '  et  ah.  ^A7  *  pour  et  de  j^O  »  A 
•J^s  m.  à.  m.  père  de  lait,  père  nourricier;  parrain; 
père  adoptif,  tuteur. 


112  A?R«-ATAfli» 

AlR*  V.  n,  s'est  tassé,  condensé  (v.  </.  terrasse  d'un  toit 
trempé  par  la  pluie  et  battue);  est  unie,  et  durcie..,  —  v.g. 
VAA^'ÀTL^-»  «la  terrasse  est  dure  et  lisse.»  —  c.  J^ 
Âl^',  —  inf.  ÎTA^JÇ:»,  —  w.  inst.  iiDÀl^i  bois  qui 
sert  k  battre,  tasser,  utiir... 

M^  i   loc,  expr.  répaississement,  le  figement  d'un  fluide. 

—  loc,  V.  M^i  flA-  s'épaissit,  fut  épais,  dense;  t;.  g.  la 
bière  y*ps. 

AlX  «  ^'-  »*ad.;  — /.  i"*.  AIX  «  a  la  moquerie  prompte,  a  la 
raillerie  facile,  prend  plaisir  k  ridiculiser,  est  porté  à  l'iro- 
nie.—  AiAlX'  se  moqua,  se  joua  de...,  trompa,  ridiculisa, 
tourna  en  dérision...  —  int.  i'AlJl»  se  fit  un  jeu  de  se 
payer  la  tête  de...,  fut  malicieux  ou   innocemment  ou 

O       V 

méchamment.  —  inf,  9^fiipK  *  pratique  de  la  moquerie, 
raillerie,  ironie...  —  s.  a,  KA^îL»  moqueur,  plaisant... 

—  n.«.  ad. 'f-APX/t-  railleur,  moqueur  d'habitude  ou  de 
caractère.  —  n.  inst.  n^AlA^s  manière  de  ridiculiser, 
occasion,  motif...  —  n,  s,  A1^-  ouA^^t*  plaisanterie, 
moquerie,  raillerie,  ironie,  parole  mordante,  mot  piquant. 

A*pi  loc,  expr,  l'aflfaissement,  la  situation  allongée  du  re- 
pos. —  loc,  V.  d,  A*p  i  HA  *  i°  se  coucha,  s'étendit,  re- 
posa, dormit;  2^  fut  en  sécurité,  en  paix  ou  assurance, 
assis,  coi,  tranquille  (en  son  chez  soi). 

ti/^  :  n,  8.  pâte,  farine  pétrie. 

/|,/f|8  a,  d.  1°  nu,  dépouillé  de  toute  couverture;  k  poil; 
isolé,  seul,  tout  seul  ;  r.  g,  'dt^i^l  i  ia»^C?  '  il  le  monta  k 
poil  (le  cheval);  "Jfr-  A»^'  lui  seul;  2^  blé  encore  frais, 
épis  mûrissant,  grain  k  terme,  mais  pas  encore  ferme, 
sec. 

ATArtl^  ^-  ^*-  ^°  s'ébranla,  remua;  :2°  s'abaissa,  s'affaissa; 
V,  g,  le  toit  d'une  chaumière,  ou  la  terrasse  d'une  mai- 
son.  —  c.  j^ATAm  ';  —  ^H^-  î^ATAT  *  affaissement, 
ébranlement.  —  loc.  v.  d,  ATAT  *  flA  '  bougea,  s'ébranla, 
remua,  s'agita... 


Amm'-AÇAét»  113 

AniAl'  ^°  chargea  trop;  imposa  un  trop  lourd  fardeau; 
(chargement  d'h,  ou  d'an.);  2^  tira  doucement;  3°  alla 
lentement;  4°  frappa^  donna  un  coup;  5°  insulta^  fat 
effronté,  arrogant.  —  c.  hkmmh   —  P-  +Àni>,  — 

O        V 

inf.  y^A^T  »  chargement  exagéré,  exorbitant.  —  s.  a. 
A^^,'  chargeur  outré,  insulteur.  —  ad.  A/lbT'  fi^r, 
arrogant,  insolent,  /.  AT/IÎ,  •>  P^-  Aflb^'h  »;  —  **•  *w^^« 
<»"Amai.  «*  —  loc.  V.  d,  AmT  s  flA  »  s'enorgueillit,  se 
redressa  fièrement;  fit  le  hautain. 

AXrAJt*  n.  «,  herbette  maigre,  sans  vie,  étique,  sans  venue... 

AXf*  ^'  ^'  rasa;  fit  la  barbe;  tondit  les  cheveux...  —  c. 
h\Mh  —  P  +\Mh  —  i^^f  rkkf^i'  —  9.  a,  A^fts 
barbier,  tondeur.  —  ad.  p,  'hA^I^  »  bon  à  tondre,  à  ra- 
ser. —  p.  ad,  p,  AIUJ&'  rasé,  tondu;  désigne  surtout 
celui  qui  a  la  tête  complètement  rasée.  —  n.  s,  A^^  > 
1°  tondaison,  tonte;  2°  tête  rasée.  —  n.  fn^*.  nv^J^^i 
ce  qui  sert  k  tondre,  h  raser.  —  n.  «pec.  itd^J^,  1  rasoir. 

A^Ç  s  ow  A^  8  pZ.  iié,^'t  «  ^-  *.  étoupe,  mousse  ou  brins 
d'herbe,  servant  de  bouchon  k  l'orifice  d'un  vase,  et  de 
passoire  au  liquide  qu'on  en  versera;  v.  g,  d'une  cafe- 
tière, d'un  ^jPO'  ^^  ^tl'  o^  <i®  y4*î- 

A4^A^3   ^°  parla  beaucoup,  inconsidérément;  déraisonna, 

V      o 

babilla  à  l'étourdi,  sans  réfléchir  (var.  ID A4^A^  0  ;  -2°  se 
coupa,  se  contredit,  avoua  (en  jugement)  =  cfr.  anal, 
étym.  avec  A^^'*  —  c-  AiA4*Ai£.>  fit  parler  h  tort  et 
k  travers;  fit  déparler.  —  int.  'hA^-A^'  a  perdu  la 
tête  en  ses  réponses;  a  parlé  en  insensé  ou  ivre  qui 
ne  se  possède  plus;  a  tout  révélé,  avoué...  —  inf.  jT* 
A4^A¥  s.  —  s.  a.  A VA^«  '  <^t  ad.  AÇA4-  '  bavard,  par- 

o 

leur  sans  jugement,  inconsidéré,  irréfléchi  {var.  IDA4« 
A4«*)-  —  "•  *'^**-  t^tiVA^M*  celui  ou  ce  qui  fait  dé- 
parler.  —  n.  spec  isn»A¥A?>  i°  potion  d'une  plante  qui 
fait  divaguer  et  déparler;  d'où  2^  nom  de  cette  plante  : 

o  V  O      y, 

antimoine  =  syn.   tn^tï'tVlC^'  —  'o^-  ^-  d.  AVA^^s 

8 


114  Aé«.>»  — A^^« 

flA>  i°  parla  sottement;  délira;  :2°  commença  &  pousser^ 
s'élança  (la  tige  des  céréales)  =  cfr.  A*7À*7  »  flA  »• 
A^,>f  r.  a.  1°  souffleta;  :2°  crépit  (le  mur);  passa  le  po- 
lissoir  sur  le  crépissage,  pour  unir  et  rendre  lisse  la  fa- 
çade (souvent  le  polissoîr  ou  la  truelle  ne  seront  autre 
que  la  paume  de  la  main);  3°  dissimula,  recela,  cacha, 
(peut-être  var.  pour  R^>Oî  4°  flatta.  —  c.  jiA^>*;  — 
1?.  'thVih  —  int.  AW.>>;  —  inf.  jr*A4«1>  plafon- 
nage.  —  s.  a.  A4«3l'  crépisseur,  plafonneur.  —  n.  inst.  ao 
A^i^  I  ce  qui  sert  à ...  —  loc.  d.  A^7  '  «^cpr.  la  feinte ... 

—  loc.  V.  tiÇTf  s  KflA  s  dissimula,  donna  le  faux  pour 
vrai,  agit  furtivement,  couvrit  (son  jeu).  —  n.  s.  ad.  AÇ 
4ci8  1°  feinte...;  :2°  faux,  sournois. 

À^^*^  s  1°  V.  n.  mûrit,  est  mûr  (grain  et  tout  ce  qui  arrive 
k  maturité);  :2^  v.  a.  tanna  (une  peau-nature  pour  en 
faire  du  cuir);  —  on  se  sert  en  guise  de  tan,  de  lait, 
de  graines  mordantes  (y.  g.  de  Tantimoine),  de  feuilles 
corrosives,  etc..  —  c.  JiAÇ'ls  tanna,  fit  imbiber  (par 
frottements  des  mains,  ou  en  foulant  aux  pieds  la  peau 

V     O 

enduite  des  ingrédients  voulus).  —  p.  i^AÇI  »  est  im- 
bibée, saturée,  amollie,  tannée  (la  peau  devenant  cuir). 

—  în/.  jr*A4«d'  travailler,  façonner  une  peau  pour 
l'amollir  et  la  saturer  de  la  substance  qui  la  solidifie; 
le  tannage;  polissage...  —  s.  a.  A^-Tl'  tanneur,  /.  A4* 
\^  I,  pi.  À^d'f:  *•  —  P'  ûd.  p.  fiii*à  *  tanné,  amolli, 
poli.  —  n.  ac2.  .A4«d>  peau  tannée;  cuir;  /.  A¥d't.'; 
P^'  A4-41'»;  —  n.  inst.  itdA^^i  ce  qui  sert  au  tan- 
nage. —  n.  8.  ti9%'  grain  mûr;  fruit  h.  maturité. 

A^A  I  V.  a.  syn.  de  A^'^'R  '  ^°  en  les  trois  sens  :  crépit, 
oignit,  dépouilla  en  usant  des  moyens  violents.  —  c.  ^ 
Â^A»,  —  P   +ÀÇA>,  —  inf.  ^A4.}f» 

À^éi.'  ^-  ^*  i^  édicta,  notifia  (par  annonce  publique); 
2^  parla  fort,  très-haut,  pour  imposer  sa  volonté  et  se 
donner  raison;  cria  plus  fort...  —  c.  JiA^^i,  — i>.  + 


ATA»  115 

Aé.h  —  *V  Î^Âf-Ç*-  —  «.  «.  A4-i«  i°  crieur 
public;  :2°  grand  parleur,  bavard,  au  verbe  haut;  /.  A 
iétl-»,  pi  AÇÇ-fcs.  —  n.  8.  A4.Ç»  et  Ai<C>  dic- 
ton, proverbe,  adage,  oracle;  d'où  n.  d.  comp.  A4*é£.> 
RJC'^fc  »  «sentences  de  vérité»  (titre  d'un  livre  éthiopien). 
—  n,  8,  A^'h'  avis  public;  annonce  publique. 
AtA*  ^'  «.  {néologi8me)  i^  traça  une  ligne  au  crayon;  du 
mot  ATCA  •  crayon,  braise  noire  (ar.  et  passé  en  Abyss.); 
2^  repassa  un  linge  avec  un  fer  chaud;  plissa  (par 
adaptation  dans  Vusage). 


8* 


116  rh'-  — ^#hA» 


Troisième  lettre  de  Talphabet  éthiopien.  Elle  est  forte- 
ment aspirée,  plus  que  f|  s  et  peut  être  comparée  k  l'aspi- 
ration des  allemands  dans  le  mot  «haben»,  ou  des  anglais 
dans  les  mots  «hand,  bat». 

Autrefois  elle  s'appelait  ^Ch^i,  aujourd'hui  on  la 
nomme  JiI7d(^::. 

Les  mots  qui  commencent  par  cette  lettre  se  trouvent 
sous  la  lettre  fl». 

ODtA 

Quatrième  lettre  de  l'alphabet  ge'ez,  appelée  ^^a. 


jT*  . . .,  particule  préfixe  conditionnelle;  ajoutée  au  parfait 
simple,  elle  en  fait  le  conditionnel,  v.  g.  JT^hV»  serait; 
î^il>»>n^«  aurait  été. 

,  »  .'pi  particule  suffixe  causative  ;  cette  particule  k  la 
fin  de   l'indicatif,    à    tous   les   temps,    signifie  :    «parce 

V  •  V     O 

que,  puisque»,  v.  g.  f,htlh'i'p  t  parce  qu'il  sera;  )lj^y« 
'ps  parce  qu'il   a   été;    etc....    {v.  sub  fi'p  i    «à  cause 

de...>). 
*it  A.  >  w-  *•  tamis  en  osier  tressé,  k  larges  mailles  ;  crible. 
9^^\fi  n.  s.  étoflfe  peu  solide,  sans  consistance.  =  syn,  «7 

^ghli  ^  ^'  ^'  (?•)  j^^^;  fi*  ^^  prêta  serment  (plus  usité  :  ^AA». 

V     o  ,  V       O 

—  c.  ii9^ihli  '  fi*  jui'cr,  assermenta.  —  p.  'h^AA  >  fïit 
juré.  — p.  int,  'f'^rhA  «  fut  assermenté.  —  récip,  'i*^éi\ 
ihli  *  jïira  par  réciprocité,  mutuellement;  —  5«  p.  pi.  •f*^ 
À\ghAr  *  ils  s'engagèrent  par  serment  l'un  envers  l'autre. 

—  c.  reic.  ii^*hghA  «;  —  i^\f'  ^-  9^9^ ^ti  '  assermentation. 


—  rée.  jP'ï'îr'Â^A»  serinent  mutuel...  —  j>.  a.  s.  ao 
«fiA*  I  le  jureur.  —  p.  ad.  p,  9^ ih.fi  s  chose  jurée,  r.  g. 
l^/fi.A»^P>   c'est  juré.  —  n.  aoghi^i   ou   ^AA»   et 

Î^AAI**  (d.  V.)  1°  serment;  ^°  engagement;  3^  vœu. 

—  n.  tnst.  a^Ç^ghti^  i  i°  ce  par  quoi  on  jure,  v.  g.  dans 
Téglîse,  ...  cierge  allume,  ...  sur  l'évangile,  sur  la  croix, 
etc.  ;  2^  les  promesses,  insinuations,  etc.  pour  faire  prêter 

o  V 

serment  {cfr,  tn^ooM^éiti). 

''■'WiAA  s  (inu8.)  dér,  de  OOg^A*  (d'ailleurs  comme  con- 
jurer  dérive  de  jurer).  —  +^AAA«  conjura,  supplia; 
invoqua,  pria  avec  instance;  usité  surtout  pour  les  prières 
publiques  sous  la  crainte  ou  le  coup  d'un  malheur.  — 
<^'  K^AAA'  fit  faire  de  grandes  prières  publiques.  — 
inf.  ^jr» AAA  »;  —  «.  o.  +^AAA*  »  suppliant.  — 
^'  *•  î^  AAA  *  et  jT*  AAA  »  supplications,  prières  publiques 
(en  groupe  ou  en  masse)  ;  elles  se  font  avec  nombre  de  pro- 
strations et  en  procession  autour  de  l'église.  — p.  ad.  p.  jT* 
AA*A  '  l'objet  des  supplications.  —  n.  iriHt.  hditd AAA«  > 
ce  qui  sert  aux  prières...;  v.  g.  un  bœuf,  un  mouton  offert 
avec  ces  prières.  Par  un  reste  de  judaïsme,  cette  vic- 
time est  offerte  et  immolée  près  de  l'église,  sorte  de 
sacrifice. 

^UA»'l'  >  ^-  ^'  {Q')  chant  religieux  de  louange,  spécial  aux 
grandes  fêtes,  —  cfr,  syn.  9^ahiitl  s  inf  de  û^fLA  s  et  n.  s, 
(g.)  ifochj^l^  I  chant  dominical.  —  n.  d.  comp.  4»£  1  ^ 
Oi^^M  m,  à  m,  hymne  du  chant;  mais  d'après  l'usage, 
lieu  affecté  au  chœur  des  chantres  à  l'église  (le  lutrin), 
c'est-à-dire  la  grande  entrée  ou  premier  parvis. 

V        o  O 

•?AAÇ^'  ou  00444^^  loc.  amh.  passée  en  tigr.  1°  adv. 
très  bien,  parfaitement;  :2°  adj.  très  bon,  qualité  supé- 
rieure, excellent;   superlatif  de  KOt^*   bien  (adv.)  et 

V       o 

bon  (adj.)  =  antithétique  k  I7»AAC>  quoique  même 
rac.  étym. 


118  aB^iAC'  — <n>fl^'' 

V         O 

^^AAC"  0^  ^♦♦♦«  interj,  de  réplique:  aa  contraire!, 
tout  k  Topposé!,  chose  qui  passe  les  bornes  de  la  rai- 
son, du  bon  sens!  (de  ^ii^i). 

^A^^A.*  ^'  ^-  effila,  tira  des  fils  d'une  toile;   éclaircit 

V        o 

ou  desserra  la  trame  d'un  tissu.  —  c.  h^àï^^^th»  ';  — 
P-  +^A<^A.».  —  ioc,  V.  d,  ^A^A'  OA»  laissa  voir 
au  travers  (un  tissu),  (la  trame)  est  claire^  peu  serrée, 
k  jour. 

^^A^^JÇr»  n,fr,  Mahomet. 

^f^àih^  V-  «•  i°  sarcla,  nettoya  un  semis;  enleva  les  mau- 
vaises herbes  d'un  champ;  :2°  arracha  les  pommes  de 
terre,  ognons,  radis,  etc....  =  syn,  itd^id:;  3°  frappa, 
fustigea  =  syn,  aofi^^^i  et  aof^^^i.  —  c.  h9"A 
A'  fit  sarcler;  fit  arracher  les  herbes...  —  p.  i^^'i'AA' 

o       V 

est  sarclé,  nettoyé  (le  champ),  etc....  —  inf.  f^f^Aiti^ 
sarclage.  —  b,  a.  i/t^AïA^i  qui  éherbe,  sarcleur...  — 
ad,  p.  'ta'^Ai/i^i  qui  est  a  sarcler;  nettoyable ...  —  p, 
ad.  p.  jr*i1i«As  champ  sarclé,  nettoyé...  —  «.  inst  aof^ 
AA«'  ce  qui  sert  k  arracher  les  herbes  :  sarcloir;  bois 
apointé  en  fiche  pour  arracher,  etc.  =  syn,  ao({C%  ou 
^^♦^^ifJ'  et  mieux,  spécifique  :  n^TtlA*- 

'^^tOv^ovL  ♦♦/!♦!  n.  s.  (g.)  chevreau,  cabri;  pi  ^^tih* 
ou  •74^1' *• 

^''^diAh  '  ^^  ^AîTff  '  ^*  ^-  petit  balais  de  paille  ou  simi- 
laire; chiffon  ou  morceau  de  toison  souple,   qui  sert  k 

o      V 

nettoyer  le  ao^gi^'}!  ou  moulin,  et  le  four  du  foyer, 
ou  k  remuer  le  grain  qui  grille  sur  le  ao^fi^  s  (plaque 
de  fer),  ou  sur  le  00^^  9  table  de  terre  cuite  du  petit 
four  k  pain  (cfr.  JiftA  0- 
aoij^^'i  V,  a.  (g.)  instruisit,  enseigna,  —  p.  et  réfl.  'f^îf 
^s  1®  fut  enseigné,  fut  instruit;  s'instruisit;  2^  sut,  connut. 
—  c.  ti^O/i  «  et  hhi'V^Vd  •  {cLTrnharisme)  fit  enseigner,  fit 
instruire;  fit  connaître,  instruisit,  enseigna.  —  inf,  n.  y* 
jr*yc»  1°  étudier,  s'instruire;   :2°  enseignement;  étude. 


—  c.  jf*ftT9"yC»  enseigner,  instrnire.  —  «•  i^9^UC^ 
midtre,  docteur;  pi.  i»»^|IC  »  e*  ^^9^V£*t  >  (?•)•  —  *•  ^• 
iivy^i  on  tM.  /r^g.  HDfliSi  savant,  capable  d'instruire, 
maître,  professeur, pi.  ii»|IC"t«'  —  ^-  ^^-  'ti^Và*  écolier, 

O  O     V 

étudiant.  —  w.  ad.  c.  htt'l'9^1f£  *  maître,  professeur.  — 
p.  ad.  p.  jf*U-C  »  instruit,  savant,  érudit.  —  n.  «.  TjTOC't  » 
instruction,  enseignement,  doctrine. — n.  8,  JF^UCi  science, 
savoir,  connaissances,  érudition,  v.  g.  prov.  Jt^hfl'  Î^UC» 
KM^C  '  mieux  vaut  raison  que  science.  —  n.  inst.  ao 
jr*U^»  et  ai^l!i^f^^&^  q^i  s^rt  ou  aide  à  instruire; 
moyens,  t?.  j.  livres,  cahiers,  etc.;  subsistance  du  maître, 
de  Técolier...;  lieu;  école,   =   «y^- îi^  » 'ï'Î^OC't  *    ou 

o  o  o    w 

ç^  l 'ï'îr'IIC't  »  fl»'Th  '  maison  d'école. 

aoj^i^^'i  V.  a.  (j.)  pardonna,  eut  pitié,  fit  miséricorde. — 
P'  't^dïd*  fiit  pardonné,  gracié.  —  c.  j\ir*ghd*  fi* 
pardonner,  fit  gracier...  —  inf.  9^^A\C*  acte  de  pi- 
tié; compatissance.  —  s.  a.  m^Àiii  compatissant  miséri- 
cordieux, indulgent,  clément...,  qui  pardonne.  —  ad.  p.  -f- 
f^^&  «  digne  de  pardon.  —  p.  ad.  p.  JT/h-C  «  pardonné, 
gracié.  —  n.  instr.  itdjT*^^  :  moyen  d'obtenir  pardon, 
t7.  g.  un  ami  intermédiaire;  un  cadeau...  —  n.  JT^A^I"* 
miséricorde,  pitié,  indulgence,  pardon,  etc....  —  n.comp. 
tuhi  «  V^àïd't  i  alliance  de  la  miséricorde  (appellation 
de  la  mère  de  Dieu),  c/r.  tljit  «• 

ûodiCAïC*  ^-  *•  ^°  sorte  de  vrille  ou  vilebrequin;  tour 
ou  manivelle  qui  sert  à  percer  le  bois;  2^  outil  h,  en- 
tailles, incisions  (sur  bois,  corne,  etc.),  ciseau  =  syn.  gm 
^>\i  et  iip7Aa>. 

îr*A,C»  adv.  trop  (A.  G.)  =  syn.  ^jT-niJCti. 

^Â^îf  »  n.  8.  1°  la  charrue  intégralement;  2^  spécialement 
le  fer  k  charrue  =  syn.  bCi»^  soc;  et  OBLli^  i* 

^àvIiàK^  I  n.  9.,  p^^  tnferv.  e^  addit.  litt.  au  lieu  du 
n.  {n«*.  •WlAx^'  vase  contenant  le  levain,  et  servant 


120  t^AA^—  oo^Xi^^ 

à  la  fermentation  de  la  pâte  délayée,  pour  faire  le  pain  ; 
antre  xiar,  vutg,  ^A'AA^'TI*  «  (d-  V.). 

^"^iM^  ^-  i°  ^.  frappa  k  coups  redoublés;  broya...;  :2°  w. 
vieillit,  fut  râpé,  décati,  usé  (».  g.  vêtement),  tomba  en 
loques.  —  8,  îT'A'î'  tissure,  ou  chaîne  d'un  tissu  dé- 
garnie du  poil,  de  la  laine,  dépouillée  de  son  lustre, 
usée  jusqu'à  la  corde;  loque,  guenille.  —  loc.  v.  d.  9^^ 
t  '  flA  *  perdit  consistance,  se  déchiqueta,  etc.  (y.  g. 
Viande  trop  cmte;  =  syn.  iToA/hA/Yi  »  flA  «• 

î^ÀW'Â't»  »»•  «•  fémur,  cuisse;  pi  ^Mt'k't^' 

o      V  O     V 

jf*ÂhA  '  ^^j'  faible,  débile,  sans  force  {var.  corr.  9^Mllls). 

^^Wi^iW'C  >  w-  i°  ^-  échelon,  degré,  entaille  pour  poser  le 

pied  dans  une  montée;  2°  adj,  dissimulé,  sournois. 
ITD^ID  :  v.  a.  (j.)  déracina,  extirpa,  arracha  =  «yn.  m»^ 

A I.  —  c.  l^j^WiO'  «,  —  p-  +^AiD  s,  —  *«/•  9^9^^ahi. 

^^àï^C'  ^-  *•  (?•)  moyens  du  locomotion  :  1°  les  deux 
jambes  (de  l'homme);  2^  les  quatre  pattes  de  l'animal 
(de  WiO'^»)- 

iTDflHs  V.  a.  tenta,  essaya,  s'eflForça  de...,  v.  g,  9^iiï^tn^s 
aoOH^  «il  essaya  de  le  porter...».  —  c.  Jif^UH^  fit 
essayer;  aida  à  l'effort;  mit  a  l'essai.  —  p,  'i^a^Vn^ 
l'essai  fdt  fait;  fut  tenté,  ou  tentative  fut  faite.  —  inf,  ^ 
jr*yi|8  essai,  tentative,  effort...  —  s.  a.  ao^^i  qui  fait 
l'essai...  —  n.  s.   jT'Uti*    essai,    tentative,   épreuve.    — 

0  V  O  V  • 

n.  fnse.  if»jr"|IH^s  moyens  de...,  v.  j.  i7i>jr*|/H^ï  lt-fl/|-i 

sans  les  moyens,  impossible,  inutile  d'essayer. 

^^^lU'  ^'  *•  ^-  parrain;  /.  i^^H^'Tf*:  marraine;  ou  }^^ 
IL*  et  h'>tl^^  (de  -Sh:  ou  MhO  =  «yn.  (j.)  ^JJ^:, 

/.  rfifUl-ï.  De  même,  le  n.  comp.  /jiÔî  et  Îi4*«  tlCftl* 

V  :.  (N.  B.  L'usage  abyssin  est  d'avoir  un  parrain  pour 
un  garçon,  et  une  marraine  pour  une  fille;  mais  non  h 
la  fois  un  parrain  et  une  marraine  pour  l'un,  ni  pour 
l'autre.) 


iiD|fil|  :  (rad.  g.  ism^H  s  mntuo  amore  fmi^  Dilman)  coëta- 
neus^  dn  même  âge;  camarade  d'âge;  compagnon  de 
classe;  v.  g.  O'^gMjt'^hî^^  il  ^^^  ^^  ^0°  ^g^-  (^^  ^*^^- 
primitif  est  ^H  i  [K'Sif  '])•  —  ^'if-  Î^^TI  «  tenir,  ten- 
tion.  —  n.  iîw<,  éW/fit^i  moyen  de  tenir  —  d'où  le 
n.  8,  aoJM  '  <I^i  se  tient  d'âge,  ete. 

w     o 

•7^H'  •*•  *•  i°  proposition  d'échange;  offre,  v.  g,  d'un  objet 
contre  un  autre;  :2°  garantie,  cautionnement  des  con- 
ditions de  l'échange;  arrhes.  —  var,  «^^AV  »  {^^  h'\H  0- 

V      o 

^Hïf  *  ^'  ^'  salaire,  moyens  de  subsistance,  solde  (de  mi- 

V      o 

litaire  pour  son  entretien),  de  ^/^IDi. 

^'^gh^diP'  «.'d'outil  :  i°  râcloir,  grattoir;  :2°  spec,  os 
de  l'omoplate  (d'un  bœuf,  etc..)  qui  sert  de  pelle  ou 
râcloir  pour  nettoyer  le  sol,  pavé  ou  parquet;  et  ra- 
masser en  tas  les  ordures  ou  balayures  (v.  g,  de  l'écurie), 
ou  la  boue  d'une  cour,  etc....  (de  ji^rhl 0  =  *y^-  ^^ 
P^^A»  et  iid:)4^3. 

V     o 

•VAlfl'  ^-  ^-  a  àe  fortes  gencives;  est  fort  en  mâchoires... 

o      V  •  O 

n.  8.  aoJi^^l^i  gencives,  ou  iwij|«7«ij.  —  n.  ad;.  ^;|h 

Pé«  fort  en  gencives  ou  mâchoires. 
^^diK I  ^«  ^-  (g)  rompit,  fendit,  brisa,  t?.  g.  le  bois.  —  c.  f^ 

9^th^  »,  —  p.  i-^Ax  »,  —  f"/  jr*jrai}f  a,  —  p.  ad.  p. 

et  n.  8.  JT'/h.X'i  morceau  de  bois  fendu;  bûche,  etc.  soit 
pour  le  feu,  soit  pour  remplir  les  intervalles  des  che- 
vrons pour  un  toit. 

^All  '  **•  *•  (<le  ih09  '  ^«^-  ?•)  hache,  cognée,  pour  cou- 
per, abattre,  équarrir  les  arbres.  (Le  fer,  au  lieu  de  s'a- 
dapter au  manche  par  une  ouverture  ménagée  exprès 
au  bout  opposé  au  tranchant,  se  termine  en  une  ])ointe 
qui  s'enfonce  dans  un  œil  j)ratiqué  dans  la  boule  du 
manche,  taillé  en  forme  de  massue  —  diffère  en  force 
de  eVVJC^n.'  ou  JT^^C»  moins  massif,  et  qui  souvent 
s'emmanche  à  l'opposé,  c'est-à-dire  que  le  bois  recourbé 


122  ii7;ihl«  — *»7A« 

et  apointé  est  enfoncé  dans  Toreille  pratiquée  au-dessus 
du  tranchant. 

'^Âl  ■  w«  *•  féte  de  moindre  impoi*tance,  d'un  degré  inférieur. 

'»7Afl7»  **•  *'  (?)  sein;  ^gf.  cœur,  bienveillance  (de  gh 
0Ï  «).  —  V.  dér.  'l*^/ii0>  8  1°  se  recommanda,  implora 
protection,  fit  instances,  supplia;  se  réfugia  dans  Ten- 
ceinte  sacrée,  église  ou  lieu  d'asile;  2^  en  appela  en 
justice  contre  qqun  à  cause  d'une  offense,  d'un  dom- 
mage,  d'une  contravention  réelle  ou  supposée  ]   v.  g.  •fl 

ITH/*'  r  ou  -n-S?  >  ou  •n•^J6;^  --  +«TrAOih-Ti  «  «par  ou 
devant  le  roi,  ...  le  juge,  ...  le  maître,  j'en  appelle  contre 
toi,  je  porte  plainte  contre  toi,  je  t'accuse...».  —  c.  J^ 

V        o 

*^ÂOλ  ^°  recommanda  quelqu'un;  2^  en  appela  à..., 
eut  recours  k  ...  demanda  un  tel  comme  son  juge  ou 
arbitre.  —  inf.  ÎP*ÎP*ÂÎ7  *  recours  ;  appel  ;  recourir 
à  quelqu'un,  comme  on  dit  :  se  jeter  dans  le  sein  de 
la  miséricorde  divine.  —  p.  s.  'h^ÂÎÎL  *  ^®  solliciteur  ; 
rojflfensé,  appelant.  —  p.  c.  s.  h^àÂi,^  l'appelant  en 
justice  près  de]  le  plaignant,  sommant  quelqu'un  de  se 
faire  juge,  de  lui  rendre  justice.  (Tout  invoqué  quel- 
conque a  l'obligation  de  l'accueillir,  ou  pour  juger  lui- 
même,  ou  pour  conduire  au  juge  officiel  l'offensé  et  l'of- 
fenseur.) —  p.  ad.  p,  9^^é^J  I  celui  contre  qui  a  lieu 
l'appel,  l'accusé,  le  réfugié  k  l'église. 

V      o 

^^dmft^  '  w-  *^«*'  ^°  corporal  ou  linge  sacré  qui  recouvre 
le  ^P'i^i  bois  ou  pierre  sacrée,  sur  lequel  sont  posées 
les  espèces  eucharistiques  et  les  vases  sacrés;  2^  plate- 
forme d'un  pic,  ou  place  fortifiée  (j.);  3°  petite  bourse 
en  cuir,  porte-monnaie  (qui  se  porte  en  poche),  alias  ^ 
iiA^îi  (de  AétAO 

^A»  ^-  ^'  bien,  fortune,  richesse,  propriété;  (A.  G.)  trou- 
peau. —  V,  g.  au  remercîment  f,U(lÂf'  «  «qu'il  vous  le 
rende!»  pour  un  objet  prêté,  on  répond  par  politesse  :^ 

o  V 

tift9^  I  (*.  ent.  ii^t)  «c'est  votre  bien»,  à  votre  service. 


rh^-'péifii^  123 

^À:  ou  mieux  y*A'  («^-  àe  ^AXO  ad.  tout,  tout  en- 
tier, tout  plein;  t?.  g.  JP*A»  f^f^d*  «toute  la  terre,  Tuni- 
vers  entier»;  ÎP*A«  fl»!*»  *Ja  maison  toute  pleine». 

^i{i  n.  B.  prudence,  habileté;  ph  ^Al*'  l®s  intrigues, 
les  ruses,  etc.  —  n.  comp.  fl^A  »  ^A  »  h-  sage,  fort 
habile,  h.  de  conseil,  diplomate,  fin  politique  =  syn,  ^ 

^"^ÀihB  '  ou  ni^Arfb  >  ^'  ^'  (9-)  dégaina,  tira  du  fourreau, 
(ne  se  dit  que  pour  Tépée,  le  sabre  ou  coutelas)  =  syn, 
^U^m  »•  —  P'  ^^'■•Arli.  h  —  ^'  h^^^Àih,  >  ordonna  de 
dégainer...  —  inf.  JP*JP*AA'  action  de  dégainer;  état 
d'être  dégainé;  r.  g,  •ilJP'JP*A#h-  »  X7rfi>  •  il  resta  ayant..., 
ou  étant  dégainé  (k  Tactif  ou  au  passif  selon  le  sujet 
«il>,  rhom.  ou  Tanne).  —  loc.  déi\  n^A^h^  exprimant  le 
«dégainer»;  v,  g.  -fl<>i'A#h«*  ^  Tétat  de...  —  loc,  v,  m» 

^'''A/liA^h  >  HA  *   ^^^'  '^'  s®  défait,   se  désagrège,  s'éfrange, 

V    o 

se  dépèce  (viande  très-cuite  ou  gâtée).   —  d.  de  A#hA 

<^AAft«  «•  8.  la  langue  (organe);  de  AAfl«. 

^'■^AA^'  '  »•  *.  0/-  fi*  «^0  ancre  (Dilman,  col.  31). 

^^Arhrtl'  ^'  ^'  *'^j/ï*  se  rouvrit  (une  lésion  cicatrisée); 
la  plaie  s'est  rouverte;  la  blessure  est  écorchée  de  nou- 
veau. —  cfr.  anal,  ODAni';  et  surtout  AifiR>  ou  Affi 
4CLi.  —  ad.  d.  Vtihï^'  balafré,  écorché  (par  suite 
d'une  blessure,  entaille  ou  brûlure). 

I10AA**  interj.  malheur  k  toi!  (A. G) 

^'■•A A  »  IIA  »  loc.  V.  sortit,  fut  extrait,  fut  tiré  {v.  g.  un  mor- 
ceau de  verre,   un  éclat  de  bois,   une  épine  :  XffTfî  s  h 

o     V  o     V  V  V 

Th^fl *  ?i*7^ * ''^'A A  «  IIA  «  «Tépine  sortit  du  pied»).  — 
C'  ^^iiti.  >  ^ÂA  >  extraya,  fit  sortir. 
l'^AA'  ^*  ^d-   mou,  souple,  bonne  pâte,  car  la  pâte  bien 
pétrie  s'étend,  s'allonge  k  volonté;  de  OlAA'- 


1 24  oofii^aofi  I  —  hdA  A  < 

^^A^^A  <  ^-  ^*  i^  choisit;  fit  sélection  (se  dit  des  animaux 
et  des  choses  inanimées;  mais  non  des  hommes);  2i^  éla- 
gua, émonda  (un  arbre  des  branches  inutiles).  —  P-  i* 
iivA^^A*—  —  <^*  K^'^'A^^Ai  fi^  faire  choix.  —  int. 
i'Oifiia^iii  la  sélection  se  fit  avec  soin...  —  inf.  y® 
^A^A  »  expertise,  sélection ...  —  s.  a.  if^A^A.  »  ex- 
pert, qui  fait  le  choix...  ad.  p.  i'ûof^if/^t  susceptible 
de  choix.  —  p.  ad.  p.  f^tiO^fii  i  et  mieux  pour  l'eu- 
phonie 9"A9^ A  >  i^  préféré,  de  choix  exquis,  de  meil- 
leure qualité,  de  belle  apparence;  ^°  n.  s.  arbre  émon- 
dé.  —  n.  s.  9^iiaoii{  i  ou  ^A*TLA  *  i°  choix  à  faire 
(r.  gf,  c  il  y  a  du  choix,  selon  le  choix  >  h^  *  Î^A^TL 
A*Oî  ^°  Î^A^'^'Â  »  choix  fait,  v.  g.  tête  choisie  parmi  le 
bétail.  —  n.  inàt.  aoao^aof^i  conditions,  raisons  du 
choix,  expertise. 

VtifPli  *  ^-  ^-  allongea  la  pâte,  ou  Taffina  en  la  roulant 
entre  les  paumes  de  la  main;  amollit,  façonna  la  pâte. 
^  cfr.  IDAA  »  et  IDÀA  »  IIA  «• 

^Afl>  V-  «•  (ffO  ^°  remit,  replaça;  rendit,  restitua;  2^  ré- 
péta, redit;  répondit,  répliqua;  3°  adapta,  ajusta,  v.  g. 
deux  objets   ensemble,  le  fil   dans  le  trou  de  Taiguille, 

V      o  O  O     V  V 

^^-  3^  ^'l'A*  >  n'A  >  f^C^b  *  <'*'A«A<  <  enfila  Taiguille. 
—  p.  '{*!'>' AA'  est  rendu,  est  restitué,  est  replacé;  re- 
vint, rentra,  retourna...  —  int,  i^UDAAA'  alla  et  re- 
vînt, se  promena,  déambula.  —  c.  tÂ^iih^  fit  rendre, 
fit  restituer;  fit  répondre;  fit  revenir...  — c.  int.  Yxao\ 
AA>  i°  fit  aller  et  venir;  2°  promena  (qqun),  conduisit 
en  promenade.  —  inf.  9^^\lii  reddition;  retour;  ré-' 
ponse,  etc.  —  n.  inst.  li^JF^AA.  '  moyens  de  retourner..., 

o     V  o    V 

de  répondre...  —  v.  g.  n.  comp.  hdJP'AA'  Xl^»  ^-  à  m. 
moyen  qui  facilitera  le  retour  du  pied  ;  SLufg.  le  prix  de  sa 
démarche,  de  sa  course,  à  un  quémandeur  importun.  — 
8.  a.  ao\/i^9  répondeur;  qui  restitue...  —  ad.  p.  'f'ao 
ÂA«>  <iui  est  sur  son  retour,  qui  retourne...  —  ad.  dér. 


't'ooé^i^f,  I  «yn.  qui  revient,  revenant.  —  n.  ad.  p.  inf, 
'f'i^iiiiti^^  promeneur;  qui  va  et  revint  périodiquement, 
sans  cesse  (habitude).  —  n.  s.  J^AA.'  réponse,  réplique; 
retour;  t;.  g,  iv»AA. '  11*11  A* *  l°  sans  retour,  sans  issue; 
2°  inflexible,  irréductible;  3°  qui  n'a  qu'une  parole, 
tenace,  obtiné,  opiniâtre...  —  n.  s.  (amh.)  JP*^ff  1  i°  ré- 
ponse a  une  demande,  k  une  lettre,  h  un  message; 
2^  en  deçà,  prép.  v,  g.  ai^/jfi  i  îP*Âïf  >  ï*  région  en  deçà 
du  fleuve  Mareb;  3°  levée  de  séance,  ordre  de  sortir 
de  Taudience;  licenciement;  sortie  de  la  réunion;  éva- 
cuation de  la  salle.  —  loc,  adv,  dér.  oofiM*  '  ^®  nouveau, 
encore,  itérativement.  —  loc,  réversive  jP'AA  '  expr. 
Taction  ou  mouvement  de  retour.  —  loc.  v.  jP* Aft  1  f| 
As  fit  retour,  changea  de  disposition,  d'humeur,  de 
projet.  —  c.  ♦  ♦  ♦  »  tïtlA  »  i°  fit  revenir,  ramena  (au  pr.  et 
Jig-)]  2^  fit  diversion  (y.  g.  k  sa  mauvaise  humeur,  etc  ...) 
—  p,  ad,  p.  9^hrh  '  rendu,  remis,  restitué  (y.  g,  un  prêt). 
^A+  '  **•  *•  levier,  grande  pince  ou  barre  de  fer.  —  de 

^'■•At'  et  I^At»  ou  encore  aof^^i  v.  n.  s'esquiva, 
s'échappa,  sortit  spontanément,  sans  permission,  sans 
avis,  à  la  sourdine;  se  détacha  (une  partie  d'un  tout); 
tomba,  V,  g.  d'une  sacoche...  —  p,  i^in^Alli  et  •f'iiP 
firl^i  est  détaché;  est  évadé;  sorti  du  rang,  de  la  place 
qu'il  occupait;  se  décrocha...  —  c.  Ki^Alls  fit  échap- 
per, fit  évader,  fit  sortir  ou  tomber;  v.  g.  de  son  cran 
un  objet;  décrocha...  —  inf.  9^y^i\^t  ou  ^f^é{^s 
action  de...  —  n.  ad.  yi^^t  fugitif,  évadé,  esquivé; 
détaché,  décroché.  —  loc,  v.  dér,  Vtir^*  ou  9^tir^* 
flA»  glissa,  s'échappa  (v,  g,  d'entre  les  mains);  s'enfuit, 
s'évada.  —  «.  mst,  iidJP*AT^'  issue,  ('chappatoire,  mo- 
yen  d'évasion.  —  n,  dér,  jT^A^f  '  éclievcau. 

^'"Att'   '^- ^'  frappa,  fustigea  ^^  syu.  OOfiOliU'' 


126  «^A'Th»  — ^A/'» 

^li^i  loc.  gram,  c'est-à-dire;  dire...  (ceci,  ou  que...) 
avih.  inf,  de  Y\li^  «dit»;  v.  g.  X'M'*'7A+J&*  ^-  à  m. 
«mon  dire  ceci  =  quand  je  dis  ceci...>  —  A'fl'^A 
q.  -  9»7;f.j&  s  «i7A->  :  Xp.  r.  A-fi  «  'TTAl-  »  Aflfl!  «  ïi7A A  «  ^ 
Al^'ïiP"»  ^-  à  m.  dire  homme,  qu'est-ce  dire?  Dire 
homme,  c'est-à-dire  un  animal  raisonnable. 

"l^âi^^'  ^-  *•  pinces,  pincettes;  petites  tenailles,  petit 
étau  =  cfr,  diff.  T-flil»  :  tenaille,  étau. 

^liTfi  n.  8,  1°  cure-oreilles;  :2°  instrument  pour  colorer 
les  yeux. 

V        O 

o^k\K^^'  ^^  ♦♦*ît2  (sO  ^°  ^-  emplit,  remplit;  2^  n,  abon- 

V     o 

da,   fut  plein,   regorgea,  déborda...;   S*  p.  f.  <ï«>Ai^1's 
fut  pleine  {an,  femelle).  —  c.  K?**Ai^  »  fit  remplir,  ren- 

V        o 

dit  plein,  combla...  —  p,  i*0^fiih,i  est  rempli,  est 
comblé,  est  plein.  —  inf.  JP'jr'ÂX  '  faire  et  être  plein; 
remplissage.  —  p.  ad.  p.  JP'A'Xs  rempli,  plein;  in- 
tégral. —  n.  8.  9^fij\^^9  ou  îP*Aïi>  plénitude,  inté- 
gralité, totalité;  le  tout;  v.  g.  ^9^fih*'  ©n  son  tout, 
en  sa  totalité  ;  abondance,  regorgement,  comble.  —  ab. 
vulg.  9^é{  :  n.  s.  et  ad.  tout,  quotité  et  quantité.  —  adj, 
V^hh  «  pleine,  grosse,  (femelle  d'animaux  laquelle  a  un 
fœtus).  —  adv.  comp.  ^9^iiti  i  et  ^09^ it'll  '  pleinement, 
entièrement.  —  n.  inst  <ï®y*AÀ«'  ce  qui  sert  à  rem- 
plir, remplissage,  bouche-trou.  —  n.  spec.  aol\\  \f.  pleine 
{an,  femelle). 
HD A%  s  ^^'  (ff •  tf^iiO  »  îvit  celeriter)  rad.  inus.  —  P forme  dér. 
n.  refl.  ^m» A%  >  s'échappa,  s'évada,  s'enfuit  {v.  g.  bête, 
quand  on  veut  l'approcher)  =  syn.  Kv^lim  ••  —  2*  forme 
dér.  'I'^ A*ît  '  prit  avec  soi,  emporta,  s'empara  de.  —  c.  ^ 

y        O 

^ A*ît  «  confia  à  quelqu'un  pour  porter  ailleurs,  fit  trans- 
porter...  —  tnf.  n.  y^f^iid^- 
aofiiP  ï    n.  $.   espèce   de   prune   sauvage,   bonne   à  man- 
ger. 


^ATÎ  '  ^'  "'  (</•)  domina,  prévalut,  remporta,  eut  le  dessus 
(après  une  lutte  physique  ou  morale);   dompta  (au  pr. 

V       O 

et  au  fig.),  eut  autorité;  maîtrisa,  etc.  —  p.  'hiioÂhs 
est  dominé,  dompté,  maîtrisé...  —  c.  JijP'Ali'  i°  fit 
dominer,  établit  commandant,  préposa...;  2°  se  fit  un 
dieu,  déifia,  se  fit  une  idole,  adora,  donna  le  culte  di- 
vin k  ..,  V.  g.  i|Hj&}|K j&  «  th^ïi  «  hf^ihrMi  «  —  c.  h 
^'"'Àh'  assujettit,  par  force,  fit  dompter;  rendit  maniable, 
docile,  assouplit  {v,g.  caractère  intraitable).  — fréq.  uo^A 
h  :  essaya  de  prévaloir;  prévalut  k  diverses  reprises,  par 
intermittence...  —  inf.  nvjF^Alfl'  ^^  domination;  ^°  culte 
divin.  —  8,  a.  m/oi{^  g  dominateur.  —  ad,  p.  +ii©^ll,  a 
domptable,  que  Ton  peut  maîtriser.  —  p.  ad.  p,  JP'A" 
*fi  8  dominé.  —  n.  s.  JP*  AlU  *  domination,  empire,  pou- 
voir, puissance.  —  n.  inst,  a^4^lCfu  '  moyens  de  do- 
mination. —  n.  $,  h^iiXli  Dieu,  le  Seigneur;  d'où  tt 
^Aïlîl*  *  {amh,  passé  en  Tigraï)  :  Têtre  divin,  divinité, 

V        o  V  ' 

déîté;  en  Tig.  Texpression  régulière  est  hV^^Yl^f^^J' 
<rêtre  Dieu».  —  n.  s.  (g.)  n^Alfl^*'  divinité,  essence  di- 
vine, Têtre  divin  (terme  admis  dans  le  langage  des  ti- 
gréens  lettrés). 

V        o 

110 Ail  3  n.  8.  espèce  de  fer;  matière  ferrugineuse. 
^'■•Ah+'   ^^  fixer  l'attention  ou  le  regard;  ^°  mira,  visa; 
pointa  (arme)...  —  (forme pass.)  a.  '^crl'Ah'^>  observa, 

V        o 

remarqua,  regarda  attentivement.  —  c.  h'i^Ah'hi  fit 
remarquer;  indiqua,  montra.  —  inf  yjP*Ah1'»  obser- 
vation;  indication.  —  s.  a.  'hiw'Ah't'  observateur;  ^ 
a^fiih'b*  indicateur.  —  n.  s.  îP*Alfl1"«  signe,  marque,  in- 
dice, note.  —  n.  s,  n^An^  '  instrument  de  signal,  trom- 
pette très  longue,  à  son  grave.  —  n.  inst.  aoaofifl'h  '  ^^' 
dicateur,  moyen  d'indication;  moyen  ou  lieu  d'obser- 
vation. 
^'■•Ahlfl»  w»  *•  bâton,  ou  barre  en  bois  pour  bâcler  une 
porte  (se  met  en  travers  contre  les  battants  fermés  d'une 


128  ^Ah%s  — ^Ani> 

porte  et  s'enfonce  dans  des  trous  ménagés  exprès  dans 
les  denx  murs  latéraux). 

V        O  V     O 

^'■'Alfl'ks  ^'-  w-  est  beau,  a  belle  mine  ou  figure  (de  Ah 

o      V 

*k>  9')-  —  ^-  *•  ^'■'Âhd'  (ff.)  î^ species,  belle  forme,  beauté; 
2°  figure,  mine,  visage,  apparence  (avantageuse);  (on  se 
sert  de  ce  terme  pour  les  apparences  ou  espèces  sacra- 
mentelles de  la  Sainte  Eucharistie);  3°  maillet,  morceau 

o        V  O 

de  bois  qui  sert  de  marteau.  —  ad.  nvÂlflA^V*   ou 

o      V     o 

corr,  ûo^lif^Çs  de  belle  mine;  beau  de  forme;  bel 
homme;  autre  var.  <A»^]f|0?^* 

aof\f*i  11.  8.  ruban,  bande  d'étojflfe  fine  dont  on  se  ceint 
le  front j  h  la  naissance  des  cheveux  :  soit  en  guise 
d'ornement,  de  livrée  festivale;  soit  plutôt  pour  arrêter 
l'écoulement  du  beurre  dont  la  tête  est  ointe.  —  Là  est 
la  raison  et  l'origine  de  cette  coutume  de  toilette  abys- 
sine (de  AAf  >  sépara). 

^?AA  «  ^-  ^'  implora,  présenta  requête,  fit  instance  (amh.). 
—  c.  h^llifLi  intercéda,  intervint.  —  p.  't^tifL*  re- 
çut la  requête,  accueillit  la  demande.  —  inf.  JP'S^'AJC'  ' 
intercession,  requête,  supplication.  —  w.  inst.  ao^i{Ji^  : 
moyen  de  présenter  sa  requête,  intermédiaire  =  syn.  ao 
*7A3Ç  s  amh.  usité  en  Tig.  ofi*rande,  cadeau  k  l'eflFet  d'ob- 
tenir bon  accueil,  faveur...  —  n.  s.  ^1^f*i  don,  pré- 
sent accompagnant  la  supplique. 

^fi^i  n.  s.  fricot;  mets  composé  de  ^If:  (lait)  et  de  fp 

o 

^^1  (farine  d'orge  grillée). 

<»7AT  »  (de  iw>IOAT  •  9'  P^^'  contract,  litt.)  ou  ^'ÏA^  «  ^-  *• 

troc,    trafic,   échange   de  marchandises  en  nature;   à  la 
différence  de  îf pwT  >  o^  ^"flT  *  vent,  achat,  k  prix  d'ar- 
gent^ Vpi  (<^A-  fl'Am»  ?•;  *^«^'-  invers,  de  À^^mO- 
<^Artl  '  ^-  ^^  "•  le  poil  tomba,  la  chevelure  tomba,  la  cal- 
vitie commença;  2°  a.  écorcha,  pela,  épila,  égratigna,  dé- 

O       V  V        O 

chira  la  peau  =  cfr.  0*^fiih(VÏ'  syn.  —  p.  't'C^fani 
est  chauve;  perdit  la  chevelure;  perdit  le  poil,  v,  g.  une 


^Am/n  »  —  ^^t  «  129 

chèvre  galeuse;  fut  épile;  fut  écorché.  —  c.  Kj^A/ll' 
J°  fît  tomber  le  poil,  les  cheveux,  pela...;  2^  Jig.  s'éva- 
da, s'enfuit,  déserta,  v.  g,  serviteur  ou  soldat  qui  s'échappe 
soudain;  une  bête  qui  se  détache  et  s'enfuit  du  parc, 
etc....  =  syn.  h^ii^h  —  ^A-  ^^*'-  ^**^^-  '^Amm*, 

—  inf.  ii0jP>^^3  la  tombée  des  cheveux;  epilation;  écor- 
chure;  ^jf.  évasion,  désertion,  fugue...  —  s.  a.  aoé{gf^t 
épileur;  qui  fait  tomber  le  poil,  la  barbe,  les  cheveux. 

—  ad.  p.  i'0Oé{i^  s  sujet  k  la  calvitie,  menacé  de  perdre 
les  cheveux;  qui  perd  le  poil,  etc. ...  —  p,  ad.  p.  JP'À'T  ' 
écorché;  sans  poil,  pelé...  —  n.  ad.  9"AT'  ^^^^  cheveux, 
chauve.  —  n.  spec,  dér,  9"Aini  peau  (de  bête,^  bœuf, 
chèvre,  etc.)  épilée;  dont  on  a  fait  tomber  le  poil;  toi- 
son pelée  (non-tannée).  —  n.  inst,  i»>iP'Ani«*  ^^  V^i 
cause,  occasionne  la  tombée  des  cheveux,  du  poil,  etc. 

w     o 

—  V.  dér.  par  corrupt.  n^AiUiU'  arracha  le  poil,  les 
cheveux,  la  barbe;  épila;  pela... 

^'"'AAIin'  ^'  ^*  ^^  dépassa;  prit  de  l'avance  en  courant 
=s:  syn.  ^f^ao  I  et  fifAi»»  ».  —  dér.  de  ^lim  >  ^A- 
lii^Ain>   2^  fatigua;    fustigea   =   syn.    éfo^^j^^j^a    et 

w       o  V       O 

^'■•y^flC  9  n.  s.  —  var.  de  ni^lflC  *,  c/r. 

o  o      w     o 

^'■•y^flJtflJt^  »  w»  *'^**'   éventail,  ou  objet  similaire  qu'on 

o  o      V     o 

agite  sur  le  feu,  afin  de  l'embraser.  —  var.  iiDlflJtflJt^s. 

aogmÇi  n.  d'arbre,  sorte  de  grand  acacia,   a  frondaison 

épaisse  qui  pousse  dans  les  vallées  humides  et  chaudes; 

on  dit  aussi  aoggof  i  et  aoao  i.  —  n.  comp.  «J^.  •  if^nf'' 

fi  pays  de  l'acacia;  —  n.  pr.  d'un  village  où  abonde  cet 
arbre,  dans  la  valée  de  l'Insaba,  riv.  du  Tigré  sept"*^. 
^aofi  n.  s.  disqualifiant,  personne  de  rien,  méprisable; 
de  vile  condition,  ignoble.  —  n.  comp.  î^  (D^  i  ^aof  : 
enfant  d'une  mère  ignoble,  ...d'une  prostituée,  etc.. 
(tris-injurieux)]  2^  fiàïh^^  ^'"^J  '  vil  esclave,  for- 
ban, etc.... 

9 


130  HDHDf  I  —  HDft  s 

V  V        O  V 

aoaoft  V,  a.  cribla  le  grain,  vanna.  — p.  +i»«>^f  «  =iXLf  «• 
—  in/.  9^9^^ fgi  vannage.  —  s.  a.  aoàff^  i^  f,  aoi^f,^*  i 

cribleuse,  vanneuse.  —  n,  inst,  aoy^aofi^  i  tout  moyen  de 
cribler,  en  gén,  —  n.  spec,  cfr,  ^ifc,  »  crible,  tamis,  van. 

w     o 

û^^^Kh^  I  «.  in«^  intermédiaire  de  fiançailles  :  celui  qui 
fait  la  demande  de  mariage  au  nom  d'un  autre.  On 
serait  tenté  de  prendre  pour  radie.  fhXf  >  dont  le  sens 
confirmerait  l'étymologie;  mais  la  double  corruption  de 
^  et  de  f  serait  exagérée,  Tétymologie  est  dans  aoff^ 
t^,  I  vint,  approcha,  dont  le  c.  réc.  est  ti^Kh»  *  fit  ve- 
nir Tun  vers  Tautre,  rapprocha  (les  parents.  Tun  de- 
mandeur, l'autre  sollicité). 

nv/Jt^i  graminée,  herbe,  sorte  de  trèfle  (recherché  par  les 
mulets,  etc....). 

aofi  9   ou   aofÇ  i   et   mieux  «TJft  i  n.  s.  i°  hydromel  (fer- 

V     O 

mente);  k  la  diff.  de  flCHL'  hydromel  non-fermenté,  ou 
eau  miellée;  2^  se  dit  aussi  pour  le  vin,  mais  pour  le 
distinguer  on  ajoute  habituellement  le  nom  ID j&Jjr  i  vigne, 
'raisin;  d'où  n.  comp,  iDJ&Jr  i  ^fti  ou  '^A'ID^!^!.  — 
v.d.  liDif-ihi  a.  1°  fit  de  Thydromel;  ^°  débita  de  Thy- 
dromel,  et  par  extens,  fit  et  débita  de  la  bière,  de  Teau- 
de-vie,  etc. ...  —  p.  +i»»ïf+ 1  fut  fait  et  débité  (le  "% 

V       o     _  ^ 

A  S  de  commerce).  —  c.  Ky*îf+'  fit  fermenter  et  dé- 
biter  ou  vendre  (les  boissons).  —  tn/.  aoy^H^t  pré- 
paration et  débit  de  boisson.  —  s.  a,  noïjf-ti  débitant 
de...,  /.  ifȔjf-t'hi,  car  le  plus  souvent  c'est  une  femme 
qui  fait  ce  métier;  d'où  la  réputation  inhérente  de 
< poissarde»,  hardie  de  langage  et  de  mœurs.  —  n.  s. 
ll■»îf;^:  i°  brasserie,  fabrication  et  débit  de  boissons; 
buvette,  etc....;  2^  hydromel  de  commerce,  ou  fait  pour 
la  vente;  d'où  le  sens  de  qualité  relative,  douteuse  (p. 
c.  q.  plus  fort  en  ferment  qu'en  miel)  =  syn.   aog^^ 

•  Qvv^  1-1. 

A  S.  —  n.  comp.  }|/Si  ou  TtiJH^  ^"'^ïi^*  ^  maison  de 
fabrication    et   de  débit    d'hydromel  ou  autre   boisson; 


aop» ,  _  tpi^ ,  131 

cabaret,  estaminet,  gningaette;  d'où  2°  maison  mal  fa- 
mée. —  cfr,  ^^"i  autre  spécialité. 

aof^i  loc.  onom.  d'un  éclair  soudain...  —  loc,  v.  ao/^t 
nA>  passa  subitement,  comme  Téclair;  brilla,  étincela 
soudain;  il  éclaira,  il  fit  des  éclairs.  —  anal,  î^  uofp 
/^sflA'  est  parti  subitement;  sortit  inopinément,  spon- 
tanément,  coula  aussitôt,  v.  g.  le  sang  d'une  blessure; 
^^  9^M^tl  >  flA  a  se  déroba  à  la  sourdine. 

aoJl  I  t;.  n.  se  fit  soir.  —  var.  vulg.  de  n^Af  •  <if '*• 

ao*(^  s  n.  pr.  Moïse.  —  n.  comp.  -flT^  »  <•■••&  «  bâtonnet 
servant  à  remuer  le  fricot  (en  guise  de  cuillère  k  pot). 

•T[,«^i  «.  8,  petite  mesure;  d'un  demi-litre  environ.  —  alias 
«T^ftf  (A.  G.)  et  ^ii  =  syn,  h^M». 

''7Â  *  '^^  '•  chanson,  accompagnée  de  danse  (Â.  G.). 

'>7Â'^'  ^'  '•  conditions  de  placement  k  la  garde,  v.  g. 
d'une  ou  plusieurs  bêtes;  k  un  berger.  —  Le  salaire 
du  garde  sera  :  l°  pour  une  jument,  la  moitié  du  prix 
du  poulain;  2^  pour  une  vache,  le  lait  qu'elle  produit; 
3°  de  même,  pour  chèvres  et  brebis,  le  lait  et  la  toi- 
son, etc.  ... 

•7A*""  **•  *•  ^°  Ift  bière  augmentée  de  miel;  2^  hydromel 
fermenté  avec  du  blé  grillé  (en  place  de  iJT  i  ou  fjf*  :). 

^fti  1^  prép,  avec,  v.g.  ^Ai*)j8i;hh«i  avec  son  maître; 
2°  conj.  comme,  dès-que,  aussitôt  que,  en  même  temps 
que,  après  que,  lorsque,  quand;  v.  g.  f^t^i  a^^f^hti 
quand  il  est  venu;  juste  comme  il  arriva;  dès  qu'il 
sera  venu  (selon  le  contexte).  —  loc.  comp,  avec  les 
suffixes  personnels  et  démonstratifs;  v.  g,  9"Ah««;  9^ 
A*fi  *  y^Ajt  »;  avec  lui,  avec  toi,  avec  moi,  et  ainsi  au 
P^-î  y*ATI^  9^M't  a^vec  cellui-ci,  avec  celle-lk,  etc.... 

'Piti  n.  8,  reconnaissance,  gratitude  {abr,  corr,  de  ^/^ 
VU'  [Ç'Dy  offrande,  acte  de  gratitude,  action  de  grâce. 
—  de  tM^W^i*  —  n.  comp.  ^iis  h^Hjh^  «Dieu  merci!» 
n.  d'A.  ou  par  interv.  litt.  }iTf Tf,X  :,  vulg,  ^ATIT,  '• 

9* 


132  0"/^«Ji.>-«"AA> 

flB^Ji,'  J  n.  «.  var.  de  OOfff^i  cfr. 

nvf^ili.^'*  I  r.  n.  (g,)  i^  dîna,  déjeuna;  prit  le  repas  du  matin 

V        o 

OU  de  midi;  2°  frappa  fort. — p.  ^hiv^Ârlb'  *  dîné;  a  reçu 
de  quoi  dîner;  a  fini  de  dîner.  —  c.  Xi^Aili»'  fit  dîner; 
donna  à  dîner;  donna  le  temps  de...  —  réc.  i'i^é^l^ihm» 
donna  k  dîner  tour  k  tour;  invita  à  son  tour  à  dîner.  —  inf. 
9^9^ààï  *  action  de ...  —  s.  a.  ao/^gh^  i  h.  k  table  pour 
dîner,  en  train  de...  —  ad.  p,  i'OOi^gh^i  hôte,  invité  k 

o  w 

déjeuner...  —  n.  inst.  ûoy^fy^i  moyens,  temps,  lieu 
pour...  —  n.  ad.  uof^f^Aifft  qui  convie  k  déjeuner... 
p.  ad.  p.  9"A<#h  •  q^i  *  pris  le  repas  de  midi.  —  n.  *.  y» 
4#)h>  repas  du  matin  ou  midi,  déjeuner,  dîner. 

Ov  ,  OvOv 

ûotigh»  *  '*•  «"•  vaiQ;  mutile  =  syn.  ûol^'h9^'^%,^  «  {pers,  ou 
chose)  bon  k  rien,  etc. ...  ==  syn.  in'f'p  i. 

o      V 

iTDft^^  I  n.  8.  terre  blanchâtre  dont  on  se  sert  pour  con- 
fectionner les  ao^^i, 

iTD^^^s  n.  ad,  erroné,  trompé;  qui  est  dans  Terreur; 
égaré  CAflf.)>  oublieux,  sujet  k  Terreur.  —  de  ^^'t  '• 

o     V 

ûottdi^  I  n.  8.  (g.)  i°  immolation  d^animaux,  sacrifice  fu- 
néraire; 2°  victime  égorgée  sur  une  tombe  (superstition). 

aoiiH  i  V,  n.  (gf.)  i°  sembla,  parut,  v.  g.  nittC  »  J&^ftAÎ  » 
«il  me  semble  qu'il  .Ta  fait»;  2^  ressembla,  fut  sem- 
blable, pareil,  r.  g,  Jhàh-  »  lU^ftA  >  ^4-^  «  Xt  »  *qn'il 
ressemble  k  son  përe,  c'est  étonnant!»;  3^  nouveau  ma- 
rié, 86  détaché  de  la  maison  paternelle,  et  fait  ménage 
k  paii;  :  devint  sui  juris  dans  la  vie  civile;  s'établit,  a 
son  foyer;  est  contribuable:  h^AA^I^  «te  voilk  Homme, 
quelqu'un,  ton  maître ...»  ;  4°  donna  de  bonnes  paroles;  se 
répandit  en  consolation;  prit  part  k  sa  peine,  parut  bien 
compatir,  témoigna  intérêt ...  (pour  consoler  ou  calmer ...) 
—  int.  ^iilit  1°  sembla  tout  pareil;  2^  parut  probable; 
est  vraisemblable.  —  ou  mieux  ini.,  plibs  usité  i'^iUi  » 
i°  parut  être  bien  ressemblant;  2^  parut  bien  vraisem- 


aohli^  ~  aodii^,  133 

blable,  probable.  —  réc.  '^IVD^AA  •  s'accorda  bien 
avec...;  vécut  en  bonne  harmonie  avec ...  'nitrfl*4*>  jt^*"* 
AAA"  *  il  s'arrangent,  s'accommodent  bien  ensemble.  — 
c.  Kf^Ali^  ^°  rendit  semblable;  copia  ou  imita  (un  mo- 
dèle); 2^  compara,  parla  par  comparaison,  en  parabole, 
^-  9'  Î14-7  '  XÇî^AA  «  +H^fl  '  *il  parla  en  représentant 
au  vif  la  chose...».  —  c.  int.  ti^Aii*  rendit  absolument 
pareil...,  et  c.  réc.  ti^^^àAii^f — P-  't^'^^tlA'  est  com- 
parable; est  comparé...;  —  inf.  9^9^/ifiii  ressemblance, 
apparence ...  —  s.  a.  ii0^A«  *  ressemblant.  —  s.  a.  c.  ii9^h 
A. s  reproducteur  (en  copie,  imitation);  discoureur  qui 
rend  saisissant ...  représente  au  vif.  —  p.  ad.  p.  jT'A'A  « 
semblable,  ressemblant.  —  n.  s.  f^tlIL*  ressemblance, 

O     V 

image,  portrait,  tableau,  statue;  —  n.  déi-.  9^tlli%t  ou 
vulg.   ûofif^^t,  représentant  (amh.  de  V^tlfii*  ^^  ÏA* 

«alter  ego...»,  lieutenant,  remplaçant,  chargé  d'aflfaires. 

^'■•AA  ^'  '  (1®  même  au  figuré)  =  raconta  des  paraboles, 
des  proverbes;  parla  par  comparaisons,  images,  figures, 
allégories,  sentences...  —  p.  i*i7i>ÂA*  ftit  parlé  ou  dit 
en  parabole.  —  c.  ^ni^AA'  fit  dire  des  paraboles..., 
des  contes,  etc....  —  inf.  jT^jT'^A»  langage  imagé,  fi- 
guré. —  s.  a.  ûoi^/{^t  diseur  de  paraboles.  —  n.  s.  f^ 
4A»  »  analogie,  comparaison,  allégorie,  parabole,  proverbe, 
image  (du  langage),  figure,  et  9^tl^  i  plus  vulg.  — p.  ad.  p. 
ir*A*A*  chose  présentée  allégoriquement;  symbolisée. 

•7îf  A  •  '*•  *•  sorte  de  céréale,   doura,  sorgho.  —  alias  JT* 

•  •  V      o 

îf  ^  I.  —  n.  comp.  ^îf  i\  I  nÂ^  «  m.  à  m.  grain  de  la 
mer  ou  d'outre-mer;  maïs,  blé  de  Turquie.  —  var.  élis. 

HDi^^A  I  n.  inst.  échelle. 

hdAA^*  n.  inst.  i°  terrain  où  l'armée  peut  se  ranger  en 
bataille  et  manœuvrer;  champ  de  mars.  —  dér.  de  AA^>, 
2^  echanson,  servant  de  table,  et  collect'^^  les  serviteurs 


134  ^ft-^i  — ^AC« 

échelonnés  pour  le  service  dans  les  rangs  des  convives  = 
var,  Mé{^  I  8.  a.  de  fihiid.  h  c-  ^^  hàd.  *  {amhar). 

O     V 

^ft*7  «  n.  ».  écho,  repercussion  (de  la  voix,  du  son);  de 

^^ff^^^if  *  ^'  ^-  pourrit,  se  gâta,  se  corrompit,  moisit;  v.  g. 
le  pain  k  Thumidité,  etc....  —  c.  X^fl'^'^if'  gâta, 
corrompit;  fit  moisir,  pourrir ...  —  inf,  îT'îP^ïf ^îf  i 
corruption...  —  p.  ad.  jî.  îr*ïfa»*ïf  i  ou  jT'ïfj^ïf  i  gâté, 
moisi...  —  n.  ina*.  hduv^hvqI'  cause  de...  le  lieu, 
Fair,  etc. ...  pourrissant. 

HDfPiP^  I  V,  a.  goûta  (gustu);  mangea  avec  goût;  trouva 
bon  un  mets,  un  fruit;  savoura.  —  c.  /^jP'iPipi  rendit 
savoureux. 

t^AA^^  >  ^'  ^-  ^sa  ou  se  servit  le  premier  d'une  chose; 
étrenna  {v.  g.  un  vêtement);  fit  usage  pour  la  première 
fois.  —  c.   a9"AA  *  fit  étrenner.  —  p.   i'ûofii  i  servit 

o       V 

pour  la  première  fois.  —  inf,  jP*JP*Aft'- 
^••flft  »  HA  »  ï<>c  t?.  —  t?ar.  de  no/**  i  flA  *• 

^AA»  i°  caressa,  chatouilla,  massa,  frictionna;  v.  g.  un 
page  les  pieds  de  son  maître  pour  le  délasser;  2^  fg. 
flatta,  cajola;  3°  se  poudra,  eut  le  visage  poudré  de 
farine;  t?.  g,  une  mouleuse  de  grain.  —  p,  l'^^AA"  est 
massé,  caressé...  —  c.  J^^AA^  fit  caresser...;  poudra... 
—  iw/.  9^9^ Atl  '  caresse,  massage ...  —  s.  a.  iid^A.  ' 
masseur...  —  ad,  p.  ^l^n^AA.'  celui  que  Ton  masse..., 
qui  aime  les  caresses  =  syn.  ^A^Di   et  anal.  <>7lflD>* 

Î^AC'  ^*-  *•  hachette,  erminette.  —  cfr.  ^^0i  hache, 
cognée  (diflf.  de  force  et  d'emmanchure).  A  le  manche 
recourbé  en  7,  et  le  bout  apointé  entre  dans  l'emman- 
chure du  fer  du  tranchant.  Sert  k  raffiner,  polir,  v.  g. 
une  planche.  Elle  devient  hache  et  erminette  tour  à  tour 
selon  que  le  fer,  qui  s'enlève  k  volonté,  est  emmanché, 
ou  dans  le  sens  de  la  hache,  ou  dans  le  sens  de  Ter- 


ruâ'-rïïirt  135 

^   o 

minette.  —  Au  contraire,  Temmanchement  du  ^/h0* 
est  invariable. 

J^ft^»  «.  pn  Mesr,  1°  rÉgypte;  2°  Le  Caire. 

f^A'à*^^  ^*  P^-  l'Orient,  le  Levant.   —  inf.  de  iP^fi. 

tmt^lj^  I  t?.  a.  —  cîcr.  de  tpù'f'  a  avec  la  même  signifi- 
catioD,  mais  plus  vulgairement  usité  :  creusa  et  bâtit  les 
fondements  ;  basa,  fonda.  —  c.  h^^/^d't  •?  —  P-  +<^/*' 
^+ 1  a  des  solides  fondations.  —  s,  a.  ûo/^^'li  i  fon- 
dateur. —   n.  8.    nofp^^s  fondement,  base;  pi.   nofp 

w    o 

ûog^^fifi  n.  inst.  arme  (en  général);  armement;  au  lieu  de 
oog^^Qfi  inu8.  pour  Veuph.;  dér.  avec  intei^,  litt  de 
U^Od*  «vamquit».  —  vai\  ifoi^Qfi  amh. 

a^^ni^^t  n.  insL  cordon  enfilé  dans  la  ceinture  du  pan- 
talon, pour  la  serrer  et  la  nouer;  cordon  libre,  lacet, 
pour  usage  analogue. 

no/k-fl  :  ou  ^  «  «  I  et  4?  *^*  corbeille  à  pain  (en  paille  ou 
osier  tressé),  grand  panier  rond,  à  pied  évasé  également 
tressé,  employé  pour  y  étendre  et  empiler  les  ^fl,;!'* 
=  «»«.  >ÇA>. 

9^Vhàïà^  var,  ahr.  de  rKiiifiàià^'  —  c/r.  ^ff». 

gtooM'f't  V.  a.  retira  de  son  enveloppe;  dégaina,  tira  du 
fourreau  (Fépée).  —  p.  '[•ao/^'^l*  i,  —  c.  M^wi"  ',  — 
in/.  9^9^'^'lr  «,  —  p.  cid.  p.  9^iMu^  s  dégainé,  sabre  au 
clair.  =  syn,  aoliglyt. 

in>îf+  î  V,  a.  —  c/r.  oof^  i. 

^^A't»  »*•  *•  boisson,  breuvage;  de  A+fs. 

o     V  O     V 

«^A*!:»  et/.  ii«»ft+J8i't  s  îi.  i/is^.  i°  vase,  coupe  jmur  boire, 
abreuvoir;  2^  spec,  pipe,  narghilé  (pour  fumer  le  tabac); 
de  fl+f8. 

9^0^  I  ou  '^ffi'h I  et  y^fi'l* :  (pour  jT'Af  1-  :  gf.)  w.  «.  soir, 
la  soirée;  de  a^Af  t  ou  iv^ïf:  vwi^.-^  v.  g.  salutation  usuelle: 
>S^7/^s  hirftiihî^»  ir'a'4-h-îP'i  jèni4î^«  «comment 


136  ûoA^C^-aotiift 

avez- vous  passé  la  soirée?  Que  votre  soirée  soit  agré- 
able !>  (A.  G.)-  Ailleurs,  on  dit  mieux  en  réponse:  Jt 
IH.J^-flA.C'À^^ll».  N.B.  Les  gens  d'A.  G.  en 
contact  avec  les  musulmans  ont  évité  de  prononcer  le 
nom  TiIHLX'IIiIbC  >  parce  que  chrétien  et  aux  yeux  de 
ceux-ci  antithèse  de  allah]  ils  ont  pris  ce  biais  neutre. 
Ancêtres  des  laïcisateurs  d'aujourd'hui! 

V  V  V    O 

aofy^Ci  ou  tf»rt+C»  »*.  *«*<•  ^«*'-  «''**•  K«.  de  tf»rt7+C« 

V    o 

n.  tnst  de  Â7+^*;  ^fr' 
^•^^••nOA»   ou  444nA«*  <?ot46Z6  var.  de  jr>A^«âH^A> 

attention,  réflexion,  considération,  pensée  sérieuse,  pré- 

o  V  V 

occupation.  —  inf.  de  htl'tOh'iA  '  '>'<'^-  àfOii  '  =  '^■ 

o         o      V    o 

9^t^'t^^'^^  n.  «.  réflexion,  regard  attentif;  sérieuse  con- 
sidération sous  toutes  les  faces;  perspicacité,  clairvoyance. 
—  inf.  de  hh't^^'i^' 

o  o     V 

ifi>/H[-7||C  '  n.  8.  î^  chose  admirable,  merveilleuse,  éton- 
nante, prodige,  phénomène,  extraordinaire;  2^  inter j, 
exclamation  d'émerveillement  —  de  XA+7ll^>  (^h^s 
rad.  g,)  =  syn.  ûol^f^aoy^  j  et  ses  var. 

o  V      o 

^'■•ft+ÇÎC'  w-  de  pi.  1°  stramonium,  herbe  des  sorciers; 
d'où  :2°  philtre  ou  breuvage,  composé  de  cette  herbe, 
qui  tourne  la  tête  et  fait  parler  comme  en  délire;  on 
s'en  sert  pour  faire  révéler  quelque  chose.  De  là,  sa  dé- 
nomination  dérivée  de  htl'tVlC  «  fit  parler,  c.  de  J7^  t 

o  V 

amh.  =  syn,  tigr.  û^AVAi»^- 
l^ÂI'HH'^A»  n.  8.  —  cfr.  8ub  (DQlii. 
^rt>  J  et  +^fl>i  v.  n.  i°  fut  ankylosé,  paralysé...;  ^°  dé 

périt,  maigrit,  fut  réduit  à  rien,  devint  squelette.  —  c. 

tï^iÙ^  réduisit,  affaiblit,  etc....  (la  maladie). 

w     o 

imÂ^i  n.  inst.  canal  d'irrigation,  ruisseau  ou  rigole  (tn- 
du8tr.)  —  allas  fl'^ftCi,  —  de  àlA>>- 


HP/l^Çi  n.  inat  pagne,  cotte  qai  descend  jusqu'aux  ge- 
noux; en  usage  dans  les  tribus  nomades,  musulmanes; 
en  guise  de  culotte.  —  var.  interv.  litt.  de  ûolJH^Y^  i  n. 
insU  de  Jf^}!. 

^tPÏ^  >  v«  ^-  remua,  souleva  les  gerbes  de  blé,  orge,  etc. ... 
avec  la  fourche  (y.  g,  sur  Taire  pour  le  faire  sécher).  — 
n.  8.  aof^fy  I  fourche.  —  var^  ^"^i^tty  *• 

no/^^îii  n.  «.  nord-est. 

''•ftîiî^îiî^  «  **•  ûtd.  bon  k  rien;  inutile  (personne  ou  chose) 

V        O 

''•/ill.  •  ^-  '•  ^°  prairie  (en  général)  ;  2^  pré,  pâturage  ré- 
servé —  de  rthf  »  {g-)' 

iio/|}|i  j9r^.  k  cause  de;  pour;  var.  iid/^#t|i  cfr.  =  8yn.  f) 
H+«  pro  (jf.). 

«      o 

^'■'/ih^  >  V-  ^-  témoigna,  attesta,  rendit  témoignage.  —  p. 
+^"*fth^i  fût  témoigné,  attesté.  —  c.  hiVDÂh^'  fit 
donner  témoignage;  produisit  des  témoins.  —  réc.  -f-iiD 
^h^>  produisit  des  témoins  k  charge  ou  k  décharge. 
—  c.  réc.  h^f'^htld  ■  fit  produire  les  témoins  en  faveur 
ou  en  défaveur.  —  inf.  JPjP^fthC  «  témoignage,  attesta- 

o  ■» 

tion...  —  8.  a,   ûofil^^t   témoignant,   témoin.   —  c,  fi 

o     V 

^^tlhà*  <l^i  recherche  et  fait  produire  le  témoignage; 
fait  venir  et  parler  le  témoin.  —  ad,  p.  i'O'^tthà* 
i°  le  chargé  de  recueillir  les  témoignages;  ^°  le  som- 
mé de  produite  les  témoignages  entendus.  —  ad, p.  réc, 
't'i^/Aà*  le  chargé  de  recueillir  les  témoignages  k 
charge  et  k  décharge.  —  ad.  c.  réc.  tiOofii}^  i  celui  qui 
fait  recueillir  les  témoignages  k  charge  et  k  décharge.  — 
p.  ad.  p.  îPftïl-C  »  témoigné,  attesté.  —  n.  s.  f^lihà*  » 
la  déposition.  —  n.  s.  ^fthC»  i°  témoignage,  attesta- 
tion (preuve);  2^  témoin  (du  fait);  3°  modèle  =  syn. 
MÙ't  I,  —  n.  dér.  ^fthCÎ'T'  *  qualité  de  témoin ...  — 
n.  {n8t.  ooa^lili^t  intermédiaire,  lieu,  moyen,   circon- 


138  aoVhC  '  —  i^ï((B  I 

stance  de  la  déposition  des  témoignages;  v,  g.  k  Téglise, 
avec  cierge  allumé...;   sur  la  croix,  etc....  bonne  main 

O  V 

pour   faire   témoigner   en   tel   sens.  —  cfr.  ûo^^f^t. 
^^'StïC^  0^  ^^uhà*  ^d.  formidable,  intrépide,  fort,  ro- 
buste (pr.  et  Jig,)  inébranlable,  irrésistible;  fixe,  ferme 
(tous  les  attributs  de  la  force  virile  et  martiale).  —  dér, 

V    o 

cor.  avec  elision  litt.  de  A^h^>  cloua,  fixa. 
^^Mïl^V^   '*•  *•   septembre    (du  11  septembre  au  11  oc- 
tobre). Le  premier  mois  de  Tannée  éthiopienne.  —  dér. 

de  KÂh^^''";  ^*  <i6  h^^'"'  «es^  1&  saison  pluvieuse», 
par  la  raison  que,  avec  ce  mois,  finissent  les  pluies. 

o     V  V  • 

f^^M^h*^  ou  ♦♦il**  ^-  «.  fenêtre,  lucarne;  fl.  iiD^yf"t»- 

^'■'fthi»  OM  iTVnhïi  ^-  ^ï-  fut  pauvre,  misérable;  pitoyable, 

digne  de  commisération  ;  de  Ahï  >  ?•  —  w«  <^d,  a^Hti^Tf  i 

OU  ^♦♦♦♦:  et  oo)^\i^i  pauvre,  indigent,  malheureux, 

miséreux;  fig.  de  basse  condition,  pitoyable,  débile,  mé- 

o  V  O  V    • 

prisable ...;  fl.  ^i^fth^Ç*}  i.  —  w.  «.  ^'■*fttm>VT['  >  pauvreté, 
indigence,  misère  —  alias  JP^^^^^i.  —  n.  ad.  dér.  ao 
fttm^*}:    nain,    difibrme,   qui   fait    pitié...  —  var.  vulg. 

^lïlX}*^  —  loc.  V.  dér.  aotthMlT^i  ou  ïf  ♦♦♦♦•  flA», 

se  plaignit,  a  la  façon  des  miséreux  pour  exciter  la  pitié. 
^^ti^Ù*  (^d.  i°  ruminant;  2^  fig-  indolent,  inutile,  propre 

V        o 

à  rien,  nonchalant   (de  n^'^Alf'O'  [g-]   ruminavit).  — 

o     V      o 

n.  dér.  iVDft^^Â't  *  aliment  remâché  de  nouveau. 
a^lfCÊ  s  V.  n.  réussi,  fut  pour  le  mieux,  alla  bien  (affaire, 
projet).  —  V,  g.  t^ÂlD*  *  ^^llL^f^  '  *out  lui  a  bien  réussi  ;  — 
p.  'l*aDj((Di  est  réussi;  convient  bien;  cela  va  k  merveille. 
—  n.  s.  aoTi  s  bonne  condition,  bon  état;  réussite,  chance, 
bonne  fortune.  —  ad.  J^ÏJfÇi  convenable,  bien  comme 
il  faut,  approprié,  au  gré,  qui  convient  bien  ;  v.  g.  Tétat 
(d'une  pers.  ou  ch.);  la  qualité  (d'une  marchandise);  la 
position,  la  condition,  la  demeure  de  qqun;  bien  disposé, 
arrangé,  ajusté;  bien  adapté  k  la  commodité...  =  sijn.  X 


^AlDf  —  ^rtToi  139 

^rtm  s  V.  a.  i°  caressa^  massa^  frictionna,  etc.  =  "iMi  s 
efir.  —  c.  ti'iAiDy,  —  p.  +«7rt<»»,  —  inf.  ^<^A  i 
friction;  —  «.  a.  ''7^1?*  masseur,  chatouilleur...;  —  p.  + 
^^^1  qui  aime  h.  être  caressé,  massé,  etc....  =  anal, 
ou  var.  <'7|f  ID  s. 

^'■•Af  '  (sO  ^'-  **-  B©  fit  soir  (var.  rwi^.  HDjf  i).  —  c.  J^jP 
Af  >  ou  A/'iT'  passa  la  soirée;  laissa  le  soir  se  faire; 
s'attarda,  le  soir,  jusqu'à  la  nuit.  —  n.  s.  ^ît*hi  ou 
'TLÎEI*'  (pour  9^M't*)  soîr;  soirée.  —  n.  inst,  ao^ 
Aft.  2  moyen,  lieu,  mode  dépasser  la  soirée,  la  veillée... 

^hftl*  **•  P^-  (Sf)  1©  Messie;  ou  ûo/I^H^t  (g.)  Toint,  le 
Messie. 

O  V 

''■•AR^^Î^»  ^«  *««^-  chose  extraordinaire,  étonnante,  mer- 
veilleuse.  —  dér.  du  c.  KÂÂ^^^""  (rad.  ^hdudi);  uar. 

''■•A^JC'*  »*•  '•  d'une  plante... 

m'A?  >  0^  ^'"if 7  >  V-  ^-  barricada,  planta  une  palissade  ou 
forte  haie  armée  de  pointes  ou  bois  affilés,  ou  d'épines; 
fit  ou  bâtit  un  retranchement,  une  fortification,  une  re- 
doute. —  p,  't^t^'^in  '  f^t  garni,  entouré  de  défenses.  — 
c-  h^^A?»;  —  inf'  Wh^^  construction  de...  —  n,  s. 

V      o 

^^ATL«  ^°  bois  ou  perche  apointée  pour  armer  par  le 
travers  une  palissade  ou  haie  en  branches  sèches;  ^°  la 
palissade,  la  haie  elle-même;  3°  pot  de  terre,  qui  sert 
k  faire  bouillir  l'eau.  —  n.  s,  ao^^  j  ou  ♦  ît  ♦  »  fort, 
redoute,  lieu  de  défense.  —  p.  ad,  p.  ^A**7*  protégé 
d'une  haie,  etc....  —  n.  inst.  aoimK^s  matériaux,  bois, 
épines  qui  servent  à  la  construction  de ... 

•7A7*»  ^'  ^«  i°  oignit  de  beurre  frais  sa  tête;  enduisit  sa 
tête  ou  sa  chevelure  d'une  couche  grasse,  beurre,  ou 
certaines  feuilles  vertes  pilées;  2^  torcha...  —  p,  't'^ 
AT^i  a  la  tête  ointe.  —  c.  ti^ÙT^'  fit  oindre...  — 
inf.  îPîP/IT'  s    ou  ♦  ♦  ♦  t.-,  —  «.  a.  ^fit-h  —  ^d,p.  -|- 


140  <»/»'?>«  — ^ftm.C' 

^flT^t  qui  aime  à  se  oindre...  —  n.  s.  ''7ft*)*  beurre 
frais  pour  oindre  les  cheveux  =  syn.  Ahl^  ';  Aft-^  »•  — 
n.  irw^  ^'■•^ft?**»   coiffeuse;   et  ce  qui  se   rapporte  à 
Topération  d'étendre  le  beurre... 
û^^/^li  I  rad,  intis,  —  h^^/^'lV  »  loua,  remercia,  rendit 

V         O 

grâces.  —  p.  +<n^/*'7i  »  fut  loué,  remercié.  —  réc,  -f» 
ao**l'ji  I  échangea  des  compliments ...  —  pi.  •|'ii»«^7îh  t 
se  louèrent  les  uns  les  autres.  —  réc,  c,  K^""^?}*  fit 

Q       V 

louer  réciproquement...  —  inf.  ^JP/^'p'Ji  louange,  re- 

O       V 

mercîment.  —  s.  a.  noo/^py  i  reconnaissant.  —  ad, p.  -f» 

o         V  O       %r 

HD/^'pJr  I  méritant,  digne  d'éloges.  —  p.  ad.  p.  JP/^'T* 
•>  I  loué,  remercié,  célébré ...  —  n.  s.  ^/^p^  i  louange, 
reconnaissance,  gratitude;  felicitation,  remerciement,  ac- 
tion  de  grâces.  —  r.  gf.  JP/^pÇ  i  tL-nA**  i°  sans  éloge, 
sans  mérite;  2^  méconnaissant,  ingrat;  sans  reconnais- 
sance.  —  n.  tnst.  ao^f^^^  %  moyens,  occasions  de  té- 
moigner sa  reconnaissance. 

o         o    V  ^ 

^^ftl'ïRA  s  w.  xubL  joug,  ou  demi-joug,  c'est-à-dire  k  un 
seul  collier,  que  Ton  met  aux  bouvillons  pour  les  habi- 
tuer au  joug  véritable.  —  dér,  du  c.  Kft7^^A  »  [rad,  7 
•Ï^Ai) 

HDfpnii  t?.  a.  (jf.)  1°  ravit,  enleva  furtivement;  ^°  étonna, 
émerveilla,  excita  l'admiration.  —  p.  -l'i^D/^ni»  ftit 
étonné,  ravi,  charmé  (par  quelque  chose  d'extraordi- 
naire...), fut  extasié;  fut  ahuri,  stupéfait...  —  c.  j^J^ 
iPin*  fi*  enlever.  —  inf,  jpy»i^i»i  i°  rapt,  rapine; 
^°  ravissement.  —  «.  a.  Hd*^/!!^!  i°  ravisseur,  bri- 
gand, pillard;  2^  étonnan  ta  ravir.  — p.  ad.  p.  ^aNi»j 
ravi. 

o       V  O    V 

tf/Dft#T|:  prép.  syn.  ou  var.  de  tf/Dft}|:  pour,  a  cause  de... 
(usité  en  sens  défavorable,  comme  «par  la  faute  de>). 

9"ft#n«C  "  «.  *•  (?0  i°  mystère,  chose  cachée,  secret;  2^ sacre- 
ment, {liturg.)  pi  ^ftOî^i-'l'i.  —  ah*d«  •'Iflm.C».  — 


c.  dér.  â»ùmd*  "•  o-  «*  X<"»ftm^>  (^O  fit  mystère, 
cacha  en  secret;  voila,  recela.  —  p.  •h^»/*'m^»  ftit 
caché,  mis  sous  le  secret;  fat  dit  on  fait  en  cachette, 
k  la  dérobée.  —  cfr.  v.  anal.  A'i'd  •  cacha,  recela  (pent- 

O      V 

être  dér.  vulg.  par  mutai,  Zitt.);  inf.  JPft;l*C'  mettre  en 
cachette,  etc.  ... 

oolii^t  on  o^lii^t  {g>)  n*  insU  espèce  de  poinçon,  d'ai- 
guille sans  trou;  alêne  (pour  coudre  le  cuir,  les  sacs, 
etc. ...)  =  syn.  aoQ^j^  i. 

aoQi  on  JP"Ci  loc.  expr.  Tâcreté,  Tacidité  (de  ûo/^/^i) 
cfr. 

^^1  i°  ad.  bon,  très  bon;  2^  adv.  bien,  très  bien  (comme 
le  mot  «bon»  en  français,  il  est  pris  adjectivement  on 
adverbialement^  v.  g.  «c'est  bon  ou  c'est  bien»);  3°  en 
A.  G.  ce  mot  est  un  terme  de  caresse  et  de  flatterie, 
équivalent  h,  chéri,  gentil,  aimable;  v.  g.  une  mère  dira 
à  son  flls  :  (Df^f,  1  ^^  1  «mon  aimable  enfant»  ;  var. 
qqfois  ^^^  s  chez  les  amateurs  de  guttural,  comme  en 
Agamié.  —  Mais  cette  locution  s'est  introduite  par  le 
contact  des  arabes  et  des  syriens,  chez  lesquels  ce  terme 
^C I  est  une  appellation  de  respect  et  de  culte,  «maître, 
vénérable,  béni,  saint,  bienheureux»,  v.  g,  ^C'TLf*CT, 
j|i  le  bienheureux  Georges,  saint  Georges. 

^^s  n.  8.  1^  soldat  indemne,  novice  dans  le  métier  des 
armes;  qui  n'a  encore  ni  tué,  ni  blessé,  etc.  —  d.  de 
^^»  amh.  {ûoCgfyi  tigr.)-^  ^°  soldat  parasite,  qui  s'est  en- 
gagé pour  être  logé  et  nourri;  une  bouche  (de  plus). 

^^  I  n.  8.  longue  verge,  ou  branche  de  bois  flexible,  qui 
sert  d'aiguillon  pour  les  bœufs. 

o^^Cdy  •  ^«  ^-  (Q-)  conduisit,  guida.  —  p.  't'i^Cih»  •  ^°  f^t 
conduit,  eut  un  guide;  2°  fut  réquisitionné  pour  loger 
des  soldats,  des  passagers;  3°  fut  conduit  au  logement 
réquisitionné;    reçut  l'hospitalité  officielle;   fut  hébergé. 

o       V 

—  C.  h9^CihM^  pour  les  trois  significations.  —  iuf.  ^ 


142  ^C^  I  —  i^CÏÏl  » 

JP^.  A I  conduite  faite  à  qqun ...  —  s.  a,  ao^^  t  con- 
ducteur, guide;  pilote.  —  ad,  p.  'tao^^i  qui  se  laisse 
conduire;  docile  au  guide;  qui  a  besoin  d'être  guidé. 

—  p.  ad.  p,  9^4-Hï^  guidé,  dirigé...  —  n.  s,  9^Cdi^ * 
conduite,   direction  (des  voyageurs,  de  caravane...).  — 

o    V 

n.  8.  y^Cdu't  ■  réquisitionneur  de  logement ...,  logeur  of- 
ficiel; hôte  et  logement  réquisitionné.  —  n.  ad.  JP^A' 
guide,  conducteur  (de  profession).  —  n,  inst  iw> jP^^  i 
conditions  de  la  conduite,  prix  du  guide,  etc.  —  loc. 
dér.  anal.  iT^C/h  •  «a?p^.  l'expulsion.  Taction  de  repousser 
loin  de  soi.  —  loc.  v.  aoQH^  i  j^flA  '  éloigna,  écarta,  fit 
partir  à  distance. 

iw>CH^  I  n.  8.  clef;  pi.  û'^^ih^'t  '  (w«*  ^^  pr.  et  Jig.),  v.  g,  ao 
^ A-+  »  ^Tf^A^'f"  »  ù^y^*  »  les  clefs  du  royaume  des 
cieux  —  de  /^^(D  i  (g.)  =  8yn.  iid||^«|;  i  ou  oof^Ç^  i 
^  d.  de  h^i- 1. 

^^C<^^»  ^«  <^«  examina,  considéra,  rechercha,  réfléchit... 

—  p.  i^aocao/^  f,  —  c.  h^C'^d  »?  —  *^*-  ûo^ao/l  : 
enquêta;  rechercha,  demanda  k  plusieurs...  —  réc. 'f' 
ii»^iw»^i,  |5Î.  't'oo^ao^i  s'interrogèrent  les  uns  les 
autres,  se  demandèrent  entre  eux.  —  c.  int.  et  réc.  J^ 
aoj^aol^  >  fit  faire  enquête.  —  inf.  JPJPC''7C  »  interro- 
gatoire,  enquête,  examen.  —  8.  a.  iw>C«7^i  examina- 
teur, enquêteur.  —  ad.  p.  ^a^C^^^i  soumis  à  l'examen. 

—  p.  ad  p.  VCiO'^C^^  examiné.  —  n.  in8t.  aoaoQao^^  re- 
cherches, moyens  d'examiner,  d'obtenir  enquête,  t?.  g. 
bonne-main.  —  n.  s,  JPCÎ^C»  ou  aoQgm^i  examen, 
inquisition,  instruction  judiciaire,  enquête,  interrogatoire, 
recherches ... 

ifo^ïjfl*!  n.  8.  housse,  couverture  que  l'on  met  sous  la 
selle  ou  le  bât  d'un  mulet,  pour  protéger  l'épine  dor- 
sale. 

noCîl'î»  w-  ^'  fer  recourbé  en  faucille,  dont  on  se  sert 
pour  sillonner  de  brûlure  Téchine  des  chevaux,  mulets ... 


en  cas  d'inflammation,  d'enflure ...  (de  ^rtV  0  =  *yw«  <^ 
^h»7f  j  (amh.). 

np^ft^i  n.  iïw*.  ce  qui  fait  oublier;  diversion;  distrac- 
tion, de  ^ft*k  '  (g-),  ^^^-  <^ori\  ao/^t^  i  (A.  G.),  var.  ao 
/Ma  »  (g-)  ^'  d'h.  (que  la  mère  donne  k  un  2«  enfant, 
né  après  la  mort  d'un  1®'  et  qui  lui  fait  oublier  sa 
perte). 

^/Ld^  ^-  »*•  (^0  ^*^  ©st  aîgre,  acide,  piquant:  2^  est  brû- 
lant, chauffe  fort  (le  soleil)  =  syn.  ji%/i/^  i  ;  3°  est  en 
proie  à  la  tristesse;  est  dans  le  chagrin,  l'amertume;  dans 
le  dépit,  la  colère;  fâché,  triste,  acerbe.  —  c.  )^^^^i 
1°  rendit  aigre,  trop  acide,  trop  salé,  etc.;  2^  attrista, 
chagrina;  causa  de  l'amertume,  du  déplaisir.  —  inf.  jP 

O        V 

9^£^C9  1°  amertume,  acidité,  aigreur...;  2^  mauvaise 
humeur...  —  p,  ad,  p.  ^<«C»  aîgrî;  rendu  amer.  — 
ad,  îP^Ci  ou  iw>  ♦  ♦!  aigre,  amer,  piquant  {au  pr,  et  au 
fig.)  V.  g.  caractère  acariâtre  :  i%4*  s  ^^C  >  HM  ^  A^fl  > 
h.  de  mauvaise  langue,  acerbe.  —  w.  s.  ao^^^t  et 
mieux  ^^1*i  i^  aigreur,  âcreté;  2^  amertume,  tristesse, 
humeur  sombre;  3°  rouille,  d.  de  ao^'f'  i.  —  n.  s.  et  a.  ao 
^^1  chose  amère;  goût  acre...  =  «.  in%U  ao^l^^x  ce 
qui  aigrit,  occasionne  aigreur...  —  loc,  déi\  JPC'  ou 
hdC'  exprimant  l'âcreté...  —  loc.  v.  ao(ls  aoQilUii 
est  aigre,  acide;  piqua,  mordit,  brûla,  cuit  (v.  g.  le  mets 
très  pimenté)  ou  JPC  »  flA  »  (moins  intense). 
^"^CC*  **•  *•  brousse,  terrain  en  friche,  garenne,  essart... 

ou  -rcc»  =  syn.  n^Tîs. 

no^+ï  r.  a.  j°  bénit,  donna  bénédiction  (dans  la  vie  or- 
dinaire, domestique  et  civile;  car  ce  terme  n'exprime 
aucune  bénédiction  liturgique  ou  rituelle);  v.  g.  bénédic- 
tion du  père,  de  la  mère,  sur  le  fils,  le  jour  de  ses  noces; 
2^  fit  de  bons  souhaits,  exprima  des  vœux,  en  donnant 
congé,   pour  un  voyage,   etc.  —  j;.  't'Oo^^i  fut  béni; 


144  aoljl^  :  —  iTV^nd  « 

reçut  de  bons  souhaits...  —  c.  Y\^lAf^7  —  réciip.  ^ao 
^^+8  échangea  des  vœux...  —  inf,  JPjP^4»i  bé- 
nédictions..., compliments...;  bon  congé,  bon  licencie- 
ment. —  «.  a.  00^4^  i,  —  ad.  p.  'f'ûD^^f  i  digne 
des  meilleurs  souhaits;  enfant  béni  de  tous;  heureuse- 
ment doué...  —  p.  ad.  p.  ^^4»i  béni,  complimenté, 
comblé  de  bons  souhaits,  de  vœux.  —  n.  insL  aoao^ 
^1  ce  qui  sert  k  ces  sortes  de  bénédictions,  v.  g.  le 
repas  offert  k  cette  occasion  k  des  invités  qui  uniront 
leurs  vœux  k  ceux  de  la  famille,  etc....  —  n.  s.  ao^^  i 
bénédictions,  vœux,  bons  souhaits...  —  N.  B.  Ne  pas 
confondre  ces  bénédictions,  avec  les  bénédictions  reli- 
gieuses ou  rituelles,  faites  parles  prêtres;  celles-ci  s'ap- 
pellent ttrà-Xy^. 

ao/^t^i  n.  8.  (g.)  jus,  sauce;  bouillon;  —  var.  tt/i^9. 

ÎP^4»>  w.  8.  salive  (de  la  bouche);  (k  la  diff.  de  ^^^h 
^•1  crachat,  mucosité). 

T^C^^  I  n.  8.  barbe  des  épis. 

^^C^Hï*  ®^  T^C^Hï*  ^^c.  expr,  la  soudaineté  et  l'éclat 
de  la  lumière  =  8yn,  flC^'-  —  ^oc.  v,  ûf^C^ih*  on 
^c4»A»flA»  1°  éclata,  apparut,  brilla  (Feclair);  ^°  fut 
enlevé,  périt  prématurément, ...  k  Timproviste ...  {dér.  de 
n/i4^  >  avec  changement  usité  de  fl  s  en  hd  s  et  addi- 
tion de  la  finale  guttur.  ^  i  pour  l'euphonie)  =  8yn.  jP 

qA>nA>. 

^C^ih^^  V-  ^'  ^°  cueillit  (grain  non  mûr),  cosses  et 
gousses  encore  vertes...);  2^  choisit  entre  plusieurs 
belles  choses... 

aoQti^s  n.  inst.  filet  pour  la  pêche;  pZ.  iii»^»n«ni    (de 

ao/^tl6^  n.  inst,  maison  carrée,  ou  k  quatre  murs,  de  ^ 
0QO  :  (jf.);  est  ou  fait  quatre;  1°  maison  carrée,  en  pierres, 
ou  maçonnerie,  recouverte  d'une  terrasse  supportée  par 
de  fortes  poutres  (A.  G.);  2^  poutres  pour  constructions. 


^^+  « — ^ei  «  145 

Lorsqne  le  bâtiment  a  de  telles  dimensions  que  les  poutres 
ne  peuvent  aller  d'un  mur  sur  celui  d'en  face,  des  pi- 
liers  sont  plantés  à  Tintérieur  en  carrés  égaux,  pour  re- 
cevoir les  extrémités  des  poutres  qui  s'y  croisent.  Ces 
piliers  sont  des  troncs  d'arbres  dont  la  racine  servira 
de  chapiteau.  Ils  s'appellent  ^jP^i.  Les  poutres  sup- 
portent  les  chevrons  ou  vClD  i  et  toute  la  terrasse  dont 
on  recouvre  le  bâtiment. 
no^-f"  t  17.  n.  (g.)  rouilla;  produisit  de  la  rouille  (poussière, 
poudre).  —  c.  h^^d'i'*  ^^  rouiller.  —  inf,  JPjP^1*i 
attaque  de  la  rouille;  rouillure.  —  8.  a.  4i0^-|;i  sujet 
k  la  rouille,  qui  rouille.  —  p.  ad.  p.  JP<.1"i  rouillé; 
U8,  substantivement  :  j°  objet  rouillé;  2^  la  rouille.  — 
w.  s.  ao/i^  I  ou  JP  ♦  ♦  I  la  rouille.  —  n.  s.  ao^^  i  pous- 
sière, cendre,  terre  (Dilm.  sine  dubio  pro  ao^^t  vel 

V       o 

aoQ^fi  s  n.  s.  (g.)  i°  preuve,  pièces  à  conviction  (terme 
judiciaire);  2^  conviction,  persuasion  (de  ^T*k')- 

oo^^fi  I  n.  s.  dér.  de  'f'^Tll-  >  réc,  plaidèrent,  parièrent 
d'avoir  raison  (terme  judiciaire)  :  1°  engagement  du  pari 
judiciaire,  procès  engagé;  discussion  du  litige;  2^  la  ga- 
geure, l'enjeu,  le  pari  litigieux;  procédure  de  laplaidoierie. 

ao/l^t  V,  a.  attela;  attacha,  lia  avec  une  courroie,  v.  g.  les 
bœufs  à  la  charrue.  —  p.  't^^^di  »?  —  ^'  h^'^^/ii  *>  — 
inf.  ÎPJP^I  ï,  —  n.  s.  ÎP^*}  I  courroie;  pi.  T^i^Oh^ii  i 
pour  lier  et  fixer  ensemble  des  objets,  v.  g.  le  KC^> 
k  la  ^/h^lf  I  le  manche  du  fer,  à  la  charrue;  les  bal- 
lots d'une  charge  de  mulet,  que  l'on  lie  ensemble  de 
façon  à  laisser  du  jeu  pour  les  charger  sur  le  dos  de 
la  bête  et  de  les  faire  pendre  de  chaque  côté  également 
(de  ^^>i). 

^Ci*  «.  «.  (gr.)  j°  saint-chrême,  huile  sacré;  2°  sacre- 
ment de  confirmation. 

10 


146  ^/i'^i  —  ao^aii 

«'Ï^Ti  »  V'  «•  i°  dépouilla,  pilla  (après  un  combat  ou  razzia); 
fit  prisonnier  de  guerre,  emmena  captif.  —  p.  't'^d^  ' 
fut  fait  prisonnier,  emmené  captif,  esclave  de  guerre  ou 
de  razzia.  —  c.  ti^/i*fi*  ordonna  le  pillage,  etc....  — 
inf.  îPjf'^tî*  capturer,  capture.  —  «.  a.  iw'^'fi.'  ^^ 
capturant.  —  p,  p.  s.  +iw>^'fi^i  le  capturé;  la  capture 
(obj,).  —  p.  ad  p.  ^"^•'ti  '  captif,  prisonnier  de  guerre 
ou  de  razzia.  —  n,  s.  aoilfii  i°  butin,  proie,  dépouille; 
2^  captivité,  exil  (ou  Jf'Ch  0-  —  ^-  *•  ^^-  ^^CTliÇ  «  captif 
faisant  partie  du  butin. 

JP^hï  w.  «.  veau  (qui  tête  encore),  pL  f^^h't^  ou  JP 
^h*1*»  ou  encore  )i^^ïh1*«;  prov.  /^pi)iîPAh» 
Z**^!^^!!!  hj&^-«7fl^n  «Ne  fais  pas  du  corps  de 
Dieu  une  viande  de  veau»;  c'est-k-dire  «Prends  garde 
de  profaner  le  sacrement  de  rEucharistie». 

Î^Clhfti  **•  *•  ^«''*  de  ii^CThli'  (?•)  b«âton  long  (avec  ou 
sans  crosse  ou  pommeau)  servant  d'appui  aux  chantres 
et  aux  clercs  durant  Toffice;  béquille  =  not^JP^ï.  — 
r.  dér.  't^^Ch^A  '  s'appuya,  se  soutint  sur  une  béquille, 
V.  g.  tout  chantre  debout  durant  les  longs  offices. 

^^^If  '  ^'  «•  empoisonna.  —  p.  +m»^||  i  est  empoisonné. 
—  c.  ti^f^dfl^  fit  empoisonner;  infecta  de  poison,  en- 
venima;  v.  g.  une  flèche,  une  épée.  —  w.  s.  aoQU^t  poi- 
son, venin. 

T^CÙ  •  nÀ  «  loc.  V.   mourut  prématurément  =  syn.  ^c4* 

V  Q 

ooQh'tt  »  «•  ^-  («'••)  vaisseau,  navire,  bateau,  barque. 

V  o 

^'■•Cli'fl'  »*•  *•  («**•)  soulier;  babouche;  pantoufle;  pi.  ao 

ao^iDi  V.  a.  treillagea,  v,  g.  un  plafond,  une  cloison,  etc.; 
attacha  des  lattes  ou  bois  similaires,  écfaalas...  plantés 
en  palissade,  les  fixa  en  ligne  avec  une  double  traverse 
horizontale  liée  ensemble.  —  n.  s,  ^Ct  (pour  aoCt) 


^^VAi  — ^^«1  147 


i°   percbe^    échalas,    latte,    on    similaire    pour    treillis; 
j2°  treillage,  treillis  =  anal  aofi'^i, 
^'■•^VA'  "•  *•  cloche,  sonnette;  ^m^^i  {g.\  var.  aofj^ 
^1  (amh.),  en  bronze^  à  Texclusion  des  clocbes  en  pierres 
métalliques  dont  on  se  sert  en  beaucoup  d'églises  (ao 

ûoQQOÈt  inu8,  (^OlDi  rad,  g.  inus.  Dilm.)  —  p,  ^lioC 

O   V 

010 1  se  maria.  —  c.  AitvCO^'  fit  marier;  donna  en 
mariage  (un  fils,  une  fille;  car  ce  sont  les  parents  qui 
font  les  choix  et  les  démarches;  et  en  imposent  le  ré- 
sultat aux  enfants)  —  var.  4  «  ♦  4  ♦  >•  —  ^*.  «•  ^C9  » 
1°  mariage  (contrat,  formalités  d'usage),  mariage  civil 
(engagement  familial);  2^  la  noce.  —  n.  s.  ûoQ^^i 
Tépoux.  —  pi.  ao^Qm  t  les  époux.  —  /.  iioc4l*  «  l'é- 
pouse.  —  pi.  ao^fiii  9  les  épouses.  —  n.  uist.  gmaoc 
^^i  1°  lieu  de  la  noce;  2^  festin  nuptial;  3°  Tentre- 
metteur  du  mariage.  —  n.  collectif  ao^Qm  1  (pZ.  de  ao 
C4ï  s)  i°  les  époux;  2^  les  gens  de  la  noce,  cortège 
nuptial.  —  n.  «.  d.  hCO"^  •  î^^ë)  fid*  1^®^  conjugal. 
'"^CHt  '  w-  *•  migraine  (d.  ww^.  Zi7<.  de  iw>C||^  9  3.). 

V        o  V 

^^Cli,  •  ^-  *•  poison,  venin  (de  hd^H  î). 
9^Cy'  w*  *•  année  bissextile;  m,  à  m.  remise  au  point  du 
cycle  annuel;  d.  de  O^f  s  (^.). 

o     V  V  O     V 

^Cy9^  »  w«  />^-  Marie.  —  n.  comp.  (DiifL  :  ^CfT*  *  fils 
de  Marie  (n.  d'h.);  et  IDAi*:  ou  ahi\  Mr^^Cf^^ 
fille  de  Marie,  et  ainsi  beaucoup  d'autres  dénominations 
baptismales. 

^^Ri  V.  n.  voyagea  de  nuit  (A.  G.),  rad.  H^l^f^i  g. 
assaillit.  —  p.  't^/ifL  •  la  nuit  se  passa  en  marche.  — 
c.  h^/L^  »  ordonna,  fit  faire  marche  nocturne.  —  inf.  ^ 
9^i*f^  I  marche  nocturne.  —  loc.  v.  d.  ^Cf^  '  flA  '  s'é- 
carta, s'éloigna.  —  n.  s.  ao^^f^  s  [g,  oo^f^  s)  1°  incur- 
sion, irruption;  2^  ad.  fougueux,  impétueux,  intrépide; 


10* 


148  '^C^^  —  aoC^h^ 

3°  n.  d'A.  Merred;  cfr.  amh.  HOCJt*  hlt^'l'^*  capitaine 

d'expédition  (razzia). 

V      O 

^C-S»  n.  8.  chaîne  d'or  ou  d'argent,  collier  de  daines  et 
enfants  riches. 

9^Cf*  »  flA  »  loc.  V.  s'éloigna  un  peu,  s'écarta,  alla  k  l'écart. 

ao^li  V,  a.  V,  g.  enduisit,  boucha,  ferma,  avec  du  mortier; 
boue,  ou  cire,  etc....  —  n.  s.  d,  aoQl^^  boue,  mortier, 
ciment.  —  n.  inst  de  ^Tk  i  par  élis,  litt  au  lieu   de 

i^^PHi*  n.  8.  grosse  pierre,  roche,  qu'on  fait  rouler  du 
haut  d'une  montagne  (y.  g,  sur  des  gens  qui  font  l'assaut); 
{g.  iw>C*7A*;  —  ^'  ^'  h^ClA*  fit  rouler  d'en  haut...) 

^C^'m-fl»  ^*«  ^-  inflammation  avec  enflure  d'un  membre, 

V       o 

sarexeitation   d'un  organe;  gonflement.  —  d.  de  ^7"fl 
7(1»,  rad.  ^7(11. 

O    V 

^'■•CT^TI'  **•  *•  (^0  bâton  long,  avec  ou  sans  crosse,  spé- 
cial aux  chantres  et  aux  clercs  pour  s'appuyer  durant 
l'office;  béquille;  var.  vulg.  JP^cfrft»  =  *2/^-  aoJ^j^fi 
amh, 

*^C?Ç  '  ^-  *•  vêtement  de  dessus,  péplum,  toge  (de  luxe), 
à  bande  brodée  de  soie  de  couleurs  et  dessins  variés; 
plus  rare  et  riche  que  Kouarié,  ^^s  k  bande  rouge. 
—  dér.  de  ^7^  i  broda  de  diverses  couleurs  {g,  Dilm.). 

^'■'^X*  ^-  ^-  ^°  choisit,  préféra;  2^^  élut,  nomma  à  une 
dignité;  3°  donna  la  préférence  à...  {per8.  ou  chose).  = 
p.  ^'«/DCJl  s,  —  c.  h^/ij^  9   laissa  au  choix,   donna  le 

o        V 

choix.  —  inf.  ^JP^Jf:   le  choix,   la  préférence...  — 
s.  a.  tf^i%%^  »,  —  p.  ad.  p.  ^{.jf  8  choisi,  de  choix,  ex- 

o  V 

quis...  —  n.  inst.  C^^f^Cf^^  moyens  de  faire  choix. 
no^jf'J:  n.  s.  lunette,  var.  interv.  litt.  de  Oo^f^Qt  de  J 

»<»  (3-). 
^^CÇ?i"  ^i-  *•  aiguille   (de  ^Ç^,0-  —  ^-  corwp.  cKaI-" 

<^C^?i'  cpingle,  poinçon,  alêne  à  tête  plate. 


ao^  I  —  ao^fi  I  149 

•  I  n.  8,  (var,  de  ^^  :)  inter,  et  élis.  litt.  pour  9^iO* 

4»!  (de  4^4»  i). 
•7/1»  I  n.  d€  pL  roseau  dur,  servant  de  plume  k  écrire. 
^^  f  n.  8.  bure  noire,  grossière  couverture. 
^t^  I  a&r.  U8uelle  de  oofD^  i  t?.  n.  (^.)  chauffa,  est  chaud, 

se  chauffa.  —  c.  )i4*^4"  chauffa,  échauffa;  fit  chauffer, 

O       V  V 

rendit  chaud.  —  inf.  ^f^^^a  ou  ^^4»i  ou  encore 
9^^^  I  chauffage.  —  8.  a,  O^^^  :  qui  est  chaud,  a  de 
la  chaleur,  chaleureux.  —  p.  ad.  p.  ^ih^  :  ou  ao*i^  a 
chauffé,  chaud.  —  n.  s.  ifo-^»^  s  chaleur.  —  n.  inst.  ao 
^^1  moyen  de...,  machine  à  chaleur,  chaufferette.  — 
n.  8.  ao^t  et  ^^t  lieu  chaud,  endroit  chauffé,  air 
chaud,  brûlant;  atmosphère  embrasée;  zone  torride. 
l'^tA.s  ^-  «•  ou  ^4^#fb8  enchaîna;  mit  aux  fers  (peu 
usité,  on  dit  ordinairement  tïW/i  s  lia,  avec  le  n.  s.).  — 
n.  8.  'P^Hi^  011  *>■»♦♦«  chaîne;  j;Z.  i^4^«^#h*-  —  ^' ?• 
•H^^^t  J^ip^x  lia  avec  la  chaîne,  enchaîna.  —  hrtt* 
V^t^Hi  »  A-fclD*  8  il  est  entré  dans  les  fers,  mis  aux 
fers.  —  n.  comp.  i°  V^îh'  h^fT*  menottes;  ^^♦♦♦ï 
Mà^  ceps. 

V      o 

'^^iillx  '  ^-  *•  écho,  répercuteur  du  son. 

ao^f{  s  n.  pr.  Mêkélê  ou  Makala  (ville,  chef-lieu  de  Tln- 
derta,  Tigré;  et  capitale  de  Tempire  d'Ethiopie  sous  le 
règne  de  Tatsé  Johannes  IV  (1868—1889). 

iii>«|»A  »  ^.  «•  divisa,  sépara  en  parties,  partagea  =  syn,  h 
^A»«  — P'  +^^vA«;  —  c.  Yif^^lii  fit  mettre  en  parts, 
en  lots.  —  réc.  'f'^^lii  eut  chacun  sa  part...  —  c.  fi^ 
4* A  »  répartit,  distribua,  donna  a  chacun  sa  part.  —  inf. 
W^6k.  *  division,  partage;  distribution,  etc....  —  «.  a.  m» 
^ti^i  diviseur.  —  ad.  p.  •l'iW'i^A.'  dividende.  —  ad. 
p.  réc.  •l^^'Î^A^i  participant.  —  ad.  p.  réc.  c.  h^H^lim' 
répartiteur,  distributeur.  —  p-  ad.  p.  9^4iii  »  divisé,  par- 
tagé, alloué...  —  n.  s.  ao^/^i   et  ao^f^i   ou  encore 


150  ao^i^  I  —  nof  C4^C  > 

<^TA*  partie,  division;   part,  portion,  lot.  —  n.  8,  ^ 
ij^A*   partage,   division,   répartition,   distribution.  —  n. 
inst.  iw>jP4'A«*  ct  iw><»74»ft^i  moyens  de... 
^♦^A*  •  ou  ♦  «►  ♦  I  n.  5.  plaque  en  fer,  sorte  de  poêle,  ser- 
vant k  faire  griller  du  blé,  de  l'orge  et  autres  graines^ 

O      V 

OU  à  faire  cuire  le  pain  non  fermenté,  appelé  K^l^> 
OU  4»«"iï,  autre  var.  ^t^A-i  (de  4»AtDi). 

<àw>4^AA»  ^-  w-  ^^!i/î«  ^^''-  (de  4^AA<  </^0  se  forma  un  ca- 
ractère heureux,  modéré,  tempéré,  modeste;  et  en  même 
temps  actif,  habile,  éveillé,  vif,  dégourdi.  —  ad.  JP«^ 
A*A>  avenant,  d'un  abord  facile;  qui  ne  pèse  ni  en  im- 
pose trop;  modeste  et  simple,  pas  fier  ni  orgueilleux; 
d'aspect  souriant,  affable;  pas  sévère  ni  trop  grave. 

HD^A-fl  I  n.  8.  (g.)  hameçon  (de  ilid  i). 

iTD^AÇ  I  n.  in8t  (g.)  bouton,  agrafe,  boucle  =  8yn.  ^ A 
et»  (de  iAiÉ.0. 

^^♦*Ti  '  ^*  ^^4^ir^  «  «.  ùi9t.  -{cfr.  ^ao  i). 

ao^aoSp  I  flA  *  loc.  v.  geignit,  se  plaignit. 

aoi^aoJ^t  n.  «.  racine  d'une  plante,  qui  sert  k  purifier 
le  beurre;  elle  sert  aussi  de  remède...  —  alias  ^^^^ t. 

ao^aoàsit  n,  s.  partie  inférieure  et  postérieure  du  corps 
humain  :  m.  à,  m.  le  séant,  partie  sur  laquelle  on  s'assied, 
derrière  —  de  4^i^ni'9  *'^^«  de  't^i^mi  (terme  poli, 
au  lieu  du  grossier  8yn,  vulg.  noohoC*)  (A.  Q.). 

aotfffi  s  n.  8.  ciseaux  (v.  g,  de  couturière). 

ao^/^t  V,  n,  est  assaisonné,  a  de  la  saveur,  du  goût  (le 

V       o 

mets).  —  c.  fc^+^i  assaisonna;  épiça,  pimenta...  — 
n.  8.  aoqf^i  saveur,  bon  goût  {au  pr.  et  Jig.). 

o  %> 

^^+CA*'î'f*»  ^'  *•  P^^î*  pot  en  terre  pour  contenir  du 
beurre  (de  la  contenance  d'un  litre  au  plus)  =  8yn.  au 

o  w 

similaire  i^tmttjl*^- 
^"^4^(140'  ou  ^'v'IfC^C*  et  ♦«♦♦^♦*  **•  *•  entonnoir 
—  de  tCt^»,  q/V. 


^f^^iJi  »  "•  *•  licou,  entrave  —  de  t^V  ^  c/r. 

''■•♦^Tf  «  **•  «•  candélabre;  lampe  couronnant  une  tige  de 
fer,  qui  se  plante  en  terre  près  du  pupitre  ou  du  lutrin 
des  chantres. 

no^-flCi  n.  B,  tombe^  sépulcre;  —  i^^'flC*  **.  «.  enterre- 
ment,  frinérailles  —  de  «^fl^i;  cfr, 

''■•♦^flm.»  «^-  vantard,  péroreur,  faiseur  d'embarras;  gei- 
gneur,  pleurnicheur  —  de  ^flni'?  <îA- 

ao^l^i  n.  d'une  plante. 

iio«pjÉ^A  I  n.  «.  (gr.)  i°  en  gén,  sanctuaire,  lieu  où  se  célèbre 
le  sacrifice  de  la  messe;  2^  spec,  le  baldaquin  et  la 
table  qui  forment  Tautel  et  où  se  place  le  ^ft^i  ou 
pierre  sacrée...  —  n.  comp.  (L'f* >  ^'"'T^A  >  maison  de 
la  sanctification  ou  consécration;  spécifie  plus  stricte- 
ment le  sanctuaire;  abside  ou  loge  fermée  qui  contient 
l'autel;  on  distingue  leiTo^v^fli  dans  le  sens  le  plus 
strict  par  le  syn.  aoTrttd  •  ;^0l"  »  table  ou  reposoir  de 
la  pierre  ou  bois  sacré  (de  ^f^ii  i). 

0D«^^  s  n.  8,  bœuf  ou  bouc  châtré,  engraissé  (de  (D^m  »)• 

^♦fll'  ^'  «•  méprisa,  dédaigna;  fit  peu  de  cas  (des  pa- 
roles de  quelqu'un).  —  p.  't'^'i^m  »;  —  c-  fc^+rtl  *; 
—  in/.  JPjP^^Ti,  —  s.  a.  no^/n^ï  dédaigneux.  — 
ad.  p.  't'ûo^ff^i  qui  prête  au  dédain;  objet  de  mépris. 

t^tM^  ^-  d'une  plante;  venin  de  cette  plante. 

iidQ^-^'  "-  *•  ^^  investiture,  promotion  k  une  charge  ou 
dignité;  prise  de  possession  du  pouvoir;  2^  les  rênes 
du  pouvoir,  ou  mode  de  l'exercer;  moyen  de  domina- 
^  tion ...  —  de  fl A+  »  (?). 

^^flA*'  '*•  *•  singe  de  petite  espèce. 

^'■•flA^'»  ^-  *^**-  pour  HDflA^!  *le  dire»  =  expression 
qu'on  ajoute  devant  les  nombres  cardinaux  au-dessus 
de  T  ou  dix,  ou  k  partir  de  Jg  onze,  pour  les  trans- 
former en  nombres  ordinaux,  v.  g.  HoflA  »  ÎS  *  on- 
zième», etc....  (de  flAi  et  flflAO* 


152  aoah^i  —  Ti'i 

if'^flli't*  «•  «•  (<?•)  i°  veuve;  2^  moinesse,  pi.  ii^^flAji^T»; 
souvent  les  veuves^  qui  ne  se  remarient  pas^  prennent 
le  ij^-nAi  ou  bonnet  de  moinesse;  d'où  l'extension  du 
sens  de  cette  appellation  —  de  flAA  *  ^^^-  9-  wt*«.  se- 
paravit. 

''"''flAI^'  et  «VD'flAA*  ^^*  ^-  concernant  1  alimentation  — 
de  ati%h  c/'-- 

ûoflC  *  ^*  ^*  piochC;  houe^  pic^  et  autres  outils  de  terras- 
sier —  de  Q^IDa;  cfr. 

«idQ}i  I  n.  tns^  offrande^  don  offert  k  Téglise  (c'est  comme 
une  pieuse  formalité  d'entrée  dans  le  lieu  saint)  —  de 
nh>>  9'  «entra»;  ce  terme  signifie  plus  spécialement 
l'ofire  de  blé  pour  servir  k  faire  les  hosties  =  syn,  ao 

O  V  V 

•flit^*«  —  N.  B.  Le  «iDQ}|i  est  k  l'église  comme  le  m» 
^ASJi  «  ou  le  X  jf  a  ^^îf  »  au  palais  :  c'est-k-dire  une 
offrande  dans  le  but  de  se  concilier  la  bienveillance  et 
d'obtenir  accès  favorable. 

iii>«n4*A  I  n.  de  pl.y  arbre  d'une  certaine  espèce. 

«iD-nJC^  >  ^'  ^-  promesse  (acte  et  objet);  engagement;  vœu 
(y.  g,  d'offrir  un  objet  pour  l'obtention  d'un  secours,  d'une 
grâce);  moyen  de  gagner  faveur...  =  cfr.  «idOX*  ®* 
<*«^À3Ç«.  —  dér.  du  c.  h-flXT^k'  (Rom.  IV,  6,)  de  fl 

<p+ 1  V.  n,  (g.),  abr.  usuelle  de  ODiD^f'  s  rad.  inus.y  i°  mou- 
rut, périt,  décéda;  est  mort;  2^  fig.  est  plus  miort  que 
vif,  est  frappé  d'un  malheur,  est  sous  le  coup  d'une 
perte  douloureuse;  ressentit  une  peine  extrême.  —  c,  Y% 
4**'f"i  i°  causa  la  mort;  2^  aida,  assista  k  l'heure  de 
la  mort.  —  inf.  n.  jp»jp»4p^  g  ou  IT^X^'  *  ^^  P^*  '^'  ^ 
^'Tf-i  le  trépas,  le  décès;  mourir,  le  moment  de  la  mort, 
l'expiration.  —  «.  a.  aoip^^i  j®  mourant...;  2^  mortel 
ou  sujet  k  la  mort.  —  p.  ad.  p.  f^Oh^  »  ou  o»-^  i  mort,  dé- 
cédé. —  n.  s.  ^^i  1°  la  mort,  le  trépas...;  2^  fig,  peine 
extrême.  —  n.  inst.  ao^^i   cause   de  la  mort;   coup 


*"i*«iii' »—«»+<:»  153 

V       O 

fatal^  mortel  (au  pr,  eifig.).  —  n.  dér.  ti^dh^t  manière 
de  monrir,  circonstances  de  la  mort,  article  de  la  mort, 
Tagonie.  —  loc.  usuelle  de  serment  en  témoignage  de 
la  vérité  :  ft»ao*^  i  3*  p.  s.  de  V  impératif  y  on  J6iii-1s  i 
avec  la  partie,  suff.  honorifique  :  «qu'il  meure I>  sous- 
entendu  le'>'i-/*'i  «le  roi»;  ou  le  T^jt;!* i  «le  maître»; 
et  d'autres  fois  formellement  exprimés  :  «'îT-/*'  i  J&i»»- 
't*  ^irifiiln*  f'^'t*  c'est-k-dire  :  «je  le  jure  par  la 
mort  du  roi,  de  Ménelik»,  etc. 
ir*4"#ii1**  w«  *.  fantôme,  spectre;  sorcellerie,  magie,  presti- 
digitation. 

9^^ Ht*  **•  *•  (flf«)  i°  ^«  «^«  le  second-né  (enfant);  puîné, 
cadet;  2^  suite,  ordre,  rang,  file,  série;  d'où,  tradition, 
la  chaîne  des  us  traditionnels,  l'enchaînement  des  événe- 
ments de  l'histoire;  transmission  d'un  usage,  droit  ou 
privilège,  d'âge  en  âge,  de  génération  en  génération, 
etc.;  les  puristes  disent  plus  emphatiquement  IT^tA 
Ohi  (g.)  —  de  ihA<D>. 

''■j'^AA'  ^-  *•  les  tempes;  au  sing.f,  iff^^iiShrf  tempe; 
la  partie  antérieure  du  dessus  du  crâne. 

iio»f-^i  V.  a,  (g,)  trancha,  tailla,  coupa,  amputa;  spec,  dé- 
coupa la  viande  en  menus  morceaux  (selon  l'usage  fré- 

o       V 

quent  de  la  Mlih^^  ou  le  ragoût  qui  est  le  plat  de 
viande  le  plus  habituel  dans  la  cuisine  abyssine)  = 
*y^-  uC'l'f^^'  —  P'  •h^^'^'r^'  et  vulg.  •f'9'*+^i,  — 
c-  Kir*'h^»,  —  iw/.  9^9^^^C^  amputation;  découpage... 
—  8.  a.  ao^^  s  coupeur,  découpeur.  —  p.  ad,  p,  jf'^s 
C  «  découpé,  morcelé,  en  petits  morceaux.  —  n.  inst,  ao 
V^i'd*  ce  qui  sert  au  découpage;  moyens  de  trancher; 
'guillotine.  —  n.  s.  f^^Qi  tranche,  morceau  de  viande: 
/.  et  diminutif  f^'f'd'f^i  découpage  en  menus  morceaux; 
viande  taillée  menu;  petit  morceau,  bouchée.  —  n,8,{g.) 
f^hrlA*  *  amputation,  découpage,  taille.  —  n.  comp.  JP» 


154  ^+CKft>  — ^-JA."» 

T^+'CXfr»  la  décollation  (de  S' Jean);  la  fête  de  ce 
martyre  particulièrement  horrible. 

O     V 

I7D'|«CKA*  n.  inst.  oreiller;  tout  ce  qui  sert  k  reposer  la 
tête,  coussin,  traversin,  chevet;  —  spec,  :  un  support  en 
bois  (forme  de  coupe  évasée  k  champagne),  dont  le 
dessus  est  creusé  en  rond  pour  recevoir  la  tête  ou  plu- 
tôt le  con,  afin  de  préserver  les  tresses  de  la  coiffure.  Il 
est  ou  mobile  k  pied  évasé,  ou  fixé  au  chevet  du  4^ 
^•1  ou  lit  (cadre  de  bois  avec  réseau  de  lanières)  — 
du  p.  t*CXA>  de  ChA*  (flf). 

^'■•^•flC  «  **•  ^'^*^-  bordure  d'une  rigole  —  de  fl^^  i  g,  per- 
transivit,  —  rebord  qui  endigue  et  dirige  Teau  par  le  pas- 
sage ou  la  rigole...,  cfr.  •f'fl^^i  fut  mis  dehors,  dut 
passer  la  porte. 

4iD»f«»f«i  V.  a.  1°  recula  la  limite;  ^°  frappa  {amh,  ao^i). 

—  p,  •f-no'l-i,  —  c.  liî^'H'»;  *^/«  9^9^ ^^u  —  w.  8. 

ir*;f"1"8  coup  (de  sang),  congestion,  méningite;  attaque 
soudaine   d'un   mal;   fièvre  pernicieuse;   attaque   d'apo- 

V      o 

plexie  (ortjf.  amh.)  =  syn.  de  iD^%i  terme  tigr.  ré- 
gnlier. 

itdÇi  ad,  désirable,  attrayant,  suave,  exquis;  t;.  ^.  «idÇi 
f^'iii'll  "  splendide   ou  délicieuse  journée  (de  ao^f  i). 

aof  I  ou  y^'î  I  pron.  pers,  interrog.  qui?,  lequel?  —  ao^  s 
on  jP^y-i  et  jT'JllHi  lequel?  —  abçi  ou  ITÇ»  et  jf» 
4fl*>  laquelle?.  —  loc,  comp,  ÇJ&iJ^'îi  de  qui?  —  A 
JT"'}!  ou  iV^fi  k  qui?,  pour  qui?  —  Mhn^V^f*  de 
qui?  (abl.)  —  ITh^V^f*  avec  qui?,  etc. 

^ç  '  ^-  ^'  la  manne. 

9^if  n.  8.  prestance,  bel  aspect,  apparence  agréable. 

00'}%^'$  V.  n.  se  contusionna,  fut  luxé,  déboîté,  forcé,  dé- 
mis...  —  c.  Xm»*}^!,  —  inf.  ITV^VV*  luxation... 

iHi'JJi,"-!  V.  a.  effila  la  toile,  en  tira  du  fil  (pour  coudre); 

V      o  V      o 

fit  de  la  charpie.  —  p.  '^0■>'}(lb<  —  c.  h^'iàt»'  — 
inf.  y^ÇAi. 


^•VAlH-»-«"">trt«  155 

^ÇÀfll"*  ^dv.  peut-être;  c'est  possible. 

^!t Ah  '  ^'  P''*'  i^  nom  que  les  abyssins  donne  an  censé 

fils  de  Salomon  et  de  la  reine  de  Saba^  ^tl»^'  reine 

de  la   «n^h.^  > 'iXll  '   oii   àe   l'Ethiopie   septentrionale; 

2^  nom  de  Tempereur  actuel,  Ménilek  ou  Ménélik  II. 
^•jy*  s  pron,  ind,  quelqu'un,    quiconque    {amh,  passé   en 

tig.). 
HD'JiiDji  V.  n.  maigrît,  fut  émacié,  réduit  k  rien,  ...que 

V      o  O      w 

la  peau  et  les  os.  —  c.  t\tm'}ao^  :,  —  inf,  jp^jf^'jtfj'j  i, 

—  n.  dér.  pour  les  cAo«e»  :  jf"7 jF"'>  »  rien,  néant,  point 
du  tout;  —  pour  les  ferê.  y^çy^'Ji  homme  de  rien, 
sans  valeur.  < 

oo'fl^p  t  n.  de  pi.  sorte  d'herbe  k  odeur  forte  (que  l'on 
respire  comme  remède  contre  les  infections;  on  en  me- 
nace les  petits  enfants  qui  pleurent). 

l'i'tif  t  n.  8.  ornement  frontal,  ou  qui  se  met  sur  le  front 
du  cheval. 

a^yil^  s  n.  inst,  ce  qui  rapetisse  ou  amoindrit  {au  fig.)j 
rapetissement,  amoindrissement,  abaissement,  humiliation; 
chose  ou  action  humiliante,  avilissante  —  de  ^tid  i  avec 
interv.  liti. 

w       o 

ao"^^  I  n.  ad,  querelleur,  chicaneur,  h.  de  mauvais  carac- 
tère  =  cfr.  aD'}aL}|s  anal,  éiym. 

«iD'I^A.*  w-  *.  pointe,  pincettes,  et  tout  ce  qui  sert  à  tirer 
les  épines,  du  pied,  etc....  (de  V4*A>)*  —  N.  B.  Les 
abyssins  allant  nu-pieds  dans  la  brousse,  sont  souvent 
arrêtés  par  des  épines  qui  s'enfoncent  qqfois  fort  avant 
dans  la  plante  du  pied.  Aussi  portent-ils  habituellement 
une  pincette  (épiloir,  tire- épine),  avec  leur  cure-oreille, 
attachés  au  cordon  bleu  qu'ils  portent  au  cou,  en  signe 
de  christianisme,  le  ^à't'tt^' 

«ID'J^A  '  V-  ^-  arracha,  déracina,  enleva,  retira,  v,  g.  les 
mauvaises  herbes,  plantes  parasites...  =  syn,   a^oA'- 


156  "^"ii^d*  —  ""tttC* 

—  var.  de  fl^A»,  —  P  +««*ltfl»,  —  c.  Ad^-}«feA*, 
/r^j.  0D7^1lA'>  —  inf.  r'rMlh'    ^ 

ôoj'bd  '  "•  *•  arracha  les  yeux  =  tyn.  h0*Xr%  »  (4j6i  ')• 

V    o  V     o 

—  p.  +<»«»'} h»^  *  a  les  yeux  arrachés.  —  c.  )iii»'>}h> 

^  1  fit  arracher,  ordonna  d'arracher.  —  inf.  f^lTjikC  » 
enlèvement  des  yeux... 

^^'i^C  »  ^-  *•  espèce  de  carcan  en  bois.  —  Tronc  ou  bois 
assez  long  et  gros  terminé  en  fourche  :  instr.  de  sup- 
plice; le  criminel  k  châtier  a  le  cou  pris  dans  la  fourche, 
comme  dans  un  joug;  et  est  ainsi  retenu  péniblement 
par  la  lourdeur  et  la  gêne  de  ce  bois,  traîné  en  arrière 
k  Tinstar  d'un  timon;  quand  il  change  de  lieu,  quelqu'un 
doit  l'aider  en  portant  ce  tronc  derrière  lui. 

^^^^i'  ^-  *•  réveil-matin;  homme  excitateur;  coq,  par 
son  chant;  tout  ce  qui  éveille;  —  spec,  sonnerie  des  cloches 
lapidaires,  dès  le  chant  du  coq.  (de  i^%  i)  —  alias  ao 
ç<p!fc»  moyen  de  tenir  éveillé,  d'empêcher  la  somno- 
lence; t?.  g.  piqûre  d'épingle;  chatouillement  avec  un  brin 
de  paille  dans  les  narines... 

'T.Ç'fl  s  ^-  P^'-  ^'^-  Minab,  altération  de  jP*»"}  i  J&^«n  i  «qu'il 
est  beau!»,  /.  iril'^-fl*  «qu'elle  est  belle!»,  cfr,  ^Pfls 
amh, 

o  o     V     o 

^''••Iflftflftl;  *  ^-  *•  ^°  Tendroit  du  sommet  du  crâne  où  se 

o 

réunissent  les  os  pariétaux  avec  l'os  occipital,  cfr,  •f-'J 
flAflA';  ^^'^-  de  fl/^flA't  —  ^°  point  de  contact,  coagu- 
lation, confluent. 

o      V 

o^lfiÇi^  *»•  «•  i°  siège,  banc,  chaise,  fauteuil...;  ^°  fond 
de   culotte   ou  pantalon  (de  Vfl^i);    ^^^*  ^7nC>>    '"' 

o       V  o       V 

ir*flC»  et  aijf^nCi;  ir  au  lieu  de  •>  par  corrupt  pho- 
nique, car  dér.  de  Vfl^»  {g)  est  assis.  3°  tribunal,  lit 
de  justice.  D'où  par  extension  Juge]  chacun  des  douze 
membres  de  la  cour  suprême  de  justice.^^^  Juge  de  paix 
(1)  Dans  ce  dernier  sens,  en  Amhara  on  emploie  plus  usuelle- 
ment la  var.  iD^flC  *  comme  officielle. 


^"JflJtnJt^  »  -  û^ti-m  I  157 

provincial;  nommé  par  le  roi.  —  N.  B.  Le  verbe  Jfl^  i 
n'est  plus  employé  en  tigraï  dans  le  sens  précis  de 
«est  assis».  On  retrouverait  cependant  ce  sens  dans  la 
formule  de  politesse  à  l'accueil  d'un  visiteur  surve- 
nant ou  introduit  dans  une  compagnie.  A  son  entrée  les 
présents  se  lèvent  en  lui  disant  :  ||n4«'  «soyez  honoré», 
à  quoi  il  répond:  tttimi  «asseyez-vous,  restez  assis». 
—  n.  comp.  m»^n^  «  ^Ol'  «  aiitel  ;  table  où  est  posée 
la  pierre  sacrée,  N.  Test.  —  cfr,  ;^fl^•l;  autrefois, 
support  du  Tabernacle,  ou  arche  sainte,  Ane.  Test.  — 
syn,  iiD^j^fli,  —  4i»4fl^  I  A»T(?A  '  siège  de  Pierre, 
le  saint-siège.  —  û'^'}tt/ii  AV't^'  trône  de  David;  spec. 
le  trône  royal  d'Ethiopie. 

0^jaè:aè:f  »  w.  «.  éventail. 

Jo4+«  pour  irJl-J+i  (élis,  litt.)  var.  fl4-h  s  (fl^'}-^  :  g.) 
prép.  pour,  en  vue  de...,  à  cause  de...,  par  égard  pour..., 
cfr.  y^Mt-:. 

jf'î^-i  n.  8.  joie,  agrément,  plaisir,  complaisance,  satis- 
faction, contentement  —  de  't'oo^ft  (g)  optavit. 

y^i't  «  w.  8,  (g)  vie  monastique,  cloître,  couvent  —  de  «id 
M  «  despicere,  repudiare  (Dilm.)  (g.).  —  n.  comp.  i°  j\ 
fl'^il*»  abbé,  prieur;  père  monacal;  et  A«4*>4  4  4i; 
•2°  2|i7i>i  jf"i1"«  abbesse,  supérieure  du  monastère;  mère 
monacale. 

^^t'bA*  w.  8.  lièvre,  lapin;  ou  m^'jl'A»!  (animal  impur 
pour  les  abyssins  judaïsants). 

ao'^'f'iOi  V.  n.  (g.)  i°  fut  double;  se  partagea  en  deux, 
V.  g.  un  pied  d'arbre  en  deux  troncs;  bifurqua;  2^  eut 
deux  jumeaux;  3°  signifie  parfois  :  trouva  un  com- 
pagnon; se  doubla  d'un  socius;  prit  un  second.  —  c.  X 
ao'yi'iOt  1°  produisit,  enfanta  deux  jumeaux;  :2°  ajouta 

o      V 

une  deuxième  k  une  première  chose...  —  ad.  aof^i^t 
qui  a  deux  jumeaux.  —  n.  s.  ao^^s  1°  jumeau;  2°  bi- 


158  9"'};^J&>-<><>7tlA< 

V      O  O  • 

furcation,  bivoie...  —  n.  comp.  «n»*};!*  s  no*}*!^  s  bivoie^ 
carrefour.  —  ÇAJ&  »  ao'^^  i  jumeau  survivant.  — 
N.  B.  Un  usage  contrenature  impose  aux  parents  de 
faire  périr  Tun  des  deux  jumeaux,  sous  le  prétexte  que 
la  mère  est  insuffisante  k  les  allaiter  tous  deux.  H  y  a 
cependant  d'heureuses  exceptions.  —  ÇÂJ&  '  ^'  ^-  ^^  i^ 
Af  >  sépara. 

o        V 

jr'};l-j&  I  pron,  interr.  pour  les  choses  :  quoi?,  quelle 
chose?,  que...?,  var,  'h^^ft»^-  —  loc.  comp,  Ç/Riy**} 
;I-J&i  de  quoi?  —  A  ou  ilTJ^f»^  pourquoi?  h  quoi? 

—  Mii-n  »  »^;^J&  :  d'où?,  de  quoi?  —  y^ft  i  r'i:^^.  i 

avec  quoi?,  etc.... 
ao^^^^i  n.  8.  petite  montée...  —  de  V+T^i. 

V  o 

^'''ItFA  «  ^-  ût.  frappa...  (hom.  ou  bête). 

no^^Çi  ad.  qui  a  de  grosses  lèvres  (inj.). 

ûo^^i  V.  a,  1°  méprisa,  dédaigna,  rejeta;  :2°  spec,  quitta, 
abandonna  le  monde;  se  fit  moine,  ermite.  —  p.  •f-m» 
VVi,  —  c.  h^^ii'f  —  i^f'  iry^Ç'i*  détachement  (du 
monde),  mépris  du  monde...  —  a.  a.  ao^^t  qui  quitte 

•    o 

la  vie  séculière...  —  n.  ad.  spec.  OoÇ^fi  ermite,  ana- 
chorète. —  n.  8.  jf^Ç'Ji  chose  méprisée,  rebutée;  pi,  ^ 
ÇÇl*  *•  —  ^«  *•  ^-  ^i't  '  viô  monastique,  cloître 

V  o 

aoj%t  V.  a,  étira  avec  force,  allongea  en  tirant,  v.  g,  le 
bras  pour  remédier  k  une  foulure,  remettre  les  articu- 
lations forcées  k  leur  place  noimale;   cfr,  anal,  oo^^l 

^9.  —  c.  hir*>^i,  —  p.  +m»i«iti,  —  inf.  rr^bi 

—  8.  a.  ao^\  «  ;  —  p.  ad.  p.  jPy«d  «  —  n.  inst.  aof^ 

^1ï|i  n.  5.  cuiller  ou  i^7}|s. 

<*'^'îhA*  V.  a.  1°  saigna,  tira  du  sang,  k  la  veine  trans- 
versale du  front;  ouvrit  la  veine  du  milieu  du  front; 
2^  frappa  pour  partager;  rompit. 

^'"*'7hA'  n,  8.  [g.  mandibula),  mâchoire,  menton,  dents 
molaires  —  de  VhA'- 


O    V  O      ^ 

ûf^fVttl  I  on  mieux  4  ♦  ?P  ♦  <  ^-  «•  intendant  des  écnries, 
nsitë  senlement  dans  le  n.  comp.  ^é^  1  nv^^/^  1  officier 
de  la  cour  chargé  d'essayer  les  chevaux  et  les  mulets 
réservés  pour  Tusage  du  roi;  var.  amh.  ao^l^t, 

^'■•^h-A*  V-  ''^-  se  fit  moine;  entra  au  couvent;  fut  ad- 
mis au...  —  c.  ti^^'^'ih^A*  fit  entrer...  admit...  au  cou- 
vent,  à  la  profession  religieuse.  —  inf.  IT'y^'Jï^ft*  ad- 
mission k  la  vie  religieuse...  —  n.  s,  ooif^l^s  moine, 
religieux,  anachorète...,  pL  ivo}}i4^*s.  —  N.  B.  A  la 
1"  admission,  le  supérieur  du  monastère  donne  la  cein- 
ture monacale  au  novice  :  'tt^Ç^iao^^iKl^tt.  —  A  la 
2^  admission,  quand  le  supérieur  Ten  juge  digne,  il  lui 
confère  le  4^«nAi  ou  bonnet  monacal.  Cette  admission 
comprend  deux  degrés  :  1°  çj&  a  fl«^1f|»  s  4^«nA  s  «le 
bonnet  de  la  bénédiction»;  2^  ÇJ& >  <'>'^Xi^;^  1  ^«flA ' 
«le  bonnet  de  la  profession  parfaite,  complète».  —  Le 
complément  pour  les  profts  éprouvés  est  l'KftlfL^'ïs 
cyr,jj.a,  le  scapulaire  religieux  {cfr.  Guidi). 

e  V     o 

^"^'iïh^i'ïtC  '  ^-  ^'  roue,  char,  voiture,  véhicule  quelconque, 

charette,  tombereau,  etc.... 
^"^^h^C^à'b  *  ^*  *•  aisselle  (de  l'épaule). 

Q      V  O  V 

^"^'^tta  »  w-  «•  i°  épaule  (g.  aoJ\^n^f^  1  pi.  aisselles, 
jonction  des  bras  et  des  épaules);  2^  les  pouces,  les 
gros  orteils. 

no^ll^^'Ji  ad.,  var.  de  if'^Mui'}  '  nain,  difforme,  trapu. 

V^ttï^à  »  «•  *•  chauve- souris. 

o    V 

^''^'^hà  »  w-  *•  évocation  d'une  chose  fâcheuse  et  offensante 
—  de  Vll^ii  (est  sous  le  coup  d'un  malheur). 

ao^iDt  V.  n,  eût  du  dégoût,  de  la  répugnance;  fut  dé- 
goûté de  ce  qu'il  aimait  auparavant;  repoussa...  — p-  i* 
aojiOi  fut  à  dégoût,  répugna.  —  c.  Ji9^itDi  causa; 
fut  cause  de  dégoût;  rendit  dégoûtant.  —  inf,  jr*jr*Ç 
HHs,  —  p.  ad.  y*çai«i  dégoûté  au  lieu  de  jf^V-J  ou  jT* 
'}ahi  {euph.) 


160  aD'}tld*  —  i'>'}f^a» 

V  O  V     O 

oo^n/i  »  ^•acî.,  c.  h^^^Jtld  '  ^^  commit  la  fornication,  Tadnl- 
tère...,  se  débaucha;  2^  dissipa  son  bien  en  débaache; 

o     V 

mena  la  vie  du  prodigue.  —  inf,  ITIT^HC*  fornica- 
tion,  adultère...  —  n.  ad.  ao'^^^t  et  h^^tHà^*  pcrs. 
débauchée,  adultère. 

V  o 

«'■^'JTI'k  >  V.  a.  tira  avec  force,  pour  faire  lâcher  prise.  — 
c.  X^^ll^i  fit  tirer  fort,  excita  à...,  —  +ii«»4TI*i« 

o      V 

est  tiré  violemment;  —  inf.  9^9^fH6*    eflFort   violent 

o   V 

pour  enlever  par  force;  enlèvement.  —  s.  a.  ao'i^'^i 
qui  use  de  violence;  —  ad.  p.  't'O^il^t  victime  de 
la  violence.  —  n.  inst.  aoao^^^  i  moyens  violents.  — 
loc.  V.  d.  «ID^HA  >  flA  >   (même   sens)  =  syn.  anal,  ao 

«iD>f  I  rad.  inus.  (g.)  'f"«iD>f  s  eut  grand  désir;  désira, 
souhaita...  —  inf.  ^jT^çj&i  désir,  aspirations,  souhait; 
avoir  plaisir...  —  ad,  aoij  i  désirable,  attrayant,  agré- 
able...  —  n.  s.  •f-jT^^I*»  et  •Hf"i1*i  désir,  souhait.  — 
n.  8.  jr*V^  I  joie,  agrément,  satisfaction,  plaisir.  —  n.  s. 
jr*î  I  apparence  agréable,  mine  avenante,  belle  prestance. 

aoijf{j  adv.  surtout,  particulièrement,  principalement  = 
9yn.  2iirflC<2iirno* 

V  o 

0d7^A>  »»•  »•  (<'»'•)  linge,  Berviette,  mouchoir;  amiet  = 

o  V 

HD^A^J&i  ad.  mordant,  piquant,  perçant,  v.  g.  dard.  — 
71.  comp.  ao^f^^f,  s 'foof  I  aspic  —  de  if^A  «  ^/^- 

V  o       _ 

iio'JJÇ^  '  ^-  ^'  mordit,  enleva  en  mordant  un  morceau  de 
chair;  tailla,  trancha  à  belles  dents,  à  coup  de  dents, 
c.  h^hKd'f  —  P-  i'^^Kd*  ®st  déchiré  à  belles 
dents.  —  inf.  J^IT^^C». 

^hf^tt*  V-  ^*  i^  tourmenta,  inquiéta;  causa  ennui,  de 
rembarras  à...;  ^°  frappa,  maltraita;  3^  mutila,  coupa 
le  pied  et  la  main  (châtiment  des  grands  voleurs),  v.  g. 
h^X:  i  tm'iJiJIrP  i   il   lui   coupa  la  main  —  de  >Rfl» 


«"•ÏJtX»  — «"ll»»  161 

V      O 

(rad.  g.).  —  p.  'f"m»'>^n>  ftit  mutilé  (châtiment  juri- 
dique). 

o     V 

^'^X^'h'  ^-  ^*  dot  de  la  fille;  somme  ou  bien  exigible  et 
exigé  par  le  père  du  marié,  k  cause  des  avances  cen- 
sées gracieuses,  mais  onéreuses  qu'il  a  faites  selon  les 
usages  des  fiançailles  et  des  formalités  des  contractants, 
jusqu'à  Tépoque  du  mariage  —  de  VJth  *  (^0>  ^A-  Dilni. 
col.  682. 

^"^f^^'t  »  **.  «.  i°  bosse  ;  2^  nom  d'un  mal  qui  cause  la 
déviation  de  la  colonne  vertébrale. 

Co^fS^J^  I  ou  àbr,  aof^J^  i  amk.  passé  en  tigr,  âtre,  foyer, 
feu,  brasier.  —  var.  du  pur  tigr.  m»^RJt»  ou  ««^«i 

—  de  >RR'  cfr. 

^"^^fLV  >  ^-  ^-  coup  de  sang,  congestion^  et  «m*} ft^  i  t?., 
dér.  de  ïRiC»;  cfr. 

V  o  y  V       O 

m»*}-)!  n.etprép.  i°  milieu,  centre;  t?.  j.  a*!! > ''"'^'t^ir' * 

V       o  V       O 

au  milieu  d'eux.  —  loc,  répét.  ao'^^  i  ao'}^  s  entre-deux, 
mitoyen  =  alias  4^J^9\  2^  entre,  au  milieu,  v.  g.  ao 
4'ï  »  ^7*)  « 'lA^  »    •••  passez   entre,    ...  suivez   l'entre- 

o     V     o 

deux...  —  ad.  dér,  iw»'J'JJ&Çi  1°  intermédiaire,  média- 
teur...; ^  tiède,  ni  chaud,  ni  froid;  vacillant,  en  ba- 
lance ... 
^''•'JT'AÔit  '  ^«  *•  ^11®  espèce  d'arbre  (d'après  l'étym. 
serait  n.  comp.  de  iid'J*)  «  ©*  AOX*  »?  c.  h  d.  dont  l'écorce 
épaisse  et  filandreuse  serait  pour  moitié  dans  le  corps 
de  l'arbre)? 

V  o 

0|>'}1*<C*  V.  a.  empêcha,  obstrua,  mit  obstacle,  entrava... 

—  p.  -t-àojl'dh  —  c    hôo^-h^t,  —  inf.  jryj^C», 

O     V 

—  n.  s,  HP'îT^C  *  obstacle,  obstruction,  entrave,  empêche- 
ment (phys,  ou  mor.). 

HD^I^i  i;.  n.  se  gâta,  s'avaria;  perdit  sa  saveur,  son  goût, 
(se  dit  de  la  farine,  de  la  pâte),  moisit.  —  c.  ti^^^li  * 
avaria,  fit  moisir;  —  inf.  9^9^% p'i^. 

11 


162  t^tl^  >  —  i^lmA  « 

ûo'}*l^i  n.  8,  1°  chemin,  voie,  route;  voyage;  2  moyen, 
expédient  {v.  g,  pour  conduire  et  faire  réussir  une  affaire); 
combinaison,   (de  ViR  i)  =  var.  par  élis,  litt   ao^jy^  i. 

ao^'Jaf^  9  V.  n.  durcit,  se  condensa,  devint  dur,  s'épaissit  ; 
devint  calleux,  v.  g,  la  main  d'un  travailleur.  —  c  K 
fl'"»4T"R'  rendit  dur,  endurcit...  —  inf.  jf* jf^'J^JC' « 
endurcissement,  callosité.  —  n.  s,  4ID«id'}7^^i  ce  qui 
occasionne  le  durillon...  —  D'où,  par  analogie,  sans 
doute,  parce  que  la  chair  en  est  plus  ferme,  n.  s.  dér, 
yî7^^  :  bosse  des  bœufs,  etc.  —  Revenant- bon  du  ^t 

•     o 

ift^t,  qui  a  vengé  la  mort  d'un  des  siens,  etc....  ^ 
i  '  imfJi  «;  d'où  8yn.  de  brave,  héros,  et  honoré  comme  tel. 
ao'}i^i  V.  n.  1°  montra  les  dents  (à  cause  de  la  mai- 
greur...); eut  les  joues  amaigries,  creuses;  2°  eut  les 
mâchoires  apparemment  fortes,  ressortantes ...  —  p,  i*ao 

o 

•yni  1°  n'eut  plus  que  la  peau  et  les  os;  fut  émacié; 
2°  grinça  des  dents.  —  c.  ti'"^^!!  '  ^^  fit  montrer  les 
dents,  V.  g.  en  tenant  un  cheval  par  les  lèvres...,  en 
agaçant  un  chien  hargneux;  excita,  provoqua,  ennuya...; 
2^  saisit  un  homme  par  le  menton  et  la  nuque...  — 
inf.  jr*jr*^^Ti  J*^  maigreur  excessive;  2^  grincement 
des  dents;  grognement  en  menaçant  des  dents...  —  ad, 

o      V 

aofp^s  1°  très  maigre,  k  n'avoir  que  la  peau  sur  les 
mâchoires  en  relief;  2^  fort  en  mâchoire...  —  n.  s.  dér, 
ODtPP*  mâchoire,  gencive.  —  loc,  v.  dér,  iWii^s 
OA»,  syn.  de   ^717  s. 

^•"•llÇ*  "•  *•  poussière,  paille  (secouée,  soulevée  par  le 
vent);  un  fétu...  dans  les  yeux,  dans  un  plat,  etc.... 
(de  Vl^i). 

«'■^TfllA'  ^*  ^'  i°  arracha,  enleva,  tira  vivement,  prit  de 
force  ou  d'adresse,  par  ruse,  fraude  ou  violence;  2^  dé- 
capita, découronna  (se  dit  d'un  insecte  qui  attaque  et 
ronge  la  tête,  le  bourgeon  des  plantes).  —  p,  't'ûo^^fi  j, 


9"^TA,1-  »  —  oojCUfi  >  163 

o  V 

'ïniA.'  moyen,  outil,  v.  g,  pince  pour...  —  d'où  n.  ad. 
spec.  dér.  et  loc,  v.  qui  suivent. 

J^'ÎTA.'Î"  *  toute  fauve  carnassière,  vorace  :  les  félins  ;  le 
loup;  la  hyène,  etc....  —  loc.  v.  jT^'IniA >  hflA '  1°  ar- 
racha vivement,  enleva  par  violence  et  ruse;  2^  var.  de 
^Tritïii  <  HA  >  remua,  balança. 

^''•'îrtlA*  ^'  «•  cassa,  rompit,  v,  g.  une  corde,  un  fil,  etc....; 
brisa,  v,  g.  un  épi,  une  fleur,  etc.  —  p.  i'^vi^'lniA ';  — 

c.  K^^mA';  —  inf.  îr^'>fl|A»- 

V       o 

''■''Irtl^'  ^-  «.  fit  des  petits  pains;  des  galettes  moindres 
que  la  ^M*  »;  —  P  +^^m^  »,  —  c  Xi7»7m^  •",  — 
inf.  ^jr7#l|C«. 

ao'fni^s  ad.  peureux,  poltron... 

ii»'>rtlfl,^8  n.  8.  pot  en  terre  pour  beurre,  lait,  etc....  = 

V     o  V 

syn.  tf7i>4*CA''l-f  s  pot  plïis  petit. 
'"^Ttiti^  »  ^'  «•  donna,  offrit,  présenta  (A.  G.).  —  p.  •f'ao 
im^  »,  —  c.  hoD^aiO'  »,  —  *«/  9^9^^htah  i  =  «yn. 
Ofl  »,  liTO<^  »  (A.  G.),  —  rar.  par  élis.  litt.  aoaKD  :. 

o      V  V 

^'■•'îrtlT  »  ^-  *•  flèche  de  chasseur,  (c/r.  Vj^l  i). 

^'lAl.ai»  ^-  *•  tourterelle  ==  «yn.  0&-^»* 

^'■'ÏIU  »  V.  ^-  jaillit,  fit  source.  —   c.  tiOOiQ^  i  fit  jaillir, 

ouvrit  une  source,  de  V<p0s  (.^.)  scaturivit.  —  n.  s.  f^ 

4ffi,»  source  (cfr.  g.  ao'}^^s), 
ivD'jCt^'f":  V.  réfl.  1°  s'arracha  les   cheveux   en  signe  de 

douleur;   2^  mordit  la  viande  à  belles  dents   (au  lieu 

V        o       _ 

de  la  couper)  =  syn.  aojj^^i'^  3°  fit  paître  dans  un 
endroit  plus  herbu.  —  p.  'I'ûo^q^'I^i  a  les  cheveux 
arrachés...;  est  déchiqueté,  morcelé.  —  c.  tiOO'^Q^'f^i 
fut  cause  que  s'arracha...  fit  mordre,  déchiqueter  à 
belles-dents.  —  inf.  9^9^"}^^*  i. 
«r«»'îitt'ïî«  t;.  a.  discuta  beaucoup  =  syn.  'l'h^h^»*    — 

p.  +#w>iÉftTîs,  —  c.  /i^ioj.'fi»,  —  inf  îr'y»*^-^1ii 

discussion  animée.  —  s.  ad.  ao'}^}}i  grand  discuteur 

11* 


164  if^l^Ù^Ù^  »  —  t'^Ofii  « 

=  cfr.  UD^^fe  »•  —  loc.  V.  dér.  laro^lUliakh  i  flA  «,  «y», 
de  ao^fU^fii. 

O  O       V        O 

^^'i^tà^tà^  I  ^*  ^*  endroit  où  tombe  une  cascade^  étangs 
réservoir,  fontaine,  source.  —  cfr.  jT^'jECI,»  source  et 
g.  HD^^Ai. 

«'■^JjiC*  w-  «•  lunettes,   longue- vue,  jumelles   (de  VR^  0; 

var,  par  interv,  litt.  oo/J^'}%. 
uof/fC^  n.  8.  vis-à-vis,  face  k  face;   qui   est   ou   se   re- 

O    V 

garde  en  face,   en  regard,   à  Topposé...,    cfr.  h'ïHC  > 
(deïX^O- 
uroJl  1  ou  ^îi  :   loc,  onom.  du  bêlement.  —  loc.  v.   g/nf^  i 
HA  a  bêla  (veau,  chèvre,  mouton...). 

^d  »  «t  ^à^Ù  »  flA  «  ^oc.  t;.  onom.  1°  est  mordant,  pi- 
quant, fort,  cuisant,  brûlant^  v.  g.  le  piment,  un  mets 
très  épicé;  2^  fig,  a  des  paroles  acerbes,  a  mauvaise 
langue,  etc.  (se  dit  surtout  des  femmes). 

^p  I  n.  8.  affliction,  peine  (par  suite  de  qq.  malheur),  cfr. 
9"^^-a  corrélatif,  (du  g.  ooqqi). 

i7i»4A'  V-  «•  caressa.  —  c.  hir*4A»;  —  P*  "h^^^A*,  — 
réc.  t*^4A'  et  t-fiD^^Ai.  —  inf  ITj^fJA»,  —  «-  «• 
''■^4a*«  caressant;  —  ad.  p.  •f'i^^A*»  amateur  de  ca- 
resses, enfant  gâté;  —  p.  ad.  p.  jT^O-A'* 

i7D0^  I  n.  9.  i^  repas  qui  prend  la  grande  journée,  festin, 
banquet,  repas  de  midi  auquel  prennent  part  beaucoup 
de  convives;  2^  bon  ouvrage;  travail  excellent,  avan- 
tageux; bonne  ou  productive  journée  (de  IDOA<  ffO 

4ID0A  >  ^-  *.  et  tn/.  (a5.  par  contract,  de  ir*|D«4A  *);  D^i^i 
(temps  de...),  passer  midi,  et  par  extension,  le  temps 
de  la  journée  présente.  Occupation  du  temps,  de  la  jour- 
née; passe- temps,  v.  g.  k  la  formule  de  salut  k  partir 
de  midi  :  \iaoff,  i  iDOAlhJ^  '  «comment  êtes-vous  k 
midi?>;  on  fait  cette  réponse  :  «i^OAlMT'  «  f»^^9^  » 
«que  votre  midi  vous  soit  agréable!»   {cfr.  m^'iA't»)* 


•7*AA«  — <»»Oft»  165 

^ÔAli  >  t7.  n.  est  en  élévation^  est  honoré;  estimé,  bien 
considéré.  —  dér.  de  AOA*  p^r  interv.  litt,  de  0)  &^ 

o      V 

lien  de  «v^Af^A*?  ponr  Tenph. 
iT^Aft  *  **•  *•  i°  action  de  s'éloigner,  de  s'écarter,  de  se 
retirer  k   part;    j2°  retraite,   coin   à  parte,   refuge,   ca- 
chette =  #yn.,  sinon  var.  corr.  de  9^h6iPli*  *^/*  <i® 

KÂ-lA' 

w      o 

'"^OA'O^  *  ^-  ^-  signet  (tout  ce  qui  sert  de  marque  dans 
un  livre)  —  de  Oti^"^  *  signare,  g.  (Dilm.). 

^■4A't»  ou  •î4A't»  w-  «•  jour,  journée;  c/r.  aoQf^i^ 
donc  semblerait  être  le  féminin. 

iiP0A^4*^  I  n.  comp.  m.  à  m.  garde  du  jour,  ou  endroit 
où  Ton  est  en  observation  durant  le  jour;  (comp.  de 
aogîit  et  ^tRO»  ^^o^  d'observation,  vedette,  guérite 
de  rempart,  poste  de  garde:  loge  bâtie  sur  une  hauteur 
d'où  l'on  découvre  une  grande  étendue  de  la  région  k 
surveiller. 

aofiOof^i  n.  s.  ad.  chose  merveilleuse  =  anal,  aof^ao 

V  o 

^Îl<'"*i*  ^-  ^-  i°  est  veuf;  (s'emploie  surtout  pour  les 
femmes  sans  mari,  par  mort  ou  répudiation);  j2^  est 
déchu  de  sa  position  (par  ruine,  perte  de  parents  ou 
de  biens).  —  ad.  dér,  ^i\ao'}i  veuve,  personne  dé- 
laissée, sans  position;  déclassée,  méprisée,  avilie...  (mau- 
vais sens)  —  var.  élis.  litt.  ^00'}  1,  —  loc.  injurieuse, 
W^  I  •yhm^'J  I  fils  de  femme  de  rien.  —  A^A/h  *  •? 

o 

fiooft  vil  esclave,  etc.... 

o    V 

^à^à'  ^«  *•  carie  des  dents. 

V  o 

^hA.*  ^»  *•  peau  tannée  (de  bœuf,  de  grande  antilope 
h^lfîO*  sert  de  couche,  de  tapis,  pour  s'asseoir  ou 
dormir. 

I7D0A I  ^*  ^'  ^^  sarcla,  nettoya,  enleva  les  mauvaises 
herbes  d'entre  le  bon  grain  ou  d'entre  les  légumes  dans 


166  oDQi^  I  —  aoffJ^c  I 

V     O 

un  champ  =  syn.  ao'fi^i^  s  ;  ^°  frappa,  violenta;  3^  prît, 
vola,  enleva,  v,  g,  des  épis,  îf ^'Th  s.  —  p.  '/•^»»éA  i,  — 
<*'  M^Oti  »;  —  *^/-  IT* jf"4ft  *;  —  w-  **w<.  ao^ofy^  f  ou- 
til ou  bois  appointé  pour  sarcler;  sarcloir... 

aoQi^  I  n.  5.  repas  de  viande  fait  en  commun,  après  coti- 
sation pour  acheter  la  bête  k  tuer. 

aoQl^^  n.  ad.  1°  égal,  de  niveau,  pareil,  même,  de  même; 
t;.  g,  O'^O/i^ii^^  il  est  pareil...;  2^  s.  égalité,  niveau; 
<^-  ^-  h*!!  >  ^^Od  8  au  niveau,  en  égalité  —  aticb  ^Té^  • 
—  de  Odf  »  =  «y»*  "ThhhA  s.  —  «•  cow;>.  X^^  I I9D 
0^  f  arbre  (m.  â  mot  au  bois  égal),  sans  doute  Tacacia 
en  parasol.  —  t;.  dér.  Yi^'^OlX*  ^^  hfiàlX^*  —  »'^<^«  ï\ 
^Oà^ùX^  0^  Ï\^06*IX^  égalisa,  nivela.  —  réc.  p,  + 
^O^^f  »  est  nivelé,  égalisé... 

i^Od  '  '^^  ^-  (^0  fti*  doux,  eut  la  saveur  du  miel.  —  c,  Ji 
9^bd'  produisit  le  miel  (rabeille).  —  v.  dér.  ^àdd' 
alla  k  la  recherche  du  miel,  des  ruches  d'abeilles,  dans 
la  brousse  ou  les  rochers  où  elles  se  cachent;  recueillit 
le  miel  des  ruches.  —  n.  s.  aoQQ  1  miel.  —  var.  ^^C  * 
(d.  V.).  — •  n.  comp.  }lR»ÇJ&  1  cn^Q  1  miel  sauvage. 

T^àC^  n.  8.  petite  mesure  de  capacité.  =  d'un  litre  en- 
viron.    En   osier   ou  jonc   tressé.  —  Le  9^6C*   est  le 

V  V     o 

double  du  'T^'ît'j  et  •»  moitié  du  hÂH'* 

oofii^f^f  I  ou  •îîi  *  «  «  I  n,  8,  mouchoir,  essuie-mam,  ser- 
viette, V,  g.  ç^  I  AR^  ï  ^"^tiéS^f  »  serviette  de  table. 
=  syn.  ao^^ii*  —  de  Kd^^*- 

^Ùdd  '  V.  a,  —  cfr.  ODOd  «• 

9^ù^'n  »  »^-  *•  le  couchant, ...  cfr,  p^fl  j. 

ûOOÇI  t  n.8.  —  cfr.  Q/Jl  »- 

9^ùi-9  »  w.  ».  tn/.  de  Odi^  t  c/r. 

aoffJpC*  ^*  ^^*  ^^  indolent,  fainéant,  molasse,  bon  k  rien 
=  syn.  iyD|D*f*Ç:;  2^  avare,  occupé  k  garder  ce  qu'il 
a,  au  lieu  de  travailler  —  de  OfL^i. 


^A^^  »  ^-  ^-  maigrit,  est  maigre  =  cfr,  ^dmm  »•  — 
<5.  K^À^^>  amaigrit.  —  in/.  jr**7di4^i  amaigrisse- 
ment. —  ad.  •ïiif^^i  maigre. 

^ÂflJ&s  n.  ad.  Taîné,...  cfr.  Oflf  i. 

^h^  I  OU  •7>i^;#*  I  n.  «.  malédiction.  —  N.  B.  Les  malé- 
dictions contre  le  prochain  sont  fréquentes.  Les  blas- 
phèmes contre  Dieu  et  les  Saints  sont  inouïs,  inconnus. 
—  V.  g.  h,  une  oflFense  on  répond  facilement  :  ^ÇAA  »  tïV 
"Ifi  «périsse  ta  mère!»,  etc.... 

aoQ^^t  î^  n,  8.  punition,  châtiment,  fléau;  v.  g.  ooo^t\ 
^tl«K-h#li.C *  «colère  divine>  —  de  ai^OO^  9]  ^°  «^^• 
beaucoup,  trop,  énormément;  v.  g,  -flTi^^  i  V1LC9"  i  — 
HDp^-iVnf"*  «y  en  avait- il  beaucoup?  —  énormé- 
ment» —  allas  i/D^^i  ou  •74l*«  et  JT'^'l''» 

•ïé+'fl  »  «.  «.  cordon  bleu,  signe  de  christianisme  {cfr.  Q 

9^0^'t  I  <*<^»  malheureux,  affligé,  très  éprouvé  (de  m» 
00 1  g.). 

jr*X4l**  o^  f^ti^il*  i°  pr^î>.  à  cause  de;  en  vue  de; 
en  raison  de;...  par  égard  pour,  v.  g.  9^h^^*A*  ponr 
toi;...  2^  conj.  parce  que:  v.  g.  f^lA^itlM^  parce 
que  cela  fut;  puisqu'il  en  est  ainsi;  —  V'ïk'i'lr  *  ÏK^"* 

o 

JfJii  pour  qu41  vienne,...  —  var.  élis.  litt.  JP*'}1*i. 

V^Ùit  »  w-  *•  i°  nuque  =  syn,  *^^*JC  »  »  ^°  secours,  pro- 
tection. 

^'■*Ol')ft«  "•  ^-  hydromel  ou  bière  faible,  sans  force  = 
syn.  OP'S ^  t. 

aoQ'jnii  n.  s,  1°  gros  intestin;  2^  les  intestins  en  géné- 
ral; les  entrailles;  pi.  ^^Çtit^i.  — fig.  loc.  comp.  i°  m» 

w    o  V     •  V 

0'}^'  n'A/!" s  A*!!'  «homme  sans  vigueur  entérique», 
peureux,  poltron....;  ^°  n?A>  iw»0^^«  brave,  auda- 
cieux, intrépide...  —  alias  ao^'imt  et  •ï^'î^i. 


168  ^ïlh^*  —  i^htn' 

^ÀhA>  V-  ^-  est  au  milien,  an  centre;  entre  deux^  mi- 
toyen (nsité  seulement  à  ce  temps  du  parfait)  —  de  /^ 
tliif.  —  c.  h^hhh^  partagea  entre  deux;  fit  mettre 
au  milieu,  fit  intervenir ^  établit  médiateur  entre  les 
partis  divisés ...  —  n.  ad,  ^hhAJ&  «  i°  médiateur,  cen- 
tral, intermédiaire  =  syn,  ao^^f^ç  t  ;  2^  moyen  d'âge, 
de  taille,  de  talents,  etc.  =  ^hhAJ&V'  ^^  juste  me- 
sure, homme  juste-milieu.  —  n.  s.  ^K)lA  *  i°  milieu, 
centre  =  syn,  'pf^t;  2  la  partie  mitoyenne,  entre 
deux.  —  loc.  dér,  prép.  X-fl  i  ^>i1f|A  •  ^^  milieu  de, 
entre,  parmi...,  V-fli^htlA'  vers  le...,  v.  g.  1°  j|^-f|t 
^kïttlrV^*  panni  eux;  ^'^  A^fl  >  ^htl A  >  ^«4. '  au  mi- 
lieu du  village,  etc....  —  aliàa  ^XhA'*    —    ^'  comp, 

O      V  V 

^XtlA' 0A4*>  famille  admise  à  faire  partie  du  clan, 
de  la  tribu,  de  la  commune. 

^Ùut  I  ou  ♦  ♦  Ti  ♦  I  n.  «.  grenier  fabriqué  en  argile;  grands 
vases  ou  récipients,  dressés  les  uns  contre  les  autres  et 
alignés  dans  la  maison  en  avant  du  foyer  domestique' 
ou  de  Tintérieur  réservé  à  la  famille.  Ces  hauts  réser- 
voirs de  forme  ovale  sont  une  grossière  imitation  des 
greniers  égyptiens  antiques.  Une  ouverture  est  pratiquée 
au  bas  de  ces  réservoirs  pour  en  tirer  le  grain  au  fur 
et  h  mesure  du  besoin.  Un  crépissage  les  lie  entre  eux 
et  donne  Taspect  d'un  mur  sur  la  partie  antérieure  de 
l'habitation,  où  les  étrangers  peuvent  être  introduits. 

ot^OH  <  ^'  '^'  iS')  est  savoureux,  a  bon  goût,  a  bonne  odeur, 
sent  bon.  —  p.  ad,  p.  f^thll  i  odorant,  parfumé,  de  sen- 
teur agréable,  suave.  —  n.  8.  aoQll  i  goût,  saveur,  par- 
fum, bonne  odeur. 

of^On^  prép.  de  temps  interrog.  (g,)  quand?,  k  quel  temps?, 
allas  ^^ILi  et  ^àîL'  ^lill»  et  <»T/il|i. 

'^hH'i  •  w-  ^-  angle  (son  intérieur  et  son  extérieur,  c'est-à- 
dire  l'enfoncement  anguleux  du  dedans,  et  la  pointe  du 
dehors),  coin;   pi.  aof^jji^'fit   les   points   cardinaux  — 


alias  ^^TI'Ji  et  ^hni*]  le  pi.  ^AH-fc»  s'emploie 
pour  signifier  la  Rose  des  vents. 


A-^1 


^•*/.-fl  t  -^^ToT  E^^^>*  >"Âi.*  » 


JK-ffl-Ot 


JP*Xlf*TI«  ^«  «^-  obéissant,  soumis,  docile.  —  cfr,  j^HH* 

aofiffit  n.  8,  moyens  de  travail  (multiples...),  cfr,  0Pf  i. 

aogfL  »  ^.  «.  (?•)  exhorta,  conseilla.  —  p.  'f^^àf^.  *  reçut 
bons  conseils.  —  c.  h9^0fL*  fit  conseiller,  avertir...  — 
int.  't^OfL*  eut  un  bon  conseiller,  un  mentor...  — 
int.  c.  h^Of*^  ^^  l'on  conseiller,  eut  Tœil  du  mentor 
sur  son  pupille,  pour  l'aider  de  ses  avis,  de  sa  prudence, 
de  son  expérience  :  v.  g,  h^O^^P^  surveillez-le,  ex- 
hortez-le, etc....  ==  syn.  iid||^>*  —  t»*/.  9*1^4 JC"»  ex- 
hortation... —  n.  8.  h^àf'*  surveillance,  bons  avis... 

—  n.  8.   aoQS{i   et   ûOQf^t  exhortation,   conseil,   avis, 
admonition. 

•7Î^  I  n.  8,  endroit  à  Topposite  d'un  autre  ;  lieu  ou  pays 
d'en  face;  l'autre  rive;  l'autre  plateau  opposé;  au-delà. 

—  he.  adv.  Yi^iif^^   (ah\  de   Kn^  ^hf^^)   au-delà; 
de  l'autre  côté;  en  face;  à  l'opposé. 


170  ^ùf.x^-ràm'i' 

^6f\  >  ^'  «•  maison  (province  de  Ji^it*}  i)  =  syn.  ^  i, 

gmo^Jt^i  V.  a.  donna  la  becquée;  tint  du  liquide  dans  la 
bouche  d'un  enfant,  ou  d'un  veau  pour  le  forcer  à  ava- 
ler. —  n.  8,  OD^^t  gorgée  (oflFre  d'un  aliment)  que  la 
mère,  faisant  de  sa  main  une  cuillère,  tient  à  la  bouche 
de  Tenfant,  jusqu'à  ce  qu'il  l'ait  acceptée.  —  n.  s.  ad,  f^ 
(jiTp-  f  ce  qui  est  donné  à  la  becquée,  bouchée,  cuillerée 
d'une  boisson  ou  d'une  panade. 

O     V 

•ïîiiC*  ^«  *•  nuque,  le  derrière  du  cou;  épaule  (d.  V.) 
=  «yn.  •ïàV'}  «•  —  ^'  ^^^'  ^Wli,  »  a  forte  nuque,  a  le 
cou  gros,  fort. 

V    o 

^61^^^  v.  n.  a  les  joues  grosses,  plaines,  arrondies;  en- 
graissa aux  joues;  devint  joufflu.  —  •ïd'l^C't*  **•  *• 
joue.  —  var.  V^T'C^'t  >•  —  ^6^C  »  ^^*  joufflu. 

9^6^'}  *  ^'  *•  (?•)  fourneau  particulier  qui  sert  aux  fumi- 
gations des  femmes,  dans  le  premier  mois  du  mariage, 
surtout.  —  inf.  de  Omi  i.  Description  :  Un  foyer  est 
creusé  dans  le  parquet  ou  plainpied  de  terre  battue  de 
l'habitation.  On  y  allume  des  branches  et  feuilles  de 
plantes  oléagineuses  vertes  qui  brûlent  facilement  et 
produisent  une  épaisse  fumée.  —  Une  sorte  de  chaise 
curule  avec  parois  circulaires  est  posée  au-dessus  de  la 
bouche  de  ce  foyer;  la  personne  s'y  accroupit  ou  s'y 
assied  en  costume  primitif;  et  on  la  recouvre  de  cou- 
vertures formant  une  tente  basse  retombant  le  long  des 
parois  circulaires,  à  l'extérieur,  de  façon  à  ce  que  rien 
ne  s'échappe  de  la  fumée  brûlante.  Cette  fumigation  se 
fait  plusieurs  jours  de  suite  aux  nouvelles  mariées  afin 
de  faire  peau  neuve.  —  D'autres  fois,  les  femmes  s'y 
soumettent  comme  à  des  bains  de  vapeur,  pour  se  guérir 
des  rhumes,  etc....  Les  vieilles  surtout  en  sont  friandes 
=  cfr.  syn.  auH  «• 


lùmm  '  —  «"If-AA  »  171 

V      O  V      O 

^Amin  "  ^'  ^'  devint  maigre  =  cfr.  ^A4^4^  i ,  —  c.  X 
^ùmm'  fit  maigrir,  —  inf.  jr**7daiT«  amaigrisse- 
ment. 

•T^jl  s  n.  «,  porte,  fermetare,  couvercle  de  malle ...  —  de 

ànan. 

•T*X.Jt»  «•  ».  fencaie  —  de  ÔXli»  (?•  «TdX-Jt»)- 

^64*9 1  n.  $,  mauvaise  étoffe  ;  toile  on  tissn  de  rebut.  — 
^/^-  OiLV  9  ioc.  exp,  mauvaise  qualité  ou  avarie  —  anal, 
0^4-'  o^  64*9*  peau  dont  s'est  dévêtu  le  serpent; 
peau  de  rebut  =  syn.  9^ifi. 

îr*lf"»flA«  loc,  V,  cuit;  est  cuit,  t;.  g,  le  7l.C»  purée  de 
pois  (plat  national).  —  c.  4  ^  >  ^flA  >  fit  cuire. 

itdVI^i  rad.  (j.)  't^^^hdy*  ^-  ^'^-  Jl°  se  vanta,  s'enor- 
gueillit, fut  fier  de...;  2°  se  posa  en  critique,  censeur; 
blâma,  trouva  à  redire...  —  fréq,  i'O'^hïtity*  se  vanta 
pour  des  riens,  des  futilités.  —  c.  h^^Ytthm'  i°  rendit 
fier,  vaniteux;  2^  fit  gloire,  honneur  à...  v.  g.  un  fils  à 
son  père,  un  serviteur  fidèle  et  habile  à  son  maître  ;  — 
inf.  ^y^UHï*)  vaine  gloire,  vantarderie,  fierté,  forfan- 
terie, vanité...  —  p.  ad.  '|*i'D}|#h«'  vantard,  fier;  pédant; 
futile,  vain,  frivole.  —  n.  inst.  i^û^Yldu*  occasion  ou 
prétexte  de  vanterie.  —  n.  s.  'ThJ'^lflAl*  '  vanterie,  vaine 
gloire,  forfanterie,  ou  ♦  ♦  ♦  ♦  *!;  s. 

^*fîA  >  V-  ^*  coupa,  scia,  ramassa  de  Therbe,  du  foin,  et 
le  porta  k  l'écurie,  ou  au  campement  en  voyage.  —  p. 
+^*fiA«  rherbe  est  ramassée,  prête...  —  c.  /i9^||A> 
envoya  ramasser  de  Therbe...  —  fréq.  l'vii'TÎA'  coupa, 
glana  Therbe  k  la  hâte ...  —  inf  jT*  jThA  >  a^^r  à  Therbe, 
au  foin...  —  s.  a.  itv^A^'  garçon  d'écurie,  chargé  de 
fournir  le  foin  au  cheval,  aux  mulets...  —  ad,  aot} 
A)6  >  *y^-  (*^yO  —  ^-  *•  ^^TlA  •  herbe  coupée,  amassée 
(pour  les  an.  dom.). 

HDlfAA'  ^-  ^-  excuse,  prétexte;  réponse  oblique;  peu 
franche,  (sens  figuré  de  Yinf  de  1|»AA  »?  <i/^. 


172  i^\tMl'  —  ^h^^^ 

HDlfAA  >  ^*  '•  jone.  —  dér,  par  anal,  de  h«AA  <  mangea 
(peut-être  p.  c.  q.  les  joues  se  gonflent  pour  être  réci- 
pient de  la  bouchée  souvent  énormC;  que  l'on  met  dans 
la  bouche).  —  cfr,  $péc.  Ktf'AA  »  c-  pour  plus  d'expli- 
cations. 

^hh^lK»'  0^  V^it^^^ïh^  V*  ^-  ^^  concussionna;  ruina, 
dévora  le  pays  à  force  de  réquisitions  et  d'exactions; 
2^  anal,  mangea  beaucoup,  dévora;  fut  vorace. 

g/oiif^tt'tl*  ^-  *•  bordure  des  paniers;  —  no^j^fl^'  m®- 

V      O 

sure  à  plein  bord;  —  ^^hî^**!!^*  **.  «.  couvercles  des 
plats  ou  des  casseroUes,  i^^^i^t,  —  d.  de  hyfl+«  cfr, 

iid}|«^i  n.  8.  ustensile  de  cuisine  pour  remuer  et  mêler 
un  liquide,  v.  g,  une  cuillère,  un  bâtonnet,  etc.  —  var, 
vulg.  corr.  litt.  de  i^hiO^/L')  ^A*  fhfl'A** 

^W'A,  »  w-  *•  homonyme.  —  d.  de  h«Af  »  (fl^O  «idem  no- 
men  habet». 

ût^ittï*  ^'  ^*  action  de  remâcher  un  linge,  ou  similaire 
non  nutritif  —  se  dit  de  l'enfant,  de  la  bête  qui  mâ- 
chonnent... —  cfr.  itMt. 

ûo\f'fifii  n.  8,  rumination,  mastication,  remâchement  (de 

HDh^if  V.  a.  conseilla,  avertit,  exhorta,  admonesta...  — 

JP I  «Il  lui  fit  donner  conseil,  ou  il  le  fit  avertir  de  peur 
qu'il  ne  se  trompât»  =  «yn.  H+f  '-  —  A«3.  t^^hh^  » 
réitéra  h  plusieurs  reprises  les  avis...  —  int.  +^h^* 
prit  sérieusement  conseil,  v.  g.  impér.  'f^lïC  «  «prends 
bien  conseil»,  et  réc.  +*7h^»  P^-  prirent  conseil  en- 
semble, délibérèrent.  —  réc.  c.  tï^hd  «  ^°  fi*  bien  ré- 
fléchir; 2^  fit  délibérer  en  conseil.  —  réc.  int.  i^tmli 
h^»  ...mûrement,  longuement.  —  inf.  jP*JP*IlC«  acte 
de ...  —  réc.  int.  jTîPlflhC  »  longs  conseils,  longues  dis- 
cussions   ou   délibérations.   —   s.  a.   aoli^t    conseiller, 


celui  qui  donne  conseil.  —  ad,  p.  'f^oofi^t  susceptible 
de  bon  conseil,  docile  au...  —  ad.  tfi^hC*  «age,  pru- 
dent, de  bon  conseil,  qui  parle  et  agit  avec  maturité. 

—  p.  ad.  p.  ^Ifi-C  '  conseillé  {pen.  ou  chose).  — 
n.  8.  jF^h^'  conseil,  avis,  admonestation  =  syn.  |f+i. 

O       V 

—  n.  8.  jT'Vl^l'i  offre  d'un  bon  conseil,  acte  de  con- 
seiller.  —  w.  inst  aof^\^^i  occasion,  moyen  de...  — 
id.  int.  réc.  ao^\^^  i  i°  temps,  lieu  pour  prendre  con- 
seil ensemble;  2^^  aide  pour  prendre  conseil,  homme  de 
conseil;  membre  du  conseil.  — pi,  ii"»'7lflC*t»  l^s  con- 
seillers, l'assemblée  du  conseil. 

tf^YklJ^^  ^*  ^-  ^^  essaya,  éprouva,  tenta;  mit  à  Fessai,  à 
répreuve...;  ^°  tourmenta,  affligea,  mit  à  la  torture  {pr. 
et  fig. )^  var.  IDh^i.  — p.  +ii»ll^«  ^«  ?•  1©  cheval  avant 
l'achat...  —  c.  ^nvjl^i  fit...  (id.).  —  inf.  jr»9"hC« 
essai,  épreuve.  —  s.  a,  aofi^i  essayeur,  expert...  — 
n.  8.  8péc.  tïV^YtC^  noviciat,  épreuve  (en  religion).  — 
n.  8.  aoXli*t  tourment,  épreuve,  affliction,  tribulation; 
malheur,  grande  peine;  grand  embarras  ou  ennui.  — 
n.  in8t.  gmaoY^^  i  moyens,  lieux  d'essai,  les  épreuves ... 

''"'llC  >  ^'  9'  moisson,  temps  de  la  récolte  (amh.  quelquefois 
usité)  =  8yn.  de  4»|D«*V,i  (le  vrai  terme  tigr.). 

^hf'i-'fl»  ^-  '•  i°  synagogue;  2^  nom  du  troisième  di- 
manche du  carême  à  cause  de  l'évangile  sur  la  guéri- 
son  dans  le  temple  (Matt.  XII,  10;  Marc.  III,  1;  Luc. 
VI,  6;  cfr.  Guidi  Diet.  96). 

HDtîf-îl^'t*  «.  «.  écumoire  ou  passoire  en  osier,  en  forme 
d'entonnoir  pour  passer  l'hydromel  ou  la  bière. 

HDlîn'fl^  I  n.  in8t.  (amh.)  cour,  enceinte  (d'église,  de  mai- 
son...), cfr.  hnn>. 

hdJI'I^  ^'  *  t7.  a.  para  les  coups ...  —  n.  se  mit,  se  tint  en 
garde,  en  défense...  —  p.  +iioh+i   le  coup  est  paré. 

—  c.  tiaotti*  I,  —  inf.  JP*jP*t|1'  i  défensive ...  —  8.  a.  ao 


174  rhi-'^^  —  aoh-n^ 

l|-t  I  h.  en  garde,  en  défense ...  —  p.  ad.  p.  9^it^  « 
pare  (le  coup).  —  n.  in$t  g/oaof^^t  moyens  de...  — 
n.  8,  aoXl^  I  parade  d'an  coup,  attitade  de  garde  et  de 
défense.  —  loc.  d.  ïlJF^'Th»  expr.  l'attente  et  la  garde 
avec  l'attitude  pour  parer  un  coup,  —  (interv,  litt  pour 
V^Yi'h*')  —  ^^<5.  V,  lf|jr*1*i  nA>  para,  évita  le  coup  qui 
le  devait  frapper,  et  loc.  dupl,  intenaiv,  lflJP*1*  i  Ifl^l*  i 
nA  >  s  inquiéta,  se  précautionna  pour  se  prémunir  contre 
des  chimères.  —  n.  s,  dér.  anal,  gm'^^t  pupille,  pro- 
tégé (que  Ton  prend  sous  sa  défense),  v.  g.  orphelin  ou 
toute  personne  tombée  dans  la  misère  et  reçue  k  demeure 
au  sein  d'une  famille. 

fl'*ll+"«  (ou  in»|i*f«i)  17.  a.  châtra  (en  broyant  ou  écra- 
sant les  testicules),  v.  g.  bœuf  ou  bouc.  —  aliàa  ^}|o 
+  1  ou  9«»lfi'|-i.  —  p.  'tVXï'th  —  <^'hVXi'th  — 
inf.  jT'fl'^tll*  I  ou  T^^y^Sfr  «;  —  8'  «•  V\tAl  •  châtreur. 
—  p.  ad.  p.  fl'^h*.^*  I  ou  ^tf"1'  «  bœuf,  bouc  coupé, 
châtré...  —  n.  inst.  ao^\^^i  moyens,  lieux,  aides 
pour  l'opération. 

^'■^ll'f'Ci  ^-  '•  treillis,  treillage,  cloison  (qui  empêche  de 
voir  au  dedans  et  d'y  pénétrer).  —  cfr.  lf|+^  i. 

iivh)  s  V.  n.  {g.)  fut  stérile,  infécond.  —  /.  in»tiVl- 1  {fem. 
hum.  et  anim.).  —  c.  K9**||}>  stérilisa.  —  inf,  ^JP*f| 
*}  I  stérilisation,  et  stérilité.  —  ad.  m»*]^'}  i  m.  etf.  stérile, 
infécond,  ao'ii'^  iy^^%  «elle  est  stérile».  —  n.s.  ^"fti 
"Tf-i  infécondité...  —  n.  inst.  nvjP'h^a  causes  de... 

aotifi  n.  1°  ad.  (supra);  2^  s.  (g.)  lieu,  endroit,  place 
=  syn.  ftÇi.i,  V.  g.  X-nil  >  ^h*}  >  MAC  >  «pose-le 
en  cet  endroit».  —  Selon  Dilm.  dér.  de  JiV»  (?•)• 

HDhoV'}  I  n.  ad.  (g.  juge)  1°  acception  vulgaire  =  officier 
de  l'état,  préfet  ou  gouverneur  d'une  région,  chef  {cfr.  \^ 
VJi);  2^  nom  d'homme.  —  n.  comp.  T*7&  >  ^'■>1l»>'}  > 
vice-roi  du  Tigré  :   anc.  dénom.  du  gouverneur  de  la 


Vïtlà^  —  ^tl.^*  175 

province  du  Tigré.  —  v.  dér.  iiDh«î}  >  ou  ♦  tf"  ♦  ♦  >  fa* 
nommé  chef,  officier,  etc. 

VïttÙ*  w.  «•  î^  coup  d'épaule;  ou  de  coude;  2^  angle, 
coin  d'une  chambre,  alcôve.  —  alias  «n^lf-j^Ai. 

aoYÙV*  ^û<^-  inu8.  ti^MV^  ^^  motiva,  prétexta;  2^  fit 
essayer  une  chose,  une  autre  {cfr.  hVf  0-  —  P-  +^^ 
hVf  >  i°  est  donné  comme  motif;  est  prétexté...;  2^  a 
essayé,  a  fait  essai,  usage,  ...  de  tout,  —  int,  ^hd 
hi?*  e^  h^hiV*  chercha  des  raisons,  s  excusa  sous 
un  prétexte  et  sous  un  autre.  —  mf.  JP*^lflVJ6i  pré- 
texte (act);  excuse...  —  8,  a.  h^ït^f^*  chercheur  de 
prétextes  ou  d'excuses,  raisonneur.  —  n.  inst  nnnvfiV 
^1  moyens  de  s'excuser,  ...  des  prétextes,  ...des  raisons 
valables  ou  non...  —  n.  «.  9^Yl^fH*t  i°  cause,  motif, 
raison;  prétexte;  2^  moyen  efifectif  (cause),  v,  g,  «flH^ 
m. •  Î^ÏI'î^T  «  II^IO*  >  «par  ce  moyen ...». 

'"^^th^*  ^-  ^-  poussa,  frappa  de  la  tête,  v,  g.  le  veau, 
l'agneau,  en  tétant  =  syn.  ou  var.  de  od}!»^  i. 

^Wln  »  (ou  ♦  fifii)  V.  n.  fondit,  se  liquéfia;  v,  g,  le  beurre, 
la  cire  exposée  au  feu,  au  soleil.  —  c.  A9^||h  *,  — 
inf.  ^jP^hlfli  fonte,  fusion,  liquéfaction.  —  a.  a,  gmti 
ll^i  qui  se  dissout,  fond  bien;  qui  se  liquéfie,  —p.  ad. 
P'  ^h-lfl»  fondu,  liquéfié,  dissous;  —  ad,  ^I|]f|i  liquide. 
—  n.  inst.  of^ûoitYlii  «  ou  ♦  ^  ♦  ♦  ♦  i  1°  moyens  de  faire 
fondre;  2^  spec,  ingrédients  que  l'on  mêle  au  beurre 
bouillant  pour  le  purifier  {v.  g,  certaines  graines,  feuilles, 
fruits,  pelures  d'oignons,  farine,  mêlés  au  beurre  en  ebul- 
lition pour  enlever  les  scories  ou  écumes). 

of^ht^  '  ^'  ^'  vàii,  I  «farine>  que  l'on  met  dans  le  beurre 
fondu  pour  le  purifier. 

'"•Ifc"^  «  ^-  *•  i°  coussin  pour  s'accouder  ou  s'appuyer  (ar.)] 
2^  nom  de  la  célèbre  reine  du  midi  qui  serait  allée 
visiter  le  roi  Salomon;  3°  ronde  de  piétinement  que  l'on 


176  oDÏi^fL'-in^Yt^?^* 

fait  faire  aux  bœufs,  etc. ...  pour  fouler,  battre  le  grain 
sur  Taire.  —  cfr.  hf  ^  «,  alias  iiDh<^  i,  et  Tî  i  ou  •&  i , 

selon  les  régions. 

^1k>A>  V*  <^-  î°  poussa,  frappa  de  la  tête,  v.  g.  le  veau, 
un  agneau,  etc.,  en  tétant;  donne  de  la  tête  sur  le  pis 
pour  en  avoir  le  lait;  2°  bouscula,  poussa  l^rusquement 
de  la  main,  v.  g,  son  voisin  =  syn.  iivtf'^  -• 

^»>»lfl^  I  n.  8.  garde  de  Tépée  —  cfr.  iii»1f|^  i  Af»^  «  épée 
de  forme  semblable  à  celles  des  arabes^  très  estimée. 
(Guidi). 

ii»lfl|i'}i  n.  8,  bouchon  (de  bouteille);  couvercle.  —  Et  en 
général  tout  ce  qui  sert  h  couvrir  ou  fermer  —  cfr.  h 

^'■'Ifl^A't  »  ^-  «•  fraction,  petite  part,  morceau  de  ^fljl*  « 
divisée  pour  le  partage.  —  Pains  que  les  clercs  et  les 
fidèles  se  partagent  et  goûtent  ensemble  après  la  messe, 
à  la  sortie  de  Téglise,  dans  le  vestibule  à  Tentrée  de 
Tenceinte  ou  cimetière,  ^i^  i  A^fl^*  >  «maison  du  di- 
manche ou  du  sabbat»  ou  ^1 1  AA9^  '  «porte  ou  seuil 
de  la  salutation».  —  Cette  distribution  rappelle  les 
agapes,  ou  le  pain  béni  (cfr.  A^AO-  —  N.  B.  Ces 
pains,  ^fl.:^l  ou  hî^flff  »>  etc....,  sont  offerts  chaque 
dimanche  par  les  familles  de  la  paroisse,  à  tour  de  rôle. 
L'usage  en  est  tellement  ancré  dans  les  mœurs  qu'il 
n'est  pas  besoin  que  l'on  reçoive  avis  du  tour  pour  ap- 
porter ces  galettes;  absolument  comme  en  nos  paroisses 
de  la  campagne  en  France,  pour  l'offrande  du  pain  bé- 
nit (cfr.  ilDliKi,  nfc,0  =  8yn.  HD^ÎÇi,  é^CA.». 

o  V 

^^ïl^.'t»  **•  *•  objet  qui  sert  à  ouvrir  un  meuble  ou  ap- 
partement fermé  :  1°  clef,  verrou;  tire-bouchon,  etc....; 
^°  ouverture,  issue,  débouché...  —  cfr.  h^'f^i. 

0o)[iijp  I  var.  {amh.j  passée  en  iigr.)  1°  clef;  2^  serrure. 


'"^hV'hV*  ^«  inat,  planche  ou  palette  avec  laquelle  on 
frappe  la  surface  des  meules  de  paille,  ou  toits  de  paille, 
pour  égaliser  —  cfr.  hÇh^i. 

^'"'HHAOs  n*  9.  î^  mariagC;  formalités  du...,  contrat  civil 
entre  les  intéressés  ;  ^°  les  agents  du  mariage,  les  con- 
tractants, les  parents  du  fiancé  et  de  la  fiancée;  3^  les 
beaux-parents,  sont  d'aucunes  fois,  désignés  par  ce  terme 
{cfr.  OlAnO*  —  N.  B.  Le  contrat  qui  doit  unir  les 
mariés  est  plutôt  familial  que  personnel;  au  moins  pour 
le  premier  mariage  des  enfants  encore  sous  l'autorité 
paternelle.  Il  a  donc  pour  contractants  les  parents  qui, 
de  part  et  d'autre,  se  donnent  leurs  enfants,  ou  s'allient 
entre  eux  dans  le  fils  et  la  fille  qui  sont  l'objet  du  con- 
trat. Ceux-ci  sont  imposés  l'un  k  l'autre,  plutôt  qu'ils 
ne  s'unissent  d'eux-mêmes  personnellement.  Aussi,  mal- 
gré la  solemnité  des  serments  de  ce  ûoti^tït^  1  entre  les 
parents,  le  mariage  qui  en  résulte  est-il  fort  caduc.  De 
fait,  il  est  facilement  résilié,  dès  que  l'un  des  deux  con- 
joints le  veut. 

a^Oh^C*  ^*  '•  quartz,  ou  pierre  très  dure,  a  rugosités 
aiguës,  qui  sert  à  marteler  ou  battre  les  pierres  du  mou- 
lin; pour  rendre  le  mordant  aux  meules  amorties,  usées... 
(cfr.-  01+^  1). 

noiD*!* I  t;.  n.  (par  contract,  abr,  ^'f  0  (?)  <îf**« 

iiD|D«j^Af  n.  8.  (g.)  1°  chant  ecclésiastique  ou  laudes  du 
dimanche;  2^  lieu  ou  chœur  des  chantres  (des  louanges 
divines),  cfr.  ID^A>  (g-)}  vestibule  ou  premier  parvis 
de  l'église,  ou  sous  le  porche,   en  avant  du  portail,  — 

o     V 

cfr.  anal.  •7Âfl»'Th>  laudes  des  grandes  fêtes. 
iiD|ll«X*X>  pour  ûOi/hKh^i  n,  s.  moyen  de  faire  sortir, 
de  retirer,  d'extraire.  —  ?i.  comp.  OOf/hKh  «  Pi'}  • 
moyen  expulsif  du  démon,  du  mauvais  génie.  —  syn, 
vulg.  de  pit  iILÎ  »•  —  ^*-  ^P^^-  liturg.  aoahkh  »  hP 
'i^^t  exorciste  (cfr.  ioKtyi)> 

12 


178  ^lO-^C»  — ^IfVa 

^'"^iO^ÂC*  ^'  ^*  i^  ^*  à  m.  mise  an  pré,  aux  champs; 
2^  spec,  troupeau  en  pâture,  dans  les  prairies,  etc.  ... 
(cfr.  ibit^i). 

ifP-TI  8  n.  jj.  d'arb.  1°  bananier;  ^°  banane. 

iJd1|0|»«Ci  ^-  *•  (?)  psaume...  (c/r.  Hhd^i)  —  j?ï.  i»»TI 
ao^ln^  I  ou  n^Hy^C"!"  »•  —  «•  comp.  1°  i/^K^d.  »  <^ 
1|tf*^^1*s  livre  des  psaumes,  le  psautier;  2^  ^4*  «  <'"' 
'ila^'^C^  ou  ^+8  *TfiijP*C4h*  wi.  à  m.  enfant  du  ou  des 
psaumes,  qui  apprend  ou  sait  réciter  les  psaumes;  3°  par 
extens.  disciple  {cfr.  évang.  geëz);  écolier  déjà  avancé 
dans  les  sciences  ecclésiastiques  d'Abyssinie. 

à'^'lHinin^  (g-)  i°  ^-  ^-  défit,  effila  un  tissu;  2^  v,  n,  a 
rougi,  est  devenu  rouge  (d'inflammation),  v.  g.  la  peau 
par  l'application   d'un   remède.   —  p.  't'OD'Uaott'   est 

effilé...  —  a.  h^ii^nh  —  *V-  rv^ii^ti^' 

^HCri'Il  »  n.  8.  passoire  {cfr.  HCflfl  «)• 
HDJiCA  >  »*•  5-  (fl^O  pi-  de  l'D'H^A^*  >   bras,  jambes  :  tout 
l'ensemble  de  ces  membres  —  de  HC0s  ?•;  <*/^'-  Dilm. 

o  V  V     O 

'"'If C*7#fu >  «•  «•  place  où  s'étendre,  etc....  —  cfr.  |fC^A.»• 
^^nClV*  «•  «•  démêloir,  etc....  —  cfr,  HC1^>* 
^^'H4^4'«  w-  *•  ?^'<>*  bouchon  de  paille,  d'herbe,   ...qu'on 
enfonce  dans  Vorifice  du  récipient,  KtC  >  ^J^P  '   ®t^-; 
dans  lequel  on  a  fait  cuire  du  grain  à  l'eau,   afin   d'y 
retenir  le  grain  en  versant  l'eau.    Passoire  improvisée. 
—  c/r.  H'fe'k'- 
ao^if^i  V.  a.  pesa,  mesura;  estima,  évalua;  examina  atten- 
tivement. —  p.  -hODTlV  1,   —   c    i\9^}m  »;  —  «"«'c.  +^ 
HJs    i°    s'apprécia,    se  jugea    comparativement    avec 
d'autres,  pi.  i'^THlV^  «  s'apprécièrent,  se  jugèrent  les  uns 
les  autres  ;  2^  calcula,  estima  l'un  comparativement,  re- 
lativement  à    l'autre  :  v.  g.   soupesa   l'influence    ou   la 
puissance  de  qqun,   comparativement  à  un  autre,  pour 


donner  la  préférence  k  Tun  plutôt  qn'k  l'antre;  pesa  le 
choix  à  faire,  réfléchit  an  parti  meillenr  à  prendre.  — 
réc,  c,  X^lf}*  fit  comparer,  etc....  —  inf,  9^9^^'} 9 
pesage,  mesnrage,  expertise.  —  ».  a.  aoif^t  pesenr, 
mesureur,  expert.  —  p.  ad.  p.  9^U''}t  pesé,  mesuré, 
évalué...  —  n.  inst  <'»îF**Hi*  moyens  de...  —  balance 
et  poids.  —  n.  s.  *T[,l|^i  1°  balance,  juste  mesure  ou 
poids...;  2^^  fig*  justice,  égalité  sans  acception  de  per- 
sonne ... 
^'■•IfhC;*'  «  ^«  *•  souvenir,  signe  commémoratif  —  cfr.  |f 

h/» 

y^'HlflC»  w-  *•  représentant,  ou  commissionné,  chargé  de 
rappeler  une  affaire  recommandée  ou  convenue,  cfr,  id, 

ii»||ID  I  V.  a.  frictionna,  frotta,  massa  —  cfr,  anal.  ^HiD  i 
et  ^M 1.  —  c.  ^jTlf ID  I,  —  p,  i-aoiliD  i,  —  inf.  r 
^filD«i. 

t^nO^C*  '*•  ^-  roue,  etc.  —   cfr.  ||<D^** 

''■•IIII»  V.  a.  1°  dégaina,  tira  du  fourreau  (Fépée,  le  sabre...); 
^°  tira  dehors,  retira,  fit  sortir,  v.  g.  une  épine  du  pied, 
un  feuillet  d'une  liasse,  un  morceau  de  bois  d'un  fagot, 
un  fil  d'une  étoffe,  etc....  — p,  i^ao^i  ou  'tV^UH*,  — 
<5.  nJ^Ifll*;  —  i^f  JT^^HTI'  extraction...  —  s.  a.  ao 
HM^i  dégaineur;  extracteur...  —  ad.  p.  'trV^Htl^^  V^^ 
Ton  peut  retirer...  — p,  ad.  p,  ûoifH'  arme  dégainée, 
arme  au  clair...  —  n.  ad.  dér.  itdHH  i  menaçant  de 
l'arme,  du  couteau,  méchant,  violent,  etc. ..  —  n.  inst.  ao 

O  V 

^HH^i  occasion,  provocation... 
HDff^i  n.  j°  ad.  fécond,  qui  donne  du  fruit  ou  du  grain 
très  gros  (arbre,  plante...);  ^°  s.  esclave,  qui  est  sous 
la  dépendance  d'un  autre,  par  suite  d'une  servilité  per- 
sonnelle, t?.  g.  de  son  insolvabilité.  —  Dans  ce  deuxième 
sens  le  mot  ao^pi   est  usité   au  lieu   de   odiH:  par 

V      o 

interv.  litt  —  cfr.  TMJ^i. 

12» 


180  ^h;>a«-i^^» 

aonpJti  I  n.  1°  ad.  préoccupé,  en  proie  à  un  chagrin  con- 
centré; morne;  taciturne^  fermé  par  grande  douleur 
C^/''*  lf*7A.05  ^°  *•  chose  affligeante;  pénible;  malheur, 
ennui,  embarras. 

yWCh/i"!!»  ^*-  *•  piège  pour  grande  fauve,  v,  g.  léopard, 
hyène.  —  Une  caverne  bâtie  en  pierres  ou  pieux,  avec 
une  porte  à  bascule,  qui  se  referme  sur  la  fauve  dès 
qu'elle  touche  à  Tappât  fixé  au  bout...  (comme  une  sou- 
ricière) —  cfr,  m^JC"^*}'- 

HP'Hli'n  «  **•  '•  (fl'O  ^°  trésor,  magasin,  dépôt  d'or,  d'argent, 
de  choses  précieuses...;  2^  se  dit,  en  langage  d'école, 
pour  l'exemplaire  complet  d'un  livre,  v.  g,  no'H'I'fl  »  Jt 
^s  antiphonaire  complet;  par  opposition  à  ID^A'A"^* 
antiphonaire  incomplet;  3°  appui,  fourche,  pierre,  etc. 
sur  lequel  on  pose  le  canon  du  fusil  pour  bien  viser, 
sans  bouger  —  cfr,  iflfl:. 

«Tfjts  n.  8,  {g.)  j°  eau;  2^  pluie;  3°  source.  —  n,  spec,  de 
pluie  llÇjr*  I,  de  source  4j6i  >  ^f»  >•  —  'oc.  t?.  comp. 
^f»i  A^%i  la  pluie  tomba,  battit  =  Hflnis  —  fort. 

—  n.  comp.  j°  <»VfiKi&'l-"  déluge  ((/.);  2°  •ï/t  1  X 
/|*^i  j°  m.  â  w.  eau  de  la  prière;  eau  bénite;  2°  eau 
lustrale  :  source,  fontaine  où  se  lavent  les  malades  espé- 
rant un  eflfet  merveilleux,  de  guérison;  3°  qqfois  vulg. 
eau  sulfureuse,  minérale;  n,  spec.  ''ï^iÇA-'li  «eau  en 
ebullition».  —  N.  B.  Les  bains  ou  lavages  dans  les  eaux 
lustrales  et  les  eaux  minérales  sont  ordinairement  accom- 
pagnés de  sacrifice  de  chèvre  ou  mouton  au  génie  de 
la  source  ou  au  saint  dont  elle  porte  le  nom,  v.  g.  «j-yi 
A  «  yj6*ïÇl*  >  ^  Teffet  d'assurer  le  recouvrement  de  la 
santé. 

4^fi  n.  s.  faveur,  bonnes  grâces;  distinction  d'excellence^ 
d'importance,  de  préférence,  de  supériorité  ou  valeur... 

—  n.  comp.  n4A>  Vf^  favori,  homme  de  grande 
estime,  remarquable,  renommé,  v.  g.  pour  un  beau  fait 


^fAi  — i»*fH«  181 

d'armes,  ou  exploit.  Ex,  d'emploi  :  'Pft'ifl^t  fit  une 
faveur,  une  grande  grâce...  —  'Pfi  (O^tit  se  com- 
porta avec  distinction,  i;.  g.  au  combat,  dans  une  chose 
de  grande  importance.  —  cfr.  9fft  amh.  journée^  sa- 
laire d'un  jour,  Guid.  Diet.  554;  d'où,  eut  une  heureuse 
journée,  un  jour  de  bonne  fortune  —  cfr.  ID0A** 
«aFDfA  >  6t  ah,  <>lA  >  ^'  ^*  fit  de  la  boisson  (fermentée), 
spec,  de  l'hydromel.  —  c.  ^^A>  fit  faire...,  destina 
à  la  confection  de  l'hydromel,  v.  g,  une  réserve  de  miel. 

—  *«/•  9^9^ fiï^^  —  *•  ût.  aofl^i  faiseur  d'hydromel, 
chargé  de  faire...  —  n.  inst,  in»jr*f  rt.i  ce  qui  sert  à  la  con- 
fection de...  —  n.  8.  ^Ai  hydromel,  boisson  miellée  et 
fermentée.  —  n.  comp.  çj6 1  iOf^X  i  *Ttft  •  vin  (de  raisin). 
Le  sens  primitif  de  ce  mot  serait  donc  boisson.  La 
boisson  la  plus  en  usage  étant  l'hydromel,  ce  terme  l'a 
désigné  spécialement.  —  var,  ^ff  i,  —  if^h*  et  làvjf  i. 

''7J&n^>  ^*  ^*  travée,  espace  entre  les  colonnes  de  bois 
et  entre  les  poutres,  dans  un  bâtiment. 

HDfllf  ^nA>  ^oc.  V.  î°  mangea,  mâcha  (anim.)]  2^  man- 
gea lentement,  a  la  mastication  paresseuse,  est  long  à 
manger...  (hom.)  =  syn.  ii»À1fl>MlAi. 

^'If'ttf*  ^«  *•  Miyazia,  huitième  mois  éthiopien;  corres- 
pond à  avril,  à  partir  du  8,  jusqu'au  7  mai. 

^fi'H^^  w-  *•  espèce  d'antilope. 

^f/n*  (?•  *TL/n»  <*^0  ^-  «•  remua,  retourna  (le  grain) 

—  p,  'jrûofi,^  t  est  pelleversé.  —  c.  /^jF^f  fli  »,  —  p 
in«.  '|uiD^fni>  fttt  tourné  et  retourné...  (le  grain,  etc..) 

—  c.  K^^'^fVm^  tourna  et  retourna  k  plusieurs  re 
prises...  —  inf.  f^f^f^t,  —  s.  a.  ûofm^t,  —  p.  (td, 
p.  9^f^fi,  —  n.  inst.  aoy^fi^t  outil  pour...,  fourche, 
pelle... 

iiofj^i  V,  a,  frotta,  nettoya  les  dents  avec  le  bout  d'un 
rameau  d'olivier.  —  var.  de  aoiOJi  i,  —  c  h^f'^Vf^  >>  — 


182  *Ti^«  — I^J^rt» 

inf,  f^T^fKt.  —  n.  s.  a^fKi  bout  de  rameau  d'oli- 
vier qui  sert  de  cure-dents. 

''%f^  I  n.  8.  épingle  de  bois  effilé^  servant  de  peigne  dans 
les  tresses  de  cheveux. 

^fgi  n.  8.  plaine  —  cfr.  <>^j^lDi. 

^'■•JC'HkC*  w-  *•  arçon,  dossier  de  la  selle  abyssine  —  ce 
dossier  est  montant,  k  l'égal  du  pommeau  —  cfr.  fi'^/i  t. 

^'■•JCr^'}*  w-  *•  {g-)  garantie,  caution;  garant,  cautionne- 
ment, que  l'acheteur  exige  du  vendeur,  pour  se  pré- 
munir contre  toute  réclamation  ultérieure  de  la  chose 
(de  certaine  valeur);  il  s'agit  spécialement  de  la  vente 
de  mulet,  cheval,  bœuf,  etc.,  —  La  précaution  est 
sage,  à  cause  des  provenances  frauduleuses,  vol,  rapines, 
etc.,  fréquentes  dans  la  région  —  cfr.  ftHi>i. 

i^h^X^'  w-  *•  (g-)  i°  remède,  médicament  (cfr.  ^•^>i); 
j2®  se  dit  qqfois  pour  poison,  venin... 

^'■•Jt^i  *  ^AîT"  »  n.  comp.  sauveur  du  monde  —  cfr.  tm 
Jb^i»  et  ^A^>  monde. 

«'■'^^'l't  »  »*•*•  i^ placenta;  j2° gâteau  miellé... ;3°n. a.  gousse, 
enveloppe  (qui  préserve  la  graine,  etc..)  —  cfr.  ft-^Ji. 

ii©iJ*VÇ*ti  n.  8.  aide,  second,  compagnon  de  fatigue.  — 

O     V 

y^ar.  de  «i^/S^Ç-tï   aide,  soutien,  bâton   de  vieillesse. 

^f^f^hO^  '  ^*  ^^-  partial,  qui  a  des  préférences,  qui  &vo- 

rise  l'un  plus  que  l'autre.  —  cfr.  X4A<0'  =  *2^-  ^* 

V         __  o 

imf,ao^s  n.  ad.  extraordinaire,  étonnant.  —  var.  a^tîf^ 
aof^i  ou  encore  aof^y^f^f^i  =  syn.  tmfilmf^i. 

aofl^cof^i  V.  a.  aplanit,  égalisa,  nivela.  —  p.  'f*aof^ao 
f^t,  —  c.  h^f:^f^h  —  »V-  9^9^i:^X:'   nivelle- 

o        w 

ment...  —  «.  a.  aojl^^^t  niveleur...  —  p.  ad,  p,  f^ 
i:ao-^i  ^P'^J^^^  égalisé  =  syn.  aoQ/ih  l'hîlA*.  — 
n.  in8t.  aoaof^ao^i  l'outil  pour...  =  «yn.  h^^ÙlX ^''^ 
'PJS^'PJ^*  r.  a.  nettoya,  polit,  astiqua,  etc....  —  p,  +4f* 
fS^m  »,  —  c.  ti^K^ll^  *  ^*  J^ettoyer,  aida  a  nettoyer. 


O       V 

—  tn/.  jP'fl'* J^iijjf  i  nettoyage...  —  n.  insL  et  d'ag.  a^ 

^y^^n^^  brosseur,  fonrbisseur,  cirenr,  balayeur;  etc... 

aof^l^i  V.  n.  (jr.)  discourut,  fut  loquace,  diffus  —  long  k 

développer   sa    pensée  —  parla  longuement...  {ar.  ex- 

o        V 

tensus  est,  Dilm.).  —  inf.  9^9^ fiC  prolixité  du  lan- 
gage; abondance  oratoire,  loquacité.  —  n.  s.  a^f^C^ 
discours,  harangue,  sermon...  —  n.  rfer.  du  rad.  g.  inus. 
9^f^&  ï  i°  la  terre,  Torbe  terrestre,  Tunivers  ;  j2°  région, 
pays,  territoire ...  ;3°  le  sol,  terrain,  fond,  terroir.  —  n.  comf. 

V       o  V  w 

îT'JC'^'fl^»  terre  déserte;  le  désert  =  syn.  fl^Tii.  — 

V       o  ^  V 

îT'JÇ'^  '  fl»1*  *  plein-pied  d'une  habitation,  pavé...  —  ^ 
J&Ï  «  f^f^d  »  ^-  à  m.  œil  de  la  terre,  garde-robe,   fosse 

V      o  v_      o  V 

d'aisance.  —  A<0*<&*  IT'A'^  i  reptile,  serpent...  (pour  ^ 

'^JC'^tl »  "•  *•  (9')  marche,  gradin,  seuil  —  cfr,  ^^h »  (ff). 
aofJlfi  n.  «.  marteau  =  «yn.  aof\if'%ty  0oah^\t.  — 
cfr.  8ub  fi^aoi  et  À^^i. 

tfiDj^^^i  n.  8.  pierre  servant  k  broyer,  k  piler,  v.  gr.  le 
sel,  le  poivre,  le  tabac;  pilon,  pierre  ou  meule  ronde 
ou  plate,  beaucoup  plus  petite  que  la  n^JÇ^I^i.  —  cfr. 

^^4»  I  n.  8.  espèce  de  petite  gazelle. 
^'■•ftfl»  ^.  ûf.  divisa  en  parties  égales  (jardin);  fit  des  plans 
séparés...  —  p.  -hiTo^Kli,  —  c  h^M',  —  ^A-  À 

nn  »  (ffO  étendit.  —  n.  der.  HD^'fl  »  ^  carré  (de  terre), 
plan,  plate-bande  (jardinage);  j2^  large  margelle  con- 
struite contre  le  mur,  dedans  et  à  V  avant  de  la  maison, 
pour  servir  de  divan,  de  couche... 

opil'd*  n.  «.  i°  garde,  patrouille  :  v,  g.  O'^hiï^^^Cf^^ 
ils  passèrent  la  nuit  en  garde;  vedette,  sentinelle... 
{cfr.  èflfl  I  rad.  g.  ginaenia  alta,  Dilm.)  ;  2P  cuivre 
(d.  V.). 


1 84  ao^h*  >  —  oofjm  t 

tf*4.4**  OQ  aoh^f^t  n,  8.  pierre  k  moadre;  mobile;  on 
pilon  long  et  plat  d'un  côté  (celui  de  dessous)  et  assez 
arrondi  du  côté  de  dessus^  surtout  vers  les  deux  ex- 
trémités destinées  à  être  en  mains.  Cette  pierre  est 
poussée  et  ramenée  sur  la  meule  fixe  et  beaucoup  plus 
spacieuse  en  longueur  et  en  largeur.  Celle-ci  s'appelle 
^'■•TA'ï'  «pierre  qui  sert  à  moudre»,  meule  principale, 
sur  laquelle  Tautre,  la  moindre  est  manœuvrée,  poussée 
en  avant  et  ramenée  en  arrière,  écrasant  le  grain  y 
placé  par  poignées.  La  petite  meule  mobile  ou  oo^i/t^  i 
s'appelle  aussi  relativement  à  la  grande  immobile  c^ 

O       V 

^iHD^^^Ii  OU  la  fille  de  la  meule,  du  moulin».  Les 
femmes  seules  sont  les  meunières  chargées  de  faire  la 
farine  avec  ce  moyen  primitif  C'est  tout  un  appren- 
tissage pour  les  petites  adolescentes  que  d'apprendre  à 
tenir  la  petite  meule,  à  proportionner  le.  grain  sur  la 
,face  plane  et  mordante  de  la  grande  pierre  fixée  dans 
une  maçonnerie  formant  réservoir  autour  pour  recevoir 
la  farine;  d'apprendre  aussi  k  pousser  la  ii0>S|.'V>  en  la 
relevant  de  biais  pour  saisir  et  écraser  le  grain  sans 
l'égarer,  et  de  la  presser  en  pesant  de  tout  le  haut  du 
corps  pendant  qu'elle  glisse  sur  le  grain  et  le  broie... 

iiD^||i^nA>  loc,  V.  mangea  ou  mâcha  lentement  =  «yn. 
ou  var.  de  tf^fh  i  hfUi  *• 

^fLiD  >  V,  n.  est  aplani,  aplati,  égalisé  (terrain).  —  c.  ^ 
^fiiDt  aplanit.  —  n.  a.  ^^%  ou  aof^^i  plaine;  terrain 
plat,  uni,  ou  même  ondulé  —  ofpoe,  k  montagneux  ii 

f^ft^^i  n,  8.  battoir,  truelle,  palette...  pour  battre  et  dur- 
cir un  parquet  en  argile  ou  en  chaux. 

aof^OBi  n.  8.  taches  noires,  ou  plus  sombres  sur  la  fi- 
gure... (par  suite  de  maladie,  faim,  anémie...)  —  efr.  f^ 

m?t  (?.). 


y^JCJft-^JïAi  185 

^JCr??  »  ^-  *•  (awA.  ahr,  pour  ii»7 JÇ"3Ç«)  brasier.  —  En 
Tig.  rMiJC*  —  cfr.  iftiii  —  syn.  aohdiV  —  <î/^ 

''■'A'I'A*  ^«  ^d'  faible  et  manvais. 

HD^lÇi  n.  9.  m.  à  m.  soutien  en  attente  dn  repas;  petites 
agapes^  bouchées  ou  fractions  de  pain,  ...prises  dans  le 
IIÎ'AAî^*  ou  vestibule  de  l'église,  après  la  grande 
messe  —  cfr.  f/ii,i  —  syn.  aoYid^kilh  —  ÏK-CA.», 
—  lÎH-À/ki. 

HDJf^i  n.  8,  matière  graisseuse,  v,  g.  cire,  huile,  pour 
graisser,  rendre  lisse  le  ao^^  i  la  surface  plane  du  four, 
sur  laquelle  s'étend  la  pâte  pour  cuire  la  galette,  nid^ 
^%  ou  autre... 

'^jhi/t*  w-  «•  piège  d'oiseaux  (une  sorte  de  cage  qui 
retombe  sur  les  oiseaux  et  les  enferme);  trappe  dissi- 
mulée, fosse  recouverte,  où  tombent  les  fauves  au  pas- 
sage —  cfr.  ^^>i  ==  anal  f^HtàrH^' 

V  V      O 

jT'^i  n.  $.  pois  cuits  à  l'eau;  bouillis  =  syn.  ^f'Tf  *• 

nop^^A'  ^*  ^'  pioche,  pelle,  ou  similaire,  v.  g.  l'os  de 

l'omoplate  d'un  bœuf  qui  servira  pour  amasser  la  boue, 

les  ordures  de  l'étable,   de  la  cour...  —  var.  de  ao^^ 

V  V  o      V 

^1,  n.  inst  dér.  de  1»*^^i  cfr.  =  syn.  HO/h'ÎÂP*- 
ciP^Ai  V.  a.  suppura,  rendit  du  pus.  —  p.  •f'ii©*7A»  fat 
éjecté  (le  pus),  vint  k  sortir,  à  suppurer...  —  c.  Aî^l 
Al  fit  suppurer;  pansa  (la  plaie).  —  inf.  jT^jT^^PA» 
suppuration  =  cfr.  anal.  >1»Ai.  —  p.  ad.  p.  jT^'l-A* 

V     o 

pus  coulant,  suppuré...  —  n.  s.  d.  OT'A*  tumeur  puru- 
lente (avec  modif  litt.  phon.).  —  s.  a.  aopf^i  suppu- 

V      o 

rant  (l'abcès...).  — n.  s.  ao^f^%  pus,  humeur  morbide, 
matière  ulcéreuse.  —  n.  inst.  n^JT*! A.  *  moyens  de  sup- 
purer, d'amener  la  suppuration;  pansement. 
fopfi^i  n.  ad.  noir,   de  teinte  noire  (cheval)  ==  syn.  Jf; 
^t  basané,  moricaud. 


186  ^T'^*  —  i^ln* 

V       O 

«77^^  I  n.  8.  bélier. 

O       w  V 

y'T'AA  »  **•  *•  vase  où  le  grain  grillé  est  versé  du  ao 
♦^A*  «  po^ï*  laisser  évaporer  la  trop  forte  chaleur,  avant 
de  le  servir  (comme  on  fait  pour  le  café  grillé). 

aopf^q  I  n.  8,  échange  de  mercantille,  selon  la  valeur  re- 
lative des  objets,  v,  g.  deux  mesures  de  grain  d'orge, 
Al9^*  pour  une  mesure  de  QCttd»*  piment  —  cfr.  i 
gfo^aot  (interv.  litt). 

o 

hdT^hdT»  I  V.  n,  germa,  commença  k  pousser  (grain, 
plante...)  =  8yn.  (tf^A'- 

civ^A  '  w.  *•  troupeau  —  cfr.  ^Af  »• 

«ID^IP/*'  I  n.  «.  branche  toufiue  ou  épineuse  qui  sert  k 
boucher  ou  fermer  Touverture  d'une  haie...  —  alià8 
HoT^IP/**!  —  cfr.  TofPfpi. 

T*lft'  n.  «.  grâce,  faveur,  gloire,  liesse^  splendeur,  dé- 
lices... —  cfr.  gh'h'iit  avec  interv,  et  corr,  par  Tusage 
=  «yn.  gh^ti  *•  —  aZi'à*  fl'^^ft  i  n.  d'un  district  de  Tln- 
saba,  devenu  fl^ft  i  par  mut  litt. 

V     o     V 

oo^J^CÎ?.*  ^-  û^-  fanfaron;  qui  se  rengorge,  fait  le  fier. 

—  n.  inst  de  htà-Ù/i^*  —  cfr-  T^dC'- 
^'■•T^^'fl  »  ^*'  *•  ^°  partie  inférieure  de  la  hampe  d'une  lance 

(du  côté  du  fer);  2°  pierre,  racine,  obstacle  qui  arrête  la 
charrue  dans  le  labour  =  8yn.  1«»C(U  '  —  ^A*  I^^O  '• 
w^PCf  *  ^'  *•  ^°  ^l>ri,  hangar  en  appentis  ou  isolé,  k  l'en- 
trée de  l'habitation,  soit  pour  loger  les  étrangers,  soit 
pour  tenir  société,  etc....  hors  de  la  maison;   j2°  âtre, 
foyer  sous  le  hangar,  la  véranda  ou  l'avant-toit,  pour 
que  les  hôtes  s'y  puissent  chauffer;  3°  feu  laissé  dans 
le   campement,    après   le   départ  —  cfr,  1107^1    amh. 
construisit,  dressa  un  abri. . 
ITT'C^^*  71.  8.  joue.  —  var.  de  jP'AT'C't»- 
civin  »  ^'  «•  (.7.)  nourrit,  alimenta;  fournit  la  nourriture... 

—  p,  -f^HD^fli  fut  nourri;  reçut  les  vivres...  —  c.  ^ 
ao^tti   fit  subsister,  nourrir.  —  var,  hùltt*   nourrit 


bien^  rationna  avec  bonne  mesure  (par  mut.  litt.  de 
HD  en  ^  I  =  «yn.  «fiÂfl  i  et  ;^4*Ân  «)•  "  *V  fV^P'tt  « 
alimentation^  sabsistance,  entretien.  —  «.  a.  iid;7(L  i  ponr- 
voyenr,  nourricier,  ministre,  économe,  procureur..,  — 
ad.  p.  'taopQ^i  qui  reçoit  sa  nourriture,  abonné,  pen- 
sionnaire gratuit...  —  n.  dér.  ûopdj^^^i   1°  charge  de 

V        O 

pourvoir,  intendance;  j2°  providence.  —  n.  $,  9^^(i^i 
nourriture,  aliment  =  syn.  «^A*!!'-  —  w»  *w*^«  «^<w»*| 
(j^i  moyens,  ressources  pour  subsister. 

nopm^i  n.  8,  septième  mois  de  Tannée  éthiopienne;  cor- 
respond à  mars,  k  partir  du  7,  jusqu'au  7  avril. 

^"^PiXf  »  **•  *•  assemblée  près  du  roi,  d'un  ras,  d'un  chef, 
pour  traiter  des  causes  contentieuses  graves;  en  géné- 
ral, sur  une  vaste  place  publique.  Assises  ;  lit  de  justice, 
tribunal  public  —  cfr,  •hp-fli^r,  rad.  ^-flÀ'  (?•)• 

noT»*!*!  ou  T'*'h*+'  ^-  «•  disputa,  plaida,  contesta;  eut 
litige...  —  p.  +1'*1"+ «  il  fat  plaidé;  il  y  eut  plai- 
doirie, contestation.  —  c.  i^fl'*?»+i  souleva  litige;  fit 
plaider;  poussa,  invita  k...  —  int.  rêc,  •f'^T^+i  plaida 
énergiquement;  soutint  en  contradiction  (accusateur  et  dé- 
fendeur) —  var,  'f*^^ao  i  inter v.  litt,  —  c.  int,  rie.  f\^ 
7»»|"f  fit  plaider  entre  eux...,  fit  exposer  la  soutenance  pour 
et  contre...  —  in/,  f^f^^^i  le  plaidoyer.  —  s.  a,  ao 
^•fci  plaideur,  accusateur  ou  défendeur...  —  s,  a.  c.  fi 
'P^'tl^  président,  arbitre  du  litige...  —  alias  ♦♦P*:. 

—  n.  8.  mH'i,-!*!  litige,  plaidoirie,  discussion,   débat... 

—  var.  lioT^'t  i,  —  ir*T^1'  »  —  et  par  interv.  litt.  'p 
'h9^^  j  ou  ^T^jP*;!'  ».  —  loc.  v.  dér.  ^T-JP*  t  flA  :  dis- 
cuta, plaida. 

«iD«7ç^*j|j  I  n.  «.  mode  de  réprimander  :  remontrances,  re- 
proche, réprimande,  blâme  —  cfr.  7>A,j. 
'"^^iH^  «•  9,  linceul,  suaire  —  cfr.  «iJH»  =  «S^-  h^*}- 
«'•^^H*  w-  *•   ^°  déménagement;   2°  délai  accordé  pour 
déménager  —   cfr.   70l|s-   —   «.  deV.   npj^AlfP"'   ba- 


188  i^Th  »  —  i^>fL  • 

laynres  qui  salissent  la  maison;  encombrement^  débris 
laissés  dans  une  habitation  au  déménagement. 

ao'f'l^  I  n.  8.  grand  mortier  en  bois^  pour  piler  le  piment^ 
le  lin,  etc....  ou  pour  décortiquer  l'orge,  etc.  —  C'est 
un  tronc  d'olivier  ou  similaire,  de  1  m.  de  haut,  creusé 
profondément  par  un  bout.  L'autre  bout  sert  de  pied^ 
pour  le  maintenir  droit.  Les  femmes,  debout  devant  ce 
mortier,  s'arment  d'un  fort  pilon  ou  pieu  qu'elles  sai- 
sissent fortement  des  deux  mains,  et  l'enfonçant  à  force 
des  bras  et  du  haut  du  corps,  elles  broient  le  grain 
dans  ce  grand  mortier  =  syn,  tfiD^Xtfh«^  c/r.  ^K^i. 

ao^n*  t?.  a.  scia  —  c/r.  llfOi  (g.).  —  p,  i^ûo^fii,  — 
c.  kf^ltt  »,  —  iw/.  y» jT^TI  I,  —  n.  8.  aopjl  i  scie. 

iiD^llt  n.  8.  i°  butin  (du  pillage);  2^  captif,  esclave  de 
guerre  (enlevé  avec  le  butin  de  la  razzia).  —  cfr,  «I'M 
t^  I  «domina»,  parce  que  le  grand  moyen  de  gouverner, 
en  Âbyssinie^  est  la  razzia,  le  pillage  par  les  troupes  : 
Muo^i  —  var.  aonp*  l^^i^  interv.  litt 

V^T'tt^H**  n,  8,  (g.)  (m.  et  f,)  père  nourricier,  nourrice; 
2°  tuteur,  précepteur;  gouvernante  des  enfants,  bonne. 
—  aUà8  9^^il^H*t  ou  «w^T^ML^^i. 

jT^T^^s  n.  8.  chiendent.  —  8yn.  wQf.i  —  cfr.  "I^f  i  cour- 
rut,  se  hâta. 

ao^ii^i  n.  8.  chemin,  sentier,  voie,  route.  —  var,  vulg.  de 
ao^^^i  par  éli8.  litt  —  cfr.  >l^i. 

hdT^^i  V.  a.  i^  fit  tempête,  s'agita  avec  emportement; 
discuta  bruyamment,  querella,  chercha  querelle  (pour  des 
riens)  —  alià8  i^lfit,  2^  se  mutina;  mit  le  désordre; 
souleva  discorde,  agitation,  trouble.  —  n.  ad.  a^^f^fw 
Ç I  perturbateur,  mutin,  récalcitrant;  tête  brûlée,  que- 
relleur, brandon  de  discorde.  —  n.  8.  ao^fl^  i  tumulte, 
querelle,  dispute,  rixe...  —  n.  8,  V^^Ji^t  i°  tempête, 
agitation  de  la  mer;  2^  fluctuation,  flot,  vague,  mouton 
de  mer. 


ao't^/lt  —  0m^aài  189 

aoj^/i^i  n.  8,  grand  couvercle  fait  de  terre  glaiae  oa  de 
joncs  tressés  et  enduits  de  mortier^  servant  k  couvrir 
le  ao^^i  ou  la  table  de  terre  cuite  sur  laquelle  est 
étendue  la  pâte  (de  la  ^fl«;f*')>  afin  d'y  reteair  con- 
centrée la  chaleur  du  feu  activé  dessous  dans  le  four- 
neau. 

^'■•l'jè'îi  *  w.  8,  blessure,  contusion,  coupure,  gerçure  k  la 
plante  du  pied  —  ç/r,  'JhJC'JW»- 

imiii  V.  n.  est  peu  cuit,  grillé...  (ne  se  dit  que  pour  les 
pois).  —  c.  f\0O^1iy  —  inf.  y^f^p^t.  —  n.  8.  ao^ 
^1  plaque  en  terre  cuite  du  four  k  pain.  On  y  fait 
aussi   griller  des  graines  de  denrées  —  cfr,  U8,  anal, 

^^^OBL  '  **•  ^^'  ^^  coquet,  élégant,  bien  vêtu  —  de  IflO,  i 
toilette;  ^^  railleur,  moqueur,  plaisant.  —  n.  s,  dér.  ao 
7^1  incorrection,  incivilité,  balourdise,  gaffe..  ;  sujet 
de  raillerie,  d'ironie;  objet  de  risée;  ridicule.  —  v.  g,  tm 
7*ii  I  ^ll^fl-^  I  m.  à  m.  «il  m'a  trouvé  ridicule,  c'est-k- 
dire  :  il   s'est  payé   ma   tête,   il   s'est  moqué   de  moi> 

—  cfr.  ci^lni  '  inu8,  (^'Tlni  '  a^A.)  est  mal  élevé,  im- 
poli. 

110^1  loc.  onom.  expr.  le  coup  de  gueule  pour  happer, 
saisir  ou  mordre.  —  hÛli  ^  ^oc.  v.  saisit  avec  les  dents, 
tira  en  mordant,  pour  enlever  un  morceau  :  v,  g,  un 
chien  acharné  k  un  os,  une  hyène  k  l'arrière-train  d'un 
âne,  mordant  k  belles  dents. 

HD^i  n.  8.  corr.  de  aof^Ki  vinaigre,  acide,  âcreté; 
d'où  mot  comp.  ao^^l^  :  v.  n.  {cfr,  id/i  i  g.)  est  aigre, 
acre,  acide,  amer. 

ûoffSli  I  n  A  >  ^oc.  V.  déguerpit,  partit,  se  mit  en  route  (A.  6.) 

—  cfr.  HPffiplDi. 

<i**aiï>  ou  9^ Mi  9   n.  8.   fouine,    pL  jr*^aiii  —  var. 


190  oBTHi'»  «  —  fTT'fll  « 

O      V 

^"^Vghf*  **•  ^-  1©  monlin  domestique;  grosse  pierre  évasée 
sur  laquelle  se  broie  ou  se  moud  le  grain  (voir  la 
description  au  mot  aoJi^^^i)  —  cfr.  cii#jiïs* 

^i30»hr*  w-  *•  i°  petit  balai  pour  séparer  le  grain  de  la 
menue-paille  —  alias  ^d^Hr*',  2^  plante  k  écorce  et 
feuilles  rugueuses,  dont  la  racine  réduite  en  poudre  sert 
k  teindre  en  rouge  les  mouchoirs. 

w  o  V       O 

ûO^HiB  I  V.  n.  —  vai\  de  H^XtAID  »;  ^î/''* 

V^^ôr^'t  *  w.  «.  espèce  de  petit  lézard. 

aoniy^Qi  n.  s.  i°  sous-ventrière,  sangle  —  cfr.  ^no^t 
—  var,  aoniahC*î  ^°  courroie  de  la  selle  qui  passe 
devant  et  sous  le  poitrail  de  la  monture  et  s'adapte  à 
la  sangle. 

HD^HD^i  n.  8,  i°  ministre  principal,  et  second  ou  aide 
du  baptême;  2^  baptistère  et  tout  ce  qui  sert  au  bap- 
tême  —  cfr.  mao^  i.  —  n.  comp.  f- A1/|  i  ao^noip  i 
Jean-Baptiste  (avec  elision  de  la  voyelle  "^AA';  con- 
formément au  •JîiTli). 

ao^aof^  I  V.  a.  têta,  suça,  aspira  pour  boire,  v.  g.  Ten- 
fant  au  sein  de  la  mère;  pompa,  tira  le  sang,  v.  g.  puce, 
moustique.  Se  dit  de  l'aspiration  avec  la  corne  dont  se 
sert  le  saigneur,  comme  d'une  ventouse  pour  tirer  le 
sang  —  cfr.  <ioA1»^i  corne- ventouse,  sub  ^^ûot 
saigna,  a.  c.  — p.  i*ao^aoa\  i,  —  c.  Ai7DT^'''ni  »  "*  *spi" 
rer,  aida  à  aspirer.  —  inf.  jp»y»*ptf7*p  i  aspiration  k  la 
corne- ventouse.  —  s.  a.  <i»T*'7rtî.'  saigneur,  suceur, 
sangsue.  —  cfr.  rad.  nonini'  P*r  redoublement  sylla- 

o        V 

bique.  —   ad.  d.  y»*py"T*  robuste,  de  forte  poitrine, 
capable  d'aspirer  par  la  corne-ventouse. 
'P'rVm*  V-  ^'  ^°  est  pointu,  est  en  pointe;   j2°  dépassa 
la  ligne,  le  niveau;  émergea,  ressortit,  t?.  g.  un  endroit 

w        o 

d'un  mur  qui  fait  bosse.  —  c.  hi^VV^iiï  »  rendit  pointu, 
rapointit.  —  inf  ^f^^Sj^  i,  —  n.  s.  tpi^tpi^  i  pointe. 


ao^a^CBLi  V.  n.  poussa  hâtivement^  renaqnit  vite^  v.  g> 
pré,  gazon  desséché,  herbe  on  touflfe  conpée  ou  brûlée ... 
(comme  soudain  après  une  bonne  pluie). 

^m/i*  »*•  *•  espèce  d'arbre. 

a»^^ê  n.  8,  biens,  propriétés,  t?.  g.  troupeaux  {g,  n^T^ 
!•»,  <^fr-  At^P  «  ^^  in^f  •  ^'^^^  inu8,). 

jP*T^  »  ^«  *•  pudenda  femin.  {d,  V.), 

^m^»  ^-  *•  miettes  de  pain,  morceau  de  ^fl^^i  des- 
séchée, dont  on  se  sert  pour  faire  de  la  bière. 

iiDif}4»^t  n.  ad.  peureux,  prudent  k  Texcès,  hésitant;  pol- 
tron —  cfr.  m^^iD  I. 

^'■*ak4*^>  flA'  ^o<^'  ^*  parla  beaucoup;  bavarda...  —  n.  a<jl. 
jiDtf^^i  bavard,  grand  parleur,  querelleur. 

ao^^^  I  n.  ^,  (g.)  1°  pierre  sonore  qui  sert  de  cloche  — 
de  mv^  '}  planche  sonore  {g,  Clem.  f,  20,  Dilm.), 
pi.  iiDiT|4»^4«i;  j2°  n.  astron,  nombre  d'or,  jour  de  la 
nouvelle  lune;  épacte. 

ao^%/^i  V,  n.  est  aigre,  acre.  —  v.  comp,  de  ao^t 
corr.  de  hdjLXT*  et  de  tt^i  ou  ^^^i  {g.). 

«^a^n*  ^'  ^'  Iftit  tourné,  liquéfié;   petit  lait  —  alias  ^ 

mai  (d.v.). 

^'^^'tt^  *  w.  *•  colle  —  c/r.  rnfl4*  »• 

HDmï*  V.  a.  (jf.)  mesura;  donna  avec  mesure;  usa  avec 
mesure,  v.  g.  du  sel  dans  la  cuisine;  proportionna...  — 
p,  +iii>T>»;  —  <^'  hV'mih  —  *w/-  V^ir^t*  mesu- 
rage;  Jig,  modération...  —  p.  ad.  p.  jr*#n*1i  mesuré, 
selon  la  mesure,  rationné.  —  n.  s.  ao^'fi  i°  mesure, 
juste  proportion;  2^  fig,  modération,  modestie,  tempé- 
rance, sobriété...  —  ad,  qualif.  dér,  n^niV?'  homme 
pondéré,  bien  mesuré,  juste,  modéré,  qui  garde  le  juste 
milieu...,  ^jf.  sobre,  tempéré... 

aoçB^^i  V.  a.  maintint  k  l'écurie,  au  râtelier  garni;  soigna, 
entretint  bien,   engraissa;   mit  au   repos  (une  monture, 


192  IT^^t  »  —  im-'^MP' A  « 

cheval^  mulet...).  —  p.  'tûo^Qj^t^  —  c.  h^tSLi'^  — 
inf,  jT'jr^'}  »,  —  s.  a,  ao^'j(^  i  garçon  d'écurie,  pale- 
frenier. —  p.  ad.  p.  jr*âElï7  «  bien  nourri,  bien  soigné, 
n.  8,  d.  anal.  aogou%^  chargé  de  Tintendance;  maître  de 
table,  de  cérémonies  (aux  banquets  de  fête,  de  deuil...), 
architriclinuSy  amphitryon... 

f^^Tf  I  n.  ad,  laid  et  ridé. 

tf^m^C  *  ^^  <^d.  affecté  de  son  état  de  santé;  qui  se  plaint 
à  tout  propos;  geignant,  gémissant  —  cfr.  J^ni0^'  (â^O 

niAP»  (?.). 

00(0,(0  9  V.  n.  partit,  se  mit  en  route  (A.  G.).  —   loc.  v. 

î^^hC»  ^'  «.  dispute,  querelle. 

aonfffhC  *  ^-  «•  ^ci^»  de  ûoiq^Q  i  cfr. 

iiDtf^^<7i  n.  9.  balai  grossier  (v.  g.  de  branche  touffue) 

pour  nettoyer   l'écurie  —  cfr.  analog,  ^"ini   petite 

branche. 
aonif^i  n.  ad.  maigre  de  figure,  joues  plates,  creuses... 

^"^mm^  v*  ^'  t^  étira,  allongea,  v.  g.  le  coton,  la  laine...; 
j2^  extraya,  tira,  en  pressant  de  la  main,  v.  g.  le  pis  de 
la  vache  dans  l'action  de  traire;  3°  vida,  nettoya  le 
boyaux,  v.  g.  pour  andouilles,  boudin,  saucisse ...  —  suça, 
aspira,  v.  g.  le  suc  d'une  canne  k  sucre,   d'une  tige  de 

^7f  À  ».  —  p.  +^m  »,  —  c.  fi9^mm  »  —  «V-  y"y"^T  « 

traction.  —  «.  a.  ii0^ni«  »  q^î  étire,  trait,  extracteur.  — 
ad  p.  i^HD^/n*  »  <l^î  se  laisse  tirer,  extraire,  allonger. 
—  p.  ad  p.  jr*#n*T"  étiré,  allongé,  vidé.  —  loc.  dér. 
<ii»niT»  exprimant  l'étirage,  l'allongement,  la  pression 
entre  le  doigts,  dans  la  main.  —  loc.  v.  iii>niT  »  AA  * 
1^  s'allongea,  s'étendit,  v.  g.  le  boyau,  la  vessie  pressée; 
2^  allongea,  tendit  la  main^  pour  atteindre  un  objet 
éloigné,  hors  de  la  portée. 

il  n.  8.  fouine,  écureuil ... 


tf^^VMz^  ^'  amifi^  consorts;  pair  et  compagnon;  com- 
pagnons bons  ou  mauvais;  liés  ensemble^  de  connivence... 

—  de  K^k^K  »  c-  **»*•  de  (lï^K  «• 

aof^  t  a6r.  de  a^^KK  *  (S'*  ^'■•iti^  0  vint,  advint,  survint, 
arriva.  —  c.  AjTXTX.»  i°  fit  venir;  ^®  apporta.  —  c. 
fn^.  «f  réc,  f\^$th»  «  i°  fi*  venir  l'un  vers  l'autre;  rap- 
procha des  personnes  ou  familles  étrangères  l'un  k 
l'autre  =»  il  s'agit  de  rapprochement  préparatoire  &  des 
alliances  matrimoniales;  2^  apporta  des  charges  de  bois^ 
approvisionna  en  bois  la  maison  où  l'on  prépare  une  noce. 

—  in/.  jTy'iiîi  »  la  venue,  l'arrivée;  l'apport.  —  s.  a.  ao 
^1^»  venant,  arrivant;  l'attendu...  —  p.  ad.  p,  9**](«}|> 
venu,  arrivé;  apporté.  —  n.  s.  jTRl*  «  événement  étrange, 
inattendu;  prodige,  merveille,  phénomène.  —  ad.  dér.  ao 
H^tffÇ  I  nouveau- venu,  étranger  de  passage.  —  n.  tnst, 
^"^^^ffkh^*  *•  "*•  moyens  de  faire  venir;  d'apporter.  — 
id.  8.  f.  !!■>>*•  Jtl^^  9  raison,  cause  ou  motif  de  la  ve- 
nue... —  n.  iiistr.  int.  réc.  <w»«7jj/^i  intermédiaire  pour 
préparer  une  alliance  matrimoniale...  médiateur  de  fian- 
çailles (qui  rapproche  la  partie  demanderesse  et  la  par- 
tie demandée). 

^'■•XriliÇ*  w-  «•  (£f)  livre;   écriture;  écrit.  —  cfr.  R^^t 

—  n.  comp.  i^  if^^tdi^*  4^^ A  »  Livres  Saints;  la  Sainte 
Ecriture;  Ancien  et  Nouveau  Testament;  2^  o'^f^dii** 
ijf^^A'  (fl')  ''*•  à  m.  le  livre  des  cierges;  signification 
usuelle:  extrême-onction  (sacrement  de  1'...)  —  raison: 
parce  que  le  rituel  éthiopien  ordonne  k  tous  les  assistants 
de  tenir  un  cierge  durant  la  cérémonie  de  l'extrême- 

O       V  O    V 

onction;  3°  i^i^XTÂ^s  "MlA^A  «  (s)  ^-  à.  m.  livre  du  cou- 
ronnement —  signifie  le  rituel  du  sacrement  de  mariage. 

—  cfr>  hÂA'  (g-)' 

^X'Afl^»  ^«  «•  est  fané,  flétri  (fleurs,  feuilles...)  —  cfr. 

w  V         o 

HliiD  I.  —  var.  corr.  vulg.  ao^HiB  1. 

13 


194  am^Ll^  —  ^M' 

aoy^i  n.  $.  voile  des  femmes;  dont  les  femmes^  los  mu- 
snlmanes  principalement^  se  couvrent  la  tête  et  qu'elles 
font  descendre  jusqu'au  dessous  du  visage.  Le  tissU; 
assez  clair^  leur  peiiuet  de  voir  au  travers,  sans  être  vues. 

aof^O^  i  n.  8.  {amharisme  pour  iid^^i)  bête  de  somme; 
et  aussi  qqfois  bête  de  selle.  —  cfr.  XOJ  *  (ffO  —  forme 
régul,  a^f^bf»^  «  —  var.  HO^j&Ç  i  ou  encore  gto^f^ç  i; 
s'emploie  aussi  collectivement  pour  tontes  les  bêtes  de 
charge  et  les  montures  ^  v.  g,  <i0}t*0JSiÇ  i  À9**Arh«' 
«amenez  les  bêtes»  (pour  les  harnacher). 

aojiàht  n.  s.  (g.)  floréal,  temps  de  fleurs;  plus  spec.  J^lt  cfr.', 
saison  printanière  et  automnale  déjà  =  période   de  fin 

O     V    •  V        O 

septembre  à  fin  décembre  (^J  i  l'i'Ah^y*'  >  —  ££  <  ^Àï 

4Ai)  elle  correspond  à  l'automne;  mais  elle  est  printanière 
au  commencement,  c'est-à-dire  fleurie,  et  vite  la  séche- 
resse succède  et  dure  des  longs  mois  —  (ce  terme  est  plu- 
tôt scientifique.  Vulgairement  cette  période  s'appelle  ^ 
Pfi  I  conjointement  avec  celle  de  trois  mois  qui  suivent, 
formant  ensemble  la  saison  sèche  ou  morte,  jusqu'au 
retour  des  alysés  en  avril). 

V       o 

ûott^iOi*t  V.  a.   donna  l'aumône;   est  bienfaisant...   —  p. 

V       o 

•f'ii©JtlD+»  reçut  l'aumône;  eut  par  aumône  (un  objet)  : 
Tl^^tl^l  *  +<^}trÇ+P"  »  *cet  habit,  je  l'ai  par  aumône,  je 

o       w 

l'ai  reçu  en  aumône».  —  inf^Vf^V^*  f^i''©  l'aumône... 
—  S.  a.  «i»if*P'ti  aumônier  {adj.\  bienfaisant...  —  n.  s. 
<^Xr4*^*  aumône,  bienfaisance;  acte  de  commisération, 
secours,  aide. 
i/'^hàhJi^f  3  n.  inst.  souricière;   trappe,  piège  —  cfr.  j^ 

^Rf  *  V.  a.  suça,  huma,  aspira...  —  p.  +^Xf  »;  —  ^'  h 
^M  h  —  jV  9^9^kf'  h  —  *•  «•  ^Hff-  »  suceur,  — 
ad.  p.  +^^11,  »  qui  se  laisse  sucer,  potable  ;  —  p.  ad. 
P'  yii«J6'  8ucé,  humé;  —  n.  inst.  ao^M^t  le  tube 
ou  roseau  pour  aspirer,  celui  qui  aspire. 


imn^Tr  :  n.  «.  appui,  soutien;  abri  —  cfr,  R*7*iï. 
^'"^Xr'l*^'  V-  ^-  est  paralysé,  n.  era.  in^XTad*  paralytique 
ou  ao^f'di  {g,  oof 7%^  I  8ub  010*  Dilm.) 

iiD](X  »  ^-  ^-  (ffO  s'aigrit,  devint  acide  ou  vinaigre;  —  c.  ^ 

o  o 

jfRRi  aigrit,  rendit  acide,  fit  du  vinaigre;  —  inf,  jr*îP* 
Ht^My  —  p.  ad.  p.  9^ti.g^t  aigri,  acide;  —  n.  ad,  gm 
JV^Jfi  1^  vinaigre;  2°  aigre,  amer  {au  pr.  et  Jig.)  v.  g. 
fifm  I  aof^jf;  I  tliïi  I  «qui  a  la  bouche  (la  parole)  amëre»  ; 
—  n.  dér.  jT'îlXri  la  pelure  du  citron,   acre,  acidulée 

T  ST'  ^^^  ^^^'^' 
«'■•Xr4-K't  '  "•  *•  P^*®  fermentée,  levain  pour  produire  la 

bière,  Y'iit,  —  cfr.  Xr^X>*   c^î^  <1^  pain  exprès  pour 

la  bière;  —  n,  8.  Xr4«}|i  pain  fait  exprès  pour  la  bière. 

HD^-ÂA'ti  **•  *•  articulations,  jointure»  qui,  tout  en  re- 
liant ensemble  les  membres  du  corps,  les  tiennent  re- 
spectivement et  séparément  à  leur  place  —  cfr.  ^tiH 
f  I  int.  réc.  de  ^Af  »• 

^''^VM  >  f^'  9'  sanglier. 

iidÇ«^i  n.  ad.  aimable,  agréable,  désirable  —  de  ^.-|*IDi. 

f^V'hfii  »  w.  *•  (?•)  quenouille  —  cfr.  ^-|*A  «• 

aoé^iOjlt  n.  s.  enduit  gras  ou  huileux  qu'on  étend  sur 
le  ûo^^  >,  afin  d'en  détacher  plus  facilement  le  pain. 
(Cet  enduit  est  de  cire,  ou  de  lin,  ou  de  beurre,  etc..) 

fl«*Ç^ï  n.  s,  cuisson  des  vases  en  argile,  des  jarres  k 
hydromel.  —  Cette  opération  consiste  à  entourer  la 
jarre  d'un  monceau  de  tourbes,  c'est  k-dire  de  morceaux 
de  bouses  de  bœuf  desséchées;  à  l'allumer  et  à  sur- 
veiller pour  que  la  chaleur  soit  entretenue  uniformément 
tout  autour. 

^'*99lÀu*  W'  *•  grand  mortier  pour  piler,  broyer,  pulvé- 
riser des  grains  =  syn.  de  oof^l^i. 


13* 


196  fP  '  A  *  if  >  —  'i^  « 


IP»  A»îf  ». 

fP  est  la  cinquième  lettre  de  l'alphabet  ge'ez;  son 
nom  était  jadis  *^ah^t  ^sawët'i^,  mais  aujourd'hui  on 
l'appelle  'JT/*'»  ^negoiis^, 

A  est  la  septième  lettre  de  l'alphabet  ge'ez,  appelée 
jadis  A^i  ^saât'*  et  aujourd'hui  îiAl*»  cessât'*. 

Ces  deux  lettres  sifflantes  correspondent  k  «  dur,  du 
latin;  elles  ne  se  distinguent  plus  l'une  de  l'autre  dans 
la  prononciation;  ni  très  souvent  non  plus  dans  l'ortho- 
graphe. 

La  lettre  )f  est  une  de  celles  ajoutées  par  les  am- 
hara  k  l'alphabet  ge'ez.  Elle  est  nommée  TJ^^i  ^chât'^. 
Elle  n'est  qu'une  corruption  des  sifflantes  pures  ip  et  A; 
néanmoins  elle  les  a  supplantées^  pour  beaucoup  de  mots, 
dans  l'usage  vulgaire  de  certaines  régions,  surtout  dans 
rAkala-Qousaï;  le  Séraë,  etc....;  mais  ailleurs,  où  le  Tigraï 
est  resté  pur,  la  simple  fp  ou  A  ^st  conservée  dans  le 
langage. 

La  lettre  J[  interviendra  donc  parmi  les  pures  sif- 
flantes, comme  une  variante  imposée  par  un  usage  ré- 
gional. 

A»  et  Al*  ^^ff*  conj.  owprép.  mais,  quant  &,  pour...,  v,g. 
hah^  mais  l'homme,...  T^f^^h^t  quant  au  maître. 

Ifs  ou  If  I  inter j.  hue!  (aux  bêtes  de  somme,  muleta,  ânes 
qu'on  pousse  devant  soi).  —  loc,  d,  i°  TJfîf  s  flA  s  dit 
«hue!»  aux  bêtes;  2°  |f  s flA»  imposa  silence  kun  groupe 
bruyant,  —  loc,  onom.  comme  chut, 

A4»  ou  /l^i  n.  8,  démangeaison.  —  v,  dér.  AÂA#fi>» 
1°  V.  g,  frotta  {v.  g.  deux  objets  l'un  contre  l'autre;  deux 
morceaux   de  bois   sec  pour  en  tirer  du  feu;   un  épi 


entre  les  mains,  etc....),  gratta,  racla...  — forme  pauive 

V      O 

a)  réfl.  '^ÂÂlA#il>*  se  frotta,  se  gratta  (le  membre  où 
Ton  sent  une  âérnaDgeaison,  4^0^  ^*  9-  ^^^  chèvres 
contre  un  mur;  b)  réc,  v,  g.  deux  ânes^  deux  mulets 
qui  se  grattent  le  cou  entre  eux.  —  2^  v.  n.  et  réfl. 
a)  moisit^  se  gâta  (une  plante,  d,  F.);  b)  se  corrompit, 
se  déprava,  s'effémina...  (par  mauvaise  vie).  —  D'où 
ad.  d,  AÂÀA>  efféminé,  dégradé;  vil  esclave  (tris  inj.). 

—  n.  inj,  comp.  a)  AÀAA*  ^oo'^t  «vil,  vaurien,  bon 
à  rien»;  b)  ID^i  ÂÂAA*  ^ao'^t  «vil  fils  ou  engeance 
de  mauvaise  femme»  —  cfr.  ^ao'^t, 

lifll>  KflA  >  loc.  V.  î^  contenta,  donna  satisfaction;  2^  donna 

congé,  licencia. 
iiJf  I  ou  îf  If  s  n.  pr,  d'une  peuplade  nomade  qui  occupe  le 

versant  du  plateau  du  Tigré  vers  la  mer  rouge,  alias  îTif  a, 

—  n.  c.  d.  YS'if»  «  tout  membre  de  ces  tribus,  /.  îf  y^"t  ». 
A#fiA^  '  t?.  a.  aiguisa,   affila.  —  c.  htïAïtih  —  P-  +ÀAi 

Al,  —  /r^J.  A^rhAs  aiguisa  à  la  hâte...  —  inf.  jTft 
À\6iiy  —  «.  a.  A^A.'  repasseur,  aiguiseur;  —  p.  ad. 
P'  Arh-A'  aiguisé;  —  n.  in«<.  HDft/hA.*  et  «p^c.  imft 
tffi^t   pierre  à  aiguiser;  —  ad.  d.  interv.  litt  JfA.^' 

o     V 

pointu,  affilé;  —  n.  s.  ll^li't*  1©  fil  au  tranchant;  la 
pointe  aiguë. 

"iVii^^  *  (9-  U'Oli*)  ^'  ^-  est  bénin,  doux,  calme  (se  dit 
des  hommes  et  des  animaux  d'une  nature  souple  et  do- 
cile). —  n.  d,  <^||A*'  i°  bénignité,  douceur;  calme, 
tranquillité;  repos,  etc....;  2°  qqfois  nom  d'homme.  — 
ad.  d.  >^|IA.'  calme,  doux,  paisible,  tranquille. 

/i^ûDOD  i  V.  n.  fut  faible,  inerme  ;  sans  oser,  sans  énergie 
(inj.)]  —  ad.  d.  4Ajr*jr*i  faible,  sans  résistance,  lâ- 
cheur, cédant  plutôt  que  de  lutter...  (inj.)  =  imbécile. 

AÀA#ii>*  V'  «.  —  <^fr'  «^i>^  A^»- 

If^TJf^i  loc.  expr.  le  gargouillement  et  l'infiltration  de 
l'eau...  —  loc.  V.  TiàiHài'  flA*  ou  Mh*  découla,  dé- 


198  Tiàï^i^^  —  Aiha* 

goutta,  filtra...   la  pluie,   du  toit  ou  k  travers  le  toit; 
par  la  gouttière. 
iiih/iao  9  V.  n.  eut  la  pellagre,  la  gale,  etc.  =  syn,  ïjf^ll 

O       V 

^1.  —  ad.  d.  TfÂ^Î^  '  galeux,  dartreux. 

Ti'^h^^i  I?.  n.  brûla,  est  brûlé,  carbonisé,  v,  g.  le  fricot, 
le  rôti  =  cfr.  dériv.  rad,  rfi^^«- 

l*»rfi+»  ou  •^'ht»  ^'  ^-  rit,  sourit;  se  dérida,  parut  gai, 
content;  —  c.  hA'dii^^y  —  T-  +*7îh**  f^*  raillé,  mo- 
qué, ridiculisé,  fut  objet  du  rire,  de  la  risée,  du  sar- 
casme; —  int.  •|"«^rh«|»i  s'amusa,  plaisanta,  se  moqua 
=  8yn.  '{«^ID'I*  I  ;  —  réc.  '^*Ytfflrfl4'  ■  l^^^ta  de  plaisan- 
terie, de  moquerie  avec...,  joua  au  plus  mordant;  — 
fl,  +*1-ii#h+»  se  raillèrent  Tun  Tautre,  k  qui  mieux 
mieux.  —  inf.  jr*/*'#ii4»  i  le  rire,  la  plaisanterie;  —  s.  a. 
W^^  :  rieur;  —  c  YiA*^^  *  risible,  ridicule;  —  p.  ad.  p. 
/*'^4*'  ridiculisé,  objet  de  la  risée;  —  n.  inst  o^^Jti^^ 
qui  prête  k  rire,  /.  iw»/*'A*fe1*8  jouet;  —  n.  ad.  wà^^f»  « 
rieur,  jovial,  réjoui  —  ou ^À\^f»  i ;  —  n.s.  wàï^ ■  1®  rire; 
la  gaieté,  jeu,  folâtrerie;  —  alias  ^Xi^i  et/*'^4"^«- 

A#hn'  ^  «•  tira;  entraîna  {fr.  et  Jig.),  attira;  gagna  qqun; 

—  ou  Aiifli  (d.  F),  -  c.  hltÀitt*,  —  P-  i-Àiin', 

—  réc.  i^A'lirfin*  se  laissa  entraîner  par  d'autres;  — 
pL  '^A^#hn*  •  s'entraînèrent  les  uns  les  autres  {v.  g.  par 
mauvais  exemple);  —  réc.  c.  KA^hWifl'  facilita,  favo- 
risa  Tentraînement  des  uns  des  autres;  —  inf.  jT^Â^fi 
-fis  entraînement;  embauchage;  —  8.  a.  A'hfl*'  tireur, 
entraîneur;  embaucheur;  —  ad.  p.  'f*A«fill«'  facile  k  en- 
traîner; entraîné;  —  p.  ad.  p.  /trh-^fls  tiré;  entraîné, 
gagné,  embauché;  —  s.  llJtïtl't  *  tirage,  trait;  entraîne- 

o  V 

ment;  —  s.  inst.  i/otïàitL^  moyens  de...  {phys.  et  mor.)] 

V        o 

—  V.  d.  "^îhnn  '  '''^fl'  se  traîna  par  force,  sans  énergie, 
avec  peine;  se   sentit  perdre  toutes  forces.  —  alias  îjf 

iinn»  =  syii.  ttkhr'*  riA»;  —  ^^^  +«^Ann»  est 


AWi+»-AAl»»  199 

abattn,  épuisé;  se  relëye  à  grande  peine;  se  traîne  pé- 
niblement ;  —  ad,  p.  '^Jtih'fl  •  exténué,  à  bout  de  force. 
Adi't  *  V-  **•  (Q*  Aîh+  0  ^°  ®rr*  C^?)  fi*  erreur,  se  trompa; 
pu  /^Àii^i  (d,  F.);  :2°  a  manqué  le  but;  5°  a  fait  oubli, 
fut  distrait  ;  —  c.  a,  httdrf'  >  trompa,  induit  en  erreur  ; 

—  P'  '^'ifi'  +4^+'  f^t  trompé;  s'est  trompé;  —  réfl, 
int.  '^4Àrfl'i*>  se  trompa,  s'illusionna;  —  inf,  jT^ft^îi 
^  a  errement,  erreur;  —  8,  a.  /i^h'tl  »  qïii  fait  erreur,  trom- 
peur; —  ad,  p.  i'flA't  ■  trompé,  induit  en  erreur;  —  n.  s. 
fllAt  »  et  ftA+l*»  erreur;  —  ad.  d.  HD^/h*'*)**  qiiî  est 
dans  Terreur,  égaré,  oublieux;  —  n.  irj»f.  uofi^'iii  celui 
OU  ce  qui  induit  en  erreur;  =  v.  d,  1°  a!hrl"t*   glissa, 

o     V     o  o      w    o 

broncha,  coula;  2°  }|1Aîh'^'^'  et  'l'I^A'M"*  *y^- 
plus  expressif;  =  syn.  ïf  A#iiT  *  flA  >•  ^!îâ«  ^^  plus  usité 
îîii++  »  ;  —  *V-  f*Tf 5h;»">  *  ou  jF^^Iff /h;»*'^  »  glissement  ; 

—  n.  inst,  €'»'Sï#h'^'F  <  o^  î^'lffîh1''P»  corps  gras  ou 
lisse  qui  fait  glisser  le  pied;  Tendroit  gluant,  le  ver- 
glas, le  marbre  lisse,  le  parquet  ciré... 

»     o 

ffA'P*  ^-  '•  ïiiie  espèce  d'arbre. 

i^i^'i   r.  n.  se  chauflEa;  —  c.  Mî'^i*)  —  P-  +4^i*   a 

chaud  ;  —  inf,  jT'ft^'}  s  action  de  se  chauflfer,  se  tenir 
près  du  feu;  —  p.  ad.  p,  ft^hl  '  q^î  s'est  chauffé;  chaud; 

—  n.  inst.  ûofi'^j^  1  moyens  de ...,  v.  g.  chaufferette,  bra- 
sero =  syn,  jr*JÇ'3Ç  I. 

Vdii^'^  V*  ^'  exhala  de  la  fumée,  de  la  vapeur,  et  odeur 

de  fricot... 
flrfil  *  ^-  '•  («^0  011  li^t  •  plat,  assiette,  écuelle  =  syn,  ^ 

V   e  o 

îl'Hl^*  ^-  ^*-  eut  la  gale;   est  galeux  =  syn.  If/h^i?»!, 

—  ad,  d,  îf^hC»  galeux,   dartreux  =  syn.  îf^èt-l^'- 
A#b<Di  V.  w.  (g-  tïàitDt)  est  clairsemé  (le  champ);  est  peu 

dru  (le  grain),  a  pouîsé  clair  (la  semence);  —  c,  ^/| 
AID'  sema  clair;  —  n.  s,  4#h%>  champ  de  blé  vert. 


200  vJUlf*  —  AA.A> 

V      O 

W^M'  t7.  n.  rasa^  P^P^;  trompa;  fut  maliD,  dissimulé; 
méchant;  fourbe,  sournois;  —  int.  «^Aftf  »,  —  ad.  ip 

V  o     V 

ihHf''}  ^^  •^Â'^Jt*  rusé,  sournois,  hypocrite,  fourbe, 
mauvais;  —  s.  '^jh^t  ou  /^A-^i  ruse,  fourberie;  pi- 
perie,  tromperie. 

iiàild^  ^'  **•  fti*  maigre  (in/.). 

iiàk1't*t   V.  n.   î^  a  des   dents   cariées;   :2°  a  la  gale... 

(cA    'Hàtd^*  et  TJf^h^O- 

A*i^t  ou  ^i^i  n.  8,  tas  de  bois,  ou  fagot,  couvert  de 
pierres  lisses,  que  Ton  embrase,  pour  faire  rôtir  sur  le 
brasier  incandescent  des  quartiers  de  viande  {v.  g,  d'un 
bœuf  que  Ton  vient  d'égorger  k  côté). 

/l/^i  prép,  et  conj,  t^  usité  comme  préfixe  aux  noms  ou 
pronoms,  prép,  pour,  à  cause  de,  en  raison  de...,  v.  g.  li 
tM^Oht  à  cause  de  cela;  c'est  pourquoi;  2^  préfixe  aux 
verbes,  conj,  pour  que,  afin  que,  ou  afin  de ...,  v,  g.  tUW 
M I  «parce  que,  ou  puisqu'il  en  est  ainsi»  =«yn.  jF^M+  s  — 

fifiii  n.  8,  couronne  ou  cercle  d'osier  tressé,  servant  à 
porter  et  poser  les  pots  de  terre  où  a  cuit  et  est  servi 
le  mets,  au  sortir  du  feu. 

JfAs  interj.  exclamation  de  joie  soudaine  :  «quelle  chance!» 
et  par  comp.  âlj&JfA  s  plus  expressif  encore,  (de  aij&  i 
exclam,  de  surprise,  et  ff  A  i  de  contentement),  —  cfr.  Jf 

af  A  «  ou  îf  AA  >  loc.  —  cfr.  sub  îjf AA  >• 

^A*  ^oc.  expr.  la  vilenie,  la  laideur;  —  loc.  v.  Î^A»  flA» 
a  vilaine  mine,  ou  tournure;  a  tenue  de  rustre,  tri- 
vîale,  déplaisante  ;  —  ad.  d.  ît  A+JÎÇ  *  rustaud,  trivial, 
désagréable... 

"If/^t  prép.  causative  grâce  à...,  par  le  moyen  de...;  à 
cause  de...;  v.  g,  1(\t  fl^h*fTfhî^  •  «grâce  à  votre  bien- 
faisance, ou  générosité». 

AlLlh*  ^^*  ovale  (?)  —  ïfA«A'  pointu;  —  dér.  par  interv. 
litt  de  ArhA'- 


AAA.>-AAA>  201 

AAtfh»*  V-  ^-  ^^  ^*  ^  réassit;  exécuta  bien  =  <yn.  u»A|||  >; 
^°  fat  alerte^  éveillé;  prêt,  dispos;  prompt,  actif;  — 
^-  ktilidy  '  prépara^  disposa  comme  il  faat  ;  —  c.  int,  ji 
ÂA#ii>>  apprêta  avec  soin  la  nourritare;  —  tn/.  jT^ÂÂ 
^t  prestesse;  —  s.  a,  AA#h.'  ^^^  exécateur  en  tout 
=  syn.  (^i^  I  ;  —  s.  a.  c,  hîïKàu  '  apprêtenr,  prépara- 
teur; —  p.  ad. p.  Mtlti  ■  ^°  réussi,  prêt;  ^°  dispos,  attentif; 
diligent,  adroit  ou  A*  A*îh  "  î  —  ^-  *•  A  A  A'I*  "  prestesse, 
adresse,  promptitade,  agilité,  dextérité  —  alias  AAWt'l**; 

—  n.  ad.  li^Jhi  ou  ïfA^s  vif,  leste,  alerte,  dégourdi, 
prompt  à  comprendre  et  à  exécuter;  —  loc.  comp.  iO 
Â'IfAîh'  fils  d'alerte,  enfant  éveillé  (plus  expressif 
et  comme  superlatif  de  {fAîhO  =  *y^-  l^d'-  Cette 
loc.  s'emploie  interjectivement  ou  en  exclamation  de  joie, 
de  felicitation,  d'encouragement,  v.  g.  Aï  i  ID^  i  j^ij^^i 
0^  TfAA'  «moi,  enfant  de  bonheur».  —  var.  avec  élis, 
litt.  "S  lit  <oh!  bonheur,  quelle  chance  !»  et  plus  ex- 
pressif IDJ&ÏJfA>  c/'*-  stLpra, 

A-Ar^h  >  ^-  ^'  ^^^  espèce  d'arbre. 

AAih'  ^-  '•   calcul,   compte;  v.  g.  action    de  compter  les 
talaris,  ^CTL  '  P^-  h^^ïi  >  les  talaris  de  Marie-Thérèse. 
0  Aiï»  »  **•  *•  pudenda  viri  (d.  V.) 

V    o 

iiii'^ûD  I  i;.  a.  arracha,  coupa,  détacha  {v,  g.  une  tige,  une 

V     o 

branche,  une  dent),  —  alias  Qti'^'^  *  ?  —  ^o<^»  ^-  ^'  A 
AÎH^'flA»    dépérit,   se   fana,   se  flétrit;   se   consuma, 
tomba  en  consomption  —  cfr.  iHiao^-  s. 
îfAÂT*  ^^c.  onow.  du  glissement  =  syn.  A+l**  ouff  ♦♦ 

—  loc.  V.  ïf  AWiT  ■  flA  '  glissa  (v.  g.  dans  la  boue,  sur 
une  pierre  lisse  ou  un  terrain  gras)  =  syn.  +1Aîh'l''l'  ■ 
cfr.  sub.  A#h+  «. 

AAA^'  j  V.  a.  1°  cousit,  faufila;  —  alias  )fAA>;  ^°  espion- 
na, explora,  s'informa,  alla  en  reconnaissance  —  var. 
AAf  s;  —  c«  KAÂA*  fit  coudre;  fit  explorer;  —  p.  •!• 


202  AAA'  — AAtiDs 

AAA*  ^Bt  faufilé;  est  espionné,  la  reconnaissance  on 
Texploration  est  faite;  —  inf.  IT^ftAA*/ — *•  «•  AÂA«* 
j°  couturier,  ou  {f  ÂA«  «  ;  ^°  espion,  explorateur  =  var. 
AÂ j&  s  ;  —  ^^-  '•  AAA  *  o^  if  ♦  ♦  *  fausse  couture,  couture 
k  longs  points;  —  n.  tn«^.  iid/|ÂA«'  moyens  de... 
AAA"«  ou  îif  ♦♦  t?.  réjl.  1°  fut  indolent,  indifférent;  ^  s'at- 
tacha, V.  ^.  un  partisan  au  service  d'un  chef,  en  para- 
site et  par  fainéantise,  sans  fidélité,  au  plus  offrant;  s'est 
accoutumé  à  revenir  à  la  maison  où  il  reçoit  la  nourri- 
ture (v.  g.  chien,  mulet,  habitué  à  la  pitance  ou  au  râ- 
telier); 3^  tourna  sur  soi  mollement  en  dansant;  4^  glissa 
sur  l'eau  en  nageant;  —  n.  d.  iStiài^^  négligence,  in- 
différence,  insouciance,  —  ou  ÎTA;****  —  «^-  ^'  ïfAÂ 
+J&Ç«  négligent,  insouciant,  indolent;  —  loc.  v.  d.  1°  A 
AAsflA*  tourna  mollement  en  dansant;  :2°  ffA*  ou 
if ÀA  *  JIA I  déprécia;  fut  négligent,  indifférent  (envers 
tel  ou  tel);  s'évada  sans  vergogne  et  se  mit  à  la  suite 
de  qqautre. 
2jf AA  •  ^-  *•  lîeux  d'aisance  =  syn,  4^Jr  9  y*jt^  »• 
fUiao^i  V.  réjl.  i^  se  calma,  s'apaisa,  est  en  repos,  en  paix, 
tranquille;  :2°  s'éteignit  (le  foyer  délaissé);  —  loc,  d.  A 
Ajr*i  expr,  extinction,  évanouissement;  —  locv.  AAj^* 
IIA  «  et  htth  «  ou  AAjr»A^  I IIA 1  =  ^yn.  1°  fit  le  calme, 
le  silence  de  la  solitude;  2^  eut  la  tête  chancelante, 
tombant  de  sommeil,  a  ouvert  et  fermé  les  yeux  appe- 
santis par  le...,  s'assoupit,  s'endormit,  sommeilla,  fit  la 
sieste;  —  n.  d.  AÀl^;**»  assoupissement,  sommeil  léger: 
—  n.  d.  ItiiOO'i^i  ruine  (d'une  maison,  d'un  pays  a- 
bandonné)  =  anal,  ft A^îî^  «  flA  »  ;  —  n.  d.  A A9"  "  •» 
paix,  le  salut;  —  ad.  d.  AA^%>  (?•)  pacifique;  —  loc. 
V.  d.  Aiif^i  AA'  dit  :  «paix!^  k  qqun,  salua;  —  n.  s.  H 
Ajr;f*i  1°  paix,  tranquillité;  2°  salutation,  v.  g.  AAI^;*"' 
h'HKAh^Af'^  «faites  part  de  mes  salutations»;  —  v.  dér. 
spec.    j^AA^^*   ^°   se   fit  musulman;   2^  fit  musulman 


V      O 

qqnn;  mnsulmanisa;  et  encore  d.  syn.  aofil^aDi  v.  réfi. 

V       O 

86  fit...  —  c.  2^tfii»AA<'»  >  musulmanisa;  cette  dérivation 
prit  origine  de  Tnsage  des  musulmans  de  saluer  par  le 
mot  AAI^.'î  —  d'où  n.  «.  ïiÂAl^»  islamisme...  —  ïitï^ 
•yjts  musulman;  —  int,  réc,  'l'AA^^'  ^^  salua;  fit  les  in- 
clinations^ donna  Taccolade  de  salutation;  2^ par  extent . 
anal,  baisa  un  objet  vénésé,  croix,  image,  le  seuil  ou 
la  porte  d'une  église;  —  2^AA<^'  fit  baiser,  donna  k 
baiser. 
AA*''*"'  ou  HÂ^^*  i°  orna,  décora,  donna  des  vêtements 
ou  des  bijoux  en  décoration  honorifique  {v,  g,  après  un 
exploit,  un  grand  service,  comme  récompense);  2^  au 
Jig,  décora  ironiquement,  ridiculisa,  dénigra.  —  v.  g,  \i 
4*h  '  hV^  '  utL^'^P  '  *^1  l^i  *  f*it  ^^  mauvais  renom». 
—  ^'  MSli^'^  »  donna  les  insignes  d'investiture,  des  dé- 
corations honorifiques,  v,  g,  l7-y  s  h'^A'}  »  f^ClVl  «  h 
VliV*  *le  roi  Ta  décoré  d'une  tunique  et  d'un  péplum 
brodé»;  — fréq,  /iiHitnn  on  1[ ^  ^  ^  i  orna  superficielle- 
ment, k  la  hâte,  v,  g.  une  salle  de  réception;  —  p.  »!• 
îfÂ^^*  1°  fut  orné,  décoré,  v.  g.  un  salon;  2^  reçut  des 
décorations  honorifiques  (du  roi,  d'un  chef)  :  v.  g.  la  h^'l 

o  o    V  V 

A>  ou  tunique;  le  hdCIIÇi  ou  toge,  péplum;  le  t^imSt^^ 

o       V  O      V 

OU  sabre,  épée;  le  (Dfii^t  ou  bouclier;  le  Ky"flC'  ou 
bracelet  militaire  :  tous  objets  qui  forment  l'investiture 
décorative  ordinaire;  —  int.  a.  fréq.  JTAA^^^  ^^  fit  des 
distributions  de  diverses  décorations  selon  les  distinctions 
des  personnes  dignes  de  récompense;  2^  fit  ces  distribu- 
tions chichement  en  donnant  des  objets  de  moindre  va- 
leur; 3°  orna,  décora  k  la  hâte,  sans  soin  (v.  g.  un  autel), 
multiplia  les  décors ...  —  int,  p.  fréq,  'Mf  AA''*'  >  revêtit, 
mit,  porta  ses  décorations  ;  —  int.  c.  jiîf  AA^^  '  fit  revêtir, 
ordonna  de  porter  ses  décorations  (y.  g,  dans  une  cérémo- 
nie officielle)  ;  —  inf.  y^ïf ÂjT*  :  ornementation,  décoration 
{v.  g,  dans  une  église);  —  iw/./'"^?- l^AAAl^ *  investiture; 


204  AA^i-  »  —  ipAA  » 

port  des  décorations;  —  s,  a,  îfA*^«  ©t  fcîfA*^»  le 
décorant;  —  ad.  p.  +îfÂ*^«  q^ii  doit  être  décoré;  —  p. 
ad.  p.  ïf  A-JT*  I  décoré,  revêtu  de  décorations;  —  AA''7'^  ' 
ou  'Sti^'t  9  décoration,  décor,  parure,  ornement  ;  —  v. 
<2^^-  uài^'^f^  <  i^  coupa  les  franges,  le  bord  {v,  g,  d'un 
tissu  pour  l'égaliser,  l'ajuster);  ^°Jig.  anal,  mutila,  am- 
puta, coupa,  V.  g.  les  lèvres,  le  nez.  —  n.  ad.  d.  anal,  et 
antinomie^  ïf  A^l^  «  homme  aux  lèvres  coupées,  au  nez 
coupé  {v.  g.  chiqueur  ou  fumeur  de  tabac  pris  en  con- 
travention sous  Johannes  IV.  1869 — 1889). 

AA^'^'i*  I  V.  n.  est  exténué  de  faim  ou  de  maladie,  —  cfr. 
ÀA^^^  j;  —  c.  KÂAUDi*'  débilita,  exténua,  —  inf.  JT* 
A Â^*)*  >  exténuation,  affaiblissement  ;  —  n.  inst.  noA A 
HD-fcs  causes  de... 

AùrVt*  n*pr.  Salomon.  —  var.  AgA^*}». 

wéiù  '  V-  ^*  (g-  ipAA  0  f^it  ou  est  trois,  a  triplé,  est  triple. 

^'  9'  Mr»Ah  »  h  A*  I  -flfl^CJ^  «  IS'Ip  A  >  nhhAl-  «  *  Dieu 
unique  quant  à  sa  nature  est  trois  quant  aux  personnes»; 

—  inf.  9^/^\ttt  le  triplement;  l'être  trois;  —  n.  inst 
<^/*'AA."  oelui  ou  ce  qui  fait  le  troisième;  —  n.  «.  /*» 
ÂA.>  i°  la  Trinité;  ^°  triplice,  triplicité;  —  ad.  /^À*A* 
î°  triple;  2^  ctWntw»;  —  n.  d.  «^AA-  voyelle  du  troi- 
sième  ordre  (alphabet);  —  n.  d.  nombre  :  I.  1°  fPAA'^> 
trois,  cardinal;  en  chiffre  ==  r;  ^°  ordinal  ■^AAj&i»  /• 
•^AAj&"t'  troisième;  —  n.  d.  ipAA.*  avant-dernière 
année;  —  adr'-  «il  y  a  trois  ans»,  ou  plus  par  exten- 
sion, une  des  dernières  années  «il  y  a  quelques  années.» 

—  IL  ip/^A>  trente;  en  chiffi*e:  A;  —  Vord.  s'exprime 
par  la  loc,  comp.  HoflA'lPAA'  «appel  de  trente»,  tren- 
tième. —  cfr.  HA  s  ;  ainsi  à  partir  de  dix  exclus^,  v.  g. 
«<^flAi  J^ipC+  «  AR '  onzième»,  etc.  —  autres  dérivés: 
n.  8.  spec,  f^hrli  i  a)  mardi  ou  troisième  jour  de  la  se- 
maine, ou  y  A-ft  »  ;  b)  nom  d'un  jeu  qui  comprend  trois 
îoueurs  =  syn.  Ifl^s  tablette  creusée  de  12  concavités. 


AAAAt-îfA^t  205 

On  joue  dessus  avec  de  petites  billes  on  féves^  que  tour 
k  totir  on  dépose  de  tron  en  tron,  selon  certaines  règles. 
Ce  jen  existe  anssi  chez  les  Egyptiens  {cfr.  Lane^  Guidi). 

—  n.  8.  ^^j  le  tiers;  la  3®  partie;  —  aliàSy  ftîTi  â4r, 
avec  élis,  litt, 

AaAA>  V-  a-  laissa,  libéra  (loc.  de  procédure  judiciaire 
durant  la  plaidoirie);  —  c.  KAaAA»  fit  libérer  (v.  g. 
l'arbitre);  —  p.  -{"AaAA*  «st  libéré,  libre  de  parler, 
de  répliquer  ;  —  inf,  j^A  A  A  A  »  levée  d'interdiction  de 
réplique  =  var.  de  AAA** 

V    O  V 

(tfiià,*  **■  '•  sauce  composée  de  piment  et  de  bearre  (fl 
Cfl&«  et  rtiÂ*^i). 

•    V  V  V      O 

AA Ai^  '  HA  *  lo^'  ^'  marcha  en  se  traînant  =  syn.  >^^ 
flfls,  cfr.sub  A#hn« 

AA^f*  ^'  >  o^  ♦  ♦  4l  >  et  ïf  ♦  4  s,  V.  imp.  il  fit  chaud,  v.  g,  A* 
*'l>ÀA*feP«  ou  ïf4  4«>;  «il  fait  chaud  aujourd'hui»;  — 
inf,  jr*AA4''  011  ♦♦♦♦^'  recrudescence  du  chaud;  — 
var.  incorr.  AAho<-  —  «•  «•  AA4Ï>  chaleur  torride;  le 
chaud  =  syn,  ghi^C^^  —  w-  '•  «'  <*^-  tfAt^*  chaleur; 
chaud,  brûlant,  torride  (temps,  température). 

AA+">  ^^^'  inus.  de  la  forme  intense  '^AA4*s  se  mo- 
qua, se  joua,  railla,  méprisa,  ridiculisa,  chansonna  sur 
qqun;  —  inf,  9^ll^^*  raillerie,  moquerie;  —  «.  a.  + 
AA^'  railleur,  moqueur,  insulteur,  chansonnier;  — 
n.  inst.  tfiD AA^  '  bouffonnerie,  manières  méprisantes  ;  — 
n.  spec.  llDA'^AA4'  ••  (ff)  moquerie,  mépris,  contemption. 

AA?"^'  ^o  moulut  très  fin  la  farine;  est  très  fine,  la  farine; 
2^  battit,  frappa  très  fort  (v,  g,  de  verges  un  esclave). 

—  c.  KÂA¥»,  —  p-  +AÂ¥»,  —  inf  ITAA*». 
îfA+^^'  ^-  ^-  ^*  ^^j^'  rentra  le  ventre;  dégonfla,  dégrossit. 

—  c.  hsk*h  —  P'  +îfA*',  —  inf  irïirÂ*» 

JjfA^t  n.  s.  pour  de  f?tll>M^*  (amA.)  «chef  de  mille». 
1^  officier  militaire  correspondant  à  peu  près  k  colonel; 


206  îfA*»^*^  •  —  **+« 

2^  intendant^  régisseur  dans  la  maison  d'un  grand  chef; 
3°  titre  honorifique  (sans  charge);  fréquent  en  Agamé. 

ffA4»i^4»i^  I  loc,  expr.  les  manières  instantes^  empressées 
et  pressantes^  les  paroles  engageantes,  les  caresses  em- 
ployées pour  calmer  et  fléchir  une  personne...  —  loc.  v. 
♦  ♦«♦♦♦>  n A  '  essaya  de  fléchir  qqun  fâché;  mutiné;  par 
des  personnes  qui  lui  en  imposent  par  leur  caractère, 
leur  condition  ou  leur  influence. 

àlM  •  V.  a.  1°  mutila,  châtra,  évira  (A.);  2^  donna  des  coups 
de  cornes,  frappa  des  cornes  (v.  g,  bœufs,  béliers,  qui  se 
jettent  Tun  contre  l'autre);  —  c.  j^/lAfl  '  ordonna  la  mutila- 
tion; —  p.  i^ÂAfl  I,  —  inf.  jTAA-fl  •  eviration,  —  s.  a,  A  A 
(L  3  Tévirateur,  —  ad,  p,  'l'AAfl*  '  q^î  ^<^^^  être  mutilé,  — 
n.  ad.  tlflT'tt  »  éviré,  eunuque  ;  —  n.  s.  AAfl^  »  mutilation, 
castration  ;  —  n.  s,  AAQ  '  i°  partie  enlevée  par  Tévira- 
tion  et  portée  en  trophée  de  victoires;  :2°  anal,  cica- 
trices, marques  faites  par  la  petite  vérole;  —  n.  inst. 
^'"AAlL*  celui  ou  ce  qui  sert  k  Topération. 

V      O 

ïlÂnn'  V-  ^-  s'alluma,  s'enflamma;  brûla  k  la  surface, 
tout  autour...  {v,  g.  un  arbre,  un  tas  qui /am6«  sans 
être  brûlé  à  l'intérieur);  —  inf.  IT^ff Âfl'fl  '  j®*  de  flammes, 
flambée  ;  —  loc.  v.  d.  JTAn'fl  «  flA  •  =  «y^- 

ipA+^**  r.  n,  eut  un  beau  langage;  parla  d'une  manière 
très-agréable;  eut  le  don  de  parler  avec  charme,  etc.;  — 
n,  8,  /*'A"t  '  beau  langage;  manière  de  parler  agréable; 
modulation  musicale;  musique. 

AA+  "  •  ^-  ^-  se  dessécha  (v.  g.  le  grain  sous  le  vent  brûlant); 
brûla;  v.  g,  f^CRf»^  hti^'f^^  «1©  ^lé  est  desséché>;  pro- 
verbe usité  au  jig.  pour  dire  :  «le  jugement  est  défec- 
tueux; la  sentence  est  injuste»,  ou  «une  bonne  cause  est 
perdue»  ;  jig.  fut  sec,  cassant  (de  parole  ou  caractère). 
—  D'où  n.  8.  AA^s  ovi  AA;f**  et  AAI*'  blâme,  re- 
proche, réprimande,  récrimination,  contestation  {g.  JkA 
^  I  dérision,  ironie,  joie  du  mal  d'autrui). 


îfA+«-AAhf«  207 

aH'Ir^^^'t  V.  n.  la  cnisson  du  pain  est  bien  réussie;  le 
pain  est  bien  fait  ;  est  levé  et  cuit  à  point.  —  cfr.  anal. 

^  avec  hhm*' 

fl  A'^^^'  V.  a.  écorna,  rompit  les  cornes,  v,  g.  à  un  bœuf, 
OU  bélier...  —  c.  KuAi*^^';  —  P-  +ffA+<^*  a  les 
cornes  brisées,  —  inf,  IT^ffA^l^'j  —  ^^c.  v,  'Sèi'f'^i 
flA>  est  écorné,  a  les  cornes  déracinées,  pendantes  et 
branlantes,  v.  g,  une  vache. 

V     o 

ÂA+'I'^'«  ^- ^-  oignit,  pommada  sa  chevelure;  —  spec. 
beurra  (car  toute  autre  pommade  que  le  beurre  frais 
est  inconnue);  —  c.  hùk'H'^j    —  P-  +ÀA'M'«,  — 

inf,  irftA^I-»  =  «yw.  ÀTif  «,  a^h»*. 

9A'f*'|-^^-f  V.  a.  mangea  les  dernières  paroles  de  sa  phrase; 

v^   o 

—  P'  +ffA++3  est  mangée  (la  finale);  —  inf.  jr*ïf 
A^-^i,  —  loc.  V.  d.jSfii'j-^taiii  =  syn. 

ïfÂ;^«  n.  «.  a6.  de  Vlik^h  —  cfr.  sub.  hàii^. 

AA^I"*  ^-  «•  agilité. 

AÀI*  ou  îfAI'  ^*  ^-  i^  natte  (de  feuilles  de  palmier); 
:2°  feuilles  de  palmier,  palmes;  3°  le  palmier  (arbre 
même).  —  var.  ftf  s  =  syn.  If'^A?'  et  hT^AA?'- 

ïf i\1 9  n.  «.  de  plante,  Tabsinthe. 

AAfîs  et  AAhAhiflA'  2oc.  r.  marcha  doucement,  sans 
bruit,  à  pas  de  loup  (v.  g.  voleur),  passa,  coula  sans 
bruit  (v.  g.  Teau  dans  la  plaine). 

AAhol  ^-  iw»p.,  var.  incorr.  sans  doute,  de  AA^l*  c/r. 

AÀlU »  **•  *•  (û^)  Jï**  fil  de  fer  =  syn.  ff fl  1  ;  d'où  ^°  télé- 
graphe,   ,  télégramme. 

AA*)|»*  ^- ^-  filtra,  suinta;  coula  dessous  ou  en  dedans; 
passa  k  l'intérieur,  v.  g.  d'un  tuyau,  d'un  canal  ou  ca- 
niveau. 

w    o  V     O 

AAhf  »  V.  p.  fut  ennuyé,  importuné  =  syn.  OOh't'l'  *  î  — 
c.  a.  J^AAhf  *  importuna,  ennuya;  —  inf  j^AAtlJ^' 
importunité;  —  ad.  c.  hùéihf^*  gênant,  importun,  en- 
nuyeux,/.  KAAh^-t'. 


208  AAlDt  -  AA».^! 

ÂAlDf  V.  a.  i^  repila^  broya  nne  seconde  fois  (v,  g.  la 
graine  de  lin,  pour  la  raffiner^  comme  font  tonjonra  les 
ménagères  abyssines^  parce  qne  cette  farine  moolae  et 
mêlée  avec  du  piment  est  le  mets  dans  lequel  se  trempe 
le  pain  les  jours  de  jeûne);  2^  frappa^  fnstigea. 

AA%^'*  partagea^  répartit,  fit  les  parts  (v.  g.  distribua  à 
chacun  son  salaire);  —  inf,  jr*AÂA>  partage,  répartition; 
—  5.  a,  AA%'  distributeur;  —  n.s.  AÂA*  part,  portion; 
salaire  revenant  à  chacun;  —  n.  ad.  d.  AÂA'  mutilé 
d'un  membre  (y.  g.  qui  a  perdu  une  phalange  de  doigt) 
manchot;  —  n.  s.  d,  tï^ft  petite  mesure  divisionnaire 

O     V 

de  capacité  ou  contenance;  le  quart  de  iii^ù*  et  quart 
de  litre  environ. 

^A*k^«  t?.  a.  1°  écorça,  arracha  des  branches;  2^  écor- 
cha,  dépeça  (une  bête);  —  p.  'f'àtA^)  —  *^/-  ^AAd* 
écorçage,  ébranchement;  écorchement,  dépècement.  — 
8,  a.  AA%*  ébrancheur,  écorcheur;  —  n.  s,  d.  AÂA* 
branche  ou  longue  verge  qui  sert  à  aiguillonner  les 
bœufs. 

AAf  I  ^-  ^'  espionna,  épia,  observa,  s'informa...  =  syn. 
sinon  var.  de  àhàh  —  <5.  hAM*,  —  P-  fÙtit*,  —  inf. 
jr*AÂj&i  une  reconnaissance;  —  s,  a.  AÂf^*  o^  AÂJ^* 
espion;  —  int.  i*ÀAP>  i°  alla  au  pas  furtif,  en  se  dis- 
simulant...; 2^  avança  k  pas  lents,  marcha  pesamment 
(par  lassitude  ou  vieillesse).  —  loc.  v.  d,  AAjl  >  flA  <  = 
syn.  de  i-AAf  »• 

AA**^'  ou  îf  ♦♦«  et  ^^♦♦i  n.  8,  tranche  de  viande  taillée 
dans  la  cuisse  du  bœuf.  —  D'aucuns  racontent  que,  des 
fois,  on  a  vu  enlever  ces  morceaux  de  la  croupe  des 
bœufs  vivants  ou  debout  sur  pieds. 

AÀ»^'  ou  A4«>  »•  '•  (3-)  tableau  (de  peintures,  d'images 
encadrées;  tablettes  pour  inscription)  et  par  anal,  les 
colonnes  des  pages  d'un  livre,  etc. 


M^»  — iPAm»  209 

AA^,*  »•  *•  (itah)  le  sou  (monnaie);  pi.  fiii^t. 

AÀ'^9^  s  n*  ^*  pain  d'orge. 

AAl>  ou  plus  usité  Tlhl*  t?.  a.  i^  exigea  le  taux  d'une 
créance;  2^  paya  une  dette  ou  redevance  avec  un 
équivalent  en  nature;  ou  hypothéqua  un  bien  meuble 
ou  immeuble  comme  garantie  de  la  créance;  jusqu'au 
paiement.  Ainsi  en  cas  d'insolvable  hypothèque,  on 
laisse  confisquer  son  champ  de  céréales  k  maturité 
pour  le  paiement  de  l'impôt.  —  N.  B.  Source  de  dépré- 
dation par  les  soldats  concussionnaires,  chargés  d'acti- 
ver la  perception  des  tributs.  —  c.  Mlhl^  con- 
fisqua, ou  saisit  pomme  garantie ...  —  p.  '^ïf  A*]  i  est 
confisqué,  saisi,  hypothéqué.  —  inf,  IT^ffÂTi  confisca- 
tion, hypothèque.  —  s.  a.  îfÂTL*  V^^  hypothèque  son 
bien.  —  c.  hffK%*  V^^  prend  hypothèque;  confisque... 
—  ad,  p.  +îfÂ'l,»  confiscable;  hypothéqué...  — p.  ad.  p. 
îfAr*7*  confisqué,  saisi  par  le  fisc...  —  n.  s.  îfA*7' 
hypothèque,  gage  d'assurance  d'une  dette;  solde  équi- 
valent, compensation;  confiscation  ou  saisie  des  biens. 

AA*^  t  n.  ad.  glouton,  qui  met  d'énormes  bouchées  dans 
sa  bouche.  —  cfr,  anal,  mot  suivant. 

ÂAf"^'""  V.  a.  marcha  k  grands  pas;  dévora  l'espace.  — 
c.  hhk>^',  —  inf.  ^AÀ^ir  I,  -  8.  a.  AM'^h 
grand  marcheur.  —  loc.  v.  d.  anal.  tlfii'T'V^  *  httii  *  ava- 
la d'un  trait;  engloutit  avec  voracité. 

imAhI^  ^-  ^'  (9-  àlim  0  i^  réussit  bien,  a  fait  vite  et  bien; 
2°  réussit  bien  dans  une  entreprise,  prospéra;  —  a  la 
chance  pour  lui,  la  bonne  fortune  le  favorise,  obtient 
tout  ce  qu'il  veut  {v.  g.  iPA«ni*A*>  «sa  démarche,  son 
affaire  lui  a  bien  réussi»)  =  syn.  ÂA^f.  —  c.  K/^A 

O        V 

ni  «  fit  réussir.  —  inf.  9^f^i{^  i  heureux  succès,  réus- 
site. —  «.  a.  u»Ani,'  qiiî  réussit;  chançard,  favori  de 
la  fortune.  — p.  ad.  p.  /*'A*'P'  bien  réussi;  —  «.  chose 

14 


210  AA#n.>  — ffAiCiCs 

réussie^  —  alias  ^A^  '•  —  ^-  ^*  l^Afl1»7  *  réussite,  bonne 
chance,  heureux  succès. 

AA|11«8  il.  ».  toile  de  coton  tissée  à  l'européenne;  coton- 
nade anglaise  peu  forte  et  à  bon  marché  (A.  G.).  — 
c/r,  OAQ  «  toile,  tissu  {en  gén.). 

wAflL'J»  n.  8.  i°  réussite,  cfr.  supr,]  2^  petite  pièce  de 
coton  triangulaire  qui  s'adapte  entre  les  ourlets  extrêmes 
au  bas  du  pantalon  abyssin. 

Wfani  >  ^'  ^'  grandit  en  puissance.  —  c.  iiWiiiili  ' 
1°  donna  le  pouvoir,  rendit  puissant;  2^  autorisa.  — 
p.  i-iPAiilï  »  fût  autorisé.  —  inf.  JT/^'A^'}  »  i°  prise 
et  exercice  du  pouvoir;  2^  permission,  autorisation.  — 
n,  s,  ^éi^t*  1°  pouvoir,  puissance,  Tautorité;  2°  8pé&-  le 
sultan.  —  n.  inst.  ivoipAHiI'  moyens  de  prendre  et 
d'exercer  le  pouvoir. 

AÀ«T  s  ^-  ^*  ^°  sésame,  plante  à  fleurs  blanches  tachetées 
de  pourpre,  et  dont  la  graine  produit  de  l'huile  ;  2^  l'huile 
même  =  syn,  ou  anal,  1^*7  «. 

AA^'  V.  a.  réfl.  1°  disposa  en  ordre  de  bataille;  2^  se 
rangea  en  ordre  de  bataille  (l'armée).  —  c.  hùài^^y 
—  p.  i-AÂ^*,  —  iw/-  9^MVh  —  n,  8.  AÂA«  armée 
en  ordre  de  bataille.  —  «.  tnst  ii^AAif»'  terrain  où 
l'armée  peut  manœuvrer,  champ  de  Mars.  —  N.  B.  Ne 
pas  confoqdre  le  c.  KAA^«>  avec  le  c.  i^AA^*  fit  distri- 
buer, servit  la  boisson,  dér,  amk,  de  hli^*,  ni  le  n. 
in8t.  hdAAiC»  >  avec  l'autre  écrit  de  là  même  manière  : 
<^AAi£»'  échanson. 

AA9'  ou  ifAV'  la  cuisse;  jambon. 

ùiidmV*  ^^c.  expr.  la  claudication  —  var,  iiA^9>-  — 
Zoc.  V.  A A^V  *  flA  8  boita,  alla  clopin-clopant.  —  ad.  d. 
AA4<-9'  boiteux. 

iiiid^d*  I  V-  ^-  ^^  rasa,  effleura  (y,  g.  une  pierre  lancée  qui 
frôle  en  passant  contre  le  but,  etc....);  2^  manqua  de 


A^i  —  îTlHia  211 

près  l'objet  visé  ou  le  point  do  mire.  —  loc,  v.  d,  Jf^ 
i.Ç*flA>  9yn.  —  var.  de  AA^.^*. 
ft5r*i  n.  ê,  nom,  dénomination;  réputation,  renom,  re- 
nommée (d'un  homme  fameux)  —  alias  jjf  JT*  i  —  c/r,  A 
tfipff.  —  n.  coTwp.  An»  1 1»jr*+1"  *  ûom  de  baptême, 
prénom. 

A*Ti«  n.  «.  1°  venin,  poison  =  syn.  î^àhf^i.  —  loc.  v. 
dér.  A*^  •  flA%  »  m.  à  «i.  mangea  du  poison,  s'est  em- 
poisonné =  »|-^ID A  »  ;  ^°  fig-  mauvaise  affaire  (v.  g.  qui 
ruine  la  réputation  ou  la  position  d'un  homme)  ;  3^  mé- 
chant homme. 

îf^i  n.  8,  tissu,  étoffe  de  mousseline  ou  autre  {cfr,  J[ 
^9  amh.  la  draperie  ou  sorte  de  toge  qui  est  le  vête- 
ment national  de  l'Abyssinie  =  ayn.  if^  3)  —  mais  îf 
^a  signifie  plus  spécialement  en  tigraï  des  banderoles 
d'étoffes  variées^  dont  les  jeunes  amis  de  l'époux  en- 
tourent leur  tête  et  laissent  flotter  au  vent  dans  les  fêtes 
nuptiales.  —  anal,  AJF^A'» 

îf*7i  loc,  expr.  l'acharnement  de  la  dispute  sur  un  objet 
qu'on  s'arrache.  —  loc.  v.  f[^  :  flA  >  se  chamailla;  tira, 
arracha  avec  violence  —  cfr.  7fjr*jti. 

jfiiDi  V.  a.  abr.  de  ffiDûOt  altération  de  ■^HDi  ou  ipf 
HDf  (g.)  nomma  chef,  préposa,  établit  en  charge  ou 
dignité  (vulg.).  —  c.  M^ao  1  fit  nommer,  soutint  la  can- 
didature  d'un  ami.  —  p.  •|-?fiioi,  —  in/.  ir*ïjf «PJT*  1, 
jr*5LÎ^  I  ou  jr*7fir*  i  nomination,  élévation  à  une  charge. 
—  s.  a.  îf  fl***!  *  ou  î^^ti  *  l'investiteur  de  l'autorité  sur 
un  pays.  —  ad.  p.  '1'ff*P*'l  «  candidat  à  une  charge,  ou 
qui  a  des  chances  d'y  parvenir.  —  p.  ad.  p.  ^JT*  1  chef, 
préfet,  maire;  pi.  ft^jT**!*!.  —  n.  comp.  Bhl^'h^*^', 
*P*7«Bh1^'  chef  ou  préfet  de  TAgamié,  du  Ouag  (pro- 
vinces tigr.)  —  titre  honorif.  apposé  au  nom,  ïjpjr*  1  Yi 
■JA»>  «le  chef  un  tel».  —  ad.  d.  fi»aof,Çt  investi  d'une 

14* 


212  if^^A  I  —  wool^  I 

autorité  locale.  —  n.  *.  yj^ao^i  charge,  dignité;  pré- 
fecture, alias  îtuo^-i.  —  n.  inni,  ao^^^t  {d.  F.).  — 
iioff4P*Ti'  ^^  ^'"SL'TL'  t^'is  moyens  d'obtenir  une  charge; 

•  y      0_ 

cérémonial  de  l'investiture.  —  n.  tnst.  spec,  aofl^f^ 
don  d'investiture,  tribut  d'heureux  avènement  (cfr.  u» 
fi/Oi  ou  TifftfTvi  plus  correct  étymologiquement,  mais 
moins  usité  par  le  vulgaire). 

ifiiDA*  w.  8n  corde,  lien;  par  extens,  fouet,  cravache,  trique; 
V*  â'-  'AïT^'^'A  >  n  A'P  >  «battez-le,  excitez  le  avec  le  fouet»  .. 

Ti^ii*  n.  8.  banderole,  ruban,  bande  d'étoffe,  dont  on  se 
ceint  le  front  (soit  pour  arrêter  l'écoulement  du  beurre 
des  tresses,  soit  pour  garniture  décorative  [fantaisie] 
pour  les  noces,  etc....).  —  anal.  Ti^t. 

df^f^t  loc.  expr,  le  clignotement  des  yeux.  —  loc,  t?.  A 
f^f^  I  HA  '  cligna,  clignota;  leva  et  baissa  continuelle- 
ment les  paupières...,  —  c.  «f^iKÔA'  ^t  clignoter,  fit 
ouvrir  et  fermer  les  yeux,  v,  g.  le  vif  éclat  de  la  lu- 
mière. 

df^f^^  I  n.  *.  bonne  entente,  accord,  harmonie  —  cfr.  A 
f^%  I  =  syn.  i^f^^S^  I.  —  adjK  M^f^à  »  ou  i^oo^l* 
't'*hf^9^^  «ils  sont  en  bonne  intelligence»,  etc. 

Ù9^à9^*  n.  8.  verdure  ou  herbe  très  abondante;  prairie 
foisonnante,  exubérante. 

Q^1[aos  v.  i°  a.  frappa  fortement;  2°  n.  vieillit,  est 
vieux  (expr.  irrespectueuse).  —  ad,  ïf  ^ï(f^  ■  vieux  (in/.). 

Ttf^uf^  I  n.  8,  mets  préparé  aux  pois  moulus,  purée  =  syn. 
ou  anal.  ÎlC*. 

/iV^ùt  •  ^-  P^-  Samson,  juge  d'Israël. 

IPHD^:  I?.  a.  n.  {g.  ♦^♦O  i°  mit  bien  en  ordre;  coor- 
donna; établit  une  belle  ordonnance  des  choses;  arran- 
gea, ajusta,  accorda...;  2^  plut,  agréa;  convint,  fut  con- 
venable; 3°  fut  rayé  en  lignes  avec  une  règle.  —  c.  fi 

o 

l^aoi^\  fit  arranger,   ajuster,   rendit  convenable...  — 

V      o 

p.  +iP^^:  fut  bien  agencé,  ordonné;  fut  rayé,  réglé 


(le  cahier).  —  int.  fréq.  u^^aol^  i  arrangea  au  plus 
vite;  passa  le  temps  à  coordonner^  etc....  —  in*,  rie.  + 
i^^np^i  fut  bien  coordonné;  tout  fut  bien  agencé; 
ajusté  ensemble;  —  pi,  «{"fp^iiDf^i  ils  se  sont  bien 
accordés  ensemble.  —  réc,  c.  htP^^^'^/i  ■  ^  procuré  le 
bon  accord  entre  eux.  —  inf,  9^^^C*  arrangement, 
coordonnance.  —  p.  ad,  p.  /^ûo*Q  s  i®  bien  arrangé^ 
ordonné,  en  bon  ordre;  en  accord;  ^°  rayé,  réglé  (le 
cahier,  etc.).  —  n.  tnst.  ao/^ao^\^  ao^ao^t  moyens 

o        V 

de  bien  arranger;  —  et  npic,  ao^aoQi  règle  pour  tra- 
cer  des  lignes.  —  n.  s,  /*'jF*^1*i  i^  bon  ordre,  élé- 
gance, agrément  ou  qualité  de  ce  qui  plait;  bel  arrange- 
ment; 2^  bonne  entente,  accord  =  syn.  M^f^à^- 

uf^^^  I  ou  ♦  ^  ♦  ♦  I  t?.  a.  i°  égrappa,  égrena,  effeuilla, 
f.  g.  l'épi,  la  grappe  de  raisin;  ramassa  les  grains  ou 
les  feuilles  en  glissant  la  main  à  demi- fermée,  le  long 
de  la  tige,  v.  g.  fl-^A.  >  ♦iX'A'  »  M  >  îf  ir**P  ■  «  .et 
le  café,  ils  le  cueillent  en  égrenant  d'un  coup  le  long 
de  chaque  branche»  =•  syn.  fl^aim^  ou  ijf^**!; 
2^  ferma  un  nœud  coulant  en  le  faisant  glisser  dans  la 
main;  étrangla  =  syn.  Jl^y^  i.  —  c.  Milti"  h  —  P-  + 
ff^î+t"*  —  *w/'  j^îf^^4*>  égrappage,   étranglement. 

^ITO  »  ou  4  4  11  j,  var.  i^^fl  i,  Ti'Kt'h  i  ou  ïf  **♦  ♦  ♦  i  1®  pou- 
mon; 2^ par  dériv.  epizootic,  maladie  du  hhOrh^y  épi- 
démie dans  l'espèce  bovine.  —  n.  ad.  d.  tiTrOrh  •  asth- 
matique. 

fl^fl^  »  ou  S'  ♦  ♦  ♦  I  ou  ♦  7  ♦  ♦  I  V.  n.  p.  est  meurtri,  con- 
tusionné; gonfla,  est  ecchymose  (par  suite  de  contusion, 
d'un  coup  de  la  flagellation).  —  c.  Kïfj^fl^  •  meurtrit, 
contusionna;  —  inf.  ^ff^flCI»  ecchymose.  —  n.  s.  f| 
y^'flC'    ou    Îf4  4  4s   1^  balafre,  cicatrice;  excroissance 

o  V 

d'une  balafre;  pi.  fty-fl^l'»;  2^  estomac. 
nf^'Hà*  •  ^«  *•  pois  chiche,  vesce  (amA.). 


214  If9"n<f>  — ifoH't 

_  ^   o         •  o         •  o        V 

?l^fl+  »  OU  ♦  4  n  ♦  s  (d-  ï^.)  w.  «.  roseau  =  «yn.  tt9^bH  »• 

09^(1(1'  V-  ^-  fit  tourner,  pirouetter;  renversa,  jeta  k  terre 

(v.  g,  un  lutteur  plus  fort  qui  violemment  pousse  Tautre 

et   le   culbute)  =  syn.  Jjf'flAA'-  —  P-  +îir^fln»   est 

bousculé.  —  inf.  ^ff ^fl*fl  i  bousculade,  à  la  renverse. 

—  loc.  V.  d.  'Sf^li'fl  ■  flA  «  vibra  en  sifflant  {v.  g,  une 
verge  dans  la  violence  du  coup,  ou  du  tournoiement 
pour  frapper)  —  var.  Jf  h*fl  »  flA  ■•  —  »»•  d,  iTjTflQ  »  ou 

o     V 

4  4  ♦  'fl  *  i^  sifflement  de  la  vibration,  du  tournoiement, 
du  moulinet  avec  un  bâton,  une  arme...;  ^^  ondée  ou 
pluie  avec  rafale;  giboulée  sous  un  vent  violent. 
îfjTflflî;!»!  n.  d'une  plante. 

o       V      •  O     V      • 

A^*fl;|«ï  n.  s,  —  i?ar.  mut  litt,  de  tlTrU^t  congé^  etc.; 
cfr.  8ub.  Aifli*'* 

V      o  V     o 

fl^fliR  »  ou  Aiflift  «  ^'  «•  fut  surpris,  sursauta,  prît  peur, 
fut  efl'rayé  (par  un  coup  soudain).  —  (La  1"  var.  avec 
9*»  ♦  ♦  ♦  1  est  usitée  en  A.  G.  et  Tautre  dans  le  Tigraï). 

V    o 

—  c-  KA^flifts  éveilla  en  sursaut,  surprit,  effraya...  — 
p.réfi,  +rt'ïfliR»  s'éveilla  en  sursaut...  fut  éveillé,  sur- 
pris  k  Timproviste,  effaré.  —  inf.  ^ft'fflJÇ'i  sursaute- 
ment,  frayeur,  surprise,  épouvante.  —  *.  a.  A7Q^  '  ^ 
s'éveille  en  sursaut  et  +A>fl'Ç."  ^y^-  —  *•  A^flJC"" 
frayeur,  effroi,  effarement.  —  n.  inst.  aofy^Q^i  celui 
ou  ce  qui  cause  la  frayeur. 

f[g0D'l*i  V.  a,  acheta  (usité  seulement  pour  la  vente  du 
grain  et  des  denrées  au  marché).  —  c.  Ko^'^'f**  fit 
acheter,  conseilla  d'acheter...  — p.  +ff#»o1'»  fat  ache- 
té, ou  vendu;  r.  g.  -fl Jf fl*4* • +0 ''1+ ■  «il  s'est  bien 
vendu;  excellent  marché!»  —  réc,  -f-ff ^iiO'|* i  entra  en 
marché  avec...;  négocia...  —  Kîf *^<'"*'f* •  fit  entrer  en 
marché...;  fit  faire  marché,  fit  négocier;  favorisa  le 
marché  entre ...  —  inf  f^'/l^'lr  i  commerce  des  grains. 

—  s.  a.  îf *'7't  ■  négociant  en  grain,  soit  acheteur,  soit 
vendeur.  —  p.  ad,  p.  Jfao»^  s  grain  vendu,  acheté.  — 


Ttno^'i  — flir^i  215 

n,  s.  ffao^i  commerce  des  grains;  le  marché  en  train, 
en  actiyité;  achat  et  vente;  le  prix  du  grain  :  la  hausse; 
et  la  baisse  (v.  g.  h9**  >  h9^  s  ffao^ahs  «selon  le  marché 
du  jour»...).  —  n.  inst  noffim-j^i  celni  ou  tout  ce  qui 
concourt  à  l'entrain  du  marehé.  —  N.  B.  Le  lieu  du 
marché  s'apelle  ù^P  *  o^  O^P  >  On  en  rencontre  beau- 
coup en  toute  TÂbyssinie;  ces  foires  sont  hebdomadaires 
et  très  fréquentées. 

]£ii©1*i  ou  Ïf44ï  et  f^ao^i  n.  s.  i°  dignité,  charge  ad- 
ministrative; 2^  le  pays  administré  par  le  flhiT*!.  — 
cfr.  Jfaoi  et  ipfUDs. 

Ai/^ti  n.  ë.  (g,)  semaine,  période  de  sept  jours,  cycle 
hebdomadaire,  et  octave;  —  vulg,  (iao^ft.  —  dér,  de 
Ù^X^  (g-)  huit;  en  tigr.  îf^-l+i.  —  n.  d.  /l9^^i:* 
temps  ou  semaine  de  service  (auquel  on  est  tenu,  soit 
en  raison  d'un  engagement  exprès,  soit  en  raison  de 
la  charge  que  Ton  occupe;  v.  g,  un  des  prêtres  d'une 
église  dira  :  tir^  «  ^9^'i'tf'  «  hf  »  «aujourd'hui,  c'est 
ma  semaine,  mon  tour  de  service»). 

w     O 

ii^Trf  i  n.  numéral  (g,)  octante,  quatre- vingt  —  en  chiffre  *. 

îf ^^+  1  (pour  fljP'|+  s)  n.  numéral  {g.  l^ûo'f'fs  :)  huit  — 

en  chiffre  g-  —  n.  ordinal,  /if^Çf»  i  ou  if  «  ^  ♦  «  huitième, 

/•  fiirik''t*j  ^'9-  'i^Ç/t'îfcA*    *le  huitième  mille», 

des  siècles   depuis  la  création,    c.-k-d.  l'époque  ou  ère 

actuelle,  selon  les  Abyssins. 

/ia^Çi  n.  8.  i^  savon;  2^  mulet  gris.  —  var,  4(1*? '• 

h^llr*  n.  1°  le  nord,  septentrion;  2^  province  de  l'Am- 

hara  (sa  position  au  nord  de  l'Amhara  a  donné  origine 

à  la  dénomination  de  Fun  des  quatre  points  cardinaux). 

rtjr**fci  V.  a.  i^  écouta,   entendit,  comprit;  2°  fat  témoin. 

—  c.  KÀ^*fc«   et  j^A^vv^i  fit  écouter,  entendre...  — 

p,  réjl.  'tà^*^'  f^t  écouté...;   se  fit  entendre;   se  fit 

ressentir,  fut  senti...  —  réc.  't^fy^ao^i  s'est  entendu, 

s'est  accordé  avec  (un  autre).  —  c.  tiA^^%*  et  hh 


216  0'9"<^t-!t^0BH<i'> 

0i>%i  accorda  ensemble,  mit  d'acoord,  concilia,  récon- 

O       V 

cilia  (des  opposés,  ennemis ...)  —  inf.  f^^à^à  »;  —  ^^c 
f^h^^à^  entente,  accord.  —  «.  a.  ii^\t  i°  audi- 
teur, qui  écoute  et  entend,  docile,  obéissant;  2^  témoin  ; 
fl  fl^d'V »  —  «ar.  (i9^à »  (?)  et  iif^à ».  —  N.  B.  (Le 
pi.  d^à^  >  étant  usité  pour  exprimer  le  sing,  cun 
martyr»,  on  a  créé  un  autre  pZ.  fl^d^'1*'  «le»  in^r- 
tyrs»),  —  8.  a,  c.  Kft^Tt.»  q'ii  fait  entendre,  fait  assavoir, 
crieur  public.  —  n.  *.  d.  fl*^A4*>1*  »  (amh.)  le  martyre, 
la  qualité  ou  titre  et  gloire  de  martyr.  —  p.  ad.  p.  t^a^à  » 
entendu,  ouï.  —  n.  xnst.  00(^00^^^  —  réc.  aoli^giD 
4(,i  moyens  de...,  intermédiaire,  conciliateur.  —  n.  s, 
ad.  réc,  M^f^à^  bon  accord,  entente,  harmonie  —  et 
adjK  v.g.  M^9^à^  ï\f^^^  «ils  sont  d'accord,  en  bonne 

o       V 

intelligence»,  cfr.  ayn.  l^f^i^i. 
ip^f^i  ou  fl  ♦♦!  n.  9.  (g.)  cire,  chandelle,  cierge;  pi.  w 

TliV^K  •  ^«^'  +ïl^h.  8  ^^<î-  se  débattit,  se  disputa,  se  que- 

V  V      o 

relia  (v.  3.  2f «l'A  «  +ïf*Ti^^P  *  «^^^  ^^  »^"*  disputé  le 
coutelas,  chacun  voulant  Tenlever  par  force»).  —  loc.  d. 
n^i  dispute  violente;  —  loc.  v.  li^  s  flA*  se  cha- 
mailla, etc. 
Àl^OA»  ^'  w-  f'it  infécond,  improductif;  n'a  rien  donné 
(le  champ). 

o       V 

Ù9^06i'  n-  c*  d'une  plante  odoriférante  (qui  peut-être  a 
envahi  et  étouffé  le  grain  d'un  champ;  et  donné  origine 
au  verbe  Ai^OA^  «i^'^  poussé  que  des  Al^OA'*)- 

Ù9^lhh  «  ou  4  ♦  A  ♦  I,  ou  encore  ??•♦♦♦  1,  ?£♦♦♦>  etff^^^i 

n.  c.  d'un  arbrisseau  dont  Todeur  est  très  désagréable; 

_       o  • 

une  sorte  de  7^04^  '  ou  roseau. 
îflHiiDliÇi  n.  pr.  d'un  district  de  l'Âkala-Gousaï;  Chouma- 
zânâ,  n.  comp.  de  f[^9"i   le  chef,   titre  honorifique  et 
ffÇi  le  nom  de  Tancêtre,  auquel  cette  fertile  plaine  est 


Aaof'  —  Vrih^  217 

déyolae  jadis^  lors  du  partage  entre  les  fils  d'Âkala,  J^ 

^i^f  s  V.  a.  1^  nomma,  donna  un  nom;  2^  appela,  invita 
k  des  libations  d'hydromel.  —  (N.  B.  D'antres  donnent 
pour  origine  à  oette  2*  signification  Tnsage  d'ouvrir  la 
jarre  de  boisson  offerte  aux  invités,  en  invoquant  les 
noms  de  la  sainte  Trinité,  ou  en  évoquant  le  nom  du 
défont,  ou  du  saint  en  souvenir  duquel  a  lieu  la  liba- 
tion :  iTM't^hhht  ou  7'Mi-i4»^Ai  <^l|h.Ai 
etc....  cen  souvenir  d'un  tel,  en  souvenir  de  S*  Michel, 

V     O 

etc.»...).  —  c.  AÂ^'^'f  I  fit  nommer,  désigna  le  nom;  fit 
appeler  ou  inviter  (à  libation).  —  p.  'thv^t  ■  ftit  nommé, 
appelé,  ou  se  nomma;  fut  invité:  est  renommé,  s'est  fait 
un  nom  =  syn,  i*lb^f  i  et  i*il>f  »•  —  *^/.  V^tî^f»* 
dénomination.  —  s,  a.  A^fk>  qni  fait  l'appel,  qui  dé- 
nomme. —  ad,  p.  i'A^fwi  qui  se  fait  un  nom,  popu- 
laire, renommé.  —  p«  ad.  p,  A^)&>  appelé,  dénommé; 
renommé,  qui  a  grande  réputation  =  syn.  n4A  *  ILV  >• 

—  n.  8.  iif^  I  et  îif  j^  I  (A.  G.)  nom  ;  renom  =  syn.  ft 
Çi.  —  n.  inst,  oofif^ft  festin,  banquet;  grande  invi- 
tation k  repas  festival  (pour  se  faire  un  nom  de  libé- 
ralité). 

h^f»-  w-  9.  le  ciel,  pi.  ti^f^t.  —  n.  ad,  d.  H^f^t 
i°  céleste;  2^  habitant  du  ciel;  pi  h^fOhf'it^  3°  bleu, 
azuré. 

ijfjr^i  n.  8.  bâton  de  pasteur,  houlette. 

0Î^7A«  ^'  i°  ^«  vieillit,  est  vieux;  est  homme  posé,  vé- 
nérable; 2^  fig.  a.  concilia,  réconcilia;  rétablit  l'entente, 
la  bonne  harmonie.  —  var,  ÎJf7?A  »;  mais  au  sens  fig. 

V     o  V      O 

est  plutôt  var.  de  A'}7A  »;  </**•  —  c.  KSf^lli  »  pria  de 
s'entremettre  en  arbitre,  ou  conciliateur.  —  p,  '1*^9^1 
A»  se  rendit;  fut  ramené  k  composition.  —  inf,  f^Jf 
9^P6i*  vieillir,  être  d'âge  mûr,  la  maturité;  arbitrage. 

_         o      V 

—  8.  a.  VV^PH^i  1®  vieillard;   2^  conciliateur.  —  p. 


218  A0»T>XflA>  — AAWb' 

ad.  p.  ïf ^T-A  »  vieilli,  vieux.  —  n.  ».  d.  ?f ^"^Â j^-  f 
oa  ♦  ♦  ♦  4  Ç  4  >   vieillesse^  âge  avancé.  —  n.  s.  ïf ^"VA*  > 

ou  44  «A'  i^  vieillard^  ancien  (de  la  tribii;  da  village); 
d'où  ^  conseiller,  conciliateur,  arbitre.  —  pi.  ïf^lA 
^^h  ^'9^  ïf*^^A:^^•^J&^A^A•pl^ÂlO•l  «les  an- 
ciens pris  pour  arbitres  sont  en  train  de  les  persuader 
en  à  parley, 

A^T  »  KflA  »  ^oc,  V,  ceignit  un  antre  —  cfr.  A^T  *  (?•) 
lombes,  ïjf^nî.»- 

ff^fllfll  •  ^-  ^-  i°  égrappa>  effeuilla  =  *yn.  fl  j^++ 1  ar- 
racha, déchira;  2^  Jig.  médit,  détracta,  dénigra  (en  usant 
de  détours)  k  coups  d'épingle;  égratigna,  déchira,  parla 
malicieusement.  —  c.  hoV^iHin*  poussa,  incita  à  la 
denigration.  —  p,  •MlJ'^flifli»  eut  sa  réputation  dé- 
chirée. —  inf,  ^ïfj^^T»   déchirement,   dénigrement 

—  var,  ft^mm  *  parla  ironiquement.  —  n.  s.  d.  f[^ii^ i 
1°  buisson  épineux;  épines  (qui  arrêtent  et  déchirent 
au  passage);  2^  spec,  épine  dorsale,  reins  —  var.  2f^ 

m.»  (g-  A^tO- 

u9^4*6*  **•  *•  cresson. 

AÀ'  ou  AÀ'  ^-  num.  ab,  de  A^A'  soixante;  en  chiffre  % 

—  de  A^A»  (</.). 

A«A'  ^-  '•  multitude,   foule   {v.  g.  A«A  >  Hh^  *  A^l  <    «une 

foule  ou  masse  de  monde»)  =  syn,  ^••fl^  i  Jig. 
thtl  >  HA  *  ^0^'  ^*  onom.  aspira  de  l'air  k  diverses  reprises 

par  suite  du  feu  produit  dans  la  bouche  par  le  piment. 
A.A  *  Oïl  ILV  •  **•  *•  le  tiers,  la  3®  partie  d'un  tout  -^  de 

AÂA'  (9)  avec  élis.  litt.  ^. 
IfTfiflAs  ^oc.  V.  tdit  :  hue!»  aux  ânes  —  cfr.  IfiflA'* 
If^i  n.  8.  mousseline,  gaze,  tulle. 
ïf  JT I  n.  *.  fourmi  noire  foncée. 
hhdu^  t?.  n.  est  mince,  de  peu  d'épaisseur;   s'amincit  {v. 

g.  peau  tannée).  —  c.  hùlldu*  amincit.  —  p.  i*^A^' 


est  aminci.  —  inf.  ^MJti  »  amincissement.  —  n.  tnrt.  «n 
A/|tfh«'  inoyens  de...  — j).  ad.  p.  AA«#h*  amincî,  mince. 

lihàï  '  ^-  '•  ^^®  d^^  espèces  de  gazelles.  —  Elle  sympa- 
thise avec  les  chèvres  et  se  mêle  d'ancunes  fois  k  elles 
dans  la  broasse. 

AAA'  ^-  ^-  (5)  laissa,  permit;  —  se  trouve  employé  en 
Tigraï,  k  Timpératif  :  f»(i(i6i  »  soit  levée,  retirée  Tin- 
terdiction  de  parler!  =  loc.  de  procédure  judiciaire  — 

»«^.  aaaa>. 

îTA.*!*»  n.  B,  dér.  de  Vamh.  ïf ff T  »  fuite,  évasion  =  «yn. 
et  vrai  tigraï,  Of^ao^*  1,  cfr.  jl^no  ». 

AAï  '  ^*  "•  accrut,  augmenta,  profita  {v.  g.  le  grain  moulu 
augmente  de  volume).  —  s,  a.  AÂi'  q^iî  augmente, 
susceptible  d'accroissement.  —  inf.  ^AÂI  ■;  —  n.  «.  A 
A?:  accroissement,  augmentation,  profit. 

AA*fi  >  ^-  ^'  remua  sans  cesse,  s'agita,  est  en  mouvement 
perpétuel;  va  et  vient  sans  arrêt;  (h.  inconstant  sem- 
blable k  un  enfant  qui  ne  peut  tenir  en  place).  —  inf.  f^ 
ÂAh*  ou  ^Ah»-  —  <5-  KAAns  agita,  mit  en  va  et 
vient  (rénervement).  —  n.  s,  A  Ah  «  légèreté,  inconstance, 
nervosité.  —  n.  in«i.  tfivAAn.'  o^  ^'■'A'èi*  celui  ou  ce 
qui  met  en  agitation. 

IPIP%|  ou  of/^%^  V.  w-  (^0  i°  est  avide,  gourmand,  vo- 
race;  2^^  fut  inégal,  bosselé,  raboteux  {v,  g.  un  bois  dé- 
grossi). —  c.  l\tpi^%  I  rendit  friand,  excita  k  la  gour- 
mandise... —  inf.  ^/*'«^i«  avidité,  voracité,  insatia- 
bilité...  —  B.  a.  w^?u^  avide,  vorace.  —  p.  ad.  p.  /*• 
uu^  1  goulu,  glouton  ;  friand,  gourmand,  —  ou  i^/^à  » 
plus  usité.  —  n.  b.  /*'«^ii,  /^'■îl»,  /*'/*' At»  et  /*» 
f^i^  »    avidité,    voracité,    gourmandise,    gloutonnerie, 

•         V 

etc....  —  n.  in8i.  ^w»/*'ip'î(^  1  ce  qui  aiguise  Tavidité  des 
consommations. 
^AlD*  ^*  '•  une  espèce  d'arbre. 


220  AAOH'  — iP-C> 

AAlD*  *  ^oc.  onom,  expr.  le  sifflement  par  lequel  on  chasse 
les  mouches.  —  loc.  v.  iiJ^Oh  i  flA  9  m.àm.  «lit  sessë  ou», 
chassa,  soit  en  sifflant^  soit  en  agitant  un  mouchoir,  ou 
de  la  main,  les  mouches  ou  autres  insectes  (y,  g,  de  son 
visage,  ou  d'autour  de  soi). 

Zffff  ■  (q-  A.Af  0  1°  nourrit,  alimenta,  approvisionna;  12°  ré- 
suma l'affaire  d'un  procès,  après  la  plaidoirie.  —  «.  a.  Jf 
îjfpwi  nourrisseur,  nourricier.  —  n.  s.  ?£7?J&i  ou  A.À 
J&i  (g.)  nourriture,  aliment,  vivres,  provisions,  de  quoi 
manger. 

A»^  »  ou  fl^  1  n.  ê,  1°  intrigue,  conspiration,  trame,  com- 
plot; 2°  parti,  coterie,  ligue  —  de  ii»^f  i,  avec  interv. 
litt.  Af^»>  «^-  A.^»  et  par  corr.  vulg,  2f^i;  3°  homme 
de  parti,  partisan.  —  n.  ad  d,  ff^J&Ç  i  ou  am^.  A.4JÇ  > 
intrigant,  homme  de  parti,  meneur  de  parti,  conspira- 
teur, conjuré,  etc....  =  cfr.  ip^i  et  j^7^>fp^i  et  no 
iP^i  «w6  ip^f  ï^  —  anaZ.  /^CÀu*-  —  «Wà«  ïf ^  1  et 

!f(I>  ou  Tic*  ^*  ^<^*  bon,  clément,  bénin,  affable,  indul- 
gent, bienveillant;  —  dér.  corr.  de  ^C«  {9)7  devenu 
tPC  •  «wiA.,  d'où  wa.  vwZjf.  iijfr.  Jf  C  •  ou  Kc  ■>  ou  encore 
thC*}  ^^  gré  du  caprice  local.  —  n.  d.  VCi't*  ®t  h, 
C^l*»  bonté,  clémence,  etc.... 

iP^i  n.  s.  1^  acte  ou  effet  de  malveillance,  de  méchanceté; 
œuvre  d'inimitié  nuisible  et  cause  de  pertes,  d'ennuis,  etc..  ; 
2^  n.  ad,  h.  mauvais,  méchant,  nuisible  —  cfr.  tpdt  ■• 

Ac  >  HA  >  ou  httii  >  loc.  V.  d,  de  A^^  ';  sauta  en  l'air, 
exulta. 

A«^*  ou  fl^s  et  A^i  n.  8.  pantalon,  culotte,  caleçon  — 
U^C«  ou  /*'C"  **•  *•  (S'O   i°  racine  (de  toutes  plantes); 

O        V 

2^  veine,  artère;  3°  nerf  et  muscle  —  pi.  fii^à^if^h 
hA'VCh  ^^CV^h  9Mf*£n^t  —  de  iP^IDi.  —  n.  comp. 


tt(?>-*C^»  221 

t^v^C  «  flTrf*  petit  arbre  (m.  à  m.  bâton  avec  racines); 

£(?  >  on  n  17 1  n.  «.  mets  de  purée  de  pois  moulas,  assai- 
sonnés de  piment  (flC'fl&O  et  de  pondre  d'oignon  (ff 
"hc*!:  0  =  'y^'  ou  anal  #^ff ^  i.  —  N.  B.  Ce  mets 
est  le  plat  national  de  TÂbyssinie. 

4^  1  n.  pr.  Sara,  épouse  d'Abraham. 

ïfC>hnA>  ^oc.  V.  1°  lança  un  trait,  un  javelot;  ^°  tira 
au  sort  =  syn,  ou  var,  Jf 4>  i  KflA  >• 

AC*  n.  «.  t?ar.  de  It^'tt  et  plus  usité  vulg.  —  de  A^^*- 

y»C»  **•  *•  touc  châtré  (pour  Tcngraisser)  ;  pi.  t%^VC^ 
viande  très  estimée  pour  les  repas  de  fêtes.  —  H  est  k 
noter  que  les  bêtes  de  l'espèce  caprine  n'ont  rien  de 
l'odeur  repoussante  de  leurs  congénères  d'occident. 

i^Cdh*  ^*  ^'  Agit;  opéra,  travailla,  exécuta.  —  c.  fitlddu*7 
—  P'  i*ÂCtfk*;  —  *'««.  A^^^>  s'occupa.  —  inf.  f^ 
A^#h*  action,  opération.  —  s.  a,  A^#h«'  ouvrier,  tra- 
vailleur. —  p.  i*A^#h«'  faisable;  —  c.  hhà^Au^  ^^' 
recteur  du  travail,  aide  à  l'ouvrage;  —  n.  inst.  oofi^ 
tfh^i  ou  <i>*a»^#|i«>  moyens  de...,  instrument,  outil;  — 
p.  ad.  p.  tiimîhi  fait,  exécuté,  fabriqué,  terminé;  —  n.  a, 
A^#h*  i°  acte,  action,  opération,  v.  g.  ÇJ&i  y/P.^^I** 
/*'^A  «  «acte  de  foi>  ;  2^  travail,  œuvre,  ouvrage,  occu- 
pation. —  n.  ad.  d.  A^^i*)^?  ■  eu  avec  élis.  litt.  ft^ 
•j-j&Çi  (élis.  vulg.  contractée  de  Vamh.  A^+ÇO  tra- 
vailleur, ouvrier,  artisan,  h.  de  métier. 

A^Cdu*  ^'  '•  ruse,  agissement,  intrigue,  trame,  complot; 
pi.  ûoviiQU^i  =  syn.  ou  var.  de  ip^i  et  nofp^i. 

A^l^i  ^*  ^d'  maladroit,  gauche,  inhabile. 

AC^«  n.  s.  jarre,  vase  de  terre  cuite  (pour  les  liquides); 
comme  grandeur  ou  capacité  tient  le  3«  rang  :  i°  \e  ^ 
f:pi  grand  vase  à  large  ventre  et  ouverture  évasée, 
armé  de  deux  anses;  ;2°  le  -J^n»  de  moindre  dimen- 


222  irc<i-o»-ifcif^' 


sion^  et  ayant  an  col  plus  long  et  étroit,  pins  facile  à 
boncher  et  à  transporter  d'étape  en  étape  snr  le  dos 
des  serrantes  ou  l^J^i,  n'a  qa'nne  anse;  3^  la  4C^* 
jarre  pins  petite  qae  le  ^9^fl*  ^^^^  ^  moins  hant  et 
plus  évasé.  Ces  vases  servent  surtout  pour  les  liquides; 
mais  aussi^  selon  le  besoin^  pour  le  grain,  le  beurre,  le 
mieL 

aCaogm  1  v.  n.  est  rongé  par  les  souris  (r.  g.  le  bord  d'un 
livre,  d'un  pain),  est  dentelé.  —  inf,  ^îf  C^TW*  *  ronge- 
ment^  la  ronge. 

V^^£9^i  flA  s  loc.  V.  1°  s'excusa,  chercha  à  justifier  sa 
conduite:  2^  se  contredit,  se  coupa  devant  le  juge. 

4C^>  n.  8.  large  écorce  d'arbre  que  l'on  met  comme  un 
toit  sur  les  ruches;  celles-ci  sont  faites  d'un  tronc  d'arbre 
évidé,  ouvert  aux  deux  bouts;  et  ces  ouvertures  sont 
bouchées  tour  à  tour,  à  la  récolte  du  miel;  ces  ruches 
sont  suspendues,  les  unes  aux  murs  des  maisons,  les 
autres  à  des  arbres  dans  les  bois;  ou  toutes  posées  en 
long  et  en  rangées  dans  des  enclos.  L'écoree  4C^> 
protège  des  pluies  et  de  l'humidité. 

ACA^  '  ^'  ^*éfl'  se  saigna  par  le  nez,  se  fit  saigner  du  nez, 
en  titillant  l'intérieur  des  narines  avec  un  brin  de  paille 
ou  autre;  on  fait  cette  opération  quand  on  a  Tœil  en- 
flammé ou  rouge  de  sang,  afin  de  faire  saigner  du  nez, 
ou  d'autres  fois,  afin  de  se  tenir  en  éveil  et  combattre 
la  somnolence.  —  inf.  f^tlCi^C  titillation,  chatouille- 
ment au  nez;  —  n.  inst  O^^ACAà*  ce  qui  sert  à  titiller, 
h,  faire  saigner  du  nez;  —  alias  «v^ACAC** 

iCiïd  •  ^.  «.  i^  scia;  2^  var,  del  iiCAd*]  3°  gAgna>  pro- 
fita; accrut  ses  gains;  augmenta  son  avoir  par  le  com- 
merce. —  c.  harcïf^i,  —p.  +îîrf:ff^i,  -  im.  nér,  jf 

^if^*  ^^  s'occupa  à  scier;  2^  gagna  petit  k  petit;  fit 
de  petits  profits;  —  inf,  ^îfCïfC"  i°  sciage;  ^°  petits 
profits  répétés.  —  s,  a,  HcHà*  ^^  scieur;  2^  gagne- 
petit. 


à/,/^  >  V*  »•  (g-)  i^  86  hissa  au-dessus;  gravit;  monta  k 
cheval;  2°  Jig,  est  sorti  d'une  maladie  grave;  o.  jf.  A^ 
{./^iiAB^isi  «est-il  réchappé  ou  mort?»;  3°  couvrit 
(r.  <7.  l'étalon  la  jument).  —  c.  tih/Ld^  aida  à  monter 
(à  cheval...);  —  p.  +fl^i  est  monté...;  est  couvert  (Fa- 
ninaal);  —  inf.  f^hà-Ch  —  «•  f-  A^^«;  —  "•  «^-  A 
^^)&i   cavalier;  —  ad.  p.  'tù£*é*  monture,  bête  de 

V  o  V 

selle.  —  p.  ad,  p.  A{«C'  monté;  —  n.  fn««.  ^i>*Â^^> 
personne  ou  moyen  qui  aide  k  monter;  —  n.  s,  ft^-hi 
0^  Ac?*  ^^  equitation;  2^  amélioration;  guérison,  con- 
valescence. —  loc.  V,  d,  /ICsflA'  ou  KnA>  sursauta; 
sauta  par-dessus. 

Jf^Ci  loc.  onom,  expr.  le  grincement,  le  gargouillement... 
—  loc,  r.  4  ♦  4  s  nA  «  i°  86  déchira,  se  partagea  en  grin- 
çant; 2^  eut  la  diarrhée. 

AdC^  ^-  ^'  arbre  assez  grand,  épineux;  mimosa,  acacia. 

ïf^^i  n.  «.  sorte  de  pagne  en  peau  de  mouton  ou  de 
chèvre  (on  s'en  sert  pour  les  gros  travaux  des  champs, 
de  terrassements). 

fl^^^-i  n.  8.  espèce  d'arbre. 

H^à't*  ^-  '•  sorte  de  ver  ou  insecte;  —  amh.  araignée;  — 
alias  îf^^1-i  =  syn.  ^^^t'j  v.  g.  ?J&iff^^'V:M 
ill  s  tla  toile  d'araignée». 

wd^  ^'  »  t?.  n.  se  leva,  parut  (le  soleil).  —  c.  î\^/!j^  1  fit 
ou  laissa  lever  le  soleil,  c'est-k  dire  partit  après  le  lever 
du  soleil.  —  inf,  f^f^i^lfi  1°  le  lever  du  soleil;  :2°  le 
Levant,  l'Orient. 

A^+"'«  «•  «.  vola,  déroba.  —  c.  htld^*,  —  P-  ^ÙC 
+  »,  —  fréq,  AJ«^4''  déroba,  chippa  en  détail,  de 
petites  choses,  souvent...  (t;.  g.  soldat  volant  des  cap- 
sules une  k  une...,  un  serviteur,  du  pain,  des  fruits, 
etc.);  —  inf,  9^ll£n^i  vol,  larcin;  —  s.  a.  A^4Ï>  vo- 
leur; —  ad,  p,  'tiidn^  I  exposé  k  être  volé;  —  p,  ad,  p. 
A4.i^i  volé  (l'objet  ou  le  propriétaire);  —  n.  8.  AC+ 


224  'Sd*^d'^*aA*  —  u»d't* 

"t*  ot  AC<fe'  Ï*  ^olj  1®  larcin;  —  n.  ».  ft^^i  l'objet 

o  V 

da  y  oil;  chose  dérobée;  —  n.  inst.  if^ll/i^i   celui  ou 

ce  qui  aide  au  vol. 
Vd^d^  •  flA  «  ^oc,  V.  est  jaloux,  envieux. 
iCiLiL^  t?.  n.  a  maigri,  est  maigre;  —  inf,  V^lScit^' 

amaigrissement;  —  ad.  HC^^^  maigre  (cfi\  les  syn, 

sous  arcnno- 

OCnn*  V-  '^^  est  maigre,  a  maigri;  —  ad,  ffCQ*fl'  maigre, 
étique.  —  loc.  v.  d.  JfCfl'fl  •  flA  •  *y^-  =  fnultiples  syn, 

ff^tf-^tf-iflA».  —  arch-^>;  -  !ir7h»^>;  —  arc* 

tLi,  etc.... 

A^n  '  ou  If ^fl  ^- 1  V.  a.  (^ar.)  i°  but,  prit  un  breuvage  ou 
potage;  -2°  v.  n.  il  plut  des  gouttes;  —  n.  d.  îf  Cfl  *  ou  J(^ 
Cfl»  soupe,  potage,  bouillon,  breuvage;  —  n.  inst,  ao 
AiJil  •  ou  aoy^lj^  I  lO  caniveau,  gouttière,  goulotte  fai- 
sant saillie  (au  haut  du  mur  des  maisons  k  terrasse); 
^°  réceptacle  d'eau,  réservoir. 

flf^fl  "'  I  t?.  a.  cousit  ou  faufila  à  grands  espaces  (v.  g.  natte 
ou  toile  pour  fermer  une  cloison);  —  inf.  ^îf^*fli  cou- 
ture à  points  très  espacés;  —  n.  insi,  «mn^fl^i  grande 
aiguille  ou  passe-cordon,  pour  les  grosses  coutures;  ou 

Ifi^-fli  n.  «.  {turc)  bas,  chaussette;  fl,  If^fl^i.  —  îoc. 
«yn.  Ç)&  »  îi*7^  I  h*TiA  *  «chemise  du  pied». 

ACflm  '  ou  2J^  ♦  ♦  ♦  I  V,  a.  goûta  à  un  plat;  prit  un  peu 
d'un  mets. 

iP4^'f*^'i  V.  a.  posa  les  fondements,  fit  la  base;  —  c.  ^ip 
^+1,  —  p.  i-|P^*i-ï,  —  in/,  ^/^'^^•i,  —  n.  «.  lif^ 
^•1  base,  fondement;  —  n.  tn«^.  ao^l^^%  ce  qui  sert 
aux  fondements;  —  v.  d.  a.  no/^'^'f^i  jeta  les  fonde- 

V        o 

ments;  —  p.  +<»»/*'^+«   est   fondé,   a  des  bases;  — 

o        w 

«.  a.  no/^'^'ti  fondateur,  qui  établit  la  base;  —  fi.  «. 
nofp^l^»  =  «yn.  de  ip^l*!. 


ff^+t-iPd»  225 

lf^'t^-9  V,  «.  se  dit  du  marché  :  il  commença^  il  &'on- 
vrity  il  se  mit  en  train  (sans  encore  battre  son  plein); 
—  c.  KS^'t^   onvrit  le  marché,   le  mit  en  train;  — 

O      V 

**>/•  y^ïf^l*»  Touverture  du  marché. 
i^^+Z&Ç»  «•  ad,  (va7\  élis,  litt  de  /*'^Â+^ÇO  tra- 
vailleur, ouvrier,  h.  de  métier,  manœuvre  —  de  Vamh. 

«Tlil*!  n.  8,  (g.)  araignée,  dév.  de  fl^f  "».  —  w.  comp.  g 
Afl»*ïi*hï  toile  d'araignée  —  var.  IS/LA^^  ou  îf^ 
^^•1,  cfr. 

o  o       V  V  V 

îf  C'Hf"Mf'  «  HA  «  ^^c.  r.  n.  (d,  de  A*!*}!*  0  glissa,  s'échappa 
des  mains  —  var.  YL^^Hi^ln  »  flA  «• 

îf C+Ç+Ç  *  ilA  »  ^oc.  i?.  n.  balbutia,  hésita,  chercha  et  ne 
sut  comment  s'excuser  —  cfr.  "SCf^Cf^  *  flA  *• 

A^Ji  tJ.  n.  fut  maigre,  émacié,  étique;  squelette  n'ayant 
que  les  os  et  la  peau  =  syn,  ou  var.  H^fDi. 

flC7*  ou  AC7»  "•  *•  narine  (sing,  et  pL)-^  —  c/i'- ACH*»» 

A^?  I  n.  «.  pain  composé  de  farine  de  blé  et  de  pois 
mêlés. 

o  V 

AC!^#h'  ^^-  d'oiseau,  la  caille. 

AÔ4*  ■  t;.  n.  a  monté,  est  passé  dans  le  nez,  v.  g.  de  la 
boisson,  qqchose  du  manger  :  Âtilfl*i>  m'est  monté 
dans  le  nez;  —  c.  hACi^*  fit  monter  au  nez;  —  inf. 

**ACV*>;  -  cfr.àciT^. 

f^C^f»  »  w-  ^-  {{)-)  Wé,  froment;  pZ.  ip^ï-  :.  —  n.  comp.  «p^c. 

♦^'i  I  /^CÇf»  i    m.  à  m.  blé  rouge,   seigle  =  syn.  ou 

variété  de  blé,  0AA  *  ot  fl^A  *• 
ff^Çi   n.  ad.   —  rar.  amh.   de  lSCf»^'i  ^A-  '^^   À.^*  *• 

V      o 

U»C*V'  ^-  «•  fffO  décréta,  ordonna;  statua,  établit  ou  rétablit 

l'ordre,  régla  l'ordre  (d'une  famille,  d'une  maison,  com- 

munauté).  —  c.  K/*'^*k»  nécessita  de   réglementer;  fit 

décréter;  —  p.  +iPd«  est  statué,  réglé;  c'est  la  règle, 

la  loi;  —  réc.  •f*«^C'fc>  établit  d'accord  avec,  ...est  établi 

15 


226  ff(rii»-A<:M» 

entre;  —  c.  ti*^C^^  fit  régler,  convenir  entre  eux;  — 
réc.  int,  +|p^^*fci  est  bien  convenu;  c'est  une' loi  entre 
eux;  —  c.  Ki^^^%-   obtint  ou  fit  qu'il  fut  convenu; 

—  inf.  r'A'à^Ù^j  —  int  ^«^^^i  ou  rp'l.i.bh  — 
«.  a.  ip^.^s  législateur,  régulateur,  ordonnateur,  qui 
dirige,  règle,  ordonne,  etc.;  —  aà,  p.  ^wù*^^  chose 
k  régler,  a  établir;  —  j>.  ad,  p.  /*'<-éi  décrété,  chose 

O   V 

établie,  réglée;  —  n.  s.  /*'CÎ^1'»  Tordre,  l'ordonnance 
des  choses  à  leur  rang;  la  loi,  la  règle,  le  droit,  la  disci- 
pline; coutume  traditionnelle  ayant  force  de  loi.  —  n. 
inst,  aoi^iJ!\^  i°  le  médiateur,  l'agent  exécuteur...; 
5°  le  lieu,  le  mode,  les  conditions  du  statut,  de  la  con- 
vention. 

ifCTlfl  »  ^-  *•  choléra  (épidémie). 

OCh"^*  ^-  n,  fut  étique,  sec,  solide,  maigre  (par  nature); 

_        o     V  V     O 

—  ad.  JTcHrh  »  h-  8GC,  étique  —  nar,  cor.  2]f îh^rh»  ' 
et  ïflV^jh»  (c/^-.  anaZ.  -tfCt^*:).  —  loc,  v,  d.  i°  ff/. 
ïtdït'tth^  est  h.  sec,  mince...;  2°  alias  ttdïldïl' 
nA>  maigrit,  se  réduisit  k  rien. 

IP^ID^  i  1°  (rad.  j.)  poussa  racine.  —  n.  «.  d.  /*'C'  ou  IP- 
Cs racine,  nerf,  muscle;  —  2°  plaça  des  chevrons  (pour 
faire  le  plafond);  rangea  en  ligne,  v.  g.  des  soldats;  — 

V      o  w      O 

w.  d.  ipCID:  ou  iPCfi'  (?)  i°  chevron,  poutrelle;  — 
pï.  iP^-Çl'«  (<7.);  -2°  anaZ.  troupe,  armée,  bataillon. 

fl^lO"-:  r.  71.  —  vai\  de  rt^V'  c/r. 

ùi^Oh^  n.  s.  espèce  d'arbre,  acacia,  gommier,  mimosa. 

A/M*  V'  o.'  i°  raya,  régla,  traça  une  ligne  ou  un  trait; 
5°  spec,  a  mis  un  trait  au-dessus  et  au-dessous  (parti- 
cularité distinctive  des  chiffres),  v.  g.  |g...  —  c.  Kfl^ 
Hlh  —  V  i'iiln  h  —  "l/  ^ft^ll  -,  -  w.  s.  fl/iil  »  traits 
1°  sur  et  sous  les  chiffres,  v.  g.  Sïg;  2?  sur  et  sous 
les  points  de  ponctuation  qui  séparent  chaque  mot,  pour 
en  faire  un  signé  de  ponctuation  qui  sépare  deux  membres 
d'une  même  phrase,  v   g,  i  =:  'l^f»^  »  nif  4^  î  9^'i^ 


|P^P«-A^P«  227 

f^^^fLli^'  «le  maître  lai  demanda:  que  veux-tu?»  — 
DonCy  ainsi  sus  et  soulignés  les  deu^  *>?(!«  *  équivalent 
k  nos  deux  points,  et  k  notre  point  et  vii'gule:  —  n.  d, 
h/k^H.-  laiton,  fil  de  fer. 

iP^f^ï  v.a.  (g.  médicamenta)  :  empoisonna,  fit  prendre 
un  poison;  —  n.  s.  /^/r^f^  »  médecine,  poison;  —  n.  comp, 
"h^f!^^ /^à*f»'  (g-)  teneur  de  remède;  médecin;  dro- 
guiste, pharmacien.  (N.  B.  Par  Tusage,  ces  termes  sont 
toujours  pris  dans  le  mauvais  sens.)—  déi\  anaLfg,= 
n.  8.  ip^ï  1°  méchanceté  nocive,  malveillance;  acte  ou 
effet  de  malveillance;  2°  homme  méchant,  mauvais, 
malveillant,  nuisible  :  apache.  —  «t^ip^  i  n.  ad.  être  mal- 
faisant, fourbe  habile  aux  coupables  ou  nuisibles  in- 
trigues  =  syn,  de  ip^  j  v,  g.  ip^  i  ou  000$^  a  lllli  « 
AQJ&  *  «homme  méchant,  nuisible»  ;  —  jpl.  wà^'t'  »,  — 
^^IP^;*''!'  '  conspirateurs,  trameurs,  agents  de  discorde, 
de  révolte,  etc.  —  n.  inst.  (g.)  ao^^df,  :  i^  empoison- 
neur; 2'^  h.  faux,  trompeur,  malfaisant,  sorcier;  —  pi. 
hoipCJPI''?  —  ^-  ?.  A/Pt  »  ^^U»Cf^  *  Simon  le  magicien. 

iP^f  "  j  V.  a.  (g.)  fila,  trama,  tissa;  —  c.  hiP^f  «;  — P-  +1**^ 
fi  est  tissé,  la  trame  est  faite;  —  inf.  JP"/*'^/?*  s  tissage, 
trame,   ourdissage.   —  s.  a.  ip^fk:   tisseur,   ourdisseur 

—  d'où  n.  8.  d.  «^i'l'i  (g.)  araignée.  —  n.  comp.  o/{ 
fl  '  ^£»^  *  toile  d'araignée;  ^4'A  '  *ïi"V  •  fil  d'araignée 
=  var.  dm^i  ou  ÎT^-^I*'  am^.  —  v.  dér.  par  interv. 
phonique  de  iP^f  :  en  rtf^  :  et  ab.  /^^  s  et  corr.  ff/l  :, 
d'où  n.  s.  d.  rt,^  9  ou  îJf^«  a  intrigue,  conspiration,  trame, 
complot;  —  ad.  rt,^jRÇï  ou  Jf/i^s  intrigant,  conspira- 
teur, meneur  de  parti,  de  révolte;  comploteur,  trameur; 

—  n.  8,  IfCÎ^*  conspiration,  complot;  —  r.  d,  j\ff^ 
mi  ou  h7S/.(Di  se  ligua;  prit  parti  pour  qqun;  quitta 
l'un  pour  se  lier  k  un  autre  chef  de  parti. 

^^pin. .  ^  ^  ^^^  pardonna,  remit,  effaça.  —  c.  A/I^P'j  — 

P-  'tact'  est  remis  (le  péché);  —  inf.  f^tïi^f»^  «^^te 

16* 


228  iP^Jii  — A^A» 

d'iDdulgence;  rémission.  —  s.  a.  A^fl.s  clément,  indul- 
gent —  celui   qui  pardonne;  —  p,  ad,  p.  A4*^>   P*^" 

O    w  o 

donné;  —  n.  s.  ACP^«  le  pardon,  rémission;  v,  g,  ftC 
f  +  »  jS^rtl^h'T*  «  la  remission  des  péchés  (symb.  ap.), 

ip^^i  V,  a.  trompa,  mentit;  cela,  dissimula  (la  vérité); 
alla  en  dessous,  trama  secrètement;  —  c.  ti/*'£fLt, — 
P-  +U'CR«;  —  ^*^**-  «•  n^ïnif^^  ourdit  (la  trame);  — 
j?.  +IP^^R«  est  ourdi  (le  complot);  —  «.  a.  iP^^a 
trompeur,  fourbe;  dissimulateur,  etc.;  —  n.  tn«i.  no/** 
^ij^i,  —  ^'"•/*'^^^«  celui  ou  ce  qui  aide  à...;  —  n.  «. 
d.  awai.  AC/^  '  011  AC/'^  '  chiendent  (qui  court  et  se 
ramifie  sous  terre)  =  »yn.  +#liTi.  — n.  «.  AC^>  touflFe 
de  graminée  robuste  de  tige;  grande  herbe  impropre  k 
la  pâture;  les  tiges  servent  à  faire  des  petits  balais  de 
cuisine. 

rt^T  j  t;.  n.  respira  péniblement;  râla  (près  de  mourir).  — 
tn/.  jP/|^*7»  râle,  respiration  gênée.  —  loc,  v,  A^*7* 

riA«  «yw. 

U'^lÂ*  ^»  *•  (?•)  i*'  architrave  ou  maîtresse  poutre;  2°  char 
ou  traîneau,  {Bibl.)  carrosse,  voiture;  3°  chemin  de  fer; 
4°  sorte  d'étagère  en  terre. 

lP^J(i  V,  n.  (3.)  i°  émana,  procéda,  v,  g.  Saint  Esprit; 
^°  a  pénétré,   imprégné;    —  c.  h/*'^Rj  produisit  la 

V     o 

procession,  fut  la  source  de...;  —  p.  +ipCX  *  est  pé- 
nétré,  imbu.  —  inf,  f^^à^Ki  action  de  procéder,  éma- 
nation; pénétration,  imbibition;  —  s.  a,  |P^.X«>  celui 
qui  procède,  émanant  (Saint  Esprit);  —  s,  c.  i^/^'^-.X.* 
celui  qui  produit  la  procession,  de  qui  procède,  v.  g,  en 
la  sainte  Trinité,  h'fll  «  ÀAJ^*'}  >  «le  Père  et  le  Fils». 

Ov  Ov  Ov 

—  n.  8,  /^'CRT  «  Ja  procession,  v.  g.  /*'(IK'I'  *  ^^'id^tl  » 

^'«Ç-A'  la  procession  du  Saint  Esprit. 
A^^i  ou  îl^^^*:  v.  a.  échangea  de  la  monnaie;  —  c.  ^ 
A^/.*  ou  h?r^^'  fit  changer  de  la  monnaie;  —  p.  + 


TSd^*-A'Hk*  229 

ÀCd.'  ou  i-iS^d.;  —  inf.  fhù'V'*  échange;  —  «.  a.  A 
^ém*   et  hfl^^i  qui  échange;  —  n.  aJ.  A^«Çi  ou  If 

•  V      o 

^Çi  changeur  (de  profession);  —  n.  ».  ÂC^'  le  change 
de  la  monnaie  —  ou  tiCé»  «  ;  —  "•  *"**•  ^'■•ft^i  «  moyens, 
lieux  d'échange  ou  ♦  ï|  ♦  ♦  s. 

ÏT^^"  »  ^'-  ^°  »*•  s'édenta,  perdit  des  dents;  2^  a.  écorna 
(un  livre,  un  coin  de  meuble)  =  syn.  ^{faoaof^  — 
P-  +ffC^«  est  édenté,  écorné;  —  inf,  JP"fl^.Ci.  — 
«^-  ff^Ç»  "î-  édenté  =  syn,  S)U^JP>;  îf^V»  /•  éden- 
tée.  —  Zoc.  r.  c{.  ïf  ^Ç  s  hllA  >  mangea  k  belles  dents, 
mordit  k  grandes  bouchées,  k  la  hâte,  gloutonnement 
(k  Tinstar  du  chien). 

ifC4-ih'  ^*  ^°  ^-  bruit  ou  grincement  de  la  sandale;  2^  ad. 
qui  a  des  souliers  grinçants.  —  lot.  v,  Jf C4-ih  '  flA  • 
fit  crier  ou  grincer  ses  sandales  en  marchant. 

A"^^A  s  ^-  P^«  (.^O  seraphim,  les  séraphins. 

ipi^s  n.  s.  (j.)  cilice,  bure  de  laine  noire  très  raide  et 
rude  —  de  A«|>f  i. 

A-4»»  ou  îM»«  n.  8.  {ar.)  marché  (place  du...),  bazar;  bu- 
vette (où  se  vend  Tliydromel). 

A-4»»  ou  A4»i  loc.  interj,  chut!,  silence!.  —  loc.  v.  d.  A" 
4* 'flA s  1°  se  tut:  garda  le  silence;  2^  fut  sans  résul- 
tat, inutile;  ne  servit  ou  n'aboutit  k  rien  (r.  g.  une  dé- 
marche); —  c.  4«ï  j^ÂA*  fit  taire,  imposa  silence;  — 
n.  dcr.  l^^^t  le  silence;  —  ad.  d.  A*Ti*^?>  silen- 
cieux, concentré,  sérieux,  taciturne. 

îf^*  >  hflA  »  ^^^'  ^-  ^°  piqua,  perça  (v,  g.  une  épine,  une 
épingle);  2^  causa  des  douleurs  (spasmes,  crampes,  etc.); 
3°  tira  au  sort  —  var.  ff  C  «  hllA  »• 

A+A*  ^-  ^*  (3-)  ^°  crucifia;  2°  suspendir,  pendit;  —  c.  /ift 
♦A  »,  —  P'  +À^A  ',  —  int.  Aj^4>A  «  suspendit  k  la 
hâte,  un  ou  plusieurs  objets;  —  inf,  JP^A^A  «,  —  *•  «• 
A^A«»;  —  ad,  p,  +A^A*»  en  pendaison,  pendant;  — 


230  7ribA>  — ip4'ip4'> 

p.  ad,  p.  fl^A'  pendn,  crucifié;  —  n.  8.  AtÀ'I*'  cru- 
cifixion. —  n.  comp.   /^biis  hvhH**   crucifix  :  image 

,  O       V  O      V 

de...;  —  n.  tnst.  tf'Df|4*A«>  et  if^tï^ti^  ^°  suspensoir; 
2^  la  croix,  le  crucifix;  5°  la  fête  de  la  croix  :  a)  de 
l'invention  de  la  croix,  le  10.  magabit,  b)  de  l'exalta- 
tion de  la  croix,  le  17.  maskaram.  —  n.  comp,  1^  aol^ 
+A  «  AA^Ï^I  '  m.  à  m.  croix  de  Salomon,  constellation 

V     o  o     V 

de  la  croix  du  sud:  2^  ÔCin^  ^"^h^ti*  petite  cuillère 
ornée  d'une  croix,  servant  à  donner  la  communion  sous 
les  espèces  du  vin;  —  v.  d,  t%aD(i^/{s  croisa,  mit  en 
croix,  lia,  fixa  en  croix  (v.  g.  les  bras).  —  int.  réc,  J^ 
iiD^4*A  «  croisa,  ou  entrelaça,  enchevêtra  en  treillis 
croisé,  lia  ou  fixa  en  croisements...  —  p.  *t^fk^li^ 
est  fait  en  croisements,  v,  g,  un  treillage.  —  n.  s.  d,  1^  A 
4*A>  grande  maison,  \\  toit  conique  ou  similaire  sus- 
pendu ou  porté  sur  un  ou  plusieurs  piliers  de  bois  en 
fourche;  2^  rt4*A**  s)  ^^i^  ainsi  suspendu  ou  soutenu; 
le  dessous  ou  la  charpente  d'un  toit  conique  en  chaume; 
b)  le  pilier  ou  bois  fourchu  planté  au  centre  de  la  chau- 
mière, et  servant  k  suspendre  tout  le  toit  par  le  faîte. 

7r^A>  ^-  ^'  flatta,  flagorna,  entoura  de  caressés,  d'atten- 
tions: —  c.  j^if^As  poussa  à  la  flatterie;  —  p.  'I^fft 
As  est  objet,  victime  de  la  flatterie,  flagorné,  accablé 
de  caresses.  —  inf.  jT'ïfitA^  —  «•  «•  îTîtA,'  ou  ad, 
îf  it  A  •  courtisan,  flatteur,  —  n.  s.  ïf  ^A  *  flatterie.  — 
n.  8,  ïf4^A. *  manières  caressantes;  attentions,  préve- 
nances de  flagornerie.  —  n.  inst.  iT^if^A*'' 

iP^'lP+s  V.  a.  détacha  avec  une  lame  des  objets  collés 
ensemble,  v.  g,  le  pain  qui  reste  adhéré  au  ^w^-J-Jj,  — 
j).  '^|p4'U'4*|  est  décollé  de  son  adhérence;  —  inf, 
9^/^^^¥h  —  ^-  ^-  «»'4»*ï*fc»;  —  /•  ip4**^*fc^»  bou- 
langère qui  décolle  la  galette  du  moule;  —  n.  insL  m» 
ip4*ii'4*'    palette   ou   lame    de   bois  servant  k  soulever 


At^>ft*l*->«  231 

et  détacher  la  galette  cuite  (^fl,;!"!  ou  ^^s)  du  ao 
•)•>!  OU  ao^ff^t, 

M^C  *  V.  a.  (g.)  perça,  troaa  l'oreille  (pour  y  passer  un  an- 
neau, un  pendant  d'oreille),  —  c,  t%tli^/i  »;  —  P-  +À^^  « 
est  percé  a  jour;  —  inf.  y^tl^Ch  —  ^-  *"*^-  ^'■•At^»; 

—  «.  d.  A^C'  qui  a  Toreille  percée;  usité  aussi  comme 
nom  d'homme. 

ffr'^/it  V,  a.  effraya,  fit  peur,  —  dér,  de  t^^  i  eut 
froid,  fut  glacé... 

A4*4"  *^  +A++»  ^-  ♦*•  eut  dégoût,  répugnance;///,  en- 
nui;  —  c.  j^Â4*4*'  causa  ou  provoqua  du  dégoût,  (t?.  </. 
une  nourriture);  Int.  '|*44*4*>  eût  grand  dégoût,  invin- 
cible répugnance  =  syn.  Ah^  >•  —  *'\f-  9^h^^  ^  et 
î^A+4*»  un  haut  le  cœur,  nausée,  répulsion;  —  s.  a. 
A^*fc>  facile  au  dégoût;  —  p.  ad.  p.  A4s4*>  dégoûté, 
ennuyé,   écœuré;  —  n.  s,  ^4*4*^'  répugnance,   répul- 

V     o  O 

sion,  appréhension  =  syn.  tîtlV^^'t  — "•  *"«^  <^A+ 
ifcj  et  iiDA4*i-'  cause  de  nausée,  de  répugnance,  ré- 
pulsion; —  loc.  V.  d.  f|4*4"  flA*   eut  de  la  répulsion... 

—  c.  4  ♦  ♦  I  fitUi  s,  V.  g.  la  vue  d'une  plaie  horrible,  etc. ... 

—  d,  anal.  Ah#|i1f|/|i  »  (loc.  onom.)  =  txpr.  le  haut  le 

o       V  V 

cœur,  soulevé.  —  loc.  v.  tÙïhAïhï  '  OA  >  éprouva  un 
haut  le  cœur,  syn. 

A^^iB  :  rad.  inus.  dér.  fxti^^Oi  s  {g.)  se  lamenta  amère- 
ment. —  n.  8,  M^Ohi  (g,)  lamentation,  v.  g.  d^^ 
0^^h»C9^ftl*  *les  lamentations  de  Jérémie».  —  n.  ad, 
no/lj^^'iû*  s  (g-)  pleureur  officiel,  chantre  des  lamentations. 

A4*'n4^'fl  »  ttti  «  loc.  V.  trembla  de  froid  ou  de  fièvre.  — 
^/^-  A4*^4**I  *   anal. 

A4*^4**I'  l^^'  «^/>ï'-  le  tremblement,  le  branlement ...  — 
loc,  V.  d.  A4»44^1  »  OA  »  i°  branla  la  tête,  de  chagrin 
ou  de  colère;  2°  vnr.  'par  interv,  lift,  de  AlT^^f*  *  flA  > 
sentit  bon. 


232  iP4>ri-A-ir> 

ip4*f  *  ^-  ^'  (?•)  ^^  *Ï+P  s  ^-  ^'  tortura,  infligea  des  tour- 
ments; —  c.  |i/*'+P«  et  fni.  h"ï4*f  *  fit  tortures,  etc.; 

—  p,  int.  +«^+f  s  est  torturé,  dans  les  tourments  (v.  g. 
de  Tenfer);  —  inf.  f^^^f»  s,  —  «.  a.  ip^fl.  i  et  hi^i^^ 
ftï  bourreau;  —  «.  «.  f^^f»  »  tourment,  torture,  supplice. 

—  aliài  /*'4*f^«  et  /^'^jf^i  tourment,  chagrin;  — 
(^'9'  Ç^  «  MA^Aî^  »  Z**,*^  »  les  supplices  étemels); — 
n.  tn«<.  aouf^fi  moyens  de  torturer,  fouet,  fer  et  feu, 
etc.  —  n.  spec,  ipifc  i  cilice,  bure  de  laine  très  rude. 

A+ni*  ^'  «•  i°  raccommoda;  ^°  oppressa,  serra,  pressa, 
pressura;  —  c.  hh^OÏ  «,  —  J?»  +À*m  «;  —  «V-  J^flJ^T*, 

—  «.  a.  Ai^'m.»?  —  P-  "th^m^'  sous  Toppression;  — 
n.  insi.  tt^ti^iXt^  »  moyens  d'oppression,  poids,  etc.  ... 

A4*T>  ou  A4*T4*T>nA'  '^^-  v-  i°  haussa  ou  hocha  les 
épaules,  par  des  branles  cadencés,  en  dansant,  en  chan- 
tant; j2°  frissonna,  eut  des  convulsions  (de  fièvre,  ou  de 

froid)  —  var.  ïf t^T+^T  •'  flA  «  et  A4''n4''fl  »  flA  »  trem- 
bla de...,  grelotta. 

ff^'ni  '  ^'  ^*  fit  le  petit  commerce,  de  menus  détails,  d^é- 
picerie,  de  fruits,  d'hydromel,  etc;  —  inf.  jT'fl'^T^  — 
8.  a.  ff^/n,  «  et  /.  4  ♦  rtl.1"»  qui  fait  le  petit  commerce; 
qui  tient  buvette  (hydromel,  etc....);  qui  fait  la  mer- 
cantille;    —   ad.  îf^^B»;  —  n.  s.   îf^^T'    débit   de 

V      O  V     O 

boisson.  —  var.  ïjf  1«|>/n  *•  =  *y^^-  (c/V.  a?iaZ.  ffcîf  ^  0- 

A^T  I  hflA  <   ^<>^-  ^^-    frappa  légèrement,  fit  semblant  de 

frapper,  comme  pour  intimider.  —  v.  dér.  ho  ^T^HI  ' 

V.  a.  inspira,  communiqua  sa  frayeur  ;  —  loc.  v.  d.  Îf4»^ 

o       V  V 

T4^T  «  flA  '   trembla  de  peur,  frissonna  de  grande  fra- 

O      V  V 

yeur.  —  var.  A4*T4*T  *  flA  »• 

A'fl  »  (?•  A'flX  0  'i-  homme,  pris  individuellement  ou  p:é- 
nériquement.  =  syn.  l\^9^  i  —  pi.  AQ*!*'  ou  A*fli^ 
^' :  ou  encore  Afl"V*;  —  "•  *•  Allî^*  »  i°  qualité 
d'homme;    5°  humanité,  nature  humaine;   3°  le  corps 


4n«f4Q>  233 

de  Th.  en  son  ensemble^  syn.  /^'pt  et  MA^'j  — 
spéc^-  les  parties  sexuelles;  4°  la  personne  on  person- 
nalité; 5^  caractère  (digne  d'h.,  vir,  la  virilité;  6°  in- 
telligence, raison,  qualité  d'être  raisonnable,  v.  g,  Anî'ta 
IL-f|Â*sb.  sans  caractère,  sans  raison,  etc....  —  ad,  A 
fl^îs  ou  A'flii%>  humain;  propre  à  riionime.  — n.dér, 
AQ^'  <?«  A'flAi^*  i°  un  homme  (vir);  2°  mari.  —  pi. 
Anlt«^'7  Anib^s  ou  An*!''  applicable  aux  hommes  seuls; 
/•  Afl^"t»  ou  A'flhi^'ti  i°nne  femme;  2°  épouse;  — 
ad.  d.  (ittff^f^^  b.  efféminé,  femmelette,  h.  sans  force, 
ni  courage;  —  n.  comp.  1°  A^fl  »  IDTI^.  1  homme  poli,  bien 
élevé,  de  mœurs  nobles,  de  manières  distinguées,  —  cfr, 
ID*îT^,:;  2^  Old'  A^fl»  endroit  habité  (où  il  y  a  du 
monde,  <gens>j  car  le  mot  A^fl'  dans  son  sens  général 
signifie  le  monde,  la  foule,  la  collectivité). 
Afrs  ou  7ffl-i  et  ïjffli  adv.j  var.  de  Ad';  Al^*  et  Tilhs 
cfr.  alors,  k  ce  moment-là;  et  plus  explicite  if"fl-tlt«  » 
ou  ïf'fl't^  8  avec  «r/^.  prov.  démonstr.  —  loc,  comp.  ^ 

o 

•nfffl**  dans  ou  pour  ce  moment-ci,  Sivec  préf.  prép. — 
loc.  redupl.  Afl*  »  Afl*  *  ou  îf  fl-  1  Tf  fl-  :  adv.  a  Theure 
même;  k  l'instant;  k  ce  moment-lk  juste;  au  même  in- 
stant. 

An  s  n.  s.  i"  un  mieux,  état  passable  (se  dit  d'un  malade)^ 
V.  g.  An  I  ht»  '  il  est  mieux;  AO  '  hùT  '  il  y  a  un  mieux 
(usité  adjK  et  adv*.)',  2P  une  concession,  une  part  des 
troupeaux  capturés  en  razzia,  accordée  ou  rendue  au 
propriétaire:  «mieux  que  rien»;  condition  moins  mau- 
vaise au  pis  aller;  qualité  passable  d'une  marchandise; 
3°  ainsi  ce  mot  AH'  *  été  donné  comme  dénomination 
spéciale  du  gros  fusil  Louis  Philippe,  comme  arme  bonne, 
mais  inférieure  au  remington,  etc.... 

AQ>  ^*.  ^-  {y(tT.  de  AnnO  i°  mousse  ou  végétation  qui 
couvre  Teau  stagnante;  2^  fig.  riche  manteau  brodé  dont 


234  îfn>  — A-nAfl' 

se  couvrent  les  grands  personnages,  dans  les  cérémonies 

religieuses,  etc.... 
îfflj  71.  8.  fil  de  fer;  laiton. 
i^n^h»'  ou  iP'fl#li>^'s   i°  r.  ii.  (g.)  engraissa,  s'engraissa; 

fut  gras  et  gros;  eut  de  Tembonpoint;  2°  a.  c.  graissa. 

enduisit  de  graisse,  de  beurre,  v.  g,  des  courroies  k  as- 

V        O  ' 

souplir;  3^  frappa.  —  c.  h/^'flih»*  engraissa,  fit  deve- 
nir  gras.  —  p.  '^|P'fl#ll»  >  est  engraisse,  est  devenu  gras 

o      V 

(v.  g,  le  chapon,  le  bœuf.  —  inf.  jT'/^'flA'  engraisse- 
ment, embonpoint.  —  «.  a.  ipl|#h.i  qui  ou  qu'on  en- 
graisse. —  P-«c?.p./*'n-^:  engraissé,  gras,  replet  —/.ft 
nihil'  grasse  —  pris  comme  n.  5.  bête  grasse  (bonne 
à  égorger),  se  dit  surtout  de  l'espèce  bovine.  —  n.  s.  /** 
•flA.*  graisse.  —  n. inst.  9^/^ttih^*  moyens  d engraisser. 

ft'flA'ï''  "•  ^-  (.<7)  louange,  gloire;  chant  cultuel,  laudes. 
—  n.  comp.  tt'Oihi'  *  i^U*  (^f)  louange  du  matin;  chant 
ecclésiastique  quotidien,  dans  la  semaine;  il  a  lieu  h 
l'aurore  matinale  =  cfr.  a^OÈf^li  1. 

A'flAfl*  ^'-  ^-  ^°  réunit,  rassembla;  2^  retroussa  les  manches 
de  sa  chemise,  ou  son  pantalon;  plissa,  réunit  et  serra 
les  plis  d'une  robe  (de  la  ceinture  au  bas).  —  c.  j^A 
-nAflï,  —  P'  i^A'OAn-;  —  î^<^'.  dim.  AnAII'  réunit 
comme  il  put,  ceux  qu'il  trouva,  au  mieux;  —  int.  p.  »!• 
AQAfi  *  ^^  réunit  {y.  g.  le  conseil  municipal);  —  int.  c.  Yi 
AnAn  V  —  "if-  IT'A'flÂ'fl  »  rassemblement;  —  s.  a.  A 
"flAn.s,  —  ^d-  p.  i^A'flAn*'  q^î  s'assemble;  —  p.  ad. 
P-  A*nA*'fl'  assemblé,  réuni;  —  n.  ms^.  iTofl'flAtL*  îûo 
tifs  et  moyens  de  réunir;  —  n.  d.  fl'fl/l'fls  0^  ïf'flîl'n* 
chemise  de  femme,  peignoir.  —  vav.  Tjf'flîfn  »  plissa  la 
robe,  c'est-k-dire  ramassa  les  plis  par  la  ceinture,  et  les 
égalisa  au  niveau  de  la  cheville  du  pied.  —  n.  «.  anal,  {g.)  ^ 
•flA'fl*  ^°  mariage;  2^  petit  logement,  bouge,  construit 
dans  un  coin  de  la  maison  paternelle,  et  où  demeurent 
confinés  les  nouveaux  mariés,   durant  leurs   noces;  — 


îf-OAA«  — îfn^»  235 

n.  comp.  (ff,)  ^7' A'fl^'fl*  I^i  de  Tanion  matrimoniale; 
loi  du  mariage;  la  vraie  dérivation  doit  être  recherchée 
dans  (diAnO  +4»An«  —  loc.  v.  d.  anal  If'fiTf'ns  HA' 
fit  soigneusement^  minutieusement  son  travail,  et  dili- 
gemment. —  c.  4  ♦  ♦  ♦  I  hllA  '  activa  à  la  besogne. 

â''flAA'  ^-  û-  ^^  tressa  la  chevelure;  2°  fit  le  premier 
pétrissage  (du  levain  et  de  la  pâte)  pour  l'achever  le 
lendemain;  3^  fit  trébucher,  tomber  qqun  =  syn,  QjP" 
flfls;  4°  chargea  légèrement  (les  bêtes  de  somme).  — 
loc,  V,  d,  Jf «nAA  >  HA  '  chancela,  tomba. 

Àfl^>  t;.  a,  (g.)  brisa,  cassa,  rompit;  — Jîg,  brisa  le  cœur  à 
qqun;  v.  g.  ^If}  >  AfLf-P' >  le  chagrin  l'a  brisé.  —  c. 
hhfld'f  —  P'  'l'A'fl^'  se  brisa;  fut  brisé  =  syn.  ^(x 
flA*;  — ^3-  f^t  contrit;  —  mf.  AQII^'  mit  en  pièces;  — 
p.  et  réc.  '^A^n^«  est  mis  en  pièces;  —  pL  'hAQIIf-s 
ils  se  mirent  en  pièces  les  uns  les  autres;  —  ûi/.  JP" 
MCh  —  ^^^^-  S^A'flflC'  brisement,  rupture;  —  s.  a. 
Ahà  h  —  ^^' P'  +An^  «  fragile;  —  p.  ad.  p.  ftfl-C  »  brisé, 
rojnpu;  —  n.  «.  AQCIs  i°  morceau  de  la  brisure;  bris; 

O  V 

2°  vase  fêlé,  fendu,  cassé;  —  n,  inst.  ûofiQ^i  ce  qui 
sert  à  briser,  marteau,  etc....  —  loc.  v,  A"f|C>  et  ft^fl 
C'nC'flAs  fïit  brisé,  se  brisa;  c.  ♦♦4«shnA'  «•  brisa, 
mit  en  pièces. 
îfn^î  t;.  d.  de  ffn^ï  {inus,).  —  p.  +îf fl/.  »  fut  dé. 
semparé,  saisi  de  frayeur,  resta  sous  la  crainte.  —  c. 
hSild*  efi^raya,  découragea;  —  int.  'MfQfl^'  resta 
sous  le  coup  de  TefFroi,  atterré;  c.  hlfflÂ^^  entretint 
dans  rémotion  troublante;  —  iiif.  i^KnCi  eflfroi,  effare- 
ment; —  8.  c.  hïinà*  semeur  de  craintes;  —  s.  p.  »!• 
ifn^'  brisé  de  frayeur,  tremblant  d'épouvante,  sujet 
à  s'effrayer;  — n.  inst.  «loiffi^:  chose  effrayante;  cause 
d'effroi;  —  n.  s.  JfHC'  ou  ïf-flCI;»  frayeur,  grande 
effroi,  crainte,  trouble,  v.  g.  ïf-flC*  h'tlO^^y  ^  «l'épou- 
vante l'a  saisi,  envahi».  —    loc.  v.  de  ItHC*  ttti'  et  j\ 


236  Am^'-TTn-ninAi 

HA  «  i°  éprouva;  3i^  causa  de  Fémoi.  —  r.  d.  yUkiCC  »  se 
ramassa^  se  rassembla,  se  serra  en  se  réfugiant;  sous  le 
coup  de  la  peur;  v,  g.  un  troupeau  épars,  eflFrayé  par 
Texplosion  d'un  fusil,  se  replie  d'instinct  et  se  groupe 
autour  du  berger. 
An^>  V.  a.  mêla,  mélangea,  agita,  remua,  v.  g.  avec  un 
bâtonnet  la  pâte;  —  c.  KAII^  ^  —  P»  +À'nt»  est 
battu,  mêlé,  r.  g.  Tomelette;  —  inf.  9**^n4^s  mélange. 
—  *.  a.  Aflt^»  mêleur,  qui  fait  la  pâte.  — p.  ad,  p,  /| 
•fl^^^i  mêlé,  mélangé;  —  n.  s.  A-di^s  1°  pâte  de  farine, 
claire,  liquide;  2°  colle  de  pâte  ou  d'amidon  =  syn.  ao 

ft-fl+A  «  "•  ^-  bel  et  bon  langage,  elocution  agréable,  pa- 
role et  style  élégants;  belle  diction;  —  n.  d.  fl'fl^'AÎ 
^  f  éléganccj  beauté  du  langage,  de  la  diction.  —  àér, 
par  adoption,  du  d.  An4*Ai  {cimh,)  est  poli... 

Ann^^  v.  n.  1*^  sentit  mauvais,  eut  ou  répandit  odeur  in- 
fecte (v.  g,  une  bouteille  sale);  2?  moisit  (le  pain);  se 
gâta,  se  corrompit;  croupit  (l'eau  stagnante);  —  inf,  jP» 
Afl*!!»?  —  «•  «•  Ann,»  puant,  infecte;  —  ad.  Aflil'  gâté, 
propre  à  rien,  vaurien  («y .)  =  syn.  ^^^  s.  —  n.s.f^ 
nn>  couche  verte  ou  mousse  qui  se  fait  sur  les  eaux 
stagnantes  —  var.  An** 

îfnn"'  ^'  ^'  brida,  entrava,  lia  la  mâchoire  inférieure 
(d'un  cheval,  d'un  mulet)  en  guise  de  mors;  —  c.  tig 

nn»,  —  P'  +îffl8,  —  ^V  ^^ffn-n»,  —  s.  a.  ffnn,» 

garçon  d'écurie.  —  p.  ad.  p.  ïf  n*'n  *  1®  coursier  entravé 
par  le  licol  k  la  mâchoire.  —  n.  inst.  «TDifOfU'  licol, 
ou  équivalent.  —  n.  s.  ff  fl'n  *  corde,  licol,  qui  sert  de 
mors,  quand  on  le  passe  dans  la  gueule  et  sous  le  men- 
ton pour  lier  la  mâchoire  inférieure. 
ffn^n  «  flA  8  loc.  V.  siffla  {v.  g.  une  balle  de  fusil  traver- 
sant l'air;    une  verge  en  moulinet);      -    var.  If 9^0419 


ftn^-i-ffflh«  237 

OA».  —  c-  ♦'♦♦♦«hflA»  a.  efflenra,  rasa  =  iyn.  ÎÎ'A 
^^'  et  ffAi.ÇinA'. 

Afll*»  «•  *•  i°  sillon,  ou  trace  marquée,  a  suivre  au  la- 
bourage; 2^  champ  en  labour. 

Xid't*  I  17.  n.  d.  et  var.  de  Af  fl  >  et  {jl'f  fl  i  grisonna;  eut  les 
cbeveux  blancs.  —  int.  Hntt't^  blanchit  de  jour  en 
jour;  —  n.  s.  lffl'')*f  ou  îtfl'T^s  cheveux  blancs  {cfr, 
var,  à  h'àr^i  ou  A.fll-0- 

Iffl^*!!''}' s  AA  s  et  hflAi  ^^'^^^  V-  '^*  ^^  activa^  se  pressa; 
fut  affairé;  eut  hâte  {v,  g,  d'exécuter  ce  qu'il  a  à  faire)  ; 
2°  s'empressa,  s'agita,  aux  préparatifs  de  réception  (k 
l'approche  d'un  chef). 

Afl)  s  ^-  ^-  ferma  k  verrou,  b&cla  la  porte  avec  une  forte 
traverse.  —  c.  j^Ufli  «,  —  P-  +  Afl*  h  —  »V-  9^hh'}  »,  — 

O       V 

n.  iufft  «T^Anit'  ^®  ^^^  "^^^^  bâcler  une  porte;  —  n.  «.  ft 
fl^i  traverse,  pièce  de  bois  qui  sert  k  bâcler.  —  var, 
par  inferi?.  Zi«.  Aill  >   =  ^y^-  i°  U*l/i^i  ^^  Ip7"7"i. 
Afl*Ç  '  ^-  *•  savon  —  var,  de  A'*'**?  >• 

Anh  »  ^-  «•  (ff-)  i°  prêcha,  évangélisa,  fit  un  sermon;  2^  in- 
terdit au  nom  du  gouvernement,  par  annonce  publique; 
—  c«  h  Anh  »  fit  édicter  l'interdiction;  —  p,  '|*A'flh  ^,  — 
int,  itér.  Anllh  »  prêcha  diverses  reprises.  —  itér,  p,  'f* 
Anflh  ^  —  '''^<^>  '^A^^1fl*  *  ^e  sont  lances  réciproquement 

o    V 

des  défenses  ou  interdits.  —  inf,  jT'ÂAh  »;  —  *^^''-  9^ 
A*flQh>;  —  s,  a.  Anll«'  ^°  prédicateur;  2°  lanceur 
d'interdit,  crieur  public.  —  ad.p,  •|*rtflh«  *  contre  qui  l'in- 
terdiction est  lancé.  —  p.  ad,  p,  An*h«  évangélisé.  — 
*^-  *•  A'flh'T'»  et  Ânh'  i°  prédication  (acte  de),  sermon, 
allocution,  instruction  donnée  en  public;  2°  pays  évan- 
gélisé, ou  qu'on  évangélisé;  diocèse,  v,  g,  A'flhi*  >  4*4- 
A  *  ^C^tï  *  province  ou  juridiction  de  St.  Marc.  — 
71.  inst.  iToAniiL  '  eelui  ou  ce  qui  concourt  k  la  mission. 
ïfnh'  ^'  *•  ïii^e  espèce  d'arbre. 


238  An%:-7rflT'hnA> 

Afl%>  V*  ^^-  est  affamé;  a  grand  faim  ou  grand  désir  de 
prendre  nourriture;  a  un  appétit  vorace;  —  c.  j^Afl%' 
affama,  causa  grande  faim,  ou  bon  appétit;  —  tn/.  jP* 
AÔds  état  de  faim  ou  fringale. 

An/*  s  n.  8.  bûchette,  menu  bois,  brindille. 

V     O 

A'flO'  ^-  ^-  (^f)  fit  sept,  etc.  —  rad.  inus.  des  noms  de 
nombre   suivants  :   i°   A'fl^^  septante  ou   soixante- dix 

•  0     V 

—  en  chiffre  Q,  —  n.  ordinal  if^^Oti^  AH^'  soixante- 
dixième;  2°  A'fl^'l'*  ou  ffOH^'I'j  (plus  usité)  n.  card^ 
sept.  —  allas  !r*fl4+s  vulg,  —  en  chiffre  ^.  —  n.  ord^ 
4'n4j&>  ou  'Sâh^f.t,  /.  TflD-O^-l:!  septième;  5°  n.  d. 
A«Q%'  semaine  ou  période  de  jours  consacrés  k  la  re- 
traite, hors  du  milieu  social  ordinaire;  solitude  k  Técart; 
1^  temps  de  recueillement,  d'exercices  spirituels;  2°  re- 
traite dans  un  bouge  ou  une  hutte  separative  du  con- 
tact avec  les  voisins,  pour  suivre  un  traitement  médical. 

—  var.  par  interv.  et  cor.  vulg,  HHjfQ:. 

Afl^  ï  n.  8.  m.  —  AnJR-i:  «  /.  —  Aii^ii-^  »  ^^  «d  ^  — 

0     V 

A'flP'T''  ^-  *•  cheveux  gris;  chevelure  blanche...  (n.  d. 
par   interv.  litt.  de   Affl  •"    et  rar.  A.fl*t ';    îtfl'l*'?    o^ 

U'ttfA^  ^'-  «•  -ï^  frappa,  donna  des  coups,  molesta  (qqun); 
2°  coupa  le  grain  avant  sa  maturité,  en  ffflj^»; 
3°  égrappa  et  mangea  les  épis  ou  ff^'l'i,  les  arracha 
d'un  coup  de  gueule  (bétail),  —  c.  hu'Ofi^ »;  —  P-  + 
Bf-nR^»,  —  iV  î^ïf-O^*».  —  «  a.  Tr-n^M^i  égrap. 
peur  d'épis  verts. 

AflT  *  ^*-  *•  (''<^^^-  ^'^^3-  <le  Tf  AT  0  grain  battu  et  remisé 
(au  greniers  —  cfr.  sub  Hflm '• 

îf flT  •  J^flA  '  ^^c-  ^'-  frappa  assez  légèrement.  —  dér.  di- 
minutif avec  mut.  litt.  de  jf flni  *• 


îf-nm.'-A+Aî'-iiA'  239 

V        O 

Ï'flni.*  ^^*  ^'  plstnte  grimpante  dont  les  fruits  en  grappe 
et  même  les  feuilles  servent  (k  Tinstar  de  la  saponaire) 
k  laver  et  nettoyer  le  linge. 

rt-fc  »  n.  8,  jonc.  —  On  en  jonche  les  églises  en  manière 
de  tapiS;  pour  recouvrir  le  pavé  ou  le  sol  nu.  De  même 
les  salles  pour  recevoir  les  invités  k  quelque  fête  de  fa- 
mille^  noce^  etc.  —  Le  samedi  saint^  le  curé  de  la  pa- 
roisse en  allant  de  maison  en  maison  bénir  et  souhaiter 
Bonne  Pâque,  offre  k  chacun^  un  jonc^  dont  tous  se 
ceignent  le  front. 

A*^s  n,  s.  opération  par  laquelle  on  couvre  une  maison 
k  toit  plat  :  c^est-k-dire  que  sur  les  chevrons  et  les  bois, 
qui  couvrent  les  espaces  vides,  on  étend  des  feuillages, 
de  la  paille,  des  cendres  ou  crottes  sèches  de  moutons; 
puis  on  répand  sur  le  tout  de  la  terre  que  Ton  nivelle, 
et  que  Ton  tasse  pour  endurcir  la  terrasse. 

frl*  «  HA  «  loc.  V,  a  disparu,  s'est  perdu,  est  égaré,  erra 
{hom.  et  anim.)  —  de  même  objet  quelconque  qui  échappe 
aux  recherches. 

ii^'ts  ou  ^0.1'»  ^-  *•  J*  femme  {en  gén.)  —  (en  amh,  f^ 
^•8  ab,  de  rtflj&'fcs  Guidi)  expression  courante  dans 
l'idiome  tigré;  d'où  est  passée  dans  le  Tigraï  et  parlée 
dans  le  Hamassen  et  les  pays  limitrophes;  assez  rarement 
usitée  d'ailleurs;  on  dit  plus  universellement  le  syn.  J\ 
^A't  ';  V^^^  exprimer  ce  sens  génér,  «la  femme,  les  per- 
sonnes du  sexe  féminin». 

îf^ît  n.  *.  parfum,  senteur  —  corps,  arbre  odoriférant  — 
de  0++»' 

îf*f-ï  n.  s,  odeur  (bonne  ou  mauvaise),  de  ff-H^ï.  — 
alias  ît;f»i. 

îf'l'A  «  ^-  *•  {ou  A.'P A  *  et  V^^ài  ')  coutelas,  kandjar,  ou 
dague;  (fort  en  usage  chez  les  VJflf  i,  etc.). 

Ai*A9**0A  >  ^-  '•  paradis. 


240  rt+^>  — rt+p» 

A+^i  1°  V.  a.  cacha,  recela;  2^  n,  tarit,  est  épnisé;  finit, 
ne  resta  plus  rien  (v.  g.  Tean  dans  le  réservoir);  — 
c.  hM'd  h  —  p.  +fl1'^  «  est  caché,  —  inf.  9^h^C  » 
mettre  en  cachette,  faire  en  cachette,  faire  mystère; 
3°  var.  ahr.  de  rt'}+^«,  c/r.  —  n.  in»^.  i7i>A^C>  ou 
'^'il'C»  peigne,  etc....  var,  de  <w»rt^TC'« 

îf 'I"!'  I  V.  n.  (amA.)  exhala  une  odeur  (plutôt  désagréable), 
sentit  mauvais  (r.  g,  un  cadavre);  —  c.  j^fl+'f'ï  res- 
sentit la  mauvaise  odeur  (v.  ^.  le  passant  près  de  la  cha- 
rogne); aspira  Todeur...  peuh!  =  vrai  Tigraï  Oik^lD  >, 

—  n.  8.  1Ç^  I  odeur  (bonne  ou  mauvaise)  =  syn.  ajL'i  s, 

—  n.  c.  ]f  tJ:  I  corps,  arbre,  odoriférant  —  parfum. 
A't^  1  n.  «.  tamis  en  jonc  ou  osier  tressé  dans  lequel  on 

met  les  ^n,;f*s  au  fur  et  k  mesure  de  la  cuisson. 

rt'l'l^ï  ou  îf+1'«  flA«  loc.  V,  j°  glissa  (A.  ou  ch.);  2°  est 
fatigué.  —  n.  d.  A'f*'^  »  ou  îi +-P  s  pierre  glissante,  lisse 

-  comme  le  verglas  =  syn.  îfArhTs  IIA»,  •|4!ÎÎÀ++», 
et  7r7i*AshA>. 

A-PTλ;  ^'^^^  À+h»8  ou  îfi*}!»*  ^'.  «•  échappa,  glissa; 
fig.  fut  sur  le  point  de  lui  échapper  (une  parole,  un 
secret);  est  près  ou  menace  de  tomber;  —  loc.  v.  (li 
h>flA'  échappa  (la  parole)  par  inadvertance;  ou  'S'f: 
h:  et  ïr-th-thiflA». 

rt+f  »  V.  a.  (g.  4  1*  ♦«)  1°  but,  prit  un  breuvage;  2^  fuma, 

V     o 

OU  prisa  (le  tabac).  —  c.  SM^t  ^  oflfrit  à  boire;  abreuva; 
arrosa;  fit  fumer,  etc....;  —  p.  ^-A'fr'  ou  •|*rt'f' '  fut 
abreuvé,  arrosé,  etc.  —  inf.  jP^ft^/^*  le  boire;  l'arro- 
sage, etc.  —  s,  a.  li^f^i  buveur;  fumeur;  —  c.  tïlt^ 
Pwi  arroseur;  — p.  ad.  p.  fl'pf»*  abreuvé;  arrosé;  — n. 
inst.  tfTD^'fc*  1°  boisson,  breuvage,  ou  <w»ft»|-!;  ^°  vase 
pour  boire;  coupe;  pot;  abreuvoir.  —  n.  inst.  HoA'fc' 
syn.  —  spec,  pipe;  /.  ^w^ft-f^jL-J;  i.  —  loc.  us.  1*irflTi« 


A+^i  — A-»fl>»  241 

A'f'f  t  fuma,  ou  prisa  le  tabac.  —  s.  a.  m,  A;f*fl.s  fa* 
meur,  prisenr;  f.  A'pf^'b*  priseuse. 

A+A I  ou  0 +^  I  eut  appétit,  désira  manger.  —  loc.  v.  d. 
A+Ç+Ç  «  ou  îf ^Ç+Ç I IIA  «  fût  avide  (de  nourriture), 
s'empressa,  se  mit  en  avant  des  autres  pour  recevoir 
sa  part  de  gh/i^^*  àe  pain,  de  viande  ou  de  boisson. 

IM>  f  V.  n.,  abr.  de  ipjf  i  {g.),  devint  ou  fut  bon,  etc. ...,  cfr. 

ÎÊJi  ou  jfj»  r.  n.  (jf,  A.J  i),  —  abr.  de  AP>  »  o^  fff ï  «,  urina. 

—  <5- hS*«  ou  ,t**,  —  infirfh^  0^  r'ii'}^  — 

n.  8,  o^ti  urine.  —  n.  i««^.  HDfl  f  £  s  moyens  qui  servent 
ou  aident  k  uriner;  spec.  î°  vases  ad  hoc,  urinoir;  ^°  re- 
mède contre  la  rétention  d'urine. 
A>i  ou  a£i  nom  du  dixième  mois  de  Tannée  éthiopienne; 
senié  correspond  au  mois  de  juin,  car  il  court  du  8  juin 
au  8  juillet. 

•  O     V  V 

AJ^ï  n.  8.  dent;  denture;  pi.  hA?*}'*  —  ^-  ^^'^-  AW*  (?) 
r.  n.  est  fort  denté;  a  de  longues  dents;  —  ad.  d,  AÇ?  « 
à  longues  dents,  fort  denté;  — for,  pas,  '^Aiï  s  ?•  s©  q^ic- 
rella,  d'où  n.  ad.  d.  suivant  :  AV"I  *;  AV-I  »  ou  A^l  '  e* 
tÙ'i  »  ^°  hommes  :  mauvais  caractère,  batailleur,  brutal, 
sans  égard,  impoli,  grossier;  mauvais  voisin,  portemal- 
heur,  néfaste...  {v.g,  A^*l*  VM^  A^fl»  ^'  querelleur,  etc.); 
2^  choses  :  de  mauvaise  augure,    néfaste,    sinistre,    fa- 

V  V     O 

cheux,  etc.,  v.  g.  Ail  «  ^^'iîi'b'  «jour  néfaste».  —  n.  d. 
A^^;**'  et  (ii^i  mauvaise  fortune,  pertes  malheureuses; 
d'où,  privation,  gêne,  disette,  indigence,  manque  du  né- 
cessaire, extrême  nécessité... 

AV"ih  *  **•  ^^  P^'  ^li®  espèce  d'arbre. 

Vh^  8  n.  5.  marché. 

A4AA^J   ".  ».   chaîne   (^f.  A^AAO;   —  P'-   AVAA  »    = 

AlA}>  ^«  "•  devint  diaphane,  s'aflFaiblit,  s'émacia;  —  r.  }i 
AtiÙ^  exténua,  affaiblit;  —  S^A'^A'}*;  —  *•  ^-  «^  «^-  P- 
A^Ai«  et  AW--. 

16 


242  IPi*«  — A-jn+a 

lP]f4>i  V.  réfl.  (g.)  s'approvisionna,  se  ravitailla;  prit  ses  pro- 

V         O 

Visions  de  voyage,  son  viatique.  —  c.  a/*'M»i  appro- 
visionna; —  p.  +11*44»  8,  —  inf.  jr*/*'Ç4»8,  —  ad.  /^ 
i^V  »>  /  ♦  ♦  ♦  V^  «  «n  viatique;  «.  g.  /*"J^Ï  »  ^^-îlÀ 

^  8  nourriture  prise  en  viatique  (spec,  et  Jig.  la  commu- 
nion donnée  avant  la  mort).  —  n.  s.  /*"}4i  8  provisions 

o      V 

de  voyage,  viatique;  pi.  ||/*'Ç4»». 
ùt^d  »  ^-  **•  ^°  est  croisé,  enchevêtré,  entremêlé  (v.  g.  bois 
d'une  haie  sèche  dressés  et  retenus  entre  les  perches  trans- 
versales reliées  entre  elles);  2^  est  entré  en  mélange.  — 
c.  M^*d  h  -  »V  rtï\^C  h  —  ^   *    tïhkC  «  alliage, 

o  V 

mélange  (solide  ou  liquide)  ;  —  n.  inst.  0dA'}<I*<S  '  ce  q°' 
sert  à  entremêler,  etc. 
îif^ff  «  «  a.  étrangla;  —  c.  ;%âf^f  î^ i,  —  JJ.  •|'âf^¥¥i, 

—  inf.  flSh^^" 

V     o      V  V 

ft'}4*74'  »  flA  «  ïo<î.  V-  sentît  bon,  répandit  odeur  agréable. 

—  var,  par  interv.  liit.  ft4*'>4*'J  '  flA  «• 

iïJ^'i'  "•  *•  poudre  de  tabac,  tabac  à  priser;  —  alias  fS 

V  o 

(i't^iD  :  V.  a.  (g.)  joua  de  la  cithare,  harpe,  violon,  et  autres 
instruments  à  cordes.  —  p.  'f*A'>4'lD'  ^°  Tinstr.  ré- 
sonna; 2^  anal,  rugit  (le  lion)  =  usité  en  ce  sens  dans 
le  Hamasen.  —  n.  inst.  ûof^'^Jf*  sorte  de  violon  ou 
guitare  à  une  corde. 

îlf'î+fll'  ^-  ^'  i°  ^'«^-  de  2r4>ni>  vendit;  et  de  A4ai4" 
fendit  (interv.  litt.)  ;  2^  rapiéça  un  vêtement. 

Aïfli  V.  a.  —  var.  interv.  litt.  de  Aflï';  çf'*- 

o    «  o     V 

Ain>  ^-  *•  —  *'«^-  de  ftj^fli  poumon;  —  c/r. 
Ïï7fl^-  V   «•  —  ^a^.  de  n'jrfl^i,  c/r. 

A'Jfll'»  ^-  ^»  a  séjourné  une  semaine  {étym.)]  a  passé  qq. 
jours,  un  certain  temps;  —  inf.  J^A"}n1':  séjour  pro- 

V   o 

longé;  —  c.  liAifli*'  retint,  hébergea  qq.  temps;  — 
form.   int.   avec   «iflfn.   diff.    a.    }iA?fli*  >    i°   congédia, 


flin^»  243 

donna  congé;  licencia;  2^  traita  l'affaire^  proposée,  finit 
Taffaire,  objet  de  la  visite,  de  la  requête  ou  supplique 
présentée,  soit  par  Tobtention,  soit  par  fin  de  non  re- 
cevoir; mais  Texpression  s'entend  généralement  dans  le 
sens  favorable.  —  v.  g,  ^f^^f,  i  ^flÇfl+Jt  *  «congédiez- 
moi  par  la  faveur  que  j'ai  sollicitée,  ou  accordez-moi 
ma  supplique,  et  que  je  m'en  aille  joyeux»;  —  p.  'f* 
rtÇfl+  «  prit  ou  reçut  congé,  fut  congédié,  —  inf,  f^li 
"Jfll'»  prendre,  donner  congé;  —  p,  ad.  p,  ft'Jfl*'!!'  »  con- 
gédié, licencié,  hors  de  service;  —  n.  inst,  «TDACfldb' 
faveur,  gratification,  don  qui  accompagne  le  congé;  — 

o  •  o  • 

n,  8.  tï'i'ti^i  i°  congé,  licenciement,  vai\  fty"-!!;!'!; 
2^  par  extens,  requête,  plainte,  supplique  dont  Vohten- 
tian  ou  banne  réussite  sera  le  meilleur  congé  que  l'on 
puisse  recevoir,  v.  g,  ft^*fl;f*  »  f  Wfrlt  i  «accordez-moi  le 
bon  congé,  c'est-à-dire  avec  la  faveur  sollicitée  ;  3°  un  con- 
gé de  mise  k  la  poste,  qui  alors,  au  lieu  d'une  faveur,  sera 
fait  de  blâmes  et  de  reproches  des  mauvais  services  qui  ne 
méritent  que  l'expulsion.  —  c/r.  anal,  ^jf  «•  —  n,s,  (g.)  fy 
"Jll'Th»  i°  sabbat,  septième  jour,  c'est-à-dire  le  samedi 
dans  la  loi  judaïque;  2°  transféré  au  lendemain  ou  1**^  jour 
de  la  semaine,  dans  la  loi  chrétienne  =  le  dimanche. 
Les  Ethiopiens,  conservant  les  deux  lois,  ont  gardé  les 
deux  rt'lfll*  *  ;  l'^n  fl'Ifl'Tl"  »  ♦i^'TLl'  *  antérieur,  l'autre 
A*!!!^*  I  J^Hh^" *  d^  premier  jour  de  la  semaine:  ou  en- 

o      V  • 

core  :  le  préc.  tKS^  '  et  le  2«  ^fl ji  j  ;  d'où  au  samedi 
le  nom  de  t^JT*  «  ou  précédent,  vigile,  comme  au  lundi 
le  nom  de  A)*J&  <  eu  second  jour,  le  dimanche  étant  le 
1"  jour,  XA-JC-î. 
ùtOft*  V-  "•  fat  surpris,  saisi  à  l'improviste ;  s'efirraya, 
s'effara  —  var.  fyT'ttf.',  </''  —  c.  hÀittf.',  — 
p.  'hÀ^llR*?  —  *•  ^-  rt^fl-Ç^  '  sujet  aux  effrois; 
^-  *•  A'JflJt*   frayeur, .  saisissement;    effroi,    effarement. 

16* 


244  A-ïi-A'flA'-Altl.' 

O  V 

—  ti.  inst  ûoii'^QJi^i  celui  ou  ce  qui  cause  surprise, 
effroi. 

fl'î+A«HA»  loc.v,  glissa.  =  syn,  îf-f^aflA^ 

V    o 

A^i*^i  t?.  réfl.  se  peigna;  se  gratta  la  tête  k  travers  les 
tresses  chevelues,  avec  uue  longue  ëpiugle,  ou  fourche 
ou  trident.  —  c.  hA^i'd  »  peigna,  démêla  les  cheveux 
à  qqun;  —  +^4+^  »  «st  peigné;  —  inf.  9^Hl^Cs 
opération  de  peigner  ou  de  passer  Tépingle  dans  la  coif- 

o      V  O       V 

fure.  —  8.  a,  ii^^£  »,  hù'î^à  '  q^i  démêle  les  cheveux. 

—  n.  inst.  aof^^'l'Q  >  et  var.  élis,  litt,  ûoj^'^'Q  t  on  ao 

à'tC*  peigne,  démêloir  pour  chevelure;  spéc^-  épingle 
de  métal  ou  de  bois,  simple  ou  fourchue  et  en  trident, 
que  Ton  passe  dans  les  cheveux  pour  soulever  et  dé- 
mêler les  frises  naturelles  et  les  tresses  industrielles. 

AVfi  1°«.  ad.;  2^  var.  de  AJ-Ji  et  AV-'Ji.  —  cfr.  a£i. 

îfîii  V.  n.  —  d.  de  Ai»  ou  ipîf  i  i°  a  de  la  coquetterie 
(dans  son  habillement,  dans  sa  tenue,  ses  atours,  son 
port;  prend  un  air  recherché,  de  pose,  d'élégance,  de 
fierté);  —  a.  2^  indiqua  le  prix  du  marché;  mit  au  cou- 
rant du...,  cfr.  A'îî'»»;  —  c-  KîfM*'  forma  k  la  co- 
quetterie, y  poussa,  ou  habitua;  —  inf  JT'ïfÇ'}'  1*  co- 
quetterie, les  manières  de...;  —  s.  a.  îfÇ^s  adonné  à 
la  coquetterie,  k  la  frivolité;  —  ad.  JfJ"}  i  vain,  fier,  élé- 
gant, dandy.  —  n.  inst.  ûoJ[^j^9  ce  qui  sert  k  la  pa- 
rure; celui  qui  pousse  ou  aide  k  la  coquetterie;  —  1°  loc. 
^-  ^-  vît  >  HA'  se  para,  fut  coquet  et  fier  de  ses  atours; 
♦  ♦♦>}inA>  apprêta,  para;  aida  qqun  k  s'arranger,  a 
disposé  gracieusement  sa  toilette,  etc....;  —  2^  loc.  d.  Jf 
V6  *  HA  >  fit  le  beau,  le  fier,  le  pédant  en  son  maintien 
et  toutes  ses  manières. 

A'îlU'  ^*  ^*  maladresse,  faute,  gaffe;  cause  ou  occasion  fâ- 
cheuse, de  qq.  accident,  v.  g.  •flft^h.Tî  •  m9hÇ  >  «nous 
sommes  perdus  par  ta  faute». 


A-^hAi-îf-Jh-A.»  245 

V    O 

A7h A  ^'  *  ^-  et,  recueillit  le  miel  des  abeilles  dans  les  roches 
escarpées.  —  c.  hùiïUi*,  —  P-  +rf4hA8,  —  int,  fréq. 
ÙVhAh  —  *V-  9^tllhtih  —  s.  a.  nMiH^n  chercheur 
de  miel  sauvage.  —  n.  inst,  <id AlhA«  «  celui  ou  ce  qui 
aide  et  facilite^  etc. 

Â'IhA'^'*  V-  ^'  bouta;  poussa  en  frappant,  bouscula;  fit 
trébucher,  fit  tomber,  entrava,  obstrua;  Jig.  scandalisa, 
tendit  un  piège,  v,  g,  une  corde  pour  faire  tomber.  — 
ini.  AÇhA*;  —  *»*^-  c.  liAÇtlAs  tendit  des  embûches, 
scandalisa; — p.  i*A?hA>  se  scandalisa,  fut  scandalisé. 

o    V 

—  tn/.  i^A'îllA  8  le  scandale  (actif  et  passif).  —  «.  «.  K 
AÇIÏA«'  <1^î  scandalise;  —  ad,  p.  'hAÇhA**  scandalisé; 
qui  se  scandalise;  facile  k  se  scandaliser.  —  n.  inst  aof^ 
?hÀ«  9  cause  ou  occasion  de  scandale.  —  n.  s.  dér.  f^}| 
Il  A  '  obstruction,  difficulté,  obstacle,  entraves,  etc. ...  — 
loc.  onom.  A'îhAhAi  exprimant  la  titubation,  vacilla- 

o  o    V  V 

tion,  chancellement;  —  loc,  v.  A7hAhA'flA>  tituba, 
chancela. 

iSlXïC^  v.  a.  cloua,  chevilla;  —  c.  h^hXlù^',  —  P-  '^iS 

o  ,  V 

TfXkC^y  —  ^^^-   0?li^>   écroua,    enchaîna  qqun;    sans 

o     V  O 

jugement,  illégalement.  —  inf,  JT'îf'îhC»;  —  w-  «•  îf"! 
lie»   clou,  cheville.  —  ad,  d.  «Toif^hC*   ou   aoXiXllli 

fixe,  ferme. 
A'îh+  *  ^-  ^'  fit  le  pain,  fit  cuire  le  pain,  c'est-k-dire  éten- 
dit la  pâte  fluante  sur  le  ao^^  i  chauffé  k  point,  et  en 
surveilla  la  cuisson  instantanée,   de  peur  que  la  galette 

V     o 

ne  brûle  ou  ne  se  colle  snr  la  plaque.  —  c.  JiAlh*!*'; 

qui   fait  cuire  le  pain,  boulanger,  /.  A^htl*'»  —  ^' 
inst.  aofi'jfXi'iii  celui  ou  ce  qui  sert  k  faire  le  pain; 
four,  boulangerie,  etc. 
â'i)H^>  ^'  n    —  ^<ir,  de  jfch-fh.'   —  et  'S^^Klti^  p' 


346  Alîld^  —  Ùlf.ih.^ 

ù'ytid*  ^-  ^-  —  ^«''-  ^®  àf*d'  mesura  avec  le  pouce  et 
l'index   étendus;    -    c.  hÙ'}îldh  —  P-  'tÙlUd^  — 

if-  r'tiihci 

Milice  *  ^^*  ^'  (<^^*)  arsenic;  mort  aux  rats. 

IPVf  ^-  f  et  abr.  ip>  i  v.  n,  (g.)  devint  ou  fut  bon,  doux,  aimable, 
affable;  accommodant,  traitable,  maniable;  s'améliora, 
fut  meilleur  (v.  g.  caractère);  se  calma,  s'adoucit  (v,  g.  un 
enfant  revêche,  un  mulet  rétif),  devint  docile  et  soumis; 

—  réc.  +*Y>f  I  fut  en  accord,  en  bons  termes,  en  bonne 
intelligence  avec...;  —  réc,  c.  |i«^>f  i  concilia,  mit  d'ac- 
cord, réconcilia;  —  inf,  9^/^ÇjlBt  amélioration,  adou- 
cissement, etc....  —  s.  a.  ipÇf^i  ou  ad.  /**?)& i  bon, 
doux...  —  pria  substantivement  le  bien  (bonum),  le  beau. 

—  71.  s.  /^î^'t'i  bonté,  beauté;  qualités;  perfection;  — 
n.  s.  wif'  ou  i^il"  J  bon  accord,  bonne  entente;  bonne 
intelligence,  bonnes  relations. 

AVf  ^^  s  V.  a,  donna  la  conduite,  accompagna  au  départ. 

V    O 

—  C.  hM9*  ^°  congédia  (ses  hôtes);  2^  donna  le  congé, 
c'est-kdire  Jig.  accorda  les  demandes  qu'on  était  venu  sol- 
liciter =  syn.  }iAÇni*>;  3°  donna  un  compagnon,  un 
guide  k...;  —  /;.  +rt'>f  :,  —  inf.  jTftÇjii  congé,  accom- 
pagnement ;  —  s.  a.  A Vft-  >  compagnon,  conducteur.  — 
p.  ad.  p.  tïY'f,  i  le  congédié,  l'accompagné.  —  n.  inst.  ao 
/iVft-  *  escorte,  personne  de  l'accompagnement.  —  var.  ao 
Aif»^*  «  (chaho). = syn.  ac.  ti4^itB  J,  p.  -|*4«><D  »  de  d^iW  i. 

Itlhf»  *  ^-  num.  temp,  (g.)  lundi,  deuxième  jour  de  la  semaine 
(le  dimanche  étant  }^^J^i  cpremier»).  —  alias  fi'^f^t. 
ft'ifii  «.  s.  pied,  tronc  de  l'aloës,  ou  explid-  A4^*d^s- 
Al^^hi'  ou  tnf\à%»*  ^°  respira  difficilement  (par  asthme, 
etc....);  2^  frappa;  3°  prépara,  rendit  apte;  4°  fit  des 
projets,  des  arrangements  de  richard.  —  p.  ad.  jp.  A7 
•^  A  »  prêt,  rangé.  —  n.  s.  tï^H^  1  formation  de  grands 
projets  {cfr.  anal.  A'>ÀlD>)' 


A.'Tf'tl^-ÙlfLf.^  247 

A,4*/^ft'  n.  8,  1^  synode,  assemblée  ecclésiastique,  concile; 
2^  le  livre  des  conciles.  =  collection  des  canons  pseudo- 
apostoliques  et  des  V^  conciles,  admis  par  Téglise  d'Ethio- 
pie {DU.,  Zotf  Guidi). 

A?^C9  "•  '•  fusil  qui  se  charge  par  la  culasse,  avec  des 
cartouches  (dénom.  europ.  passée  du  fusil  Schneider 
aux  similaires,  mais  spécialement  au  Remington). 

ii^f*^  >  ïïhn  *  ou  \ii^  I  n,  comp.  i°  bannière,  étendard, 
drapeau  royal,  pavillon  —  de  A'}f^^  i  étendard  {g.  ar, 
turq.)  et  'iji^t  signe,  enseigne;  2^  orbe  surmonté  d'une 
croix  (or  ou  argent)  au-dessus  du  £"n«fli. 

w  o 

Â^^IDi  V,  a.  lança,  jeta  avec  force  (le  sabre,  la  lance 
vers  l'ennemi,  comme  nous  disons  :  jeter  le  gant);  une 
pierre  au  loin.  —  c.  tiAlf^^h  —  V-  i'rt'lRfl'»?  — 
inf.  f^tCihc^^i  —  ^^'c.  -hA?A^*  jôta  et  releva  le 
gant;  de  part  et  d'autre  on  se  tint  en  armes^  en  se  pro- 
voquant, en  ordre  de  bataille.  —  N.  B.  Le  réc.  +flÇR 
ID  >  exprime  l'idée  de  rangée  face  à  face,  comme  deux 
armées  prêtes  à  se  battre,  vis-à-vis  l'une  de  l'autre,  sé- 
parées à  la  distance  d'un  jet  de  l'arme.  —  De  l'habi- 
tude des  camps  l'expression  passa  par  l'usage  dans  la 
vie  ordinaire  pour  signifier  toute  coordonnance  =  anal. 
•Mfi'lif  s;  ainsi  A^l^^>  est  le  radical  de  i*A?A<D-' 
fut  coordonné,  fut  rangé,  mis  en  ordre,  préparé;  —  c. 
ou  a.  Ysii^fjBi  rangea,  mit  en  ordre;  —  ini.  J^^Ç^ 
ID:  arrangea  avec  soin  selon  les  catégories.  —  inf.  JT* 
Wihffh  9  arrangement,  disposition,  mise  en  ordre.  —  ad. 
tl^^i  et  Al^V  ^i®°  préparé,  rangé... 

ii'ififiii   loc.  familière   «mon  ami>;   =  syn.  QCÏlf^')  — 

A'if.f.*  t>.  o.  jeta,  lança  des  pierres  —  cjr.  anal.  AlAd^M 

—  c.  hùifJ.',  -  p-  '^rt4^ft»,  —  i"f-  ftiMiH:'- 

o     V 

lancement  de  pierres.   —   s.  a.   A^/l^t   lanceur   de..., 
frondeur... 


248  ùt^tf-'  —  ù'illO» 

O       V 

ii^fifmt  n.  de  pi.  espèce  particulière  d'herbe  qui  pousse 
sur  les  plateaux. 

V     o 

IP'Î7A«  t7.  a.  1°  trompa  (en  bonne  part),  en  fit  accroire, 
amusa,  entretient  (qqun  pour  le  calmer);  cajola,  caressa, 
flatta  (un  enfant  pour  le  distraire,  l'apaiser,  faire  oublier 
un  caprice);  gagna  par  de  bonnes  paroles  ou  manières, 
persuada  ou  dissuada  qqun;  2^  rendit  propre,  rappro- 
pria,  répara,  repolit  {v.  g.  rendit  son  lustre  à  un  métal). 

—  c.  hu^îiiih  —  p^'l'u^^l^h  —  i«/-  r'/^hpfi' 

diversion;  —  s,  a,  ip'Î^A.ï,  /.  ♦♦♦A.1*»  séducteur, 
séductrice;  —  ad.  p.  'tw'ÎPli^*  facile  à  se  laisser  trom- 
per,  prendre  par ...  ;  —  p.  ad.  p.  /*">T-A  »  trompé,  attrapé, 
pris;  —  n.  pr.  /^^Ptit  et  /.  /^^PH/t^  V^^^  homme 

o  V 

et  femme.  —  n.  s.  1PI7/V  »  action  d'amuser  qqun,  flatterie, 
caresse;  —  n.  inst.  <9Dip^7A«'  moyens  de...;  —  spec. 
l*»77A*fc'  ou  îf^7A*fc»  ruse  pour  ravir  un  enfant.  — 
var.  îi  jr*7A  s  et  ÎJf^lA  •  selon  les  diverses  régions. 
ff 'îlA  »  ^.  ^'  i°  v«^'-  de  îjf  JF^lA  »  vieillit  »yn.  au  pr.,  mais 
non  au  Jig.  cfr.\  2^  var.  de  ip^7A>  trompa  (id.  en 
toutes  les  formes  et  dér.). 

o     V 

rtllÇ  *  ^-  *•  entre-saison  :  temps  qui  s'écoule  de  la  mi- 
mai jusque  vers  la  mi-juin,  c'est-à-dire  après  qq.  pluies 
venues  comme  prémisses  et  messagères  de  la  vraie  sai- 

V     o 

son  pluvieuse,  ou  h^9"'t'- 
ti'i'lWi  V.  a.  châtra;  coupa  les  testicules  d'un  animal  (ou 
les  broya,  v.  g.  aux  bœufs,  aux  boucs);  chaponna.  — 
C'  hàilOBi,  —  p.  iràilOBi,  —  inf.  fritipOhfj  — 
8.  a.  fi'iP'^t  l'opérateur;  — p.  ad.  p.  tl'ttOhi  ou  ft*} 
•f-i  le  châtré;  —  n.  inst.  ûoli^i^t  celui  qui  aide,  et 

o     V  O      V 

ce  qui  sert  à  l'opération.  —  n.  s.  spec.  (dP  1  ou  ti^pt 
animal  châtré  étant  encore  petit  ou  assez  jeune;  v.  g.  un 
poulain.  —  n.  ad.  quand  il  accompagne  le  nom  de  la 
bête,  V.  g.  ftlP^^db*  cheval  coupé;  —  A4^>'fld^J&* 
bœuf  châtré. 


Ùt>l*  —  Ai^*  249 

fl^T»7i  V.  a.  lança  le  bâton  pour  frapper.  —  c.  KÂ*!?* 
1*7  —  P*  +fl^1*7'  le  bâton  est  lancé;  —  inf,  jr*/|^ 
^^s,  —  8,  a.  ii'J^%9  le  lanceur. 

^4ni«'  **•  *•  petit  contean,  canif. 

Â*?^!  n.  8,  1^  plaine;  campagne  onverte^  pen  accidentée; 
2^  payS;  région  tranquille^  k  découvert  et  partant  peu 
favorable  aux  voleurs  de  grand  chemin;  exempt  des 
brigandages  (état  rare!). 

o  « 

A7ni^3r>  «•  *•  jeu  d'échecs. 

fl^fllt  '  V.  n.  (jf.  Ani4*  0  fendit  en  deux,  t;.  g.  une  poutre. 

fll4»i,  —  in/.  9»ft'>^*  »,  —  «.  «.  rt?^*»   fondeur; 

—  I>.  ad.  jp.  tïTfif^^^  fendu;  —  ad.  p.  -hA7^4b'  q^ii 
se  fend  facilement;  —  n.  «.  ft^n}4>i  fente,  ouverture; 

o  W 

—  n.  in«^.  «tdAIhI^  '  ee  qui  sert  k  fendre,  hache,  coin, 
etc.  —  var.  corr.  et  interv,  litt,  fl^^pm  ■•  —  ^o^-  ^-  ^• 
fljlm*«nA«  se  fendit. 

A'7^C'  n.  5.  écharde,  éclat  de  bois,  entré  dans  la  chair. 
A?  AC  «  eu  ï 7^C  «  n.  «.  petit  bâtonnet,  servant  de  four- 

chette  pour  prendre  les  boulettes  de  la  pâte  *PÂA*«? 

les  tremper  dans  une  sauce,  et  les  porter  k  la  bouche. 
ÛJ^C  '  n.  8.  petit  torrent,  ruisseau,  rigole  (intermitt.)  = 

cfr.diff,f[^9. 

u^mm  «  ^»  «•  —  ^«^-  <ie  n ir*nini  »  ;  —  parla  malicieuse- 
ment, avec  ironie. 

îf ^fllÇ  »  htUi  *  ^^^'  ^'  frisa,  effleura  (en  frappant). 

îf'JJfX''  n.  ad,  égal,  de  même  quantité,  k  mesure  égale. 

A>^.  I  t?.  n.  1^  se  débilita,  perdit  ses  forces,  est  sans 
forces,  sans  vie;  paralysé,  impotent  {ph.  et  mor.)] 
2^  s'est  laissé  vaincre,  est  vaincu;  3°  se  découragea, 
est  tout  abattu.  —  c.  J^AV^'  affaiblit,  réduisit  k  rien; 
vainquit,  anéantit,  découragea,  abattit,  jeta  dans  l'abatte- 

V    o 

ment.  —  p.  +  Al^  '  est  découragé,  est  abattu,  est  vaincu. 

—  var.  f[i^  I,  MS  ♦  ♦  j,  +îîf  ♦  ♦  j.  —  N.  B.  Mais  avec 


250  Vi^/ifii^  —  M* 

le  Jf  t  ce  verbe  signifie  plntôt  la  défaite  aa  combat;  et 

O     V 

avec  A>  Tim  puissance,  la  défaillance:  —  inf.  9^tïÇ9* 
la  debilitation,  le  découragement.  —  p.  ad.  p,  AV-Çi 
faible  (ph.  et  mor,)^  impuissant;  imbécile,  faible  d'esprit. 
—  n.  8.  It^^Ç  I  ou  ïf ^ÇÇ  s  et  ïf ^ÇH"  i  faiblesse, 
lâcheté;  imbécillité,  faiblesse  de  tête.  —  n.  s.  AÎ9'  im- 
puissance, faiblesse,  découragement,  abattement,  énerve- 
ment.  —  n.  inst  ûo^^^  j  ou  û^'S^i»  «  ce  qui  cause  ou 
occasionne  l'affaiblissement,  la  debilitation,  là.  délique- 
scence des  énergies... 

2f'>Ç^A-  ^-  ^*  angoisse,  trouble,  perplexité,  inquiétude, 
préoccupation  (à  la  suite  d'une  nouvelle). 

Ifl^^i  n.  8.  nez,  narines;  museau,  naseau;  alias  Tif^ 

o      V  V   O 

1- 1.  —  Peut-être  var.  de  hJ^^  i  dérivé  de  A79  »  (^0 
p2-  hnV9*  narines,  nez;  —  ce  pluriel  geëz  MiÇÇ* 
est  usité  au  8ing.  en  tigraï,  et  a  pi.  tihv4^'lr  ».  =  var,  ji 
4ç^:  et  liÇi^s  (amh.). 

7f 44«h  >  ^-  ^^  pl-  cumin,  semen  abscylli,  graine  médici- 
nale; sorte  de  cresson;  —  sert  à  faire  revenir  le  lait 
aux  nourrices.  =  8yn.  Iiiid«1i. 

flÇÇ^  »  «.  de  pi.  (gr.  sinapis),  sénevé,  moutarde.  —  alias 

V     o  _ 

ït^dm^'  V'  ^'  a  de  grosses  lèvres;  est  lippu.  —  n.  «.  Jf 
7^Çf  lèvre;  —  n.  ad,  If'J^-Ç'  ^^V?^î  ^«  ^^î  a  cl^s 
lèvres  grosses,  épaisses. 

îf}^  I  interj.  de  regret  qu'une  chose  f&cheuse  ait  eu  lieu, 
ou  qu'une,  chose  souhaitée  n'ait  pas  eu  lieu;  «quel  dom- 
mage!, tant  pis!». 

7f  A  *  ^-  ^*  rhumatismes  dans  le  dos  et  les  omoplates. 

ftù  >  ou  Tiô  I  n.  8.  moment,  instant,  fois,  un  temps;  v.  g,  ]f| 
'}fLjtB  I  liù  »  combien  de  fois  ?  —  pi.  ii^'t  i  les  instants, 
les  temps;  la  succession  des  moments;  la  suite  des 
heures;  d'où  i^  l'heure  et  2^  son  indicateur,  horloge, 
montre;  3®  spécK  H^^i  l'heure  du  repas  en  temps  de 


44 >  251 

jeûne.  —  D'où  le  v.  d.  /ift^-f*  i  a  dîné,  a  pris  le  repas 
de  rhenre  quadragésimale.  —  Loc.  d.  Le  mot  4A  >  sert  k 
former  diverses  locations  de  temps  :  —  (la  var,  îf^i 
est  très  usitée  en  tons  les  cas)  i°  par  l'union  avec  les 
noms  de  nombre  :  g^A  h  fi4d  *  ^^^  fois,  deux  fois^  etc. 
—  pour  le  i*''  nom.  ou  jift  i  on  l'exprime  ou  au  m.  ^ 
fL*  àùh  ou  au/.  A'I't  »  4d  *  et  par  élis,  ^^éiù  i  «une 
fois,  un  instant,  une  minute,  un  moment»;  2^  par  la 
répétition  de  Jhf^  i  on  obtient  Vadv,  ghé:dïf^  '  M  > 
quelquefois;  3°  par  l'apposition  du  préfixe  t^ii  t  ou  JiÇ  1 
particule  multiplicative,  on  obtient  la  loc.  adv.  hÇnth  * 
à  tout  instant,  k  chaque  moment;  4^  par  la  répétition  de 

O    V 

If ^  I  on  obtient  Tiùnlh  >  et  alors,  k  ce  moment,  au  même 
instant,  tout  aussitôt;  5^  des  mutations  de  lettres  apportent 
h,  i^fis  on  Tib  9  d'autres  variantes,  également  usitées  selon 
les  régions  :  v.  g.  le  b  ^  se  change  en  «fl  1  pour  donner 

ft'fl  »?  ^'  9-  d%f^  »  îf'fl  »?  SS'f'fl  *  ^^^  fois,  qqfois;  et  quand 
on  ajoute  le  suffixe  ou^  particule  determinative  k  l'in- 
star de  l'article,  f^fh  «  ou  iifh  »  et  îjffl- 1  ou  au  fém,  îf ^  j, 
on  obtient  le  sens  du  moment  précis  ou  actuel  :  ce  mo- 
ment-ci (ou  Ik);  et  pris  advK  k  cette  heure-ci;  en  ce 
temps-lk;  alors;  v.  ^.  }|Ç7fn«i  k  tout  moment;  lffl*lirfl*i 
au  même  moment,  aussitôt;  6^  k  la  place  de  ^^*  ou 
ghtt  '  ^^ec  4d  >  on  emploie  aussi  ^hlll  >  ^2/^-;  et  1  on 
A  #h11l4A'  eu  4*11 '?  etc....  «une  fois,  un  moment»; 
7^  par  l'adjonction  du  pron.  démonst.  X'fcK*  »  X'fcÀ  «  oïi 
}kif«K<'  et  XH^I^i   Ton  a  les   loc.  adv.  ftôilh**-  îjf-fl 

-tj^i...,  etc k  ce  moment-ci,  k  cet  instant-lk,  tout-k- 

Theure,  alors;  8^  avec  la  prép.  JÇ^t^»  «après»  on 
obtient  JC"t^  s  î|||«  1  ou  par  corr.  vulg.  jt^^£ofh  «  «après 
cela,  ensuite»  ;  9°  de  même  la  loc.  conj^^^  nOATlIh'  comp, 
àe  nUA'?*  «mot,  parole,  dire»,  et  îf||«»  «circonstance 
actuelle»,  signifiera  :  c'est-k-dire,  alors,  en  ce  cas-Ik...,  — 
je  veux  dire  par  Ik...,  —  ce  qui  revient  au  même...,  etc. 


252  Y"i»  «  —  ÙO^  » 

y'*t  i  V.  a.  —  ab.  de  iitD^  i  cfi\  —  offrit  un  sacrifice.  — 
p.  +y'*k  »;  —  <^^'*-  îiflf  »  idiome  chaho,  iioy^^  i  *J^  i  mai- 
son du  sacrifice,  église. 

wOli^'  *  V-  ^'  (9-)  P^îgi^ît,  dessina,  fit  un  portrait;  photogra- 
phia; —  c.  tiA^Oii*  fit  peindre;  — p.  -hipM*  on  pZu« 
usité '{••^bli  i  est  peint;  le  portrait  est  fait;  l'image  est 
reproduite;  —  inf.  J^/*'4a»  VsltI,  l'exercice  de  la  pein- 
ture. —  5.  a.  ip4a««  peintre,  dessinateur,  photographe 
et  ad.  '^ùhf'  »>  —  ad.  p.  +ip4a«>  ^P^  ©st  à  peindre,  digne 
ou  près  d'être  peint;  —  p.  ad.  p.  ^thii  •  peint,  dessiné; 

W     o 

portrait  achevé;  —  n.  s.  /*'^A«*  image,  portrait,  ta- 
bleau, fresque  ;  peinture  faite  —  pi.  /^à^'lr  »  ;  —  w.  insU 
aof^Of^t  ce  qui  sert  k  la  pemture,  etc. 

AOA^^'s  ou  A4A*  (^-  ï^O  ^*  «•  (ffO  toussa,  s'enrhuma,  est 
enrhumé  ;  —  c.  h AOA  »  enrhuma,  fit  tousser  ;  —  inf.  f^ 
A4A'  avoir  le  rhume,  la  toux;  tousserie;  —  a.  a.  A 
9A«*  tousseur.  —  n.  inat.  «tdAOA*'  ^^  ^^  occasionne 
le  rhume,  la  toux;  —  n.  «.  AOA^  ou  44 A >  la  toux, 
le  rhume,  bronchite... 

Â.AA  »  w.  «.  (j.)  1^  en  gén.  lieux  inférieurs,  enfers  ;  2^  spec. 
les  limbes;  le  purgatoire.  —  Les  doctes  abyssins  y 
distinguent  trois  parties  :  a)  le  sein  d'Abraham;  b)  le 
lieu  de  pénitence  "J/**^  i  0^'  *  pour  l'expiation  de  lé- 
gères fautes;  c)  le  troisième  pour  l'expiation  de  fautes 
plus  graves,  mais  par  lesquelles  on  n'a  pas  encouru  les 
peines  éternelles  (Ouidi). 

AAA  »  «•  P»'-  Satil,  roi  d'Israël  ;  1«'  nom  de  S*  Paul. 

Ao^yi*  >  ou  /l'iûo  I  ((2.  F.)  v.  a.  baisa,  embrassa.  —  c.  j^ 

O  O     V 

ÂO^'i'i  a  fait  baiser;  donna  à  baiser  (v.  g.  <'dÂ4*A>  «la 
croix»);  —  p.  'hAA^'i'-  ftit  baisé.  —  réc.  i^i^^goùi 
s'entre-baisa  ;  —  réc.  c.  hà^O^"^*  fit  donner  l'accolade 
l'un  à  l'autre  ;  —  inf  jrA4i^  »  et  rec.  JT a4j^  «  et  ^ 
AWl^>>  —  ^-  *•  M^^^H**  lo  baiser,  l'accolade. 


•YdiP'i»  — AM'  253 

"Y^iP^Ls  v.n.  dansa  (avec  moayements  cadencés  des  épanles 

o     V 

et  du  corps)  ;  —  inf.  ^f^à^à  i  le  balancement  de  cette 
danse;  —  s,  a.  «^ô'^'V,»  danseur, 

fïàffl  >  ^-  '•  orges  de  2®  saison  (d'après  la  grande  moisson). 
Elles  poussent  grâce  k  Thumidité  entretenue  par  des 
brouillards,  ou  à  l'irrigation. 

doc  »  ou  44^  *  ^'  «•  (?•)  i°  vainquit  (pr.  et  fig.)  ;  2^  abolit, 
abrogea,  annula  (v.  jf.  une  loi)  ;  3°  a  capturé  (des  bestiaux 
pris  en  contravention,  pâturant  dans  un  champ  ou  pré  in- 
terdit) =  êyn.  ^l*!*!.  —  A  moins  que  cette  troisième 
acception  ne  soit  produite  par  l'inversion  de  tiwl^  s  lia*, 
entrava,  emprisonna  ;  cela  paraît  plus  plausible  ;  v.  g.  Xi 
-fi-t  «  A\CÇ  >  pour  K-^CÇ  »  ;  —  c.  hhoà  «  ou  hMù  », 

—  J'-  •f'fld^'  ou  l'*^^^!  et  i'^^^»    fiit   vaincu;  — 

o     V  V 

inf,  a.  J^ft%ï  victoire;  et  p.  J^4%*  défaite.  —  p.  ad. 
P'  A0"C  »  vaincu,  défait.  —  n.  «.  tïùd'i'  »  victoire  et  dé- 
faite  ;  —  n.  inst.  oofi^^  1  moyens  de ...,  engins  de  guerre. 

*hàà^  ou  «^^^i  (gf.  V.  i^bù^  herbescere)  herbe,  pré, 
prairie;  foin,  fenaison. 

Aon  s  ou  A^n»  ^-  ^»  suivit,  poursuivit,  accompagna;  — 
c.  ÀAOfl'?  — P-  +rtdn»  est  suivi,  poursuivi;  —  ini,  -f- 
^Ofli  suivit  de  près,  se  pressa  de  suivre;  —  ini.  réc.  '\* 
ffyoïï^}  P^'  +fl4cifl*»  s'entraînèrent  lei  uns  les  autres.  — 
inf.  J^ft^«fl  ï  aller  à  la  suite  ;  suivre  la  piste,  les  traces. 

—  n.  inst,  aof^^fl^i  celui  ou  ce  qui  aide  k...  la  piste. 
{fy^  I  n.  8,  1^  heure  ;  2^  par  dér.  horloge,  montre,  pen- 
dule; cadran,  horaire;  —  ou  fl4l'»  —  ^^^9-  ==  pluriel 
de  4A  *  ;  Tusage  Ta  fait  employer  au  sing,  et  lui  a  donné 
le  pi.  /i'i^'t  I  les  heures.  —  va?\  fi*i  »  heure,  et  spec. 
montre. 

AM*  (g-  AMO  -ï^  n'eut  pas;  manqua  de;  fut  privé; 
2^  ne  trouva  pas;  n'obtint  pas;  3°  fut  impotent,  im- 
puissant,  ne   put  pas.  —  c.  htïM*   priva,   frustra;  — 


254  ^hv-àlnih,* 

?•  +4X>«   manqua,   fit  défaut;   ne  se  trouva  pas;  — 

o    V 

inf.  V^liht^  privation,  manque,  absence,  impuissance. 

—  8.  a,  iiJiit*  dépourvu,  n'ayant  pas;  —  p.  ad, p,  ftj^, 
T^t  manquant,  absent,  introuvable,  non  trouvé,  faisant 

o  V 

défaut;  —  n.  inst  ûotlhX*  causes  de  la  privation...  — 
^-  ^'  iiiiV  '  et  tïM't  '  manque,  privation,  absence ..., 
disette,  indigence,  pauvreté,  impuissance... 

hhX  »  ^.  8.  (g.)  sandale,  chaussure,  soulier.  —  pL  fiàKi  »• 

àhXfï^^  ^*  ^-  ^^e  espèce  de  plante. 

A4d9  ^«  ^-  herbe  qui  pousse  mêlée  aux  orges.  (Elle  est 
bonne  à  manger,  comme  légume.) 

9  *!}  I  n.  8.  torrent,  cours  d'eau,  ruisseau  qui  ne  tarit  pas. 
=  cfr.diff.  A^^fT». 

AtU  »  interj.  interrog^^  (dans  le  doute)  «voyons,  montrez> 

—  et  quelquefois  avec  emphase  hÂtU'  ®t  îlftlU'- 
îJlfl  I  n.  ad.  m.  et  /.  léger,  de  caractère  frivole  —  var,  ïf 

h^i  enfant,  homme,  léger,  frivole  —  ou  ïflii.  —  n.  s, 
^'  ïfhV'  et  ïTlflJ'll"»  légèreté,  inconstance. 
îf *fi  I  ou  redupl,  ff  nSf*fi  i  flA  «  ^<>c.  v.  changea  de  figure 
sous  une  émotion   ou  la  douleur;   fut  impressionné.  — 

o     V        O 

n.  8,  dér.  Jlfltlu^  ^  fièvre  eruptive. 

îf  Ifl  I  n.  c.  cheik,  chef  de  clan  arabe. 

Tih  '  ou  îlTIii  et  Jfig  «  w-  «•  fourchette;  —  de  Y'ït  *  (?•)  épine, 
épingle  —  pi.  |i/*'<Ph  s,  d'où  en  tigraï  KPYl  s  ou  }iV 
Jff"8  épine. 

Ah^i  V.  n.  1°  a  dégoût,  a  horreur  (r.  gf.  a  la  vue  d'une 
chose  repoussante)  ;  :2°  eut  crainte,  est  dominé  par  la 
crainte  (t?.  g.  après  correction).  —  c.  tïtlhilh^  produisit 
du  dégoût,  fat  nauséabond  ;  —  p.  i^AÎl^  *  ressentit  du 
dégoût,  de  l'horreur;  —  inf.  ^/|h#h'  répulsion,  dégoût; 

—  n.  inst,  aofyii^  i  celui  ou  ce  qui  cause  le  dégoût,  l'aver- 
sion. —  loc.  V.  d.  AIÎ'Â/h  >  flA  8  ou  IttlHïilHï'  flA»  prit 
en  aversion,  en  haine  (v,  g.  le  peuple  son  chef)  ;  —  c.  ♦ 
♦  ♦  ♦  «  '  hdii  '  causa  de  la  répulsion,  du  mécontentement  ; 


îTfiA»  — flïflflh»  255 

—  «.  d/r.  tïhhMtih.*  dégoûta,  répugna;  —  et  var.  )% 
Milhi*  (syn.)  =  syn,  rtllit»  et  rt*+». 

3fnA'  ou  ïif  nA'  i^  ^<^*  alezan,  de  couleur  baie  (rouge- 
brun),  V.  g.  cheval,  mulet;  :2°  n.  s,  argile,  terre  glaise; 
vase  d'argile,  v,  g,  birC  '  grande  jarre  pour  Teau. 

VY^li  *  t?.  a.  se  pressa,  se  hâta  ;  s'empressa,  fit  Tempressé  ; 
fut  alerte,  prompt,  dégourdi  ;  —  c.  Mîï^li  »  rendit  alerte; 
excita  k  se  presser  ;  —  int,  -f^ïfhoA  »  fit  le  pressé,  l'af- 
fairé ;  s'agita  ;  —  inf.  jP^îf  V^A  »  empressement,  diligence  ; 

—  8,  a.  YfVttiJ  empressé,  actif,  dégourdi  ;  et  ad.  Jf ijA'  ?  — 
n.8.  Jli^/ii  empressement,  hâte,  promptitude,  activité,  ani- 
mation, précipitation...  —  n.inst.  «TDÏfhoA^'  ce  qui  pousse 
à  se  presser ...  —  loc.  d.  ïf  tH-AtH-A^  expr.  l'empressement 
de  la  crainte,  l'apeurement  qui  s'effare  et  cherche  kfuir... 

—  loc.  V.  ïf h«-Ah«.A  *  ttli  •  courut  se  réfugier,  s'abriter, 
se  serrer  près  d'un  protecteur  (y.  g.  l'enfant  apeuré  qui 
se  précipite  dans  les  bras,  se  cache  dans  les  plis  du 
vêtement  de  sa  mère). 

fynaot  (g.  rad.)  —  'hAh^'^"  et  pLfi^éq.  -^2^tl<'■"  et  + 
^itûOi  porta  (fardeau),  fut  chargé,  transporta;  —  c.  ^ 
flhiivi   1®  chargea  (d'un   fardeau);    ^°  aida  à  porter; 

—  réc.  'Mfhh^'i"  porta  tour  k  tour  (avec  qq...);  — 
17*/.  J^flliJ^J  chargement,  imposition  du  fardeau;  — 
8.  a.  +îf  li*T^  I  porteur,  portefaix  ;  —  s.  c.  htiU''%  i  char- 
geur, qui  impose  le  fardeau.  —  p.  ad.  p.  ïf  h-^  *  char- 
gé, porté,  imposé  sur  les  épaules  (le  faix).  —  n,  8.  îjf 
Ifl'TL'  f*ix^  fardeau,  charge.  —  n,  inat,  i^ïifh*TL'  celui 
ou  ce  qui  aide  k  charger,  k  porter. 

V     o  ^     î 

AhAh^  ou  4U  4Ui  V-  ^.  entassa,  tassa,  ensacha,  v. g.  le  grain. 

—  P'  'l'A  hATÎ  '  s'entassa,  fut  tassé,  ensaché.  —  c.  }iAh 
Ah  »  empila,  bourra,  pressa  pour  tasser  et  remplir  le  sac. 

—  in/.  jr*A  nA*fi  *  tassement,  remplissage  ;  —  s.  a.  AhA 
Tî,i  entasseur;  —  n.  inst.  «tdAÏiAÏU  -  pressoir,  moyens 


256  ffu'irh-'-ATin' 

de  tasser...  —  var.  Ah*A1l*>   ensacha^  tassa  le  grain 
(v.  g.  dans  un  sac  on  Ïflfl1*i),  —  alias  If  half  h*  ^  — 

—  loc,  V.  d.  Ifhnlfl'flA'  s'entassa^  fut  tassé;  ensaché. 

—  c.  «  4  4  t  >  hilli  *  secoua^  battit  le. sac  plein  pour  tasser 
encore  plus  le  contenu. 

flïHTh»  '  ^-  «•  i°  pila,  écrasa,  broya  (légèrement)  ;  2^  ta- 
quina, excita,  émoustilla,  irrita  (par  paroles,  comme  à 
coups  d'épingle).  —  loc.  v.  d.  Vittït^  MAh  et  îfh- 
't  >  httli  *  pil»;  broya  (sel,  poivre ...,  grain). 

Tftiffït  «  flA  »  loc.  V,  î^  marcha  vite,  trotta  (r.  g,  le  mulet)  ; 
2^  clapotta  (l'eau  en  ebullition).  —  n.  s.  dér,  HfwYt^^ 
fièvre  eruptive,  cfr,  loc.  Jf *fi  i. 

VilVYt  *  flA  >  2^<^-  V-  démangea,  chatouilla. 

Ah^ »  v-  *'^j/î-  (?•)  i°  s'enivra;  fut  en  ivresse,  en  ébriété  ;  2^  est 
embrouillé  (un  écheveau  de  fil  dont  on  ne  trouve  pas 
le  bout).  —  c.  titïtïd^  enivra;  —  p.  i'iiït/i*  ^st  mis 
en  ivresse,  est  saoulé,  est  ivre  ;  —  inf.  J^AhC  «  enivre- 
ment. —  8.  a.  rth^»  et  AhC'  ivrogne;  —  p.  ad. p.  ftTfh 
C>  enivré,  ivre;  —  »i.  s.  ftlic»  ou  Alfii.'}*  et  tllnd^* 
ivresse,  ivrognerie;  —  n.  in*^  ^'■'Ah^  »  liqueur  enivrante; 
compagnon  qui  incite  à  boire  k  l'excès. 

ATÎ^'  n.  8.  pierre  précieuse  (vraie  ou  fausse). 

IhVtC  »  ou  ï lie  »  ^*'  *•  sucre. 

A*&fl  '*  >  (9-  Ahfl  '  se  pencha  en  avant,  se  coucha)  =  v. 
réfl.  se  courba,  s'inclina,  se  plia,  se  coucha  (le  blé,  etc. 
après  trop  de  pluie).  —  c.  j^Ahfl*  fit  coucher  les  blés 
(la  rafale).  —  inf,  9^tlh<l  •  •  --  —  p.  ad.  p.  A'é^'fl  »  eou- 
ché  (le  blé  sous  la  pluie)  —  alict8  A'^'fl  »•  —  N.  B.  Dans 
l'idiome  tigré  (Mensa,  Habab,  Senhit)  le  t;.  Ahfl'  est 
encore  usité  dans  le  sens  :  se  coucha,  se  mit  au  lit.  — 
n.  inst.  <iDAhn«>  ce  qui  fait  coucher  le  blé;  lieu  où 
l'on  se  couche,   couchette  (Bogos).  —  n.  inst.  8péc.  ao 


flhn«  — ffh»C«  257 

e 

A1M1>  arrière- faix;  enveloppe  du  fœtus,  expulsé  par  la 
vache,  après  avoir  vêlé  (se  dit  aussi  des  autres  ani- 
maux). —  t?ar.  anal,  JTh^fl'  se  replia,  se  recoquilla ... 

Ahn"'>  ^'  a.  laboura  un  champ  pour  la  3^  fois;  donna  le 
3«  labour.  —  c.  hMlOh  —  P-  t'Àhfl»  a  le  3«  labour 
(le  champ).  —  inf.  ^A}|*fl  «  3®  répétition  du  labour.  — 
*•  ^'  Al|fl«>  lô  laboureur  qui  fait  ce  3«  travail.  ^-  p. 
ad.  p.  flfh'fl*  trois  fois  labouré.  —  n.  s,  Allfl.'  troi- 
sième labour. 

îfh*fl'"  »  t;.  a.  1°  frappa;  ^^  réfi,  se  pelotonna,  se  recoquilla 
(de  froid...);  s'effaça,  se  replia  pour  se  rapetisser  et  se 
dérober  à  la  vue...  —  c.  haholli  aida  à  se  dérober, 

O      V 

à  se  cacher.  —  inf,  jP^ffV^'fli  recoquillement...  —  ad. 
ïf^'fli  quî  Be  rapetisse,  se  cache... 

Ahi*  «  ^*  *».  s'éloigna,  se  retira  (de  peur).  —  loc.  v.  d,  A 
hh  >  IIA  >  ^«  ^-  prit  peur,  se  sentit  ému  en  face  d^un 
danger. 

iTh»'!!*  *  hÔii  (  loc.  V.  pila,  broya  (du  grain,  du  sel,  du 
poivre,  etc.)  —  cfr.  YSttUt^  t  =  syn.  A^odi,  ^tA«. 

ïffl^^i  n.  «.  sac  (en  toile)  —  cfr,  ffh»2lh»>  ensacha. 

All++«  ^-  ^'  plaça  sur  le  foyer,  on  fourneau  (un  vase); 
équilibra  le  pot  sur  le  réchaud,  ou  sur  le  trépied  au- 
dessus  du  feu  (réchaud  en  terre  ou  en  fer,  ou  simple- 
ment trois  pierres  avec  bec  anguleux  en  Tair,  sur  les- 
quels on  pose  la  marmite).  —  c.  hàïti^i^*»  —  P-  '1* 
Àh+I*  h  —  ^V-  9^hil^"lr  •",  —  ".  irist  HDAli-f'l'  »  les 
trois  pierres  ou  le  trépied  supportant  le  pot  au  feu.  — 
Ah+I**  **•  '•  (^0  P^'  tïïti^^'l*^  marches  du  seuil,  et 
bases  des  montants  correspondants ...  (porte  d'église)  — 
^A*  hllA'  montants  et  chapiteaux. 

2fh*Ç «  on  mieux  AhT"?'  w-  *•  (?)  sabot,  corne  du  pied  d'un 
quadrupède;  pied  {de  Vh.,  injur.)  —  var.  vulg.  ffTiC» 
(d.  F.).  —  V.  d.  2f hoV  I  V.  n.  frappa  du  pied  (h.  et  anim.), 

17 


258  Ifh-^ki-AheCt 

piafifa  (le  cheval);  —  inf.  5P"ïfî\'}8  action  de-.;  —  ».  a. 

îf^Vi'  piaflFeur. 
flftH'k  s  «?.  **•  cacha  (un  objet)  ;  =  syn.  ^^t^  »,  Mt/L  «•  — 

c.  Àafho'k^  —  p.    +!flf-'k«;   —  inf.  9^ii\àh  —  « 

inst.  ni'oh^'Vi*  moyens  de  cacher,  cachette,  etc.... 
Mï%^  ou  hit%^  (g-  Alio»)  «.  a,  i°  épingla  (d'aiguilles, 

ou  d'épingles  des  morceaux  d'étoffe  réunis  ensemble); 

2^  a  enfilé  l'aiguille  ;  3^  a  mis  la  lanière  dans  la  boucle  ; 

a  bouclé  {v,  g.  sangle,  ceinture)  —  efr,  }^AIl  •  ou  }kAlf'  « 

épine,  épingle  (avec  le  }^  euphonique  —  g.  Jfh»);  — 

c.  J^Ah^'ki^  ou  hhït^*,  —  p  +Àti*k«  ou  +Àtf"'^», 

—  in/.  jF**Al\A  *•  —  ^û**-  P^**  cor.  Âlf  f  *>  —  ^'  ^^'^-  A 
|]A^*>  sorte  de  grand  filet,  fait  en  cordes,  servant  à 
renfermer  et  protéger  des  objets  (y.  g.  des  outres,  etc.). 

Allh;h>  ou  Ali;hli;h>nA>  loc.  v.  dér.  de  AhA.»  c/r. 

Ahtl  '  IIA  '  ^oc.  V.  dér,  de  Ah'^  *  a^oc  muf .  Zi^f .  r/r,  prit 
peur,  se  sentit  ému  en  face  du  danger. 

ïfil||i  nA>  loc.  V,  j^  coupa  la  gorge,  égorgea,  =  ayn.  ^ 
Uf^  8  ;  2^  4  ♦  ♦  >  AA^*  «  /•  est  sur  le  point  de  redonner 
du  lait  (la  vache).  • 

AbllAi  n.  8.  difficulté,  obstruction,  obstacle,  entraves  — 
do  AÇhA>  (avec  elision  euphonique). 

Ah»J&  I  n.  8,  herbe,  foin,  coupés  dans  la  brousse. 

Ah*J&)l*J&  >  IIA  >  ^oc.  t;.  hésita,  tergiversa. 

Ah^>  V-  ^-  répugna,  dégoûta;  causa  des  nausées,  de  la 
répulsion.  —  c.  }iAh^8  produisit  des  choses  répugnantes, 
provoqua  la  répugnance,  le  dégoût;  —  p.  i*A1n^>  fti* 
dégoûté,  s'ennuya,  se  lassa,  en  eut  assez  (v.  g.  de  sa  po- 
sition) ;  —  inf  jP^Afîç  I,  —  p.  ad.  p.  /llihÇ  1  dégoûté, 
mal  à  l'aise  ;  —  fig.  inquiet,  troublé.  —  n.  8.  Ah^  :, 
AhÇ;^  8  ot  A]fl4«^*  8  dégoût,  répugnance,  répulsion,  per- 
plexité, trouble,  ennui,  anxiété.  =  tï^v^  «•  —  '*•  *^**- 
''"Ah^'  causes  de...  —  loc.  v.  d,  AJf|Ç8  flAi  fut  dans 


Afs  — iPlD^ki  259 

le  dégoût,  Tennai,  TembarraB.  —  c.  ♦♦♦s^flA*  causa 
de  rappréhension,  de  Tenniii;  v.  g,  une  affaire  embar- 
rassante, un  voyage  dangereux.  =  syn.  A^^  >»  ttv¥  > 
riA>  et  Atl#k>. 

A<P  f  n.  8.  bière  (boisson)  ;  —  n.  comp,  a4P  *  Ài^ïtC  «  bière 
faite  de  pain  émietté.  —  cfr,  ji'>1i^>* 

fi^  I  n.  pr.  Choa  (Chewa),  grande  province  méridionale  de 
la  Haute  Ethiopie.  Elle  forme  un  des  quatres  royaumes  de 
TAbyssinie  chrétienne.  —  Capitale  actuelle,  ^^A  '  l^flQ  '• 

JifllH  >  flA  >  0^  hÔli  >  ^^^-  ^'  i°  tomba  et  se  perdit  dans  un 
précipice  ;  2°  anal,  s'éclipsa,  disparut,  partit  subitement. 

AlD^h»  I  t;.  n,  verdoya,  est  bien  vert,  verdoyant  (le  pré,  le 

w  6 

champ)  ;  —  c.  hItOBgh»  >  laissa  ou  mit  une  terre  en  prairie 

V     o 

ou  pâturage  ;  —  n,8.  AlÔ«#h«  >  champ  vert,  pré  verdoyant, 
prairie,  gras  pâturage.  =  syn.  I'd  Ail.';  ^Hhil*- 

ÙVtlOht  n.  8.  échelle  grammaticale;  éléments  de  gram- 
maire; vocabulaire;  dictionnaire  (de  AA^^'  9-)' 

IPID^  I  V.  a.  (g.)  cacha,  cela,  dissimula,  voila  ;  —  c  Y\wà^/L  >; 
P-  +AlO^«,  —  iw/.  9^/^VC^i  —  *•  «•  W^&^  celui 
qui  cache,  receleur,  —  /.  wVà't  «  5  —  P-  «<^-  P-  /*'OhC  « 
caché,  voilé,  secret  —  /.  /*'IP-C't  «•  —  ^o<5-  ^<^^-  •fl/*' 
tO*C  »  en  cachette,  à  la  dérobée,  furtivement,  en  secret. 

—  n.  ad.  comp.  ^j&Jj  i  f^iShC  «  w.  à  wi.  yeux  voilés, 
{locution  vulgaire)  aveugle  =  nyn,  àdhCi.  —  «.  i'*^st. 
ODafà^£s  cachette,  endroit  secret... 

iifiD'l*!  V.  n.  fit  les  épis;  est  en  épis;  mûrit,  v.  g,  Torge. 

—  inf.  9^J!V'ti  faire  Tépi;  —  var,  de  Al0f  *  (ff)  ou 
îflOf  I,  —  n.  5.  ff Çl*  I  épi.  =  cfr,  ^l^;^  i  n.  «pec. 

f^ih'ii  (g-  iPiDVi)  n.  ad.  fier,  arrogant,  exigeant.  —  lac. 
I?.  d.  /^Oh^Oht  I  fait  Tenfant  gâté,  délicat,  capricieux  ; 
se  plaint  facilement  pour  un  petit  mal. 

iPlD^^i  V.  a.  {g,  wOhOt)  ah.  vulg.  V"^*  i°  offrit  le  sacri- 
fice: 2°  extens.  fit  une  offrande,  un  ex-voto,  de  recon- 

17» 


260  ffdx^i-*  — Affl' 

V        O  V       O 

naissance;  —  c.  nu*IO*'k>  fit  sacrifier;  — p.  i'tPOh'^^ 

on  •I'Jf'*^!  fat  sacrifié;  le  sacrifice  est  achevé;  —  inf. 
9^^Vb*  lo  sacrifice  (acte  du...);  —  $.  a.  wV\^  «a- 
crificatenr  ;  celui  qui  fait  une  offrande  ;  —  s,  p.  +1^4* 

O  O    V 

•^1  la  victime.  —  n.  inst.  ao/^fff^'f^i  sacrifice,  holo- 
causte, V,  g,  eucharistique  (la  cérémonie  du ...). 
ff IIH*H*  I  n.  num.  sept,  var.  de  fl»n^+  '  cfr.  #u6.  A'fl^  >• 

—  n.  ord.  if |Îh4j&  i,  /.  ff OH^A*!:  «  septième. 

AlDf  I  ou  ff  ♦  ♦  I  t?.  n.  (gf.)  —  syn,  de  fflD-|«  i  Ze  pluê  usité 

—  c.  j^AlDf  I  fit  mûrir;  —  n.  «.  rtÇl*i  ou  ffÇl*» 
épis. 

Al0A  >  ^-  ^-  (?•)  récalcitra,  regimba,  refusa  de  tirer  la  char- 
rue au  labour  (v.  g.  le  bœuf). 

ÀH^»  V.  n.  marcha  vite;  —  c.  fx(Mùh  —  *V-  ^ftHC», 
».  a.  flijiji. 

AHf  »  ^'^  w-  i®  pénétra,  entra,  s'infiltra  (t?.  g.  ver  dans  une 
tige,  un  fruit  ;  ou  huile,  eau  dans  du  linge,  etc.)  ;  29  d'où, 
gâta,  avaria  (les  objets  imprégnés)  ;  rongea ...  —  n.  d.  A 
11^1  maladie  du  grain  (rongé  au-dedans). 

/If  I  n.  8.  sorte  de  palmier  sauvage.  —  cfr.  /|A»7>;  If^ 

*ç»  et  hh^h^^> 

iMffao  I  (g,  ù^nD  i)  ou  îî'f  #w»  I  t?.  a.  j°  éleva  à  une  charge, 
à  une  dignité...  —  var,  Jfao i  plus  usité,  cfr. ;  —  2^  ré- 
habilita, répara  Thonneur  ou  la  réputation  lésée;  retira 
les  injures  dites;  —  c.  Kfff^^  —  P-  't'Of^^^p  — 

inf.  rl^^f^i  et  rjifri.  —  ad.  p.  /^'è^i  et  •aTç 

jF*  I  devenu  JfjPP  i  chef,  maire,  préfet,  t?.  jr.  îtjT*  i  Y\? 
^  I  préfet  de  TAgamé.  —  ad.  s.  Jt^f^V  «  Çl^^f.  —  n. 
in»f.  ao'gfof^i  ou  (am A.)  aoflf^fi  don  d'heureux  avène- 
ment, à  offrir  au  nouveau  chef,  se  fait  par  imposition. 

—  n.  8.  î£i»o*i|*  I  ou  ïf  là»^'  I  et  X^ao^  %  charge,  dignité. 
ÀPfl  «  (âf.  A>n  0  a  grisonné  ;  —  var.  j^  jjff  fl  i,  —  ^^  «ar. 

dér.  corr.  am+i  »y«.  —  c  ;^Arni,  —  in/  jTA^'fl ', 


fff>»-Afé«.«  261 

—  «.  a.  Aj^fl«>  grisonnant;  —  ad.  p.  A^'fli  gris,  blanc 
(cheveux);  —  ad.  TSf^ity  —  n.  «.  A.n1-i  ou  ftfll-i 
ou  ÏTOt'  ou  at7«c  'interv.  hit.  A'flfTs  cheveux  gris^ 
chevelure  blanchie... 

affV»  t?.  n.  (g.  ^ii)  —  vulg.  ÏJi  cfr. 

(AfA>*  t'-  «•)>  Afhtl*»  /•  s'est  prostituée,  est  devenue 
femme  de  mauvaise  vie;  —  {cfr,  g.  Aj^}k>  turpitudo). 

Af  1  *  ou  iff 7 1  17.  a.  fit  des  torches  (pour  les  processions 
aux  flambeaux  des  fêtes  de  la  S*  Jean  (1^  Meskerrem 
=  11  sept.)  et  de  la  Meskel  (16  Meskerrem  =  27  sept.); 

—  c.  KAfl^  —  p.  t-AfT,  —  i«/.  rHJfl'y  —  n.  s, 
A.^1  la  torche,  ou  faisceau  fait  de  fines  et  longues 
brindilles  fagotées  ensemble  en  un  mince  et  long 
fagot. 

aff  m  «  ab.  f^oï  «  ou  ffm  »  «?.  a-  (ff-  "im  0  vendit;  —  e.  J^ 
%m  *  fit  vendre  ;  favorisa  la  vente  ;  —  p.  '^  Ani  >  ou 
+!f  rtl  ';  —  *^^'  ^«'c.  •f'Tf  f  ni  '  acheta  ;  —  int.  réc.  c.  ^ 
IJfPni  s  fit  acheter  ;  favorisa  l'achat  ;  poussa  à  l'achat  ;  — 
inf,  9^af^  I  et  5P"7fT  i  la  vente  ;  —  s.  a.  îf /m,  i  ven- 
deur; /.  Hfin/t*  vendeuse  ;  —  ad.  p.  'tlffa^i  en  vente, 
k  vendre;  k  acheter...  —  p.  ad. p.  IfPT*  vondu;  acheté; 

—  n.  s.  fffm^i  l'acte  du  marché;  vente  et  achat;  — 
n.  inst  m^îCin^i   boutique  de  négoce,  étalage,  etc. 

ùf'^'}  I  n.  p.  tfàtan,  démon,  diable,  —  pi.  Aj^^H^T'Ë  * 
ou  AJPTT  »  les  diables,  —  jî^.  homme  endiablé  ;  fou- 
gueux, intrépide;  —  var.  AT?hiA>- 

Af ^ I  t;.  a.  (g.)  décapita  au  sabre;  sabra;  —  c.  hùVi**7  — 
P'  +AJW.Ï  est  passé  au  sabre,  exécuté;  —  réc.  'tfkf 
f^i  se  battit  au  sabre  avec...;  pL  i'Aff4**  se  sont 
battus  au  sabre  entre  eux  ;  —  inf.  JP^ft^Ç  i,  —  n.  «.  A 
Jt^i   ou  Aj&9>  glaive,  sabre;    épée;  =  syn.  •f-^R.i 

•  o     V  «      o 

épée;  —  n.  comp.  Ji>J :  ou  htH »  AjRA  >  fourreau,  gaine. 
=s  m.  à  m.  «maison  du  glaive». 


262  44.A'  — AAn> 

itH^K*  ^-  ^'  toDBnre  des  jeunes  filles  ou  jeunes  femmes 
(à  Tinstar  de  la  tonsure  ecclésiastique  en  occident).  Selon 
Tusage  traditionnel,  les  enfants  ont  toute  la  tête  rasée, 
sauf  un  ruban  ou  couronne  qui  borde  le  haut  du  front 
jusqu'au  cou  en  arrière.  Cette  couronne  de  cheveux 
s'accroît  d'une  nouvelle  tresse  chaque  année,  pour  les 
filles  y  et  rétrécit  d'autant  l'espace  rasé,  jusqu'à  ne  for- 
mer finalement  qu'une  tonsure  restreinte  sur  la  nuque. 
Les  jeunes  femmes  la  conservent  jusqu'à  la  maternité. 

AÀA'  V-  *ï-  fit  six;  sextupla;  divisa  en  six...  —  dér.  ïf 
JC'fl  +  «  {corr.  de  AJ^Âisi  g.)  six,  n.  card,  en  chiffre  :  J; 

—  ^ulg-  îtjê:ai  +  »  —  «  ord.  ilkftf'h  /•  ♦♦*/&*»  si- 
xième. —  n.  d.  ^£"f|  s  le  sixième  ordre  de  l'alphabet  : 
é  ou  ié.  —  n.  dér.  AA  •  au  lieu  AÂ'A  *  (awiA.)  soixante 

—  en  chiff're  :  g. 

ÀR^^''  ^-  ^-  mesura  du  pouce  et  de  Tindex  étendus.  — 
var,  A7H^  «  ?  —  "•  *•  hS^à  *  l'étendue  d'une  palme  ou 
d'entre  les  extrémités  du  pouce  et  de  l'index  étendus. 

ÀR^"  «  V.  n.  mentit;  —  c.  Khf^^h  —  »V-  f^kACh  — 

s.  a.  M^i  menteur. 
AÂ^  I  n.  8.  place,  endroit  du  cœur. 
ÂÂ"^  >  n-  '•  famille,  maisonnée  ;  les  personnes  du  ménage. 

(A.  G.)  =  syn.  àffiih  ou  Âfl'fl»^'  et  â>•^>  d'il'- 
AÂC^>  ^^*  '•  gil^t?  corset,  chemise  courte  (sans  manches 

ou  à  très  courtes  manches). 
A^^i  n.  «.  table,  bureau. 
AAfl  *  ^-  ^-  injuria,  insulta.  =  syn.  X^^  i  plus  commun. 

—  <î-  htîfitt  *  poussa,  excita  à  injurier  ;  —  p.  +^^0  s, 
i«t.  6i  r^c.  «1*4^11'  invectiva,  outragea;  —  id.  c.  J^j) 
An  »,  —  ^^c.  i'MfLttty  —  id.  c,  MAM*  excita,  en- 
venima les  invectives  réciproques  ;  —  inf.  9^MH  i,  — 
.$.  a.  A^ll«  »  et  i'^^IL  »  insnlteur  ;  invectiveur  eflBronté  ; 

*    o 

—  n.  s.  ftjtfl,  *  iiisulte,  injure,  outrage  ;  —  n.  inst.  ao 


AATt-i^pi  263 

4  A  A.'  ^^  choses  ou  paroles  injurieuses;  2^  excitation, 
provocation  aux  outrages... 

Af^t*  n.  s.  taureau. 

hkr^  >  V*  ^*  ^st  infidèle,  sans  attache,  indifférent  (y,  g.  ser- 
viteur quittant  son  premier  maître  pour  entrer  au  ser- 
vice d'un  autre)  ;  —  c.  jiftJt'k  *  débaucha  ;  —  inf,  JP» 

O     V  V 

Ma  «  désertion  ;  —  s.  a.  iiJi\  i  déserteur,  félon. 
Â^A>  ^-  «•  (ff')  i^  envoya,  expédia;  2^  renvoya,  chassa  = 
«y«-  A"»«.  —  c.  AAAA^  —  P-  +À^«  est  renvoyé; 
persécuté  ;  —  int,  c.  K4AA  «  expulsa,  bannit  ;  —  p.  + 
^^^1  est  banni,  est  expulsé,  proscrit;  a  émigré;  — 
inf.  JP'A^JC'»  envoi,  renvoi;  —  n.  tn«^  jT'flRJC'»  ban- 
nissement; —  8.  a,  A^^>  et  K4A^>  expéditeur;  per- 
sécuteur ;  —  s,  p.  'f* A^^  »  sous  le  coup  du  renvoi  ;  de 
la  persécution.  —  p.  ad.  p.  li^ji:*  î°  renvoyé,  chassé; 
2!^  avide,  vorace  (de  nourriture);  —  n.  s,  rtÂI*'  per- 
sécution, bannissement,  exil  —  ou  ftÂI*  '•  —  ^^'  ^'  A 
ft+j^Ç  «  victime  de  la  persécution,  exilé.  —  loc,  t?.  d,  A 
I^Xr  I  flA  >  laissa  ou  relâcha  (v.  9.  la  bride)  ;  Jig.  donna 
plus  de  large,  de  latitude  ;  —  d'où  loc.  adj.  tiè:S^  »  H 
flAf  un  peu  plus  large,  v.  g.  AA'/^  *  HflA  >  *7À^Âj&  > 
laisse-m'en  un  peu  plus.  —  n,  d.  A^  -  laisser-aller  ;  à  sa 
guise;  bride  sur  le  cou;  en  liberté. 

AA^  *  ^'^  ifÀÇ  *  ^-  '•  crosse  (de  fusil). 

A4«  i®  «•  «•  tribu;  clan.  =  syn.  V^Jt»;  ^°  loc.  adv.  nulle- 
ment, du  tout  =  usitée  seulement  avec  le  verbe  néga- 
tif  hf'i.iiVi  '  *je  ne  sais  pas  du  tout  ;  je  n'en  sais 
absolument  rien». 

/^p I  n.  $.  (g.)  corps,  chair,  viande  —  cfr.  1^710 1.  —  ad.  d.  /** 
P^  I  charna,  charnel  (pA.  et  mor.\  f.  /^p^'t'  >;  P^-  /** 
pOhilt  et  /^POhf'ii.  —  p.  ad.  p.  /^^iht  replet, 
gros,  gras,  /.  /^^Oh't  «• 


256  fftf-îfh-i-flTini 

de  tasser...  —  var,  A)ll*Ah»>  ensacha;  tassa  le  grain 
(v.  g.  dans  un  sac  ou  Ifbl^i);  —  alias  ifhaifh»';  — 

c.  ;^Ah«.Ah»^  —  p  1-A)i«Ah»^  —  »«/  J^AVh-AVh-», 

—  loc.  V.  d.  ïfhâfll>nA>  s'entassa,  fut  tassé,  ensaché. 

—  c.  4  4  4  «  I  ^HA I  secoua,  battit  le. sac  plein  pour  tasser 
encore  plus  le  contenu. 

frtf"?? h*  «  ^-  «•  i°  pila,  écrasa,  broya  (légèrement)  ;  2^  ta- 
quina, excita,  émoustilla,  irrita  (par  paroles,  comme  k 
coups  d'épingle).  —  loc.  v.  d,  H^flït*  hàlih  et  ïfli- 
^  >  hflA  «  pila;  broya  (sel,  poivre ...,  grain). 

Vhlîh  «  HA  *  loc.  V.  1°  marcha  vite,  trotta  {y.  g,  le  mulet)  ; 
2^  clapotta  (Feau  en  ebullition).  —  n.  s.  dér.  tUfSil^  i 
fièvre  eruptive,  cfr.  loe,  Jf Tfî  i. 

VïîVïï  >  flA  *  ^^^'  ^-  démangea,  chatouilla. 

Ah^ I  V.  réjl.  (g.)  i°  s'enivra;  fut  en  ivresse,  en  ébriété ;  2^  est 
embrouillé  (un  écheveau  de  fil  dont  on  ne  trouve  pas 

V     o  V    O 

le  bout).  —  c.  iitîhd*  enivra;  —  p.  i^All^'  es*  ^^is 
en  ivresse,  est  saoulé,  est  ivre  ;  —  tnf.  jT^fthC  »  enivre- 
ment. —  8,  a,  {iii£i  et  AhC«  ivrogne;  —  p,  ad. p.  ftfi* 
Cl  enivré,  ivre;  —  n.  s,  ftlici  ou  Hlnl^tt  et  A]fî^'>i 

ivresse,  ivrognerie  ;  —  n.  insf.  imfihiS  »  liqueur  enivrante; 
compagnon  qui  incite  à  boire  à  l'excès. 

Alil!*  "•  '•  pierre  précieuse  (vraie  ou  fausse). 

îHiC»  ou  ïfVic»  '^-  *•  sucre. 

ATifl  ^*  *  (g-  Ahfl  »  se  pencha  en  avant,  se  coucha)  =  v. 
réjl,  se  courba,  s'inclina,  se  plia,  se  coucha  (le  blé,  etc. 
après  trop  de  pluie).  —  c.  AAhfls  fit  coucher  les  blés 
(la  rafale).  —  inf.  jr*A}î«fl  i  .  . .  —  p,  ad.  p.  tCft^  i  cou- 
ché (le  blé  sous  la  pluie)  —  alias  /I'^'fl  s.  —  N.  B.  Dans 
l'idiome  tigré  (Mensa,  Habab,  Senhit)  le  v.  Ahfl'  est 
encore  usité  dans  le  sens  :  se  coucha,  se  mit  au  lit.  — 

o  V 

n.  inst,  nofthlU'  ce  qui  fait  coucher  le  blé;  lieu  où 
l'on   se  couche,   couchette  (Bogos).  —  n.  inst.  spéc.ao 


flhn»— mi-çi  257 

o 

AlMl*  arrière- faix;  enveloppe  du  fœtns,  expulsé  par  la 
vache^  après  avoir  vêlé  (se  dit  aussi  des  antres  ani- 
maux). —  var,  anal,  Jfh*!!'  s®  replia,  se  recoquilla... 

Âhn^''>  V*  ^'  laboura  un  champ  pour  la  3®  fois;  donna  le 
3*  labour.  —  c.  j^Atlfl^  —  P-  i*Â1nfl'  a  le  3«  labour 
(le  champ).  —  in/.  jF**ÂtMl  »  3®  répétition  du  labour.  — 
*•  ^-  AblU*  lô  laboureur  qui  fait  ce  3®  travail,  -r-  p. 
ad.  p,  flfh'fl  «  trois  fois  labouré.  —  n.  «•  Allfl.  '  troi- 
sième labour. 

îflfi«fl"^  '  V-  «.  i^  frappa;  ;î*^  réfi,  se  pelotonna,  se  recoquilla 
(de  froid...);  s'effaça,  se  replia  pour  se  rapetisser  et  se 
dérober  à  la  vue...  —  c.  haïh^O*  aida  à  se  dérober, 

o      V 

à  se  cacher.  —  inf.  5P"ÏJfl\»n»  recoquillement...  —  ad. 
TS^H*  V^^  s®  rapetisse,  se  cache... 

ùtï't  «  V*  *».  s'éloigna,  se  retira  (de  peur).  —  loe.  v,  d.  A 
hh  >  IIA  >  V-  ^-  pi*ît  peur,  se  sentit  ému  en  face  d^un 
danger. 

Ifh»'!!*  '  hÔli  (  ioc.  V.  pila,  broya  (du  grain,  du  sel,  du 
poivre,  etc.)  —  cfr.  îflf-if h»  >  =  «y»-  àdi^h  ^tfl»- 

Ïffl1*i  w.  «.  sac  (en  toile)  — -  cfr.  ffh»2lh»>  ensacha. 

flh++»  ^-  «•  plaça  sur  le  foyer,  on  fourneau  (un  vase); 
équilibra  le  pot  sur  le  réchaud,  ou  sur  le  trépied  au- 
dessus  du  feu  (réchaud  en  terre  ou  en  fer,  ou  simple- 
ment trois  pierres  avec  bec  anguleux  en  Tair,  sur  les- 
quels on  pose  la  marmite).  —  c.  )%àM*i*  »;  —  P-  'h 
Àh+I'  h  —  *V-  9^ltii^"^*  ',  —  "•  ^^<-  ^Alfîf"V  «  les 
trois  pierres  ou  le  trépied  supportant  le  pot  au  feu.  — 
fth+'l**  **•  *•  (?0  P^'  tïM'^'i"*  marches  du  seuil,  et 
bases  des  imontants  correspondants ...  (porte  d'église)  — 
cfr*  hn4>  montants  et  chapiteaux. 

Zfh-Ç «  on  mieux  A\tÇ*  '""  *•  (?)  sabot,  corne  du  pied  d'un 
quadrupède;  pied  {de  Vh.,  injur.)  —  var.  vulg.  VTkÇt 
(d,  V,),  —  V.  d.  îf  h«V  «  V'  w.  frappa  du  pied  {h.  et  anim.), 

17 


258  JTh-^ki-AheCi 

piaffa  (le  cheval);  —  inf,  jr*ïfi\7i  action  de.,.;  —  s,  a. 
îf^^^i  piaffeur. 
!Îfh»*ks^  v.  a.  cacha  (un  objet)  ;  =  syn.  •^•fljt  h  fl+^  «•  — 

inst.  m'iïfh^'Vi'  moyens  de  cacher^  cachette,  etc.... 
Àh'k»  ou  rtW-«ki  (^.  AhOO  ».  «.  1°  épîngla  (d'aiguilles, 
ou  d'épingles  des  morceaux  d'étoffe  réunis  ensemble); 
2^  a  enfilé  l'aiguille  ;  3^  a  mis  la  lanière  dans  la  boucle  ; 
a  bouclé  {y,  g.  sangle,  ceinture)  —  cfr.  }^^||  1  ou  ïihxt  * 
épine,   épingle  (avec  le  Yi  euphonique  —  g.  Jflls);  •— 

c.  }^Ah»<k>^  ou  hkd-^h  —  P  +Ah^«  ou  +Atf-'k», 

—  in/.  jr*AV\A  »•  —  »ûtr.  par  cor.  Alf"?  *,  —  «•  rf^'»'-  A 

o 

]flA^*i  sorte  de  grand  filet,  fait  en  cordes,  servant  à 
renfermer  et  protéger  des  objets  (t;.  g.  des  outres,  etc.), 

hWnhi^  ou  Ali;hli;ii>nAi   loc,  v.  dér,  de  AtlA.»   c/*"- 

Ahh  '  JIA  >  ^0^'  »•  ^^'''  de  Ah'^  >  ^^^c  muf.  Utt.  cfr,  prit 
peur,  se  sentit  ému  en  face  du  danger. 

ïf  bh  »  HA  «  ïoc.  t;.  j°  coupa  la  gorge,  égorgea,  =  syn,  J| 
IS^  1  ;  ^**  ♦  ♦  ♦  I  flA^*  s  /.  est  sur  le  point  de  redonner 
du  lait  (la  vache).  • 

AlltlA>  ^.  *.  difficulté,  obstruction,  obstacle,  entraves  — 
de  AÇhA*  (avec  elision  euphonique). 

Ah»J&  I  n.  9.  herbe,  foin,  coupés  dans  la  brousse. 

Ah»^)l*J&  I IIA  >  2^^'  t?.  hésita,  tergiversa. 

Ah^>  V-  ^*  répugna,  dégoûta;  causa  des  nausées,  de  la 
répulsion.  —  c.  ixhXki.^  produisit  des  choses  répugnantes, 
provoqua  la  répugnance,  le  dégoût;  —  p.  i'Àh^i  fo* 
dégoûté,  s'ennuya,  se  lassa,  en  eut  assez  (v.  g,  de  sa  po- 
sition); —  inf,  jr*Ah9>;  —  p.  ad.  p.  Alii-Ç«  dégoûté, 
mal  à  l'aise  ;  —  jig,  inquiet,  troublé.  —  n.  #.  Ah^  «? 
hin^^  «  et  A||4-^  «  dégoût,  répugnance,  répulsion,  per- 
plexité, trouble,  ennui,  anxiété.  =  tV^^^  >•  —  '*•  ****** 
''■'Ah^i  causes  de...  —  loc.  v.  d.  Ah^iflAi  fut  dans 


Afi  — IPI0%'  259 

le  dégoût,  l'ennai;  l'embarras.  —  e,  «  ♦  ♦  *  httli  >  causa 
de  rappréhension,  de  Tennui,  v.  g,  une  affaire  embar- 
rassante,  an  voyage  dangereux.  =  syn,  A^^  '>  ttv¥  ' 

riA>  et  Alî#k>. 

w  V  V     O 

ft4*  *  »»•  *•  bière  (boisson)  ;  —  n.  comp,  ft4*  »  /hTllf?  *  bière 

faite  de  pain  émietté.  —  cfr.  iJi*})!^'* 
fiV  t  n.  pr.  Choa  (Chewa),  grande  province  méridionale  de 

la  Haute  Ethiopie.  Elle  forme  un  des  quatres  royaumes  de 

•  V 

r Abyssinie  chrétienne.  —  Capitale  actuelle,  ^^It  '  KflQ  >• 
ff HH  *  HA  >  ^^  KflA  >  2<>^-  ^-  i^  tomba  et  se  perdit  dans  un 

précipice  ;  2^  anaL  s'éclipsa,  disparut,  partit  subitement. 
à^ib»  »  ^-  '*•  verdoya,  est  bien  vert,  verdoyant  (le  pré,  le 

w     o 

champ)  ;  —  e.  hh^dk^  *  laissa  ou  mit  une  terre  en  prairie 

V      o 

ou  pâturage  ;  —  n.s.  AllH#h.  i  champ  vert,  pré  verdoyant, 
prairie,  gras  pâturage.  =  syn.  nofth^i,  HMhi:^' 

A4*AiD*i  n.  8,  échelle  grammaticale;  éléments  de  gram- 
maire; vocabulaire;  dictionnaire  (de  AA^'  9-)' 

wO^/i  «  V.  «.  (Sf.)  cacha,  cela,  dissimula,  voila  ;  —  c.  Y%w(B/i  i, 
P'  +Al0^i,  —  inf,  9^/^VC*7  —  *•  «•  tfVà^  celui 
qui  cache,  receleur,  —  /.  w^d't  «  ;  —  P-  ^d,-  P-  f^iO^C  > 
caché,  voilé,  secret  —  /.  /^'dhC't  ••  —  '^^'  ^^^-  'fl/*' 
une  I  en  cachette,  à  la  dérobée,  furtivement,  en  secret. 

—  n.  ad.  comp.  ^fj\  »  Z^OhC  «  w.  à  ni.  yeux  voués, 
(Zocnfton  vulgaire)  aveugle  =  syn.  di*Ci-  —  **•  *^'**' 
''■'fPiDifi  cachette,  endroit  secret... 

ÏJfiD'l*!  t?.  n.  fit  les  épis;  est  en  épis;  mûrit,  v.  g.  Torge. 

—  an/,  9^f[V^i  faire  Tépi;  —  var.  de  Al0f  *  (ffO  ou 
f[tD9  I,  —  n.  8.  îf  Çl*  I  épi.  =  cfr.  h7;^  s  n.  «pec. 

^àhfi  (g-  iPiDVf)  n.  ad.  fier,  arrogant,  exigeant.  —  loc. 
V.  d,  /^Oh^èh'ii  fait  Tenfant  gâté,  délicat,  capricieux; 
se  plaint  facilement  pour  un  petit  mal. 

liL»ID<k>  ^.  «•  {g-  wOhOi)  ah,  vulg.  ^\t  1°  offrit  le  sacri- 
fice; 2°  extens.  fit  une  offrande,  un  ex-voto,  de  recon- 

17» 


260  irdx^-i-i-Affli 

naissance;  —  c.  hwOh^t  fit  sacrifier;  — p.  'fu^Oh^* 
on  •f'y'*^!  fat  sacrifié;  le  sacrifice  est  achevé;  —  inf, 
9^^9b*  lo  sacrifice  (acte  du...);  —  s.  a.  wV\^  «a- 
crificateur  ;  celui  qui  fait  une  offrande  ;  —  «.  p.  +1^4* 

O  O    V 

•îj^i  la  victime.  —  n.  inst.  im/*'<p^'t;i  sacrifice^  holo- 
causte, V.  g.  eucharistique  (la  cérémonie  du ...). 
VOh^'ti  n.  num.  sept,  var.  de  A'n4+»  «fr.  sub.  A'fl^*- 

—  n.  ord.  if |Îh4j&  «,  /•  ff lO-^At  «  septième. 

AlDf  I  ou  jnr«  «1  t;.  n.  (g.)  —  syn.  de  JjflD'f"!  le  plus  usité 

—  c.  iihif^f*  fit  mûrir;  —  n.  s.  A%^*>  ou  ffÇl*» 
épis. 

Aida >  V-  ^-  (9)  récalcitra,  regimba,  refusa  de  tirer  la  char- 
rue au  labour  (t?.  g.  le  bœuf). 

Àll^«  V.  n.  marcha  vite;  —  c.  KAll^i;  —  *V-  Î^AHC», 
«a.  AHlJ». 

AHf  I  v.  n.  j<>  pénétra,  entra,  s'infiltra  (v.  g.  ver  dans  une 
tige,  un  fruit;  ou  huile,  eau  dans  du  linge,  etc.);  ^^  d'où, 
gâta,  avaria  (les  objets  imprégnés);  rongea...  —  n.  e2.  A 
11^  I  maladie  du  grain  (rongé  au-dedans). 

ftf  »  n.  s.  sorte  de  palmier  sauvage.  —  cfr.  ttl^t'y  If^ 

*ç«  et  hr-^hç*^ 

ipf  no  I  (g.  ^ao  1)  ou  f[f0'^  1  v.  a.  1^  éleva  à  une  charge, 
à  une  dignité...  —  var,  ffao  1  plus  usité,  cfr.  ;  —  ^°  ré- 
habilita, répara  l'honneur  ou  la  réputation  lésée;  retira 
les  injures  dites;  —  c.  hut^*y  —  P-  i'uf^^*}  — 
inf.  rt^^f^x  et  jraf^jTi.  —  ad.  p.  t^krT^  «t  •HTÇ 
jT*  I  devenu  JfjP»  1  chef,  maire,  préfet,  v.  g.  Jt^  1  )^P 
«^  I  préfet  de  l'Agamé.  —  ad,  «.  Jt^f^Ç  *  cl^^f-  —  «• 
inst,  aofffTÎ,!  ou  (awA.)  noJfjP^^s  don  d'heureux  avène- 
ment, à  offirir  au  nouveau  chef,  se  fait  par  imposition. 

—  n.  s,  7£i»o»T|*  I  ou  Ifûo^  I  et  jS^ao^^  1  charge,  dignité. 
ÀPfl»  (flf.  iflO  a  grisonné;  —  var,  l^  itat,  —  :^  var. 

dér.  corr.  affl+ 1  syn.  —  c.  ;^Af  fl  »,  —  *«/•  ^Âj?*!!  >, 


fff>»-Afé«.»  261 

—  «.  a.  A^ll«>  grisonnant;  —  ad.  p,  A^'fli  gris^  blanc 
(cheveux);   —   ad.  'SfUt,  —  n.  s,  A.n^>  ou  îtOl*» 

ou  fffll^i  ou  avec  inierv.  litt.  A»nf^>   cheveux   gris, 

chevelure  blanchie... 
affVi  V.  n.  {g.  ^i»)  —  vulg.  ï>i  cfr. 
{M h»*  ^'  «•);   àVh»^^  /■   fi^ost  prostituée,   est  devenue 

femme  de  mauvaise  vie;  —  {cfr,  g.  Aj&}k>  turpitude). 
Af 7  s  ou  Iff 7 1  i;.  a.  fit  des  torches  (pour  les  processions 

aux  flambeaux  des  fêtes  de  la  S*  Jean  (1®'  Meskerrem 

=  11  sept.)  et  de  la  Meskel  (16  Meskerrem  =  27  sept.); 

—  c.  KAfl»,  —  P  +Af7«,  —  inf.  9^HJfnt,  —  n.  s. 
A.^1  la  torche  ;  ou  faisceau  fait  de  fines  et  longues 
brindilles  fagotées  ensemble  en  un  mince  et  long 
fagot. 

aff  m  »  «6.  Âm  «  ou  tm  «  «.  «.  (^.  «ini  0  vendit;  —  c.  ^ 
îfcrtl»  fit  vendre;  favorisa  la  vente;  —  p.  'tfiiit*  ou 
+0*111  ';  —  *^^«  ^^<5«  +ïf  f  rtl  '  acheta  ;  —  int.  réc.  c.  )% 
îifffll»  fit  acheter;  favorisa  Tachât  ;  poussa  k  Tachât  ;  — 
inf  5P"ff  jPi- 1  et  ^Ti^  i  la  vente  ;  —  s.  a.  Hfm^  i  ven- 
deur; /.  Hfm/ti  vendeuse;  —  ad. p.  'tïÇfm^t  en  vente, 
k  vendre;  k  acheter...  —  p.  ad. p.  îfPl»i  vendu;  acheté; 

—  n.  s.  îffin^i  Tacte  du  marché;  vente  et  achat;  — 
n.  inst.  m^îCin^i   boutique  de  négoce,  étalage,  etc. 

e     V  V  o 

ùf'^t  «  n.  p.  gàtan,  démon,  diable,  —  pi.  Af^^Oh^il  ' 
ou  AJfV}  I  les  diables,  —  Jig.  homme  endiablé  ;  fou- 
gueux,  intrépide;  —  var.  AT?/bA>' 

Af^>  ^-  ^'  (g-)  décapita  au  sabre;  sabra;  —  c.  hAÎim^j  — 

V    o 

P'  +AJW.I  est  passé  au  sabre,  exécuté;  —  réc.  'ti^f 
f^i  se  battit  au  sabre  avec...;  pi.  i*A^f^>  so  sont 
battus  au  sabre  entre  eux  ;  —  inf  jT^ft^Ç  i,  —  n.  s.  (i 
J6A»   ou  Aj&Çs   glaive,  sabre;    épée;  =  «yn.  •f-^R.i 

•  e    V       V    o 

épée;  —  n.  comp.  Ji>J i  ou  h!jH'  Af»i» «  fourreau,  gaîne. 
=s  m.  à  m.  «maison  du  glaive». 


262  44.A>-Ajin> 

4^Â'  n.  8.  tonsure  des  jeunes  filles  ou  jeunes  femmes 
(à  l'instar  de  la  tonsure  ecclésiastique  en  occident).  Selon 
Tusage  traditionnel,  les  enfants  ont  toute  la  tête  rasée, 
sauf  un  ruban  ou  couronne  qui  borde  le  haut  du  front 
jusqu'au  cou  en  arrière.  Cette  couronne  de  cheveux 
s'accroît  d'une  nouvelle  tresse  chaque  année,  pour  les 
filles,  et  rétrécit  d'autant  l'espace  rasé,  jusqu'à  ne  for- 
mer finalement  qu'une  tonsure  restreinte  sur  la  nuque. 
Les  jeunes  femmes  la  conservent  jusqu'à  la  maternité. 

AÀA>  V-  ^'  fit  six;  sextupla;   divisa  en  six...  —  dér.  1[ 

•     o  •      o 

Jtîf  +  »  {corr.  de  AA'Âi'  '  ffO  six»  ^-  card,  en  chiffre  :  J  ; 

—  ^ig-  TL^ia^*'  —  w.  ord,  iikhfM  «,  /  ♦  ♦  hh±  »  si 

xième.  —  n.  d.  ^IÎTA  *  1®  sixième  ordre  de  l'alphabet  : 
é  ou  ié.  —  n.  dér,  AÂ'  ^^  Heu  AA'A'  (awiA.)  soixante 

—  en  chiffre  :  g. 

h%/i^^  ^'  «•  mesura  du  pouce  et  de  l'index  étendus.  — 
var.  A7H^  "  ;  —  '*•  *•  AA"^  »  l'étendue  d'une  palme  ou 
d'entre  les  extrémités  du  pouce  et  de  l'index  étendus. 

ÀA^»  1  V,  n.  mentit;  —  c.  hhf^dh  —  i^f-  rMCh  — 
s,  a.  A^lS>  menteur. 

iif%à*  '  ^-  ^'  plstce,  endroit  du  cœur. 

tif^i'  *  n-  <•  famille,  maisonnée  ;  les  personnes  dn  ménage. 
(A.  G.)  =  $yn.  àffii»,  ou  Âfl'fl»^'  et  fl.-hiA'O'- 

AfiCf*  ^>«  ^-  gilet,  corset,  chemise  courte  (sans  manches 
ou  à  très  courtes  manches). 

(if^^i  n.  s.  table,  bureau. 

hfM  »  ^'  «•  injuria,  insulta.  =  syn.  f^/H.  i  plus  commun. 

—  c.  hAAn>  poussa,  excita  à  injurier;  —  f,  -hAA'd^ 
Mi«.  et  réc.  i'AAfl»  invectiva,  outragea;  —  id.  c.  J^A 
^n  »;  —  ^e'c  i-A^îRIl»,  —  id.  c.  ^44^^'  «cita,  en- 
venima les  invectives  réciproques  ;  —  inf.  f^MH  i,  — 
s,  a.  A^ll«  »  et  i- A^ll«  »  insulteur  ;  invectiveur  effronté  ; 

—  n.  *.  /i  jtfl,  *  insulte,  injure,  outrage  ;  —  n.  i»w«.  no 


hSL-ii  —  Z^pi  263 

4AfL>  ^^  choses  ou  paroles  injurieuses;  2°  excitation, 
provocation  aux  outrages... 

(if/ii  n.  B.  taureau. 

(kS^%  I  t7.  n.  est  infidèle,  sans  attache,  indifferent  (v.  ^.  ser- 
viteur quittant  son  premier  maître  pour  entrer  au  ser- 
vice d'un  autre)  ;  —  c.  i\iif!^%  i  débaucha  ;  —  inf.  f^ 

O     w  V 

Â^A>  désertion;  —  ».  a.  A^'Vt*  déserteur,  félon. 
A^^  «  ^'  ^-  (?•)  i°  envoya,  expédia  ;  2^  renvoya,  chassa  = 
«yw.  rf"»i.  —  c.  ifihfJ^h  —  P-  t-À^»  est  renvoyé; 
persécuté  ;  —  int.  c.  f\iifS^  «  expulsa,  bannit  ;  —  p.  + 
AAA'  est  banni,  est  expulsé,  proscrit;  a  émigré;  — 
inf.  9^MJ^i  envoi,  renvoi;  —  n.  inst.  f^îtf%f^^  ban- 
nissement ;  —  8.  a.  A^^  '  et  KAA^  '  expéditeur  ;  per- 
sécuteur ;  —  ».  y.  +  A^^  «  sous  le  coup  du  renvoi  ;  de 
la  persécution.  —  p.  ad.  p.  tii^^ft;^  •  i°  renvoyé,  chassé  ; 
2^  avide,  vorace  (de  nourriture);  —  n,  s.  AÂI**  per- 
sécution, bannissement,  exil  —  ou  AÂI*  «•  —  ad.  d.  H 
M^f»^  »  victime  de  la  persécution,  exilé.  —  loc.  v.  d.  A 
I^A"  >  ri  A  >  laissa  ou  relâcha  (v.  9.  la  bride)  ;  fig.  donna 
plus  de  large,  de  latitude  ;  —  d'où  loc,  adj.  AA'At  '  H 
flA  «  tin  peu  plus  large,  v.  g.  A A-A"  »  HflA  «  •JA^ÂjE.  « 
laisse-m'en  un  peu  plus.  —  n,  d.  a4.  '  laisser-aller  ;  à  sa 
guise;  bride  sur  le  cou;  en  liberté. 

AAÇ  »  <>^  îf ÀÇ  »  ^-  *•  crosse  (de  fusil). 

A4  »  i°  W"  '•  tribu  ;  clan.  =  syn.  V^Jt  «  ;  2^  loc.  adv.  nulle- 
ment, du  tout  =  usitée  seulement  avec  le  verbe  néga- 
tif  Kj&^AT'}*  *je  ne  sais  pas  du  tout;  je  n'en  sais 
absolument  rien». 

^P I  n.  s.  (g.)  corps,  chair,  viande  —  cfr,  1P7ID 1.  —  ad.  d.  /*» 
P^  I  charnu,  charnel  {ph.  et  mor.),  f.  /^p^'t  >;  P^-  /** 
pOhilt  et  ^^POhffs.  —  p.  ad.  p.  /*'«7lP-i  replet, 
gros,  gras,  /.  /*'«7a>-t  *• 


264  A'7>flA>  — 0*7^' 

tl^  *  flA  >  ^^^-  V-  ^^  donta^  hésita  ;  2^  resta  à  la  gorge^  au 
fond  du  gosier  (une  bouchée,  etc.). 

îf^j  n.  8.  1^  flambeau,  torche  —  pi.  tiSK^^j  ^°  ®au 
tiède. 

A^A>  0^  A^A»  ^-  d'arb.  sycomore,  jjZ.  /iP/t^y  ^-  J-  ^ 
/&  I  AP/V*  >  eau  ou  source  des  sycomores. 

A^Â^A  >  (lA  *  ^^'c-  ^-  ^^  d  des  nausées,  du  malaise,  de 
la  répulsion  ;  2^  a  de  l'appréhension.  =  syn.  ^4*4*  >  H 
A>7  ou  A1fiAi]fi;ii>flAs. 

fliaoi  V.  n.  est  remonté  (de  la  côte  ou  plage  maritime 
sur  le  haut  plateau),  a  regagné  le  pays  haut.  Les  ver- 
sants de  l'Abyssinie  sur  la  mer  rouge  jouissent  de  deux 
saisons  pluvieuses.  Après  les  cultures  de  la  saison  des 
hauts  plateaux,  les  habitants  de  ces  versants  descendent, 
k  la  manière  des  nomades,  vers  les  terres  basses  des 
plages  riveraines  de  la  mer,  qui  ont  leur  saison  plu- 
vieuse durant  l'hiver  d'occident  (de  nov.  k  mars);  — 
int.  'p/^qao  I  a  opéré  le  retour  sur  les  montagnes  ;  — 
c.  hàl^^^  A  facilité,  aidé  k  ce  retour  (généralement 
pénible,  k  cause  de  l'affaiblissement  par  les  fièvres  de 
ces  terres  t  •  après  les  pluies)  ;  —  inf.  f^tlPf^  i  trans- 
migration de  la  zone  basse  k  la  zone  haute.  —  n.  inst  ao 
ATTL*  moyens  de...,  v.  g.  bêtes  de  selle  pour  les  in- 
firmes, et  bêtes  de  somme  pour  les  bardes,  le  grain  ré- 
colté, les  provisions  —  d'où  n.  s.  dér.  ftT-jT*!  pluie 
d'entre-saison  (en  mai  ou  juin)  ;  —  prémisses  de  la  sai- 
son pluvieuse  du  haut  plateau  ou  h^J^'t  »;  pressant  le 
retour  des  cultivateurs  nomades  vers  les  hauts  plateaux, 
avant  et  pour  les  grandes  pluies. 

V  V        o 

rtl^  I  n.  s.  (g.)  orge.  —  cfr.  hflti^  s  usité  souvent  comme 
syn.j  sans  doute  parce  que  l'orge  est  le  grain  C^ai  domine 
en  Abyssinie. 

iP?iS^' *  y-  **•  (?)  ^°  P*fi**  ^^® 5  ^°  marcha  rapidement;  — 
c.  }ii^li*  1° fit  activer  le  pas;  2^  mit  ou  trot,  k  l'amble... 


o»?^"  — îf?^»  265 

—  in/.  f^/^PC*  marche  rapide,  au  pas  redoublé  y  à 
Tamble;  —  s,  a,  wPà*  bon  marcheur,  au  pas  rapide, 
leste,  /.  iPP^^t;  —  ad,  (des  deux  genres)  u^PC* 
monture  qui  va  k  Tamble,  trotte  doux  et  vite  (y.  g.  le 
coursier,  mule  ou  mulet,  etc.);  3°  int  »^7^i  et  •h'^l 
^  I  traversa,  passa  au  delà,  outrepassa  (v.  g.  un  obstacle, 
un  fleuve);  —  inf,  f/^PC*  1*  traversée;  —  5.  a.  «^ 
Pd  »  et  i^^Pd  «  celiiî  qiiî  traverse  ;  —  ad.  p,  'f*wPô  • 
guéable  (le  fleuve)  ;  —  p,  ad.  p.  /*'T-C  »  passé,  traversé, 
dépassé;  —  n.  in$t.  aouf^^i  jo  ^endroit  guéable; 
2^  moyens  de  traversée  (t;.  g,  radeau  de  fagots  poussé 
par  des  nageurs...). 

WlC  "*  '  (9-)  ^^^-  fl  1"^  »  ^-  ^«  ferma;  attrapa,  enferma.  — 
Je  l'ai  d'ailleurs  entendu  dans  ce  sens  en  Tigraï  :  Ferma 
la  porte  solidement  ^^bfi^hlA^^^i  "=  ^V^-  ^^  Aflï' 
bâcla  la  porte.  —  n.  inst,  dér.  i^J^^Cil*  ^^  trappe, 
piège;  lacet,  filet,  etc.;  ^  fig-  affaire  insidieuse;  mal- 
veillance, guet-apens.  —  var.  JifT»^!  ferma  fortement 
la  porte;  bâcla...,  —  c.  KffT"^»  fit  barrer  la  porte;  — 
p.  -ptT^/ih  —  ^V-  r'iS^Ch  —  «   «.  îf^lJ»  geôlier; 

—  p.  ad.  p.  Ïfl-C»  fenné. 

ff?^™*'  ^-  ^'  fiit  dans  la  gêne;  en  grand  embarras  (de  pri- 
vation, de  finances,  et  toutes  difficultés  et  obstacles).  — 

V  O 

a.  gêna  (v.  g.  le  manque  de  ressources  le  gêna,  ifli 
'tt^r'hM^VXi'Ph  et  tf-À->îfi<.îPi  <Tout  le  mit 
dans  l'embarras»;  mais  aussi  bien  :  «Tout  lui  fut  diffi- 
cile», ou  les  entraves  à  surmonter,  ou  l'affaire  à  bien 
mener  à  terme.  —  c.  hul/i >  causa  des  embarras,  des 
difficultés.  —  p.  -f-Hfl^  '  est  mis  dans  la  gêne  (pauvreté)  ; 
dans  l'impuissance  de  s'en  tirer  d'une  mauvaise  affaire. 

—  iw/.  9^'qPC  •  gêne,  embarras,  ennui,  difficultés ...  — 
$.  a.  iSPâ^  embarrassant;  —  ad,  p.  -hlfPiJ:  qui  est 
mis  dans  l'embarras  ;  —  p.  ad.  p.  "S'hC  «  gêné,  embar- 
rassé;  sans  ressources.  —  ad.  c.  MtPà^  eas  difficile, 


266  fr-hC-t  >-*•?*.» 

pénible^  plein  d'embarras  ;  source  de  difficultés^  de  dan- 
ger ;  —  n,  s,  *jSPC  '  gêne,  manque  de  ressources,  disette  ; 
—  n.  inst.  «H'iai^s  tout  ce  qui  contribue  k  la  gêne... 

frT-C'fcs  ou  îfhCt*  ^-  *•  oignon,  ciboule,  échalote;  — 
n.  comp.  ^^^  l 'S'hCi:  *  ail  ;  —  antre  var.  ff'JThC't  »• 

/*'"ÏCÇft  •  ^'  *•  corbeille  (de  jonc  ou  paille  tressée)  ser- 
vant pour  les  balayures  ;  —  plus  petite  que  la  corbeille 

AT""!*  >  ^*  '•  arbre,  esp.  de  saule,  dont  les  branches  longues, 
minces,  flexibles  servent  de  cravache  ou  de  fouet. 

àlJ^j  V.  n.  fleurit  (le  maïs).  —  inf.  ^ftjifs  la  fleuraison 
du...  —  n.  8.  Ht^s  la  fleur  du  maïs.  —  n.  s,  d,  fl7M»i 
i^  la  floraison,  efflorescence  du  maïs  ;  2^  extens,  contrée 
riche  en  culture,  toujours  verdoyante;  v,  g.  celles  où  se 
font  trois  récoltes  par  an,  grâce  k  Tabondance  des  cours 
d'eau  canalisés,  ou  de  pluies  ou  brouillards  qui  entre- 
tiennent rhumidité  du  sol;  —  ainsi,  nom  d'un  pays 
dans  le  Choa  ;  et  A7)/&i:  s  dans  le  Tsanadéglé  (A.  6.)  ; 
3°  gloriette  fabriquée  en  manière  de  tente,  en  bois  et 
feuillage,  k  l'avant  des  maisons  pour  un  festin  extra- 
ordinaire (de  noce,  ou  de  deuil).  —  Et  encore,  une  hutte 
en  paille  sur  la  terrasse  du  toit  d'une  maison,  sorte  de 
guérite  de  vedette,  pour  surveiller  au  loin. 

^•)jn.j  ^  ,j  grandit  tout  d'un  coup,  très  vite,  en  peu  de 
temps. 

fl7li  ou  MTfi  n.  c.  autruche,  ou  encore  flT"1  •  (ff.  d*7*r0- 

h^h»  ^'  »  ^-  »*•  sursauta  de  surprise,  de  frayeur.  —  c.  ^/^ 
^}^  s  fit  sursauter,  surprit.  —  p.  'thh%  *  1ô  sursaut  a 
été  produit;  —  in/.  9^/^Ph*  surprise,  sursaut;  —  n. 
inst.  aojîiiJf^  t  coup  soudain ...  —  loc.  v.  a.  Aph  *  flA  * 
fut  surpris,  sursauta.  —  ÙPhPh  >  flA  >  hésita  dans  la 
surprise,  perdit  conscience  ou  souvenance;  —  ÙPh^ 
^''^P  s  flA  I  balbutia,  bafouilla  (d'émotion,  etc.). 


fl11»-A7A»  267 

A^lfc"»  ^-  w.  fut  agacé,  ennuyé  par  les  vexations  ou  tour- 
ments qu'on  lui  fait  subir  et  qui  lui  rendent  la  vie  in- 
tolérable. 

AT-lk"'  j  t?.  a.  (jf.)  coupa,  enleva  un  morceau,  v.  g.  un  bout 
de  Toreille  (ou  f['h^  i)  (d.  F.)  et  parfois  du  nez,  ou  autre 
partie  des  membres).  Cet  usage  a  une  origine  ou  de 
sauvagerie,  ou  de  superstition  :  a)  Tamputation  de  Toreille 
aura  pour  motif  de  servir  de  preuve  à  un  exploit,  c'est- 
à-dire  un  meurtre  perpétré  ;  b)  une  découpure  d'un  bout 
de  l'oreille  d'un  enfant,  d'un  chevreau,  etc.,  nouveau-né 
est  un  acte  superstition  censé  préservatif  pour  la  mère, 
a  qui  on  fait  avaler  le  petit  morceau,  afin  d'entretenir  . 
la  fécondité  (!)  ;  —  p.  •hÀ'l**^  '  a  l'oreille  coupée,  (hu- 
tilée;  —  inf.  f^fi^b*  amputation,  mutilation  de  l'oreille 
(acte  et  usage)  ;  —  s.  a.  H^^  i  amputeur  ;  —  p.  ad,  p.  /^ 
T-^  I  mutilé  à  l'oreille  ;  —  n.  ad.  ft^J  s  homme  ou  ani- 
mal qui  a  l'oreille  diminuée,  coupée  ;  —  n.  inst  itpAI^ 
4^1  circonstances,  occasions  ou  causes  de  cette  muti- 
lation. —  cfr,  g.  At^O*  perça  (l'oreille,  le  nez). 

IM7ID I  V,  n.  (g,)  engraissa;  est  charnu,  corpulent;  —  c.  ^ip 
7ID  9  rendit  gras,  charnu  ;  —  p.  't'fP7ID  1  s'incarna,  fut 
incamé  {théoh)  ;  —  n.  $.  rad.  f^p  s  i°  chair,  corps,  viande  ; 
2^  consanguinité,  ».  jf.  /** J>  1  Kf^f^  »  «ils  sont  proches 
parents*.  —  ad.  d.  /^p^  1  charnel,  corporel  ;  —  n.s./^ 
PV  *  (9-)  rincarnation  (théol.)  ;  —  p.  ad.  p.  /^^Oh  1  ou 
Z*"!-!  corpulent,  charnu,  gros  et  gras. 

^^jPi  n.  s.  de  race  =  nègre  (soudanais  ou  chankalla), 
Nigritie.  =  syn.  XÂ*^  »  noir,  ph  Hli^^J  i  les  peuples 
noirs  ou  éthiopiens,  selon  l'étymol. 

fl7ft  I  V.  réfl.  et  a.  (g,)  i°  se  prosterna  ;  s'inclina  profondé- 
ment; 2^  adora;  —  c.  jf^j^lf^ s  prosterna,  fit  adorer  (usité 
comme  n.  d'h.)  ;  —  p.  •hrt'VA  «  la  prostration,   ou  l'a- 

O    V 

deration  s'accomplit,  est  effectuée.  —  inf,  9^ttPSi;  j  pro- 
stration,  adoration.  —  n.  s,   ft^Rl*»   adoration.  —  n. 


268  ùrhf.*-ïS'hm* 

tnsU  aolll^  I  lieu  réservé  aux  prostrations.  —  n.  spec. 
^"•ftTLJÎr»  mosquée  (ar.). 

ùl^fL^  *  V-  «•  i°  bourra,  tassa  (un  sac,  v.  g^  de  grain,  en 
pressant  du  poing  dedans  pour  tasser  le  contenu),  syn.  Ah 
Ah'  ;  ^^  ^^'  fut  très  plein,  bondé;  regorgea;  3^  a.  donna 
un  coup  de  poing,  de  coude  (y.  g.  sur  le  sac,  au  dehors, 
pour  presser  le  contenu)  ;  —  c.  hAT^A  »;  —  P-  +fl1*^  »; 
—  réc.  •hA'K'A  '  s'empoigna  avec  un  autre  =  pi.  -hAÎ* 
iÇ.  I  se  battirent  au  poing,  se  boxèrent  ;  —  inf.  9^tl^S!^  s 
1°  tassement  ;  2^  boxe,  échange  de  coups  de  poings.  — 
n.  rad.  AΫ^i  poing.  —  s.  a.  A4^>  tasseur,  boxeur; 
qui  menace  du  poing.  —  ad.  p.  •f'A^^a  facile  à  tasser; 
qui  se  laisse  frapper  du  poing,  se  prête  aux  coups  ;  — 
p.  ad.  p.  AT-jÇ*  8  tassé  ;  battu,  rossé  ;  —  n.  inst.  hdAI^ 
^1  moyens  de  tasser,  v.  g.  bois  pour  presser  le  grain 
dans  un  sac;  —  AÎ*^'  **•  *•  poing. 

AT"A"»  V.  a.  orna,  plaqua  un  bouclier  de  lames  ou  dé- 
coupures, de  plaques,  de  enivre,  d'argent. 

A'T'f*9^ ,  Qu  4  4 1^  4 1  ad.  morne,  taciturne,  misanthrope, 
boudeur,  h,  mine  refrognée  ou  patibulaire. 

V     o 

AT^^»  w.  période  d'incubation  qui  précède  l'éruption  de 
la  petite  vérole. 

^•rt»  I  ou  Al*1*  *  ^-  ^'  ^°  renvoya  qqun  brutalement,  vio- 
lemment; mit  k  la  porte,  chassa,  obligea  k  déguerpir; 
2°  bâcla  la  porte  ;   =  syn.  Afl)  »?   Wld  «  5  —  c-  J^A") 

T-i,  —p.  'pÀ^'h»  ou  -hAT-»,  —  in^-  ^1^>»;  — 

int.  c.  KAI^Ios,  —  p.  i*A>7»s,  —  in/.  y«»A^-ï»  ou 

♦  4  ^T^  *?  —  ^d.  p.  -|«A^7^  ï  et  |5.  ad  y  p.  AlK*?  •  expulsé 
par  force. 
VÎ^m*  ^.  «.  cacha  (un  objet)  =  «yn.  2ifh»%>>  'HU^», 
A+iS«.  —  c.  hiSl^mh  —  P  I'^fT^fll»  («.  ?•  sous  l'ha- 
bit) ;  —  inf.  y^ff 4t  h  ""  *•  ^-  îf  4llU  '  eachotier ...  ;  — 
p.  ad.  p.  ïf  7*T  a  1°  caché,  recelé  ;  2°  par  anal.  n.  s. 
dér.  îf*l«<p  I  ou  î^T-T  1  i°  pistolet,  revolver,  parce  qu'il 


AT>flA>— j^nimi  269 

est  porté  caché  on  dissimulé  sons  le  péplum  on  dans  la 
ceinture;  2^  petite  bouteille,  flacon  (de  poche). 

At  >  flA  >  ^-  ^^-  s'améliora;  changea^  de  mauvais  devint 
bon;  se  convertit. 

A.T>^flA>  ^o<î*  V-  ^°  frappa  {v,  g.  une  outre  contenant 
du  beurre,  du  miel,  pour  faire  descendre  en  tous  sens, 
en  rendant  le  cuir  plus  flexible);  2°  est  plein,  tassé... 
(«.  g.  l'outre  bien  gonflée  par  le  contenu). 

ATtfh»  '  V-  ^-  (Q-)  étendit,  déploya,  exposa  le  grain  k  Tair, 
au  soleil,  pour  le  faire  sécher,  avant  la  mouture  ;  —  int. 
fréq.  A^mghB  >  étendit  à  demi,  négligemment  ;  —  c.  j^ 
Ani#li.>7  —  P'  +ATjIi.«,  —  inf,  9^iî^^t,  —  a.  a.  A 
^dK  *;  —  ^^'  P'  +fl^  A.  »  qtii  est  à  étendre  ;  —  p.  ad, 

V  O  V 

P'  Irntîh  >  étendu,  mis  au  soleil.  —  n.  inst  H^Aoï^h.  * 
moyens  de...;  endroit,  suspensoir,  séchoir. 
ùm^^  9  V.  n.  (g,)  1^  fut  submergé,  englouti,  coula  k  fond, 
se  noya  ;  2^  fut  oppressé,  fortement  serré,  étreint  ;  —  c.  /^ 
timing  f  engouffra,  submergea,  engloutit,  noya;  —  p- i* 
^^aoi  fut  noyé,  fit  naufrage,  échoua;  Jig,  fut  plongé 
dans  le  ravissement,  ou  la  stupeur;  —  inf,  f^h^tlf^t, 

—  p.  ad,  p.  A/n-9**  »  ^^  noyé,  engouffré  ;  2^  serré,  étreint, 
fortement  fixé  ;  —  n.  s.  tl^ao^*  i  engouffrement,  englou- 
tissement; —  n.  inst.  aofig^^i  i°  causes:  lieux  dan- 
gereux, gouffre;  2^  étau,  entrave;  pile,  charge,  pressoir: 
ce  qui  sert  à  presser  fortement. 

Âni^>  ^-  ^-  f^t  dur,  s'endurcit;  —  c.  h/^m/i*  endurcit; 

—  inf.  9^ti^Ci  endurcissement;  —  s,  a,  A^^s  qui 
s'endurcît;  —  p.  ad.  p.  Ani*C>  endurci,  dur;  —  n.  inst, 
^''^hfllà'  moyens  d'endurcir. 

ATÇii.A»  «•  P^-  -ï°  satan,  =  syn.  A^^*}»;  ^°  démon, 
mauvais  génie;  3^  méchant  homme,  malfaisant. 

wmm  *  et  îf  ♦  ♦  1  tJ.  a.  (g,)  1°  déchira,  fendit,  rompit,  par- 
tagea, scinda;  2^  jig,  ou  extens.  donna  le  1®'  labour  à 
une  terre,  c'est-à-dire  déchira,  écorcha  la  croûte  du  sol 


270  îfméCi  — AÇA.» 

durci;  3^  entra  à  Timproviste  dans  une  réunion;  entra 
si  vite,  en  coup  de  vent^  qu^I  sembla  fendre  le  groupe  ; 
4^  se  mêla  brusquement,  par  interruptioriy  à  une  question 
en  délibération;  —  c.  K^HIHI';  —  P-  •ho'fll')  — 
inf.  ^^gq^t  déchirement,  scission,  etc.;  —  s.  a.  ip 
^IIU'  ^^  déchireur;   2^  insolent^  impertinent  effronté; 

—  ad,  p.  i*fP^in«  »  déchirable,  frêle,  fragile  ;  —  p.  ad,  p, 
/*'ll|.«p  I  déchiré,  rompu  ;  défriché  (champ)  ;  —  n.  insL 

O  V 

^  HD/^nmU'  occasion,  causes  de  déchirure;  ronces  épines, 
griffes;  —  n.  8.  /^m^i  déchirure. 

fimd*  »  V-  «•  —  ^^'■-  interv,  litt.  de  J]  ^ni  »  réplique  avec 
astuce,  soit  pour  nier,  soit  pour  affirmer,  k  Tencontre 
de  Fexposé  de  l'adversaire  ;  rétorqua  l'argument  ;  se  ser- 
vit des  paroles  même  de  l'adversaire  pour  démolir  sa 
plaidoirie;  détourna  le  litige  par  une  fausse  accusation. 

—  8.  a.  Jf^^i,  /.  îf^^'V»  qui  a  la  réplique  facile, 
<îA-  Îf4-nî.«;  —  ^'  ^-  îfinÇ»  réqlique  astucieuse;  ré- 
torsion d'argument...,  efr,  JfÇT*  «t  JJTÇnL'* 

*ïR-7  >  ^'  *•  (ffO  coffre,  caisse,  armoire,  malle,  boîte  ;  —  n. 
8péc.  comp,  ^Ji^lt  I  ■^](.'}  s  i°  coffre  sous  la  table  d'autel  ; 
;2°  saint  tabernacle  (liturg,). 

ilM^  V.  n.  est  atteint  d'un  mal  interne  {v.  g.  d'une  ma- 
ladie du  cœur). 

AÇ>  loc.  expr.  la  levée  ou  le  soulèvement  d'un  objet;  — 
loc.  V.  1°  p.  et  réfi.  AÇ  »  flA  «  est  levé,  se  leva  (y,  g.  le 
bras)  ;  2^  c,  et  a.  AÇ  s  hXili  >  I^^^;  souleva  (v.  9.  un 
objet,  une  chaise...).  —  cfr.  A^^«'* 

JflÇi  n.  *.  de  plante  i°  tournesol;  :2®  lys. 

4^  «  w.  ».  —  a6.  élis,  litt,  de  A^^  »  (^^AO  corbeille  plate. 

Â^^  "  ^-  ^?i^-  (5^)  s'élargit,  s'agrandit,  s'étendit  ;  fut  vaste, 
étendu  en  long  et  en  large;  —  c.  i\hi.âk»^  agrandit, 
élargi,  étendit,  déploya;  —  p.  'fÂ^rh**  f^*  agrandi, 
rendu  plus  vaste,  etc.  ;  —  int.  'f'hé^âk»  »  ^1*  ^^  s'agran- 
dissant,  en  s'étendant,  v.  g.  la  tache  d'huile;  et  un  pro- 


priétaire  qui  ajoute  k  son  domaine  ;  —  int,  e,  tià^th»  ' 
agrandit  de  plus  en  plus  ;  —  s.  a.  ii4*du  '  V^^  agrandit  ;  — 
ad.  p.  '^A4«ril«  s  qui  s'agrandit.  —  ad.  A^#lh  •  ^^^S^f  vaste^ 
étendue;  de  grande  dimension.  —  n.  s,  AÇ^*!*!  éten- 
duO;  grand  espace;  dimension.  —  loc.  d.  i^  n.  A4«/h> 
détention  des  membres  du  corps  couché;  2^  v.  A4«/h* 
flA>  se  coucha  de  tout  son  long^  s'étendit  h  son  aise. 
A^A>  ^'  ^*  i^  boita^  fut  estropié  (par  suite  d'une  lésion 
qui  empêche  de  s'appuyer  sur  le  talon)  ;  2^  ne  fut  pas 
droit  (le  soc  de  charrue  déboîté)  ;  —  inf.  9** a4« A  »  da^" 

V  O    V 

dication  ;  —  ad.  d.  A4-A  '  boiteux,  estropié,  var.  A4^A 
A»,  —  V.  dér.  a4^AA>  «yw.  —  et  loc.  v.  d.  Af^ÀA' 
flAs  alla  en  boitant. 

A4«A  >  ^*  9-  P^tit  dépôt  de  grain  placé  sur  la  meule  pour 
indiquer  qu'elle  est  retenue,  occupée. 

A^d^'  *  ^*  ^'  (?)  i°  mesura  (contenance,  étendue,  capacité)  = 
''"'inï  >  ?  2^  n.  habita,  séjourna,  demeura  ;  eut  domicile, 
son  gîte;  =  8yn.^  5fl^«;  ++^m«;  3^  campa;  =  syn. 
h'|*iiD:;  —  c.  i\h^ù^  fit  mesurer;  fit  prendre  gîte, 
camper;  —  p.  +AÇ^*  est  mesuré;  est  campé;  le  camp 
est  établi,  fixé;  —  int.  ^-A^^a  établit  le  campement 
définitif,  ferme  ;  —  c.  Ji A^^  *>  —  *^/-  i^A4«C  >  mesu- 
rage;  campement;  —  s.  a.  A4«|S*  mesureur,  arpenteur. 
—  p.  ad.  p,  A^C*  mesuré,  arpenté;  campé,  logé.  — 
n.  9.  Af^iSi  mesure;  d'où  loc.  adv.  -flAf^iS'  mesurément, 
avec  mesure;  —  "flH/K '  Af^iS >  ou  K^flA'ACiSs  sans 
mesure;  —  n.  s.  A^C>  camp,  endroit  du  séjour.  — 
n.  B.  A¥^'  endroit  propre  au  campement,  —  et  par 
extens.  lieu,  espace,  en  général.  —  n.  inst.  aoh^à  '  to^^ 
ce  qui  sert  au  mesurage,  au  campement;  —  spec,  m» A 

w      o 

d*Cy*  {cffnh.)  mesure  d'étendue,  de  capacité. 
AA^"»  ^'  ^'  eat  faim  (A.  G.)  —prés.  f^il^C^ht^*  il  a 
faim;  —  aor.  A^f-'  il  eut,  il  a  faim. 


272  îtÇïfÇj-AéCfi 

îfcçïfÇ»  ^.  «.  sourcil;  —  pi.  ïf4-îfÇ't»- 

îr  ^i*  I  V-  ^-  se  révolta,  déserta  ;  abandonna  le  chef  pro- 
vincial, et  se  retrancha  dans  la  brousse  et  les  mon- 
tagnes; —  c.  Kh^'I*'  fit  révolter,  souleva,  poussa  à 
la...;  —  int  Jff-^'h'  tenta  k  diverses  reprises  de  s'in- 
.surger;  —  inf.  y®jj'4«1'»  rébellion;  —  s,  a.  Îf4-'t» 
prompt  k  la  rébellion,  révolutionnaire  ;  —  n.  ad.  ?f  ¥;#•  i 
insurgé,  révolté,  rebelle,  en  état  de  rébellion.  =  syn.  g 

A^;f-i  n.  8,  alêne,  grosse  aiguille;  —  cfr.  A^f  s.  —  syn. 

O       V 

ïl^i  I  t?.  a.  1®  couvrit,  enveloppa  (t>.  gr.  un  objet  d'un  tissu, 
voile)  ;  —  fig.  dissimula,  cacha  ;  2^  réfi.  se  voila,  se  cou- 
vrit le  visage  (v.  g.  ramena  le  vêtement  [lfli^'>  i]  sur  la 
tête  et  la  figure  :  cfr.  spec.  i-T^AflflO;  3°  «•  gî^a? 
donna  un  soufflet;  —  c.  tïSd^i^t  —  ?•  +îfA>^  — 
8,  a.  H^X  '  V^^  voile  ;  —  fig.  dissimulateur,  cachottier  ; 
—  in/.  Ç^ii^t  I,  —  n.  inst.  ooXiéà^  •  voile,  couverture, 
enveloppe,  mode  de  dissimulation,  cachotterie.  —  n.  8. 
8péc,  ai/it  1°  suaire,  linceul;  =  8yn.  tlJF*Jh  '"^  li 
H  «  ;  —  var,  iiiterv.  litt.  oofi^Ç  i  pagne  ;  2^  grenier. 

flÇ>*ï»  n.  s.  éponge  (gr.  aTtoyyoç). 

V     o  V     O 

ii9K^ 9  ou  /i  4  4*  n.  8.  sorte  de  corbeille  ronde,  plate  ou 
peu  profonde,  k  bords  peu  élevés,  destinée  k  recevoir 
les  larges  galettes  (#i|fl^;|«  i  fermentée  ou  4*^  '  azyme) 
et  k  servir  de  table  aux  repas  sans  façons  ;  —  var.  /^^  s. 

A^ID>  rad.  inu8.  (g.)  —  c.  hùd*^*  donna  k  espérer;  — 
n.  8.  d.  '|*a4«>  i°  promesse;  2^  espérance;  —  n.  pr, 
comp.  -f'A^  »  ^Cy9^  •  espérance  de  Marie  (et  ainsi  avec 
d'autres  noms  de  saints...),  —  abr.  usuelle  i^Af*';  + 
A4-/ii,  etc. 

A^f  >  ^*  ^'  (^0  cousit  (le  tailleur,  le  cordonnier,  le  bour- 
relier, etc.);  —  c.  AÀ^f  >,  —  p.  i*AÂi^  —  *V-  9^h 


ftÇll-»  — AéCfll»  273 

4-/&1  la  couture;  —  s.  a.  A4«ft->  o^  A4-/&*  couturier 
en  étoflFes,  en  cuir,  etc.  ;  —  loc.  comp.  i°  A4«^  •  h^3^  « 
sellier,  bourrelier,  —  cfr.  \ïljpi  selle  de  monture; 
^°  fl4-/&  '  O/èfll*  •  couturier  de  sacs  en  cuir,  —  efr.  Q 
^n^i  graÀd  sac  en  cuir  de  bœuf  (dénomination  inju- 
rieuse équivalent  à  <savetier>); — n.  spec,  i^i^^i  ou- 
vrier en  cuir  (en  général),  et  peut-être  partie*  cordon- 
nier ou  faiseur  de  sandales  et  gainier;  —  n.  ê.  li^f»  i 
Texercice  de  la  couture,  Taction  de  coudre,  la  confec- 
tion =  syn.  r'hi^f^i'  —  «  «.  ftWl-«,  ftA.1'»  et  tl 
i^^t  Tart  de  la  couture,  ou  le  métier;  la  manière  de 
coudre...;  articles  de  couture;  choses  cousues,  confec- 
tionnées; —  p.  ad,  i),  tl4*f»9  cousu;  —  n.  inst,  aof^^ 
Pw  s  tout  ce  qui  sert  à  coudre  en  tout  genre  ;  —  n.  spec, 

O      V  O      V  V 

n^Â^';  ^"'Â^*  aiguille  (grande  et  petite),  —  A^jf*' 
alêne,  grosse  aiguille. 

AÇll**  n.  5.  —  var,  interv,  litt.  de  "ÎTIÂI"'  grosseur, 
épaisseur;  matérialité,  matière.  —  cfr.  7l|^i- 

id/l  •  ^'  ^-  eut  faim  ;  souffrit  de  la  faim  ;  —  inf.  aof[^ 
^1,  —  *.  a.  îf  ^X I  affamé  ;  —  n.  s.  îf  Çll*  i  la  faim. 

Â^m>  (9')  ou  h'^ni'  TXiBh,  trompa,  induit  en  erreur, 
dans  l'accusation  ou  la  défense  en  plaidoirie;  nia  une 
chose,  ou  la  soutint  mensongèrement  ;  accusa  k  faux, 
etc.  (en  justice);  usa  de  fraude;  —  c.  iiud*f[ï'}  — 
P'  "l*?!^^*  laissa  porter  contre  soi  une  fausse  accusa- 
tion ;  fut  victime  de  ruse  ;  —  int.  -hlf^ai  *  usa  de  ruse, 
de  faux  à  la  charge  de  qqun  (v.  g.  un  plaideur  qui  in- 
vente et  brode  dans  sa  défense,  et  cherche  a  détourner 
le  litige  par  une  habile  diversion,  ou  fraude  judiciaire). 
—  réc.  i*2f 4«^in  '  rendit  ruse  pour  ruse;  pi.  'tH^d* 
ii^t  luttèrent  de  ruse,  de  fourberie,  de  faussetés  dans 
leur  plaidoirie,  à  soutenir  et  à  attaquer;  — -.  réc.  c.  J^Jf 
^d*m  •  excita,  anima  cette  joute  des  querelleurs  en  li- 
tige;  —  inf.  ir*ff4*T*   soutenance   de   choses   fausses, 

18 


274  AA^i 

soit  k  la  charge;  soit  à  la  décharge  du  client  en  procès. 
—  8.  a,  jf4«in«'  ®^  Ïf4-T»  trompeur,  fanx  témoin  ou 
accusateur,  parjure;  —  ».  p,  •f'îf^-IIU'  o^et  ou  victime 
d'accusations  fausses;  —  n.  inst,  iv^o^nK'  ruses  de 
guerre,  artifices  de  rhéteur  pour  tromper,  détourner  Tac- 
cusation;  —  n.  s.  A^T*  ou  ifCriK'  fausseté  inventée, 
fausse  allégation,  échappatoire,  digression  judiciaire  ;  ruse 
d'avocat.  —  N.  B.  Il  s'agit  surtout  des  ruses,  des  allé- 
gations astucieuses  inventées  par  les  plaideurs  dans  la 
soutenance  de  Tune  ou  l'autre  cause  devant  le  tribunal. 
Ces  mots  expriment  l'art  de  donner  le  change  dans  la 
procédure,  de  faire  dévier  le  débat,  d'écarter  même  la 
cause  proprement  dite  du  litige,  et  par  conséquent  le 
débat  et  le  jugement.  C'est  la  fraude  judiciaire  élevée 
et  mise  en  honneur  comme  le  triomphe  de  l'habileté 
oratoire  d'un  avocat.  —  loc.  v.  d.  Xii/?  *  flA  *  ^°  glissa 
habilement  du  chef  d'accusation  par  une  fraude  ou  ruse 
d'avocat  ;  2^  anal,  effleura,  rasa  (v.  g.  une  balle  le  but 
visé  ou  qqun  au  hasard). 
A^^  >  ^-  ^-  flotta,  surnagea,  resta  sur  l'eau  ;  —  loc.  v.  d. 
A^Ç'flAi  flotta  sur  l'eau;  et  A^'flAs;  —  w.  «.  Ai. 
Çi  j°  épave,  écume,  paille,  choses  menues  qui  voguent 
à  fleur  d'eau  ;  2^  spec,  la  cire  et  l'écume  sur  la  surface 
d'une  jarre  remplie  d'eau  miellée  et  en  fermentation 
pour  l'hydromel  =  syn.  RAAs  et  XAA^flA^  ot  var. 

ai*ÀAsflA>. 


^«-^AA.»  275 


Sixième  lettre  de   l'alphabet  ge'ez^    appelée   CdA* 
«tête». 


iJ^i  n.  9.  maladie^  sorte  d'influenza,  courbature  (accom- 
pagnée de  fièvre). 

^A'  i°  '^<^-  exprim.  TextensioD;  Tétenduç  =  cfr.  ^^i 
anal,  onomatop,'^  2°  n.  spec,  la  paume  de  la  main;  — 
loc.  V.  ^Hi  I  flA  '  s'est  étendU;  est  tombé  de  son  long  ; 
s'est  allongé  par  terre. 

V      O  V 

^•Ihfl'^H*  {comp.  de  ^A>  ^^  ^"^S^'^)  ^Ha  &  Bon  gré,  sui- 
vit son  caprice,  agit  selon   sa  volonté^  ou  sa  fantaisie. 

—  var.  £n^aof[\  i^  —  c.  2i^  A^^^R  *  laissa  aller  au  large^ 
sans  frein,  la  bride  sur  le  cou. 

ddiù  «  ^»  w-  (5O  9'  ®st  mouillé,  trempé  (par  Teau  ou  par  la 
sueur)  ;  est  en  nage  {cfr,  analog,  et  diff.  avec  ^ft^fl  1)  ; 

—  c.  mouilla,  trempa  (v.  g.  la  pluie),  humecta,  etc....  — 
p.  ad.  p.  Cih*tl^  mouillé,  humide;  Jig.  porte -bonheur, 
béni,  portant  avec  soi  la  bénédiction,  la  prospérité;  — 
parce  que,  en  ces  régions  brûlées  ou  desséchées,  l'hu- 
midité, l'eau  est  par-dessus  tout  désirée  et  le  plus  sou- 
haitable des  bienfaits,  —  v.  g.  CÎh*ll  *  ù'tttif»  '  h*  ^^^i 
{v.  g.  un  étranger  qui  arrive  sous  une  pluie  extraordi- 
naire) ;  prospère,  riche,  heureux  ;  —  refrain  de  bénédic- 
tion et  d'exécration  :  JtlÀ  »  Cth^h  h  MA  »  ^ïttl  «  wi-  à 
m.  «Celui  ci  humide  ou  béni;  celui-là  sec,  brûlant,  ou 
maudit.»  (l'ïl-ftj,  dér.  de  i*hoAO  =  «2/^-  V'tt^f^  ^ 
et  «fl{«]f|  :  ;  —  n.8.  ^ihà^  i  fig.  prospérité,  richesse,  béné- 
diction, =  syn.  y-fl-fc  :  et  tt^M'  s- 

/■îliA.  *  ^'  ^'  gâteau  au  miel  et  au  beurre  mêlés. 

18* 


276  ^-t^'t.i-^'ïn» 

ir^^à^'h»^  ^^  «•  {^^'  interv.  litt,  de  HL^»  9-)  ^^^  pitié, 
compatit;  fut  indulgent,  clément,  miséricordieux,  sen- 
sible  ;  fit  miséricorde ...  —  c.  hà^^/i'%  '  porta  k,  inclina  k 
=  la  compassion;  apitoya,  fit  pitié,  excita  la  commisé- 
ration... =  syn.  fl^fl^s  ou  0^0^';  —  *•  «•  ^4^ 

o    V 

'^i  compatissant,  sensible,  ou  ^'l^'li;  —  p.  ad,  p.  C 

o    V    o 

^i**)  I  syn.  indulgent,  miséricordieux,  etc.  —  n.  inst. 
^^à^^Ci^*  moyen  d'exciter  la  pitié,  moyens  d'apitoie- 
ment (v,  g.  attroupement  des  femmes  en  sanglots,  en  sup- 
plications devant  un  chef,  étalage  des  signes  de  la  mi- 
sère publique  ou  privée). 
^/h+»  ^-  w-  est  éloigné,  est  loin;  —  c.  aCHi^*'  éloigna, 
écarta...  —  v.  g,  2i^4« >  KCrii«4s  >  éloigna,  attarda  son 
pas,  rendit  rares  ses  visites,  son  amitié  se  refroidit;  — 
P-  +^rfi+»  ou  'h^/ii4'9  {d-  V.)  fut  éloigné,  s'écarta, 
fut  mis  à  l'écart...,  dehors,  ou  loin;  —  hit.  ■1*^Hi4'> 
se  tint  loin,  s'éloigna,  se  refroidit  dans  ses  relations 
avec...  —  int  réc,  "p^nAi^^i  Téloignement,  le  refroi- 
dissement fut  de  part  et  d'autre;  pi.  'h^^#|i4s-  ils  se 
tinrent  de  plus  en  plus  loin  les  uns  et  des  autres;  — 
c.  réc.  K^tffi4"  et  hi-^ihi^i   causa  l'éloignement,  le 

o      V 

refroidissement  entre...;  —  inf.  9^CÀ\^i  éloignement 
{act\  —  réc.  f^^ih^^h  —  p.  «^-  P-  CA**»  éloigné, 
lointain  —  ou  vulg.  {•rh*^*'?  —  adv.  loin,  au  loin.  — 
loc.  adv.  ^-fl  s  ou  ç-fl  I  Crh-i»  «  a^  loin  ;  hJhH  »  ÇA**  » 
de  loin.  —  n.  s.  CÂ+'I"'  éloignement  (eff.),  distance 
et  n/tir?')  —  ^-  ^"^*-  ^'''Crli'fe  '  celui,  ou  ce  qui 
occasionne  l'éloignement;  —  n.  arf.  iidC/Ii4*>  être  re- 
poussant, répugnant. 

dditt^  *  ^•^-  (j-C/hflO  est  vaste,  étendu;  t?.  jf.  «Tt^a 
CAifl'    *la  plaine  est  large,  spacieuse,  s'étend  au  loin.» 

^■Iffl"*  V-  ^-  (â'O  i°  a  faim,  est  aflfamé,  souffre  de  la 
faim,  V.  g.  AlC  •  ^"Iffl  ■  le  pays  est  en  famine.  = 
syn.    ini'Dp  1  ;     ^°    impers,    la    famine    vint,    s'étendit 


(sur  le  pays);  —  c.  JiC'Iffli  a  causé  la  famine  (v.  g, 
la  sécheresse,  le  manque  de  pluie);  —  f,  +^"11(1* 
est  en  proie  à  la  famine  ;  —  in/.  JP'C^'fl  *  être 
affamé,  famine;  —  n.  5.  ^^«fli  ou  ^4  4>  la  famine;  la 
faim  excessive.  —  Ne  s'emploie  guère  pour  la  faim  or- 
dinaire, qui  s'exprime  par  le  n.  TTLl*'  de  açiCo^i, 

ùàA^  V.  a.  (jf.)  sella,  harnacha,  chargea,  v.  y.  un  mulet 
(de  selle  ou  de  somme).  —  c.  KCWliï  ';  —  p-  +^ Ai  »j 
in/.  9"C'i|'ï>  harnachement,  chargement;  —  9.  a.  ^^ 
3^  I  écuyer,  chargeur  ;  —  ad,  p,  'f'iJ^hX  *  que  Ton  selle 
ou  charge:  bonne  bête  de  selle  ou  de  charge. — p.  ad, 
?•  C/h**}  »  sellé,  harnaché,  chargé  ;  —  n.  inat.  hdCHi 
J^i  ou  i^CihTr'  c®  qui  sert  à  seller,  à  charger;  spécK 
courroie,  sangle,  etc.  =  syn.  00^1. 

^•^IDï  V.  a.  (^.),  rad.  inus.  —  a.  c.  KC'Iftf' >  ouvrit;  — 
P-  +2^^»^  —  î^*/.  ^Cï^llH»  ou  par  inierv,  litt  f^C 
4>^i,  —  imp.  Kc4-«,  —  «•  a-  fcC^lî»  portier;  —  j?. 
ad.  p.  C^Oh i  ou  ^4«  >  ouvert;  —  n.  fn«<.  aoQ^q^  1  motifs 
et  moyens  d'ouvrir;  —  spec,  (g.)  aoQ^  h  P^-  ^'■•^'If-I' '• 

^Of^  I  V.  n.  est  humide,  trempé,  mouillé  (t?.  g.  le  sol,  l'at- 
mosphère, —  var.  ir'ihf^*  (^-  ^Oî  —  ^-  liCll^*  tu- 
mecta,  rendit  humide,  trempa,  mouilla;  —  inf,  fCV 
jÇ"!  humectation,  humidité;  —  p.  ad,  p.  Clf-JC"*  humide; 
/.  CÙ4.  «  —  ?i-  dV^  J  ;  —  n.  5.  ^0^  I  humidité  (v.  j. 
du  sol),  cfr.  differ,  d'avec  /iJtiA^- 

CStif^  •  ^'  *•  /•  jeune  chèvre  qui  n'a  pas  encore  mis  bas. 

l'àni*  ^-  ^-  fut  maigre;  =  syn.  ^t^^-fe»,  4*6(1(1  ^  — 
ad.  ^^pji  m.  etf.  maigre  —  pi,  ^APÇl*»-  =  «2/^. 

^IIH I  t;.n,(gf.)gf.  sua,  transpira... —  ^yx>  (^' ^Oî  —  ^'  h 
COB  »  fit  suer  ;  —  inf,  f^CVÙ  *  suée,  transpiration  ;  — 
*•  «•  ^yt,  *  qui  transpire  facilement  ;  ou  ^  ♦  ♦  j  ;  —  n. 


278  l^f^i  —  ijaoaoi 

O  V  V  V 

xnsi.  ii»cyt,*  sudorifique;  —  n,  s.  CVÙ'  ou  COt  »  sueur, 
suée,  transpiration. 

V    e 

iJJP*  >  n.  «.  bénéfice,  fief  ecclésiastique  ;  —  n.  comp.  Q^A  * 
lJ9"i  possesseur  d'un  fief. 

^«»7  a  n.  ^.  (d.  F.),  —    var.  de  i^^  i  agneau. 

i;«»7i  n.pr.  Rome  —  on  Cf  h  C^fh  C^h  ^-  9-  A 
jTHO  "  ^'■•fth^l^  *  ^^4*?/^+  "  C^  «  *Le  règne  de  Rome 
dura  ce  que  dure  la  fleur  de  Meskerrem»  (temps  floréal 
de  TAbyssinie),  c'est-à-dire  le  triomphe  éphémère  de 
l'église  romaine  sous  Socinios  (chant  d'un  Â'fl'h^  '  sous 
Basilidès  le  persécuteur);  —  ad,  d.  C^^i  romain;  — 
pi  C^êhfji  les  romains;  v.  g.  B4*<4«^'>'  C^(0*fj9 
«Les  neuf  saints  romains,  ou  venus  de  Rome  (Bysance)». 

V     o 

—  n.  ad.  d.  C^f»ttm,i  le  latin,  la  langue  romaine 
{cfr.  évang.), 

Ijooao  1  I  r.  a.  1°  remua,  retourna  le  grain  ou  exposé  au 
soleil,  ou  étendu  sur  le  co^^i,  afin  qu'il  sèche  égale- 
ment; 2^  afflua,  se  répandit  en  grande  quantité,  en- 
vahit, V.  g.  nuée  de  sauterelles:  it^'l^d^  i  n^tt^  ^  «les 
sauterelles  tombèrent  en  avalanche;  — p,  •f-^JUDHOs  est 
remué;  —  inf,  i°  f^C^^^t  remuage  du  grain;  2^  en- 
vahissement des  sauterelles.  —  n.  s,  i,ao^  s  loc.  expr. 
le  remûment  des  masses;  la  tombée  d'une  trombe  en 
avalanche  ;  —  loc,  v.  ijuof^  i  (|/^  i  tomba  avec  fracas 
(un  arbre)  ;  —  à  l'imagination  abyssine  l^ûoy^  t  exprime 
l'ébranlement  et  le  fracas  de  la  chute;  —  n.  s.  ijoo^ 
^  I  chute,  u.  g,  d'un  arbre,  ou  sous  la  tempête,  ou  sous 
la  cognée  k  la  racine. 

jj/oao  11-  s  (^.)  rad.  inus.j  —  forme  usitée  :  nC^'^^'^  «  ^-  »*. 
se  tut,  garder  le  silence  ;  se  tint  coi,  resta  taciturne, 
etc.  —  8,  a,  nC'TP'TL'  silencieux;  —  inf.  J^JiC'TP^» 
le  silence,  taciturnité;  —  w.  s,  (g.)  iiC9^V'  silence, 
voix  basse,  chuchotement,  v.  g.  HhCV^V'  en  silence, 
à  voix  basse. 


^^Ai-C^7^«  279 

^hdA'  V*  ^'  remua^  boulversa^  mit  sans  dessus  dessous 
les  bois  du  feu,  de  façon  à  Téteindre;  —  p.  +^in»Ai 
est  dispersé  (le  combustible).  —  c.  ^^m^A  ^,  —  *^/-  9^ 

O     V  V 

C*7A*  remuage  du  feu;  —  s.  a.  ^•TA.*    tisonneur... 

w     o 

—  V.  dér,  ^f^dl^i  V.  a.  i°  brisa;  :2°  renversa,  fit  tomber, 
jeta  k  terre.  —  loc.  v.  d.  ^y^^ft  i  flA  '  on  ^flA  *  î^  jeta 
à  terre;  2°  mit  k  mort  (qqfois  usité  en  ce  sens),  — 
allas  cir*AAi. 

à^l^ù-^  I  flA  «  ^oc-  onom.  tout  le  monde  parla  ensemble  ; 
la  conversation  devint  chaotique,  confuse;  il  se  fit  un 
bruit,  une  rumeur,  un  tumulte  de  voix  à  ne  plus  s'en- 
tendre. 

^m»^  a  V.  a.  1°  éteignit  un  tison  enflammé,  en  Tenfonçant 

V     o 

dans  la  cendre  ;  =  syn,  l^/^  i  ;  :2°  fit  tomber  qqun  ; 

—  V'  +éj^*»^,  —  c.  j^C^'fe:,  —  inf,  TCn^^' 
iMaiMXi^    oîi   ^l^mm*   v-  «•   ^^  étreignit,   pinça,   serra, 

tint  entre  les  doigts  ou  griflfes;  2^  fig.  méprisa,  étrilla: 

o        V  V 

mit  à  Tétroit,  à  la  gêne  ;  —  loc.  v.  ^jP^mT  «  flA  »  i°  tint 
serré,  étreignit,  syn.  de  ^^niHl'î  ^°  ^^t  orgueilleux, 
domina,  v,  g.  comme  le  chat  jouant  avec  la  souris  vain- 
cue, prisonnière;  —  var,  corrupt  litL  ^/•'H'i;  —  ^ 

irl-l-iflA-  ou  MÎA». 

C^ti  n,  de  pL  i°  grenadier   (Farbre);   2^  grenade  (le 

fruit). 
l^^à^   f'Oc.  expr.   le  calme,  la  douceur;  —  n.  d'L;  adv. 

doucement,  tranquillement,  en  paix,  avec  calme;  —  loc. 

^'  d^à  »  flA  >  i°  est  en  paix,  en  tranquillité,  v.  g.  ^4.  ' 

d^à  '  (LA*  »  hùr  »    le   pays   est    dans    la    tranquillité  ; 

2^  anal,  est  étendu  de  son  long,  est  couché  mollement, 

bien  à  Taise;  —  n.  5.  dO^à^-  paix,  calme,  lenteur,  aise, 

bien-être. 
C^^  I  n.  de  pi.  chiendent  -  syn.  tiCf.  i  de  hUf*^  v  et  + 


280  e^jt»-^A^A» 

C^f^  I  n.  5.  i®  grande  lance  ;  2^  troupe  de  soldats  (lan- 
ciers); —  jadis  la  lance,  pique  ou  javelot  étaient  les 
seules  armes  des  abyssins  pour  combattre  un  peu  a 
distance. 

Ir'f.f.^  t?.  a.  frappa,  battit;  —  p.  +^^AIii,  -  c.  fc 

i,ao^  I  r.  n.  jf.  i°  chauffa,  cuit,  v.  g,  un  pain  cuit  sous  la 

o  • 

cendre,  sous  le  brasier  éteint,  ou  sur  la  braise,  dCYl^  i 
ou  pain  en  boule  cuit  par  un  caillou  incandescent  à 
Tintérieur  et  sur  la  braise  à  Textérieur;  2^  brûla,  fut 
enflammé,  embrasé  (le  foyer  et  analogue);  éprouva  in- 
flammation, chaleur  intense,  sourde,  un  feu  interne,  en 
qq.  partie  du  corps,  par  suite  de  maladie;  —  c.  fiC 
ao0t  fit  rôtir,  cuire;  —  inf.  jP^C^Ô'  incandescence, 
inflammation,  cuisson  ;  —  n.  5.  ^aofi  i  cendre  brûlante, 
brasier,  brasero  ;  feu  sous  la  cendre  ;  —  n.  5.  ^ao^^  i 
combustion,   cuisson   sous  la  cendre,  ou  sur  la  braise. 

^^1  n.  8.  cadavre. 

dtîdy  *  ^'  ^'  9-  est  sale,  taché,  souillé^  sordide,  impur  (pr. 
et  Jig,)  =  syn.  ^hA  >  ;  —  c.  j^CA^fi.  »  salit,  souilla,  ta- 

w     o  o   V 

cha  =  syn.  SCtïA  «  ;  —  *V^-  9^CÂ/h  >  salir  ;  et  état  de 
sordidité;  —  s.  a.  ^A^'  sale,  sujet  à  se  salir,  mal- 
propre ;  —  p.  ad.  p.  CÂ*/h  »  sali,  souillé,  taché,  immonde  ; 
—  ^^-CAA'  sale,  malpropre,  sordide,  impur...  (qualif. 
d'habitude,  comme  dhdu^)i  —  ^-  *•  CArfil'*  souillure, 
tache,  saleté,  etc.  ;  —  n.  inst,  iii>^Â^  »  salissure,  ce  qui 
occasionne  la... 

^AA«  ou  djiîfh  et  CAA»  ou  Cîîïf  i;  emphatique  hck 
tt  «  et  îiCTf ïf  »  ^-  ^'  (^^0  plomb,  balle  de  plomb.  =  syn. 
Cu't'  plomb  (métal). 

dhdA  »  ^-  û-  baigna,  trempa  dans  Teau  (cfr.  differ,  d'avec 

ddiA*  et  dÙfL^);  —  p-  i-dhdùh  —  <5  hdh^A^y  — 

inf.  y^CÂ^A»  bain,  trempe,  trempage,  immersion;  — 
s.  a.  ^A^A.'   baigneur^   trempeur,   qui   passe   à  Teau, 


CA-fci-^A'k:  281 

V.  g,  le  linge.  —  p.  ad.  p.  chi^it  >  baigné^  trempé,  passé 
k  Teau  ;  —  n.  inst,  moyens  de  maintenir  dans  Teau,  de 
conserver  dans  la  fraîchenf,  v.  g,  des  flenrs  ;  vase,  cuve, 

O    V  ^    i 

etc.  ;  —  loc.  V.  d,  CÎiCti  >  flil  >  est  mouillé,  trempé,  baigné 

dans  Teau. 
CMl  »  ^-  *•  héritage,  patriml)ine,  propriété  ;  —  cfr,  W^H  i. 
CBTI*  >  **•  *•  1®  plomb  (métil). 
^A}>  V-  "•  9-  '^  saigna  du  nez,  eut  mal  à  la  tête,  eut  la 

tête  en  feu;   ^°  est  trè?^  chaud,   brûlant,   v.  g.  un  fer 

rongé  au  feu.  —  c,  hûHi*  fit  chauffer,  v.  g.  le  fer... 

—  alias  ^îf i  I  A.  G.  =f  cfr.  i-li«A  i,  —  in/.  T'cht  » 
incandescence  ;  —  s.  a.  ,M3l  *  qi^i  s®  chauffe  vite,  facile- 
ment; —  p.  ad.  p.  CA*'f  '  embrasé,  chauffé  à  blanc,  in- 
candescent ;  —  «.  inst.  fOCAi  «  tout  ce  qui  se  rapporte 
à  rignition,  forge  ;  —  m  spec,  dér.  usuel  :  aoQ'^'}  a  fer, 
ou  barre  de  fer  tourn<  o  en  manière  de  faucille,  pour 
brûler  les  contusions  les  animaux,  =  syn,  0o^\^^t 
et  ♦♦lïjfi  {amh.);  —  i.  5.  d.  ^ftjri  et  CA>1*>  i°  brû- 
lante chaleur,  incandescence;  2^  mal  de  tête;  saigne- 
ment du  nez  ;  insolati(  i  ;  —  Jig,  tête  en  feu,  congestion, 
inflammation;  emporte |ient,  échauffement  de  colère.  — 
V-  d-  ^ffi»  i°  fusilla,  brûla  la  cervelle;  2°  et  aussi 
var.  de  ^Ai  i  A.  Gr. 

dA^^  t?.  a,  (g,)  1°  oublia.  Erra,  se  trompa;  2° Jig.  fut  ramolli; 
tomba  en  enfance,  —  è  lias  ^ft*^  i  (g.)  ;  —  p,  'tdtî^  * 
fut  oublié;  —  c.  j^CA'l. >  fit  ou  laissa  oublier;  v,  g,  }if, 
t^ChfhX^  «Ne  me  lai ésez  pas  oublier;  rappelez-moi ...>. 

—  réc.  int,  4'^A*fci  lomba  dans  Toubli;  pi,  'Jt'i^tUh' 
s'oublièrent  Tun  Tauti^ ...  —  c.  réc,  int,  tii-tî^  »  amena 
Toubli  Tun  de  l'autre  ;  distraya,  fit  diversion  de  la  pen- 
sée de...,  du  souvenir  douloureux...;  —  dimin,  fréq.  ^ 
AA*^*  perdit  de  vT|e...;  a  quasi  oublié;  fut  distrait, 
oublieux;  —  c.  dinij,  fréq,  hdhtî^*  ^  distrait  de...,  a 


282  <'<'*  —  /:**' 

e  « 

fait  diversion  a...,  afin  de  faire  oublier;  —  inf,  ^CÔ 
A  S  onbli,  erreur...  —  fréq.  f^CMà'  inadvertance, 
distraction;  —  5.  a.  ^/i\i  oublieux;  —  p.  ad,  p.  Cth 
6i  oublié;  —  n.  inst.  ûo^fi^j  ce  qui  fait  oublier, 
...diversion...  —  n.  ad.  inst,  û^^/ittà*  ^*-  d.'h,  donné  par 
la  mère  à  un  enfant  qui  succède  à  un  aîné  mort  au- 
paravant; —  loc.  V,  ciîù*  flA*  ou  KflA>  oublia;  la  pen- 
sée, le  souvenir  lui  échappa,  v,  g.  CM'htLA?^'  *Je 
n'y  ai  plus  pensé.  Cela  m'a  échappé  de  la  mémoire.» 
4*i*^  loc,  onom,  «rourou>.  —  loc.  v.  4«{«iflA>  ronronna, 
fredonna  «rourou»,  en  berçant,  pour  endormir. 

V      o 

^4^^t»  v-^-  maigrit,  s'émacia;  est  étique,  chétif,  inerme, 
=  *y«.  +Çnfl»;  P'  de  ^nfli  ou  ^fllD  »,  et  ^À"!*»,  — 
adj,  d.  éjl^i^^t  maigre  —  var,  corr,  litt,  (Jh^tf-» 
(injur.);  =  syn,  'tchU'y  Ù^SkP'i^,  —  loc,  v,  c4e 
♦  »  flA  «  est  étique,  misérable  squelette.  —  var,  corrupt, 
liii'  CY^è^'im*,  —  (injurieux). 

^++j  V.  n.  est  fin,  subtil,  mince,  tenu,  étique,  maigre; 
Jlg,  simple,  spirituel,  subtil,  fin,  v,  g.  y^ftni.^-  »  •fltl**!  > 

V  V      o 

^++:  «le  mystère  est  très  subtil,  sublime»;  —  c.  t^Q 
++Ï  amincit^  affina,  subtilisa;  —  inf,  9^C^^'  amin- 
cissement, affinement  ;  —  s,  a.  ^^«ft  i  qui  s'affine,  s'a- 
mincit  bien;  —  c.  hC^'k^  affineur;  qui  subtilise;  — 
p.  ad.  p.  c4i^  *  aminci,  affiné  ;  rendu  subtil  ;  —  ad,  ^ 
^4»  I  i°  fin,  mince,  subtil  ;  ^°  Jig,  abstr.  simple  {terme 
phil,  et  théol.),  immatériel,  spirituel;  v.  g.  9%»^^éAi 
4"HÂ"'  *q^i  est  absolument  immatériel,  pur  esprit 
(Dieu),  opposé  a  'îlihÇa  épais,  matériel,  corporel»;  — 
71.  8,  C+'l**  i°  ténuité,  qualité  d'être  mince;  ^°  finesse, 
subtilité  ;  3^  fig.  substance,  simple,  immatérielle,  incor- 
porelle; simplicité,  spiritualité;  pensée  subtile,  fine,  éle- 
vée {phil,)]  —  71.  inst,  tiof^l^^i  ce  qui  sert  à  affiner, 
à  amincir,  etc.;  —  n.  8.  dér.  C+s   petit  bois,   bois  en 


^♦P»-^-flA.«  283 

petits  morceaux;  lattes  que  Ton  dispose  sur  et  entre 
les  chevrons  (pour  le  plafond  d'une  maison)  ;  —  n.  ad, 
^^  ^'  t\é/k  >  â)  ^^'  mincC;  subtil^  pointu^  affilé;  v,  g.  ao 

O      V  V 

C¥}|*  hd'k'  aiguille  fine  (à  coudre);  b)  spiritueux, 
eau-de-vie,  liqueur,  alcool,  esprit  de  vin. 

^♦P  ï  V.  a,  (g.)  exorcisa  :  —  n.  s.  Ct't  i  exorcisme  (liturg.). 

dfL'  "•  *•  (^^0  niaître.  ~  Le  seigneur;  —  Dieu  (Mtt.  23, 7;  — 
Me.  14,  45).  Les  Tigréens  de  Hamasen,  et  Aïn-Saba  et 
tout  le  versant  de  la  mer  rouge,  emploient  ce  terme 
pour  désigner  «Dieu,  le  Seigneur»,  au  lieu  de  h^ttjï 
•fltfkC'  usité  en  toute  TAbyssinie. 

^f|i  n.  5.  1°  le  torrent,  le  cours  d'eau,  la  rivière;  et  2° 
par  extens.  le  long  du  torrent,  les  rives  du  cours  d'eau, 
le  terrain  environnant...,  v.  g.  J^JÇ'^î^-fls  terroir  de  la 
rivière;  —  n.  d'un  canton  (Tigré).  —  loc,  comp.  <^||j 
f*f|  I  1°  le  long  de  la  rivière  ;  en  suivant  la  rive  ;  2°  ri- 
gole formée  par  les  pluies  dans  le  chemin. 

•  o     V 

Cfi  »  ^*-  «•  i°  osiers  ou  fines  tiges  de  C*7X  «  transversales 
des  tamis,  les  lignes  principales  du  treillis;  2^  couture 
maîtresse,  principale,   sorte  de  piqué;  j^Z.  CÔ^H*^f  de 

diiih»^  ^'  «•  (?0  profita  (dans  le  double  sens)  :  i°  pro- 
duisit du  gain,  2°  retira  du  gain  ;  porta  et  tira  avan- 
tage, bénéfice;  rapporta  bien,  produisit,  prospéra,  v.  g. 

V     o 

le  négoce;  —  p.  +^-flrli«*  ®st  mis  en  état  de  prospé- 
rité, de  production  ;  —  c.  fiCttgh»  »  accrut,  augmenta, 
fit  accroître  le  profit,  la  production,  les  avantages;  — 
inf,  f^CnSh  '  Taccroissement,  l'augmentation,  des  béné- 
fices, etc.;  prospérité,  enrichissement;  —  s,  a.  ^flrh.*? 
/•  Mài'tl  »  prospère,  productif,  croissant,  v.  g.  l'élevage 
du  bétail;  —  n.  ad.  specif,  ^O/h'  arrivé  à  la  croissance, 
ou  qui  a  changé  les  dents  de  lait  (enfant,  poulain,  ânon, 
etc.);  —  71,  inst,  aoCttdu*  moyens  d'accroissement, 
d'amélioration,    de  prospérité  (y,  g.  dans  l'élevage    des 


284  ^-fl^fli-^flfli 

troupeaux).  —  n.  s.  ^Q/hi  ou  ^«fl^h**  ou  C-flAl**  ré- 
sultat avantageux^  bénéfice,  gain,  profit  (négoce);  —  loc, 
V-  d'  C'flîh  >  flA  >  fit  un  bénéfice,  eut  un  profit,  ou  avan- 
tage. 

V     O 

MOXÏ^  ^'  <^'  i°  arrosa,  répandit  de  Teau  (avant  de  ba- 
layer Tappartement)  ;  2°  rangea  les  poutres  en  ordre, 
à  leur  place  respective ...,  et  les  chevrons  (pour  couvrir 
un  bâtiment)  ;  3°  ressentit  fatigue,  des  crampes,  k  force 
de  rester  assis  ou  accroupi;  et  au  Jig,  est  ennuyé  des 
paroles  importunes,  fatigué  d'entendre,  refusa  d'écouter; 

—  P'  'tdHdtt*   ^^  toutes  les  significations;  —   c.  f^^ 

o  o     w 

"fl^fl  »  {àe  même)  ;  —  inf.  f^CHÎ^^t  »  arrosage,  asper- 
sion  d'eau;   fatigue,   crampe;    ennui.  —  s.  a.  ^-fl^(t,> 

o    V 

arroseur.  —  p.  ad,  p,  C'flf"'fl>  arrosé,  fatigué,  engourdi; 

o     V 

—  w.  S,  C'fl^'fl'  arrosement;  les  filets  d'eau;  engour- 
dissement,  crampe.  —  n.  inst  0^/HHiXi^t  arrosoir.  — 
(N.  B.  Il  ne  s'agit  que  de  l'arrosage  d'un  endroit,  soit 
pour  le  rafraîchir,  soit  pour  le  balayer.  Pour  l'arrosage 
des  jardins,  des  champs,  voir  au  verbe  A+f  s,  c  fifi 
-hpi,  etc.) 

^flfl^  t  V.  a.  (g.)  i°  tressa,  croisa,  v.  g.  pour  faire  un  ta- 
mis, un  treillis,  un  filet;  2^  pécha  au  filet;  —  p,  «j*^ 
n «,  —  c.  fiCna »,  —  »V-  y^Cn-n »  la  pêche;  —  s.a,^ 
QlL  >  i°  tresseur  ;  2^  chantre  développant  son  vêtement 
en  manière  d'ailes,  à  l'imitation  du  vol  des  anges;  — 
n.  inst.  aoCÙ'O*  filet;  —  n.  s.  dér.  cpi  barres  princi- 
pales du  treillis  d'un  tamis;  —  loc.v,  Cflil'  flA*  i° tressa, 
croisa  en  treillis  ;  2^  vola  k  ailes  déployées  (au  Jig,  se 

V      o 

dit  de  M'fl'i*^  O7  V^h  ^°  chantant  processionnellement, 
élèvent  les  deux  bras  en  suspendant  leur  large  manteau, 
à  l'instar  du  déploiement  d'ailes  des  grands  oiseaux  qui 
planent  (Guidi,  col.  128). 
^flfl"'»  0^  dttfDs  a  maigri,  est  maigre  (A.  et  an,);  — 
P'  4*Cnfl>   est  fort  amaigri,  =  syn.  ^♦^^•fc»  et  ^^ 


dH^'-d^d-t^  285 

*7i»5  —  '^^f'  ^CfllO-»  amaigrissement;  —  ad.  ^QOHi 
chétif,  maigre  (de  nature)  et  -JhCQ'fl  »;  =  'V^-  ckïPt  >• 
^•fl*^  I  V.  a.  (g.)  1°  fit  quatre  ;  j2°  se  divisa  en  quatre  ;  fit 
quatre  parts  ou  lots;  3°  a  quadruplé;  —  p.  -h^-fl'k» 
fut  fait  quatre;  quadrupla  ou  fut  en  quatre  parts;  — 
c.  hCil*^'  fit  mettre  en  quatre  parts;  —  a.  a.  ^0*%,» 
i°  divisible  en  quatre  parts  ou  C'fl^  '  ?  ^°  la  quatrième 
partie;  —  n.  ad.  C*!!'^,»  le  quart,  ou  quatrième  partie 
(plus  usité  que  ^Q^:);  —  ^^^-  ^-  C-flÔ»  flA»  ou  KflAi 
1°  fit  quatre  (nombre);  2^  divisa  en  quatre;  3°  qua- 
drupla; —  n.  dér.  i°  ^fl«Ai  quatrième  jour  de  la  semaine  : 

O  V     O 

mercredi  ;   2°  KCQÂi*  »  quatre  ;  —  en  chiffre  :  g  ;  — 
nomh.  ordin.  ^'ffyf,  1,  /.  ^•flOj&'t  1  quatrième  ;  3°  ^ 
Cil^  •  quarante  ;  —  en  chiffre  :  3. 
^flm'  t?.  a.  tatoua,  —  p.  -h^-nni>;  —  c.  Kcflm';  — 

in/.  y^CflT»  tatouage.  —  5.  a,  ^f|ni«>  tatoueur,  mar- 
queur;  —  îlCfl'T*  tatoué,  marqué  (avec  le  }|i  pro- 
sthétique  en  usage  dans  Tamhara  et  passé  dans  le  tigraï, 
devant  le  ^  1  pour  qq.  mots  par  emphase  phonique)  ;  — 
n.  inst.  ii^/Sii^t  ce  avec  quoi  se  fait  le  tatouage,  la 
marque. 

^flX>  ^-  ^-  A  hâte,  est  pressé,  est  impatient  (d'en  finir, 
de  partir);  —  p.  -|«^flX>  plus  usité,  =  syn,  lIRRa; 
^-  9-  7^4-C  » +^fl.îl- *  *^1  ®st  très  pressé,  s'empressa 
beaucoup  de  s'en  aller  (travailler)  aux  champs»  ;  —  c.  J^ 
CflX'  pressa,  v.  g.  la  moisson;  —  inf.  jP^Cfllt»  hâte, 
presse,  urgence,  empressement  ;  —  8.  a.  ifif^  1  ou  +^ 
flii.  '  4^^  ®®  presse,  a  hâte  ;  —  j),  ad.  p.  CÔtK  «  pressé  ; 
—  n.  8.  Cflîf  «  oti  ^Cflîf  '  hâte,  presse,  urgence,  v.  g. 
Cflîf  «  P'flÂ'1  «  «il  n'y  a  rien  qui  presse;  il  n'y  a  pas 
d'urgence  ;  —  n.  in«^  t^^lSil^  *  cause  ou  occasion  d'ur- 
gence. 

dTdi*'  ^-  ^'  trotta,  alla  au  trot;  —  c.  fc^T^+»  fit 
trotter;  —  inf.  y^C'h^'h*  l'aller  au  trot;  —  5.  a.  ^-f 


286  ^-MDi  — ^^^1 

^"ts  trotteur;  —  c.  K^T^"t*  V^^  ^^^  trotter;  —  n.  s. 
dTd^*  0^  ^T^l*»  le  trot  (du  cheval:  car  pour  le 
trot  ou  la  course  de  Th.  cfr,  T^ff  »). 

£n'l*iD  S  V.  a.  frictionna,  frotta  (avec  de  Thuile,  du  beurre, 
etc.),  oignit  (de  cérat,  etc.)  ;  —  p,  <1*^'|*ID  :,  —  c.  ti£^ 
+IDi  fit  frictionner,  oindre;  —  inf.  9^^^ahs. 

^1'*^  :  V.  a,  gagna,  emporta  le  procès  (g.  eut  droit,  raison 
selon  la  justice)  ;  mais,  selon  le  langage  usuel,  ce  triomphe 
au  contentieux  n'est  pas  toujours  selon  la  justice;  il  a 
pu  être  obtenu  par  des  fraudes,  aussi  bien  que  par  des 
preuves   vraies;  —  p.  +^4"*^'   ®s^  battu,   vaincu,   a 

V    o 

perdu  le  procès  ;  —  c.  fcC'lh'fc  '  convainquit,  fit  la  preuve 
juridique;  fit  gagner  le  procès,  donna  gain   de  cause; 

o     w 

—  inf.  9^C^^à*  sort  de  la  plaidoierie,  ou  pour  ou 
contre;  —  réc,  'tà*^^*  i°  est  engagé  dans  un  procès; 
V,  g.  impér,  pi.  'ti^^'th^  «débattez- vous,  ouvrez  le  dé- 
bat» ou  la  plaidoierie  par  la  gageure  d'i^sage  ;  2^  sl  fait 
le  pari,  posé  la  gageure  de  Tenjeu  dans  le  litige  ;  3°  a 
perdu  le  pari,  et  par  conséquent  le  procès  ;  —  réc,  c.  ^ 
^•^•*^j  a  présidé  au  pari,  a  fait  poser  la  gageure,  a 
conduit  la  procédure,  dirigé  la  plaidoierie;  —  s.  a.  ^ 
;*■*%,  »  le  gagnant,  le  vainqueur  ;  —  s,  p,  i*^^^  «  le 
perdant,  le  battu;  —  n.  s,  Ct\*  ou  C^à*  justice, 
droit,  raison,  devoir,  équité,  droiture,  probité;  —  n. 
1715t.  i°  ûoQ^^ii  pièce  à  conviction,  preuve;  2^  ao^ 
'ta'  gageure,  enjeu,  v.  g.  un  mouton,  un  mulet,  etc. 
selon  Timportance  de  la  cause;  —  p.  ad,  p,  CPà' 
1°  {g.)  juste,  droit,  vrai,  v.  g.  yj&^Çl*i  c4**1-i  /. 
«vraie  foi,  orthodoxie»;  2°  le  vaincu  (au  procès);  pro- 
cès tranché  :  perdu,  cause  perdue  pour  Vun;  gagné, 
cause  gagnée  pour  Vautre  ;  —  loc.  v.  ClTÙ  *  fl^^A  >  a 
gagné  cause  tout  le  temps  (la  journée)  ;  Tavocat  a  dis- 
cuté victorieusement  toute  la  journée,  c'est-à-dire  durant 


^à^-ùhX^  287 

tonte  la  plâidoierie  ;  eut  une  journée  de  snccès  judiciaire 
(rtlfl^*  le  défenseur). 

^^:  loc.  exprim.  la  latitude  dans  le  sens  de  sans-gêne^ 
d'affranchissement^  d'élargissement  et  d'étendue.  —  loc. 
V,  ^6 1  nA  s  ou  tiÔii  '  i°  se  délivra^  déchargea  d'un 
fardeau^  déposa^  mit  k  terre  la  charge^  ce  qui  lui  pèse  ; 
2^  fut  étendu^  vaste;  s'élargit;  va  s'élargissant^  v.  g. 
rhorizon,  le  territoire  en  vue;  —  id.  duplic.  ^6^6^ 
nA  *  ^y^-  —  <^fr-  anal,  onomat.  ^/h  i  4  4  4  4 1. 

ChtL  »  «•  «•  (g-)  i°  tête,  pi  h£*hti  »  ;  ^^  fig-  capitaine, 
commandant  en  chef;  spéc.j  le  plus  haut  dignitaire  de 
la  cour  impériale  ;  —  var.  coi'r.  litt.  ^KA«  ^  causée  par 
le  contact  de  Vamh,  qui  change  Chh*  ^^  ^«A*?  ^^^f 
à  force  de  l'entendre,  les  Tigréens  s'en  sont  rapprochés  ; 
ils  l'adoptent  même  tel  quel  quand  ce  titre  est  suivi  du 
nom  (t;.  g.  ^fî  '  K A"A  '  ou  }%£*tt  *  ^"^^^  ^'h  prosthétique, 

o     w  o     V 

cfr.  8ub  ^ClhT  0  ;  —  ^^'''-  ^°  ^'  c-  hChA  *  a  fait  chef 
(d'une  mission  officielle),  a  délégué,  a  envoyé  comme 
son  représentant;  —  p.  'tChA^  est  nommé  chef;  —  2^v. 
^-  'tChÙ*  a  la  tête  sur  un  oreiller;  —  n.  inst  ao^* 
cKtt  '  oreiller,  coussin  ;  —  3°  w.  comp.  ^^41  »  ^'■•CÇ 
}|:  épingle;  poinçon  ou  alêne  avec  tête  plate;  de  Ch 
f^  I  et  de  aoQÇ}^  1  avec  syl.  euph,  de  liaison.  Les  femmes 
s'en  servent  pour  faire  les  tresses  des  paniers. 
^Àf  '  ^-  «•  (g-  CîlP  0  ^^^'  contract  litt.  ^^  1  vit,  regarda, 
aperçut,  —  ou  i-Kfi,  ckf^  (d,  F.);  —  p.  +^h.«  ou 
+CÂP>  fut  vu,  apparut;  —  c.  tidK*  ou  hCkf  *  fit 
voir,  montra;  t?.  ^.  hChV^Y,^  «faites-moi  voir>  ;  —  réc.  -f- 
/•îiP»  et  réc.fréq.  4*^À}iP>  s'entrevit  avec...,  se  vit 
avec  (un  tel),  se  mit  en  vue,  ...en  face,  ...en  regard 
avec  (qqautre);  —  réc.  c.  h£-M*  et  fréq.  t%£-hhf  ^ 
mit  en  face,  fit  voir  l'un  l'autre  ;  —  inf.  ^Chf»  '  vi- 
sion, vue,  envisagement,  spectacle;  —  réc.  ^à*iif»i 
s'entrevoir,  entrevue;  —  fi.  a.  i^j^lks  voyant,  spectateur; 


288  i.h'-^^lA* 

O  V  O  V 

—  ad,  p.  '^C?lff-'  visible;  —  n.  inst.  aoQtif^i  moyens 
de  voir;  vedfAte^  lunettes.  —  n.  «.  ^"hf^t  1®  vision, 
apparition,  riprésentation  (g,)  ==  syn.  ^CK/t**  (plus 
viilg.)]  2°  rj.  spec.  Apocalypse;  —  loc.  et  n,  s,  Cli)&* 
regard,  obsli-vation,  contemplation  ;  —  loc,  r.  Chf^  *  03 
4A  «  ^-  à  in.  passa  le  jour  k  voir  ;  regarda  fixement, 
longtemps^  resta  en  observation  :  Expression  hyper- 
bolique <|assa  la  journée  k  voir». 

^}|t  adv,  beaucoup,  abondamment,  en  grande  quantité 
(se  dit  (Il  miel,  denrées,  beurre  et  autres  choses  ma- 
térielles)! 

^hA  *  ^-  ^  (9'  dïtii  0  ^°  se  souilla,  est  souillé;  s'est  avili, 
avarié,  Jâté,  corrompu,  vicié  =  syn.  HiUth»  •  j  ^°  perdit 
de  sa  valeur,  de  son  prix,  ou  par  surabondance  (v.  g.  des 
;':rains  air  le  marché),  a  baissé  de  prix,  est  meilleur 
marché  \o.  g.  A^^l  * /iftP  »  ^lufr  '  *^^  marché  est  fort 
bas  aujoilrd'hui»);  dans  ce  sens  s'emploie  aussi  la  var. 
par  interm.  litt.  hrt^  '  f^*  ^^  bon  marché;  3°  s'est  souillé 
par  impunpté,  est  dans  le  vice,  fit  le  mal  ;  4^  a  encouru 
l'impureté  yégale  (judaïq.)^  en  mangeant  de  la  viande 
d'animal  inwur,  v.  g.  de  lièvre;  ou  d'un  animal  mordu 
par  une  hyènV  (A.  G.,  etc.)  ;  ou  d'un  animal  égorgé  par 
un  homme  qu\  a  contracté  l'impureté  légale;  —  p.  + 

o  \ 

CtlA'  ^  fût  Jbuillé;  profané  (v.  g.  lieu  saint,  sacre- 
ment); 2^  fut  iVouillé,  trempé  d'eau  (v.  g.  habit  dans 
une  mare  d'eau)  i A.  G.,  etc.)  ;  avec  c.  ti'tCtïÙ  »  mouilla. 
=  syn.  méi^Vh  —  c.  j^ChAi  souilla,  salit;  pollua, 
profana  (chose  siûnte);  fit  déprécier,  tomber  le  prix 
(au  marché)  =  A/n.  Kctîth.  »  ;  —  fréq.  dhhÙ  «  avilit 
peu  k  peu  ;  diminula  peu  k  peu,  alla  en  diminuant,  v.  g. 
le  prix  des  denrciss...;  traita  indécemment,  irrespec- 
tueusement (le  liéki  saint,  les  choses  religieuses);  — 
*'l/-  l^CïlA  »  perte  de  pureté  ;  de  prix,  soit  par  avarie, 
soit  par  abondanc<|;  —  s.  a.  ^I|A.'   sujet  k  souillure; 


dYidh^-dha^  289 

—  n.  ad.  ^f|ft  I  ou  4  ♦  ?r  S7  et  ^h^ft  1  on  4  ♦  ff  s  bon  mar- 
ché, à  bas  prix,  vil  prix,  de  peu  de  valeur:  —  p.  ad. 
P'  CXhlt  '  itnpur,  sale,  souillé,  avili,  vicié  ;  —  loc.  v,  C 
hA  »  HA  s  devint,  fut  à  bon  marché,   à  bas  prix.  —  n. 

O  V 

inst.  aoCïifi^  1  tout  ce  qui  occasionne  la  souillure,  et  le  ra- 
bais; —  n.  5.  CY^h't'  ou  ChAV>  ou  Chftî'l'*  souillure, 
impureté  (phys.  et  mor,),  luxure,  profanation,  sacrilège. 
^ll^h>  ^-  «•  fit  entrer  par  force,  poussa  violemment  de- 
dans..., à  coups  de  bâton;  —  p.  4"2h^h  *?  —  c-  tid 

inst.  ii>»^lfl^h^ï   aiguillon  pour  pousser,  faire  avancer. 

=  anal,  /^itdï^^  ^-  ^-  atteignit,  toucha  le  but,  v.  g, 

une  flèche.  —  loc.  v.  CÏ^ÙY^  *  KflA  >  poussa,  introduisit 

violemment. 
Chà^it  »  et  CYléfl  »  flA  s  var.  corrupt,  litt.  de  ^,$à^^  :, 

etc. 
^hfl'  V.  a.  (g.)  trouva,  rencontra;  mit  la  main  sur...,  entra 

V    o  V     O 

en  possession,  =  syn.  filif  '•  —  P-  "l^^hfl  »  est  trouvé, 
recouvré,  retrouvé  ;  —  c.  KChfl  »  i°  fit  trouver;  :2°  joignit 
ou  rejoignit,  atteignit  en  chemin;  —  réc.  -f^^.hn*  se 
rencontra  avec...,  v.  g.  4'^lUflp-ï  «je  Tai  rencontré,  j'ai 
fait  sa  renconte,  je  me  suis  rencontré  avec  lui».  —  +^, 
tl-flïi  <nous  nous  sommes  rencontrés;  nous  avons  eu 
rencontre,  rendez- vous,  entrevue  ensemble»  ;  —  réc.  int. 
+^hhfl»  eut  des  rendez-vous,   entrevues  réitérées;  — 

o    V  • 

inf.  y^Chil  '  act.  de  trouver,  acquisition  ;  —  réc.  JP'C 
J|-n  ï,  —  id.  int.  V^CMl'O  '  rendez- vous,  rencontre  et 
entrevues  ;  réunion,  assemblée  ;  —  s.  a.  ^fifl.  :  trouveur, 
inventeur  ;  —  s,  p.  '/'^hfl.  '  facile  à  trouver,  k  rencon- 
trer, k  interviewer;  —  p.  ad.  p.  Ctb-fl'  trouvé,  obtenu, 

o  V 

trouvaille.  —  n.  inst.  iTOChlL'  moyens,  occasions  d'a- 
voir, d'acquérir,  d'obtenir;  —  id.  réc.  OD^^hfj,:  occa- 
sion et  lieu  de  rendez-vous,  de  réunion;  —  71.  dér.  du 

19 


290  Ch^i-^HJi 

rod.  g.  conscendere,  equitare,  (Dilm.),  Ch^fl'  «trier  de 
selle  de  monte. 

Chi*»  on  Ch»!*"  w«  *•  grande  outre  en  peau  (pour  por- 
ter Teau). 

iJD(l^  ^-  ^-  f^t  mauvais;  —  c.  hC^A  >>  —  ^w**  ^^A' 
empira;  —  et  -h^4^AA>;  —  i«/  »"C<PA». 

^IIH%  I  v.  a.  —  var.  far  interv.  litt.  de  ^OID  i  (g.)  copu- 

O     V 

lare^  rad,  inus.  Dilm.  (c/r.  aoQQiO  i)^  inivit  mulierem. 

=  syn.  WT^t  {d,  F.);  —  p,  '\^/iOh%^^   mulier  copu- 

lata  est.  —  inf,  9^CVà  »  coïtus.  —  s,  a,  ^^%  '  ^-  et 

+^flP'%,'l'  >  /•  adhaerens,  —  cd^ù't  »  P-  ^^*  P-  /•  ^^' 
pulata. 

^IDf  I  V.  n.  (^.)  se  désaltéra,  étancha  sa  soif  (rh.,  etc.); 
fut  saturé  d'eau,  v.  g.  le  terrain,  champ;  —  p.  +^IIH 
f  1  fut  abreuvé  k  satiété;  —  c.  KCfl^P'  abreuva,  fit 
boire,  irriga;  —  rec.  •f-^.iDp  i  s'entre-abreuva,  pZ.  +^ 
iDf.  I  s'entr' aidèrent  pour  se  désaltérer  (v.  g.  en  descen- 
dant tour  à  tour  au  fond  du  puits  pour  tirer  et  servir 
Teau  nécessaire  à  désaltérer  tout  le  groupe);  —  inf.  ^ 
CflP)&«  abreuvage;  —  n.  inst.  aocwf^i  1^  abreuvoir; 
2^  breuvage  pour  calmer  la  soif;  —  p.  ad,  p,  CO^f»  » 
désaltéré  ;  —  n.  5.  càhi'^  i  apaisement  de  la  soif, 
étanchement... 

S^Hhfi  n.  d'ois.  épervier,  faucon,  milan. 

dOffi  «  n.  de  pl.y  une  espèce  d'arbre. 

^Mi  '  V-  **•  i°  dépassa  les  proportions  normales  de  dimen- 
sion, de  quantité,  de  volume,  de  poids...;  surpassa  la 
mesure  ;  2^ fig»  est  sérieux,  grave,  pondéré.  =  »yn.  hflU  »• 
c.  iiCHft  *  rendit  plus  pesant,  appesantit  ;  —  c.  inU  fi^. 
Hï'  pondéra,  rendit  plus  sûr  de  soi;  conforta,  encou- 
ragea, donna  du  cœur  ;  —  in/.  f^CH'i  »  excès  de  poids, 
appesantissement ;  ad,  iXi^t  lourd,  pesant;  —  n.  «.  C 
TlH*«  pesanteur,  gravité,  importance;  —  n.  8,  d.  f^^ 
llfi  force  de  Tâme,  de  la  conscience. 


<.T|i-^Jth.»  291 

4.11 1  n.  de  pl.^  riz. 

^^  I  n.  d'ois.  (g.\  espèce  de  cigogne,  ciconia  ephipiorhyni- 
cha  ;  grand  oiseau  blanc,  qai  fait,  en  groupe  considérable, 
la  chasse  aux  nuées  de  sauterelles,  =  syn.  T^4*'* 

^yji  t7.  n.  est  maigre,  sec,  étique  (de  nature);  —  ad.  ^ 
^7  :  maigre,  mince,  sec.  =  cfr.  anal,  et  diff.  de  ^./|fi7)  1. 

^jhth*  (9)  ^'  ^'  ^°  aida,  secourut;  2^  annonça  le  décès, 
la  ruine,  le  malheur  survenu  ;  —  p.  -tCf^K  *  ^^  impers. 
3*  p.  8,  le  secours  a  été  donné,  on  a  secouru  ;  2°  pers.  fut 
aidé,  secouru,  reçut  appui...;  3°  fut  informé,  reçut  avis 
de  la  mort  (officiellement).  —  c.  fiCX^K^  fi*  part,  in- 
forma, donna  la  nouvelle  certaine  de  la  mort;  —  2^  for.  p. 

V     O 

impers.  'tdX^K  «  est  chose  certaine,  c'est  sûr  et  certain  : 
^-  9'  't'd^h^i^  '  pour  moi  la  certitude  est  établie  ;  je  suis 
persuadé,  convaincu:  —  au  contraire  •flAfl.»  A/t+^jè* 
hî^t*  <en  ma  conscience,  Tassurance,  la  certitude  n'est 
pas  faite;  je  n'en  suis  pas  convaincu»;  —  c.  ti^fLK* 
appuya  son  affirmation  par  des  preuves;  démontra, 
prouva;  établit  sur  des  preuves  (de  fait  ou  de  raison) 
irréfutables;  —  réc.  +^«Jt^»  exerça  le  secours  mu- 
tuel. —  pi.  4-^JÇrh«»  s'entr'aidèrent...  —  c,  fc^Jtfc.» 

o    V 

fit  s'entr'aider  les  uns  les  autres  ;  —  inf.  JP'C^Ji  1  i°  se- 
cours, aide;  2°  annonce  de  mort;  —  s.  a.  ^^^1  au- 
xiliaire, aide,  coadjuteur;  frère  laïc  en  religion;  secou- 
rable  {var.  ^JÇ-^i,  dX^K^*  terme  conventuel);  —  ad. 
P'  i'MKn  *  méritant  aide  et  secours  ;  —  p.  ad.  p.  c4^ 
^1  aidé,  secouru;  —  n.  inst.  aoQf^f^t  moyens  de 
secourir,    secours   effectifs;  —  réc.   ao^f^^i    secours 

V     o  O       V 

mutuel;  —  n.  s.  ^JÉ'^'^»  ou  Cf^h,^i   aide,   secours 

(en  général)  ;  —  n.  s.  specif.  CX^h't  »  secours  actif,  en 

démarches,  en  armes,  en  cas  d'attaque,  d'attentat,  de 

feu,  et  en  toute  alarme,  courir  au  secours;  v.  g.  CJtK 

•h»h^/^9"«  «ils  sont  allés  au  secours >.  —  n.  ad.  spec. 

19* 


292  ^Idy^  —  dioo* 

O    V 

t'^CS^Ïx  *  messager  de  faire-part,  d'avis  d'un  décès.  — 
N.  B.  Arrivé  de  nuit  au  village  où  il  a  été  dépêché, 
monté  sur  une  eminence  ou  sur  la  terrasse  du  toit  d'une 
maison,  il  pousse  trois  cris  de  deuil  (un  peu  semblable 
aux  sifflets  de  chemin  de  fer),  il  énonce  le  nom  du  dé- 
funt, sans  rien  ajouter  ;  —  loc.  v,  CJhh  »  hflA  »  porta 
secours  ;  donna  un  coup  de  main  ;  procura  aide.  —  n.  $. 
dér,  't^H^ïi*  colonne  centrale  d'une  tente. 

w    o  w    O 

^•7^1,^  1  V,  n.  i°  rua,  regimba  (v.  g.  mulet)  =  syn.  JJÇ" 
Ji,i;  ^°  abonda,  regorgea,  eut  abondamment,  r.  g.  ar- 
gent, grain,  etc.  —  est  riche,  a  de  la  fortune  ;  —  p.  + 
^*7#li.>   devint  abondant,  accrut  ses  biens...;   arriva  à 

V      o 

belle  fortune,  acquit  grande  richesse...  —  c.  SClth»* 
produisit  l'abondance,  fit  devenir  riche...  —  inf,  f^Q 
Plhi  ^°  ruade;  2^  abondance.  —  3,  a.  HPàu^  ^°  ^^' 
eur,  revêche...  ;  2?  abondant;  —  p.  ad.  p.  Clh/h-  ^^' 
gorgeant...  —  loc,  v.  d.  fl^/h^flAi  ou  KflA>  abonda, 
est  riche,  a  de  grands  biens. 

o    w 

C*7i"  '  "•  de  pZ.  herbe  dont  la  touflfe  vigoureuse  pousse 
des  tiges  fines,  fortes,  résistantes,  propres  k  la  confec- 
tion des  paniers,  comme  l'osier,  et  avec  plus  de  con- 
sistance que  le  jonc. 

^7iiD  I  V.  a.  {g.)  maudit,  exécra,  fit  des  imprécations  ;  —  p.  + 
^*JiiP  j  fut  maudit,  eut  son  nom  exécré  ;  —  e.  KC1<^  « 

V      o  V      O 

attira,  causa  malédiction;  v.  g.  h't^^isi  ïiClJ'^f^^  «sa 
méchanceté  l'a  fait  maudire  de  tous».  — réc,  't'^^iaos 
se  mit  h  maudire  réciproquement  avec  un  autre.  —  pL  -f- 
^.7<fP«i  ils  se  sont  maudits  les  uns  les  autres.  —  inf. 
9^CP9^  *  imprécations,  paroles  de  malédiction.  —  s.  a.  ^ 
P'f^  ï  maudisseur  ;  —  ad.  p.  ■f'^p^l  s  digne  de  malé- 
diction ;  —  p.  ad.  p.  C'hV^  *  maudit,  exécré  ;  méchant  ; 
—  n.  inst.  odCTTL  '  ce  qui  occasionne  malédiction.  — 
npéc.  0o(l*iy^  1  (g.)  imprécation,  blasphème,  malédiction, 
réprobation.  —  n.  s.  C^^'t  *  '2/^^.  malédiction,  impré- 


dn^i^  —  dia*  293 

tion,   réprobation,   exécration.    —   loc.  v,  C*ï^  »  fcflA  » 

maudit,  dit  des  imprécations . .,  des  outrages. 
d^£l  '  »  ^-  ^'  ^°  amassa,  amoncela,  entassa,  v.  g.  de  la  terre 
au  pied  d'un  arbre  pour  le  rechausser,  contre  un  mur 
pour  le  renforcer  ;  rassembla  en  un  parc,  le  bétail  pour 
le  défendre  contre  la  tempête  et  les  fauves  ;  2°  est  fan- 
geux, marécageux;  enfonça,  pataugea  dans  un  terrain 
boueux  ;  —  p.  "h^*?^!  s  est  amassé,  amoncelé  ;  est  en- 
foncé dans  la  fange;  est  devenu  mou,  enfonçant  (le 
terrain),  s'eflFondra,  s'écroula;  —  c.  h^'îdl*  fi*  amasser, 
entasser...;  fit  enfoncer,  effondre,  crouler;  fit  boue,  de- 
vint  bouej  embourba.  —  inf.  y"C*7^T*  amoncellement; 

o     V 

embourbement.  —  p.  ad.  p,  C*7<«*7*  garni  de  terre, 
rechaussé,  renforcé ...  —  n.  s,  ^"7^*7  >  (?)  terrain  fan- 
geux; marais,  marécage  où  poussent  les  joncs  ou  A't-? 
boue  des  fondrières  ;  —  loc.  v,  d.  C*ÏC*7  »  KflA  »  rassem- 
bla,  amoncela;  pataugea. 
^?*^T^"«  V- «•  i°  éteignit  un  tison...  =  syn,  ^hd^i; 
2°  fit  cuire  sous  la  cendre,  v.  g.  des  pommes  de  terre  ; 

V       o  O        V 

3°  perça  de  la  lance;  =  syn.  W^i^i',  —  ad.  ^T'^T^i 

éteigneur,  etc. 
^7fl  i  V.  n.  1°  se  refroidit,  s'épaissit,  se  condensa,  durcit... 
V.  g.  la  cire,  le  beurre  dilaté,  liquéfié  par  la  chaleur 
une  fois  retiré  du  feu  ou  de  la  température  chaude, 
cfr,  analog.  ^*ï*fci;  2^  i*à*l(l^  se  rafraîchit,  se  fit 
faire  de  Tair,  agita  l'éventail,  s'éventa;  souffla  sur  un 
objet  chaud  pour  le  refroidir;  —  c.  tià^ld'  fit  pro- 
duire, fit  donner  de  l'air,  se  fit  rafraîchir;  souffla,  se 
servit  du  soufflet  {v.  g.  pour  allumer  le  feu);  agita  un 
éventail  (t?.  g.  sur  le  /i|Ç  '  ou  autre  grain,  pour  le  net- 
toyer de  la  poussière);  —  v.  dér.  par  duplic.  syll.  ^7 
-||7fl  I  intr.  s'enflamma,  se  gonfla,  s'enfla  (v.  g.  le  cœur)  ; 
—  P'  +C7"fl7fl »  i°  fût  aéré  par  ventilateur;  2^  le  cœur 
battit  fort,  eut  des  pulsations;   eut  le  cœur  serré,,  com- 


294  cin.«— <:iR« 

primé,  oppressé  (d'appréhensions...)',  3°  se  débattit  eon- 

o  o     V 

vulsivement  ;  —  inf.  JT'C^'fl-P'Il  »  convulsion,  tremble- 

O  o         V 

ment,  épouvante;  —  n.  inst.  <M>C1'fl1fLs  i^  éventail; 
2^  canse  des  palpitations  du  cœur.  —  n.  déi\  anal.  JT* 

o  o    V 

C^'fl*7'fl*  gonflement,  inflammation  avec  enflure. 
C1IU  »  **•  *•  pigôo»;  colombe  ;  fl,  hCP'ti  •'  (de  //lH  s  [j.] 
rad.  int*».  arabe  [Dilm.]  perterritus  timuit,  puduit;   un- 

o     V  O 

dé,    avis   pavida,    trépida);    fém.   CÎfUl*';    P'-   C^fl. 
;f-1-i. 
^74*  I  t?.  a.  ferma  la  porte  k  clef  ou  k  verrou,  enferma  ; 

—  V'  +^î+  »;  —  ^-  hdîi'  ',  —  *V-  f^tpy^  »  ferme- 
ture k  clef,  k  verrou.  —  loc»  v.  dér.  C^^  *  J^flA  »  ferma, 
enferma,  recela,  entassa  en  cachette  (son  argent,  son 
mobilier,  ses  biens).  =  cfr.  diff,  d'avec  ^IRs. 

^*ï1fc  I  V,  n.  (g.)  1°  s'épaissit,  se  cailla,  se  condensa,  se  co- 
agula (v.  g.  lait,  cire,  glace,  etc....,  fut  froid,  gela); 
:2°  ^gr.  s'apaisa,  se  calma;  se  refroidit,  reprit  son  sang- 
froid  ;  fut  grave,  pensif,  sérieux  ;  —  c.  hCl^  •  condensa, 
épaissit;  fit  cailler,  coaguler,  prendre  {v,  g.  le  lait);  — 
inf.  f^CPb  *  i°  coagulation,  condensation  ;  2^  accalmie, 
apaisement;  refroidissement.  —  p.  ad.  p.  CTd'  coagulé, 
caillé,  condensé  ;  pris,  gelé ...,  fig.  h.  sérieux,  calme.  — 

o     V  O    V 

n.  8.  C^P  *  laît  pris,  caillé  ;  fromage  ;  —  n.  s.  C^T^'t  ' 
1°  condensation  ;  2^  fig.  accalmie,  calme  ;  tacitumité, 
recueillement;   air  sérieux,   sévère.  —  n.  dér.  aoCl*^* 

o  V 

par  élis.  litt.  au  lieu  de  i^C^%  *  1*  vase,  boue,  limon  ; 
eau  trouble  qui  se  condense.  =  cfr.  anal.  ^7fli. 
^iSL  ^  «  V.  n.  dansa  en  pleurant  aux  cérémonies  fonèbres  ; 
fit  les  mouvements  cadencés  avec  battement  de  mains 

V   o 

et  chants  de  deuil;  —  p.  +^*7A«  fut  faite,  eut  lieu, 
la  danse  avec  battements  des  mains  et  chants  de  deuil  ; 

—  <5.  licift  «  présida,  dirigea  la  danse  funèbre  ;  —  inf. 
f^CPf^^  danse  et  chant  funèbres;  —  n.  inst.^-  aoQl 
fig^i  ce  qui  sert  a...  —  endroit  où  se  fait  la  cérémonie 


^lR-»-^1X»  295 

de  deuil  ;  —  n.  inst  ^-  (g.)  ûo/i^f^  s  cadence  et  batte- 
ment accompagnant  le  chant;  —  d'où  ^n>^«l|^i  |t*»7»j 
3*  mode  dn  chant  ecclésiastiqne  le  pins  solennel,  avec 
accompagnement  du  tambour  hflf?  ';  du  sistre  XVXTA  > 
et  des  cadences  du  2«  mode  TI^*TL»,  cfr, 

^l/t  '  ^-  *•  côté  d'une  question,  point  de  vue,  manière  de 
voir,  V.  g.  •HTI^lJtMLK» »  «à  ce  point  de  vue...»  — 
hîT* I  ^"i^ I  (fcP s)  «c'est  selon;  cela  dépend...»  —  loc. 
prép.  dér,  ^|...  ^iJt  »  selon,  du  côté  de...  v.  g.  •fl/*'jiï 
^"fj^a  IDJ&  s  'AïÇAls  ^IA*'  —  «selon  la  chair,  où  selon 
Tesprit». 

^T"ft  "*  »  ^'^  "•  grossit,  devint  gros,  épais,  gras,  puissant  ;  — 
<^'  hCT^fL*  engraissa,  renforça,  rendit  gros,  fit  grossir, 

O  V 

épaissit;  —  inf.  JT^C^Jt»  grossissement,  etc....;  =^  syn. 
4*hf.SLi  if.  ♦♦♦♦1-0  grossit  (de  grossesse) ;  — ad.  ^ 
^Jt  »  et  ^T"-lî' «  gros,  épais;  puissant,  robuste  ;  massif... 
corpulent;   —    n.  s.   C7-/t8    ou    CT'-S.»    et    cf^R^-i 

grosseur,  épaisseur;  masse,  massivité;   corpulence,  em- 
bonpoint; —  n.  inat  ^idCT"4.'  causes  et  moyens  de... 
V.  g.  la  bonne  chère.  =  syn.  in  A' 
^7X^  »  v.  o.  (j.)  i°  piétina,  foula  aux  pieds;   2^  Jig,  mé- 
prisa, dédaigna,  v.  g.  passa  devant  qqun  sans  saluer... 

—  P'  +/1X  »  (au  litt  et  Jig.),  —  c.  j^ClX  h  —  »«'• 
/r^g.  ^PIX I  foula ...  à  plusieurs  reprises  (litt  et  Jig,)  ; 

—  réc,  +^P7X  '  ^flf-;  P^'  't'/LPlI^  *  se  sont  méprisés 
les  uns  les  autres;  —  n.  deV.  't'CPKi  marchepied,  esca- 
beau; 3°  ce  verbe  a  sens  analogue  :  couvrit  (le  mâle, 
la  femelle).  —  inf,  f^CPK^  piétinement,  mépris,  dé- 
dain, etc.;  —  8.  a.  ^PX.»  i°  pîétineur;  2^  contempteur; 

—  y.  ad.  y.  CTKT»  foulé  aux  pieds,  objet  du  dédain... 
n.  8.  d,  C*73l»  sorte  de  couture  piquée;  appelée  plus 
explicitement  CIX  «  0-Ç  i  m.  à  m.  trace  de  pied  d'oi- 
seau;  piqué  en  losange,  ou  similaire,  couture  dont  les 


296  àl^i-Ùli.^ 

points  apparaissent  comme  la  trace  du  pas  de  Foi- 
seau. 

/Ll%  "  3  V,  a,  i°  attacha,  fixa  les  pièces  de  la  charme 
avec  des  courroies;  c'est-à  dire  adapta  et  lia  ensemble 
le  >^'>:  et  àté^h  1©  hC^ft  »  «*  ^^  <^À^îf:,=  ^w. 
*^^î  »  (c/r.  explication  k  ^'VA^îf  0  5  ^°  bâcla  une  porte, 
une  fenêtre  {c.fr,  differ.  /i1^i)\  3^  constata,  est  clair, 
sûr,  certain  (y.  g.  un  fait)  ;  4°  assura,  certifia  (v.  g.  une 
nouvelle)  ;  attesta  la  vérité  {v.  g.  d'un  événement)  ;  {cfr. 
hàf^Kh  ^fth^Oî  —  P-  +^7X;  est  fixé  fermement, 
est  assuré  de  tous  points.  —  c.  Yil/l%  «  fit  serrer,  bâcler 
plus  fort;  prit  toutes  les  garanties  de  certitude,  toutes 
les  assurances  de  vérité,  s'assura.  —  inf.  9^CPK  '  con- 
statation de  la  vérité,  confirmation,  vérification,  certifi- 
cation ;  —  p.  ad.  p.  CTKT  '  digne  de  foi,  certain,  sût  — 
^-  0'  CTX"  *  A'fl  »  «h.  digne  de  foi,  méritant  confiance»  ; 
CT-X"  »  Î7C  «  hP  »  «c'est  chose  certaine»  ;  —  n.  s.  CÎX"  * 
ou  euph*.  avec  l'îi  prostétique  {cfr.  sub  ^flniO?  îiCT 
ifi  chose  certaine,  vérifiée,  certifiée;  de  toute  vérité. 
=  syn.  ^ifO—1*i. 

£1^  I  «.  a.  (g.)  tissa  avec  fils  de  couleurs  variées  (inus.), 
d'où  le  n.  deV.  ^n'(*7Ç:  vêtement  de  dessus,  châle 
ou  draperie  fine,  ornée  de  large  bande  de  soie  bro- 
dée de  couleurs  variées;  —  v.  n.  t°  s'effeuilla,  se  dé- 
tacha, tomba,  la  feuille  ou  le  fruit;   2^  se  déharnacha 

V      O 

(r.  g.  un  mulet).  —  c.  hlll^^  i°  fi*  détacher,  tom- 
ber (la  fleur,  feuille,  fruit);  enleva  avec  la  main  et 
jeta  à  terre,  v.  g.  un  flocon  de  dessus  un  habit;  2^  dé- 
harnacha, déchargea,  dessella;  —  c.  inL  hà^li*'  ^^  ôta 
les  harnais  ;  2^  secoua  (v.  g.  l'arbre,  l'habit)  ;  —  p.  int.  •!• 
^•"1^1  est  déchargé;  débarrassé  des  harnais  (la  bête 
de  selle  ou  de  somme)  ;  =  cfr.  analog,  i^^  «.  —  inf  jP* 
Cm^9*  effeuillement ;  chute  des  feuilles,  des  fruits;  se- 
cousse pour  détacher  et  faire  tomber;  déharïiachement, 


^mfli  — ^Ç^it:  297 

enlèvement  des  charges  (de  dessus  les  bêtes)  ;  —  f.  ad. 
P'  CtI-Ç«  i°  effeuillé,  fruit  tombé;  2^  dessellé,  déchargé, 
déharnaché,  dégagé  de  son  fardeau,  de  son  chargement  ; 

O  V 

—  n.  inst.  aoÇi^î,  i  ce  qui  sert  k  faire  tomber  les  fruits, 
etc....,  V,  g.  une  gaule,  xme  pierre;  —  loc,  s.  C^Ç»  la 
tombée,  la  chute  des  fleurs,  des  fruits,  reffeuillemcnt, 
le  déharnachement;  —  loc.  v,  C^V'tiA*  i°  tomba  (la 
frondaison)  ;  le  blessé  au  combat,  le  malade  en  chemin  ; 
resta  détaché  du  groupe,  etc.  ;  —  ♦  ♦  ♦  s  j^flA  *  c-  At  tom- 
ber, les  fruits,  ...  les  harnais  ;  —  loc.  v.  d.  C1Ç*Ï^-  «  flA  « 
i°  tomba  (fruit,  feuille...);  :2°  tomba,  blessé  au  combat, 
malade  en  route;  resta  sur  le  champ ...  ;  resta  en  chemin, 
se  traîna,  s'attarda  d'épuisement;  s'arrêta,  se  détacha 
de  la  caravane. 

^nifl>  ^-  ^*  (9-)  68^  humide,  humecté,  v.  g.  le  sol  après 
une  pluie;  fut  rafraîchi,  frais,  v.  g.  le  pré  couvert  de 
rosée  ;  verdoyant,  frais,  plein  de  sève,  r.  g.  le  rameau  ;  — 
suinta,  coula,  tomba  goutte  k  goutte,  s'égoutta,  v.  g.  hu- 
midité d'une  paroi  ;  il  plut  un  peu  ;  il  tomba  qq.  gouttes 
de  pluie;  —  c.  f%Cmfl*  humecta,  humidifia,  rafraîchit, 
ramollit,  v,  g.  le  sol  desséché,  etc  ,  les  lèvres,  la  bouche  ; 

—  i7j/.  îT'C^'Il»  suintement,  humectation,  rafraîchisse- 
ment, reverdissement;  pluie  légère;  —  p.  ad.  p.  C/n* 
•fil  OU  euphK  avec  l'îi  prostétique  txCm^'d^  frais,  hu- 
mide; perlé  de  gouttes  d'eau,  de  rosée,  v.  g,  l'herbe,  la 
fleur;  —  n.  s.  CTfl.'  goutte  d'eau;  sève  ou  suc  (de 
plante);  —  n.  s,  CTfll**  humidité;  verdeur  (de  plante 
en  sève,  le  suc),  pluie  goutte  h  goutte. 

{•Ç I  loc.  abr.  pour  ài*9  >  flA  «  trouva  du  repos  ;  peut  se 
reposer  (dans  ou  après  labeur  fatigant);  se  reposa  un 
moment;  fit  halte  —  d.  de  O^^i. 

C^ùi*  '  ^-  ^-  emietta,  mis  en  menus  morceaux,  morcela  ; 

émiettement,  morcellement;  =  syn.  ^Ç+i*  :.  —  n.  s.  Q 


298  <:*++• -<:itjii 

Ç^Ç:  miette^  morcean^  écornnre^  restes  des  ^fl^;i*3 
éraâées  dans  le  ^ÇA'>  dessertes  de  pain  laissées  dans 
le  plat  au  servant  —  cfr.  C^^^t.  ==  syn.  analog.  ^ 
Ci»*'  —  loc.  r.  d.  'hC^CÇ'flA*  il  resta  en  miettes; 
on  il  reste  des  miettes;  s'ëmietta,  est  émietté. 

^^^4- 1  r.  a.  syn,  de  ^Ç^A  -,  —  V-  +^Ç++  »;  —  «•  fc 
^4^i'i'»;  —  *'*/•  J^CCj^'^'Th  »j  =  cA.  anaZ.  avec  -f^ 
^.1.  —  n.  «.  CÇ;''^'»  miettes  tout  k  fait  menues.  — 
cfr,  C^l.qL^. 

^Çfc.'  ^-  a-  {g-  IS^h^)  cousit;  —  moins  usité  que  son 
syn.  flitf  j,  —  p.  i-^çfc,»,  —  c.  Jicçh.»;  —  *V.  ÎT 
C4-2l»  couture;  —  s.  a.  ^4-^8  tailleur,  /  /A^K/t'^ 
couturière  ;  —  n.  inst.  aoQ^Yi  *  aiguille  ;  —  yZ.  ao^^li  s. 

—  dé\  coTup.  ^Mt  I  iiDCÇTl  »  cpîngle,  alêne.  =  «yn. 

^d^fLi  V'  w.  fit  grand  jour,  le  matin  est  arrivé,  on  est 
au  matin;  la  matinée  a  commencé,  s'avança,  s'écoula, 
passa  ou  se  passa  :  exprime  le  temps  qui  va  de  six 
à  dix  heures  du  matin,  v,  g.  ^^^]r  i  «la  matinée  est 
bien  avancée,  trop  avancée  pour  moi»,  c'est-à-dire  pour 
faire  une  chose  qui  exigerait  un  temps  dont  on  ne  peut 
plus  disposer,  ou  à  cause  d'autre  empêchement  à  cette 
heure-là  ;  et  li^Jt  :  -f /!•  i  flA  »  /Li^V^  »  «pars,  fais  vite, 
tu  as  trop  tardé  et  la  matinée  est  passée...».  —  c.  fiQ 
iS%  ^  i^  passa  la  matinée,  en  tout  ou  en  partie  notable  ; 

V     o  O     V     O 

—  V.  jf.  ^v^'if^  »  nC^JtlW^  »  «avez-vous  bien  passé  la 
matinée?»;  —  cette  formule  de  salut  se  dit  à  partir  de 
la  mi-matinée,  de  huit  à  dix  heures  ;  2i^  occupa  le  ma- 
tin, ou  une  partie  appréciable  à  une  affaire,  à  un  tra- 
vail..., V.  g.  nrhf^i  tijàV-îi  hci.jblh<  ^.  à  w.  «une 
affaire  m'étant  survenue,  j'y  ai  passé,  ou  j'y  ai  été  re- 
te)iu,  durant  la  matinée»  ;  d'où  aura  le  sens  de  «tarda, 
s'attarda;  se  rendit  trop  tard»,  v.  g.  au  travail,  à  un 
rendez-vous,  etc.  —  N.  B.  Ce  mot  est  d'un  usage  quo- 


ùiS.^  299 

tidien,  spécialement  dans  les  formnies  de  salutation  dans 
la  matinée.  En  se  quittant  an  point  dn  jour  on  dit  al- 
ternativement à  Vimfératif  :  iî^'J  i  /^C?^  »  «bonne 
matinée!,  m.  à  m.  passez  bien  la  matinée».  —  Pnis  se 
rencontrant  an  bont  d'une  heure  environ,  l'un  deman- 
dera =  t|iiDj&  J  OU  Ji^^f*  I  hCÂè:tt9^  »  et  l'autre 
répondra  :  h^O-fl  A.C  «  f^oo^^'i .,  ou  ft-fl^^- 1  J&'fr 
*r  I  (5.  e.  A J^]P*Alfl  0;  ^  moins  chrétiennement,  /J^f^^ 
jP»  I  Jb^i^yoi  (A.  G.),  c'est-à-dire  :  «Comment  avez- 
vous...  ou  avez- vous  bien  passé  le  matin?  —  R.  Dieu 
merci,  ou  gloire  à  Lui  (Dieu)  !  —  ou  que  votre  matinée 
soit  bonne,  agréable!  ».  —  n.  $.  1°  iA*f^i  le  cours  de 
la  matinée;  le  mode  de  passer  ce  temps;  —  n.  $.  2°  C 
Ç^i  la  durée  de  la  matinée;  le  temps  de  six  à  dix 
heures  environ,  —  ou  ^^^  »  ;  —  loc,  v.  C VJt  »  flA  »  î 
—  dér.  et  syn.  de  CiS*^  1*  matinée  est  arrivée,  ... 
avancée. 


300  A,îf--,  +  *-;i'A: 


A  et  îf  : 

rt,  deuxième  sifflante  «se»  pwre,  est  la  septième  lettre 
de  l'alphabet  ge'ez;  elle  est  suivie  de  ff  «cAe»  ou  sif- 
flante devenue  impure  par  la  déformation  d'usages  ré- 
gionaux. Nous  les  avons  entremêlées  avec  la  première 
sifflante  pure,  ip. 

Huitième  lettre  de  Talphabet  ge*ez.  Elle  s'énonce 
en  un  k  spécial,  comme  une  explosion  produite  par  le  ré- 
trécissement ou  la  fermeture  de  la  glotte.  Elle  s'appelle 
+Ç:  ou  ^Çi  (arabe),  à  cause  de  l'origine  sans  doute, 
et  de  la  ressemblance. 


*feA'  ^-  *•  ^^'  t^iï^t  rouge;  rouge  sombre;  i°  abyssin  au 
teint  moins  bronzé  (le  plus  apprécié  dans  le  pays); 
2°  joncs  et  osiers  teints  en  rouge  (pour  varier  les  tresses 

V     o 

des  corbeilles)  —  de  4')?»#fi»'* 

<èih»s  V.  n.,  var,  ahr,  de  4hJ&#fi>>  rougit;  est  rouge,  —  cfr. 

ît A  '  flA  >  ^o<^'  ^-  J°  eut  les  yeux  grand-ouverts,  v.  g.  un 
mourant,  un  hébété,  ébahi;  2^  le  vêtement  est  très  blanc, 
très  net,  luisant  de  propreté. 

fiJti^  loc.  interj,  expression  d'agrément,  de  plaisir,  satis- 
faction; —  loc,  V.  ^Histtli*  Jf°  ftit  agréable,  d'aspect, 
de  goût;  plut,  eut  attrayante  apparence  {v.  g.  un  fruit, 
un  mets ...)  ;  2^  fut  sympathique,  fit  bonne  impression  (h.); 
—  V.  d.  ^Shrl'iD^  ou  (corr,  litt.)  p^i'iDs  fut  sympa- 
thique; fit  plaisir  à  voir  (h.  et  ch.);  —  n.  8.  ^Jti^t 
ou  Pàï^^  Jf°  sympathie,  abord  engageant,  mine  ave- 
nante; 2^  plaisir,  attrait,  goût;  appétit,  désir  d'une 
chose   qui   plaît;    caprice,    velléité,   afl^ection   pour   une 


+IIIID I  —  ^^  1  301 

«O  OvO 

chose...;  =  syn.  Hh'i^f.  —  ad.  a,  PA+J&Ç*  sympa- 
thique^  avenant^  agréable. 
«|»||i7d' I  V.  n.  ou  interv.  lilt.  ♦JT'^h  *  (?•  «permansit 
ob  pabuli  copiam...»  Dilm.)  attendit  en  vain;  resta  k 
attendre,  demeura  en  attente,  dans  l'espoir  de  qqchose; 
V.  g.  qu'on  l'invitât  k  table,  ou  qu'on  lui  offrit  k  manger, 

O     V 

k  boire,  etc.  ;  —  c.  j^^Û^'i'  »  encouragea  k  attendre  en 
patience;  —  inf.  JT^v/î^»  expectative,  demeure  en 
attente;  —  s,  a.  +7*'^,:  expectant,  quémandeur,  en 
attente  ;  —  loc.  v.  ^09^  *  ou  fiiiaof^  t  flA  '  attendit 
en  vain  qu'on  lui  offrit  qqchose,  v.  g.  un  quémandeur 
OU  parasite  importun;  —  ad.  d.  ^0^9^ i  soucieux, 
préoccupé;  absent  d'esprit,  distrait;  qui  a  la  pensée  ab- 
sorbée, ou  ailleurs  qu'k  la  conversation  de  son  entou- 
rage. 

4^^oo^^- }  V.  a.  prit  ou  donna  la  becquée  ;  mit  dans  la  bouche 
béante  toute  grande  une  grosse  bouchée  de  pâte  (ji*} 
'1'  '}  TAA"  »;  OU  n^  0?  ou  une  grande  cuillerée,  ou  bien 
une  poignée  de  grain  grillé,  de  pois  vert,  etc.  ;  —  />.  + 
^/j[ii7i»7  est  mangé  k  pleines  mains  et  pleine  bouche; 
—  C.  h^ih^''^  »  fait  manger  etc.  ;  —  vnf,  9^^g§if^  : 
becquée  ou  bouchée  de  glouton,  gloutonnerie. 

^âid  '  ^'  ^-  ftit  indisposé;  éprouva  sensations  désagréables; 
eut  des  nausées,  des  retours  ou  soulèvements  de  cœur 
(il  s'agit  d'indisposition  que  l'on  ressent  dans  l'œso- 
phage, après  avoir  mangé  qqchose  que  l'estomac  n'aime 
pas);  —  c.  tivdii*  indisposa,  souleva  le  cœur,  provo- 
qua nausées;  —  n.  s,  *^4iC*  nausée,  renvoi,  soulève- 
ment du  cœur. 

«^A**  ou  ^A^i  et  ^li^i  selon  les  régions,  n.  s.  grain 
grillé.  —  de  ^iUDs. 

;I»A  '  ^-  *•  ^°  ™ot,  parole,  terme,  expression  ;  2^  n.  j)r. 
le  Verbe,  deuxième  pers.  de  la  Très  sainte  Trinité;  — 
n.  d.  comp,  i°  ^^  i  lî^i^'J  s  a)  pacte,  convention,  contrat  ; 


302  tA  •  —  +AA  • 

b)  spec,  mariage;  2^  ^A  '  diOf»*  ^-  à  m,  parole  de 
Teiiipereur  =  ordre,  message  impérial;  héraut  ou  por- 
teur de  la  parole  royale  ;  envoyé  de  l'empereur  ou  d'un 
chef;  homme  qui  témoigne  de  la  parole,  sentence  ou 
ordonnance  du  roi  ou  d'un  chef;  lettre  du  roi;  3°  fi 
A  *  4A]P*  >  m,  à  m.  parole  du  monde,  des  gens  du  monde; 

a)  promesse  ou  refus  fait  de  bouche  et  non  de  cœur; 

b)  cérémonies  ou  embarras  à  table,  v.  g,  se  faire  prier  ; 

—  ad.  fiii^iiifo^  I  a)  trompeur  qui  promet  ou  refuse 
de  bouche  et  non  sincèrement  de  cœur  ;  b)  faiseur  d'em- 
barras, de  cérémonies;  sans  franchise,  droiture;  — 
4^  fifi4^li  >,  formé  de  fifii  1  et  ^AA  i)  répandit  :  n.  ad. 
qui  a  deux  paroles;  h.  sans  parole,  auquel  on  puisse  se  fier. 

t&A  '  ^'  ^'  1°  prestance,  attitude,  mine  distinguée  (homme); 
2^  sorte  de  maladie  épileptique,  mal  caduc. 

«fe  *  '*•  *•  (?•)  i°  vallée  chaude,  pays  bas  ;  2°  zone  torride, 
ou  pays  chauds;  par  opposition  à  f^p»  zone  élevée, 
froide,  des  hauts  plateaux.  —  Le  t^^  1  s'étend  du  0  de- 
gré ou  niveau  de  la  mer  à  1800  m.  d'altitude.  —  n. 
ad.  d.  ittififpi  habitant  des  vallées,  des  pays  chauds, 
des  plaines  ou  des  régions  basses;  —  pi,  t^hlk'*  ^^^ 
gens  de  la  vallée,  des  pays  bas. 

imhàï*  flA>  loc.  V.  se  haussa,  leva  la  tête  pour  voir;  re- 
garda avec  effort,  curiosité  et  fixité.  =  syn,  •f'^i^*!*»; 

V     O 

—  n.  8.  d.  it^àifi  *  regard  forcé,  à  tète  levée  en  l'air  ; 
effort  et  fixité  curieuse  pour  bien  voir  k  distance  = 
alias  ^>^ÀA;^». 

♦AA  ^'  «  V'  w.  (g.)  1°  fut  léger,  de  peu  de  poids  ;  2^  Jig.  fut 
frivole,  volage,  inconstant  ;  fut  facile  à  aborder  ;  n'arrêta 
pas  par  un  air  sévère,  trop  de  gravité.  =  syn.  iLh^A'- 

—  c.  À4*AA»  i°  allégea,  rendit  léger;  2^  fig.  rendit 
facile,  modéra  sa  sévérité;  3°  déprécia,  estima  moins... 

—  c.  int.  rie.  hfiiiii^  délesta  pour  équilibrer;  6ta  du 
poids;   déprécia,  eut  moins   d'estime,  jugea   ou  estima 


*AA»  — ♦A.*-'><nfti  303 

moins  méritant,  etc.;  —  inf.  9*tÂA'  allégement,  lé- 

•  •  •      o 

gèreté,  frivolité ...  —  ad.  +AA  '  ou  ♦  A.  ♦  ^  /•  +AA't  » 
léger  de  poids  (au  pr,  et  fig.)\  frivole,  inconstant, 
étourdi;  =  syn,  dJti'tl*]  —  P-  «^-  V-^  4»A*A»  allégé, 
rendu  plus  léger,  facile...;  —  n.  s.  4»A'h«  ou  «►aÎI*' 
légèreté,  étourderie,  frivolité;  —  n.  inst.  ao^lili^^  celui 
ou  ce  qui  allège;  —  dér,  i°  v,  oo^lHit  a)  se  trans- 
forma, est  bien  changé  (favorablement),  v,  g,  d'arrogant 
est  devenu  modeste;  b)  est  éveillé^  vif,  dégourdi; 
2^  ad.  jP«pÀ*As  modeste,  facile,  avenant. 

itAA^'  >  V-  a-  vanna  le  ^Çi  ou  sorte  de  millet  fin,  dont  on 
fait  de  la  ^fl^;f*i,  secoua  au  vent,  afin  de  le  séparer 
de  la  poussière;  —  p.  'M&AA'  est  vanné;  —  c.  J^t 
AA  «  fait  vanner,  aide  k  vanner  ;  —  inf,  jr*+^A A  *  van- 
nage. —  s.  a,  t/m^i  vanneur,  /.  tAA.^»,  —  ad. 
P-  +*feAA«»  prêt  à  être  vanné,  qui  se  vanne  bien.  — 
p.  ad.  p.  4^A*A  >  vanné,  nettoyé  ;  —  n.  s.  ^AA  '  ^°  ré- 
sidu, tas  de  poussières,  de  paillettes,  soit  après  le  van- 
nage, soit  amassé  par  le  vent;  2^  poussière  de  farine, 
ou  autre...  =  syn.  XAA'* 

♦AîP**  ^-  *•  (g-)  ^^  couleur;  2°  teinture;  3°  vernis; 
4^  encre;  5°  cirage;  —  dér.  1°  n.  comp,  }|i^i  ou  Ji*^ 
^»+AîP*«  encrier,  maison  de  l'encre;  2^  v,  c.  htîi 
aot  noircit,  colora,  teignit  en  noir,  rouge,  etc. 

^lioo  I  ou  iLli^f^  *  V.  n.  s'affaiblit  (de  tête),  perdit  peu  à 
peu  la  mémoire,  l'usage  des  facultés  de  l'esprit,  la  rai- 
son; —  p.  ^^liooi  le  sens  est  affaibli,  est  perdu;  la 

V      o 

mémoire  est  éteinte;  —  c.  Yi^li^^^  fit  perdre  la  rai- 
son; —  inf,  jP»^A9***  déperdition,  perte  de...;  —  «.  a. 
tA^TL*  qi^î  pord  la  mémoire,  le  sens;  —  ad.  ^i{f^ i 
oublieux,  sans  mémoire,  déraisonnable,  tête  faible,  in- 
intelligent. 
+A»î^'î#nAï  n.  pr.  Clément;  spec*-  le  saint  pape,  1*'  de 
ce  nom. 


304  ^^aoao  i  —  4»i\/|  s 

w      O 

^fiiODOOi  V.  a.  prit  un  petit  morceau  de  pam;  —  c.  ft 

morceau  de  pain  roulé  en  bouchée  {us.  en  Enderta, 
Ger'âlta,  etc,  cfr.  Guidi,  c.  237). 
Hi^^y^  «  V.  a.  1°  goûta  de  qq.*  aliment,  ...  de  tout  ce  qu'il 
a  sous  la  main;  ^°  parla  hors  de  propos;  s'ingéra,  se 
mêla  dans  ce  qui  ne  le  regardait  pas;  —  inf.  j^4»^A 
<»7it*  dégustation;  acte  d'étourderie ; — n.  s,  ^A^vi^K  > 
parleur  inconsidéré,  irréfléchi,  étourdi  qui  se  met  en 
avant  hors  de  propos  ;  —  c.  int.  du  même  radical,  avec 
une  signification...  d'analogie'^  J^l&A^^K'  ^°  fi^  ^^^^  ë^^' 
ter,  savourer  (?)  ;  2^  caressa,  cajola,  flatta,  etc.  ;  —  p.  + 
t A^^îl  ï  est  caressé,  cajolé,  gâté  ;  —  iw/.  jT't^A^X'  ' 
caresse,  cajolerie,  flatterie,  gâterie;  —  n.  inst  ao^i^ao 
j^  I  toutes  occasions  et  manières  de  caresse ...,  moyens 
de  cajolerie,  choses  qui  agréent,  amusent,  distraient  ;  — 
loc,  V.  d.  itiif''^W^''*K  >  flA  >  goûta  k  tout,  qq.  chose  de 

o       V 

tout  ;  —  n.  ad,  t  A*"?}?  '  V^^  goûte,  etc. 
^AA '  V-  w-  ig)  tourna,  fit  le  tour,  marcha  en  rond  dans  V^ 
àh^  i  Taire  pour  battre  le  grain,  v,  g.  le  bœuf  qui  pré- 
side les  autres  bœufs   et  leur  marque  le  tour  à   faire 

V      o 

pour  fouler  le  grain;  —  p,  '{"4'AAi  fût  retourné,  re- 
plié sur  lui-même;  —  c.  hl'AA'  At  tourner,  revenir, 
marcher  en  rond,  le  troupeau  sur  le  grain;  —  réc.  {g.) 
'l'^AA*  se  tourna  l'un  contre  l'autre,  t?.  g.  hQiO'C' 
'l'^Afrs  «les  bœufs  se  sont  menacés,  battus  k  coups 
de  corne»  ;  se  dit  aussi  de  la  boxe  humaine  :  se  prit  a 
bras  le  corps  avec  un  autre,  soit  par  amusement,  soit 
sérieusement;  se  battît  k  bras  le  corps;  —  inf.  jP*4^A 
ft:  i°  marche  ou  ronde  des  bœufs  dans  l'aire;  ;2°  prise 
corps  k  corps,  boxe,  lutte,  folâtrerie;  —  n.  s.  ^AA* 
lutte,  combat,  corps  k  corps,  boxe. 
4»AA'  "•  *•  cartouche  refaite;  douilles  vieilles  armées  de 
nouvelles  capsules. 


♦AA»-+Afl»  305 

♦ÂA»  «•  «•  Jf°  boxe,  lutte,  etc.  de  4hAA';  -2°  hutte  en 
paille,  abri  que  dressent  les  soldats,  en  guise  de  tentes. 

+A+A^*  jf.  (rad.  inw«.  en  tigr.  <commov\ty  agitavit^)  v. 
n.  p.  'i-4*A4'A>  s'avança  plus  loin,  plus  haut  (pour 
voir);  monta  sur  une  eminence,  d'où  Ton  peut  voir. 
Tau  delà,  ...  l'autre  bord,  ou  le  côté  d'en  face,  ...  à  dé- 

o    V     o 

couvert,  au  loin  —  se  pencha...  — forme  dér.  j^'}4*A 
+A  *  *w<.  g,  i°  trembla  (la  terre)  ;  2^  Jig.  battit  fort  (le 
cœur);  vibra,  palpita,  trembla  de  terreur.  —  n.  s,  >4* 
A^  A  •  commotion,  agitation,  inquiétude  ;  —  Zoc.  v,  d,  «^ 
A^'A'flA»  s'avança  pour  voir;  se  tourna,  se  pencha 
pour  regarder ...  (v.  g.  à  la  fenêtre,  sur  le  seuil)  ;  — 
n.  s.  4>A4'A  '  extrémité  d'une  plate-forme  ;  bord  d'un 
rocher  (sur  le  précipice  et  le  ravin);  bord  d'un  bois 
sur  une  clairière;  cime  d!un  mont  d'où  s'ouvre  et  s'étend 
l'horizon;  terrain,  position  à  découvert;  espace  libre, 
hors    de   l'enceinte;     dehors,    au   dehors;    prép.    v.  g. 

V       o  V 

+A+A  8  Iû;1,K«  »  «il  est  sorti  dehors».  —  cfr.  anal, 
^Al^A'  ci-dessous. 

V     o 

ItÂtA^'»  t?.  n.  [g.)  est  en  pente,  en  déclivité  (le  mont,  le 
terrain).  —  inf,  f^^tdkii  •  1»  déclivité...,  être  déclive; 
—  n.  ad,  4^A+^A  »  ûu  ^  ♦  ^  ♦  :  déclive,  en  pente  (le 
terrain);  —  n.  s.  ^A^A4*>  pente,  déclivité,  descente... 
(opposée  à  O^m*  et  O+fl^"'  montée). 

*fcA^A*  o^  ♦A^A^  fi-  de  pi, y  arbre,  euphorbe  de 
grande  dimension,  et  très  épineux  et  sans  feuilles,  sinon 
rudimentaires  ;  ce  nom  lui  est  sans  doute  donné,  parce 
qu'il  croit  de  préférence  sur  les  coteaux,  les  pentes  et 
les  berges  des  ravins  montagneux  ;  l'euphorbe  d'Abyssi- 
nie  ressemble  à  un  grand  candélabre;  sa  sève  laiteuse 
est  vésicante,  dangereuse  pour  les  yeux  ;  le  tronc  et  les 
principales  branches  servent  pour  la  charpente  des  toits. 

4*Afl  ^'  »  V-  «•  nourrit,  fournit  (forcément,  par  réquisition,  ou 
de  bon  gré),  la  nourriture,  approvisionna,  ravitailla;  — 

P'  ++Afl  »  fiit  nourri,  reçut  des  vivres,  des  provisions, 

20 


306  4:Aai-4>Aa^i 

...pension;  —  c.  j^4'Afl>  imposa,  fit  donner,  réquisi- 
tionna des  vivres  ;  —  inf.  JT^^^A'd  i  alimentation,  appro- 
visionnement ;  —  8.  a.  4'Àfl«>  nourricier,  pourvoyeur, 
approvisionneur.  —  ad,  p.  ++A(U  *  pensionné,  ou  pen- 
sionnaire, qui  reçoit  sa  subsistance;  — p,  aâ,  p.  «^Â"fl« 
pensionné,  pourvu,  bien  nourri;  —  n.  s.  ^'A'fl*  î^  gén, 
nourriture,  vivre,  provisions,  moyens  de  subsistance  ;  ^^ 
syn.  ^iiif  s  de  #hJ&ID  t  solde  (salaire  des  partisans  pour 
leur  entretien,  subsistance);  2^  spec,  impôt  en  nature, 
réquisition  de  vivres  ;  —  n.  inst.  iid^'AIU  '  ^^'^^  ®^  ^^ 
qui  approvisionne. 
tAfl"»  V.  a.  i°  pécha,  prit  des  poissons,  4"^'  tAH*; 
2^  prit  du  gibier  au.  piège,  au  vol,  pÇ  i  ^Afl  »  î  3°  en- 
leva la  bourre  du  fusil  ;  —  p.  i*4mfiifl  »,  —  c.  h^Hd  :, 

—  inf.  jr*4^A'fl  »  1*  pêche  ;  la  chasse  à  la  glu,  au  lacs, 
au  piège;  attrape  au  vol,  d'un  oiseau,  d'une  balle  au  jeu 
de  h/h^')  —  ^'  ^'  4>Afl«'  pêcheur;  chasseur  au  piège; 

—  ad.  p.  •f'tAfl,  »  facile  à  prendre  (k  la  pêche,  au 
piège)  ;  —  p.  ad.  p.  4^A^  »  attrapé,  pris.  —  ad,  é^\ 
•fl I  syn.  —  n.  inst.  ao^f^f^i  moyens  et  lieux  de  pêche, 
de  chasse;  —  spec,  ao^li'ii^  hameçon,  crochet;  piège. — 
(Pour  le  gibier,  la  chasse  ou  vénerie  a  un  terme  propre 

+A(U«  ^«  *•  (^^0  intelligence,  attention,  raison.  ==  syn. 
de  Afl.»,  AfhÇ»,  Aflî^il-»  —  ^oc.  V.  d.  4»A-nA-n> 

fl  A  *  examina  avec  attention  et  inquiétude,  se  préoccupa  : 
réfléchit,  s'inquiéta,  regarda  k  droite  et  k  gauche  par 
crainte;  —  ♦♦♦♦♦>  j^fl A'  motiva,  éveilla  Fatten tion;  causa 
l'inquiétude;  préoccupa,  donna  k  réfléchir. 

4*À'n>  nA<  ou  hflA>  partit  précipitamment,  s'éclipsa, 
V.  g,  aussitôt  après  le  repas,  sans  même  saluer. 

♦Afll"  »  ou  ♦  ♦  fl»  ♦  I  et  ^  «  t  ♦  >  n.  s.  anneau,  bague  ;  se 
dit  aussi  pour  les  pendants  d'oreille  (lesquels  d'ailleurs 
sont  souvent  des  anneaux). 


♦A-II'V.»  — +A+»  307 

+A'fl*5t'  V.  1®  a.  déversa  le  trop  plein  d'un  vase  dans 
un  autre;  2P  n.  déborda,  regorgea;  clapota;  —  p.  + 
+A'fl1fc  s  fut  déversé  ;  —  in/.  9*'4*AQd  »  clapotage  ;  — 
loc,  V,  à,  4>AQd  *  flA  »  bougea,  remua,  s'agita,  clapota, 
déborda  (Feau  qu'on  transporte  dans  un  seau,  une  jarre, 
etc....);  —  ià.  dupl.  ^MÙQÙ*  nti*]  —  var.  4»Â'nd3 
OU  ♦  ♦  -fl  ♦  'il  ♦  :  flA  >  i^  clapota  ;  2^  regarda  de  tous  côtés 

—  à  droite,  à  gauche  —  par  légèreté;  3°  parla  incon- 
sidérément, d'une  façon  incohérente;  à  Tétourdi. 

+Afl^*   **•  *•  biche,  chèvre  sauvage,  espèce  d'antilope. 

+A+  s  ou  ;!»  ♦  ♦  I  (selon  les  régions)  v.  a,  fit  une  aumône, 
donna  un  secours  en  argent  ou  en  nature  h,  une  per- 
sonne ou  une  famille  ruinée  par  un  malheur  extraordi- 
naire, V.  g.  après  un  pillage  ou  un  incendie.  —  N.  B.  C'est 
un  usage  qui  a  presque  force  de  loi,  en  Abyssinie,  que 
les  parents  et  les  amis  viennent  ainsi  en  aide;  =  dé- 
dommagea,  compensa  les  pertes  subies...  —  p.  'f"4'A 
*f*  I  1°  reçut  secours  en  dédommagement,  de  qq.  parent 
ou  ami,  V.  g,  Ùtn^g;*  ^Ajpf^  i,  -AMW^- « ++À+ •• 
«sa  parenté  le  dédommagea;  il  fut  secouru  par  ses  pa- 
rents ou  amis»  ;  2°  mendia  secours  en  dédommagement 
de  sa  ruine,  v,  g.  lu4»Â1-  -"  fl^A-  -'  C'A  '  ^Vi:  •'  XhfL  s  «il  est 
allé  demander  près  de  ses  frères  ou  cousins,  etc.,  qu'ils 
lui  viennent  en  aide  pour  se  relever  de  son  malheur»  ; 

—  int.  «i*4*AA4*-  ^°  demanda  de  coté  et  d'autre;  2^  re- 
çut secours  des  uns  et  des  autres,  ...  de  nombreux 
secours.  —  c.  A^Ai*»  i°  força  h  recourir  h  l'aumône... 
(le  malheur  l'y  a  réduit);  2°  favorisa,  recommanda,  im- 
posa même  la  collecte,  la  cotisation  (v.  g.  un  chef  in- 
fluent  en  faveur  du  disgracié);  —  inf.  JP^vA^**  ré- 
clame de  secours;  —  «.  a.  «|»A't  '  i°  donneur  de  secours, 
compensateur,  qui  dédommage  qqun  ;  2^  nom  d'homme 
(donné  par  la  mère);  —  ad.  p.  I'+AIT'  qui  a  be- 
soin..., mérite...,   demande...  qu'on  lui  vienne  en  aide; 


308  +A^* 

—  p.  ad,  p.  ^l^^  s  secouru,  dédommagé  ;  —  n.  inst,  ao 
♦A"t»  moyens  d'apitoyer  sur  le  sort,  ou  sur  le  mal- 
heur, t?.  jf.  chaînes  an  poignet,  pour  signifier  la  lourde 
amende  ou  prix  du  sang  k  payer  pour  un  meurtre,  — 
ou  encore,  Tenfant  porté  dans  le  sac  (^vdITIIIAO  s^i* 
le  dos,  &  la  manière  des  mères,  par  un  père  ruiné  et 
veuf;  —  n.  z,  Jj^li^t  aumône,  secours,  dédommage- 
ment, compensation,  en  argent  ou  en  nature  donnés  à 
des  personnes  rainées;  cotisation,  collecte  (&  cet  effet). 
allas  ^li^M  =  voir  différence  d'avec  hfl^^*- 

+Â*ît'**  ^-  «•  (9)  i°  releva,  souleva  (le  voile  de  dessus  le 
visage;  le  rideau  de  devant  la  loge  nuptiale,  etc....; 
^^  découvrit,  montra  (sa  figure);  3°  fit  connaître,  ré- 
véla une  faute,  un  défaut  d'autrui,  commit  une  détrac- 
tion  ;  —  p.  'jri^fii^  t  en  toutes  ces  acceptions.  —  c.  ft 
4*A*ît  »  (id.)  ;  —  inf,  f^ffiù  »  la  levée  du  rideau  ;  mise 
à  découvert;  révélation  ou  détraction;  —  s.  a,  +A*%,' 
révélateur...  —  n.  s.  spec.  «^Ad*  épiphanie  des  nou- 
veaux mariés  ;  jour  de  la  levée  du  voile  de  devant  leur 
gynécée  nuptiale,  où  ils  se  montrent  aux  parents  et  amis 
visiteurs  ;  (jusque-là,  sauf  les  amis  de  Tépoux  [4clU  '; 

o    V    o 

pl'  ^ÔÙYlil']  ou  garçons  de  noce,  personne  ne  leur 
parlait  qu'au  travers  du  voile  tendu  devant  le  bouge).  — 
loc,  V,  d.  ^fii  I  HA  >  ou  j^flA  8  ôta  le  voile,  tira  ou  re- 
leva le  voile.  —  N.  B.  Les  abyssins  ont  Tusage  de  se 
couvrir  la  tête  (jT^'l^Âfl'Il  0  ®ii  ramenant  sur  la  nuque 
le  vêtement  de  dessus  les  épaules,  et  remplacent  ainsi 
le  bonnet  ou  autre  coiffe  des  autres  peuples.  De  plus, 
c'est  encore  une  habitude  des  grands  de  ramener  le 
même  vêtement,  de  devant,  jusque  sur  la  bouche  et 
même  le  nez,  tenant  ainsi  à  demi-cachée  leur  figure 
devant  les  étrangers,  ...  jusqu'à  ce  qu'ils  jugent  à  pro- 
pos de  montrer  moins  de  réserve  ou  de  solennité. 


tA'k'  — ♦AU»'  309 

VA'k'''  >  ou  %fiA  I  fat  chassieux,  (l'œil)  fit  de  la  chassie  ; 

—  ^-  h^ii%^  causa^  fit  faire  de  la  chassie;  rendit 
chassieux;  —  inf.  9"<^Ad>   formation  de  la  chassie; 

—  ad.  i^iii  I  chassieux  ;  on  ^fii\  i  ;  —  n.  inat.  ao^ 
ii\s  causes^  occasions  de  la  chassie... 

•fcA'V,'   ou  ♦^♦♦i   n.  #.    i°  étincelle,   bluette;   2^  colère 

prompte. 
4^a4  *  ou  i^  ♦  ♦  I  (9.  4^A^  >  famulus),  n.  «.  enfant,  m.  et 

f.  petit  garçon,  petite  fille;  pi.  t^AH"'* 
4*A0ni*  V-  ^-  pencha  d'un  côté,  fut  incliné,   se  courba 

(faute  d'équilibre),   v.  g.  un   arbre,   un  mur;  —  form. 

dér.  'l^^^'AOni'  ^°  ^^  coucha,  se  reposa  sur  le  dos; 

o     V     o 

:2°  bomba  (la  poitrine);  —  ou  j^74*A0ni>  s'étendit 
sur  le  dos  ;  regarda  en  haut,  la  tête  k  la  renverse  ;  bom- 
ba  ;  —  inf.  ir*4»  A9T  '  inclinaison,  courbure  ;  —  p.  ad. 
V'  ^iiO*V^  incliné,  plié,  penché,  courbé;  —  ad.  ^-^ 
^'A^T'  indolent,  fainéant,  mollasse;  —  var.  corr.  (transp. 

o  o     V 

des  2  lettres  extrêmes)  T'ï^'A'î.'î"  >  (^^^ffO- 
^AAXrAXT'flA'  f'Oc.  V.  balança  la  tête;  la  tête  lui  tomba 
(de  sommeil). 

♦ÀdX'ÂX'*   loc.  comp.  de  /l»A«   parole   et   de   àKÙK^ 

1      .  7  OOvv 

plamte  :  murmure,  etc.  —  loc.  v.  vfiÙSfÙtf  '  flA  '  gei- 
gnit, s'agita,  soupira,  se  plaignit;  —  var.  anal.  ||Jf4 
«■«flA s,  dér.  de  oHxs 
4^AlO  :  ou  ^  ♦  ♦  j  et  «fe  4  ♦  I  1?.  a.  (</.)  grilla,  rôtit,  roussit, 
fit  frire,  v.  g.  viande,  grain  ;  —  p.  '^<^AID  s  est  grillé, 
se  grilla,  etc.  ;  — *  c.  h^HiD  1  fit  faire  le  #/!•  1  ou  or- 
donna de  griller...,  de  frire;  —  inf.  jT'^'AlV*'  action 
ou  mode  de  griller,  etc....  —  s.  a.  4*4%';  f-  ♦A^l''? 
rôtisseur;  qui  fait  griller  le  grain,  la  viande,  etc.;  — 
ad.  p.  4*4*A%<  bon  k  être  grillé,  ...ou  frit;  —  p.  ad. 
P'  ^/Ir0h9  grillé,  ...  rôti;  —  n.  s.  «F/lr*  ou  4**«  et 
^  4I  grain  grillé;  friture;  —  n.  inst.  ao^ff^i  ou  ^'•♦♦i 


310  ^Amm^  —  ^hm' 

[/la/|ae  de  fer,  pof  le,  qui  sert  k  griller:  —  rar.  f*)||"  s 

^A^lfl  '  ^'  ^'  meDdia  par  son  attitude,  san:»  exprimer  de 
demande,  s^;  présenta  et  se  [>osa  en  mendiant:  r.  ^.  s'as- 
flit  a  proximité  de  ceux  qui  prenaient  nn  repas,  guettant 
de  Tœil  (h  T instar  dn  chien  qoi  veille  attentif  en  ar- 
rière,..;: ain<)i  le  quémandeur,  le  parasite,  le  besogneux 
manifeste  son  désir  qu'une  part  lui  soit  réservée:  — 
P'  'f*4*AlDin<   ^^^  sollicité  par  un  mendiant  qui  s'im- 

O  V 

\Hy»e,  sans  mot  dire;  —  form.  inL  hT^^^itï'  s'im- 
posa en  parasite  inamovible  à  la  porte;  —  inf.  ^«l'À 
<PT'  mendicité  importune,  qui  s'impose  par  la  force 
d'inertie,  bon  gré  mal  gré...  —  s.  a,  4*Af  ni«-  men- 
diant  importun,  parasite...  —  n,  $.  et  ad.  ^Ai^lfl^s 
parasite,  quémandeur  importun,  mendiant  qui  s'impose. 

♦Af  »  ou  ^Mt  V,  n.  (g.)  est  profond,  v.  g,  l'océan;  — 
j).  ad,  j),  ^ttff  I  profondément  creusé,  v,  g.  abîme  ;  — 
n.  $.  4*A)&'  ^°  profondeur,  gouflPre,  abîme;  =-  syn.  ^ 
ao^i,  TA4>;  :2^mer,  lac,  étang;  fosse  profonde  rem- 
plie d'eau;  puits  profond. 

^  Ani  *  ^-  '^  ^-  écorça,  pela,  enleva  la  peau  ou  la  pelure  ; 
éplucha,  ccossa,  pluma.  =  »î/n.  4»^^  i  ;  2^  n.  fig.  pleur- 
nicha, fut  pleurard,  exigeant  ;  fit  l'enfant  gâté  ;  —  p.  + 
^ktn*  est  pelé,  écorcé;  —  c.  KkhOÏ',  —  inf.  9^^ 
^1»!  ccorchement,  épluchage,  etc.;  —  s.  a.  4*Ani«' 
écorclieur,  peleur,  etc.  ;  —  ad.  p.  i*4*Am.  '  qiit  se  pèle, 
facile  k...;  —  p.  ad.  p.  «l'A'T-  J^^^é,  écorché,  épluché, 
écossé;  —  n.  inst.  i^^lim^t  outil  pour...,  lieu  où..., 
etc.  ;  —  n.  s,  4»AT  «  la  pelure,  l'écorce,  la  cosse,  l'écaillé  ; 
—  71.  spec.  tSiifï^*  ou  /P4*ï  bois  sec  (k  brûler);  bois 
pelé,  dépouillé  de  son  écorce  par  le  dessèchement  ;  écorce 
<lo  l'arbre  desséchée;  —  «.  spec.  anal.  ^îifiii  tronc 
écorcé  (spéc^-  l'olivier)  ;  =  syn.  td^  '  ^^  td^il  '-  — 


l&Aavi  — 4»AmA*  311 

loc,  V.  d.  ^^AT  »  HA  *  —  ^^^-  et  syn,  de  4^Ani  «  ^a^^s 
les  deux  significations^  —  et  4* ATAT  '  httii  '  i°  i^^-)  î 
2^  pleurnicha  (pour  avoir  qqchose). 

^Afll»  >  "•  ^'  (?)?  peut-être  de  ^Ani  *  ^^^-  joua  à  lancer 
et  recevoir  des  pierres  en  guise  de  balles  ;  —  jeu  à  la 
pierre  (?)  4^A/nïf  s  amh.  —  ou  encore  syn,  de  tAT  « 
amh,  parties  génitales  (bêtes). 

i^fiH^"^*  V*  ^-  i°  est  fort  membre;  a  les  bras  vigoureux, 
gros,  robustes  ;  est  fort,  gros,  solide  (le  poignet)  ;  2°  frap- 
pa; —  ad.  4*A^^'  ^-  ^* /•  personne  robuste,  à  con- 
stitution forte,  large  et  grosse,  h.  k  poigne...;  —  n.  s, 
ad.  ^SiK^t  ou  ^4*4'  robuste  (le  bras,  la  poigne); 
d'où  usité  pour  signifier  le  poignet;  solidement  bâti  (le 

O      V 

corps).  —  N.  B.  4*AH^*  se  dit  des  personnes,  et  4* 
A^Î^'  se  dit  des  membres;  —  employé  seul,  4*AXr 
JT*»  s'entend  spécialement  et  substantivement  du  bras, 
de  la  poigne;  pi,  t\K9^*f  —  ^^J-  il  s'unit  au  nom, 
^«  J-^  tAXTlT*  «  X*!^ I  «jambes  ou  pieds  vigoureux». 

V       o 

^  Am)  '  V*  '^*  est  délicat,  difficile  ;  est  gâté,  habitué  h  bons 
soins,  bonne  table;  d'où  refusa,  repoussa,  méprisa  un 
traitement  plus  commun;  —  c.  htimÙ*  rendit  diffi- 
cile, exigeant;  —  inf.  jT'^'A^?  »  faire  Tenfant  gâté;  — 
p.  ad,  p.  ^'AHh?  '  gâté,  choyé,  dorloté;  soigné  ou  traité 
délicatement;  élevé  dans  la  ouate;  —  n.  5.  ^'A^?' 
soins  délicats,  gâterie,  attentions...  —  a  la  ouate,  etc. 

^timd*  '  ^'  ^*  fit  vite,  sa  hâta,  se  pressa  =  syn,  d^mi  *  î 
—  C.  n4*Ani^'  mcita,  poussa,  pressa;  —  mf.  jr*ipA 
/qÇs  rapidité,  vélocité,  empressement,  hâte,  etc.;  — 
8.  a.  4*A^^>  actif,  rapide;  —  ad.  4*A^4«*  et  «l'A 
nvÇ  s  empressé,  preste,  leste,  prompt,  rapide.  =  syn.  ^ 
#i|7a  et  Çnh7>;  —  ad.fréq.  4*Âm4^m4«s  brouillon, 
indiscret,  impertinent,  qui  se  mêle  de  tout,  touche  à 
tout;  —  n.8.  ^èi^n^i  vélocité,  rapidité,  empressement, 


312  l&AiC*  — «Fovi 

O       V 

hâte;  —  inter j,  4*AT9s  vite!  vitement!  —  loc.  v.  ^ 

O        V  O  O      V  V 

AT¥^  -  oti  4* AT9T9  >  flA  •  se  hâta^  se  pressa. 
'àft^  8  V-  «•  (?■)  i°  ferma  k  clef,  verrouilla  (t?.  j.  une  porte)  ; 
2^  boutonna  ;  agraffa  ;  3°  jig.  ferma  la  bouche  à  qqun 
(par  une  réplique  sans  réponse);  arrêta  court  sa  plai- 
doirie; —  p,  t-^A^i,  —  c.  K^hi^h  —  *V-  9^4^^ 
Ç I,  —  8.  a.  tA^  I  (au  pr,  et  au  ^gf.)  ;  —  ad,  p.  •!• 
t^A^  '  qïiî  se  ferme  à  clef,  etc.  ;  —  p.  ad.  p,  4^A*¥  » 
fermé  k  clef,  verrouillé;  boutonné,  agraffé;  qui  se  voit 

V  o 

bouche  fermée;  —  n.  s.  4^A^'  serrure,  cadenas,  ver- 
rou,  clef;  bouton,  agraflfe,  boucle;  —  n.  s.  comp,  4»^A 
i»  ï  JT*^"}  I  sangle,  ceinture  à  boucle.  —  n.  inst.  g/o^ 
h^M  *  tout  moyen  de  fermeture  ou  d'attache  pour  fermer 
et  fixer... 

+A4»it  *  '^-  «^-  frivole,  léger.  =  syn.  4'A«A  •  \  —  ^^c- 
dôV.  1°  71.  5.  ^èii.ki.fk^  légèreté,  frivolité;  2^  v.  4» 
ki.f:l.K  »  flA  »  est  léger,  frivole. 

4iy*8  et  «fey*fl|:  w.  5.  haine  vindicative,  vengeance,  — 
cfi\  ^fao  :. 

J^aoi  ahr.  plus  usité  (^.),  de  ^tDûOt  v.  n.  1°  se  leva,  se 
dressa,  se  tint  debout,  droit,  sur  pied;  2°  exista,  sub- 
sista ;  3°  s'arrêta,  cessa  (de  marcher,  d'agir,  de  se  mou- 

V  V       o        V  _  O  ie 

voir),  resta  immobile...,   v.  g.  IflÇ s  Hfl All«9* *  n?*^^ 

^i^ao^a  «vous  quiètes  assis,  levez-vous,  ...debout!». 

—  «yn.  f^Ohi  flA 8  se  tint  debout  —  9Ç"  flA*  se  leva; 

—  c.  iiJ^aOi  fit  lever,  tenir  debout;  dressa,  mit  droit; 
fit  vivre,  subsister  ;  arrêta,  fit  cesser,  v.  g,  la  marche,  le 
combat  ;  —  irit.  réc.  »|*^|Diid  :  se  dressa  en  face,  v.  g. 
ennemi  contre  ennemi;  résista,  regimba,  s'opposa,  v.  g. 
l'esclave  contre  le  maître  ;  —  int.  réc.  c.  ti^OÈao  z  dressa, 
opposa  les  uns  contre  les  autres;  fit  résister,  poussa  k 
l'insoumission;  —  inf.  jP^ipTl^'  ^°  station  debout; 
2^  résistance.  —  8.  a.  4**P*'l*  ^°  qui  est  debout,  vivant. 


J^aoi  313 

existant,  subsistant  {phil.)  ;  2^  serviteur  debout  près  de 
son  maître;  —  or,  l'usage  national  veut  que  les  pages 
et  autres  serviteurs  restent  debout,  durant  les  séances 
de  réception  ou  d'affaires,  autour  du  cbef  assis  avec  ses 
invités,  etc.;  fl,  4»4*V»  Tensemble  des  serviteurs  dont 
Toffice  est  de  rester  debout,  de  stationner,  de  monter 
la  garde;  —  8.  ad.  int.  +4*4*'TL'  m^^  se  tient  en  face, 
fait  face  àTennemi;  opposé,  opposant;  antagoniste;  ré- 
sistant, obstiné  ;  —  p.  ad.  p,  <|»fli-jr*  i  qui  est  debout  ; 
qui  demeure,  vit,  subsiste;  —  syn.  de  +VI*  (phil.) 
—  p.  ad.  p.  par  contr.  lût.  «J^jT»!  ou  ^jT*!  qui  tient 
debout,  fixe,  ferme,  stable,  solide,  sérieux,  consistant 
(h.  et  ch.,  pr.  et  fig.),  v.  g.  loc.  us.  ^JP*  s  J7C  »  chose 
sérieuse,  affaire  grave,  importante,  considérable,  etc.; 
pris  sulsV  forme  loc.  adv.  •fl^feJT's  sur  pied;  —  'fl«j^iK^s 
f»MPChk'  par  opp.  k  'fl4'<'*^llh*  ïii^ti^^  c.-à-d.  cil  tra- 
vaille debout»  et  non  «en  restant  assis»;  —  ou  encore 
•Q^ifD^s  ïiTf^ti^^  «pendant  qu'il  est  encore  en  vie».  — 
n.  8.  d.  ^OD^t  ou  ifoo^i  taille  (de  TA.)?  hauteur, 
grandeur,  longueur  (mesure  ou  dimension),  corresp.  k 
O^C^^  largeur;  —  ad.  d.  ^ao^^ i  qui  a  de  la  taille  : 
long,  élevé,  grand,  haut  (de  stature).  —  loc.  v.  d.  «f^jp»  s 
ou  ^9*iflA>  i°  86  leva,  se  dressa,  se  tint  debout...; 
2°  fit  un  claquement  de  langue  (de  contrariété^  de  mé- 
pris, d'opposition).  —  n.  inst.  aoj^of^i  ou  iW^tD^'f^i 
et  ao^iD''%  a  appui,  soutien  (en  général),  i°  ce  qui  sert 
k  faire  tenir  debout,  v.  g.  un  piquet  ou  un  échalas  pour 
une  plante  ;  2^  ce  qui  aide  k  vivre,  k  subsister  ;  la  sub- 
sistance ou  de  quoi  vivre,  moyens  d'existence,  =  sj/n.  ao 
Çfl^  '•  —  ^-  *^'*.-  ^^^-  ci^h.  aoJj^y^y  s  ou  4  ^  4  4  s  et  plus 
spec*'  béquille,  crosse;  le  bâton  long  des  chantres  et 
des  clercs,   sur  lequel  ils   s'appuient   au  chœur,   vu  la 

o   V 

longueur  de  l'office.  =  syn.  a^C't^'n  i  (g.).  —  v.  d.  '|* 
^ao^  s  se  hissa,  se  haussa  pour  voir  de  loin  ;  regarda 


314  iLi/^à  >  —  i^t^^ù  > 

au  loin;  fixa^  arrêta  le  regard^  afin  de  reconnaître  un 
pointy  un  objet  éloigné.  =  t^A#h  >  flA  '• 
iLûOli  ^  s  V,  n.  (g.  4^i7dA  ')  ^°  'a  vermine  de  poux  pul- 
lula; 2^  fourmilla  de  poux,  fut  pouilleux;  —  c.  ^i^no 
A  «  fit  produire,  pulluler  les  poux  (r.  g.  la  malpropreté, 
etc....);  —  inf,  jr*4^^A»  pullulatîon  des  poux;  —  n. 
inst.  aoi^aojx^i  causes  de  puUulation...  —  n.  s.  4^^ 
A»  le  pou;   pi  h^^fii'y   (^^iàs  *♦♦!,   «&♦♦»,  ^l^t. 

—  ad.  d.  ^^éi9^s  pouilleux  ;  ou  ^  «  «  «  :,  «fe^  «  ^  >,  4*  «  «  ♦  >• 
4li7dA"  »  ^'  «.  épouilla,  détruisit  les  poux;  —  p.  't^JJ^gm 

A  »  s'épouilla,  fut  épouillé  ;  —  c.  ^^it^A  *  fit  épouiller  ; 

—  réc.   't'i'^^^li^}   P^-   ♦♦♦♦A*«    s'épouillèrent    l'un 

O  %f  V 

l'autre  ;  —  inf.  oo^^ii  t  épouillement  ;  —  s.  a,  t«7 

A.  s  épouilleur;  — /.  tlT'A't*?  —  ^'-  *^***'  <'«*t^''*À«> 

moyens  de  détruire  les  poux. 
^ODOD  :  v.  a.  épiça,  assaisonna  (la  cuisine)  ;  le  condiment 
éthiopien  est  1°  invariablement  le  piment  ou  poivre 
rouge  ;  2°  assez  souvent  s'y  ajoute  de  la  poudre  de  ci- 
boule ou  petit  oignon  desséché;  3^  chez  les  grands,  le 
condiment  se  complète  de  gingembre,  poivre  noir,  lau- 
rier, giroflées,  etc.  —  La  base  n'est  pas  toujours  le  sel, 
comme  en  nos  plats  européens  ;  car  la  rareté  en  impose 
la  parcimonie;  —  p.  't't^aoi,  —  c.  ^^aoaoi  fit  épi- 
cer;  —  inf.  f^Sj^^y^ t  condiment;  —  ad.  <|»^jr»s  ou 
«fe<»7jr»:  épicé,  assaisonné,  pimenté  (le  plat);  —  n.  s.  + 
OD^i  OU  ^•♦♦ï  épices,  condiment,  assaisonnement;  — 

O  V 

n.  imt.  iW^OD'f^i  les  ingrédients  du  condiment...,  ce 
qui  sert  à  relever  le  goût  d'un  mets. 

f^troy^i  flA'  loc.  V.  i°  resta  ébahi,  ahuri;  demeura  coi... 
(d'étonnement,  surprise  ou  peur);  2°  écouta  en  admi- 
rateur, sous  le  charme  du  diseur. 

^ûo/i  a  V.  a.  (par  invers.  litt.  du  g.  ^ù^"^  ')  ^^  goûta  à  un 
plat  (pour  en  connaître  la  saveur);  mangea  un  peu; 
2^  mit  la  première  chemise  à  un  enfant  (qui  était  en 


♦•TLA»  — t^AAi  315 

maillots  on  langes  durant  toute  la  première  période  du 
bas  âge),  =  syn.  h^ao^i,   Aln^A>*   ÂllA«,   ^^* 

HDi.  —  p.  ++9*A»  est  goûté;  trouvé  bon;  —  c.  f^^ 
aoi^s  donna  à  goûter;  offrit  à  prendre  qq.  peu  (en  col- 
lation)^ un  doigt  de  pain,  un  verre  de  boisson,  t?.  g.  à 
un  hôte;  —  réc.  i^^oo/i*  goûta  chacun  un  peu  tour 
k  tour  (v,  g.  à  un  vase  de  lait  qui  circule  à  la  ronde; 
ou  des  valets  ou  soldats  k  un  reste  de  <»lft  i  laissé  ex- 
près par  le  maître);  —  réc.  c.  }\^ûo(^i  donna  k  goû- 
ter tour  k  tour;  —  inf,  ir*4»^A'  dégustation;  le  goû- 
ter;  —  n.  a.  ♦IT'A.'  i°  tme  bouchée,  une  cuillerée  k 
goûter  ;  2^  une  légère  collation,  un  goûter,  ou  petit  dé- 
jeuner. =  8yn.  I7D^7Ç  :  et  ♦^CA.  »•  —  *y'*-  ^P^-  4*^ 
îf  I  (amk,  U8.  en  tig.),  un  morceau  de  ^(l^^  s,  ou  autre, 
que  le  servant  (^AÂ^  0  ^^^^^P^  <}Ans  le  mets  et  donne 
k  la  cuisinière  ou  porteuse  (gage  d'assurance  contre  sus- 
picion de  poison)  ;  —  n.  s.  ^00(1  s  repas  que  les  femmes 
font  avec  l'accouchée,  qq.  jours  après  la  naissance  de 
Tenfant.  —  n.  inst  ooi^ao/i^i  ou  ao^g/od^i  une  bou- 
chée, une  portion  k  goûter;  —  emploi  au  sens  figur, 
^°  "•  IIWI73Ç  '  ♦^'■^A  '  *iJ  a  goûté  du  fusil,  c'est-k-dire 
a  été  fusillé»;  2^  c.  (i^d^h^'^t^P  ^  *il  lui  a  fait 
sentir  le  bâton,  c'est-k-dire  Ta  fustigé». 
♦^^.A'  "•  ^'  (9')  ^^  chemise,  tunique,  blouse,  surplis;  robe, 
soutane,  pi,  ♦^flîA'  (^»  V.)]  2^  n.  spec,  tunique  de 
soie,  de  velours,  que  revêtent  les  dignitaires;  d'où  «in- 
signe, décoration,  marque  de  l'investiture  d'une  charge». 

=  «y»-  lU^'-  —  ^-  ^-  <^07np.  nOA'4''TLA*  revêtu  de 
la  tunique  ;  ...  qui  l'a  reçue  ;  chef,  dignitaire  ;  =  syn.  f^ 

♦VA  '  ^'  C-  curé,  chef  des  prêtres  d'une  paroisse  ;  pi.  4> 

V        o 

+Î^AA  »   ^'-  w-    i°  s'est  brûlé  ;    a  une  brûlure,   une  cica- 
trice ou  blancheur  d'une  brûlure  ;  2°  a  roussi  (le  grain 


316  4>0»^.>  — 4>9"Q;ih' 

brûlé  par  le   soleil)  ;  =  syn.  vC^^'^ir  »  flA  >  on  hflii  '• 

—  c.  htT'Alih  —  »«/  ^*^4A*;  —  «  «  t^^ 
A.»,  —  !>•  ad.  p.  ^T'tirfiit. 

^ûo^z  V.  a.  {g.)  1°  construisit  une  surélévation  en  guise 
de  voûte;  —  se  dit  spécialement  de  Texhaussement  de 
la  grande  nef  d'une  église^  ou  du  milieu  d'un  bâtiment^ 
sur  les  nefs  ou  galeries  latérales,  les  bas-côtés  ;  —  éleva 
des  murs  sur  les  architraves  de  la  nef  du  milieu; 
2°  compta...;  3°  sépara^   partagea^  divisa;  —  p.  ^^ 

o^l^h  —  <5-  Ivk^ù  h  —  *V-  V'k^Ch  —  P'  ad'  P'  ♦ 

m^C  :  surélevé  (le  faîte  d'une  construction)  ;  une  église 
à  nef  centrale  plus  haute,  émergeant  du  toit  en  terrasse  ; 

—  11.  8.  ^0OQt  1^  voûte,  surélévation  de  la  grande  nef; 
comble,  sommet  d'un  édifice,  clocher  ou  tour,  pi.  M^ 
^Cs;   ^°  partage,   division;  3°  total  d'un  compte,  ca- 

O        V 

pital.  =  var,  4»jr*'flC'- 

^jP*4>i7Di  V,  a.  i°  cousit,  ourla;  unit  par  une  couture  à 
points  symétriques,  égaux,  les  bords  de  deux  pièces  de 
toile;  2°  piqua,  fut  piquant,  caustique  (y.  g.  le  piment) 
=  «yw,  ^aof^  s,  —  p.  -i^jj^y^t^aD  1,  —  p,  réc.  +4»^ 
4»iw»  X  fut  ourlé  ensemble  (la  jointure  de  deux  bords  de 
toile  ensemble);  —  inf,  ^^9^^9^9,  —  s.  a.  +1^^ 
«Tf^i  i°  piquant,  mordant...;  2^  ourleur;  couturier;  — 
ad,  4»j!"«fejr*i  ourlet,  couture  piquée  sur  le  bord  d'une 
étoffe;  /.  ^9^^9^i]  —  n.  5.  t^f^t^^^t  cette  sorte 
de  couture  piquée  h  points  symétriques,  pour  les  ourlets 
des  bordures  jointes  ensemble  ;  —  loc.  v.  d.  4»jr*^jr*  s 
flA*  *yw-  dans  les  deux  sens  :  i°  cousit  deux  bords 
pour  les  joindre  ensemble,  en  passant  les  points  symé- 
triquement d'une  pièce  k  l'autre  (en  formant  des  sortes 
de  losanges);  2^  fut  piquant,  caustique  (le  piment);  — 
^9^V^ ,  J^flA  «  termina  son  travail. 

+î^fl A  »  ou  4'9^fln/h  '  flA  '  loc.  V.  regarda  partout,  fut 
curieux. 


♦^"«^^•-♦«"in'  317 

♦l^'OC»  ^*«  *•  (^^*'-  de  'tûoQ^  total  d'un  compte)  capi- 
tal. —  amh,  +ir*flC  '  jo^gj  ®t  fl»^  /fl'-  mariage,  établisse- 
ment  pour  fixer  et  assagir  un  jeune  homme  prodigue... 
ou  encore  vestiture  religieuse  (cfr.  Guidi  c.  249). 

V       O 

♦î^flf  *  ^'  <^'  remplit,  v.  g.  d'eau,  un  réservoir,  un  ton- 
neau;  —  p.  ++jr*flf  i  est  plem;  —  c.  A4*9**nf ';  — 
in/.  iid4*  jr*n)&  I,  —  loc.  V.  d,  ^f^fif,  i  fl  A  s  fut  rempli  ; 
...  à  pleins  bords.  =  syn,  oof^y^t, 

JfoDÇ  I  1^  ad.  vrai,  propre  :  v.  g.  ^iDf^  i  ^aoij  s  mon 
propre  frère;  2^  adv,  vraiment,  réellement^  véritable- 
ment (s'emploie  pour  indiquer  la  réelle  parenté,  comme 
Vadjectif). 

^9^%i  V,  a,  (cor.  litt.  du  g.  «fj^fh'  pabulum  carpsit)^ 
J®  déroba,  ravit,  enleva,  dévalisa,  prit,  vola  (par  vio- 
lence  ou  ruse);  2^  pinça  avec  les  doigts;  —  p,  ++y" 
%>  est  victime  d'une  rapine;  est  dépouillé,  détroussé 
(v.  g,  par  des  bandits  en  route)  ;  —  c.  ti^9^%  i  fit  en- 
lever... ;  favorisa  le  vol,  la  rapine;  —  inf.  y"ip»7^f 
l'acte  de...,  la  rapine;  —  s.  a.  ^^\i  détrousseur,  dé- 
valiseur,  voleur  de  grands  chemins;  —  ad.  p.  +4*^ 
•î^i  exposé  k  être  dépouillé;  victime  de  la  rapine.  — 
n.  inst.  ao^ao^i  celui  ou  ce  qui  aide  au  vol;  —  en- 
droit dangereux,  infesté  de  brigands. 

♦l^TIA.*  ^-  ^-  refroidit,  rafraîchit,  v.  g.  le  contact  d'un 
objet  froid;  —  p.  •j'+yTIA,'  fût  refroidi,  sentit  le 
froid;  —  c.  h^^llihB*  fit  refroidir;  —  inf.  JP^^^jTH 
A 9,  —  s.  a.  <Jh9^Hrh«i    refroidissant;  —  n.  inst.  gm^ 

o  V 

T^UAu*  ^^lûi  ^^  ^®  V^^  facilite  le  refroidissement. 

^aof^^  V.  a.  piqua,  mordit  (le  piment,  un  remède  acre, 
etc.);  —  p.  •j'+jr'fti  eut  la  bouche  irritée  par  le  pi- 
ment; —  inf.  y4»^Jt»;  =  ^y^-  ^^^aoi. 

4»iiO|n  s  rad.  g.  inus.  —  i'^if'^m  '  ^°  s'assit,  est  assis  = 
syn.  tlÇ'flA*;  :2°  demeura,  séjourna,  est  domicilié,  = 


318  it^ttnt  —  itoom* 

*?"•  îfl^^  >  ;  3°  tint  la  garde-robe.  —  c.  hi^o^fll  '  i°  po- 
sa^  déposa;  v.  g,  X'flll«K«>  h^^^^i^*  «place-le  Ik»  == 
*.y^-  li7fl^«;  ^°  lïiit  ^  part,  en  réserve-,  3°  causa  les 
selles,  la  diarrhée;  v.  g.  •flTI'ï »  J^+*'t,iihJP  1  «cela  loi 
causa  beaucoup  de ...,  ou  il  eut  beaucoup  de  selles >  ;  — 
inf.  ir*4»^T>  Jf°  asseoir,  poser  et  s'asseoir;  demeure, 
séjour.  —  V.  g,  ir*4»^iih  1  htlf^ »  XP» «  *où  est  sa  place?»  ; 
2^  lieutenant  d'un  chef  dans  un  fief...  —  s,  a.  -H»^ 
iiï^  s  siégeant,  demeurant  ;  —  ou  ad.  •H'^^i^  s  de  sé- 
jour, ...au  repos;  —  p.  ad.  p.  t^ao^^i  ou  <k  ♦  «  a  assis, 
posé  ;  loc.  suhst.  v.  g.  •04*<'*^nb  >  f»MPC!ti  '  *il  travaille 
sur  son  séant,  ...  sans  avoir  k  bouger,  ...  sans  se  dé- 
ranger» ;  —  n.  8.  ^•^•^T  *  diarrhée,  courante  ;  dysen- 
terie ;  d'où  loc.  usuelle  :  'ï4»^T  «  \\tP  «  -  h^i*P  « 
«le  dévoiement  Ta  pris,  ...  Ta  laissé».  —  n.  inst.  ao^ 
ao^%  i°  siège,  chaise,  banc,  =  syn.  ID'>flCs  î  -2°  moyens 
de  séjourner,  de  subsister,  ...  subside  =  syn.  ûoçd^  s  ; 
—  n.  inst  (amh.  im.  en  tig,)  tto^ao^^  1  le  séant,  le  der- 
rière. —  aliàê  ao^ao^  i  (d.  F.). 

^''%p\^  n.  8.  amoncellement,  monceau,  tas,  amas. 

'buDflli  t;.  a.  i°  coupa  les  doigts  des  mains,  des  pieds; 
rongea,  raccourcit,  {id.)  v.  g.  la  lèpre,  etc.;  2°  coupa, 
trancha  le  pied,  la  main  ;  mutila,  amputa  ;  v.  g.  châtiment 
infligé  aux  bandits,  voleurs  de  grand  chemin  ;  3°  coupa, 
rompit,  V.  g.  une  corde,  une  courroie  =  raccourcît, 
diminua.  —  p.  i^iç^m  '  v-  9-  la  corde,  le  doigt,  le  pied 

V      o 

fut  coupé,  rongé;  —  c.  h^^^m^  fit  amputer,  v.  g.  le 
roi  ordonna  l'amputation  du  pied,  de  la  main  d'un  re- 
belle ou  malfaiteur;  —  int.  ^••fe^iw'ni'  *  l^s  mains 

o  V 

OU  les  pieds  rongés  par  la  lèpre;  —  inf.  jP»<f^^^: 
amputation,  rongement;  —  8.  a.  *fe^rtl,  :  amputeur,  cou- 
peur; bourreau;  —  ad.  p.  ^•f'Vni.  '  condamné  a 
l'amputation  ;  —  ad.  «fe^T  :  amputé,  estropié  ;  qui  a  la 
main  ou  le  pied  coupé;  ...les  doigts  rongés. 


*^mA>— +A^«  319 

♦^mA»    (rad.  amh.)  for.  int.   4>^7niA>    et   t'4*^niA3 

V.  n.  yécut  délicatement;  se  donna  de  grands  soins;  est 
moU;  efféminé  ;  —  c.  hiF^mli  '  habitua  h  une  vie  dé- 
licate, molle;  dorlota;  —  n.  s.  ad.  ^'J^TA*  délicat, 
efféminé,  faible,  sans  énergie.  —  n.  a,  dér.  ^^jr'TAÎ'l*  * 
délicatesse,  faiblesse,  mollesse. 

O       V  O      w  w 

4Lir*^A  s  ou  4^jr*^Â^A  *  flA  *    ^^'  ^*  mangea   bruyam- 

o 

ment,  clappa,  craqueta  en  mangeant;  —  n.  $.  ^f^it\à 
n|Ai  le  clappement,  le  bruit  pâteux  de  la  bouche. 

♦î^îf  Î^X"  *  flA  »  îoc.  t?.  onom.  fit  signe  de  la  tête,  des  yeux, 
de  la  main,  pour  appeler;  appela  par  signes. 

4*A  s  loc,  exprim.  la  modération,  la  douceur,  la  précaution 
dans  les  mouvements.  —  adv.  doucement,  avec  atten- 
tion, avec  précaution  (sans  brusquerie)  ;  —  loc.  v.  4»A  « 
HA  *  procéda  doucement,  alla  posément,  agit  avec  pré- 
caution; posa  délicatement;  —  c.  ♦^s^flA'  modéra, 
calma,  fit  procéder  avec  douceur;  —  n.  s.  d.  4*A;^' 
douceur  de  manières,  délicatesse,  attention,  précaution. 

♦ît'  **•  *•  prêtre;  pi.  4'4lO-A't<  ^^  h^'S'b*)  —  ^^*"* 
*îti  ou  ♦J&îti  et  +A.A»  (g-)  —  de  ^AA^  c/^ 

4tAA*  ^-  w*  8©  blessa;  est  blessé;  eut  une  blessure;  — 
<î«  jit^AA»  blessa,  meurtrit;  —  p.  'tiùà*  est  ulcéré, 
a  une  ulcère  ;  —  int.  réc.  i'^AA  '  i°  es^  couvert  d'ul- 
cères; —  2°  pL  i'^/idn  se  blessèrent  Tun  Tautre;  — 
mf.  jr*«^4A>  meurtrissure,  coup;  —  s.  a.  a4^AA«s 
blessant,  qui  frappe,  meurtrit...  —  p.  ad.  p.  4^A«A*  ou 
^4^1   blessé,   ulcéré,   meurtri  ;   —   ad.  f^AA  *    couvert 

V  o 

de  plaies,  ulcéré;  —  n.  s.  t^AA.!  blessure;  plaie,  ul- 
cère;  —  n.  s.  dimin,  ^ttî^'t*  égratignure,  écorchure, 
bobo;  —  n.  inst.  ûo^/ih^i  celui  ou  ce  qui  cause,  oc- 
casionne une  blessure. 
i^/iaD^-2  V,  a.  (g.  collegit)  butina,  recueillit  (le  suc  des 
fleurs  ;  amassa  peu  à  peu   (rabeille)  ;  —  fig.   prit  dans 


320  4»A^>-4»?r^i 

une  autre  langue  le  mot  qui  lui  manque  en  celle  qu'il 
parle  ;  =  syn.  j^hfl  '  ;  —  P-  "Ptù^^  «  est  butiné,  en- 
levé, recueilli  (le  suc  des  fleurs,  le  miel,  par  les  abeilles)  ; 

—  in/.  jr*4*Àl^  ■  J®  travail  des  abeilles  en  campagne. 

—  8,  a.  ♦4'TL»;  /  4»4*T5i1'»;  P^*  +Àî^'t»  abeilles  ac- 
tives, butineuses  ;  —  n.  s,  4'A9^  «  ou  4»Aî^  '  ^°  ^^^  des 
fleurs  recueilli  par  les  abeilles  ;  2°  butin,  produit  de  la 
cueillette  ;  amas,  tas  d'objets  recueillis.  =  syn.  Xth^  ^ 

^l^i/D^i  V.  a,  (g,  divisit),  inus.  dér,  4*A9***  peti*  bois, 
brin4illes  ramassées.  —  alias  ♦ff  jT*  »  ;  3°  frange  (d'un 
tissu);  —  n.  comp,  4'A9*><OC4ï>  frange  d'or;  —  loc. 
V.  d,  4'?l  S^  *  flA  *  fiit  réduit  en  bûchettes  ;  en  petits  mor- 
ceaux (le  bois);  —  loc.  adv.  d.  •fl^Ain»'}!  à  force..., 
petit  k  petit...,  nécessairement,  par  la  force  des  choses. 

♦AA'  ^-  ^'  (ffO  est  devenu  prêtre,  a  reçu  le  sacerdoce, 
est  ordonné  prêtre.  —  var.  vulg.  (A.  G.)  «|>J&AA  •  et  + 
ffff  I.  —  c.  hvùA'  i°  a  ordonné,  conféré  Tordre  (rji 
fl-l  0  î  ^°  a  fait  devenir  prêtre  (v.  g.  un  père  son  fils)  ; 
fit  promouvoir  aux  ordres  (un  influent  près  de  rj^n**}  i 
sollicita  en  faveur  de  qqun).  —  inf.  jr*4>AA  '  ordination, 
réception  de  la  prêtrise  ;  —  s,  a.  4*AA«  '  ordinand,  can- 
didat au  sacerdoce;  —  n.  s.  4*A«A3  (^0  ou  ♦A»,  ou 
encore  ♦?£»  et  +^îti  prêtre,  curé;  pL  4*Al9*A'i:'  et 
J^+ff^t'î  —  **•  *•  4*ffC'  ou  ♦ïfil's  prêtrise,  sacer- 
doce ;  —  dér.  n.  comp.  i°  7^4!  '  ^ît  »  wi.  à  m.  demi- 
prêtre;  prêtre  assistant  le  célébrant  k  la  messe;  2^  4^ 
A' J^%>  chapelain  du  roi,  de  la  cour;  3°  ^îflslfllli 
prêtre  sacristain,  trésorier  de  Téglise. 

+îf^:  V,  n.  rougit  (le  visage),  s'assombrit,  eut  la  figure  mo- 
bile, fausse;  changea  de  physionomie,  selon  l'impression 
de  crainte,  de  colère,  ou  de  dissimulation,  et  feinte;  — 
P'  4'+ff^*  ftit  changé  (le  teint,  le  visage);  eut  un  air 


♦ft+A»  321 

fanx;  —  e.  j^TÏ!/!,*  troubla,  assombrit,  fit  changer  la 
figure;  —  inf.  ir*^ïjfC'  changemeat ...,  rougeur...,  as- 
sombrissement  de  visage;  —  5.  a,  ^xi^t  qui  change  de 
mine^  qui  prend  un  air  faux,  qui  feint;  —  ad.  p.  •f«4» 
n£t  impressionnable^  sujet  k  la  feinte;  —  p.  ad.  p.  ^ 
$C:  assombri,  refrogné  de  figure;  ridé;  faux;  dissi- 
mulé; —  n.  ad.  4*1tC>  b.  à  figure  mobile,  changeante; 
dissimulé,  faux;  fig.  h.  h,  deux  paroles;  —  n.  inst.  HDip 
îf^i  cause  ou  occasion  de  Témotion.  —  loc.  v.  4*oC* 
nfti  changea  de  figure,  selon  Timpression. 

w    o 

4*Â4*A^'*  V-  ^-  i^  élagua,  ébrancha;  frappa,  abattit  les 
branches  épineuses  d'un  bois,  v.  g.  pour  faciliter  passage  ; 
pour  faire  une  canne  noueuse  ;  pour  donner  plus  de  vi- 
gueur au  tronc;  2°  attisa,  excita,  ranima,  v.  g.  le  feu 
en  tisonnant;  —  var.  Ult^ù*]  —  appela,  toussa,  secoua 
pour  réveiller  qqun,  etc.;  frappa  un  peu  une  bête  pour 
la  faire  lever;  alluma  une  dispute,  poussa  k  la  rixe,  k 
la  querelle.  —  p.  -|*é/i4'A  »,  —  c.  hiFh*A  »,  —  *V-  9^ 
^h^h*}  —  *•  ^'  ♦fti^A.»  excitateur;  brandon  de  dis- 
corde ;  —  p.  ad.  p,  ^hitl  »  émondé,  ébranché  ;  secoué, 
éveillé,  excité;  —  n.  inst.  i'd4*Â4*«»  ce  qui  sert  k 
abattre  les  épines,  les  branches...  k  éveiller,  k  faire  le- 
ver; celui  ou  ce  qui  pousse  k  la  querelle,  k  la  discorde; 
—  loc.  V.  d.  4»A4^A»  ou  4*^4*^»  flA»  et  ^flAi  syn.  — 
form.  int.  dér.  'h74'A4*A»  s'agita,  sursauta,  v.  g.  en 
songe,  en  cauchemar,  en  convulsions;  frissonna,  trem- 
bla;  —  et  c.  j^74*A4*A»  agita,  convulsionna;  fit  trem- 
bler, frissonner;  secoua  k  plusieurs  reprises  ;  fit  mouvoir 
(par  levé  et  assis),  aida  k  se  dresser,  k  marcher,  v.  g. 

o  0       V 

un  malade  affaibli;  —  inf  û'^^^tl^tî*  (trans,  et  in- 
trans.)  ;  —  ad.  p.  +4+ A/'^A.  »  agité,  trembleur,  sur- 
santeur,  convulsionné;  facile  k  ébranler,  v.  g.  arbre;  — 
s.  a.  c.  J^'ï+A^A.»   excitateur,   qui  agite,  secoue,   fait 

21 


332  1&Al&A>-4>Ai-* 

O  •    «>•  w 

trembler,   ément;  —  loc.  v.  d.  '|*^4'Â4*A  *  flA  *   essaya 
les  premiers  pas,  v,  g.  enfant  en  bas  âge. 
i^h^A  ^'  >  V-  ^-  i^  attisa,  excita,  rallama^  ranima  le  feu,  en 

V     o 

tisonnant  (yar.  de  4*Â4*A  *)  ;  2°  secoua  la  cendre  du  ti- 
son; 2°  Jig.  attisa;  alluma,  excita  la  colère...,  anima, 
irrita;  3°  déchaussa,  fouilla,  tripota  une  plaie;  4°  ra- 
massa, émonda  du  grain,  v,  g.  pour  Toffrir  à  croustiller 
a  qqun,  Tagita,  le  secoua,  le  vanna  dans  les  mains; 
5^  s'amusa  de  la  main  à  agiter  un  objet;  occupa  ses 
doigts  k  faire  tourner  une  clef,  etc.,  à  battre  du  tam- 
bour sur  la  table;  agita,  remua  du  doigt,  de  la  main, 
le  sable,  tout  en  parlant,  en  écoutant^  ou  en  réfléchissant 
a  qq.  chose  ;  —  p.  -h^A'feA  »,  —  c.  hihltA  »  fit  atti- 
ser, fit  remuer,  causa  de  Tagitation  ;  souleva,  éveilla  une 
inimitié  ;  —  int.  fréq.  iLAt^A  '  s'amusa  k  tisonner  le 
feu;  —  int,  réc.  *1*1t  At  A  >  sWima,  s'excita  mutuelle- 
ment; —  id,  c.  ti^fl'kù^  stimula,  anima,  excita,  envenima 
la  dispute,  la  rixe  engagée,  poussa  la  meute  surexcitée. 
—  in/.  jT^^^A^A  s  action  d'attiser,  excitation.  —  -».  a.  t 
A^A«*  attiseur;  tisonneur;  incitateur;  —  n.  s,  iLA^A* 
ou  4^  ♦  ÎÇ  ♦  •  action  de  remuer,  secouer,  v,  g.  les  tisons, 

o      V        o 

les  cendres,  etc.;  —  n.  dim,  t^A+^A't»  soulèvement 
de  la  cendre;   cendres  remuées;  —  n.  comp,  ^ivi^J^s 

V  o  O      w       O 

t^A't  ';  ^^'*'  ^^  ♦^At^h't  »  poussière  des  cendres,  du 
foyer,  et  par  abr,  fh^'^t^A'fc  >  î  —  {var.  mut,  litt,  Ji^^'^Jt  ' 
h«.A't  '  selon  d'aucuns,  de  h«.ft  s  résidu,  fécalité,  cfr,  sub 

V  o 

Ylullih»  '  évacua  —  mais  parait  moins  étymologique)  ;  — 

n.  inst.  tfTD^^tA.*   attisoir,  tisonnier,   pincettes,  etc.  ... 

tout  ce  qui  sert  k  exciter,  ...  k  soulever  le  feu,  la  haine. 

^Afl  '  ^-  ^«  força,  violenta  ;  peut-être  var,  de  tu^^  '  {ç-  vir- 

ga  percussit). 

V  o 

+Ai''  ^-  <*•  (?•  ♦Ai'fl'O  tendit  l'arc;   tira  de  l'arc;  — 

V    o 

n.  s,  t^tlii  I  i°  arc  ;  2°  anal,  voûte,  cintre  ;  —  n.  co7np. 
+A4"*ft'''*Ç'  ^*- ^  ^'-  arc  du  nuage,  arc-en-ciel,  Iris. 


*îf1-»-*C«nA»  323 

♦îl  I"  «  w.  «.  hameau  ;  clan  ;  petit  village. 
^ft;^  s  n.  8.  toit. 

«tft»|*j  n.  5.  perdrix,  la  femelle;  cfr.  JtVUti^  I©  ïû^le  de 
la  perdrix. 

O     V  O     w 

^h^tu^^  n.  de pZ.  arbuste. 

^Ani>  V*  ^-  (?•  ^vniO  <^Acha  la  vérité;  mentit;  induit 
en  erreur,  trompa,  =  syn.  ^A<0*;  —  c.  /^4*Ani^  -^ 
*'l/^  Î^T*7T'  la  tromperie,  menterie;  —  8.  a.  4*A^«' 
menteur;  —  jp.  ad.  p,  4*A«T*  mensonger,  faux,  trom- 
peur ;  —  n.  8.  «I'AT  '  mensonge,  tromperie,  fausseté  ;  — 
n.  irwi.  i7D^Ani«'  manière  de  voiler  la  vérité. 

^wi»  I  V-  A*  [g)  châtia,  infligea  des  châtiments  (v.  g.  justice 
divine...);  —  p.  ^•♦/*'A'  fiit  puni  terriblement;  v.  g.  fut 

V     o 

ruiné;  mourut  inopinément;  —  c.  tiV^i*^  attira  châ- 
timents (sur  soi  ou  sur  d'autres)  ;  exposa  à  péril  grave, 
v.  g,  k  une  épidémie  ;  —  in/,  f^v^^  '  castigation,  pu- 
nition...  —  8.  a.  4**7^'  castigateur;  —  c.  ^4**7^'  ^^i 
cause...,  qui  ordonne  le  châtiment;  —  ad.  p.  +4**7A* 
digne  de  châtiment.  —  p.  ad.  p.  S^v^^  i  châtié,  maudit, 
réprouvé  ;  —  n.  3.  ^/^i/t"  s  punition,  châtiment,  épreuve 
pénible;  —  n.  insi.  (j.)  ao^^^ffL^^t  fléau,  châtiments; 
peste,  guerre  etc.  —  n.  insL  oo^tM^^i  qui  sert  a  la 
castigation. 
4^^  s  ou  ^^  I  n.  «.  le  froid,  la  froidure,  2^^-  ^â^^'l*  »  >  <i<^ 

iit^«  ou  i^i  w.  5.  grande  draperie  ou  toge  blanche,  avec 

une   large   bande   rouge    près   de  la  bordure,    péplum; 

vêtement  de  dessus;  vêtement  national,  i°  ordinaire  des 

chefs;  2^  festival  pour  les  autres. 
+C*flA*  loc.  V.  dit  des  paroles  dures,   fut  maussade,  de 

mauvaise  humeur;  —  d,  de  ^Cilu^   ^^^^  ^'*^-  '*^^-  — 

21* 


324  +^A.t-+^fli 

^^#fb  »  V-  ^*-  (?•  +Cr#h  »  radere)  se  fâcha,  conçut  de  Tani- 
mosité,  de  la  haine;  —  c.  hk^dth»*  fâcha,  indisposa, 
irrita...  —  inf.  ir*4*^A  »  emportement,  colère;  —  n.  «.  c2. 
^Cdïi'b  '  querelle,  rixe,  colère,  discorde,  trouble  (avec 
t  euph.),  var.  (par  interi).  lit.  f)  ^•C'Jrfi't '5  ^^  '*•  ^^-  ^• 
+^11  haineux,  hargneux  (corr.  par  elision  Ut.  gh)]  — 
n.  in*^  i^^Tdd^  *  ^^^^^  <^^^  c®  ^^^  occasionne  la  colère;  — 
p.  ad.  p.  tj^i^Hï  »  ou  ^i*!h  '  fiché,  irrité,  colère,  haineux. 

+CA.1'  »  ^«  *•  petite  corbeille  pour  mesurer  le  grain. 

+^<io  :  V.  a.  (g.)  i° glana,  recueillit  des  épis  après  la  moisson; 
2^  fit  maigre  récolte,  moisson  peu  abondante,  =  syu. 
ii^ao  I  ;  —  p.  'l'^^Cao  I  fut  glané  ;  —  inf.  9^fS*9^  ' 
glanage,  menue  cueillette;  —  5.  a.  +^-*T[,i  glaneur, 
pauvre  gueux;  —  n.  s.  ^î*f^i  produit  du  glanage; 
tas  de  ce  qui  fat  glané;  —  n.  s.  ^^f^t  ou  ^i^H^i 
glanage,  glanure  (en  détail);  —  loc.  v.  d.  i°  4»C^«  ou 
gém.  4»Cf"C;**»  KflA»  glana;  alla  glanant;  2""  ♦C^l-i 
IIA»;  KHA'  fut  brûlé  par  le  soleil  (le  grain),  =  *yn. 
+^AA». 

+Cî^*  n.  de  pi.  une  sorte  d'arbre. 
^C^^  n.  8.  moustique,  cousin;  insectes  similaires. 
ÎLQao0Di    V.  a.,    var.  X^tl^"^^^^    (?)   entama,   v.  g.   une 
#i|fl^;l'i;   enleva   une  partie;   déchira,  v.  g.  une  feuille 

V      o 

de  papier;  écorna;  —  p.  '^^Qaoeo %  est  entamé,  écorné, 
ébréché;  —  c.  tx^C^''^^''^^)  —  ^V^  y»4^C*^ir*i  en- 
tamer; —  5.  a.  t(I^*TL'  entameur;  —  ad.  ^ÇJ^f^t 

(pain  entamé,  écorné);  entamure,  morceau  enlevé;  — 
ou  «fcC^^y*  I.  —  n.  8.  d.  ^Cf^lr^f^  »  restes,  morceaux, 

o       V 

fractions  de  pain;  —  var.  h*-Cy"^^»  (?) 
+^A^'»  V-  ût.  repoussa,  mit  dehors,  éloigna  à  force  de  coups 
les  bêtes  qui  s'approchent  de  trop  près,  importunément, 
...  soit  qu'elles  cherchent  Torabre,  la  chaleur  du  feu,  ou 
Tabri  du  froid  et  de  la  pluie.  (Locution  de  basse  cour.) 


t^A«-+^C»  325 

4t^A"»  y.a.  i°  divisa  le  pain  en  morceaux;  2^  prit  le  petit 
déjeûner  du  matin;  goûta,  coUationna;  —  p.  ^'t^A»;  — 
^-  K^^A>  fit  goûter,  donne  le  petit  déjeuner;  —  int, 
fréq.  iLl^Cti^]  —  intfréq,  p.  -^'k^^A«  fut  pris... 
rapidement;  —  inf.  jP*+^^fti  J°  partage;  ^°  déjeûner 
matinal;  —  ?i.  5.  ♦^CA.»  ou  ^CA«'  ^^  frustulum,  une 
bouchée  de  pain;  2^  petit  déjeûner,  collation,  goûter.  — 
syn.  oofii^tii:  »,  aof^îV  i  et  tf-AA  «  cfi'-  sub  h.AA  »  — 
«.  5.  4»^^A'  morceau  de  pain;  ou  4^^. A»  et  4^^ïf  1. 

^C«^j  n.  «.  i°  balle  à  jouer;  ^°  jeu  de  balle. 

^Cît'  ou  +Cî£a  «  «  Thaler;  pi.  Kl'i^ïf  >  oix^i.ri'ti 
monnaie  de  Marie  Thérèse  jusqu'à  ces  dernières  années, 
seule  ayant  cours  en  Abyssinie;  à  présent  Ménélik 
en  a  fait  frapper  h.  son  effigie;  cette  pièce  valait  jadis 
cinq  Frcs.  vingt  cinq  centimes;  à  présent  elle  ne  vaut 
que  deux  k  trois  Frcs.  =  syn,  en  amh,  •flC  1  et  qqfois 
en  tîgr.  41^1  ou  même  «fl^-C'  argent  (métal). 

^CA'^  '  V-  ^'  brisa,  cassa,  rompit  (le  bois  en  copeaux)  ; 
=  syn.  Àfl^  »î  —  P'  ^•+CA<^*  est  mis  en  morceaux;  — 
c.  ti^CA'^*]  —  *^l/-  9^^CA9^  «  casse,  rupture,  morcelle- 

O    V 

ment;  —  5.  a.  +CÂ^'  briseur,  coupeur  de  bois,  boquillon  ; 

—  ad.  p.  ^•+CA*'l-  fragile,  bon  k  rompre;  —  p.  ad.  p, 
4*CA*Î^  »  brisé,  mis  en  pièces,  copeaux  ;  —  n,  s,  +CAl^  ' 
bris,  brisure,  morceau;  —  n,  inst  <^+CA*'l*  ce  qui 
sert  pour  briser  le  bois. 

iLCÎi^Ù  *  '^'  ^^  P^'  une  sorte  d'arbre. 

+CAA»  ^.  w-  manqua  de  ...,  ne  posséda  point,  n'eut  point; 

—  <^'  ti^CAA'  causa  le  manque,  le  défaut;  —  p,  ad.  p. 
^CA'A  >  ou  <fcCA*A  '  indigent,  qui  manque  du  nécessaire; 

—  n.  8.  ^CtîA^    manque,  défaut;   indigence,  besoin.... 
+2C«  loc.  exprimant  le  bruit  ou  crépitement  de  l'ébulli- 

tion;  1°  loc.  v.  4*^CinA'  bruit,  siffla,  crépita,  gémit, 
bouillonna  etc. ...  =  le  beurre,    l'huile,    la  graisse  en 


326  t^^«  — +C+^« 

ebullition;  surtout  quand  on  y  verse  qqchose  de  froid, 
{v.  g,  de  l'eau  fraiche,  des  pommes  fraiehes  à  frire...); 
^°  ♦  ♦  ♦  »  hflli  *  brûla  au  fer  rouge,  cautérisa  (v.  g.  le  dos 
des  bêtes  de  somme  contusionné,  ...  afin  d'en  arrêter 
Tinflammation,  Tenflure  ou  la  plaie  produite  par  le 
chargement. 

i/i/i*  ^-  ^-  (?•)  se  refroidit,  est  froid,  a  froid,  fit  froid 5  — 
c-  hi/id*  o^  h^£/,*  ^°  refroidit;  fit  avoir  froid; 
^°/.  K^/L/L^9  conçut  (jument):  —  inf.  J^^h^C» 
froidure,  froideur,  refroidissement;  —  s.  p.  ^^.^s  qui 
a  froid;  refroidi;  —  n.  ad.  t^CT»  i°  région  froide; 
^°  frileux,  sensible  au  froid;  et  «fe^jP*»:  —  n.  s,  4»^^  s 
ou  «fe^i  le  froid,  la  froidure;  —  n.  in«^.  ao^/i£i  ce  qui 
cause  recrudescence  du  froid;  —  v.  dér,  anal,  Îjf4^^^ï 
fit  trembler  de  peur  (comme  de  froid);  effraya,  fit  peur. 

+C4'rli.»  ^'  i°  P-  fcit  pilé,  broyé;  ^°  a.  goûta  furtive- 
ment au  pot  au  feu;  prit  au  pot  pendant  la  cuisson;  — 
c.  h^C^ih»^  fit  piler;  fit  déguster;  —  inf.  jT^^C^A»; 

o     V 

—  «.  a,  +C^rh^  8  broyeur  ;  dégustateur  en  fraude  ;  — 
^-  *•  4*C4^A'  dégustation  furtive  d'un  mets  en  cuisson; 

—  n.  8.  ^C^d^^  *  partie  du  mets  furtivement  enlevée 
du  pot  au  feu. 

^^C^-h*  ou  4»C^À»  "•  ^«  P^-  sorte  de  bambou  (creux, 
vide  h  l'intérieur)  d.  F. 

w    o 

+C+^^-  s  u.  a.  serra  ensemble,  relia,  étreignit,  pinça, 
tenailla,  tordit,  v.  g.  tint  deux  bâtons  reliés  ensemble 
par  une  corde;  —  p.  ^•+C+^»;  —  <^-  ii+C+^*;  — 
inf.  9^^C^C*  étreinte, ...  tention  pour  serrer  ensemble; 

—  «.  a.  +C^^    serre-frein,   etc.  —  ad.  p.  -f^+C^^* 

o  V 

susceptible  d'étreinte,  d'être  relié;  —  n.  inst  <^4*C4*^' 
ce  qui  sert  à  resserrer  ...  tenailles,  etc.  —  p.  ad.  p. 
4^C4iC*  écroué,  serré,  v.  g.  dans  un  étau;  —  n.  5.  spec, 
dér.  ^i*^C*  collier  des  bœux,  ou  les  deux  bois  adap- 


+C+^»-+^n«  327 

tés  au  joug  pour  y  assujettir  le  cou  du  bœuf^   en  les 
reliant  ensemble  au-dessous. 
+C+^"»  ^-  û»  i°  lïiit  de  côte;  cacha;  —  int.  «.  4*^4*^  ^ 

O      V 

resta  réservé,  de  côté;  —  n.  *.  ^C^C'  reste  mis  de 
côté;  réserve;  2°  a.  vola,  déroba;  3°  réfl,  se  rabougrit, 
s'étiola,  se  flétrit  (le  grain  bien  germé,  qui  se  dessèche, 
faute  d'humidité)  —  se  dessécha. 

VÙ^CiZ  «  i°  /•  de  p.  ad,  p,  {suprà)  ;  5°  n.  *,  sommet  de 
la  tète;  occiput. 

^C^C^  n.  *.  i°  étain;  5°  trou  ...,  cfr.  infvà. 

V     o 

^C^^  *  V-  '*•  J'^  fut  creux  ;  est  creusé  ;  est  profond,  en 
enfoncement;  ^°  eut  les  yeux  enfoncés;  3°  a.  transvasa, 
^-  ?•  le  <Tlft  I,  le  mit  en  jarre,  en  corne  pour  la  route, 
en  bouteille  n^»>?'  4°  «•  martela,  fit  une  mortaise,  perça 
un  trou  (d.  F.),  —  inf.  9^^ciC  >  creux,  enfoncement, 
percement;  —  5.  a,  tC^^»  celui  qui  1°  creuse,  en- 
fonce, perce;  2^  a,  transvase,  verse  ...,  v,  g,  le  *^ft;  — 
n.  comp.  iLCiC  '  rtl'fl'lîf  1  m.  à  m.  «perforateur  de  canons 
de  fusil»  =  armurier;  —  nota,  l'imagination  simpliste 
de  l'abyssin  se  figure  que  le  fusil  se  perfore  à  la  vrille. 
—  formes  dér,  —  J^44tCt^*  ou  J^'^tC^^  »  Jï°  versa 
a)  en  faisant  entonnoir  de  la  main,  b)  ou  avec  un  en- 
tonnoir; 2^  maigrit,  fut  miné  par  le  chagrin;  —  n.  dér. 
inst.  ao^C^C^  ou  ao'i^ciSC^  entonnoir;  —  n.  anal, 
^C^C^  œil,  trou  pratiqué  dans  la  toiture  des  maisons  pour 
donner  issue  à  la  fumée;  cheminée;  —  n.  anal,  «fCWC* 
qui  a  les  yeux  enfoncés,  troués,  crevés  (par  mutilation). 

+^ft^'*  ^'-  ^«  (?•)  approcha,  fut  près,  proche,  voisin;  — 
P'  ++Cfl'  i°  ftit  rapproché;  2°  fut  offert,  présenté;  — 
c.  Kt/M  *  ^°  plaça  plus  près,  rapprocha  ;  2°  offrit,  pré- 
senta; —  réc.  +^^fl  :  et  'h+^^fl  1  s'approcha  chacun 
vers  l'autre  {au  pr.  et  au  jig.),  se  réconcilia;  —  réc.  c. 
ti^/M*  ®t  h^if/M*  rapprocha  les  uns  les  autres,  ré- 
concilia; —  inf.  9^4'^'fl:  approche,  voisinage;  offrande; 


328  4>/.a>-«^n> 

—  réc.  jr*4»C^'fl*  rapprochement,  réconciliation;  — 
s.  a.  4*^fl«'  approchant,  avoisinant;  —  c.  aT^IL' 
offrant;  —  *.  ad.  p.  'i*4*^«fl«'  objet  de  Tapproche;  de 
Toffrande  ;  ce  qu'on  présente  ;  —  p.  ad,  p.  ^'{••fl  » 
1°  proche,  voisin,  tout  près;  court,  bref;  2°  adv}  un 
peu,  une  petite  quantité  (par  assimilation  d'une  petite 
distance,  un  mince  espace)  —  var,  incoiT.  vulg.  ^ 
<.'fl  «  ;^—  V,  g.  1°  c  A-t  «  -IP  a  h  J&M7  «  ♦<-'fl  »  XP  »  ;  — 
^°  X^h-niLai- 1  ç4-A.  »  +<-'fl  »  «ni  »   i°  «Est  ce  loin  ? 

—  Non,  c'est  près.»  —  2^  «Donne-moi  un  peu  de  ce 

fil.»  =  «yn.  Hi^^i,  rh,it"i».  —  ".  «.  t^n»  ou  +^n» 

proximité,  voisinage,  —  v,  g.  ^«fl  i  +^0  »  auprès,  à  côté  ; 

—  n.  adj,  ou  adv,  4^ClU*  proche;  près,  à  proximité;  — 
ou  4*^*11  '  ^fi'-  suprà;  —  n.  inst,  «lo^^fl^a  qui  sert  l°  au 
rapprochement;  ;j°  à  l'offrande,  v,  g.  plateau,  vase  dans 
lequel  on  présente  des  gâteaux,  des  fruits. 

+^fl"'  '  V.  a,  1°  prépara,  apprêta  ;  2^  servit  (à  la  différence 
<îe  /^T^fl*  offrit,  présenta);  —  p,  -f'+^fli  est  prêt, 
est  servi,  (k  la  différence  de  »h+Cfl  «  fut  approché).  — 
<*•  i^+^fl  »  fit  préparer,  apprêter,  servir.  —  ».  a,  4'^fl«  * 
préparateur,  apprêteur,  servant;  —  ad.  p.  ++^fl,8 
susceptible  d'être  apprêté,  servi;  —  p,  ad.  p.  f'f-'fli 
prêt,  servi  {v.  g,  le  plat,  la  table). 

4fc^fl"''  *  V.  a.  (g.)  communia,  reçut  la  sainte  Eucharistie;  — 
P'  'l*4^Ctt*  on  a  communié,  la  messe  est  terminée; 
expr,  vulg,  pour  signifier  que  par  la  communion  le  sacri- 
fice et  le  jeûne  eucharistique  étant  terminé,  on  peut  faire 
servir  le  repas  =  syn.  't^f^A*]  —  c-  n^^^fl»  i°  fit 
communier  (par  ordre  ou  conseil);  2^  donna  ou  ad- 
ministra la  communion;  3^  fit  célébrer,  ou  célébra  la 
messe,  v,  g.  pour  une  fête,  pour  un  défunt  (selon  le 
langage  vulg.);  —  inf.  JP'^f^^-fl  »  l'acte  de  la  communion; 

—  5.  a.  ^^fl^i  1°  le  communiant;  2^  eoctensiv,  le  prati- 
quant, c.'à'd.  chrétien  sérieux  observateur  de  la  morale 


tCnl-«-*^V«  329 

chrétienne^  surtout  en  ce  qui  concerne  le  mariage  et  le 
jeûne:  double  condition,  officiellement  requise  et  suffi- 
sante, pour  être  digne  aux  yeux  des  abyssins  de  s'ap- 
prêcher  de  la  sainte  table;  —  id.  c.  S^^tL  '  ^®  célébrant, 
ou  ministre  qui  distribue  la  communion  ;  —  n.s,  «f^Cfl?  • 
1°  la  communion;  2°  T Eucharistie,  ou  le  saint  sacre- 
ment; —  loc.  us,  4*^ A I  ou  ^•itft'h  »  ♦^Cfll  »  î  —  ^-  *^^^« 
'^♦^^fl.»  i°  en  9^'  ce  qui  sert  à  la  célébration  de  la 
messe;  2^  ofi^rande  requise  pour  obtenir  la  célébration 
de  la  messe,  soit  pour  une  fête  ou  dévotion  particulière, 
soit  pour  les  défunts;  équivalent  à  ce  que  nous  appelons 
«honoraire»;  3°  vêtement  requis  par  la  décence  pour 
se  présenter  à  la  communion. 

tClM**  **.  *•  peau;  —  cuir. 

^à^'tïb  s  OU  4*  ♦  ♦  ♦  *  ^-  '•  ^ois  principal  ou  transversal 
du  joug,  où  sont  percés  les  trous  destinés  à  recevoir 
les  bâtons  des  deux  colliers,   4'J«4'(?')  P^-  ^Z«'fl4l*** 

+^>«  t;.  n.  1°  la  corne  sortit  (du  front  de  la  bête);  bour- 
geonna; la  branche  poussa...  (d'un  arbre);  5°  fut  en 
fourche  {v.g.  un  tronc);  en  carrefour  ou  bivie  (un  chemin); 
3°  redressa  (y.  g,  un  bois  courbé)  =  syn.  ^C%i\  — 
p.  réc.  »f*^^J  I  (3.)  fut  k  Topposé,  en  opposition  {pr.  et 
Jlg.)]  s'opposa;  est  incompatible,  —  opp.  k  -h^+^s; 
—  ad,  p.  ++J«i«  inconciliable,  haineux,  —  opp,  a 
+A;»-Ç«;  —  ri.  8,  ipcX*  ^°  corne  (3.),  pi  K^O*» 
o^  K4*^1«î  ^°  fourche,  bifurcation  (comme  le  suiv.);  — 
n,  dér,  4*^?'  i°  arbre  fourchu;  2°  chemin  fourchu, 
carrefour,  bifurcation;  —  ad,  ^^fi  cornu;  —  n,  ad, 
dér.  +^1  »  i°  haineux,  hargneux;  =  't^S^X  *  î  ^°  chose 
pénible,  fâcheuse;  =  cfr,  anal,  4»C'IA't>- 

4*^?  I  n.  s.  pièce  de  grosse  cotonnade  abyssine  mesurant 
dix  coudées  (4  m.  8  c.  environ);  deux  4*^Ç  font  un 
pfl^i  le  vêtement  national  commun.  Cette  toile  sert 
aussi  aux  échanges  de  sel  etc. ... 


330  *^'*»-t^>» 

*b^7  *  ou  ^^t  I  n.  pr,  le  Coran  (ar.). 

t^>  :  v.  a.  1°  lia,  entrava,  v.  g,  un  mulet  en  liant  de  court 
le  pied  droit  avec  la  courroie  du  licou;  2^  enchaîna 
(un  prisonnier  avec  son  gardien).  —  N.  B,.  Une  chaîne 
en  fer,  longue  de  0  m,  50,  est  munie  aux  deux  bouts 
de  larges  anneaux:  Tun  serre  le  poignet  droit  du 
prisonnier,  et  Tautre  le  poignet  gauche  du  gardien. 
Les  deux  anneaux  sont  coulants  et  s'ouvrent  en  des- 
serrant et  tirant  violemment  avec  des  courroies  passées 
dedans.  Us  se  ferment  sur  le  poignet  entre  le  marteau 
et  l'enclume,  jusqu'à  ne  laisser  au  poignet  qu'un  jeu 
pénible;  —    p.  'ti/iii  ou  I'^^Jj,   var.  -f-^t^f  i;  — 

c.  hidi  >  ou  Kit^J  »;  —  c.  int.  réc,  K4>^)r  «  et  hili^i 
f  s  forme  empruntée  de  Vamh,  J^t^T  *  et  »ht^T  «  î  — 
inf.  jr*^^^?  I  1°  enchaînement  du  prisonnier  avec  son 
gardien  ;  —  n.  s.  t^?  '  ou  ^^?  i  {amh.)  i°  cocatenatus, 
compagnon  de  chaîne  ;  spec',  le  gardien  lié  ou  enchaîné 
avec  le  prisonnier;  —  var.  d'aucuns  tigr.  disent  îf^^Ç»? 
—  2^  l'accusé  lié  avec  l'accusateur  par  le  coin  de  leur 
vêtement;   dév.  de  -f'^t^f  *   ^^^-  ^^  'f'^^T»?   quoique 

d.  V.  d'après  son  interprète  le  fasse  dériver  de  #<&:  vête- 
ment. Cette  manière  d'attache  est  comme  le  mandat 
d'arrêt,  la  main-mise,  pour  amener  le  plaignant  et  l'ac- 
cusé devant  le  juge;  c'est  un  semblant  de  chaîne,  d'ar- 
restation ;  —  n.  s.  1°  t^^îl*  «  état  d'arrestation,  de 
mise  aux  fers  ;  2^  fig.  effet  ou  esclavage  causé  par  la 
conception  de  l'homme  dans  le  péché,  jusqu'au  baptême; 
l'homme  est  enchaîné  par  le  démon  qui  le  retient  prison- 
nier (Théol.  Eth.  —  Guidi,  c.  262)  ;  —  n.  inst.  ao^^y^  i 
celui  ou  ce  qui  sert  à  lier,  k  enchaîner,  à  entraver;  — 
n.  spec.  0o^ij^  I  corde  ou  courroie  pour  entraver  une 
bête;  sorte  de  licou  qui  sert  à  lier  le  cou  du  mulet  et 
par  l'autre  bout  une  de  ses  pattes  afin  de  l'entraver  et 
l'empêcher  de  s'échapper. 


^CJ-ai-^&H*  331 

V  o  V  o 

4^C'î'fl*  ou  ♦^♦♦J  n.8.  (g.)  1° poils  des  yeux;  cil;  paupière. 
—  plus  explicit,  ^•^'j'fli  9j&i*;  ^°  poils  des  épis.  — 

♦^ïl*  «  w«  <^^  i^^.  iiiic  sorte  d'arbre.  —  ou  t^kT  ». 

<^CÏ%»  ^-  '^^  exhala  odeur  désagréable;  eut  mauvaise 
haleine;  pua^  sentit  mauvais  (y,  g.  étable);  sentit  le 
brûlé  (v.  g.  lainC;  cheveux,  corne  ...  jetés  au  feu);  =  syn, 
^^f  i;  —  c.  K+Ci*i»  causa,  fit  produire  mauvaise  odeur 
(r.  g,  le  cuisinier  en  laissant  brûler  le  mets  en  cuisson);  — 
inf.  jP*4»CÇd»  exhalaison  repoussante;  —  *.  a.  +CÇ'î;,» 
qui  sent  mauvais, ...  a  mauvaise  haleine;  —  n.  s.  ^CVÔ  » 

o      V 

mauvaise  odeur,  puanteur:  —  n,  inst,  iwi+Ci'î;,»  q^î 
cause  ou  occasionne  mauvaise  odeur  (v.  g,  lieux  d'im- 
mondices, charogne  ...)  =  syn.  ^^^  i. 

♦^If*  »  ^.  P^'  (?**•)  Calvaire. 

i^{.44«A»  ^-  *•  Jï°  boucle  d'oreille;  ^°  œillet,  clou  de 
girofle  (ar.). 

V  o  V  O 

^^7C»  ou  4^  ♦  ♦  ♦:  n.  «.  1°  pain  desséché,  durci;  ==  syn. 
^i^#i|i;  5°  fruit  sec  quelconque. 

V  V 

4i£^d  »  ou  4^  ♦  ♦  I  n.  s.  marmite  en  terre,  pot  de  terre 
pour    faire    bouillir    ou    cuire    à   l'eau     (des    haricots, 

^  ml'rn*  »). 

+^*i  »  V.  ût.  redressa,  rendit  droit  ;  =  syn.  +^  J  i  (3°).  — 
P'  i'+Ci»;  —  c.  fi^/i%i;  —  inf.  9^4^^bt  redresse- 
ment; —  s,  a.  t^^î;,»  redresseur;  —  ad.  p.  'f'+^'î;,! 

redressable;  —  p.  ad.  p.  4*4- A  »  redressé; —  n,  ad.  4*^ A  » 
redressé,  droit;  —  n.  inst.  i^^/i^i  moyens  de  re- 
dresser ... 

^àP^  ou  •fee/'»  ^î-  «•  bâton  avec  crosse,  ou  à  bout  re- 
courbé; sorte  de  massue,  de  houlette  ou  canne  de  hockey. 

te/*  »  ou  «fe  ♦  ♦,  ^  4  4^1  ou  tC/^^fl  a  (A.-G.)  n.  s.  grenouille; 
crapaud;  —  {g.  tCÇI^Ih»)- 

^ij\  «  w.  «.  brancard,  civière  (pour  transfert  de  blessés, 
malades,  morts,  et  d'objets  divers,  pierres,  etc.). 


332  +^f«-+C^fti 

4»^f 'ï  V.  n.  i°  resta,  fat  en  plus,  en  reste  (après  partage); 
2°  demeura,  resta,  séjourna  (au  lieu  de  partir)  ;  =  syn, 
•f'^A  8  ;  —  c.  ii^/if  i  laissa  pour  reste:  —  inf,  f^^i^f,  s; 
—  inL  ^iX  *  \  3°  exhala  odeur  de  brûlé  (reste  jeté  au 
feu);  =  9yn.  +CJ«ii;  —  «.  a.  4>^f(.  ou  4*i.J&i  restant, 
reste,  survivant;  et  n.  5.  •►i;!"»  reliquat,  dessertes 
{amh^\  —  p.  ad.  p.  f^f-J^'  laissé,  resté;  survivant;  — 

O  V  V 

n.  inst.  0o^/it>ui  causes  du  reliquat;  —  dér.  n.  8.  ^<t*hs 
objet  fumant,  exhalant  odeur  de  brûlé  (v.  g.  corne,  os, 
cheveux,  poil,  laine,  etc.)  ;  —  n.  s.  ^Cf- 1  odeur  mau- 
vaise, brûlé. 

^^f  "  I  V,  n.  jo  est  déformé,  mutilé,  estropié  (y.  g,  main, 
pied,  ou  de  naissance,  ou  d'accident  ou  opération  chinir- 
gicale;  2^  fut  brûlé;  rongé  aux  extrémités  par  la  lèpre 
(v.  g.  les  doigts)  ;  —  c.  K^df  *  rongea  (v.  g.  un  corrosif; 
fit  perdre  les  extrémités  des  membres  (v.  g.  lèvres,  nez, 
doigts,  par  amputation  ou  mal,  lèpre;  —  int.  p.  '{•il/^f  s 
est  mutilé,  très  diflForme,  etc.;  —  inf,  9^^^f,t  mutila- 
tion, corrosion;  —  n.  ad,  ^^.J&i  1°  estropié,  manchot, 
difforme;  2^  fig.  bon  k  rien,  gauche,  maladroit,  qui  ne 
sait  pas  se  servir  de  ses  mains. 

+^^s  v.  ?i.  refusa  de  consentir,  d'entendre;  s'opiniâtra, 
disputa,  se  mutina;  —  p.  -f'+iS^»  ^^  mutiné;  — 
^-  i^+^ft»  opiniâtra,  rendit  mutin;  —  inf,  f^^i^f^i 
entêtement;  —  s,  a,  ^i^^t  obstiné,  têtu;  —  n.  s,  +^Jt » 
ou  ^^Jt'  dispute,  discussion  k  outrance,  entêtement; 
opiniâtreté,  mutinerie,  obstination. 

+^Jt  s  ^*  ^^  pl-  plante  dont  les  feuilles  servent  k  teindre 
en  rouge. 

+C^ft  •  ou^4  4  4i  t;.  a.  coupa,  découpa  en  menus  mor- 
ceaux, tranches,  (v.  g,  les  légumes,  chou,  salade,  mou- 
tarde, courge  etc.,  toute  herbe  potagère;  —  cette  ex- 
pression   s'emploie   pour  les  légumes,    comme    00*1*/!,  » 


*Cftlli-*Cmo»>  333 

pour  la  viande);  —  p.  -h+Cftft*  est  découpé  menu; 
c.  J^+C^^»;  —  inf,  f^^^chf^^  découpage  des  herbes 
potagères;  —  n.  5.  ^CAf^i  herbes  potagères  coupées 
ou  cueillies. 

^C^^">  ^.  «•  retira,  enleva,  détruisit  U$  tiques^  du  bétail; 
—  n.  5.  ♦^C'Ç.Jt  «  Oïl  lfi-C«Ç,)?r  »  tique,  acare  ou  acarus, 
insecte  ou  vermine  similaire  de  la  gale  qui  s'attache 
à  la  peau,  aux  oreilles,  au  coin  des  yeux,  au  pis,  etc. 
des  bœufs,  des  chiens,  etc. 

4l£,^  I  n.  8.  î^  satisfaction  de  l'amour  propre  mal  placé 
{v.  g.  d'avoir  le  dessus  dans  une  rixe);  —  nargue,  dé- 
dain, bravade  vis-k-vis  du  vaincu  ;  2°  pain  sec,  endurci, 
desséché,  ==  syn.  t^^C'- 

+Crtl<^  '  t?.  a.  1°  divisa  en  parties,  mit  en  morceaux;  — 
2^  broya,  brisa  ;  contusionna,  blessa,  endolorit,  v,  g.  une 
pierre  qui  tombe  et  écrase  le  pied,  produit  contusion, 
ecchymose,  ampoule;  broya  avec  les  dents  (v.  g.  du  grain 
grillé,  pois,  fèves,  etc.;  —  ou  encore,  en  parlant  des 
bêtes,  l'avoine,  l'orge,  le  picotin);  var,  icm^^*'^  — 
P«  't^Cm^^*  est  épiécé,  broyé,  contusionné;  — 
^-  ti^Ciïf'^^  fit  contusionner,  causa  des  ampoules  ou 
ecchymoses;   fit  broyer;  —  inf.  9^^C^9^'    morcelle- 

O      V 

ment;  contusion;  —  s.  a.  +C^^'  qui  meurtrit,  qui 
endolorit;  —  s.  ad.  p.  ++C^*TL»  le  souflFrant,  l'en- 
dolori (membre);  —  p.  ad.  p.  4»Crtbir*>  meurtri,  con- 
tusîonné;  —  n.  s.  4»C^1^«  ^°  part,  morceau;  2^  con 
tusion,  ampoule,  ecchymose;  —  n.  s.  spec.  4»CT^*V  *  ^^''- 
de  4^CT*'7l'  '  rhumatisme;  —  de  iLCmi^  i  (d'ailleurs 
confondu  souvent  avec  ^Cm^^^  ps^r  Vus.  incorr.)-  — 

•  o  V  ^ 

n.mst.  iwi+Crtl**!»  qiii  occasionne  les  meurtrissures... 
lLCmi^^'9  V.  a.  1°  broya  avec  les  dents  (v.  g.  du  grain 
grillé,  ♦A»i  etc.);  grignota,  mâcha;  ou  pour  les  bêtes, 
de  l'avoine  ou  orge...;  5°  impers,  fit  souflfrir,  causa  des 
rhumatismes ...   (t;.  g.   iCm^a^X  '    *^e  rhumatisme  me 


334  «Cmm'-«^X< 

fait  soufeir»);  cfr.  var.  ^Cmaot]  —  p.  'HkClfl^'"*  ^^ 
broyé,  mâché;  croustilla;  —  c.  hiCm^"^'  fit  manger 
des  choses  croustillantes;  —  int  iLC^iii^"^'  i^  gri- 
gnota, mâcha,  croustilla  peu  à  peu;  2^  les  rhumatismes 

O    V 

firent  souffrir  deci,  delà;  —  int.  p.  'tt^C^M^''^  '  i°  ^st 
grignoté...;  2°  souffrit  des  douleurs  deci  delà;  —  inf, 
jP»€|»^C#i|jP»  j    broiement,   mâchage,    croustille;   —   n.  s. 

o  V 

4*^CT*^T»    ^°  rhumatismes;  5°  douleur  vive,  intense, 

Ow  OOv 

sciatique;  —  ou  vCT^T»;  —   'O^-  »•  4»^CTÎ^TÎ^  ' 

o 

grignottement  de  croustilles,  grains,  etc.  —  loc.  v.  ^C 
gf^gff»  1 1)^ }  grignota,  croustilla. 
iLCmm^  V.  a.  1°  pinça;  =  syn,  <H/n^''  ®*  +'>aim«", 
;j°  arracha  les  feuilles,  =  syn,  ^^Vnfl*?  —  P'  'ti^C 

4^^X''  '  V*  ^'  (â^O  sculpta,  grava;  fit  des  incisions,  des  entailles  ; 
—jK  -f'+CX  I  ;  —  c.  ÂI'^X  «  ;  —  »V-  f^^l-K  >;  —  *.«. 
+^)L»  sculpteur;  —  ^.  ad.  p.  ^^f-Jfi  sculpté,  taillé;  — 
^-  *•  tCX«  »  ou  ♦  ♦  H  '  sculpture,  gravure,  incision  sur 
pierre,  bois  ou  métal;  —  n,  inst.  OoS^/J^  %  ce  qui  sert  U ...  ; 

+^îl"'  *  ^'  ^'  préleva  en  impôt,  une  partie  de  la  marchan- 
dise; ou  établit  un  impôt  équivalent,  droit  de  douane 
=  n^  «  ;  —  P'  'l'+^X  '  «8t  frappé  de  droits;  —  c.  K4*^X  » 
frappa  de  droits,  ou  fit  frapper;  —  inf,  jP*4»^}tt  levée 
de  droits,  ...  douane;  —  s.  a.  +^3L»  douanier;  —  n.  ad. 
^h^X'*  imposé,  frappé  de  droits;  sous  l'impôt;  —  n.  s. 

+^X'»  douane,  péage,  impôts,  droits;  —  pl-  ^/iKil^] 

•  •  •  V 

—  allas  ^Ir^K  »  et  ^^}f  I  ;  —  «.  m««.  oo^/^j^^  »  ce  qui 

sert  au  prélèvement;  lieu  de  la  douane;  =8yn.  fl^  s  péage. 
+^Xr  *   w.  rf6  pZ.   plante   dont  la  feuille   sert  de  tan  pour 

les  peaux;  —  d*où,  n.  5.  d.  vCX»   outre  tannée;  peau 

de  bouc  tannée  servant  à  contenir  le  miel,  l'eau,  etc. 
t^X"'  s  v.  a,  (g.)  i°  coupa,  tailla,  trancha,  amputa  (pr.  et 

fig,)] —  d'où  ;j°  décida,  résolut,  fixa;  interrompit,  clot. 


♦CAX«-+^A»  335 

finit;  détermina,  etc.  —  f.  +4fcCît*»  —  ^-  ti^CK^ 
fit  trancher;  —  int.  fig,  MS/H^i  interrompit,  arrêta,  fit 
cesser  court  (v.  g.  une  dispute)  ;  —  int.  fréq.  ^Llr^CK  * 
i°  tailla  en  pièces,  en  beaucoup  de  morceaux;  2^  causa 
des  tranchées,  des  douleurs  gastriques,  coliques;  — 
P'  +t^^X»  i°  est  mis  en  pièces;  2^  rassentit  des 
tranchées,  des  coliques;  ■- —  inf.  f^^i^K^  coupage,... 
décision  ...;  —  inf.  int.  ^♦^C^-Jt  *  douleurs,  soufcances 
de  tranchée;  —  5.  a.  t>i*!^^  coupeur,  tailleur^...  h.  de 
décision;  —  s.  ad.  p.  »f*t^3L«  taillable;  —  p.  ad.  p. 
♦^f-X'»  coupé,  tranché,  amputé;  —  n.s.  ^CH^i  chose 
tranchée,  décidée,  résolution  ferme;  —  loc.  comp.  ^Qi 
4*^C3L*  ^-  à  m.  le  père-la-tranche;  h.  d'une  seule  parole; 
=  «y^-  n4A  «  ♦^CX.  «;  —  w.  «•  4^i-Jt  «  ou  *  ♦  ♦  :  mor- 
ceau (d'étoffe),  torchon...,  une  coupure,  un  tranche;  — 
n.  8.  «Jh'CXl"  *  tranchées,  coliques,  douleurs  gastriques  ; 
n.  inat.  <^4^^X.»  ce  qui  sert  à  tailler...,  raisons,  occa- 
sions, moyens  de  prendre  une  décision;  —  n.  s.  d. 
h^d^K*  on  K#^^»  chemin  de  traverse  —  un  rac- 
courci;  —  loc.  dér.  ^Cf^CK^  «Z/^-  de  ♦^CXl'*  ou 
f^^Cà-K^Î  —  loc.  V.  ♦^CX'CXrsflA»  ressentit  des 
tranchées,  a  des  coliques  ;  —  ♦♦♦♦♦>  tiÙli  '  causa  des 
tranchées;  les  coliques  le  font  souffrir;  contorsionna. 
+CXX»  ^-  ^*  parla  durement,  sèchement;  est  dur  de  carac- 

o    V 

tère;   —    ad.  dér.  4»CX«Xr>    q^iî  a   des  paroles   dures; 
caractère  sec;  =  syn.  4'C'nA>* 

o      w 

4*Cak'h  »  w.  s.  sorte  de  table. 

+^A*  ^' <^' (j9')  écorça,  éplucha,  pela;  enleva  la  pelure, 
les  plumes;  —  p.  ++CA'  f^it  écorcé,  épluché,  écossé; 
=  ^«^w.  4*Aai^'  —  c.  A4^^'  fit  écorcer;  —  tn/ 
îr*<P^Ç:  épluchage;  —  s.  a.  4*^1^*  écorceur,  éplu- 
cheur;  —  ad.  p.  't^Sm^i  bon  à  écosser;  —  p.  ad.  p. 
i|*{.Ç3  pelé,  écossé,  écorcé;  —  w.  5.  ^^Çs  j3^  +^Ç't« 


336  #^4Ci  — 4>4>iDi 

écorce,    pelure,    coque,    écaille;    —    alias   4*^9';   P^- 
i|»^Ç-|ji  {d.  F.),  =  syn,  4*ÂT>;  —   "•  *^*^-  <^^^A« 
qui  sert  à  écorcer. 
^^^.1  ^-  ^-  mangea,  brouta,  fut  à  la  pâture,  se  reput;  — 
(se  dit  des  bêtes). 

V    O 

^C^^>  V*  ^*  86  sécha,  s'écailla;  devint  dartreuse  (la 
peau;  se  couvrit,  s'imprégna  d'une  couche  de  saleté 
(le  corps);  se  dessécha  en  écailles  (une  plaie  qui  se 
cicatrise);  —  c.  tii^Cd^d^*  causa  la  crasse;  —  inf. 
^♦C4-Ç'  encrassement,  etc.  =  var.  ^CAA«- 

«^4s>  0^  '64*'  ^^^-  onom.  du  chant  du  coq;  —  4^4s*  ^^ 
■64^»  flA»  ^^c»  ^-  chanta  (le  coq);  —  ou  bien  var.  suiv. 

«fe4»  î  et  4i4i^  »  flA  »  9yn.  —  cfr.  ^^iD  i. 

^J^  I  n.  «.  partie  de  galette  (ou  «fe«i  s  ou  ^H;!'  »)>  restée 
collée  au  4*^M»?  ou  au  004* A*  s* 

♦^A  '  Oïl  ♦it A  '  ^-  *•  perdrix,  francolin  ;  —  la  femelle 
est  appelée  tfti'  ». 

4>4'A>  t;.  a.  fit  la  cuisine;  fit  cuire  de  la  viande,  à  l'eau 
ou  au  beurre;  ...  des  fruits,  des  légumes,  etc.  —  cfr. 
«y»-  liflA»  etc.  —  p.  'f*4'4*A>  i°  bouillit,  cuit;  2^  fig^ 
eut  trop  chaud,  étouffa;  —  c.  h4'4*A  >  produisit  Tébulli- 
tion,  chauffa  trop;  —  ^4^^ A'  le  chauffage,  la  cuisson 
(a  l'eau  ou  au  beurre);  —  s.  a.  +^A*»  cuisinier;  — 
ad,  p.  +4*i^A«'  q^î  euit  bien,  qui  bout  vite;  —  p.  ad.  p. 
4*^A'  bouilli,  cuit;  —  ?).  s.  4*4*A>  mets  cuit,  viande 
bouillie  (k  l'eau);  —  n.  inst.  <'i»4>4'À«>  q^î  sert  à  faire 
bouillir  ou  cuire. 

++fl  «  ^'  ^'  fïit  parcimonieux,  avare;  =  syn.  4'4'f  '?  ÏA7  '? 
<5-  i^+4*fl  »  rendit  parcimonieux  ;  —  s.  a.  4*^fl,  '  ladre  ; 
—  inf  jP*4^^'fli  parcimonie. 

^4*^'  ^'  ^'  gloussa  (la  poule);  —  inf.  f^^^Cht  glousse- 
ment; —  n.  ad  f.  +^aH't  '  glousseuse;  —  cfr.  anal. 
«fc«fci,  •fc4*  et  <b<b4*f. 


++f«-+nA-  337 

^4*f  >  ^'  (9-)  on  ^+f  I  fut  parcimonieux,  avare,  ladre;  — 
inf.  jF"4^^j&8  parcimonie,  ladrerie;  —  s,  a.  +^ff.»  ou 
^^f»^  et  ad  ^^^f»i  avare;  —  n.  5.  4*^^'  parci- 
monie, etc.  =  syn.  ^«f^fl:,  et  ^é/li. 

+^rtl«  ^-  «•  méprisa;  plus  expressif  que  >^+i;  —  -H» 
♦J&fll  I,  —  c.  K^éoi  »;  *V-  î^*4»/t  »  mépris,  dédain, 

O     V 

contemption;  —  8.  a.  4'4'^ni«>  dédaigneux;  —  ad.  y. 
'l'+^jPflî,>  objet  du  mépris;  méprisable. 

^4^m  s  V.  n.  devint  ou  fut  rachitique;  —  c.  ti^i^iii  »  rendit 
rachitique;  =.  syn.  ^•J'A*- 

^-fl  >  OU  «fc'fl^fc'fl  3  HA  >  2^^-  onom,  v,  se  gonfla,  fut  gonflé 
(dans  une  partie  du  corps,  par  suite  d'une  maladie); 
V.  g,  le  ventre  indisposé  gonflé  par  une  indigestion,  ou 
excès  gastronomique;  —  var.  «fe'flifc'fl  1  flA  *,  —  '*•  *•  d^^'- 
•ft'fl'fcn  *  ventre  gonflé,  bandé.  =  syn.  h'tiVgh»  «• 

♦•fl  :  n.  5.  petit  récipient  ou  étui,  en  osier  ou  paille  tressée, 
servant  k  mettre  le  sel,  poivre  ou  piment  pulvérisé. 

+flA»  V.  a.  (g.)  -  (inus,  en  tigr.):  -^<ih^A>  ou  'l'^flli^ 
accueillit,  reçut,  accepta,  admit  ;  —  c.  K^fl  A  >  At  bien 
accueillir  (un  hôte)  :  fit  bien  recevoir,  accepter  une  chose 
agréable  ou  désagréable,  v.  g,  un  reproche  ou  un  compli- 
ment; offrit  avec  instance  et  insistance;  —  int  réc,  »|-4» 
ftnA>  i°  reçut  avec  démonstration;  ^°pi. 'i'+flflA'»  s'ac- 
cueillirent les  uns  les  autres;  —  c.  K«|>QnA>  procura  un 
accueil  mutuel  très  sympathique;  —  inf,  jP*4*nA'  récep- 
tion; —  réc,  jT'f^'flnA'  accueil  réciproque;  —  s,  a.  •I't 
QA«>  celui  qui  reçoit;  accueillant,  d'un  abord  avenant: 
chargé  d'accueillir  les  visiteurs  ;  —  pi.  ++flA't  »  ceux  qui 
reçoivent:  1° groupe  ou  escorte  chargée  d'aller  au-devant...  ; 
2^  chœur  des  chantres,  qui  répètent  après  le  soliste  ... 
(eccL).  —  p.  ad.  p,  f^fl^A'  reçu,  admis,  accueilli;  ag- 
grégé,  associé.  —    n.  s.  4*n/\  1    ou  +  ♦  ♦  :    i°  réception, 

accueil;    5°   abri,    hangar   pour  loger  les  étrangers  de 

22 


338  +n^> 

passage;  —  var.  us,  vulg,  lH/^  i  par  mut.  litt,  —  3°  spec. 
par  anal,  avant-veille  et  veille  du  jeûne  du  carême, 
V.  g,  le  samedi  et  le  dimanche  qui  précèdent  Tentrée 
du  carême,  qui  est  le  lundi^  en  Ethiopie;  équivalent 
aux  jours  gras  du  carnaval ...  «Carnevale»  ital.*  —  syn. 
fkà^C  »  f*f^  '  vepas  d  avant  le  jeûne.  Cette  dénomination 
s'étend  même  à  toute  la  première  semaine  du  carême 
actuel,  c'est-à-dire  de  la  semaine  dite  X^^Ufl^A* 
(Jeûne  d'HéracIius),  qui  a  été  ajoutée  avant  la  quaran- 
taine, par  là  même  prolongée  ou  descendue  encore  plus 
en  arrière  de  Pâques  et  pour  cela  dite  «HID^^>>-  Le 
motif  de  ce  prolongement  est  afin  de  remplacer  le  jeûne 
du  samedi  ou  sabbat  judaïque  encore  observé  avec  le 
dimanche;  cette  semaine  préliminaire  s'appelle  donc 
4*11^  '  X9^  ';  6^  d^  même  f^flA  '  4«A«h  '  «approche,  veille 
de  Pâques»;  —  n.  inst.  ao^f\f^t  ce  qui  sert  ou  se 
rapporte  à  l'accueil,  à  la  réception:  v,  g.  le  lieu  où..., 
le  mode,  la  manière,  les  circonstances,  les  moyens,  les 
cérémonies  d'usage,  etc.  à  l'égard  d'un  chef  à  son 
entrée  ;  dons  de  bienvenue,  ...  de  bon  avènement,  etc.  — 
n.  s.  K4'nnA  *  {amh.)  manière  de  recevoir  (selon  les 
dispositions  favorables  ou  non),  d'amitié,  de  rang,  etc. 
+fl^«  V.  a.  (g.)  1°  enterra;  mit  au  tombeau;  donna  la  sé- 
pulture, prit  part  k  l'enterrement;  ^°  cacha  sous  terre, 
enfouit  =  syn.  ^flfs  j^'fl^fls;  —  P-  •f'+'fl^  »  est  en- 
terré;  l'enterrement  est  terminé;  —  c.  A4'n^>  fit  en- 
terrer; a  fait  donner  la  sépulture;  —  int  gém.  4'nn^> 
i°  enterra  vitement ...,  ...  h  la  hâte;  ^°  ..  cérémonieuse- 
ment, en  faisant  des  embarras;  —  int,  c.  h4'Qn^>  ^^' 
sista    k  l'enterrement    avec   ostentation;    fit  assister  en 

o     V 

groupe  notable,  en  foule  (par  honneur)  ;  —  inf.  ^^f^flC  » 
enterrement,  funérailles;  —  s.  a.  4*0^'  fossoyeur;  qui 
assiste  k  l'enterrement;  'f^^ffl^'  1©  défunt  k  enterrer; 
j).  ad.  j).  4*n«C>    enterré;   —   n.  inst.   i°  ^«'.  ivo^^fl^s 


♦•0+ni  — ♦•OA.»  339 

V        O 

mode,  moyen  de...;  2^  spK  ao^ttC*  (ff)  cérémonies 
funèbres,  funérailles;  3°  spec.  loc.  m»^«||C»  V  tombe, 
sépulture;  2)  cimetière.  —  pL  aofl^'fl^^i-,  —  n.  s. 
♦•fl^ï  i°  funérailles  réelles;  2°  réunion  funèbre;  assem- 
blée et  cérémoniel  de  deuil  public,  ou  lamentations  offi- 
cielles, un  des  premiers  jours,  convenu  lors  de  Tenterre- 
ment. 
♦•fl+fl'  ^'  ^'  ^°  vanna,  pour  nettoyer  le  grain,  le  tabac 
réduit  en  poudre;  donna  de  petits  coups  à  ce  qui  sert 
de  van,  pour  secouer  le  grain,  la  poudre,  et  la  séparer 
des  paillettes;  2^  finit  son  travail;  3^  nettoya,  aplanit, 
égalisa    (v.  g.   un  endroit  bosselé   du  terre-plein  de  la 

V       o 

maison);  arrangea,  mit  en  ordre;  —  p.  'f*4''fl4'n  >;  — 
c.  hi^hi'tth  *V-  9*'*'n/^'n  ••,  —  s.  a.  «f^-n^^n.»  van- 
neur;  —  p.  ad,  p.  «^'fl'^-fli  vanné,  tamisé,  nettoyé.  — 
n.  inst.  Ii04''fl4'fl«  »  celai  ou  ce  qui  sert  à  vanner,  van, 
tamis,  etc.  ;  —  n.  spec.  Ii04''fl4*'n  •  vannage,  nettoyage 
de  la  poudre  de  tabac  pilé;  séparation  de  la  poudre  et 
du  résidu  du  tabac  à  priser.  —  Loc.  v.  dér.  anal.  4**11  ^^'fl  ' 
nA>  donne  et  reprend  (l'avare),  il  tend  la  main  pour 
offrir  et  la  retire  sans  donner.  Donna  à  regret,  par 
force;  fut  ladre,  avare  =  syn.  et  anal.  'f*'14*n4*n' 
{amh.). 

^nn«  V  «•  méprisa;  —  p.  i'^flfl  »,  —  «.  X/^flfl  ». 

^fl*^  :  n.  s.  rênes  de  la  bride. 

♦•flfc '  V-  «.  (s)  i°  oignit,  enduisit,  graissa,  huila,  beurra; 
2^  teignit,  recouvrit  d'une  couche,  revêtit  d'une  teinte 
{v.  g.  un  meuble,  un  mur);  —  spec,  mit  qqchose  d'amer 
sur  le  mamelon  du  sein,  afin  de  sevrer  ...  (une  mère 
son  enfant);  afin  d'éloigner  le  chevreau  du  pis  de  la 
chèvre;  3°  spec,  aux  copistes:  ajouta  les  mots  voulus 
en  lettres  rouges  entre  les  mots  écrits  en  noir;  joignit 
les  quatre  points  noirs  de  fin,  de  phrase  ou  d'alinéa, 
par  de  petites  lignes   rouges  ;  fig.  parla  avec  fourberie 

22* 


340  +n/.« 

insidieuse  pour  insinuer,  persuader;  pour  fausser  la 
vérité:  accusa  ou  calonnia  artificieusement  sous  de 
paroles  élogieuses,  couvrant  le  venin  de  Tinsinuation, 
dissimulant  le  dénigrement  intentionnel;  v.  g.  M\i 
f'i^iih*  «Tennemi  sait  revêtir...  (sa  haine  de  paroles 
élogieuses)»  ;  —  p.  ^♦•fl^i  s'oignit;  fut  oint;  — 
c-  K^'UK  '  fit  oindre,  fit  enduire  ;  —  int.  fréq.  «fH'fl^  » 
oignit  légèrement;  —  réc.  'h^f'fl'flh»  «  ^^  V^'  ®*  au/gr.;  — 

O     V 

inf,  9**<^Qh>  onction,  eflFusion;  crépissage;  —  ».  a.  4* 
flA^s  celui  qui  oint,  parfumeur,  coiflFeur;  ^j.  =  fourbe, 
rusé,  dissimulé,  flagorneur;  langue  de  vipère;  —  ad,  j>. 
'^♦flA,  *  ccliiî  qiie  Ton  oint;  Toint.  —  jp.  ad.  p.  ^fl^h' 
i°  l'oint;  2^  jig.  béni,  saint;  bien  doué  (caractère).  — 
w.  «.  ^'tiix I  ou  4*'n^ '  (ff)  buile  de  l'onction,  chrême 
(chrisme).  —  F.  g.  formuje  de  profession  doctrinale  (j.): 

«le  Père  est  l'oignant,  le  Fils  est  l'oint,  le  s*  Esprit  l'huile 
de  l'onction.»  (La  var,  ^'QK^t  n'est  autre  que  le  mot 
[g,]  avec  la  finale  du  Tigraï.)  —  n.  dér,  4»fl»  »  amh.  beurre, 
var.  de  •p'fl A«  '  **?*'•  qqfois  usité  en  ce  sens,  quoique  le 
terme  le  plus  usuel  soit  fllft**?,  »;  —  n.  comp.ip'fl^:  «^^«A  i 
i°  huile  sainte  (sacram.);  2^  extrême  onction;  =  »yn. 
^KÀï^  «  ♦i-Ç.A  s;  —  k'hh  »  "JO-Tf  »  tuile  de  sésame; 

o     V 

—  n.  8,  4»'flÂ'7*  «  i°  l'onction  effective;  2^  nom  de  l'école 
ou  part  des  théologiens  qui  attribuent  l'union  ou  unification 
(au  verbe),  de  la  nature  humaine  k  l'onction  (à  la  diffé- 

V      o  V 

rence  des  (Dfiji;*  V'ttïk'  V^^  disent:  «le  Fils  a  lui-même 
sa  propre  onction»  ;  on  les  appelle  aussi  }|^«  : ,  et  des 
XJ^»  Ajf  *  qui  disent:  «Le  Fils  est  élevé  par  la  grâce 
à  la  filiation  naturelle  ou  l'unification,  'tvàïf^  0  ;  3°  ca- 
lomnie, dénigrement  sous  forme  d'éloges  ;  4°  par  extens. 
syn.  de  V'flA^*  matière  de  l'onction,  huile,  beurre;  et 
dans  le  sens  vulgaire  non  seulement  tout  ce  qui  sert  à 
oindre   mais  aussi  à  graisser  et  k  assaisonner,  —  v.  g. 


♦•fl*«  — ♦flfll'  341 

h'h>k-à'i.*^-tt'i^*f-nÀr'}*  «Il  n'y  a  pas  d'assai- 
sonnement  (MjHi  '  ^^  fllA'TL  0  ^^^^  ce  plat.»  —  n.  inst. 
^''^^'fl/L'  c^  ^^^  ^^^^  ^  ^^^^®  1^^  onctions^  formalités 
qui  les  entourent^  v,  g.  les  précantions  pour  les  tresses 
de  la  coiffure;  et  dans  la  liturgie,  les  cérémonies  rituelles 
qui  accompagnent  les  onctions  ...  —  n.  comp.  ao^^Qli  i 

V  o 

*Hi9^*  pinceau  à  couleurs. 
♦•fli»  «•«.  1°  bonnet  monacal;  ^°  calotte,  coiffure  ;  3°  qqfois, 

o    V 

chapeau  (de  feutre  ou  de  paille);  syn,  ilCX^i.  D'où, 
V.  dér, 

4^nib'  ^-  ^*  &  reçu  le  bonnet  monacal,  le  «4^*116  >*;  calotte 
profonde  de  coton  blanc;  —  c.  K^^'fllb'  &  admis  k  Tim- 
position  du  4^«flA>-  —  N.  B.  Cette  calotte  est  portée 
sur  la  tête  rasée,  par  les  moines  ou  par  quiconque  re- 
nonce à  la  vie  séculière  et  se  voue  à  la  continence,  soit 
dans  un  couvent,  soit  hors  du  couvent  parmi  les  sécu- 
liers. Du  moins,  c'est  Tusage  actuel.  —  Dans  le  couvent, 
Timposition  du  ^«flAi  signifie  la  2^  profession,  ou  un 
2**  pas  en  avant  dans  la  vie  religieuse:  Le  1"  pas  est 
fait  par  la  réception  du  •►Çl'«  corde  monacale  (u.  ce 
mot).  La  l^*"*  profession  •fl^^Ç»!'  i  a  eu  lieu  au  bout  de 
trois  ans  de  noviciat,  Y\ûo\iC  »?  ®t  la  2®  profession  a  lieu 
quand  Tabbé  du  monastère  en  juge  digne  le  candidat. 

■  Cette  2«  profession  comprend  deux  degrés:  i°  Qrù^Xlr^ 
♦•fld»  «la  bénédiction  du  bonnet»;  2^  ^K'%^  *1® 
terme  ultime  de  la  profession  religieuse,  ou  du  religieux 
profès.  » 

+flTlflTI  »  ÂA  *  ^oc,  V.  agit  avec  légèreté  ;  girovagua  deci 
delà;  ne  put  rester  en  place,  sans  s'agiter;  remuant, 
sans  repos. 

4^ttiiï'  ou  ^^flrn^  V-  ^-  fut  inconvenant' dans  sa  tenue, 
ses  manières  et  ses  paroles  ;  se  tint  et  se  comporta  in- 
considérément; —  n.  n.  ad.  d.  i^^ttiU^i  faiseur  d'em- 
barras;  vantard,  péroreur;  —    n.  d.  «^Q^s    ou  t^**» 


342  4»-nm^>  — 4»nx' 

1°  ad.  geignant,  pleurnicheur  pour  un  bobo,  un  rien;  — 
^  8.  un  rien,  peu  de  chose,  un  bobo;  v.  g.  «^OT*  hé< 
«ce  n'est  rien.*  —  Loc,  v,  dér,  «^flTflT'  flA*  fut  léger, 
frivole,  volage. 

V      O 

t'flni^  '  v*  ^*  i^  badina,  jasa  folâtrement  pour  amuser 
par  son  verbiage  et  gagner  la  sympathie,  les  bonnes 
grâces;  parla  beaucoup  et  trop;  plaisanta;  2^  cajola, 
flatta  par  paroles  doucereuses  et  par  des  caresses;  fla- 
gorna,  adula;  —  c.  hî^'Omd  *  fit  cajoler,  amuser;  — 
int  «fOni^'  parla  sans  mesure;  se  répandit  en  sor- 
nettes; —  inf.  p.  -I^^fflin^*  «8t  Tobjet  de  paroles 
flatteuses,  adulatrices,  ...  est  entouré,  comblé  de  ma- 
nières caressantes  faites  pour  l'apaiser,  ...  Fassourir  de 
gentillesses;  —  int  c,  hi^hnï/i*  satura  d'adulations, 
...  de  badinage;  —  inf,  9**<^'fl^Cs  plaisanterie,  l'adula- 
tion; la  flatterie;  —  s.  a.  4*0^^'  flatteur,  plaisant, 
blagueur;  —  ad.  p.  '^4'^^^'  accessible  à  la  flatterie; 
sensible  à...;  —  s.  a.  int.  tii^n^à*  flagorneur,  habile 
adulateur;  —  p.  ad.  p.  «^-flnvC'  l'adulé,  l'enivré  d'adu- 
lations;  —  n.  s.  <^'flTC>  et  <^'flni^«  «  cajolerie,  flatterie; 

o  V 

—  n.  inst.  ao^^f^^i  ...  qui  occasionne  les  conversa- 
tions folâtres,  ...  mobiles  de  la  flatterie;  —  n.  inst.  c. 
iiD«^Qni^  ï  ...  qui  incite,  aide  k  l'adulation.  —  Loc.  v.  d. 
♦•IITCTC*  XflA»  «y»,  cajola,  etc. 

♦OU  '  V-  ^-  (Sf)  ^°  subit  un  refus;  fut  évincé,  déçu  en  son 
espoir;  se  heurta  à  une  an  de  non-recevoir;  désespéra 
d'obtenir;   :2°  manqua,  fit  défaut  entièrement  (un  objet 

V        o 

recherché);  —  p.  'h+'flU  i  ne  put  être  trouvé,  obtenu; 
fit  défaut...;  est  désespéré  {v.  g.  état  d'un  malade);  — 
<^-  X^nX'  refusa  absolument;  évinça;  enleva  tout  espoir. 

—  inf.  9^^i\Ki  refus,  rebuts;  —  s.  a.  4'nX«'  dés- 
espérant, inflexible,  inexorable;  introuvable;  —  id.  c. 
XvflJV.'  ^^^j  impitoyable;  —  p.  ad.  p.  ^OrK  ^  non 
trouvé,  impossible  k  obtenir,  désespéré;  absolument  re* 


/i-rhi  — ++^1  343 

fdsé;  manqué,  évincé,  introuvable;  —  n.  s.  ^«flX«>  on 
♦Aîf*  i°  manque,  défaut,  absence,  privation;  ^°  refus, 

V        O  V     O 

rebuts,  rejets.  —  vg,  •p'flX*  *  h^lP*  '  *c®la  lui  fut  im- 

0      V 

possible,  n'aboutit  qu'à  un  refus.»  —  loc.  d.  «f^flXTflX*' 
perte  d'espoir,  déception,  désespérance. 
^;^  I  var,  de  ^à^  »;  w.  8.  chien  de  Tarme  à  feu  ;  —  d,  de 

♦•l'A  «  V.  a.  (g.)  tua  (un  homme,  une  bête);  —  p.  'h+'hA  »? 

—  c.  /i4^'|*A  «  —  iw*.  ^«c.  -h^+A  »  i°  se  battit  k  mort, 
se  défendit  en  brave;  2^  s'entretua  avec...;  —  pi.  + 
^i*Ar'  s'entretuèrent,  se  combattirent  avec  acharne- 
ment; —  réc.  c.  X^i'A»  poussa  au  carnage;  —  inf. 
l^Tji^A»  meurtre,  tuerie;  —  int.  réc.  jP'^^'h^A» 
s' entretuer,  combat  fratricide;  —  s.  a.  +;i"A«'  tueur, 
meurtrier;  —  n.  comp.  }ÇA'  i^^li^*  homicide,  assassm; 

—  8.  ad.  p.  -h+jhA^s   victime   de   Tattentat;   —   «.  c. 

V      o  V 

nV^A^  «  instigateur  du  meurtre  ;  —  p.  ad.  p.  4**6  A  » 
tué,  frappé  à  mort;  —  n.  8.  +tA^i  meurtre,  tuerie; 
combat  à  mort,  carnage,  massacre...;  —  w.  8.  tl'A' 
î^  8yn.;  n.  comp.  ^-i*A>ï4^A>  homicide;  2^  fig.  contra- 
diction, antagonisme;  —  n.  in8L  co^'f^f^i  celui  ou 
ce  qui  cause  le  meurtre,  etc.  —  v.  n.  ^»f'A«  devint 
rachitique,  chétif,  malingre  (se  dit  surtout  des  enfants 
débilités  par  maladie  ou  privations  prolongées)  =  8yn. 

+'|'^^  :  V.  n.  {g,)  i°  a  tourné,  s'est  déplacé,  dérangé  (le 
fer  de  la  charrue);  s'est  écarté  (du  biais  voulu);  2^  fixa, 
plaça  fermement;  —  n.  8.  d,  «M'Cdi*  bois  soutenant  le 
fer  de  la  charrue. 

+»f'^"i  V.  n.  {g.)  est  midi;  on  est  au  milieu  de  la  journée; 

—  c.  X4»'f'^  J  attendit  midi;  tarda  jusque  vers  midi;  s'est 
beaucoup  attardé;  —  inf.  jP*4»;f'C*  approche  de  midi; 
se  faire   midi;  —    retard   prolongé    (jusqu'à   midi);  — 


344  ^^'\^  I  —  +•>+>  I 

V     O 

n.  8.  +î*^  I  i°  midi,  le  temps  du  milieu  du  jour  ; 
2^  loc.  adv.  k  midi,  vers  midi,  après-midi  ;  v.  g,  +t'^  ' 
^'■•Jl.K^V»  «il  nous  est  venu  k  midi.» 

^'t^'ti  n.  8.  pari,  gageure,  enjeu;  —  amh,  «fe+^i  de 
1't^V»  fit  un  pari.  (Quid.  c.  280.) 

«fe4*'  ou  4^4*'  ^-  *•  tresse  de  cheveux;   —   de  ^ïf  s. 

^Çi  n.  «.  i°  voix,  mélodie,  chant;  2°  terme  ou  signe 
musical  dans  le  JÇr^s:  3°  nom  du  mode  d'un  chant 
spécial  k  la  Fête  des  noces  de  Cana;  d'où  la  dénomina- 
tion (Guid.  c.  78);  —  n.  comp,  jP^ftCs^Ç:  trompette 
fabriquée  en  manière  de  cornes;  on  en  sonne  k  la  cour, 
en  certaines  fêtes;  aux  noces,  enterrements,  etc.  ==  syn. 

^ç  i  n,  8.  saveur  (de  la  boison). 

^i  I  n.  8.  poésie,  hymne  sacrée;  chant  d'hymnes,  louanges ...  ; 
de  +Jf  "  j  —  n.  comp.  fl^A  »  4*k  '  poète  ;  faiseur  de 
vers,  rimeur;  —  4'3(  *  ^îhA>4*  >  lîeu  du  parvi  réservé 
au  chœur  des  chantres;  —  lutrin.  —  Cette  dénomina- 
tion est  qqfois  travestie  en  ^^  t  <»o4 Al"  «  parce  que  les 
chants  Ik  exécutés  durent  très  longtemps  ou  hyperbolique- 
ment  toute  la  journée. 

i^>:  n.  8.  semaine;  —  pL  ^tf^t]  —  cfi\  +if ^i. 

ît'lît  I  n.  8,  le  langage,  la  langue  (parlée),  idiome,  dialecte. 

V     o 

♦1+i  ^^  i^  poussa  la  première  barbe,  atteignit  la  puberté  . . 
:2°  entonna  (un  verset,  une  strophe...,  chant  eccl.;  une 
chanson,  un  couplet ...,  chant  prof),  fit  un  solo,  au- 
quel  les  autres  répondent;  —  in/,  n.  J^^l^li  in- 
tonatîon,  solo...;  —  pa.  s,  t'ï^Jr  s  soliste,  celui  qui 
entonne ... 

+1+i  n  t  V.  a.  i°  hocha,  branla  la  tête  (par  un  sentiment 
d'honneur,  du  dédain,  de  douleur;  2^  branla  la  tête 
(le  lézard...);  —  c.  h^^'H^,  —  P-  1*+'l+>8;  —  *^*- 
♦Ç+>»,  —  inf.  ^♦'>>->i. 


fit"»  :  —  +»  J  345 

V    o 

%'>*fc1i  V'  ^'  est  rongé  par  les  vers  (le  bois);  est  ver- 
moulu, piqué;  —  inf.  IT^^^tt  vermoulure,  ronge; 
n.  8.  ♦^^♦^fci  ver  rongeur  (des  bois);  —  «.  ad.  p. 
«fjîti»  arbre  facilement  attaqué  par  les  vers. 

4»i'|'s  V.  n.  (g.)  se  ceignit  (ua.  rar.)  —  ordM  p.  »!•+'}+ a 
ou  -h+i-hi  est  ceint,  a  mis  la  ceinture;  et  par  exten- 
sion, parce  que  la  ceinture  ne  se  met  guère  que  pour 
Yaction  =  se  prépara,  se  disposa  k ...,  est  prêt,  est  sur 
pied  ...,  pour  partir,  pour  agir  ...  —  c.  hi^i'l'-  fit  ceindre; 
donna  Tordre  de  se  ceindre,  de  se  tenir  prêt,  =  8yn, 
plus  usité:  Orn4'>;  —  *"/•  9^^V^*  acte  <î®  se  ceindre; 

—  p.  ad.  p.  •►y.'Th»  ceinte,  prêt,  sur  pied,  debout;  — 
n.  inst.  i°  ao^^^i  ou  ao^^^*i  ceinture  en  toile  ou  bande 
très  longue  "qui  beaucoup  de  fois  fait  le  tour  des  reins; 
5°  no+î^  i  1)  abdomen.  Bedaine,  bedon,  car  ils  mettent 
Ik  la  ceinture;  2)  sangle,  sous- ventrière  (pour  fixer  la 
selle,  ou  le  bât  k  une  bête);  —  n.  s.  4»Ç*Th»  i°  Byn.  de 
g/o^^'f'i  ce  dont  on  se  ceint,  v.  g.  bande  de  toile; 
2°  spec,  ceinture,  sangle  =  syn.  fiàl^  j  ;  —  n.  comp. 
ipÇ'l"  :  jP»'}lf-ftç  I  ceinture  monacale;  spec'  corde  bénie 
que  le  moine  novice  reçoit  de  Tabbé  et  porte  au  cou, 
après  trois  années  de  noviciat  ou  de  probation.  (Guidi, 
c.  89;  283.)  —  Cette  réception  équivaut  k  dire:  «La 
première  profession  religieuse»;  d^oii  Texpression:  ao'} 
h»rt  «  fl^^Çl*  '   *Est  moine  par  la  corde.»  —   Cfr.  i/o'} 

+»  I  V,  a.  (g.)  imposa  une  peine,  une  pénitence;  une  œuvre 
satisfactoire,  austérités,  rigueurs  pénitencielles  {Liturg.)  ; 

—  P-  'i'+ii'  s'adonna  aux  austérités,  ...  se  mortifia; 
fut  soumis  k  des  peines;  —  n.  s.  +*rÇ  »  ou  ^•♦♦i 
i°  peine  pénitentielle,  satisfactoire,  sacramentelle;  péni- 
tence imposée  au  saint  tribunal  (partie  du  Sacrement 
de ...).  Les  persones  ignorantes  confondent  ^tiAi  '  ^^ 
pénitence,  contrition  et  confession  avec  •►*!' V  *  parce  que 


346  *»  I -+->*.» 

les  œuvres  satisfactoires  imposées  pour  enlever  la  dette 
de  Toffense,  étant  plus  tangibles,  leur  paraissent  la  chose 
la  plus  importante  ou  essentielle^  v,  g,  les  jeûnes^  les  au- 
môneS;  ou  offrandes  imposées  au  pro  rata  de  la  gravité 
et  du  nombre  des  crimes  —  d'autant  plus  que  tant  que 
durera  Taccomplissement  de  ces  peines,  le  pécheur  re- 
pentant ne  peut  entrer  dans  Téglise,  ==  syn.  tf-ÇJ^s; 
^°  règlement,  décret  (ecclés.),  t?.  g,  +^Ç  i  T-Oh»  »  canon 
conciliaire;  —  ♦^TV  »  4*^A  *  rite  liturgique  de  la  messe; 

—  RA*+«+^V«  prières  canoniales,  v,  g,  les  Heures 
du  bréviaire;  3°  portion,  part  qui  revient  k  chacun 
(terme  conventuel);  cfr.  t^H  t. 

ta*  ^«  **•  est  en  biais;  obliqua;  ne  fut  pas  droit  (pr.  et 
fig^)]  —  <^-  hiiH*  fit  un  biais,  mit  en  biais;  —  ad. 
tVli  1°  incliné  de  côté  (homme,  objet);  2^  langage 
non  sincère,  oblique;  détour,  rouerie. 

t^iii  V.  a.  î^  divisa  la  chevelure,  par  tresses;  fit  des 
tresses  (de  la  chevelure  des  h.  et  des  f.),  coiffa;  — 
2°  transvasa,  mit  un  liquide  en  bouteille;  fit  les  parts 
du  liquide;  divisa  les  portions;  =  cfr.  *ÈCt^*^  «J  — 
P'  'h'feiii  &  les  cheveux  tressés;  les  tresses  sont  faites; 

—  c.  ti^ii*  fit  tresses;  —  inf.  jP*4^V"|s,  —  s.  a. 
tVi»  coiffeur,  transvaseur;  —  n.  s.  t^ÇÇs  ou  4^Vki 
action  1°  de  tresser,  coiffer;  2^  de  transvaser;  —  n.  s. 
4^^  I  tresse  de  cheveux;  —  n.  s.  d.  iio4^Ç'}i  ou  ♦  ♦  >  ♦  i 
part,  portion,  v.  g.  de  nourriture;  ration,  =  cfr.  syn. 
4*^V«î  —  ^"  ***'^*  <*■•*&>£«  ...qui  sert  à  tresser,  ...à 
transvaser. 

V    O 

+1h»^''  ^-  ^'  ^*'  9'  envia,  jalousa;  fut  envieux,  jaloux;  fut 
zélé;  —  c.  h^ih^i  rendit  jaloux;  zélé;  —  int.  réc. 
'l'^'iK*  fïit  rongé,  consumé  de  jalousie;  rivalisa  de 
jalousie  avec...,  —  pi.  'I^^th*^  se  jalousèrent  les  uns 
les  autres;  —  inf.  jP*4»CK*  jalouser,  ...  feu  de  la  ja- 
lousie,   émulation  ;    —  s.  a.  +ÇA«  :    i°  le  jaloux,  Ten- 


♦I^i  347 

vieux;  ^°  le  zélé;  —  alias  «^V^s;  —  p.  ad.  p.  4*V-?i> 

jalousé;  objet  ou  victime  de  la  jalousie  ;  et  d'autres  fois 
inversement    par   Vus,  vulg.   jaloux;    envieux^    comme 

•  O     V 

♦VA«*;  —  **•  *•  ^^h't'  i°  jalousie,  envie;  2^  zèle, 
dévouement,  v.  g.  4»"Îa+  «  ïi^tt^n'OdyC  »  ardent  amour 
de  Dieu,  zèle  de  la  gloire  de  Dieu;  —  ad.  dér.  4*^K 
irf'V^  plein,  dévoré  de  jalousie;  jaloux,  envieux,  émule; 
n.  inst.  iid4*}X«  >  mobile,  occasion  de  jalousie. 
+'>*5fc"«  V.  n.  est  droit  (au  pr.  et  au  ^j.),  v.  g.  le  bâton, 
TI^TL*  +"1*1';  —  tel  homme  est  droit,  a  de  la  droiture: 
hlh  »  ♦7*1  »  équivaut  au  g.  ^tO  «>  —  devint  droit, 
fut  dressé,  se  redressa,  fut  redressé  ...;  est  sincère,  probe, 
juste;  réussit  bien,  t?.  g.  une  affaire;  alla  tout  droit;  — 
c.  hvi^^  fit  0^  rendit  droit;  dressa,  redressa;  fit  tenir 
droit,  érigea;  facilita,  fit  réussir,  v.  g.  une  affaire,  une 
démarche;  alla  droit,  directement:  h^i^th ^  il»f^  * '^  -— 
p.  •h+'>*iJ  est  redressé;  remis  droit,  debout;  —  int.  c. 
X^i*5fc*  fit  redevenir  droit,  rendit  bien  droit;  arrangea 
parfaitement,  fit  réussir  au  mieux  (une  affaire);  —  int. 
fréq.  X4'V}1bi  dirigea,  fit  aller  droit;  maintint  dans  la 
voie  droite;  —  inf.  jP^+Çi*  1^  érection,  direction,  re- 
dressement, dressage;  ^°  voie  directe,  droite,  tout  droit; 
3^  rectitude,  droiture  ...  —  Loc.  adv.  'fljr*4*VA>  dai^ 
la  direction,  directement,  tout  droit;  droitement,  avec 
droiture;  —  s.  a.  +Ç*%,«  qui  va  en  toute  droiture  ou 
rectitude;  h.  droit,  sincère,  franc,  "probe  ...;  —  p.  ad.  p. 
4*ï-As  dressé,  droit  (pr.  et  Jig.)]  simple,  franc,  sincère, 
probe,  juste,  équitable,  loyal,  fidèle;  —  loc.  adv.  droite- 
ment, droit,  tout  droit;  directement;  —  n.  s.  dér.  4*1^?  « 
droiture,  sincérité,  équité,  loyauté;  rectitude;  —  «.  inst. 
^'■•Ti^L'  ^^  —  q^î  sert  au  redressement;  2°  apéc.  outil 
pour  entailler,  faire  entaille;  —  loc.  us.  4'£A*4>  ^^ 
h^iù^  »  lUJ^  '  ^^  droit  devant  toi,  tout  droit,  directe- 
ment. 


348  *'nra'-*if' 

+11^1»  V-  «•  mordit,  v,  g,  le  chien;  piqua,  v.  g.  le  ser- 
pent; —  p.  'h+'JTf  fl  -  ^8*  mordu,  piqué;  —  c.  X+'llf  fl  » 

o      V 

fit  mordre;  —  in/.  V^^ffT'O*  morsure,  piqûre. 
♦'lllfl'  s  ou  ;!»♦♦♦  I  fit  mal,  causa  vive  douleur,  fit  souffrir 
(v.  g,  une  blessure  enflammée;  colique  ou  autre  mal  qui 
cause  des  douleurs  aiguës,  lancinantes  ...)  —  fut  doulou- 

V       o  V     O 

reux,  v,g.  ^ttt^i/hy  »  lui  fut  très  douloureux;  —  p.  ++> 
tflDi  souffrit,  ressentit  fortes  douleurs  (peu  usité);  — 
<5-  h4^^tl(0  s  causa  de  vives  douleurs;  —  inf.  9**4*^HlD*  » 
vive  souffrance;  —  n.  s.  ^JHt  ou  +^11,*  douleur  cui- 
sante. 
+îf  ^1  V.  n.  (g.)  i°  séjourna  une  ou  plusieurs  semaines, 
a  passé  un  certain  laps  de  temps;  2^  impers,  un  cer- 
tain temps  s'est  écoulé;  =  syn,  A'Ifl'f*:;  —  'P«  ++if  ' 
fut  retenu  qqtemps,  et  entretenu;  —  c.  X^ïf  >  fit  de- 
meurer, hébergea  qqtemps;  —  inf.  jP*«^Ç^s  séjour, 
durée  du  séjour;  emploi  ou  perte  du  temps;  passe- temps; 

—  8.  a.  4*?^.  »  ou  tCjl  '  q^î  séjourne  qqtemps,  ...  passe 
le  temps;  —  s.  c.  X+Çft.*  celui  qui  retient  qqun..  , 
emploie  qqun,  un  certain  temps;  ...  fit  occuper  le  temps  ; 

—  p,  ad.  p.  i^Y*f,9  qui  a  duré  qqtemps,  est  resté,  a  été 
hébergé  qqtemps;  a  séjourné  une  semaine  environ;  — 
n.  8.  d.  i^î  r  semaine  ;  —  pL  t^jy^l*  :  ;  —  n.8.d,  vif  T  i 
durée  du  séjour;  visite  prolongée;  emploi  d'un  certain 
laps  de  temps;  —  n.  inst.  aoé^^^z  cause,  occasion,  mode, 
moyen  de  séjourner  qqtemps...;  v.  g,  Tamitié  le  retint; 
la  ration  des  vivres  réquisitionnés   (retint  le  soldat ...). 

+>f  "  :  V.  a.  (g.)  î^  chanta,  modula  des  hymnes  {Lit  sacr.) 
se  dit  de  ^•fl+^-i  c.  k  d.  clercs-laïcs  ou  chantres  qui 
debout  en  chœur  dans  le  parvis  de  Téglise  célèbrent 
les  louanges  de  Dieu,  des  saints  par  des  hymnes  du  JÇ:^  « 
(antiphonaire),  ou  même  improvisées  ou  composées  ad 
hoc.    Aussi    y  voit  on    mêlées    qqfois    les  louanges  des 


.*'i^*-*'i^ii»  349 

Princes,  etc.;  2°  composa  une  poésie,  une  hymne;  rima: 
p.  •h+'îf  I  fut  célébré,  chanté;  fut  composé  un  sonnet; 
^-  fiViV  >  fi^  chanter  des  éloges^  louanges  d'exploits ..., 
fit  composer  ou  improviser  des  refrains  rimes;  —  inf, 
9^^^fB  i  composition ...,  improvisation ...,  exécution  d'une 
hymne;  —  s,  a.  «fVf^*  chantre  d'hymnes;  compositeur, 
poète,  rimeur;  rêveur;  —  n.  «.  ^%t  poésie,  hymne 
sacrée;  —  «.  dér,  i°  (I^A'  4*i«  poète,  faiseur  de  vers, 
rimeur;  2^  Ti*^ÂA»'Th«  lî®^  d^  parvis  réservé  au 
chœur  des  chantres;  lutrin. 
^^/Ji  n.  5.  petit  tambour  (moindre  que  le  hflCîO;  il  se 
porte  sous  le  bras  et  se  bat  de  la  main;  ce  tambour 
est  spécial  à  certains  chefs  civils,  pour  annoncer  leur 
passage,  ou  faire  honneur  k  leur  entrée.  Il  ne  sert  pas 
à  l'accompagnement  des  chants  d'église.  Le  hflC?>  ^^ 
contraire,  sert  aux  chants  ecclésiastiques,  et  également 
aux  danses  publiques  ;  —  n.  comp,  ^tSi  i  aoMli*  » 
i^  timbale  et  trompette,  jadis  instruments  distinctifs  du 
roi;  2°  trompette  droite  et  très  longue;  =  syn.  jP*ftC« 

^'ijii  n.  8.  jeune  fille  (amh.)  —  pi,  ♦Çjf1'«;  —  n,  s.  d. 
♦"ijfî'l'*  011  •fc^jfÇ'  jeunesse  (sexe  féminin),  adoles- 
cence, âge  ou  période  de  la  jeunesse  féminine. 

♦"^^.A  '  ^-  ^'  chandelle,  cierge,  queue  de  rat,  ...  et  simi- 
laires;  —  n.  a.  comp.  a^K^xi^t  +1'Ç.A'  ^-  à  m.  livre 
du  cierge;  =  i°  nom  du  Livre  des  Prières  liturgiques 
et  des  cérémonies  du  sacrement  de  l'extrême  onction 
(ce  livre  a  été  traduit  de  l'arabe  en  Geëz,  en  1561 
[Guidi,  Voc.  c.  285]);  2^  extens.  dénomination  du  sacre- 
ment  «aême  de  l'extrême  onction;  =  syn,  de  ^Hh^ 
4*^A  J.  —  La  dénommation  surdite  prend  sa  raison 
d'être  dans  l'obligation  rituelle  pour  chaque  assistant 
de  tenir  un  cierge  à  la  main  durant  l'administration  de 
ce  sacrement  au  moribond. 


350  ^i*n*-*Jmh.* 

jj^^A)!  n.  s.  viande  séchée;  ...  découpée  en  lanières  pour 
être  saspendue  et  desséchée  au  soleil;  —  cfi\  HAIlA*- 

4*^rnA'  v-  «•  (</•)  tailla,  coupa,  scia,  v.  g.  de  Therbe; 
brisa,  cassa,  arracha,  détacha  ;  v.  g.  une  touffe,  une  plante, 
du  fil;  —  p,  -f*«^4mA>;  —  c   K*'\mA^,  —  inf.  9^ 

^^#n«n^«  1  n.  de  pi.  champignon. 

+'>ni^  ï  ou  .^  ♦  ♦  ♦  I  w.  n.  1°  s'évada,  s'enfuît  ;  s'échappa 
(par  ruse,  malice  ou  fraude)  ;  déserta  ;  =  syn,  j\V^Am  »  5 

o  • 

V.  g,  loc.  U8.  ^'imdX  *  ^®'*  m'échappa  malgré  moi  ;  je 
ne  veux  pas!;  ;2°  refusa,  se  mutina;  —  p.  ++'lfll^s 
fut  emmené  en  évasion  ;  fut  entraîné  k  la  mutinerie  ;  — 
c.  X4*4m^>  fit  évader,  fuir;  —  inf,  9^^'}àiCt  éva- 
sion,  escapade,  fuite;  —  s.  a.  4*7^^'  déserteur,  fuyard, 

o  V 

mutin;  —  n.  «.  «f^Hl^lD*'  fuite,  évasion;  —  loc.  v.  d.  4* 

o  V  V 

'}ni^lD*'nA>  1^  s'^st  enfui;  2^  est  mort. 

o  V 

tlmA^»  n.  ad.  fort  piquant  (au  palais),  très  épicé,  pi- 
menté. 

♦"^mfl  »  V-  «•  (Sf-)  enleva,  arracha,  cueillit,  «.  j.  un  fruit, 
une  feuille...,  en  pinçant  et  brisant  la  queue,  la  tige; 
=  «y«.  ^Cmm  *  ;  —  P-  't^hmtt  »  est  arraché,  rom- 
pu;   —    c.    X^4mn>   fit   casser;   —  inf.  jT 4*^^41  s 

o 

bris,  cueillette  de  feuilles,  etc. ...  —  n.  de  fréq.  4*7^ 
-flnWI  »  furetage,  maraudage  ;  —  loc.  v,  4''}m'flni41  « 
nA>  i^  rôda,  fureta;   2^  marauda,   vola  k  la  dérobée, 

o  o  V 

filouta;  —  n.  «.  d.  ^^mîlmQ*  escroquerie,   filouterie, 
maraude,  vol,  rapine,  chambardement. 
4^'imh»  '  ou  var,  +'>nif  *  ^-  w.  manqua  de  respect,  fut  in- 
civil, malélevé;  —  spec,  tutoya  (une  persone  k  laquelle  il 

w    o 

devait  respect);  —  p.  4'+1mh»«  est  tutoyé,  irrespec- 
tueusement  traité;  —  e.  X^lni^'  poussa  k  des  mal- 
honnêtetés; fit  tutoyer,  manquer  au  respect  dû;  —  inf. 
)P*ip'}#i|}i  I     manières    irrespectueuses,    inconvenantes; 


♦">miD  s  —  "bJmm  »  351 


tutoiemest  affecté,  malhonnête;  —  «.  a.  +^/nA«»  im- 
poli, malélevé,  effronté;  —  ad,  p.  ++'>^A«  '  P^^  respec- 
table; —  p.  ad.  p,  4*7nvhs  traité  sans  égard,  impoli- 
ment; tutoyé;  —  n.  5.  ^'}àiYi%  impolitesse;  tutoiement; 

O  V 

n.  inst,  a^^'if[it%^i  ce  qui  rend  impoli;  manières,  gestes 
ou  paroles  malhonnêtes. 

4^'>#nfl'>  V-  ^*  piiïÇA}  serra  entre  les  doigts;  prit  une 
pincée;  —  p.  f^himtl";  —  c  h+4mlD»,  —  *V  S^' 
4»'}/T|ID«s;  =  5.  a.  4»1^Ç'  ^©lïiî  q^i  pince;  —  ad.  p. 
»f*+^#ïHJ  s  qui  se  laisse  pincer;  —  p.  ad.  p.  4*^nV> 
pincé;  =  »yn.  iCnim*;  —  **•  *'*^^<*  no+'J/ïl^ga  ce  qui 
occasionne,  provoque  k...;  —  Loc,  v,  cf.  ^^(fiOht  HA' 
ou  AflA-  ^y^'  se  mit  à  pincer... 

%1#nf  '  ^«  w-  maigrit  par  suite  de  privations;  —  in/. 
T'^'i'lf'*   afifaiblissement,  debilitation;  —  cfr.  simil. 

V  o  V       O 

♦'>fllfll^*«  OU  ^'îoifll»  ^«  «•  retira,  releva  le  voile;  dé- 
voila,  laissa  voir,  mit  k  découvert;  —  p.  •h^lnifll  ';  — 

révélant,  qui  découvre  ou  dévoile;  —  p.  ad.  p.  i^'J 
rn*T«  dévoilé;  —  ad.  ^•'J^V  manifeste,  à  découvert, 
sans  voile,  mis  à  jour,  en  lumière;  —  n.  8.  ad.  ^^flVT' 
graisse  qui  se  trouve  à  Tintérieur  du  corps. 
♦Ifllrtl^*  OU  ^♦♦♦J  V.  a.  pinça,  perça  avec  les  ongles; 
enfonça  le  bout  de  l'ongle,  v.  g.  dans  une  tige  ou  branche 
verte    pour    arrêter   la   sève;    =    syn.   {^'ïriMI';    — 

8.  a.  «fï^/IU  ';  —  P'  «»•  P»  TinvT  *  pincé,  découvert  ; 

o 

—  n.  in8t.  ao^'ioif^i. 

V  o 

^'^OMfï  >  ^-  ^'  prit  une  pincée  de  qqchose,  ...  une  bouchée 
de  pain,    ...  une  prise  de  tabac;    pinça,    prit  entre  les 

doigts;  —  var.  «(''Imm ^  =  «y^-  flAT-m*;  —  p.  + 

'fcimni>  est  pris  k  pincée;  —   c.  X'fc'^rnrn  >;  —  *"/• 


352  «-Imm^s  — 4-'>xaii 

f^t^'foi^ij  —  8.  a.  'bi^in^^  ou  f}^^«  serviteur 
qui  fait  et  oflFre  la  bouchée  au  maître;  —  n.  s.  4^'>^^  » 
une  pincée;  une  prise  de  tabac. 

O       V  V  O  O  V 

fiiiïiitéL^  n.  depLj  ou  4''>ni¥ni4«>  mauvaise  broussaille, 
épineuse,  qui  accroche  et  déchire  facilement  les  habits; 
ptalorobium  abyssinicum. 

Â^t^i  n.  8.  tige  de  aolgiit  et  de  11*17/18  (doura  ou 
soryho). 

iiaU»^  î^  fourmilla  de  puces,  fut  envahi  par...;  2^  épuça, 

V  o  V      O 

détruisit  les  puces;  —   n.  8,  4*^"|Éft,i  ou  «^♦4>  puce; 

—  pl'  li4^V^«;  —  »*•  *•  4^1^d«  œuf  de  puce;  larve 
de...;  —  n.  d.  com/>.  ^JÇr «  ♦^'>4ft, »  «•  de  village  (sans 
doute  en  raison  de  la  foison  de  ces  insectes). 

•►"l^-fl  :  «.  pi,  arbuste  grimpant  dépourvu  de  feuilles  et 
dont  la  sève  a  Tapparence  du  lait.  Les  enfants  mangent 
les  extrémités  de  sa  ramure  verte. 

^'}^^'}ff»»  s  n.  8.  une  mince  queue  ou  tresse  de  cheveux 
portée   par  les  enfants  sur  le  sommet  de  la  tête  rasée. 

4''^XA>  V-  ^'  décapita,  coupa  la  tête  avec  un  sabre;  = 
8yn.  nii-^i  (j.);  —  p.  'h4l»4xA-%  —  c.  h^ixA';  — 
inf,  9**«P'}HA>  décollation;  —  8.  a.  ^JÎ^Ii^i  soldat  ou 
bourreau,  assassin  qui  tranche  la  tête  avec  le  sabre;  — 
p.  ad.  p.  «^'iX-A*  décapité,  guillotiné;  =  8yn.  +4x*5fc«; 

o  V 

—  n.tnst  <»»+'ÎRA*»  occasion,  mobile,  moyen;  guillotine. 
+'}Xfl  «   ^'  «•   ôta,  prit,  retira,  enleva ...,   v,  g.  avec  une 

cuillère    un   peu    de   liquide    d'un   vase   débordant;  — 

o  V 

n.  in8t  ffo^jf^ll^s  ce  qui  sert  à...,   v.  g.  cuillère,  etc. 

V     o  V'     O 

♦1X*5fc'   ^-  ^'  trancha  du  sabre;  =  syn.  de  ^'mAh  — 

i>  i^*\^%h  —  <5  x+ixi»,  —  tV  ir^Mùh  — 

«.  a.  4»'>M'%,:   qui  tranchent  à  coup  de  sabre;  —  n.  ». 
4^'l^i'ts  épi;  tête  de  tige. 
^tHiD:    V.  n.    i°  devînt  maigre   {hom.)]    2^  fut  maigre, 

V     o 

malingre   (aniw.);    —   c.  tï^J9^(0i   rendit  maigre;   — 


♦'JÇTIt-;»'^»»  353 

inf.  ^^Tf\iD^t  maigreur,  état  malingre,  étiqne...  — 
Cfr.  simil,  t7#nf  »?  —  **•  «^-  ♦^it^  '  maigre,  malingre. 

4^4ÇTf  *  *»•  «•  porc  épie. 

♦"ï^X  '  ^«  ^-  i^  égrena,  enleva  le  grain  de  Fépî  (non  un 
par  un,  mais  k  poignée,  et  tout  un  coté  d'un  seul  coup, 
afin  de  manger  plus  vite);  ^°  v,  n.  s'enfuit;  —  c.  )^ 
♦^IaR»,  —  inf.  ^♦4iX'«,  —  s,  a.  4»4iX«>  —  pl' 
♦lAîC't  '  égreneur,  mangeur  d'épis.  —  Zoc.  r.  a.  ^ï'} 
Çîf»  AflA>  «yw-  i°  égrena  a  poignées;  2^  prit  la  fuite. 

4bA'nA>  LoC'  '^'  suppura;  fit  du  pus;  la  plaie  est  puru- 
lente (signi6e  suppuration  d'humeur  sans  mélange  de 
sang);  —  dér.  de  iU^  (Ç-)  evomere  (inus.)]  —  n.  s,  d. 
4Sd^»    pïis,  suppuration;    humeur,  matière,  purulente. 

•h^s  terme  exprimant  l'explosion,  la  détonation,  le  bruit 
sec  qui  éclate  ;  —  loc.  v.  ^b  i  fl  A  *  éclata,  craqua,  claqua, 
fit  explosion  {y.  g,  un  verre,  une  bouteille  sous  l'excès 
de  chaleur);  le  coup  de  feu  du  fusil;  —  cfr,  anah  et  diff. 
avec  hîh'flA'  produisait  un  bruit  léger;  —  ^à^6* 
nA  »  loc.  onomat.  fit  un  bruit  sec  répété,  le  tictac  (v.  g, 
des  deux  coups  d'un  chien  de  fusil  en  le  mettant  à  la 
détente;  le  bruit  réglé  du  cliquet  à  chaque  cran  de  la 
roue);  —  n.  s.  dér,  ^t^^i  i°  explosion,  bruit  sec; 
^  extens.  =  chien  du  fusil  (qui  produit  la  détonation)  ; 
—  var.  cor.  ^;f»  i  ;  —  n.  a,  d.  anal.  ^A*t  *  dispute 
bruyante,  discussion  vive,  éclats  de  voix;  —  v.  d.  ti^Ù'l'  « 
s'opposa  vivement;  contredit,  disputa  avec  emportement 
et  éclats  de  voix;  cria^  tonna  de  colère  dans  la  discussion. 

ttA'XnA'  ^o<^'  V-  onom.  1°  fit  claquer  les  doigts;  claqua 
des  doigts;  2^  craqua,  se  brisa,  se  rompit  sec ...,  fit 
crac;  —  var.  de  ^A'flA'  (^î/^Oî  —  ^^**-  simil.  \\6i 

hiïA  s. 

^9>i  V.  n.  sentit,  exhala  odeur  (se  dit  de  l'odeur  d'une 
marmite  ou  autres  vases  restés  vides,  v,  g.  d'un  vase 
vide  placé  sur  le  feu). 

23 


354  ^A^i  — 4»<Dft> 

V      O 

^^il|i  n.  de  pi.  une  espèce  d'arbre. 

^<p*  »*•  ^«  pî-  i°  caféier  (arbre);  :2°  café  (fruit);  —  ar. 
var,  fl-7  I. 

4»ID%i  (rac2.  ^.  «f^tf^fts  uva  tenera ...)  i°  fut  le  temps  de 
la  moisson;  2^  moissonna,  fit  la  récolte;  3^  passa  le 
temps  de  la  moisson,  d'été  k  automne;  séjourna,  demeura 
durant  ce  temps;  4°  quêta,  alla  demander  de  champ  en 
champ,  ou  près  de  l'aire  où  s'amoncelle  la  récolte  des 
grains;  —  p,  ++|IH'St8  vécut  des  provisions  récueillies 
des  quêtes  auprès  des  moissonneurs;  vécut  en  qué- 
mandeur durant  la  moisson;  —  c.  j^4*^%*  ^^  passer 
Tautomne;  retint  chez  soi,  hébergea  durant  le  temps  de 
la  moisson;  —  inf,  f^^^fii  le  travail  de  la  moisson; 
séjour  durant  le  temps ...,  occupation  du  temps  de  la 
moisson  ;  vie  des  parasites  ou  mendiants  ambulants  près 
des  moissonneurs  ;  —  n.  ad,  +  V^|l  «  mendiant,  parasite, 
autour  des  moissons  (d.  F.);  —  n.  s.  i^àh%9  moisson, 
récolte;  temps  de  la...;  été  et  automne;  —  n.  inst.  ao 
4b|P«^i  lieu  et  mode  de  passer  le  temps  d'été  à  au- 
tomne; —  spec,  aoél^oh\^t  hutte,  abri  contre  le  soleil, 
au  milieu  des  champs  en  moisson. 

^(Df^^  ahr.  «j^^i  ou  %f^i  v.  a.  i°  fila,  tressa,  cordela, 
V.  g,  une  ficelle,  un  cordon,  le  ^^+*fli  ou  cordon  de 
soie  bleue,  signe  du  chrétien  ;  2°  qqfois  employé  comme 
var,  de  ^pf!^iDi  par  intei^.  litt.-^  =  syn,  hifit]  — 
p.  'ti^dhf^i  ou  ++^Rï  est  tordu  en  fil,  en  corde;  est 
tressé  en  cordon;  —  c.  j^«^fti  fit  cordeler,  tresser;  — 
inf.  9^ilf:»  fabrication  de  la  corde;  —  loc.  v.  ^é^^fi^i 
ntii  fut  cordelé;  —  httti*  cordela;  —  n.s.  JtJt*  cor- 
don de  soie,  1°  porté  par  les  docteurs  A-^|D-'>1*«  et 
hti^t  comme  signe  de  leur  grade;  2°  porté  par  les 
femmes  pour  suspendre  des  anneaux,  des  amulettes; 
3°  nom  du  fusil  a  pierre,  ou  à  mèche,  c-àrd.  fil  tordu 
(d'amadou),  d'où  l'arme  a  reçu  ce  nom.  —  Locv.  ^àhji^t 


^Oh^i  —  ^f^ih.^  356 

flA«  (passive)  est  tordn  en  fil,  cordelé;  =  syn.  'f+^R»? 
—  httli*  (cLctive)  fila,  tressa,  cordela. 

^OhV  J  n.  8,  jeune  singe. 

0^Oh9  *  ou  /.  ^OhÇ'li  1  malheur,  peine,  reproche. 

+11  :  ou  ^tl  j  nA  »  ou  encore  4*1111  '  flA  »  ^o<^-  ^'  ftit  dé- 
concerté, triste,  abattu. 

♦HA»  flA'  ^oc,  V,  fat  sympathique,  avenant;  —  n.  s, 
4*HÀ;^*  sympathie,  abord  avenant,  mine  engageante, 
bénigne. 

^M HP  I  V,  a,  exprima  sa  douleur,  sa  tristesse,  ou  par  qq. 
paroles  plaintives  ou  par  une  cantilëne  plaintive;  — 
4^1I^«    n.  s.  cantilène  plaintive  en  signe  de  tristesse. 

•feiifC  »  flA  «  loc.  V.  1°  bavarda,  babilla;  =  ^hmd  h  ♦/111^  * 
ou  U't9^'h9^  «  flA  >  ;  ^°  agît  avec  hâte,  précipitation  ; 
sans  réflexion. 

♦H+II«  ^-  **•  ©st  froid,  frais;  s'est  refroidi,  rafraîchi,  v,g. 
le  temps;  — fig.  Tamitié  est  refroidie;  Tengouement  est 
calmé,  passé;  la  colère  est  apaisée;  =  syn,  tldià*,  — 
<^'  h^H^U  s  1^  a  rafraîchi,  a  produit  recrudescence  de 
froidure;  :2°  a  calmé,  apaisé;  a  fait  entendre  raison;  — 
inf.  jr*4»1l^1Ii  refroidissement,  froidure;  ^   ad.  4»1| 

•  o 

^l|i  frais,  froid;  —  fig.  calme,  en  paix;  —  n.  s.  «fH 
^Iti  le  froid,  la  fraîcheur;  —  n.  inst  no+li+lL' 
chose  rairaîchissante,  v.  g,  le  petit  lait  en  boisson;  le 
lait  caillé  versé  sur  un  mets  pimenté,  ...  soit  ragoût  de 
viande  fort  relevé  et  piquant,  ...  soit  plat  de  moutarde 
verte  ou  ^jTA.»,  etc. 
♦)6rh.  «  abr.  ^gh,  »  ^-  **•  (g-)  rougit,  devint  ou  fut  rouge, 
17.  g.  de  colère,  timidité,  confusion,  honte;  —  c.  hvVihm* 
ou  ti^ih»^  i°  fit  rougir;  2°  colora  en  rouge;  —  parf. 
comp.  ou  aor.  èrli*»,  *rfuTî>,  etc.,  v.  g.  éd^il-ITi 
nA»  «resta  confus  et  rouge  de  honte»;  —  inf.  jT^v^A.» 
rougeur;  —  ad.  4*|&#h»   rouge,  rose,   rosâtre,  pourpré, 

écarlate;  —   n.  comp.  ^^f  ^f^îh*  pays  rouge,  terrain 

23* 


356  «ff^i  — «^r^i 

rougeâtre,  —  n.  pr,  de  village  (A.  G.)  —  n.  *.  ad.  <feA' 
teint  rouge,  rouge  sombre;  1°  abyssin  au  teint  moins 
bronzé,  «rouge  foncé  ...>;  2?  joncs  et  osiers  teints  en 
rouge;  —  n.  inst,  ao^f»!ti^  spec,  région  à  terre  rou- 
geâtre;  —  n. pr.  de  village;  —  ou  ao^^i  ce  qui  sert 
à  teindre  en  rouge. 

^fao  s  (g.)  inus.  —  '\*^^ao  s  respira  vengeance,  conçut 
vengeance,  eut  de  la  vengeance,  de  la  haine  vindica- 
tive; —  c.  |^4*f<^'  i°  poussa  à  la  vengeance,  ...attisa 
la  haine;  2^  provoqua...,  offensa,  suscita  des  motifs  de 
haine,  de  représailles;  —  int,  réc.  i'^y^aos  rivalisa 
de  vengeance,  l'un  contre  l'autre;  —  c.  h^ft^"'^'  ®û- 
venima  la  haine,  la  vindicte  chez  Tun  et  chez  l'autre; 
—  m/.  ir*^y9^  8  haine,  émotion  vindicative,  ...  irrita- 
tion de  la  vengeance;  —  s.  a.  ■i'+jP'TL-  désireux  de  se 
venger,  plein  de  pensées  vindicatives  ;  —  n.  s.  «fejT*  s 
passion  de  la  vengeance,  haine  vindicative,  ressentiment, 
émotion,  irritation  de  vengeance;  rancune;  —  v.  g.  «fejT*! 
rfi^H^JPi  «il  est  sous  l'empire  de  l'esprit  vindicatif;  il 
ne  respire  que  vengeance >  ;  —  n,  a.  ^9^^  i  vengeance 
effective;  acte  de...;  effet  de  la  vengeance  exercée; 
vendetta;  mesures  ou  projets  vindicatifs;  —  loc,  v.  d, 
^9^  s  flA  I  claqua  de  la  langue  (par  haine,  mépris,  etc.)  ; 
fit  grimace  de  dédain;  fit  montre  de  rancœur;  montra 
sa  fâcherie  par  des  gestes  de  menaces,  fanfaronnade  ;  — 
ad.  d.  «feiTD^Çt  vindicatif,  haineux,  rancuneux;  — 
n.  i7i8t.  00^9"%  t  cause,  occasion  qui  provoque,  excite 
la  vengeance ...,  v.  g.  paroles  outrageantes,  un  dommage 
subi  ... 

♦iiflfls  devint  prêtre;  —  var.  vulg.  de  ^M',  —  autre 
var.  ^^JfïT';  —  »ï-  ^-  *•  ♦jiA.s  prêtre;  —  var.  de  ^Jt^j 
*A  :  ou  4»A.ft  I. 

♦f  ^  8  ou  'l'hf  ^  «  1°  eut  la  colique,  diarrhée  ou  courante, 
V.  g.  après  excès  de  table;  2°  occupa  ou  laissa  un  poste 


^f>e^  —  *fm^  357 

k  tour  de  rôle;  pins  usité  ++f^«  fiit  remplacé;  — 
^'tiVV/i'  causa  la  colique;  —  inf.  9^^f^i  diarrhée; 
—  s.  a.  ^f^t  qui  a  la  colique;  —  n.  s.  4»^C»  colique, 
diarrhée;  —  n.  d'une  épidémie  de  même  nature  qui 
s'attaque  au  bétail,  v.  g.  troupeaux  de  bœufs,  et  les  dé- 
cime. 
^f»C^  "•  P^-  le  Caire;  mais  les  abyssins  connaissent  mieux 

V      o 

le  terme  Mesr  (ar.),  et  sur  leurs  livres  «j^'^ft^:»  signifie 
1°  ou  rÉgypte,  2°  ou  seulement  Ze  Caire. 

if^i  V.  a.  querella,  chercha  dispute;  —  ou  ifrft';  — 
réc.  •Mtft'  se  querella,  se  disputa;  —  c.  J^i^ft  '  ex- 
cita, envenima  la  querelle;  —  inf.  9^^f^^  x  pour 
4  4  f^i,  l'animation  ou  chaleur  de  la  querelle;  —  n.  s. 
tf'ît  I  dispute,  querelle,  mésentente  (surtout  entre  mari 
et  femme);  —  n.  inat  ifD«fcP4^»  celui  ou  ce  qui  pro- 
voque la  querelle. 

+PR»  ou  ^f^i  V.  a.  entrava,  ligota;  lia  le  pied,  v.  g. 
d'un  mulet  avec  un  licol  à  son  cou  pour  l'empêcher  de 
courir,  de  s'enfuir;  ou  lia  les  deux  pattes  de  droite  ou 
de  gauche  ensemble;  mit  des  entraves;  —  j^-  't^VfL* 
est  entravé;  —  c.  J^^fRi  fit  entraver;  —  inf.  f^^f^i 
mise  d'entraves;  —  s.  a.  +^^'  ^^  ligota;  gardien 
chargé  de ...  ;  —  ad,  p.  i'+^-Ç.  '  susceptible  d'être 
ligoté;  —  p.  ad.  p.  4»ej?r»  entravé,  lié;  —  n.  s.  4*^^» 
entrava,  lien,  couvroie  destinée  k ...;  —  n.  inst.  aoff^^t 
qui  sert  ou  aide  à  entraver ... 

♦Prtl  '  ^-  "•  i°  conversa  plaisamment,  eut  gai  entretien  ; 
s'amusa,  se  divertit  en  compagnie  et  causerie  joyeuse; 
2°  plaisanta,  railla,  parla  ironiquement,  fit  des  jeux  de 

w       o 

mots  sarcastiques  ;  —  p.  ++J?»rtl*  fut  moqué,  raillé 
plaisamment;  —  c.  fi^Vaii  excita  la  plaisanterie;  — 
int.  réc.  t+jPfril'  l^itta  de  joyeux  propos,  avec...;  — 
inf  9^^f'^i  plaisanterie,  causerie  gaie;  —  5.  a.  ^y 
^j  plaisant,  causeur,  railleur,  etc.  —  ad.  p.  ++^#IV 


358  4^.^^!  — 4*ft^» 

w    e 

qui  prête  k  la  plaisanterie;  —  n.  s.  4*)^^'  plaisanterie, 
eauserie  spirituelle,  amusante,  sarcastique;  raillerie,  iro- 
nie ;  —  n.  inst.  oo^Vm^  «  celui  ou  ce  qui  pousse  à  plai- 
santer. 

4^|^T  *  ^*  '•  maladie  des  jambes,  qui  empêche  de  marcher. 

♦|Wl«  '  ^^  ^^-  vain,  inutile  ;  —  syn.  flTr'p  ». 

Jffi  I  V.  a.  {g.)j  abr.  de  «^ID^  i  efr. 

îtJÎ"!  n.  «.  d.  du  V.  preic.  c/r.  i°  cordon  de  soie...;  :2°  fu- 
sil k  pierre  ou  k  mèche. 

♦Â"  A»  '  ^'  «•  (sO  i°  puisa,  V.  g.  Teau  k  la  source  ;  tira  du 
liquide  (*TLAx  ou  jMj^i,  etc.),  d'un  vase;  2^  versa,  t?.  g. 
Teau,  le  liquide  d'un  seau,  d'une  jarre;  —  p.  ++JîrWi.'7 

—  c.  /i^Jtrh.8,  —  fréq.  «f^Arfi.*  puisa,  versa  petit 
k  petit,  k  diverses  reprises;  —  inf,  f^^fiJti^  puisage... 
la  mise  en  fl^»  »  ou  carafons  le  *»lft  i  d'un  •JlP'n  *  ou 
jarre  qui  se  vide  devant  l'assemblée  des  invités  aux  li- 
bations; —  8,  a.  4*^#h«i  '°  puiseur  ou  tireur  d'eau  k 
la  source;  :2°  verseur  de  la  boisson  k  distribuer  aux 
hôtes;  —  ad.  p.  'i'+>î#h*  »  facile  k  puiser  (l'eau  du  puits); 
bon  k  verser,  k  être  servi  (l'hydromel,  etc.);  —  p.  ad, 
P'  ^••Ç»  A  «  pnisé,  versé  ;  —  n.  s.  <p  JtWil*  '  puisage,  dé- 
versement, transvasement...  —  n.  in«<.  m'^'ftrfu'  celui 
ou  ce  qui  sert  k  puiser...  vase,  seau,  pompe,  etc. 

4»^aDi  V,  n.  (g.)  précéda;  n.  fut  devant,  eut  la  priorité, 
fut  antérieur;  —  p.  •f'+J^-noi   est   devancé,   précédé; 

—  C'  hvf!^^''^*  devança;  fit  précéder;  donna  la  pri- 
orité; —  int  réc.  't^^f^^'"^*  disputa  le  rang,  v.  g,  k 
la  course...  rivalisa;  fut  émule,  concurrent.  =  syn,  »f- 
flAAR»;  —  c.  h^^f*^^^  fit  rivaliser,  excita  l'émula- 
tion =  syn.  J^flAAX*}  —  ^'^^f'  9^V^9^'  commence- 
ment, priorité  ;  —  réc,  9^^ ^^9^  s  concurrence,  émula- 
tion, rivalité  ;  —  s,  a.  ^SV%  i  le  précédent,  le  premier^  le 
commençant  ;  —  pZ.  +ÂJ^'t  '  et  ^iVP't"  »  ceux  d'avant. 


^f^ao  I  359 

les  premiers;  les  prédécesseurs  ;  les  ancêtres^  les  devan- 
ciers; —  5.  réc.  +^'^''1'  concurrent,  rival,  émule;  — 
ad.  ^SV^f,%  antérieur,  précédent;  —  'pl.  ^VP'^r^  les 
ancêtres,  ceux  qui  précédèrent,  v.  g,  ^Vp^  i  MiPfl 
ll«AÇ«/*'C4l*«  coutume  établie  par  nos  ancêtres,  c.k-d. 
traditionnelle;  —  p.  ad.  p.  4*^9^'  précédé,  devancé, 
arriéré,  laissé  ou  resté  derrière;  —  n.  s.  d.  4»^jr*Çi 
antériorité,  priorité,  préséance;  —  ou  ^J^ao^a  avance, 
anticipation,  avancement;  —  n.  s.  ^JÇr'TJ.i  1°  devanture, 
partie  d'en  avant;  la  face,  la  présence;  syn,  ifcl's; 
2^  loc.  prép.  avant,  devant,  v.  g.  ^•Jt'T.h»»  avant  lui, 
devant  lui;  ^JfTLltllHi  avant  cela,  auparavant;  — 
loc,  comp.  «I^Jt'Tt,  s  ll«7*flC  »  avant  qu'il  fasse,  avant 
d'agir;  —  ^'^'TJ,  »  jT*/**^ A  »  avant  d'agir,  de  travailler; 
4»é''T.«y"ÀA»    avant   le   dîner;    —    ^è""?. »  "l'^^A. > 

o  o       V 

avant  hier;  —  loc,  prép.  hil*  ^R'^*  devant,  en  pré- 
sence de...,  V.  g,  hH^^h^h**  44*h^^^è:^f>' 
devant  lui,  ...  devant  moi  ;  —  J^-fl  i  i'Jt'T,  >  "h^tUhkl 

•       o        V 

ih»C*  en  présence  de  Dieu;  —  loc.  adv.  4»4»Jîr'Tt,ï 
toujours  en  avant  ou  de  l'avant;  —  adv.  ^fL9^t  avant, 
auparavant,  jadis,  autrefois,  anciennement;  —  loc.  comp. 
K7hflllH  »  '}^fL9^  >  avant  cela,  avant  ce  temps-là,  anté- 
rieurement; =  syn.  Jîrt?»;  —  loc.  U8.  "J+Âl^'flAr* 
avancez,  allez  de  l'avant,  approchez,  entrez,  v.  g.  se  dit 
k  une  pers.  qui  salue  sur  la  porte,  et  s'arrête,  parce 
qu'il  voit  que  l'on  est  à  table:  «Venez  prendre  place 
k  la  table,  ou  part  au  repas  commencé»;  —  Tl^h*!!' 
+Rjr*  I  k  commencer  d'autrefois,  ah  initio^  ah  antiquo  ; 
dès  l'origine;  —  n.  d.  ^•Jt'JtJ^»  concurrence,  rivalité 
k  la  course,  etc.,  de  i'^^fiao  i  ;  —  n.  8.  spec.  +J5jr  i 
1°  g.  premier  jour  (primus  sabbati)  de  la  semaine  ju- 
daïque; 2^  samedi,  veille  du  dimanche;  —  n.  d.  comp. 
«f^jT*  I  /^(hC  8  samedi  saint,  p.  ad.  p.  de  ipO^  i,  parce 
qu'il  est  abrogé  comme  jour  principal  ou  sabbat  sancti- 


360  *fLi^^  —  *f.A^ 

&éy  cédant  la  place  d'honneur  au  jour  du  Sgr.,  «dies 
dominica»;  sanctifié  par  le  triomphe  de  la  résurrection; 
ou,  selon  Tinterprétation  vulg,  parce  que,  à  Texception 
de  tours  les  autres  samedis^  celui  de  la  veille  de  Pâques 
est  ouvrable,  au  moins  pour  les  besoins  du  ménage;  — 
ad,  dér,  4»R^Çl-i  (f.  de  ♦JÇ^ÇO  q^ii  appartient  au 
samedi;  qqfois  syn.  de  +^j^i  ou  le  samedi;  —  var. 
♦^'T.l-',  —  v.g,  ^fi^V^i  ou  ♦>î'T.1-«A^nl-»  le 

O    V  O      V 

premier   ou   petit    dimanche;    =    syn,    A'^flT  <  7ll"A  > 

(Tigré),  —  N.  B.  L'on  sait  que  les  abyssins  observent 
le  sabbat  (A^fl*)*')  judaïque  et  le  sabbat  dominical; 
le  1"  cependant  un  peu  moins  rigoureusement;  c'est 
pourquoi  ils  l'appellent  'IflNAt  ou  ^6u^'  *1®  petit, 
le  moindre»;  —  n.  inst,  ao^fj'lt  ce  qui  donne  com- 
mencement, source  première,  principe;  —  n.  spec,  ao^ 
fL9^i  principe,  origine;  exorde,  préface,  introduction;  — 
loc,  interj.  ^J^^'fJJlit  ou  ^^0O^i  imprécation:  «avant 
toi;  ou  devant  toi!»,  sous-entendue  «que  la  mort  m'em- 
porte!». 
4*ÂA*  ^'  ^'  consacra;  célébra  le  saint  sacrifice  (de  la 
messe);  bénit,  sanctifia,  v.  g.  les  objets  du  culte,  calice, 
linges,  etc.;  —  p.  ++AA»  est  sanctifié,  consacré;  est 
accompli  le  sacrifice  (messe);  —  c.  ti4^f*A*  (sÀre  con- 
sacrer ...  ;  faire  célébrer  la  messe  (v.  g.  k  l'occasion 
d'une  fête,  ou  pour  un  défunt)  ;  —  inf.  9^vHtî  •  '* 
célébration  de  la  messe;  la  sanctification;  la  consécra- 
tion; —  8.  a.  4*JfA«>  1°  célébrant  (messe);  sanctifica- 
teur; consccrateur;  2°  désigne  aussi  qqfois  les  ministres 
inférieurs  qui  servent  effectivement  k  l'autel,  v.  g,  le 
diacre,  etc.;  —  k  la  différence  des  autres  membres  du 
clergé  qui  jouissent  du  titre  presbytéral  ou  clérical  sans 
en  exercer  les  fonctions;  —  n.  5.  ^'^A»'  i°  consécra- 
tion; sainte  messe,  s^  sacrifice;  2°  sanctification,  sainteté 
(théolog.);  —  p.  ad.  p.  4*4- A  '    sanctifié,    saint,    sacré, 


♦R^«-*AJli  361 

béni;  — /.  ^^è'A'fc';  —  P^-  ^^flt*  ^our  personnes, 
^JÎ*/i't*  pour  choses]  —  n.  s.  d.  4»^ftÇï  qualité  d'être 

V       O  • 

saint^  la  sainteté  ;  —  n.  comp.  «p'flTii  >  4*^^  i  hnile 
sainte;  —  n.  s,  ^f^/i't*  choses  saintes,  vases  sacrés;  — 
n.  inst.  ao^f^/i^t  celui  ou  ce  qui  sert,  aide  k  la  célé- 
bration de  la  messe,  —  honoraire,  offrande,  v.  g.  repas 
selon  l'adage:  Jt^C  »  It-llÂ-  »  *A  «  hÀfl-  »  K^*JtA  « 
«le  prêtre  qui  n'a  rien  reçu  pour  souper  ne  célébrera 
pas  de  bon  cœur*  ;  —  choses  ou  moyens  de  sanctification  ; 
oovf^tî^  sanctuaire  (g.)]  —  n.  comp.  (Li*  >  «td^IIA  ' 
(g,)  sanctuaire,  temple  saint;  le  saint  des  saints  où  est 
l'autel;  —  n.  d.  anal.  ^^Jt^l*  »  part  que  le  maître  donne 
au  servant,  du  pain  qu'il  entame  et  du  mets  qu'il  va 
manger.  —  Formalité  regardée  comme  sacrée. 

+R^i  ou  ^fi^i  est  mis  ou  laissé  en  jachère  (champ); 
est  resté  sans  être  labouré  depuis  tant  d'années;  — 
n.  s.  ^f^i*  I  jachère  ;  champ  non  labouré. 

4*^0' I  ^-  "•  (s)  i°  fut  secourable,  bienfaisant;  assista 
dans  le  besoin;  2^  se  montra  aimable,  complaisant;  prêt 
à  être  agréable  ou  utile;  —  var.  par  interv.  litt.  4*ID 
fi  ^  *fcR  »  )  —  ^-  hvfLiD  s  incita  à  prêter  secours  ;  in- 
spira la  bienfaisance;  —  inf.  9^4*^0^';  —  *•  ^-  4*^ 
Ça  et  ad.  4*3^*10**  serviable,  secourable,  charitable, 
bienfaisant. 

♦RR  »  v»  a.  déchira,  tailla,  v.  g.  vêtements,  papier,  etc. ...  ; 
égratigna;  — Jig.  l'aube  s'ouvrit,  il  fit  jour;  —  var.  fic^ 
fLfLi,  =  syn.  h^As,    Ùlti-'j  —  P    'l'+Â-    est   taillé, 

V      o 

déchiré;  eut  un  accroc;  —  c.  h^fifi*  fit  tailler,  dé- 
couper; fit  déchirer,  fut  cause  ou  occasion  d'une  déchi- 
rure ;  —  int.  fréq.  t^RR  i  déchira  en  mille  pièces  ;  — 
p.  4"+^RR  s  ;  —  réc,  'f^Rft  s  Jlg.  s'entre-déchira.  — 
inf.  jr*vJ5Jt  «  déchirement;  coupage;  accroc;  —  s,  a.  ^ 
SVii^i  qui  déchire,  égratigne;  tailleur  (de  vêtements) ;  — 


362  ;!*;'> -4>niA' 

ad.  p.  't'^fi^i  facile  à...;  exposé  à  être  déchiré;  — 
p.  ad.  p.  ^•^JÇ'»  taillé,  déchiré;  —  n.  s,  +'^JÎ'»  et  + 
JÇJÇi  déchirure,  accroc,  morceau  déchiré,  endroit  dé- 
chiré; —  n.  8.  4»^  s  taille,  fayon  de  tailler  un  vête- 
ment; —  i^vf^^*  celui  ou  ce  qui  taille,  v.  g.  tailleur; 
ciseaux,  ce  qui  cause  ou  occasionne  une  déchirure,  égra- 
tignure  ;  —  var.  par  corr.  CB^f^f^  i  et  Éftit Jt  »  ^flA  » 
déchira,  fendit. 

^pi  n,  de  pi.  arbuste  très  épineux. 

♦T  ï  II  a  •   î^c.  V,  fut  serré,  étreint  fortement  ;  —  cfr,  + 

O  V  • 

T+m  «  ;  —  tT  »  flA  »  i^flA  «  tint  ferme,  fut  tenace,  in- 
lassable, serra,  oppressa,  étreignit  fortement.  Jig,  impor- 
tun, fatigant...,  v.  g,  quémandeur  sans  vergogne. 

+^  I  ou  +^4»^  «  flA  «  ^oc*  V.  1°  est  piqué,  mordu,  etc. 
(de  la  pointe,  du  dard  de  Tabeille,  du  scorpion,  du  ser- 
pent, etc....);  2^  perça,  pénétra,  fut  enfoncé,  planté  vive- 
ment, d'un  coup  rapide  (le  dard,  le  javelot,  la  pique, 
Taiguille,  Tépine,  etc.)  ;  —  c.  «f^  *  J^flA  »  piqua,  mor- 
dit, pénétra,  perça,  etc. 

4T  '  flA  3  ^^<^'  V*  déplut,  fut  désagréable  (par  ses  paroles). 

<fe^  I  n.  8,  galette,  pain  azyme  ;  —  ou  +^  »  >  —  cette  ga- 
lette remplace  la  à\f\^^i  quand  le  temps  a  manqué 
pour  faire  lever  la  pâte;  souvent  en  voyage,  où  la  fa- 
rine vite  délayée  d'eau  est  étendue  sur  une  plaque  de 
fer,  ao^li^i  et  aussitôt  cuite  ;  bien  faite  et  assez  mince, 
la  <Ë^s  est  croustillante  et  assez  agréable  au  goût, 
quand  elle  est  mangée  chaude  ;  mais  froide  et  ramollie, 
elle  est  désagréable;  elle  est  moins  digeste  que  la  tff| 

<^niA<  V*  <^-  suivit,  alla  à  la  suite;  se  mit  à  la  file;  alla 
après...  ou  avec;  accompagna,  escorta,  se  joignit  à  un 
ou  plusieurs;  —  N.  B.  Observer  la  différence  d'avec  h 
«f-A'  «suivit»  dans  le  sens  de  «résulta,  découla  de  ... 
ou  s'ensuivit»,  comme  conséquence;  c'est  la  différence 


♦^A'-tm*»'  363 

de  «post  hoc  et  de  propter  hoc»  ;  —  cfr.  aassi  anal, 
ei  diff,  de  4*XA>;  —  V-  ++TA»  est  suivi,  a  un  ou 
des  suivants,  compagnons;  —  c.  KthiA*  ^t  suivre 
qqun;  donna  une  suite  de  pages,  etc.;  poussa  ou  força 
qqun  k  suivre  ;  —  int.  'l'^^mA  «  s'attacha  k  la  suite  de 
qqun;  se  mit  au  service,  se  fit  partisan:  s'engagea  au 
service,  comme  serviteur  ou  soldat,  près  d'un  chef;  — 
^-  h^ifili  s  g^g^A;  attacha  k  sa  personne  ;  engagea,  em- 
baucha comme  partisan;  prit  k  son  service;  —  inf,  jT* 

O        V 

T^A  '  engagement  au  service  ;  le  service  de  page,  par- 
tisan, suivant . .  ;  escorte  ;  —  s,  a,  'f*4»^A^  i  suivant, 
serviteur,  partisan,  soldat,  page,  pi.  ++mA'l:«  ou  *!• 
4»iïI/|«ï;  —  11.  inst  co^mti»^  et  4^4  ♦•  mobile  de 
l'embauchage,  occasions,  moyens  de... 

+^A8  ou  /►^A*  1^  sonnette,  grelot;  2°  collier  réson- 
nant, fait  de  petite^  lames  ou  languettes  de  cuivre  que 
le  mouvement  de  la  bête  agite  et  fait  battre  les  unes 
contre  les  autres,  produisant  ainsi  un  léger  cliquetis 
continu;  ce  collier  se  met  au  cou  des  mulets  de  selle; 

o  o     V 

—  cfi''  K'JTATA  «  pour  les  dames.  —  loc.  v.  d,  4*^Ck 
AtfkA  *  ou  4*9A^A  s  flA  s  sonna,  résonna  ;  fit  en- 
tendre le  cliquetis  du  collier. 

V  o       V 

+iny"  *  ou  ♦rtl  jr*rti  jT*  s  n.  8,  babillage  ;  bavardage  ;  langue 
trop  longue  ;  —  loc.  v,  +rtijr*  s  ou  ♦ml^rtiy"  »  flA  • 
bavarda,  parla  beaucoup;  —  var.  ^miO^i  ou  4*/nfl^ 
mahi  ...;  syn.  «feHCiflA';  —  «  ad.  d.  j^m.*^*  bxi- 
vard,  babillard... 

•fe^'TLT'  w»  ad.  minutieux,  vain,  méticuleux. 

i^maoi  V.  a.   vola,   déroba;  =  syn.  plus  us.  Â^4*';  — 

V      o  V        O 

p.  •f'tT^''"?  —  c-  ht^m^"**  poussa,  aida  au  vol;  — 
inf.  jp»«|i^#i|jr*  I  vol,  larcin  ;  —  n.  s.  <|H.fl|y»  s  chose  vo- 
lée; —  s.  a,  t^**?,»  voleur;  —  p.  ad,  p,  +^ni-î^' 
volé. 


364  4"r^'}>  —  1iTiim> 

TT^'J»  **•  *•  (ff)  résine  liquide;  mélange  de  cire  et  de 
résine;  poix,  bitume,  goudron  (et  tout  enduit  gras  si- 
milaire); se  dit  aussi  d'une  infusion  d'orge  ou  autre 
grain,  mêlée  avec  du  noir  de  fumée,  pour  faire  de 
Tencre,  etc. 

+T+flî»  ^-  ^-  (g-)  i°  brisa,  broya;  battit  à  coups  répétés, 
assomma,  =  syn,  ni4^%  '  j  ^°  écrasa,  pila  ;  3°  spec,  châ- 
tra, en  écrasant  les  testicules  (du  bœuf,  du  bouc,  etc.)  ; 

V       o 

—  P-  'f"+T+rtl  '  i°  f^t  battu,  assommé,  reçut  une  pile  ; 
2°  fut  écrasé,  châtré;  —  c.  2^4*T4*ni  '  fi*?  etc....;  — 
int  fréq,  4*^4'm  *  ^°  broya,  pulvérisa,  pila,  etc.  ; 
2^  battit,  brisa  petit  k  petit,  ...  à  petits  coups;  —  inf, 

^^        10       V  o       V 

l^VT^T  '  écrasement  ;  castration  ;  —  s,  a.  +T^rtl.  ' 

o       V 

châtreur;  —  ad.  p.  ++T/**rtl.«  bon  à  châtrer;  —  p. 
ad.  p.  ^^4iV  '  châtré,  broyé,  écrasé,  et  ad,  4»1P^T  »  5 

—  n.  8,  4*T^T*  Jf°  la  matière  broyée,  écrasée,  pilée; 
2°  spec,  épis  de  ^1*/i  t  (Eleusine  tocusso),  déjà  piétines 
sur  Taire  par  les  bœufs,  mais  non  encore  dégagés,  et 
réduits  en  grams;  —  n.  mat  <^+T+rtl.«  ce  qui  sert 
k  battre,   broyer,   écraser,  etc.,   v.  g.  marteau,  enclume, 

o     V      o 

maillet;   —  formes  dér,   '|*'>4*T4'm'    trembla,    frémit, 

o     V      o 

frissonna  de  peur;  —  c.  |^74*T4*in  '  terrifia,  fit  trem- 
bler, épouvanta;  —  inf.  jP74^T.*T'  tremblement, 
épouvante;  —  n.  s.  V+T^T  •  tremblement,  frisson, 
transe  (de  peur  ou  de  froid);  —  loc.  dér,  1°  +T^T' 
JM^'i^  comp.  du  5.  a.  ♦♦♦ni.'  ®tc.,  batteur  de  fer, 
forgeron  (injur.);  —  ou  +Ti'*T*  seul  (rhJl.'J'  *•  «w*-)? 

•  V     o 

=  *2/^*-  HlfU'fls;  —  n,  s.  dér.  anal.  ^^tf^ff%i  bois  pré- 
paré ou  broyé  au  bout  pour  servir  de  torche. 
t'Ptm  s  ^-  <*•  défricha,  essarta,  une  terre  en  jachère  ou 
en  garenne  pour  la  cultiver;  coupa,  arracha  les  brous- 
sailles, etc.;  —  p.  +-tTtmj;  —  c-  fctTtm*,  — 
inf.  jr»4^TiT  •",  —  «•  «.  tT^m.  »  ou  ad.  "feTS^^I^  » 
sarcleur,  défricheur;  —  n.  s.  4^*1*^^/111  champ  défriché. 


tflîfl  «  —  ♦flîV  »  365 

V      O  V 

nettoyé,  sarclé;  —  n.  inst  i^d^tI*^'  c^l^î  ^^  c®  î^i 
est  employé  an  sarclage. 
inifl*  ^-  ^-  économisa,  épargna,  mît  en  réserve;  —  p.  »!• 
ifllfl  V  —    c.  ii+^flîfl  »,  —  inf'  9^*^^H  »;  —   «•  «• 

t^lU  »  économe,  parcimonieux,  serré  (avare)  ;  —  n,  s. 
♦^mfli  •  réserve,  économies  on  épargnes  faites;  —  n.  inst, 

O  V 

^'■•l^rtllU»  ^®1^^  ^^  ^^  q^î  s®^^  ^  l'économie  on  l'épargne. 
+/nV  ^'  »  ^'  »•  (?•)  est  tenu,  mince,  subtil,  fin,  peu  dense, 
pen  épais;  maigre,  étiqne;  clair,  faible  (liquenr,  boisson); 
liquide,  liquéfié,  étendu  (matière  en  dissolution);  var. 
4*XV»9  —  <^'  tiViiïi*  amincit,  atténua;  rendit  maigre; 
rendit  moins  gras,  moins  dense  ou  épais;  rendit  plus 
clair,  plus  faible  (une  boisson  forte,  ...  vin,  etc.)  ;  liqué- 
fia, rendit  liquide,  étendit  (un  corps  gras,  une  pâte...); 

—  tw/.  jT'T^'Ji  amincissement,  amaigrissement,  di- 
minution de  densité,  etc.;  —  s.  a,  4*^JL'  susceptible 
d'amincissement,  etc.  ;  —  p.  ad.  p.  4* #11-7  •  aminci, 
maigri,  affini,  atténué;  —  ad.  *tmj^  s  mince,  ténu 
subtil,  étique,  fin,  clair,  faible  (boisson)...;  — /.  ♦^7»; 

—  P^'  ♦flî7'fc  '  ;  —  i^^^-  par  co7'r.  vulg,  +ÉCI.7  *  (A.  G.) 
ou  /►Âï'Ji  et  ♦X'^J  ou  +iV.7»;  —  n.  s.  d.  +^78  ou 
4  ffi.  ♦  >  gaze,  tissu  fin,  clair,  transparent,  mousseline, 
etc.j  —  n.  5.  4*^117'  i°  ténuité,  qualité  d'être  mince, 
fin,  maigre ...,  finesse,  transparence  ;  2^  pâte  allongée, 
délayée,  peu  dense;  —  n.  s.  spec,  v^i'  trame,  chaîne 
de  la  trame  pour  ourdir  une  pièce  de  toile  (tissage);  — 
n.  inst.  ffofiui  »  ce  qui  cause  la  maigreur,  ce  qui  rend 
mince,  ou  sert  à  amincir,  etc. 

♦rtlV^^*«  fn«.  dupL  du  préc.  —  syn.  du  c.  liT/IlV'  dans 
l'usage  spécial  concernant  la  pâte  à  faire  le  pain  ou  simi- 
laire; étendit  la  pâte  (avec  de  l'eau  ...,  délaya;  rendit  plus 
liquide  ou  maniable).  —  N.  B.  La  pâte  pétrie  le  matin  est 
exposée  au  soleil  ou  au  feu  pour  en  activer  la  fermenta- 
tion ;  et  vers  le  soir  on  y  ajoute  de  l'eau  pour  la  délayer. 


366  *V'i.*-*mi,* 

V     O 

+1*^»  V-  w-  ressemble  plus  on  moins;  fut  un  peu  sem- 
blable k  ...  (au  phys,  et  mor.)  se  dit  des  h.  et  des  an. 
alias  ^m%iy  —  inf.  9^v^ù^  ^^^  certaine  ressem- 
blance;  —  n.  s,  4'T'l'  similitude,  ressemblance. 

^T^Sk  »  (rad,  g.  inus.)  —  »|*tT*Sk  •  ^«  ^-  se  mit  en  colère, 
se  fâcha,  s'indigna,  ragea,  fut  en  fureur;  —  c.  2^4*ni%* 
mit  en  colère;  —  ini,  +!Çrn'Sk«  fnt  fort  fâché,  cour- 
roucé, irrité;  —  réc.  'M^^ni^  *  s'emporta,  l'un  contre 
l'autre;  —  in/.  jr*+^^d  «  courroux,  irritation,  fâcherie, 
colère;  —  s.  a.  •f"tfll*î;,ï  porté  à  la  colère,  irascible;  — 
p,  ad.  p.  ^ii^ù  '  ou  'tui^ù  «  irrité,  fâché,  pris  de  co- 
lère, en  colère  vif,  emporté,  etc.  —  Loc.  dér,  us,  en  amk. 
*fe#n-d  s  ^'lit  »  «tigré  colère,  irascible»  (sobriquet  in- 
jurieux); en  effet  les  tîgréens  ont  le  caractère  plus  vif, 
plus  prompt  que  les  amharas  plus  réservés,  plus  polis, 
mais  plus  dissimulés;  —  n.  s.  4^0)^ i  ou  +^^4»  ou 
4^flîd*  colère,  courroux,  etc.;  —  n.  inst,  iiotT'V,' 
cause,  occasion  de  l'emportement  ou  de  l'irritation. 

4*0^10*  '  ou  4*^CklO*ttlIH  I  flA  '  ^oc.  V.  1°  fut  croustillant, 
(le  pain)  ;  2^  fut  dur,  sec  ;  et  Jig,  le  langage  ;  3°  fut 
piquant,  cuisant,  mordant  (un  mal,  un  douleur);  —  n.  s,  d. 

o       V 

^^*P7  '   dur  de  paroles,  sec ...,  acariâtre,  acerbe.   — 
♦flUD-mOH  »  var.  de  ^OiT^OiT'  ». 
^nini>  V*  ^*  avertit,  admonesta,  conseilla;  alias  ^niHI' 

et  imoi^y  —  p.  i'+m»;  —  c.  h^aim »,  —  »V-  9^^ 

n\*^i  avertissement,  admonition;  —  s,  a.  4*^^*  con- 
seiller; —  ad,p,  ++^rtl.»  docile  au  conseil;  —  p.  ad.  p. 
4^#n-T'  averti,  avisé,  informé;  —  n.  inst  C^^ifii^^ 
ce  qui  sert  d'avis,  de  leçon,  conseil. 

4^mT  »  (lA  >  ^^<^'  ^-  mangea  trop  lentement. 

♦^rtl.T  «  flA  «  ioc.  r.  1°  s'assit  plus  haut,  au-dessus  des 
autres;  2^  monta  à  cheval. 

^ni^*  ^'  ^*  est  coquin,  escroc,  filou;  vola,  filouta,  escro- 
qua;  —  p.  '|»+T^»  est  volé;  victime  d'escroquerie;  — 


*X«  — tXAi  367 

<^*  hviil^^  poussa,  aida  à  escroquer;  —  inf.  9^f  ^9* 
escroquerie;  —  s,  a.  4*^/.>  escroc,  filon,  voleur  ancré  ; 
rôdeur,  apache;  —  ad.  p,  'f't^iC»*  q^î  se  laisse  voler 
ou  filouter;  —  n.  8.  ^vil*  «   vol,  escroquerie,  larcin; 

—  n.  inst.  celui  ou  ce  qui  concourt,  sert  à  Tescroquerie. 
«PX  I  n.  8.  grande  corbeille  en  osier. 

^Jt'flAs  loc.  V.  parla  d'un  ton  acerbe,  déplaisant;  dit 
des  choses  dures,  pénibles  à  entendre;  —  n.  8.  d.  ^X")?» 
riposte  d'injure  à  injure,  v.  g.  en  se  relançant  mutuelle- 
ment  le  même  mot  injurieux,  ^^4*0  '  Trh^  >  «méchant? 
toi,  bien  plutôt!»  ou  équivalent. 

t]lA^'>  t;.  a.  (g.)  ajouta,  joignit  à...;  attacha  à  la  suite 
avec...;   réunit,    unit  ensemble,    =  cfr.   anal,  et  diff. 

♦flîA»  et  h+A«;  —  P'  +**A»,  —  c.  h*fkhh  — 

inf.  y^^'HA*  jonction;  —  8.  a.  4*ilA«*  —  «d.  p.  -f-if» 

HA. s  <l^î  s'allie  bien  avec...,  s'adapte;  surcroît;  — 
p.  ad.  p.  ^JUA  *  ajouté,  joint,  attaché  à ...,  après ..., 
pardessus;  —  n.  ad.  ^'XTA'  surplus,  accessoire,  adjectif; 
suivant,  corollaire,  conséquence;  —  n.  8.  ^t^iit  objet 
ajouté;  pièce  ou  chose  attachée;  ...  queue;  —  ou  ♦XA  *• 

—  Ce  terme  ^'XA'   &  ^^  P^^^  deux  significations  spé- 

o       V       o 

ciales:  i°  bout  du  turban  ou  i^m9^m9^fi  qui  fait 
queue  en  arrière;  2°  pierre  plate,  sorte  d'ardoise  ou 
dalles,  dont  on  recouvre  les  murs,  de  façon  qu'elles  dé- 
passent le  bord  pour  rejeter  la  pluie  et  l'empêcher  de 
couler  le  long  de  la  muraille;  —  pi.  tM^'t^  —  c/»'' 
♦R^  '•  —  N.  B.  A  défaut  de  ces  ardoises,  on  se  sert 
de  branches  fines  serrées  les  unes  contre  les  autres  sur 
le  bord  du  mur  ou  JlAA»7>-  —  ♦HA»  et  ^'XA'  sont 
en  outre,  pour  d'aucuns,  var.  de  ibxA  *  et  I^XA  »  v^^t, 
verdure,  cfr.  =  syn.  h^t^f^'- 
+XA'^«  ^ad.  inus.  —  +i^XA»  fot  enflammé,  s'embrasa 
(aupr.  et  au  fig.),  fut  incendié...,  brûla;  —  c.  ^^XA> 
alluma,  enflamma,  embrasa,  incendia,  attisa  le  feu ...,  — 


368  1iXA>-4^X^' 

au  fig.  alluma  la  discorde,  la  haine;  —  inf.  jT^^^A  »  l'eni- 
brasement,  Tincendie;  —  ad.  p.  l'^llA.  «  inflammable;  — 
fig.  natnre  soupe  au  lait;  —  s.  a.  K^i^ti^t  incendiaire, 
allumeur,  auteur  d'incendie;  — fig.  brandon  de  discorde; 

—  n.  8.  4*X'/h**  fc^  incendiaire;  —  n.  imU  0^^%ti^^ 
celui  ou  ce  qui  cause,  occasionne,  attise  le  feu;  moyens 
de  produire  le  feu,   briquet,   pierre  au  feu,   allumettes. 

^XA>  ^*  ^-  (?•)  ^  poussé  les  feuilles,  les  branches;  a  re- 
verdi (arbre  ...),  est  couvert  de  feuilles;  a  belle  frondaison; 

—  c.  K'^^XA'y  —  *w/'  y"+^KA'  la  pousse  des  feuilles; 

—  p-  ^^-  P'  4^1l*A  »  garni  de  feuilles,  de  rameaux  verts, 
feuille;  —  n.  ad.  i^^A*  fouillu,  branchu;  épaisse  fron- 
daison, ombreux;  —  n.  s.  iX'A."  i°  feuille,  rameau, 
branche  verte,  feuillage;  ^°  anal,  feuille  de  papier,  etc. 
simil,  pi.  fx^Kti'll^^  3°  la  verdure  (des  plantes);  le 
vert,  la  couleur  verte,  ayant  var.  i^^A'  ®t  tXA»;  ^t 
même  +ÀA  »  et  +XA- 

♦X^*  ^-  ^-  (ffO  recouvrit  un  mur  de  pierres  plates,  ^XA* 
(r/r.);  aligna,  disposa  les  ardoises  et  en  fit  un  rebord 
en  saille  (pour  recevoir  la  pluie  et  la  rejeter' hors  du 
mur);  —  p.  ++X^  '  le  mur  est  surmonté  d'une  rangée 
de  4*XA*  faisant  rebord  en  saillie;  le  rebord  est  achevé; 

—  c.  2^4*X^  «  fit  munir  le  mur  d'un  rebord  d'ardoises  ; 

—  tn/.  jr*4*XC«    couvrir  et  border  le  haut  d'un  mur; 

—  «.  a.  4*X^'  le  constructeur  de...;  le  couvreur  de 
mur;  —  p.  ad.  p.  ^'X^C'  mur  protégé,  recouvert  de 
pierres  plates;  —  n.  «.  4*Xr^>  o^  ^•♦♦i  rebord  en  ar-. 
doises,  sur  un  mur;  —  n.  inst.  itd^X^'  ee  qui  sert  à 
border  d'ardoises  le  haut  d'une  muraille. 

tX^^  '  ^-  <^-  compta,  énuméra.  calcula,  chiffra;  —  p-  't 
tXr^'  est  compté;  —  c  K4^X^'  fi*  compter,  fit  tenir 
compte;  —  int.  fréq.  ^XX^  ^  dénombra,  énuméra;  — 
id.  p,  'f'tXX^';  —  *^/-  y"+^XC»  calcul,  enumeration; 


*«<:»  369 

—  5.  a.  ^K^i   compteur,  le  comptable;   énumératenr; 

—  ad.  p.  't^ia  >  calculable^  qui  est  à  compter  ou  qu'il 
faut  compter  dans  le  nombre;  —  spec,  'tilii^i  receveur 
du  fisc;  —  p.  ad.  p.  t^JtC  «  compté;  compris  dans  le 
nombre;  —  n.  s.  t^Jf^  :  nombre,  chiflFre;  compte,  cal- 
cul, enumeration  ;  —  n.  inst.  ao^j^^  i  moyens  de  compter, 
V,  g,  des  grains  qui  servent  d'unités,  des  billes  ;  < —  spec. 

OvO  ^  OvO 

'^^ttiCf  »  ou  par  invers.  tt^^mCf  «  chapelet,  rosaire 
(amA.);  —  n.  s.  t^KC'  objets  comptés;  compte  fait;  — 
n.s.  dim.  ^S^^jf^C^  î^  compte  rendu;  contrôle  du  compte; 
reddition  de  compte;  2^  terme  d'impatience:  minutie, 
chicane  de  compte. 
ind^^  9  V.  a.  (g.)  serra  avec  des  liens  d'attache,  noua, 
ferma  l'ouverture  en  la  liant  fortement,  v.  g.  d'un  sac, 
d'une  bourse;  —  int.  ^J^^t  1°  lia  fortement  id.  (plus 
expr.  et  tis.);  2^  fig.  engagea,  obligea  par  sommation 
judiciaire;  engagea  une  cause  en  procès;  gagea  en 
justice,  c.-k-d.  posa  une  gageure,  v.  g.  paria  un  mouton 
a  donner  au  juge  par  celui  qui  sera  convaincu  d'avoir 
tort;  ou  le  condamné;  —  int.  réc.  «I'^ji^»  1°  est  noué, 
fortement  fermé  par  un  nœud;  2^  prit,  accepta  rendez- 
vous;  s'engagea  à  se  rendre  à  tel  lieu,  tel  jour,  telle 
heure,  —  fréquemment  de  nuit  pour  comploter;  3°  s'est 
engagé,  donna  des  gages,  accepta  la  gageure  ou  le  pari 
en  plaidoirie  judiciaire  ;  —  réc.  c.  h^Hd  ■  ^°  noua, 
lia  fortement  deux  cordes  ensemble;  2°  fit  donner  des 
gages  en  jugement;  fit  poser  une  gageure  par  l'accusa- 
teur et  accepter  par  l'accusé;  fit  parier;  3®  donna,  fit 
prendre  ou  accepter  rendez-vous;  —  réc.  int.  't^iin^i 
est  engagé  par  le  pari ...  par  le  rendez-vous;  —  pi.  -f* 
itHX<«»  se  sont  engagés  l'un  envers  l'autre;  —  inf. 
9"4^HC»  nouement,  engagement;  —  rec.  ii»+^3tHC« 
engagement  réciproque;  —  5.  a.  Hl^^s  1°  noueur,  lieur; 
2°  parieur,  engagé  en  procès;  —  s.  c.  K^K^  '  ^^  donneur 

24 


370  *x-ni-«-;*'X'/'» 

de  rendez- vous,  qui  fixe  le...;  5°  qui  fait  poser  des 
gages  judiciaires  ;  qui  fait  parier;  —  n.  5.  I^X^  *  rendez- 
vous;  —  n.  comp.  (fyfii  :  i^Hà^  -  ^^g^^  o^  retenu  à  un 
rendez- vous;  —  n.  inst.  hd^X^  »  le  chargé  de  convoquer 
au  rendez-vous  ;  motifs  et  occasions  du  ... 

TJ^n^*'  ^*  ^'  (g-)  de  4*Kn>  oculis  nictare,  Dilm.  = 
mouvement  des  paupières,  clin  d'œil;  —  adv^.  en  un 
clin  d'œil,  en  un  moment,  vite. 

♦Hî  I  t?.  n.,  var,  de  4*aiï  »  ©st  mince,  fin,  ténu  {cfr,).  — 
n.  ad.  +X'7»  et  tX.^»  ^«^-  àe  4*^1*7 »?  etc.;  —  n. 
comp.  yrà^i*  «  +J1.7  '  m.  à  m.  queue  fine  ou  de  poils 
fins;  i^  fouet  des  crins  de  queue  de  girafe  (cinglant 
comme  des  fils  d'acier);  2^  extens.  la  girafe  (animal 
même);  =  syn.  ^p^t. 

+X'*ît»  V.  a.  {g.)  1°  corrigea,  punit,  réprima;  v.  g.  mit  aux 
ceps  un  écolier  indiscipliné,  qui  fait  l'école  buissonnière; 
et  ainsi  le  retient  forcément  k  l'étude;  2^  fit  des  san- 
dales; tailla  et  cousit  des  chaussures;  —  n.  s,  4*J(Ai 
semelle  de  sandale  ;  —  p.  't^9k^  •  est  puni  ;  subît  cor- 
rection; —  c.  t%4^tk%^  i^  fit  corriger,  ordonna  correc- 
tion; 2^  mérita  punition  {y.  g.  désobéissance);  —  inf. 
9^Vlib  «  correction,  sanction,  punition  ;  —  9.  a.  tMc,  « 
correcteur,  castigateur,  maître  qui  punit;  —  ad.  p.  + 
^Vh^'  qiiî  mérite  correction,  reprehensible,  digne  de 
punition;  — p.  ad.  p.  «p^^i  corrigé,  puni,  réprimé;  — 
n.  8.  4»X*4l'»  punition,  sanction,  correction  infligée;  — 
n.  inst.  ûo^j^^s  motif,  lieu,  moyens  de  répression,  de 
punition  ;  —  n.  id.  spec.  ûo^j{i'li  i  châtiment,  les  ceps, 
le  fouet. 

4*JIA9  n.  5.  semelle  de  sandale. 

^fkP  »  ^-  *•  partie  d'un  champ  qu'on  cultive  pour  un  autre 
par  charité  ou  amitié;  cession  d'un  coin  de  champ,  au 
l'ouvrier  laboureur. 


♦XX»  — +^11»  371 

+1111  «  on  ^XXi  v.  a.  remplit  jusqu'au  bord,  v.  g.  une 
jarre,  une  bouteille;  —  p.  'h^hXJl'  ^st  plein  k  bord; 

—  c.  KtXX*  fit  remplir;  —  inf.  jr*4*Hlf  *  ^^^t  d'un 
vase  rempli  k  pleins  bords  ;  —  loc,  v,  d.  4»;f  Jf  «  fl  A  « 
est  plein  à  bord. 

+C  '  ou  4^C  I  n.  F.  {g.  heb.)  cophinus,  panier,  corbeille. 
=  syn.  QCV«;  d4+'fl«;  h^C'*  —  Spéc^-  Grand  réci- 
pient en  argile  mêlé  de  bouse  de  vache,  non  cuit,  simple- 
ment séché  au  soleil.  —  Il  sert  de  grenier  —  pi,  ^^C 
;jh^-  j  ;  —  N.  B.  souvent  on  les  voit  alignés  et  accolés 
ensemble  pour  servir  de  cloison  entre  l'appartement  de 
réception  en  avant,  et  le  foyer  familial  au  fond. 

4^Ç  I  ou  «fcÇ^SÇ  s  (lA  s  ^oc.  V,  s'emporta,  se  fâcha  vite  et 
pour  un  rien  ;  partit  comme  une  soupe  au  lait  ;  fut  har- 
gneux. 

^•ÇÀ'h'  w-  «•  («^O  caravane  marchande;  —  n.  d.  ^ÇA 
jB>i  marchand  ambulant;  qui  va  en  caravane. 

V     o 

^Ç^.  I  n.  5.  jeune  mouton  mâle. 

i^^  »  V.  a.  piocha,  creusa  la  terre,  cultiva  avec  une  pioche, 
houe,  etc.  —  p,  »I'tÇ^  j  est  creusé  (un  trou,  une  fosse)  ; 

—  c.  Mr*i.ù^  et  =  syn,  iié,(Di\  —  c  int,  fcît^^i 
aida  k  creuser;  —  int,  fréq.  t,4*i^d'  creusa,  piocha 
doucement,  peu  k  peu  ;  —  id.  p.  +^4-^^  ^  —  *^-  c-  ti 
^4-^^^  —  *'^/-  9^4^4^C*  creusement,  fossoyage;  — 
«.  a,  ^4*ô  8  piocheur,  terrassier,  fossoyeur  ;  —  n.  «.  t 
4«C  8  ou  +^  ♦  ♦  I  terrain  pioché,  labouré,  défoncé,  bêché  ; 

o  V  V 

—  n.  in»t.  ai>^é.à  '  pioche,  houe,  etc. ...  =  syn.  anf^ 

+iA  '  ou  ^  ♦  ♦  j  V.  a,  serra,  lia  fortement,  avec  beaucoup 
d'eflForts  (une  corde,  une  courroie,  des  liens);  —  p,  »|* 
+kiAs   est  lié  vigoureusement,   tenu  serré  étroitement; 

—  <5-  K+ÂAïj  —  i'f^f'  î^4»4-)f  *  lien  très  serré;  — 
8.  a.  4*4-^3   lieur  vigoureux;  —  ad.  p.  i;^4^^^  qui 

24* 


372  ♦All»-+itA« 

se  laisse  lier,  qu'il  faut  lier  solidement  ;  —  p.  ad.  p.  «^ 
4^K  «  fortement  lié,  étroitement  serré  ;  —  n.  inst  ao^ 
dm^*  celui  ou  ce  qui  aide  à  serrer  fort. 

♦iX  I  ou  ji  ♦  ♦  :  V.  a.  (g.)  releva  Thabit  de  dessus  le  vi- 
sage, et  le  rejeta  en  arrière;  découvrit,  v.  g.  pour  sa- 
luer ou  donner  marque  de  respect;  leva,  Ôta  le  voile; 
dévoila,  mit  à  nu,  à  découvert,  au  grand  jour; — p.  + 
+Ç31 1  est  sans  voile  ;  —  c.  Ji^é^S^  '  fit  dévoiler  ;  — 
inf.  9**r4-X's  retrait  de  Thabit,  enlèvement  du  voile, 
mise  à  découvert;  —  ad.  «f'^-X''  ou  ^^-X*»  dénudé, 
à  découvert,  sans  voile.  —  loc.  v.  d.  i^  4*^Xr  «  htUi  » 
releva  Fhabit  de  dessus  la  tête,  se  découvrit  en  ôtant 
ou  retirant  en  arrière  le  T^Afl*!!';  de  même  le  capu- 
chon du  -flCÏ-A»;  —  2""  d.  anal  ^i^kd^^r^nti^  s'ex- 
hiba, se  mit  en  avant;  parla  sans  qu'on  l'interrogeât; 
se  mêla  de  ce  qui  ne  le  regarde  pas. 

+ii<L«  V-  «.  écrivit  un  message,  une  lettre;  =  syn,  J^gh 
i^iy  — p.  -h+»  est  écrit;  —  loc.  us.  il  est  écrit,  c'est 
écrit,  pour  dire  :  c'est  une  loi,  un  oracle;  —  c.  i\<fà* 
i^i  1°  fit  écrire...;  2^  dicta  les  termes;  —  inf.  jT^ip 
4-Ç  s  action  d'écrire  ou  dicter  une  lettre  ;  —  s.  a.  scribe, 
écrivain;  —  p.  ad.  p.  4*f«Çi  écrit;  —  n.  s.  4*4«¥> 
lettre,  message,  écrit  ;  écriture  ou  toute  chose  écrite  ;  — 
n.  inst.  ao^d^dM  »  motif,  objet,  occasions,  moyens  d'écrire 
un  message. 


n»-nA»nA«  373 


Neuvième  lettre  de  l'alphabet  ge'ez,  dont  le  nom 
est  fl»^*x.  Elle  se  prononce  comme  le  6,  et  d'autres  fois 
comme  v. 


fl...  et  plus  souvent  •fl...,  fréf.prép,  caus.  et  instr.  :  par, 
avec,  de,  dans ...,  t?.  g.  Y^i:  i  tfo^^^.  «  fll^7  »  àx^h-  î  (1 
•7^8  «Par  qui  ce  sentier,  ce  chemin  a-t-il  été  frayé? 
Par  la  nécessité,  le  besoin».  —  HfLl  *  h'tliO*  i  «H  est 
entré  par  la  porto,  —  •flflT^i  hà^'f^^  *I1  l'a  frappé 
du  ...  ou  avec  le  bâton;  en,  au  nom  de,  par...»,  v.  g.  -fl 
"JT-im-  8  au  nom  du  roi.  —  •fl*fl ...  redoublé,  v.  g,  •fl-fl 
ghX^dïf^'  ^^  par  un,  tour  k  tour,  par  contraste  k  *fl 
^^9  ensemble. 

||...  pr^.  pr^p.  avec  lea  suffixes  pron.-pers.  nf^^s  par  lui; 
—  QTîi  par  toi;  —  nhf»*  par  moi;  —  hh9^ ^  par 
eux  ;  —  QThJT*  «  par  vous  ;  —  flç  s  ou  «fl AV  •  par  nous. 

....  Q:  suff.  adv,  au  contraire...,  mais  si,  v.  g.  hJ^H^ID^a 
fcjE'M'î  î  fij&y-fl  *  «Non,  il  n'en  fut  pas  ainsi.  Mais  si, 
au  contraire». 

flA'  OA'  ^0^'  V.  impers,  fat  agréable,  plut,  v,  g.  Orh^flA 
3^1  «cela  m'a  fait  plaisir;  ou  je  m'en  réjouis».  —  c.  fl 
àï  '  httli  >  fit  plaisir  à  qqun  ;  fit  une  chose  agréable  k 
qqun;  causa  de  la  joie;  —  v.  g.  Orh*  fcÔAÎ'  ^^^^  ^'^ 
réjoui]  —  inf.  Ilrh  '  i^HA ^  réjouissance,  plaisir;  — 
n.  ».  insf.  i\Hi  I  tffPflA.  '  ce  qui  réjouit,  chose  agréable, 
qui  fait  plaisir  =  syn.  i^/l  s  flA  ^  ;  —  ^*-  «•  ^-  flA:**  ' 
I®  plaisir,  joie,  agrément,  allégresse,  plaisir,  liesse,  etc.  ; 
5°  n.  d'homme. 


374  M»  — nWA» 

fl^^i  loc,  n.  exprim.  affaire  ou  événement  exceptionnel; 
nouvelle  extraordinaire.  —  loc.  v.  i^  f^/^  :  flA  a  fit  un 
grand  travail^  beaucoup  d'ouvrage;  se  dépensa  en  frais 
d'arguments,  d'éloquence ...  ;  2°  d/^  i  M  :  fut  étonnant, 
surprenant. 

null"'  loc.  adv.  m.  à  m.  «en  pleine  ouverture»,  à  gueule 
bée;  béante,  v.  g.  porte  béante  ou  laissée  ouverte  ^71 
flllll-«,  —  covip.  de  fl...  et  de  ||||:  loc.  exprimant  le 
hiatus. 

(ÏVli'  ^'a<i-  {Q-  'flUAO  dixit  —  par  contract.  flA-  «^'• 
i°  dit;  ^°  fit;  —  p.  't'ttÙh*  ou  i*nÙA>  i""  fut  dit; 
est  dit;  fut  nommé...,  v.  g.  h^fthtî^'MlÙh^  «il  fut 
appelé  Jésus»;  2°  usité  imperson*  'hÔUA'  dicitur,  die- 
tum  est;  on  dit  ou  on  a  dit;  ou  au  prés.  jB>QyA>  il 
est  dit;  on  dit;  ou  pi.  act,  J&'flA'S  dicunt,  on  dit:  — 
c.  hflA*  i°  fit  dire;  ^°  fit  faire.  —  K  B.  Ces  deux 
formes,  l'active  fl  A  «  et  le  causative  Kfl  A  h  servent  fré- 
quemment pour  composer  des  locutions  verbales.  —  v.  g. 
1)11 'Il A'  «ouvre  toute  grande»  (v.  g.  ta  bouche):  — 
UUi  titlfir'  fais-lui  ouvrir  toute  grande  (s.  ent.  J\4*' 
«sa  bouche»),  —  réc.  't*QHlii  1°  s'entretînt;  causa,  eut 
conversation  avec;  5°  fut  dit  entre  eux,  fut  l'objet  de 
l'entretien.  —  inf.  n.  j^QA*  et  jP-flifA»  1©  àive,  être 

dit ...,  V.  g.  ifn-nc  >  hv  s  y^iÎA  s  <»)&•>  >  inch-  «  9"qa  s 

^WC'Xf^'  «dire  je  ferai*,  ou  bien  dire  j'ai  fait\ 
font  deux  choses».  —  n.  s.  nÂ<  «dire»  dans  la  loc. 
comp.  ni^sflAi  interruption  de  la  conversation.  — 
«.  ût.  liyA.*  le  diseur...  —  y.  ad.  p.  «fl||«A'  ^°  dit, 
prononcé,  énoncé,  v.  g.  «fl||"A'}iè*  «c'est  dit,  on  ne 
répète  pas»  ;  2^  var.  fautive  de  «flfhA  '  ou  ilàfii  '  pos- 
sesseur, riche.  —  n.  inst.  #10(1  A  »  ce  mot  ajouté  devant 
un  nombre  cardinal  le  rend  ordinal,  à  partir  de  7  dix. 
-  -    V.  g.    ao^fii  8  T    dixième  ;    ^lofl A  *  JS    onzième.   — 


nyA«  — nw^i  375 

N.  B.  1°  Le  parf.  aor,  flLA"  «il  dit;  disant,  ayant  dit», 
devient  en  d'aucuns  pays  ti^tt  >;  v-  g»  Xi9^ >  't'^^fkïi * 
•7flC*/LArP«  *il  lui  dit  :  fais  en  sorte  de  venir»; 
2^  Yinf.  jfQA'  est  laissé  par  Tusage  pour  être  rem- 
placé par  Yinf,  amhar.  ^Al**  du  verbe  j\ti^  «il  dit», 
dans  un  mode  de  locution  explicative  fréquente.  Il  cor- 
respond k  «dire»,  et  «c'est  à-dire»,  v.  fif.  rt^l  '  *'ÎAl"  »  9" 

i^f^  «  rrAl-  »  îiP  s  AQï  »  îi^AÀ  »  rrAl- 1  île  «  «*  à  w. 

«dire  homme  qu'e^^ce  à  diref  c'est-à-dire  un  animal 
raisonnable»,  pour  «qu'est-ce  que  l'homme?  c'est  un 
animal  raisonnable*.  —  dér,  n.  s.  QUA«*  ou  nUA>  opi- 
nion, dicton;  expression,  mot,  parole...  —  n.  s.  QfJAA' 
plaisanterie,  bon  mot,  parole  pour  rire  (ce  qui  se  dit 
=  syn,  QÂ-ti  ou  ^At  0-  —  '^^-  ^^"i-  flUAîfA'»  cela 
veut  dire,  c'est-à-dire,  mot  comp.  de  QUA  '  ^^  de  ïfJi  » 
m.  à  m.  «parole,  à  présent  ou  en  cette  occasion»,  signi- 
fiant que...,  équivalant  à...,  c'est  comme  si  je  disais 
que...,  etc. 
nyA>  V-  ^>  creusa,  mina,  rongea  (le  torrent  son  lit,  les 
rives);  —  p,  -hflyA'  est  creusé...  (le  lit  du  torrent); 
un  ruisseau,  etc.  —  dér.  Jig,  anal.  QUArA^  û^«  gros, 
ventru...  (des  deux  genres). 

nJltfiDi  V.  n.  (g,  «flU^ms)  1°  s'éventa,  fut  éventée,  évapo- 
rée (une  liqueur  forte);  2^  devint  quasi  muet;  perdit 
presque  la  voix;  eut  la  voix  quasi  éteinte,  la  parole 
disparue  (homme);  —  inf.  jP^fly^^i  déperdition  de  la 
voix,  ...  de  l'usage  de  la  parole  ;  gêne  de  la  langue  ;  — 
n.  ad.  (11/9"  >  qui  ^  1^  langue  gênée,  paralysée  ;  ...  la 
parole  ou  renonciation  difficile,  em harassée;  ...qui  peut 
à  peine  parler,  se  faire  entendre  ou  .comprendre.  —  loc. 
dér.  «fl^jf  9  onomat.  exprimant  un  son,  un  cri  sans  ar- 
ticulation, comme  par  un  muet.  —  loc.  v.  •nÀiP  :  (lA  > 
poussa  un  cri;  lança  une  parole,   un  son  inarticulé,  un 


376  QUA7>  — n#h^t 

mot;  une  exclamation,  v.  g.  un  enfant  qu'on  frappe  ;  — 
v-  9'  '0^9*  >  ÀjB>^nA >  ^^  c^i^  P^s;  chut!,  tais^toi,  si- 
lence ! 
nUA7<  ^«  ^*  est  rustre,  paysan;  est  méprisable,  de  yile 
condition;  est  d'état,  profession  ou  métier  déshonorant, 
avilissant,  v,  g.  celui  de  forgeron,  orfèvre,  mlL'fl  '  7  ^^') 
etc....  =  syn.  i(D^i. 

V  O  V 

nUAA'  ^-  <'•  fin^*^;  acheva,  consomma;  =  «2^.  ^Jio^t.  — 
P-  -thÙMh  —  c.  hhvAAh  —  »«/•  9"nûÂA«. 

V  o 

nÂ^>  ^-  *•  (?•)  i°  i^^f;  lac,  étang;  2°  Jig,  sens  profond, 
profondeur,  mystère,  abîme  ;  —  n.  comp.  ^îf  A  '  ttihà  ' 
maïs  (d'outre-mer). 

flÂCl^»  ^-  ^-  maïs,  blé  de  Turquie.  =  syn.  ^IfA'fltfh 
^>  —  éAO*  —  et  encore  Ti^*}!. 

nirC<  ^*  '•  i^i^e  des  espèces  d'antilope,  de  gazelle  (anti- 
lope redunca);  elle  a  la  taille  d'une  grande  chèvre  et 
vit  dans  les  déserts  plutôt  dénudés  et  chauds. 

nÂi^^s  V.  n.  (g.)  eut  peur  en  dormant  (soit  cauchemar, 
soit  effroi  causé  du  dehors);  s'éveilla  en  sursaut;  se 
leva  en  alarme,  sous  le  coup  d'une  alerte.  —  var,  ou 

anal,  syn,  fl^fl^'  ou  'ttta^ttd*]  —  ^  h'ttHïdd^  ef- 
fraya, éveilla  en  sursaut;   mit  en  alerte;   fit  sursauter, 

o       V 

V,  g,  cauchemar;  —  inf,  9**«flÂ^C>  réveil  en  sursaut; 

o      V 

—  p.  ad,  p.  «nÂf-C  *  réveillé  en  sursaut  ;  levé  subite- 

V      o  V 

ment  sous  l'alerte;  —  n.  inst.  ûoQ^i.à*   alerte,   cris 

d'alarme. 
tUtiCf»  »  w-  *•  (g-)  i°  pierre  précieuse  (us.  rare)  ;   2^  na- 

ture,   essence,   substance   (théoL).  —  ad.  d,   nîhCfV* 

naturel,  essentiel.  =  syn.  milf»9,  |IA¥>* 
nihàJi'i'  n.  s.  grande  bouteille  en  verre;   dame-jeanne. 
flAt  »  ou  iJAt  »  V-  «•  (g-  'Qihh >)  fermenta,  leva  (la  pâte); 

—  c.  h'hghf'h  —  *«/  y^-O-ii*^»   ou  9**'fl^4'>>  — 
p.  ad.  p,  «fl/h«4^>  levé,  fermenté;  —  cfr.  anal.  nif"*%,i. 

—  n.  s,  >fl/{|,4*i  levain,  ferment;  —  n.  inst  ^hiHâu 


nA*d»— nui-»  377 

V       O 

4f»»   ou  var.  interv,  litt   ^^iHhJ^^    vase   du  Icrain, 

...  de  la  fermentation. 
nài^^i  ^'  a-  griffa,  égratigna;  —  cfr.  Qii'fe^i   et  hhï 

>m«   8yn.  —  p,  ^11^^^  s,  —  c.  KQ^^^J;  —  in/. 

>"-OÀiC»,  —  «   «.  tïàiiiâh  —  P'  ^<^'  ?•  flA+^C». 
hài^4>i  V-  ^-   griffa  au  yif,  à  sang  (v.  g.  le  léopard^  le 

chat);  —  p.  'thk'^^h  —  c-  KnÀtt»,  T  j"-^  ^ 

QfhQ#fi>  >  ^-  ^*  ^^  ^'  (â^O  versa,  répandit  brusquement  ;  coula 
en  bouillonnant,  bruyamment  et  par  torrents,  v.  g.  Teau 
d'un  réservoir  ;  éclaboussa^  aspergea,  arrosa  de  ci  de  là. 
—  var.  fautive  Qftfl'k  i.  —  loc,  onom.  OrHittih  •  exprim. 
un  bruit  sourd,  v.  g,  d'un  torrent  impétueux;  et  sons 
similaires,  le  rugissement  du  lion,  le  ronronnement  du 
léopard,  le  grognement  de  la  hyène,  l'aboiement  du  chien, 
etc.  ;  —  loc.  V.  (hrhfhA  '  flA  >  i°  coula  en  faisant  un 
bruit  sourd,  v,  g,  l'eau  du  torrent  ;  2^  aboya  (le  chien), 
rugit  (le  lion),  etc.,  etc.  =  syn.  fl-fl*  flA'*  —  ^»  comp, 
1^  Or!litt'th*  titM*  ^*  à  rn,  rugissement  du  lion;  par 
adaptation  usuelle:  n.  d'une  espèce  d'arbre  (peut-être 
anal,  du  bruit  des  branches  et  de  la  frondaison);  2^  Or 

o      V  V      O 

Âfhrh  >  Jl'flh^  *  ^*  à  m.  grognement  de  la  hyène  ;  et 
adapt,  us,  également,  n.  d'une  autre  espèce  d'arbre  (dont 
les  feuilles  servent  pour  remèdes). 
flil+^»  ^«  n.  {dér,  corrupt,  de  tlh^t^  ff-  aditus,  ingressus, 
c/^-  Oh»  0  commença  (le  mois)  ;  fut  le  premier  jour  du 
mois;  —  c.  hiff't*  fi^  l'ouverture...,  fêta  le  premier 
jour  du  mois  ;  passa  le  V^  jour.  —  v,  g.  •Jfti  i  •fl')'}^ 

o  V    o 

c  »  h'tlV'i'ïk'  »  «j'ai  commencé  le  mois  de  juin  à  Gon- 
dar>.  —  inf.  jP-fly^*:  entrée,  ouverture  du  mois;  — 
n.  inst.  HDQll-ts  mode  de  fêter...,  de  passer  le  l"jour 

V     o 

du  mois  ;  —  n.  s,  flU-lj  i  V^  jour  du  mois  ;  ...  de  l'année 
(1"  jour   de   ^loftli^V*  j).   —   n.  s.    QU;!- 1    l°   entrée  ; 


378  nai4*'-QU»> 

^°  ipéc,  présentation  de  la  S**  Vierge  an  temple  de  Jé- 
rusalem.  —  var.  Q|i;l"9. 

n#h'h  "•  '  ^-  **•  {9-  •flA'l'  0  i°  acquit,  prit  possession,  s'est 
rendu  maître,  eut,  posséda;  et  ^^qqfois  var,  de  nUi"*; 

V      o 

—  <î-  Ai'flA+'  fi*^  entrer  en  possession,  installa,  inau- 
gura ;  fêta  la  prise  de  possession  ;  —  int.  jp,  •f'QA'h  ' 
est  mis  en  possession  ;  est  installé,  fêté  par  belles  inau- 
gurations ;  —  inf.  jf 'fl^')*!  entrée  ...  prise  de  possession, 
installation;  —  n.  inst  0o({^<\^i  t^  investiture,  éléva- 
tion au  pouvoir ...  ;  29  fêtes  et  offrandes  d'inauguration  ; 
3°  mode,  moyens  de  tenir  les  rênes  du  pouvoir,  de 
Texercer,  etc.... 

fl#h+"^'  ^^d'  *'^^»-  (Dilm.)  —  n/hi*^'  ^-  «•  (fl'O  ^°  s'isola, 
fut  seul;  2^  se  fit  ermite,  solitaire,  anachorète;  se  re- 
tira dans  la  solitude  des  monts,  des  déserts,  de  la  brousse. 

o       V 

—  «.  d.  nîti^V'  ennite,  solitaire^  anachorète;  — fl.  Q 

Âî-iD-i:>  ou  (g.)  nàii^àffif*'^  —  «•  »•  ^-  nht^^ 

^1   OU  «flÂi'll*ID*V '   solitude,  ermitage;   anachorétisme. 

—  loc,  dér.  'Olh't  »  ou  flrh^*  *  expHm.  l'isolement  indi- 
viduel ou  collectif,  c.'à'd.  d'un  ou  de  plusieurs  en- 
semble, à  l'écart,  en  à  parte.  ==  syn.  flj&'î  1  ;  —  corre- 
spond à  l'adjectif  «seul»  au  sing,  ou  au  pL]  et  recevant 
les  suffixes  pronominaux,  détermine  les  personnes  spé- 
cialisées, V.  g.  -n/h+i,  -oa4'*^»;  -nA+ji»,  c-a-d.  lui 

seul,  toi  seul,  moi  seul  ;  de  même  au  pi.  »fl  A-F9**  1,  «fl 
th^'^^9^  :,  'fl/h'hV  »;  c.'à-d.  eux  seuls,  vous  seuls,  nous 
seuls.  —  De  plus,  -fl^i:  i  ou  Q^'t  a  avec  le  suff.  5*  p.  s. 
est  pris  adverbialement^  pour  signifier  :  «seulement,  pour- 
tant,  cependant,   mais,   néanmoins,   toutefois»,    comme 

QUM'  ^'  ^'  s'éventa,  s'évapora;  se  gâta,  devint  inutile, 
mauvais,  etc....  (v.  g.  bière  éventée,  passée...),  —  var.  de 

V  V     o 

n»i;  —  c.  KnUÏ)'  fit  ou  laissa  éventer,  gâter;  — 
171/.  jPflUC^»   evaporation;    corruption.  —  n.  tnst.  tm 


nin:  — flA-i.»  379 

Qllï3^>   ^^  <l^i  occasionne  ou  produit  révaporation^   la 
corruption  :  v.  g.  Tair,  l'humidité^  etc. 
fljl78   ou   QII79  V,  a.   désira^   convoita   (un   objet   vu   et 

V      O 

agréable);  —  p.  'i*nU7>   ftit  convoité;   causa   des  dé- 

V       o 

sirs;  fut  objet  de  désirs  ardents.  —  c.  j^«fl|l7i  rendit 
désirable^  attrayant  (un  objet...)  fit  ressortir  sa  beauté^ 
son  prix,  etc.  ;  —  inf.  jT'-flyT  1  ravissement  du  désir, 
attrait  passionnant;  agrément;  —  s,  a.  fly7,t  le  dési- 
reuX;  Taspirant;  —  n,  s.  QÛTL?  désir  de  ce  qui  plaît, 
la  convoitise  de,  envie  ;  —  n,  s,  flflT-  »  la  joie  d'entrer 
en  possession  de  ce  qui  plaît,  agrément,  ravissement, 
plaisir  ;  —  n.  ad.  d.  avec  addit  litt.  euphon,  flOTtPf»  » 
impulsif  qui  suit  son  goût,  son  instinct,  sans  réflexions  ; 
niais,  simple. 

V    o 

flÂT^IIl'  V-  ^-  i°  griffa,  pinça;  29  prit  de  la  sauce  ou  du 
fricot  avec  de  la  galette.  —  N.  B.  Mangeant  sans  four- 
chette ni  cuillère,  les  abyssins  déchirent  un  morceau 
de  la  ^(L;l*  «  ou  galette  molle,  qu'ils  trempent  adroite- 
ment dans  le  fricot  ou  la  purée  pour  en  enduire  comme 
une  tartine  sur  une  face;  puis,  ils  la  replient  et  la 
roulent  en  une  bouchée  assez  considérable,  enveloppant 
ainsi  la  purée  dans  Tintérieur;  souvent,  un  serviteur 
est  chargé  de  préparer  ainsi  la  bouchée  au  maître;  — 
c/^'  t'}^^»   serviteur  qui   fait  la  bouchée...  de  t'î 

mm»;  —  p-  +QÀ>m',  —  c.  hnAT-m «,  —  ^V-  9^ 

•OÀ^T  >,  —  *  a.  nài^m.  h  —  P  «^  P-  -nÀT-T  ••  griffé, 
pincé;  —  n.  s.  flAJ^Ts  ^°  griffade;  2^  prise  d'un 
mets  avec  un  morceau  de  à\Ç^^^  comme  cuillère. 

fl-i^j  n.  $,   cheval  à  poil  Isabelle  :  brun,   clair  ou  foncé. 

Qi^i  n.  8,  tuteur,  bois  en  fourche  qui  soutient  (v.  g.  un 
arbre  penché,  une  poutre  rompue  ou  fléchie). 

iièi^i  V.  n,  (3.)  1°  fut  aigu,  affilé,  tranchant;  2°  Jig.  fut 
fin,  malin,  rusé,  adroit,  habile,  perspicace,  etc.  ;  —  c,  fi 
•flA'lk'    aiguisa,    affila,   upointa;   —    mf.   jP-fli^^i    ai- 


380  HAAi  — flA4»i 

guisement;  —  8.  a,  flA'^-  l>on  ou  prêt  à  être  aiguisé, 
à  affiler;  —  p,  ad.  p,  •flAr'î»  affilé,  tranchant,  aigu...; 
fig.  fin  matois.  —  n.  s,  ad,  flA.'î  i  fil,  lame  aigu  tran- 
chant ;  fig.  fin,  perspicace,  habile,  intelligent,  ingénieux, 
adroit  ;  —  alias  -fl  A't  »  ;  —  ^-  *•  •fl Aï^l*  *  fig*  i°  abstr, 
adresse,  habileté,  finesse,  ingéniosité,  génie;   2°  concr. 

O  V 

art,  les  arts  et  métiers,  industrie  ;  —  w.  inst.  <'»«fl  A'X  ' 
ce  qui  sert  à  aiguiser,  ...  meule,  pierre,  cuir,  lime... 
AAA  s  (rad,  g.  disgregatus  et  dispersus  fuit)  s'envola  ;  fut 
soulevé,  emporté;  vola,  voltigea  (v.  g.  la  poussière,  le  sable, 
fétu  de  paille,  menue  paille,  etc.)  =  syn.  nh»)!»  »  5  —  c  h 
«flAA  s  souleva,  dispersa,  fit  voler,  emporta  (le  vent).  — 
inf.  jP'flAA'  soulèvement,  dispersion,  envolement;  — 
8.  ad.  a.  nAA«'  sujet,  facile  à  être  emporté  par  le  vent; 

—  n.  5.  HAA'  chose  légère,  poussière,  fétu  de  paille, 
menue  paille  ;  —  n.  s.  d.  (de  VétymoL  g.)  ooflh't  »  veuve  ; 
moinesse;  souvent,  en  eflFet,  les  veuves  qui  ne  se  re- 
marient  pas,  prennent  le  ^'flA  :  ou  bonnet  des  moinesses. 

flAfl*  ^-  P^'  (9-)  ^°  figuier  (toute  espèce  de...)  —  la  figue, 
ou  fruit  du...;  2°  8péc,  cactus,  figuier  d'Inde  ou  de 
Barbarie  ;  son  fruit  ;  3°  en  gén,  pomme,  et  autres  fruits 
similaires. 

flAîffl*'  ^^^-  *^^*-  —  •l'flAÎffl*'  se  gâta,  se  détériora, 
s'avaria;  fut  gâté,  dégradé,  abîmé,  avarié;  ruiné,  tombé 
dans  le  malheur,  etc.  ;  —  c.  KHAÏf  A'  '  détériora,  ...  mi- 
na...  ;  —  inf.  jP*!!  All  ID*'  avarie,  salissure;  détériora- 
tion ;  —  ad.  «flAïf  «  inutilisable,  sans  valeur,  bon  à  rien ... 

—  loc.  adv.  «fl«flAïr  '  inutilement,  en  vain  ;  —  ad.  p.  -f| 
Aîjf^'  gâté,  avarié,  rendu  inutile...,  alias  ♦♦n^'-  — 
n.  inst.  #iDflA7f^'  causes  de  détérioration. 

nA4h'  ^*  ^*  iS'  marmor),  minerai  blanc,  roche  blanche 
friable;  peu  ou  point  calcaire,  quartz;  pulvérisé  et  dé- 
layé  il  sert   k  blanchir  les  murs  en  guise   de  chaux; 


flA*  «  flA  « — •nA^••>^;^  »  38i 

mais  si  Ton  n'y  ajonte  point  de  colle,  le  moindre  frotte- 
ment réduit  cette  couche  en  poussière. 

flA4*  I  flA  3  loc.  V.  remonta^  émergea  ;  est  ballotté  au  gré 
de  Tonde;  paraît  et  disparaît^  monte  et  retombe  tour  à 
tour  :  V.  g,  un  noyé,  un  cadavre  à  fleur  d'eau. 

(UA^T*  **•  *•  petit  flacon  en  verre  pour  parfums  (ar.). 

n AflA  '  V.  n.  î^  remua,  vacilla,  flotta,  v.  g,  un  ruban,  un 
drapeau  au  vent;  2^  flamboya  (v.  g.  feu,  flamme);  — 
loc.  V.  d,  n Afl A  '  (lA  »  ^^^.  «^  9yn,  =  ondoya  au  vent, 
V,  g,  étoffe  ou  flamme;  s'enfla,  tournoya;  —  /.  v.  d.  Jfl 
ÂnA>  V.  n.  flamba,  flamboya  (3.  KlflÂflAO;  —  P-  + 

o    V     o 

'ïRAflA'  s'enflamma,  fut  en  flammes  ondoyantes,  flam- 

o      V      o 

boya,  scintilla,  brilla;  flotta,  ondoya...  —  var,  •|«jf*n 
flA'*9  —  ^*  ^'  ÏIIAQA'  flamme;  lumière  étincelante, 
flamboyante. 

tUi't*  ou  Q,A'l*s  ^-  '^-  plaisanta,  dit  des  choses  frivoles, 
amusantes...,  railla,  badina,  etc.;  — /.  c.  fitihi**  même 
sens  (pltb3  usité)  ;  —  n.  in5*.  m'nA'I;  >  plaisanterie,  ba- 
dinage ;  —  n.  ».  n  A*!:  «  ou  iAt  *   plaisanterie,   badi- 

V     o  V       O      V    _ 

nage  ;  fable,  canard  ;  —  ad.  d.  HA  ♦  ♦  «  ou  fl. A+?  * 
plaisant,  badin,  frivole  conteur,  railleur. 

tlhr^i  n.  ».  bâton  gros  et  long. 

•llA+'îl;*"»  n.  ».  (amA.  w».  en  tig,)  un  des  premiers  mi- 
nistres de  la  maison  du  roi,  ou  d'un  ras;  grand  inten- 
dant;  lieutenant  du  prince;  —  var.  amh.  •flA'fc'^l;*"' 
plus  correct,  car  ce  titre  est  n.  comp.  de  -flA'bV'  gar- 
çon, page,  et  de  i^i  maître  (awiA.);  d'où  ce  titre  -fl 
ii'f'Trl;^  I  représente  une  charge  domestique  de  la  mai- 
son princière,  et  non  une  charge  militaire  :  quoique  les 
titulaires  soient  par  cumul  officiers  militaires.  Il  est 
d'ailleurs  qqfois  purement  honorifique;  —  par  abréviation, 
l'on  dit  «flA;:^l  quand  le  nom  propre  du  titulaire  doit 
être  exprimé  à  la  suite  ;  —  n.  ».  d.  •flA'f*4l^î1'  •  la 


382  flA'ki  — nA«ki*> 

charge  de  Tofficier  qui  a  ce  titre  :  Intendance,  Hante 
surveillance  du  palais. 

V    o 

flÂ*ît'>  ^-  ^-  «^  ^-  (?•)  mangea,  prit  de  la  nourriture;  fut 
à  table,  h,  dîner,  etc..  Jig-  calomnia,  dénigra;  ruina,  ré- 
duisit  à  détresse,  concussionna;  — p,  '^flA'k'  est  mangé 
(le  mets,  le  pain)  ;  le  repas  est  fini  ;  Jig.  est  perdu,  ruiné, 
dévoré,  rongé  jusqu'au  dernier  sou;  —  c.  h»flA%:  ^^ 
manger,  donna  k  manger,  nourrit  ;  fit  paître,  mit  au  pâ- 
turage; —  réc,  'i'QA'k'  i°  invita  et  fut  invité  k  man- 
ger par  réciprocité  ;  pL  'i*QAfl"  »  s'entre-dévorèrent,  se 
ruinèrent  Tun  l'autre  ;  —  in/,  jf  «flÂ^  s  la  manducation, 
le  manger  ;  —  s.  a.  flA'V  *  mangeur,  vorace ...  ;  Jig.  con- 
cussionnaire ;  —  ad,  p.  •MlA'V  «  mangeable,  bon  k  man- 
ger, appétissant  ;  Jig.  exposé  k  être  dévoré,  ruiné  (biens, 
fortune);  —  s.  a.  c.  h'flA'V,-  V^^  ^^^^  ^  manger;  ex- 
cite k  manger ;/5f.  qui  conseille,  ordonne  la  concussion...; 
—  p.  ad,  p,  «flArA  »  mangé,  consommé  ;  ruiné  ;  —  n.  «.  «fl 
A'V'  ^°  nourriture,  vivres,  de  quoi  manger;  2^  spec. 
teigne,  gerce,  insecte  rongeur;  —  n.  inst  i°  gén.  aO'Q 
ti^t  moyens  d'alimentation;  approvisionnement  de 
vivres;  moyens  de  se  nourrir  —  gagne-pain;  2^  spec, 
^'■^•flAds  (g-)  victuailles,  nourriture,  aliment,  mets.  — 
n.  s.  d,  'flÂA'  i°  bonne -main,  pourboire  :  m,  à  m.  de 
quoi  manger;  2^  cadeau,  présent;  il  s'agit  de  dons  of- 
ferts a  un  homme  influent,  en  vue  de  gagner  ses  bonnes 
grâces;  d'ailleurs  les  dons  sont  souvent  des  nutritifs; 
3°  restes,  dessertes,  après  les  repas  des  gens,  des  bêtes..., 
V,  g,  débris  de  pains,  de  viande;  restes  d'orge  ou  de 
foin. 

flA*k"  «  ^«d-  ^*^«*5-  —  ^'^*-  'hflA'îts  éclata  en  gémissements 
et  lamentations. 

flA*W"»  V.  n.  fut  fier  de  sa  force  musculaire;  s'enor- 
gueillit, se  vanta  de  sa  vigueur  de  vie,  de  ses  membres... 
n.  s.  «n  AA*!:  >  i°  muscles,  jointure  des  membres  ;  2^  les 


nAf*-nAX»  383 

sens,  cinq  sens,  =  syn,  /hV4^  »  5  3°  parties  génitales  ; 
siège   de  la  vitalité  animale,    selon  les  idées   dn  vnlg. 

O       V    O 

abyssin,  sons  le  nombril,  Al^flC't  ')  car  <^'®8t  1^  qn'ils 
mettent  le  cœur  dans  le  sens  de  conrage  et  de  virilité, 
et  en  disant:  Afl«*  f'flAu'}* -^"^^  ^^^  i^'as  donc  pas 
de  cœur»  ;  «ils  portent  la  main  sur  le  ventre»;  —  n.  ad,  s. 
(LÂ^'  orgueilleux,  fier,  prétentieux. 
(ÎAf  '  ^'  ^'  (?•)  vieillit,  devint  ou  fut  vieux;  s'usa,  fut  usé 
(v.  g.  un  vêtement  râpé,  décati);  passé;  —  c.  A'flAf  * 
fit  vieillir,  usa,  décatit;  rendit  vieux  (v.  g.  l'usage  quoti- 

o    V 

dien);  —  inf.  9**«flÂjB>s  vieillissement;  —  p.  ad.  p.  «fl 
ArjE»*  vieilli,  vieux,  décati  etc.  (se  dit  des  choses);  — 
n.  comp.  «fl A*jB>  >  tl^H'i  >  vieux  testament,  ancienne  al- 
liance. Bible;  —  n.  s.  «flAjB>>  vieil  habit;  toile  usée, 
vieillie;  vêtement  usagé,  décati;  haillon,  guenille;  — 
n.  inst.  m^'flAft-'  ce  qui  cause,  hâte  l'usure  d'un  objet 
ou  vêtement,  v,  g.  l'emploi  ou  service  quotidien. 

•HAJC"»  w-  *•  ^°  briquet  et  pierre  k  feu,  mais  principale- 
ment la  pierre  k  feu;  2°  ancien  fusil  k  pierre  et  k 
mèche. 

flÂJ''  ^*  '•  ^^  regain  poussé  en  ghPf»^  c.-k-d.  saison 
sèche  après  la  moisson;  2°  fruit  tardif,  d'après  la  ré- 
colte, retardataire:  spécK  semailles  et  récoltes  de  ihPSi>* 
grâce  k  qq.  pluie  extra  temporal  v.  g.  semé  sur  la  fin 
des  pluies  quand  la  moisson  général  est  en  épis,  près 
de  mûrir;  elles  se  recueillent  tard,  après  la  saison;  — 
cfr,  amh.  flAT  v.  w-  ï^  plut  en  ^pf»t\  2^  germa, 
poussa  en  #hJ^jB>s. 

V         o       V 

•HA^A^'flA»    ^oc,  17.  onom.  brilla,   scintilla,  rayonna, 

o 

étincela,   miroita   (emprunté  de  Vamhar.)]   =  syn,  fiî 

^  riÂflA>  {9ub  (lAflA);  g^  et  tigr. 

flAX^'  ^-  ^-  secoua,  fit  sauter,  agita  le  grain  dans  un 
van  ou  corbeille  évasée,  pour  séparer  la  menue  paille 
et  le  sable  du  bon  grain;  —  c.  liflAX  h  —  P-  +flAX  >,  — 


384  OAH' 

int.  fréq.  flAAR  »  «t  '^QAR  »  agita  et  «ecoua  vivement  ; 
—  tn/.  jr^^l^lfi  vannage;  —  ».  a.  flAJL'  vannenr. 
flAX^^'8  V.  a.  ef  n.  i^  surpassa;  fut  meilleur,  préférable; 
l'emporta;  2^  Jig.  dupa,  se  joua  de...,  abusa,  trompa;  — 
form.  p.  pour  int.  -f^flAX  '  fût  dupeur,  et  s.  a.  •hfl^X*  a 
dupeur,  fraudeur;  —  c.  i®  h'flAR'  fit  surpasser;  donna 
la  préférence;  a  estimé;  apprécié  davantage  la  valeur, 
la  qualité;  2^  hflAR'  rendit  dupe  (d'un  jeu  combiné, 
...  d'une  escroquerie);  —  int  réc.  'hflAAR'  i°  se  mesura 
avec  un  autre  (à  qui  l'emporte,  v.  g.  en  taille,  force, 
agilité,  valeur...),  se  compara,  se  confronta  avec...; 
2^  se  plut  à  duper  ;  lutta  de  rçise  avec ...,  v.  g.  «f-flA 
HJ^mpi  «il  s'amusa  k  le  faire  dupe,  il  abusa  de  sa  sim- 
plicité»; —  réc.  c.  KflAAXi  i°  compara  l'un  à  l'autre  ..., 
apprécia  la  valeur  relative  de  l'un  et  de  l'autre;  déclara 
la  supériorité  de  l'un  sur  l'autre;  2^  poussa  k  duper, 
à  dauber  ..•;  —  inf.  jT^'fl^Jt":  supériorité,  meilleure 
qualité,  valeur,  comparation  plus  appréciable;  —  s.  a. 
(lAJL'  ^°  préférable,  meilleur,  supérieur,  surpassant; 
2^  jig-  fourbe,  artisan  de  duperie,  imposteur,  escroc, 
filou;  —  8.  a.  c.  A'flAA.'  V^^  donne  la  préférence,  ou. 
fait  préférer;  partial,  porté  au  favoritisme;  —  p.  ad.  p. 
•HA'Jfi  ^°  préféré,  meilleur;  estimé  supérieur;  2^  daubé, 
trompé,  joué,  dupe,  victime  de  la  fourberie;  —  n.  s. 
•flAJl^'  i°  ambition;  supériorité;  avantage  sur  qqun 
obtenu  par  artifices  et  intrigues;  2^  fig.  fourberie,  im- 
posture, duperie,  tromperie;  ambition  pour  se  produire; 
abus  de  la  confiance,  de  la  crédulité;  fraude  pratiquée, 
filouterie,  escroquerie  ;  —  n.  «.  riAX"  '  i°  «y***  du  préc.  ; 
2F^  exagération  qui  surfait  la  qualité,  la  valeur,  le  prix 
etc.;    3®  ruse,  artifice  de  dupeur,  de  filou;  —  n.  imi. 

O  V 

^'■''flAjC  '   cause,  occasion,  prétexte,  moyen  i^  de  supé- 
riorité, de  tirer  avantage  sur...;  2^  de  fraude,  etc. 


n^iflAi  — nc«»  385 

fl9**'  flA*  loc*  17.  resta  seal;  délaissé^  abandonné;  —  c.  ««i 
AAA*  ^ct'  laissa^  abandonna; —  cfr.  fll!^'''*  dont  peat 
être  dér,  anal,,  par  ^i«.  litt. 

09^(1'  ^^-  gi^os;  grat,  replet;  mollasse,  sans  forces  (homme). 

fl^i  n.  8,  i^  issae,  passage;  porte  d'enceinte,  de  barrière: 
seail  de  la  maison;  ^  col,  passe  étroite  entre  deax 
monts;  par  saite,  passage  approprié,  et  de  fait,  choisi 
pour  le  péage'y  donc;  3°  doaane,  octroi;  —  n.  dér.  fl^Çi 
i°  portier,   concierge,   =   syn,   l\p4^£*j    ^°  doaanier, 

V     O 

gardien  da  col,  da  péage.  —  Var.  fl^^Çi. 

OC»  n.  8,  espèce  de  toarterelle;  —   cfr.  Qij^-f  9. 

*H£i  n.  8.  —  var.  de  'flf-C  argent;  —  mais  en  asage 
valgaire  par  l'adoption  da  terme  amh.  -flC  »  argent  mon- 
nayer, ou  taler  d'argent  d'Aatriche  (valear  nominale: 
5  fr.  20;  anjoard'hai  2  fr.  50  dans  les  possessions  ita- 
liennes) =  8yn,  4*Cî£.»  terme  pi.  U8.  en  tigraï. 

•fl^i  n.  8.  ane  éclaircie  (dans  an  ciel  troublé);  éclaircisse- 
ment on  rassérènement  da  ciel,  v.  g.  quand  la  pluie  est 
sur  le  point  de  cesser,  l'on  dit  'fl^  *  Ifl^ï*  s  «le  temps 
bu  ciel  est  devenu  clair»  ;  —  de  flCît  •  avec  elision  de 
la  finale  gutturale. 

ne  '  ou  -ne  »  ^oc.  n.  onom,  —  rad,  fl^^  1  s'envola,  =  imi- 
tant et  exprimant  l'agitation  de  l'effraie,  et  le  bruit  de 
l'envolée  effarée  d'un  oiseau;  —  loc.  v,  cfr.  sub  nCfl^-- 

fl^ifb^^  ^-  «•  (g-)  i°  étendit  d'eau  le  lait;  ajouta  de  l'eau 
au  ^fti  ou  k  toute  autre  boisson;  clarifia,  diminua  la 
densité  ou  la  force;  2^  anal.  n.  eut  les  cheveux  clair- 
semés; eut  le  front  dégarni,  dénudé;  devint  chauve;  — 
inf.  jT^'fl^/h*  ^^  délayement;  atténuation  d'une  boisson; 
^°  perte  des  cheveux;  —  s.  a.  fl^rlu*  baptiseur  du 
lait,  hydromel,  vin ...  —  n.  ad.  'tj^îh  »  i°  lait  coupé 
d'eau;  2°  chauve. 

flCX"'  ^-  w-  i°  fit  clair,  «.  g.  le  jour;  fit  jour;  est  se- 
rein, splendide;  v.  g.  A^JP^iflCX'    *1®  cî^l  est  clair»; 

25 


386  ■ttàA'  —  a/i/i* 

^  brilla^  éclaira^  fut  lumineux,  v.  g.  \l^  9  OJt%f»  i  flCIt  > 
«est  radieux  comme  le  soleil»;  —  c.  n'Hait i  1^  fit 
briller,  alluma  la  lampe,  donna  de  la  lumière;  2^  éclaira, 
illumina,  v.  g,  un  rayon  de  soleil  dans  un  endroit  sombre; 
fit  voir  clair;  —  inf.  jT^'fl^tl'  éclairage,  illumination, 
sérénité;  —  s.  a,  fl^ï'  lumineux,  resplendissant;  — 
«.  a.  c.  taili^^t  éclaireur,  illuminateur;  —  ad.  p.  •f-fl 
^•^s  susceptible  d'être  éclairé,  accessible  k  la  lumière; 

—  p.  ad, p.  'n4«t|i  éclairé,  brillant,  luisant,  illuminé;  — 
n.  8.  •ncy'î  «  la  lumière,  clarté,  splendeur  (avec  suff,  f 

o         V 

euphonique)...  —  ad.  d.  •flCyÇ^Î*  lumineux,  radieux; 

—  n.  in5^  «^'fl^it  moyens  d'éclairer;  —  n.  inst.  spec. 
^'■''fl^ll't;  >  1°  la  lampe,  la  chandelle,  la  lumière;  2^  le 
chandelier;  3°  la  torche,  et  par  extens.  le  porte  torche, 
page;  —  n.  d'h.  d.  Htth  —  tvtt/iV h  —  ntVlh^  *»• 
et  f.  —  n.  comp.  H^A j^ll  »  •flCV'!  »  ai^ge  de  lumière, 
lucifer;  n.  d'un  principal  dignitaire  d'une  église;  — 
n.  (2.  avec  élis.  litt.  «fl^  1  éclaircissement,  rassérènement 
du  ciel. 

•n^Âs  ou  ♦♦Â,i  n.  8.  (g.)  beryllus  =  cristal;  —  spec* 
carafe,  carafon  en  verre  ou  cristal;  verre  k  ventre  évasé 
et  à  goulot.  Ce  carafon  sert  spécialement  pour  la  dis- 
tribution du  <Ttrt  I.  La  V^^p  I  se  boit  plus  communément 
dans  des  coupes  en  corne. 
flC'^A*  «•  «•  tonneau,  baril,  fût;  —  pi  fl^^'lA*  («*••)• 
fl^^i  V.  n.  (g.)  1°  s'échappa,  s'envola,  vola  (oiseau); 
2°  s'évada,  prit  la  fuite  (k  toutes  jambes,  au  plus  vite); 

—  P'  +(1^'  ftit  mis  en  fuite,  expulsé,  chassé;  —  c.  fi*tl 
l^l^\  1°  fit  envoler;  2^  favorisa  l'évasion,  la  fuite;  — 
int.  c.  KQ^^'  expulsa,  mit  dehors;  mit  en  fuite;  chassa, 
força  k  partir;  —  ini.  p.  +11^^  1  fut  forcé  de  partir, 
de  s'enfuir;  fut  chassé,  mis  k  la  porte;  —  inf.  ^-fl^C' 
l'envolée,  l'essor,  le  vol;  2^  la  fuite,  l'expulsion,  la  pour- 
suite; —  8.  a.  (i^£s  i°  qui  s'envole,  aviateur;  ^°  coureur, 


-(K.C»-nC**:  387 

fnjard;  —  ad.  p.  '{•Q^^i  expulsé;  banni;  ohassé^  pro- 
scrit; —  s.  a.  c.  htià^à^  expulseur;  —  n.  ad.  'fl^Ci 

fngitif;  échappé;  évadé;  transfuge;  égaré,  perdu  en  s'é- 
cartant;  v,  g.  un  animal  d'un  troupeau;  un  homme  d'un 
groupe;  d'une  caravane;  d'un  parti  (déserteur);  2^  spec. 
exilé,  émigré,  k  cause  de  la  disette;  étranger  réfugié 
et  reçu  comme  une  épave  de  la  famine;  mendiant  am- 
bulant; bohème...  (injur.);  —  n.  inat  ci^Q^^i  ce  qui 
motive  l'évasion,  l'expulsion;   ce  qui  la  facilite;  —  loc. 

V'd.  ne»  ou  -nciflAs  cfr.  8ub  ricfl^i* 

•n<^C»  »*•  «•  (g-)  argent  (métal);  —  pi.  Hli^ahC^  =  ^V^- 
•n^  8.  —  N.  B.  «n  ♦  ♦  ♦  >  ou  fl^ûhC  >  pi-  6st  usité  comme 
n.  8.  collier;  chaîne  d'argent  pour  les  dames  ou  IDI|II*C  ' 
[cfr.  IDlff?!). 

•nCfll  »  w.  s.  lentille  (plante  et  graine),  —  alias  •flCA.'î  » 
(A.  G.). 

nCinr  9  «.  ad.  chauve  (complètement),  =  syn.  fl^/h'  ot 
nC9(Xr>  fl'^ec  nuance  diminutive. 

fl^4*i  ^-  »*•  (9-)  ^^  il  fit  des  éclairs;  2^  étincela,  brilla 
tout  à  coup;  3°  apparut,  se  montra  (le  soleil);  4^  fig- 
s'enflamma,  éclata  de  colère;  —  c.  h'h/i^i  fit  luire, 
fit  briller;  —  Jig.  provoqua  un  éclat  de  colère;  —  inf. 

o    V 

^•n^+«  ^olat  de  lumière,  irradiation,  éblouissement, 
fulmination;  —  é*.a.  fl^^i  étincelant,  luisant,  brillant; 

—  n.  d'A.;  —  n.  s.  nC4ï>  ^°  l'éclair,  foudre;  2°  coup 
de  soleil,  coup  de  sang,  insolation,  congestion  (maladie); 

—  n.  s.  et  ad.  HD'fl^^''  ^°  l'éclair,  la  foudre;  2^  Jig. 
irascible,  fougueux,  emporté,  susceptible. 

fl^+ 1  n.  s.  var.  de  ao^^  >  (g.)  sauce,  jus,  bouillon. 

-nef  •  ^-  ^^j>2-  espèce  de  tubercule,  patate;  —  anal,  k  la 
pomme  de  terre  ou  fîîT*» 

flCli^4*  '  ^-  «•  ^°  extirpa,  déracina,  arracha,  v.  g.  arbre^ 
plantes;  2^  nettoya,  éherba,  arracha  les  mauvaises  herbes 
d'un  champ,  sarcla;  —  p.  -fflC'fe^*  h  —  ^'  XflCt*  h  — 

26* 


388  flCfl^i  — ncoA» 

in/.  îr*'nCît+»;  —  *•  ^-  flCitt'  ^°  sarcleur,  défricheur; 
SP  ad.  maigre;  —  loc.  v.  dct^^ttli^  frit  extirpé,  dé- 
racine,  enlevé  avec  les  racines;  —  c.  ♦«♦♦lAflA*  dé- 
racina,   arracha  avec  les  racines  et  la  terre  adhérente. 

w    o 

flCn^>  ^-  «•  (g-)  i°  pilla,  ravagea,  fit  razzia;  2°  enleva 
le  miel  de  la  ruche;  3°  entailla  la  chair  afin  de  soigner 
une  blessure;  —  p,  i'tltttdh  —  «•  hhtddh  —  *"^- 
fréq,  n^n^s  fouilla,  saccagea  en  tous  sens,  v.  g.  une 
maison;  —  int  c.  Kfl^fl^'  P^r  cette  irruption  et  ce 
pillage,  éveilla  en  sursaut,  mit  en  alarme,  etc.  —  int. 
fréq,  p.  ^*fl^«fl^  I  frit  rais  en  alerte  soudaine,  frit  éveillé 
en  sursaut,  jeté  dans  Tanxiété  sous  le  coup  de  Talarme 
d'une  attaque,  surprise,  irruption,  ravage,  etc.  —  ç/r. 
anal.  Hod^h  ^- S-  h^Çl* »  ^X  ' 'Kli'fl^- »  «l'invasion 
de  troupes  arrive,  vite,  éveillez-vous,  levez-vous»;  — 
inf.  ir**nCflC»  pillage,  razzia;  enlèvement  du  miel; 
réveil  en  sursaut;  —  s.  a.  flCfl^*  pillard;  —  ad.  p. 
"f^ncn^'  exposé  aux  irruptions,  au  pillage;  —  ad.  p. 
int.  'i*n^n^  I  éveillé  en  sursaut  sous  Talarme;  — 
n.  inst.  HDflCn^  >  et  HDfl^fl^  1  qui  pousse  au  pillage  ; 

—  loc.  V.  d.  nC»flA»  ou  nCflCMIA'  etKflA»  i°  s'é- 
veilla,  écarquilla  les  yeux  ;  2^  ouvrit  de  temps  eh  temps 
les  yeux  en  sommeillant;  frit  somnolent;  dormit  d'un 
œil;  —  var.  •flC—^  'flCflC»— T — ^*-  ^-  •flC;*'»  demi- 
sommeil,  assoupissement,  tout  en  clignant  de  l'œil;  état  de 
somnolence  ou  demi-veille  dans  l'inquiétude,  ou  agité  par 
des  cauchemars  ;  —  n.  d.  fl^-fl^^*  1  «.  s.  1°  cantharide, 
farfalladiurna;  alias  •fl^'fl^^*::  ^°  papillon  (multiple  en 
la  saison  des  fleurs,   de  25  Meskerrem  à  5  novembre). 

V     o 

nCflilo  >  «.  de  pi.  piment  (plante  et  fruit),  ou  poivre  rouge; 

—  n.  comp.  n/idd»  '  XÂ.Î^  »  ou  hM^f^  »  poivre  noir  ou 
gris,  dit  musulman^  parce  que  importé  par  les  arabes 
qui   font   ce  négoce   de  mercantille;    —    alias   fl^fl^*- 


ttdt  *—-ac*rLi'  389 

11^^  I  ou  •fi/.'t'  I  n.  t.  (g.  •nC't  I  aes)  i°  fer,  acier,  =  syn. 
ihKJ'J  ^°  fnsil  (arme)  =  «yn.  )^m.*;  fllAiSC»;  — 

O  V 

3°  fiO'  force,  dureté  (c/r.  «yn.  »HC^^  0  5  —  ^-  comp. 
9^*11' •fl^'h»  ^-  ^ 'w-  fer  arabe:  acier;  sabre,  épée  de 
provenance  arabe  ou  européenne  ;  4°  tache  sur  la  peau 
(t?.  g.  blancheur  de  lèpre),  ou  tache  des  cheveux,  du 
poil  (r.  g.  une  blancheur  sur  un  cheval  bai). 

tld»^  »  w-  '•  vase  de  nuit  ;  pot  de  chambre  (en  terre  cuite)  ; 
=  syn,  •n^-fcï  =  vase  (en  cuivre,  infrà). 

Q^-fi  n.  8.  tourterelle  (A.-Q.),  =  syn,  <^^#n,m^  fl(?»- 

•flCt  »  ^-  *•  (9-)  aes  (métal)  ;  1°  cuivre,  airain  ;  ^°  «j'^'^- 
vase  de  nuit  (en  cuivre),  =  syn.  f\i,*h9  plus  g^K 

flC'h'l»  ^'  "•  se  renforça,  s'aggrava;  se  fortifia;  se  fit 
k  Tendurance,  s'aguerrit,  s'endurcit;  fut  fort,  dur;  Jig. 
fut    sévère,    exigeant,    rigoureux,    =    syn.    Jl7*l«;  — 

V    o 

<^'  htlC't^i   rendit  fort;    renforça,  aggrava;   endurcit; 

V     o     o 

P'  +flC'h*l*  ^^  ftit  rendu  fort  ou  plus  fort;  fut  ren- 
forcé; devint  de  plus  en  plus  fort;  2^  s'efforça,  devint 
intrépide;  releva  son  courage;  reprit  cœur,  se  ranima; 
—  tn/.  f^'dC^à  »  renforcement,  etc.  ;  —  p.  ad.  p.  «fl 
Cfs^i    fort,   dur,   aguerri;    —  fig,   sévère,    rigoureux, 

etc.  —  /.  C^h'k  "  ?  —  '^^-  ^^^'  •IMlC+d  »  forte- 
ment, solidement,  sévèrement,  rudement,   etc.;  —  n.  s. 

o      V 

•nC;^*l'  force,  aggravation,  endurance;  dureté  (ph,  et 
mor,)]  sévérité,  rigueur;  cfr.  •fl^'h:  fer,  pris  bm  fig, 
force,  dureté;  —  n,  inst,  n^flC+'î.»  ce  qui  rend  plus 
fort,  plus  résistant. 

o  V 

•flC'M^'Js  ^-  ^'  orange,  m,  à  m.  «Portugal»,  parce  que 
importée  par  les  Portugais,    au  XVIP  siècle;    =  syn, 

flCÇ»    "•  *•   petite  corbeille  ronde  et  grossière;    =  syn, 

•nVCUP*»  w.  d'une  plante. 
•nCÇÏ*)»  ^-  *•  caille  (oiseau). 


390  ncrn^-tidh^ 

nC7A  I  ^*  ^*  ou  flC?A  s  (Gnidi)  Bnmoas,  manteau,  capote 
avec  capuchon  =  syn.  I|^»  (de  diverses  étoffes,  de 
diverses  qualités,  de  diverses  formes,  selon  la  condition 
des  personnes  et  l'usage  qui  en  sera  fait.  Les  Burnous 
de  soie  brodés   servent  k  la  toilette  des  IDÎ||t*C>>   des 

V  V       O  V         •       O      V 

hh^^T^}  des  <^9**/h^7>  ®tc.  —  Le  gros  Burnous 
de  bure  ou  grossière  laine  noire,  sert  à  tout  le  monde 
contre  la  pluie  et  le  froid). 

flCT4/&  *  **•  *•  chenille  noire  (longue  de  0*03  m.  environ). 

nci^  »  ou  nCk^  »  ^-  *•  chapeau  (d'européen),  =  syn. 
fila  I  qqfois.  ^ 

Hli^tf^  >  ou  AUHtt^  >  ^*  '•  morceau  de  viande  de  bœuf 
qu'on  mange  crue. 

Q^%>  17.  n.  le  feu  a  pris  dans  les  champs,  les  bois,  les 
monts;  le  feu  a  éclaté  en  incendie;  l'incendie  s'est 
étendu,  a  tout  embrasé;  —  p.  'hfl^'^i  est  incendié; 
est  en  feu  (la  plaine,  les  bois,  les  monts,  la  brousse  ...);  — 
c.  hh/i^  '  excita,  accrut  l'embrasement  (v,  g.  le  vent);  — 
inf.  jT^'Il^^i  embrasement  incendiaire;  —  n.  s.  tlCÙ' 
incendie  dans  la  brousse  ;  —  n.  inst  n^flC^  i  causes, 
occasions  de  l'incendie. 

'ÛC%*  ^»  *•  (9-  calamus)  plume  à  écrire;  se  dit  surtout 
du  roseau  qui  sert  pour  écrire.  Par  extension,  est  en- 
tendu aussi  des  plumes  d'oie,  des  plumes  de  métal,  et 
des  porte-plumes. 

n^6/L%  >  V-  ^*  babilla,  jasa,  parla  beaucoup  pour  ne  rien 
dire;  —  ad.  tt^bà^^^  babillard,  jaseur,  diseur  de  riens; 
loc.  V.  d.  n^A  s  n^à  >  JIA I  i^  proféra  des  sons,  des 
mots  incohérents;  2^  péta,  fit  un  vent  (terme  poli  ou 
couvert)  =  AÂ.»- 

ri^h  ^'  *  ^-  ^'  (.9-)  s'agenouilla  (usité  par  le  chameau  seule- 
ment) ;  —  c.  j^'fl^lfl  »  fit  agenouiller  le  chameau  ;  — 
inf.  jT^'fl^yi  I  ;  —  loc.  v,  d.  ndïl  '  flA  »  s'agenouilla,  se 
mit  k  genoux,    fit  la  génuflexion   religieuse;    —    alias 


n^h»— fl<:hi  391 

111*  tl  »  OA  »,  —  c-  ♦  ♦  ♦  KflA  »   fit  mettre  à  genoux  ;  — 

O  O    V 

«•  «•  'flClU  «  i°  le  genoU;  2>Z.  A'A^lfl*;  ^^  nœud,  nodosité 
du  bois,  rugosité  ;  —  r.  d.  flCllh  >  *w«*«-  =  'tV^ttthh  » 

o    V     o 

OU  'h'închh  »  s'agenouilla,  se  mit  à  genoux  (r.  3.  pour 
la  prière);  —  c.  Kj^nÇhllt  ou  fAttCtth^  fit  mettre 
k  genoux  ;  —  inf.  ^jPflChVl  «  <>«  î^lflC^h  «  agenouille- 
ment; —  8.  a.  i-^rflChlU  >  0^  +7nCJilU»  q^j  s'age- 
nouille  ;  est  k  genoux  ;  id,  c.  fi^  ♦  «  ♦  ♦  ou  fit  ♦  ♦  ♦  ♦  s 
qui  met  ou  tient  k  genoux;  —  n.  inst.  oo^^^^^m  ou 

o         o  V 

^^'îflClllU  *  cause,  moyen  de  ragenouillement;  —  spec. 
agenouilloir,  Prie-Dieu;  —  ad.  p.  'flClrhJfli  agenouillé, 
...  k  genoux. 
flijh"  :  V,  n.  fut  élevé,  fut  en  eminence,  fut  plus  haut..., 
V.  g,  une  tertre,  une  monticule;  —  c.  ^n^h>  éleva, 
fit  une  élévation,  exhaussa;  plaça  plus  haut,  plus  en  vue; 

—  n.  «.  n^hi  et  n^||s  hauteur,  eminence,  tertre... 
position  ou  site  plus  élevé,  dominant,  en  vue;  —  loc. 
^-  ^'  n^ll  >  flA  s  domina,  surmonta,  fut  plus  élevé,  au- 
dessus  (v.  g.  une  colline  dans  la  plaine)  ;  —  n.  d.  Q^tïjt  * 
et  •flClU'^»  ^-  de  villages  situés  sur  des  eminences  (A.  6.). 

Q^h'^^  >  t7.  a.  (^.)   bénit,   sanctifia,   consacra  par  les  rites 
et  prières;  —  p,  +0^11  s,  —  Ml^ll  1,  —  inf.  îr^l^tI», 

—  8.  a,  n/i4ï:  bénisseur,  consécrateur;  —  ad,  p,  'fl^-Jfli 
et  Origin ^  i°  béni,  sanctifié,  consacré;  ^°  par  extens, 
anal,  heureux  caractère,  bon,  affable,  prospère,  fortuné; 

—  n-  8.  fl^h'h  s  effet  de  la  bénédiction  :  prospérité,  profit 
(cA«  nChi*  »  dérivé).  —  N.  B.  Quoique  fl^h  :  est  usité 
spécial*,  pour  exprimer  les  bénédictions  religieuses,  di- 
vines, —  k  la  différence  de  ûo/^i^t  employé  pour  les 
bons  souhaits  de  civilité,  etc. ...,  cependant,  d'aucuns 
emploient  aussi  Q^h  >  dans  le  sens  de  <id^4*  '  par  une 
confusion  vulg.  ;  et  encore  cela  a  lieu  seulement  en  une 
circonstance  qui  revêt  un  caractère  comme  religieux, 
par  analogie;  c'est  i°  en  cas  d'élévation  ou  d'investiture 


392  n^b:  — nch-h* 

en  qq.  dignité;  ou  2P  qnand  on  revêt  un  nouvel  habit. 
Le  nouveau  chef  ou  le  nouvellement  habillé  dit  à  son 
supérieur:  QCifhSL'  «bénissez-moi»,  ou  flCthAJBi'  «bé- 
nisseZ'le-moi»  (5.  €.  le  nouveau  vêtement);  et  le  père, 
le  maître  ou  le  supérieur  etc....,  répond:  J&fl^hAh' 
«que  béni  il  te  porte  bonheur»  =  m.  à  m.  «qu'il  (le 
vêtement)  te  soit  béni!»  —  Dans  ce  sens,  à  Q^hs  acU 
et  à  i«n^}|*  P-  s'ajoute  L  int.  réc.  i«fl^^hi  il  bénit, 
fit  des  vœux,  exprima  des  souhaits  et  des  compliments 
par  réciprocité;  i^fl^^thi  ila  se  bénirent  l'un  l'autre, 
les  uns  les  autres;  =  syn.  ûo^^t^  —  ^f'^à^i^^^\  — 
n.  «.  d,  (h^ll»  >  (^0  bénédiction  religieuse  ou  liturgique, 
à  la  différence  des  bénédictions,  bons  souhaits,  vœux 
(de  bienveillance  ou  d'amitié,  ou  actes  séculiers,  appelés 
^C^  ^  ^'A'  ^^+  ■)  ^°  bénédiction  que  donne  le  prêtre, 
ordinairement  par  un  signe  de  croix  avec  son  crucifix 
manuel;  2^  bénédictions  rituelles  dans  les  cérémonies 
religieuses;   3°  bénédiction  du  S*  Sacrement,    (h^lfb' 

•     o  V        o 

4^£'Â'1h * 4^CQ7 1  &Q  s&lut  du...  (usité  chez  les  catho- 
liques; car  cette  cérimonie  est  inconnue  dans  l'église 
éthiopienne,  où  la  sainte  réserve  de  l'Eucharistie  n'est 
pas  en  usage)  ;  —  pZ.  fl-^h,^!*  1. 

ri^hi  **•  *•  ^°  désert;  la  brousse,  vaste  espace  dénudé 
ou  boisé,  mais  inhabité,  région  sauvage,  campagne  in- 
culte, alià9  n^Ti  I  et  fl^^  1  ;  ^°  café  de  2°  ou  3«  fois, 
fait  avec  le  marc,  comme  un  regain,  un  reste  de  goût 
du  café  ;  (se  rattache  étymologiquement  k  fl^h")*  '  ^sox- 
plus,  ou  profit ...). 

flCh'h  »  v-  "•  augmenta,  crût,  profita,  prospéra  ;  —  d.  de 
fl^h  s  (s-  benedicit ...,  p.  c.  g.  toute  prospérité  vient  de 
la  bénédiction  divine)  ;  —  fut  abondant,  v.  g,  le  rende- 

V     o 

ment  de  la  récolte;  —  p.  'KlCh'h  *  i°  reçut  un  accroisse- 
ment de  bien,  un  cadeau  ...;  ^®  fut  offert  en  présent, 
cadeau,    v.  g,  k  un  chef;    —    c.  tittCh't^    i°  produit. 


•flClfh;^»  393 

rendit  abondamment^  v.  g.  la  moisson;  2^  offrit  nn  pré- 
sent, fit  un  cadeau;  —  n.  s.  fl^hl**  1°  bon  rendement, 
abondance,  prospérité;  2^  cadeau,  présent,  don,  offrande, 
soit  en  rendant  visite  k  un  dignitaire,  soit  en  lui  sou- 
haitant la  bienvenue  —  on  emploie  plus  élégamment 
le  n.  comp,  '|j^  i  fl^h^h  >  offre  d'un  don  de  présentation, 
m.  à  m.  «cadeau  de  la  face»,  pour  la  faveur  d'être  ad- 
mis devant  la  face  d'un  supérieur,  d'une  personne  élevée, 
respectable,  noble,  etc....  ==  syn.  A^^i  HD^rt/L*-  — 
N.  B.  Il  est  d'usage  de  ne  pas  se  présenter  les  mains 
vides  près  d'un  grand;  souvent  aussi  le  cadeau  est 
offert  à  un  supérieur  ou  personne  de  condition  riche, 
pour  recevoir  de  lui  une  faveur,  un  bien,  une  com- 
pensation plus  considérable  que  le  don;  3°  surcroît  de 
gain,  de  profit;  avantage  extraordinaire;  bénédiction 
du  ciel,  prospérité  ;  —  autre  nuance,  n.  s.  d.  flCtl'h  ' 
augmentation,    profit,    gain,    surplus    (usité   en  ce  sens 

V  V      O 

seulement);   —   cf7\  anal.  fl^Tii*;  —  n.  s,  d.  •flClU' 

communauté  ou  mise  en  commun  des  biens  pour  plus 
de  profit;  —  n.  comp.  fl^A  »  'flClU'  associé,  participant 
k  la  mise  et  aux  profits  ;  —  loc.  d.  'flCtl  *M*  ^^  fut 
cohéritier,  eut  sa  part  d'un  héritage  ;  partagea  avec  qq.un 
un  bien  qui  leur  est,  ou  donné  ...,  ou  laissé  en  héritage; 
2^  le  bien  leur  est  venu  par  surcroît,  par  une  bonne 
chance  ou  heureuse  fortune  (renferme  l'idée  de  béné- 
diction)  ;  —  alias  •flClU  ■  M  '• 
•nClh;''  •  ^*  *•  Pain  azyme,  de  forme  ovale,  en  usage  sur- 
tout dans  le  Tigré,  comme  viatique,  que  les  voyageurs 
pétrissent  et  font  cuire  aux  étapes;  —  d'où,  v.  d.  fl^h^'h  » 

fit  le  -flCh-;!-!;  —  p.  i-ric}b>f';  —  c  hach-'th  — 

inf.  JP-nCV^I*  «  ;  —  loc.  V,  'HCït^  »  hflA  »  se  mit  k  faire 
le  'ttCït^  »j  —  «•  «•  ttCWb  *  le  pétrisseur  du ...  ;  — 
w.  inst  û'^QCh^'b*  tout  ce  qui  sert  au  pétrissage  et 
k  la  cuisson  du  •flClh;''*-  —   N.  B.  Mode  de  faire  ce 


394  -nciij&s  — n^H' 

pain:  pendant  que  des  cailloux  lisses^  de  grosseur  et  de 
forme  ovale^  antant  que  possible^  sont  chauffes  à  blanc 
sur  un  brasier  ardent^  le  pétrisseur  étend  d'eau  sa  farine, 
sur  une  peau  de  cuir  tannée  qu'il  a  préalablement  lavée, 
et  fait  la  pâte.  Il  en  prend  autant  de  boules  qu'il  y  a  de 
personnes  k  nourrir;  et  la  boule  se  mesure  dans  l'es- 
pace oval  fait  entre  les  pouces  et  index  des  deux  mains 
joints  aux  extrémités.  —  Il  creuse  chaque  boule  k  l'in- 
térieur, en  manière  d'un  coco  évidé,  et  dans  cette  coupe 
pâteuse  reçoit  un  des  cailloux  ardents,  renferme  l'œuf, 
et  on  le  pose  sur  un  lit  de  braise;  et  Ik  il  cuit  par  le 
double  feu  interne  et  externe. 

•iiCh^'  n.  8.  les  amis  de  l'époux  (nom  collectif),  c'est-a- 
dire  le  groupe  d'amis  invités  k  la  noce.  A  leur  tête  est 
k  part  l'ami  de  toute  confiance  ou  parain  de  noces: 
4cll«'-  I^®  fiancé,  l'époux  de  demain  choisit  et  invite 
plusieurs  amis,  selon  sa  fortune,  pour  les  jours  des  fêtes 
nuptiales.  =  4clU';  P^-  ^AClî'fcs  est  syn.  plus  expli- 
cite. Peut-être  'tiChS^^  ^'en  est-il  qu'une  variante  vul- 
gaire. 

flCh»^^  ou  ncii^*  ^-  '•  tibia,  jarret,  long  os  du  genou 
au  pied. 

fl^lD  I  t?.  a,  piocha,  creusa,  bêcha  ;  —  p.  i*Q^ID  :,  —  int, 
fréq.  (iin^iDi  1^  s'occupa  k  piocher;  2^  fit  semblant 
de  creuser;  bêcha  superficiellement;  —  inf.  V^HléJ^Cht 
piochage,  bêchage;  —  s.  a.  fl^^i  piocheur,  bêcheur, 
fossoyeur,  terrassier;  —  ad.  p.  -f^fl^^i  qui  se  bêche, 
facile  k  piocher  ;  —  p.  ad.  p.  flf-OH  i  creusé,  bêché  ;  — 

V        o     V  , 

n.  inst.  hdQC^'  tout  ce  qui  sert  k  creuser  la  terre;  — 
spec,  HDflf?'  pioche  (et  plv^  spécial.^  celle  d'Abyssinie), 
houe,  etc....  =  syn.  ^hlji. 
fl^H»  ^'  «•  ^°  délaya  du  miel  dans  de  l'eau;  fit  un  sirop 
de  miel  ;  2^  étendit  d'eau  le  <TtA  »  poiir  1®  rendre  plus 
abondant  et  plus  faible  ;  —  p.  -fflClf  »  i°  l'eau  miellée 


n^f'-n^Ri  395 

est  faite;  ^  Thydromel  ou  le  ^fti  est  étendu  d'eau, 
baptisé  ;  —  in«.  /r^j.  'hfl^^H  «  est  miellée  légèrement 
(Feau)  ;  —  ini,  c.  hfl^^lf  '  ^^la  du  miel  dans  de  Teau  ; 
dilua  le  <Ttft  i,  —  inf,  f^'Q^'n  *  mélange  de  miel  dans 
de  l'eau;  dilution  d'hydromel;  —  s. a.  fl^H.'  le  délayeur 
de  miel  dans  de  l'eau  ;  dans  l'hydromel  ;  —  n.  s.  •flCH,  • 
i°  eau  miellée;  —  'TtA»  affaibli,  étendu  d'eau;  sirop 
de  miel;  —  n.  inst.  HO'fl^lï.:  raison  et  proportions  de 
la  dilution. 
q^fs  {g.  inu8,)^  v,  a,  •hfl^f  J  s'entr'aida,  fit  tour  k  tour 
(dans  un  office,  dans  un  travail);  —  c.  K'fl^f  i  et  ^j| 
^f  9  se  mit  k  aider  qqun  ;  prêta  aide,  assistance,  secours 
effectif,  k  un  effort  ou  travail  pénible;  remplaça  qqun 
k  l'ouvrage,  relaya;  —  n,8.d.  flC^i  esclave;  serviteur; 
—  pl'  ne^*]  —  w  comp.  tlCf9MtlK4liLC9  «ser- 
viteur du  seigneur»;  —  n.  d'h.  et  abrj  QC^lh'  ou  fl 

O  V     O  V   • 

C^K«'   et  par  interv.  litt,   QJ&f-i;  —  n.  8.  d.  flCi^^i 

servitude,  esclavage. 

PCP«»  ».  8.  tasse,  bol,  grand  verre. 

hUf*^  r.  n.  1°  se  refroidit,  fit  froid,  fut  froid  (se  dit  le 
plus  souvent  de  la  température),  =  8yn.  i^^:,  —  se 
rafraîchit,  est  rafraîchi,  est  frais,  v.  g,  <»7/6i  fl^Xii  «l'eau 
est  froide,  fraîche»,  =  syn,  ^'H4*H>;  ^°  lîma,  râpa; 
usa  (le  fer  k  la  lime  ;  le  bois  k  la  râpe)  ;  —  p.  +(1^^  i 
1°  est  refroidi,  trempé  (le  fer  dans  l'eau);  2^  est  limé, 
râpé;  —  c.  i^^fl^^i  rafraîchit;  refroidit;  fit  refroidir; 
Jig.  calma,  apaisa  le  feu  de  la  colère...;  —  c.  2^  A*!!^ 
^  I  fit  limer,  fit  râper  ;  —  inf.  jr^-n^ ^  :  le  refroidisse- 
ment; —  8,  a,  fl^i^:  qui  se  refroidit,  v.  g,  le  mets  hors 
du  feu,  V.  g,  J^-flrlu  s  fl^*^  »  KP  »  «le  mets  va  se  re- 
froidissant»  ;  —  n.  s.  -flC-S.  •  ou  fl^t  i  le  froid,  la  froi- 
dure; —  n.  8,  n^^i  la  glace,  la  neige;  la  grêle,  le 
grésil  ;  mais  le  verbe  fl^^  i  n'est  pas  usité  dans  le  sens 


396  0<-£->  — QCfn> 

de  devenir  glace^  de  congeler;  v.  g.  pour  dire  :  l'ean 
se  glaça^  devint  glace^  se  congela^  on  emploie  le  verbe 
^^ifb  »  se  condensa  :  ^f^  i  ^^A.  ».  —  De  même,  pour 
dire  :  il  grêla,  on  emploie  le  verbe  iD^h»  <  battit  :  fl^ 
f^iéb^K*  ou  encore  fl^A'ilD^^i  «descendit»,  sur- 
tout pour  le  grésil,  et  la  neige  très  rare  et  plutôt  in- 
connue ;  on  la  confond  avec  la  bruine,  appelée  l^Ç^Ç  ». 
Pour  la  glace  qui  couvre  la  terre,  par  suite  de  la  con- 
gélation de  la  pluie,  de  la  bruine,  ou  des  neiges  des 
glaciers  des  monts   du  Sémièn,  etc....  on  dit  :  ir*JC*^i 

V     o 

'   ^A'ib»   *l3,  terre  écuma  (de  la  glace)».  —  n.  inst,  i°  ao 

o    V  o  V 

•fl^  t  »  (tf  0  la  lime,  la  râpe  ;  —  2^  «^•(1^4.  »  élément  re- 
froidissant, rafraîchissant;  un  réfrigérant,  un  rafraîchisse- 
ment, V.  g.  du  lait  caillé  versé  sur  un  mets  pimenté, 
ou  brûlant,  afin  de  la  rafraîchir  ou  adoucir  ;  =  var.  ao 
•fl^îÇ  I  amh.  usité  en  tigr,  ;  —  v.  dér.  flCAft  »  devint 
ou  fut  très  froid,  glacé  (v.  g,  un  cadavre). 

Qf-A"»  ^^*  '•  poudre  inflammable  (pour  armes  k  feu). 

flCRT  »  flA  »  ioc,  V.  1°  vint,  arriva  subitement,  soudain, 
tout  à  coup,  à  Timproviste;  2^  sortit,  parut  tout  d'un 
coup  ;  3°  se  leva  soudain,  tout  d'un  coup  5  cfr.  anal,  fl 

•fT»nA»,  m» flA»  et  £-4»£-4'>nA>. 

V     o 

flCl^ft  »  ^'  ^^'  i°  négocia,  fit  le  commerce  ;  2°  s'enfla,  fit 
ampoules  ;  se  tuméfia  ;  —  c.  KflCI^ft  »  causa,  produisit 
des  tumeurs,  v.  g,  le  frottement  continu,   une  brûlure, 

o     V 

etc.  ;  —  inf,  jT^-flC^Jt  »  tuméfaction,  tumeur,  cloche. 
flCT^'î*»   ^*  ^'    s'échappa,    s'enfuit    (apeuré,    épouvanté), 
V.  g.  homme,  animal:   s'évada,  déserta  (v.  g.  un  poltron 

V    o  V 

en  face   du  danger),  alias  flCll»  =  ^Jf^-  hf^^"^^)  — 

V     o 

C.  hflCl^T*»  apeura,  fit  fuîr  de  frayeur;  —  inf.  ^-fl 
C^T  I  évasion,  fuite  ;  —  ad,  flC^JT*  s  peureux,  poltron, 
fuyard  (v.  g,  k  la  guerre),  pi.  flC^^I'  »• 

V     o 

tlCfl^  t  n.  8.  mauvais  terrain  qui  n'absorbe  pas  l'eau. 


nCflim'  — nAA>  397 

V     O 

ÙÙiiïiiï*  ^'  ^-  devint  fier^  s'enorgueillit;  fat  orgueilleux^ 
=  syn.  -fOflfs,  —  p.  i*flCnim>  fot  fier,  regarda  de 
haut;  —  c.  tiÙCiiïiiï*  rendit  fier,  enorgueillit;  —  inf. 
9"'flC^T  '  enorgueiUissement  ;  —  s.  a.  flC^HI.  •  et  •!• 

flC^m,»  enclin  k  Torgueil,  suffisant;  —  ad.  p,  HlCiit 

1»  I  vaniteux,  hautain,  orgueilleux,  fieffé  pour  ses  avan- 
tages extérieurs  de  force,  de  taille,  de  souplesse,  de 
beauté,  —  n.  s,  «flC^^*  ou  HC^HU*  orgueil,  suffi- 
sance, vanité,  vaine  complaisance  en  soi,  enflure,  =  syn. 
4'dfl.'h»;  —  n,  inst  iTDflCmin.'  occasions  de...,  v,  g. 
avantages  extérieurs  de  force,  de  souplesse,  etc.  ;  —  loc, 
V.  d,  rtCmT'flAi  9yn. 

flCRR  »  ^'  ^«  i^  dit  des  paroles  dures,  sèches,  =  syn.  de 
i+X  *  fig-  \  ^^  ^'^^^  ?•  tt/m  •  reluit,  brilla,  t?.  g.  peau  ou 
objet  lisse,  miroitant;  —  ad.  flcASfk^  ^°  sablonneux, 
léger  (terrain),  sec,  etc.  ;  ^°  un  peu  chauve,  syn,  fl^/h  ' 
et  anal.  flC^îf». 

•flC^+  »  ^-  ^^  P^'  melon,  courge,  citrouille. 

'flC^4^  I  flA  s  ^^<^-  ^-  onom.  parut,  brilla  soudain,  v,  g,  le 
soleil,  une  lumière. 

•flC^#>  *»•  *•  (^^'î*-  awaî.)  i°  verre,  cristal  (corps  solide 
diaphane);  2^  spec,  verre  à  boire. 

nil  9  '^^*  interj.  pour  chasser  un  chat  :  «Va-t-en!,  etc.» 
(ne  se  dit  qu'aux  chats). 

flA'  ou  nÂ>  ^*  ^-  P^te  de  farine  d'orge  grillé  :  légère- 
ment délayée  ou  humectée  d'eau,  elle  forme  des  gru- 

V      o 

meaux  plutôt  qu'une  masse  opaque,  comme  le  TÂA*»- 
AAA*  ^.  ^'  i°  cuisit;  fut  cuit;  2°  mûrit,  fut  mûr,  v.  g.  le 
fruit,  ...  l'abcès,  la  suppuration  ;  3°  fig,  atteignit  la  ma- 
turité, est  mûr,  sage,  prudent,  expérimenté;  —  c.  j^-fl 
AA<  fit  cuire,  fit  venir  à  maturité;  — .  p.  'ttlAh*  est 
cuit  vraiment,  tout  k  fait  à  point;  —  int  fréq.  flAAA> 
est  cuit  à  peu  près,  légèrement;  est  à  peu  près  mûr; 
—  inf.  ir*«flAA'  cuisson,  maturité;  —  s.  a.  flAA*'  en 


398  OA^iDi-nfftm' 

train  de  cuire;  mûrissant;  —  p.  ad.  p.  'flA^A*  ^  cuit 
à  point  ;  2^  mûr,  en  bonne  maturité  (grain,  fruit)  ;  3°  dé- 
nom,  gén.  des  grains  ou  denrées  (blé,  pois,  etc....)  en 
dehors  de  Torge  Al9^*  (^-  specif. %  mais  qui  semble 
monopoliser  le  terme  général  K  uA«  '  g^^^^}  s^^^  doute, 
parce  qu^il  est  le  plus  répandu  dans  TAbyssinie.  —  n. 
inst.  HD'flA/L  '  ^^  V^^  ^^^^  ^  '^  cuisson,  ...  à  activer  la 
maturité  des  fruits,  ...  et  Jig.  à  assagir,  v.  g.  Texpérience. 

V  o 

nÂ^ID  I  V.  a.  et  n.  1°  prépara  mal  un  mets  ;  fit  mauvaise 
cuisine;  2°  fut  gâte-sauce,  fut  garçon  de  service  sans 

V    o 

soin,  malpropre  ;  —  c.  fittli^W  1  fit  gâter  la  sauce,  etc.  ; 
forma  mal  au  service;  —  inf.  jT^'flA^ilHi  négligence 
ou  insouciance  au  service;  —  n.  s.  d.  flAC*  toute  ma- 
tière hétérogène  qui  gâte,  v.  g.  un  mets,  une  sauce, 
comme  cheveux  ou  poils  dans  la  soupe,  etc.  ;  poussière, 
légère  ordure,  paille,  petit  éclat  de  bois,  une  mouche, 
etc.  dans  un  vase  d'eau,  de  lait,  ou  autre  boisson;  — 
n.  8.  ad.  nAf?'  mauvais  cuisinier,  gâte-sauce  ou  gâte- 
métier,  serviteur  négligent,  inepte  au  service,  etc. 

'Ohà^'t  »  ^-  *•  (ffO  i°  bonne  nouvelle  ;  2^  Annonciation  (K- 
turg,)]  30  le  prix  ou  cadeau  donné  au  porteur  de  la 
bonne  nouvelle  ;  v.  g,  «flA^i*jSi  1  f^OOrX  »  «Donnez-moi 
ma  récompense  de  la  bonne  nouvelle,  de  mon  message». 

flflîT'flA»  tomba,  s'écroula,  déroula  avec  bruit;  retentit 
comme  le  bruit  d'un  effondrement  ;  v.  g.  terre  ou  pierre 
qui  tombe  d'un  toit. 

nfSiL/ii  v.  n.  fut  maigre,  chétif,  étique  (comme  un  mal- 
heureux, un  gueux);  —  ad.  flflitc  maigre,  gueux, 
misérable  (injurieux). 

V  o  O     V 

flïi4*fll«  ^-  w-  maigrit  beaucoup,  s'émacia;  —  c.  htïu^ 
fl|:,  —  ad.  flff^T»  émacié,  étique,  squelette;  —  loc. 
V.  d.  fin  4»T+T  I  fl A  *  devint  tout  à  fait  maigre,  fat  ré- 
duit k  rien,  délabré,  complètement  défait,  k  n'être  plus 
qu'une  ruine. 


OAOA'-flA'i*  399 

OAflA*  V*  ^-  pourrit,   se  corrompit,   se  gâta;   est  pourri, 

V     O 

gâté  ;  —  c.  hÙMÙ  *  amena  la  pourriture  ;  pourrit,  act  ; 
gâta,  moisit,  act.^  v.  g.  Thumidîté;  —  inf.  V^HMtl* 
moisissure,  corruption  ;  —  8.  a.  QMA^  *  corruptible,  prêt 

o     V  O 

à  pourrir;  —  ad.  p.  iUlOrh*  pourri,  gâté;  —  ad.  flft 
nf^i  en  train  de  pourrir;  moisi,  gâté;  —  n^  in$t.  <iDfl|| 

V  o    V     o 

OA.*  ce  qui  cause  la  pourriture;  —  v.  dér.  i'^ttiïttA* 

fut  atteint  de  moisissure  par  le  contact;  v.  g.  le  grain 
sec  près  de  grains  humides;  —  n.  instr.  «iD'ïflAflA.* 
contact  contagieux  ;  jonction,  voisinage  ;  —  n.  d.  anal,  ao 

o     V    o  O    V 

TtWMiM^^  point  de  contact,  confluent,  jointure;  et  «pec. 
sommet  du  crâne  où  les  os  pariétaux  se  réunissent  avec 
Tos  occipital. 

HAi^*  V-  n.  se  gangrena  (la  plaie);  empira,  s'agrandit, 
s'étendit...  (au  lieu  de  se  rétrécir  et  cicatriser);  var.  Q 
T>*1  «,  —  c.  )^n^}%  *  impira  le  mal  ulcéreux,  t?.  g.  la 
malpropreté,  le  manque  de  soin,  ulcéra...;  —  fw/.  jT**!! 
/iç^i  ulcération;  —  ad.  (lAÇAi  ulcéré,  gangrené;  — 
n.  z.  «flAÇA  «  ulcère,  gangrène  ;  —  loc.  v.  d.  MlÇùVà  « 
nA>  se  gangrena,  empira. 

flAilDi  t;.  n.  eut  Thaleine  fétide;  a  la  bouche  mauvaise; 
est  punais,  a  Tavène  ou  punaisie,  c'est-k-dire  rend  par 
le  nez  une  odeur  infecte;  —  c.  httM^*  causa  mau- 
vaise exhalation  d'haleine,  t;.  g.  la  nourriture  indigeste; 

o     V 

—  in/.  y^ali^Oh  I  exhalation,  et  exhalaison  d'odeur  ré- 

pugnante.  —  n.  s.  ad,  «flÂÇlO*  *  punais  ;  qui  a  l'haleine 

fétide;  ==  syn,  ou  anal.  h'tidH*- 
tthÇ  *  ou  ■flAÇ  I  n,  de  pi.,  arbre  dont  l'écorce  s'emploie 

comme  vermifuge;  contre  le  taenia. 
tltï^^  V.  n.  la  plaie  fut  profonde,  pénétra  avant  dans  la 

chair,  fit  une  trouée,  creusa,  perça,   s'enfonçA  dans  les 

V    o 

chairs;  —  c.  huh%*  fit  creuser,  enfoncer,  pénétrer 
avant...  le  mal;  —  inf.  jT'-fl^d  »  creusement  de  la  plaie, 


400  -nïïh.'  — fl4^>nA> 

profondeur;  —  n.  s.  'QM*  blessure  profonde;  —  n.  s. 
ad,  n^A*  i^  ad,  balafre^  qui  a  une  cicatrice  profonde; 
5°  8,  objet  troué,  v.  g,  galette,  papier  ;  —  n.  insU  no-fl 
A^f  ce  qui  occasionne  le  creusement  d'une  blessure 
ou  d'une  plaie. 
•flïfît»»  lo^'  ûidt?.  i°soit!,  si  ou  puisqu'il  le  veut;  si  vous 
le  voulez,  etc.  ;  —  ou  fl^IflD*  i  locution  passée  de  Tamh. 
dans  le  tigr.  (mot  composé  de  fl^^  ♦>  si,  et  If  i  désira, 
et  Oh  I  8uff,  pron,  «le»).  —  C'est  une  locution  exprimant 
une  condescendance,  une  concession,  v.  g,  quand  qq.  fait 
contre  son  gré  une  chose  par  déférence  pour  un  autre  ; 
2°  d'autres  fois,  signifiera  :  «au  moins  cela,  ...qu'importe, 
etc.»  (toujours  dans  le  sens  de  déférence,  d'acquiesce- 
ment). 

V    O 

•n  n  h  *  ^*  ^^  P^'  tubercule,  sorte  de  patate,  ou  pomme  de 
terre. 

flïf  j&  '  ^-  ^-  (^^''  bâcha,  pacha)  1°  titre  d'un  officier,  com- 
mandant, chef  de  troupe  armée  plutôt  de  fusils;  d'où 
2^  fusilier  (titre  jadis  extraordinaire,  à  cause  de  la  rareté 
des  armes  à  feu);  3°  qqfois  ce  titre  est  simplement 
honorifique. 

041  *  flA  >   loc,  V,  germa,   poussa.  =  syn.  fl^A  *>   ^'h 

n4'*  HA*  ^oc.  V.  1^  apparut  en  se  haussant,  montra  sa  tête; 
V,  g.  un  serpent  levant  la  tête  au-dessus  de  l'herbe; 
2^  s'éleva  au-dessus  de  sa  condition,  v.  g,  de  pauvre 
est  devenu  riche;  parut  en  situation  meilleure. 

114^  I  OA  «  loc,  V,  1®  fut  surpris,  étonné,  saisi  (à  l'annonce 
d'un  événement,  d'un  accident  subit...);  2^  fit  un  coq- 
à l'âne;  interrompit,  arrêta  un  interlocuteur  en  passant 
tout  d'un  coup  à  autre  chose;  coupa  la  parole^  la  con- 
versation =  var.  ou  syn,  fl^4»  i  (m  i  dans  les  deux  signi- 
fications. —  lac,  sub^^-  d.  fl^Wi  f  n  •  i°  lo^'  interrogative^ 
syn.  de  jr*nA  «  et  *'7A'il'  «  dire  ...  ;   2°  interruption  in- 


fl.^iflA>-fl«A>  401 

opportune,  inutile,  inconvenante;  3°  chose  inattendue, 
parole  hors  de  propos,  coq-à-I'àne ...  ;  4^  paroles  men- 
songères. 

tL^  >  HA  >  lo<^'  V*  v<>^*  de  la  loc.  précédente. 

n4'A*  (g-  inu8.\  '^n4*A*  86  vengea,  tira  vengeance, 
exerça  des  représailles  ;  —  c.  htt^li  >  poussa  à  la  ven- 
geance; —  réc.  +fl^+A«  exerça  vengeance  par  réci- 
procité; rendit  dent  pour  dent;  —  réc.  c.  htt^l^ii* 
incita  à  la  vengeance  de  part  et  d'autre,  envenima  la 
haine  des  partis  ;  —  inf.  jr*-(|/i* A  «  acte  vindicatif,  re- 
présailles ;  —  8,  a.  'ttt^li^  I  qui  se  venge  ;  —  s.  a.  c.  ti 
tt^ii^i  incitateur;  —  n.«.  n4»A>  vengeance,  représailles; 

V     O 

—  ûd.  n4*Aj&?*  porté  à  la  vengeance,  haineux,  vin- 
dicatif; —  n.  inst.  aoQlj^Jx^t  motifs,  moyens  de  tirer 
vengeance. 

n^A.»^  w.  8.  (j.  ♦  ♦  A  0  mulet,  m.  etf.  ;  pi  htlfti  «  ou  t^ 
h^èii:*  ou  encore  j^-fl^'A't';  —  ^^iàs  -fl+^A.*;  — 
n.  comp.  'fA'IA  *  ttvli^  >  poulain,  jeune  mulet. 

nl^A*  V-  ^*  (3)  i^ germa,  poussa,  a  levé...  (graines,  herbes, 
plantes)  =  8yn.  fl^T  s  fl A  «;  ao^f^ao^  t*^  2^  Si  des  veines 

V        o 

OU  mines  de  gemmes,  d'or,  etc....  (terrain);  —  c.  ti'Q 
tA*  i°  fit  germer,  lever,  pousser...  {v,  g.  la  pluie...): 

o 

2°  produisit,  poussa  {act)  v,  g.  la  terre;  —  inf,  jT**!! 
^A  *  germination,  pousse,  venue  des  plantes  ;  —  «.  a.  fl 
5fA*i  qui  germe,  nouvelle  pousse  en  germination;  — 
p.  ad,  p.  'fl'^  A I  germé,  sorti  de  terre,  poussé  ;  bouton 
ou  bourgeon  ouvert,  sorti  de  l'arbre;  —  n.  8.  -fl^A> 
i°  germe,  bouton,  rejeton;  var.  nilSifi',  2^  gemme 
(pierre  précieuse,  sel,  or);  —  n.  in8t.  aoul^h^'  i°  ce 
qui  favorise,  hâte  la  germination;  2°  terrain  productif, 
fécond;  —  n.  8péc,  anal.  «iD-fl^A*  minière,  gisement 
de  minéraux,  de  gemmes;  terrain  ferrugineux,  etc.  La 
raison  de  cette  dérivation  est  dans  la  conception  ima- 

26 


402  niiAi-(L^(L^>flA' 

ginaire,  comme  si  le  métal  germait  là,  et  y  poussait  à 
Tinstar  des  végétaux. 
n^A*  V-  ^*  arracha^  déracina^  extirpa^  tira^  ôta^  enleva 
(les  mauvaises  herbes  des  plantes ...);  var,  ao'fi^/^  i  de- 
form. (A.  G),  -  p.  i-riifli,  -  c.  ^nifli,  —  inf.  ^ 
'fl^ft'  extirpation,  sarclage;  — 8.  a.  fl^A.*  arracheur, 
sarcleur,  défricheur,  etc.  ;  —  ad.  p,  +flif  A,  i  déracinable  ; 
qu'il  faut  arracher;  —  p.  ad.  p.  -fl^^fti  arraché,  déra- 
ciné; fig.  émigré  du  pays  par  force;  —  n.  s.  «fl^^i 
arrachage,  sarclage,  défrichage;  —  n.  inst.  nv^fl^A.' 
ce  qui  sert  k  arracher,  déraciner. 

O       V 

n^Â^'lh'  n.  8.  galette  azyme  sèche;   biscuit  de   route. 
•fl^^HP*}  s  loc.  adv.  à  force,  par  nécessité,  nécessairement, 

V.  g.  à  force  de  travail;  acquis  par  force,  petit  à  petit; 

insensiblement,  mais  inévitablement  ;  mot  comp.  de  'fl  «  «  i 

et  de  i^tlf^i  cfr,  1^(^001. 

•9  V      o 

n4>4*  «  V-  **•  fût  parcimonieux  ;  —  c.  Mi^i^  «  rendit  par- 
cimonieux; —  inf.  jP-n^^i. 

n^n%  >  ^-  ^-  i°  fut  ému,  pris  de  compassion  ;  compatit, 
prit  en  pitié,  s'attendrit  ;  var.  pi.  us.  fl^p^  1  ;  ^°  se 
gonfla,  se  bouda,  v.  g.  un  sac;  enfla,  se  tuméfia;  — 
<^'  }^fl4^flt«  attira,  excita  la  compassion;  —  inf.  jT" 
•fl+^fl4^i  la  compatissance,  la  commisération,  etc.;  — 
s,  a.  (14^0^*  compatissant,  sensible  aux  maux  d'autrui; 
var.  n4n4*^';  —  ^oc.  v.  d.  p4p4*^*nA>  i°  se  gonfla, 
s'enfla,  fut  tuméfié;  fit  ampoule;  se  gonfla  et  remplit 
de  pus  ;  2^  par  anal,  fut  rempli  tant  que  possible  ;  tassé, 
plein  à  crever,  v.  g.  un  4j&lH'«  sac  plein  de  grain; 
bondé,  etc.  ;  3^  par  anal,  fat  tendre,  souple,  faible,  sans 
résistance  (la  peau,  le  cuir,  le  tissu...);  —  n.  8.  d.  (|* 
4*n*4^i  balle  ou  sac  très  rempli,  v.  g.  /i^;l*i  de  ^f. 
Jfj  «peau  de  bouc  remplie  de  farine». 

(LvttJ^*  HA*  io<^'  V*  onom.  étincela,  rayonna;  brilla  {v.  g. 
un  cristal  bien  propre...). 


O^'k'QO.A-'»'  403 

fl^^i  V.  n.  {d.  de  04*^0 1  g.)  i°  suffit,  eut  le  suffisant, 
Taptitude,  le  nécessaire  requis  en  science  ou  mérite, 
pour  une  charge  ou  une  dignité,  v.  g.  pour  ft'^^^'l'  '  ^^' 
vile  ou  ecclésiastique  ;  2°  fut  suffisant,  v.  g,  la  quantité 
de  qqchose,  =  syn.  j^hA  *  ;  —  <î-  h'û^'^  *  ^°  présenta 
la  suffisance,  le  degré  requis  pour...,  apporta  le  suffisant 
(t?.  g,  en  aptitude,  capacité...);  2^  rendit  suffisant,  trouva 
capable  de...,  digne  de...;  3^  atteignit  Tâge  de  raison, 
l'adolescence;  l'âge  requis  pour...,  la  virilité;  4^  réussit, 
eut  succès  heureux  dans  une  tentative  ;  —  inf.  f^'fi^à  * 
suffisance;  mérite;  capacité;  —  n.  ad,  d.  du  g,  fl^d* 
ad.  convalescent;  qui  va  mieux,  rétabli  en  meilleur 
état. 

nl^X  >  ^-  A-  frotta  du  grain  entre  les  mains  (pour  l'émon- 
der...),  décortiqua  entre  les  mains  les  épis  de  grain,  et 
le  nettoya  en  soufflant  dessus,  vanna,  cribla;  —  2?.  + 
n4^X*  ®st  émondé,  nettoyé;  ...vanné,  épuré;  —  c.  || 
-fl^j^i  fit  émonder,  décortiquer  des  épis;  —  tn/.  jr"»|| 
^X"i  froissement,  vannage  du  grain;  épuration  en  frottant 
entre  les  mains  ;  —  s.  a,  fl^X.  1  décortiqueur  d'épis,  de 
grains;  vanneur;  —  n.  s,  -flt^Jfi  grain  décortiqué, 
épuré. 

V         o  V 

tk"ti  •  Il  A  •  ^o<5-  ^'  onom.  1®  bruit,  résonna  sourdement  ;  cfr, 

o    V  V 

anal,  syn,  (hÂfl*#h  *  HA  >  ;  ^^  s'emporta,  se  mit  en  co- 
lère, en  ebullition  (comme  la  soupe  au  lait). 

QQ:  loc.  n.  exprim,  l'action  ou  la  manière  de  porter  un 
enfant  sur  son  dos;  v,  g,  l'enfant  faisant  instance  pour 
êire  mis  à  dos,  dira  à  sa  mère  :  ||Q  1  }i?j&  *  *^  ^^s, 
maman!»;  —  loc.  v,  flfliriAi  ou  j^flA^  porta  l'enfant 
à  dos;  =  syn.  AHA»,  Ç/r.;  —  interj,  d.  Qflf  «  i^yn,) 
<à  dos!  à  do8l>.  —  Le  4  «  f  1  suffixe  est  suppliant,  atten- 
drissant. 

fllUArl  >  w-  P»*-  i^  Babylone  ;  ^°  Babel  ;  —  n.  comp.  «^jT* 
tL^htLHr'}*  tour  de  Babel. 

26» 


404  attct-fk+tnoojs:* 

nfl*C  '  ^-  *•  (^*'-  ^*  europ.  vapeur)  i°  toute  machine  k  va- 
peur ;  ^°  «p^c*-  bateau  k  vapeur  ;  3°  locomotive,  et  par 
extens.  chemin  de  fer;  4^  farine  moulue  k  la  machine. 

nflCO  >  V-  a*  fit  rouler  k  terre  un  autre  individu  ;  poussa^ 
bouscula;  —  c.  tittttfDt  incita  k  faire  rouler...,  — JP.  + 
nn^*  roula  sous  la  poussée...,  —  inf.  jT'-nfllIHi  l'ac- 
tion de  pousser  et  rouler. 

tlT't  *  n A  >  ^oc.  V.  chercha,  fut  k  la  recherche  d'un  objet 
perdu,  égaré. 

n««^  I  ou  (1-^  >  *^-  ^'  <2c2.  excès  de  sel  dans  Fassaisonnement; 
trop  salé  (sauce  ou  mets). 

fl^jhi  n.  «.  bracelet  en  or  ou  argent,  orné  de  filigrane, 
long  comme  un  poignet  postiche,  de  0'20  ou  0*30 m.; 
décoration  donnée  par  le  roi  en  récompense  d'actes  de 
bravoure  ;  var.  fl^;î«<p  1  amh, 

fl,1*i  n.  8.  (g.)  i°  maison,  habitation,  chambre,  apparte- 
ment ;  2^  étui,  gaine,  etc. ...  ;  3°  rime  (poésie)  ;  pi.  fi^f 
ft-"t  *;  ®*  (?)  h'Of^  *  ;  —  «.  comp.  avec  ce  mot  : 

1-  fli+AÀ.Î^«  i°  «.  P»*.  Béthléhem  (ville  de  la  Judée); 
2^  petite  hutte  ou  sacristie  où  les  diacres  moulent  le 
froment  et  cuisent  le  pain  destiné  au  sacrifice  de  la 
messe. 

2*  fli'f'AP  '  ou  fli;f"An  -  ^-  comp.  de  (L'T*  >  maison,  et  de 

V      O 

titifi  '  (g-)  n'a  pas,  sans,  d'où  =  sans  maison  ou  feu,  sans 
ménage;  jeune  homme  qui  n'a  pas  encore  son  ménage 
établi;   garçon  (isolé);   s'emploie  aussi  adverbialement. 

3.  0.+  »  im  »  ^-  comp.  1°  la  famille,  la  proche  parenté  ; 
=  syn.  àfii*]  ^°  la  maisonnée,  y  compris  les  do- 
mestiques. 

4-  fli+  »  Ytchiiyt  >  m.  à  m.  maison  chrétienne  ;  famille  ou 
société  chrétienne  :  église,  soit  l'édifice  spirituel,  soit  le 
matériel. 

^*  Ob'!'  *  U^'^^f^  •  la  famille  en  sens  plus  étendu  :  tribu,  pa- 
renté de  cousinnge  plus  large  que  celle  de  Q^'t^  i  A*!!  *• 


ft+i^UC»  — n++«  405 

6>  flii*  '  fÙC  '  ^-  '•  maison  d'enseignement,  école  ;  on  fl» 

V  V      O 

7*  fll'^  *  X'fl^lu  '  ^'  '-  cuisine  (foaraean);  endroit  où  se 
fait  la... 

n;l*i  n.  s.  lien^  place,  endroit  précis,  lien  dit,  =  syn,  jf| 
Ç^  I  ;  —  n.  comp.  Jt^Ai  i  n;^  «  lîeu  de  la  pénitence  sa- 
satisfactoire  ;  le  purgatoire. 

(iT/i^'  ^-  ^*  fut  trop  mûr  (un  fruit);  la  chair  se  ramollit; 
fut  blette;  ftit  gâté,  pourri;  —  inf.  jP-dTAds  excès  de 
maturité,  ramollissement  d'un  fruit,  état  blet  ;  —  loc.  v. 
dér,  et  syn.  flTAd  *  flA  «  devint  blet. 

Ht^  *  ^*  '•  i^  bâton,  canne,  houlette,  hampe,  crosse  ;  pi.  fi 
fll'C  »  5  ^^  fiÇ'  troupeau,  nombre  de  bétail  que  peut  paitre 
et  surveiller  un  gardien,  un  berger,  c'est-à-dire  le  bétail 
d'une  houlette.  —  N.  B.  Un  n*)'^'  comprend  50  à  80 
têtes.  —  loc.  a,  d,  tt^C  »  (lA  I  se  tint  raide,  droit  comme 
un  bâton  ou  un  échalas. 

fl4'fl+«  V»  «•  rongea,  troua  avec  les  dents,  consuma..., 
v.  g.  la  souris  mordant,  morcelant  dans  un  cuir,  un  vête- 
ment, etc.;  —  p.  +flTfl+«  est  rongé,  mangé,  troué, 
endommagé,  morcelé  (avec  les  dents...),  v.  g.  ^KA.**!! 
Mu*  »  +fl4'0.'|î  »  flAïf  «  M  »  «la  pc^aïi  de  bœuf  rongée 
par  les  rats  est  devenue  inutile»;  —  c.  j^flTfl'l**  laissa 
(un  objet  rongeable)  en  pâture  aux  souris,  aux  rats  ;  — 

o    V 

inf.  jr*-(|Tfl1"  «  rongement  (ac,  et  p.). 
fl'f-+ 1  ou  n++ 1  V.  a.  i°  agita,  troubla,  v,  g.  l'eau  ;  tourna, 
remua;  mêla,  mélangea,  =  syn,  fljpnX*;  ^^  fg-  mit  le 
trouble  dans  une  réunion,  dans  un  village,  par  ses  pa- 
roles en  désaccord,  par  ses  agissements,  ses  intrigues, 
etc.  ;  —  p.  +n+  »,  —  c.  h-ài^l^  »,  —  inf  9^*0^^  « 
remuement,  trouble,  mélange  ;  —  «.  a.  d^ii  t  troubleur; 
—  n.  inst.  #i»-(H"t  a  celui  -ou  qui  sert  à  troubler,  à  mê- 
ler. —  loc.  V,  d.  fl*'M'«flA>  ou  tkttli*  mît  le  trouble 
dans  une  assemblée,  etc.,  comme  plus  haut. 


406  n-^>•-n^>A.« 

il'ti  *  V*  ^-  ^°  dispersa^  prodigua  à  profusion^  répandit  çk 
et  là^  dissémina;  désagrégea,  =  syn.  4*îh  *  HA  >  ;  ^^  ^P^^- 
dissipa  son  bien  (inutilement);  —  p,  +fl+>i  1^  est 
dispersé;  disséminé,  désagrégé,  disloqué  ;  2^  est  dissipé, 
perdu  ;  s'est  séparé  ;  est  détaché  ;  —  c.  hù'H  *  ^t  disper- 
ser ;  fit  perdre  ;  jeta  follement,  h.  pleines  mains,  au  vent  ; 
—  int.  flji^'l*}!  gaspilla,  laissa  se  dépendre,  se  disper- 
ser; —  int,  c.  titt^'tii  fit  gaspiller,  aida  à  la  perte, 
k  la  profusion  ;  mit  en  désordre,  éparpilla  ;  —  int.  p,  •!• 
n;^-^}  «  i^  est  en  complet  désordre  ;  en  perte  ou  ruine 
entière;   2^  réc.  est  disloqué,   dispersé,  v,  g.  le  groupe, 

O      V 

rassemblée  ;  —  inf,  f^'ti^t  «  dissipation,  dispersion  (des 
biens);  —  id.  int.  JP'fl'Ih.Hh'J  «  i°  gaspillage,  coulage 
(peu  à  peu);  2^  réc.  dislocation,  séparation,  dispersion 
d'un  groupe,  d'une  famille;  —  8.  a.  fl^*Jr  i  prodigue, 
dissipateur,  dépensier  ;  —  s.  a.  c.  tkù^i^  »  q^i  pousse 
a  la  prodigalité  ;  —  ad.  p.  -Wljhjr  i  exposé  k  être  dissipé, 
perdu  (le  bien);  —  id.  int.  'ttt^^i,'  sans  cohésion, 
facile  k  désagréger,  k  séparer^  k  disperser;  —  p.  ad.  p, 
-fli:'}  t  dispersé,  dissipé  ;  —  n.  s.  n+Ç  •  dissipation, 
gaspillage,  prodigalité;  —  n.  inst.  aO'U't'i'  '^^  causes 
de  dispersion,  de  dissipation,  de  désagrégation  ;  —  n.  s. 
dér.  anal.  flTÎi  *  artère,  veine,  par  où  circule  le  sang 
en  tout  le  corps;  pi.  h'tt^'i'ti'- 
flTitflb'  ^-  ^'  ^^  P^A;  sentit  mauvais,  v.  g.  une  charogne; 
2^  anal,  vieillit,  fut  décati,  râpé,  encrassé  (un  habit); 
car  k  force  d'usage  et  de  peu  de  soin  de  propreté,  les 
vêtements  s'empreignent   d'une   crasse   et   d'une  odeur 

V    e 

sui  generis-^  —  cfr.  anal.  QMiDt  exhala,  ...  etc.;  — 
C-  tifln'id%»^  ftit  cause  ou  productive  d'infection,  r.  g. 
la  chaleur  torride  sur  un  cadavre;  la  malpropreté;  — 
inf.  jP"'fl'||'ÇA«  infection,  exhalaison  fétide;  —  p.  ad. 
P'  •fl4-y-A«  i°  infecte  emporté;  =  ayn.  -flje^JC-»; 
2°  habit  vieilli,  crasseux;  —  ad.  fl'I'Ç^h'  i°  infect,  qui 


ni-j-ii-n+h»  407 

pne;  2^  vieil  habit^  ...qui  sent  le  yienX;  la  moisissure; 

—  n.  inst  i'>*-flTÏ#h«  '  causes  d'infection. 

n4*}%i  V*  ^-  se  gangrena  (la  plaie),  s'étendit,  s'élargit..., 

—  var.  de  fl^ï^'  (p&i*  changement  de  la  lettre  f|  en 
^  cfr,).  —  N.  B.  L'étymologie  semble  assigner  la 
même  origine  a  nft}0'>  et  Q't'idH^  comme  k  flM^i 

V      O 

et  n^'}%  I,   vn  l'analogie,  sinon  la  synonymie  dans  les 
nuances  de  signification  et  d'expression. 
flT*l*  V'  w.  {réfl,)  se  creva,   se  fendit,  v.  g.  une   outre 
pleine  déchirée  dans  un  choc,  ou  trop  pressurée...  — 

o      V 

inf.  IT^'Û^ù  »  folate  et  explosion,  v.  g.  d'une  vessie  gon- 
flée et  rompue,  d'un  ballon...  —  loc.  v.  d.  P^ forme  fl;f« 
6  >  n/i*  ^y^'  i°  creva...  par  excès  de  tension  ou  pression; 
2^  anal,  se  fendit  (le  crâne),  fut  ouvert  par  un  choc, 
heurt,  etc. ...  ;  2*  forme  d^à^à  «  (lA  *  rompit  les  digues 
et  coula  k  flots;  s'ouvrit  (un  abcès  et  sortit  du  pus  en 
abondance);  eut  des  selles  abondantes  et  chargées  de 
gaz,  ...  (effets  d'une  purge). 
li+h»  (?•)  011  ♦♦Tî>  i°  coupa,  tailla,  trancha,  =  syn.  t 
^Ri,  var.  par  interv,  litt  flh'h';  2;^  rompit,  brisa, 
cassa,  déchira;  3°  fig.  brisa  sa  position,  sa  fortune; 
atteignit  le  terme,  la  limite  ou  la  fin  de  la  prospérité; 
perdit  tout,  acheva  de  se  ruiner;  —  var,  inver.  lit,  flh 

'I;  :  et  rih+  «  ;  —  p  +n4-h  »,  —  c,  h-n^hh  »,  —  *V  r" 

'O^^fï^  coupage;  rupture;  fin  de  la  prospérité,  ruine; 

—  int,  fl;l^+Tii  coupa  k  plusieurs  reprises...;  trancha 
k  coups  redoublés  ;  fit  plusieurs  tailles  ou  taillades,  ...  rup- 
tures, etc.  ;  id.  p.  'Kl^'tTi  i  est  découpé,  rompu  en 
plusieurs  pièces  ;  est  déchiqueté  ;  —  s.  a,  fljHTî,  i  décou- 
peur, tailleur;  qui  se  ruine;  —  ad,  p.  'i*(i^Xi^i  taillable, 
fragile,  facile  k  rompre;  —  p.  ad,  p,  'fl'tlfl'  i°  coupé, 
taillé,  rompu,  cassé,  etc.;  2^ fig-  ruiné,  qui  a  perdu  tous 
ses  biens  par  suite  de  malheur,  pillage,  famine...;  — 
n.  8,  «fl;!*)!  i   le  morceau  coupé,   rompu,   la  brisure ..., 


408  (H-S^'  —  OK^ 

V.  g.  de  courroie,  corde,  étoffe,  etc.  ;  —  n.  d.  fl'f'h  »  fy- 
rniné,  infortuné;  tombé  dans  Tindigence,  la  misère;  k 
bout  de  ressources;  pi,  fl+h-fcj.  —  n.8.  et  ad.  flTtl^i 
i^  animal  crevé  ;  2^  homme  de  rien,  incapable  de  tout, 
bon  à  rien  ;  h.  fini,  ruiné  (phys.  et  mor.)  ;  —  var.  par 
interv.  litt.  Oh*!;  ■  !  —  ^*  ^^*'  ^'■••fl+'é.  »  ^°  motif,  occa- 
sions, moyens  de  rompre,  etc.;  2^  causes  de  la  ruine; 
—  loc.  V,  d,  fl'|'h'1*1fl  *  n/i  s  dér,  et  syn,  =  rompit,  frac- 
tionna... 

fr+Jt*  ou  (U+j&»  et  -fl'f-j&i  petit  veau;  pi  }^-fl;f'j&«. 

fl-f"*)  *  ou  fl'K  1  *  tlli  >  ^^c-  ^*  onom,  apparut  soudain,  et 
instantanément;  parut  et  disparut  aussitôt;  atteignit  vite 
le  haut  d'une  eminence;  se  montra  subitement,  k  Tim- 
proviste,  sur  la  cime.  =  syn.  m  i  QH  i. 

fl-'Ji  TJ.  8,  café,  1°  la  plante,  caféier;  2°  pL  vulg^.  le  fruit, 
et  la  liqueur  du  café. 

n^^i  V,  n.  s'éventa  (un  liquide  gazeux...),  s'évapora,  s'al- 
téra; perdit  sa  force,  sa  qualité  (y.  g,  une  boisson)  s'en 
alla  en  fumée  ;  fuma,  v,  g,  la  chandelle  ;  —  c.  t^nii  ' 
fit  évaporer,  fit  partir  en  fumée;  souleva,  fit  voler  en 

O    V 

poussière;  —  i«/.  jr*»flÇ'>i  evaporation,  bouffée  de  gaz, 
de  fumée  ;  —  var,  int.  Htm  >  5  —  l^<^-  ^-  ^-  flîT  «  flA  » 
i°  sortit,  s'éleva  (la  fumée,  le  gaz);  2^  fut  soulevé  en 
coup  de  vent  (tourbillon,  poussière);  3°  fut  mis  hors 
de  soi,  émoustillé,  surexcité,  agité  ;  sursauta  en  sommeil, 
=  var,  int,  nàii*- 
OrÙ  >  du  I  ^oc.  V,  î^  rejeta  ce  qu'il  avait  dans  la  bouche, 
vomit;  2^  chercha  à  effrayer  qqun  par  Tinterjection  fl- 

o   w 

à  I  ...  bouh  !  ...  —  ad,  d.  fl-Âfl'd  «  i°  joufflu,  qui  a  bouche 

pleine,  gros,  replet...;  2°  vantard,  fanfaron  (injur.), 
fld  «  flA  >  ^oc.  V.  s'enfuit,  s'écarta,  s'évada,  se  déroba  ;  — 

n.  ad.  d.  flAflA  >  fuyard,  peureux,  poltron. 
fli^i  V.  n.  (g.  fitis)  entra,  s'introduisit,  pénétra;  alla  dedans, 

k  l'intérieur;   fut  admis,   fit  partie.,.,  fut  reçu,  associé, 


mh'  409 

etc.;  —  c.  JH'ttK*  9'  fit  entrer,  introduisit,  indnisit; 
présenta,  fit  recevoir  on  admettre  ;  —  n.  9,  fljl^-f;  i  {g.  fl 
n+0  i°  entrée,  introduction,  v.  g.  fl/kiss  présentation 
de  Jésus  au  temple.  —  ttfi^  «  présentation  de  la  S*®  Vierge 
ibidem;  2^  entrée,  commencement,  premier  jour  de 
Tannée,  flK*!:  »  ^^^l*  '  ou  flK*!:  *  ♦  ♦  ♦  «  ^^Ig-  premier 
jour  du  mois,  dMi  1  IDCl  «  ^^  carême,  fl/^-l;  1  JlJT"  1, 
var.  vulg.  QU-ti  et  QU;!**  sub  fli)+^i;  5^  grotte, 
antre,  caverne  ;  cachette,  retraite  pour  receler  des  objets, 
des  personnes  recherchées,  v.  g.  par  des  perquisitions 
à  domicile,  ou  par  les  milices  pillardes.  —  Ces  lieux  re- 
tirés, choisis  pour  refuge  ou  cachette,  sont  des  trous  ou 
cavernes  dissimulées  et  d'accès  difficile  dans  les  flancs 
des  rochers.  En  A.  6.  et  en  Agamé,  chaque  famille  a 
les  siens  dans  les  monts  abrupts  et  déserts  ;  —  n.  s.  d,  ao 
nK  I  (gf.)  offrande,  don  offert  k  l'église  (c'est  comme  une 
pieuse  formalité  d'entrée  dans  le  lieu  saint,  d'offrir  du 
.  grain,  de  l'encens,  du  beurre  frais  pour  enduire  les  portes, 
du  raisin  sec  pour  le  vin  eucharistique,  de  la  monnaie, 
des  étoffes  pour  vêtements  sacrés,  des  tapis,  etc.,  etc.  — 
Ce  terme  s'entend  plus  spécialement  de  l'offre  de  fro- 
ment pour  servir  k  faire  les  hosties;  et  des  agapes  ao 

hÂk-b*  ou  noRîçi). 

n4A*  ^-  ^-  (g-  'OÙli*  poBsedit  —  h'ttùli*  i^  ditavit; 
2^  festum  celebravit)  i°  fut  fête;  est  jour  de  fête;  2°  pos- 
séda, inus,  sinon  dans  les  dérivés  ci- dessous;  —  p.  + 
fl4A  «  fut  célébré,  fut  fêté  ;  fut  chômé  (le  jour  de  fête, 

O     V 

religieusement  et  civilement)  ;  —  c.  ti'tt^li  '  fit  fête,  cé- 
lébra la  ...;  chôma;  fêta;  festoya;  —  inf.  JP'-fl^A'  cé- 
lébration de  la  fête  ;  chômage  ;  —  n.  s,  ad.  QA A  «  riche, 
possesseur;  — p.  ad.  p.  'flO-A*  f^it  possesseur,  enrichi; 
—  n.  inst,  HDfl^A^  :  moyens  de  fêter  :  repos,  repas,  extra 
libations,  réjouissances,  etc.  ;  —  n.  s.  fl^A  '  ou  H^A  > 
i°  fête:  V.  gf.   Q^A  >  ^'■•^À't  »  i^hllC  «    «sanctifiez   les 


410  Mti  «  0.1-  »  —  Mti  »  iDl't  « 

jours  de  fête»;  pi,  fl^A^  i  ;  2^  maître^  possessear^  pro- 
priétaire; /.  n^A*!:'  maîtresse;  la  prononciation  varie 
un  peu  selon  les  nuances  locales  :  n4A  *  ou  n4A  >  ou 
ndA'y  —  le  pluriel  est  fl^lO'A'f:*  les  maîtres. 

a)  Ce  terme  forme  le  pronom  personnel  réfléchi;  en 
ajoutant  les  suffixes  pronomin.^  v,  g. 

3'  p,  s.  m,  n4/k*  >  m.  à  m.  maître  de  soi^  lui-même,  soi- 
même,  —  /.  n4A*  elle  même; 

2*  p.  8.  m.  n4Ali*  toi  même,  ~  f.  fl^All'; 

i*"*  p.  iw.  /.  n4Aj&  *  moi-même  ; 

3*  p.  pi  m.  a^lirr»,  n4A-f9°s  eux-mêmes,  — /.  fl^A 
*>»,  fl^A'h7«  elle-même; 

2*  p.  pZ.  m.  n4Â'fr^  «  n^A4'h-*"  i  vous-mêmes,  — /.  fl 

4ÀTiT«,  n'>Àjî;h'>«;_ 

i»'*j?.  pi,  m.f.  n4Â?'  fl4Â'Tl''Ç»  nous-mêmes. 

b)  Ce  terme  uni  &  des  noms  de  choses...  forme  des 
dénominations  composées,  v.  g, 

fl4A»  flii-«  le  maître  de  la  maison,  —  /.  n4Â'i:8  flil'» 
la  dame  de  ...; 

fl4A  »  ^^^•  *  propriétaire  du  champ,  — /.  n4A't  *  *7^1"«7 

n4A  '  9^ït£  »  homme  de  conseil,  bon  conseiller,  —  /.  de 
même. 

(ï^fii'ilC*  h.  d'affaire:  i°  qui  a  une  affaire  à  traiter; 
2^  chercheur  d'affaire,  querelleur,  qui  suscite  des  af- 
faires; 3^  adversaire,  partie  adverse  (en  litige). 

Md'h't'  ^-  ^-j  ^'«^-  abrév.  de  fl4A't»fl»1**  maîtresse 
de  la  maison. 

n4A  *  l'^ï-Tf  *  **•  *•  homme  sérieux,  bien  sensé,  qui  prend 
les  choses  à  cœur,  les  examine  à  fond,  etc....,  cfr,  ^• 
J^Tfi  de  -^Hi. 

n4A?j&'  ^-  *•?  ^'^*'«  abrév,  de  fl4A«T4'j&*  riche  en  biens; 
propriétaire,  maître  de... 

fl4A'Û>*7*%.»  n.  s.  chargé  de  Texécution  des  condamna- 
tions royales;   bourreau,  exécuteur  des  hautes  œuvres: 


n*iA«T^i-*-nM«  411 

de  la  peine  capitale^  de  la  flagellation^  de  Tampatation 
(des  prisonniers  ou  des  criminels). 
n^A  '  fé^  *  ^-  ^'  possesseur  de  grands  biens,  de  grands 

w  e 

troupeaux  ;  richard.  —  v.  dér.  i°  flÂAA  «  devint  maître, 
...propriétaire,  ...possesseur;  —  c.  }^QdAA*  rendit  pro- 
priétaire, mit  ou  fit  entrer  en  possession,  enrichit;  — 
5°  var.  nùM*  s'enrichit,  devint  et  fut  riche  (A.  G.);  — 
^*  hnôM  *  enrichit,  rendit  maître  ou  propriétaire  ;  — 
n.  ad,  -f|AAj&3   richard  (comme  Q^A*  et  "flO-AO* 

n^A  «  AT.  *  h.  légitimement  marié,  —  /.  fl4Â-f:  »  AT.  »• 

fl^A'Î^^As  l'h.  du  jour,  en  faveur;  favori;  h.  de  con- 
fiance, confident,  —  /.  fl^AlT  >>  etc. ... 

n4A  »  ih^^^  «  II-  religieux,  h.  de  foi,  fidèle  (en  tous 
les  sens  relig.  et  civ.). 

n^A  *  IP^IA  '  voiturier,  cocher. 

n4A*Tfc-   poète,  rimeur;  compositeur  d^hymnes. 

V  V  V     O 

nJ^Ai  ou  nJ^A<  V-  ^-  {g-  -ÂKAO  empira,  devint  ou  fut 
plus  mauvais  (au  phys.  et  mor.)  ;  eut  caractère  colérique, 
méchant  ;  accrut,  augmenta  en  mal,  de  pire  en  pire  ;  — 
P'  i'tthù*  i°  fut  méchant,  colère;  enragea;  5°  frappa, 
battit,  donna  des  coups,  chercha  noise;  fi^nhù*  rendit 
pire,  rendit  de  plus  en  plus  méchant  et  colère;  fit  sortir 
des  gonds,  hors  de  soi  ;  —  int,  réc.  'ttihù  *  i°  *'*^«  se 
mit  en  colère,  en  fareur;  2°  réc.  s'emporta  contre 
qqautre;  se  querella,  se  battit  avec; — pi.  irhtkth*  se 
sont  querellés,  battus  entre  eux;  —  int.  c.  tkntïù^ 
i°  alluma  la  colère,  mit  en  rage;  2°  attisa  la  querelle, 
Taltercation,  la  rixe  ;  —  inf.  JP^'AXa  «  et  jPQAA  '  ^°  aller 
au  pire;  5°  colère,  irritation,  emportement,  tempête  de 
rage  ou  fureur,  altercation;  —  s.  a,  flJ^A.'  empirant, 
pire  ;  alias  q)^A.  '  î  —  *^-  *^*-  +fl/^A.  '  querelleur,  vio- 
lent; —  5.  a.  c.  h-nhA^i  corrupteur,  incititeur  au  mal; 
—  id.  int.  tknhA^^   brandon  de  discorde^  meneur;  — 


412  fld^j&>-nh*^> 

p.  ad,  p,  -flh«f)i  on  fl^lhft*  ^^  colère;  qui  s'est  battn^ 
disputé  ;  —  pi.  n*h«4^*  «  fâchés,  brouillés  ensemble  ;  — 

w     O 

^-  *•  nKA.  »  colère,  dispute,  querelle,  rixe,  noise  ;  —  n. 
inst.  ao^nti/L*  cause  du  pire...,  occasion  de  colère;  — 
id.  réc.  ootltiii^t  motifs,  choses  qui  amenèrent  la  que- 
relle, la  discorde. 
nd^J&  s  ou  mieux  'OÙâ*fi'  *  ^-  ^-  (Ç-)  bœuf;  pZ.  j^HilHC  >  ; 
<îA-  AO'TL'  et  tkâi*  pour  la  nuance  du  sens. 

V    o 

QAQ'lkS  V*  ^-  et  n.  versa  brusquement,  coula  en  bouillon- 
nant ;  var.  fautive  de  fl^hQ^fb  »;  c/r. 

fl4d  «  flA  »  loc.  V.  onom.  bêla  (le  mouton,  etc.). 

QA»  9  t;.  n.  sursauta  (en  sommeil)  ;  se  débattit  (en  cauche- 
mar) ;  cfr.  syn.  et  anal,  étym,  fl J7 1  flA  «  «w&  fl»  ». 

ndhA»  ^*  '-  terrain  pierreux  et  blanchâtre. 

ndhh'  V*  ^'  eut  la  maladie  qui  rend  noires  la  paume 
des  mains  et  la  plante  des  pieds  ;  —  ad.  d.  flÂhll  *  qui 
a  la  paume  des  mains  et  la  plante  des  pieds  devenus 
noires. 

nii^i  interj,  un  autre!  ou  Hù^i  {g.  ndj^>  alius,  alter... 
de  no^  0  -  exclamation  de  douleur  de  voir  une  personne 
malade,  en  danger  de  mort;  comme  pour  dire:  «Pas 
lui...,  pas  elle...,  mais  >une  autre !«  s'il  vous  faut  une 
victime,  ô  Dieu!». 

V         o 

-fl}i,J^i  ad,  autre  ou  autrement  que  les  autres;  distinct 
(des  autres);  singulier,  original,  extraordinaire,  étonnant; 
syn,  né^i. 

jiV\i  n.  ad.  chauve;  —  de  llh^f  *- 

•fllf- 1  n.  8.  insecte  rongeur,  ver,  mulot,  qui  ravage  le  grain 

V    o 

avant  qu'il  germe;  cfr.  nif-nil">* 
ntl»^  '  «  V.  a.  (g,)  eut  son  premier  enfant  ;  —  n.  8.  fl^C  « 
la  femme  qui  a  enfanté  une  P^®  fois  ;  —  p,  ad.  p,  •fllf- 
C  «,  wi.  et  /.  ou  ilïté  »   et  ïMf*^  I  premier-né,  aîné  ;  — 
^-  «•  'flW'CÇ  «  et  •flW'CH*  «   primogeniture  ;    droit  d'aï- 


nesse  ;  —  n.  comp,  anal,  flilf-^  i  A**"***!  *  orange  —  Am» 
Tf  f  est  var.  de  A***!  «  (?•)  ©*  A^'TiT  «  citron  ;  le  distinctif 
flhT"^  *  ost  sans  doute  motivé  par  la  supériorité  de  Torange 

o 

sur  le   citron;   d'où   «l'aîné   des  citrons»;  =  syn.  •flC 

nh*^"'3  V.  n.  cessa^  discontinua;  fut  interrompu,  arrêté 
(un  travail)  ;  fut  laissé,  abandonné  en  jachère  (un  champ)  ; 
fut  absent,  manqua  au  rendez- vous;  — p.  +fllf'^«  fnt 
omis,  manqua  d'être  fait,  resta  inutilisé  ;  —  c,  A-flh*^  ^ 
interrompit,  arrêta,  suspendit;  fit  cesser;  fit  manquer 
au  rendez- vous;  —  inf,  jr*»fl%vC»  arrêt,  cessation,  in- 
terruption, suspension,  omission,  etc.;  —  s.  a,  fl^^i 
i^  qui  s'arrête;  cesse,  laisse  un  travail;  manque  à  un 
rendez- vous  ;  de  même  IvC^Kd  *  ;  —  fi-  '•  (i\^i*  *  ou  P 
Ifl^i  cessation,  abandon,  inutilisation  (dans  le  service 
qqconque);  —  n.  s.  anal.  tl\l^t  rigole  autour  du  aotf 
Â7  *  où  s'arrête  et  tombe  la  farine  moulue  ;  —  n.  inst. 

o  V 

^''^'tÙ^d^  causes,  circonstances  de  l'abandon... 

fltf'flh*  '  ^-  «■  se  réduisit  en  cendres  ;  fut  vermoulu,  r.  g. 
bois  sec...,  réduit  en  poussière;  rongé,  détruit  par  les 
termites;  AA*^';  —  ^<^^-  OW^Oh»*;  v^.  cl^'^o.I^  étym.  fl 
h»h»«;  —  w-  «•  «^-  fllrf*fltf*»  i°  rongé,  vermoulu,  en 
poussière;  var.  Olf'Plf"';  ^^  fig-  chauve,  pelé...  (injur.)] 
—  n.  5.  -fllf-nirf'i  poussière,  pourriture,  cendre,  résidu 
poudreux  (d'un  bois  mort)  ;  —  n.  s.  d.  •fljf*  i  insecte  qui 
ravage  le  grain  avant  qu'il  germe:  mulot,  ver;  cfr. 
anal  flh-h*'- 

OïtAït  *  (lA  '  loc.  V.  onom.  dér.  de  fllf-%  i  fermenta  ;  cfr. 

flh+  »  ^-  *»•  «a**,  iw*-  de  nll'^  »;  pour  tt'th  «;  <5/^*-  ^^  creva 
(de  maladie  ou  d'accident)  l'animal;  2^  se  glaça,  fut 
très  froid  (le  cadavre  d'un  animal);  —  c.  ^it^h't^  fi* 
crever;  —  inf.  JP-flhT*  crevaison;  —  n.  «.  fllfli^: 
i°  animal  crevé;  2°  fg.  homme  de  rien;   var.  de  (It 


414  QMi  — nhfi 

ti,i;  —  n.  inst.  noflhi^s  ce  qni  occasionne  la  cre- 
vaison. 

qtl)  s  V.  n.  resta  oisif^  flâna  ;  passa  on  tna  le  temps  de  ci 
de  là;  erra  nonchalamment,  v.  g.  ^J&V-*--  ^li/th**  — 
Afl*<QhVs  «ses  yeux,  ...sa  pensée,  ...son  esprit...  di- 
vagna,  fat  distrait»  ;  —  c.  ^QhV  <  rendit  oisif,  fit  perdre 
le  temps  ;  fit  errer  on  divaguer  sans  but  ;  —  int.  fréq, 
QhhV>  et  -Mlllhï*  dissipa  tont  son  temps,  etc....  — 
inf,  y^'flli^i  vie  paresseuse;  nonchalance,  flânerie,  fai- 
néantise ;  —  8,  a,  flli]^  :  qui  perd,  tue  son  temps  ;  oisif, 
flâneur,  nonchalant,  traînard,  fainéant;  —  n.  inst.  aoji 
||£i  qui  favorise  la  flânerie;  la  flegme. 

flH"*^«  v.  n.  (g.  Hihti*)  fermenta  (la  pâte,  etc....);  fit  lever 
la  pâte  (le  levain);  —  c.  A'fllff''^'  At  fermenter,  mit 
du  levain;  —  9^*0^4 >  fermentation;  —  *.  a.  IViM^t 
en  fermentation,  pâte  qui  lève  ;  —  p.  ad.  p.  'flIOHÀ  >  fer- 
menté, levé;  —  n.  inst.  if'^'Ott^'t'  v^se  du  levain; 
où  la  pâte  fermente  ;  cfr.  anal,  fl^hl^  >  dont  semble  être 
une  transformation  ;  —  loc,  t?.  d.  Olf'fllf'  «  flA  >  ^^  fer- 
menta, leva  bien  k  point  (la  pâte):  2^  eut  beaucoup 
d'yeux  (la  ^fl^i). 

nh*h*>  v*  ^-  fut  soulevé,  s'éleva,  s'envola,  tourbillonna 
(le  sable,  la  poussière  sous  le  vent),  =  syn.  flAA  >  ;  — 

O        V  • 

cfr.  anal,  fltf'flh*  >  î  —  w-  '•  •flH"  «  insecte  rongeur,  ar- 
tisan de  poussière  ;  —  loc,  v.  d.  anal,  (Ih^tf*  >  IIA  *  ^t 
repoussé,  refusé  (comme  rejeté  au  vent,  emporté  par  le 
vent)  dans  une  démarche,  une  requête,  etc.,  a  essuyé 
un  rebut,  a  échoué,  a  été  évincé;  n'a  pas  été  exaucé; 
n'a  rien  obtenu;  s'en  est  revenu  bredouille. 
fltlpi  V,  n.  pleura,  versa  des  larmes;  gémit,  se  lamenta, 
poussa  des  cris  de  douleur;  ?=  syn.  KA4*A>)  —  P-  '^ 
flhf  >  impers,  les  pleurs  ont  eu  lieu;  le  deuil  est  fait; 

V        o 

—  ^-  X'flhf  >   fit  pleurer;  excita  les  lamentations;  — 


flh-f'-mi-v»  415 

int.  fréq.  fll|hf>  pleura  discrètement;  se  lamenta  mo- 

O     V 

dérément;  —  in/.  9"'fl}|J&<  pleurs,  plaintes,  lamenta- 
tions,  gémissements;  —  s,  a.  (Ôlf^i  plenrenr;  pi.  nhj& 

o   V 

•ti;  —  8.  a,  c.  ti'tihi^*  q^i  incite  k  pleurer,  conduit 
le  deuil,  dirige  les  lamentations  et  les  chants  funèbres; 
—  n.  8,  'fll|J&>  pleur,  larmoiement;  pi.  •flh^l'i  les 
plaintes,  les  gémissements  de  deuil,  lamentations  fu- 
nèbres; =  8yn.  A^/t*;  —  w-  ^'ï'*-  ^^•fllflf'.'  ce  qui 
occasionne,  provoque  les  larmes,  les  plaintes  ;  =  syn.  ao 

rih*f  >  V.  n.  devint  chauve  ;  i?ar.  ou  syn.  \\tr\  >  î  —  *w/-  1^ 

o    V  V 

'n^J&>  calvitie:  ...en  œuvre,  ...  k  Fétat;  -^  acf.  fl\\i 
chauve,  ou  n}|a  «yn.  }j|^i. 

fbh^^  >  ou  'fl}|J&^  I  et  'flhC^  >  n-  <•  chacal. 

•fM^AiS*;  ^«^-  de  ^A"!:'  et  flA"!:*  plaisanterie,  badi- 
nage, fable,  conte...;  —  de  ^A'^>  ou  4A'^>• 

n>l|  3  n*  '•  iS'  cle  (LHID I  redemit.)  i^  victime  immolée  en 
rachat;  compensation,  réparation,  expiation  {ihéol.)] 
2^  dans  Vus.  vulg.  :  remplaçant,  rançon,  au  lieu  et  place 
de  qqautre;  3®  loc.  inter j.  pardon!,  excuse!,  v.  g.  on 
dit  n^q  I  quand  on  heurt  qqun  du  pied,  des  bras,  etc.  ; 
et  l'autre,  par  politesse,  répond:  (LhQ>  «k  moi  de  vous 
demander  pardon,  au  contraire!».  —  N.  B.  Dans  le  pre- 
mier sens  religieux.  Ton  entend  vulgairement  une  bête, 
mouton  ou  autre;  ...offert  et  égorgé  pour  apaiser  la  co- 
lère de  Dieu,  ou  de  qq.  génie  que  Ton  craint;  pour 
obtenir  la  guérison  d'un  malade,  etc.  ;  par  une  interpré- 
tation superstitieuse  de  la  parole  :  «...  sine  sanguinis  effu- 
sione  non  fit  remissio»  {Héb.  9,  22). 

V     o 

nif '^  I  V.  n.  {g.)  î^  se  multiplia,  crut  en  nombre,  en  quan- 
tité; 2^  fut  nombreux,  abondant,  multiple,  populeux; 
3^  fut  trop,  dépassa  le  nombre  ou  la  quantité  voulue; 
excéda;  —  p.  •MlTf'^i  fut  multiplié,  augmenté;  reçut 
un  accroissement  excessif;  —  c.  ji-fllf^i  multiplia,  pro- 


416  fl1fA7i 

duisit  ou  rendit  beaucoup ...,  fit  accroître,  augmenter 
nombre  ou  quantité;  —  int  •f*flTI*fci  alla  en  augmen- 
tant, s'accrut  progressivement  (r.  g.  le  bétail,  troupeau)  ; 

—  int.  c.  tihtl'lb  >  i*^  favorisa  l'accroissement  ;  vit  s'ac- 
croître de  plus  en  plus  (son  bien,  son  troupeau)  ;  —  int. 
itératif  titlHH^  >  développa  l'exploitation,  la  production, 
le  rendement;  —  inf.  f^HH^t  augmentation,  accroisse- 
ment ;  multiplication,  quantité  énorme  ;  multitude,  foule  ; 
peuplement  ;  —  s.  a.  flH'i  «  qui  va  croissant,  se  multi- 
pliant; —  ad,  p.  •f*nH'îi>   susceptible   d'accroissement; 

—  8.  a.  c.  ^•fllj'j^  I  multiplicateur,  producteur,  éleveur 
(de  troupeaux)  ;  —  p,  ad.  p.  'fllf-'t  i  ou  •flli^  i  multiple, 
nombreux,  plusieurs,  beaucoup;  —  et  2^  loc.  adv.  ex- 
prim,  le  superlatif  v.  g.  •flljh^  «  jb74i •  «très  admirable>; 
beaucoi:ip,  très;  abondamment;  excessivement,  trop; 
pl'  •fltt'^'lh*  et  •fltt'^'Ji;  ce  pluriel  est  le  nom  de  la 
lettre  *)a  k  cause  de  la  netteté  de  renonciation  gutti 
raie  de  ce  mot.  —  n.  *.  flH'lfc  »  ou  fllf^  :  et  •flH^  i  ou 
encore  'fl1i;3i't'i  multiplication,  croissance,  grand  nombre, 
grande  quantité,  abondance;  excès,  comble,  exagération; 
multitude,  foule,  masse;  —  n.  inst.  H^'HII'i'  ^*  *^^-  **• 
nifl  I  moyens  d'augmentation,  d'accroissement  progres- 
sif; —  loc.  adv.  comp.  -fMl'M^'Tl'  *  et  'fl'flti*'t  '  beaucoup, 
excessivement,  énormément,  abondamment,  trop;  en 
foule,  en  masse. 

flllAli  V-  ^'  mordit;  morcela  des  dents,  hacha  des  dents; 
enleva  un  morceau  de  chair,  déchira;  s'acharna;  —  p.  -f* 
fl'HA'l  >  est  mordu,  haché,  morcelé  (k  belles  dents)  ;  — 
c.  hWUlil^  excita  k  mordre,  k  déchirer;  —  inf  ao 
•fllIlT  '  acharnement  k  mordre  ;  —  s.  a.  (lHii'X  i  chien 
qui  mord;  acharné  k  déchirer;  —  p.  ad.  p.  •fliiA'T» 
acharné,  hargneux,  qui  montre  les  dents,  ...  prêt  k  mordre: 

—  loc.  V.  fl'HA^À^  >  IIA  3  ou  ^flA  >  i°  mordit,  saisit  des 
dents,  emporta  pièce  {v.  g.  un  chien  acharné  contre...): 


2^  partit   en  loques   (un  vieux  vêtement   usé");   devint 

guenille. 
nif^  *  ^-  ^*  jument. 
niLi^>  n.  «.  (ar.)   i®  mercure,  vif  argent;   d^  musique: 

orgue,  harmonium. 

V      O 

nifflll'  ^-  a*  ravagea,  saccagea,  pilla,  ravit,  chambarda; 
V'  -MÎ'HfllI'  fut  saccagé;  —  c.  Mllfflll'  livra  au  pil- 
lage, fit  ravager;  —  inf.  jr*'fl'HQ1f <  piUage,  brigan- 
dage, saccagement;  —  5.  a.  fl'HQlL*  pillard,  brigand, 
ravageur;  —  ad.  p.  i^fl'HfllL'  exposé  au  pillage;  — 
p.  ad.  p.  'fl'Hfl*1l>  mis  k  sac,  ravagé,  pillé,  saccagé;  — 
loc.  dér.  •fl'H'nif  «  exprim.  banditisme,  vol,  ravage,  razzia, 

V  o      V 

etc.;  -^  n.  comp.  ^11  i 'fl'H'fllf  >  nom  du  cheval  d'in- 
cursion, ou  n.  de  guerre  de  Tatsié  Johannes  (1869 — 1889); 
—  loc.  V.  n'Hn1fs^flA>  saccagea. 

nUÏ  >  ^'  ^-  Alt  oisif;  abondonna  son  travail  (v.  g.  Técolier 
sa  leçon),  resta  dans  le  désœuvrement;  —  c.  tiOM* 
rendit  oisif;  fit  abandonner  le  devoir...;  entraîna  à  la 
fainéantise;  —  n.  s.  flIlS''  ou  OHt*  oisiveté^  fainéan- 
tise;  —  ad.  d.  nil'î+J&Ç'  désœuvré,  fainéant,  cancre, 
paresseux. 

-nMJ&>  —  6t 'flHj&ll*  •••  loc.prép.  sans,  hormis,  apart,  ex- 
cepté...  —  V.  g.  ^||J&*7A*>  ou  'fl||J?»}|h*  >  «sans  lui, 
excepté  lui». 

(If  >  (lA  <  ^oc*  V*  acquiesça,  consentit  ;  approuva,  permit, 
m.  à  m.  «dit:  c'est  au  mieux».  Cette  locution  a  son  ori- 
gine dans  celle  de  Vamhar.  fl jf  :  iid  s,  dérivée  de  fljÇ  i 
«fut  bien,  réussit...»  et  usité  interjK  :  fl)Çs  signifie  «bien, 
c'est  très  bien»  ;  l'expression  est  passée  par  le  contact 
des  troupes  amhar.  durant  leurs  longs  et  répétés  séjours 
dans  le  tigré;  elle  subit  seulement  la  variation  nécessi- 
tée par  l'absence  de  )Ç  en  tigraï,  et  la  plus  proche  comme 
énonciation  :  f  pour  jÇïflP'  pour  ||)Ç«. 

27 


418  qj&;l-i-an' 

nfi^  >  n.  8.  terrain  yagne  ;  terroir^  on  lien  dit  d'nne  partie 
d'nn  terroir  :  biens-fonds,  terres  ;  d'où  dérive  : 

QJ&>f  9  n.  8.  i^  place  pnbliqne  ;  lien  des  assemblées  pn- 
bliqnes,  on  commnnales  ;  fomm  ;  2^  la  réunion  elle-même, 
l'assemblée  dn  pays,  des  principaux  du  pays;  conseil 
municipal;  d'où,  n.  comp.  H^QJ^-Fs  affaire  en  délibé- 
ration,  de  M^Q>  parole,  affaire,  question,  et  de  QJ^-^s 
avec  éli8.  litt 

flf  >  j  V,  a.  (g.  par  dériv.  éloignée  pour  le  sens)  :  i®  dé- 
créta, décida,  ordonna  (autorité  royale);  2^  autorisa, 
permit,  dispensa,  exempta,  accorda  un  privilège;  3®  donna 
une  sentence  favorable,  bienveillante,  de  clémence;"  — 
P-  +flP>  «  i°  est  ordonné,  =  syn.  i^fM  «;  i^AÎ  '  >  ^°  ^st 
autorisé.  =  8yn.  +JLtR';  +ii»ArtlV"  ^st  accordé,  est 
dispensé;  —  c.  tiMi'  i°  sollicita,  et  obtint  l'autori- 
sation, la  faculté;  2^  fit  donner  ou  obtenir  en  faveur 
de  qqun,  la  permission;  3°  eut  une  sentence  favorable; 

—  réc.  +fljpfji  alla  en  appel  pour  demander  juge- 
ment ou  sentence  contradictoire  ;  réc,  c.  tiUffi  '  soumit 
les  partis  k  un  arbitrage;  —  inf.  IP-fl^'J'  ordonnance 
d'autorisation,  de  clémence;  —  s,  a,  fl^Jr  s  le  supérieur 
autorisant,  l'arbitre,  le  juge;  —  ad.  p.  ^fl^is  celui 
qui  est  l'objet  d'un  acte  de  clémence,  d'une  faveur;  le 
bénéficiaire;  —  id,  int.  réc.  i^flffi, »  celui  qui  en  appelle 
en  contradictoire...  —  id.  int.  réc,  c,  titlffX*  l'arbitre 
qui  réfère  les  partis  au  tribunal,  en  contradictoire^  — 
p.  ad.  p,  'flf^f  ^^  autorisé;  gracié;  acquitté  en  juge- 
ment ;  2°  réchappé  d'une  épidémie,  r.  g.  un  bœuf  guéri 
de  l'épizootie;  —  n.  8.  flj&f  ou  'fljPJbs  autorisation, 
grâce,  amnistie,  acte  de  clémence;  dispense,  exemption; 

—  n.  inst.  iiDflf^'  moyens  de  fléchir...,  d'obtenir  grâce; 

—  loc.  dér.  flj&f  exprim,  la  distinction  individuelle, 
la  mise  k  part;  l'unité  individuelle  ou  collective,  vue 
séparément,   isolée;   elle  correspond  k  l'adjectif  <seuhy 


ne-^'-nRA»  419 

et  recevant  les  suffixes  pronominaux;  elle  détermine  les 

personnes  spécialisées^  v.  g.: 

5*  p.  8.  m.  fljfty.  I  lui  seul,  —  /.  fl j&Ç  i  elle  seule  ; 

2^  p.  8.  m.  nM*!}'  toi  seul,  —  /.  0J67TI>   toi  seule; 

i»**  p.  8,  m.  /.  ttfiif,  I  moi  seul  ou  seule  ; 

3'p.plm.af^^ri,  mtÇ-Fy**'  eux  seuls,  - /.  (iM 
th  n^?'^7s  elles  seules; 

2«  p,  pi  m.   nj67Tî-lP  I,   nj6c4*1[l-/*  «   vous   seuls,   — 
/.  nM'fi'J»;  nM4-h7«  vous  seules; 

i''*  p.  j)Z.  -m.  /.  flJ67Ç  '  nous  seuls  ou  nous  seules  ;  = 

5yn.  T^J&  '  et  'fl  Ai:  j  ;  —  loc,  adv,  (IJ^V-  «  seulement  ; 

pourtant,  néanmoins,  toutefois. 
flf<^i  V,  a.  révéla  une  chose  qui  devait  rester  secrète;  — 

P'  +flP*^«   est  publié,  connu  (un  secret),  dévoilé;  — 

c-  ^(If '^  •  fit  dévoiler,  fit  violer  ou  trahir  le  secret  ;  — 

inf.  ^^afà*   décèlement,  divulgation;  —  8.  a.  fljfTç.» 

divulgateur. 
fjh^i  n.  8,  î°  sorcier,  magicien;  on  lui  attribue  la  mal- 

faisance  du  mauvais  œil,  ...  les  folies  hystériques;  2^  le 

possédé  du  mauvais  génie  ==   syn.  1,Jri,  anal,  HCiS» 

et  nifUil  *•  —  ^-  «^«  fl*^î^  '  pays  inferté  de  magiciens. 

n^i,  n/^i,  d^i,  cfr,  d,  de  riftiDi. 

n^t  n.  8.  maladie  des  bestiaux,  v.  g,  de  la  race  bovine. 
fl^A'  v.  a.  offensa,  injuria;  vexa,  maltraita;  fit  tort;  nuit; 

—  p»  +flRA  *  fiit  offensé,  injurié,  maltraité  ;  a  subi  un 
dommage;  —  c.  tittfLii^  fit  offenser,  poussa  à  maltrai- 
ter, k  nuire  ;  —  int  réc,  'ttt^fLli  »  rendit  offense  pour 
offense;  —  réc,  c.  tïMfLlk*  poussa  à  se  nuire  les  uns 
aux  autres;  —  inf,  jr*'fl^A<  offense,  injure,  malver- 
sation, dommage;  —  s.  a.  n^A«*  offenseur,  etc.;  — 
ad.  p.  -|*n^A«i  offensé;   objet  de   mauvais  traitement; 

—  p,  ad.  p.  il^-A  «  offensé,  maltraité,  injurié  ;  —  n.  «.  fl 
f^iii  tort,  offense,  injure,  mauvais  traitement;  —  ad.  d. 

27* 


420  nj^flA'  — flJl<D> 

V      O  •      V 

tlfLh^V  '  coupable  d'offense,  etc.  ;  —  n.  inst.  Hofl^A*  « 
1°  le  corps  du  délit  ou  de  l'offense,  la  matière  du  tort  ; 
2°  cause,  occasions,  modes  d'offense. 

nj^n^'  V-  w-  (?.  periit  pestilentia)  fut  fétide,  pua,  sentit 
mauvais,  exhala  odeur  pestilentielle,  v,  g.  un  cadavre, 
une  maison  infectée,  un  ulcère  purulent;  —  c.  ^flj^fl 
ft  ï  rendit  fétide,  fit  puer,  corrompit,  v.  g.  chaleur  torride 
sur  un  corps  mort;  —  inf.  IP-flJÇ'IlJC' *  émanations  re- 
poussantes, infectes  ;  —  n.  ad.  et  s.  •nJÇ''flJÇ'  i  l°  ad.  fé- 
tide, puant  (v.  g.  charogne),  =  syn.  'flT^A';  2^  pris 
subatK  infection,  puanteur,  fétidité  ;  3°  Jig.  repoussant, 
répugnant,  avili,  vil,  ignoble;  bon  à  rien,  =  syn.  ou 
anal.  •flJÇ'flJÇ'  i  ;  —  «.  inst.  IPftft'fl^  s  ce  qui  occasionne 
Tinfection,  v.  g.  charogne,  ordures,  etc. 

ttfLi*  ^'  "•  (?•)  ^^  se  refroidit,  devint  froid  (le  mourant); 
est  refroidi,  froid  des  glaces  de  la  mort;  2^  perdit  le 
sens  par  le  froid,  s'engourdit  (y.  g.  la  main);  —  p.  •§• 

V      o 

flJÇrJï  1°  est  à  l'état  de  cadavre,  ...  cadavéreux;  sque- 
lette, mort,  sans  vie,  glacé  ;  2^  fig,  est  paralysé^  con- 
gestionné ;  —  c.  ^flftï  I  congestionna,  engourdit,  glaça, 
paralysa...;  —  n.  s.  flJÇ'Jri  i°  cadavre,  corps  mort...: 
2^  fig-  sans  sentiment,  sans  vie,  en  torpeur.... 
(iftlD  s  r.  n.  {g.  ♦  JÇ"  ♦  i)  fut  désert,  inhabité,  inculte  —  var. 
flftf  '  î  —  ûid.  p.  fl^  I  (terre)  non  cultivée,  inculte,  sau- 
vage; —  n.  comp,  fll»A>n^'  (pour  fl^i)  chèvre  sau- 
vage ;  —  n.  ad.  (yar.^  fl^  i  délaissé,  vide  (d'habitants)  ; 
2^  isolé,  laissé  seul,  comme  perdu,  étranger  égaré,  sans 
aide,  sans  appui;  —  n.  s.  fl^i  le  désert,  la  brousse; 
les  savanes,  steppes...;  —  n.  comp.  JT'jè'^'fl^»  terre 
ou  région  du  désert;  les  vastes  plaines  désertes...;  — 
ad.  d.  tOvZ  a  i^  Bédouin,  habitant  des  déserts,  nomades...; 
2^  par  extens.  nègre,  races  noires  (du  désert) ...  —  var, 
ÛfLCh  I  homme  nègre,  races  nègres  (spécialement  ceux 
qui  ont  le  nez  camus;  les  soudanais,  etc.). 


nwi-m«  421 

n^pj  V.  n.  (g.  var.  de  fl^loO  i^  fut  désert,  inhabité; 
terre  inculte,  en  friche...;  2°  fut  soustrait,  ôté  de  son 
travail  ordinaire;  privé  de  son  train  de  vie  habituelle; 
dépaysé,  égaré,  perdu...;  —  c.  iiUM*  dévasta,  sema 
la  ruine  et  la  désolation;  détruisit,  perdit  ou  causa  la 
la  perte...;  —  inf.  n.  jT^'flJfJ&s  dévastation,  désolation 
régionale,  désastre,  sinistre ...  ;  —  ad.  p,  fl4«  i  terre  dé- 
laissée, sans  culture,  en  friche... 

df^F*  «  «•  *•  variole,  petite  vérole  —  var.  fl^/^  i  {d.  V.)  = 
syn.  fri^ïi. 

•fljè'JC'»  OA»  loc.  V.  se  leva,  se  mit  debout;  r.  g.  un  ser- 
viteur k  l'entrée  de  son  maître. 

•HJtT'flA'  '^c*  t?.  1°  grandit,  devint  grand  (de  taille), 
est  grand  (v.  g,  un  enfant  en  croissance)  ;  2^  a  poussé 
(une  plante);  3°  arriva  à  Timproviste,  =  cfr.  anal,  fl 

n^  9  ou  0^  *  flA  I  ioc.  V.  1^  brilla  tout  k  coup,  s'enflamma, 
fit  flamme  (v.  g.  Téclair,  l'allumette);  scintilla,  étincela, 
rayonna;  2^  sortit  tout  k  coup,  surgit  instantanément; 
3^  Jig.  passa  subitement  k  une  condition  '  meilleure,  k 
un  grade  plus  élevé  ;  —  var.  fl^  »  flA  »  5  —  c/r.  simil. 
n+T»  et  fl-F^'flA'  survint  et  partit  subitement,  pa- 
rut et  disparut;  monta  rapidement,  émergea  tout  k  coup... 

O     V  O     V  V 

—   loc.  redoublée,  plus   int.    n*ïfl*ï  '    ^^   fl*ÏO*ï  «  HA  > 

1°  scintilla,  brilla  tout  k  coup;  parut  et  disparut  tout 
d'un  coup  ;  2^  fut  émaillé  ou  couvert  de  boutons  (v.  g. 
de  rougeole,  etc.),  de  petites  blessures  (v.  g.  gerçures)  ; 
3°  eut  peur  et  regarda  de  tous  côtés,  fut  efiaré;  —  n. 
8.  d.  fl'ï;*'  I  ou  n*ï;#'  1  i°  étincelle,  bluette  ;  2°  la  saisie 
instantanée,  par  surprise;  la  prise  au  vol;  l'enlevée  au 
bond  ;  subtilisation  d'un  objet  k  la  dérobée,  furtivement  ; 
...  pigeon-voie  (jeu  d'enfants);  —  id.  n.  s.  redoublé  fl 
Ifl'ï;*'  «  ou  0*ïn*ï;*'  *  scintillement,  lueur  intermittente, 
etc.  —  N.'  B.  On  voit  que  l'onomatopée  préside  k  ces 


422  n>A>— -niH' 

elocutions  et  varie  les  nuances  de  son  selon  les  im- 
pressions diversifiées  et  imitatives  dn  phénomène  k  ex- 
primer. 

flT^A*  ^'  A-  perça,  trôna;  fit  un  trou,  une  ouverture,  une 
lucarne,  une  petite  fenêtre  (dans  un  mur);  —  p,  +fi 
T'A  h  —  c.  K'ÔT^A*;  —  inf.  9^4i^tit  percement,  ou 
verture  ;  —  n.  «.  anal.  flT^A  '  abcès,  ulcère,  tumeur  pu- 
rulente (aussi  bien,  dériverait  de  1J07A 1  suppura,  avec 
mut  litt  phon.)',  —  s.  a.  fl^A**  celui  qui  perce;  — 
n.  inst.  i'D'fl7*A«>  ce  qui  sert  pour  percer. 

fl**7A.  «  ^«  *•  hippodrome,  courses  et  luttes  à  cheval,  joute, 
tournoi,  carrousel;  au  lieu  d'armes  de  fer,  les  cavaliers 
se  servent  de  longs  bâtons  de  la  grosseur  de  canne  or- 
dinaire. =  var.  ou  syn.  TyTylL  '  pl^s  usité. 

n7?>  n-  '•  lyre  k  dix  cordes. 

fl7»}i  V.  a.  (terme  de  boucherie)  détacha  les  chairs  du 
long  des  côtes,  en  raclant  chaque  os  avec  un  couteau, 
et  les  arrêta  suspendues  au  bout  en  manière  de  large 
fouet;  —  p.  i-h»>;  —  c.  ^n»^  —  inf.  ^•fl^'Js 
désossement  des  côtes;  —  s.  a.  (14^  <  désosseur;  — 
n.  8,  fl7»7«  ou  n^'}i  terme  de  boucherie  :  côtelettes 
ainsi  désossées  (crues  ou  cuites),  chairs  raclées  et  dé- 
tachées du  long  des  côtes,  et  arrêtées  suspendues  au 
bout  des  os  en  manière  de  fouet  ;  on  fait  cuire  ces  côte- 
lettes légèrement  en  les  tenant  un  petit  moment  suspen- 
dues dans  un  pot  d'eau  bouillante,  sur  le  feu. 

(1%Ù  •  o^  tt^Ù  •  (sO?  n.  8.  m.  et  f.  mouton,  brebis  ;  pL  S 

•nill  I  loc.  adv,  i°  en  ou  par  qqchose,  avec  n'importe  quoi  : 
2^  par  qq.  moyen,  secours,  aide  quelconque,  =  anal, 
ïf /^  S  ;  —  loc,  n.  comp,  i®  'tWl  '  CXA*  '  par  soi-même, 
de  sa  propre  tête,  de  son  propre  mouvement,  de  son 
initiative  propre,  de  lui-même;  2^  •fllH'Ai^^»  par 
ou  de  sa  propre  volonté,  librement,  spontanément;  vo- 


n7^inA>-flmA>  423 

lontairement,  volontiers^  délibérément^  de  propos  déli- 
béré —  de  l'H^s  cfr. 

fllT  «  flA  «  ^oc.  V,  1®  luit,  brilla,  parut  (l'aurore)  ;  ==  cfr. 
simil.  n«7i  flfti,  n4fl'7*  flA»;  ^°  disparut,  partit,  émi- 
gra,  V,  g.  le  nomade  ;  les  hirondelles,  les  cigognes. 

nT*nA>  ^-  ^-  i^  est  couché,  allongé,  étendu,  accroupi; 
^^  au  repos,  n'a  rien  à  faire;  ne  fait  rien. 

V     O 

tt^ily  >  V*  ^*  iS')  fi^  ^^^  incision,  v.  g.  pour  une  saignée  ; 
scarifia;  ouvrit  un  abcès,  avec  un  instrument  tranchant; 
saigna,  coupa,  tailla  dans  les  chairs  (v.  g.  le  chirurgien)  ; 

V    o 

—  P-  +flT#fi.>  i^  a  subi  une  incision,  etc.;  2^  une 
incision,  une  entaille,  une  ouverture  a  été  opérée;  — 
c.  h'ttVihB^  fit  faire  Tincision;  fit  subir  l'opération;  — 
i'V*  l^'fl'nA»  incision,  saignée;  —  s,  a.  fl^#h«s  chi- 
rurgien, le  saigneur,  le  coupeur;  —  ad,  p.  '^fl^#h«• 
soumis  a  la  saignée,  k  l'incision,  etc.;  —  p.  ad,  p,  'fl 
nb/lfi  »  opéré,  coupé,  saigné,  blessé  par  incision  ;  —  n.  «. 
•fl^A»  1°  incision,  coupure,  entaille,  blessure;  ^°  trace 
de  blessure,  cicatrice,  balafre;  —  n.  inst,  af^'Qmdu^ 
scalpel,  tranchant,  lancette,  canif,  bistouri... 

flniA-  ^'  «•  rompit,  partagea,  mit  en  morceaux  (soit  en 
coupant,  soit  en  brisant  ou  frappant);  coupa,  déchira, 
tailla  =  syn.  fl-f-h  :,  (iT^fb  '  I  —  P-  •f'flmA  »  fat  rompu, 
cassé,  déchiré,  v.  g.  une  corde,  une  toile,  un  cuir;  — 
<^'  titlilïA^y  — P'  *^^-  +fl'hrtlA'  fut  Diis  6û  pièces;  — 
int  c.  ^n^rn A  •  ^^^  ^^  pièce,  brisa  en  mille  morceaux  ; 

—  in/.  9**'fl^A  •  rupture  (act.)  ;  morcellement  d'un  ob- 
jet; brisure,  découpage;  —  5.  a.  fl/viA.'  coupeur,  casseur, 
briseur,  déchireur ...  —  ad,  p.  'f'fl^A.-  près  de  se  rompre, 
qui  commence  à  se  déchirer;  —  p.  ad.  p.  'fl/ihA  '  rompu, 
cassé,  déchiré;  —  n.  inst.  iToflniA.-  causes  et  moyens 
de  rompre;  —  loc.  v.  d.  flniA'flA'  ftit  rompu,  dé- 
chiré ;  —  c.  4  4  4 1  ;^nA  ï  déchira  ;  —  et  -flTflTfl  »  flA  « 
1°  syn.  de  i*fl^nniA>  fut  mis  en  pièces;  2^  anal,  a  des 


424  flTA^x-nOlit' 

e  V 

tranchées,  coliques,  grandes  douleurs  gastriques  ;  —  ♦♦♦♦♦» 
^flA*  i^  ^F^-  àe  ^fl^niA*  i^ît  en  pièces;  2^  causa 
des  douleurs  intestinales. 

flTA+  «  i^  ^-  «•  renversa,  jeta  à  terre,  fit  tomber;  ^  v.  n. 
eut  le  crâne  fendu  (d'un  coup  d'arme,  de  pierre,  de  bois); 
3°  s'est  envenimée,  a  empiré  (une  plaie,  qui  se  cor- 
rompt et  s'étend,  faute  de  pansement,  de  soins  de  propreté; 
laissée  sous  un  sale  bandage  dans  une  infection  croissante); 

V      O  V     O 

—  P-  '1'flTA+  •  dans  les  trois  sens  ;  —  c.  titlVM^  ' 

id.  ;  —  inf,  9"«flTA^  •  ^^  brutalité,  bousculade  ;  5°  vi- 
laine plaie,  purulence;  —  s.  a.  (ITA^'  brutal,  violent; 

—  p.  ad.  p.  -flTA*^*  étendu  par  terre...,  blessé  à  la 
tête;  tête  cassée;  —  n.  xnat.  iToflTA^*  ce  qui  cause 
ou  occasionne  une  bousculade,  etc.;  —  loc.  v.  d.  fl^A 
^  a  ÂA  *  ou  ^flA  s  mêmes  significations  que  (ITA^*  *  '•> 
et  doubL  flTA^A^  >[flA  *  ou  ^flA  ';  usité  spécialement 
dans  la  3®  signification  :  la  plaie  a  empiré,  grandi,  etc.  : 

vm\  nTï^>^<nA<  ou  ;^nAi. 

ttm^  »  fl A  »  loc.  V.  x^  fut  boueux,  fangeux  ;  fut  bourbier  ; 
2°  embourba,  retint  embarassé  dans  la  boue  ;  et  doubl, 
flrtl4*m4*  »  flA  >  *y^*-  plus  expressif  —  tint  arrêté,  en- 
foncé, pataugeant  ;  rendit  pénible,  impossible  le  passage  ; 
fiit  glissant. 

(iGBLV'  loc.  exprim.  le  bruit  ou  glouglou  que  fait  un  li- 
quide qu'on  verse,  —  le  gargouillis  de  l'eau  d'une  gout- 
tière, —  le  bouillonnement  d'une  rigole  ;  —  loc.  v.  ttOBL 
^  *  flA  '  déborda,  coula  par-dessus  bord  ;  et  2®  redoubl. 
(lâ^^  '  dSO»^  s  flA  3  i°  gargouilla,  bouillonna  (le  liquide 
déversé,  en  coulant  ou  tombant);  2^  coula  par-dessus 
bord,  se  répandit  et  se  perdit  durant  le  déversement 
dans  un  vase  ;  —  loc.  suhsV''  fltt^  a  flOL^  *  9"Q  A  >  1^ 
débordement,  le  gargouillis,  le  bouillonnement  d'un  li- 
quide dans  le  transvasement. 


riTtA»  — flflim»  425 

flTl&A>  V-  ^-  s'émacia,  fat  émacié;  desséché;  étique;  — 

V      O  O 

c.  titlV^li*  dessécha,  mina,  amaigrit;  —  in/.  ^'Q^ 
il  tit  amaigrissement,   étisie;  —  n.  ad.  (IT^A^   très 
maigre,  ...  très  faible;  squelette;  —  lov,  v.  d.  (ItI&A^ 
A  *  n A  *  fot  très  maigre  ;  fat  faible. 
flTt^  I  t7.  n.  fat  à  la  recherche,  chercha  çà  et  là,  foailla, 

w     o 

fareta;  —  c.  ^(iTl^^*  fit  rechercher  partout;  —  inf. 
/••OTifrC"  recherches;  —  n.  ad.  flTifrC'  fureteur, 
fouilleur,  chercheur  ;  —  n.  inst.  HvflTl^^  '  c^l^i  ^^  ce 

o  o 

qui  pousse  et  aide  à  rechercher;  —  loc.  v.  d.  fl^ptC 

V     o 

flTflni  >  V-  ^-  Agita,  secoua,  brandit  la  pique  ou  le  bâton, 
comme  pour  menacer  de  frapper,  de  lancer;  fit  vibrer; 

V      o 

—  V-  •f"flTflm  »  ftit  secoué,  vibra,  trembla  (le  bâton, 
la  baguette);  —  c.  hllTflni'  fit  brandir,  agiter...,  causa 

o     V 

émotion  ;  fit  trembler  ;  —  inf.  IPfl'Pfl'P  i  brandissement, 
vibration,  trépidation,  secousse,  tremblement  ;  —  s.  a.  fl 

V  o      V 

Tfl/n.  '  <l^î  brandit,  agite  ;  —  ad.  p.  +flTfl/n,  »  flexible  ; 
trembleur  ;  —  •flT'IlT  «  P-  ^d.  p.  pour  ♦  ♦  fl*  ♦  i  secoué,  mis 
en  trépidation,  tremblant;  —  n.  8.  flTflT'  secousse  agi- 
tation, vibration,  trépidation,  tremblement  ;  —  n.  inst.  ao 
nTn/n«>  ce  qui  sert  à  secouer,  causes,  occasions,  moyens 
de...;  —  loc.  v.  d.  (iTflT*  flA»  i°  trembla  de  vieillesse 
ou  de  maladie  ;  2^  s'agita  d'aise,  donna  des  signes  de  con- 
tentement, se  livra  à  des  expansions  de  satiété  (hommes 
et  bêtes  rassasiés). 

nT*^**>flA--  loc.  V.  —  var,  de  flTA^A^'flAa;  cfr. 
(ITA*». 

flnini'  v*  ^'  ^^  vainquit,  l'emporta  à  la  boxe;  jeta  ou 
renversa  à  terre  son  adversaire;  2°  délaya  trop  le  ^ 
kiiirii  mit  trop  d'eau;  —  alias  flrnni')  —  ^oc.  v.  d.  fl 
rtlT  »  flA  »  s'enorgueillit  de  sa  victoire  sur  son  adver- 
saire, fit  le  fier  vis-à-vis  du  vaincu. 


426  n]rwi.i-nx-nx> 

nXr^fi»'  ^-  ^*-  (s)  i°  arriva,  parvint,  fiit  au  terme;  ^**  fit 
visite  de  condoléance,  de  consolation,  v.  g.  à  nn  malade  ; 
à  une  famille  en  deuil  ;  3°  fut  à  point,  v.  g,  l'hydromel 
en   fermentation...,   la  pâte,   pour  le  pain...;   fut  mûr, 

V    O 

parvenu  à  maturité,  v,  g.  le  fruit;  —  p.  '|*fl]tr#fi>  '  i°  est 
visité,  a  reçu  la  visite;  2^  la  visite  est  faite;  le  terme 
est  atteint;  —  c.  Ji'ttKaH*  fit  parvenir,  conduire  k  terme, 
...  à  point,  ...  à  maturité  —  arrêta  la  fermentation  à  point  ; 

—  int  fréq,  fl^ArWi»  >  s^  rendit,  alla  de  ci,  de  là,  visita 
ici  et  là;  à  droite,  à  gauche;  partout  où  il  fallait;  — 
int.  p.  i*fl^Xr#fi.s  i°  visite  fut  faite  un  peu  partout;  — 
2^  ...réciproquement,  faite  et  rendue;  —  c.  hd^K 
gh»!  fit  visiter  de  ci,  de  là;  fit  rendre  visite  réciproque; 

o   V 

—  inf.  ^'âJiih  '  ^°  l'arrivée  au  but  ;  2^  la  visite  ;  3°  le 
lieu  où  on  est  arrivé;  le  but  ou  terme;  —  flSl#h«' 
i°  arrivant,  parvenu,  à  terme;  2^  visiteur  (près  d'un 
malade,  d'une  famille  en  deuil);  —  n.  ad  p.  -Ml^#h«> 
la  personne   à   visiter    (à    ces    titres    de    convenance): 

—  p.  ad.  p.  -flji«/|h>  i°  parvenu  au  terme;  2^  visité; 
3°  fermentation  à  point,  bien  fermenté;  bien  levé;  — 
n.  inst.  n^UKdu*  ^^  moyens  d'arriver  à  terme,  à  fin, 
à  conclusion  (d'une  démarche,  d'une  affaire)  ;  2^  moyens 
d'activer  la  fermentation  du  «flft  1,  Y'ti  h  etc.  ;  3°  por- 
teur d'un  message  ;  courrier,  messager,  commissionnaire. 

flXrflX'  ^*-  ^'  délaya  dans  un  liquide;  brouilla,  mêla  en- 
semble ;  mélangea  de  l'eau  avec  de  la  farine  pour  faire 
une  pâte;  délaya  de  la  poudre  de  lin  X7^fl1>*  pour 
un  mets  quadragesimal,  ou  farine  de  pois,  de  lentille 
pour  une  purée,  î£(J  s,  etc.  ;  —  p.  i^flXTflX  »  est  délayé, 
mclé,  brouillé  ensemble;  —  c.  ^flX'flXi  fit  délayer; 
fit  mêler,  brouiller,  tourner  ou  agiter  ensemble  ;  —  inf. 
IP-nA^flX"»  délayage,  mélange;  —  s.  a.  flX-flJ^»  mê- 
leur,  délayeur  —  ou  ad.  flJTQJf  M  —  «d.  p.  i^nXTQA.' 
soluble,   qui   se   peut  mélanger;  —  p.  ad.  p.   'QffQrft^* 


•nx-flx-i  — oçri-i  427 

mêlé,  brouillé  ;  solation  faite  des  ingrédients  ;  —  n.  ad. 
flXrQXr>  i°  habile  k  mêler,  k  brouiller;  2^Jlg.  brouillon, 
h.  fanx,  fourbe,  sournois  ;  falsificateur  ;  —  n.  inst  iiP*fl 

O  w 

ltrnX«>  ce  qui  sert  à  mêler,  à  brouiller,  v.  g.  vase, 
écuelle,  cuillère,  etc. 

o      V 

•flXT'flX'  »  w-  ûd.  bon  à  jeter,  bon  k  rien  ;  vil,  ignoble  (in- 
jur.) =  syn.  ou  var.  mut.  litt.  de  •flR'flJC'  *  fiO- 

ttiA  '  V*  ^*  (s-  «  XrO  I  ou  4  do  0  i^  fit  un  vœu,  promesse 
sacrée;  voua;  2^  est  bienheureux  (au  ciel);  —  c.  ^n 
H*i  I  fit  vouer,  promettre  solennellement  ;  —  forme  dér. 
int.  ^^nK^*  i°  voua,  consacra;  fit  vœu,  promesse; 
:2°  accomplit  son  vœu;  —  var.  par  intei'v.  litt.  »|»^^ 
•fl*^  I  ;  —  p.  ad.  p,  'fl|i«d  «  bienheureux  ;  —  n.  s.  'flflh^ 
Î1*j  béatitude,  bonheur,  félicité. 

•n^JK-  ^*  ^^*  compagnon,  camarade,  associé...  (^.  fl^XT' 
socius...)  —  var.  -fl^JB.!;  — /.  nk^±^  ou  'naiij&-l:>; 

—  i^ï  /nii4->;  —  de  nex»  s    - 

"flXTltriflA*  2o<^*  t7.  parla,  dit  un  mot;  rompit  le  silence; 
V-  ?•  'flX'A' •  AjftTfl A  «  «chut!  —  silence,  ne  dis  pas 
un  mot». 

V     o 

OÇ;*"'  n.  8.  calicot,  percale. 


428  +»-;l-A«^/*'i 


Dixième  lettre   de  Talphabet  ge'ez^   appelée   'tCht 

ou  ;^^;l. 


•f*  ♦  ♦  ♦  I  on  Taura  déjà  remarqué,  la  lettre  -f*  a  est  préfixe 
caractéristique  de  la  forme  passive  et  réfléchie,  et  de 
la  forme  intense  et  réciproque,  à  la  3®  p.  s.  du  prété- 
rit, dont  il  devient  la  1"  syllabe,  v.  g,  Tlfl^i  act,  •f-'J 
•n^  :  pass.,  'tpad  I  int.  fréq.,  i-7f|n^  »  int.  réc. 

♦  ♦♦;!•>  sous  Tordre  ^'Qà  *,  c'est-k-dire  ^  i,  cette  lettre 
s'ajoute  quelquefois  comme  suffixe  emphatique  à  la  fin 
de  la  3«  p.  pi.  du  prétérit,  v.  g.  fl^A^lPi  fl^;#"i  «disant 
ils  dirent,  ils  ont  dit». 

'^fflAA  '  (rad.  g.  Jhtifi  i  fervescere)  v.  n.  réfl.  se  mit  avec 
cœur  à...,  travailla  k...,  s'efforça  de...,  se  fatigua,  se 
dépensa,  s'épuisa ...  —  inf.  jT^^'AAA  «  application,  effort 
—  s,  a.  i*A/iA«*  intrépide  k  Touvrage,  énergique,  in- 
fatigable. 

V      O 

^VAtï  *  n.  de  pi.  arbrisseau,  buisson  k  branches  fines  et 
dures  (feuillage  de  l'olivier  sauvage  «Dodonea  viscosa». 
Les  branches  servent  pour  garnir  les  vides  des  chevrons 
et  des  lattes  d'un  toit  en  terrasse;  vertes  mises  au  feu 
servent  k  la  fumigation  ou  bain  de  fumées  des  femmes 

o    V 

(cfr.  IPô^'J  0  et  k  fumer  ou  parfumer  les  vases  k  lait, 
on  en  fait  aussi  des  balais... 
;''AAA'  {rad.  inconn.)  p.  est  fini,  terminé  (le  travail  de 
la    récolte);    la    moisson    est   achevée;    la    récolte    est 
amassée. 

w        o 

;*'Â*1/*'»  dénomination  du  quatrième  mois  de  l'année, 
correspondant  k  10  décembre — 9  janvier. 


•|*#h+  '  "•  *»•  (O-)  i°  ftit  en  bas,  aa-dessous  ;  a°  s'hnmilia, 

O        V 

fut  humble  ;  —  c.  KT#fi+  *  abaissa,  humilie  ;  —  inf.  ^ 
T^h^i  abaissement;  —  ad.  p.  -V/h-^i  l^  abaissé,  hu- 
milié;  2^  humble,   modeste...;  —  n.  *.  4'A't»   ou  ;#• 

o 

Â't  >  ^^  I^  dessous,  la  partie  basse  ;  rinfériorité  ou  con- 
dition inférieure;  ^^  adv.  sous,  dessous,  en  bas;  ou 
usité  seul,  v,  g.  ;f*Â"t  »  JtAP5^  »  «cherchez-le  dessous...», 
ou  avec  les  loc.  prép.  )^-fl  i ...,  -fl  i ...,  ç<|  i ...,  }i^f|'fl  *  •••; 
^-  9-  ii-fl  »  ;**A't  »  Jt AP5^  «  «cherchez-le  au-dessous,  en 
bas>;  —  <l;î*Â't » I^WIC *  *îl  demeure  en  bas»;  —  ç 
•Il s ;*' A^t ' fl>*^-Ç- »  «descendez  en  bas...»;  — -  }i'|]|'fl2 

V       o  O     V 

;'*Â't'+A^A'  «il  s'est  élevé  d'en  bas,  de  la  condi- 
tion  inférieure...»;  —  ad.  d,  jf'Â;'*/^»  celui  d'en  dessous 
{h.  ou  cA.),  inférieur;  celui  d'en  bas;  le  plus  bas,  ou 
celui  du  plus  bas;  —  n.  s,  ^A^Ç»  humilité,  abaisse- 
ment, condition  inférieure,  sujétion...:  —  ad.  d.  -T*A+ 

e  V 

^Çi  humble,  modeste,  ravalé;  —  n.  inst.  <iD^*Wi't* 
lieu,  place,  condition,  état  inférieur,  de  bassesse,  d'ab- 
jection, d'humiliation,  etc. 

V    o 

+ll^+f  '  ^'  ^-  i°  parla  beaucoup,  se  répandit  en  paroles  ; 

querella,  disputa...;   ;?^  frappa,  se  livra  aux  voies  de 

fait;  —   c.  ^l-lli+f  I,   —   inf.  r^m^fst   1°  flots 

de  paroles  animées...;  2^  voies  de  fait. 
;**AÎ*7  «  ou  ;I'AÇ1  »   le   palais    (de  la  bouche)  —  var. 

par  in<«rv.  îi«.  I-'IaT  »• 
1*lllUl'»  **•  *•  paresse,  fainéantise  —  de  +|ll[lf  i  rej/î.  de 

llllf  «  ^/^-î  d'où  le  «yn.  ||)i»^f  (moins  usité). 

^'•OTh'   ^-  ^-   Jf^  presse,  hâte,    inquiétude,   anxiété,   agi- 
tation;  2^  vomissement,  soulèvement  du  cœur;  cfr,  'J- 

iiai}i>;  l'éfi.p.  de  iiaihi* 

'f'C^H  j  n.  «.  gage,  cautionnement  (en  justice)   ou  ^^"tH  ' 
et  'MH«,  —  de  -ïllï. 


430  -téhn^-i-lii^^ 

+Wi*7*  ou  i'Ai^i  et  ^Ai^i  n.  d'herbe,  chiendent;  — 
«yn.  4C/^»  et  Cî*^-Ç.«. 

4* tir*  ^^^«  de  suite,  tout  de  suite,  vite,  aussitôt;  —  aliàsj 
-^A»!  vulg.  —  de  ^hii^*]  —  ^o<^-  ^-  comp.  i°  4*6^' 
flA>  se  hâta,  se  dépêcha,  fit  vite;  ;?°  c.  KflA'  fit  se 
dépêcher,  poussa,  activa,  fit  faire  vite. 

•fc A  '  w*  ^-  étoffe  claire,  tulle,  calicot,  gaze,  mince  coton- 
nade d'importation. 

'l'AOf  *  form,  pa88,  du  g.  AOf  «  =  ^'  ^-  dansa,  mut  le 
corps  en  balancements  cadencés...  —  alias  +Ayf  »  (^-^O? 

—  c.  j^AUP'  fit  danser;  dirigea,  anima  la  danse...  — 
inf.  y^Mfp»  la  danse,  Tart  et  Texercice  de  la  danse; 

—  «.  a.  «^Ayf^>  le  danseur;  —  n,  s.  'tML'i'*  le  bal, 
la  danse;  —  n.  inst.  emM^i  celui  ou  ce  qui  anime 
la  danse. 

+AA'  ^^  mèche  ou  tresse  de  cheveux  pendant  d'au-dessus 
de  l'occiput,  au  milieu  de  la  tête  rasée  ou  entièrement, 
ou  ne  laissant  qu'une  lisière  formant  une  large  couronne 
ou  tonsure;  2^  l'enfant  qui  porte  cette  mèche;  3°  sen- 
tier, allée,  passage. 

+AA  '  Il  A  »  ^oc.  V.  i°  courut,  se  pressa  ;  2^  eut  la  diarrhée, 
la  courante. 

•i^AA  *  P'  ou  réfi,  de  j^AA  »  ^«<^-  inus,,  v.  n.  eut  l'air  effaré, 
idiot,  inconscient,  stupide,  halluciné;  —  int,  ;f"AAB  se 
trompa,  fit  erreur;  —  p.  •f*;ihAA«  f^t  trompé,  induit 
en  erreur;  —  c.  ti^'^ddi  induisit  en  erreur,  trompa, 
fit  se  tromper,  en  fit  accroire  ;  =  syn,  ihfl A  ^  WiOflA  >  ; 

—  iw/.  ÎP'I'AA  *  tromperie  ;  —  p,  ad.  p.  ^ A*A  »  sot, 
divaguant,  tête  à  l'envers,  halluciné;  —  «.  inst.  ii0;J*A 
A^8  celui  ou  ce  qui  cause,  occasionne  les  divagations, 
les  écarts  d'esprit. 

^liooi  V.  a.  traça  des  sillons,  afin  de  déterminer  dans 
un  champs  les  bandes  à  peu  près  égales  qui  en  facilitent 
et  règlent  l'ensemencement; — p. 'f^'l'liao i  est  sillonné 


;^A•7»  — +A+A»  431 

par  bandes;  —  c.  ti'fÀ^'^'  fit  sillonner,  dirigea  le 
sillonnement  ;  —  tn/.  JT^tÂî^  '>  —  *•  ^-  +Â'TL  *  o^  ^<^' 
+Â^)&*  sillonneur;  —  p.  ad.  p.  'tîk'9^*  divisé  en 
bandes  par  des  sillons;  —  n.  s.  •ï'A'TL'  l'espace  de 
terre^  la  bande  ainsi  déterminée  au  semeur. 

^âi^9  w-  8,  I®  paume  de  la  main;  2^  grandes  herbes 
ou  avoines  folles  qui  servent  à  couvrir  les  huttes^  k  faire 
les  paillettes. 

i^fii^V}^  w-  *•  commençant;  apprenti;  élève  ouvrier  dans 
un  travail  ou  un  métier  —  de  (i^^f^^f  c/r.  g,  +A*T^ 
Jt'  discipulus. 

•hi^i}**  ^*-  *•  morceau  ou  partie  des  chairs  plus  délicate 
et  très  goûtée,  qui  avoisine  la  cuisse  (terme  de  bou- 
cherie :  filet  de  bœuf,  mouton). 

+A+A»'  ^'  ^-  (?)  P'  dô  A4*#h'  ^^^-  i^w*-  emprunta,  etc....; 

+À0  8  «.  de  pi  {g,)  1°  le  lin  (plante)  ;  2^  le  lin  (fil  et 
tissu) ;  =  syn.  plus  usité  ïi}^(n» »  la  plante  et  la  graine, 
car  le  tissu  de  lin  est  peu,  connu  en  Âbyssinie.  La  graine 
moulin  constitue  un  met  recherché  en  carême. 

+A+A  «  V.  a.  1°  découpa  la  viande  en  bandelettes  ou  la- 
nières, afin  de  la  suspendre  et  faire  sécher;  ;?°  cousit 
Tune  à  l'autre  des  pièces  de  draperie,  ou  étoffes  de  co- 
ton, pour  faire  l'ample  vêtement  de  dessus  (le  péplum 
ou  la  toge)  ;  —  p.  +'|'À+A  *,  —  c.  h'hfii'tli  *,  —  *V- 
V^Hrïi^ti*  i°  découpage  de  viande;  ^° couture  d'étoffes 
ensemble  dans  la  longueur;  —  s,  a.  +A;''A«*  i°  ^^^ 
coupeur  de  viande;  ;?°  couturier  de  }niA';  ^^  PtL*) 
ou  de  ^£,i  (diverses  sortes  de  vêtements...);  —  n.  inst. 
^^'hA+A.»  ce  qui  sert  à  découper  en  lanières:  celui 
qui  aide,  et  ce  qui  sert  à  coudre  les  longs  vêtements; 
—  p,  ad.  p.  -k*A'I^A  •  découpé  en  lanière  (morceau  de 

o       V 

viande);  —  n.  s.  •|*A;'"A-  1^  ruban  ou  la  lanière  de 
viande;  —   <''*+Al*A;'' »   couture   ou   hgne   qui  joint 


432  '^A'^A>nA>--i;^i 

deux  pièces  de  toile  ;  jointure  de  deux  pièces^  dans  un 
vêtement  (comm^  on  dit  :  «sur  la  couture  du  pan- 
talon»). 
+ AI'A  '  IIA  «  loc,  V.  1°  vint  souvent,  fut  en  allées  et 
venues  fréquentes  ;  :2°  par  extens.  (qqfois)  se  mêla  des 
affaires  d'autrui  ;  3°  coula  bien,  v.  g.  Teau  canalisée  pour 
Tirrigation. 

O       V 

;'"A;^A  '  ^'  P^«  Taltal,  tribu  chaho  musulmane,  très  sau- 
vage, des  Danakyl  ou  Afar,  riverains  de  la  mer  rouge 
entre  Advalis  et  Assolo. 

+À4A»  b^<^r.  plus  us.  de  i^A^A'  p-  de  AOA-'  (g-)]  <?. 
réfl,  1°  se  leva,  se  mit  debout  (y.  g.  du  siège,  du  lit); 
s'éleva,  monta  plus  haut  (en  dignité);  2^  se  mit  en 
route,  fut  sur  le  départ;  —  inf.  JT^A^A*  le  lever,  le 
saut  du  lit;  le  branlement  du  départ  (voir  les  autres 
sens  k  ÀOAO?  —  *•  ^-  +a4a,«  prêt  à  partir...;  de- 
bout; h.  sur  son  départ 

i*AfOt  V.  n,  (g,)  suivit;  alla  à  la  suite,  ..  après,  ...avec...; 
—  inf.  JT'l'^flHi  marche  à  la  suite;  —  s.  a.  +/^i;: 
le  suivant,  subséquent;  —  n.  s.  JT^tÀiD*»  suite,  ce  qui 
suit,  et  s'ensuit ...,  le  conséquent,  la  conséquence  ;  —  n. 

V      o 

ad,  spec.  ao^/\^i  le  second-né,  puiné,  cadet;  —  adv.  d. 
•f-A«»8  de  suite,  tout  de  suite,  vite. 

V  V       o 

•l'Af  S  V.  a.  accoupla  pour  la  génération;  —  p.  •H'AP* 
s'accoupla,  fut  accouplé  (v.  g.  oiseau)  ;  —  c.  finrM  «  fit 
accoupler;  —  inf.  ^l'A/^»  accouplement;  —  «.  a.  -f* 
illft»  maquignon;  —  ad.  p.  +'f'Aft-»  q^î  cherche  à 
s'accoupler  (anim.)  ;  —  n.  inst.  no^APw  ï  mode,  lieu  et 
moyens  employés  par  les  maquignons  ou  maîtres  des 
étalons  (ânes  ou  chevaux). 

'I*y  s  11  A  s  ioc.  V.  se  tut,  garda  le  silence,  resta  muet,  ta- 
citurne. =  syn.  A«4*  »  flA  *• 

'i^i  n.  s.  secret,  mystère:  =■  syn,  ^/*'ai,C'- 


+^«»-+^A»Ji  433 

+^X'''  ^-  <».  examina,  considéra  attentivement;  —  p.  + 
+y"Xv  —  c.  K+l^X»,  r-  inf,  ^-l|«o7Ui  examen,  ré- 
flexion, attention,  précaution,  prévoyance. 

+^X  »  V-  «•  affila,  repassa,  aiguisa  (v.  jr.  un  rasoir);  — 
jp.  -f^^j^jT'lKs,  —  c.  h^tf^lth  —  ^V-  9"4**70*  affilage; 

—  8,  a.  +*7VL'  affileur,  repasseur;  —  p.  ad.  p.  "I-iip- 
Iji  affilé;  —  n.  inst.  ^^^ao^^t  repassoir,  affiloir;  cuir 
à  affiler  le  rasoir. 

-|«uo^^^  I  ou  ♦  ^  ♦  4  ♦  >  ^.  f*^fl'  s'est  établi  ;  a  sa  maison, 

o 

son  ménage;  a  ses  moyens  d'existence;  —  inf.  9^9^ fi 
i^C  établissement,  aménagement,  condition  d'existence; 

—  n.  inst.  ûoyo^f^^i  ou  t^^^f^d*  moyens  de  s'éta- 
blir (y.  g.  fortune,  profession)  ;  ce  qu'il  faut  pour  s'amé- 
nager, pour  avoir  sa  maison,  son  chez>soi.  =  syn.  ao 
Çn^^  —  cfr.  ^f^/ii. 

+*^A9λ  V-  '^^fl'  ^^  se  recommanda,  se  mit  sous  la  pro- 
tection; —  dér.  de  #fi9}  i  ^/î*.  ;  2^  en  appela  d'une 
accusation  ou  d'une  offense;  recourut  k  un  arbitre; 
porta  plainte,  accusa...;  —  inf.  îP*jPAf1'  ^^  ^f'^-  *^^ 
àïOh  3  \  ^^  recours,  appel  en  justice,  plainte  devant  le 

o    V 

juge;  —  8.  a.  +*^Âfii  1°  ...  ;  2^  le  plaignant,  l'offensé 
appelant  en  justice;  —  p.  ad.  p.  f^JhB^Tft  i°  protégé, 
adopté...;  2^  admis  au  recours,  à  présenter  sa  plainte; 

—  N.  B.  Le  droit  d'appel  qu'a  tout  offensé  ou  accusé 
est  une  sauvegarde  de  ses  intérêts,  surtout  par  le  pri- 
vilège consacré  par  la  loi  de  choisir  l'arbitre  auquel  il 
en  appelle,  c'est-à-dire  son  maître  ou  son  prorecteur. 
Mais  des  pervers  chercheurs  de  chicane  savent  inter- 
vertir les  rôles,  en  se  posant  comme  lésés  et  en  appe- 
lant comme  d'une  offense  réelle,  par  une  accusation 
fausse  contre  l'innocent  accusé.  Ainsi  ils  s'attaqueront 
k  celui-ci  par  cette  sommation  :  •|'^/|i8'lTÎ'*Â  »  «j'^i^ 
appelle  contre  toi,  ou  je  t'accuse...»  (de  telle  offense  ou 
contravention...).    —   L'autre  n'a  alors  d'autre  recours 

28 


434  t^AA  »  -  i-9'acWfi  » 

que  de  répliquer  :  •fl^/î;**/!  i  «par  mon  msdtre,  j'en 
appelle  k  mon  maître  ...>  —  Et  c'est  par  celui-ci  que 
commencera  la  procédure.  SHl  ne  peut  pas  résoudre  le 
litige,  k  lui  revient  la  charge  d'en  référer  au  juge  su- 
périeur, c'est-k-dire  le  chef  de  Tendroit  ou  de  la  pro- 

V        o 

vince...  —  Il  s'en  suit  que  +*'7ÂM'  signifie  1°  re- 
courir, en  appeler*,  et  2°  par  détour  signifie  aussi  accuser, 
porter  plainte, 

+^^Afl'  /•  V»  d®  ^AA«  c/r.,  1°  r.  n.  revint,  retourna; 

2^  fig.  se  convertit  ;   changea  de  vie  ou  mœurs  ;  revint 

dans  la  bonne  voie,  v,  g.  ?-a>K4ll«/i-fl#fbCif'^ÂA> 

«il  est  revenu  k  Dieu».  —  tnf.  ^^Aft'  retour,  con- 

"  o  - 
version;  et  n.  s.  û^fiiiu*  syn. 

'f^aoao  s  V,  n,  fut  tortu,  de  travers,  de  côté  (r.  g,  la  bouche, 

le  nez,  etc....),  fut  estropié,  bancal,  etc....  —  alias,  -jt 

aoao  I  ;  —  c.  Yx^aoao  i  déforma,  estropia,  rendit  tortu, 

etc.;    —    inf.    JT*'!'*?!^  »    déformation    du    corps,    des 

membres  ;  —  ad,  ^^JT*  i  estropié,  perclus,  de  travers, 

etc.  —  alias,  ^^9^  :  ;  —  loc.  v.  d.  't'oof^  s  Qf{  i  rampa, 

serpenta;   se  traîna,   se   glissa,   fit   des  plis  et  replis... 

(ver,  reptile...);  —  n.  s.  d.  'f^aof^^t  rampement;  — 

n.  s,  d,  'f'oo'^i  serpent  (avec  mutât,  litt.  Tfi  pourri). 

-fjT"^  j  n.  *.  de  pi.  (g.)  i°  le  dattier  (arbre)  ;  2^  la  datte 
(fruit). 

•|'ii»^.0+ 1  ou  ♦  ♦  C^  ♦  «  ^'.  w.  réfi.  s'étendit  de  tout  son 
long;  =syn.  '^aopf^aoi  —  cfr,  simil.  étym.  •|"^0+ID». 

^7*0rlS  »  Oïl  J^î^fl'ti  «  W'  ^«  pf"  arbre  dont  Técorce  est 
employée  comme  remède  de  la  syphilis. 

+^nÀnA»  —  «ar.  de  i^^flÂnA^  —  de  flÀnA',  c/r. 
fut  le  jouet  du  vent;  flotta  au  vent,  flamboya...;  tourna 
k  tout  vent,  fut  versatile. 

+î^liCh'fi»  —  var.  de  +'>iich'fi«  s'agenouilla...  —  de 
n^h»,  cfr. 


4'jr'Qlfl  >  ou  «f  9**l11fl  I  n.  c{0  p2.  tabac  (la  plante^  les  feuilles^ 
la  poudre...);  —  loc,  coTwp.  ^-jT^flll i  Ai*P i  fuma,  prisa, 
chiqua  ;  —  «.  a.  4  «  ^  ^  i  Hjhf,  s  fumeur,  priscur,  chiqueur 
(de  quelle  que  manière   que   le   tabac   soit  aspiré).  — 

o   V  O    V    e 

n.  inst.  ii0Â-|;s  et  pi,  ils.  f,  n^Â'h/^'t  *  P^P^;  narghileh  ; 

—  n.  comp.  ^^  f  1*jr*flll  8  tourte  de  tabac  pilé  vert. 
+^04*^'  in<.  r^.  de  flA'ks  voua,  fit  un  vœu;  —  vai\ 

tnterv.  htt  +*7Jl'fl*k»' 
^•ao*^  I,  ahr.  de  ^•Jîif"»*'^  1  p.  ad.  p.  de  ^ii0«f"  «   (c/»'.) 
1°  mesuré,  à  la  mesure,  selon  la  mesure,  juste...;  2^ fig. 
vrai,  certain...  et  adr"'  :  vraiment,  assurément;  =  syn. 
AiD-ï1-i,  /fliD-ïl-î,  -OMI-»  et  îkCIX"»  ou  ci-X"»; 

^^^HDi  t?.  a.  j°  frappa,  battit;  2^  v,  n.  se  gorgea  de 
nourriture,  fut  glouton  ;  3°  trempa  discrètement,  mode- 
rément...  (v.  g.  la  A)fl.;f*i  dans  la  Miài,*,  =  >yn.  f^ 
•fl<h.')- 

V  O       V  O      V 

'f'ODfi  n.  8.  serpent;  pi.  Kï'^71'  ou  var.  KtO'ï'j  —  de 
^gtDOOi  (par  mu^.  ti2^.  Ztf^.)  =  syn.  ll^A«>  ^^  sens 
figuré. 

T^^i  I  n.  <.  la  huitième  partie  d'un  talari  (+Cîti  0  î  équi- 
valent actuellement  à  cinquante  centimes,  par  adaptation 
k  la  monnaie  divisionnaire  nouvellement  introduite  en 
Abyssinie,  sous  Tempereur  Ménélik;  —  cfr.  anal,  «f- 
T>i  dix  (Saho). 

+^iT'  **•  *•  désir  intense;  —  de  ^•ll»>Pl,  c/r.  hdJ 
fa  rad. 

+*7ÇT^P»  V'  ''^^-  s^nterrompit,  s'arrêta  soudain  (dans 
Tentrain  du  zèle,  d'une  entreprise,  de  la  marche,  etc.). 

—  N.  B.  Semble  n'être  qu'une  var.  capricieuse  de  ^ç 

V     o 

7»f  8  int.  réfi.  de  ^'ÎT-f  »    tarda,   traîna,   fut   retarda- 
taire. 
-'{"^XHlfi  *«*•  "^^ft-  de  'hJ^Hlfi   obéit;  fut  obéissant  (par 
habitude,  avec  constance);    fut  docile,   soumis,   souple; 

as* 


fut  sujet  fidèle  et  délicat;  —  inf.  ^JT'KH'lfï   anjétîon 
sincère:   état  ou  habitude   de  soumission^  d'obéissance; 

de  ÂHH»,  «A. 
'f^aopf^aoi  plus   in*,  que  'f^Pf^ûot  v,  réfl.  s'étendit,   se 

coucha  à  terre,  se  vautra;  —  c.  fioopf^aoi   étendit, 

fit  coucher...;  =  syn,  «f"iiD^||«f"  :;  —  cfr.  ^f^aoi  rad. 
•|»iiP*7A^  I  V,  n,  réfl.  est  sous  la  menace  ou  le  coup  de  la 

mort;  est  à  Tarticle  de  la  mort,  à  Tagonie,  etc....;  syn. 

-MDjè-fcï;  —  dér.fig.  de  1^^  f,  cfr. 
"l'UPnifll^  I  V,  réfl.  t^  se  pencha  en  avant,  étendit  le  bras, 

pour  atteindre  un  objet;   2^  ambitionna,  pensa  obtenir 

une  charge. 

V        o  V 

't*^î{'n%*   tni.  réfl.    (var.  interv.  litt.   de   +*7Ô4*kO   fit 

vœu...  —  de  flA'k'- 
^^h  •  •*•  P^-  Thomas  (y.  g.  Tapôtre  S*  Thomas). 

+flWiP'  V-  ^^fl'7  forme  passive  de  ÂWif  '  (fl^-)i  s®  frotta 
contre  un  objet  pour  se  gratter;  se  gratta  {v.  g.  chèvre 
contre  un  mur). 

•|"VA+  »  ^'  ^'  «*  ^^j  forme  int.  de  ipA4' "  '  ^/^«^  s®  ™0" 
qua,  ridiculisa,  etc.... 

'th^K*  form.  pass,  de  Ai^J^*  '^A-î  Je  1^  sens  obvié 
est  p.  :  fut  écouté,  fut  entendu,  et  compris  ;  ou  réfl.  se 
fit  entendre,  etc.  ;  mais  ce  passif  et  réfl.  a  un  sens  fi- 
guré :  «se  fit  ressentir,  fut  senti»,  par  lequel  une  ex- 
plication était  utile  et  a  été  oubliée.  H  s'agit  de  la 
souffrance  et  des  effets  de  la  maladie  physique  ou  cor- 
porelle que  Ton  éprouve,  et  non  des  autres  sensations 
multiples  physiques  et  morales.  D'où,  ce  terme  est  usité 
au  fig. y  en  cas  de  souffrance  ou  mal  que  l'on  ressent 
dans  le  corps,  v.  g.  A*^l^  »  •fllîh'ï  »  +A'TLK«ii  *»•  à  m. 
<la  maladie  est  beaucoup  ressentie  par  moi;  m'est  très 
sensible;  j'en  ressens  beaucoup  de  douleur,  eto.  — 
N.  B.  L'actif  (i9^t^  a  ne  s'emploie  pas  dans  ce  sens  de 
sentir,  ressentir;  éprouver  du  mal.  Quand  j'aurai  k  tra- 


+ft+A»  — +ft*i  437 

dnire  :  «je  sens  ou  j'éprouve  du  malaise^  de  la  douleur»^ 
je  devrai  prendre  la  tournure  passive  :  j&A^^^  s  )^/i«  s 

«cela  m'est  sensible,  ou  se  fait  sentir  en  moi».  =  syn,  ^ 

+Â+A«  ^-  **•  ^°  mentit;  fut  menteur;  ;2°  rapporta,  fut 
délateur.  =  syn.  ^Hm  i.  —  c.  ^-f  «^A  s,  —  inf.  9^ 
^hl^h  '  menterie  ;  délation,  mouchardise  ;  —  s,  a.  •f-ft 
^A^i  menteur;  rapporteur,  mouchard...  —  loc.  8.  d,  anal. 
•frjjf "feTf  »  chatouillement.  —  loc.  v.  d.  •frfl'fr'jf  i  fÏA «  cha- 
touilla, fit  le  chatouilleur... 

o       V 

't'it^ff*  n.  s,  bœuf  accoutumé  au  labour. 

+flÇfl+'  ^-  n.  et  p.  prit  congé,  fut  congédié;  et  c.  ]\/i 
ÇI1+  ';   ^^^-  P^'^'  anal,  et  par  extens.  de  Â'îll+  *;  ^Z**- 

'f-AfA^*  V.  p.  int.  de  Â'ïA^*^  d'où  il  dérive  par  ana- 
logie de  coordonnance  :  fut  rangé,  mis  en  ordre  ;  se  pré- 
para, fut  préparé  ou  prêt;  cfr,  explication,  etc.  A^fLOBi. 

+AJ^*  ^^-  P«^  ^l'i^'  de  i*^tîK^  P'  de  i/*'J^i  (c/^'.)  se 
leva,  fut  levé  ;  —  c.  ^i*Âh»  «;  —  *•  «•  +ÂA,  »  q^î  «^ 
lève ...  (Cette  elision  est  d'usage  vulg,  en  qq.  pays,  mais 

V    o 

incorrecte  et  moins  usitée  que  +'>Ah,».) 

+A4  »  (^'  'hAO  »  ^-  fit  neuf)  n.  numéral  quatre-vingt-dix, 

o 

nouante;  —  en  chiffre  Jj;  —  autres  dér.  n.  card,  «f-ft 
4+»  ou  '^fl'4+-'  neuf;  —  en  chiffre  Bi  —  ordK  +A 
^/l  I  OU  +  0  ^)&  I  neuvième  ;  /.  +ïf  ^/i-fc  i  la  neuvième. 

o    V 

'f-ÂhC'  ^'  *•  commémoration  d'un  défunt;  —  var,  in- 
correcte de  'tllilCi.  De  même  v.  •ffth^»;  ++All^», 
h+Ah^»,  au  lieu  de  'h'Hh^*,  c/r- 

+A4*»  n,  8.  (g.)  j°  espoir,  espérance,  v.  g.  -hm^^  htlrX^ 
ou  «JhÂ4«  I  M'fiC  >  }iÂ**ft- 1  «j'ai  espoir,  j'espère»;  ou 
m.  à  m.  «je  fais  espérance,  je  forme  des  espérances; 
:^°  promesse,  v.  g.  •FA4«*Ttni^i»  «ils  m'ont  promis»; 
ou  m.  à  m.  «ils  m'ont  donné  espérance»  —  de  Aif. 
ID  I  ((/.). 


438  +^i  —  *^+i 

i*^  s  n.  5.  ligne,  file,  suite  ;  rang,  ordre,  degré  ;  queue 
leu-leu.  =  anal.  +C;^»,  q/V.,  v.  g.  ?-|:  s  i«^  i  f IX«/h.  s 
«son  tour  est  arrivé»;  —  loc.  adv.  -fl-|*^f  en  ordre, 
en  rang,  k  la  file;  et  -fl-fl«jh^>  tour  k  tour,  Tun  après 
l'autre,  à  la  queue  leu-leu  =  syn.  }^Ç  i  J^p  i  «bouche 
ou  droit  du  père»,  selon  la  voie  ou  Tordre  naturel,  selon 
le  droit  naturel  ou  le  droit  des  gens;  —  loc.  v.  d.  «f- 
C  '  flA  >  ^Il&  tout  droit  devant  soi,  alla  droit  son  chemin  ; 
marcha  en  rang.  —  et  redoubl.  +C+C'  flA»  suivit  droit 
sa  ligne  tracée... 

•f^^  I  n.  8.  sorte  de  grande  antilope. 

+CÎ'TL  '  W'  ^^  pl-  ïi°6  espèce  d'arbre. 

"hd^  •  ^-  '*•  ^°  f^t  dur,  fort,  sec,  inflexible,  résistant,  so- 
lide, ferme;  2^ fig-  même  sens...  —  fut  incommode,  dif- 
ficultueux;  —  p.  'H'^i   fut  endurci,   rendu   dur;  — 

w      O 

C.  n+^^'  endurcit,  rendit  sec,  résistant,  acariâtre;  — 

o       V 

inf.  jr*T^C«  endurcissement,  résistance,  rigueur...  — 
ad.  +^C»  dur,  fort,   solide,  résistant,  tenace,  robuste; 

o  V 

—  n.  inst.  ao^/^^t  celui  ou  ce  qui  rend  dur,  infle- 
xible...; —  loc,  V.  d,  'f'^C'IlA»  se  fendit  en  deux,  se 
rompit  (r.  g.  le  bois,  parce  que  dur  et  sec)  ;  se  déchira 
(v.  g.  rhabit). 

'V/.f\  *  V-  '*•  parla  sentencieusement,  avec  prétention  ;  dis- 
courut avec  affectation,  emphase,  ironie;  en  charlatan; 

—  p.  ++^fl  I  fut  dît  avec  emphase  ;  —  c.  K+^fl  'j 

—  fn/.  ^l'^-flJ  parler  emphatique;  —  s.  a.  '|*^fl,s 
beau  ou  grand  diseur  ;  sententieux  ;  —  ?i.  s.  -|»^-fl  s  oracle 
(chose  et  ton);  sentence;  emphase,  parole  sentencieuse, 
ledire  emphatique. 

+Cflfl«  V'  d®  ^flfl*  o^  ^flfl>»  (^^A)  est  fort  amaigri. 
=  syn.  ^t^^t  I,  /. A7>  I  ;  —  ad.  i-Cn-fl  »  très  maigre, 
desséché,  émacié;  squelette. 

+^+ 1  V.  n.  dit  un  proverbe  ;  parla  en  proverbe  ou  para- 
bole ;   conta  des  histoires  allégoriques,  =  syn.  noAA  »  ; 


+C;^«~^•^»1•  439 

—  P'  ++^+  »  est  comme  dit  le  proverbe  ;  est  prover- 
bial; la  parabole  Ta  dit;  c'est  le  mot  de  Tadage;  — 
<5.  K'h^+»  pousse,  provoque  k  parler  en  parabole;  — 
inf,  9^^^'t  »  parole  en  proverbe  ;  parabole  ;  — s,  a,  'f 
^•Iji  diseur  de  proverbe;  conteur  d^histories...;  —  n. 
inst.  ûD't^iii  celui  ou  ce  qui  occasionne  qq.  discours 
en  parabole,  qui  prête  à  la  parabole;  —  n.  s.  i'i.'t* 
conte,  histoire  allégorique,  parabole,  comparaison,  pro- 
verbe, =  syn,  ao/il^i, 

i*C;f**  i°  ^'^'  tour,  succession,  suite,  série;  ordre,  rang, 
file;  vicissitude,  changement  successif  des  choses,  pé- 
riodicité, —  var.  «f*^!;  2°  ad.  simple,  commun,  ordi- 
naire, suivant  Tomière,  r.  g.  ^C;^  i  îlC  «  chose  ou  pa- 
role inutile,  lieu  commun,  parler  pour  ne  rien  dire; 
formule  banale,  etc. 

V    O 

•f'C+^  I  V.  n.  ou  réjl.  rompit  en  plusieurs  morceaux,  frac- 
tionna (soit  en  défaisant,  soit  en  décousant,  soit  en  dé- 
chirant, etc. ...). 

't*Ci*C  '  OU  »  loc,  V,  i°  syn.  int.  fréq,  de  4'C  »  IIA  »  (sub 
•jh^i);  2^  parla  rondement,  vite  et  bien. 

l'C*!?*-  *  "•  ^«  pi'  i°  cédratier  (arbre)  ;  2°  cédrat  (fruit)  ; 

—  n.  pr.  de  femme  =  +0^'- 

i'âkù'  P'  du  V.  cAfl»  9'  (cfr.  CXA.0;  pl-  w«-  -H^th 
lis  appuya  la  tête  sur  un  oreiller  (ou  sur  qq.  chose 
tenant  lieu  d'oreiller)  ;  — ■  n.  inat.  ao^Chh  '  oreiller, 
coussin,  traversin,  chevet...  —  var.  n.  s.  ^Ctilî*  {élis, 
lîtt,  ao  i)j  cfr.  explications  à  ce  mot,  sous  la  lettre  ao  i. 

'tÙiu't'  w«  «•  i°  apparition,  vision,  représentation;  vue, 
revue...  =  syn.  vulg.  de  ^}|J&s  (g.)]  2^  apocalypse  — 
de  ^Xfi. 

+^h  »  ou  pi.  us.  ;f»^ll  i  V.  a.  conta  une  histoire,  —  var. 
fautive  m^4'>;  —  P-  l'+^h  »  est  historique,  est  rap- 
porté dans  l'histoire;  —  int.   -f-jf-^h»    i°  raconta,    ou 


440  •frClf'  »  —  +0^  « 

fabriqua  des  contes^  fables;  histoire  vraie  oa  inventée; 
fit  du  roman  ;  d^  var.  du  p.  ++^11  *  ;  —  n.  s.  ^£fl  s 
(g.)  j°  histoire,  conte;  ;2^  merveille,  prodige,  chose  ex- 
traordinaires ;i"^hi]^{^>  «c'est  une  chose  merveilleuse!» 
exclam,  syn,  de  *7ijr*  »  ou  Jt^<fe  «  >1C  «  5  —  ad.  d.  ^ 
dÛ^Ç'  conteur  d'histoires;  —  n.  comp.  fl4Al;^^tl> 
historien,  écrivain,  chroniqueur;  —  n.  comp.  ;f"^}liï 
7/*'^«  I  histoire  des  rois,  chronique  royale,  mémoires  ou 
annales  des  règnes... 

•tCh*-  »  w-  c.  turc;  Turquie;  —  n,  comp.  "IrClK-s  flff  •  »'*•  ^  »»• 
pacha  turc,  et  acception  usuelle  :  titre  du  corps  des 
fusilliers  du  roi  ;  sans  doute  parce  que  les  premiers 
fusils  à  pierre  ou  mousquetons  vinrent  des  ottomans  en 
Abyssinie. 

'i*Cnif*  ^-  <•  talon  (partie  postérieure  du  pied,  de  la 
chaussure);  (amh.)j  =  syn.  A)l»?>  (S'O- 

•fC^»  n.  pr.  d'une  tribu  de  pasteures  nomades,  du  Sam- 
hâr,  au  S.-E.  de  Massaua. 

'tdO't^^  ^'  w-  tomba  ou  dormit  de  fatigue  ou  de  fai- 
blesse; s'assoupit.  =  cfr.  simil,  étym,  'huo^^'hi. 

'ti^^Hh^  n.  8.  colonne  centrale  de  la  tente  ronde;  — 
var.  «^^iîï  (amh.\  cfr.  rad.  ^Jt^»- 

V     o 

'tC'h^'^  I  V.  a.  expliqua,  interpréta,  traduisit  (d'une  langue 
dans  une  autre,  ou  une  chose  ou  phrase  incomprise  en 
des  termes  plus  compréhensibles);  =  syn.  d^^gtyiy  A 
iOm  »;  lAflm  »;—;>.  ++C>^  »  ftit  expliqué,  para- 

V     o 

phrasé,  interprété;  —  c.  h'tCl^^^'  fit  expliquer; 
demanda  interprétation;  —  int,  fréq.  'tC^l^aot  ex- 
pliqua rapidement,  en  courant;  —  hif,  9^^fyi9^^  ex- 
plication;  —  s.  a.  +C^*T^f  explicateur,  commentateur; 
—  c.  amh.  titï'h&h^^  »  (ac.)  interpréta,  traduisit  d'une 
langue  dans  une  autre;  fut  interprète  ou  drogman;  — 
inf.  jrft1*c4^»  interpréter;  acte  et  qualité  d'inter- 
prête;  —  5.  a.  avih.  liftl'C^'T^s  et  n.  inst.  syn.  hd^ 


'f'Cl^'TL  »  traducteur,  interprète,  drogman  :  —  n.  s.  ^ 
C4^  I  interprétation,  traduction  ;  explication,  signifi- 
cation, version;  paraphrase,  commentaire;  Tacception 
d'un  terme;  le  sens  d'une  expression  ou  locution  in- 
connue ou  cachée. 

•hCT^l^  j  ou  'tCl'9^  i  **•  *•  texte  traduit,  expliqué,  inter- 
prété, commenté.  —  Traduction,  paraphrase,  commen- 
taire (traité...). 

+C1*7'  flA'  io<^'  V,  creva,  se  rompit  (v.  g.  une  outre  trop 


^CPSfk  «  »*•  *•  marche-pied,  escabeau  ;  —  d.  de  ^7Jt  :. 

•f*^/.*  ^'  W'  (?•)  i®  resta;  fut  en  reste,  de  profit,  en  re- 
liquat ;  fut  laissé  k  part,  réservé  ;  2°  fut  superflu,  reste 
inutilisable;  3°  survécut,  resta  après;  resta  en  arrière; 

—  p.  'f'+CA'  f^t  laissé  comme  reste...;  —  c.  J^t^ 
^9  i°  fit  rester,  demeurer;  arrêta;  ^°  profita,  produisit 
ou  eut  profit  ;  fit  profiter,  accrut  ;  gagna  ou  eut  du  gain  ; 

—  int  fréq,  YvVù^ài*  '  gagi^a  P^tit  à  petit,  recueillit 
ou  amassa  peu  k  peu;  —  inf.  jP*T^Ç»  reste;  gain, 
profit,  survivance;  —  s.  a,  't^^M*  restant,  survivant, 
celui  ou  ce  qui  reste;  —  s,  a.  Jit^i&s  l'avantagé; 
celui  qui  tire  profit,  le  gagnant  ;  —  int,  fréq.  Ki*^^ 
^8  gagne  petit;  —  p.  ad.  p,  ^{.Çi  resté  après,  resté 
en  plus  ;  le  survivant  ;  —  n.  s.  l'^Ç  i  ou  ■f'^Ç  s  l^  pro- 
fit restant  en  plus,  reliquat;  2^  le  dernier,  le  survivant 
d'une  famille;  —  n.  s.  TCit»  i°  le  reste,  reliquat,  ré- 
serve après;  exception;  2^  le  gain,  le  profit  (v.  g,  en 
négoce)  ;  —  le  pi,  'i'i*4*'t  *  usité  en  langage  spirituel  : 
mérite  (au  sing,  ou  au  plur.)  ;  3°  prép.  v.  g.  •f'Cit  >  H, 
2<i«>  k  part  cela,  hormis...,  excepté...;  —  n.  inst.  ao^ 
l^iMt  celui  ou  ce  qui  favorise,  occasionne  i^  le  profit, 
l'avantage,  le  rendement;  2^  l'arrêt,  l'interruption  (d'une 
marche,  d'une  afiaire)  ;  —  loc.  prép.  d.  Ji^^'CiL  '  hor- 
mis,  excepté  (mot  comp.  de  Jil ...  partie,  emphatique  et 


442  -t^to^-ti—^OC* 

^Cé*')-  —  "•  <^''*-  anal-  /,9/id.*  mit  en  miettes;  laissa 

V    O 

des  miettes;  —  p.  -l'^Ç^Ai  est  émietté;   il  resta  des 

o      V 

miettes,  ou  en  miettes  ;  —  n.  s.  ^Ç^Ç  i  miettes,  restes, 
morceaux;  —  d'où  loc.  n.  'tC9C9^  émiettement;  — 
loc.  r.  l'CÇCÇ  «  (lA  «  s'émietta  ;  il  n'en  reste  que  des 
miettes  ;  est  en  miettes  ;  —  Vadj,  pas.  4*{.Ç  »  le  restant, 
le  reliquat,  est  qqfois  employé  interj^-  :  exclamation  de 
surprise  ou  déception,  d'étonnement  ou  d'incrédulité, 
V.  g.  dans  cette  locution  :  •i'^-Ç  »  f%%^  *  «îl  ne  restait, 
il  ne  manquait  plus  que  cela,  désormais!,  c'est-à-dire 
l'accident  arrivé,  la  faute  ou  la  maladresse  commise  >. 

't'^uO't  I  V.  p.  int.  réfl.  dér.  de  4^iJi»-'||-  9  (cfr.  sub  ^iDOO  i) 
se  hissa,  se  haussa  pour  voir  plus  loin;  regarda  de  loin; 
fixa,  arrêta  le  regard  pour  reconnaître  un  point,  un  ob- 
jet éloigné;  —  inf.  ç^^^^^s  tenir  la  vue  fixée  au 
loin. 

i^^of #p  s  n.  8.  diarrhée,  courante,  dyssenterie  ;  —  ci.  de  + 

+^m^  V-  9'  ^^^V*  'Xtt'f^h  —  74.^?*'  *1®  dévoie- 
ment  l'a  pris,  ...  l'a  laissé». 

i'^/A  »  ^-  ^-  P-  <le  +^î  »  9'  {^f'^')  ^^^  ^  l'opposé,  s'op- 
posa, fut  en  opposition  ;  fut  incompatible,  inconciliable ... 
—  +i^^i»  ^^-  CI*  opposition,  incompatible,  incon- 
ciliable. 

++71*  I  OU  ++>+  a  V.  réfl.  {p.  de  +>-|- 1  g.  us.  rar.  cfr.) 
se  ceignit  les  reims,  est  ceint,  a  mis  la  ceinture,  c'est-à- 
dire  la  HP+î-Tl*  I  ou  longue  bande  de  toile  qui  fait  plu- 
sieurs fois  le  tour  des  reins. 

'thii^i  ^'  ^'  éclata  en  gémissements,  sanglotta,  se  la- 
menta. 

^nCi  n.  8.  1°  le  mont  Thabor  (Galilée);  ;2°  fête  de  la 
transfiguration  de  N.-S.  sur  le  Thabor;  —  n.  comp.  f^ 
•fl^»;'*nC'  i°  mont  du  Thabor  ;  2°  dénomination  d'un 
mont- forteresse  royale,  situé  dans  l'Amhara. 


+IH1»  — i-O'ki  443 

'thil  '  ^-  ^^  P^'  arbuste. 

'th'H  '  ttli  <  2o<^«  ^-  marcha  lentement. 

HNP^i  n.  «.   1°  arche  de  Noé;   ;2°  arche   d'alliance   (de 

•  V 

Moïse)  contenant  les  tables  de  la  loi  (XA+  '  '•■••A  «  «tables 
de  Moïse»),  qne  les  Abyssins  prétendent  apportée  de  Jé- 
msalem  à  Aksoum  par  Ménélik  «Ebnë-Hakim»,  qni 
l'aurait  dérobée  au  temple  de  Salomon  son  përe^  quand 
celui-ci  le  congédia  pour  aller  rejoindre  sa  mère  et 
régner  sur  l'Ethiopie  (!  ?)  ;  3°  pierre  sacrée,  ou  tablette 
d'albâtre  et  plus  souvent  de  bois,  de  forme  sacrée,  qui 
se  pose  sur  l'autel,  pour  7  placer  le  calice  et  la  patène 
contenant  les  saintes  espèces  pour  le  sacrifice  de  la 
messe.  —  N.  B.  Sur  la  face  principale  est  sculptée  au 
milieu  le  signe  de  la  croix,  ou  bien  la  vierge  tenant 
l'Enfant- Jésus  ;  et  sur  l'autre  face  le  nom  et  quelquefois 
l'image  représentant  le  mystère,  ou  le  saint  auquel  ce 
^0^  t  est  dédié.  —  On  le  fait  bénir  ou  consacrer  par 
l'abonna.  Le  ;l-n1*»  est  l'objet  d'un  culte  comme  ido- 
lâtrique,  et  considéré  comme  le  plus  puissant  talisman 
protecteur  de  la  paraisse. 

'V'ù'ttt^  v.  a.  i^  lia  ensemble  les  bardes,  les  ballots;  fit 
les  paquets  ;  2^  frappa  pour  exciter,  aiguillonna  ;  —  n.  8. 
^'h^^'ù*  ou  ^••fl4''fl«  paquet,  ballot;  fagot;  bardes 
liées  ensemble  ;  —  loc.  v.  d.  'f"-fl'f*'fl  >  fl A  '  marcha  bon 
train,  vite,  activement... 

+•0*^8  a)  ^-  w.  (g,)  1°  fut  viril,  brave,  fort,  courageux, 
eut  le  mâle  courage;   2^  fut  trempé  (le  fer);  b)  v.  a. 

o     V 

forgea,  battit  le  fer...;  —  n.  s.  ad.  sing,  i**n0^i  mâle, 

V  e 

masculin;  correspond  k  tiitî't^  femelle,  féminin.  Ces 
deux  termes  désignent  collectivement  les  deux  sexes  : 
't'OO't  «  tous  ceux  du  sexe  masculin,  et  h'ih't  •  toutes 

o 

les  personnes  du  sexe  féminin;  —  n.  5.  ad.  dér.  "l^-flO 
^fti   i°  un  mâle,  un  garçon;  un  homme,  vir:  2^  fig. 

o     V      o 

fort,  courageux,  intrépide,  viril  ;  —  de  même  Jiift+IWl  • 


444  1-0.^  •  —  •MAT» 

i°  une  femme,  une  pers.  du  sexe  fém.;  2°  fig.  faible, 
sans  courage,  femmelette;  —  cfr,  simil,  étym,  mH^' 
(g.\  d'où  ^-^4^1  et  T-fl^;»-/!». 

^*Ômf  •  ^'  *•  ^^  poussière,  sable  (que  soulève  le  vent),  = 
^y^*  Àï^f'^K  >;  Xfl  A  '  ;  ^°  fig-  foule,  masse  de  monde  ; 
—  alias  ^O^fi  pris  qqfois  par  le  vulg.  comme  h^^f^ 
kf  h  ^  9-  -fl-f  n.^ai-  »  ÏU^71tf^^  »  +0+fl  s  *le  peuple 
se  rassembla  de  toute  part  —  en  foule,  ou  de  toute 
TEthiopie,  pour  Télever  sur  le  trône». 

•f'+'fci  ou  •^T*^l  tressa,  entrelaça,  ficela  (en  plus  de 
trois  rangs  ou  nattes),  v,  g.  des  fils,  des  cheveux;  — 
p.  +'f'^'*fc:  est  tressé,  enchevêtré,   entrelacé;  —  c.  fi 

*  o  • 

't't'^*  fit  entrelacer;  —  int.  réc.  emph.  't'^'t"l'%i  se 
croisa,  s'entre- croisa,  fit  chassé-croisé  (r.  g.  un  groupe 
avec  un  autre,  en  marche,  se  rencontrant)  ;  —  inf,  JT 
^^à*  entrelacement,  croisement. 

i'^hhti  »  V.  p.  int  réc.  —  vai\  de  +K*^"fiA  >  de  Mïii  ' 
{cfr.)  —  fut  égal,  égalisé,  nivelé  ;  égala  en  taille,  en  force, 
en  talent,  etc.;  — pi.  i'MtïAri  ou  +;hhh/k-i  furent 
égaux,  de  même  mesure,  ...taille,  etc....;  se  valurent ..., 
furent  ex  aequo  ;  —  'MlhA  »  <^^-  égal,  de  niveau,  pareil. 

i'^^ifo  i  V.  int.  réc.  —  var.  avec  intêrv.  litt.  de  'f'^TT* 
+  8  —  de  ao^^t  {cfr.)  discuta,  plaida  énergiquement  ; 
soutint  en  contradiction  (une  cause);  —  loc.  v.  d.  -fsT- 
9^  I  ou  I'T-jr*  1  flA  «  loc.  V.  d.  par  interv.  litt.  de  ooJ^b 
't*  (c/r.)  discuta,  plaida;  —  n.  s.  'pj^f^^t  ou  ^^T- 
9^^i  n.  d.  id.   discussion  —  var.   de  J^T^'hi  ou  û^ 

1-7 AT»  ^'  *•  —  ««^'    de  ^A>Ts  </»•. 

•|-7  ♦♦♦»ouJ^'|*»*'OU  Î|7  4  ♦  ♦  8  partie,  emphatique  jJf /f. 
à  des  verbes,  pour  composer  une  forme  plus  intense, 
et  à  TefFet  d'accentuer  Texpression,  v.  g.  la  forme  sui- 
vante : 


i*'7MÎh'^i*'  ^^  ♦♦^♦♦♦>  glissa^  fit  un  faux  pas...  de 
Vint  îtii-h+î,   dér.  de  AA+»;  —  «if  ^4îfÀ;^->» 

O     V      O  V 

glissement;  faux  pas;  —  n.  in«^  ^'■>'>1f Â'^**^ >  o^  avec 

V      O  V 

éZt^.  litt  i^ii^^^  8  cause  ou  lieu  qui  fait  glisser  (v.  g, 
corps  gros,  boue,  etc.). 
+'>/*' A»»  ^-  ^-  ^^-  (?)  i°  se  leva;  2^  ressuscita;  —  cfr. 
P'  i*i/^h»  '  (divergence),  forme  pass,  de  ht/^'h»  '   c- 
du  rad,  S/^h»  ■  (<^/^0  î  """  ^<^^«  vwZflf.  élis,  litt.  't^h»  »  5 

—  p.  ad,  p,  '|-7iM«K*  levé,  ressuscité;  —  c,  K+'î/*' 
]^a  fit  lever,  ressusciter;  —  int,  i^i^^h»^  éveilla, 
excita;  —  inf.  JT^-'J'^Ji  i  ;  —  n,  s.  ^J^h,  i  i°  le  lever, 
résurrection;  2°  fête  de  la  ...,  ou  pâques.  —  N.  B.  Toute 
la  semaine  est  désignée  et  d'ailleurs  chômée,  comme  la 
fête  elle-même,  en  toute  rigueur  excluant  les  travaux 
serviles,  jusqu'au  dimanche  de  Toctave  appelé  ^"IJT*» 
^^^K  »?  c'est  à-dire  «bis;  ...  seconde  pâque»  ;  —  n.  inst, 
iiD)Mf/^2l^ ,  de  Vint,  t\h**if^K  «  celui  ou  ce  qui  excite, 
met  en  éveil;  qui  secoue,  anime^  stimule;  =  syn.  odJ 
^*au-  et  >Â^A.- 

•hÇ4»  I  n,  s,  1°  var,  par  interv,  litt  de  f^^*  :  cri,  chant, 
rugissement  —  de  >4*ID  :  (cfr.)  =  syn.  î#î;  2°  var, 
de  7v4l*'  fente,  crevasse  —  de  ><p*ii. 

o  V  V     O 

+7+4+A  '  *^^-  "^^fl-  <îe  4*^4*4  '  i^f^')  ^°  s'agita,  se  mut, 
sursauta  {v.  g,  en  songe  ou  cauchemar);  eut  des  con- 
vulsions, frissonna,  trembla;  2^  s'eflforça  de  se  lever, 
...  de  se  tourner,  ...  de  se  redresser,  ...  de  marcher  (un 

o  o     V  V 

malade  affaibli)  ;  —  loc.  v.  d.  '|"'i4*Â4'A  '  flA  «  fit  les 
premiers  pas  (en  faut). 

o      V      o  V     O- 

+7+T+rtl*  forme  int.  réf.  de  ^T4*^>  9'  (^^AO  trera- 
bla,  frémit,  frissonna  (de  froid,  de  peur...);  —  c.  ji'}^ 

o 

T+rtl  '  terrifia,  fit  trembler,  épouvanta,  donna  le  frisson  ; 

o  o        V 

—  fn/.  îP*'ï4»'P^T  I  tremblement,  épouvante  ;  —  n,  s.  d, 

o      w 

14*T^T»  tremblement,  frisson,  transe... 


446  ^74i9'  — -MhAhA' 

"r'ï^Ç  3  ^d'  méchant,  malfaisant,  malveillant  —  d.  de  «f- 
V+^ti  t«*.  de  M»4ti  {cfr.y 

+ï'flf  »  p.  de  >flp  I  j.  intw.  (c/r.  >fl^^  >),  t?.  a.  i°  prophé- 
tisa, prédit,  prévit;   2°  testa,  fixa  d'avance  la  destina- 

V     O 

tion  de  ses  biens;  —  T'îfl.l'»  prophétie,  prédiction, 
oracle;  2^  avenir,  par  extens.  de  prévision  de  l'avenir; 
éventualité,  futur  contingent;  3°  testament,  destination 
ordonnée  à  Tavance,  des'  biens,  etc. 

o      V 

ilt'll'}  »  fl A  *  'o^'  V-  onom,  tinta,  résonna,  donna  le  son 
d'une  clochette,  ou  sonnette. 

+'>+'!•  ^'  ^-  tisonna;  —  p.  ++7'l''l*  est  tisonné,  ex- 
cité; —  c.  J^+'î+'ls;  —  *^/-  5^1*7;''*7»?  —  «.  a.  + 

Tf^%^  tisonncur;  —  t'î;''*7  »  ^-  *•  tison  embrasé,  braise. 

•f-JJi  t?.  n.  ^accourut,  vint  vite  tout  droit...   (v.  g.  un  en- 

fant  effrayé  vers  sa  mère...);  —  c.  Âi'îî:  fit  fuir  vite 

o     w 

(r.  jf.  en  faisant  peur...);  —  inf.  jT't-Ç'Js  filer  en  toute 

hâte,  course  effilée  de  surprise;  déroute. 
't^i^f  j  ou  'tlrtf  *  w-  «.  <5.  (d'insectes)  cousin,  moustique. 
^^h'  w-  *•   i°  tôle,   fer  blanc;   2^  boîte,   caisse   en  fer 

blanc;    bidon,    gobelet,    etc.,    en    métal,    plomb,    zinc, 

cuivre,  etc. 
^Ti^h  •  ^-  *•  espèce  de  petit  radeau,  enguise  de  barque , 

(en  usage  sur  le  lac  Tsana  principalement,   et  au  lac 

Haïk,  pour  se  rendre  dans  les  îles...).  • 
i'^h-A  '  ^-  '*.  tisa  de  ruse,  frauda  ;  —  p.  réfi,  ++7h-A  » 

se  conduisit  avec  ruse,  usa  d'artifices;  —  int.  +i"Vh" 

As  fut  fourbe,  contracta  ou  eut  l'habitude  d'user  d'ar- 

o      V 

tifices,   de   fraudes;   —  inf.  J^^^^ï^iA'  artifices,   ma- 

o      V 

nœuvres  louches,  fraudes;  —  s.  a,  +^%\|A.»  fourbe, 
rusé  ;  —  n.  s.  '^'>h•  A  '  ruse,  artifice,  astuce  ;  —  ad,  d,  -f- 
7h-A^ V  »  ruse,  fourbe,  trompeur  ;  —  n.  inst.  ciO't"'}}!" 
A^i  ce  qui  aide  ou  facilite  la  fraude  ou  la  tromperie. 
i*^hAhA  ••  v«^-  fautive  de  -|-74'A^A  »  OA  »  d.  de  •|-4+ 

A4*As  c/^- 


+^»|.fl1-»  — •>W|,1-.  447 

+7h-fl1'  t  n.s.  —  var.  de  +llfl1'  i  {tig.  massua)  —  grande 
Datte  (servant  a  tapisser  les  appartements),  faite  de 
fenilles  de  palmier ...,  store  (de  palme  ou  de  jonc). 

+7ÏI»P«  ^-  ^'  poussa  légèrement,  toucha  un  peu  —  pro- 
bablement pour  'jh^hib  '  diminut.  et  var.  vulg,  de  Vint, 
récip,  +Çh}b  •  se  toucha  ou  fit  des  jeux  de  mains  avec 
un  autre;  coudoya,  chatouilla;  de  llflib'  i^fr-)]  —  *^*'- 
réc.  du  pi,  ^Mflhibi  se  frotta  avec  qqautre,  eut  des 
attouchements,  des  jeux  de  mains  avec  un  autre  ou 
d'autres. 

o    V  O      V 

^•Jh-Çi  ad.  var.  corr.  litt.  du  ^•'ï+Çi  cfr. 

o     V     o 

•H^^Ct  '  ^'  *•  merveille,  phénomène  extraordinaire,  chose 
prodigieuse,  admirable,  dont  on  parle  beaucoup;  —  dér. 

+^>CT»^»  V.  P'  »«*.  »'e/î.  —  var.  de  hJ'hCT'd*  (de  ?» 
CT*^»  S'-  c/?'.)  cria,  murmura,  tempêta,  récrimina,  re- 
procha vivement... 

'fim^li%  >  t?.  P'  int.  réfl.  (de  mli^  >  9-  c/r.)  s'étira  en 
baillant,  se  détendit  les  membres  (par  flegme  ou  non- 
chalance). 

'1*7^01^  >>  ^^^*  de  ^7^01^'  pW^;  fléchit,  s'inclina 
sous  le  poids  des  fruits  ;  de  fl^mO^  >  =  ^y^*  i*7^Clf  H  >• 

+î^  I  t?.  a.  frappa  sur  la  bouche  de  qqun  ;  —  p.  ++>é<L  s 
fut  frappé  à  la  bouche;  —  c.  ^'|"}é<L>  fit  frapper  sur 
la  bouche;  —  inf.  jr*^^ÇÇi. 

'>7i-A»r«.  «.  d.  de  +Vé<LA«  i«<.  r^.  de  >é<LA»  (cfr.) 
respiration,  haleine,  souffle  =  syn.  ïihi^^4*h*  {amh.). 

+7i.CHlf  »  v.^.  int.  réfl.  —  var.  de  Mé^CHH*  —  àe  d. 
Clflf  '  ?•  ftit  fort  chargé  de  fruits;  ploya,  s'inclina  sous 
le  poids  des  fruits  (arbre)  =  syn.  de  '^7^al^'• 

+fcir»^1-»  n.  «.,  et  ^hr'Ci:^  n.  s.  —  cyr.  fcno^"  i. 

o    V 

^"Xfl,^'  »  «•  ^-  i°  refus,  résistance,  obstination,  opposition, 
mutinerie,  entêtement,  etc....  —  de  jfiflf  i  refusa  de... 
se  refusa,  etc.  ((/.);  —  ^6Ù/I*'  ^'-  *•  -2°  orguoil,  amour 


448  '^K»'-'^hA' 

propre,  suffisance;  enflure,  exaltation,  présomption,  fierté  ; 

—  ad.  d.  'i^àttji'f'V  '  orgueilleux,  hautain,  fier ...  —  de 
OflP  »  devint  ou  fut  grand,  etc. ...  (g.).  —  Ces  deux  ma- 
nières d'écrire,  jadis  différentes  quant  à  la  prononcia- 
tion, sont  usitées  indifféremment  Tune  pour  Tautre. 

i'Mi*  V.  a.  accentua,  martela  les  syllabes,  appuya  sur 
les  mots  (pour  les  faire  mieux  saisir);  —  c.  h^Mi^ 
fit  accentuer...;  —  inf.  f^'t'h^'i*  arrêt  accentué  sur 
les  mots  plus  importants. 

^ùit  *  IIA  '  l^<^'  '^'  i°  suivit  des  yeux,  fixa  le  regard  sur..., 
surveilla  du  coin  de  Tœil  ;  2^  eut  l'envie  ou  fit  le  mouve- 
ment de  lever  la  main   pour   frapper;   eut  un  mouve- 

O     V     O 

ment  de  colère  ;  —  l'îl'^'t  '  **•  *•  ^-  surveillance,  con- 
trôle ... 

l'IU  '  ^-  *•  ^°  fumée  (du  feu,  du  foyer)  ;  2^  bain  de  fumée 
ou  fumigation   (des  femmes)  —  de  i*hP»  =  *y**-  #11. 

^  A»  c/r. 

l'hA»  V.  a.  (g.)  i°  planta;  2^  fixa,  établit,  statua;  — 
P'  i'+*fiA«  l""  fat  planté;  2""  fut  établi;  —  c  K^-hA' 
i°  fit  planter  (un  arbrisseau)  ;  2°  fit  fixer  (une  colonne), 
fit  établir  (une  règle,  un  usage,  une  loi)  ;  —  int  fréq.  -f* 
"^Tî  A  s  s'occupa  à  planter  ;  planta  de  ci  de  là,  etc.  ;  — 
<5.  K+'^hA'  occupa  à...,  fit  planter  de  ci  de  là;  — 
inf.  y^ThA'  plantation,  établissement,  institution;  — 
s.  a.  't'hiL  •  ^°  planteur,  jardinier  ;  2°  instituteur  (d'un 
ordre  de  choses);  —  p.  ad.  p.  ^)|-A  >  ^°  planté,  fixé; 
2°  statué,  établi  ;  —  n.  s.  -fhA.  >  plante,  plantation  ;  — 
P^-  hj^'hAt»  plantations;  ce  pluriel  est  souvent  em- 
ployé au  singulier  dans  le  sens  collectif  de  «jardin,  pé- 
pinière» (de  toutes  sortes  de  plantes,  légumes,  fleurs); 

—  n.  inst.  i/o^li^s  i°  celui  ou  ce  qui  aide  ou  sert 
aux  plantations;  2°  implantation  ou  premier  acte  ou 
signe  d'une  institution  ou  loi  nouvelles,  inauguration, 
installation  ;  —  var.  spec.  iTOTtlA  »  i°  piquet,  petit  pieu, 


V.  g,  pour  fixer  nne  tente;  ^  Toutil,  bois  ou  fiche,  qui 
sert  à  planter  (r»  g,  des  légumes,  oignons,  etc. ...),  k 
sarcler,  k  nettoyer  un  plant  de  légumes,  etc.  —  spécK 
bâton  court  apointé,  qui  sert  de  sarcloir  pour  enlever 
les  mauvaises  herbes  d'entre  le  bon  grain;  —  loc,  v,  d, 
'l*1flA>flAi  tomba,   se  planta  ou  se  ficha  à  terre;  — 

n.  pr.  cowp.  -|-hA»/^fA-A«,  +hA«^C^^*,  +hA» 
y|i^Ç^*s,  etc....  «plante  de...». 

+11  A*  0^  ;''TÎA'  w.  5.  prétexte,  occasion  (cherchée  ou 
trouvée)  pour  nuire,  ou  faire  mal...  (peut-être  var.  in- 
corr,  de  oi^AO- 

'f'tf"A  ■  "•  *•  loup  5  P^'  i'^Ar  3  ;  —  ^^iàs  -^hA  «  et  'hlihA  »• 

+hA  '■  «  V-  ^-  eut  sommeil,  sommeilia,  fut  somnolent,  s'en- 
dormit ;  —  int.  fréq.  i';J^h A  '  sommeilla  fort,  eut  fort 
sommeil,  s'assoupit  vite  et  fort,  assis  ou  debout,  —  ne 
fait  que  dormir,  -  syn,  Ùijflf,  fL^Ù^]  —  «•  h^ïïA' 
fit  dormir,  endormit  ;  causa  sommeil  ou  assoupisBem'ent  ; 

—  in/.  JP^I^ÏiA  1  somnolence  ;  —  n.  ad.  't'th/t  *  ^^^' 
noient,  dormeur;  sujet  k  l'assoupissement;  —  n.  s,  ^* 
yiA«3  assoupissement,  balancement  de  la  tête  en  som- 
nolence, clignotement  appesanti  des  paupières  endormies; 

—  u,  inst.  iiD;l*}|A«>  celui  ou  ce  qui  fait  dormir;  — 
loc.  V,  d.  i^iltï  '  ou  'tYlh  >  flA  '  sommeilla,  tomba  de 
sommeil. 

+lfl"A"  '  8)  ^'  ^-  brûla,  fut  embrasé;  très  chaud,  k  blanc, 
incandescent;  b)  v,  a,  brûla  au  fer  rouge,  appliqua  les 
pointes  de  feu...  (t?.  g,  sur  une  blessure...)  =  cfr.  /^fy 
>  8,  et  -f-helf-  s  flA  s  ;  c)  déchargea  une  arme  k  feu  ;  fit 
feu;  tira  un  coup  de  fusil,  de  canon,  etc.;  —  p.  •f'»|* 
}KiA>  fût  passé  au  feu;  brûlé  au  fer  ardent;  eut  une 
brûlure;  fit  explosion,  fut  déchargée,  tirée  (l'arme  k  feu); 

—  ^'^  K+lh»A»  fit  passer  au  feu;   fit  brûler  au   fer...; 

*  fit  décharger  le  fusil  ou  faire  feu  ;  —  int.  et  réc,  '\^^ 

h«A  »  i°  tira  du  fusil  k  feu  roulant,  continu  ;  2^^  pi.  *!• 

29 


450  +JI.A  : 

^ïhà*^  ils  tirèrent  les  ans  contre  les  autres;  ...  de  part 
et  d'autre,  ce  fut  une  fusillade  continue;  —  c.  rec.  j^ 
;'*h*A  >  ou  dupL  K'h^h^A  *  commanda  ou  anima  la 
fusillade  des  deux  camps  ;  —  tnf,  9^^\\i^  i  î^  brûlure, 
embrasement,  incendie  (v.  g,  d'une  maison,  d'un  hameau)  : 
2°  tir  d'anne  à  feu;  décharge  ou  explosion  du  fusil, 
du  canon  ;  3°  brûlure  d'une  plaie  ;  —  s.  a,  •f-îJvA.  •  et 
surtout  +;f'^A.«  ^^o»  fusillier,  qui  a  l'habitude  et  l'art 
du  tir;  —  p.  ad.  p.  ^^h-fti  ou  isthfti  J^  embrasé,  brû- 
lant, brûlé;  bouillant  {v.  g,  un  liquide);  2^ Jig.  mauvais 
homme,  méchant  (plus  expressif  que  !h^^  >  #h  A«9**  >  et 
\l4*  0>  n^^ndit,  bon  à  jeter  au  feu,  tison  d'enfer  (très 
injur,  et  blasphématoire)  =  êyn.  Clhî^»;  ^'  9*  XiIA' 
flH^/l  >  X7A  8  4*th/l  '  ^^^  tel  pluvieux,  ange  de  la  pros- 
périté, ou  de  l'abondance,  et  un  tel  brûlé,  aride,  mau- 
vais génie  de  la  sécheresse  et  de  la  famine».  Refrain 
dé"  bénédiction  et  de  malédiction  chanté  dans  Â.  G.  = 
syn.  ^7^9 1  ;  —  «.  s.  ^itfL  "  ^^  deform,  vulg.  -f  hA,  » 
i°  brûlure;  2^  décharge,  explosion  d'une  arme  à  feu, 
coup  de  fusil,  salve,  fusillade,  feu  de  peloton;  —  loc. 
adv.  il^thA*!  sur  le  champ,  aussitôt,  sur  le  moment 
même  (...  pendant  que  le  fer  est  chaud);  —  n.  s,  spec.  ^ 
^ti  »  ^°  trace,  cicatrice  d'une  brûlure  {v.  g.  après  l'opé- 
ration  du  fer  chaud  ou  if^i^Y^Ti  1)  ;  2^  fausse  cartouche 
(brûlée);  douille  vide;  —  n.  inst.  1°  gén.  O'^'pY^à^t  ce 
qui  sert  pour  brûler,  pour  passer  au  feu;  pour  faire 
partir  le  coup  de  fusil,  v.  g.  gâchette,  détente  du  fusil; 
2^  spec.  iiD'|"}|»1|:  la  barre  ou  tige  de  fer  recourbée 
qui  sert  à  brûler  l'échiné  des  bêtes  de  sommes,  enflées 
ou  blessées  par  les  bâts  et  la  charge  (cette  forme  est 
amhar.,  passée  dans  le  tigr.  par  les  caravanes  marchandes 
et  les  troupes,  qui  en  font  fréquent  usage).  =  syn.  ao 
CA*?*;  —  ^«  *•  'fnédic.  ^^Yt^'t*  chaleur  de  l'estomac, 
feu  au  ventre,  congestion  intestinale. 


+'fi^»-+h-fl«  451 

i**fi^  I  V.  n.  ou  réfi.  s'ennaja,  hi  ennuyé  ;  fxtt  dans  I'em- 
barras,  eut  affaire  ennuyeuse;  —  c.  fi^ti^t  causa  de 
Tennui  ;  ennuya^  importuna  par  qq.  affaire  embarassante; 
—  in/.  jr*ThC<  ennuis,  embarras ^  affaires  gênantes^ 
préoccupations  anxieuses^  inquiétude;  —  b.  a.  'hh^' 
inquiété,  ennuyé  par  des  affaires;  tracassé,  inquiet;  — 
ad.  c,  ti^hà*  ennuyeux,  importun;  auteur  d'affaires 
embarassantes  ;  —  n.  inst.  ifOThd  f  celui  ou  ce  qui  occa- 
sienne  des  ennuis  et  de  Tennui. 

i*h"^s  ^-  ^'  i^  8®  redressa,  se  tint  droit,  ferme,  raide, 
fier...;  ^°  regarda  fixement,  d'un  œil  menaçant...  —  c/V, 
anal  d'affinité  jj^^f  i,  et  JwC^«;  —  c.  h+Yh/i^  «t 
prendre  une  mine  féroce...  {\a  faccia  féroce  des  troupes 
italiennes,  jadis  en  usage)  ;  —  int,  réc,  •h+%\|J|»iJ  s  échan- 
gea des  regards  et  des  grimaces  menaçantes;  chacun, 
de  part  et  d'autre,  ne  respira  que  jalousie,  émulation  ; 
est  prêt  k  se  prendre  aux  cheveux;  —  inf.  JP^^-V^C 
commination,  attitude  menaçante,  provoquante;  émula- 
tion jalouse,  haineuse  ;  —  s.  ad.  +îJv^»  ^^  +*ÂC  »  i°  ferme, 
droit,  debout,  intrépide  ;  2^  menaçant,  d'aspect  terrible, 
redoutable,  sans  peur...  —  loc,  v.  d.  anal.  ÏK-CflA* 
î°  dressa  les  oreilles  (âne,  gazelle,  etc.),  prêta  l'oreille 
(au  bruit  qui  mit  en  éveil)  ;  2^  eut  l'avant  et  l'arrière 
de  l'arçon,  c'est-k-dire  le  pommeau  et  le  troussequin  ou 
dossier  très  haut  et  droit  (la  selle  abyssine). 

'Ml^tli!!*  ^-  ^4/^v  *«^.  ^^c-  àe  hC\ï/i*  ^«^.  twtw. ;  cfr. 

-f-hfl'  ^'  <*•  rapiéça,  raccommoda  (un  habit,  etc..)  — 
probablement  var.  mutât  litt.  de  ai4*fl  »  (s^O  5  —  i>-  + 
+lflfl'  fot  rapiécé;  a  une  pièce  (un  habit);  —  c.  Mt 
hfl  »  fit  rapiécer;  —  in/.  jr*Tf|»fl  »  rapiéçage;  —  s,  a.  'f' 
hfl,»  raccommodeur  ;  —  n.  inst.  <io^hfl«>  pièce,  mor- 
ceau, qui  sert  au  raccommodage. 

+ïl»fl»  ^'  ^-  ^°  donna  avec  parcimonie  (v.  g.  l'aumône, 
un  cadeau...),   fit  le  généreux  sans  beaucoup  de  géné- 

29» 


452  -th-t^-i-tlK* 

losité;  5°  montra  de  ramitié  par  de  bonnes  paroles, 
des  caresses^  des  tapes  ou  des  prises  de  main  afféc- 
tueuses  ;  —  p.  i^'tït'O  *  f^t  donnée  une  légère  aumône, 
une  marque  de  sympathie;  —  c.  j^4'h*fl*  ^t  donner, 
etc.;  —  iiif,  JT'h^-fli  don  d'avare;  —  *.  a.,  ad.  'f'i^ 
(l^ï  peu  large,  main  serrée;  —  n.  s.  ')*^n>  ^^  l"^"!!' 
chose  donnée  avec  parcimonie  :  maigre  aumône,  cadeau 
insignifiant... 

'Ml*!"  «  V-  P-  àe  ti++  *  (<l/^'0  ^*  fiûî>  conclus,  achevé,  ter- 
miné. 

•Mfl^A*!!  '  ^-  *•  (p^-  de  '|*h;f"A*  i  usité  comme  n.  collect, 
sing.)  i°  la  suite,  l'escorte  (d'un  chef)  ;  2°  entraînement 
de  l'exemple,   imitation,   conduite  conforme  au  modèle 

bon  ou  mauvais,  v.  g.  itf^^d^ftV^  l'h'î'A'fc*  ^^^  ^^  <^^^' 
duite  spirituelle,  vie  dévote  ou  pieuse,  k  la  suite  des 
saints  ;  —  de  +h+A  »  et  rad,  inus.  }|-f"A  '  c/r- 

V      o 

l'h+h  •  ^'  ^*  fût  très  plein  ;  regorgea  ;  fut  entassé,  bourré, 
bondé...  (r.  g.  une  outre  de  grain);  —  c.  K'f'h'Ml  > 
remplit  excessivement,  bourra  (à  rompre,  éclater);  — 
inf.  ir**hh;Sh|l  :  le  trop  plein;  —  loc.  v.  d.  +h+tl  *  flA* 
rit  aux  éclats;  —  +h'l*lfl;'''  (mal.)  sorte  de  bronchite. 

+yi»ï  >  V.  n.  1^  foisonna  de  punaises  ;  2°  détruisit  les  pu- 
naises; —  'tW}*  "•  *•  punaise. 

•MlÇlDs  V.  n.  eut  de  la  chance:  —  intl  var.  interv.  litt. 
de  -f'hlD)  ï  int,  réfi.  de  }llD>  i  cfr. 

'Mlh>  I  t?.  a.  a  remplacé,  donné  k  la  place  (qq.  autre  chose)  : 
a  substitué,  a  mis  k  la  place,  a  donné  la  succession  ou 
la  place  laissée;  ou  fit  succéder  au  poste  (au  lieu  et 
place...);  — p,  ++||lbS  fut  substitué  k  ...,  fut  mis  k  la 
place  de...,  succéda,  prit  la  succession;  —  c.  t\r^tkh»^ 
fit  remplacer  ;  —  inf.  ^1*hX  «  remplacement  ;  —  «.  a.  + 
h^,  «  substituteur,  remplaceur;  —  ad.  p.  i'+h/^ï  sub- 
stitut, remplaçant,  successeur;  —  n.  s.  'Vh^is  soutien, 
substitut,  tenant  lieu  de  qqun,  k  son  défaut  —  v.  flf.  K 


+h-W-5flA»-+héC'  453 

■Il  «  l'tlK»  »  #hA  »  ^V5^  «  f'h'P  '  «qu'on  autre  entre  k  sa 
place»;  —  n.  înst  spec,  efO'ttlh^i  personne  ou  chose 
qui  remplace;  remplaçant,  k  la  place;  substitut;  —  p. 
ad.  p.  ^VhX  s  mis  à  la  place,  le  substitué  ou  rempla- 
çant effectif;  —  us.  comme  n.  d*h. 

+il"tf"  s  flA  »..  loc.  V.  brûla  légèrement  (t?.  g.  une  plaie)  ;  fit 
des  pointes  de  feu;  cautérisa...  =  cfr.  'f*h"A'* 

'VhtlA,'  ^^-  ^gal;  d^  même  taille  ou  niveau,  semblable, 
pareil,...  —  d.  du  réc,  i^hhA*  ^^  MèH*  c/r- 

+hll'  ^-  ^-  (?)  fut  triste,  eut  chagrin;  fut  mélancolique, 
sombre  ;  —  p.  'f^Mlll  '  f^*  affligé  ou  rendu  triste  ;  — 
c-  M^ÏM  «  affligea,  attrista,  assombrit  ;  —  inf.  J^l'hTI  s 
affliction,  assombrissement;  -^  p.  ad.  p.  ^^ll-TIs  triste, 
affligé,  chagriné,  morose;  —  n.  s.  'hhH»'  tristesse,  peine, 
chagrin,  affliction;  mélancolie,  humeur  sombre;  —  loc. 
V.  d.  ^f^lllli  HA' .fut  saisi  de  tristesse,  eut  de  la  peine, 
fut  troublé,  ému,  mis  hors  de  soi,  etc....  =  syn,  anal. 

hififsftA-. 

'Mllt'  ^-  ^-  i°  (g-)  fleuve,  rivière,  cours  d'eau...;  2^  spec*- 
ce  nom  est  donné  au  fleuve  qui  sépare  FAmhara  et  le 
Tigré,  et  se  jette  dans  le  Nil  ;  —  loc.  comp.  *|«hH»  »  9^ 
^ïf  f  en  deçà  du  Tekazé. 

l'IlP  •  V-  w.  fuma,  fit  de  la  fumée  (le  feu),  =  syn,  ^H  i  ; 
—  c.  hi^ht  »  fit  fumer  le  feu  ;  —  inf.  9^^'tif»  »  fumi- 
gation; —  n.  «.I'll,  i  la  fumée  =  syn.  ni^/l  i  ;  —  s.  a.  + 
}|fEwi  fumant,  qui  fait  fumée. 

•f'h-P»  V.  a.  toucha,  coudoya;  donna  un  coup  léger; 
effleura;  —  p.  ++W-f  i,  —  Q.  M'ïb^f^,  —  inf.  jr^- 
^f^  a  attouchement. 

+h^>  ^'  ^.  i°  soutint,  maintint  pour  empêcher  de  tomber 
(v.  g.  aider  par  le  bras  un  malade  faible  et  vacillant); 
2^  mit  un  tuteur,  un  support,  un  soutien  (y.  g.  k  un 
arbre  qui  tend  k  s'incliner);  —  p.  ad.  j>.  l'ïl-Ç:  J°  sou- 


454  -fOMsflA'  — -MltlC 

tenu ...  ;  2^  mis  comme  soutien^  posé  en  tatear  (y,  g,  à  an 
arbre).  —  N.  B.  Ce  terme  n'est  qu'une  var.  vulg.  de  ft 
1^8  par  Valtér,  des  deux  premières  lettres;  —  n.  «.  «f- 
hÇf  —  Dar.  de  ft'jÇi  tuteur^  soutien^  appui. 
+11^  «  flA  I  loc.  V,  se  coucha,  s'étendit,  gît  ;  —  ou  +III-+ 

'kf^ttr^f*  n.  «.  (gfr.)  théologie;  —  ad.  'kS^ttr^hh  «•  y. 
f'ATA* 'fc5^A*')A*  S*  Jean,  le  théologien;  —  var,  ^ 
hilr^tï*  et  par  interv.  litt.  'tf^^drh*   «t   ^Màrh^ 

(Dilm.). 

-|«ID'}i  n.  8.  (g.  automne)  pluie  d'avant  lautomne;  pluie 
aléatoire,  capricieuse;  —  cfr.  anal.  tDJWft  filet  d'eau 
d'un  réservoir  ;  —  ah'}  i  et  igh^ight  i  flA  '  agréa  au 
caprice,..;  —  Ùht^i  désir,  caprice;  envie,  appétit. 

-|«ID7)  s  V,  dér.  de  éb^}  i  famille,  partie,  côté  (cfr.)  =  fut 
d'un  parti,  prit  parti,  soutint  la  cause  d'un  parti;  se 
rangea  de  tel  côté,  prit  rang  parmi  telle  famille,  etc. 

^HH^-h  I  n.  8.  (jj.)  tradition  {act.  et  pa88.\  v.  g,  la  tradi- 
tion de  famille  ou  choses  laissées  en  héritage  de  père 
en  fils,  la  tradition  apostolique,  c'est-à-dire  dépôt  de  la 
foi,  des  mœurs,  des  sacrements,  laissé  par  les  apôtres 
k  leurs  successeurs  et  disciples  dans  l'église  chrétienne, 

1-|ll-^+»  ATCJPl-».  -  de  Wd.9f  (</.)  p.  +lb<tf  *  *tra- 
ditur,  traditum  est  ab  antiquis». 

O     V 

'^'1IQ'fl  t  n.  8.  bois  ou  branchages  rangés  sur  un  mur  et 
en  rebord  (k  la  place  de  4*]IA'  o^  ardoises),  pour  re- 
cevoir et  écouler  les  eaux  du  toit  ou  du  ciel,  et  pro- 
téger la  muraille;  —  de  Hflfli  ou  if9>^flflt.  —  cfr. 
anal.  ^M*  et  ^J^^t. 

o   «  o  V 

+TIhC  *  »*•  *•  (^0  et  var.  vulg.  fautive  'f'AhC  »  service 
funèbre,  commémoration,  de  Mh^>  çA*-?  —  «'•  P*  ^-  + 
+'MhiJ»  ou  ++1111/:»  (vulg.)  1^  le  -MlbCi  est  ter- 
miné; ;2®  il  (le  décédé)  a  son  ^•'MhC»  ou  est  commé- 
moré. 


+f  >  I  —  ^T^r^  I  455 

4^n  I  ^-  n-  ressortit,  bomba,  ftit  en  saillie  (le  crâne)  ;  eut 
les  08  de  roccîpnt  saillants  ;  —  'tf'}  «  **.  «i  qni  a  les 
08  de  Poccipnt  prééminents,  en  promontoire. 

^fVCh*  ^°  ^-  P^'  ThyatirO;  ville  nommée  dans  l'apo- 
calypse; 2°  n.  ê.  théâtre  {g.  'f-^TO')- 

'tMV*  ^.  «.  interrogea,  demanda,  s'informa...  (A.  G.);  — 
c/^«  't'X^Vli't*  f'  mugit  (la  vache,  ponr  appeler,  tigré 
Mass.). 

'tf^Aïi*  >  ^*  ^^-  '"'^fi'  s'est  exténué,  harassé,  fatigué  k  la  re- 
cherche on  à  la  piste  d'une  chose,  sans  la  trouver. 

i*^A'  ^*  ^'  ensemble  de  tous  les  agréments,  plaisir,  dé- 
lices, joies,  réjouissances  ;  —  de  ^AlD  t,  cfr. 

+A^»1>.  de  AiJ^i  cfr. 

^^  '  flA  >  ^oc.  V.  fit  explosion,  sauta  avec  bruit  {v.  g.  le 
bouchon  d'une  bouteille  de  <^A  i  en  ebullition  ;  un  coup 
de  fusil;  —  duph  +*7+*7>flA>  fit  salve,  feu  de  pelo- 
ton; se  fit  une  suite  de  décharges;  rua  en  pétarade  (le 
mulet). 

V     O 

+*7Ï»  ^-  «•  9'  i°  veilla,  fut  en  éveil;  fut  vigilant,  atten- 
tif; :2°  s'appliqua,  fit  attention  iy. g.  à  l'étude,  en  classe); 
fut  laborieux,  soigneux  (k  l'ouvrage)  ;  —  c.  Mr^%  i  ren- 
dit attentif,  vigilant,  soigneux  —  recommanda  l'appli- 
cation, etc.;  —  inf.  ^Ti?A«  attention  soutenue;  vigi- 
lance; —  p.  ad.  p.  ^7«/h*  vigilant,  soigneux,  attentif, 
diligent;  —  n.  inst  ^••l'hl'»  soîi^?  attention,  vigilance, 
diligence,  préoccupation,  sollicitude;  ardeur  ou  courage 
au  travail. 

'pphï'ti  >  ^'  ^4^-  se  tint  les  jambes  écartées  à  droite  et 

o       V 

k  gauche  du  feu;  —  ad.  pJh^'i^  assîs  1^  ^^^  entre 

les  jambes. 
+>Aflfl  »  ^.  1>.  réfl.^  se  voila,  cfr.  ^Afl  >• 
^'f'f^^i  ou  •fcT-jr;^!  n.  s.  plaid,  discussion;  var.  in- 

terv.  litt.  de  iid'I*^»!,  —  de  <i7»»|-j  c/r.  —  loc.  v.  ^ 

-h^iflAt  plaida. 


456  •tld»—^t'^^T'0^* 

4"!^'  "•  «•  monta,  gravit  (A.  6.);  —  c.  M"ld*  fit  mon- 
ter/ aida  k  gravir  la  montée...;  —  inf.  ^^*PC^  ascen- 
sion, montée.  Cette  expression  régionale  dériverait- elle 
du  nom  propre  des  hants  plateaux  tigréenSj  où  remontent 
les  semi  nomades  d'A.  6.,  après  avoir  hiverné  dans  le 
Samhar  ou  versant  septentrional  de  la  Mer  rouge?  — 
De  même  que  pour  i^^aot  cfr. 

T*7i«  n.  pi\  1°  le  Tigré,  grande  province  ou  royaume 
septentrional  de  TAbyssinie;  2°  habitant  du  Tigré; 
pi.  •7*ji4-  *  ;  ^'9'  *fein-é  *  l'^i  «  «le  tigréen  colère,  vif» 
(sobriquet  amhar.);  3^  n.  du  dialecte  du  Samhar  et  pays 
nord-ouest  du  Tigrée;  —  n.  d,  'V^ï^^a  1^  n.  pi\  le  haut 
Tigré  ou  partie  sud-est;  2°  n.  s.  ad,  langue  ou  dialecte 
de  la  province  du  Tigré.  —  Cependant  les  indigènes 
rappellent  aussi  l'^C?»?  comme  ils  disent  pour  le 
iiihi  Xià\^^  et  pour  la  langue  de  Tamhara  }\9^0Ù?S^' 
Les  populations  des  régions  excentriques  du  nord-ouest 
(Mensa — Habab  — Bogos,  etc. ...  parlent  un  dialecte  qu'ils 
appellent  h"^£»^]  il  semble,  en  effet,  avoir  été  le  pri- 
mitif  de  cette  province,  c'est-à-dire  le  *|>iTIî,  car  les 
érudits,  même  des  pays  les  plus  éloignés  Vers  le  sud 
de  TAbyssinie  ou  de  langue  amharique,  sont  tout  sur- 
pris de  le  comprendre  et  d'y  retrouver  la  langue  ge'ez 
littéraire  et  liturgique)  par  euX  apprise  k  l'école  ;  —  1* 
^à^Vf»  »  «d.  {per 8.)  tigréen,  habitant  du  Tigré,  et  plus 
8péc^-  du  Tigraï  ou  haut  Tigré;  —  l'^ClÇ*  «d.  {choses) 
qui  appartient  au  Tigré;  spéc^-  le  dialecte  parlé  dans  la 

o        V 

province  du  Tigré.  =  syn.  de  l**!^^:. 

_       V      o  w 

T^CIt^*  **•  9-  esprit  malin;  génie  malfaisant.  =  «y».  H 

ihli  '  V'  p-  (pour  'hl'if  J  inus.)  de  77f  «,  h^Jt  s  trouva, 
rencontra,  cfr. 

+1*?*  »  flA  *  loc.  V.  i°  fut  pressé  dans  la  foule,  soulevé 
dans  la  poussée  de  la  masse  (comme  des  brebis  se  près- 


+JlÇ+fl»«  — +Çh.«  457 

sant  dans  nne  issne  étroite^  f .  g,  'hT^T^  i  fl^/k"  >  WH  i 
<il  sortit  ensemble  avec  la  ln)Eisfire...>;  2?  fut  oppr.e8sé 
(sons  rafflictipn)^  est  plongé  dans  le  chagrin^  'flWfilf 7  ' 
+*^T*  '  (lA  *>  =  ^A-  ««ûtï»  onomat.  A*^T*  '  chassa,  re- 
poussa brutalement.  Et  g,  T^t'ti'  festinavit. 
•i*  J(  Vl*ID  3  V.  n.  int,  surveilla  sans  être  vu  ;  fut  aux  écoutes 

épia. 
■IsÇ  I  ou  "l-Ç  I  flA  >  loc,  V.  cracha  ;  cfr.  4'4^hB  »• 
4*^#hh*  3  ou  ♦  4-  ♦  ♦  >  marcha  à  quatre  pattes  ;  se  traîna^ 
V.  g,  petit  enfant  qui  ne  sait  pas  encore  se  dresser;  — 
<î-  K^#hh*'   fit  avancer  k  quatre  pattes;  —  inf,  9"4- 

o    V 

'tV^tï*  n.  *.  wed.  espèce  d'eczéma  blanc,  contagieux; 
fréquent  dans  le  choa  ;  assez  bénin,  ne  causant  ni  fièvre, 
ni  douleur;  il  atteint  particulièrement  les  personnes  à 
Tâge  de  la  puberté. 

V  o 

+Ç+éÉ.>  ^'  ^'  taillarda  la  viande;  fendit,  trancha  dans  les 
parties  les  plus  épaisses,  afin  qu'elle  cuise  plus  uniformé- 
ment; tailla,  entailla  de  ci,  de  Ik...,  tatoua;  —  p.  -f-^* 
Vi^^i  est  taillardé,  tatoué;  —  c.  hi'^'ti.*  i°  fit 
taillarder,  tatouer;  2^  fiaira,  fouinassa,  fureta;  mit  le 
museau  partout,  en  tout  sens  {v.  g.  le  chien)  ;  —  inf.  f^ 
^•Ç;f«Ç  I  taille,   entaillement  des  chairs  ;  —  ad.  I'Çt 

o      V  V 

Ç I  taillardé,  tatoué.  —  loc.  v.  h'tV'l'V  '  flA  «  ^-  ^-  dé- 
lira, divagua;   dit  des  choses  niaises,  hors  de  sens  et 
déraison,  qui  n'ont  ni  queue,  ni  tête,  bafouilla...  =  c/r. 
anal  Jig.  ^-Ç^ÇiflA'  sub  i'^fc». 
+^7  i  w-  «•  jeune  bœuf,  bouvillon,  taureau. 

V  o 

+Çh»*  ^-  ^«  ^^  "•  cracha,   vomit;   expectora,   rendit   des 

V  V     o 

glaires...  =  syn.  '^||IDhI;  —  c.  hTVh»^   fit   vomir, 

V      o 

etc.;  —  p.  t+Ç^pi  est  rendu,  vomi;  est  expectoré, 
rejeté  ;  —  inf.  f^T^ïi  '  1©  vomissement  ;  le  crachement, 
l'expectoration;  —  i°  n.  ad.  •hÇJi :  vomi,  rendu;  <2°  n.  s. 
le  rejet  ou  mucosité  rejetée;  la  bile  rendue,  le  crachat; 


458  +919^1^'^  »  —  ^^'lôi:  « 

V  -  O      V 

OU  ^i«X  «  ;  —  w-  «•  l'ÇKI'  *  vomissement,  crachement  ; 
n.  tnf^.  HD^^jfi^t  émétique,  moyens  et  causes  acciden- 
telles de  vomissement,  v,  g.  chose  répugnante;  —  loc. 
V,  d.  l-Ç  I  ou  i:Ç  I  flA  I  cracha  ;  —  var.  tij^9  «  flA  «  ; 

—  int.  ou  redoulL  l'Ç^Ç  i  flA  «  saliva  fréquemment, 
bredouilla;  et  Jig.  h+Ç+Ç»?  c/r.  sub  +C+^i. 

•i-^7^1iiDt  t).  n.  oscilla,  balança,  chancela...   d.  de  ^7 
<ioi  cfr, 

O    V    o 

l'^îà't'  **•  *•  orgie,  bonne  chère,  vie  de  plaisir,  etc.... 

—  de  i.7^1  cfr. 


^1  — «fi  459 


'ft 


Deuxième  lettre  ajoutée  par  les  Amhara  h  Talpha- 
bet  ge'ez.  Elle  n'est  pas  inconnae  dans  le  tigraï^  grâce 
à  l'adoption  de  mots  importés  de  Tamhara.  Mais  aucun 
mot  qui  ait  ^  pour  initiale  n'est  encore  admis  ;  et  plusieurs 
mots  amhariques  ayant  cette  initiale,  qui  sont  passés  en 
usage  dans  le  tigraï,  ont  subi  le  changement  de  ce  ^  en 
ïf  ou  en  ti»;  t7.  ^.  ^^i^A*  «négligea»  devient  en  tigraï 
ifA*flA^  et  ¥C*  ou  ¥Ct  «bon,  clément»  devient  2fC> 
ou  encore  JfcC»;  ©te. 


Onzième  lettre  de  l'alphabet  ge'ez,  appelée  jadis  *) 
C^  I  (g.)  et  aujourd'hui  •fllh^l  i  où  l'aspiration  gutturale 
est  plus  sensible.  Elle  serait  en  principe  plus  aspirée  que 
ih,  mais  pratiquement  elle  se  confond  avec  gh  et  ||  dans 
la  prononciation  et  souvent  même  dans  l'écriture  (c/V*.  Dil- 
man).  —  En  conséquence,  les  mots,  qui  ont  -^  pour  initiale, 
se  trouvent  sous  la  lettre  ||i. 


460  j,_...3^, 


Douzième  lettre  de  Talphabet  ge'ez,  appelée  >||/|  i  (</.). 
—  Les  amhara  y  ajoutent  une  lettre  Y  i  combinée  ;  on  la 
rencontre  rarement;  elle  se  prononce  comme  le  gn  français. 


1 ...  préf.  1°  pronominale,  i*"*"  p.  pi.  i  v.  g.  J^i:  :,  Tl-flC  » 
«nous  aimons,  nous  faisons»  ;  2°  prépositive,  7---  ou  J... 
Oil  ç ...  var.  de  fii  ...  ou  A .-  ou  ^ ...  «ii,  pour»,  t?.  g.  'ffif,  s 
^^  ÏÀJ&>  ou  çiifsi  <k  moi,  pour  moi»;  ainsi  avec  les 
autres  partie,  pron.  —  f...  devient  ^:  ou  Çi  selon  Toc- 
,  currence  euphonique  ou  par  contraction  avec  la  voyelle 
initiale  de  la  partie,  pron.,  v.  g.  par  euph.  dans  ÇK** 
<k  lui,  pour  lui»  ;  çTî  i  par  contr.  (de  tlifi  i)  <îi  toi, 
pour  toi»,  etc.  :  3°  préf,  aux  pron.  rel.  interrog-,  devient 
conjonctive,  v.  g.  taofi  <k  ou  pour  qui?»  —  t^^^ 
f,t  «pourquoi?  &  quoi  bon?...,  rép.  JÇ'fl'+i.7y"*70C» 
«pour  faire  bien  (adv.)^  ou  le  bien  {subst). 

...f:  «w^.  k  la  fin  des  mots  est  partie,  conj^*  ajoutée  après 
chaque  mot  d'une  enumeration,  ou  d'une  alternative  : 
«...et...  et,  soit...  soit,  ou...  ou  bien...  ou  encore...», 
^'•5-  flfljBil  »  AfljBil*?  •  «rhomme  et  la  femme»,  et  col- 
lectivement 40'Tl*1  •  Ii'lft1*1  •  «hommes  et  femmes»,* 
11^*7flC1  *  l^^-^Çf  « +^lflC  •  «prends  conseil,  ré- 
sous-toi, soit  pourentreprendre,  soit  pour  laisser...»,  etc. 

...Çi  suff.  pron.  i°  pers.j  V^  p.  pi.  des  verbes  au  parfait 

V     O  w       O 

défini  et  indéfini;   t?.  g.  IflCÇ'i  l(ÙCÇ>  «nous  fîmes, 

V       O 

nous  avons  fait»  ;  2^  poss.j  r^  p.  pL,  v.  g.  fl,TÇ«  «notre 
maison»,  Ç/&Çs  «de  nous,  ou  k  nous»  ;  3°  régime,  1^  p. 
pJ.j  V.  g.  rég.  indir.  TtOl^Ç*  *il8  i^^us  ont  donné»,  — 
rég.  dir.  A0«^9^?'  *îl8  nous  ont  vêtus». 
...^1  8uff.  pron.  régime,  1^^  p.  sing.,  v.  g,  ||(jh!^*  «donnez- 
moi»   (dir.  ou  indir.). 


JA«-Ç;hA.«  461 

JA  »  ou  ^4 1  ».  «.  i°  expression  de  dédain  vindicatif,  de 
défi  en  réponse  à  nne  menace,  k  nne  provocation  ;  équi- 
valent du  «pied-de-nez>  ;  5°  n.  s.  désir  de  vengeance, 
de  représailles  ;  haine  vindicative,  rage  ou  fureur  contre 
qq.  ennemi;  3°  désir  et  projet  de  revendiquer  ou  re- 
prendre un  héritage  frustré,  de  rentrer  en  possession 
d'un  bien  de  famille  ;  sentiment  d^ntérêt  familial  et  de 
point  d'honneur  à  revendiquer  ses  droits;  d'où  haine 
correlative  des  gens  qui  ont  nui  à  la  famille,  soit  dans 
ses  biens,  soit  dans  sa  condition  sociale.  —  loc.  v,  comp, 
iA'^-C.^"  *a  tiré  vengeance». 

V  V      O 

^'%i  V.  n.  —  ahr.  pour  îàh'^i,   c/r.  —  Y^'i*  **•  ^d.d, 
(g.)  continu,  de  longue  durée,  abondant  (se  dit  de  la 
pluie  persistante). 

^'t  :  n.  pr,  Noé. 

iÙA*  V'  w-  s'éboula,  s'écroula,  s'effondra,  fut  renversé, 
V.  g.  un  mur,  un  talus,  une  meule  de  paille,  etc. ...  — 
ou  ÇAA«  (d.  F.);  -  p.  +>0A»  ou  i-ç;ihA>  (d.  F.)  est 

V     O 

effondré,  est  écroulé,  renversé;  —  c.  X7llA>  fit  crou- 
ler, renversa  ;  —  inf.  n.  y^^VA  '  éboulement,  effondre- 
ment ;  —  8.  a.  WA.  :  qui  va  s'écrouler,  qui  menace  de 
s'effondrer  ;  —  ou  ÇÀA«'  ^d.  alourdi  (par  une  surcharge); 
lourd,  appesanti,  fléchissant  sous  le  poids  (v.  g.  puissant 
sous  le  poids  d'un  corps  trop  gros,  de  l'obésité,  etc....); 

—  p.  ad,  p.  7ll"A  *  écroulé,  effondré ...  ;  —  n.  inst.  ao 
7llA*«  cause  de  l'éboulement,  etc....,  v,  g.  grande  pluie. 

>yA.  :  n.  8.  {g.,  ç^ift  0  cuivre. 

idià»*  ^-  *•  (g-)  nom  du  douzième  mois  de  Tannée  éthio- 
pienne; correspond  à  l'intervalle  du  6  août  au  6  sep- 
tembre. 

VAA.*  ^-  ^''-  (?•)  toit,  faîte  (d'une  maison);  toit  en  terrasse...; 

—  n.  comp.  Tf 01  »  ?ÀA.  "  dos  du  toit,  plate-forme  on 
terrasse  du  toit. 


462  tlhtlf'-iihtt^ 

tJhttf*  ^'  '•  sentiment  et  expression  de  pitié,  de  com- 
passion, de  clémence,  d'indulgence,  de  miséricorde  qai 
invite  k  la  repentance.  —  de  iflgly  i  avec  interv.  et  ad- 
dition litter.^  pour  l'euphonie  —  cfr.  g.  ^?/hAf  »• 

iÙ^  I  V.  n.  réfl,  se  gonfla,  s'enfla  ;  fut  enflé,  tuméfié  (par 
suite  d'un  coup,  d'un  heurt,  d'une  blessure...),  cfr.  g,  7 

O  w 

^^  I  souffla  bruyamment  des  narines  ;  —  c.  MÙ£  *  o<^' 
gonfla,  fit  enfler,  tuméfia,  fit  tuméfier;  —  int.  réfl.  ÇU^i 
sens  Jig,  se  mit  en  colère,  se  tuméfia  de  rage  ;  —  inf.  n. 
^WC«  ^^  gonflement,  tuméfaction;  2^  grande  irrita- 
tion  ;  —  n.  s.  Ç|)^  1  (Jig.)  colère,  rage,  fureur,  courroux. 

w     o 

Çf)^  *  ^*  '•  biens  qu'on  ne  met  pas  en  communauté  sous 

V      o  O 

le  régime  du  mariage;  réserve.  =  cfr.  Ç«fl^i  et  7*fl 
^^•i  anal. 

Ç't^  *  lo<^'  ^^^-  ^^  toute  sa  vérité  ;  il  a  dit  très  vrai  ;  en 
toute  sa  sincérité  ;  —  var.  Çj&  i  ^^i  1  ;  —  de  ^^  1  le 
vrai,  la  vérité... 

iOtt  '  •  ^'  ^-  (9)  travailla  le  fer,  forgea  ;  est  forgeron  ;  — 
(^'  hiOtt  *  flt  forger  ;  ...  donna  des  ouvrages  à  faire, 
commanda  au  maréchal  qq.  travail  en  fer...;  —  p.  +> 
llfli  est  forgé  (le  fer),  est  travaillé...  —  inf  n.  ^"7/ 
•fl  I  fabrication  en  fer  ou  métaux  ;  —  s.  a.  >||fl.  1  i^  ar- 
tisan en  fer,  forgeron,  maréchal;  2^  sorcier,  mauvais 
œil  ;  dévoreur  malin  des  hommes  (la  superstition  accuse 
tout  artisan  en  métaux  d'être  nuisible  à  ceux  auxquels 
ils  en  veulent,  soit  par  le  mauvais  œil,  soit  par  qq. 
maligne  influence  morbide,  ou  un  mal  de  nature  in- 
connue qui  mine  intérieurement  celui  qui  en  est  atteint; 
on  attribue  aux  forgerons  et  aux  orfèvres  toutes  les  ma- 
ladies occultes).  =  syn.  m  (L'A  '  ^0^^  artisan  en  métaux 
(plus  général),  comprenant  avec  les  forgerons  tous  les 
orfèvres,  joailliers. 

>^fl  '^'  t  V.  a.  mit  en  train  le  chant  des  refrains  de  noces, 
c'est-à-dire  les  refrains  de  circonstance  que  répètent  les 


inn»  — 1A ...  463 

amis  de  Tépoux  et  les  invités^  soit  lorsqu'ils  vont  prendre 
la  mariée,  soit  entre  les  festins,  et  dans  les  danses  on 
rondes  nuptiales;  conduisit  le  corûge  du  mariage;  fit 
le  rôle  de  directeur  des  solennités  nuptiales  ;  —  «.  a.  > 
#lilU>  président  ou  directeur  des  jeux  de  la  noce. 

7lî(U«  n.  8,  (g.  11141 1)  abeille;  pi.  ^Vll•fll. 

7^1*  «  w-  «.  oh,  pour  JOh^'t*  longueur,  grande  dimen- 
sion, hauteur,  etc.  —  de  ^'fci  ou  >iIH'^i. 

V    o  V  e 

1ÂÇ»  pron.  pers.  (g,  ♦♦>!),  i^^ P- pl*y  nous,  nous-mêmes. 
=  9yn.  C^ftÇ»  et  ^AÇ>,  v  g,  1^?  i  À«?  i  ^ID  i  C^ 
/iÇf  ou  1/1?!  «c'est  bien  nous,  ou  nous-mêmes».  —  Il 
n'est  usité  comme  sujet  du  verbe,  que  pour  bien  accen- 
tuer l'affirmation  ou  la  négation  ;  car  la  partie,  pron. 
pers.  préf.  ou  suff.  suffit  ordinairement. 

1VL7^>  n.  8.  1^  guizotia  oleifera;  sésame;  plante  oléagi- 
neuse ;  :2°  huile  qu'on  en  extrait  ;  —  var.  fO*^  •;  ï-*7  « 
amh, 

ion  '  ^.  i^P'  il  fait  chaud,  l'air  est  chauffe ...  ;  v.  g,  Tath- 
mosphëre  d'un  appartement,  par  le  feu,  ou  un  calori- 
fère; —  c.  hlUX'  fit  chauffer  au  feu...;  —  inf,  n.  J" 
lyjf  «  chauffage  ;  —  s.  a.  iUf^^  •  chauffé,  chaud,  étouf- 
fant ;  —  n,  8.  ÇllJt^  I  chaleur  étouffante  k  Tintérieur  de 
l'habitation. 

i^d*  *  V.  n.  1®  fit  miséricorde,  fut  clément,  indulgent,  eut 
compassion;  2^  est  sensible,  facile  à  l'émotion,  à  la 
pitié...;  —  c.  fcl'J^i  impressionna,  émut;  —  inf.  n,  y» 
lïiç  •  émotion,  commisération  ;  —  s.  d.  V*^^  i  sensible, 
impressionnable,  tendre,  compatissant. 

ÇA  «  **•  *.  cervelle,  cerveau. 

I^l;** jBi*  ou  Aî^1;'*jBi*  i^oc.  interrog^^  pourquoi?  à 
quoi?...  —  formé  de  f...  et  de  y"1;i"jBii  quoi?. 

1A ...  partie,  pronom,  qui  sert  à  former  les  pron,  pers. 
absolus,  par  l'adjonction  des  suff.  pron.  pers.,  v.  g.  i°  7 

•  •  •        V 

A«i  3*  p.  5.m.     lui,   lui-même,  pi.  1/iJP"i   ou  l^-f^' 


464  JftA.. 

eux,  eux  mêmes  ;  — forme  réc.  sing.  IÂTÂ"  *  l'un  Tautre  ; 
P^'  Ift'^^-fî^*  lôs  uns  les  autres;  —  7^1  id,,.,  f.  elle, 
elle-même  ;  pi.  7fl7  1  ou  74+1  '  ^H^Sj  elles-mêmes  (ainsi 
des  autres  pers.)  ;  2^  7ft**î  •  pron.  pers.  absol.y  2*  p.  s.  m. 
toi,  =  ti^^  I  toi-même  ;  7ft*fi.  '  p^on.  pers.  absoL,  2*  p. 
».  /.  toi,  =  h'}'h  •  toi-même  ;  —  7 A*fr^  •  pron.  pers. 
absol.j  2^  p.  pi.  m.  —  7ftT|7i  /.  vous,  vous-mêmes;  — 
pron.  pers.  absol.,  2*  p.  pi.  7^4'lhî^  '  »w.  et  7^4'tl7  f  /• 
pi.  emphat.  vous,  vous-mêmes  ;  —  forme  réc.  m.  7/)7A 
i*li-jP"i,  /.  7fllÂTh7«  entre  vous,  les  uns  les  autres; 
3°  7ftÇ  •  pron.  pers.  absol.,  1^^  p.  pi.  nous,  =  7AC  i 
nous-mêmes;  —  forme  réc.  ftlthV^  entre  nous  mu- 
tuellement, les  uns  les  autres:  v.  g.  Âfl>0>'^' 7Â7À?' 
ïlth^Ù  '  4.?  '  «membres  de  la  même  famille,  est-ce  que 
nous  allons  nous  haïr  les  uns  les  autres?...  —  Cette 
partie,  pron.  7/1 1  n'est  pas  usitée  pour  la  1^'  p.  sing., 
on  exprime  le  moi  absolu  par  le  simple  j^^i  en  ajou- 
tant fl4A)&i  ou  «flCAAjBi'   «moi-même,  en  personne». 

ihih»*  ^'  ^^fl*  (g-)  s®  repentit  (forme  peu  ou  point  usitée 
en  tigr.);  —  forme  p.  -h>Àtflb*  se  repentit,  fit  péni- 
tence; —  int.  'tÇtïib»*  eut  grand  regret  et  repentir; 
ressentit  une  vive  confusion  de  sa  faute,  etc.  —  se  pé- 
nétra de  vifs  sentiments  de  pénitence,  s'adonna  aux  exer- 
cices rigoureux  de  la  pénitence ...  —  var.  par  interv.  litt, 
+ÇAftf  '  î  —  ^'  hilïih»  '  fit  repentir  ;  —  int.  plus  VrS. 
hÇhdy  '  amena  à  pénitence,  inspira  de  vifs  sentiments 
de  regrets,  de  confusion,  de  peine,  de  contrition ...  —  var, 
par  interv.  litt.  et  addit.  euphonique  :  YÂStiM*  faci- 
lita la  repentance,  fit  espérer  le  pardon;  usa  d'indul- 
gence,  de  ménagements  et  de  persuasives  exhortations 

.  avec  le  criminel...  —  inf.  n.  jP"7ÂA'  1®  repentir,  la 
pénitence  eflfective  ;  —  s.  a.  >4#h«  «  ovl  -h>4#li«  •  ou  plus 
express.  "J'ÇÀ  A.  '  repentant,  pénitent,  contrit ...  —  n.  nég. 


1A^«-JA>fl«  465 

hJr^iK'  impénitent;  —  «.  ».  lÂ#li>  i®  1»  penitence; 
contrition;  regret...;  :2°  peine  pénitentielle^  pénitence 
sacramentelle.  ==  syn.  ♦'TÇ»;  —  ^^^'  «wc  infett;.  et 
addit.  litt.  euphonique  :  i^tlf  *  ^'  ^'^'^-  <1^  invite  k  la 
repentance  ;  sentiment  de  la  bonté  et  miséricorde  divine  ; 
témoignages  de  compassion^  de  pitié;  d'indulgence...  — 
n.  comp,  /*'C^+i7ft#h*  rite  ou  mystère  de  la  péni- 
tence ;  le  sacrement  de ...  ou  Ç  j6 1  "itlgh  •  *Ti/*'lII^C  •  ; 
—  Tthdi'O^^  po^r  Çj&^7hril»0;^»  purgatoire,  ou 
lieu  d'expiation  satisfactoire. 

'Jft^j  n.  8.  (g,)  aigle;  pi  h^tlC'- 

^ip*|«i  V.  î^  a,  prit  par  petites  parties,  recueillit  peu  k 
peu,  amassa  insensiblement;  2°  {g.)  s'écoula,  se  perdit; 
fut  dissipé  (le  bien,  la  fortune),  s'épuisa,  s'effrita,  tarit, 
s'en  alla  (par  incurie  ou  manque  d'économie)  ;  fut  ruiné  ; 
3°  devint  ou  fat  maigre;  —  *.  a.  V^^-ti  1®  gagne-petit; 
2^  insouciant,  dissipateur  de  son  bien... 

V    O 

^C%  '  ^*  '•  P^tit  vase  en  terre  cuite,  pour  contenir  l'huile. 
4*^  I  ^*  9'  {(^r.)  chaux,  ciment. 

V    o 

ÎMA  *  V*  ^*  {g-)  i°  répandit,  arrosa,  aspergea  (peu  usité 
en  tigrai  dans  ce  sens  pour  les  liquides)  :  v.  g,  ^f  t  f^ 
fir^  I  de  l'eau  bénite  =  cfr,  syn.  H «fllf fl  »  ;  ^°  étendit, 
éparpilla  (v.  g.  de  l'herbe  sur  le  parquet,  en  guise  de 
tapis  ;  joncha)  ;  3^  saupoudra,  sema,  v.  g.  du  sel  ou  poivre 
sur  la  viande,  etc.  ;  —  p.  i'îtïiA  «  est  étendu,  épars, 
disséminé;  —  c.  MMfl^  fit  répandre,  fit  joncher,  fit 
saupoudrer  ;  —  int.  fréq,  >4ïA  '  répandit  un  peu,  légère- 
ment...; —  inf,  JP^IftÇfti  éparpillement,  jonchée...;  — 
p.  ad,  p.  7/iï-/k  >  répandu,  épars,  étendu,  disséminé  ;  — 
ad.  p.  ÏAÇA.S  qui  répand,  semeur,  joncheur;  —  n.  *.  7 
AJ^A  >  jonchée,  extension,  éparpillement;  —  n.inst.  ao 
ÏAïA.*  moyens  de...,  v.  g.  salière  poivrière;  —  t?.  5.  Ç 

30 


466  >/^h.«-ï*« 

w        O 

i/^th  '•  '  V.  a,  1°  leva,  saisit,  prit,  enleva,  s'empara,  v.  g, 
ZtA  •  i/^h» •  remporta  la  victoire;  :2°  évinça;  déposséda, 
enleva  une  faveur  accordée,  refusa  une  faveur  demandée  ; 
3®  avec  h^g;  j  forme  la  locution  A,)t  »  iA^K  »,  ^-  ^  »»• 
«leva  la  main»,  salua  de  la  main,  k  la  manière  orien- 
tale ;  inclina  la  tête'  et  la  main  en  signe  de  respect  ;  — 
f.p.  a)  't'i/^K*  fttt  levé,  enlevé,  pris;  —  b)  réfi.'P^ 
/^h»  '  se  leva,  sortit;  ressuscita,  n.  —  var,  ah,  +/*'i^  j  ; 

—  c.  a)  Mwh»^  fit  prendre,  fit  enlever;  —  b)  h+7 
MP}^  I  fit  lever,  fit  sortir,  ressuscita,  a.  c.  —  inf.  i^  a.  c. 

o     V  O     V         . 

9^'i^ïi^  enlèvement,  la  levée,  prise;  2^  p.  ^'l*^hïi' 
le  lever  ;  —  var,  ah,  ^^hh  >  résurrection  ;  —  ».  a.  »f- 

o     v^  • 

7'^^*  —  «'^îi^-  «i.  +4A«'  q^i  se  lève,  ressuscite;  — 
p.  ad,  p.  't^Mk*  —  ^<3tr.  ah.  "^Â*^'  levé;  ressuscité; 
debout;  —  n,  s.  •h^*1ffcf«  résurrection;  fête  de  pâques; 

—  n.  inêt  î^  a.  c,  ao^wh^  »  moyens  d'enlever;  :2°  p.  ûo 
i'liPn*  •  —  ^<**'-  «0.  OD'f'uMt^  I  ce  qui  occasionne,  mo- 
tive, facilite  le  lever;  —  loc.  inter  j,  m.  sing,  7*^îii, 
pi'  If^h-^  ou  7iP.:,  /.  lAA^i,  pi.  •>/*'>k»  prends!, 

'  tiens!;  prenez!,  tenez!...  (c'est  Timpérati/ ainsi  usité). 
=  «y«  w.  \Mih\f  MKh  pi-  w  Mïh',  /  h'Ulh^'y 

—  Zoc.  V.  ^Jt'iî^fcpi  {voir  plus  haut)  —  f,  pas,  i^J^i 
i">y^  J^  f  la  salutation  est  faite  ;  la  présentation  a  eu  lieu 
(près  d'un  grand)  ;  —  c.  tt.g;  i  h'iwth  »  fit  saluer  ;  présenta 
(au  chef)  pour  rendre  hommage,  avoir  audience  ;  —  inf. 
i^Jt  *  ^t'^lïk  »  obséquiosité,  salutation,  hommage  ;  — 
n.  inst.  fi^j^  a  oo^^pjf^  j  don,  offrande  qui  accompagne 
la  salutation,  la  présentation  en  audience  =  syn.  Il^h'^  >• 

>y"îfc  «  v-  «.  aspira  ou  prit  un  remède  par  le  nez;  renifla, 
prisa. 

>«►  8  n.  s.  crevaison,  mort  d'un  animal  —  de  'i^%  i  ;  — 
loc.v.  >«^iflA'  creva,  périt,  mourut  (bête);  —  c.  ^fl 
Ai  fit  crever,  fit  mourir  (id.). 


>♦»  — >*A»  467 

J#»  n.  8.  cri,  fanrlemeDt,  rngissement  ;  de>4*^*  ^fr'j  — 
n.  comp.  >4^f/^Clf  *  i°  chant  du  coq;  2^  heure  du 
chant  du  coq  ;  heure  conventuelle  de  Toffice  divin  noc- 
turne. 

i^%  s  V.  réfl.  (g.)  î^  s'éveilla^  fut  sur  ses  gardes,  en  éveil-; 
fut  vigilant  ;  2^  Jig.  s'excita,  s'anima,  se  secoua  ;  fit  atten- 
tion, fut  attentif,  eut  soin;  fut  prompt,  diligent...;  — 
c.  a74*X  '   éveilla,   excita,   secoua  ;  poussa,  incita  k ...  ; 

—  c.  int.  ^>^+îta   releva  (le  moral),  encouragea,  ex- 

O      V 

horta,  excita,  anima;  —  inf.  jT'ï^ll»  état  de  veille, 
en  garde,  vigilance  et  '}4sil  •  ;  —  '•  a.  i^ï,  *  vigilant, 
éveillé,  prompt,  diligent,  dégourdi  ;  —  n.  s.  74»y •![•  »  vigi- 
lance, veille,  attention,  promptitude,  activité,  diligence, 
nature  éveillée,  vive  ;  —  n.  inst  ii»^4»i  »  réveille-matin  ; 

—  #iDÇip^i  moyen  de  tenir  éveillé,  d'empêcher  la 
somnolence. 

i^ih»  «  V-  ^'  (g-)  brisa  la  coquille  de  l'œuf  (se  dit  de  la 
poule  qui  fend  l'œuf  pour  en  faire  sortir  le  poussin)  ;  -r 
cfr.  selon  Dilman,  analogie  étymologique  avec  iv^ît». 

Î+A*  V-  «•  9'  i°  déracina,  extirpa,  arracha  (de  terre); 
2^  n.  leva  le  camp,  s'apprêta  et  fut  prêt  à  partir,  se 
mit  en  route;  3^  émigra,  déguerpit,  partit,  quitta  ou 
abandonna  la  maison,  le  village...;  —  p.  'ti^Mi*  «st 
arraché,  déraciné  (le  plant...);  le  camp  est  levé;  le  dé- 
part  est  effectué...,  v.  g.  J^^}\'}t  'l'i4iA*»  «la  tente  est 
enlevée»  ;  —  c.  j^74*A  *  i°  fit  partir,  força  à  déguerpir; 
2°  aida  à  préparer  ou  activa  le  départ;  3°  fit  arracher, 
aida  à  arracher  ;  —  inf,  9^^^  fi  1 1°  préparation  du  départ  ; 
2^  extirpation  ;  —  ».  a.  i^H^  1  1^  partant,  prêt  k  partir  ; 
2^  déracineur,  arracheur;  —  p.  ad.  p.  1<j^A'  ^^  parti, 
en  route;  2^  arraché;  —  n.  s.  >rA.';  ivÙT^  ^^  7tA** 
1°  départ,  déménagement,  la  levée  du  camp;  2°  emigration, 
abandon  de  la  maison,  de  l'endroit;  —  n.inst.  0o'^t^j\^i 
et   aoÇ^li^  I   1°  causes   et  mode   du  départ  ;   motifs  et 

30* 


468  i*fi!^fii^-i*i** 

moyens  de  déménagement,  ...  d'émigration;  2°  moyens 
ou  outils  servant  à  arracher,  déraciner... 

}4*Ai^A*  ^'  ^'  {9')  commotion,  agitation,  inquiétude;  de 
Âi*Â+A«,  /.  dér,  de  4»Â4»Ai 

}4*A  '  ^'  ^'  ^^  V^^9^>  ^sÀBÎt  en  serrant,  mordit  (v.  g.  un 
chien...);  2^  tira  une  épine  k  l'aide  d'une  pince  (les 
abyssins,  allant  nus-pieds  dans  la  brousse,  sont  à  tout 
instant  arrêtés  par  des  épines  qui  s'enfoncent  qqfois 
fort  avant;  aussi  attachent-ils  habituellement  une  pin- 
cette  (tire-épine)  avec  un  cure-oreille,  au  cordon  bleu 
(le  ^d'ffli)  qu'ils  portent  tous  au  cou;  —  p.  i->4^A> 
fut  pincé,  tenaillé;   —   c.  A^'^A*  fit  tirer  une  épine; 

—  inf.  y"7^A«  pince,  morsure,   etc.;  —  s.  a.  i^A^t 

V      O 

pinçant,  mordant,  corrosif;  —  ad.  \^i^f,i  hargneux, 
sans  cesse  prêt  k  mordre  (chien);  —  n.  inst  <id^4*A.' 
i^  excitation  à  mordre,  et  int.  iioÇ«^A.  •  ^  pincettes, 
tenailles,  et  autres  instruments  similaires. 
>^^i  V.  n.  {g.)  1°  creva,  s'ouvrit,  se  creusa,  coula,  se 
perdit.  =  se  dit  de  l'œil,  se  vida,  etc;  5°  au^.  se  dit 
d'un  corps  social  qui  perd  son  directeur,  son  chef,  son 
guide,  son  œil  :  le  vide  est  fait,  par  la  mort  d'un  père 

V    e 

dans  la  famille,  d'un  roi  dans  l'empire,  etc.  ;  —  c.  tij 
itd*  creva  ou  fit  crever  les  yeux;  fit  sauter  les  yeux 
(v.  g.  un  roi  k  un  rebelle,  comme  A^^lf  s  hA  >  ou  jf|J^  a 
f-rh-ÎA*   fit   k   hfl.   hJiA.»  [1873]);  —  inf  J»'|\ic« 

percement  des  yeux  ;  —  ad.  i^C  •  aveugle  ;  borgne, 
éborgné;  qui  a  les  yeux  crevés;  —  et  14kC*  P-  ^d-  P-] 

—  n.  inst  ao^it£i  motifs  et  moyens  de  faire  crever 
les  yeux. 

ivM*  •  ^-  ^'  remua  en  poussant,  v.  g.  la  porte  pour  l'ou- 
vrir; balança,  agita,  secoua,  ébranla,  renversa  (au  pr. 
et  au  fig),  v.  g.  ébranla  le  trône  ou  souleva  une  révo- 
lution; —  cfr.  nuance  différentielle  d'avec  >Mtl  '  secoua 


>t^t^.-<r^<l>  469 

pour  tasser,  v.  g.  an  sac  ;  —  il  semble  que  j^T^^*  '  °e 
soit  qu'une  var.  moderne  de  >]fl>h>  (ghe'ez)  «quatere^ 
concutere»  ;  —  p.  •h><p>+ 1  est  ébranlé^  secoué  ..•  (t^.  g. 
tjhi-li  le  trône,  le  pouvoir  en  péril);  —  c.  hUil^* 
fit  remuer,  ébranler  ;  souleva  de  l'agitation  ;  —  int.  fréq. 
}i^}4*>  secoua  un  peu,  agita  par  petits  coups,  ébranla 
par  des  secousses  répétées;  éveilla  doucement...;  — int. 
i'i^H^*  trembla,  s'ébranla,  se  réveilla  insensiblement..., 
fut  en  commotion  (y,  g,  la  terre);  —  inf.  9^77?^* 
secousse,  ébranlement,  branle,  commotion,  agitation,  sou- 

o      V 

lèvement;  —  s.  a.  >«pC4^i  secoueur,  agitateur,  impulsif, 
excitateur;  Jig.  fomentateur  de  haine,  brandon  de  dis- 
corde  ;  —  n.  inst  ao^^^t^  t  causes  ou  moyens  d'ébranle- 
ment; —  a<2.  p.  i">4*?4ï'  mobile,  sujet  aux  secousses, 
k  l'élancement  ;  trembleur  ;  convulsif  —  qui  se  réveille 
peu  k  peu  ;  —  p.  ad.  p.  l4*)-«^  i  secoué,  ébranlé,  re- 
mué; excité,  réveillé. 

i^iit*  v«  w.  vieillit;  devint  et  fut  vieux  —  cfr.  anal, 
étymol.  i^%M  —  var.  JT-JT»!. 

i^%9  V.  réfl.  (g.)  se  fendit,  se  crevassa,  se  déchira,  fit 
fissure,  creva;  —  c.  M^^t  fendit,  fit  crevasser,  fit 
crever;  —  inf.  ^'f^à*  crevasse,  fente,  lézarde;  — 
8.  a.  J^<î(^i   facile  k  fendre,   qui  se  fend,  se  crevasse; 

—  p.  ad.  p.  74^A*  fendu,  fêlé,  crevassé,  lézardé;  alias 
i^ù  *  ;  «*  subst  fente,  fêlure,  fissure  (endroit  de  la ...)  ; 

—  n.  8.  7t41*  *  fente,  crevasse,  fissure  ;  —  n.8.  d.  >«^  i 
crevaison,  mort  d'un  animal  ;  —  loc.  v.  >«^  i  HA  •  creva 
(l'animal)  —  >«^i  tittHi  fit  crever;  —  n.  inst.  ûo'j^f^^ 
ce  qui  occasionne  la  crevasse... 

}^^-^i  n.  8.  ficelle  ou  bout  du  fouet  produisant  le  claque- 
ment  —  de  >«^ID:  cfr.  —  var.  incorr.  i\\\f'M> 

Ç«^*^i  t?.  n.  devint  chauve;  sans  doute  var.  anal,  ou  par 
mut.  litt.  de  itt*%  i  cfr.  =  syn.  flh»f  i. 


468  i*fii!^fii'-i*i*'' 

moyens  de  déménagement,  ...  d'émigration;  2^  moyens 
ou  outils  servant  à  arracher,  déraciner... 

}4*A^A*  ^*  ^«  (9-)  commotion,  agitation,  inquiétude;  de 
M*Â+A«,  /.  dér.  de  4»Â4»A«. 

Î4*A  >  ^«  ^-  ^^  pi^ÇA;  saisit  en  serrant,  mordit  (v.  ^.  un 
chien...);  :2°  tira  une  épine  à  l'aide  d'une  pince  (les 
abyssins,  allant  nus-pieds  dans  la  brousse,  sont  k  tout 
instant  arrêtés  par  des  épines  qui  s'enfoncent  qqfois 
fort  avant;  aussi  attachent-ils  habituellement  une  pin- 
cette  (tire-épine)  avec  un  cure-oreille,  au  cordon  bleu 
(le  ^J'ffl  i)  qu'ils  portent  tous  au  cou  ;  —  p.  i'iTA  « 
fut  pincé,  tenaillé;  —  c.  h^^H*  fit  tirer  une  épine; 

—  tn/.  y"7i^A*  pince,  morsure,  etc.;  —  ».  a.  i^i^i 
pinçant,  mordant,  corrosif;  —  ad.  i^fif,*  hargneux, 
sans  cesse  prêt  à  mordre  (chien);  —  n,  inst  i'»^«^A.> 
î^  excitation  à  mordre,  et  int.  ao^S^(^  i  ^  pincettes, 
tenailles,  et  autres  instruments  similaires. 

ilt^«  tj.  n.  {g,)  1°  creva,  s'ouvrît,  se  creusa,  coula,  se 
perdit.  =  se  dit  de  l'œil,  se  vida,  etc;  5°  au^^.  se  dit 
d'un  corps  social  qui  perd  son  directeur,  son  chef,  son 
guide,  9on  œil  :  le  vide  est  fait,  par  la  mort  d'un  père 
dans  la  famille,  d'un  roi  dans  l'empire,  etc.  ;  —  c.  J^^ 
itiji  creva  ou  fit  crever  les  yeux;  fit  sauter  les  yeux 
(v.  g,  un  roi  k  un  rebelle,  comme  fj^tl  i  h4  >  ou  jfij^  i 
f-#h7A«  fit  à  hfli  hM«  [1873]);  —  inf.  J»7*VC« 
percement  des  yeux;  —  ad.  i^C*  aveugle;  borgne, 
éborgné;  qui  a  les  yeux  crevés;  —  et  iHkC*  P-  ad.  p.] 

—  n.  inst.  ao^itfà*  motifs  et  moyens  de  faire  crever 
les  yeux. 

>«p>4*  I  t?.  a.  remua  en  poussant,  v.  g.  la  porte  pour  l'ou- 
vrir; balança,  agita,  secoua,  ébranla,  renversa  {au  pr. 
et  au  fig.\  v.  g.  ébranla  le  trône  ou  souleva  une  révo- 
lution; —  cfr.  nuance  difierentielle  d'avec  >to>t|  i  secoua 


>*^>t»--r*-i.»  469 

pour  tasser^  v,  g.  an  sac  ;  —  il  semble  qne  }^)4*  '  ^^ 
soit  qu'une  var.  moderne  de  >b>h*  (gte'ez)  «quatere^ 
concutere»  ;  —  p.  +><p>+ 1  est  ébranlé,  secoué ...  (t^.  g. 
Ijhi-li  le  trône,  le  pouvoir  en  péril);  —  c.  hivH^* 
fit  remuer,  ébranler  ;  souleva  de  l'agitation  ;  —  int,  fréq, 
>^}4*'  secoua  un  peu,  agita  par  petits  coups,  ébranla 
par  des  secousses  répétées;  éveilla  doucement...; — int. 
'ti^i^^  trembla,  s'ébranla,  se  réveilla  insensiblement..., 
fat  en  commotion  (v,  g.  la  terre);  —  inf.  ^Tr^^^^t 
secousse,  ébranlement,  branle,  commotion,  agitation,  sou- 
lëvement;  —  s.  a.  i^^^t  secoueur,  agitateur,  impulsif, 
excitateur;  fig.  fomentateur  de  haine,  brandon  de  dis- 
corde  ;  —  n.  inst.  i^in^  '  causes  ou  moyens  d'ébranle- 
ment ;  —  ad.  p.  i'ivV^  '  mobile,  sujet  aux  secousses, 
à  l'élancement;  trembleur;  convulsif —  qui  se  réveille 
peu  k  peu  ;  —  p.  arf.  p.  l^pV-t  i  secoué,  ébranlé,  re- 
mué; excité,  réveillé. 

î+^ilt»  ^-  w-  vieillit;  devint  et  fut  vieux  —  cfr.  anal, 
étymol.  i^%M  —  var.  >7^>T»i. 

^«^^1  V.  réfl.  (g.)  se  fendit,  se  crevassa,  se  déchira,  fit 
fissure,  creva;  —  c.  tii^%t  fendit,  fit  crevasser,  fit 
crever;  —  inf.  jP^'J^d»  crevasse,  fente,  lézarde;  — 
8.  a.  >^<î(^i   facile  k  fendre,   qui  se  fend,  se  crevasse; 

—  p.  ad.  p.  t^^d'  fendu,  fêlé,  crevassé,  lézardé;  alias 
i^ù  *  ;  ^*  subst  fente,  fêlure,  fissure  (endroit  de  la ...)  ; 

—  n.  *.  •J<p41'  «  fente,  crevasse,  fissure  ;  —  n.$.  d.  >«^  i 
crevaison,  mort  d'un  animal  ;  —  loc.  v.  >4»  i  flA  i  creva 
(l'animal)  —  >4»i  hflAs  fit  crever;  —  n.  inst.  ao^^^t 
ce  qui  occasionne  la  crevasse... 

ii^f"  f  n.  s.  ficelle  ou  bout  du  fouet  produisant  le  claque- 
ment  —  de  i^W  i  cfr.  —  var.  incorr.  i}\\^  i. 

Ç«^*^8  V.  n.  devint  chauve;  sans  doute  var.  anal,  ou  par 
mut.  litt.  de  JW-'k  i  cfr.  ==  syn.  flh»f  f . 


470  ^«I'ai'  — >4»x> 

j^i^lDi  V.  n.  (g,)  cria,  résonna;  chanta  (le  coq);  hnria, 
rugit  (t?.  g.  le  lion)  =  »yn.  >«fl^  :  ;  fig.  cria  fort,  gronda 
(h.  en  colère)  ;  —  p.  «f"ï<plD  :  a  en  lieu  le  chant  dn  coq, 
le  harlement...,  résonna,  retentit;  —  c.  fiii^iDi  1^  fit 
chanter,  fit  aboyer,  braire,  etc.  ;  S^  attendit  le  chant  du 
coq  {v,  g.  le  chœur  des  religieux  pour  commencer  Tof- 
fioe);  —  inf,  ^^^Oht  le  cri,  hurlement,  aboiement, 
etc. ...  ;  —  9,  a.  >^Ç  s  i°  coq  chanteur  ;  chien  aboyeur  ; 
lion  rugissant,  etc.;  ^^ fig*  querelleur,  crieur,  brailleur...; 
—  n.  8.  }4^i  cri,  hurlement;  —  n.  comp,  ACif ')4^> 
1°  chant  du  coq;  2^  heure  du  réveil  ou  lever  conven- 
tuel, vers  2*»  du  matin;  —  n.  s.  7^1* •  et  var,  interv, 
litt.  'tÇ^  »  ^y^'  cri,  chant,  rugissement,  etc.  ;  —  n,  «. 
dér,  spec,  i^i^f^  »  (ou  var.  fautive  iWï^'f'  »)  ficelle  du 
bout  du  fouet,  qui  produit  les  claquements...;  —  n.  ittst. 
<»»7+^»  ou  ii»7tT[,i  celui  ou  ce  qui  provoque  ou 
occasionne  les  cris,  aboiements,  hurlements,  etc....;  — 
moyens  de  produire  des  sons  retentissants. 

>4>|f  I  V.  n.  fut  vermoulu,  piqué,  rongé  (y.  g,  le  grain,  le 

V      O 

bois...);  —  c.  X'l4*lf  '  fit  ou  laissa  ronger  aux  vers;  — 
inf,  ii»7i^Tf*  se  vermouler:  vermoulure;  ronge;  — 
8.  a.  )^ll,i  exposé  à  la  vermoulure,  sujet  à  la  ronge 
des  vers...;  —  n.  s.  >4h1f'  vor  rongeur  (soit  du  bois, 
soit  du  grain). 

i^iil^i  n.  8.  dénomination  des  quatre  points  (s)  qui  in- 
diquent la  fin  d'une  phrase;  —  cfr.  i4*(U*  (0  V^^  se 
ponctue  après  chaque  mot. 

i+Ti^T*  w-  '•  tremblement,  frisson,  transe  (de  peur  ou 

o     «     o 

de  froid);  épouvante,  crainte,  anxiété...  —  de  +'}+T 
♦ni  •;  forme  dér.  de  +T+ni  *• 
i+Jl  I  V.  n.  (g.)  1°  sécha,  se  dessécha,  fut  flétri  par  le  so- 
leil ou  le  hâle;  2^  manqua  de  lait  (la  vache,  etc....), 
tarit  (n.),  fut  épuisé ...  {v,  g.  le  lit  du  ruisseau,  la  source)  ; 
=  syn.  >X^>)  3^fi9-  ^^t  dur,  sec,  cruel,  sans  coeur  ou 


pitié..  —  var.  interv.  litt.  ij^^^]  —  c,  tih^H*  fit  së- 
cher;  fit  dessécher,  tarir;  épuisa,  tarit  (ac);  —  int. 
fréq,  ï^«^X  1  sécha,  se  dessécha  k  la  longue,  peu  à  peu  ; 
fut  moins  abondant  (le  puits),  plus  ou  moins  desséché, 

O        V 

tari  ;  —  i«/.  ^Tf^K  «  dessèchement,  épuisement,  des- 
siccation ;  —  5.  a.  >^iV.  »  qui  se  dessèche  vite  ou  facile- 
ment... ;  sujet  au  dessèchement;  —  p.  ad.  p.  74bXr> 
séché,  desséché,  tari,  sec;  —  ad.  i^Jfi  1°  dur,  sec,  in- 
flexible {au  pr,  et  au  Jig.)  ;  —  var.  'yj{^  i  interv.  litt.  ; 
5°  qui  est  tari  (le  sein  de  la  mère),  qui  a  perdu  le  lait  ; 
=  syn.  1  j(Ç  I  ;  —  n.  s.  \^J^  i  sécheresse  —  et  't^H't  « 

o  V 

dessiccation,  dessèchement;  dureté;  —  n.  inst.  in(74*A«* 
qui  cause  ou  facilite  le  dessèchement. 
i^^i  V.  a.  (g.)  méprisa,  dédaigna;  blâma;  compta  pour 
rien;    mésestima,    déprécia,    repoussa,    refusa,    rejeta... 
(bpposé  à  a4*^'  accueillit  avec  bienveillance;  Â.  O.); 

V    o 

—  P'  'l'ivA*   ©st  méprisé,   déprécié,  rejeté,  réprouvé; 

—  ^'  À^+rf-'  fit  mépriser,  repousser,  blâmer...;  fit  honte 
à  qqun;  humilia  qqun  (v.  g.  un  mauvais  fils  fait  honte 
k  son  père)  ;  —  int.  réc.  I^Ç+rf.  i  1°  montra  une  grande 
répulsion...;  5°  rendit  mépris  pour  mépris;  —  intfréq. 
^^♦^  *  se  plut  k  récriminer,  k  désapprouver,  k  parlet 

o        V 

et  indisposer  contre...;  —  inf.  ^^^9 s  manières  mé- 
prisantes, dédain;  geste,  attitude  de  répulsion;  —  «.  a.  > 
^Am'  réprobateur;  méprisant;  qui  blâme,  déprécie,  avi- 
lit, déshonore;  —  p.  ad.  p.  'i^^t  méprisé,  rejeté;  — 
^-  '•  '}T^^*>  ou  >4*4«>  i^  répulsion,  blâme,  dédain, 
mépris,  manques  d'égard;  ^°  tache,  souillure,  tare,  dés- 
honneur, chose  qui  attire  le  mépris  ;  —  n.  inst.  ao'^^ 
^s  ce  qui  motive  ou  occasionne  le  blâme,  le  mépris; 
tare,  chose  déshonorante,  vilenie;  —  et  aoç^^i  plus 
expressif  encore  :  chose  ignoble,  ignominie,  opprobre...  ; 

—  p.  ad.  p.  ^-^^ftÇï  (de  +V+^0  méchant,  malfaisant, 
mauvais  sujet;  —  var.  fautive  T^lbÇ»* 


472  ?-ni->flA> 

Çil  I  oa  A*fl  s  (selon  les  régions)  prép,  vers,  k ...,  Zocu^ton 
prépositive  indiquant  mouyement,  tendance^  direction. 
Elle  est  formée  de  f...  ou  A—  «j5fe«  prépos"^  «pour, 
à...»;  et  K*fl>  partie,  prépos^'  «dans,  en»  :  j^i|i  sans 
mouvement;  et  ç«fli  ou  Ail*  a^^c  mouvement:  «vers, 
pour,  à...»,  V.  g.  jointe  aux  *i^.  partie,  pron.  interroga- 
tifs  et  démonstratifs^  cette  locution  sert  à  former  beau- 
coup d'adverbes  ou  de  locutions  adverbiales  :  a)  avec 
la  partie,  interrog^^  a.  J&i  ou  Kj6»  «quoi?,  quel?»,  etc., 
ÇflJ&  I  ou  AflJK I  4**â.^  '  *^^  allez- vous?»  ;  d)  avec  les 
partie,  pronom,  démonst.  ...Hi,  «..MhJ&S;  •••ILK«>  ***•>  et 
ll,K«  ou  H^i  /.,  ...*i  ou  ...-th-»  ^-^  et  -tjfii  ou  1- 
f$  /.   «ce,  cet;  celui-ci,   celui-là;    celle-ci,   celle-là...», 

V.  ^.  ç-riii  »,  v-flif-jt  «,  Ç^iH-îi-  »;  ^^njï  «  ou  ç-nn/  s, 
ç-n*»,^ç-n-i:îi.«  ou  ç-n^é>;  v-nl-^»  ou  ç-n-thi; 

^-  ff-  Ç'fl'fr  «  9^  »  l'é.JC'  «  «allons  à  ce  village»  —  efr, 
var,  A-fl  I.  De  même  avec  les  partie,  pron.  pers.,  v,  g.  ç 
nK«>  SLU  lieu  de  Ç'àh**  ou  Çn«i  pour  Teuphonie  «vers 
lxii>,  Çflh»  «vers  elle»;  ç-flti»  ou  ÇQ"^*  ^v  Ç-flU.» 
ou  Çflii.  »  /.  «vers  toi»  ;  ÇQJ&  i  «vers  moi»,  etc.,  de 
même  au  pZ. 
i'ttih»^  ^'  ^'  (9-)  aboya,  glapit  (le  chien,  le  chacal...);  ru- 
git (le  lion),  hurla,  etc....  =  syn,  i^iDi]  —  p.  'tiil 
gh^i  l'aboiement  ou  le  hurlement  retentit;  —  c.  M^^ 

O     V 

^1  fit  aboyer,  hurler,  rugir;  —  inf.  ^'ÎO^i  hurle- 
ment, aboiement,  etc.  — s,  a,  >n#h«'  aboyeur,  hurleur; 
chien  qui  glapit,  lion  rugissant. 
Vn  A  *  V-  a.  réprimanda,  blâma,  fit  des  reproches,  se  monça, 
reprit  avec  colère  ;  —  p.  «f^^flA  »  fut  semonce  ;  —  e.  ]% 
"îflA*  fit...;  —  inf  9^'înA*  reproche,  réprimande;  — 
'•  ^-  >fl A.  «  qiiî  semonce  ;  —  ad.  p.  4»>flA.  1  digne  de 
reproches,  reprehensible;  —  n.  inst.  ûo^(\f{^a  motif, 
occasion  de...,  ou  chose  reprehensible...,  mode  ou  ma- 
nière de  réprimander. 


ittfiiMt-W/.'  473 

ittàidii*  V.  n.  flamba,  flamboya;   (dér.  de  nÂflA');  — 

O     V     O 

/.  p,  réfl.  '1*'7nÀnA  >   s'enflamma^   fat  en  flammes  on- 

o      w 

doyantes;  —  n.  s.  >flAQA  *  flamme,  lumière  étinoelante, 
flamboyante. 

Ç'ttiijS  *  ^'  '•  {9-  sistre,  clochette ...)  =  vulg.  homme  à 
▼oix  de  Stentor. 

V      o  V     o 

^*flA.  '  **•  '•;  ^'^^^  '*^^?-  de  >Ç A.  •;  c/**- 

>n^i  V.  n.  (jf.)  j®  sens  primitif:  demeura,  fut  domicilié, 
eut  son  siège,  fat  assis;  —  de  cette  signification  pri- 
maire cfut  assis,  siëgea>,  il  reste  des  traces  dans  quelque 
usage  social,  v.  g.  dans  la  réponse  ftt^**  < restez  assis», 
que  le  nouveau  venu,  passant  devant  les  autres  réunis, 
fait  au  geste  de  se  lever  que  ceux-ci  font  en  disant 
hfl<-«  «soyez  honoré»,  par  politesse  =  syn.  't^tn^m^y 
2^  ce  verbe  est  substantif  et  auxiliaire,  comme  le  verbe 
être  en  français  :  En  tant  que  verbe  substantifs  ittd  * 
est  usité  comme  imparfait  du  verbe  irrégulier  substan- 
tif ||AlD>  (g-),  devenu  par  corruption  usuelle  KÂ*»  Supers, 
sing,  indic,  présent.  Ainsi,  hÂ"»  â)  V^'"'^-  ^  ®8*;  il  existe; 
b)  impers,  il  y  a,  il  y  en  a;  îpfl^  a  a)  pers,  il  était,  il 
existait;  b)  impers,  il  y  avait,  il  y  en  avait.  Avec  les 
suff,  pron.  pers.,  KA"«  «*  ittd*  remplacent  le  verbe 
avoir,  v.  g.  hîirX^  ï(.^^)  ^h  ^*'^*  «**;  Wl^î  «j'avais, 
j'en  avais,  mihi  erat\  —  la  locution  Çi'/t*  JiA*»  *j'ai 
le  mien,  le  mien  existe»  diffère  de  Ç^f»  <  }|fl  s  <il  est 
à  moi,  c'est  le  mien»,  mei  ou  meum  est]  mais  Ç'f*/&s> 
fl^  I  peut  signifier  les  deux  sens  :  cj'avais  le  mien,  le 
mien  existait;  ou  il  était  à  moi,  je  l'avais,  c'était  le 
mien»,  selon  le  contexte.  —  En  tant  que  auxiliaire, 
Yil\^  I  s'ajoute  au  verbe  pour  en  faire  l'indicatif  présent, 
^-  9'  Jtl^lC  »  KÂ"  »  îl  fait,  il  s'occupe ...  et  ïfl^  i  s'ajoute 
pour  faire  l'imparfait  et  le  plus-que-parfait,  v,  g,  fj^'d 
C'Vn^*  il  faisait;  in,{«i>n^>  il  avait  fait.  Formes 
dérivées  du  verbe  substantif  :  forme  p.  +>*n^  i  fut  posé, 


474  in^, 

placé;  —  c.  htQd^  ^^  posa,  plaça,  mit  en  dépôt;  2^  6t 
poser,  fit  placer  ;  3°  fit  vivre,  fit  demeurer^  conserva  la 
vie ...,  V.  g.  i^fr  «  ihh^f^  '  ^^flCÀjt  »  KrilLJ^-fl#fi.C  » 

«qne  le  Sgr.  vous  conserve,  ô  mon  maître!»  —  ini,  J^ 
Vfl^'  pi*it  soin  k  Faménagement,  à  rétablissement,  à 
la  conservation  des  biens;  pourvut  k  l'entretien  de  la 
famille  ;  —  ini,  fréq.  ïQfl^  »  demeura  ou  séjourna  qq. 
temps,  plus  ou  moins  ;  eut  demi-domicile  (selon  son  ca- 
price); —  int.  fréq,  c.  MQfl^'  fot  attentif  aux  soins 
domestiques;  veilla  k  Tordre  de  la  maison^  k  ce  que 
chaque  chose  fut  k  sa  place,  et  chaque  travail  k  son 
temps;  pourvut  k  l'entretien  de  la  famille;  /reg'*^  de  fi 
Çft^«;  —  **lf-  ^^flC«  demeurer,  demeure,  perma- 
nence; —  9.  a.  ïQifi  i^  qui  est  k  demeure;  survivant; 
2^  d'où  usage  traditionnel,  habitude  de  la  maison,  cou- 
tume familiale;  3^  qui  appartient  au  sens  commun,  au 
bons  sens;  raisonnable,  convenable;  chose  admise  par 
tout  le  monde,  du  consentement  général  ;  —  var.  ad,  9. 
'ibrC  >  traditionnel,  de  tout  temps,  perpétuel,  immuable  ; 
quand  on  a  dit  :  tOrC  '  ou  >li^Kf^  >  c'est  une  chose 
sacrée,  intangible;  —  n.  9,  ad.  >fln»  {g-)  ancien,  pî.  ou 
sens  collect.  >fl^.s  ou  Ç^^i  i^  le  corps  des  anciens; 
les  principaux  d'une  localité  ;  conseil  municipal  ;  2;^  élé- 
ment inorganique,  chose  inerte,  corps  inanimé,  {gram.) 
tout  substantif  qui  ne  dérive  pas  d'un  verbe  ;  —  n.  9.^ 

o  vO  Ov  vO 

«fliS-i  ou  Ç'Oi^s  ou'}«n^'f*>  ou  enfin  Çn>èS«'  condition 
d'existence,  ou  de  vie;  subsistance  ou  moyens  de  vivre; 
position  sociale,  situation  de  fortune;  —  n.  in9L  ao^d 
^  j  tout  ce  qui  sert  k  asseoir  ;  —  spec.  o'^'^'nC  »  (9*  con- 
servé en  usage)  siège,  chaise,  banc  ;  —  var.  aoy^^QC  v 

iD^inC  «  OQ  ai^-nc  *  ;  =  «y^-  <^+<^ni.  »  ;  —  «•  »««*. 

int.  aoÇn^i  moyens  de  subsister...  (syn.  de   >-fl^.s)- 
i'à^  »  '*•  «•  léopard,  panthère  ;  pi.  tiVUC  s  ;  —  ^«**-  i9^£  «; 


iflll  >  <?•  «.  (g-)  importe  principalement  Tidëe  de  son,  de  ré- 
sonnance;  i^  lut  k  haute  voix,  fit  entendre  sa  voix^ 
déclama,  récita;  de  Tasage  originel  de  lire  tout  haut, 
ce  mot  signifia  d'ahord  la  lecture  vocale;  puis  le  ton 
baissa  peu  k  peu,  la  lecture  à  voix  basse  finit  même 
par  disparaître  et  devint  lecture  visuelle  silencieuse;  et 
malgré  l'absence  de  son  retint  la  dénomination  ^flfl  * 
lut  (des  lèvres  ou  des  yeux)  ;  -2^  parla  fort  ;  fit  annonce 
publique,  fit  assavoir  k  tout  le  monde;  publia...  ;  — /.  c. 
h'inn  3  ^*  lut,  fit  la  lecture  k  haute  voix,  récita  (s'emploie 
k  présent,  pour  exprimer  la  lecture  k  tous  ses  degrés 
échelonnés  de  la  vocale  k  la  silencieuse)  ;  —  p.  'titt  »  fat 
lu  (simili  modo)  ;  —  int.  fréq.  4*4*0(1  >  i°  concourut  ou 
prit  part  au  concours  de  lecture...,  k  qui  lirait  le  mieux; 
2^  la  lecture  fut  réitérée  plusieurs  fois;  —  iw/1  ^"|il 
-||t  lire;  lecture;  déclamation;  —  s.  a,  ïnfL'  lecteur 
bruyant;  grand  parleur;  —  id,  ac.  K'^niL'  lecteur,  dé- 
clamateur  (le  plus  usité);  —  n.  s.  'JO'ds  l®  la  lecture, 
récitation  ;  2^  la  leçon  (k  lire)  terme  liturg.  ;  —  n.  inst 
''■^'^niL'  ^^  ^"'^VttfL^  ^^  V^^  ^^^^9  concourt  k  la  lec- 
ture; V.  g.  pupitre,  chaire...;  —  n.  s.  d.  >nn«-F>  écho, 
répercuteur  de  la  voix. 

Ç-fl*!,  Ç-lî*/!»,  Ç-lîl-è»,  V-nl-/»  etc.,  cfr.  sub.  çn  ... 

i'à^  '  ^«  W'  (g-)  pleura,  larmoya,  versa  des  larmes,  fut  en 
larmes  ;  —  p.  'l'V'fl'k  «  i°  impers,  il  fut  pleuré,  ou  versa 
des  larmes;  les  larmes  coulèrent;  c.  K'iîW^  ^^  fi* 
pleurer  ou  verser  des  larmes;  attendrit  aux  larmes...; 
3°^qqfois  :  pleura;  —  n.  s.  hh'ûb  «  (fif.);  V^-  hV-flÔ  »  ;  et 
'i'ify^i  larme,  larmes;  pleurs. 

ïflj&  '  ^«  '•  {g^)  prophète  ;  pi.  Jfl^jPl^  s  ;  de  Jflf  :  rad.  inus.  ; 
forme  p.  i^JÂP^  a.  prophétisa;  prédit  (vrai  ou  faux); 
—  n.  s.  d.  't^Ù/t^  prophétie,  prédiction,  oracle...;  -— 
loc.  d,  comp.  Ah»^  '  Vfl,if 'Ih  *  m.  à  m.  sucre  des  prophètes, 
sucre  candi  ou  crystallise. 


476  Çl-  .«  —  *+>» 

ç^...  préf, partie,  préposit,  de,  à...,  var,  de  çj6i  qu'elle 
remplace  par  euphonie,  devant  les  suff.  partie,  pron.  v. 
9'  Ç+/&  »  ail  Hea  de  çf  Jt  i,  t?.  j.  ç-f-J6 1  /"^ A  i  «mon 
travail,  mon  travail  à  moi*;  pi,  ç^^Ça,  var.  de  Ç/ÈÇi 
«de  nous,  à  nous,  notre,  le  nôtre>;  —  ç-fri  «de  lui, 
à  lui,  son,  le  sien»,  var.  de  Ç|li;  j:>I.  ç4'9^*}  ^^^>  <1^ 
Çf-^i  «d'eux,  à  eux,  leur,  le  leur>;  —  ÇtIi»,  t>ar. 
de  Çf,tlt  «de  toi,  à  toi,  ton,  le  tien>;  —  pi.  ÇtIi-^», 
var.  de  Ç^fl-^  •  «de  vous,  k  vous,  votre,  le  vôtre»,  etc. ... 

^l'A»'  ^-  «•;  probabl"*  var.  de  >1**k»  (cfr.  >1*i  et  >Td« 
j.  auquel  correspond  >x*V,  »  ^ijr.peau  tannée,  cuir,  etc. ...) 
—  en  tigré,  i'tdï  »  plnma  (épila)  (Munzinger)  —  j*^  mit 
la  peau  de  bœuf,  à  tremper  dans  Turine  recueillie 
des  bestiaux,  en  guise  de  tanin;  ^  exhala  l'odeur 
d'urine  ou  de  tan,  l'odeur  spéciale  du  tannage,  v.  g. 
aux  abords  des  tanneries  ;  —  n.  s.  >*t#h  »  (pour  ii^d  ') 
tanin  ou  similaire  :  v.  g.  urine  des  bestiaux,  le  lait,  le 
lin,  graine  de  morelle,  etc.;  —  n.  s.  >t\»  {g-  >4"éO 
peau  tannée,  cuir  ;  peau  de  bœuf  tannée  que  l'on  étend 
en  guise  de  natte,  pour  s'accroupir  ou  se  coucher;  — 
tigré  :  peau  préparée  avec  le  poil  (d'Âbb.). 

>1-1fcï  I  V.  a.  (g.),  var.  de  >1Mi,i. 

i^**^^^  j   1®  V.  n.   sourdre,   sortit   de   terre;   s'ouvrit  une 

V      O 

issue,  un  œil,  v.  g.  ^/&>  i  ^Jt  s  une  source,  d'où  jaillit  ; 
se  fendit,  fit  fissure;  29  fiit  blessé,  eut  une  blessure, 
une  brisure  (spécialement  à  la  tête);  —  c.  X^1'*l» 
blessa  k  la  tête,  fendit  le  crâne  (cette  nuance  d'expression 
<k  la  tête»  vient  de  ce  fait  que  les  abbyssins,  au  com- 
bat et  dans  les  rixes  k  l'arme  blanche  ou  au  bâton 
[massue],  visent  k  frapper  l'adversaire  k  la  tête;  d'où 
les  blessures,  entailles,  lésions  sont  le  plus  souvent  k  la 
tête)  ;  —  inf.  f^^^à  «  lésion  {act.  et  pass.). 
Î+T"  I  V.  n.  (g.  V+T  j  1°  extraxit,  dempsit  ;  2^  decrevit) 
sortit,   sauta  avec   bruit,   fit   explosion,   éclata   (v.  g.  le 


WDt  —  ihA*  477 

w    o 

bouchon   d'une  bouteille);   c.  K'^+T"»  fit  sauter...,  fit 

O      V 

faire  explosion;  —  inf.  V^^^T't  bouillonnement  ex- 
plosif...; —  n.  8.  d.  (g,)  ao^^^t  petite  montée,  petite 
colline...;  —  ad,  >;f*'l*i  qui  fait  explosion. 

)>IDi  ou  >ïf  *  i^  V*  A*  secoua^  balança;  ^^  n.  oscilla,  ba- 
lança, au  gré  du  vent  ;  v,  g.  tige  de  fleur,  etc.  —  Zoc. 
d'  iiiO*  s  ou  iif,  I  exprimant  le  balancement,  Toscilla- 
tion  (v.  g.  dans  la  danse  molle,  les  oscillations  des 
épaules  et  du  torse)  ;  —  loe.  v,  iioh  i  ou  >>/&  i  fl  A  s  et 
}^>J&  I  QA  *  oscilla  debout  {v.  g.  la  danseuse),  exécuta 
les  oscillations  de  la  danse  molle  (sorte  de  tango)  ;  plia, 
balança,  se  courba,  v.  g.  le  roseau  au  vent. 

Wï  I  n.  pr,  î^  ville  de  Ninive  ;  2^  jeûne  dit  des  ninivites, 
qui  dure  trois  jours;  il  précède  de  trois  semaines  le 
carême  oriental. 

Ç^f»  :  loc.  8.  exprimant  frivolité  ou  légèreté  de  langage ...  ; 

—  hc.  V.  ç4*J&  '  flA  «  i®  parla  trop  ou  inconsidérément, 
bavarda,  dit  des  niaiseries;  2^  var.  de  AÂj&*  ou  AÀ* 
f»  *  HA  *  exécuta  le  chant  de  la  danse,  cfr.  anal,  avec 
les  mots  précédents. 

Ç6 1  flA  *  ^^-  V*  tomba  de  haut  ;  tomba  de  tout  son  long, 
fut  renversé  rudement  ;  —  v.  dér.  çîi^  a  ^ta,  fit  tom- 
ber, renversa. 

f^  t  loc.  V.,  impératif  2*  p.  s.  m.  =  viens,  approche,  /.  '}^  », 
Iflh  I  venez,  approchez,  2*  p.  pi.  ;  m.  etf.]  —  loc.  usuelle 
comp.  1^V>  pour  lil-ç»  «venez-nous-en;  allons-nous-en > 

—  formé  de  "Jlhi  et  de  ç  a  suff.  pron.  i***  p.  pi.  «nous». 
ihù  »  ^-  »»•  (g-  'iïiA  0  fiit  petit,  moindre  (de  taille,  d'âge, 

de  condition)  ;  —  var.  V Jirt  '  se  rapetissa,  devint  ou  fut 
le  plus  petit,  le  moindre;  fut  trop  petit...,  trop  jeune 
pour...,  V.  g.  une  charge;  pour  figurer,  etc.;  —  p.  +ç 
iiiit  fut  rapetissé,  fut  ravalé,  fut  dégradé,  amoindri, 
diminué,  avili;  —  c.  K^hA*  amoindrit,  rapetissa,  di- 
minua... —  var.  hiiSOf*  infrà\  —  inf.  l^IJifts  amoin- 


478  Çd^i-Çd>1: 

drissement,  être  trop  petit;  pas  à  hauteur  ;  —  p.  ad.  p. 
th^ti  »  i°  P«tit  {h.  ou  ch.),  alias  lK«ff  a  ;  2^  enfant  ou 
petit  garçon,  jeune,  poussin;  —  var.  diminutive  fi^ff 

+>  et  -^h-lr-f  *>  ihis-t*  et  iht't'^  ou  iidi+f^^  et 

w     PO      V 

'iKuf'f'^  petit,  menu,  ténu;  et  adv*  un  peu,  un  petit 
peu;  autre  diminutif  adv^  lïiït't'^h  iAa'tdh /&  »  ;  — 

^'  '•  'ihtii^  «  o^  IMV  «  i°  petitesse  (A.  et  ch,)  ;  ^°  jeu- 
nesse, jeune  âge;  enfance,  adolescence  (notez  que  les 
abyssins  appelle  Jeunesse  ou  âge  encore  inconscient  jusqu'à 
yingt-cinq  ans);  —  n.  ad.  aojf^l^t  cadet,  mineur,  in- 
férieur (d'âge,  en  parlant  comparative  des  enfants;  — 

O  V  O  V 

V.  g.  <iD'}}|Aj&  *  ou  oothAf»  *  «mon  cadet,  puiné>  ;  — 
n.  inst.  ao^J%/^  i  chose  amoindrissante,  avilissante,  in- 
digne de  Fâge  ou  de  la  condition ...  ;  —  var.  local,  i^  c. 
M?r^'  rapetissa,  déprécia...;  2^  n.  d.  iiD>7f^t  chose 
rapetissante,  avilissante. 

Çà£*  **•  «•  charge  de  gerbes,  v.  g.  d'orge,  de  blé,  etc.... 
(que  peut  porter  une  servante,  fille  ou  femme  de  tra- 
vail, sur  son  dos). 

>04*'  ^'  ^*  méprisa,  dédaigna;  n'apprécia  pas,  déprécia; 
—  P'  +>d+  «  fut  méprisé  ;  —  c.  hJOt  '  fit  mépriser, 
ridiculisa;  —  int.  'f«Ç04>i  méprisa  excessivement;  railla, 
se  moqua;  —  int.  c.  h?04*i  fit  mépriser...,  voua  au 
mépris,  diffama;  —  int  réc.  'I^Ç^Ot'  rendit  mépris 
pour  mépris;  —  id.  c.  K?404*'  poussa,  excita  à  se 
mépriser  l'un  l'autre;  —  iw/.  ^1^4» i  acte  de  mépris, 
dédain,  contemption;  —  s.  a.  i^^t  méprisant,  con- 
tempteur, moqueur;  —  ad.  syn.  >^^J&i  moqueur,  rail- 
leur...; —  ad.  p.  +>^4fe»  et  +>9^J&i  digne  de  mé- 
pris;  ridicule;  —  n.  9.  'ià^^i  mépris,  dédain;  —  n. 
inst.  celui  ou  ce  qui  provoque  le  mépris... 

>Âfl,«  ^-  d'ïin  arbre. 

çd'Th  '  w.  8.  pain  azyme  (liturg.). 

ÇÙi%  »  ^-  «•  secoua,  fit  tomber,  renversa  ;  —  cfr.  ç^  i  flA  ». 


>IIIDf->hA«  479 

iOOf  '  ^'  ^*  (9-  ^11^  ^  1a  chasse;  venari)  ;  alia  et  vint^  passa 
d'an  endroit  à  un  antre  ;  ne  tint  pas  en  place  ;  fat  léger, 
folâtra;  —  int,  'ti^iDt  se  remna,  s'agita;  se  tonrna  et 
retoama,  geignit  (malade)  ;  —  inf,  ^'i^dh  i  tnrbalence, 
agitation  fébrile;  —  a.  a.  Çdï»  remuant,  agité  (v.  g, 
enfant,  malade);  —  ad,  syn,  ÇàiD^ t  léger,  turbulent, 
remue-ménage,  trouble-fête;  =  syn.  U")|'f*/^?>- 

ihf»  »  ^^c.  pron,  k  moi,  var.  de  AÀ/&  »  datif  de  la  i*"*  pers. 
sing,  pronom,  composé  de  >...  ou  A—  ^y  pour  —  et  de 
h/&»  moi,  suff.  pron, 

ihf*  s  V.  a.  (g.)  loua,  félicita,  complimenta,  combla  d'éloges, 
vanta,  flatta;  —  alias  Çfifi^]  —  P-  +>KR»  ^t  loué, 
complimenté;  —  int.  réfl.  'tÇfif^t  se  loua,  se  félicita, 
se  vanta,  se  glorifia;  —  c.  j%,'}tkf^9  faire  donner  des 
louanges,  etc.  ;  —  int  réc.  'tÇhhf*  »  loua  et  fut  loué 
réciproquement;  échangea  des  compliments,  des  félici- 
tations avec...;  rendit  louange  pour  louange,  compliments 
pour  compliments;  pi.  'tçfih^*  se  complimentèrent 
l'un  l'autre;  —  inf.  Ç^tHif^s  felicitation,  témoignage 
élogieux;  —  s.  a.  iii^^i  louangeur;  —  ad.  p.  +>>|^i 
ot  '^?A^>  objet  de...,  amateur  de  compliments,  de  lou- 
anges ;  —  p.  ad.  p.  Ih'JC'  *  loué,  complimenté  ;  —  n.  s. 
çii^it  éloge,  compliment,  louange;  —  n.  inst.  i^^hA,^ 
et  o^^çii^i  motif  de  la  louange... 

ïïh»A»  V.  n.  se  troua,  fit  trou;  fut  troué,  percé;  eut  fissure; 
=  *yw-  )AA>;  —  c-  K^h»A*  troua,  fit  trouer;  perça, 
perfora,  ouvrit;  —  inf.  9^^i^fii  s  perforation,  percement; 
trouée;  =  syn.  ^A^A  >  et  ic^^»;  —  «   d.  p.  J^A,» 

O      w 

facile  k  trouer;  —  s.  a.  h'JV^A.»  ^^^  fore,  perce  ou  troue; 
—  n.  s.  J^fiii  1®  trou,  trouée;  endroit  percé;  2^  Jig. 
menteur  ;  —  n.  inst.  oo^l^li^  s  perforateur,  vrille,  vilebre- 
quin;  tarière,  etc. ...  =  syn.  aojf^fii  i  ciseau  ou  bédane.,.. 
>hA»  ^'  «•  {9')  Jf°  mordit  {v.  g.  chien);  2^  piqua  (v.  g. 
abeille,  scorpion)  ;  —  p.  'l'JjflA  '  est  mordu,  piqué  ;  — 


480  >'fi^i->hfc.» 

<^*  J^'IhA  *  fit  mordre  {ac.  et  pas,),  excita  à  mordre  ;  — 
réc,  «{"ÇhA  '  6t  *t">htlA  *  se  mordit  (chien  contre  chien), 
s'entre- dé vora,  pi.  'tÇlïh'*  se  mordirent   entre   eux; 

—  réc.  c.  hÇlïù  •  et  KïhhA  «  excita  à  s'entre-déchirer  5 

—  m/.  J^ltiA  :  morsure ,..,  piqûre  ;  —  ».  a.  JliA,  >  mor- 
dant, qui  mord  ou  a  mordn  ;  qui  pique  ;  —  p.  int.  *t"Ç 
hA.'  ou  ad.  «fCtlAjK  »  habitué  à  mordre;  —  p.  ad.  p.  "J 
ll-A  I  mordu  ;  piqué  ;  —  n.  s.  ffift  i  la  morsure,  piqûre  ; 

—  n.  8.  ao^fi/1^9  et  i^Çti/L*  ^^  excitation  k  mordre; 
2^  dard,  aiguillon  ;  —  n.  inst.  (g.)  ao^hh  *  mâchoire, 
dents  molaires,  menton. 

ï1i^^'>  ^-  ^*  plongea  dans  Teau,  trempa,  baigna,  imbiba;  -^ 
J'-  +>'fi^  »  fiit  trempé,  baigné,  imbibé  ;  —  c.  h'Ih^  «  fit 
tremper,  baigner,  mettre  dans  Peau  ;  —  inf.  9^^hc  »  trem- 
page, bain  (d'objet),  imbibition  ;  —  s.  a.  >"^^  t  baigneur, 
détrempeur;  —  p.  ad.  p.  lihC»  trempé,  baigné,  imbibé- 

>h^"  f  V.  a,  {g.)  —  KlXïd^  admira;  —  ad.  HD^hC' 
i^  admirable  ;  2^  s.  n.  d'homme. 

Çlf-iS-i  n.  pr.  Nokra  (île  de  la  Mer  rouge,  non  loin  de 
Massawah). 

>h+«  V'  «•  1°  enfonça;  fit  entrer,  pénétrer,  v.  g.  un  dard; 
^°  serra  les  dents  ;  —  p.  'titt't  •  î  —  ^'  Mfï't  «  î  — 

^hïh  I  t7.  a.  (^.)  secoua,  agita,  tassa  (v.  g.  un  sac  de  grain), 
cfr.  nuance  ou  var.  ^^^«f  »  ;  —  P-  'tiMh  «  fût  remué, 
secoué  ;  —  c.  hïhïh  *,  —  *^^-  Aej.  ihih  »  secoua  peu 
à  peu...;  id.  p.  4*>t|)h*,  —  c.  MWh>;  —  »«/•  ^^^Jh 
ÇJli  tassement;  —  s.  a.  >hÇlU'  tasseur,  ensacleur;  — 

o     V 

ad.  p.  -MhÇh.»  susceptible  d'être  tassé;  —  p.  ad.  p.  *} 
hï-lfl  '  bien  tassé,  bourré  ;  —  n.  inst.  ao^Mli^  1  moyens 
de  remuer,  de  bourrer. 
îhfci'*'  ^'^  ^-  toucha,  tint,  prit,  saisit;  —  p.  'tifth»^  fot 
touché,  saisi  ;  coudoyé,  var.  +^h»P  »  ;  —  c.  h'ih^  »  fit 


>h1»->hp«  481 

toucher,  prendre;  —  int.  réc.  'tÇYlK*  se  prit  avec 
d'autres,  pi.  ^f^VlflK**  se  touchèrent  ou  se  prirent  les 
uns  les  autres  ;  —  c.  ti^flK  '  incita  à  se  prendre  entre 
eux;  —  int,  du  pi.  i*>t|t|^  s  fut  aux  prises  avec  d'autres 
plus  de  temps;  —  c.  hihhK^  excita  à  se  prendre, 
poussa  aux  jeux  de  mains  ;  —  inf,  J^'JtiK  *  toucher  ;  — 
réc.  9^^tMh  «  attouchements,  jeux  de  mains ...  ;  —  ^ 
^•'>t|hK  >  id.  répétés  et  prolongés  ;  —  s.  a.  Jt|2^,  s  tou- 
cheur;  —  c.  K^h^s  incitateur  k...;  —  ad.  p.  4»>t|^i 
qui  se  prête  aux  prises  de  mains,  etc.  ;  —  'l*ihhh^  '  q^i 
se  plaît  et  s'anime  aux  jeux  de  mains  prolongés,  etc.  ;  — 
loc.  interj.  Mhhl  pour  -Jh^i  impérat.f.  hlKh  P^-  ^ 
'>hh-»;  /  hiYlhi  prends!,  prenez!...  =  syn.  J^h*- 
Vh*k  •  V-  w.  fut  sous  le  coup  d'un  malheur,  fut  victime 
d'un  accident,  fut  atteint  d'un  mal  imprévu,  d'une  ma- 

o     V 

ladie  soudaine,  etc.;  —  n.  $.  dér.  ao^^flà^  évocation 
d'une  chose  fâcheuse  et  offensantes,  odieuse;  mauvaise 
langue,  propos  offensants,  pénibles  k  entendre. 

^If-*^*"  j  V.  n.  devint  ou  fut  chauve;  =  var.  ou  syn.  de 
flh»P*;  —  ^*^/-  ^-  9^^^6i  calvitie;  —  ad.  i\\ù*  ou 
ihù  *  chauve  ;  =  syu.  (\}\  i,  cfr.  autre  var.  ou  syn.  Ç 
f^  :  ;  —  v.d.  anal,  i^i^  i  devint  ou  fut  vieux  ;  vieillit. 

>*^1*»  w.  «,  ««^.  de  >i«V.-f-»,  c/r. 

VhP  »  V-  O"  i°  diminua,  divisa,  morcela,  fractionna  ;  2^  ôta 
ou  enleva  un  peu,  une  partie  ;  entama,  écorna,  écourta, 
ébrécha,  affrita;  — p.  4»>lflP»  fut  entamé,  etc.;  —  c.  j^ 

o  o    V 

•JhP»  fit  diminuer;  —  i«/.  J^'Jh/^*  entame,  diminution, 
brèche;  —  s.  a.  >}|f^>  l'entameur,  qui  enlève...,  dimi- 
nue, effrite;  —  p.  ad.  p.  '}1nh/&*  entamé,  écorné,  dimi- 
nué, écourté  ;  —  n.  s.  1t|/&  *  entame,  entamure,  morceau, 
partie  enlevée;  —  n.  inst.  i7D'îh(^>  moyens  d'entamer, 
d'enlever  par  petites  parties,  v.  g.  une  pince  h  sucre..., 

une  pointe  de  lame;  —  n.  inst.  spec.  d.  ^Tit}*  cuiller. 

31 


482  VOHsflA»  — ÏID^i 

iHhitth*  loc.  V,  partit  vite^  précipitamment...;  —  c.  ^iD-i 
httii^  fit  partir  vite. 

iOh^i  OU  Ç'ik*  V-  ^-  (?.)  i°  ftit  de  grande  dimension  (en 
longueur,  en  taille,  en  hauteur)  ;  2^  devint  long,  s'allon- 
gea, grandit:  v,  g,  un  adolescent;  un  arbre  en  croissance-, 

—  c.  h^W*%9  allongea,  agrandit;  —  ou  ah.  KÇ'fcï,  et 
par  corr,  M'%  i  ou  Wi'lh  »  5  —  *^/-  1^4 VI  «  o^  ^Ç1  « 
allongement  ;  longueur  ;  grande  taille,  v,  g.  ^Ç'^  i  Xn 
fLfji  Kp«  «sa  longueur  ou  sa  taille,  combien  a-t-elle?»  ; 

—  8.  a.  iV'i,^  grandissant,  qui  a  croissance  rapide;  — 
id.  c.  MV'X^  éleveur,  qui  fait  croître  vite;  —  ad.  J^ 
Il  long,  grand,  haut...,  /.  itth^i:*,  pi.  iV'^'b^j  — 
n.  8.  '}0lh^'lr  »  longueur,  grande  dimension,  hauteur  ;  — 
n.  inst.  aD'}(D'\9  qui  favorise  la  croissance;  —  n.  ad. 
dér.  y.'l  9  abondant,  continu,  de  longue  durée  (se  dit  de 
la  pluie  persistante). 

iiD/is  V.  n,  (g.)  se  déshonora,  s'avilit;  est  déshonoré,  dé- 
considéré, déprécié,  avili,  dégradé;  est  déshonorant, 
ignoble,  vil,  avilissant,  dégradant;  =  syn.  OtlAls;  — 
p.  'tiO^d  '  est  perdu  d'honneur,  est  dans  l'avilissement, 
est  en  état  de  dégradation;  est  devenu  ignominieux..., 
objet  de  mépris;  —  c.  MiD^t  déshonora,  avilit;  causa 
honte,  fit  rougir  ;  rendit  méprisable  ;  —  int.  réfi.  •f'Çli 
^  I  s'avilit,  se  couvrit  de  honte  ;  —  int.  rée.  'tiViO/i  s 
se  déshonora  avec...;  pi.  i*>f  ID{.i  se  déshonorèrent  en- 
semble, réciproquement;  —  int.  réc.  c.  hiVà^d^  poussa 
à  s'outrager  l'un  l'autre;  —  iîif,  9^'}VC^  avilissement, 
dégradation;  —  ;;.  ad.  p.  i°  'iàhC*  déshonoré,  vil, 
ignoble  (h.  et  ch.)  ;  2"^  add.  '}ah/if,Ç  j  vil,  dégradé  ;  mé- 
prisable... {h.)  (de  mœurs,  d'habitudes  ignobles);  —  n.  s. 
iifh^i  honte,  déshonneur;  chose  vile,  dégradante;  vile- 
nie, ignominie,  outrage,  infamie;  —  n.  inst.  aoçOB^i 
cause  de  honte;  vil  métier;  v.  g.  Ç/& :  nifl.'fl ' /^/« A > 
«le  métier  de  forgeron,  etc.». 


>^^i  n.  s.  timon  de  la  ch&rrae  :  dans  le  pied  on  gros 

V    O 

moignon^  percé  de  ce  fort  bois,  s'adapte  le  AC^  >>  c'est- 
k-dire  le  manche  et  soc  de  la  charrue;  à  Tantre  bout 

o    V 

se  fixe  le  joug  des  bœufs  tiClh^  »  ;  —  cfr,  rad.  étym, 
1^/1»  et  ÇilH-t*  ci-après. 

ÇlO-'t  s  w.  8.  {sens  collectif)  ustensiles,  objets  de  ménage  ; 
menus  objets,  meubles,  v.  g.  chaussures  (à  Fusage  de 
la  famille  ou  de  la  personne  propriétaire)  ;  —  n.  comp. 
ÇClhii  I  Q»^  *  meubles,  ustensiles  de  la  maison  ;  semble 
être  le  pi  de  JVf>  »  cfr. 

IV/t  '  «•  *•  {g-  vase,  ustensile)  i^  dans  Vils,  vulg.  bien 
mobilier,  possession  mobilière  (par  oppos.  à  Cftt  '  pro- 
priété immobilière,  bien  immeuble,  r.  g,  champs,  etc. ... 
fond  de  tout  héritage,  sens  primitif  de  ce  mot)  ;  2^  quoique 
14PJ6  ï  soit  plus  usité  pour  exprimer  des  objets  ou  biens- 
meubles  inanimés,  cependant,  dans  TA.  G.,  il  signifie  aussi 
bien  *troupeau>  de  bœufs,  de  moutons,  etc.,  dont  le 
terme  propre  est  h'fl't  »>  c'est-à-dire  bétail,  et  Cft^t»  ou 
ll-fl't'   dans  le  sens  de  possessions,  richesse,  fortune; 

—  n.  comp.  fl^JA  *  tVf'  '  et  par  abrév.  corr.  n4AV/l  * 
le  propriétaire;  —  n.  d,  i°  ÇllH-t;:  ustensiles,  objets  de 
ménage  (collectif);  2^  î^'l*»  «.  «•  timon  de  charrue, 
manche  de... 

im R  s  V.  a.  mût,  agita,  secoua,  remua  ;  —  p.  «|*>IDft  »  fut 
mû,  agité,  remué,  r.  g,  ^J6  :  ;  —  c.  MiDU  t  fit  agiter, 
fit  remuer;  souleva,  mouvementa,  mit  en  ebullition;  — 
int.  'tÇtDH*  fut  fort  mouvementé;  fut  en  grande  agi- 
tation, en  tempête;  —  c.  KViDft*  souleva  la  tempête; 
entretint,  accrut  l'agitation  ;  —  int.  fréq.  'tiViDU  :  fut 
en  quelque  agitation  ;  ondula,  moutonna  (l'onde  agitée)  ; 

—  C-  hiVO^H'  produisit  quelque  agitation;  —  inf.  jT* 
tV9k^  mouvement,  agitation,  ondulation;  —  s.  a.  jq* 
f^^  I  remuant  ;  impétueux,  vif,  prompt  à  s'agiter  ;  —  int. 
+ÇVX.S,  —  c.  MV^*  et  KçVX^i;  —  n.  s.  >id-X.ï 

31* 


484  VTft.1  — ÇMH» 

V      O 

commotion^  trouble,  agitation  ;  —  ad.  d,  i0lhJ^f,C  s  agi- 
tateur, importun,  brouillon,  trouble-fête;  agaçant;  — 
n.  in$t.  aoijiBf^  i  cause  d'agitation,  remue-ménage. 

>1f'l»  V.  a.  {g,)  aspergea;  — p,  ^•>TI'1k'  ^^  aspergé;  — 
c-  h'iH'%'  fit  asperger;  —  tnf.  y^fH^t  aspersion;  — 
5.  a.  Jll'^  I  qui  asperge  ;  —  p,  ad,  p.  1lih*l  »  aspergé  ;  — 
w-  »•  "^Tllil**  aspersion;  —  n.  inst  ao^^\i  aspersoir. 

inlii  ou  ^H^*  V*  ^'  (g-)  mordit  très  fort,  à  belles  dents, 
avec  acharnement  ;  déchira,  arracha  la  peau  à  plusieurs 
endroits  ;  morcela  ;  —  p.  'tiHti  *  fat  mordu,  plein  de  mor- 
sures  ;  —  inf.  9**'}I|A  •  morsure,  acharnement  à  mordre. 

iHd  *  (9')  semble  plus  correct  que  >|f  A  t  var,  d'usage  ré- 
gional. =  anal  J'MÎH»  (ff). 

o      V 

ÇHi^V  *  "•  ^^^****  Nazaréen,  i°  natif  de  Nazareth  ;  s^  de 
la  secte  nazaréenne  ;  —  dér.  de  VTIil'  i  «.  y?'.  Naza- 
reth (le  bourg  de...). 

V      o 

HîiH  *  V-  ^-  (jf*  vexare)  mordit  et  agita,  secoua  en  tenant 
de  la  bouche;   retint  entre  les  dents  et  secoua  (comme 

V     o 

font  les  chiens  acharnés  à  leur  proie);  —  jp.  'ti'Vitt* 
fut  secoué,  fort  molesté  de  morsure  ;  —  inf.  ^'JTIÇTI  » 
acharnement  k  molester,  à  mordre...  —  s.  a.  JT|Ç||. ' 
qui  tenaille  de  la  mâchoire,  torture  des  dents;  qui  re- 
tint  et  secoue  entre  les  dents;  —  n.  s.  ïHÇlfi  action 
de  tenailler  entre  les  dents  et  de  secouer...  acharne- 
ment  ;  molestation  ;  torture  ;  —  loc.  v.  d.  VliVlI  «  fl A  » 
syn.  mordit  et  agita  des  dents... 

in^k»  V.  (5^.  evellere)  1°  v.  n.  suinta;  2^  a.  amnistia;  — 
P'  +>TI^»,  —  c.  hitf^*,  —  inf.  irilid»  suintement; 
—  8.  a.  >li*i,j  qui  suinte,  qui  sourd...  (eau);  —  p.  ad. 
P'  '}V*6  *  suinté,  qui  découle. 

VHN  >  V-  ^-  confessa,  reçut  la  confession  des  fautes  (sacre- 
ment de  pénitence)  ;  —  forme  p.  réf.  'tÇHH  »  se  con- 
fessa de  ses  péchés,  =  syn.  i^Kno^  1  ;  —  c.  réfl.  KÇll 


Ç/R«->f.A:  485 

H I  fit  se  confesser;  —  inf.  J^*}!!!!  j  acte  de  la  confession 
des  péchés;  —  $.  a.  ÇHH^i  et  KVHIL*  confesseur^  qui 
entend  les  aveux;  —  s.  ad.  p,  +Çflll,i  le  pénitent,  qui 
se  confesse  ;  —  p.  ad.  p.  IfrH  i  confessé  ;  —  n.  «.  ^if 
Ui  la  confession  des  péchés. 

VJ6  j  prép.  possessive  :  de,  du,  de  la,  des ...  (forme  le  gé- 
nitif, V.  g.  Ç/^snt'I'i  «de  la  maison»);  avec  les  suff. 
pron,  pers.  forme  les  locutions  pronominales  possessives  : 
t?  9'  ÇP|f*  »,  ÇJiti  «  ÇJ&lU  «;  VP  »  V^».  etc.,  mais  par 
euphonie  le  /&  :  de  Ç/&  2  se  change  en  ^  :  surtout  devant 
les  voyelles;  —  cfr,  Ç*i*J&i,  etc.... 

^Jf  2  ou  ">p.ï  Ik-bas;  par  Ik-bas,  vers  là-bas;  loin;  ou 
M  h  Afr^;  ^<^r.  ->f-i  et  Af-»;  opposé  à))^i  ou  t^^t 
par  ici,  près ...  (A.  G.)  ailleurs,  ftp- 1  et  Ail  »  par  ici,  près. 

iyj^'  w.  «.  ad.  âne  (appellation  injurieuse).  =  «yn.  >i^Çs. 

JiÇ^  I  11.  «.  embrasement,  incandescence  ;  feu  de  la  colère, 
irritation...  =  var.  syn.  I^'l-:,  de  >A^s. 

if^ih»^  011  WA.»  V-  «•  (fl^O  i°  poussa,  aiguillonna,  frappa 
pour  faire  avancer  (v.  g,  le  bétail)  =  «yn.  ID*7^  «  ; 
^°  rua,  bouscula  (u.  gf.  un  animal  pour  se  dégager,  ou 
s'ouvrir  un  passage  à  travers  un  troupeau  serré);  = 
syn,  /i^gh»i  i°  est  poussé  en  avant  (le  bétail);  2°  reçut 
une  ruade,  fut  rué,  bousculé  par  une  bête)  ;  —  p.  +>Jt«  A»  '; 

V      O 

ruade,  coup  de  pied  ;  bousculade...  —  var.  i^i^t  cfr.... 
VAA  >  v*  ^'  perfora,^perça  (à  Taide  d'un  ciseau  ou  bédane)  ; 

—  p.  ^ijè-A»,  —  c.  MAA»,  —  tV  r^hfii^  perce 
ment  =  «yn.  )}h»A»;  —  ^-  ^-  ^-^A.'  perforateur,  qui 
perce  ou  creuse  une  mortaise  (menuisier)  ;  —  ad.  p.  «f- 
Î^A.»  q^i  pe^^  être  percé;  qui  s'entaille  facilement... 
(v.  g.  un  bois)  ;  —  p.  ad.  p.  li$«A  >  troué,  percé,  per- 
foré ;  —  «.  «.  fi^A  «  le  trou  percé  ;  Tentaille,  mortaise  ; 

—  n.  inst.  Où'if^fi  1  ciseau,  bédane  =  syn.  <iD'>h»À«  » 


:,    J    ^^eÂ&i    perçant  (»•  S- 
d^J,:  -  .-  ««p-  '^^'"*7     ^    enfla  excessivement 

^r-  jr.  ««*«.>:  ^^'^^-/'^^é.  .  .  s'enflamma  tout  ronge, 
-  c.  MW*-  -  •"*•  .  ;V^,ic«  tuméfaction,  gonfle- 
sirtitoTvoiemment:  —  •«/    ^^^.^ent,   véhémence;  — 

.-Hi  >itt:.  i.n-—  ^"''^'"'Cr    gonflement    d'une 
«.  .     >Jf^.-    mmëtaction,    enflure,    go 

***^°""        .  •  ;t    bâtit  (au  mortier,  î.  la  chaux) 

>.<♦•  '•  -  '^^  '^^î'i^T  B.Tse  dit  pas  de  la  construc- 

^  "*  "h.<-'  en  ce  c«,  on  dit:  «•^'^'^'r: 

7;;^.  «,  K.. .  u  cî'-;- ;r^u;e:dt'e 

r-  t^^'  .^=  V  ^Je-^el'fotcupa  .maçonner; 


Iv^I'aT        — vVc--  :  o^v-U.  matériaux,  etc. 

ii^k.  ,  r  M  —  \CX.*     r;/s.  anal.  >^<lw'  »•'       ^ 

,,_,   ».    K^.*:    *    îa    v.aT^.be-.     ««^^   ^^^^^.^eaa; 
4-"    t^.^    .^     -.*^*.-,    r*...*^..bU,   renint   en 

*W«\  «^*  ,  ----     +Vni?Jb.»   s*  poussa...,  se  P^      '^^ 

.U»<«<IW   .    o"    **  V  T-i^x-/.*-    OT»    fit   cohue...  l«- 9-^ 
|t««i«)l  i-n   i~.'.r.-.->f    ï^<-    ,1  sr-TAT-i    jc   pas  ou  le  passage, 

4K»-'<»'^     ^  >-r.U^-.    .  -  .-  *  jriTK-mêrer,  r.  5.  le  Ix*'?''^ 


iM'-ifid.'  487 

le  bouvier;  ?/?>  i  ll-fl-f;  i  >^^  t  «gardien  du  bétail»;  — 
n.  inst,  ao^Jil^  i   i°  qui  sert  k  pousser  ;   2^  aiguillon. 

>^f  f  V,  n.  (gf.)  s'appauvrit,  devint  pauvre  ;  —  c.  |i4Rf  » 
appauvrit;  —  in/.  jP*'|^J&i  appauvrissement;  —  «.a.  > 
^fEwi  qui  va  s'appauvrissant  ;  —  ad.  >i4j&*  ou  lij^i 
pauvre,  indigent,  besogneux  ;  —  n.  «.  1  Ji^l'  i  et  IJÇ'Î 
+  1  pauvreté,  indigence,  misère. 

if^f^  I  t?.  n.  ( jf.)  1°  brûla,  s'alluma,  s'enflamma  ;  2°  fig,  se 
mit  en  colère,  =  syn,  anal.  >^^  i  ;  —  c.  h^fLf!^  i  allu- 
ma, fit  brûler,  enflamma^  embrasa  (pr.  et  fig.)]  —  int.  »!• 
^fLfL^  i°  s'échauffa,  s'enflamma;  2^  s'irrita,  ragea,  fut 
furieux  ;  —  int,  c.  tiVf^f^  «  attisa,  excita  ;  irrita,  anima 

O       V 

(le  feu,  la  colère,  la  traîne,  etc.)  ;  —  inf.  f^^^f;  i  em- 
brasement, combustion,  incendie  ;  —  8.  a.  ^S\\  t  qui  s'al- 
lume, ou  brûle  facilement  ;  qui  s'irrite  facilement,  prompt 
à  la  colère;  —  ad.  J/SJC"!  en  flamme,  en  feu...;  —  c.  fi 
^Vi,i  qui  attise...  (pr.  et  fig.) 'j  —  p.  int.  ad.  -hÇiS^* 
ardent,  prompt  à  s'enflammer;  —  n.  a.  ad.  ^f^ji^i  ou 
"ihf:  »  ^°  en  flamme  ;  brasier  ;  2^  reste  d'un  feu  ;  3^  fièvre, 
feu  intérieur;  4°  ad.  fig.  irrité,  rouge  de  colère;  —  p. 

o      V 

ad.  p.  "j^-JC"  I  embrasé,  et  fig.  en  feu  de  colère,  var.  de 
Wjér*  ©t  «y^*-  de  >^C>;  —  **•  *•  >^*  embrasement; 
feu  de  la  colère,  et  1^1*  »  ;  —  w.  in«f.  ^1»^^^^,  »  moyens 
d'allumer  ;  allumette  ;  soufflet  ;  et  inȂ^4.  *  V^^  attise 
le  feu...,  torche  incendiaire;  brandon  de  discorde,  fu- 
reur publique;  —  n.  d.  ao'^f^f^i  ou  ao'^JHf^t  âtre, 
foyer  ;  brasier,  feu  =  et  jP^Jt^Ç  »  *y»*.  passé  de  l'amh. 
dans  le  tigraï  {abr.  de  ao'fg;J^  :). 
>^^.  t  r.  a.  (j.)  1®  frappa,  piqua,  aiguillonna,  v.  g.  du  dard 
(l'abeille);  d'un  trait  ou  flèche;  d'une  pointe  ou  aiguillon 
(v.  g.  le  bouvier)  ;  2°  frappa  sur  le  nez,  sur  le  museau  ; 
3°  marqua,  traça,  indiqua  par  un  signe  ;  fit  ou  imprima 
une  marque  {v.  g.  sur  les  bêtes  pour  les  reconnaître  et 
en    attester    l'appartenance);    4^    frappa,    congestionna 


486  >R^»->je-A.i 

et  ivOrhCrhCs;  —  ".  ad.  d.  oo^f^hf»*   perçant  (r.  g. 

dard);  —  n.  comp.  iio'>^^J& s -fnDl  i  l'aspic  (serpent). 

if^d'  ^-  ^-  ^°  s'enflamma,  se  tuméfia;  enfla  excessivement 

(v.  g.  blessure)  ;  2^  fig.  se  mit  en  colère ...  =  anal.  J^^  i  ; 

—  c-  Mf%/i^}  —  *^*-  +Ç^^s  s'enflamma  tout  rouge, 
s'irrita  violemment;  —  inf.  f^tS^Qt  tuméfaction,  gonfle- 
ment; irritation,  fureur,  emportement,  véhémence;  — 
n.  ad.  iJ{C  *  impétueux,  colère,  irrité  ;  ==  syn.  V^JÇ"  t  ;  — 
^'  ^-  VJ6^»  tuméfaction,  enflure,  gonflement  d'une 
blessure. 

ifL4^  j  V.  a.  (gf.)  construisit,  bâtit  (au  mortier,  k  la  chaux) 
=  V.  g,  mur  en  pisé  (N.  B.  ne  se  dit  pas  de  la  construc- 
tion en  pierres  sèches;  en  ce  cas,  on  dit  :  ^^A  0?  — 
P-  +ViC'+  »  est  bâti  k  la  chaux,  au  mortier  ;  —  c.  j^7 
^4»  I  fit  bâtir  k ...  ;  —  int.  fréq.  >^^4»  i  bâtit  vite,  d'une 
façon  négligée,  vaille  que  vaille  ;  s'occupa  k  maçonner  ; 

—  i^f'  9^JH^^  construction,  maçonnerie  (acte  de...); 

—  s.  a.  V^4ïs  constructeur;  —  s,  ad.  syn.  JJÇ^^i  ma- 
çon (de  métier);  —  p.  ad.  p.  '}4«4*'  ^^â^ti  en  pisé;  — 
n.  s,  ao'^f^i^t    mur,    muraille,    ouvrage    en    pisé;    — 

ou  iiD'|£'4*-;  —  W'  î^**-  <^7^i»  et  #7»Ç^<Ë'  aides, 

moyens  de  construction  :  outils,  matériaux,  etc. 

^hh»  >  V.  a.  (gf.)  ou  >^A.  »  (^id.  anal.  >^  J,,  i  g.)  1°  poussa, 
pressa  le  bétail  k  la  marche...,  excita,  aiguillonna; 
2^   groupa   en    masse,    rassembla,  réunit   en    faisceau; 

—  n.  s.  <7i»7i;}^»(;  f  et  "l^h-fci  fagot,  botte,  gerbe, 
aggloméra;  —  p.  +>JÇ:fc,ï,  —  c  hif^h^i  (dans  les 
deux  sens);  —  réc.  -hV^Rfc.»  se  poussa...,  se  pressa... 
(l'un  l'autre);  on  se  bouscula,  on  fit  cohue...  (t?.  g.  le 
bétail  en  troupe  se  disputant  le  pas  ou  le  passage);  — 
ré(\  c.  M^ifihB  'f  —  inf.  9^^Hh  «  poussée  de  la  foule, 
la  cohue  ;  coup  de  pieds,  ruade,  bousculade  ;  —  «.  a.  > 
Hh^^  chargé  de  pousser,  ...d'agglomérer,  v.  g.  le  berger; 


V       O  V 

le  bouvier;  Ç/P^  »  IMH;  »  Wi^  i   «gardien  du  bétail»;  — 

o  V 

n.  inst  aoJJiJ^t  i°  qui  sert  k  pousser;   2°  aiguillon. 

>^f  ï  V,  n.  {g.)  s'appauvrit,  devint  pauvre  ;  —  c.  fi'iM  * 
appauvrit;  —  inf.  jP*"|^J&i  appauvrissement;  —  s.  a,  > 
^fEws  qui  va  s'appauvrissant  ;  —  ad.  V^J&i  ou  fiif»* 
pauvre,  indigent,  besogneux;  —  n.  s.  tf^'t't  et  'ïJÇ'V 
^f  pauvreté,  indigence,  misère. 

ifLf^  1  V.  n.  (g,)  1°  brûla,  s'alluma,  s'enflamma  ;  2°  fig.  se 

•  V    o 

mit  en  colère,  =  syn,  anal.  >^^  i  ;  —  c.  ti'ifLfL  «  allu- 
ma, fit  brûler,  enflamma^  embrasa  (pr.  et  fig.)]  —  int.  »!• 
ifLfL*  i°  s'échauffa,  s'enflamma;  2^  s'irrita,  ragea,  fut 
furieux  ;  —  int.  c.  hVfif^  >  attisa,  excita  ;  irrita,  anima 

o      V 

(le  feu,  la  colère,  la  traîne,  etc.)  ;  —  inf.  f^^^g;  i  em- 
brasement, combustion,  incendie  ;  —  s.  a.  iW^  *  q^i  s'al- 
lume, ou  brûle  facilement  ;  qui  s'irrite  facilement,  prompt 
à  la  colère;  —  ad.  ifiJf^i  en  flamme,  en  feu...;  —  c.  fi 
"l^^i  qui  attise...  (pr.  et  fig.)]  —  p.  int.  ad.  -hÇiî-Ç.» 
ardent,  prompt  k  s'enflammer  ;  —  n.  a.  ad.  V^ JÇ"  j  ou 
thR*  »  ^°  en  flamme  ;  brasier  ;  2°  reste  d'un  feu  ;  5^  fièvre, 
feu  intérieur;  4^  ad.  fig.  irrité,  rouge  de  colère;  —  p. 

o      V 

ad.  p.  "j^-JC"  I  embrasé,  et  fig.  en  feu  de  colère,  var.  de 
Wjè"*  et  syn.  de  >^C«j   —  **•  *•   V^»    embrasement; 

V  o  V 

feu  de  la  colère,  et  tfL^'  1  ;  —  n.  inst.  ao'ifj^  1  moyens 
d'allumer  ;  allumette  ;  soufflet  ;  et  noÇ^-Si.  '  V^^  attise 
le  feu...,  torche  incendiaire;  brandon  de  discorde,  fu- 
reur publique;  —  n.  d.  ao'i f^f:i  ou  ao'^i{f:i  âtre, 
foyer  ;  brasier,  feu  =  et  f^ft^^  1  syn.  passé  de  l'amh. 
dans  le  tigraï  {ahr.  de  ii>»^JC'^0- 
V^^*  V.  a.  (g.)  1^  frappa,  piqua,  aiguillonna,  v.  g.  du  dard 
(l'abeille);  d'un  trait  ou  flèche;  d'une  pointe  ou  aiguillon 
{v.  g.  le  bouvier)  ;  2^  frappa  sur  le  nez,  sur  le  museau  ; 
5°  marqua,  traça,  indiqua  par  un  signe  ;  fit  ou  imprima 
une  marque  (v.  g.  sur  les  bêtes  pour  les  reconnsutre  et 
en    attester    l'appartenance);    4^    frappa,    congestionna 


488  >1Ï»-51A.« 

(v,  g,  rinsolation  ;  un  coup  de  sang;  mal  soadain  qni 
tue  un  mulet;  le  tournis  des  moutons ...);  étourdît^  abattit 
subitement  ;  —  c.  ji^fi^  i  fit  piquer  (t?.  g.  en  tourmen- 
tant les  abailles);  —  p.  •h>Jt'^»  ^°  ©st  piqué,  frappé 
de  Taiguillon  ;  2^  est  marqué  (d'une  incision,  d'une  cou- 
leur, d'une  brûlure,  comme  signe  distinctif )  ;  —  inf.  ^ 
"I^Çs  coup,  piqûre;  marque  distinctive;  congestionne- 
ment;  —  «.  a.  Vif^s  qui  frappe,  aiguillonne,  marque; 
—  p.  ad,  p.  l4«9  *  frappé,  piqué,  marqué  ;  —  n.  s.  ^ 

O       V 

JÇ^'rf^'Th»  marque,  brûlure,  incision,  entaille...,  v,  g.  bout 
de  l'oreille  coupé  à  un  âne  ;  —  ad,  d.  >4ç  s  âne  (mar- 
qué d'un  signe  v.  g,,  oreille  écourtée,  taillée;  ou  balafré 
au  fer  chaud  ;  terme  injurieux  k  l'adresse  des  esclaves), 
=  *y^-  V^JC"»;  —  "•  »^«*-  ^"^^fii»*  qïii  sert  k  aiguil- 
lonner, k  marquer...;  —  n,  d.  spec.  0O'}f^Çi  mal  sou- 
dain des  mulets;  congestion  ou  coup  de  sang  qui  abat 
tout  d'un  coup  l'animal  ;  —  v,  dér.  00^  f^^^  1  fut  atteint 
du  coup  de  sang  ;  fut  abattu  ou  frappé  soudain  (le  mulet). 

>*7ît  '•  I  V.  n.  (g,)  fit  jour,  l'aube  parut,  fit  matin.  =  syn.  ji 
'Oih»*^  —  ^'  h'il%*  se  leva  ou  partit  de  bon  matin; 
se  hâta  de  grand  matin  (ou  précéda  le  matin);  s'y  prit 
de  bonne  heure,  fut  prêt  dès  l'aube,  fut  matinal,  v.  g.  se 
mit  ou  fut  k  une  occupation  bien  avant  l'aube,  comme 
au  chant,  k  la  prière  k  l'église ...  ;  —  inf,  n.  Ç^tpV  * 
1°  faire  jour;  point  du  jour;  ^°  lever  ou  mise  k  l'œuvre 
avant  l'aube;  •—  n.  s.  tplfi  ou  >*7l|i  ou  IPO»  1°  au- 
rore, pointe  du  jour;  matin;  2^  la  première  matinée, 
k  l'aube  (par  opposition  k  CIV^ >  la  mimatinée,  de  huit 
k  onze  heures  environ),  =  n.  s.  f^^^^i  syn,  (A.  G.). 

>*7A."  *  ^-  «•  ^^  laissa  de  l'espace  vide,  libre  :  v,  g.  coin 
de  terre  ou  place  laissée  en  jachère  dans  un  champ...; 
une  marge  en  blanc  au  haut  d'une  page  ou  entre  les 
chapitres,  etc.;  2^  changea  de  conversation,  fit  une 
digression;  —    p.  ad»  p.  '}T-/h-   place  laissée  vide,  in- 


»Ai~>7^.i  489 

tervalle  vaqnant,  v.  g.  un  coin  de  terre  laissé  en  jachère  ; 
...  une  marge  en  blanc. 

>7*A>  ^*  ^*  fit  sortir^  éjecta  les  mucosités  qui  découlent 
du  nez  ;  se  moucha  =  syn.  id^m  i  ;  —  n.  «.  i4a  »  morve, 
mucosités  nasales.  =  syn.  l4-T»;  =  <lf^'  anal.  ao^jUt. 

VliP  I  V,  n.  (g,  V*7ip  0  régna,  devint  ou  fut  roi  ;  fat  choisi 
pour  roi  ;  fut  élevé  au  trône,  fut  proclamé  roi,  fat  sacré 
roi;  —  c.fi'tiiMMi  fit  régner;  choisit  pour  roi  ;  proclama 
roi;   participa  k  la  cérémonie  du  sacre,  t?.  g.  I^ÎÇTIi 

hA^  «  K'ïiAÇf-  »  dit  >  f-rh'ïfl  »  JlÂÇf-  »  <nou8  avons 
assisté  au   sacre   du   dédjaz  Kâhsa,   et  l'avons   appelé 

V     o 

lohannès»  ;  —  p.  »f*V*7ipi  eut  lieu  le  règne;  ce  fut  un 
vrai  règne  ;  il  fut  régné  ou  ce  qui  s'appelle  régner  ;  — 
réc.  +Ç7ipi  régna  conjointement,  partagea  le  pouvoir...; 
—  inf.  n.  f^^p/^i  le  règne,  le  pouvoir  royal...;  — 
inf.  ao^pf^t  1°  acte  ou  exercice  du  pouvoir  royal; 
i?°  inauguration  du  règne  ;  élévation  au  trône  ;  —  «.  a.  > 
P^i  régnant,  appeler  k  régner;  —  d'où  loc.  comp.  Q 
îhC*i^'*L*  «vice-roi  des  terres  maritimes»  —  var.  f) 
/hC  s  iJ^ïi  s  s)  son  autorité  s'étendait  autrefois  jusqu'à 
la  Mer  Rouge,  c'est-k-dire  jf^gh^  :  ou  j\C^^  »  et  la  région 
de  ^jTrfiC»;  ce  flAC^'l^îf  »  lésidait  a  Débarva  ftfl 
CV  »  ih^ii»'}  «  ;  b)  actuellement  ce  n'est  qu'un  titre 
honorifique  sans  importance  ;  c)  {amh.)  ;  —  s.  ad.  p.  '} 
•f./**  J  roi  ;  élevé  au  trône  ;  /.  "n/**-!:  »,  pi  il/^il  » 
ou  ilA'^H*  a  ;  —  n.  inst.  iii»47*Y.  *  et  i^V7«Y.  «  ^°  toute 
circonstance  afférante  ou  se  rapportant  k  l'avènement 
au  trône;  moyens  de  régner,  de  gouverner,  r.  g.  l'ad- 
ministration, l'armée;  2^ spec*-  cadeaux,  présents  d'usage 
k  faire  au  roi  —  car.  ovî^lfi   {amhar.  usité  pour  n. 

o      V        o  O    w     O      V 

d'Aowmô);  —  n.  d.   ao'j^/^^'t   (g.)  —  tigr.  ♦♦♦♦■fci 
royaume,  empire,  gouvernement. 
Vl^:   V.  a.  (g.)   dit,   parla,    discourut;    raconta,    rapporta, 
exposa;  —  p.  'fil^t,  —  c  h^l^s  l°  fit  parler;  2^  fit 


490  >;i^1-i 

publier,  proclamer;  — intfréq.  >^1^i  1°  causa;  parla 
eximpromptUj  à  la  légère ...;  i?°  répéta  ou  rapporta  in- 
considérément ;  bavarda,  dit  des  riens;  3°  dit,  répéta 
ou  redit  avec  insistance,  ...appuya,  accentua  sa  parole; 

—  int.  'fÇl^  ï  1^  parla  (sérieusement)  ;  causa,  conversa 
(longuement);  2°  résonna,  retentit;  produisit  un  bruit, 
un  son  {v,  g.  un  instrument)  ;  —  int.  c.  hVld  *  fi*  causer, 
converser;  anima,  entretint  la  conversation;  fit  parler 
ou  dire  un  secret;  —  int.  réc,  -Hji^^  1  conversa  avec... ; 
eut  parole  avec...;  parlementa;  eut  controverse  avec ...  ; 
discuta  avec...;  eut  querelle  avec...;  —  int.  réc.  c.  X> 
Pld*  ^°  ^*  parler  ensemble...,  ménagea  un  entretien 
entre...;  2^  fit  comparaître  en  plaid  contradictoire...; 
opposa  ou  mit  en  présence  les  contradicteurs...  (en 
justice);  —  inf.  f^^pC^  ï©  parler;  —  id.  int.  réc.  J" 
"Î*7^C*  conversation;  controverse,  discussion,  dispute; 

—  s.  a.  ip£  I  1°  parleur,  diseur,  conteur  ;  2^  huissier 
•  chargé  de  signifier  les  ordonnances,  avis  d'ordre  pu- 
blic..., héraut  chargé  des  annonces  royales...;  la  voix 
qui  crie...;  le  crieur  public...,  etc.  — /.  V^^l'i  pris 
subst*'  grosse  caisse  ou  timbale  que  Ton  bat  pour  an- 
noncer la  proclamation  des  décrets  royaux  (voir  plus  bas)  ; 

—  8.  ad.  int.  -hÇ^^  1  1°  causeur  ;  qui  converse  volon- 
tiers, loquace;   2^  querelleur;  —  ad.  +Ç^^J&i  «y«.; 

—  p.  ad.  p.  tJ^C'  dit  (c'est  dit);  énoncé,  déclaré... 
(comme  en  français  la  locution  :  «dit  une  fois  pour 
toutes»);  —  n.  s.  VlC»  chose,  affaire,  question;  —  loc. 
comp.  t4.jp*  »>7C»  chose  étonnante,  admirable  1;  —  ^ 
J"  «  ilC  >  affaire  sérieuse. 

ip£'l"*  ^»  ^'  i°  grosse  caisse;  tambour;  timbale;  le  chef 
de  provmce,  v.  g.  ^JÇH^'fci  et  surtout  ^fti,  ^AA* 

w     O 

OU  ^hA.>  se  fait  précéder  dans  les  marches  militaires 
officielles,  d'autant  de  ip^'ti  ou  timbales  qu'il  a  de 
provinces  à  gouverner;  elles  sont  une  marque  distinc- 


'^^'>t  —  iT'^*  491 

tive  de  sob  titres;  ces  timbales  sont  chargées  on  fixées 
sur  des  mulets;  et  ceux  qui  les  battent  sont  assis  en 
croupe;  la  grosse  caisse  est  distinctive  de  l'autorité 
royale;  le  roi  seul  et  les  chefs^  auxquels  il  accorde  ce 
privilège  distinctif,  peuvent  en  faire  battre  ;  —  n.  comp. 
fl4A  »  iPà^  «  chef  qui  a  droit  au  tambour,  ou  gouver- 
neur d'une  province;  2^  d'où  ce  terme  est  synonyme 
de  h(0*à*7i  I  pour  signifier  :  province  ;  les  principales 
divisions  d'officielles  de  l'empire;  —  n.  a.  Mp^^t 
manière  de  dire,  de  parler;  forme  ou  tournure  de  lan- 
gage ;  elocution  ;  style  ;  —  n,  inst  ao^l^  i  et  #^Ç7^  i 
occasion,  motif,  moyen  de  parler;  —  ad,  d,  ^pljf  \  ou 
Vl^J&Ç  »  ©t  ilà^9^  «  querelleur,  grand  discuteur  (k  tout 

w     O      V       O 

propos);  —  n.  s.  d.  •î-'î*7C"ts  merveille,  phénomène  extra- 
.  ordinaire  ;  chose  prodigieuse,  inénarrable,  fameuse,  qui  a 
du  retentissement,  dans  le  public  ;  —  n,  d,  amh.  m'Â'hÇ 
7C»  philtre  qui  fait  parler,  délirer,  divaguer; ...  qui  tourne 
la  tête,  enivre;  =:  syn,  aofii9é\9*  <)t  ooiiVlid»^' 

"y^^t  n.  8.  1°  trompe  de  l'éléphant;  2^  fig.  force,  puis- 
sance, énergie  indomptable,  dominatrice...,  v.  jf. 'fll'jîi?' 
V7fp;  «il  est  devenu  roi  par  sa  force,  ou  il  a  conquis 
le  trône  par  sa  propre  force  j^. 

>*7>7^  I  V.  w.  et  a.,  var,  de  V^H^H  i  et  de  VX'iR  i  1°  secoua 
la  proie  saisie  entre  les  dents  ;  2°  branla  la  tête,  eut  le 
tremblement  de  tête;  —  loc.v.  d.  >^>Tï  flA'  (i?«^'-  V'MÎP 

o      V  V 

H  »  ou  VX'VJÇ"  »  flA  0  branla  la  tête  comme  les  vieillards  ; 
—  c.  ï^V^i^flA^  secoua  la  proie,  ...la  mâchoire;  — 
ad,  d,  V*7Ç*7*  fort  en  mâchoire,  muni  d'une  bonne 
mâchoire,  de  bonnes  dents;  grosse-tête,  bouledogue. 

>T^»  "  «  t^-  w-,  ^<^'r.  de  it^it  «  vieillit. 

>7^*l«  V,  n.  {g.)  se  brisa,  se  cassa;  fut  brisé,  broyé...  (bras, 
jambe,  patte,  os...);  —  c.  t\tl^%^  ou  ♦  ♦  7^  ♦»  1°  brisa, 
broya  (os,  etc....);  2^  ôta,  retira  la  moelle  des  os  (en  les 


492  itf,  I 

V    O 

broyant);  cfi\  g,  1*7111  rad.  intis.  optimum  eat...;  — 
n.  5.  d.  MT'à  »  ou  Mtà  »  la  moelle  (des  os)  ;  Jig.  le 
meilleur  de  qqchose  ;  —  n.  ad.  (g.)  >4ô  »  (du  g.  '1*70  «  rad. 
tnw5.)  qui  grandit  vite  ;  —  t'hù  »  géant,  qui  surpasse ... 
ilf^i  V.  a.  {g,  partit  en  voyage  au  long  cours;  spec*-  pour 
trafiquer)  i°  commerça,  trafiqua  (se  dit  spécialement  du 
négoce  ambulant  en  caravane);  2^  tira  profit,  eut  du 
gain  au  trafic;  gagna  bien;  fit  de  bonnes  affaires;  — 

V     o 

P'  +V*7R«  i°  fut  gagné,  résulta  comme  profit...  (r.  g. 
tant  sur  tel  article)  ;  2^  subit  une  perte,  une  baisse  (le 
marchand...,  la  marchandise...);  dut  faire  une  remise^ 
céder  au  rabais  ;  —  c.  hilfi  *  ^^  fit  faire  du  commerce  ; 
2^  mit  en  commerce,  ...des  objets,  des  valeurs...;  3°  em- 
ploya au  commerce  des  gens  de  sa  dépendance;  forma 
une  caravane  marchande  ;  4°  hébergea,  donna  l'hospitalité; 
—  p.  i^hllfLi  fut  hébergé,  hôte;  —  int.  fréq.  ipif^t 
se  livra  au  commerce,  se  mit  au  négoce,  fit  le  négociant; 
fit  du  trafic  mercantile,  devint  colporteur;  —  int.  réfi. 
i'VlA'  vécut  en  chemineau;  fut  parasite  ambulant, 
mendiant  de  profession  (de  village,  en  village,  usant 
et  abusant  du  droit  d'hospitalité)  ;  —  int.  réfi.  c.  h^lf^  • 
1^  aida  a  mener  la  vie  de  chemineau;  conduisit  de 
hameau  en  hameau  un  parasite  ou  mendiant  infirme, 
etc.;  2°  reçut,  accueillit  cette  gent  parasite,  hébergea, 
donna  l'hospitalité;  —  var.  du  c.  hh^lf**'  *?**•  de  tïV 
iRi  offrit  le  toit  et  la  table...  ■—  N.  B.  j^i^lA»  se  dit 
de  l'hospitalité  qui  héberge  des  étrangers,  de  voyageurs 
de  passage,  accidentellement;  et  J^Çl^i  de  l'hospitalité 
des  mendiants  de  métier  qui  passent  et  séjournent 
périodiquement  ;  —  inf.  jP^Î/l JÇ"  1  trafic,  mercantilisme  ; 
commis  voyageur  ;  —  a.  a.  ^p^  :  commerçant,  négociant, 
et  ad.  ipitf»  »>  P^-  ViPJC"  »  terme  collectif;  le  plus  régulier 
est  i^ht^  et  Kç*7JÇ-i  ((/.);  —  n.  s.  J^Ji^t  oni^K' 
j°  commerce,  négoce;  2^  voyage  de  commerce;  trafic 


»*^i  493 

ambulant;  colportage  ;  3^  S^^^y  profit;  produit  de  rente... 
=  ou  var,  'iPft:  s  ;  —  n.  inst.  ao^^i^  1  i°  moyens  de 
colportage  ou  de  commerce  ambulant  ;  2^  spec*-  chemin, 
route,  voie,  voyage;  —  par  analogie:  moyen,  mode, 
manière  d'aboutir  k  qqchose...,  var.  par  élis,  litt,  001 
1^  I  (A.  G.)  ;  —  n.  5.  J^Jt  I  tribu,  peuplade,  clan  (plutôt 
nomade)  ;  —  n.  s.  V^JÇ"  1  caravane  marchande  ;  =  syn. 
hCdi  '  ;  —  w-  eomp.  J^I^'^A  *  ^°  prévôt  des  marchands  ; 
2°  chef  de  la  douane,  dont  il  est  chargé  moyennant 
une  allocation  k  payer  au  gouverneur  de  la  province; 
il  se  dédommage  par  les  prélèvements  sur  toutes  les 
marchandises  qui  passent;  —  n.  s.  X*^*?^-  étranger 
(de  passage),  hôte;  et  dans  le  sens  général  d'étranger 
au  pays,  k  la  roce,  aux  mœurs,  etc. ...  ;  —  n.  s.  +Ç*7/^  1 
1^  hospitalité,  hébergement,  logement...;  2^  vie  d'ho- 
spitalité; de.  mendicité  professionnelle;  parasitisme;  — 
n,  tnst,  ûoÇf^i^t  1°  moyens  de  faire  commerce  (plus 
usité  que  ao'^qj^  1  dans  ce  sens)  ;  2^  moyens  de  mener 
la  vie  de  chemineau,  t?.  g,  une  monture  pour  voyager... 
>T*R»  r.  w.  1°  tonna,  la  foudre  éclata,  retentit;  2^  flagella, 
battit  k  coups  de  fouet,  de  bâton  ;  3°  fuit  d'épouvante  ;  — 
c.  K'IÎ"^*    i°  fit  retentir   les  coups  de  fouet;   claqua 

O  V 

sur  le  dos  (du  châtié);  2^  vola,  déroba;  —  inf.  jP*"|5| 
f^i  retentissement  du  tonnerre:  ...des  coups  de  fouet; 

—  *.  «•  V^ML  *  ^°  flagellateur,  bourreau,  qui  sait  battre 
k  coups  redoublés;  2^  poltron,  fuyard;   et  iio'îl"»^:; 

o    V 

—  td.  c.  Y\i^^  i  1°  qui  sait  faire  retentir  les  coups  ; 
bon  claqueur;  2^  criailleur;  —  n.  s.  V7»Jf  :  tonnerre, 
foudre  ;  v,  g.  (7**^  >  J&Ch'flh  '  ^V^^  ^^  foudre  te  frappe  I» 
(malédiction)  ;  n.  s,  d.  hfT'^  «  cris,  éclats  de  voix,  cri- 
ailleries  d'un  homme  en  colère,  t?.  g.  loc.  K"!?^^  *  +Ç7 
^  S  «débita  des  fanfaronnades»  ;  —  v.  d.  dupl.  ^i^T^JÊ" 
T*R  f  (g,)  1°  tonna,  retentit  (le  coup  de  tonnerre);  2^  cria, 

o     V        O 

tempêta,  fit  tumulte,  =  syn,  J^IT^CT"^-';  —  «•  *•  d.  > 


494  >7A  »->«!<:• 

I^Â'^Jt'»  (3-)  tonnerre,  tamnlte ...  (moins  usité  qae  Yhfi») 

w      O 

cfr.  anal,  étym,  'hf^'hfL  ». 
ili*  *  ^*  ^'  i^  battit^  éponsseta^  secoaa  (v,  g.  un  yêtemeDt 
ponr  enlever  la  poussière);  secona  un  arbre  pour  faire 
tomber  les  fenilles^  les  fruits  ;  2^  consomma^  finit,  acheva 
(une  provision  de  vivres,  d'objets ...,  v.  g.  vida  une  taba- 
tière  de  tabac)  ;  —  p.  -hî*?^  »  i°  est  secoué,  dépouillé  ; 
^°  est  vidé;  —  c.  j^77^s  1^  fit  détacher,  tomber;  fit 
secouer,  dépouiller;  ^°  fit  libérer,  délivra;  aida  à  sortir 
des  liens,  des  entraves,  des  embarras  ;  secourut  dans  le  mal- 
heur, dans  un  danger  ;  sauva  du  péril  ;  =  syn,  JiOhKh^  1 
et  f^l^  I  ;  —  int  Çl^  i,  mais  plus  usité  c  tiÇli*  *  dé- 
gagea, délivra;  sépara,  v.  g,  des  adversaires  aux  prises; 

—  int,  réc,  'tÇl^  1   fut  séparé,   délivré  des  mains  de 

o     V 

son  adversaire;  —  inf,  >"'>^Çi  secouement,  enlève- 
ment de  la  poussière,  tombée  des  feuilles,  effeuillement...  ; 

—  «.  a.  ip^i  qui  secoue,  épousseteur...;  —  ad,  p,  -f* 
i^d»^  qui  s'époussette,  se  dépouille,  facilement...;  — 
p.  ad,  p.  "IT-Çi  secoué,  épousseté;  effeuillé,  dépouillé; 

—  n.  8,  ao'^'jÇt  poussière,  pailles,  menues  pailles  ou 
"ijiÇ:  résidu,  reste,  balayure;  —  n.  inst  1°  C^^lé,^ 
époussetoire,  et  ce  qui  sert  a  effeuiller,  etc.;  2^  ^^Vl 
^1  celui  qui  s'entremet  pour  séparer  des  gens  aux  prises. 

Vni^'  ^»  w-  {g-  scintillavît)  1®  rebondit,  ricocha  (r.  g,  un 
caillou  vivement  jeté  sur  une  surface  dure)  ;  sauta,  vola 
en  éclats,  jaillit,  éclaboussa  (y.  g.  la  graisse  en  bouillant)  ; 
2°  se  commur.iqua,  gagna,  s'étendit...  (r.  g.  incendie); 

—  c.  h4ni^s  ^°  fit  bondir,  jaillir,  sauter;  rejeta  par 
une  chiquenaude  {v,  g,  une  chenille,  un  insecte  de  dessus 
rhabit);  2^  étendit,  fit  s'étendre  (r.  g.  le  vent  soufflant 

o       V 

sur  les  flammes);  —  inf,  JP*^^C*  rebondissement;  vol 
en  éclats;  jaillissement;  extension...,  tache  d'huile;  — 
«.  a.  ^it\^i  rebondissant,  rejaillissant;  contagieux;  — 
id.  c,  tïf^ài  qiii  rejette,  qui  fait  jaillir,  sauter,  etc.;  — 


>ni¥»  — >nin»  495 

p.  ad,  p,  7in*C  >  ^^  rejeté  en  éclats,  rejailli,  éclaboussé; 
éparpillé,  disséminé  en  binettes  ;  2°  n,  spec,  grain  qni 
a  germé,  poussé  hors  du  champs  ensemencé  (tombé 
dehors);  —  n.  a.  tniCt  rejet,  éjection,  éclaboussure, 
bluette,  rebondissement,  rejaillissement;  jet,  v.  g.  d'eau, 
de  flamme  ;  —  n.  xnst  o^'imd  t  ce  qui  cause  le  rejet, 
le  jaillissement  ;  —  n.  «.  \^£  i  mesure  de  poids  {yar,  de 

ATC  «  (?•)>  ^^  ?**•  ^'^P*  5  =  poids  de  12  m^'lh  »  ou  onces. 
L'once  est  évaluée  au  poids  d'un  taler  Marie-Thérèse  en 
argent.  Le  VT^*  répond  donc  au  poids  de  12  talers. 
ïni?  *  V-  ^*  ^^  A-  i^  ^t  un  peu  plus  grand,  dépassa,  l'em- 
porta; 2^  sauta,  t?.  g.  sauterelle;  3°  ravit,  enleva,  s'em- 
para de...,  emporta...,  v.  g,  A^^l <  1^ > >9A. >  >ni:^ < 
«satan  prit  possession  de  l'âme  de  cet  homme»  ;  —  p.  + 
>T+  *  ftit  enlevé,  pris,  ravi  ;  —  c.  /^'>ni4*  *  fit  enlever  ; 

—  int.  réc.  'hÇni4**  ©^  'h>^ni4*s  se  disputa  avec 
d'autres  l'enlèvement  d'une  chose;  —  id.  c.  KVni4*> 
fit  disputer  entre  plusieurs  l'enlèvement  d'objets  (t?.  g. 

o 

de  bombons,  de  sous  jetés  entre  tous...);  —  inf.  JP"| 
#T|4*^  —  *•  O-  V^4i«  q^î  l'emporte;  sauteur;  rapace, 
ravisseur,  enleveur;  —  p.  ad.  p.  1/n«4*>  ravi,  enlevé. 
imtt  >  V-  '^^  (â^O  tomba  par  gouttes,  goutte  k  goutte  ;  il  plut 
très  peu  ;  il  tomba  qq.  gouttes  ;  fut  pluie  fine,  il  bruina  ; 

—  C-  n'Inifl  '  fit  couler  goutte  à  goutte  ;  dégoutta,  t?.  g. 
le  robinet  mal  fermé;  un  toit;  —  inf.  jP^'J^'HI»  écoule- 
ment goutte  à  goutte...;  la  bruine;  —  s.  a.  >^n«>  qui 
tombe  goutte  h,  goutte...;  qui  suinte,  laisse  tomber  des 
gouttes,  V.  g.  un  mur  humide...,  une  fente  au  toit...,  et 
i^'^^lU  '  î  —  P'  ^^'  P'  fat'O  »  tombé  par  gouttes,  goutte 
tombée;  —  n.s.  >niQ*  e*  7^'fl'  i°  gouttes  de  pluie; 
pluie  goutte  k  goutte  ;  2°  petit  objet  tombé  de  plus  haut  ; 
5°  chose  fortuite;  incident;  hasard  ou  événement  de 
ou   par   hasard,    soudain,    imprévu,    subit   (corne   chose 

V     o 

tombée  du  ciel)  ;  —  n.  s.  >Tfl.  '  ^°  goutte  d'eau  ;  2°  point 


496  >mf«  — >JfA.» 

(n.  8.  anal,  terme  grammatical)  ;  les  deux  points  (i)  qui  in- 
diquent la  fin  d'un  mot  et  le  séparent  du  suivant;  les  quatre 
(s)  indiquent  la  fin  d'une  phrase^  et  s'appellent  V^/n«  '  ] 

—  forme  v.  d,  gém.  fi^Oï^if^d^  ^^  il  plïit  k  gouttes,"  il 
tomba  des  gouttes;  2^  coula  goutte  à  goutte;  s'échappa,  se 
perdit  un  à  un  ;  se  sema  grain  par  grain,  v.  g.  par  une  fuite 
d'un  sac,  le  long  du  chemin.  ==  syn.  liÀll#fi>  «  5  —  «•  «• 
d.  ^ni'fl^'n  >  gouttes  de  pluie  (sens  collectif  ou  plur, 
à  la  différence  de  7TJU  »  **^^-  «*  ind%md.\  égouttement  ; 

—  loc,  V.  d.  ni'flni'fl  '  ÂA  >  (1^  pluie)  tomba  goutte  à  goutte. 
Vnif  '  ^'  ^'  (9-)  *  perdu  (tous  ses  pions  au  jeu),  a  fini,  a 

donné  tout...,  est  réduit  au  dernier  pion,  à  la  dernière 
ressource  (cfr,  hMltij^f'  '  sorte  de  jeu  d'enfants  ;  — 

«    o 

C'  h^mt  s  ^  enlevé  les  pions  de  son  adversaire  ;  a  fait 
place  nette,  table  rase;  a  gagné  la  partie;  —  n.  5.  7 
^f 'V  s  table  rase,  place  nette  ;  achèvement,  épuisement  ; 
perte,  fin,  terme  (du  jeu)  ;  =  cfr,  anal.  >X+ 1  et  >Xf  s- 

iiïï^  >  ^-  ^^«  f^^  agile,  actif,  dégourdi  (v.  g.  au  travail);  — 
inf,  jP^^^Çi  diligence,  rapidité;  —  p.  ad.  p.  1ni*¥- 
agile,  alerte;  —  n.  s.  'JTA'Ï*»  agilité,  prestesse,  vélocité. 

^;j  I  n.  ad.  1°  libre,  affranchi,  exempt,  libéré  (de  servitude, 
d'impôt,  de  toute  charge);  2^  d'où,  exempt  des  droits 
de  douane,  en  franchise;  —  dér.  corrupt,  de  iKih»' 
est  blanc,  net,  sans  tache  ;  —  loc.  v.  d.  i^  t  ^flA  *  gracia, 
amnistia,  libéra,  rendit  libre,  exempta,  etc.  ;  —  n.  d.  >X  J1*  ' 
liberté,  exemption,  affranchissement,  franchise  de  douane. 

irX*A.^*  ^'  ^-  (?)  fti*  P^r,  net,  blanc,  purifié,  nettoyé, 
astiqué  (N.  B.  VJ^^h»'  8©  dit  pour  les  corps  solides;  et 
X^f  I  se  dit  pour  les  liquides);  —  c.  j^^JCA.'  rendit 
blanc,  net,  clair,  brillant;  purifia,  nettoya,  astiqua;  ren- 
dît le  lustre,  le  vernis;  fit  briller,  reluire;  —  inf.  ao"} 
X/h'  blanchissage,  vermissage,  nettoyage;  —  s.  a.  >^ 
^1  qui  se  blanchit  ou  se  nettoie  bien;  —  id.  c.  ft^ 
kdu  *  blanchisseur,  nettoyeur,  etc.  ;  —  p.  ad.  p.  7^/h  * 


W'^«->XAi  497 

1°  blanchi,  purifié  ;  pur,  net,  brillant,  propre,  sans  tache 
(au  pr.  et  Jig,)  ;  /.  IR- A*  h  pl-  "»^rh^  '  ;  -2°  affranchi, 
libéré,  libre  (t?.  g.  après  la  sentence  du  divorce,  Tépoux 
déclare  la  femme:  Çi'#h*f:  * 'ïJfA't  '  «déliée,  libre»; 
libérée  ou  exempte  de  toute  obligation,  nette,  sans  en- 
trave ou  empêchement  aucun)  ;  —  syn,  ou  var.  plus  usuel... 
>#il  I  amh,  ou  J^  «  libre,  exempt  ;  —  n.  s.  fJf^Ç  »  blan- 
cheur, candeur;  netteté,  propreté,  pureté,  chasteté;  in- 
nocence,  intégrité  ;  ou  tf^AiT  »  ;  —  ^'  *^*«*-  ^'■'IX'A.  ' 
1^  ce  qui  sert  au  nettoyage,  blanchissage  ;  2^  purgatoire 
{théol.)'y  purificatoire,  etc. 

iù'\»  "  *  V-  ^-  (?)  poussa  violemment,  bouscula,  culbuta,  ren- 
versa; — p.  •hVô'^i  ftit  poussé,  culbuta  (n.),  tomba,  fut  ren- 
versé ;  —  c.  K^b^  *  fit  tomber,  renversa,  jeta  contre  terre, 
terrassa;  —  inf,  jP'jf'ïi  renversement,  chute,  culbute. 

WA»  ^-  «•  (sO  dédoubla,  sépara  en  deux,  détacha  l'un 
de  l'autre,  deux  éléments  unis,  isola...  (v.  g,  deux  ju- 
meaux par  la  mort  de  l'un  d'eux)  ;  le  vêtement  plié  en 
double  ou  quadruple  (JÇ'^Ç.-fl  t)  sous  le  froid,  et  dédoublé 
ou  déplié  (IiLaO  dans  la  chaleur;  =  anal.  >4*A'7 
ifD«pA  «  et  h^A  »  ;  —  P-  +VX'A  »  ©st  dédoublé  ;  se  dé- 
doubla ;  se  sépara,  détacha  ou  s'isola  de  son  associé,  de 

V     O 

son  second  ;  —  c.  K'}XA  »  fit  se  séparer,  dédoubler  ;  dé- 
tacha, décolla  (v.  g,  deux  feuilles  adhérentes...),  désunit; 
=  int  fréq.  >^XA  «  tourna,  feuilleta  (v.  g,  les  pages 
d'un  cahier  ou  livre;  tourna  et  retourna  les  plis  d'une 
étoffe  pour  l'examiner);  -5-  int.  fréq.  p.  -hV^JlA'  est  dé- 
plié  successivement,   ...déroulé...,   feuilleté;  —  inf.  jP 

o    V 

TXA»  dédoublement,  détachement,  isolement;  —  «.  a.  > 
^A«»  qui  disjoint  des  choses  unies;  v.  g.  4'^^iii^ii^ 
!•»;  M"*  »  "Ifrl  •' MJl^A'T^C  «  «la  mort  isolatrice;  elle 
nous  a  séparés  l'un  de  l'autre»;  —  p.  ad.  p.  IIUA'  dé- 
doublé, désuni,  laissé  seul;  isolé;  —  n.  s.  >X^i  vête- 
ment dédotfblé,  déplié,  appr,  à  JÇ"C-fl  1  double. 

32 


498  >x^«->xn» 

iHd*  ^*  '^^  (?•)  ^^  se  clarifia,  devint  clair,  pur;  fut  clarifié, 
clair,  limpide;  ftit  pnrifié,  épnré  (v,  g.  an  liquide  trou- 
blé, ...l'or  de  ses  pailles...);  ^°  fit  attention,  regarda 
attentivement;  fixa  du  regard;  regarda  en  face...;  — 
c-  h^Hd*  ^°  clarifia,  épura...;  2^  compara  l'un  à  l'autre, 
mit  en  face,  en  regard,  en  parallèle...,  mit  en  évidence,  tira 
au  clair,  au  net;  —  intfréq.  JJ^R^  i  1°  épura  légèrement; 
2^  regarda  à  plusieurs  fois  ;  —  id.  c.  |°  h^knd  *  "^it  en 
face  l'un  de  l'autre  ;  fit  regarder  ou  voir  en  face  l'un  de 
l'autre  ;  confironta  ;  —  c.  2^  M^Kd  >  démontra  par  l'expo- 
sition comparée,  par  l'épreuve  contradictoire;  par  les  argu- 
ments de  contradicion  ;  —  inf,  f^jsic  '  clarification  ;  en- 
visagement,  en  face;  —  n.  s,  no^A'C*  vis-à-vis,  face-à-face, 

O     V 

en  regard,  à  l'opposé;  — n,  s.  ad,  K'Î^Ci  parallèle,  con- 
frontation, opposition^  antithèse,  contraire,  opposé,  con- 
tradictoire, adverse...  ;  —  loc,  adv.  comp.  'Qtt^J^C  •  ^  ^'^^' 
contre,  contrairement...;  au  contraire;  en  face,  vis-à-vis, 
directement,  sans  détour  (opposé  à  '0701  obliquement, 
indirectement);  —  n.  inst.  spec.  ao^f^Ci  lunettes,  mo- 
nocle, binocle...,  longue- vue,  jumelle;  —  loc.  comp.  Yx'i 
^C  »  VlC  »  chose  contradictoire,  le  contraire  de  ce  qu'il 
dit;  —  adv.  ooJ^C*  vis-à-vis,  en  regard,  en  face;  — 
"•  *•  MHdf'V  *  bijoutier,  orfèvre,  alias  K7m^?  *• 

>Ji4»«  V.  n.  devint  ou  fut  dur,  cruel,  impitoyable,  sans 
cœur;  —  var,  par  interv.  litt.  de  >4*X>  c/r. ;  —  ad.  m. 
«*/•  1X4»»  8©c,  dur,  impitoyable,  inflexible,  sans  égard, 
sans  pitié;  rigoureux,  ferme,  intrépide;  sans  peur,  au- 
dacieux, véhément,  violent...  =  syn.  "J^if^s. 

ÏRfli  V'  d-  rajusta,  raccommoda  de  mauvaises  cruches, 
des  vases  cassés;  replâtra,  ressouda;  fit  un  replâtrage; 
—  P'  i-Wn»,  —  c  Mxn>^  —  inf.  »«*4^-n»  répa- 
ration d'une  fêlure...,  récolement;  —  s.  a.  V^n«>  raccom- 
modeur,  ressoudeur,  replâtreur  :  —  p.  ad.  p.  7|i««fl  i  ra- 
justé, raccommodé  (vase,  fêlure). 


>X'f'»  — >XT  499 

VK+*  ^'  "•  est  fini,  consommé;  table  rase  est  faite,  v.  g, 
herbe,  pré,  à  force  d'être  livrée  en  pâture;  est  rasé, 
nettoyé...;  —  c.  K^H't^  a  consommé,  a  détruit...,  v,  g. 
la  chat  a  détruit  les  rats  ;  fit  table  rase,  =^  cfr.  anal.  >nif  '• 

VX*ÏR  >  ^*  ^-  secoua  avec  les  dents,  la  mâchoire,  v,  g,  un 
chien  sa  proie  ;  —  loc,  v.  d.  VX'JX"  s  flA  >  et  c.  4  »  ♦  ♦  >  KflA  » 
(c/r.  «yn.  anaî.  >'MH|  1  et  >*7>7  j). 

'JJf'V,  «  **.  «•  petit  pot  k  miel. 

VXf  »  ^«  ût.  (gf.)  arracha,  pluma,  épila  (les  cheveux,  le  poil)  ; 
—  P-  -ThVlff  «  ou  -hVH,»,  —  c.  |^4xf  >  fit  arracher  les 
poils,  etc.;  —  int.  réc.  -hçjff  *  s'épila  avec  un  autre 
mutuellement  ;  pL  -f-cA'P  i  se  plumèrent,  s'épilèrent  Fun 

o     V  V 

Tautre,  mutuellement;  —  inf,  9^^il{f,t,  —  «.  a.  J^lt» 
épileur,  plumeur;  —  ad.  p.  i'Vlifk'  facile  k  plumer,  k 
épiler;  —  p.  ad.  p.  tjk'f»'  épilé,  ébarbé,  plumé;  sans 
poil,  sans  plume. 

>Jt^i  n.  8,  margelle,  large  banc  en  pisé,  enduit  d'argile 
battue  qui  sert  de  lit,  de  divan,  le  long  d'un  mur,  ou 
sous  la  véranda  k  l'entrée  d'une  maison,  ou  dans  la  salle 
de  réception.  Ce  lit  en  bâtisse  remplace  ce  sofa  pour  les 
abyssins.  On  y  étend  une  natte  ou  une  peau  tannée,  ou 
une  toison  et  l'on  s'y  assied  k  la  tailleur,  ou  bien  on 
s'y  allonge  paresseusement,  ou  Ton  s'y  couche  pour  la 
sieste  ou  la  nuit,  etc. 

ÏR1  s  V,  a.  aspergea,  arrosa,  saupoudra  ;  jeta  d'un  seul  coup, 
vivement  (le  liquide);  éclaboussa;  —  p.  +VX'7i  fut 
aspergé,  éclaboussé,  saupoudra;  —  c.  tx'^Mi  fit  asper- 
ger, arroser  ;  éclaboussa  ;  lança,  ou  fit  jaillir  des  gouttes 
ou  des  flaquées  d'eau  ;  —  int.  fréq.  V^XI  *  aspergea  lé- 
gèrement, arrosa  rapidement  ;  —  int,  réc.  -f-CXT  1  se  jeta 
de  l'eau  averse;  pi,  '^ÇX'|«l  se  jetèrent  des  flaquées 
l'un  k  l'autre;  s'éclaboussèrent;  —  inf.  jP"|X*ï*  arrosage, 
aspersion,  éclaboussement  ;  —  s.  a.  >XT,'  9^^  asperge, 
arroseur  ;  —  p.  ad.  p.  "|^*7 1  aspergé,  arrosé,  éclaboussé  ; 

32* 


500  iOA.*  —  i9dt.* 

—  n.  e.  *} Jl<7  i  aspersion,  flaqnée,  édabonssnre  ;  chose 
mouillée  par  la  âaquée;  —  n.  inst.  ao^H%9  aepersoir, 
arrosoir,  etc. 

>0^  ^  '  ^'-  n,  86  dessécha^  fut  desséché,  tarit,  s'épuisa  : 
V.  g.  un  puits,  une  source,  le  lit  d'un  torrent  ;  =  syn.  J 

V     o 

tu»  -  <3.  h'iOd^a  dessécha,  épuisa,  tarit;  —  inf.  ^ 
"ïîÇii  épuisement,  dessèchement...;  —  ».  a.  Vî^s  sujet 
au  dessèchement;  qui  tarit,  s'épuise...;  —  p.  ad,  p.  t 
(hÇ  «  desséché,  épuisé  ;  —  n.  spec,  ^ÇÇ  i  vache  qui  ne 
donne  plus  de  lait;  épuisée,  tarie;  =  syn.  V^Jfs. 

VX^"  »  ''«^-  inus,  — p.  +VJÇ'^i  est  étendu  (le  tapis),  est 
tapissé,  est  recouvert  (le  lit),  ou  le  lit  est  fait,  préparé 
(cela  consiste  d'ordinaire  k  étendre  une  natte  ;  une  peau 
tannée,  assouplie,  ou  un  tapis,  etc.)  ;  —  c.  fi^Hd^  i  X^  éten- 
dit la  couverture,  le  tapis,  etc.  ;  ;2°  prépara  la  couchette, 
le  lit  ;  —  int,  fréq.  -hV  J(X^  i  est  couvert  partout  de  ta- 
pis ;  tout  le  pavé  est  tapissé  ;  —  c,  Mtind*  '  fit  étendre 
des  tapis,  fit  couvrir  tout  l'emplacement,  de  tapis;  — 
inf,  jT^'f^Ç:  la  mise  des  tapis,  recouvrement;  la  pré- 
paration de  la  couchette,  du  lit...  —  p.  ad.  p.  tj^^i 
1°  tapissé,  tapis  étendu;  recouvert;  2^  couchette  ou  lit 
fait,  préparé,  v,  g.  recouvert  d'une  natte,  d'une  peau  de 
bœuf  tannée,  etc.  ;  —  n.  s,  aofj^Ç  i  tapis  ;  couverture. 

i9ih»i  V,  a.  (g.)  1°  souffla  pour  gonfler  qqchose,  v.  g.  une 
outre  ;  souffla  dans  un  instrument  de  musique,  v.  g,  ao 
Ahl'-'/R-VVA'  *il  sonnera  de  la  trompette»;  S^  enfla, 
gonfla  {net  )  ou  fit  enfler,  gonfler,  v.  g.  J^/S'h^«7h«n^  i 
JS>V¥/h'  ^l^s  haricots  gonflent  ou  ballonnent  le  ventre»  ; 

—  V-  'l'W^li.*  s'enfla,  se  gonfla;  ou  fut  gonflé,  ballonné, 
r.  g,  les  narines  d'un  bœuf  furieux  ;  —  c,  YxTr^à^  *  ^°  A^ 
enfler,  gonfler;  2^  fit  du  vent  avec  un  éventail,  pour 
allumer  le  feu;  —  int,  'f'S'^rfi.*  ^°  «st  gonflé  à  éclater; 
^°  fi9-  ®st  bouffi  d'orgueil  ;  —  in/.  jr*1>4»/h  »  souffle, 
soufflage,  gonflement...;  —  5.  a,  >4'A«  '  souffleur,  gon- 


>étrt»  501 

fleur  ;  —  71.  d,  comp.  >4«#h«  «  ^"^liU^  i  le  trompette,  qui 
joue  de  la  trompette,  cfr.;  —  ad,  p.  'ti^^du*  V^^  se 
gonfle,  se  ballonne...,  v.  g.  une  outre;  —  int  ad.  p.  »f- 
Ç9du  '  ®Dfl<5  d'orgueil  ;  —  p.  ad,  p.  '}f- A  :  gonflé,  enflé  ; 
—  n.  tnst.  aotd^du  »  soufflet  ;  ce  qui  sert  à  souffler,  à 
gonfler;  —  n.  s.  d.  analog,  i^du^t  caméléon,  parce 
qu'il  se  gonfle  de  crainte. 
iémù  '  ^'  **•  (g-  Wrt  0  i°  venta,  fit  du  vent,  souffla  (le  vent, 
Fair);  fitdeTair;  se  rafraîchit  (latempératuriB);  ;2°  s'éventa, 
s'évapora,  fut  éventé  (v.  g.  une  liqueur),  fig,  fut  frivole, 
évaporé,  léger,  étourdi  ;  3°  fut  fêlé,  eut  une  fissure,  une 
fuite;  laissa  échapper  l'air,  le  gaz,  l'alcool,  le  liquide 
contenu;  —  p.  l'^^rt'  se  dégonfla,  perdit  l'air  (v.  g. 

V    e 

outre  gonflée  et  mal  bouchée  ou  percée);  —  c.  S^i. 
rt a  fit  ou  laissa  échapper  l'air...,  eut  fuite  d'air;  —  int. 
+V4trt  '  ^°  reprit  haleine,  respira,  se  remit  de  l'essouffle- 
ment; 2°  prit  l'air  au  dehors...;  3°  le  vent  se  leva;  — 
id.  c.  AÇ^Aa  fit  respirer;  fit  prendre  l'air;  —  int.  réfl. 
fcft+^itrt  •  respira,  eut  la  respiration,  reprit  haleine  (se 

O     V 

dit  de  la  respiration  vitale,  animale);  —  inf,  jT'^^'ft' 
ventilation;  evaporation;  —  *.  a.  V4-A«'  et  ad.  v4«1f* 
aéré,  exposé  au  vent,  v,  g,  un  coteau  ;  région  où  il  vente 
seuvent;  —  n.  s.  >4-fl«  ou  74«fl-  le  vent;  l'air;  zé- 
phire... ;  — n.  s.  spec.  >ÇA.>  i°  l'âme;  l'esprit;  la  vie; 
2°  personne  vivante,  v.  g.  VÇA,  s  ++A  «  tua  une  per- 
sonne, a  commis  un  homicide;  d'où  dénom,  comp,  ^^ 
A*VÇA.«  homicide,  assassin;  —  loc.  comp.  VÇA«>fl'h 
Ça  chacun  individuellement;  chacun  sa  quote-part;  — 

o      V 

n.  8.  spec.  ao'}4*tî'  esprit,  souffle,  haleine,  vent,  gaz; 
pi.  m>7AAl'»  et  «TDV^A'fca;  —  n.  corrip.  tn^^d^tli^ 
^./|>  le  saint  esprit  (se  dit  des  bons  et  des  mauvais 

V  o  V 

esprit),  v.g.  i7i>Ç9Al*'  "îJt/h'Va  esprits  purs,  innocents; 
^'■'ÇÇft'h  *  MhyH*  «  ou  CW'A'I'  '  esprits  mauvais  ou  im- 
purs; —  ad.  d.  ao'f^iiq^s  spirituel,  non  charnel,  imma- 


502  *i£.<!  «-»<«.♦  I 

ténel,  saint,  mystique...;  pi.  «'■'^^^IIH^^  s  ;  —  n.  inst. 

O  V 

^'■'^itA.'  q^î  sert  à  donner  du  vent,  de  Fair;  ventila- 
teur, soupirail  ;  —  n.  8,  ^•74'A  '  et  htï't^i^ù  '  la  respi- 
ration, rhaleine,  le  souffle. 
id^d*  ^'  **•  (?•  ebuUivit)  s'envola,  prit  essor;  vola,  plana; 

—  c-  Md^d^  fit  s'envoler,  fit  voler;  —  inf,  jP^'îi-C» 
envolée;  —  s.  a.  v4«^3  volatil,  qui  vole  (t?.  j.  plume, 
paillette)  ;  —  ad.  syn.  i^^^f,  i  aviateur,  habile  à  voler, 
prompt  au  vol  ;  —  ad.  p.  "Jt-C  *  envolé,  parti  ;  —  n.  inst. 
^"^hiSi  '  aile  ;  —  gén.  ao^d^£  i  ce  qui  facilite  Tenvolée  ; 

—  n.  «.  'i^d^  I  l'essor,  l'envolée,  le  vol  ;  —  v.  dér.  > 

o 

Ç^^  I  prit  essor,  fig,  c.-à-d.  son  esprit  s'ouvrit,  son  in- 
telligence se  développa;  —  p.  ad.  p.  "^Ç^-C  q^î  »  pris 
essor  {fig.  ou  au  point  de  vue  intellectuel)  ;  —  n.  s.  d. 

V     o 

anal.  >Ç^i  taie,  tache  qui  s'étend  sur  l'œil,  cataracte; 

o       V 

—  n.  8.  d.  du  (g.)  ^Çi(J  :  grain  bouilli. 

>^.«^t  V.  a.  (g.)  divisa  en  deux;  partagea;  hésita  entre 
deux...  partis  ou  choses;  —  int.  Ç^«^8  et  ■f'-Ç^+i 
1°  désira  vivement,  regretta  beaucoup  qqun;  s'ennuya 
après  qqun  ou  le  pays,  eut  la  nostalgie  ^4.  '  +Ç^+  '  5 
;2^  se  divisa,  se  scinda  :  fut  hérétique  ;  3°  hésita,  douta, 
balança  entre  deux  choses  ;  —  int.  c.  hÇi.^  1  causa  des 
regrets,  de  l'ennui,  des  désirs  de  revoir,  de  retrouver, 
etc. ...  (objet  cher);  causa  la  nostalgie  ;  —  inf.  jr*'|4«4'' 
partage  en  deux  parties  ;  —  8.  a.  >^4!  '  diviseur,  héré- 
siarque ;  fauteur  d'hérésie,  de  schisme  ;  —  n.  dér.  iidçÇ4'  » 
schismatique,  hérétique  ;  —  n.  8.  y«4-1&  *  hérésie,  schisme  ; 
doute,  hésitation  ;  —  n.  ad.  ç4«4!  '  ©*  +ç4-*fe  *  souffrant 
d'ennui,  de  regrets,  de  désirs  (pour  une  personne,  la 
famille,  le  pays  quitté),  de  nostalgie  ;  —  n.  8.  ÇÇ4^^  s 
regrets,  ennui,  désir  ;  nostalgie  ;  —  n.  8.  f^^  1  ou  V¥^4k  ' 
1°  demi,  moitié;  S^^  spec,  demi-gabéta,  ou  moitié  du 
boisseau  abyssin  :  "ifl;^'  '  unité  des  mesures  de  capa- 
cité  contenant  seize  litres  environ;  d'où  le  '>Ç«fe8  con- 


VWét»  — Vétfs  503 

tiendra  huit  litres  environ  ;  =  var,  ao'}^^'!^  s  ;  —  N. 
B.  série  divisionnaire  des  mesures  de  capacité,  pour  les 
grains  :  7fl;^>;^4^4!'i  WP»,  IP"*!?',  f*A»,  leir*A« 
=  1  litre;  le  ITÙC^ —  ^  ITà,*;  le  Wfl»  (le  t^Çi 
amhara)  =  2  ir»*Uf  ;  le  ^4^4»!  =  2  hAfl*;  le  il!;*'» 
=  2  7Ç4!  »  —  «•  camp,  j®  74^«fe  i  +?£  s  prêtre  assistant, 
ou  aidant  en  second  le  prêtre  célébrant  à  Tautel  ;  2^  *> 
Ç4!»'Ç.jf*^»  sous-diacre;  —  44^4^  >  •^4!? *  sous-dia- 

O    V 

conat;  —  n.  «.  a^TfîJ^t  la  mi-année,  le  semestre;  — 
n.  tf.  HD^fï^-l:'  demi-mesure  de  grain,  c'est-à-dire 
moitié  d'une  7(1;'''  contenant  seize  litres  environ,  donc 
ao^^^^t  environ  huit  litres. 
ïf^V^*  ^*  ^-  frappa  sur  le  nez  (marque  de  mépris);  — 
var,  tnterv.  litt,  ij^dJi  ». 

o    V 

^Ç^fï  :  loc,  onom,  exprimant  la  pluie  fine,  ou  la  bruine, 
la  tombée  du  grésil  fin,  léger;  naige  (autant  que  les 
abyssins  peuvent  se  l'imaginer,  car  ils  ne  la  voient  ja- 
mais tomber;  la  version  des  livres  saint  l'expriment 
par  le  même  terme  que  la  glace  :  fl^Jt  0  ;  —  loe.  v. 
onom.  X^X^  '  nA  *  tomba  en  pluie  fine  ;  bruina,  brouil- 

^   lassa;  =  syn.  anal  m^Vm.V^flà^' 

VÇ*îfc  I  V.  n.  devint  au  fut  brave,  fort,  intrépide,  vaillant, 
courageux;  —  inf,  9^'}4*ùt  vaillance;  —  ad.  p.  ^^ 

o     V 

é  »  brave,  intrépide,  vaillant,  courrageux  ;  —  n.  s.  7^^ 
^•1  bravoure,  intrépidité,  vaillance,  sans  peur,  courage. 
V^f  *  ^-  «•  (g-)  tamisa,  cribla,  vanna;  ==  syn.  aoaoff] 
—  P'  +VÇP'  est  criblé;  —  c.  h^^fi  fit  cribler;  — 
intfréq.  V^^P*  vanna  superficiellement;  —  inf,  jT**} 
4-J&I  tamisage,  vannage;  —  s.  a,  )4«ft.>  ou  ii^f^t 
vanneur;  —  n.  inst.  ao^^^t  crible,  tamis,  en  réseau 
de  paille  dure  ou  d'osier;  corbeille  évasée  à  bords  peu 
élevés,  dont  le  fond  est  en  réseau  ;  —  n,  d,  analog,  ^Ç 
f- 1  rougeole  (parce  qu'elle  crible  de  petits  boutons,  à  la 
ressemblance  d'un  tamis). 


504  *rf.T->é«.X> 

>^7x  V,  n.  (g.)  fut  avare,  parcimonieux;  —  c.  M^l^ 
rendit  avare  ;  —  int.  réc,  'tÇd/l  ■  tint,  disputa  un  objet, 
à  qui  donnera  le  moins...;  donna  d'une  main  et  reprit 
de  l'autre;  —  inf.  jr*74-T  *  parcimonie,  ladrerie...;  — 
8.  a.  i^^s  ou  ad,  'J^T:  avare,  ladre;  —  n.  s,  ^Ç7^s 

O  V  V  V 

avarice  ;  —  n.  inst.  at^téml^  «  et  iioÇÇ*!,  i  manière  d  être 
avare. 
ié*m  >  ^'  ^-  (?•)  i^  Alt  enrhumé,  s'enrhuma;  fut  catarrheux; 
2^  sécréta  des  narines  des  mucosités;  se  moucha  = 
syn.  VT»A  «  ;  —  P'  'f^fi'  'tid^m  *  se  moucha;  se  dégagea 
le  nez,  et  le  cerveau  des  mucosités;  - —  c.  K^^Hl'  fi* 
dégager  le  nez  ;  renifla  ;  —  int.  'tCdmeil  *  se  moucha  en 
expirant  avec  force  ;  —  c.  J^ç^m  '  aida  à  expirer  avec 
force  ;  fit  renifler  ou  souffler  du  nez  ;  —  inf.  IP^'J+.'p  i 
i°  enrhumement;  ;2°  action  de  se  moucher;  —  s.  a.  > 
4-/n,  »  et  +v4»/n.  ■  qiiî  se  mouche  ;  qui  souffle  du  nez  ; 
renifleur,  morveux;  —  ad.  J^f-T'  morveux,  renifleur; 
dont  le  nez  coule;  —  n.  «.  ^f^T-  i°  catarrhe  nasal, 
rhume  de  cerveau,  bronchite;  2°  morve,  mucosité  na- 
sale =  syn,  t^fiit'y  —  n.  s.  ti'}9^^  et  var,  interv, 
litt.  ti9^^  :  le  nez  ;  —  autre  var,  îf '>^*h  i  le  nez  ;  et 
plus  souvent:  naseau,  narines  (des  bêtes);  —  n.  insL  ao 
id^iiU  '  celui  ou  ce  qui  aide  k  dégager  les  narines  ;  ex- 

V      O 

plosif;  —  n.  d.  anal,  i^mt  mousqueton,  fusil,  arme  à 

•  o        V       o 

feu  ou  à  explosion;  pi.  M9ai^i]  —  ad.  d,  Woïf'Ç* 

fusilier,  mousquetaire,  bombardier. 
ViCX-    ^'   ^-   (g*)    s'enfuit,    s'échappa,    s'évada;    s'éloigna 
rapidement  (v.  g.  un  cheval  qu'on  veut  saisir)  ;  =  syn. 

V        o  V     O 

h9^/im']  —  c-  hUnH^  fid  évader,  déguerpir;  —  inf. 
9^'}4*K*-  évasion,  désertion;  —  s.  a.  >4-3l.*  évadé, 
fugitif,  déserteur. 


ÏX  OQQ  A27   4b3 


HECKMAN 

BINDERY  INC. 

NOV  84 


0 


N.  MANCHESTER, 
INDIANA  46962